Lexikon der Romanistischen Linguistik (LRL): Band VI/1 Aragonesisch / Navarresisch, Spanisch, Asturianisch / Leonesisch 9783110939644, 9783484502369


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French Pages 746 [764] Year 1997

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Table of contents :
Siglen / Sigles
Abkürzungen / Abbréviations
Sprachgebiete / Áreas lingüísticas
Die einzelnen romanischen Sprachen und Sprachgebiete von der Renaissance bis zur Gegenwart / Les différentes langues romanes et leurs régions d’implantation de la Renaissance à nos jours
359. Die Sprachen der Iberischen Halbinsel und ihre Verbreitung / Las lenguas de la Península Ibérica y su difusión
Aragonesisch/Navarresisch / Aragonés/Navarro
360. Sprachgeschichte / Evolución lingüística
Spanisch / Español
361. Phonetik und Phonemik / Fonética y fonemática
362. Intonationsforschung und Prosodie / Entonación y prosodia
363. Graphetik und Graphemik / Grafética y grafémica
364. Flexionslehre / Flexión
365. Wortbildungslehre / Formación de palabras
366. Partikelforschung / Partículas y modalidad
367. Phraseologie / Fraseología
368. Lexikologie und Semantik / Lexicología y semántica
369. Morphosyntax / Morfosintaxis
370. Syntax / Sintaxis
371. Textlinguistik / Lingüística textual
372. Stilistik / Estilística
373. Textsorten / Tipología textual
374. Pragmalinguistik / Pragmalingüística
375. Gesprochene Sprache und geschriebene Sprache / Lengua hablada y lengua escrita
376. Sprache und Massenmedien / Lengua y medios de comunicación de masa
377. Soziolinguistik / Sociolingüística
378. Sprache und Generationen / Lengua y generaciones
379. Sprache und Geschlechter / Lengua y sexos
380. Fachsprachen / Tecnolectos
381. Sondersprachen / Jergas
382. Diglossie und Polyglossie / Diglosíay políglosia
383. Sprachnormierung und Standardsprache / Norma y lengua estándar
384. Sprache und Gesetzgebung / Lengua y legislación
385. Sprachbewertung / Lingüística y valoración
386. Sprache und Literatur / Lengua y literatura
387. Externe Sprachgeschichte / Historia lingüística externa
388. Geschichte der Verschriftung / Lengua y escritura
389. Interne Sprachgeschichte und Entwicklungstendenzen / Evolución lingüística interna
390. Etymologie und Geschichte des Wortschatzes / Etimología e historia del léxico
391. Anthroponomastik / Antroponimia
392. Toponomastik / Toponimia
a) Toponomastik Spaniens / Toponimia española
b) Toponomastik Hispanoamerikas / Toponimia hispanoamericana
393. Areallinguistik I. Kastilisch / Áreas lingüísticas I. Castilla
394. Areallinguistik II. Andalusisch / Áreas lingüísticas II. Andalucía
395. Areallinguistik III. Kanarisch / Áreas lingüísticas III. Canarias
396. Areallinguistik IV. Afrika / Áreas lingüísticas IV. África
397. Areallinguistik V. Vereinigte Staaten von Amerika / Áreas lingüísticas V. Estados Unidos
398. Areallinguistik VI. Karibik (Inselwelt) / Áreas lingüísticas VI. Islas del Caribe
399. Areallinguistik VII. Mexiko, Zentralamerika / Áreas lingüísticas VII. México y América Central
400. Areallinguistik VIII. Südamerika / Áreas lingüísticas VIII. América del Sur
401. Areallinguistik IX. Philippinen / Áreas lingüísticas IX. Filipinas
402. Regionale Varianten auf der Iberischen Halbinsel / Variedades regionales del castellano en España
403. Periodisierung / Periodización
404. Varietätenlinguistik des Spanischen / Lingüística variacional del español
405. Grammatikographie / Gramaticografia
406. Lexikographie / Lexicografia
Asturianisch/Leonesisch / Asturiano/Leonés
407. Interne Sprachgeschichte / Evolución lingüística interna
408. Externe Sprachgeschichte / Evolución lingüística externa
409. Leonesisch und Extremeño / Leonés y Extremeño
a) Leonesisch / Leonés
b) Extremeño / Extremeño
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Lexikon der Romanistischen Linguistik (LRL): Band VI/1 Aragonesisch / Navarresisch, Spanisch, Asturianisch / Leonesisch
 9783110939644, 9783484502369

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Einleitung Introduction

Lexikon der Romanistischen Linguistik (LRL) Herausgegeben von / Édité par Günter Holtus · Michael Metzeltin · Christian Schmitt

Band/Volume VI,1 Aragonesisch/Navarresisch, Spanisch, Asturianisch/Leonesisch Aragonés/Navarro, Español, Asturiano! Leonés

Max Niemeyer Verlag Tübingen 1992

1. Le «Dictionnaire encyclopédique de linguistique romane»: justification et objectifs Maîtriser seul aujourd'hui le flot des publications, toujours croissant, sinon en résultats concrets, du moins en nombre, cela n'est plus guère possible: c'est la plainte qu'on entend souvent, avec raison semble-t-il. À l'aspect quantitatif s'ajoute l'aspect qualitatif: comparées à d'autres disciplines, les études romanes, ces dernières années, ces dernières décennies, se caractérisent par une diversification, une spécialisation, une orientation vers des aspects particuliers et vers de nouvelles découvertes linguistiques. Les introductions et les comptes rendus de recherche existants ne permettent plus aujourd'hui d'avoir accès facilement et rapidement à ces résultats et cheminements multiformes de la recherche. Nous avions naguère une vue d'ensemble sur l'évolution de la discipline, sur les acquis et les questions ouvertes: le Grundriss der romanischen Philologie de Gröber, paru pour la première fois il y a cent ans; une telle vue d'ensemble n'existe pas pour l'état actuel de la recherche. Pour bien des domaines et bien des problèmes, nous ne disposons pas d'un relevé des matériaux pléthoriques, encore moins d'une synthèse des recherches. Bien des raisons militent en faveur d'une telle vue d'ensemble sous forme de dictionnaire encyclopédique. Dans les manuels de type traditionnel et plus encore dans les ouvrages d'auteurs individuels, il y a nécessairement des accents particuliers: étant donné l'ampleur de la discipline, un manuel ne peut traiter la multiformité des problèmes intéressant les études romanes ou les études linguistiques en général qu'en procédant par présentation-exemple; un ouvrage individuel, pour sa part, reste toujours marqué par le point de vue de son auteur, un traitement objectif ne pouvant plus constituer le but à atteindre. Un dictionnaire encyclopédique, au contraire, pose le pluralisme et l'interdisciplinarité comme conditions préalables à une présentation synthétisante; il peut donc donner la parole à de nombreux spécialistes, représentant des méthodes et des traditions variées, et cela dans une coopération coordonnée qui, à tout prendre, garantit un traitement équilibré des divers domaines. En répartissant la charge sur plusieurs épaules, on crée les conditions pour un examen approfondi de l'abondant matériau; si beaucoup d'auteurs s'attachent ensemble à scruter les connexions objectives aussi bien que méthodologiques, on se rapprochera davantage du but visé: une présentation ample et sans prévention. L'information à jour sera ici garantie au mieux par le souci qu'ont

eu dès le départ les éditeurs de toujours trouver, pour chaque article, un spécialiste du sujet. Ce n'est certainement pas un hasard que le projet „Lexikon der Romanistischen Linguistik (LRL)" soit à peu près synchrone avec d'autres présentations synthétiques, notamment dans le domaine des études germaniques, où ont vu le jour, ces dernières années, des manuels sur la science du langage et de la communication, présentant les divers secteurs de recherche; ne passons pas non plus sous silence le fait que, en ce qui concerne la conception d'ensemble, le LRL s'appuie en partie sur le „Lexikon der Germanistischen Linguistik (LGL)" (paru également chez Niemeyer), qui vise à présenter une vue d'ensemble des études de linguistique germanique au début des années 80, en y incluant les principales disciplines voisines. Le LRL n'est cependant pas d'abord un sismographe enregistrant les tendances modernes; il doit bien plutôt répondre à sa vraie fonction: une information ample et circonspecte. De longues discussions de méthode et de contenu ayant mis en évidence les avantages et les inconvénients des diverses approches et orientations de la recherche, il paraît aujourd'hui possible et nécessaire de concevoir une présentation globale et claire sur l'avenir de la discipline. Ce faisant, aucune méthode ne devra être surestimée ou sous-estimée et la progression devra rester déterminée par la visée de base: aborder les questions à traiter par une discussion de grande ampleur. Ainsi, les éditeurs Se sont donné pour tâche de dégager les rapports de la linguistique romane avec la linguistique générale et en même temps de retracer - autant que possible - les impulsions parties des études romanes et prises en considération ou appliquées dans d'autres domaines «philologiques». Partant de ces prémisses, le LRL vise à promouvoir des études romanes qui se comprennent comme linguistique comparée, sans négliger pour autant le fait que la description systématique des divers secteurs, des conditions historico-culturelles et surtout de l'usage langagier dans les situations communicationnelles du passé et du présent constitue la base indispensable de la discipline «études romanes» et de ses relations avec les autres langues. 2. Structure et conception du LRL: lignes directrices et accents L'objet du LRL, ce sont les langues romanes dans leur ensemble, considérées à la fois diachroniquement et synchroniquement. En partant des principes aujourd'hui admis, on ne peut aborder adéquatement un domaine d'une telle amplitude 3

qu'en posant la langue comme un moyen de communication fonctionnel, socialement différencié, s'actualisant selon des paramètres spatiaux, temporels et situationnels - étant bien entendu que seul un observateur aux méthodes sûres est en mesure de décrire la langue comme agir humain. À partir de positions métalinguistiques, une telle description peut se référer aux modalités et aux finalités des règles appliquées dans les situations communicationnelles; elle peut montrer comment la communication impose le recours à un monde effectif ou fictif, elle peut enfin présenter historiquement les règles de la langue, variables, sujettes au changement et dépendantes de dimensions sociales. Conformément à ces vues fondamentales, le LRL s'articule en huit parties-thèmes. Les deux premières réexaminent les problèmes historico-scientifiques et les questions d'ordre général et méthodologique, précisent les notions de base et les techniques de description, présentent les instruments de travail. L'histoire de la discipline dégage en particulier les époques et les écoles historiques qui furent importantes pour la linguistique générale et donc aussi pour les études romanes; et en même temps, elle relève les orientations et les approches méthodologiques issues des études romanes, certaines ayant influencé partiellement d'autres domaines philologiques, d'autres (tel le «Guillaumisme») n'ayant eu pratiquement aucun écho dans les autres disciplines. La partie méthodologique présente, d'un point de vue inter-langues, mais en maintenant toujours la référence aux langues romanes, tous les aspects du système de la langue. Les thèmes ici traités ont évidemment une grande extension: depuis le traitement des moindres éléments fonctionnels, en passant par les unités lexicales disparates, jusqu'à la linguistique et la théorie textuelles. De plus, le thème «langue et société» sera ici traité dans toute son ampleur: on y éclaircira les positions théoriques, on y traitera les questions de changements internes et externes; dans des articles d'orientation inter-langues, on présentera les problèmes liés aussi bien à la communication de groupes qu'à la production de textes à caractère persuasif pour les médias. À ces questionnements d'ordre sociologique fera suite une présentation des classifications typologiques et généalogiques des langues et des familles de langues, les critères en étant expérimentés sur divers domaines d'étude allant de la linguistique contrastive à la périodisation des langues. Ce sous-ensemble se terminera par un relevé des centres de collecte et traitement de données: ce point aussi a paru indispensable, les manuels souvent n'informant pas 4

suffisamment sur des questions telles que la répartition géographique des centres de recherche, d'archives ou de collecte de matériaux. Les deux parties suivantes, III et IV, ont pour objet les études romanes en tant que linguistique historico-comparative; cela concerne par conséquent des domaines que les études romanes ont puissamment contribué à fonder méthodologiquement - y compris dans la perspective de la linguistique générale: de par leur documentation privilégiée, allant du latin ancien aux langues romanes d'aujourd'hui, elles ont, en effet, fourni d'importants résultats. Ici seront examinés les phénomènes communs aux langues issues du latin; il y sera traité de la relation du latin au type «langue romane»; il y sera fait un bilan critique de la grammaire historico-comparative des langues romanes, l'accent étant mis sur ce qui unit plus que sur ce qui sépare. Les parties V et VI décrivent et analysent les différentes langues et aires linguistiques romanes. Conformément à l'état des recherches et la masse de la documentation, le roumain, l'italien, le français, l'espagnol et le portugais auront une place plus importante que les autres langues romanes. Cela ne signifie pas cependant que les autres langues et aires linguistiques aient une valeur moindre: de tels accents doivent seulement être interprétés comme les conséquences logiques de données extra-linguistiques. À comparer également avec le choix des langues dans lesquelles sont rédigées les contributions: dans un ouvrage conçu au sein de trois universités de langue allemande, édité et commercialisé par une maison d'édition de Tübingen, il est clair que l'allemand est utilisé entre autres comme langue scientifique; mais par ailleurs, il a paru judicieux d'admettre comme langue de rédaction la langue traitée directement dans tel article, à l'exception du roumain et de langues moins répandues, dites «langues mineures». Le choix des langues et la place réservée aux «langues mineures» tiennent donc essentiellement à des raisons extra-linguistiques. Ce sont, par contre, des arguments objectifs de poids qui ont conduit à une bipartition chronologique: I o du Moyen-Âge à la Renaissance, 2° de la Renaissance à l'époque actuelle. Certes, le passage du Moyen-Âge aux Temps Modernes ne représente pas une limite nette, ni de portée générale; cependant, les aspects fondés sur l'état de la recherche ne sont pas seuls à plaider en faveur de la division chronologique latin - (proto)roman, (proto)roman - Moyen-Âge, Renaissance - Temps Modernes. Si la première période est caractérisée par la division et la différenciation du latin, déjà fortement dialectalisé, la limite entre le Moyen-

Âge et les Temps Modernes est marquée à la fois par des critères externes et des critères internes. Parmi les critères externes, citons la montée de langues nationales et les premiers essais de codification et de création de langues standard (le plus souvent suscitée par les besoins de l'administration) et certaines conditions sociales, culturelles et politiques particulières. Les critères internes ne manquent pas non plus: la Renaissance, précisément, connaît une multiplicité de nouveaux types de texte et se caractérise, dans la «Romania», par une restructuration souvent profonde, une réorganisation de grande portée, du système linguistique. Les éditeurs sont cependant conscients qu'une telle articulation chronologique reste problématique, notamment pour le roumain, et que, pour la limite fixée, précisément, on ne peut parler de parallélisme entre les langues romanes qu'en repoussant quelque peu à l'arrière-plan de nombreuses différences de fait, culturelles aussi bien qu'historiques. Mais comme les parties V et VI donnent la primauté aux phénomènes linguistiques, il paraît justifié et judicieux de maintenir la limite historique que constitue la «Renaissance». Les deux dernières parties, VII et VIII, traitent de problèmes qui ont aujourd'hui une actualité particulière: les langues en contact, les langues de migrants, les créoles, les langues artificielles - au sens strict et les langues poétiques - ainsi que les aspects contrastifs, classificatoires et typologiques des langues romanes. Ici non plus, point d'accent privilégié: y seront traités aussi bien les problèmes historico-linguistiques de superstrat, de substrat et d'adstrat que les méthodes, problèmes et résultats de la recherche contemporaine en matière de contacts et de créoles d'aujourd'hui. La présentation contrastive, classificatoire et typologique devra dessiner la physionomie propre de chaque langue romane, en se référant aux classifications généalogiques; mais elle s'attachera aussi à la question, non résolue jusqu'à maintenant, de savoir quel poids ont les forces divergentes et les forces convergentes dans les langues romanes. C'est ce chapitre qui permettra un examen critique de ce qu'impliquent des classifications aussi courantes que le roman balkanique, le rhéto-roman, le gallo-roman, l'ibéro-roman. 3. Structure et conception des

articles

D'emblée, les éditeurs se sont entendus sur deux points fondamentaux: le LRL ne peut en aucun cas se baser sur des positions de principe unilatérales, venant des auteurs ou des éditeurs; il ne . doit pas non plus privilégier les approches consi-

dérées aujourd'hui comme modernes, d'actualité ou particulièrement riches d'avenir: l'actualité, justifiée peut-être, paraît moins importante que la saisie des idées fondamentales. Cela ne pouvait signifier que ceci: chaque article doit se rattacher aux travaux antérieurs et retracer les chemins (éventuellement, les égarements) de la recherche, afin de permettre au lecteur de se faire un jugement d'une part sur l'histoire et d'autre part sur l'importance présente des diverses approches. Cela signifiait aussi que les éditeurs, avant de demander la collaboration d'auteurs choisis avec circonspection, devaient faire, pour chaque article, une pré-structuration par motclés et plan d'ensemble; qu'ils devaient examiner et prendre en considération systématiquement les ouvrages traitant de linguistique romane manuels, histoires des langues et études d'information générale - afin d'éviter, autant que possible, une vue unilatérale ou un relevé lacunaire des problèmes à traiter. Ces mots-clés, ces indications de plan, transmis aux auteurs, ce n'étaient pas des lits de Procruste, mais ils visaient tout au moins à éviter un isolement méthodologique et une restriction documentaire scientifiquement inacceptable; ils voulaient encourager les auteurs des différents articles à mettre en œuvre non seulement les questionnements qui sont aujourd'hui au centre des préoccupations, mais aussi toute la richesse de l'activité philologique et de la recherche scientifique antérieures, tout au moins par rapport aux méthodes employées par l'auteur lui-même et par rapport aux approches aujourd'hui dominantes; que l'auteur transmette donc au lecteur, dans la mesure du possible, le trésor d'expérience multiséculaire. Négliger la tradition fait courir le danger que des tendances trop dominantes ramènent partiellement la recherche en deçà des acquis d'une ou plusieurs générations antérieures. Il a donc paru utile que chaque article commence par présenter les cheminements de la recherche, l'état actuel de la discussion; il a également semblé indispensable de retracer, autant que possible, les méthodes des précédentes générations de chercheurs et de les apprécier à leur juste valeur. Ainsi devrait être atteint un certain degré d'unification, l'objectif à long terme n'étant pas, bien entendu, l'unification par une approche déterminée, mais uniquement une standardisation adaptée à l'objet à décrire. En outre, chaque article présente une sorte de synthèse, où l'auteur reste libre de donner clairement son point de vue et éventuellement, de le préciser par rapport à d'autres conceptions. Il s'agissait donc seulement de suggérer certains points, 5

essentiels aux yeux des éditeurs, d'attirer l'attention sur des méthodes dont la pertinence est incontestable; rendre les articles parallèles et comparables, c'était la formulation d'une demande plus que d'une exigence absolue. Il en va de même pour le chapitre «perspectives» concluant la plupart des articles et montrant comment pourra se poursuivre l'investigation du thème traité, quels sont les desiderata en théorie et en documentation; de même aussi, pour la bibliographie, qui ne vise jamais à l'exhaustivité. Pour les titres des articles toutefois, il a paru souhaitable de tendre à une terminologie unifiée, aussi bien pour chaque langue que d'une langue à l'autre. Il convenait donc de donner la préférence à une terminologie internationale tout au moins quand elle se révélait plus efficace; si, par exemple, le volume IV utilise le terme grammaticografia, peu usuel en italien, c'est pour des raisons de convergence avec la terminologie internationale. Le parallélisme n'a cependant pas toujours pu être atteint, parce qu'il a semblé indispensable, en tel ou tel cas, de tenir compte des différences culturelles et historiques. Une intervention trop rigoriste des éditeurs n'aurait guère contribué à une plus grande cohérence des volumes. Il est, en effet, apparu que certains auteurs se sont répartis entre eux les domainesfrontières autrement que l'avaient prévu les éditeurs, que des domaines apparemment analogues se sont révélés parfois disparates à la description, ou encore que telle conception géographico-linguistique ou telle répartition géographique ne correspondaient pas toujours à la conscience qu'en avait une minorité donnée; et celle-ci, pour souligner des points de vue divergents, le plus souvent conditionnés par des positions politiques ou historiques, avait peut-être de bonnes raisons. Il reste donc que les éditeurs ne pouvaient que faire des propositions ou recommander des articulations. Le contenu et la forme d'un article relèvent de la responsabilité de son ou ses auteurs, les éditeurs devant veiller à maintenir la conception d'ensemble, à vérifier que les textes soient compréhensibles et bien fondés. Précisons en outre que pour l'index des matières, il est prévu un volume à part. 4. Public visé par le LRL En concevant les huit volumes, les éditeurs avaient en vue plusieurs groupes d'utilisateurs qu'ils chercheraient à satisfaire par une mise en œuvre systématique de l'histoire de la discipline et de l'état de la recherche, par la description et la discussion des méthodes, par la présentation cri6

tique des résultats et enfin, non moins important, par l'ouverture de nouvelles perspectives. Les premiers destinataires, évidemment, ce sont tous ceux qui, au niveau universitaire, enseignent les langues romanes, dirigent des «séminaires» ou bien ont besoin, pour leurs cours, de présentations claires et sûres en ce qui concerne les approches de méthode et de contenu. Sur les questions de généalogie, de typologie synchronique et de sociolinguistique, le dictionnaire encyclopédique leur offre des études de portée systématique, allant en partie au-delà du domaine directement concerné et donnant une présentation fiable des théories et méthodes. Destinataires au même titre, les étudiants en études romanes: les éditeurs ont continuellement rappelé aux auteurs qu'ils devaient rédiger leur texte de manière à le rendre compréhensible également à de tels lecteurs et au moins partiellement utilisable pour des études individuelles. Ce souci explique également, en matière de terminologie, la préférence donnée aux termes de la langue cultivée générale. C'est précisément l'attention portée à ces lecteurs étudiants qui a déterminé la relation «théorie - présentation des acquis», les éditeurs partant de l'idée que la théorie ne devrait jamais être un but en soi, mais devrait toujours rester orientée vers le domaine à décrire. Cela ne signifie pas cependant que l'ouvrage soit marqué par une certaine peur du contact avec l'approche théorique ou par un scepticisme à l'égard de la mise en théorie; bien au contraire: les éditeurs ont conscience que seule la connexion de concepts théoriques clairs d'une part et de résultats et faits relevés et présentés avec soin d'autre part permet une présentation adéquate des questionnements linguistiques. Outre les enseignants et étudiants de linguistique romane, l'ouvrage s'adresse aussi aux chercheurs d'autres domaines des sciences humaines. Impossible de les citer tous ici; évoquons cependant, à titre d'exemple, le spécialiste en études littéraires, auquel l'ouvrage apporte maintes impulsions en bien des articles; l'historien, qu'intéresseront d'emblée les contributions historico-linguistiques; le sociologue auquel beaucoup d'articles fourniront de précieuses indications; le théologien, l'ethnologue ou le juriste, qui pourront également consulter le LRL avec profit. Posons-le en principe: à toutes les sciences sociales et humaines, qui voient dans la linguistique et spécialement dans les études romanes une science d'appoint, le LRL pourrait rendre de grands services pour tel ou tel aspect particulier. Enfin, l'accent mis ici sur les connexions fonctionnelles - histoire des cultures, science des lan-

gues et des cultures - intéressera aussi certainement nombre de ceux qui estiment indispensable une recherche interdisciplinaire.

5. Genèse du LRL Au cours de nombreux entretiens avec des collègues d'Allemagne fédérale et d'autres pays, les éditeurs ont pu constater qu'ailleurs aussi, il avait été prévu des vues d'ensemble du même type, mais que jamais, pour des raisons diverses, elles ne se sont réalisées. L'invitation à la coopération pour le projet LRL est venue de M. Metzeltin, qui avait déjà, dans les années 70, défriché le terrain pour un grand manuel d'études romanes; G. Holtus, de son côté, à peu près à la même époque, avait commencé à travailler à un ouvrage d'études romanes parallèle au LGL, et Ch. Schmitt avait tracé le plan d'un manuel traitant des langues nationales romanes d'aujourd'hui. C'est de la rencontre de ces trois projets qu'est née l'idée d'un vaste dictionnaire de la linguistique romane, dont la conception globale a été mise au point en 1982-1983 par les trois éditeurs. La maison Max Niemeyer ayant accepté d'en assurer la publication, les premiers contrats ont pu être expédiés aux auteurs en 1984. Les premiers articles sont parvenus aux éditeurs en 1985. Depuis, il a fallu bien sûr donner, redonner aux auteurs l'occasion d'intégrer dans leurs articles de nouveaux développements et une information à jour. Il va de soi néanmoins qu'au cours de la phase d'impression de chaque volume, il a fallu se soumettre à bien des compromis et qu'il n'a pas été possible, dans tous les cas, de tenir compte après coup des toutes dernières publications. Les éditeurs ont eu de nombreux entretiens avec des collègues d'Allemagne fédérale et d'ailleurs, se traduisant par de nombreuses suggestions ou propositions concrètes. Parmi les diverses améliorations proposées, il n'est pas possible d'énumérer en détail lesquelles ont été retenues ou à quel endroit; les éditeurs n'en remercient pas moins cordialement toutes celles et tous ceux qui se sont exprimés, oralement ou

par écrit, sur la conception du LRL ou sur des améliorations possibles. Nous tenons à nommer ci-dessous par ordre alphabétique quelques correspondants et conseillers qui se sont particulièrement distingués par leur engagement pour cette œuvre: Hans Peter Althaus (Trier), Kurt Baldinger (Heidelberg), Germán Colón (Basel), Manlio Cortelazzo (Padova), Michele A. Cortelazzo (Padova), Hans-Martin Gauger (Freiburg), Hans Goebl (Salzburg), Klaus Heitmann (Heidelberg), Johannes Kramer (Siegen), Helmut Lüdtke (Kiel), Robert Martin (Paris), Bodo Müller (Heidelberg), 2arko Muljacic (Berlin), Max Pfister (Saarbrücken), Aurelio Roncaglia (Roma), Jürgen Schmidt-Radefeldt (Kiel), WolfDieter Stempel (München), Georges Straka (Strasbourg), Peter Wunderli (Düsseldorf), Alberto Zamboni (Padova). Nous devons un grand merci à la Deutsche Forschungsgemeinschaft pour les moyens financiers qu'elle a mis à notre disposition; que soit aussi remercié la VG Wort de son aide financière destinée à l'impression du tome IV. Divers auteurs ont pu bénéficier de l'aide de différentes fondations nationales. La préparation des manuscrits pour l'imprimerie et le travail général de rédaction n'auraient pu avoir lieu sans le travail compétent et efficace de notre collègue Wolfgang Schweickard et l'aide des collaboratrices et collaborateurs scientifiques, des assistantes et assistants et des secrétaires de Bonn et Heidelberg (Nicola Inhoffen, Andrea Redecker, Sabine Tholen, Elke Windhaus), Trêves (Ursula Flemming-Pütz, Dr. Brigitte Konrad, Dr. Ute önnerfors, Christoph Platen, Annette Popel, Elisabeth Scheuer, Udo Thelen) et Vienne (Astrid Hönigsperger, Dr. Raffaela Marx, Maria Emilia Pawera-Pinto Leite, Maria Virginia Metzeltin, Mercedes Pérez-Perdigo, Lore Thir). Les éditeurs sont spécialement reconnaissants à Monsieur Harsch-Niemeyer (Tübingen) pour la grande confiance et l'intérêt bienveillant qui ont accompagné et soutenu la publication de cette œuvre. Mars 1992

Günter Holtus (Trêves) Michael Metzeltin (Vienne) Christian Schmitt (Bonn)

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Lexikon der Romanistischen Linguistik (LRL) Band/Volume VI,1

Lexikon der Romanistischen Linguistik (LRL) Herausgegeben von / Édité par Günter Holtus · Michael Metzeltin · Christian Schmitt

Band/Volume VI,1 Aragonesisch/Navarresisch, Spanisch, Asturianisch/Leonesisch Aragonés¡Navarro, Español, Asturiano ¡Leonés

Max Niemeyer Verlag Tübingen 1992

Die Deutsche Bibliothek - CIP-Einheitsaufnahme Lexikon der romanistischen Linguistik : (LRL) / hrsg. von Günter Holtus... - Tübingen : Niemeyer. ISBN 3 - 4 8 4 - 5 0 2 5 0 - 9 NE: Holtus, Günter [Hrsg.]; LRL Bd. 6. 1. Aragonesisch/Navarresisch, Spanisch, Asturianisch/Leonesisch. - 1992 ISBN 3-484-50236-3 © Max Niemeyer Verlag Tübingen 1992 Das Werk einschließlich aller seiner Teile ist urheberrechtlich geschützt. Jede Verwertung außerhalb der engen Grenzen des Urheberrechtsgesetzes ist ohne Zustimmung des Verlages unzulässig und strafbar. Das gilt insbesondere für Vervielfältigungen, Übersetzungen, Mikroverfilmungen und die Einspeicherung und Verarbeitung in elektronischen Systemen. Printed in Germany. Herstellung: Max Niemeyer Verlag, GmbH & Co KG, Tübingen Druck: Allgäuer Zeitungsverlag GmbH, Kempten (Allgäu). Einband: Heinr. Koch, Tübingen

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Inhaltsverzeichnis / Table des matières Siglen / Sigles Abkürzungen / Abréviations Sprachgebiete / Áreas lingüísticas....

VII XXVII XXXIX

Die einzelnen romanischen Sprachen und Sprachgebiete von der Renaissance bis zur Gegenwart / Les différentes langues romanes et leurs régions d'implantation de la Renaissance à nos ¡ours

359. Die Sprachen der Iberischen Halbinsel und ihre Verbreitung / Las lenguas de la Península Ibérica y su difusión Michael Metzeltin / Otto Winkelmann

1

Aragonesisch/Navarresisch / Aragonés/Navarro

360. Sprachgeschichte / Evolución lingüística Carmen Saralegui

37

Spanisch I Español

361. Phonetik und Phonemik / Fonética y fonemàtica Antonio Quilis 362. Intonationsforschung und Prosodie / Entonación y prosodia Antonio Quilis 363. Graphetik und Graphemik / Grafitica y grafèmica José Jesús de Bustos Tovar 364. Flexionslehre / Flexión Astrid Hönigsperger 365. Wortbildungslehre / Formación de palabras Fernando González Ollé / Manuel Casado Velarde 366. Partikelforschung / Partículas y modalidad Maria Antonia Martín Zorraquino . 367. Phraseologie / Fraseología Alberto Zuluaga 368. Lexikologie und Semantik / Lexicología y semántica Peter Schifko 369. Morphosyntax / Morfosintaxis Bernard Pottier 370. Syntax / Sintaxis Juan Alcina Franch 371. Textlinguistik / Lingüística textual Francisco Chico Rico 372. Stilistik / Estilística

55 62 69 77

91

110 125 132 148 160 179

Alicia Yllera 373. Textsorten / Tipología textual Christiane Hesse 374. Pragmalinguistik / Pragmalingüistica Carmen Bobes 375. Gesprochene Sprache und geschriebene Sprache / Lengua hablada y lengua escrita Nicola Inhoffen 376. Sprache und Massenmedien / Lengua y medios de comunicación de masa Francisco Abad Nebot 377. Soziolinguistik / Sociolingüística Rosa Maria Espinosa Elorza 378. Sprache und Generationen / Lengua y generaciones José María Jiménez Cano 379. Sprache und Geschlechter / Lengua y sexos Christine Bierbach 380. Fachsprachen / Tecnolectos Christian Schmitt 381. Sondersprachen / Jergas Manfred Betz 382. Diglossie und Polyglossie / Diglosía y políglosia Klaus Zimmermann 383. Sprachnormierung und Standardsprache / Norma y lengua estándar César Hernández 384. Sprache und Gesetzgebung / Lengua y legislación Rolf Eberenz 385. Sprachbewertung / Lingüística y valoración Jenny Brumme 386. Sprache und Literatur / Lengua y literatura Francisco Abad Nebot 387. Externe Sprachgeschichte / Historia lingüistica externa Carmen Hernández González 388. Geschichte der Verschriftung / Lengua y escritura Beatrice Schmid 389. Interne Sprachgeschichte und Entwicklungstendenzen / Evolución lingüística interna Steven Lee Hartman 390. Etymologie und Geschichte des Wortschatzes / Etimología e historia del léxico Miguel Metzeltin 391. Anthroponomastik / Antroponimia Dieter Kremer

189 203 223

233

253 260

267 276 295 328

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440 457

VI

392. Toponomastik / Toponimia a) Toponomastik Spaniens / Toponimia española Manuel Ariza b) Toponomastik Hispanoamerikas/ Toponimia hispanoamericana Miguel Metzeltin 393. Areallinguistik I. Kastilisch / Areas lingüisticas I. Castilla Francisco Miguel Martínez Martín . 394. Areallinguistik II. Andalusisch / Áreas lingüísticas II. Andalucía José Mondéjar 395. Areallinguistik III. Kanarisch / Áreas lingüísticas III. Canarias M. Teresa Echenique 396. Areallinguistik IV. Afrika / Áreas lingüisticas IV. África Antonio Quilis / Celia Casado 397. Areallinguistik V Vereinigte Staaten von Amerika / Áreas lingüísticas V. Estados Unidos Giorgio Perissinotto 398. Areallinguistik VI. Karibik (Inselwelt) / Áreas lingüísticas VI. Islas del Caribe Matthias Perl 399. Areallinguistik VII. Mexiko, Zentralamerika / Áreas lingüísticas VII. México y América Central Luis Fernando Lara 400. Areallinguistik VIII. Südamerika / Areas lingüisticas VIII. América del Sur

474 482 494 504 522 526

Antonio Salvador Plans 401. Areallinguistik IX. Philippinen / Áreas lingüísticas IX. Filipinas Antonio Quilis / Celia Casado 402. Regionale Varianten auf der Iberischen Halbinsel / Variedades regionales del castellano en España Manuel Muñoz Cortés 403. Periodisierung / Periodización Francisco Marcos Marín 404. Varietätenlinguistik des Spanischen / Lingüística variacional del español Francisco Abad Nebot 405. Grammatikographie / Gramaticografia Ingrid Neumann-Holzschuh 406. Lexikographie / Lexicografía Manuel Alvar Ezquerra

567 578

583 602 607

616 636

Asturianlsch/Leoneslsch / Asturiano/Leonés

531

540

559

407. Interne Sprachgeschichte / Evolución lingüística interna Ana M a Cano González 408. Externe Sprachgeschichte / Evolución lingüística extema Xosé Lluis García Arias 409. Leonesisch und Extremeño / Leonés y Extremeño a) Leonesisch / Leonés Joachim Born b) Extremeño / Extremeño Juan Felipe García Santos

652 681

693 701

VII Sigìen/Sigles AA AAA AAASLV AAR AARBucurejti AATorino AATSL AAU AAVTI AAWL ABDO AbhBerlin

Antichità Altoadriatiche. Udine Archivio per l'Alto Adige. Firenze Atti dell'Accademia di Agricoltura, Scienze e Lettere di Verona. Verona Atti della Reale Accademia d'Italia. Roma Analele Academiei Romàne. Bucure$ti Atti dell'Accademia delle Scienze di Torino. Torino Atti dell'Accademia Toscana di Scienze e Lettere «La Colombaria», n. s. Firenze Atti dell'Accademia di Scienze, Lettere ed Arti di Udine. Udine Atti dell'Accademia scientifica veneto-trentino-istriana. Padova Abhandlungen der Akademie der Wissenschaften und der Literatur. Mainz Association Bourguignonne de Dialectologie et d'Onomastique. Dijon Abhandlungen der Königlich-Preußischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin. Berlin Abruzzo Abruzzo. Rivista dell'Istituto di Studi Abruzzesi. Roma Àbside Àbside. Revista de cultura mexicana. México Ac Le dictionnaire de l'Académie françoise, 2 vol. Paris, 1694 ACCT Agence de Coopération Culturelle et Technique. Paris ACIELB III Actas do III Coloquio Internacional de Estudos Luso-Brasileiros. Lisboa, 1959 ACIL X Graur, Alexandra, et al. (edd.), Actes du X e Congrès International des Linguistes (Bucarest, 28 août-2 septembre 1967), 4 vol. Bucarest, 1969/1970 ACILFR/ACILPR/ACILR: Actas do IX Congresso Internacional de Linguistica Romànica (Lisboa, 31 de março-4 ACILRIX de abril 1959), 3 vol. Lisboa, 1961/1962 ACILPR X Straka, Georges (ed.), Actes du X e Congrès International de Linguistique et Philologie Romanes (Strasbourg, 23-28 avril 1962), 3 vol. Paris, 1965 ACILFR XI Quilis, Antonio, et al. (edd.), Actas del XI Congreso Internacional de Lingüística y Filología Románicas (Madrid, 1-9 de septiembre de 1965), 4 vol. Madrid, 1968 Rosetti, Alexandru/Reinheimer-Rípeanu, Sanda (edd.), Actele celui de al XII-lea Congres ACILFR XII International de Lingvisticä 51 Filologie Romanica, 2 vol. Bucuresji, 1970/1971. Boudreault, Marcel/Möhren, Frankwalt (edd.), Actes du XIII e Congrès International de ACILPR XIII Linguistique et Philologie Romanes, tenu â l'université Laval (Québec, Canada), du 29 août-5 septembre 1971, 2 vol. Québec, 1976 ACILFR XIV Vàrvaro, Alberto (ed.), XIV Congresso Internazionale di Linguistica e Filologia Romanza (Napoli, 15-20 aprile 1974). Atti, 5 voi. Napoli/Amsterdam, 1976-1981 Moll, Aina (ed.), XVI e Congrès Internacional de Lingüística i Filologia Româniques ACILFR XVI (Ciutat de Mallorca, 7-12 d'abril de 1980). Actes, 2 vol. Palma de Mallorca, 1982/1985 Bouvier, Jean-Claude (ed.), Actes du XVII e Congrès International de Linguistique et ACILPR XVII Philologie Romanes (Aix-en-Provence, 29 août-3 septembre 1983), 9 vol. Aix-enProvence, 1984-1986 ACILPR XVIII Kremer, Dieter (ed.), Actes du XVIII e Congrès International de Linguistique et de Philologie Romanes (Trêves, 1986). Tübingen, 1988ACILR VII Badía, Antonio/Griera, Antonio/Udina, Federico (edd.), Actes du VII e Congrès International de Linguistique Romane (Barcelone, 7-10 avril 1953), 2 vol. Barcelone, 1953/1955 ACLPM III Actas do III Congresso sobre a Situaçâo Actual da Lingua Portuguesa no Mundo (Lisboa, 1983), vol. 1: 1985 ( 2 1990), vol. 2: 1988. Lisboa, 1985/1988 Acme. Annali della Facoltà di Lettere e Filosofia dell'Università degli Studi di Milano. Acme Milano ACRSR Atti del Centro di Ricerche Storiche di Rovigno. Rovigno/Trieste Atti del Convegno di Studi Longobardi. Udine ACStLongob Anuario de Estudios Atlánticos. Las Palmas/Madrid AEA Anuario de Estudios Filológicos. Cáceres AEF Association d'Études Linguistiques Interculturelles Africaines. Paris AELIA Asociación Europea de Profesores de Español. Madrid AEPE Anuario de Filología. Barcelona AF Archivo de Filología Aragonesa. Zaragoza AFA Melillo, Michele (ed.), Atlante Fonetico Lucano. Roma, 1955 AFL AFLBrazza ville Annales de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Brazzaville. Brazzaville AFLFC Annali della Facoltà di Lettere e Filosofia dell'Università di Cagliari. Cagliari AFLT Annales de la Faculté des Lettres et Sciences de Toulouse. Toulouse AFLUsp Atti della Facoltà di Lettere e Filosofia dell'Università degli Studi di Perugia. Perugia Annali della Facoltà di Magistero dell'Università di Cagliari. Cagliari AFMC AFMP Annali della Facoltà di Magistero dell'Università di Palermo. Palermo AFNOR Association française de normalisation. Paris

Vili Africa AGAL AGI AICED AILC AIMAV AION-L AION-O AION-R AION-S AIS AIV AJFS AJPh AL ALA

ALAL Alazet ALB ALBRAM ALCat ALCB ALCe ALCorse ALE ALEA ALEAN R

ALEC ALECM(an) ALEIC ALEICan ALEP ALEPO ALEPS ALER Alessio, PostilleDEI ALF Alfa ALFAL ALFC ALG

ALGa ALH

Africa. Journal of the International African Institute. London/Africa. Revista do Centro de Estudos Africanos. Säo Paulo Associaçom Galega da Lingua. Comissom Lingüística. Santiago de Compostela Archivio Glottologico Italiano. Firenze Anuarul Institutului de Cercetäri Etnologice §i Dialectologice. Bucurejti Anales del Instituto de Lingüística de la Universidad Nacional de Cuyo. Mendoza Association internationale pour la recherche et la diffusion des méthodes audio-visuelles et structuro-globales. Bruxelles Annali dell'Istituto Orientale di Napoli. Sezione linguistica. Napoli Annali dell'Istituto Orientale di Napoli. Sezione orientale. Napoli Annali dell'Istituto Orientale di Napoli. Sezione romanza. Napoli Annali dell'Istituto Orientale di Napoli. Sezione slava. Napoli Jaberg, Karl/Jud, Jakob (edd.), Sprach- und Sachatlas Italiens und der Südschweiz, 8 vol. Zofingen, 1928-1940 Atti dell'Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti. Classe di Scienze Morali, Lettere ed Arti. Venezia Australian Journal of French Studies. Burwood (Monash University) American Journal of Philology. Baltimore Archivum Linguisticum. Glasgow Bayer, Ernest/Matzen, Raymond, Atlas linguistique et ethnographique de l'Alsace, vol. 1 (1969), vol. 2, réalisé par Ariette Bothorel-Witz, Marthe Philipp et Sylviane Spindler (1984). Paris, 1964Potte, Jean-Claude, Atlas linguistique et ethnographique de l'Auvergne et du Limousin, vol. 1 (1975), vol. 2 (1987). Paris, 1975Alazet. Revista de filología. Instituto de Estudios Altoaragoneses. Huesca Taverdet, Gérard, Atlas linguistique et ethnographique de la Bourgogne, vol. 1 (1975), vol. 2 (1977), vol. 3 (1980). Paris, 1975-1980. Index. Dijon, 1988 Guillaume, Gabriel/Chauveau, Jean-Paul, Atlas linguistique et ethnographique de la Bretagne Romane, de l'Anjou et du Maine, vol. 1 (1975), vol. 2 (1983). Paris, 1975Griera, Antoni, Atlas Lingüístic de Catalunya, 8 vol. Barcelona, 1923-1964 Bourcelot, Henri, Atlas linguistique et ethnographique de la Champagne et de la Brie, vol. 1 (1966), vol. 2 (1969), vol. 3 (1978). Paris, 1966-1978 Dubuisson, Pierrette, Atlas linguistique et ethnographique du Centre, vol. 1 (1971), vol. 2 (1976), vol. 3 (1982). Paris, 1971-1982 Atlas linguistique et ethnographique de la Corse Weijnen, Antonius Α., et al., Atlas Linguarum Europae. Assen 1983. Introduction. Assen, 1975 Alvar, Manuel, Atlas lingüístico y etnográfico de Andalucía, 6 vol. Granada, 1961-1973 Alvar, Manuel, et al., Atlas lingüístico y etnográfico de Aragon, Navarra y Rioja, con la colaboración de Antonio Llórente, Tomás Buesa y Elena Alvar, 12 vol. Madrid, 1979-1983 Flórez, Luis, Atlas lingüístico-etnográfíco de Colombia, 6 vol. Bogotá, 1981-1983 Atlas lingüístico y etnográfico de Castilla-La Mancha (en proceso de encuestas) Bottiglioni, Gino, Atlante linguistico ed etnografico della Corsica, 10 voi. Pisa, 1933-1942 Alvar, Manuel, Atlas lingüístico y etnogràfico de las Islas Canarias, 3 vol. Madrid, 1975-1978 Atlas lingüístico de España y Portugal Canobbio, Sabina/Telmon, Tullio, Atlante linguistico ed etnografico del Piemonte occidentale (ms.). Torino Atlas lingüístico y etnográfico de la provincia de Santander Archivio lessicale emiliano e romagnolo. Bologna Alessio, Giovanni, Postille al Dizionario Etimologico Italiano. Napoli, 1957/1958 Gilliéron, Jules/Edmont, Edmond, Atlas Linguistique de la France, 10 vol. Paris, 1902-1910 Alfa. Revista lingüística. Publicaçâo da Universidade Estadual Sâo-Paulista (UNESP). Sào Paulo Asociación de Lingüística y Filología de América Latina. Santiago Dondaine, Colette, Atlas linguistique et ethnographique de la Franche-Comté, vol. 1 (1972), vol. 2 (1978), vol. 3 (1984), vol. 4 (1991), Paris, 1972Séguy, Jean, Atlas linguistique et ethnographique de la Gascogne, vol. 1 (1954; réimpr. 1965), vol. 2 (1956; réimpr. 1967), vol. 3 (1958; réimpr. 1968), vol. 4 (1966; réimpr. 1985), vol. 5 par Jacques Allières (1971), vol. 6 (enquêteur: Xavier Ravier; 1973). Paris, 1954-1973 (réimpr. 1965-1985) ILG (ed.), Atlas lingüístico galego, vol. 1: Morfoloxia verbal (1990), Santiago de Compostela, 1990 Anuario de Lingüística Hispánica. Valladolid

IX ALHafn ALHung ALI ALIFO

ALILL ALittHung ALJA

ALL ALLG ALLI ALLoc ALLor ALLR

ALLy ALM ALMA ALMC ALMéxico ALN ALO

ALP ALPB ALPI ALPic ALPO ALR ALRM ALRR ALRR-Maramurej ALT ALW

AM AMa AMAP(at) AMAT Amiras AMM

Acta Linguistica Hafniensia. Copenhagen Acta Linguistica Academiae Scientiarum Hungaricae. Budapest Atlante linguistico italiano. Torino Simoni-Aurembou, Marie-Rose, Atlas linguistique et ethnographique de l'Ile-de-France et de l'Orléanais (Île-de-France, Orléanais, Perche, Touraine), vol. 1 (1973), vol. 2 (1978). Paris, 1973Anuar de lingvisticä §i istorie literarà. Lingvisticà (A). Ia$i Acta Litteraria Academiae Scientiarum Hungaricae. Budapest Martin, Jean-Baptiste/Tuaillon, Gaston, Atlas linguistique et ethnographique du Jura et des Alpes du Nord (Francoprovençal Central), vol. 1 (1971), vol. 2 (1974), vol. 3 (1978). Paris, 1971Archiv für Lateinische Lexikographie und Grammatik, mit Einschluß des älteren Mittellateins. Leipzig Philipp, Marthe/Bothorel, Arlette/Levieuge, Guy, Atlas linguistique et ethnographique de la Lorraine Germanophone, vol. 1 (1977). Paris, 1977— Moretti, Giovanni, Atlante linguistico dei laghi italiani. Perugia Ravier, Xavier, Atlas linguistique et ethnographique du Languedoc occidental, vol. 1 (1978), vol. 2 (1982), vol. 3 (1986). Paris, 1978Boisgontier, Jacques, Atlas linguistique et ethnographique du Languedoc oriental, vol. 1 (1981), vol. 2 (1984), vol. 3 (1986). Paris, 1981Lanher, Jean/Litaize, Alain/Richard, Jean, Atlas linguistique et ethnographique de la Lorraine Romane, vol. 1 (1979), vol. 2 (1981), vol. 3 (1985), vol. 4 (1988). Paris, 1979-1988 Gardette, Pierre, Atlas linguistique et ethnographique du Lyonnais, vol. 1 (1950; réimpr. 1967), vol. 2 (1952; réimpr. 1970), vol. 3 (1956), vol. 4 (1968), vol. 5 par Pierre Gardette et Paulette Durdilly (1976). Paris, 1950-1976 (réimpr. 1967-1970) Cortelazzo, Manlio, Atlante linguistico mediterraneo. Saggio delle carte. Firenze, 1971Archivum Latinitatis Medii Aevi. Bulletin Du Cange. Paris/Leiden Nauton, Pierre, Atlas linguistique et ethnographique du Massif Central, vol. 1 (1957; réimpr. 1972), vol. 2 (1959; réimpr. 1976), vol. 3 (1961; réimpr. 1977), vol. 4 (1963). Paris, 1957-1963 (réimpr. 1972-1977) Anuario de Letras. Universidad Autónoma de Mexico. México Brasseur, Patrice, Atlas linguistique et ethnographique normand, vol. 1 (1980), vol. 2 (1984). Paris, 1980Massignon, Geneviève/Horiot, Brigitte, Atlas linguistique et ethnographique de l'Ouest (Poitou, Aunis, Saintonge, Angoumois), vol. 1 (1971), vol. 2 (1974), vol. 3 (1983). Paris, 1971Bouvier, Jean-Claude/Martel, Claude, Atlas linguistique et ethnographique de Provence, vol. 1 (1975), vol. 2 (1979), vol. 3 (1986). Paris, 1975Silva de Aragào, Maria do Socorro, Atlas lingüístico da Paraíba, 2 vol. Brasilia, 1984 Navarro Tomás, Tomás, Atlas lingüístico de la Península Ibérica, 1 vol. Madrid, 1962 Carton, Fernand/Lebègue, Maurice, Atlas linguistique et ethnographique picard, vol. 1 (1989). Paris, 1989Guiter, Henri, Atlas linguistique des Pyrénées orientales, 1 vol. Paris, 1966 Pop, Sever/Petrovici, Emil, Atlasul lingvistic román, partea I, 1+2; partea II, 1+Supl. Cluj/Sibiu/Leipzig/Bucure§ti, 1938-1942 Pop, Sever/Petrovici, Emil, Micul atlas lingvistic román, partea I, 1+2; partea II, 1. Cluj/Sibiu/ Leipzig, 1938-. Serie nouä. Bucurejti, 1956— Atlasul lingvistic román pe regiuni Neiescu, Petru/Rusu, Grigore/Stan, Ionel, Atlasul lingvistic román pe regiuni. Maramure?, 3 vol. Bucure;ti, 1969-1973. Atlante lessicale toscano (inchieste inedite). Firenze Haust, Jean/Remacle, Louis/Legros, Élisée, Atlas linguistique de la Wallonie: tableau géographique des parlers de la Belgique romane, d'après l'enquête de Jean Haust et des enquêtes complémentaires, vol. 1 (1953) et vol. 2 (1969) par Louis Remacle, vol. 3 par Élisée Legros (1955), vol. 4:1 par Jean Lechanteur (1976), vol. 9:1 par Élisée Legros, achevé et édité par Marie-Thérèse Counet (1987). Liège, 1953— Annales du Midi. Revue archéologique, historique et philologique de la France Méridionale. Toulouse Analecta Malacitana. Revista de la Sección de Filología de la Facultad de Filosofia y Letras de la Universidad de Málaga. Málaga Atti e Memorie dell'Accademia Patavina di Scienze, Lettere ed Arti. Padova Atti e Memorie dell'Accademia toscana di Scienze e Lettere «La Colombaria». Firenze Amiras. Repères occitans. Revue occitane. Aix-en-Provence The American Mathematical Monthly. The Official Journal of the Mathematical Association of America. Menasha (Wisc.)/Buffalo (N. Y.)

χ AMSIA Analele Bucurejti Analele Ia;i Anf Anglia Ani AnnAcFenn AnnlEO AnnNorm ANPh ANRW Anthropos ANTS AO AOR APFB API APK. ApplLing APs APV AR ARB Arbor Archivum ArchTriest AS ASASM ASCL ASGM ASL ASLEF ASNP ASNS ASOL ASP ASPG ASRR AStS AÇUCuza AtRo ATVT AUB AUBL AUBLLR AUBLLS AUC AUDECAM AUI AUM AUMLA AUNeuchâtel AUPELF AUT AUTMirail AUToscane Avenç

Atti e Memorie della Società Istriana di Archeologia e Storia Patria. Parenzo (später: Trieste) Analele Universität» din Bucure§ti. Bucure§ti Analele jtiinjifice ale Universitätii Al. I. Cuza. Ia$i Anuarul de filologie. Iaji Anglia. Zeitschrift für englische Philologie. Tübingen Anuar de lingvisticä §i istorie literarä. Academia Republicii Socialiste România. Filíala Iaçi. Iaçi Annales Academiae Scientiarum Fennicae. Helsinki Annales de l'Institut d'Études Occitanes. Toulouse Annales de Normandie. Caen Annalen der Naturphilosophie. Leipzig Temporini, Hildegard/Haase, Wolfgang, Aufstieg und Niedergang der römischen Welt. I-. Berlin/New York, 1972Anthropos. Editorial del hombre. Barcelona Anglo-Norman Text Society. Oxford Archívele Olteniei. Serie nouá. Academia de §tiin[e Sociale çi Politice din República Socialista România/Centrul de Çtiinte Sociale Craiova. Bucureçti Anuari de l'Oficina Romànica de Lingüística i Literatura. Barcelona Rossi, Nelson, et al., Atlas prèvio dos falares baianos Rio de Janeiro, 1963-1965 Association Phonétique Internationale. London Aufsätze zur portugiesischen Kulturgeschichte. Münster (Westfalen) Applied Linguistics. Oxford Archivio di Psichiatria, Scienze Penali ed Antropologia Criminale. Torino Atlas des patois valdôtains. Centre d'études francoprovençales. Saint Nicolas (AO) Archivum Romanicum. Genève/Firenze Asamblea Regional de Bable. Madrid Arbor. Revista general de investigación y cultura. Madrid Archivum. Revista de la Faculdad de Filosofia y Letras. Universidad de Oviedo. Oviedo Archeografo Triestino. Trieste African Studies. Johannesburg Academia Scientiarum et Artium Slavorum Meridionalium. Zagreb Archivio Storico per la Calabria e la Lucania. Roma Atti del Sodalizio Glottologico Milanese. Milano Archivio Storico Lombardo. Milano Pellegrini, Giovan Battista, Atlante Storico-Linguistico-Etnografico Friulano, 6 voi. Udine, 1972-1986 Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa. S. I (Filosofia e Filologia). Pisa. S. II (Lettere, Storia e Filosofia). Bologna/Firenze Archiv für das Studium der neueren Sprachen und Literaturen. Braunschweig/Berlin/Bielefeld Atlas et Études Sociolinguistiques des États du Conseil de l'Entente. Paris Archiv für Slavische Philologie. Berlin/Bielefeld Asociación Sócio-Pedagoxica Galega. Santiago de Compostela Annalas da la Società Retorumantscha. Chur Archivio Storico Sardo. Cagliari Analele $tiin{ifice ale Universitari Al. I. Cuza. Serie nouä, secjiunea III: Lingvisticä. Iaçi Atheneul Román. Bucureçti Battisti, Carlo, Atlante toponomastico della Venezia Tridentina. Firenze, 1950Analele Universität« Bucureçti. Seria Çtiinte Sociale-Filologie. Bucureçti Annales Universitatis Scientiarum Budapestiensis. Sectio Linguistica. Budapest Analele Universitätii Bucureçti. Limba çi literatura românà. Bucureçti Analele Universitätii Bucureçti. Limbi çi literaturi sträine. Bucureçti Acta Universitatis Carolinae. Prag Association universitaire pour le développement de l'enseignement et de la culture en Afrique et à Madagascar. Paris Analele Universitätii din Iaçi. Iaçi Anales de la Universidad de Murcia. Murcia Journal of the Australasian Universities' Modern Language and Literature Association. Christchurch (New Zealand) Annales de l'Université de Neuchâtel. Neuchâtel Association des Universités partiellement ou entièrement de langue française. Montréal Analele Universitätii din Timiçoara. Seria Çtiinte filologice. Timiçoara Annales de l'Université de Toulouse-Le Mirail, n. s. Toulouse Annali delle Università Toscane. Pisa L'Avenç literari, artistic, cientific. Revista quinzenal. Barcelona

XI BA Babel BABL/BRABLB BAE BAEPE BAHL BAL BALI Balkan Studies BalkE BALM BARBL BARLLF BBCS BBS BBRPH BCAD BCCF BCDI BCSFLS BCTD BCVenlstr BDC BDL BDL(1)C BdM BDR BDW BECh BELC Belfagor BEP BEPB Berceo BF BFil BFLMulhouse BFLS BFUCh BGDDSL BH BHR BHS Bibl.mus. Biblos Bibl.ret. BIDEA BIFCh BILE BIPG BISALM BISI BJR BL BLS BiWartburg BM BN BNF

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XII BNM BOE BOFCAN Bogawus Bolívar BolFil BolFilRio BPH BPh BRABLB BRADS BRAE BRAG BRAH Brasilia BREF BRISES BRPh BRSVAP BSAHO BSEI BSL(P) BS(L)W BSRLR BSSI BSW BULAG Buletinul Pite;ti/ BulÇt Pitejti Bulletin CILA ByzZ CahLing CAIEF CAM CCE CCG CCM CDI CDIHE CDILig CDSH CDU CEC Ce fastu? CEL CEO CEP CEPic CeS CFS Chalender Ladin Ciàcere en trentin CIAP CIDO CIESPAL CIF CIFM CIL CILF

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XIII CILFR CILL CIRB CIRELFA CISO CLAD Clavileño CLCE CLEUP CLex CLF CLing CLingS CLS CLTA CM CMP CN CNALP CNR CNRS CODOFIL CoFIM CoLit Communications CONFEMEN Contemporanul Contrastes CPPR ÒR CRALO CRDP CREDIF CRH Critèrion Criticón CS tSAV CSDI CSIC CSP CTL CuEG CUP CyR DA DAC Dacoromania DadLF DaF DAG DAg DAM DAO DASP DBa

(cf. ACILFR) Cahiers de l'Institut de Linguistique de l'Université de Louvain-la-Neuve. Louvain Conseil International de Recherches sur le Bilinguisme. Québec Conseil International de Recherche en Linguistique fondamentale et appliquée. Aix-enProvence Congrès Internationaux des Sciences onomastiques. Paris et al. Centre de Linguistique appliquée de Dakar. Dakar Clavileño. Revista de la Asociación Internacional de Hispanismo. Madrid Coleçâo Linguistica Coimbra Editora. Coimbra Cooperativa Libreria Editrice dell'Università di Padova. Padova Cahiers de Lexicologie. Paris Cahiers de Linguistique française. Genève Cercetàri de Lingvisticà. Cluj-Napoca Chicago Linguistic Society. Chicago Cahiers de Linguistique Sociale. Rouen/Comparative Literature Studies. Illinois Cahiers de Linguistique Théorique et Appliquée. Bucarest Classica et Mediaevalia. Revue danoise d'histoire et de philologie publiée par la Société danoise pour les Études anciennes et médiévales. Copenhague Casopis pro Moderni Filologii. Praha Cultura Neolatina. Bollettino dell'Istituto di Filologia romanza dell' Università di Roma. Modena Comissào Nacional de Lingua Portuguesa. Lisboa Consiglio Nazionale delle Ricerche. Roma Centre National de la Recherche Scientifique. Paris Conseil pour le développement du français en Louisiane. Bâton Rouge Contributi di Filologia dell'Italia Mediana. Perugia Convorbiri literare. Ia$i/Bucure$ti Communications. Paris Conférence des Ministres de l'Éducation des États d'expression française. Paris Contemporanul. Sâptâminal politic-social-cultural. Bucurejti Contrastes. Revue de l'Association pour le Développement des Études Contrastives. Paris Calendarul pentru poporul român. Bucureçti Cakavska ric. Split Commission royale des anciennes lois et ordonnances de la Belgique. Bruxelles Centre Régional de Documentation Pédagogique. Clermont-Ferrand Centre de recherches et d'études pour la diffusion du français. Paris Commission royale d'histoire de Belgique. Bruxelles Critèrion. Barcelona Criticón. France-Ibérie Recherche. Institut d'Études Hispaniques et Hispano-Américaines. Toulouse Critica Storica. Roma Ceskoslovenská Akademie Vêd. Praha Centro di Studio per la Dialettologia Italiana. Padova Consejo Superior de Investigaciones Científicas. Madrid Cahiers Sextil Pujcariu. Linguistique, Philologie, Littérature roumaines. Paris Current Trends in Linguistics. The Hague Cuadernos de Estudios Gallegos. Santiago de Compostela Cambridge University Press. Cambridge Cuenta y Razón. Madrid Academia Republicii Populare Romàne (ed.), Dicjionarul limbii romàne (= DLR, vol. 1-5). Bucurejti, 1913-1948 (cf. MEC/DAC) Dacoromania. Jahrbuch für östliche Latinität. Freiburg/München Pruvost-Beaurain, Jean-Marie, Dictionnaire actuel de la langue française. Paris, 1985 Deutsch als Fremdsprache. Leipzig Baldinger, Kurt, Dictionnaire onomasiologique de l'ancien gascon. Tübingen, 1975Diccionari Aguiló, Materials lexicogràfics aplegats per Marian Aguiló i Fuster, révisais i publicats sota la cura de Pompeu Fabra i Manuel de Montoliu, 8 vol. Barcelona, 1915— Giammarco, Ernesto, Dizionario abruzzese e molisano, 4 vol. Roma, 1968-1979 Baldinger, Kurt, Dictionnaire onomasiologique de l'ancien occitan. Tübingen, 1975— Deutsche Gesellschaft für die Afrikanischen Staaten portugiesischer Sprache. Bonn Diccionari Balari. Inventario lexicográfico de la lengua catalana, compilado por José Balari y Jovany y dispuesto para su publicación por Manuel de Montoliu, 2 vol. (lletres A-G). Barcelona, s. a.

XIV DBR DCECH DCELC DCR DCVB DDJb DEAF DEC DECL(1)C DEEH DEI DELI DELP DEM DERS DES DESF DETI DEX DFC DFQ

DG DGILE DGLC DHLE Diagonales Dialect Dialectiques Dialekt Dicenda Diogenes Dire DIRS Djela J AZU DLC DLF DLR DLRLC DLRM DLz DNLF DNS DOM DOOM

Les dialectes belgo-romans. Bruxelles Corominas, Joan/Pascual, José Α., Diccionario crítico etimológico castellano e hispánico, 6 vol. Madrid, 21980-1991 Corominas, Joan, Diccionario crítico etimológico de la lengua castellana, 4 vol. Berna, 1954-1957 Dimitrescu, Fiorita, Dic(ionar de cuvinte recente. Bucure$ti, 1982 Alcover, Antoni M.'/Moll, Francese de B., Diccionari català-valencià-balear, 10 vol. Palma de Mallorca, 1926-1962 Deutsches Dante-Jahrbuch. Köln/Wien Baldinger, Kurt, Dictionnaire étymologique de l'ancien français. Québec/Tiibingen/Paris, 1971Bollée, Annegret, Dictionnaire étymologique du créole. Bamberg (in Vorbereitung) Coromines, Joan, Diccionari etimologie i complementari de la Uengua catalana. Barcelona, 1980García de Diego, Vicente, Diccionario etimológico español e hispánico. Madrid, 21985 Battisti, Carlo/Alessio, Giovanni, Dizionario etimologico italiano, 5 voi. Firenze, 1950-1957 Cortelazzo, Manlio/Zolli, Paolo, Dizionario etimologico della lingua italiana, 5 voi. Bologna, 1979-1988 Machado, José Pedro, Dicionário etimològico da lingua portuguesa, 3 vol. Lisboa, 31977 Müller, Bodo, Diccionario del español medieval. Heidelberg, 1987Bulgár, Gheorghe, Dic(ionarul elementelor romàne?ti din documéntele slavo-romàne, 1374-1600. Bucureçti, 1981 Wagner, Max Leopold, Dizionario etimologico sardo, 3 voi. Heidelberg, 1960-1964 Zamboni, Alberto, et al., Dizionario etimologico storico friulano. Udine, 1984Cappello, Teresa/Tagliavini, Carlo, Dizionario degli etnici e dei toponimi italiani. Bologna, 1981 Academia Republicii Socialiste Romània/Institutul de Lingvisticä din Bucurejti (ed.), Dictionarul explicativ al limbii romàne. Bucurejti, 1975 Dubois, Jean, et al., Dictionnaire du français contemporain. Paris, 1980 Poirier, Claude, Dictionnaire du français québécois. Trésor de la Langue Française au Québec. Description et histoire des régionalismes en usage au Québec depuis l'époque de la Nouvelle-France jusqu'à nos jours. Volume de présentation sous la direction de Claude Poirier. Sainte-Foy, 1985 Hatzfeld, Adolphe/Darmesteter, Arsène, Dictionnaire général de la langue française du commencement du XVIIe s. jusqu'à nos jours, Paris, [1890-1900] (réimpr. 1964) Alvar Ezquerra, Manuel, Diccionario general ilustrado de la lengua española. Barcelona, 1987 Fabra, Pompeu, Diccionari General de la Llengua Catalana. Barcelona, '1978 ('1932) Real Academia Española (ed.), Diccionario Histórico de la Lengua Española, 2 vol. Madrid, 1933-1936 (neue Ausgabe in Faszikeln: I960-) Diagonales. Paris Dialect. Internationale Halbjahreszeitschrift für Mundart und Mundartliteratur. Wien Dialectiques. Revue trimestrielle. Paris Dialekt. Frankfurt Dicenda. Cuadernos de Filología Hispánica. Madrid Diogenes. Buenos Aires Dire. Revue trimestrielle. Montpellier Lutz, Florentin/Strehle, Dieter, Dicziunari invers dil romontsch sursilvan. Tübingen, 1988 Djela Jugoslavenske Akademije Znanosti i Umjetnosti. Zagreb Carreras i Mart, Joan, Diccionari de la llengua catalana. Barcelona, 21983 Défense de la langue française. Revue bimestrielle. Paris Diçtionarul limbii romane. Bucure$ti, 1907—. Serie nouä (Academia Republicii Socialiste România, ed.), 1965- (cf. DA) Academia Republicii Populare Romàne (ed.), Dictionarul limbii romàne literare contemporane, 4 vol. Bucurejti, 1955-1957 Academia Republicii Populare Romane (ed.), Dicfionarul limbii romàne moderne. Bucurejti, 1958 Deutsche Literaturzeitung. Berlin Dauzat, Albert/Rostaing, Charles, Dictionnaire des noms de lieux en France. Paris, 1963 (2e éd. revue et complétée par Charles Rostaing, Paris, 1978) Die neueren Sprachen. Zeitschrift für den neusprachlichen Unterricht. Marburg/Frankfurt am Main Département(s) d'outre-mer Academia Republicii Socialiste Romània/Institutul de Lingvisticä al Universität« din

XV

DOP DR DRAE DRG DRLAV DS DsWien DTA DTT DU DW DY

EA EALMG EB EBTch EC EDHASA EDUSP EE EEth EETT EG EL ELA ELH

ELLC ELSP ELUA Emerita EMVW EncDant. Enc.lt. Epos ER Ercolani ERHSJ EspA ESPLA Etnie EUC EUIEA Europe Fachsprache/Fsp

Bucurejti (ed.), Dictionarul ortografie, ortoepie 51 morfologie al limbii romàne. Bucureçti, 1982 Migliorini, Bruno/Tagliavini, Carlo/Fiorelli, Piero, Dizionario d'ortografia e di pronunzia. Torino, 21981 ('1969) Dacoromania. Buletinul Muzeului limbii romàne. Cluj Real Academia Española, Diccionario de la lengua española, 2 vol. Madrid, 201984 Planta, Robert de/Melcher, Florian/Pult, Chasper/Schorta, Andrea/Societa Retorumantscha (edd.), Dicziunari rumantsch grischun. Cuoira/Winterthur, 1939— Documentation et recherche en linguistique allemande. Vincennes. Revue de linguistique de l'Université Paris V I I I . Paris Deutsche Sprache. Zeitschrift für Theorie, Praxis, Dokumentation. München Denkschriften der Wiener Akademie der Wissenschaften. Philosophisch-historische Klasse. Wien Battisti, Carlo, Dizionario toponomastico atesino dell'Istituto di Glottologia di Firenze. Firenze, 1936— Lorenzi, Ernesto, Dizionario toponomastico tridentino. Trento, s. a. (rist. anast. Bologna, s. a.) Der Deutschunterricht. Beiträge zu seiner Praxis und wissenschaftlichen Grundlegung. Seelze Les dialectes de Wallonie. Soumagne et al. United Nations (ed.), Demographic Yearbook. Annuaire démographique. N e w York, 1948Editura Academiei Republicii Socialiste România/Editura Academiei Republicii Populare Romîne Zagari, Mario Roberto Lobuglio, et al., Esboço de um Atlas Linguistico de Minas Gérais. R i o de Janeiro, 1977 Encylopaedia Britannica, 29 vol. Cambridge, " 1910-1911/Encyclopaedia Britannica, 23 vol., Index. Chicago et al., 141968 Études balkaniques tchécoslovaques. Prague Études Corses. Corti Editorial Hispano-Americana. Sociedad Anónima. Barcelona Editora Universidade Estadual Sâo Paulista. Säo-Paulo Esteuropa. Udine Europa Ethnica. Vierteljahresschrift für Nationalitätenfragen. Wien Estudios y Trabayos del Seminariu de Llingua Asturiana. Uviéu Études Germaniques. Revue trimestrielle de la Société des Études Germaniques. Lyon/Paris Estudios Lulianos. Palma de Mallorca Études de linguistique appliquée. Paris Alvar, Manuel/Badia, Antoni/Balbín, Rafael de/Lindley Cintra, Luis F. (edd.), Enciclopedia lingüística hispánica, vol. 1: Antecedentes. Onomástica (1960); Supl.: La fragmentación fonética peninsular (1962); vol. 2: Elementos constitutivos. Fuentes (1967). Madrid, 1960-1967 Estudis de Llengua i Literatura Catalanes. Montserrat Estudos lingüísticos. Revista brasileira de lingüística teórica e aplicada. Sâo Paulo Estudios de Lingüística. Universidad de Alicante. Alicante Emerita. Revista de Lingüística Hispánica. Madrid Enquêtes du Musée de la vie wallonne. Liège Enciclopedia dantesca, 5 vol. Appendice. Roma, 1970-1978 Enciclopedia italiana di scienze, lettere ed arti, 36 voi. Appendici I-IV, 8 voi. Roma, 1929-1981 Epos. Revista de Filología. Universidad Nacional de Educación a Distancia. Madrid Estudis Romànics. Barcelona Ercolani, Libero, Vocabolario romagnolo-italiano, italiano-romagnolo. Ravenna, 2 1971 Skok, Petar, Etimologijski ijecnik hrvatskoga ili srpskoga jezika. Dictionnaire étymologique de la langue croate ou serbe, 4 vol. Zagreb, 1971-1974 Español Actual. Madrid Editura de stat pentru literaturä 51 arta. Bucureçti Etnie. Scienza, politica e cultura dei popoli minoritari. Milano Estudis Universitaris Catalans. Barcelona Enciclopedia univeral ilustrada europeo-americana, 70 voi. Apéndices 1-10. Barcelona/ Madrid/Bilbao, 1905-1930 Europe. Paris Fachsprache. Internationale Zeitschrift für Fachsprachenforschung, Didaktik und Terminologie. Language for special purposes. Langue de spécialité. Wien

XVI FAPESP FC FD FENAME FEW

FGV FI FiLM Filologia Filologija FIPF FITRO FLV FM FoLi FR Francia FRANTERM Fremdsprachen FrM FrRev FS FU FundMath GARS GDLI GE GEC GEG Géolinguistique GGA GISCEL GL GLLF Globus Glossa Glotta GLR GLS GMIL GMLC

Gnonom GPFC GRECO Grial GRLF

GRLM(A) GRM GrP GrS GSLI GUP

F u n d a ç â o de A m p a r o à Pesquisa d o E s t a d o de S ä o Paulo. Säo Paulo Filologia e Critica. R o m a Fonetica 51 Dialectologie. Bucurejti F u n d a ç â o Nacional de Material Escolar. R i o de Janeiro W a r t b u r g , Walther von, Französisches Etymologisches Wörterbuch. Eine Darstellung des galloromanischen Sprachschatzes, 25 vol. und Bibliographisches Beiheft, red. von Margarete H o f f e r t ( 2 1950), Supplement zur 2. Auflage des Beiheftes (1957). Bonn/Leipzig/Paris/Basel, 1922F u n d a ç â o Getúlio Vargas. Rio de Janeiro F o r u m italicum. A Quarterly of Italian Studies. Austin (Texas) Filologia M o d e r n a . Pisa Filologia. Buenos Aires Filologija. Zagreb Fédération Internationale des Professeurs de français. Paris F o n d s international p o u r les terminologies romanes. Paris Fontes Linguae Vasconum. Studia et documenta. P a m p l o n a Le français moderne. Revue consacrée à l'étude de la langue française du XVI e siècle à nos jours. Paris Folia Linguistica. Acta Societatis Linguisticae Europaeae. The H a g u e Filologia R o m a n z a . T o r i n o Francia. Forschungen zur westeuropäischen Geschichte. Sigmaringen/Paris Association française de terminologie. Paris Fremdsprachen. Zeitschrift f ü r Dolmetscher, Übersetzer u n d Sprachkundige. Leipzig Le français dans le m o n d e . Paris French Review. Baltimore French Studies. O x f o r d D e r fremdsprachliche Unterricht. Stuttgart F u n d a m e n t a Mathematicae. Warszawa G r o u p e Aixois de Recherches en Syntaxe. Université de Provence. Aix-en-Provence Battaglia, Salvatore, G r a n d e Dizionario della Lingua Italiana. Torino, 1961— Giornale Economico. Venezia Carboneil, Jordi (ed.), G r a n Enciclopédia Catalana, 16 voi. Barcelona, 1970-1983 C a ñ a d a , Silverio (ed.), G r a n Enciclopedia Galega, 30 voi. Santiago de Compostela, 1974 Géolinguistique. Bulletin d u Centre de Dialectologie. Grenoble Göttingische Gelehrte Anzeigen. Göttingen G r u p p o Italiano di Studio nel C a m p o dell'Educazione Linguistica. R o m a et al. General Linguistics. Lexington Guilbert, Louis/Lagane, René (edd.), G r a n d Larousse de la langue française, 7 vol. Paris, 1971-1978 Globus. Illustrierte Zeitschrift f ü r Länder- u n d Völkerkunde. Braunschweig Glossa. A n International Journal of Linguistics. Burnaby Glotta. Zeitschrift f ü r griechische u n d lateinische Sprache. Göttingen G r a u r , Alexandra, et al. (edd.), G r a m a t i c a limbii r o m à n e , 2 vol. Bucurejti, 2 1963 Grazer Linguistische Studien. G r a z D u Cange, Charles, Glossarium mediae et infimae latinitatis. 10 vol. Paris 1883-1887 (Nachdruck G r a z , 1954) Bassols de Climent, M a r i a n o , et al. (edd.), Glossarium Mediae Latinitatis Cataloniae, voces latinas y romances d o c u m e n t a d a s en fuentes catalanas del a ñ o 800 al 1100, vol. 1 (1960-1985). Barcelona, 1960Le G n o n o m . Paris Société d u Parler français a u C a n a d a (ed.), Glossaire d u Parler français au C a n a d a . Québec, 1968 G r o u p e de Recherches Coordonnées d u C N R S . Paris Grial. Vigo Robert, Paul (ed.), Le G r a n d Robert de la langue française. Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, 9 vol. Paris, 2 1985 (2 e éd. revue et enrichie p a r Alain Rey) J a u ß , H a n s Robert/Köhler, Erich (edd.), G r u n d r i ß der romanischen Literaturen des Mittelalters. Heidelberg, 1972Germanisch-Romanische Monatsschrift. Heidelberg Gröber, Gustav, Grundriss der romanischen Philologie. Strassburg, 1888-1906; N . F. Strassburg, 1914; Berlin/Leipzig, 1933-1937 Grai 51 Suflet. Revista Institutului de filologie 51 folclor. Bucurejti Giornale storico della letteratura italiana. T o r i n o Georgetown University Press. Washington D C

XVII GURT

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H/Hispania

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HDZ HEL Hérodote Hispania Hispanorama HistEducación HL HLF

HR HSK HUCITEC HUP IAP

Ibero-Americana Pragensia. A n u a r i o del C e n t r o de Estudios de la Universidad Carolina de Praga. Praga Iberoamericana. F r a n k f u r t

IbAmer/ Iberoamericana IBICT Instituto Brasileiro de I n f o r m a ç â o em Ciência e Tecnologia. Brasilia IBK Innsbrucker Beiträge zur Kulturgeschichte. Innsbruck I b R o m / I b e r o r o m a n i a Iberoromania. Zeitschrift f ü r die iberoromanischen Sprachen u n d Literaturen in E u r o p a und Amerika. M a d r i d / T ü b i n g e n IBS Innsbrucker Beiträge zur Sprachwissenschaft. Innsbruck ICALP Instituto de Cultura e Lingua Portuguesa. Lisboa ICC Instituto C a r o y Cuervo. Bogotá ICL Istituto Culturale Ladino. Vich/Vigo di Fassa ID Italia Dialettale. Rivista di Dialettologia Italiana. Pisa IDEA Instituto de Estudios Asturianos. Oviedo/Uviéu IDERIC Institut des études interethniques et interculturelles. Nice IEO Institut d ' É t u d e s Occitanes. Toulouse IeO Italiano e Oltre. Firenze IF Indogermanische Forschungen. Zeitschrift f ü r Indogermanistik u n d allgemeine Sprachwissenschaft. Berlin IFA A U P E L F / A E L I A / A C C T (edd.), Inventaire des particularités lexicales d u français en Afrique noire. Québec, 1983 IFAN Institut fondamental d ' A f r i q u e noire. D a k a r IGM Istituto Geografico Militare. Firenze IJAL International Journal of American Linguistics. Baltimore IJP International Journal of Psycholinguistics. T h e H a g u e IJRS International Journal of R u m a n i a n Studies. Lisse/Tübingen IJSL International Journal of the Sociology of Language. Berlin/New Y o r k / A m s t e r d a m IL Italian Linguistics. Lisse ILA Institut de linguistique appliquée. Abidjan ILB Inquérito Linguistico Boléo, organizado p o r Manuel de Paiva Boléo. Coimbra, 1942— LG Instituto d a Lingua Galega. Santiago de Compostela ILing Incontri linguistici. Firenze/Pisa Imprévue Imprévue. Revue semestrielle du Centre d'Études et de Recherches Socio-Critiques/Imprévue: textologie, histoire. U n e nouvelle conception de la critique sociologique des textes. Montpellier IMU Italia Medievale e Umanistica. P a d o v a INALF Institut N a t i o n a l de la Langue Française. Paris IncLing Incontri linguistici. Università di Trieste ed Udine. Trieste/Udine INE Instituto Nacional de Estatistica. Lisboa InfContr I n f o r m a t i o n and Control. New Y o r k / L o n d o n InfScSoc I n f o r m a t i o n sur les Sciences Sociales. Paris/La Haye INI/SEP Instituto Nacional Indigenista/Secretaria de Educación Pública. México INIC Instituto Nacional de Investigaçâo Científica. P o r t o INL Instituto Nacional d o Livro. Rio de Janeiro

XVIII INRP IOOP IORTV IPA IRAF IRAL IREC Ischi ISO(Jouraal) IStatSH Istria Italica Italienisch ITL ItSt JASA Jb(IRSL) JCLA JEGP JEP JHAW JHI JICU JIL JL JO JoP JPNP JSav JSI ISOc JUD Khipu Kodikas Kratylos Kriterion KrJb KuhnZ LA LAB La Bassa LaC Lacio Drom Ladinia Langages LangSpeech Language LaPh LatSt LB LBl LC LDV

Institut National de Recherches Pédagogiques. Paris îndreptar ortografie, ortoepie ji de punctuate. Bucureçti, 1965 Instituto Oficial de Radio y Televisión. España International Phonetic Association. London Institut de Recherches sur l'avenir du français. Commissariat général de la langue française. Paris International Review of Applied Linguistics in Language Teaching/Internationale Zeitschrift für Angewandte Linguistik in der Spracherziehung. Heidelberg Institut Rossellonès d'Estudis Catalans. Perpignan Igl Ischi. Organ della Romania. Tron/Cuera/Mustér ISO Journal. International Standardization Organisation. Geneva Informatique et Statistique en Sciences Humaines. Liège L'Istria. Trieste Italica. The Quarterly Bulletin of the American Association of Teachers of Italian. Ann Arbor/Evanston Italienisch. Zeitschrift für italienische Sprache und Literatur. Frankfurt am Main ITL. Tijdschrift van het Instituut voor Toegepaste Linguistiek. Leuven/Review of the Institute of the Applied Linguistics. Louvain Italienische Studien. Wien Journal of the Acoustical Society of America. Chicago Jahresbericht des Instituts für rumänische Sprache. Leipzig The Journal of the Canadian Linguistic Association. Revue de l'Association canadienne de linguistique. Edmonton (Alberta) Journal of English and Germanic Philology. Urbana (111.) Journées d'Étude sur la Parole. Actes. Lannion, 1978 Jahrbuch der Heidelberger Akademie der Wissenschaften. Heidelberg Journal of History of Ideas. New York Junta de Investigaçôes Científicas do Ultramar. Lisboa Journal of Italian Linguistics. Dordrecht Journal of Linguistics. London Journal Officiel de l'État français. Paris Journal of Pragmatics. Amsterdam Journal de psychologie normale et pathologique. Paris Journal des Savants. Paris Journal of Social Issues. Ann Arbor (Mich.) Journal de la Société des Océanistes. Paris Jahrbuch der Universität Düsseldorf. Khipu. Zweisprachige Kulturzeitschrift über Lateinamerika. München Kodikas/Code. Ars Semiotica. An International Journal of Semiotics. Tübingen/Philadelphia/Amsterdam Kratylos. Kritisches Berichts- und Rezensionsorgan für indogermanische und allgemeine Sprachwissenschaft. Wiesbaden Kriterion. Revista de filosofia. Belo Horizonte Kritischer Jahresbericht über die Fortschritte der romanischen Philologie. München Kuhn's Zeitschrift. Zeitschrift für vergleichende Sprachforschung auf dem Gebiete der indogermanischen Sprachen. Göttingen Literatura $i arta. Organ al Uniunii Scriitorilor din Moldova çi Ministerului Culturii al RSS Moldovenejti. Chi§inäu Linguistische Arbeitsberichte. Leipzig La Bassa. Rivista di storia, arte e cultura del Latisanese e del Portogruarese. Latisana/San Michele Language and Communication. An Interdisciplinary Journal. Oxford Lacio Drom. Rivista degli Zingari italiani. Roma Ladinia. Sföi culturâl dai Ladins dies Dolomites. San Martin de Tor, Piculin Langages. Paris Language and Speech. Teddington Language. Baltimore Linguistics and Philosophy. An International Journal. Dordrecht/Boston Lateinamerikanische Studien. Nürnberg Linguistische Berichte. Braunschweig Literaturblatt für germanische und romanische Philologie. Heilbronn/Leipzig Lingua e Cultura. Lisboa LDV-Forum. Gesellschaft für Linguistische Datenverarbeitung. Frankfurt am Main

XIX LEA

LSP LSp(r) LtS LUA LuD Lusorama

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M MA Maledicta MALGI MATorino

Els Marges. Barcelona Le Moyen Âge. Revue d'histoire et de philologie. Paris Maledicta. The International Journal of Verbal Aggression. Waukesha (Wise.) Flora, Radu (ed.), Micul atlas lingvistic al graiurilor istroromîne. [s. 1., s. a.] Memorie dell'Academia delle Scienze di Torino. Torino

LeC LEI Lemouzi Lendemains Lengas LeS LEst LeSt Letras Lexicographica Lexique Lexis LFr LGII LGL LI Libros LiLi LimR LingComput LingI LingPosn LingR Lingua Linguaggi Linguistica Linguistics Linguistique LINX LiS/LS Littera Litteris LL LLAA LLM LM LN LP LPLP LR LRL LS/A

XX MDO MEC/DAC MedRom MeL Mem.Ist.Ven. Merkur Meta Metrica MHRA MIL Mind Miorija MIT MLad MLing MLJ MLN MLR Monist Mots MPhil MSAP MSLP MSpr MSS Naamkunde NAFL NALF NALR Names NArVEN Nationalia NDC ΝΕΑ Neophilologus Neuropsychologica NeusprM Nervenarzt NM NLLT Noss sulom Novellist Novembro NP NRFH NRO NS NTS OBST OC Ocidente OE

Academia Republicii Populare Romàne (ed.), Mie dic(ionar ortografie. Bucure$ti, 1953 (21955) Ministerio de Educaçâo e Cultura/Departamento de Assuntos Culturáis. Rio de Janeiro Medioevo Romanzo. Napoli Medias et Langage. Paris Memorie dell'Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti. Venezia Merkur. Stuttgart/Baden-Baden Meta. Revue internationale de terminologie et de traduction. Montreal Metrica. Milano Publications of the Modem Humanities Research. Annual bulletin. Cambridge/London Memorie dell'Istituto Lombardo di Scienze e Lettere. Milano Mind. A Quarterly Review of Psychology and Philosophy. London Miori(à. A Journal of Romanian and Related Studies. Rochester (New Zealand) Massachusetts Institute of Technology. Cambridge (Mass.) Mondo Ladino. Vigo di Fassa Modèles linguistiques. Lille The Modera Language Journal. Ann Arbor (Michigan) Modem Language Notes. Baltimore The Modem Language Review. Cambridge/London The Monist. An International Quarterly Journal of General Philosophical Inquiry. La Salle (III.) Mots, ordinateurs, textes, sociétés. Revue semestrielle. Travaux de lexicométrie et de lexicologie. Paris Modem Philology. Chicago Mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie. Amiens Mémoires de la Société de Linguistique de Paris. Paris Moderne Sprachen. Wien Münchener Studien zur Sprachwissenschaft. München Naamkunde. Mededelingen van het Instituut voor Naamkunde te Leuven en de Commissie voor Naamkunde en Nederzettingsgeschiedenis te Amsterdam. Leuven Nuovo Atlante Fonetico Lucano. Bari, 1981Nouvel Atlas Linguistique de la France ou Atlas linguistique de la France par régions. Paris Noul atlas lingvistic román pe regiuni. Bucureçti, 1967Names. Journal of the American Name Society. Berkeley (Calif.)/später: Youngstown (Ohio) Nuovo Archivio Veneto. Venezia Nationalia. Col lecció dirigida pel Centre Internacional Escarré sobre les Minories Ètniques i Nacionals (CIEMEN). Montserrat Rohlfs, Gerhard, Nuovo dizionario dialettale della Calabria (con repertorio italo-calabro). Ravenna, 1977 Nouvelles éditions africaines. Abidjan/Dakar Neophilologus. A Quarterly Devoted to the Study of the Modem Languages and Their Literatures. Groningen Neuropsychologica. An International Journal. Oxford Neusprachliche Mitteilungen aus Wissenschaft und Praxis. Berlin Nervenarzt. Heidelberg/Berlin Neuphilologische Mitteilungen. Bulletin de la Société Néophilologique/Bulletin of the Modem Language Society. Helsinki Natural Language and Linguistic Theory. Dordrecht/Boston Igl noss sulom. Figi dell'Uniung rumantscha de Surmeira. Coirà II Novellist. In fegl periodic per las familias romontschas. Cuera Novembro. A revista angolana. Luanda Pirona, Giulio Andrea/Carletti, Ercole/Corgnali, Giovanni Battista, Il Nuovo Pirona. Vocabolario friulano. Udine, 1935 Nueva Revista de Filología Hispánica. México Nouvelle Revue d'Onomastique. Paris Die Neueren Sprachen. Ν. F. Frankfurt am Main Norsk Tidsskrift for Sprogvidenskap. Oslo Osnabrücker Beiträge zur Sprachtheorie. Osnabrück OC. Revista de las letras e de la pensada occitanas. Tolosa Ocidente. Revista portuguesa de cultura. Nova série. Lisboa Oversea Education. A journal of educational experiment and research in tropical and subtropical areas. London

XXI ÖOstH OFCAN OFINES OFP OFPED OLF Olisipo ON OnJug Onoma Onomastica Orbis Ornicar? Osteur OUP Paideia Parlament Parole e Metodi PATROM PCLS Penèlope Pensée (La) PF PFGörres PFLE Phonetica PhP Pirineos PL PLG PMLA PN

Österreichische Osthefte. Wien Observatoire du français contemporain en Afrique noire. Abidjan/Paris (cf. BOFCAN) Oficina de Información del Español. Madrid Observatoire du français dans le Pacifique. Auckland (New Zealand) Observatoire du français dans le Pacifique. Études et documents. Auckland (New Zealand) Office de la langue française. Montréal Olísipo. Boletim trimestral do Grupo «Amigos de Lisboa». Lisboa Otto/Novecento. Azzate Onomastica Jugoslavica. Ljubljana (später: Zagreb) Onoma. Bibliographical and Information Bulletin/Bulletin d'information et de bibliographie. Leuven Onomastica. Lyon (später RIO - Revue internationale d'onomastique, Paris) Orbis. Bulletin international de documentation linguistique. Louvain Ornicar? Bulletin périodique du champ freudien. Paris Ost-Europa. Zeitschrift für Gegenwartsfragen des Ostens. Stuttgart Oxford University Press. Oxford

Problemi Prohemio Protagora PSLI PUCRJ PUF PUL PUQ PUS

Paideia. Rivista letteraria di informazione bibliografica. Brescia Das Parlament. Beilage aus Politik und Zeitgeschichte. Bonn Parole e Metodi. Bollettino dell'ALI. Torino Krerner, Dieter (ed.), Patronymica Romanica. Tübingen, 1990Papers of the Chicago Linguistic Society. Chicago Pénélope. Pour l'histoire. Paris La Pensée. Revue du rationalisme moderne. Paris Prace Filologiczne. Warszawa Portugiesische Forschungen der Görres-Gesellschaft. Münster (Westfalen) Presente y futuro de la lengua española. Madrid Phonetica. Internationale Zeitschrift für Phonetik. Basel Philologica Pragensia. Praha Pirineos. Revista de la estación de estudios pirenaicos. Zaragoza Petit Larousse illustré. Paris Probleme de lingvisticä generalä. Bucurejti Publications of the Modem Language Association of America. New York Presa noastrâ. Revista editata de Consiliul Ziarijtilor din cadrai Uniunii Sindicatelor din Presä. Bucure§ti Presses nationales de France Poetica. Zeitschrift für Sprach- und Literaturwissenschaft. Amsterdam Poetics. International Review for the Theory of Literature. The Hague et al. Poétique. Paris Papers in Pragmatics. International Pragmatics Association. University of Antwerp. Wilrijk Philological Quarterly. A journal devoted to scholarly investigation in the classical and modern languages and literatures. Iowa City II Propugnatore. Bologna Pratiques. Théorie. Pratique. Pédagogie. Revue trimestrielle. Metz Praxis. Praxis des neusprachlichen Unterrichts. Dortmund Pretor. Revista técnica de justicia municipal. Madrid Petit Robert. Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, par Paul Robert. Paris, 2 1984 Problemi. Palermo Prohemio. Revista de lingüística y critica literaria. Barcelona II Protagora. Rivista di filosofia e cultura. Lecce Pubblicazioni della Società di Linguistica Italiana. Pisa Pontificia Universidade Católica. Rio de Janeiro Presses universitaires de France Presses de l'Université Laval/Publications de l'Université de Lille Presses de l'Université du Québec Publicaciones de la Universidad de Sevilla. Sevilla

QALT QIG1UB QP QPL QPromBil QRP

Quaderni Quaderni Quaderni Quaderni Quaderni Quaderni

PNF Poetica Poetics Poétique PP PQ Pr Pratiques Praxis Pretor PRob

dell'Atlante Lessicale Toscano. Firenze dell'Istituto di Glottologia dell'Università degli Studi di Bologna. Bologna portoghesi. Pisa patavini di linguistica. Padova per la Promozione del Bilinguismo. Brescia di Retorica e di Poetica. Padova

XXII QS QSem Quaderni Quaerendo QV QVen R RAD Radioscola Radovi RAE RAe RAG RALinc Randa Rapport RASC Rass. Lett. Razprave RB RBF RBLI RBN RBPh RC/RevCelt RCCS RD RdM RdP RDR RDTP REA REB REC REES REL Repères RER RES RESEE REspL REt RevCoimbra RevFil RevLit RevPhonAppl/RPA REW RF RFE RFH RFIC RFL(UL) RFLP RFR RG RGG RGI RGLJ RGZM RH

Quaderni storici. Bologna Quaderni di Semantica. Rivista Internazionale di Semantica Teorica e Applicata/An International Journal of Theoretical and Applied Semantics. Bologna Quaderni. Lecce Quaerendo. A quarterly journal from the Low Countries devoted to manuscripts and printed books. Amsterdam Quaderni del Vittoriale. Rivista edita dalla Fondazione del Vittoriale degli Italiani Quaderni Veneti. Ravenna Romania. Revue consacrée à l'Étude des Langues et des Littératures Romanes. Paris Rad Jugoslavenske Akademije Znanosti i Umjetnosti. Zagreb Radioscola. Organ della Cumissiun radioscola romontscha. Mustér Radovi Instituía Jugoslavenske Akademije Znanosti i Umjetnosti. Zagreb (später: Zadar) Real Academia Española. Madrid Romanica Aenipontana. Innsbruck Real Academia Galega. A Coruña Atti della Accademia Nazionale dei Lincei. Rendiconti della Classe di scienze morali, storiche e filologiche. Serie Vili. Roma Randa. Barcelona Rapport annual della Ligia romontscha/Lia rumantscha. [s. 1.] Rivista di Archeologia, Storia, Costume. Lucca Rassegna della letteratura italiana. Firenze Razprave. Ljubljana Revista de Bachillerato. Madrid Revista Brasileira de Filologia. Rio de Janeiro Rassegna Bibliografica della Letteratura Italiana. Pisa Revista de Bibliografia Nacional. Madrid Revue Belge de Philologie et d'Histoire/Belgisch Tijdschrift voor Filologie en Geschiedenis. Bruxelles Revue Celtique. Paris/London Revista Critica de Ciencias Sociais. Coimbra Rivista dalmatica. Roma La Revue des deux Mondes. Paris La Revue de Paris. Paris Revue de Dialectologie Romane. Bruxelles/Hamburg Revista de Dialectología y Tradiciones Populares. Madrid Revue des Études anciennes. Bordeaux Revue internationale des études balkaniques. Belgrad Revista de Estudios Clásicos. Madrid/Mendoza Revue des Études Ethnographiques et Sociologiques. Paris Revue des Études Latines. Paris Repères. Annales de l'Institut d'Estudis Occitans. Toulouse Revue des Études roumaines. Paris Revue des Études slaves. Paris Revue des études sud-est européennes. Bucarest Revista Española de Lingüistica. Órgano de la Sociedad Española de Linguistica. Madrid Rivista di Etnografia. Napoli Revista da Universidade de Coimbra. Coimbra Revista de Filologia. Universidad La Laguna. La Laguna Revista de Literatura. Madrid Revue de phonétique appliquée. Möns Meyer-Liibke, Wilhelm, Romanisches etymologisches Wörterbuch. Heidelberg, 31935 Romanische Forschungen. Vierteljahresschrift fur romanische Sprachen und Literaturen. Erlangen/Frankfurt am Main Revista de Filología Española. Madrid Revista de Filología Hispánica. Buenos Aires Rivista di Filologia e d'Istruzione classica. Torino Revista da Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa. Lisboa Revista da Faculdade de Letras de Porto. Porto Revista de Filología Románica. Madrid Romanica Gandensia. Gent Rivista di Grammatica Generativa. Padova Rivista Geografica Italiana. Firenze Revista General de Legislación y Jurisprudencia. Madrid Römisch-Germanisches Zentralmuseum. Mainz Revue Hispanique. Paris/New York

XXIII RHA Revue de la Haute Auvergne. Aurillac RHC Revista de Historia Canaria. La Laguna RhVB Rheinische Vierteljahresblätter. Bonn RicD La ricerca dialettale. Pisa Ricerca Folklorica (La)La Ricerca Folklorica. Contributi allo studio della cultura delle classi popolari. Brescia RID Rivista Italiana di Dialettologia. Scuola, Società, Territorio. Bologna RIGI Rivista indo-greco-italica. Napoli RIL Rendiconti dell'Istituto Lombardo di Scienze e Lettere. Classe di lettere e scienze morali e storiche. Milano RILA Rassegna Italiana di Linguistica Applicata. Roma RILP Revista internacional de lingua portuguesa. Lisboa RIO Revue Internationale d'Onomastique. Paris RIS Rassegna italiana di sociologia. Bologna RJb Romanistisches Jahrbuch. Hamburg/Berlin/New York RL Revue de linguistique. Bucarest RLaR Revue des Langues Romanes. Montpellier RLC Revue de littérature comparée. Paris et al. RL(1)D Revista de Llengua i Dret. Barcelona RLFEC Revista do Laboratòrio de Fonètica Experimental da Faculdade de Letras da Universidade de Coimbra. Coimbra RLI Rivista di letteratura italiana. Pisa RLiR Revue de Linguistique Romane. Paris/Lyon RLit România literarà. Säptäminal editat de Uniunea Scriitorilor. Bucure§tì RLLO Revue de langue et littérature occitanes. Avignon RLLP Revue de langue et littérature provençales. Avignon RLu(s) Revista Lusitana. Arquivo de estudos filológicos e etnológicos relativos a Portugal. Lisboa RN Huber, Konrad, Rätisches Namenbuch, vol. 3: Die Personennamen Graubündens mit Ausblicken auf Nachbargebiete, 2 Teile. Bern, 1986 RNE Revista Nacional de Educación. Madrid RNo Romance Notes. Chapel Hill (North Carolina) RNord Revue du Nord. Revue historique. Lille RO Revista de Occidente. Madrid Ro/Romanoslavica Romanoslavica. Asociaba Slavi;tilor din República Populará Românà. Bucurejti Romanitas Romanitas. Rio de Janeiro Romantisme Romantisme. Revue du dix-neuvième siècle. Paris RomHelv Romanica Helvetica. Zürich/Bern RP/RPort Revista de Portugal. Serie A: Lingua Portuguesa. Lisboa RPA/RevPhonAppl Revue de phonétique appliquée. Möns RPF Revista Portuguesa de Filologia. Coimbra RPGR Revue des patois galloromans. Paris RPH Revista Portuguesa de Historia. Coimbra RPh Romance Philology. Berkeley/Los Angeles RPhH Revista de Philologia e de Historia. Archivo de estudos sobre philologia, historia, ethnographia, folclore e critica literaria. Rio de Janeiro RPhon Revue de Phonétique. Paris RR The Romanie Review. New York RRL Revue Roumaine de Linguistique. Bucarest RRo Revue Romane. Kabenhavn RSEL Revista de la Sociedad Española de Linguistica. Madrid RSM Rivista storica di scienze mediche e naturali. Siena/Faenza RSt Romanische Studien. Straßburg RSynth Revue de Synthèse. Paris RSynthHist Revue de Synthèse historique. Paris RUM Revista de la Universidad de Madrid. Madrid RUUL RUUL. Reports from Uppsala University Department of Linguistics. Uppsala RZLG Romanistische Zeitschrift für Literaturgeschichte. Heidelberg SANU SATF SbWien SCA SCC Schiern SCL

Srpska akademija nauka i umetnosti. Beograd Société des anciens textes français. Paris Sitzungsberichte der Wiener Akademie der Wissenschaften. Philosophisch-historische Klasse. Wien Studii $i cercetäri de antropologie. Bucure;ti Sociedad Castellonense de Cultura. Castellón de la Plana Der Schiern. Monatszeitschrift für Südtiroler Landeskunde. Bozen Studii çi Cercetäri Lingvistice. Bucurejti

XXIV SCr SC§t(Iaçi) SCV SDP SDSP SE SEDES SELAF Semantikos Semasia Semiotica SEO Çezâtoarea SFF SFI SFR SG SGEL(SA) SGI SH Sigma SIGMA Sillages SILTA SL Slavia SlavRev SLeI SLF SLI SLLW Slovo SLP SLR SLS SLSL SM SMFC SMLV Sociolinguistica SOF Sot la nape SovS SPFC SPFFBU SpH Sprache Sprachkontakt Sprachreport SR SRAZ SRP SSCI(SAM) SSe SSJ SSL SSV StB StClas

Strumenti Critici. Rivista quadrimestrale di cultura e critica letteraria. Torino Studii $i cercetári $tiin(ifice. Filologie. Academia Republicii Populare Romàne, Filíala Ia§i. Ia;i Arnaldi, Girolamo, et al. (edd.), Storia della cultura veneta, 10 voi. Vicenza, 1976-1986 Société de Dialectologie Picarde. Arras Società Dalmata di Storia Patria. Roma Studi etruschi. Firenze Société d'édition d'enseignement supérieur Société d'Études linguistiques et anthropologiques de France. Paris Semantikos. Paris Semasia. Beiträge zur germanisch-romanischen Sprachforschung. Amsterdam Semiotica. Journal of the International Association for Semiotic Studies. Berlin/New York/Amsterdam Societat d'Estudis Occitans. Toulouse §ezätoarea. Revistä de folklor. Fälticeni Società Filologica Friulana. Udine Studi di Filologia Italiana. Bollettino dell'Accademia della Crusca. Firenze Studi di Filologia Romanza. Roma Studi goriziani. Gorizia Sociedad General Española de Libreria. Sociedad Anónima. Madrid Studi di Grammatica Italiana, a cura dell'Accademia della Crusca. Firenze Siegener Hochschulblätter. Siegen Sigma. Milano Sigma. Montpellier Sillages. Département d'Études Portugaises et Brésiliennes de l'Université de Poitiers. Poitiers Studi Italiani di Linguistica Teorica e Applicata. Padova Studia linguistica. Revue de linguistique generale et comparée. Lund Slavia. Prag Slavistiina revija. Ljubljana Studi di lessicografia italiana. Firenze Studi Linguistici Friulani. Udine Studi Linguistici Italiani. Roma Société de langue et littérature wallonnes. Liège Slovo. t a s o p i s Staroslavenskog Instituía. Zagreb Société de Linguistique Picarde. Amiens Société de Lingustique Romane. Strasbourg Studi Linguistici Salentini. Lecce Slovo a Slovesnost. Prag Strada Maestra. Quaderni della Biblioteca G. C. Croce di S. Giovanni in Persiceto. Bologna/Pisa Academia Republicii Populare Romàne, Studii 51 materiale privitoare la formarea cuvintelor in limba romàna, 6 vol. Bucureçti, 1959-1972 Studi Mediolatini e Volgari, a cura dell'Istituto di filologia romanza dell'Università di Pisa. Bologna/Pisa Sociolinguistica. Jahrbuch für europäische Soziolinguistik. Tübingen Südost-Forschungen. München Sot la nape. Lenghe, leterature, tradizions popolars, vite de societât, recensions. Udin Soviet Studies. A Quarterly Review of the Social and Economic Institutions of the USSR. Oxford Société du Parler français au Canada. Québec Sbornik Praci Filosofické Fakulty Brnënské Univerzity. Brno Sprachwissenschaft. Heidelberg Die Sprache. Zeitschrift für Sprachwissenschaft. Wien Sprachkontakt. Innsbrucker Beiträge zur Sprachwissenschaft. Innsbruck Sprachreport. Forschungen und Meinungen zur deutschen Sprache. Mannheim Studi Romanzi. Roma Studia Romanica et Anglica Zagrabiensia. Zagreb Studia Romanica Posnaniensia. Poznan Settimane di studio del Centro italiano di studi sull'Alto Medioevo. Spoleto Studi Secenteschi. Firenze Southern Speech Journal. Tuscaloosa (Ala.) Studi e saggi linguistici. Pisa Studi Storici Veronesi. Verona Studi sul Boccaccio. Firenze Studii clasice. Bucure;ti

XXV StGr StL StLF StLog StM StN StPh StPhil StPhon StSd StT Studi Studis Style SUUB SUNY SUP SUSFL SVEC Synthese TAS

Studii de gramaticä. Bucureçti Studium Linguistik. Königstein (Taunus) Studi di letteratura francese. Firenze Studia Logica. Warszawa Studi Medievali. Torino Studia Neophilologica. A Journal of Germanie and Romanie Philology. Uppsala Studia Philosophica. Commentarli Societatis Philosophicae Polonorum. Lwów Studies in Philology. University of North Carolina. Chapel Hill Studia Phonetica. Montreal Studi Sardi. Cagliari Studi Trevisani. Treviso Studi. Section de celtique. Faculté des lettres de Brest. Université de Bretagne occidentale. Rennes Decurtine, Alexi/Stricker, Hans/Giger, Felix, Studis romontschs 1950-1977. Bibliographisches Handbuch, 2 vol. Cuera, 1977 Style. University of Arkansas. Payetteville (Arkansas) Studia Universitatis Babej-Bolyai. Series Philologica. Cluj-Napoca State University of New York. Buffalo Stanford University Press. Stanford (Calif.) Studi Urbinati di Storia, Filosofia e Letteratura. Supplemento linguistico. Urbino Studies on Voltaire and the Eighteenth Century. Oxford Synthese. Dordrecht/Boston

TraLiPhi TraLiQ TRANEL Tranvía TSC

Theoretische und Angewandte Sprachwissenschaft. Sektion TAS der Karl-Marx-Universität. Leipzig Tommaseo, Niccolò/Bellini, Bernardo, Dizionario della lingua italiana, 8 voi. Torino, 1865-1879 (rist. anast., 20 voi. Milano, 1977) Touring Club Italiano, Basilicata Calabria. Guida d'Italia. Milano, 41980 Travaux du Cercle Linguistique de Copenhague. Copenhague Travaux du Cercle Linguistique de Prague. Prague Teorema. Valencia Te Reo. Proceedings of the Linguistic Society of New Zealand. Auckland Text. An Interdisciplinary Journal for the Study of Discourse. Berlin/New York/Amsterdam Editora Teo Ferrer de Mesquita/Domus Editoria Europaea Thesaurus. Boletín del Instituto Caro y Cuervo. Bogotá Thema. Magazin zur Forschung und Wissenschaft an den Schweizer Hochschulen. Zürich et al. Thesaurus Linguae Latinae. Leipzig Travaux de l'Institut de Phonétique d'Aix. Aix-en-Provence Travaux de l'Institut de Phonétique de Strasbourg. Strasbourg Tobler, Adolf/Lommatzsch, Erhard, Altfranzösisches Wörterbuch, Berlin/Frankfurt/Wiesbaden, 1915-(vol. 1: Berlin, 1915; vol. 2 und 3: Frankfurt, 1936-1954; ab vol. 4: Wiesbaden, I960-; vol. 10 mit einem Vorwort von Hans Helmut Christmann)/Theoretical Linguistics. New York/Berlin Trésor de la langue française. Dictionnaire de la langue du XIX e et du XX e siècle (1789-1960), publié sous la direction de Paul Imbs (vol. 1-7) et de Bernard Quemada (vol. 8-). Paris, 1971Travaux de Linguistique de l'Université de Gand. Gand Travaux linguistiques de Pragues. Académie Tchéco-Slovaque des Sciences. Pragues/Paris et al. Les Temps Modernes. Paris Territoire(s) d'outre-mer Topoi. Dordrecht Transactions of the Philological Society. London/Oxford Travaux de Linguistique de Copenhague. Copenhague Travaux de Linguistique et de Littérature, publiés par le Centre de Philologie et de Littératures romanes de l'Université de Strasbourg. Strasbourg Travaux de Linguistique et de Philologie. Strasbourg/Nancy Travaux de linguistique québécoise. Québec Travaux Neuchâtelois de Linguistique. Neuchâtel Tranvía. Revue der iberischen Halbinsel. Berlin Treballs de Sociolingüística Catalana. Valéncia

UAB UCLA

Universität Autònoma de Barcelona. Barcelona University of California. Los Angeles

TB TCI TCLC TCLP Teorema Te Reo Text TFM/DEE ThBICC Thema ThLL TIPA TIPS TL

TLF

TLGand TLP TMod TOM Topoi TPhS TraLiCo TraLiLi

XXVI UCLAP UCP UCPCS UNAM UNAN UNCSRLL UNE UNED Universitas Universo (L') URGS UTB UTEHA UTET VDS VEB VEI Veleia Veltro Verba Versus/Vs VES VGOS VHARP Viator Viure VJaz VKR VL VLDr VPL VR VWGÖ WLAD Word WS WZUH WZUL

Unión Católica Latinoamericana de Prensa. Petropolis University of California Publications. Berkeley University of California Publications. Classical Studies. Berkeley Universidad Nacional Autónoma de México. Mexico Universidad Nacional Autónoma de Nicaragua. Managua University of North Carolina Studies in the Romance Languages and Literatures. Chapel Hill UNE. Boletín de la normalización española. Madrid Universidad Nacional de Educación a Distancia. Madrid Universitas. Zeitschrift für Wissenschaft, Kunst und Literatur. Stuttgart L'Universo. Rivista (bimestrale) di divulgazione geografica. Firenze Universidade de Rio Grande do Sul. Porto Alegre Uni-Taschenbücher. Stuttgart Unión tipográfica editorial hispanoamericana. México Unione Tipografico-Editrice Torinese. Torino Rohlfs, Gerhard, Vocabolario dei dialetti salentini (Terra d'Otranto), 3 vol. München, 1956-1961 Volkseigener Betrieb Prati, Angelico, Vocabolario etimologico italiano. Torino, 1951 (rist. anast. Roma, 1959, nuova ed. Milano, 1970) Veleia. Vitoria II Veltro. Rassegna di vita italiana. Roma Verba. Anuario Galego de Filoloxía. Santiago de Compostela Versus. Quaderni di studi semiotici. Milano Vàrvaro, Alberto, Vocabolario etimologico siciliano, con la collaborazione di Rosanna Sornicola. Palermo, 1986— Phal, André, Vocabulaire Général d'Orientation Scientifique. Paris, 1971 Vjesnik historijskog Arhiva Rijeka i Pazin. Rijeka Viator. Medieval and Renaissance Studies. Berkeley (Calif.) Viure. Montpellier Voprosy Jazykoznanija. Moskva Volkstum und Kultur der Romanen. Hamburg Vie et Langage. Paris Engel, Ulrich/Savin, Emilia, Valenzlexikon deutsch-rumänisch. Heidelberg, 1983 Petracco Sicardi, Giulia/Toso, Fiorenzo/Cavallaro, Patrizia, Vocabolario delle parlate liguri. Genova, 1982Vox Romanica. Annales Helvetici explorandis Unguis Romanicis destinati. Zürich/Bern Verband der Wissenschaftlichen Gesellschaften Österreichs. Wien Weigand, Gustav, Linguistischer Atlas des dakorumänischen Sprachgebiets. Leipzig, 1909 Word. Journal of the International Linguistic Association. New York Wörter und Sachen. Heidelberg Wissenschaftliche Zeitschrift der Martin-Luther-Universität. Halle/Wittenberg Wissenschaftliche Zeitschrift der Karl-Marx-Universität Leipzig. Gesellschafts- und sprachwissenschaftliche Reihe. Leipzig

Yelmo

Yelmo. La revista del profesor de español. Madrid

ZAA ZaöRV ZBalk ZDL ZF ZFerd ZfG ZfGO ZfS ZfSem ZfSL ZfV ZfVS ZGL ZHIJAZU ZISW

Zeitschrift für Anglistik und Amerikanistik. Berlin Zeitschrift für ausländisches öffentliches Recht und Völkerrecht. Stuttgart Zeitschrift für Balkanologie. München Zeitschrift für Dialektologie und Linguistik. Wiesbaden Zielsprache Französisch. München Zeitschrift des Ferdinandeums für Tirol und Vorarlberg. Innsbruck Zeitschrift für Geschichtswissenschaft. Berlin Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins. Karlsruhe Zeitschrift für Sprachwissenschaft. Wien Zeitschrift für Semiotik. Wiesbaden Zeitschrift für französische Sprache und Literatur. Oppeln/Jena/Leipzig/Wiesbaden Zeitschrift für Volkskunde. Stuttgart Zeitschrift für vergleichende Sprachforschung. Göttingen Zeitschrift für germanistische Linguistik. Berlin Zbornik Historijskog Instituta Jugoslavenske Akademije Znanosti i Umjetnosti. Zagreb Zentralinstitut für Sprachwissenschaft. Berlin (Ost)

XXVII ZLL ZnfSL ZöG ZONF ZPE ZPSK ZrP

Zeitschrift Zeitschrift Zeitschrift Zeitschrift Zeitschrift Zeitschrift Zeitschrift

für für für für für für für

Literaturwissenschaft und Linguistik: LiLi. Beiheft. Frankfurt am Main neufranzösische Sprache und Literatur. Leipzig die österreichischen Gymnasien. Wien Ortsnamenforschung. München Papyrologie und Epigraphik. Bonn Phonetik, Sprachwissenschaft und Kommunikationsforschung. Berlin romanische Philologie. Halle/Tübingen

Abkürzungen/Abréviations 1. Latein/Lorin a. abl. a. c. i. adj. adv. an. anon. ap.

-

anno ablativus accusativus cum infinitivo adjectivum adverbium anno anonymus apud

ca. cf. c. obi. c. r.

-

circa confer casus obliquus casus rectus

dto.

- dito

ead. eaed. ed. edd. e- g. etc. ex.

-

f. fase. fig-

- (nomen/substantivum) femininum/foiia - fasciculum - figura

ib. id. i. e. iid. inf.

-

lib. loc. cit.

- liber - loco citato

eadem eaedem edidit ediderunt exempli gratia et cetera exoriente

ibidem idem id est iidem inferior

m.

- (nomen/substantivum) masculinum

n. n. s.

- nomen/nota - nova series

op. cit.

- opus citatum

Ρ· part. part. perf./PP part. perf. pass./PPP

-

pers. pi. pp.

pagina participium participium perfectum participium perfectum vum - persona - pluralis - paginae

s. s. a. sc./scil. s. e. sg. s. 1. s. n. ss. subst. s. v.

-

tit.

- titulus

v. abs. v. gr. vid. v. intr. vol. v. refi. vs. v. tr.

-

sequens sine anno scilicet sine editore singularis sine loco sub nomine sequentes substantivum sub voce

verbum absolutum verbi gratia videlicet verbum intransitivum volumen/volumina verbum reflexivum versus verbum transitivum

XXVIII 2. Deutsch/Allemand aarag. Abb. abair. aberg. Abi. Abs. abr. Abt. acad. Add. Adj. Adv. adorent. afrz. Ag./Ausg. agal. agenues. agriech. ags. ahd. ai./aind. air. ait. akat. Akk. akslav./akslaw. alat. alban. alem./alemann. allg. alog. am. amp. and./andalus. anfrk. Anm. anord. anordit. anorm. aoeng. aokz. Aor. Akt. apav. apers. apg./aport. apik. aprov. apul. Ar. ar./arab. arag. aram. argent. armen. arom. Art. arum. asard. asiz. asp./aspan. ast./astur. asurs. atosk. aueng. Aun.

-

altaragonesisch Abbildung altbairisch altbergellisch Ablativ Absatz abruzzisch Abteilung acadisch Addenda Adjektiv Adverb altflorentinisch altfranzösisch Ausgabe altgalegisch/altgalicisch altgenuesisch altgriechisch angelsächsisch althochdeutsch altindisch altirisch altitalienisch altkatalanisch Akkusativ altkirchenslavisch altlateinisch albanisch alemannisch allgemein altlogudoresisch amerikanisch ampezzanisch andalusisch altniederfränkisch Anmerkung altnordisch altnorditalienisch altnormannisch altoberengadinisch altokzitanisch Aorist Aktiv altpavesisch altpersisch altportugiesisch altpikardisch altprovenzalisch apulisch Araber arabisch aragonesisch aramäisch argentinisch armenisch aromunisch Artikel altrumänisch altsardisch altsizilianisch altspanisch asturisch altsurselvisch alttoskanisch altunterengadinisch Auflage

austr. av./avest. aval. avenet. avic. aztek.

- australisch - avestisch - altvalencianisch/altvalenzianisch - altvenetisch - alvicentinisch - aztekisch

b. bad. bair. balear. bait. bask. Bed. berb. berg. bes. best. bet. biling. Bl. bol. bras. bret. brit. brm. Bsp. bspw. buch. bûndn. bulg. burg. byzant. bzgl. bzw.

- bei - badiotisch - bairisch - balearisch - baltisch - baskisch - Bedeutung - berberisch - bergellisch - besonders - bestimmt - betont - bilingual - Blatt - bolognesisch - brasilianisch — bretonisch - britisch - bündnerromanisch - Beispiel - beispielsweise - buchensteinisch - bündnerisch - bulgarisch - burgundisch - byzantinisch - bezüglich - beziehungsweise

camp. chilen. christ.

- campidanesisch - chilenisch - christlich

dän. dakorum. Dat. desgl. Det. Determ. d. h. d. i. Dial. dial. Dim. dir. Diss. dolom. dor. ds. dt.

-

dänisch dakorumänisch Dativ desgleichen Determinane Determinierung das heißt das ist Dialekt dialektal Diminutiv direkt Dissertation dolomitisch dorisch dasselbe deutsch

ehem. eigtl. einschl. EN eng./engad. engl. enneb./enneberg.

-

ehemalig/ehemals eigentlich einschließlich Eigenname engadinisch englisch ennebergisch

XXIX erbw. erw. etnisk. etym. europ. Ev. evtl.

-

erbwörtlich erweitert etruskisch etymologisch europäisch Evangelium eventuell

Faks. falisk. fam. fass. fem. fig· FLN floren t. FN fod. fränk./frk. friaul. fr.-it. fr.-prov. frz. Fut.

-

Faksimile(druck) faliskisch familiär fassanisch feminin figurativ Flußname florentinisch Familienname fodomesisch fränkisch friaulisch franko-italienisch franko-provenzalisch französisch Futur

gad./gadert. gal. gall. gallorom. gallur. G. D. geg· gel. Gen. gen. genues. germ. gest. ggf· got. granad. griech. gröd.

-

gadertalisch galegisch/galicisch gallisch galloromanisch galluresisch Genitiv-Dativ gegisch gelehrt Genitiv genannt genuesisch germanisch gestorben gegebenenfalls gotisch granadisch griechisch grödnerisch

halbgel. hebr. heth. hisp. ar. hist. hrsg. Hs. Hss.

-

halbgelehrt hebräisch hethitisch hispanoarabisch historisch herausgegeben Handschrift Handschriften

i. a. iber. i. d. F. idg. i. d. R.

-

i.e. S. ikores. illyr. Imp./Imperat. Impf. impf. incl./inkl.

-

im allgemeinen iberisch in der Fassung indogermanisch in diesem Rahmen/in der Re gel im engeren Sinne ikoresisch illyrisch Imperativ Imperfekt imperfektiv inclusive/inklusive

Ind. indir. Inf. insbes. interrom. intervok. intr. inv. ir. iran. isch. island. Iss. istrorum. it. ital. iter. i. w. S.

-

Indikativ indirekt Infinitiv insbesondere interromanisch intervokalisch intransitiv invariabel irisch iranisch ischitanisch isländisch Inschriften istrorumänisch italienisch italienisch/italisch iterativ im weiteren Sinn

Jh. jmdm. jmdn. jmds. Jt.

-

Jahrhundert jemandem jemanden jemandes Jahrtausend

kal. kamp. Kap. kast. kat. kath. kelt. keltiber. klass. kit. koll. kolumb. Kond. Konj. Konjug. Kons. kors. kroat. kslav. kslaw. kymr. kypr.

-

kalabrisch/kalabresisch kampanisch Kapitel kastilisch katalanisch katholisch keltisch keltiberisch klassisch klassisch lateinisch kollektiv kolumbianisch Konditional Konjunktiv Konjugation Konsonant korsisch kroatisch kirchenslavisch kirchenslawisch kymrisch kyprisch

lad. langob. lat./lt. lauti. leon. lett. light. log. lomb. lothring. lukan.

-

ladinisch langobardisch lateinisch lautlich leonesisch lettisch ligurisch litauisch/literarisch logudoresisch lombardisch lothringisch lukanisch

MA ma. macedorum./ mac. rum. maghr.

- Mittelalter - mittelalterlich - macedorumänisch - maghrebinisch

XXX malt. mar. maram. mask. mazed. m. E. megl./meglenorum. meglenit. mex. mfrz. mgriech. mhd. mir. mkymr. mlat./mlt. moç. mod. mold. mundartl. munt. m. W. -

maltesisch marebbanisch (ennebergisch) [Dialekt des Maramurej] maskulin mazedonisch meines Erachtens meglenorumänisch meglenitisch mexikanisch mittelfranzösisch mittelgriechisch mittelhochdeutsch mittelirisch mittelkymrisch mittellateinisch moçambiquanisch modern moldauisch mundartlich muntenisch meines Wissens

Pers. pers. pg./port. phil. phonet. phonol. phryg. piem. pik. PI. Plqpf. PN poln. pop. postpos. PP Präp. Präs. Pron. protorom. prov.

-

nav. n. Chr. ndl. neap. Neutr. η. F. nfrz. ngriech. nhd. Ν NN nördl. Nom. nonsb. nord. norm. norw. nprov. Nr. nsp. nuor.

-

navarresisch nach Christus niederländisch neapolitanisch Neutrum neue Folge neufranzösisch neugriechisch neuhochdeutsch Name Namen nördlich Nominativ nonsbergisch nordisch normannisch norwegisch neuprovenzalisch Nummer neuspanisch nuoresisch

québ.

- québec(k)isch

rät. red. refi. reg. rei. resp. rev. Rez. röm. rom. rtr. rum. russ.

-

rätisch redigiert reflexiv regional relativ respektive revidiert Rezension römisch romanisch rätoromanisch rumänisch russisch

o. a. o. ä. obit. Obj. obw. Oeng. oeng. österr. östl. o. g. Okkl. okz. ON osk.

-

oben angegeben/oder andere oder ähnliche oberitalienisch Objekt obwaldisch Oberengadin oberengadinisch österreichisch östlich oben genannt Okklusiv(laut) okzitanisch Ortsname oskisch

P. palat. panrom. Part. Perf. perf. periphr.

-

Punkt palatal panromanisch Partizip Perfekt perfektiv periphrastisch

S. s. s. a. Sabin. sächs. Sanskr. sard. Schweiz. semant. serb. sev./sevill. sg. siebb. siz./sizil. slav. slaw. s. 0. sog. sp./span. spez. st. gallisch sth. stl. s. u. Subst. sueb. südit. südl.

-

Seite/Sure siehe siehe auch sabinisch sächsisch Sanskrit sardisch schweizerisch semantisch serbisch sevillanisch Singular siebenbürgisch sizilianisch/sizilisch slavisch slawisch siehe oben sogenannt spanisch speziell/spezifisch sanktgallisch stimmhaft stimmlos siehe unten Substantiv suebisch süditalienisch südlich

Person/Personalpersisch portugiesisch philologisch/philosophisch phonetisch phonologisch phrygisch piemontesisch pikardisch Plural Plusquamperfekt Personenname polnisch populärsprachlich postpositiv Partizip Perfekt/Punkte Präposition Präsens Pronomen protoromanisch provenzalisch

XXXI surm. Surs. surs. Suts. suts. Synon. synth.

-

surmeirisch Surselva surselvisch Sutselva sutselvisch Synonym synthetisch

Tab. tahit. tir. tochar. topon. tosk. tr. transsilv. transsylv. trient. tschech. tiirk.

-

Tabelle tahitisch tirolisch/tirolerisch tocharisch toponomastisch/toponymisch toskanisch/toskisch transitiv transsilvanisch transsylvanisch trientinisch tschechisch türkisch

u. a. u. ä. u. ä. m. u. a. m. u. dgl. Übers. übers. ü. d. M. u. E. Ueng. ueng. umbr. unbest. ung. Univ. u. ö. urk. urspr. usw. u. U . u. v. a. u. v. a. m. u. v. m.

-

und andere(s)/unter anderem und ähnliche und ähnliche mehr und andere mehr und dergleichen Übersetzung übersetzt über dem Meeresspiegel unseres Erachtens Unterengadin unterengadinisch umbrisch unbestimmt ungarisch Universität und öfter urkundlich ursprünglich und so weiter unter Umständen und viele(s) andere und viele(s) andere mehr und viele(s) mehr

V. v. a. val. valenz. v. Chr. ven. venez. ver./veron. veralt. Verf./Vf. vgl. vie. vietn. vlat./vlt. Vok. VM v. Vf.

-

Vers vor allem valencianisch/valenzianisch valenzianisch vor Christus venetisch venezianisch veronesisch veraltet Verfasser, -in vergleiche vicentinisch vietnamesisch vulgärlateinisch Vokativ Val Müstair (Münstertal) vom Verfasser/von der Verfasserin

wallon. weibl.

- wallonisch - weiblich

westabr. wiss.

- westabruzzisch - wissenschaftlich

Z. z.B. zig./zigeun. zit. zlad. z.T. z. Zt.

-

Zeile zum Beispiel zigeunerisch zitiert zentralladinisch zum Teil zur Zeit

3. Französisch/Français a. abl. abr. acc. adj. a. fr. all. alp. alsac. am. anc. angl. a. port. app. apr. ar. arch. ard. aroum. arr. art. atl. augm. aux. av. avign. av. J.-C.

-

ancien ablatif abrégé accusatif adjectif ancien français allemand alpin alsacien américain ancien anglais ancien portugais appendice après arabe archaïque ardennois aroumain arrondissement article atlantique augmenté/augmentatif auxiliaire avant avignonnais avant Jésus-Christ

belg. brés. bret. bulg.

-

belge/belgicisme brésilien breton bulgare

c. c.-à-d. cant. cat. cast. celt. champ. chans. chap. chin. Cie. cit. coll. comment. comp. cons. corresp. cour. cp. er.

-

carte c'est-à-dire cantonnais catalan castillan celtique champenois chansonnier chapitre chinois Compagnie cité collectif/collection commentaire comparez/composé consonne correspondant courant comparez créole

XXXII c. r. cult.

- compte rendu - cultivé

dacoroum. d'apr. dat. dauph. déf. dér. dial. dipbt. dir. dv.

- dacoroumain - d'après -datif - dauphinois - défini/définition - dérivé/dérivation - dialecte/dialectal - diphtongue - direction/dirigé - devient/devenu

e. a. eccl. éd. épenth. esp. ex.

-

entre autres ecclésiastique édité/édtion/éditeur(s) épenthèse/épenthétique espagnol exemple

fam. fém. fig· fr. frpr. frq.

-

familier féminin figuré français francoprovençal francique

gasc. gaul. gaum. gén. gén. part. gent. germ. gloss. gr·

-

gascon gaulois gaumais génitif génitif partitif gentilé germanique glossaire grec

hokk. hong.

- hokkien - hongrois

imp. impers. impr. ind. indéf. inf. infl. intern. intervoc. intr. istr. istroroum. it./ital. itér.

-

krist.

- kristang

langued. lat. litt. lieg. Hg· lorr. lux.

-

imparfait impersonnel imprimé/imprimerie indicatif indéfini infinitif influencé international intervocalique intransitif istroroman istroroumain italien itératif

languedocien latin littéraire/littéralement liégeois ligurien lorrain luxembourgeois

mal. mar. mars. masc. méd. médiév. mégi. mérid. mil. mod. mold. morph. ms. mss.

-

malais maritime marseillais masculin méditerranéen médiéval méglénoroumain méridional milanais moderne moldave morphème manuscrit manuscrits

η. nam. ñas. néerl. ngr. niç. nîm. η" nom. norm. norv. nouv. η. pr.

-

neutre/nom namurois nasal néerlandais nouveau grec niçard/niçois nîmois numéro nominatif normand norvégien nouveau nom propre

occ./occit. occid. occl.

- occitan - occidental - occlusif

palat. par ex./p. ex. part. part, passé/p. p. part. prés. pers. pic. pl./plur. polon. ponct. pond. pop. port. poss. préf. prép. prés. pron. pros th. prov. pt. pts. pubi.

-

palatal/palatalisé par exemple participe participe passé participe présent personne/personnel picard pluriel polonais ponctuation pondichéryen populaire portugais possessif préface/préfixe préposition présent pronom prosthèse/prosthétique provençal point points publié

qc. qn./qqn. quai. quant.

-

quelque chose quelqu'un qualificatif quantificatif

rééd. réfi. rég. réimpr.

-

réédité/réédition réfléchi régional réimprimé/réimpression

XXXIII resp. rhôd. rom. roum. roussi).

-

respectivement rhodanien romain roumain roussillonnais

astur. ates. aus. avell. aw.

-

s. s. d. sgsi. SR st. ste. subj. subst. suff. suiv. suppl.

-

siècle sans date singulier slave Suisse Romande saint sainte subjonctif substantif suffixe suivant supplément

bad. balan. bellun. berg. birm. biz. bol. breg. bresc. bulg.

- badiotto - balanino (cismontano orientale) - bellunese - bergamasco - birmano - bizantino - bolognese - bregagliotto - bresciano - bulgaro

t. tir. topon. tp trad. triv. tsig.

-

tome tirage toponyme transformation passive traduction trivial tsigane

V.

var. v. h . a. voc. vocal. voy. v. si. vulg.

- verbe/(devant une date:) vers/voir - variante - vieux haut allemand - vocatif - vocalique - voyelle - vieux slave - vulgaire

cagl. cal. camp. campid. cap. capodistr. castell. castigl. cat. catan. centr. chiogg. ein. cismont. cit. citt.

-

w./wall. w.-lorr. w.-pic.

- wallon - wallon-lorrain - wallon-picard

el. clit. cod. cogn. comel. compi. cond. coniug. cong. cons. cremon. cr. cronolog.

-

cagliaritano calabrese campano/campidanese campidanese capitolo capodistriano castellinaldese castigliano catalano catanese centrale chioggiotto cinese cismontano citato cittanovese (Cittanova d'Istria) classico clitico codice cognome comeliano/comelicese complemento condizionale coniugazione congiuntivo consonante cremonese croato cronologico

dalm. dat. d. C. deci. def. dent. deriv. desin. determ. dial. dign. dim. dir. dispr. docum. dolom.

-

dalmata/dalmatico dativo dopo Cristo declinazione definito/definizione dentale derivato/derivazione desinenza determinativo dialetto/dialettale dignanese diminutivo diretto/diritto dispregiativo documento dolomitico

4. Italienisch//ia/iano a. a. a. ted. AA. VV. abl. abr. a. C. acc. ad es. adriat. afiferm. agg. agord. agrig. alb./alban. alp. amm. amp. anglo-ind. ant. aquil. ar. arc. art.

-

antico antico alto tedesco autori vari ablativo abruzzese avanti Cristo accusativo ad esempio adriatico affermativo aggettivo agordino agrigentino albanese alpino amministrativo ampezzano anglo-indiano antico aquilano arabo arcaico articolo

asturiano atesino ausiliare avellinese avverbio

XXXIV ebr. ecc. ed. emit. engad. enn. es. ess. etr.

-

ebraico eccetera editore/edizione emiliano engadinese ennese esempio esempi etrusco

lett. Hg· li vinai. loc. log. lomb. longob. lue. lucch.

-

letterario/letteralmente ligure livinallonghese locativo logudorese lombardo longobardo lucano lucchese

f./femm. fas. fass. feltr. ferr. fident. figfior. fod. fr. franc. friul. frprov. fut.

-

femminile fasanese fassano feltrino ferrarese fidentino figura/figurato fiorentino fodomo (livinallonghese) francese francone friulano francoprovenzale futuro

gall. galles. gard. garf. gen. genov. germ. giapp. giav. got. gr. grad. grigion.

-

gallico gallesanese gardenese garfagnino genitivo genovese germanico giapponese giavanese gotico greco grádese grigionese

m./masch. maiorch. mal. mant. march. marebb. m. a. ted. mediev. mer./merid. messin. metaf. mil. mod. moden. moen. molis. ms. mugl. mun.

-

maschile maiorchiusano malese mantovano marchigiano marebbano medio alto tedesco medievale meridionale messinese metafonia/metafonico milanese moderno modenese moenese molisano manoscritto muglisano municipale

n. nap. niss. nn. nom. η. s. nuor.

-

nota/numero napoletano nisseno note/numeri nominativo nuova serie nuorese

ie. illir. imperat. imperf./imp./impf. impers. ind. ind. a. indeterm. indeur. indir. indones. inf. ingl. interrog. intr. invar. ir. irl. is. isch. istr. it. iter.

-

indoeuropeo illirico imperativo imperfetto impersonale indiano/indicativo indiano antico indeterminativo indeuropeo indiretto indonesiano infinito inglese interrogativo intransitivo invariabile iranico irlandese isolano (Isola d'Istria) ischitano istrioto/istroromanzo italiano iterativo

obi. occ. occit. occl. °gg oland. oltrech. or. ostr. otrant.

-

obliquo occidentale occitanico occlusivo oggetto olandese oltrechiusano orientale ostruente otrantino

lab. lad. lat.

- labiodentale - ladino - latino

Ppad. palat. palerm. Par. parm. part. part. pass. part. pres. pass, pross. pass. rem. pav. per es./p. es. perf. pers. piac. piem.

-

pagina/punto padovano palatale palermitano Paradiso parmigiano/parmense participio participio passato participio presente passato prossimo passato remoto pavese per esempio perfetto persiano/persona piacentino piemontese

XXXV tib. tic. tit. TN topon. tor. tose. a. tr. trad. trapan. trent. trev./trevig. triest.

-

- qualche cosa/qualcosa

ungher.

- ungherese

ragus. ravenn. reg. regg. rill. rimin. risp. rist. rist. anast. rom. romagn. roman. rovign. rum. rust.

-

ragusano/raguseo ravennate regionale reggiano riflessivo riminese rispettivamente ristampa ristampa anastatica romano/romeno romagnolo romanesco rovignese rumeno rustico

V. vali. valmagg. valsug. vaiteli. var. vegl. ven. venez. ver. vie. VM voc. volg.

-

zold.

- zoldano

s. a. salent. sanmarin. sanscr. s. c. s. d. s. e. sec. secc. Serb. sg. sic. sign. sim. simm. singal. siss. s. 1. si. slov. sogg. sond. sost. spagn. spec. suff. sved.

-

senza anno salentino sanmarinese sanscrito sillaba chiusa senza data senza editore secolo secoli serbocroato singolare siciliano significato simile simili singalese sissanese senza luogo/sillaba libera slavo sloveno soggetto sondano sostantivo spagnolo specialmente suffisso svedese

tab. tav. taw. ted. tergest. tern.

-

tabella tavola tavole tedesco tergestino ternatese

pir. piuccheperf. pi· pol. port. posch. poss. pp. pref. prep. pres. pron. prov.

-

qc.

piranese piuccheperfetto plurale polesano/polese portoghese poschiavino possessivo pagine/punti prefisso preposizione presente pronome provenzale

5.

tibetano ticinese titolo toponimo toponimo/toponomastico torinese toscano antico transitivo traduzione trapanese trentino trevigiano triestino

vedi valiese (Valle d'Istria) valmaggese valsuganotto valtellinese variante vegliot(t)o veneto veneziano veronese vicentino Val Monastero (Val Müstair) vocale volgare

Rumänisch/Roumain

arom.

- aromân

bän.

- bänäjean

cri$.

- cri§ean

de ex. ed. ex.

- de exemplu - édifie - exemplu

maram. megl. mold. munt.

-

Ρ·

- punct

ser. supl.

- serie - supliment

maramurejean meglenoromân moldovean muntean

6. Spanisch/Español a. C. acus. adj. adv. a. J. C. al. alguer. anat. anim.

-

antes de Cristo acusativo adjetivo adverbial antes de Jesucristo alemán alguerés anatómico animado

XXXVI ant. ap. ár. arag. art. arts. atr.

-

b. lat. bot.

- bajo latín - botánico

cap. caps. cast. cat. ceb. cit. cl./clás. cols. conjug. cons. coord.

- capítulo - capítulos - castellano - catalán -cebuano - citado - clásico - columnas - conjugación - consonante - coordinador

chab.

- chabacano

d.C. dat. desin. det. dicc.

-

después de Cristo dativo desinencia determinante diccionario

ed. ed. cit. eds. ej. ejs. esp. espec. est.

-

edición/editor edición citada ediciones ejemplo ejemplos español especialmente establecimiento (de un texto)

f./fera. fam. figfr.

-

femenino familiar figura/figurado francés

gall. geogr. geol. got. gr· gral.

-

gallego geográfico geológico gótico griego general

anticuado/antiguo aproximado/aproximadamente árabe aragonés artículo artículos atributo

h.

- hacia/hasta

imp./imperat. imperi. impr. ind. ingl. iron.

-

imperativo imperfecto imprenta/impresión indicativo inglés irónico

lat. leon. lend. libr.

-

latín leonés leridano/leridense librería

m./masc. malí. med./mediev. mod.

-

η. n°/núm. nos/núm.

- nota/número - número - números

occ. occit. or. orig.

-

occidental occitano oriental original

Ppágs. p. ej./por ej. perf. pers. pl. pos. port. prep. pres. prêt. pron. prov. pto. quim.

-

página páginas por ejemplo perfecto persona plural posesivo portugués preposición presente pretérito pronombre provincia punto químico

ree. reimpr.

- recensión - reimpresión

s. sept. sev. sg· ss. subj. subst. suf. supl. sust.

-

t. trad.

- tomo - traducción

Ud. Uds.

- Usted - Ustedes

V.

- véase - valenciano - vasco/vascongado/vascuence -Usted - Ustedes - vulgar - varios autores

val. vase. Vd. Vds. vulg. W . AA.

masculino mallorquín medieval moderno

siglo septentrional sevillano singular siglos subjuntivo substantivo sufijo suplemento sustantivo

7. Galegisch¡Galego a. C. adv. adx. art.

-

antes de Cristo adverbio adxectivo artigo

cast.

- castelán

XXXVII c. Ca./C.* cap. cast. cat. Cia./C.'a circ. cit. cód. col. compi. coord. corr.

cerca Companhia capitulo castelhano cataläo Companhia circunstancial citado códice colocado/coluna complemento coordenador corrigido

die. dies. diss. dact. distr.

dicionário dicionários dissertaçâo dactilográfica distrito/distrital

ed. eds. esc. esp.

ediçâo/editor/editora ediçôes/editores/editoras escudo espanhol

f./fem. facs. fig· Fr. fr.

feminino facsímile figurado Frei francés

gir-

gíria

impr. infl. ingl. it./ital.

imprensa influencia inglés italiano

lat. livr. It. cl.

latim livraria latim clàssico

- traducción

m./masc. moç. mod. ms.

masculino moçambicano moderno manuscrito

- xiria

n.

nota

of. orig.

oficina original

P-e

PortPref· pubi.

página Padre portugués escrito por exemplo portugués falado plural popular Portugal portugués prefaçâo publicado/público

ree. reimpr. repr.

recensäo reimpressäo reproduçâo

conx. copret.

- conxunción - copretérito

d. C. doc.

- despois de Cristo - documento

ed. esp.

- edición - especialmente

facs. fem. fen. fut. Fr.

-

gal.

- galego

ind. introd. it. mase. ms.

-

η. n.°/núm.

- nota - número

P. pers. pl. por ex. Prep. pres. pron. pubi.

-

reimpr.

- reimpresión

S. s./sec. sg· subst. subx. supl.

-

trad. xir.

facsimilar feminino fenómeno futuro Frei

indicativo introducción italiano masculino manuscrito

Padre persoa/persoal plural por exemplo preposición presente pronome publicado

San/Santo século singular substantivo subxuntivo suplemento

8. Portugiesisch/Por/ugurâ abrev. acr. adj. adjs. al./alem. alg. am. anal. ant. art. aum.

-

abreviado/abreviaçâo acrescido adjectivo adjectivos alemäo algum/alguém americano analógico/análogo antigo/antiquado artigo aumentado

bibl. Bras. bras.

- biblioteca - Brasil - brasileiro

P· e " Ρ· «Χ·/Ρ°Γ Pj Ρ Ρ°Ρ·

ex

·

XXXVIII resp. rev.

- respectivamente - revisäo/revisto

s. a. s. d. séc. sécs. sep. sg. Sta./S u . Sto./S10. subst.

-

sem ano sem data século séculos separata singular Santa Santo substantivo

t. tip. tit. tr. trad.

-

tomo tipografìa titolo transitivo traduçâo/traduzido

univ.

- universidade

v. voc. vol. vols.

-

verso vocabulário volume volumes

Die Sprachgebiete auf der Iberischen Halbinsel Die sprachlichen Grenzziehungen basieren überwiegend auf Erkenntnissen der historischen Lautlehre; manchmal beruht eine Grenze auf der Ausprägung eines einzigen lautlichen Merkmals. Bei Heranziehung mehrerer Kriterien lassen sich Übergangszonen erkennen, wovon auf der Übersichtskarte nur die deutlichsten berücksichtigt sind. Wünschenswert wäre, daß die Grenzziehungen auch aufgrund typologischer und soziolinguistischer Kriterien genauer untersucht würden. Dies ist auf der Grundlage der heutigen Sprachatlanten aber kaum durchführbar. Daher übernehmen wir für die Übersichtskarte der Sprachgebiete auf der Iberischen Halbinsel einige der bisherigen Einteilungskriterien. 1. Für die katalanisch-aragonesische und katalanisch-kastilische Sprachgrenze wird die NichtDiphthongierung bzw. Diphthongierung von lat. betontem kurzem E und O zugrundegelegt (cf. ζ. Β. Badia 1981, 45, 47, Zamora Vicente 1967, Karte XVI, 357, 9.1 ). In der Oberen Ribagorça gibt es zwischen den Flüssen Noguera Ribagorçana, Isábena und Èsera katalanisch-aragonesische Übergangsmundarten (cf. u.a. Zamora Vicente 1967, Karte XVII, Haensch 1982,200, 357,9.1.). 2. Für die aragonesisch-kastilische Sprachgrenze werden in der Regel mehrere Unterscheidungsmerkmale angeführt: Nicht-Palatalisierung bzw. Palatalisierung von lat. -CT- (Jeito vs. hecho), NichtPalatalisierung bzw. Palatalisierung von anlautendem lat. CL-, PL-, FL- (clau vs. llave, plen vs. lleno, flama vs. llama), Gebrauch des /b/ in allen drei Konjugationen bzw. nur in der A-Konjugation ( meteba, partiba vs. metía, partía). Cf. z.B. Zamora Vicente 1967, Karten XVIII, XIX, Nagore 1989, 25-26. 3. Für die kastilisch-asturisch/leonesische Sprachgrenze kommen die Nicht-Palatalisierung von anlautendem lat. L- (luz vs. lluz, lomo vs. llombo) und die Nicht-Diphthongierung bzw. Diphthongierung von lat. betontem kurzem O + yod (ojo vs. ueyu, hoja vs.fueya) in Betracht. Cf. u.a. Zamora Vicente 1967, 122-124,93-94, KarteX,^·407,1. 4. Für die asturisch/leonesisch-galegische bzw. asturisch/leonesisch-portugiesische Sprachgrenze können angeführt werden: Diphthongierung bzw. Nicht-Diphthongierung von lat. betontem kurzem E und O (fierru vs. ferro, rueda vs. roda), Palatalisierung vs. Nicht-Palatalisierung von lat. anlautendem L- (¡leite vs. leite). Cf. Zamora Vicente 1967, Karte X, Muñiz 1978, 416,2.1.3. und 3.3.3. Zwischen den Flüssen Eo und Navia und im Bierzo gibt es Übergangsmundarten, die je nach dem zugrundegelegten Kriterium teils dem Asturisch-Leonesischen, teils dem Galegischen zugeordnet werden können, in denen beispielsweise roda und lleite koexistieren. Auf portugiesischem Territorium werden zwischen Rio de Onor und Miranda do Douro leonesische Varietäten - teilweise nur in Resten - gesprochen (cf. Santos 1967,126-139). 5. Für die galegisch-portugiesische Sprachgrenze legt man u.a. die Entsonorisierung bzw. Bewahrung der stimmhaften Sibilanten (casa ¡kasaj vs. casa /kaza/, χente vs. gente), Fehlen bzw. Vorhandensein von Nasalvokalen und Nasaldiphthongen (irmansjirmaos vs. irmäos), die Endung der 3. Pers. Sg. der starken Präterita (dixo vs. disse) zugrunde. Cf. Garcia 1977,25-29, —• 440,2.2. 6. Für die kastilisch-portugiesische Sprachgrenze sind u.a. maßgebend: Diphthongierung bzw. Nicht-Diphthongierung von lat. betontem kurzem ¿'oder O (diente vs. dente, rueda vs. roda), Bewahrung oder Schwund von intervokalischem -L- oder -N- (abuelo vs. avô, anillo vs. elo), Entsonorisierung bzw. Bewahrung der stimmhaften Sibilanten (cocina vs. cozinha). Cf. 440, 2.2. Das Portugiesische überschreitet an verschiedenen Stellen (im Bezirk Ciudad Rodrigo, westlich von Hoyos, in der Region von Valencia de Alcántara und bei Olivenza) die Staatsgrenze zu Spanien. Cf. Zamora Vicente 1967,87, - » 409b, 1. Die oben abgegrenzten Sprachgebiete des Katalanischen, Aragonesischen, Kastilischen, AsturischLeonesischen, Galegischen und Portugiesischen können durch auffällige interne Isophone oder seltener Isomorphe in Teilräume gegliedert werden. In der Karte werden nur die groben internen Gliederungen des Katalanischen, Kastilischen und Portugiesischen angegeben. 7. Das Katalanische gliedert sich in die zwei Hauptvarietäten Ostkatalanisch und Westkatalanisch. Das Ostkatalanische kann seinerseits in Nordkatalanisch, Zentralkatalanisch und Balearisch, das Westkatalanische in Nordwestkatalanisch und Valenzianisch eingeteilt werden. Die Unterscheidung zwischen den beiden Hauptvarietäten bezieht sich auf den betonten und unbetonten Vokalismus (z.B. wird betontes lat. langes E oder kurzes I im Osten zu [e/a], im Westen zu [e], so in ceba < CEPA, und unbetonte Α, Ε, O bleiben im Westen erhalten und werden im Osten zu [A] bzw. [u]). Balearisch unterscheidet sich von den übrigen katalanischen Varietäten durch die Verwendung des Artikels es < IPSE. Das Valenzianische kennt als einzige katalanische Varietät den Konjunktiv Imperfekt auf -ra- (cantara vs. cantés). Im Nordkatalanischen wird betontes O zu /u/ geschlossen, wie z. B. in /gus/ vs. /gos/. Cf. Metzeltin 1973,20-22, 357.

8. Für die Abgrenzung des Kastilischen im engeren Sinne gegenüber dem Andalusischen kann die apiko-alveolare bzw. prädorsale oder koronale Aussprache des /s/ zugrundegelegt werden. Cf. Zamora Vicente 1967, 299- 309, Karte XXI. Zu weiteren Unterteilungen des Kastilischen —» 393, 2.4., 394,10. 9. Auch im Portugiesischen ist eine Unterteilung des Gesamtgebietes auf Grund der Sibilanten möglich: In den nördlichen Varietäten kommen apiko-alveolare, in den zentralen und südlichen Varietäten prädorsale Sibilanten vor. Cf. Teyssier 1984,49-52, —» 433,5., 440,3. Zu weiteren Untergliederungen des Aragonesischen cf. Nagore 1989, 29-31, Consello d'à fabla aragonesa, 18-22, des Asturischen—»407,1. und des Galegischen —*416. Ferner—»359. Die Abgrenzung des baskischen Sprachgebietes stützt sich auf Menéndez Pidal 1964, Karte zwischen den Seiten 464/465, korrigiert durch Atlas de Navarra 1981, 59. Bei der Schreibung der geographischen Namen sind wir in der Regel der offiziellen oder kooffiziellen Namengebung gefolgt. Nur im Verbreitungsgebiet der nicht-romanischen Sprache Baskisch haben wir aus Gründen der Verständlichkeit die traditionellen spanischen Bezeichnungen übernommen. Quellen: Atlas de Navarra, Barcelona, Diáfora, 21981. Badia i Margarit, Antoni M., Gramática histórica catalana, s. 1., Tres i Quatre, 1981. Consello d'a fabla aragonesa, El aragonés hoy. Informe sobre la situación actual de ¡a lengua aragonesa, Huesca, 1989. Garcia, Constantino, Galego onte, galego hoxe, Santiago de Compostela, Universidade, 1977. Haensch, Günther, Die spanischen Zentralpyrenäen als sprachliches Kontaktgebiet (Katalanisch, Aragonesisch und Castellano in der Landschaft Ribagorza), in: Caudmont, Jean (ed.), Sprachen in Kontakt, Tübingen, Narr, 1982, 181-222.

Menéndez Pidal, Orígenes del español, Madrid, Espasa-Calpe,s1964. Metzeltin, Michael, Einführung in die hispanistische Sprachwissenschaft, Tübingen, Niemeyer, 1973. Muñiz, Celso, El habla del Valledor. Estudio descriptivo del gallego asturiano de Allande, Amsterdam, Academische Pers, 1978. Nagore Lain, Francho, Gramática de la lengua aragonesa, Zaragoza, Mira, Ί989. Santos, Maria José de Moura, Os falares fronteiriços de Trás-os-Montes, Coimbra, Instituto de estudos románicos, 1967. Zamora Vicente, Alonso, Dialectología española, Madrid, Gredos, 21967. Michael Metzeltin, Wien/Otto Winkelmann, Eichstätt

Sprachgebiete/Áreas lingüísticas

Santander

San Sebastián,.->Bilbao

Reinosa Vitoria Pamplona Vielha Logroño

Perpignan

^ANDORRA Boltaña

•Burgos

Huesca Barbastro

Girona

#Soria trcelona Tarragona Alcañiz

egovia Guadalajara

Morella

Madrid

•Teruel •Cuenca

• Castellò

Maó*

Toledo

Palma •València

Albacete

Enguera

•Ciudad Real

livissa 'Xàtiva

• Villena Novelda Álacant Orihuela Andújar >ntoro

Cazorla.

.Granada

Huéscari

Purchena

Almería,

Murcia

1

vi.

DIE EINZELNEN ROMANISCHEN SPRACHEN UND SPRACHGEBIETE VON DER RENAISSANCE BIS ZUR GEGENWART Les différentes langues romanes et leurs réglons d'implantation de la Renaissance à nos jours

359. Die Sprachen der Iberischen Halbinsel und ihre Verbreitung Las lenguas de la Península Ibérica y su difusión 1. Einleitung 2. Ursprungsgebiete, Verbreitung, Sprecher(innenjzahl 3. Rechtlicher Status 4. Sprachtypologischer Status 5. Bibliographie

1. Einleitung Ausgangspunkt der folgenden Darstellung ist die Pyrenäenhalbinsel als geographische Einheit. Auf dieser Halbinsel haben sich seit dem Mittelalter verschiedene Staatsgebilde entwikkelt: das Doppelreich Aragonien-Katalonien (Corona de Aragón), die Königreiche Navarra, Kastilien, Asturien-León und Portugal. Galicien gehörte, abgesehen von einer kurzen Zeit als selbständiges Königreich, zunächst zu Asturien-León, später zu Kastilien, bewahrte dabei stets sein eigenes sprachlich-kulturelles Gepräge. Im islamisch beherrschten Südteil der Iberischen Halbinsel (Al-Andalus) bestanden mehrere maurische Staaten, die im Zuge der Rückeroberung (Reconquista) in die oben erwähnten Reiche eingegliedert wurden. Heute existieren auf der Pyrenäenhalbinsel drei Staaten: Spanien (einschließlich der Balearen, der Kanaren sowie der Exklaven Ceuta, Melilla und Alhucemas), Portugal (einschließlich des Madeira-Archipels und der Azoren) und Andorra. Im Laufe der Entdeckung, Eroberung und Kolonisierung überseeischer Territorien sind Spanisch und Portugiesisch (zuerst wahrscheinlich in einer pidginisierten/kreolisierten Form; - » 487—489) in vielen Gebieten Lateinamerikas (-»• 397-400, 451), Afrikas ( - • 396, 452a,b) und zeitweise auch Asiens (—* 401, 453a,b) eingeführt worden. Sowohl auf der Iberischen Halbinsel als auch in vielen Staaten Lateinamerikas und Afrikas, aber nicht Asiens, haben sich Spanisch und Portugiesisch als offizielle oder kooffizielle Sprachen durchgesetzt.

Nordwestafrika war seit dem 12. Jh. durch Deportationen oder Migrationen mehr oder weniger stark hispanoromanischem Einfluß ausgesetzt (cf. Zamora Vicente 1967, 17-18). In den nordwestafrikanischen Besitzungen Orán (1509-1792), Marokko (1904-1956), Sahara Español (1885-1976) konnte das Spanische nicht bodenständig werden. Viele der 1492 vertriebenen Juden und der 1609-1614 vertriebenen Morisken ließen sich in Nordafrika und im ganzen Osmanischen Reich nieder. Die kulturelle Assimilation der Morisken im Maghreb vollzog sich erst im 18. Jh. (noch im 17. Jh. sind kastilische Aljamiado-Texte in Tunis bezeugt; —» 164, 4.2.). Das Sephardische oder Judenspanische war dagegen bis zum Zweiten Weltkrieg in Nordafrika, im Nahen Osten und auf dem Balkan weit verbreitet (—* 476). Auf der Pyrenäenhalbinsel werden von Ost nach West folgende kodifizierte Sprachen verwendet: Katalanisch, Aragonesisch, Baskisch, Kastilisch, Asturianisch, Galegisch und Portugiesisch. Das Kastilische überdacht das Katalanische, das Aragonesische, das Baskische, das Asturianische und das Galegische. In Amerika wird Spanisch in folgenden Staaten gesprochen: Vereinigte Staaten (Teile Kaliforniens, Arizonas, Texas' und Neu Mexikos), Mexiko, Guatemala, Honduras, El Salvador, Nicaragua, Costa Rica, Panama, Kuba, Dominikanische Republik, Puerto Rico, Venezuela, Kolumbien, Ecuador, Peru, Bolivien, Chile, Argentinien, Uruguay, Paraguay. Als eine Umgangssprache neben anderen wird Spanisch auch in Belize sowie auf Trinidad und Tobago verwendet (cf. CLAT-Nederland 1983, 28, 179). In Brasilien wird Portugiesisch gesprochen. In Afrika wird heute Spanisch in Äquatorialguinea, Portugiesisch auf den Kapverden und in Guinea-Bissau, Angola, Säo Tomé e Principe und Mozambik gebraucht. In Asien ist Spanisch in Resten auf den Philippinen und Portugiesisch in Macao, Timor, Malakka und Sri Lanka präsent.

2 2.

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Iberische

Ursprungsgebiete, Verbreitung, nen) zahl

Halbinsel

Sprecher(in-

2.1. Von der Romanisierung bis zur Reconquista Infolge des Zweiten Punischen Krieges (218201 v. Chr.) faßten die Römer Fuß auf der Iberischen Halbinsel. Sie eroberten im Laufe der letzten zwei vorchristlichen Jahrhunderte das ganze Land, parallel dazu verdrängte das Latein die vorrömischen Sprachen: nur in den zentralnördlichen Gebirgen konnte sich bis auf den heutigen Tag das Baskische halten. Von den verschiedenen germanischen Völkern, die in die Iberische Halbinsel eindrangen, ließen sich die Sueben und die Westgoten definitiv nieder. Die Sueben, die den Nordwesten besetzt hatten, gingen nach langen Kriegen mit den Westgoten in diesen auf. Beide Völker gaben ihre Sprache zugunsten des Lateins auf. Nach den uns überlieferten Texten und Inschriften (u. a. das große

westgotische Gesetzesbuch Forum iudicum und die urkundlichen Angaben auf Schiefertafeln) zu urteilen, war das Lateinische mindestens bis ins 8. Jh. die allgemeine Verständigungssprache. Zu Beginn des 8. Jh. wird das Westgotenreich von den Arabern erobert. Die omajadischen Emire von Córdoba gründen einen mächtigen Staat, der seine höchste Blüte im 10. Jh. erreicht. In Al-Andalus setzt sich das Arabische als Verkehrs- und Kultursprache durch. Das Hispanoromanische wurde auch unter arabischer Herrschaft weiterhin verwendet und teilweise arabisiert. Diese Mozarabisch genannten Idiome sind entweder dem Arabischen gewichen oder von den nördlichen Idiomen absorbiert worden (—» 163). Nach dem Sturz der Omajaden im 11. Jh. büßt aber das arabische Spanien allmählich seine ganze politische und kulturelle Macht ein.

Karte 1: Das westgotische Reich am Ende des 6.Jh.

N o sometidos Bizantinos D o m i n i o s visigodos

Narbo

,Lucus

lassaraugusta • Bracara

iardno 'arraco

.Salarnantica

•Segovia •Recopolis

Toletum

«Cönimbriga

^Valentia .Diania

Carthago Spartaria

Gades' (nach A s i á n Peña 1977, 54)

El reino visigodo a fines del siglo VI

359. Die Sprachen der Iberischen Halbinsel und ihre Verbreitung

3

Karte 2: Die Verwaltungseinteilungen des westgotischen Reiches

Viele Christen, insbesondere Teile des westgotischen Adels, ziehen sich in die zerklüfteten nördlichen Gebirgsgegenden zurück. Im Gegensatz zur untergegangenen westgotischen Zentralgewalt entstehen regionale Zentren, von denen aus die Rückeroberung organisiert wird. Die Reconquista verläuft in den einzelnen Gebieten sehr ähnlich: a) Entstehung eines kleinen Staates in einem schwer zugänglichen Berggebiet; b)erste Reconquista im flachen Vorland, das ziemlich entvölkert war und mit Menschen aus dem Norden und aus dem Süden wiederbevölkert wird; c) rasche und weitexpandierende Reconquista nach Süden. Die regionalen Zentren werden im hohen Mittelalter zu mächtigen Staaten mit eigenen Idiomen auf lateinischer Basis. Bei der Herausbildung dieser verschiedenen Sprachen dürfte in unterschiedlichem Maße eine Reihe von Faktoren gewirkt haben: soziolinguistischer Status des eingeführten Lateins, Epoche der Romani-

sierung, Intensität der Romanisierung, Einfluß der vorrömischen Sprachen, Grenzziehungen und verminderte Kommunikation, Realisierung, Bevölkerungsverschiebungen und -Verschmelzungen als Folge der Kriege zwischen Christen und Mauren, Einfluß von Überdachungssprachen, systemimmanente Entwicklungen. Das Bewußtsein des Bestehens deutlich verschiedener, aber einander nicht ganz fremder christlich-romanischer Staaten ist seit dem 13. Jh. gut bezeugt, z. B. wenn es im alten Fuero general von Navarra heißt (Líbano Zumalacárregui 1977, 31): «Et es fuero de ynfançones tillosdalgo que ningún rey de Espayna non deva dar iudizio fuera de cort ni en su cort, a menos que no y aya alcalde III de sos ricos ornes o más entroa VII, et que sean de la tierra en que fueren, si d'Aragón, aragoneses, si en Cataloyna, cataloyneses, si en Navarra, navarros, si en Castieylla, casteyllanos, si en León, leoneses, si en Portogal, portogaleses, si en oltra puertos, segunt la tierra».

4

VI. Sprachen

und Sprachgebiete:

Iberische

Halbinsel

Karte 3: Die Verwaltungseinteilungen des islamischen Spanien am Ende des 10. Jh.

Montera superior

ARTH



Larida

Saracostha* Frontera inferior

ASAHLA AX-XERRAT "olaitola

MURBETEI 'Balansia

MERIDA

• Calat-Rabat

DANIA

ALULI

Bataljans

.TODMIR,

COMBANIA Cortobaj

Murcial ELVIRA

'Ixbilia Ocsunoba

Welbai

'IXBILIA

Archoduna

Gamathat ALMARIA

RAVYI

Almaria

España Musulmana División administrativa de Alhaquen li

(nach Asián Peña 1977, 69)

2.2. Das Katalanische Die Wiege der Katalanen ist in den oberen Tälern der östlichen Pyrenäen vom Empordà bis zur Cerdanya (Ostkatalanisch), in Andorra und im Alt Urgell (Westkatalanisch) zu suchen. In der ersten Phase der Reconquista wird das Bekken des Llobregat erreicht, im 12. Jh. der Ebre (1148 Tortosa), und im 13. Jh. wird die Rückeroberung vollendet (1229 Mallorca, 1238 València, 1264-1266 Alacant, Elx und Murcia). Nach Badia 1981 dürfte das ostkatalanische Gebiet stärker romanisiert und weniger arabisiert worden sein als das westkatalanische Gebiet. Beachtenswert in diesem Raum ist auch der fränkische Einfluß (García de Cortázar 1973, 146-149; noch bis 1258 waren die Grafen von Barcelona formal abhängig von den Nachkommen der fränkischen Könige). Bis 1213 waren die Katalanen auch in den okzitanischen Ländern politisch und kulturell engagiert. Die Sprache der Katalanen ist in der frühen Zeit mit dem Okzitanischen eng verwandt und dürfte auf ein gemeinsames Diasystem zurückgehen (cf. Metzeltin 1974, 169-171), ab dem

15. Jh. konvergiert sie dann vor allem im lexikalischen Bereich eher mit dem Kastilischen (cf. Colón 1976). Sie taucht zuerst in isolierten Wörtern, Syntagmen und Sätzen in lateinischen Urkunden des 10. Jh. auf. Aus dem 12. Jh. sind ganze Texte bezeugt: der Treueeid des Grafen Pere Ramon von Pallars, ein Fragment aus dem Libre Jutge (ca. 1180-1190), die Homilies d'Organyà (ca. 1200) (cf. Winkelmann 1987, 358). Im 13. Jh. dringt die Volkssprache in die Historiographie ein (Gesta comitum barcinonensium et regum Aragoniae, Ribera de Perpinyà, Jaume I., Desclot usw.) und setzt sich im Rechtswesen durch (Commemorations de Pere Albert, Llibre del Consolât de Mar usw.). Durch das vielgestaltige Werk Ramon Llulls (1232/ 1234-1316) wird das Katalanische zu einer erstrangigen Kultursprache, die nur noch in der Lyrik dem Okzitanischen den Vorrang überläßt. Seit dem Ende des 15. Jh. wird es kulturell (der Dichter Joan Boscà Almugàver, ca. 1487-1542, schreibt nur noch auf Spanisch), seit dem 18. Jh. auch im öffentlichen Leben (—* 354, 4.2.2.; 356, 4.; 384, 3.4.1.) vom Spanischen überdacht.

359. Die Sprachen der Iberischen Halbinsel und ihre Verbreitung

5

Karte 4: Die Staaten der Iberischen Halbinsel zu Beginn des 10. Jh. /uf

υV \ -— J SîaPlon c . Santemder ASTURIAS «Canta?—Τ"«®· (aFruela) l^viedo CA ς τ „ , I Compostela ,LlJgo ^TILLa ^Durango Pamplona A A ( García) O^ f JXfv .León r Ί &O A^torga- C) c Atapuerca / OV o^O' . . · *Vigo ,KjO A Sahagún· "Burgos .Tu, , Dueñas Braganza. Zamora j^ra^Simanrajffffil^Lg. I »Braga •^(TIERRAS DESPOBLADAS) ,Λ^ · Larnego/ EXTREMADURAS [L öS

-' Empuñes CH·«1;--'"-'ri Ausoni GIRONA irceiona

Viseu· «Kuría [Balansia

• Mertola Niebla*

•Isbilia

España en tiempos de Alfonso III El Magno

•Ronda

A /Malaka

Almaria

(Comienzos del siglo Χ) musulmanes cristianos

(nach Aslán Peña 1977, 78) Das Bewußtsein der eigenen Sprache ist im Mittelalter stark ausgeprägt. So behauptet zu Beginn des 14. Jh. Ramon Muntaner in seiner Chronik (Kap. XXIX): «vos diré cosa de qué us meravellarets, empero si bé ho encercats, aixi ho trobarets: que d'un llenguatge solament, de negunes gents no son tantes com catalans. Que si volets dir castellans, la dreta Castella poc dura e poca és, que en Castella ha moites provincies qui cascun parla son llenguatge, qui son aixi departits com catalans d'aragoneses. E si ben catalans e aragoneses són d'un senyor, la llengua no és una ans és molt departida».

Katalanisch war die Sprache des Hofes: „Bei der Eröffnung des königlichen Hofs von Barcelona (am 17. September 1416) hielt er (sc. Alfons der Großmütige) seine Ansprache auf kastilisch - was ihm die Aufforderung eintrug, sein neues Vaterland zu lieben, wenn er von ihm geliebt werden wolle. Er gab nach und verlas seine Ansprache bei den folgenden Corts (1419) auf katalanisch" (cf. Wolff 1971, 212). Im Jahre 1539 verlangten die Corts von Karl I., daß er auf katalanisch spreche, was er tat (cf.

Colón 1989, 250). 1932 wird Katalanisch in Katalonien koofïïziell (bis 1939), dann wieder seit 1979 (-^ 384, 3.4.2., und in diesem Artikel §3.1.). Der Name der Sprache català ist seit dem 14. Jh. gut belegt. 1294 spricht man in einer Urkunde vom idioma catalanorum (cf. Ferrando 1980, 37-38). Das erste katalanische Wörterbuch ist eine Adaptierung des spanischen Nebrija aus dem Jahre 1507 (-»• 358b, 2.3.), die erste Grammatik wurde 1743 von Josep Ullastra verfaßt (—* 358a, 1.1.). Die Sprache wird 1911-1932 durch Pompeu Fabra und das Institut d'Estudis Catalans standardisiert (—* 354, 6.1.1.). Katalanisch wird heute in den Provinzen Gerona/Girona, Lérida/Lleida, Barcelona, Tarragona, Castellón/Castelló, Valencia/València, Alicante/Alacant und Baleares/Balears, im französischen Departement Pyrénées-Orientales, im Fürstentum Andorra und in der sardischen Stadt Alghero/L'Alguer in verschiedenen Ausprägungen (Roussillonesisch, Zentralkatalanisch, Balearisch, Algueresisch, Leridanisch,

6

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Iberische Halbinsel

Karte 5: Die Wiege des Katalanischen

(nach Asián Peña 1977, 84)

Valenzianisch) gesprochen (cf. Übersichtskarten LRL V,2 und LRL VI,1). Allerdings stimmen die sprachlichen Grenzen mit den administrativen nicht ganz überein: im äußersten Osten der Provinzen Huesca, Zaragoza und Teruel spricht man Katalanisch (cf. die Punkte Hu 201, 205,401,402, 404, 406, 408, 602, Ζ 606, Te 202, 204, 205, 207 des ALEANR, ζ. B. Mapa 1436 noche, kat. nit), während ein Teil der Provinzen Castellón, Valencia und Alicante dem ehemaligen aragonesischen Sprachgebiet angehört (cf. im selben Atlas die Punkte Cs 300, 301, 302, V 101). Somit dürften über 10 Millionen Menschen (Cataluña hatte am 1.1.89 6.124.923, die Comunidad Valenciana 3.852.623 und die Balearen 750.967 Einwohner, cf. El País, Anuario 1991, 401) entweder das Katalanische aktiv verwenden oder regelmäßi-

gem Gebrauch ausgesetzt sein. Eine genaue Zahl aktiver Sprecher anzugeben, ist schwierig (cf. Berschin/Fernández-Sevilla/Felixberger 1987, 50). Nach einer im September 1985 von der Tageszeitung La Vanguardia veröffentlichten Umfrage beläuft sich der Prozentsatz derjenigen, die Katalanisch verstehen, landesweit auf durchschnittlich 80,4%, wobei der Wertebereich von knapp unter 70% in den Bezirken um Barcelona bis auf über 95% in den ländlichen Gebieten Kataloniens ansteigt. 2.3. Das Aragonesische und das Navarresische Das spätere Königreich Aragón hat seinen Ursprung in den Grafschaften Aragón, Sobrarbe und Ribagorza, die im 9. Jh. die hochpyrenäischen Täler Hecho, Aragüés, Aisa, Borao,

359. Die Sprachen der Iberischen Halbinsel und ihre Verbreitung

7

Canfranc, Tena, Broto, Bielsa, Gistain, Benasque und Alta Ribagorza umfaßten (—> 360,2.1.). Die Reconquista bewegt sich zuerst entlang der Flüsse Gállego und Cinca. A b 922 hängt die Grafschaft Aragón von den Königen von Navarra ab, 1035 wird sie zum Königreich erhoben, der zweite König Sancho Ramírez (1064-1095) macht Jaca/Chaca zu seiner Hauptstadt, Peter I. erobert 1086 Huesca/Uesca zurück.

Während in Aragón die Basken schon im 7.-8. Jh. als romanisiert gelten können (cf. Conte et al. 1977, 19), dürfte Navarra noch im 8. Jh. überwiegend baskisch gewesen sein. Zu dieser Epoche lassen sich zwei politische Gruppen erkennen, eine in der Gegend von Pamplona, die andere im Raum um Sangüesa und Leire. Diese war vom karolingischen Christentum stärker beeinflußt, und von ihr dürfte im 10. Jh. das Navarresische ausgegangen sein. Noch im

Unter Alfons 1.(1104-1134) erreicht die Reconquista den Ebro. 1118 wird Zaragoza eingenommen und zur neuen Hauptstadt gemacht. Alfons I. benützte dann die Becken des Jalón und des Jiloca, um weiter nach Süden vorzudringen. Von einem Kriegszug nach Andalusien kamen mit ihm 10.000 Mozaraber zurück, die sich in den neu eroberten Gebieten niederließen. 1134 löste sich Navarra wieder von Aragón. 1137 wurde dieses in Personalunion mit Katalonien vereinigt. Unter Alfons II. (1164-1196) wurden der Albarracin und Teruel (1171) besetzt. Im Vertrag zu Almizra (1244) legte Jaime I mit Ferdinand III. von Kastilien die südliche Grenze der aragonesisch-katalanischen Reconquista fest (vom Zusammenfluß des Cabriel mit dem Júcar über den Biar-Paß bis zum K a p San Antonio), die unter Jaime II (1291-1327) noch einmal in das Königreich Murcia hinein verschoben wurde (cf. Garcia de Cortázar 1973, 142-146; Conte et al. 1977, 24-30).

10. Jh. erreicht das Königreich Navarra den Ebro und die Rioja, sieht sich aber dann an einer weiteren Expansion von Kastilien und Aragón gehindert (cf. Garcia de Cortázar 1973, 138-142; 360, 2.2.). Die Königreiche Aragón (bis Murcia) und Navarra haben wahrscheinlich im Mittelalter ein sprachlich eher einheitliches Gebiet gebildet, wie z. B. aus der heutigen Verbreitung eines typischen Lexems wie paniquesa (gegenüber sp. comadreja und kat. mostela; cf. A L E A N R , mapa 472) und aus einer Reihe aragonesischer Züge im heutigen Murcianisch (cf. Zamora Vicente 1967, 340) hervorgeht. Das Aragonesische taucht in isolierten Wörtern und Syntagmen in lateinischen Urkunden des 9. Jh. (cf. Conte et al. 1977, 22-23), in Glossen und Sätzen in den Glosas Emilianenses und in den Glosas Silenses (vermutlich aus dem 11. Jh., cf. Lapesa 1981, 41,1 und - > 157,3.) auf. Seit 1198 in Navarra und seit 1258 in Aragón werden Urkunden häu-

8

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Iberische

Halbinsel

Karte 7: Die aragonesische Reconquista

Conquistas γ anexiones de fos Condes de Barcelona hasta la muelle de Ramón Berenguer III (1131) Conquistas de Alfonso I el Batallador (1104-1134) Conquistas de Ramón Berenguer IV C o n d e de Barcelona y Prîncipe de Aragón (1131 -1163) Conquistas de Alfonso li y Pedro II (1162-1213) Conquistas de Jaime 1(1213-1276) Territorio ganado por Jaime I el C o n quistador para Castilla e incorporadò luego a Aragón por Jaime II (1291-1327) El Condado de Barcelona a la muerte de Ramón Berenguér I (1076} Conquistas de Sancho Ramírez y Pedro I (1063-1104)

Límite entre las conquistas aragonesas y castellanas según el tratado de Almízra (1244)

(nach A s i á n Peña 1977,100)

fig in der romanischen Volkssprache geschrieben, und dies obwohl ein großer Teil der Bevölkerung in Navarra und der Rioja baskischer Zunge war (cf. Saralegui 1977, 33; Merino Urrutia 1978, 18-19). Im 13. Jh. wird das Aragonesische in der Historiographie (Liber Regum, ca. 1196-1209), in der Dichtung (Razón de Amor, ca. 1205) und im Rechtswesen (Fuero de

Aragón, Fuero de Teruel, Fuero General de Navarra) verwendet. Im 14. Jh. erfuhr die Geschichtsschreibung durch die Anregungen von Juan Fernández de Heredia (1310-1396) eine beachtliche Blüte. Schon sehr bald wird aber das Aragonesische vom Kastilischen zurückgedrängt: die Rioja wird im 12.-13., Navarra und Teile Aragoniens im 15., Zaragoza im 16. Jh.

359. Die Sprachen der Iberischen Halbinsel und ihre Verbreitung Karte 8: Die Ursprungsgebiete des Königreichs Navarra

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Die mittelalterlichen Höfe sind sich der eigenen Sprache bewußt. In einem Abschriftenregister steht nach einem katalanisch verfaßten Brief des Königs Peter IV. aus dem Jahre 1363 folgende Notiz (cf. Colón 1989, 251): «sub hac forma fuerint facte similes sex litere. Item fuerunt facte VII in vulgari aragonensi, continentes verba que continetur in litera superius próxima registrata».

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In Navarra mußte der König den Königseid in der Landessprache ablegen (cf. González Ollé 1970, 148: Relación de la coronación de Carlos III., 1390):

Γ · ' Límites del n ú c l e o navarro en las fechas respectivas

(nach García de Cortázar

1973,139)

kastilisiert, wodurch ein castellano regional entsteht. Der große aragonesische Chronist aus Zaragoza, Jerónimo de Zurita (1512-1580), schreibt nur noch Spanisch, Jaime de Huete entschuldigt sich im selben Jahrhundert für seine Aragonesismen (—• 385). Karte 9: Der Rückzug des Aragonesischen Z o n a d e transición más estricta= z o n a d e más pura transición dentro d e la a n c h a z o n a d e transición

Franja de habla catalana

1940 1900 1800 1700 1600

«Qui Domnus Rex respondit quod ad hoc paratus erat. Et in continenti ponens manus suas super Crucem et Santa Dey Euangelia, iurauit populo modo et forma conuenienti, in quadam cedulla scripta in ydiomate Nauarre terre, prius palam et publice alta uoce per Iohannem Eximini Ceilludo, notarium infrascriptum, lectam».

Nach jahrhundertelanger Eklipse besinnt man sich erst im 19. Jh. wieder auf die eigene Sprache. Von Mariano Peralta erscheint 1836 ( 2 1853) der Ensayo de un diccionario aragonéscastellano (Palma, Imprenta Gelabert), von Jerónimo Borao 1884 der Diccionario de voces aragonesas (precedido de una introducción filológica histórica) (Zaragoza, Diputación Provincial). Eine Standardgrammatik gibt es erst seit 1977 (cf. Nagore 1989, 13-23). Rechtlich ist die Sprache heute geschützt, aber nicht offizialisiert (cf. unten 3.1.). M a n kann heute noch vier Varietäten unterscheiden: das Westaragonesische (zwischen Navarra und dem Fluß Aragón), das Zentralpyrenäische (zwischen den Flüssen Gállego und Cinca), das Ostaragonesische (zwischen den Flüssen Cinca und Esera) und das Südaragonesische (in den Gegenden von Ayerbe, A Sotonera, Huesca und Barbastro). Gem ä ß der Interpretation einer Statistik aus dem Jahre 1981 sprechen in den Provinzen Huesca, Zaragoza und Teruel noch 11.824 Personen Aragonesisch, und 17.653 verstehen es (El aragonés hoy 1989, 18-27).

2.4. Das

Faxa de fabla catalana

( n a c h C o n t e et al. 1977,

49)

Kastilische

Kastilien entsteht im 8. Jh. in den schwer zugänglichen Tälern zwischen Álava und dem oberen Lauf des Pisuerga als von den asturianischen Königen abhängiges Bollwerk gegen die Basken und die Mauren. Der N a m e Castilla erscheint zum erstenmal in einer Urkunde aus dem Jahre 800 als Bezeichnung der Täler von Espinosa de los Monteros in der Nähe von Mena und Losa; er deutet auf die vielen zur Verteidigung gegen die Mauren errichteten Kastelle. Die Reconquista und Wiederbevölke-

10

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Iberische Halbinsel

Karte 10: Die Varietäten des Aragonesischen NAFARROA ¡

OCCITÀNIA

CánfrarT

,Panticosa

•Broto

Samiánigo* L'Afnsa· * Fuencalderas iNozito • A y erbe

» Adagüesca

ARAGONÉS ^ occidental

,Benabarr¡

ν \ \*Almudébar

Balbastro

central oriental

Monzón

•Tamarit

meridional • Sariftena

]

C A T A L Á N (regional de A.)

CATALUNYA

Π CASTELLANO (regional de A.) (nach C o n s e l l o d ' à fabla aragonesa 1989, 18)

rung, die mit der Gründung unzähliger Kolonisierungsklöster einherging, erreichte im 9. Jh. die Linie des Arlanza. In dieses Jahrhundert fallen die erste Erwähnung eines Grafen von Kastilien (Rodrigo) und die Neugründung von Burgos (884). Die Bevölkerung setzt sich zusammen aus Einheimischen, die aus den Bergen im Norden kommen (also vor allem Nachfahren der romanisierten Cantabri), und aus baskischen (im östlichen Teil, vom Valle de Mena über Haro bis zur Sierra de la Demanda) und leonesischen, in kleinerer Zahl auch mozarabischen Immigranten. Im 10. Jh. wird die Grenze im Süden von Osma bis Peñafiel vom Duero gebildet. Im Osten erheben die kastilischen Grafen Ansprüche auf die Rioja, im Westen auf die Ländereien zwischen dem Pisuerga und dem Cea; bezeichnenderweise stellen beide Gebiete sprachgeschichtlich Übergangszonen dar (cf. Pérez de Urbel 1969/1970).

Unter Ferdinand I. (1035-1065) wird Kastilien zum Königreich erhoben, der König regiert in Personalunion auch in León. Kastilien wird zur führenden Macht im Zentrum der Halbinsel. Seine Heere erobern 1085 Toledo, im 13. Jh. das Tal des Guadalquivir (1248 Sevilla), 1492 das Königreich Granada. 1230 waren unter Ferdinand III. Kastilien und León definitiv unter demselben König vereinigt worden; seit 1479 werden Kastilien und Aragón in Personalunion regiert. Der kräftige Expansionsimpuls des so vereinten Spanien durchzieht das 15. und 16. Jh.: er erreicht Italien, Flandern, Afrika, die Kanaren, Amerika, die Philippinen. In den eigentlichen spanischsprachigen Bereich werden aber nur die Kanaren und große Teile Amerikas integriert (—» 395, 397-400). Die Hispanisierung Amerikas, die von den Vizekönigreichen Nueva España (mit der

359. Die Sprachen der Iberischen Halbinsel und ihre Verbreitung Karte 11: Gebrauch des Aragonesischen

Gebiet, in dem das Aragonesische allgemein gebräuchlich ist

j^j Katalanische Übergangsmundarten

Gebiet, in dem das Aragonesische noch verstanden und zum j

j Te·' sporadisch als Heimsprache gebraucht wird Aragonesische Übergangsmundarten

I

Katalanisch

H

Kastilisch

Übergangsmundarten, deren Zugehörigkeit zum Politische Grenze

Aragonesischen oder Katalanischen ungeklärt ist

Sprachgrenze ( n a c h Q u i n t a n a 1991, 211)

Karte 12: Die frühe Reconquista im asturisch-leonesischen Bereich

ANGAS DE O N I S ^ OVIEDO· "cOVADONGA

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Ledesma Límites meridionales de las tierras ocupadas en las fechas respectivas

( n a c h G a r c í a d e C o r t á z a r 1 9 7 3 , 139)

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El condado de Castilla bajo Fernán González en 970

*

Localidades de donde Alfonso I llevó pobladores al norte

11

12

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Iberische Halbinsel

Karte 13: Die Iberische Halbinsel unter den Katholischen Königen

(nach Asián Peña 1977, 153)

Hauptstadt México) und Nueva Castilla (mit der Hauptstadt Lima) ausging, schritt nur sehr langsam fort. Die Unterweisung im Spanischen war eng an die Missionierung gebunden, es gab aber zu wenige Missionare und zu viele verschiedene autochthone, dem Kastilischen sehr fernstehende Sprachen (für eine Übersicht dieser Sprachen cf. Tovar/Larrucea de Tovar 1984), zudem wollten viele Indios gar nicht die neue Sprache lernen. Die Desorientierung auf diesem Neuland war groß. Manche schlugen vor, man solle einige weiter verbreitete einheimische Idiome wie Nahuatl und Quechua zuungunsten der übrigen als lenguas generales ausbauen und sie zur Missionierung verwenden, was teilweise auch geschah und zur Expansion dieser Sprachen führte. Die Übertragung christlichen Gedankenguts auf

diese Weise erwies sich aber als sehr schwierig. Immer stärker setzt sich jedoch mit Unterstützung der Könige das aufklärerische Ideal der Einheitlichkeit von Reich und Sprache durch: alle Untertanen, also auch die Indios, hätten als einziger Religion der katholischen zu huldigen und als einzige Sprache die kastilische zu sprechen, die anderen Sprachen seien auszurotten. Bis in das 19. Jh. hinein lernen die Indios, sofern sie dazu gezwungen werden, i. a. die Rudimente der christlichen Religion auf Spanisch auswendig, ohne sie wirklich zu verstehen, und sie erlernen ein rudimentäres Spanisch, um sich mit ihren spanischsprachigen Vorgesetzten zu verständigen. Erst gegen Ende des 19. Jh. wird die Bedeutung der allgemeinen Alphabetisierung in der Nationalsprache für die Entwicklung der neuen

359. Die Sprachen der Iberischen Halbinsel und ihre Verbreitung

13

Karte 14: Verbreitung indianischer Stämme im heutigen Südmexiko

(nach Lindig/Münze! 1976,149)

Nationen erkannt. In verschiedenen Ländern werden immer wieder staatlich gelenkte Alphabetisierungskampagnen durchgeführt, zuerst mit unmittelbarer Verwendung des Spanischen, seit den dreißiger Jahren unseres Jahrhunderts zunehmend über die autochthone Muttersprache. Der Prozeß der Kastilisierung ist in vielen Staaten nicht abgeschlossen, hie und da wird auch eine gewisse offizielle Mehrsprachigkeit und Polykulturalität nicht mehr ausgeschlossen (cf. 3.2.; - * 382, 384, 3.2.; Contreras García 1935-1985; Rosenblat 1964; Berschin/Fernández-Sevilla/Felixberger 1987, 95-101; Gleich 1989). Das Kastilische taucht in isolierten Wörtern und Sätzen in lateinischen Urkunden des 9. Jh. auf. Mit dem Cantar de mio Cid (12.-13. Jh.) einerseits, den Legenden und Erzählungen Berceos und anderer anonymer Autoren (Libro de Apolonio, Libro de Alexandre, 13. Jh.) andererseits setzten die traditionsreichen Serien epischer Volksdichtung (mester de juglaría) und Klerikerdichtung (mester de clerecía) ein. Gegen Ende der Regierungszeit Alfons III. (1158-1214) werden Notarurkunden auf Kastilisch abgefaßt, unter Ferdinand III. (1217-1252) auch regelmäßig private und öffentliche Urkunden, schließlich unter Alfons dem Weisen (1252-1284) auch die feierlichsten Urkunden (cf. Menéndez Pidal 1966, 11-12; 384, 2.2., 2.3.). Unter letzterem entsteht auch eine vollentwickelte historiographische, juridische, wis-

senschaftliche und didaktische Prosa, während sich das Kastilische in der Lyrik erst im 15. Jh. durchsetzt. In der lateinischen Dichtung über die Expedition von Almeria (1147) heißt es vom Kastilischen: «Post hos Castellae procedunt spicula mille ( . . . ) illorum lingua resonat quasi tympano tuba» (cf. Alvar 1969, 18). Im folgenden Jahrhundert betrieb Alfons der Weise eine regelrechte Sprachpflege, wie aus der folgenden Stelle des Libro de la ochava esfera (1276) hervorgeht: «tollo las razones que entendió eran sobejanas et dobladas et que non eran castellano drecho» (cf. Lapesa 1981, 240). Bei demselben König finden sich auch die frühesten Belege des Sprachnamens, el nuestro lenguaje de Castilla, lengua castellana und espannol (cf. Alonso 1958, 13; Mondéjar 1981, 12). Im 15. Jh. ist das Sprachbewußtsein voll entwickelt und wird mit der politischen Expansion und mit dem imperialen Gedanken verknüpft. So sagt der Aragonese Gonzalo García de Santa Maria im Prolog zu seinem Werk Las Vidas de los sanctos religiosos, erschienen in Zaragoza zwischen 1486 und 1491 (RFE 43, 1960, 403): «E porque el real imperio que hoy tenemos es castellano, y los muy excellentes rey e reyna nuestros senyores han escogido como por asiento e silla de todos sus reynos el reyno de Castilla, deliberé de poner la obra presente en lengua castellana. Porque la fabla comúnmente, más que otras cosas, sigue al imperio».

14

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Iberische Halbinsel

Karte 15: Die wichtigsten Sprachfamilien im heutigen Nordsüdamerika

Chibcha Ketschua-Aymara J

Kariben

β

I onm

Tupí

I

Aruak pan

e s a ce

(nach Lindig/Münzel 1976,146)

°

359. Die Sprachen der Iberischen Halbinsel und ihre Verbreitung

Übersichtskarte in diesem Band und —> 393, 2.4., 394, 10.1.; Zamora Vicente 1967, 287-331).

Zu Ende desselben Jahrhunderts erscheinen die erste Grammatik (Nebrija 1492; — 405, 3.) und das erste moderne Wörterbuch (Nebrija 1492; 406. 3.). Im 18. Jh. wird die Sprache durch die Akademie normiert (Diccionario de la lengua castellana, "1726-1739; Gramática castellana, Ί 7 7 1 ; — 405, 6.3.). Kurz darauf erläßt Karl III. ein Dekret, wonach bestimmt wird (Novísima Recopilación V i l i , 1.4. a 1780):

Die lateinamerikanischen Varietäten des Spanischen stehen in mehrerer Hinsicht dem Andalusischen nahe. Auch hier versucht man, mittels bestimmter Isoglossen (Yeísmo, Voseo, Typen von Diminutivsuffixen) oder der Gewichtung des jeweiligen Einflusses der amerindischen Sprachen Areale abzugrenzen.

«En todas las escuelas del reyno se enseñe á los niños su lengua nativa por la Gramática que ha compuesto y publicado la Real Academia de La lengua: previniendo, que à ninguno se admita á estudiar latinidad, sin que conste ántes estar bien instruido en la Gramática española».

Für das Verständnis der Varietätenunterschiede dürften aber die diastratische Variation, wie sie z. B. in Kany 1951 verzeichnet und aus vielen Karten des A L E C indirekt herauszulesen ist (man denke an die Pluralformen cafeses/cafees/ cafese/cafelesjcafés/café, VI mapa 213, oder siéntense ¡siéntesenjsién tensen ¡sen tar sen, VI mapa 214), und die auf die Eigenstaatlichkeit zurückgehende Variation von Staat zu Staat (—> 398-400; Zamora Vicente 1967, 378-447; Lapesa 1981, Kap. XVII; Sala 1982; Kubarth 1987; Lleal 1990, 326-335) eher von Bedeutung sein. Für die Sprecherzahl kann man grundsätzlich von den jeweiligen Einwohnerzahlen ausgehen. Dabei legen wir im allgemeinen die Angaben von Aktuell 91 zugrunde:

1931 wird das Kastilische verfassungsmäßig offizielle Sprache Spaniens (cf. unten 3.1.). Heute ist Kastilisch die offizielle Sprache Spaniens, der meisten Staaten Zentral- und Südamerikas und von Äquatorialguinea (siehe unten 3.2. und 3.3.) und dient als Umgangssprache in verschiedenen Staaten der USA ( — 3 9 7 ) und auf mehreren Antilleninseln. Vor allem aufgrund phonetischer Merkmale unterscheidet man in Spanien das eigentliche Kastilisch vom Andalusischen, die beide durch weitere Isoglossen in Subvarietäten eingeteilt werden können (cf. Karte 16: Isophonen des Andalusischen Alburquerque · HerreraWl Duque Almaden

tOlivenzi

Sta Eufetni^ Torrecampo·

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Fuencaliente ,οοο'

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_ Guadalcanal oo 417, 2.). Die ersten Normierungsinstanzen in Galicien waren die 1906 gegründete Real Academia Gallega, die 1916 in La Coruña und später auch in anderen Orten zusammengeschlossenen Irmandades da Fala und das 1923 entstandene Seminario de Estudos Galegos, das der Universität von Santiago de Compostela angeschlossen war. Die Real Academia Gallega beschäftigte sich zunächst jedoch nur am Rande mit der galegischen Sprache und veröffentlichte erst 1982 zusammen mit dem Instituto da Lingua Galega orthographische und morphologische Normen des Galegischen (Normas

2.6. Das Galegische Das Galegische hat seine Wiege im Nordwesten der Iberischen Halbinsel zwischen dem Navia und dem Unterlauf des Miño, d. h. in dem von den ehemaligen Gallaeci besiedelten Gebiet. Obwohl dieses seit der Reconquista zum Königreich León gehörte, konnten sich die autochthonen Mundarten ungestört weiterentwikkeln. Urkunden, die einzelne galegische Wörter und Sätze enthalten, tauchen in der ersten Hälfte des 13. Jh. auf, durchgehende Urkundenserien in der Volkssprache setzen in der zweiten

«Este pesar foi por hüa | bestiola que muit' amava el rei, que sigo tragia | e a que mui ben criava, a que chaman donezya | os galegos».

Die Bedeutung dieser Sprache für die Dichtung war auch den okzitanisch schreibenden Troubadours wohl bekannt, gab doch Jofre de Foixà in seinen Razós de trobar Ende des 13. Jh. folgenden Rat (cf. Nadal/Prats 1983, 202-203): «Lengatge fay a gardar, car si tu vols far un cantar en francés, no s tayn que y mescles proençal ne ricilia ne gallego ne altre lengatge que sia strayn a aquell; ne aytan be, si l faç proençal no s tayn que y mescles francés ne altre lengatge sino d'aquell».

20

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Iberische Halbinsel

ortográficas e morfolóxicas do idioma galego). Im Falle des Galegischen treten auch private Vereinigungen und Verbände als Normierungsinstanzen auf: die Irmandades da Fala und die Associaçom Galega da Lingua haben 1984 und 1985 eigene Vorschläge zur Verschriftung des Galegischen veröffentlicht. Die Zahl der Sprecher, die das Galegische aktiv oder passiv be-

herrschen, wird auf rund 2,8 Millionen geschätzt (cf. Bochmann 1989, 151, 162). Das heutige Sprachgebiet deckt sich mit der autonomen Region Galicien und greift auf den Westteil der Provinzen Asturien, León und Zamora über (cf. Übersichtskarte in diesem Band, —• 416). Es läßt sich in eine östliche, eine zentrale und eine westliche Varietät unterteilen.

Karte 19: Die Varietäten d e s Galegischen

Viveiro

Ortigueira

A Caridá Ribadeo^

'Ferrol Mondoñedo·

A Coruña.

•Vitalba

Betanzos (Guitiriz ^Ordes

(Melide liñareda «Silleda •Chantada

' b ira;

ibelos •Monforte

>0 Carballiño

C. Caldelas

•Ourense

(Celanova >>?í

m

»Bande

•Xinzo >Verín

A Guarda

ORIENTAL (nach Fernández Braña et al. 1990, 3)

BLOQUE OCCIDENTAL

BLOQUE CENTRAL

BLOQUE ORIENTAL

cancións

canciós

cancióis

man, ran

mao, ra

359. Die Sprachen der Iberischen Halbinsel und ihre Verbreitung

2.7. Das Portugiesische Um 1095 wurde zwischen dem Minho und dem Tejo die Grafschaft Portugal gegründet. Um 1140 löste sie sich aus dem Königreich León und wurde unter Afonso Henriques zu einem unabhängigen Königreich, dessen Herrscher den ganzen von den Mauren besetzten Süden in einem Jahrhundert zurückeroberten. Lissabon, das bereits 1147 eingenommen wurde, wurde unter Alfons III. (1248-1279) zur neuen Hauptstadt. Im Laufe der Entdeckungsreisen der Portugiesen ab 1415 wurden die Archipele von Madeira und der Azoren, Küstenstreifen Afrikas, Asiens und ab 1500 Brasiliens kolonisiert, letzteres mit einem starken afrikanischen Bevölkerungsanteil. Die Besiedelung Brasiliens kam im Zuge der Ausbeutung natürlicher Reichtümer (Zucker, Gold, Diamanten, Kaffee, Baumwolle, Kautschuk) nur langsam voran, nahm jedoch einen kräftigen Aufschwung, als

21

sich der portugiesische Hof 1808 mit 15.000 Personen in Rio de Janeiro niederließ (—* 451, 452, 453; Martins 1978/1880; Neto 1952, 513-546; Lacombe 1979). Wie im spanischsprachigen Bereich Lateinamerikas gab es auch in Brasilien Versuche, eine lingua geral auf der Grundlage der autochthonen Sprache Tupi zu schaffen (—» 439,3.1.3.). Ihr Gebrauch wurde aber vom Marqués de Pombai verboten (—* 444, 5.5.). Zur Problematik des Entstehungsraums des Portugiesischen werden zwei konträre Meinungen vertreten (García 1977, 22-23): «En principio, a lingua de aquén e alén Miño segue sendo a mesma, pro coa Reconquista a corte do novo reino portugués vaise trasladando cara ó sur, conforme lies van gañando terreo ós árabes e así instálase primeiro en Coimbra, mais tarde en Santarém e no tempo de Afonso III (1248-1279) comenza Lisboa a figurar como capital do reino. C o m o

Karte 20: Oie Kolonisierung Brasiliens im 16. Jh.

Natal (1599) FIUPÉIA Igaraçu ( 1 5 3 $ 0 | (1585) Olinda (1537

A marcha do povoamento e a urbanizaçâo século XVI ®

Cidades



Vilas

Áreas p r o v a v e l m e n t e s o b a ^ ^ H influencia d a s c i d a d e s e vilas ΚΛΜΙΛ Areas c o n h e c i d a s e p o v o a d a j ™ ™ d e m a n e i r a mais o u m e n o s / estável, m a s s e m n e n h u m ^ c i d a d e o u vila Fronteira Atual (nach Lacombe 1979, 57)

SSo Cristóvio (1590) "SALVADOR (1549) llhéus (1536) Santa Cruz (1536) Porto Seguro (1536)

A V i t ó r i a (1551) Espirito Santo (1561) RÍO DE JANEIRO (1565) Santos (1545) sao Vicente (1532) Itanhaém (1561)

22

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Iberische

Halbinsel

Karte 21: Die Kolonisierung Brasiliens im 18. Jh.

A marcha do povoamento e a urbanizaçâo século XVIII ® • m^^m • • WMAtA Vè r>!3

Cidades Vilas Areas p r o v a v e l m e n t e s o b a influência das cidades e vilas Areas c o n h e c i d a s e p o v o a d a ^ ' ' d e maneira mais ou m e n o s / M g estável, mas s e m n e n h u m q / ^ c i d a d e ou vila Fronteira Atual

consecuencia deste continuo avance dos cristiáns cara ó sur, por unha parte, e da emigración dos mozárabes ó norte, por outra, foise producindo unha progresiva desgaleguización da fala dos conquistadores ou unha mutua adaptación lingüística destes eos mozárabes que se incorporan ó novo reino de Portugal ( . . . ) Paiva Boléo non está de acordo ( . . . ) senón que volve á teoría, tamén proposta anos antes por Leite de Vasconcellos, de que se formou no centro e no sur, entendendo por sur, non as provincias da Estremadura, Alentejo e Algarve, senón somentes a primeira».

Auf jeden Fall gibt es schon im 13. Jh. deutliche Unterschiede zwischen dem Portugiesischen und dem Galegischen, wie zum Beispiel die Entsonorisierung der Sibilanten (cf. Maia 1986, 458; für eine systematische Gegenüberstellung beider Sprachen cf. García 1977, 25-29).

Seit dem 12. Jh. erscheinen einzelne portugiesische Wörter und Sätze in lateinischen Urkunden. Der erste vollständig auf Portugiesisch verfaßte Text ist das Testament von Afonso II (1214). Der nächste Urkundentext stammt aus dem Jahre 1255 (cf. Costa 1979). Die lyrischen Dichter schreiben in der galegisch-portugiesischen Kunstsprache; zu den ersten gehören Joäo Soares de Paiva (geb. ca. 1140) und der König Sancho I. (1154-1211). Im 14. Jh. entsteht die Textgattung der Chroniken. In der ersten Hälfte des 15. Jh. wird das Sprachbewußtsein durch vermehrte Übersetzungstätigkeit aus dem Lateinischen geschärft. So heißt es in der Widmung der vom Infante D. Pedro angefertigten Übersetzung (ca. 1437-1438) von Ciceros De offleiis (ed. Coimbra 1948, 1-2):

359. Die Sprachen der Iberischen Halbinsel und ihre Verbreitung «E esguardando eu como todo bem quanto a mais presta tanto he melhor, e nom embargando que o latini na christandade he mais geral que o portugués, em Portugal esta linguagem he mais geeral que o latim, por aproveitar ao[s] portugueses amadores de virtude que nom som ou ao diante nom forem latinados. Eu me despus ao trabalho de tornar este livro em nossa linguagem».

1536 erscheint die erste portugiesische Grammatik (Fernào de Oliveira, Grammatica da lingoagem portuguesa, —• 456, 2.1.), 1562 das erste Wörterbuch (Jerónimo Cardoso, Dicitionarium ex Lusitanico in Latinum Sermonem, —* 457, 2.2.1.). Eine explizite Normierung beginnt erst Anfang dieses Jahrhunderts; sie bezieht sich ausschließlich auf die Orthographie; —»• 440, 4., 5., 445). Obwohl es eine ausgeprägte Sprachgesetzgebung gibt (—• 441), hat in Portugal eine explizite Offizialisierung nie stattgefunden (cf. unten 3.1.). In Portugal ist seit mehreren Jahrhunderten im Sprachbewußtsein verankert, daß es diatopische Varietäten gibt. Bereits 1725 unterscheidet Jerónimo Contador de Argote in seinen Regras «O Dialecto da Provincia da Estremadura, o da Provincia de Entre Douro, e Minho, o da Beyra, o do Algarve, e o de Tras os Montes» (cf. Neto 1952, 561). Heute teilen die Sprachwissenschaftler aufgrund verschiedener Merkmalbündel das Portugiesische in eine Reihe von Varietäten und Subvarietäten ein (—» 450). Diese falares beeinträchtigen jedoch die gegenseitige Verständlichkeit kaum. Das Portugiesische Brasiliens unterscheidet sich vom europäischen Portugiesisch vor allem im unbetonten Vokalismus, in der Realisierung der implosiven Sibilanten, in der Stellung der Klitika und in der allgemeinen Ersetzung von tu durch você ( - • 451, cf. Metzeltin 1973, 43; Teyssier 1984, 78-88). Für die Sprecherzahlen kann man auch hier grundsätzlich von den jeweiligen Einwohnerzahlen ausgehen (Angaben von Aktuell '91): Portugal Brasilien

10,3 Mio

154,0 Mio (Die Welt, 13.6.1991)

Kap Verde Guinea-Bissau Säo Tomé e Principe Angola Mozambik

0,3 0,9 0,1 9,0 15,3

Mio Mio Mio Mio Mio

Hinzu kommen schätzungsweise etwas über 3 Millionen Auslandsportugiesen in nicht-portugiesischsprachigen Ländern, vor allem in Frankreich, aber auch in Südafrika (ca. 600.000, cf. Expresso vom 15.6.1991) und ca. 500.000 Auslandskapverdianer ( - * 439,3). Dies ergibt eine Gesamtzahl von über 190 Millionen

23

tatsächlicher oder potentieller Portugiesischsprechender. Unklar ist der Anteil der nichtlusitanisierten Indiobevölkerung in Brasilien (schätzungsweise 185.000, —* 439,3.1.3.; für die Eingeborenensprachen in Brasilien cf. Lindig/ Münzel 1976 passim; —* 451, 3.). In GuineaBissau werden auch Kriôl und sudanesische Dialekte, in Angola verschiedene Bantusprachen wie U m b u n d u (1,4 Mio) und Kimbundu (1,1 Mio) und in Mozambik ebenfalls eine Reihe von Bantusprachen als Umgangssprachen verwendet (—* 452b). 3. Rechtlicher

Status

Sprachen können in Verfassungen oder Autonomiestatuten verankert sein, ohne daß derartige Festlegungen für jede Landessprache notwendig wären. Was die hier behandelten Sprachen betrifft, so kommen verschiedene Formen und Stadien der expliziten und impliziten Verrechtlichung vor. 3.1. Die sprachenrechtliche rischen Halbinsel

Situation auf der Ibe-

Aus der spanischen Verfassung vom 27. Dezember 1978, Artikel 3, geht hervor, daß das Kastilische offizielle Landessprache ist, daß aber weitere Sprachen in bestimmten Territorien einen eigenen Status haben können: «Art. 3. 1. El castellano es la lengua española oficial del Estado. Todos los Españoles tienen el deber de conocerla y el derecho a usarla. 2. Las demás lenguas españolas serán también oficiales en las respectivas Comunidades Autónomas de acuerdo con sus Estatutos. 3. La riqueza de las distintas modalidades lingüísticas de España es un partrimonio cultural que será objeto de especial respeto y protección».

Dieser Artikel hat einen Vorläufer im Artikel 4 der Verfassung von 1931: «El castellano es el idioma oficial de la República. Todo español tiene obligación de saberlo y derecho de usarlo, sin peijuicio de los derechos que las leyes del Estado reconozcan a las lenguas de las provincias o regiones. Salvo lo que se disponga en leyes especiales, a nadie se le podrá exigir el conocimiento ni el uso de ninguna lengua regional».

Bei der Ausarbeitung des Artikels 3 wurden vor allem die Bezeichnung der Sprache (castellano oder español), die Anerkennung der Offizialität anderer Sprachen und deren obligatorische Kenntnis debattiert. Bei der Anwendung des Artikels tauchte das Problem der Unterrichtsdauer für die jeweiligen Sprachen auf, so daß die Regierung eingreifen mußte (Garrido Falla 1985, 57-71, Zitat ib., 64):

24

VI. Sprachen und Sprachgebiete: iberische Halbinsel «El Gobierno ha fijado unos horarios mínimos para todo el territorio nacional, y en materia lingüistica los ha fijado sólo con relación al castellano, ya que al referirse a enseñanzas mínimas en todo el Estado se ha limitado correctamente a regular la enseñanza de la única lengua que es oficial en todo su territorio y que, por tanto, debe enseñarse en todo él con arreglo de unos mismos criterios concernientes tanto al contenido como a los horarios mínimos; mientras que la regulación de la enseñanza de otras lenguas oficiales corresponde a las respectivas Instituciones autonómicas. Pero de las veinticinco horas semanales lectivas que normalmente comprende el horario escolar en el ciclo medio de EGB, el horario mínimo fijado por el Real Decreto impugnado ocupa sólo dieciséis horas. Quedan, pues, a disposición de la Comunidad Autónoma nueve horas».

Verschiedene A u t o n o m e Regionen (Comunidades a u t ó n o m a s ) haben g e m ä ß Artikel 3.2. der Verfassung den Status der auf ihren Gebieten gesprochenen Sprachen in den jeweiligen Autonomiestatuten näher ausgeführt. Es handelt sich hierbei u m die Statuten der folgenden A u t o n o m e n Regionen: Cataluña, C o m u n i d a d Valenciana, Islas Baleares, Euskadi/Pais Vasco, Aragón, Navarra, Principado de Asturias und Galicia. Diese Statuten enthalten im einzelnen folgende Bestimmungen, die der Einheitlichkeit wegen alle nach dem Código Constitucional (Jiménez Hernández 1990) auf Spanisch zitiert werden: - Estatuto

de Autonomía

de Cataluña

(1979):

«Art. 3. 1. La lengua propia de Cataluña es el catalán. 2. El idioma catalán es el oficial de Cataluña, así como también lo es el castellano, oficial en todo el Estado español. 3. La Generalidad garantizará el uso normal y oficial de los dos idiomas, adoptará las medidas necesarias para asegurar su conocimiento y creará las condiciones que permitan alcanzar su plena igualdad en lo que se refiere a los derechos y deberes de los ciudadanos de Cataluña. 4. El habla aranesa será objeto de enseñanza y de especial respeto y protección». - Estatuto de Autonomía lenciana (1982):

de la Comunidad

Va-

«Art. 7. 1. Los dos idiomas oficiales de la Comunidad Autónoma son el valenciano y el castellano. Todos tienen derecho a conocerlos y a utilizarlos. 2. La Generalidad Valenciana garantizará el uso normal y oficial de las dos lenguas y adoptará las medidas necesarias para asegurar su conocimiento. 3. Nadie podrá ser discriminado por razón de su lengua. 4. Se otorgará especial protección y respeto a la recuperación del valenciano. 5. La ley establecerá los criterios de aplicación de la lengua propia en la Administración y en la enseñanza.

6. Mediante ley se delimitarán los territorios en los que predomine el uso de una y otra lengua, así como los que puedan exceptuarse de la enseñanza y del uso de la lengua propia de la Comunidad». - Estatuto (1983):

de Autonomía

para las Islas

Baleares

«Art. 3. La lengua catalana, propia de las islas Baleares, tendrá, junto con la castellana, el carácter de idioma oficial, y todos tienen el derecho de conocerla y utilizarla. Nadie podrá ser discriminado por razón del idioma». - Estatuto

de Autonomía

de Aragón

(1982):

«Art. 7. Las diversas modalidades lingüísticas de Aragón gozarán de protección, como elementos integrantes de su patrimonio cultural e histórico». - Reintegración y Amejoramiento Forai de Navarra (1982):

del

Régimen

«Art. 9. 1. El castellano es la lengua oficial de Navarra. 2. El vascuence tendrá también carácter de lengua oficial en las zonas vascoparlantes de Navarra. Una ley forai determinará dichas zonas, regulará el uso oficial del vascuence y, en el marco de la legislación general del Estado, ordenará la enseñanza de esta lengua». - Estatuto (1979):

de Autonomía

para

el País

Vasco

«Art. 6. 1. El euskera, lengua propia del pueblo vasco, tendrá como el castellano, carácter de lengua oficial en Euskadi, y todos sus habitantes tienen el derecho a conocer y usar ambas lenguas. 2. Las instituciones comunes de la Comunidad Autónoma, teniendo en cuenta la diversidad socio-lingüística del País Vasco, garantizarán el uso de ambas lenguas, regulando su carácter oficial, y arbitrarán y regularán las medidas y medios necesarios para asegurar su conocimiento. 3. Nadie podrá ser discriminado por razón de la lengua. 4. La Real Academia de la Lengua Vasca-Euskaltzaindia es institución consultiva oficial en lo referente al euskera. 5. Por ser el euskera patrimonio de otros territorios vascos y comunidades además de los vínculos y correspondencia que mantengan las instituciones académicas y culturales, la Comunidad Autónoma del País Vasco podrá solicitar del Gobierno español que celebre y presente, en su caso, a las Cortes Generales, para su autorización, los tratados o convenios que permitan el establecimiento de relaciones culturales con los Estados donde se integran o residan aquellos territorios y comunidades, a fin de salvaguardar y fomentar el euskera». - Estatuto

de Autonomía

para Asturias

(1981):

«Art. 4. El bable gozará de protección. Se promoverá su uso, su difusión en los medios de comunicación y su enseñanza, respetando, en todo caso, las variantes locales y voluntariedad en su aprendizaje».

359. Die Sprachen der Iberischen Halbinsel und ihre Verbreitung

- Estatuto de Autonomía para Galicia (1981): «.Art. 5. 1. La lengua propia de Galicia es el gallego. 2. Los idiomas gallego y castellano son oficiales en Galicia y todos tienen el derecho de conocerlos y usarlos. 3. Los poderes públicos de Galicia garantizarán el uso normal y oficial de los dos idiomas y potenciarán la utilización del gallego en todos los órdenes de la vida pública, cultural e informativa, y dispondrán los medios para facilitar su conocimiento. 4. Nadie podrá ser discriminado por razón de la lengua».

In einigen Autonomiestatuten gibt es noch weitergehende Regelungen, beispielsweise über die Rolle der Sprachkenntnisse bei der Auswahl von Beamten. Aus den aufgeführten gesetzlichen Bestimmungen ergibt sich, daß das Kastilische im gesamten Land als offizielle Staatssprache gilt. Daneben ist in den Autonomen Regionen Cataluña und Islas Baleares das Katalanische, in der Comunidad Valenciana das Valenzianische, in Navarra und im País Vasco/Euskadi das Baskische, in Galicia das Galegische ebenfalls offiziell. Diese Sprachen werden in den jeweiligen Regionen als lengua propia bezeichnet. Einige Jahre später sind für sie sogenannte leyes de normalización lingüística erlassen worden, die als Ausführungsbestimmungen der betreffenden Artikel der Autonomiestatuten zu verstehen sind und die den Gebrauch der einzelnen Sprachen u. a. in der Verwaltung, im Bildungswesen, im Gerichtswesen, in den Massenmedien und in der Toponomastik regeln (1982 für das Baskische, cf. Kremnitz 1991; 1983 für das Katalanische, —» 354, 6.2.2., und für das Galegische, 415, 10.2.). In Frankreich genießen das Katalanische und das Baskische keinen offiziellen Status. Katalanisch kann allerdings seit 1970/1971 als Wahlfach in den Gymnasien des Departements Pyrénées-Orientales gewählt werden (—> 356, cf. Bochmann 1989, 62-64). Baskisch kann im französischen Baskenland als Unterrichtsfach in Schule und Universität gelernt werden (cf. ib., 42). In Andorra ist das Katalanische Amtssprache; Unterrichtssprachen sind das Französische und das Spanische (cf. Brockhaus s. v. Andorra). Im Val d'Aran sind das Kastilische und das Katalanische Amtssprachen, das Aranesische ist als autochthone Sprachform (llengua propia) anerkannt, und die Einwohner des Tales haben das Recht, es im schriftlichen Umgang mit den lokalen Behörden zu benutzen (cf. Winkelmann 1989, 112). Im Falle von Aragón gibt es widerstreitende Meinungen. Der Consello d'à Fabia aragonesa

25

geht von der Existenz einer lengua aragonesa aus, die «no es una mera de dialectos locales extraños entre si. Nuestra lengua tiene una identidad propia, una gramática peculiar, un extenso vocabulario» (cf. Nagore 1989, 27). Demgegenüber geht eine Gruppe von Universitätsprofessoren davon aus, daß «la realidad lingüística aragonesa desde hace varios siglos es predominantemente castellana» (cf. Monge 1989, 280). In Asturien bemüht sich die Academia de Ια Llingua Asturiana um den weiteren Ausbau (Normierung der Grammatik und des Wortschatzes) und vor allem um die offizielle Anerkennung des Asturianischen (—» 408). In Gibraltar ist das Englische die amtlich gebrauchte Sprache; tatsächlich wird das Spanische in seiner andalusischen Form als Verkehrssprache allgemein verwendet (—» 394, 471). Portugiesisch ist die Landessprache Portugals, auch wenn in der portugiesischen Verfassung nichts darüber ausgesagt wird. Es wird lediglich auf die Bekämpfung des Analphabetismus hingewiesen (Art. 74, Abs. 3). 3.2. Die sprachenrechtliche teinamerika

Situation

in

La-

Alle Länder Lateinamerikas sind oder waren von der Geschichte ihrer Bevölkerung her gesehen mehrsprachig. In der Öffentlichkeit herrscht heute überall Spanisch oder Portugiesisch vor. Die gesetzlichen Sprachregelungen können sehr verschieden sein: Mexiko Verfassung von 1917 (Ausgabe von 1978): keine Angaben. Ley Federal de Educación. Art. 50, Fracción III (Gleich 1989, 277): «Alcanzar mediante la enseñanza de la lengua nacional un idioma común para todos les mexicanos, sin menoscabo del uso de las lenguas autóctonas».

Guatemala Verfassung von 1985: «§ 58 Identidad cultural. Se reconoce el derecho de las personas y de las comunidades a su identitad cultural de acuerdo a sus valores, su lengua y sus costumbres». «§ 66 Protección a grupos étnicos. Guatemala está formada por diversos grupos étnicos entre los que figuran los grupos indígenas de ascendencia maya. El Estado reconoce, respeta y promueve sus formas de vida, costumbres, tradiciones, formas de organización social, el uso del traje indígena en hombres y mujeres, idiomas y dialectos». «§ 76 Sistema educativo y enseñanza bilingüe. La administración del sistema educativo deberá ser deseen-

26

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Iberische Halbinsel

tralizada y regionalizada. En las escuelas establecidas en zonas de predominante población indígena, la enseñanza deberá impartirse preferentemente en forma bilingüe». «§ 143 Idioma oficial. El idioma oficial de Guatemala, es el español. Las lenguas vernáculas, forman parte del patrimonio cultural de la Nación». Honduras Verfassung v o n 1982: "§ 14 The official language of Honduras is Spanish. The State shall protect its purity and increase its learning". El Salvador Verfassung v o n 1983: «§ 62 El idioma oficial de El Salvador es el castellano. El gobierno está obligado a velar por su conservación y enseñanza. Las lenguas autóctonas que se hablan en el territorio nacional forman parte del patrimonio cultural y serán objeto de preservación, difusión y respeto». Nicaragua Verfassung v o n 1986: «§ 11 El español es el idioma oficial del Estado. Las lenguas de las Comunidades de la Costa Atlántica de Nicaragua también tendrán uso oficial en los casos que establezca la ley».

Dominikanische Republik Verfassung v o n 1966: keine Angaben. Puerto Rico D i e Ley del Idioma v o m 5.4.1991 bestimmt, daß das Spanische (el español) «idioma oficial único» ( A B C v o m 20.4.1991) ist. Venezuela Verfassung v o n 1961: «Artículo 6 o - El idioma oficial es el castellano». Decreto N o . 283 del 20 de setiembre de 1979 (Gleich 1989, 257): «Art. 1: Implántase gradualmente en los planteles de educación que se encuentran en zonas habitadas por indígenas, un régimen de educación intercultural bilingüe adaptado en su diseño a las características socioculturales de cada uno de los correspondientes grupos étnicos, sin desmedros propios de la cultura nacional».

Kolumbien Verfassung v o n 1991: «Artículo 10. El castellano es el idioma oficial de Colombia. Las lenguas y dialectos de los grupos étnicos son también oficiales en sus territorios. La enseñanza que se imparta en las comunidades con tradiciones lingüísticas propias será bilingüe».

Decreto Costa

Rica

Verfassung v o n 1982: keine Angaben. Panama Verfassung v o n 1941: «§ 10 El Castellano es el idioma oficial de la República. Es función del Estado velar por su pureza, conservación y enseñanza en todo el pais».

1142 de 1978 (Gleich 1989, 218):

«Art. 9: La alfabetización para las comunidades indígenas se hará en la lengua materna, facilitando la adquisición progresiva de la lengua nacional sin detrimento de la primera».

Ecuador Verfassung v o n 1987:

Revidierte Verfassung v o n 1983 (Gleich 1989, 298):

«Art. 1 ( . . . ) El idioma oficial es el castellano. El quichua y las demás lenguas aborígenes forman parte de la cultura nacional». «Art. 27 ( . . . ) En los sistemas de educación que se desarrollan en las zonas de predominante población indígena, se utilizará como lengua principal de educación el quichua o la lengua de la cultura respectiva; y el castellano como lengua de relación intercultural».

«Art. 4: Las lenguas aborígenes serán objeto de especial estudio, conservación y divulgación, y el Estado promoverá programas de alfabetización bilingüe en las comunidades indígenas».

Peru Verfassung v o n 1979:

Kuba D i e 1940 erarbeitete Verfassung erklärte das Spanische (el español) als «idioma oficial de la República» (Lazcano y M a z ó n 1952, 156), die Verfassung v o n 1974-1978 enthält keine A n gaben.

«§ 83° El castellano es el idioma oficial de la República. También son de uso oficial el quechua y el aymara en las zonas y la forma que la ley establece. Las demás lenguas aborígenes integran así mismo el patrimonio cultural de la Nación». «§ 35° El Estado promueve el estudio y conocimiento de las lenguas aborígenes. Garantiza el derecho de las comunidades quechua, aymara y demás comunidades

Verfassung v o n 1972: "Article 7. Spanish is the official language of the Republic".

359. Die Sprachen der Iberischen Halbinsel und ihre Verbreitung nativas a recibir educación primaria también en su propio idioma o lengua».

Ley de Educación von 1984 (Gleich 1989, 323): «Art. 40, Párrafo 2: En las comunidades cuya lengua no es el castellano se inicia esta educación en la lengua autóctona con tendencia a la castellanización progresiva a fin de consolidar en el educando sus características socioculturales con las que son propias a la sociedad moderna».

Bolivien Verfassung von 1967: keine Angaben. Derzeit gültige Ley de educación (Gleich 1989, 208): «Art. 115 La educación alfabetizadora se hará en las zonas donde predominan las lenguas vernáculas, utilizando el idioma nativo como vehículo en el inmediato aprendizaje del castellano como factor necesario de integración lingüistica nacional».

Chile

27

gentinien, Uruguay). Die Beherrschung der offiziellen Sprache gilt als wichtiger Faktor nationaler Integration (cf. ζ. Β. die Ley Federal de Educación von Mexiko), die Heranziehung der autochthonen Muttersprache im Primarunterricht wird daher in mehreren Staaten gefördert (Guatemala, Nicaragua, Panama, Kolumbien, Ecuador, Peru, Brasilien), fungiert aber hauptsächlich als temporäres Mittel zur Aneignung der offiziellen Sprache (zu dieser Problematik cf. Gleich 1989), der die besondere Pflege gilt (cf. die Verfassungen von Honduras und Salvador). Nur Paraguay erkennt das Guarani als Nationalsprache (aber nicht als offizielle Sprache) an, nur Nicaragua, Kolumbien und Peru erkennen eine territorial begrenzte Kooffizialität von autochthonen Sprachen an. Vergleicht man die heutigen Verfassungen mit älteren Versionen, kann man feststellen, daß die autochthonen Sprachen zunehmend als ein Bestandteil des «patrimonio nacional» betrachtet werden. Zur Bezeichnungsproblematik (español oder castellano) cf. Berschin 1982.

Verfassung von 1989: keine Angaben. Argentinien Verfassung von 1960: keine Angaben. Uruguay Verfassung von 1966: keine Angaben. Paraguay von 1967: Verfassung «Art. 5°- Los idiomas nacionales de la República son el español y el guaraní. Será de uso oficial el español». «Art. 92.- El Estado fomentará la cultura en todas sus manifestaciones. Protegerá la lengua guaraní y promoverá su enseñanza, evolución y perfeccionamiento».

Brasilien Verfassung von 1988:

3.3. Die sprachenrechtliche Situation in Afrika und Asien In Afrika und Asien ist die sprachenrechtliche Situation noch nicht so weit entwickelt wie auf der Iberischen Halbinsel und in Lateinamerika. Es scheint sich heute die Tendenz durchzusetzen, eine standardisierte Import- oder Kunstsprache als offizielle Sprache und die autochthonen Sprachen als Bestandteil des Kulturerbes des jeweiligen Landes anzuerkennen. Die Verfassung von Äquatorialguinea aus dem Jahre 1982 (Art. 1) bestimmt: "The official language of the Republic of Equatorial Guinea is Spanish. The aboriginal languages are recognized as integral to the national culture".

Ahnlich heißt es in der Verfassung von Mozambik (1990; — 439,3.3.4.):

«Art. 13. A lingua portuguesa é o idioma oficial da República Federativa do Brasil». «Art. 210. § 2 O ensino fundamental regular será ministrado em lingua portuguesa, assegurada ás comunidades indígenas também a utilizaçâo de suas línguas maternas e processos próprios de aprendizagem». «Art. 231. Sâo reconhecidos aos indios sua organizaçâo social, costumes, línguas, crenças e tradiçôes».

«1. Na República de Moçambique a lingua portuguesa è a lingua oficial. 2. O Estado valoriza as línguas nacionais e promove o seu desenvolvimento e utilizaçâo crescente como línguas veiculares e na educaçào dos cidadäos».

Aus dieser Gesetzeslage ergibt sich, daß Spanisch bzw. Portugiesisch unbestritten die offizielle Sprache in den verschiedenen lateinamerikanischen Ländern ist. Für einige verfassungsgebende Versammlungen muß dies so selbstverständlich gewesen sein, daß sie es für überflüssig gehalten haben, einen einschlägigen Verfassungsartikel vorzusehen (Mexiko, Kuba, Dominikanische Republik, Bolivien, Chile, Ar-

Die derzeit (1991) rechtskräftigen Verfassungen von Cabo Verde, Guiné-Bissau, Säo Tomé e Principe und Angola gehen das Problem der offiziellen Sprachen nicht an (—» 452b). Als Amtssprache gilt Portugiesisch (—» 439,3.2., 3.3.). Auf den Philippinen spielt das Spanische gemäß der Verfassung von 1986 (§ XIV) nur noch eine sehr untergeordnete Rolle:

28

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Iberische Halbinsel

"See. 6 The national language of the Philippines is Filipino. As it evolves, it shall be further developed and enriched on the basis of existing Philippine and other languages. (...) Sec. 7 For purpose of communication and instruction, the official languages of the Philippines are Filipino and, until otherwise provided by law, English. The regional languages are the auxiliary official languages in the regions and shall serve as auxiliary media of instruction therein. Spanish and Arabic shall be promoted on a voluntary and optional basis. Sec. 8 This Constitution shall be promulgated in Filipino and English and shall be translated into major regional languages, Arabic, and Spanish".

4. Sprachtypologischer

Status

Die romanischen Sprachen der Iberischen Halbinsel weisen auf den ersten Blick eine große Anzahl von Ähnlichkeiten auf, die auf das Latein als gemeinsame Ausgangssprache zurückzuführen sind. Weitere Faktoren, die zur Konvergenz geführt haben können, sind die gleichmäßig von N o r d nach Süd vorangetragene Reconquista, das maurische Adstrat und die im Spätmittelalter einsetzende Vormachtstellung des Kastilischen. Bei genauerer Betrachtung weisen diese romanischen Idiome doch solche Divergenzen auf, die zu einer seit dem vorigen Jahrhundert anhaltenden Diskussion über die Stellung des Katalanischen zwischen dem sog. Galloromanischen und dem sog. Iberoromanischen geführt haben (cf. Meyer-Lübke 1925, 1-4; Baldinger 1972, 125-160). Vorschnell hat man das Aragonesische und das Asturisch-Leonesische als Dialekte des Kastilischen eingestuft. U m diese Diskussion zu objektivieren, müßten die Grammatiken jeder einzelnen hier in Frage stehenden Sprache und deren Varietäten Phänomen für Phänomen miteinander verglichen und typologisch ausgewertet werden. Diese umfangreiche Arbeit ist noch zu leisten, da u. a. bis vor kurzem von einigen Idiomen keine standardisierten Beschreibungen des gesamten Sprachsystems vorlagen. Als Muster einer derartigen Untersuchung stellen wir im folgenden eine Reihe von phonetisch/phonologischen, morphologischen und syntaktischen Merkmalen vor, deren mögliche Relevanz für Abgrenzung und Typenbildung von Sprachen und Varietäten die Vergleichende Romanische Sprachwissenschaft (cf. Diez, Meyer-Lübke, Zauner, Bourciez, Iordan/Manoliu Manea, Lausberg, Iliescu/Mourin 1991, - * 86) bereits erkannt hat. Als erste Annäherung gehen wir von Standardvarietäten aus, deren Herausbildung ein normatives Produkt mit Modellcharakter ist. Im Falle des Spanischen und des Portugiesischen ist dieses normative Produkt in einem jahr-

hundertelangen Prozeß entstanden, während der Sprachstandard in der Reihenfolge abnehmender Akzeptanz im Katalanischen, Galegischen, Asturianischen und Aragonesischen ein Ergebnis jüngerer Kodifizierungsprozesse ist ( - » 354, 383, 408, 414, 440). Für die Angaben stützen wir uns vor allem auf die einschlägigen LRL-Artikel (349, 360, 361, 364, 369, 370, 410, 418, 421, 426, 427) und auf: - Badia 1975, Badia 1981, Quintana 1973 (Katalanisch) - Nagore 1989 (Aragonesisch) - RAE 1973, Menéndez Pidal 1973 (Kastilisch) - Cano et al. 1976 (Asturianisch-Leonesisch) - Álvarez/Monteagudo/Regueira 1989 (Galegisch) - Huber 1933, Hundertmark 1982 (Portugiesisch). Phonologie/Phonetik PI: Qualitative Unterscheidung von /e/, /o/ und /a/ (Vorhandensein offener und geschlossener Vokale) Kat.: Arag.: Kast.: Ast.: Gal.: Port.:

Déu 'Gott' /e/ vs. deu 'zehn' /ε/; son 'sie sind' /o/ vs. son 'Schlaf ¡3/ preto 'schwarz' /e/ vs. preto 'nahe' /ε/; bola 'Kugel' /o/ vs. bola 'Ball' /o/ peso 'Gewicht' /e/ vs. peso 'ich wiege' /ε/; força 'Kraft' /o/ vs. força 'er zwingt' /o/; amamos 'wir lieben' /Β/ VS. amamos 'wir liebten' /a/

P2: Vorhandensein von Nasalvokalen und Nasaldiphthongen Kat.: Arag.: Kast.: Gal.: Port.:

ß/ sim 'ja'; /è/ lenço 'Tuch'; β/ lä 'Wolle'; ¡5/ som 'Ton'; /ü/ um 'ein'; /et/ mäe 'Mutter'; /iu/ päo 'Brot'; /öi/ liçôes 'Lektionen', /üi/ muito 'viel'

P3: Vorhandensein bestimmter Diphthonge in betonter Stellung (/je/, /we/) (eingetretene oder fehlende Diphthongierung von vlat. betontem offenem e/o) Kat.: Arag.: Kast.: Ast.: Gal.: Port.:

diez 'zehn'; nuestro 'unser' diez 'zehn'; nuestro 'unser' diez 'zehn'; nuestru 'unser' -

P4: Vorkommen unbetonter Vokale im Auslaut (Reduzierung des theoretisch möglichen Vokalsystems) Kat.: /3/,/u/,/i/ Arag.: /i/, /e/, /a/, /o/, /u/ Kast.: /i/, /e/, /a/, /o/, /u/

359. Die Sprachen der Iberischen Halbinsel und ihre Verbreitung

Ast.: /e~i/, /a/, /o~u/ Gal.: /i/, /a/, /o/ Port.: M , ß l , ßl, lui P5: Vorhandensein bestimmter frikativer und affrizierter Phoneme wie /θ/, /χ/, ,/tJ/, /d3/, /ν/, /z/ ß l , / 3 / Kat.:

- : - ; /tj/: maig, butxaca; /(I3/: viatge; -;

/z/: casa; /J/: caijca; /î/: pages Arag.: /θ/: zorze; (/χ/: mojo); /tj/: chugar; -; -; /J/: ftaxo; Kast.: /Θ/: mozo; /χ/: ajo; /tf/: mucho; -; -; -; -; Ast.:

/Θ/: caza; (/χ/: garaje)', /tj/: cAai«, cacha;

Gal.:

-; -; -; /J/: èa*«; /θ/: cinco; -; /tj/: chambón; -; -; -; /j"/: cc-

29

Lautgruppen besteht eine gewisse Tendenz zur Assimilation (cf. kat. dial.: factitiu [fôttitiu] (Badia 1981, § 84,1, 3); kolumb. dottor (ALEC VI, 192) ), die sogar die Standardsprache erreichen kann (inmenso [immenso]; Navarro/ Haensch/Lechner 1970, § 103). Übrigens können durch Übernahme gelehrter Wörter neue Doppelkonsonanzen entstehen, wie z. B. im sp. ennoblecer oder kat. addicio. P8: Konsonantenbeschränkungen im Auslaut Kat.:

reixa; -

I-Pl, /-φ/, /-t/, /-st/, /-rt/, /-k/, /-sk/, /-rk/, I-ÍI, /-mf/, M , /-ns/, /-Is/, /As/, /-rs/, /-J/, /-tí/, /-m/, l-rmi, /-η/, /-πι/, /-ρ/, /-Ι/, /-λ/, M

Port.: -; - ; - ; - ; /ν/: vinho; /z/: casa; /J/: chuva; fo/: gente

Arag.: /-ρ/ (cap), /-t/, /-s/, /-ns/, /-Is/, /-¡I (alox), /-tj/ (abetoch), /-θ/, /-1Θ/, /-r0/, /-m/ (fem), /-η/, /-I/, /-r/

P6: Vorhandensein bestimmter lautlicher Realisierungen wie [J], [H], [S], [Z] (artikulatorische Sonderentwicklungen) Kat.:

P]: molt; -; [5]: os; [ζ]: rosa

Arag.: -; -; [$]: onso; Kast.: -; -; [çj: ojo; -

P7: Vorhandensein der Doppelkonsonanzen [rr], [λλ], [mm], Dopp. Okkl. + [1], [11], [nn] [rr]: roig, carro; [λλ]: espatlla,

Ast.:

/-s/, /-θ/, Ι-τβΙ (urz), ¡-¡/ (viax), ¡-m/ (om),

M , /-1/, /-r/ Gai.: /-s/, /-ns/, /-Θ/, /-n/, /-1/, /-r/ Port.: I-SI, l-\/,/-r/ Morphologie M l : Anzahl der Infinitivklassen

Ast.: - ; - ; [$]: casa; Gal.: - ; - ; [sj: casa; Port.: β]: mal; [»]: roda, carro; -; -

Kat.:

Kast.: /-dl, /-s/, /-θ/, /-χ/, /-η/, /-Ι/, /-r/

ametlla,

butlleti; [mm]: immens; Dopp. Okkl. + [1] triple, poble, article, segle; [11]: atlàntic, col. lega; [nn] innecessari Arag.: [rr]: rosa, fierro; -; -?; -; -; capanna Kast.: [rrj: rojo, carro; -; [mm]: inmenso; -; -; [nn]: ennoblecer Ast.: [rr]: roxu, carru -; -?; -; -; Gal.: [rrj: roxu, carro; -; -; -; -; Port.: [rrj: roda, carro; -; -; -; -;-

Die romanistische Tradition hält Doppelkonsonanten für typisch für das Italienische (cf. Bourciez 1967, § 408). In den meisten Sprachen führen Assimilationserscheinungen einschl. Sandhi zur Entstehung von Doppelkonsonanten: kat. tot l'acte [tollakt3], ben manyac [bemm3njak], ast. dannos 'sie geben uns' vs. danos 'er gibt uns'. In allen romanischen Sprachen der iberischen Halbinsel gibt es eine erbwörtliche Doppelkonsonanz rr im Inlaut, die phonematischen Charakter hat. Im Anlaut ist rr eine kombinatorische Variante. Hie und da hat sich eine alte Doppelkonsonanz bewahrt wie in der belsetanischen Varietät des Aragonesischen: capanna 'Hütte', paye!, la 'Korb' (cf. Nagore 1989, 42). Die lateinischen Lautfolgen D/T+L ergeben im Katalanischen eine Doppelkonsonanz [λλ] unklarer Genese. Diese Doppelkonsonanz ist keineswegs nur für das Italienische (cf. figlia) typisch. In manchen gelehrten

Kat.: Arag.: Kast.: Ast.: Gal.: Port.:

cantar, poder, correr, viure, partir cantar, poder, benir cantar, poder, partir cantar, poder, subir falar, poder, partir cantar, poder, partir

Das Katalanische weist 5 Infinitivtypen auf, wobei die ehemalige lateinische 3. Klasse aufgrund der Lautentwicklung im Katalanischen in zwei Typen aufgespalten wurde. Badia (1975, § 157) spricht von 3 Konjugationsklassen; diese Beschreibung geht wohl auf die Modellwirkung des kastilischen Konjugationssystems zurück. Die übrigen Sprachen reduzieren die 4 Typen auf 3 unter Aufgabe der Stammbetonung beim Infinitiv. Die ERE-Konjugation ist im Katalanischen sehr selten, im Kastilischen nicht mehr produktiv mit Ausnahme von -ecer. Im Katalanischen (dir, dur, fer) und im Aragonesischen (fer) gibt es heute noch stark reduzierte Infinitive. Bei der Neugruppierung der Konjugationstypen ist mehrmals divergierender Wechsel der Infinitivklassen, wie z. B. kast. vivir vs. port, viver festzustellen. In diesem Falle gehen Asturianisch und Galegisch mit dem Portugiesischen. Im Asturianischen besteht, verglichen mit dem Portugiesischen, eine noch stärkere Tendenz zur Endung -er, wo das Kastilische -ir verwendet: ast. oyer vs. kast. oír vs. port, ouvir; ast. esparcer vs. kast. esparcir, vs. port, espargir; ast. xoncer vs. kast. uncir vs. port, jungir (cf. Cano et al. 1976,48). Es kann sogar zur Bildung von Dubletten kommen, wie im äußersten Westasturianisch (Valledor), wo

30

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Iberische Halbinsel

morir nur für Personen gebraucht und morrer nur für Tiere oder abschätzig auch für Personen verwendet wird (cf. Muñiz 1978, 330). Für eine gesamtromanische Übersicht cf. Iliescu/Mourin (1991, 289-291). M2: Assimilation der Infinitivendung bei enklitischem Personalpronomen Kat.:

Wiederauftreten des -r. fer-la, fer-ho, portar-se Arag.: fer-lo [felo], minchar-ne [mintJane] Käst.: bis zum 17. Jh.: vedallo, marchasse Ast.: facelo, vevos, casate (auch mit folgendem Artikel: llindia les vaques, Cano et al. 1976,49) Gal.: deixalo, dicilo (auch mit folgendem Artikel: salienta-lo feito; aber: facercho, pagarllas, facermo) Port.: cantä-to, fazê-lo, uni-lo

M3: Vorhandensein oder Fehlen eines konjugierten Infinitivs Kat.: Arag.: Kast.: Ast.:

im Altleonesischen belegt (Staaf 1907, 287-288) Gal.: ja Port.: ja

M4: Endungen des Partizip Perfekt Kat.: parlai, perdut, dormit Arag.: trobato/trobau, conoxitofconoxiu, partiu Kast.: cantado, comido, unido Ast.: baxáu, bebíu, fundïu Gal.: andado, collido, partido Port.: cantado, comido, partido

partito/

M5: Anzahl der Endungen des Gerundiums Kat.: Arag.: Kast.: Ast.: Gal.: Port.:

cantant, podent, corrent, vivint, partint cantando, metendo, adubindo cantando, pudiendo, partiendo cantando, bebiendo, fundiendo fatando, batendo, partindo cantando, podendo, partindo

Das Kastilische und das Asturianische weichen durch Zusammenfall des Gerundiums der Eund /-Klasse von den übrigen untersuchten Sprachen ab. Im Katalanischen und in aragonesischen Varietäten (Benasque: cantan, meten, partin; Nagore 1989, 157) schwindet der Endvokal. Im Aragonesischen und anderswo findet man bei den starken Verben Gerundialformen, die vom Perfektstamm abgeleitet sind: supiendo, quisiendo, hubiendo (cf. Menéndez Pidal 1973, § 120, 6). Im Aragonesischen ist das Gerundium stark in Varianten aufgesplittert: fendo, fiendo, faziendo, alt: ßziendo (cf. Zamora Vicente 1967,

262-263; zu den Gerundialformen von hacer, haber, poner und ir cf. ALEANR 1642, 1644, 1646 und 1672). Für eine gesamtromanische Übersicht cf. Iliescu/Mourin (1991, 233-234). M6: Anzahl der Themavokale des Konjunktiv " Imperfekt Kat.: Arag.: Kast.: Ast.: Gal.: Port.:

pariés, perdes, dormis trobase, metese, adubise comprase, vendiese, partiese boxare, bebiere, fundiere andase, collese, partiese comprasse, vendesse, partisse

M7: Auftreten der jfc-Stammerweiterung Kat.:

serveixo, serveixes, serveix, servim, serviu, serveixen (Ind. Präs.); serveixi, serveixis, serveixi, servim, serviu, serveixin (Konj. Präs.); serveix - serviu (Imperativ, 2. Sg./Pl.) Arag.: Kast.: Ast.: Gal.: Port.: -

Im Katalanischen tritt die jfc-Stammerweiterung (increment) im größten Teil der /-Klasse auf, und zwar in den Personen 1, 2, 3 und 6 (aber nicht 4 und 5) des Ind. und Konj. Präs. sowie in der 2. Pers. des Imperativs. Es bestehen verschiedene Varianten (cf. Badia 1975, §§ 165-167; cf. auch Badia 1981, § 155 mit historischer Erklärung). Die übrigen Sprachen der Iberischen Halbinsel kennen das 5&-Infix entweder nicht oder nur als verallgemeinertes Wortbildungselement, z. B. kast. florecer, enriquecer, wobei die ingressive Bedeutung teilweise erhalten bleiben kann (cf. Nagore 1989, 210-211; RAE 1973, 268; Cano et al. 1976, 61; Huber 1933, § 359). Für eine gesamtromanische Übersicht cf. Iliescu/Mourin (1991, 455-456). M8: Vorhandensein oder Fehlen eines -g-Infixes im Paradigma des Konjunktivs Kat.:

fondre: fonc, fons: fongui etc.; fongui etc.; fongués Arag.: bey er: beygo, beyes; beiga etc. Kast.: poner: pongo, pones: ponga etc. Ast.: faer: faigo/faigu/fago, faes¡fais¡fas: faga/ faigalfécia etc. Gal.: facer: fago, fas: faga etc. Port.: dizer: digo, dizes: diga etc.

Im Katalanischen sind in erster Linie die -reVerben von dem Vorkommen eines g-Infixes betroffen. Das g-Infix tritt auf (als -k) in der 1. Pers. Sg. Präs., im ganzen Paradigma von Präs. Konj., Präteritum und Konj. Imperf. Das g-Infix kann zwei Quellen haben: In der 1. Pers. Sg. Präs. einiger Verben ist es etymologisch zu

359. Die Sprachen der Iberischen Halbinsel und ihre Verbreitung

erklären, bei anderen ist es analog oder aus dem Präteritum -ui abgeleitet und verallgemeinert (cf. Badia 1975, § 163, und Badia 1981, §§ 151, 167, 168, 171). Im Aragonesischen geht es in erster Linie um die Verben auf -yer und auf -yir; das g-Infix taucht in Verben auf, deren kastilische Entsprechungen es nicht aufweisen (arag. beyer vs. kast. ver; cf. Nagore 1989, 195, 199-205, 215). Im Kastilischen sind Verben auf -er und einige wenige auf -ir (venir, salir, oír, asir) betroffen; im Altkastilischen tritt das gInfix häufiger auf (cf. Metzeltin 1979, § 52.41). Im Asturianischen erscheint das Phänomen seltener, und zwar im Indikativ und Konjunktiv von facer und in den Konjunktivformen valgamos, haiga und duelga (cf. Cano et al. 1976, 61). Im Galegischen ist außer facer nur das Verb decir (digo) betroffen. Im Portugiesischen kommt zu dizer noch trazer, im älteren Portugiesischen auch aduzer hinzu (cf. Huber 1933, § 378). Für eine gesamtromanische Übersicht cf. Iliescu/Mourin (1991, 174-175). M9: Vorhandensein von Signifikantvarianten des Konjunktivmorphems im Präsens Kat.:

cant-jtem-lperd- i, is, i, em, eu, in; serv(eix)-¡sent- i, is, i, im, iu, in Arag.: cant- e, es, e, emos, ez, en: met-jadub- a, as, a, amos, az, an Kast.: cant-, e, es, e, emos, éis, en; met-jpart- a, as, a, amos, áis, an Ast.: bax- e, as/es, e, emos, éis, an/en; beb-lfunda, as, a, amos, ais, an Gal.: fai- e, es, e, emos, edes, en; bat-jpart- a, as, a, amos, ades, an Port.: cant- e, es, e, emos, eis, em; vend-¡part- a, as, a, amos, ais, am.

Im Katalanischen ist das Konjunktiv-PräsensMorphem, mit Ausnahme der 1. und 2. Pers. PI. bei der 1.-4. Konjugationsklasse durchgehend i. Zur allmählichen Vereinheitlichung cf. Badia (1981, § 157). Die übrigen romanischen Idiome der Halbinsel weisen ein klar zweigeteiltes Schema auf: Morphologisches Kennzeichen des Konj. Präs. der 1. Klasse ist e, der 2. und 3. Klasse hingegen a (cf. Menéndez Pidal 1973 §107; Huber 1933, 374-380). Im Asturianischen schwankt der Kennvokal des Konjunktiv Präsens in der 1. Konj. innerhalb des Paradigmas baxas/baxes, baxan/baxen oder regional (Sistema: canti, cantis, canti, cantemus, canteáis, cantin, cf. Fernández 1960, 65). M10: Vorhandensein von Signifikantvarianten des Präteritums Kat.:

cant-ltem-lperd-lservi; a/e/e/i -res, 0, -rem, -reu, -ren Arag.: trob-lmet-i-¡adub-i, é, és, ó/é, emos, ez, oron/ón

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Kast.: cant- é, aste, ó, amos, asteis, aron; com-fpart- í, iste, ió, imos, isteis, ieron querer, quis- e, iste, o, imos, isteis, ieron Ast.: bax-, é, asti, ó, emos, astis, aron; beb-lfund- í, isti/iesti, ió, imos/iemos, istis/iestis, ieron querer, quix- e, iste, o, emos, estes, eron Gal.: fai-, éi, aches, óu, amos, achedes, aron; bat- in, eches, éu, emos, echedes, eron; part- in, iches, iu, imos, ichedes, iron poner, pux- en, eches, o, emos, echedes, eron Port.: cant- ei, aste, ou, ámos, astes, aram; vend- i, iste, eu, emos, estes, eram; part- i, iste, iu, imos, istes, iram saber: soub- e, este, e, emos, estes, eram.

Regelmäßige und unregelmäßige katalanische Verben bilden das Präteritum einheitlich nach obigem Schema (cf. Badia 1981, § 163-169). Auch im Aragonesischen sind regelmäßige und unregelmäßige Verben im Präteritum-Paradigma vereinheitlicht. Bei beiden Sprachen liegt die Betonung auf der Endung. In Resten dürfte ein zweites Schema wie das des kastilischen Typus vorhanden sein (cf. Nagore 1989, 154, 192, 200). Im Kastilischen gibt es verschiedene Schemata für regelmäßige und unregelmäßige Verben. Die regelmäßigen Verben sind im Präteritum alle endungsbetont, die 1. Klasse und die 2./3. Klasse unterscheiden sich im Vokalismus. Bei den unregelmäßigen Verben sind die 1. und die 3. Pers. Präs. stammbetont und die übrigen Personen endungsbetont. Das Betonungs- und das Endungsschema gilt für alle unregelmäßigen Verben unabhängig von ihrer Zugehörigkeit zu einer der drei Konjugationsklassen. Stets treten Veränderungen des Stammes auf (cf. Menéndez Pidal 1973, § 119-120). Das asturianische Präteritum-Paradigma ist dem des Kastilischen ähnlich; es gibt zahlreiche Variationen (cf. Zamora Vicente 1967, 189-199). Das Portugiesische weist bei den unregelmäßigen Verben dasselbe Grundschema (Unterscheidung von stammbetonten und endungsbetonten Formen) wie das Kastilische auf. Die 1. und die 3. Pers. Sg. sind identisch. Bei etlichen Verben (quis, fiz, pus) ist die Endung weggefallen (cf. Huber 1933, § 399^05). Bei den regelmäßigen Verben liegt Dreiteilung je nach Konjugationsklassen vor. Für die gesamtromanische Übersicht cf. Iliescu/Mourin (1991, 350-359). M l 1:Vorhandensein oder Fehlen des Konjunktiv Futur Kat.: Arag.: Kast.: Ast.: Gal.: Port.:

nur Altaragonesisch cantare, comiere, uniere nur Altasturianisch andar, coller, partir comprar, vender, partir.

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Iberische

Halbinsel

M12:Vorhandensein zusammengesetzter Vergangenheitstempora Kat.: Arag.: Kast.: Ast.:

ja ja ja zusammengesetzte Vergangenheitstempora werden vermieden Gal.: zusammengesetzte Vergangenheitstempora werden vermieden Port.: ja M13:Wahl des Auxiliare zur Bildung der zusammengesetzten Tempora (haber/tener) Kat.:

haver

Arag.: aber Kast.: haber Ast.:

o, a el, la, lo el, la, lo

al, del, cal, pel

Kast.: al, del al, cara'l, col, contra'l, del, ente'!, nel, pai, pel, poi, sol co, delo, do, no, ó, polo, tralo

Port.: ao, do, no, pelo M16: Form des Komparativanschlusses Kat.:

més bonic que

Arag.: más malo que Kast.: más alto que Ast.: Gal.: Port.:

más grande que màis alto ca¡do que mais alto (do) que

M17:Präfigierung des Superlativs Kat.: remenut Arag.: reguapa, requeguapa, requeteguapa Kast.: sobrebueno, rebueno, retebueno, requetebueno Ast.: perblancu, peritone, reguapu, requeteguapu Gal.: resabido, requeteguapo

Port.: M18:Bildung der Zahl 2 Kat.:

dos (dial.: dous, dous, duas dois, duas

nosaltres, vosaltres nusatros, busatros nosotros, vosotros nosotros/nós, vosotros/vos nòsjnosoutros, vós/vosoutros

Kat.: amb mi, amb tu Arag.: con yo, con tu conmigo, contigo conmigo, contigo comigo, contigo comigo, contigo

Kat.: en, hi Arag.: nefen, biji Kast.: (aitsp. ende) Ast.: Gal.:

(altast. ende) (altgal. ende, end, eri)

Port.: (altport. em) M23: Gebrauch von 2 oder 3 Subkategorien der Demonstrativa (einschl. Adverbien) Kat.: Arag.: Kast.: Ast.: Gal.: Port.:

aquest, (aqueix), aquell iste, ixe, aquer este, ese, aquel isti, isi, aquel este, ese, aquel este, esse, aquele

M24:Vorhandensein oder Fehlen von Neutra der Demonstrativpronomina Kat.:

apò/això,

allò

Arag.: is to, ixo 'eso, aquello' Kast.: esto, eso, aquello-, ello Ast.: esto, eso, aquello·, ello

Gal.:

is to, iso, aquilo\ (altgal. elo)

Port.:

isto, isso, aquilo; (altport. elo)

Syntax SI: Vorhandensein oder Fehlen des Artikels beim Possessivadjektiv Kat.:

dos, dues

la meva casa

Arag.: a mía casa Kast.: 0 mi casa

Arag.: dos Kast.: dos Ast.: Gal.: Port.:

Kat.: Arag.: Kast.: Ast.: Gal.:

M22: Vorhandensein oder Fehlen von Pronominaladverbien

o, a o, a

Arag.: d'o, ent'o, n'o, t'o

Gal.:

setze, disset deziséis/seize (archaisch), dezisiete dieciséis, diecisiete deciséis, decisiete dezaseis, dezasete dezasseis, dezassete

M20:Form des Subjektpersonalpronomens der 1. und 2. Person Plural (mask.)

Kast.: Ast.: Gal.: Port.:

el, la

M15: Vorhandensein von kontrahierten Formen (mask.) Präp. + Art.

Ast.:

quinze, quinze, quince, quince, quince, quinze,

M21: Fortsetzung oder Nichtfortsetzung des Typus MECUM, TECUM

M14: Vorhandensein von zwei oder drei Genera des Artikels

Kat.:

Kat.: Arag.: Kast.: Ast.: Gal.: Port.:

Port.: nós, (vos)

(tener) (ter)

Gal.: Port.: ter

Kat.: Arag.: Kast.: Ast.: Gal.: Port.:

M19: Bildung der Zahl 16

duasjdugas)

Ast.: Gal.: Port.:

la mio casa a miña casa a minha casa.

359. Die Sprachen der Iberischen Halbinsel und ihre Verbreitung

Das Kastilische unterscheidet sich heute von den anderen Sprachen der Iberischen Halbinsel durch das strikte Fehlen des bestimmten Artikels vor dem einem Substantiv vorangestellten Possessivadjektiv. Allerdings kannte das ältere Kastilisch den Gebrauch mit dem bestimmten Artikel (cf. Metzeltin 1979, 43.21g). Unter bestimmten Bedingungen kann der bestimmte Artikel auch in anderen Sprachen entfallen. Im Katalanischen kann der Artikel vor nostre und vostre fehlen; er fehlt im allgemeinen bei llur; nie steht er vor dem unbetonten Possessivadjektiv, wie z. B. in sa mare (cf. Badia 1975, § 122). Im Asturianischen kann der Artikel bei einigen Verwandtschaftsnamen fehlen, wie z. B. in tó padre (cf. Cano et al. 1976, 32, 39). Im Galegischen fehlt der Artikel beim Vokativ (z. B. ¡Miña xoia!) und bei der Bezeichnung von Einzelwesen (z. B. Nosa Señora); er ist entbehrlich bei Verwandtschaftsnamen und in Verbindung mit Distributivausdrücken (z. B. Dèronlle a cada home süa vasoira, cf. Álvarez/Monteagudo/Regueira 1986, 152-153, 410, 2.2.). Im modernen Portugiesisch fehlt der Artikel beim Vokativ (z. B. Meu amor!), bei einigen Titelangaben und in bestimmten präpositionalen Ausdrücken (z. B. em minha opiniäo); bei Verwandtschaftsnamen (z. B. Faleicom (o) teupai) und in der Apposition kann er entfallen. Im heutigen Brasilianisch ist der Gebrauch des Artikels wie im Altportugiesischen viel seltener als im modernen Portugiesisch (cf. Vázquez/ Luz 1971, II, 131-133; Hundertmark 1982, 98-102, ->· 421, 6.2.5.). S2: Möglichkeit der Serialisierung bestimmter Artikel + Substantiv + Possessiv Kat.: et llibre meu Arag.: o filio tuyo

Kast.: en la novela mía Ast.: Gal.:

el perro miu o amigo meu

Port.: (nur poetisch) S3: Wiederholung des adverbialen -mente-Suffixes Kat.:

pobrament i honestament/pobrament i honesta Arag.: ampia i cutianamén/cutianamén i ampia Kast.: sincera y llanamente Ast.: guapa y bonamente Gal.: caladiña e silendeiramente Port.: leal e sinceramente

S4: Vorhandensein oder Fehlen eines präpositionalen direkten Objekts Kat.: he trobat el teu germá.jo el corregiré a ell Arag.: no conoxeba a o tuyo chirmán, a yo ixe no

me burniarà 'a raí ese no me vencerá' Kast.: he visto a tu hermano, te he visto a ti

Ast.: Gal.: Port.:

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llamáronme al cura, a ti ya te veo lo bien que tás vin a teu irmàn, eu coñézoa a eia, pero a el non vi o teu irmào, viu-me a mim

S5: Vorhandensein oder Fehlen der Präposition a vor dem Infinitiv in Abhängigkeit von Verben der Bewegung Kat.: vaig a trobar un amie Arag.: ¿qué iz a fer?

Kast.: voy a ver Ast.: Gal.:

voi comer espabila que irnos perde-la

cea

Port.: vou ver S6: Vorhandensein oder Fehlen der Präposition en beim Gerundium Kat.:

-

Arag.: en dijiendo estas palabras Kast.: en acabando de comer, saldré contigo Ast.: voy facer esto en viniendo 'sobald ich

angekommen sein werde' Gal.: Port.:

en rematando isto estou à tua em cernendo podes ir brincar

disposición

S7: Formen des Konditionalgefüges mit stark dubitativer Nuance Kat.:

si estudiessis (ara, ¡'any que ve) ho sabries; si estudiaves ho sabries Arag.: si tu no me dases diners plorarba; si tu mentibas, yo le'n diría a tu padre; si se chitaba asti, non en saliba pas Kast.: si estudiaras lo sabrías; si venía, le recibiríamos si tuviese dinero, me compraba un coche Ast.: si Io fixeras antes agora nun andarles tan a lloriá; si tuviere dineru comprábalu Gal.: se a coñecese ben, non faria o que fixen; se levase cartos no peto, agora mesmo chos emprestaba Port.: se eu tivesse dinheiro compraría urna casa; se eu tivesse dinheiro comprava urna casa

S8: Gebrauch des Futurs oder des Konjunktivs nach bestimmten Konjunktionen Kat.: Arag.: Kast.: Ast.: Gal.: Port.:

quan passi/passarà l'auplaudirem mos achuntaremos cuan no mos quede cosa cuando pase le aplaudiremos en cuantes ta vea yà-y lo diré desde que mo deas, poderäs falar todo o que queiras quando eia vier contará muitas novidades

S9: Stellung der unbetonten Personalpronomina beim Verb Kat.: Arag.: Kast.: Ast.:

s'en van, no ho sé, de fer-ho lo tiens, no lo tiengo, de dicir-lo-bos lo veo, no lo veo, para verlo la to prima casóse, nin-yos digo más nada, tien que me dar eso

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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Iberische Halbinsel Gal.: Port.:

contoumo todo, non me agradou nada, de dicilo/de o dicir vejo-o, nao o vejo, para o ver.

S10: Transparenz oder Opazität der Relativpartikeln in Spaltsätzen Kat.:

Bis millors metgers catalans del segle és a Tolosa, o a Montpeller que es formaren. Arag.: Ye en Lobarre do se troba o millor castello romanico. Kast.: Fue en Málaga donde se conocieron. Ast.: Ye en Xixón u ta Xuan. Gal.: É nos anos 50 cando se fai posible a creación dalgunhas revistas e coleccións Port.: N o Porto é que se conheceram.

Sil:Wiederholung oder NichtWiederholung des Verbs bei der positiven Antwort Kat.: Ja han arribat? - Sí. Arag.: ¿En eba de fierro en ixas menas? - Si, bi'n eba. Kast.: ¿ Ya han llegado? - Si. Ast.: ¿Lleguesti? - Llegué. Gal.: ¿Fuches a cas, Pedro? - Fun. Port.: Ja chegaram? - Chegaram.

Wenn man die Verteilung der Merkmalausprägungen auf die untersuchten Sprachen der Iberischen Halbinsel zusammenfassend betrachtet, gelangt man zu folgenden Feststellungen und Hypothesen: 1) Alle iberoromanischen Idiome verfügen über einen großen gemeinsamen Fundus an Ausdrucksmitteln. Die Ausformung dieser Mittel kann dabei von Sprache zu Sprache mehr oder weniger stark abweichen. So ist im Prinzip im Auslaut eine Reihe von Konsonanten möglich; ihre Anzahl nimmt von Osten nach Westen kontinuierlich ab (cf. P8). Gleichfalls vermindert sich die Häufigkeit des g-Infixes in der Verbalflexion vom Katalanischen zum Portugiesischen hin (cf. M8). Das Kastilische kann dabei eine Mittelstellung einnehmen, wie zum Beispiel beim konditionalen Satzgefüge (cf. S7). In der Standardvarietät verwenden alle Sprachen den Konjunktiv Imperfekt im Nebensatz und das Konditional im Hauptsatz. In der gesprochenen Sprache existiert auch der Indikativ Imperfekt in allen Idiomen. Während er aber im Katalanischen und Aragonesischen in der Protasis auftritt, kommt er im Asturianischen, Galegischen und Portugiesischen in der Apodosis vor. Das Kastilische kennt beide Möglichkeiten (cf. ferner M2, M15, M23). 2) Das Katalanische hebt sich häufig von den übrigen iberoromanischen Sprachen ab (cf. u. a. P7, P8, M l , M4, M7, M9, M i l , M23, S6, S8) und stimmt dabei oft mit dem Okzitanischen und Französischen überein (cf. Colón 1976).

3) Das Aragonesische weist mehr Gemeinsamkeiten mit dem Katalanischen auf, als gemeinhin angenommen wird (cf. P8, MIO, M21, M22, M24, S3, S7). Durch den Ausbau des Aragonesischen zur Standardsprache wurde der Abstand zum Katalanischen vergrößert. 4) In zwei der untersuchten Merkmale (cf. PI, P3) stimmt das Kastilische mit dem Aragonesischen und dem Asturianischen überein; in anderen Fällen hebt es sich von den übrigen Sprachen ab (cf. P5: Aufgabe des Phonems /J7, M15, SI). Sowohl die typologische Ähnlichkeit des Kastilischen mit dem Aragonesischen und dem Asturianischen als auch die Sonderstellung des Kastilischen verdienen eine gesonderte Untersuchung. 5) In einer Reihe von Merkmalen konvergieren das Asturianische, das Galegische und das Portugiesische (cf. M2, M3, M13, M20, S7, S9). Vereinzelt stehen sich das Asturianische und das Galegische besonders nahe (cf. M12). Allerdings bewegen sich das Asturianische und in minderem Maße das Galegische auf das Kastilische zu. So sind im Asturianischen und im Galegischen die sonoren Sibilanten heute geschwunden (cf. P5, P6). Das Asturianische reduziert wie das Kastilische die Anzahl der Themavokale des Konjunktiv Imperfekt auf zwei (cf. M6); ferner kennen beide Idiome ein Neutrum des bestimmten Artikels, wenngleich unterschiedlich gebraucht (cf. M14). Jede dieser Sprachen hat auch eigene Merkmalausprägungen, wie z. B. die Superlativbildung im Asturianischen (cf. M17) und die Form des Komparativanschlusses im Galegischen (cf. M16). Das Portugiesische schließlich driftet mit einer Reihe von Besonderheiten (cf. P2, P6: uvulares r, P7: kein apiko-alveolares s, P8, M17, S2) deutlich von den übrigen Sprachen weg. 5.

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Aragonesisch / Navarresisch Aragonés / Navarro 360. Aragonesisch/Navarresisch: Externe und interne Sprachgeschichte Evolución lingüística externa e interna 1. Aragonés, navarro, navarroaragonés. Pirenaico 2. Historia lingüística externa 3. Fronteras lingüísticas 4. Fuentes 5. Historia lingüística interna 6. Estado de la cuestión sobre la unidad dialectal navarro-aragonesa. Perspectivas de investigación 7. Bibliografia (selectiva)

Mapa 1 : La Península Ibérica. Aragón y Navarra hoy

1. Aragonés, Pirenaico

navarro,

navarroaragonés.

En la zona iberorrománica que (cf. 3.) podría enmarcarse entre los Pirineos al norte, Cataluña al este, Castilla al oeste y al sur con límite variable a medida que se desarrolla la Reconquista, es decir, en las actuales Navarra y Aragón, se desarrolló a partir del latín una modalidad lingüística romance que ofrece una serie de rasgos propios que la caracterizan frente al castellano y al catalán. Precisamente sobre la caracterización de esta modalidad iberorrománica se han dado dos po-

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

AragonesischjNavarresisch

siciones principales: una, la que considera este dialecto surgido del latín como una entidad única, es decir: en Navarra y Aragón se produjo una modalidad lingüística común, a la que la historiografía sobre el tema ha denominado generalmente dialecto navarroaragonés; y otra, la que entiende que es preciso establecer diferencias entre la modalidad aragonesa y la navarra y, por tanto, se refiere a dialecto aragonés por oposición o contraste con dialecto navarro o romance navarro. Es de notar, sobre esta última denominación, el hecho de que, habiéndose estudiado antes y más la modalidad aragonesa que la navarra, a veces la denominación dialecto aragonés incluye los hechos lingüísticos navarros: tal es el caso, entre otros, del libro de Manuel Alvar, El dialecto aragonés (cf. Alvar 1953), el cual, a pesar de su título, utiliza textos navarros, además de aragoneses, para la caracterización del ámbito dialectal. En la actualidad se sigue produciendo la misma discrepancia de criterio entre los investigadores sobre la cuestión: unos utilizan el compuesto navarroaragonés porque consideran como un todo la realidad dialectal de la zona, de tal modo que, cuando éstos se refieren a aragonés o a navarro hay que entender que se trata de una precisión de orden puramente geográfico; así, Buesa (1980b, 358), tras caracterizar el aragonés, anäde: «Sus afinidades fonéticas, morfológicas, sintácticas y léxicas eran tan estrechas con los caracteres del navarro medieval que, tradicionalmente, ambos constituían un solo dialecto llamado navarroaragonés». Del mismo modo, Frago (1980a, 9 n.): «Parto de la base de que el espacio lingüístico navarroaragonés formó un todo dialectal dotado de la suficiente coherencia como para no considerarlo disociado en dos entidades diferentes». En cambio, otros consideran que no hay unidad lingüística clara en el surgimiento y posterior consolidación del romance en Aragón y Navarra y, consiguientemente, debe separarse el concepto dialecto navarro del de dialecto aragonés. Así, Saralegui (1977a, 280) al plantear la caracterización del dialecto navarro medieval afirma, con base en hechos lingüísticos previamente expuestos: «la pretendida unidad lingüística navarroaragonesa no puede seguir manteniéndose sin la debida matización». Por su parte, Gonzalez Ollé (1983, 179) considera el navarro un «dialecto de transición» entre los dos dialectos que lo flanquean, el castellano y el aragonés, «en correspondencia, pues, con su posición geográfica», dejando así la modalidad navarra tan diferenciada, en cuanto a su caracterización, del aragonés como del castellano. En todo caso, las concomitancias y diferencias entre el navarro y el aragonés se harán pa-

tentes a continuación, tanto en lo que se refiere a la historia lingüística externa como a la historia lingüística interna de estas modalidades. Queda por añadir, en lo que a denominación se refiere, el término altoaragonés o pirenaico', para su aclaración cf. 2.1. 2.

Historia lingüistica externa

2.1. De Aragón Según los datos que reúne y sistematiza Alvar (1953, 7ss.) la documentación de carácter histórico muestra constituidos ya en la primera mitad del siglo IX tres núcleos pirenaicos dentro del territorio de la actual Huesca: Aragón, Sobrarbe y Ribagorza. El primero de ellos, Aragón, debió de limitarse al principio al campo de Jaca y la Garcipollera; más tarde se le añadieron los valles actuales de Hecho y Ansò y seguramente el valle de Aragüés. Al este del condado de Aragón estaba el de Sobrarbe, formado por la cuenca del río Cinca, que tuvo en origen más relación con Francia que con Aragón y que en 1035 fue elevado junto con Ribagorza a la categoría de reino, siendo Gonzalo - hijo de Sancho III el Mayor - su único rey, porque a partir de 1037 Ramiro I de Aragón lo incorporó a sus estados, de los que no volvió a separarse. Finalmente, el condado de Ribagorza, cuyos límites antiguos hay que situar entre Francia, el río Noguera Ribagorzana, el Esera y una línea meridional al sur de Benabarre y Graus. Este condado originario fue reino, junto con Sobrarbe, en 1035, pero en 1037 - como se acaba de señalar - se incorpora por Ramiro I definitivamente a Aragón. Una vez constituido este núcleo aragonés unido en la zona montañosa pirenaica, el objetivo de sus reyes es alcanzar la llanura: «Ramiro I murió ante los muros de Graus (1063), Sancho Ramírez baja al llano y pone sitio a Huesca (1094) y Barbastro (1101) y su hermano Alfonso I emprende la conquista del valle del Ebro (Ejea, 1110) que culmina con la entrada del rey en la Aljafería de Zaragoza (18.XII. 1118)» (Alvar 1953, 12). Los cien años que transcurren entre los reinados recién aludidos de Ramiro I a Alfonso I (1035-1134) son decisivos en la historia política y cultural - y consiguientemente lingüística - de Aragón, que, alcanzado el llano, se encuentra con gentes diversas y problemas nuevos y que, a partir de Alfonso I, instala su poderío sobre una importante ciudad: Zaragoza. El siglo XII supone para Aragón una notable influencia francesa: en sus tierras se instalan verdaderos núcleos de población ultrapirenaica, y en par-

360. Aragonesisch¡Navarresisch: Externe und interne Sprachgeschichte

ticular - un 66% - occitana, que dejan una huella importante en la antroponimia y en diversos aspectos, en especial los lingüísticos, de la vida aragonesa: no en vano el Fuero de Jaca o los Establimentz de la misma ciudad están redactados en occitano. Más tarde, y especialmente en el s. XIII, la influencia predominante es la catalana, favorecida por la dinastía barcelonesa que reina en Aragón de 1137 a 1410. Pues bien, en este siglo XIII en el que puede darse por terminada la Reconquista aragonesa, la literatura castellana está ya en pleno florecimiento - Alfonso X el Sabio va a fijar el «castellano drecho» - de modo que en el siglo XVI, la influencia cultural y, por tanto, la influencia lingüística a través de la literatura va a ser predominantemente castellana. Todas estas vicisitudes históricas y culturales explican, para Alvar, el cambio lingüístico producido: el romance del primer Aragón, del núcleo montañoso oscense, cambia sustancialmente de fisonomía cuando el reino alcanza el llano y se dejan sentir influencias externas. Así, después de algunas muestras de literatura aragonesa - o más propiamente, de obras literarias con aragonesismos - en el s. XIV se encuentra ya la obra del aragonés Juan Fernández de Heredia, humanista y traductor, casi como única muestra - junto con el Poema aljamiado de Y u ç u f - de literatura aragonesa y, de todos modos, con una castellanización lingüística que permite vislumbrar el retroceso dialectal aragonés; retroceso que en el siglo XVI es ya definitivo y ha dejado paso al castellano, naturalmente con regionalismos, que es todavía hoy la modalidad lingüística del Aragón llano. «Por eso es lícito hasta cierto punto separar el pirenaico del aragonés. Por eso el filólogo actual no se explica la discontinuidad entre las hablas pirenaicas de hoy y el aragonés escrito de la Edad Media. Creo poder apoyar esta afirmación: la diferencia entre la lengua escrita en las cancillerías, por los literatos, y la que se habla en los valles pirenaicos (ansotano, cheso, belsetá, etc.) es la misma que hay entre el primitivo Aragón (Jaca, Ainsa, Roda) y el Aragón que ocupa el reino moro de Zaragoza; los dialectos montañeses se relacionan con el reino pirenaico; la escritura áulica ofrece un aragonés totalmente cambiado; por las influencias francesas del siglo XII, por las catalanas del XIII y posteriores, por las castellanas - abundantísimas ya en el XIII - . El cheso, el ansotano de hoy son lingüísticamente - anteriores a Fernández de Heredia: aquéllos han conservado su arcaísmo; éste tiene - junto a rasgos primitivos - el peso de la Reconquista del valle del Ebro y de los modelos castellanos, por lo menos» (Alvar 1953, 17).

De todos modos, como suele suceder en este orden de cosas, no existe - ni en la Edad Media ni, desde luego, en la situación actual - un dia-

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lecto aragonés unitario cuyo sistema pueda describirse como tal, sino que, en todo caso, como ha señalado T. Buesa «puede trazarse un diasistema de las hablas aragonesas» (Buesa 1980b, 359), hablas que sincrónica y diacrònicamente tienen rasgos comunes por un lado y discrepancias por otro. La propia conciencia lingüística de los hablantes, tal y como se muestra en las respuestas a la pregunta «nombre del habla local» planteada por el Atlas lingüístico y etnogràfico de Aragón, Navarra y Rioja, ofrece datos interesantes sobre estos aspectos recién tratados: en 32 de las localidades encuestadas, los hablantes contestan que hablan castellano (denominación ésta, como se sabe, más frecuente que español en los núcleos rurales), con lo que se consideran integrados en la lengua general; 19 son los puntos que contestan aragonés, conservando así conciencia de peculiaridad regional; y, en cambio, un solo representante tienen las respuestas ansotano, cheso, belsetán(o), chistavín(o),fragatí, atecano, montañés, en las que los hablantes perciben la notable peculiaridad del habla de cada localidad o valle, aunque las del Pirineo aparezcan a menudo englobadas bajo la denominación pirenaico o altoaragonés. (Más detalles en Buesa 1980b, 361-366). Diversas aportaciones bibliográficas recientes que consideran las hablas altoaragonesas en su conjunto resaltan la diversidad lingüística de la zona: así, Rohlfs (1984) ha señalado casos concretos de semejanzas y diferencias entre dialectos pirenaicos; Buesa (1984, 16) al trazar un panorama lingüístico de los Pirineos se refiere a la «fragmentación dialectal de los Pirineos aragoneses . . . hoy muy acusada, como también debió de serlo en la Edad Media» y confirma después tal fragmentación con datos lingüísticos precisos (Buesa 1988). Por su parte, Enguita (1988) ofrece una caracterización del Alto Aragón tomando como base dos rasgos fonéticos y otros dos morfosintácticos y su reflejo en doce mapas del ALEANR, que da cuenta, asimismo, de la heterogeneidad mencionada. Esta heterogeneidad, que también ha reiterado hace poco M. Alvar, al afirmar que en Aragón «la unidad lingüística nunca ha existido» (Alvar 1986a, 136), ha planteado los principales «problemas lingüísticos en la unificación del aragonés literario» (epígrafe del libro de Conte et al. 1977, 85), idea en la que se ha empeñado desde los años 70 el Consello d'a Fabia Aragonesa, institución que en 1987 editó unas normas gráficas (Normas 1987) aprobadas en el I Congreso para la normalización del aragonés. El hecho de que los miembros del Consello d'a Fabia Aragonesa utilicen para el aragonés la denominación de lengua ha provocado la reac-

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Aragonesisch/Navarresisch

ción en contra de estudiosos como Frago (1978), Salvador (1986) y Monge (1989). 2.2. De Navarra Al tratar de sintetizar la historia lingüística de Navarra, tal y como lo ha hecho González Ollé (1969; 1970a; 1970b), aparecen en la Edad Media dos realidades principales: vascuence y romance, y éste - a su vez - con dos manifestaciones: una galorrománica, el occitano; y otra autóctona, el romance o dialecto navarro. Todo ello sin hacer mención de núcleos como mozárabes, árabes y judíos, que, además de que son minoritarios y no afectan, por tanto, a la caracterización global, tampoco son diferenciales de Navarra. Pues bien, de esas tres modalidades lingüísticas principales, el vascuence aparece apenas o escasamente en la documentación medieval navarra, a pesar de ser la lengua hablada mayoritariamente en el reino; el occitano es la lengua de la mayoría de los inmigrantes ultrapirenaicos que se instalan en Navarra, sobre todo en puntos del Camino de Santiago, y queda recogida en una cantidad considerable de documentos medievales navarros; y el dialecto o romance navarro es el romance autóctono: en él se encuentra redactada la casi totalidad de documentos de la Navarra medieval. Se trata, por otra parte, de la modalidad lingüística considerada por los propios navarros, al menos desde la segunda mitad del s. XIII, lengua oficial de la corte y del reino (cf. González Ollé 1970a, 48-50). Tanto los orígenes como la evolución del dialecto navarro presentan una problemática específica en el ámbito iberorrománico por el hecho de que tal modalidad romance nació y se desenvolvió - y este desenvolvimiento se alarga hasta el presente - en el seno de un área lingüística radicalmente heterogénea: la del vascuence, única de las lenguas prerromanas peninsulares que sobrevivió a la romanización. Para González Ollé (1970a, 62ss.) el núcleo originario del dialecto navarro debe situarse a comienzos del siglo X, en la zona oriental navarra de Sangüesa y Leyre. Esta zona presenta una serie de circunstancias favorables al desarrollo del romance: es un área muy romanizada y cristianizada (es en esta zona en la que la toponimia vasca presenta diptongación románica: Sangüesa, Javier, Lumbier, Navascués, Gallués, Nardués); de allí procede la estirpe de los Jimenos, dinastía que aparece en el siglo X y que representa la influencia franca y carolingia, frente a los Aristas y Vélaseos, más vascónicos. Situado en esta misma zona aparece el monasterio de Leyre, núcleo influyente de cultura latina y foco de

influencia religiosa y política en los orígenes del reino (a él estaban estrechamente ligados tanto la corte regia como el obispado de Pamplona), que debió de tener decisiva importancia en el nacimiento y difusión del dialecto navarro. Precisamente al hacer alusión a la difusión del dialecto navarro, hay que referirse al vascuence, que, siendo la lengua hablada de la mayoría de los navarros en época medieval, cuando se abandona el latín como lengua escrita, no se sustituye en Navarra por el vascuence, sino por el dialecto navarro, que se convierte así en lengua documental, en la lengua escrita en la que se establecen todo tipo de disposiciones. Por eso, desde el punto de vista social, todo navarro que quisiera acceder o aproximarse a la corte o a la clase dirigente debía conocerlo; por tanto, la regresión del vascuence en la Navarra medieval no es tanto geográfica - «el vascuence mantuvo inalterada en Navarra su extensión geográfica durante la Edad Media hasta entrado el siglo XVII, según la opinión, muy razonable, de Caro Baroja» (González Ollé 1970b, 51) - sino social: es en este aspecto en el que debió de debilitarse la vigencia del vasco a favor del dialecto navarro; debilitamiento que habría favorecido más tarde su retroceso geográfico. A favor del triunfo del dialecto navarro juega también la circunstancia de que dicha modalidad haría más fácil la comprensión lingüística con los Reinos de Aragón, León y Castilla, con los que Navarra tuvo relaciones políticas desde fecha temprana; sin olvidar en este punto que Navarra y Aragón constituyeron unidad política en varios momentos de la Edad Media. Como señala González Ollé (1970a, 68) «la difusión del romance navarro arranca de la corte, se encuentre donde se encuentre ésta, a través de sus disposiciones legales escritas. Las más de las veces emitidas, sí, desde Pamplona, pero también desde Sangüesa, Olite, Tafalla, Puente la Reina, Estella, etc.». En la sustitución del vascuence por el dialecto navarro son dos, según González Ollé, las áreas romances que intervienen: por un lado, desde el interior del dominio vascohablante, los núcleos romanizados del nordeste navarro, que difunden el romance de este a oeste a través de la zona media, con el movimiento de la corte; por otro, el habla de la Navarra meridional, zona de romanización intensa y antigua que constituye unidad natural, en un tramo del valle del Ebro, con las zonas limítrofes de la Rioja oriental y Aragón, y cuya modalidad románica no debía de diferenciarse de la de éstas, asentada, además, sobre sustrato común. Tal similitud se ha visto ratificada en los estudios recientes sobre hablas vivas (cf., por ejemplo, Frago 1976, Buesa 1980a y Saralegui 1985).

360. Aragonesisch/Navarresisch: Externe und interne Sprachgeschichte

La castellanización de Navarra (cf. para este concepto lo que se dice en 6.) se produce antes que la de Aragón, y en este orden de cosas hay que suponer que la extensión del romance por el territorio navarro vascohablante se hiciera a base de una modalidad sumamente próxima a la castellana, siendo el castellano propiamente dicho la variedad que se difundió en el territorio navarro de habla vasca romanceado a partir del siglo XVI; de este hecho se desprende la inexistencia histórica del dialecto o romance navarro en parte de la geografía de este nombre, y todos estos antecedentes justifican que en la respuesta a la pregunta «nombre del habla local» que propone ALEANR, frente a la situación aragonesa descrita en 2.1., ni una sola localidad responde «navarro» ni nada que corresponda al «aragonés» de diecinueve localidades de Aragón, sino que la respuesta mayoritaria aparte de las referentes al idioma vasco - es «castellano» (cf. Saralegui 1984). En el momento actual, prescindiendo de la vigencia del vasco en parte del territorio navarro y de las consecuencias - de contacto de lenguas, etc. - que ello ocasiona (cf. González Ollé 1970b), «la Bureba, Alava, la Rioja y la parte meridional de Navarra coinciden en una serie de rasgos» fonéticos, morfosintácticos y léxicos, según Lapesa (1980, 479; cf. también Buesa 1982). En cuanto a rasgos léxicos, T. Buesa ha distinguido, con datos de ALEANR, dos zonas dentro de Navarra: «Según la perpetuación y grado de vitalidad de las palabras y rasgos tradicionales, Navarra puede dividirse románicamente en dos amplias zonas: primera, la oriental y ribereña, más conservadora, que mira al vecino Aragón; segunda, la occidental, con proyección a la Rioja y provincias vascongadas de Alava y Guipúzcoa» (Buesa 1980a, 42). 2.3. El riojano Estas menciones de la Rioja obligan a hacer una breve referencia al dialecto riojano, modalidad iberorrománica asentada geográficamente entre los territorios de Navarra, Aragón y el norte de Castilla; zona, así, de paso, de transición, y, en palabras de M. Alvar, «de contrarias fisonomías. De ahí esa Rioja Alta - desde el Iregua hasta Logroño - que gravita hacia Castilla y por la que discurrió el ; de ahí esa Rioja Baja, vertida hacia Navarra y Aragón, y en la que la diócesis de Calahorra fue sufragánea de Zaragoza hasta 1574 y Alfaro, hito oriental de la región, perteneció siempre al obispado de Tarazona» (Alvar 1969, 15). Zona, pues, de influencias lingüísticas diversas: castellana, aragonesa, navarra, ultrapirenaica, vasca también - que actuó primero como substrato y

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después como adstrato - es asimismo zona histórica y políticamente inestable: «en los primeros siglos de la Reconquista, la Rioja, por lo menos la Rioja Alta a occidente del Najerilla, libre de musulmanes, perteneció al reino asturiano-leonés . . . pero el fortalecimiento de la casa real de Pamplona, primero, y de Navarra, después, complicó las cosas, uniéndose a ello la decadencia de León y la primitiva fragilidad de la naciente Castilla» (Llórente 1965, 323). Así, la Rioja pertenecerá políticamente unas veces a León, otras a Navarra, otras a Aragón, otras a Castilla, reino al que va a quedar definitivamente incorporada - con la trascendencia que este hecho tiene para su historia lingüística desde finales del siglo XII. Estos datos explican por sí solos que el riojano se haya constituido históricamente como dialecto de transición: la impronta del castellano es fuerte y temprana, y fuertes son también sus similitudes con las modalidades navarras y aragonesas vecinas; son buena muestra de ello, para las hablas actuales, los materiales que proporciona el ALEANR y pueden verse datos concretos en Frago (1976) y Buesa (1982). En lo que se refiere al dialecto medieval, la Rioja fue importante centro de cultura monástica, con cenobios tan notables como Albelda, Valbanera y San Millán, cuyas Glosas Emilianenses tienen la importancia de ofrecer no sólo el primer testimonio escrito en un romance peninsular, sino también las primeras frases recogidas en vascuence. 3. Fronteras lingüísticas El límite norte de este ámbito dialectal lo establece la cordillera pirenaica. Sin embargo (cf. Alvar 1953, 132-133), hay fenómenos concretos de fonética y léxico que se muestran coincidentes a una y otra vertiente de los Pirineos y que llegan a nuestros días (cf. 5.10., 5.12., 5.26. y 5.32.1). Hay que tener en cuenta históricamente la presencia en ambas laderas de un sustrato ibérico común, la dependencia política que de los reyes de Aragón tuvo el mediodía francés y el régimen alternante de pastos que aún hoy practica la economía ganadera de la zona franco-española. Al oeste, la frontera lingüística más importante y radical es la que se produce en Navarra entre el romance y el vasco, pero hay que notar la existencia, que señaló Menéndez Pidal, de una frontera prerromana entre las provincias actuales de Huesca y Navarra, que se establece por el sonido [c] o [s] que presentan los resultados del vasco etxe 'casa' y que se observa en los topónimos Chávarri/Javier (Menéndez Pidal 1949). La frontera actual por occidente con el castellano apenas tiene re-

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

AragonesischjNavarresisch

Mapa 2: Ámbito del aragonés y del navarro y frontera actual entre el aragonés y el catalán (con indicación de topónimos, hidrónimos, etc., que se citan en el texto)

levancia, dada la castellanización lingüística de este territorio dialectal, pero la reciente publicación del A L E A N R ha permitido comprobar diferencias castellanoaragonesas (a diferencias léxicas se refiere el trabajo de Enguita 1982). La frontera oriental, al este del río Cinca, se establece con el catalán y es la que, por su complicación, ha dado origen a más estudios desde que a principios de este siglo la analizara Griera (1918; 1920). En líneas generales se puede decir que al norte de Benabarre, entre los ríos Esera e Isábena, los límites se constituyen por isoglosas dispersas, mientras que al sur las isoglosas coinciden; esto se debe a que al norte de Benabarre, que es zona reconquistada antes del siglo XII, los límites lingüísticos están en relación con los distintos sustratos de las tribus prerromanas (vascos, cerretanos, ilergetes), mientras que los territorios del sur de Benabarre se reconquistan después del siglo XII y la repoblación - aragonesa o catalana - marca fronteras claras entre el aragonés y el catalán. El cruce de isoglosas en la Alta Ribagorza lo analizó Haensch (1960) y según él las hablas ribagorzanas pueden subdividirse esencialmente en tres variedades, correspondientes a otras tantas cuencas hidrográficas:

al oeste, la del río Esera, de hablas netamente aragonesas, aunque influidas por el catalán; en el centro, la del río Isábena, zona de transición propiamente dicha; al este la del Noguera Ribagorzana, con hablas catalanas influidas por el aragonés. La zona de interferencias lingüísticas - que llega por el sur hasta Benabarre, Purroy y Calasanz, desde los Pirineos - presenta discrepancia de resultados en cuanto a O y f breves y tónicas (en aragonés, diptongan en sílaba libre y trabada, en presencia y ausencia de yod; en catalán, diptongan sólo en presencia de yod) y en el consonatismo en cuanto a L- y / - latinas (aragonés > /-, c, respectivamente; catalán > /-, I-, z). Así, como ha resumido Lapesa (1980, 496-497), «la [isoglosa] que separa levantau de Hevantau corre más a occidente que la de fuera / fora y la de sierra / serra, al oriente de las cuales se sitúan de /-s-/ intervocálica sorda frente a la sonora /-z-/ y la de chen, chinebre frente a gen(t), ginebre. Difieren también la de feto, cuito j fet, dit y la de capellán, pimentón ¡ capellá, pimentò». Tanto Alvar (1976a) como Haensch (1982) han planteado el problema de la frontera entre aragonés y catalán con perspectiva sociolingüística y con una matización necesaria: no se trata, en el contacto lingüístico entre catalán y aragonés, del problema de contacto entre dos lenguas de cultura, sino que la situación es más compleja en cuanto que el catalán no es la variedad - que se toma como ejemplar - oriental o de Barcelona, sino la occidental; y el aragonés se ha sustituido en buena parte, aunque no totalmente, por el español regional con más o menos aragonesismos. Haensch ha señalado también que en la Ribagorza catalanohablante las fronteras político-administrativas tienen más influencia que las lingüísticas en cuanto a la identificación de los hablantes con Cataluña y Aragón respectivamente, de m o d o que «los hablantes del catalán peculiar de Ribagorza que viven en la provincia de Huesca se sienten aragoneses, los que viven en la provincia de Lérida se sienten catalanes» (Haensch 1982, 11-12), contrariamente a otras situaciones lingüísticas en las que el lazo de la unidad lingüística - aún con disparidad administrativo-política - es el más poderoso elemento integrador de una comunidad. Más al sur de esta zona, la frontera - como se señala arriba - es compacta, debido a que la modalidad lingüística llevada en la reconquista y colonización medievales, a partir del s. XII, se hace o por Aragón o por Cataluña, con la consiguiente impronta lingüística. Hoy pertenecen al dominio del catalán la comarca de Fraga, en Huesca; el extremo nordeste de Teruel (Agua-

360. A ragonesisch¡Na varresisch : Exteme und interne Sprachgeschichte

viva) presenta un habla valenciana con rasgos arcaizantes que quizá se explique por la presencia en la zona de mozárabes levantinos (cf. Sanchis Guarner 1949) y la zona de Mequinenza en la provincia de Zaragoza. Por el contrario, hacia el sureste, parte de la actual provincia de Castellón presenta hablas de características aragonesas, seguramente por haber sido mantenida por el obispado de Segorbe, y hay también, en la actual provincia de Valencia, localidades con hablas de características netamente aragonesas (si bien dentro de un conjunto que podría calificarse de español vulgar) y a veces sumamente próximas geográficamente a otras de habla valenciana, indudablemente porque «la repoblación fue diferente en ellos y han sido los factores históricos y culturales los que han determinado las fronteras lingüísticas» (Nebot 1984, 398). 4. Fuentes Para el estudio del dialecto medieval la fuente más importante es la documentación de carácter lingüístico, que a partir del siglo XIII aparece definitivamente redactada en romance. De todos modos, antes de 1200 son numerosos los rasgos romances que aparecen en documentos latinos y que permiten vislumbrar la realidad dialectal de la zona; y hay también, anteriores al siglo XIII, documentos aislados íntegramente redactados en romance. Alvar (1953, 103-119) hace una relación, a la que remito, de fuentes para el estudio del aragonés, distinguiendo a) colecciones de documentos; b) fueros y textos jurídicos; c) obras literarias. Este repertorio puede actualizarse en Frago (1980b) y Buesa (1980b). Para el ámbito navarro ofrece una panorámica completa de fuentes González Ollé (1970a, 54-60). Saralegui (1977b) añade las publicadas en los años inmediatamente posteriores. Más recientemente se han publicado colecciones documentales tan importantes como las de los monasterios de Fitero (Monterde 1978), Roncesvalles (Ostolaza 1978), Leyre (Martín Duque 1983), la Oliva (Munita 1984) y el segundo volumen de Irache (Lacarra et al. 1986). De todos modos, hay que señalar que la documentación navarra, por contraste con la aragonesa, no ha alcanzado la publicación más que de modo relativamente escaso todavía y tardío, lo que explica el retraso de su estudio; falta, por ejemplo, toda referencia a ella en el apartado Textos de los Orígenes del español, de Menéndez Pidal (cf. Menéndez Pidal 1968). En los últimos años ha mejorado este panorama, pero la escasez de ediciones fiables de textos lingüísticos navarros sigue constituyendo un problema para el filólogo.

43

En cuanto a la literatura dialectal navarroaragonesa «es innegable que la producción literaria navarroaragonesa en romance no castellano, escasa y de corta o discontinua proyección cronológica, presenta unos perfiles mal conocidos en lo que se refiere a su encuadramiento histórico dentro del específico ambiente sociocultural en el cual hubo de desarrollarse» (Frago 1980b, 222). Sus muestras se reducen en la práctica a la época medieval, y aun dentro de ella, lo limitado de sus manifestaciones debió de ser factor decisivo en el retroceso de la modalidad lingüística autóctona (cf. este tema tratado por extenso en Frago 1980b; cf. asimismo Alvar 1976b y Egido 1988). En efecto, en lo que se refiere a Aragón, poco más que huellas dialectales aisladas pueden rastrearse desde entonces hasta que con el énfasis regionalista de finales del siglo XIX se propicien de nuevo también durante la primera mitad del siglo XX - las manifestaciones escritas total o parcialmente en el dialecto local del autor, al igual que ha sucedido en otras regiones españolas (cf. Alvar 1953, 117-119, y Conte et al. 1977, 95-100). De 1970 hacia acá se han producido una serie de obras que, por insertarse en el movimiento unificador y normalizador del aragonés literario que se describe en 2.1., no reproducen hablas locales concretas (cf. Conte et al. 1977, 107-110; pueden verse también recogidos textos del siglo XX en aragonés en Nagore 1987). En lo que se refiere a Navarra, al haber coincidido su romance tempranamente con el castellano (cf. 6. y 2.2.), las únicas manifestaciones escritas propias del dialecto antiguo que cabe encontrar son aquellas que han quedado hasta hoy como rasgos regionales y que los autores de literatura costumbrista utilizan como caracterización de personajes o ambientes (cf. Saralegui 1985). 5. Historia lingüistica interna Al tratar de sintetizar la evolución histórica desde el latín a las variedades navarro aragonesas, deberá tenerse en cuenta que nos encontramos - como se indica en 2.1. - ante un diasistema respecto de cuya descripción es preciso señalar: a) que sólo se recogen los rasgos caracterizadores y que se prescinde, por tanto, de aquéllos que en el ámbito de la Iberorromania podrían considerarse comunes b) que se indican, cuando es posible, diferencias entre el resultado navarro y el aragonés; o bien, entre textos antiguos y hablas vivas; o se señalan resultados que sólo se comprueban en las hablas pirenaicas actuales. Porque todo ello

44

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

AragonesischjNavarresisch

permitirá comprender la caracterización contrastiva que se ofrece en 6. Por el contrario, si no hay indicación expresa alguna, debe entenderse que el resultado en cuestión es propio de todo el ámbito navarroaragonés.

5.1. Acentuación Se considera rasgo característicamente navarroaragonés, aunque lo conoce en mayor o menor medida todo el español vulgar, la repugnancia por la acentuación proparoxítona y su sustitución por la paroxítona; así: organo, musico, sabana, cañamo en lugar de órgano, músico, sábana, cáñamo. 5.2. Vocales tónicas La O breve tónica diptonga en toda circunstancia (en silaba libre y trabada, en presencia y ausencia de yod) y vacila, tanto en los textos antiguos como en las hablas pirenaicas actuales, en cuanto al diptongo resultante, porque aparecen: 1) uo, poco frecuente: HORDEUM > guordio en Hecho (Alvar 1953, 147) 2) ua, que goza de más vitalidad, tanto en las hablas pirenaicas actuales como en la documentación aragonesa, como en lo que permite o b s e r v a r l a t o p o n i m i a : BONAM > buana,

>

PONTEM >

TEMPUS

2) ie, diptongo que en los textos navarros aparece con exclusividad: tiempo < TEMPUS. Los textos antiguos muestran este diptongo sin reducir ante / en los herederos de -ELLUM: amariello; lo mismo ante s: riestra. Esta situación se mantiene en las hablas pirenaicas. Tanto Ê como Ó diptongan en presencia de y o d : FOLI AM > fuella,

HODIE > güey,

TENEO >

tiengo.

PONTEM

puan(t) 3) ue: BONAM > buena,

viva en las hablas pirenaicas. El fenómeno del predominio de ue en los documentos se ha descrito como castellanización, por ser ue la solución que el castellano fijó muy precozmente. Várvaro, en cambio, entiende que el ue documental desde el siglo XIV (frente al ua de las hablas vivas actuales) se debe a la influencia de la scripta aragonesa general - y zaragozana en particular - que debía de conocer como propio el resultado ue, frente al ua altoaragonés. Si no, añade Várvaro, aparecerían castellanizados, también desde el siglo XIV, otros resultados que en cambio permanecen dialectales, por ser propios de todo Aragón, mucho más tiempo, tales como -CT- > -it-, que sólo muy avanzado el siglo XV presenta en Aragón casos de -chcastellano. La E breve tónica diptonga en: 1) ia, diptongo que ocupa un área pirenaica actual menos extensa que ua < Ó: tiampo
parez, tenient(e)s > tenienz; este cambio adquiere particular vigencia en las quintas personas de la morfología verbal, del tipo sod(e)s > soz. También sufre una evolución secundaria el grupo r's > s: pinar(e)s > pinás.

360. Aragonesisch/Navarresisch:

La presencia de -/' final se comprueba, sobre todo, en palabras gramaticales: li(s) 'le(s)', esti 'este', qui 'que', otri 'otro', y también en la primera persona de algunos perfectos fuertes: pusi, flzi, toui. Para J. Gulsoy, que se ha referido a esta cuestión en Berceo y que ha ampliado las explicaciones dadas anteriormente por Tilander (1937), -/' es el resultado de I larga, mientras que -e resulta de / breve; como -i final debía de apocoparse menos que -e, la vitalidad de -i pudo influir analógicamente en formas que tenían -e etimológica. El hecho de que -i final se conservara durante menos tiempo en Castilla que en León, Aragón y Navarra, lleva a pensar que el castellano neutralizó antes que las otras variedades la distinción -e, -i debido a factores diversos, como vacilación entre pérdida y conservación, falsa reposición, etc. (Gulsoy 1969, 172-187). Pensado (1984) entiende que las formas originarias en -e, -i permiten reconstruir un sistema con caso sujeto/caso preposicional, realizado por medio del nominativo y el dativo latinos, que existiría en los pronombres tónicos, en los demostrativos y en otri.

5.4. Vocales en hiato

Externe und interne Sprachgeschichte

5.6. G-, J- iniciales Los resultados medievales muestran mantenimiento de palatal - presumiblemente [z], que se representa con grafías diversas - en cualquier circunstancia: germanos, ienero, hient. Las hablas pirenaicas actuales presentan, en cambio, dos resultados: 1) > [s]: GENTEM > [sen], Panticosa 2) > [s], que tiende a [c]: GENTEM > [cen], general en el altoaragonés. 5.7. S- inicial Seguida de vocal, conoce en los valles pirenaicos resultados similares a los de G-, J- latinas, es decir: 1) [s], que tiende a [x]: SYRINGAM > saringa. 2) [s], que tiende a [c]: SUILLAM > chulla. S- más consonante tarda en mostrar documentalmente, tanto en Navarra como en Aragón, la e- protética esperable, aunque se deduce de algunas ultracorrecciones (del tipo Spania < HISPANIAM) que se desarrolló dicha vocal. 5.8. Grupos PL-, CL-, FL-, Se conservan como tales: PLICARE >

La tendencia general, antigua y actual, es antihiática, de modo que aparece la sinéresis en sus diversas manifestaciones. Pero es particular en el ámbito dialectal navarroaragonés la presencia de consonantes antihiáticas, en particular -y-, aunque también otras varias: caye 'cae', rigo 'río', toballa 'toalla' (cf. Enguita 1987).

CLAMARE > clamar,

FLAMMAM >

Se mantiene inalterada en la documentación antigua y en las hablas pirenaicas actuales y abundan restos fósiles de su conservación en todo el ámbito navarro y aragonés: farinetas, fenojo, fuesa, etc. El hecho de que justamente Aragón - y sobre todo Navarra - hayan conservado inalterada la F- inicial latina incide sobre la difundida teoría, avalada por Menéndez Pidal, de que el resultado F- > 0 en castellano es debido a sustrato vasco; porque, en ese supuesto, es especialmente en Navarra donde debería haberse perdido F- y no parece que la documentación muestre que haya sido así, si bien no falta quien propone otras hipótesis; en concreto, J. Neira piensa, respecto del romance navarro, que «al extenderse . . . entre vascohablantes se produciría, entre otras, la adaptación en /h/ primero, y cero fónico posteriormente, al igual que ha ocurrido en otras áreas que se encontraban en condiciones similares» (Neira 1982, 275).

plegar,

flama.

Es característica de Ribagorza la evolución PL-, CL-, FL- > pli-, cil-, fil-, 5.9. -D- intervocàlica Hay fuerte tendencia en Aragón a su conserv a c i ó n : PEDES > piedes,

5.5. F- inicial

45

FRIGIDUM > frido.

En

Navarra se conserva -D- en los documentos más antiguos, pero se pierde después (Saralegui 1977a señala su pérdida definitiva en la documentación del monasterio de Irache a partir de 1339). 5.10. Oclusivas sordas intervocálicas Algunos textos aragoneses, y en particular las hablas pirenaicas actuales (cf. Carrasco 1988 para la delimitación de la extensión actual del fenómeno), presentan la conservación inalterad a d e -P-, -T-,

-C-: LUPUM > lopo,

BATACULUM

> hatajo, UMBILICUM > melico. N o se observa tal situación en los textos navarros, sino la sonorización general de la Romania occidental. Como el aragonés evoluciona el bearnés ultrapirenaico. Para Saroihandy (1913) - más tarde opinaron lo mismo Rohlfs (1935; cf. Rohlfs 1970) y Kuhn (1935) - el fenómeno se debe a sustrato vasco-ibérico, hipótesis que rechaza Menéndez Pidal (Ί968, 300-303). Elcock (1938) entiende que se trata de una conserva-

46

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Aragonesisch/Navarresisch

ción del modo de pronunciar latino, y que los resultados pirenaicos sonorizados se deben a influencia castellana. En relación con la conservación de las sordas intervocálicas suele ponerse su sonorización después de nasal o liquida (cf. 5.12.); en Jungemann (1955) pueden verse recogidas las diversas opiniones expresadas acerca de ambos fenómenos; cf. también en 5.12. la reciente hipótesis de G. Salvador para explicar los dos hechos. 5.11. Evolución de -LLLas hablas pirenaicas presentan, además de la solución -II-, como el castellano, los resultados, que conocen también las hablas gasconas, -t- y -ch-\ viTELLUM > betieto, PORTELLAM > portiacha. 5.12.0clusivas sordas precedidas de nasal o líquida. Asimilación de -MB- y -NDFrente a su conservación como intervocálicas (cf. 5.10.), Ρ, Τ, C sonorizan cuando van precedidas de nasal o líquida: CAMPUM > cambo, PLANTAM > planda,

RIPAM ALTAM >

Ripalda

(topónimo), URTICAM > órdiga. Saroühandy, Kuhn y Rohlfs, como en el caso de la conservación inalterada de las sordas intervocálicas (cf. 5.10.) explican esta evolución por sustrato vasco, mientras que Menéndez Pidal (1968) pone en relación esta evolución con las asimilaciones consonánticas pirenaicas del tipo -MB>

-m-,

-ND-

>

-»:

CAMBIARE

>

camiar,

PENDIENTE > penien(t), y entiende que tanto uno como otro fenómeno se deben a la presencia en la zona del dialectalismo suditaliano, oscoumbro, que conoce también estas soluciones. Recientemente G. Salvador ha propuesto una hipótesis fonológica para explicar el mantenimiento de -p-, -t-, -c- en altoaragonés y bearnés cuando son intervocálicas, frente a su sonorización tras nasal o líquida. Según Salvador (1985, 264) «ambos fenómenos son inseparables en una consideración estructural y reflejan un preciso momento de la evolución fonológica del sistema consonàntico latino de oclusivas geminadas, sordas y sonoras». En efecto, para Salvador, en el sistema latino inicialmente estructurado así: pp-tt-kk/p-t-k/b-d-g, se habría producido un deslizamiento de las oclusivas sonoras a fricativas que habría motivado el que las oclusivas sordas pudieran también realizarse alofónicamente como sonoras, de modo que, en un cierto tiempo y área, el sistema consonàntico romance habría pasado a tener oposición entre oclusivas sordas geminadas/oclusivas simples (sordas o sonoras)/fricativas sonoras, es decir: pp-tt-kkjp b- td-k gjb-d-g.

En este sistema, la alternancia de alófonos sordos o sonoros en las oclusivas resultaría irrelevante, y sería más tarde cuando se decantaran «en uno u otro sentido al completarse la mutación y reajustarse el sistema» (Salvador 1985, 266). Así, «no es que se hayan mantenido las oclusivas sordas intervocálicas y se hayan sonorizado, en cambio, tras consonante nasal o líquida, es que en algún momento de la historia del sistema consonàntico, en esos lugares sólo hubo oclusivas que se oponían a fricativas y esas oclusivas podían ser sordas o sonoras, irrelevantemente, y más fácilmente sonoras tras consonante, pues esta combinación afianzaba su articulación oclusiva y evitaba cualquier confusión» (ib.). En cuanto a las asimilaciones -MB- > -m, -ND- > -η, A. Martinet plantea el problema en términos estrictamente fonéticos desligados de causalidad sustratista: para él estos cambios se deben a la tendencia a la debilitación del segundo elemento consonàntico cuando el primero del grupo es una nasal o una líquida (Martinet 1952, 185). Frago (1978, 73) entiende que no debe olvidarse «el hecho de que la frontera silábica y el acento desempeñan un decisivo papel en el proceso asimilatorio, y a este respecto recordamos, como posible reflejo de la tendencia fonética contraria, el refuerzo del corte silábico mediante la formación de un nexo mb antietimológico, frecuentemente verificado en las modernas hablas vulgares navarro-aragonesas». Los textos medievales navarros conservan generalmente inalterado el grupo -MB-·, ambos. 5.13. Consonante más 1, r -PL- se mantiene tras consonante: IMPLERE > emplir. Los documentos navarros muestran la solución -MPL- > -neh-, similar a la castellana, desde fecha temprana (Saralegui 1977a, 147, señala la presencia de ancho < AMPLUM, en 1281). -TR- evoluciona a: 1) -ir-: FRATREM > fraire. Cuando se produce un diptongo ei puede evolucionar hasta la mon o p t o n g a c i ó n : PETRAM ALTAM >

Peralta

pónimo) 2) conservación inalterada: Petriza mo) 3) -dr-•. MATREM > madre.

(to-

(topóni-

5.14. Grupos -CT-, -ULTEvolucionan, respectivamente, a -it-, -uit-: PROFECTUM > provetto, MULTUM > muito, solución que aparece en los textos aragoneses medievales de modo regular y que se verifica en las hablas pirenaicas actuales. En Navarra es la solución originaria, pero desde el siglo XIII alterna con

360. Aragonesisch/Navarresisch:

-ch- y a partir de la segunda mitad de este siglo es -ch- resultado predominante (cf. Hata 1968).

Externe und interne Sprachgeschichte

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no absoluta: -ns: capons·, -Is: arbols·, -r's evoluciona secundariamente a -s: pinar(e)s > pinás, y -t's o d's > -z: paret(e)s > parez, tenient(e)s > tenienz (cf. 5.3.).

5.15. Grupos -SC-, -SCJ- y -X- latina Dan un resultado [s] que aparece en los textos con diversas grafías ( χ , is, iss, ys, yss, yx, ss, s) y que hoy se conserva en el Pirineo o tiende a [χ]: EXIRE >

[esír], COGNOSCERE >

[ c o n o s é r ] , AS-

CJATAM > [asáda] y [axâôa].

5.16. Grupos con yod -BJ-,

- VJ-, -DJ-

> -y-: PODIUM > pueyo,

FOVEAM

> fueya. Si -DJ- va precedido de consonante se mantiene inalterado: HORDEUM > ordio. -LJ-, -LLJ- > [1], consonante que aparece en los textos con diversas grafías: en Navarra son características il, ill, yl, yll, mientras que en Aragón lo son más II, Ili, lly: FILIUM > filio, ALIENUM > aylleno. Los textos navarros presentan desde 1178 la solución, similar a la castellana, prepalatal fricativa sonora.

5.17. Grupos interiores romances -C'L-, -T'L-, -G'L- coinciden con -LJ- en el resultado [1] (cf. para grafías antiguas de esta cons o n a n t e 5 . 1 6 . ) : VERMICULAM >

vermella,

VETU-

LUM > vieyllo, TEGULAM > tella. Los textos navarros presentan, desde finales del siglo XII, como en el caso de -LJ-, el resultado prepalatal fricativo sonoro. -M'N-; su evolución: 1) permanece inalterado en la época más antigua, tanto en Navarra como en Aragón: FEMINAM >

femna

2) aparece con grafía -mpn-, lo que es característico, aunque no exclusivo, de este ámbito dialectal: fempna 3) presenta la solución -mbr- de tipo castellano, en concreto en Navarra desde el siglo XIII: SEMINARE > sembrar.

5.18. Consonantes finales Dadas las circunstancias de la apócope vocálica (cf. 5.3.), cualquier consonante romance puede aparecer en posición final: heredat, duc, drech, casal, aqueyl (donde yl es grafía de [J], cf. 5.16.), pan, princep, mellor, ees, ceylleriz. También se encuentran grupos de consonantes, sobre todo -n(t) y -rt: fuen(t), cort. Cita asimismo Alvar (1953, 198) otros grupos presentes en las hablas pirenaicas actuales y también en los documentos aragoneses más antiguos (cf. 5.20.) que se deben a la apócope de vocal en posición final

5.19. Género Hay vacilaciones, conocidas en la historia del español, en cuanto a la evolución del género: val < VALLEM es femenino, como en latín, y del mismo modo fin < FINEM; son también femeninos todos los sustantivos en -or. la calor. En cuanto al adjetivo, la lengua antigua tendía a formar, por medio de la terminación -a, el femenino de los invariables: firme, alegre, verde, presentan en los textos como forma femenina firma, alegra, verda. Todavía hoy conocen las hablas vivas de todo el territorio dialectal navarroaragonés joven-jovena, pobre (o probe)pobra. 5.20. Número Algunos plurales presentan una situación peculiar por efecto de la apócope vocálica. Para singular heredat, fuent - plural heredaz,fuenz, y para singular pinar - plural pinás, cf. 5.3. Para singular árbol, capón - plural arbols, capons, cf. 5.18. Alvar (1953, 209) señala, a propósito de plurales como «allagons 'aulagas', cols 'coles', chipons ' j u b o n e s ' . . . : este tipo de plural se encuentra documentado en los testimonios más antiguos del aragonés; lo que, unido a la vitalidad del proceso por toda la región pirenaica hace pensar en él como uno de los rasgos más característicos del dialecto». Por eso conviene contrastarlo con la situación del navarro, que, en cambio, conserva siempre tanto -e como -o finales no absolutas (cf. 5.3.). 5.21. Pronombre personal Destaca en la morfología el pronombre de tercera persona er 'él', es 'ellos', propio de Bielsa; y el antiguo y actual dativo li(s) (cf. 5.3.), porque el resto de las formas de las hablas vivas como nusotros, vusotros, mos 'nos', sus 'os' son vulgarismos que conoce todo el español. En cuanto a sintaxis, es característico el uso de las formas de sujeto yo, tú, con preposición: pa yo, con yo, por tu. Como complementos de compañía aparecen sobre todo con mí, con tí. Es propio de Aragón, cuando se suceden dos pronombres complementarios, que preceda el objeto directo: dálome 'dámelo': esta tendencia no se observa en textos navarros (Saralegui 1977a, 178).

48

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Aragonesisch/Navarresisch

5.22. Posesivos La forma más peculiar, si bien reducida a la documentación medieval, es la de tercera persona para varios poseedores lor, lur < *ILLURUM, con un plural secundario lores, lures: d'eillos con lur consentimiento·, a eillos e a todas lures cosas. Este posesivo aparece tanto en textos navarros como aragoneses. Las hablas pirenaicas actuales suelen utilizar las formas fonéticamente plenas de posesivo mio, tuyo, suyo, tanto en función pronominal como cuando son determinantes; en este segundo caso, el articulo precede al posesivo: a mia casa 'mi casa'. 5.23. Demostrativos Interesa la presencia del neutro ço, zo < ECCE HOC; el demostrativo de segundo grado en las hablas pirenaicas es [ese], [eso], y su [s] no puede proceder de -PS- (puesto que > -s) sino que hay que contar con un étimo *ICSE (Garcia de Diego) o bien con *IPSEUM (Tilander; cf. Alvar 1953, 213s.).

tercera conjugación en -ERE tienden a pasar al paradigma en -er: CONSTRINGERE > constreyner, RENDERE > render. Precisamente este paradigma en -er se ve incrementado por verbos que presentan a veces un sufijo < SCERE, sin valor incoativo: seguecer junto a seguir, complecer junto a complir. 5.27.2. Presente Sus peculiaridades son de origen fonético: apócopes del tipo faz(e) o soz (< sod(e)s < *SUTIS; cf. 5.3.) o formas como tiengo, vienga < TENEO, VENIAM, con diptongación ante yod de E breve tónica. 5.27.3. Gerundio Es característica su formación sobre el tema de los perfectos fuertes: supiendo, de saber; hubiendo, de haber; quisiendo, de querer, tuviendo, de tener (cf. 5.27.4.). 5.27.4. Participios

Es característico de la lengua medieval, navarra y aragonesa, el relativo qui, que hoy se mantiene en Ansò y Hecho. Qui y que alternan en los textos medievales, pero qui predomina cuando el antecedente es personal, masculino y singular; en los demás casos predomina que. El interrogativo cual conoce en todo el dominio, en las hablas actuales, la moción femenina ernia y el masculino analógico cualo.

El uso del participio de presente con valor propiamente verbal y fonéticamente con la apócope normal de -e tras nt es característico de los textos navarroaragoneses: una supplication contenient la forma que se sigue. El participio pasado aparece formado en ocasiones sobre el tema de los perfectos fuertes como sucede al gerundio (cf. 5.27.3.) aunque con menos vitalidad: tuvido, de tener, quisido, de querer. Sintácticamente, dicho participio, al formar tiempos compuestos con haber, concuerda con el complemento directo: muytos bienes que eill a auidos; demanda que auia fecha.

5.25 Indefinidos Tanto en la documentación como en las hablas vivas aparecen otri (cf. 5.3. para -i final), res, ren 'nada'.

5.27.5. Imperfecto de indicativo

5.24. Relativos e interrogativos

5.26. Artículo Los textos antiguos presentan lo, además de el, como artículo masculino. En las hablas pirenaicas actuales se registran - procedentes del acusativo ILLUM, ILLAM - las formas o-a, lo-la, ro-ra, forma, esta última, similar a la del gascón. 5.27.

Verbo

5.27.1. Infinitivo Hay tres conjugaciones, en -ar, -er, -ir, aunque aparezca algún uso esporádico de infinitivo en -re, del tipo repondre. Los verbos latinos de la

En las hablas pirenaicas presentan -b- los imperfectos de las tres conjugaciones: amaba, temeba, partiba. Sobre la -b- de la segunda y tercera conjugación, Alvar (1953, 230) rechaza la hipótesis de Menéndez Pidal de que sea secundaria y producida a imitación de la de la primera conjugación; y entiende, en cambio, que se trata de la conservación primaria de -Blatina que se registra también en el gascón y el catalán de Alguer. 5.27.6. Perfecto Verbos en -ar: las hablas pirenaicas presentan un paradigma - o varios - (cf. Alvar 1979-1983, vol. 12) lleno de influencias analógicas; así: maté, matés, maté, matemos, matez (o matéis), materon, junto a: mató, matos, mató, matomos,

360. Aragonesisch/Navarresisch:

matoz (o matois), matoron (o matón). Precisamente la forma de tercera persona plural en -oron aparece de manera regular en los textos medievales aragoneses, pero no en los navarros. Verbos en -er, -ir: las hablas pirenaicas presentan, dentro de la variedad que puede verse en Alvar (1979-1983, vol. 12), un paradigma del tipo siguiente: de vender, vendié, vendiés, vendié, vendiemos, vendiez, vendieron-, de dormir, dormié, dormiés, dormié, dormiemos, dormieis, dormieron. Según Kuhn (1935) se trata en realidad de las formas primitivas de imperfecto que han tomado las funciones de perfecto, al recuperar los imperfectos de la segunda y tercera conjugación una -b- analógica de los de la primera. Esta hipótesis no se acepta por quienes sostienen el mantenimiento etimológico de -B- latina en los imperfectos de los en -er, -ir (cf. 5.27.5.). Los perfectos fuertes de tener, poner, fazer presentan -i en la primera persona: toui, fizi, pusi (cf. 5.3.). En la zona más oriental del dominio y particularmente en puntos de la provincia de Huesca, pero también en algunos de Zaragoza y Teruel, ha desaparecido el perfecto simple, sustituido por una formación perifrástica, similar a la que conoce el catalán, a base del presente de ir más el infinitivo del verbo que se conjuga: vas canta(r) 'cantaste', 5.27.7. Sintaxis verbal El auxiliar de los verbos intransitivos es ser (es ydo, seyendo llegados, en la documentación antigua); ser es, asimismo, auxiliar de los tiempos compuestos pasivos (otros crimines eran seydos feytos), de los verbos que se conjugan como pronominales (se son apropiados de nuestros montes) y de si mismo (los abbades que por tiempo son seydos). Haber permanece más tiempo que en castellano con el sentido del actual 'tener'. Haber + a + infinitivo es perífrasis de obligación. 5.28. Adverbio Son frecuentes los adverbios pronominales procedentes de IBI (o HIC) e INDE. El heredero de IBI aparece con grafías diversas: (h)y, (h)i, y en las hablas pirenaicas existe también la variante bi; su valor es sobre todo locativo (no (b)i esta) y de complemento preposicional (no (b)i he pensado). Los resultados de INDE se muestran como end(e), ent, en, de, ne, y se usan como locativo de origen (sende eran ya ydos), como complemento preposicional (m 'en acuerdo) y en la sustitución de la fórmula dativo + acusativo del pronombre personal por dativo + INDE (l'en di 'se lo dì). Otros adverbios característicos son

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adú 'aún', après 'después', avan(t) 'delante', dalto 'arriba', (d)empués 'después', encara 'todavía', ensemble 'conjuntamente'. 5.29. Preposición Es característica la variante ad de la preposición a cuando el término empieza por vocal. Otras preposiciones particulares son cara 'hacia', (en) tro (a) 'hasta', (en) ta 'hacia'. 5.30. Conjunción Aparecen en los textos medievales car < QUARE, causal; demientres < DUM INTERIM, temporal; además de las comunes con el castellano. 5.31. Interjección Se ha resaltado la peculiaridad de la presencia de ayec < ADËCCUM, en la lengua antigua (cf. Tilander 1936). 5.32.

Léxico

5.32.1. Elementos

constitutivos

Ya en 1953 señalaba M. Alvar que ocuparse del léxico aragonés supone, cuando menos, atender a los siguientes elementos constitutivos: los prerromanos, entre los que el vasco - y aquí hay que otorgar particular relevancia al área navarra - ocupa un papel esencial; los latinos; y los que proceden de los romances contiguos: gascón, catalan y castellano (Alvar 1953, 302). En las páginas siguientes (ib., 302-321) desarrolla su planteamiento con testimonios concretos. Precisamente los aspectos señalados por Alvar han sido objeto posteriormente de varias aportaciones de J. A. Frago, que se ha ocupado de proporcionar testimonios actuales y también documentación histórica de las relaciones de substrato y adstrato entre el léxico vasco y el del navarroaragonés (Frago 1977a); en cuanto a las relaciones entre el léxico navarroaragonés y el de los romances contiguos, entiende Frago (1977b, 336) que el área navarroaragonesa es encrucijada lingüística entre las áreas castellana, catalana y occitana y que, por tanto, la consideración del léxico navarroaragonés sirve para «comprender mejor las gradaciones regionales del fondo léxico latino en la Romania occidental, así como el problema de las migraciones de palabras, sobre todo en lo que se refiere al periodo medieval»; añade asimismo que muchos de los préstamos del occitano al español o del español al occitano no han debido de producirse directamente, sino a través del aragonés como transmisor en esta doble dirección, y

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ofrece ejemplos concretos documentados sincrónica y diacrònicamente; de las ^elaciones entre el léxico aragonés y el catalán se ha ocupado también Frago (1980c). 5.32.2. Prefijación.

Parasíntesis

Es característica la presencia de los prefijos esy des- en la formación de palabras. Según Neira (1969), frente al castellano, que confundió EX- y DIS- latinos y unificó en des- los resultados de ambos, el aragonés distingue entre es- y des- no sólo en cuanto al significado, sino también en cuanto a su estructuración en el interior de la palabra, de modo que des- funciona como prefijo verbal negativo, opuesto al positivo correspondiente: descoser (vs. coser), mientras que esda lugar a resultados parasintéticos en los que el prefijo no proporciona carácter negativo ni se opone a otro positivo sin prefijo: es-garr-ar 'desgarrar', es-pellej-ar 'despellejar'. A veces aparece a- como prefijo frente a su ausencia en castellano: (acomparar 'comparar') y también el fenómeno contrario, esto es, la ausencia de a- en palabras que en castellano presentan este prefijo (ranear 'arrancar'). 5.32.3.

Sufijación

La formación nominal por sufijos que otorgan diferentes valores a la base es usual en aragonés, cf. en Alvar (1953, 254-283) y en Nagore (1977b, 182-184), muestra y ejemplificación de los sufijos más usuales, que, en su mayor parte, coinciden con los de otras áreas hispánicas. En cuanto a la sufijación apreciativa, el diminutivo más característico en época medieval y actualmente en el norte de Huesca es -é(t) fej), en tanto que -ico se extiende en la actualidad por el aragonés medio y meridional y por Navarra, si bien su aglutinación con la base tiene características diferenciadoras: cuando -ico se añade a palabras oxítonas terminadas en -r o -η, o a paroxítonas terminadas en -e, el aragonés medio y meridional utiliza el incremento (e)c-ico: flor-ec-ica, corazón-c-ico, hombre-cico, en tanto que en Navarra -ico se une directamente: fiorica, corazonico, hombrico. En lo que se refiere al aumentativo -azo, hay que citar como característica la frecuente apócope de -o, que aparece hoy tanto en Navarra como en Aragón: airaz(o), hombraz(o). 5.32.4. Léxico típico A pesar de la castellanización prácticamente total operada en Navarra y en el Aragón medio y bajo desde hace varios siglos (cf. 2.1., 2.2. y 6.) el léxico conserva determinadas particularida-

des que hay que considerar huellas de la antigua situación dialectal. Frago (1976) ha señalado una serie de coincidencias léxicas que se producen en la ribera navarro-aragonesa-riojana del río Ebro y que se distinguen del castellano general. Así, por citar tan sólo algunas muestras de las que Frago ofrece, aldraguear 'callejear, entrometerse', cirria 'excremento para abono', curro 'manco', esbarizar 'resbalar', fuina 'acción de no asistir el niño a la escuela', furo 'furioso', limaco 'babosa', liza 'hilo grueso de cáñamo', madrilla 'boga, pez de río', (m)arañón 'fruto del endrino', pía 'cuña', vendema 'vendimia', zurrutera 'mujer callejera'. Por su parte, el alto Aragón tiene algunas características léxicas propias que lo acercan más bien al ámbito ultrapirenaico, como sucede también en aspectos concretos de la fonética y la morfología (cf. 5.10., 5.12., 5.26.). Alvar (1953, 311) cita concomitancias como gascón pumo, espumo, aragonés (y catalán) puma, espuma 'trozo de carbón ardiendo' (más sobre el vocabulario pirenaico actual en Garcés 1987; cf. asimismo Rohlfs 1985. Para concomitancias de voces documentadas en navarroaragonés antiguo, también registradas en occitano, como amprío 'dehesa', arpa 'rastrillo', barda 'matorral', bruno 'moreno', mas 'casa de campo', cf. Frago 1977b). Dentro del área geográfica navarra es destacable la presencia de numerosos vasquismos léxicos que, por su arraigo, cabe decir que forman parte del vocabulario regional, comarcal o local de la zona: una cala en cualquiera de las páginas del Vocabulario navarro de J.M. Iribarren (cf. Iribarren 1984) permite comprobar su importancia cuantitativa. 6. Estado de la cuestión sobre la unidad dialectal navarro-aragonesa. Perspectivas de investigación Como se indica en 1., la realidad dialectal aragonesa se conoció y describió antes y mejor que la navarra, de modo que ésta quedó identificada a aquélla, un tanto aprioristicamente, al comprobar que los documentos navarros más antiguos presentaban una serie de rasgos característicos similares a sus coetáneos aragoneses. Hoy, mejor conocida la documentación medieval navarra, hay investigadores que siguen considerando unitaria la realidad dialectal de la zona navarro-aragonesa. Otros, en cambio, entienden que no debe hacerse extensiva tal similitud entre el navarro y el aragonés a toda la época medieval, ni siquiera a todos los rasgos lingüísticos, sino que debe plantearse la personalidad propia del romance navarro. La más amplia documentación navarra estudiada (Sa-

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ralegui 1977a) permite caracterizar al navarro del siguiente modo: a) una serie de rasgos coinciden a lo largo de la Edad Media con los del aragonés: diptongación de O y E breves y tónicas ante yod, apòcope de la vocal final absoluta (noch, primerament), marcada presencia de -i final, abundancia de consonantes antihiáticas, conservación de F- inicial, resultado palatal de G-, J-, testimonios de sonorización de consonante sorda precedida de nasal, grupos consonánticos finales, moción femenina del adjetivo de una terminación, frecuencia e incluso predominio de li(s) sobre le(s), posesivo lor(es), lur(es) y relativo qui, uso del participio de presente, y partículas características como ad, enta, (en) tro (a), adii, après, encara, etc.; b) otros rasgos, en cambio, coinciden desde los orígenes con el castellano: fijación temprana de ue, ie < Ó, È, falta de apócope de -e, -o cuando están en posición final no absoluta (tenientes, todos), conservación inalterada de -MB-, -ND-, orden complemento indirecto-complemento directo cuando se suceden dos pronombres complementarios, terminación (exclusiva) -ia, -ie en los imperfectos de la segunda y tercera conjugación, presencia exclusiva de -aron en la persona «ellos» de los perfectos de la primera; c) pero hay una tercera serie de rasgos caracterizadores que en una primera etapa cronológica se comportan como el aragonés, para presentar más tarde un resultado de tipo castellano; así: PL-, CL- aparecen primero inalterados y tardíamente como //-; -D- latina alterna conservación y pérdida, siendo ésta definitiva desde el siglo XIV; -CT-, -ULΤ evolucionan primero a -it-, -uit- y después a -ch-; -LJ- y -C'L-, -T'L-, -G'L- presentan -II- y más tarde -j-; -M'N- > -mn- o -mpn- y posteriormente -mbr-. Estos últimos datos - los de c) - llevan a plantear si tal evolución se produce por castellanización exterior o bien por evolución espontánea del dialecto navarro en el mismo sentido, aunque con retraso, que el castellano. Sobre esta cuestión han aportado su punto de vista Neira (1982) y González Ollé (1983). Para Neira, cabe hablar de dialecto navarro-aragonés en los orígenes del romance: son, de hecho, limítrofes (cf. 2.1. y 2.2.) el núcleo románico primitivo navarro y el aragonés. Después, en Navarra, el alejamiento progresivo del aragonés procedería de la extensión del romance por todo el reino y de la acción del sustrato y adstrato vasco, de modo que no debe hablarse de castellanización, según Neira, sino que el dialecto navarro «al entrar en contacto con el castellano, se confunde con él, pasa a formar parte de su complejo dialectal. De hecho, po-

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demos afirmar que el castellano no se ha difundido a costa del navarro, sino que se ha confundido con él» (Neira 1982, 272). Tomando como base dos evoluciones fonéticas, la de Finicial y la de los grupos -CT-, -ULT-, Neira entiende que los resultados 0 y -ch-, respectivamente, debieron de ser propios no sólo del castellano, sino también del navarro, riojano y leonés oriental, por la acción de un sustrato común, frente al resto de los romances hispánicos (catalán y aragonés al este, gallego y leonés occidental al oeste) que conservaron/-, -it-. Por su parte, González Ollé plantea como punto fundamental el proceso de desarrollo del navarro, más que su similitud con el aragonés o con el castellano, y llega a la conclusión de que en algunas evoluciones (como la de -CT- > -it-, después -ch-) no debe hablarse de castellanización, sino de desarrollo propio del navarro, si bien con distinta cronología del cambio (cf. 5.14.) que el castellano; lo mismo para -LJ- > -II- > -j-. Por eso, al presentar el navarro coincidencias con el castellano en rasgos muy representativos, es lógico que la castellanización exterior, cuando se produjo, acabara por suprimir «vacilaciones y, progresivamente, rasgos diferenciales» (González Ollé 1983, 176): tal es el caso de PL-, CL- > II-, cuando pi-, cl- se conservaban todavía a finales del siglo XV; a esta misma castellanización exterior achaca González Ollé - aunque provisionalmente, dada la falta de certeza sobre la evolución de Fen navarro - la sustitución tardía de F- inicial por 0 fónico (frente a la hipótesis recién expuesta de J. Neira). Todo ello lleva a González Ollé a considerar al navarro dialecto de transición entre el aragonés y el castellano. Para completar este estado de la cuestión sería necesaria mayor información sobre el navarro medieval de la que hoy poseemos, y a este fin se dirigen varias tesis de doctorado actualmente en ejecución en la Universidad de Navarra; y esto, no sólo porque es poco relativamente lo que de él se conoce, sino además porque la profundización en algunas cuestiones navarras precisas puede iluminar ámbitos románicos más amplios: en concreto, los datos definitivos sobre F- en navarro proporcionarán luz decisiva para el enjuiciamiento de la teoría sustratística vasca como causa de su pérdida en castellano. Pero todo ello requiere como condición previa el incremento de ediciones de fuentes lingüísticas navarras, aún deficitarias en número, que permita un estudio correcto del dialecto medieval. También las hablas vivas, navarras y aragonesas, están en su mayor parte por describir, aunque la reciente publicación del ALEANR haya supuesto un paso importante para su

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conocimiento. En Navarra, la situación románica actual de algunas zonas plantea problemas concretos - que están por analizar en profundidad - de contacto con el vasco. Señala Buesa (1980b, 392) la necesidad de estudiar la variedad de la entonación aragonesa; informa asimismo del proyecto de Diccionario de voces aragonesas que a iniciativa de la Institución Fernando el Católico se elabora entre la Universidad de Zaragoza y el Departamento de Geografia Lingüística del CSIC (cf. Buesa 1980b, 396); también la Universidad de Zaragoza tiene en elaboración un ambicioso plan sobre la onomástica (cf. Buesa 1977 y 1980b, 396), del que ya hay muestras publicadas (cf. Buesa 1988); y se pretende que Zaragoza, quinta ciudad española en cuanto a número de habitantes, entre en el proyecto de estudio coordinado de la norma lingüística culta en las principales ciudades del mundo hispánico (cf. Buesa 1980b, 393-396). 7. Bibliografía

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Aragonesisch/Navarresisch

Rohlfs, Gerhard, Dialectos del Pirineo aragonés (semejanzas y diferencias), AFA 34/35 (1984), 215-227. Rohlfs, Gerhard, Diccionario dialectal del Pirineo aragonés, Zaragoza, Institución Fernando el Católico, 1985. Salvador, Gregorio, Hipótesis fonológica sobre oclusivas sordas y sonoras divergentes en altoaragonés y bearnés, AFA 36/37 (1985), 255-273. Salvador, Gregorio, Lenguas de España, autonomías y fronteras lingüísticas, in: Alvar 1986b, 15-34. Sanchis Guarner, Manuel, Noticia del habla de Aguaviva de Aragón, RFE 33 (1949), 15-65. Saralegui, Carmen, El dialecto navarro en los documentos del monasterio de Irache (958-1397), Pamplona, Institución Príncipe de Viana, 1977 (= 1977a). Saralegui, Carmen, Los estudios sobre el dialecto navarro desde 1970 y su aportación al conocimiento del mismo, FLV 9 (1977), 403-416 (= 1977b). Saralegui, Carmen, Respuestas navarras a la pregunta

«nombre del habla local»: comentarios sobre el mapa n" 5 del Atlas Lingüístico y Etnográfico de Aragón, Navarra y Rioja (ALEANR), AFA 34/35 (1984), 537-551. Saralegui, Carmen, Caracterización lingüistica de las hablas ribereñas de Navarra a través de un escrito de José María Iribarren, Revista del Instituto de Lengua y Cultura Españolas 1 (1985), 113-136. Saroïhandy, J., Vestiges de phonétique ibérienne en territoire roman, Revista Internacional de Estudios vascos 7 (1913), 475-497. Tilander, Gunnar, Ayec, RFE 23 (1936), 193-197. Tilander, Gunnar, La terminación -i por -e en los poemas de Gonzalo de Berceo, RFE 24 (1937), 1-10. Várvaro, Alberto, Tradizioni scrittorie e lingua parlata: il dittongamento di o breve tonica nell'Alto Aragona, BCSFLS 11 (1969), 1-22. Yndurain, Francisco, Contribución al estudio del dialecto navarro-aragonés antiguo, Zaragoza, El Noticiero, 1945. Carmen Saralegui,

Pamplona

55

Spanisch / Español

361. Spanisch: Phonetik und Phonemik Fonética y fonemàtica 1. Fonemas vocálicos 2. Fonemas consonánticos 3. Frecuencia y cantidad de información de los fonemas españoles 4. La silaba en español 5. Bibliografía

El sistema fonémico español posee cinco fonemas vocálicos y dieciocho o diecinueve fonemas consonánticos, según las áreas dialectales. 1. Fonemas

vocálicos

Los fonemas vocálicos son cinco: /i, e, a, o, u/. Se producen tanto en sílaba tónica: /piso/ piso /péso/ peso - /páso/ paso - /poso/ poso - /puso/ puso, como en átona: /pisár/ pisar - /pesár/ pesar - /pasár/ pasar - /posár/ posar, /lanár/ lanar - /lunar/ lunar; en posición inicial de palabra /ira/ ira - /èra/ era - /ára/ ara - /óra/ Aora /úra/ /¡«ra o final: /kási/ casi - /káse/ case /kása/ casa - /káso/ caio; /tí/ ti - /té/ fe - /tú/ tú. 1.1. Siguiendo la doctrina de Navarro Tomás (1957, 46-75), se ha admitido tradicionalmente que las vocales españolas presentan un timbre cerrado en unos contornos y abierto en otros; con palabras y conceptos actuales, diríamos que los fonemas vocálicos /i, e, o, u/ tienen, según Navarro Tomás, dos alófonos, uno cerrado y otro abierto, en distribución complementaria: son abiertos, en contacto con [rr], delante de [x] y en sílaba trabada (pero /e/ es cerrado en sílaba trabada por [Θ, m, n, s, d, k]). /e/ y /o/ también se realizan como abiertos en los diptongos /ei/ y /oí/. El fonema /a/ presenta tres variantes: una palatal, ante las consonantes [t]·, λ, ρ , j] y en el diptongo /ai/; otra, velar, ante [u], en sílaba trabada por [1] y delante de [x]; en los demás casos, aparece la realización media. Sin embargo, estudios recientes, tanto articulatorios como acústicos (Quilis 1985, 11-13 y 41-43), han puesto de manifiesto que en español: a) las diferencias entre realizaciones abiertas y cerradas de las vocales son muy pequeñas; b) la pretendida distribución complementaria de Navarro Tomás no se produce. Por ello, según expondremos a continuación, sólo consideramos en español dos alófonos en distribución complementaria: uno, nasal, que se

produce cuando la vocal se encuentra: a) entre pausa y consonante nasal; b) entre dos consonantes nasales; otro, oral, que aparece en el resto de los contornos:

(pausa

i

, 1 + vocal + cons. nasal > [vocal nasal], cons. nasal J en el resto de los contornos > [vocal oral\. 1.2. Fonema /i/: articulatoriamente: alto, anterior. Acústicamente: vocálico, no consonàntico, difuso, agudo. Ortográficamente, se puede transcribir por medio de las grafías i o y. Tiene dos alófonos en distribución complementaria: [ϊ], nasal·, cuando /i/ se encuentra entre pausa y consonante nasal o entre dos consonantes nasales: [ínstáijte] instante, [mimo] mimo·, [i], oral en el resto de los contornos: [pipa] pipa, [kóser i katjtár] coser y cantar. 1.3. Fonema /e/: articulatoriamente: medio, anterior. Acústicamente: vocálico, no consonàntico, no denso, no difuso, agudo. Ortográficamente, se transcribe por medio de la grafia e. Tiene dos alófonos en distribución complementaria: [è] nasal, que se produce en los contornos ya señalados: [eijtre] ¡entre!, [nene] nene; [e] oral, en el resto: [éste] este, [léxos] lejos. 1.4. Fonema /a/: articulatoriamente: bajo, central. Acústicamente: vocálico, no consonàntico, denso, no grave, no agudo. Ortográficamente, se transcribe por medio de la grafía a. Tiene dos alófonos en distribución complementaria: [ä] nasal: [ambos] ambos, [mäno] mano; [a] oral: [pápa] papa, [aparáto] aparato. 1.5. Fonema /o/: articulatoriamente: medio, posterior. Acústicamente: vocálico, no consonàntico, no denso, no difuso, grave. Ortográficamente, se transcribe por medio de o. Tiene dos alófonos en distribución complementaria: [ó] nasal·, [ómbre] hombre, [mòno] mono; [o] oral: [òso], oso, [popa] popa. 1.6. Fonema /u/: articulatoriamente: alto, posterior. Acústicamente: vocálico, no consonàntico, difuso, grave. Ortográficamente, se representa por la grafia u. Tiene dos alófonos en distribución complementaria: [ü] nasal: [ün sól] un sol, [nùmero] número; [u] oral·, [usár] usar, [púpa] pupa (cf. fig. 1, p. sig.). 1.7. Caracterización acústica de las vocales españolas El análisis de las vocales, tanto de España como de Hispanoamérica, en posición fonética nor-

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

Fig. 1: Esquema articulatorio de las vocales españolas anterior

central

posterior



anterior y posterior, cardinales, y es bastante más cerrado; d) el /o/ español se aproxima al /o/ abierto cardinal, sin llegar a él; es más cerrado que este último; e) el /u/ español es más posterior y algo más abierto que el /u/ cardinal. 1.8. Modificación del timbre de las vocales por influencia de determinadas consonantes

e

/ o

\ a

mal llevado a cabo por Quilis/Esgueva (1983) proporciona los siguientes valores medios para los dos primeros formantes: Vocal /i/ M M loi M

f2

F, 252 471 659 492 264

2576 2123 1191 939 648

Llevados estos valores a una carta de formantes podemos obtener «un triángulo vocálico acústico de la lengua española», como muestra la fig. 2: Flg. 2:

Un triángulo acústico de las vocales españolas 2000

200

1000

/

\ 500 600

500

/ /

71 uu

J

/ΛM

/eA ^isJ

700 800

Si comparamos este triángulo con el de las vocales cardinales sintetizadas (Quilis 1981, 160) podemos deducir las siguientes diferencias: a) el /i/ español es algo más posterior que el /i/ cardinal; b) el /e/ español es mucho más abierto que el /e/ cardinal, sin llegar al /ε/; es, asimismo, más posterior que las vocales e cardinales; c) el /a/ español se encuentra entre las dos vocales a,

En contacto con determinadas consonantes, en Andalucía, algunas vocales sufren cambios de timbre bastante acusados. Destacaremos dos fenómenos: a) /a/ + /l, r, s, Θ/ > [e] o [ε]: estrellas > [ehtréje], etc. El fenómeno, estudiado primero por Alonso (1956) fue más tarde matizado por Alvar (1958/1959), que encara el fenómeno desde una perspectiva más congruente: el cambio /a/ > [e] ante estas consonantes no es uniforme: hay una zona (Granada, algunos pueblos de Córdoba y Málaga) donde al, ar > [ε]. Aparte hay que situar el fenómeno as, az > [a] palatalizada > [ε], más general, y característico de casi toda la mitad oriental de Andalucía. b) El otro fenómeno, más extendido, es el de la abertura de las vocales a causa de la aspiración o pérdida de /-s/. Se produce en Andalucía Oriental, en Murcia, partes de Extremadura, etc. El andaluz ofrece una clara división basada en este hecho: el andaluz oriental - Córdoba, Jaén, Granada y Almería - donde la pérdida de este fonema y morfema lleva consigo la abertura de las vocales, con la consiguiente repercusión en el morfema de número y en determinadas formas verbales: [gato] - [gáto] gato - gatos, [tjéne] - [tjéne] tiene - tienes; el andaluz occidental - Huelva, Sevilla, Málaga, Cádiz donde la desaparición de /-s/ no conlleva abertura vocálica. El primero en señalar el fenómeno fue Navarro Tomás (1939), que consideró un desdoblamiento para los fonemas vocálicos /a, e, o/ en el contorno indicado. A partir de aquí, la abertura de la vocal por pérdida de /-s/ dio origen a dos posiciones lingüísticas diferentes: la de los que piensan que las vocales abiertas son fonemas que se oponen a las cerradas (Alvar 1955; Salvador 1957, 1977) y la de los que piensan que no es así, que son meros alófonos o alomorfos (Alarcos 1958, 1983 y Quilis 1968). 1.9. Diptongos y triptongos Cuando una secuencia de dos vocales está comprendida en la misma sílaba, forma un diptongo. Si cada una de las vocales pertenece a sílabas diferentes, se trata de un hiato. En el diptongo, una de las dos vocales constituye el núcleo silábico, y la otra es el margen silábico. En el hiato, las dos vocales son núcleos silábicos.

361. Spanisch: Phonetik und Phonemik

En español, normativamente, se acostumbra a considerar como diptongo la unión en una misma sílaba de /i, u/ + /e, a, o/, /e, a, o/ + /i, u/, /i/ + /u/, /u/ + /i/. En los dos primeros casos, /e, a, o/ son los núcleos silábicos, y /i, u/ los márgenes. Cuando estos preceden a los núcleos, los diptongos son crecientes; en caso contrario, son decrecientes. En el tercero y cuarto casos (/i/ + /u/, o viceversa) al tratarse de vocales altas, formará núcleo silábico la vocal que mayor intensidad posea por muy pequeña que sea esta diferencia. Diptongos crecientes: /i, u/ + /e, a, o/. En este caso, /i, u/ se transcriben fonéticamente como [j, w] y se denominan semiconsonantes. En español, son ocho: /ásia/ [ásja] Asia, /tiene/ [tjéne] tiene, /murió/ [muijó] murió, /diurétiko/ [djurétiko] diurético, /kwátro/ [kwátro] cuatro, /suélo/ [swélo] suelo, /luís/ [lwís] Luís, /fàtuo/ [fátwoj/aíuo. Diptongos decrecientes: /e, a, o/ + /i, u/. En este caso /i, u/ se transcriben fonéticamente como [i, u] y se denominan semivocales. En español, hay seis: /áire/ [áire] aire, /lèi/ [léi] ley, /ói/ [ói] hoy, /àuto/ [àuto] au/o, /europa/ [europa] Europa, /bóu/ [bou] bou. Como dijimos antes, las secuencias /i + u/ o /u + i/ pueden realizarse: a) como diptongos crecientes: [jú], [wí]: /biúda/ [bjúSa] viuda, /kuída/ [kwida] cuida; b) como diptongos decrecientes: [íu] [úi]: /bíuda/ [bíuóa] viuda, /kúida/ [kúida] cuida. Según demostró impecablemente Alarcos (1983, 150-160), tanto las semivocales como las semiconsonantes son alófonos de /i, u/. Hay que tener en cuenta que en el habla se produce continuamente otra serie de diptongos, no considerados normativamente, aunque de existencia real: son los formados entre las vocales medias y bajas /e, a, o/. En el habla vulgar, llegan a resolverse como los diptongos normativos: [teátro] > [teátro] > [tjátro]. Triptongos: la existencia de tres vocales en una misma sílaba constituye un triptongo: /iai/ [jai] [despreOjáis] despreciáis, /iei/ [jeí] [despreOjéis] despreciéis, /uei/ [wei] [bwéi] buey, /uai/ [wai] [saijtiywáis] santiguáis. 2. Fonemas consonánticos El español posee los siguientes fonemas consonánticos: /p, b, t, d, k, g, f, Θ, s, j, χ, m, n, ji, 1, λ, r, rr/. 2.1. Fonema /p/: articulatoriamente: oclusivo, bilabial, sordo. Acústicamente: no vocálico, consonàntico, difuso, grave, oral, interrupto, sordo, mate. Ortográficamente, se representa por medio de la grafía p.

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En posición prenuclear, tiene un sólo alófono: [p]. En posición postnuclear, se neutraliza (cf. 2.7.): /popa/ [popa] popa. 2.2. Fonema /b/: articulatoriamente: bilabial, sonoro. Acústicamente: no vocálico, consonàntico, difuso, grave, oral, sonoro. Ortográficamente, se representa por b o v. Tiene dos alófonos en distribución complementaria: a) [b]: oclusivo, bilabial, sonoro. Se produce como tal, cuando /b/ va precedido de pausa o de consonante nasal: /bóNba/ [bómba], bomba, /ÚN báso/ [üm báso] un vaso. b) [β]: fricativo, bilabial, sonoro. En el resto de los contornos; es decir, donde no aparece [b]: /ése báso/ [ése ßäso] ese vaso. En posición postnuclear, se neutraliza. 2.3. Fonema /t/: articulatoriamente: oclusivo, dental, sordo. Acústicamente: no vocàlico, consonàntico, difuso, agudo, oral, interrupto, sordo, mate. Ortográficamente, se representa por medio de t. En posición prenuclear, tiene un sólo alófono: [t] /té/ [té] té. En posición postnuclear, se neutraliza. 2.4. Fonema /d/: articulatoriamente: dental, sonoro. Acústicamente: no vocàlico, consonàntico, difuso, agudo, oral, sonoro. Ortográficamente, se representa por d. Tiene dos alófonos en distribución complementaria: a) [d]: oclusivo, dental, sonoro. Se produce este alófono cuando /d/ se encuentra precedido de pausa, consonante nasal o /l/: /el duéNde/ [ej dwéijde] el duende. b) [ö]: fricativo, dental, sonoro. En el resto de los contornos: /ése dédo/ [ése ôéôo] ese dedo. En posición postnuclear, se neutraliza. Castilla la Vieja y Madrid, tienen como rasgo dialectal muy acusado la pronunciación [Θ] de /-d/ implosivo: [ré6] red, [aOmitír] admitir. Un fenómeno muy extendido en España, y también en partes de América es la pérdida de /d/ en la terminación -ado: [paráo] parado. 2.5. Fonema /k/: articulatoriamente: oclusivo, velar, sordo. Acústicamente: no vocàlico, consonàntico, denso, grave, oral, interrupto, sordo, mate. Ortográficamente, se representa por c + a, o, u, por qu + e, i, por k o por c + consonante. En posición prenuclear, tiene un solo alófono: [k]: /kása/ [kása] casa, /kíso/ [kíso] quiso, /kilo/ [kilo] kilo. En posición postnuclear, se neutraliza. 2.6. Fonema /g/: articulatoriamente: velar, sonoro. Acústicamente: no vocàlico, consonàntico, denso, grave, oral, sonoro. Ortográficamente, se representa por medio de g + a, o, u o por gu + e, i o por g + consonante.

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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

Tiene dos alófonos en distribución complementaria: a) [g]: oclusivo, velar, sonoro. Se produce, cuando /g/ va precedido de pausa o de consonante nasal: /béNga/ [bégga] venga, /gáNga/ [gárjga] ganga. b) [γ]: fricativo, velar, sonoro. En el resto de los contornos, /bèga/ [béya] vega. El fonema /g/ se neutraliza en posición postnuclear. 2.7. Realización de los fonemas sición silábica implosiva

oclusivos en po-

El español tiende a formar sílabas abiertas. Por ello, las realizaciones de los fonemas que se encuentran en posición implosiva o postnuclear, tienden a modificarse. Por otra parte, el rendimiento funcional de estos fonemas es muy escaso en la mencionada posición. Normativamente, pueden darse las siguientes realizaciones: a) la conservación, tanto de las sordas como de las sonoras: [ákto] acto, [ábside] ábside-, b) las sonoras pueden realizarse como fricativas con mayor o menor tensión: [äßsiöe] ábside, [aöskrito] adscrito; c) las oclusivas sordas pierden algo de su tensión articulatoria, llegando incluso a sonorizarse y a convertirse en fricativas: [aßto] apto, [áyto] acto. Si en posición silábica implosiva o postnuclear no tienen una función distintiva es porque se neutralizan. Los archifonemas resultantes de esa neutralización son: /B/: archifonema de ¡-b¡ - /-p/; /D/: archifonema de /-1/ - /-d/; /G/: archifonema de /-k/ - /-g/. Ejemplos: /áBto/ apto, /aDskríto/ adscrito, /áGto/ acto, etc. El escaso rendimiento funcional de estos fonemas en posición implosiva da lugar a errores ortográficos, que aparecen incluso en la prensa, como helicóctero por 'helicóptero', optuso por 'obtuso', etc. 2.8. Fonema /f/: articulatoriamente: fricativo, labiodental, sordo. Acústicamente: no vocálico, consonàntico, difuso, grave, oral, continuo, sordo, mate. Ortográficamente, se representa p o r / . Tiene un solo alófono: [f] /kafé/ [kafé] café, /fofo/ [fofo] fofo. 2.9. Fonema /Θ/: articulatoriamente: fricativo, interdental, sordo. Acústicamente: no vocálico, consonàntico, difuso, agudo, oral, continuo, sordo, mate. Ortográficamente, se representa por z, ζ + a, o, u y c + e, i. Tiene un alófono: [θ]: /θίηε/ [0íne] cine, /9óna/ [Góna] zona, /0úmo/ [0úmo] zumo, /Ιύθ/ [Ιύθ] luz. Como toda consonante sorda, se puede sonorizar: [á01o] hazlo. 2.9.1. Seseo y ceceo·, por razones de fonèmica diacrònica, hay zonas dialectales del español que no poseen los fonemas /s/ o /Θ/. Lo más extendido es que persista sólo /s/: es el seseo:

[kása] como realización de caza y casa·, si la realización de ambos es /Θ/ tenemos el ceceo: [ká0a] para caza y casa. El seseo es general en Canarias, en Hispanoamérica (con las excepciones que mencionaremos a continuación), y, en Andalucía, se extiende como una franja intermedia entre el ceceo y la distinción de /s/ y /Θ/, por el oeste del sur de Huelva, sur de Córdoba, norte de la provincia de Sevilla (y la capital, Sevilla, que es un foco seseante en zona de ceceo), algunos islotes en la provincia de Granada, norte de la provincia de Málaga. La zona de ceceo en Andalucía ocupa todo el litoral, desde Ayamonte hasta Almería, avanzando hacia el norte por las provincias de Sevilla, Málaga y Granada. Son distinguidoras las provincias de Jaén y Almería. En América, también aparecen algunos focos de ceceo, como en los alrededores de Bogotá y el Departamento de Antioquia, en Colombia, en zonas de El Salvador, Honduras y Nicaragua, hablantes panameños, etc. 2.10. Fonema /s/: articulatoriamente: fricativo, alveolar, sordo. Acústicamente: no vocálico, consonàntico, denso, agudo, oral, continuo, sordo, estridente. Ortográficamente, se representa por s. Tiene un alófono: [s]: /kása/ [kása] casa, /mismo/ [mismo] mismo, /isla/ [isla] isla. Como toda consonante sorda, se puede sonorizar: [isla]. 2.10.1. Aspiración: cuando el fonema /s/ se encuentra en posición postnuclear o implosiva, puede aspirarse, y llegar, incluso, a perderse. En España el fenómeno de la aspiración coexiste muchas veces con el de la pérdida en los mismos hablantes o en las mismas localidades. Se da en Andalucía, Extremadura, Canarias, Murcia, Toledo, en la Mancha, en zonas de las provincias de Madrid (en la capital está muy extendido hasta en las clases cultas), Cuenca, Avila, Salamanca, Rioja Baja. En Hispanoamérica, la aspiración se produce en el Sur de Méjico, Centroamérica (menos Panamá), extremos de la Isla de Cuba, Interior de Venezuela y Colombia, Uruguay, Paraguay, Argentina, Chile, zonas del Ecuador, Perú y Bolivia. Se pierde en el Centro de la Isla de Cuba, en Puerto Rico, Santo Domingo, Panamá y regiones costeras de Venezuela y Colombia. 2.10.2. Tipos de ¡s¡. En español, existen varias realizaciones de /s/. Las más frecuentes son: la [s] ápicoalveolar, en España, en las dos Castillas, preferentemente; la [s] predorsoalveolar, en gran parte de Andalucía, Canarias e Hispanoamérica, y la predorsodentoalveolar, principalmente en Hispanoamérica. 2.11. Fonema β/: articulatoriamente: fricativo, palatal, sonoro. Acústicamente: no vocálico, consonàntico, denso, agudo, oral, sonoro. Ortográficamente, se representa por y o por hi + vocal.

361. Spanisch: Phonetik und Phonemik

Tiene dos alófonos en distribución complementaria: a) [ e en andaluz, RFE 18 (1958/1959), 279-282. Esgueva, Manuel (ed.), Estudios de Fonética, vol. 1, Madrid, CSIC, 1983. Guerra, Rafael, Estudio estadístico de la sílaba en español, in: Esgueva 1983, 9-112. Navarro Tomás, Tomás, Dédoublement de phonèmes dans le dialecte andalou, TCLP 8 (1939), 184-186. Navarro Tomás, Tomás, Desdoblamiento de fonemas vocálicos, RFH I (1939), 165-167. Navarro Tomás, Tomás, Manual de pronunciación española, Madrid, CSIC, 81957. Quilis, Antonio, Morfología del número en el sintagma nominal español, TraLiLi6 (1968), 131-140. Quilis, Antonio, Cantidad de información proporcionada por los fonemas españoles, in: Studia Humanística, vol. 1, Madrid, Universidad Nacional de Educación a Distancia, 1976, 81-91. Quilis, Antonio, Fonética acústica de la lengua española, Madrid, Gredos, 1981. Quilis, Antonio, Bibliografía de fonética y fonología españolas, Madrid, CSIC, 1984. Quilis, Antonio, El comentario fonológico y fonético de textos. Teoría y práctica, Madrid, Arco libros, 1985. Quilis, Antonio/Esgueva, Manuel, Frecuencia de los fonemas en el español hablado, LEA 2 (1980), 1-25. Quilis, Antonio/Esgueva, Manuel, Realización de los fonemas vocálicos españoles en posición fonética normal, in: Esgueva 1983, 159-252. Salvador, Gregorio, Unidades fonológicas vocálicas en andaluz oriental, REspL 7 (1977), 1-23. Salvador, Gregorio, El habla de Cúllar-Baza, RFE 41 (1957), 161-252. Antonio

1.1. Las funciones

del

Quilis,

Madrid

acento

El a c e n t o d e s e m p e ñ a en español las siguientes funciones: a) L a función contrastiva, en el eje sintagmático, es decir, entre las secuencias de unidades, al p o ner d e relieve las sílabas a c e n t u a d a s f r e n t e a las i n a c e n t u a d a s y entre p a l a b r a s a c e n t u a d a s (sustantivos, verbos, etc.) y p a l a b r a s i n a c e n t u a d a s (preposiciones, conjunciones, artículo el, etc.). b) L a función distintiva, en el eje p a r a d i g m á t i c o . El c a m b i o de situación del a c e n t o p e r m i t e distinguir u n i d a d e s de significado diferente: término - termino - terminó, paso -pasó. También d a origen a los e s q u e m a s léxicos acentuales siguientes: oxítono ~~~ '• h a b i t ó paroxítono —— : habito proparoxítono : hábito y en las f o r m a s c o m p u e s t a s , t a m b i é n al superproparoxitono : ábremelo.

362. Spanisch: Intonationsforschung

c) La función culminativa, agrupando alrededor de la unidad acentual otras unidades inacentuadas: y por si la mayoría lo resuelve . . . ; en torno a la sílaba rí se agrupan y por si la mayo -a y en torno a suél, lo re - ve. 1.2. Palabras acentuadas y palabras das en español

inacentua-

Es evidente que toda palabra aislada, sacada fuera del contexto en que se halla, presenta una sílaba con una determinada carga acentual; pero las cosas cambian cuando esa misma palabra se encuentra situada en el decurso de la cadena hablada. En la frase, se percibe claramente la presencia de sílabas tónicas en unas palabras determinadas y su ausencia en otras. En español, una palabra no tiene nada más que una sílaba acentuada llamada acentuada o tónica, por contraposición a todas las demás que carecen de esa energía articulatoria, y que son inacentuadas o átonas. En condiciones normales, tan sólo un grupo de palabras, los llamados adverbios en -mente, poseen dos sílabas tónicas: /miserábleméNte/ miserablemente, /sólaméNte/ solamente, etc. Según Quilis (1983), la diferencia existente en la lengua hablada entre palabras acentuadas e inacentuadas es la siguiente: palabras acentuadas, 63,44%; inacentuadas, 36,56%. 1.2.1. Palabras acentuadas Las palabras que en español siempre llevan una sílaba acentuada son: 1) el sustantivo: /el gáto/ el gato, /la mésa/ la mesa. 2) El adjetivo: /el gáto négro/ el gato negro, /la kása gris/ la casa gris, /la triste biúda/ la triste viuda etc. 3) El pronombre tónico, que funciona como sujeto o complemento con preposición: /tú sabes póko/ tú sabes poco, /él i nosotros xugarémos/ él y nosotros jugaremos, /para mí i para tí/ para mí y para ti, etc. 4) Los indefinidos, adjetivos o pronombres, apocopados o no: /algúN óNbre/ algún hombre, /biéne alguno/ viene alguno, /niNgúN otro káso/ ningún otro caso, etc. 5) Los pronombres posesivos: /la kúlpa és mía/ la culpa es mía, /éste lápiO és tújo/ este lápiz es tuyo, /el gáto nó és buéstro és nuéstro/ el gato no es vuestro, es nuestro. 6) Los demostrativos, tanto pronombres como adjetivos: /kiéro éste libro/ quiero este libro, /prefiéro akél/ prefiero aquél. 7) Los numerales, tanto cardinales como ordinales: /dós kásas/ dos casas, /mil kásas/ mil casas, /biéne el priméro/ viene el primero. Sin em-

und Prosodie

63

bargo, en un compuesto numeral, el primer elemento no se acentúa: /dos mil kásas/ dos mil casas, /kuareNta i seis gátos/ cuarenta y seis gatos. 8) El verbo, aunque sea auxiliar: /el gáto kóme/ el gato come, /se kásaN ói/ se casan hoy, /el páxaro és négro/ el pájaro es negro, /pépe á komído/ Pepe ha comido. 9) El adverbio: /kóme póko/ come poco, /xuéga mál/ juega mal. Cf. 1.2.2.10. 10) Las formas interrogativas qué, cuál, quién, dónde, cuándo, cuánto, cómo: /ké kiéres/ ¿qué quieres?, /kómo bá la bída/ ¿cómo va ¡a vida? 1.2.2. Palabras inacentuadas Las palabras que en español no llevan acento son: 1) El artículo determinado: /el alma/ el alma, /la kása/ la casa, /los músikos/ los músicos. Sin embargo, el artículo indeterminado se acentúa: /úN sáko/ un saco, /únas pésas/ unas pesas. 2) La preposición: /bino desde málaga/ vino desde Málaga, /trabáxa para koméR/ trabaja para comer (se exceptúa según, que, tanto preposición como adverbio, es tónica: como preposición: /segúN lo estableOído/ según lo establecido, /segúN él estói biéN/ según él estoy bien; como adverbio: /segúN me díOes bino mál/ según me dices, vino mal). 3) La conjunción. En la conjunción, hay que tener en cuenta que son átonas: a) las copulativas y, e, ni: /nó bí ni el konéxo ni la liebre/ no vi ni el conejo ni la liebre, /xosé i pédro/ José y Pedro. b) Las disyuntivas o, u: ¡o bienes o me bói/ o vienes o me voy. c) La polivalente que, copulativa: /ábla ke ábla/ habla que habla-, disyuntiva: /ke kiéra ke nó kiéra á de leéR/ que quiera que no quiera ha de leer, determinativa: /ke lo páses biéN/ que ¡o pases bien; final: /béN ke te diga úna kósa/ ven que te diga una cosa, etc. d) Las adversativas pero, sino, mas, aunque (ya sea adversativa, ya concesiva): /ábla pero mál/ habla, pero mal. e) Las causales pues, porque, como, pues que, puesto que, supuesto que: /puesto ke nó kiéres kédate/ puesto que no quieres quédate. f) Las consecutivas pues, luego, conque: /ás deskaNsádo bién koNke aóra a trabaxáR/ has descansado bien conque ahora, a trabajar. g) Las condicionales si, cuando: /si kiéres bói/ si quieres voy, /kuaNdo lo díOe será beRdáD/ cuando lo dice, será verdad. h) Las concesivas aunque, aun cuando: /auN kuaNdo kiéra nó puéde beníR/ aun cuando quiera, no puede venir. Son conjunciones tónicas:

64

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

a) Las disyuntivas ora, ya, bien: /óra xuéga óra lée/ ora juega ora lee. b) La consecutiva así: /nó mentiría así le matáraN/ no mentiría así le mataran. c) La temporal apenas: /apenas se lába sále/ apenas se lava, sale. d) Las compuestas, adversativas: no obstante, con todo, fuera de; consecutivas: en efecto, por tanto, por consiguiente, así que; temporales: aún no, no bien, ya que, luego que, después que, en tanto que (es átono en cuanto o su forma menos culta en cuanto que: /eN kuaNto la siNtió/ en cuanto la sintió); las condicionales: a no ser que, dado que, con tal que; las concesivas: por más que, a pesar de que, mal que, ya que, etc. 4) Los términos de tratamiento: /doN xosé/ Don José, /dopa maria/ doña María, /frai pédro/ fray Pedro, /saNto tomás/ santo Tomás. 5) El primer elemento de los compuestos: /maria xosé/ María José, /dos mil/ dos mil, y de las palabras compuestas en las que aún se sienten sus componentes: /tragalúe/ tragaluz, /bokamáNga/ bocamanga. 6) Los pronombres átonos que funcionan como complemento y el reflexivo se: /se lo díxe sériaméNte/ se lo dije seriamente, /os bímos ói/ os vimos hoy. 7) Los adjetivos posesivos, apocopados o no: /mi pádre i mi mádre/ mi padre y mi madre, /nuestra kása/ nuestra casa, /tus dos gátos/ tus dos gatos, /buestros íxos/ vuestros hijos. Compárese entre /nuestros gátos/ y /los gátos nuéstros/. En Asturias, León y Castilla la Vieja se acentúan estos posesivos. 8) Las formas que, cual, quien, donde, cuando, cuanto, como, cuando no funcionan como interrogativas ni exclamativas: /lo dexé komo lo bí/ lo dejé como lo vi, /bino kuaNdo salía/ vino cuando salía. Obsérvese en los siguientes ejemplos la diferencia acentual existente entre estas formas, según funcionen como interrogativas o no: ¿Cuándo lo viste? - Cuando jugaba. ¿Dónde estaba? - Donde siempre. ¿Qué pasa? - Que la gente discute. ¿Cómo se encuentra? - Como ya sabes. ¿Quién grita? - Quien quiere. ¿Cuánto quiere? - Cuanto pueda. Cual no se acentúa cuando ejerce una función modal: le puso cual digan dueñas. 9) En los vocativos y expresiones exclamativas cortas de cariño o reproche son inacentuados los elementos que acompañan al núcleo. Compárese entre: /nó puédo bueN óNbre/ no puedo, buen hombre, /nó és ÚN buéN óNbre/ no es un buen hombre, /béN aquí graN píkaro/ ven aquí, gran picaro, /eres ÚN gráN píkaro/ eres un gran picaro.

Usadas como tratamiento, en formas vocativas, pierden su acentuación palabras como señor, señora, señorito, -a, hermano, etc. Compárese entre /adiós | sejioR pére0/ adiós, señor Pérez, /biéne el sejióR pére0/ viene el señor Pérez, /perdone | eRmano xuáN/ perdone, hermano Juan, /peRdóno al eRmáno xuáN/ perdono al hermano Juan. 10) Hay formas léxicas, que, en virtud de lo que hemos dicho, son tónicas o átonas según su función: luego: tónica, en función temporal: /luégo bámos/ luego vamos·, átona, en función consecutiva: /piéNso I luego eGsísto/ pienso, luego existo. Aún: tónica, función adverbial: /aúN bíbo/ aún vivo; átona, con el valor de hasta: /no pára ni auN para doRmíR/ no para ni aun para dormir. Mientras: tónica, función adverbial: /estúdia | miéNtras | jó léo/ estudia; mientras, yo leo; átona, función conjuntiva: /estúdia mieNtras jó léo/ estudia mientras yo leo. Medio: tónica, función adjetival: /á pasado mèdio día/ ha pasado medio día; átona, en lexías complejas (formas compuestas): /está medio doRmído/ está medio dormido, /biéne al medio día/ viene al medio día. Más: tónico, como adverbio: /kiéro más/ quiero más; átono, cuando es nexo de relación: /kuátro mas dós/ cuatro más dos. Menos: tónico, cuando es adverbio: /pésa ménos/ pesa menos; átono, cuando funciona como nexo de relación: /kuátro menos dós/ cuatro menos dos, /kuéNta todo menos lo ke pasó/ cuenta todo menos lo que pasó. 1.3. Acento enfático o de insistencia Aunque las palabras acentuadas en español sólo poseen una sílaba acentuada (recuérdese la excepción de los adverbios en -mente), ocurre a veces que por un énfasis especial que tiene por objeto poner de relieve una palabra determinada, o por afectación propia de algunas personas, se señala por medio de un segundo acento una de las sílabas inacentuadas de la palabra o una palabra átona: /baxo mi rrésponsabilidáD/ bajo mi responsabilidad, /iNtéRpretáda/ interpretada, /trabáxo de là memòria/ trabajo de la memoria, etc. Este acento también puede manifestarse como refuerzo de un acento ya existente, para poner de relieve alguna parte de un enunciado, o distinguir dos enunciados que podrían confundirse. Por ejemplo, en la secuencia /él estába akí/ él estaba aquí, las tres palabras están acentuadas; pero si por no haber comprendido bien el mensaje, porque se desea una ratificación del mismo, o por extrañeza, se pregunta

362. Spanisch: Intonationsforschung

¿Quién estaba aquí?, se reponderá ÉL estaba aquí. Del mismo modo, a la pregunta ¿Dónde estaba?, se responderá: él estaba AKÏ, o a ¿Está aquí todavía?, la respuesta será: él ESTABA aquí. Otro ejemplo: si deseo hacer en una situación determinada una distinción entre el un numeral y artículo indefinido, dado que los dos son tónicos, deberé utilizar el acento enfático sobre el numeral: dáme ún melón (uno cualquiera), frente a dáme ÚN melón (sólo uno). 1.4. Frecuencia de los esquemas acentuales en español En el trabajo de Quilis (1983) se analizó una población de 20.361 palabras, procedentes de la lengua hablada. En él se dan los siguientes porcentajes para los esquemas acentuales del español: Esquema Oxítono Paroxítono Proparoxítono

Frecuencia relativa 17,68 79,50 2,76

1.5. Naturaleza del acento español Frente a la opinión de Navarro Tomás (1957, 181, y 1948, 25) o de Cuervo (1954, 941) de que el acento español es de intensidad, la Gramática de la Academia (1959, 459) o Bello (1949) atribuyen al tono la función del acento. El gramático venezolano decía: «El acento consiste en una levísima prolongación de la vocal que se acentúa acompañada de una ligera elevación del tono» (Bello 1949, 32). Recientemente, los trabajos experimentales de Bollinger/Hopadd (1961), de Contreras (1963), de Quilis (1971) y de Enríquez/Casado/Santos (1989) han puesto de manifiesto que la frecuencia del fundamental (o tono) es el parámetro responsable de la producción y percepción del acento español. 2. La entonación La entonación es un prosodema que utiliza principalmente las variaciones de frecuencia del fundamental para desempeñar una función lingüística en el nivel de la oración (Quilis 1981b, 340). Para un análisis de niveles de la entonación española utilizamos los siguientes fonemas entonativos: 1) Los niveles tonales, que son tres: /1 / o bajo, /2/ o medio y /3/ o alto, cuyas posiciones distributivas son las siguientes: a) después de pausa (posición inicial absoluta) o de juntura terminal; b) en la sílaba con acento débil después

und Prosodie

65

de la última sílaba con acento fuerte en una frase; c) en todas las sílabas con acento fuerte de la frase; d) en cualquier sílaba con acento débil que esté inmediatamente antes de la última sílaba con acento fuerte antes de una juntura terminal. 2) Los fonemas acentuales, que en español son dos: el fuerte / '/, que es el que se marca, y el débil / "/, que normalmente no se señala. La distribución viene dada por las reglas de acentuación de la lengua. 3) Las junturas terminales, que pueden producirse seguidas o no de pausa. Son dos: descendente / 1 / y / Î / ascendente. La entonación actúa en el proceso de la comunicación en tres niveles diferentes: en el lingüístico, en el sociolingüístico y en el expresivo. (Para todo lo referente a la entonación, cf. Quilis 1981b, 414—443). 2.1. Funciones de la entonación en el nivel lingüístico Son las que se llevan a cabo en el plano de la lengua y comunican informaciones estrictamente lingüísticas. La entonación desempeña en este nivel las siguientes funciones. 2.1.1. En primer lugar, y de modo general, la función integradora en virtud de la cual la entonación transforma las palabras de unidades apelativas en unidades comunicativas, esto es, en enunciados. Cada palabra o sucesión de palabras se convierte automáticamente en un enunciado cuando se pronuncia con una cierta forma de entonación. El enunciado está formado y señalado doblemente: por un lado, tiene una forma gramatical: el patrón de la frase, y, por otro, la entonación. 2.1.2. La función distintiva al oponer en un primer término el enunciado declarativo al enunciado interrogativo. El enunciado declarativo se caracteriza por el siguiente patrón /I 2 2 1 j. /. Su terminación presenta una juntura terminal descendente, precedida de un nivel tonal bajo. Las gráficas [1] y [2] representan las configuraciones de los siguientes enunciados, cuyos análisis de niveles reproducimos a continuación. Fig. 1

/àkJ biénê káRmeN I /

akí

biéne

kármen

El enunciado interrogativo, que tiene dos modalidades en español:

66

Fig. 2

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

1 2

12

Spanisch

1

/estubiéroN esperáNdo 1/

estubiéron

Fig. 5

esperándo

2 12 1

kuáNto kuéstal/

kuánto

2

a) El enunciado interrogativo absoluto, que espera una respuesta sí o no. Su patrón es: /I 2 2 2 f /; se caracteriza por la juntura terminal ascendente. Las gráficas [3] y [4] representan las configuraciones de los siguientes enunciados: Fig. 3

12 2 1 2

2

/akí biéne káRmeN t /

a k í biéne

Fig. 4

i

2

kármen

12

2

/estubiéron esperénNdo t /

estubiéron

esperándo

b) El enunciado interrogativo pronominal, caracterizado por la presencia de elementos gramaticales (no sólo pronombres, sino otras partículas interrogativas), que son por sí solos indicadores de la interrogación. Su patrón es: /2 1 [ ¡ . La juntura terminal es descendente; es decir, un patrón semejante al enunciado declarativo; la diferencia entre éste y el interrogativo pronominal absoluto viene dada por la presencia del elemento gramatical interrogativo y el comienzo con el nivel tonal según ya indicado. Como la economía de la lengua tiende a evitar redundancias, basta un sólo signo para indicar la interrogación. Si un enunciado con elemento gramatical interrogativo presenta un patrón como el dado antes para el enunciado interrogativo absoluto, nos encontramos con la pregunta pronominal con matiz de cortesía que estudiaremos en el plano expresivo. Las gráficas [5] y [6] representan las configuraciones de los enunciados cuyos niveles reproducimos a continuación: 2.1.3. Función demarcativa: en español, la función demarcativa o delimitadora puede poseer o no una función distintiva.

Fig. 6

kuésta

1 2 1

/dóNde bás i /

dóndebás

a) Función demarcativa distintiva. La función demarcativa distintiva se establece normalmente acompañada de pausa, aunque, en muchas ocasiones, una inflexión tonal puede indicar la delimitación del enunciado. Es la función que se establece entre las oraciones de relativo explicativas frente a las especificativas : p. ej. Los alumnos, que viven lejos, llegan tarde/Los alumnos que viven lejos llegan tarde; o en la adjetivación explicativa frente a la especificativa: Algunos, inquietos, preguntaban por él/Algunos inquietos preguntaban por él. También marca una oposición entre el estilo directo y el indirecto: Juan pregunta quién va a entrar/Juan pregunta: ¿quién va a entrar?·, Fig. 7

xuánpregúntakiénbáentrár

Fig. 8

χ uánpregúnta

kiénbáentrár

o entre estos y el vocativo: Juan: pregunta quién va a entrar: o en frases del tipo Los ejemplos se pueden multiplicar: Mi padre, me dice este amigo, es muy listo/Mi padre me dice: este amigo es muy listo; Felizmente resueltos los problemas siguieron el caminoIFelizmente, resueltos los problemas, siguieron el camino etc. b) Función demarcativa no distintiva. Otras muchas veces, la función demarcativa no es dis-

362. Spanisch: Intonationsforschung und Prosodie Fig. 9

67

Fig. 13

χ u á η

d

ó

ρre gúηt ak ié ηb á e ηtrár

s

port

d ó s p o r t r é s

rés

m á s ú n o

m á s

u n o

tintiva, aunque resulta imprescindible para la interpretación del mensaje. Aquí podemos señalar, por ejemplo, el caso de las enumeraciones: si el último miembro va precedido por y, el penúltimo tiene un comportamiento ascendente y el último descendente: El caballo es fuerte, rápido y negro. Si no hay conjunción y, todos los miembros de la enumeración presentan una curva melódica descendente: El caballo es fuerte, rápido, negro. Los elementos hiperbatizados, o intercalados también presentan comportamientos melódicos ascendentes: Sobre el caballo, cabalga el jinete', caballo es ascendente; El emperador francés, muy emocionado besaba la bandera; en francés, la entonación es suspensiva o ascendente y en emocionado ascendente. Siempre en jinete, y en bandera son descendentes etc. Fig.12

elkabáXaésfuérte

négro

dio social, grado cultural). Muy pocos son los estudios sobre esta función, no sólo en español, sino en la mayoría de las lenguas. Los trabajos realizados en nuestra lengua (Quilis 1985) ponen de relieve que el comportamiento de la entonación en el plano de la lengua es idéntico en todos los dialectos examinados: castellano, canario, puertorriqueño, mejicano, argentino. También han mostrado cómo algunos dialectos - canario, puertorriqueño - tienen contornos melódicos iguales. Así mismo, es importante señalar que contornos melódicos idénticos son utilizados en funciones distintas en distintos dialectos, produciendo la impresión de variedad entonativa. Además, hay otros factores como el tempo, las diferencias de duración entre sílabas tónicas y átonas, el nivel frecuencial del fundamental, etc. que sirven para caracterizar los dialectos. Estos estudios han hecho desechar también la vieja teoría, nunca demostrada, de la influencia de las lenguas indígenas de América en la entonación del español en aquellas tierras. 2.3. Funciones de la entonación en el nivel expresivo En el nivel expresivo, la entonación comunica una información sobre las actitudes y reacciones del locutor en el momento de la comunicación. Es donde aparece el nivel tonal /3/. Las funciones expresivas más frecuentes en español son las siguientes: a) La afirmación enfática: la curva melódica es descendente, pero con más altura que en la simple afirmación. Es el caso de Està muy contento, que reproducimos a continuación. Fig. 14

elkabáXoésfuérte

rrápido

12

3 12 1

/está múi konténtoi·/

r r á ρ i d o i η é g r o

2.2. Funciones de la entonación en el nivel sociolingüístico Aquí, la entonación comunica una información personal del hablante (edad, sexo, temperamento, carácter) y una información estrictamente sociolíngüística (origen geográfico, me-

e s t á m ú i k o n t é n t o

b) La pregunta pronominal enjatica, también descendente y más alta que la normal. Por ejemplo, ¿Por qué molestas?. ¿Dónde vas?. ¿Por qué no me lo dices?. c) La pregunta pronominal con matiz de cortesia,

68

Fig. 15

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

1 2 3 12 1 /por ké nó me lo ditesi /

porkénómelodfSes c o n c o n t o r n o m e l ó d i c o a s c e n d e n t e e n su final, a pesar d e los e l e m e n t o s gramaticales interrogativos. Llevan, p o r l o t a n t o , u n d o b l e s i g n o d e interrogación. Ejemplo: ¿Cuánto cuesta?. Fig. 16

g) L a pregunta imperativa, caracterizada p o r m a n t e n e r u n nivel m u y alto. E j e m p l o . ¿Quieres venir?. h) L a exclamación, caracterizada p o r u n desc e n s o m u y a c u s a d o del nivel t o n a l d e s d e la prim e r a sílaba a c e n t u a d a . Ejemplo: ¡Qué vas a hacer!.

Fig. 20

2 1 3 /kiéres bentrt/

/kuánto kuéstaí / kiéresbenír

k u á n t o k u é s t

Fig. 21

d) L a pregunta reiterativa, llamada también de t i p o « e c o » , c o n p a t r ó n m e l ó d i c o a l t o y descendente. P o r ejemplo: ¿Cómo dice que se llama?, ¿Que por qué no me lo dices?.

Fig. 17

k é b á s a θ é r

1 2 3 12 1 /ke por ké nó me lo dí(}esl/ 3.

keporkénómelodíOes e) L a pregunta relativa, q u e se utiliza para cerciorarse d e a l g o d e lo q u e s ó l o se tiene u n a idea. S u p a t r ó n m e l ó d i c o e s alto y d e s c e n d e n t e . Por ejemplo: ¿Estudia mucho?.

Fig. 18

2 3 1 21 /ké bás a áSérl/

/estudia mútjol/

e s t ú d i a m ú t fo

f) L a pregunta confirmativa, tanto afirmativa c o m o negativa, se caracteriza p o r la presencia d e palabras c o m o ¿verdad?, ¿no? y p o r u n a m e lodía a s c e n d e n t e en su final. Ejemplos: Es bonito, ¿verdad? y Es más grande, ¿no?.

Fig. 19

Bibliografia

Academia Española, Real, Gramática de la lengua española, Madrid, Espasa-Calpe, 1959. Bello, Andrés, Gramática de la lengua castellana, Buenos Aires, Sopeña, 1949. Bollinger, Dwight L./Hopadd, Marion, Acento melódico. Acento de intensidad, B F U C h 13 (1961), 33-48. Contreras, Heles, Sobre el acento en español, B F U C h 15 (1963), 223-237. Cuervo, Rufino José, Notas a la gramática de Bello, in: id., Obras, vol. 1, Bogotá, Instituto C a r o y Cuervo, 1954. Enriquez, Emilia/Casado, Celia/Santos, Andrés, La percepción del acento en español, LEA 11 (1989), 241-269. Navarro Tomás, Tomás, Manual de entonación española, New York, Hispanic Institute, 1948. Navarro Tomás, Tomás, Manual de pronunciación española, Madrid, CSIC, 8 1957. Quilis, Antonio, Caracterización fonética del acento español, TraLiLi 9 (1971), 53-72 (cf. Quilis 1981a). Quilis, Antonio, El acento español, México, Universidad Nacional A u t ó n o m a de México/Centro de Lingüística Hispánica, 1981 (= 1981a). Quilis, Antonio, Fonética acústica de la Lengua española, Madrid, Gredos, 1981 (= 1981b). Quilis, Antonio, Frecuencia de los esquemas acentuados en español, in: Universidad de Oviedo (ed.), Estudios ofrecidos a Emilio Atareos Llorach, vol. 5, Oviedo, Universidad, 1983, 113-126 (cf. Quilis 1981a, 43-52). Quilis, Antonio, Entonación LEA 7 (1985), 145-190.

é s b o n í t a b e r d á d

dialectal

Antonio

Quilis,

hispánica,

Madrid

363. Spanisch: Graphetik und Graphemik

363. Spanisch: Graphetik und Graphemik Grafética y grafémica 1. 2. 3. 4.

Antecedentes históricos Lengua hablada y lengua escrita El sistema gráfico del español Correspondencias y desajustes entre inventario alfabético, sistema grafemático y sistema fonológico 5. Las mayúsculas 6. El acento y la tilde 7. La interpunción 8. La separación de palabras 9. Propuestas recientes de modificación ortográfica 10. Bibliografía básica

Estas disciplinas tratan de describir el sistema gráfico del español y las relaciones mutuas entre signos gráficos y signos fónicos. Su desarrollo es relativamente reciente, aunque cuenta con el precedente de los estudios ortográficos (cf. 2.3.). 1.

Antecedentes

históricos

1.1. Desde muy pronto la lengua castellana, que alcanzó un cierto grado de estabilización ortográfica a mediados del siglo XIII, ofreció un notable grado de adecuación del sistema gráfico al sistema fonológico. En efecto, el conjunto de nuevos fonemas, surgido como consecuencia del intenso proceso evolutivo de la época de orígenes, fue transcrito por una serie de signos gráficos que era, a su vez, el resultado de un continuado proceso de adaptación de la escritura al constante cambio de la lengua hablada. Ello no evitó que otros factores de índole etimológica, histórica, cultural, etc. ejercieran también su influencia sobre la lengua escrita, lo que explica la existencia de ciertos desajustes. En todo caso, la ortografía de la época alfonsi ofrece un notable ejemplo de adecuación entre signos gráficos y signos fónicos. El interés por los temas ortográficos aparece ya explícito en los primeros humanistas españoles; don Enrique de Villena es el autor del primer tratado de ortografia castellana, que incluyó en su conocido Arte de trovar (Santiago 1975, 1979). 1.2. El humanismo estimuló el interés por los temas ortográficos. Antonio de Nebrija les dedicó el Libro Primero de su Gramática castellana, de 1492, a la que siguió su tratado Reglas de Ortographia en la lengua castellana, de 1517, donde afirma: «assi tenemos de escrivir como hablamos i hablar como escrivimos». Con ello se consagra de manera explícita el principio de correspondencia grafo-fonològica, a pesar de la fuerte presión latinizante que pesaba sobre el

69

gramático nebrisense. Sus teorías pervivieron entre la mayor parte de sus continuadores (Esteve 1982), a pesar de la revolución fonética que se estaba produciendo en los siglos XVI y XVII. Hubo, sin embargo, una fuerte polémica ortográfica, de la que se hicieron eco muchos gramáticos y escritores del Siglo de Oro, como Alejo Venegas, Bernabé del Busto, Robles, Torquemada, Juan de Valdés y hasta el propio Fernando de Herrera, cuya ortografía posee características muy peculiares (Macrí 1972). La Ortografia castellana de Mateo Alemán (1609) significó un refuerzo de los criterios basados en la correspondencia fono-grafemática. Más explícita aún es, en este sentido, la Ortografia ¡castellana nueva y perfeta (1630) del maestro Gonzalo Correas, quien, como después Francisco Cascales, postuló una escritura casi fonológica. Puede afirmarse que estos tratados constituyen el antecedente histórico más próximo de los criterios que ha usado la moderna grafemática del español. 1.3. Pronto se produjo una reacción cultista y etimológica, protagonizada por Juan de Robles (1631), Palafox y Mendoza (1662), etc. Se llegó así a los criterios ortográficos adoptados por la Real Academia de la Lengua, que se hicieron explícitos en 1741 con la publicación de la Ortographia española. En ella se establece un cierto equilibrio entre el principio de la fidelidad a la pronunciación, el etimológico y el de uso, que se aplican de una manera sistemática y jerarquizada. Ello fue tanto más importante cuanto que en el siglo XVIII se había consumado el proceso evolutivo que ha dado lugar al sistema fonológico del español moderno, además de resolverse algunas de las vacilaciones consonánticas vigentes en la centuria anterior. La Real Academia de la Lengua fijó, pues, el sistema gráfico del español moderno, que sólo había de sufrir en adelante modificaciones parciales, lo que no ha evitado que en nuestros días siga muy viva la preocupación por las reformas ortográficas. En ella han participado muy intensamente desde el siglo XIX gramáticos y escritores hispanoamericanos como Andrés Bello (Rosenblat 1953), Domingo Faustino Sarmiento, Rodolfo Lenz y muchos otros en nuestro siglo. Aunque se hará referencia a ello más adelante (cf. 9.), la moderna discusión ortográfica gira en t o m o a los criterios formulados en las Nuevas normas de Prosodia y Ortografia que aprobó la Real Academia en 1952 (Casares 1958) y en la parte que se le dedica en el Esbozo de ma nueva Gramática de la Lengua Española, de 1973 (Contreras 1977, 59-80). A ello hay que añadir que los Congresos de Academias de la Lengua, que se celebran periódicamente desde 1951, tratan de reformas ortográficas parciales

70

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

que no han modificado sustancialmente las normas ortográficas del español. 1.4. El sistema gráfico del español es básicamente unitario en todo el dominio lingüístico hispánico. Fracasados los intentos reformadores más radicales, hasta ahora se ha mantenido firmemente el criterio de no realizar aisladamente reformas que pongan en peligro la unidad idiomàtica del español. Existen, sin embargo, propuestas de reforma, postuladas tanto por escritores como por lingüistas, que tratan de eliminar ciertos desajustes en la correspondencia entre signos gráficos y sistema fonológico. Notable es, más por la personalidad de su autor que por su trascendencia, la ortografía utilizada por el poeta Juan Ramón Jiménez (Jiménez 1975). 2.

Lengua hablada y lengua escrita

2.1. Como se ha dicho más arriba, la ortografía del español ha mantenido como criterio preferente, aunque no exclusivo, una notable correspondencia entre el sistema grafemático y el de los signos fónicos. Obviamente, esto no significa que haya existido una escritura fónica; los signos gráficos no han pretendido representar las numerosas variedades de pronunciación que existen en cada período de la historia de la lengua. Por el contrario, la escritura se ha estructurado de modo análogo, aunque no siempre paralelo, al de los signos lingüísticos que constituyen la secuencia fónica. Ello permite incluir el sistema gráfico del español dentro del conjunto de representaciones gráficas dependientes de la lengua en forma de sistema alfabético. Este ha sido heredado del latín y adaptado, a lo largo del tiempo, a la estructura fonológica del español. 2.2. Las grafías españolas tienden a representar sólo aquellos elementos fónicos que tienen valor funcional en el sistema, lo que equivale a descomponer la secuencia escrita en signos gráficos o grafemas, que se corresponden con la fragmentación de la secuencia fónica en unidades funcionales o fonemas. Sin embargo, sólo puede hablarse de tendencia a hacer equivalentes los planos oral y escrito de la lengua porque el español, como otras lenguas, es en su ortografía también un producto histórico. A ello han contribuido tanto factores internos como externos. En algunos casos son razones de naturaleza fonética, y no fonológica, las que motivan ciertos criterios ortográficos; así, la norma de escribir m ante ρ y b (romper, cambiar, etc.); ello obedece a la articulación bilabial de la consonante nasal, que es una mera variante alofónica. En el caso opuesto, ciertas normas ortográficas responden a fenómenos de natu-

raleza fonológica; así, la grafía r para el archifonema /R/, con realización [r], es obligatoria en posición inicial de palabra y tras las consonantes /η, 1, s/. Esta correspondencia básica entre rasgos de naturaleza fónica y unidades gráficas justifica el desarrollo de la grafémica o grafemática como descripción del valor funcional de las unidades gráficas o grafemas, y de la grafética como descripción de los valores de los signos gráficos en relación con las realizaciones de los sonidos. Ello obliga a distinguir entre grafema, como unidad mínima gráfica con valor distintivo, y grafo, como unidad de realización (Witting 1966, 320-326). A estos signos han de añadirse otros, como el acento gráfico o tilde, los signos de puntuación, que representan rasgos suprasegmentales, etc. Todo ello justifica el desarrollo de los estudios de grafémica sobre el español en los últimos veinte años. El artículo de Emilio Alarcos Representaciones gráficas del lenguaje (Alarcos 1965) es, en cierto modo, el punto de partida de estos estudios. Posteriormente han aparecido numerosos trabajos que estudian la ortografia del español desde una perspectiva sistemática, tal como se indica en la bibliografía final que acompaña a este artículo. Más adelante, se describirá en síntesis la organización grafémica del español. 2.3. Otra cuestión es la de la denominación que ha de aplicarse al estudio de la correspondencia entre grafías y sonidos. Lidia Contreras (Contreras 1976, 85-101) ha analizado la terminología empleada y subraya la sinonimia existente entre el término grafemática, adoptado por Alarcos Llorach, y el de grafética, de Robins (Robins 1971, 40). Ella se decide por el de grafémica, haciendo suya la distinción de A. Avram. Con ello subraya la tesis de que la lengua escrita no es mera transcripción de la lengua hablada, aunque esto no signifique negar la evidente correspondencia entre el sistema fonológico de una lengua y su representación gráfica. Es precisamente esta relación la que permite establecer un paralelismo entre el estudio en el sistema de los elementos fónicos y su correspondencia con el valor de los signos gráficos. Así se justificaría la grafémica como disciplina lingüística cuyo objeto de estudio es el funcionamiento del grafema, definido éste como cada uno de los segmentos mínimos de la escritura que permite por sí solo diferenciar significaciones. Todo ello plantea, sin embargo, la cuestión de si ha de atenderse a una concepción exclusivamente inmanente de las unidades gráficas, o si ha de considerarse, asimismo, su dimensión trascendente en el plano de las correlaciones grafo-fonemáticas y fono-grafemáticas (Contreras 1976, 98-99). Sin entrar aquí en la discusión teórica que implica esta cuestión, ha de

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advertirse que en este artículo se atenderá básicamente a estos tres aspectos: 1) el funcionamiento de los grafemas y de los restantes signos gráficos como elementos de un sistema; 2) las correspondencias y desajustes entre el sistema fonemàtico y el sistema gráfico, y 3) los criterios de índole no sistemática (fonética, etimológica, cultural, etc.) que pueden haber influido en el establecimiento de tales correspondencias.

3.

El sistema gráfico del español

3.1. El conjunto de signos gráficos del español deriva del alfabeto latino. Actualmente está compuesto por veintinueve letras: a (a), b (be), c (ce), eh (che), d (de), e (e), / (efe), g (ge), A (hache), i (i), j (jota), k (ka), l (ele), Il (elle), m (eme), η (ene), ñ (eñe), o (o), ρ (pe), q (cu), r-rr (ere-erre), s (ese), t (te), u (u), ν (uve), w (uve doble), χ (equis), y (i griega), ζ (ceta, zeta). Como podrá advertirse, existen tres peculiaridades en este alfabeto que lo distinguen del de otras lenguas: la consideración como letras de ch y II, y la ñ. La rr está alfabetizada como r + r. Se incluye en cambio la w, que sólo se halla en palabras de origen extranjero como wolframio, wagneriano, etc. Por otra parte, la progresiva introducción de listados alfabetizados por ordenador está difundiendo una ordenación de la ch como c + A y de la // como / + /. 3.2. Desde una perspectiva sistemática, hay que considerar que en español existen grafemas simples y complejos (Alarcos 1965, 44-46). Los primeros son indescomponibles (a, b, c, d .. .), mientras que los segundos constan de dos o más elementos. De este último tipo son en español eh, II, rr, qu, gu. No todos ellos tienen la misma naturaleza: qu y gu dependen de una cierta distribución gráfica, ya que sólo aparecen cuando van seguidos de los fonemas /e, i/. En este caso, las dos grafías son indisociables, aunque uno de sus componentes pueda tener autonomía propia. Para Lidia Contreras (Contreras 1976, 99) ch y II no son grafemas sino secuencias grafemáticas. 3.3. La mayor parte de los grafemas del español son monovalentes; representan un solo fonema en cualquier distribución gráfica; así ocurre con los cinco signos gráficos de los cinco fonemas vocálicos y con casi todos los grafemas consonánticos. De éstos, son polivalentes los siguientes: c /k, Θ/, g /χ, g/, r IT, Τ), y /i, y/. El grafema χ es difonemàtico y representa el grupo /ks/, con realización [s] cuando va seguido de consonante. 3.4. Existen en español grafemas equivalentes, es decir grafemas diversos que representan un mismo fonema. Así ocurre que el fonema /i/ se

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representa normalmente por i y, en ciertas condiciones, por y,c,k y qu representan /k/; gy gu corresponden a /g/; g y y a /x/. De estos, cy qu se hallan en distribución complementaria. Otros grafemas equivalentes son r y rr para /r/, b y ν para /b/. En algunas áreas del español tiende a distinguirse el valor de b [b, b] y el de v, con articulación labiodental. Así ocurre también en la pronunciación de hablantes de origen catalán y levantino, así como en ciertos puntos aislados, donde constituye un arcaísmo fonético. En cualquier caso, ello no implica distinción fonológica. También by ν sirven para distinguir voces homófonas (cf. bello y vello; grabar y gravar; botar y votar, etc.). En estos casos la distinción grafemática adquiere función pertinente. 3.5. Un caso especial lo representa la función y uso del grafema A, que en ningún caso tiene correspondencia fonológica ni fonética, aunque sí pudo tenerla en español medieval en ciertas situaciones. Su uso obedece en español fundamentalmente a razones etimológicas e históricas. No obstante, puede cumplir también función distintiva en la escritura de términos homófonos (cf. herrar y errar, huso y uso, etc.). En ocasiones, no es fácil determinar el valor de la oposición grafemática A/0. Así, hojear/ojear puede responder a una oposición léxica; en todo caso, la distinción grafemática se relaciona con el criterio etimológico: hojear, derivado de hoja (FÖLIA), mientras ojear procede de ojo (ÖCÜLU) con el significado correspondiente a la primera entrada en el DRAE: 'dirigir los ojos y mirar atentamente a determinada parte'. En el plano sincrónico son las relaciones paradigmáticas las que permiten establecer la distinción. Todavía hay que señalar otra función del grafema A; la repugnancia fonética del español a comenzar la palabra por el diptongo [wé] se ha resuelto en el plano gráfico con la adición de una A, aun en contra de las razones de carácter etimológico: cf. ovario — huevo; osario — hueso, etc. 3.6. Mas discutible es si ü ha de considerarse grafema (cf. cigüeña, lingüística, etc.) o si la diéresis o crema ha de considerarse signo diacrítico.

4.

Correspondencias y desajustes entre inventario alfabètico, sistema grafemático y sistema fonológico

4.1. Como se ha dicho más arriba (cf. 2.), el sistema grafemático del español se caracteriza por una gran fidelidad al sistema fonemàtico. Ello no ha evitado la existencia de ciertos desajustes (Contreras 1979, 29-50). De ellos se da cuenta a continuación.

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4.2. Los fonemas vocálicos /a, e, o, u/ tienen correspondencia unívoca en el sistema grafemático. El fonema /i/ es digrafemático; puede ser representado por i, y por y cuando es segundo miembro de un diptongo decreciente en posición final de palabra (cf. rey, grey, etc.), así como cuando funciona como conjunción (cf. luces y sombras). Algunos lingüistas (Contreras 1972, 4) consideran que /u/ es trigrafemático porque, además de su equivalencia genérica con u, la establecen también con « y con w. N o nos parecen aconsejables tales equivalencias en virtud de lo dicho en 3.1. y 3.5. Adviértase, además, que w tiene también valor de /b/ (cf. 3.1. y 4.3.1.). 4.3. Los fonemas consonánticos /d, f, 1, 1, m, n, n, p, r, s, t/ son monografemáticos. Los restantes fonemas consonánticos presentan ciertos desajustes que se describen a continuación. 4.3.1. El fonema /b/ se representa por by ν (cf. lo dicho en 3.4.). También existe correspondencia con w en las circunstancias advertidas en 3.1. Las diferencias gráficas obedecen a razones fundamentalmente etimológicas, pero no faltan factores de otra índole como la analogía, la ultracorrección, etc. (cf. móvil < mobile). 4.3.2. Al fonema /k/ corresponden los grafemas c (ante /a, o, u/), qu (ante /e, i/) y k. Este último se emplea sólo en determinados extranjerismos y tecnicismos (cf. kiosco, kilómetro, kurdo, etc.). Sin embargo, no es grafia absolutamente nueva, ya que existió en castellano antiguo. La tendencia a sustituirla por c o qu sigue vigente en la lengua actual. 4.3.3. El fonema /Θ/ se representa por los grafemas c (ante /e, i f ) y z. Hay que tener en cuenta, sin embargo, que en español existen dos subsistemas fonológicos que han neutralizado la oposición s/θ (cf. 361, 2.9.1.). Uno, muy minoritario, es el llamado sistema ceceante, con realización [Θ]; el otro, seseante, con realización [s], que abarca el área más extensa del dominio hispanohablante y que está aceptado como variante normativa. Las consecuencias grafemáticas son que, en el subsistema ceceante, el fonema /Θ/ tiene tres representaciones grafemáticas (c, ζ y s), mientras que en el subsistema seseante el fonema /s/, que es monografemático en el sistema general, posee asimismo la triple representación grafemática. H a de advertirse, sin embargo, que la ortografia mantiene firmemente la distinción, no sólo por razones normativas convencionales, sino porque la distinción grafemática s/c, ζ tiene en español un notable rendimiento funcional (cf. cazar-casar, cocer-coser, pozo-poso, cazo-caso, etc.). 4.3.4. A los fonemas velares /g/ y /x/ corresponden respectivamente los siguientes grafemas: g (ante /a,o,u/) y gu (ante /e,i/) para /g/; g (ante

le,if) y j, para /x/. Esta digrafia es manifestación de lo dicho en 3.4. Existe alternancia entre g y j para /x/ ante /e,i/ (cf. gitano-jinete, regente-cojera, etc.). En muchos casos, la preferencia por uno u otro grafema depende de las relaciones internas en las correspondientes familias de palabras (cf. rojo-enrojecer, cojo-cojear, etc.). En otros casos, obedece a criterios puramente convencionales desde el punto de vista grafemático, aunque la norma tenga bien establecido el uso de uno u otro grafema; esto explica que hayan existido algunos cambios en el español de los dos últimos siglos. 4.3.5. Los fonemas /r, r/ se neutralizan en ciertas condiciones distribucionales. El archifonema resultante /R/ se realiza [r] en posición final de sílaba, y [r] en posición inicial de palabra y precedido de los fonemas /n, 1, s/. El grafema r corresponde al fonema /r/ (cf. pera, cobrar, etc.) y a las neutralizaciones indicadas (cf. río, honrar, alrededor, Israel, etc.), mientras que rr (no considerada letra en el alfabeto, según lo dicho en 3.1.) representa exclusivamente el fonema /r/· 4.3.6. El fonema /y/ es monografemático (y). Sin embargo, el sistema fonológico español ha neutralizado en la mayor parte del dominio lingüístico la oposición 1/y (cf. 361, 2.23.). Esta neutralización, realizada comúnmente [y], viene subrayada por la existencia de variantes articulatorias en las que, con mucha frecuencia, aparece el fenómeno del rehilamiento. Este es particularmente intenso en ciertas zonas de España (sur de Toledo, Andalucía, etc.) y, sobre todo, de América (países del Río de la Plata). Exista o no neutralización, se mantiene la distinción grafemática y¡11. Aparte razones de naturaleza normativa, esa distinción gráfica sigue teniendo un notable valor funcional en la escritura (cf. haya, del verbo haber, frente a halla, del verbo hallar, pollo frente a poyo, etc.). Por otra parte, el sonido [y] puede tener una doble posibilidad de transcripción gráfica en ciertos casos de palabras que comienzan por el diptongo [jé]; así ocurre en palabras como hierba-yerba. En otros casos, la diferencia gráfica alcanza valor distintivo (cf. hierro-yerro). 4.3.7. El grupo consonàntico /ks/ se representa por χ según lo dicho en 3.3. El grupo consonàntico inicial de palabra /ps/ puede aparecer con doble transcripción (ps y 5), como corresponde a su doble realización. Mientras que tiende a imponerse la realización [s], la norma ortográfica ps conserva aún notable arraigo (cf. psicologia y sicología, pseudónimo y seudónimo, etc.). Fenómeno semejante ocurre en el grupo /pt/ interior de palabra (cf. septiembre y setiembre, séptimo y sétimo, etc.).

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5.

Las mayúsculas

5.1. El sistema de grafemas «mayúsculos» o, como es preferible decir, de letras mayúsculas, transcribe los mismos valores fonemáticos que el de las minúsculas, pero su uso depende de ciertos factores: unos son de carácter sistemático y otros son de naturaleza contextual u ocasional. Es obligatorio el uso de la mayúscula al iniciar una secuencia fónica con autonomía tonal. En esta situación se neutraliza la oposición mayúscula/minúscula; gráficamente este contexto fónico viene señalado en el párrafo por los signos de puntuación correspondientes (cf. 7.). 5.2. La oposición minúscula/mayúscula puede desempeñar en español una función de distinción categorial, señalando la diferencia entre nombre común y nombre propio respectivamente. En este sentido, la distinción del español es diferente de la de otras lenguas, como la del alemán, que distingue categorialmente no sustantivo/sustantivo, y del inglés, con usos más amplios. El valor de las mayúsculas en español permite deshacer ciertas homonimias (cf. roca, sust.¡Roca, apellido; rubio, adj.¡Rubio, apellido, etc.), pero éste no puede aceptarse como principio distintivo (Mariner 1972, 1-15). En realidad, se trata de marcar con la mayúscula lo designativo (nombre propio) frente a lo connotativo (nombre común). Esto es lo que proporciona al español una gran versatilidad en el uso de las mayúsculas, ya que en muchas ocasiones la oposición designativo/connotativo no responde a una realidad objetiva, sino al modo con que el hablante nombra el objeto (cf. el Instituto de Cooperación Iberoamericana es un instituto que organiza la cooperación con los países iberoamericanos). Esto explica que la distinción mayúscula/minúscula pueda convertirse en un recurso estilístico en el que el término marcado (mayúscula) sirve para subrayar enfáticamente el objeto nombrado. Se ha dicho (Contreras 1976, 99) que este tipo de neutralización puede adquirir algunos de los siguientes valores estilísticos: 1) indeterminación/determinación (cf. el rey es el Jefe del Estado¡el Rey ha visitado la ciudad)·, 2) no personificación/personificación (cf. la naturaleza de las cosas¡las maravillas de la Naturaleza), y 3) indiferencia/respeto (cf. Juan se cree un dios/Juan cree en Dios). Al margen de lo adecuada que pudiera ser esta enumeración de oposiciones estilísticas - el inventario podría aumentarse y precisarse - , todas ellas tienen de común responder a la oposición genérica designativo/connotativo, cuyos límites son muchas veces de tipo contextual y pragmático, lo que permite al hablante elegir en virtud de la situación comunicativa.

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5.3. En amplias áreas del dominio hispánico el lenguaje periodístico muestra preferencia por escribir con mayúscula las palabras más relevantes en títulos y subtítulos. Se trata no sólo de un recurso tipográfico; obedece en gran medida a la influencia de los modelos periodísticos norteamericanos, por lo que debe ser considerado como un verdadero anglicismo gráfico. 5.4. Las abreviaturas pueden escribirse con minúscula o con mayúscula, según los casos (cf. pta. 'peseta'; S. O. 'suroeste'). En todo caso, se caracterizan por llevar punto y no poder articularse si no es en su forma plena. Por el contrario, las siglas se escriben siempre con mayúscula, sus elementos grafemáticos no suelen ir separados por punto y pueden articularse como una unidad léxica, hasta el punto de que muchas siglas tienden a lexematizarse (cf. OTAN, CAMPSA, RENFE, etc.), como han mostrado lingüistas españoles (Lorenzo 1966, 59-61) y americanos (Rabanales 1963). La lexematización se manifiesta gráficamente mediante el uso de la mayúscula sólo en la letra inicial de la sigla (cf. viajar en la Renfe; entrar en la Otan, etc.). 6.

El acento y la tilde

6.1. En español la tilde ( ' ) es la representación gráfica del acento de intensidad. Su uso ortográfico se atiene a una convención de carácter normativo que consta en la Ortografìa publicada por la Real Academia de la Lengua. La función que desempeña en el sistema grafemático del español es básicamente triple: 1) la distinción acentual entre palabras agudas u oxítonas, llanas o paroxítonas y esdrújulas o proparoxítonas, según lleven el acento en la última, penúltima o antepenúltima sílabas respectivamente (cf. canción, carácter, catedrático); 2) función distintiva de carácter léxico y categorial (cf. se, pronombre/sé, verbo), y 3) indicador de la estructura silábica en los casos en que existen vocales contiguas (cf. 6.4.). 6.2. Las normas ortográficas de uso del acento gráfico o tilde son en español notablemente congruentes con la función que el acento desempeña en el sistema lingüístico. Ha de tenerse en cuenta que las palabras españolas se distribuyen, según un orden de frecuencia acentual, en llanas, agudas y esdrújulas, con notable superioridad cuantitativa a favor de las primeras (-» 362, 1.4.). Las normas ortográficas reflejan en cierto modo esta situación. Así, las palabras esdrújulas se escriben todas con tilde (tópico, rígido, vértice, cónyuge, diselo, cásate, etc.). Las palabras llanas son las más numerosas, pero de entre ellas son escasas las que terminan en -r, -l, -z; por eso estas últimas llevan tilde (cráter,

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Spanisch

árbol, lápiz, etc.). Por el contrario, las palabras agudas no llevan acento gráfico, salvo que terminen en vocal, -n, o -s {sofà, canción, revés, etc.). Como se advertirá, las normas de uso de la tilde, sin obedecer a un principio rígidamente fonémico, tampoco son arbitrarias; en realidad, combinan la delimitación de la estructura acentual de la palabra con la frecuencia de su distribución fonemàtica. 6.3. La tilde, asimismo, puede diferenciar voces homógrafas, con distinta estructura acentual, y homófonas. Las primeras tienen igual grafia pero distinta acentuación; la tilde marca en el plano gráfico las diferencias semánticas o categoriales (cf. carne-carné-, cesar-césar, lucio-lució, etc.). En algunos casos, la distinción es de naturaleza gramatical (cf. coloco-colocó; dondedónde, solo-sólo, etc.). En las palabras monosílabas la tilde funciona como único rasgo distintivo, ya que en todos los casos el acento recae sobre la misma vocal. Distinciones léxicas: te-té; se-sé, de-dé, etc.; otras son de índole exclusivamente gramatical: el (artículo) - él (pronombre), mi (posesivo) - mí (pron. personal); si (condicional) - sí (adverbio de afirmación), etc. 6.4. La tercera función de la tilde es delimitar la acentuación de dos vocales contiguas. En este caso, las posibilidades fonéticas del español son dos: a) que las dos constituyan núcleo silábico (cf. li-son-je-ar; ca-er; re-u-nir, etc.), y b) existencia de un solo núcleo silábico, con lo que la estructura de la sílaba puede ser: [bjen, fwe-go, rei-na, lai-ko]. En los ejemplos propuestos, es la propia estructura vocálica la que indica el hiato, pero en otros casos es la tilde la que desempeña una función distintiva (cf. lai-co frente a ca-í-da, rió frente a rí-o, ac-tué frente a ac-tú-e, etc.). Ha de tenerse en cuenta, además, que la combinación vocálica /ui/ puede pronunciarse en hiato (je-su-i-ta, cons-tru-ir, etc.) o en diptongo (cui-dar, cir-cui-to, etc.). Tal vacilación se manifiesta en el valor de la tilde; aunque no es general, su uso en el segundo elemento vocálico indica la pronunciación en diptongo. Fenómeno semejante ocurre en la combinación vocálica /in/. 7.

La interpunción

7.1. El español ha conocido desde antiguo una notable flexibilidad en el uso de los signos que señalan la ortografía de la frase. Obras clásicas, como el Quijote, son un buen ejemplo de cómo el período amplio, estructurado en pausas alejadas entre sí, es un elemento importante del estilo. Ello responde, asimismo, al gusto por un ritmo de cierta solemnidad. En español actual éste se ha hecho más sobrio y, por ello, el uso de los signos de puntuación corresponde más

fielmente a la estructuración objetiva de la frase, salvo en los casos en que domina una intención literaria concreta. 7.2. Los signos básicos de puntuación en español son de dos tipos: 1) la coma (,), el punto y coma (;), el punto (.) y los dos puntos (:); 2) otros, también de carácter común, indican particularidades de la entonación: signo de interrogación (¿...?), de exclamación: (¡...!), de interrupción del ritmo tonal (guión, paréntesis), suspensión de la frase (puntos suspensivos), etc. A todo ello hay que añadir los signos peculiares del trabajo técnico y científico, que tienen un significado específico. 7.3. Las pausas en el período sintáctico están marcadas por los signos de puntuación del primer grupo. La coma tiene diversas funciones. De naturaleza gramatical son las siguientes: a) separar los elementos que gozan de una cierta autonomía dentro de una estructura más amplia (partes del sintagma o de la oración, de sintagmas dentro de la oración y de oraciones dentro del período); b) realizar una aclaración dentro de una aseveración más amplia; coincide en ello con el guión, pero la pausa indicada por la coma es de menor intensidad. A veces, indica únicamente el énfasis que recae sobre los elementos que van entre comas. A estas funciones pueden añadirse otras de carácter ocasional y de naturaleza expresiva: cambio de entonación, omisión de algún elemento de la frase, etc. Los restantes signos de puntuación de este tipo indican la intensidad de la pausa en relación con la estructuración sintáctica del parágrafo. Los dos puntos anticipan un desarrollo posterior del enunciado que se manifiesta en el plano fónico con una alteración ascendente del esquema tonal; cuando este desarrollo se encuentra en estrecha relación con el mismo párrafo, se usan los dos puntos y seguido, y se continúa escribiendo con minúscula; en otro caso, se usan los dos puntos y aparte y el nuevo párrafo se comienza con mayúscula, de acuerdo con la norma general (cf. 5.1.). José Polo ha prestado una atención especial al uso de los signos de puntuación en español (Polo 1974), así como a otros muchos aspectos de la ortografía. 7.4. Los signos que indican una entonación especial de la frase se escriben, a diferencia de lo que ocurre en algunos otros idiomas, al principio y final de la frase. Ello corresponde al hecho de que la estructura tonal de las frases interrogativas y exclamativas comienza por una elevación inicial del tono y terminan con una inflexión ascendente o descendente, según los casos, en su rama final (—» 362, 2.1.2. y 2.3.). El guión (-) tiene una función rítmico-sintáctica (separar un miembro del período, que es aclaración o desarrollo de uno de sus elementos; en

363. Spanisch: Graphetik und Graphemik esto equivale en cierto modo al paréntesis) y otra de carácter léxico (separar los miembros de una composición léxica que aún no se han fundido completamente: cf. post-romàntico, navarro-aragonés, etc.). 7.5. Por último, los signos correspondientes al trabajo técnico y científico suelen ser de uso universal. No obstante, debe indicarse que la presentación de trabajos para la imprenta se hace de acuerdo con normas específicas; en el ámbito del español cabe citar las publicadas por el Instituto Caro y Cuervo, de Bogotá, y por Fernando Huerta, en España. 8. La separación de palabras La unidad léxica se manifiesta en español por la continuidad de los elementos grafemáticos en una secuencia única; por eso, cuando han de separarse al pasar de una línea a otra, es obligatorio el guión de enlace. La única restricción es que ha de respetarse la unidad silábica. Sin embargo, la escritura refleja ciertos problemas de naturaleza fonèmica; por ejemplo, las vacilaciones en la fusión de los elementos constitutivos de las palabras (cf. enseguida frente a en seguida·, asimismo frente a así mismo; dieciséis frente diez y seis; sino frente a si no, porque frente a por que; adonde frente a a donde, etc.). En unos casos se trata de meras variantes alográficas; en otros, la escansión gráfica es distintiva. Otro caso diferente es el de los pronombres átonos que, antepuestos al verbo regente, conservan su autonomía léxico-grafemática, mientras que se aglutinan con la forma no personal del verbo (cf. Este libro lo voy a comprar frente a Este libro voy a comprarlo). 9.

Propuestas recientes de modificación ortográfica

9.1. Los diversos factores que intervienen en la convención ortográfica y los desajustes entre el sistema fonológico y el grafemático han propiciado numerosas propuestas de reforma en la lingüística española contemporánea. Estos intentos han sido de muy diversa naturaleza. La mayor parte de ellos proponen reformas muy concretas de las normas ortográficas promulgadas por la Real Academia de la Lengua. Otros, en cambio, fundamentan sus propuestas en los postulados teóricos de la grafemática, interpretados de manera más o menos radical. Algunos, en fin, adoptan criterios eclécticos. Nos referiremos muy sintéticamente a los dos tipos de propuestas fundamentales. 9.2. Los intentos de reforma ortográfica pretenden simplificar las correspondientes reglas que tienen rango normativo en la actualidad. La

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mayor parte de las propuestas se refieren al uso de la h, considerado por algunos como elemento inútil, la igualación de b y v, de II y y, de c y z, y, sobre todo, la modificación de ciertas reglas de acentuación. Raro es el Congreso de Academias de la Lengua en el que no se hayan formulado propuestas sobre aspectos muy concretos. Algunos lingüistas americanos (Rosenblat 1963) han mostrado una constante preocupación por la reforma ortográfica. Sin embargo, puede afirmarse que domina una prudente actitud aún entre los que defienden las reformas ortográficas (Polo 1974; Contreras 1977, 1979). Manuel Alvar ha hecho una encendida defensa de la convención ortográfica como factor que ayuda a mantener la unidad idiomàtica (Alvar 1979). A él pertenecen estas palabras: «Nosotros, hispano-hablantes, poseemos una lengua universal, desmigajarla (¿en nombre de qué realidad oral?) es destruirla, es destruir nuestra historia, nuestro ser y nuestro futuro. La ortografia ha establecido, y con bien pocos sacrificios, un sistema gráfico en el que se representa la forma de nuestro pensamiento, que es de gentes de un mundo que se expresa en español; esta ortografía se acomoda muy bien a una realidad fonética, por más que se denuncien incoherencias (pero ¿son tantas? ¿Tan insalvables? ¿Tan inmotivadas?). Pero es, sigue siendo, el instrumento con el que se mantiene la unidad». 9.3. No han faltado quienes proponen reformas de la ortografia, de carácter mucho más radical, basándose en criterios de naturaleza grafemática. La misma Lidia Contreras, citada más arriba (cf. 9.2.), postula una paulatina revisión de las normas ortográficas en virtud de la función que los grafemas desempeñan en la escritura. Más recientemente se ha formulado una propuesta de «ortografía fonèmica» (Mosterín 1981) del español. Mosterín se basa en el principio de la correspondencia biunivoca entre el conjunto de los fonemas y el de las letras, «de tal modo que a cada secuencia de fonemas corresponda unívocamente una secuencia de letras». Como podrá advertirse, para Mosterín el principio de la «ortografia fonèmica», concebida, por tanto, en el sentido de la grafémica trascendente de Lidia Contreras (cf. lo dicho en 2.3.), trata de justificar la lógica de la correspondencia fonema-grafema con la utilidad práctica del aprendizaje de los automatismos lingüísticos (lectura y ortografia). Los veintiocho principios de la reforma propuesta (Mosterín 1981, 175s.) tienden a establecer la relación unívoca antes citada, aunque su autor se ve obligado a señalar algunas escasas excepciones.

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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

10. Bibliografia

bàsica

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Madrid

364. Spanisch: Flexionslehre

364. Spanisch: Flexionslehre Flexión 1. Definición 2. Generalidades sobre la flexión en español 3. El sustantivo 4. El adjetivo 5. El adverbio 6. El pronombre 7. Los numerales 8. El artículo 9. El sistema verbal 10. Bibliografia selectiva

1. Definición El sistema flexivo o morfología flexiva comprende la declinación, conjugación y comparación de clases de palabras. Los lexemas de estas clases varían morfológicamente expresando así diferentes funciones sintáctico-semánticas. Esto sucede de m o d o específico en cada lengua de acuerdo con ciertas reglas. Los paradigmas de flexión, es decir, el conjunto de todas las posibles formas flexivas de un lexema, se agrupan en clases de flexión. En español se flexiona añadiendo en general la terminación a la raíz o al tema de la palabra (hermos-o). Aunque existe una cierta zona de transición, en la cual una clara delimitación no parece ser posible, básicamente la morfología flexiva se distingue de la creación léxica, en donde, por ejemplo, se crean nuevas clases de palabras por medio de la sufljación (hermos-ura). Los morfemas flexivos son series cerradas, previsibles, de similar extensión: todo el repertorio de la flexión verbal aparece en cada una de las palabras que pertenece a la clase de los verbos: «amamos, amaríamos, amasen . . . Todos los miembros de cada una de estas series, numéricamente idénticas, se organizan, en el plano de la lengua, en un cuadro sistemático, llamado paradigma, con diferentes categorías gramaticales (personas, tiempos, modos), cada una de las cuales posee propiedades particulares de relación en la organización sintáctica» (RAE 1973, 165-166). Debido a su herencia histórica el español tiene un rico inventario de morfemas flexivos, lo que es especialmente evidente en el sistema verbal. En los capítulos respectivos se tratarán detalladamente los rasgos morfológicos (o accidentes) más importantes de las distintas clases de palabras, como el caso, el número, el género, etc.

2. Generalidades sobre la flexión del español El sistema flexivo del español ha sido y es, presentado de diferentes maneras. Para Bello (cf.

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Bello/Cuervo 1945, §34), atendiendo «ahora a los varios oficios de las palabras en el razonamiento, podemos reducirlos a siete clases, llamadas Sustantivo, Adjetivo, Verbo, Adverbio, Preposición, Conjunción, Interjección». Togeby (1963) distingue «flexivos» verbales (modo, tiempo, aspecto), verbo-nominales (número, persona) y «flexivos» nominales (género, caso, comparación). Cartagena/Gauger (1989, 89, 104-127, 142-167, 186-220, 228-260, 311^124) distinguen una «flexemática» nominal de una «flexemática» verbal y deferencian la primera en flexemática nominal propiamente dicha, en flexemática adnominal (determinantes y adjetivos) y en flexemática pronominal. Según Metzeltin (1990, 139-140), la morfología tradicional «es una tentativa de agrupar los lexemas mediante criterios de tipo noémico, conmutativo, combinatorio y funcional en clases más facilmente fijables por la memoria». Siguiendo la tradición lingüística distingue las siguientes categorías (ib., 140): a) sustantivos (cf. nuestro capítulo 3.) b) verbos (cf. 9.) c) adjetivos (cf. 4.) d) adverbios (cf. 5.) e) pronombres (cf. 6.) 0 artículos (cf. 8.) g) preposiciones o posposiciones (los lexemas que se sitúan en general, antes o después de un sustantivo, que establecen una relación de regencia entre otro término y el sustantivo y que cubren muchas veces un topema o un cronema) h) conjunciones (los lexemas que ligan la mayoría de las veces dos oraciones de verbo finito y cubren un sintema) i) prefijos (los lexemas que en general se sitúan sólo inmediatamente antes de un sustantivo, un verbo, un adjetivo o un adverbio y que especifican el contenido del elemento siguiente) j) sufijos (los lexemas que se sitúan sólo inmediatamente después de la forma básica de un sustantivo, verbo, adjetivo o adverbio y que especifican el contenido del elemento precedente o le confieren una nueva función) 1) intelecciones (los lexemas que entre otras cosas, pueden estar en lugar de una oración).

Estas categorías se pueden a su vez subdividir aplicando los mismos criterios (para las agrupaciones resultantes véanse nuestros capítulos correspondientes). N o todas las categorías son unánimemente aceptadas de la misma manera: por ejemplo, en el verbo se discute amenudo sobre la naturaleza del aspecto y del modo, en los sustantivos sobre la noción de caso, que en el español moderno no se expresa por medio de los morfemas flexivos - como sucede en alemán - sino por me-

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

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dio de preposiciones. Por el contrario todo el mundo acepta las categorías de tiempo, número, género y comparación. La categoría de persona, sin embargo, plantea problemas en español en las formas usted/ustedes: desde un punto de vista formal parece adecuado incluir estas formas en la tercera persona, pragmáticamente está más justificado atribuirlas a la segunda persona. Por lo que respecta a las distintas terminologías 168, 237 y 296. 3.

El sustantivo

3.1. Tipología de los sustantivos Los sustantivos se pueden agrupar en diversas categorías, según criterios semánticos, pragmáticos y morfosintácticos. En la gramática de Bello/Cuervo (1945, §§ 100-106) encontramos las clases de los nombres propios, apelativos, concretos, abstractos, colectivos, aumentativos y diminutivos. Cartagena/Gauger (1989, 104 y 142) establecen subclases de sustantivos basándose en la concordancia de éstos con los adjetivos. Metzeltin (1990, 140-141) distingue 11 grupos de sustantivos, según sus posibles combinaciones con los distintos artículos: S S S

S

S

S

S S S S

S

1 sustantivos que se pueden combinar únicamente con el/los (el libro/los libros) 2 sustantivos que se pueden combinar únicamente con la¡Ias (la mesa/las mesas) 3 sustantivos que se combinan en singular inmediatamente con el, mediatamente con la y en plural con las (el águila/la pequeña águila/las águilas) 4 sustantivos que se pueden combinar con el/los y lai las, indicando la primera combinación un ser masculino y la segunda un ser femenino (el estudiante/la estudiante) 5 sustantivos que se pueden combinar tanto con el¡ los como con la/las, divergiendo sin embargo notablemente el contenido (el capital/la capital) 6 sustantivos que se pueden combinar tanto con el/ los como la/las sin modificación del contenido (el mar¡la mar) 7 sustantivos que sólo se pueden combinar con los (los alrededores) 8 sustantivos que sólo se pueden combinar con las (las albricias) 9 sustantivos que sólo se pueden combinar con el (el bromo) 10 sustantivos que se pueden combinar con el o los, pudiendo sin embargo divergir el significado (el cobre/los cobres) 11 sustantivos que se pueden combinar con la/las, pudiendo sin embargo divergir el significado (la joya/las joyas).

3.2. El género de los sustantivos Los sustantivos que designan a seres vivos superiores ofrecen generalmente 2 formas: masculina y femenina. El masculino corresponde a los varones y animales machos y el femenino a las mujeres y animales hembras. Esta regla no es tan evidente como pudiera parecer: en francés por ejemplo le professeur puede designar a una mujer y en italiano la guardia es en la mayoría de los casos un hombre (cf. Butt/Benjamin 1989, 1). Los demás sustantivos tienen el género que el uso del idioma les atribuye. En español no hay ningún sustantivo de género neutro, como sucede p. ej. en latín o en alemán. En la sustantivización de los adjetivos y de los pronombres se emplea el género neutro con un sentido específico (cf. 8.). Como ya hemos dicho, el género masculino se puede deducir, en muchos casos, del contenido semántico del sustantivo. Otras indicaciones se pueden encontrar en la fonética de los sufijos y de las desinencias: En general son masculinos los sustantivos que acaban en: terminación masculina •í/i -i

•n -o

-r •s

excepciones (f.) hurí, metrópoli, palmacristi cal, capital, cárcel, col, cordal. credencial, decretal, hiél, miel. moral, piel, sal, señal, vocal, etc. •ión, crin, imagen, sartén, sién 1) dínamo, mano, seo, nao, virago 2) abreviaciones como p.ej. moto, foto, polio, radio, UNO, NATO, UNESCO circular,flor,labor, mujer, segur -sis, bilis, caries, lis, litis, mies, res, tos

Los sufijos siguientes son, en general, indicaciones de género masculino: -aje (mensaje), -al/ -ar/-edal/-izal (algodonal, melonar, robledal, espartizal)·, variantes del mismo sufijo que designa 'el lugar en donde abunda una planta X'; -miento (turbamiento), -in (pilotin), -or (amargor). Algunos sustantivos muestran su género también por la desinencia -o del sufijo: -edro, -gono, -icio, -miento, -ismo, -lito, -scopio. Si partimos de clases semánticas, son masculinos los días de la semana (el sábado), los meses (está hecho un abril), las estaciones del año (excepto la primavera), los nombres de árboles frutales cuyas frutas tienen género femenino (el manzano-la manzana, el naranjo-la naranja, el nogal-la nuez, el almendro-la almendra, el castaño-la castaña, el ciruelo-la ciruela, el guindo-la guinda, el papayo-la papaya; pero existen también formas como la higuera-el higo), de vehículos (el Seat), de los números (el uno), de los colores (el verde), de los idiomas (el ruso) y de

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las notas de música (el la). Entre los nombres geográficos son masculinos los puntos cardinales (el este), los océanos (el Atlántico), los lagos (el Titicaca), la mayoría de las montañas (el Etna, el Vesuvio) y de los ríos (el Sena, el Guadalquivir, el Mosela). Los sustantivos femeninos se pueden reconocer por las siguientes terminaciones: terminación femenina -a

-d -ie -z

excepciones (m.) 1) alerta, cometa, delta, día, mapa, planeta, tranvía 2) casi todos los sustantivos en -ema (problema, fonema y otros sustantivos de raíz griega) 3) colores: rosa, naranja, etc. 4) vinos: borgoña, málaga, rioja abad, almud, alud, ardid, áspid, ataúd, césped, huésped, laúd, talmud pie arroz, capuz, haz, lápiz, matiz, pez

Los sufijos característicos del género femenino son los siguientes: -ion (confusión, nación), -dad (bondad), -ez (rapidez), -icie (calvicie), -dumbrej -tumbre (certidumbre, costumbre), -ud (multitud) y un gran número de sufijos que terminan en -a: -aduraj-eduraj-idura, -algia, -ancia/-encía, -anza, -eza, -fagia, -filia, -fobia, -gamia, -genia, -ia, etc. Son femeninos los nombres de las horas (la una), de las letras de cualquier alfabeto (la a, la χ, la delta, etc.), de montañas que empiezan con Sierra o que implican montaña o loma (la Pelada, la Sierra Nevada) y además los nombres de regiones (la Mancha). Según Bello/Cuervo (1945, §165) los nombres propios de ciudades, villas, aldeas son en general femeninos, «bien que siguen a veces el género de la terminación»: la Lisboa alegre de aquellos años (Neruda), la gran Toledo (Huerta), Valparaíso es secreto, sinuoso, recederò (Neruda; cf. Metzeltin 1990, 49). Los sustantivos que presentan los sufijos -eta (atleta), -cida (homicida), -ista (dentista), -latra (idólatra), -crata (aristócrata), -pata (sicópata) pueden ser masculinos o femeninos. Epicenos son llamados aquellos sustantivos que tienen un género gramatical determinado, pero que designan a la vez al macho y a la hembra de la especie correspondiente; p. ej. los masculinos gusano, ratón y los femeninos águila, rata designan indistintamente al macho o a la hembra. La hormiga es gramaticalmente siempre femenino, aúnque el animal que denota pueda ser macho. Escarpanter (1974, 103-104) distingue 4 grupos de epicenos: l)los nombres de muchos animales: la hormiga, el buho, el pez, la cigarra, la serpiente (una explicación puede ser el hecho de que en la

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comunicación diaria el sexo de estos animales no parece ser importante); 2) los nombres de conjuntos de personas y animales que incluyen machos y hembras: multitud, muchedumbre, profesorado, rebaño, una pareja (de novios), un matrimonio; 3) los nombres singulares de persona o animal, cuando están usados para referirse al conjunto de personas o animales de esta clase: el hombre es mortal; el oso es fiero; 4) los nombres en plural cuando se refieren a conjuntos de macho y hembra: ¡Vivan los novios*. Mis padres están de vacaciones. Los reyes de Dinamarca. Cazaremos conejos. Existe un número limitado de sustantivos llamados ambiguos que carecen de un género definido. En algunos casos el género femenino puede indicar un sentido afectivo: la mar vs. la forma más erudita el mar. Esa ambigüedad tiende a desaparecer: calor, color, puente son hoy considerados como masculinos y dote, prez femeninos. Margen diferencia su significación con el género: el margen 'el espacio blanco de un escrito' y la margen 'los bordes de una corriente de agua'. Este grupo no se debe confundir con otra numerosa categoría de sustantivos cuya significación varia según su género y que son, en realidad, dos lexemas distintos: el cometa (astro formado por un núcleo poco denso y una cola larga de materia difusa, que lo prolonga en luminosidad) - la cometa (juguete que se eleva por la fuerza del viento y que está formado por un armazón ligero); el orden (posición de las cosas en el lugar y tiempo que les corresponde) - la orden (acción de ordenar o mandar; escrito o palabras con las que se ordena algo); el pendiente (adorno que suelen ponerse las mujeres en la oreja) - la pendiente (cuesta; inclinación de un tejado); el contra (concepto opuesto o contrario a otro) - la contra (dificultad o inconveniente que se encuentra en una situación o actitud); el tema (materia o asunto de que se trata en un escrito, una exposición o discurso; parte invariable de un vocablo) - la tema (idea fija o manía en que alguien se obstina), etc. (cf. R. Seco 1962, 22). Para la formación del femenino existen las siguientes posibilidades: - Si el sustantivo masculino termina en -o, el femenino termina en -a (p. ej.: chico¡chica, muchacho/muchacha, hijo ¡hija, etc.). - Se añade una -a a los masculinos terminados en consonante (p. ej.: profesor)profesora, señor/señora, ladrón¡ladrona, etc.). - En algunos casos se añaden sufijos especiales como -esa, -isa, -ina, -iz etc. a las formas masculinas; a veces cambia la raíz de la palabra (duque¡duquesa, rey/reina, barónibaronesa, emperador/emperatriz, etc.).

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3.3. El número de los sustantivos En español hay en principio tres posibilidades para indicar el plural: añadir los morfemas flexivos -s, -es o 0. Las siguientes categorías de sustantivos añaden el morfema -s: 1) sustantivos que terminan en vocal inacentuada o en e acentuada: el huevo-Ios huevos, la gamba-las gambas, el pie-Ios pies-, 2) sustantivos con más de una sílaba que terminan en -ó: el dominó-Ios dominós. 3) sustantivos extranjeros que terminan en consonante: el boicot-Ios boicots, el hit-Ios hits. Sin embargo, los sustantivos con las desinencias -s, -sh y -ch forman el plural añadiendo -es: el kibbutz-los kibbutzes, el flash-Ios flashes, el lunchIos lunches. Forman el plural con -es: 1) los sustantivos que terminan en cualquier consonante excepto -s: el color-Ios colores, la nación-las naciones·, 2) los sustantivos que terminan en vocal acentuada + s, y los monosílabos que no terminan en -e: el autobús-Ios autobuses, la tos-las toses; 3) los sustantivos que terminan en -í, -ú y -á: el rubí-Ios rubies, el tabu-los tabúes, el jacarandálos jacarandaes. En el lenguaje coloquial se emplea más frecuentemente el plural con -s: el rubí-Ios rubís. Excepciones: el papá-Ios papás, la mamá-las maméis, el sofá-Ios sofás, el menú-Ios menús. En Hispanoamérica se crearon nuevos alomorfos de plural: p. ej. -se pospuesto en cásase (las casas), mucháchase (las muchachas), procedente de la oposición cruzjcruse(s), sofá/sofase(s), piejpiese(s), lapijlápise(s) (cf. Lapesa 1981, 584). El morfema 0 aparece en los casos siguientes (se distingue el número por el artículo): 1) sustantivos con más de una sílaba que terminan en vocal inacentuada + s: la crisis-las crisis, el lunes-Ios ¡unes. 2) sustantivos con la desinencia -x: el fénix-Ios fénix. 3) sustantivos latinos como el déficit-Ios déficit, el superávit-Ios superávit, sobre todo en el lenguaje culto. En el lenguaje coloquial se usa más bien el plural con -s: el memorándum-Ios memorándums, el referéndum-Ios referendums. 4) sustantivos que terminan en consonante + s: el bíceps-Ios bíceps, el fórceps-Ios fórceps. Según Seco (1973, 40) «para formar el plural de los apellidos se aplican las mismas reglas que rigen para los nombres comunes, si tales apellidos están usados en un sentido genérico; el siglo de los Cervantes, de los Quevedos, de los Gracianes . . . si con el apellido en plural se tra-

ta, como es lo más corriente, de designar a una familia, el uso vacila entre la forma común del plural, que es la más castiza - los Borbones, los Pinzones, los Monteras - y la forma invariable, censurada por los puristas, pero muy extendida hoy: los Madrazo, los Quintero, los Argensola». Los mismos principios valen para objetos que tienen el nombre de una marca: coches (los Chevrolet(s) ), motos (las Honda(s) ), etc. La mayoría de los nombres compuestos tiene la estructura verbo + sustantivo en plural y son por lo tanto invariables: el abrelatas-Ios abrelatas, el limpiabotas-Ios limpiabotas. Si la estructura es sustantivo + sustantivo, el morfema que indica el plural se añade normalmente al primer elemento: el perro polcía-los perros policía, el hombre rana-Ios hombres rana. Excepciones son el país miembro-Ios países miembros, la tierra virgen-las tierras vírgenes, etc. Un número limitado de sustantivos compuestos se comporta como si consistiera en una sola raíz y en consecuencia tiene el plural regular: el altavoz-Ios altavoces, el hidalgo-Ios hidalgos, etc. Otras particularidades son observables en los casos siguientes: 1) tres sustantivos desplazan el acento: el carácter-Ios caracteres, el espécimen-Ios especímenes, el régimen-Ios regímenes; 2) más de una forma plural - una forma irregular y otra regular - tienen los extranjerismos siguientes: el lord-Ios lords/lores, el meeting! mitin-Ios mitins ¡mítines, el stand-Ios stands/ es tans, el test-Ios tests/tes, el complot-Ios complots/complós, el flirt-Ios flirts/flirs, el cameraman-los caméramans/cameramen, el cocktail-Ios cocktails/cótels/cóktels/cócteles, el líder-Ios líder/líderes, el sandwich-Ios sandwichs/sandwiches (Cartagena/Gauger 1989, 106-107). La pluralización de nombres incontables puede cambiar el contenido semántico de la palabra: la crueldad (concepto abstracto)-/as crueldades (actos crueles), la gente-las gentes (los pueblos), el pan-Ios panes (hogazas, mieses), etc. Existen algunos sustantivos que sólo aparecen en el plural: las afueras, los alrededores, los bienes, las ganas, las tinieblas, las vacaciones y otros que designan objetos simétricos como p. ej. los auriculares, las gafas, los gemelos, las tijeras, etc. En el lenguaje coloquial hay tendencia a emplear también en singular: el alicate/los alicates, la braga/las bragas, el pantalón/los pantalones, el calzoncillo ¡los calzoncillos (para más ejemplos véase también Butt/Benjamin 1989, 18). Los nombres colectivos como p. ej. la gente, la masa y otros se comportan en general como si fueran singulares, es decir que se unen con un verbo en singular: la gente dice, el gobierno con-

364. Spanisch:

sídera; si uno se refiere a los miembros individuales de dicho grupo, se usa más bien el plural: la mayoría de los niños duermen. En general, los sustantivos españoles tienen su origen en el acusativo latino: CASAM > casa, CASAS > casas, MURUM > muro, MUROS > muros, FLOREM > flor, FLORES > flores, COMITEM > conde, COMITÉS > condes, MANUM > mano, MANUS

> manos,

ACIEM > az, ACŒS > azes. H a y q u e

notar que las formas neutras pierden sus rasgos característicos en favor de las masculinas y femeninas: UINUM > uinus/uinum > vino, LAC > lactejlactem > leche, CAPUT > capus¡*capum > cabo, PIRUM > *pira/piram > pera, FOLIUM > folia > foja, LUMEN > lumenjlumenem > lumbre. En estos casos muchos nominativos y acusativos fueron creados de modo análogo (cf. Metzeltin 1979, 27).

4. El adjetivo En español los adjetivos se pueden clasificar según el número de formas que tengan: existen adjetivos con 5 formas (buen, bueno, buenos, buena, buenas), 4 (hermoso, hermosos, hermosa, hermosas), 3 (gran, grande, grandes), 2 (verde, verdes) y finalmente adjetivos con una sola forma (rosa). Otra posibilidad para distinguir los adjetivos es la de agruparlos semánticamente en adjetivos calificativos (un hombre inteligente, el hombre es inteligente), adjetivos de relación (adjetivos derivados que entre otras cosas no se pueden usar predicativamente: el parque urbano, pero *el parque es urbano), o morfológicamente en adjetivos simples (hermoso), derivados (dudable) y compuestos (hidrófugo·, cf., p. ej. Metzeltin 1990, 141). El adjetivo concierta en género y número con el sustantivo al cual se refiere: singular plural

masculino un coche rápUb un árbol verde unos coches rápidos unos árboles verdes

femenino una moto rápida una falda verde unas motos rápidas unas faldas verdes.

Si se refiere a más sustantivos, la tradición requiere el masculino plural siempre que uno de ellos sea masculino: el coche y la moto rápidos (cf. Moliner 1986, s. v. adjetivó). 4.1.

La formación del femenino

4.1.1. Los adjetivos con las desinencias siguientes tienen su forma femenina en -a: -o (buenobuena), -án (holgazán-holgazana), -in, -ón, -or (parlanchín-parlanchína·, dormilón-dormilona;

Flexionslehre

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trabajador-trabajadora-, se exceptúan los comparativos en -ior: superior, inferior, exterior, etc. y además mayor, menor, mejor, peor, éstas tienen la misma desinencia para el masculino y el femenino). También siguen esta regla varios adjetivos de nacionalidad: andaluz-andaluza, español-española, francés-francesa. Excepciones son todos los que terminan en -a, -e o en -í y que por tanto permanecen invariables: israelita, árabe, marroquí. Los diminutivos en -ete y los aumentativos en -ote también tienen el femenino en -a: regordete-regordeta, rarote-rarota, etc. 4.1.2. Los demás adjetivos tienen una forma común para el masculino y el femenino: verde, feliz, etc. 4.2. El plural Para la formación del plural del adjetivo se aplican casi las mismas reglas que ya hemos visto en el caso del sustantivo (cf. 3.3.): se añaden los morfemas -s, -es a la raíz de la palabra. Asi tenemos 1) raíz + es: los adjetivos que terminan en consonante o en vocal acentuada: feliz-felices, baladí-baladíes, mayor-mayores, etc. 2) raíz + s: en los demás casos: elegante-elegantes, buena-buenas, etc. La ortografia española impone algunas alternancias de letras: -z —* -c si se añade -es (andaluz-andaluces). 4.3. Un número limitado de adjetivos sufre apócope: pierden algunos de sus fonemas finales: bueno, malo, alguno, ninguno, primero, tercero y postrero pierden la -o final cuando van ante sustantivos masculinos: ningún hombre, el primer día, un mal año, etc. El mismo principio vale para cualquiera: cualquier coche. Santo presenta unas excepciones, p. ej. Santo Tomás, Santo Domingo, Santo Ángel de la Guardia, y otras, pero en general se encuentra la forma San ante nombres masculinos en singular: San Juan, San Antonio. Gran en vez de grande va inmediatamente ante nombres masculinos o femeninos en singular: una gran fiesta, una gran ciudad, un gran monumento, un gran día. Tanto y cuanto sufren apócope ante adjetivos: es tan grande, un asunto tan importante, sabes cuan bonita es su casa. 4.4. El comparativo y el superlativo El español tiene un comparativo analítico (más/ menos¡tan bonito). Hay algunas excepciones que tienen una forma analítica y una sintética con pequeñas diferencias semánticas: buenomejor/más bueno, malo-peor/más malo, pequeño-menorjmás pequeño, grande-mayorjmás grande. Mayor y menor pueden hacer referencia a le edad de una persona.

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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

El superlativo se subdivide en superlativo absoluto o elativo (Eres altísimo) y superlativo relativo (Eres el alumno más inteligente de la clase). El superlativo absoluto señala una cualidad en su máximo grado sin relacionar el sustantivo en cuestión con otros sustantivos. Para su formación Sánchez/Martín/Matilla (1980, 28-29) distinguen 4 posibilidades: a) por medio de adverbios (muy, sumamente, extraordinariamente), usados sobre todo en el lenguaje científico: Es extraordinariamente caro; b)por medio de la desinencia -ísimo¡-ísima, usada sobre todo en el lenguaje coloquial: Es una chica inteligentísima. Esta forma implica más afectividad y subjetividad: Hay algunas formas en las que la raíz queda alterada siguiendo modelos latinos: amable-amabilísimo, antiguo-antiquísimo, notable-notabilísimo, célebre-celebérrimo, fiel-fidelísimo, joven-jovencísimo, libre-libérrimo, mísero-misérrimo, sabio-sapientísimo, fértil-ubérrimo, tenaz-acérrimo, bueno-óptimo, malo-pésimo, grande-máximo, pequeño-mínimo; c) por medio del prefijo re/requete o de una frase hecha, sobre todo en el lenguaje familiar: Estás muy regordete. Requetebién. Me ha salido pero que muy bien·, d)por medio de todo, toda, bien: Lo quiero bien frío. Llegué todo cansado. El superlativo relativo «indica que una determinada cualidad se aplica a un sustantivo en su grado máximo, estableciendo a la vez una relación de superioridad respecto de cualquier otro sustantivo» (Sánchez/Martín/Matilla 1980, 29): Es la poesía más hermosa que he leído. Hay adjetivos que tienen a la vez un superlativo irregular y una forma regular: bueno-óptimo/el mejor, malo-pésimo ¡el peor, grande-máximojel mayor, pequeño-mínimo ¡el menor. 5. El adverbio El adverbio español desempeña las siguientes funciones: puede ser el complemento circunstancial de un verbo, el complemento de un adjetivo o el complemento de un adverbio. Según criterios formales el adverbio se divide en dos grandes grupos: 1) adverbios simples: los adverbios que consisten en una sola palabra (hoy, donde, ahora, nunca, aún, ya, etc.) 2) adverbios compuestos: los que se componen de dos o más palabras y que funcionan como adverbios simples, se llaman locuciones adverbiales (en primer lugar, de otra manera, de ningún modo, etc.). Entre las locuciones adverbiales resalta la construcción «a + femenino plural» (a hurtadillas, a carcajadas, a ciegas, etc.).

Además caben aquí todos los adverbios terminados en -mente. La mayor parte de los adjetivos pueden transformarse en adverbios mediante esta terminación que se añade a la forma femenina singular: rápidamente, simplemente, fácilmente, constantemente, etc. La formación con -mente es también posible para los adjetivos en forma superlativa: óptimamente, inteligentísimamente, facilísimamente. Si van juntos dos o más adverbios en -mente, la terminación sólo se pone en el último: Trabajan constante y seriamente. Es un jefe total y plenamente informado. Los ordinales (o adjetivos ordinales) no admiten la forma en -mente, excepto primeramente (como antónimo de últimamente). Inclusivamente y exclusivamente son casi siempre sustituidos por inclusive y exclusive. A los adverbios bueno, malo, reciente corresponden los adverbios bien, mal, y recién (antepuesto a los participios pasados: recién llegado) ¡recientemente (con las demás formas verbales: Recientemente ocurrieron algunos accidentes). Existen también adverbios que coinciden formalmente con el adjetivo correspondiente: claro, rápido, etc. Según el aspecto semántico, los adverbios y locuciones adverbiales se pueden clasificar del modo siguiente: 1) adverbios de modo (bien, mal, a ciegas, etc.) 2) adverbios de tiempo (ayer, mañana, después, etc.) 3) adverbios de lugar (arriba, aquí, en frente, etc.) 4) adverbios de duda (quizás, tal vez, probablemente, etc.) 5) adverbios de afirmación (sí, también, en verdad, etc.) 6) adverbios de negación (no, nunca, jamás, tampoco, etc.) 7) adverbios de cantidad (mucho, poco, a más y mejor, etc.) (véase también Escarpanter 1974, 179). El adverbio español es morfológicamente invariable, es decir que no tiene flexión. 6. El pronombre Los pronombres se pueden clasificar semánticamente en pronombres personales (yo, tú, él, etc.), demostrativos (éste, aquél, etc.), posesivos (mío, tuyo, suyo, etc.), indefinidos (ninguno, quién, etc.), interrogativos (¿cuándo?, ¿qué?, etc.), relativos (quien, cuyo, cuanto, etc.) y numerales (uno, dos, muchos, pocos, etc.).

364. Spanisch: Flexionslehre

6.1. Los pronombres personales En español el pronombre personal se distingue según persona, género, número y caso (cf. Cartagena/Gauger 1989, 228). Los pronombres personales se pueden subdivid e en tónicos (yo, tú, él, etc.) y átonos o clíticos (me, te, se, etc.): los últimos no pueden llevar acento contrastivo, ni ser modificados por adjetivos o cuantificadores (cf. Metzeltin 1990, 140). Agrupando las varias formas se obtiene el siguiente paradigma: tónico delocutivo

[ - fam.] alocutivo [+ fam.]

sg.m. f. n. pl. m. f. sg. pl. sg. pl. m. í.

con prep. él ella ello ellos ellas usted ustedes tl/contigo vosotros vosotras mí/conmigo nosotros nosotras

sujeto él ella ello ellos ellas usted ustedes tú vosotros vosotras

sg. yo pl. m. nosotros f. nosotras

locutivo

clítico delocutivo

[ - fam.] alocutivo

[+ fam.] locutivo

sg.m. f. pl. m. f.

acusativo lo/le la los/les las

sg.m. f. pl. m. f. sg. pl. sg. pl.

lo/le la losAes las te os me nos

dativo le/se les/se le/se les/se

Ello pertenece a un registro culto en el español moderno. En la lengua hablada es sustituido por eso, esto, siempre concordando en género masculino: ellojeso/esto es complicado. De este modo se describen circunstancias, se hace referencia al contenido de oraciones anteriores, etc. La estructura conmigo, contigo, etc. es morfológicamente anómala y tiene raíz histórica: el origen latín era mi/cum + micum, ti/tu/cum + •ticum, si/cum + *sicum, etc. (cf. Metzeltin 1979, 37). Lo se emplea frecuentemente en español para referentes con el rasgo | - animado |. En lugar de las formas *le lo, *le los, *le la, *le las, se emplean: se lo, se los, se la, se las. Las formas átonas de los pronombres delocutivos están sometidas a variaciones más o

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menos grandes dependiendo de las regiones: en general, hay dos grandes sistemas aceptados. Uno de ellos se utiliza en la Península Ibérica (Asturias, Aragón, y norte de España), en las Islas Canarias, y en grandes zonas de Hispanoamérica. Este sistema distingue, de acuerdo con la etimología, entre los pronombres lo(s)¡ la(s)/le(s): complemento directo complemento indirecto

masculino le(s) le(s)

femenino la(s) le(s)

neutro lo -

El segundo sistema supone un cambio todavía no fijado, que se encuentra sobre todo en Castilla y León; la distribución de los pronombres sería lo(s)/le(s), la(s)/le(s), con lo cual se manifiesta más fuertemente la oposición entre lo¡ le en acusativo singular que entre sus correspondientes formas plurales los/les: complemento directo complemento indirecto

masculino lo(s) le(s)

femenino la(s) le(s)

neutro lo -

También la Real Academia (RAE 1973, 424-425) postula como norma el segundo sistema. Terminológicamente se conocen estas alternancias como loísmo, leísmo y laísmo. Por loísmo se entiende el uso de lo por le, por leísmo el uso de le por lo, y de la misma manera, se denomina laísmo al uso de la en lugar del le dativo (para informaciones más detalladas cf. Butt/ Benjamin 1989, 108-125). Para los objetos directos e indirectos, reflejos/ reflexivos y recíprocos se usan para los aspectos locutivos y alocutivos los pronombres personales correspondientes y para el aspecto delocutivo las formas se/sí/consigo. 6.2. Los pronombres posesivos Los pronombres posesivos tienen flexión de persona, género y número. I a pere.

2* pers.

3* pere.

tónicos átonos mío/mía mi míos/mías mis varios poseedores nuestro/nuestra nuestros/nuestras 1 poseedor tuyo/tuya tu tuyos/tuyas tus varios poseedores vuestro/vuestra vuestros/vuestras suyo/suya su suyos/suyas sus 1 poseedor

Los posesivos de tercera persona pueden ser precisados semánticamente añadiendo la indi-

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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

cación de él/de ellajde usted¡de ellos¡de ellas/de ustedes: He leído su libro de él. Se originan a partir de una estructura como «artículo + nombre + pronombre posesivo tónico» en la que se suprime el nombre al que determinan. D e esta manera se mantiene su función adjetiva, ya que el nombre eliminado está todavía presente gracias a menciones previas. Su flexión es idéntica a la de los adjetivos posesivos determinativos, con una excepción: que todas las formas son tónicas. Los posesivos antepuestos al nombre son formas átonas que han perdido la flexión de género. Hoy son incompatibles con el artículo, porque asumen también la función del determinante: Cuando uno se refiere a uno de entre más objetos «poseídos», se usa la construcción «artículo indeterminado + sustantivo + posesivo»: Esta es mi mujer, y ésta es mi hija. Una hija mía trabaja en Francia. Más general podemos decir que cuando el posesivo va pospuesto al nombre, es siempre tónico y el nombre lleva artículo: Las hijas mías las visité en Francia. En el predicado nominal y en la aposición, el pronombre posesivo puede ir con o sin artículo, pero siempre es tónico: Los coches que ves aquí son nuestros. Aquellos coches son los míos. Los pronombres posesivos no indican siempre «posesión»: p. ej. algunas locuciones preposicionales con de admiten la transformación en posesivos: Todos se pusieron en contra nuestra ( - de nosotros). Se colocó delante suyo (= de él, de ella, ellos, ellas; cf. Sánchez/Martín/Matilla 1980, 45). 6.3. Los pronombres

demostrativos

Las formas demostrativas este (esta, estos, estas), ese (esa, esos, esas) aquel (aquella, aquellos, aquellas), tal y tanto, pueden ser empleades como adjetivos y como pronombres, la flexión es idéntica, pero el uso pronominal se marca por medio de un acento (ése, éste, aquél). El demostrativo indica la relación de proximidad (o de lejanía) entre los participantes del diálogo y el objeto de que se habla: cerca del locutor, cerca del alocutor o «lejos» de los dos. La proximidad puede ser local, temporal, afectiva o se puede referir al orden de la frase: Ese libro que estás mirando no me gusta mucho. Aquella película fue más interesante que ésta de hoy. Aquellos hombres fueron verdaderos héroes. Tenía dos coches y una moto: ésta de color azul, aquellos rojos. Si el demostrativo va junto al grupo nominal, puede ponerse delante o detrás: No me gusta ese hotel. No me gusta el hotel ese donde hemos pasado nuestras vacaciones. En la segunda frase la posición del demostrativo de-

nota indiferencia o desprecio. Delante de un nombre femenino que comienza con una a tónica se usa la forma ese en vez de esa: ese arma, ese ama de casa, etc. Las formas neutras esto, eso, aquello son invariables y sólo se emplean como pronombres. En las lenguas románicas existen en principio dos sistemas de pronombres demostrativos: un sistema binario, como p. ej. en francés, en italiano estandar y en rumano (celui-ci/celui-là; questoIquello-, acesta/acela) y otro con tres elementos como en portugués, en español y en toscano (este/esse/aquele; este ¡ese ¡aquel, questo/ codesto/quello-, cf. - > 2 9 6 , - > 2 3 6 , 168, —» 421). 6.4. Los pronombres

interrogativos

Qué, cuál (cuáles), cuánto (cuánta, cuántos, cuántas) y quién (quiénes), son los pronombres interrogativos más corrientes en la actualidad. De todos éstos, es qué el único que no tiene flexión de género y/o número. Los demás siguen las reglas de flexión nominal normales en español. Quién/quiénes sólo tienen un uso nominal, mientras que los demás pueden emplearse como adjetivos o como pronombres. Cuyo (cuya, cuyos, cuyas) son formas antiguas, pronominales y adjetivas, de genitivo, que en la lengua actual ya no se emplean (cf. Metzeltin 1979, 59). 6.5. Los pronombres

relativos

En español hay relativos adnominales - cuyo, cuya, cuyos, cuyas - y pronominales - que, el (la, lo, los, las) que, el (la, lo, los, las) cual (cuales), quien (quienes), cuanto (cuanta, cuantos, cuantas). Que es el único pronombre invariable, mientras que los demás tienen flexión de género y/o número. Que puede llevar articulo que concuerda con el antecedente al que se refiere. Si es sujeto de una frase y si se refiere a un sustantivo en forma plural, exige el plural en el verbo y/o en el adjetivo. Puede ejercer todas las funciones sintácticas de un sustantivo, llevar cualquier preposición y requiere un antecedente esplicito: Me compré el coche que más me gustó (sujeto). Leí el libro que me compraste ayer (complemento directo). Esta es la mujer de que hablamos. Quien es el único que muestra en general el rasgo I + animado |. La forma quien (quienes) va frecuentemente precedida de preposición, y se presenta también sin antecedente explícito; N o se puede emplear con un artículo (*la quien-, para los usos diferenciales de quien, que y el cual, cf. Metzeltin 1990, 46-49). Con el (la, lo, los, las) que el antecedente (palabra u oración) puede omitirse: no sé lo que hiciste.

364. Spanisch: Flexionslehre

Cuyo (cuya, cuyos, cuyas) son relativos que se flexionan de acuerdo con el sustantivo que les sigue: el señor cuya hija se casó ayer. Equivale a la circunlocución de + quien, de + que, del + cual, siempre que de signifique posesión: El libro del que os he leído el prólogo ... El libro cuyo prólogo oí he leído . .. Esta perífrasis no es posible en frases como la siguiente, que no indica posesión: El libro de que le hablé no me gusta mucho (cf. Sánchez/Martín/Matilla 1980, 71). Cuanto (cuanta, cuantos, cuantas) con el significado 'todo (todos, todas) lo (los, las) que' puede aparecer sin antecedente. El antecedente y el relativo pueden fundirse en un único sintagma: Fueron de mi agrado todos los países que visité —* Fueron de mi agrado cuantos países visité. Bajo el término adverbios de relativo se entienden adverbios como donde, como, cuando, cuanto, que junto a su función como adverbios pueden realizar la de pronombres relativos: el pueblo, donde (= en el que) pasó su niñez, fue desolado.

Cardinales

m. un(o)

Singular f. una

Plural f.

dos tres cuatro cinco seis siete ocho nueve diez once doce trece catorce quince dieciséis/diez y seis diecisiete/diez y siete dieciocho/diez y ocho diecinueve/diez y nueve veinte veintiuno treinta treinta y uno ciento/cien ciento un(o) ciento una ciento dos ciento noventa y nueve doscientos doscientas trescientos trescientas

7. Numerales Los numerales pueden, desde un punto de vista pragmático, dividirse en cuatro grupos: cardinales, ordinales, partitivos y multiplicativos. En parte tienen flexión de género y número: Delante de un sustantivo uno y ciento se apocopan: cien casas. Todos los numerales terminados en -íún, -iúna que van colocados delante del sustantivo se comportan como ciento una: se flexionan según el género, pero no según el número. Existe, sin embargo, la tendencia a no hacer la distinción de género (véase RAE 1973, 241). Entre las decenas y las unidades aparece en general la conjunción y. Entre el numeral un millón, dos billones, etc. y el sustantivo que le sigue de modo inmediato se pone la preposición de: dos millones de chicos. A partir de diez en función de los ordinales se usan muchas veces los cardinales: el XX simposio, Alfonso XIII. Menos usadas son las formas latinizantes undécimo, decimonono, vigésimo quinto, octingentésimo, etc. Los partitivos de 3 a 10, 100, 1000, etc. se forman a partir de un ordinal que es modificado por un cardinal: siete décimos, cinco milésimos. Los demás partitivos se forman añadiendo el sufijo -avo al cardinal: un cuarentavo, un trescientosavo. También es posible la construcción con parte: dos quintas partes, la onceava parte. Los numerales multiplicativos se expresan hoy muchas veces por la construcción «x (ima, dos, tres, etc.) + vez (veces)».

m.

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Ordinales

Partitivos Multiplicativos

primer(o)

primera

tercer(o) tercera décimo décima medio media simple doble triple cuádruple quintuple múltiple

novecientos novecientas mil primeros primeras terceros terceras décimos décimas medios medias simples dobles triples cuádruples quintuple múltiple

8. El artículo En español hay dos tipos de artículo: el artículo definido/determinado y el artículo indefinido/ indeterminado:

masculino femenino neutro

Artículo determinado Pl. Sg. el los la las lo

Artículo indeterminado PI. Sg. un unos una unas

Las preposiciones a/de + artículo (m. sg.) presentan las formas contractas al y del. Como sucede en alemán - aunque con algunas excepciones - el género del sustantivo viene claramente determinado por medio del artículo. El artículo definido se refiere a algo ya conocido por los interlocutores o a algo identifi-

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

cado e individualizado: /Mira! Este es el coche. Cogió el autobús de las tres y media. El artículo definido se usa - delante de nombres de personas precedidas de un nombre genérico (el rey Alfonso Χ), - delante de nombres geográficos: ríos {el Ebró), montes (los Pirineos), mares (el Mediterráneo), algunos países (el Afganistán), regiones (la Rioja, la Mancha), algunas ciudades (La Habana), - delante de nombres propios o apellidos en plural (los Pérez), de personas famosas (la Monroe) y delante de cualquier adjetivo antepuesto a un nombre propio (el famoso Salvador Dalí), - delante de un nombre propio con un complemento (la Austria de los años 90), - delante de nombres que se refieren a un ser o ente único (el cielo), - delante de las horas (j Ya son las tres!), de algunos nombres que designan partes del día (por la mañana) y de nombres indicando la edad (Antonia se casó a los 30 años), - delante de indicaciones de partes del cuerpo y de nombres de vestidos con valor posesivo (Tengo la cara sucia. ¿Te pones el abrigo?), - delante de fórmulas de tratamiento no alocutivas, excepto Don (el señor Pérez), - delante de nombres designando clubes deportivos (el Madrid) o de espectáculos públicos (¿Vamos al «Abraxas»?), - delante de nombres de conceptos abstractos (la inteligencia, la belleza, la crueldad). El artículo indefinido se refiere a un objeto o a un ser incluido dentro de una clase o un grupo más general e individualizado en ese grupo (No es una enciclopédia, es un diccionario). Se usa el artículo indefinido con valor enfático (Napoleón es un héroe), con el sentido de 'aproximadamente' (Fueron unas 200 personas), en relación con todo (todas las mujeres), con que en una estructura ponderativa o valorativa QHace un calor que se muere!) y con el impersonal hay (En esta calle hay un taller). Los sustantivos femeninos, que comienzan con una a tónica, son una excepción, apareciendo en singular precedidos de la forma el·, el arma, el ama de casa, el agua, el hacha, el alma, un hambre feroz. Pero se dice la hache (h), la Angela, la árabe. Aunque, en sentido estricto, no existe ningún sustantivo que tenga género neutro (a excepción, tal vez, de todo, mucho, bastante, etc. a los que Bello denomina sustantivos neutros, véase Bello/Cuervo 1945, 135), hay que mencionar aquí, para mantener la uniformidad, las formas de los determinantes que sirven para sustantivar o pronominalizar y que se apartan de sus correspondientes masculinos y femeninos, como en el ejemplo: Lo bonito de este coche es el

color. La forma neutra lo nunca precede a un sustantivo, pero acompaña a otras clases de palabras con función sustantivadora. Lo va delante de adjetivos (concordados en forma masculina singular: lo bueno es que . . .), delante de adjetivos y adverbios expresando intensidad (la estructura es «lo + adjetivo/adverbio + que» y el adjetivo concuerda con el sustantivo que le sigue: ¡Lo guapa que es esta mujer! ¿Has visto lo bien que se come en este hotel?), con los relativos que y cual (No se puede creer todo lo que cuenta), delante de de con referencia a un objeto o a una persona no especificado, aunque los interlocutores saben de qué se trata (Lo del año pasado no se debe repetir). Los artículos determinados provienen del pronombre demostrativo latino ille, mientras que los artículos indeterminados tienen su origen en el numeral unus. 9. El sistema verbal En español, el sistema verbal es la categoría más rica en formas flexivas. A diferencia del latín solo hay tres conjugaciones. En cada una de ellas se distinguen las formas no personales (infinitivo, gerundio, participio) y las formas personales. Con algunas excepciones (por ejemplo el caso de los verbos defectivos, es decir aquellos de los cuales se usan sólo algunas formas) las formas personales se flexionan según persona, número, modo y tiempo. Los modos son el indicativo, el subjuntivo (cada uno de ellos con sus tiempos) y el imperativo. El status del condicional sigue siendo punto de discusión. La RAE (1973, 261) dice que «es, en efecto, un futuro de pretérito (pospretérito según la terminología de Bello), pero también un optativo o desiderativo, y hasta un presente de conjetura o de modestia». En su Esbozo la RAE (ib., 262-268) distingue los tiempos siguientes (entre paréntesis la terminología de Bello): - modo indicativo tiempos simples: presente (presente), pretérito imperfecto (copretérito), pretérito perfecto simple (pretérito), futuro (futuro), condicional (pospretérito); tiempos compuestos: pretérito perfecto compuesto (antepresente), pretérito pluscuamperfecto (antecopretérito), pretérito anterior (antepretérito), futuro perfecto (antefuturo), condicional perfecto (antepospretérito); - modo subjuntivo tiempos simples: presente (presente), pretérito imperfecto (pretérito), futuro (futuro); tiempos compuestos: pretérito perfecto (antepresente), pretérito pluscuamperfecto (antepretérito), futuro perfecto (antefuturo); - modo imperativo presente.

364. Spanisch: Flexionslehre Existen todavía otras terminologías como pretérito perfecto indefinido en vez de pretérito perfecto simple o potencial en vez de condicional (para los diversos sistemas verbales véase, por ejemplo, Alcina/Blecua 1983, 727-814; Alvar/ Pottier 1983, 151-284; R A E 1931, 44-118; R A E 1973, 249-335). 9.1. Formas no personales Las reglas morfológicas para la construcción de las formas verbales no personales son las siguientes: infinitivo = raíz verbal + vocal de enlace + -r gerundio = raíz verbal + (semi)vocal de enlace + -ndo participio = raíz verbal + vocal de enlace + -do¡-to¡-o. Estas reglas son válidas también para la formación del infinitivo y del gerundio de los verbos irregulares; en formas como durmiendo la flexión no se ve sometida a irregularidades, sino la vocal de la raíz verbal. El infinitivo es un sustantivo verbal masculino que admite plural: haberes, deberes, seres, etc. Algunas formas se lexicalizaron como sustantivos: el deber, los haberes, etc. Los infinitivos pueden llevar artículo, demostrativos, posesivos y otros determinantes. El gerundio simple denota una acción durativa e imperfecta en concordancia con el verbo de la oración principal; la única preposición que se puede anteponer al gerundio es en. En la lengua antigua en + gerundio significa simultaneidad, como en latín, de donde procede. Hoy significa anterioridad inmediata: En diciendo las verdades, se pierden las amistades (refrán español). Las formas de infinitivo y gerundio de haber pueden combinarse con el participio de otros verbos, con lo cual se obtienen las formas compuestas: haber tomado, habiendo escrito. El español tiene diferentes posibilidades de construir el participio, que se acomodan a cada verbo: -do es la terminación que aparece con más frecuencia, se emplea para formar el participio de los verbos que tienen el acento sobre la vocal de enlace (a o í): vivido, sido, amado, etc. En los verbos que tienen el acento sobre la vocal de la raíz predominan las terminaciones -to y -o: puesto, escrito, hecho, etc. Se trata de un número pequeño de verbos. Entre las formas de los participios irregulares (incluidas las formas que terminan en -to y -o) figuran las siguientes: abierto (abrir), absuelto (absolver), bendito (bendecir), cubierto (cubrir), descrito (describir), descubierto (descubrir), despierto (despertar), devuelto (devolver), dicho (decir), disuelto (disolver), dispuesto (disponer), encubierto

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(encubrir), envuelto (envolver), escrito (escribir), frito (freír), hecho (hacer), impreso (imprimir), maldito (maldecir), muerto (morir), puesto (poner), preso (prender), resuelto (resolver), roto (romper), satisfecho (satisfacer), suelto (soltar), visto (ver), vuelto (volver). Algunos verbos tienen, junto a estos participios llamados fuertes, una forma débil: provisto/proveído (proveer), preso¡prendido (prender), impreso/imprimido (imprimir), frito/freído (freír), etc. En los casos siguientes el participio débil eliminó a la forma fuerte: expendido (*expeso), arrepentido (*repiso), dividido (*diviso>), nacido (*nado). Lo contrario ocurrió con roto, aunque la forma rompido no ha dejado completamente de usarse. Los siguientes participios fuertes suelen usarse como adjetivos y no pueden formar los tiempos compuestos ni la voz pasiva: abstracto ¡abstraído (abstraer), concluso¡concluido (concluir), convicto¡convencido (convencer), electo/elegido (elegir), incursojincurrido (incurrir), etc. 9.2. Formas

personales

Las formas personales, según Cartagena/Gauger (1989, 312), surgen de la unión de los siguientes elementos básicos: raíz verbal + vocal de enlace + flexión de tiempo y modo + flexión de persona y número. Los dos últimos elementos son formas sincréticas, que poseen una doble función (-ba, p. ej. en tomaba), significa al mismo tiempo imperfecto e indicativo). Compárese también el análisis de Metzeltin (1990, 21). La vocal de enlace impide la formación de combinaciones consonánticas impropias del español, y es el criterio de clasificación del paradigma de la conjugación. Muchas gramáticas españolas (p. ej. Sánchez/Martín/Matilla 1980, 80) sólo distinguen entre la raíz verbal y la terminación; de esta manera, para formar algunos tiempos verbales, el indicativo o la 3a pers. pl. del indefinido puede tomarse a veces como raíz.

9.2.1. Verbos regulares La mayoría de los verbos españoles se inscriben dentro de la categoría de los «verbos regulares», es decir, se flexionan de acuerdo con el modelo de las tres conjugaciones que les corresponda: En la lengua moderna, las dos formas del Subjuntivo Imperfecto son equivalentes en el sistema. El Subjuntivo Imperfecto I proviene del antiguo Pluscuamperfecto de Indicativo latino y como tal se encuentra usado en la Edad Media (cf. Metzeltin 1979, 81-82) y en ciertos registros hasta el día de hoy. Con algunos verbos como el auxiliar haber, poder, querer se puede

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

Modo Subjuntivo

Modo Indicativo 1* conjugación (tomar)

2a conjugación (temer)

tom-o tom-as tom-a tom-amos tom-áis tom-an

tem-o tem-es tem-e tem-emos tem-éis tem-en

Presente Yo Tú Él Nos. Vos. Ellos

part-o part-es part-e part-imos part-ís part-en

Pretérito Imperfecto Yo Tú Él Nos. Vos. Ellos

tom-aba torn-abas tom-aba tom-ábamos tom-abais tom-aban

tem-ía tem-ías tem-ía tem-íamos tem-íais tem-ían

part-ía part-ías part-ía part-íamos part-íais part-ían

Pretérito Indefinido (o Pretérito Perfecto Simple) Yo Tú Él Nos. Vos. Ellos

tom-é tom-as te tom-ó tom-amos tom-as teis tom-aron

tem-í tem-iste tem-ió tem-imos tem-isteis tem-ieron

part-í part-iste part-ió part-imos part-isteis part-ieron

Futuro (o Futuro Imperfecto) Yo Tú Él Nos. Vos. Ellos

tomar-é tomar-ás tomar-á tomar-emos tomar-éis tomar-án

Yo Tú Él Nos. Vos. Ellos

tomar-ía tomar-ías tomar-ía tomar-íamos tomar-íais tomar-ían

temer-é temer-ás temer-á temer-emos temer-éis temer-án

I a conjugación

3* conjugación (partir)

partir-é partir-ás partir-á partir-e mos partir-éis partir-án partir-ía partir-ías partir-ía partir-íamos partir-íais partir-ían

usar la forma en -ra en vez del condicional (cf. Bello/Cuervo 1945, §695). Para el imperativo en -r cf. Butt/Benjamin (1989, 255). 9.2.2. Tiempos compuestos Los tiempos compuestos se forman sin excepción con el verbo auxiliar haber y el participio perfecto del verbo en cuestión: Indicativo: Pretérito Perfecto: he cogido Pretérito Pluscuamperfecto: había temido Pretérito Anterior: hube trabajado Futuro Perfecto: habré comprado Condicional: Pasado: habría bebido Subjuntivo: Pretérito Perfecto: haya dado Pretérito Pluscuamperfecto: hubiera! hubiese cantado Formas no personales (cf. 9.1.):

3a conjugación

Presente Yo Tú Él Nos. Vos. Ellos

tom-e tom-es tom-e tom-emos tom-éis tom-en

Yo Tú Él Nos. Vos. Ellos

tom-ara tom-aras tom-ara tom-áramos tom-arais tom-aran

tem-a tem-as tem-a tem-amos tem-áis tem-an

part-a part-as part-a part-amos part-áis part-an

Yo Tú Él Nos. Vos. Ellos

tom-ase tom-ases tom-ase tom-ásemos tom-aseis tom-asen

tem-iese tem-ieses tem-iese tem-iésemos tem-ieseis tem-iesen

Yo Tú Él Nos. Vos. Ellos

tom-are tom-ares tom-are tom-aremos tom-areis tom-aren

tem-iere tem-ieres tem-iere tem-ieremos tem-iereis tem-ieren

I a conjugación

2* conjugación

3* conjugación

tom-a tom-e tom-emos tom-ad/-ar tom-en

tem-e tem-a tem-amos tem-ed/-er tem-an

part-e part-a part-amos part-id/-ir part-an

Pretérito Imperfecto I tem-iera tem-ieras tem-iera tem-iéramos tem-ierais tem-ieran

part-iera part-ieras part-iera part-iéramos part-ierais part-ieran

Pretérito Imperfecto Π part-iese part-ieses part-iese part-iésemos part-ieseis part-iesen

Futuro part-iere part-ieres part-iere part-ieremos part-iereis part-ieren

Modo Imperativo

Condicional (o Potencial) temer-ía temer-ías temer-á temer-íamos temer-íais temer-fan

2a conjugación

Yo Ud./él Nos. Vos. Uds./ellos

Infinitivo Pasado: haber partido Gerundio Compuesto: habiendo vuelto. 9.2.3. Verbos irregulares De los más o menos 1000 verbos (Cartagena/ Gauger 1989, 319) que se emplean usualmente en español, una cantidad relativamente numerosa pertenece a la categoría de los verbos irregulares, en donde la irregularidad puede encontrarse en la raíz (alternancia de las vocales y/o consonantes de la raíz), o en las desinencias. N o se consideran irregularidades los cambios ortográficos generales como averiguar-averigüé, aplacar-aplaqué, mecer-mezo, flngir-finjo, pagar-pagué, etc. Las alternancias del sistema verbal español son:

9.2.3.1. e/ie ( martill-e-a, según gica, aceitera sí admite, en principio, analizarse telefon-e-a; como aceite-ra o como aceit-era. Sólo cono(Pedro) vende pescado —» pescad-ero, según ciendo previamente el comportamiento de aceilech-ero; te (pérdida de -é) ante sufijos que no empiezan (salón) ante el despacho —> antedespacho, se- por -e, y la inexistencia de un sufijo -ra, cabe gún ante-sala, ante-comedor, decidir sobre la constitución de aceit-era. Por su (medicina) contra el veneno —» contraveneno, parte, en las palabras compuestas, con un límite según contra-fuego; inequívoco, se traslucen normalmente en toda poner en un marco —* enmarcar; según ensu integridad las palabras originarias: abre-lafrasc-ar, en-lat-ar; tas, vana-gloria; pero también el primer elemen(instrumento) para sacar corchos —»• saca- to puede presentarse alterado: verdi-blanco, alicorchos, según tira-líneas, cuenta-gotas. caído, o acortado agri-dulce, en ambos casos Los testimonios precedentes permiten comcon pérdida de su forma autónoma. probar una doctrina bien sabida: sufijación, prefijación y composición constituyen tres maPor el contrario, en la práctica de la prefinifestaciones de un mismo proceso transfor- jación, la palabra primitiva se conserva intacta, mativo desde el nivel sintáctico al léxico, en el perfectamente identificable siempre: contraque cada una adopta su propia estructura. poner, dis-gusto, in-útil. En cambio es variable el comportamiento de los prefijos. Algunos poLa naturaleza sintáctica y semántica de los seen un cierto grado de autonomía, el propio de términos inicial y final en los procesos expuesadverbios y preposiciones: bien-, contra-; pero tos se presenta muy diversa, según los casos, y, no otros, que carecen de ella: dis-, in-, Y todos en consecuencia, muy variadas las relaciones pueden experimentar variaciones morfonológique cabe descubrir en cada formalización: la

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cas: dis-parate presenta s sorda, mientras que en dis-late es sonora. Estos últimos análisis, incompletos y muy sucintos, sobre los que hemos de volver más adelante, han permitido dejar ya al descubierto algunas concomitancias, antes anunciadas, entre los procedimientos más usuales de FP, según nuestro propósito de descartar la heterogeneidad con que a veces se los presenta.

poner un análisis similar al último respecto de maleza, palabra formada, a primera vista, tras lo que llevamos expuesto, por una raíz mal (presente asimismo en mal-o, mal-dad, mal-ear, etc.) y el citado sufijo -eza. Sin embargo, en términos absolutos, tal análisis no responde a la realidad de lo ocurrido en la historia de esta palabra, puesto que maleza se remonta históricamente, en una evolución fonética normal, al l a t í n MALITIAM.

1.6. Sincronía y diacronia La FP constituye uno de los ámbitos lingüísticos donde con mayor frecuencia y dificultad de interpretación se entrecruzan sincronía y diacronia en las operaciones de análisis etimológico y de análisis funcional para delimitar los constituyentes de una palabra. En la consideración sincrónica y funcional de la F P habrá de tenerse en cuenta la competencia del hablante por encima de cualquier otro criterio (aunque, naturalmente, caben los errores en la conducta práctica, que el lingüista deberá advertir). Ni raíces ni afijos se heredan como repertorios taxonómicos de constituyentes en expectativa para actualizarse en nuevas combinaciones libres o regladas (cf. supra la censura de Saussure). 1.6.1. Determinación de afijos La existencia de una serie paradigmática como alteza, bajeza, largueza, listeza, llaneza, maleza, simpleza, tristeza, etc., con un considerable número de otras unidades idénticas en su tramo final, permite al sentido idiomàtico del hablante aislar el segmento -eza en función de constituyente (sufijo) capacitado para nuevas formaciones posibles dentro del sistema castellano, como pudieran ser *afableza, *tonteza, etc., en virtud de la analogía, aunque hoy por hoy no aceptadas por la norma idiomàtica, que en tiempo remoto admitió alteza y bajeza, formadas según la inserción alt(o)-eza, baj(o)-eza, carentes de genealogía etimológica, a diferencia de pereza, palabra debida a la evolución del lat í n PIGRITIAM, c o m o tristeza TIAM.

r e m o n t a a TRISTI-

El mismo sentimiento o intuición del hablante habría establecido también la existencia subyacente de una raíz alt-, descubrimiento generado a partir de otra serie de distinta naturaleza que la anterior, como es alto, altivo, altura, altitud, etc. Valga repetir que alt-eza es una formación carente de étimo, es decir, sin origen ajeno al propio castellano, en la que se integran los dos elementos, ait- y -eza, aislados previamente. Operando en el plano sincrónico, cabría pro-

El análisis de pereza descubre una nueva tipología, pues en este caso no resulta identificable la presunta raíz per-, ya que carece de otras actualizaciones. Esta situación pone al descubierto la discrepancia entre el análisis diacrònico y el sincrónico: pereza no admite ni siquiera una explicación artificial como maleza, sino exclusivamente la etimológica, a partir del latín PIGRITIAM. Ahora bien, desde el punto de vista funcional, pereza debe analizarse como una palabra primitiva, cuya raíz es perez-, a juzgar por los demás miembros de su familia léxica: perez-oso, em-perez-ar, etc. La evolución histórica de PIGRITIAM acarrea la fusión de raíz y sufijo (del adjetivo latino correspondiente PIGER hay algunos descendientes cultos antiguos y regionales tal como pigre, pigro, fuera del vocabulario común), buena muestra de un fenómeno, que sólo con datos etimológicos puede ser dilucidado. De ahí que ni en maleza ni en pereza, a diferencia de alteza, quepa con verdad hablar de palabras formadas en castellano por medio del sufijo -eza. Una y otra responden a pura herencia léxica del latín. Sin embargo a maleza y otras muchas palabras de idéntica genealogía se debe la productividad del sufijo -eza. Así identificado, no como continuación independiente de -ΙΤΙΆ, se ha propagado a otras raíces, numerosas, alguna ya citada como alt-, para formar los derivados, agudeza, crudeza, fineza, firmeza, grandeza, limpieza, realeza, sutileza, etc., incluso a raíces de origen no latino como riqu-eza. Y es que los afijos, valga insistir, no se difunden sino a través de palabras que los soportan, con mayor eficacia cuanto mayor sea el número de éstas. También el análisis etimológico será necesario para no identificar determinado sufijo, tal -eza, con segmentos homónimos constituidos por los sonidos finales de palabras como cereza, cerveza, corteza, etc. Véase otro caso de divergencia sincrónica resuelto con el recurso a la diacronia. Sea una serie de palabras como la siguiente: campamental, comercial, documental, juncal, laical, semanal, sindical, transformacional, caracterizada por la presencia común en todos sus miembros del sufijo -al, cuya mención en otras raíces alargaría desmesuradamente la relación anterior. El

365. Spanisch: Wortbildungslehre mismo sufijo se identificará en individual, pascual, residual, etc., a partir de las raíces individu-, pascu-, résidu-, como también en espiritual desde la palabra espíritu. Prescindimos de las diferencias que pudieran establecerse en cuanto a su m o d o de inserción a partir de la distinta configuración de las raices mencionadas. Nos fijaremos en cambio en la dificultad que presenta en el análisis sincrónico la segmentación de act-ual, an-ual, cas-ual, man-ual, us-ual, etc. En este último grupo, ¿se trata de otro sufijo distinto o de un alomorfo de -ai! ¿Hay que postular un sufijo -ual añadido a act-, cas-, etc.? ¿Debe atribuirse la variación a la aplicación de una determinada regla morfonológica? La cuestión se presentaría aún más ardua si el análisis se verificase sobre la formación de virtual, perteneciente a la familia encabezada por virtud. La solución a todas estas dificultades se alcanza por el estudio sincrónico de cada subgrupo de formas establecido. Para el primero (icampamentol, comercial, etc.) se trata de formaciones románicas, de absoluta normalidad. Actual y todos los adjetivos citados tras éste remiten a formaciones vigentes en latín: ACTUALIS, CASUALIS, etc., cuya raíz termina en -u, mantenida hasta hoy y no afectada por ninguna evolución, frente a las formaciones auténticamente romances. Ambos tipos se dan en el doblete tribal ¡tribual. En todas las palabras examinadas hay un sólo sufijo -al, insertado en épocas distintas, espacio cronológico durante el cual ha evolucionado fonéticamente la raíz. Aun a riesgo de incurrir en casuismo, merece la pena ampliar la variedad expuesta con otro adjetivo más, mensual, sin explicación sincrónica (no existe la raíz *mensu-) ni etimológica inmediata (no hay lat. *mensualis, salvo en época medieval, dato que impide considerarlo como étimo, sino MENSILIS), pero sí a la larga, en cuanto que ha conocido la contaminación de anual. Frente a la prueba documental que asegura la realidad histórica de los diversos hechos aducidos, una metodología generativista se vería obligada a postular una forma subyacente común del sufijo para todos estos adjetivos. Mediante reglas abstractas se explicarían las divergencias entre campamentio)-al, act(o)-u-al, espíritu-al, virtu(d)-al, me(n)s-u-al. Pero tales reglas no corresponden al conocimiento espontáneo que el hablante tiene de su lengua. Para él, los adjetivos recién citados no implican que se haya otorgado un distinto tratamiento a las correspondientes raíces. En toda formación de una nueva palabra, en cuanto que enlaza un término a quo y otro ad quem, interviene el factor tiempo, que establece la prioridad cronológica de una unidad sobre la

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otra. Esta circunstancia debe erigirse como criterio inapelable para determinar la relación cierta de primitivo y derivado. Corresponde, pues, tal tarea a un estudio histórico del léxico, tomado unidad por unidad, en el que ni siquiera el lingüista alcanza a conseguir siempre resultados seguros respecto a la dirección del proceso seguido, por falta de datos, pese a apariencias de gran fuerza. Cuánto más el hablante normal, cuyo sentido, certero por lo general en virtud de la analogía de las series paradigmáticas, está expuesto a incurrir en explicables apreciaciones falsas. N o parece posible que las parejas léxicas a continuación enumeradas él logre concebirlas más que en la dirección en que las presentamos: asco —* asqueroso, cobrar —» recobrar, legislar —» legislador, quicio —• resquicio, ruin —> ruina (si es que, en ésta, siente la relación), testigo —* atestiguar, siendo así que documentalmente se prueba que cada uno de estos procesos ha transcurrido en dirección opuesta a la consignada. El análisis sincrónico y morfotáctico también autoriza a fijar en algunos casos la dependencia genética entre dos formas. U n significante cuya constitución admite reconocer la presencia de dos sufijos, tal como famili-ar-idad, mediev-alismo, procede del significante con un solo sufijo, inmediato a la raíz. Sobre tal significante se ha insertado el segundo sufijo, puesto que un incremento de esta naturaleza se produce lineal y sucesivamente, nunca por intercalación. Ahora bien - y sobre esto queremos reclamar especial atención - habrá casos en que se identifique o crea identificarse un sufijo añadido a una raíz conocida. Una palabra así configurada, podrá considerarse en principio como una palabra sufijada, pero no siempre cabe señalar en rigor, con certeza, que proceda de otra palabra de la misma lengua ni aun de su misma familia. En efecto existen familias léxicas en las que no cabe establecer cuál entre sus unidades corresponde a la primitiva, es decir, la primera en el tiempo. Nos atrevemos a pensar, contra la opinión a nuestro parecer más generalizada, que de un análisis sincrónico como el que vamos a proponer, no puede deducirse con certeza la existencia de un primitivo burla, origen de los derivados burlón y burlar. (Deliberadamente tomamos una familia léxica de étimo desconocido; por otra parte, los datos cronológicos - a u n q u e siempre expuestos a revisión que los trastrueque - de primera atestación de cada una de las formas citadas no autorizan la supuesta ordenación establecida). Nos hemos permitido aducir - sólo como secreta garantía para certificar la validez del ejemplo - datos etimológicos y cronológicos. Pero el manejo de estos no re-

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

sulta lícito aquí, puesto que un análisis sincrónico era lo convenido. Por tanto, al prescindir de su decisivo auxilio, lo único que puede asegurarse, a la vista de aquellas formaciones y de algunas otras de la misma familia, es que, por deducción de ellas y por comparación con otras familias, se llega a aislar una raíz burl-. Esta se actualiza como sustantivo mediante el componente léxico -a; como adjetivo mediante el sufijo -ón (con elemento flexivo cero para el masculino; -a para el femenino); como verbo mediante alguna de las desinencias -ar, -o, -as, etc. Pero no cabe otorgar ninguna garantía, ante la imposibilidad de comprobación, sobre el hecho de que los procesos descritos correspondan a la dinámica seguida para constituir la familia examinada. Dicho de otro modo, desconocemos cuál es la palabra primitiva. Pues bien, la misma actitud cautelosa debe adoptarse respecto de cualquier otra familia léxica, si se utiliza una metodologia puramente descriptiva. En una serie como honor, honorable, honorario, honorar será «natural» atribuir su punto de partida a honor, forma de la que cabe deducir todas las demás unidades léxicas mediante oportunas prolongaciones. El caudal léxico del español proporciona muestras paralelas suficientes en apoyo de esta opinión o, mejor dicho, para suscitarla. El observador de la sincronía no puede ir más allá en su apreciación. Sin embargo estamos en condiciones de saber, con plena certeza, que los hechos no han sucedido así, que no se ha producido ninguna «formación de palabras». Para esta familia, a diferencia de lo que ocurre con la de burla, se conoce bien su ascendencia histórica. Cada una de las palabras presentadas remonta al latín; en esta lengua tiene su étimo correspondiente, con independencia de las relaciones paradigmáticas que la vinculan con las restantes. La familia léxica de honor no se ha formado en castellano: éste la ha heredado junto a otras semejantes y, con ellas, ha erigido un modelo para verdaderas formaciones de nuevas palabras. Con tan sencillas indagaciones como las verificadas a propósito de burla y de honor queda de manifiesto la insuficiencia o inseguridad que acompañan al análisis sincrónico. Por el contrario, si se quiere dar cuenta cabal de cualquier proceso de FP, se hace imprescindible el recurso a su vertiente histórica; de no proceder así, se corre el riesgo de no sobrepasar el sentimiento idiomàtico de los hablantes, de no llegar al conocimiento científico. Raíces y afijos son una realidad en cuanto que como tal, por su modo de comportarse, los percibe y utiliza el hablante. La raíz no responde, pues, a una abstracción especulativa: es un

elemento activo descubierto por el hablante, gracias a la analogía, y aplicado espontáneamente por conmutación. Para él, en cambio, no existe la etimología. De ahí que rechace o postergue formas como censual o tribual, por la insólita presencia de una u interpuesta, como elemento sincrónicamente discordante, entre raíz y sufijo. El mismo sentimiento analógico crea las formas censal y tribal, ajustadas a un verdadero modelo derivativo de gran productividad, para sustituir a las anteriores etimológicas. La realidad efectiva de la etimología no cuenta más que para el historiador de la lengua (incluso éste no siempre la alcanza tras afanarse en su búsqueda). Pero en los antecedentes históricos - de corto o largo alcance - está la clave para asegurar que se conoce correctamente la dinámica de la formación de cada palabra, aunque la observación ahistórica resulte muchas veces válida. En consecuencia la información diacrònica se presenta como una insoslayable exigencia metodológica para conocer con exactitud y certeza la genuina constitución de una determinada palabra. A la vez, se debe insistir en que la formación de nuevas palabras se verifica, como hemos ido detallando, mediante la imitación de series homogéneas, establecidas ya con firmeza y difundidas con amplitud, originadas mayoritariamente, por lo general, a lo largo de varias etapas sucesivas de la historia de la lengua. En la medida en que estas series - cada una de ellas - son sentidas como tales, actúan de modelos. Los hablantes alcanzan, de ordinario con acierto, a descubrir su faceta ejemplar, para aplicarla en la actividad onomasiològica. 1.6.2. Determinación de raíces Hasta aquí nuestra exposición ha versado con preferencia sobre los elementos propiamente derivativos, los afijos. Tal preferencia, habitual en este tipo de estudios, no implica el desentendimiento de las raíces. De modo especial en cuanto que éstas implican, por lo general, reducciones o modificaciones de unidades de orden superior, se hace preciso conocer la estructura general (y de cada una de sus variedades) de las palabras que en principio, de acuerdo con una doctrina y una terminología tradicionales, consideramos primitivas y simples. Se señala habitualmente la falta de autonomía léxico-sintáctica de los afijos: -able, -ec-, disilo aparecen nunca entre pausas, se afirma. Ciertamente así ocurre. Pero no suele repararse, o no se alude a ello, en que la misma característica es compartida por la inmensa mayoría de las raíces: tampoco en la situación fonotáctica indicada se encuentran jángul-j, ¡defin-j,

365. Spanisch: Wortbildungslehre

/limp-/, ¡peg-¡, lsufr-¡, algunas de ellas incluso inaceptables por algún rasgo fonológico como posibles unidades léxicas, condición ratificada por su efectiva ausencia del habla bajo las formas trascritas. Si no se quiere recurrir como criterio diferenciador a la intuición del hablante o remontarse a la etimología correspondiente, sólo cabe establecer las diferencias entre ambas clases de componentes (raíces y afijos) desde un punto de vista semántico (mayor representatividad y referencialidad semánticas de las raíces respecto de los afijos) o léxico (el inventario de las raíces es mucho más extenso que el de los afijos, y abierto; el de los afijos, reducido y cerrado), pero no por motivos de orden formal. 1.7.

Raices

1.7.1. Identidad de palabra y raíz Aunque el fenómeno es proporcionalmente poco frecuente, se dan casos de plena igualdad o identidad entre palabra y raíz. Por ser el punto de observación que ahora adoptamos, con el propósito de diferenciar sus constituyentes, el de la palabra tal como se presenta en el discurso, el anterior enunciado (identificación de palabra y raíz) admitiría formularse de este modo: algunas raíces pueden encontrarse actualizadas en el habla como unidades léxicas autónomas sin el requisito de ningún otro constituyente. Cada una de estas raíces se identifica, pues, con una determinada palabra. Así ocurre en ágil, alcanfor, alcohol, árbol, balcón, cruz, favor, mar, mujer, pared. La ausencia de constituyente léxico (cf. infra) en las palabras de este tipo se percibe por la propiedad de admitir la prolongación de su significante en su extremo final mediante la mera yuxtaposición de otro constituyente: agil-idad, arbol-eda, balcon-ada, favor-ecer, mujer-il, pared-ón, si bien normalmente tal incremento producirá cambios en la disposición acentual y en la distribución silábica del elemento inicial, como puede comprobarse en los ejemplos aducidos: bal-cón —> bal-cona-da. 1.7.2. Raíces con constituyente léxico Otra especie de raíces funciona como unidad léxica en el discurso mediante un constituyente meramente léxico: ángulo, fama, familia, mano, triste, virtud. El constituyente léxico hereditario es de mínima entidad fonética e implica la actualización de un mínimo número de rasgos virtuales del contenido semántico de la raíz, sin ninguna indicación flexiva ni funcional (o dicho de otro modo sin que las categorías morfosintácticas puedan predecirse por la expresión:

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alpiste es sustantivo, triste es adjetivo, embiste y comiste son verbos, y aun en estos dos últimos no admite equiparación con los anteriores la función de -e, que aquí es una desinencia o parte de una desinencia, correspondiente a diferentes categorías verbales). Creemos que apenas se ha prestado atención a caracterizar este tipo léxico en la teoría correspondiente. Agrupa - con el tipo anterior, minoritario - las palabras llamadas primitivas, el reconocimiento de cuya naturaleza parece encomendarse en exclusiva a la intuición de los hablantes. Podrían definirse como aquéllas no originadas desde otras más simples (dentro de la propia lengua), en las cuales resulta imposible identificar un afijo productivo, o, en caso de identificarlo, su separación aislaría un segmento sin características de raíz. Tal seria el citado caso de pereza. La presencia del constituyente léxico se percibe en el hecho, diferencial respecto del tipo anterior, de no admitir este tipo de palabras una prolongación de su significante, en su extremo final, sin el previo requisito de elidir dicho constituyente antes de la adición de otro: angul(o)-ar, fam(a)-oso, man(o)-illa, trist(e)ura. Con este modo de operar, sobre el que reservamos por ahora nuestra opinión, se ha establecido de manera unánime la distinción entre palabras primitivas y derivadas (por sufijación). Y así se ha afirmado que en derivados como sombr-ero, varie-dad (sic), tard-ίο, contrario «la base se identifica con un sustantivo, un adjetivo, un adverbio, una preposición» (Academia Española, Esbozo de una nueva gramática, 166). El único criterio, no explicitado, en que puede suponerse apoyada esta aserción consiste en la apelación al sentimiento idiomàtico del hablante: el cual, tras la identificación, no difícil dada su frecuente presencia en otras palabras, de los segmentos -ero, -dad, -ío, -ario, los elide. Retiene de este modo otros tantos residuos susceptibles de reactualización con el mínimo de elementos fonéticos - constituyente léxico lo denominamos antes - bajo las citadas categorías de sustantivo (sombra), adjetivo, etc. Es decir obtiene las formas superficiales simples, las más breves. Si se acepta tal proceso, debería admitirse que costar deriva de costa, coste o costo, dependencia que nadie parece sostener, antes bien estos sustantivos son considerados deverbales, como otros muchos en que se da idéntica correlación formal, obligando a algunos teóricos a establecer una derivación regresiva. Creemos, pues, que falta justificación al análisis recién expuesto, destinado a establecer las formas primitivas, y que la correspondiente doctrina está

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

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necesitada de revisión. Apuntamos ahora solamente que las raíces, como tales, carecen de toda categorization sintáctica. 1.7.3. Raices con constituyente flexivo Otras raíces se actualizan con un constituyente flexivo, es decir, portador de un significado gramatical, merced a su capacidad de establecer una oposición de esta naturaleza, tras la oportuna conmutación: niñ-o, niñ-a; infant-e, infant-a; seri-o, seri-α; duerm-a, -o, -e; sub-o, -es, -e, -irnos, -ía; etc., aunque aquél no siempre es unívoco: cocin-a (sustantivo o segunda o tercera persona verbal), cant-o (sustantivo o verbo), amab-a (primera o tercera persona verbal). Sólo muy pocas desinencias verbales pueden de modo inmediato identificarse como tales, por no ostentar un segmento igual ninguna otra palabra. Tal es el caso de -iáis, -asteis, -iéramos, -iesen. En cuanto que pastor se opone, por su ausencia de constituyente de todo tipo, a pastora, para diferenciar el género gramatical, debe reconocerse en pastor un constituyente flexivo, que sería cero, a diferencia de lo que ocurre, pese a la identidad material, con favor, labor, etc., carentes de él, pues no conocen correlación semejante a aquélla. También las palabras con un constituyente flexivo se despojan de él, según la doctrina común, para prolongar su significante a fin de formar otras nuevas: niñ-era, -ería, -ez; infant-il, -ería, -ado; seri-edad. La igualdad de comportamiento en los dos tipos de palabras examinadas (las de constituyente léxico y las de constituyente flexivo) permite pensar que en estas últimas se produce el sincretismo de ambos constituyentes. La -o de niño y la -a de niña son tanto elemento léxico como flexivo, a diferencia de la vocal final de ángul-o o la de fam-a, cuya función únicamente es léxica. 1.7.4. Variabilidad de la raíz También respecto a la identidad de las raíces se suscitan no raramente cuestiones controvertibles. Plantearemos como muestra un par de casos conflictivos, cuya solución, cuando menos como propuesta, puede servir de pauta para otros muchos. La serie léxica constituida por leche, lechal, lechoso, lechero, etc., presenta una identificación semántica indudable, en su rasgo básico, con lácteo, lactancia, lactante, lactosa, etc. Pero ambas series carecen del segmento común considerado como factor definitorio para constituir una única familia léxica, puesto que, aparente-

mente, ofrecen raices diversas, lech- y lact-. El estudio diacrònico revela que, por su origen, ambas remontan a un mismo radical, lact-. Este, en el primer grupo de palabras antes enumeradas, ha evolucionado normalmente según las leyes fonéticas propias del castellano hasta lech-, mientras que en el segundo grupo se ha mantenido desde los orígenes inalterado o, intencionadamente, se ha reintroducido en algún momento posterior la forma lact-, a la que se ha dotado de diversos sufijos para satisfacer determinadas necesidades o exigencias expresivas. No existe, pues, motivo para considerar que se trata de dos familias léxicas, sino de una sola, cuya raíz ofrece dos variantes o, si se prefiere, que lech-, más extendida, ofrece el alotropo lact- en voces de origen culto. En el caso de lechuga, la presencia, garantizada gracias a la etimología, del segmento común, pero obscurecida, sin duda, su identidad por el alejamiento semántico de los restantes miembros de la familia en cuestión (leche, lechal, etc.), plantea una situación que hace dudar de su adscripción a aquélla, puesto que el hablante no la siente; él la tiene por palabra tan ajena a leche como puede serlo lechino o lechuza (para cuya segura heterogeneidad léxica, también en este caso, el recurso etimológico sirve de comprobante). Cuando a la diferenciación semántica, observada en lechuga, se acumula una evolución fonética divergente de las arriba consignadas, como ocurre en el caso de collazo (< COLLACTEUM), que además contiene un prefijo, entonces ya no parece proceder sino la exclusión inexorable. Sin salir de la familia examinada, se ofrece un nuevo aspecto sobre la identidad de la raíz. La serie galaxia, galáctico, galactofagia, galactómetro, etc., pese a la perfecta sinonimia de su primer constituyente con la raíz de aquella familia, no cabe incorporarla a ella en virtud del factor antes invocado. La última serie establece una familia independiente, relacionada sí con la primera por una razón semántica, la apuntada sinonimia, pero no por su motivación léxica (aunque ciertamente existe una relación genealógica entre el latín LAC, LACTIS y el griego γάλα, γάλακτος pero esta relación ya es inoperante, a los efectos aquí tratados, en la fase histórica latina). Examinaremos aún otra diversa modalidad de anomalía en la raíz. Se ha explicado alguna vez que la alternancia superficial de consonante sonora y consonante sorda en determinadas raíces viene condicionada por la naturaleza gramatical de la forma generada desde una sola representación subyacente. Juzgamos inverosímil, por falta de realismo, suponer que los hablantes aplican las re-

365. Spanisch: Wortbildungslehre

glas correspondientes para llegar a esa distribución. Pero si se observan unos cuantos testimonios en que tal divergencia se produce, según la citada adscripción, en correspondencia respectiva con la naturaleza de sustantivo y adjetivo: agua-acuático, cabello-capilar, cabracaprino, clérigo-clerical, estómago-estomacal, lado-lateral, liebre-leporino, moneda-monetario, senado-senatorial, todo-total, se percibe de inmediato que la razón diferencial no radica en la pretendida diversidad gramatical, sino en causas de irradiación léxica, meramente históricas y culturales. El segundo miembro de cada doblete cae dentro de la categoría de cultismo. Ha existido, pues, para cada pareja una doble vía de transmisión (o de transmisión y reincorporación). Ahora bien, con independencia de la explicación que se prefiera otorgar a dicha alternancia, previamente debe advertirse que no cabe presentar como general la oposición de sonoridad entre primitivo y derivado, por la sencilla razón de que no siempre se manifiesta: las excepciones superarían a la regla. Baste ver que la primera de las palabras enumeradas ofrece también adjetivo con consonante sonora: cabrío, cabruno; o que moneda cuenta con el adjetivo monetario, pero también con monedero, etc. El polimorfismo de algunas raíces obedece a razones morfonológicas de sencilla explicación. Valga una sola muestra. La alternancia entre bueno y bondad responde a motivos etimológicos, no existe dependencia sincrónica entre ambas palabras castellanas. Idéntico polimorfismo, pero diferente relación histórica presentan puerto y su derivado porteño. La falta de diptongo en éste viene provocada por el desplazamiento acentual que impone la presencia del sufijo. Como es sabido, el castellano aborrece la implantación de diptongos en sílaba átona; así le ocurre a la inicial de porteño. 1.7.5. Supletivismo La evolución divergente de los miembros de una familia léxica puede borrar la vinculación formal entre ellos. Tal es el caso de hijo respecto de filial, filiación; obispo respecto de episcopal; encía respecto de gingivitis; ojo respecto de ocular, etc. Sólo el lingüista, valiéndose de información histórica, puede dar razón de las relaciones existentes. Pero para el hablante normal la separación puede aparecer tan insalvable como en los casos de supletivismo, en los que, en efecto, no existe ninguna motivación formal, sino solamente una relación semántica: ojo, oftálmico; sueño, onírico; niño, infantil, puerilidad. La creación y generalización de un considerable caudal de voces formadas mediante el

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recurso al vocabulario de las lenguas clásicas, según variados procedimientos, supone que el supletivismo constituya en español, como en otras lenguas, un fenómeno más extendido cada vez en el presente. 2. Sufijación La operación de establecer o identificar la raíz en que se inserta un sufijo puede suscitar diversidad de problemas y dificultades; algunos, como meros especímenes, ya han sido examinados. Pero, por lo común, la práctica indicada reviste una notable sencillez y se llega con facilidad a una solución satisfactoria, asequible, en casi todas las ocasiones, a la simple competencia idiomàtica. Ahora bien, en el estudio de la sufijación, los tratadistas, aun tras haber delimitado el concepto de raíz (o sus equivalentes: tema, base, lexema, etc.), no suelen, en su mayor parte, manejar tanto esta unidad lexicogenética como la de palabra primitiva. Ya expusimos antes la inseguridad que entrañaba el concepto de palabra primitiva. Debemos ahora profundizar en la cuestión. En el apartado 1.7.2. señalábamos unos cuantos casos muy reveladores de que la relación entre primitivo y derivado, basada en el superior grado de desarrollo fónico - un significante más largo - del segundo mediante un segmento prolongador del primero, no podía aceptarse como criterio general seguro. En consecuencia, dentro de una misma familia léxica, entre una forma con sufijo y otra sin él, es necesario atestiguar cuál es anterior históricamente; si se documenta un fenómeno de derivación propiamente tal o, por el contrario, se ha producido una regresión; si ambas formas están vinculadas directamente o si se han constituido con independencia, en virtud de sendos desarrollos diacrónicos. Cabe también que una familia incluya más de una forma sin sufijo. Entonces se planteará con mayor agudeza el problema sincrónico de cuál de ellas es la primitiva o, como en el supuesto precedente, si ambas son independientes. Las anteriores reflexiones aluden a planteamientos como los a continuación expuestos. Parece evidente que arreglable es un derivado con el sufijo -able, de la raíz arregl-, Pero ésta, ¿configura su primitivo en arreglo o en arreglar? La misma situación se repite a propósito de agradable, respecto de agrado y agradar; sorteable respecto de sorteo y sortear; silenciable, respecto de silencio y silenciar, con independencia de la relación que, en cada una de las parejas citadas, guarden sustantivo y verbo entre si. La preferencia generalmente atribuida a -able para la sufijación deverbal a partir de la

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primera conjugación no decide la disyuntiva, pues algunas familias con adjetivos en -able carecen del correspondiente verbo, como ocurre a la de estos (y otros) adjetivos: favorable, manuable, ministrable, noticiable, papable, presidenciable, saludable, viable. Ciertamente que algunos de los enumerados pueden proceder etimológicamente del latín; o a partir de un verbo castellano desaparecido, inusitado, etc.; o tratarse de voces foráneas más o menos adaptadas. Pero el hecho cierto es que toda la serie citada hoy se encuentra desligada de cualquier verbo válido como correspondiente primitivo; la misma característica es susceptible de haber afectado a otros adjetivos en épocas pretéritas, de modo que impide decidir con seguridad sobre su origen, si falta el específico bagaje de datos históricos. En consecuencia, no puede descartarse que arreglable no sea verbal. El fenómeno descrito no se presenta privativo del castellano, como se supondrá. Aronoff (1976) para el inglés y Zwanenburg (1983) para el francés, ante determinados derivados, aparentemente verbales, no logran señalarles una base verbal, pues su raíz no se encuentra constituida en verbo. Distribución complementaria de -ble presenta el sufijo -oso, si aceptamos como cierto que se atribuya su aplicación a (raíces de) sustantivos. Pero advirtamos que n o falta su inserción a partir de raíces de muy verosímil procedencia verbal: gravoso, vagaroso, etc., pues pertenecen a familias léxicas carentes de sustantivo. De ahí que ante adjetivos como calumnioso, se plantea la indecisión entre calumnia y calumniar; entre silencio y silenciar respecto de silencioso, etc. N o postulamos la renuncia a la determinación precisa - en muchos casos podrá averiguarse con certeza - para cada derivado por sufijación de la palabra correspondiente (primitiva) sobre cuya raíz se origina. Pero a nuestro parecer esta cuestión encierra, con carácter general, un interés muy secundario. Lo verdaderamente relevante es que las raíces por medio de sufijos (y aun sólo con constituyentes léxicos y flexivos) poseen virtualidad para formar derivados de diversas especies gramaticales, sin pertenecer aquéllas, en cuanto tales raíces, a ninguna especie. Lo cual no implica que se estén formando a cada momento las palabras usuales de una lengua, como criticaba Saussure. Estas se forman de una vez y se propagan luego. Cuestión distinta es que hablantes y lingüistas acierten a analizar y aislar en ellas sus constituyentes originarios. Quienes en la F P parten de primitivos antes que de raíces - apuntamos arriba a esta doctrina mayoritaria - señalan que, por ejemplo, un sustantivo posee virtualidad para originar un

adjetivo o un verbo; que se verifican asimismo los movimientos inversos, etc: aceite —• aceitoso; átomo —• atomi-zar; blando —* blandura; forma —* formal —» formalidad y formalizar formalization. Procesos como los expuestos permiten enunciar entre las principales características de la sufijación su capacidad de transcategorización. Funcionalmente, éste es el rasgo que de m o d o neto diferencia a la sufijación de la prefijación, procedimiento que no ocasiona nunca transcategorización. Por la misma razón que las raíces, según venimos repitiendo, no pertenecen a ninguna especie gramatical, parece oportuno, aunque obvio, señalar que tampoco poseen género gramatical. En consecuencia creemos también improcedente hablar, como es habitual, de conservación o de cambio de género en el derivado, aunque en los casos en que se conozca el primitivo, la cuestión puede suscitar, por comparación, algunas discrepancias, en las que la semántica del derivado será el factor determinante. Frente a sal —» salero (f. —» m.), papel —» papelera (m. —» f.) aun siendo los derivados objetos del mismo tipo; frente a árbol —* arboleda, pino —* pinedo y pineda.

3.

Falsa derivación

3.1. La llamada derivación

inmediata

El operar con raíces, sufijos y desinencias antes que con primitivos y derivados, permite clarificar algunas otras cuestiones que vamos a presentar. Tal la llamada derivación inmediata o impropia, que principalmente afecta a la formación de verbos nuevos. Para nosotros habrá derivación (si concurren, claro, las circunstancias de prioridad histórica sobre las que estamos insistiendo) cuando se identifique entre la raíz común a una familia léxica y las desinencias verbales un sufijo: atom-iz-ar, favor-ec-ía, lelefon-e-amos. No habrá derivación si no se recurre a un sufijo: martill-ar, fusil-áis. Pensamos, pues, que no existe motivo suficiente para mantener la distinción de propia e impropia, mediata o inmediata, al reconocer la capacidad de las raíces para formar verbos a través de un sufijo; y para formarlos sin él, por medio de un constituyente flexivo, es decir, fuera de la derivación. En este último supuesto, habrá ciertamente verbos cuyo origen se atribuya a un sustantivo o a un adjetivo, al existir constancia de que son posteriores históricamente. Así ha sucedido en: alegre —»• alegrar, alfombra —* alfombrar, asa —» asir, dinamita —* dinamitar, función —* funcionar, liquido —» liquidar, pena —* penar, ufano —> ufanar. Pero tales formaciones se ajustan a un

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modelo productivo de generación desde nombre a verbo, ambos independientes sincrónicamente en su motivación, cada especie con sus correspondientes constituyentes heredados, tales como amor - amar, cebo - cebar, corona coronar, radio (o rayo) - radiar (o rayar), pares léxicos cuya vinculación se estableció y quedó ya fijada entre sus respectivos étimos, es decir, en la sincronía ideal del latín. El enfoque que se otorgue a esta (mal) llamada derivación impropia condiciona en amplia medida el tratamiento peculiar de otra modalidad de FP, la llamada derivación deverbal regresiva. 3.2. La llamada derivación regresiva Con el auxilio de datos históricos presentamos una solución - al menos la apuntamos - de este otro problema tradicional. Por medio de la derivación regresiva posverbal se han explicado habitualmente numerosos grupos de sustantivos terminados en -a, -o, -e, y raramente, en consonante. Se discute si tales unidades monofonemáticas (cero, en el caso de consonante) son sufijos, para concluir con una amplia respuesta afirmativa. Sobre ésta pesa la grave objeción de que serían los únicos sufijos productivos no cultos de carácter átono; y otra, de orden histórico, menos aducida: la dificultad de atribuirles un étimo preciso. No vemos que se hayan planteado una nueva dificultad quienes defienden tal tipo de derivación: la de partir siempre del infinitivo, al que eliminan su desinencia; es decir, operan con la raíz, que ya no es un elemento verbal. Y no alegan razones que justifiquen la elección del infinitivo como la forma primitiva. Al proceder así parece desconocerse u olvidarse la artificiosidad gramatical de identificar toda la conjugación, comprensiva de un variadísimo inventario flexivo, con su infinitivo. Esta concepción acentúa su inconsistencia intrínseca al aplicarla a la cuestión presente, por el hecho de que formas con las vocales citadas, coincidentes de inmediato con los sustantivos, se encuentran naturalmente en la flexión verbal. Veámoslo con un ejemplo. Afirmar que compra deriva de comprar, mediante la segregación de la desinencia -ar y la adición del sufijo -a, supone aceptar un punto de vista morfológicamente arbitrario o no justificado, al tiempo que se desecha la tercera persona del presente indicativo, cuya coincidencia, material, en principio, al menos, con el sustantivo obliga a dispensarle alguna atención (cf. 5.2.2.l.c). No acaba aquí el examen de esta cuestión. Desde el punto de vista sintáctico, el infinitivo representa la forma verbal no necesitada de

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ninguna variación para actuar como sustantivo. Valga recordar que tal función resulta inherente a su propia naturaleza: (El) comprar mercancías requiere permiso. La equivalencia de la frase anterior con esta otra: La compra de las mercancías requiere permiso, mueve a preguntarse qué necesidad llevó a la formación y uso de compra. No cumple ahora anticipar la respuesta (cf. párrafo siguiente), sino atestiguar que se produjo tal hecho. A nuestro entender, mediante la trasposición de la tercera persona del presente del indicativo: [él, ella] compra —> (la) compra. En apoyo a esta explicación acuden varias de las interpretaciones propuestas para los compuestos panrománicos de verbo más complemento, como cuentagotas, sacacorchos, etc. En ellas se ha querido ver una forma conjugada o el puro tema verbal con función sustantiva. Una y otra solución, sin entrar aquí a valorarlas, resultan válidas para el objeto presente. No cabe desligar el proceso, sumariamente apuntado, de la existencia en latín de sustantivos como anima, forma, opera, lucía, pugna, proba, roga y algunos otros (hemos ampliado la nómina que de ellos suele presentarse), al lado de los correspondientes verbos de la primera conjugación: animare, formare, etc. Aunque no quepa de inmediato determinar el alcance del papel desempeñado por ellos, tales sustantivos bien pudieron dar la pauta para la transposición o apoyar, cuando menos, su desarrollo, en alguna fase histórica castellana. Creemos que nadie ha reparado en una circunstancia muy diversa de las anteriores, tan inmediatamente favorable a la tercera persona como desfavorable, por la misma razón, al infinitivo. En los verbos latinos de radical con o, e, la condición inacentuada de estas vocales en el infinitivo determina su conservación inalterada, mientras que su acentuación en la tercera persona del presente produce su diptongación, creando una divergencia paradigmática atingente a un elevadísimo número de verbos castellanos. Pues bien, los sustantivos verbales en -a con una de aquellas vocales en su raíz ofrecen casi sin excepción diptongo: cuenta, encomienda, huelga, muestra, quiebra, siega, tienta, etc., dato que los vincula al indicativo y no al infinitivo. El diptongo aparece igualmente en sustantivos cuya terminación no coincide con la del indicativo de la primera conjugación: acuerdo, aprieto, cierre, comienzo, esfuerzo, denuesto, pliegue, trueque. A la inversa, sustantivos vinculados a la segunda conjugación con terminación ajena a la de su indicativo, ofrecen también la forma rizotónica de éste: contienda. Del caso contrario solo acertamos a encontrar costa (junto a coste, costo), frente a (él)

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cuesta, aunque también se documenta la variante cuesta, quizá abandonada por la homonimia con cuesta 'pendiente' (existen dudas sobre la cantidad de la o de CONSTAT, pero nos atenemos a su desarrollo estable). En otro tipo de alternancia vocálica entre infinitivo e indicativo, como exhibe la tercera conjugación (medir ¡mido, servir ¡sirvo), se observa idéntica preferencia por las formas rizotónicas, es decir, las del indicativo. Tal es el caso de riña, despido, pese a no corresponder su terminación a las correspondientes formas de su propio presente. Circunstancia que habla a favor del modelo de la primera conjugación extendido a las otras, aun no adoptando como constituyente léxico el flexivo originario. Numerosos sustantivos castellanos en -o, -e y, raramente, en consonante, aparecen vinculados a los anteriores hasta el punto de presentarse agrupados en dobletes o tripletes con los en -a y entre sí: cobra, cobro; cuenta, cuento; manda, mando; paga, pago; resta, resto; amarra, amarre; corta, corte; saca, saque; despegue, despego; embarque, embarco; pliegue, pliego; trueque, trueco; carga, cargo, cargue; costa, costo, coste; deja, dejo, deje. El origen de estas palabras con componente léxico -o, -e parece que ha de buscarse en otro ámbito léxico que las terminadas en -a, no solo por razones intrínsecas, sino a juzgar por sus diferencias semánticas. Para las en -e cabría pensar, en principio, por paralelismo de las terminadas en -a, que procederían de la tercera persona del presente indicativo de verbos de la segunda y tercera conjugación castellanas. Sin embargo apenas existen formaciones de este tipo: combate, debate (sustantivos como debe, remite, vale son independientes, en cuanto a su origen, de los anteriores. Ellos responden a una transcategorización de las correspondientes formas verbales por metonimia, según el mismo proceso generador de fallo, pagaré, pláce(me), recibí, etc.). Han podido coadyuvar, a lo sumo, por su semejanza formal, a fijar el tipo ahora estudiado, que mayoritariamente se vincula también por su raíz a verbos de la primera conjugación. Dentro de ésta sólo cabría relacionarlas con el subjuntivo, lo cual parece muy poco verosímil, dada la condición marcada de este modo verbal. Por otra parte, la tendencia general a la apócope durante casi toda la época medieval basta para justificar esta ausencia de formas en -e; pero no se ve compensada, como entonces seria de esperar, por un repertorio de sustantivos en consonantes (la última del radical verbal), consecuencia previsible de la apócope. La adopción de sustantivos de origen árabe, catalán, provenzal y francés, tales como azote,

baile, deleite, detalle, galope, ultraje, etc., a veces introducidos junto a su correspondiente verbo, pudo establecer un modelo aplicable a las raíces de otros verbos autóctonos o preexistentes: cerrar, cierre; cesar, cese; costar, coste; quitar, quite; plegar, pliegue; trocar, trueque. Incluso se documenta el caso de que el sustantivo genere el verbo: de galope o galopo ( < fr. galop) la cronología permite afirmar que se formó galopar, ajeno al fr. galoper. Por último, los sustantivos en -o (lat. -u) también disponen, respecto a su relación con los correspondientes verbos, de parejas latinas tales como computus, computare; rogus, rogare; Studium, *studiare. El auge de los verbos frecuentativos, que acabaron desplazando en su descendencia románica a los primitivos, incrementa considerablemente el número de antiguos sustantivos verbales (y participios sustantivados) produciéndose así el reforzamiento de un modelo morfológico. Es lo ocurrido con cantus respecto de cantare; saltus respecto de saltare; usus respecto de usare. De ahí las parejas canto, cantar; salto, saltar; uso, usar. En este crecimiento entra también alguna forma en -a, como consulta respecto de consultare. Los nombres en -o apuntan, al igual que los en -e, hacia el origen desde el indicativo: como antes observamos, su raíz coincide también con las formas verbales rizotónicas, característica comprobada por los casos de diptongación (pliegue, pliego; trueque, trueco; etc.), nuevo argumento contra el origen desde el infinitivo. La equivalencia funcional de la triple solución vocálica como constituyente léxico muestra bien patente su validez en la adaptación del arabismo ribat, que origina en castellano rebata, rebato, rebate, en unión con (ar)rebatar. De este modo comprobamos la capacidad de intercambio de estos constituyentes léxicos en una misma raíz, según antes hemos atestiguado. Tal situación provoca, sin duda, un sentimiento de inseguridad y confusión en la formación de estos sustantivos, con las inevitables contaminaciones analógicas. Esta variabilidad se fue decantando muchas veces en la eliminación de formas concurrentes a favor de una sola o en el establecimiento de diferencias semánticas entre las duplicadas. Caso extremo de esta inseguridad generalizada y, en cuanto tal, revelador de su realidad, lo ofrecen sustantivos como abaniqueo, esquileo, expedienteo, visiteo, relacionados con verbos que no contienen el sufijo -e (abanicar, abanico, abanican, etc.). Pero la presencia material de éste en sustantivos en que ya no actúa funcionalmente como sufijo sino integrado en la raíz: gote-o, lade-o, pase-o, tante-o, tecle-o, a partir de got-e- (desinencia verbal), etc., pro-

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voca el falso análisis got-eo (que cuenta a su favor con got-a, si es que no se supone procedente de esta última palabra, lad-o, etc.) de donde se propaga a los casos más arriba citados, por ejemplo a abaniqu-eo, cuando se esperaría *abaniqu-e. Están documentados los sustantivos esquil-e y esquil-o, pero su existencia no obsta para que la situación descrita haya formado también esquileo, que parece ser el de mayor generalización de los tres. Una vez más estamos ante la acción analógica de series léxicas homogéneas, en este caso interfiriendo procesos regulares. 4. Prefijación Las características principales de la prefijación han quedado ya delineadas en párrafos anteriores (1.3., 1.4., 1.5.) a propósito del establecimiento de sus afinidades y discrepancias con otros procedimientos de formación léxica. Recordamos aquí su incapacidad para transcategorizar (de donde que un mismo prefijo pueda afectar a palabras de diversas especies gramaticales) y detallamos a continuación la clara oposición entre prefijo y palabra primitiva, a diferencia de la fusión alcanzada por raíz y sufijo. En la prefijación no sólo se mantiene inalterado el significante originario, sino que, bajo determinadas circunstancias fónicas, el prefijo es el constituyente modificado. Así, el prefijo in-, continuando la pauta latina, pierde su consonante en casos como ilegible, irresponsable·, o la transforma, dándole articulación bilabial en imbebible, imposible, etc. Algunas palabras prefijadas presentan en el interior de su significante una señal demarcativa inequívoca que permite aislar el elemento derivativo. Tal la secuencia de dos vocales iguales: antiimperialista, antiinflamatorio, archúntegro, intrs&tómico, polibidrato, preeditar, preexistencia, etc. La rareza de este tipo de segmentos vocálicos en español lleva, a veces, en la escritura, a adoptar un guión entre los dos constituyentes: αηή-imperialista. Ciertamente que, según la disposición fónica terminal del sufijo y la inicial del primitivo, puede surgir en el derivado una sílaba inexistente antes del proceso, integrada por fonemas de ambos constituyentes: des-amor —» desamor posibilita la prosodia silábica de-samor; reimpresión —* reimpresión, reim-presión. Sin embargo, una pronunciación medianamente cuidada se inclina de modo decidido por mantener un límite silábico entre prefijo y raíz, aun en casos en que tal escansión se opone a poderosas y ancestrales tendencias castellanas por la sílaba abierta, la reducción de hiatos, etc. De ahí el

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silabeo generalizado en des-amor, re-impresión, trans-oceànico, tri-ángulo, etc. Incluso no pocas veces la práctica escrita utiliza este mismo guión entre ambos componentes; grafías como sub-alimentado, sub-lunar, vice-almirante, etc., se documentan con facilidad. Tal característica encuentra eco en el precepto académico de que las palabras prefijadas, si, por razones de espacio, deben cortarse en la escritura entre dos líneas, pueden atenerse a las normas ordinarias del silabeo o mantener la integridad de sus componentes: de-samparar, o des-amparar. La individualización fónica observada en los prefijos - la cuestión requeriría un desarrollo más pormenorizado - ofrece como contraprueba de los argumentos expuestos la diferente consideración otorgada a las palabras prefijadas que por alguna circunstancia (antigüedad, préstamo, simplicidad semántica, etc.) no se sienten como tales. Así, en los testimonios siguientes, el silabeo se escande en la práctica general como aquí queda marcado: a-borigen, adrede, a-drenalina, su-burbio. No todos los constituyentes léxicos cuyo comportamiento formal coincide plenamente con los prefijos poseen la misma función significativa de éstos. La utilización de algunos responde al deseo de realzar, de modo objetivo o subjetivo, la sustancia del contenido inherente al término primitivo: archipobre, extraplano, hipersecreto, infra teatro, rebrillar, super producir, ultra corregir, etc. La función de estos elementos es similar a algunas de las ejercidas por diminutivos, aumentativos, etc. (cf. 3.1. y 8.). En consecuencia, su estudio cae fuera de la FP. Pero adviértase que algunos de ellos pueden actuar también como verdaderos prefijos. Parece que para designarlos se va extendiendo la denominación de prefijos apreciativos. 5.

Composición

5.1. La definición de la palabra compuesta plantea los mismos problemas que la definición de la palabra. Con un criterio operativo podría considerarse la palabra compuesta como equivalente de lo que Martinet llama «sintema», y definirla como complejo constituido por monemas conjuntos (que continúan funcionando independientemente en la lengua de que se trate), cuyo comportamiento sintáctico es el de un monema único, y que mantiene con el resto del enunciado las mismas relaciones que los monemas simples. Como se verá, incluimos entre los compuestos formaciones del tipo de avión a (de) reacción, golpe de estado, etc., que se distinguen de las construcciones sintácticas libres, según Gilbert, con base en tres criterios: a) estabilidad de la relación significante-significado; b)

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estabilidad de la secuencia; y c) frecuencia de uso. Estos tres rasgos hacen del compuesto un elemento lingüístico que se caracteriza por su autonomia funcional y por su unidad referencial. Constituyen un grupo aparte las formaciones integradas por elementos procedentes de otras lenguas - generalmente el griego y el l a t í n - , como decámetro, electrotecnia, citología, hidrofobia, videorregistrador. Los elementos constituyentes de las citadas formaciones son considerados por varios autores como raíces afijas o afijoides, que pueden ser: a) raíces sufíjas o sufijoides: -fobia, -fonia, -lito, -mancia, -patía, -ptero, -teca, -tecnia . . .; b) raíces prefijas o prefijoides: cine-, cito-, cripto-, dáctilo-, deca-, dermo·, etc. Se trata, en todos estos casos, de formaciones cultas. Algunas raíces afijas pueden hacer tanto de primero como de segundo elemento constituyente: dermopatia, paquidermo, citoplasma, ovocito. U n o de los elementos puede proceder de lenguas modernas: burócrata, kremlinólogo, videorregistradora. . . Algunas acuñaciones - por contraste con el carácter culto del paradigma de que forman parte - responden a intencionalidad humorística (chupóptero 'persona que abusa de la generosidad de los demás', futbócrata, pintología 'pinta, aspecto externo de algo', timocracia, yernocracia, etc.) y - aunque efímeras - constituyen un exponente más de la productividad de este sistema. Desde el punto de vista del significado, las relaciones gramaticales que se dan dentro de los compuestos son de naturaleza muy abstracta. Así, en girasol serían «girar + función relacionante + sol», es decir, «algo que gira y que tiene alguna relación con el sol», pero no se especifica cuál es esta relación, que podría ser 'girar alrededor del sol', 'girar siguiendo el movimiento del sol', etc. Ya observaba Jespersen que los compuestos expresan relaciones genéricas entre conceptos, sin decir nada acerca de la modalidad específica de tales relaciones. La determinación concreta de esas relaciones viene dada por los conocimientos extralingüísticos, así como por el contexto y la situación. 5.2. La composición

nominal

N o siempre es fácil separar, en castellano, la composición nominal sustantiva de la composición nominal adjetiva, ya que algunos compuestos pueden funcionar con ambas caracterizaciones sintácticas (un diplomático anglosajón - un anglosajón), de modo similar a lo que ocurre con determinados sustantivos y adjetivos no compuestos. En la composición nominal

quedarán, pues, incluidas la composición sustantiva y la composición adjetiva. Dividiremos la composición sustantiva en composición «sintagmática» y «propia». 5.2.1. Compuestos

«sintagmáticos»

a) Compuestos de sustantivo + de + sustantivo: el primer elemento actúa como determinado y el segundo como determinante (caballo de mar 'hipopótamo', pata de gallo 'planta', 'arruga'; golpe de estado). N o resulta fácil, con criterios fonéticos o morfosintácticos, diferenciar estos compuestos de los sintagmas nominales integrados por dos sustantivos unidos por preposición. Sólo en el nivel semántico pueden establecerse las distancias que los separan. b) Compuestos de sustantivo + adjetivo o adjetivo + sustantivo: formalmente coinciden con los sintagmas nominales: lucha libre, quinta columna. Con frecuencia se presentan gráficamente unidos: bajorrelieve, quintaesencia. Ofrecen mayor grado de integración que los compuestos sintagmáticos unidos por de, tanto desde el punto de vista fónico como desde el morfosintáctico. En algunos de estos compuestos se ha practicado sustitución del fonema terminal del primer elemento por el interfijo interradical -i(cariblanco, clarividencia); (cf. 5.2.2.2. a) aplicación del modelo latino (barbirasus, altitonans). La pluralización de este tipo de compuestos ofrece diversas posibilidades; poseen una única marca de plural: a) los derivados de compuestos (librepensadores) ·, β) los que presentan mutilación fónica del primer elemento componente (cf. 7.1.) (manzurdos); γ) los del tipo cariblanco, clarividencia. Fuera de estos casos son frecuentes las vacilaciones: guar diaciviles/guardias civiles, pielrojas/pieles rojas, etc. La aplicación de sufijos derivativos afecta a toda la unidad: cuentacorriente/cuentacorrentista, aguabendita/aguabenditera. El orden de colocación de los elementos del compuesto puede ser S + A (aguamarina, guarda jurado) o A + S (ciempiés, medianoche). 5.2.2. La composición

«propia»

Desde el punto de vista histórico no puede establecerse una separación tajante entre los compuestos sintagmáticos y determinados casos de composición «propia», al ser éstos el resultado de un proceso de aglutinación: hoja de lata —» hojalata. 5.2.2.1. Sustantivos. Distinguiremos tres tipos de composición «propia»: a) compuestos de sustantivo + sustantivo, b) compuestos de verbo + complemento y c) compuestos de verbo + verbo.

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a) Compuestos de sustantivo + sustantivo: estos compuestos presentan mucho mayor grado de integración que los «sintagmáticos». El compuesto puede mostrar un proceso de aglutinación o cruce de sus unidades léxicas, con pérdida de sustancia fónica, normalmente del primer elemento: coyotomate (coyote + tomate)·, (cf. 7.1.). Desde el punto de vista de la relación sintáctico-semántica que se establece entre los lexemas del compuesto, se pueden clasificar en: a) compuestos coordinativos: capisayo, carricoche, coliflor, β) compuestos subordinativos: se observa la elisión de un elemento preposicional que indica la relación interna de subordinación de los elementos del compuesto: baño maria, bocacalle·, y) compuestos atributivos: formalmente poseen la misma estructura del tipo anterior, pero en su interpretación no se precisa el restablecimiento de una preposición, sino que el segundo sustantivo es una aposición con valor adjetivo: buque escuela, hombre rana, libro homenaje. El género del compuesto es el del elemento que actúa como núcleo: la ciudad jardín, el coche cama. Para este tipo de compuestos se puede postular como correlato morfofuncional la estructura apositiva existente en el sistema del castellano. Formas como malvavisco y cañaherla, aunque podrían ser continuación etimológica de bases latinas, grupos como Conde-Duque y CardenalInfante responden, según R. Lapesa, al patrón que tanto utilizaron los escritores barrocos: «voces sirenas», «clérigo cerbatana», «dama duende», «juez mercadería», etc. Creaciones de este tipo se documentan antes del siglo XX, además de en Quevedo, en Torres Villarroel y en Larra. En este siglo, además de las difundidas creaciones de Ortega (ideas-creencias, hombre-masa), han conocido amplia difusión expresiones de curso internacional como ciudad jardín, coche cama, hora punta, país satélite, etc. Resulta frecuente la aplicación de un mismo segundo elemento a diversos sustantivos (buque fantasma, gobierno fantasma; empresa piloto, centro piloto, piso piloto; ciencia ficción, historia ficción, política ficción; etc.). No es necesario atribuir a influjo anglicista la productividad de este tipo de composición en el castellano de hoy, si bien presenta evidente analogia con la tendencia actual a que el sustantivo, sin necesidad de sufijos ni de nexos prepositivos, asuma funciones de adjetivo: pisos lujo, regalo punto, descuento aniversario, precios ocasión. El lenguaje publicitario ha incrementado considerablemente este recurso. El primer elemento del compuesto es el que suministra la denominación: un pájaro mosca es un 'pájaro', un pez martillo es un 'pez'; el segundo elemento aporta al primero una especificación, adhi-

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riéndole el nombre de otra clase. El objeto designado de esta forma aparentemente contradictoria no participa idénticamente de las dos clases semánticas que se le atribuyen: como ha observado Benveniste, a una pertenece por naturaleza, a la otra es atribuido figuradamente. El pájaro mosca es ciertamente un 'pájaro', pero un pájaro que exhibe cierta semejanza con una mosca. La pluralización de estos compuestos se realiza - por regla general - añadiendo el morfo de plural al primer sustantivo, mientras que el segundo permanece invariable: ambulancias quirófano, coches bomba. Puede observarse cierta tendencia a pluralizar ambos sustantivos del compuesto cuando éste designa cargo u ocupación: redactores jefes, curas obreros, hombres ranas. En la atribución que el modificador hace al núcleo del compuesto puede tomarse como distintivo el aspecto externo (mono araña, pez espada), el tamaño (pájaro mosca, hormiga caballo), la dureza (cartón piedra), el peso (papel pluma), la rapidez (cierre relámpago 'cremallera'), etc. b) Compuestos de verbo + complemento: Se trata del sistema de composición más frecuente en español, común a las demás lenguas romances y al griego, y prácticamente inexistente en latín y en las lenguas germánicas. Desde el punto de vista fónico, el compuesto lleva un solo acento principal localizado en el segundo elemento: cuentagotas. Lo normal es que el elemento verbal y su complemento se encuentren en unión asindética, sin especificación de la relación gramatical existente entre ellos: quitamanchas, sacacorchos. Es muy frecuente en estos compuestos la aparición del morfema de plural en el sustantivo que acompaña al verbo, siendo el núcleo del compuesto singular: guardabarros, quitanieves. Desde el punto de vista de su estructura, lo normal es que aparezcan dos unidades, la verbal en primer lugar y la otra en segundo. Pero se observan irregularidades o excepciones en relación con el número de elementos (inserción de algún pronombre o preposición: tentetieso, sabelotodo, tentempié ...) o el orden de colocación (bienmesabe). El verbo se presenta, en algunos casos, en imperativo: tentemozo. En la mayor parte de estos compuestos el elemento no verbal desempeña la función de complemento directo. Algunos, sin embargo, revelan otras relaciones sintácticas: pasacalle, guardabarros, girasol... Semánticamente, muchos de estos compuestos reflejan una visión despectiva o humorística de la realidad que designan: chupatintas, ganapán, matasanos, picapleitos, engañabobos, tragaldabas, etc.

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

c) Compuestos de verbo + verbo: Se trata de un grupo marginal de compuestos dentro del castellano, de escasa relevancia comparado con los demás sistemas compositivos: duermevela, tejemaneje. Puede intercalarse, entre los verbos, alguna preposición (tencontén) o conjunción (correveidile, quitalpón, vaivén). En quitaipón y vaivén los verbos muestran una relación semántica de antonimia. El tiempo más empleado es el presente de indicativo (cf. 3.2.). 5.2.2.2. Compuestos adjetivos: Los dividiremos en tres grupos: a) sustantivo + i + adjetivo, b) adjetivo + adjetivo y c) adverbio + adjetivo (o participio). a) sustantivo + i + adjetivo: Constituye el sistema compositivo adjetivo más importante. Lo característico de estos compuestos es, precisamente, que el sustantivo determina al adjetivo: éste representa el núcleo semántico, y el sustantivo posee el valor de un «acusativo griego» («de relación»): cariblanco 'blanco en cuanto a la cara', cejijunto, etc. Este sistema compositivo resulta típicamente hispánico. Una marca caracterizadora de su morfología la constituye la presencia del interfijo interradical -i- (Dressier 1986): boquiabierto, cariacontecido. b) adjetivo + adjetivo: De amplísima productividad, este sistema posee muy poca o ninguna fijación léxica: hispanoamericano, lusoespañol, rojiblanco. La pérdida de autonomía funcional del primer elemento del compuesto implica que las variaciones de género y número se realicen sobre el segundo miembro del compuesto: verdinegro/a/os/as. La relación sintáctico-semántica que se establece entre los dos adjetivos es de tipo coordinativo. Desde el punto de vista del contenido pueden caracterizarse por su antonimia (altibajo, claroscuro), por designar color (rojinegro, verdiblanco), grupos nacionales o culturales (anglosajón, latinoamericano), por pertenecer a terminologías técnicas o científicas (histórico-económico, lingüístico-cultural). Se suele usar el guión cuando, entre las realidades designadas por los elementos componentes, no se percibe integración o mezcla, sino distinción y contraste. c) adverbio + adjetivo (o participio): tales como bienaventurado, bienintencionado, malhablado, maloliente . . . La composición verbal ocupa un lugar mucho más modesto en el sistema del castellano. El sistema más productivo es el tipo verbo + adverbio (o adjetivo en función adverbial): malbaratar, malversar, menospreciar, etc. Entre los pocos verbos compuestos de otros dos Alemany Bolufer (1920) cita tir amollar 'tirar de un cabo que pasa por retorno, para aflojarlo', de tirar + amollar. En el verbo pelechar, el sustantivo pelo es el

complemento directo de echar. En mamparar, mantener, manutener y manuscribir, el sustantivo mano es complemento circunstancial de los verbos parar, tener y lat. SCRIBERE; como lo es el sustantivo sal en salpicar. 6. Parasíntesis Las formaciones parasintéticas se caracterizan por presentar, simultáneamente, composición y sufijación. Lo específico de los parasintéticos es el hecho de que el segundo lexema constituyente presenta un desarrollo sufijal inexistente fuera de la concreta formación parasintética. Así, en misacantano, o ropavejero, los componentes radicalsufijales -cantano o -vejero - aunque pertenecen al sistema - carecen de autonomía morfosintáctica; hecho que no ocurre, por ejemplo, en librepensador. Por otra parte, no existen compuestos previos a esas formaciones parasintéticas, respecto de los cuales éstas fueran derivaciones sufijales. Por este motivo no consideramos parasintéticos vocablos como aguabenditera, cuentacorrentista, estadounidense, noventayochismo, tercermundista, etc., ya que, si bien no existen *benditera, *correntista, *unidense, *(y)ochismo, *mundista, etc., sí se dan, en cambio, los compuestos agua bendita, cuenta corriente, Estados Unidos, (generación del) noventa y ocho ([18]98), tercer mundo. Estos rasgos caracterizadores de las formaciones parasintéticas son los responsables de la particular cohesión que presentan los citados productos léxicos: cuarentañismo, doceañista, ensimismamiento, quinceañera, sietemesino. De acuerdo con el concepto estricto de parasíntesis aquí seguido, el cual - contra la opinión más común - descarta las palabras en las que sólo se ha practicado prefijación y sufijación simultáneas, son escasas las formaciones de este tipo en español. No puede decirse que este procedimiento posea vitalidad en la lengua de hoy, si bien está abierto como posibilidad del sistema; así lo demuestra, a título de ejemplo, una forma ocasional y efímera como antialmanaquegothista (Baroja). 7.

Abreviación. Procedimientos

innovadores

7.1. Creaciones léxicas por acronimia Aunque se trata de un fenómeno característico de nuestro siglo, el procedimiento de creación léxica por acronimia cuenta con algunos precedentes relativamente tempranos: necenciado (necio + licenciado, Torres Naharro), laquipaje {lacayo + paje, Tirso de Molina), angostíchura (angostísima anchura, Malón de Chaide), etc. El acronimo es una unidad léxica proveniente de

365. Spanisch: Wortbildungslehre

la fusion de, al menos, dos lexemas distintos, uno de los cuales, si no los dos, está representado por un fragmento de su significante. El fragmento o fragmentos lexemáticos proceden con frecuencia de una segmentación arbitraria de su(s) correspondiente(s) forma(s) completa(s). Los elementos fragmentados integrantes del acronimo guardan el siguiente orden lineal: fragmento inicial + fragmento final de sus correspondientes lexemas completos: cantautor (cantante + autor), muñecolates (muñecos + chocolates). Desde el punto de vista gráfico, los constituyentes del acronimo quedan unidos inmediatamente entre sí, sin separación gráfica o guión que recuerde la composición, entre otras razones porque no raras veces se produce un solapamiento entre los integrantes equivalente a la haplología en las palabras compuestas, que hace incierto el límite entre los constituyentes o, dicho de otro modo, existe un segmento común a ambos: frontenis (frontón + tenis). El lenguaje publicitario ha popularizado varias series de acrónimos, cada una de las cuales posee un elemento común: credi- (1 pared muro tabique tapia muralla barbacana colaña frontón paredón

Spanisch

! «9

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Los semas se definen como sigue: s,: OBRA, s2: DE ALBAÑILERÍA, s3: VERTICAL, s4: PARA CERRAR UN ESPACIO, s5: GRUESO, s6: DELGADO, s7: INTERIOR, s8: EXTERIOR, s9: BAJO, s10: CON CARÁCTER DEFENSIVO, s„: PARA JUGAR A LA PELOTA, s12: EN RUINAS. Esta base de la clase puede ser representada por un semema genérico o hiperonímico (cf. 3.3.2.1.), llamado archisemema (cf. Corrales Zumbado 1971, 356), en nuestro caso 'PARED', o por una unidad más compleja, que incluye extensionalmente todos los elementos de la clase, mientras que intensionalmente cada semema contiene todos los semas del archisemema. Los sememas del campo pertenecen normalmente, aunque no necesariamente, a lexías de la misma categoría gramatical. De acuerdo con lo expuesto en 3.1., el campo semántico se considera como el instrumento más importante para analizar el léxico, porque permite contrastar sememas referencialmente cercanos y determinar luego por diferenciación el valor de cada uno, su posición en el sistema paradigmático, su forma de contenido. Es ésta la única posibilidad teórica para llegar a analizar el léxico de una lengua como la española en su totalidad, porque permite proceder por conjuntos considerados operacionalmente como finitos. El proceso analítico partirá de clases muy restringidas para irse abriendo a otras más comprensivas. Aunque se presentan dificultades prácticas en la constitución y delimitación de estas clases y aunque diferentes sectores del léxico se prestan más o menos a este tipo de estructuración, es la única posibilidad de determinar estructuras especificas de una lengua concreta. A nivel léxico, está comprobado que cada lengua estructura discrecionalmente la realidad, no importa que se trate de zonas continuas como el famoso espectro de los colores o de un conjunto de unidades discretas, aparentemente impuestas por la realidad, como el de las relaciones de parentesco. Así se explica la gran popularidad de los campos en la lexicología del español, cf. Avila 1972, Corrales Zumbado 1971, Geckeler

1971, Lüdi 1982, Meya 1976, Nagel 1972, Pérez Bowie 1983, Rodriguez Adrados 1971, Trujillo 1970, por citar solamente algunos pocos de los numerosos estudios. Hay que añadir que las clases no son exclusivamente constructos teóricos, sino que la psico- y patolingüística han probado que corresponden, en principio, a realidades cognitivas: son el fondo asociativo del cual los hablantes pueden seleccionar elementos para determinados fines comunicativos. Hay varios tipos de clases semánticas. Muy bien definidas son las taxonomías, clases con varios niveles jerárquicos constituidas por relación de inclusión (cf. clasificaciones botánicas). Entre los sememas de una clase taxonómica compleja existen sólo dos tipos de relación, la inclusión (directa e indirecta) y la exclusión. Todos los sememas incluidos directamente por el mismo archisemema forman un paradigma o clase simple, es decir un conjunto contrastante de sememas que guardan entre sí relación de cohiponimia (cf. 'PERRO': 'braco' / 'buldog' / 'galgo' / 'lebrel' / 'zarcero' / 'zorrero' / 'perdiguero' / 'pastor' ...). Inclusión y cohiponimia representan al mismo tiempo un criterio para decidir si un semema dado es o no miembro de una taxonomía dada. Los distintos parámetros en la clasificación dentro de una taxonomía se designan por los términos dimensión, eje o categoria (en nuestro ejemplo la dimensión es RAZA; otras dimensiones serian SEXO: 'perro' / 'perra', EDAD: 'perro' / 'cachorro', FUNCION: 'perro de busca' / 'de falda' / 'guión' / 'ganadero'). La estructura rígida de las taxonomías tiene dos desventajas: 1) no admite sinónimos; sin embargo existen series sinonímicas como 'servicios' / 'retrete' / 'excusado' / 'inodoro' / 'baño' / 'aseo' / 'water' / 'letrina', etc., en las que el término más frecuente y neutro sustituye al archisemema (difícilmente identificable en este caso concreto por las divergencias regionales y sociales). 2) Asigna a cada semema exactamente un puesto en una taxonomía, mientras que en la práctica lexicológica no se puede excluir la posibilidad de que un semema pertenezca a varias clases diferentes, como 'calumnia', por ejemplo, a los campos 'MENTIRA' y 'ACUSACION' (cf. Salvador 1985, 42-50, que habla de «sememas poliparadigmáticos») o 'doctor' a 'GRADOS ACADÉMICOS' y 'TÍTULOS PROFESIONALES' (cf. Rodríguez Adrados 1974, 523). Mientras que las taxonomías son multidimensionales, hay clases lineales de unidades discretas y continuas como los adjetivos de 'TEMPERATURA' 'helado' / 'frío' / 'fresco' / 'tibio' / 'templado' / 'caliente' / 'hirviente'. Una in-

368. Spanisch: Lexikologie

teresante subcategoria está constituida por clases cuyos miembros se distinguen predominantemente por restricciones contextúales, cf. 'CONDUCTOR DE': 'conductor' / 'chófer' / 'maquinista' / 'aviador' / 'piloto' / 'cochero', etc., según el vehículo conducido. La constitución práctica de las clases semánticas puede efectuarse de diferentes maneras: 1) partiendo de un semema como 'mesa' se puede llegar al semema inmediatamente hiperonímico 'mueble' como archisemema constitutivo de toda la clase de los muebles ('armario' / 'cama', etc.). 2) El principio generalizador o dimensión resulta más claramente cuando se busca la intersección de dos sememas emparentados (cf. 'rascacielo' e 'iglesia' tienen en común el hecho de ser 'EDIFICIOS'). 3) La vía inversa, del archisemema a sus hipónimos, es ciertamente más frecuente. 4) Aplicando el método onomasiologico, el punto de partida no es necesariamente un semema existente de la lengua, sino un concepto preestablecido de un sistema potencialmente independiente de ella. Dicho sea de paso, los análisis onomasiológicos que, contrariamente a los semasiológicos, siempre parten desde contenidos u objetos extralingüísticos, abarcan muchas veces dimensiones de variación pragmática (cf. 2.1.3.4.) y toman en consideración unidades lingüísticas que sobrepasan el marco de las lexías (cf. Nagel 1972). 5) Finalmente, existe la posibilidad de apoyarse en la distribución de las lexías - a distintos niveles de abstracción, desde clases muy generales de contextos hasta contextos muy concretos - considerando a veces incluso la situación de comunicación. La clase paradigmática se constituye en este caso por el conjunto de las lexías posibles en determinada posición de un enunciado dado, las cuales se averiguan por pruebas de conmutación o sustitución sistemáticas, aprovechando la solidaridad que existe entre las dimensiones sintagmática y paradigmática. Este método tiene la ventaja de ofrecer estructuras auténticamente lingüísticas y la desventaja de seleccionar inevitablemente unidades con cierta heterogeneidad semántica. Por eso este principio tiene que ser subordinado a una selección de tipo semántico. 3.3.2. Relaciones paradigmáticas entre sememas En esta parte se trata de precisar la naturaleza de las relaciones entre sememas apoyándose en los instrumentos metódicos clase y sema. Estas relaciones sistemáticas son recursivas, es decir existen dentro de muchas clases semánticas, y caracterizan la estructura de todo el léxico. Para la caracterización de las relaciones se revelan útiles las categorías lógicas siguientes:

und Semantik

141

intensión y extension; identidad, inclusion, exclusion, intersección y las relaciones de la reflexiv idad, simetría y transitividad. 3.3.2.1.

La

hipo-/hiperonimia

Las relaciones semánticas fundamentales son la identidad y diferencia, dadas de forma simultánea en relaciones de inclusion como 'planta' / 'árbol' / 'álamo'. 'Arbol' es el hiperónimo (inmediato) de 'álamo' y 'álamo' el hipónimo de 'árbol'. Extensionalmente la clase de los árboles incluye la de los álamos; intensionalmente la situación se invierte ya que 'álamo' contiene todos los semas de 'árbol' y por lo menos uno más. La negación del hiperónimo implica necesariamente la negación del hipónimo (algo que no es un árbol no puede ser un álamo). La inversión de esta afirmación no es válida (algo que no es un álamo puede muy bien ser un árbol). La relación de inclusión es irreflexiva ('álamo' no puede ser su propio hipónimo ni hiperónimo), asimétrica (el hecho de que los árboles incluyen los álamos implica necesariamente que los álamos no incluyen los árboles) y transitiva (si las plantas incluyen los árboles y los árboles incluyen los álamos, las plantas incluyen necesariamente los álamos). Esta relación es la más universal e importante en la estructuración del léxico, constituye el fundamento de todas las clases semánticas y sirve de base a toda definición lexicográfica. 3.3.2.2.

IM

sinonimia

La identidad semántica es la relación más frecuentemente analizada y al mismo tiempo la más debatida, porque no pocos lexicólogos mantienen que el lujo antieconómico de la sinonimia absoluta no existe. Por otro lado se admite a menudo la relación de similaridad de sememas como sinonimia (cf. Fernández Gonzalez/Hervás/Báez 1979, 63, y Haensch 1982, 348). La identidad se define como una relación reflexiva, simétrica y transitiva y no tiene sentido mezclarla con la similaridad que no es necesariamente transitiva. Para hablar razonablemente de sinonimia hay que ponerse de acuerdo sobre a qué aspecto del uso de lexías se refiere la identidad. Efectivamente, hay muy contados sememas que coinciden en todos los aspectos (denotación, connotación, frecuencia, distribución). Curiosamente el hecho se da sobre todo en lenguajes técnicos (cf. 'agudas' / 'oxítonas', 'cecitis' / 'tiflitis'), pero también en el registro popular o argótico (cf. 'calabaza' / 'azotea' / 'cafetera' / 'coco' para designar la cabeza) y algunas veces también en la lengua común ('cerdo' / 'puerco' / 'cochino' / 'guarro',

142

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

'empezar' / 'comenzar', cf. Salvador 1985, 51—66). Normalmente hay que limitar la identidad al aspecto denotativo y cognitivo, porque, en general, cuando dos sememas designan la misma clase de referentes, varían en otros aspectos. En el caso de la sinonimia es particularmente importante distinguir cuidadosamente intensión y extensión: la sinonimia es una identidad de significado y no sólo de referencia: el hecho de que ¡Pásame la sal! y ¡Pásame el salero! expresen el mismo deseo en una situación dada no significa que 'sal' y 'salero' sean sinónimos. La sinonimia es un excelente instrumento para estudiar variaciones no-denotativas. Hay variación temporal en 'perro' / 'can', 'mañana' / 'eras', regional en 'tirar' / 'jalar', 'maní' / 'cacahuete', de registro en 'robar' / 'limpiar' / 'desplumar', 'irse' / 'largarse', de grado de tecnicidad en 'dentista' / 'estomatólogo', 'sal' / 'cloruro sódico', de connotación en 'comerciante' / 'mercader', 'padre' / 'papá'. 3.3.2.3. Los contrarios Este complejo de relaciones todavía poco investigados (cf. sin embargo Gsell 1979 y Trujillo 1970, 62-70), comprende oposiciones entre sememas muy emparentados que se distinguen en una dimensión por valores sémicos contrarios o contradictorios. Hay tres subclases, los complementarios y antónimos, que forman un subconjunto de sememas incompatibles, es decir no pueden referirse simultáneamente al mismo objeto, y los inversos. La relación de complementaridad representa una oposición de contradicción entre dos sememas de un conjunto que contiene sólo estos dos elementos: 'falso' / 'verdadero', 'vivo' / 'muerto', 'saber' / 'ignorar', 'con' / 'sin'. Según el principio tertium non datur un 'adulto' es forzosamente 'hombre' o 'mujer', conforme al parámetro normal del SEXO; en caso de neutralización aparente hay que establecer dos sememas distintos: 'hombre,' ('ser humano') es entonces el hiperónimo de 'hombre.,' y de 'mujer'. En esta antonimia binaria la negación de un elemento implica necesariamente la afirmación del otro y viceversa. La antonimia múltiple, en cambio, opera en dimensiones con oposiciones graduables, de manera que la negación de un elemento no implica la afirmación de otro determinado, sino de cualquiera del mismo conjunto. La antonimia se distingue de la simple relación de diferencia semántica entre cohipónimos de una misma clase por el hecho de que se trata siempre de sememas presentando una orientación simétricamente opuesta respecto a un punto o

eje de referencia. Esta relación se encuentra en todas las partes de la oración, pero tiene una afinidad particular con el adjetivo. Desde el punto de vista semántico hay ciertas categorías privilegiadas de polaridad: la POSICIÓN ('este' / 'oeste', 'dentro' / 'fuera', 'antes' / 'después'), la DIRECCIÓN ('entrar' / 'salir', 'encender' / 'apagar'), el GRADO, la DIMENSIÓN o CANTIDAD ('más' / 'menos', 'siempre' / 'nunca', 'barato' / 'caro', 'ancho' / 'estrecho', 'vacio' / 'Heno'), la VALORACIÓN ('bueno' / 'malo', 'querer' / 'odiar'). Las normas respecto a qué semema de un conjunto antonimico se considera como neutro y cuál es polo positivo y negativo dependen fuertemente de factores contextúales y pragmáticos. Hablando de una persona, por ejemplo, se considera como normal que sea buena, mientras que depende de la situación qué temperatura se considere como normal o deseable cuando se habla de agua fría o caliente. La inversión es una relación entre dos o tres relaciones como términos y designa siempre el mismo fenómeno desde puntos de vista complementarios: 'marido' / 'mujer', 'preceder' / 'seguir', 'comprar' / 'vender'. Pedro es el marido de Ana equivale a Ana es la mujer de Pedro. Solamente los términos de la relación se invierten y cambian de función. 3.3.2.4. Otras relaciones Existen además otros tipos de oposiciones todavía casi inexploradas, como la relación parte-todo ('techo' / 'casa', 'motor' / 'coche', y series como 'uña' / 'dedo' / 'mano' / 'brazo' / 'cuerpo'). Como la inclusión, esta relación es irreflexiva, asimétrica y transitiva, pero hay una dificultad práctica con la transitividad: mientras que es normal decir que la mano tiene dedos, resulta poco natural afirmar que el brazo tiene uñas. Señalemos a continuación las secuencias temporales 'desayuno' / 'almuerzo' / 'cena', 'nacer' / 'vivir' / 'morir', 'aprender' / 'saber' / 'olvidar'. Este último ejemplo se puede interpretar también como relación causativa: 'aprender' / 'saber'. En los casos de 'matar' / 'morir' y 'parir' / 'nacer' no hay identidad de personas envueltas (cf. García-Hernández 1981). En los ejemplos 'meter' / 'entrar', 'sacar' / 'salir', 'llevar' / 'irse', 'traer' / 'venir' (cf. Meya 1976, 163) se puede considerar que hay identidad de personas envueltas con diferencia de valencia: Pedro saca (= 'hace salir') al perro de la casa es más o menos equivalente a Pedro sale con el perro (de la casa). Una relación parecida a la inversión existe entre las parejas 'perseguir' / 'huir', 'enseñar' / 'aprender' (cf. García-Hernández 1981,

368. Spanisch: Lexikologie

29) porque se trata también de aspectos complementarios de una situación. La diferencia estriba en el carácter modal de la relación: mientras que Pedro es el maestro de Pablo implica necesariamente Pablo es alumno de Pedro, Pedro enseña matemáticas a Pablo no implica necesariamente Pablo aprende matemáticas. Finalmente, una gran parte de las relaciones aspectuales, de los distintos modos de acción pueden considerarse como relaciones sistemáticas entre sememas; la diferencia entre 'mirar' / 'ver' y 'escuchar' / 'oir' es proporcional y del tipo PROGRESIVO/RESULTATIVO. 3.3.3. Relaciones

sintagmáticas

El contexto tiene una importancia fundamental para el análisis semántico de las lexias porque las unidades léxicas existen empiricamente sólo insertadas en relaciones sintagmáticas. Además, el contexto tiene las funciones esenciales siguientes: 1) diferenciar los sememas en caso de polisemia y homonimia (función de monosemización o desambiguación): 'hoja,' se encuentra predominantemente entre elementos como crecer, verde, lanceolada, árbol, 'hoja 2 ', en cambio, entre elementos como escribir, cuadrada, blanca, libro. Esta función queda oscurecida por la de la modificación de los sememas, lo que explica las opiniones divergentes de semantistas respecto a la relación entre sememas y distribución. 2) Se utiliza heurísticamente el contexto mediante manipulaciones y transformaciones. Trujillo (1979, 130) dice que hay que completar las pruebas de conmutación por pruebas de combinación para hacer constar incompatibilidades (restricciones de selección), compatibilidades y solidaridades e identificar de esta manera los sememas. Todo esto se puede hacer en dos niveles: proyectar las relaciones paradigmáticas entre sememas en la dimensión sintagmática (ovejas son animales domésticos; si no han muerto, viven todavía, etc.) o parafrasear sememas con frases utilizando como elementos palabras cuyo contenido es idéntico al de los semas presumibles ('matar' = 'hacer que deje de vivir'). 3) Finalmente, el contexto se manifiesta en la combinatoria lexemática interna, en el funcionamiento de las lexias complejas, derivadas y compuestas, así como de las formas flexivas (-364).

und Semantik

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mental, común, total; activo, pasivo), existen pocos intentos de caracterizarlo globalmente (cf. Marcos Marín 1979, Patterson/Urrutibéheity 1975, Seco 1977). Uno de los aspectos relativamente bien investigados es el de la frecuencia de las lexias, en relación con preocupaciones didácticas o etimológicas y cronológicas (cf. además Ezquerra 1976, Messner 1979 y Çandru 1965). El léxico es el subsistema lingüístico más dinámico porque está en íntimo contacto con el mundo extralingüístico cuyos cambios políticos, económicos, sociales y culturales refleja más o menos directamente. Todo léxico dispone fundamentalmente de tres posibilidades para adaptarse a situaciones nuevas: los cambios semánticos (4.1.), los préstamos (4.2.) y la formación de palabras (4.3.). Las diversas causas de estos procedimientos neológicos se reducen a tres principios: satisfacer las necesidades comunicativas y expresivas de los hablantes, adaptarse a los aspectos objetivos cambiantes del mundo y mantener la funcionalidad estructural de la lengua con respecto a tales fines. Un tratamiento exhaustivo del tema obligaría a seguir fielmente todas las etapas cronológicas del léxico y a contrastar su evolución interna con la historia externa de la lengua (cf. Lapesa 1981 y Spaulding 1965; — 390). Los tres breves apartados siguientes no pretenden perseguir tal objetivo y tienen sólo un carácter ejemplar. 4.1. Los cambios semánticos La reestructuración semántica de lexias presenta tres aspectos importantes: sus causas, los modos de propagación de un cambio hasta su aceptación más o menos general (cf. el papel que tienen en este sentido los medios de comunicación de masas) y sus formas. Para determinar la forma y estructura de un cambio hay que apoyarse en una teoría de la significación (cf. 3.1.): virtualmente cualquier alteración que haya intervenido en uno o varios de los factores constitutivos de la significación de un signo (significado, referente o la concepción del referente, relaciones paradigmáticas) representa un cambio semántico. El cambio más radical se da, claro está, cuando una palabra muere del todo, cf. OLEUM, cuyo resultado fonético hubiera sido *ojo, desaparecido y sustituido por aceite, para evitar un conflicto homonímico con ojo, resultado de OCULUM.

4. Aspectos de la evolución del léxico español La estructura cualitativa y cuantitativa del tesoro léxico de una lengua en cualquier momento es el resultado de movimientos históricos. Debido a la inmensa complejidad del léxico castellano con todos sus subconjuntos (funda-

Un cambio semántico no sólo tiene consecuencias para la estructura semasiológica del signo afectado, sino también para las estructuras macrosemánticas: cf. la sustitución del minisistema de los demostrativos en latín, HIC/ISTE/ILLE, por el sistema correspondiente

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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

español, éste/ése/aquel, donde HIC e ILLE desaparecen (ILLE pasa al sistema de los artículos y de los pronombres personales), ISTE = éste cambia su posición en el sistema tomando la función de HIC, IPSE = ése adopta la antigua función de ISTE y ECCU(M) ILLE = aquel la de ILLE. Las modalidades del cambio semántico se inscriben dentro del marco de las estructuras micro· y macrosemánticas descritas en 3.2.3. y 3.3.2.; un pequeño grupo de cambios tiene su origen en transferencias entre significantes: convergencia (cazar/casar en regiones seseantes), elipsis (tenis adquiere el significado de 'zapatos de tenis') y etimología popular, que tiende a aumentar la motivación relativa, alterando, por ejemplo, autobús en altobús o farsante en falsante. Entre los cambios semánticos sistemáticos, los más frecuentes son la metáfora: embotellar 'aprender de memoria' (Cuba, cf. Kany 1969, 64); una metáfora muerta, puramente histórica, sería 'músculo' de MUSCULUS 'ratoncito' (cf. Restrepo 1952, con un capítulo excelente sobre la metáfora ib., 85-99), y la metonimia·, siesta 'estado' de (HORA) SEXTA 'tiempo'. Menor importancia tienen la generalización o extensión ('estar' de stare 'estar de pie') y la especialización o restricción ('colgar' de COLLOCARE 'poner/meter'). Hay que añadir que no sólo las denotaciones sufren cambios, sino también las connotaciones: hay cambio mejorativo en 'conde' de COMITE(M) 'compañero' y peyorativo en 'tirano' de TYRANNU(M) 'soberano'. 4.2. Préstamos Son adquisiciones de otras lenguas o de otras variedades que resultan de diferentes formas de contacto entre grupos humanos. Las causas del préstamo son las mismas que las del cambio semántico; la diferencia está en las circunstancias extralingüísticas (aparición de nuevos referentes fuera del propio ámbito, prestigio de culturas forasteras) que inducen a buscar la solución del problema fuera de la propia lengua. Arduo problema representa la identificación exacta de los préstamos. Para la descripción del nacimiento, propagación, adaptación morfológica e integración paulatina, hasta la codificación y la eventual desaparición de un préstamo, existen criterios lingüísticos (morfonológicos y semánticos), geográficos y cronológicos (con todos los problemas de la primera atestación y datación de las lexías, dado el estado deficiente de la lexicografía histórica) además de otros relativos a diversas circunstancias históricas relevantes. A la dificultad de determinar siempre con claridad si se trata en un caso concreto de un préstamo directo o indirecto (muchos italia-

nismos, por ejemplo, llegaron al español por vía francesa, occitana y sobre todo catalana) se achaca el hecho de que se encuentren indicaciones divergentes respecto a la procedencia de ciertos préstamos (cf. para todos estos problemas Enciclopedia Lingüística Hispánica, vol. 2, 1967). En este apartado se consideran únicamente préstamos introducidos a partir del siglo XVI, todavía en uso y de cierta extensión general. Antes del siglo XVI se habían introducido préstamos en abundancia: celtiberismos, vasquismos, cultismos (latinismos y helenismos), antiguos germanismos, los arabismos, muchos galicismos, casi todos los occitanismos, catalanismos, galleguismos/lusitanismos, algunos italianismos y regionalismos/dialectalismos. Los adstratos culturales, el latín y el griego, son una fuente permanente de préstamos cultos y semicultos que presentan varias características: 1) no han seguido la evolución fonética normal, como se puede ver en los dobletes; cf. delicado (cultismo) y delgado (evolución popular) de DELICATU(M). 2) Representan una parte apreciable del léxico total. 3) Llegan muchas veces por vías indirectas y son verdaderos internacionalismos. 4) Frecuentemente se forjan formas que nunca existieron como tales en la lengua de origen como televisión. Los cultismos de los siglos XVI y XVII servían sobre todo a una función estética y de ampliación de las posibilidades expresivas (esplendor, cerúleo, ígneo), mientras que los posteriores respondieron principalmente a las urgentes necesidades terminológicas (civilización, materialismo, racionalismo, fotografia, teléfono, etc.). Los galicismos experimentaron dos épocas de auge, la Edad Media y el siglo XVIII. En los siglos XVI y XVII se introdujeron en el campo de la vida militar coronel, marchar; de la vida pública banquete, moda, billete; de la vida privada servilleta, crema. Durante el siglo XVIII se añadieron jefe, cadete, fusil al léxico militar; pantalón, botella, compota al de la vida privada; al de los objetos especiales: oboe, billar, hulla; pingüino, chacal al de los animales. De los siglos XIX y XX proceden en prendas: blusa, chaqueta; en alojamiento y vida de familia: hotel, escalope, flan, bebé, higiene; en vida pública: burocracia, finanzas; en objetos diversos: carnet, esquí; en transporte: avión, garaje; en términos técnicos: bobina, bujía; en medicina: gripe; en comercio: camión, ficha, etc. Además de los préstamos de signos enteros existen préstamos semánticos o calcos que consisten en la adopción de un semema de otra lengua en caso de significantes parecidos o correspondientes por interferencia: manifestación 'demostración' de manifestation y en Amé-

368. Spanisch: Lexikologie

rica adición 'cuenta' de addition, etc. Finalmente hay que subrayar el importante papel del francés como mediador de anglicismos, germanismos, escandinavismos y de préstamos del holandés/flamenco (cf. etapa, babor). Empezando más o menos en el siglo XV, la adquisición de italianismos alcanza su punto culminante en el siglo XVI para disminuir gradualmente en los siglos posteriores. Los campos semánticos más importantes son: la vida cultural, letras (humanista, novela, comediante), arquitectura, escultura y pintura (balcón, fachada, planta, fresco, acuarela), música (dúo, tenor, compositor, concierto, violin)·, vida militar (atacar, infantería, tropa, cañón)·, vida marítima (piloto, brújula)·, vida económica (crédito, factura, letra de cambio, balance, saldo)·, vida social (charlar, campeón, hipócrita); vida privada (toalla, café, caricia, fantasía). Un ejemplo de un calco americano: acomodarse 'sentarse'. Los indigenismos ¡indianismos americanos representan el caso típico de préstamos debidos a unos cambios radicales del medio ambiente. Después de una primera etapa de designar fenómenos nuevos por lexías españolas recurriendo a cambios semánticos, sobre todo metafóricos (cf. lagarto por 'caimán', gato por 'ocelote', gorrión por 'colibrí') se procedió a préstamos de las lenguas indias. Las áreas más afectadas son la flora y fauna, la vida en el campo, cocina, artesanía, agricultura, costumbres. Las lenguas indias antillanas y méjicanas proporcionaron los indigenismos más antiguos y de difusión más generalizada; muchos llegaron incluso a ser internacionalismos por medio del español. Voces del arahuaco y taino: ají, batata, cacique, hamaca, huracán, maíz, maní, sabana, tabaco, yuca. Del caribe provienen butaca, caimán, canoa, colibrí, loro. El náhuatl, lengua de los aztecas, dió aguacate, cacahuete, cacao, coyote, chicle, chile, chocolate, ocelote, tomate. La lengua maya ha dejado solamente regionalismos en Méjico, como el chibcha en Colombia. El quechua, lengua oficial del imperio inca, extendida desde el Ecuador hasta Chile, es la fuente de muchos regionalismos, pero también de lexías de uso más general como alpaca, caucho, coca, cóndor, china, llama, mate, pampa, papa, puma, vicuña. El tupí-guaraní, hablado predominantemente en Paraguay, aportó palabras como ananás, jaguar, piraña, tapioca, tapir. El araucano o mapuche ha dejado muchos regionalismos en Chile y Argentina, aunque poncho se ha generalizado. Ciertos términos particularmente importantes de las civilizaciones americanas fueron objeto de varios préstamos; así encontramos al lado de maíz (arahuaco-taíno) los sinónimos elote (náhuatl), zara (quechua) y abati (tupí-guaraní).

und Semantik

145

Los lusismos, difícilmente distinguibles de los galleguismos y leonesismos, sobre todo de los siglos XVI y XVII, se refieren a fenómenos típicos de su país de origen, como fado y saudade, a términos relacionados con el mar y la navegación: chubasco, mejillón, ostra, tanque. Lexías prácticas y generales son alguién, caramelo, echar de menos, traje. Hay que notar el papel del portugués como transmisor de orientalismos: bambú, bonzo, charol, pagoda. Catalanismos se encuentran sobre todo regionalmente en el español hablado en Cataluña, en el dialecto aragonés y murciano, pero también de forma más difundida en español: faena, nao, seo, clavel, remolcar, quizás papel. El catalán ha transmitido además muchos galicismos, occitanismos e italianismos al español. Los anglicismos que se manifiestan de manera notable a partir del siglo XVIII y aumentan progresivamente durante los siglos XIX y XX, tienen hoy en día una trascendencia únicamente comparable con la de los cultismos. De acuerdo con la posición de los países anglófonos, sobre todo de los Estados Unidos, su incidencia ha recaído principalmente en los campos de la ciencia, técnica, economía, de las artes, costumbres, deportes y otros, con tal profusión que únicamente se pueden mencionar algunos pocos ejemplos: test, spot, marketing, manager, show, parking, fútbol, short, set, snob, computador(a), y muchísimos más (para un panorama más completo cf. Pratt 1980). Además de los préstamos directos existen muchos calcos: aire acondicionado, alta fidelidad, supermercado; asumir 'suponer', agresivo 'emprendedor', etc. Los problemas de adaptación fónica / gráfica son particularmente agudos con los anglicismos, debido a las divergencias estructurales, cf. sandwich ¡ sánduiche / sánduis ¡ sánduche", water / guáter ¡ bater, etc. Con estas breves indicaciones no se ha agotado la lista de las lenguas proveedoras de material léxico. Del alemán vienen algunas expresiones como bunker, cuarzo, níquel y también calcos como visión del mundo o jardín de infancia. Algunos gitanismos generalizados del caló son chalado y chaval. Además hay préstamos del holandés / flamenco, de lenguas escandinavas, eslavas, africanas, del hebreo, chino, etc. Finalmente hay que mencionar los préstamos internos, es decir transiciones de una variedad del español a otra y sobre todo a la lengua corriente. Tres grupos se destacan en este contexto: 1) la transformación de términos técnicos en lexías normales, 2) la adopción de dialectalismos, regionalismos y americanismos y 3) cambios de registro, particularmente la generalización de expresiones jergales.

146

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

4.3. La formación de palabras En todas las épocas de su historia la lengua española se valió de recursos propios para formar nuevas lexías por derivación y composición. Debido al ritmo creciente de los cambios del mundo y a la intensificación de la comunicación por los medios informativos, nuestro siglo XX aprovecha con particular frecuencia las posibilidades de formar palabras, lo que representa, por consiguiente, el procedimiento neológico más productivo de todos. A esto hay que añadir que entre las lenguas románicas el español se distingue por su gran libertad en este campo y por su riqueza en elementos derivacionales, sobre todo en sufijos (cf. de Gorog 1965 y Náñez Fernández 1973 y para consideraciones más generales Lorenzo 1971, 188-202, y Seco 1977; —» 365). Para ilustrar algunas de las tendencias actuales en este campo sirva como fuente el libro de Calvo Ramos (1980, 21-97) por su valor ejemplar, que trata del lenguaje administrativo como representante de las lenguas especiales tan ricas en neologismos. De los prefijos generalmente más frecuentes, a-, de(s)-, en- y re- el estudio citado sólo recoge de(s)- (desconcentración, desulfuración) y reireestruc turación, reorganizar, equipos reemisores). Además destaca ante- (anteproyecto), anti(condensadores antiparasitarios), co- (coopositores), contra- (contrapartida), extra- (extrajudicial), in- (ininterrumpido, incumplimiento, impagó), inter- (intercomunicar), infra- (infraestructuraI, para- (paramunicipal), pre- (precontrol), sub- (subapartado, subrutinas) y super-/sobre(supernumerario, sobretensión). Entre los sufijos sustantívales los más frecuentes son -(i)dad (economicidad, maniobrabilidad), -ción (optimización, estandarización), -aje (anclaje), -anza (cobranza), -ista (obligacionista), -dor (licitador) y -ario (peticionario). Falta el sufijo -miento (mantenimiento) todavía frecuente en la lengua común y el sufijo -0 o formación regresiva (cese, marcha). La ausencia de diminutivos y aumentativos en el lenguaje administrativo no puede causar extrañeza. Los sufijos adjetivales más importantes son -al (procedimental, empresarial), -able (inventariable), -ario (aportaciones dinerarias), -torio (procedimiento expropiatorio), -dor (procedimiento sancionador). Los verbos derivados más frecuentes son los en -(e)ar, -izar (ofertar, totalizar). La combinación de prefijación y sufijación produce formas como desmantelamiento, extrarregistral o involuntariedad. El aumento de las formas compuestas es probablemente el rasgo más característico en la evolución de la formación de palabras durante

la segunda mitad del siglo XX. Las construcciones más frecuentes son: sustantivo + preposición + sustantivo (reacción en cadena), no mencionada por Calvo Ramos 1980, la yuxtaposición sustantivo + sustantivo (compraventa, ciudadjardin, precios índices) y el tipo tradicional verbo + sustantivo (buscapersonas). Además existen las estructuras sustantivo + adjetivo (producciones hortofrutícolas) y adjetivo + adjetivo (condiciones económico-administrativas). Finalmente cabe mencionar las composiciones con elementos grecolatinos cultos como minicomputadoras, semiproducto, fotogramétrico, mundorama, etc. De las posibilidades marginales de formación de palabras como creaciones onomatopéyicas (cf. 3.1.), palabras-telescopio (cantautor) y abreviaturas (Sr. = Señor), la única que merece ser mencionada es la de las siglas, resultados de elisiones gráficas, que han invadido la lengua, particularmente en los periódicos. Las siglas se pronuncian como palabras (ONU), a veces deletreándolas (FMJ), y consisten en gran parte de las letras iniciales de sus palabras constitutivas (O.C.D.E.) o de más grafemas, por razones de pronunciabilidad (PETRONOR = Petróleos del Norte). Su carácter de palabras verdaderas se puede ver por derivaciones como cegetista de C.G.T. Para no crear una impresión demasiado simple de la situación, hay que añadir que todos los parámetros de la variación lingüística, indicados en 2.1.3.4., se pueden combinar con los tres procesos neológicos tratados en este capítulo. Así, por ejemplo, hay que ver que la situación en el campo de los préstamos es otra en América que en Europa, por razones geográficas y demográficas evidentes; se puede notar en el campo de la sufijación que en América hay cierta predilección, comprobable cuantitativamente, por la formación de verbos en -ear, de sustantivos en -ada, -azo, y -al, de adjetivos en -ero y -udo. Además existen cambios entre las posibilidades neológicas indicadas: hay, por ejemplo, préstamos de afijos derivativos, como el sufijo -ing de préstamos del inglés, que pueden cobrar cierta vida independiente; por otra parte, formas derivadas pueden perder su carácter regular por procesos diacrónicos de lexicalización. La realidad léxica es generalmente más compleja que los planteamientos teóricos destinados a explicarla. 5. Bibliografía

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369. Spanisch: Morphosyntax

SA Sb SN SV TR V Vb Ve W

Morfosintaxis 1. 2. 3. 4. 5.

Presentación de la morfosintaxis El constituyente nominal Ν El constituyente verbal V La adjetivación GA Análisis morfosintáctico de un enunciado complejo 6. Bibliografia Abreviaturas A ACU Adj AGE BEN CAU Cua DAT Det ES EX FIN GA GER GN GV INF Ν Ν1 Ν" Ne n n NOM Ντ OJVE ORA PAR Part PRO Rel/rel

adjetivo / adjetivación acusativo (también N2) adjetivación agente (también N b ) beneficiario (también: N y ) causa (también N a ) elementos cualitativos y cuantitativos dativo (también N 3 ) determinante adjetivación específica adjetivación explícita finalidad (también: N z ) grupo adjetival gerundio grupo nominal grupo verbal infinitivo constituyente nominal nominal de la base atributo de N ' nominal/espacio (dónde) nominal/noción (cómo) nominativo (también N1) nominal/tiempo (cuándo) oración nuclear explícita oración participio partícula pronombre relator

Peter Schifilo,

Wien

sintagma adjetival base substantival sintagma nominal sintagma verbal transformación verbo verbo auxiliado verbo copulativo verbo auxiliar

1.

Presentación

1.1.

Entre la morfología

1.1.1. Morfología

de la

y

morfosintaxis y la

sintaxis

morfosintaxis

La morfología de la palabra es una microsintaxis: locutorio > interlocutorio > interlocutoriamente ( D R A E ) . En cuanto a la «unidad léxica», no se limita a la palabra: abarca la secuencia léxica ya memorizada (lexía) c o m o en torre de marfil, frente a la construcción sintáctica no memorizada torre de ladrillos, que corresponde al estudio del sintagma nominal.

1.1.2. Sintaxis

y

morfosintaxis

La sintaxis trata de la construcción de los enunciados en su correspondencia con modelos frásticos en el nivel de la lengua (o competencia). Pero se nota que ciertos constituyentes se pueden integrar al nivel de los sintagmas. «Juan/quería/el libro»: se lo dio; «sus ojos eran azules»: aquellos ojos azules. Se pasa de la macrosintaxis oracional a la mesosintaxis del sintagma. D e m o d o que los tres niveles están en perfecta continuidad: macro: El terreno tiene altos y bajos meso: El terreno, con altos y bajos, . . . micro: Los altibajos del terreno . . .

369. Spanisch: Morphosyntax

1.2. La oración nuclear La oración nuclear explícita (ONE) está compuesta de una base Ν (nominal) y de un predicado. Éste aparece formalmente, esto es en cuanto a clase sintáctica, bajo tres tipos: a) N'/V c + N " Esta chicajes mi prima (verbo copulativo y N " atributo de N 1 ) b) N'/V c + A: Esta chica/está triste (con adjetivación) c) N'/V ± Ν 2 ± N 3 : Esta chica/tiembla", lee una novela; habla con su tía; entregó el regalo a su hermanito. Osea: v c < ^ N " . / -A N V ±

Ν2 ±

De este modelo teórico se derivan las realizaciones discursivas. Sólo nos fijaremos en los fenómenos que, como apuntamos en 1.1.2., corresponden a una integración en los constituyentes N, A y V. Para una visión de conjunto ->370. 1.3. Las funciones

secundarias

Son las que acompañan a las funciones primarias de la ONE. Se distinguen las funciones ANTE, que semánticamente preceden en cronología potencial a la ΟΑΈ, como en causa CAU y agente AGE «por su mala conducta «por su propio hijo fue condenado» fue agredido» y las funciones POST que siguen en cronología potencial a la O TVE: beneficiario BEN y finalidad FIN «para tu hermano «para su debido uso me entregó el dinero» le fue restituido» Fuera del eje de potencialidad actancial se sitúan los circunstanciales: Espacio (dónde): en el patio, allí (N E ) Tiempo (cuándo): en el verano, ayer (N T ) Noción (cómo): en mal estado, así (N N ) Balance de las funciones de los constituyentes nominales: N« N» N' / N" CAU AGE NOM

N2 N3 Ny N* ACU DAT BEN FIN

f NE CIRC I ÍT l NN Se nota una distribución bastante las marcas funcionales (o relatores, ciones): por 0/a a 0 (de) de a desde hasta bajo sobre etc.

Puede haber ambigüedad momentánea: a las cuatro me marcho: N T a las cuatro les di un libro: N 3 el domingo voy al campo: N T el domingo es un día agradable: N 1 Aplicación: Durante los dos primeros años, el Nini acompañó a los extremeños a talar el monte·. N T (N'/V + N 2 + Nz). Llave en mano, ahora, puede comprar su chalet adosado en la mejor zona de Madrid: N N N T ([N']/V + N 2 + N E ). En este último caso, se nota la incidencia (jerarquía) relativa de los circunstanciales: zona tiene afinidad con comprar.

1.4.

N3

para (a)

La pronominalización

1.4.1. Los constituyentes nominales Ν pueden aparecer bajo la forma de substitutos (pronombres) gramaticalizados, que muchas veces marcan la función del N: «.Juan vio a su hermana ayer: él la vio ayer» (Ν 1 , N 2 ); «Entregué el libro a Juan: se lo entregué» (Ν 3 , N 2 ). Se notan distintas series de substitutos. Por ej., N 1 : él, ella, ellos, ellas; N2: lo, la, los, las; N3: le, les, se. En el caso de los circunstanciales: antes de las dos: entonces (N T ); con mucho cuidado: así (N N ). Al nivel de la oración, también existe la substitución: «Él se quiere marchar. Pero esto no me preocupa; ya me lo temía» (Ν1; N 2 ); «Por eso se lo digo a Vd.» (N a , Ν 3 , Ν 2 , N 3 ). El sintagma de base adjetival tiene el substituto neutro lo: «es rica: rica, lo es». 1.4.2. Otro recurso es el de la modificación de clase sintáctica por razones combinatorias (la flecha indica la incidencia del elemento adyacente en la base): a) la —> mesa [B: zieht ihre Socken hoch, Blick nach vorn 6) A: decir tú dices que es equivalente [a] educar a los hombres como machas B:

> KN Blick zu A como futuros machos si si si

KN - Kopfnicken

375. Spanisch: Gesprochene Sprache und geschriebene

7)

Sprache

A: B: que estin educados educados como una están simplemente educados de tal manera que la mujer está ahi

öffnen der Hand

/ g) A:

sí pero a la vez

Β: para servirles C:

es horrible porque la mujer exactamente le

pero te voy a decir es horrible

9) A: ese papel

B:

C: fascina ese ese

ese papel le fascina y termina el hombre de hecho termina sintiéndose acosado

tí?

y yo creo

10) A por qué

Β C odiando a la mujer A:

mira el ejemplo mis fuerte de machismo se da con los japoneses y hm y el A: KN

A: KN

[C: pantomimische Gestik. 11) A:

si



sf

Β: C: japonés de hecho y lo atosigan toda su familia femenina llega a su casa y que las pantuflas y que mira que

eí 1 .Ende] 12) A:

pero Fernando pero Fonando

es un rito no ritos a la chin

Β: C: la sopita y d tatami

pérate pérate déjame terminar

1 bueno pero

c=>" 13) A:

\Vl

B: [Lachen]

W

C: no pero déjame terminar eh entonces terminan sin poder respirar solitos caray (...)

240

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

Im Bereich des nonverbalen Verhaltens ist es jedoch letztlich nicht möglich, eindeutige Bedeutungen zuzuordnen, da die Kodierung nonverbalen Verhaltens intrinsisch, kontinuierlich und probabilistisch ist, im Gegensatz zu Sprache, die extrinsisch, diskret und invariant kodiert ist (Walbott 1988, 1229a). Damit ist gesagt, daß Gestik, obwohl kulturspezifisch, nur wenig äußeren Zwängen unterliegt, die Sanktionen nach sich ziehen (etwa vom Typ „man zeigt nicht mit dem Finger auf Leute, m a n spricht nicht hinter vorgehaltener Hand"), daß fließende Übergänge es erschweren, einzelne bedeutungstragende Gesten auszumachen, und daß die Bedeutung von Gesten - oft selbst im emblematischen Bereich - nur ungefähr durch Kann-Regeln festgelegt ist. Zu 1) Embleme: Die spanische emblematische Gestik ist die wohl besterforschte in der Romanistik. Neben frühen, noch völkerpsychologisch gefärbten Pionierarbeiten wie die von Flachskampf (1938; cf. auch Flachskampf 1981) hat vor allem das zweibändige Diccionario de gestos von Meo-Zilio/Mejia (1980) eine einzigartige dokumentarische Grundlage geschaffen, auf der weitere Nachfolgearbeiten entstehen konnten (z. B. Gelabert/Gifre/TDGuach/Coll Mestre 1990). Emblematische Gestik kann den sprachlichen Ausdruck begleiten oder ersetzen, z. B. Kopfnicken mit oder ohne sí. Öffnen der Hände und fragender Blick als Geste für quizás sind, obwohl kein W o r t gesprochen wurde, ein vollständiger Gesprächszug, der den Verlauf des weiteren Gesprächs bestimmt. Die Möglichkeit, im Alltagsgespräch entscheidende Informationen vom auditiven in den visuellen Kanal zu verlagern (der Mensch als ,,Multikanalsystem'', Walbott 1988, 1227), wirft natürlich in der Gesprochene-SpracheForschung erhebliche Probleme auf, da für Gestik kaum ein praktikables Transkriptionssystem entwickelt werden kann und die meisten Korpora nur auf Tonträgern vorliegen. Der Transkriptionsversuch in Text 1 wurde nach einer Videoaufnahme gemacht, die mir freundlicherweise vier Studentinnen zur Verfügung gestellt haben, denen ich an dieser Stelle danken möchte. Es handelt sich um eine arrangierte, aber zwanglose Diskussion über das Thema Machismo zwischen drei Partygästen, die auf einer Bordsteinkante nebeneinander sitzen und wissen, daß sie gefilmt werden. Sprecherin A ist eine Deutsche, die 15 Jahre in Mexico gelebt hat, Sprecherin Β ist in Mexico zweisprachig aufgewachsen (Vater Mexikaner, Mutter Deutsche), Sprecher C Mexikaner und in Mexiko aufgewachsen. Die hier praktizierte Transkriptionsmethode soll einen intuitiven Nachvollzug der gestischen Begleitung des Gesprächs ermöglichen. Sie schließt daher Kompromisse zwischen einer sprecherbezogenen

und einer auf den Textverlauf bezogenen Darstellung der Taktstockgestik, ein Problem, das besonders bei horizontalen Bewegungen, speziell entgegen der Schreibrichtung deutlich wird (dann durch Pfeile angedeutet). Grundsätzlich muß man sich den jeweiligen Sprecher als mit dem Text mitwandernd vorstellen. Die Sitzordnung der Sprecher wird nur zu Beginn im gestrichelten Rahmen demonstriert, sie ändert sich während des Gesprächs nicht. Es wird weitgehend von Handhaltung und Fingerbewegung, von geringeren Variationen der Grundhaltungen, von nicht-gestischem Verhalten (Kratzen, Spiel mit Bierflasche, Zigarettenanzünden etc.) abstrahiert und aus Platzfragen nur punktuell das Blickverhalten berücksichtigt. Bei Taktstock-Gestik wird i. d. R. nur der akzentsetzende Abstrich, nicht die Vorbereitungsphase vermerkt.

Zu 2) Illustratoren: Das nonverbale Verhalten eines Sprechers ist „sehr eng mit Sprachrhythmik und der zeitlichen Organisation der Sprache verknüpft" (Walbott 1988, 1234b). Es unterstützt damit die gliedernde Funktion der Intonation: In Text 1 sind gestische Akzente immer auch intonatorische (nicht aber umgekehrt). Ein Wechsel der Richtung (Z. 12 pêrate pèrate: seitwärts, déjame terminar: abwärts, Ζ. 5 zwischen machismo und porque), des Rhythmus (Ζ. 6 eso quiere decir: schnelles Wedeln, tú dices que ...: einzelne Akzente) und der Hand- bzw. Armhaltung (Z. 8 ö f f n e n der Hand bei es horrible, Ζ. 5 beidhändige Gestik ab eso quiere decir) kommt bevorzugt bei syntaktischen Einschnitten vor. Pantomimische Gestik (Z. Iis.: Präsentieren der Pantoffeln, Servieren der Suppe, Ausbreiten des Tatami) illustriert das Gesagte und soll die Aufmerksamkeit der Zuhörer gewinnen. Auch ein Zusammenhang zwischen Handhaltung und Sprechakt kann beobachtet werden: Sowohl Β als auch C begleiten ihre zentralen Thesen mit einer präsentierenden Abwärtsbewegung der offenen Hand (Z. 7 auf ahí und servirles, Ζ. 8 es horroroso, Ζ. 13 solitos.). In Ζ. 3 unterstützen Gestik und Mimik (schnelles Zungerausstrecken, cf. Meo-Zilio/Mejia 1980 s. v. «Burlarse de alguien») die Intonation als Ironiemarker. Auch bei Satzabbrüchen setzt die Gestik sichtbar neu ein (Z. 7: die Linke kreist suchend nach einer Formulierung, setzt über dem zweiten educados mit Taktstockgestik neu ein, um mit einem energischen Schlag über están den endlich gefundenen Gedanken einzuleiten; Z. 10: Geste bleibt über el hombre in der Luft hängen, Neuanfang mit geänderter Handrichtung). Zu 3) Regulatoren: Blickverhalten, Körperhaltung und -Orientierung sowie Gestik sind wesentliche Mittel, um den Sprecherwechsel reibungslos zu gestalten oder das Rederecht zu erstreiten. Dies wird besonders in Z. 6 deutlich,

375. Spanisch: Gesprochene Sprache und geschriebene Sprache

wo A das Rederecht an Β weitergeben möchte und dies ab tit dices durch Blickrichtung, Drehung des Oberkörpers und Frageintonation markiert. Da Β jedoch nicht zu A hinsieht, mißglückt der Sprecherwechsel zunächst und kommt erst zustande, als Β aufblickt. Sprecherin B, die immer nur den einen oder den anderen Gesprächspartner ansehen kann, versichert sich der Aufmerksamkeit ihrer Gesprächspartner durch kurze Blicke meist am Ende einer Äußerung, spricht aber in die neutrale Richtung nach vorn (ohne sich von der Kamera stören zu lassen). Messungen haben ergeben, daß Blickkontakt (im amerikanischen Kulturraum) ungefähr während 70% eines Gesprächs vorhanden ist (Berthet 1979, 141). Er ist am schwächsten in der Mitte eines Redebeitrags. Ihre Versuche, das Rederecht zu erstreiten, begleitet Sprecherin A mit großer Konstanz mit einer Taktstockgestik zum Partner hin. Umgekehrt signalisiert A in Z. 11, als sie irrtümlich annahm, C wolle das Rederecht abgeben, durch Körperhaltung und Kopfnicken ihre Bereitschaft, weiter zuzuhören. In Z. 12 schließlich meldet sich A sogar nur gestisch, nicht verbal zu Wort, worauf C durch abwehrende Gestik und auch verbal (no pero déjame terminar) reagiert. Ohne Berücksichtigung der Gestik müßte man nach einem transkribierten Text davon ausgehen, diese Äußerung sei an Β gerichtet. Solcherlei Regulative sind von umso größerer Bedeutung, je zwangloser und kontroverser die Konversation und je mehr Personen an ihr beteiligt sind. An diesen wenigen Beispielen mag deutlich geworden sein, daß die Untersuchung authentischer mündlicher Kommunikation nur adäquat sein kann, wenn verbale und nonverbale Faktoren, Sprache und Verhalten, als „integriertes System" begriffen werden, „das erfordert, sie in ihren Interdependenzen zu betrachten. Eine künstliche Trennung zwischen ,verbal', nonverbal sowie situationalem und sozialem Kontext kann in diesem Zusammenhang nur hinderlich sein" (Walbott 1988, 1235a). 3.

Sprachliche Merkmale: Faktoren

situationale

3.1. Zeitliche Nähe: Unmittelbarkeit, neität

Sponta-

Ein weiteres wesentliches Charateristikum authentischer gesprochener Sprache ist unmittelbar auf die Produktionsbedingungen zurückzuführen: Gesprochene Sprache wird spontan, d. h. fast zeitgleich zur Bildung des Gedankens und ohne Planungszeit geäußert und unmittelbar rezipiert. Dies stellt besondere Ansprüche

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an Sprecher wie Hörer: Der Sprecher kann sich zwar korrigieren, aber nichts „löschen". Umgekehrt hat der Hörer nicht die Möglichkeit zurückzublättern, der Verstehensprozeß muß zeitlich unmittelbar erfolgen. Diese gegenüber der Schriftsprache erschwerten Kommunikationsbedingungen werden jedoch durch eine Reihe von Möglichkeiten zur interaktiven Textproduktion kompensiert. So bietet im Gegensatz zum „Distanzdiskurs" der Schriftsprache das mündliche Medium die Möglichkeit zur Rückfrage (Text 1, Z. 10 erstauntes por que). Die Zuhörer können dem Sprecher bei der Suche nach dem richtigen Wort zu Hilfe kommen (Z. 9 greift C Sprecherin Bs Vorschlag ese papel auf), und durch sog. Feed-back Signale versichern sie den Sprecher ihrer Aufmerksamkeit und signalisieren, daß sie den Sprecher verstehen - was nicht als Bekundung von Einverständnis mißverstanden werden darf (Z. 11 Kopfnicken begleitet von sí). Diese Zuhöreraktivitäten sind zwar Gesprächszüge, bringen jedoch keinen Wechsel des Rederechts mit sich. Auf der Sprecherseite entsprechen diesen Feed-BackSignalen die sogenannten Rückversicherungssignale, kurze, eingestreute Tag-Questions vom Typ no (Text 1 Z. 1,3), sabes, Imperative mit Kognitionsverben wie mira (Text 1 Z. 10, Text 2 Z. 42) oder te enterate (Text 2 Z. 31), Anredeformen wie mijita (T. 2 Z. 25), vieja (T. 2 Ζ. 2), u. a. m. In Text 2 sind diese Rückversicherungssignale gestrichelt hervorgehoben, so daß die Häufigkeit des Phänomens augenfällig wird. Die unmittelbar auf die Spontaneität der Textproduktion zurückzuführenden Merkmale authentischer gesprochener Sprache - Fehlstarts, Selbstkorrekturen, Hesitations- und Überbrückungsphänomene, Gliederungssignale, überwiegend parataktischer Satzbau, PassePartout-Wörter, geringe Informationsdichte - werden i. d. R. als Pannen, als fehlerhafte Realisierungen des Sprachsystems betrachtet oder stilistisch gebrandmarkt, auf ihnen beruht die tendenzielle Abwertung gesprochener Sprache als „Subnorm". Diese normative Beurteilung richtet sich speziell gegen Satzabbrüche und Fehlstarts (Text 1 Z. 7 que están educados ¡ educados como una ¡ están simplemente . . . , Z. 9 y termina el hombre / de hecho termina ...), Wiederholungen als Hesitationsphänomen (Text 1 Ζ. 2 le le le era servido, Ζ. 9 ese ese .. . ese papel), Kongruenzschwächen (Ζ. 4 por qué a mi hermano y por qué no yo = 'α mi", Ζ. 11 y el japonés de hecho y lo atosigan toda su familia femenina, hier eine constructio ad sensum; cf. zum Problem der Kongruenzschwäche Quilis 1983), häufiges Vorkommen gefüllter Sprechpausen (Z. 10 hm, Z. 13 eh) oder von Passe-

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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

Text 2 (Cabrera Infante 1987, 34 s.)

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La dejé hablal así na ma que pa dale eoldel y cuando se cansó de metel su descaiga yo le dije no que va vieja, tu etás muy equivocada de la vida (asf mimo), pero muy equivocada: yo rialmente lo que quiero e divestisme y df¡»ole, no me voy a pasal la vida como una momia aquí metía en una tumba désas en que cerraban lo farallone y esa gente, que por fin e que yo no soy una antigua, y por mi madre santa te lo juro que no me queo vestía y sin ballai, qué va: primero vilgen, y entonse ella que me dise, tú, me dise así, moviendo su manito parriba y pabajo, de lo más picúa ella, díseme, tú te puede-dil-aonde-te-de-la-gana, que yo no te voy paral ni ponel freno: por finés que yo no soy tu madre, me oíte, me dice poniéndose su manito así al revés sobre la bemba de negra que tiene y gritándome en el mimo oído que por poco que me rompe el témpano, y dfgole lo que pasa señora (sí sí de señoreo y to, que yo sé cúando botarme de fisna) e que uté no sabe vivi! el momento y_ la vida se le hase dificilísima o séase que ya etá muy antañona pa compren-del-me, y me replica con su dalequedale: si tú te puedil cuando te de la rial gana, eta niña, que a mi no me impolta nada de nada de tu vida ni de lo que haga con lo que tiene entre la pierna que eso e asunto tuyo y del otro χ no llevo papeleta en esa rifa, asf que arranca pallá cuando quiera que paluego e talde, y dfgole, digo, pero mijita que confundía, pero que confundía etás til: quien te dijo, dfgole, que el casnaval e un hombre, ademá bailal no e delito, dfgole y me dise, bueno enún final yo no te tengo amarrá ni con pendón de cantidá y ya me miba subiendo con tanto insulto, casi cort mi nueve punto, y le digo, dfgole, nada ma que se vive una ve, miamiga, y hay que sábelo hasel que eso e también una siensia "te enterate? y_ ella va y me dise, cucha cucha ahí tiene tu musiquitä y tu bailoteo y tu revolvimiento: vete cuanto tú quiera, ahora, o-j,;:e-ljo b[en, te va y no vuelve má, en eta casa tú no vuelva polque tevasencontlal la puelta trancá y con candao y_ si te queda nel pasillo traigo la encargá pa que te bote de la asesoría mi_ra c_qmo_ e la cosa, me oite, y ya yo que toy metía en la piña de a mil y que oigo que, fetivamenté, la música viene con su rimmo y su sandunganga y su bombobombo, casi como polequina, le digo ay hija pero qué apurativa tú ere: cálmate cálmate mi vida o toma pásiflorina y que e lo que hase eta hija de, mira déjame calíame, coje así y no dise ma nada nada nada pero nada y me da lepalda y yo cojo asf, con la mima, miestola y mi carterita y_ doy un paso, e, y otro paso, e, y otro paso, ey, y ya etoy en la puelta y cojo y me viro, así, rápida, como Betedavi y le digo, dfgole, óyeme bien lo que te voy adesil: nada más que se vive una ve, me oíte, dfgole, asf gritando al paltil un pulmón: nada má que se vive una ve, dfgole, y cuando me muera se murió el casnaval y se murió la música y se murió la alegría y e polque se murió la vida, me entend ite, le digo dígole, polque éta que etá aquí, Magalena Crûs, vastar del otro lao y de allí pacá sí que no se ve nada ni se oye nada y entonse, mivida, se acabó el acabóse, me oíte, le digo y entonse ella hase así, muy dinna, que se me vira de medio lao y se me queda de pesfil y va y me dise muchachito, que tú ere la abogá del casnaval, me dise. Acabate dil de una ve, dijome.

Partout-Wörtern (cosa, cuestión, ese ¿cómo se llama?, chisme, cacharro, für Personen: fulano, fulano de tal, mangano, zutano, perengano, perencejo, etc.; Beinhauer 1965, 1: «comodines»; Ynduráin 1964, 2: «palabras omnibus») oder aber den häufigen Gebrauch von Gliederungssignalen, der als «tic lingüístico» (Vigara Tauste 1980, 33, zu «o sea») empfunden wird. Diese stark von Wohlgeformtheitsregeln der Schriftsprache abweichenden Charakteristika werden in fingierter gesprochener Sprache entweder gar nicht oder nur punktuell berücksichtigt, was bei der Verwendung literarischer Korpora in Rechnung gestellt werden muß. Solche syntaktische „Defizite" werden in der Gesprochene-Sprache-Forschung zunehmend um ihrer kommunikativen Leistung willen gewürdigt. Müller (1979, 213) identifiziert diese „inhaltlich redundanten Textelemente (. ..) als Akte ,phatischer' Kommunikation" (cf. 4.), während Rath (1989, 16) daraufhinweist, daß Satzabbrüche für den Kommunikationsprozeß nicht wertlos sind. „Im Gegenteil: obwohl ganz sicher unvollständig, keine abgegrenzte Information liefernd und, isoliert genommen, unverständlich, tragen sie doch Wesentüches zum Kommunikationsprozeß bei, indem sie gewissermaßen Vorinformationen' liefern". Gesprochene Sprache hält zwar eine Reihe intonatorischer, gestischer und sprachlicher Korrektursignale bereit (no, perdón, digo, bah, quiero decir etc., cf. Pilleux 1988), doch wird durch sie der Fehlstart nicht getilgt, sondern bleibt als kontextueller Anknüpfungspunkt vorhanden (Text 1 Z. 8s.: Subjekt la mujer wird im Fehlstart y termina el hombre gewechselt, der Wechsel bleibt für den Neustart erhalten - de hecho termina sintiéndose . . .). Als gesichert kann die große Bedeutung der Gliederungssignale für den Kommunikationsprozeß gelten. Sie werden traditionell als Flickwörter, als Lückenbüßer (sp. muletillas, bordoncillos, expletivos, expresiones de relleno - Vigara Tauste 1980, 44, weist zu recht auf den Benennungsnotstand im Spanischen hin) bezeichnet, ihre Funktion mit «llenar los vacíos que surgen en el hilo discursivo por titubeo del hablante» und als «marcas gramaticales que no cumplen más función que la de enlazar lo que se dice con lo que se viene diciendo, aun cuando a veces no esté ni siquiera lógicamente relacionado» (Vigara Tauste 1980, 41) jedoch nur ungenau bestimmt. Spätestens seit Gülich (1970) wurde die wichtige Funktion der „Gliederungssignale" («ordenadores del discurso», Metzeltin 1990, 179) für die Delimitierung und Gliederung der Äußerungen und die Dialogsteuerung (Einleitungs-, Fortsetzungs-, Schlußsignale: «señal marcativa . .. de arranque, mantenimiento o der-

375. Spanisch. Gesprochene Sprache und geschriebene Sprache

re», Narbona Jiménez 1986, 253) erkannt, sie sind sozusagen gesprochene Interpunktion. In der hispanistischen Literatur werden sie selten als eigene Funktionsklasse wahrgenommen und nicht unberechtigt mit den funktional sehr ähnlichen Rückversicherungssignalen zusammen beschrieben, die jedoch ihrerseits über die textgliedernde Funktion hinaus auch eine Aufgabe im Bereich des Partnerbezugs erfüllen (cf. auch — 366). Beispiele für reine Gliederungssignale sind z. B. einleitendes pues, verknüpfendes y (bei sehr restriktiver Zählung in Text 2 mindestens 24mal als Gliederungssignal), y entonces (Text2 Ζ. 9, 54, 55), abschließendes o sea (Text 2 Ζ. 18 o séasé), y todo (Ζ. 16), y toda esa cosa (cf. Flórez 1980, 47), redemarkierendes digo (Text 1 Ζ. 4, Ζ. 8 te voy a decir, in Text 2 14mal Formen vom Typ digole, diseme ohne sprecherwechselindizierende Funktion), nichtadversatives satzeinleitendes pero (Ζ. 40), bueno (Ζ. 27, cf. auch Text 1 Ζ. 1, 3, 4), sowie nicht subordinierendes que (9mal in Text 2), das in dieser Funktion nur in gesprochener Sprache vorkommt. In Text 2 sind nur diejenigen Gliederungssignale hervorgehoben, die keine andere als eine kommunikative Gliederungsfunktion h a b e n - also bspw. digole nur, wo es keinen Sprecherwechsel indiziert, sondern pleonastisch gebraucht wird, y nur, wenn es mit Sicherheit nicht koordinierend, sondern äußerungseinleitend gebraucht wird. Trotz dieser restriktiven Auswahl machen die Hervorhebungen deutlich, wie obstinat Gliederungssignale im gesprochenen Spanisch vorkommen können. 3.2. Referentielle Nähe: Deixis,

Weltwissen

Im Standardfall teilen die Kommunikationspartner ein Gesichtsfeld - eine Ausnahme bildet nur der Sonderfall Telephongespräch - und den gemeinsamen zeitlichen Bezugspunkt. Diese Einbettung im Hier und Jetzt ermöglicht eine Reihe besonderer Verweisformen, genannt Indexausdrücke (Bar-Hillel 1954), die in schriftlichen Texten für sich allein die Fiktion nähesprachlichen Diskurses aufbauen können („situationsschaffende" Merkmale, cf. Gil 1984, 11). Sie verweisen auf Elemente der Sprechsituation bzw. nehmen die Sprechsituation zum raum-zeitlichen Bezugspunkt: yo bzw. das Paradigma der 2. Person für Sprecher/Hörer, Demonstrativa als Lokaladverbien {aquí, ahí, allá, acá), als Proform für Dinge oder Personen {ése, éste), cf. dazu Moreno (1985), sowie Zeitadverbien wie hoy, mañana, ayer. Bei Orts- und Objektdeixis ist die Zeigegeste fast obligatorisch (Oksaar 1988, 33), bei Personendeixis gilt sie als unhöflich. Der modale Indexausdruck asi muß

243

ebenfalls gestisch begleitet werden, wenn sein Bezug nicht im Kontext (d. h. sprachlichen Kontext) geklärt wird (cf. Text 2 Z. 20s. así, moviendo su monito ...: Der Autor muß die Geste versprachlichen). Aber auch nicht-indexikalische Ausdrücke können in ihrem Sprachgebrauch von den raum-zeitlichen Dimensionen der Sprechsituation abhängen, z. B. die Verbpaare ir - venir, llevar - traer (Py 1981), deren Distribution im Spanischen im Unterschied zum Französischen oder Deutschen streng an der Perspektive des Sprechers ausgerichtet ist. In den meisten schriftlichen Textsorten - bei Briefen jedoch nur mit Einschränkungen - müssen diese Indexausdrücke wie in indirekter Rede transponiert werden in él, este día, el día antes, el día siguiente, en este lugar etc. Die raum-zeitliche Distanz zwischen Textproduktion und -rezeption zwingt im code écrit also zu größerer Explizitheit. Der Explizitheitsgrad in geschriebener Sprache steigt auch mit dem Grad der Öffentlichkeit bzw. der Anonymität des Empfängerkreises, denn je eingeschränkter der Empfängerkreis und je größer der Bekanntheitsgrad, desto mehr gemeinsames Vorwissen kann der Sprecher beim Zuhörer voraussetzen. Zwischen dem gemeinsamen situationalen Horizont und dem gemeinsamen Wissenshorizont gibt es fließende Übergänge. Auf diesen gemeinsamen referentiellen Horizont zwischen Sprecher und Hörer ist die große Zahl von Ellipsen in der gesprochenen Sprache zurückzuführen, die oft den Eindruck syntaktischer Unvollkommenheit wecken (z. B. Fälle „ungesättigter Verbvalenz", die man „nur unter den Bedingungen kommunikativer Nähe anftrifft] (. . .) insbesondere auf Grund der Situationsund Handlungseinbettung und des Referenzbezugs auf das A/'c" (Koch/Oesterreicher 1990, 87). Elliptische Äußerungen sind im Gegensatz zu Fehlstarts oder Konstruktionsbrüchen keine „Pannen", sie werden daher auch nie korrigiert. Sie sind vollständige Gesprächszüge, die aufgrund des gemeinsamen Vorwissens, des unmittelbaren außersprachlichen Kontextes oder des sprachlichen Kotextes von den Gesprächspartnern zu vollständigen Äußerungen ergänzt werden können (Bsp. Text 2 Z. 42 e ta hija de, Ζ. 42s. cállame '. . . si puedes', Ζ. 30 nada ma que se vive una vez 'te digo nada más que . . .'). Auf die höchst unfruchtbare Diskussion um die Frage, ob gesprochene oder geschriebene Sprache eine höhere Informationsdichte oder strukturelle Komplexität aufweise, soll hier nur hingewiesen werden (kritischer Überblick bei Hausmann 1975, 41, „Das Problem der Redundanz"; cf. auch Biber 1986, 1). Von der wertenden Grundtendenz der Fragestellung einmal abgesehen, drückt sich in ihr eine Orientierung

244

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

an einem aussagenlogisch-kognitiven Informationsbegriff aus, der der informatorischen und strukturellen Komplexität schriftlicher Texte genauso wenig wie der mündlicher Texte gerecht wird. Die situationelle Einbettung gesprochener Sprache in die Achse des ego-hic-nunc sowie die physische Nähe der Kommunikationspartner haben Koch/Oesterreicher (1985) dazu bewogen, für konzeptionelle Mündlichkeit den Terminus „Nähediskurs", für konzeptionelle Schriftlichkeit den Terminus „Distanzdiskurs" vorzuschlagen. Diese recht glückliche Bezeichnung wird jedoch durch ihre metaphorische Erweiterung auf „soziale Nähe/Distanz" (1990, 10) problematisch, denn der code oral ist nicht auf soziale Nähe, Vertrautheit beschränkt, sondern umfaßt die ganze Bandbreite menschlischer Beziehungen, von familiär-vertraut bis formell-distanziert (ζ. B. Müller 1975, 204, doch bleibt auch bei ihm familier im wesentlichen eine Registerbezeichnung). Bei der auch in der Sprachwissenschaft noch vorherrschenden Betrachtung von informell-vertrauter Sprechweise als diaphasisch und diastratisch markiert würde eine auf diese Weise metaphorisch erweiterte Bezeichnung „Nähediskurs" quasi durch die Hintertür wieder die diamesische Dimension der diastratisch-diaphasischen Variation unterordnen (cf. auch Blanche-Benveniste 1983, 24). Deswegen wird hier „Nähediskurs" ausschließlich für raum-zeitliche Nähe verwendet; wo von sozialer Nähe/Distanz gesprochen wird, soll dies als Kontaktfunktion bzw. mit dem Terminus von Malinowski (1960, 315) als „phatische Funktion" bezeichnet werden. 4. Sprachliche Merkmale: soziative Faktoren Während das geschriebene Wort technisch gesehen sowohl für einen bestimmten Empfängerikreis) als auch für eine anonyme Öffentlichkeit bestimmt sein kann, ist das gesprochene Wort ohne technische Hilfsmittel an eine personale Kommunikationssituation gebunden, die nicht nur die schon erwähnten Rückkoppelungsphänomene ermöglicht, sondern die Kommunikationspartner auch dazu zwingt, mit sprachlichen Mitteln ihre soziale Stellung und Beziehung auszudrücken oder zu verändern. In bezug auf diese „phatische" Funktion kann face-/o-/ace-Kommunikation nicht neutral sein: Selbst Schweigen stellt schon eine Stellungnahme zum Partner dar. Im Gegensatz zu der Verwendung des Terminus „phatisch" bei Jakobson (1971, 152), wo darunter die auf den Kommunikationskanal bezogene Sprachfunktion verstanden wird, soll hier darunter die Achse des Sprecher-Hörerbezugs verstanden

werden, und zwar beide Seiten, da die sprecherseitigen emotiv-expressiven Ausdrucksmittel genauso wie die an den Hörer gerichteten appellativ-direktionalen Mittel die Sozialbeziehungen der Gesprächspartner beeinflussen können bzw. sollen. Die phatische Funktion der Sprache ist nicht nur die Rahmenbedingung mündlicher Kommunikation (auf der Ebene des langage), sie hat auch Auswirkungen auf den Gesprächsverlauf, die Textgestaltung (auf der Ebene der parole) und schlägt sich in einzelnen sprachlichen Ausdrucksmitteln, bspw. Anredeformen, pragmatischen Partikeln, Höflichkeitsfloskeln u. a., nieder (und damit auch auf der Ebene der langue). 4.1. Gesprächsanalyse Die Kontaktfunktion gesprochener Sprache kann von anderen Funktionen überlagert werden, doch tritt sie nie ganz zurück, und in vielen Situationen „spielt der phatische Aspekt geradezu die ausschließliche Rolle, wie bei Gesprächen über das Wetter, den Gesundheitszustand oder beim Austausch von Klatschinformationen" (Müller 1979, 189; Hervorhebung im Original). Es ist auf die meist unbewußte Aufgabe zwangloser Alltagskommunikation, die Beziehungen zwischen den Gesprächsteilnehmern zu etablieren, zu bestätigen oder zu verändern, zurückzuführen, daß Alltagskommunikation schriftsprachlichen Anforderungen an thematische Stringenz oder argumentative Präzision i. d. R. nicht genügen würde, was von den Gesprächspartnern jedoch nicht als unbefriedigend empfunden wird. Nicht die Unmittelbarkeit der Textproduktion, nicht Überforderung durch den hohen Planungsaufwand ist primär für die in Alltagskommunikation typische assoziative und sprunghafte Themenentwicklung verantwortlich, sondern die vergleichsweise geringere Bedeutung der referentiellen Funktion. Daß es sich nicht um ein Unvermögen, sondern um eine funktionale Differenzierung handelt, wird daran deutlich, daß auch Sprecher, die in fachlichen Diskussionen durchaus in der Lage sind, in Hinsicht auf Themenentwicklung und Informativität schriftsprachlichen Normen zu entsprechen, in zwangloser Alltagskommunikation darauf verzichten werden zugunsten einer kooperativen Gesprächsgestaltung, die zwischen den Kommunikationspartnern spontan ausgehandelt wird. Dem Partnerbezug von Sprache trägt im Rahmen der Pragmatik vor allem die Sprechakttheorie und die Grice'sche Konversationsanalyse Rechnung, erstere, indem sie die Intentionalität und den Handlungscharakter der Sprache herausstellt, letztere, indem sie In-

375. Spanisch: Gesprochene Sprache und geschriebene

terpretationsmechanismen mit Hilfe allgemeiner Gesprächsmaximen, die aus dem übergeordneten Kooperationsprinzp abgeleitet werden, zu erklären sucht (Grice 1980; —»• 374). Trotz ihres Namens sind Grices Konversationsanalyse wie auch die Sprechakttheorie allgemeine Sprachtheorien, die nicht an authentischem Sprachmaterial entwickelt wurden und auch nicht in besonderer Weise auf gesprochene Sprache zugeschnitten sind. Sie haben jedoch aufgrund der besonderen Relevanz partnerbezogener Analysekategorien in nicht-anonymen Sprechsituationen großen Einfluß auf die Gesprochene-Sprache-Forschung ausgeübt, auch wenn ihre Anwendung auf authentische Texte ζ. T. erhebliche Probleme aufwirft (cf. Roulet 1981, 7). Eines dieser Probleme ist die Bestimmung, welchen Sprechakt konkrete Äußerungen vollziehen. Nicht jede sprachliche Äußerung stellt einen mit einem Handlungsverb (einem sog. performativen Verb vom Typ versprechen, drohen, bitten) paraphrasierbaren Sprechakt (acto verbat) dar. Aus dieser Beobachtung zieht das Genfer Modell der Gesprächsanalyse die Konsequenz, den actes illocutoires (Sprechakten) die actes interactifs zur Seite zu stellen, die nicht mit performativen Verben paraphrasierbar sind und eine untergeordnete Funktion (Rechtfertigung, Vorbereitung etc.) erfüllen, die nur mit Bezug auf den übergeordneten Sprechakt beschreibbar ist. Diese beiden Äußerungstypen bilden eine intervention, einen Gesprächszug, der jedoch nicht die höchste Gliederungsebene darstellt. Gesprächszüge haben eine dominante illokutionäre Funktion, die durch den acte illocutoire central/directeur bestimmt wird. Danach lassen sie sich klassifizieren in initiative (z. B. Frage) und reaktive (z. B. Antwort) Gesprächszüge, die zusammen eine Sequenz (échange) bilden (Roulet 1981). Besondere Bedeutung kommt gesprächseröffnenden und -schließenden Sequenzen (Begrüßung, Verabschiedung) zu, ihre Funktion ist im wesentlichen konfirmativer Art, denn «[elles] visent à entretenir ou confirmer une relation établie» (Roulet 1981, 8). Im Rahmen der Gesprächsanalyse werden Gesprächszüge unter dem Gesichtspunkt untersucht, welche Einschränkungen sie dem Gesprächspartner hinsichtlich seiner möglichen Reaktionen auferlegen, und das damit verbundene Konfliktpotential bzw. kommunikative Risiko wird als Auslöser für sprachliche Strategien der Höflichkeit beschrieben (cf. auch — 374, 4.2.).

4.2. Sprachliche

Sprache

245

Höflichkeit

In der pragmatischen Forschung wird der Aspekt sprachlicher Höflichkeit am häufigsten in Zusammenhang mit indirekten Sprechakten diskutiert. Bei indirekten Sprechakten kann die illokutive Kraft (fuerza ilocutiva; cf. auch —• 374) nur durch den kontextuellen Zusammenhang bestimmt werden, die primären Sprechaktmarkierungen (zu denen meist Satzmodus und performative Verben sowie Partikeln vom Typ por favor gerechnet werden) fehlen oder stimmen nicht mit der tatsächlichen Redeintention überein. Die mit Sprechakten wie Fragen oder Auffordern verbundene lokale Asymmetrie in der Sprecher-Hörer-Beziehung kann, in Abhängigkeit von dem globalen Partnerverhältnis (soziale Symmetrie oder Asymmetrie), zu solchen Strategien der Indirektheit zwingen. So werden Fragen, die als neugierig empfunden werden könnten, oft als fragende Vermutung realisiert, so daß die Antworterwartung abgeschwächt ist. Für direkte und indirekte Aufforderungshandlungen liegen im Spanischen die Arbeiten von Haverkate (1979) und Dorn (1980) vor (cf. auch Studerus 1978). Pilleux (1988) analysiert anhand des Verhältnisses von Fragesatz und Sprechakt das Problem indirekter Sprechakte in Zusammenhang mit Gesprächsmaximen der Höflichkeit. Die Untersuchung Pys zu Fragesätzen im gesprochenen Spanischen dagegen trägt nur morphosyntaktischen, nicht pragmatischen Aspekten Rechnung (Py 1971). Das Spanische kennt einen besonderen Gebrauch bestimmter Zeitformen, nämlich das imperfecto, das condicional und den subjuntivo de cortesía (Quisiera ayudarle a Ud.), der Rivero (1979) zufolge gebunden ist an Sprechakte, mit denen eine Reaktionserwartung seitens des Hörers verbunden ist und in denen der Sprecher keine Autorität über den Hörer hat (also bspw. in Bitten, Vorschlägen, Ratschlägen, nicht aber in Befehlen, Versprechen, Erklärungen). In diesem Fall wird das Autoritätsverhältnis ausschließlich durch den Sprechakt selbst begründet, unabhängig von der sozialen Stellung der Partner; d. h. sprachliches Handeln führt zu punktuellen, evtl. auch nachwirkenden Veränderungen in der Sozialbeziehung der Partner. Indirekte Sprechakte, imperfecto de cortesía Verwendung von Modalverben (¿Podría Ud. abrir la ventana?), Formeln wie por favor, gracias, Einleitungsfloskeln vom Typ «¿Le molesta que (fume)?» «Lo siento pero ...», Tag-Questions vom Typ «¿quieres?» etc. bilden ein Netz sprachlicher Mittel, die die hierarchischen Implikationen bestimmter Sprechakte mildern sollen und unter denen der Sprecher in Abhängig-

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

keit von der tatsächlichen sozialen Position auswählen muß. Davon zu unterscheiden sind sprachliche Mittel, die die realen Sozialbeziehungen abbilden oder evtl. verändern sollen, bspw. das Pronominalsystem der zweiten Person, Anredeformen, Titel, Hypochoristika (Kosenamen). Das Pronominalsystem der zweiten Person ist im spanischsprachigen Raum durch das Phänomen des voseo äußerst komplex. Während das Verbalparadigma sehr kleinräumig variiert zwischen Singular- und Pluralformen für die verschiedenen Tempora der 2. Person Singular, «las formas pronominales presentan una situación de casi total uniformidad en todas las zonas voseantes de América y en los distintos grupos socioculturales que emplean voseo. Este paradigma generalizado está constituido [sic] por la forma vos, usada como sujeto y término de complemento, te, como objeto, y tu/tuyo como posesivos átono y tónico respectivamente» (Fontanella de Weinberg 1977, 228). In Regionen des voseo wird vosotros durch Ustedes ersetzt, d. h. die Opposition Duzen-Siezen wird im Plural neutralisiert wie im Französischen, während in Regionen des tuteo die Opposition auch im Plural erhalten bleibt. Z. B. in der Rio-Plata-Gegend hat sich sogar eine dreigliedrige Opposition tú-vos-Usted herausgebildet (Elizaincin 1978, 264). Die Verwendung der Personalpronomen hängt von dem persönlichen Verhältnis der Sprecher, den allgemeinen gesellschaftlichen Normen, dem situationalen Kontext, persönlichen Faktoren der Sprecher (Alter, Temperament, städtische oder ländliche Herkunft etc.) und dem Grad der Affektivität des Sprechaktes selbst ab (Solé 1978, 941b). Berücksichtigt werden muß außerdem, ob die Personalpronomen asymmetrisch eingesetzt werden können, sowie ob und wann punktueller Wechsel zwischen Duz- und Siezform möglich ist. Der punktuelle Wechsel zu Usted in Text 2 Z. 16 bspw., im deutschsprachigen Raum sehr ungewöhnlich, "generally takes place when hostility, anger, or rage underlies the linguistic message" (Solé 1978, 946a). Sozialer Wandel schlägt sich im Bereich der Anredeformen in besonderem Maße nieder, eine allgemeine Tendenz im Zuge der Verstädterung scheint die Ausweitung der Duz- auf Kosten der Siezformen zu sein (Scotti-Rosin 1981, 62; Flórez 1980, 34; Pubillones 1987, 36; Lorenzo 1989, 219). Die Komplexität der Anredeform wird noch durch die unterschiedliche Kombinierfahigkeit mit nominalen Anredeformen (Titel, Vor-, Nachnamen) gesteigert: Gebrauch von señor, señora, señorita, Verwandtschaftsbezeichnungen, Titel wie profesora, doctor, Kombinations-

möglichkeiten mit Vor- bzw. Nachnamen. Im familiär-vertraulichen Bereich gibt es eine Fülle hypochoristischer Anredeformen: Kosenamen (Urawa 1985) oder Anredeformen vom Typ miamiga (Text 2 Z. 29), vieja (Ζ. 2), mijita (Ζ. 25), hija (Ζ. 40), mivida (Ζ. 54), muchachito (Ζ. 57). Wie wichtig die Kenntnis ihrer Gebrauchsregeln ist, zeigt sich an der Verwendung von miamiga, vieja, mijita, miamiga, hija (!) von der Jüngeren an die Ältere, was für sich allein keine Provokation darstellt, weil in lateinamerikanischem Spanisch auch gegenüber Respektspersonen im familiär-vertraulichen Bereich üblich. Ein dritter Bereich sprachlicher Höflichkeit ist in bezug auf das hierarchische SprecherHörer-Verhältnis neutral, spielt aber für die Gestaltung dieser Beziehung eine wichtige Rolle. Hierher gehören Begrüßungs- und Verabschiedungsrituale sprachlicher und nichtsprachlicher Art, also die Grußformeln, Begrüßung durch Handschlag oder besos, Einleitungsformeln vom Typ ¿Qué tal?, unter Fremden ersatzweise Bemerkungen über das Wetter, Verhaltensregeln am Telephon (in Spanien meldet sich der Angerufene nicht mit seinem Namen, sondern mit Audrücken wie dígame) und eine ganze Wissenschaft von sprachlichen Strategien, die eine gemeinsame, nicht einseitige Beendigung des Gesprächs herbeiführen sollen, beispielsweise floskelhafte Wunschformeln wie ¡Buen viaje!, ¡Que lo pases bien!, ¡Que sueñes con los angelitos! etc. Die soziale Akzeptabilität sprachlicher Äußerungen beruht weiterhin auf Konventionen des Sprechens, die i. d. R. bewußt gelernt werden, d. h. durch explizite Sanktionen. Kindern wird normalerweise beigebracht, nicht zu unterbrechen, den anderen ausreden zu lassen, auf anwesende Dritte nicht mit éste oder ése zu verweisen u. a. m. In Aufzählungen sollte man sich selbst als letzten nennen, ein Vorstoß gegen diese Regel wird mit el burro adelante quittiert. Minimalantworten sollten im Spanischen mit einer Anredeform begleitet werden {Si, señor, Solé 1978, 947a). In einer Gesellschaft werden einzelne, meist aus dem sexuellen Bereich stammende oder mit dem Tod zusammenhängende Wörter tabuisiert (cf. Text 2 Z. 21 lo que haga con lo que tiene entre la pierna; cf. zur Rolle der Metapher bei Tabuwörtern Alonso Moya 1978), aber auch ganze Themenkomplexe können unter eine mehr oder weniger rigorose Tabuisierung fallen (Frage nach dem Alter, nach dem Gehalt, nach Kindersegen, Komplimente vom Mann an die Frau oder umgekehrt, Nennung eigener Verdienste, Kritik). Diese Tabuisierung ist kulturabhängig und variiert je nach Vertraulichkeitsgrad und sozialem Rang zwischen den Gesprächspartnern. Ein besonders

375. Spanisch: Gesprochene Sprache und geschriebene Sprache

deutlicher Kontrast zwischen der spanischsprachigen Welt und ζ. B. Deutschland liegt auf dem Gebiet der piropos, einer traditionellen Form der Eulogie an die Frau, die, soweit sie heutzutage überhaupt noch praktiziert wird, eine «forma de homenaje p ú b l i c o a la mujer» (Beinhauer 1973, 165, Hervorhebung im Original) darstellt, für die es in Deutschland kaum ein Äquivalent gibt, wo ähnliche Formen als Anmache stigmatisiert sind. Einen ähnlichen Unterschied gibt es im weiten Feld der tacos, Kraftausdrücken, die meist dem sexuellen Bereich entstammen und deren Frequenz und relativ freier Gebrauch eine spanische Besonderheit sind (bibliographische Hinweise bei Jiménez 1981). Potentiell können sie als Verstoß gegen soziale Konventionen, als respektlos gegenüber dem Gesprächspartner aufgefaßt werden; die meisten sind originär Schimpfwörter, doch sind sie in erstaunlich weiten Bereichen des sozialen Lebens akzeptabel - auch hier mit kulturellen Variationen: "The valley of Mexico is the only place where I have heard someone say, Le mando a él una calurosa, afectuosa y fuerte chinga a su madre de mi parte" (Tierney 1979, 278). Die Funktion der tacos liegt meist im emphatisch-expressiven Bereich (z. B. de puta madre 'muy bien'), die Akzeptanz ist geschlechtsabhängig (bei Frauen geringer als bei Männern - cf. auch Text 1: Verwendung von caray/carajo Z. 3 und 13 nur vom Mann; cf. auch Schmitt 1984). 4.3. Expressivität, Emphase Nicht nur in Form von tacos hält das Spanische eine beeindruckende Vielfalt an emotionalexpressiven Ausdrucksmitteln bereit, durch die der Sprecher seine Gefühle gegenüber dem Hörer oder dem Inhalt seiner Rede zum Ausdruck bringen kann. Als eher sprecherseitige Ausdrucksmittel ist ihre Funktion in der Gestaltung des Sprecher-Hörer-Verhältnisses weniger unmittelbar sichtbar, doch sind auch Emphase und Expressivität Phänomene, die in unpersönlichen Kommunikationssituationen untypisch sind. Daß Emphase und Emotionalität nicht nur unwillkürlicher Ausdruck von Gefühlsregungen, sondern intentionale Mittel mit sozialregulativer Funktion sind, wird in dem Streitgespräch in Text 2 besonders deutlich. 1) Emphase: Unter Emphase soll hier jedes Mittel verstanden werden, das eine emotional, nicht kontextuell (z. B. zum Zwecke der Kontrastierung) bedingte Hervorhebung oder Betonung, d. h. eine Abweichung von sachlichneutraler Ausdrucksweise mit sich bringt. Dies kann auf verschiedenen Ebenen geschehen, von der Wortebene bis zur Verstärkung des Sprechaktes.

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a) Emphatische Hervorhebung einzelner Wörter/Satzteile durch: Intonation: in Text 2 graphisch angedeutet (o-y-e-l-o bien Ζ. 34); Nennung des Subjektpersonalpronomens, die im Spanischen meist emphatisch ist: (cuanto tú quiera Ζ. 33; cf. Enriquez 1984, die den geringen Einfluß anderer Faktoren nachweist; Haverkate 1984, 58: "yo is an emphatic device of topic marking"); Selbstreferenz mit Namen: éta que età aquí, Magalena Crûs Ζ. 52 (Haverkate 1984, 62, nennt eine Reihe solcher nichtpronominaler Formen der Selbstreferenz, die humoristische Effekte erzielen sollen oder im Streit eingesetzt werden); Gradadverbien: muy equivocada Ζ. 3, óyeme bien Ζ. 47; Wiederholungen: cucha cucha Ζ. 32, auch mit erweitertem Endglied (nada nada nada pero nada Ζ. 43; nada de nada Ζ. 21); synthetische Steigerung des Adjektivs: dificilísima Ζ. 18; vorangestellte Adjektive, hier in fester Kollokation: la rial gana Ζ. 20; Diminutiv mit intensivierender Funktion: musiquita Z. 32, cf. auch nicht diminuierende Formen wie mismitica; Hendiadyoin: tevasencontlal la puelta trancé y con candao Ζ. 35; Topikalisierung: «La (o ) de uno o varios constituyentes oracionales se alcanza habitualmente por medio de su colocación en primer término - sea cual sea el papel estrictamente sintáctico que desempeñe - y su parcial desgajamiento del resto del enunciado; esto último, que se refleja en la existencia de una pausa más o menos marcada y en el contraste tonal ha llevado a algunos a decir que el tópico aparece desvinculado y no desempeña ninguna de las funciones reconocidas» (Narbona Jiménez 1986, 256). Beispiele in Text 1 Ζ. 8s. ¡a mujer exactamente le fascina ese ..., Z. 2 a mi hermano le le le era servido . . . , hier mit Markierung des indirekten Objekts; in Text 2 Z. 34 en eia casa tú no vuelva. Neben dieser Topikalisierung durch dislocación al la izquierda gibt es auch dislocación a la derecha·. «Pues mira, no me lo he planteado todavía ese problema ¿no?» (Beispiel aus Rodríguez-Izquierdo 1985, 47); Clefting und andere syntaktische Mittel der Hervorhebung: Text 2 Z. 4s. yo rialmente lo que quiero e divestisme, Ζ. 7 por fin e que yo no soy una antigua, Ζ. 16s. lo que pasa señora (. . .) e que uté no sabe vivil el momento, (cf. auch Rodríguez-Izquierdo 1985, 36). b) Emphatische Verstärkung der Gesamtaussage/des Sprechakts durch: Lautstärke: Z. 15 que por poco me rompe el témpano, Ζ. 48 gritando al paltil un pulmón·, Satzart Ausrufesatz: Ζ. 25 pero mijita que confundía, pero que confundía etás tú, Ζ. 40 pero que apurativa tú ere; sprechaktbestimmende Einleitungsformeln: Ζ. 7s. por mi madre santa te lo juro; Ausrufe und Interjektionen: Ζ. 2, Ζ. 9 que να, Ζ. 40 ay, Text 1 Ζ. 3 qué sabia mujer carajo, Z. 13 terminan sin poder respirar solitos caray, cf. zu Interjektionen Hernández Guerrero (1986); Wiederholung: nada ma que se vive una ve Z.30, 48, 49; Wiederholung mit Wortspiel: cálmate cálmate mi vida o toma pasiflorina; Partikeln: Ζ. 53 sí que no se ve nada, Z. 53 Acabale dil de una ve; rhetorische Figuren wie Parallelismen: Ζ. 53 no se ve nada ni se oye nada, Hyperbeln: Ζ. 15 que por poco me rompe el témpano, Ζ. 28 yo no te tengo amarra ni con pendón de cuntida ('cinturón de castidad') u. v. a. m.

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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

2) Abtönungsphänomene: Die sog. Abtönungspartikeln sind ein in wenigen Sprachen (Altgriechisch, Deutsch, Russisch) auftretendes System unflektierter unbetonter Wörter, die in bestimmten Kontexten funktional von ihrer Grundbedeutung stark abweichen, dann die Satzaussage (den propositionalen Gehalt) nicht verändern, kein Satzglied modifizieren, nicht erfragbar und syntaktisch immer weglaßbar sind (cf. ζ. Β. dt. Wie heißt du denn?, Was war das noch?, Weshalb bloß?, Geh doch.). Ihre Funktion ist schwer zu beschreiben, sie wird teils im Bereich der Sprechaktmarkierung gesehen, teils als Ausdruck „epistemischer Sprechereinstellungen", d. h. der Haltung des Sprechers zum Gesagten, oder als Referenz auf Elemente des (pragmatischen) Kontextes. Sie sind im Deutschen ein typisch gesprochensprachliches Phänomen, das jedoch in keiner Weise diaphasisch oder diastratisch markiert ist (im Gegensatz bspw. zu Gliederungssignalen). In den romanischen Sprachen findet sich kein vergleichbar ausgebautes Partikelsystem, im Spanischen jedoch immerhin einige ähnliche Verwendungen: Las peras no, pero las manzanas sí son buenas 'Die Birnen sind nicht gut, aber die Äpfel schon', Ya sabes que .. . 'Du weißt doch, daß . . .', ¡Pues, hágalo! 'Tun Sie es doch', ¡Ya verás! 'Du wirst schon sehen'. Abtönungsphänomene betrachten Koch/Oesterreicher (1990, 67s.) als universale Merkmale gesprochener Sprache, wobei bei der bisher nicht geklärten Funktion der deutschen Abtönungspartikeln eine Übertragung des Konzepts auf andere Sprachen ohne formal äquivalente Systeme problematisch ist. Die recht glückliche Metapher „Abtönung" kann jedoch als Sammelbegriff dienen für die oft sehr subtilen Mittel, die eine emotionale Einfärbung des Satzes zur Folge haben und deren formale Vielfalt sonst verhindert, daß sie in ihrer funktionalen Vergleichbarkeit erkannt werden. Aus kontrastiver Perspektive werden somit modale Funktionen verschiedener sprachlicher Strukturen deutlicher sichtbar, bspw. von Tempusformen (Tendrá 50 años 'Er wird wohl um die 50 sein', No te vayas a demorar 'Bleib bloß nicht so lange', Zierer 1978, 40), Verbalperiphrasen (¿Por qué se te occurrió amolestarle? 'Warum hast du ihn nur gemahnt?' Zierer 1984, 95), dem dativo ético oder de interés, der bezeichnenderweise auch dativo superfluo genannt wird (Strozer 1978, 121; z. B. Se me lo ha tomado todo 'Hat er mir doch alles weggegessen', ¡No te me vayas! 'Geh mir bloß nicht weg', Schmitz 1966, 430b), Konjunktionen u. v. a. m. Sehr ähnlich den deutschen Abtönungspartikeln sind die weglaßbaren Reflexivierungen ohne Auswirkungen auf den Satzsinn (Me temo que no venga, Me quedo

en el pasillo, Tu te lo sabes), bei denen der Satz ohne Reflexivierung seine emotionale Färbung verliert, cf. auch Fish (1966, 832b): "Translation is often colloquial in English", Roldán (1971, 23b): "most instances of imperative inchoative [= weglaßbares se] constructions require a reading: 'wish on the part of the speaker', rather than 'command' of true imperatives", z. B. ¡Duérmete! (cf. auch —» 366). 3) Idiomatik, Redewendungen, Expressivität im Lexikon: Die gesprochene Sprache bietet den nicht-reglementierten Freiraum für Sprachkreativität, die sich am stärksten im expressiv-emotionalen Bereich manifestiert. Wer seine Zuhörer nicht langweilt, findet leichter Freunde; es herrscht geradezu ein Zwang zu Bildhaftigkeit, Sprachwitz, zum nicht-neutralen Ausdruck. Gerade im gesprochensprachlichen Bereich wird der Fremdsprachenlernende mit dem großen Gebiet der Idiomatik konfrontiert, d. h. Wortverbindungen, deren Bedeutung sich nicht ohne weiteres aus ihren Bestandteilen erschließen lassen (—» 367). Beispiele für modismos wären in Text 2 Z. 1 dale coldel 'Leine geben', Bild aus der Anglersprache, Z. 2 metel su descaiga 'Salve abgeben' Bild aus dem Militärbereich, Z. 29 casi con mi nueve punto 'auf 180', Ζ. 41 cálmate mi vida o toma pasiflorina, Z. 54 se acabó el acabóse. Die Beispiele zeigen deutlich die Kreativität in diesem Bereich, die lexikographisch kaum erfaßt werden kann. Mit diesen innovatorischen Zügen des gesprochenen Spanischen befaßt sich bspw. Lorenzo (1971); Blasco Ferrer (1988) geht auf die Frage nach der Rolle des gesprochenen Spanisch im Prozeß des Sprachwandels ein. Die im expressiv-emotionalen Bereich sehr große Kreativität ist stark diatopischer und diastratischer Variation unterworfen, im Rahmen der Gesprochene-Sprache-Forschung kann daher nur auf die globale Tendenz zum Ausbau bestimmter Wortfelder (wertende Adjektive, Bezeichnungen für Geld u. a.) und Wortbildungsmuster (Diminution, Augmentation) hingewiesen werden. 5. Das Verhältnis von gesprochener und geschriebener Sprache In diesem Artikel wurden die funktionalen Unterschiede zwischen geschriebener und gesprochener Sprache zur Leitlinie genommen, um einige Besonderheiten gesprochener Sprache zu beschreiben. Es stellt sich nun die Frage, ob diese Besonderheiten in der Frequenz einzelner sprachlicher Merkmale begründet sind, also einen nur graduellen Unterschied zur Schriftsprache bilden, oder ob es sich um unterschiedliche Normen handelt, ob eine andere Gram-

375. Spanisch: Gesprochene Sprache und geschriebene Sprache

matik für die gesprochene Sprache gelernt werden muß als für die geschriebene. Berschin (1980, 175) führt die Charakteristika des gesprochenen Spanisch auf übereinzelsprachliche Tendenzen gesprochener Sprache aufgrund der Kommunikationsbedingungen zurück: „Die Diskussion zum Thema .Gesprochene und geschriebene Sprache' wird in der Romanistik hauptsächlich im Bereich des Französischen geführt. Sachlich zu Recht, weil hier das Unterscheidungsproblem sich schärfer stellt als in anderen romanischen Sprachen: man kann für das Modernfranzösische eine Reihe grammatischer Merkmale angeben - Negation, Gebrauch der Vergangenheitstempora, Perfekt u. a. - , die in der gesprochenen und geschriebenen Varietät systemverschieden ausgeprägt sind. Für das Spanische kann man eine solche Systemvariation nicht feststellen, es gibt lediglich eine unterschiedliche Häufigkeitsverteilung bestimmter grammatischer Merkmale im gesprochenen und geschriebenen Spanisch". Gesprochenes Spanisch sei also „geschriebenes, grammatisch wohlgeformtes Spanisch + einige Zusatzmerkmale", die jedoch Merkmale gesprochener Sprache überhaupt seien. Dies wird durch Koch/Oesterreicher (1990, 233) bestätigt, die feststellen, innerhalb des Bereichs der gesprochenen Sprache existiere zwar eine als „gesprochen" i. e. S. zu kennzeichnende Varietätendimension, sie „stellt jedoch ( . . . ) gegenüber dem español hablado im weiteren Sinne eine qualitativ und quantitativ vergleichsweise zu vernachlässigende Größe dar". Zu den wenigen als vorwiegend nur „gesprochensprachlich" zu qualifizierenden Merkmalen gehören bestimmte Aussprachetendenzen wie der Wegfall anlautenden es- (pérale pérate T. 1 Ζ. 12, cucha cucha T. 2 Ζ. 32), bestimmter auslautender Konsonanten, bspw. -d, -j; weiterhin einige wenige morphosyntaktische Merkmale: Infinitiv für Imperativ der 2. Person Plural vosotros, ¡quedaros ahí fuera! (Blasco Ferrer 1988, 138), Wegfall des Relativpronomens cuyo und andere Nicht-Standardformen im Bereich der Relativpronomen: el chavea que se le murió el padre (cuyo padre se murió), el gilí que le llaman el melenas (= a quién), Blasco Ferrer (1988, 130); Nachstellung der Demonstrativpronomen, i. d. R. pejorativ: el tío éste, el tonto aquél. Der Verlust des historischen Plusquamperfekts und vor allem des Subjunktivs des Futurs hat dagegen auch die Schriftsprache so affiziert, daß hier nicht von einem gesprochensprachlichen Merkmal die Rede sein kann. Ausschließlich im code oral sind Abweichungen der Subjektpronomen von ihrer Grundbedeutung zu beobachten: tu bzw. 2. Person Singular zum Ausdruck von yo oder Unbestimmtheit (En este Ministe-

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rio trabajas mucho, cf. Criado del Val 1972), oder von uno/una statt yo (una se cansa y él no hace nada). Für die relativ geringen Unterschiede zwischen Schriftsprache und gesprochener Sprache aus systemlinguistischer Sicht können verschiedene Faktoren der externen oder internen Sprachgeschichte verantwortlich gemacht werden, bspw. die im Vergleich zum Französischen stabileren und differenzierteren Verbparadigmen oder aber Normierungstraditionen (—• 383, 384). Der aus systemlinguistischer Sicht geringe Abstand zwischen gesprochener und geschriebener Sprache hängt mit Sicherheit mit der „vergleichsweise ,liberale[n]', ßexible[n], gemäßigt distanzsprachliche[n] Normierung" zusammen, „die eine totale Isolierung, Hypostasierung und Rigidisierung der präskriptiven Norm (etwa nach französischem Vorbild)" verhinderte (Koch/Oesterreicher 1990, 204, Hervorhebung im Original), teilweise aber auch mit schriftsprachlichen Diskurstraditionen wie bspw. dem Ideal der llaneza. Das Ideal, das Juan de Valdés in seinem Diálogo de la lengua formulierte, nämlich «el estilo que tengo me es naturai, y sin afetación ninguna escrivo como hablo» (Valdés 1536/1928, 150), setzte in stilistischer Sicht fort, was schon bei Nebrija in orthographischer Hinsicht zum Prinzip wurde: «tenemos de escrivir como pronunciamos, e pronunciar como escrivimos (. . .) no es otra cosa la letra, sino figura por la cual se representa la boz e pronunciación» (Nebrija 1492/1931, 29), was dem Spanischen eine bemerkenswert einfache Orthographie mit nur wenigen Zugeständnissen an die Etymologie beschert hat (—» 363). Das Verhältnis von Schrift zum gesprochenen Wort kann nicht isoliert voneinander gesehen werden, sie stehen in einem wechselseitigen Beeinflussungsverhältnis. Die historische Dimension der Sprache erschließt sich uns jedoch vornehmlich aus schriftlichen Texten, so daß die Frage, ob die gesprochene Sprache eher innovatorische oder eher traditionelle Züge trägt, mangels Dokumenten offengelassen werden muß (evtl. könnten Formen der erlebten Rede oder der direkten Redewiedergabe in älteren literarischen Texten hier Hinweise geben, cf. Lebsanft 1981, Buesa Oliver 1986). Erst in jüngster Zeit wird die Entstehung von Schriftsprachen in ihren sprachgeschichtlichen und kulturellen Auswirkungen thematisiert (Schlieben-Lange 1983), zum Spanischen fehlen diesbezügliche Ansätze jedoch bisher. Ein besonderes Interesse bietet gerade das Spanische in bezug auf die Frage nach Alphabetisierungsgrad und Beeinflussung der gesprochenen durch die geschriebene Sprache, da im spa-

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

nischsprachigen Raum in bezug auf den Alphabetisierungsgrad extreme Unterschiede auftreten (cf. zur historischen Entwicklung Soubeyroux 1985). Auch in bezug auf die Auswirkungen der audiovisuellen Medien, durch die eine überregionale Sprechnorm in Gebiete und soziale Schichten getragen wird, die normalerweise nicht oder kaum mit überregionaler Standardsprache in Berührung kämen, bietet das Spanische ein besonders geeignetes Forschungsfeld, insbesondere im Vergleich mit der Situation im anglo-amerikanischen Raum, der seinerseits ja in bezug auf die technische Verbreitung der Medien weniger differenziert ist als der spanischsprachige (cf. zum Einfluß der Massenmedien Martínez Arnaldos 1990, —» 50). 6. Forschungssituation,

relativiert werden muß: Zwar hat die Forschung im hispanistischen Raum gesprächsanalytische oder pragmatische Fragestellungen, die im anglo-amerikanischen oder germanistischen Bereich eine große Rolle spielen, erst spät rezipiert, doch in bezug auf Gesamtdarstellungen, Nachschlagewerke oder Darstellungen von Einzelproblemen der gesprochenen Sprache (bibliographisch erfaßt und kommentiert von Polo 197Iss.) weist das Spanische z. T. sogar eine sehr gute Forschungslage auf, wie man an der relativ großen Zahl von Grammatiken des gesprochenen Spanischen oder der Dokumentation im Bereich der Gestik ersehen kann. Der Reichtum des Spanischen an affektiven Ausdrucksmitteln wird jedoch noch auf lange Sicht der Forschung große Aufgaben stellen.

Desiderata

In den zuletzt genannten Bereichen sind auch außerhalb des spanischsprachigen Raums bisher nur Ansätze zu spüren; die externe Sprachgeschichte des Verhältnisses gesprochener und geschriebener Sprache ist noch nicht in Ansätzen geschrieben. Die Voraussetzungen für eine fruchtbare Gesprochene-Sprache-Forschung sind durch die zahlreichen Korpora zur habla culta weitgehend geschaffen worden, doch ist die gewählte Transkriptionsmethode nicht für Fragen im Bereich der Gesprächsanalyse geeignet, obwohl die grundlegende Arbeit von Criado de Val (1980) die Voraussetzungen für eine adäquate Berücksichtigung des dialogischen Charakters gesprochener Sprache auch für den spanischsprachigen Raum gelegt hat (cf. ib., 75-139, Transkriptionen von Gesprächen, die Gleichzeitigsprechen, Gestik, Intonation, situationellen Kontext berücksichtigen). Die Auswertung des vorhandenen Materials orientiert sich bisher an lexikalischen oder formalsyntaktischen Fragestellungen, z. T. unter Berücksichtigung textuell-pragmatischer Faktoren (Moreno de Alba 1978, Quilis 1983, Quilis et al. 1985, Enriquez 1984 u. a.). Problematisch ist bei der bisher getrennt verlaufenden Auswertung, daß universelle oder allgemein im Spanischen vertretene Merkmale der gesprochenen Sprache häufig als lokale Norm beschrieben werden; sinnvoll wären eine vergleichende Untersuchung und stärkere Koordination der Auswertung der bisher entstandenen Korpora. Einen Überblick über die Geschichte der Erforschung des gesprochenen Spanisch gibt Boretti de Macchia (1985), deren überwiegend positive Einschätzung in scharfem Kontrast zum Urteil Koch/Oesterreichers steht, trotz des Reichtums an Korpora sei „die Forschung zum gesprochenen Spanisch nach wie vor unsystematisch und lückenhaft" (1990, 25), ein Vorwurf, der jedoch

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376. Spanisch: Sprache und Massenmedien

de G ó n g o r a . D e la p r e n s a de provincias del siglo ilustrado destaca p o r su c o n t i n u i d a d el Diario de Barcelona, f u n d a d o en 1792 y q u e luego h a llegado casi h a s t a nuestros días (de la Villa 1969, 321-325). En general el f e n ó m e n o del periodismo se viene e n c o n t r a n d o presente con g r a n relieve en t o d a la vida española d e las tres últimas centurias, y desde el p u n t o d e vista lingüístico q u e a n o s o t r o s n o s interesa p u e d e decirse q u e su influjo en la m a r c h a del idioma castellano h a lleg a d o a ser m u y notable. L a agencia de p r e n s a E F E ha señalado a sus redactores la acción que sobre la lengua y sobre su u n i d a d ejercen hoy los m e d i o s de m a s a : « L a u n i d a d de la lengua (escribe la agencia) es u n bien q u e i m p o r t a defender en el seno de la c o m u n i d a d hispanohablante. H o y la prensa, la r a d i o y la televisión ejercen u n a influencia idiomàtica superior a la del sistema docente. Sin exageración p u e d e afirm a r s e q u e el destino q u e a g u a r d a al español - o a cualquier o t r o idioma - está en sus m a n o s . Y la responsabilidad q u e c o r r e s p o n d e a E F E es c u a n t i t a t i v a m e n t e m u y superior a la q u e alcanza a u n m e d i o de d i f u s i ó n aislado. H e aquí un m o t i v o m á s , e i m p o r t a n t í s i m o , p a r a q u e el estilo de los d e s p a c h o s sea aceptable p o r todos, no vulnere los usos c o m u n e s , n o acoja particularidades locales o de sectores, n o d i f u n d a neologismos innecesarios o rasgos q u e obedecen a

Lengua y medios de comunicación

de

masa 1. Periodismo y medios de comunicación en la historia hispana 2. El «género» periodístico 3. La lengua de la prensa 4. Rasgos idiomáticos 5. El mensaje publicitario 6. Medios audiovisuales. El Parlamento 7. Influencia de los medios de difusión en el idioma 8. Perspectivas 9. Bibliografía

1. Periodismo y medios historia hispana

de comunicación

en la

El f e n ó m e n o editorial de la publicación periódica señalan los historiadores q u e alcanza su p r i m e r a u g e en E s p a ñ a d u r a n t e el siglo X V I I I , si bien los antecedentes m á s o m e n o s claros de ese f e n ó m e n o vienen d e la centuria anterior, esto es, del Seiscientos; en tal sentido se cita p o r ejemplo a A n d r é s de A l m a n s a y M e n d o z a , c u y o n o m b r e conserva t a m b i é n la historia literaria p o r h a b e r c o m e n t a d o y p r o p a g a d o luego en la C o r t e m a d r i l e ñ a el texto de los grandes p o e m a s

Nicola Inhoffen,

Bonn

254

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

una moda pasajera, al estilo de unos pocos» (EFE 1985, 16-17). Contamos pues en cuanto datos objetivos de la historia española de los siglos modernos últimos con la presencia del fenómeno periodístico, y con su importancia creciente al poder constituirse en posible garantía de la unidad y del porvenir del idioma. Del Setecientos, títulos periodísticos que han alcanzado resonancia en la historia de la cultura española son el Diario de los literatos de España, El Censor o El espíritu de los mejores diarios que se publican en Europa. Para la centuria siguiente del XIX contamos con la información acerca de algunos hechos notorios que nos dan Jaime Vicens y sus discípulos, quienes por ejemplo nos relatan esto (Vicens 1971, 463-464): «En Madrid fue muy abundante el número de los diarios. Entre ellos uno de los que tuvo mayor vida fue 311) durchgeführt wurden, liegen für das Spanische m. W. bisher nicht vor; die wichtigsten Befunde wie: Männer - ergreifen in gemischten Gruppen häufiger das Wort und machen längere Redebeiträge; - unterbrechen häufiger und lassen sich selbst weniger leicht unterbrechen als Frauen; - haben generell ein „kompetitiveres" und „assertives" Gesprächsverhalten im Gegensatz zum eher „kooperativen" (und „unsicheren") Stil der Frauen;

ebenso wie strittige Punkte, z. B. - Bevorzugung indirekter Sprechakte und -formen bei Frauen, Vermeidung von Direktive; - größerer Gebrauch von "tag questions" und "hedges" (Abschwächungen), die einerseits als Unsicherheit, andererseits als stärkere Personenorientiertheit interpretiert werden; - emotionaleres, expressiveres Sprechen etc.

können daher gegenwärtig für das Spanische nicht überprüft werden, wenn auch ähnliche Tendenzen zu vermuten sind (cf. Buxó Rey 1978, 103). Dagegen hat die spanische Sprachwissenschaft einzelne - hauptsächlich phonetische Variablen auf ihre geschlechtsspezifische Distribution hin untersucht und sich damit an der lange Zeit in der Dialektologie, und später in der Soziolinguistik, zentralen Debatte um die „konservativen" oder „innovatorischen" Tendenzen weiblichen Sprachverhaltens beteiligt. So nahmen spanische Dialektologen in der von Sever Pop vorgeschlagenen «enquête linguistique à l'échelle mondiale» (Orbis 1, 1952) - «le langage des femmes» - Stellung zur Tauglichkeit von Frauen als Informantinnen sowie zur Frage ihres Konservatismus oder Innovationismus. Sie vertreten darin sehr unterschiedliche Positionen: So hat Mosén A. Griera (für den Atlas linguistic de Catalunya, 1923) Frauen «per sistema» als ungeeignet ausgeschlossen, mit Argumenten, die deutlich an die besproche-

280

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

nen Topoi erinnern: Frauen ermüden leicht, kennen sich nur im Innern des Hauses aus - «la femme vit pour la maison» - , haben keine «idées précises» über Landwirtschaft, die Terminologie für Vögel, Pflanzen, Kulturen . . . Ihre Schamhaftigkeit verbietet ihnen, «des questions gênantes» zu beantworten, und schließlich: «L'homme réagit à toute question posée, avec la pensée, la femme réagit avec le sentiment» (so Griera 1952, 25-26). Dagegen sah sich A. Badia, der sich zunächst am Beispiel Grieras sowie der großen Sprachatlanten orientiert hatte, die Frauen nur in marginaler Weise berücksichtigten (ALF: 60 von insgesamt 700, AIS: 40 von 400 Informanten; Badia 1952, Fußnote 2), im Laufe seiner Enquete zum Aragonesischen veranlaßt, seine Position zu ändern, da sich eine Frau als beste Informationsquelle für einen bestimmten Dialekt erwiesen hatte (ib., 17s.). Sein methodisches Argument für die dialektologische Arbeit mit Frauen ist ihr konservatives Sprachverhalten (infolge minimaler Mobilität) und ihr großes lexikalisches Repertoire, vor allem in Bereichen wie Haus, Kleidung, Krankheiten etc. (ib., 18). Konservatives Verhalten der Frauen im Bereich der Phonetik postuliert auch der Bericht von G. Salvador (1952, 19-24) über die Verbreitung bestimmter andalusischer Varianten in Dörfern der Provinz Granada. Dieses Bild ist jedoch keineswegs so eindeutig, wenn man die Gesamtheit der dialektologischen und soziolinguistischen Untersuchungen zum hispanischem Raum, die das Geschlecht der Informanten berücksichtigen, betrachtet. In einer Analyse der einschlägigen Literatur führt Dorothy Rissel (1981) ebenso widersprüchliche Befunde auf, wie sie auch für andere Sprachgemeinschaften vorliegen (—* 311 für Frankreich). Die meisten Studien betreffen meridionale Varianten des Spanischen (andalusisch, verschiedene Regionen Lateinamerikas) und behandeln weitgehend dieselben phonetischen Variablen als Indikatoren für Innovation bzw. Konservatismus: Aspiration/Elision von (silben-)auslautendem -s, seseo bzw. ceceo, yeísmo, Tilgung von intervokalischem -d-, Die Untersuchungen in Andalusien (Salvador 1952, Alvar 1956, 1969) sowie die meisten lateinamerikanischen (Fontanella de Weinberg 1973, Cedergren 1973, López Chávez 1977) ergeben, daß Frauen Auslaut-s stärker bewahren bzw. auf der Stufe der Aspiration stehenbleiben, während Männer häufiger elidieren. Desgleichen zeigen Frauen größere Resistenz gegenüber -dElision, die gleichwohl in ganz Spanien und Lateinamerika als Merkmal informellen Sprechens verbreitet ist, ohne spezifische soziale oder regionale Konnotationen (Rissel 1981, 310). Für

ein konservativeres Verhalten der Frauen spricht auch noch die Bewahrung der Opposition ll/y - im Gegensatz zum durchgängigen yeísmo der M ä n n e r - , das die älteren (andalusischen) Untersuchungen anführen, während diese Variable in Lateinamerika keine Rolle spielt, da yeísmo generalisiert bzw. in verschiedenen Regionen phonetisch schon weiter zu [z] und [s] gegangen ist (am Rio de la Plata in Argentinien und Uruguay). Gerade in bezug auf die letztgenannte Tendenz verhalten sich aber die untersuchten Frauen innovativ: alle Autoren registrieren übereinstimmend, daß Frauen den Wechsel zum ensordecimiento [= s] früher und massiver als die Männer vollzogen haben (cf. Rissel 1981, 314). Weitere „progressive" phonetische Tendenzen bei Frauen betreffen die Ablösung von ceceo durch seseo in Regionen Andalusiens (Alvar 1969) und Argentiniens (Vidal de Battini 1964) und die Einführung von asibiliertem [r] und [?] in Mexiko (Perissinotto 1972 u. a.). Weniger als ein inkonsistentes Verhalten der Frauen, zeigen diese Daten, daß die Begriffe „konservativ" und „innovativ" zu vereinfachend sind und daß ferner viele Untersuchungen methodisch zu wünschen übrig lassen. Der Begriff der Innovation ist eigentlich nur sinnvoll im Rahmen der sog. „internen" Sprachgeschichte (also auf der Ebene der langue) als chronologische und phonetisch „logische" (hinsichtlich artikulatorischer und akustischer Nachbarschaft) Anordnung einer phonetischen Entwicklung, incl. ihrer phonologischen Konsequenzen (Aufrechterhaltung oder Neutralisation von Oppositionen). Wenn es um Sprachverhalten (parole) in einer spezifischen lokalen Gemeinschaft geht, ist es zunächst wichtig festzustellen, ob die „konservative" Form tatsächlich die ältere in der betreffenden Sprachgemeinschaft ist. Salvador (1952, 19) kommt zu diesem Schluß, da die fraglichen Formen von den älteren Frauen verwendet werden, während die jüngeren (unter 20) größere Übereinstimmung mit der andalusischen Phonetik der Männer zeigen. Andererseits fällt aber auf, daß die „konservative" Phonetik der Mehrheit der Frauen mit der kastilischen Norm übereinstimmt und daß sie selbst „korrektes" intervokalisches -d- sprechen, das in der Region und generell in der informellen Umgangssprache keinerlei Tradition hat. Die Vermutung ist daher erlaubt, daß die Frauen einfach „korrekter", normorientierter sprechen, zumal im formellen Kontext einer von einem ortsfremden Mann durchgeführten dialektologischen Enquete. (Die Form der Datenerhebung geht aus dem Bericht nicht hervor.) Daß Frauen dazu tendieren, sich sprachlich stärker an der (nationa-

379. Spanisch: Sprache und Geschlechter

len/regionalen) Norm zu orientieren bzw. an Sprachformen mit höherem Prestige, belegen zahlreiche nordamerikanische und englische Untersuchungen (u. a. Labov 1966, 1972; Trudgill 1972); außerdem haben diese Studien gezeigt, daß Frauen ein breiteres stilistisches Spektrum je nach Art der Sprechsituation («speech activity») anwenden als Männer: In spontanen Unterhaltungen wurden bei ihnen die „avanciertesten" phonetischen Formen registriert, während auf formelleren Stilebenen, vor allem bei Leseproben und speziell bei Wortlisten, die die höchste Stufe der Fokussierung auf die Sprache selbst (bei minimalem inhaltlichen Interesse) eine zunehmend starke Tendenz zur Selbstkorrektur und Normpräferenz erscheint. Im hispanischen Bereich hat nur Fontanella de Weinberg diese Möglichkeit der Stilvariation in ihrer Untersuchung berücksichtigt und mit den nordamerikanischen Verhaltensmustern übereinstimmende Ergebnisse erzielt (cf. Rissel 1981, 311s.). In die gleiche Richtung weisen die lateinamerikanischen Untersuchungen, die bei den Frauen eine Präferenz für die jeweils prestigereichste Variante belegen (Perissinotto 1972, Moreno de Alba 1972). Den weiblichen Trend zu größerer „Korrektheit" in Interviewsituationen bestätigen die Studien von Cedergren (1973) und Lantolf (1982), sowie die Beobachtung von Rissel (1981, 315), daß die Daten der Informantinnen generell weniger „Schnellsprechphänomene" (Elision, Assimilation über Wortgrenzen etc.) aufweisen und daher auf langsameres, vorsichtiger artikuliertes Sprechen schließen lassen. Besonders auffällig sind die notierten Phänomene bei Frauen der unteren Mittelschicht, deren Verhalten aufstiegsorientiert ist. Trudgill (1972) hat für die Geschlechtsunterschiede in diesem sozialen Bereich die einleuchtende Erklärung vorgeschlagen, daß Frauen stärker auf Aspekte ihrer äußeren Erscheinung (Sprache, Kleidung) angewiesen sind, um Status (realen oder angestrebten) zu signalisieren, als Männer, die breitere (berufliche, ökonomische, politische) Möglichkeiten haben. Die Verwendung weniger prestigereicher oder sogar stigmatisierter Sprachformen kann bei diesen andererseits ein Image von Männlichkeit, Solidarität oder Kumpanei aufbauen, das mit den Rollennormen von männlicher Stärke und Aggressivität in Einklang steht. Wichtig ist also, bei der Bewertung der Wahl einer bestimmten Sprachvariante als „konservativ" oder „innovativ" von den jeweils spezifischen Gruppennormen auszugehen bzw. diese in den sozialen Zusammenhängen, in die Sprachverhalten eingebettet ist, zu rekonstruieren. In diesem Sinne erklärt Lantolf die Ergebnisse seiner Untersuchung zur Re-

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duktion der Präposition para zu pà im Chicano-Spanisch, die generell eine Präferenz für die Standardform bei Frauen belegt, die stärksten Diskrepanzen zwischen weiblichem und männlichem Verhalten aber bei denjenigen Sprecher/ -innen ergibt, die sich selbst der Arbeiterklasse zurechnen (1982, 66ss.). 1.4.2. Verhalten von Frauen in zweisprachigen Regionen Weitere Evidenz für die Bedeutung des gruppenspezifischen Symbolwerts für die Wahl einer Sprachvarietät kommt aus Untersuchungen in zweisprachigen Regionen, in denen es um Sprachbewahrung oder -Wechsel geht. Buxó Rey vergleicht z.B. das Verhalten von Frauen in 3 Regionen, in den Spanisch jeweils unterschiedliche soziale Werte repräsentiert: 1) Chinchero/Perú (quechua-spanisch), 2) New Mexico/USA (spanisch-englisch) und 3) Katalonien (katalanisch-spanisch). In den ländlichen Zonen Perus, in denen castellano einen ethnisch, sozial und ökonomisch überlegenen Status symbolisiert, war der Akkulturationsprozeß zunächst auf männliche Indios beschränkt, für die eher die Möglichkeit und die Notwendigkeit gegeben war, die dominante Sprache zu erlernen, während Frauen aus Mangel an ausreichenden Kontakt-, Bildungsund Aufstiegsmöglichkeiten davon ausgeschlossen waren. Im Laufe zunehmender Verstädterung und Mobilität erhöht sich - neben den faktischen Lernchancen - das Interesse der Frauen an der Sprache der dominanten Kultur umso mehr, je mehr sie in ihr ein Instrument zu ihrer persönlichen Emanzipation sehen, gerade auch hinsichtlich der Nachteile und Beschränkungen, die ihnen die rigiden Geschlechtsrollen in der dörflichen Gesellschaft auferlegen (Buxó Rey 1978, 156). Aus einer zunächst rein pragmatisch orientierten instrumentellen Motivation entwickelt sich eine integrative, die die sprachliche Adaptation beschleunigt. In Neu-Mexiko, wo sich ein diglossischer Bilinguismus zuungunsten des //¿spano-Dialekts schon weitgehend etabliert hat, registriert Buxó Rey bei den Frauen eine stärkere Tendenz zum Code-Wechsel ins Englische, selbst bei hispanosprachigen Interaktionspartnern (ib., 162). Den Grund dafür sieht sie in der starken Anziehungskraft, den der angloamerikanische Lebensstil - so wie er durch die ideologischen Apparate Schule und Massenmedien vermittelt wird - auf die Sprecherinnen ausübt, speziell hinsichtlich der scheinbaren Besserstellung der angloamerikanischen Frau. Trotz inzwischen erfolgter staatlicher Anerkennung der spanischen Sprache und Ansätzen zu einem bi-

282

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

lingualen Schulsystem führt diese Einstellung zu verstärkter Abwertung der Herkunftssprache, wachsender sprachlicher Unsicherheit und Verlust einer ethnischen Identität - vergleichbar mit Phänomenen, die in der 2. Generation spanischer (und anderer) Immigranten in der B R D zu beobachten sind - in noch ausgeprägterer Form als bei den Männern der gleichen Altersgruppe (164). Die Situation in Katalonien unterscheidet sich von den eben beschriebenen darin, daß beide Kulturen innerhalb des spanischen Staats in etwa den gleichen sozioökonomischen Status haben und sich in ihren Lebensformen nicht grundsätzlich unterscheiden, bzw. darin, daß aufgrund der ökonomischen Entwicklung der letzten 150 Jahre sogar die katalanische Minderheit favorisiert wird. Trotz politischer Repressalien genießt die katalanische Sprache in ihrem Territorium hohes Prestige und wurde zum entscheidenden Faktor einer ethnisch-nationalen Identität. Hier unterscheiden sich Frauen und Männer nicht signifikant hinsichtlich ihrer Sprachloyalität; Phasen der Anpassung an die politisch dominante Sprache (castellano) waren eher klassenspezifisch geprägt (ib., 168ss.). Zugewanderte Frauen aus ländlichen (kastilischsprachigen) Gebieten tendierten zur Übernahme des Katalanischen aus ähnlichen (integrativen) Motivationen, wie in Fall 1) beschrieben (172ss.; cf. auch Esteva Fabregat 1984, 188, 198ss„ 204). Die unterschiedlichen Verhaltensweisen der Frauen in den genannten Studien machen noch einmal deutlich, daß es unerläßlich ist, den Geschlechtsfaktor im Zusammenhang mit den sozio-politischen Bedingungen und Motivationen zu analysieren. Vereinfacht gesagt, wird eine sprachliche Akkulturation dann beschleunigt, wenn sie mit der Perspektive eines persönlichen (oder auf künftige Generationen projizierten) Gewinns verbunden ist; entsprechend ihrer meist noch ungünstigeren Ausgangspositionen können solche Motivationen bei Frauen stärker wirken als bei Männern. (Cf. auch Escobar 1972, 131ss., zu den Einstellungen und Sprachleistungen von Quechua-Sprecher/inne/n.) 1.5. Männliches Sprachverhalten:

z. B. piropos

Den zu geschlechtsspezifischen Aspekten des Sprachverhaltens im Spanischen vorliegenden Untersuchungen ist gemeinsam, daß sie primär das Verhalten von Frauen fokussieren und damit implizit das der Männer als „Normalfall" und nicht erklärungsbedürftig voraussetzen. Zwar gelten bestimmte Sprechaktivitäten als spezifisch oder überwiegend männlich, wie z. B. fluchen, mentar la madre (cf. 2.3.3.) oder Witze

erzählen, wurden aber m. W. innerhalb des spanischen Sprachbereichs (im Gegensatz zum angelsächsischen, wie bei Goffman, Labov, Sacks u. a.) noch nicht in (sozio-)linguistischer Perspektive dargestellt. Als vielleicht einziger alltagssprachlicher Gattung, die als spezifisch männlich - und zudem als spanische „Idiosynkrasie" (Ibáñez 1986, 13) - gilt, wurden dem piropo sprachwissenschaftliche Studien zuteil, wenn auch bisher nur sporadisch (Beinhauer 1934, Ibáñez 1986) und mit nicht sehr überzeugenden Ergebnissen. Die Bedeutungsextension des Begriffs scheint heute nicht (mehr) sehr scharf umrissen zu sein; Beinhauer versteht darunter „Schmeicheleien, mit denen ein Spanier weibliche Schönheit preist" (1934, 111), in Übereinstimmung mit Lexikondefinitionen wie in Corominas (1954-1957) oder Casares ( 2 1963; bei ihm ist das Verb piropear bedeutungsgleich mit galantear = 'requebrar a una mujer'). Im mexikanischen Sprachgebrauch kann es auch 'pulla, sátira . . . y aún injuria' bedeuten (Santamaría 1959). Die ausschließlich „schmeichelnde" Intention bzw. Wirkung des piropo ist jedenfalls auch für das iberische Spanisch literarischen und journalistischen Zeugnissen - sowie den Erfahrungen vieler Frauen - zufolge zu bezweifeln (cf. auch Beinhauer 1968, 70: «son . . . frecuentemente también groserías . . .»). Unter Primo de Rivera wurden piropos zeitweilig in Spanien verboten (Beinhauer 1934, 112s.). Ibáñez (1986, 14) setzt den B e g r i f f - dem kein deutscher Terminus genau entspricht - mit „Anmache" gleich und versteht darunter m. E. fälschlich - eine „Strategie der Kontaktanbahnung zwischen den Geschlechtern". Seine Befragung von Informant/inn/en aus Buenos Aires, Madrid, Barcelona u. a. und einer kleinen deutschen Vergleichsgruppe (20 Personen für die quantitative Auswertung wurde nur die 200 Personen starke argentinische Gruppe berücksichtigt) bestätigt die Straße als wichtigsten „Schauplatz" von piropos, den Mann - und an oberster Stelle den Bauarbeiter - als primären Produzenten, die Frau als primäre Adressatin (95% der befragten Frauen geben an, piropos bekommen zu haben; ib., 21). Ein wichtiges Merkmal der Personenkonstellation ist, daß sich „Sender" und „Empfänger(in)" nicht kennen. Die Aussage eines relativ großen Anteils der argentinischen Informanten, daß auch unter Bekannten - und Personen gleichen Geschlechts - piropos verwendet werden (24s.), also auch Frauen als piropo-Produzenten und Männer als Adressaten auftreten, ist m. E. eher einer Bedeutungserweiterung des Begriffs (in Richtung „Kompliment") als einer Überwindung der Rollenverteilung zuzuschreiben.

379. Spanisch: Sprache und Geschlechter

(Mögliche homosexuelle Implikationen werden von Ibáñez nicht erörtert.) Die angeführten Beispiele lassen jedenfalls auf männliche Autoren schließen (35). Als wichtigste Topoi der Referenz fungieren in der Aufstellung von Ibáñez 1) Schönheit bzw. Körper allgemein, 2) Gefühle, 3) einzelne Körperteile, 4) Geschlecht/Geschlechtsakt etc. (27); weitere sprachliche Merkmale (Syntax, Lexikon, rhetorische Mittel. . .) werden in dem Beitrag leider nicht dargestellt. Die zahlreichen Beispiele, die Beinhauer (1968, 130s., und vor allem 1934) zitiert, entstammen meist literarischen Quellen und einer andalusischen p/ropo-Sammlung von 1868. Heute dürfte nicht mehr die poesía popular, sondern eher die Werbesprache Modelle für die Gestaltung von piropos liefern. In der spanischen Tradition hat die angesprochene Frau auf ein piropo nicht zu reagieren; er ist ein einseitiger, asymmetrischer Kommunikationsakt, der in Termini von Bühler oder Jakobson nur expressive, keine appellative Funktion hätte. Die von Ibáñez' Informanten als häufigstes Motiv angegebene „Kontaktanbahnung" (75, bzw. 70% der Befragen; 1986, 21, 28) widerspricht diametral den Ergebnissen der Untersuchung von Benard/Schlaffer, die den unpersönlichen, primär selbstdarstellerischen und tendenziell aggressiven Charakter der verbalen „Anmache" in den Mittelpunkt stellen (1980, 24). Die Diskrepanz dürfte sowohl in der Wahl der Informanten als auch der Art der Befragung begründet sein (bei Ibáñez: Schüler/Studenten, männliche und weibliche zu ihren eigenen Praktiken; Benard/Schlaffer: Frauen aller Schichten zu ihren Empfindungen als Adressatin); ein weiterer Grund liegt wohl in den unterschiedlichen Konnotationen der Begriffe piropo vs. „anquatschen", „anmachen" u. ä. (wenn es dabei auch tendenziell um den gleichen Typ von Sprechhandlung geht). Schließlich kann dies aber auch darauf hinweisen, daß ein und derselbe Sprechakt von „Sendern" (= Männern) und „Empfangern" (= Frauen) unterschiedlich wahrgenommen wird, wozu sowohl die Art des Sprechakts als auch seine sprachliche Form beiträgt. Die Form des piropo entspricht eben den Sprachstrukturen (Mann als Subjekt, Frau als Objekt männlicher Wünsche und Maßstäbe), die von vielen Frauen - und Männern - als sexistisch empfunden werden und die in der spanischen Sprache schon weitgehend kodifiziert sind. 2.

Die Repräsentation der Geschlechter in der Sprache 2.1. Genus und Geschlecht Die in der Linguistik kontroverse Frage nach den Zusammenhängen zwischen der grammati-

283

schen Kategorie Genus und der semantischen des Geschlechts (cf. dazu u. a. die Kontroverse zwischen Trömel-Plötz, Pusch und Kalverkämper, —• 311; die linguistischen Auffassungen behandeln ausführlich Wienold 1967 und Adler 1978, Kap. 1) ist auch für das Spanische hinsichtlich ihrer psycho-linguistischen und speziell ihrer diskriminierenden Auswirkungen diskutiert worden (u. a. bei Garcia Meseguer 1977; 2 1984, González 1985, Lieo 1985, und Perissinotto 1985). Für García Meseguer ist die „Genushaltigkeit" der spanischen Sprache, zusammen mit der Doppelfunktion des m. als markierter und unmarkierter Form und den grammatischen Konkordanzregeln der Priorität des m. deutlichstes Indiz für ihren inhärenten Sexismus (1977, Kap. 8; 1984, Kap. 7, 10 und Apendice, 252ss.). In einem Vergleich mehrerer europäischer Sprachen hinsichtlich ihres Anteils an genusmarkierten Formen (z. B. bei Pronomen, Adjektiv und Artikel) sowie der lexikalischen Basis generischer Ausdrücke/Abstrakta (z. B. brotherhood vs. hermandad - m. vs. neutral) stellt er einen „Sexismus-Index" auf, in dem das Spanische, hauptsächlich aufgrund seines Pronominalsystems, besonders schlecht abschneidet (1984, 220). Aus der so gewonnenen Skala, auf der Finnisch, Baskisch und Schwedisch als am wenigsten genusmarkierende Sprachen am oberen (nicht-sexistischen) Ende dem (in absteigender Reihenfolge) Französischen, Katalanischen, Italienischen und Spanischen gegenüberstehen, sieht der Autor ein Abbild der patriarchalischen Strukturen der betreffenden Gesellschaften - sozusagen ein Nord- SüdGefalle in der Geschlechteremanzipation, mit der „Enklave" des Baskischen, dem man ja verschiedentlich eine matriarchalische Vergangenheit nachzuweisen sucht. Daß Garcías Argumentation aber zu kurz greift, hat auch Lieo (1985) gezeigt: So sind die Unterschiede bei den Pronominalformen zwischen den romanischen Sprachen ausschließlich (intern-)sprachhistorisch aus den Verfahren der Wortbildung und der phonetischen Entwicklung begründet (frz., it. nous, noi vs. span, nos-otros/as; kat. nosaìtres, vosaltres (= invariables -e aus altre) vs. sp. (-os/-as), eine phonetische Entwicklung, die generell zu mehr genusneutralen Endungen im Katalanischen und Französischen führt. Vor allem aber sind diese Unterschiede belanglos, da die an einer Wortklasse entfallende Genusdifferenzierung an einer anderen ggf. wieder ins Spiel kommt, also an kongruenten Artikeln, Adjektiven und evtl. an Partizipien; davon sind ebenso die „genusfreien" Pronomina der 1. und 2. Pers. Sg. betroffen (yo soy español/a; tú eres tonto/a; nous sommes allé(e)s, etc., cf. Lieo 1985). Eine „Sexismus-Messung" an einzelnen

284

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

Wortarten ist also irreführend, wenn auch die generelle Aussage richtig ist, daß die romanischen Sprachen (alle) durch ihre morphologische Differenzierung stärker als ζ. B. Englisch u. a. zur Genusmarkierung zwingen und daraus Referenzprobleme entstehen, wenn man sich eindeutig geschlechtsneutral ausdrücken bzw. weibliche Referenz in bestimmten Kontexten deutlich machen will. Das Hauptproblem ist dabei nicht die Tatsache der Genusdifferenzierung an sich, sondern, wie Lieo und andere Autorinnen, die diese Frage behandeln, feststellen, daß m. als unmarkiertes Genus gilt. Die RAE (Esbozo de una Nueva Gramática, 1973) begründet die Subsumption des f. unter generisches m. - speziell in Pluralformen wie los padres, hermanos, hombres etc. - durch «la idea general o genérica que es inherente (!) al masculino» (174), bzw. noch expliziter: «El masculino posee un carácter general que está ausente del femenino . . . El m. desempeña mayor número de funciones, posee más extensión semántica y, por consiguiente, más indeterminación que el femenino» (179, Fußnote 21). Davon abgesehen, daß dieser Formulierung, die das Generische sozusagen als „natürliche", inhärente Eigenschaft des m. suggeriert, einige wenn auch relativ wenige - Gegenbeispiele widersprechen, in denen f.-Formen diese Funktion haben, z. B. persona, gente und einige Tiergattungen (ave, vaca, oveja, girafa etc.), entspricht diese asymmetrische Genusstruktur dem Standardgebrauch des Spanischen (und aller romanischen sowie wohl der meisten indo-europäischen Sprachen). Eine mögliche Erklärung dafür wäre das Zusammenfallen von m. und n. in den romanischen Sprachen; andererseits ist die Wahl von padres für 'Eltern', hermanos für 'Geschwister', los reyes für 'König und Königin' offensichtlich nicht sprachstrukturell, sondern sozial bedingt. Aus dieser Doppelfunktion des m. ergibt sich aber auch die grundsätzliche Ambiguität der Referenz, die tendenziell zur „Okkultation des Weiblichen" führt - sowie zur Idee des Besonderen, „Abweichenden" in der (markierten) f.-Form. Zahlreiche psychologische und psycholinguistische Experimente haben im übrigen belegt, daß grammatisches Geschlecht - selbst im Bereich der unbelebten Objekte - tendenziell Geschlecht (oder Geschlechtsmerkmale) des Referenten evoziert (cf. Jakobson 1963, 84s., Wienold 1967, 19ss„ und Yaguello 1979, Kap. 1), und speziell im Bereich der Personenbezeichnungen der ständige Gebrauch von m.-Formen (los detenidos, lectores, muertos etc.) die Vorstellung männlicher Referenten favorisiert. (Garcia Meseguer 1984, 251ss., referiert verschiedene Untersuchungen dazu, sowie

Witzrätsel, die auf der Verabsolutierung des männlichen Referenten beruhen: «A es hijo de B, pero Β no es padre de A. ¿ Como és posible?»). In einem Lückentest aus 24 Beispielsätzen (mit Prädikat im Präs., Sg.), in dem das Subjekt (eine Berufsbezeichnung) zu ergänzen ist, erhält Perissinotto (1985) in großer Mehrzahl m.-Subjekte; der verschwindend geringe Anteil von f.-Ausdrücken beschränkt sich auf die Sätze, die stereotype weibliche Rollen evozieren («cuida a los niños chiquitos», «lava la ropa»). Bezeichnenderweise wurde für das Beispiel «ocupa el puesto más alto de la empresa» keine einzige f.-Ergänzung produziert, obwohl 75% der Versuchspersonen Frauen waren. Der Autor folgert aus diesen Ergebnissen, daß die m.-Form nicht generiseli, sondern für männliches Subjekt steht, und kommt zu der Auffassung, daß die „generische Leistung" des genus m. minimal sei, «la inclusion de mujeres en el masculino genérico . . . , a lo sumo, una extensión» sei (125ss., weitere Evidenz dafür wird aus nordamerikanischen Untersuchungen angeführt). Häufig widerlegt auch der Kontext eines solchen Ausdrucks seine generische Bedeutung, z. B. in Sätzen wie «al italiano le gustan las mujeres» (González 1985, 50) oder «El funcionario típico lleva traje y corbata, tiene bigote, ha hecho su servicio militar . . . » etc. So ergeben sich in manchen Fällen Referenzprobleme in juristischen Texten (z. B. Gesetzen), wenn generisches m. Frauen manchmal sinngemäß einschließt, manchmal ausschließt. Die Verfassung der Franco-Zeit (Fuero de los Españoles) garantierte z. B. in Art. 3 «el derecho de todos los españoles», verpflichtet aber auch in Art. 7 «todos los españoles» zum Militärdienst (García Meseguer 1977, 179s., cf. Perissinotto zu analogen Formulierungsproblemen in mexikanischen Gesetzen). Ebenso war es in den 70er Jahren in Spanien noch möglich, einer Bewerberin eine Stelle, ausgeschrieben für «licenciados en Derecho», mit der Begründung zu verweigern: «no queremos una licenciada, sino un licenciado» (García Meseguer, ib.). Die Vorherrschaft des Maskulinum im Sprachbewußtsein wird verstärkt durch den metasprachlichen Diskurs der Grammatiken, sei es durch den Usus, die f.-Form grundsätzlich als „abgeleitet" darzustellen, auch bei regelmäßigen Alternanzen wie -o/-a (amigo/amiga), mit entsprechender Reihenfolge in der Anordnung der Kategorien (él, ella, ello; bueno, buena etc.), sei es durch Erklärungsmuster, die ein sprachhistorisch und gesellschaftlich entstandenes Primat des Maskulinum als „natürlich" darstellen, aber auch durch Kategorisierungen wie z. B. in einer Liste der Funktionen

379. Spanisch: Sprache und Geschlechter

von Genusoppositionen, wie folgt: "men and related practices (Objects or places)" / "Practices (objects, places) and related women" (Bergen 1980, 56). Die „heimliche Interaktion" von Ideologie und linguistischer Beschreibung, die Cameron 1985 postuliert, liegt hier ziemlich offen zutage. Als therapeutische Maßnahmen schlägt Garcia Meseguer (1984, 228) - in Übereinstimmung mit feministischen Positionen den möglichst häufigen Gebrauch von género común vor sowie weitgehende Vermeidung von m.-Pronomen (wie el que, uno etc.) durch Formulierungen mit persona, quien u. ä., sowie verstärkte Verwendung von f.-Formen, wenn immer es der Kontext erfordert oder ermöglicht (cf. 2.2. und 2.3.5.). 2.2. Das Problem der Berufsbezeichnungen Gesonderte Behandlung - schon wegen seiner praktischen Konsequenzen - verdient das Problem der Berufsbezeichnungen, das gegenwärtig in vielen Ländern, in denen Frauen in bisher vorwiegend von Männern besetzte Bereiche vorgedrungen sind, zur Debatte steht. Es geht dabei um die Möglichkeiten, die weibliche Präsenz in der Berufswelt und der Öffentlichkeit auch sprachlich sichtbar zu machen und dadurch gleichzeitig zu fördern bzw. in einer weiterreichenden Perspektive die geschlechtliche Spezialisierung von Arbeit überhaupt aufzuheben. Für das Spanische betrifft dies in erster Linie die Endungsmorphologie der vorhandenen Termini, Artikelwahl und Genuszuweisung. In einer Untersuchung der lexikographischen Praktiken in dieser Hinsicht - vor dem Hintergrund des aktuellen alltagssprachlichen Usus - geht Katherine Hampares (1976) davon aus, daß das Genus bei Personenbezeichnungen im Spanischen grundsätzlich unabhängig von der Wortendung mit dem (postulierten) Geschlecht des Referenten übereinstimmt (so el cura, el monarca, el centinela vs. la soprano etc.). Der alltägliche Sprachgebrauch ordnet ggf. grammatische Konkordanzregeln dem semantischen Geschlechtskriterium unter, so in Formen wie la arqueólogo, la médico, oder paßt Endung und Artikel an durch f.-Alternanzen, die in der Standardnorm nicht vorgesehen sind, wie la presidenta, liberala, arquitecta, mèdica etc. (Hampares 1976, 100). Hampares vergleicht 3 Lexika - DRAE 1970 und 2 spanisch-englische Wörterbücher, die sich explizit als deskriptiv und nicht puristisch orientiert verstehen anhand eines Corpus von 105 Berufs- und Standesbezeichnungen hinsichtlich der Aufnahme/Akzeptanz von Femininbildungen, der Systematik der Genuszuweisung und der Bedeu-

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tungserklärungen. Sie unterscheidet die untersuchten Stichwörter nach Endungsmorphologie (invariabel/variabel, konkrete Form der Endung) sowie nach Klassifikation/Status der betreffenden Berufe (akademische, qualifizierte manuelle Berufe). Generell fällt auf, daß bei den statushöheren Kategorien weniger Femininäquivalente gegeben werden, und das sowohl bei variabler Endung (wie bei científico, cirujano, diplomático, técnico), die vom normativen Standpunkt aus kein Hindernis böten, als auch bei den invariablen: bei letzteren besteht offenbar kein Widerstand gegen Femininalternanzen bei mittleren und statusniedrigen Kategorien (asistenta, comedianta, sirvienta etc.), aber ein Terminus wie gerente bleibt, in den 3 Wörterbüchern übereinstimmend, dem männlichen Geschlecht vorbehalten. Bei anderen statushohen bzw. traditionell von Männern besetzten Positionen wird die f.-Form in der Bedeutung 'Gattin von' aufgeführt (z. B. für die militärischen Grade, aber auch bei alcalde, cacique, jefe und sastre - in dieser Gruppe gilt nur intérprete als m. und f.). Am wenigsten Resistenz besteht offenbar gegen die (f.) -a- Ergänzung bei den Endungen -or, -l und -an, wo in den 3 Wörterbüchern übereinstimmend beide Formen und Genera genannt werden, allerdings auch hier mit Lücken in den prestigereicheren Positionen (z. B. senador und editor). Der Vergleich zwischen den 3 Wörterbüchern erweist das amerikanische William's Dictionary als relativ am wenigsten sexistisch, während DRAE und Collin's ausgesprochen konservativ sowohl hinsichtlich ihrer Auslassungen als auch ihrer Definitionen (unangemessene Bevorzugung der Bedeutung 'mujer de x') sind (cf. auch Kritik von Garcia Meseguer 1984, 367). Nash (1982) berichtet von entsprechenden lexikographischen Mängeln in neueren spanischenglischen Wörterbüchern; die Überprüfung einiger einschlägiger Stichworte in Slaby/Großmann (1975) führt zu ähnlichen Ergebnissen: selbst bei género común-Endungen wie in agente, periodista etc. wird nur m. angegeben. Dagegen ist in manchen spanischsprachigen Staaten auch der offizielle Sprachgebrauch schon sehr viel weiter, so z. B. in Puerto Rico, das durch seine Assoziation an die USA dem Federal Law unterworfen ist. Nash (1982) hat in ihrer Untersuchung von Stellenangeboten in den beiden wichtigsten Tageszeitungen Puerto Ricos hinsichtlich der Anwendung des 1959 erlassenen Nicht-Diskriminierungsgesetzes (Puerto Rico Law 100), das Ungleichbehandlung aufgrund des Geschlechts (ebenso wie von Rasse, Religion und Alter) verbietet, deutliche Veränderungen im Sprachgebrauch der Presse festgestellt. Die ursprüngliche Praxis, Annoncen

286

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

nach Geschlechtern getrennt zu klassifizieren, wurde 1968 aufgegeben, auch die - ebenso ungesetzliche - Geschlechtsspezifizierung im Anzeigentext wurde zunehmend seltener, wenn auch ζ. T. durch subtilere Hinweise ersetzt, die Präferenzen ausdrücken. Der generische Gebrauch der m.-Form allein ist nach dem Gesetz nicht zulässig und auch faktisch in den entsprechenden Texten nicht mehr anzutreffen. Die häufigste Form ist seither die Angabe beider Geschlechter bei der Berufsbezeichnung durch Endungsdifferenzierung (1), wie operador(a), abogado(a) oder secretaria(o) - eine Präferenz ergibt sich aus der Reihenfolge (manchmal verstärkt durch die Endung zugehöriger Determinanten wie bei empleada(o) doméstica', in der aufgeführten Serie nennen alle hochqualifizierten/akademischen Positionen an 1. Stelle m., weniger qualifizierte und „typische Frauenberufe" f., wie cajera(o), mecanógrafa, secretaria etc.). Bei der Verwendung von Pluralformen wird analog verfahren. Eine andere nichtdiskriminierende Form ist (2) die Verwendung geschlechtsneutraler Termini, mit Genus commune, wie z. B. solche auf -ista oder -nie; eine eventuelle Geschlechtspräferenz wird dann erst aus Determinanten erkennbar, wie in ayudante administrativa(o). Geschlechtsneutral ist auch die Formulierung (3) persona + Angabe der geforderten Qualifikationen, während die Lösung (4) explizit beide Geschlechter zur Bewerbung auffordert: damas y caballeros ..., gerente de supermercado, hombre o mujer; solche eigentlich redundanten Formulierungen sollen dazu beitragen, die stereotype Zuordnung zu einem Geschlecht zu vermeiden. Nash kommt zu dem Schluß, daß in Puerto Rico bemerkenswerte Fortschritte in Richtung nicht-sexistischer Sprachpraktiken gemacht wurden, daß aber die vorhandenen Wörterbücher wenig hilfreich für die Erweiterung des Bezeichnungsrepertoires um Femininformen sind; die Sprachbenutzer können nur auf die eigenen Intuitionen zurückgreifen (1982, 91s.). Eine Stichprobe im ausführlichen Anzeigenteil der Tageszeitung El País ergibt (1988) ein für Frauen weniger günstiges Bild: Die Stellenbezeichnungen sind zum ganz überwiegenden Teil (ca. 85:15) in maskuliner Form angegeben, auch bei Endungen, die eine f.-Ergänzung ohne weiteres zuließen (z. B. expertos en comunicación·, adjunto a jefe; vendedor (es); administrativo contable); öfter wird eine eventuelle generische Bedeutung durch weitere m.-Ergänzungen (wie los candidatos, interesados; habituado a .. .) in Frage gestellt oder ausgeschlossen (servicio militar cumplido, necesitamos un hombre con ...). Eine zweite Gruppe verwendet geschlechtsneutrale Formulierungen {persona con experien-

cia; product manager + la persona seleccionada; especialistas en booking; representante, z. T. aber auch mit den obigen Einschränkungen) zu finden auffällig oft bei ausländischen Finnen. Die noch seltener vertretene 3. Gruppe wendet sich explizit an beide Geschlechter (personas ambos sexos; vendedores, hombres o mujeres; vendedores¡as, administrativo/a, cocinero/a); die 4., mit explizit weiblicher Referenz beschränkt sich auf „Frauenberufe" wie secretaria, telefonista/recepcionista (+ joven señorita), señorita contable, esteticien {titulada); hierbei wird häufig als Qualifikation auch buena presencia und/oder buen trato verlangt. Generell zeichnet sich ab, daß hochplazierte (-dotierte) und qualifizierte technische Berufe ausschließlich m. formuliert sind (z. B. sämtliche directores und jefes), die unteren und mittleren Kategorien z. T. geschlechtsneutral bzw. ambig, z. T. (seltener) für beide Geschlechter, und daß die explizit an Frauen gerichteten Angebote sowohl wenig Auswahl als auch überwiegend weniger attraktive Stellen bieten. Ein bemerkenswerter lexikalischer Aspekt im Bereich der Berufsbezeichnungen, der sich zu den beobachteten Tendenzen komplementär verhält, ergibt sich aus der „Veredlung" des m. Terminus in Fällen, wo Männer und Frauen gleiche Arbeit verrichten; so bei dem Begriffspaar azafata (Stewardess) vs. comisario de abordo (Steward). 2.3.

Semantische Asymmetrien: die Geschlechterdifferenz im Lexikon

2.3.1. Die Termini HOMBRE ihr Umfeld

und MUJER

und

Die strukturelle Asymmetrie in bezug auf die Geschlechter, wie sie an der Genusproblematik und ihren Konsequenzen im Bereich der Wortbildung (Berufsbezeichnungen) deutlich wird, ist auf der Ebene des Lexikons (im Sinne sowohl von Wortschatz wie seiner Repräsentation im Wörterbuch) z. T. noch krasser. Im Spanischen beginnt sie bereits bei den Termini für Mann und Frau. Wie alle romanischen Sprachen hat das Spanische das im klassischen Latein 3—stellige Wortfeld HOMO - VIR - MULIER (Mensch - Mann - Frau) auf die 2-stellige Opposition HOMBRE - MUJER reduziert; dadurch erhält hombre gleichzeitig die Bedeutung 1) ser humano/Mensch (nicht markiert bezüglich Sexus; generisch) und 2) varón/Mann (+m.). Die lexikalische Unterscheidung Mensch/Mann setzt sich nur im Adj. viril und seinen Derivaten fort. Mujer hat dagegen als zweite (Standard-)Bedeutung 'Ehefrau' (cf.

379. Spanisch: Sprache und Geschlechter

it. moglie), die analog für hombre nur im „familiären" Sprachgebrauch zugelassen ist. Dieser semantischen Asymmetrie m u ß die Lexikographie Rechnung tragen - sie geht aber darin noch wesentlich weiter, als es in der objektsprachlichen Struktur angelegt ist, und setzt durch ideologisch gefärbte Definitionen, Auswahl der Bedeutungskriterien und Beispiele Differenzen, die das diskriminierende gesellschaftliche Bild von Mann und Frau widerspiegeln und perpetuieren. Wir haben es hier also mit einem doppelten Sexismus zu tun: einem sprachstrukturellen, der das Männliche mit dem allgemein Menschlichen identifiziert, das Weibliche auf die Geschlechtlichkeit reduziert und den Status 'Frau' tendenziell nur der Verheirateten zugesteht, und einem metasprachlichen, der diese Diskriminierung festschreibt und verstärkt. Die lexikographischen Praktiken ähneln hier weitgehend den französischen (—>311), „übertreffen" sie aber in mancher Hinsicht (sprachbedingt?) sogar noch. Allerdings hat auch die spanische Schriftkultur, und mit ihr die Lexikographie, eine lange misogyne Tradition (cf. Metzeltin 1989, Kreis 1987), die ein Blick in die Geschichte der einschlägigen Wörterbuchartikel illustrieren kann: Covarrubias, Tesoro de la Lengua (1611)

Castellana

Schon das erste einsprachig-spanische Wörterbuch, Covarrubias (1611), setzt überdeutliche Zeichen, indem es dem Stichwort M U G E R zunächst einmal die übliche Definition und erläuternden Beispiele verweigert («Muchas cosas se pudieran dezir en esta palabra, pero otros las dizen, y con más libertad de lo que seria razón», p. 818), diese Lücke in der 2. Edition (1672) stattdessen aber durch moralisierende Erwägungen über „schlechte" Frauen (d. h. «las que, huyendo la modesta compostura de su obligación, viven von desahogo, afloxando las riendas a su n a t u r a l . . . » ) ausfüllt, gestützt auf misogyne Maximen der Klassiker (Platon, «Mulier mala mors mariti», etc.). Der Artikel H O M B R E dagegen führt den Menschen (?) als Krone der Schöpfung und rationales Wesen ein, als Ebenbild Gottes (wodurch die Etymologie von H O M O begründet wird); weitere biblische Exkurse, etymologische Spekulationen und Belegbeispiele («No todos son hombres los que mean a la pared») und die Hinweise auf den umgangssprachlichen Gebrauch («es muy hombre, es valiente»; «es ya hombre, ha salido de la edad de muchacho» etc.) lassen darauf schließen, daß trotz dieser auf die Spezies Mensch zutreffenden Einleitung eher die Bedeutung ' M a n n ' relevant ist; auf die Doppelbedeutung 'Mensch/Mann' wird nicht aus-

287

drücklich hingewiesen (und möglicherweise wird sie gar nicht als solche wahrgenommen zu einer Zeit, für die es nicht evident war, daß die Frau gleichermaßen am Menschsein teilhatte). Abgesehen von einigen religiös fundierten Einschränkungen bezüglich seiner „Schwäche", der „verlorenen Unschuld" etc., wird der Begriff H O M B R E ebenso positiv besetzt wie M U G E R negativ. Diccionario de Autoridades

(1732)

Das was bei Covarrubias implizit angelegt war, wird im Artikel H O M B R E des Diccionario de Autoridades (1732) explizit gesagt: Es obra que Dios hizo por sus manos à su imagen y semejanza. Viene del Latino Homo, que significa esto mismo; y aunque el verdadero significado desta voz comprehende hombre y muger, en Castellano se toma regularmente por el varón (168).

(Ein Hinweis, der die Skepsis vieler Feministinnen gegenüber der „generischen" Bedeutung bzw. Verwendung von hombre rechtfertigt.) Dagegen erhält das Stichwort M U G E R jetzt eine sachlichere Eintragung: «Criatura racional del sexo femenino» (627). (Eine solch einfache und klare Aussage bringen die späteren Lexika dann wieder nicht mehr zustande.) Auch die Belegbeispiele sind frei von misogynen Konnotationen. Andererseits raten die in der Folge aufgeführten refranes und proverbios hauptsächlich zu Vorsicht gegenüber der Weiblichkeit und insinuieren solche stereotypen Eigenschaften wie Geschwätzigkeit, Unzuverlässigkeit, Zügellosigkeit etc. Das Lemma M U G E R C I L L A gibt schon als „reguläre" Konnotation die Bedeutung 'Prostituierte' an («Tomase regularmente por la que se ha echado al mundo»), dagegen H O M B R E C I L L O «el hombre pequeño y despreciable»,); ansonsten fehlt aber (noch) die lange Liste der Kompositionen und Phraseologie, die auf diese weibliche „Vokation" hinweist - wie in den späteren Wörterbüchern. Diccionario de la Real Academia Española (DRAE) und moderne Wörterbücher Der Vergleich der Bedeutungsangaben in den Folge-Editionen des Akademiewörterbuchs (DRAE) und darauf basierender anderer Wörterbücher zeigt, daß für die Bestimmung von H O M B R E und M U J E R , ganz analog zur Praxis der französischen Lexikographie (—»311), unterschiedliche Kriterien verwendet und sehr ungleiche Bewertungen vorgenommen werden. 1)Die Eigenschaft «racional» erscheint nur in der Definition von H O M B R E ; 2) die Bedeutungskomponente 'erwachsen' (adulto) wird bei M U J E R durch die Ge-

288

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

schlechtsreife definiert («llegado a la edad de la pubertad»), bei HOMBRE dagegen auf einer wesentlich allgemeineren Ebene («llegado a la edad viril o adulta»); cf. auch «Ser mujer: haber llegado una moza a estado de menstruar» (dagegen «hacerse hombre: crearse una posición en la vida», in Moliner 1984 u. a. Wörterbüchern; im DRAE nur «ser muy hombre, ser valiente y esforzado»); 3) der Zusatz «con relación al marido» steht nur bei MUJER in der Bedeutung 'esposa', nicht aber analog für den („vulgärsprachlichen") Gebrauch von HOMBRE für 'marido'. ("1970; dem Inventar von García Meseguer 1984 zufolge haben diese Artikel in der 20. Auflage 1984 keine Veränderungen erfahren). Von notorischer Asymmetrie sind die Eintragungen zu Wortbildung, Phraseologie und Sprachgebrauch. Dabei nimmt in allen Wörterbüchern das Stichwort HOMBRE sehr viel mehr Raum ein, ohne daß dafür die zusätzliche generische Bedeutung 'Mensch' verantwortlich wäre; vielmehr beziehen sich Ableitungen, Zusammensetzungen und spezifischere Gebrauchsweisen durchweg auf die 2. Bedeutung 'Mann'. Bei den festen Verbindungen mit HOMBRE resp. M U J E R fallt vor allem die unterschiedliche Verteilung der Konnotationen der daraus entstandenen Bezeichnungen auf: So enthält das Stichwort HOMBRE in DRAE "1970 50 Bildungen mit de + Ν (oder anderen Ergänzungen), von denen 4 eindeutig negativ konnotiert sind (h. de calzas atacadas, de dos caras, de mala digestión (fig.), para poco; evtl. de la vida airada: «el que vice licenciosamente»; sowie h. de nada, h. menudo, pobre h., die aber objektive soziale Verhältnisse und kein moralisches Urteil ausdrücken; alle anderen bezeichnen entweder (ehrbare) Ämter und Positionen (A. de ciencia, de Estado .. .) oder positiv bewertete Charaktereigenschaften (de copete, de estofa, de pecho, de puños etc.). Dagegen stehen bei MUJER 11 Eintragungen gleicher Bildung, von denen nur 2 als positiv konnotiert gelten können (m. de digo y hago, m. de su casa); die restlichen 9 sind Synonyma für ramera (Prostituierte). Die lexikalisch verfestigte Wertverteilung verhält sich also gerade umgekehrt proportional - abgesehen von der Einseitigkeit des weiblichen Erscheinungsbildes. Diese Grundstruktur übernehmen praktisch alle modernen Wörterbücher (Casares 1963, Durván 1983, Moliner 1984 u. a.). Als einziges Wörterbuch weist Maria Moliners Diccionario de Uso 1984 (das einzige spanische Lexikon, das von einer Frau verfaßt wurde) darauf hin, daß «expresiones calificativas» wie hombre de (+ Ν o. a.) ebenso auf «mu-

jer, persona u otro nombre genérico» angewendet werden können, allerdings mit der Einschränkung «las expresiones de esta forma que siguen constituyen modismos, bien por ser insubstituible en ellos la palabra , bien por la extraordinaria frecuencia de su uso (h. de acción, de ambas sillas, de armas, de bien, de la calle, de ciencia ... etc.)». Warum «insubstituible», wenn die Sprachstruktur es grundsätzlich zuläßt und die gesellschaftlichen Verhältnisse sich soweit verändert haben, daß Frauen jetzt Positionen einnehmen, die früher ausschließlich von Männern besetzt wurden und die der Sprachgebrauch tradiert, aber nicht ein für alle Mal festgelegt haben muß? In vielen Fällen ist der tatsächliche (alltägliche) Sprachgebrauch zweifellos schon weiter, und vor allem flexibler, als eine konservative, am engen Normkonzept der RAE ausgerichtete Lexikographie es vorgibt. Daß hombre - ebenso wie varón - schon als positiv an sich bewertet wird, zeigen Wendungen wie ser muy (oder mucho) hombre (DRAE: «ser valiente y esforzado» bzw. «ser persona de gran talento e instrucción o de gran habilidad» - der generische Ausdruck persona täuscht hier, denn der Ausdruck kann normalerweise nicht auf weibliche Referenten angewendet werden) bzw. deren Negation; ferner Derivationen wie hombrear, hombrada, hombradía oder hombría und die Adjektive varonil und viril. Dafür gibt es keine Entsprechungen auf der weiblichen Seite: mujeril wird entweder als neutraler oder als pejorativer Ausdruck - DRAE: «adamado, afeminado» - verwendet, andere Derivate von MUJER haben durchweg einen leicht oder stark despektiven Sinn: mujeruca, «despect. de mujer», mujeriego, mujerero (auf Männer bezogen pejorativ), mujercilla, 1. «m. de poca estimación, 2. m. perdida, de mala vida», mujerzuela desgleichen (DRAE). Die weitaus häufigste Konnotation bzw. Referenz verweist hier auf das angeblich älteste Gewerbe der Welt; tendenziell ist keine Bezeichnung für Frau(en) vor dieser Bedeutungskomponente sicher - das zeigt auch eine Reihe scheinbar „inoffensiver" Wörter, die Garcia Meseguer (1977, 1984) in seinen Inventar sexistischer Einträge des DRAE aufgenommen hat: manceba, moza, marquisa haben im Gegensatz zu der jeweiligen Maskulinform auch die Bedeutung 'Prostituierte' (ebenso wie maleta, marca, maraña, manfla, marquida, maturranga etc.!). García Meseguer kritisiert an den DRAE-Eintragungen in erster Linie die Bedeutungsangabe mujer publica (statt prostituta), die heute einen überflüssigen und herabsetzenden Anachronismus darstellt. An einem stereotypen und verzerrten Geschlechterbild halten im übrigen auch die ent-

379. Spanisch: Sprache und Geschlechter 289 sprechenden Artikel in Moliners Diccionario fest: Auffallend ist die Bestimmung des Stichworts MUJER über Körperlichkeit, Sexualität und Beziehung zum Mann. Im aufgelisteten Wortfeld befinden sich Begriffe wie menstruación, parto, madre, sexo, matrimonio, prostitución; fast nichts dergleichen ist unter HOMBRE verzeichnet, außer putero, putañero, faldero, (stattdessen aber auch Ausdrücke wie braguetero, Don Juan, seductor unter MUJER!). Ebenso wie es schon für das Französische konstatiert worden ist, scheint auch in der spanischen Lexikographie das Motto zu gelten: «le sexe c'est la femme!» (Schön 1975; - » 311). 2.3.2. «Mujer = Prostituta». Synonyme für FRAU Es erstaunt nicht, daß spanische SynonymWörterbücher diese sprachlichen Verhältnisse auf ihre Weise widerspiegeln; dabei ist sowohl ein Blick auf die Artikel MUJER vs. HOMBRE als auch auf das Wortfeld PROSTITUTA aufschlußreich. a) Auffälligerweise kehren sich hier die sonst vorherrschenden Mengenrelationen für die Stichwörter genau um. Durchweg werden für MUJER sehr viel mehr Synonyme verzeichnet als für HOMBRE, eine Tatsache, die auch für andere Sprachen festgestellt worden ist (cf. insbesondere Stanley 1977, Yaguello 1979; — 311): Sainz de Robles 1966 nennt 42 Bezeichnungen unter MUJER gegen 10 unter HOMBRE (davon entfallen 8 auf die Bedeutung 'ser humano', lediglich 2 auf die Bedeutung 'Mann' (varón und macho: in der ersten Gruppe ist eine Eintragung kein Synonym, sondern eine Definition: animal racional). Dieses Ungleichgewicht kommt zum einen dadurch zustande, daß neben dem (partiellen) Synonym esposa völlig unmotiviert sämtliche weiblichen Verwandtschaftsbezeichnungen angeführt werden (Konsequenz der schon in anderen Lexika festgestellten Zuständigkeit der Frau für das Reich der Familie?), zum anderen eine Serie von (für hombre nicht relevante?) Ausdrücke für Lebensalter/-abschnitte sowie Anrede- und Höflichkeitsformen (¡oven, adulta, anciana, bzw. dama, señora; auch ama und bachillera), schließlich die Reihe der auf weibliche Schönheit und Verführungskraft bezogenen Ausdrükke (Eva, Venus, Huri etc.) und die negativen Pole von mujerzuela über marisabidilla (Blaustrumpf) und virago bis pendón und sücubo - ein bemerkenswertes und immerhin schillerndes Frauenbild (zwischen hausbacken und gefährlich), und schon deswegen erwähnenswert, weil Sainz de Robles bislang als das einschlägigste Synonymwörterbuch gilt. Dennoch gehen neue-

re Synonym-Wörterbücher wenigstens etwas systematischer vor - ohne die globale Tendenz zu verändern. Corripio (1972, 1979), hat irrelevante Verwandtschaftsbezeichnungen aussortiert und die Bedeutungsgruppen deutlicher getrennt (Frau, Ehefrau, Hausangestellte - für mujer de serviciojde limpieza u. ä. relevant), wobei die stärker konnotierten Derivationen (mujerona, mujerzuela) gesondert aufgeführt werden; entsprechend verfahren auch Zainqui 1973 und vor allem López Garcia-Molins 1986 (letzterer nennt unter MUJER nur noch hembra, señora und dama). Sowohl Corripio wie Zainqui behalten aber unter MUJER sowohl die 'Verführerinnen' (eva, venus, vampiresa) wie die 'Furien' (amazona, megera) bei; ζ. T. erscheinen solche - meist stark pejorativ konnotierten Ausdrücke dann unter H O M B R U N A (Corripio: Virago, sargentona, marimacho, amazona) oder MUJERONA (López Garcia-Molins: Maritornes, marimacho, sargentona sowie jamona, robusta und pandorga). Konstant bleibt weiterhin die Asymmetrie zu den Maskulin- (eben nicht) Äquivalenten (HOMBRE, HOMBRON), denen entweder neutralere oder positiver konnotierte Wortfelder zugeordnet sind (s. speziell HOMBRÍA - cf. Corripio 1979 - das keine weibliche Entsprechung hat). Eine männliche Perspektive in der Bildung weiblicher Personenbezeichnungen wird auch in den Metaphern für die verheiratete Frau deutlich (costilla; media naranja, cara mitad), die auf Ehemänner nicht angewendet werden; das Weib ist - in Übereinstimmung mit der Bibel Teil des Mannes, aber nicht umgekehrt. b) Als ungeheuer reichhaltig erweisen sich die Synonym-Wörterbücher bei den Stichwörtern im Bereich Prostitution, also PROSTITUTA, PUTA und RAMERA. An der Spitze steht Sainz de Robles (1966) mit 40 Eintragungen für RAMERA, 25 für PROSTITUTA und 12 für PUTA (die nicht alle schon unter der erstgenannten enthalten sind; das Verteilungskriterium ist undurchsichtig); Corripio 1979 folgt mit 30 Wörtern für RAMERA und je 29 (identischen) für PUTA und PROSTITUTA (das 30. Wort ist mujer publica), López Garcia-Molins (1986) mit 12 unter PUTA, 10 unter PROSTITUTA, 6 unter MUJERZUELA, 4 unter MANCEBA (teilweise Überschneidungen). Zurückhaltender führt Zainqui 1973 nur das Stichwort PUTA mit 11 Synonymen und Bevorzugung einer eher literarischen Stilebene (cortesana, hetera, mediavirtud, meretriz; als sonst nirgends genannten Neologismus: cali-girl). Bei manchen Autoren gelten auch Bezeichnungen wie fulana (Corripio) - im Gegensatz zum neutralen fulano - und querida als synonym für Prostituierte (Zainqui:

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

«ha adquirido en nuestros días una semántica particular, significando la mujer con quien se mantienen relaciones sexuales ilegales» = puta!). Trotz weitgehender Übereinstimmung zwischen den Wortlisten der einzelnen Lexika bietet jeder Autor auch einzelne Termini, die bei keinem anderen genannt sind, was einerseits auf die Produktivität dieses Wortfelds hinweist (Neubildungen, Resemantisierungen), andererseits auf schwankende Auffassungen über die semantische Zugehörigkeit/Relevanz einzelner Ausdrücke (zumal als Euphemismus oder „Tarnwort" praktisch jede weibliche Personenbezeichnung oder Metapher in Frage kommt, cf. pupila, tía, fulana, moza, prójima etc.). Insofern Synonym-Wörterbücher aber auch nicht alle Sprachregister berücksichtigen, bilden sie nur „die Spitze des Eisberges" ab; das gesamte Wortfeld der Sexualität enthüllt sich erst in Spezialwörterbüchern. 2.3.3. Das Wörterbuch des Macho:

Sexualität

Der hispanische Kulturkreis gilt als prototypisch für eine männlich dominierte Welt schließlich stammen der inzwischen internationale Begriff MACHISMO und seine Derivate aus dem Spanischen (cf. auch Zlotchew 1979). Merkwürdigerweise hat dieser - in der Umgangssprache häufig zu hörende - Ausdruck bisher kaum Eingang in spanische Lexika gefunden; weder DRAE (1970), noch Casares (1963), Moliner oder der neue Durván (1983) führen ihn auf - als einziges spanisches Wörterbuch nennt das Diccionario Planeta (1982) sowohl MACHISMO wie MACHISTA und erläutert sie im international üblichen Sinn: «actitud que considera el sexo masculino superior al femenino: El m. supone la marginación de la mujer en la sociedad», und zu MACHISTA: «Hasta hace muy poco estabámos integrados en una sociedad completamente m.». - Demnach wäre dieser Zustand heute als überholt zu betrachten und trifft nur noch auf anachronistische Einzelgänger zu: «Todavía hay m. que creen que la mujer es un objeto». Der im Spanischen ebenfalls geläufige Begriff SEXISMO (als Hyperonym) wird in keinem Lexikon registriert, wohl dagegen die viel weniger integrierten Termini SEX-APPEAL und SEXY, die im übrigen ausschließlich auf das weibliche Geschlecht bezogen werden (cf. Planeta 1982, Durván 1983). In französischen Wörterbüchern ist MACHISME dagegen ab 1981 belegt (Petit Larousse illustré, in der Ausgabe von 1984 ergänzt um MACHISTE). Robert (1985) datiert diese Ausdrücke für das Französische mit 1971 und

1972, ihr mexikanisches Etymon MACHISMO mit 1959, als «vulgarisme pour virilité» und gibt als (frz.) Bedeutung «idéologie de la suprématie du mâle» an. Das Diccionario de Mejicanismos von Santamaría (1959) - wahrscheinliche Quelle für Robert - bestätigt diese Aussage: MACHISMO, «vulgarismo grosero por varonía, virilidad», aber ohne Hinweis auf die Ideologie; es legt (für mex. Span.) vielmehr eine positive Konnotation durch das Ausgangslexem MACHO nahe: « ( . . . ) i n d i c a . . . superioridad en tamaño, condición, fuerza u otro atributo. - adj. ν. Dícese del hombre de muchas y grandes energías, o muy valiente, o de mucho carácter» (ib.). (Diese Wortbedeutung ist selbst ein Beleg für den machismo der mexikanischen Gesellschaft.) Wie stark tatsächlich nicht nur die spanische Sprache, sondern speziell auch ihre Darstellung in der Lexikographie von machismo geprägt ist, wurde schon an verschiedenen Aspekten der Ungleichbehandlung der Geschlechter im Lexikon gezeigt; der Bereich, wo dies am krassesten zutage tritt, ist wohl der der Sexualität. Hier spiegeln der spanische Wortschatz und die Idiomatik sowie die Art und Weise, wie sie lexikographisch verarbeitet werden, in aller Deutlichkeit die gesellschaftliche Doppelmoral, die einerseits alles Sexuelle tabuisiert, „unaussprechbar" macht (die meisten geläufigen Bezeichnungen für Geschlechtsorgane fehlen), andererseits aber das (schlecht) Verdrängte immer wieder durchscheinen läßt (so in der obstinaten Identifikation des Weiblichen mit dem Geschlecht) und mit Ächtung belegt. Gleichzeitig ist aber gerade dieser semantische Bereich einer der produktivsten der Sprache - wie es für Tabubereiche charakteristisch ist. Seine Darstellung bleibt spezialisierten Wörterbüchern und Glossaren überlassen, die jedoch während der verschiedenen autoritären Regierungsphasen und unter dem Einfluß der katholischen Kirche (Zensurpraxis, Index für Publikationen) in Spanien über lange Zeit nicht produziert wurden (als erste Publikation wieder Cela 1968 und 1971, die sich fast ausschließlich auf Primärquellen stützt und deren Bibliographie lexikographische Arbeiten nur vom Beginn des Jh. oder aus Lateinamerika nennt). Dagegen waren die Lexika aus der Inquisitionszeit - vor Covarrubias und Real Academia, d. h. also vor der Gegenreformation - sehr viel unbefangener (z.B. de las Casas 1570, Franciosini 1620; cf. Bierbach 1989a). Daß das erste Speziallexikon Celas Diccionario Secreto - offenbar einem lange angestauten Bedürfnis entsprach, zeigen die Auflagezahlen (Band 1, 1968, in wenigen Monaten 12.000 Exemplare, Bd. 2, 1971, 8000). Beide Bände sind ausschließlich (auf gut

379. Spanisch: Sprache und Geschlechter

1000 Seiten) Ausdrücken und Redensarten zu den männlichen Geschlechtsteilen gewidmet, erlauben also keinen Vergleich der Behandlung männlicher und weiblicher Sexualität. Dagegen zeigt Martin Martins Diccionario Malsonante (1974), daß die vielfach beobachtete Pejorisierung der weiblichen Geschlechtlichkeit (cf. u. a. Suardiaz 1973, 20ss. und 67ss.) insofern zu relativieren bzw. zu ergänzen ist, als auch die männliche - z. T. - davon nicht ganz ausgenommen ist, wenn auch bei weitem nicht auf die aggressive Art und Weise, die der Sprachgebrauch dem Weiblichen reserviert. So trifft es zu, daß die Bezeichnungen des weiblichen Geschlechts durchweg negativ bis extrem herabsetzend wirken (cf. die 29 Synonyme für 'órgano genital femenino', von agujero bis tonto, über chupajornales und guardapolvos in Martin Martin ib.) und so auch unmittelbar die Funktion von negativ geladenen Interjektionen und Schimpfwörtern übernehmen können Qcoño! ¡que coñazol etc.). Eine weitere Form der Herabsetzung des weiblichen Geschlechts ist die besonders in Lateinamerika verbreitete verbale Praxis des «mentar la madre» (la puta madre etc.; cf. Kany 1960, Kap. 7). Auf der männlichen Seite findet sich dagegen die Ambivalenz, daß einerseits die Ausdrücke, die sich auf das Organ der „Manneskraft" beziehen (cojones und Synonyme) außerordentlich positive Werte symbolisieren (z. B. con c. = 'valiente, decidido, atrevido, importante'!, acojonante und cojonudo = 'magnifico, extraordinario'; ib., komplementär das Fehlen davon synonym für 'feige', 'unmännlich'), andererseits das Wortfeld zu Phallus eher abwertende und ins Lächerliche tendierende Bedeutungen enthält (carajo; me importa un c. oder un pijo; cf. auch die Synonymik: canario, churro, longaniza, pepino etc.). Stark negativ belegt ist natürlich auch der gesamte Wortschatz, der abweichendes sexuelles Verhalten (Homosexualität) des Mannes betrifft (auf der weiblichen Seite ist dieses lexikalische Feld weniger umfangreich, aber ebenso pejorativ). So bezeichnet z. B. puto den 'homosexual pasivo' mit der 2. Bedeutung 'hombre malvado, malintencionado' (ib.); eine fast haßerfüllte Definition dieses Wortes gibt das Lexikon von Santamaría (1959) mit «invertido, afeminado, puerco; tipo enfermizo y teratològico del pederasta o sodomita». - Für den gesamten Ausdrucksbereich der Sexualität trifft zu, daß er ausschließlich aus der Perspektive eines postulierten männlichen „Aktanten" geprägt ist und das Weibliche auf das passive Objekt seiner Aktivität reduziert, die zudem häufig mit außerordentlicher Aggressivität geladen ist (cf. dazu auch Paz 1969, 68ss., und Zlotchew 1979, 116ss.).

291

Dies kommt, wie Suardiaz (1973, 27) feststellt, sowohl auf lexikalischer wie auf syntaktischer Ebene zum Ausdruck, z. B. in den VP, die den Geschlechtsakt bezeichnen: im transitiven Gebrauch von coger - «(él) la cogió» oder verstärkt durch dativus ethicus «se la cogió», in dem Agent und Benefactor zusammenfallen (cf. auch Martin Martin 1974, Art. «COITO» = gozarla, follarsela, pasarla por las armas), auf der weiblichen Seite durch den Gebrauch von (Passiv-) Partizipien wie caída, estropeada, arruinada etc. In diese Bedeutungskonstellation gehören auch semantische Oppositionen wie impotente vs. frígida - „Potenz" gibt es logischerweise nur auf Seiten des Mannes. Diese Asymmetrie wiederholt sich auf allgemeinerer Ebene in Begriffspaaren wie pretendente·, pretendida, amante: querida, dem inzwischen archaischen Ausdruck prenda ('Liebste') und in der spezifischen Verwendung von Verben wie sacar oder llevar - im Sinne von 'ausführen' - , die üblicherweise mit männlichem SubjektAgens und weiblichem Objekt verwendet werden (bzw. auch in der Konstellation + / - erwachsen: «llevar niños»). Suardiaz kommt zu dem Schluß, daß das Bild der Frau im Sprachgebrauch - speziell für den sexuellen Bereich, aber tendenziell auch im allgemeinen - gekennzeichnet ist durch „double Standard" (= ungleiche Bedeutung gleicher Ausdrücke je nach Geschlecht des Referenten, s. honrado/-a, deshonrar, perdido¡-a etc.; ib., 25s.), Passivität und Infantilisierung (s. auch häufigere Anwendung von Diminutiven auf weibliche Namen - ib., 31 - und die in Spanien sehr verbreitete Anrede mit niña bis ins hohe Alter). Die beiden letzten Eigenschaften sind komplementär und leiten sich von der Tendenz her, die Frau als (Konsum-)Objekt zu sehen; dies bezeugt hinwiederum eine ganze Reihe von Adjektiven und Metaphern aus dem Bereich des Eßbaren, die nur auf das weibliche Geschlecht angewendet werden: rica, deliciosa, sabrosa, bombón, budín (ib., 21); ein reichhaltiges Repertoire an Obst- und Gemüsemetaphern steht für die Bezeichnung der einzelnen Körperteile, speziell für die „sexuell relevanten" - zur Verfügung (cf. auch Kroll 1953 zum Portugiesischen), für besonders schmeichelhafte Register das Feld der Edelsteine und Preziosen (joya, perla etc.) und natürlich - Blumen. Man kann also eine weitgehende Spezialisierung des Lexikons für die Beschreibung von Mann und Frau im Spanischen - jedenfalls im traditionellen und lexikographisch fixierten Sprachgebrauch - annehmen.

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

2.3.4. Kritik am DRAE und Reformvorschläge Garcia Meseguer (1977, 1984) hat eine umfangreiche Liste von Wörterbucheintragungen des DRAE zusammengestellt, die auf irgendeine Weise sexistisch sind und daher zu revidieren wären. Im einzelnen betrifft seine Kritik die folgenden Aspekte: 1) Genuszuweisung: Bei Bezeichnungen (speziell Berufs- und Standesbez.), die auf beide Geschlechter anwendbar sind, steht häufig nur die Genusangabe m.; die Definitionen werden mit - dann auch als männlich zu verstehendem - «el que» eingeleitet, z.B. bei geólogo, gerente (1984, 316), gimnasta (317), gramático (318), plumista, pediatra (354) etc. Wenn beide Genera vermerkt sind, wird bei einer Bedeutungsspezifikation, die auf eine statushöhere Position referiert, nur m. angegeben, z. B. GUÍA com. Persona que . . . conduce . . . , 4. m. Persona autorizada para enseñar . . . etc.» (318s.), oder PRINCIPIANTA f. vs. PRINCIPIANTE, GOBERNADOR vs. GOBERNADORA. Besonders diskriminierend ist dabei die Beibehaltung der - inzwischen archaischen - f. Bedeutung 'mujer de m.', wie z. B. in IMPRESOR, m. «Artífice que imprime» vs. IMPRESORA, f. 1. «Mujer del impresor» und 2. «Proprietaria de una imprenta» (die Bedeutung 'artifice' fehlt). Noch absurder ist diese 1. Angabe bei SECRETARIA (367). 2) Auf der gleichen Ebene stehen Definitionen von f. Personenbezeichnungen in ausschließlicher Abhängigkeit von einer männl. Bezugsperson, als 'Gattin' oder 'Tochter von x.', z. B. RICADUEÑA - «Hija o mujer de grande o ricohombre» vs. RICOHOMBRE m. «El que en lo antiguo pertenecía a la primera nobleza de España» (365). 3) Rollenklischees in Definitionen, wie ζ. Β. beim Stich wort LABOR, «3. obra de coser. . . en que se ocupan las mujeres» oder LABRAR: «7. coser o bordar, o hacer otras obras mujeriles» (327). 4) Definitionen - teilweise auch Stichwörter bei denen ein männl. Subjekt impliziert ist, die aber als „allgemeine" Aussagen erscheinen; ζ. B. GOZAR: «3. conocer carnalmente a una mujer», desgl. CONVENIR, «5. cohabitar, tener comercio carnal con una mujer» (294), bzw. auch Stichwörter wie «tener parte con una mujer» oder «tomar mujer», ohne männl. oder geschlechtsneutrale Äquivalente. Hier zeigt sich, daß das Wörterbuch offensichtlich von Männern verfaßt und dabei an männliche Leser gedacht worden ist. Das Setzen des Männlichen für das Allgemeine wird noch deutlicher in Formulierungen wie CHICOLEO: «Dicho o donaire que se usa con las mujeres» (79; Hervorhebung C. Β.).

5) Parteilichkeit scheint auch in Definitionen auf wie für MARIDAZO: «Marido demasiado condescendiente» (81). Weiter moniert Garcia Meseguer den hartnäckigen Gebrauch von mujer publica im Sinne von 'Prostituierte' (ζ. B. LUPANAR: «Mancebía, casa de m. p.» - anstelle «de prostitutas» und zahllose entsprechende Beispiele), die Identifikation des Weiblichen mit Schwäche u. ä. bzw. viceversa in Bedeutungserklärungen wie BLANDO: «afeminado y que no es fuerte para el trabajo» (78) oder MOLICIE: «Afición al regalo, afeminación» (ib.), die Fixierung auf Sexualität bei der Referenz auf Frauen (z. B. bei den Begriffen HONRA; DESHONRA, NATURALEZA etc. - 83s.) - und überhaupt eine eigentümliche Obsession mit - heute z. T. inaktuellen - sexuellen Bedeutungskomponenten, bei Wörtern wie z. B. RAPTO, RAPTAR: « . . . llevarse de un domicilio, con miras dehonestas, a una mujer» (362). (Vgl. auch Sau 1981 als radikal feministischen Gegenentwurf eines Diccionario ideológico.) 3. Ausblick Über 10 Jahre nach Erscheinen der ersten Ausgabe von Garcías Buch hat die Real Academia nur einen Bruchteil der zu jedem Stichwort gegebenen Verbesserungsvorschläge berücksichtigt. Ein Antrag der sozialistischen Abgeordneten Dolores Pelayo auf Bereinigung sexistischer Formulierungen im DRAE wurde 1986 vom Kongreß abgelehnt (Mujer Feminista 26, 1988, 21). Ebenso schwer wie die RAE sich noch in den 80er Jahren unseres Jh. tut, Frauen in ihre Reihen aufzunehmen (cf. Interview mit M. Halcón, zitiert in Garcia Meseguer 1984, 89), so wenig scheint sie in der Lage zu sein, bestimmte Anachronismen und ideologische Verzerrungen in ihrem einflußreichsten Werk, dem Diccionario, wahrzunehmen und zu korrigieren (cf. Interview mit G. Salvador, referiert in Mujer Feminista 26, 21): Die Redaktion der vom Instituto de la Mujer herausgegebenen Zeitschrift Mujer Feminista kommt zu dem Schluß: «El Diccionario de la Academia de la Lengua: una ofensa a la dignidad de la mujer» (ib.). Ob das 1983 am Innenministerium gegründete Instituto de la Mujer diesen Mißständen abhelfen und eine nicht-diskriminatorische Sprachpolitik durchsetzen kann, werden die nächsten Jahre zeigen. Inzwischen (1988) hat das Institut in Zusammenarbeit mit dem Erziehungsministerium „Empfehlungen für einen nicht-sexistischen Sprachgebrauch" (cf. Recomendaciones 1988) im Rahmen eines „Plans zur Förderung von Chancengleichheit für Frauen"

379. Spanisch: Sprache und Geschlechter herausgegeben. Ausgehend v o n sprachkritischen Überlegungen, die fast alle der hier erörterten Punkte aufgreifen (Lexikon, grammatische N o r m e n wie generisches Masculinum, Konkordanzregeln, semantische Asymmetrien, stereotype Attributzuschreibungen etc.), werden den diskriminierenden Sprachformen bzw. -gewohnheiten Alternativen gegenübergestellt, die darauf abzielen, einerseits weibliche Referenz sichtbar zu machen und ihren Anteil zu vermehren und andererseits ausgrenzende und klischeehafte Spezifizierungen des Weiblichen zu vermeiden, ggf. durch Verwendung echter generischer Ausdrücke (wie ser humano, humanidad, persona etc.); im wesentlichen stimmen diese «recomendaciones» mit den bereits in anderen Ländern existierenden und von europäischen Institutionen und der U N E S C O geförderten Richtlinien überein (—* 311 ; zum Deutschen: Hellinger 1985). Auch die Autonomen Regionalregierungen haben, sporadisch im Rahmen ihrer Sprachpolitikprogramme (cf. Bierbach 1987) und vermehrt durch inzwischen geschaffene Frauen-Sekretariate (z. B. bei der Generalitat Catalunya und València, cf. Recomendaciones 1989), ähnliche Initiativen ergriffen (s. Kurzbibliographie in Hispanorama 52, 1989, 26). So ist zu erwarten, daß die wachsende Sensibilisierung für sprachlichen (und sonstigen) Sexismus auch die spanische Sprache tangieren und (weiter) verändern wird und verbalen und faktischen machismo vielleicht einmal wirklich zum Anachronismus macht. 4.

Bibliographie

4.1. Allgemeine

(in

Auswahl)

Literatur

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380. S p a n i s c h : F a c h s p r a c h e n

Tecnolectos 1. Anotaciones preliminares 2. El lenguaje técnico como subsistema de la lengua 3. Intentos de estructuración y modelos de estratificación 4. Estandarización y normalización 5. Los lenguajes técnicos en la historia de la lengua española 6. Características de los lenguajes técnicos en el español de hoy 7. La superestructura alimentadora de los lenguajes técnicos españoles 8. El empleo de los lenguajes técnicos 9. Conclusiones y perspectivas 10. Bibliografia 1. Anotaciones

preliminares

L o s l e n g u a j e s técnicos s o n el p r o d u c t o d e la di-

295

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Bierbach,

Göttingen

visión del t r a b a j o , u n f e n ó m e n o q u e se p r e s e n t a d e f o r m a m á s a c e n t u a d a a ú n en el m u n d o m o d e r n o . D e b i d o a la i n t r o d u c c i ó n d e c a d a vez m á s á r e a s técnicas, se vienen f o r m a n d o n u e v o s lenguajes técnicos c u y a f u n c i ó n es a s e g u r a r la c o m u n i c a c i ó n t a n t o en las á r e a s n u e v a s c o m o en las tradicionales. A u n q u e t o d a v í a n o existe u n a d e f i n i c i ó n ú n i c a d e lo q u e se d e b e e n t e n d e r p o r l e n g u a j e técnico, es evidente q u e en la investigación a c t u a l « d o m i n a u n e n f o q u e f u n c i o n a l o r i e n t a d o h a c i a el p r o c e s o c o m u n i c a t i v o » (cf. v. H a h n 1983, 71) y q u e c u a l q u i e r investigación d e este f e n ó m e n o d e b e p a r t i r del h e c h o de q u e «la l e n g u a , r e s p e c t o a sus c o m e t i d o s y resultados, tiene varias funciones» (cf. M ö h n / P e l k a 1984, 11). E s t a s f u n c i o n e s lingüísticas c o r r e s p o n d e n a las necesidades verbales d e la c o m u n i d a d lingüistica en c u e s t i ó n , las q u e a su vez s o n indisociables d e la r e a l i d a d e x t r a lingüística; los m i e m b r o s d e u n a c o m u n i d a d

296

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

lingüística realizan tareas extralingüísticas que crean en ellos la necesidad de aprehender la realidad extralinguistica y darle forma para comunicar lo que han experimentado y pensado. En este contexto la primera de las necesidades fundamentales mencionadas se denomina f u n c i ó n c o g n i t i v a de la lengua (cf. Wilss 1988), la segunda se llama f u n c i ó n c o m u n i c a t i v a (cf. Fluck 1985, 34), resultando la importancia específica del lenguaje técnico de su doble función como instrumento de conocimiento y de comunicación en las ciencias y la técnica. Según las modalidades de las respectivas actividades extralingüísticas se crean textos en su función que sirven para conocer y definir los objetos específicos del área y sus teorías así como para entenderse sobre ellos, satisfaciendo así de forma general las necesidades comunicativas específicas del área, tal como han demostrado tan convincentemente Möhn/Pelka (1984, 26). De ello se desprende que el criterio de mayor importancia para diferenciar entre el lenguaje técnico en su área y las otras variedades de la lengua es el contenido comunicativo, es decir lo que se expresa sobre «las actividades técnicas orientadas racionalmente hacia un objetivo» (cf. v. Hahn 1983, 65) dentro de determinados contextos profesionales. Ya se conocen tanto el deseo de los científicos y técnicos de disponer de un medio de comunicación optimizable y con un máximo de precisión, economía y manejabilidad, características que la lengua natural sólo presenta en un grado relativo (Tauli 1968, 24ss.; Schmitt 1979, 13ss.), como sus quejas de que la lengua no sea «lo suficientemente regular y moldeable como para servir a los fines del intercambio internacional» (cf. Ischreyt 1965, 29). Combinando el aspecto funcional del texto actualizado con el contenido comunicativo del lenguaje en su área se llega entonces a una definición que en el fondo coincide con la elaborada por Hoffmann, y que también es el punto de partida del manual de Kocourek (1982, 3): «El lenguaje técnico es la totalidad de los recursos lingüísticos que usan las personas que trabajan en un área profesional limitada para la comunicación entre ellas» (cf. 21991, 53).

La totalidad de los recursos lingüísticos arriba citada consiste en una selección, efectuada por criterios de comunicación y de contenido, de reglas y elementos léxicos, sintácticos, textuales y pragmáticos que forman parte del sistema integral de la lengua, mientras que el área respectiva dentro de la que se realiza la comunicación técnica converge con sectores de la realidad social, sin embargo siempre es problemático o in-

cluso imposible efectuar una delimitación satisfactoria de los sectores (cf. Hoffmann 21985, 47-53). A pesar de estas dificultades la lingüistica ha llegado a subdividir el concepto general de l e n g u a j e t é c n i c o en muchos lenguajes sectoriales o bien lenguajes en sus áreas respectivas, que son utilizados por las personas que actúan profesionalmente dentro de su área limitada de comunicación o de conocimientos. No hay que confundir el lenguaje técnico con el l e n g u a j e p a r t i c u l a r , ya que «Un lenguaje técnico complementa el lenguaje común con conceptos adicionales y sus denominaciones. Un lenguaje particular, por el contrario, suministra denominaciones adicionales para conceptos del lenguaje común» (cf. Drozd/Seibicke 1973, VIII).

Además, aunque lo que para el experto es precisión muchas veces parece ser incomprensibilidad para el profano y aunque amplias partes de la población a causa de las barreras lingüísticas no tienen acceso a la ciencia, ni siquiera a unos simples textos de uso diario como pueden ser los textos administrativos, los lenguajes técnicos en principio están abiertos, mientras que los lenguajes particulares se caracterizan más bien por lo críptico o ludicocríptico de sus elementos dispares (—»313, 381). La dificultad encontrada para delimitar los diferentes sectores vuelve a presentarse al determinar el contenido de los mismos, ya que éste se suele establecer contrastándolo con el lenguaje común, concepto que igualmente carece de definición precisa; por ello durante mucho tiempo hubo discrepancias acerca de quiénes eran las personas de referencia para los lenguajes técnicos, como lo demuestra la existencia en el lenguaje científico alemán de denominaciones tan diferentes como „Arbeitssprache" (lenguaje del trabajo), „Berufssprache" (lenguaje profesional), „Handwerkersprache" (lenguaje de artesanos) o la designación más general „Technolekt" (tecnolecto) (Fluck 1985, 11), o las designaciones españolas utilizadas en el volumen Fachsprachenforschung und -lehre editado por José Rodríguez Richart, Gisela Thome y Wolfram Wilss, una recopilación de conferencias dictadas en un simposio celebrado en Sarrebruck, en la que se encuentran, sin delimitación precisa, las denominaciones l e n g u a j e c i e n t í f i c o - t é c n i c o (López Facal 1982, 47) o el plural l e n g u a j e s t é c n i c o s (De Kock 1982, 57) respectivamente, l e n g u a j e e s p e c i a l i z a d o (Bothe 1982, 73), t e c n o l e c t o s y sinónimos como l e n g u a j e s t é c n i c o s (Zierer 1982, 89), l e n g u a j e c i e n t í f i c o (Bungarten 1982, 133) y lenguajes (con fines) p r o f e s i o n a l e s (Picht 1982, 169s.; donde se señala el término

380. Spanisch: Fachsprachen

alemán del que es derivado el español). Se puede considerar que todas estas denominaciones utilizan la parte por el todo, ya que por ejemplo técnica, aun siendo el concepto general para las áreas mecánicas, eléctricas e industriales, dista mucho de comprender en sí todos los lenguajes técnicos, y que no siempre hubo una vinculación entre los lenguajes técnicos y la técnica o el mundo profesional en general, tal como lo insinúan estos términos. De los tecnicismos y de la lengua técnica hay que distinguir las jergas, tal como lo aclara la siguiente definición: «En realidad, pues, llamamos tecnicismos al lenguaje de cualquier profesión que no sea la nuestra. Todos los oficios y todos los saberes tienen su jerga, por lo general tanto más hermosa cuanto más humilde sea el menester. Esa jerga tiene mayoría de palabras desconocidas para los profanos. Piénsese en el habla de los toreros, de los carpinteros o de los músicos. Tan sólo entendemos una parte de su léxico especial, y es la parte que corresponde a los objetos o procedimientos tan extendidos que alcanzan al gran público, y entonces esas palabras pasan a engrosar el caudal del lenguaje general. N o hace falta ser corchero para saber lo que es un alcornoque, pero quizá sí para saber lo que es el bornizo» (Tamarón 1991, 38a).

La palabra jerga, por lo tanto, designa un lenguaje particular marcado por su profesión, clase y ambiente sociales con un vocabulario especial que, en parte, tiene carácter coloquial. 2. El lenguaje técnico como subsistema de la lengua Tanto los investigadores del lenguaje técnico en general como los del lenguaje técnico español en concreto acostumbraban considerar como contrarios el lenguaje especializado o las lenguas especiales por un lado y el español común o lenguaje ordinario por otro lado, aunque tal categorización no está justificada objetivamente. Más bien el lenguaje técnico y el común constituyen sistemas parciales de un sistema lingüístico integral (Möhn/Pelka 1984, 14) o de un inventario integral de recursos lingüísticos (Hoffmann 1986, 92), de ahí que deberían considerarse mejor como subsistemas lingüísticos. Definiéndose el lenguaje común (LC) como «aquella variedad de la lengua de la que disponen más o menos todos los hablantes de igual manera y cuyo uso oral o escrito en situaciones tanto privadas como públicas sirve en primer lugar a la comunicación o al entendimiento sobre asuntos de la vida diaria, social y privada» (cf. Möhn/Pelka 1984, 141)

o como base «de la totalidad de los recursos lingüísticos disponibles» (cf. Beier 1980, 23),

297

respectivamente, se sitúa a un nivel superior respecto al lenguaje técnico (LT). La lengua, por su parte, constituye la unión de los dos conjuntos parciales y contiene la intersección (LC η LT), la que engloba los elementos que aparecen en ambos sistemas (cf. Goffin 1982, 29). Las dos variedades de la lengua, sin embargo, son interdependientes, «se refieren una a la otra y se interpenetran» (cf. Fluck 1985, 176), de manera que adjudicar determinados elementos o reglas a una de las dos en muchos casos resulta problemático o incluso imposible, porque no siempre está claro si los textos realmente están destinados a un área técnica con límites comunicativos claramente definibles, o si se basan en recursos que forman parte del inventario global de la lengua. Esto es especialmente evidente en fenómenos como el lenguaje político, que por muchas razones no debería contarse entre los lenguajes técnicos y que Coseriu, por ejemplo, considera como lengua ejemplar: « ( . . . ) después de establecida una lengua común y al diferenciarse ésta también regional y socialmente (en parte, por no haber logrado eliminar diferencias anteriores a su difusión), se tiende a establecer una l e n g u a e j e m p l a r . La lengua ejemplar, a su vez idealmente unitaria por encima de la variedad regional y aún más desprendida de lo local que era la lengua común, vuelve a confirmar la cohesión de la misma comunidad histórica. En este sentido, lo político de la lengua común es la lengua ejemplar» (1984, 23).

Esta tesis también sustentada por Dieckmann (1981) incluso hace que a Lázaro Carreter le parezca justificado intitular Viejo lenguaje ¿Nuevas ideas? un artículo sobre el lenguaje político (1984, 33-48). ¿Es posible determinar si en tales textos se trata de un área comunicativa con sus delimitaciones técnicas, o si los recursos utilizados forman parte del área de la lengua en general? Siempre habrá buenos argumentos para hablar de la «tecnización del vocabulario común» (cf. Ischreyt 1965, 197), o del traspaso de material lingüístico de los lenguajes técnicos al lenguaje común, pero este tipo de caracterización probablemente es más genealógico que tipológico. Hoffmann ha explicado ya que la selección y disposición de los recursos lingüísticos que se efectúan al redactar textos técnicos «obedece en primer lugar al contenido técnico y en segundo lugar a la función comunicativa o sea el objetivo de la afirmación, así como a una serie de otros factores subjetivos u objetivos del proceso comunicativo» (cf. 1986, 92). De acuerdo con esta plausible definición sería difícil que un lenguaje político actualmente válido para toda una comunidad cultural funcionara como lenguaje técnico; cuando más, lo podría hacer aquel sector del lenguaje que está limitado a la

298

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

comunicación entre políticos o entre politólogos. El criterio de la tecnicidad del contenido hace patente por qué los rasgos distintivos de los subsistemas técnicos de la lengua son en primera línea de naturaleza cuantitativa, quedándose los aspectos cualitativos en un segundo plano, y por qué son tan comúnmente aceptadas unas afirmaciones como por ejemplo las de Wilss, quien considera el lenguaje técnico esencialmente como «un subsistema sintáctico y léxico secundario, que escoge aquellos recursos expresivos del léxico y de la sintaxis del lenguaje común que tengan las características más adecuadas para resolver los problemas de designación (. . .) en los lenguajes técnicos» (cf. 1979, 179). Debido a las necesidades comunicativas en los lenguajes técnicos, los elementos morfológicos, sintácticos y, sobre todo, léxicos aparecen con una frecuencia distinta de la de otros subsistemas o del lenguaje común. Esta diferencia frecuentativa en el uso de los recursos de la lengua conduce a una «restricción» (Hoffmann 1985, 77) propia del subsistema y cuyo dominio tanto activo como pasivo es imprescindible para poder comprender la comunicación técnica y formular eficazmente en el lenguaje técnico. Un rasgo específico del subsistema que constituye el lenguaje técnico es, por ejemplo, su mayor grado de normatividad, que se manifiesta no sólo en el léxico, sino más aún en las estructuras de los textos. Lo más llamativo, sin embargo, está en el campo léxico, pues los textos se distinguen por una alta frecuencia de lexemas desconocidos para el no iniciado o de unidades léxicas que tienen un significado diferente en la comunicación diaria; también será ésta la primera característica que llame la atención del receptor. Es el caso incluso de segmentos de textos fáciles como, por ejemplo, las siguientes frases tomadas de un folleto publicitario, Los servicios telefónicos de la Telefónica española: «Gracias a la red Iberpac que permite la conmutación de paquetes, se pueden ofrecer en conexión con otras redes, múltiples servicios de transmisión de datos cada día más necesarios para las actividades empresariales. El esquema muestra la estructura de estos Servicios Telemáticos» (Madrid 1989, 3).

No obstante, son pocos los términos de este texto que se pueden clasificar unívocamente como pertenecientes a un lenguaje técnico determinado. Lo típico de esta forma de comunicación son sobre todo unidades semióticas como las letras, los símbolos tipográficos o la combinación de

estos dos con los números, como lo ilustra la siguiente descripción de productos de Telefónica (Madrid 1989): «Como complemento a los equipos de transmisión digitales ofertados, Telefónica ha desarrollado una gama de productos compatibles con los desarrollados para la jerarquía PCM, de entre los cuales cabe destacar: - Equipos para conmutación de radioenlaces supervideo. - Modem a 140 Mbits/s MN - 140. - Modem de datos sobre B. B. hasta 2x2 Mbits/s para su utilización en radioenlaces y sistemas coaxiales. - Multiplex digital de 5 canales radiofónicos MSD - 5. - Equipo de transmisión de datos TRD/AV/4. - Multiplexor digital para transmisión telegráfica y de datos a larga velocidad. - Antenas y mástiles. - Sistemas de alimentación convencionales y de energía solar».

Aquí, además de los fenómenos típicos arriba indicados, también juega un papel importante la presentación gráfica del texto. Otra característica distintiva de esta variedad lingüística es su concisión, que ya llamó la atención a los primeros investigadores y con frecuencia fue usada impropiamente para dar apreciaciones estéticas. En el fondo, sin embargo, esta economía lingüística pone de manifiesto las condiciones implícitas particulares de la comunicación técnica, pues su aplicación supone una serie de premisas, tal como lo aclara tan convincentemente Kalverkämper: «La economía comunicativa tiene su importancia especial y se realiza según ésta, donde tiene su justificación y es aplicable sin que surjan dificultades para entender, lo que se da siempre y cuando los interlocutores tengan conocimientos previos comparables asi como experiencias parecidas en sus vidas y lecturas. Por ello, a los expertos de intereses, estudios y campo profesional iguales no les hacen falta definiciones para la terminología que usan, pues se supone que los textos paradigmáticos correspondientes son conocidos precisamente porque - y esto es, como se sabe, lo que caracteriza al experto versado en una materia - se aprenden con la lectura, se memorizan gracias a la comprensión y se transmiten en la enseñanza. Y éste es un atributo comunicativo importante que muchas veces se olvida cuando se intenta definir lo que son los denguajes técnicos>, de los que se dice normalmente que sirven para una comunicación óptima») (cf. 1986, 65).

Así, la aplicación del principio de la economía, que se manifiesta en la densidad semántica y sintáctica, constituye otro criterio que se puede considerar como básico para la caracterización de los lenguajes técnicos. Quizá se pueda ir in-

380. Spanisch: Fachsprachen

eluso tan lejos como Bausch y afirmar que la tendencia general a la economía en la comunicación entre las personas y la importancia menor que revisten por ello las consideraciones de índole estética, representan una norma del comportamiento comunicativo de este ámbito. «Mientras que en la comunicación que pertenece al lenguaje común se pueden tematizar los problemas de comunicación y es posible organizaría en un proceso comunicativo, se espera del comportamiento comunicativo en el campo técnico que ya exista en gran medida la necesaria coincidencia parcial, por lo que está excluido el tema de cómo se comunica. Si ello es llevado a su extremo, significa que la comunicación metalingüística constituye un tabú» (cf. 1976, 128).

El subsistema lingüístico que es el «lenguaje técnico» en cada caso solamente está abierto para aquellos participantes en la comunicación que reúnan las condiciones de lengua y t a m b i é n de conocimientos de la materia que son imprescindibles para comunicar dentro de un campo profesional y un sistema dados. El grado de comprensibilidad de un texto depende de cuánto tienen en común el emisor y el receptor respecto de sus representaciones mentales del mundo, es decir que el comprender un mensaje supone la capacidad de descubrir el contenido intelectual de un texto que se transmite en forma verbal, o sea que «La auténtica comunicación sólo tiene lugar entre personas que tienen las mismas ideas, los mismos pensamientos» (cf. Forsthoff 1940, lis.).

Los graves problemas hermenéuticos que pueden surgir en español cuando la comunicación técnica se desarrolla fuera de su área técnica ya fueron señalados por Kalverkämper (1988a, 151ss.) quien trató, a título de ejemplo, la comprensibilidad de hechos de física nuclear en textos de periódicos españoles. Basándose en las informaciones periodísticas sobre Chernóbil y la necesidad de incluir términos como becquerelios por metro cúbico, radiación normal o milirem por hora, demostró que a los no iniciados les haría falta un intérprete versado en los lenguajes técnicos: «Entonces habríamos avanzado también un buen trecho en el camino hacia un nuevo perfil profesional marcado por su ética social, a saber el comunicador de informaciones científicas, el periodista científico con formación específica, el intérprete de ciencias o tecnologías» (cf. 1988, 180). Otro problema es el lenguaje administrativo, que muchas veces ha sido criticado, y que resulta incomprensible a muchos hablantes (no solamente en España). Con motivo de la publicación de un Manual de estilo para reformar el indescifrable lenguaje de la Administración, el periódico El País presentó el siguiente caso:

299

«J. L., labrador vallisoletano ahora de 58 años y que creía poder obtener hace 2 años por distintas razones el subsidio de desempleo, solicitó por escrito al Ministerio de Trabajo y Seguridad Social que se estudiara su caso. Esta es la respuesta que obtuvo por parte del Instituto Nacional de Empleo: 363, 388), constituye la base principal de testimonios acerca de la evolución del habla. De igual manera los estudios etimológicos de palabras individuales y del léxico colectivamente (—» 390) contribuyen, por implicación, a formar un concepto general del desarrollo del español. Los textos literarios y legales, por razón de su disponibilidad, han sido desde el principio objeto de minuciosa investigación lingüística. En cambio, es probable que en el futuro se dedique más atención a un cuerpo de documentos menos formales, p. ej. notas y correspondencia personales (cf. Boyd-Bowman 1974; Terrell 1981, 122 η. 4). Se presume que estos papeles privados pueden dar más fiel reflejo del lenguaje hablado de su época. El desarrollo de la lingüística histórica hispana ha sido caracterizado repetidamente por un retroceso de las fechas de primera documentación de varios fenómenos observados (cf. las sucesivas ediciones

389. Spanisch: Interne Sprachgeschichte und Entwicklungstendenzen

de Lapesa 1981, desde 1942). Se anticipa que el creciente examen de las fuentes de datos menos formales continuará revelando, con respecto a varios fenómenos lingüísticos, una antigüedad mayor de la que se puede demostrar hoy día. 1.4. Enfoques Examinamos aquí el desarrollo histórico principalmente en dos aspectos lingüísticos: fonología y morfosintaxis (el artículo 390 trata el léxico). El término morfosintaxis abarca no sólo el orden de los elementos de la frase, sino también aspectos de los paradigmas gramaticales y el léxico de partículas y otras palabras dotadas de función gramatical más que de significado autónomo. Aunque se consideran aspectos de semántica dentro del estudio histórico de sintaxis, fonología y léxico, la historia semántica por sí misma todavía no se ha establecido como ramo aparte. Para la investigación del cambio semántico en español hay valioso recurso de datos en los estudios de Kany (1960a, 1960b) sobre la semántica del español americano, aunque su perspectiva es más bien geográfica y social que diacrònica. Con el fin de representar aquí los fenómenos en términos generales, nos concentramos en lo regular de su actuación. Se reconoce, sin embargo, que este esquema representa una realidad mucho más compleja, la cual comprende numerosas singularidades que no parecen conformarse a ninguna regla. Con referencia a la cronología, sea interna (relativa) o externa, se nota que un cambio lingüístico no tiene sencillamente una fecha, sino que se realiza progresivamente durante un periodo de decenios o hasta siglos (cf. Pensado Ruiz 1984). Puede ser rechazado, o «morir»; puede establecerse como cambio permanente; o puede mantenerse como regla facultativa. Típicamente, el cambio parece tener su origen en una localidad de limitada extensión geográfica, desde la cual puede extenderse gradualmente a otras localidades. La propagación no siempre pasa ininterruptamente a lugares contiguos. La innovación puede presentarse en «islotes» dialectales, lo cual ha llevado a Lorenzo (1966, 26) a dramatizar el proceso por medio de una metáfora militar (con referencia al yeísmo cf. 2.2.4.): «El avance del fenómeno no se parece, como nos enseñaba la geografía lingüística, a la pausada y sistemática marcha de la infantería, sino al asalto de los paracaidistas». Todavía se ignora si la extensión de los cambios era igualmente discontinua antes de la presente época del viaje rápido y de las comunicaciones instantáneas.

429

El hecho de que un cambio comience no garantiza que se acepte a la larga: si se rechaza antes de convertirse en regla obligatoria, es posible que el idioma hablado quede sin registro del cambio fallido (cf. Walsh 1979). Sirva como ejemplo la terminación de participio -ado, cuya reducción oral [ao] en España está documentada desde el siglo XVI (Menéndez Pidal 1941, 100; Navarro Tomás 1966, 101-102; Lapesa 1981, 467). Las observaciones de Lorenzo (1966, 22-24) del habla contemporánea de Madrid dan indicios de que la consonante caediza se está restaurando entre «las nuevas generaciones». Se reconoce, además, que el «poder» de las reglas fonológicas puede ser superado por una variedad de fuerzas, algunas ya identificadas, otras desconocidas. Algunos fenómenos del español se han atribuido 1) a la tendencia hacia la simetría del sistema gramatical (presión paradigmática o analogía - cf. 3.2.3.); 2) a la influencia de la lengua escrita (cultismo - cf. 1.4.1.) o 3) a la aceptación de rasgos de otros idiomas con los cuales ha habido contacto (sustratos - cf. 1.4.2.). Con respecto al español americano se discute además el específico origen geográfico de sus primeros colonos españoles (1.4.3.). 1.4.1. Cultismo Se reconoce que la lengua escrita puede ejercer varios efectos sobre la lengua hablada. La forma más obvia en que este fenómeno, el cultismo, afecta al idioma durante el periodo es el continuo influjo de elementos léxicos de origen grecolatino (—» 390). Este mismo influjo tiene limitado efecto en la fonología, no por la introducción de ningún nuevo fonema, sino por el establecimiento de nuevas posibilidades de agruparse los fonemas ya presentes, al menos en el habla de los letrados. Son de particular interés los nuevos grupos consonánticos interiores de palabra (p. ej. absurdo, advertir, columna, concepto, efecto, etc.). Desde la época de su introducción, estos grupos consonánticos han sido objeto de una continua lucha entre fuerzas normativas y una tendencia hacia sílaba libre (CV) en la lengua hablada. Es informativo el modo en que se han alterado estos cultismos consonánticos en el lenguaje popular (acsurdo, alvertir, coluna, conceto¡conceuto, efeto, etc.) (Lapesa 1981, 390 y 467).

1.4.2. Sustratos Algunos fenómenos del cambio lingüístico en español se han atribuido a la influencia de un sustrato vasco, entre ellos 1) la aspiración y pér-

430

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

dida de /f/, 2) el betacismo (igualación de /b/, / v /) y 3) el ensordecimiento de sibilantes (Menéndez Pidal 1941, 16; Lapesa 1981, 3 8 ^ 4 ) . Además se ha observado sugestiva semejanza entre el español y el vascuence con respecto a dos rasgos fonológicos: la vibrante apical múltiple y el sistema de cinco vocales (frente a las siete de los otros romances occidentales). Y por fin, la [S] apical, o «cóncava», característica del español peninsular norteño - sea herencia del latín o producto de innovación (cf. 2.2.2.1.3.) - también tiene su homólogo en la fonética del vascuence. Aunque la mayor parte de estos fenómenos empiezan a documentarse sólo en la época moderna, se sugiere que en la lengua hablada pueden estar presentes desde fecha muy temprana sin manifestarse en forma escrita (cf. Lloyd 1987, 220). Es evidente que al léxico del español moderno han contribuido varios idiomas indígenas del Nuevo Mundo (—* 390). Se ha discutido además la posibilidad de que éstos hayan ejercido alguna influencia fonética sobre el español de sus respectivos países. Sin embargo, la mayor parte de las propuestas en este campo resultan inconclusas, debido a la dificultad de comprobar las relaciones de causa y efecto. Gran parte de los rasgos fonéticos que en otra época fueron atribuidos a sustratos indígenas americanos, hoy resultan poco indicativos, ya que se han manifestado también en regiones de la Península Ibérica, donde se presume que deben explicarse de otra manera. Sin embargo, el origen sustratal americano de algunos fenómenos, más fuertes entre la población bilingüe, parece estar fuera de duda: p. ej. una tendencia, en la Sierra ecuatoriana, a reducir el sistema de cinco vocales españolas a tres (Ja/, /i/, /u/), en paralelismo con el sistema del quechua; o por otra parte, la realización glotalizada de /p/, /t/, /k/ en el español del Yucatán (Jungemann 1955, 26; Lapesa 1981, 551), con implicación de influencia maya. Es probable que la influencia indígena se manifieste también en los rasgos prosódicos - entonación y ritmo - de varios dialectos americanos (cf. Jungemann 1955, 26; Lapesa 1981, 551-553). Parece que las otras lenguas con las cuales el español ha tenido contacto - es decir, las que no se clasifican como librescas ni de sustrato (el árabe, el francés, el portugués, el italiano, el catalán, el inglés, etc.) - han dejado su rastro casi únicamente en el léxico.

dalucía) - se apoya en un conjunto de datos lingüísticos e históricos. Son sugestivos los muchos rasgos compartidos por el español meridional y el de América (seseo, yeísmo predominante, aspiración de /s/ en varias regiones) (cf. Canfield 1962, 58-59; Lapesa 1964; Lapesa 1981, 563-570). Sin embargo, sigue siendo controvertida la cuestión del andalucismo como explicación principal del español americano (cf. Menéndez Pidal 1962; Lapesa 1981, 565 n. 39). Recientemente se ha puesto en duda hasta la identidad exclusivamente andaluza de algunos de los rasgos que la tradición lingüística consideraba más típicos de esa región (p. ej. Frago Gracia 1983; Penny 1983; Walsh 1985; cf. Navarro Tomás et al. 1933, 226; Menéndez Pidal 1941, 111; éste, sorprenden temente, relaciona la [g] velar final de palabra con el norte de España). 2. Fonología A medida que se convierte el español antiguo en el moderno, el rasgo fonológico que más cambios ha sufrido es el de la estridencia consonàntica. El rasgo acústico de la estridencia se define de manera relativa, a base del ruido del aire producido por la corriente expiratoria del habla. Un sonido estridente se caracteriza por tener presente tal ruido en mayor grado o a frecuencias relativamente altas (Jakobson/ Fant/Halle 1952, 23-24). El término español rehilamiento es efectivamente sinónimo (cf. Bès 1964). La estridencia, ya que se constituye a base de la turbulencia del aire, puede ser característica únicamente de fricativas y africadas. Los cambios realizados en el español a principios del periodo moderno tienen como efecto colectivo la neutralización de unos contrastes fonemáticos que existían entre sonidos sibilantes. La estridencia que ya estaba en proceso de disminuirse en la serie labial (betacismo, aspiración y pérdida de /f/) continúa reduciéndose en este punto de articulación, mientras que también se reduce el mismo rasgo en la serie palatal (velarización de /§/). La serie alveolodental, por otro lado, sufre una mezcla de cambios. Algunos de éstos - en particular, la desafricación y el ensordecimiento - acentúan la estridencia, mientras que otros (interdentalización en el norte y centro de España, aspiración en el sur) reducen la presencia de este rasgo. Se describen detalladamente estos y otros cambios en las secciones siguientes.

1.4.3. Andalucismo americano El andalucismo - es decir, la tesis de que el español americano tuvo su origen esencialmente en el habla del extremo sur de España (An-

2.1. Fonología antigua El castellano antiguo había sido afectado, sin duda, por varios cambios que en algún grado

389. Spanisch: Interne Sprachgeschichte

actuaron en todos los romances occidentales. Ya se había producido la síncopa de vocal postónica o pretónica entre consonantes obstruyentes (Otero 1971, 310; Hartman 1974, 163), aunque quedaban por realizarse la mayor parte de los ajustes consonánticos consecuentes de ella (cf. 2.2.5.). En cuanto a las africadas dentales, /t s /, /d z / (cf. 2.2.2.1.1.), se cree que en el español primitivo diferían poco de los sonidos correspondientes del francés y del portugués del mismo período. El castellano antiguo había sufrido a la vez algunos cambios fonológicos que lo distinguían de los demás romances principales. Ya antes de los primeros escritos en castellano, se diferenciaba su vocalismo por haberse diptongado las tónicas abiertas tanto en silaba trabada como e n libre (FESTA >

fiesta,

PORTA > puerta),

con

resultado de reducir a cinco el número de vocales presentes en el sistema. Además, desde fines del siglo XIII se había estabilizado la apócope de la /-e/ final, con resultado de imponerse condiciones fonotácticas finales de palabra que eran prácticamente iguales que las de hoy (en el vocabulario patrimonial, una consonante final debe ser alveolar o dental, y debe estar sola, no agrupada: AMARE > amar, pero NUBE > nube, PATRE > padre). El grupo consonantico -mbrhabía sustituido al -ran- más antiguo (HOMINE > esp. ant. omne > mod. hombre). El consonantismo del español antiguo se distinguía, entre los otros romances medievales, por su característica distribución del rasgo de la estridencia. En la serie palatal, el español antiguo ya llevaba fonemas sibilantes - tanto sordos como sonoros - que lo distinguían de los otros romances (NOCTE > /noite/ > noche [noce]; MULIERE > /muXere/ > esp. ant. mujer [muzer]). Mientras tanto, las estridentes labiodentales (Jf/, /v/) sufren un ablandamiento (reducción de estridencia), evidente desde el siglo XI en regiones septentrionales contiguas al territorio vasco (cf. 1.4.2.) y esparcido gradualmente hacia el sur. La sonora, /v/, procedente de la V (= /w/) latina, va convirtiéndose en bilabial (betacismo), con el resultado de que en la lengua moderna, por ejemplo, tuvo '3a pers. sg. del prêt. perf. de tener' y tubo 'conducto' son igualmente [tubo] en todos los dialectos, menos el judeoespañol. La /f/ sorda parece haberse hecho también bilabial; ésta, luego, en el entorno ante vocal, se convirtió en aspiración glotal, antes de desaparecer totalmente en castellano: FILU > esp. ant. filo > mod. hilo [ilo]. Se conserva la /f/ ante semivocal o líquida (fiebre, fuerte, frío) (cf. Hartman 1974, 158). Donde no desapareció, la /{/ ha sido restaurada por una realización labiodental, por lo menos en el habla culta. Sin embargo es común

und Entwicklungstendenzen

431

hoy, en el lenguaje popular, la bilabial, especialmente ante la semivocal wau ([Oue], [Ouerte]), y en algunas regiones se realiza velar ([xue], [xuerte]). Se presume que hay en la ortografía una tendencia arcaizante con respecto al sonido. Aunque la / perdura en los manuscritos hasta fines del siglo XV (Menéndez Pidal 1941; 121; DCECH, haba etc.), de todos modos parece que en la lengua hablada la aspiración y hasta desaparición ya llevaban siglos de actuar, al menos en una región nuclear del norte de Castilla (Menéndez Pidal 1941, 122-123; Lapesa 1981, 38; Lloyd 1987, 179). Ya se habían producido los reflejos palatales de las resonantes geminadas LL > [λ], NN > [ñ]. Es probable que ya se hubieran convertido en fricativas las oclusivas sonoras procedentes de sordas latinas (Jungemann 1955, 352-353; Otero 1971, 108) - APOTHECA > esp. ant. bodega [bodega] - mucho antes de su primera documentación ortoépica a mediados del siglo XVI (A. Alonso 1951a, 124; cf. D. Alonso 1931).

2.2. Evolución fonológica La mayoría de los cambios fonológicos realizados en la época moderna han sido consonánticos, mientras que el vocalismo medieval se ha conservado fundamentalmente intacto hasta la actualidad. Hay cuatro fenómenos que han atraído mayor atención: 1) el continuado ablandamiento de las estridentes labiodentales (betacismo, aspiración de /f/); 2) un trastorno radical efectuado en el conjunto de las sibilantes; 3) la aspiración de la /s/ final de sílaba o de palabra; y 4) la deslateralización de la /λ/ palatal (yeísmo). Todos estos cambios, menos el betacismo, han sido limitados en su alcance geográfico, de modo que en gran medida llegan a establecer la base de las principales zonas dialectales de hoy (-» 393^02).

2.2.1. Ablandamiento de labiales El ablandamiento de las labiodentales /v/, /f/, comenzado durante la Edad Media, continúa ganando terreno de norte a sur. Con referencia al betacismo, Lapesa (1981, 206 n. 14) cita casos de confusión en manuscritos de los siglos XIII, XIV y XV, aunque no está completo hasta el siglo XVI su establecimiento en el centro y sur de la Península (A.Alonso 1969, 23-30). Se observa que, en el siglo XVI, la aspirada [h] procedente de la /f/ originaria - cuyo reflejo ortográfico ya era h - continúa afectando la métrica poética de la época. En cambio, los poetas del siglo XVII ya no toman en cuenta la h ortográfica (Menéndez Pidal 1941, 121).

432

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

2.2.2. La revolución de las sibilantes El término sibilante se refiere a las consonantes estridentes articuladas por el ápice o el predorso de la lengua. Seis fonemas sibilantes del español antiguo, durante un período que corresponde aproximadamente al siglo XVI, se reducen a tres o dos (según la región geográfica), de los cuales sólo uno continúa siendo sibilante. 2.2.2.1. Las sibilantes medievales Se presume que el español antiguo, desde sus principios, contaba con seis fonemas sibilantes (sin tomar en cuenta la /c/, africada palatal que se conserva igual en casi todos los dialectos). Había tres pares compuestos de sorda y sonora, distinguidos entre si por su punto de articulación. Eran fricativas las palatales (/s/, /z/) y las apicoalveolares o predorsodentales derivadas de la S latina (Js/, ¡z¡). Las dentales (/ts/, /d2/), originariamente africadas, parecen haberse desafricado durante el siglo XIV. 2.2.2.1.1. Las dentales Las africadas dentales, /t8/, /d2/, eran principalmente reflejos de la C (= /k/) latina ante vocal palatal (CENA > esp. ant. cena, çena /tsena/; LUCES > luzes /ludzes/), o de C, T, D latinas ante semivocal palatal (LANCEA > lança, RATIONE > razón, GAUDIU > gozo). La /ts/ también representa el reflejo general de -SC- ante vocal palatal (NESCIU > esp. ant. y mod. necio). El contraste fonemàtico entre sorda y sonora se demuestra por unos pocos pares mínimos (p. ej. el esp. ant. deçir 'bajar' y dezir 'decir'). 2.2.2.1.2. Las palatales Las fricativas palatales, /s/, /z/, habían surgido de fuentes muy distintas: la sorda, principalmente de la X ( = /ks/) latina, por un proceso de yodificación de la velar y consiguiente palatalización progresiva de la sibilante (AXE /akse/ > aise/ > esp. ant. exe [ese]); y la sonora, principalmente de la lateral palatal (MULIERE > /muXere/ > mujer [muzer]) y de la J latina ante vocal redonda (rocu > juego (zuego]). Otros pocos casos de estos sonidos se adquieren por medio de préstamos (ár. saqiqa > esp. ant. (a)xaqueca > mod. jaqueca; fr. jardin > jardín). 2.2.2.1.3. La ¡s/ latina De la 5 latina se habían desarrollado la /s/ y la /z/ medievales: ésta, la sonora, en el entorno intervocálico (CASA > esp. ant. casa /kaza/), y aquélla, la sorda, en los demás entornos, in-

cluido el de la geminada intervocálica (PASSAT > esp. ant. passa /pasa/). No hay unanimidad sobre el punto de articulación con que se realizaba la /s/ en el castellano primitivo. La opinión predominante la tiene por [S] apicoalveolar, como la del castellano moderno (cf. Jungemann 1955, 68 y 81; Menéndez Pidal 1958, 121-122 η. 48; Canfield 1962, 66-68; Galmés 1962, 76-77; Lapesa 1981, 37 η. 24). Por otra parte se han presentado creíbles argumentos de que la /s/ española fue al principio una [s] predorsodental en toda la Península Ibérica y de que sólo en el norte fue convertida en apical (cf. Navarro Tomás/Espinosa/Rodríguez-Castellano 1933, 271-272 y 277; Michelena 1968, 486; Otero 1971, 188; Torreblanca 1982). Este supuesto de una /s/ predorsal originaria, después apicalizada en castellano, encuentra apoyo en la cronología de las confusiones que sufre este fonema con la /§/ palatal, como presumida consecuencia de la semejanza auditoria entre ellas. Estos trueques son muy escasos hasta fines del siglo XIV, pero se hacen más frecuentes a partir de esa fecha (A. Alonso 1947, 3), lo cual es sugestivo de un cambio apicalizante. En todo caso, no hay duda de que ha surgido en la lengua moderna una importante distinción fonética entre la [S] apicoalveolar del norte y centro de la Península y la [s] predorsodental que predomina en el sur y en América. 2.2.2.2. Cambios de sibilantes La transformación de las sibilantes medievales se realiza por una serie de cuatro fenómenos generales: 1) desafricación de las africadas, 2) ensordecimiento de las sonoras, 3) velarización de la palatal, y 4) interdentalización (en el norte y centro de la Península) de la fricativa anteriormente africada - predorsodental. 2.2.2.2.1. Desafricación Las africadas dentales /t3/, /d2/ pierden su carácter de oclusivas, convirtiéndose en fricativas /s/, /z/. Estas nuevas fricativas predorsodentales mantienen - en el norte y centro de la Península - su contraste fonemàtico con la /S/ y /Z/ apicoalveolares. Pero en el sur y en América, la desafricación de las antiguas africadas /d2/ y /ts/ produce una fusión de éstas respectivamente con la ¡z¡ y la /s/ procedentes de la S latina. Parece evidente que el cambio afecta primero a la sonora /d2/, y que la sorda /ts/ se desafrica unos decenios después (A. Alonso 1951b, 161-164 [= 1969, 102-105]). La desafricación parece ser general en España ya hacia 1400 (Otero 1971, 184).

389. Spanisch: Interne Sprachgeschichte und Entwicklungslendenzen

2.2.2.2.2.

Ensordecimiento

Las sibilantes sonoras /ζ/, /ζ/ y /Ζ/ pierden su sonoridad y, por lo tanto, su contraste fonemàtico con las sordas /s/, /s/, /S/, respectivamente. Así se reduce por mitad el número de fonemas sibilantes. Esto y el betacismo dejan al idioma sin fonema que sea simultáneamente sonoro y estridente. El ensordecimiento de las sibilantes se documenta desde principios del siglo XV (Lapesa 1981, 283 n. 33) o aun antes (cf. Otero 1971, 184; Lloyd 1987, 269). 2.2.2.2.3.

Velarización

La /§/ palatal, heredera de la /§/ y la ¡z¡ medievales, se retrasa en su punto de articulación, convirtiéndose en [x] velar, en [X] uvular o en [h] glotal, según la región geográfica. Esta innovación se atestigua desde fines del siglo XV, y durante el XVII substituye completamente a la [s] palatal en el español (Spaulding/Patt 1948; Lapesa 1981, 378-379). 2.2.2.2.4.

Interdentalización

En el norte y centro de la Península, la /s/ predorsodental (procedente de la /ts/' y la / d 7 medievales, y contrastada con la /S/ apicoalveolar) se adelantó articulatoriamente - aparentemente por razón disimilatoria - a interdental. El efecto auditorio fue una reducción de estridencia. Así resulta la /Θ/ característica del dialecto castellano de hoy. La interdentalización está atestiguada desde la segunda mitad del siglo XVI (Spaulding/Patt 1948; A . A l o n s o 1951a, 311; Lapesa 1981, 373). En Andalucía, por otro lado, al desafricarse la /t s / y la /d z / medievales, estos fonemas perdieron su contraste con la /s/ y la /z/ procedentes de la S latina. Si estas últimas fueron, en alguna época, apicales, se hicieron dorsales al unirse con las derivadas de las africadas. En la mayor parte de esta región meridional, el fonema formado por la unión de /t s / con /s/ se pronuncia hoy como sibilante predorsodental: Cinco, si, señor - [sigko si señor]. Esta realización se conoce por el término seseo. En el extremo sur, en cambio, puede resultar acústicamente semejante a la interdental: [0ii)ko 9i 0eñor]. Este fenómeno, llamado ceceo, hoy se considera «cosa rústica o vulgar» (A. Alonso 1951b, 197 [= 1969, 141]), y va perdiendo terreno al seseo. Conviene notar que los dos términos, seseo y ceceo, se refieren igualmente a dialectos en que falta el contraste fonemàtico que sigue siendo mantenido en el norte y centro de la Península ([0igko Si Señor]). A fin de evi-

433

tar que se confunda su referencia fonológica con la simple descripción fonética, se ha propuesto el uso de otros dos términos distintos, siseo y ciceo, para referirse a la cualidad fonética sibilante de la s o a la menos estridente de la c (interdental castellana), respectivamente (A. Alonso 1951a, 121; cf. Navarro Tomás 1966, 94-94 y 109). 2.2.2.3. Resultados

actuales

La tabla que acompaña a este artículo muestra en forma resumida los resultados de los cambios de sibilantes (—» 361 y Navarro Tomás 1966). Desarrollo de las sibilantes

medievales

antiguo: norte, sur

moderno: norte, sur

CAPTIAT

caça [kat s a]

caza [ka0a], [kasaj

GAUDIU

gozo [god z o]

DICERE

dezir [ded^r]

gozo [go6o], [goso] decir [de0ir], [desir]

CASA

casa [kaZa], [kaza]

casa [kaSa], [kasa]

PASSAT

passa [paSa], [pasa]

pasa [paSa], [pasa]

CAPSA

caxa [kasa]

caja [kaXa], [kaxa]

PALEA

paja [paza]

COLLIGERE

coger [kozer]

paja [paXa], [paxa] coger [koXer], [koxer]

2.2.3. Aspiración En un conjunto de regiones geográficas, se convierte en aspiración glotal [h], o desaparece totalmente, la /s/ final de sílaba y, en algunos casos, hasta la /s/ final de palabra aun cuando esté seguida de vocal ([lohamigos] los amigos). Esta aspiración se ha registrado en una región sureña de España no limitada a Andalucía, a la vez que se observa en el habla popular de Madrid; en las islas del Caribe; en extensas regiones de Centroamérica y en las regiones costeñas de la América del Sur. La aspiración de /s/ con frecuencia va acompañada de otros rasgos dialectales que afectan a las vocales, a las nasales y a las líquidas implosivas. En algunos dialectos, se ha observado que la vocal seguida por la /s/ reducida (esto es, aspirada o desaprecida) y hasta las demás vo-

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cales de la palabra se abren perceptiblemente. Esto facilita la distinción auditoria entre tiene [tiene] (con vocales cerradas) y tienes [tiçnç] (abiertas), lo bueno [lobueno] (cerradas) y los buenos [lçteuçnç] (abiertas) (Lapesa 1981, 503/504; 574). En gran parte de la región aspirante de la /s/ final, se observa también una velarización de la nasal final de palabra. Estos dialectos abarcan contrastes como enaguas/en aguas ([enaguas]/[eijaguas]). La nasal velar final de palabra se registró en Andalucía en el siglo XIX (pero cf. 1.4.3.). Con el habla popular de Andalucía también, y con la de varias regiones de América, se asocia una pérdida de contraste entre las líquidas implosivas (p. ej. alzobispo, leartad por arzobispo, lealtad). Se encuentran ejemplos ya en documentos del siglo XII, procedentes no sólo del Mediodía sino de varias regiones de la Península Ibérica (Lapesa 1981, 385-386 y 575). La aspiración de la /s/ final ha sido objeto de minucioso estudio como rasgo dialectal sincrónico, pero se ha investigado en mucho menor grado su origen histórico. Tradicionalmente se ha tratado la aspiración como fenómeno originado en el sur de la Península Ibérica con fecha relativamente tardía, no antes del sigloXVIII o hasta el XIX (A.Alonso 1967, 264); pero Lapesa (1981, 387) cita casos de fines del siglo XV. Una nueva perspectiva propuesta por Walsh (1985) interpreta la aspiración como otro elemento constitutivo de la revolución de las sibilantes del siglo XVI. Walsh arguye que la aspiración puede haber tenido un comienzo tan temprano como los otros cambios de sibilantes, como efecto de la velarización de la /§/ palatal al actuar este cambio sobre variantes palatales leonesizantes (y posiblemente moriscos - cf. Lapesa 1981, 369) de la /s/ final de sílaba. Apoyándose en datos presentados por Boyd-Bowman (1974; cf. Terrell 1981, 122 η. 4), Walsh señala que los cambios de que se trata se documentan por primera vez en cartas personales y otros escritos de índole informal. Los autores de estos documentos, quienes no se dirigían a un público extenso, habrían de estar, en general, menos sujetos a la tradición ortográfica y, por esto, más propensos a reflejar los cambios que afectaban la lengua hablada. El mayor cultismo de los textos oficiales y literarios, tanto como la mayor atención prestada a éstos por la filología tradicional, pueden haber ocultado la antigüedad de la aspiración (cf. Frago Gracia 1983, Penny 1983). 2.2.4. Yeísmo En extensas regiones geográficas de España y América, la lateral palatal /λ/ - procedente

principalmente de la LL geminada latina y los grupos iniciales PL-, CL-, FL— pierde su lateralidad y, como consecuencia, su contraste fonemàtico con /y/. La pronunciación de se calló (de callar) se iguala con la de se cayó (de caer). Este fenómeno, llamado yeísmo, hoy afecta principalmente la mitad sureña de España, incluyendo Madrid, y la mayor parte de la América Hispana, a excepción de la región andina y el Paraguay. Una vez unidas la /y/ y la /λ/, el fonema formado por ellas manifiesta, al realizarse, gran variación geográfica entre fricativa sorda y semivocal. La estridencia es máxima [z] - y hasta se pone de relieve ensordeciéndose en [s] - en la zona rioplatense de la América del Sur (cf. Navarro Tomás 1964; Lapesa 1981, 571-572). Por el otro extremo deja de ser fricativa y se realiza como semivocal [i] en Centroamérica, en el norte de Méjico y en el suroeste de los Estados Unidos. En esta zona, el fonema puede desaparecer tras vocal palatal (ella [ea]). En otras regiones se realiza como fricativa palatal sonora no sibilante, esto es, una versión sonora del Ich-Laut alemán. Se observan ya en el siglo XIV, según Lapesa (1981, 384), indicios de un yeísmo persistente, «entre rústicos, moriscos y menestrales del reino de Toledo». 2.2.5. Otros cambios segmentales Además de los ya descritos, hay varios cambios adicionales que afectan al sistema fonológico español. La mayor parte de éstos pueden caracterizarse como cambios menores, por ser pocos los vocablos afectados por ellos. 2.2.5.1. Expulsión disimilatoria de wau tras labial La semivocal /u/ (wau) del diptongo /ue/ (cf. 2.1.) se pierde en palabras en que el diptongo sigue a otra labial no adyacente. Esta otra labial puede ser consonante (como la /f/ de fruente > frente) o vocal redonda (p. ej. la /u/ silábica de culuebra > culebra). El cambio no afecta el wau cuando éste sigue inmediatamente a la otra labial (p. ej. bueno, fuente, puente). Este fenómeno se registra hacia 1500 (OCECH, frente). 2.2.5.2. Vocalización de labial La ¡b¡ implosiva, producto de la síncopa tardía, se vocaliza en wau (CAPITALE, CIVITATE, CUBITO > esp. ant. cabdal, cibdad, cobdo > mod. caudal, ciudad, codo). Se registra en el siglo XIV (DCECH, caudal)·

389. Spanisch: Interne Sprachgeschichte

2.2.5.3. Asibilaciön de dental ante velar Antes de la época literaria, algunas /d/ finales d e s í l a b a se h a b í a n v o c a l i z a d o (TRITICU, PECTI-

NE > /tridgo/, /pedne/ > esp. ant. trigo, peine) (Hartman 1974, 171-172). A principios del período moderno, los restantes grupos /dg/ se c o n v i e r t e n e n / z g / (PORTA + -ATICU, JUDICARE >

esp. ant. portadgo, judgar > mod. portazgo, juzgar) (Menéndez Pidal 1941, 163; Hartman 1974, 180). Se presume que la d ortográfica medieval representa una [d] ya fricativa y que, por esto, el cambio consiste simplemente en convertirse la fricativa dental sonora en estridente. La ζ ortográfica empieza a documentarse hacia fines del siglo XIV (DCECH, juez), dos siglos antes de la interdentalización (cf. 2.2.2.2.4.). Con la llegada de este último cambio (al norte y centro de la Península), la sibilante sonora de juzgar pierde su estridencia recién adquirida; por esto, fortuitamente, la interdental moderna (realizada sonora por estar ante consonante sonora) resulta poco distinta de la [d] fricativa de su antepasado medieval. Mientras tanto, se conserva la realización sibilante en los dialectos seseantes. 2.2.6. Rasgos suprasegmentales

(prosodia)

Ya que la entonación tiene poco reflejo escrito, cualquier intento de reconstruir su diacronia parece presentar problemas insuperables. Con referencia al acento, en cambio, es posible sacar algunas inferencias a base de cambios ortográficos y rimas utilizadas en la poesía. Por estos medios es posible concluir, por ejemplo, que se resuelven algunos hiatos vocálicos del español antiguo trasladándose el acento de vocal alta a otra vocal adyacente. Con la nueva acentuación se produce de las dos vocales un diptongo (sinéresis) - TRIGINTA, REGINA > esp. a n t .

treynta

[treinta], reyna [reina] > mod. treinta [tréinta], reina [réina]. Estos cambios empiezan a manifestarse hacia fines del siglo XV (DCECH, reina).

3.

Morfosintaxis

El estudio general de la morfología y sintaxis diacrónicas del español moderno se funda principalmente sobre dos tipos de fuentes: por un lado, los análisis descriptivos de extensos cuerpos textuales y, por el otro, la serie de gramáticas normativas producidas durante el período. Estas incluyen las de Nebrija (1492) y Valdés (escrita hacia 1535), las gramáticas de la Real Academia Española (unas 15 ediciones desde 1771 hasta la más reciente en 1959), la gramática de Bello (Ί847; más tarde Bello/Cuervo,

und Entwicklungstendenzen

435

muchas ediciones hasta la actualidad) y el Esbozo de una nueva gramática de la lengua española, de la Real Academia (1973) (—>405). Los análisis de textos incluyen dos monumentales estudios sincrónicos que representan respectivamente el comienzo del periodo moderno y la actualidad: la obra de Keniston (1937) sobre sintaxis del siglo XVI y el estudio análogo hecho por Kany (Ί945, 21951) sobre sintaxis del español americano contemporáneo. El tomo de Keniston, uno de cuatro que fueron planeados, es el único de éstos que fue realizado durante la vida de su autor. Siguen todavía sin llevarse a cabo estudios de igual alcance sobre los períodos subsiguientes, desde el siglo XVII hasta la actualidad. Se describen a continuación los cambios morfosintácticos más reconocidos.

3.1. El pronombre Los pronombres tónicos, de sujeto, se mantienen sin cambio en la tercera persona {él, ella, ellos, ellas) y en la primera persona singular (yo), pero aparecen nuevas formas de segunda persona y de primera persona plural. Entre los pronombres átonos (clíticos, de complemento), por otro lado, la evolución histórica y la variación contemporánea se encuentran casi únicamente en las formas de tercera persona. 3.1.1. Pronombres tónicos Las formas nosotros y vosotros ( < NOS, vos + ALTEROS) - formas compuestas usadas desde el siglo XIII con sentido contrastivo o enfático durante el siglo XVI sobrepasan y terminan por sustituir a las formas sencillas medievales nos y vos (Menéndez Pidal 1941, 41). Sobrevive excepcionalmente el vos originario en las regiones del voseo americano (cf. 3.2.2.). Se encuentra una variedad de formas utilizadas en función de pronombres de segunda persona, singular y plural, en diferentes situaciones sociales: de igualdad, de desigualdad, de formalidad, de intimidad, etc. Durante el siglo XVI se usan principalmente los pronombres tú, vos, vosotros y varias expresiones respetuosas como vuestra merced, vuestra serenidad, etc. (Keniston 1937, 42-48). El trato formal moderno de usted no se documenta antes de 1620 (DCECH), aunque sí aparecen antes varias etapas de su derivación a partir de vuestra merced (cf. Del Castillo 1982). El uso de hombre como pronombre indefinido (a los Reyes no debe hombre importunar) es raro después de la primera mitad del siglo XVI (Keniston 1937, 344; cf. Lapesa 1981, 402-403).

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3.1.2. Pronombres átonos Los pronombres átonos - me, te, le, la, lo, se, nos, os (vos, como pronombre átono, ya se considera anticuado hacia 1535, según Valdés), les, las, los - mantienen su forma casi sin cambio alguno, aunque sí cambia la práctica de su ordenamiento antes o después del verbo (cf. 3.3.). Con respecto a los pronombres átonos de tercera persona, continúa en vigor el uso etimológico {la, lo exclusivamente acusativos, le exclusivamente dativo - cf. lat. acus. ILLAM, ILLUM, dat. ILLI), especialmente en el sur y oriente de la Península y en el español americano. Además están establecidas ya en distintos autores del siglo XVI las variantes no etimológicas que hoy se llaman leísmo, loísmo y laísmo. Estos términos se refieren, respectivamente, al uso de le como acusativo y lo, la como dativos. El leísmo en su forma extremada - uso de le como acusativo masculino de personas y de cosas igualmente - se encuentra, en el siglo XVI, generalmente en autores de Castilla u otras partes del norte de España. Otro grupo de autores, no castellanos, practicaban un leísmo moderado, escribiendo (como acusativo masculino) le por personas y lo por cosas (Keniston 1937, 64). Aunque las sucesivas gramáticas de la Real Academia han favorecido usos distintos en distintas épocas, las más recientes aceptan igualmente lo y le como acusativo masculino de persona - esto es, respectivamente, el uso etimológico y el leísmo moderado (p. ej. Academia 1973, 425). El loísmo {lo pegué una bofetada) y el laísmo {la tengo cariño), tanto como el leísmo en su forma extremada {el paraguas, le perdí), todavía se emplean en limitadas zonas del norte de España, pero son rechazados por la Academia y en general se califican de «plebeyos» (cf. Lapesa 1981, 405^406 y 471; Lapesa 1968; y Marcos Marín 1978). En cuanto a la serie de dos pronombres de tercera persona, dativo y acusativo, según Menéndez Pidal (1941, 254), «el cast, gelo (sing, y plur.) en el siglo XIV empieza a dejar su puesto a la forma moderna se lo». Este cambio más bien léxico parece tener su comienzo un siglo antes de los cambios fonológicos de las sibilantes. Casi ningún ejemplo de gelo se nota después de 1530 (Keniston 1937, 73; Lapesa 1981, 397). El uso de le por dativo de plural (dale un abrazo a tus padres), registrado en la escritura desde la Edad Media, hoy se oye frecuentemente en el idioma hablado (Lapesa 1981, 472). El pronombre SE del latín, usado originariamente con fuerza de reflexivo, había producido ya en la Edad Media los usos derivados que

tiene hoy: de voz pasiva {los vinos que se venden) y de sujeto indefinido {con libertad se ha de andar en este camino) (Lapesa 1981, 401-402; cf. Keniston 1937, 340-342). 3.2. El verbo En el sistema verbal se observan cambios en algunas formas de segunda persona y en el uso de algunas formas de subjuntivo. Además, por un lado se reduce la variedad de formas de los verbos irregulares (uniformación normativa), mientras por otro se aumenta la variedad de perífrasis verbales realizadas por medio de verbos auxiliares. 3.2.1. Segunda persona plural En las formas verbales de segunda persona plur a l ( p . ej. AMA Tis, TENETIS), l a / t / i n t e r v o c á l i c a

latina, hecha regularmente sonora y continua (esp. ant. amades, tenedes), llega - excepcionalmente, desde el punto de vista fonológico - a perderse. Menéndez Pidal (1941, 278) observa que la terminación -des pierde la /d/ en dos etapas, determinadas por el acento tónico. En el siglo XV las formas llanas pierden la /d/ (esp. ant. amades > /amaes/ > mod. amáis), pero las esdrújulas {amávades, hubiéssedes) se documentan todavía en la literatura del siglo XVII (cf. mod. amabais, hubieseis). En la segunda persona plural del pretérito perfecto, la forma etimológica medieval (vo¿) amastes ( < AMA(VI)STIS) cede el paso a la forma diptongada de hoy: {vosotros) amasteis (cf. 3.2.3.; Otero 1971, 96-97). Indudablemente motivada por analogía con las terminaciones de segunda persona plural de los otros tiempos verbales, todas con diptongo, esta diptongación se documenta desde principios del siglo XVI (Lapesa 1981, 394; cf. Menéndez Pidal 1941, 280), y se ha establecido como la forma consagrada por la Academia. 3.2.2. Voseo Las formas contáis, tenéis, decís son originariamente de segunda persona plural, y hoy en el norte y centro de España siguen siéndolo, con denotación social familiar, asociadas con el pronombre sujeto vosotros. Estas formas etimológicamente plurales, sin embargo, se han aplicado también, en una variedad de regiones y épocas, como tratos de número singular, con variedad de denotaciones sociales (respeto, superioridad, intimidad). Hoy en extensas regiones de las Américas, desde la Argentina hasta la América Central, las antiguas formas de según-

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da persona plural han producido variantes sin la semivocal palatal: contäs, tenés, decís. Estos, con el pronombre sujeto vos, constituyen la base del voseo, uso dialectal contemporáneo que substituye al tuteo (cuentas, tienes, dices) como trato intimo de segunda persona singular. El voseo se distingue del tuteo únicamente por las formas verbales y el pronombre tónico: los dos usos comparten las mismas formas de posesivo y de pronombre átono (Vos te sentàs con tus amigos cerca de vos = 'Tú te sientas con tus amigos cerca de ti'). En algunas regiones, el voseo y el tuteo conviven distinguidos entre sí como el trato de familiares y el de amigos respectivamente, así constituyendo con el trato de usted un sistema de tres niveles de formalidad (cf. Menéndez Pidal 1958, 157; Lapesa 1981, 579-582).

3.2.3. Forma popular analógica tú amastes En la segunda persona singular del pretérito perfecto, la forma etimológica y consagrada por la Academia (1973, 262), {tú) amaste (< AMA(VI)STI), adquiere en el habla popular una /-s/ final análoga de la de los otros tiempos verbales: (tú) amastes (Menéndez Pidal 1941, 310; cf. 3.2.1. y Otero 1971, 96-97).

3.2.4. El futuro Con referencia al tiempo futuro, compuesto etimológicamente del infinitivo más una forma de haber, observa Menéndez Pidal (1941, 324) que «hasta el siglo XVII se admitía la interposición de uno o más pronombres entre el infinitivo y el auxiliar: darle has por 'le darás', dezir uos lo he por 'os lo diré». De esa época en adelante, el auxiliar se une al infinitivo como terminación, y los pronombres se pueden localizar únicamente en la posición antepuesta. Más recientemente este nuevo futuro sintético, a su vez, viene perdiendo el terreno semántico de la futuridad frente a la expresión analítica compuesta de ir a más infinitivo (voy a amar), aunque las dos formas no son del todo sinónimas. La construcción con ir daba sólo «unos pocos ejemplos» en los textos del siglo XVI (Keniston 1937, 463), pero ha venido a ser la que predomina en la lengua hablada de hoy (cf. 3.2.7.).

3.2.5. Imperfecto y futuro de subjuntivo El tiempo verbal amara ( < AMAVERAT), pluscuamperfecto en latín y en el español antiguo, durante el período moderno deja esta función para asumir la de imperfecto de subjuntivo (La-

und Entwicklungstendenzen

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pesa 1981, 403-404). El imperfecto de subjuntivo medieval, amasse ( < AMAVISSET), sigue vivo en la lengua moderna (amase), aunque cede cada vez más terreno ante la expansión de las formas en -ra. El futuro de subjuntivo medieval usado en hipótesis referentes al futuro (si tuviere, daré/si tuviere, daría), deja de usarse durante el siglo XVI, excepto en expresiones hechas (p. ej. sea lo que fuere). Su función de futuro hipotético se reparte, según el grado de mayor o menor realidad, respectivamente, entre el presente de indicativo y el imperfecto de subjuntivo (si tengo, daré/si tuviera, daría) (Lapesa 1981, 404).

3.2.6. Verbos irregulares La mayor parte de los verbos «irregulares» del español antiguo se documentan con una variedad de raíces coexistentes. Durante el período moderno, con el ímpetu de las gramáticas normativas, se impone mayor uniformidad, seleccionándose una forma preferida entre las contrincantes. Se citan a continuación algunos ejemplos. Durante la primera mitad del siglo XVI todavía se observan vacilaciones entre el esp. ant. do, está, so, vo y el mod. doy, estoy, soy, voy. Continúan hasta fines del mismo siglo las dudas entre cayo, trayo, por un lado, y las formas que al fin acepta la Academia, mod. caigo, traigo (Lapesa 1981, 394). La literatura del siglo XVII muestra conflicto entre ciertas formas de haber: hemos y habernos, heis y habéis. La Academia opta finalmente por hemos, habéis. En la misma época coexisten traxo y truxo (de traer), haya y haiga (de haber); cf. mod. trajo, haya en el español oficial, mientras sobreviven trujo y haiga como «vulgarismos incultos (Lapesa 1981, 395).

3.2.7. Perífrasis verbales La sustitución de formas verbales sintéticas por construcciones analíticas, tendencia general activa en el tránsito del latín al romance, continúa ganando terreno en el desarrollo del español moderno. Además del futuro perifrástico (ir a + infinitivo - cf. 3.2.4.), se ha observado un aumento en el uso de otras construcciones compuestas de verbo auxiliar con infinitivo o gerundio. Estas frases verbales pueden tener, según la selección de auxiliar, fuerza incoativa (echar[sé\ a + infinitivo), reiterativa (volver a + infinitivo), obligativa (haber de + infinitivo, tener que + infinitivo), durativa (estar, ir, venir, seguir, andar o llevar [con expresión de tiempo] + gerundio), perfectiva (acabar de + infinitivo o lie-

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var, tener, traer o dejar + participio pasado) (cf. Lorenzo 1966, 100-113; Lapesa 1981, 592). 3.3. Orden de palabras El orden de los elementos de la oración en español ha sido desde el principio uno de los más libres entre los idiomas románicos. Esta libertad de orden, con el consecuente riesgo de ambigüedad, explica en parte el hecho de que el uso de la preposición a con acusativos de persona (Veo a Juan) se haya extendido en la época moderna a cosas personificadas (El hombre prudente ama a la justicia) y hasta a sustantivos abstractos, si el verbo presenta posibilidad de confusión (El desengaño sigue al fracaso). Aunque en la literatura del siglo XVI se ha observado entre los escritores «de gusto más latinizante» una tendencia de colocar el verbo al final de la oración (Lapesa 1981, 407), no hay indicio de que esta práctica literaria tuviera homólogo en la lengua hablada. Se reconoce en el español moderno una tendencia a anteponer el verbo al sujeto bajo ciertas condiciones específicas, p. ej. 1) si el sujeto constituye un elemento remático (esto es, nuevamente introducido al discurso, en contraste con lo temático, o ya conocido): «Empezó la resistencia» (cf. Contreras 1976, 1-14); 2) si la frase nominal del sujeto es más larga que la frase verbal (No están presentes los alumnos que acabamos de nombrar)·, o 3) en la cláusula subordinada (Esta es la casa en que vive Juan). Sin embargo Lorenzo (1966, 70) observa en el español escrito contemporáneo una tendencia a colocar el sujeto preferentemente en primer lugar, práctica que él ve como sutil anglicismo sintáctico («Grupos folklóricos de Africa, Escocia, España, Francia, Hungría y Yugoslavia también participarán en el festival de Montpellier»), En la Edad Media y hasta ya entrada la época moderna, el pronombre átono (de complemento) precede al verbo casi únicamente cuando al pronombre mismo lo precede otro elemento tónico en la misma frase expirativa: «Paréceme que nos dava el señor animo» (Keniston 1937, 89-91). A partir del siglo XVI este patrón va reemplazándose por el de hoy, según el cual el pronombre regularmente precede al verbo excepto cuando éste es infinitivo, gerundio o imperativo afirmativo. En algunas variedades regionales del español antillano se ha observado la formación de preguntas parciales (con qué, cómo, etc.) sin invertirse sujeto y verbo (¿Qué tú tienes? = '¿Qué tienes tú?'), aunque poco se sabe de la antigüedad de esta construcción (cf. Núñez Cedeño 1983).

3.4. El artículo definido En la Edad Media el artículo definido, tanto femenino como masculino, tomaba la forma el ante vocal (el espada, el otra). Durante los siglos XVI y XVII se restringe el uso de el femenino a la posición ante la vocal /a/ (el altura, el arena), y antes del siglo XVIII se establece el uso contemporáneo (sólo ante /a/ acentuada: el agua, el águila) (Keniston 1937, 218; Lapesa 1981, 391). A principios del siglo XVI ya es raro el uso del artículo definido con el adjetivo posesivo (la vuestra ánima, la tu torre) (Keniston 1937, 246; Lapesa 1981, 281). 3.5. Queísmo y dequeísmo En algunas variedades habladas del español contemporáneo, la preposición de se pierde ante la cláusula nominal introducida por que: Estoy seguro que llegan mañana = 'Estoy seguro de que llegan mañana'. El fenómeno ha sido denominado queísmo. Se ha investigado también un dequeísmo ultracorrectivo (Me dice de que llegan mañana = 'Me dice que llegan mañana') (Rabanales 1974; Bentivoglio 1980/ 1981). 3.6. Delimitaciones

léxicas

El par de verbos tener/haber, cuyos miembros durante la Edad Media habían compartido un mismo campo de funciones sintáctico-semánticas, a partir del siglo XVI empiezan a diferenciarse entre los usos distintos que tienen hoy: tener 'poseer', y haber, verbo auxiliar que forma los tiempos compuestos perfectivos. Estos, ya al principio de la época moderna, se componen con el participio pasado de forma invariable, sin concordancia con el complemento directo: «havía dado su fe» (Keniston 1937, 452). Igualmente se diferencian las funciones modernas, antes entremezcladas, de las cópulas estar y ser: éste con adjetivos de cualidad esencial, y aquél para expresar cualidades accidentales y localización. Durante el siglo XVII van estableciéndose los respectivos usos de las cópulas con participio pasado en construcciones pasivas: es escrito (acción) y está escrito (resultado) (Lapesa 1981, 398-401). En el siglo XVI siguen en vigor los demost r a t i v o s aqueste,

aquese

( < ECCU + ISTE, IPSE) a l

lado de sus equivalentes este, ese (Lapesa 1981, 397). Las formas breves sustituyen enteramente a las compuestas durante el siglo siguiente. La preposición antigua pora (< por + a), que en la Edad Media se encontraba en competencia con por (< PRO), empieza a diferen-

389. Spanisch: Interne Sprachgeschichte und Entwicklungstendenzen ciarse funcionalmente de éste al principio de la época moderna, a la vez que se va reemplazand o por su equivalente m o d e r n o , para, bajo influencia del esp. ant. par ( < PER), preposición usada ùnicamente en aseveraciones y juramentos (cf. D C E C H , para, y Riiho 1979). 4. Posibilidades

del

desarrollo

En cuanto a la evolución del idioma en el futuro, p o c o puede afirmarse c o n certeza. Surgirá el cambio f o n o l ó g i c o tal vez primero en forma de «errores» nacidos de la facilidad articulatoria, seleccionados por necesidades auditorias y gramaticales y, al fin, difundidos por influencias sociales. Y surgirán nuevas construcciones y relaciones gramaticales mediante nuevas analogías y enfoques. Las posibles influencias del creciente alfabetismo y, más recientemente, los medios electrónicos de comunicaciones en masa presentan un tema provocativo para los estud i o s o s de historia lingüística. Parece razonable argüir que los cambios permanentes del cercano futuro ya están representados en el lenguaje de hoy, c o n carácter de alternancias libres entre una y otra forma, y es en el lenguaje más vivo de hoy donde se han de buscar. Para esta búsqueda resultan útiles los estudios panorámicos de la variación geográfica y social c o n t e m p o ránea, p. ej. Beinhauer ( 2 1958), Lorenzo (1966) o la colección de ensayos Presente y futuro de la lengua española (1964). 5. Bibliografía

selecta

Varios estudios importantes, omitidos de la siguiente lista por limitaciones de espacio, quedan plenamente citados en las obras aquí n o m bradas, especialmente en las notas de Lapesa (1981) y Lloyd (1987) y en Walsh (1990). Academia Española, Real, Gramática de la lengua española, Madrid, Espasa-Calpe, 1959 ('1771). Academia Española, Real, Esbozo de una nueva gramática de la lengua española, Madrid, EspasaCalpe, 1973. Alonso, Amado, Trueques de sibilantes en antiguo español, N R F H 1 (1947), 1-12. Alonso, Amado, Formación del timbre ciccante en la c, ζ española, N R F H 5 (1951), 121-172, 263-312 (= 1951a). Alonso, Amado, Historia del ceceo y del seseo españoles, ThBICC 7 (1951), 111-200 (= 1969, 47-144) (= 1951b). Alonso, Amado, Estudios lingüísticos: Temas hispanoamericanos, Madrid, Gredos, 1967. Alonso, Amado, De la pronunciación medieval a ¡a moderna en español, vol. 2, Madrid, Gredos, 1969 (vol. 1, '1955, 21967; vol. 3, en preparación por R. Lapesa). Alonso, Dámaso, Una distinción temprana de «b» y «d» fricativas, RFE 18 (1931), 15-23.

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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

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390. Spanisch: Etymologie und Geschichte des Wortschatzes

meros atisbos como dialecto romance de unos valles cantábricos el español se ha transformado no sólo en una de las lenguas más habladas del mundo (—* 359, 2.4.), sino también en una de las más ricas culturalmente. Los grandes diccionarios usuales recogen de 60.000 a 80.000 palabras o acepciones, Alonso 1982 calcula el caudal léxico en 300.000 términos, el Diccionario de términos científicos y técnicos de McGraw-Hill/Boixareu contiene aproximadamente cien mil definiciones. A título comparativo señalamos que los grandes diccionarios usuales rumanos acopian entre 50.000 y 80.000 y los técnicos cerca de 80.000 términos

Etimologia 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.

e historia del léxico

La riqueza del léxico español Definiciones Principios etimológicos Diccionarios etimológicos Elementos constitutivos del léxico español La renovación del léxico Bibliografia

1. La riqueza del léxico español En el decurso de los doce siglos desde sus pri-

Steven Lee Hartman,

Carbondale

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(—» 205, 2.), los diccionarios más recientes del italiano declaran contener hasta 180.000 palabras (—>263, 1.), los grandes diccionarios bilingües del francés hablan de 120.000-150.000 entradas, la décima edición del diccionario portugués de Moráis reúne una nomenclatura de más de 300.000 unidades (-> 457, 5.3.6.). El repertorio léxico más rico de la lengua española será un día el Diccionario histórico de la lengua española que, bajo la redacción de Manuel Seco, viene publicando desde 1960 la Real Academia Española, pero que todavía (1991) no ha alcanzado la letra B. Actualmente los repertorios más interesantes - por su abundancia de entradas y/o de ejemplos de diferentes épocas - para el estudio global del vocabulario español nos parecen ser (en orden cronológico): Real Academia Española, Diccionario de la lengua castellana, 6 vol., Madrid, '1726-1739; Pagés de Puig, Aniceto de, Gran diccionario de la lengua castellana (de autoridades) con ejemplos de buenos autores antiguos y modernos, 5 vol., Barcelona, Fomento Comercial del Libro, 1901-1931; Enciclopedia universal ilustrada europeo-americana, 70 vol., Barcelona/Madrid/Bilbao, Espasa-Calpe, 1905-1930 (= EUIEA); Alonso, Martín, Enciclopedia del idioma. Diccionario histórico y moderno de la lengua española (siglos XII al XX). Etimológico, tecnológico regional e hispanoamericano, 3 vol., Madrid, Aguilar, 2 1982; Alvar Ezquerra, Manuel, Diccionario general ilustrado de la lengua española. Vox, Barcelona, Biblograf, 1987 (= DGILE; incluye un gran número de neologismos, barbarismos, vulgarismos, voces técnicas, regionalismos; acerca de su importancia cf. la recensión de María José Quilis Sanz en RLiR 53 (1989), 225-228). Gran diccionario enciclopédico Plaza, 20 vol., Esplugues de Llobregat, Plaza & Janés, 1991.

Para el español medieval empezamos a disponer de un diccionario de gran envergadura, precioso por la riqueza documental, el análisis semántico pormenorizado y la historia lingüística del material: Müller, Bodo, Diccionario del español medieval, Heidelberg, Winter, 1987- (= DEM; el último fascículo publicado, el número 5, abarca las palabras desde acabador hasta acebuche). Falta para el español un gran diccionario del uso «autorizado» de la lengua de los siglos más recientes correspondiente al Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française de Paul Robert ( - • 339, 2.3.2.2.2.), al Diccionari català-valencià-balear de Alcover/Moll (—> 358b), 8.4.) y al Grande dicionàrio da lingua portuguesa de Moráis (—* 457, 5.3.6.). Para una vision de conjunto de los diccionarios del español ^ - 4 0 6 y Haensch 1990.

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2. Definiciones Por etimología aplicada al español entendemos hoy la disciplina que busca las formas de las cuales proceden las palabras castellanas. En sentido estricto la etimología establece la correspondencia directa entre una forma resultante y una forma originaria y productora (el étimo inmediato: llegar < PLICARE), en un sentido más amplio hipotiza el étimo y reconstruye la historia de su evolución fonética y semántica hasta la forma resultante (PLICARE > *pllegar > llegar; 'plegar' > 'arrimar' > 'hacer abordar' > 'arribar' > 'llegar'). Si el étimo directo puede encontrarse al mismo tiempo en varias lenguas - v. gr. las variantes trasmontana, tramuntana y tramontana apuntan al latín hispánico, al catalán y al italiano (Metzeltin 1970, 318-330) - se puede hablar de etimología múltiple (—• 195, 4.3.), hoy frecuente en los organismos internacionales multilingües. Como el latín es la base del español, se llaman palabras patrimoniales o popularismos las que proceden del latín sin interrupción de uso y que han experimentado todos los cambios fonéticos regulares (cf. llegar frente a plegar, hoja frente a folió). Las voces latinas que sólo parcialmente han participado de la evolución fonética regular - ya porque usadas sobre todo por hablantes cultos, ya porque introducidas cuando el español ya se había constituido (SAECULUM > siglo, no *sejo) - reciben el nombre de semicultismos; las que por su tardía introducción fueron adaptadas al castellano sólo en su terminación (secular frente al semicultismo seglar), el de cultismo. Los cultismos se pueden distinguir en latinismos y helenismos propiamente dichos (palabras del latín clásico o tardío adaptadas a los moldes morfológicos del español) y en pseudolatinismos (compuestos y derivados con elementos latinos o grecolatinos, pero que no existían como tales en latín). Acerca de la dificultad de distinguir los cultismos de las voces hereditarias cf. Bustos (1974, 9-43) y Colón (1975, 276-296). El hecho de derivar directa o indirectamente formas del mismo étimo en diferentes épocas da origen a dobletes. Éstos pueden guardar el mismo sentido (brazo secular/traje seglar, desulfuración (latinismo de base francesa)/ ciencia ficción, football > balompié), de calcos semánticos si el español añade a una palabra existente un significado imitado de una palabra extranjera con semantismo afin (azafata 'persona que sirve a la reina', además 'empleada que atiende a los pasajeros de un avión' < ingl. stewardess). Se dan también formaciones híbridas entre el préstamo y el calco (tranvía < fr./ingl. tramway, oleoducto < fr. oléoduc fm^. pipeline) y a veces es prácticamente imposible determinar si se trata de un préstamo fonomorfológicamente adaptado o de un calco (aislacionismo < ingl. isolationism, ordenador 'calculadora electrónica' < fr. ordinateur, —> 380, 3.). Fuentes casi inagotables de creaciones nuevas son la derivación y la composición (—* 365). La primera opera por afijación sobre las palabras simples (hormigón > hormigonera, poner > posponer, barato > abaratar), la segunda por unión de elementos léxicos sintagmáticamente autónomos (substantivos, adjetivos, verbos, adverbios: comedor estar, video-portero, elevalunas, árbol frutal, menoscuenta). Desde la Edad Media, además, sobre todo en los lenguajes profesionales, se viene acumulando un caudal de internacionalismos formados por acoplamiento de elementos griegos o latinos cultos, en su origen sin valor monemático en la lengua vulgar, que sin embargo, gracias a la difusión de la cultura, se hacen poco a poco semánticamente transparentes y se ven usados cada vez más a modo de afijos. Así las palabras con el elemento griego bio- 'vida' serán en general de procedencia francesa o inglesa (cf. DELI, s. v. bio-), pero su proliferación hace presumir que hoy es un prefijo semánticamente claro a libre disposición de todo español culto: Terreros 1786 (1745-1765) sólo registra biógrafo, Salvá 1847 biografia y biógrafo, Valdez 1864 biografía, biógrafo, biólogo, biolojía, biometra, biometria, bioquimia, biosfera, la EUIEA más de cuarenta compuestos con bio-. Listas de elementos griegos y latinos empleados como afijos ofrecen Marsá (1982, 28-32) y García-Pelayo (1990, 830-831); cf. también - » 380, 6. Bastante menos frecuente es la formación de apelativos por acortamiento fónico (abreviamiento: cinematógrafo > cine) o gráfico (abreviatura: Tren Articulado Ligero Goicoechea Oriol > talgo), cf. Alvar/Miró 1983 y 365, 7. Las onomatopeyas se limitan en general a la denominación de sonidos y ciertos movimientos más o menos rítmicos: «En todas las lenguas» dice Jovellanos - «se ve que los nombres de muchos sonidos están formados de manera que llevan consigo alguna afinidad con el sonido

que significan; en la castellana tenemos el susurrar de los vientos, el zumbido de los insectos, el silbido de las serpientes, el chasquido del látigo de posta, el maullo del gato, el aullo del perro, el balar de la oveja, el graznar del cuervo, gruñir, gargajear, cacarear, rechinar, etc.» (BAE 46, 118). La investigación etimológica debería ocuparse de la historia de cada monema y de todas las combinaciones de monemas con valor léxico. Pero estas últimas son estudiadas preferentemente desde la perspectiva sincrónica de la formación activa de palabras. El diferente enfoque puede conllevar diferentes interpretaciones, ambas válidas: desde el punto de vista sincrónico, detestable puede ser considerado como derivado de detestar, desde el punto de vista diacrònico detestar y detestable son probablemente dos cultismos independientes. Para más informaciones sobres estas definiciones y delimitaciones cf. Lázaro 1971, Lewandowski 1982, Cerda 1986. Para los préstamos y calcos cf. García Yebra 1984, cap. IX y, más en general, Holtus 1989.

3. Principios etimológicos La etimología puede servir para: a) conocer mejor todas las facetas de la significación de una palabra; b) resolver problemas ortográficos; c) reconocer las tendencias formativas típicas de una lengua; d)interpretar la historia cultural de una nación. Por el influjo de las Etymologiae de Isidoro de Sevilla (ca. 560-636) se difunde desde la Edad Media hasta el siglo XVIII un tipo de etimología de raíz platónica con la cual se intenta explicar el sentido «primitivo» de una palabra a través de una interpretación semántica de sus componentes formales (raíz, sílabas), interpretación que muchas veces sólo es posible si nos remontamos a una lengua considerada matriz. De ahí la importancia de la decomposición o análisis. Un desarrollo extremo de esta concepción lo encontramos en Petrus Helie (s. XII; Klinck 1970, 13): «Ethimologia ergo est expositio alicuius vocabuli per aliud vocabulum sive unum sive plura magis nota secundum rei proprietatem et litterarum similitudinem ut lapis quasi ledens pedem, fenestra quasi ferens nos extra. Hic enim rei proprietas attenditur et litterarum similitudo observatur».

Este método contribuyó sin duda al progreso de la lexicología semántica. Desde el punto de vista de la etimología moderna sus resultados son en general aceptables cuando el intérprete analiza los derivados más o menos transparentes de su propia lengua, en caso contrario re-

390. Spanisch: Etymologie und Geschichte des Wortschatzes sultan explicaciones hoy peregrinas, come se puede colegir de los siguientes ejemplos tomados de la Segunda Partida de Alfonso el Sabio: «Despenseros son otros Oficiales que han de comprar las cosas, que han menester para gouierno del Rey, e por esso les llaman assi, porque ellos espenden los dineros, de que las compran» (IX, 13). «Pensamiento es cuydado, en que asman los ornes las cosas passadas, e las de luego, e las que han de ser. E dizenle assi, porque con el pesa el orne todas las cosas, de que le viene cuydado a su coraçon» (III, 1). «Chanceler es el segundo Oficial de Casa del Rey, de aquellos que tienen Oficios de poridad. ( . . . ) todas las cosas, que ha de librar por cartas de cual manera quier que sean, han de ser con su sabiduría: e el las deue ver ante que las sellen, por guardar, que non sean dadas contra derecho (...). E si fallasse, que alguna y auia, que non fuesse assi fecha, deuela romper, o desatar con la peñóla, a que dizen en latin, cancellare; e desta palabra tomo nome Chancelleria» (IX, 4). «Mayordomo tanto quiere dezir, como el Mayor de casa del Rey (...). E en algunas tierras le llaman Senescal, que quiere tanto dezir, como Oficial, sin el quai non se deue fazer despensa en Casa del Rey. E avn le llaman los antiguos assi, porque Scnex tanto quiere dezir, como viejo, por razón que tiene oficio honrrado; e calculus, como piedras con que contauan: e porende tanto muestra este nome, como Oficial honrrado sobre las cuentas» (IX, 17). La etimología de corte isidoriano da la preeminencia a la significación sobre la morfología (a), a las lenguas «matrices» sobre las posibles medianeras (b), a un cambio fonético mecanicista sobre las «leyes» fonéticas causales (c), todo lo cual permite ofrecer etimologías múltiples (d): a) «la investigación de los Orígenes, por los quales se viene en conocimiento de la primitiva, i mas expresiva Significación; i sabida ésta se puede hablar con mayor propiedad» (Mayans 1737, §83). «Quando las Letras Radicales se hallan en dos Lenguas, de las quales pudo tomarse la la [sic] voz; deve atribuirse a la que mejor expresse la propiedad de la significación. Assi la palabras Investidura, derivada del verbo Investir, no tiene su Origen en el Latino Vestire, que significa Vestir, sino en el Alemán Festen, que quiere decir, confirmar, afirmar i establecer solemnemente el derecho de alguno, para que legitimamente pueda tomar possession (ib., §160). b) «qué sacarèmos de decir, que hemos tomado un Vocablo de la Lengua Francesa, Italiana, o Alemana, si aquellas le tomaron de otra, en la qual se vé la fuerza de su significación? Fuera de que muchas veces no es fácil decir, si una Nación ha tomado un Vocablo de otra, o al contrario; pues para afirmar lo uno, o lo otro, se han de producir testimonios mas antiguos en una Lengua, que en otra. I aun esto provarà solo ser la Voz mas antigua en los escritos de una Lengua, que no en los de otra; pero no en la misma Lengua. Entonces pues diría Yo que una palabra se deriva de otra Lengua viva, que no sea Matriz, quando absolutamente sea cierto para manifestar el Origen de la Cosa: como si decimos que Algodón viene de Godon, vocablo

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Indio, que los Portugueses trageron a España, llamándole Algodón. Peltre viene del Inglés Pewter, pues de Inglaterra traen el mejor. Lo que importa es, valemos de las Lenguas vivas, como de escalera para subir a las Matrices. Como Jardin viene del Alemán Garten, que significa lo mismo, i este del Latino hortus, i hortus del Griego ερκτος, que es lo mismo que Cercado. Bien que otros hacen otro progresso, i paran en Iahar, voz Hebrea, que significa Selva. Para el intento todo es uno» (ib., §102). c) «El tercero, i quarto modo, en que es mas escura la deriuacion, i es mas ordinaria, i en que ai mucho que notar, es introduziendo se vnas letras en lugar de otras. Añadiendo, i quitando también otras, o todo junto, trocando, disminuiendo, o acrescentando, que son quatro maneras, de las quales trató Varron (...). I para poder sacar en limpio las deriuaciones, es fuerça valer nos de lo que el mismo dize, que no deuen ser reprehendidos los que buscando el principio, i origen de algún vocablo, o le añiden, o quitan letras, para que con mas facilidad puedan alcançar lo que en la dicion esta escondido» (Aldrete 1972/1606, cap. 2, 10; los capítulos 10-12 contienen una lista des estos cambios, lo mismo Mayans 1981/1737, §161). d) «BAHO. Vapor caliente que sale de alguna cosa que ha recebido calor o fuego, como el baho que sale de la olla; y llaman abaharla quando desviada del fuego la ponen ropa, para que aquel baho y calor que sale della la buelva a recozer; y de aquí dezimos sopas abahadas. Algunos dizen que baho se dixo quasi vapor, de vapor, vafor, tenue en aspirata, y de bafor baho; porque la F y la H son letras que sirven la una por la otra en nuestra lengua castellana. Otros quieren que en esas dos sílabas ba, bo, y en la prolación délias consistan dos diferencias de flatos: el uno fresco en el ba, abriendo un poco los labios y soplando, el otro caliente, abriendo la boca y respirando en el gaznate. Desta tan gran diferencia de espíritus proferidos por una mesma vía nació el averse maravillado, según lo finge la fabulilla, el sátiro hospedado del labrador que le vió con el aliento de la boca calentarse las manos, y con el mesmo que salía della enfriar el caldo, dedonde se saca su moralidad; pero la razón natural es que el un aire sale del pulmón frío y el otro del hígado caliente. El padre Guadix dize que esta dicción es arábiga del verbo bahar, que vale evaporare; y en otra parte dize estar compuesto de ba, que vale con, y de ham, que vale con calor, como si dixéssemos espíritu o aire con calor. Por cierto tengo ser nombre hebreo, del verbo l i o , bahar, ardere, porque de la cosa que está muy caliente y ardiendo suele salir el baho. Desabaharse, salirse a espaciar y a tomar el fresco. Desabahado, el lugar espacioso, o el hombre libre que no se empacha de nada. Bahear, echar, de sí baho» (Covarrubias 1984/1611, s. v.). A partir del siglo XVIII se abre camino una nueva tendencia que da menos importancia a la interpretación semántica de la palabra por medio de su posible raíz etimológica y se dedica más a la explicación de las diferentes transformaciones fonéticas y semánticas entre el supuesto término primitivo y la palabra derivada en su contexto histórico-cultural. En el Discurso proemial sobre las etymologías del Dicciona-

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

rio de Autoridades (Madrid, Francisco del Hierro, 1726-1739) ya se pueden notar u n o s atisbos de esta nueva concepción, claramente expuesta por Turgot en el artículo Etymologie en el t o m o VI de la Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers (1756) de Diderot y d'Alembert. Para el castellano encontramos una sistematización de los m o d e r n o s principios en el p r ó l o g o al Diccionario etimológico de la lengua castellana de Pedro Felipe M o n l a u (Madrid, Rivadeneyra, 1856, I-II): «para llamarse con toda propiedad etimológico un Diccionario, además de contener la lista alfabética completa de las voces primitivas y simples, debería consignar respecto de cada una de ellas las particularidades siguientes: 1 .* Su etimología inmediata, ó, mejor dicho, su origen inmediato, su última procedencia, esto es, la indicación de la lengua de que se hubiese tomado ó proviniese inmediatamente, poniendo á continuación la voz de correspondencia ó la voz equivalente en dicha lengua. 2. a En qué época se habia tomado. 3." Su significación recta ó primitiva cuando fue admitida, justificándola con la cita de algún texto impreso, y aun manuscrito, siempre que fuese de autoridad competente. 4. a La primera forma que en la pronunciación, y por escrito, tuvo aquella voz al tomarse de la lengua de origen inmediato, y las alteraciones ortográficas ó prosódicas que hubiese experimentado sucesivamente con el transcurso del tiempo. 5.a Las significaciones translaticias ó derivadas que hubiese recibido, ya en su forma primera, ya en las sucesivas, siguiendo el orden cronológico, explicando el fundamento lógico, ó el motivo casual, de cada nueva acepción, y justificándolo todo con citas autorizadas. 6.a Si la voz es anticuada, la causa de haber caido en desuso. 7.a La lista de los derivados y biderivados de cada voz primitiva, especificando los tomados directamente de la lengua de origen, y los formados por la misma lengua derivada, con su cronología puntual, con la indicación del modo de sus formaciones, y la determinación del valor significativo de cada desinencia ó terminación. 8.a La lista de los compuestos y bicompuestos de cada voz simple, con especificación de los tomados directamente de la lengua de origen y de los de nueva formación, siguiendo el orden cronológico, haciendo observar las modificaciones eufónicas causadas por el mecanismo de la composition, y determinando en cada caso el valor del elemento componente, esto es, del prefijo ó de la voz prepositiva. 9.a La verdadera ó primitiva etimología, esto es, el origen natural y racional de las voces no tomadas de otra lengua, sino pertenecientes á la lengua antigua, primitiva ó autóctona del pais donde se hablase la lengua para la cual se hiciese el Diccionario cuyas circunstancias voy enumerando ó suponiendo». Sin embargo, para poder proceder en este camino, faltaban los instrumentos de trabajo más

importantes: las gramáticas históricas y los tratados de semántica histórica. Las leyes fonéticas y el inventario histórico de la flexión del castellano fueron establecidos c o n precisión por primera vez en la Grammatik der romanischen Sprachen de Friedrich D i e z (1836-1842; cf. Diez 5 1887; Viñaza 1893, n.° 39, que incluye unas Notas para la formación de una gramática histórica de la lengua castellana según el método é investigaciones de Federico Diez, cois. 144— 291). H o y d i s p o n e m o s de varias gramáticas históricas del español (para una visión global cf. Lemartinel 1988). D e entre ellas citamos: Menéndez Pidal, Ramón, Manual de gramática histórica española, Madrid, Espasa-Calpe, 171982 ('1904; del latín al castellano); Hanssen, Federico, Gramática histórica de la lengua castellana, Paris, s. e., 1966 ('1910; del latín al castellano); Metzeltin, Michael, Altspanisches Elementarbuch. I. Das Altkastilische, Heidelberg, Winter, 1979 (del castellano medieval al latín); Lloyd, Paul M., From Latin to Spanish, vol. 1: Historical Phonology and Morphology of the Spanish Language, Philadelphia, American Philosophical Society, 1987. El estudio sistemático de los cambios semánticos tiene bastante más dificultad en despegar. También en este caso los impulsos vienen directa o indirectamente del extranjero: Paul, Hermann, Prinzipien der Sprachgeschichte, Halle S., Niemeyer, '1880 (el cap. IV trata de los cambios semánticos); Darmesteter, Arsène, La vie des mots étudiés dans leurs significations, Paris, Delagrave, 11887; Bréal, Michel, Essai de sémantique. Science des significations, Paris, Hachette, '1897 (los caps. IX-XIII tratan de los cambios semánticos; existe una traducción española, s. a., cf. Serfs 1964, 9570); Wundt, Wilhelm, Völkerpsychologie. Eine Untersuchung der Entwicklungsgesetze von Sprache, Mythus und Sitte. Die Sprache, Leipzig, Engelmann, '1900 (el cap. 8 trata de los cambios semánticos). En el área hispánica ofrece una primera visión global de las evoluciones semánticas: Restrepo, Félix, El alma de las palabras. Diseño de semántica general, Barcelona, Imprenta Editorial Barcelonesa, 1917 (Bogotá, Caro y Cuervo, 1974). A d e m á s de la plausibilidad de las transformaciones fonéticas y semánticas y del contexto histórico-cultural se desarrollan c o m o criterios ulteriores la geografia lingüística, propulsada por los primeros atlas lingüísticos (—» 87), y la cronología relativa, hecha posible gracias a la creciente publicación de textos más antiguos (v. gr. en la B A E , iniciada en 1846 por Aribau).

390. Spanisch: Etymologie und Geschichte des Wortschatzes

La conjugación de estos criterios puede llevar la investigación bastante lejos, pero no necesariamente a conclusiones ciertas. En estos casos conviene indicar dónde la documentación y la historia de las diferentes lenguas nos impiden continuar. Sea la palabra placerjplacel 'banco de arena en el mar', 'yacimiento aurífero', 'pesquería de perlas en América'. Está atestiguada desde 1526 constantemente bajo la forma placel y casi siempre referida a bajos en América o África, a partir del diccionario de Terreros también bajo la forma placer. Los placeles de California eran famosos por la abundancia de sus perlas. La primera generalización española se encuentra probablemente en el Derrotero de las costas de España en el Mediterraneo y su correspondiente de Africa, escrito en los años 1783/1784 por Vicente Tofiño de San Miguel, natural de Cádiz, quien emplea frecuente e indistintamente los sinónimos placer (y el derivado aplacerado) y bajo hablando de las costas andaluzas y catalanas. En América la palabra adquirió los significados metonimicos de 'pesquería de perlas', 'arenal aurífero' y 'yacimiento de metales preciosos', registrados por Salvá 1847. El término correspondiente portugués existe en las variantes pracel/parcel (plural: praçes/parcees; derivados: aparcelado, aparcelamento, esparcelado, parcelosó) con muy amplia documentación desde la segunda mitad del siglo XV, aplicada a África, Asia y América y con un gran número de matices semánticos. En catalán se registra placer /pl9se/ 'paratge de la mar on abunda la pesca' desde fines del siglo pasado. En francés se encuentran las formas librescas placel, hispanismo americano del siglo XVIII, y placer 'yacimiento de metal precioso', angloamericanismo del siglo XIX de origen mexicano. La cronología y la riqueza de documentación, de formas y de significados nos llevan a buscar el origen de la palabra en la lengua portuguesa, de la cual habría propagado al español y de éste al catalán (Metzeltin 1968) y no al revés como se propone en DECLIC s. v. plaça. En portugués la semejanza formal y semántica hace pensar en un derivado de praça 'plaza', pero los derivados normales serían praceiro, praceta, pracinha, mientras que las palabras en -el (anel, batel, cascavel, lebrel, papel, pincel) apuntan a un origen francés, occitano o catalán. En francés medieval existió placer 'terrain plat'. ¿Sería el portugués parcel un término náutico más tomado prestado del francés atlántico? (Straka 1989, 457^459).

Acerca de la metodología etimológica en general —» 66 y Guiraud 1964, Zamboni 1976, Pfister 1980, Birkhan 1985, Jänicke 1991.

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4. Diccionarios etimológicos Antes de la sistematización científica de los cambios fonéticos y semánticos hubo varias tentativas de redactar un diccionario etimológico del español. Abren la serie las obras quedadas manuscritas Tratado de etimología de voces castellanas en estas lenguas latina, hebrea, griega, arabe de Bartolomé Valverde (1600) y Origen y etimología de todos los vocablos de la lengua castellana de Francisco del Rosal (1601), quienes ofrecen un primer acopio etimológico ordenado, basado en la observación de ciertas correspondencias regulares de «letras» entre el español y el latín (cf. la descripción en Viñaza 1893, n.os 791-792). El Primer diccionario general etimológico de la lengua española de Roque Barcia (5 vol., Madrid, Álvarez, 1881-1883, 2 1887) representa la transición hacia los nuevos métodos y tiene el mérito de recoger y confrontar para cada palabra las etimologías propuestas hasta entonces y de allegar las formas consideradas cognadas (t. 1 XII): «Mi plan no consiste en derivar los nombres de sus raices inmediatas, sino de la raíz de origen, sea la que fuere. Supongamos que nuestro romance tomó una palabra del latin, pero que esta palabra latina se deriva del griego: yo parto de la raíz griega. Supongamos que nuestro romance tomó una voz del griego, pero que esta voz griega se origina del árabe, del zend, del sanscrito: yo parto del sanscrito, del zend, del árabe. Parto del nombre primitivo que entraña la razón de todos los vocablos de su serie, porque etimología quiere decir razón de la palabra, y la razón universal es el principio. Mi plan no consiste tampoco en limitarse á derivar las voces de sus raíces elementales ú originarias, que son las únicas que merecen la denominación de tales raíces, sino que se extiende á presentar la descendencia de cada término en todas las lenguas en que ha creado alguna forma; es decir, no considero únicamente la palabra en relación con sus orígenes, sino que la refiero á todas sus analogías ó concordancias, de donde nace la gradual derivación del nombre, lo que pudiéramos llamar su genealogía. Ejemplo: nuestro romance tomó la voz noche del latin nocte, ablativo de noe, noctis. Pero el latin tomó su nox, noctis del griego nyx, nyktos (νύξ, νυκτός). Pero el griego tomó su nyx, nyktos del sanscrito naktâ, en relación con nagna, desnuda, porque la noche está desnuda de la luz ó del dia, cuyas formas vienen de la raíz naj, que quiere decir tener vergüenza; la vergüenza de la desnudez. Pero este vocablo, que pasó al griego y latin, pasó también al germánico y al romance. £1 cuadro del vocablo noche será el siguiente: sanscrito, naj, tener vergüenza; nagna, desnuda; naktâ, la noche; griego, nyx·, latin, nox; aleman, Nacht; godo, naths; inglés, night; italiano, notte; portugués, noite; francés, nuit; provenzal, noit; catalan, nit; walon, nute, neit; borgoñés, neu; picardo, neuit.

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

Este mismo sistema de derivación es el que adopta el sabio Littré; pero entiéndase que, cuando su libro llegó á mis manos, hacia muchos años que yo había dispuesto y ordenado mi plan».

Con Diez se inicia una serie de diccionarios panrománicos - todos conciernen por lo tanto también al español - que, basados en las leyes fonéticas, establecen muy escuetamente la lista de los étimos (en su mayor parte latinos) y sus equivalentes romances: Diez 51887 ('1853; romance-latín), Körting 31907 (Ί890/1891; latín-romance), Meyer-Lübke 31935 ('1911-1920; latín-romance). El representante español de este tipo de diccionario es: García de Diego, Vicente, Diccionario etimológico español e hispánico, Madrid, Espasa-Calpe, 21985 (Ί954). Ya en 1923 García de Diego había publicado un suplemento hispánico al diccionario de MeyerLübke (Contribución al Diccionario hispánico etimológico, con 658 voces; cf. también la ed. Madrid, CSIC, 1943). Estos diccionarios no trazan la evolución fonética y semántica del étimo. El mérito de la exposición detallada de estas evoluciones les cabe a: Corominas, Juan, Diccionario crítico etimológico de ¡a lengua castellana, Bern, Francke, 1954-1957 (= DCELC); Corominas, Joan, (con la colaboración de José A. Pascual), Diccionario critico etimológico castellano e hispánico, Madrid, Gredos, 2 1980-1991 (= DCECH).

El DCELC y el DCECH desatienden tendencialmente la historia del uso de las palabras en sus contextos designativos, la cronología e historia de los derivados, de los compuestos y de los cultismos, y las palabras de interés actual. Tomemos v. gr. las designaciones de los barcos hasta 1600 (albatoça, bajel, ballener, barbota, barca, barco, barcha, batel, etc.). Mientras que Eberenz 1975 describe detenidamente la complicada semántica referencial de 49 términos castellanos además de explicar con precisión las relaciones fonéticas y semánticas con los términos paralelos en las otras lenguas románicas y con el étimo, DCECH se limita de manera selectiva a la discusión de estas últimas, amén de ignorar estudios como el citado de Eberenz, que le hubiera permitido corregir muchos datos (por ejemplo: fllibote está atestiguado desde 1588 y no desde 1680; procede directamente del neerlandés vlieboot < vliet 'río', y no a través del francés flibot del neerlandés vlieboot < Vlie, nombre propio de un río). Un pequeño rastreo por los tomos de la Colección de documentos inéditos para la historia de España publicada por Martín Fernández de Navarrete (Madrid, Viuda de Calero [et. al.] 1842-1892; CDIHE) arroja un sinnúmero de palabras no registradas o registradas sin historia o con cronología extraviante por el DCECH:

CDIHE

DCECH

acueducto anulamiento càbala 'intriga'

1,66, a. 1535 41,38, a.1462 41,82, a. 1494

1600

coercion

41,38, a. 1462

cohabitar

40,446, a. 1453

divorcio

40,446, a. 1453

elenco

41,439, a. 1597

empacar expurgación (de libros) fraibute

41,266, a. 1572 41,228, a.1571 41,432, a. 1597

francesilla 41,143, a.1569 (tipo de letra) inconveniente 1,60, a. 1528 (adj.) inconveniente 1,73, a. 1528 (subst.) interpósito 40,522, a. 1453 (por interpósitas personas) mudejar 11,478, a. 1490

paquete ratificar

41,285, a. 1573 41,24, a. 1457

recluta sigilo 'secreto' a trasmano

41,510, a. 1598 41,414, a. 1580 41,421, a. 1596

no indica cuando se da el cambio semántico 'doctrina tradicional' > 'intriga'; Autoridades lo da como galicismo reciente 1843, < lat. tardío coerctio sin documentación med. s. XVI, < divortium Aut., raro hasta fecha reciente 1680

(1836 filibustero)

sin documentación sin documentación

1571, se aplicaba sólo a los moriscos de Granada y Andalucia Aut., < fr. 1604, < b. lat. ratificare 1728

sin documentación

La desactualidad del DCELC/DCECH se echa de ver p. ej. en la importancia dada a la discusión de arabismos o mozarabismos hoy desaparecidos (alcabtea, alcadafe, alcáfar, alcandor, etc.) o de valor histórico (alcabala, alcándara, etc.), mientras que no se citan ni la luna de miel (Estébanez Calderón, Escenas andaluzas, 1847; Pereda, El buey suelto, 1877; Pérez Galdós, Fortunata y Jacinta, 1886/1887), ni la biosfera (registrada en los años treinta en la segunda edición del Diccionario enciclopédico Salvai), ni el nazismo (que aparece en el título de libros españoles de los años treinta), ni el talgo (1950; pero sí el lando), ni el beat (ABC del 27—III—66), ni el ordenador portátil (p. ej. El País del 7-XII-86), ni a la jueza (DGILE), ni a la obispa (.El País del 29-11-89), ni las peatonalizaciones

390. Spanisch: Etymologie und Geschichte des Wortschatzes

(D 16-Asturias del 24-11-91). En dos amplias recensiones Germán Colón ha apuntando «el peligro que corremos soslayando el precisar lo más exactamente posible la historia de las palabras, incluso de aquellas cuya etimología nos parece sin problemas» (ZrP 78, 1962, 59-96, cita ib., 64; RLiR 45, 1981, 131-145; acerca de las insuficiencias del DCELC/DCECH en cuanto a las acuñaciones modernas cf. Pratt 1980, 37-49). Con Haß (1987, 7) insistimos en que „Die Geschichte von der Herkunft eines Wortes beginnt eigentlich da erst interessant zu werden, wo man die anderen Geschichten, d. h. Sozial-, Geistes- und Politikgeschichte usw. zur Erklärung sowohl der Bedeutungs- als auch der Form Veränderungen mit heranzieht".

5. Elementos constitutivos del léxico español Los estudios etimológicos permiten establecer las fuentes de las cuales han manado o manan con abundancia los elementos constitutivos del vocabulario. El castellano se constituye en los siglos VIII-X por transformación del latín hablado en la región comprendida entre la Cordillera cantábrica al norte, la Sierra de la Demanda al este, el Duero al sur y el río Carrion al oeste. El latín hispánico del cual se deriva presentaba algunos rasgos especiales: había incorporado una serie de voces de las lenguas prerromanas (CAMA, cf. esp./port. cama; LAPIDES LAUSIAE, cf. esp. losa, port, lousa, cat. llosa, occit. lauza; SARNA, cf. esp./port./cat. sarna, vasc. sarra 'escoria de hierro') y algunas pocas voces g e r m á n i c a s n u e v a s (*SAGJIS > SAGIO > SAIO, cf.

esp. sayón, port, saiäo) y había introducido varias innovaciones morfoléxicas (AMMA, cf. esp./port./cat. ama; CATENATUM, cf. esp. candado, port, codeado, cat. cadenat; COLUMELLA > COLUMELLUS, cf. esp. colmillo) y semánticas (AMARUS 'satis viride', cf. esp. amarillo, port. amarelo;

CAPTARE

>

CATTARE

'ver',

cf.

esp./port. catar; MAXILLA 'mejilla', cf. esp. mejilla). Al latín hispánico se remontan probablemente también aquellas voces e innovaciones que, aunque no documentadas antes del siglo X, son comunes a más de un idioma de la Península ibérica sin ser panrománicos, como esp. izquierdoIpoit. esquerdojcdX. esquer (cf. vasc. ezker), esp./port. ganso (cf. gót. *GANS), esp. port. cat. apagar ( < *ADPACARE), mientras que voces peculiares del castellano como silo (h. 1050, cf. vasc. zilo) y perro serían de introducción más tardía. La vida de los cristianos del Norte en los siglos VIII-XI debía basarse en una economía agrícola de subsistencia y en frecuentes expedi-

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ciones militares, y se hallaba atemperada por cierta espiritualidad religiosa. El vocabulario diario de la masa de la población debía ser por lo tanto bastante limitado. Poco a poco, sin embargo, sobre todo a partir del siglo XI, sea por los continuos contactos con el mundo islámico culturalmente más avanzado, sea por los contactos dinásticos y religiosos con los ultramontanos, la vida se enriquece, y con ello el léxico. De la calidad de éste nos pueden dar una idea: Simonet, Francisco Javier, Glosario de voces ibéricas y latinas usadas entre los mozárabes, precedido de un estudio sobre el dialecto hispano-mozárabe, Madrid, 1888; Sánchez-Albornoz, Claudio, Una ciudad de la España cristiana hace mil años. Estampas de la vida en León, Madrid, Rialp, 1966 ('1926); García Larragueta, Santos Agustín, « Sancta O Velens is ». La catedral de Oviedo, centro de vida urbana y rural en los siglos XI al XIII, Madrid, CSIC, 1962; Lange, Wolf-Dieter, Philologische Studien zur Latinitàt westhispanischer Privaturkunden des 9.-I2. Jahrhunderts, Leiden/Köln, Brill, 1966. La más interesante enciclopedia léxica hasta el siglo XIII son las Siete partidas de Alfonso el Sabio.

Müller 1987 calcula que de las ca. 50.000 unidades léxicas del latín a lo sumo unas 10.000 pasarían patrimonialmente a cada lengua romance. A lo largo de los siglos éstas han tenido que recrear los cuatro quintos de su vocabulario. Este trabajo se puede observar desde los siglos IX-XI. En su apéndice IV SánchezAlbornoz consigna 130 términos recogidos en documentos de esa época referentes al ajuar de casa, entre los cuales encontramos, además de palabras patrimoniales come caldera, conca (> cuenca), copa, cocleares/cuitares, mensa, vaso: a) derivados (por afijos, metonimia, metáfora): kalapazo 'vasija en forma de calabaza', cavalello 'cirial para mesa de bronce y en forma de caballo', concos 'cuencos o tazones', ferratelìa 'herradilla', inferturias 'fuentes o bandejas', plumatios 'colchones', soparías 'soperas', tenaces 'tenazas'; b) cultismos antiguos y neológicos y pseudocultismos: aquafusiles 'aguamaniles' (Lanfranco de Cantorbery define en el siglo XI el aguamanil 'urceolus vero, vas superius, unde lavandis manibus aqua infunditur', G M I L , s. v. aquamanile), facitergias 'toallas para la cara', hydrias 'jarros o calderos', mordaces 'pinzas para servir o servirse vianda', (galnapes, pulvinaria) antemanissima 'rojizo' ( < ANTEMANE 'aurora'), (galnapes, plumatios) pollimatas¡polimatos¡polindos 'labrado a colores' ( < POLYMITUS), (facitergias, galnapes, lectos, plumatios) tramisiricas/tramisirgas/tramisiricos/tramisirgos 'asargado' ( < TRAMOSERICUS); c) arabismos: alifafes 'colchas ricas o cobertores', almuzallas 'cobertores finos', (plumatios) baztris 'de tejido de Basora'.

448

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

La derivación y la composición internas siguen siendo los instrumentos más operativos para formar palabras nuevas. Para traducir el vocabulario abstracto árabe Alfonso el Sabio acude a un gran número de neologismos formados con los sufijos -miento (abaxamiento, que corresponde a descernió de la versión latina; alongamiento/stellarum longitudinem, desvariamiento ¡differentia, occidentamiento/occidens, etc.), -ura (andadura/spatium, quadradura/quarti aspectus, taiadura, etc.), -dor (fraguador, significador/significator, etc.), -eza (grandeza, ladeza/latitudo, etc.) (Galmés 1985, 39-41). Gracián abusa de la nominalización de adjetivos y verbos que indican cualidades morales e intelectuales para darles un valor más general («Assombró Alexandre lo ilustre de sus proezas, con lo vulgar de sus furores», «Escusa es no ser eminente en el mediano, por ser mediano en el eminente», «el subir y el caer fue a vista y risa de todo el mundo», Alonso 1981, 31—36). Larra recurre frecuentemente a palabras compuestas (hombreraíz, hombre-patata, hombre-gas, palabras-monstruos, palabras-promesas, palabracamaleón, galohispano, llena-huecos·, —* 365, 5.2.2.1.), y a derivados con los sufijos -ista y •dor (folletista, diarista, mapista, aplaudidor, chichiador) para sus manifestaciones de crítica y humorismo (Lorenzo-Rivero 1977, 54.62). En nuestro siglo, uno de los maestros en la utilización de compuestos y derivados para matizar denotativa y connotativamente las palabras ha sido Ramón Pérez de Ayala: piénsese sólo en su generalización de los compuestos /adjetivo + -o + adjetivo/ (hispanolocuente, incisopunzante, bufopatético, burocrático-bélico, luso-galicano, etc.), del sufijo substantival -dad (absurdidad, anchurosidad, italianidad, asturianidad, romanidad, etc.) y del sufijo adjetival -il (abogacil, gaceteril, marineril, moceril, etc.) (González Calvo 1979, 19-70). También mantiene su vitalidad desde los orígenes del idioma el uso de cultismos y pseudocultismos. Se emplean sobre todo para enriquecer el vocabulario literario y técnico. Los latinismos abundan en las versiones bíblicas del siglo XIII, pero éstas conocen también muchas formaciones nuevas debidas a calcos. Es interesante observar cómo Berceo en sus poesías, en lugar de usar esos neologismos autóctonos, a menudo prefiere el latinismo: compunción por punnimiento, congregación por ayuntamiento, custodia por guarda/vela/cárcel, futuro por avenidero, etc. (García de la Fuente 1981, 13-32). En la traducción alfonsina del Libro complido en los iudizios de las estrellas (ed. Hilty) encontramos, al lado de un sinnúmero de derivados, tecnicismos astronómicos como ángulo, astrologo, coniunction, costellacion, grado, op-

position, retrogrado, revolution, además de latinismos como cerebro, conception, esperma, feminino, latrina, masculino, etc. El desarrollo de los cultismos literarios recibe un gran empuje con los poetas del siglo XV (Blecua 1960, LXIX-LXXIV; Lapesa 1980, §70.4) y su uso llega a un paroxismo en la época culterana y conceptista (recuérdense La culta latiniparla, cathecismo de vocabulos para instruir a las mugeres cultas y hembrilatinas de Quevedo; para una lista de cultismos quevedescos cf. Pozuelo Yvancos 1979, 336-358) y en la predicación hasta entrado el siglo XVIII (cf. el Fray Gerundio de Campazas de José Francisco de Isla, v. gr. II, 1). Valga como ejemplo la caricatura en La vida y hechos de Estebanillo González hombre de buen humor (cap. XII): «Con la buena conversación o polvareda, di yo fin a mi soneto; él a su nevada peinadura; el otro, que tenía más juicio que nosotros, al jarro. Salimos todos juntos a la plaza, después de haber pagado lo que habíamos hecho de gasto, y apartándome de ellos, llegué a la puerta de la iglesia, y en el referido paramento prendí con un alfiler el soneto que había hecho, al nivel que estaban todos los demás, cuyos versos eran los siguientes: Ebúrnea de candor, fénix pomposa, débil botón, frondoso brujulea, zafir mendiga, armiño golosea, siendo dosel tribuna vaporosa. Maravilla epigrama procelosa, en canícula fiesta titubea, pues solsticio Faetón, ninfa Febea, precipicio inunda jactanciosa. ¡Oh, inicuo trance y trémulos fulgores! Contemplarse al albor regio edificio, y yantando en atril de ruiseñores; ser al ocaso incausto sacrificio, y sombra mustia lo que al alba flores, siendo de Ceres frágil desperdicio. Apenas estaba colgado el compendioso globo de bernardinas y dislates, cuando, como si fuera cartel de justa real, se llegó todo el novelero vulgo a leerlo; y celebrándolo por no entenderlo, y ensalzándolo porque presumiesen que no lo ignoraban, sacaron más de veinte traslados dél; y por hallarse presentes los jueces académicos, me dieron por premio las referidas ligas, aunque mal dadas y peor merecidas, quedando con todos en opinión de segundo Góngora».

Sin llegar a estas exaltaciones, los poetas siguientes, en la medida en que consideran que la dignidad poética requiere un vocabulario apropiado, continuarán haciendo frecuente uso del cultismo (como p. ej. Larra, cf. Lorenzo-Rivero 1977, 62-69). Sobre todo a partir del siglo XVIII es difícil distinguir el cultismo técnico del calco francés. Los cultismos que se hallan en las obras médicas de Andrés Laguna y de Juan Fragoso en el siglo XVI serán helenismos y latinismos (di-

390. Spanisch: Etymologie und Geschichte des Wortschatzes

sentería, hernia, tenesmo). Pero ¿lo serán también afta, anasarca, flmosis, hemorragia, luxación, vomitivo, que se encuentran v. gr. en el A viso al pueblo acerca de su salud o tratado de las enfermedades más frequentes de las gentes del campo del médico suizo Simon André Tissot, traducido del francés en el siglo XVIII (Madrid, Fernández, 6 1795)? Los arabismos se deben al plurisecular adstrato árabe y en particular a los miles de mozárabes que ayudaron a repoblar las ciudades cristianas del norte. En los siglos IX-XI los mozárabes constituyen el principal elemento de la población de la ciudad de León (Estepa Diez 1977, 153-162), en el siglo X se encuentran en León y Castilla centenares de nombres árabes correspondientes a dueños de fincas (GómezMoreno 1919, 110). A los dos lados de la frontera el bilingüismo debía ser un fenómeno frecuente. Entre los siglos IX y XIII la civilización árabe fue una de las mayores fuentes de cultura. El trasvase de arabismos fue tan grande que resulta fácil su narrativización, como en Menéndez Pidal (1962, §4.4): «Los conquistadores nos hicieron admirar su organización guerrera y nos enseñaron a proteger bien la hueste con atalayas, a enviar delante de ella algaradas, a guiarla con buenos adalides prácticos en el terreno, a ordenar bien la zaga del ejército, a vigilar el campamento y los castillos con robdas o rondas, a dar rebato en el enemigo descuidado, de donde formamos el verbo arrebatar, también mirábamos como modelos sus alcázares, adarves, almenas y la buena custodia que sabían mantener los alcaides de los castillos. Pero no sólo en la guerra, sino también en la cultura general eran superiores los moros a los cristianos durante la época de esplendor del califato; así que en sus instituciones jurídicas y sociales nos parecían muchas cosas mejores, y por eso nos impusieron los nombres de alcalde, alguacil, zalmedina, almojarife, albacea, etc. En esta época de florecimiento, el comercio moro nos obligaba a comprar en almacenes, alhóndigas, almonedas', todo se pesaba y medía a lo morisco, por quilates, adarmes, arrobas, quintales, azumbres, almudes, cahíces, fanegas, y hasta la molienda del pan se pagaba en maquilas. Y cuando la decadencia postró a los invasores, aún nos daban oficiales y artistas diestros: de ahí los nombres de oficio alfajeme, alfayate, albardero, alfarero, albèitar, y sus albañiles o alarifes construían las alcobas de nuestras casas, los zaguanes, azoteas, alcantarillas, etcétera. Los moriscos ganaron fama de buenos hortelanos: de ahí los nombres de plantas y frutas como albaricoque, albérchigo, acelga, algarroba, altramuz; de su perfecto sistema de riegos hemos tomado acequia, aljibe, alberca, albufera, noria, azuda».

No sabemos cuándo se dejó de utilizar el árabe como una de las fuentes del léxico castellano. Lo más tarde, con la expulsión de los moriscos (1609-1615). Al mismo tiempo surge el interés por el estudio de los arabismos en español (cf. Viñaza 1893, n.os 789-792).

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En comparación, el número de préstamos que el español ha tomado de otras lenguas adstráticas peninsulares como el catalán, el gallego o el portugués es mucho más modesto. Estas lenguas, como tampoco las amerindias, pese a su continua contigüidad con el castellano hasta el día de hoy, nunca han servido de fuente regular de abastecimiento léxico, sino que han suministrado ante todo los nombres referentes al entorno típico de su nación: paella, papel, pechina, turrón ( < catalán), carvallo, muñeira, regaifa ( < gallego), carabela, mejillón, mermelada, sarao ( < portugués), caimán, chocolate, patata, papa, tomate ( < lenguas amerindias). Durante la Edad Media el catalán desempeñó un importante papel transmisor entre el francés, el italiano y el occitano por un lado y el aragonés y el castellano por otro lado. Sirva de ejemplo la palabra favorita de Góngora rosicler, que se deriva del tecnicismo francés rouge clair 'esmalte de rojo translúcido', pero por mediación del catalán rogicler (Colón 1976, 240-275). Del todo por aclarar quedan las relaciones adstráticas primitivas entre el castellano por una parte y el leonés y el aragonés por otra, considerados como idiomas independientes. ¿No podría el castellano ser en su origen una variedad marginal del asturiano-leonés que se fue a la deriva por los injertos del vasco y del navarro-aragonés? Esto es lo que se debería deducir de la composición demográfica de Castilla en los primeros siglos de su existencia (cf. Pérez de Urbel 1969/1970; ideas análogas en López García 1985). Además del latín y del árabe, el castellano se ha aprovisionado y sigue aprovisionándose regularmente en tres otros manantiales: el francés, el italiano y el inglés. Las relaciones con las tierras francesas se hacen activas y continuas a partir del siglo XI. Ya desde el siglo IX los señores feudales y las abadías ultrapirenaicas tienen un gran interés en el desarrollo de los caminos de Santiago, lo que contribuye a un intenso intercambio cultural, como se puede ver en el desenvolvimiento de la épica castellana y francesa. En los siglos XI y XII en los monasterios y los cabildos de la Península ibérica se integran muchos religiosos ultramontanos (franceses y occitanos) que introducen las reformas cluniacense y cisterciense (el cluniacense Bernardo de Sédirac llegó a ser el primer arzobispo de Toledo y primado de España (1086 y 1088) ) y mantienen los lazos con las casas madres (la orden de Calatrava, de origen cisterciense, permaneció durante siglos dependiente del monasterio de Morimond en Champaña). La familia de Alfonso VI contrae parentesco con la casa ducal de Borgoña: el rey se casa con Costanza, hija del duque Roberto

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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

de Borgoña y sobrina del abad H u g o de Cluny, la hija del rey Urraca contrajo matrimonio c o n R a i m u n d o c o n d e de A m o u r s y la otra hija Teresa c o n el noble b o r g o ñ ó n Enrique. Miles de cruzados «francigenas» participaron en las guerras por la Reconquista, otros miles se establecieron c o m o c o l o n o s , artesanos y comerciantes en los barrios de francos de Zaragoza, L o g r o ñ o , Estella, Belorado, Burgos, Toledo, Ávila, Sahagún, Z a m o r a y otras villas (Defourneaux 1949). En el siglo X I V florece el comercio de p a ñ o s ( b i f a s , brujas, brunetes, camelines, estanfortes, etc.) entre los puertos del Cantábric o (Castro Urdíales, Laredo, Santander, San Vicente de la Barquera) y los de N o r m a n d i a y de Flandes (cf. Castro, Américo, Unos aranceles de aduanas del siglo XIII, R F E 8, 1921, 1 - 2 9 y 325-356). T o d o el c ó d i g o caballeresco medieval era de inspiración francesa, c o m o se puede observar v. gr. en la explicación del blasón de las armas d a d a por D i e g o de Valera en su Tratado de las armas ( B A E 116, 136-137): «al blasón de las armas curo passar. Para lo qual entender derechamente, conviene que sepamos la propia significación del vocablo. Donde, Príncipe muy católico, digo que este vocablo es francés, y en nuestra lengua quiere tanto dezir como declaración o demostración; e los que dizen blasonar armas, por pedrería, virtudes, elementos o metales, yerran, que aquello dévese dezir, conparar o apropiar, que blasonar no es otra cosa salvo demostrar o declarar como las armas están. Esto avido por presupuesto, principalmente conviene saber que siete son los colores sobre que las armas pintar se pueden. Es a saber: amarillo, que en blasón es llamado por los franceses or; blanco, que es dicho argent; colorado, que es llamado goles; morado o viólete, que es dicho purpur; verde, que se llama sinoble; azul, que se llama bleu o azur; negro, que se dize sable». Confirma la difusión de estos términos p. ej. el Marqués de Santillana (cf. Kerkhof 1976, 520-523; en el m i s m o texto de Valera aparecen además los galicismos estandarte, gonfalón, guitón, grímpola c o m o denominaciones de enseñas). La lengua materna de Carlos V era la francesa, que era la que se hablaba en la Corte, en que había introducido la etiqueta de los duques de Borgoña c o n su terminología (furriel, panetier, summiller, ujier). En los siglos X V I y X V I I algunas ciudades d a b a n la impresión de estar invadidas por los franceses (Cervantes, en El rufián dichoso, I, p o n e en escena a un Pierre Papin, francés giboso que tenía una tienda en la calle de la Sierpe en Sevilla; cf. D e f o u r n e a u x 1965). En el siglo X V I I I se entroniza una dinastía francesa y se reciben las nuevas ideas económicas y científicas a través de m o d e l o s franceses (Sarrailh 1957). José de Miravel y Casadevante traduce, ampliándolo, el Gran diccio-

nario histórico de Louis Moréri (1753). El u s o exagerado de expresiones francesas en el siglo de las luces fue ridiculizado por José Cadalso en sus Cartas marruecas ( X X X V , ed. Glendinning; 1773/1774): «Tanto me movieron estas razones a deseo de leer la copia, que se la pedí a Ñuño. Sacóla de su cartera, y poniéndose los anteojos, me dijo: - Amigo, ¿qué sé yo si leyéndotela te revelaré flaquezas de mi hermana y secretos de mi familia? Quédame el consuelo que no lo entenderás. Dice así: >Hoy no ha sido día en mi apartamento hasta medio día y medio. Tomé dos tazas de té. Púseme un deshabillé y bonete de noche. Hice un tour en mi jardín, y leí cerca de ocho versos del segundo acto de la Zaira. Vino Mr. Lavanda; empecé mi toileta. No estuvo el abate. Mandé pagar mi modista. Pasé a la sala de compañía. Me sequé toda sola. Entró un poco de mundo; jugué una partida de mediator; tiré las cartas; jugué al piquete. El maistre d'hotel avisó. Mi nuevo jefe de cocina es divino; él viene de arribar de París. La crapaudina, mi plato favorito, estaba delicioso. Tomé café y licor. Otra partida de quince; perdí mi todo. Fui al espectáculo; la pieza que han dado es execrable; la pequeña pieza que han anunciado para lunes y viernes es muy galante, pero los actores son pitoyables; los vestidos, horribles; las decoraciones, tristes. La Mayorita cantó una cavatina pasablemente bien. El actor que hace los criados es un poquito extremoso; sin eso sería pasable. El que hace ¡os amorosos no jugaría mal, pero su figura no es preveniente. Es menester tomar paciencia, porque es preciso matar el tiempo. Salí al tercer acto, y me volví de allí a casa. Tomé de la limonada. Entré en mi gabinete para escribirte ésta, porque soy tu veritable amiga. Mi hermano no abandona su humor de misántropo; él siente todavía furiosamente el siglo pasado; yo no le pondré jamás en estado de brillar; ahora quiere irse a su provincia. Mi primo ha dejado a la joven persona que él entretenía. Mi tío ha dado en la devoción; ha sido en vano que yo he pretendido hacerle entender la razón. Adiós, mi querida amiga, hasta otra posta; ceso, porque me traen un dominó nuevo a ensayar.< Acabó Ñuño de leer, diciéndome: - ¿Qué has sacado en limpio de todo esto? Por mi parte, te aseguro que antes de humillarme a preguntar a mis amigos el sentido de estas frases, me hubiera sujetado a estudiarlas, aunque hubiesen sido precisas cuatro horas por la mañana y cuatro por la tarde durante cuatro meses. Aquello de medio día y medio, y que no había sido día hasta mediodía, me volvía loco, y todo se me iba en mirar al sol, a ver qué nuevo fenómeno ofrecía aquel astro. Lo del deshabillé también me apuró, y me di por vencido. Lo del bonete de noche, o de día, no pude comprender jamás qué uso tuviese en la cabeza de una mujer. Hacer un tour puede ser cosa muy santa y muy buena, pero suspendo el juicio hasta enterarme. Dice que leyó de la Zaira unos ocho versos; sea enhorabuena, pero no sé qué es Zaira. Mr. de Lavanda, dice que vino; bien venido sea Mr. de Lavanda, pero no le conozco. Empezó su toileta; esto ya lo entendí, gracias a mi sobrino que me lo explicó, no sin bastante trabajo, según mis cortas entendederas, burlándose de que su tío es hombre que no sabe lo que es toileta. También me dijo lo que era modista, piquete, maistre d'hotel y otras palabras semejantes. Lo que nunca me

390. Spanisch: Etymologie und Geschichte des Wortschatzes

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pudo explicar de modo que acá yo me hiciese bien cargo de ello, fue aquello de que el jefe de cocina era divino. También lo de matar el tiempo, siendo así que el tiempo es quien nos mata a todos, fue cosa que tampoco se me hizo fácil de entender, aunque mi intérprete habló mucho, y sin duda muy bueno, sobre este particular. Otro amigo, que sabe griego, o a lo menos dice que lo sabe, me dijo lo que era misántropo, cuyo sentido yo indagué con sumo cuidado por ser cosa que me tocaba personalmente; y a la verdad que una de dos: o mi amigo no me lo explicó cual es, o mi hermana no lo entendió, y siendo ambos casos posibles, y no como quiera, sino sumamente posibles, me creo obligado a suspender por ahora el juicio hasta tener mejores informes. Lo restante me lo entendí tal cual, ingeniándome acá a mi modo, y estudiando con paciencia, constancia y trabajo».

derna clasificación de las nubes: estrado (o nube prolongada), cirro (o cola de gato de los marineros), cirro-estracto, cúmulo (o nube de estío), cirro-cúmulo, nimbo. Esta terminología se remonta al físico inglés Luke Howard (The Modifications of Clouds, 1803), citado en el texto. Pero como estos tratados de divulgación están casi todos traducidos del francés habrá que suponer mediación francesa. También existe la competencia de términos sinónimos, como ordenador ( < fr. ordinateur) y computador (a) ( < ingl. computer). Hoy abundan los anglicismos en el mundo del consumo (catsup, hipermercado, poster, etc.) y en el mundo empresarial (cajero-automático, cash-flow, marketing, etc.) (Pratt 1980, 75-76; 380,3, 4.2.).

A principios del siglo XIX se desenvuelve el discurso constitucional siguiendo pautas francesas y antifrancesas (Constitución de Bayona, 1808; Constitución para la nación española, de Alvaro Flórez Estrada, 1809; Constitución de Cádiz, 1812). En 1855 ve la luz el abultado Diccionario de galicismos del venezolano Rafael María Barali, de quien dice Eugenio Hartzenbusch en el prólogo que «trata de guiar a nuestros autores por un camino medio, atinado y seguro. No proscribe todo lo nuevo; escoge, sí, de las novedades las que tiene por útiles; no patrocina ciegamente lo antiguo, antes rebusca los que le parecen defectos hasta en los autores más venerables». Y la afluencia continúa hasta hoy, como demuestran las repetidas observaciones sobre galicismos (cf. p. ej. Casares 1944).

Los contactos regulares con el mundo italiano datan del siglo XIII. Desde ese siglo hasta el XVIII varios estados y territorios italiános dependieron de los monarcas aragoneses y españoles. Ya en los siglos XIII-XIV los genoveses desempeñan un papel preponderante en el desarrollo del comercio y de la marina castellana. El genovés Gil Bocanegra sirvió como almirante a Alfonso XI y a Enrique de Trastámara. En el siglo XVI los genoveses Espinola, Centurión y Lomelino fundaron linajes en Sevilla. En el siglo XV empieza la influencia italiana en las artes. Entre 1430 y 1460 Iñigo López de Mendoza, marqués de Santillana, escribe los sonetos «al itálico modo». Muchos artífices españoles pasaron a Italia a estudiar y trabajar, maestros italianos trabajaron en España. En las Bellas Artes los primeros propagadores de los conceptos renacentistas italianos fueron los escultores y pintores Alonso-González de Berruguete (ca. 1490-1561) y Gaspar Becerra (1520-1570), ambos discípulos de Miguel Ángel, y el maestro platero Juan de Arfe y Villafañe (1535-1595). No es pues de extrañar la copia de voces comerciales, náuticas (Metzeltin 1970, Eberenz 1975) y artísticas de origen italiano. Valgan dos ejemplos. Por lo menos desde principios del siglo XIV (hasta el XVIII) se importa de Italia y en particular de Genova un género de pescado semejante a la sardina en jarras o barriles y con él su denominación genovesa anchoa (Mondéjar 1977, 220-226). En sus Comentarios de la pintura dedicados a Felipe II, el pintor Felipe de Guevara, citado por Antonio Ponz en su Viage de España (t. XVI, Carta primera, 1791), nos explica el origen italiano de la voz grotesco:

A partir del siglo XIX aparecen también el inglés como manantial para la renovación del léxico. Su influencia se debe al prestigio de las costumbres inglesas en el siglo pasado y al progreso tecnológico y material de EE.UU. después de la segunda guerra mundial. No se ha estudiado el posible papel de transmisora de anglicismos desempeñado por la emigración liberal a Inglaterra. Entre los textos en un español muy esmerado de los No me olvides de José Joaquín de Mora se deslizan por ejemplo el Diorama (de Londres; 1824) y la antèlope (1828). Cuando Alvaro Flórez Estrada en su Curso de economía política (1828) utiliza la voz maquinaria (de las manufacturas, BAE 112, 103), está traduciendo a Malthus (y por lo tanto la indicación de la primera documentación de la palabra por el DCECH - Tosca 1708 - es desorientadora, porque el padre Tosca sólo quiere proponer esa denominación para sustituir el término tradicional de arte mecánica 'las artes no liberales'). Sin embargo, las voces de origen inglés a menudo han venido y siguen viniendo por mediación francesa. Por ejemplo en la Instrucción para el pueblo (Madrid, 1851) encontramos en el tratado de meteorología la mo-

143 «El Grotesco es un género de pintura, el qual aunque conste de lineas y colores, á rigor no se puede llamar pintura; porque la pintura es imiiacion, como en el principio hemos dicho, de alguna cosa natural, que es ó puede ser; y por el contrario, el grotesco consta de cosas que no son, ni pueden ser, pues en si con-

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VI. SpracHen und Sprachgebiete:

Spanisch

tiene tantas' diversidades de monstruos é imposibilidades». 144 «Este género de pintar semejantes fantasías no se puede llamar antiguo; esto es, del tiempo de los Griegos, pues según Vitruvio se entiende debió tener principio en tiempo de Augusto Cesar: ni hay en la edad de los Artífices insignes memoria, ni rastro de él, ni creo se admitiera de ninguna manera entre aquellos antiguos, cuyas imaginaciones y meditaciones respondían á ánimos bien medidos y compuestos, cosas tan fuera de términos, y que en tanto grado pasasen los límites, y concierto de la naturaleza sabia y discreta en obrar todas las cosas que cria con peso, razón, y cuenta á quien los Pintores, como principal objeto, han de tener delante para la imitación». 145 «A este género de monstruos, é imposibilidades han puesto en estos tiempos nombre de Grotesco; la causa debe ser por haber aparecido en nuestros tiempos este género de pintura en edificios antiguos de Nápoles, y Roma debaxo de tierra, en cuevas, ó bóvedas, que los Italianos llaman Grotte, de donde derivaron el nombre de Grotesco».

En el contexto de los italianismos seria interesante ilustrar la formación de la terminología náutica española como reflejo del choque e integración de dos tecnologías diferentes, la mediterránea y la atlántica, como se echa de ver por la existencia de dobletes como tramontana/ norte, fusta/navio, brújula/aguja, escandallo¡ sonda, timónjleme, antena/verga, zahorra/lastre, etc. La expansión del castellano por territorios vastos y lejanos ha originado, por influencia de substratos, tendencias arcaizantes e innovadoras, variedades regionales, entre otras en Aragón, Murcia, Andalucía, Extremadura y América (—* 393-402). La conciencia de la existencia de variedades regionales ya está plenamente desarrollada en el Diàlogo de la lengua de Juan de Valdés (I). En ellas aparecen voces que no pertenecen a la lengua estándar. Pese a las no infrecuentes reconvenciones - v. gr. contra los aragonesismos o los andalucismos en el habla castellana (cf. Frago 1989; Casares 1944, 172173)-, los autores literarios en busca de expresividad no desprecian los regionalismos, ayudándoles con la utilización en sus obras a adquirir carta de naturaleza en el español estándar; Ramón J. Sender emplea aragonesismos (batiaguas 'paraguas', cajigo 'roble', faja 'trozo de tierra largo y estrecho', etc., cf. Vázquez 1988; ya Autoridades recoge muchos aragonesismos, —»402, 3.2.1.), Ricardo León, que pasó su infancia en Málaga, andalucismos de origen árabe (alcacel 'cebada', azarbe 'canal para el riego', almazara 'molino de aceite', etc., cf. Casares 1944, 172-173; los mapas del ALEA enseñan que los arabismos se concentran en el sur y el este de Andalucía), Rómulo Gallegos los venezolanismos (botiquinero 'propietario de una tienda de vinos al por menor', arepa 'torta de maíz', bordona 'la hija más joven', etc.).

Para determinar los americanismos Haensch/ Werner (1978, 23-25) utilizan los siguientes criterios contrastivos: a) «un concepto se expresa con diferentes significantes léxicos en el español peninsular (EP) y en el de América» (EA) (bañera/hañadera, tina); b)«una unidad léxica formal del E A no existe en el EP, que sólo puede expresar el concepto en cuestión por perífrasis» (cortarse el pelo/peluquear); c)«al mismo significante léxico corresponde distinto valor denotativo en EP y EA» (calcetines (de hombres), medias (de mujer)/medias (de hombre y mujer) ); d)«al mismo significante formal puede corresponder diferente valor connotativo en EP y EA» (culo: vulgar/tabuizado); e) «una voz puede tener en EP y en EA la misma denotación, pero presentar diferencias de uso del E A frente al del EP en cuanto a su gama de aplicaciones» (en Colombia se pregunta a una persona por la mañana: ¿Cómo amaneció?); f) «una voz puede tener diferente construcción gramatical en EP y EA» (la sartén/el sartén); g)«una voz puede tener una frecuencia mucho más elevada en EA que en EP» (hermoso, guapo, majo/lindo). La aceptación de regionalismos origina los fenómenos de geosinonimia (tiesto/maceta, almirez/mortero, alhucema/espliego, etc.) que enriquecen las posibilidades estilísticas de una lengua (Colon 1981). Para visiones de conjunto de los diferentes componentes del vocabulario español remitimos a: Prerromanismos: Hubschmid, Johannes, Lenguas prerromanas de la Península Ibérica. A. Lenguas no indoeuropeas. 2. Testimonios románicos, ELH 1 (1960), 27-66 (= 1960a); Hubschmid, Johannes, Lenguas prerromanas de la Península Ibérica. B. Lenguas indoeuropeas. 2. Testimonios románicos, ELH 1 (1960), 127-149 (= 1960b); Garvers, Fritz, Die vorrömische Toponymie Nordspaniens, Diss. Münster 1961 (publicada en 1964). Léxico latino común: Iordan, lorgu/Manoliu, María, Manual de lingüística románica, Madrid, Gredos, 1972, §453-479. Hispanolatinismos: Vives, José, Inscripciones cristianas de la España romana y visigoda, Barcelona, CSIC, 1942; Mariner Bigorra, Sebastián, El latín de la Península Ibérica. 2. Léxico, ELH 1 (1960), 199-236; Díaz y Díaz, Manuel C., El latín de la Península Ibérica. 3. Dialectalismos, ELH 1 (1960), 237-250. Hispanogermanismos: Gamillscheg, Ernst, Germanismos, 79-91.

ELH 2 (1967),

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

por ornamento de la lengua o por necessidad que tenga dellos», a lo cual contexta Valdés: «Por lo u n o y por lo otro». Y Fernando de Herrera, en las anotaciones a las Obras de Garcilaso de la Vega, propone (Viflaza 1893, n.° 1580): «Licito es a los escritores de una lengua valerse de las vozes de otra; concede se les usar las forasteras, i admitir las que no se an escrito antes, i las nuevas, i las nuevamente fingidas, i las figuras del dezir, passandolas de una lengua en otra, i quiere Aristoteles que se admitan en la poesia vozes estrangeras, i que se mésele de lenguas; para dar gracia a lo compuesto i hazello mas agradable, i mas apartado del hablar común. porque, como el dize en el libro terzero de la retorica, las diciones estrañas hazen que la oracion paresca mas grande, como se ve en los peregrinos i estrangeros, que los ombres los admiten, i se les afecionan mas, que a los suyos; i assi es de parecer que se haga peregrina la oracion. porque los ombres admiran las cosas estrñas i agenas; i todo aquello, que engendra admiración, es suave, pero esto se entiende en la poesia». En el siglo pasado R u f i n o José Cuervo, en el capítulo IX de sus Apuntaciones críticas sobre el lenguaje bogotano ( Ί 8 6 7 ) , estudia detenidamente la formación de acepciones nuevas y en los capítulos XII-XII la formación de voces nuevas. H e m o s visto (5.) que sólo una parte relativamente pequeña del vocabulario es patrimonial, los cuatro quintos han sido creados desde los orígenes del idioma. Los inventores de voces nuevas son individuos que quedan en general anónimos. Dieron seguramente contribuciones importantes al enriquecimiento del caudal léxico y semántico castellano los notarios de los siglos XII y XIII que empezaron a redactar los documentos en romance, los traductores de la corte de A l f o n s o el Sabio, los poetas cultos del primer Renacimiento (Santillana, Mena, Garcilaso), los ilustrados economistas asturianos (Campomanes, Jovellanos, Flórez Estrada), los grandes novelistas realistas (F. Caballero, Pérez Galdós, Valera, Pereda, Palacio Valdés, Pardo Bazán, Clarín) y los pensadores europeizadores de la primera mitad de nuestro siglo (Ortega y Gasset, Pérez de Ayala). A partir de la época moderna se vuelven con más frecuencia conocidos los inventores de nuevas palabras o acepciones. En su Genio de la historia (1651), Fr. G e r ó n i m o de San José nos refiere acerca de los Argensola (Viñaza 1893, n.° 1748): «Osó Lupercio introducir en nuestra lengua la voz latina hamo, que entre otras cosas significa el anzuelo, usándola en esta significación nunca hasta entonces conocida en nuestra lengua; pero de tal manera la colocó, que nadie, que el español no ignore, puede igno-

rar lo que allí significa esta nueva voz. Hablando del que cayó en los lazos de una perdida mujer, dice: El triste ya, cual pez asido al hamo, ó como ciego pájaro que viene, llamado con el son de su reclamo. ¿Quién dudará que allí hamo significa el anzuelo? Con la misma destreza usó su gran hermano Bartolomé de la voz implume, novísima en nuestra lengua, que en la latina quiere decir sin plumas; epíteto propio de los polluelos ó pajarillos, á quien aún no les han nacido, y decimos estar en pelo malo. Poniendo un símil del ruiseñor, cuando tiene los hijuelos en el nido, dice: Ansí en la fe del bosque Filomeno al álamo que al caro nido abriga, de sus IMPLUMES pajarillos vuela. Estas, que son osadías poéticas de los más nuevo y extraño en nuestro idioma, pero raras y claras en estos autores, enseñan el tiento y destreza con que se debe introducir y usar la novedad de los vocablos». En su carta erudita Introducción Fray Benito Feijoo propone:

de voces

nuevas

«Diranme acaso, y aun pienso que lo dicen que en otro tiempo era licito uno u otro recurso a los idiomas extraños, porque no tenía entonces el español toda la extensión necesaria; pero hoy es superfluo, porque ya tenemos voces para todo. ¿Qué puedo yo decir a esto sino que alabo la satisfacción? En una clase sola de objetos les mostraré que nos faltan muchísimas voces. ¿Qué será en el complejo de todas? Digo en una clase sólo de objetos, esto es, de los que pertenecen al predicamento de acción. Son innumerables las acciones para que no tenemos voces ni nos ha socorrido con ellas el nuevo diccionario. Pondré uno u otro ejemplo: no tenemos voces para la acción de cortar, para la de arrojar, para la de mezclar, para la de desmenuzar, para la de excretar, para la de ondear el agua u otro licor, para la de excavar, para la de arrancar, etc. ¿Por qué no podré, valiéndome del idioma latino para significar estas acciones, usar de las voces amputación, proyección, conmixtión, conmisección, excreción, undulación, excavación, avulsión"!». Los m o d e r n o s términos filosóficos falsar y falsabilidad se deben a Víctor Sánchez de Zavala (cf. Jorge Wagensberg en El País del 8-V-89): «La misma mañana de la publicación en estas páginas del artículo de Mario Vargas Llosa Karl Popper, al día, unos alumnos de la facultad me abordaron preocupados por la necesaria falseabilidad de la ciencia. . N o habían oído jamás la palabra falsar, y sin embargo se fueron aliviados. Entiendo que Vargas Llosa evita los términos de falsar y falsabilidad, no por recházar la propuesta de Víctor Sánchez de Zavala (consagrada ya en todas las buenos traducciones), sino por traducir directa y despreocupadamente de Popper Falziflzierbarkeit o falsiflability. Pero en nuestro idioma la palabra falsear está atiborrada de falsificación, de adulteración, de engaño; de mala idea, vamos. A lo largo de su texto, mi

390. Spanisch: Etymologie und Geschichte des Wortschatzes admirado Vargas Llosa conjuga el verbo falsear sin confundirlo nunca con esta carga semántica, pero no puede evitar arrastrarla y, quizá por eso, sus argumentos se desvian también un poco de la diana popperiana».

Los extranjerismos que adquieren carta de naturaleza son adaptados poco a poco a las estructuras fonéticas y morfológicas del español, como ya hacía notar Mayans (1981/1737, §108) a propósito de la introducción de voces amerindias: «La sola distancia del Lugar tampoco impide que las Naciones de varias Lenguas, aunque mui alejadas unas de otras, se comuniquen muchas Voces, i aun los Idiomas, como se traten mucho; como suele suceder siendo la comunicación por el Mar, el qual por medio de la navegación facilita el comercio. Assi por el que tienen los Castellanos con las Indias Occidentales, i los Portugueses con las Orientales; unos, i otros han introducido sus Lenguas en todos los Países, que han dominado en las Indias. I también unos, i otros hemos recibido de ellas muchas Voces, con que significamos las cosas que nos han venido de ella, como Algodón, Bejuco, Curamaguei, Escuerzonera, Guayacan, Ibana, Leucoma, Manatí, Pinipinichi, Quina, Sassafras, Tabaco, Vicuña, i otras muchissimas de que se puede formar un util, i curioso Diccionario. Pero estas mismas Voces están mui desfiguradas de su primitiva conformación, como se puede observar en la palabra, Chocolate, que viene de Cacahuquahuitl. I no es mucho que las desfiguremos tanto, porque fuera de que tenemos ocho Letras de que carecían los Indios; es genio de todas las Naciones caracterizar las Voces recibidas, según la costumbre de pronunciar, para suavizarlas mas, cada quai a su manera».

Los cultismos presentan entre otros el problema de la adaptación de los grupos consonánticos cultos (diño o digno!, —* 388, 8), los arabismos el de las velares (alcachofa < jarsüfa, pero alforja < jury, cf. Steiger in ELH 2, 1967, 113-126), los galicismos el de las palatales (¿cliché (lengua hablada) o clisé (como propone la RAE)?, cf. Pottier, Bernard, Galicismos, ELH 2, 1967, 141-145). Los anglicismos han agudizado el problema de la traducción de los compuestos (business science < iciencias de los negocios, ciencias de la empresa o ciencias empresariales?, cf. Pratt 1980, 83-84 y, más en general, 119-160) y de un nuevo esquema de plural nominal (¿clubs, clus o clubes?, cf. Lorenzo 1966, 48-58, y Haensch 1980/1981, 508-510). Las palabras menos usuales o inexpresivas pueden ser relacionadas formal o semánticamente con y adaptadas a otras de empleo más familiar y de sentido más expresivo (etimología popular): ANTE + OSTIANU > antuzano, + alto > altozano, FERRUCULUM > ferrojo, + cerrar > cerrojo; MURELLUM FRACTUM > Murello fracto > Murillo el Fruto (topónimo; Oliver Asín 1941, 163-164).

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La búsqueda de un término adecuado puede proceder por tanteos, que es lo que aconteció cuando se introdujeron los ferrocarriles (1837 La Habana-Bejûcal, con técnicos estadounidenses; 1848 Barcelona-Mataró, construido por una firma inglesa; 1851 Madrid-Aranjuez, con material y asesoramiento francés y británico). Para la designación general de la nueva empresa encontramos en las revistas, boletines y diccionarios de la época caminos de hierro (1826; BAE 210, 239), caminos de locomotoras (1845), caminos en rails (1844), carril de hierro ( 1845), ferrocarril ( 1844), vías férreas (1870); caminos de hierro predomina hasta 1870, cuando cede el paso a ferrocarril. Para la máquina motriz alternaron aparato locomotor (1844), carruage de vapor (1844), locomotiva (1844), locomotor (1844), locomotora (1845), locomotriz (1851), máquina (1840-1841), máquina locomotiva (1844), máquina locomotora (1840-1841), máquina locomotriz (1845), motor (1845); en un primer tiempo se había impuesto máquina. En conclusión podemos decir que la lengua española sabe adaptarse muy bien a los cambios económicos y sociales y que, pese a las diatribas puristas (cf. el reciente libro La oratoria parlamentaria de Luis María Cazorla, Madrid, Espasa-Calpe, 1985, 144-147) - sin embargo útiles como incentivos para el cultivo de la lengua - , renueva regularmente su vocabulario. Si en el empleo de extranjerismos los hablantes pasan de la raya llevan el escarmiento eficaz de los humoristas: «(Salen

la CRÍTICA y CRÍTICO muy

CRÍTICO. CRÍTICA.

CRÍTICO. CRÍTICA.

CRÍTICO.

CRÍTICA.

CRÍTICO.

petimetres.).

Y bien, madama, esta noche ¿cómo sale usted del juego? He venido à perder nueve Pesetas, que hice de resto; bien que me es indiferente. Pues tuvo usted con don Pedro una mano remarcable. Interesante era, pero, veritablemente, á mí no me hace placer que estemos jugando dos ó tres horas, y el cacho es juego molesto y anviante, además que mal á propòsito pienso es gastar todas las noches en quitarnos el dinero. Esas son plesanterias de madama, que el objeto primero es el de la tertulia, y con el permiso vuestro yo lo haré venir en juicio SÍ, es menester que pensemos en más útil proyección, que meprisable el intento de que el juego se establezca. YO salir garante quiero de esta interpresa. Señora,

456

VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

este modo de bracero es antiguo. CRÍTICA.

HIDALGO.

V a y a Á la

francesa, que es más moderno, ya que me hacéis el honor. La lengua les cogió á éstos la moda, pues sólo hablan galicismos. (Tose.)»

( R a m ó n de la Cruz, El Hospital

de la

Moda,

1762). 7.

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mologische S t r u k t u r des N a m e n s c h a t z e s . Entsprechend schwierig ist eine saubere Abgrenzung. Die Beispiele der folgenden A b h a n d l u n g sind d e m Kastilischen sowie d e m Leonesischen u n d (Navarrisch-)Aragonesischen e n t n o m m e n . Die galicische (seit d e m 13. J a h r h u n d e r t u n t e r ausschließlich spanischem D r u c k ) u n d die katalanische werden ebenso wie die portugiesische O n o m a s t i k in getrennten Abschnitten b e h a n delt (—»351, 412, 448). Die N a m e n g e b u n g der I b e r o r o m a n i a ist w i e d e r u m in ihren allgemeinen Z ü g e n nicht v o n der W e s t e u r o p a s zu trennen, weshalb a n dieser Stelle n u r k n a p p auf die ä u ß e r e Geschichte eingegangen u n d p a u s c h a l auf die entsprechende Z u s a m m e n f a s s u n g verwiesen wird (—* l i l a ) . N i c h t besonders b e h a n delt wird die N a m e n g e b u n g der v o n Spanien ausgehenden R o m a n i a N o v a (—» 111b): die F a miliennamen sind als solche nach Lateinamerik a exportiert w o r d e n , die komplexe, v o r allem auch v o n ethnischen Gegebenheiten u n d „ M o d e n " a b h ä n g i g e Welt der V o r n a m e n m ü ß t e ge-

Antroponimia 1. Vorbemerkungen 2. Namenterminologie und Namentypologie 3. Rechtshistorische Aspekte 4. Zur Geschichte der spanischen Personennamen 5. Namengebung und Namenmotivation 6. Namenetymologie 7. Namenkategorien 8. Namenbildung 9. Bibliographie

1.

Vorbemerkungen

Die „ s p a n i s c h e n " P e r s o n e n n a m e n müssen im Z u s a m m e n h a n g mit den N a m e n der übrigen iberoromanischen S p r a c h r ä u m e gesehen werden. D a s betrifft sowohl die H e r a u s b i l d u n g des Systems der N a m e n g e b u n g , die sprachlichen M e c h a n i s m e n der N a m e n b i l d u n g wie die ety-

Miguel

Metzeltin,

Vierta

458

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

sondert, möglichst auf einem höheren Niveau dargestellt werden (cf. Boyd-Bowman 1970). Gleiches gilt für die sprachsystematische Einordnung (—* 33). Die spanische Namengebung hat bereits im Mittelalter und zu Beginn der Neuzeit ihre definitive sprachliche und formale Gestalt angenommen, der Schwerpunkt der folgenden Ausführungen (und Beispiele) liegt daher im historischen Bereich. Die Namenforschung als interdisziplinäre Disziplin par excellence ist in der (deutschen) Romanistik kein selbständiges Arbeitsgebiet, sie wird gelegentlich, bisher nicht systematisch, im Bereich der Dialektologie und (historischen) Wortforschung berücksichtigt. Dabei besitzen die Ortsbezeichnungen wegen ihrer präzisen Lokalisierung und Dokumentation einen ungleich größeren Stellenwert als die mobilen, sich der „normalen" Sprachentwicklung oft entziehenden Personennamen. Entsprechend fehlt eine rigorose, allgemein anerkannte und verwendete Typologie und Terminologie. Einige Hinweise finden sich im nachstehenden Text. Nicht besonders eingegangen wird in diesem Zusammenhang auf Grenzfalle wie Namen von Tieren, Schiffen, Waren u. ä. Personennamenforschung als überwiegend linguistische Beschäftigung, die nicht mit der historischen Personenforschung (cf. García Moreno 1974, Kampers 1979 u. a.) oder der Genealogie gleichzusetzen ist, spielt insbesondere in der Hispanistik eine untergeordnete Rolle. Ansätze finden sich am ehesten in sprachlichen Rückzugsgebieten, oder bestimmte Aspekte werden von wenigen Spezialisten aufgearbeitet (vorrömische Namen: Palomar 1960, Untermann 1965 u. a.; germanische Namen: Piel/ Kremer 1976; moderne Namengebung: Iglesias 1987, Buesa 1988, usw.). So ist der personennamenkundliche Anteil in der Bibliographie von Ariza vergleichsweise gering, auch wenn inzwischen Ergänzungen notwendig sind. Besonders zahlreich sind die namenkundlichen Aktivitäten im benachbarten Katalonien. Hierbei spielt die Societat d'Onomàstica (mit ihrem informationsreichen Butlleti interior) eine wichtige Rolle; ähnliche Institutionen fehlen in Spanien oder Portugal. Ausführliche Hinweise zum Thema finden sich schließlich in dem bibliographischen Organ Onoma. Wesentliche Ergebnisse zu allen Bereichen der (romanischen) Personennamenforschung sind vom europäischen Forschungsprojekt des Dictionnaire des noms de famille romans (PATROM) zu erwarten. Außer dem historisch-etymologischen Namenbuch, aus dem auch einzelsprachliche Kurzfassungen erstellt werden sollen, werden in einer eigenen Publikationsreihe u. a. auch spezifische Einzelaspekte behandelt und die Akten der re-

gelmäßigen internationalen Arbeitstreffen veröffentlicht (Kremer 1990). 2. Namenterminologie

und

Namentypologie

Auf die komplexe Definition der polyvalenten Bezeichnung „ N a m e " (nomen, nombre) braucht hier nicht eingegangen zu werden. Im Mittelpunkt steht der „Eigenname" {nombre propio) in der klassischen Definition von Cicero: «Nomen est quod uni cuique personae datur, quo suo quaeque proprio et certo vocabulo appellator» (De Inventione, 1.24). Dabei ist die Grenze zwischen persönlichen Eigennamen („Personenname", nombre, nombre personal oder antropònimo) und Namen von Lebewesen (Tiere) und Örtlichkeiten („Ortsname", nombre de lugar oder topónimo) oder Sachen (Schiffe u. ä.) oft fließend. Auch eine saubere juristische Definition des Personennamens bereitet Schwierigkeiten (Luces 1978, 56ss.). Heute besteht ein Personenname aus verschiedenen Einzelteilen, die erst im Laufe der Jahrhunderte zusammengewachsen sind. Eine eindeutige, allgemein gültige Bezeichnung für diese Gesamtheit gibt es nicht. Oft bezeichnet nombre den vollen Namen, doch ist dieses Wort nicht eindeutig. Es empfiehlt sich der Gebrauch von nombre civil gegenüber seinen Bestandteilen nombre individual („Vorname") und apellidos („Nachname"). Auch für den „Vornamen" existiert keine einheitliche Terminologie (nombre, nombre propio, nombre de pila/nombre de bautismo „ T a u f n a m e " oder, nach fremdem Muster, prenombre). D a eine Trennung in Tauf- und Zivilnamen nur im Ausnahmefall eine Rolle spielen kann, empfiehlt sich auch hier eine eindeutige Bezeichnung, als die nombre individual geeignet scheint. Der in Spanien (im offiziellen Gebrauch) grundsätzlich mehrgliedrige Familienname wird demgegenüber ausschließlich mit apellido (s) bezeichnet (gelegentliche Bezeichnungen wie patronimico sind historisch-etymologisch-qualitativer Natur, hier N a m e des Vaters [Typ Fernando : Fernández]. Sie sind vergleichbar mit sobrenombre oder nombre de origen). Festzuhalten ist: ein apellido ist eine erstarrte Namenform, Neubildungen sind nicht möglich; unter bestimmten Umständen (Entlehnung, hypokoristische Neubildung) kann aber ein neuer nombre individual entstehen. Neben diesen üblichen Eigennamen begegnen weitere Kategorien, die zur (sozial oder juristisch relevanten) Individualisierung oder Identifizierung von Personen gebräuchlich sind; weitere Einzelheiten dazu auch im historischen Überblick. Es handelt sich insbesondere um folgende Typen: - Pseudonym (seudónimo), frei gewählter (zu-

391. Spanisch: Anthroponomastik

meist persönlicher) Deckname, im Mittelalter auch nombre de guerra/batalla. Er ist meist von knapperer Struktur als der nombre civil und meist im Zusammenhang mit persönlichen (beruflichen, künstlerischen) Aktivitäten üblich und von untergeordneter juristischer Relevanz (Luces 1978, 29ss.). - Geistlicher Name (nombre religioso), Namenänderung beim Eintritt in bestimmte geistliche Orden. Der neue Name ist ohne weitergehende juristische Bedeutung, da der Namenträger seinen alten zivilen Namen beibehält (Personalausweis), doch kann der neue Name auf Antrag in das Standesregister eingetragen werden (Luces 1978, 33s.). - Beiname, Spitzname (sobrenombre, apodo, mote). Diese Namenkategorie unterscheidet sich vom Pseudonym vor allem dadurch, daß der neue Name nicht auf einen bestimmten Lebensbereich beschränkt ist und vor allem nicht vom Namenträger selbst gegeben wird; nach einer glücklichen Formel von Luces handelt es sich um eine Art «bautismo popular» (ib., 35). Im allgemeinen bezeichnet er bestimmte physische oder moralische Defekte durch synthetische Benennung nach einem herausragenden Merkmal (pars-pro-toto). Da diese Namen einen geringeren Gedächtnisaufwand erfordern, sind sie besonders im ländlichen Ambiente und in weniger gebildeten Gesellschaftsschichten gebräuchlich (so Luces 1978, 35), teilweise können sie den Zivilnamen völlig verdrängen. Diesem Umstand trägt auch die Justiz Rechnung, in dem bei Gerichtsverfahren auch nach den «sobrenombres y apodos» der Betroffenen gefragt wird; diese Namen erhalten dadurch einen sekundären juristischen Status (Luces 1978, 34ss.). - Kosename (hipocorístico, diminutivo, nombre cariñoso, apelativo familiar). Wie der Beiname wird ein Kosename nicht vom Namenträger selbst gegeben, er unterscheidet sich von diesem durch einen beschränkten, familiären Gebrauch: der Kosename ersetzt den Vornamen, der Beiname den Familiennamen. Es handelt sich überwiegend um formale Veränderungen des Vornamens (Kürzung, Ableitung mit Kosesuffix u. a.), die gewöhnlich auf die Kindheit und Jugend beschränkt ist; er hat keinerlei Einfluß auf den Zivilnamen. Kosenamen werden allerdings unter bestimmten Umständen (gesellschaftliche Verbreitung) zu echten Beinamen, so insbesondere im Sport und der Tauromachie (Pirri, Pelé, Manolete usw.); hier können sie selbst zu Pseudonymen werden. Kosebildungen können durch häufigen Gebrauch zu selbständigen Eigennamen werden, zahlrei-

459

che heute übliche PN sind auf diese Weise entstanden. Der Gesetzgeber ist allerdings restriktiv in der Anerkennung von Neubildungen dieser Art, so wurden z. B. Lola (zu [María de /OÍ] Dolores) oder Sandra (zu Alejandra) nicht anerkannt. Auf diese Weise wird die Diskrepanz zwischen offiziellem und tatsächlich gebrauchtem Namen festgeschrieben und die Möglichkeit einer Bereicherung des Namenschatzes vergeben (so Luces 1978, 37s.). - Adelstitel (título nobiliario) sind wie der Zivilname zweiteilig, doch anders strukturiert: allgemeiner Ehrentitel (calidad) wie barón, conde, marqués + individuelle Benennung (predicado), die gewöhnlich auf den Stammsitz der Familie, ein historisches Ereignis oder einen berühmten F N zurückgeht. Adelsprädikate wurden in der republikanischen Verfassung abgeschafft (1931) und 1948 wieder eingeführt, doch haben sie im Zivilrecht keinerlei Funktion. Seit 1976 kann auf Antrag ein anerkannter Adelstitel im Personalausweis eingetragen werden (Luces 1978, 39ss.). - Handelsnamen (nombre comercial) gehören als eingetragene Warenzeichen in das Handelsrecht. Sie unterscheiden sich vom Zivilnamen insbesondere dadurch, daß sie nicht individuell festgelegt, sondern übertragbar sind (Luces 1978, 42ss.). - Weitere Möglichkeiten der Individualisierung («mención de identidad») sind nur indirekt mit den Eigennamen zu verbinden. Es handelt sich hauptsächlich um die Angabe eines verwandtschaftlichen Verhältnisses (hijo, hermano, viuda), Alter und Geburtsdatum, Zivilstand (soltero, casado), Herkunft (naturaleza), Wohnort (domicilio oder residencia) und Personalnummer (Nummer des DfocumentoJNfacional dejlfdentidad]). Dabei sind einige Merkmale unveränderlich, andere können sich ändern. Sie sind nur als Ergänzung und im Bezug zum Zivilnamen möglich. Titel bzw. akademische Grade (Licenciado, Doctor, Juez, General) sind im Gebrauch gesetzlich geschützt, doch nicht Bestandteil des Namens (Luces 1978, 38s.). Mit der Einführung des D. N. I. (1969) gehört die individuelle Personalnummer zu den persönlichen Daten des Trägers.

3. Rechtshistorische

Aspekte

Der bisher kaum behandelte rechtshistorische Aspekt der spanischen Namengebung müßte in einer detaillierten Monographie dargestellt werden; einen nützlichen Überblick vermittelt Luces 1978 (dem zahlreiche der folgenden Hin-

460

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

weise entnommen wurden). Gehorcht die Vornamengebung eigenen Gesetzen, so ist das 16. Jahrhundert offenbar die entscheidende Phase für die Fixierung und damit die sprachliche Erstarrung der Familiennamen. Im Konzil von Trient wird die Führung von Pfarreiregistern zur Pflicht: «habeat parochus librum, in quo coniugum et testium nomina, diemque et locum contradi matrimonii describat, quem diligenter apud se custodiat ( . . . ) parochus, antequam ad baptismum conferendum accedat, diligenter ab eis, ad quos spectabit, sciscitur, quem vel quos elegerint, ut baptizatum de sacro fonte suscipiat, et eum vel eos tantum ad ilium suscipiendum admittat, et in libro eorum nomina describat, doceatque eos quam cognationem contraxerit, ne ignorantia ulla excusan valeant (...)». Damit wird die Namengebung erstmals administrativ fixiert, ohne daß aber Form und Inhalt festgeschrieben wären. Doch scheint aufgrund des geforderten Nachweises die allmähliche Erstarrung des charakteristischen Systems des doppelten FN im 16. Jahrhundert einzusetzen, angesichts einer fehlenden gesetzlichen Regelung schwanken aber Form und Gebrauch bis zur ersten entsprechenden Gesetzgebung (1870) regional sehr stark, eine Präzisierung wird erst nach der systematischen Untersuchung der historischen Überlieferung möglich sein (Luces 1978, 25). Dabei werden vermutlich auch die Ursprünge des spanischen (und portugiesischen) Systems präzisiert werden können, wobei die vergleichsweise massive Homonymie der Patronyme auf -ez (im Gegensatz etwa zu Katalonien), die soziale Rolle der Frau (Beibehaltung der Familientradition) und möglicherweise arabisch-semitische Gepflogenheiten als wichtigste Ursachen vermutet werden (cf. Moreu-Rey 1989). Die heutige Namengebung ist im Zivilrecht (LRC, Kap. III: Del nombre y apellidos, Art. 53-62, dazu RRC Art. 192-219) geregelt. Seit der ältesten Gesetzgebung ist der Name geschützt, wenn auch die Form der Namenfixierung erstmals 1870 gesetzlich geregelt wird. Die römische Gesetzgebung «Falsi nominis vel cognominis asseveratio poena falsi coercetur» (D. 48,10,13) setzt sich fort im Text des Forum Iudicum: «Qui sibi nomen falsum imponit, vel genus mutât, aut parentes finxerit, aut aliquam imposturam fecerit; reus falsitatis habeatur» (Lib. VII, tit. V, ley III). Dieser wird in die späteren Gesetzeswerke übernommen: «Otrosí face falsedat aquel que camia maliciosamente el nombre que ha, tomando el nombre de otro, ó diciendo que es fijo de algunt rey ó de otra persona honrada, sabiendo que lo non era» (Partidas VII, tit. VII, ley II) usw. bis zum Art. 322

des gültigen Código Penal·. «El que usare públicamente nombre supuesto o se atribuyere títulos de nobleza que no le pertenecen». 3.1. Vornamenwahl Die Rechtsgeschichte der modernen Vornamengebung ist durch die politische Geschichte geprägt (Einfluß von Kirche und Staat). Der spanische Gesetzgeber äußert sich erstmals im LRC 1870 zur Wahl der Vornamen («el Encargado del Registro no consentirá que se impongan nombres extravagantes e impropios de personas, ni que se conviertan en nombre los apellidos», Art. 34); diese allgemeine Vorschrift ist bis heute gültig. Ein königlicher Erlaß von 1919 gestattet freie Namenwahl («conforme al uso»), d. h. Namen aus den Verzeichnissen aller Religionen oder Namen historischer Persönlichkeiten; verboten sind lediglich, da für Personenbezeichnungen ungeeignet, abstrakte Namen wie Azar, Harmonía, Emancipación u. ä. 1932 werden ausdrücklich Eigennamen zugelassen, die moderne politische demokratische Ideen wiedergeben (Libertad, Democracia), außerdem jegliche Art von Adjektiven oder Substantiven, soweit sie analog zu herkömmlichen PN gebildet sind, sowie Namen früherer Epochen oder aus der Literatur, d. h. alle Art von Namen, soweit sie nicht bereits als apellido gebräuchlich sind und in den Grenzen des guten Geschmacks bleiben. Die Verordnungen von 1938 und 1939 bringen radikale Einschränkungen: für Katholiken werden Namen ausschließlich aus dem Heiligenverzeichnis (Santoral Romano) zur Pflicht. Diese Regelung gilt rückwirkend: innerhalb von zwei Monaten sind alle Namen entsprechend anzupassen, ansonsten wird die Namenänderung von Amts wegen verfügt (Heiliger des Geburts- oder Eintragungstages) und der alte Name gelöscht. Diese staatliche Pflicht ist weitergehend als die kirchlichen Vorgaben («los párrocos deben procurar que se imponga un nombre cristiano al bautizado, si no pudieran conseguirlo, añadan al dado por los padres el nombre de algún santo y consignen ambos en el libro de bautizados», can. 761 Codex Juris Canonici; dazu López Alarcón 1976). Heute ist die Vornamengebung in Art. 54 LRC 1957 (und die Gesetzesänderung 1977) geregelt. Das Verbot von «nombres extravagantes, impropios de personas, irreverentes o subversivos, así como la conversión en nombre de apellidos o seudónimos» wird beibehalten, wobei die Abgrenzung und Definition fragwürdig bleiben (Luces 1978, 129s.) und die Dirección General de los Registros eher restriktiv verfahrt. So wird etwa Elisabet in die Kategorie «anacrónico o en desuso» eingereiht und unter

391. Spanisch: Anthroponomastik

461

Hinweis auf spanisch Isabel nicht zugelassen, andererseits werden Namen wie Miriam oder ínigo oder die archaischen oder orthographischen Varianten Ivän und Iban von Juan akzeptiert. Als passende Eigennamen werden auch etwa Rosalba (literarische Tradition, als Frauenbezeichnung geeignet), Isoida (durch mittelalterliche Literatur sanktioniert und gemeinsames Kulturgut des Okzidents), Vanesa (obwohl Blumenbezeichnung auch als Frauenname geeignet), Sirena (durch griechische Mythologie gestützt und geschlechtsspezifisch) oder Altea (obwohl Ortsname «tiene suficiente relevancia cultural en el ámbito de la civilización occidental para ser digno de pervivir como nombre propio de mujer») betrachtet. Ausdrücklich verboten sind Namen, die durch Aussprache oder Orthographie die Geschlechtszugehörigkeit nicht eindeutig erkennen lassen (RRC 192). Dabei sind Doppelnamen des Typs José-Maria gegenüber María-José unproblematisch (ähnliches System in westlichen Ländern, etwa dt. Karl Maria), im Gegensatz zu epizönen Namen des Typs Cruz, Trinidad, Recuerdo, Olvido. Diese werden in Zweifelsfällen genehmigt, wenn ein vorausgehender Name das Geschlecht eindeutig bestimmt. Dies betrifft insbesondere die zahllosen marianischen Namen, denen in aller Regel Maria vorausgehen sollte. Ebenfalls verboten sind, zur Vermeidung von Homonymie, identische Namen innerhalb einer Familie, nicht aber Namenmovierung (Juan vs Juana), Teilnamen (José-Luis, JoséFernando) oder Varianten eines etymologisch identischen Namens (Jaime, Santiago, Jacobo). Die Zahl der Vornamen ist auf höchstens zwei beschränkt («no se podrán imponer más de dos nombres simples, que se unirán por un guión, o de uno compuesto», Art. 192 RRC). Bei zusammengesetzten Namen (mehrere durch Präposition oder Artikel verbundene Lexeme) ist nur einer zugelassen, üblicherweise handelt es sich hier um einen PN + apellido (Francisco de Asís, Teresa de Jesus) oder marianische Namen (Maria del Carmen, Maria del Pilar usw.). Bei der Taufe können beliebig viele Namen gegeben werden. Die Übereinstimmung Taufname = Zivilname wird erstmals im LRC 1957 eingeführt, in der Neufassung 1977 aber wieder aufgegeben (Luces 1978, 143ss.).

nien, im Baskenland und in Galicien eng ausgelegt. So wurden z. B. nicht anerkannt bask. Gaizka (da Entsprechung zu kast. Salvador), Inaki (da im Kast. in den Formen ínigo und Ignacio gebräuchlich; gleiches gilt für Enneco, da archaisch und nicht mehr gebräuchlich), kat. Bemart (wegen kast. Bernardo) oder kast. Oroitz (Namengebrauch nicht eindeutig nachgewiesen und als Abstraktum 'Recuerdo', wie etwa auch Olvido', als marianische Bezeichnung nicht für Männernamen geeignet). Zugelassen wurde aber bask. Unai als im Baskischen gebräuchlicher Name (dessen kastilische Übersetzung 'pastor' sich nicht als PN eignet). Mit der Gesetzesänderung von 1977 sind die regionalen Namen ausdrücklich zugelassen: «tratándose de españoles, los nombres deberán consignarse en alguna de las lenguas españolas». Es geht dem Gesetzgeber darum, «amparar y fomentar el uso de las diversas lenguas españolas, ya que todas ellas forman parte del fondo autóctono popular de nuestra Nación». Gleichzeitig kann auf Antrag (und kostenlos) der Name nachträglich entsprechend geändert werden. Als einzige Einschränkung gilt die «dignidad de la propia persona». Problematisch ist gegebenenfalls der Nachweis der korrekten Übersetzung bzw. Entsprechung. Hier dienen Gutachten kultureller Institutionen, insbesondere das Institut d'Estudis Catalans (cf. auch Miralies 1989), die Academia de la Lengua Vasca (Satrustegik 1983) und das Instituto da Lingua Galega (cf. auch Seixas 1984) als eventuelle Entscheidungsgrundlage. Ausländische Namen sind beschränkt zugelassen, vor allem dann, wenn das Kastilische keine Entsprechung kennt. So wurden etwa Louis oder Michel wegen der vorhandenen spanischen Entsprechungen Luis und Miguel nicht akzeptiert. Gleiches gilt für den (Männer-)Namen Edelweis (da als Blumenbezeichnung nicht geeignet und nicht geschlechtsspezifisch; traditionelle Namen wie Narciso oder Jacinto sind durch Geschichte und Kirche sanktioniert) oder Désirée (obwohl in der Übersetzung Deseada im Kastilischen ungebräuchlich, «presenta incompatibilidades fonéticas y ortográficas con el idioma español»), usw.

Von besonderer Brisanz war die Vorschrift «tratándose de españoles, los nombres deberán consignarse en castellano» (Art. 54 LRC 1957), die Ausführungsbestimmungen lockerten diese einzige gravierende Einschränkung der Namenwahl, indem ausländische und regionale Namen in den Fällen zugelassen werden, in denen keine kastilische Entsprechung vorhanden ist. Diese Bestimmung wurde insbesondere in Katalo-

3.2. Familiennamen

(apellidos)

Das Zivilrecht reglementiert ebenfalls die Form der Familiennamengebung: «las personas son designadas por su nombre y apellidos, paterno y materno, que la Ley ampara frente a todos» (§ 53) und «La filiación legitima o natural determina los apellidos» (§ 55), und die Ausführungsbestimmungen fügen hinzu: «apellido paterno es el primero del padre; materno, el pri-

462

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

mero de los personales de la madre aunque sea extranjera. En el Registro, uno y otro, se expresarán intercalando la copulativa (RRC, § 194). Diese Vorschrift ist weitgehend auf die Verwaltung beschränkt (standesamtliche Eintragung), im praktischen Namengebrauch fehlt dieses Bindewort in aller Regel (im Gegensatz zu Katalonien, wo «i» sehr häufig Verwendung findet); es hat keine schichtenspezifische Funktion (Adelsprädikat). Ähnliches gilt für die Partikel de', auf Antrag «se antepondrá la preposición al apellido paterno que fuere usualmente nombre propio o empezare por tal» (RRC § 195); diese Regelung soll mögliche Mißverständnisse bei der Namenfolge vermeiden. Ein Name wie José Antonio Tomás Ortiz de la Torre kann administrativ in *J.-A. de Tomäs-Ortiz y de la Torre oder *J. A de Tomás y Ortiz-de la Torre „formatiert" werden (Luces 1978, 61). Schließlich kann auf Antrag ein Familienname «contrario al decoro o que ocasione graves inconvenientes, o para evitar la desaparición de un apellido español» geändert werden (LRC § 58). Die Änderungen können bestehen aus der «segregación de palabras, supresión de artículos o partículas, traducción o adaptación gráfica o fonética y en sustitución, anteposición o agregación de otro nombre o apellido o parte de apellidos u otros análogos, dentro de los límites legales. Las uniones no podrán exceder de dos palabras, sin contar artículos ni partículas» (RRC § 206). Besonderer Nachdruck wird auf die Änderung des F N Expósito («u otros análogos», dazu zählen traditionell F N mit {de) Dios oder San/Santa + Heiligenname, etwa Santana, u. ä.) 'Findelkind' gelegt, der durch einen anderen FN des Antragstellers oder durch einen F N «de uso corriente» ersetzt werden soll (LRC § 59). Ebenso soll der Standesbeamte einem Kind unbekannter Eltern «nombre y apellidos de uso corriente» geben (LRC § 55). Die Gesetzgebung regelt hier fünf für die Namengeschichte sehr interessante Phänomene (das Bindewort «y», die Präposition «de», der Untergang eines traditionellen Namens, der Namenwechsel bei „unschönen" Namen, die Namengebung von Waisen und Findelkindern). Im übrigen ist ein gesetzlicher Namenwechsel kaum zulässig, wohingegen sich der «uso social» zahlreiche Freiheiten nehmen kann. Bemerkenswert, vor allem angesichts der großen Vielfalt in der internationalen Gesetzgebung, ist die traditionelle Beibehaltung des Mädchennamens bei der Heirat: «la mujer casada se designará con sus propios apellidos, aunque usare el del marido» (Art. 137 RRC). Im Alltagsleben ist eine Anpassung jedoch verbreitet, dabei sind insbesondere die Formeln «señora {viuda) de + 1. apellido des Ehemannes»

oder die Kombination «1. apellido der Frau + 1. apellido des Mannes» gebräuchlich. 4.

Zur Geschichte der spanischen Personennamen

4.1. Die Abfolge verschiedener „Namensysteme" ist für die Iberische Halbinsel weitgehend identisch, gleichzeitig ordnet sie sich in den größeren westeuropäischen Kontext ein (—>11 la). Bisher gibt es keine umfassende Darstellung; doch bleibt die einzige, thematisch eingegrenzte Zusammenschau in der Akademieschrift von José Godoy Alcántara (1871; NE 1975) trotz zahlreicher, für eine Pionierarbeit kaum zu vermeidender Lücken und Unstimmigkeiten weiterhin eine lesbare Synthese. Für Spanien wurde diese Thematik (Entstehung der Familiennamen) erst 1950 wieder von dem bedeutenden Herausgeber mittelalterlicher Kartularien Antonio C. Floriano für Asturien aufgegriffen (La antroponimia en el Registro Córtense), 1953 legt Luis Michelena seine Apellidos Foscos vor (Neubearbeitung 1973). Ebenfalls 1953 gibt M. Alvar (La formación del apellido en los antiguos documentos aragoneses) eine wichtige Übersicht für Aragon, woran sich 1957 die materialreiche Untersuchung seines Schülers G. Diez Melcón über León-Kastilien anschließt. Übergreifend sind die entsprechenden Materialien in Kremer (1980). Alle diese Arbeiten sind in irgendeiner Weise von den Einzeluntersuchungen zu den lateinischen und germanischen Namen der Halbinsel des wichtigsten Vertreters der iberoromanischen Namenforschung Joseph M. Piel abhängig. In jüngster Zeit mehren sich entsprechende Monographien, wie etwa die zu theoretischen Aspekten (Iglesias 1987, Mori 1989), bestimmten Namentypen (Boyd-Bowman 1955, Kremer 1970-1982), den Moriskennamen (Labarta 1987) oder zu ausgewählten Perioden (Gordon 1988 u. a.) usw. Von besonderer Tragweite sind namenkundliche Erhebungen (Buesa 1977 u. a.) und das PA ΓΛΟΜ-Projekt. Die meisten Aspekte der Geschichte der spanischen PN bedürfen einer genaueren, sich auf konkrete historische Dokumentation stützenden Untersuchung. Neben statistischen Grundlagen, welche die Veränderungen des Namenverhaltens erhellen können (z. B. Namenmoden —* hohe Frequenz weniger Namen —» zusätzliche Kennzeichnung), regionalen und schichtenspezifischen Besonderheiten und Namengebung in Minderheiten (Mauren, Juden, Neuchristen u. a. m.) sind aus sprachwissenschaftlicher Sicht die etymologische Zusammensetzung des historischen Namenschatzes (lateinisch, romanisch, germanisch, baskisch, semitisch, „euro-

391. Spanisch: Anthroporwmastik

päisch", Allgemeinwortschatz u. a.) und zahlreiche Aspekte der Wortbildung (Patronymika, Hypokoristika) in keiner Weise endgültig erforscht. 4.2. Auf die besondere Problematik der vorrömischen (Palomar, Untermann u. a.) und römischen Namengebung auf der Iberischen Halbinsel (Dolç) braucht hier nicht eingegangen zu werden. Die Ursprünge der heutigen onomastischen Situation sind wohl im toledanischen Reich der Westgoten, dem ersten europäischen Nationalstaat (Gotorum gens ac patria), zu suchen. Doch sind wir über das Namenverhalten (und die Sprachgewohnheiten) der Gesamtbevölkerung nur ungenügend unterrichtet. Zwar gibt uns die außergewöhnliche Überlieferung der zahlreichen westgotischen Bischofssynoden ein ziemlich präzises Bild der Namengebung in Klerus und Hochadel (García Moreno, Kampers), doch wissen wir praktisch nichts über die einfache Bevölkerung. Auch nach dem Untergang des Westgotenreiches (711) läßt uns die Überlieferung für über ein Jahrhundert im dunkeln tappen. Umso schwieriger ist die plötzliche Flut von germanischen Personennamen (und damit gebildeten Besitzerortsnamen) zu erklären: setzt diese Namenmode die Situation im ausgehenden 7. Jahrhundert fort, oder ist von einem Umbruch im Laufe des 8. Jahrhunderts auszugehen? Eine eindeutige Antwort ist nach dem derzeitigen Kenntnisstand nicht möglich, doch scheint sich aufgrund der Befunde in den „neugotischen" Zentren Asturien-León und Katalonien eine alte Tradition fortzusetzen, die sich durch die Symbiose von (altertümlichen) lateinischen und westgotischen Namen auszeichnet; dabei ist im Falle von León die Überlagerung durch mozarabische (d. h. romanisch-westgotische bzw. semitisch-arabische) Elemente zu berücksichtigen. 4.3. Vom Beginn der mittelalterlichen Überlieferung (9. Jahrhundert) bis ins 11. Jahrhundert herrscht (zumindest in der uns bekannten Überlieferung) die Einnamigkeit vor. Offenbar war der Namenschatz ausreichend groß, um in Verwaltungstexten eine Person mit nur einem Namen eindeutig zu bestimmen. Diese Texte nennen in der Regel zwar ebenfalls nur Mitglieder der freien Oberschicht, doch vermitteln Hinweise auf Leibeigene (Inventarlisten u. ä.) ein ziemlich getreues Bild der Gesamtsituation. Selbstverständlich muß man für das Alltagsleben von einer Vielfalt von Kosenamen und Spitznamen ausgehen, die aber nur ausnahmsweise schriftlich fixiert wurden. Der außerordentliche Reichtum des zur Verfügung stehenden Namenschatzes gründet auf den Mechanismen der germanischen Namengebung, hinzu kommen vergleichsweise wenige traditio-

463

nelle griechisch-lateinische, lateinisch-romanische und verschiedene bodenständige (vorrömische) Namen. Seit dem ausgehenden 10. Jahrhundert häufen sich Zweitnamen. Offenbar führen verschiedene Phänomene zu dieser ersten Namenrevolution, die seit der zweiten Hälfte des 11. Jahrhunderts vorherrscht: aus der praktisch unbegrenzten Masse des Namenvorrats bilden sich, regional und zeitlich differenziert, besonders beliebte Modenamen heraus, häufig dürften Vorbilder (Adel, Krieg, Ortsheiliger oder ein bereits beliebter Name) nachgeahmt worden sein (Adefonso, Fredinando, Froila, Gundisaho, Munio, Pelagio, Rodrigo, Suario, Vermudo, Adosinda, Urraca, Gelvira, Gontrode, Godina, Xemena, Maior, Aragunti usw.); d. h. vergleichsweise wenige Namen werden immer häufiger gebraucht. Diese Namenreduktion fällt zusammen mit einer Bevölkerungsexplosion auf der Iberischen Halbinsel. Der Notar (und die Gesellschaft) ist gezwungen, gleichnamige Personen zu individualisieren. Hierfür greift man zu einem zusätzlichen Namen, zumeist wohl dem, der im sozialen Umfeld der betroffenen Person üblich war. Doch gibt es hier Schwankungen, dieselbe Person kann in verschiedenen Urkunden verschiedene Zweitnamen tragen: diese sind individuell und in aller Regel noch nicht erblich. Grundsätzlich gibt es drei gleichwertige Möglichkeiten eines Namenzusatzes, die regional und sozial unterschiedlich gewichtet sein können: die Filiation oder Name des Vaters (Patronym), die Herkunft (Ortsname oder Ethnikon) und ein Beiname (Beruf oder soziale Stellung, physische oder moralische Merkmale); Kosenamen sind fast ausschließlich auf das familiäre Umfeld beschränkt. Dieser Namenzusatz oder Zweitname wird im ausgehenden 11. Jahrhundert zur Regel, seit dem 12. Jahrhundert sind Einzelnamen eher die Ausnahme. Neben dieser formalen Revolution wird die Namengebung auch von einer inhaltlichen Revolution erfaßt. Nach der lange vorherrschenden „germanischen" Namenmode - d. h. „spanische" Namen germanischer Etymologie - und nach dem Aufkommen von Zweitnamen breiten sich in rascher Folge „christliche" oder Heiligennamen aus. Diese neue Namenwelle ist ein europäisches Phänomen, die aus Frankreich ausstrahlenden Klosterreformen, die Pilgerfahrten nach Santiago, die fortschreitende Reconquista mit der massiven Ansiedlung von „Fremden" (Sevilla, Jerez, Murcia, Valencia usw.) tragen zu einer europäischen Nivellierung des Namenschatzes bei: anstelle der alten einheimischen Modenamen wie Garcia, Pelayo, Muño, Bermudo, Gonzalo, Ñuño usw. (von denen sich

464

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

allerdings die beliebtesten halten können), nehmen nun internationale Namen, anfangs insbesondere Pedro, Juan, Domingo, und Martin, später auch Gil, Miguel, Pascual, Tomcis, Mateos u. a. die ersten Plätze in einer Beliebtheitsskala ein. Weniger stark wird dieser Trend bei den Frauennamen spürbar. Zwar ist bald Maria der mit Abstand häufigste Name, doch können sich bodenständige Namen wie Elvira, Xemena, Sancha, Urraca usw. halten; im übrigen zeichnen sich die Frauennamen durch „durchsichtige" Bildungen des Typs Oria/Oro/ Mioro/Orvellido, Sol/Miasol, Duenna/Maduenna/Todaduenna, Maior usw. oder durch weibliche Anbildungen zu beliebten Männernamen aus {Menga, Juana, Pascuala, Gila usw.). Präzise Angaben zur regionalen Verbreitung bestimmter Modenamen sind erst nach einer systematischen Untersuchung der Gesamtüberlieferung möglich. Hier zur Illustration eine provisorische Statistik der Situation in der Mitte des 13. Jahrhunderts (nach Kremer 1988, 1609s.):

Name

Alba (a. 1224) Toro (a. 1228) Jerez Soria (a. 1270) (a.l270)

Portugal: (a. 1220)

Domingo Pedro Juan Martín Pascual Miguel García Femando Pelayo Rodrigo Oil Sancho Gonzalo Blasco Muño Gómez Menendo (usw.)

360 211 209 124 80 52 27 19 10

insgesamt

1.312

1.360

371

[von

1.738 75,49%

1.731 78,57%

440 84,32%]

insgesamt(%)

(20,71) 306 (17,68) 16 ( 3,64) 682 (17,47) (12,14) 265 (15,31) 100 (22,73) 576 (14,76) (12,03) 283 (16,35) 80 (18,18) 572 (14,66) ( 7,13) 163 ( 9,42) 44 (10,00) 331 ( 8,48) ( 4,60) 44 ( 2,54) 1 ( 0,23) 125 ( 3,20) ( 2,99) 45 ( 2,60) 6 ( 1,36) 103 ( 2,64) ( 1,56) 1 ( 0,23) 82 ( 2,10) 54 ( 3,12) ( 1,09) 1 ( 0,23) 79 ( 2,02) 59 ( 3,41) ( 0,58) 65 (14,77) 79 ( 2,02) 4 ( 0,23) 21 ( 1,21) 1 ( 0,23) 68 ( 1,74) 46 ( 2,66) 44 ( 2,53) 63 ( 1,61) 19 ( 1,10) 41 ( 2,36) 21 ( 1,21) 62 ( 1,59) 5 ( 0,29) 42 ( 2,43) 13 ( 2,95) 60 ( 1,54) 39 ( 2,24) 48 ( 1,23) 9 ( 0,52) 7 ( 1,59) 41 ( 1,05) 34 ( 1,96) 3 ( 0,68) 38 ( 0,97) 35 ( 2,01) 34 ( 0,87) 33 ( 7,50) 1 ( 0,06)

3.043 (77,97%) 3.903 (100%)

oder: zur Benennung von 3.043 Männern (= 78% aller Männer) werden nur 17 Namen gebraucht, d. h. fast jeder 5. Mann heißt Domingo, fast jeder 7. nennt sich Pedro oder Juan usw.; eine regionale Differenzierung wird erst nach der Vierergruppe der neuen „christlichen" Modenamen spürbar. Bei den Frauen wird die Vorherrschaft eines Namens noch deutlicher:

Name

Toro (%)

Soria(%)

Jerez ( % )

Maria Marma Menga Sancha Oro (+ Abi.) Mayor Urraca Elvira Sol (+ Abi.) Juana Pascuala Dueña (+ Abi.) (usw.)

27 1 6 3 7

75 1 21 5 4

545 93 75 52 39

insgesamt [von

60 107 63,55%

4 3 3 3

(45,00) ( 0,93) ( 5,61) ( 2,80) ( 6,54) ( ( ( (

3,74) 2,80) 2,80) 2,80)

1 ( 0,93) -

2 ( 1,87)

1 4 1 1

(34,88) ( 0,47) ( 9,77) ( 2,33) ( 1,86) ( ( ( (

0,47) 1,86) 0,47) 0,47)

4 ( 1,86) 13 ( 6,05) 11 ( 5,12)

141 215 65,58%

44 33 31 31

insgesamt(%)

(50,05) 647 (45,85) ( 8,54) 95 ( 6,73) ( 6,89) 102 ( 7,23) ( 4,78) 60 ( 4,25) ( 3,58) 50 ( 3,54) ( ( ( (

4,04) 3,03) 2,84) 2,84)

25 ( 2,30) 16 ( 1,47) 2 ( 0,18)

986 1.089 90,54%]

49 40 35 35

( ( ( (

3,47) 2,83) 2,48) 2,48)

30 ( 2,13) 29 ( 2,06) 15 ( 1,06)

1.187(84,12%) 1.411 (100%)

oder: bereits im 13. Jahrhundert trägt fast jede zweite Frau den Namen Maria (oder die offenbare Variante Marina), ein echter Modename ist Menga (aus Dominica), eine Gruppe von knapp 10 Namen hat den Löwenanteil am inzwischen stark reduzierten femininen Namenschatz, wobei regionale Vorlieben spürbar werden. Die Vorherrschaft weniger Namen wird umso deutlicher, je mehr Personen statistisch erfaßt werden können. F ü r die Frauennamen ist zu berücksichtigen, daß sie in der mittelalterlichen Überlieferung ein insgesamt geringeres Gewicht besitzen und als Rechtsperson vor allem als «mater familias» und in der Namengebung als Bezugsperson (Mutter, Frau, Schwägerin, Dienstherrin u. ä.) Erwähnung finden. Die spätere span. Namengeschichte ist bisher nicht systematisch untersucht worden. Im wesentlichen aber ist im 13. Jahrhundert die heutige Situation weitgehend vorgegeben: die etymologische Zusammensetzung des Namenschatzes hat sich stabilisiert, spätere Modenamen (Antonio, Francisco, Manuel, José, Luis, Isabel, Teresa usw.) oder die junge, zeitlich noch zu fixierende Mode mehrerer Vornamen (insbesondere, aber keineswegs ausschließlich Marienadvokationen und Doppelnamen mit Jose) ändern nicht das System und nur unwesentlich die etymologische Struktur; die sprachliche und formale Substanz der späteren F N ist ebenfalls vorgegeben. 5. Namengebung

und

Namenmotivation

Bei einer etymologisch-sprachlichen Interpretation des spanischen Namenschatzes sind die Bereiche Familiennamen und Rufnamen deutlich voneinander zu unterscheiden. Der Fami-

391. Spanisch: Anthroponomastik

liennamenschatz ist statisch, er repräsentiert die Namengebung vergangener Epochen; der aktuelle Rufnamenschatz ist dynamisch, er ist fortlaufenden Aktualisierungen ausgesetzt, gleichzeitig setzt er alte Traditionen fort. 5.1.1. Familiennamen sind erstarrte Personennamen in fast allen ihren Erscheinungsformen (Patronyme, Beinamen, Herkunftsbezeichnungen). Wenn auch eine präzise statistische Aussage erst aufgrund der entsprechenden Auswertung der vollständigen Bewohnerliste möglich ist, so sind für Spanien (mit regionalen Ausnahmen wie Katalonien und Baskenland) die Patronyme (Vaternamen) offenbar die verbreitetste Form der F N , gefolgt von den Herkunftsnamen; alte Beinamen (Berufsbezeichnungen, Spitznamen u. ä.) spielen von ihrer absoluten Frequenz her gesehen eine untergeordnete Rolle. Dabei stehen wenige Namen wie Martinez, Fernández, López, Sánchez, González, Pérez, Jiménez u. a. für sehr viele Personen (Moreu-Rey 1989, 489). Mit anderen Worten: der span. Familiennamen· (vielleicht auch Rufnamen-) schätz scheint im Vergleich zu anderen Sprachräumen wie Katalonien, Frankreich, Italien, weniger reich zu sein, doch bedarf diese Feststellung der Überprüfung. Die spanischen (und portugiesischen) Patronyme sind in aller Regel unverkennbar durch ein charakteristisches Suffix, das seit der ältesten Überlieferung zumeist in der (unbetonten) Form -ici/-iz(i) (Gundisalvus —» Gundisahiz(i)) begegnet und heute gewöhnlich als -ez (Suárez), gelegentlich auch in den Varianten -az (Garciaz, neben Garcés) und -oz {Muñoz) erscheint; diese fertigen F N wurden im Laufe der Reconquista auch nach Südosten getragen (Murcia, Valencia), wo sie an die lokale Aussprache angepaßt wurden (Ferrandis, Sanchis, Gomis u. a.). Die (gewiß vorrömische) Herkunft dieses spezifischen Suffixes - dem in gelehrten Schreibstuben des Mittelalters gelegentlich griech. -ides (gal. Ciprianus Petrides a.1127, Petrus Cresconides a.1130 u. a.) entspricht - ist nicht definitiv geklärt (Menéndez Pidal/Tovar 1962 u. a.). Der deutliche Vaterbezug dieser Namengebung wird gestützt durch das gleichzeitige arabisch-semitische Vorbild (iben/ben), das vor allem im stark mozarabisch geprägten leonesischen Umfeld auch für die christliche Bevölkerung oft überliefert ist (Gudesteoz neben iben Gudesteo a.952 oder termino de Veni Godestei neben termino de filios de Gudesteo a.961, Luvila cognomento Iscamo Recaredi prolis a.959 = Issam iben Recaredo a.972, Sisebutus iben Pepi a.921 usw. oder die doppelte Kennzeichnung O vécus iben Telliz fìlius de Tello Mirelliz a.988, neben einfachem Oveco Telliz, oder elliptischen Nennungen wie filius Almorati a.952 usw.). In aller Regel sind

465

diese Namenbildungen im spanischen Umfeld untergegangen, eher als Ausnahme überlebt der pg. F N Viegas (< iben Egas). Neben der eindeutigen Funktion derartiger Namenbildungen konkurriert im Mittelalter der Genitiv, als elliptische syntaktische Bildung (Typ Froila —• [filius] Froilani, Petrus —* Petri, d. h. 'Sohn des Froila, Petrus' usw.), der in ganz Europa beheimatet ist und der zu den zahllosen Besitzerortsnamen, vor allem des Nordwestens der Halbinsel, geführt hat: [villa\ Roderici —* gal. Rodriz, Rouriz, Ruiriz, Roris, Rodrid usw. (gegenüber jüngeren Beiordnungen leon.-kast. Rodrigo, Villarrodrigo usw.). Eine ähnliche patronymische Funktion hat im Baskischen das Suffix -ena (nach Vokal -rena), d. h. Genitivmorphem + Artikel, das in Verbindung mit einem PN in zahlreichen Familien- und Hofnamen überlebt: Michelena, Martinena, Bernartena, Amigorena usw. (Michelena 1953, §208). Bei wenigen traditionellen hispanoromanischen Namen findet die charakteristische Bildungsweise mit -ez keine (Alfonso) oder nur eingeschränkte Verwendung (Alvaro, neben Alvarez, García neben seltenen GarcésjGarciaz, Martínez neben Martín); euphonische Gründe scheinen hier eine Rolle zu spielen. In der späteren festen Familiennamengebung kann dieser formale Zusammenfall von Ruf- und Familiennamen zu Kollisionen führen (cf. oben 3.2.). Im letztgenannten Beispiel wird der Übergang zu einer jüngeren, importierten Namenschicht greifbar, für die die einheimische Bildungsweise offenbar, von eher seltenen Ausnahmen abgesehen (leon. Diego Adames a. 1283 u. ä.), keine Anwendung mehr findet (Domingo, selten Domínguez, Mínguez, Miguel, selten Miguélez, nur Pascual, Bartolomé, Gil, Tomé, Mateos u. a.). Andererseits ist die spontane Bildung von Patronymen im gesamten Mittelalter lebendig (leon. Gutter Menendiz a.915 usw., kast. Ferrando Diaz fllio de Diag Abad a. 1231, Martin Perez fiio de don Pero el couo a. 1262, don Diego Lopez fljo de Lope Dias el Chico a. 1342 usw.). Gelegentlich scheinen in späteren Einzelfällen auch Diminutivsuffixe diese Funktion zu übernehmen (nav. Rodrigo Martinet a . l l 7 1 , val. P. Ramondin a. 1249 u. a.). Abgesehen von diesen formalen Veränderungen gehören die heutigen patronymischen F N aber zum alten Bestand der Ruf- und Beinamen. 5.1.2. Neben dem Vater begegnen in der mittelalterlichen Überlieferung (in regional unterschiedlicher Frequenz) weitere Bezugspersonen zur sozialen bzw. administrativen (oder auch zusätzlichen) Kennzeichnung von Personen. Hierbei stehen keine formalen Mittel zur Verfügung, zumeist handelt es sich um elliptische Bildungen, die ohne genauere Kenntnis des Zu-

466

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

sammenhangs kaum präzise zu interpretieren sind: arag. don Iofre Ysaac a.l 171 = Iofred nepote Ysaac a.l 140. Als Bezugsperson wird häufig der Großvater genannt, dessen Rufnamen ohnehin in der Familientradition eine herausragende Rolle spielt (nav. Mengo el nieto de Iohannes Domingo a.l 198, Dominicus nepos P. de Na Michela a. 1249 usw.), doch kann jede Art verwandtschaftlicher Beziehung oder sozialer Abhängigkeit zur Namenbildung herangezogen werden: 'Sohn' (kast. Scemeno filio de iudice qui fuit in Valle a.948, arag. don Muça filio de don Iucef fratre de don Albofazano a. 1188 usw.), 'Neffe' (kast. Domingo Martin sobrino del comendador don frey Pero que fue a. 1262 usw.), 'Schwager' (arag. Garci Acenarz cognato de ilio prior a. 1139, sev. don Pasqual cunnado de Pero Mingo a. 1253 usw.), 'Schwiegersohn' (nav. P. Semenez ierno del arcalde a.1203, kast. Domingo yerno del aragonés a. 1253 usw.), 'Ehefrau' (arag. domna Ferrera de Diego domna Maria 12. Jh., kast. donna Maria la de don Sarraçin neben donna Maria la de don Domingo Tix a.l256, Maria Domingo la delpellegero a. 1270, doña Teresa fija del Merino muger de Ferrant Garçia de Peralta a. 1272 usw.), 'Dienstbote', 'Bastard' u. ä. m. (arag. Pere Bispe a.l 152¡Pere de ilio episcopo a.l 165/Pere del Bisbe a.l 173, ego domna Maria filia que fui de ilio filio de ilio abbai don Garda de Barlonga a.l 169 usw.) u. ä. 5.1.3. Weibliche Bezugspersonen begegnen in der mittelalterlichen Überlieferung besonders häufig im Nordosten, doch bedarf diese sozialhistorisch interessante und sich bis heute in einigen Bereichen (Landbevölkerung, Fischerdörfer) fortsetzende Benennungsart einer gründlicheren Untersuchung. Hierbei ist die soziale und juristische Stellung der Frau («mater familias», vor allem als Witwe) zu beachten. Neben Matronymen (kast. Martin filio de domna Dominiga a.l241, nav. Sanso Semeroiz filius vidue a.l 103, Mengo Pedro filio de la adeuina a.1207, Johanne pellipario filio de dona Marquesa de Sancio Barba a. 1257 usw. oder auch umgekehrt dona Dominga mater de Saluador a.l 179, kast. la madre de Horosco que muryó aquí su marido a. 1491) wird insbesondere die 'Großmutter' (arag. Barbeta neto de illa domna a.l 124, ego magister Guillelmus nepos de la donna de don Gallician de Osca a.l 181, Benedeta nieta de danna Maria et filia de Cecilia so filia a. 1275 usw. oder umgekehrt Domenga la auola de Petro Apparitio [a.l 161-69]) oder aber die 'Ehefrau' genannt (nav. Garcia marito de Monoza a.l 104, arag. Eneco Sangiz de Maza marito de domna Stephania filia qui fuit de Pere Oculos Bovis a. 1142, Per Arnalt marito de dona Sania de Forz a.l 145, don Garcia virum de donna Loba a.l 197, leon. don Saluador marido de

Vida a. 1203, kat. Juan Munnoz marido de la Partera, Pedro de Toro su marido de la de Fernando de Aguilar a.1491 usw.). Doch sind auch hier weitere Beziehungen von Interesse: 'Schwiegersohn' (leon. dompnus Martin jener de Maria Franca a.1242 u. ä. oder umgekehrt nav. Dominga sogra de don Pascal [a.l 161-69]), 'Schwägerin' (arag. Barnard cognato mulier Passa Garet a.l 140 usw.), 'Tante' (arag. Michael marito de sua tia de Petro Medela a. 1145) u. a. Entsprechend schwierig ist die Interpretation einfacher Namenfolgen: kast. Martin de Mioro a.l 199, nav. Guillelmo Andregailla a.l 193, arag. don Pedro dona Burzesa pelliçero a. 1274 usw., meist ist vermutlich die Ehefrau gemeint: kast. Petrus de na Nadalia «et uxori tue Nadalie» a.1249, arag. «Petro Marta et uxori Marte» a. 1195 u. ä. Umgekehrt nimmt die Frau gelegentlich, durch formale Anpassung, den Namen des Mannes an. Dies kann gewöhnlich durch Movierung des männlichen Beinamens (arag. Bernardo Barravo et uxore sua Barrava a. 1204, don Abraham Porron et Urraca Fernández la Porrona su muger a. 1425 usw.), gelegentlich aber auch durch die Übernahme des männlichen Vornamens (leon. Fortis Roderiquiz, verheiratet mit Marina Fortis a.l 126) oder durch ungewöhnlichen Gebrauch des patronymischen Suffixes geschehen (leon. Ferro Petriz et uxor mea Justa Ferriz et filius ejusdem Justa Ferrez, als Unterschrift Ferro Petriz et uxor mea Justa Fierrez a. 1151). Die im heutigen Spanien übliche Benennung señora, viuda de + erstes Patronym des Mannes (cf. 3.2.) findet sich bereits im Mittelalter: ast. domna Troctiniz a.l 101 u.a., vielleicht auch leon. Maria Pelaez de Xemenez mulier del trobador a.1218. 5.1.4. Das Problem der Vererbung des charakteristischen Beinamens (Patronym, Herkunft, Übername), d. h. die Vorläufer der späteren FN, ist derzeit nicht mit Sicherheit in eine feste Formel zu fassen (Genèse 1988, Gysel-Sommer 1978). Ansätze finden sich seit dem 10. Jahrhundert in hochgestellten Familien, doch handelt es sich um sporadische Beispiele; Fälle von offenbarer Namentradition (wie etwa val. G. Bove filius G. Bove a.l239, kast. Pero Fernández fijo de Pero Fernández a. 1253 oder Iuan Diaz de Arlançon fi de Domingo Diaz a. 1259) sind eher Ausnahmen. Bei der Nennung ganzer Familien trägt gelegentlich nur der Erstgeborene einen Zweitnamen (nav. Aimar de Pamplona: Raimundus Guillelmi, Andregailla, Orpesa, Entregodo, Constantia, Urraca a. 1189, ast. ego Uelascus una cum filiis meis, scilicet Iohannes de Sancta Marta, Bartholomeus, Lupus, Columba a. 1226 u. ä.). Im letzteren Beispiel, wie etwa auch in val. P. de Podio et Berengarius de Angularia fratres a.1249, findet sich die wahr-

391. Spanisch: Anthroponomastik

scheinliche Ursache für die Entstehung des binären span. F N (Bewahrung des jeweiligen Stammsitzes bzw. Familientradition im Namen des Haupterben, auch für Frauen bei Eheschließung). Das heutige doppelnamige System wird allerdings erst seit dem 16. Jahrhundert mit einer gewissen Regelmäßigkeit greifbar (kast. Gorvarän e Carrança, el alcayde, Vallejo que se llama Juan Pares a. 1491 usw.), doch ist weder die Reihenfolge der Patronyme fest (sev. Pedro Martin Xuarez, Sohn von Pedro Martin und Elbira Xuarez, gegenüber etwa Francisco Hernandes und Ana Garçia, Kinder von Francisco Garçia und Teresa Hernandes a.1586), noch müssen die FN zweier Generationen überhaupt übereinstimmen (nav. don Martin Periç fìllo de don Bernât el tendero que fue a. 1288, kast. Adam Pérez fiio de Miguel Domingo a. 1326, sev. Juana Rodrigues, Tochter von Alonso Gomes und Mencia Gutierres a. 1586 usw.). 5.2. Erst eine gründliche statistische Untersuchung mittelalterlicher und heutiger Namengebung innerhalb einzelner Familien wird bestimmte Konstanten der Namenmotivation erkennen lassen (cf. Kremer 1980, 79ss.). Es ist aber davon auszugehen, daß für den westeuropäischen Kulturkreis weitgehend identische allgemeine und zeitlose Kriterien gelten (Familientradition, Nachbenennung, Heiligennamen, Modenamen, Wohlklang u. a.). Neben äußeren Einwirkungen (Namenmoden: germanische, christliche, „europäische" Namen usw.) sind Familientradition und eventuelle Unterschiede zwischen Männer- und Frauennamen von besonderem Interesse (zahlreiche Beispiele in Kremer 1980). Die Benennung nach Familienangehörigen (meist Großeltern, aber auch Eltern und Elterngeschwister) ist eine durchgehende Konstante: nav. d. Lop Arceyz nieto de don Lop Arceyz de Pedro de Murielle a. 1254, die Kinder der Maria Beneitez heißen Mioro, Marina, Miasol, Beneito (a.1240, leon.), die Kinder von d. Claros Martinez und d. Mayor Perez nennen sich Ygnes Martinez, Isabel M., Juana M., Mayor M., Mari M., Garçi M., Claros M. (a. 1309, kast.), zu den Geschwistern Johannes Dominiquiz, Fredinandus D., Maria D., Oro D., Teresa D., Stephania D. gesellen sich die «sobrinos, filios de nostra germana, nomine Oro Andres et Johanes Andres» (a. 1161, leon.) usw. Nicht selten wird ein etymologisch-formaler Bezug zwischen den Eltern- und Kindernamen hergestellt: vgl. kast. Blanco Pedro, Sohn des Pedro Blanco el adalid a. 1253, val. Berengario filia Berengarii Sancii, Menga Martini filia Dominici Martini a. 1249, mure. Romia et Romieta sa nieta und Porçellin fijo de Rodrigo Perçel a. 1272, arag. Martinico filio de Martin d'Esporrin clérigo a. 1361 usw. oder die Kinder von

467

d. Sancho d'Uli und Montessa: Montesseta und Sanchuelo (a.1293, nav.) u . ä . In einigen dieser Beispiele sind deutlich die jeweiligen Modenamen der Zeit zu erkennen (etwa leon. Maria Sanxez: Sancho, Lupe, Sole, Elvira, Maria a.1125, nav. Sanz Aldemir. Garcia, Domingo, Sancio, Maior, Iohan, Maria, Toda a. 1156 usw.), auch scheinen insbesondere bei den Frauennamen bestimmte euphonische Mittel (Alliteration) von Bedeutung zu sein, anders ist die Häufung von Namenpaaren wie Maria und Marina für Schwestern (passim) oder auch Mutter-Tochter (arag. Marina et sua filia Maria a. 1140 u. ä.), Mayor, Mioro, Miasol u. a. kaum zu erklären (Kremer 1980, 80ss.), auch zeichnen sich die Frauennamen durch ihre „Durchsichtigkeit" aus (Aurobellito, Sol, Madredueña, Vitadulce usw.). Nicht ungewöhnlich sind im Mittelalter (cf. 3.1.) identische Vornamen für Geschwister (leon. Martin und Martino Mudarrafez a.1033, ast. Gonzalvo, Bruder des Gonzaho а.l 181, val. Iohanne fratre Iohanni a.1248 u. a.), wobei von Namenveränderungen (Hypokoristika) oder Namenzusätzen (Beinamen) im Alltagsleben auszugehen ist: kast. Lellus, Bruder des Lellitus a.885, nav. Michaele Sancii, Bruder des Michaele Sancii minor a.l227 usw. Namenanklang bei Geschwistern durch Moviening oder Suffixwechsel ist ebenfalls nicht selten (kat. Berengario-Berengarius a.l 131, Belus-Belosa a.1003 usw.). Allgemeingültige Regeln der Namenmotivation sind allerdings kaum zu fixieren, mit einiger Sicherheit tritt aber der etymologische (oder „wissenschaftliche") Aspekt in den Hintergrund, wie etwa aus der Namengebung zweier willkürlich herausgegriffener Familien hervorgeht: die Kinder von Berardus und Marina Petriz heißen Albertino, Passabruna, Aldara, Johanne, Stephane, Petro, Maria, Urraca und Aldoncia (Oviedo a. 1157) oder die von d. Lucha, Frau des Guirald escrivano, Sancia, Lop, Ramon, Agnes, Guiralda, Petros, Altabella, Stephania und Xemen (Zaragoza a.l 177).

б. Namenetymologie Die bunte etymologische Zusammensetzung des spanischen Namenschatzes ist zwar in eine grobe zeitliche Abfolge zu gliedern, doch sind die jeweiligen Namenblöcke in sich wiederum heterogener etymologischer Zusammensetzung, worauf hier im einzelnen nicht eingegangen werden kann. Im wesentlichen lassen sich die folgenden Gruppen abgrenzen. 6.1. Baskische, oder vielleicht besser vorrömische hispanische Namen sind mit einigen markanten Vertretern seit der ältesten Überlieferung in den spanischen Namenschatz integriert:

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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

Anaia, Aita/Echa (auch in Zusammensetzungen wie Chamartíri), Belascus/-one (> Blasco¡ pg. Vasco, F N Velázquez u. ä.), Enneco (> Inigo, Ignacio), García, Gutierre, Urraca u. ä. Andere Namen sind auf den engeren baskisch-navarrischen R a u m beschränkt (Zusammensetzungen mit Andre- 'domina': Andregalla, Andregoto, Anderazo, Andrequina u. ä., Ochoa, Ochando, Ochoco, Onega usw.). 6.2. Lateinische und romanische Namen bilden einen wichtigen Grundstock des spanischen Onomastikons, doch ist eine genaue Abwägung wegen ihrer heterogenen Herkunft und Geschichte schwierig. Nach dem Zusammenbruch des deutlich strukturierten römischen Namensystems (Dolç 1960, K a j a n t o 1965) sind Einzelnamen aus den verschiedenen Kategorien in großer Zahl gebräuchlich gewesen, durch soziale Vermischung und vor allem den Einfluß des Christentums aber mit Namen anderer Provenienz in ein kaum „etymologisch" zu verstehendes Namenkorpus verschmolzen. Zahlreiche dieser Namen überleben in erstarrter F o r m als Besitzerortsnamen (Piel 1948, 1950 u. a.). Spätere Namenmoden haben zudem klassischen lateinischen Namen heidnischer oder christlicher Tradition wieder zu neuem Leben verholfen (Pedro, Salvador, Julián, Agustín, Antonio, Martin, Victor, Félix, Marcos, Lorenzo, Silvia, Claudia usw.). Gleichzeitig war das Lateinische Vermittler zahlloser griechischer und hebräischer Namen (Juan, Pelayo, Isidoro, Jerónimo, Eugenio, Esteban, Cristóbal, Miguel, Felipe, Eulalia, Inés usw.); manche dieser Namen wurden im europäischen Mittelalter auch in französischer Lautform neu übernommen (Jorge, etwa gegenüber gal. Xurxu, Nicolás u. a.). Im christlichen Kontext entstanden zahlreiche neue „sprechende" Namenbildungen, die sich hauptsächlich den Kategorien «nomen humilitatis» (Asinarius > Aznar, Porcarius, Suarius > Sueiro/Suárez, Servusdei u. a.) und Augural- und Votivnamen zuordnen lassen. Diese letzteren sind insbesondere im Mittelalter beliebt und sehr häufig im jüdischen Kontext anzutreffen (Deodatusj Deodonatusj Deusdedit ) Speraindeo, Deusaiuda, Vincemalum, Beneages, Bonuspar, Benevenisti usw.). Darüber hinaus wurden aus lateinisch-romanischem Sprachmaterial zahllose neue Namen gebildet, die sich durch ihre „Durchsichtigkeit" auszeichnen. Dies gilt insbesondere für Frauennamen und ganze Namenfamilien um wenige Ausgangslexeme wie -domn(Domina, Domnella, Domnina, Domniola, Domnicella, Domneta, Domnatilla, Domnasenior, Mumadomna, Totadomna, Dulcedomna, CaradomnajDomnacara, Aurodomna, Midomna, Domnucius, Domnulus, Domnuspater, Vitadomnus, Ectadomnus usw.), -bell- (Bella, Bellus/Be-

llone, Bellella, Bellula, Bellita, Bellosa, Beilucia, Altabella, Nonnabella, Bellushomo usw.), -mater(Mater, Matredomna/Domnamater, Bonamater/Matrebona, Matrevita, Matredulce u. ä.), -aur- (Auro, Auria, Auriolus, Aurucia, Aurobellito Auropura, Aurodulce, Aurofacta, Aurovita, Auropino, Mioro u. ä.) oder -maur- (Maurus, Maurellus, Maurinus, Mauricellus, Maurilinus, Mauratellus, Mauratinus, Mauricatus, Morenus usw.). Oft ist der Übergang Vorname bzw. Kose- oder Beiname fließend, doch sind alle diese im Mittelalter sehr beliebten Bildungen auch eindeutig als PN überliefert; einige überleben heute als P N oder F N . Der Gesamtbereich dieses für die spanische Namengeschichte wesentlichen Namenkorpus ist bisher nicht systematisch untersucht worden. Desideratum ist ein „Hispano-romanisches Namenbuch". 6.3. Germanische Namen: Die panromanische Mode germanischer Namen (—* l i l a ) , die offenbar spätestens mit der Gründung germanischer Reiche auf römischem Boden auch für die einheimische „romanische" Bevölkerung einsetzt, hat auf der Iberischen Halbinsel einen unverwechselbaren Eigencharakter. Für Spanien und Portugal sind seit der ältesten mittelalterlichen Überlieferung zahllose germanische PN nachgewiesen, die ausschließlich auf die Westgoten zurückgehen. N u r Katalonien macht hier, durch die formale Einverleibung in das Frankenreich seit Karl d. Gr., eine Ausnahme: neben besonders altertümlichen gotischen P N (Bera, Chixilo, Chindiberga, Altimirus u. a.) erfolgt eine Durchdringung mit meist deutlich als solchen erkennbaren fränkischen Namen (Adalaiz, Arnaldo, Berengario, Bernardo, Guillelmo, Raimundo u. ä.). Diese und ähnliche Namen von nördlich der Pyrenäen gelangen seit dem 11. Jahrhundert auch nach Spanien und Portugal, sie sind als „internationale" Namen aber leicht von den alten einheimischen, westgotischen Namen zu unterscheiden. Diese allgemeine M o d e germanischer Namen ist in manchen Aspekten durchaus rätselhaft. Lassen sich für die Motivation gute Gründe finden (Familientradition des Adels, Reconquista unter „neugotischem" Vorzeichen oder kurz „Namenmode"), so sind die Mechanismen und vor allem der fremdartige Klang dieser Namengebung von der romanischen Bevölkerung gewiß nicht ohne Anpassungsschwierigkeiten adoptiert worden. Phonetisch wurden die Namen offenbar problemlos integriert (als einziger Lautersatz tritt -t- für -{>- ein), die latinisierten Namen machen noch alle lateinisch-romanischen Veränderungen mit (t>e, ü>o, -t->-d-, -¡kl- > -g-, meist auch die Palatalisierung von c'·' und g e ) . Nicht befriedigend erklärt sind aber die Betonungsverhältnisse der für romanische Oh-

391. Spanisch: Anthroponomastik

ren ungewöhnlich langen Namen. Die im Germanischen auf der ersten Silbe betonten Vollnamen (etwa Ermanagild) sind uns ausschließlich in lateinischer Transkription überliefert, und wahrscheinlich ist bereits für die älteste Zeit von einer an lateinisch-romanische Betonungsverhältnisse (vorletzte Silbe) angepaßten Lautform auszugehen (*Érmenegîldus). Eher leichtfertig wird noch in neuester historischer Literatur mit Akzenten verfahren, offenbar werden griechische Betonungsverhältnisse (Betonung der Fuge) stillschweigend auf germanische Namen übertragen: Recáredo (statt Reccaredo) und insbesondere bei mit germ, -rico gebildeten Namen ( Witérico usw.). Der Erhalt der germanischen Betonung auf der Anfangssilbe ist für Spanien und Portugal nur für den Namen Alvaro nachweisbar; komplexer liegen die Verhältnisse in Katalonien, wo einige Namen (alle enden mit -(f)redo) offenbar traditionell auf der ersten Silbe akzentuiert werden. Neben den charakteristischen zweigliedrigen Vollnamen der Germanen (Teude-ricus, Ranimirus, Sindi-liuba, Truct-ildi usw.) sind hypokoristische Namenkürzungen (z. B. Teuda oder Miro < Teudemirus, Emmo oder * Sinda < Ermesinda) und Ableitungen (Téud-ila, Teud-ínus, Miréllus bzw. Émilo, Sindilo, Sindina u. ä.) sehr häufig. Diese Kurznamen (und Ableitungen mit unbetontem Suffix) werden meist konsonantisch (schwach) dekliniert, was einen Akzentwechsel zur Folge hat (Miròne, Teudilàne, EmiIòne). Gerade bei diesen Kurznamen wird die charakteristische ostgermanische Deklination greifbar (got. Bera(ne) m., Gundilo(ne) f. gegenüber frk. Bero(ne) m., Gundila(ne) f.). Die starke Integration dieses fremden Namenguts wird durch gelegentliche hybride germanischlateinische Namenbildungen bewiesen, gewöhnlich werden hier lateinische Namenelemente mit zu einer Art Suffix degradierten charakteristischen gotischen Endstämmen kombiniert (Floresindus, Spanusindus, Crescemirus, Cristimirus u. ä.). Die Gesamtzahl gotischer PN auf der Halbinsel ist nicht präzise bezifferbar. Im aktuellen Namenschatz hat sich nur eine kleine Serie der beliebtesten Namen, dafür aber in hoher Frequenz als Ruf- und Familiennamen, halten können: Alfonso, Alvaro, Fernando, Gonzalo, Ramiro, Ramón, Rodrigo, Elvira u. a., wozu sich weitere als Rufnamen kaum gebräuchliche FN gesellen (Gómez, Menéndez, Bermúdez usw.). Deutlich davon zu unterscheiden sind historisierende PN vor allem des 19. Jahrhunderts (Ataúlfo, Teudesindo, Ermenegildo u. ä.). Eine große Zahl der mittelalterlichen germ. Namen hat jedoch in Form von Besitzerortsnamen überlebt (Typ [villa] Rauparii —» gal. Roupar). Mit allen notwendigen Einschränkungen sind

469

die germ. Namen der Iberischen Halbinsel die bisher am genauesten untersuchte Namengruppe (Piel/Kremer 1976). 6.4. Semitische Namen: Starker mozarabischer Einfluß wird vor allem im Königreich León seit dem 8. Jahrhundert (dazu Gómez-Moreno 1919, 107ss.) und im Portugal des 10. Jahrhunderts spürbar. Arabische Namen (wie Abaiub, Abdela, Abderrahem, Abolfeta, Ali, Bahalul, Citi (m./f.), Eiza, Halaf, Fatima, Habib(i), Izan, Mahomat, Mair, Maruan, Mudarraf, Muça, Omar, Ualite, Zaite, Zalama, Zuleiman usw.) werden auch von Christen getragen (Typ Abzuleman Fredinandiz a.923). Doch sind diese Namen bis auf wenige Ausnahmen (Guiomar, Alienor u. ä. oder erstarrte Ortsnamenbildungen mit dem Besitzernamen (leon. Valzoleyma a.l 180 usw.) in den späteren Jahrhunderten untergegangen. Bisher wurde diese auch aus sprachhistorischer Sicht (Anpassung an romanische Sprachgewohnheiten) sehr reizvolle Namenwelt nicht systematisch untersucht, wichtiges Desiderat ist ein historisches arabisches Namenbuch. Ebenfalls zu wenig erforscht ist die jüdische Namengebung, wobei zwischen spezifisch jüdischen und christlich-biblischen Namen nicht immer eindeutig zu unterscheiden ist. Jüdische Namen begegnen wie die arabischen zuerst im mozarabischen Umfeld von León, Portugal und später Aragon (wobei hier eine spezifische Namengebung weitgehend entfällt). Charakteristische Namen wie Aaron, Abraham, David, Elias, Isaac, Ismael, Jeremias, Josué (und Varianten), Moisés, Salomon, Samuel, Yuçuf, Zacarías usw. sind seit der ältesten Überlieferung bezeugt und haben sich in jüdischer Tradition bis heute halten können; hinzu kommen spezifische, ebenfalls noch ungenügend untersuchte romanisch-jüdische Namenbildungen des Typs Durán, Vidal usw. Die spezifische Namengebung von nichtchristlichen Minderheiten war lange gesetzlich vorgeschrieben («de aquí adelante judíos nin moros non se llamen nonbres de christianos e, ssi se lo llamaren que fagan justiçia dellos conmo ereíes», Cortes von Valladolid a.1315). Daneben haben sich nur wenige Namen christlicher Tradition durchgehend halten können (Daniel, Iohannes, Petrus, Maria u. ä.), die Mehrzahl dieser altoder neutestamentlichen Namen sind jüngere Modenamen des hohen Mittelalters, die zumeist aus Frankreich importiert wurden (Adam, Andreas, Baltasar, Jacobus, Lázaro, Lucas, Magdalena, Mateus, Micael, Sim(e)on, Stephanus, Thomas usw.). 6.5. Diese „französischen" Namen, meist Namen von Siedlern und Händlern entlang des Pilgerweges oder in den zurückeroberten Gebieten, begegnen zwischen dem 11. und 13. Jahr-

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

hundert in großer Zahl und sind gewöhnlich leicht zu erkennen: Alamán, Amie, Arnalt, Baldovino, Bartolomé, Baringuel, Bernalt, Bertrán, Brun, Calbet, Gil (< Aegidius), Gocelm, Guillem, Nicolás, Pasc (u) al, Pons, Raol, Ricardo, Robert, Roldan (< Roland) usw. Häufig haben beliebte Namen hypokoristische Formen neben sich, wobei das Suffix -et(e) besonders charakteristisch ist (Adamet, Amiot, Arnaldeta, Arnaldón, Bartolote, Bertelín, Carlet, Guión, Guiot, Peironin, Perrote, Ponceta, Raolin, Robertin, Robion usw.). Einen ähnlichen Weg haben literarische Namen genommen, deren genauere Erfassung einiges Licht auf die (europäische) Verbreitung oder „Rezeption" der mittelalterlichen Populärliteratur werfen könnte (Ar tur, Galvän, Perceval, Tristän, Turpin u. a. m.). 7.

Namenkategorien

7.1. Taufnamen Die zunehmende Beliebtheit von Heiligennamen ist ein westeuropäisches Phänomen. Die Gründe sind nicht sicher geklärt. Seit dem 12. Jh. erfolgt die Taufe sofort nach der Geburt, dadurch könnte der Einfluß der Kirche zugenommen haben. Zuvor wurde zu den großen Kirchenfesten getauft (Ostern, Pfingsten): hier trug das Kind gewöhnlich bereits einen Namen (vgl. aber südfrz. «ego Petrus et uxor mea Teuca et filii mei Wilelmus, Jaufredus et alii duo qui non sunt regenerati ex aqua et Spiritu Sancto» a.1056). Erst seit dem 14. Jahrhundert beginnt die Kirche, direkten Einfluß auf die Taufnamengebung auszuüben, kirchengesetzlich ist die Namengebung seit dem Konzil von Trient geregelt (cf. 3.). Seit dem 5. Jh. sind Namenänderungen im gotischen Hochadel beim Übertritt zum Katholizismus bezeugt, diese Tradition setzt sich im Westgotenreich fort (Kampers 1980, Kremer 1970, §4, 1980, 85s.), und seit der ältesten mittelalterlichen Überlieferung sind uns ausdrückliche Zeugnisse von Namenwechsel bei (freiwilliger oder erzwungener) Konversion bekannt (Typ gal. Martinus Porra qui ante baptismum vocabatur Lupi 11. Jh., ast. ego Godoni per nomen babtismi a.1082, pg. ego Pelagius cuius genitor Habundat babtismi Zalama vocatus a.l 103). Es scheint, daß (ganz im Sinn der klassischen Emanzipation oder modernen Gesetzgebung) entweder der Herr oder der Pate (meist identisch?) den neuen, „christlichen" Namen gab oder aber ein geläufiger Name, ein „Allerweltsname" des aktuellen Namenschatzes gewählt wurde. Durchgehend haben die „Neuchristen" (Juden und Morisken) alltägliche

„christliche" Namen angenommen (kat. «Pedro Fernández que fue judío e se tornó christiano» a.l253, «Jacob pellijero, entonces judío, que llaman agora Pascual Garcia» a. 1422, leon. «Rabi Yuça Comineto se torno christiano e bolvió a nuestros reynos e se llama Antonio Fernandez» a. 1494 usw.) Aus der Überlieferung geht nicht eindeutig hervor, welcher der beiden Namen der alte „heidnische" oder der neue „christliche" - im Alltagsleben gebräuchlich war. Vermutlich läßt sich keine Regel aufstellen, sondern der Namengebrauch war von den allgemeinen persönlichen und sozialen Umständen abhängig. 7.2. Beinamen Ein bisher nur ungenügend untersuchtes, auch für den historischen Wortschatz außergewöhnlich wichtiges Gebiet sind die Personenbeinamen (Kremer 1970-1982). Sie bilden neben den Patronymen (Personennamen) und den Herkunftsnamen den dritten Grundstock der heutigen Familiennamen. Ihr Aufkommen ist im selben Zusammenhang zu sehen: Reduzierung des Namenschatzes, hohe Frequenz weniger Modenamen, die eine zusätzliche „soziale" Individualisierung notwendig machen (kast. solar poblado de Martin Fraire, Martin baron, Martin Fidalgo, Martin Puerco a. 1232 oder leon. Domingo Rousado ye so ermano Martin Pelitero a.1238 usw.). Allerdings ist die sprachliche Zusammensetzung dieser Namengruppe heterogen und eine saubere Typologisierung bisher nicht unternommen worden. Spezifisches Merkmal der Beinamen: sie sind dem Allgemeinwortschatz entnommen (cf. auch oben 2.) oder, im Falle der Kosenamen, mit allgemeinsprachlichen Wortbildungsmitteln gebildet (cf. unten 8.). Die wichtigsten lexikalischen Kategorien der Beinamen sind Adjektive, die ein physisches oder moralisches Merkmal kennzeichnen (Curto, Luengo, Chico, Gordo, Harto, Seco, Izquierdo, Gago, Crespo, Tostado, Calbo/Cobo, Hermoso, Salado, Mañoso, Lozano, Gallardo, Amargo, Calado, Blanco, Pardo, Rubio/Royo/ Rojo, Tostado, Trigoso usw.) und substantivische Namen, die häufig als «pars-pro-toto» bestimmte Merkmale einer Person charakterisieren. Hier steht eine ganze Gamma semantischer Bereiche zur Verfügung: Körperteilbezeichnungen {Barba, Barriga, Cabeza, Diente, Nariz, Pulgar, Quijada u. a.), Kleidung (Abarca, Zapata, Zamarra, Correa usw.), Gegenstände, die als Vergleich dienen oder ζ. B. bestimmte Tätigkeiten evozieren (Botija, Padilla, Cuba, Cuchillo, Machado, Segura, Porra, Espada, Carro usw.), Tiernamen {Abeja, Gallina, Lagarto, Perro, Porco, Sardina, Toro, Zorro usw.), Pflanzenbezeichnungen {Cabaza, Cebolla, Hinojo, Lechu-

391. Spanisch: Anthroponomastik

ga, Prisco, Puerro usw.), Lebensmittel (Harina, Leche, Manteca, Pimienta, u. a.), Abstrakta (Batalla, Guerra, Consejo u. ä.) usw. Komposita, zumeist Substantiv + Adjektiv, sind vor allem vor der Zeit der erstarrten F N in zahllosen Beispielen überliefert (Malabarba, Barbarroja, Ojalvo, Piedelobo, Mil-artes, Pancaliente usw.). Von besonderem sprachlichen Interesse sind syntaktische Bildungen, vor allem des Typs Verbalform + Objekt (Matatoros, Papachochinos, Pizabarroas usw.) und Ellipsen (del Amo, Deltoro, de-la-calza usw.); häufig handelt es sich hier um anekdotische Namen (Numquamfarto, Non-cabe, Mal-anda, Faz-que-quieres usw.). Bereits erwähnt wurden Verwandtschaftsnamen (cf. 5.1.2.), die aber durchaus auch Beinamenfunktion haben können (de-illamarchanda, Bernardus de la Donzella = Bernardas de Calvero filius de illa Donzella a.1222 usw.). Wichtigste Gruppe innerhalb der Beinamen sind Berufs- und Standesbezeichnungen, die in diesem Kontext sehr oft erstmals zu belegen sind: hier ist die enge Verflechtung Allgemeinwortschatz-Personennamen besonders augenfällig (Kremer 1976-1982), dabei schlagen Übernamen des Typs *Garcia Pellicia pelletero oder val. Jacme Perez Bonmestre, mestre de trompes a. 1389 die Brücke zwischen beiden lexikalischen Kategorien. Zweitnamen, d. h. neben den Patronymen und Herkunftsbezeichnungen vor allem auch Bei- und Kosenamen, begegnen sporadisch seit der ältesten Überlieferung, um dann seit dem 11. Jahrhundert zur Regel zu werden. Dieses Aufkommen (und die Funktion) läßt sich an formelhaften Nennungen des Typs PN cognomento BN (oder umgekehrt) recht genau verfolgen (Kremer 1970; 1980, 179ss.): Wamba qui et Petrus a.638, Hildiulfus qui cognominor Felix a.675, Cesario cognomento Caubello a.875, Ermefara connomento Farita a.876, Gundefredo cognomento Feta a.905, Guduildi cognomento Nunina a.902, Bagauda cognomento Zidi a.941, Bronildi cognomento Velasquida a.941, Moisen cognomento Abdela a.963, Materno cognomento Donopatre a.975, Vitas diaconus cognomento Ioannes a.995, Toda cognomento Aurodulce a. 1083, Midona cognomento Vita a. 1022, Maria cognomento Sol a. 1044 (Tochter des Cid), Ectavita Pelaiz cognomento Adga a. 1052, Ecta cognomento Bellido a.1080 (= Ecta Cromaz a. 1092), Garsia Belasquez quod omnes dicunt Garsia Fratre a. 1088 usw. bis nav. Partin de Zaldua, Chanchotena, alias Pepe Pepolo pobre socorrido a. 1726. Beinamen müssen nicht fest sein, sie können je nach Schreiber ausgetauscht werden. Für alle Beinamentypen gilt, daß sie miteinander zu doppelten Beinamen kombiniert werden kön-

471

nen (PN + Patronym + Spitzname, PN + Spitzname + Herkunftsname usw.). 7.3. Herkunftsnamen Beinamen, die auf die geographische Herkunft weisen, finden sich sporadisch seit Beginn der Überlieferung (ast. Flabius de Cerbaria, Trasicus de Cerbaria a.818, leon. Severo de Calçeata, item Severo de Zea, Iaquinto de Sancii Andre a.919 usw.), um dann im 11. und 12. Jahrhundert stark zuzunehmen; sie erreichen jedoch, bei unterschiedlicher geographischer (und vielleicht auch sozialer) Verbreitung, niemals die Frequenz der Patronyme; häufig werden auch Patronyme und Herkunftsnamen miteinander kombiniert (ast. Martinus Petri cognomento Villare 11. Jh. usw.). Diese toponymischen Beinamen können sich auf präzise Orte beziehen (de Calatayud) oder auf vage Geländebezeichnungen (del Valle), oft stehen auch ganze syntaktische Gefüge (kast. do Ilario, el delant el arroyo a.1238, Petro Iohannes de tras la torre a. 1250 usw.). Gewöhnlich, aber nicht ausschließlich (kast. Pedro Narbona de Maciel de don Nunno a.1253 u. ä.), werden diese Herkunftsbezeichnungen mit de angebunden. Aus historischer Sicht handelt es sich bei diesen Bildungen nicht um Adelsprädikate (cf. 3.2.), erst in jüngerer Zeit und durch europäischen Einfluß kann diese Konnotation gelegentlich entstehen (Godoy 1871, 196ss.). Seit dem Ende des 15. Jahrhunderts verdrängen diese Zweitnamen oft, meist in sozial tieferstehenden Schichten, den eigentlichen Rufnamen (mure, en Solsona d'Alicant a. 1272, kast. Quebrajo del Ryo, Çespedes, tintorer, Morales que casó con la de Pedro del Pino a. 1492 usw.). Eine besondere Kategorie bilden die adjektivischen Bildungen des Typs Bejarano, d. h. 'aus Béjar', die gelegentlich sekundäre Bedeutungen annehmen können und damit in die Kategorie der Beinamen gehören (Lombardo = 'Italiener' bzw. 'Bankier' u. ä.). Diese ethnischen Namen (eine gute Übersicht in Garcés Gómez 1988) häufen sich in den «repartimientos» und ermöglichen sozialhistorische Untersuchungen (Herkunft der Siedler). Seit dem ausgehenden 15. Jahrhundert wird auch dieser Beinamentyp, unter Verdrängung des eigentlichen Vornamens, zunehmend charakteristisch für Dienstboten u. ä. (el Portugués marido de la Castellana a. 1491 usw.). 7.4. Maria ist bis heute der alles beherrschende Frauenname in Spanien (und Portugal) wie überhaupt der hispanischen Welt. Die Ursprünge liegen wahrscheinlich in der besonderen Bedeutung der Marienverehrung in der spanischen Kirche seit dem 7. (westgotischen) Jahrhundert. Bereits im 11. Jahrhundert ist Maria

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

der mit großem Abstand wichtigste weibliche Vorname (cf. Tabelle 2), doch bleiben die genaueren Gründe und der Weg der Ausbreitung noch genauer zu untersuchen. Seit dem 16. Jahrhundert wird der einfache Name zunehmend durch einen neuen Namentyp abgelöst: dem Namen Maria wird ein zweiter Bestandteil angefügt, der als Anrufung (Invokation) oder als Weihetitel (Advokation) mit dem Ausgangsnamen verschmilzt. Hierbei geben Marienfeste (María de la Anunciación, de la Concepción, de la Asunción usw.), Marienmysterien (de los Dolores, de las Mercedes, de los Remedios, de la Vitoria usw.), Wallfahrtsorte (del Carmen, del Pilar, de Guadalupe, de Nuria, de Montserrat usw.) und deren Mariendarstellungen (de los Angeles, de las Candelas, de la Paloma, del Rosario usw.) die Motivation. Auf diese Weise entstanden ungezählte (über 100) verschiedene Mariennamen, die - zusammen mit ihrem elliptischen Gebrauch (Carmen, Dolores, Mercedes, Soledad usw.) - den spanischen Vornamenschatz bis heute prägen (Ullrich 1966). Besonders deutlich wird die vorherrschende Rolle des Namens Maria in mehrfachen Advokationen (Typ Maria del Carmen de los Remedios), in der Verbindung der Advokationen mit anderen PN (Typ Manuela de la Purificación) und in der charakteristischen Verbindung des Mariennamens mit Männernamen (Typ José Maria, oder nur mit einer Advokation: Juan de la Natividad). In der aktuellen Namengebung wird aber offenbar eine Abwendung von dieser traditionellen Namengebung zugunsten neuer (meist auch internationaler) Modenamen spürbar (Elena, Beatriz, Cristina usw.); verschiedene laufende Erhebungen (Buesa 1977 u. a.) lassen hier neue Erkenntnisse erwarten. 8. Namenbildung Nur in Andeutung kann hier auf den sprachwissenschaftlich ungemein interessanten Aspekt der morphologischen Veränderung von PN, hauptsächlich in Form von Hypokoristika (Kosenamen) eingegangen werden. Auch für diesen Bereich, in dem sich historisches und gegenwärtiges Sprachverhalten verbindet, fehlt eine umfassende Untersuchung (Buesa 1988). Hauptsächlich sind folgende Verfahren üblich: Kürzung, Suffigierung, Reduplikation. Die Kürzung eines Namens kann auf vielfältige Weise erfolgen, meist wird allerdings noch nach zusätzlichen Mitteln gegriffen, so daß die Ausgangsnamen nicht mehr erkennbar sind und gelegentlich neue Namen entstehen (Menendus < Ermenegildus, Paco < Francisco, Lola < [Maria de toi] Dolores usw.). Neben der einfachen Aphärese (Tiago, falsche Trennung

von Sant'Iago, Säbel < Isabel usw.) steht oft, meist bei Doppelnamen, die Kombination mit einer Synkope (Maite < Maria Teresa, Charro < Rosario usw.). Neben der einfachen Apokope (Adora < [Maria de la] Adoración, Isa < Isabel, Marisa < Maria Isabel usw.), die im unbetonten ersten Namen einer Doppelnennung alte Tradition hat (Alvar'Fannez, Per' Abad, Mariso < María del Sol usw.), stehen zusätzliche phonetische Merkmale (Concha < [Maria de la] Concepción, Pili < [Maria del] Pilar usw.). Hauptsächliches Merkmal ist die Verkürzung (Mabel, Marisa, Marité, Catoño < Carlos Antonio usw.). Insbesondere in kindlicher Lallbildung ist die Reduplikation des tontragenden Konsonanten charakteristisch (Fofo < Adolfo u. a., Tato < Santiago, Lola < Dolores, Susi < Jesús, Susana, Quico < Enrique, Francisco usw.). Eine sehr alte Tradition haben schließlich zahlreiche Diminutive oder Kosesuffixe. Hierbei sind neben den klassischen Ableitungen auf -úlus, -ellus, -iolus, -icellus, -Inus u. ä. für Spanien besonders Suffixgruppen um die Konsonanten -CC- (Pedruco, Martinico usw.), -tt- und -c- charakteristisch. Dabei haben die -f-Suffixe (-et(e), -ot(e)) wohl hauptsächlich durch das Vorbild fremder (okzitanischer) Namen weite Verbreitung gefunden, während das heute vorherrschende palatale Merkmal -c- gewiß einheimisch ist, aber in anderen Sprachen Entsprechungen findet (etwa dt. -ch-)\ Blascucho (Blasco), Juancho (Juan), Machin (Martin), Mengacho (Domingo) usw. (Buesa 1988, 1625ss.). Weitere typische Suffixe sind -i (Pili, Susi usw.) oder -ón (Juanchóri). Oft werden diese Suffixe, gerade auch in der historischen Überlieferung, miteinander kombiniert (Johanicot, Lopellón, Peiretón, Sancholet usw.). Die Funktion dieser Ableitungen ist in aller Regel die „Verniedlichung", doch wurden diese Bildungen gelegentlich auch als differenzierendes Merkmal zwischen Eltern und Kindern oder auch zwischen Geschwistern gebraucht: die Kinder von Johan und Maria heißen Johanet und Peyret, die Neffen Johanet und Marieta (a.1321, Navarra), die Kinder von Garcia Perez de Latras und Toda de Ara tragen die Namen Martinico, Çalbico, Garcia, Johanico, Petrico und Albiruca (a.1441, Alto Aragon), Johan alias Johanicot ist Sohn des Johan alias Johanot o Juaneto de Lesaca (a.1513, Navarra) usw. 9. Bibliographie (in Auswahl) Aebischer, Paul, Essai sur l'onomastique catalane du IXe siècle au XII'siècle, AOR 1 (1928), 43-118. Alvar, Manuel, Estudios sobre el dialecto aragonés, vol. 1, Zaragoza, Institución «Fernando el Católico», 1973, 111-161.

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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

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392. Spanisch: Toponomastik

Alarcos, Alvar, Corominas, Lapesa, Zamora Vicente, etc. N o creo que sea conveniente - por conocido hablar de la importancia de la toponimia para la filología o para la historia. Aun cuando los especialistas en onomástica son a veces considerados como una rara especie, cada vez se presentan más comunicaciones a congresos en el apartado de onomástica. El «descrédito» está ocasionado porque en numerosas ocasiones son eruditos locales, sin una gran preparación lingüística, los que realizan los estudios de toponimia, pero, afortunadamente, este aspecto cada vez es menor. N o todos los aspectos y regiones peninsulares presentan una homogeneidad en lo referente a los estudios de toponimia, como es normal; así frente a los pocos estudios de las Islas Canarias, son relativamente abundantes los de Aragón, pongo por caso (cf. Ariza 1981).

Toponimia

a) Toponomastik Spaniens Toponimia española 1. Introducción 2. Toponimia e historia 3. Bibliografía 1. Introducción Si difícil es la fijación de fronteras, de límites, en la lingüística, más todavía resulta en la toponimia, por cuanto que es sumamente arduo separar los estudios toponímicos del español de los restantes dominios no ya de la Romania, sino de las demás lenguas peninsulares. La toponimia española como ciencia lingüística arranca - como sucede con otros tantos aspectos de la filología peninsular - de D. Ramón Menéndez Pidal. Ya en Los Orígenes del español estudió la toponimia de los nombres que «designan una elevación aislada y de menor altura que el monte». A partir de D. Ramón los estudios han aumentado en cantidad y calidad hasta nuestros días. Se puede decir que todos los grandes maestros de la filología española han realizado investigaciones en toponimia:

Dieter Kremer,

1.1. Toponimia y

Trier

dialectología

D a d o que la toponimia presenta en muchas ocasiones estados «fósiles», que no evolucionan o cambian una vez fijados, los topónimos son muchas veces elementos de primer orden para establecer fronteras viejas lingüísticas. Menéndez Pidal (1968) estudió la existencia de dos dialectos vascos basándose en la alternancia to-

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ponimica entre las formas eche ¡exe y karrij terri. La vieja frontera - en gran parte mantenida - entre el leonés y el gallego-portugués se puede observar con topónimos con o sin diptongación. La extensión actual del paso -as > -es les cases - en asturiano central, era mucho mayor en lo antiguo, como muestra la toponimia; incluso estos topónimos con -es en zonas alejadas del asturiano ha hecho pensar a A. Galmés (1983) que el fenómeno se daba entre los mozárabes. Un aspecto interesante y muy actual es el de la «reconversión lingüística» de los topónimos españoles. La política centralista, por un lado, y la progresiva castellanización de las zonas dialectales, por otro, unificó la denominación de los nombres geográficos según un nomenclátor más o menos oficial. Con la democracia, y el consiguiente desarrollo del estado de las autonomías, las tendencias nacionalistas - por llamarlas de alguna forma - han llegado también a la lingüística y, en lo que a nosotros nos interesa, a la toponimia. Para poner un ejemplo: en Asturias todos los letreros indicadores de Gijóti y Oviedo han sido modificados mediante pintadas en Xixón y Ovieu. Personalmente creo que en el famoso puerto asturiano nadie dice /sisón/ (salvo los acérrimos defensores del bable, que muy pocos conocen y menos aún hablan en dicha ciudad), pero como los hablistas consideran que el fonema /x/ es de importación castellana, lo sustituyen por el palatal fricativo sordo. Otro tanto cabe decir de Ovieu, en donde no hay más que la adecuación del topónimo a la fonética coloquial (con pérdida de la sonora intervocálica y cierre de la vocal final). Es como si los extremeños, pongo por caso, cambiasen los letreros de Badajoz para poner Badahó. Con lo dicho no es que critiquemos el intento de conservar y fomentar los dialectos, sino solo dejar planteado un problema actual. Más fuerte aún es esta tendencia en las Vascongadas, en donde los nombres no vascos tienden a ser sustituidos por los autóctonos: San Sebastián/Donostia, Vitoria/Gazteiz, etc. (cf. Sáez de Santa María 1985). Y lo mismo se puede decir de Cataluña, hasta el punto de que recientemente se ha llevado al Congreso de los Diputados una propuesta para cambiar el nombre oficial de Lérida por el de Lleida, la forma catalana. 1.2. Clasificación de topónimos En el estudio de la toponimia española - como en la de las demás áreas románicas - podemos hacer diversas clasificaciones atendiendo a los diferentes objetivos y perspectivas con que po-

a) Toponomastik

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demos abordar lo que es un todo unitario: los nombres de lugar. Así podemos hacer una clasificación entre toponimia mayor y menor según la importancia de cada topónimo. Es esta una diferenciación aleatoria y arbitraria a más no poder, pero de frecuente utilización en las investigaciones. La toponimia mayor sería la que se encuentra registrada en la cartografía al uso; la menor, la que solo se encuentra en la cartografía más minuciosa (mapas de 1:50.000 y 1:25.000), y, generalmente, es la referida a nombres de cortijos, dehesas, caminos vecinales, etc. Otro punto de vista o clasificación es la que estudia la toponimia según los diferentes aspectos geográficos: hidronimia, oronimia, etc. También podemos estudiar los nombres de lugar por sus componentes léxicos: fitónimos, hagiónimos, etc. Por último podemos estudiar la toponimia por sus elementos constitutivos, es decir, por su origen: topónimos prerromanos, latinos, etc. Lo más frecuente es encontrar estudios que investigan varios de los aspectos citados, pero tampoco escasean los estudios particulares. Como es lógico no todos los aspectos han recibido la misma atención por parte de los investigadores. Digo lo de lógico porque no todos los aspectos tienen la misma importancia. Para poner un ejemplo: existe poca bibliografía sobre el elemento fenicio en la toponimia, pero es normal, porque no hay tantos topónimos de este origen en España, por el contrario, la toponimia árabe es de capital importancia y por ello tiene una amplia bibliografia. Lo mismo cabe decir de la oronimia respecto de la hidronimia. 1.3. Fuentes En toda investigación toponímica hay que tener presente que la famosa dicotomía saussuriana entre sincronía y diacronia no es significativa. Un topónimo actual no puede ser explicado, en la mayoría de las ocasiones, más que en y por la historia - como diría Coseriu. En consecuencia, el estudio e investigación de todas las fuentes escritas nos son de capital importancia. Pondremos un ejemplo revelador: Hace ya bastantes años, hablaba Menéndez Pidal (1960, 124) de la etimología del nombre asturiano Teberga, proponiendo la base 77bérica, con lo que se probaría una romanización de esta zona asturiana en el siglo I. Sin embargo, como creemos ha demostrado García Arias (1978), la etimología no tiene nada que ver con el emperador Tiberio, sino que procede de un nombre celta, con el conocido componente briga, según muestra la documentación medieval: Tebriga, etc.

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Enumerar las fuentes de la toponimia es tarea ardua y sin cuento. Todos los documentos notariales, cartas reales, crónicas, libros de repartimiento, cédulas, cartas de villazgo, callejeros, etc., son textos de consulta obligada si queremos realizar una investigación toponímica fiable. Otro tanto cabe decir de los catastros, desde el del Marqués de la Ensenada hasta los actuales. En lo que respecta a los diccionarios geográficos, citaremos el de P. Madoz: Diccionario Geográfico, Madrid, 1845-1850; y el Diccionario Geográfico de España, Madrid, 1956-1961. 1.4. Toponimia urbana Uno de los aspectos más interesantes de la toponimia urbana es el que hace referencia a la cuestión misma del nombre propio. Me explico: Parece claro que en el sintagma «calle de Juan Fernández», calle es un apelativo, pero no siempre es tan evidente: en «carretera de Aragón», en donde la antigua carretera se ha convertido en una calle, ¿se puede decir que el apelativo lo sigue siendo?, parece que lo usual sería decir que ya es un nombre propio por la pérdida de la significación; sin embargo, en «la alameda de Hércules» (Sevilla) sigue habiendo álamos, y evidentemente «la cuesta del Rosario» - calle en la que vivo - continúa estando en cuesta. No hay pérdida de significado, y, sin embargo, en nuestra opinión, los viejos apelativos son ya auténticos nombres propios; y no ya porque el elemento semántico se haya diluido - da lo mismo que haya o no álamos, como en Fuente de Cantos importa poco si hay o no una fuente de piedra-, sino sobre todo porque la segunda parte del sintagma no puede ir sola: nadie puede decir que vive en «Hércules» o en «Rosario». A este respecto, es reveladora la consulta de cualquier callejero. Tomando el de Sevilla, los apelativos integrados en su lugar alfabético (y, por lo tanto, considerados como nombres propios) son carretera, camino, puerta - Carretera de Carmona, etc.; Camino de la Ermita de Valme, etc.; Puerta de Jere, etc. -; además de los citados Alameda de Hércules y Cuesta del Rosario. Como suele suceder, las plazas no constituyen parte del nombre, sin embargo, en una ocasión figura en su orden alfabético: Plaza Alegre. Por el contrario Plaza Nueva se encuentra en la Ν: «Nueva, Plaza». Creo que esta arbitrariedad no tiene razón científica: cuando un «apelativo urbano» va seguido - o precedido de un adjetivo: Gran Plaza - se convierte en nombre propio; por ello estimo que hay que considerar nombres propios las numerosas Plaza Mayor que existen en España. Un hecho muy interesante, que afecta a la

morfología, es que en la toponimia urbana se ha generalizado totalmente la aposición frente al sintagma prepositivo, que todavía se suele registrar en los rótulos - «calle de Juan Fernández»-; lo normal es que se diga «calle Juan Fernández». Un aspecto muy interesante de la toponimia urbana es el cambio de denominación. Recordemos a este respecto la anécdota que cuenta Ramón J. Sender: «Entramos en un bar que había en una plaza que llaman de Alfonso el Sabio. Por cierto que la plaza era llamada hace años plaza del burro, y la lápida dice (...): Plaza de Alfonso X el Sabio, antes Burro. ¿No es gracioso?» (R. J. Sender, La tesis de Nancy, Madrid, 1969, 143).

Los cambios de nombres por motivos políticos se han producido siempre; es más, casi resulta una excepción el mantenimiento de las viejas denominaciones medievales: calle de curtidores, etc. Estos cambios fueron muy profundos con el franquismo y, últimamente con el advenimiento de la democracia, cuando han desaparecido muchas de las denominaciones de figuras y generales franquistas, y, por el contrario, casi no hay un pueblo en donde no exista una calle o plaza con el nombre de «Constitución». Lo más interesante es que en numerosas ocasiones, las denominaciones franquistas no se impusieron en el habla. Los habitantes seguían empleando las nominaciones tradicionales: La calle «Santa Engracia», de Madrid, llevaba el nombre de un general, pero seguía siendo conocida por su viejo nombre. Los ejemplos podrían multiplicarse. 1.5. El cambio lingüístico Aun cuando es cosa sabida que los topónimos se fosilizan, que la denominación de los nombres geográficos perdura en numerosas ocasiones por encima de los avatares políticos y geográficos, ocurre a veces que los nombres de lugar se cambian por diferentes motivos. Son conocidos los ejemplos de la forma prerromana Arriaca ('pedregal'), convertido en Wad-al Hagara (Guadalajara), que significa igualmente 'río o valle de piedras'; o Araduey (< ara -toi, 'tierra de llanuras' en vasco), ubicado en lo que hoy se llama Tierra de Campos (Lapesa 1981, 33). Recordemos a este respecto que en uno de los textos con glosas del siglo XI señalados por Díaz y Díaz (1978) aparece un topónimo «traducido»: «In partibus Iberiae iuxta aqua currentis soto uno que dicitur a rrusticis Aker Çaltua, nos possumus dicere saltus ircorum».

392. Spanisch: Toponomastik

En este fragmento latino de un diploma real de la catedral de Pamplona fechado en 1074 aparece la siguiente glosa a saltus ircorum: soto de ueko. Nos encontramos, pues, con la forma toponímica vasca, que es la que - según el escriba pronunciaban los rústicos, su «traducción» latina (notemos que en el manuscrito se lee possumus dicere y no dicimus), y la forma romance del topónimo latino, en donde, además, encontramos el único testimonio de la voz ueco en la Península Ibérica. Muchas veces es el pueblo el que «traduce» los topónimos. Esto ocurre cuando un término deja de tener significación para los hablantes y es reinterpretado, así Aldealuenga se convierte en Aldealengua o Navalquejigo en Navalquejido. Esta modificación o reinterpretación por etimología popular no solo está ocasionada por desconocimiento de la palabra modificada, sino que a veces se debe a un ennoblecimiento del término. Es lo que ha sucedido con el pueblo extremeño de Arroyo de la Luz (luz no por su luminosidad, sino porque su patrona es la Virgen de la Luz), cuyo anterior nombre era Arroyo del Puerco. Todos los filólogos saben que el pueblo de Reinosa es una deformación de Ranosa 'sitio de ranas'; pues bien, preguntada por mí una amiga natural de ese pueblo, me dijo que el nombre significaba 'reina de las osas'. Claro es que la deformación puede provenir de una acomodación acústica, ante palabras desconocidas, fenómeno muy frecuente en América, en donde - por ejemplo - la forma aborigen cuauhtla tiahuac se convirtió en Cuernavaca. Esta deformación ha llegado incluso a crear falsos hagiotopónimos como San García (por Sancho García), San Cedo (por Salicetu) o San Miro (por Sala Miró). En Los Santos de Maimona no ha existido una comunidad de mártires, sino que es la deformación de Los Altos de Maimona. Por el contrario, la evolución fonética puede influir en el significado que se le dio - o se le da - a un topónimo. León tiene en su escudo al rey de la selva por la homoformia producida por la evolución de Legione > León con leone; o la ciudad de Toro, evolución del genitivo plural Gotorum. 1.6. Toponimia y fonética

histórica

Sabida es la interrelation entre la toponimia y la fonética histórica. Ya Menéndez Pidal (1977, 13) señaló que «muchos nombres de lugar vienen transmitidos oralmente desde la época latina hasta hoy; pero la escritura y pronunciación oficiales estorbaron a veces en ellos la pro-

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nunciación popular». Así, por ejemplo, no se produce la caída de la átona interna en Corduba > Córdoba, Avela > Avila o Emérita > M irida. En esta última voz existe la teoría de que su no evolución se debió a que hubiera dado «Mierda», explicación ingeniosa pero inconsistente. Ello no quiere decir que el mantenimiento de la átona interna sea regla general, véase Bergidu > Bierzo, etc. En otro sentido, la toponimia es en ocasiones fundamental para los estudios de fonética diacrònica. Es ejemplar en este aspecto la investigación de Menéndez Pidal sobre la evolución de la F latina (1964). Por el estado de una evolución fonética podemos saber si un topónimo pertenece a una época determinada. Es lo que sucede con las formas como Carabanchel, Turruchel, Alconchel, etc., cuyo resultado palatal /s/ proveniente de ky o de k + e, i nos habla de su origen mozárabe. Por el contrario, un cambio fonético anómalo a las leyes evolutivas del español nos hace pensar en un influjo de otra lengua. Así, en el influjo árabe de topónimos como Zaragoza < Caesar Augusta; o en la evolución de s- > x-: Saetabi > Játiva, Salone > Jalón, etc. Finalmente señalaremos cómo se conservan en la toponimia evoluciones que existieron en un momento dado de la historia, pero que después fueron desechadas por la lengua, así en a!tu > oto: Montoto, etc.; o en Ecclesia > Grija. 1.7. Toponimia y

morfosintaxis

Como nombre que es, el topónimo puede estar constituido por los mismos elementos que el apelativo, además de tener sus mismas funciones y composiciones. Si partimos de la base de que todo nombre propio ha sido antes un nombre común, no nos debe extrañar que, en primer lugar un topónimo pueda estar constituido por un apelativo conservado en la lengua: Olivar, Castillo, con o sin actualizador: La Peña. El artículo aparecerá con mayor frecuencia cuando se trate de un plural o de un adjetivo: Las Palmas, Las Pajanosas, Los Negrales. Pueden también formar sintagmas apositivos o prepositivos: Casas de Don Pedro, Fuente de Piedra, Per Abad, Pinos Puente. El nombre toponímico puede ir acompañado de un adjetivo: Casas Viejas, Piedras Albas, Cumbres Mayores, etc. También pueden estar soldados sus primitivos elementos, de tal forma que hoy se entiendan como un nombre simple: Pontevedra, Sahelices (Sancti Felicis). No merece la pena detenernos en todas las posibilidades combinatorias. De la misma manera que el nombre, el to-

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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

pónimo es susceptible de admitir sufijos. Muchos de ellos son los de la lengua común: -al, -oso (Almendral, Fresnedoso), etc. Otros proceden de lenguas antiguas y son más difíciles de examinar. Así los que presentan una terminación -ona: Barcelona, Tarragona, etc., o en -en, ena: Bailen, Mairena, etc. (Menéndez Pidal 1968), e incluso -ana, seguramente procedentes de nombres de poseedores latinos (lo mismo que muchos de los en -ena/ina): Morana, Quintana, etc. Aspecto importante es el del diminutivo, admirablemente estudiado por D. Catalán (1989), que sigue siendo modélico en este tipo de investigaciones. 1.8. Toponimia y geografia

lingüística

N o n son muchas las investigaciones en las que se enlazan la geografía lingüística y la toponimia. Sí abundan un poco más los estudios de distribución geográfica de topónimos, sin que tampoco constituyan un gran elenco. Ya Menéndez Pidal (1964) estudió la distribución toponímica de collis, podiu, altariu y cirru. Alvar (1962) investigó la toponimia de poma y mattiana, continuando el viejo estudio de Aebischer (1948); también a Alvar se debe el trabajo sobre la toponimia de sabucus (1957) y de an-naura (1956). Marsá investigó la distribución del topónimo San Martín (1954). Piel (1951) analizó los nombres de quercus, Roca Garriga estudió el reparto de albus y blank (1954) estableciendo que es la frontera de la segunda mitad del siglo XII la que marca la sustitución del término latino por el germánico. N o es mucho, como se puede observar, aun cuando en los estudios toponímicos de una determinada zona o de un determinado estrato se suelen encontrar referencias a la distribución geográfica de topónimos. A los anteriormente citados habría que añadir los mencionados en el apartado anterior y 1.1. 2. Toponimia e historia Como dice el profesor Llórente (1969), no es de extrañar que los más perspicaces estudiosos de la toponimia sean, o hayan sido, al mismo tiempo grandes historiadores y grandes lingüistas como A. Lognon, F. Lot, E. Gamillscheg, P. Aebischer, M. Pidal, A. Tovar, Gómez Moreno, Caro Baroja, porque no existen ciencias más imbricadas. Por la toponimia - y la onomástica en general - conocemos la distribución de los pueblos indoeuropeos - por ejemplo. Cada vez más los historiadores se sirven de la toponimia para sus investigaciones (Ongil

1985). Los arqueólogos han aprendido que en topónimos como Muros Viejos, Otero de los Moros (en el habla popular de España) se atribuyen al tiempo de los moros las cosas que son de mucha antigüedad). U n o de los más conocidos yacimientos arqueológicos es el del Cerro de los Santos, los santos no son más que los huesos que iban apareciendo de un cementerio prerromano. También los medievalistas van avanzando en el estudio de la toponimia para temas tan importantes como el de las repoblaciones (cf., por ejemplo, A. Barrios 1985). 2.1. Toponimia

prerromana

Es este uno de los aspectos más estudiados e incluso más debatidos. En parte, claro es, porque en este apartado se incluye toda la toponimia vasca, de extensa bibliografía (a veces no muy científica, pues todavía quedan gentes que reducen todo lo desconocido a supuestas y fantásticas relaciones con lo vasco). Sabido es que al menos hubo dos grandes grupos de lenguas prerromanas: uno indoeuropeo y otro no indoeuropeo. La toponimia es, precisamente, factor decisivo en la ubicación y distribución de estos grupos lingüísticos. Sigue siendo objeto de polémicas la posible identidad entre el ibérico y el vasco. Aun cuando el vascoiberismo a ultranza cuente cada día con menos defensores, no parece posible negar una cierta relación entre ambas lenguas. Recuérdese a este respecto el topónimo Iliberri ('ciudad nueva'), hoy Elvira (Granada), o Iria Flavia en Galicia, y su relación con el vasco ili/iri ('ciudad'). Topónimos de aspecto vasco se encuentran también en zonas no vascas: Aranjuez, Valderaduey (cf. 1.5.), etc. N o parece que ofrezca dudas que los vascos dominaban los Pirineos; el Valle de Aran (en vasco aran significa 'valle') puede ser prueba de lo que decimos. Por el contrario, parece que en las actuales provincias vascongadas (es decir: vasconizadas) abunda la toponimia de origen indoeuropeo: Deva, Arganda, Bayona, etc. (un buen resumen de estos problemas en M a T. Echenique 1987). N o toda la toponimia con nombre vasco es índice de un primitivo asentamiento de este pueblo, pues puede ser debida a repoblaciones posteriores. Es lo que ocurre, por ejemplo, con Chamartín (Madrid), topónimo de la época de la Reconquista, o con Nuevo Batzán (Guadalajara), repoblación del siglo XVIII. La toponimia indoeuropea es bastante conocida y no nos vamos a detener en ella. Solo señalaremos la importancia de la existencia de unos pueblos no propiamente celtas, sino preceltas, paraceltas o protoceltas - para algunos

392. Spanisch: Toponomastik

¡lirios, ligures y/o ambrones-, que penetraron en la Península hacia el año mil. La existencia de formas con Ρ inicial conservada, que no tenía el celta, es indicio de lengua indoeuropea precelta. Los Pelendones o los Paésicos pueden ser prueba de ello. Otro tanto cabe decir de los pueblos como Petavonium, Palantia, etc., citados por Ptolomeo. El sufijo -sk- parece también pertenecer a estos pueblos: Magasca (Cáceres), Benasque (Huesca), etc. Sufijo que encontramos incluso en antropónimos y apelativos: Velasco, peñasco, borrasca, etc. Como veremos también en otros apartados, pueden producirse homoformias que ocultan la etimología de una voz prerromana; así Gallocanta no tiene nada que ver con el marido de la gallina, sino con kallio y kanto 'piedra' en celta, o Malpartida no encierra un adverbio romance, sino la raíz mal 'roca'. 2.2. Toponimia latina Poco diremos de este capítulo importante de la toponimia peninsular, pues es quizá el más conocido y estudiado. En la toponimia se basó, en parte, Menéndez Pidal para sostener su famosa teoría del sustrato suditálico, tan debatida. Pese a ello, parece innegable la existencia de un fuerte contingente de soldados itálicos en los primeros tiempos de la romanización, como prueba el hecho de que una de las primeras ciudades fundadas por los romanos se llamase Itálica. También la toponimia nos va indicando el progreso de la romanización y, de paso, la pervivencia de las lenguas prerromanas. Así, t'laviobriga es un claro exponente de la supervivencia de la lengua celta en la época de los Flavios. Ptolomeo, a su vez, atestigua que la toponimia latina del cuadrante noroeste era ya del 50% en el siglo II. Por la toponimia conocemos la alta frecuencia, la intensidad, de las poblaciones romanas campestres, seguramente motivadas por la decadencia de las ciudades (cf. Piel 1947), o, en otro sentido, la debatida romanización de la Asturias tramontana (Estefanía 1963). Finalmente en la toponimia vemos permanecer un léxico latino «arcaizante», es decir, clásico, que no ha pervivido en las lenguas romances peninsulares: el clásico ianua ha perdurado en Yanguas, oppidum en Opio·, el clásico vetus, sustituido por veclus en el latín hablado, se conserva en la toponimia: Pontevedra, Murviedro; Putido es un cultismo introducido tardíamente, pero quedan restos de su empleo en época latina: Fonte Putida > Ampudias, Rivu putidu > Repudio. Los ejemplos podrían multiplicarse.

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También con los étimos latinos pueden acaecer curiosas homoformias que ocultan su procedencia: Caballos < Caput vallis, Oreja < Aurelia o Llaves < Flavii. 2.3. Toponimia germánica No todos los topónimos con nombres germánico arrancan de la época de las invasiones; como ha señalado Piel (1960), muchos de ellos, sobre todo los que encierran un antropònimo, provienen de la reconquista, como sucede con Burgos, etc. Como es sabido, en un principio los godos practicaron - hasta Recaredo - una política de separación de ambas comunidades, de ahí que cada una diese nombre a una serie de pueblos: Romanos, Romanones, Godos, Revillagodos, etc. Algunos de estos asentamientos son difíciles de rastrear por haber evolucionado fonéticamente: Toro < Gotorum, o el híbrido Aguilafuente < Fáfila fuente, etc. De los suevos, vándalos y alanos quedaron algunos restos toponímicos: Andalucía, Puerto Sueve, etc. 2.4. Toponimia árabe La toponimia árabe ha contado y cuenta con insignes investigadores que han arrojado gran luz sobre este aspecto de la historia lingüística española. Así, tenemos un esplendido libro sobre la hidronimia árabe debido a E. Terés (1986). Bien es cierto que, pese a lo dicho, queda todavía mucho por investigar; sobre todo la documentación antigua, pues muchos topónimos árabes desaparecieron con la reconquista; el ejemplo de Seco de Lucena y de Martínez Ruiz para Granada debe cundir. Como era de esperar, según se avanza hacia el sur hay un mayor arraigo de la toponimia árabe (Lautensach 1954). Razones históricas explican que una de las zonas con mayor densidad de nombres de lugar de origen árabe sean las Alpujarras. Claro es que no toda la toponimia que encierra un étimo árabe es de la época de la invasión, sino que puede ser tardía cuando se trata de palabras que han pasado al léxico común castellano: Aldea, Alberca, Algibe, Arrabal, Aceuchal, ('acebuche', 'olivo silvestre'), etc. En ocasiones se produce el dato curioso de la existencia de una palabra romance que presenta una homoformia con una árabe, lo que puede dificultar la interpretación de un topónimo. Este es el caso de Mancha < manya ('llanura alta'), Silla < suhayla ('planita'), Cebolla < yubayla ('montecito') o Buey < buwayb ('puerto entre montañas').

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Spanisch

Como era de esperar en dos lenguas en contacto durante ocho siglos, no faltan los híbridos, como Guadalupe. Estos se dieron especialmente en dos épocas: en los primeros momentos de la invasión, o a poco de producirse la reconquista; es decir: cuando una de las dos comunidades lingüísticas no se había impuesto totalmente a la otra. No escasean tampoco los calcos. El más significativo - aunque discutido - es el de Ojos del Guadiana, pues en árabe ayn puede significar 'ojo' y 'fuente'. La pérdida del significado de los arabismos puede llevar a expresiones tautológicas como Puente de Alcántara o Minas de Almadén. 2.5. Toponimia mozárabe Muchos de los topónimos híbridos seguramente son de procedencia mozárabe, como A ¡monaster, Benilloba, etc. En otras ocasiones es la especial evolución fonética la que nos indica su origen. Así la no diptongación de un topónimo en Granada, como Castel de Ferro, o la conservación de diptongos decrecientes, como Ferreira, Unqueira, es claro exponente de lo que decimos (para la hipótesis de una repoblación gallega, cf. Llórente 1969, 26s.). La evolución de o final > e es también rasgo mozárabe: Fregenite < Fraxinetu; y lo mismo cabe decir de la pérdida de o final: Buniel, Muriel, etc. Como es lógico, en la toponimia mozárabe no se produce la palatalización de pl inicial Planilla - ni la pérdida de / inicial - Ferreira, Ficaria, etc. La no evolución a /Θ/ de ky o k + e, i latinas y su conservación como /s/ es también signo de mozarabismo: Marchena, Cheles, Elche, etc. Hace ya tiempo se discutió sobre si la sonorización de las sordas intervocálicas se había producido ya en época mozárabe. Sea ello como fuere, sí parece cierto que algunos topónimos con las consonantes sordas conservadas deben proceder de época mozárabe - Paterna, Ficaria, etc. Si nos fijamos, todos se registran en las zonas en las que no hubo celtas, lo que confirmaría la tesis de Tovar de que la sonorización se debió a sustrato celta, y por eso no se produce en las otras zonas. También hay que considerar como de origen mozárabe los nombres que indican procedencia o condición, como Toldanos, Coreses, o Mozàrbez.

2.6. Toponimia de Reconquista De la misma forma que los mozárabes, al emigrar, habían dado su nombre a distintos asentamientos, los cristianos, según avanza la Reconquista, van repoblando el nuevo territorio, de ahí los topónimos como Gallegos, Meneses, Navarros, etc. Y no digamos de los que llevan el nombre de Pola o Puebla (Marsá 1960, 629ss.). El mismo Marsá ha señalado cómo la frontera política al iniciarse el siglo XI marca la diferencia entre el uso de castru o castellu al norte de la frontera, y turre al sur; o cómo es al sur de esa frontera donde se dan la casi totalidad de topónimos de tipo árabe derivados de Qasr ('fortaleza, palacio'), Qalat ('castillo') o Burdz ('torre'): Alcázar, Alcalá, Alcolea, Calatrava, Alborja, Borges, etc. Ocho siglos de lucha explican la abundancia de topónimos que indican lugar fortificado, sitio de vigilancia o similar; así Alcalá, Alcázar, Atalaya, Castillo, Guardia, Espejo (de specula 'atalaya'), etc. En numerosas ocasiones el topónimo adquiere su denominación del nombre del repoblador. Este nombre puede ir solo - Miguel Sánchez - o precedido de un apelativo como valle, castillo, villa, etc. - Castillejo de Gutiérrez. El predominio de una u otra forma se establece - según Marsá - en el río Duero, faltando este tipo de topónimos en Aragón, Cataluña, Levante y algunas zonas de Andalucía. Factor importante en la Reconquista fue el desempeñado por las órdenes militares, de ahí la abundancia de sintagmas como de la Orden, de los Caballeros, del Maestre, de Calatrava, etc. 2.7. Topónimos modernos Evidentemente no acaba con la Reconquista la formación de nuevos topónimos, pero a partir de entonces la toponimia nueva se produce con una menor intensidad, así La Carolina debe su nombre a Carlos III. Desde el siglo XVIII son pocos los nuevos poblados hasta llegar a nuestros días, con los pueblos de colonización creados por Franco. Estos muchas veces recibían su nombre de un topónimo preexistente, otras llevan el nombre del fundador: Villa/raneo. Recordemos, por último, cómo después de la guerra civil muchos pueblos añadieron a su nombre la denominación de de Franco o del Caudillo, sintagma que ha desaparecido en su casi totalidad con la restauración de la democracia.

392. Spanisch: Toponomastik a) Toponomastik Spaniens

2.8. Desiderata Pese a la abundante bibliografia, queda todavía mucho por hacer. Faltan repertorios y estudios particulares. Indudablemente hay zonas bien investigadas gracias a la labor personal de algún investigador - como ocurre con Salamanca, de la que se ha ocupado A. Llórente - , no faltan tampoco los investigadores jóvenes y prometedores, pero se haría necesaria una investigación en equipo - como la que se está llevando a cabo para la onomástica personal que aunase los esfuerzos.

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b) Toponomastik Hispanoamerikas Toponimia

hispanoamericana

1. Interés de la toponimia latinoamericana 2. El interés por la toponimia latinoamericana 3. Toponimización colonial 4. Las denominaciones territoriales 5. Bibliografia

1. Interés de Ια toponimia latinoamericana Además del valor semiotico intrinseco como indicadores de lugares determinados, los topónimos latinoamericanos tienen por múltiples motivos un interés más trascendente: a) Desde el norte hasta el sur del continente americano existen varias áreas culturales (tarahumara, náhuatl, maya, quechua, tupí, mapuche, tehuelche, etc., cf. para la América meridional Steward 1946-1950) precolombinas con sus correspondientes caudales de topónimos indígenas. Estos continúan siendo semánticamente en parte transparentes, lo que permite contrastar la toponimización europea y no europea, establecer sus características e hipotizar posibles tendencias parauniversales. En el dominio náhuatl, por ejemplo, son típicos los topónimos con posposiciones (-an/-can 'lugar donde . . .', -c¡-co 'dentro de, en', -tlan 'cerca de') incorporadas a la palabra: michin 'pez' > michhuá 'poseedor de peces' > Michhuacan/Michoacán 'lugar donde hay poseedores de peces', México 'en los Mexi', acati 'caña' + tepe ti 'montaña' + -c > Acatepec 'en la montaña del cañaveral' (Tichy 1980, 142-145). En el área quechua son frecuentes los sustantivos compuestos en el orden determinante + determinado: Chuquibamba 'campo de oro', Chuqui-

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Manuel Ariza, Sevilla

mayo 'río de oro' (antiguo nombre del rio Marañón; Kinzl 1971, 385). b) Al llegar a América, españoles y portugueses encuentran tierras en parte ampliamente toponimizadas. Desde el punto de vista políticosocial es interesante estudiar dónde y hasta qué punto los conquistadores respetaron los topónimos existentes y, cuando se dio el caso, de qué tipo de topónimos se trataba. En el itinerario de Concolorcorvo de Buenos Aires hasta Lima (cf. Concolorcorvo 1776, ed. 1946) predominan las formaciones romances en el sur (Río de las Conchas, Arecife, Pergamino, India Muerta, Esquina de la Guardia, etc.), en el norte menudean las formaciones indígenas (Suipacha, Piscuno, Soropalca, Torcocha, Toropalca, Pancoche, Lajatambo, etc.); no son raros los sinónimos y los híbridos («Esta provincia tiene tres nombres, que son el de Santiago de Cotagaita, Tarija y Chichas, que es el nombre de los indios que la ocupaban y ocupan actualmente», cap. X; Chuquisaca/La Plata, hoy Sucre, cap. XI; Paz de Chuquiapo/La Paz/Chuquiapo (< aimara choqueapu 'campo/mina de oro', Kinzl 1971, 392), cap. XIV). La atribución de nombres españoles connotados políticamente podía frustrarse: «El Inca Manco Cápac fue el fundador de la ciudad del Cuzco, la cual los españoles honraron con renombre largo y honroso, sin quitarle su propio nombre: dijeron la Gran Ciudad del Cuzco, cabeza de los reinos y provincias del Perú. También le llamaron la Nueva Toledo, mas luego se les cayó de la memoria este segundo nombre, por la impropiedad de él, porque el Cuzco no tiene río que la ciña como a Toledo, ni le asemeja en el sitio, que su población empieza de las laderas y faldas de un cerro alto y se tiende a todas partes por un llano grande y espacioso; tiene calles anchas y largar y plazas muy grandes, por lo cual los españoles todos en general, y los escribanos reales y los notarios en sus escrituras públicas, usan del primer

392. Spanisch: Toponomastik b) Toponomastik Hispanoamerikas 483 título; porque el Cuzco, en su Imperio, fue otra Roma en el suyo, y así se puede cotejar la una con la otra porque se asemejan en las cosas más generosas que tuvieron» (Garcilaso de la Vega, VII, 8).

c) En el lapso de pocas décadas españoles y portugueses descubren y toman posesión de millares de kilómetros de costas y de enormes territorios en el interior, en parte por toponimizar. «Nunca nación» - dice López de Gomara en la dedicatoria de su crónica a Carlos V - «extendió tanto como la española sus costumbres, su lenguaje y armas, ni caminó tan lejos por mar y tierra, las armas a cuestas». La identificación y la toma de posesión de un lugar exigen que se le dé un nombre. Además de confirmar los nombres indígenas o tratar de sustituirlos, los conquistadores tuvieron que crear rápidamente miles de nombres en su propia lengua (cf. 3.). d) Los movimientos de independencia dieron origen a prolongadas tendencias nacionalistas que afectaron a la toponimia existente y por crear, siendo ésta muy sensible a los grandes cambios políticos. En México se honra a los insurrectos en topónimos como Cuautla de Múrelos, Hidalgotitlán, Miguel Hidalgo, Pueblas de Zaragoza (el general Ignacio Zaragoza se distinguió en la batalla del cinco de mayo de 1862 contra los franceses; Tichy 1980, 147-148). Un gran lago al este del Hielo Patagónico Sur, descubierto en 1877 por Perito Moreno, lleva el nombre del héroe nacional argentino (José de) San Martín, pero los chilenos le llaman Lago O'Higgins, atribuyéndole el nombre del héroe nacional chileno Bernardo O'Higgins, nombre que llevan también en la misma región un cerro y un ventisquero (Buscaini/Metzeltin 1987, 92 y 201-203). Los «nacionalistas», muchas veces de origen criollo, tienen poca comprensión para las tradiciones indígenas. Consideran que las «minorías» étnicas deben ser integradas en la sociedad nacional, entendiendo por integración su castellanización (Gleich 1989, passim). En la Argentina patagónica hay lagos (Nahuel Huapí, Futalaufquen, Huechulafquen, etc.), ríos (Neuquén, Limay, Quilquihue, etc.) y montañas (Paine, cf. mapuche paine 'azul', Lanín, etc.) que conservan sus nombres antiguos. Pero Carlos María Moyano, jefe de la Comisión Exploradora de Patagonia (1889) no tuvo inconveniente en reemplazar el antiguo nombre Chelenko por Lago Buenos Aires (Buscaini/Metzeltin 1987, 86), ni el geógrafo Francisco «Perito» Moreno, que en los años 1876-1877 descubrió los lagos Argentino, Viedma y San Martín, la denominación tehuelche Chaltèn por Fitz Roy, nombre del capitán del buque inglés Beagle en que hizo su famoso viaje alrededor del mundo Darwin (1831-1836; según Moreno, Roy y

Darwin habrían sido los primeros blancos que avistaron esta impresionante montaña, Buscaini/Metzeltin 1987, 65 y 213). Todavía más alienadores son los extranjeros que tratan de imponer a los lugares por ellos por primera vez explorados su propio nombre o nombres que aluden a su patria. En los Andes patagónicos muchas denominaciones se remontan a la imposición del misionero y geógrafo italiano Alberto Maria de Agostini (1883-1960) que pasó muchos años en Patagonia. Sus propuestas hablan de Italia o de su estamento y desatienden las tradiciones del país: Cordón Marconi (Guglielmo Marconi era entonces presidente de la Regia Accademia d'Italia), Cerro' Còglierò (Juan Cagherò fue el primer obispo salesiano y el primer cardenal salesiano de Patagonia), etc. (Buscaini/Metzeltin 1987, passim). Mucho más respetuosos se mostraron los geógrafos que a partir de 1879 fijaron los nombres de las cimas de la Cordillera Blanca peruana. „Wir haben auf unsere Karte zu hunderten Namen gesetzt, die bisher noch nicht bekannt waren; dabei wurden sogar mehrere Sechstausender erstmals benannt" - dice Kinzl (1971, 392) - „Überall sind wir dabei von den Siedlungs- und Flurnamen ausgegangen, die sinnvoll auf die Gipfel übertragen wurden. Dies erforderte schon die Rücksicht auf die Bewohner der Täler am Fuß des Gebirges, sind doch die Ortsnamen ein Teil ihrer Heimat" (ib.). e) Con el advenimiento de la independencia se multiplican en varios Estados los esfuerzos por colonizar las tierras todavía incultas y los latifundios. Por consiguiente los gobiernos favorecen las migraciones internas y las inmigraciones. En México, a partir de 1921 se pone en marcha la reforma agraria con la redistribución de la tierra y la fundación de colonias por decretos presidenciales: muchos pueblos, que a ellos deben su fundación, llevan hoy el nombre del presidente entonces en funciones: Alvaro Obregón, Lázaro Cárdenas, Manuel Avila Camacho, López Mateos (Tichy 1980, 148). En los Estados brasileños de Paraná, Santa Caterina y Rio Grande do Sul se establecen numerosas colonias italianas y alemanas (Meo Zilio 1987, Roche 1949) que imprimen su carácter también a la toponimia (Nova Bassano, Nova Milano, Hamburgo Velho, Nôvo Hamburgo, etc.; Delhaes-Guenther 1980). En Paraguay surgen las colonias Nueva Italia (1906), Nueva Germania (1889) y Nueva Australia (1893) (Bürger 1927, 220-261). En cambio, la influyente inmigración germanofona en las antiguas provincias chilenas de Valdivia, Osorno y Llanquihue escamoteó su presencia en la toponimia: Puerto Monti, capital de la X región, fue fundada en 1853 por alemanes, pero su nombre es el del entonces

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

presidente de Chile, y sólo un examen muy atento de la cartografía de la región permite de vez en cuando encontrar una denominación alemana, como la de la isla Loreley en el lago Llanquihue. f) La reestructuración y la fundación de nuevas ciudades permiten estudiar los mecanismos y los motivos conductores de la toponimia urbana. Los Incas habían dividido la ciudad del Cuzco en Cuzco alto (Hatian Cuzco) y Cuzco bajo (Hurim Cuzco), cada parte estaba a su vez dividida en barrios, cada uno con su nombre: Cantutpata 'andén de clavellinas', Pumacurco 'viga de leones' («porque en unas grandes vigas que había en el barrio ataban los leones que presentaban al Inca, hasta domesticarlos y ponerlos donde habían de estar»), Tococachi 'sal de ventana', Rimacpampa 'la plaza que habla' («porque en ella se pregonaban algunas ordenanzas, de las que para el gobierno de la república tenían hechas»), etc. (Garcilaso de la Vega, VII, 8-11); la denominación de las calles parece deberse a los españoles. El sistema callejero colombiano es extremamente racional: "The Calles run at right angles across the Carreras. It is easy enough to find a place once the address system, which is used throughout Colombia, is understood. The address Calle 13, No. 12-45 would be the building on Calle 13 between Carreras 12 and 13 at 45 paces from Carrera 12" (Brooks 1986, 469-470). Ciudad de México tiene barrios enteramente temáticos: las calles llevan los nombres de poetas, de ríos, de bahías, de grandes ciudades europeas, de educadores mexicanos, etc. Sería interesante estudiar hasta qué punto los responsables de la toponimia urbana salvaguardan la memoria colectiva y desarrollan la cultura de sus poblaciones. g) La multietnicidad y el multilingüismo en todas las épocas históricas dan origen repetidas veces a pluridenominaciones del mismo lugar y enseñan que también en la onomástica, como en todos los campos que conciernen a la práctica lingüística, la variación sincrónica y sintópica es un fenómeno normal, no normal es la unicidad invariable. Para la ciudad mexicana de Oaxaca existen ocho nombres diferentes: lengua náhuatl

nombre Huaxyacac

zapoteco mixteco mixe

Lu-la'a Nuhundúa Huac Huim

chinanteco

Nicohui

mazateco

Naxhintze

significado 'en la nariz de los guajes' 'lugar de los guajes' 'país de los guajes' 'en presencia de los guajes' 'en la cima de los guajes' 'montaña de los guajes'

cuicateco chocho

Nahundava Cunchaa

'trompetas de madera' 'lugar de la autoridad'.

La palabra £«a/'e/náhuatl huaxin indica un tipo de calabaza que se usa también como recipiente o instrumento de música (Tichy 1980, 143). Sir W. Ralegh averigua que españoles e indígenas dan nombres diferentes a los mismos lugares (cf. Ralegh 1595, ed. 1970): "That place which the Spaniards call Puerto de los Hispanioles, and the inhabitants Conquerabia" (2). "From thence I rowed to another port, called by the naturals Piche, and by the Spaniards Tierra de Brea" (2). Los filibusteros cuyo basilecto era el francés usaban en parte denominaciones divergentes de las españolas, aunque a menudo derivadas de ellas: «Cette baie est encore connue sous le nom de baie de Maracaibo. Les aventuriers corrompent le nom propre Maracaibo en celui de Maracay» (Exmelin 1699, ed. 1980, 116). «En cet équipage, il entra dans dans la rivière de Saint-Jean, nommée par les Espagnols Desaguadera» (ib., 144). «Les Zembles sont des îles sur la côte de Carthagène ( . . . ) . Les Français les appellent ainsi par corruption; et les Espagnols islas de San Blas, ce qui signifie îles de Saint-Biaise» (356). También en el ámbito andinístico se observan grandes fluctuaciones. Buscaini/Metzeltin (1987, 182) dicen a propósito de una cima del Hielo Patagónico Norte: «Cuerno de Plata ( . . . ) . Denominato Silberhorn da Heim (1953), Titlis da Hess e Tararua dai neozelandesi (AAJ 1971, 429-30). Qui si introduce la versione spagnola di Silberhorn, il più appropriato dei tre toponimi». 2. El interés por la toponimia

latinoamericana

El interés por la toponimia latinoamericana data de la época de los descubrimientos. Las obras de los geógrafos e historiadores antiguos (para los datos bibliográficos esenciales cf. v. gr. Weber 1911 y Sánchez Alonso 1952) y recientes están sembradas de explicaciones toponímicas que convendría reunir sistemáticamente y cuyo valor tiene que ser comprobado caso por caso. He aquí algunos ejemplos: «á siete leguas andadas entramos en el valle ancho y fértilísimo, llamado Guarco, de los indios, y de nosotros Cañete, por un pueblo que en él se fundó llamado Cañete, de españoles, respecto del marqués de Cañete el viejo, de laudable memoria, que fué quien lo mandó poblar» (Fr. Reginaldo de Lizárraga, Descripción breve de toda la tierra del Perú, Tucumán, Río de la Plata y Chile, cap. LVIII).

392. Spanisch: Toponomastik b) Toponomastik Hispanoamerikas

«S'étant muni de quelques rafraîchissements à la Caye Mohere, ou , ainsi nommée à cause que les Espagnols, au commencement de la conquête des Indes, y laissaient leurs femmes pour suivre leurs ennemis» (Exmelin 1699, ed. 1980, 183). «Así como a la India Muerta y al Fraile Muerto se dice comúnmente porque algún tigre mató a una india o a un fraile, se dice también que la Cabeza del Tigre es porque un hombre mató a una fiera de este nombre y clavó su cabeza en aquel sitio» (Concolorcorvo 1776, ed. 1946, 54). "Puerto Cabello has one of the best harbours in Venezuela, which possesses the additional merit of being entirely natural. The name is a witness to the excellence of the shelter, since the Spaniards changed Barburata to Cabello in token of the fact that in calm waters of the harbour a ship would be held with a hair" (Dalton 1912, 147). Este género de explicación fue apoyado ya en el siglo XVI por la Instruçion, y memoria, de las relaciones que se han de hazer para la descripçion de las Indias, que Su Magestad manda hazer, para el buen gouierno y ennoblesçimiento délias, preparada en 1577 por el presidente del Consejo de Indias, por la cual se pedía a los «Gouernadores, Corregidores, o Alcaldes mayores» entre otras cosas: «Primeramente, en los pueblos de los españoles se diga, el nombre de la comarca, o prouincia en que están, y que quiere dezir el dicho nombre en lengua de Indios, y porque se llama así» (Latorre 1919, 3-4). En 1582 el gobernador de Puerto Rico Juan Melgarejo contexta p. ej. así a esta pregunta: «Puerto Rico es el pueblo principal no se sabe que aya tenido otro nonbre en lengua de yndios mas que toda la ysla se llamaba el boriquen el nonbre español que tiene de puerto rrico se le puso por la mucha rriqueza de oro que se hallo en esta ysla. otros an querido dezir que se le puso por ser el puerto muy bueno y çerrado y seguro de tormentas» (Latorre 1919, 37). También a la época colonial se remontan los primeros repertorios topográficos globales: la Geografía y descripción universal de las Indias de Juan López de Velasco, cosmógrafo-cronista del Consejo de Indias (1574; BAE 248) y el Diccionario geográflco-histórico de las Indias Occidentales o América del militar Antonio de Alcedo y Herrera (5 vol., Madrid 1786-1789; BAE 205-208). A partir de la segunda mitad del siglo pasado surgen los nomenclátores nacionales, v. gr.: Mariano Felipe Paz Soldán, Diccionario geográfico estadístico del Perú, Lima, 1877 (el mismo estadista y erudito peruano es también autor de un Atlas geográfico del Perú (1865), cuya toponimia sería interesante comparar con

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la precedente de la Nouvelle Carte de l'Amérique méridionale et des îles qui en dépendent de A. H. Brué (Paris, Picquet, 1843) y con la actual). Antonio Garcia Cubas, Diccionario geográfico, histórico y biogràfico de los Estados Unidos Mexicanos, México, 1888-1891. Francisco Latzina, Diccionario geográfico argentino, Buenos Aires, 1891. Para una lista de los nomenclátores más modernos cf. Griffin 1971, 4 2 ^ 3 . En nuestro siglo abundan las monografías y los artículos sobre la toponimia de determinadas regiones (cf. las listas bibliográficas en Vúletin 1958, 79-81, Romero 1957, Seris 1964, 708-798 passim, Losique 1971, 16-17; para el Brasil cf. Santos 1983 y -—451, 2.), con clara preferencia por la investigación de la indonimia. Para ésta consúltense entre otras obras: Nils M. Holmer, The Indian Place Names in Mexico and Central America, Uppsala/Copenhagen, 1964. Alfredo Torero, Áreas toponímicas e idiomas en la sierra norte peruana, Revista Andina 7 (1989), 217-257. Juan E. Durand, Etimologías perú-bolivianas, La Paz, La Prensa de J. L. Calderón, 1921. Pablo Groeber, Toponimia araucana, Buenos Aires, 1926. Luiz Caldas Tibiriçà, Dicionàrio de topónimos brasileiros de origem tupi, Santos, Traço, 1985. Convendría establecer una bibliografía crítica y lo más completa posible de todos los repertorios topográficos y de los estudios toponímicos. Esta debería abarcar también los importantes resultados de las expediciones geográficas recogidos en obras como: Alphons Stübel, Die Vulkanberge von Colombia geologisch-topographisch aufgenommen und beschrieben, Dresden, Baensch, 1906. Hans Meyer, In den Hoch-Anden von Ecuador: Chimborazo, Cotopaxi etc., Berlin, Reimer, 1907. 3. Toponimizaciön colonial Gracias a la importancia dada al conocimiento de las tierras recién descubiertas disponemos de una gran cantidad de documentos, crónicas, relaciones de viajes y derroteros que nos permiten estudiar la actividad toponimizadora in fieri como ya lo hicieron Mota 1950 y Metzeltin 1977 para el proceso de toponimización de las costas occidentales de África. Presentamos aquí el proceso de la toponimización española de América basándonos en los datos de la Historia general de las Indias de López de Gomara.

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3.1. La «Historia general de las Indias» de Francisco López de Gomara En 1552 aparece en Zaragoza la Historia general de las Indias con todo el descubrimiento y cosas notables que han acaecido desde que se ganaron hasta el año 1551; con la conquista de Méjico y de la Nueva-España. Como ya lo indica el título la obra comprende dos partes: una más general, dedicada a las Indias, y otra más detallada, relativa a Méjico. «Por lo cual» (López de Gomara 1552, ed. 1941) - avisa el autor a sus lectores - «he tenido en esta mi obra dos estilos, ca soy muy breve en la historia, y prolijo en la conquista de Méjico». Para este estudio me limito a los datos proporcionados por la primera parte. Se trata de una síntesis en 224 capítulos de los principales datos geográficos e históricos recogidos y protagonizados por los españoles en los primeros sesenta años de sus conquistas. De hilo conductor para la primera parte le sirve a López de Gomara la descripción de las costas americanas de la Tierra del Labrador hasta el Estrecho de Magallanes y de éste hasta California y Sierras Nevadas. Para cada tierra de cierta importancia nos ofrece una descripción de geografía física, la relación de su conquista, una descripción antropológica de los autóctonos y una lista de los productos aprovechables económicamente. Gracias a la combinación de descripción e historia López de Gomara cita varios centenares de topónimos y en una serie de casos también su motivación. Aunque la obra no está exenta de errores materiales - López de Gomara probablemente nunca estuvo en América y tuvo que basarse en informaciones de testigos de vista no siempre objetiv a s - , la masa de su material y la frescura de éste nos permiten formar una idea del quehacer toponímico de los conquistadores. 3.2. Fluctuaciones

toponímicas

Las actuales regiones europeas ofrecen en general una toponimia fija y semánticamente poco transparente. Sin embargo, a la fijación le precede un período más o menos largo de tentativas de toponimización de vario tipo, que pueden llevar a la formación de muchos sinónimos, variantes lexémicas, variantes fonéticas y homónimos. Los intereses ideológicos producen topónimos que pueden chocar con los producidos por los intereses económicos. Un ejemplo al vivo de este choque nos lo ofrece el historiador portugués Joäo de Barros cuando discute del nombre que debería llevar el actual Brasil: «Passádos alguüs días em quanto o tempo nam seruia, & fizéram sua aguada, quädo veo a tres de mayo que

Pedráluarez se quis partir, por dar nome aquella térra per elle nóuamente acháda: mädou aruorar hüa cruz muy grade no mais alto lugar de hü áruore ε ao pe della se disse missa. A qual foy pósta com solennidade de benÇes dos sacerdotes: dando este nome á terra, Sancta cruz. Quasy como que por reuerencia do sacreficio que se célebrou ao pe daquella aruóre, ε sinal que se nella aruorou com tantas bençôes ε oraçôes, ficáua toda aquella térra dedicáda a déos: onde elle por sua misericòrdia aueria por bem, ser adorado per culto de cathólico pouo, posto que ao presente tam çafâro delle esteuesse aqlle gentío . . . Per o qual nome Sancta cruz foy aquella térra nomeáda os primeiros annos: ε a cruz aruoráda alguüs durou naquelle lugar. Porem como o demonio per o sinal da cruz perdeo o dominio que tinha sobre nós, mediante a paixà de Christo Jesu consumada nella: tanto que daquella térra começou de vir o páo vermelho chamado brasil, trabalhou que este nome ficasse na boca do pouo, ε que se perdesse o de Sancta cruz. Como que importaua mais o nome de hü páo que tinge panos: q daquelle páo q deu tintura a todolos sacramentos per que somos saluos, per o sangue de Christo Jesu que nelle foy derramado. E pois em outra cousa nesta párte me nam posso vingar do demònio, amoesto da párte da cruz de Christo Jesu a todolos que este lugar lerem, que dem a esta térra o nome que com tanta solènidade lhe foy pósto, sob pena de a mesma cruz que nos há de ser mostráda no dia final, os acusar de mais deuótos do pao brasil que della. E por honra de tam grande terra chamemos lhe prouincia, ε digamos a Prouincia de Sancta cruz, que sóa melhór entre prudentes que brasil posto per vulgo sem consideracam ε nam abilitado pera dar nome ás propriedades da real coroa» (Barros 1932, 1,5,2).

La ocupación de tierras ya pobladas puede producir dobletes e incluso formaciones híbridas. A propósito de la actual ciudad de Lima comenta Juan López de Velasco en su Descripción universal de las Indias". «Fundó esta ciudad Francisco Pizarro, la cual estuvo primero en el valle de Xauxa, año de 29 ó 30; después la pasó al valle de Lima Juan Tello, por orden del dicho Francisco Pizarro; llamóla de los Reyes porque se fundó el día de los Reyes, y asi tiene por armas tres coronas, y el dia de la Epifanía sacan el pendón de la ciudad; y nómbrase de Lima por el valle en que está, que los indios llaman así» (Velasco 1574, ed. 1971, 235).

En Gomara encontramos las siguientes variantes: «Francisco Pizarro pobló tras esto La ciudad de Los Reyes, a la ribera de Lima, rio fresco y apacible» (Gomara 1552, ed. 1941, 130); «llegó Fernando Pizarro a Lima, ciudad de los Reyes» (132); «estaba en los Reyes» (134). «Así que, dejando a Lima, se fue a Arequipa» (180).

La pareja La ciudad de los Reyes/los Reyes presenta la variación nombre genérico + preposición + nombre específico/nombre específico

392. Spanisch: Toponomastik b) Toponomastik Hispanoamerikas que en G o m a r a alcanza más del 10% de los t o p ó n i m o s por él citados. H e aquí algunos ejemplos: «Del río de Sant Antón hay ochenta leguas por la costa de una ensenada hasta el cabo de Arenas, que está en casi treinta y nueve grados. De Arenas al puerto del Príncipe hay más de cien leguas, y dél al río Jordán, setenta, y de allí al cabo de Santa Elena, que cae en treinta y dos grados, hay cuarenta. De Santa Elena a río Seco hay otras cuarenta» (12). U n a vez el autor deja caer el nombre específico: «De allí al Angla de Sant Lucas hay otras ciento. De la Angla al cabo Primero hay otras ciento» (12). En algunos casos la preposición de es opcional: «Del río de Albarado al de Coazacualco ponen cincuenta leguas: de allí al río de Grijalva hay más de c u a r e n t a . . . Del río Grijalva al cabo Redondo hay ochenta leguas de c o s t a . . . Hay della cien leguas a puerto Cerrado, y de allí cuarenta a Tecoantepec, que está norte sur con el río Coazacoalco» (12).

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des poblaciones de indios bravos y belicosos, y en parte políticos y curiosos; y entre ellos mugeres guerreras que le parecieron Amazonas, de donde unos le llaman de las Amazonas, y otros de Orellana del nombre del mesmo capitán» (Velasco 81; cf. también Gomara 86). Mala percepción acústica y dobletes morfemáticos pueden originar variantes fonéticas o morf e m i ticas: «Las islas Lucayos o Yucayas caen al norte de Cuba» (Gomara 41; cf. Velasco 65: «Estas islas se llaman de los Lucayos, corrompido el nombre de Yucayoneque, una isla délias»); «entró en el golfo de Paria por la boca que llamó del Dragón» (84). «Nombró Colón Boca de Drago porque lo paresce aquel embocamiento del golfo» (84). Bastante frecuente es el ensanchamiento referential por el cual el t o p ó n i m o de cierto lugar se aplica también a un lugar contiguo o al territorio que lo incluye:

«Del río de Sant Francisco, que está en cuarenta grados al rio Santo, que está en treinta y tres, hay ciento y veinte leguas. De río Santo hay poco a Chirimara, que algunos llaman puerto Deseado de Chile. Hay de Chirimara, que cae a treinta y un grado y casi leste oeste con el río de la Plata, docientas leguas hasta Chincha y río Despoblado, que está en veinte y dos grados. Del río Despoblado hay noventa leguas a Ariquipa» (12).

«De Quegemis hay cien leguas al puerto y rio del Perú, del cual tomó nombre la famosa y rica provincia del Perú» (Gomara 12). «El pueblo más ennoblecido es Santo Domingo, que fundó Bartolomé Colón a la ribera del río Ozama . . . En esta gran ciudad están las audiencias real y arzobispal, y grandísimo trato y escala para todas las Indias, por lo cual toda la isla se llama también Santo Domingo» (35). « Yucatán es una punta de tierra que está en veinte y un grados, de la cual se nombra una gran provincia» (52).

A veces la proliferación de t o p ó n i m o s se debe a las diferentes perspectivas que toman los dadores de t o p ó n i m o s para asignar un nombre a un lugar:

Otra fuente de h o m ó n i m o s es la semejanza de circunstancias geográficas de un lugar o de las circunstancias históricas en que fue encontrado o colonizado:

«el estero Hondo o río de Miraflores» (12). «En lengua de los naturales de aquella isla se dice Haiti y Quizqueia. Haiti quiere decir aspereza, y Quizqueia, tierra grande. Cristóbal Colón la nombró Española; ahora la llaman muchos Sanio Domingo, por la ciudad más principal que hay en ella» (26; López de Velasco 51 nos informa de que «D.Cristóbal Colón . . . llamóla Española, por los reinos de España y españoles con que la descubrió y la había de poblar»), «El río de Orellana, y por otro nombre de las Amazonas, y río Dulce, el medio de su boca y entrada en la mar del Norte en 54 grados de longitud del meridiano de Toledo, debajo de la línea equinoccial, desubrióle Pinzón año de 500, y navególe el capitán Francisco de Orellana año de 43 desde las provincias de Quito hasta la mar; que habiendo entrado con Gonzalo Pizarra el dicho año en demanda de la provincia de la Canela, y habiendo navegado por el río abajo muchas leguas, y llegado á un salto que hace el río muy grande, por falta de mantenimientos, envió Pizarro al dicho capitán Orellana á buscarlos el río abajo, el cual no quiso, ó no pudo volver el rio arriba, y así le navegó todo, y salió con dos bergantines al mar del Norte; habiendo visto por toda la costa dél mucha diversidad de provincias y suertes de tierras, y muchas naciones, gran-

«Isla de Palmas, por los grandes palmares que hay en ella» (Velasco 178; Audiencia de Panamá). «La isla de Palmas, dicha así por las muchas que hay en ella» (Velasco 216; Audiencia de Quito); «Pobló en Tonalla a Guadalajara, por ser él natural de la nuestra» (Gomara 211; Jalisco). «Poblóse año de 59 por el capitán Alonso de Fuenmayor, con comisión de Luís de Guzmán, gobernador de Popayan, y llamóse de Guadalajara de Buga, a devoción del dicho gobernador que era de Guadalajara en España, y por estar asentada en la provincia de Buga» (Velasco 212; Quito).

En otros es opcional el uso del artículo:

C o m o demuestran los últimos d o s ejemplos, la homonimia se deshace muchas veces añadiendo un término genérico o específico: «De Buen-abrigo hay cincuenta leguas a la bahía de Sant Miguel... Del Perú, que cae a dos grados desta parte de la Equinocial, hay más de setenta leguas al golfo de Sant Miguel, que está seis grados de la Equinocial y que boja cincuenta leguas, y que dista veinte y cinco del golfo de Urava. De Sant Miguel a Panamá ponen cincuenta y cinco leguas . . . Están en estas docientas y cincuenta leguas río de Sant Miguel, el

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Guayaval, puerto del Remedio, cabo Bermejo, puerto de Puertos y puerto del Pasaje . . . Caen en esta costa el ancón de Sant Miguel, bahía de los Fuegos y costa Blanca» (Gomara 12). «De allí fueron a Sani Miguel de Culuacán, que, como dicho he, está en la costa de la mar del Sure (46). «Fué luego el año de 34 a gobernar allí y poblar Hierónimo de Ortal, zaragozano, con ciento y treinta españoles, y pobló en lo de Cumaná a Sant Migue! de Neveri y otros lugares» (84). «No tuvo Almagro de qué pagar los cien mil pesos de oro a Pedro de Alvarado por su armada en cuanto se halló en aquella conquista, aunque hubieran en Caramba un templo chapado de plata, o no quiso sin Pizarro, o por llevarlo primero donde no pudiese deshacer la venta, así que se fueron ambos a Sant Miguel de Tangararat) (128).

3.3. El aspecto morfológico españoles

de los

topónimos

De los 555 topónimos diferentes de nuestro texto casi la mitad (274) es seguramente de origen románico, mientras que los demás (281) son indígenas, híbridos o de origen incierto. Los topónimos españoles que constan de un solo lexema son 49. Los demás - puramente románicos o híbridos, la mayoría por lo tanto presentan una estructura más compleja, a saber: a) sustantivo + adjetivo: golfo Cuadrado (12), río Fondo (12), ancón Bajo (12), cabo Redondo (12), Arenas-gordas (12), Bajos-anegados (12), Tierra-baja (12), estero Hondo (12), Sierras-Nevadas (12); b)adjetivo + sustantivo: Santa Marta (12), Santo Domingo (12), Nueva Granada (72), Nueva Galicia (211), Mayor España (211); c) sustantivo + sustantivo: río Grijalva (12), isla Trenidad (12); d)sustantivo + preposición + sustantivo: punta de Bacallaos (12), bahía de Isleos (12), rio de (las) Gamas (12), cabo de Arenas (12), Puerto del Príncipe (12), isla de Cuba (12), mar del sur (12), tierra de Humos (12), estrecho de Magallanes (12), Nombre de Dios (12), bahía Sin-fondo (12); e) sustantivo + adjetivo + preposición + sustantivo: puerto Deseado de Chile (12); f) adjetivo + sustantivo + preposición + sustantivo: Sant Juan de Ulhúa (49), Santa Fe de Chiribichi (80), nuevo reino de Granada (178); g) sustantivo + preposición + sustantivo + sustantivo: río de Juan Serrano (12), cabo de Abre-los-ojos (12); h) sustantivo + preposición + sustantivo + adjetivo: bahía del Espíritu Santo (12); i) sustantivo + preposición + adjetivo + sustantivo: cabo de Santa María (12), rio de Sant Antón (12), Angla de Sant Lucas (12), puerto de Todos Santos (12), punta de Buen Abrigo

(12), promontorio de la Once mil Vírgenes (12); j) sustantivo + preposición + sustantivo + preposición + sustantivo: puerto del Triunfo de la Cruz (12), cabo de Gracias a Dios (12), puerto de la Posesión de Nicaragua (12). En el caso a) el sustantivo es un nombre genérico, el adjetivo es calificativo. En el caso b) se trata en general de hagiotopónimos o de topónimos del Viejo Mundo precedidos de adjetivos diferenciadores como nuevo o mayor. Los casos c) y d) son variantes sintagmáticas de a) donde /(de) + substantivo/ equivale a un adjetivo. Los demás casos son amplificaciones combinatorias de a), b), c) y d). Los tipos más frecuentes son d) (145 ejemplos), a) (49 ejemplos), c) (26 ejemplos) y b) (21 ejemplos). La mayoría de los topónimos compuestos contienen un nombre genérico. Los más usados son río, puerto, cabo, isla, bahía, golfo, tierra, punta, es decir términos que se refieren a la costa. Los nombres indígenas son integrados y combinados como si fueran nombres simples (río coazacoalco (12), volcán de Masaya (203), Piritu de Maracapana (76) ), aunque los españoles no ignoraban que podía tratarse de compuestos: «topó con un grandísimo río que los naturales llaman Paranaguazu, que quiere decir río como mar o agua grande» (89). «Su naturaleza fue de Tiquicaca, que es una laguna en el Collao, cuarenta leguas del Cuzco, la cual quiere decir isla de plomo, ca de muchas isletas que tienen pobladas alguna lleva plomo, que se llama tiqui» (109). «Alvarado caminó sin embarazo hasta Lumichaca, puente de piedra» (137). «Cuauhtemallán, que comúnmente llaman Guatimala, quiere decir árbol podrido, porque cauh es árbol, y temali, podre. También podrá decir lugar de árboles, porque temí, de donde asimismo se puede componer, es lugar» (208).

3.4. La motivación de los topónimos Desde el punto de vista de la motivación, los nuevos topónimos americanos se pueden dividir en dos grandes grupos, según que en ellos predomine un rasgo caracterizador del lugar designado o uno caracterizador de los conquistadores y de sus experiencias. Los topónimos del primer grupo están relacionados con: a) un aspecto o una función típica del lugar: «Aquí se hace un golfo como cuadrado . . . el golfo Cuadrado» (Gomara 12). «Puerto-Bello, que por su bondad le dio tal nombre Colón» (56). «Díjose Venezuela porque está edificada dentro en agua sobre peña llana, y en un lago que llaman Maracaibo» (73);

392. Spanisch: Toponomastik b) Toponomastik Hispanoamerikas «la isla que llamó Colón Trinidad... porque a un mesmo tiempo vió tres montes altos» (84). «Nombró Colón Boca del Drago porque lo paresce aquel embocamiento del golfo, porque pensó ser tragado al entrar de la grandísima corriente» (84); «una isla despoblada, seis leguas de tierra, que llamó Gorgona, por sus muchas fuentes y arroyos» (109). «Crece y mengua, y estando a tres o cuatro leguas de aquella mar del Sur, vacia su agua en estotra del Norte, cien leguas della, por lo que llaman Desaguadero» (202); «comenzaron a edificar un lugar, que nombró Enciso villa de la guardia, ca los había de guardar de los caribes» (58). «Entre esta punta y la costa de Nueva España . . . se hace un seno ó golfo que llaman de la California, y por otro nombre mar Bermejo, por serlo en ciertas partes» (Velasco 143);

b)la posición geográfica: «Entrambos estos mares tomaron un tiempo su nombre, cuando estando ya descubiertas todas las islas del norte y parte de Tierrafirme, Vasco-Nuñez de Balboa, descubriendo la provincia de Panamá, año de 13, pasó por allí hasta ver la mar por la parte del mediodía, la cual llamó del Sur, respecto del mar y costa de Tierrafirme, que quedaban á la parte del norte, que también desde entonces se comenzó á llamar mar del Norte» (Velasco 29);

c) la presencia de determinados tipos de materia: «Es la tierra pobre de mantenimientos y riquísima de oro, por lo cual fue dicha Castilla de Oro» (Gomara 65); «hay perlas en más de cuatrocientas leguas de costa que ponen del cabo de la Vela al golfo de Paria . . . En el viaje tercero que Cristóbal Colón hizo a Indias . . . llegó a la isla Cubagua, que llamó de Perlas» (74). «Hay muestra de plata, perlas y piedras. Llaman a este río de la Plata» (89). «y subieron las sierras, en la cumbre de las cuales estaba Yuana, señor de Coiba, que llamaron la rica por hallar oro doquiera que cavaban» (196);

d)la presencia de un determinado tipo de vegetación: «El cual para ir allá y a la tierra que llamaban de la Canela armó docientos españoles . . . y partióse en demanda de la Canela» (143; cf. Velasco 227: «los montes que llaman de la Canela, la cual es unos cogollos de árboles como capullos pequeños, tiene el mismo sabor que la canela y más picante, aunque lo pierden cocidas»);

e) la presencia de cierta fauna: «Es gran trecho de tierra y costa la que llaman Bacallaos ... Llaman los de allí bacallaos a unos grandes peces, de los cuales hay tantos, que embarazan las naos al navegar» (39); «y fueron al río de Chagre, que llamaron dé Lagartos, peces cocodrilos, que comen hombres» (56).

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«Puerto de Patos está en veinte y ocho grados . . . Nombráronlo así por haber infinitos patos negros sin pluma y con el pico cuervo, y gordísimos de comer peces» (90); «la punta de Ballenas, que otros llaman California» (209; cf. Velasco 143: «un seno o golfo que llaman de la California . . . hay en él muchas ballenas»);

f) la presencia o ausencia de indígenas u otros habitantes: «Entre los disparates que (se. Orellana) dijo fue afirmar que había en este río amazonas . . . Con este testimonio, pues, escriben y llaman muchos río de las Amazonas» (86). «Llegaron con esta cuita al otro trópico . . . y a unas isletas que los desmayaron, y que las llamaron Desventuradas por no tener gente ni comida» (93); «una punta que llamó de las Mujeres, por haber allí torres de piedra con gradas y capillas cubiertas de madera y paja, en que por gentil orden estaban puestos muchos ídolos que parecían mujeres» (52);

g)la pertenencia de cierta tierra a un cacique, como se puede deducir de la comparación de las siguientes frases: «Informóse bien, y comenzó a poblar en Comagre, Tumanamá y Pocorosa» (66). «Fue a Comagre e hizo paces con el señor por medio de un caballero de Careta. Tenía Comagre siete hijos de otras tantas mujeres, una casa de maderas grandes bien entretejidas» (60). «Dejó con Pocorosa los españoles dolientes y flacos, porque tenía de pasar por tierra de Tumanamá, de cuya riqueza y valentía les dijera don Carlos Panquiaco . . . Anduvieron jornada de dos días en uno, por no ser barruntados, llevando buenas guias, que les dio Pocorosa. Saltearon al primer sueño la casa del Tumanamá. Tomáronle preso con dos bardajas o ochenta mujeres de entreambas sillas» (64). «Francisco Becerra fué con ciento y cincuenta compañeros al rio de Dabaiba, y volvió las manos en la cabeza» (66); «el Señor de alii, que llaman Dabaiba, huyera» (61). «La provincia de Bogotá es la primera y más nombrada del Nuevo Reyno por estar en medio dél: dixose de Bogotá, del nombre de un gran cacique que estaba en ella» (Velasco 181; cf. Gomara 72).

Lo mismo vale para nombres como Cumaná ( G o m a r a 74 y 76) y Nicaragua 202).

( G o m a r a 199 y

Los topónimos del segundo grupo están relacionados con: a) el día del descubrimiento: «El pueblo más ennoblecido es Santo Domingo . .. Púsole aquel nombre porque llegó allí un domingo fiesta de Santo Domingo» (35). «Entró en Bimini, y descubrió la Florida en Pascua Florida del año de 12, y por eso le puso aquel nombre» (45); «entraron en un seno de mar que llamaron bahía de la Ascensión, por ser tal día» (49).

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«De Yucatán fué Francisco Hernández a Campeche, lugar crecido, que lo nombró Lázaro, por llegar allí domingo de Lázaro» (52). «Tomó posesión de aquel mar en presencia de Chiape, con testigos y escribano, en el golfo de San Miguel, que nombró así por ser su día» (62); «llegó a un cabo que nombró de las Vírgenes, por ser día de Santa Ursula» (92);

b) otras circunstancias del descubrimiento, conquista y colonización: «Sanaron muchos enfermos con el palo y devoción de una cruz que puso Cristóbal Colón, la segunda vez que pasó, en la vega, que llamaron por eso de la Veracruz, cuyo palo tomaban por reliquias» (34); «ca sobre tomar agua, que les faltaba, pelearon con los naturales, y quedó muerto Juan de Guetaria y heridos cincuenta españoles, y Juan de Grijalva con un diente menos y otro medio, y dos flechazos. Por esto de Grijalva y por lo de Córdoba llaman aquella playa Mala-Pelea» (49). «En el valle que llamaron de Corazones, por seiscientos que les dieron de venados» (46). «Tomó posesión de aquella tierra por el rey de Castilla, en el río que llamó de la Posesión» (199). «La Deseada'. .. .descubrióla el Almirante Colón en el segundo viaje que hizo a las Indias año de 93, y llamóla Deseada, porque fué la primera que en aquel viaje vio, y por el mucho deseo que llevaba de ver tierra» (Velasco 70). «Marigalante: una isleta como cuatro o cinco leguas al sudueste de la Deseada; descubrióla Colón en el segundo viaje, y llamóla así, porque la nave en que él iba se llamaba Marigalante» (ib., 70-71);

c) el descubridos y conquistador: «fué allá Gaspar Cortes Reales, el año de 1500, con dos carabelas . . . Dejó su nombre a las islas que están a la boca del golfo Cuadrado y en más de cincuenta grados» (37). «De allí fué al río que de su nombre se dice Grijalva» (49). «Llaman a este río de la Plata y de Solls, en memoria de quien lo descubrió» (89);

d)cierta semejanza a o el recuerdo de la tierra patria: «Fué, pues, a desembarcar a Cartagena... Nombráronla así los primeros descubridores, porque tienen una isla en el puerto como nuestra Cartagena» (70). «Llamó a Centliquipac la Mayor España; a Jalisco, la Nueva Galicia, por ser región áspera y de gente recia. Pobló allí a Compostella, porque conformase el nombre con la de España; pobló en Tonalla a Guadalajara, por ser él natural de la nuestra» (211);

e)el respeto tributado por el descubridor a un personaje importante: «se t o m ó a poblar en la Isabela, ciudad hecha en memoria de la reina» (20). «A Cuba llamó Cristóbal Colón Fernandina, en honra y memoria del rey don Fernando» (51). «Y en gracia del obispo de Burgos, que le favorecía,

como presidente de Indias, nombróla bahía de fonseca, y a una isla que allí dentro está, Petronila, por causa de su sobrina» (199);

f) la devoción del descubridor o conquistador: «Estando en esto, envióles Dios un solano, con que navegaron hasta ver la isla que llamó Colón Trinidad, por devoción o voto que hizo a Su Majestad en la tribulación, y porque a un mesmo tiempo vió tres montes altos» (84). «La ciudad de la Concepción, cuarenta leguas del Nombre de Dios al poniente, y doce al norte de Santa Fé, tiene ochenta o cien vecinos españoles . . . Fundóla Francisco Vázquez, vecino de Natan por el año de 57 ó 58, siendo gobernador de aquesta provincia, y llamóla de la Concepción por ser él, según dicen, muy devoto della» (Velasco 176).

Algunos nombres parece que se deben a la incomprensión por parte de los descubridores de lo que les decían los indios: «no paró allí, sino fuese a otra punta, que llamó de Cotoche, donde andaban unos pescadores, que de miedo o espanto se retiraron en tierra, y que respondían cotohe, colohe, que quiere decir casa, pensando que les preguntaban por el lugar para ir allá; de aquí se le quedó este nombre al cabo de aquella tierra. Un poco más adelante hallaron ciertos hombres, que, preguntados cómo se llamaba un gran pueblo allí cerca, dijeron tectetan, tectetan, que vale por no te entiendo. Pensaron los españoles que se llamaba así, y, corrompiendo el vocablo, llamaron siempre Yucatán, y nunca se le caerá tal nombradla» (52).

Ya en el siglo XVI no siempre estaba clara la motivación, como hemos visto en el caso de la isla de la Trinidad, o como nos atestigua Velasco (53) con respecto a Santo Domingo: «la ciudad, a la cual puso por nombre Santo Domingo por haber llegado a este puerto un domingo cinco de Agosto día de Santo Domingo, ó porque su padre dél y del almirante se llamaba Dominico». 3.5. América

vs.

Africa

Si comparamos los resultados de este estudio con los arrojados por el examen de los topónimos de la costa occidental de África (Metzeltin 1977) podemos consignar que: a) las fluctuaciones toponímicas, la sinonimia y la homonimia son notablemente más frecuentes en América que en África, lo que puede deberse al choque entre intereses y culturas distintas y a la difícil coordinación del rápido descubrimiento y conquista de tantas tierras; b)los tipos morfológicos y sus frecuencias son muy parecidos: en ambos continentes predominan los topónimos compuestos sobre los simples, el tipo / substantivo + preposición + substantivo / alcanza la mayor frecuencia, los términos genéricos más usados son los que se refieren a las costas;

392. Spanisch: Toponomastik

c) contrariamente a lo que acontece en la costa africana, en América la mitad de los topónimos son indígenas o contienen un elemento indígena; d)la motivación de los topónimos es análoga en los dos continentes; sin embargo, hay un aumento considerable de los topónimos que indican un poseedor indígena. Para un estudio análogo cf. Cortelazzo 1987. 4. Las denominaciones

territoriales

América ya era conocida en sus extremos noroccidentales por los vikingos en el siglo XI bajo los nombres de Helluland ('tierra de las piedras lisas') y Vinland ('tierra del vino') Gravier 1955), pero estos conocimientos no penetraron en el mundo románico. Inspirado por Marco Polo, Cristóbal Colón emprendió entre 1492 y 1503 cuatro viajes en busca de la India asiática que creyó haber encontrado (Reichert 1988) y por eso, citando las tierras por él descubiertas, habla siempre de la India o las Indias (Colón 1984, passim). Este nombre, especificado por el adjetivo occidentales (porque «ocupan, y cierran los estremos del Occidente», Solórzano 1648, ed. 1972, I, 2), fue ampliamente usado en toda la época colonial. El plural se debe a la concepción de que ya la India asiática estaba dividida en «partes»: el Libro del conosçimiento de todos los reynos distingue por ejemplo India la Alta, India la Arenosa e India la baxa (Jiménez de la Espada 1877). La intuición de que los descubrimientos hubieran llevado a tierras hasta entonces desconocidas se refleja en la designación novus orbis de Petrus Martyr (1493; Reichert 1988, 52), intuición que se transforma en la certidumbre de haberse descubierto un nuevo (cuarto) continente en el tratado Mundus novus, de Américo Vespucio (1503-1504; Schmitt 1984, 176). La gran difusión de este tratado contribuyó al frecuente uso de la designación Mundus novus/Nuevo mundo en los mapas y en las crónicas (Reichert 1988, 52; Solórzano I, 3). Las relaciones de Vespucio llegaron a manos de un grupo de sabios que en el monasterio lorenés de Saint-Dié estaban preparando una edición de los Ocho libros de la Geografia de Tolomeo. Matthias Ringmann, el autor de una Cosmographiae introductio - publicada por primera vez en 1507 y después repetidamente reeditada - , propone en ella el nombre del continente que se impondría: „Nun sind aber diese Erdteile umfassender erforscht und ein anderer vierter Erdteil ist durch Americus Vesputius (. . .) entdeckt worden. Ich wüßte nicht, warum jemand mit Recht etwas dagegen einwenden könnte, diesen Erdteil nach seinem Entdecker

bj Toponomastik

Hispanoamerikas

491

Americus, einem Mann von Einfallsreichtum und klugem Verstand, Amerige, nämlich Land des Americus, oder America zu nennen, denn auch Europa und Asien haben ihren Namen nach Frauen genommen". En los mapas complementarios preparados por Martin Waltzenmiiller (Waldseemüller) se repite el mismo nombre (Schmitt 1984, 13-15). En la cartografia del siglo XVI se aplica a menudo a la sola América meridional - la parte septentrional era considerada hasta 1560 como la parte más oriental de Asia (Reichert 1988, 52) - , pero se generaliza como designación de todo el continente a fines del mismo siglo (Cortelazzo 1987, 89). No fueron éstos los únicos nombres propuestos para el nuevo continente. En su Política indiana I, 2 Solórzano señala las denominaciones Indias Antilianas, Amazonias, Orellanas, Colonia, Columbonia, Islas Atlánticas, Francia Antàrtica, Tierra de Santa Cruz, Orbe Carolino («en honra, y memoria del invicto Señor Emperador Carlos Quinto, Rey de España, debaxo de cuyo Imperio y buena fortuna, se aventajó tanto el descubrimiento y conquista de ellas»), Ferisabelica («nombre compuesto de los dos Señores Reyes Católicos Don Fernando y Doña Isabel, en cuyo tiempo, y por cuyo mandado se comenzaron á descubrir»). El nombre América latina se debe al chileno F. Bilbao y al colombiano J. M. Torres Caicedo (1856; Rojas 1991, 343-382). Los españoles dividieron administrativamente los territorios americanos en dos grandes virreinos. El de la Nueva España se extendía «casi á todas las provincias è islas de acá, en la parte del norte, desde el Nombre de Dios y Panamá al septentrión con alguna parte de Tierrafirme», y comprendía las audiencias de México, la Española, Guatimala y Nueva Galicia, el virreino del Perú abarcaba «las tierras y provincias que hay desde el Nombre de Dios y Panamá y Tierrafirme al mediodía, hasta el Estrecho de Magallanes» con las cinco audiencias de Los Reyes (Lima), los Charcas, Quito, Nuevo Reino de Granada y Panamá (Velasco 21-22). El océano que circunda el continente lo «dividen en dos: uno, que llaman Mar del Norte; otro, Mar del Sur. Porque la tierra de Indias occidentales, que fué descubierta primero por el océano que llega a España, toda está puesta al norte, y por esta tierra vinieron a descubrir mar de la otra parte de ella, la cual llamaron del sur, porque por ella bajaron hasta pasar la línea, y, perdido el norte o polo ártico, descubrieron el polo antàrtico, que llaman sur. Y de ahí quedó nombrar Mar del Sur todo aquel océano, que está de la otra parte de las Indias occidentales, aunque sea grandísima parte de él puesta al norte» (José de Acosta, Historia natural y moral de las Indias, III, 10 (1590); BAE LXXIII, 67).

492

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

Basándose en varios rasgos de semejanza los españoles trataron de integrar las nuevas tierras imponiendo una serie de designaciones peninsulares contramarcadas por el adjetivo nuevo·. Nueva Andalucía (Venezuela), Nueva Castilla (Perú), Nueva España, Nueva Extremadura (Dorado), Nueva Galicia (Jalisco y Chile), Nueva Rioja (Argentina), Nueva Vizcaya (México), Nuevo Reino de Granada (Colombia), pero estos nombres no consiguieron mantenerse. Pese a la fundación reciente de los actuales Estados hispanoamericanos, sus nombres aparecen casi todos ya en la época colonial, aunque designen territorios mucho más restringidos; muchos son de directo o indirecto origen indígena: México: «al otro (se. barrio) llaman México, que quiere decir manacero por los muchos que había à la redonda, aunque otros dicen que se dijo así de los primeros indios que la poblaron dichos Mexity, de Mixityi, nombre de un ídolo á quien adoraban» (Velasco 98-99). Guatemala: «provincia, cuyo nombre en lengua de los indios della quiere decir Arbol podrido, ó lugar de muchos árboles por la fertilidad que hay dellos en su comarca» (Velasco 145). Honduras: «Llamó Colón puerto de Caxinas a lo que agora dicen Honduras» (López de Gomara, cap. 55). El Salvador: «La ciudad de San Salvador, que en lengua de indios se llama Cuzcatlan, por un pueblecillo de indios que está cerca dél» (Velasco 148; fundada en 1528 por Alvarado en conmemoración de la victoria sobre los cuzcatlecos). Nicaragua: «llamáronla así por un gran rey que había en ella deste nombre» (Velasco 160). Costa Rica: «La provincia y gobernación de Costa-Rica, la más oriental de las que se cuentan en la parte de las Indias de la mar del Norte (. . .) hay en ella muchas muestras de oro en todas partes» (Velasco 166). Panamá: «Pobló esta ciudad año de 20 Pedrarias de Avila, primer gobernador della, y por su mandado Gaspar de Espinosa, su alcalde mayor, y llamóse Panamá del nombre del cacique, de quien se dijo así toda la provincia» (Velasco 173). Cuba: cf. 3.4. República Dominicana: cf. 3.4. Venezuela: «descubrió esta provincia el Almirante Colón año 1498, y llamóse esta provincia Venezuela, por la similitud que tiene con Venecia una población que está en medio del lago de Maracaybo, puesta sobre el agua, encima de una peña llana» (Velasco 73; para la historia detallada del nombre cf. Rosenblat 1956). Colombia: «La Nueva Granada se unirá con

Venezuela, si llegan a convenirse en formar una república central, cuya capital sea Maracaibo, o una nueva ciudad, que, con el nombre de Las Casas, en honor de este héroe de la filantropía, se funde entre los confines de ambos países, en el soberbio puerto de Bahía-honda. (...). Esta nación se llamaría Colombia, como un tributo de justicia y gratitud al creador de nuestro hemisferio» (Contestación de un Americano Meridional a un caballero de esta isla, Jamaica 1985; Bolívar 1969, 79). Ecuador: En 1736-1739 los académicos franceses presididos por La Condamine llevan a cabo la medición de un cuadrante de meridiano terrestre en la única región civilizada situada sobre la línea ecuatorial. Desde entonces aparece el nombre de Tierras del Ecuador en algunos mapas, nombre adoptado en 1830 cuando se crea el nuevo estado independiente heredero de la tradición milenaria del reino de Quito. Perú: «Comenzáronse á llamar estas provincias del Pirú desde el año de 26, que yendo descubriendo desde Panamá, no lejos de ella, hallaron un cacique que se lamaba Peruquete, del qual comenzaron á llamar á la conquista á que iban Pirú, y así se quedó con este nombre, aunque está muy más adelante de la tierra de este cacique un río que llamaron después Pirú, porque desde allí comienza el Pirú que está antes de Tumbez en 3o de altura» (Velasco 202). Chile: «Comenzó á descubrir esta provincia, el año 34, el adelantado Don Diego de Almagro (...), el cual llegó hasta el valle de Chile, de donde se llamó así toda la provincia» (Velasco 261; para la etimología cf. Lenz 1905-1910 s. v.). Bolivia: «Mi desesperación se aumenta al contemplar la inmensidad de vuestro premio, porque después de haber agotado los talentos, las virtudes, el genio mismo del más grande de los héroes, todavía sería yo indigno de merecer el nombre que habéis querido daros, ¡el mío! ( . . . ) Sí: sólo Dios tenía potestad para llamar a esa tierra Bolivia» (Discurso al Congreso Constituyente de Bolivia, 1825; Bolívar 1969, 139). Argentina: En última instancia se trata de una transformación latinizante y literaria de uno de los primeros nombres de la región, Río de la Plata (Rosenblat 1969; «Año de 26 fué al descubrimiento del dicho río Sebastián Gaboto (...) y habiendo hallado plata que había venido de mano en mano de los indios de la Asunción, que en tiempos antiguos habían traído de hácia las provincias de los Charcas, llamó el rio de la Plata por esto, de este nombre», Velasco 280). Paraguay: «Volviendo al río de la Plata ó Paraguay, rio grande y caudaloso, mayor que todos los otros, llámase Paraguay de paragua, que quiere decir penacho ó diadema, y, que

392. Spanisch: Toponomastik b) Toponomastik Hispanoamerikas quiere decir agua; y tiene este nombre desde una batalla muy reñida que los indios de su comarca tuvieron, que habiéndose muerto muchos dellos, iba el río lleno de los penachos que usan en la guerra, y por nombrar penachos y río todo junto dijeron Paraguay» (Velasco 285). Uruguay: «el río que se dice Uruay, río grande y caudoloso y poblado todo de islas por el medio, desde donde comienza á estrecharse la boca del dicho rio de la Plata que viene de hacia las sierras y costa del Brasil» (Velasco 285). Seria deseable disponer de amplias monografías de la historia de estas designaciones con todos sus avatares c o m o las de Rosenblat para los nombres de la Argentina y de Venezuela (cf. Rosenblat 1969 y 1956). 5.

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393. Spanisch: Areallinguistik I. Kastilisch

Atlas Lingüístico de Santander (Alvar 1977a, 116) al no ser Castilla la idea específica del Proyecto. Así pues, la atención de los investigadores al Área Lingüística «Castilla» ha sido muy escasa. Vicente García de Diego intentó revitalizar el estudio de la variación del castellano con u n a idea a la vez integradora y diferenciadora. Fruto de su trabajo es la tesis de que el castellano es un complejo dialectal y que presenta dialectos internos que hay que determinar: en muchas zonas de ambas Castillas no se cumplen las leyes fonéticas asignadas al castellano y esto se debe al dialecto interno que subyaga en cada zona (García de Diego 1950, 124).

Areas lingüisticas I. Castilla 1. 2. 3. 4. 5.

1.

Estado de la investigación Determinación de la zona Breve bosquejo histórico El castellano: rasgos lingüísticos generales Bibliografia

Estado de la investigación

1.1. El estudio del Área Lingüística «Castilla», sin unirlo al del español, no ha tenido muchos seguidores. La razón parece obvia: Castilla es, en el pensamiento de los lingüistas, el foco originario y de expansión del idioma castellano y todo lo referido a la caracterización histórica o actual del español hace referencia, necesariamente, al habla de ambas Castillas. En la Bibliografía de Fonética y Fonología Españolas de A. Quilis (1984), hay treinta y cinco entradas bibliográficas referidas a la fonética dialectal del castellano, sobre todo de Madrid y Santander, frente a las doscientas veintiocho referidas a la fonética dialectal de los dialectos peninsulares. Si nos referimos a la posición del Área Lingüística «Castilla» en los Atlas Lingüísticos Españoles la situación es, hasta ahora, deprimente aunque esperanzadora. Junto con el área dialectal leonesa es la única que carece de investigaciones publicadas. Sólo conocemos la existencia de cuadernos de encuesta rellenados al amparo del proyecto del Atlas Lingüístico de España y Portugal que realiza el equipo de M. Alvar; pero faltan por encuestar varias provincias como Albacete, Palencia y grandes zonas de Avila. Por otra parte, es presumible que la concentración de puntos de encuesta y la persecución de formas lingüísticas específicas carezcan de la generosidad que se observa en el

Miguel Metzeltin,

2.

Determinación

Viena

de la zona

2.1. El castellano presenta variedades de habla distintas desde Manila hasta Los Ángeles y desde la costa cantábrica hasta la Tierra de Fuego, pero no todas estas formas son dialectos del español porque no cumplen todas las condiciones requeridas para serlo (Alvar 1977b, 10-16). El habla de las dos Castillas no cumple la condición de ser derivada de la lengua común porque se halla inmersa en la lengua común y hasta ahora no hay estudios claros que la delimiten como variedad dialectal. Si el Atlas Lingüístico de Castilla llega a buen término, tendrá muchas cosas que decirnos ya que no ha podido decirlo el Atlas Lingüístico de la Península Ibérica. El habla del Area Lingüística «Castilla» es una variedad más del castellano en la que se mantienen tendencias antiguas y se generan nuevas tendencias que suelen chocar con la lengua literaria académica y culta. Por eso, hablar de dialecto castellano o de sus dialectos internos sólo tiene sentido cuando rastreamos la diacronia.

393. Spanisch: Areallinguistik I. Kastilisch

2.2. Castellano-Español El castellano, desde la normalización impuesta por Alfonso X el Sabio y la posterior incorporación de Aragón a la Corona de Castilla con los Reyes Católicos - e incluso desde la entronización de Fernando de Antequera y su hijo Juan de Navarra - , es sinónimo de español (Lapesa 1978, 32). Pero conviene añadir algunas precisiones. El término español referido a nuestra lengua muestra, además de la utilización de un idioma común, una connotación de sentimiento nacional. El término castellano referido al idioma oficial español señala más bien una abstracción, un ideal de lengua, un modelo, la norma lingüística prestigiosa que utilizan aquellos hablantes del español que carecen de connotaciones regionales. Dice Alvar: «Resulta, pues, que el español es un suprasistema en el que se integran todas las realizaciones dialectales ( . . . ) , mientras que castellano es, a la vez, una parcela del español, pero la parcela paradigmática, a la que los hablantes dialectales no alcanzan» (Alvar 1977c, 92).

Pero ese castellano de Castilla no quiere decir que sea sólo el normativo, esa abstracción. Existe cierta conciencia lingüística en muchos hablantes del castellano de que el ideal de lengua es el habla de ciertas zonas de Castilla y no su propia habla. Dirán que ellos no hablan el castellano de verdad, el castellano con la «11», sin que eso conlleve estigmatización de su habla aunque sea considerada dialectal. En realidad es azada pero la llamamos fosoria porque es lo más castizo y fino, dicen algunos hablantes del occidente santanderino (Galmés de Fuentes/ Catalán 1946, 200). Puede decirse que la manera de hablar sin afectación y sin vulgarismo que utilizan las gentes cultas de ambas Castillas es la forma de hablar correcta. Pero ya Navarro Tomás enseñaba que una cosa es esa forma de hablar correcta y otra muy distinta la forma de hablar castellana, que ha avanzado, por lo menos en su evolución fonética, mucho más que la forma de hablar correcta, anclada en el modelo de la lengua literaria (Navarro Tomás 1974, 8). 2.3. Areas administrativas y áreas lingüísticas Es sabido que no siempre coinciden las áreas lingüísticas con las administrativas. Las actuales Comunidades Autónomas Castilla-León y Castilla La Mancha muestran fronteras lingüísticas problemáticas. Partiremos del hecho claro de que el Area Lingüística «Castilla» lo forman por derecho propio ambas Castillas, con la antigua denominación de Castilla la Nueva y Castilla la Vieja.

495

Desde el principio de su existencia, el castellano se ha caracterizado frente a los demás dialectos peninsulares por una serie de rasgos propios como el cambio de /{-/ latina a aspiración y a su posterior desaparición, la presencia del fonema /λ/, la clara y temprana resolución de las diptongaciones... Todos estos rasgos los cumplen más o menos ambas Castillas y amplias zonas de sus fronteras administrativas con León, Aragón, La Rioja, Santander y Extremadura cuyos habitantes, hablantes del castellano, tienen a bien decir que hablan «puro castellano» aunque con particularidades propias de su zona. El Atlas Lingüístico de la Península Ibérica utiliza las fronteras administrativas de ambas Castillas para señalar el Area Lingüística «Castilla». En los estudios sobre el ALPI llevados a cabo por Navarro Tomás (1975) se delimitan claramente ambas Castillas como un área lingüística especifica que se separa con distinta intensidad en cada zona - en los rasgos lingüísticos que él estudia - de la provincia de Andalucía, de la de Aragón, de la de León y de las regiones consideradas en dialectología como hablas de tránsito: la región murciana y la extremeña. El panorama lingüístico de finales de la Reconquista no se ve alterado, en lo fundamental, en los siglos venideros. Siguen existiendo las mismas condiciones naturales que favorecieron la diferenciación de la zona vasco-cántabra, del macizo gallego, de la depresión del Ebro o de la llanura andaluza frente a la gran meseta central que, en palabras de Neira (1981/1982, 597) «favoreció el hábitat concentrado y la indefinición fronteriza en su interior». 2.4.

Areas lingüisticas

2.4.0. Pueden distinguirse cuatro zonas en el Área Lingüística «Castilla» (Lapesa 1980, 477ss.; Navarro Tomás 1975; Llórente Maldonado 1985, 375; Catalán 1975, 102ss.): una línea divide por la mitad siguiendo casi la división de Castilla la Vieja y Castilla la Nueva. Esta divisoria tiene su base histórica en la rivalidad de «lo toledano» frente a «lo castellano», siendo Burgos más conservador que Toledo (Criado de Val 1969, 105). 2.4.1. Algunos rasgos que caracterizan la Castilla del Norte, incluyendo Madrid, frente a la Castilla del Sur o Castilla la Nueva son los siguientes: 1) Fricatización y ensordecimiento de /-d/ implosiva en [Θ] rehuyendo el cero fonético, fenómeno que se extiende a las realizaciones de los llamados grupos cultos como /kt/, /pt/. Este fenómeno también aparece en Castilla la Nueva

496

VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

pero más bien cuando se pretende poner énfasis en la pronunciación 2) Fricatización y ensordeciemiento de /g/ en [x] del grupo /gn/ como en [díxno], 3) Acentuación del posesivo antepuesto al nombre: mí casa, la mí Carmen. 4) Rasgo más norteño es la ampliación de los usos del condicional -ría a costa del imperfecto del subjuntivo -ra(se), fenómeno que tiene su origen en la Castilla más al norte. 5) Inexistencia de la solución aspirada para /-s/, excepto en zonas de Madrid. 6) La fricación de /x/ es más fuerte en el norte que en el sur. 7) El norte prefiere esquila frente a cencerro o campanilla para el sur. Ambas zonas utilizan abubilla y sus variantes, pero cuquillo es típico de Castilla la Nueva (Achútegui/Albalá/Rodríguez-Ponga 1984). 2.4.2. Otra imaginaria línea de isoglosas va de norte a sur estableciendo una división entre la zona oriental (con más contactos con Aragón) y la zona occidental (con más contactos con León). Los rasgos lingüísticos que pueden servir para la delimitación de ambas zonas son: 1) Tendencia a [q] en occidente frente a [o] en oriente. 2) En los casos de mantenimiento de /λ/ hay mayor vacilación hacia el yeísmo en occidente y mayor tendencia a rehilar esas soluciones yeístas. 3) En el este se prefiere ballueca frente al oeste que dice avena, avena loca (García Mouton 1984). 4) Es más usual cogujada en el occidente y moñuda para el oriente. Hay un uso de los derivados de rejo en occidente frente a los derivados de guizque en oriente. En resumen, nos encontramos con una especie de cuadrícula que define cuatro zonas: la nororiental, la noroccidental, la suroriental y la sur occidental. En esta repartición conviene tener presente que las modalidades lingüísticas que existen hoy día están determinadas por el reino que promoviera, en su momento, la reconquista y la repoblación: el influjo aragonés será más acentuado en oriente y el leonés en occidente. 3.

Breve bosquejo histórico

3.1. Tras la llegada de los árabes en el 711, la monarquía visigoda y los hispano-godos se replegaron hacia la zona norteña de la Península dando así, a los «foramontanos», una poderosa razón de nacionalismo para seguir con sus incursiones a la meseta. Por ello, en el extremo oriental del reino de Oviedo surgió,

desde finales del siglo VII, una zona fronteriza defendida por varios condes. «Entonçe era Castiella un pequeño rincón, era de castellanos Montes d'Oca mojón», dice el Poema de Fernán González. Amaya, La Bureba, Campóo y la Montaña formaban la originaria Castilla la Vieja con capital en Amaya, una fortaleza a orillas del Pisuerga que fue repoblada en el 860 por orden de Ordoño I (Menéndez Pidal 1976, 472ss.). En el año 861 el Conde Rodrigo destaca al noble Gómez para que funde una fortaleza en una encrucijada de caminos del valle medio del río Arlanzón. A esta fortaleza sobre un cerro la llamó Burdgia. Destruida por los árabes, años más tarde, en el 884, Diego Porcelos puebla la ciudad de Burgos por orden del rey de León Alfonso III, según reza en la Crónica Najerense: «Era DCCCCXXII populavit Comes Didacus Burgus sub mandato adefonsi regís». Burgos será, en estos momentos, una ciudad-fortaleza con sus habitantes situados en la ladera del cerro y con un modo de vida demasiado arriesgado que atrajo a un abigarrado y heterogéneo elemento humano de cántabros, judíos y aventureros procedentes de los reinos colindantes. A mediados del siglo X los árabes comenzaron a retroceder y Burgos respiró tranquila de presiones guerreras inmediatas aunque continuó siendo la fortaleza y la Caput CasteUae de las crónicas (González 1985, 82ss.; Pérez de Urbel 1969, 218; Menéndez Pidal 1976, 472ss.). Este grupo de gentes sería el representante de un nuevo dialecto, el burgalés central; dialecto creado a partir de una situación sociolingüística que generaba unificación de variantes y aceleración de cambios lingüísticos. Además, estos hombres fueron los iniciadores de un nuevo nacionalismo, El Condado de Castilla, del que la ciudad de Burgos era «la casa», como dice el Poema de Mio Çid. Este nuevo dialecto forma parte del complejo dialectal leonés y se distingue desde el principio por su capacidad de uniformar variantes (García de Diego 1970, 14). 3.2.

Zonas dialectales antiguas

3.2.1. La zona norte del Condado, la antigua Castella Vetula con capital en Amaya, zona en la que está presente un sustrato cántabro indoeuropeo no ibérico y en estrecho contacto con otro sustrato preindoeuropeo de cierta afinidad con el vasco, mantiene rasgos lingüísticos arcaizantes, aunque es la región de donde procederán los primeros cambios lingüísticos caracterizadores del castellano (García de Diego

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1970, 14; Penny 1984, 335) en la primera oleada de expansion del siglo Χ. Rasgos arcaizantes o conservadores de este primitivo castellano-montañés son: - Conservación del diptongo decreciente /ei/ en el sufijo /-eiro/ por /-ero/, lumeiro. - Conservación del grupo latino /mb/; de /-u/ final o del artículo lo como en lu lombu por el lomo. - Conservación, por bastante tiempo, del artículo asimilado a la preposición conna, erma por con la, en la o del grupo latino intervocálico /kt/ en un estadio previo a la palatalización /t}/: nuétiea del latín /noktua/ o cógela por el /kosétj/ actual < /kollekta/. Esta zona cántabra y del norte de Burgos y Palencia será la encargada de lanzar hacia el sur, a través de León, una serie de tendencias como la aspiración de ¡i-¡ latina, el yeísmo de garuyo por garullo /karilium/ (mazorca desgranada|; la velarización de /n/ final ante pausa en [rirjkog]; o las aspiraciones y neutralizaciones de /s/, o las alternancias /l/ /r/ o /s/ /Θ/ como nuestro /amistáD/ de /amikitate/, o /láNdre/ de /giandùia/, o /dos reáles/ & /dó reáles/, /matálo/ por /matárlo/, o las alternancias tiznar y tisnar, mezcolanza y mescolanza; y otras equivalencias acústicas que en el sur han ido tomando valor fonológico. Muchos de estos fenómenos se consideran hoy vulgarismos y otros meridionalismos porque, en algún momento, el castellano «literario y cortesano» de Burgos y Toledo impuso freno evolutivo. Son también los casos del debilitamiento general de ciertos fonemas intervocálicos como /d/ o /g/ que tienden a desaparecer con mayor virulencia en hablantes sin frenos normativos: maera, perdio, cansao por madera, perdido, cansado; y la tendencia general al debilitamiento de las consonantes finales de sílaba, rota, siglos más tarde, por tendencias cultas latinizantes: dotor, afeto, inorante, por doctor, afecto, ignorante (Menéndez Pidal, 1976; García de Diego 1916). 3.2.2. La zona sudeste, tierras de Clunia, de Lara, de Silos, de la Rioja alta, está muy influida por Navarra y Aragón a través de los monasterios de Silos y de San Millán. Esta zona muestra orientalismos como /λ/ por /s/ en relias por rejas, o ploroso y flama por /λ/ de lloroso y llama-, los casos de diptongación ante yod como sieyat por sea; la forma verbal yet por es; la permanencia sin palatalizar de muito por mucho; la forma del posesivo lures por sus o la conservación de vocales sin sincopar vendegar por vengar. A este dialecto es tradición atribuir el primer documento romance conservado en las Glosas Emilianenses (Menéndez Pidal 1976, 1-9). 3.2.3. La zona central, con la ciudad de Burgos

1. Kastilisch

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como núcleo, es la representante del castellano común y desde la segunda mitad del s. X hasta el traslado de la corte a Toledo por Alfonso X, fue el centro político de Castilla y foco de irradiación de la segunda oleada de innovaciones lingüísticas, rasgos nuevos que determinarán claramente la cualidad de «castellano» frente a los demás dialectos. Algunos de estos rasgos son: - Generalización de la aspiración y pérdida de /f-/ latina. - Pérdida de /g/, /j/ palatalizadas; enero < JENUARIU.

- Ausencia de yeísmo. - Ausencia de diptongación ante yod: ojo /Ó30/ por uello. - Solución /tJ7 «ch» del grupo latino /kt/: noche. Además, frente a la solución más tardía norteña y leonesa, /mb/ > /m/: lomo; la solución de /ó/ /é/ tónicas latino vulgares se decanta por /ué/ ¡ié/. Se reduce a /-ίλο/ la solución /ίέλο/ del ËLLUM latino: castilla, castillo. Y contra la solución conservadora aragonesa y riojana da la solución /λ/ en los grupos iniciales latinos /pl-/ /kl-/ /fl-/: llorar, llave, ¡lama de PLORARE, CLAVE, FLAMMA ( B a l d i n g e r 1 9 7 2 , 2 3 s s . ) .

Conserva, aunque más soterradamente, las tendencias generales que habíamos señalado para el viejo castellano de la montaña y del norte de Burgos. 3.3. La fijación de una norma Este dialecto, fijado en Burgos, evoluciona durante los siglos X y XI aceptando y rechazando los elementos lingüísticos que le proporcionan los dialectos circunvecinos. Castilla, dice Alvar (1969, 21): «Aflora en lucha contra dos reinos fuertemente asentados: a occidente León, y Navarra a oriente; su lengua ha de abrirse paso en contra de otros romances bien caracterizados: el leonés y el navarro-aragonés». Y la forma de instalarse el castellano en las zonas nuevas es aceptando todo lo que no sea flagrante dialectalismo; sin conciencia de distinción frente a los demás dialectos; «sin cautela», como dice García de Diego (1950, 107). El prestigio social y político que alcanza Castilla da prestigio a su idioma, que avanzará, en cuña, hacia el sur durante las conquistas de los siglos XI al XIII, aislando cada vez más entre ellos a todos los viejos dialectos. El resultado fue una igualación lingüística en la que el castellano iba aceptando y uniformando variantes. De ahí que se haya defendido la tesis de la peculiaridad en la distribución dialectal hispánica frente al resto de la Romania (Zamora Vicente 1970, 11).

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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

Conviene recordar que el desarrollo de la reconquista es fundamental. La presión lingüística depende del reino que avanzara hacia el sur (Catalán 1975). Tras la toma de Toledo en el 1085, el burgalés llevado hacia el sur por los castellanos, se fue imponiendo y fue adquiriendo mayor capacidad de comunicación. El primitivo dialecto burgalés central deja sus fronteras para desarrollarse en toda España, y siempre sin necesidad de decretos legislativos que promovieran la expansión; sino, como dice González Ollé, «de m o d o natural, por razones de orden social, migraciones interiores, motivaciones culturales, prestigio literario, intercambios comerciales, etc. ininterrumpidos desde los tiempos medievales» (González Ollé 1978, 236). Castilla la Vieja será la cuna del buen decir. Este nuevo romance, de base burgalesa, sufrió en Toledo, y en su progresión hacia el sur, el influjo probable de los pocos restos del habla mozárabe que actuaría como sustrato lingüístico, aunque no es verosímil creer en una presencia fuerte y prestigiosa del habla mozárabe. El despertar renacentista de las conciencias nacionales y la incorporación de Aragón a la corona de Castilla dio al idioma un valor suprarregional. La lengua de Castilla, ya evolucionada y con el mayor y más importante bagaje literario de todas las lenguas de España, dejó de ser el castellano para convertirse en el español (Amado Alonso 1943, 49). En estos momentos son dos las normas en pugna: la norma cortesana y déla administración, con Toledo y Burgos como probables referencias geográficas; y la norma artística o de creación cuyos representantes, ya sean andaluces como Herrera o castellanos como Fray Luis, opinan que el buen decir no es sinónimo de habla común sino «negocio de particular juicio» (Oliver Asín 1939, 112). Como reacción a la innovación artística sin tino y a la creación desmedida de nuevas palabras, la idea isabelina del «buen gusto», defendida después por Valdés, legitimará al castellano viejo como símbolo de perfección lingüística y modelo en la redacción de gramáticas. «Los modos de Castilla son los legítimos, mientras se reducen a particularidades sin validez extrarregional los modos de otros reinos y provincias», dice Amado Alonso (1943, 101). Con la llegada de los Borbones y del siglo XVIII, la idea de pureza de la lengua se convierte en purismo. «Limpia, fija y da esplendor» es el lema de Real Academia Española donde predomina la mesura y el buen quehacer profesional en lo que a criba, regulación y estímulo se refiere.

En ley del 9 de Septiembre de 1857 la gramática de la Real Academia Española es el texto obligatorio y único en la escuela de enseñanza primaria. Pero no será hasta el año 1902 cuando se declare explícitamente idioma nacional al castellano en un Real Decreto de Instrucción Pública del 21 de Noviembre; considerándosele, a la vez, como «el más preciado vinculo de unión entre todas las provincias del reino» (González Ollé 1978, 237). 4.

El castellano: rasgos lingüísticos

generales

4.1. El castellano común, a veces denominado castellano vulgar y rústico, es un registro de habla no normalizada. Cada día, la presión de los medios de comunicación acrecienta la uniformidad y estigmatiza algunos rasgos vulgares. Otros rasgos vulgares van penetrando poco a poco en la lengua común debido también a factores externos como las actuales migraciones, la sociedad urbana, la expansión de los medios de comunicación de masas. Pero la penetración está garantizada, sobre todo, por factores lingüísticos internos, tendencias antiguas soterradas, de deriva multisecular que van adquiriendo fuerza según lo permita la rigidez de la estructura lingüística. Muchos rasgos antaño literarios son ahora vulgares y en ocasiones es el vulgo quien lleva la razón fonética e histórica. García de Diego, Muñoz Cortés y otros investigadores han hecho un acopio de los múltiples rasgos vulgares que hay en el castellano. Iremos exponiendo algunos de ellos. 4.2. 4.2.1.

Fonética Fonètica vocálica

4.2.1.0.Έ.τι la fonética vocálica hay que considerar la gran estabilidad y uniformidad que existe en las cinco vocales castellanas (Navarro Tomás 1975, 82ss.), estabilidad que no es probable que pueda ser rota por las tendencias andaluzas de abrir ciertas vocales a causa de la pérdida o aspiración de /-s/. Sin embargo, hay que señalar la presencia de vocales extrañas en el valle de las Cinco Villas en la provincia de Ávila. Allí se ha podido observar el cambio de /-as/ a [ae] o a un alófono abierto [ç] similar al que se produce en ciertas zonas de Andalucía donde la /a/ + /l, r, s, Θ/ > /e/ (Quilis 1976, 5/74).

4.2.1.1.

Vocales átonas

Las vocales átonas, hasta más allá del siglo XVI, no se estabilizan en una solución única. Estas antiguas vacilaciones siguen

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dándose en la actualidad en el habla vulgar. El castellano vulgar continúa en ese estadio y así, al igual que el literario hizo de VICINUS vecino, el vulgar de principal hace prencipa!, de civil hace cevil, de militar, melitar. Hace nusotros, vusotros, augar por ahogar, mochacho por muchacho. Es la conocida alternancia átona /e-i/ y /o-u/. En la actualidad, el influjo de instituciones culturales y de los medios de comunicación de masas influyen para que se produzca una gran nivelación, por lo que estas vacilaciones llevan consigo el estigma del vulgarismo. Excepto en zonas de Santander el fonema /u/ final deja el lugar a /o/, aunque se observa cansan por cansao < cansado. Hay fenómenos de anaptisis berezo por brezo. Se producen apócopes y epéntesis de /-e/ final huespede, rede, felice por huésped, red, feliz-, pero también hay vien por viene y diz por dice (García de Diego 1916, 303). Prótesis, aféresis, asimilaciones y todo un cúmulo de cambios esporádicos o dependientes son usuales en el lenguaje castellano vulgar, tanto para vocales como para consonantes: arrecoger, por recoger, afoto, arradio, amoto. Aféresis como bujero por agujero. Metátesis como naide por nadie. Síncopas como buenismo o [bweníhmo] por buenísimo en zonas del sur (Quilis 1960, 413). 4.2.1.2. Diptongaciones y monoptongaciones Hay diptongaciones leonesas en zonas de Soria y Burgos como cuejo por cojo, aviespa por avispa. Hay casos de diptongaciones (analógicas) como juegamos, diferiencia, igual que el literario hizo friego por frego. Existen fenómenos de diptongación por simple epéntesis de yod como vestimiento por vestimenta. Hay casos de pérdida de diptongo como pos por pues o pacencia por paciencia, anque por aunque, mu por muy, Usebio por Eusebio y en los numerales como deciseis, trenta, incluso decisati en el sur (Zamora Vicente 1943). Es importante resaltar la tendencia antiquísima a la diptongación por ruptura del hiato solucionándolo ya sea con la diptongación o con epéntesis de alguna consonante antihiática. La causa última de este fenómeno puede estar en la tendencia a reforzar el límite silábico que existe entre ambas vocales; tendencia responsable en el latín vulgar de la formación de grupos de yod que generaron la formación del orden palatal y la inflexión de vocales. Actualmente tenemos el caso de maestro, aora, maiz, pión, pueta, caira, por caerá que se corresponde con el literario reina por reina. De la

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segunda solución tenemos casos como zanagoria, leya por lea. En ocasiones estos nuevos diptongos se generan por fonética sintáctica tiaseguro por te aseguro, estiaño por este año; se produce, como en tiniente o en dispierto una inflexión de la vocal precedente. Igual que sucedía con friego por frego hay una tendencia a la inestabilidad del vocalismo temático verbal: cantáisteis o cantáistis por cantásteis. En otras ocasiones el hiato formado por la pérdida de /-d¡ como en adonde se rompe fusionando las vocales, ande. 4.2.2.

Fonética del consonantismo

4.2.2.1. La fonética del consonantismo es mucho más compleja. Hay leyes fonéticas con deriva multisecular que intentan salir a flote ante la presión culta y normativa. Son fenómenos existentes desde siempre en áreas antiguas castellanas que ahora se están comportando como fenómenos de rebote amplificado: el caso de los llamados meridionalismos. Desde el s. IV, época en que se establece el proceso de lenición de las consonantes intervocálicas, que supuso un gran cambio para el sistema fonológico castellano, el proceso aún está vigente, aunque con soluciones distintas. Algunos rasgos típicos del castellano vulgar son: 1) Pérdida de /g/ y /d/ fricativas intervocálicas y de /r/ en quió por quiero. 2) Las metátesis /r-l-n/ contiguas. Metátesis anticipativas como probe, Grabiel que es igual que el culto estruendo o pretal. 3) La pérdida de la aspiración de /f-/ latina está cumplida, pero hay casos en los que no ha sucedido. El hablante, en estos casos, recuerda la presencia de la aspiración primitiva convirtiéndola en el fonema homólogo actual /x/: juerte, juera, e incluso se proyecta a otras palabras como juye. 4) Pérdida de fonemas: auja por aguja, matalo por matarlo. 5) Equivalencias acústicas como: gomitar por vomitar, livieso por divieso, almidez por almirez. 6) Cambios como /ri/ a /λ/ en el infinitivo seguido de enclítico átono: decille por decirle, /r/ por /l/, fenómeno que presiona desde el sur del área: gorpe por golpe, borsa por bolsa, cormena por colmena. 7) En el sur del área, Ciudad Real, se aprecian distintas soluciones para ¡pj: [nj] [n] y [ji]: arbañil, por albañil, ninio por niño. 4.2.2.2. Sería demasiado prolijo señalar la enorme cantidad de cambios independientes, asimilaciones, equivalencias acústicas, metátesis, eti-

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mologías populares, analogías, adiciones y pérdidas de fonemas. Son fenómenos que siempre se producirán en el castellano común y vulgar, pero que muy difícilmente podrán incidir en la estructura del idioma. Por esa razón nos vamos a fijar en los «vulgarismos» que derivan de la estructura del castellano y que incidirán, según demuestran estudios sociolingüísticos, sobre el habla normalizada. Algunos de los rasgos vulgares del castellano son considerados meridionalismos, una quinta columna que avanza hacia el norte a través de oriente o de occidente dando, según la zona de penetración, resultados distintos. Por ejemplo, el yeísmo será más rehilado cuando penetra por occidente que cuando lo hace por el oriente (Navarro Tomás 1975, 141). Más que meridionalismos hay quienes creen que están en el sistema desde siempre (Penny 1983, 333) y que ahora se están desarrollando en un fenómeno de rebote amplificado. En posición intervocálica, los fonemas consonánticos castellanos suelen presentar alófonos fricativos llegándose, en algunos momentos, a la pérdida total del fonema. Si en otros idiomas románicos, como el francés, esta laxitud muscular que produce articulaciones relajadas ha generado procesos ya cumplidos, en el castellano aún están en desarrollo. Por ejemplo, el fonema /d/ puede desaparecer en todo tipo de combinación vocálica y en cualquier posición: pana(d)ero, mejora(d)ico, ata(d)uras, piazo por pedazo, entuávia por todavía. En inicial tenemos onde, estrozar, escuartizar. La incidencia de este fenómeno sobre el lenguaje normalizado, en la conversación, es muy importante en el contorno /-ado/ sin importar la categoría gramatical, adjetivo, sustantivo o participio. En la ciudad de Burgos hemos observado un 86 por ciento de pérdida del fonema en la conversación corriente. Este fenómeno está traspasando los límites de lo vulgar para convertirse en algo aceptado por la mayoría. Incluso el hablante culto es consciente del cambio y comienza a mostrar su aceptación: hay constancia de informantes cultos que opinan que es más correcto no pronunciar /d/ en ese contorno. Un fenómeno característico es la consonantización del diptongo inicial /ué/ y /ié/ en /g/ y en β/ respectivamente: [gwépo] por huevo, o hueco o huerta y [jerßaj por hierba o hiena son fenómenos muy antiguos cuya consonantización de tipo velar-palatal se mantiene en la presencia de la «h» gráfica. En la actualidad es más vulgar la grafía «güe» o «ye» que su pronunciación de acuerdo con las variantes alofónicas de /gué/ o de /je/. El fetichismo de la letra hace presión para que se contenga.

Si clasificamos todas las variantes oídas en Burgos como vocálicas cuando el sonido es [ué] o [wé] [ié] o [jé] y no vocálicas cuando se perciben rasgos consonánticos pertenecientes a ¡]¡ o a /g/, se observa que los rasgos consonánticos aumentan considerablemente en la conversación corriente en ambos casos sin que haya variación sociolingüística ni signos de estigmatización. En los estilos más formales la consonantización es de un 45 por ciento para el esquema «h+ie» y de un 54 por ciento para «h + ue» con una variación probable del 4 por ciento; en la conversación el porcentaje asciende a un 77 por ciento y a un 79 por ciento respectivamente. Lo único que parece vulgar es escribir giievo por huevo, no la pronunciación [gwé] o [jé] con todas sus variantes. El paralelismo que existe entre ambos esquemas nos demuestra que en el caso de «h+ué» con solución velar hay razones estrictamente fonológicas de reforzar el límite silábico en posiciones prenucleares (Malmberg 1965, 76-75). En cambio, el reforzamiento bilabial [bwépo], [bwérta] o su contrario [aywélo], [gwéno] sí que son vulgarismos sin futuro porque, como dice Delattre (1966, 182), la cavidad de resonancia de [u] o [w] puede cerrarse ya sea con los labios o con el velo del paladar; el castellano prefiere la última opción con mayor frecuencia a pesar del freno normativo y del fetichismo de la letra. Son variaciones estructurales que, como el yeísmo o las soluciones de los llamados «grupos cultos», van penetrando poco a poco en el registro normalizado. El primer caso, el yeísmo, lo resolvió Francia en los siglos XVII-XIX. En el castellano estamos asistiendo actualmente a un cambio en desarrollo. La dinámica urbana, las generaciones jóvenes y la presión que se ejerce desde el sur del área ofrece alternativas que van desde la desfonologización de /λ/ a ¡]¡ con sus dos alófonos fricativo y africado ¡)¡ y β / ; hasta un inicio de solución rehilada ¡•¡I con otros dos alófonos, el fricativo [3] y el africado [d3]. Esta última solución es aún débil, pero va penetrando desde el sur por occidente a través de Madrid (Martínez 1983, 122; Navarro Tomás 1975, 143). El segundo caso, los grupos consonánticos de «fonología forzada» (Lapesa 1977, 213), nunca debieron de haber existido, como así sucedió con el italiano. Desde siempre, las únicas consonantes en posición implosiva que el castellano ha admitido son /r,s,n,l,0,x/ (Catalán 1971, 82). N o es extraño que el habla vulgar deseche soluciones «cultas». En algunos casos desaparecerá la consonante como en dotor por doctor; en otro, la solución más corriente será la interdentalización: [doOtór], sobre todo en la

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zona norte; y en otros casos se mantendrá el lugar de articulación del fonema implosivo pero con pérdida de oclusión y con sonorización: [doytór] (Martínez 1983, 189-200). Un meridionalismo que está penetrando en el castellano es la aspiración de /-s/ final de sílaba o de palabra. Esta aspiración se produce en la mitad sur del Área Lingüística «Castilla» con una frecuencia que comienza a ser importante. Llega hasta la conurbación madrileña donde la aspiración en los contornos /-sk/ y /-sg/: las gambas, asco está generalizada entre los jóvenes y en la conversación corriente. Aunque carecemos de estudios sociolingüísticos concretos, la presencia de la aspiración en la mitad norte no está bien vista por el hablante del castellano. Dice Lapesa (1977a, 212): «La aspiración de la -s parece más capaz de ahondar diferencias que de servir a la unidad». 4.3.

Morfología y sintaxis

4.3.1. Veamos algunos rasgos generales. Es normal el mantenimiento del femenino en ciertas palabras como la calor, la margen, la reuma. En ocasiones la diferenciación por el género sirve para establecer diferencias de significado: pozo-poza ('charca'); nogal-nogala ('madera de nogal'), cacharro-cacharra ('vasija alta para poner la leche los ganaderos'). Se ha señalado como vulgarismo la utilización de profesiones en femenino porque solía tratarse de una extensión de la profesión del marido a la mujer. En la actualidad, el acceso de la mujer al campo del trabajo ha supuesto la aceptación de sicólogo, abogada, mèdica a pesar de la resistencia de algunos hablantes. En la gradación de los adjetivos se está observando una tendencia a la desaparición de adjetivos sintéticos: mejor, peor, mayor se cambian por más bueno, más malo, más mayor. Esta tendencia a lo analítico, en detrimento de lo sintético, que creó el futuro amaré del latín AMARE HABEO, se observa también en el sistema verbal: cada día se oye más voy a hacer que haré; el futuro está dejando paso a las perífrasis de futuro. Se observa, sobre todo en el habla urbana, creaciones de zonas intermedias de gradación mediante el uso de la partícula como: este chico es como muy bueno. En zonas noroccidentales y otras colindantes con el dominio leonés se sigue utilizando el artículo ante el posesivo acentuado: las mis gallinas. Es este un fenómeno de carácter arcaico y sin trascendencia al lenguaje común. No así la acentuación del posesivo: mi casa, tú coche que penetra en los hablantes cultos. El leísmo y laísmo tiende a dibujar una

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isoglosa entre la Castilla del norte y la Castilla del sur. La complicada combinatoria sintáctica que ofrece esta alternancia genera variaciones de distinta extensión geográfica, pero se podría decir que mientras que en el sur predomina el sistema etimológico de caracterización sintáctica funcional, en el norte predomina, aunque no está totalmente generalizado, el sistema de distinción por el género y presiona hacia el sur (Llórente Maldonado 1980, 24). En la ciudad de Burgos hay leísmo de persona casi total y laísmo en la conversación. El leísmo es prestigioso y el laísmo no está estigmatizado negativamente (Martínez 1984, 176). El sistema genérico, sobre todo en lo que se refiere al leísmo de complemento directo de persona: A Juan le vi en el cine, se está extendiendo por amplias zonas de Castilla la Nueva, pero no creemos que incida con suficiente fuerza sobre hablantes cultos. Los datos que conocemos indican una barrera a la expansión en el habla culta de Madrid donde, según el estudio de A. Quilis et al. (1985, 208) «el 88,82 por ciento de las funciones de los pronombres átonos se ajustan a la norma etimológica». En el verbo hay que señalar la constante tendencia a ejercer presión analógica sobre los paradigmas de las conjugaciones. En el presente tenemos, por ejemplo, merezo, crezo, conozo, por merezco, crezco, conozco; haiga, vaiga (como traiga). Como venís se dice queris o tenis. En el imperfecto se observa la presión de las formas en «-ba» sobre las formas en «-ía»: sentiba, corriba. En el futuro hay casos como hacerá. En este tiempo hay que señalar la tendencia a la expansión perifrástica voy a hacer. Existen perfectos analógicos como llegueste, trajon, dijon, anduvon. La utilización de /-s/ analógica en la segunda persona del singular del indefinido vinistes, cantastes, por viniste, cantaste se considera un solecismo arraigado en el habla vulgar, pero en nuestros días, dice García de Diego (1970, 28) «no sólo es común entre el vulgo, sino que tiende a hacerse general en la lengua descuidada». Los datos que poseemos sobre el habla de la ciudad de Burgos señalan un 28 por ciento de utilización de la variante vulgar; además, el 80 por ciento de estas realizaciones las produce el grupo menos culto de la población. Sin embargo, hay que reconocer que está penetrando en el habla consciente de todos los grupos y que genera inseguridad lingüística, prueba de que comienza a perder impronta de vulgarismo. Hay acentuaciones analógicas como vayamos y etimológicas como andabamos. Aparecen casos de confusión en temas verbales: daron, supiendo, yo tuvía por yo tenia.

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VI. Sprachen und Sprachgebiete:

Spanisch

En el imperativo, /-d/ final se cambia por /r/: callar por callad, o se sustituye por /i/: llevai, teneilos, o se pierde: andá, pone, o se marca el límite silábico con la adición de /e/: andade, ponede. Está muy extendida la pérdida del uso del subjuntivo o, por lo menos, apreciamos una alternancia que se desequilibra a favor del indicativo, «Espero que no habrás traído a tu perro - . . . hayas traído a tu perro»; «quizá viene el sábado - quizá venga el sábado». Es usual, en zonas noroccidentales en contacto con el leonés, la utilización de algunos verbos intransitivos como transitivos: Queda el agua encima de la mesa, no la caigas. Son corrientes en la zona nororiental los cambios de paradigma de algunos verbos: sernos, seis, por somos sois; hai por he: yo hai dicho; vía por veía. Otro rasgo es la utilización del condicional o futuro hipotético en los contornos en los que la combinatoria sintáctica exige formas del imperfecto de subjuntivo: Me fui antes de que tú llegarías. Le di dinero para que se estaría quieto. Entraría en el cine, aunque no me dajarían pasar. Me compraría un coche si tendría dinero. Es éste un fenómeno con foco en el País Vasco y La Rioja y cuya extensión, según Llórente Maldonado (1980, 27), va desde «el Cantábrico hasta el Duero y desde el Valderaduey hasta el Moncayo» ocupando la mitad más norteña de Castilla la Vieja, alrededor del eje socioeconómico de comunicación Madrid-Irún. Los datos que tenemos para la ciudad de Burgos nos señalan que el fenómeno está estigmatizado negativamente, se lo considera un dialectalismo cuya presión se ejerce desde la conversación por los hablantes menos cultos de la población y por las mujeres. Carecemos aún de datos fidedignos sobre la expansión y características socioculturales en otras zonas. 4.3.2. Es el léxico el nivel que refleja, con más fuerza, la realidad extralingüística (Seco 1977, 184). La expansión de la sociedad urbana a costa de la sociedad rural hace que se pierdan gran cantidad de términos de la cultura rural. Por el contrario, el desarrollo material, la industrialización, la introducción de las nuevas tecnologías, la expansión de los «mass media» que unlversalizan la cultura, da una nueva faz al léxico. La publicidad utiliza neologismos, aparecen cantidades ingentes de siglas. El final es una masiva entrada de léxico nuevo que la estructura de la lengua no puede absorber si no es lentamente.

4.4. Final Comenzábamos lamentándonos de la falta de estudios publicados sobre el tema apasionante de las zonas originarias del castellano. Tenemos que terminar llamando la atención sobre los muchos trabajos sin publicar que existen, olvidados y cubiertos de polvo, en los archivos de nuestras Universidades, esperando - como diría el poeta - la mano de nieve que sepa sintetizarlos y difundirlos. 5. Bibliografía Achútegui, Carmen/Albalá, Paloma/Rodríguez-Ponga, Rafael, Los nombres de la «abubilla» en los Atlas Lingüísticos Españoles, AFA 32/33 (1984), 205-255. Alarcos Llorach, Emilio, El español, lengua milenaria (y otros escritos castellanos), Valladolid, Ediciones Ambito, 1982. Alonso, Amado, Castellano, español, idioma nacional, Buenos Aires, Losada, 21943. Alonso, Dámaso, La fragmentación fonética peninsular, Madrid, CSIC, 1962 (= ELH 1, Supl.). Alvar, Manuel, Variedad y unidad del español, Madrid, Prensa Española, 1969. Alvar, Manuel, El dialecto riojano, México, Universidad Nacional Autónoma de México, 1969. Alvar, Manuel, El Atlas Linguistico y Etnográfico de Santander, R F E 59 (1977), 81-118 (= 1977a). Alvar, Manuel, Dialectología Hispánica, Madrid, UNED, 1977 (= 1977b). Alvar, Manuel, Actitud del hablante y sociolingüistica, in: Lapesa 1977a, 87-105 (= 1977c). Alvar, Manuel, La lengua y la creación de las nacionalidades modernas, RFE 64 (1984), 205-238. Baldinger, Kurt, La formación de los dominios lingüísticos en la Península Ibérica, Madrid, Gredos, 1971. Calero López de Ayala, José Luis, El habla de Cuenca y su serranía, Cuenca, Excelentísima Diputación de Cuenca, 1981. Catalán Menéndez-Pidal, Diego, En torno a la estructura silábica del español de ayer y del español de mañana, in: Coseriu, Eugenio/Stempel, Wolf-Dieter (edd.), Sprache und Geschichte. Festschrift für Harri Meier zum 65. Geburtstag, München, Fink, 1971, 77-111. Catalán Menéndez-Pidal, Diego, De Nájera a Salobreña, in: Studia hispánica in honorem R. Lapesa, vol. 3, Madrid, Gredos, 1975, 97-121. Criado de Val, Manuel, Teoria de Castilla la Nueva, Madrid, Gredos, 21969. Delattre, Pierre, Studies in French and Comparative Phonetics, Paris, Mouton, 1966. Enguita Utrilla, J. Maria, Sobre fronteras lingüísticas castellano-aragonesas, AFA 30/31 (1982), 113-141. Galmés de Fuentes, Alvaro/Catalán Menéndez-Pidal, Diego, Un límite lingüístico, R D T P 2 (1946, 196-239. Garcia de Diego, Vicente, Dialectalismos Castellanos, R F E 3 (1916), 301-318. García de Diego, Vicente, El castellano como complejo dialectal y sus dialectos internos, R F E 34 (1950), 107-124.

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503

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Miguel

Martínez

Martín,

Madrid

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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

394. Spanisch: Areallinguistik II. Andalusisch Áreas lingüisticas II. Andalucía 1. Introducción: Descripción geográfica del espacio lingüístico 2. Caracterización lingüística del andaluz 3. Primeras estimaciones y testimonios históricos del andaluz 4. La naturaleza del andaluz 5. El mozarabismo andaluz 6. Testimonios literarios 7. Fonología andaluza 8. Morfologia andaluza 9. Notas de sintaxis andaluza 10. De geografía lingüística 11. Apéndice. El Peñón de Gibraltar: Aspectos lingüísticos 12. Selección bibliográfica

1.

Introducción: Descripción geográfica espacio lingüístico

del

1.1. El andaluz o español meridional es una variedad o modalidad lingüística que ocupa el Sur de la Península Ibérica, desde el Mediterráneo oriental almeriense hasta el rio Guadiana, frontera político-administrativa entre España y Portugal, cuyas aguas bañan tierras portuguesas del Algarve y andaluzas de Huelva. Andalucía es la región más extensa y más habitada de España, con una superficie de 87.268 km 2 y una población, en el censo de 1986, de 6.875.628 habitantes de hecho. La alineación montañosa que se conoce con el nombre de Sierra Morena, en su trazado de Oeste a Este, desde la Sierra de Aracena, en la frontera portuguesa, hasta su encuentro con la cordillera Ibérica, en la Sierra de Alcaraz, no es una secuencia montañosa que permita designarla con el nombre de cordillera; se trata más bien de un conglomerado de montañas discontinuas de ancha base, faltas de una bien definida «cuerda» o eje. El paso natural principal por el que se establecen las comunicaciones viarias de ferrocarril y carretera con la meseta Sur, con La Mancha, es el Desfiladero de Despeñaperros. El contorno geográfico andaluz, pues, puede inscribirse en un rectángulo, cuyos lados mayores estarían en el Norte - Sierra Morena - y en el Sur - los mares Mediterráneo y Atlántico - y los menores, respectivamente, en el Este, el Mediterráneo, y, en el Oeste, Portugal. 2.

Caracterización lingüística del andaluz

2.1. La naturaleza del conjunto de meridionalismos fonéticos que, en gran medida, y, sobre todo, caracterizan el andaluz, hizo decir al fonetista sueco Fredrik Wulff que «Le parier portu-

gais peut avoir des effets agréables et beaux, je le sais bien, mais en venant d'Andalousie on le trouve rude à l'oreille. Le parler andalou, par contre, est efféminé et singulièrement enfantin» (Wulff 1889, 216). En efecto, cuando se llega a Andalucía, choca el viajero con una realidad absolutamente inevitable: la especial manera de pronunciar el español. Es evidente, a causa de la enorme extensión regional y de la más que notable y casi impermeable estratificación social, que no es el acento el mismo en Levante que en Poniente, en el Septentrión que en el Mediodía, pero por más que sean las diferencias internas, por profundas que nos parezcan las causas de separación lingüistico-social, lo que destaca sobre todo y ante todo es el radical y profundo distanciamiento que se ha operado en la articulación de nuestra lengua en boca de los andaluces, respecto de la pronunciación estándar de la misma. Se habrá observado, que he hecho referencia solamente, como hecho diferenciador, a la pronunciación y no a cualquier otro plano de la lengua. Ex profeso, he querido destacar desde el principio lo que es característico; el resto, que es el alma de todo sistema lingüístico, las formas y su funcionamiento, no sólo no se han alterado apenas, globalmente consideradas, sino que en muchos aspectos presentan rasgos arcaizantes. A fuer de exagerado, posiblemente escandalizaré a más de uno, por lo insólito de la afirmación que sigue, y por el lugar en que se profiere, si digo que en Andalucía se habla un tipo de español jugoso, brillante y muy poco hiriente al oído; tan es así, que constituye una sorpresa no sólo para los que allí van por vez primera, sino también, y lo que es más importante, para los que en ella se afincan. He aquí lo que dice M. Machado al respecto: «Sí. No hay duda que el mejor castellano, el más rico y sabroso castellano del mundo se habla en Andalucía y, sobre todo, en Sevilla, única verdadera capital de Imperio entre todas las españolas» (Machado 1962, 276). 3.

Primeras estimaciones y testimonios históricos del andaluz

3.1. La noticia más antigua que se tiene, por ahora, sobre el hecho lingüístico diferencial del habla sevillana respecto de la de Castilla se encuentra en la Biblia de la Casa de Alba (Biblia Antiguo Testamento -), traducida del hebreo al castellano por el Rabí Mosé de Guadalfajara (1422-1433?) y publicada por el Duque de Berwick y de Alba (Madrid, 1920, vol. 1, 614b), noticia que fue dada a conocer por Menéndez Pidal (Menéndez Pidal 1962, 111). Se trata del comentario que el rabino hizo al

394. Spanisch: Areallinguistik II. Andalusisch

pasaje en que se narra el procedimiento lingüístico practicado por los Galaaditas con los Efraimitas, para identificarlos, cuando estos últimos intentaban repasar en su huida, después de su derrota, el Jordán, cuyos vados habían sido bloqueados por aquéllos, haciéndoles repetir la voz shibbolet [sibbolet] y, al no conseguirlo, ya que la lengua de los de Efraim desconocía ese sonido fricativo, y pronunciar [sibbolet], eran asesinados (Jueces, XII,6); he aquí la glosa: «E bien asy como oy dia en un singular reyno la lengua en los omnes egual non es, conviene saber, por las letras o por modos de organos. Bervigracia en Castilla sean cognoscidos leoneses e sevillanos e gallegos. E aunque en parte quieran por via de descognoscimiento fablar vocablos e motes qualque, tantos ende avéra que ninguno destos cambiar non podra, por onde de nescesario cognoscidos son». Lo que sobre el particular dice Menéndez Pidal es más que discutible: «Para el oído de Arragel de Guadalajara el habla del reino de Sevilla se singularizaba ya dentro del castellano con bien definida personalidad comparable a la del gallego» (Menéndez Pidal 1962, 111). Se hace muy difícil creer que el rabino de Guadalajara considerase el habla de Sevilla tan diferente de la castellana como de esta misma lo fuera el gallego; todavía hoy, después de cinco siglos de evolución, el andaluz sigue pareciéndose al castellano, no digamos al español, en la misma medida en que el gallego, a pesar de su intensa castellanización, sigue diferenciándose del castellano. Creo que, lo más que podría deducirse de las palabras del rabino traductor es que, por la naturaleza de los sonidos de los sevillanos y por el modo de articularlos al hablar castellano, se notaría que no eran de Castilla, lo que también les ocurriría a los gallegos en situación pareja. 3.2. El segundo testimonio que conozco, exento también de estimación, como el del rabino Arragel, es de un ensayista anónimo de mediados del XV, y también como él se limita a constatar un hecho, por demás conocido de todos: «Porque yn Ytalia, commo quier que todos se entiendan, pero ay infinitos vocablos que unos non dizen commo otros, nin los usan, commo en Castilla los asturianos y gallegos, y de cada parte ay sus diferençias, commo del Andaluzia a Castilla Vieia o de Toledo a Çamora» (Webber 1962, 34). Las variedades no destruyen la conciencia de la unidad de lengua: gallegos y asturianos viven en la Castilla politicoadministrativa; las diferencias dentro de la lengua común van de Andalucía a Castilla la Vieja, de Toledo a Zamora. 3.3. El tercer testimonio cronológicamente es el del también hispano-judío, aragonés, Gonzalo

505

García de Santamaría, que vivió durante la segunda mitad del siglo XV ( | 1521), y que además de la biografia de Juan II de Aragón, padre de Fernando el Católico, tradujo las Vitae Patrum con el título de Las vidas de los santos religiosos (Zaragoza, 1490), donde se encuentra la siguiente estimación: «En cualquier lengua del mundo lo muy antiguo de ella es tan aspero e rudo que se deve el hombre de la tal antigüedad quanto puede guardar. E por tanto se falla en las antiguas coronicas e partidas de Espanya e Castilla e otros libros, algunos tan antiguos vocablos que, de vejez, han perdido su lustre e cabida. Hay allende esso en la misma Castilla algunos tan grosseros e asperas lenguas como es Galizia, Vizcaya, Asturias y Tierra de Campos, que ni aquellas ni lo muy andaluz es llovido por lenguaje esmerado. Ca lo uno, de muy gruesso y rudo, se pierde; e lo otro de muy morisco en muchos vocablos apenas entre los mismos castellanos se entiende [...]. E luego que el mote o palabra es de muy andaluz, tan cerrado, que amalaves en el mismo reyno - salvo en aquel lugar solo donde le fablan, se entiende - , luego le rehúsan como a dinero que tiene cunyo e forma no conocida» (apud Asensio 1960, 106). Lo importante en este párrafo es averiguar qué entiende García de Santamaría por «muy andaluz» y, a mi juicio, parece estar bastante claro que ello no se refiere a los andaluces de origen castellano-leonés o de otro cualquier origen cristiano, sino a los moriscos, cuyas dos manifestaciones lingüísticas usuales eran la algarabía (árabe andalusi dialectal) o una especial aljamía (castellano plagado de arcaísmos léxicos y de una prosodia afin a las articulaciones propias de su dialecto arábigo, cuando no de confusiones entre palatales). Dice a este respecto el malagueño Bernardo José de Alderete (1569-1641): «En la guerra del reino de Granada en la rebelión de los Moriscos, a los aljamiados que no auian desde niños aprendido nuestra lengua, i su pronunciación, para conocerlos, les hazian dezir çebolla, i el que era Morisco dezia xebolia, no porque no pudiesse ni supiesse pronunçiar la ç, que es frecuentísima en su lengua i dizen çahb al señor, cocoçoha, çaqui, çatar, fuçaha, caçidi, çelef, i muchos otros, sino el uso de trocar vna letra por otra no lo podían corregir que dezian paxas por passas, fexta por fiesta, i assi todos los demás trocando nuestra ç, en x, i al contrario, la x, en ç, i dezian al xabon, çabon, i a la xabonera, çabonera, al xenabe, que llamauan antiguamente a la mostaza de sinapi, çinab, i assi otros nombres i dicciones» (Alderete 1614, 153). Da la impresión de que lo «simplemente» andaluz, no era oído ni «visto» con fastidio. Lo

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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Spanisch

era lo hablado por moriscos, pero no el practicado por los descendientes directos de castellanos y leoneses, lo que parece deducirse del texto de García de Santamaría, y no lo que afirma González Ollé: «a fines del siglo XV el andalucismo lingüístico alcanza ya un claro reconocimiento, acompañado de un juicio muy desfavorable» (el subrayado es mío; González Ollé 1987, 361); otros trabajos sobre el mismo asunto, anteriores a éste son los de Frago 1983; Mondéjar 1985a. 3.4. Muy importante para probar el grado de conciencia lingüística común con los naturales de Castilla es este testimonio, el del Cartujano, quien en sus Triunfos, escritos en la cartuja de Santa María de las Cuevas, hoy inexistente (Sevilla 1518; publicados en 1521) dice: «yo te conozco por un andaluz / según la locuela te hace diserto /» (II, ii, 19); es decir 'por el tono y el modo de hablar y por la facilidad de palabra y argumentación, veo que eres andaluz'. A esta larga paráfrasis obligan los latinismos locuela 'palabra', pero como 'conjunto de rasgos conversacionales diferenciadores dentro del ámbito de la misma lengua', en el campo semántico de locutio frente al de verbum. En el Evangelio, Pedro es identificado como galileo por su loquela: «vere et tu ex illis es; nam et loquela tua manifestum te facit» (Math., 73). Es evidente que Padilla conoce el Evangelio, pero parece que no le es menos conocida la Divina Comedia, pues no en vano esto ocurre en el mundo de ultratumba; Dante ya había hecho decir a Farinata degli Uberti, inspirándose en el mismo lugar del Nuevo Testamento, esta palabra de identificación de la naturaleza lingüística del poeta florentino, lo único que el terrible gibelino comparte con Dante: «La tua loquela ti fa manifesto / di quella nobil patria natio / alla qual forse fu troppo molesto /» (Inferno X, 25-27). Ahora bien, de la misma manera que un galileo es identificado como tal por su «manera de hablar» entre los que hablan su lengua nativa, así también, por la suya, el andaluz de origen es identificado dentro de los que hablan castellano (ya en este tiempo español), entre los que tienen una lengua común: «Uno responde con alto gemido, / sentido que hubo mi lengua materna: / [...] do fuestes nacido. / [ . . . ] ¿no sientes que so castellano? No hablo tudesco, ni menos toscano. / Basta que sepas haber yo bebido / las aguas del rio sotil sevillano» (V, vii,8). La proclamación orgullosa de su castellanía lingüística, indica que, a su juicio, su modalidad lingüística - sevillana - no desvirtúa la naturaleza de la lengua que oye hablar. 3.5. El humanista Damasio de Frías, vallisoletano, escribió un Diálogo de las lenguas

(1579); es el primero en hacer un comentario sobre un hecho concreto dialectal: la naturaleza de la ese andaluza, cosa que hasta ahora no había ocurrido. Da la impresión de que el poeta dedica más atención de la que normalmente manifiesta un curioso viajero a las características lingüísticas de Andalucía. Frías no se pronuncia con estimaciones estéticas, se limita diríase que como un dialectólogo - a referir lo que percibe: «¡Cuan diferente os parece que es la lengua castellana de la andaluza en muchas cosas! ¡Cuan diferente de entrambas, en algunos términos la del reino de Toledo!». Está claro, que aquí lengua tiene el sentido de 'habla', de realización de un determinado sistema con sus diferencias de entonación, articulación, ritmo, etc., según una determinada geografía dialectal - dialectal en el sentido griego de διάλεκτος 'manera de hablar', no en el técnico - : «En la Andalucía, pues, no deja de haber sus pronunciaciones, en algunas partes extrañas, y muy diversas de las castellanas, como en Jaén, Andújar y, en general, todos los andaluces lo son [diversos] mucho de nosostros, en el sibilo de la s» (cito directamente del Ms. cuya edición preparo) (Mondéjar 1985b, 57). Entre estas extrañas pronunciaciones está la de la ese, que en Andújar, en ese tiempo, ya sería la coronal plana ¡s¡, y en Sevilla (donde estuvo, conoció a su después odiado. F. de Herrera y convivió en el círculo de poetas y amistades de la condesa de Gelves) oiría la predorsal convexa /s/, tan distintas las dos de la castellano-leonesa apicoalveolar cóncava /s/. Fue, precisamente, Bernardo J. de Alderete el que denominó, clasificó el andaluz con el significado que corresponde al término griego de dialecto·, 'modo de hablar': «los que andan en la corte i estudian en universidades, tienen desto gran experiencia, porque concurriendo a estas partes mucha gente de diversas partes i que habla una misma lengua castellana, en poco tiempo, con alguna advertencia, se conoce cual es de Castilla la Vieja, cual de la Nueva, quien de Extremadura i quien de Andaluzia [. . .] por solo el modo de hablar» (Alderete 1606,1, 192). Entre dialecto, en el sentido griego, y dialecto, en el sentido técnico, la diferencia estriba en que, en el primer caso, las modificaciones, fundamentalmente articulatorias, tonales y rítmicas, y en alguna medida léxicas, respecto de la lengua estándar, no impiden la comunicación; en el segundo, las modificaciones no sólo afectan al plano foneticofonológico - pero no de manera asistemàtica espacial y socialmente, como ocurre en andaluz oriental-, sino también a la estructura morfosintáctica, de tal manera que, aun reconociéndose la lengua que le sirve de soporte, impiden la clara y neta co-

394. Spanisch:

municación entre hablantes pertenecientes a la misma lengua histórica. Obsérvese el sentido usual, no técnico, que da Alderete a la voz dialecto en este texto de sus Varias antigüedades (Alderete 1614, 73): «La lengua de España, i de partes tan remotas, como estas i sus islas, i las Philippinas toda es una, los que van destos reinos a aquellos no hablan lengua diuersa, algunos vocablos, i dialectos diferentes, como los ai en Cordoua, Toledo, Seuilla, Granada, i en cada ciudad, i aldea pero la lengua una». 4.

La naturaleza del andaluz

4.1. Una de las preocupaciones intelectuales de los folcloristas sevillanos, en verdad los fundadores de la dialectología andaluza, fue la de saber si lo que en Andalucía se hablaba - y se habla - era o no un dialecto. 4.2. Cuando Machado y Alvarez escribe que «nos dejó [H. Schuchardt], como decirse suele, con la miel en los labios, sin proveernos de aquellos conocimientos que tan indispensables nos hubieran sido en esta ocasión, para aceptar un sistema de ortografía, adecuado al dialecto (?) [sic], que habla la gente de esta bendita tierra» (A. Machado 1881, prólogo), el romanista alemán le contesta con estas palabras, en cuyo fondo se trasluce el pensamiento del sabio sobre la no existencia de límites dialectales y sí la de características de unos y otros dialectos que se entrecruzan en amplias zonas de interferencia recíproca: «Los amigos de allí [de Sevilla] ya no deben preocuparse más sobre si el andaluz merece o no el nombre de dialecto, puesto que poco importa que las denominaciones de la Lingüística no coincidan con las historicoculturales, , , . En efecto, no es posible establecer sus límites con claridad en relación con el extremeño, el castellano y el murciano» (Schuchardt 1881, 302), porque, puede añadirse, que son tantos los vínculos fonéticos, fonológicos, morfológicos, sintácticos y léxicos que ligan la variedad andaluza del español con las variedades meridionales extremeña, manchega, murciana, canaria e hispanoamericana, aunque no siempre los mismos con cada una, que restan individualidad al andaluz en el seno de ellas, a pesar de que sea la más progresista y dinámica (Mondéjar 1985c). Modernamente, Manuel Alvar (1961, reproducido en 1970) dijo estas palabras que, tomadas al pie de la letra - su rotundidad quizá se deba, como decía A. Daudet respecto del origen de la exageración expresiva de sus paisanos, en Tartarin de Tarascón, al brillo deformante del sol meridional sobre las cosas - por cualquiera que sabiendo español nunca haya estado en

Areallinguistik

Π. Andalusisch

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Andalucía, podrá creer que de poco le va a servir el conocimiento del mismo en esta tierra: «El andaluz está desgajado de la lengua común porque todas las amarras que formaban la unidad han ido saltando violentamente rotas, mientras que en canario, en el murciano o en el extremeño, la ruptura de los vínculos no ha afectado a la totalidad del sistema lingüístico, sino a parte de él» (Alvar 1961, 59; Alvar 1970, 156). Poco después, en 1964, decía esto otro: «Las hablas de Canarias no son un dialecto, al menos lo que solemos entender por dialecto. Ni uno solo de sus rasgos fonéticos es privativamente suyo; ni su léxico se diferencia de los otros hispánicos en medida que haga falta la independencia idiomàtica. Pertenece [sic] a ese gran complejo lingüístico que podríamos llamar hablas hispánicas meridionales y en él cabrían el extremeño del Sur, el andaluz, el murciano y, teniendo en cuenta algunas cuestiones desconocidas por la lingüística peninsular, el español de América» (Alvar 1964, 7). Con esto se puede estar perfectamente de acuerdo. 5.

El mozarabismo andaluz

5.1. En el artículo „Die Cantes Flamencos", se lee lo siguiente: «Es lícito suponer que el románico evolucionó en el Sur de España, durante el dominio de los árabes, en cierta medida con características propias; sin embargo, todavía sabemos demasiado poco sobre el mozárabe para dictaminar si transformó, y hasta qué punto, el castellano allí trasplantado por la reconquista» (Schuchardt 1881, 303-304). He aquí la interpretación de J. Martínez Ruiz: «Schuchardt considera con gran acierto que el punto de partida del habla andaluza debe ser el habla mozárabe, para juzgar cómo y hasta qué punto se modificó el castellano trasplantado por la reconquista. [. . .]. Esta vía del hispanomozárabe andaluz, como punto de partida de las hablas meridionales, no ha sido frecuentada, lamentablemente, con toda la intensidad que merece, en los modernos estudios de dialectología andaluza» (Martínez 1979/1980, 30). Reflexionemos un poco para desechar la interpretación y comentario de J. Martínez: 1) la suposición inicial de Schuchardt respecto del influjo del mozárabe en el castellano antiguo y medieval, no sólo es probable, sino que en algunos casos es evidente; 2) la rigurosa duda planteada por Schuchardt sobre si el mozárabe contaminó y en qué medida el castellano llegado a Andalucía, todavía entonces era asunto por averiguar; 3) en consecuencia, Schuchardt no puede aconsejar que los estudios sobre las hablas andaluzas tengan que arrancar del mozárabe; y

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4) la inexistente recomendación de Schuchardt es un error histórico tan grave que obliga a repasar la historia del mozarabismo y de la permanencia de los mozárabes en Andalucía Occidental y, concretamente, en Sevilla. R. Menéndez Pidal comienza con estas palabras el § 91 de los Orígenes: «Es difícil saber hasta qué punto la lengua mozárabe pudo influir en los dialectos modernos». Sanchís Guarner, por su parte, afirma, con razón suficiente esto: «Los rasgos dialectales mozárabes perduraron largo tiempo en lucha con el castellano en la región toledana, bien reconocibles en los documentos publicados [...] y probablemente el habla mozárabe toledana actuó como sustrato lingüístico operando sobre el castellano de Castilla la Nueva» (Sanchís 1960, § 122, 340). Poco antes, Criado de Val había dicho prácticamente lo mismo, pero añadiendo una coletilla que repugna a la verdad histórica: «Todo parece demostrar, por el contrario, que hubo un encuentro y una fusión final de este dialecto [castellano] con el mozárabe toledano y, más tarde, con el dialecto andaluz [mozárabe]» (Criado 1955, 239). Demostrar la imposibilidad de esta fantasía histórica es la mar de fácil: 1) en el siglo XII, está acabada la organización cristiana de Andalucía (Menéndez Pidal M950, § 89.2, 426); 2) las ciudades conquistadas en el siglo XIII, como Valencia, Córdoba y Sevilla, conservarían pocos mozárabes, y esos faltos de importancia social, sin obispos y sin organización civil; de ellos ya no tenemos noticias apenas (Menéndez Pidal 31950, 427); 3) los mozárabes granadinos fueron exterminados en la revuelta de 1164, por los almohades (cf. también Simonet 1903 y De las Cagigas 1947/1948). A la vista de estos hechos, ¿cómo se puede decir todavía que el castellano, que llega con los conquistadores a Andalucía en 1212, puede sufrir el influjo del mozárabe cuando en este tiempo de la primera mitad del siglo XIII ya no hay rastro de comunidad mozárabe? Todo el elemento mozárabe que se incrusta en el castellano de Andalucía, sobre todo a partir de 1248 en que se conquista Sevilla, lo hace porque previamente se ha incorporado al árabe andalusi, coloquial y literario (cf. como ejemplo de esto último, Simonet 1888 y Asín 1943). 6.

Testimonios literarios

6.1. Parece innecesario decir que desde el punto de vista lingüístico no hay literatura andaluza; hay, por el contrario, literatura andalucista, temáticamente hablando, acompañada de la imitación ortográfica más o menos acertada, a ve-

ces, de rasgos fonéticos, cuando no es vehículo de un tipo de habla andaluza que es más producto de la imaginación, por desgarro caprichoso y efectista, que reflejo aproximado de la realidad idiomàtica; tal ocurre, por ejemplo, con el teatro de los hermanos Alvarez Quintero. Hay, en el polo opuesto, un teatro andaluz ambiental, cargado de un andalucismo lingüístico contenido, real, que sirve de medio de caracterización, bastante alejado del puro folclorismo comercial y convencional, instalado, sobre todo, en los teatros de Madrid durante la segunda mitad del siglo pasado y los decenios anteriores a nuestra guerra civil. 6.2. Las más antiguas manifestaciones de un mixtificado andalucismo lingüístico las encuentro en dos obras del siglo XVII, una de ellas teatral y, la otra, una colección de poemas de carácter rústico, más que popular en sentido amplio. En ellas se mezcla lo común lugareño andaluz con el sayagués inventado que tanto utilizaron los dramaturgos del XVII como recurso de caracterización de pastores y aldeanos, cuyos orígenes se encuentran, como es sabido, en las obras dramáticas de Juan del Encina y Lucas Fernández. La obra dramática, perteneciente al ciclo del teatro jesuítico y de autor desconocido, se titula La vida de san Eustaquio (Sevilla, h. 1625), cuya edición ha sido hecha por Agustín de la Granja, Universidad de Granada, 1982. No hay que decir que son los campesinos los que se expresan en ese lenguaje híbrido de salmantino rústico, real e inventado, o sayagués, y de andaluz, más inventado que real, salvo algunos rasgos fonéticos y léxicos, en algún caso de tradición castellana. La obra como tal, es pesada, lenta y ripiosa; dramáticamente, carece de valor; su finalidad es estrictamente educativa, aleccionadora. Más atractivo tienen los versos del Ramillete de flores de la retama (Sevilla, h. 1624), editado por A. González Palencia, Madrid, 1948, de Fray Diego Beltrán, trinitario en un convento de Sevilla. El título de la obra anticipa la naturaleza de la colección de poemas: sus versos contenido y expresión - son tan humildes como la flor de ese arbusto silvestre que es la retama. En el habla de estos aldeanos no sólo se encuentran rasgos fonéticos de origen leonés pratos, praçuela, brancos, frores, prata, etc. - , castellanos de la más pura cepa - creyga 'crea', parecíen, agüela, vide, hué, gecho 'hecho', tenie, nuessa, vuessa, etc. - , que hoy, y desde hace siglos, son considerados rústicos y anticuados - , sino también rasgos castellanos que demuestran que el yeísmo o no existía en el Occidente andaluz o, si existía, apenas si habría salido a escena - a menos que entonces se tratara de un

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fenòmeno urbano - pues de lo contrario lo sollosos / gozos, esperanza / descansa, padezco / habrían registrado el jesuíta de San Eustaquio o fallesco, voltaso / chispazo, sin que se observe el trinitario de las Flores o los dos, porque si lo predominio de la variedad siseante sobre la cique intentaron fue reproducir el habla de los ceante ni la inversa; campesinos - que, por pocos que oyeran, al4) desfonologización de la oposición fonogunos oirían en sus actividades misioneras - es lógica ¡\¡ :: /r/ en posición implosiva, en el sentide extrañar que se les escapara tan llamativo do de ele\ cuelpos, pelvelsa, detelminao, puelta, fenómeno; he aquí unos versos de un Romance etc.; en final de palabra, por fonética sintáctica, villanesco de las Flores·. «Y como ella lleva / la secuencia -l + r > II: amparallo, amallos, alquantos güevos desechados / halla, al nido, y mionalla 'almidonarla', jabralle, pagalles, etc.; los empolla, / los cría, y está abrigando». Entre precedida de consonante oclusiva labial o velar, las dos obras ni un solo caso de yeísmo. la oposición se resuelve indistintamente en el 6.3. Hay que llegar a la segunda mitad del sentido de ele o en el de ere, dominando esta siglo XVIII, para tropezar con unos toscos y última realización: blinco, plometió, plao 'praelementales coloquios dramatizados de ambien- do', brancos, puebro, jabrar, etc.; te rural en que lo andaluz predomina sobre lo 5) tratamiento del fonema /d/: desaparición sayagués. Se trata de un conjunto de diálogos en posición intervocálica: too, ostees, clariá, titulados La Infancia de Jesu-Christo. Poema propieá, quea 'queda', paraero, etc.; vocalizadramático dividido en doce coloquios (h. 1784), ción en el grupo -dr-: paire, maire, albeirio 'aldel cura malagueño Gaspar Fernández y Avila bedrío'; lateralización en posición implosiva: (h. 1733 o 1737-1809), cuya edición crítica ha almiran, alvelsa, Davil. sido establecida por Francisco Torres Montes y Respecto de las formas, son de destacar éstas publicada por la Universidad de Granada, en 1987. Desde el punto de vista lingüístico, habría en los pronombres personales: mosotros, musotros, mos 'nos'; somercé y sumercé, arcaísmos que destacar lo siguiente: de origen castellano usuales en la lengua teatral 1) un claro polimorfismo de realización in- rústica; demostrativos: aqueste, aquesta, aquesa, diferente en el vocalismo átono: dicir, decir, su- aquesto; posesivos: mueso, muesa, muesos. Las rreo, sorreo 'ruido monótono e insistente', com- formas y los usos de la flexión verbal coinciden mutatis mutandis con las del español meridional pilo, cumplió·, proigio, pruigio 'prodigio', etc.; 2) en el consonantismo, se reproduce con jota actual. el fonema inicial de sílaba aspirado: jechos, saPero, con todo, lo importante no es esto: que bijondo, jiestas 'fiestas', etc.; aspiración casi se documente o no tal o cual rasgo dialectal o inusitada ya de jabrar 'hablar', jijo 'hijo' y ja- vulgar, sino el hecho sociolingüístico de poner mapola 'amapola' (cf. DCECH s. v.), pero, solamente en boca de los lugareños no sacralisobre todo, de joraremos 'oraremos', por ejem- zados el habla que les es natural: la virgen Maplo; aspiración de -s- intervocálica, aunque en ría y José hablan como personas educadas y un solo verbo: quijera, quijo, respectivamente, letradas, siendo, como eran, personas del pue'quisiera' y 'quiso'; aspiración de -s en posición blo. final de palabra: las jorejas, los jojos, las jarree, 6.4. Pasada la gran moda teatral andalucista etc. La jota inicial de jorejas, jojos y jarree no es según Ortega y Gasset, el siglo XIX español fue otra cosa que la representación grafemática del un siglo andaluz - el andalucismo lingüístico sonido aspirado de la -s implosiva que, por ra- salpica intencionadamente, unas veces, sin prezones de fonética sintáctica, se oye unido a la tenderlo, otras, la literatura de grandes poetas y palabra siguiente; hay que advertir, no obstan- narradores andaluces. En las puertas del site, que nuestro cura - ¡que no es un dialectó- glo XX, el granadino Angel Ganivet ofrece en logo! - incurre en contradicción fonética al su obra narrativa no pocos testimonios léxicos reproducir conjuntamente la ese final y la jota de su habla andaluza y, particularmente, grainicial siguiente: las jorejas, etc. Pero el cura ex- nadina. En sus obras de carácter narrativo se trapola el proceso de fonética sintáctica y lo encuentran voces tales como azotazo 'golpe hace aparecer cuando no hay ese final prece- fuerte dado en las nalgas con la mano abierta', dente respecto de la vocal que sigue: mal de jojo, cauchil 'arca de agua', voz de origen mozárabe, qué jojos, joja de rosa, pero también qué ojos. golfo 'tiempo de mayor intensidad' («salió a la Estos son, a mi juicio, los primeros testimonios calle en el golfo del calor»), gurripato 'novato' reales e indiscutibles de aspiración de ese final 'pájaro volantón', de ahí que en Málaga capital en andaluz, puestos de manifiesto por mí en se les diga gurripatos a los soldados de aviación 1979 (Mondéjar 1979, 392 n. 23) - lo de Sofo- (en Castilla, gurriato 'pollo de gorrión'), rejú nifa por Sofonisba lo trataremos más adelante; (DRAE rejús) 'desecho' 'escurriduras', de ahí 3) desfonologización del par /s/ :: /Θ/, patente que, en Granada, al último de varios hermanos en las rimas: gozo / venturoso, portentoso / gozo, se le llamara el rehit (rejú), rondín 'guardia mu-

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nicipal', 'el que hacía la ronda' para preservar el orden ciudadano en los barrios de Granada, locates 'alocado', estar en las guías 'quedarse muy delgado' (lo que guía o dirige la arquitectura del cuerpo son los huesos) y bastantes más cuya recogida se alargaría demasiado. Juan Ramón Jiménez, en su Historias para niños sin corazón (1909-1912), escribió un poema («La carbonerilla quemada») en el que la ropa de una pequeña es alcanzada por las llamas de la pila de leña ('carbonera') en una «siesta de julio» que competía con ventaja con el calor de la hoguera: «ascua violenta y ciega». En la inmensa e indiferente soledad del paisaje, la niña abrasada cuenta a su madre después de su vuelta: «Mare, me jeché arena zobre la quemaúra. / Te yamé, te yamé dejde er camino . . . ¡Nunca / ejtuvo ejto tan zolo! ¡Laj yama me comían, / mare, yo te yamaba, y tú nunca benía!». La transcripción de los sonidos aspirados por medio de la jota es el recurso ortográfico usual de representarlos, por cuanto ese grafema en andaluz del Oeste, Centro y gran parte del Oriente (salvo Jaén, Noreste de Granada y Almería) corresponde a un sonido aspirado, y no al velar fricativo sordo /χ/ del español común o general. Es interesante destacar que el poeta con muy buen oído - ha hecho equivalentes, a causa de su idéntica reproducción ortográfica, la aspiración analógica de hacer a echar (hechor, ocasionada probablemente a partir del participio: hecho contaminaría a echo / hecho) y la procedente de -s en posición implosiva. El ceceo y el yeísmo del texto corresponden a la realidad geograficolingüística de Moguer (Huelva), donde el poeta nació. Pero, a mi juicio, lo más notable de la transcripción ortográfica del texto es la aparición de una forma verbal de segunda persona de singular y de un sustantivo sin signo de aspiración (respectivamente, benía y yama), como corresponde, también, a la realidad coloquial diaria: -s > -h > 0, y pérdida de la abertura de la vocal precedente que acompaña a toda aspiración: «y tú nunca benía»; «Laj yama me comían». La b, en lugar de ν ortográfica, indica un hecho de fonética general del español, pero no así la pérdida de la -d- intervocálica de quemaüra. El teatro de los hermanos Machado aparece entreverado de andalucismos léxicos en medio, sobre todo, de un andalucismo ambiental, por ejemplo, en La Lola se va a los puertos (1929): ahí los abundantes diminutivos castizos como señorito, cañita (copa de vino o de manzanilla), mozito, comparitos 'compadritos', chiquilla, alegrito, poquillo, miajita, formalità, cocinilla, caballerito, mijita, todita, tontillo, agüita, nombres propios como Dieguito y Joselito. N o podrían dejar de aparecer en una comedia de

costumbres andaluzas los términos del flamenco: cante, cantaora, toque, tocaor, cante hondo, cante grande, soleares (plural de soleá < soledad, con -r- analógica de cantares, posiblemente), sonanta 'guitarra', juerga 'diversión acompañada de bebida, cante y baile' ( < huelga 'descanso'; en Andalucía, cuando un campesino no trabaja dice que está de huerga, con intensa aspiración); andalucismos de carácter general como desaboricwnes o esaboriciones 'sinsabores' 'disgustos' ( < (d)esaborío < desaborido < desabor), anubarrarse 'enfadarse' (de nubarrón 'nube grande, densa, oscura y separada de la masa nubosa'), chalupa 'loco', juncal 'gallardo' 'airoso', endenante(s) 'antes' (arcaísmo conservado en el medio rústico), jartá 'hartada' (andalucismo fonético), etc.; tampoco faltan, como era de esperar en este ambiente, gitanismos muy conocidos en Andalucía, hasta el punto de que los propios hablantes los creen de origen andaluz a fuerza de oírlos, especialmente en la llamada 'canción andaluza', algunos de ellos: chavea 'niño' (y no 'mozuelo', que en Andalucía es lo mismo que muchacho), currelando 'trabajando', ducas 'penas' 'fatigas', chipén 'estupendo' 'verdadero', y algunos más. Incluso en el puritano, elegante y exquisito prosista Juan Valera no sólo se encuentran andalucismos, sino hasta gitanismos intencionadamente utilizados; son andalucismos, no sólo de la provincia de Córdoba: 1) plantas y frutos: alcaucil (alcancil, en Málaga y Granada) 'alcachofa silvestre', alhucema 'espliego', almecina (almencina, en Málaga y Granada) 'fruto del almecino' 'fruto del almez' 'almeza', andregüela (andre huela) 'melón de invierno', pero 'fruto jugoso parecido a la manzana, algo más alargado que ancho' (eran famosos los de Ronda); 2) pájaros: avión 'vencejo', colorín 'jilguero'; 3) insectos: cochinilla de San Antón 'mariquita', curiana 'cucaracha', entre otros; 4) otros andalucismos: aljofifa 'trapo del suelo' y su verbo aljofifar 'fregar el suelo', candil 'bóveda pequeña de media luna con que se ilumina la mayor', miga ant. 'maestra sin título de párvulos', sobrehúsa 'guiso de pescado sobrante el día anterior', zanguango 'muchacho', gajorro 'gañote' (también guajerro, en Granada). 6.5. Es en la obra de los costumbristas y folcloristas donde el andalucismo lingüístico acompaña a la 'escena' o al 'cuadro' andaluces: González del Castillo, Estébanez Calderón, Fernán Caballero, Rodríguez Rubí, Afán de Rivera, Rodríguez Marín, Díaz de Escovar, Arturo Reyes, Franquelo Martínez (Ramón), Salvador Rueda, Machado y Alvarez, Montoto y Rautenstrauch, Manuel Balmaseda y José Carlos de Luna, entre muchísimos más.

394. Spanisch: AreaUmguistik II. Andalusisch 511 Es José Carlos de Luna una personalidad polifacética, incluso dentro del andalucismo: poeta, erudito muy entendido en achaques de flamenco, estudioso de la ictiología e ictionimia marina mediterránea, también, al parecer, buen pescador de caña, versado en la vida y milagros de los gitanos andaluces, y en algunas parcelas más del conocimiento histórico, folclòrico y natural. En su antología comentada del flamenco, De cante grande y cante chico (de Luna 1935), el andalucismo lingüístico es mucho más notable que en la de A. Machado y Alvarez (Machado 1881). Pero más todavía se encuentran en su libro de poemas, Versos (de Luna 1963), entreverados de gitanismos. Hay que destacar, por último - last but not least - a García Lorca, cuyo andalucismo lingüístico, en comparación con el ambiental, no es buscado, sino que brota de su pluma con la misma naturalidad que sus coloristas y vitales metáforas. Ni siquiera el diminutivo tiene intención literaria; lo utiliza en la lengua escrita con la misma espontaneidad que cualquier granadino - andaluz, en general - lo produce en la coloquial diaria. En cualquier caso, es muchísimo menos frecuente el andalucismo - salvo en el uso del diminutivo - de lo que podría esperarse en Lorca. No puede faltar la terminología flamenca: siguiriya, siguiriyero, soleá, petenera, jaleo, sorongo, cantaora, etc.; andalucismos de uso bastante general y naturaleza heterogénea: rondones 'vistazos', mocito 'soltero' mozuelo 'muchacho', viento morisco 'v. del Sur', botana 'maca', calañés 'sombrero de Calañas (Huelva)' hoy prácticamente fuera de uso: de formato redondo con ala vuelta hacia arriba, el casco adopta la forma de un cono truncado, juncal 'gallardo' 'airoso', almario 'armario' (< alma), onza 'cada una de las seis partes en que se dividía una tableta de chocolate', etc.; nombres de plantas, flores y fruto: biznaga 'ramillete de jazmines en forma de esfera', panocha 'mazorca', naranjel 'naranjal', toronjas 'naranjas', yerbaluisa 'luisa' 'hierba luisa' y otros; de pájaros: zumaya 'chotacabras', pájara pinta 'aguzanieves'; nombre de insecto: curiana, curianita 'cucaracha'; de color: pajizo, pajiza 'amarillento' 'amarillo' 'color de la paja'; diminutivos casi exclusivamente lorquianos: vecinitas, delantaritos, galancillos, sangrecita, comadricas, etc.; diminutivos de nombres propios: Carmencica, Gabrielillo, Elenita, Cristobita (los cristobicas, en Granada, son las 'marionetas'); tratamiento: señá 'señora'. 7. Fonología andaluza 7.1. Vocalismo La gran diferencia existente entre el vocalismo del español general y el del andaluz oriental es

de doble naturaleza: cuantitativa y funcional. Respecto de la cantidad, consiste en que el número de fonemas del primero es de cinco /i, e, a, 0, u/, el del segundo es de diez /i, i, e, f, a, o, ρ, u, μ/; respecto de la funcionalidad, radica en que mientras, en el primero, cuatro vocales sólo se oponen por su naturaleza (palatal / velar) y cinco por el timbre del lugar de articulación dentro de cada serie, más la más abierta /i - u, e - o/ y /i - e, i - a, e - a/ y /u - o, u - a, o - a/; en el segundo, además, se oponen los fonemas del mismo lugar de articulación dentro de cada serie, más la a, por su diferencia de timbre /i - i, e - ç, a o - Q, u - y/. El vocalismo de Andalucía occidental es exactamente igual que el del español estándar. 7.1.1. El primer investigador que detectó la existencia en andaluz de parejas vocálicas homorgánicas cuyo rasgo distintivo es el grado de abertura fue el fonetista español Tomás Navarro Tomás (Navarro 1939), a quien posteriormente han seguido en sus especulaciones todos los dialectólogos del andaluz y del español de América. La diferencia de plenitud vocálica sólo establece distinciones semánticas cuando el juego opositivo se da en posición final absoluta de sílaba: pe 'letra' / pç 'pez', o pe 'sing.' / pg 'pl.'; ama '3a pers.' / amç '2 a pers.'; perdí 'v. perder' / perdí 'perdiz'. ¿Se puede hablar, en consecuencia, de sistema vocálico andaluz oriental en la misma medida que lo hacemos del francés, del italiano o del portugués, por ejemplo, donde la diferencia de grado tiene valor fonológico en cualquier posición que se halle el par opuesto? Estimo que no. Navarro Tomás nunca habló de «sistema vocálico». 7.1.2. Pero sí lo ha hecho el resto de los dialectólogos posteriores. Para su representación ideal funcional han elegido dos de los 'modelos' establecidos por Trubetzkoy, el cuadrangular y el triangular. Hasta ahora, se han ideado nada menos que cinco esquemas de representación, pero todos ellos variantes del modelo cuadrangular (los dos más antiguos) y del triangular. El primero de ellos data de 1949 y lo propuso E. Alarcos (Alarcos 1949, 268 n.2): es cuadrangular, tiene ocho fonemas /i, e, ç, ä, a, ç, o, u/ y el juego opositivo se establece entre cuatro grados de abertura y dos tipos de localización (orden velar y orden palatal). El segundo (1955), también cuadrangular, lo estableció M. Alvar: consta de diez fonemas /i, 1, e, ç, ä, a,