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Latin Pages [450] Year 1992
SANCTI THOMAE
OPERA IUSSU
OMNIA
LEONIS
TOMUS
XIII
XL
IN OPUSCULA
DE AQ-QINO
P. M. ‘EDITA
a
PARS
IN’I’RODUCTIO
A
’ GENERALIS
CONTRA ERRORES GRAECORUM APPENDIX
: LIBER
CURA FRATRUM
ROMAE,
DE FIDE
ET
TRINITATIS
STUDIO
PRAEDICATORUM
AD SA:NC!Z’AE SABINAE 19’67
v
XL/A
IN OPUSCULA INTRODUCTIO
CONTRA ERRORES GRAECORUM Praefatio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Textus L$er
...................................................... dk f%
1
GENERALIS . . . . . . . . . . . . . . . . ..*........
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Trk4ìtatì.f.........................................
Indices .*......................*...*............,*.........,
NOTICX TO
A
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A
155
LIBFS
The prese& fascicle constitutes only the first (fascicle A) of tome XL of the critica1 edition of the works of St. Thomas Aquinas. You will receive the title pages for tonte XL with the delivery of its fina1 fascicle. NOTA PAFU LOS BIBLIOTECARIOS
El fascfculo A contiene e2 primer fas&ulo del tomo XL de la edìcion critìcu de las obras de S. Tomds de Aquino. Las pdginas definitivas del titulo set-h entregadas con el ultimo fasciculo de este tomo. Nom
POUR LES BIBLIOTHbURJS
Ce fascicule A constitue le premier fascicule du tome XL de l’edition critique des ozuvres de S. Thomas dAquin. Les pages de titre definitives du tome XL seront livrees avec le dernier fascicule de ce tome.
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St.
Thomas
Aquinas
Fo~dation,
1967
CODICES IN APPARATU
c1 @ve1
V5
Za
NI
SIGNATI
PI
Cl
Cambridge, Corpus Christi College 35.
02
Oxford, Bodleian Libr. Canon. Class. lat. 15 1.
Ve1
Venezia, Bibl. Naz. Marciana Fondo ant.lat. 128. x consensus codd. Cl O3 Vel. a’ tituli in initio operis codd. Cl Os Vel.
V5 Za
Bibl. Apost. Vaticana, Ottob. lat. 198. Zagreb, Univ. i Narod. Knjizn. M R 146. 1 consensus codd. V5 Za. Q consensus codd. Cl O3 Ve1 V5 Za. Napoli, Bibl. Nazionale VI1.B. 16. Paris, Bibl. Nationale lat. 14546. 9 consensus codd. NI l?l. Napoli, Bibl. Nazionale VII.B.2 I.
CDconsensus
codd. NI P1 N2 .
Bibl. Apost. Vaticana, Vat. lat. 808 (Libellus).
Contra evore$ Graecorww : les deux farnilles
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En caractères gras N. B. -
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O3
: témoins
choisis pour établir le texte.
Les groupes qui n’ont pas un Seul témoin antérieur à 1425 ne sont pas représent& ici.
INTRODUCTIO
GENERALIS
LES OPUSCULES DE SAINT THOMAS
Un expose général des problemes propres aux Opuscules thornistes, et notamment de l’origine des Collections qui nous ont transrnis leurs textes, ne pourra etre entrepris et mené à bien qu’au terme de l’étude critique de tous et chacun des opuscules. Il a cependant paru nécessaire de presenter un bref état de la question au début de ce premier volume de la série, avec les documents majeurs concernant les Collections et les Catalogues d’O~zz.w&z.
d’autres recueils du meme genre qui sont plus anciens, quoique sans le titre O$wctiZa : le ms. Napoli, Nazion. 18 opuscules ; Pommersfelden 21 opuscules
VI1.B. 16 go/2656
(= (=
NI)
contient
POI)
contient
;
Metz 11 j 8 (= Mei), détruit en 194.4, contenait 27 opuscules ; Paris, B.N. lat. 14.546 (= P1) contient cules ; dont 3 en double copie ;
§
1.
ct OPUS~ULA FRKJ~US
TH~MAE
Cambridge, Corpus 30 opuscules ;
n
Dans l’héritage littéraire de Saint Thomas, on a très tot groupé ensemble sous le titre d’O&w&z des écrits de dimensions médiocres, trop peu étendus pour faire l’objet d’un volume à part. Ce titre apparak dès le début du XIV~ siecle : le 2 5 aout 1304, Guillaume de Pierre de Godin OP., qui venait d’etre promu à Paris maitre en théologie, promet par testament de léguer au couvent dominicain de Bayonne, sa ville natale, un certain nombre de livres parmi lesquels il mentionne : tcQuatuor volumina summe fratris Thome. summa contra gentiles. ~~.wc~Zafia&~~Thom 9. Dans le registre des entrées et sorties de la bibliothèque de Jean XXII en 13 17, on lit : tcDie x mensis octobris solvi fratri Guillelmo Durandi de ordine predicatorum pro opti~~‘i~ jratrh tbome emptis pro domino nostro xx flor. et v sol. turonensium parvorum )j2. Parmi les manuscrits conservés, le premier en date qui porte explicitement ce titre dO$w_rwZaest le ms. aux Vat. lat. 807 (= VI), copié pour Jean XXII environs de 1320. Il contient 37 opuscules3 sous lkcipit géneral : NIncipiunt opuscula fratris thome ordii& predicatorum )) (fol. 1 ra). Mais on connait
Christi
Paris, Sainte-Geneviève cules.
Coll.
23 8 (=
31 opus-
3 5 (= C?),
PZ), 3g opus-
La variété des chi&es ci-dessus nous avertit déja qu’on n’est pas en présence d’une tradition bien arretée, mais qu’il s’agit d’essais multiples ; Pr, qui est des plus anciens, présente meme les caracteres d’une collection en formation4, utilisant plusieurs sources pour le meme ouvrage (trois doublets). Voici comment les premiers biographes de Saint Thomas, quand ils dressent la liste de ses écrits, nous traduisent l’idée tres simple qui a présidé à ces recueils : ctEt quamvis multa sint que scripsit, que opera sunt diflusa ut materia requirit, scripsit tamen quedam opuscula secundum consultationes sibi factas a diversis que in uno volumine principibus et perso&, reponuntur sicut epistole Augustini, et eo ordine quo traduntur hic scribuntur... 1)(Ptolémée de Lucques, Doria eccZe.Gadca tzova, lib. XXIII, cap. 1 I)~. (( Scripsit etiam sanctus Thomas dottor diversos tractatus et libellos ad instantiam diversarum personarum, quibus sicut ei rnittebant dubia dabat ipse
1. Texte édité par M. H. Laurent dans _&c~. Fr. Praed., 2 (1932) p. reg. Dans Fr. Ehrle, I%.r&-ja BW&ecae Romanorum Pontzj%um, (Rome r8go) p. 147. 3. Si l’on y joint son complément transcrit par le meme copiste, ms. Vat. lat. 784 (= Va), on obtient le tota1 de 40 opuscules. - Cf. Codices manuscripti Operum Tbomae de Aquino (Repertorium), Romae rgG7 sqq., nn. 3326 et 3349. 4. &omme un brouillon pour une collection de textes selectionnés et corrig& 11 (J. Perrier, Prefate aux Opu.rcuZapbiZo~opbica, Paris I 949, p. XVI). Le manuscrit l?l a eté minutieusement décrit par G. F. Rossi,IZcodiceZafjno14~46 deZZaBibZiotecalVa$onaZe di Parigi con gZi opu.woZz’ di San Tomma.so, Piacenza 1952. 5. Texte- critique établi par A. Dondaine, Le$ ’ Opu.wuZafratrh Tbomae ’ che? PtoZéméede Lucques, dans Arch. Fr. Praed., 31 (1961) p. 152. Ptolemée écrit ce chapitre vers 1313-1316 sa liste comprend 3 g opuscules, dont le Super Zibrum de cazks.
t. I
2.
;
INTRODUCTIOGENERALIS
IV
de veritate responsa. Qui tractatus recollecti in unius voluminis corpore, ipsum ef3kiu.m satis magnum, et intitulantur communiter Opz0wZa Jan& z%ome, et possunt ordinari in uno volurnine ad beneplacitum ordinantis quia unus ab alio non dependet. Sunt autem numero circiter quadraginta paulo plus minusve... 1) (Bernard Gui, Lege& sa?.zciiTYoz?zae,5 54)l. Bernard Gui note bien le manque de lien entre les diverses pieces des recueils d’opuscules, ce qui déjà explique en partie la variété de ces collections. Par contre Ptolemée semble parler d’un volume plus défini, à la maniere des Lettres de Saint Augustin.
§ 2. ORIGINE DES COLLECTIONS El? PROBLÈMESD’AUTHENTICITÉ L’origine des collections d’opuscules thomistes a fait l’objet de plusieurs travaux au tours du dernier der&siècle. Le premier, P. Mandonnet a touché ce sujet à propos d’un problème plus général dont son livre de 19 10 donne l’expression précise : DeJ écrit~ az&entiqtief de J. ThomaJ d'Aqz&z ; et la clé qu’il y proposait pour le résoudre a suscité d’utiles discussions et recherchesg. Le cas des Opuscules était particulièrement embrouillé : tres tot à leur sujet se posa le probleme du discernement entre authentiques et apocryphes. Ce problème était posé par la variété meme des premieres collections. On vient de voir que les manuscrits conservés nous offrent des recueils divers, où le nombre des opuscules va généralement en croissant ; ce nombre ne fera que croitre : ms. Vat. Ottob. lat. 198 (= V5) : 41 opuscules Bordeaux 13 1 (= Bd) : 4j opuscules ; et les éditeurs du xve siècle enchériront
encore3
progressive,
$ 3. LES O$wc&a D’APRÈS BARTHÉLEMY DE CAPOUE Nous transcrivons l’unique manuscrit du procès : Paris, B.N. lat. 3 112, ff. 18 r-j 9 v (xw?, assez fautif)5. Item dkit idem testis quod isti sunt libri quos dedit frater Thomas de Aquino predictus :
; :
Summa Opusculorum (vers 148~) : 70 opuscules Pau1 Soncinas (1488) : j 2 opuscules ; Pizzamano (1490) : 71 opuscules ; Pizzamano (1498) : 73 opuscules. Dans tette tiation
le souci légitime de recueillir tout ce qui appartient à l’héritage authentique de Saint Thomas ; mais on y entrevoit aussi une tendance i.ndiscr&e à accepter tout ce qui court sous le nom de Frater Tb0ma.s et aurait la moindre chance d’appartenir à notre docteur. Les catalogues d’Opera fratk Thomae transmis par les historiens de Saint ‘I’homas, et ceux exhumés par les médiévistes, sont eux-m&mes assez décevants. Et Mandonnet s’étonnait de l’invasion des apocryphes dans ce qu’il considérait camme le plus ancien de ces catalogues, la TahZa de Stams, commencée, croyait-il, au couvent de Saint-Jacques des la fin du xHIe siècle et close avant 13 12~. Cest pourtant à un de ces catalogues qu’il demanda la solution du problème : en face des listes généreuses de Ptolémée et de Bernard Gui, il rnit fortement en valeur celle présentée par Barthélemy de Capoue au pro& de canonisation à Naples en 13 19. Barthélemy de Capoue, ancien disciple de Saint Thomas à Naples, devenu un personnage important du royaume de Naples, inséra dans sa déposition une liste d’O$era nettement moins riche pour les opuscules que celle de Ptolémée ou de Bernard Gui. Dans sa sobriété meme, sa liste aflkhait des intentions critiques asse2 précises ; il nous faut ici en donner Yessentiel concernant les opuscules.
;
il y avait sans doute
Primo contra inpugnantes dei cultum et Religionem, contra Magistros Parisienses tempore Alexandri pape quarti. De operationibus occultis ad quendam Militem ultramontanum. Item in quibus potest homo licite uti Judicio astrorum ad eundem. De principiis nature ad fratrem Silvestrum.
a, Fribourg rgro, p. 69, d’après le manuscrit dedié par B. Gui à 1. Texte dans P. Mandonnet, Des écrits az&entiq~e~ k S. Tb0ma.r d’Aq& Pierre Roger vers 13 2 5. - Autre édition dans D. Prtimmer, FoHteJ Gtae S. Tbomae Aqzkzatir, Toulouse rgr 1, p. 2 rg. 2. Les essais anterieurs sont résumés dans M. Grabmann, Die ech’e Scbr$ten db bZ. Tbomas z~onAqzdn (BGPTM, XXII, 1/2), Mi-inster i.W. 1920, pp. 1-43 chapitre repris dans la 2e édition Die Werke dei bZ. Tbomm POBAqzh, Mtinster 1931, pp. 1-52 ; 3e édition 1949, pp. 1-57.- Il est clair que la formation des collections primitives d’O&rc~~a intéresse au premier chef le discernement des opuscules authentiques, et nous en traitons ici brievement dans tette perspective, qui a eté celle des travaux recents mais on est en droit d’espérer qu’au terme de l’exploration des manuscrits et des relations critiques entre leurs textes, il sera possible de reprendre sous un jour nouveau le problème historique de la formation des Collections. 3. Voir B. Kruitwagen, S. Tbomae de Aquino Smma Opmczdormz, Kain 1924, pp. 28-3G et 74-75. 4. P. Mandonnet, DeJ écnlr az&etztiq%e$, pp. 89-90. notamment par P. Mandonnet, op. cit., pp. 29-30, et dans son Introduction aux 5. Le catalogue des ff. 5 Sr-5 gv a ete plusieurs fois imprimé de nouveau par M, H. Laurent, Fo&eJ &ae S. Tbomae Aqzhah? (fast. III, Saint-Maximin rg3r), pp. 386-389. OpzkrctiZa omnia, Paris 1927, pp. vIII-xI
;
;
;
;
LES OPUSCULESDE SAINT THOMAS De regno ad Regema Cipri. De substantiis separatis ad fratrem Raynaldum de piperno. De rationibus fidei ad Cantorem Antiochenum. De perfectione vite spiritual& contra Magistrum Geraldum. Contra doctrinam retrahentium a Religione contra Geraldos. De sortibus ad dominum Jacobum de Tolongo. De forma penitentie absolutionis sacramentalis ad Magistrum ordinis. Contra errores Grecorum ad Urbanum papam. Declaratio triginta sex questionum ad lectoremb Veneturn c. De regimine Judeorum ad ducissam Brambancie. Declaratio quatraginta trium questionum ad magistrum ordinis. Declaratio sex questionum ad lectoremd Bissuntinum. De ente et exentia ad fratres socios. De mistione elimentorum ad Magistrum Philippume de Castro celi. De motu cordisf ad eundem. De unitate intellectusg contra Averroystas Parisienses. De eternitate mundi contra murmurantes. Expositio circah primam decretalem de fide catholica et summa trinitate et secundam dampnamus Archidiaconum ‘I’udertinum. De articulis fìdei et sacramentis ecclesie ad Archiepiscopum Panorrnitanum. Brevis compilatio Theologie ad fratrem Raynaldum de Piperno L Supradicta omnia vocantur opuscula.
Collationes k de decem preceptis, Andria- - - - - -
Impressionné par l’allure critique de la liste cidessus, Mandonnet érnit l’hypothèse que Barthélemy transcrivait là un document provenant de l’Ordre des Precheurs : à savoir, un ‘ Catalogue officie ’ qui serait l’inventaire dressé par Réginald de Piperno à la demande du Chapitre général de l’Ordre (Lyon 1274) ; demande peut-etre provoquée par la requete de Wniversité de Paris réclamant l’envoi des ouvrages de philosophie laissés par Frère Thomasr. Réginald, (( qui fuit socius fratris Thome usque ad mortem et habuit omnia scripta sua )?, était en effet seul à meme de recueillir, inventorier et reconnaitre l’héritage littéraire du Saint. Parei1 document prenait évidemment une importance majeure pour délimiter écrits authentiques et apocryphes ; et Mandonnet s’étonnait que (( des esprits aussi avertis qu’Echard et De Rubeis, le premier surtout, n’aient pas su tirer parti 1) de ce catalogue3. A partir de là, Mandonnet dessinait ainsi les étapes de formation de la collection des O~zwtiZ~~. Aux 25 opuscules du cCatalogue oficiel ‘, on a dti bientot adjoindre pour des raisons utilitaires 7 autres ouvrages, dont 6 mentionnés par le Catalogue dans sa 2e et sa 3e section : les 4 CoZZati0tze.rdu Careme de Naples, et les 3 _7Zxjo.k5oBe.rsur Denys et Bocce, parce qu’ils n’avaient pas de piace dans les grands ouvrages. Cette collection de 32 (ou 3 1) opuscules, tous recensés au ‘ Catalogue oficiel’ sauf le Saper Ave Maria, serait celle que nous présentent le manuscrit de Cambridge Cr
Superprimum______________~__~~~~ ~~~~~~___~~_~~_~~~~~~~~~~~~~~~~~ Super politicam libros quatuor. Si autem sibi alia ascribantur non ipse scripsit et notavit, sed alii recolligerunt post eum legentem ve1 predicantem, puta lecturam- - -------quam recollegit frater Raynaldus- - - - - Collationesk de Pater noster et Credo in deum, dominicales aliquas et festivas et quatragesimales.
PariXmi.r,
Colophon du manuscrit, aujourd’hui détruit, Napoli, Archivio
deux opuscules distincts dans le
Saper
Cm
decretalem
XXVII-XLV.
et mper
Pm
-
;
de
5 4. L’HYPOTHÈSE DE MANDONNET ET LES COLLECTIONS
Super Cantica. Super dionisium de divinis nominibus. Super boetium de eddomadibus. Super Boetium de trinitate. De fide et spe ad fratrem Raynaldum de Piperno.
3. DeJ écrih a.vtbentiqneJ, p. 13. 4. Dans son Introduction aux O~u~c~Zu omnia, pp.
Petrus
Barthélemy distingue ainsi trois sections, ou trois sortes d’ouvrages thomistes. Dans la dernière section, il relègue les reportations, non écrites ou (( notées )I par Saint Thomas lui-meme ; dans la seconde, il énumère les grands ouvrages publiés à Paris en exem$wk ; dans la première, les O~wcz& au nombre de 24. A ce compte, nous voilà loin des 39 ou 40 opuscules de Ptolémée et de Bernard Gui.
Quatuor libros super sententiis. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
I. H. Denifle et A. E. Chatelain, Cbur~~~ariwnUnhmitati.r
frater
a mi. Regnum b &w. lectionem c&m. Venerum d zw. lectionem e8?U. PlGil f ZZJ. ordinis s zw. intellectius h iw~. contra i ad om. jz?z~.Pipero k iw. Collectiones.
Tot etiam alia opera eddidit quorum exemplaria sunt parisius videlicet :
2.
V
t.
I (Paris di Stato XXVI
1889),p. 504. (XIV~
s.).
Mandonnet compte 25 opuscules dans la liste de Barthélemy, parce qu’il voit ainsi font également les catalogues de Prague dont il va &re question. l-l
IN’I’RODUCTIO
vl-
et son homologue de Sainte-Genevieve Pa dans sa premiere partier. Mais déja ce dernier manuscrit, apres le De fato (cf. § 7), et surtout la collection du Vat. lat. 807 (= W) font piace à des opuscules ignorés du ‘ Catalogue oflìciel‘, et pour tette raison tenus par Mandonnet pour douteux ou apocryphes : à son avis, on touche la au stade des collections contaminees par les apocryphes. Les inductions de Mandonnet au sujet du ‘ Catalogue of3kiel ‘, ainsi que les corollaires critiques qu’il en tirait pour ecarter les apocryphes, ont paru insuE& samment fondées à maint spkialiste des ecrits thomistes2. On a fait valoir à juste titre que, pour déterminer les écrits authentiques de Saint Thomas, il faut recourir à tous les criteres internes et externes, notamment au témoignage des manuscrits, à ceux des auteurs contemporains. Du moins les recherches stimulées par la these de Mandonnet ont été fmctueuses : la plupart des documents ci-dessus mentionnés ont fait depuis lors l’objet de travaux et de publications qui contribuent singu&rement à les éclairer. La Tabda de Stams a éte ramenée aux environs de 13503 ; on a seulement pu y reconndtre des eléments - dont la notice sur saint Thomas - d’une chronique aujourd’hui perdue, rédigée entre 1307 et 13 12, mais *origine germanique et non parisienne*. Le catalogue de Bernard Gui s’est averé en dépendance du manuscrit Vat. lat. 807 (= V1)5 ; et plus étroitement encore, celui de Ptolémée de Lucques dépend du Sainte-Geneviève 23 8 (= P2)6. Ces catalogues nous renvoient donc aux collections d’opuscules, témoins majeurs à interroger - et dans ces deux cas témoins contaminés selon Mandonnet -. Par contre, à la liste de Barthélemy de Capoue on
GENERALIS
a trouvé des témoins nettement plus anciens’ : M. Grabmann a signalé deux nouveaux catalogues à elle apparentés de pr&s*. Celui surtout qui se lit dans le ms. Praha, Metrop. Kapit. A.XVII.2 est remarquable par sa date, son contenu identique à la liste de Barthélemya, et sa claire ordonnance un peu difErente. On a certainement l& un témoin primitif du m8me catalogue, antkrieur d’au moins une vingtaine d’ann6es à la ddposition de Barthélemy de Capoue.
§ 5. LES Ojzw~Za DANSLA LISTE DU MS. PRAHA, METROP. KAPIT. A.XVII.2 Opera subscripta sunt que edidit venerandus frater t. de aquino de ordine fratrum predicatorum. Super primum sententiarum. -~-__~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Item Item Item Item
glosas super trenos. glo. super dion. de di. no. glo super boetium de ebdomadibus. glo. super boetium de trinitate non completas.
Item glosas super librum pbisicorum. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Item glo. super primum perierm. et partem 2i. Item librum de fide et spe ad fratrem reynaldum. Item contra inpungnantes dei cultum et religionem ; et adversus magistros parisienses tempore alexandri pape 4* Item de operibus occultis nature ad quendam militem ultramontanum. Item in quibus homo potest licite uti iudicio astrorum ad eundem. Item de principi& nature ad fratrem silvestrum. Item de regno ad regem cipri.
I. Mandonnet rattache au meme stade les collections plus ou moins completes Me1 et P1. - Cl lui-meme n’a pas le De ente. Quant a PZ, nous montrerons plus tard que, dans sa are partie, c’est une copie issue de C1 par un intermediaire a éte décrit en détail par A. Dondaine, Les Opmczda jratrir Tbonzae ‘, pp. I 74-18 5. 2. M. Grabmann, Die Werke*, pp. 57-64 (3e éd., pp. 62-68), expose les critiques formulées par R. Hourcade, A. Michelitsch, Fr. Pelster. Lui-meme voir sa conclusion touchant les tient que tous les catalogues anciens doivent &re interroges, et surtout la tradition manuscrite des ouvrages OpUSculeS, Op. Cit., pp. 237-240 (3e ed., pp. 244-247). - Ces critiques ont éte reprises par G. F. Rossi, Gk opzwok di S. Tomma_s-od’Aqz&o, dans Divux Tbomas (PI.), 56 (1953) pp. 211-236 et 362-390 pense que Barthelemy pourrait k-e l’auteur de la liste qu’il a presentee aux pro&. L’essai de P. Synave, Le CataZogaeoficieI de$ awvrex de Jaint Tb0ma.s d’Aqzh. Critiqtie. Or@ze. VaZetir, dans Arch. d’bkt. doctr. ef Ut. da M.A., 3 (1928) pp. 25-103, qui voulait depasser le texte corrompu du ms. du procès, est reste sans écho. 3. A. Auer, Eh nezuafgeftindenerKatalog &r Dominikaner Scbr$“~te~Zer, Paris 1 g3 3, p. 20. 4. H. D. Simonin, La Tabula de Stazw et Za Cbroniqtiede JacqtieJde J’oes’,dans Arch. Fr. Praed., 8 (1938) pp. 193-212 et g (1939) pp. 192-198. 5. G. F. Rossi, Gk opwcok, pp. 362-37 1. 6. A. Dondaine, LeJ Opzmula fratri.r Tbomae ‘, pp. 172-1gg. 7. Les catalogues apparentés à la liste de Barthelemy examinés par Mandonnet, DeJ écrh az&entiqzteJ, pp. 44-54, dont le plus complet est celui de Nicolas Treveth, ne sont pas antérieurs à la 2e décennie du XIV~ siècle. 8. Die Werkea, pp. 86-96 (3e éd., pp. g1-gg), présente et édite les catalogues contenus dans les manuscrits Praha, Metrop. Kapit. A. XVII. 1 et A. XVII. 2. - Avec raison, Grabmann date la liste du premier des confins des XIII~ et XIV~ siècles mais pour la seconde, il se contente du xwe. Or l’ecriture anglaise de tette page parait bien remonter au ~III~, et etre contemporaine de la cazho de 1297 qui se lit au dernier folio du manuscrit, ou de la determinatio de Robert de Winchelsey liée à la couverture. Cf. Repert. n. 263 I. g. Elle n’en a pas les fautes ainsi elle ignore le doublet de Barthélemy, qui compte camme deux ouvrages le Dej?& et J-pe et la Brevis comph’atio theologiae. Par contre, elle omet le De regimine I.z&zeorwn,mentionne par la liste du ms. A. XVII. I et par Barthelemy.
; il
‘
;
; il
‘
;
:
LES
Item de substantiis
separatis
Item de rationibus
fidei ad cantorem
Item de perfectione
vite
ad fratrem
OPUSCULES
DE
reynaldum.
anthiochenum.
spiritualis
adversus
magistrum
gerardum. Item contra
doctrinam
retrahencium
a religione
contra
geroldianos. Item
de sortibus
Item
de forma
magistrum Item contra Item
ad dominum absolutionis
de bonegio. sacramentalis
ad
ordinis. errores
declaratio
grecorum
ad urbanum
36 questionum
Item declaratio
6 questionum
Item de ente et essentia Item de mixtione
papam.
ad lectorem
4 CE 3 > questionum
Item declaratio
de castro
Jacobum penitencie
venetum.
ad magistrum
ad lectorem
ad fratres
elementorum
ordinis.
bisentinum.
et socios.
cordis
Item
de unitate
philippum
Item
de eternitate
ad eundem.
intellectus
Item expositionem catholica
contra
mundi
contra
super
Item expositionem
super
averoistos
parisienses.
murmurantes.
primam
ad archidiaconum
decretalem
trudentinum
secundam
de
fide
(J.ZV. trid-).
dampnamus
ad eun-
dem. Item
de articulis
piscopum Summa
fidei et sacramentis
gebant
ecclesie
ad archie-
pano Cr >mitanum.
62.
Si alia sibi attribuuntur, post
eum
non ipse scripsit, predicantem
ve1
Item collationes
super Pater noster.
et alias festivas.
sed alii recolelegentem.
lecturam super cor.... frater reynaldus ~~-~~~~~-~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
socius idem.
et credo.
frater
VI1
dans l’ordre meme que nous retrouvons chez Barthélemy, sauf que A.XVII.2 a omis le De reghhze Iudaeorum Le catalogue du ms. A.XVII.1 est un peu en désordre, et il omet plusieurs opuscules ; mais camme Barthélemy il se réfère pour les grands ouvrages aux exempZaria pae .wnt parik ; il mentionne le De regzkzinehdaeorzm. Comme Barthélemy aussi, il adjoint le De jde et Jpe aux Gloses sur Denys et Boèce ; la liste du ms. A.XVII.2 suggère plut& de le placer en tete du bloc des opuscules, camme fera Nicolas Treveth qui reproduit de près l’ordonnance de ce
petrus
Au total, les trois témoins : Barthélemy et les listes de Prague, nous font atteindre un catalogue qui, s’il n’est pas le ‘ Catalogue of3kiel’, est du moins le plus ancien connu de nous, et à peu près contemporain des plus anciennes collections conservées. Deux de ses témoins, à savoir A.XVI1.z et Barthélemy, nous font supposer que l’archétype groupait effectivement ensemble les 24 (ou 25) ouvrages mineurs dont Barthélemy nous dit que (( vocantur Opa_wZa )). Touchons-nous là indirectement le noyau primitif des Collections, dont parlait Mandonnet, ou simplement une des collections primitives ? Seul, semble-t-il, l’examen complet des relations critiques entre les collections conservées pourra éclairer ce point2.
puta eius.
dominicales
Idem.
Item collationes de lo preceptis. ~~__~~~~~~~~----~~~~~~~~~~~~~~
‘I’HOMAS
cataloguel.
ad magistrum
celi.
Item de motu
SAINT
de adria.
Ainsi, camme la liste de Barthélemy et dans les memes termes, ce catalogue distingue expressément les reportations des autres ouvrages (( quae edidit 1). Ceux-ci dument comptés, au nombre de 62, sont soigneusement groupés en trois blocs : d’abord les ceuvres théologiques, y compris les 3 GZosae sur Denys et Bocce ; en second lieu, les ouvrages philosophiques, c’est-à-dire les commentaires d’Aristote, auxquels se trouve adjoint le Dejde et .pe - sans doute par un minime accident de copie - ; enfin 23 opuscules,
$, 6. LES OPUSCULESAUTHENTIQUES Quelle que soit l’autorité que lui vaut son ancienneté et sa précision -, le catalogue de Prague-Barthélemy ne résoud pas d’emblée les problemes d’authenticité3. Ce qu’on peut dire au moins, c’est qui1 corrobore singulièrement le témoignage des plus anciennes collections conservées : NI n’a que des pièces recensées dans ce catalogue (et dans le bloc des 24) ; Cl (et P, ire partie) Me1 et Por n’y ajoutent que le 5kjer Ave Maria; l?l en ajoute dautres, avec le Super Ave Marìa : DecZar. 10 8 p., De secreto, Artìc.wZì ìterme remì.wì, et meme la concordante tres contestée Pertraxsìbmt j!ukrìmì4.
;
I. Le De&&&et J-pe est également piace en tete dans la majorite des anciennes collections : Cr N1 PS Tl Ve1 le De&& vient aussi en tete dans Bd, qui seul avec P1 traite le De .r$e camme un opuscule distinct. 2. Du groupe des 24 opuscules du catalogue, on n’a pas de témoin pur conservé qui soit antérieur aux mss Toledo, Cabildo 19-15 (= Tl) et Venezia, Marciana, Fondo ant. lat. 128 (= Vel) la collection de Tolède suit meme exactement l’ordre du catalogue, mais y ajoute le Super Credo. A la vérite, ces manuscrits du XIV~ siècle pourraient s’etre conformés au catalogue, sans dépendre de vrais temoins de la collection primitive. Cependant l’examen critique des textes qu’ils transmettent a dejà révelé la parenté qui existe entre Cl Tl et Ver, notamment pour quelques paquets d’opuscules qui ont conservé en Cl et Ve1 l’ordre du catalogue. Il semble bien que Tl reproduise la collection consignee dans le catalogue de Prague-Barthélemy et que Cl et Ve1 en reproduisent la majeure partie, quoique en ordre altere hors desdits paquets. 3. Mandonnet au fond en serait d’accord. Il reconnaissait camme authentiques la Declar. 1u8 qa., De mreto et De emptione, bien qu’absents du Catalogue oflkiel et camme probables De modaZibzu, De IV oppmitz2, DefaZZaczXr, absents egalement de l’officiel. 4. Les < Arh&bin qz.h.r melk itz nmmza, que le copiste de P1 a transcrit à la suite sans y reconnaitre une pièce differente, viennent peut-&re là par l’effet d’une erreur materielle où l’ordonnateur de la collection est moins engagÇ.
;
;
‘
’;
VI11
INTRODUCTIO
L’accord foncier de ces témoins majeurs avec le catalogue de Prague-Barthélemy fournit une premiere norme direttrice dont la valeur n’est pas contestable. Nous pourrons donc en principe retenir camme certainement authentiques toutes les pieces mentionnées dans ce catalogue, c’est-à-dire les 30 premiers numéros de la table ci-dessous ; authentique aussi sans aucun doute, le $tiper Ave Maria recueilli par 0 Me1 Pi et Por. Pour ajouter à ces 3 i (ou 32) opuscules, il faudra faire valoir des arguments solides, où la critique interne aura son rhle à jouer. Car l’invasion des apocryphes des le début du x@ siècle, dénoncée par Mandonnet, est un fait notoire qui doit mettre le critique en garde contre de nouvelles attributions. C’est précisément le prestige croissant du nom de Frere Thomas qui a tot invité à placer sous son patronage des écrits d’origine douteuse ; soit dans les manuscrits de pieces isolées, soit dans les grandes soit dans les catalogues collections dopuscules, apparaissent des attributions manifestement erronées dénonsant l’insécurité de tout apport nouveau. Donnons quelques exemples. De premiere main, le manuscrit 25 1 du Musée Calvet d’Avignon (fin XIIP ou début XW) attribuait à Jean de Paris un traité De formir : cc... Liber de forrnis editus a fratre Iohanne parisiensi )) (fol. 91 r) ; une seconde main de meme age a rayé le mot 1obanne et lui a substitué celui de Toma, alors que le dit traité nomme expressément parmi ses sources
; .
texte
(111) Une troisième division distingue 75 éléments : elle reproduit la première partie de la division (II), mais elle subdivise encore les chapitres 1, 8, 9 et 16 de sa deuxième partie ; au tota1 : 1+32+1+40+1 = 75 éléments. C’est la division de B7 Bu1 Di2 E6 Mi’ N2 SO V5 Wr1 Wr2 Za ; et avec quelques accidentsl celle de Ba11 Bu4 Dn1 Ed2 01 Sa5 V@ Ve5 W2l.
s 16. APER~U
DE LA TRADITION
ANCIENNE DU TEXTE
Nous avons dit que 17 seulement des témoins conservés sont antérieurs au xve siècle. Le regain d?ntér& pour notre opuscule durant la période conciliaire n’a pas été sans détriment pour le texte ; on a copié des modèles quelconques, on a confronté aussi des traditions différentes, tenté des corrections, et créé ainsi des traditions nouvelles. Pour débrouiller et classer ces textes contaminés, il faut partir des traditions les plus anciennes ; nous prenons pour repère : avant 1400.
Or si on se limite aux 17 témoins antérieurs à 1400, on peut relever au tours de l’ouvrage quelque 275 variantes qui partagent ces témoins en deux familles constantes : Bd BUI Me1 NI P1 Po1 N2 = G? Cl Li3 P2 SO Tl V5 Ve1 Za = fi Seuls Bo1 et VI transgressent parfois tette division. Mais on verra que Bo1 appartient à @, avec un texte détérioré et retouché ; quant à VI, il est systématiquement contamin& Cette donnée massive, qu’on pourra vérifier dans l’apparat de l’édition, impose d’emblée la conviction que la tradition du Con&u errore3 s’est très t& divisée en deux farnilles. Les 275 divergences @ f Q font affleurer deux fonds de texte, dont on peut se faire une prernière idée par le passage suivant pris au milieu de l’opuscule (11 4, 13-5, 13). Nous donnons en apparat toutes les variantes des 16 témoins (Me1 fait ici défaut) à l’intérieur de leur famille ; nous comptons VI avec a, et Bo1 avec @.
A 27
Relinquitur ergo quod ab eterno filius essentiam Jaam divinam spiritui sancta dederit. Hoc a#5 tem ostendit athanasius in epistola ad serapionem dìcens : Sicut Pater per fìlium et in fili0 a se deo orìgìnato operatur 10 natwaZìter et non e converso, ita et filius in spiritu sancta a se deo o& g&ato operatur.. . et non e converso. I j Jìadìter etiam patet.. . quod spiritus sanctus sit ymago filii secundum expositiones doctorum grecorum, ut supra diceo quod dicitur 20 turn est, Ro. 8 : Quos prescivit... ymaginis fjlii sui ; et 1 Cor. xv : Sicut portavimus ... ymaginem 2 j celestis, exponunt ymaginem filii spiriturn esse. Hinc enìm athanasius dicit ad serapionem ex j&a&e filii 30 dei loquens : Accipite ymaginem meam.. .
Relinquitur ergo quod ab eterno filius essentiam divinam spiritui sancta dederk Et hoc expresse ostendit athanasius in epistola ad serapionem : \ Sicut Pater per filium ‘et in fili0 a se deo~~gk&ooperatur et non e converso, ita et filius in spiritu sanct.0 a se de& g&za$onakw-aZz?er operatur.. . et non e converso. Habetw etiam ...quod spiritus sanctus sit ymago filii secundum expositiones doctorum grecorum, ut supra dictum est, qzzodhoc quod dicimr Ro. 8 : Quos prescivit... ymaginis filii sui e.k.; et z?ewwqaod1 Cor. xv : Sicut portavimus...ymaginem celestis, exponunt, ymaginem filii spiriturn _fafl&wzesse dkeaies. Hinc eJt qaod athanasius dicit z?z ep&oZa ad serapionem, ex $er.fona fìlii dei loquens : Accipite z@am ymaginem meam.. .
:5
Var. ti anathasius V%a 6 serapium sSo VbZa 7 Sicut] dicens praenz. V% Za Sicut Pater] dicens add. Vs OZJZ. pZa 8 fili01 et 18 exposiadd. VI 9 deo originato V1 12 deo originato V1 tionem V?Za 20 quodl] qui SO VbVelZa hoc quod ozz. V1 dicitur] ex hoc quod V1 20 quod om. V1 Cor] ad praem. Li3Vl 26 filii O~JZ. VbZa 29 serapium SO 30 ipsam 0%. Lis
:1
2 filius om. Bd 4 dederit] dedit Na Var. @ ergo OH. Bo1 6 ad serapionem om. pl?l 7 dicens] dicit 5 ostendit] obicit N2 per om. BUI N2 8 a se] a add. Bd 9 operatur naturaliter Bo1 ii in] etiam kv. BulNIPol 9-12 operatur...originato box. om. Bo1 12 sancta ozi. Bul 14 et non] non autem BulNs et non Bu1N2 e converso OH. Bd 16 sanctusoz~z.N1 18 expositionem Bd l? 20 dicitur] dicit Bd ra.r. pP1 24 portamus NTol 25 cel. exp. ymaginem bom. 0~. Bd exponunt] autem add. Po1 27 enim] etiam BolP1 est quod Bu1N2 30 dei oti. Bd Accipite] accipe NIPol
L’apparat
ci-dessus
laisse
apparabe
:
en chaque
famille
V5Za (5 var. communes) ; en @, Bu1N2 (4 var. communes) et N1l?ol (3 var. communes). Nous y reconnakons bie&t des groupes distincts : des
couples
I. Ainsi Bud BaII Dnl Va7 W21 et Ed2 annexent le second prologue au chapitre 32 de la à leurs 41 paragraphes de la 2e partie.
plus
ire
indépendants
partie. -
en fi,
Vs Za et Ed2 ne donnent pas de numéros
3-1
A 28
PR&FACE
C1Li3P2T1VG(F) = a V5Za (SO) =
3 ->
:
1 1, 78 15
4, 34
ut] uti BolO est rep. BolO omnimode rep. BolO
Or ces 3 lapsus sont les seules variantes de BolO contre Si3 offrant alors la lecon commune. Au contraire, si Si3 évite ces 3 lapsus de Bolo, il présente : 6 1eGons singulières à lui propres (lapsus, omissions, inversions), et 3 variantes rencontrant 2 ou 3 témoins de hasard. Aux 3 autres lapsus (lesons mal écrites) de Bolo, Si3 arrange ou omet : 1139 3, 26 4, 80
synodo] sindodo BolO sindone Si3 lucis] lacucis BolO OZV. Si3 pro persona] per quam BolO OZV. Si3
Il est donc probable que BolO est le modele copié par Si3 : celui-ci a esquivé aux moindres frais les trois lapsus ci-dessus et évité sans peine les trois autres. Dès lors les 34 variantes BoloSi incombent à BolO (ou à ses ascendants) ; dans le sondage entier, plus de 90 variantes pures Bo%i3. Il ignore pourtant les nombreuses variantes individuelles de Li3 (au sondage, 57 var. Li3), antérieur denviron un siècle ; le stemma du groupe est donc celui-ci :
Li3
BorO
l
y
1. Quand pour un endroit précis du texte deux nous enregistrons une CCdivergente X # Y )I.
Si3
On peut serrer de plus pres la relation entre BorO et Si? Relevons leurs divergencesl au tours de tout le sondage intégral : on y compte 14 div. BolO += Si3 ; BorO y offre la leson commune (ou celle de son
Apparet] ea propter Bol”Li3Si3 non est mirum] quid mirum Bol”Li3Si3
voyons dénoncé un groupe, que le reste du sondage (chap. 1-4 confirmera par 8 autres variantes pures BorOLi%i3. Mais le couple BorW s’aflìrme bien davantage par ses 24 variantes pures, dont plusieurs décisives : Nous
LA-
;
8
Prol. 66
Prol. 20, 5 6, 71. La parenté de ces deux témoins est évidente et beaucoup plus prochaine, indiquant la relation simple
N.-B. Les deux manuscrits exactement le meme contenu
;
BolO et Si3 présentent cf. Repert. nn. 28 1 et
29380
X et Y offrent chacun une leson dif%rente, nous dirons qu’ils
‘ divergent ’ en ce point,
LES GROUPESDE LA FAMILLE @ Ce groupe, trop désavantagé par les variantes de ses témoins, ne sera pas retenu pour la remontée vers l’archétype supérieur (cf. $ 3 1) ; il suf%t qu’il ait illustré les procédés de l’enquete.
CHAPITRE V LES
GROUPES
LA FAMILLE
DE
Partons de Pr, témoin peut-etre le plus ancien de tous : environ 1280-1290. De nombreuses corrections de seconde main et sur grattages nous dérobent parfois la leson primitive pP1 ; mais on peut asse2 souvent la conjecturer grate à Bd qui fait couple avec Pr première main. Ici nous considérons le texte primitif de P1.
s 20. LE COUPLEBdPl Sur 40 variantes P1 à témoins plus), lui sont associés : Bd Po%gl NI BorInrPrr~
fois, dont 7 -,
18
I1
rares (j associés au
;
5 -Y 4 - .
11 11,4
usitatius $2 ] divinitatis Q divinitatis usitatim Bd et non $2 ] deus tamen est 0 deus et non tamen est Bd
mais tette correction intervenue n’aurait pas sufli à libérer Bd des nombreuses petites fautes qui grèvent Pr seul ; d’où la relation très probable :
I. Omission notable
: c’est-à-dire
$
21.
LES GROUPESDE @
Pour repérer les autres témoins apparentés à P1, ou plut& à p, relevons dans notre sondage initial les variantes BdPr à témoins multiples (16 associés au plus) : soit 75 variantes. Des groupes constants accompagnent le couple BdPl : BdPl 6 5 fois (4j fois au complet), BolEdrInrPrr3 accompagnent BdPr 56 fois (5 3 fois au complet), Bu1Mi’N2 accompagnent BdPl 33 fois (2 j fois au complet). La famille @ tout entière, c’est-à-dire
Bd est donc nettement le plus proche parent de P1, malgré de nombreuses petites divergences Bd + P1 dues aux variantes individuelles de chacun d’eux. Bd surtout est très incorrect, 4 fois plus chargé que Pr ; au tours de l’ouvrage, Bd souffre de 3 I omissions notablesr ignorées de P1. P1 lui-meme après correction souffre encore de z omissions qui lui sont propres (plus 14 ornissions BdPr). Une descendance dirette ne semble donc pas en cause. Il est vrai que Bd est légèrement contaminé par un essai de correction utilisant Q camme l’indiquent quelques Zec~~0fle.s conflatae : 1 prol. 55
dicunt] aiunt BdPl omne] cause BdPl sed potius] et primo BdP1 retinens] remanens BdPl
LorN1P01Sg1Sv5 aécompagnent
(= p)
variantes pures BdPi
Bd est ainsi un témoin de second ordre, qui peut seulement nous aider à rejoindre p, et à conjecturer les lesons pP1 disparues sous grattage. Les variantes BdPl (ou p) sont de menues fautes de copie : omissions (3 omissions notables propres à p), mélectures telles que : 1 prol. 18 1, I z 17 4, 13
0
A 31
d’au moins trois mots.
:
s’y présente au complet en 19 variantes, et en 6 autres où manquent I ou 2 témoins ; variantes mineures (omissions, inversions), mais aussi variantes de rédaction sur lesquelles nous aurons à revenir : 1 prol. 14 17 I, 47 4, 37
postmodum] postea @ modernis dubia] dubia apud modernos @ Tertio] Item @ reprobatum est dogma Ioachim] reprobatur ubi dog. Ioachim reprobatur Q
Ce qui nous intéresse ici, c’est qu’on voit se dessiner 3 groupes apparentés à p : Lo1N1P01Sg1Sv5 = y Bo1Ed11n1Pr13 = n BulMi’N2 = 8 Les memes groupes se déclarent dans le tableau des omissions communes de la famille @ (cf. Appendice). On notera seulement que 8, qui n’a pas d’omissions propres dans la première partie de l’ouvrage, s’individualise davantage dans la seconde (omissions n. 4j, I I, 60, etc.) ; déjà dans notre sondage il est le moins fìdèle associé de p, 3 3 fois seulement sur 75 : autant dkdices que nous aurons à interpréter.
* 32
PRÉFACE
5
22.
LI3
GROUPE
y
Ce groupe est nettement individualis~ dans le relevk des variantes NI à temoins rares (6 associ& au plus) : 12 variantes pures LoWPo1Sg1Sv5, et 9 variantes pures NIPolSglW. Ces variantes sont quelques mélectures, camme : 1 i, 30 4, 13
originantis] originalis y inenarrabiliter] mirabiliter y
et surtout des omissions d’un mot. Dans tout l’ouvrage, 7 omissions notablesl sont propres à y ; puisque par ailleurs y évite 4 omissions notables grevant p, on est conduit à admettre la relation simple : A p
omissions (au tours de l’ouvrage, 4 omissions notables N%v5), et meme quelques petites variantes propres à NI : Prol. 7 1 3, i 5 4,65
esse videntur AV. N%+ trial plura WSv6 Filius nascitur zkv.NlSv5
Pourtant Sv5 hite quelques fautes de N1 ; nous admettons
petites
omissions
ou
:
et puisque PolSgl ignore les omissions stemma du groupe parah &re celui-ci :
NlSv~,
le
Y
Y
A l’int&ieur du groupe, des liaisons apparaissent. PolSgl forment un couple serrb ; 12 variantes pures PolSgl, du type : Prol. 34 1 2, 39 4, toj
assumpserunt] sumpserunt PolSgl dignitate trinitatis] trinitate dignitatis PolSgl generando] generat PolSgl
Les divergences Po1 + Sgl sont presque toutes des variantes individuelles de Sgl (4 var. individuelles) ; il reste a Po1 de trh rares variantes, qu’il &ait facile de corriger : Prol.
41
si qua. ..inveniuntur que non dicantw?
Qkantur] dicatur MelNIPol
1
2,
35
in nomine Patris et (on. Poi) Filii et Sp. S. add. @
Sgl, qui date de 1475 environ, est vraisemblablement une copie de iklz?k.&~ 123 (dhuit), lui-meme copie2 de POI. On pourra l’&miner. Mti ne nous est ici connu que par deux fragments (dkbut et fin) ; il y présente les legons de PolSgl, sauf deux lapsus : Prol. 23 52
errorem OZV.Me1 ypostasis] apostasis MGV
qui admettent la relation
:
Lo1 Lo1 est beaucoup plus lnconstant. Ce petit recueil de luxe @va) offre un texte farci de gloses, de retouches savantesa, voire d’emprunts à la Catenu sgjer Matt,baemz. Peut-&re est-il apparenté à Poi, car il y a 3 omissions propres à LolPolSgl ; mais témoin sans valeur. L’accord NlPol donnera la leson y avec pleine sécurité. En cas de divergente N1 +Pol, l’accord de l’un d’entre eux avec la tradition commune ou avec @ dénonce une variante individuelle de l’autre. En outre, il faut noter que N1 se montre tkmoin plus pur que Po1 ; non seulement le bilan des variantes individuelles de Po1 (augmenté des var. POT&) est plus lourd que celui de N1, mais il arrive à Po1 d’aménager a sa fason te1 passage blessh en y ou en @ ; ainsi : 1 r6,2
in tanta plenitudine gratiae deuml accipere non potuit
lgratiae deum] deum NYW
1 16,6-8
lEcclesia Deum] essentia divina y *incorpoream on. Q Wnvisibilem...nudam] mentem hominis inhabitaret antequam visibilem formam Po%gl
SvS, copie xva grevée de fautes (au sondage initial, 72 variantes individuelles, dont 20 omissions), présente ordinairement la leson de N1, subit aussi ses rares
Nous ferons donc fond principalement sur N1, ses rares variantes individuelles &ant dénoncées par l’accord de Po1 avec p ou @ ou la tradition commune.
I. Cf. Appendice omissions nn. 4, G, 7,8,1 I, 12,s 7. Cf. P. Castagnoli, L’OJWJYOIODe jòma ab.roZhoni.r’ di San Tommaxo d’Aq&zo, Piacenza 193 3, p. 5 I. Par exemple Lo1 attribue a Didyme d’Alexandrie ce que le LibelZzuattribue à S. Basile (CEG 12,2g).
2,
3.
gratiam divinam LolPolSgl
ut Ecclesia Deum1 invisibilem formam et incorpoream2 immediate nudama reciperet Qk
MeI
:
1
’
LES
$ 23.
LE
GROUPE
GROUPES
DE
LA
FAMILLE
plus ancien du groupe est Bo1 (mi-XIV~ ou XIV~) ; mais il a subi une correction irréguliere qui en complique l’examen. Partons de In1 (1461), qui a très peu de variantes individuelles. Les variantes In1 à témoins rares (4 associés au plus) dégagent clairement un groupe Bo1Ed11n1W3 :
l
Le
Bo1 38 fois, Prr3 37 -, Ed1 34 - ;
avec 29 variantes pures BoiEd11n1W3. De meme, au tours de l’ouvrage ces 4 témoins ont en commun et eux seuls lo ornissions notables, dont un paragraphe de 90 motsl. Ces variantes TCsont en effet de fréquents accidents de copie ; avec aussi quelques interventions arbitraires : Prol. 39
I1,p
4, j 8
hl...possunt]
4,108
evitandam] extirpandam TC quicquid] quecumque n signifkant ve1 supponere possuntl personam suppositum ve1 ypostasis ve1 z
exponendum est quod per generationeml naturam suam filio dedit
lquod per generationem] quia Pater TC
Strutture du groupe. - Les divergences sBol # Pr13 sont insignifiantes et suggèrent immédiatement une filiation Bo1 -+ Pr13. De fait Pr13, cahier d’étudiant morave au studium dominicain de Bologne en 1459, reproduit tous les accidents de sBol, par exemple ses 45 omissions notables. Peut-etre copie immédiate, d’apres le colophon : a Explicit in studio bononiensi de nimis incorretto exemplari )) (f. 171 r), et d’après divers accidents occasionnés par sBol, te1 celui-ci : 1 lo,
61
A 33
donc sBol
7C
sur 43 variantes, sont associés à In1
@
quod homines conformenturl imagini filii ve1 quod portent imaginem Christi
lconformentur] eque formentur PrlS
La leson bizarre e+~e (en toutes lettres) provient la rencontre de deux lignes en Bo1 :
de
et nous pourrons
Pr13
éliminer Pr13.
Ed1 est émaillé de lesons fantaisistes (3 5 var. individuelles au sondage initial), et porte des traces de contarnination : 1
2,
Nullus~ enim modus prioritatis est secundum quem Pater prior Filio dicit possit2
14
lNullus] filius BolPrl* filii In1 specialis Ed1 nullus enim modus est prioritatis qui sit Pater EdI
Spossit] potest
tout le groupe x achoppe sur NZ&YJ, sans doute mal écrit ; mais Ed1 insère en double la phrase correttrice, d’ailleurs altérée elle aussi, Son modele auxiliaire semble apparenté a Na, le plus remanié des témoins de notre opuscule (cf. $ 39) ; on en retrouve plusieurs variantes en Edl, par exemple en fin d’ouvrage : 1140,
terreni] terre purgetur Ed1N3
22
Epil. 7 13 j7
logon] leges Ed1N3 essentialiter] essentie Ed1N3 reduci] si quis inspiciat diligenter add. Ed1N3
Si donc Ed1 est indernne de 16 (sur 48) omissions de Bol, et de 7 omissions IniBor, c’est peut-etre grate à son modèle auxiliaire. Par contre In1 paralt intact ; camme il est lui aussi indemne des 16 omissions propres à Bel, c’est donc qu’il provient de plus haut. D’où le stemma :
88 8
Quoique tardif, In1 est ainsi le représentant de 7~ le plus qualifié. L’accord BolInr donnera du reste sans conteste la leson de 7~. Nous n’avons pas fait état ici du groupe F2GhlV4Vn (= +), qui rejoint n à partir de 1 16, 16 ; on verra Plus loin ($ 39) q ue son archétype procède dès lors de sBo1, donc n’ajoute rien à son témoignage.
$ 24.
RELATIONS
~~33x.E
p,
y
ET
n
Aucun indice ne suggere de relations particulières entre deux quelconques de ces 3 groupes. Ainsi :
f3échappe (ms Bel, f. 40 va) 1. cf. Appendice
: OmiSSicm
n.
74 0127,
32-43).
à lo omissions notables atteignant et à 20 -
y, 7.C;
A 34
PRÉFACE
y échappe à 4 omissions notables atteignant p, etài9 n; z---à3 k età 9 y.
Strutture du groupe. Malgré ses accidents et ses libertés, Mi’ reste apparenté spécialement à N2 : des 23 omissions notables grevant N2, 22 grevent aussi Mi7 ; et meme Mi’ omet deux fois une ligne exacte de N2, la seconde fois sans homoiotéleute. On peut donc soupgonner une descendance dirette N2 + Mi’.
Il semble donc que chacun d’eux remonte séparément à un commun archétype 9 :
9
/TlY
7c
Cependant Mi’ évite quelques fautes de N2, telle Yornission suivante qui blesse une citation du LibeZZusl :
p
Mais z est nettement deterior par rapport à p et y : outre les interventions gratuites déja signalées, n omet beaucoup : plus de 400 mots omis en 3z omissions notables. Nous y reviendrons bientot.
s
25.
h3
GROUPE
8
On repere aisément ce groupe au moyen des variantes N2 à témoins rares (5 associés au plus). Sur 41 variantes : N2 se voit associés Bul 36 fois, Mi’ 20 - , (puh NI J -, etc.). Le trio Bu1Mi’N2 y présente lo variantes faibles à vrai dire ; les moins faibles seraient 1 1, 19 62 z, 38 4, 18
pures,
:
Basilius] ipse add. Bu1Mi7N2 communissimum] communis tantum Mi’N2 secundus] tertius Bu1Mi7N2 Spiritum] sanctum add. Bu1Mi7N2
1 1,7j
non naturam propterl haec nomina2 signifiCamus3QLv
lpropter] per Q(-N3) mus ORZ.Nz
%omina] omnia Mi7
%on...significa-
Pareille omission ne pouvait etre réparée dans la postérité de N2 que par contarnination. De fait, Mi’ présente de-ci de-là quelques bonnes lesons de la famille 0, qui s’expliqueraient dans tette hypothese ; mais tette correction aurait été bien sommaire, et nous voudrions en avoir de meilleures preuves, si Mi7 n’était pas aussi disqualifié par ses négligences et ses fautes : en aucune fason il ne peut ajouter au témoignage de N2. Bul lui-meme serre N2 d’asse2 pres, jusque les détails d’orthographe :
dans
Prol. 35 Pelagiani] pellaiz Bu1N2 Bul
Ce sont 3 témoins italiens. N2 (XIII~ s.) a très peu de variantes strictement individuelles ; Bur (XIV~ s.) n’eri a pas beaucoup non plus, quoique le double de N2 ; Mi7 (Vérone 1438) est bien plus lourdement chargé : 66 variantes individuelles au sondage initial ; dans Youvrage, il souffre de 32 of-nissions notables, dont 11 lui sont propres. Au sondage initial, les variantes 8 sont surtout de petites fautes de copie. Dans la premiere partie de l’ouvrage, 8 ne présente pas d’omissions notables qui lui soient propres, mais seulement 2 ornissions Mi’N2 9 Par contre, dans la 2e partie on compte 12 omissions propres à 8. On peut voir à l’Appendice que, à partir de Yomission n. 54 (11 5, 22), ce groupe est rejoint par le groupe BauBu4DnrV4’W21 (= 0), groupe contami& du xve ; et plus loin par UlVe5, xve également. Ces témoins tardifs seront examinés plus loin ($ 39).
I3>4
Cyprensis] cyp5
BulN2
Les divergences Bul + N2 sont de simples accidents de copie, nettement plus nombreux en Bui. Ainsi, alors que dans tout l’ouvrage N2 souffre d’une seule omission qui lui soit propre (voir ci-dessus 1 1,75), Bur en subit 8. Mais Bur est indemne de 3 autres ornissions grevant Mi7N2 ; on peut donc proposer la relation :
l
tii7 L’accord
Bu1N2 représentera
8 sans conteste.
N2 lui-meme en donne déjà une approximation valable, ses quelques variantes propres étant dénoncées par l’accord de Bul avec 9 (voir le stemma de @ au
1. Sur la portée critique de ce controle par le Libdks, nous nous expliquons plus loin ($42). - Dans tette Prefate et dans les apparats du CEG, le sigleLv signale la leson de l’unique témoin du Libeh, le manuscrit Vat. lat. 808 ; le sigleL est réservé à représenter le Libellus origina1 remis a Saint Thomas. Nous avons renoncé à user ici du sigle V, qu’on aurait pris pour un temoin du texte thomiste lui-meme. 2. Si l’on admet la filiation Na + Mi’, la differente est moins accusee : il y a 4 omissions notables propres à Ns et Mi7N2 (cf. Appendice).
LES
$ 26.
I?OSITION
DE
GROUPES
DE
1 z, zz
certaines
additions
propres
relativa sunt simulr secundum intellectum
lsimul] natura add. fkp 39 7
non est ordo primi1 et tertii
6 n’a pas certaines variantes pyz qui semblent étre des retouches sans autorité, camme : 20,
38
dicunt in Christo duo supposita sed non duas personasl
La le~on~~w~~w n’est pas recevable : l’opinion visée par Saint Thomas posait bien Nduo supposita et duas hypostases )jl. 12
habet auctoritatem...a revelatione Patrisr per Filium et Spiritum Sanctumz
l-zper...Sanctum]
et ftlii et spiritus sanctifiyn
Pour autant, on n’hésitera pas à reconnaitre un fonds commun à 8 et à py7c : outre les indices livrés par le test du s 2 1, il y a dans tout l’ouvrage quelque 275 variantes opposant ensemble py&c au reste de la tradition. Et les divergences @yz+ 8 n’incombent pas seulement à 6 ; celles qu’on vient de signaler réclament pour le trio @~TCun archétype particulier, celui que nous avons nommé 9. Dès lors 8, qui ignore les variantes propres à 9, doit procéder d’un ancetre commun qui est l’archétype de la famille @ :
A I.
111 Par.f q. 2 a. 3 et lieux parallèles. Sur quoi cf. s 42.
Cf.
cp
Reconnu camme collatéral de 9, 6 s’avère nécessaire à la restitution de Q ; il y a donc lieu de comparer la valeur respective de 9 et de 8 camme témoins de @. Pour cela, il nous faut d’abord préciser nos voies d’accès à y, car le schéma sommaire tracé plus haut a besoin d’etre qualifié critiquement.
En effet les trois témoins de 9 ne concourent pas ici à égalité. De p à z, en passant par y, le texte va se dégradant :
p présente i I variantes particulières, y-24= -
->
37
. 9
-
-
au meme sondage, p manque
9 fois la le$on du LSeZZ&,
y-lj---n
-
-, lj-
-
-
@ subit seul 3 om. notables (soit (soit y8 (soit n r7 -
. 7 18 mots), 95 mots), 280 mots).
n s’avère ainsi &ferkw, et p semble le plus intact. Dans @meme, nous avons vu que Bd est très inférieur à PI : celui-ci parait de beaucoup le plus proche de l’archétype y, dont il est le témoin majeur. Il reste seulement nécessaire de dépasser les variantes particulières de P1. Nous restituerons donc 9 par l’accord de PI avec NlPor, ou meme simplement avec Nr. En cas de divergente Pr+Nl, l’accord de P1 avec Po1 dénoncerait une variante individuelle de Nr ; et l’accord de PI ou de N1 avec l’ensemble de la tradition (ou au moins avec 8) dénoncerait chez l’autre une variante individuelle - sous réserve de discussion de cas particuliers où le témoignage de In1 serait à consulter -. $,
2.
A
35
au tours de l’ouvrage,
lpersonas] ypostases @yx
1 30,
A
au sondage initial,
lprimi] secundi add. fJy et secundi add. IT
1
@
s 27. Acc&s
8 échappe à beaucoup d’accidents communs à p, y et TC.Il échappe à 1 de leurs omissions notables dans la 2e partie de l’ouvrage, et à jo autres omissions mineures communes à @, y et z, dont 18 atteignent des textes du UVZZZU, donc diflkiles à réparer sans modèle indépendant. plus
FAMILLE
8
Dès l’abord (au $ 21), 8 nous est apparu dans la parenté de Pr ou p, mais moins proche de lui que y ou z. Précisons tette distante.
6 n’a pas non à pyz, telles que :
LA
28.
AccÈs
A
@
A
PARTIR
DE
CJJET
8
Seules les divergences 9 + 8 font question. Ces divergences sont d’abord des accidents mineurs de l’un ou l’autre groupe. Ce sont ensuite les initiatives
PRÉFACE
A 36
de 9 signalées plus haut. Mais 8 a aussi les siennes, rares au début, beaucoup plus fréquentes dans la seconde partie de l’ouvrager. 8 préfere dautres tournures : 1 6, 8 1
25, 12
neque Patri neque Filio sunt propria] nec sunt propria patris nec sunt propria filii 8 dicit Basilius lin angelis non esse2
l-*in...esse] quad in angelis (singulis Mi7Na) non est S 8 complete la Vulgate :
11 1, 20 1, 36 3, 16 11 32, 29 3 3,
25
39,11
des textes
d’Ecriture
Spiriturn veritatis] qui a patre procedit a&?. 8 Si quis...non habet] hic non est eius add. 8 de meo accipiet] et annuntiabit vobis add. 8 Quis] putas CHI K& a&. 8 sit] fiat 8 fiet lZk&. Prima] autem czzmVi&. add. 8
8 préfere des synonymes, texte venu du L&ZZw : 11 3, 37 7, i i
ou les ajuste à
très timide, a pris de plus en plus de libertés. En outre elle nous a été transmise par une copie qui est négligée dans la 2e partie. En tenant compte de ces limites, 8 reste un témoin utile de @ ; ses accords avec le reste de la tradition peuvent nous signaler des variantes de 9, si - camme nous le pensons - 8 n’est pas contami&, mais seulement trop libre ou accidenté. En fin d’ouvrage cependant, il laissera souvent 9 seul témoin de @.
qui parfois
alterent un
Hius ait (loquitur 8) Lv tamquam suo (proprio 8) Lv
Ces initiatives croissantes de 8 modifìent sa relation à 9. Au premier tiers de l’ouvrage, tous deux ont un taux semblable de variantes propres ; dans la suite, 8 est 3 fois plus chargé que 9. Ses initiatives ou lapsus atteignent souvent des lesons du I_,&ZZw conservées par les autres groupes : ainsi sur 4 variantes controlables par kv, relevées dans les chapitres 1 24 a 3 3, 8 manque 39 fois la leson c (voir aussi 5 42). L’autonomie de 8 se manifeste aussi par ses omissions. Dans la rre partie, 8 participe simplement aux 5 omissions notables de 9, qu’on peut imputer à @ ; dans la 2e partie, 8 a ses omissions propres : 14 omissions notables ignorées de 9, dont un paragraphe entier de 1 IO mots (II 30,49-64). Dans tette 2e partie, il n’y a que 1 omissions propres à 9. Autre diflérence entre 8 et 9 : alors que 9 est divisé en 64 chapitres, 8 a adopté la division en 75 chapitres avec leurs rubriques, non sans introduire quelques variantes dans le texte au début des nouveaux chapitres. Ainsi : 11 14
Item habeturr quod sit naturaliter
lhabetur] ex dictis dictorum patrum a&. 8
11 17
CHAPITRFJVI
FAMILLE 5 29. EXTENSION
Ut autemr ostendatur représente donc une certame révision Elle fait fonds sans doute sur un @ accidents de 9, accidents qu’elle peut repérer ; mais tette révision, d’abord
:
GROUPE
DE
LA
FAMILLE
a L2
Les 9 témoins de a antérieurs à 1400 sont peu Hérenciés. Nous aurons à distinguer un groupe V%a (= ?J, auquel parait s’apparenter SO ; les 6 autres témoins, c’est-à-dire Cr Lia Ps ‘l? Vr et Ver, gravitent autour du plus ancien témoin de la famille, à savoir Cl. A ces 9 témoins, le xve en ajoute pres d’une trentaine, la plupart beaucoup moins fid&les3 ou contaminés. Ainsi les variantes du Prologue et des chapitres t-2 manifestent l’existence d’un tres large groupe d’apparentés à Cr, où l’on entrevoit un fonds plus stable de 20 témoins que nous grouperons sous le sigle X. Prol. et 1
Wt autem] Item ut 8
Le texte 8 du texte @. indemnez des nous aider à
Q
i. Prol. 8
1-2
:
Lesons a
erroris >; et Ioh. x16 X(Ut sit unum ovile et unus pastor >>.
CAPITULUM QUOD
‘I’RICESIMUM
IDEM
HABET
PLENI’I’UDINEM
QUARTUM
IN ECCLESIA POTESTATIS
Habetur etiam ex praedictorum doctorum auctoritatibus quod Romanus Pontifex habeat in Ecclesia plenitudinem potestatis. Dicit enim Cyrillus patriarcha Alexandrinus in Libro thesaurorum G Sicut Christus accepit a Patre dux et sceptrum Ecclesiae gentium ex Israel egrediens super omnem principatum et potestatem et super omne quodcumque est ut ei genu cuncta curventur plenissimam potestatem, sic et Petro et eius successoribus plenissime commisit >>.Et infra G Nulli alii quam Petro Christus quod suum est plenum, sed ipsi soli dedit >>.Et infra G Pedes Christi humanitas est, ipse homo cui tota Trinitas plenissimam dedit potestatem, quem unus trium assumpsit et in unitate personae transvexit ad Patrem super omnem principatum et potestatem ut adorent eum omnes angeli Dei ; quem totum dimisit per sacramentum et potestatem Petro et ecclesiae eius >>. Et Chrysostomus dicit Ad consulta Bulgarorum ex persona Christi loquens G Ter te interrogo an me diligas quia ter me tepidus et timidus negasti ; nunc autem reductus, ne credant te fratres gratiam et clavium auctoritatem amisisse, quia amas me coram ipsis tibi iam confirmo quod meum est plenum >>. Hoc etiam trahitur ex auctoritate Scripturae, nam Dominus Matth. xvllg universaliter Petro dixit GQuodcumque solveris super terram erit solutum et in caelis >>.
Cl
GRAECORUM
CAl?I’I’ULUM TRICESIMUM QUOD EST IN EADEM
POTESTATE
PETRO
QUINTUM
QUAE COLLATA
EST
A CHRISTO
Ostenditur etiam quod Petrus sit Christi vicarius, et Romanus pontiex Petri successor in eadem potestate ei a Christo collata. Dicit 1 enim canon concilii Chalcedonensis G Si quis episcopus praedicatur infamis, liberam habeat sententiam appellandi ad beatissimum episcopum antiquae Romae, quem habemus Petrum petram refugii, et ipsi soli libera potestate loco Dei 10 sit ius discernendi episcopi criminati infamiam secundum claves a Domino sibi datas >>. Et infra G Et omnia difhnita ab eo teneantur tamquam a vicario apostolici throni >>. Item Cyrillus Ierosolymitanus patriarcha dicit 15 ex persona Christi loquens G Tu cum fine et ego sine fine, cum omnibus quos loco tui ponam, plene et perfette sacramento et auctoritate cum eis ero sicut sum et tecum >>. Et Cyrillus Alexandrinus in Libro thesaurorum dicit quod 20 apostoli >. Et Chrysostomus dicit ex persona Filii loquens G Pasce oves meas, id est loco mei praepositus 30 est0 fratrum k CAPITULUM QUOD
AD EUM
TRICESIMUM PERTINET SUNT
SEXTUM
DETERMINARE
QUAE
FIDE1
Ostenditur etiam quod ad dictum pontificem Dicit pertineat quae sunt fidei determinare. enim Cyrillus Alexandrinus in Libro thesaurorum G Ut membra maneamus in capite nostro aposto-
24 tepidus] trepidus Cl @ -adorum N1 -aldorum Za 22 Bulgarorum] -atorum Vs a 34. 16 quem] quam CD 20 Alexandrinus] alex’. P1 g Romae] r$e Cr r?Z OsVel romane N1 35. 8 sententiam] licentiam N* ve1 licentiam aaV. 9 25 scilicet Petro om. @ al’orum 03Ve1
ab?kum
24 Ioh. xx~*‘. 22 Ad consulta Bulgarg Hebr. 16. 22-28 L&. 103, I et 17-22 (non repertus). 34. 7-21 L&. 98, 17-23 ; 55-56 et 60-66 (non repertus). rorum quam fallax sit iste titulus sub nomine Chrysostomi, iam ostendebat J. Launoy Epirt. I ad Ant. Fawm (ed. Genève 173 1, p. 4) Thomas autem mendosam Libelli recepit lectionem cuius origo nos penitus effugit. Cf. Praef. $60 nota I. 21-27 Lib. 98, 25-30 et 56-57 (non repertus). r6-rg Lib. 97, 30-33 (glossa compilatoris). 35. 6-14 L& gj,6-13 et r7-rg (non repertus). 2g cf. Ioh. xx~l’. Ioh. Chrysost. Saper Iob. hom.88 n.1 (PG 59,479). 29-30 Lib. 103,22-23 36. 6-9 Lib. g8,4g-5 I (non repertus).
:
;
; cf.
5
PARS ALTERA,
lito throno Romanorum pontificum, a quo nostrum est quaerere quid credere et quid tenere debemus B. Et Maximus in Epistola Orientalibus diretta dicit ). Nec immerito, nam Petrus legitur primo perfectam fidem esse confessus Domino revelante cum dixit Matth. xv116 a Tu es Christus Filius Dei vivi H ; unde et ei Dominus dicit .
CAPITULA
3 3-39
A
inflemur vento superbiae, ne forte tortuosus serpens propter nostram contentionem nos eiciat ut Evam olim de paradiso >). Et Maximus in 10 Epistola Orientalibus diretta dicit spiritum vt homo. Ex ipso igitur in ipsum habitat de diuinitate eius in humanitate eiusdem ‘. Ysaias quidem ex persona patris clamat dicens : Ita dicit dominus deus tuus qui fecit celum et terram et creauit te ex vtero : Noli timere, puer rni Iacob et dilette mi israel quem elegi ; quia ego dabo aquam in siti ambulantibus in inaquoso, ponam spiritum meum super semen tuum et benedictiones meas super fìlios tuos. In euangelio autem ipse filius promittit dare aquam ambulantibus in siti, inquiens samaritane : Si scires donum dei et quis est qui dicit tibi : Da mihi aquam bibere, forsitan tu petisses ab eo et daret tibi aquam viuam. Et post pauca dicit ei : Omnis qui bibit ex aqua hac sitiet iterum ; qui autem biberit ex aqua quam ego dabo ei non sitiet in eternum ; sed aqua quam ego dabo ei fiet fons aque salientis in vitam eternam. Et ideo ‘ dauid psallit dicens : Quoniam apud te est fons vite, et in lumine tuo videbimus lumen. Quoniam siquidem apud patrem filius est fons spiritus sancti ‘, sicut dicit per ieremiam ipse filius : Duo mala fecit populus meus : me dereliquerunt fontem aque uiue etc. L
Gregorius
Nazianzenus
23. Beatus gregorius nazanzenius magnus theologus, sancti Ieronirni presbyteri in greco didascalus et sacrosancti secundi concilii generalis constantinopollitani maximus disputator contra macedonium episcopum constantinopolitanum et eunornium cisicenum episcopum, hereticos qui dicebant spiritum sanctum non esse homousion patri et filio sed eorum creaturam et ministrum asserebant - quos idem Pater condempnauit, et cum eadem synodo confutans spiritum sanctum homousion patri et filio de eorum essentia existentem usiodos credentes adorauerunt omnes et in scriptis sacris dogmatisauerunt in
84 dicimur cok.] dEi V 85 dantium cok. J datum V 88 ipsos re&.] ante nobis V g2 ipso] ipsa V christo Th 22. 7 J@pZ.] 0x2. V 17 enim] eius V 22 mppl.] om. V 24 autem] aut V 25 estimat V bat > mppl. czm Th] bom. om. V 28 igitur Th (0%~ G)] st V 2g in Th (& G)] etiam V quidem] quod V 23. 1 Nazianzenus JW+!M.] nazanzerius zvarg. V 3 didascolus V 6 eunomun V 86 Ioh. XIP. 22. 5-48 Ioh. 116.
19
90 1 Ioh. IV=. De imarnatiom nn.9-10 (PG, 997 A - 1oooA). 9 Ioh. VIP+. xln+~. 37 Ioh. I+O. 40 Ioh. I+-la. 44 Ps. xxxvlO. 47 Ier.
: Athan. 30 IS.
92-95 Sicut...donat nobis 22. 16 datus...deitatis
: 112, 5 i-j 5. : 11 2, 56-58.
26-29 christus...eiusdem
:IU1,75-79.44-46
I3
Ioel rr a*.
15
Ioh. XX~~.
nl*.
dauid...sancti
: II
98 existente V 26 ce sursum.. .accipie32 dilette cok] dìicte V
25, 18-21.
18 cf. Col.
11~.
20
25
30
35
4o
45
Q Sermone exortatorio ad patres in eodem concilio exorsus ait : Ad uos, patres et fratres, in vno zelo thearchice et deifìce et inconfuse et coessentialis et vnifice trinitatis coadunatos, sermo ,meus dirigitur. cEst enim nostrum credere sanctam trinitatem : patrem scilicet sine principio, filium uero principium a patre principio, spiritum autem sanctum cum principio filio, vnum deum esse per omnia ’ et super omnia. Sed patrem esse inprincipiatum non est ex natura cum dicimus eum esse sine principio et ingenitum, cum ingenitus dicitur et Pater predicatur non ratione essentie sed relatiue propter proprietatem paternitatis ; sic et filius cum a principio principium predicatur, non hoc sibi natura est sed relatio ad alium ; spiritus uero cum anarcho, id est inprincipiato, et archi neuter est duorum nominum, sed per se est et intelligitur spiritus sanctus. Natura autem trium est vna, nomine deus. 24. Idem : Pater est lux uera que illuminat omnem hominem uenientem in hunc mundum, filius est illud idem, spiritus sanctus est illud idem : non tria lurnina sed vnum lumen. 25. Sed dicit hereticus : Erat tempus quando non erat Pater. Det in momento aliquo solem sine splendore, solem et splendorem sine calore ; ve1 diuidat unum ab alio. Sed hoc facere non potest, negare non valet ; ergo non det aliquando patrem sine fìlio, nec filium sine spiritu sancta. (( Si autem erat quando non erat Pater, erat quando non erat filius ; si uero erat quando non erat filius, erat quando non erat spiritus sanctus. Si autem erat vnus a principio, erant et tres. Si uero vnum ponis deorsum, o heretice, audeo dicere, neque duos ponas sursu.m H. Sed Pater erat semper, sine principio manens Pater : non enim ab aliquo existit. Filius uero est filius, non sine principio, est enim a patre ; si autem principium queris temporum, et ipse sine principio est temporis : equidem enim factor est temporum et non sub temporibus. Spiritus autem sanctus non spiritus est profluens :
21-28
A
127
siquidem a patre non filialiter nec nascibiliter, sed procedentaliter. Et neque patri aliquando defuit fìlius, neque filio defuit spiritus. 26. Idem in Sermone de Epiphania Domini : Dicis, heretice : Aut ingenitus est, aut genitus spiritus est. Si ingenitus, duo sunt sine principio. Si autem genitus, distingue : aut ex patre, aut ex fili0 ; si ex patre, duo sunt filii et fratres ; adhuc adde quod sint duo gemini, adhuc multiplica errorem et die vnum seniorem, alium iuniorem. Si autem ex fili0 est genitus, adde et die quod deus generet sicut nos et generatio diuina protendatur vt nostra : quo nihil inconuenientius. Quem maioris dif%ìnitionis theologo nostro saluatore Ihesu in medio ponamus ? Quoniam ex quo dicis spiritum non esse eiusdem essentie et homousion patri et fili0 quia non est genitus, maiorem saluatore te demonstras, qui dixit spiritum sanctum procedere. Qui cspiritus sanctus secundum quod est inde procedit vt sit ingenitus et non filius, medius ingeniti genitique ‘. Et sic te dampnato tuum respuimus uinum, adherentes saluatori qui ex patre per se ipsum demonstrauit essentialiter et ineffabiliter existentem. Cyrillus Ierosolymitanus Beatus Cirillus ierosolimitanus patriarcha in eadem ditta synodo : cc‘ Spiritus sanctus a patre procedit et ex deitate patris et filii existit ’ et est homousion, id est coessentialis, patri et filio 1). 27.
Gregorius
Nyssenus
28. Sanctus gregorius nisenus, frater magni basilii, in eadem ditta synodo magnus Pater, in primo Sermone de spiritu sic ait : cc Sicut enim counitur patri fìlius et ex ipso habet existere et esse et non est posterior eo secundum yparcsim, id sed secundum existentiam, ita et vnigenito filio coadunatur spiritus sanctus )), ex ipso habens existere et esse.
30 autem trium c0k.] atrium V nostrum] furte Zege necessarium 24 ratione cfk.] relatione V 27 natura c0fij.l n” V 24 3 tria c0k.] creatura V 20 defuit cwL] fuit V 25 6 filium] filio V 14 demonstrans V 15 quod Th] quem V 16 ingenitus Th (06 ycvv~$v G)] genitus V 26, 10 Quem cwk] cui V numerum Uc 19 existente V uiìì V 4 Sicut] sic V 6 yparcsim (ikc&v)] yparthm V 28, I Nyssenus ~wz$.] niserius V 18
;
17
uinum fzkk]
21 filio ozz. G. 23, 15-31 : cf. Gregor. Naz. Or&? 4.a n.15 (PG 36,376 A-B Mansi 3, 541 E - 544A). 1-2 lux...mundum Ioh. In. 24, 1-4 cf. Gregor. Naz. Or&.7 31 n.3 (PG 36,136 B). 16 factor..,temporibus cf. infra 90,6. 25, 6-11 Si autem...sursum Gregor. Naz. Ow!zk 31 n.4 (PG 36, 137 A). 15-16 secundum...genitique longe aliter G 0 w~ti’ Goov @v &aRkv 26. Cf. Gregor. Naz. Or& 31 nn.7-8 (PG 36> 140 C et 141 B). * me’ &sov 8È l3ywJ$rolJ xcd y&vvqToi3 phov, e&,. OTq rb5q (scii. 7wpòz705 IIwrp&) &~Tco~&~~L, 06 X+.LX - wxw &Jov ìQ 06 y&vvqdv, 27. 3-5 Spiritus.,,fìlio Fragmentum sub nomine Cyrilli repertum (PG 33,965 B). 28. 4-7 Sicut...sanctus Gregor. Nyss. Cw&z .Ewzotzz. 1 (PG 45,464 B-C).
:
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: :
_. -~
: :
:
23. 18-21 Est enim...omnia 11 24,6-10. 15-16 spiritus...genitique 26. 15 spiritus...procedit 11 27,18. 27. 3 Spiritus...existit 11 14, 19-21.
:
:
: 1 8, 5-7.
16 medius...genitique
: 1 9,6.
Am_. . . _.,.
A
128
LIBER
DE
FIDE
29. Idem ‘ dogma faciens de deitate et eius d.ifIìcultate quomodo intelligitur deitas, dicit : a Incommutabilem esse naturam diuinam confitemur, et differentiam que est secundum causam et causatum non negamus ’ ; in quo solummodo discernimus numero vnius recipientes unum quidem causam, alium autem veraciter existentem ex causa. ‘ Item aliam differentiam intelligimus, vnum nempe propinquum ex primo, alium autem ex propinquo et ex primo ’ ; tamquam et vnigenitum procul dubio in filio manere, et alium c ex patre esse, hoc est spiritum, mediante fili0 tenere ’ : ipsum vnigenitum seruamus et spiritum naturalis coniunctionis ad patrem indubitanter et non temptatiue tenemus. ‘ Causam autem et causatum dicentes, non naturam propter hec nomina signifiCamus ; neque enim hec nomina loco essentie ve1 nature damus, sed qualiter se habent differentiam demonstramus. Dicentes enim vnum causatum, alium autem sine causa, non naturam conamur dicere sed proprium inter alium, vt filium non ingenitum esse, neque patrem per generationem aliquam demonstramus )) ab aliquo ‘. 30. Idem : ctSpiritus sanctus qui ex patre dicitur et fili0 testificatur : Si quis enim, ait diuus apostolus, spiritum Christi non habet, hic non est eius. Ergo spiritus qui ex deo est spiritus Christi ; filius autem, qui ex deo est natura, filius spiritus sancti neque est neque creditur 1).
Cyrillus Alexandrinus 3 1. Sanctissimus cirillus alexandrinus patriarcha, Pater et maximus difIìnitor sacrosancti tertii concilii genera& apud ephesum congregati contra nestorium hereticum constantinopolitanum, in Sermone dogmaturn fidei ait : ctHomo factus o logos, id est sermo, hoc est verbum, vnigenitus mansit ita vt est deus, omnia existens et in se habens que et Pater in se habet, 29. 3 naturam diuinam Th] ne diem V 5 decernimus V 30. 4 autem] aut V 31. 6 0 logos] eIogos v 16 vtebantur V 32. 2 facie] et a&. V 34. 4 inteliigitur Th] -igit V
:
TRINITATIS
excepto vt non sit Pater ; et cproprium habet in se essentialiter spiritum sanctum et ex se naturaliter missum, in quo operatus est diuina rniracula tamquam in propria et uera sua uirtute ‘. Et illi qui dicunt eundem filium tamquam vnum ex nobis hominem glorificari per operationem spiritus sancti, et non magis, secundum quod diuinitus condecet et veritas se habet, a spiritu suo proprio quo vtebatur ex se sua virtute naturali, merito sunt perpetuo anathematizati )L 32. Idem : (( Nos omnes, ait diuus apostolus paulus, reuelata facie domini gloriam speculantes in eandem ymaginem transformamur a gloria in gloriam tamquam a domini spiritu. Cum ergo vnus sit dominus Ihesus christus secundum uocem pauli, dominum etiam uocat spiritum eius vbi dicit : Dominus autem spiritus est ; vbi autem spiritus domini ibi libertas, nulla ergo nature differentia inter filium et spiritum, seruata tamen vtriusque proprietate, scilicet vt spiritus sit et credatur ex ipso filio et in ipso naturaliter existat et a dornino filio dominus denominetur L 33. Idem : ctCorinthiis paulus scribens ait de se ipso in principio epistole : Paulus apostolus Ihesu Christi. Ecce manifeste sui apostolatus, id est rnissionis sue, of%icium et nomen a christo Ihesu demonstrat se accepisse. In actibus autem apostolorum legitur sic : Ministrantibus autem illis domino et ieiunantibus, dixit spiritus sanctus : Separate mihi barnabam et saulum in opus quo uocaui eos. Ergo itaque uocatus ipse apostolus ad missionem spiritus sancti, a christo Ihesu se uocari fatetur : in quo manifeste apparet quod spiritus sanctus non est alienus ab essentia filii, sed in christo et ex ipso existens tamquam uirtus naturalis, omnia perficiens quecumque et uult )). 34. Idem Super Iohelem prophetam : tcSi enimuero est deus de deo ueraciter genitus ex deo et patre, cspiritus sanctus est proprius ipsius Christi et in ipso et ex ipso, quemadmodum et ab ipso intelligitur deo et patre ’ 1).
17 ((k5yov G) mppl. czm Th] OZXZ. V
damus Th] dms V
Incommutabilem...demonstramus Gregor. Nyss. Q.~od POHkt &-eJdz?(PG 45, 13 3 B-C). 9 ex propinquo et ex primo : 8dt ~0: G. io-14 tamquam.,.tenemus inscitum translatorem penitus effugit Gregorii sententia. 16 neque...damus : uhb~ &v TL~ cddci< mi qdcrm~ tho8ohj ?dyov G. 30. 1-6 : Gregor. Nyss. Sermo III ita Orat. domin. (A. Mai, Nova Patnm Bibkotbeca IV, 53). 2 Rom. VIIP. 31.6-17 Cyr. Alex. ExpZicatio XII capif. anath.9 (PG 76, 308 D-309 A Mansi 5, 16 D). 32. 1-11 : Cyr. Alex. Tbexam_r ass.34 (PG 75, 576 A-B). I 11 Cor. IIP. 6 ibid. vers.17. 33. 1-13 : Tbe~aznw ass.34 (PG 75, 581 C-D). 2 1 Cor. In. 6 Act. ~IIP. 34. 1-5 : Cyr. A.lex. Saper Ioeiem 11 cap.25 (PG 71, 377 D). 4 ab ipso : &TC’c&o5 G. 29. 2-22
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29. 1-5 dogma...negamus 11 29,6-9. *,74-85. 31. 9-12 proprium...uirtute 11 4, 21-24. 34. 3-5 spiritus...patre 11 27, 21-23.
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7-9 Item...primo
: 11 29,
11-14.
II ex
patre...tenere
: II
8,33.
14-22 Causam...ab aliquo
:1
A
K( 29-37 .v.Y
36. Idem in eodem libro : tt Quod de essentia patris et filii existit spiritus sanctus. Hominis creationem tradens beatus moyses dicit deum fecisse hominem, hanc videlicet figuram uisibilem ; insuper dicit eum ‘ inspirasse in faciem hominis spiraculum vite vt homo fieret in animam viuentem. Quid igitur est spiramen diuinum datum homini animali facto ? Non ipsam dicimus animam : si enim iam esset anima spiramen illud, inconuertibilis siquidem esset ipsa anima et non peccaret, quia de essentia esset diuina. 10 Sed sancti spiritus effusionem in ipso principio superpositam humane anime dixit moyses ‘, quoniam quidem consummatio et perfectio in creaturis fit per spiritum sanctum ; vnde ad ymaginem dei artificiale anima1 homo factum esse dicitur, vt per participationem 1s spiritus sancti ad ipsum deum fieret aflìguratus. Et sicut beatus moyses a deo inspiraturn esse homini spiramen vite 11, quod non est anima sed collatio spiritus sancti, (( ita et hoc idem christus renouauit in nobis post ascensionem ex mortuis, non 20 animam dans sed spiritum sanctum insufflauit, inquit Iohannes diuus discipulus, dicens : Accipite spiritum sanctum, vt iterum nos transfigurati in ymaginem a principio nobis datam, configurati appareamus formatori nostro, id est primo exemplari deo, per spiritus 25 participationem. ‘ Quando siquidem spiritus sanctus in nobis effunditur, configuratos demonstrat nos deo : profluit enim a patre et filio ‘. Manifestum est ergo quod de diuina essentia est spiritus sanctus qui datur, essentialiter in christo et ex christo proueniens. 30 Sicut nempe ex ore hominis emittitur spiramen )), sic et ex fìlio verbo spiratur spiramen spiritus sanctus ; tt quamuis exemplum non sit sufkiens ueritati proprietatis, quoniam omnia proprietate sua transcendit et superest omnibus incomparabiliter deus B. 35
3j* Idem in Libro thesaurorum contra hereticos : Perfectus est spiritus sanctus, et habens imperfectum. Quamuis enim dicantur quedam de eo in scripturis sacris ab ipso siquidem saluatore, dispen5 satiue propter nos homines vt dictum proprie tantum intelligamus. Ait enim : Non loquetur a semet ipso sed quecumque audiet loquetur. Hereticus : Et quomodo non inconueniens ? Nimis est durum ad addiscendum de essentia dei dici spiritum qui inper10fectus est et nihil habet a se ipso, sed ex participatione ipsius habet id quod est et loquitur ; quod manifeste in euangelio saluator de ipso spiritu dicit : Non enim loquetur a semet ipso sed quecumque audiet loquetur. Si igitur esset a se ipso, perfectionem et a se et in se 1s haberet : loqueretur iam a se ipso et nil intelligentie ve1 memorie acciperet de alio. Cirillus : Ad hec solutio. Non enim inperfectum demonstrauit spiritum saluator in hoc quod dixit Non loquetur a semet ipso etc., sed vt magis certificaret auditores et spiritum 20 sanctum de sua propria essentia existere et suum esse afirmaret, dicit : Non loquetur a semet ipso. Hic et deus est, non tamen de se ipso sed de filii essentia est, a quo audiet et dilectis annuntiat et a quo accipit : De meo, inquit, accipiet et nuntiabit uobis. Et sensus secundum diuum paulum : Nos sensum 25 Christi dicitur Christi habemus, ait de spiritu sancta ; et illa dicitur annuntiare omnia et ordinare que et ipse iam christus cuius est sensus. Propter quod nihil a semet ipso loquitur spiritus, afhrmauit christus, qui non tantum 30 dixit Ego sum qui loquor, sicut iam et in hornine sensus eius dicere potest de subiecto et prolato ex se uerbo : Non loquitur a semet ipso sed quecumque audit loquitur. Et si hoc homo mortalis et dissolubilis de suo uerbo in aera diffuso et non consubstantiali 35 dicit : Non loquitur a semet ipso sed quecumque audit, ex intimo scilicet corde a quo intimo loquitur et cordis propria et profunda annuntiat ; multo plus dicere debuit et hoc de suo proprio spiritu et coessentiali non in aera diffuso idem deus saluator, cum uere 40 spiritus est proprius sensus. Non loquetur a semet ipso, quia non est a se ipso sed ipsius est Christi a quo et loquitur ; cuius perfectus sensus est, quia non est alienus neque aliunde quam ab eo. Et sic non in aliena uoluntate loquitur, sed de eius essentia naturaliter 45 profluens totam eius uoluntatem habet sicut et operationem, a quo et ueraciter loquitur. 35. 2 tiali cfk. 36. 2 37. 6
129
37. Idem in eodem : NQuoniam lex a spiritu sancta est posita. Scimus quidem, ait apostolus, quia lex spiritualis erit. Item : Lex spiritus uite in christo Ihesu liberauit me a lege peccati et mortis. Ecce legem nominauit spiritalem, hoc est propter spiritum sanctum ; et statim spiritum uocat legem dei. Manifestissime dixit quod spiritus sanctus sit deus in eo quod dixit lex spiritus uite, vt non tantum spiritus sanctus inueniatur dare legem, sed et decenter existat spiritus uite. At cquis est uita ? Ille equidem qui dixit
-=znil> habens CON] nn.5 V 5 proprie tantum cwzi.] proprietatum V (cJ 2 1, 21)] consona V 42 loquimur V Hominis] et praez?z. V 3 deum] deus V I 8 cdixit P- .wppi.]om. V IO At cok] vt V statim (EI%& G)] stat l’ V
19 auditores] audires V 22
Iohannis V
28
29 qui] quod V
34 consubstan-
Manifestum CO&] na& V
6 Ioh. XVI~~. 12 1.c. 24 Ioh. xv11*. 25 1 Cor. 11~~. 30 Ioh. 1~~0. 35. Cf. ZXe~aw~~ass.34 (PG 75, 581 D - 584 C). cf. Gen. I~~-~‘. 22 Ioh. xx22. 30 in christo et ex 36. 1-35 Tbe~azm.s ass.34 (PG 75, 584 D - 583 A). 3-6 Gen. II’. 15 dicitur chrisro (scii. o&J~& XIX~ 65 IX+CQ G. 32 sic et...sanctus OZY.G. 37. 1-13 : Thexawzu ass.34 (PG 75, 600 C-D). 2 Rom. v1P4. 3 Rom. VIII~.
:
: : 6~ahjj
:
36. 5-12 inspirasse...moyses 1 27,6-13. 37. lo-13 quis...ponit 11 14, 3-6.
:
26-28 quando...filio
: II
21,
21-23.
10
A
LIBER
130
DE
FIDE
TRINITATIS
procedit tamquam a fonte ex deo et patre ’ ; effunditur autem ad creaturas per filium. Insufflauit siquidem dominus apostolis et dixit : Accipite spiritum sanctum. Ergo ex deo spiritus est deus, et non est alienus a superexistente essentia sed per ornnia ex ipsa ; et spiritus proprius eius nuncupatur essentialiter. Hec est uere sanctorum patrum retta et nobilis fìdes, semper inuicta et non seducta D.
christus : Ego sum uia et ueritas et uita ; tamquam in ipso veraciter et ex ipso naturaliter spiritus eius existens spiritualem legem ponit ’ 3. 3 8. Idem in eodem : a Emitte spiritum tuum, ait ps ad fìlium, et creabuntur et renouabis faciem terre. cNecessario salutis nostrum est confiteri spiritum sanctum existere de essentia filii, tamquam ex ipso secundum naturam existentem et ab ipso ad creaturam missum renouationem ecclesie operantem et terminum sancte trinitatis existentem. Et si hoc ita est, deus ergo est ex deo filio spiritus sanctus ‘, et non creatura )) vt dicunt heretici.
41. Idem in Epistola nestorio diretta et in concilio sacro ephesino letta : ccQuamuis enim spiritus sanctus est propria persona et per se intelligitur prout est spiritus et non filius, attamen non est alienus ab eo ; spiritus enim veritatis norninatur, et cest christus ueritas, et profluit ab eo sicut ex deo et patre ‘. Operatus est per manus apostolorum gloriosa miracula )).
39* (( Scribit quibusdam apostolus : Scio enim quod nemo in spiritu dei loquens dicit anathema Ihesu, et nemo potest dicere dominus Ihesus nisi in spiritu sancta. Manifestum est ergo quod qui communicat spiritum sanctum scit uere dominum ihesum ; qui uero non communicat spiritum non nouit dominum Ihesum. Quomodo igitur qui spiritui sancta communicat scit quod Ihesus est dominus ? Sicut homo qui gustat de melle scit dulcedinem que est ex ipso melle, quia dulce est mel, sic qui gustat et communicat spiritum sanctum 1) qui ex fili0 est, scit filium esse dulcem deum et dominum, et dulcem spiritum ex ipso ; ctergo de essentia filii spiritus est quedam uera dulcedo D.
Idem Super Iohannem et actus apostolorum : patrem et alium paraclitum dabit uobis. est enim spiritus sanctus dei et patris, sed non est minus ipsius dei filii : non tamquam alius et alius spiritus ‘, aut diuisus uel bipartitus in vtroque, vt intelligatur et existat uelut in altero et in altero diuiso ; sed ex quo a patre et in patre est secundum naturam filius, cfructus quidem essentie ueracissimus, ipsius filii existit ipse spiritus ’ qui proprius est patris secundum naturam D. Et est filii proprius secundum naturam : non duo spiritus sed vnus et idem. (( Effusus quidem ex patre per fìlium vnigenitum verbum creatis, et non secundum aliquem modum ministrorum sed tamquam, vt nuper dictum est, ex ipsa profluens dei patris essentia, datus est digne Sanctis per uerbum vnigenitum et essentiale et ex ipso missiue spiratus, vt dictum est supra. cExistit siquidem filius in proprio genitore, habens in se ipso ipsum gignentem se ; et sicut patris spiritus ueraciter et naturaliter filii uidetur et est spiritus ’ )). 42.
ctRogabo ‘ Proprius
40. Idem in Expositione sacrosancti Geni simboli : Beatificati a trinitate patres mentionem facientes de spiritu sancta, vt credamus in eum sicut et in patrem et in fìlium ubique exponentes scripturas sanxerunt in dogmatibus dicentes : tc‘ Coessentialis enim est spiritus patri et filio, et profluit, hoc est [hoc auctoritatem dicit paternam a qua est generati0 et processio]
ipso Th (ISEc&oc G)] in christo V 38. 3 est Th] esse V 6 operantem Th (&~y&&vc~ G)] cooperantem V 39. 8 scit] sit V homo] no V 40. 6 hoc auctoritatem...processio om. Th io apostolis] -01~s V 41. 2 ephesino coni.] effusiuo V
12 ex
11 Ioh. XI?. 2 ad filium OSY.G. 3 sahitis nostrum ozzz.G. 6 ecclesie 98. l-g Emitte...creatura ass.34 (PG 75,608 B). 1 Ps. CIIP. om. G. 8 filio OSY.G. 11-13qui,..ipso ozz. G. 39. ~-14 : Thvaurxr ass.34 (PG 75, 588 A). I 1 Cor. xrr3. 6 hoc auctoritatem...processio glossa videtur 40. 5-15 Coessentialis...seducta Cyr. Alex. EP~~.JJ (PG 77, 316 D-317 A Mansi 3,405 E). de margine in textum migrasse quae si post et patre reponatur, apparet ad propria utriusque theologiae, graecae scilicet et latinae, rette attingere et forte finem excedere ab auctore Libelli intentum. IO Ioh. xx**. 5 nominatur Ioh. XVI~*. 41. 2-7 Cyr. Alex. Epk~7 (PG 77, I f7 C Mansi 4, 1080 D-E). 2 Ioh. xx+. g filii existit ipse OSY. G. solum Filium Cyrillus vocat 42. 2-20 Cyr. Alex. Super Iob. xv@ (PG 74, 540 C - 541 A). XC@J~ 2-Q o&&~ inde Thomas deceptus est.
: Z%emm.~ ;
:
38. 40. 41. 49.
3-5 5-8 5-6 3-5
:
:
‘
:
;
’
: cf.
;
:
: : II
necessario...existentem 11 31,24-26. Coessentialis...patre 27,4-6. est...patre 11 27, 11-13. 11 i,88-go. I?roprius...ahus spiritus
:
:
5-8 ex ipso...sanctus
8 fructus...spiritus
; hic
: 11 30,31-36.
: 11 1, gg.
17-20 Existit...spiritus
: II 1,64-67.
5s 37-4j 43. Idem in Exortatorio sermone ad theodosium imperatorem : ccSaluator proprio suo spiritu delet peccata et ungit et superungit ; sicut ipse est de deo et patre uere deus, uerbum spirat spiritum et de se 5 propria sua natura tamquam ex proprio fonte producit spiritum. Et proprie et communiter, vt est condecens vna cum carne uera dispensatione vnitatem tenere, sicut uerus homo insufflauit corporaliter, inquit Iohannes, Sanctis discipulis dicens : Accipite spiritum 10sanctum. Non tamen ex alieno ve1 aliunde dat spiritum secundum iohannis uocem, sed ipse csaluator de se ipso producit spiritum et spirat sicut et ipse Pater ‘. Equidem et diuus apostolus B atque uenerabilis ad romanos funditus sua proponens uerba (( difFerentiam : aliquando eius deo et patri appropriare 15 demonstrat spiritum sanctum uidetur, aliquando eundem appropriat ipsi filio. Scribit enim : Non estis in carne sed in spiritu, si tamen spiritus dei habitat in uobis B. Ecce quomodo patri appropriat spiritum. Et subdens 20 dixit : a Si quis spiritum Christi non .habet, hic non est eius ; si autem christus in uobis est, corpus quidem mortuum est etc. )). Ecce qualiter et ipsi christo appropriat eundem spiritum ; ergo cspiritus sicut est proprius patris a quo procedit, sic in ueritate est et 25 ipsius filii ‘. 440 ct Sed ex quo homo factus est specialis idem filius, carnem habet verbum dei, dicunt aliqui ; ex quo specialis homo est, quomodo spiritus dicitur eius ? - Respondeo : Deus ergo itaque est: et non aliud. non est factum ve1 5 In homine enim dei verbum creaturn, sed existens deus natura factus est homo uere, manens et deus proprie. Et sic spiritus sanctus ueraciter intelligitur et est Christi, qui spiritus et patris est et existit ; in quo proprio suo spiritu christus 10 operatus est gloriosa miracula et operationem )). 450 Idem in Libro thesaurorum contra hereticos : Heretici dicunt : Verba prolata a christo et ordo rerum hoc tenet vt qui ab alio recipit quod habet et quod loquitur, a se non sit et in se perfectus non existat, 5 sed ab illo perficiatur a quo accipit, cui et iure subiectus est. Quod ex uerbis ipsius Christi manifestatur. Ait enim : Ego a me loquor nihil, sed sicut docuit me
A 131
Pater sic loquor in mundo ; et Sicut Pater habet vitam in semet ipso, sic dedit et filio etc. Dedit non habenti, docuit nescientem : filius tamquam non habens recipit. Quomodo ergo non inconueniens est dicere filium coessentialem et equalem esse patri, qui a se nihil habet sed ab alio recipit tamquam indigentia ? - Cirillus : Ad hec solutio. Si secundum naturam non habet vt sit uita uerbum dei, ergo secundum uos aliquid nouum et creatum est sibi collaturn, prout est secundum uos uerbum creaturn, vt viuificet et mortuos suscitare possit ; nam ad hoc data est sibi vita vt in se viuat et mortuos suscitet, sicut ipse dicit : Sicut Pater suscitat mortuos et viuificat, sic et filius quos vult viuificat. Quid ergo obest dicere quod angeli et sancti qui a deo recipiunt gratiam, a quo et perficiuntur, in deum unire ualeant, suscitare mortuos et viuificare quos uolunt ? Sic igitur et ipsi concreatores deo et patri et coequales sint, et saluatores mundi adorentur a uobis, et eis exhibete latriam ! Quod obstupescit audire et obstant aures fidei ; et ideo participes ueritatis abhominantur vt creaturis ‘ virtus increata et genita in fìlio, que filii est per omnem modum nature paterne ‘, in qua et Pater suscitat et viuifkat, et filius eadem quos vult vt verus deus suscitat et viuificat. Cum enim dicit : Sicut Pater habet vitam in semet ipso etc., hoc intendit ecclesie sue explicare ypostaseon, id est essentialium personarum, differentem proprietatem, prout est Pater a nullo, et ab ipso solo idem filius homousios, id est coessentialis, naturaliter de eius usia genitus, et inuariabilem similitudinem naturalem earundem. Namque filius natus a patre tenet in se differentem ypostaticam proprietatem a patre, et similem et equalem per naturam ydemptitatem ad eundem suum genitorem in qua habet ipse filius uiuere et uiuifìcare ueraciter sicut et Pater ; in qua homousios patri existens vna secum cuncta creauit, et nunc humanam recreat et deificat creaturam. Et in eo quod dicit : Dedit filio, emanationem naturalem et essentialem ex ipso patre expressit qua accipit et habet omnia que patris sunt naturalia, quibus per omnia igitur est equalis et uera eius ymago. Et sicut ipse nascendo accipit, et non existens et indigens, ita et Pater dat, non existenti et non habenti tamquam indigenti, sed usiodos, id est essentialiter, et synaydios, id est
43. 2 delet] debet V 6 condecens] concedens V aitque V 13 atque cwzj.1 17 ipsi] in praem. V et de.Jevkws 21 eius] deus V Christi V 44. 2 carnem ck.] care V 3 quomodo wzj.] qm V 45. 7 nihil] ne V 12 coessentialem cwzj.] essentiam V 22 in CON] et V 26 exhibente V 27 obstant aures cuk.] 24 Sic] sicut V obstantur auris V 28 ~detur > ~~ppl] om. V virtus Th] ow. V 29 modum Th] mundum V 48 nascendo] accipiendo pram. V ej delevbnus 49 indigens] nonpraem. V 50 indigenti wzj.1 indigene V 5 I synaidos V 22
;
43, 2-22 : Cyr. Alex. De recta@de ad Tbeodos. zkzp. n.37 (PG 76,118s C - 1189 A Mansi 4,668 E - 669 A). 9 Ioh. xxzz. 10 ex alieno ve1 aliunde (65 &cÉpou?) : &.t &pou G. 12 producit...et spirat : &@cw G. 17 Rom. VIHO. 20 Rom . vmg-lo . 44. I-IO : Cyr. Alex. De retta fide ad regitza~ (PG 76, 1228 B-C et 1229 D Mansi 4, 705 C et 708 D). 45. 2-13 cf. Tbe~autm ass.14 (PG 75, 233 B et 233 D - 236 A). 7 cf. Ioh. x1+0, VIIP-~~ et ~2‘3. 14-70 cf. The~awu~ ass.14 (PG 75, 237 A-C) valde amplificatus. 19 Ioh. v21. 32 Ioh. Veh.
;
:
:
43. 11 saluator...pater 11 15~ 9. 45. 28-30 virtus...paterne 1 4, 24.
:
23-25 spiritus...filii
: 11 1,
92-94.
:
10
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50
A 132
LIBER
DE
FIDE
sempiternaliter, generando de se toto totum generat. Et hoc est dare et non, secundum quod uos dicitis planomeni, id est decepti, quod illa cofiatio sit humana SS per modum humanum data, corporalis, diuisa, separata a dante et a recipiente, localiter localis ; sed quemadmodum radix naturaliter uirens nascenti ex se et ascendenti uirgulto generando dat naturaliter suam naturam uirentem et inalterabilem et indiuisam a se, 60 fructiferam, frondiferam et floriferam, sic et ‘ Pater de se uita uiuente et usia, id est essentia, veraciter existente, tamquam a vera radice, generando filium dat ei connaturaliter suam naturalem vitam et vsiam, id est essentiam ‘, in eodem genitam, fmctiferam, id superessentiaik eterni dei paracliti 6s est spiratricem deifici spiritus sancti. Et hoc est dare in patre et recipere in filio. Et propter hoc dicit filius, immortalis fructus arboris nature paterne, inquiens patri : Omnia mea tua sunt et tua mea, et ad discipulos : Ego in patre et 7o Pater in me est. Heretici dicunt : Si uita secundum naturam 46. est filius, secundum quod uos superbitis, resistentes paulo apostolo dicenti de patre quod ipse Solus habet immortalitatem et habitat lucem inaccessibilem, ac 5 si dicat : Ad patris connaturalitatem et coessentialitatem nulla creatura, nec ipse filius, accedere potest ; si autem filius habet immortalitatem, ergo nec Pater solus habet immortalitatem, nec ipse solus habitat lucem inaccessibilem. Quod est mconueniens. 10 Cirillus Pater sanctus : Ad hec solutio. Vbique scripturam sanctam f2ius dicitur veritas, vt ipse de se ait i Ego sum veritas ; et ps : Veritas de terra est, et multa alia. Dicitis nos dementiri paulum, cum uos ipsi non tantum paulum sed etiam 15 deum fìlium auctorem pauli, veritatem infallibilem, errantes dementiamini qui dixit : Ego sum veritas, quando non erat veritas si quod dicit non est verum. Vt dixit enim : Ego sum veritas, dixit et consequenter : Ego sum vita. Sed que vita ? Non alia, sed -illa que 20 suscitat mortuos et viuificat, que ueraciter omnia creauit, que et nunc iam recreat deificando, que et in patre est- et patris vita qua ipse suscitat et ukfìcat ; que in patre et in fili0 indiuisa vna est et immortalis, nec non et lux inaccessibilis in qua impossibile est 25 patrem esse et habitare sine consorte filio, cuius est illa eadem naturaliter lux et uita de qua ait ipse : 61 veraciter Th] et praem. V
TRINITATIS
Ego sum lux mundi ; sicut et de eadem in se manente dixit : Ego sum vita. Ergo vna est immortalitas patris et filii que est uera superessentialis deitas, que et lux dicitur inaccessibilis in qua vterque inhabitat. Respondete nobis. Pater dicitur habere vitam in semet ipso, quam et filio dedit tamquam non habenti et indigenti et ab eodem patre recipienti, ait enim filius : Sicut Pater habet vitam etc., sic dedit et filio etc. ; si uita que in patre est, est idem quod Pater, ve1 aliud in alio vt contentum in continente ? Si hoc dederitis, dabitis et filium existentem et non habentem, tamquam indigentem et recipientem in se vitam quam non habet ; et sic aliud est quod est filius et aliud quod viuit, uita scilicet que in eo continetur et non est ipse. Quomodo ergo deitas simplex et incomposita erit in se, et a nobis credetur et predicabitur ? quo nil inconuenientius et sic mortiferum animarum sanctarum colentium deum simplicem et incompositum. Ergo vt in patre uita que in eo est non est aliud nisi Pater, hec beata et immortalis deitas, sic et in filio id idem per omnia sentimus : vt quod est filius et quod uiuit sit vnum idem incompositum, vera scilicet et immortalis deitas que est uita quam habet Pater in semet ipso, que non est alia nisi filius quoniam in fili0 non est alia fusi Pater. Et ita luce clarius apparet veritas ueridici filii dicentis : Ego in patre et Pater in me est, hoc est, ego uita viuens nulla alia sum nisi que in patre est et viuit, que et in patre nulla alia est nisi ipse Pater in me viuente. Et ita ‘ quecumque naturaliter dicuntur inesse patri, illa eadem omnia insunt et filio ‘. Est Pater solus uerus deus ; habet equidem in se filium dicentem : Ego sum veritas. Est ipse Pater solus sapiens et potens, et filius eiusdem patris virtus et sapientia. Dicitur solus Pater habitare lucem inaccessibilem ; habet etiam in se fY.ium dicentem : Ego sum vita. Ergo itaque ‘ omnia que patris sunt propria, sunt propria et filii ‘. Ergo quando dicit : Pater habet vitam in semet ipso, filium significat et non quod preter ipsum existit. Etiam et ipse Pater in filio secundum essentie incommutabilitatem et inuariabilitatem. Et hoc est : ‘ dedit ei vitam, id est suam vitam naturalem genuit in fìlio ‘, vt sint duo differentes caracteristicon ydiomaton, id est distinctis proprietatibus, et in nullo in uita vna viuente differentes, sed scilicet consimiles et equales in eo quod homousion, id est coessentiales.
I5
46. io mpjd.] fine Zin. om. V i 3 corta > J@#] om. V infallibilem] et faXbilem V 17 quando cok] quomodo pofkr V 3 g filius coni.1 fieri V 60 habitare cok.] hereditate V 46 beata] j&e vera V 47 uiuit] et ati. V 50 quoniam] qm vel qui V 63 habet] habere V 65 mppl.] #ne h. om. V 68 h ThJ ORZ. V 6g coractistiton ydimaton V 64-66 in eodem...sancti ozz. G. 68 Ioh. XVII~*. 6g Ioh. XI+. 46. l-g ass.14 (PG 75,237 C). 3 1 Tim. vl*. Ps. IXXXIV~~. IS-19 Ioh. XI?. 27 Ioh. VIII~*. 28 Ioh. x19.
:cf.~ti%mm.r :
60-64 pater...essentiam 1 4, 103-106. 46.55-57 quecumque...fXo 1 6,15.
:
62 omnia...filii
: 1 6, 5.
: cf.
Z%esamu ibid. (PG 75,244 A -245 10-72 34 Ioh. va6. 52 Ioh. XIV=. 5 8 Ioh. XIV~.
67 dedit...filio
: 1 4,26.
:
12 ait Ioh. x19. 61 ibid. 63 Ioh. Veh.
A).
3o
35
40
45
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60
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45-49 47. Item in eodem : Quoniam secu.ndum naturam filius est deus, non creatura, probatur. Hoc in actibus apostolorum ait beatus lucas : Transeuntes autem frigiam et galatie regionem inhibuit eis spiritus loqui verbum in asia ; cumque uenissent 5 sanctus misiam, captabant ire bithiniam, et non permisit eos spiritus . Qui patris est, et filii spiritus est ; quomodo filius secundum naturam non. erit deus, qui secundum naturam que sunt dei patris propria et IOspecialia essentialiter habet in se ? Quoniam quidem vt non dicitur filius habere spiritum aliquem angelicum propter quod angelus, etsi est spiritus et superintelligibilis nature, non tamen dicitur spiritus sanctus secundum naturam ; ita et spiritus creatus, angelicus numquam dicitur spiritus dei patris et 15 ve1 humanus, spiritus Christi. Ergo sicut filius non connumeratur cum creaturis propter quod participationem naturalem non habet cum eis, sed potius dicitur et est filius dei patris homousios eidem, et in omni proprio ordine diuina patri connumeratur, 20 diuino necnon et operatione cum quo in vna latrie, id est cultus diuini, adoratione adoratur ; ita et spiritus ihesu, qui est: et dei patris, non est angelus, id est aliquis spiritus angelicus ve1 humanus. Propter quod cum nominatur propria dicitur spiritus sanctus, spiritus Ihesu, 25 appellatione et spiritus dei patris et spiritus veritatis> id est spiritus Christi ; et ideo creatis spiritibus non connumeratur sed potius patri et filio in omni dignitate connumeratur et conglorificatur, uerus deus ipse. cQuomodo ergo Ihesus, filius paterne essentie, erit creatura “, cui per omnia que patris sunt ex paterna natura proprie, vsiodos, id est essentialiter, et theothen, id est diuinitus, appropriantur sicut deo patri ? 48. In eodem libro. Heretici dicunt : Quid mirum si a sacris scripturis ex deo dicitur esse spiritus, cum et omnia dicantur esse a deo secundum uocem ueri predicatoris pauli ? Nam quomodo dicunt omnia a deo et dei esse propter quod omnis creatura refertur ad creatorem, tali modo dicitur et ipse spiritus sanctus esse dei et a deo. Quomodo ergo homousion patri et filio secundum uos creditur et predicatur ? Quoniam cum adoratur et connumeratur deo et patri et fìlio Ihesu, ydolatre per omnia dicimini. Quid sibi vult huiusmodi multitudo deorum a uobis introducta 47. 13 dicitur] d!o V 30 erit Th] vt V 48. 13 romanis CO&] romanus V 16 mppZ.] om. V 34 predicator Th] predictio V 3g mentalis w&f.] mortalis V
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ad deceptionem audientium vos ? Cirillus : Ad hec solutio. Scribit romanis apostolus dicens : Vos autem in carne non estis sed in spiritu, si tamen spiritus dei habitat in uobis. Si quis autem spiritum Christi 15 non habet, hic non eius etc. Hinc amodo suscipe, o qui audis arrie, fide& mentis infallibilem confessionem de spiritu sancta, vt a dottore thearchico, id est diuo et principali, cpaulo, quo docente non solum humana ratio addiscit, uerum etiam et seraphin 20 supernis misteria cordis paterni eisdem occulta deifice reserantur ‘, edocearis quod yperusion pneuma, id est superessentialis spiritus sanctus, de essentia dei patris existit et ab illa vna vera deitate idem spiritus non est alienus. Equidem paulus dixit spiritum sanctum 25 spiritum dei, id est patris ; et statim adiunxit dicens : Si quis spiritum Christi non habet etc. ; cuere spiritum Christi et spiritum xpatris apostolus dixit esse unum et non plures, quoniam omnia que sunt patris> ueraciter et proprie transeunt secundum naturam in uero filio ’ ex eodem patre genito. Et iterum cappellatione Christi spiritum christum uocauit ; ait enim : Si autem in uobis christus est, corpus mortuum est etc. ’ ‘ Numquid in hoc ueritatis predicator veritatem inconfusibilium ypostaseon, id est essentialium personarum, confudit sabellizando ? Non, sed potius hoc ecclesie indicare curauit vt spiritus sanctus non sit alienus a natura logu ‘, id est sermonis intellectiui mentalis ; sed ita eidem coniunctus est, licet per se vterque sit distinctus, vt naturaliter uterque in altero sit et in nullo secundum essentiam difIerant. Et ex hoc, ubi spiritus est apud electos, christus dicitur esse ; et cin non-ime Christi spiritus sanctus operando et eundem christum in se representando nomen Christi accipere et christus ab apostolo appellari dicitur ’ : Si christus in uobis est, inquiens de spiritu, hoc est : Sic christus in uobis est cum spiritus eius in uobis operatur et manet, in quo christum habetis. 49. Idem in eodem : a Iterum scriptum est : Ipse autem spiritus testimonium reddit spiritui nostro quia sumus filii dei, tamquam enim ipse spiritus de essentia dei existens qui ipsum mittit et de se donat propriis suis dilectis. Quoniam quidem, sicut uerbum 5 dei per spiritum sanctum habitans in nobis, dignitatem recipimus beate adoptionis et filii dei nominamur,
yperasion pnehma V coniunctus] cornutus V
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cpatris.. .sunt patris > Th (cJG)] fifleZzkoz?z.V 42 dicitur] dicit V
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47. Cf. Z%eJuww ass.32 (PG 75, 508 B-D). 1-2 Quoniam...probatur 3 Act. xv?‘. titulus ass.32 (ibid., 453 A). 30 filius paterne essentie : +~v ahòv TQ naqx$aG q~13mq & OEOTC&~ &E,hpa cautius G. 48. 1-12 : cf. Z%exa,wwass.33 (PG 75, 565 B). 12-48 cf. ibid. (PG 75,568 B-C) amplikatus. 13 Rom. VIIP. 27 Lc. 29-32 quoniam.. .genito : 6n miwa dc TO: naq?q ‘ha Zha6ahm Ad T~V it ahoi.3 ~+IXTLXG~ yzwqO&na IA&J G. 33 Rom. VIII~O. 49. 1-14 Iterum...Abba Pater ass.33 (PG 75, 569 C-D). 2 Rom. VIIP.
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: Z%esazrti~
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1 5, 5. 47. zg Quomodo...creatura 48. 19-22 paulo...reserantur 1 26, 5-7. 27-31 uere...f%o 28,24-28. natura logu 1 13, 29-34. 43-46 in nomine...dicitur 13, 10-14.
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: 11
31-33 appellatione...est etc.
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13,7-g.
34-38 Numquid...
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DE FIDE TRINITATIS
et ipsum fìlium per spiritum in nobis habemus et eidem fìlio transfigurati conformamur propter participationem spiritus eiusdem filii, et ad equalitatem dignitatis nominis filialis, id est non nature, recepta et impressa in nobis deifiliali conforrnitate, id est configurati ad eundem filium, audacter clamamus et dicimus : Abba, Pater B ; ita et per filium nos nobilitati sibi coheredes et filii dei patris nominamur. Que dignitas diuine glorie nobis communicari, alterius cum simus nature, per aliquem creatum spiriturn celestem ve1 terrestrem omnino impossibile erat, nisi per increatum et eternum spiritum nature superexistentis diuine consortem, qui et paraclitus dicitur et spiritus patris et fili& ab essentia fìlii eternaliter profluens spiritus ; dicitur spiritus sanctus, spiritus ad fìlium pneonta, id est spiratorem, sanctus autem ad creaturam quam ipse sua energia zoopia, id est operatione uiuifica, viuificat et deificat, beata natura, communicabilis bonitas odio habens singularitatem. 50. Item idem in eodem : tt Quibusdam scribit apostolus : Sicut enim portauimus ymaginem terrestris, ita portemus et ymaginem celestis. Terrestrem hominem dicit terreni hominis ade ymaginem cuius portamus in similitudinem preuaricationis eius, et conformes sibi, a deo uero deformes, in mortem et corruptionem prolapsi sumus ; nunc iam recreati et reformati sic celestem hominem, dominum scilicet nostrum Ihesum christum, habemus, ad cuius ymaginem nos recipientes spiriturn, scilicet sanctum, inhabitantem in nobis et uiuificantem nos, ad eundem transformamur dei filium viuentem, vt iterum immortalitatem transcendentes in eternam renouati vitam ingrediamur. Etenimuero Spiritus sanctus est qui viuificat, secundum ipsius saluatoris uocem. Sicut igitur naturalis et uera ymago ipsius patris est filius, et qui eundem recipit filium eius habet et patrem, sic et secundum figuram uere similitudinis loquendi cqui recipit filii ymaginem naturalem, hoc est spiritum sanctum, habet veraciter per ipsum spiritum eundem filium et filii patrem. Quomodo ergo connumerabitur creaturis spiritus sanctus, cum sit naturalis et incommutabilis ymago filii dei ’ ? Non ergo uerum est quod dicunt confabulatores, sibi sapientes non deo, qui ausu dementie dixerunt creaturis conformem esse et connumerari spiritum sanctum deum, qui est uera ymago incommutabilis nature filii dei et omnia in se habet naturaliter
que et filius habet, cuius ipse ymago est. Si igitur ymago dei fìlii est et dicitur spiritus, ergo deus est ipse spiritus et non aliquid aliud connumeratum 30 creaturis k 5 1. Item in eodem : Scriptum est : Si spiritus eius qui suscita& ihesum christum a mortuis , viuificabit et uestra mortalia corpora per inhabitantem spiriturn eius in uobis. Si enim uere creatura esset spiritus sanctus ve1 fattura aliqua pro rabie maledicentium atque male credentium, quomodo ornnimodam que solius dei est et non alicuius creature deifìcam et indeficientem operationem haberet ? Enimuero cum dicunt spiritum creaturam esse, et deum non negant in ipso spiritu et per ipsum operari, rette se sentire asserunt audaces in spiritu dyabolico, dicentes quod diuina natura operatur per organa et instrumenta creando et disponendo omnia atque gratificando et deificando electos creatos. Et ex hoc ad hoc inconueniens prolabuntur erronei supradicti, uera organa dyaboli quorum dampnatio in sacro et diuo concilio niceno totius ecclesie catholice et apostolice iusta extitit, quod diuina natura sic inperfecta non operet ad omnia, sed exegens organis et instrumentis ; quo inter omnes errores nihil conuenientius ad iniuriam et blasphemiam dei. Quoniam equidem et ordo nature hoc in rebus infallibiliter tenet, vt arbor fiorifera est et fruttifera non aliunde per extraneam naturam, quod est dicere accidentaliter mutuo accipiens quod flores et fructus suos proferat, sed a se naturaliter suam uiridem quantitatem ad ramos producens, flores et fructus suos productos ad gaudium et refocillationem sui cultoris profert. Et sol non aliunde ab alio corpore recipit splendorem vt hunc estiton cosmon, id est sensibilem mundum, illuminet et soluat ad augmentum et multiplicationem generationis inferiora, sed potius de se ipso suum producens splendorem in quo hunc totum replet et illuminat mundum ; et aqua non aliunde a siccis elementis mutuo recepit humiditatem qua bibitiuas nubes repleat vt desuper pluant super terram, sed potius ex se naturaliter aspirando et exaltando ad littora sitibundas nubes et attractiuas sua naturali humiditate replet. Nam nec cor humanum mutuo aliunde recipit uerbum mentale genitum in quo sue sapientie secreta ad audientium proferat , sed a se magis in se suum generat uerbum in quo et sua profert secreta. Ac corpus
49. 9 transfigurata V 25 beata ck.] v’a V 18 vel] vt V 20 diuine] diem V 23 sanctus c0nj.l spiritus V 20 filii Th] 50. 5 preuaricationis cuk.] priuationis V 7 sic] sicut V 12 JU$$J~.(& G)] ozz. V 16 ipsius cwj.1 spiritus V iilium V 24 ausu] ausum V 51.2 JU#J~.] um. V 7 solius c0k.l filius V 21 et] et siV 29 estiton cosmon (c&s~Y+ 14fk+ov)] stitoncos mon V 41 < aures > n4ppi.j fine Zh2. om. V 42 Ac w.zj.1 ad V 35 quaIwìs v 14 Rom. vW5. 50. 1-31 : Z%emzms ass.33 (PG 75, 569 D - 572 D). i 1 Cor. xv49. 51.Cf. Z%esww ass.33 (75, 573 B-C) valde amplifkatus. 1-4 Rom.
50.18.23 qui...dei
: 115,31-41.
14 Ioh. PII+.
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humanum ad suum perfectum regimen non aliunde mutuo recipit manus ad operandum sua opera, sed a se suas generat manus, potentiam sui corporis, in quibus et operatur. Et quanto magis hoc idem in superessentiali et thearchica, increata et incomposita, beata et immortali diuina essentia creatrice et deificatrite omni expedit corde credere, ore confiteri et predicare toti mundo : quia ex se vnum sibi coeternum ipsa omnimode sapiens et summe loquens genuit logori, id est sermonem mentalem intellectiuum, sui perfette apprehensiuum, per quem, non tamquam per organum et instrumentum vt aiunt fantastici, sed, vt ita dicam, cper manum suam propriam, id est suam sapientiam et potentiam, cuncta produxit in esse in vno suo uero et viuifico atque deifico coessentiali sibi spiritu, quem de se vsiodos, id est essentialiter, et per eundem logori filium naturaliter coeternum spirauit ‘, prout ipsa est uera in se et non aliunde uita summe viuens. In quo spiritu o theos logos, id est deus sermo mentalis, quem ex se naturalem et naturaliter ipse summe viuens spirat spiritum uiuum, deum sibi coessentialem, tamquam manus suum digitum et malus a radice uiridi proprium florem et fructum producit, omnia operatur et suos participes sibi coadunando gratificat et deificat. j 2. Idem in eodem : Scriptum est: enim in diuo apostolo : Quis enim cognouit sensum domini, aut quis instruxit eum ? Nos autem sensum Christi habemus, inquiens ueraciter de spiritu sancta qui habitat in nobis, in quo et scimus que dei sunt, vt ipse in premissa dicit littera : Nos autem non spiritum huius mundi accepimus sed spiritum qui ex deo est, vt sciamus que a deo donata sunt nobis ; que et loquimur non in doctis humane sapientie verbis etc. Que dei sunt impossibile est nos per aliquem spiritum creatum
et participes esse diuine nature ; sed per increatum sensum Christi, cspiritum scilicet sanctum eius, quem a christo et eternaliter et usiodos, id est essentialiter, credimus et confitemur spiratum existere deum ‘, et nos recipientes que Christi sunt infallibiliter scimus. In quo et ipsum christum veraciter habemus, per quem ad patrem eius, eternam nostram hereditatem quam ipse nobis homo factus nouus adam noster
deificus regenerator acquisiuit, habentes accessum, introducimur.
per
quem
omnem
53. Idem in eodem : Christus dicit iudeis : Si ego in digito dei eicio demonia, ergo peruenit in uos regnum dei. Et in alio euangelista dixit : Si ego in spiritu dei eicio demonia etc. Vbi sunt qui dicunt christum non in propria virtute operari sed in aliena ? Dicunt enim christum operari in spiritu tamquam in suo ministro alterius nature et non suo coessentiali. Audiant nunc et videant ordinem nature create analogicos, id est similitudinarie, positum a christo, et per ipsum ordinem intelligant increate et coessentialis trinitatis ordinem inconfusum. Quoniam quidem cum christus dicit spiritum sanctum digitum, exemplum ponit vt per terrena uisibilia ad eterna et increata ecclesie erigat sensum ; et se manum et brachium - exemplo humani corporis - sui patris, sui scilicet deoriginatoris, et spiritum sanctum a se essentialiter tamquam a manu digitum naturaliter productum, ab eadem ecclesia sua spansa et credi et predicari luce clarius eidem ecclesie demonstret. Nam ‘ sicut brachium et manus naturaliter prouenit digitus, ita hoc exemplo insuflkienti et a patre deo anarcho, id est inprincipiato, naturaliter filius, brachium et manus eius, generatiue deoriginatur deus de deo ; et ab ipso filio tamquam a naturali manu patris naturaliter producitur profluens spiritus sanctus, suprasanctus digitus ‘. Ergo sicut digitus non est aliene nature a brachio et manu, sed eiusdem nature sunt tria illa distincta, corpus scilicet, manus et digitus ; ita equidem et filius non est eterousios, id est alterius essentie, a patre, et spiritus sanctus non est alterius essentie a filio, sed tres distincte inconfusi sunt vnius et eiusdem essentie, nornine deus. In quo digito Pater per filium suam manum ierarchicos supercelestes spiritus angelicos creando, in eis superscripsit suam deiformitatem vt sint beati deiformes ; in primo homine adam scripsit exarando suam ymaginem ; in egipto per moysen theygoron, id est diuum predicatorem, miranda depinxit prodigia, sacras et diuas tabulas moysi datas in cacumine Synay diuinitus exarauit ; in deifico, deigenitiuo et deifusiuo utero
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58 quem Th] que V 60 coeternum Th] coeternos V 62 logo V 55 dicam] dicant V id est Th] et V 56 cuncta Th] tanta V 63 naturalem] -le V 65 malus cok.] manus V 67 coadunando] coadiuuando V ig regenerator cok] regnati0 V 12 increatum] inde creatum V 52. 6 Nos autem z?w.V i i < scire > su$$Z. cum Uc] om. V 20 introductumur V 27 sicut 20 a corpore...naturaliter Th] ~ORZ. om. V 22 hoc...insuf%cienti re&.] $OJ~ id est V 5% 7 suoa] sua V 8 anologicos V 3g mirando V digitus coni.1 sint brachium V 34 ierarchios V 38 thelgoron V 2 1 Cor. 52. Cf. ~&IYZWU+~ ass.34 (PG 75, 576 B). 53. Cf. Tlmawzu ass.34 (PG 75, 576 C - 577 A).
6-9 ibid. vers. 12-13. Lue. XI=J. 3 Matth. ~1128.
IP. 1
51.55-60 per manum...spirauit : 11 8,6-10. 52.12-15 spiritum...deum : 11 18,9-11. 53.19-27 sicut...digit& : II 30,57-64.
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LIBER
DE
FIDE
virgineo, in nazaret galileo, deum et horninem super animam deifusiuam matris et filii eius Christi totam se trinitas superefhmdendo ineffabiliter inscripsit, couniendo ornnia quecumque sunt in celis et in terris * * Pater, filius eodem suo digito peragit confirmando.
54. Verum amodo testimonium reddant processioni spiritus sancti a filio sancti doctores, scripture scilicet sancte expositores, qui non fuerunt in conciliis ecclesie catholice sed per omnia eorum ymitatores comprobantur fuisse. Hoc est, gregorius Cesareensis episcopus ; magnus sanctus basilius archiepiscopus cesarie capadacie ; beatus Iohannes crisostomus patriarcha constantinopolitanus, general& expositor totius sacre scripture ; beatus ephiphanius archiepiscopus cyprensis ; theodoricus episcopus Cìri ; beatus maximus monachus maximus dottor ; ycumenius magnus dottor.
CGregorius
Cesariensis >
11. Dictus beatus gregorius Cesariensis episcopus in Expositione spiritus quam Iohannes euangelista eidem reuelauit : cc Vnus deus Pater verbi viuentis, sapientie existentis et virtutis )>. Et paulo post : tt ‘ Spiritus sanctus est ymago filii petiecti ’ D. Et iterum : utNon enim aliquando deficit patri filius, neque fili0 spiritus 1). Et hic gregorius fuit ante nicenam synodum.
TRINITATIS
sermone de spiritu sancta Contra eunomium hereticum. Hereticus ait : Qua necessitate aut qua dignitate ve1 quo ordine spiritus est tertius, tertius est natura. Basilius : ‘ Dignitate quidem et ordine secundus est a filio spiritus, qui ab ipso habet existere et ab ipso accipere et annuntiare nobis ’ et totius potentie esse, sanctus sermo orthodoxe fidei tradidit spiritum. Sed quod sit tertius natura, o heretice, neque in scripturis Sanctis didicimus neque veritas nos docuit. 57. Paradigma, id est exemplum : Michael in legionibus quidem angelorum qui ordinati sunt princeps est. In quo considerandum est nobis quoniam non quidquid ordine ve1 dignitate in secundum et tertium constitutum est, secundum et tertium dicimus secundum naturam. Nam ‘in angelis ordinatum dicimus vnum principem, alium autem subiectum ; in natura tamen non dicimus secundum et 3m’. Et in stellis simili modo secundum apostolum Stellam a stella d.ifFerre dicimus in claritate ; omnium tamen stellarum vna est natura. Et In domo patris mei mansiones multe sunt, hoc est in gloria tierentie sunt multe dignitatum, sed natura glorificatorum est similis. Sic etiam spiritus sanctus, licet dignitate et ordine sit tertius et quasi postponatur numero, v-t dicunt scripture. Dicunt enim : ‘ Recepimus spiritum sanctum a patre et a fili0 tertium connumeratum et glorificaturn spiritum, ipsius dei tradentis ordinem salutiferi baptismatis, in quo dixit : Euntes baptizate omnes gentes in nomine patris et filii et spiritus sancti ‘. Sed in nullam aliquam aliam a patre et a filio tertiam dixit vitam, o heretice. 58. Idem contra eundem : ‘ Sicut enim filius se habet ad patrem, eodem modo spiritus sanctus se habet ad fìlium. Et propter hoc dei quidem verbum fìlius, cverbum autem filii spiritus : Portansque
56. Pater basilius, qui fuit inter primam nicenam et secundam constantinopolitanam synodum, in tertio
43 Christi] christus V 42 horninem coni. cum Uc] Iohannem V super conJ.1 sic V io Ciri] Carrii V 54. 6 cesarie] -rio V g cypensis V 55. 4 Vnus] vnum V g potentie coni. cz4m Uc] pe V 56. 7 ordinem V 22 vitam coni. cum Uc] in’ta V heritice V 57. 10 tamen] cum V 58. 4-6 suppl. cum Th ef G] om. V (ti Pra& § 58 a)
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*] quaeakm omittà vì&ntur in V
:
55. 3-8 Gregor. Thaumaturgus Expo&oJ%&i (PG IO, 984-988). 56. Cf. Basil. kW. Eunom. 111 n. 1 (PG 2g,65 3 B - 65 6 A) ; idem fragmentum Basilii multo pressius transtulerat Hugo Etherianus De xancto et 7-9 qui ab ipso...esse : nap’ ahoi2 Tb dvaL gxov xai Xap’ ahoC la@%ivov xai &yy&ov +jpiIv xai immortah Deo III c.13 (PL 202,366 B-C). O,C,O~6jc aidac &x&q~ &E,q_q.&~ovG. Hoc membrum acriter in concilio Florentino examinatum (Mansi3 rA, 768, 805 et 836 ; Con&. Fhrenthzum, Romae 1953, t.V, pp. 295, 328 et 354) deest in editione Garnerii> et deerat in codicibus ab ipso inspectis (PG 29,655 nota 79) aderat vero in codice ab Etheriano translato 1.~. et lib.11 c.18 (PL 202,328 A). g 1 Cor. x+l. 1 I Ioh. XIV,. 15 vt dicunt scripture : ch< Aiyown G. Haec 57. Cf. Basil. Adv. Ewom. III n. 1 (PG 29,657 B - 660 A). verba deerant in codice vetustissimo a Iohanne de Turrecremata apud Florentiam exhibito (Mansi 3 IA, 837 A Conc. FZorenthum, t.V, p. 3 5 6 PG 29,657 nota go). Ast excerptor noster de suo addidit vocem scripture ‘, unde Thomas deceptus est haereticorum quippe argumentum 17 et glorificatum spiritum om. G. 18-2 1 ipsius dei, etc. athoG 705 Kupiou.. . xaparefert Basilius, minime vero Scripturae testimonium. i3&x0&o~ x.T.~. G. Genitivum illud absolutum causae circumstantiam declarat, haud vero Spiritus originem ut intellexit Thomas rudiore translatione inductus. rg Matth. XXVIIP. verbum autem fllii {flpa t% uto6 G. 58. Cf. Ps.-Basil. Adv. Eunom V (PG 29,732 A-C). 4 Hebr. I*.
;
cf.
;
‘
;
;
:
:
: 115,14. : 1 2, g. 8-9 spiritus...nobis : II 14,22. : 5-7. 16-21 Recepimus...sancti : 1 2,2g-34. 1-5 Sicut...sue : 1 12,5-lo ; cf.De verifate q. 4 a. 3 arg. :1127,40-42.
55. 6 Spiritus...perfecti 56. 7-8 Dignitate...spiritus 57. 6-8 in angelis...3m 1 58. 1-3 Sicut...filium
25,
1-2
; Super Hebr.
I lect. 2
; Ipam
q. 34 a. 2 arg. 3.
uerberans non eiusdem essentie, an spiritum ex intellectu patre per verbum vnigenitum dubitas prouenire ’ deum de deo indiuisibiliter, non diffusum in aera sed coessentialem ? Quomodo diuidis indiuisa ? Si uis te non diuidi a gloria, uerbum non diuidas a deo, qui ~LLLTAS est ; et spiritum qui est ex deo per filium et creditur noli blasphemare sed mecum accipere, et adora vt te ad filium ducat cuius est ipse spiritus uera ymago. Sicut enim filius est uera ymago patris, sic et spiritus est uera ymago filii ; reperto fili0 per spiriturn, tene ipsum, quia ad patrem te ducet cuius est filius et uera ymago. Est siquidem nobis trinitas sancta quedam chathena habens capita duo ve1 extremitates cum medio indiuiso. Extremitas vna ad nos diretta spiritus sanctus est, qui tenentem se ducit ad filium cuius est et a quo datur et ad quem refertur in veritate ; et per medium filium peruenitur ad patrem cuius est filius et ad quem refertur ; qui Pater est principium sine principio, ueraciter caput cathene.
omnia, inquit apostolus, verbo virtutis sue ’ ; ’ ex quo> eloquium fìlii per deum : Gladium spiritus, dicit, surnite, quod est Gerbum dei ‘. Verbum autem dei sermo uiuus est et operatiuus. Non sic ad humanam decidas similitudinem, sed ubique quod maius est 10de deo sentias ad vnam manifestationem operationis vt accipias paradigma verbi, hoc est exemplum, quia et ‘ spiritus ipse factus uere per filium operatur ’ omnia et peragit. - Hereticus : Et quare non filius filii spiritus ? - Basilius : Non tantum ‘non est filius filii spiritus 15 quia est ex deo per filium ‘, ideo non erit filius ; sed ne trinitas infinitus estimaretur numerus, et filium filius generaret nepotem patri et sic fìlium per nepotem sicut est in hominibus ; quia et sacra non dixit scriptura : propter quod neque ordo illic est talis, nec sic 20 se habet natura. Sed dicit : Si dei quedam ymago est filius, filii autem ymago est spiritus, quare non filius filii spiritus ? Hoc enim si diceretur, ad maius igitur tibi esset dampnum, si filium filii diceres spiritum. Si enim filium aut creaturam placet tibi intelligere spiriturn, te ipsum interficies mirifice,, Et quia non 25 nominatur filius, ideo creaturam esse blasphemas principium et causam vnam totius creature et sanctificatorem et deificatorem, domino et deo conglorifìcatum nomine, diuinarum operationum perfectorem. Ex quo 30 igitur spiritus appellatione non est filius, ideo alienum a filio et a patre dicis. Considera quornodo facit ipse spiritus filios dei, quos idem spiritus sanctificat et sanctos reddit ; si tu per spiritum es deus, quomodo a deitate spiritus sanctus est alienus ? Qui deificat et 35 sanctificat deus est et sanctus est et non deificatus, sed spiritus patris et idem spiritus filii. 5
61. Sed dicit : Patri et fili0 spiritum sanctum non connumerabo, quia filius nec patri nec sibi connumerat ubi dicit : Vt cognoscant te verum solum deum et quem misisti ihesum christum. Ecce spiritum non connumerat ; ideo negas. Quare nec connumerat ? Quoniam quidem ‘ ex patre se ipsum filius nominat verbum, et ex patre per se verbum spiritum nobis indubitanter afkmauit ‘, vt nos a patre filium, et ex patre per filium vnigenitum verbum et in patre et filio procul dubio sentiamus, vt ille qui claris oculis mentis hec uidit et ore affectus sui hausit et fìdelibus labiis non pollutis eructauit : Si spiritus tamen dei habitat in uobis, subdens dixit : Si quis spiritum Christi non habet, hic non est eius. ‘ Ecce in patre et filio et patris et filii vnum spiritum uidit ‘. Quomodo in eternum viues, o inirnice tibimet, si non es Christi ? Sic iam non es Christi, cum spiritum Christi non habes ; cum spiritum a duobus separas, duorum spiritus uita est et vita non est. Cum ergo audis patrem et filium, inseparabilem statim tertium credas. Noli oppugnare et noli esse aqua, consummatio igni, sed ei potius appropinqua indubitanter et ex ipso lumen et calorem recipe, vt in tenebris non maneas et te non offendas.
59. Idem contra eundem : Spiritus sanctus qui prouenit ex deo, quamuis in tempore: det factiones, non tamen prouenit ex deo in tempore. 60. Item : Verbo domini celi firmati sunt et spiritu oris eius omnis virtus eorum. Si enim non credis spiritum sanctum prouenire ex ore dei, nec iam uerbum credas. Sine spiritu eius uerbum natum non reperitur ; 5 csi ex uerbo tuo, o qui inimicaris veritati, ex proprio intellectu tuo spiritum producis aereum per uerbum
per nepotem cok.] pro nepote V 2g perfectorem cok. (~X~J~~XW&J G)] perfectarum V 59. 2 factiones (zo+z~~ G)] fatti nos V veritati Th] verbii itati V 60. 4 non cok] i6 V 5 si Th] sed V 6 aereum V] j&e iegeaerem 61. 2 filius] est add. V 10 < eum> [email protected] Uc] 08??.V I I sui hausit cok czz?zUc] sint auxit V lg < tibi > JX~~Z.] fine h. om. V 22 ei] eius V 23 recipere V 17
: i%& TOG fkoi3,
6 per deum ut habent plures codices (PG 29,732 nota 45). 6-7 Eph. VIP'. 7 Hebr. 17 generaret nepotem patri supra 14, 2j-28. 6 & ih&?,oyoCrc&vmmp~qy&m G. 59. Cf. Adv. Eunom. V (PG 29,745 A-B). 60. 1-4 Verbo...credas cf. Adv. Ezozom. V (PG 29,737 B). 1 Ps. xxxI16. 19 quedam chathena 61. Cf. Adv. Ezwom. V (PG 29,745 A-B). 3 Ioh. XVII*. 12 Rom. VIII~.
: cf.
:
:
ex quo...dei 1 12,2g-31. 60. j-g si...prouenire 11 8, 61. 6-8 ex patre...affirmauit
s-7
:
12 spiritus...operatur
:1
18-20.
14.
14
15,s.
1343.
: 11 8,
Ecce...uidit
: 11
non est...fìlium
I, sg-41.
: 11 8,11-13.
lvlz.
7 an cok] aut V 16 viuens V
12
0~. Th 17 es*]
est
V
spiritus...operatur : xcd vo&
: cf. Basil. Epist.
38 n. 4 (PG
32,332
C).
IO
15
20
25
5
10
15
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FIDE
62. Idem contra eundem. Filius dicit : Spiritus domini super me. Spiritum dominicum filius nominat ; et spiriturn dicit deum cum dicit : Spiritus domini super me. Spiritus denominatione patrem manifestauit incorporeum. Sicut enim dicit apostolus : Templum dei estis a spiritu sancta deo, et Spiritus dei habitat in uobis ; et ita spiritus sanctus deus. Trinitatis equidem indiuisa est natura : eponymia, hoc est cdenominatio, ab vno patre transit in vno filio, vt de deo deus filius, ex domino dominus, ex omnipotente omnipotens, ex sapiente sapientia, ex summe loquente logos, id est sermo mentalis intellectiuus, ex virtute virtus ; verus fìlius denominationes naturales patris habet in se. Ita et spiritus sanctus est dominus et deus, omnipotens, sapiens, virtus ; naturaliter sumens habet a domino deo patre et filio a quo est et datur ‘. Denominationes et quicquid cathegoriti, id est predicatur, de essentia in vna ypostasi, id est persona essentiali, predicatur et in aliis. Ypostases autem non confundimus sed vnam ex alia predicamus, et vnitatem credimus et cum theoseuia et uera latria adoramus, et non plures deos sed vnum verum quem confitemur. 63. Idem contra eundem in confessione fidei : Deus, verbum, spiritus ; Pater, filius et spiritus. Non est alienus a patre filius sed alius ; nec spiritus sanctus a patre et fili o est alienus, licet sit alius. Pater equidem generat de se filium tamquam intellectus ton logori, id est sermonem mentalem, et tamquam essentia proprium suum caracterem ; et a se per vnigenitum logon id est naturaliter viuens ipse spiramen spirat spiritum sanctum, quoniam quidem ‘ fìlii naturalis ymago est spiramen eius spiritus ‘. Non enim decebat filium aliquando defuisse patri, nec decebat spiritum aliquando defuisse filio. 64. Idem contra eundem de spiritu sancta : Spiritus sanctus est causa sanctificationis sanctorum, per quem sancti sanctificantur ; in redimendo autem et nobilitando naturam humanam solus filius assumpsit ipsam, 62. 63. 64. 65. 66. 67. 62. 63. 64. tolus 65. 66. 67.
:
62. 63. 64. 67.
TRINITATIS
quem ‘ filium spiritus sancti spiratorem et datorem sine aliquo dubio credimus ‘. In quo spiritu clamamus : Abba, Pater ; in quo dicimus dominum Ihesum : Nemo enim, secundum diuinum apostolum, potest dicere dominum Ihesum nisi in spiritu sancta. In quo spiritu sunt omnia immortalia, omnia perfetta, videlicet caritas, gaudium, pax, magnanimitas, bonitas et alia omnia que in ipso et ex ipso enumerat diuus apostolus, in quibus sursum angeli et deorsum homines iusti in vnum congregantur. Qui spiritus nihil habet in se ipso nouum ve1 accidens, sed sempiternaliter habet omnia sicut ‘ spiritus dei, et ab ipso deo missus causam habet ipsum ‘, tamquam suum fontem et inde emanans ; et ipse spiritus est fons supradictorum donorum. Sed spiritus quidem qui a deo mittitur et emanat est ypostasis, id est essentia personalis ; que autem ab ipso spiritu emanant, operationes eius sunt et non sunt ipse spiritus. 65. Idem in tractatu de essentia diuina : ctSpiritus est de essentia patris unde procedit, et spiritus filii dicitur. Et filius ex patre spiritum procedentem per se ipsum et secum cognitum demonstrauit, ipse vnigenitus ex ingenito lumine explendens, uerus deus 1). 66. Idem in XII sermone contra eundem Efnomium : In baptismate siquidem effusio spiritus sancti a patre et filio est. Quomodo a patre et filio separas spiritum ? Fides et baptisma, duo necessaria saluti omnis credentis coniuncta sibi inuicem concurrunt indiuisa. Fides quoque suppletur per baptisma, baptisma autem perficitur per fidem. 67. In Contra dissimiles arrium et sabellium : Ex quo audio, o heretice : Si quis spiritum Christi non habet, hic non est eius ; et a christo audio : Spiritus veritatis qui a patre procedit, quomodo appropriatur patri et christo si deus non est idem spiritus ? cCreatura equidem increato appropriari non potest ‘. Sed ex quo audio : Spiritum veritatis, et veritas est filius, ergo
8 eponomia V ig non cok] nature veZ uere V 20 vnam] vna V g naturales V 14 in] et praem. V 19 emanet V 20 que] qui V 5 lumine (qwr& G)] hnE V 6 suppletur V] j&?e Zege completur (~&s~oktb G) I Idem] Id V XII] fori% bge 111 (cJ 56, 3) 3 separans V 6 equidem increato coni.1 eadem increatio V Cf. Adv. Eunom. V (PG 29, 744 B-D). 1 Lue. IVI*. 5 1 Cor. I&~. 9 naturalis OSY.G. Cf. Adv. Emom. V (PG 29,753 A-B). 7-9 et a se...sanctum om. G. Cf. Adv. Emom. additio (PG 29,769 A et 772 B-D). 3-7 in redimendo...pater ozz. G. 6 Rom. VIIP. 7-9 1 Cor. XII~. 12 aposGal. va*. 16 missus : mzqqvc5~ G. i-j Basil. Epi.U.38 n.4 (PG 32, 329 C). Cf. Basil. De Spirito Sancta cap. 12 (PG 32, 117 B). 3 Ioh. xv26. 4 appropriatur : oks~oike~ G (cf. PG h.1. nota 30). Cf. Basii. HomiI. 24 n. 6 (PG 3 1,612 C). 2 Rom. VIII~.
:
:
g-l6 denominatio...datur 11 3,42-50. g filii...spiritus 11 ~,42. 3 filium...credimus 11 16, 14-16. < Creatura...notest 1 24. 4.
:
: :
16
spiritus...ipsum
: 1 1, 20.
62-72
* 139
71. Idem : Spiritus sanctus quem dat nobis filius non est creatura, non est minister. Nam sicut et ‘ ipse filius quem dat nobis Pater non est creatura nec minister, sed potius deus de deo usiodos, id est essentialiter, genitus in se patris totam usiam, id est essentiam, habet genitam ‘, naturam usiodos, id est essentialiter, vtramque assumens, substantiam scilicet rationalem et corpus confectum, nos deo et patri suo reconciliando representat redemptos et liberos filios, et nobis tamquam uera ymago patris ipse eundem essentialiter representat ; ita et spiritus sanctus quem donat nobis filius in arram hereditatis eterne non est creatura ve1 minister, sed deus de deo filio usiodos, id est essentialiter, spiratur, in se filii totam usiam, id est essentiam, spiratam habens : in nobis transfusus, illuminando et participes nos faciendo diuine nature, postulare gemitibus inenarrabilibus facit et liberos filios patris et coheredes christo diuinitus adoptat et liberos facit. In quo clamamus abba, Pater ; de quo ait diuus apostolus : Vbi spiritus domini, ibi libertas. Qui ‘ spiritus, prout est spiratus a patre et a filio, tertius et uera et naturalis ymago patris et filii existit, ipse vtrumque nobis naturaliter representans ‘.
deus est spiritus dei filii. Quando autem : Spiritum adoptionis, veni0 in clanculo cogitationis et intelligo secundum naturam vnitatis ad patrem et filium referens spiritum sanctum qui adoptat nos in filios patris et filii, quorum ipse est vnus spiritus, quod est solius spiritus facere et non creature. Heretice, cquomodo adoptat in filios spiritus idem, si alienus est a patre et a filio ? Quomodo inhabitat extraneus in illis quos christus redimit, si non est a christo ’ ? Nam csicut filius acquisiuit nos patri, ex patre ipse idem, sic et spiritus acquirit nos filio per fidem imprimens nobis caracterem filii in baptism.ate, a quo filio existit et eius spiritus et caracter predicatur uerus ‘. 68. Idem contra eosdem : Dicitisne deum non esse patris et filii et spiritus ? Insuper dicitis spiritum non procedere. Ego autem dico deum esse geniture, generationis et spirationis ve1 missionis ; patris siquidem genitura, filii autem generatio, spiritus autem sancti spiratio. Et spiratur et mittitur : vera missio. 69. Idem : Genitura Pater generat, generatione filius generatur, spiritus autem spiratione spiratur : hoc enim dicitur. Sed dicitis : Ergo duo sunt ingeniti, quia spiritum dico ingenitum. Respondeo : patrem sine causa et ingenitum et apatora, id est sine patre ; filium autem non apatora, id est sine patre, habet enim patrem, factorem autem neminem habet sed genitorem. cSpiritum autem sanctum dico ingenitum non habere patrem, nec creatorem quia non est creatus, sed causam habet deum cuius est uere spiritus, a quo procedit ‘.
Epiphanius
72. Sanctus epiphanius episcopus Cyprensis, maximus dottor, qui fuit intra tempus secundi et tertii concilii, contemporaneus Crisostomo, in libro Ancorali in quo fidem trinitatis et formam ecclesie, id est ordinem, exposuit - in quo libro qui legit et intelligit a uento errorum moueri non potest quia uelud nauis a firma ancora contra tempestatem tenetur - : Ecce Pater in celo per uocem testificatur filium ; ecce filius in iordane per carnem ; ecce spiritus sanctus in specie columbe af5guratur ueniens. Sed numquid corpus columbe assumpsit ? Minime. Consuetudinaria affigurabatur specie quadam apparens, sed cin se ypostasis uera existens, id est essentia personal& non alia a patre et a fili0 usia, id est essentia, nec aliena sed
70. Idem : Spiritus ex deo dicitur esse non vt omnia ex deo sed tamquam ex deol existens, non generatiue ve1 filialiter sicut filius, sed spiritus oris eius ex patre per filium ; ‘ spiritus dei et ex ipso missus causam habet ipsum ‘. cSpiritus, digitus, spiramen, unctio, sufflatio, sensus Christi, processio, productio, missio, prohodos, effusio, uaporatio, splendor, ymago, caracter, deus uerus ‘.
8 ~z$pZ.CZJZ? Uc] 0~2.V 1 I adoptas V 15 Quomodo Th] quo V 69. 7 enim] eius V IO uere Th] ne V 70. 3 filialiter] &ialiter V 6 Christi Th] d’ V 71. i quem] ?j V 6 habet Th] habent V 7 substantiam coni.1 soam V 16 diuine] diem V 17 iilioscok] suos V 22 uera Th] u*OV 72. 2 intra] forte infra V 8 tempestacione V
12 arram cok ctim Uc] artem V
9 Rom. ~111~~. 15 inhabitat (oki) : O&LO? G. 16 si non est a christo : .sl in.+ okz~ov Xpwco~ G. 70. 4 spiritus...ipsum cf. supra 64,16. 19 in quo...pater 71. 12 arram...eterne cf. Eph. 114. 16 postulare...inenarrabilibus cf. Rom. ~11126. 11 Cor. 111~'. 72. 8-18 : cf. Epiphan. AZCOY&Mn.81 (PG 43,169 C). 14 uera OH. G.
: :
:
Cyprensis
:
: Rom. ~111~~.
creatura] creatam V
20
vbi.Jibertas
:
:
14-16 quomodo...christo 11 9, 13-16. 17-20 sicut...uerus 11 6,9-14. 69. 8-11 Spiritum...procedit : 1 I, 81-84. 70. 4 spiritus...ipsum 1 1, 20. 5-8 Spiritus...uerus : 1 IO, 14-17. 21-23 spiritus...representans 71. 1 4,28-30. 1 IO, 18-20. -.- 2-6 ipse...genitam 7% 13-18 in se...filii 11 12,12-15,
: : -. : ~~
:
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eiusdem essentie veraciter yparchon, id est existens, ypostasis vero per se ex ypostaseos, id est ex existentia essentiali, patris et filii ‘. 73. Idem in eodem libro de trinitate : tcIn patre deus, in filio deus, in spiritu sancta dei deus. Spiritus enim dei et spiritus patris et spiritus Christi, non secundum aliquam compositionem sicut esset in 1 nobis anima et corpus, sed ‘ in medio patris et filii ’ et c ex patre et ex fili0 tertius est appellatione ’ )). 74. Idem in eodem : ccPetrus temptauit uos satanas mentiri dicit : Non homini mentiti estis ex deo patre et filio est spiritus
ad ananiam : Vt quid spiritui sancta ? Et sed deo. Ergo ‘ deus sanctus ’ N.
75. Idem in eodem : Quid enim, o inanis glorie, inpugnas non uictum ? Vt quid inimicaris carenti inimicitia ? Durum est tibi inpugnare filium et spiritum. In hoc te ipsum scandalizas et offendis et non ipsum 5 fìlium dampnas neque spiritum, sed cte ipsum alienas a gratia dei cum non recipis a patre filium, neque spiritum sanctum a patre et a fili0 dicis ‘. 76, Idem in eodem De uestibus pellicinis ade et eue contra origenistas : tcVtraque habitant in homine iusto, christus videlicet et spiritus eius. Si christus ex patre creditur deus de deo, et spiritus sanctus a christo 5 vt ab ambobus ; c sicut dicit christus : Spiritus veritatis qui a patre procedit, ita et De meo accipiet 1). Ecce ex ambobus duorum spiritus existit ‘. 77. Idem in eodem : ctIn scripturis Sanctis nomina patris et filii et spiritus sancti differenter sunt predicata. Nomina patris sunt Pater, omnipotens, Pater omnium,
TRINITATIS
Pater Christi ; nomina filii sunt hec : christus, logos, id est sermo mentalis intellectiuus, lumen verum, 5 emanuel. Siquidem Pater intelligitur et est deus, lumen splendidissimum, virtus et sapientia ; filius autem est lumen de lumine, et ideo Lumen habitans inaccessibile. Virtus totus deus, et propter hoc Dominus uirtutum dicitur. Sapientia totus deus ; ergo filius est sapientia 10 de sapientia, in quo sunt omnes thesauri sapientie absconditi. Vita totus deus ; ergo vita ex vita fìlius : Ego sum via, veritas et vita. Spiritus autem sanctus ab vtroque existit, spiritus ex spiritu : spiritus enim deus. Deitas donationum est ipse spiritus dator, ueridicus, 15 paraclitus, euangelicus, illuminatiuus, patris angelitiuus, hoc est annuntiatiuus. Sicut enim fìlius magni consilii paterni angelus dicitur, sic et spiritus sanctus. Dicit autem apostolus : Accepimus spiritum dei vt sciamus que donata sunt nobis, et loquimur non in 20 doctis humane sapientie uerbis sed in manifestatione spiritus dei, spiritualibus spiritualia comparantes. Sed dicit aliquis : ergo dicimus duos filios ; et quomodo vnus tantum dicitur vnigenitus ? Quis autem es tu qui respondetis deo, qui ex se iam uocat filium in scriptura 25 sacra, spiritum uero sanctum ab vtroque ? Que solummodo
intelligimus, que a Sanctis perlucida tradita sunt nobis lucidissima expositione, similitudinem habilem lucis faciant ad ipsum patrem. Fidelis quis fide non fìcta hec audiat : quoniam Pater 30 ueri filii est Pater, lumen totus Pater, et filius ueri patris est fìlius, lumen de lurnine ; non vt fatta lumina ve1 composita sola appellatione, sed vnum lumen naturaliter de lumine. cSpiritus autem sanctus spiritus est veritatis, lumen tertium a patre et filio ‘. ‘ Alia 35 uero omnia positione ve1 compositione siue appellatione lumina dicuntur, non tamen istis tribus luminibus sirnilia ’ k
18 patri V
75. I Quid] quod V 3 Durum coni. (cmlq& G)] & V 76. 5 christus Th (6 xpw&c G)] ipse V 15 donationum coni. (~apm&cw G)] dominationem 9 totus] tot v 77. I eodem] hec cunz iac. udd. V 3 sunt coni. c~nz Uc] sub V 22 comparantes] operantes V 27 wppl. (AXEL G)] om. V 30 hec] huius V 33 vel] vt V IG illuminatus v fod. v 38 similia Th] filia V
: hrom&m~ &c6~~om&crcq Gj
neque aliquid proprium, quod est alienum ab eodem velut fieri. Sed ea dico que sunt mihi a patre, que et loquor mundo ; sic et spiritus sanctus non aliquid contrarium ve1 proprium loquetur quod non est meum, ve1 dicet non ex me ; sed de meo accipiet et que mea sunt annuntiabit uobis. Quod et paulus a%rmat et dixit : Sicut que hominis sunt hominum nullus nouit, sic et que dei sunt nemo nouit nisi spiritus dei. Ergo itaque spiritus a se non est, et sic a se non loquitur ; sed vt est a deo, que dei sunt loquitur deus ipse spiritus.
8 1. Sanctus Iohannes crisostomus patriarcha constantinopolitanus, in sermone De epiphania domini : Hic est f?l.iusmeus, qui vna mecum mittit ex se spiritum sanctum.
84. Idem in sermone De fide : ctPrimo omnium fides in deum est causa non attrectabilis, non scrutabilis, indescrutabilis, inuisibilis, non indagabilis, ‘ non predicabilis ‘, honorabilis, ex toto veneranda. Fides a patre incipit, in filium venit, in spiritum sanctum perficitur. Fides est fundamentum anime, radix uite, radix immortalis. Fidei autem radix uiua Pater est ; ramus immarcessibilis semper virens, filius ; fructus uero immortalis ipsius rami filii est spiritus sanctus. Deitas semper simplex et incomposita L
82. Idem super Iohannis apostoli et euangeliste
85. Idem Super epistolam ad romanos : Si quis autem spiritum Christi non habet, hic non est eius.
Iohannes
Chrysostomus
in
: Cum
euangelio sancti venerit paraclitus
8 filius] filium V 79. 3 loquitur V g audeo] audio V SO. 5 sanctus] s. V fort. Zegefactus (xw&v G) 82. I xillud> suppZ.]om.z. V IO solus] qui add. V 83. I Equidem] quidem V j J-ivppZ.] om. V 85. I quis] qui V
IO accipit Th] -epit V
6 velut cok]
: &d
ve1 V
14 sanctorum V
7mihi]mV
14 loquatur V
78. 1-3 : Azcorakr n.72 (PG 43, 152 B). 2 a patre et filio rrct~pò~ xtxi utoc G. ‘79. 1-15 ibid. nn.72-73 (PG 43,152 D - 153 AI). 1-5 Ioh. XVI=-~~. 6 a patre procedit cf. Ioh. x+. 7-8 Matth. XI*~. io Pater... procedit rcatip XIXL 6 ubk,, 7wp’ 05 &~op&w,~ x& 7xxp’ oiZ kxl.~&Lw~G apud Amoratu, secus vero Pazarios, cuius lectionem retinet K. Hall (GCS 25,91). SO. 2-8 : Amoratm n.75 (PG 43, 157 A). 4 erat semper : mh, G. 81. 4 Matth. 111~‘. 82. 2-11 : Ioh. Chrysost. Sztper 106. hom.77 n.3 (PG 59,417). z Ioh. xvz*. 83. Cf. Theophylactus Super Ioh. XVI (PG 124,213 B-C). 1 Ioh. xv113. 3 Ioh. xwl”. 10 Ioh. XVI=. 11-13 1 Cor. I+. 84. 1-10 Ps.-Chrysost. Homilia dejde (PG 60, 767-768). 3 non indagabilis non predicabilis &xwr~yrJp~~ov G. 10 Deitas Tp& G. 85. Cf. Theophylactus Stipe?-Epkt. ad Rom. VIII (PG 124,439 A). I Rom. VIIIO.
:6
:
:
:
:
:
70. 7-10 secundum...procedit 11 27,47-5 1. SO. 2-4 Pater...semper 11 11, 11-13. 84. 3 non predicabilis 1 29,4.
: :
:
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c Si enim spiritus est sigillum et caracter Christi, qui non habet sigillum et caracterem christi, hic non est ipsius Christi ’ qui demonstratur et veraciter representatur per sigillum, per illum caracterem.
Theodoritus
et Oecumenius
86. Item ycumenius et theodoricus, magni doctores, super eandem epistolam ad romanos : Si quis spiritum Christi non habet, hic non est eius : tt ‘ Communis est patris et filii spiritus sanctus ’ n. 87. Item idem theodericus Super epistolam ad ephesios : c Spiritus sanctus desursum emanat a christo et sine inuidia datur omnibus recipientibus ’ claro oculo fìdei in complementum membrorum Christi cui compaginantur, ex ipso equidem virtutem spiritus attrahentes et recipientes, vt surculi a radice cui inseruntur uiriditatem.
Niceta
TRINITATIS
Iohannes, dedit spiritum discipulis dicens : Accipite spiritum sanctum. Et iterum baptista Iohannes theoidis, id est deiformis, et inconfuse trinitatis deifice diuus testis dicit : De plenitudine eius omnes accepimus ; et iterum ipse idem : Ipse uos baptizabit in spiritu sancta et in igne. Si autem habebat spiriturn, quomodo ab alio accipiebat ? Quid iam plus apostolis habebat ? Patrem rogaturum promittit vt discipulis daret spiriturn, quod et ipsi apostoli sine oratione uidentur fecisse, videlicet spiritum dedisse credentibus. Sed hoc saluator yconoruicos, id est dispensatiue, dixit : Rogabo scilicet patrem, duplici scilicet ex causa : primo vt homo deo et patri daret venerationem et demonstraret in se dei et hominis proprietatem, mediator ipse idem ; secundo vt demonstraret veritatem personarum : patris siquidem ingeniti, sui geniti, et spiritus sancti distinctam proprietatem. Et etiam ne crederetur ingenitus dixit se a patre rnittere spiritum, quatenus se demonstraret non esse sine principio, cum et ‘ ipse spiritum ex se vt et Pater det ‘, habens omnia essentialiter que et Pater. Sed cum dicit a patre mittam, hoc est quia a patre sum et spiritum quem habeo de me a patre habeo ad quem omnia refero. 89. Idem in eodem : Rogabo patrem et alium paraclitum dabit uobis. ‘ Non enim alia proprietate Pater mittit spiritum qua proprietate non Xmittit filius, ve1 aliqua alia proprietate filius > mittit spiritum qua non mittit et Pater ’ ; sed effunditur dignis a patre per filium. Quia c ex quo filius omnia que patris sunt essentialiter habet, habet et spiritum ’ : vnde Sanctis discipulis insufflauit dans spiritum. Demonstrauit equidem in hoc quoniam, sicut ex ore hominis profluit spiritus corporaliter, sic et de essentia diuina profluit spiritus decenter vt decet ex deo. Cum igitur vnus et idem sit spiritus dei, patris est et fìlii. Et si ita est, quomodo dixit : Rogabo patrem etc. ? Hoc autem dixit ne crederetur antitheus, id est contrarius deo ; ve1 ne uideretur esse sine patre, et loqui ex alicuius alterius et non patris potestate. Sed vt erat a patre, omnia referebat ad patrem ; vt filius honorabat patrem, idem ipse non minor patre.
5 spiritus sanctus Th (cJ G)] et spiritus s. V diceretl] -eres V 86. 3 est] eius aaV. V 29 yconomicos (o~~ovo~uZk,)] ydomomicos V dispensative co&.] divus pensative V 33 mediator] meditator V 88. 27 quod et zkv. V 3 mittit...proprietate filius Th] fine Zk boz?z. om. V 7 habetg Th] om. V 8 equidem cok.] eadem V 10 corpo89. 2 alia Th] a’ V raliter] essentialiter 9.m. V 13 quomodo] quo V
:
86. 4-5 Communis...sanctus Oecumenius Super Epirt. ad Rom. (PG I 18,476 B). 3 recipientibus : +~T~~~Jov (scii. [email protected]) G. claro oculo fldei om. G. 87. Cf. Oecumenius Stiper Epirt. ad Epb. IV (PG I 18,1221 D). 7 Ioh. x1v2s. 16-28 88. 2 Ioh. XI+. 3 verba humilitatis Ioh. Chrysost. Snper Ioh hom.75 n.l (PG 59,403). 6 Ioh. xv26. 22 Ioh. r16. 23 Lue. IIP. 30 duplici ex causa hanc Et insuper...credentibus cf. Ioh. Chrysost. 1.~. 17 Ioh. XV~~. 19 Ioh. xx22. insinuebat Cyrill. Alex. Saper Iob. XIF (PG 74,256 C-D). 89. Cf. Cyrill. Alex. SztperIoh.XI+ (PG 74,257 C-D) et Euthymius hl. (PG 129,1399 A).
: cf.
:
85. 86. 87. 88. 89.
:
3-5 Si...ipsius Christi 11 7, 14-16. 4 Communis...sanctus 11 I, 43. 2 Spiritus...recipientibus 11 20, 8-10. 38 ipse...det 2, 59. 2-5 Non...et Pater 11 2, 37-40. 6-7 ex quo...spiritum
: 11
:
:
25
3o
35
4o
dottor
Super Iohannem : 88. Niceta magnus dottor Rogabo patrem meum et alium paraclitum dabit uobis. Verba humilitatis discipulis producit altissimus. Si enim diceret quia ego mittam,. non diceret a patre mittam ; et si non diceret Rogabo patrem et alium paraclitum dabit uobis et Pater mittet spiritum in nomine meo, non crederetur a discipulis verum esse quod dicebatur, neque proprietas explicaretur ypostaseon, id est essentialium personarum, et sic fìdes esset confusa. Sed ad hoc ueritas festinauit venire in docendo apostolos, vt qui homo apparuit vnus ex tribus in carne visibilis dilectis quos elegerat, reliquos duos qui non sunt incarnati, patrem scilicet et spiritum sanctum, modo humano per luculentum sermonem veraciter predicaret. Et insuper de se dixit quod mitteret spiritum cum dixit : Quem ego mittam vobis ; et in terris existens, vt ait theygoros, id est diuus predicator,
:
20
:
:
: 11 28,22.
5
10
15
A 143 Theodoritus 90. Theodericus magnus dottor Super epistolam ad hebreos : ccQuem constituit heredem vniuersorum, per quem fecit et Secula. Vbi sunt qui dicunt : Erat quando non erat filius ? Non enim sub temporibus est factor temporum ; sed quia ‘ causa, fìlii Pater est ‘, decenter )) apostolus usus fuit hac prepositione per cum genitiuo casu, scilicet per cuius fecit et Secula, vt per genitiuum significantem intrinsecam causam significaret apostolus filium causam esse et principium omnium seculorum. Per namque non ministrum signifìcat cum genitiuo casu, sed potius causam et auctorem rerum, licet filium referat ad patrem. Propter quod demonstrat eum non esse sine patre per quem beneplacitum est patri vna secum cuncta creare, quem veraciter et ex se naturaliter filium deum ipse Pater genuit creantem. Qui filius cum sit splendor glorie, ymago et caracter essentie paterne, per quem Pater omnia disponit tamquam per sapientiam et virtutem propriam.
Maximus 91. Beatus maximus monachus, inter doctores orientales dottor magnus, opere et sermone sanctus, qui tempore beati martini pape de romania romam ad eundem papam veniens in via ab hereticis fuit sibi incisa lingua, quam nonnulli dicunt restitutam fuisse sibi a dei genitrice quam predicabat theotocon, id est deigenitricem ; in sermone De candelabro et septem lucernis dicit : Requiescet super eum spiritus domini, spiritus sapientie etc. Caput ecclesie secundum proprietatem humanitatis est christus ; ergo ipsi ecclesie donat spiritum quem habet secundum naturam vt deus, operationes spiritus sancti sui. Mihi factus homo deus logos, id est verbum mentale, hoc est filius, operatur uere, mihi totam negociatus salutem ; mihi que sunt propria ipsius secundum naturam uelut amicus superhabunde donat. Pro me ipse extraneus in proprio homo factus rnihi adheret, inest : pro me, cum sit eternus in propriis - secundu.m difFinitionem ad moysen prolatam in nube : Ego sum on, id est
90. 91. 92. 93.
ens, - fit quod ego sum factus ab ipso et non quod ego inueni et feci. Ipse enim equidem ex se mihi largiflue donat ex quo me pie assumpsit, spiritum scilicet sanctum, quem ipse in tempore homo factus dicitur accepisse, idem ipse deus existens natura sine principio et fine super omnem sensum et rationem. cSpiritus quoque sanctus quemadmodum per naturam existit veraciter a deo patre secundum usiam, id est essentiam, sic et a filio secundum naturam et existentiam existit veraciter, tamquam ex patre usiodos, id est essentialiter, per filium nascentem ineffabiliter procedit deus ‘. Anastasius 92. Sanctus Anastasius patriarcha antiochenus maximus dottor, in doctrinis veritatis ad instructionem populi De trinitate ait : Dominus deus meus, uirtus mea, ponet pedes meos in preparatione evangelii. Ponentes difkilem rationem, et dif&ilem sermonem quamquam verissimum sanctorum dogmatum de fide ecclesie sumentes, corporum proprium ponentes paradigma, id est exemplum : In vnum corpus multa membra, in vno capite et multis membris vnum christum, in vno christo caput patrem, in vno patre et christo vnum spiritum ex patre et ipsius ore filio. Hic est spiritus dei et spiritus Christi eternus. Spiritus oris dicitur, spiritus vnigeniti eternus ; et iterum spiritus ab ipso procedit et mittitur non tantum a patre sed ab ipso filio. 93. Idem in eodem : ctIpse dominus, vt demonstraret spiritum sanctum a se existere, insufflauit discipulis dicens : Accipite spiritum sanctum ; quod et ipsi apostoli per propriarum manuum impositionem habebant facere credentibus, ex quibus ministris nostrum est habere deum. Quoniam vnum erat ministrationis et seruitutis, aliud autem erat proprie dominationis et operationis : apostoli quidem orantes et domino seruientes, dignis domino inspirante dona dabant, spiritum scilicet sanctum ; saluator autem noster non sic sed ex ipso tamquam a proprio thesauro habebat ipsum spiritum quem mundis dabat 1).
7 prepositione] propositionem V 22 feci] quoddam add. V et dèlevkw$ 6 quam] vt add. V 7 thotocon V 13 eternis V 14 eternis V 6 ponentis V j ministris cw&] miste& V 12 mundus V 3 ipsi] ipse V
: : 8~’oi5 :
mihi] mep.z?. V
;
90. 2-7 Quem...decenter Catena sub nomine 0ecumenii Sz@er EpLrt. ad Hebr. In (PG I 19, 28 I D) cf. etiam Theophylactus h.1. (PG 125, 189 8 per cuius (Hebr. In). 17 Hebr. In. 91. 6 incisa...restitutam cf. Anonymi 5’. Maximi vita n.36 (PG 90, 104D - 105 A). 9-32 Maximus Qzdae&. ad Tbafa.r.@wz q.63 (PG 90, 29 a filio...veraciter : TO: doC...&~dv G. 672 B-C). 9. IS. XIZ. 20 Exod. 111~~. 28 existit...patre : ìm&pp ~oii tikoi2 mi mxrp6~ G. 92. Cf. Anast. Antioch. Ora& 1 n.22 (PG 89, 1324 C-D). 3 Ioh. xxs2. 93. 1-12 : ibid. n.27 (PG 89, 1328 A). D).
:
90. 6 causa...est 1 1, 22. 11 27,25-29. 91. 27-32 Spiritus...deus
:
: cf.
LIBER
TRACTA’T‘US
DE
DE FIDE
SECUNDUS
PRIMATU ROMANE
ECCLESIE
94. De prim at u sacrosancte catholice et apostolice romane ecclesie, magistre et matris omnium ecclesiarum, cui obediendum est tamquam domino deo Ihesu secundum difIìnitionem sanctarum synodorum sanctorum patrum athanasii, gregorii 5 et omnium magni theologi nazanzeni, preclari Grilli, magnifici anatolii patriarche constantinopolitani auctoris calcedonensis concilii, et aliorum qui de auctoritate pontificum Sancte Romane ecclesie, sub imperatoribus 10constantino primo christiano, theodosio magno et theodosio minore necnon et marciano, atque ceteris cultoribus uere fidei ecclesie romane, diffinierunt ; sacrosanctas uniuersales synodos et articulos fidei distincte compilantes in vnum simbolum, eisdem ueritate euangelica, sanxerunt illud incla1S prenitente mantes dominice auctoritatis quod dictum est petro : Tibi dabo claues regni celorum etc. ; fide immaculata et de altari dei eorum labi& calculo ignito tactis et mundo corde dixerunt : Veneramur siquidem secundum 20 legem et ordinationem sanctos canones a Sanctis quatuor statutos conciliis et confirmatos, necnon et sacrosanctas scripturas et patrum predicamenta quatuor conciliorum seruamus. Et propter hoc ‘ veneramur secundum scripturas et canonum difIìnitiones sanctissimum antique Rome episcopum, primum ecclesie 25 et maximum omnium episcoporum ; et post ipsum beatissimum constantinopolitanum episcopum ’ noue Rome dicimus habere ordinem et post sanctissimum apostolicum thronum, necnon et ceteros patres vnumcensemus. 30 quemque in suum locum venerari 95. Post imperium religiosorum imperatorum christianorum honorii et theodosii augustorum, VIII kalendas Julii congregati in Calcedonia sancti patres quorum Primus fuit Aurelius papa, qui omnes multos statuentes 5 canones afhrmauerunt predecessorum statuta vnanimiter dicentes : CSi quis episcopus predicatur infamis,
TmITATIS
precipientes af3ìrmamus ut, conuenientibus ipsius dyocesis episcopis secundum iura ueridicorum patrum, liberam habeat sententiam appellandi ad beatissimum episcopum antique Rome, quem habemus petrum petram refugii ; et ipsi soli libera potestate loco dei sit ius discernendi episcopi crirninati infamiam, secundum claues a domino sibi datas ’ soluendi et ligandi potestatem vt habet ; et difhnitionem primatis illius prouincie uel per collateralem ex suo trono missum, ve1 per suas litteras patefacere dignetur. Si collateralem miserit, afhrmamus vt locum eius teneat ‘ et ornnia dif%nita ab eo teneantur tamquam a vicario apostolici troni ’ iure perpetuo inuiolabiliter sancita. Synodus Calcedonensis 96. Incipit tomus, id est uolumen terminatiuum, sanctorum sexcentorum et triginta patrum sancti calcedonensis concilii. Sancta et vniuersalis synodus dixit : SufIìciat ad plenam orthodoxe fidei notitiam et firmam veritatem preclarum et summe sapiens et salutiferum hoc diuum symbolum sacri et diui et infallibilis magni concilii niceni, in hac sancta vniuersali synodo iam consummatum et terminatum, de plena fide et veritate patris et filii et spiritus sancti et de aliis dogmatibus eiusdem fìdei. Et circa finem interdicitur ab eadem tomi, omnibus terminatis, synodo vt nulli amodo liceat aliam fidem credere, scribere et predicare. Et tandem laudes extollit sacrosancta synodus beato et vniuersali pape leoni. Dicit enim : Omnes nos cum Sanctis trecentis decem et otto patribus apud niceam congregatis, necnon et cum centum quinquaginta patribus in vrbe imperiali congregatis, et etiam cum ducentis patribus apud ephesum conuenientibus, clamamus et dicimus : Sic credimus sicut et ipsi ; vna est fides omnium patrum, vna est voluntas, idem sensus, sicut omnes predicamus ; hec est fides omnium orthodoxorum, hec fides saluauit et saluat mundum. ‘ Leo sanctissimus, apostolicus et ycumenicos, id est vniuersalis, patriarcha per multos
94. 3 cui] cuius V 7 calcedoneus V I I marciano cok] marchione V 15 inclamantes coni. czi7z Uc] inclinantes V 25 Rome cok. (cJ 95, IO)] Romane V 95. I christianorum honorii cok.] cristiana honorum V 2 augustorum] vii+ praem. V 9 liberam Th V ] jbrt. Zege liberum 13 et ligandi] religandi V 96. 8 niceni] nicoii V 14 extollat V
Veneramur ..
94. 17 Matth. xvllQ. I 9-2 3 . seruamus : cf’. Conc. Comtanthp. II (Mansi 9, 183 B) ve1 Iustin. Noveke CXXXI c. I. 23-30 propter hoc...censemus NoveZZaeibid. c.2, quod refert Hugo Etherianus De sancta et imw-art. Deo 111 c.16 (PL 202, 375 C) etiam Cow. Con.rtan&wp. 1 can.3 (Mansi 3: 560 C). 95. 3 VIII kalendas Julii hoc pertinet ad Epi.rt.88 S. Leonis (PL 54,929 C), ut animadvertit Uccelli actio vero prima Concilii ‘sub die VIII 4 Aurelius papa : j&e ZegeAnatolius patriarcha, ut supra 94,7. 6-19 : dt ConciZ. Serdiceme can.3 idus octobris...facta est (Mansi 6, 563 A). in Corpo hir C.2 q.6 c.36 (ed. Friedberg 1,479), ve1 C. H. Turner EccZeJ. OcciaW. Monmtetzta hir at@ui 1 (Oxonii 1930) 496-498. 96. 5-11 Sugkiat... fidei : cf. ComiZ. CbaZceahz. act.5 (Mansi 7, I I I C). 12-13 interdicitur...predicare ibid. (Mansi 7, 115 C-D). 15-23 Omnes...mundum ibid. act.2 (Mansi 6,955 C et 971 A) et act.6 (Mansi 7, 170 B). 24-25 Leo...uiuat cf. act.3 (Mansi 6,1oo5 B, 1012 B etc.).
: cf.
; cf.
:
’
;
: cf. :
: cf.
94. 23-26 Veneramur...episcoporum 95. 6-13 Si quis...datas 11 35,6-12. 96. 24-26 Leo...uiuat 11 33,7-9.
:
:
: 11 32,20-23.
23-27 Veneramur...episcopum 17-19 et omnia...troni 35,13.
: II
: Super Se&. IV
d. 24 q. 3 a. 2 qc. 3 S.C. 3.
annos uiuat ‘. Sancti deo honorabiles et venerabiles hic deo congregati sint per multos annos. Hec sacrosancta et preclara synodus per multos annos regnet. Hec est fides romanorum. Confirmet deus ton isapostoet magistrum throni 3o lori, id est equalem apostolis, apostolorum patriarcham nostrum leonem.
Cyrillus Ierosolymitanus 97. Sanctus Cirillus ierosolymitanus patriarcha, qui interfuit sancte secunde synodo, in xvii preclaro tractatu super illum articulum symboli Niceni In vnam sanctam et apostolicam ecclesiam : Chatholica 5 catholicam quidem dicitur propter quod a principio vsque ad finem in omnibus gentibus est dilatata ; et cum in diuersis linguis predicetur, tamen non diuersa ve1 bipartita in specie in singulis gentibus dat singula et predicatione more gentium incredularum de Y.0 fide visibilibus et invisibilibus, sed catholicos, id est et indeficienter ac vniforrniter, vniforrnem deum in notitiam omnium gentium infallibiliter sua dottrina venire fecit, omni ablata ydolatria, vt sint iuxta sermonem diuersi in signis, sincere vnius 15 propheticum labii. Apostolica dicitur, id est a deo per apostolos missa ad omnes gentes auctoritate et virtute spiritali ad vocandum omnes ; et coram discipulis et suis Sanctis euangelistis proprio suo sanguine lauatis, ex se proprio 20 suo spiritu super petrum et alios eius coapostolos et successores ipsius perpetuo illuminando et deificando edificauit. Quam preuidit psalmista in spiritu sitibundo affectans se in ipsa cum christo ex suo tabernaculo veniente ad ipsam partem habere ; dixit enim : Odiui synagogam malorum populi mei et cum impiis phariseis 25 non sedebo, sed domus tue, o domine et fili, dilexi decorem, ecclesie scilicet omnium gentium. De qua ecclesia petro dixit : Super hanc petram edificabo ecclesiam meam, et non tuam sed meam quia ego 3o semper, et tu et post te et non post me quia ctu cum fine et ego sine fine ; cum omnibus quos loco tui ponam plene et perfette sacramento et auctoritate cum eis ero, sicut sum et tecum ‘.
Cyrillus Alexandrinus 98. De eodem sanctus Cyrillus patriarcha alexandrinus, tertii concilii maximus dif%n.itor, in zo libro Thesaurorum de passione domini dicit : Cum igitur videatur dominus trepidare mortem in hoc quod dixit : Si possibile est transeat a me calix iste, nostre mortalitatis quam assumpsit verax deus coram discipulis demonstrauit proprietatem ; vt ydem deus usiodos, id est essentialiter, in carne manens et ex se spiritum spirans sanctum operabatur in medio terre nostre salutis opera - quod est dei et non hominis sue proprie deitatis verissime demonstrauit proprietatem, secundum quod tenet et predicat sancta dei ecclesia supra fìrmam Petri edificata petram, ab ipsa . siquidem trinitate : a patre, qui reuelauit vt ei coessentialem filium confiteatur, a fìlio qui ei dedit plene et perfette claues regni celorum. Quoniam csicut ipse accepit a patre dux et sceptrum ecclesie gentium ex israel egrediens super omnem principatum et potestatem et super omne quodcumque est vt ei genu cuncta curuentur plenissimam potestatem, sic et petro et eius dyadochis, id est successoribus ve1 vicari& plenissime commisit ‘. Et coram apostolis et euangelistis loco sui ipse caput ecclesie in medio eorum statuit quatenus ipsi ‘ in euangeliis et epistolis mundo huic predicando, ecclesias et prelatos ordinando, scriberent que a domino audierunt et receperunt ; afXirmantes in omni dottrina petrum loco domini et eius ecclesiam, eidem dantes locum in omni capitulo et synagoga, in omni electione et af3ìrmatione ‘, secundum quod et diuus ille ueracissimus scribit in euangelio lucas sanctus qui fatta maiorum et sociorum narrauit atque indubitanter ecclesie tradidit. Que cecclesia apostolica ab omni seductione et heretica circumuentione immaculata manet super omnes prepositos et episcopos et super omnes primates ecclesiarum nec non et populorum in suis pontificibus, in fide plenissime et auctoritate Petri ; cum alie ecclesie quorundam errore sint verecundate, stabilita inquassabiliter ipsa sola regnat, silentium imponens et omnium obturans ora hereticorum. Et nos necessario salutis, non decepti superbia nec vino superbie debriati, tipum veritatis et sancte
29 ton isapostolon] tonyssopostolon V 3 3 ero Th] OZRV 29 meama ~cr@.] mia= V 97. 14 ablata] oblata V 19 lauatis coni. czm Uc] lauans V super B Th ] om. V 19 egrediens B Th ] egregiens V lo operabatur B ] -bitur V 12sueB ] sicutV 98. 2 2“ B ] 40 V 24 quatenus Th] quatinus B 9t V 25 predicando B] precando 24 caput B Th J apud V 20 ei B Th ] es V 21eiusB Th]eisV 30 affirmatione] et quicquid solvendum et statuendum ipsius auctoritati approbaretur ipsum vocantes Cepham hoc est caput add. J (4 V lucas B] luce V 3 9 inquassibiliter V Praef. 5 6) 3 I scribit] texendo add. BJ
:
97. 5-12 Chatholica.. .uniformiter cf. Cyr. Hierosolym, Ca&k8 24-27 Odivi...decorem cf. Ps. xxv5-*.
n.25 (PG 33,1o45 B). 98. 6 Matth. xxv~~~.
97. 98.
XVIlB.
30-33 tu cum...tecum 17-23 sicut...commisit
: 11 35,16-19. : 11 34,7-12.
:
28
n.23 (PG 33, 1044 A-B). Matth. xvr18.
25-30 in euangeliis...aflirmatione
: 11 35,21-25.
22-29 preuidit...ecclesiam meam
3 3-44 ecclesia...predicamus
: cf.ibid.
: Cat. ~tip.i'kfatth
5
IO
15
20
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4o
A
146
LIBER
DE
FIDE
iterum alium honorem adiungit sibi : Et ego tibi dabo claues regni celorum. Quid autem hoc : Ego tibi dato etc . ? Sicut enim Pater tibi dedit cognoscere 15 me, sic et ego tibi dabo. Et nota quod non dixit : Rogabo patrem meum pro potestate tibi danda magna et ineffabilis doni tibi dandi, sed : Ego tibi dabo. Queso, quid dabis die mihi : Claues dabo celorum, vt quecumque iam ligaueris super terram erunt ligata et in 20 celis, et quecumque solueris super terram etc. Quomodo ergo non est Christi dare filiis zebedei vt sedeant a dextris et a sinistris, cum petro dicat : Ego tibi dabo ? Vis scire quomodo : quoniam ipse petrus confessus est christum filium dei uiui et non postulauit sedere 25 a dextris ve1 a sinistris ; et ideo ipse christus reducit et superextollit petrum ad sublimem mentem sui ipsius Petri, quam mentem fidelem de eodem habebat christo, qua et eundem christum confessus est et demonstrauit filium dei esse. Et ideo christus propter 30 ista duo, scilicet Tu es christus et filius dei viui, duo eidem petro que sunt solius dei promittit : primum soluere peccata, quod solius dei est ; secundum super confessionem fidei eius, id est super ipsum christum, insubmergibilem ecclesiam a fluctibus 35 maris tempestuosi mundi. Et hiis donis hominem piscatorem omni Petra facit et demonstrat firmiorem et victorem et resistentem contra totum mundum rebellem et oppugnantem. Et hec sunt que petro dicit et prornittit : Beatus es, symon etc., et super hanc 4o petram edificabo ecclesiam meam, et tibi dabo claues etc. Ac si dicat sicut Pater dixit ad Ieremiam prophetam : Ecce dedi te sicut columnam eream et sicut murum ferreum, et reliqua. Sed Iererniam dedit Pater talem vni genti hebreorum, hunc autem petrum 45 dedit et missum filium ad omnes gentes. Vbi sunt ergo qui dicunt filium rninorem esse patre, qui per omnia equalem dat dignitatem et potestatem petro potestati et virtuti quam Pater dat Ieremie ? Sed diceret aliquis : Que dona, que maiora que Pater dedit petro, ve1 50 que eidem dedit filius ? Pater quidem dedit petro reuelationem de filio suo ; cfilius autem que patris est et ipsius filii potestatem vbique terrarum concessit, et homini mortali omnium que in celo sunt dedit auctoritatem dando eidem claues ad hoc vt ecclesiam s5
apostolice traditionis seruantes vna cum ipsa confitemur et predicamus ‘. Ergo citaque, fratres mei, si christum 45 imitamur, vt ipsius oves vocem eius audiamus manentes in ecclesia Petri, et non inflemur uento superbie ne forte tortuosus serpens propter nostram contentionem nos eiciat vt euam olim de paradiso ’ ecclesie dei ; sed cvt membra maneamus in capite nostro apostolico romanorum pontifìcum, a quo nostrum est 50 trono querere quid credere, quid tenere debemus ‘, ipsum venerantes, ipsum rogantes pro omnibus : quoniam cipsius solius est reprehendere, corrigere, statuere, disponere, soluere et loco illius ligare qui ipsum 55 edificauit ’ et ‘ nulli alii quod suum est plenum sed ipsi soli dedit ‘. ‘ Cui omnes iure diuino caput inclinant, et primates mundi tamquam ipsi domino Ihesu obediunt ’ iuxta quod scriptum est : Introibimus in tabernaculum eius, adorabimus in loco vbi steterunt GO ‘ pedes eius : humanitas est, ipse homo cui tota trinitas ad salutem ade et filiorum eius plenissimam dedit potestatem, quem vnus trium assumpsit et in vnitate persone transuexit ad patrem super omnem principatum et potestatem vt adorent eum omnes angeli dei ; 65 quem totum dimisit per sacramentum et potestatem petro et ecclesie eius ’ super omnem huius mundi principatum et potestatem, vt sicut in celo adoratur ab vniuersis, ita et eius ecclesia, locus pedum eius, ueneretur ab vniuersis, et ibi ipsum christum adorantes 7o per manus ecclesie Christi dona et iura recipiant.
Iohannes
TRINITATIS
Chrysostomus
99. Beatus Iohannes crisostomus patriarcha constantinopolitanus, Super mattheum : Tu es petrus et super hanc petram edificabo ecclesiam meam, hoc est per fidei ueram confessionem. Hinc equidem demonstrauit multos esse uenturos ad eandem fidem quam confessus est petrus, et ideo sensus eius eleuauit ve1 suscitauit et pastorem ipsum fecit. Sequitur : Et porte inferi non preualebunt aduersus eam, scilicet contra ecclesiam non preualebunt, quanto magis contra me non poterunt preualere ; vnde non trepides, petre, quamquam audies quia tradar passioni. Et
imitamur] sic D Th imitatur V (k et zk podewm def. B) 47 contentionem Th] conceptionem V 50 est D Th] esse V 51 ipsum 54 solvere D Th ] #ne &z. OZZL V D] spiritum V 58 introibimus D] -iuimus V 59 adorabimus D] adoramus V 60 est D Th ] et V 64 adorent D Th ] -rant V 70 recipiant D] incipiant V 99. 5 Hinc cok.] habuit poti% V I i poterunt cok.] -erant V 26 ipse] dicit aaV. V 33 secundum coni. CWY Uc] 4m ve1 cok] vt V V 3 5 s~ppZ.1 om. V 39 petro coni. cuzz Uc] patri V 50 maiora cok.] mala V
45
Ps. cxxx~‘. G4 Hebr. In. 13 Matth. xvllB. 99. Cf. Ioh. Chrysost. Saper Matth hom.54 n.2 (PG 58, 534-535). 2 Matth. x&*. 9 ibid. 40-42 Matth. xv~l’-l@. 43 Ier. Il*. 5 2 revelationem : &~OXC&+J G. 52-53 que patris...terrarum &~ox&~~$JLv)xw~ctxo~ + o~xoul.A~~ ox&Ypw G. 35 ad hoc...extendat (scilicet d u~~c)...&~&w~ G. 38
: II
: II
44-48 itaque...paradiso 38, 5-10. 49-51 vt membra...debemus qc.3 s.c.2 Contra imptign. c.3 53-55 ipsius...edificauit 37,4-8. 25-27 ; Contra impugn. c.4 60-66 pedes...ecclesie eius 11 34, 14-21. 99. 52-5G filius...ampEfìcet 11 33,10-15.
;
:
:
: II
19-21
ibid.
: dp 706mm&xcddp oho~(subaudi
: 6~
:
36,6-9. 49-57 vt membra...obediunt Snper Se&. IV d.24 q.3 a.2 55-56 nulli...dedit 11 34, 13. 5G-57 Cukobediunt 11 35,
:
:
ubique terrarum amplificet ’ et extendat et firmiorem celo corroboret, id est representet -- hec est glosa greci - ; nam celum et terra transibunt, verba autem mea non transient. Idem in eodem matthei : Quare dicitur : In illa hora ‘ accesserunt discipuli ad Ihesum dicentes : Quis maior est in regno celorum ? Quoddam humanum scandalum conceperunt quod in se occultare iam non poterant, et tumorem cordis non sustinebant in eo quod uiderant petrum sibi preferri et prehonorari “. Quamuis enim de duobus, iacobo scilicet et Iohanne, sint scandalizati, sed numquam taliter scandalizati sunt. Vnde cum non sustinerent, tamen non manifeste dicunt : Quare petrum preponis et prehonoras tamquam maiorem nobis ; sed quasi indifftnite interrogant in eo quod dicunt Quis maior est, numquid petrus maior erit ? Quos ad humilitatem reuocans et ad cordis simplicitatem, puerum ponit in medio. Et reliqua. IOO.
101. Idem Super Iohannem in omelia lxxxva : Dixit Ihesus petro : Sequere me. Hinc iterum principaturn manifestat christus quondam petro promissum, quem tunc ei aflìrmat. Si autem dicit aliquis : Quomodo ergo Iacobus recepit tronum Ierosolymitanum ? Respondeo quoniam cIacobum localiter in loco terminat, petrum autem totius orbis ordinat magistrum et doctorem ‘. 102. Idem Super actus apostolorum : In diebus ill.& surgens petrus in medio et dixit. Surrexit tamquam ardens igne spiritus loco magistri qui sibi tradiderat cui omnes gregem, et tamquam honorabilissimus intendebant. Dixit : Ihesum nazarenum, uirum approbatum a deo. Ius est vt qui in nomine patris venit ipse filius in principio sermonis loqueretur de patre, sicut dixit : A me ipso non ueni, sed ille me n-kit, sic et iste ‘ uertex sanctissimus beati apostolici chori, pastor bonus ’ celorum accipiens claues, qui sapientiam
a patre ad cognoscendum filium specialem recepit, ’ qui a fili0 super omnes que filii est potestatem accepit, non vt moyses in gente vna, sed in vniuerso orbe ‘. 103. Idem crisostomus, et theofilatus Vulgarorum [consulta] iustiniane prime ecclesie presul [et philippus telonuta] magnus dottor, Super Iohannem : Cum igitur discipuli dispersi in passione congregati essent post resurrectionem cum zoyfero, id est vitam ferente, et -GZO>odota, id est datiuo uite, symoni petro, dicit : Symon, inquam, diligis me plus hiis etc. Ex quo in morte uite mors subcubuit cuius erani ruerunt, pastor iam requirit pastorem cui oues antequam ipse redimeret promiserat se commissurum. Postquam enim redemit, quia hic antropothen, id est humanitus, mansurus non erat, adhuc requirit ton pimena, id est pastorem, ad committendas oues coram omnibus discipulis quas redimerat sue cure, dicens : Pasce oues meas, discretos scilicet et populorum rectores, pasce agnos meos, id est innocentes, vt per te ad me veniant et per me ad patrem. c‘I’er te interrogabo an me diligis, quia ter me tepidus et timidus negasti ; nunc autem reductus, ne credant te fratres gratiam et clauium auctoritatem amisisse, quia amas me coram ipsis tibi iam confirmo quod meum est plenum ‘. cPasce igitur ita oues meas, loco me0 epistata, id est prepositus, esto fratrum ’ et feruentem amorem quem dicebas te habere in me, quod animam .. tuam pro me poneres, nunc vice mei pone pro ouibus. 25
Maximus 104. Beatus ‘ maximus magnus dottor in Epistola orientalibus diretta : Omnes fines orbis qui dorninum sincere receperunt et vbique terrarum catholici ueram fidem confitentes in ecclesiam romanorum tamquam 1 in solem respiciunt et ex ipsa lumen catholice et apostolice fidei recipiunt ‘. Quoniam quidem sicut
56 firmiorem c0k.] formationem V 5 7 corroborent V jg transient V 100.6 uiderant Th] uidant V 101.6 quoniam coiz&civkw Uc] qE V 102. 3 qui sibi ck.] quis V 103.1 Vulgarorum...iustiniane cwzj.] vulgarum consulta iustinianum V 2 consulta V] vox &a, iam a Tboma hoc Zoco reperta, videhr in fexfzzm ìrrepsìsse per accìdens (cf. Praef. $ 60) 5 post resurrectionem re&] et philippus telonuta V] baec shziZiter e margine in textiwz migrasse censetUc post ferente V 19 ne Th] nec V 6 zoodota(
105. De azimis beatus gregorius nazanzenus patriarcha constantinopolitanus et magnus Pater secundi concilii, De pasca domini : Hodie nos mundi sincere fugiamus egiptum et pharaonem amarum dominum 5 et graues eius prepositos ; necnon et laterum et luti oppressione liberati a christo in moyse significato pergamus ad montem, et nemo nos persequatur quin possimus domino deo nostro celebre celebrare festum
106. Beatus Iohannes ‘ crisostomus super illud euangelii Prima azimorum etc. : Primam diem dicit diem Iouis, in quo expediebat eis comedere pascha ad vesperam v-t in sequenti illucesseret dies veneris. Primam diem azimorum dicit in quo legis cultores incipiebant pasca celebrare, id est anima comedere omni expulso fermento. Dominus igitur mittit discipulos suos die Iouis, quam dicit euangelista primam diem azimorum, in qua saluator ad uesperas comedebat pasca. In quo facto per omnia apertissime demonstrauit . .. a principio circumcisionis sue vsque ad extremum diuinarum diem pasce quod non erat contrarius legum ‘.
104. 8 immediate] in medietate V 10 ipsam] ipsum V I i dirigunt] diligunt V 2oeiTh]enimV na2anzenus wzj.1 nazarenus V 7 quin cok.] qE V 105. I De] Ee V (t-&t+cakwE ZocoD depinxif) conj.] d#b. V 2G puritate] prauitate V 28 sua] dub. V 29 nostram] nostrum V 106. 8 die Th] diem V 17
super...petri ORZ.G.
19-21 in qua...confessionem om. G.
Chrysostomus
13 agiptiace V
23-25 Matth. xv1l0 et 18.
io-12 1 Cor. v*. 105.Cf.Gregor. Nazianz. Oratio I nn.3-5 (PG 35,397 A-C). 106.Cf. Theophylactus Super Ma& XXVI~' (PG 123,440 D - 441 A, cum nota a).
mento om. G.
10-13 per omnia... begum : cf. etiam Ioh. Chrysost. S@er Ma&
: II : :
16-21 coadunatam...confessionem 38, II+& 105. 9-12 celebremus...veritatis 11 39,80-83. 106.1-12 crisostomus...legum 11 39, 11-20.
17 secundum
lo-13 apertissime...lew
4 diesveneris :-i~ mxpctmm~ G. hom. 81 n.1 (PG 58,730).
:St&.r Se&.IV d.11 a.2 a.2 ac.2 resu.
7 omni expulso fer-
10
1s
20
25
30
35
Ps 104-111
* 149
Q-Y
107. Idem Super lucam : tcVenit dies azimorum in qua necesse erat eccidi pasca. Diem azimorum dicit diem Iouis ad uesperam cuius comesturi erant pasca. Dominus igitur die Iouis in mane n-kit discipulos, petrum scilicet et Iohannem, vnum tamquam amantem, alium autem tamquam amatum 1).
Ierosolimorum et antiochenorum, que generaliter ecclesie nuncupantur ; cum vnam teneant fidem catholicam, diuersis tamen vtuntur oficiorum ministeriis. Vnde fit vt cromana ecclesia offerat azimos panes propter quod dominus sine ulla commixtione 10 suscepit carnem, sicut scriptum est : Verbum caro factum est et habitauit in nobis ; sic animo pane efficitur corpus Christi. Nam cetere ecclesie supradicte offerunt fermentatum pro eo quod uerbum patris indutum est carne et est verus deus et verus homo, 15 ita et fermentum commiscetur farine et efficitur corpus domini nostri Ihesu Christi uerum ‘. Sed tamen tam Romana ecclesia quam et ecclesie supra memorate pro inuiolabili fide, ctam azimum quam fermentatum dum sumimus, vnum corpus domini nostri saluatoris 20 eflicimur ‘. Certissimum autem, sicut diximus, diuinum interest sacramentum, secundum quod legimus in euangelio : Mulier illa que accepto fermento abscondit in farine sata tria, donec fermentatum est totum. Mulier hec videtur mihi esse apostolica predicatio 25 ve1 ecclesia que de diuersis partibus ve1 gentibus congregata est : hec tollit fermentum, id est notitiam uel intelligentiam sanctarum scripturarum, et abscondit illud in farine sata tris, vt spiritus, anima et corpus in vnum redatta inter se non discrepent, sed impetrent 30 a patre quodcumque postulauerunt.
108. Idem Super Iohannem : Ducunt Ihesum in pretorium, ipsi autem non introierunt vt non contaminarentur sed vt manducarent pasca. Et cquid est hoc dicere nisi quia in alia die comederunt pascha et legem soluerunt vt pessimi animi sui adimplerent desiderium in morte Christi. Christus autem non preteriit siquidem tempus pasce, diem scilicet iouis, sed in ipso pascha comedit ‘. Iudei uero mille conculcantes leges, et hoc vnum preuaricati sunt, mortem sitientes iusti vt occiderent eum. Christus autem neque terrore neque mortis timore exterritus preteriit legem et mandata legis.
109. Idem in libro margaritorum : Celebra iuda, ait Naum propheta, festiuitates tuas, redde deo orationes tuas ; non enim fas est tibi ad statuta ueterrima peruenire. Que festiuitates ? Omnes ille ueteres erant ymagines portantes nouarum festiuitatum. Prima illarum erat festum azimorum, ymaginem habens dominice passionis rationalis et ueri agni, Secunda autem post hoc festum erat dies festi pentecostes, ymaginem habens emissionis sancti et adorati para&& ‘I’ertia uero solempnitas erat festum tabernaculorum, et ipsam ymaginem portabat celestium tabernaculorum. In christo enim est complementum omnium illarum festiuitatum. Christus ergo impleuit omnia, plenitudo legis idem ipse.
TRACTA’I’US DE
PURGATORIO
Gregorius
Nyssenus
111. De igne purgatorio sanctus gregorius nisenus, frater beati basilii, in Sermone de defunctis in quo apertissime dicit quod purgatorius sit ad presens : Si enim essemus quod a principio fatti fuimus, iam non essemus quod sumus et per omnia pellicina tunica s non uestiremur, neque priuaremur diuina dignitate
1 IO. Beatus gregorius papa dyalogus, in fine Registri sui : ‘ Solet plane mouere nonnullos quod in ecclesia alii offerunt panes azimos, alii fermentatos ‘. Esse namque ecclesiam quatuor ordinibus distributam nouimus : Romanorum videlicet, alexandrinorum, 107.6 alium] aliam V 108. 5 adimplerent Th] -pleuerunt V 109.4 Omnes] omnium V ii ipsam] 110.8 ministeriis V] forte Zegemisteriis Th] forme V 17 tamen Th] non V lg
QUARTUS
lo vt occiderent cok] et occident V ipsa V g f!it] sicut V i I susceperit V ioulla]illaV ferme.ntatum Th] -entum V 21 diuinum] dnm V
14 fermentatum Th] -entum V 30 discrepant V
16 farine
:
1O’ì’. 1-6 Theophylactus Sz@r Lue. XXII' (PG 123, 1064 C). 108.Cf. Ioh. Chrysost. Saper Matth. hom.84 n.2 (PG 58,754). 7 diem...comedit om. G. 1 Ioh. XVIII~~. 109.Cf. Severianus de Gabala HomiZia de serpente (PG 56, 507). I Nah. lls. 110.Sub nomine Gregorii apud Albinum Mediolanensem (c. I 150) cf. Praef. $ 5 8 b. I in fine registri sui OH. Albinus. I 1 Ioh. +. Hieronymus Snper Ma&. XIIP (PL 26, gl B). efficitur Alb. 23 Lue. ~111~~ ve1 Matth. XIIP, 25 -3 I Mulier hec...postulauerunt 111.Cf. Gregor. Nyss. De work.r (PG 46, 521 ID - 524 B).
:
21
:
108. 3-8 quid est...comedit 11 3g,44-49. 110.2-21 Solet...efficimur : Caf. @. Mat&. uerum
: 11sg>%v.
:
:
4-8 alia die...comedit Saper Se&. IV d.11 q.2 a.2 qc.3 ad 3. g-l6 romana...farine Contra Gent. IV c.6g l’ars q.74 a.4 resp.
XXVIC~~.
:
;III
g-i7 romana...
A
150
LIBER
DE
FIDE
et similitudine primi exemplaris alieni non essernus, neque caracter noster deprimeretur. Sed diuinus caracter superpositus clare nos facit videre verum in 10 illuminatione prime fidei, que cum carattere fidei et uere ymaginis in baptismate in adoptionis filios nos confirmat ; que fides ratione usus per temporis incrementa crescit operibus caritatis et adimpletur. Hinc quis seruans hec et peruenit ad finale gaudium et 15 summum ingreditur bonum, si uestem glorie fidei et baptismatis a peccati eruginosa sorde custodierit. Quod si uento temptationis flante ad terrena procliuus ceciderit, quandiu ibidem suo iudicio manserit erugine peccati grossata penam meretur eternam ; sed inde 20 gratia amicantis nature humane preueniente et altissimi angeli consulente filio, de iudicio liberi arbitrii surgens in presenti vita per philosophicam amorosam operationem, adiutrice ignis gratia paracliti, eruginem quam imposuerat purgabit in cordis dolore et pectoris in ualle cordis et capitis lacrimatione et 2s tunsione, loco - iuxta uocem psalmodicam - quem deus ei cSi autem amico christo disponit, se mundabit. consentiens ‘, que de esse ad non esse faciunt ipsum ire vt deserat eternum esse et per existit et presenti confirmauerit 30 omne quod est reliquerit, se ecclesie ; ‘ si hoc in labili uita purgare minus potuerit, post transitum hinc per purgatorii ignis conflationem ‘, citius magis ac magis fidelis sponsa sponso dona et hostiam in passio& memoriam 3s offerens pro filiis quos ipsi sponso uerbo et sacramento rei preclare genuit, pena alacriter expeditur. Secundum ‘ quod predicamus dogma veritatis seruantes, ita credimus ‘. 4’heodoritus
>
1 rz. De eodem theodoricus episcopus cirensis et contemporaneus patri in siria magnus dottor, Cirillo alexandrino tempore tertii concilii ephesini, cui concilio ipse idem Theodoritus interfuit, super 5 illud apostoli ad corinthios : Si cuius opus arsit etc. : Si quis super hoc fundamentum, christum videlicet ihesum, aurum, dei scilicet et proximi dilectionem, argentum, id est pacem proximi sonora uoce loquens, lapides pretiosos qui sunt preclara opera sanitatis non
TRINITATIS
amittende, mercedem accipiet ; si cuius opus arserit detrimentum patietur, ipse autem saluus fiet. Equidem solius dei est quod perfectum est : sine peccato esse, non coinquinari opere nec mente maculari, nec sibi puluis et labilis huius vite lanugo inherere. Homines autem quamquam iusti sint, tamen non ad plenum sunt. Inter homines iustissimus apostolus dixit : Offendimus omnes in multis, hoc est etsi non in thanasimis, id est mortalibus, tamen a venialibus nullus est immunis. Et iuxta panphrona, id est omnimode sapientem, Quis potest dicere : mundus sum a peccato et purum est cor meum ? Nullus nisi ille qui pir analiscon, id est ignis consumens, dicitur. Ceteri autem cum liberi sint arbitrii et ex hoc in illud flexibiles, sine macula esse non possunt quandiu cum elementis uoluuntur, ipsi elementati in ipsis conclusi, donec ipsa elementa transcendentes ad immobilem deposita morte et omni grauedine ueniant et conformentur fknissimo. Et sic semper immaculati erunt et, Deus omnia in eis, immutabiles permanebunt. Sed dixit superius quod qui edificat aurum etc. mercedem accipiet ; si cuius opus arsit, detrimentum patietur, ipse autem saluus fiet. Quis ipse ? Qui videlicet superedificat super fundamentum aurum etc. cDixit enim apostolus de tali quad mercedem accipiet ; nunc autem dicit quam mercedem, videlicet salutem : saluabitur sic tamquam per conflatorium ignem purgantem quidquid interuenit per incautelam practice vite ex puluere saltim pedum terreni sensus. In quo igne tamdiu manet quamdiu quidquid corpulentie et terreni affectus inhesit purgetur, in fide et spe ibi manens. Pro quo mater ecclesia, que ipsum intermisit per baptisma confessionis et penitentie, et hinc carattere Christi et sacramento salutis exaratum et munitum dimisit, in pace emisit, orat et dona pacifica amicanti nature humane deuote of5ert ; et sic per hec mundus et inde purus exiens, domini sabaoth purissimis oculis immaculatus assistit ‘.
17 perciiuus V 111,g verum ck.] vnum V io eiluminatione V 12 incrementa cofk] nutrimenta V psalmidicam V ag sz@pZ.]ORZ. V 30 relinquerit V 3 i hoc] dfmte hicV 35 quos] quas V I 3 coinquinati V 14 inherere c&] ine’ri V 112. 8 id est] et V g sanitatis V] fwte leg.9sanctitatis lo admittende V inminusv 24 possint V quandiu cum] quam diutur V 46 purissimis Th) -imus V 113. 2 panphron c0flj.l panphion V 3 appZ.1 ozz. V 4 cupiebas c&] cupiende V
22
amorasam V
:
I8
immunis]
112. Cf. Oecumenius S@er I Cw. 111 (PG 118, G76 C-D). 1 theodoricus authenticus Theodoreti textus, in quo nihii de purgatorio, legitur in Catena sub nomine Oecumenii edita, et quidem loco proximo ante textum hic in Libello descriptum, scilicet PG I 18,673 D - 67G B inde 28 1 Cor. x+. 30 1 Cor. IIP-~~. licebit excerptoris errorem coniectare. 6-11 1 Cor. IIP-~~. 16 Iac. 111~. 20 Prov. xx*. 38-46 In quo...assistit oiw. G.
:
: II
d.21 q.1 a.1 qia.1
15
20
2s
3o
35
4o
45
113. Ecce luce clarius in presenti uolumine iam habet theodocta tui sacri inperii celsitudo, o panphron, omnimode sapiens, clementissime imperator semper auguste, quod sitibundo corde cupiebas audire : scilicet vnde et a quibus auctoritatibus sacrosancta 5
2G
111. 27-33 Si autem...conflationem : Saper S’ed. IV mus Super Smf. IV d.ar q. I a. I qia.1 resp. 112. 33-4G Dixit...assistit 4o,rg-27.
IO
s.c.2
;
31-38 si hoc...credimus
: II 40,
S-I&
37-38 quod...credi-
$$ 111-113
10
15
20
25
30
3s
catholica mater ecclesia habuit locum addendi in sacro et diuo simbolo diuorum et sanlctorum patrum Filioque procedit. Habuit equidem duo diuina angelis et hominibus ueriora testimonia. Habuit et sacrosancta vniuersalia concilia, necnon et orientales totius sacre scripture in greco stilo sanctos et diuos expositores suprauocatos ; quibus per omnia consonos et imitatores eorundem atque deichristiformes et spiritu sancta perlustratos eiusdem diuine scripture: habuit etiam in latino stilo mirabiles expositores, in nullo siquidem ab eisdem discrepantes propterea quod vno eodem in vtraque ecclesia, greca scilicet et latina, spiritu omnes potati sunt, sicut in ueteri et in nouo testamento patres, prophete uidelicet et apostoli, eundem spiritum patris et filii et ab vtroque procedentem vt spongie sitibunde inbiberunt et super faciem ecclesie uelud nubes supercelestes rorauerunt : ylarium videlicet episcopum pictauensem, ambrosium mediolanensem archiepiscopum, augustinum episcopum yponensem in affrica, Ieronimum presbyterum qui et discipulus sancti gregorii nazanzeni magni theologi, et alios multos sanctos theodoctos quos ad salutem tui sacri imperii teneris per omnia accipere sicut et recipis supradictos patres orientales. Quoniam quidem teneris et debes recipere beatum dictum ylarium catholice fidei doctorem et contemporaneum magno patri athanasio, sicut et recipis eundem sanctum athanasium ;;et sicut recipis magnum basilium, recipere et eius contemporaneum magnum patrem ambrosium ; et sicut recipis beatum gregorium nazanzenum magnum theologum, recipere et eius consimilem et contemporaneum in eadem
A
ljl
dottrina theologie magnum patrem augustinum ; et sicut recipis sanctum gregorium nissenum fratrem ditti patris basilii, recipere et patrem sanctum Ieronimum eiusdem condoctorem et contemporaneum ; et sicut recipis beatum Iohannem crisostomum, recipere per omnia et eius consimilem moribus et vita et dottrina magnum patrem beatum gregorium papam dyalogum ; et sicut recipis beatum Cirillum alexandrinum patriarcham magnum patrem tertii concilii ephesini, recipere et eius condoctorem beatum leonem papam maximum patrem quarti sacri concilii calcedonensis ; et sicut recipis omnes sanctos patres et doctores ecclesie orientalis, ita per omnia ad salutem anime recipe omnes sanctos doctores sancte ditte ecclesie romane. Qui omnes patres desuper illustrati deo paraclito, labiis incontaminatis et dei scintillimonis ignitis linguis ut exarauerunt, profitentes spiritum sanctum patris et fìlii esse vnum numero et ab vtroque usiodos, id est essentialiter, et synaydios, id est sempiternaliter, vnum deum procedentem, secundum quod et supra luce clarior per sanctos patres orientales tue sacre imperiali maiestati uere fìdei veritas apparet. Credat ergo et confiteatur tota ecclesia christianorum a patre et a fili0 spiritum sanctum essentialiter procedere, sicut et ab vtroque Credit et confitetur esse rnissum.
4o
45
SO
55
60
Explicit libellus de processione spiritus sancti et fidei trinitatis contra errores grecorum confectus ex diuersis auctoritatibus doctorum grecorum. Deo gratias.
g testimonia cwzj. 6.w Uc] testoa V 25 qui] quod V 26 nazanzeni SCTZ@.]nazareni V magni] magis V 2g Quoniam ck.] qm ve1 38 nissenum] missenum V qui V 35 nazanzenum] nazarenum V 40 condoctorem ch.] conductorem V 53 exaraverunt cwzzl] exaraverit V 55 synaydos V 56 precedentem V sacre] sacri V
j8
11
INDICES
INDEX PRAEFATIONIS Ad
a)
paginas
referhms,
CODICESMANUSCRIPTI
Qtii contine& op#s Thomae recensentw Pp. 20-24 Durham, Cathedra1 Chapter Libr. B. 1. 21.
...........
Paris, Bibl. Nationale grecziz...................................... ,,....... grec 1251.. ........................ grec 1252.. ............................. Suppl. grec 159. .............................. lat. 3112...................................... lat. 3558...................................... lat, 15467..................................... lat. 16722..................................... Praha, Knih, Metrop. Kap. A. XVII.
16
49, 61 7, 49, 61 16 3 49 51 51
2 ..............
Vaticana (Bibl. Apostolica) 17, 18, Ottob. lat. 3037 ......................... Regin. grec 6 .................................. 1 I, 47, Vat. lat. 781. ........................... 18, 19, 48, 49, 58, 60, Vat. lat. 808 ................ Vat. lat. 819.. ................................. Vat. lat. 10147 ................................. b)
50
3 62 16 60 62 61 59
NOMINAPERSONARUM
55 Alexandre de Villedieu ............................ 7, 38 André Escobar ................................ ......................... 6 Andronicus 11 Paléologue ............................ 5 Barthélemy de Capoue 7 Bellarmin R. .................................... 5 Bernard Gui..................................... 7, 21 Bernard Samson. .............................. 6, 7, 8, 49, 59, 61-62 Buonaccorsi .................... II Burgundio de Pise ............................... 7, 38 Candal E. .................................... 24, 32 Castagnoli P. ................................ 7 Cesarini J. ...................................... Destre2 J. ...................................... 50 14 Diekamp F. ..................................... 7, 8, 59 Dollinger (von) 1. .......................... Dondaine A. .......... 5, 8, 9, 10, 12, 18, 49, 61, 62 48, 49 Dondaine H.-F. .............................. 8 Fortescue A. .................................... 54 Fretté S........................................ 13 Gardeil A. ...................................... ............................. 7 Gennadius Scholarios 59 Glorieux P. ..................................... 14 Graef H. C. .................................... Guarnerio d’Artegna. ............................ 44 5 Guillaume de Tocco. ............................ 8 Haring N. M. ..................................
omisso signo A
39 Hofmann G. .................................... 8, 12 .............................. Hugues Ethérien ............................... 22 Iacobus de Susato 22 Iohannes Penczenrewter .......................... 7 .............................. Jacques de Thérines IO Jacques de Viterbe ............................... 5, 6 Jean de Naples................................ Jean abbé de Runa ........................ 7, 23, 44 23 ................................. Jean de Ségovie 7, 20, 44 Jean Stoyci (de Raguse). ................... ...................... Jean Torquemada 7, 23, 39, 44 .................................... 21 John Stafford .............................. 7 Joseph de Méthone 53 Keeler L. ....................................... 7, 9, 12 Launoy J. ................................. 21, 44, 45 Leonardo Ser Uberti. ..................... Lequien M. .................................. 73 17 Ligie2 V. .................................... 8259 7, 9, 13, 17, 18, 61, 62 Loenertz R. J. ............... IO Madoz J. ....................................... 8 Malet A. ....................................... 5 Mandonnet P. ................................... 13, 59 Merkle S.. .................................. 18 ............................... Miche1 Paléologue 18, 58 Nicolas de Durazzo .......................... 5 Nicolas Trevet. ................................. 55 Nicolau M.-G. .................................. 19 Origène ......................................... 18 Origlia G. ...................................... 7 Oudin C. ....................................... 41, 54 Pau1 Soncinas ................................ ............................... 6, 19 Pierre Lombard 54 Pizzamano A. ................................... 5 ............................. Ptolémée de Lucques 5 Prtimmer D. .................................... ................................. Quétif-Echard 7, 61 49 Réginald de Piperno. ............................ 8, 12, 13, 49, 59, 61, 62 Reusch F. H. ............... 7 Rubeis (de) B. .................................. 5, 49 Schmaus M. .................................. 16, 17 Staab K. .................................... ............................... 18 Théodore Lascaris Thomas Sutton ............................... 6, 49 55 Thurot Ch. ..................................... 13 Turmel J ....................................... 7, 8, II, 13, 16, 48, 54, 58 Uccelli P. A. ............ 18 Ughelli F. ...................................... 5, 6, 7, 8, IO, II, 18, 19 Urbain IV ................. 44 Vespasiano da Bisticci ............................ Verardo R. A................................ 8, 59 .......................... 22 Wenceslas de Krzizanow 1 l-l
mnu~q~oF:}UV m~Jo:}u'EJ
p'E
IECGltI SnaINOI~V~ ECG
_____________..--a...u-_
PRÉFACE CHAPo V : Famille il : le groupe
PREMIÈRE PARTIE
§§ 19 Le sous-groupe "Il •••••••• o..... oo. . . . .
HISTOIRE LITTÉRAIRE
Parenté prochaine de 'tJ •••••••.•••• o.. . . 2.1 Sous-groupe ; o oo. . . . . . . . . . . . . 2.2. Sous-groupe e oo oo. . . . . . . . . . 2.3 Structure du groupe 0(, • • • • • o oo. . .
20
INVENTAIRE DE LA TRADITION CHAP. I : Le De rationibus fidei
§§
Authenticité Le titre 3 Occasion et caractère de l'ouvrage 4 Date 5 Intérèt porté à l'ouvrage
. . . . .
1
2
5 5 6 6
7
CHAP. II : Inventaire de la tradition 6 Elenchus codicum 7 Editiones
o
O(,
. o. o.
CHAP. VI : Apparentés à
O(,
§§ 2.4 Le couple So Tz.......... 2. 5 2.6 2. 7 2.8 2.9
27 2.7 2.9 30 31
.. ... Le groupe florentin tj;. o.... o o. . . . . . . Le groupe germanique (1 • • • • o. . . . . . . . . . Le groupe "Il ••••••••••• o o o. Autres apparentés à 1t.•••..••••• o. . . . . . Quel texte utilisait Godefroid de Fontaines .
31 32. ;2.
34 ;5 ;5
8
l;
CRAP. VII : Les éditions imprimées
§§ 30 L'édition princeps
o
oo. . . .
31 Deux éditions à Milan en 1488 ....... . .. 32. Le texte de Paul Soncinas o o 33 Quelques recours aux manuscrits..... . . .
DEUXIÈME PARTIE
;6 37 37 ;8
EXAMEN CRITIQUE DE LA TRADITION CHAP. VIII : La tradition ancienne ; stemma général CHAP. III : Première vue d'ensemble 8 Le matériel recueilli o o. . . . . . . . . . 9 Quatre tests sur la tradition ancienne... o lO Témoins de 13 50-1400. . . . . o. . . . . . . . . . . I l Traces de la bipartition A o;L B au ~ sièc1e.
§§ 34 Problème des origines de la tradition. . . . 14 14 18 18
CRAPo IV : Les groupes de la famille $
§§
12
13 14 15 16 17 18
Les trois groupes de cI> ..••••••••••••••• Structure de ~ o o . Structure de ] ipso oc reperitur lI> ] invenitur oc tamquam lI> ] sicut oc timeret ] formidaret oc est lI> ] videtur oc transeunt ] veniant oc
et encore : 6,
112
7,
115
non inconveniens ] conveniens oc duce stella lI> ] stella preduce oc
Autre rédaction différente, non moins réfléchie SedI miracula eius praesentes qui aderant videre potuerunt, 2 a posteris autem3 potuissent credi conficta; sed4 contra hoc remedium adhibuit divina sapientia5 per Christi infirmitatem (7, 96) ISed a ] quia add. ([l 2-3a posteris autem a ] ne a posteris ([l 'sed a ] om. ([l 'divina sapientia a ] ante remedium ([l
Avons-nous affaire à deux traditions indépendantes ; ou bien pouvons-nous déce1er un ordre mutuel de genèse entre et (J,. ? Nous avons vainement cherché dans la seconde direction. La teneur abrégée des citations bibliques en lI> pourrait suggérer l'hypothèse d'une dégradation acddentelle de oc en lI> par copie ; mais cette hypothèse n'explique pas 1es synonymes, non p1us que 1es multip1es divergences lI> =1= oc où lI> omet un ou deux mots non nécessaires au contextel. Ces divergences font aussi bien penser à un travail rédactionnel à l'origine de oc pour obtenir un texte plenior. Mais sur quel fonds se serait exercé ce travail ? Sur un fonds , au moins dans l'état moins accidenté que présente BuI; ou bien sur le texte d'un archétype supérieur ? Dans ce second cas, une partie des divergences =1= oc pourrait incomber à lI>; mais si oc provient de lI>, l'ensemb1e des divergences en question
incomberait à oc, c'est-à-dire que oc serait le fruit d'un sérieux effort de rédaction. Et encore, à quel niveau historique situer ce travail ? Chez l'éditeur de l'opuscu1e dans oc ; ou bien, en partie au moins, dans le scriptorium de l'auteur, c'est-à-dire pour l'expéditioll de la réponse au Chantre d'Antioche ? Dans ce dernier eas, on pourrait envisager un stemma ana10gue à celui proposé pour le Contra errores Graecomm 2 ; 1es deux traditions du De rationibus ftdei dériveraient de deux états du texte de l'auteur 3 •
pA
/J~
oc
Mais comment trancher entre ces diverses reconstructions? Les données recueillies par l'enquete eritique ne nous fournissent pas d'é1éments probants, pas meme pour favoriser ou pour exc1ure l'une ou l'autre hypothèse. Après avoir retourné le prob1ème sous toutes ses faces, nous ne saurions pas dire à qui appartiennent 1es rédactions pleniores du § 35, non p1us que celle-ci heureusement ba1ancée, adoptée par l'un ou l'autre des témoins de ~ : Homo...temporaliter res cognoseit, quaedam resplclens ut praesentia, quaedam ut praeterita recolensl, et 2 quaeclam praevidens3 ut futura (10,21) lrecolens V' a ] 65 maior fuerit inv. per Christi] proximi Bu' (3 100 in mundo om. cI>(-POl) aliqua] alia C' post magna (I.(-C') ~ 31 alibi: cf. Contra Cent. III c.64, 72 et 73. 33 tantam."profunditatem : cf. Contra Gent. IV c.54 initio. 36 I Cor.r 22 - 24 • 40 ibid. vers.25. 44 supra : cap. 5. 68 exprobratissimum : cf. Aug. De div.quaest.83 q.25 (PL 34,q), quem locum refert Thomas III Pars q.50 a.1. 73 I Petri II'l.
CAPITULUM
appareret quod susceptio miraculorum eius atque doctrinae non fuit humanae potentiae sed divinae. Unde et in eis quae fecit vel passus est simul coniungebatur et humana infirmitas et divina potestas : in nativitate enim pannis involutus in praesepio ponitur, sed collaudatur ab angelis 115 et a Magis stella praeduce adoratur ; tentatur a diabolo, sed ei ministratur ab angelis; vivit inops et mendicus, sed mortuos suscitat, illuminat caecos; moritur afl1xus patibulo, annumeratur latronibus, sed in eius morte sol obscuratur, 120 terra tremit, franguntur lapides, aperiuntur monumenta et mortuorum corpora suscitantur. Si quis ergo ex talibus initiis tantum fructum videat consecutum, scilicet conversionem fere totius mundi ad Christum, et ulterius alia signa 125 quaerat ad credendum, durior lapide censeri potest cum in morte eius etiam petrae sint scissae. Binc est quod Apostolus ad Corinthios dicit quod «verbum crucis pereuntibus stultitia est, sed his qui salvi fiunt, id est nobis, virtus Dei est ». 130 Est autem circa hoc aliud considerandum quod secundum eandem rationem providentiae qua in se ipso Dei Filius homo factus infirma pati voluit, etiam suos discipulos, quos humanae salutis ministros instituit, voluit esse in mundo 135 abiectos ; unde non e1egit litteratos et nobiles sed illiteratos et ignobiles, pauperes scilicet piscatores. Et eos mittens ad salutem hominum procurandam iussit paupertatem servare, persecutiones et opprobria pati et mortem etiam pro veritate 140 subire, ne eorum praedicatio ad aliquid terrenum commodum composita videretur, et ut salus mundi non ascriberetur humanae sapientiae aut virtuti sed solum divinae ; unde nec in eis defuit virtus divina mirabilia operans, qui tamen 145 secundum mundum videbantur abiecti. Hoc autem erat necessarium reparationi humanae, ut homines discerent non de se ipsis superbe confidere sed de Deo ; hoc enim ad perfectlOnem humanae iustitiae requiritur ut homo totaliter 150 se Deo subiciat, a quo etiam omnia bona consequi speret adipiscenda et adepta recognoscat. Ad bona igitur praesentia huius mundi contemnenda et adversa quaelibet toleranda usque ad mortem,
110 I
4
"I
..
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~t
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7
nullo modo me1ius eius discipuli potuerunt institui quam per passionem et mortem Christi ; 155 unde et ipse eis dicebat in Iohanne «Si me persecuti sunt, et vos persequentur ». Demum vero considerandum est quod hoc habet ordo iustitiae ut pro peccato poena infiigatur. Apparet enim in humanis iudiciis quod 160 ea quae iniuste sunt facta ad iustitiam reducuntur, dum iudex ab eo qui aliena accipiens plus habet quam debeat, subtrahit quod plus habet et dat ei qui minus habebat. Quicumque autem peccat plus suae voluntati indulget quam 165 debeat ; ut enim suam voluntatem impleat, transgreditur ordinem rationis et legis divinae. Ad hoc igitur quod ad iustitiae ordinem reducatur, oportet quod voluntati subtrahatur de eo quod vult ; quod fit dum punitur vel per subtractionem 170 bonorum quae vellet habere vel per illationem malorum quae pati recusat. Haec igitur reintegratio iust1t1ae per poenam quandoque fit per voluntatem eius qui punitur, dum ipsemet sibi poenam assumit ut ad iustitiam 175 redeat ; quandoque fit eo invito, et tunc quidem ipse ad iustitiam non reducitur sed in eo impletur iustitia. Erat autem totum humanum genus peccato subiectum ; ad hoc ergo quod ad statum iustitiae reduceretur, oportebat intervenire poe- 180 nam quam homo sibi ipsi assumeret ad implendum divinae iustitiae ordinem. Nullus autem homo purus tantus esse poterat qui sufficienter satisfacere posset Deo poenam aliquam voluntarie assumendo, etiam pro peccato 185 proprio, nedum pro peccato universorum. Cum enim homo peccat, legem Dei transgreditur; et sic quantum est in se iniuriam Deo facit qui est maiestatis infinitae. Tanto autem est maior iniuria quanto maior est is in quem committitur; 190 manifestum est enim quod maior reputatur iniuria si quis percutiat militem quam rusticum, et adhuc maior si percusserit regem aut principem : habet igitur peccatum contra legem Dei commissum quodam modo iniuriam infinitam. 195 Sed rursus considerandum est quod secundum dignitatem satisfacientis etiam satisfactio ponderatur ; nam unum verbum deprecatorium a rege
fuit om. [3~ 111 in eis om. [3~ 112 coniungebatur] -antur
>.Capitula nec numerantur nec titulis muniuntur. Codex continet 22 opuscula Thomae, quorum primo subscribitur ; Gscriptus Colonie in domo carthus. a.d. 14630 1) (f. 30 r). Repert. n. 408.
Cl
*4. Cambridge, Corpus Christi College 3 1, ff. 13 1 ra144 vb. Saec. XIV inc., membr., 342 x 232, binis
(devenue
en 1660
le tome
20 des
Opera omnia klités
par les Dominicains
de
et suivantes. Opera
les @jZoxopbjca
(Le
GeoZogha
MANUSCRITS
1754,
1927,
pp.
et suivantes.
202
Cf. la TahZageneraZh
pp. 73-144.
qui termine
1’Introduction
de P. Mandonnet,
à la suite
de la p. LIII
volume.
4. L’idition
5.
OpmmZa
des
TEXTE
Descriptio codicum
Ce n’est pas le lieu d’insister davantage sur l’importante de l’ouvrage dans l’ensemble de l’ceuvre de Saint Thomas ; elle dépasse de loin celle d’un écrit de circonstance, celle aussi que ses dimensions modestes feraient présager. Là-dessus, les lecteurs modernes sont d’accord, qu’il s’agisse de la dottrine exposée, camme des informations qu’il exploiteh. Cet opuscule nous fait assister à une recherche du Docteur angélique en pleine maturité, en pleine possession de sa méthode ; recherche qu’il entreprend, à ce qu’il semble, en dehors de toute sollicitation venue de l’extérieur6 ou de toute préoccupation scolaire, simplement pour klucider un sujet et des problèmes qui lui tiennent à cceur. Il nous introduit ainsi au plus profond de sa vie intellectuelle, là où raison et foi se nouent organiquement pour situer la créature spirituelle en face du Créateur.
2.
LES
DU
Les 29 manuscrits repérés sont ici recensés dans l’ordre alphabétique des sigles qu’ils ont resu dans le chantier général d’édition des OpzwaZa. L’astérisque (*) affectant le numéro d’ordre signale les témoins majeurs intégralement du collationnés pour l’établissement texte.
En fait, on est en présence d’un des écrits les plus typiquement thomistes : attentif à tout ce que la tradition philosophique peut lui offrir, notamment la tradition platonicienne dont l’arrivée de Proclus vient de lui fournir une nouvelle approche ; mais dans le but explicite d’explorer z&zwzgziele mystère des anges te1 que la Bible et la tradition chrétienne l’ont révélé et transrnis.
S. Jacques),
TRADITION
dans
important
inexistant.
les
pp.
de Mandonnet
l’édition (p.
writings
qui ne soient
en quelque 1965,
dans
tbeoZogka
metaphysical
simples
de suivre
que la suscription
s’avéra
suit la classification
le De ente et enetztja
tantat
Paris
1949,
pas à pas
des raisons
des Op~~c~ZapbjZo~opbjca,
Turin
pratiques
N (Préface,
; mais
1954
p. XVIII).
son Introduction
XXIV). of Aquinas
pas des dieux
sorte
N pour
)), dit 1. T. Eschmann,
?... Le traité
l’&volution
de Saint Thomas
de ce problème
Z.C. De son c&é, De nhtatzth
et de dégager
E. Gilson
JeparatLs,
Spiazzi
le range
: tcComment
écrit
ceuvre
les enseignements
R.
d’une
richesse
qu’impliquait
prhsente
tant&
dans
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son histoire
216-217).
Ad fratrem
RegzhaZdum
ne réponde
à un souhait,
voire
à une
suggestion,
du JockJ
à son
maltre,
quand
le traité
))
LA
columnis.
Sine inscriptione
de angelis
>>. Capitulis
Codex
continet
ciente FI
Thomae
uno quaterno).
5. Firenze, J. VII.
med.),
membr.,
italico
exaratus.
angelis
editus
aquino
ord.
47,
De
-
Repert.
5,
25
Vespasiani Eadem
varia Thomae F20
humanistica mendosa separatis KZ1
195 x nec *9.
nec
Leipzig,
381 rb.
tituli
XV
natura
et copiosiores
Capitula
non
numerantur.
duo alia ‘I’homae
10. Leipzig, 326 vb. Sine
(codex
nentur
Li3
Thomae
11. Lisboa,
5 81,
-
nec
pars,
*17.
conti-
n. 1413.
Biblioteca
Capitulis
National,
membr.,
: >. Codex
ord.
Gentiles
liber
fr. pred.
1).
et 3 opuscula.
n. 2418.
180 ra-191
Bibliothèque rb.
columnis.
Nationale,
Saec. XIII
198,
Capitulis
nec numeri
Thomae
Contra
n. 2417.
XIII
columnis.
Paris,
*20.
ad fratrem
: ttDe Thomae,
2 3 8,
420 x 298,
: c Capitulum
inscriptio
quo in cod. n. 4. -
ra. Saec.
de angelis
membr.,
separatis
currens
binis
-
Sainte-Geneviève inc.,
88 va,
substantiis
binis
de
Nationale,
Saec. XIV
Clm
theologos
et
Repert.
369, ff. 183 v-
miscellaneus.
Bibliothèque
ra.
disponuntur
Codex 11.
separatis
292 x 204,
ff. 287~
:N... in Codex
r. Inscriptio
De
* 19.
Codex continet
membr.,
capitulorum
membr.,
ff. 275 ra-290
columnis.
Staatsbibliothek,
philosophos
ordine
et -
n. 1489.
Saec. XIV,
Inscriptio
secundum
95,
binis
natura
nec tituli appositi.
Bayerische
12. Mtinchen,
Ilum.
Ashmole
emendationibus
columnis.
nec
anima
-
214 x 145, longis
auctus
Paris,
dum 1)
theologiae.
Library,
Saec. XIII,
88 vb-97
columnis.
320 x 225,
liber
*18. ff.
binis
De
numeri
Thomae.
n. 2327.
primum.
Qu. disp.
:
erronea
operationibus
capitulorum
Bibliothèque
continet
ff. 3 1 I vb-
Compendium
lat. 76,
228 x 171,
Inscriptio
rb.
duo
474, numeri
continet
Patr.
de occultis
multis
ff. 99 v-io0 Codex
:
desinit
In hoc codice
Codex
Canon.
exaratus.
membr., desinit
sive substantiis
binis thome
miscellaneus
capitulorum
ex., membr.,
13 opuscula
>> (8, 44).
Paris,
suerunt
ff. 3 59 ra-
etc. >>(20, 33 1).
Repert.
rubricatus).
mancum
columnis,
n. 12 13.
mancum
: >
auctor
; desunt
et
substantiis
piperno
vixisset
margine
-
Bodleian
inscriptione.
Flo104 ra-
pars
tractatus
Codex
rubricatus
fr. thome
189 r. Saec. XV,
n. 1402.
66 vb.
MbO
-
ad Deum
Capitulis non
De spir. creaturis, Repert.
Haec
Opus
chart.,
inscriptione.
appositi
ff.
inc.,
Universitatsbibliothek
Saec. XV,
16. Oxford,
emendasubstantiis
15 5,
chart.,
1).
fatti
in
non
continet
seu raritatis
@
: eIncipit
angelorum
hic sunt
. Codex
anno
Nazionale
Bodleian
lineis,
t. Codex
123-132). vb
ra, cuius
sed notavit
calcem
appositi.
115 8, ff.
343 x 242,
imagines
Inscriptio ad
Repert.
Thomae.
Biblioteca
Saec.
tituli
-
de natura
Repert.
-
scribas
columnis,
ra-124
miscellaneus,
partis
(2ae
binis 120
ideo
v.
columnis.
hic
membr.,
ff. 27 r-48 r. Saec. XV
num.
222, ff.
124 v). -
140,
continet LI
A)
22
Napoli,
50 ra-6o rb.
1 o 5,
ex.,
nec
Municipale
: >. Codex
1) (f.
*8.
7 eodem
Repert.
incepit
>> (f.
* 14.
membr., in
n. 5. Codex
quorum
et incorretta,
tionem
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exaratus
in cod.
ff. 124 vb-129
corrigere
13 r et
de
necnon
Fiesolano
modum
consuetum
ra
:
de
continens
memoria,
(circa
Bibliothèque
; asservantur
repertus
numeri
8 opuscula.
27 opuscula
separatis
ad
Biblioteca
exaratus
rentie
De
quae
membr.,
librariis alius
sensu
Saec.
ra-129
thoma
nec
Thomae
nis. Inscriptio
modo
tractatus
.r.ap. rm.)
miscellaneus
et
13. Metz,
continebat
(ante
n. 970.
n. 5. -
120
2a
1). Codex
columnis,
opera,
Me1
Conv.
columnis,
XV
7. Firenze, 19% ff. XIV-XV,
(sancta
da Bisticci
quo in cod.
defi-
>>. Capitulis continet
22 va. Saec. XIII
Centrale,
rb.
inscriptio
30,
Saec. XIV
Laurenziana,
binis
(olim
n. 468.
Biblioteca
rb-214
202
360 x
Codex
: .Codex olim bibliothecae Iohannis XXII, continens 26 opuscula Thomae et quaedam apocrypha. - Repert. n. 3349. *25. Vaticano (Città del), Biblioteca Apostolica, Ottob. lat. 198, ff. 197 vb-207 vb. Saec. XIV (circa med.), membr., 3 70 x 2 5 5, binis columnis. Sine inscriptione. Ad calcem opusculi : GExplicit tractatus fratris th’m de angelis >>.Codex continet 3 1 opuscula Thomae et quaedam apocrypha. - Repert. n. 3459.
Vs
26. Vaticano (Città del), Biblioteca Apostolica, Vat. lat. 808, ff. 1 ra-13 ra. Saec. XV (ante med.), membr., 309 x 234, binis columnis. Sine inscriptione. Desunt capitulorum tituli et numeri. Codex miscellaneus continens 4 opuscula Thomae. - Repert. n. 335o.
V9
27. Vaticano (Città del), Biblioteca Apostolica, Urb. lat. 127, ff. j 1 va-72 va. Saec. XV (Post med.), membr., 398 x 266, binis columnis, ad modum in officina Vespasiani da Bisticci consuetum exaratus et ornatus. Inscriptio : c Tractatus sancti thome de Aquino ord. pred. de angelis sive de intelligentiis incipit feliciter >>.Codex continet Thomae opuscula 14 et apocrypha. - Repert. n. 3 544.
Vei
* 2 8. Venezia, Biblioteca Nazionale Marciana, Fondo ant. lat. 128 (15 I 8), ff. 263 vb-284 rb. Saec. XIV (ante med.), membr., 290 x 215, binis columnis, a librario italico exaratus. Sine inscriptione ; titulus De angelis 1). Capitulis nec numeri nec currens : (20, 331). Codex miscellaneus continens Thomae Qu. disp. De anima et De spir. creaturis, necnon 6 opuscula. - Repert. n. 3874. Non repertus
:
trop détérioré, et TT inconstant, nous restons en présence de 5 témoins de 9 :
P3y
VT
L1L3
pl?l
et l?22.
Entre ces 5 témoins nous avons vainement cherché des liaisons particulières qui signaleraient un ou des hyparchétypes intermédiaires. Les quelques rencontres sur une meme correction que nous avons apercues entre P3y et VT5 s’expliquent asse2 par une contamination sporadique de V1V5 ; les variantes communes à L1L3 et pP1, toutes de caractère abrupt ou déficient, et correspondant à des solutions variées dans les autres témoins de 9, proviennent vraisemblablement de 9 lui-meme, qui aura occasionné les essais des témoins désireux d’un texte cohérent : P3y et Ps2 notamment font preuve dkitiative pour améliorer le texte. Il semble donc que d’une part L1L3 et pP1 sont témoins plus ingénus d’un texte q souvent déficient ; et que dautre part P3y V1V5 et P22 s’essaient à corriger ce texte. Le lieu variant 16, présenté au $ 15, expose bien cet étalement de 9 en 5 ou 6 témoins probablement indépendantsl - sauf une contamination sporadique en VrV5 - . Il est clair dès lors que pour atteindre cp, L1L3 et pP1 sont les premiers à interroger ; le témoignage des 3 autres reste cependant utile et parfois nécessaire pour les départager et pour dépasser les variantes particulières de l’un ou de l’autre. Disposant ainsi de j témoins indépendants, nous pouvons nous
SP1
D 27
vr Bx1
‘I?
contenter d’un seul représentant pour chacun des trois couples : pour la branche P3yJ c’est Ps qui s’impose camme beaucoup plus sobre et fidele que y ; pour les deux autres’ nous retenons les témoins les moins chargés de variantes individuelles : L1 et V1. Ainsi les 5 témoins L1 pP1 P3 P 22 et V l nous assurent une large base pour conjecturer la leson de 9 et étudierz ses relations critiques avec a. Note additiowzeZZe. - Le témoin Wr45 n’a pu etre examiné qu’au moment de mettre sous presse. Il subit exactement le meme accident que LIJ interversion de deux parties du texteJ chacune d’environ deux pages (20, 104-264 inséré en 19’ 108) ; cf. ci-dessus $ 20. Plus passif que L3’ qui s’est vite apersu de l’accident de son modèle’ Wr45 a pourtant beaucoup de variantes de L3 (au 1er sondage’ 43 var. L3Wr4sJ dont 41 var. pures) : cela suppose à l’origine de ces deux témoins
A
LI
\
A
L3
Wr4s
un intermédiaire commun’ frère de LIJ mais plus détérioré que lui. Ces trois témoins contemporains (mi-x@ proviennent donc d’un meme hyparchétype (au 1er sondage : 38 var. L1L3WFJ dont 30 var. pures). De cet archétype’ L1 demeure sans conteste le meilleur témoin’ puisqu’il n’y ajoute - pour ce 1er sondage que 27 petites variantes’ alors que Wr45 en ajoute 43+23 = 66’ et L3 43 +34 = 77. Les conclusions de ce chapitre V restent donc pleinement valables.
:
1. Le stemma ici présenté justifie le choix que nous avons fait du sigle 9 pour désigner l’archetype de l’ensemble A camme au COMRZ erwes Graecorzwz(Préface § 24) et au De (Préface § sg), on atteint un archetype commun à Pr et à y. 2. Nous avons cru nécessaire de retenir ces cinq témoins de 9 pour la fin de l’enquete critique (chapitre VII). Pour l’édition meme, nous pourrons delaisser le cinquième témoin V1, qui ne ferait qu’encombrer l’apparat de ses variantes.
rathmkr #dei
D
PRÉFACE
28
Codd.
Ed2
esse alicuius corporis formam ; nam esse formam alicuius est esse actum eiusdem (7, 115)
esse alicuius corporis formam ; et similiter impossibile est id quod est materia alicuius esse actum eiusdem
Possunt igitur per mutationem ve1 motum aliqua
Preter igitur illum modum producendi qui est per mutationem ve1 motum est alius modus quo res producuntur in esse a primo principio non mediantibus causis secundis
CHAPITFF VI LES
IMPRIMES
Nous avons v-u que l’édition princeps (Edl) reproduit le texte du groupe z, le plus compromis par les contaminations et les accidents ($ 23) ; nous n’y insisterons pas. Il reste a situer le texte de Pau1 Soncinas (Eds), qui est à la source de la tradition imprimée, et à présenter les deux essais d’édition critique de 1949 et 1963.
produci in1 esse a primo principio mediantibus causis secundis (10, 89) lin] non in L1L3P1P3
$
2 1.
L’ÉDITION DE MILAN 148 8 (= Ed2)
Ed2 reproduit un modèle de type a, et tres précisément un modèle apparenté à Ve1 (6 var. pures Ve1Ed2 au 1er sondage). Il souffre de petites fautes propres à Vel, et celles qu’il évite sont le plus souvent compensées par une solution de fortune inconnue du reste de la tradition : servorum autem inordinatae (3, 71)
actiones
in
inordinatae] ordinate Ve1
pluribus
invemuntur
defìcere Eda
ut
Ve1
lHippasus] Zac.a
Solvit] voluit Ve1Ed2
Anebontem (2,108) cremophontem Ed49
ut non Ed*
Solvit Augustinus ibidem quod dicitur Ioh. VIII
(20,
]
r-2Hippasus...ut Ed* ] ORI.Ve1Ed2*3
repotem Ve1Ed2
cromentem EdI*
184
ibidem] in hiis verbis dici id Ed2
Pour autant, il est fort peu probable que Ve1 soit dans l’ascendance dirette de Ed2, car des 24 ornissions notables de Ve1, 5 seulement grèvent Ed2 : comment eut-il comblé les 19 autres sans exemplaire de secours ? Or on n’y apersoit aucun indice de contarnination. Autrement dit :
A Ve1
possible que ces additions remédient à un du modele ; remèdes sans autorité critique, que le complément donné au texte de Chry(version de Burgundio) cité au chapitre 20, 210-226 : la tradition entière donne ce texte avec deux coupures, alors que Ed2 le donne au complet d’apres la Catena awea. Le texte du De mbdantk que Ed2 livre à la tradition imprimée se trouve ainsi un peu comprornis par une révision sans autorité critique. Ed3, puis Eda, n’ont tenté que de tres rares corrections ; en voici deux : aut ignem ut Hippasusl, aut vaporem ut2 Heraclitus (1,7)
hoc inducitur ne aestimetur. . . (19, 93) ne]
Il est accident non plus sostome
Ed2
Mais Ed2 présente beaucoup d’autres variantes étrangères à la tradition (au 1er sondage, taux de var. Ed2 : 9/1000 ; au 2e, 26/ 1000) : 6 omissions notables, des fautes de letture, des retouches de style, des additions (gloses marginales intruses ?) dont certaines assez osées altèrent sérieusement le contexte :
tette bizarre leson de 9, repechée par Eda, s’est transmise dans les imprimés jusqu’à l’édition de ‘I’urin puis 19j4 ; seul Ed. Fretté a corrigé (édition Vi&, Mandonnet) d’apres Saint Augustin. $ 26. LES ÉDTTIONSDE 194.9 ET DE 1963 Pour son édition de 1949, mise en chantier pendant la guerre, J. Perrier n’avait pu atteindre que les fonds de manuscrits des bibliothèques parisiennesl. Il choisit donc d’établir son texte sur un bon manuscrit (p. VII), à savoir la collection de Saint-Victor (Pl) ; deux autres mss parisiens, P3 et P22, lui confirmaient souvent la leson de P1. De la tradition CX,il ne pouvait atteindre que P2, appuyé par la tradition imprimée (Anvers 1612) ; il n’eri a resu que de très rares leGons2, se fìant délibérément à celles de P1. La base réduite de cet essai, imposée par les circons-
;
I. S. Tbomae Aqzhati.r Opumda pbilo~opbica ad fidem codicum restituit ac edidit J. Perrier O.P., Paris 1949 pp. 122-201. 2. Cependant c’est la division en 18 chapitres propre à la table fìnale de P2 qui a été adoptee. C. Vansteenkiste, dans son compte rendu du .Bz&~i~ Thomide, 8 (195 I), pp. 25-26, a releve dans l’apparat les variantes qui lui semblaient recommandees par le contexte : ce sont souvent des legons a (notees Bm dans l’apparat Perrier), ou meme P3P22~ (notées Bh4Nm).
ORIGINES DE LA TRADITION tances, explique aussi que la tradition ingénue de la première main pI?r n’ait pu etre distinguée de celle de seconde main*. Pour sa traduction anglaise du De .wb~~an~z% 2, J. Lescoe a établi un texte latin basé sur la collation des manuscrits Bd Bo1 Cr Pi P2 Ps Ps2 ‘Tl Vr V5 Ve1 et du fragment initial de Mei. Son apparat note les variantes de ces I I ou IZ témoinss. Conscient des limites de sa documentation, Lescoe n’a pas cherché à construire un stemma de ses manuscrits ; il s’en rapporte à la classification proposée par P. Castagnoli pour le De forza ab.soZ&oni~*, et à l’avis de plusieurs éditeurs d’opuscules thomistes qualifìant Me1 et Pr camme (( de bons manuscrits H. A défaut de Mei, il a donc lui aussi pris pour base de son texte le manuscrit de Saint-Victor, Pr ; mais ses autres manuscrits lui ont permis de le corriger plus librement que Perrier5. Par rapport à notre édition, le texte de Lescoe peut etre considéré camme basé sur la tradition 9, corrigée par a ; on en pourra juger par l’appendice de notre Préface. Mais camme l’édition précédente, celle de Lescoe ne fait pas de différence entre les deux mains de P1 ; elle retient en texte des lesons sPr propres au groupe P3y ou inconnues du reste de la tradition6. En bref, mise à part l’édition princeps, compromise par une source contarninée, deux types de texte du De .wb~tantiLr ont été présentés par les imprimés : de Soncinas à l’édition Marietti, un texte basé sur la tradition a ; par Perrier et Lescoe, un texte basé sur la tradition 9. Il reste à mesurer l’enjeu de ce choix pour décider en connaissance de cause.
groupes anciens a et v, dont il reste à dégager les relations critiques. Pour tette dernière étape de l’enquete, nous reconstruisons les deux archétypes a et v par l’accord, au moins majoritaire, des témoins majeurs repérés plus haut :
A\
DE
LA TRADITION
$ 27.
I. J. Perrier 2.
savait
il n’avait
MANUSCRITE
with
3. Il ne note un large
choix
de variantes peut
ce jugement
5. L’autorité 6. Voir
(cf.
l’inconstant Cf.
Cf. A.
12 témoins,
’ De
forma
considéré
ici
Dondaine,
otz Separate
West
kztelZec&J dans
P1 a été corrigé
sans
(Conn.)
normes
et ses lectures ab.rohtio&
camme
Sztb_rtamef (A Latin-English
Hartford
Un apparat
PROBLÈME
LE
(( probablement
d’après
Metz
115 8 )) (préface,
p. x),
doivent
’ di San
est d’interprétation
etre
Tomma.ro
(( a substantially
edition
of a newly-established
1963.
déclarées
good
controlées d’Aqzhzo,
text faite,
based
celui-ci
on
12 medieval
donne
seulement
sur les manuscrits. Piacenza
manuscript
; v&ication
délicate
)) (p.
1933,
17)
; le
pp. controle
50-38.
-
Lescoe
de l’ensemble
accorde
que
de la tradition
Bel,
frère
nous
de
oblige
§ 23). 25,
45,
11
: variantes
trio
Bo1Pr3Ed1 est différent .Yec&a+es
fait renoncer
73,
s 23.
8. Le cas du De veritate complet.
Treathe
notes),
-
à P1 a cependant
Ics variantes
à l’Appendice
LIP1.
des etre
reconnue
Préface
7. Meme y puis
and
L’OpzmoZo
Castagnoli,
à réviser de tette
Z%omaJ Aqz&zas
Introduction
du De zktate
ps2
de le vérifier.
pas les inversions.
4. P. Castagnoli, N1 pour
que le texte
le moyen
Saint
F. J. Lescoe,
manuscripts,
par L. Keeler
pas alors
LI pP1
Pour circonscrire le problème, nous croyons pouvoir poser un premier jalon : le texte laissé inachevé par l’auteur était probablement un autographe à peine revu. Un autographe, et non une dictée, car Saint Thomas y interroge à loisir des auteurs variés, en cite des textes difftciles qui1 discute et analyse de près : cela suppose un contact direct et prolongé avec les originaux, dans un climat de réflexion solitaires. Autographe à peine revu, car les deux traditions a et r+ nous transmettent des passages incomplètement rédigés. A4u chapitre 9, on croit discerner un doublet de rédaction : le dernier paragraphe ,$‘& igitw ~oQow~... (9, 241-2j 3) n’est qu’une amplification de la conclusion précédente .knt ig&w non e.wzdem... (9, 234-240). De meme au chapitre 18, le paragraphe Ad banc etiam po.szXonem . . . sic de cetet-.iJ (1 8, 98107) fait doublet avec les deux paragraphes précédents (18, 68-97). Il parait meme en etre une première ébauche : la formule rej/Gat in _&zgz&s caj&& (18, 104) n’est pas en situation, car les chapitres qu’elle évoque, De diuinir nominibm ~-IO, ne viennent pas après le chapitre I I du meme ouvrage qui vient d’etre cité (1 8, 82-97), mais avant . En I 6, 3 3 manque le membre qui devait présenter le médium de l’argument. En outre un peu partout, des répétitions lassantes :
La division en deux familles, pressentie au s 9, n’a pss été démentie par l’analyse des groupes aux chapitres 4 et 5 ; l’ensemble des témoins’ ressortit à deux
mais
/lY
ps VI
VeI
Tl
Cl
CHAPITRE VI1 ORIGINES
D 29
l’éditeur
8 5 et I 03 du chapitre
16 et 44
du chapitre
en témoigne
: rédigeant de Jaz%
à d’excellentes
17
; variantes
à sa manière, une
TbomaJ,
question Rome
lecons
a recues
et transmises
par
Soncinas.
Voir
à l’Appendice
11
I 8.
37 et 160
du chapitre
puisqu’il
s’inscrit
tantot
disputée,
l’auteur
ditte
195 6,
p.
13 3.
dans
18. la mouvance
son texte
à partir
de a, tantot d’un
matériel
dans celle de 9, à savoir de notes
plus
ou moins
PRÉFACE
D 3Q
qui ponebant.. ., dum ponebant..
. ; quam non
ponebant.. .
625-27) In quo quidem...Primo quidem 72) adepta igitur...
: quod
: habens igitur...Si
quidem... (8,68-
igitur... (9,48-50)
substantia autem.. ., causa autem flnalis. Subdit autem... (18, 88-90)
Ce qui fait question, c’est la relation critique entre a et 9. On vient de noter que 9 présente davantage de petites négligences (répétitions) : en a plusieurs semblent estompées par quelque légere variante. Ainsi :
signanter Dionysius...dicit Dionysius... (18, 98) sed ad...Sed et...
; sed et... ; sed et...
(20,
125-136)
: ; oportet enim... : non enim... (9, multitudine.. . et in multitudine... (12, 86)
La tradition a en transmet cVautres Cum enim... in
Mais y surtout en abonde
remonter au-delà d’un apographe, car aucune ne s’explique par les graphies de Saint Thomas telles que nous les montre l’autographe du Coatra Ge&ks. Ce qui ressort des indices ci-dessus, c’est d’une part pour a et v une origine commune ; et d’autre part une impression rassurante de fidélité matérielle à l’originai, pour cet apographe.
173-176)
ve1 esset procedere in infinitum ve1 esse@ devenire ad aliquid quod esset ens... (79 67) lesset 9 ] oportet fx
:
Non enim... : sublata eniml potentialitate...Nihil enims ...inde est enim... (8, 164-173)
ipsae tamen . . . . si tamen... (1, 19 1) ve1 esset . . . . ve1 esset... quod esset... (7, 66-68)
lenim~]omniu
que necesse est...Necesse est enim... (8, 128) Non enim...sublata enim...Nihil enim...
; inde est enim...
(8, 164-173) veritatem habere. ..veritatem habere. . . (1 I , 3 5) Oportet
autem...
;
oportet
igitur.. .Oportet
autem.. .
1
9
unde et illud...Unde et Dionysius... (18, 125-127) Il est possible que l’incoherence signalée ici en 16, 3 3 résulte d’une ornission au niveau de l’apographe ; mais les autres négligences se comprennent mieux au stade meme de la composition, dans l’origina1 laissé à l’état de premier jet.
On peut, il est vrai, relever quelques divergences 9 + a faisant soupsonner à Parigine une meme graphie interbrétée différemment : L
5, 14 6, 88 6,152 8, 166 8,167 13,28 14, j1 15978 16,111 18225 189 39 18>85 18, 103 2% 173 Mais
talis 9 ] realis a simpliciter 9 ] finaliter a uniformem v ] informem a ideo 9 ] a deo a enim 9 ] omni a in nobis 9 ] in universali a intelligentia 9 ] in alia a meritorium 9 ] nuntiorum a precognoscit y ] precogitavit a dignitas y ] divinitas a investigabilis q~] in vestibulis a ex natura 9 ] existentia a subiciuntur 9 ] sortiuntur a usus 9 ] versus a
aucune
de ces
divergences
ne réclame
%enimq~] autem E
Le texte a serait-il donc un simple dérivé de 9 moyennant quelque révision ? En ce cas 9 comciderait avec l’apographe A. - Ou bien a est-il un collatéral de 9, tous deux procédant de A par voie indépendante ?
C%55-59)
Dans ces conditions, les divergences y # a ont dfi naitre en desà de l’auteur. Nous pensons meme, en de@ d’un unique apographe, car il n’y a pas d’indice sufFisant pour supposer que 9 et a soient deux copies directes de l’originai.
(=A)
* 11
a A
/Y 9
a
Dans le schéma 1, les divergences a + cpincomberaient au réviseur de a ; dans le schéma 11, elles peuvent aussi bien prove& que de a. Essayons donc de serrer de plus près similitudes et dif%érences entre a et 9. $ 28. a ET 9
:
SIMILITUDES ET DIVERGENCES
a et 9 témoignent bien d’une origine cornmune, et meme tres proche, surtout si l’on s’adresse aux témoins plus ingénus : Cl et Ve1 pour a, L1 et pl?l pour y. Outre les divergences qui font supposer une meme graphie ambigue à l’origine ($, 27), on peut noter des fautes ou omissions communes : non fuit decens ut perfectiora
posterius crearentur
(185 147) de
;
perfectiora posterius cornhw Pa* ] posteriora perfectius L1pPIPaV1 V%t posteriora perfectius et praem N1 posteriora prius et praem. SP1
Kzl
ORIGINE3
DE LA TRADITION
Cf. 8, 29 ; 14, 186 ; 16, 33 ; 18, 25 ; 19, 22 et 104. M&mes rédactions abruptes, parfois adoucies chez les témoins révisés : non enim est in infìnitum procedere...sed ad aliquid summum devenire (g, 150) devenire ad) sJ?l?3
L1pP1a
]
est praem. V1
contingit add. Ps2 oportet(ante
. . .per quam intellectus intelligit lapidis naturam. Oportet quod...sit perfectius... (16, 78) Oportet L1pPICIVel ] ergo add. Tl sPlP3Vl
autem add. P22 unde
secundum id quod supra probatum est Deum esse principium (20, j6) oportet LlpP% ] quod praem. sP1P3
: oportet
praem.
omnium
enim add. P22V1
. ..ut Aug. narrat in 111 Super Gen. ad litteram ; sed et Damascenus in 11 libro daemones 35 intelligere y ] intellectivum esse a 112 s9 estimabat y ] opinabatur a l2>70 numero 9 ] muhitudine a 12,8G 13>r20 intelligere 9 ] cognoscere a intelligere 9 ] dubitare a 14, l4l indigemus CP(-P22)] utimur P22 a ORZ. pP1 14,168 nobiliùs sit y ] sit dignius a 14, l8j omnia 9 ] universa a 1536 Oportet...duo considerare que sunt CP] Sunt. . . lj> P duo consideranda scilicet a scriptura 9 ] dottrina a lh70 l8, IOO dicebant dicit y ] ponebant dicit a creavit c lZH2g.j y ] fecit [ VeW Z&.j R 18,16j sacre 9 ] canonice a 19330 inaquosa ~.Zk.j CP] arida (‘Ma&.j a 20, 13
$ 29. DEUX TRADITIONS IND~ENDANTES Des deux schémas proposés plus haut3, c’est pourtant le second qui nous paralt probable : nous croyons que Roremonte à A par voie indépendante, et que les af3kités
7, 102 92 65
L’examen de ces divergencesl ne révèle pas clairement de quel c&é l’initiative est intervenue. On pourrait soupsonner a d’avoir corrigé en 1 I, 3 5 I j, 5 8 et 18, IOO pour éviter une répétition (cf. $ 27) ; mais en 12, 86 ce serait 9 qui aurait corrigé à m$me fin.
entre témoins de la famille 9 supposent bien un hyparchétype particulier 9, distinct de A. Ceci pour trois raisons de valeur inégale : al Les témoinsde a ignorent la division du texte qui fait notre chapitre 7 commensant par les mots EX bac azitem ratione zdteriixr, division commune à tous les témoins de 9. Or il est norma1 qu’une disposition continue du texte soit antérieure à celle qui divise et inaugure un nouveau chapitre Yinitiative de ce chapitre doit appartenir à y ; b) a échappe à plusieurs fautes de 9 par des lesons d’une simplicité rare de la part d’un réviseur, mais qui convient parfaitement à des lesons d’auteur ; cj Enfìn a donne le texte des auteurs cités avec une exactitude de beaucoup supérieure à v : 7 fois contre 1; de quoi la meilleure explication est encore d’imputer ces fautes à v.
; 16,
I. Voir encore dans l’apparat de l’édition les variantes 8, $29 ; g, 81 ; 14,20 7g 84 124 ; 15,42 104 ; 18, 125 et 19, 26. Cf. apparat de l’édition 15,78 encore 18, 8. 3. Un troisième schkma qui ferait de q~ un dérivd de E est trop peu vraisemblable pour &re discuté. Les nombreuses répétitions du type enzk... enzkz...ekmchez 9 seraient diGc.ilement explicables et p est indemne de 3 omissions notables de IX (36 mots omis). 2.
; ou
;
D 32
PRÉFACE
Développons
les deux chefs de preuve b) et 6) ;
b) Les fautes : il s’agit bien entendu de lesons blessant le contexte ou mal accordées au contexte, seul critère à notre disposition. Chaque tradition a ses fautes ; celles de a sont plus rares, et sont des accidents ordinaires de copie : omissions d’un mot, 3 ornissions notables, 3 chifIres de référence inexacts. Celles de q~ sont surtout des lectures maladroites : par exemple, sur les 14 doubles lectures d’une meme graphie citées au $ 27, 9 présente 8 fautes et 3 lecons moins probables, alors que a donne 1I lesons excellentes . Ces fautes q~ ont souvent dispersé ses témoins en divers essais de correction ; l’exemple déjà cité au s ij est typique : Necessarium autem et possibile sunt propriae differentiae entis ; unde ad Deum cuius virtus est proprie produttiva entis pertinet secundum suam praecognitionem attribuere rebus a se1 productis ve12 necessitatem ve1 possibilitatem essendi (16, 136) var. a
:
var. 9
:
la se CITIVelMso ] are F1
OH.Bd
2a se productis vel] ve1 a re producere BolLIP1 ve1 cum re producere PZ2 ve1 dare producendo Kz1Li3N1 P3 ve1 dare attribuendo V1V5 ve1 in eis producere Bx1T2
Le texte CrTiVei est clair et impeccable. Par contre les témoins de 9 tatonnent à la recherche d’une leson plausible ; les plus ingénus LT1 donnent sans doute la leson originelle de 9, assez obscure : pertinet...attribuere rebus ve1 a re producere necessitatem ve1 possibilitatem.. . les autres ont tenté divers aménagements, à leur habitude. Si la legon a était le résultat dune correction à partir de 9 (schéma I), ce serait une trouvaille vraiment astucieuse, et audacieuse. Il est beaucoup plus simple dy reconnaitre une leson de A et de l’origina1 (schéma II), bouleversée en 9 par une double faute : transpositionr de z~eZaussitot apres rebw, ce qui a pu entramer la forme infinitive p&kere ; et la mélecture re au lieu de se, qui grève aussi F1 et Bd ;
6) Les citations : Plus significatif est le test des fautes dans les citations. L’ouvrage contient de nombreuses citations d’auteur, et citations littérales, notamment dans les trois derniers chapitres. Nous y avons relevé 5 5 petites divergences a # 9 (dont 10 inversions)
atteignant la lettre de ces textes2, lettre vérifiée dans les traductions médiévales à l’usage de Saint Thomas ; or a y donne 48 fois la leson exacte, notamrnent dans les io inversions3, et v 7 fois seulement. La proportion en faveur de a est assez élevée pour qu’on s’y arrete et qu’on en cherche l’explication. Il s’agit parfois de variantes minimes du point de vue paléographique, camme verszkrlu 24~ti~(20, 173) ; et de variantes indifférentes pour le contexte, telles 7 des 10 inversions. La fidélité, ou du moins l’exactitude de K s’afirme donc ici de manière sensible. Lequel des deux stemmas proposés peut en rendre compte ? Dans le stemma 11, on dira que a reproduit plus fidèlement l’archétype et évite les fautes de 9. Dans le stemma 1, on dirait que a a été révisé sur originaux pour corriger les fautes de y (ou A). Or tette derniere explication ne nous parait pas recevable. Elle supposerait chez l’éditeur de a un souci d’acribie critique allant jusqu’à corriger io inversions simples: ce qui serait exceptionnel pour l’époque. Elle suppose en outre que ce réviseur disposait d’une belle bibliothèque, et qu’il savait y retrouver des textes parfois référés de manière assez vague. Car a donne la leson exacte non seulement d’Aristote, Augustin, Denys, Damascène, mais encore de Basile (Hexameron), Nemesius, Origène (peri archotz) , Proclus (E,?emetztatio tbeoZogìca). On nous dira : admettez par exemple que le réviseur de x fut Réginald de Piperno. Réginald à Naples disposait de la meme bibliothèque que Saint Thomas ; il pouvait en outre se prévaloir du role de collaborateur qu’il avait joué auprès de son maitre et ami, et il a pu ainsi donner des soins spéciaux à ce texte précieux qui1 lui revenait d’éditer. En sai, ce n’est pas invraisemblable. Mais il reste à prouver que Réginald - ou quelque autre - aura été à ce point exigeant pour le texte des citations. Il reste qui1 est te1 cas où la correction qu’on voudrait lui attribuer était bien difhcile, te1 autre où la correction est peu vraisemblable. Correction di6cile : . ..quidam sectatorum Aristotilis, ut patet in Epistola Porphyrii ad Anebontem, . . . (2, 108) var. a
: Anebontem] anepotem pC1 anempotem sC1P2 tem Tl repotem Ve1 nepotem Bd F1
var. 9
:
enepan-
]
cremefontem LlPrP3 cremephontem MelVIVs cremofontem N l cremophontem P22
I. Peut-etre ce premier veZ était-il ajouté en marge et mal repéré en A. 14,99 176 ; 18,25 39414445 52 71 73 85 91 157 158 161 165 171 179 211 214 Touslescassontnotésdansnotreapparat.Envoicilaliste: 19,8 64 72 74 91 124 128 147 150 ISI 152 153 171 20,13 15 59 61 61 63 63 71 116 123 156 157 172 173 198 198 213 215 239 281 308 331. 3. A ce propos, notons qu’à la première ligne du prologue, le texte a observe le cursus, alors que IO témoins de 4 l’altèrent par une inversion angeZorzm itztere~~e ~oZémn% non &wm.u L1L3P1(P22)pP3N1Kz1Li3Me1. 2.
;
; :
ORIGINES
DE
D’abord il est clair que les lesons a et 9 sont indépendantes et s’ignorent mutuellement. Ensuite, il semble que l’archétype a portait quelque chose camme afiepofem (pC1) ou aflepontem (cf. Tl), leson assez proche du correct anebonteM; or tette leson n’était pas facile à trouver, car Saint Thomas n’indique pas sa source, et la mention qui1 fait ici d’Aristote ne pouvait qu’égarer le réviseur supposé. Cette source, c’est .ZJe &.&ate Dei X cap.1 I, unique endroit où Saint Augustin cite tette Lettre ; Saint Thomas nommera sa source seulement en fin d’ouvrage (20, 70), et là les deux traditions diront etzebotztemcc, erebotztem cp, sans penser ni l’une ni l’autre à accorder les deux endroits z, 108 et 20, 70. Autrement dit, en 2, 108 a se montre en relation indépendante avec le chantier de l’auteur consultant Saint Augustin. Correction
peu vraisemblable
...secundum
sententiam
libus
creata est spiritualis
caeli cum in Genesi et terram
N (18,
dicitur
D 33
TRADITION
du long chapitre d’Augustin qui a imposé ici à Saint Thomas tette leson rare dans son ozuvrel ; et le groupe a qui la reproduit se montre ici encore en relation indépendante avec l’archétype A, sinon directement avec l’originai.
$ 30. CONCLUSION
Nous n’entendons pas majorer le poids des raisons ci-dessus exposées ; nouscroyons du moins qu’elles autorisent notre conclusion en un domaine où il faut souvent se contenter d’indices probables. Nous tenons le texte u pour un collatéral de v, indemne des fautes de y parce qui1 en est indépendant.
:
Augustini creatura
LA
cum
corpora-
quae significatur
simul
nomine
c In principio
fecit Deus
caelum
162-1661
fecit a ] creavit 9
Ici les deux traditions sont constantes et intactes ; les 11 témoins de a ont fecii, et les 15 témoins de 9 ont cFea&. Or imagine-t-on un réviseur substituant fec2 à la leson Vulgate creavit dans un texte biblique aussi connu et solenne1 ? Cest le contraire qui est vraisemblable : si l’archétype du groupe 9 a rencontré dans sa source la legon &&, on comprend qui1 y ait substitué crea&. Or fec2 parait bien etre ici une leson d’auteur, plus exactement une leson que Saint Thomas reqoit de sa propre source, à savoir le laborieux chapitre de Saint Augustin (De civitate Dei XI cap. 9) qu’il vient de citer et qu’il essaie de résumer dans une conclusion ; de Saint Thomas respectant la lettre (ZettiJ Zaiz?za]du lemme biblique qui est au départ de la discussion d’Augustin. C’est l’exploration dirette
: Depot.
Nous ne méconnaissons pas pour autant les soins qu’a pu y apporter l’éditeur de a : la meilleure tenue de son texte, évitant plusieurs des cascades de conjonctions répétées qui dans 9 pourraient bien venir de l’origina& nous autorise à mettre au compte de a un certain nombre des initiatives rédactionnelles qui différencient les deux traditions. Chacune de celles-ci confrontée à l’autre donne l’impression d’une recension particulière d’un meme texte, que chacune a tenté de parfaire pour l’édition. A l’actif de a, il reste d’avoir souvent mieux lu A, d’avoir moins abimé les textes cités ; tandis que cp se présente plutot camme une copie hativez, plus matérielle et chargée de menues fautes. L’une et l’autre doivent concourir à la remontée vers A. On conviendra dailleurs que leurs divergences sont minimes ; leur accord général nous permet d’atteindre A avec sécurité. Et la fidélité de celui-ci, attestée par ses rudesses memes, nous fait toucher l’origina1 de fort près.
;
I . Aux endroits parallèles en Saint Thomas q.3 a. 18 et 1 PO-J q.6 1 a.3, le verset initial de la Genèse est cité selon la Vulgate de meme ici au chapitre I 8,226, camme aussi dans les 30 autres citations de ce verset qu’on lit dans les deux Sommes, dont 4 sont lisibles dans l’autographe du Contra GentiZe~. 2, La copie 9 dut etre très tot expédiée à Paris les parisiens P1 et P22 semblent etre les plus anciens témoins conservés.
;
l?F&FACE
a
---_ ---_l /IC --w_
NI
Ki
---_
SP1
/
Li3 Me1
LI
Contaminés: Bo1
Ed1
l
F2”
l
01
l PY?
CHAPITRE NO’I’RE
I?RINCIPI~
VI11
IZDITION
DE
L’ÉDITION
Nous atteignons deux copies de l’apographe A, à savoir a et 9, dont aucune ne surclasse l’autre de fagon décisive ; chacune dès lors viendra concourir à la restauration de A. Elles ne laissent pas de poser quelque embarras à l’éditeur par leurs divergences. cune et l’autre ont eu sans doute à intervenir pour donner un minimum de tenue à un texte inachevé, non revu par l’auteur, et vraisemblablement transcrit tr&s matériellement par l’apographe ; il y a ainsi entre a et 9 des divergences qu’on ne peut tenter de résoudre et surmonter qu’à
partir du contexte. Le contexte grammatica1 et sémantique sera pour nous le discriminant majeur, nous conseillant d’écarter la leson qui blesse ou obscurcit le sens. Ce recours peut parfois etre éclairé par quelque lieu paralMe, voire par la source qui transparait dans le passage ; ainsi au chapitre 1 : sicut omnes aliae species participant uno, ita etiam oportet quod intellectus ad hoc quod intelligat participet entium speciebus ; ideo sicut sub summo deo qui est unitas prima simplex et imparticipatal sunt aliae rerum species quasi unitates secundae et dii secundi, ita sub ordine harum... unitatum ponebat Odirmn h.WueCtUUm... (1, 124A31) Gmparticipata rg~(-P~~) ] ve1 impartita add. P22 participata a
La legon &z$w~~+z~fz (y) peut faire difkulté, puisque l’auteur vient d’énoncer que ‘ omnes partici-
pant uno ’ ; et elle a fait diflkulté à l?22, qui propose une légère variante inspirée du ‘ simplex ’ voisin. Mais la leson @w~~~@~~a(cz)n’est pas satisfaisante non plus : elle est équivoque ; et meme entendue au sens de cqua participant cetera ‘, elle ne parait pas en situation, car elle n’ajoute rien à l’excellence de l’unite première. S’il arrive à Saint Thomas de dire que Dieu est N participabilis secundum aliquem modum sirnilitudinis H (1 Pari q. 15 a.2 corp.), il tient aussi avec in se ma.net H Denys que Dieu N imparticipabilis (J’z.J~u LOOK De &Y. ~OBZ. cap.1 I lect.4
; cf.
Dion.
5 22).
Par contre on peut rapprocher l’expression zm9a.r k.z~a?&$a~a (9) de te1 passage où Saint Thomas conjoint aWTacW9 et tiofl ~articija&m2 pour évoquer les species de Platon (De q%r. creat. a. 5 corp.), et notamment le ‘ summum bonum ’ ctquod est ipsum bonum quasi abstractum et non participatum 1) (1-11 cl.34 a.3) i ‘ non participatum ’ ne nie pas une relation à d’autres, à des participants, mais suggère la condition intrinsèque de ‘ non contractum a subiecto ‘, sans limite, absolu. C’est le sens qui convient ici : dans le contexte de ce chapitre, où Proclus affleure à chaque pas, l’expression w&as hzpartic$ata fait écho à la Proposition 116 de l,EZeme~tatio; ccOmnis deus participabilis est excepto uno. Quod quidem illud imparticipabile (&&~xTov), palam.. . )Il. Nous avons donc retenu en texte la leson de cp. Mais il est des cas où le contexte équivoque. Ainsi au chapitre lo :
interrogé
de t2a.t.wa h?teZZectivaou kzteZZechaZita.P.Ici donc le contexte nous laisse le choix. Il est enfìn nombre de divergences a # 9 parfaitement indifférentes au contexte : inversions, synonymes, chevilles et mots de remplissage. Il a donc fallu opter entre les deux traditions pour présenter un texte cohérent : nous avons choisi cz, d’abord parce qu’il est plus souvent bien attesté par ses représentants, ensuite parce qu’il s’est avéré plus perspicace dans la letture de A et plus exact dans les textes cités. Les multiples petites fautes de q eussent demandé de fréquents recours à l’autre tradition. Ainsi pour toutes les divergences a + 9 non qualifìées par le contexte, notamment pour les inversionss, nous donnons en texte la le$on de a, en apparat la leson de y. Le lecteur est dès lors averti des limites que ce parti comparte : nous ne pouvons pas garantir que nous atteignons alors la lettre de A, sinon &z >ZHT&ZU et avec plus de probabilité, sans plus.
reste
Si in immateriaIibus substantiis aliud esset id quod est esse, et aliud quod est vivere, et aliud quod est intellectivum essel, ita quod vivens adveniret enti et intelligens viventi.. . (11’j7-f4 1intellectivum esse E ] intelligere 9
Qui a corrigé ? Quelle est la legon originale ?... Celle de 9 s’harmonise avec ce qui précède et vérifte la triade néo-platonicienne ; la le$on de a s’harmonise avec la suite du raisonnement qui va répliquer (a et v étant tette fois d’accord) : est in eis aliud vivere quam intellectivum esse ; unde a nullo alìo habent quod vivant et intellettiva sint... . ..nec
$ 32. CORRECTIONS
DES ÉDITEURS
Au texte de A ainsi reconstruit, nous n’avons eu à apporter que bien peu de corrections, notées Co&. ou .wQ!u. : quelques noms propres défigurés, quelques suppléments d’un mot requis par le contexte, d’ailleurs presque tous déjà avancés par l’un ou l’autre des témoins P3 PZ2 ou Tl . Mais noks n’avons pas suivi P3 et Ps2 dans tous leurs essais pour donner meilleure tenue au texte ; nous avons respecté autant que possible la lettre parfois abrupte, parfois négligee, que les témoins les plus ingénus nous ont transmise, surtout lorsque les deux traditions sont d’accord, c’est-à-dire LIP1 et CIVel. Quand la legon d’une tradition nous échappe, du fait de ses témoins dispersés, nous faisons crédit à l’autre, meme laissant à désirer. Ainsi en 2,149 L1pP1P22 transcrivent le texte suivant : Et ut hoc specialius manifestetur, ipse processusl, ipsa verbas probationis Aristotilis assumanturs.
(11'66-69)
lipse processus 9 ] ipsum processum cz sJ?P3y owz.tY sassumantur 9 ] -mamus T1
On peut meme dire que &teZZe&zwme.we serre de plus près la pensée thomiste, qui distingue atte premier et atte second (h.feZZigere); mais dans ce contexte néo-platonicien, &zteZZigere est ambivalent, et il arrive ailleurs à Saint Thomas de l’assumer camme équivalent
Il se pourrait que L1pP1P22, autrement dit v (P3y y insere une cheville), reproduise un modele portant correction. En effet l’expression $xa verba, absente de N, est un peu excessive, car ce qui suit expose simplement l’argument d,Aristote sans s’attacher à la
1. Pro&
Elementatio
c% 24
(Ps
275). 2. Sztper De cami.r,
3.
a G.GYeho de Moerbeke ed. C, Vansteenkiste, dans T~d.rcbr$ voor Pbiloxopbie 13 (195 1), p. 496 par imparticipatum ‘, ainsi en Prop.69 omni participato praesubsistit imparticipatum N(op. cit., p. 291)
tbeologica tramZata
Moerbeke traduit &@h~ov
zipsa verba] et praem. -mant CIVel -mit F1
’
: tc
Prop.3 (ed. Saffrey, p. 23, lin.2 et p. 24, lin.3-5). A moins qu’il s’agisse d’une formule stéréotypée, camme en 1, 115.
-
Ailleurs
; ouProp.23
PRÉFACE
D 36
lettre camme dans une vraie citation. Une correction marginale serait intervenue proposant ipse jr0ce.r.w (dans l’origina1 ?. . . dans l’apographe ?...) ; correction que 9 aurait additionnée, et que a aurait seule retenue tout en modifìant la tournure : zj!mm ~rocesmm... asszmamm propose T 1. Mais les autres témoins de a s’égarent en transcrivant le verbe. Quoique la leson de ‘l? soit plus satisfaisante, nous avons préféré retenir en texte celle de y, qui est mieux attestée.
L’apparat veut faire connaitre la leson de la tradition délaissée par le texte quand les deux traditions difFerent. Si 9 est nommé .en apparat, c’est que le texte donne la tradition a, et inversement.
$ 33. CHAPITRES ET TITRES
pour 9 L1 pP1 P3 P22.
Vu la variété des divisions essayées par les manuscrits (cf. $ 8), il est vraisemblable que l’originai, et peut-etre encore l’apographe, ne portait pas de divisions bien marquées, pas plus que de titres. Les imprimés depuis Ed3, qui a repris la division de l’édition princepsr, nous présentent un prologue et 19 chapitres ; c’est à peu de chose près la division de L1P1P3, sauf que ceux-ci ne détachaient pas le prologue mis en évidence par l?22 et BolEdl. Nous détachons aussi ce prologue.
Nous avons négligé le je témoin de v, à savoir V1, parce que moins pur que les autres, et parce qu’il n’e& fait qu’encombrer l’apparat par ses variantes individuelles, sans apporter d’appui efficace aux témoins ci-dessus.
$ 3 5. APPARAT CRITIQUE
Pour représenter chaque tradition, on a retenu les témoins majeurs dégagés par l’enquete des chapitres 4 et 5 de tette préface, à savoir : pour a Cr Tl Vel,
Mais nous adoptons la division que P2a et la Table de l?: introduisent dans le chapitre 13 des imprimés à _Et q,Ga ea qtiae praedicta mnt (début de notre chapitre 14, car elle correspond à une articulation bien marquée par l’auteur ; il annonce en effet (14, 8) que sa réponse à l’erreur dénoncée va comporter deux sections : pantmz ad cogktio~em (c’est notre chapitre 14, et ggantam ad providetztiam (notre chapitre I 5, dans les imprimés 14). Soit un Prologue et 20 chapitres. Nous reproduisons les titres de chapitres de P3, suppléé par la Table de P2 aux chapitres z et 14, et par Bo1 au chapitre I.
L’apparat n’intervient pas pour signaler une variante individuelle d’un des 7 témoins ci-dessus ; mais dès qu’une tradition est représentée par 2 de ses témoins divergeant de la leson resue en texte, l’apparat les signale. Comme il est de règle, tout élément de l’apparat entend livrer la 1eGon particulière de chacun des 7 témoins sélectionnés, et d’eux seuls ; un de ces 7 témoins non nommé en apparat (au moins dans son sigle de groupe) lit avec le lemme. Dans l’apparat, le sigle a représente l’accord ClTrVer, LlpPlP3P22, q codd. désigne l’accord de ces 7 témoins.
s 36. APPARAT DES SOURCES
L’édition princeps gardait le titre bref de Bo1 : De sztbstafkr separatir. Pau1 Soncinas a repris le titre de Me1 : De Ba&wa angeZowm avec mention de Réginald ; et Pizzamano (Ed3) maria les deux titres en une ample formule qui s’est transmise aux autres imprimés.
Les chapitres 18 à 20 citent diverses aztcto&ates, la plupart directement extraites d’ceuvres des Peres ; nous donnons les références à Migne et aux traductions médiévales utilisées par Saint Thomas, grate à des éditions récentes : pour le Corpus Dionysien, nous référons à Dìonysìaca de Dom Chevallier ; pour Nemesius et Damascène, aux traductions de Burgundio éditées par K. J. Burkhard et par E. M. Buytaert.
Le titre De snbstatztiis separatir, préféré par Mandonnet (1927)’ Perrier (1949) et Lescoe (1963)’ a pour lui l’autorité de la liste de Prague. Mais le titre De atzgeh s’est trop imposé à la majorité des anciens témoins (cf. s 2) pour que nous le laissions tomber : c’est lui qu’il convient d’associer au précédent, camme déjà l’ont fait au XIII~ les mss Nr et P1 : De atzgeh seti de substantììs sejaratìs ad fratrem RaynaZdim de Pìperno.
Les chapitres 1 à 17 demandaient un traitement plus nuancé. Nous faisons une différence entre les chapitres ou paragraphes exposant la pensée et les arguments de Saint Thomas, et ceux qui exposent les doctrines des autres. Dans le premier cas, sauf citations expresses ou implicites, nous laissons à l’auteur la paternité de ses assertions, sans nous astreindre à signaler ce qu’elles pourraient assumer librement d,Aristote ou
$ 34. TITFUZDE L’OU~RAGE
1. Ed* suivait la division du groupe ozen
18
alinéas. -
L’édition de 1949 adopte les divisions de la Table de PS.
NOTRE ÉDITION
D 37
numéro de la Ze&o ou section du commentaire thomiste, et entre parenthèses la page et la ligne de Bekker. Les éditions suivantes sont aussi notées en abrégé ou par sigles :
d’autresl. C’est dans le second cas que se pose le vrai problème des sources. Quand il s’agit des $o.&oaes d,Aristote (chap. z) ou d,Ibn Gebirol (chap. j), il était facile de donner la référence à Bekker ou à l’édition Baeumker du _Foa~ vitae. Mais dès qu’il s’agit de Q.&da~, &..~z& et meme de Platon et des PZatoHK, les intermédiaires viennent compliquer la recherche 2. Les Q_&dam peuvent aussi bien etre des contemporains que Saint Thomas laisse dans l’anonymat (cf. 9, 10 ; IO,4 ; 13, 7), ou d’anciens auteurs, d’anciennes sectes signalées à Saint Thomas par ses sources habituelles, te1 Saint Augustin (2, 108), ou meme Averroes (13, 27). Pour les PZatonici,il nous a semblé que Saint Thomas faisait ici un nouvel effort pour discerner les témoins valables de tette tradition. Il est remarquable que Denys se trouve tette fois encore interrogé camme témoin majeur de la tradition chrétienne, expressément distinguée de celle des philosophes (18, 3-12) : nous ne l’allèguerons pas ici pour les PZato#ici. Sur ceux-ci, Saint Thomas s’adresse sans doute à ses informateurs ordinaires, Augustin De civitate De,& livres VI11 à XIII, et Aristote ; mais une nouvelle source, nommée deux fois (chap. 20, 23 5 et 307), parait avoir été exploitée amplement et avec attention : l,EZementatio tbeoZogica de Proclus, traduite par Guillaume de Moerbeke. D’autres intermédiaires étaient sans doute à la portée de notre auteur : nous avons une fois ou l’autre nommé Cicéron, Macrobe, Nemesius3, et meme Calcidius, bien qu’il reste douteux que Saint Thomas y ait eu accès directement4. Aux autres ceuvres de Saint Thomas, nous n’avons renvoyé que rarement et pour éclairer un passage du présent ouvrage ; nous ne pouvions pas omettre le saper de caz&, qui a peut-etre décidé Saint Thomas à entreprendre le De stibstantiis. La Patrologie de Migne est notée sous les sigles habituels PL et PG. Les références aux ceuvres d,Aristote sont données camme au Sz@er Iob (Ed. Léonine, t. 26, Préface $, 145) : numéro du livre,
Averroes : AristoteZis Meta~bys~corzwzLibri XIIII 6.z.m Averrois CordBbensis &J eosdem commentariis. Veneti& 1562. Avicenne 1508.
: Aviceme...Opera
in Zmem redatta. Venetiis
Calcidius : Tìmaezu a CaZcìdìo transzatus comnentarìope ìnstrutm, edidit J. H. Waszink (Corpus Platonicum Medii Aevi, Plato Latinus 4), Londini et Leidae 1962 (= W). Ps.-Denys : Dìonysìaca. Recueil donnant l’ensemble des traductions latines attribuées au Denys de 1’Aréopage. 2 vol., Bruges 193 7 (= Dion.). Jean Damascène : Saìnt John Dazxlascene. De fide orthodoxa. Versions of Burgundio and Cerbanus. Edited by E. M. Buytaert (Franciscan Institute Publications, Text Series no 8), St. Bonaventure N.Y. 195 I (= Bt). Dìe peadoLiber de causis : 0. Bardenhewer, arìstoteZì.wbeSclwìft Weber das reìne Gate bekannt mter dem iVamen Lìbei de cazuìs. Freiburg im Brisgau 18 82 (= B). - A. Pattin, Le Lìber de camìs. Edition établie à l’aide de 90 manuscrits avec introduction et notes, dans T~dsch-iJt voor PbìZosopbìe 28 (1966), pp. 90-203 (= P). Proclus, Elementatio theologica : E. R. Dodds, ProcZas. The EZements qf TheoZogy. A revised Text with Translation, Introduction and Commentary. Oxford 1963 (= D). C. Vansteenkiste, ProcZì EZementatìo t,iieoZogìcatranszata a GaìZZeZmo de Moerbeke, dans ‘r&dschrzft voor PhìZosopbìe13 (19j 1), pp. 263-302 et 291-5 3 1 (= V). Sanctì Thomae de Apìno Szper Lìbrzm de camìs exposìtìo, par H. D. Saffrey (Textus philosophici Friburgenses 4/5), Fribourg et Louvain 19 5 4 (= S). H.-F. DONDAINE.
Le Saflhhoh-,l3.t.ioZ~e.s
1. Saint parler 2.
collegimus
a.i
Thomas
là d’une C’est
faire
valoir
de sa ~e&e&i~.
meme
C’est
au sujet
de Platon
telle
implication
à l’historien,
que Saint Thomas
qu’il
apercoit
croyons-nous, déclare
avoir
dans
les poxitione~
de dégager interrogé
d’Aristote
la relation
des sources
véritable
variées
(1 6,
9I),
sans
que
pour
autant
entre les deux penseurs. igitur sunt quae...ex diversis
: tcHaec
on puisse scripturis
M (4,46).
3.
Nemesius
4.
Cf.
arg.8.
peut
source
sans doute
R. J.
est
assez
Henle,
longuement
Saint
cité
par
Saint
Th0nza.s and P!atoni.m,
Thomas The
Hague
au chap. 1956,
19, 141-154 p. XXI,
note
sous le nom de Grégoire de Nysse. du texte du Timée 41 ; et p. 3 1, à propos
cité
au De +ir.creat.
APPENDICE Lesons
192 56
Pr de seconde main comcidant
universis pP% v(-y)] -versi sP1Kz1Li3Nl
75
circumposuerunt] aut posuerunt pPlBolVlV5 posuerunt sP1Kz1Li3NlPs
104
avec une tradition
est autem pP% ] est enim P3P22 enim est sPIKzl Li3Nl
64
1
ap-
118
12 1
11 I
ipso] deo add. sP1Kz1Li3N1sPsVT
Ce chapitre de longueur appartient au groupe y.
moyenne
donne
Variantes
de l’édition
(chapitre
1
g)
furibundum demonstrat] alio modo oportet irascibilis (-le sP1) intelligere declarans ut estimo sP1KzlLi3Nl convenienter] consentiens sPIKzlLis abusivius] -ivus a -ivos pP1B01P3 -ive sP1Kz1Li3 N1P22VlV5
une idée de la source
APPENDICE
particuliere
des legons
sP1
:
c’est un modele qui
11
de 1963 aux chapitres
17 et 18
Nous notons en lemme la leson de notre édition, en variante celle adoptée qui appuient tette legon.
J* Lescoe,
avec les témoins
17,16 non...omnia] quodammodo...omnia non sPIPa 18 praedicta] supradicta 9 21 esse aliquod zkv. P1 25 fit] sit 36 malam] malum 44 intellectum] -ctivum sP1 5 I aliquid(om. T)] aliquod 58 nec...nec] neque...neque 9 59 regnum] regimen q(-Paa) 65 consideraverunt] -erantur p 76 aestimaverunt] existimaverunt P1 83 secundum] per 9 84 propriae] propinquae 9 87 totius generis kzv.V1 go maior] est $raem. CV1 18, 20 aliis] omnibus praem. q~ 21 mandavit] ipse praem. LIPIV1 25 divinitas] dignitas 9 26 adduxit] adjunxit Ve1 Ed2 37 nominibus] dicit ac#. sPIPaV1 45 supermundane] supremum 9 52 eaom.9 54 constituit po& ordine r+ 56 christianae doctrinae +zv.9 58 habeant] habent L1 73 excedentes] extendentes C1 65 sit ipsa] ipse est 9 70 dottrina] Scriptura p 71 existens] esse ens 9 L1PrPav1 81 etiam] autem Vr 85 existentia] ex natura q(-V1) gg Dionysius ORZ. Bo1 ab] sub g 100 ponebant] dicebant 9 dicit] Dionysius add. codd,(-Pa) 103 sortiuntur] subiciuntur 9 106 vita divina kv. 9 125 fuisse eductas] productas fuisse q(jw. P2*) secundum] unde et 9 127 et om. 9 13 2 scilicet nominat jnv. 9 143 corporeas] -rales c+ 145 fuerunt] -erint 9(-Pz2) 146 et] etiam V1 153 Augustinus] in add. Tl p I 5 6 die tertio jnv. 157 est enim jnv. 9 158 Nec] Ne 160 Nimirum] Non mirum sP1 161 sunt] sicut c+ 162 accepit] -ipit 165 Genesi] principio Gen. 9 fecit] creavit 9 168 libro] 11 libro sP1 I 88 videretur] -idetur P1PaP2n 2 i i profecto] perfectum P2s 2 14 ministrator] -atio 9
De angelis seu DE SUBSTANTIIS ad fratrem
SEPARATIS
Raynaldum
de Piperno
SIGLA
CODICUM
Cl
Cambridge, Corpus Christi Coll. 3j
Tl
Toledo, Biblioteca del Cabildo 19-15
Ve1
Venezia, Bibl. Marciana, Fondo ant.lat.128 a consensus codicum Cl Tl Ve1
LI
Leipzig, Universit5tsbibliothek 58 I
Pr
Paris, Bibl. Nationale, lat. 14546
Ps
Paris, Bibl. Nationale, lat. I 5 8 14
P2s
Paris, Bibl. Nationale, 1at.r 5813 9 consensus codicum L1 pP1 P3 P22
TITULI
I.
CAPITULORUM
De ,opinionibus antiquorum et Platonis.
z. De ,opinione Aristotilis. 3. De convenientia positionum Aristolilis et Platonis. 4. De differentia dictarum positionum Aristotilis et Platonis. j. De opinione Avicebron et rationibus eius. 6. In quo positio Avicebron reprobatur. 7. Quod spiritualis et corporalis substantiae non potest esse una materia. 8. De solutione rationum Avicebron. 9. De opinione eorum qui dicunt substantias spirituales non esse creatas. lo. Contra illos qui ponunt quod non omnes substantiae spirituales sunt immediate a Deo. I 1.
Contra Platonicos qui ponunt quasdam perfectiones
essentiales substantiarum spiritualium non esse immediate a Deo. 12. Contra Origenem qui posuit omnes substantias spirituales esse aequales productas a Deo.
I 3. De errore quorundam circa cognitionem et providentiam substantiarum spiritualium. 14. In quo ostenditur Deum habere omnium cognitionem.
I j. Quod cura divinae providentiae ad omnia se extendit. 16.
In quo ad obiectiones superius positas respondetur.
I 7. De errore Manichaeorum circa substantias spirituales. 18. De origine substantiarum spiritualium secundum catholicam fidem. I 9. De conditione spiritualium substantiarum. 20.
De distinctione angelicorum spirituum.
inditum fuit in animo ut illud deum aestimarent quod esset primum rerum principium, prout quisque eorum alicui corporum auctoritatem attribuebat primi principii, eidem etiam divinitatis nomen et dignitatem attribuenda censebat. Quae quidem ideo ditta sunt quia his omnibus et eorum sequacibus nullas substantias incorporeas esse videbatur quas angelos nominamus. Sed Epicurei ex Democriti doctrinis originem sumentes deos quosdam ponebant, corporeos quidem utpote humana figura figuratos, quos dicebant esse penitus otiosos nihil curantes ut sic perpetuis voluptatibus fruentes possent esse beati ; unde haec opinio in tantum invaluit ut usque ad Iudaeos Dei cultores perveniret quorum Sadducaei dicebant non esse angelum neque spiritum. Huic autem opinioni triplici via antiqui philosophi restiterunt. Primo namque Anaxagoras, etsi cum ceteris philosophis Naturalibus materialia principia corporalia poneret, posuit tamen Primus inter philosophos quoddam incorporale principium, scilicet intellectum. Cum enim secundum suam positionem omnia corporalia in omnibus mixta essent, non videbatur quod ab invicem corpora distingui potuissent nisi fuisset aliquod distinctionis principium quad ipsum secundum se penitus esset immixtum et nihil cum natura corporali habens commune. Sed eius opinio, etsi in veritate alios praecesserit qui solum corporalem naturam ponebant, invenitur tamen a veritate deficere in duobus. Primo quidem quia, ut ex eius positione apparet, non posuit nisi unum intellectum separatum qui hunc
PROLOGUS
Quia sacris angelorum solemniis interesse non possumus, non debet nobis devotionis tempus transire in vacuum, sed quod psallendi officio subtrahitur scribendi studio compensetur. Intendentes igitur sanctorum angelorum excellentiam utcumque depromere, incipiendum videtur ab his quae de angelis antiquitus humana coniectura aestimavit ; ut si quid invenerimus fidei consonum accipiamus, quae vero doctrinae repugnant catholicae refutemus.
CAPITULUM DE
OPINIONIBUS
PRIMUM
ANTIQUORUM
ET
PLATONIS
Primi quidem igitur philosophantium de rerum naturis sola corpora esse aestimaverunt, ponentes prima rerum principia aliqua corporalia elementa, aut unum aut plura. Et si unum, aut aquam ut Thales Milesius, aut aerem ut Diogenes, aut ignem ut Hippasus, aut vaporem ut Heraclitus. Et si plura, aut finita sicut Empedocles quatuor elementa et cum his duo moventia amicitiam et litem ; aut infinita, sicut Democritus et Anaxagoras, quorum uterque posuit infinitas partes minimas esse omnium rerum principia, nisi quod Democritus eas posuit genere similes, differre autem eas solum figura et ordine et positione, Anaxagoras autem diversarum rerum quae sunt similium partium infinitas partes minimas prima rerum principia aestimavit. Et quia omnibus Prol. 1.
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interesse]
4 rerum]
7 eraclitus
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: cf.
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34
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et Tuli.
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: cf.
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: cf.
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7
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Diogenes
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vaporem...
: cf.
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ibid. (983
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: cf.
6 Thales
a 7).
sed aliquid
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a 13) et 7 (985
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Metapb.
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Thomas
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1 5 (405
1 4 (984
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DE SUBSTAN’MIS SE!,PAtiTIS
55
60
65
70
75
80
85
mundum effecerat commixta distinguendo ; cum autem Deo attribuamus mundi institutionem, secundum hoc etiam de substantiis incorporalibus quas angelos dicimus, quae sunt infra Deum et supra naturas corporeas, ex eius opinione nihil habere poterimus. Secundo quia etiam circa intellectum quem unum ponebat immixtum, in hoc videtur deficere quod eius virtutem et dignitatem non sufficienter expressit. Non enim aestimavit intellectum quem posuit separatum ut universale essendi principium sed solum ut principium distinctivum ; non enim ponebat quod corpora invicem commixta esse haberent ab intellectu separato, sed solum quod ab eo distinctionem sortirentur. Unde Plato suficientiori via processit ad opinionem primorum Naturalium evacuandam. Cum enim apud antiquos Naturales poneretur ab hominibus certam rerum veritatem stiri non posse, turn propter rerum corporalium continuum fluxum turn propter deceptionem sensuum quibus corpora cognoscuntur, posuit naturas quasdam a materia fluxibilium rerum separatas, in quibus esset veritas fixa et sic eis inhaerendo anima nostra veritatem cognosceret ; unde secundum hoc quod intellectus veritatem cognoscens aliqua seorsum apprehendit praeter materiam sensibilium rerum, sic aestimavit esse aliqua a sensibilibus separata. Intellectus autem noster duplici abstractione utitur circa intelligentiam veritatis. Una quidem secundum quod apprehendit numeros mathematicos et magnitudines et figuras mathematicas sine materiae sensibilis intellectu ; non enim intelligendo binarium aut ternarium aut lineam et superficiem aut triangulum et quadratum, simul in nostra apprehensione aliquid cadit quod pertineat ad calidum ve1 frigidum aut aliquid
huiusmodi quod sensu percipi possit. Alia vero abstractione utitur intellectus noster intelligendo aliquid universale absque consideratione alicuius particularis, puta cum intelligimus horninem nihil intelligentes de Socrate ve1 Platone aut alio quocumque ; et idem apparet in aliis. Unde Plato duo genera rerum a sensibilibus abstracta ponebat, scilicet mathematica et universalia quae species sive ideas nominabat. Inter quae tamen haec differentia videbatur quod in mathematicis apprehendere possumus plura unius speciei, puta duas lineas aequales ve1 duos triangulos aequilateros et aequales : quod in speciebus omnino esse non potest, sed homo in universali acceptus secundum speciem est unus tantum. Sic igitur mathematica ponebat media inter species seu ideas et sensibilia ; quae quidem cum sensibilibus conveniunt in hoc quod plura sub eadem specie continentur, cum speciebus autem in hoc quod sunt a materia sensibili separata. In ipsis etiam speciebus ordinem quendam ponebat, quia secundum quod aliquid erat simplicius in intellectu secundum hoc prius erat in ordine rerum. Id autem quod primo est in intellectu est unum et bonum, nihil enim intelligit qui non intelligit unum ; unum autem et bonum se consequuntur : unde ipsam primam ideam unius, quod nominabat secundum se unum et secundum se bonum, primum rerum principium esse ponebat et hunc summum deum esse dicebat. Sub hoc autem uno diversos ordines participantium et participatorum instituebat in substantiis a materia separatis, quos quidem ordines deos secundos esse dicebat quasi quasdam unitates secundas post primam simplicem unitatem. Rursus quia sicut omnes aliae species participant uno, ita etiam oportet quod intellectus ad hoc quod intelligat participet entium speciebus ;
5
circa]
2 institutionem] constitutionem 9 56 etiam] ante quia Cl cwz g contra TIVel 62 distinctivum] -ctum LIPaa 69 hominibus] omnibus L1 M 71 fluxum] defluxum 9 81 intelligentiam] -tias a rum] priorum LIP1 predictorum P22 autem 9 93 vel] aut 9 106 sub] in 9 110 aliquid erat &v. 9 i 12 autem] enim 9 i I 5 se consequuntur &. CIVel bonum T(-P 2 z, 122 quasdam unitates z%v. 9 123 secundas] substantias pPIPs et substantias L1 subsistentes marg. sP1
: cf.
67 primo89 vero] 118 deum]
66-79 Plato... cf. Arist. Metapb. 1 10 (987 a 29-b 7). 70 tum...tum... Thomas De spir. creat. a. IO arg. 8 ex August. De div. qmze&. 8 3 q. 9 (PL 40,13) et resp. ad 8 refert quae Aristoteles de NaturaIibus et Platone tradidit ubi supra. 80 duplici abstractione Thomas Saper Boeh 95 duo...ponebat Arist. Metapb. 1 10 (987 b 7-15) et VI1 1 (1028 b 20) 98 differentia: Metapb. 1 10 (987 b 16-18). q.3 a.3 corp. 109 ordinem...ponebat Thomas Stiper De can.& Prop.3 (ed. Saffrey, Fribourg-Louvain 1954, p. 18 lin. 14 sqq.). 114 unum autem et bonum etc. Proclus EZementa jbeologica Prop. 1 I 3 comm. (ed. Doddsa, Oxford 1963, p. 100) Guill. Moerbek. interprete hoc autem siquidem bonum et 115-118 ideam unius...summum unum idem et enim bonum et deus idem (ed. Vansteenkiste, Tijdschrift voor Philosophie 13 [ 195 11, p. 495). deum ita Thomas Sz@er De cazks Prop.3 (S 18 lin.20) referens Proclus EZem. theo/. Prop.116 (D 102) Guill. interpr. : ‘ Ornnis deus participabilis est excepto uno 496). Apud Proclum quidem dicitur Primus (n$.w,o~o