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French Pages 100 [109] Year 1970
ZEITSCHRIFT FÜR
ÄGYPTISCHE SPRACHE UND
ALTERTUMSKUNDE HERAUSGEGEBEN
VON
F R I T Z H I N T Z E UND S I E G F R I E D
MORENZ
96. BAND ERSTES HEFT
1969 AKADEMIE-VERLAG - BERLIN IN A R B E I T S G E M E I N S C H A F T
M I T J. C. H I N R IC H S V E R L A G
LEIPZIG
INHALT C1 è r e , J. J. : Propos sur un corpus des statues sistrophores égyptiennes E d e l , E.: Beiträge zum ägyptischen Lexikon V K i t c h e n , K. A. und G a b a l l a , G. A.: Rammeside Varia II
1-4 4—14 14—28
L i p i n s k a , J.: Inscriptions of Amenemone from the Temple of Tuthmosis III at Deir el-Bahari
28-30
P o s e n e r , G. : Sur l'emploi euphémique de hftj(w) «ennemi(s)»
30—35
R e y m o n d , E. A. E.: The Children of Tanen
36-47
R u h l e d e r , K.H.: Ein Skarabäus in der modernen deutschen Literatur
47—48
Ver ne r, M.: Preparation of a Palaeographic Study on Old Kingdom Hieroglyphs . . 49—52 — Statue of Twëret (Cairo Museum no. 39145) Dedicated by Pabësi and Several Remarks on the Role of the Hippopotamus Goddess 52—63 W e n i g , St.: Bertolt Brecht und das alte Ägypten — Zur Veröffentlichung von Beständen ägyptischer Museen und Sammlungen
63—66 67-78
Miszellen : P e t e r s o n , B. J.: Ein Beleg für Hori, Briefschreiber des Pharao — Zum ägyptischen Brettspiel W e i ß , H.-F.: Ein Lexikon der griechischen Wörter im Koptischen
78 79 79—80
Herausgeber und verantwortlich für den Inhalt: Prof. Dr. F. Hintze, Institut für Orientforschung, 108 Berlin, Unter den Linden 8, Fernsprecher: 2013 53, und Prof. D. Dr. S. Morenz, Ägyptologisches Institut der Karl-Marx-TJniversität, 701 Leipzig, Schillerstr. 6. Verlag: Akademie-Verlag GmbH, 108 Berlin, Leipziger Str.3—4, Fernsprecher: 220441 (in Gemeinschaft mit demJ. C. Hinrichs Verlag, Leipzig). Postscheckkonto: Berlin 35021. Bestellnummer dieses Heftes: 1028/96/1. Die Zeitschrift für Ägyptische Sprache und Altertumskunde erscheint zwanglos in Bänden zu je 2 Heften. Bezugspreis je Band: 64,—M. Satz und Druck: IV/2/14VBB Werkdruck, 445 Gräfenhainichen.Veröffentlicht unter der Lizenznummer 1296 des Presseamtes beim Vorsitzenden des Ministerrates der Deutschen Demokratischen Bepublik.
J. J. C l è r e : Propos sur un corpus des statues sistrophores égyptiennes
1
J. J. CLÈRE
Propos sur un corpus des statues sistrophores égyptiennes* Hierzu Tafel I
La première question que l'on peut se poser au sujet d'un corpus des statues sistrophores égyptiennes est précisément: est-il justifié d'envisager la constitution - et la publication — d'un tel corpus? C'est ce que j'ai été amené à me demander lorsque j'ai rassemblé la documentation qui devait servir de base à une étude sur un aspect particulier du culte populaire de la déesse Hathor que j'avais entreprise, et dont les sources principales étaient, en partie, justement des statues sistrophores. Parmi les documents réunis à cette fin figuraient, à titre comparatif, les autres statues sistrophores que j'avais rencontrées au cours de mes recherches. Or il m'est vite apparu que le matériel constitué par ces statues était trop abondant pour pouvoir être intégré dans sa totalité dans la publication à laquelle je travaillais, qu'au demeurant ces statues, que j'avais systématiquement relevées, n'étaient pas toutes directement utiles pour mon étude. Mais, en même temps, il s'agissait d'une documentation importante qu'il était dommage de laisser inutilisée en tant que telle, une fois qu'elle était déjà constituée — et par là il faut entendre qu'elle comprenait non seulement des notes et des références relevées dans les publications, mais aussi tout un matériel inédit consistant en de nombreuses photographies et en des copies de textes, des mensurations, etc., faites d'après les originaux dans les musées et même, occasionnellement, dans des collections privées et chez des antiquaires. La solution qui se présentait à l'esprit était donc de publier cette documentation séparément et pour elle-même, c'est-à-dire sous forme d'un répertoire ou «corpus» des statues sistrophores - pourvu, bien entendu, qu'elle mérite un tel traitement. E n fait - et ceci sera la réponse, affirmative, à la question posée comme introduction à ces propos - les statues sistrophores présentent bien les caractères que l'on peut exiger d'un groupe de documents pour qu'il mérite d'être regardé et traité comme un ensemble spécifique apte à former un corpus. Tout d'abord ces statues, du fait de leurs particularités morphologiques marquées, forment un groupe qui est fortement, nettement caractérisé, donc un groupe bien délimité dont les constituants peuvent être sélectionnés sans hésitation. Ensuite, loin d'être toutes façonnées sur le même modèle, de n'être en fait que des répliques les unes des autres, elles présentent dans leurs gestes ou dans leurs attitudes, et — ce qui est plus important — dans leurs attributs, d'amples variations que leur rapprochement permet de bien mettre en lumière. Enfin, et c'est là un argument concluant, les statues sistrophores, contrairement à l'opinion qu'on peut à tort facilement se faire si on ne les recherche pas spécialement, sont relativement nombreuses: celles que j'ai pu réunir jusqu'à maintenant, sans avoir encore complètement achevé mes recherches, dépassent déjà la centaine. Assez paradoxalement, une statue sistrophore n'est pas une statue - comme il en existe représentant une personne tenant un sistre, si par sistre on entend l'instrument de musique ainsi nommé: les statues sistrophores sont celles qui tiennent, ou portent, ou présentent l'emblème hathorique figurant un sistre, et plus précisément un sistre du type dit «à naos» 1 . Cet emblème hathorique n'a du sistre que la forme, et encore une forme souvent modifiée par hypertrophie, atrophie ou suppression totale de tel ou tels de ses éléments constituants, dont les deux les plus caractéristiques sont la tête de la déesse: une tête de femme à oreilles de vache, vue de face, et le * Vorgetragen bei der Ägyptologischen Arbeitskonferenz zu Leipzig im Mai 1968. 1 Cf. K l e b s , Die verschiedenen Formen des Sistrums, dans ZÄS 67, 60—63. 1 Zeitschr. für Ägypt. Sprache 96. Band
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J. J. Cl è r e : Propos sur un corpus des statues sistrophores égyptiennes
[96. Band
naos à gorge et à toit plat qui la surmonte à l'instar d'une couronne. Ainsi, il arrive fréquemment que l'emblème soit réduit à la seule tête de la déesse, qui est, cela va de soi, l'élément principal, sans qu'il faille pour autant ne pas regarder de tels exemples comme des statues sistrophores : on doit prendre en considération l'esprit plutôt que la forme. Les statues sistrophores — qui sont des statues de temple — apparaissent à la XVIII e dynastie, sont le plus fréquentes à l'époque ramesside, et restent en usage au moins jusqu'à la XXVI e dynastie. Elles proviennent de différents sites d'Égypte, qui ne sont pas tous nécessairement des sanctuaires d'Hathor, car, bien que le sistre soit fondamentalement un symbole hathorique, il peut, par suite de l'assimilation à Hathor de nombreuses autres déesses, au Nouvel Empire et plus tard, être associé à pratiquement n'importe quelle divinité féminine. C'est ainsi que, en dehors d'Hathor de Thèbes (Deir el-Bahari et Deir el-Médineh) et de Gébélein, entre autres, la déesse dont le sistre des statues tient lieu de symbole peut être, comme l'indique la mention de leur nom dans les inscriptions, et en particulier sur le manche même du sistre, Bastet de Bubastis, Isis d'Abydos ou de Coptos, Méhyt de Thinis ou de Nag' el-Mécheikh, Mout de Karnak, etc. — et c'est dans les temples des dites villes que se trouvaient les statues sur lesquelles sont mentionnées ces déesses. Dans la presque totalité des cas les statues sistrophores sont des statues d'hommes ; c'est très exceptionnellement qu'elles sont des statues de femmes2. Il en existe dans les principales attitudes prêtées aux statues égyptiennes en général: assises par terre (statues-blocs et «pseudo-statues-blocs»), agenouillées, assises sur un siège, debout3. La façon dont l'emblème hathorique est associé au personnage de la statue varie, notamment selon les attitudes. Dans le cas des statues-blocs, l'emblème, sculpté en bas-relief sur le devant des jambes, comme s'il y était appliqué, est généralement traité comme une figuration symbolique et non comme un objet réel4. Dans la plupart des autres cas, au contraire, sculpté en ronde-bosse, il se présente comme un objet réel, à trois dimensions5, que le personnage tantôt tient entre ses deux mains appuyées de chaque côté de la chevelure de la déesse6, tantôt maintient de sa main gauche tandis que sa droite, assez fréquemment, est portée devant sa bouche pour qu'on y verse à boire7. L'emblème peut aussi être appuyé contre la poitrine du personnage8 ou être dressé sur le sol devant lui9, étant dans ces deux cas également tenu des deux mains ou d'une seule ; on le trouve aussi porté à la manière d'une enseigne, appuyé contre l'épaule10. Exceptionnellement, l'emblème est figuré dans un naos, placé devant le personnage agenouillé11, ou, élément d'un ensemble complexe, il est combiné avec un autre emblème, tel qu'une tête de bélier ou une fleur de lotus12. Nombreuses comme elles le sont, les statues sistrophores se rencontrent dans la plupart des musées possédant une collection d'antiquités égyptiennes de quelque importance. En dehors du Musée du Caire,qui, ainsi qu'on pouvait s'y attendre, a la part du lion: plus de quarante, il y en a au moins une dans les musées de chacune des villes suivantes : Athènes, Avignon, Berlin, Bloomfield Hills dans le Michigan (Cranbrook Academy of Art), Brooklyn, Budapest, Chicago(Field Muséum of Natural History), Copenhague (Musée Thorwaldsen), Florence, Grenoble, Hanovre (Kestner 2 Budapest 51.2048; Caire J E 38028. 3 Assises sur un siège: Caire CG 1286, J E 36719, J E 89783. D e b o u t : Athènes 106; Caire CG 1008; Louvre N 859; Turin Cat. 3036. Les autres positions sont fréquentes. « Avignon Inv. 34; Berlin 2 1 5 9 5 ; Caire CG 568, J E 36653, J E 37171, J E 37433, J E 53833. s Voir en particulier les pseudo-statues-blocs British Muséum 510; Caire CG 627; Madrid Inv. 2014; Vienne Inv. 64; etc. « Caire CG 579, CG 901, J E 36743, J E 38028; Grenoble E 169; Hanovre 1935.200.124; Louvre E 5416, E 25388, E 25984, N 859; Munich Glypt. Inv. 87; N e w York MMA 24.2.2, 48.149.7; Uppsala B. 214. A v e c les mains appuyées de chaque côté du collier de la déesse: British Muséum 514, — et sur le haut du sistre: British Muséum 1132/1225. ' Caire CG 862, CG 1203, J E 71897; San Francisco, M. H. D e Y o u n g Mémorial Muséum B 60 S 417; Turin Cat. 3018. Autres attitudes, avec la main droite à la bouche: Avignon Inv. 35; British Muséum 513; Linkôping 189; Strasbourg 1587. 9 8 Caire CG 728, J E 36719, J E 71 897; Turin Cat. 3018. Caire J E 89783; Turin Cat. 3036. 11 Athènes 106; Budapest 51.2048. Leyde D 37. 12 Caire CG 587 (lotus), CG 42214 (bélier). Cf. encore Athènes 106.
TAFEL I
Statue de Rimôeé (photos
FBHE)
Fig. 4
1969]
J . J . Cl è r e : P r o p o s sur u n corpus des s t a t u e s sistrophores égyptiennes
3
Museum), Leyde, Linköping, Londres (British Museum), Madrid, Munich, New York (Metropolitan Museum of Art), Paris (Musée du Louvre), Philadelphie, Rome (Musée du Vatican), San Francisco (M. H. De Young Memorial Museum), Strasbourg (Musée de l'Université), Tübingen, Turin, Uppsala et Vienne. Plusieurs autres statues sistrophores, trouvées à Deir el-Bahari par la Mission Polonaise et à Deir el-Médineh par l'Institut Français d'Archéologie Orientale, sont encore, en partie au moins, dans les magasins des fouilleurs. Enfin, j'en connais encore une dizaine dont les unes se trouvent dans des collections privées à Bâle, au Caire, à Lyon et à Paris, et dont j'ai vu les autres, au cours des dernières années, chez des antiquaires du Caire, de Louxor et de Paris. Dans le compte des statues formant ma documentation, j'en ai fait figurer quelques-une qui, il c o n f i e n t de le préciser, ne sont pas à première vue reconnaissables corr.me des statues sistrophores, et qu'on pourrait même être justifié de regarder comme n'en étant pas, pour la simple raison que, s'agissant de statues mutilées, le sistre qu'elles devaient comporter est maintenant détruit. Mais le geste et quelque autre particularité de la statue, à quoi viennent s'ajouter les indications fournies par les inscriptions, montrent qu'on a certainement ou très probablement, selon les cas, affaire à une statue sistrophore. Il en est ainsi, entre autres, pour la statue du British Museum reproduite ici fig. 1 et 2, pl. I J 3 , pour la statue de Néferrenpet du Musée du Louvre 1 4 , et très probablement pour une statue du Musée du Caire ayant une attitude analogue 15 . Des considérations du même ordre incitent à penser que certaines statues dont il ne subsiste plus qu'un fragment en apparence non significatif, étaient sans doute aussi des statues sistrophores. C'est le cas, par exemple, pour le célèbre buste de Mentemhat chauve, au Musée du Caire 16 , comme aussi pour un autre buste d'homme chauve acquis il y a quelques années par le Musée de Munich 17 . Pour l'ensemble des statues dont il a été question précédemment, y compris celles des antiquaires et des collections privées, je dispose d'une documentation en général suffisante, et qu'il sera de toute façon, dans la presque totalité des cas, facile de compléter, s'il en est besoin. Il n'en va pas de même, malheureusement, pour plusieurs autres statues sitrophores, auxquelles je n'ai pas encore fait allusion, et qui sont des statues dont l'existence est attestée d'une façon ou d'une autre, mais dont j'ignore où elles se trouvent présentement 1 8 . Pour celles-ci, la partie iconographique ou descriptive de la documentation est insuffisante ou fait totalement défaut. C'est le cas, notamment, pour les trois statues suivantes: statue vue par Wilbour chez l'antiquaire Baiocchi, au Caire, le 31 octobre 1881. Dans ses notes manuscrites (carnet 2c, p. 7, à droite) l 9 , Wilbour a tracé le croquis reproduit ici fig. 5, indiqué qu'il s'agit d'une statue de Fig. 5. Statue ,,Wil«red sil[i]cious» (comprendre quartzite) haute de 27 cm., et copié les inbour-Baiocchi" scriptions, qui sont d'une part les deux cartouches de Mernéptah, sur le dessus du sistre, et d'autre part un texte en deux colonnes, dont le haut manque, sur le pilier dorsal. Ce texte fournit les titres et le nom du personnage de la statue : ( / J, 13
i"""'i
s._ , i 9 a «le majordom d'Atoum et prince d'Héliopolis, Amenemouia».
British Museum 137; cf. Guide (Sculpture), p. 207, n° 756. P o u r la façon d o n t était t e n u le sistre, comparer la s t a t u e Caire J E 36719 ( H o r n e m a n n , T y p e s of Ancient E g y p t . S t a t u a r y , I I I , 775). 14 Louvre E 14241; cf. Mon. Piot, 33, p. 17, fig. 3, et pl. 3 ( B o r e u x , L a s t a t u e d u «serviteur royal» Nofirronpit) ; Encyclop. p h o t o g r . de l ' a r t . Musée d u Louvre, p. 68; H o r n e m a n n , op. cit., I I , 401. is Caire J E 49565; cf. H o r n e m a n n , op. cit., I I , 529. 16 Caire CG 647; bibliographie chez L e c l a n t , M o n t o u e m h a t , p. 98—99. 17 Munich 62/4871 ; cf. H . W . M ü l l e r , Ägypt. S t a a t s s a m m l u n g (Berichte der staatl. K u n s t s a m m l u n g e n . Neuerwerbungen), d a n s M ü n c h n e r J a h r b u c h der bildenden K u n s t , 3. Folge, 14 (1963), 213, fig. 1 (cf. p. 220). 18 E n revanche, bien q u e le r a p p r o c h e m e n t n ' a i t pas été fait (cf. H a y e s , d a n s M D A I K 15, 86), la s t a t u e sistrophore reproduite d a n s la Descr. de l ' É g y p t e , Antiq., V, pl. 69 (12—15), n ' e s t a u t r e que la s t a t u e N e w York, MMA 48. 149. 7. 19 J e rappelle que les m a n u s c r i t s de Wilbour sont conservés à la Wilbour Library, au Musée de Brooklyn. 19a Richtige Type n i c h t v e r f ü g b a r , gefordert ist G a r d i n e r , Sign-list P 3.
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E. E d e l : Beiträge zum ägyptischen Lexikon V
[96. Band
statue vendue à Paris, à l'Hôtel Drouot, le 14 mars 1919, et ayant fait partie de la collection W. Talbot Ready, «de Londres». Le catalogue de la vente (les 14 et 15 mars 1919), p. 18, n° 85, en donne la description suivante: «Statuette naophore [sic] représentant un homme agenouillé tenant devant lui une stèle [sic] ornée d'une tête d'Hathor. Au dos de la statue, des inscriptions hiéroglyphiques. Époque saïte. Granit gris. Haut., 0 m , 34». Le catalogue de vente ne comporte pas d'illustration pour ce numéro. statue dont la Fondation Égyptologique Reine Élisabeth, à Bruxelles, possède deux photographies (n° 13648), reproduites ici fig. 3 et 4, pl. I. Les seules indications que contienne à son sujet le registre de la photothèque sont: «Statue-bloc de Ramose, N. E., granit gris. Collection en] Autriche». Le nom du personnage, inscrit en bas de la 2e col. de l'inscription — en grande partie effacée — du pilier dorsal, est incomplet : ——fj | | | \ mais la lecture B'-[m]s «Râmôsé» est pratiquement sûre. Espérons que ces statues ne sont pas détruites ou irrémédiablement perdues, mais qu'elles se trouvent dans des collections particulières ou dans des musées, et que tôt ou tard des informations seront obtenues à leur sujet. Comme une des qualités essentielles requises d'un corpus est qu'il soit exhaustif, j'ai été heureux de pouvoir profiter de l'opportunité qui m'était offerte par le colloque organisé par Siegfried Morenz à l'Institut Égyptologique de Leipzig, en mai 1968, pour, en présentant ce projet de «Corpus des statues sistrophores», demander aux Collègues réunis à cette occasion qu'ils veuillent bien me prêter leur concours pour compléter ma documentation, soit en me signalant de nouveaux matériaux, soit en m'aidant à retrouver ces statues «perdues» dont il vient d'être question. Aux lecteurs de ces lignes, j'adresse maintenant la même requête.
ELMAR
EDEL
Beiträge zum ägyptischen Lexikon V 1
20. N e u e B e l e g e f ü r d e n A u s d r u c k f
0
j v O w'bt njt'h'w
und seine B e d e u t u n g
a) I m Grabe des Sndm-jb Der einzige gut erhaltene Beleg f ü r den Namen des Gebäudes w'bt njt 'h'w war bis jetzt die Stelle Urk. I 64, 6, wo der Sohn über den Bau eines Grabes f ü r seinen Vater Sndm-jb berichtet und angibt, daß der Vater während des sich über ein Jahr erstreckenden Baus der Mastaba sich in der ^ j j ^
^
befunden habe. Der einzige Übersetzungsversuch zu diesem Ausdruck,
den ich kenne, ist der von W i l s o n in J N E S 3,1944, 202 mit Anm. 7. Er übersetzt „mortuary Workshop of a period of time", wozu er in Anm. 7 bemerkt „I cannot understand the reference to the period of time". Zur Übersetzung von w'bt, eigentlich „reiner Ort", durch „mortuary Workshop" anstatt durch „place of embalming" weist Wilson in Anm. 5 mit Anführung von Belegen darauf i Voraus gingen Teil I : ZÄS 79, 1954, 8 6 - 9 0 ; I I : ZÄS 81, 1956, 6 - 1 8 ; I I I : ZÄS 81, 1956, 6 8 - 7 6 ; I V : ZÄS 85, 1959, 1 2 - 1 8 .
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E. E d e l : Beiträge zum ägyptischen Lexikon V
[96. Band
statue vendue à Paris, à l'Hôtel Drouot, le 14 mars 1919, et ayant fait partie de la collection W. Talbot Ready, «de Londres». Le catalogue de la vente (les 14 et 15 mars 1919), p. 18, n° 85, en donne la description suivante: «Statuette naophore [sic] représentant un homme agenouillé tenant devant lui une stèle [sic] ornée d'une tête d'Hathor. Au dos de la statue, des inscriptions hiéroglyphiques. Époque saïte. Granit gris. Haut., 0 m , 34». Le catalogue de vente ne comporte pas d'illustration pour ce numéro. statue dont la Fondation Égyptologique Reine Élisabeth, à Bruxelles, possède deux photographies (n° 13648), reproduites ici fig. 3 et 4, pl. I. Les seules indications que contienne à son sujet le registre de la photothèque sont: «Statue-bloc de Ramose, N. E., granit gris. Collection en] Autriche». Le nom du personnage, inscrit en bas de la 2e col. de l'inscription — en grande partie effacée — du pilier dorsal, est incomplet : ——fj | | | \ mais la lecture B'-[m]s «Râmôsé» est pratiquement sûre. Espérons que ces statues ne sont pas détruites ou irrémédiablement perdues, mais qu'elles se trouvent dans des collections particulières ou dans des musées, et que tôt ou tard des informations seront obtenues à leur sujet. Comme une des qualités essentielles requises d'un corpus est qu'il soit exhaustif, j'ai été heureux de pouvoir profiter de l'opportunité qui m'était offerte par le colloque organisé par Siegfried Morenz à l'Institut Égyptologique de Leipzig, en mai 1968, pour, en présentant ce projet de «Corpus des statues sistrophores», demander aux Collègues réunis à cette occasion qu'ils veuillent bien me prêter leur concours pour compléter ma documentation, soit en me signalant de nouveaux matériaux, soit en m'aidant à retrouver ces statues «perdues» dont il vient d'être question. Aux lecteurs de ces lignes, j'adresse maintenant la même requête.
ELMAR
EDEL
Beiträge zum ägyptischen Lexikon V 1
20. N e u e B e l e g e f ü r d e n A u s d r u c k f
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j v O w'bt njt'h'w
und seine B e d e u t u n g
a) I m Grabe des Sndm-jb Der einzige gut erhaltene Beleg f ü r den Namen des Gebäudes w'bt njt 'h'w war bis jetzt die Stelle Urk. I 64, 6, wo der Sohn über den Bau eines Grabes f ü r seinen Vater Sndm-jb berichtet und angibt, daß der Vater während des sich über ein Jahr erstreckenden Baus der Mastaba sich in der ^ j j ^
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befunden habe. Der einzige Übersetzungsversuch zu diesem Ausdruck,
den ich kenne, ist der von W i l s o n in J N E S 3,1944, 202 mit Anm. 7. Er übersetzt „mortuary Workshop of a period of time", wozu er in Anm. 7 bemerkt „I cannot understand the reference to the period of time". Zur Übersetzung von w'bt, eigentlich „reiner Ort", durch „mortuary Workshop" anstatt durch „place of embalming" weist Wilson in Anm. 5 mit Anführung von Belegen darauf i Voraus gingen Teil I : ZÄS 79, 1954, 8 6 - 9 0 ; I I : ZÄS 81, 1956, 6 - 1 8 ; I I I : ZÄS 81, 1956, 6 8 - 7 6 ; I V : ZÄS 85, 1959, 1 2 - 1 8 .
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E. E d e l : Beiträge zum ägyptischen Lexikon V
hin, daß die w'bt „was not only the place of embalming but also the Workshop where mortuary craftsmen of various kinds were engaged". b) I m Grabe des Q3r Es gibt jedoch noch weitere bisher unerkannt gebliebene Belege für w'bt njt 'h'w. I n dem noch unveröffentlichten Grabe des Qir in Giza findet sich die Darstellung des Grundrisses des w'btGebäudes. In einem Raum dieses w'&i-Gebäudes steht nach meiner Kollation folgende Inschrift: „Mittelsaal des (Gebäudes) w'bt 'h'w'1. Ob das njt zwischen çyp w'bt und 'h'w nur graphisch fehlt (bedingt durch die Raumknappheit), oder ob das njt vor w'bt noch ein zweites Mal (hinter w'bt) zu lesen sein sollte, muß f! unsicher bleiben. ® \l T G r d s e l o f f , der in seiner schönen Arbeit über das „Ägyptische ReinigungsAbb. l zeit" (Kairo 1941) S. 14 den Text des Qir zitierte (nach einer Zeichnung von W. St. Smith, die bei Grdseloff als Abb. 8 auf S. 37 seiner Arbeit wiedergegeben ist), hat statt 'h'w nach Smith ^—u |
O gelesen, da das Zeichen ^ im Original etwas beschädigt ist. Er hat
diese Zeichengruppe dann als „unklare Beischrift" von der übrigen Inschrift getrennt und als die Bezeichnung einer Spende aufgefaßt, die ein daneben dargestellter Priester in einem Krug in den Raum trägt. c) Im Grabe des Wis-pth Teilweise zu ergänzen ist die Verbindung [w'bt njt] 'h'w in einem Fragment aus dem Grabe des Wis-pth, das G r d s e l o f f in ASAE 51 Taf. I (gegenüber von S. 140), in einer Photographie veröffentlicht, aber nicht bearbeitet hat. Wir haben dort (nach Kollation) . . . ^ ^ mittelbar darauf der Name der Baulichkeit ( j j j
•
O , dem un-
jbw nj w'b „Reinigungszelt"
folgt. Das erinnert an Urk. 119, 3, wo die w'bt auch in Verbindung mit dem ibw-Zelt (sie statt jbw) genannt wird. d) I m Grabe des Jbj (Deir el Gebrawi) Recht versteckt ist auch folgender Beleg, der sich in Deir el Gebrawi I Taf. 14 über Leuten findet, die das Feuer eines Schmelzofens anblasen. Hinter der Überschrift „Schmelzen des Kupfers" folgt ohne Pause
s s n s T r m s s i ^ i y Das Zeichen für ^ ist etwas mißglückt, auch fehlt das O, so daß M o n t e t , der die Legende in den Scènes de la vie privée S. 279 zitiert, das Wort 'h'w nicht erkennen konnte. I n der saitischen Kopie (Gebrawi Taf. 25) sieht das Zeichen für 'h' etwa wie das s/«m-Szepter aus:
i-in
Der erste Satz läßt sich nur unter Schwierigkeiten mit den Metallarbeitern in Verbindung bringen, da ndrj nach Wb I I 382, 11 „zimmern, Holz bearbeiten" heißt. Das Objekt zu ndrj, also der zu bearbeitende Gegenstand, wäre J&s, „ein Löwe" („Das Bearbeiten eines Löwen f ü r die w'bt njt 'h'w"). Das ist ein so ungewöhnlicher Text, daß man an der Deutung irre werden könnte, wenn man nicht tatsächlich im nächsthöheren Register einen Künstler sähe, der an der Plastik eines liegenden, löwenähnlichen Tieres arbeitet. Das Tier wird in der Beischrift als Sût- f J j ^
»Löwe-
Panther", „leo-pardus" bezeichnet, wozu man S e t h e , Ursprung des Alphabetes, Nachr. d. Gesellschaft d. Wiss. Göttingen 1916 S. 154 vergleiche. Die Überschrift lautet dort ^ ^ ^
Ä£> ^ J
[j 1 1 „Arbeit an einem Löwen (ausgeführt) von einem Holzschnitzer". Man kann nun wohl nicht umhin, anzunehmen, daß unsere oben zitierte mit ndrj, „schreinern" beginnende Überschrift im Grunde eine verirrte Überschrift ist, die aus Platzmangel nicht an die ihr zukommende
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E. E d e l : Beiträge zum ägyptischen Lexikon V
[96. Band
Stelle gesetzt werden konnte. Vielleicht war in der Vorlage noch eine Abbildung vorgesehen, in der mit dem Dächsei an dem Löwen gearbeitet wurde, eine Tätigkeit, die mit Vorliebe durch ndrj ausgedrückt wird. Statt dieser Darstellung wäre also nur die dazugehörige Überschrift gebracht worden, und auch diese über einer ganz unpassenden Szene, nämlich der Szene der Schmelzarbeiter. Wie dem auch sei, man kommt nicht umhin, so wie oben angegeben zu übersetzen, nur wird man statt des Infinitivs ndrj (maskulin) besser einen Imperativ Plural lesen: „Schreinert diesen Löwen für die w'bt njt 'h'w\ Ihr werdet (dann) Schönes sehen!" Der Löwe, der demnach in die w'bt njt 'h'w gebracht werden sollte, wird apotropäischen Charakter gehabt haben. Vergleiche damit, was G o e d i c k e , Rev. d'Egyptologie 11, 1957, 60 über den Kult des Löwengottes rw und sein Bild im Totentempel der Könige bemerkt. Zum grammatischen Verständnis dieser Rede sei noch der sehr ähnlich gebaute Ausruf eines Arbeiters Deir el Gebrawi I Taf. 16 zitiert: „Macht die Arbeit ordentlich! Ihr werdet (dann) Schönes sehen". Hier ist im Gegensatz zu der Schreibung ^ des zuvor besprochenen Ausrufs, bei (j (| die Endung des Imperativs Plurals ausgeschrieben. Den beiden Ausrufen gemeinsamen Nachsatz „ihr werdet dann Schönes sehen", h a t bereits Griffith auf die Speisen bezogen, die der neben der ersten Szene (Taf. 14) abgebildete Diener den Arbeitern in einem Korb bringt. Nach Tafel 14 könnte man die Rede dem die Brotzeit bringenden Diener oder den Arbeitern in den Mund legen; nach Tafel 16, wo kein Diener mit dem Vesperbrot abgebildet ist, kann die Rede nur den Arbeitern selbst zugewiesen werden. Wie gern man auch sonst auf die Verpflegung der Handwerker anspielt, zeigt Tafel 14 links oben, wo hinter einem Bildhauer ein Mann auf dem Boden kauert und eine Gans rupft. Sein Ausspruch lautet jw i'pd pn ddSj wrjt „diese Gans ist sehr fett". e) Zur Bedeutung des Ausdrucks w'bt njt 'h'w Wenn wir schließlich versuchen wollen, anstatt der in a erwähnten, wenig befriedigenden Deutung Wilsons eine andere Deutung f ü r 'h'w zu finden, so bietet sich für das Grundwort 'h' die Bedeutung „beistehen" an, zu der es auch das Nomen agentis 'h'w „Beistand" Wb I 222, 16 gibt, 'h' hr heißt „eintreten für, sorgen f ü r " z. B. Lebm. 42 2 ; Brit. Mus. 614, 8.9, so daß ein VerbaLnomen 'h'w „Versorgung" sehr gut existiert haben kann 2 ". Eine ,,w'bt der Versorgung" wäre dann die Stätte, wo die Leiche „versorgt", also einbalsamiert wird. I n diesem Gedanken bestärkt mich eine Stelle im demotischen Setneroman, 4, 11, wo Ahure über die Bestattung ihres ertrunkenen Sohnes folgende Angaben macht: tw .n tSjw s r pr-nfr tw.n ' f f .w wbi./ tw .n qs .w s . . .tw.n htp.f hn tij ./ tjb .t hr ti h3s .t n qbtj „Wir ließen ihn zum pr-nfr bringen; wir veranlaßten, daß man sich um ihn sorgte; wir ließen ihn b e s t a t t e n . . . ; wir ließen ihn ruhen in seinem Sarge in der Wüste von Koptos". G r i f f i t h , Stories of the Highpriests S. 27 Anm. 11 bemerkt zu dem Ausdruck 'h' wb3 „'To wait (?) about him', perhaps a reference to the unpleasant Operations carried out by the embalmers, or to watchers by the dead". Wehn wir bedenken, daß das pr-nfr, „das schöne H a u s " als Bezeichnung der Einbalsamierungsstätte in der späteren Zeit der w'bt der älteren Zeit entspricht, so ist die Entsprechung fast vollständig, weil die in dieser Balsamierungsstätte f ü r die Leiche vollzogenen Handlungen beide Male euphemistisch als 'h' bezeichnet wurden.
21. E i n n e u e r B e l e g f ü r d e n L ä n d e r n a m e n jj |' J ^ H s t j w I n dem interessanten Expeditionsbericht des Htj aus dem frühen Mittleren Reich, den G a r d i n e r , J E A 4, 1917, 35ff. mit Tafel (VIII und) I X veröffentlicht hat, wird hinter verschiedenen 2
Hier in der Verbindung 'h' hr qrs „für das Begräbnis jemds sorgen". - a wobei dann das Determinativ von dem vermutlich auch vokalisch völlig gleichlautenden Wort 'h'w „Lebenszeit" geborgt wäre. So entlehnt auch dt „Ewigkeit" sein Deteiminativ dem Wort dt „Landgut".
1969]
7
E. E d e l : Beiträge zum ägyptischen Lexikon V
Mineralien aus verschiedenen Gegenden ^ '
a •£) 1k ° f \
^
AW^ § il
(wi
erwähnt:
„ht-wi von dem Berge des Landes Hstjw". ht-'wS wird in Wb III 340, 8 als „faulendes Holz" erklärt, wobei man wegen des Zusatzes „Med." und nach Ausweis der Belegstellen den von Gardiner veröffentlichten Text nicht berücksichtigt hat. Die Stellen aus den medizinischen Texten sind zusammengestellt worden durch v. D e i n e s - G r a p o w , Wörterbuch der äg. Drogennamen (1959) 404-405; der Kommentar dazu lautet dort: „ht-'w3, wörtlich: fauliges Holz, ist eine unbekannte Droge. Sie wird bevorzugt in Augenmitteln verwendet. Ebbel und Lefebvre übersetzen ht-w3 mit 'Aloe'"3. Erst Harris, Lexicographical Studies in Ancient Egyptian Minerals (1961) 178/79 zieht zu den medizinischen Belegen auch JEA 4, Taf. IX, sowie weitere Spätzeitbelege heran und kommt zu dem überraschenden Schluß, daß es sich bei ht-wi um „silicified wood" handle, das äußerlich verfaultem Holz gliche. Wie dem auch sei, ich glaube, daß sich das Land Hstjw zusammen mit seinem Produkt, wenn auch in verkürzter Form, noch ein zweites Mal nachweisen läßt, und zwar in einem Beleg, der zeitmäßig gar nicht so weit von dem des Htj entfernt ist und jedenfalls noch ins Mittlere Reich gehört. In zwei Handschriften der „Geschichte des Oasenbewohners" werden unter den Produkten, die der Oasenbewohner aus dem Wadi Natrun nach Ägypten bringt, auch aufgeführt R 1 2 -" . m . . IV i i AUu Bt 5
— in
Jr i i i
Es erscheint nun sehr verführerisch, in R 12, wo gerade ein Schriftquadrat fehlt, so zu ergänzen: — MI [ I M ^
J: Hölzer aus (dem Lande) [Hs]tjw", und entsprechend auch in Bt 5 [ | ^ | ]
J\
zu lesen. Wenn diese Ergänzung richtig ist, so wäre auch die Lage von Hstjw etwas enger eingegrenzt. Es könnte offenbar nur in der westlichen Wüste gelegen haben und auch wohl nur in deren nordwestlichem Teil. Unmittelbar darauf folgt die einzige sonstige Herkunftsangabe eines der aus der Salzoase des Wadi Natrun ins Niltal gebrachten Produkte; es ist ,,'wnt-Holz aus der Oase Farafra (t3-jh)", was uns also auch nicht allzuweit aus dem Umkreis des Wadi Natrun hinausführt. Daß man in der Geschichte vom Oasenbewohner nicht von ht-'w3, sondern nur von htm („Hölzern") aus [Hs]tjw gesprochen hätte, darf kaum als Gegenargument gegen die Ergänzung [Hs]tjw angeführt werden. Die nähere Bestimmung 'w3 konnte weggelassen werden, weil die Herkunftsangabe [Hs\tjw für sich allein schon zu verstehen erlaubte, an welche Art „Holz" dabei gedacht war. 22. Zur G l e i c h s e t z u n g der M i n e r a l i e n
-«— ^ ^ J ] ^ o
,
|1 [q]
|~0
o |°| u n d
I rD U (j — m i s3hrt, s3hwt, shjjt l>> Zwischen der Aufzählung der Produkte der Oasen und dem Expeditionsbericht des Htj besteht nun noch ein weiterer Berührungspunkt. Der Oasenbewohner bringt ["1 igj nach Ägypten (Wb IV19, 16: s3hwt) und Htj bringt ^
J^L ° | Q ^ ^
^
f0 zShrt
° °| (R 20)
tyfi i w w
das sich auf den Bergen findet". Diese Vokabel fehlt wieder im Wb, aber die medizinischen Texte (v. D e i n e s - G r a p o w , Wörterbuch der äg. Drogennamen S. 458/59) bringen dafür die Gleichungen P&
Hl
|°| Ram III A 24; (1 ^
o ° Eb 222 = [ l ( T l ^ o ° H 80. shrt und shwt werden
zwar imWb als verschiedene Wörter behandelt, aber auch Harris, Lexicographical Studies S. 130 3 Man vergleiche jedoch T ä c k h o l m - D r a r , Flora of Egypt III, 1954, 254: „ U p till now there is no reliable evidence for the occurence of Aloe older than the Greek period".
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[96. Band
E. E d e l : Beiträge zum ägyptischen Lexikon V
hat mit Recht alle diese Schreibungen als Varianten f ü r shrt erklärt. So sind sihwt Bauer R 20 und zShrt tpjt dww bei Htj identisch, und das stärkt auch das Vertrauen in die Identität von htw [Hs]tjw in Bauer R12 und ht-'w3 m dw n Hstjw bei Htj. Man kann die Gleichung sShwt — zShrt aber noch etwas verführerischer machen, wenn man sich vor Augen hält, daß in der Luxorliste Ramses' II., in der die Mineralien der damals bekannten Welt aufgezählt werden, als Herkunftsort f ü r shrt die Oase Farafra angegeben wird. Bei W. Max M ü l l e r , Egyptological Researches I I (1910) S. 90 Fig. 21 ist die Gabe des
=
„Berges von F a r a f r a " nicht korrekt gelesen; nach meiner Text-
kollation steht vielmehr Abb. 2, also shrt '3t da, eine Zusammenstellung, wie sie bei Müller auch auf S. 92, Fig. 24 als Gabe eines Landes mit zerstörter Lesung genannt ist. lies Das in Bauer R 20 genannte s3hwt wäre also - da gleich shrt — wieder ein \J]'fï Din Produkt der Farafra-Oase, die zuvor schon in R 13 als Herkunftsland, der ¿¡¿M 1 'wwi-Hölzer genannt war. Lüg
Das Nebeneinander von sdhwt und zi'hrt wird bei Harris einfach hingenommen, aber es läßt sich wohl sehr einfach phonetisch erklären. Es dürfte die Silbeneinteilung s^ih^rw^t vorliegen, die lautgesetzlich zu s-'ih'j'wA wurde, vgl. *hârw^w > *haw^w > 2 0 0 Y „Tag". Daneben liegt auch noch
G q
Abb. 2
die Lautung *s3hrjt > shjt vor in CT VI 213 d: P [T! (j (j ^ "j^- Als Herkunftsland wird diesmal das Land [TU J
[1
Hbks, Var. [ m ] jl J [ ^ ^ r^-n ] [II]sb[k] angegeben, das in dieser Form
unbekannt ist, aber wohl identisch sein wird mit dem im Alten Reich belegten Land JJ HD Bhks Hatnub Graff. 8, Nisbe J \T\
— - ) (] ^
*
f^^l
Bhkzj Urk. I 136, 1, das auf Grund des letzt-
genannten Beleges irgendwo in Nubien zu suchen ist. 23. D a s „ L a n d " (j ^
^
- ein S c h r e i b f e h l e r
Es ist vielleicht nicht überflüssig, vor einem „Ländernamen" [j zu warnen, dem immerhin auch ein so verdienter Gelehrter wie Pierre Lacau zum Opfer gefallen ist. I n der Mastaba der I d u t , herausgegeben von M a c r a m a l l a h (Kairo 1935) findet sich auf Tafel X X bei einem Diener, der auf seinen Armen eine junge Oryxantilope trägt, die Beischrift J Ì ^ j
J JJ |
Jp
| ^ ^
die im Text auf S. 27 in zwei Überschriften zerlegt wird' 1 . Die Übersetzung dazu lautet:
!j jj>
,,l'apport d'un jeune ( = veau d') oryx" und „le tribut de Jwt" " ^^cyxz, P
eut
"il
mit einer Anmerkung (3):
vouloir Eléphantine ou une ville de Phénicie (?). Voir Gauthier, Dictionnaire
géographique, t. I p. 62 et 63". Der Verweis auf den ganz anders geschriebenen Ländernamen ij ^
s
=
des Neuen Reiches ( = Uzu der Amarna-Briefe) überzeugt jedoch in keiner Weise.
Später kam L a c a u in J N E S 10,1951, 16 auf diese Beischrift zurück, die er nun im Gegensatz zum Herausgeber korrekt als zusammengehörig erkannte, ohne sich aber von dem fundamentalen Mißgriff seines Vorgängers lösen zu können. E r übersetzt so: „apporter le petit de l'oryx comme offrande du pays de ' I w t " und bemerkt nun seinerseits in Anm. 16 dazu: , J e ne sais rien du pays iwt et je ne traduis que d'une manière très générale le terme technique Ndt-hr". Das Rätsel des unbekannten Fremdlandes findet nun eine sehr simple Lösung durch Vergleich mit der Gruppe |
'wt hist „Getier der Wüste" in Rue de Tombeaux 44; es liegt also ein
Transkriptionsfehler des Steinmetzen vor, der das hieratische Zeichen f ü r j ' 4 a i n seiner Vorlagie 4 Infolge der Raumverhältnisse mußte die Überschrift im Original auf eine waagerechte und eine senkrechte Zeile verteilt werden. 4a Richtige Type nicht verfügbar, gefordert ist G a r d i n e r , Sign-list S 39.
9
E. E d e l : Beiträge zum ägyptischen Lexikon V
1969]
in das bei weitem geläufigere (j verlas 5 . M o n t e t f ü h r t in seinem Buche Les scènes de la vie privée (1925) 86 weitere Beispiele f ü r diese indirekte G enetivverbindung auf, wobei hsst bald (W; wie hier, f |W] _ bald ^ geschrieben wird, aber auch ° Jf 1 Q o | ersolieint (Deir elGebrawii 11). Als indirekte Genetivverbindung ist der Ausdruck belegt in j* ^
^^
^ ^ °
^P
'wt nbt w'bt nt hist
„alles reine Getier der Wüste" Mera B 3. Zu allem Überfluß darf auch darauf hingewiesen werden, daß sogar die Zusammenstellung der Wörter ndt-hr 'wt h3st auch sonst belegt ist : ^
^ ^
o|
q
r^^i Ptahhetep I I
18, was M o n t e t , Scènes S. 127 als 9. Beispiel a n f ü h r t und so übersetzt : „Voir l'hommage d'antilopes du désert". Auf S. 128 verbreitet sich Montet dann noch über den Ausdruck ndt-hr, der bei der Vorführung von Tieren in den Gräbern „une véritable cérémonie" bezeichne. W b I I 373 übersetzt es einfach als „Geschenk". I n der Mastaba der I d u t dürfen wir also die Überschrift zu der Vorführung von Tieren so übersetzen: „Das Herbeibringen eines Oryxkälbchens (als) Geschenk (bestehend aus) Wüstengetier". Zu vergleichen ist schließlich noch m33 ndt-hr 3pdw jnjw | =
j
hwwt n'wwt . . . „Besichtigen des Geschenks (bestehend aus) Geflügel, der Abgabe der Stiftungen und Dörfer usw." Ptahhetep I I 18. 24. D i e V a r i a n t s c h r e i b u n g ^ ^ o ^ l
ndwt-hr f ü r
^ ^
Unter den vielen Belegen, die M o n t e t , Scènes de la vie privée S. 126ff. f ü r das im Vorstehenden schon erwähnte Wort ndt-hr „Geschenk" zitiert, aber auch in den Belegstellen des Wb I I 373 findet sich nur die Schreibung
^ ndt-hr. I n den ASAE 4, 1903, 99 mit Taf. I I I ist jedoch über .
Q iWVW
Tiere darbringenden Dienern eine Überschrift, die in Drucktypen so wiedergegeben wurde A
±
I
e ne
^ 1P ^ ' P' ? t ^ Jj Î [ I ^ ]' ' Übersetzung hat N e w b e r r y , der Verfasser des Artikels („A Sixth Dynasty Tomb at Thebes"), jedoch verzichtet. Die Photographie erlaubt mit Hilfe einer Lupe aber die korrektere Lesung des Objekts hinter jnt „darbringen" ; es steht offenbar ^ ^
^ | da, womit man erstmalig auf eine ausführliche Schreibung dieses Wortes gestoßen
wäre. Die Nominalbildung ndwt wäre dabei um so weniger überraschend, als sie ja auch in einem anderen von nd abgeleiteten Kompositum belegt ist: ö ndwt-r3 „Ratschlag" W b I I 372, 4. Die Übersetzung der hieroglyphischen Beischrift lautet n u n : „Das Herbeibringen eines Geschenkes f ü r den Einzigartigen Freund und Vorlesepriester, dessen schöner Name [Jhjj] lautet". 25.~^
mitr-t — e i n n e u e r F r a u e n t i t e l
a) I m Grabe des Hnj-wj-lc3j Der „neue" Frauentitel ist an sich schon seit 66 Jahren veröffentlicht, aber von den Verfassern des Äg. Wörterbuchs völlig ignoriert worden. Da es auch andere Belege f ü r dieses Wort aus späterer Zeit gibt, ist es wohl an der Zeit, diesen ältesten Beleg einmal aus der allgemeinen Vergessenheit zu rücken. Im Grabe des Hnj-wj-k3j aus dem Anfang der 5. Dynastie in Tehne, veröffentlicht von F r a s e r , ASAE 3, 1902, 67ff. findet sich auf Taf. I I I (Westwand des Grabes) die Abbildung einer Schein5
Auf der gleichen Tafel X X , dritte Reihe von unten, ganz rechts, begegnet unser Zeichen in korrekter
Lesung:
^
J
jnt 'w (sie, ohne t) „Herbeibringen von Kleinwild" (in zwei Tragkörben werden junge
Gazellen herbeigetragen).
10
E. E d e l : Beiträge zum ägyptischen Lexikon. V
[96. Band
tür, die links und rechts von Gabenbringenden eingerahmt wird. Links oben steht an zweiter Stelle ^ swj auszudrücken. Zum miii-Baum als „Türhüter (in)'' ((J w jrjt '3) des Himmels sei noch ein botanischer Hinweis gegeben. Calotropis procera, dem mitt wegen des Vergleichs seiner Früchte mit Testikeln nach Daumas' überzeugendem Hinweis entsprechen wird, wächst nach K e i m e r , Gartenpflanzen im Alten Ägypten (1925/67) 26 „in Gestalt riesiger Stauden und nimmt selbst Baumform a n " ; S. 27 wird seine „auffallende imposante Laubfülle" gerühmt. Ein solches Gewächs kann man sich gut als ein die „Türe" des Himmels ausfüllendes Hindernis denken, das andererseits aber auch dem Toten den Durchgang nicht verwehrt, sondern freundlich „seine Arme (Zweige)" hinstreckt. Aber nicht nur wegen ihrer „imposanten Laubfülle", sondern auch wegen ihrer hohen Giftigkeit, die Böses abwehrt, ist Calotropis procera als Türwächter aufs beste geeignet. Es gibt doch zu denken, daß diese Pflanze sozusagen noch heute, über 5000 Jahre hinweg, als Schützerin der Haustüre gilt. K e i m e r zitiert S. 27 aus dem Tagebuch Schweinfurths folgende Stelle: „14. April 1874. El Chargeh: Calotropis procera wurde am gestrigen Tage (Schem-en-nessim) von allen Eingeborenen herbeigeschleppt und große Zweige davon zur Abwehr böser Geister über die Haustür gehängt, wo man sie das ganze J a h r über hängen läßt." So überwiegt heute wie damals trotz seiner Giftigkeit der positive Aspekt dieses Gebüsches als Abwehrzauber gegen den bösen Blick an der Haustür bzw. am Himmelstor. e) Zur Frage der Unterscheidung der in der späteren Schreibung mitt zusammengefallenen Pflanzennamen Gewissermaßen als Anhang zum vorhergehenden Abschnitt muß hier kurz die verwickelte Deutungsgeschichte der miW-Pflanze zur Vermeidung von Unklarheiten nachgeholt werden. Die auch heute noch allgemein akzeptierte Grundlage ist die Arbeit von L o r e t , Ree. Trav. 16, 1894, 4—11, der die in den medizinischen Texten (z. T. mit verschiedenen Zusätzen wie mkjt „Unterägypten" oder hist „Gebel") erwähnte miW-Pflanze mit Sellerie und Petersilie identifiziert. Ausschlaggebend ist dabei die Gleichung mit gleichbedeutendem s. B. MIT, B. 6 M I T , sowie eine Reihe gleichartiger Verwendungsweisen dieser Pflanzen in der ägyptischen, griechischen und arabischen Medizin. L e f e b v r e hat diese Ergebnisse noch etwas präzisiert in der Festschrift Grapow (1955) 208, und sich darin gegen eine 1933 erschienene Arbeit von D a w s o n , J E A 19, 1933, 133, gewandt. Dawson hatte dort eine Stelle aus dem Mag. Pap. Leiden I 348, 5. 8 herangezogen, in der es heißt jnsj-fj m prt mitt „seine Testikeln sind die Früchte der miii-Pflanze". Er identifiziert diese Pflanze mit Mandragora, deren arabischer Name „devil's testicles" laute, und 9
Z u m V e r s c h w i n d e n eines r infolge K o n t a k t s t e l l u n g zu e i n e m f o l g e n d e n w oder j vgl. m a n a u c h d a s N e b e n e i n a n d e r v o n sihrt/sShwt/shjjt, d a s w i r h i e r auf S. 8 b e s p r o c h e n h a b e n : ¿rw^t > ¿i'w^t[6'j^t.
13
E. E d e 1 : Beiträge zum ägyptischen Lexikon Y
1969]
dehnt diese Identifikation auch auf P T 1440 e u n d die medizinischen Eelege der «ii/ *mitjjt passen, den wir S. 12 gefordert haben, um die Varianten in CT I I 401a erklären zu können. Die postulierte Form wäre damit sogar tatsächlich ausgeschrieben nachweisbar. Indessen gilt es doch zu prüfen, ob hier nicht eine zufällige Ähnlichkeit trügt. J p
(j (j^ mitjjt gehört im A m d u a t (inHornungs
Ausgabe S. 67 ; hieroglyphischer Text S. 49) zu drei weiteren Namen von Göttinnen, die sämtlich auf
10
Dawson zitiert auch einen Sargtext, der jetzt in CT I I 401 a veröffentlicht vorliegt, doch hat der Sargtext die Lautung mitt, so daß die wichtigen Varianten mit der Lesung mitrt iür Dawson noch nicht greifbar waren. 11 Vgl. dazu auch die großformatige, in Assuan aufgenommene Abbildung dieses Gewächses mit seiner Frucht auf Tafel I.
14
K . A. K i t c h e n and G. A. G a b a l l a : Ramesside Varia I I
o endigen: rmjjt „Weinende", jikbjjt12
[96. B a n d
„Trauernde" und hijjt „ K l a g e n d e " . In mSt-jt13
oder
mitj-jt, wie zunächst abzutrennen ist, müßte also nach dem ganzen Kontext wieder ein Partizip (sdm-jt) vorliegen, so daß mit (oder mitj'i) ein Verb wäre. H o r n u n g a. a. 0 . S. 67 dachte an mit (das genauer aber miwt zu lesen ist) Wb I I 34, 17-21 „erdenken, ersinnen, (den Namen) verkünden". Mir scheint aber vom Sinn her die Verbindung mit dem alten Verb ^ „preisen" Wb I I 34, 22 (einziger vom Wb gegebener Beleg: Louvre C 15, 7 in mit nSmt „die wimi-Barke preisen") näher zu liegen. Eine „Preisende" würde gut zu der „Weinenden", „Trauernden" und „Klagenden" passen. Sowohl bei der Ableitung von miwt wie bei der von mit hätte der Name der Göttin mitjjt im Amduat nichts mit unserem mitrt zu schaffen, und es erschiene auch vom Sachlichen her zweifelhaft, ob der mitrt/mitt-JSemm am Himmelstor in die Gesellschaft der klagenden und trauernden Göttinnen paßt. Wenn aber doch eine etymologische Verbindung bestünde, dann vielleicht so, daß das nur einmal belegte Verb mit „preisen" eigentlich *mitr > *mitj (wie swr > swj „trinken") lautete. Der Baum am Himmelstor, mitrt, hieße dann „die Preisende". Wenn man sich dabei vor Augen hält, daß der Baum in CT II 401a die „Tochter des Morgensterns" genannt wird, so liegt es nahe, eine sehr poetische mythologische Vorstellung anzunehmen, wonach der Baum die Sonne bei ihrem allmorgendlichen Aufgang „preise". Natürlich hießen dann auch die mitrt-Frauen des Alten Reiches, die mitrjjt des Neuen Reiches (und die Göttin mitjjt des Amduat) „die Preisenden". Sie wären im Ritualspiel die Darstellerinnen des himmlischen m?g(i-)£-Baumes, der als Wächterin des Himmelstores des Morgens die aufgehende Sonne „preisend" begrüßt und dem Toten hilfreich die Hände entgegenstreckt bei seinem Aufstieg zum Himmel.
K.A. K I T C H E N and G. A. G A B A L L A
Ramesside Yaria II Hierzu Tafeln I I - V I I I
The present study continues 1 the publication of unedited or little-treated material. The texts dealt with here contribute additional matter to the record of a detail of Ramesside history and for the study of the rhetorical repertoire of that epoch. 1. The S e c o n d H i t t i t e M a r r i a g e of R a m e s s e s II In 1896 Petrie published the text of a portion of a black quartzose stela which he found while excavating in the Great Temple at Coptos 2 . The inscription mentions an embassy of the Hittite king to Egypt during the reign of Ramesses II. When giving his version of the same inscription, Breasted noticed the reference made to " h i s other d a u g h t e r " (cf. lines 10,11), and consequently 12
D a die Schreibung (|(j hier nicht das Zusammenstoßen eines stammhaften j mit einer Partizipial-
endung j bezeichnet, sondern nur die Partizipialendung j wiedergeben soll, müßte man eigentlich jikbjt umschreiben (oder jikbyt, wobei y die Orthographie (j (j für einfaches j wiedergibt). Nach dem Vorstehenden eindeutiger mit-yt zu umschreiben. For our previous study cf. G. A. G a b a l l a and K . A. K i t c h e n , „Ramesside Varia I " , Cdfi 43, 1968, pp. 259—270. 2 P e t r i e , Koptos, London, 1896, p. 15, § 26, and pl. 18 : 1. 13 1
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K . A. K i t c h e n and G. A. G a b a l l a : Ramesside Varia I I
o endigen: rmjjt „Weinende", jikbjjt12
[96. B a n d
„Trauernde" und hijjt „ K l a g e n d e " . In mSt-jt13
oder
mitj-jt, wie zunächst abzutrennen ist, müßte also nach dem ganzen Kontext wieder ein Partizip (sdm-jt) vorliegen, so daß mit (oder mitj'i) ein Verb wäre. H o r n u n g a. a. 0 . S. 67 dachte an mit (das genauer aber miwt zu lesen ist) Wb I I 34, 17-21 „erdenken, ersinnen, (den Namen) verkünden". Mir scheint aber vom Sinn her die Verbindung mit dem alten Verb ^ „preisen" Wb I I 34, 22 (einziger vom Wb gegebener Beleg: Louvre C 15, 7 in mit nSmt „die wimi-Barke preisen") näher zu liegen. Eine „Preisende" würde gut zu der „Weinenden", „Trauernden" und „Klagenden" passen. Sowohl bei der Ableitung von miwt wie bei der von mit hätte der Name der Göttin mitjjt im Amduat nichts mit unserem mitrt zu schaffen, und es erschiene auch vom Sachlichen her zweifelhaft, ob der mitrt/mitt-JSemm am Himmelstor in die Gesellschaft der klagenden und trauernden Göttinnen paßt. Wenn aber doch eine etymologische Verbindung bestünde, dann vielleicht so, daß das nur einmal belegte Verb mit „preisen" eigentlich *mitr > *mitj (wie swr > swj „trinken") lautete. Der Baum am Himmelstor, mitrt, hieße dann „die Preisende". Wenn man sich dabei vor Augen hält, daß der Baum in CT II 401a die „Tochter des Morgensterns" genannt wird, so liegt es nahe, eine sehr poetische mythologische Vorstellung anzunehmen, wonach der Baum die Sonne bei ihrem allmorgendlichen Aufgang „preise". Natürlich hießen dann auch die mitrt-Frauen des Alten Reiches, die mitrjjt des Neuen Reiches (und die Göttin mitjjt des Amduat) „die Preisenden". Sie wären im Ritualspiel die Darstellerinnen des himmlischen m?g(i-)£-Baumes, der als Wächterin des Himmelstores des Morgens die aufgehende Sonne „preisend" begrüßt und dem Toten hilfreich die Hände entgegenstreckt bei seinem Aufstieg zum Himmel.
K.A. K I T C H E N and G. A. G A B A L L A
Ramesside Yaria II Hierzu Tafeln I I - V I I I
The present study continues 1 the publication of unedited or little-treated material. The texts dealt with here contribute additional matter to the record of a detail of Ramesside history and for the study of the rhetorical repertoire of that epoch. 1. The S e c o n d H i t t i t e M a r r i a g e of R a m e s s e s II In 1896 Petrie published the text of a portion of a black quartzose stela which he found while excavating in the Great Temple at Coptos 2 . The inscription mentions an embassy of the Hittite king to Egypt during the reign of Ramesses II. When giving his version of the same inscription, Breasted noticed the reference made to " h i s other d a u g h t e r " (cf. lines 10,11), and consequently 12
D a die Schreibung (|(j hier nicht das Zusammenstoßen eines stammhaften j mit einer Partizipial-
endung j bezeichnet, sondern nur die Partizipialendung j wiedergeben soll, müßte man eigentlich jikbjt umschreiben (oder jikbyt, wobei y die Orthographie (j (j für einfaches j wiedergibt). Nach dem Vorstehenden eindeutiger mit-yt zu umschreiben. For our previous study cf. G. A. G a b a l l a and K . A. K i t c h e n , „Ramesside Varia I " , Cdfi 43, 1968, pp. 259—270. 2 P e t r i e , Koptos, London, 1896, p. 15, § 26, and pl. 18 : 1. 13 1
1969]
15
K. A. K i t c h e n and G. A. G a b a l l a: Ramesside Varia II
suggested that Ramesses I I had married another daughter of the Hittite king 3 . This opinion is generally accepted 4 . Sometime after the year 1904, another large fragment of the same stela entered Cairo Museum and was joined to its fellow there 5 . However, no publication of the stela, now almost complete,
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