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French Pages 731 [748] Year 1994
Einleitung Introduction
Lexikon der Romanistischen Linguistik (LRL) Herausgegeben von / Edite par Günter Holtus · Michael Metzeltin · Christian Schmitt
Band/Volume VI,2 Galegisch, Portugiesisch Gallego, Portugues
Max Niemeyer Verlag Tübingen 1994
1. Le «Dictionnaire encyclopedique de linguistique romane»: justification et objectifs Maitriser seul aujourd'hui le flot des publications, toujours croissant, sinon en resultats concrete, du moins en nombre, cela n'est plus guere possible: c'est la plainte qu'on entend souvent, avec raison semble-t-il. A l'aspect quantitatif s'ajoute l'aspect qualitatif: comparees ä d'autres disciplines, les etudes romanes, ces dernieres annees, ces dernieres decennies, se caracterisent par une diversification, une specialisation, une orientation vers des aspects particuliers et vers de nouvelles decouvertes linguistiques. Les introductions et les comptes rendus de recherche existants ne permettent plus aujourd'hui d'avoir acces facilement et rapidement ä ces resultats et cheminements multiformes de la recherche. Nous avions naguere une vue d'ensemble sur 1'evolution de la discipline, sur les acquis et les questions ouvertes: le Grundriss der romanischen Philologie de Gröber, paru pour la premiere fois il y a cent ans; une telle vue d'ensemble n'existe pas pour l'etat actuel de la recherche. Pour bien des domaines et bien des problemes, nous ne disposons pas d'un releve des materiaux plethoriques, encore moins d'une synthese des recherches. Bien des raisons militent en faveur d'une telle vue d'ensemble sous forme de dictionnaire encyclopedique. Dans les manuels de type traditionnel et plus encore dans les ouvrages d'auteurs individuels, il y a necessairement des accents particuliers: etant donne l'ampleur de la discipline, un manuel ne peut traiter la multiformite des problemes interessant les etudes romanes ou les etudes linguistiques en general qu'en procedant par presentation-exemple; un ouvrage individuel, pour sa part, reste toujours marque par le point de vue de son auteur, un traitement objectif ne pouvant plus constituer le but a atteindre. Un dictionnaire encyclopedique, au contraire, pose le pluralisme et l'interdisciplinarite comme conditions prealables ä une presentation synthetisante; il peut done donner la parole έ de nombreux specialistes, representant des methodes et des traditions variees, et cela dans une cooperation coordonnee qui, ä tout prendre, garantit un traitement equilibre des divers domaines. En repartissant la charge sur plusieurs epaules, on cree les conditions pour un examen approfondi de l'abondant materiau; si beaucoup d'auteurs s'attachent ensemble a scruter les connexions objectives aussi bien que methodologiques, on se rapprochera davantage du but vise: une presentation ample et sans prevention. L'information ä jour sera ici garantie au mieux par le souci qu'ont
eu des le depart les editeurs de toujours trouver, pour chaque article, un specialiste du sujet. Ce n'est certainement pas un hasard que le projet „Lexikon der Romanistischen Linguistik (LRL)" soit ä peu pres synchrone avec d'autres presentations synthetiques, notamment dans le domaine des etudes germaniques, oü ont vu le jour, ces dernieres annees, des manuels sur la science du langage et de la communication, presentant les divers secteurs de recherche; ne passons pas non plus sous silence le fait que, en ce qui concerne la conception d'ensemble, le LRL s'appuie en partie sur le „Lexikon der Germanistischen Linguistik (LGL)" (paru egalement chez Niemeyer), qui vise έ presenter une vue d'ensemble des etudes de linguistique germanique au debut des annees 80, en y incluant les principals disciplines voisines. Le LRL n'est cependant pas d'abord un sismographe enregistrant les tendances modernes; il doit bien plutot repondre ä sa vraie fonction: une information ample et circonspecte. De longues discussions de methode et de contenu ayant mis en evidence les avantages et les inconvenients des diverses approches et orientations de la recherche, il parait aujourd'hui possible et necessaire de concevoir une presentation globale et claire sur l'avenir de la discipline. Ce faisant, aucune methode ne devra etre surestimee ou sous-estimee et la progression devra rester determinee par la visee de base: aborder les questions ä traiter par une discussion de grande ampleur. Ainsi, les editeurs Se sont donne pour täche de degager les rapports de la linguistique romane avec la linguistique generale et en meme temps de retracer - autant que possible - les impulsions parties des etudes romanes et prises en consideration ou appliquees dans d'autres domaines «philologiques». Partant de ces premisses, le LRL vise ä promouvoir des etudes romanes qui se comprennent comme linguistique comparee, sans negliger pour autant le fait que la description systematique des divers secteurs, des conditions historico-culturelles et surtout de l'usage langagier dans les situations communicationnelles du passe et du present constitue la base indispensable de la discipline «etudes romanes» et de ses relations avec les autres langues. 2. Structure et conception du LRL: lignes directrices et accents L'objet du LRL, ce sont les langues romanes dans leur ensemble, considerees ä la fois diachroniquement et synchroniquement. En partant des principes aujourd'hui admis, on ne peut aborder adequatement un domaine d'une telle amplitude 3
qu'en posant la langue comme un moyen de communication fonctionnel, socialement differencie, s'actualisant selon des parametres spatiaux, temporeis et situationnels - etant bien entendu que seul un observateur aux methodes süres est en mesure de decrire la langue comme agir humain. Ä partir de positions metalinguistiques, une telle description peut se referer aux modalites et aux finalites des regies appliquees dans les situations communicationnelles; elle peut montrer comment la communication impose le recours a un monde effectif ou fictif, elle peut enfin presenter historiquement les regies de la langue, variables, sujettes au changement et dependantes de dimensions sociales. Conformement ä ces vues fondamentales, le LRL s'articule en huit parties-themes. Les deux premieres reexaminent les problemes historico-scientifiques et les questions d'ordre general et methodologique, precisent les notions de base et les techniques de description, present e d les instruments de travail. L'histoire de la discipline degage en particulier les epoques et les ecoles historiques qui furent importantes pour la linguistique generale et done aussi pour les etudes romanes; et en meme temps, elle releve les orientations et les approches methodologiques issues des etudes romanes, certaines ayant influence partiellement d'autres domaines philologiques, d'autres (tel le «Guillaumisme») n'ayant eu pratiquement aucun echo dans les autres disciplines. La partie methodologique presente, d'un point de vue inter-langues, mais en maintenant toujours la reference aux langues romanes, tous les aspects du systeme de la langue. Les themes ici traites ont evidemment une grande extension: depuis le traitement des moindres elements fonctionnels, en passant par les unites lexicales disparates, jusqu'ä la linguistique et la theorie textuelles. De plus, le theme «langue et societe» sera ici traite dans toute son ampleur: on y eclaircira les positions theoriques, on y traitera les questions de changements internes et externes; dans des articles d'orientation inter-langues, on presentera les problemes lies aussi bien ä la communication de groupes qu'ä la production de textes ä caractere persuasif pour les medias. Ä ces questionnements d'ordre sociologique fera suite une presentation des classifications typologiques et genealogiques des langues et des families de langues, les criteres en etant experimentes sur divers domaines d'etude allant de la linguistique contrastive ä la periodisation des langues. Ce sous-ensemble se terminera par un releve des centres de collecte et traitement de donnees: ce point aussi a paru indispensable, les manuels souvent n'informant pas 4
suffisamment sur des questions telles que la repartition geographique des centres de recherche, d'archives ou de collecte de materiaux. Les deux parties suivantes, III et IV, ont pour objet les etudes romanes en tant que linguistique historico-comparative; cela concerne par consequent des domaines que les etudes romanes ont puissamment contribue ä fonder methodologiquement - y compris dans la perspective de la linguistique generale: de par leur documentation privilegiee, allant du latin ancien aux langues romanes d'aujourd'hui, elles ont, en effet, fourni d'importants resultats. Ici seront examines les phenomenes communs aux langues issues du latin; il y sera traite de la relation du latin au type «langue romane»; il y sera fait un bilan critique de la grammaire historico-comparative des langues romanes, l'accent etant mis sur ce qui unit plus que sur ce qui separe. Les parties V et VI decrivent et analysent les differentes langues et aires linguistiques romanes. Conformement ä l'etat des recherches et la masse de la documentation, le roumain, l'italien, le fran?ais, l'espagnol et le portugais auront une place plus importante que les autres langues romanes. Cela ne signifie pas cependant que les autres langues et aires linguistiques aient une valeur moindre: de tels accents doivent seulement etre interpretes comme les consequences logiques de donnees extra-linguistiques. A comparer egalement avec le choix des langues dans lesquelles sont redigees les contributions: dans un ouvrage confu au sein de trois universites de langue allemande, edite et commercialise par une maison d'edition de Tübingen, il est clair que l'allemand est utilise entre autres comme langue scientifique; mais par ailleurs, il a paru judicieux d'admettre comme langue de redaction la langue traitee directement dans tel article, ä l'exception du roumain et de langues moins repandues, dites «langues mineures». Le choix des langues et la place reservee aux «langues mineures» tiennent done essentiellement ä des raisons extra-linguistiques. Ce sont, par contre, des arguments objectifs de poids qui ont conduit ä une bipartition chronologique: 1° du Moyen-Äge ä la Renaissance, 2° de la Renaissance ä l'epoque actuelle. Certes, le passage du Moyen-Äge aux Temps Modernes ne represente pas une limite nette, ni de portee generale; cependant, les aspects fondes sur l'etat de la recherche ne sont pas seuls ä plaider en faveur de la division chronologique latin - (proto)roman, (proto)roman - Moyen-Äge, Renaissance - Temps Modernes. Si la premiere periode est caracterisee par la division et la differenciation du latin, dejä fortement dialectalise, la limite entre le Moyen-
Äge et les Temps Modernes est marquee ä la fois par des criteres externes et des criteres internes. Parmi les criteres externes, citons la montee de langues nationales et les premiers essais de codification et de creation de langues Standard (le plus souvent suscitee par les besoins de l'administration) et certaines conditions sociales, culturelles et politiques particulieres. Les criteres internes ne manquent pas non plus: la Renaissance, precisement, connait une multiplicite de nouveaux types de texte et se caracterise, dans la «Romania», par une restructuration souvent profonde, une reorganisation de grande portee, du systeme linguistique. Les editeurs sont cependant conscients qu'une telle articulation chronologique reste problematique, notamment pour le roumain, et que, pour la limite fixee, precisement, on ne peut parier de parallelisme entre les langues romanes qu'en repoussant quelque peu a l'arriere-plan de nombreuses differences de fait, culturelles aussi bien qu'historiques. Mais comme les parties V et VI donnent la primaute aux phenomenes linguistiques, il parait justifie et judicieux de maintenir la limite historique que constitue la «Renaissance». Les deux dernieres parties, VII et VIII, traitent de problemes qui ont aujourd'hui une actualite particuliere: les langues en contact, les langues de migrants, les Creoles, les langues artificielles - au sens strict et les langues poetiques - ainsi que les aspects contrastifs, classificatoires et typologiques des langues romanes. Ici non plus, point d'accent privilegie: y seront traites aussi bien les problemes historico-linguistiques de superstrat, de substrat et d'adstrat que les methodes, problemes et resultats de la recherche contemporaine en matiere de contacts et de Creoles d'aujourd'hui. La presentation contrastive, classificatoire et typologique devra dessiner la physionomie propre de chaque langue romane, en se referant aux classifications genealogiques; mais eile s'attachera aussi ä la question, non resolue jusqu'ä maintenant, de savoir quel poids ont les forces divergentes et les forces convergentes dans les langues romanes. C'est ce chapitre qui permettra un examen critique de ce qu'impliquent des classifications aussi courantes que le roman balkanique, le rheto-roman, le gallo-roman, l'ibero-roman.
3. Structure et conception des
articles
D'emblee, les editeurs se sont entendus sur deux points fondamentaux: le L R L ne peut en aucun cas se baser sur des positions de principe unilaterales, venant des auteurs ou des editeurs; il ne doit pas non plus privilegier les approches consi-
derees aujourd'hui comme modernes, d'actualite ou particulierement riches d'avenir: l'actualite, justifiee peut-etre, parait moins importante que la saisie des idees fondamentales. Cela ne pouvait signifier que ceci: chaque article doit se rattacher aux travaux anterieurs et retracer les chemins (eventuellement, les egarements) de la recherche, afin de permettre au lecteur de se faire un jugement d'une part sur l'histoire et d'autre part sur l'importance presente des diverses approches. Cela signifiait aussi que les editeurs, avant de demander la collaboration d'auteurs choisis avec circonspection, devaient faire, pour chaque article, une pre-structuration par motcles et plan d'ensemble; qu'ils devaient examiner et prendre en consideration systematiquement les ouvrages traitant de linguistique romane manuels, histoires des langues et etudes d'information generale - afin d'eviter, autant que possible, une vue unilaterale ou un releve lacunaire des problemes ä traiter. Ces mots-cles, ces indications de plan, transmis aux auteurs, ce n'etaient pas des lits de Procruste, mais ils visaient tout au moins ä eviter un isolement methodologique et une restriction documentaire scientifiquement inacceptable; ils voulaient encourager les auteurs des differents articles ä mettre en ceuvre non seulement les questionnements qui sont aujourd'hui au centre des preoccupations, mais aussi toute la richesse de l'activite philologique et de la recherche scientifique anterieures, tout au moins par rapport aux methodes employees par l'auteur lui-meme et par rapport aux approches aujourd'hui dominantes; que l'auteur transmette done au lecteur, dans la mesure du possible, le tresor d'experience multiseculaire. Negliger la tradition fait courir le danger que des tendances trop dominantes ramenent partiellement la recherche en de?ä des acquis d'une ou plusieurs generations anterieures. II a done paru utile que chaque article commence par presenter les cheminements de la recherche, l'etat actuel de la discussion; il a egalement semble indispensable de retracer, autant que possible, les methodes des precedentes generations de chercheurs et de les appretier ä leur juste valeur. Ainsi devrait etre atteint un certain degre d'unification, l'objectif ä long terme n'etant pas, bien entendu, l'unification par une approche determinee, mais uniquement une standardisation adaptee ä l'objet ä decrire. En outre, chaque article presente une sorte de synthese, oü l'auteur reste libre de donner clairement son point de vue et eventuellement, de le preciser par rapport ä d'autres conceptions. II s'agissait done seulement de suggerer certains points, 5
essentiels aux yeux des editeurs, d'attirer l'attention sur des methodes dont la pertinence est incontestable; rendre les articles paralleles et comparables, c'etait la formulation d'une demande plus que d'une exigence absolue. II en va de meme pour le chapitre «perspectives» concluant la plupart des articles et montrant comment pourra se poursuivre l'investigation du theme traite, quels sont les desiderata en theorie et en documentation; de meme aussi, pour la bibliographie, qui ne vise jamais a l'exhaustivite. Pour les titres des articles toutefois, il a paru souhaitable de tendre ä une terminologie unifiee, aussi bien pour chaque langue que d'une langue ä l'autre. II convenait done de donner la preference ä une terminologie internationale tout au moins quand elle se revelait plus efficace; si, par exemple, le volume IV utilise le terme grammaticografia, peu usuel en italien, e'est pour des raisons de convergence avec la terminologie internationale. Le parallelisme n'a cependant pas toujours pu etre atteint, parce qu'il a semble indispensable, en tel ou tel cas, de tenir compte des differences culturelles et historiques. Une intervention trop rigoriste des editeurs n'aurait guere contribue a une plus grande coherence des volumes. II est, en effet, apparu que certains auteurs se sont repartis entre eux les domainesfrontieres autrement que l'avaient prevu les editeurs, que des domaines apparemment analogues se sont reveles parfois disparates ä la description, ou encore que telle conception geographico-linguistique ou telle repartition geographique ne correspondaient pas toujours ä la conscience qu'en avait une minorite donnee; et celle-ci, pour souligner des points de vue divergents, le plus souvent conditionnes par des positions politiques ou historiques, avait peut-etre de bonnes raisons. II reste done que les editeurs ne pouvaient que faire des propositions ou recommander des articulations. Le contenu et la forme d'un article relevent de la responsabilite de son ou ses auteurs, les editeurs devant veiller ä maintenir la conception d'ensemble, a verifier que les textes soient comprehensibles et bien fondes. Precisons en outre que pour l'index des matieres, il est prevu un volume ä part. 4. Public vise par le LRL En concevant les huit volumes, les editeurs avaient en vue plusieurs groupes d'utilisateurs qu'ils chercheraient ä satisfaire par une mise en oeuvre systematique de l'histoire de la discipline et de l'etat de la recherche, par la description et la discussion des methodes, par la presentation cri6
tique des resultats et enfin, non moins important, par l'ouverture de nouvelles perspectives. Les premiers destinataires, evidemment, ce sont tous ceux qui, au niveau universitaire, enseignent les langues romanes, dirigent des «seminaires» ou bien ont besoin, pour leurs cours, de presentations claires et süres en ce qui concerne les approches de methode et de contenu. Sur les questions de genealogie, de typologie synchronique et de sociolinguistique, le dictionnaire encyclopedique leur offre des etudes de portee systematique, allant en partie au-delä du domaine directement concerne et donnant une presentation fiable des theories et methodes. Destinataires au meme titre, les etudiants en etudes romanes: les editeurs ont continuellement rappele aux auteurs qu'ils devaient rediger leur texte de maniere ä le rendre comprehensible egalement ä de tels lecteurs et au moins partiellement utilisable pour des etudes individuelles. Ce souci explique egalement, en matiere de terminologie, la preference donnee aux termes de la langue cultivee generale. C'est precisement l'attention portee ä ces lecteurs etudiants qui a determine la relation «theorie - presentation des acquis», les editeurs partant de l'idee que la theorie ne devrait jamais etre un but en soi, mais devrait toujours rester orientee vers le domaine a decrire. Cela ne signifle pas cependant que l'ouvrage soit marque par une certaine peur du contact avec l'approche theorique ou par un scepticisme ä l'egard de la mise en theorie; bien au contraire: les editeurs ont conscience que seule la connexion de concepts theoriques clairs d'une part et de resultats et faits releves et präsentes avec soin d'autre part permet une presentation adequate des questionnements linguistiques. Outre les enseignants et etudiants de linguistique romane, l'ouvrage s'adresse aussi aux chercheurs d'autres domaines des sciences humaines. Impossible de les citer tous ici; evoquons cependant, ä titre d'exemple, le specialiste en etudes litteraires, auquel l'ouvrage apporte maintes impulsions en bien des articles; Fhistorien, qu'interesseront d'emblee les contributions historico-linguistiques; le sociologue auquel beaucoup d'articles fourniront de precieuses indications; le theologien, l'ethnologue ou le juriste, qui pourront egalement consulter le LRL avec profit. Posons-le en principe: ä toutes les sciences sociales et humaines, qui voient dans la linguistique et specialement dans les etudes romanes une science d'appoint, le LRL pourrait rendre de grands services pour tel ou tel aspect particulier. Enfin, l'accent mis ici sur les connexions fonctionnelles - histoire des cultures, science des lan-
gues et des cultures - interessera aussi certainement nombre de ceux qui estiment indispensable une recherche interdisciplinaire. 5. Genese du LRL Au cours de nombreux entretiens avec des collegues d'Allemagne federate et d'autres pays, les editeurs ont pu constater qu'ailleurs aussi, il avait ete prevu des vues d'ensemble du meme type, mais que jamais, pour des raisons diverses, elles ne se sont realisees. L'invitation ä la cooperation pour le projet LRL est venue de M. Metzeltin, qui avait dejä, dans les annees 70, defriche le terrain pour un grand manuel d'etudes romanes; G. Holtus, de son cöte, ä peu pres ä la meme epoque, avait commence ä travailler ä un ouvrage d'etudes romanes parallele au LGL, et Ch. Schmitt avait trace le plan d'un manuel traitant des langues nationales romanes d'aujourd'hui. C'est de la rencontre de ces trois projets qu'est nee l'idee d'un vaste dictionnaire de la linguistique romane, dont la conception globale a ete mise au point en 1982-1983 par les trois editeurs. La maison Max Niemeyer ayant accepte d'en assurer la publication, les premiers contrats ont pu etre expedies aux auteurs en 1984. Les premiers articles sont parvenus aux editeurs en 1985. Depuis, il a fallu bien sür donner, redonner aux auteurs l'occasion d'integrer dans leurs articles de nouveaux developpements et une information ä jour. II va de soi neanmoins qu'au cours de la phase d'impression de chaque volume, il a fallu se soumettre ä bien des compromis et qu'il n'a pas ete possible, dans tous les cas, de tenir compte apres coup des toutes dernieres publications. Les editeurs ont eu de nombreux entretiens avec des collegues d'Allemagne federale et d'ailleurs, se traduisant par de nombreuses suggestions ou propositions concretes. Parmi les diverses ameliorations proposees, il n'est pas possible d'enumerer en detail lesquelles ont ete retenues ou ä quel endroit; les editeurs n'en remercient pas moins cordialement toutes celles et tous ceux qui se sont exprimes, oralement ou par ecrit, sur la conception du LRL ou sur des
ameliorations possibles. Nous tenons ä nommer ci-dessous par ordre alphabetique quelques correspondants et conseillers qui se sont particulierement distingues par leur engagement pour cette ceuvre: Hans Peter Althaus (Trier), Kurt Baldinger (Heidelberg), German Colon (Basel), Manlio Cortelazzo (Padova), Michele A. Cortelazzo (Padova), Hans-Martin Gauger (Freiburg), Hans Goebl (Salzburg), Klaus Heitmann (Heidelberg), Johannes Kramer (Siegen), Helmut Lüdtke (Kiel), Robert Martin (Paris), Bodo Müller (Heidelberg), 2arko Muljacic (Berlin), Max Pfister (Saarbrücken), Aurelio Roncaglia (Roma), Jürgen Schmidt-Radefeldt (Kiel), WolfDieter Stempel (München), Georges Straka (Strasbourg), Peter Wunderli (Düsseldorf), Alberto Zamboni (Padova). Nous devons un grand merci ä la Deutsche Forschungsgemeinschaft pour les moyens financiers qu'elle a mis ä notre disposition; que soit aussi remercie la VG Wort de son aide financiere destinee ä l'impression du tome IV. Divers auteurs ont pu beneficier de l'aide de differentes fondations nationales. La preparation des manuscrits pour rimprimerie et le travail general de redaction n'auraient pu avoir lieu sans le travail competent et efflcace de notre collegue Wolfgang Schweickard et l'aide des collaboratrices et collaborateurs scientifiques, des assistantes et assistants et des secretaires de Bonn et Heidelberg (Thomas Johnen, Elisabeth von Langen-Keffenbrinck, Andrea Redecker, Sabine Tholen, Barbara Verwiebe, Elisabeth Weis, Elke Windhaus), Treves (Franjoise Calonec, Ursula FlemmingPütz, Dr. Robert Gueho, Dr. Brigitte Konrad, Dr. Ute önnerfors, Christoph Platen, Annette Pozzo, Jutta Precker, Elisabeth Scheuer, Udo Thelen) et Vienne (Dr. Alexandra Kratschmer, Maria Emilia Pawera-Pinto Leite, Maria Virginia Metzeltin, Lore Thir). Les editeurs sont specialement reconnaissants a Monsieur Harsch-Niemeyer (Tübingen) pour la grande confiance et Finteret bienveillant qui ont accompagne et soutenu la publication de cette oeuvre. Günter Holtus (Treves) Michael Metzeltin (Vienne) Septembre 1993 Christian Schmitt (Bonn)
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Lexikon der Romanistischen Linguistik (LRL) Band/Volume VI,2
Lexikon der Romanistischen Linguistik (LRL) Herausgegeben von / Edite par Günter Holtus · Michael Metzeltin · Christian Schmitt
Band/Volume VI,2 Galegisch, Portugiesisch Gallego, Portugues
Max Niemeyer Verlag Tübingen 1994
Die Deutsche Bibliothek - CIP-Einheitsaufnahme Lexikon der romanistischen Linguistik: (LRL) / hrsg. von Günter Holtus... - Tübingen: Niemeyer. ISBN 3 - 4 8 4 - 5 0 2 5 0 - 9 NE: Holtus, Günter [Hrsg.]; LRL Bd. 6. 2. Galegisch, Portugiesisch. - 1994 ISBN 3-484-50336-X © Max Niemeyer Verlag Tübingen 1994 Das Werk einschließlich aller seiner Teile ist urheberrechtlich geschützt. Jede Verwertung außerhalb der engen Grenzen des Urheberrechtsgesetzes ist ohne Zustimmung des Verlages unzulässig und strafbar. Das gilt insbesondere für Vervielfältigungen, Übersetzungen, Mikroverfilmungen und die Einspeicherung und Verarbeitung in elektronischen Systemen. Printed in Germany. Herstellung: Max Niemeyer Verlag, GmbH & Co KG, Tübingen Druck: Allgäuer Zeitungsverlag GmbH, Kempten (Allgäu). Einband: Heinr. Koch, Tübingen
ν
Inhaltsverzeichnis / Table des matieres Siglen / Sigles Abkürzungen / Abreviations Die Sprachgebiete auf der Iberischen Halbinsel / Les aires linguistiques de la Pininsule Iberique
VII XXIX XLI
Die einzelnen romanischen Sprachen und Sprachgebiete von der Renaissance bis zur Gegenwart / Les dlfferentes tongues romanes et teure regions d'lmptontatlon de la Renaissance a nos Jours Galeglsch / Gallego
410. Interne Sprachgeschichte I. Grammatik / Evoluciön lingüistica interna I. Gramätica Rosario Alvarez Blanco / Henrique Monteagudo Romero 411. Interne Sprachgeschichte II. Lexik / Evoluciön lingüistica interna II. Lexico Constantino Garcia 412. Interne Sprachgeschichte III. Onomastik / Evoluciön lingüistica interna III. Onomästica Dieter Kremer 413. Soziolinguistik / Sociolingüistica Manuel Gonzalez Gonzalez 414. Sprachnormierung und Standardsprache / Norma y eständar Anton Santamarina 415. Externe Sprachgeschichte / Evoluciön lingüistica externa Mercedes Brea 416. Areallinguistik / Areas lingüisticas Francisco Fernandez Rei 417. Grammatikographie und Lexikographie / Gramaticografla y lexicograßa Mercedes Brea
1
22
34 46 66 80 98 110
Portugiesisch / Portugu6s
418. Phonetik und Phonemik / Fonetica e fonologia Jorge Morais Barbosa 419. Intonationsforschung und Prosodie / Entoafäo e prosödia Jorge Morais Barbosa 420. Graphetik und Graphemik / Graphetique et graphematique Paul Teyssier 421. Flexionslehre / Flexion Jaromir Tläskal
130 143 148 160
422. Wortbildungslehre / Formag&o de palavras Mario Vilela 423. Partikelforschung / Particulas e modalidade Jürgen Schmidt-Radefeldt 424. Phraseologie / Fraseologia Christine Hundt 425. Lexikologie und Semantik / Lexicologia e semäntica Mario Vilela 426. Morphosyntax / Morfo-sintaxe Ana Maria Brito 427. Syntax / Sintaxe Eberhard Gärtner 428. Textlinguistik / Lingüistica textual Elisabeth Rudolph 429. Stilistik / Estilistica Wolfgang Roth 430. Textsorten / Tipologia textual Helmut Siepmann 431. Pragmalinguistik / Pragmalinguistica Jürgen Schmidt-Radefeldt 432. Gesprochene Sprache und geschriebene Sprache / Lingua falada e lingua escrita Michael Scotti-Rosin 433. Sprache und Massenmedien / Lingua e meios de comunicafäo Michael Scotti-Rosin 434. Soziolinguistik / Sociolingüistica Maria Fätima de Rezende Matias .. 435. Sprache und Generationen / Lingua egeragöes Delmira Ma?äs 436. Sprache und Geschlechter / Lingua e sexos Maria Fätima de Rezende Matias .. 437. Fachsprachen / Tecnolectos Telmo Verdelho 438. Sondersprachen / Girias Heinz Kröll 439. Diglossie und Polyglossie / Diglossia e poliglossia Helmut Berschin 440. Sprachnormierung und Standardsprache / Norma e lingua-padräo Dieter Woll 441. Sprache und Gesetzgebung / Lingua e legislafäo Maria Virginia Machado Rego Metzeltin 442. Sprachbewußtsein und Sprachbewertung / Conscientizafäo e avaliafäo da lingua portuguesa Miguel Metzeltin
173 199 204 216 233 241 270 281 287 304
308 313 321 327 332 339 355 367 382
399
430
VI 443. Sprache und Literatur / Lingua e literatura Elisabeth Rudolph 444. Externe Sprachgeschichte / Histoire externe de la langue Paul Teyssier 445. Geschichte der Verschriftung / Lingua e escrita Otto Winkelmann 446. Interne Sprachgeschichte und Entwicklungstendenzen / Evolufäo linguistica interna Timo Riiho 447. Etymologie und Geschichte des Wortschatzes / Etymologie et histoire du lexique Dieter Messner 448. Anthroponomastik / Antroponimia Dieter Kremer 449. Toponomastik / Toponimia Dieter Kremer 450. Dialektale und regionale Varianten in Portugal / Dialectos e variedades regionais em Portugal Heinz Kröll 451. Brasilianisch / Ο portugues do Brasil Silvio Elia 452. Portugiesisch in Afrika / La langue portugaise en Afrique a) Ausdehnung und Verbreitung des
440 461 472
498
511 518 534
545 559
Portugiesischen / Expansion et diffusion du portugais Jean-Michel Massa b) Sprachvariation / Variafäo linguistica Matthias Perl 453. Portugiesisch in Asien / A linguaportuguesa na Asia a) Ausdehnung und Verbreitung des Portugiesischen / Espansione e diffusione del portoghese Giorgio Raimondo C a r d o n a . . . . b) Portugiesisch in Südostasien / Le portugais dans le sud-est de l'Asie Jean Caudmont c) Portugiesisch in Sri Lanka (Ceylon) / Ο portugues em Sri-Lanka (Ceiläo) Christian Schmitt 454. Periodisierung / Periodisation Dieter Messner 455. Varietätenlinguistik des Portugiesischen / Linguistica variacional do portugues Günter Holtus 456. Grammatikographie / Gramaticograßa Dieter Woll 457. Lexikographie / Lexicografia Telmo Verdelho
575 585
591 597
610 618
623 649 673
VII Siglen/Sigles AA AAA AAASLV AAR AARBucure?ti AATorino AATSL AAU AAVTI AAWL ABDO Abh Berlin
Antichitä Altoadriatiche. Udine Archivio per l'Alto Adige. Firenze Atti dell'Accademia di Agricoltura, Scienze e Lettere di Verona. Verona Atti della Reale Accademia d'ltalia. Roma Analele Academiei Romane. Bucurejti Atti dell'Accademia delle Scienze di Torino. Torino Atti dell'Accademia Toscana di Scienze e Lettere «La Colombaria», η. s. Firenze Atti dell'Accademia di Scienze, Lettere ed Arti di Udine. Udine Atti dell'Accademia scientifica veneto-trentino-istriana. Padova Abhandlungen der Akademie der Wissenschaften und der Literatur. Mainz Association Bourguignonne de Dialectologie et d'Onomastique. Dijon Abhandlungen der Königlich-Preußischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin. Berlin Abruzzo Abruzzo. Rivista dell'Istituto di Studi Abruzzesi. Roma Äbside Äbside. Revista de cultura mexicana. Mexico Ac Le dictionnaire de l'Academie franfoise, 2 vol. Paris, 1694 ACCT Agence de Cooperation Culturelle et Technique. Paris ACIELB III Actas do III Colöquio Internacional de Estudos Luso-Brasileiros. Lisboa, 19S9 ACIL X Graur, Alexandru, et al. (edd.), Actes du X e Congres International des Linguistes (Bucarest, 28 aoüt-2 septembre 1967), 4 vol. Bucarest, 1969/1970 ACILAM Garcia Gomez, Emilio (ed.), Actas del Coloquio Internacional sobre Literatura Aljamiada y Morisca (Oviedo, 10-16 julio 1972). Madrid, 1978 ACILFR/ACILPR/ACILR: ACILR VII Badia, Antonio/Griera, Antonio/Udina, Federico (edd.), Actes du VII e Congres International de Linguistique Romane (Barcelone, 7-10 avril 1953), 2 vol. Barcelone, 1953/1955 ACILR IX Actas do IX Congresso Internacional de Linguistica Romänica (Lisboa, 31 de mar90-4 de abril 1959), 3 vol. Lisboa, 1961/1962 ACILPR X Straka, Georges (ed.), Actes du X e Congres International de Linguistique et Philologie Romanes (Strasbourg, 23-28 avril 1962), 3 vol. Paris, 1965 ACILFR XI Quilis, Antonio, et al. (edd.), Actas del XI Congreso Internacional de Lingüistica y Filologia Romänicas (Madrid, 1-9 de septiembre de 1965), 4 vol. Madrid, 1968 Rosetti, Alexandru/Reinheimer-Ripeanu, Sanda (edd.), Actele celui de al XII-lea Congres ACILFR XII International de Lingvisticä ;i Filologie Romanicä, 2 vol. Bucures(i, 1970/1971. Boudreault, Marcet/Möhren, Frankwalt (edd.), Actes du XIII C Congres International de ACILPR XIII Linguistique et Philologie Romanes, tenu ä l'universite Laval (Quebec, Canada), du 29 aoüt-5 septembre 1971, 2 vol. Quebec, 1976 ACILFR XIV Värvaro, Alberto (ed.), XIV Congresso Internazionale di Linguistica e Filologia Romanza (Napoli, 15-20 aprile 1974). Atti, 5 vol. Napoli/Amsterdam, 1976-1981 Moll, Aina (ed.), XVI* Congres Internacional de Linguistica i Filologia Romäniques ACILFR XVI (Ciutat de Mallorca, 7-12 d'abril de 1980). Actes, 2 vol. Palma de Mallorca, 1982/1985 Bouvier, Jean-Claude (ed.), Actes du XVII e Congres International de Linguistique et ACILPR XVII Philologie Romanes (Aix-en-Provence, 29 aoüt-3 septembre 1983), 9 vol. Aix-enProvence, 1984-1986 ACILPR XVIII Kremer, Dieter (ed.), Actes du XVIII® Congres International de Linguistique et de Philologie Romanes (Treves, 1986). Tübingen, 1988ACLPM III Actas do III Congresso sobre a Situafäo Actual da Lingua Portuguese no Mundo (Lisboa, 1983), vol. 1: 1985 (21990), vol. 2: 1988. Lisboa, 1985/1988 Association for Computing Machinery. New York ACM Acme Acme. Annali della Facoltä di Lettere e Filosofia dell'Universitä degli Studi di Milano. Milano ACRSR Atti del Centro di Ricerche Storiche di Rovigno. Rovigno/Trieste ACStLongob Atti del Convegno di Studi Longobardi. Udine Anuario de Estudios Atlänticos. Las Palmas/Madrid AEA Anuario de Estudios Filolögicos. Cäceres AEF AELIA Association d'Etudcs Linguistiques Interculturelles Africaines. Paris AEPC Asociaciön Espanola para el Progreso de las Ciencias. Madrid AEPE Asociaciön Europea de Profesores de Espanol. Madrid AF Anuario de Filologia. Barcelona AFA Archivo de Filologia Aragonesa. Zaragoza AFL Melillo, Michele (ed.), Atlante Fonetico Lucano. Roma, 1955 AFLBrazzaville Annales de la Faculte des Lettres et Sciences humaines de Brazzaville. Brazzaville AFLFC Annali della Facoltä di Lettere e Filosofia dell'Universitä di Cagliari. Cagliari AFLT Annales de la Faculte des Lettres et Sciences de Toulouse. Toulouse
VIII AFLUsp AFMC AFMP AFNOR Africa AGAL AGI AGIR AICED AILC AIMAV AION-L AION-O AION-R AION-S AIS AIV AJFS AJPh AL AL-An ALA ALAL Alazet ALB ALBRAM ALCat ALCB ALCe ALCorse ALE ALEA ALEANR
ALEC ALECM(an) ALEIC ALEICan ALEP ALEPO ALEPS ALER Alessio, LE Alessio, PostilleDEI ALF Alfa ALFAL
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IX ALFC ALG
ALGa ALH ALHafn ALHung ALI ALIFO
ALILL ALittHung ALJA
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ALP ALPB ALPI ALPic ALPO ALR ALRM ALRR ALRR-Maramure; ALT ALW
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χ AM AMa AMAP(at) AMAT Amiras AMM AMSIA Analele Bucurejti Analele Iaji Anf Anglia Anl AnnAcFenn AnnlEO AnnNorm ANPh ANRW Anthropos ANTS AO AOR APFB API APK ApplLing APs APV AR ARB Arbor Archivum ArchTriest Arhiva AS ASASM ASCL ASG-Bericht ASGM ASL ASLEF ASNP ASNS ASOL ASP ASPG ASPN ASPu ASRR AStS A§UCuza AtRo ATVT AUB AUBL AUBLLR
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XI AUBLLS AUC AUDECAM AUI AUM AUMLA AUNeuchätel AUPELF AUT AUTMirail AUToscane Avenj AVP BA Babel BABL/BRABLB BAE BAEPE BAHL BAL BALI Balkan Studies BalkE BALM BARBL BARLLF BBCS BBRPH BBS BCAD BCCF BCDI BCSFLS BCTD BCVenlstr BDC BDL BDL(1)C BdM BDR BDW BECh BELC Belfagor BEP BEPB Berceo BF BFE BFil BFLMulhouse BFLS BFUCh BGDDSL BH BHR BHS Bibl.mus.
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Buletinul Pitejti/ Bulletin CILA Bul§t Pitejti BUP ByzZ
Buletinul $tiin[ific al Facultä[ii de invätämint pedagogic. Pitejti Bulletin de la Commission Interuniversitaire Suisse de Linguistique Appliquee. Neuchätel
CahLing CAIEF CAM CCE CCG CCM CDB CDBa
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Bachillerato Unificado Polivalente/Bacharelato Unificado Polivalente Byzantinische Zeitschrift. München
XIII CDBr CDC CDI CDIHE CDILig CDP CDSH CDU Ce fastu? CEC CEL CEO CEP CEPic CeS CFS CFV CG CGL Chalender Ladin Ciäcere en trentin CIAP CIDO CIESPAL CIF CIFM CIL CILF CILFR CILL CIRB CIRELFA CISO CLAD Clavileno CLCE CLEAM CLESP CLEUP CLex CLF CLing CLingS CLS CLTA CLUQ CM CMF CN CNALP CNR CNRS CODOFIL CoFIM Cognition CoLit Communications
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XIV CONFEMEN Contemporanul Contrastes Convivium COU CPPR CR CRALO CRDP CREDIF CRH Criterion Criticon CS CSAV CSDI CSIC CSP CTL CUBI CuEG CUP CyR DA DAC Dacoromania DadLF DaF DAG DAg DAM DAO DASP DBa
DBI DBR DCECH DCELC DCR DCVB DDB DDJb DEAF DEC DECL(1)C DEEH DEI DEL1 DELP DEM
Conference des Ministres de l'Education des £tats d'expression franijaise. Paris Contemporanul. Säptäminal politic-social-cultural. Bucure§ti Contrastes. Revue de ('Association pour le Developpement des fitudes Contrastives. Paris Convivium. Filosofia, psicologia, humanidades. Facultad de Filosofia y Letras. Universidad de Barcelona. Barcelona Curso de Orientation Universitaria Calendarul pentru poporul romän. Bucurejti Cakavska ric. Split Commission royale des anciennes lois et ordonnances de la Belgique. Bruxelles Centre Regional de Documentation Pedagogique. Clermont-Ferrand Centre de recherches et d'etudes pour la diffusion du fi-anjais. Paris Commission royale d'histoire de Belgique. Bruxelles Criterion. Barcelona Criticon. France-Iberie Recherche. Institut d'Etudes Hispaniques et Hispano-Americaines. Toulouse Critica Storica. Roma Ceskoslovenskä Akademie Ved. Praha Centro di Studio per la Dialettologia Italians. Padova Consejo Superior de Investigaciones Cientificas. Madrid Cahiers Sextil Pujcariu. Linguistique, Philologie, Litterature roumaines. Paris Current Trends in Linguistics. The Hague Catalogo cumulativo (1886-1957) del Bollettino delle pubblicazioni italiane. Nendeln (Liechtenstein), 1968 Cuademos de Estudios Gallegos. Santiago de Compostela Cambridge University Press. Cambridge Cuenta y Razon. Madrid Academia Republicii Populäre Romane (ed.), Dic(ionarul limbii romäne (= DLR, vol. 1-5). Bucuresti, 1913-1948 (cf. MEC/DAC) Dacoromania. Jahrbuch für östliche Latinität. Freiburg/München Pruvost-Beaurain, Jean-Marie, Dictionnaire actuel de la langue franiaise. Paris, 1985 Deutsch als Fremdsprache. Leipzig Baldinger, Kurt, Dictionnaire onomasiologique de l'ancien gascon. Tübingen, 1975— Diccionari Aguilö, Materials lexicogräfics aplegats per Marian Aguilö i Fuster, revisats i publicats sota la cura de Pompeu Fabra i Manuel de Montoliu, 8 vol. Barcelona, 1915— Giammarco, Ernesto, Dizionario abruzzese e molisano, 4 vol. Roma, 1968-1979 Baldinger, Kurt, Dictionnaire onomasiologique de l'ancien occitan. Tübingen, 1975— Deutsche Gesellschaft für die Afrikanischen Staaten portugiesischer Sprache. Bonn Diccionari Balari. Inventario lexicogräfico de la lengua catalana, compilado por Jose Balari y Jovany y dispuesto para su publication por Manuel de Montoliu, 2 vol. (Uetres A-G). Barcelona, s. a. Dizionario Biografico degli Italiani. Roma, 1960Les dialectes belgo-romans. Bruxelles Corominas, Joan/Pascual, Jose Α., Diccionario critico etimologico castellano e hispänico, 6 vol. Madrid, 2 1980-1991 Corominas, Joan, Diccionario critico etimologico de la lengua castellana, 4 vol. Berna, 1954-1956 Dimitrescu, Florica, Dicjionar de cuvinte recente. Bucure;ti, 1982 Aleover, Antoni M.'/Moll, Francesc de B., Diccionari catalä-valenciä-balear, 10 vol. Palma de Mallorca, 1926-1962 Bigalke, Rainer, Dizionario dialettale della Basilicata. Heidelberg, 1980 Deutsches Dante-Jahrbuch. Köln/Wien Baldinger, Kurt, Dictionnaire etymologique de l'ancien franyais. Quebec/Tübingen/Paris, 1971Bollee, Annegret, Dictionnaire etymologique du Creole. Bamberg (in Vorbereitung) Coromines, Joan, Diccionari etimolögic i complementari de la Uengua catalana. Barcelona, 1980Garcia de Diego, Vicente, Diccionario etimologico espanol e hispänico. Madrid, 1954 Battisti, Carlo/Alessio, Giovanni, Dizionario etimologico italiano, 5 vol. Firenze, 1950-1957 Cortelazzo, Manlio/Zolli, Paolo, Dizionario etimologico della lingua italiana, 5 vol. Bologna, 1979-1988 Machado, Jose Pedro, Dicionärio etimologico da lingua portuguesa, 3 vol. Lisboa, 3 1977 Müller, Bodo, Diccionario del espanol medieval. Heidelberg, 1987-
XV DERS DES DESF DESL DETI DEX DFC DFQ
DG DGILE DGLC DHLE Diacritica Diagonales Dialect Dialectiques Dialekt Dicenda Diogenes Dire DIRS Djela JAZU DLC DLF DLR DLRLC DLRM DLz DNLF DNS DOM DOOM
DOP DR DRAE DRG DRLAV DS DSCL DSCSO DsWien DTA DTOC
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XVI DTT DU DW DY EA EALMG EB EBTch EC EDES EDHASA EDUSP EE EEth EETT EG EGB EL ELA ELAL ELH
ELLC ELSP ELUA Emerita EMVW Enc.lt. EncDant. Epos ER Ercolani ERHSJ EspA ESPLA Etnie EUC EU1EA Europe EWFS EXB Fachsprache/Fsp FAPESP FC FD FENAME FEW
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XVII FGV FI FiLM Filologia Filologija FIPF FITRO FL FLV FM FoLi FR Francia FRANTERM Fremdsprachen FrM FrRev FS FU FundMath GARS Gdf GDLI GE GEC GEG Geolinguistique GGA GISCEL GL GLLF Globus Glossa Glotta GLR GLS GMIL GMLC
Gnonom GPFC GRECO Grial GRLF
GRLM(A) GRM GrP GrS GSLI GUP GURT H/Hispania
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XIX IPA IRAF IRAL IREC Ischi ISO(Journal) IStatSH Istria Italica Italienisch ITL ItSt JAOS JASA Jb(IRSL) JbP JCLA JDaF JEGP JEP JHAW JHI JICU JIL JL JO JoP JOS JPNP JSav JSI JSOc JUD KBGL KFLQ Khipu Kodikas Kratylos Kriterion KrJb KRQ KuhnZ
LA La Bassa LAB LaC Lacio D r o m Ladinia Langages LangSpeech Language LaPh LatSt
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debe anteponerse a me, e este e ο seu comportamento se me e reflexivo, OD ou dativo de interese: Senor doutor, con esta calor eu non lie me pono esa roupa; /Deus lie me libre!. Pero se me e obxecto indirecto, ordenase libremente con lie: Non lie me gustan as murmuracions/ Non me lie gustan as murmuracions. Se me e dativo de interese e lie obxecto indirecto, a orde entre ambos tarnen e libre: Por favor, non lie me fagan mal ό can/non me lie fagan mal. 4) Entre as formas non reflexivas de terceira persoa, as de dativo anteceden äs de acusativo: As leiras quixiron\\e\as comprar e el vendeunas. 5) As formas de plural tenden a retrasa-la süa position, mesmo contrariando as regras anteriores. Asi, lies segue invariablemente a me (Fixeron melles un estrago ös pexegueiros), pero as secuencias nos lie, vos lie alternan con lie nos, lie vos respectivamente (Pareceu noslle abondo; Non lie nos fixeron caso ninguri). As escasamente frecuentes secuencias vos nos, nos lies, vos lies tarnen se ordenan libremente. Ο dativo de solidariedade plural sempre aparece posposto: Döecheme, pero obrigatoriamente Döemevos. 2.4. Demostrativos Fronte ös substantivos, os pronomes demostrativos presentan unha triple variation de xenero: masculino, feminino e neutro. As formas que presentan son as seguintes: a) l a persoa estejestajisto — esto/estes/estas; b) persoa esej esaßso - eso/eses/esas; c) 3" persoa aquel/aquelajaquilo - aquelo/aqueles/aquelas. As formas con έ tönico mantenen [e] con timbre pechado excepto na 3" persoa, na que pode aparece-la forma [akela], Para os neutros a maioria das falas galegas presenta vocal tönica [e], ainda que no galego eständar se tenden a empregar mäis ben as formas con [i]. Dialectalmente, tarnen aparecen formas masculinas con [i]: iste, ise, aquil, se ben non coincidindo con isto, iso, aquilo. Os demostrativos neutros non tenen plural e unicamente se poden empregar en funciön nuclear, mentres que os restantes poden ser nucleares ou adxacentes: Α vos iso tanto vos ten; Estas sonche moi espilidas; Α min aqueles xantares non che me prestaban nada. Os demostrativos neutros üsanse fundamentalmente en anäfora que non se refire a substantivos, senön a outro tipo de sintagmas: Dixo que vina e non veu; iso non me gustou nada. Existe ademais outra serie, usada para contraponer unha mostraciön a outra anterior, implicita ou explicita, e no segundo caso, realizada por un mostrativo da serie devandita. As süas formas son: a) estoutro/estoutralestoutros/ estoutras\ b) esoutrojesoutrajesoutrosjesoutras\
410. Galegisch: Interne Sprachgeschichte I. Grammatik
c) aqueloutro/aqueloutralaqueloutrosjaquelouIras. Exemplos: Ese peixe non lie me parece fresco, poname ditas ducias destoutro. 2.5. Posesivos Os posesivos presentan distintas formas, que varian por relation coa persoa do posuidor e co xenero e nümero, da cousa posuida: a) posuidor eu, meujminalmeuslminas, b) posuidor ti, teu/tua/teus/tuas, c) posuidor el/ela/eles/elas, vostede/vostedes, seu/süa/seus/süas; d) posuidor nos, noso/nosa/nosos/nosas; e) posuidor vös, vosojvosa/vosos/vosas. Exemplos: Ο voso trade non traballa, voulles pedi-lo sett os vecinos do baixo. Na terceira persoa, para desface-la ambigüidade, pode usarse del/dela/deles/delas no canto do posesivo, coma tal: Titian ditas motos na casa, α de Xoana e α dos seus irmans pequenos, pero a dela estaba avariada e eles nunca ma emprestaban. Existen ademais as formas de meujde teu/de seu/de nosojde voso/de seu, sen variation de xenero e nümero en relation coa cousa posuida, que se usan para indicar pertenza exclusiva {Cosa de meu, pero non *curmän de meu); de xeito que son posibles enunciados como A mina casa non e de meu (= a casa onde eu vivo non e da mina propiedade). Ο galego posüe unhas formas especiais, cadanseujcadansualcadanseus/cadansuas, con valor posesivo-distributivo, utilizadas sobre todo no singular, e non necesariamente referidos ä terceira ou sexta persoas: A Catuxa e α min regaläronnos cadansüa axenda (= a cada unha de nös unha axenda); Mandeilles a Farruco e a Rosina cadanseus tenis par α ο verän (= a cada un deles un par de tenis). Como posesivo de respecto empregase, sobre todo na apelatiön, ainda que estän en franco desuso, a forma mi (e menos utilizados, tu, su) acompanando a madre, padre, tio, senor e amo. 2.6. Indeflnidos Dada a heterexeneidade formal e funcional dos pronomes indefinidos, e tan dificil ofrecer unha lista completa e pechada coma unha clasificaciön rigorosa dos indefinidos. A efectos präcticos, pödese acepta-la seguinte clasificaciön: 1) Os identificadores poden expresar identidade (mesmo/-a/-os/-as, propioj-a/-os/-as, tall tales, ambos/-as, entrambos/-as) ou alteridade (outro/-a/-os/-as, o/a/os/as demais, o/a/os/as mäis). En funciön adxacente, ambos e entrambos esixen ο uso do artigo: Petou con enträmbolos punos, Turraron ämbalas duos. No significado de 'o/a(s) restante(s)', son equivalentes os dous Ultimos indefinidos da lista: Garda a roupa e deixa ο mäisjo demais.
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2) Os existenciais poden expresar existencia en grao cero (ninguin, ningün/ningunhalningüns/ningunhas, nada; ren - res); en grao medio (alguen, algünlalgunha/algüns/algunhas, algo) ou en grao completo (todo!todajtodos/todas); tarnen expresan xeneralidade (calquera, quenquera) ou distribution (cada, cadaqttin). Ningun como adxacente pode situarse antes ou despois do substantivo: Non teno ningunha fame, Non teno fame ningunha. As formas ren e res 'nada', cada vez mäis insölitas na fala pero de grande fortuna literaria, so aparecen en contexto negativo, en funciön de OD e despois do verbo: Non dixo ren, De pan non me queda nin res. Todo pode empregarse ben con referencia xenerica, significando a totalidade dos individuos que integran un conxunto (Todo cidadän ten dereito ό traballo = Tödolos cidadäns tenen dereito ό traballo), ou ben pode referirse ä integridade ou totalidade dun individuo (Botou toda a noite chorando = Boto a noite enteira chorando\ Botou as noites, todas chorando = Botou as noites enteiras chorando). Advirtase ο contraste no singular, onde na referencia xenerica non aparece ο artigo. Cadaquen e cada un, ademais da sua signiflcaciön distributiva, poden indicar 'todas e cada unha das persoas': Cadaquenlcada un tinamos asignado un lugar na mesa (= 'tinamos asignado cadanseu lugar na mesa'; Ali cadaquenlcada un ten que amanarse pola sua conta (= 'todos sen exception tenen que amanarse pola süa conta'). 3) Os cuantificadores expresan cantidade de maneira non precisa (un/unha/uns/unhas; certoj -a/-os/-as, poucoj-al-osl-as', tantoj-al-osl-as; canto/-al-os/-as; varios/-as; abondo/-aj-osl-as·, bastante/s; moitol-al-osl-as; demasiadol-aj-osl -as'; mäis; menos). Ε salientable ο comportamento do indefinido pouco en funciön adxacente: a) En singular con substantivos non contables, pode aparecer unido ό nucleo substantivo polo partitivo de en forma invariable (Bebe un pouco de auga e come un pouco de pan) ou concordando co substantivo (Bebe unha pouca de auga e come un pouco de pan); ou ben sen de partitivo e concordando co substantivo (Bebe unha pouca auga e come un pouco pan), ou mesmo sen partitivo e inmobilizado (Bebe un pouco auga). As mäis usuais son a primeira e especialmente a terceira posibilidades. b) Con substantivos contables, sempre en plural, aparece habitualmente concordando co substantivo e sen partitivo de (Emprestame uns poucos cartos; Deille unhas poucas moedas). Non obstante, e posible a construction con artigo indeterminado e de partitivo, coma tal: Asi a todo no curro deste ano ainda che habia uns
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Galegisch
poucos de cabalos. Pero nötese que ο significado que adopta uns poucos de e ο de 'un nümero considerable de'. Abondo indica cantidade ou grao suficiente, e adoita situarse tralo substantivo, co que concorda en xenero e nümero: Non a merco, que non teno cartos abondos. Bastante pode ser sinönimo de abondo (asi: Non teno cartos bastantes para mercala) ou ben significar 'cantidade, intensidade ou grao notable' (Habia bastante xente; Teno bastante fame). A posicion do indefinido pode servir para discriminar entre os dous significados: Hoxe tivemos luz natural bastante para a rodaxe en exteriores (= en cantidade suficiente); Hoxe tivemos bastante luz natural (= en cantidade ou durante un tempo considerable). Na fala, prefirese ο emprego de de mäis ό de demasiado: Ese tenche cobiza de mäis. 2.7. Numerals Os numerais usados para indicar unha cifra precisa son cero, un/unha, dous/düas, tres, catro, cinco, sets, sete, oito, nove, dez, once, doce, trece, catorce, quince, dezaseis, dezasete, dezaoito, dezanove, vinte, vinteün/vinteunha, vintedous/vintedüas, vintetres etc., trinta, trinta e un/unha etc., corenta, cincuenta, sesenta, setenta, oitenta, noventa, cen, cento un/unha etc., douscentos/duascentas, trescentosl-as, catrocentos/-as, cincocentos/-as ou quinentosj-as, seiscentos/-as, setecentos/-as, oitocentos/-as, novecentos/-as, mil, mil cen, mil douscentos/duascentas, etc. dous/düas mil, tres mil etc., dez mil etc., un millon, dous millöns, tres millöns etc., un billon (= un millön de millöns) etc. Conservase, ainda que esta en franco desuso, un sistema de contaxe por centos ata dous mil: novecentosf-as, dezcentos/-as, once centos/-as etc., dezanove centos/-as. Con frecuencia, dous, tres e, sobre todo, catro üsanse para se referir a un nümero indeterminado de unidades, destacando ο reducido da cantidade {Isto e para que vivan a conta nosa catro senoröns). Para indica-la posicion ou a orde nunha serie üsanse primeiro, segundo, terceiro, cuarto, quinto, sexto, sitimo, oitavo, noveno, decimo, undecimo ou decimo primeiro, duodicimo ou decimo segundo, decimo terceiro, decimo cuarto etc., decimo noveno, vixesimo, vixesimo primeiro etc., trixesimo, cuadraxesimo, quincuaxesimo, sesaxesimo, septuaxesimo, octoxesimo, nonaxesimo, centesimo, milesimo, millonesimo. Todos eles presentan variation de xenero e nümero (didmo/-a/-os/-as), pero nos compostos soamente se produce no derradeiro elemento (dicimo cuarto, decimo cuarta). A partir de decimo, ο uso dos
numerais ordinais e infrecuente, e no seu lugar prefirese ο numeral correspondente: Vou no posto sententa e cinco. Para indica-la relation multiplicativa entre düas cantidades üsanse dobre ou duplo/-a, triple ou triplo/-a, cuMruple ou cuädruploj-a, quintuploj-a, sextuplo/-a, decuplo/-a. Deles, na lingua coloquial so son usuais dobre, triple e, en menor medida, cuädruple; nos demais casos ο corrente e usa-lo nümero cardinal seguido da palabra veces: Este furado e ο dobre de fondo do que calculabamos, e catro/sete . .. veces mäis fondo do que calculabamos. Para expresar fractions numericas üsanse medio ou metade e tercio; para fractions mäis reducidas üsanse as formas do ordinal (cuarto, quinto, centesima etc.). Medio/-a/-os/-as, usados con adxectivos, poden indicar un grao pouco preciso, equiparable ό indicado por bastante ou abondo: Quedou medio amolado polo que lie dixeches. Neste uso, pode manterse invariable pero e mäis habitual que concorde en xenero e nümero co adxectivo ό que precede: Os vecinos andan mediojmedios alporizados coas trasnadas do cativo. Metade pode empregarse precedido do artigo a, pero e corrente que apareza sen el: Mire, vou levar metade', Herdou metade da casa. Existen ademais os seguintes numerais colectivos (entre parentese indicase ο nümero preciso de unidades do conxunto): par ou parella (2), decern (10), ducia (12), vintena (20), trintena (30), centena ou cento (100), milleiro (1000). Os mäis empregados coloquialmente son par, ducia, cento e, en menor medida, milleiro. Os dous ültimos tarnen se utilizan para expresar unha cantidade imprecisamente elevada: Cala un pouco, que teno un cento de lerias que falarche.
2.8. Relatives, interrogativos e exclamativos Os pronomes relativos son que, quen; o/a cal, os/as cales; canto/-a/-os/-as; onde, cando, como; cuxo/-a/-os/-as. Ο pronome quen so se refire a persoas, a miüdo ο seu antecedente non estä expreso, e e invariable; ο verbo da clausula que introduce pode concertar na 2" pers. con el ou co seu antecedente, na persoa correspondente: Fomos nos quen ο fixemos; Quen flxo esta deleiba foron estes mangallöns. Ο pronome cal e de escaso uso coloquial. Ο relativo-posesivo cuxo, vixente na literatura medieval, carece de vitalidade no galego falado moderno, pero ainda manten certa vixencia na lingua formularia e na literatura. Como interrogativos e exclamativos üsanse que, quen, cal e canto. Tenase en conta que que pode empregarse para preguntar por cantidades: iQue custa esa vaixela?.
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2.9. Α comparaciön. Igualdade, superioridade, inferioridade 2.9.1. Comparaciön de igualdade Ο primeiro termo pode expresarse ou darse por entendido: Estou (gordo) coma un bocoi. Se ο primeiro termo se explicita, pode estar marcado polar formas tan/tanto ou escusarse a presencia destas: Ε (tan) forte coma un carballo; con todo a sua presencia e obrigada cando se nega a igualdade: Νon estä tan teimudo como ti dis. No segundo termo usase coma ante frases substantias, adxectivas, adverbiais, preposicionais ou pronomes, ante cläusulas de infinitivo e ante as cläusulas introducidas por algiin outro nexo: Vai lixeiro coma unha lebre; Ε tan fehle de corpo coma rexo de mente; Hoxe comeuche coma sempre; Falo tan ben ti coma min; Traballar aqui e coma folgar todo ο dta; Fai coma se non os coneceses; Contoullo como quen non quere a cousa. Ante cläusulas non introducidas por ningün outro nexo üsase como cando ο significado e netamente comparativo: Trabälloo igualino a como ο facia teu pai. Se ο significado e ademais distributive, tamen se usa coma: Tanto ri coma chora (= unhas veces ri e outras chora). Α comparaciön de igualdade tamen se pode expresar por medio de igual ca, ο mesmo ca: Ti arränxao igual ca sempre. 2.9.2. Comparaciön de superioridade e inferioridade Usase mäis/menos . . . ca: Parece mäis vella ca min; As filloas säbenme mäis con mel ca con marmelada; Hoxe choveu mäis ca conte; Non fai mäis ca chorar. Para a inferioridade prefirese a negation da superioridade: Non e tan loira coma min e mäis frecuente ca Ε menos loira ca min. De uso mäis restrinxido e mäis/menos ... do que, que aparece preferentemente ante predicados co verbo en forma finita e mais no esquema mäis/menos + (substantivo/adxectivo) + do que + verbo (coma parecer, semellar, deber, convir, cumprir, dicir etc.): Arreda, que molestas mäis do que axudas; Pois α Ines e mäis nova do que parece. 2.10.
Ο verbo
2.10.1. Morfoloxia. As conxugacions Os verbos galegos agrüpanse, segundo a vocal temätica que presentan, en tres clases morficas ou conxugacions (C = Conxugacion). As vocais temäticas de cada conxugacion son 1" C -a-, 2" C -e- e 3" C -»-: and-a-r, bat-e-r e viv-i-r. Normalmente, a raiz mantense inalterada en todo ο
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paradigma, pero hai un grupo de verbos que presentan notables variations radicais, sobre todo entre ο tema de presente e ο tema de perfecto. Non hai grandes diferencias morfoloxicas entre as tres conxugacions, e mesmo se observa certo grao de neutralization entre a 2a C e a 3" C. 2.10.2. Morfoloxia. Paradigmas dos verbos reguläres Indicative: Presente: 1* C: and-o, -a-s, -a, -a-mos, -a-des, -a-n; 2" C: bat-o, -e-s, -e, -e-mos, -e-des, -e-n; 3" C: viv-o, -e-s, -e, -i-mos, -i-des, -e-n. As formas de 4" pers. e 5* pers. levan ο acento na vocal temätica e as restantes sobre a raiz. A vocal da raiz acentuada nestas persoas e denominada vocal radical. Contrariamente ό que se dixo a respecto do caracter invariable da raiz dos verbos reguläres, esta vocal pode varia-lo seu timbre. A este respecto, procede chama-la atencion sobre as seguintes particularidades: 1) A l ' C e a ünica na que aparecen /ε/ε/ο/ como vocais radicais constantes en todo ο paradigma, en verbos como obrar e quentar. Noutros verbos, como levar e xogar prodücese unha alternancia [e]/[e] e [o]/[o], entre as 1', 2", 3* e 6" pers., acentuadas na raiz, e as 4" e 5* pers., acentuadas na vocal temätica. Esta conxugacion tamen e a unica na que aparecen raices rematadas en semivocal, como en cambiar [kam'bjar]/camiio ['kambjo] e minguar [mig'gwar]/minguo ['mirjgwo]. Na fala, estes verbos (especialmente en -iar, que son os mäis frecuentes) presentan unha pronuncia vacilante: debido ä xa comentada resistencia os ditongos crecentes, adoito a pronuncia e [kambi'ar)/['kambio], e de aqui pode pasarse a [kambe'ar], de onde [kam'beo], conforme ό modelo mäis xeral gabear [gaße'ar]/gabeo [ga'ßeo], 2) Algüns verbos reguläres da 2° C tenen /a/ como vocal radical, coma tal abranguer, arder, bater e derivados (abater, combater, debater etc.), caer e derivados (acaer, decaer, recaer etc.), esvaer, nacer e derivados, tanguer, valer, varrer, xacer. Pero as mäis xerais como vocais radicais son [e] e [o]: converter, converxer, derreter, emerxer, renxer, rexer, tremer, escorrer, interromper, irromper, morrer e moitos mäis. Os verbos con [e] e fo] presentan sistematicamente alternancia vocälica no pres. ind.: 1", 4", 5a pers. [e], [o]/2", 3", 6* pers. [ε], [D]. Exceptüanse deber (sempre con /e/) e mais quecer e esquecer (con /ε/ constante). 3) Na 3a C hai verbos con vocal radical /a/, pero os mäis caracteristicos desta conxugacion son os que presentan nesa position [u] ou [i].
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Galegisch
3.1) Os verbos con vocal radical [u] presentan düas posibilidades: bulir e derivados, cubrir e derivados, acudir, cuspir, durmir, fuxir, lucir e derivados, sacudir, subir, sufrir, tusir, xurdir e algüns mäis, ofrecen no ind. pres. alternancia vocälica na raiz: l a , 4", 5" pers. [u] xurdo, xurdimos, xurdides/2", 3a, 6" pers. [o] xordes, xorde, xorden. 3.2) Dos verbos con vocal radical [i], a situation e complexa: 3.2.1) Moitos verbos, como escribir ou vivir presentan /i/ constante. 3.2.2) Verbos como adherir, advertir, agredir, competir, divertir, espir, medir, pedir, preferir, referir, repetir, vestir e outros presentan alternancia na vocal radical: l a -3 a , 6a pers. [i] visto, vistes, viste, visten/4°, 5a [e] vestimos, vestides. Na pronuncia do galego comün, tendese a unificar en [i]: [bis'timos], [bis'tides]. 3.2.3) A lingua culta tenta restaura-la alternancia en verbos como ferir, mentir, seguir, sentir, servir e outros: l a pers. [i] mintoj^, 5a pers. [e] mentimos, mentides/2", 31, 6 a [ε] mentes, mente, menten. No galego comün falado, a tendencia xeral a manter [i] en todo ο paradigma do ind. pres., ou en todo caso facer alternancia l a -3 a , [i]/4a, 5" [e]: ['mirjtes], ['minte], [min'timos] ou [men'timos], ['mister)]. Algüns verbos da 2a C e 3a C con raiz rematada en vocal (caer, doer, esvaer, moer, sair etc.) incrementan ; na l a : moio, moes, moe . . . Tamen ο fai parir. pairo, pares ... Valer ten -//- na l a pers.: vallo, vales, vale . . . Pola contra, os verbos en -ear e -oar, como nomear e amorear, son totalmente reguläres: nomeo, nomeas, nomea . . .; amoreo, amoreas, amorea . .. Copreterito: l a C: and-a-ba, -a-ba-s, -a-ba, -aba-mos, -a-ba-des, -a-ba-n; 2 a e 3a C: bat-i-a/vivi-a, -i-a-s, i-a, -i-a-mos, -i-a-des, i-a-n. Nas tres conxugacions se manten a acentuacion grave etimoloxica nas 4" e 5" pers. A vocal /i/ manten independencia silabica mesmo nos verbos que tenen radical rematado en vocal: traiamosjtrai-ä-mos/. Preterite: 1" C: and-e-i, -a-ches, -o-u, -a-mos, -a-stes, -a-ron; 2" C: bat-ί-η, -i-ches, -e-u, -e-mos, -e-stes, -e-ron; 3a C: viv-ί-η, -i-ches, i-u, -i-mos, -i-stes, -i-ron. Ο acento recae sempre na vocal temätica. Antepreterito: and-a-ra/bat-e-ra/viv-i-ra, -ra-s, -ra, -ra-mos, -ra-des, -ra-n-. As ünicas variations entre conxugacions son as debidas ä vocal temätica; tarnen neste caso se manten a acentuacion grave nas 4a e 5a pers. Pospreterito: and-a-ria, bat-e-ria, viv-i-ria, -ria-s, -ria, -ria-mos, -ria-des, -rta-n. Son graves as 4a e 5a pers. Future·, and-a-re-i, bat-e-re-i, viv-i-re-i, rä-s, -rä, -re-mos, -re-des, -ra-n, co acento sobre ο morfema modotemporal.
Subxuntivo: Presente: l a C: and-e, -e-s, -e, -e-mos, -e-des, -e-n; 2a e 3a C: bat-a/viv-a, -a-s, -a, -a-mos, -a-des, -a-n. Ο acento pasa da raiz para a desinencia nas 4a e 5a pers. As particularidades observadas na l a pers. do ind. pres. mantenense, salvo casos excepcionais, en todo ο subx. pres. Asi, a vocal radical dos verbos da 2a C como coma e beba e pechada coma en bebo e collo, e asi se fai tamen vista, vistas . ..; durma durmas .. .; sirva, sirvas . . . coma visto, durma e sirvo; moia, moias . . . e paira, pairas coma moia, pairo e valla, vallas . . . coma vallo. Polo mesmo, de nomeo e amoreo temos nomee, nomees . . . e amoree, amorees .. . Nas formas traimos, caiamos -i- non e siläbico /tra-ja-mos/ (cf. ind. copret.). Preterito: and-a-selbat-e-se/viv-i-se, -se-s, -se, -se-mos, -se-des, -se-n. Α ünica diferencia entre os tres modelos esta na vocal temätica; son graves as 4 a e 5a pers. Esta forma, a traditional, compite na actualidade coa forma con morfema modo-temporal /ra/ procedente do antepreterito de indicativo. Futuro: and-a-r/bat-e-r, viv-i-r, -re-s, -r, -r-mos, -r-des, -re-η. Perdeuse totalmente na lingua falada; so se usa raramente en rexistros lingüisticos escritos moi formalizados. Imperative: l a C: and-a, and-a-de; 2a C: bat-e, bat-e-de; 3a C: viv-e, viv-i-de. A 2 a pers. dos verbos da 2a C con vocal radical [e], [o], presentan vocal pechada, distinguindose niso da 3a pers. do ind. pres.: el enche [t]jenche [e] ti, el rompe [o]/rompe [o] ti. Nos verbos do tipo vestir a vocal temätica alterna [i]/[e]: viste/vestide. Nos verbos do tipo durmir e servir a vocal tönica da 2a pers. e, respectivamente, /'u/ e /'i/: durme, durmide; sirve, servide. Formas Nominais: Infinitivo: unha das caracteristicas mäis salientables do galego, compartida co portugues, e a posibilidade de variation persoal do infinitivo: and-a-r/bat-e-r/viv-i-r, -re-s, -r, -r-mos, -r-des, -re-η. As formas coinciden coas do inusitado fut. subx. dos verbos reguläres, pero a diferencia deste, ο infinitivo persoal conserva plena vitalidade no galego actual. Xerundio: and-a-ndo, bat-e-ndo, viv-i-ndo. Sen ser un fenömeno sistemätico, non e insolita a aparicion de formas de xerundio con morfema de persoa na 4a pers. (pasändomos), e moi raramente, na 5a pers. (vivindodes). Participio: and-a-do, bat-i-do, viv-i-do. Algüns verbos presentan participios etimoloxicos de formation menos regular.
410. Galegisch: Interne Sprachgeschichte I. Grammatik 2.10.3. Morfoloxia. Paradigmas dos verbos irreguläres N o cadro 3 figuran todalas formas que se apartan do modelo regular. As irregularidades coneisten basicamente no seguinte: 1) Diferencias na raiz. Entre elas destacan os verbos con perfectos fortes: neles, a raiz especi-
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fica do tema de perfecto serve de base para ο preterito e antepreterito de indicativo e para ο preterito e futuro de subxuntivo: estou, estaba, estarei, estaria, estea, estar, estando, estadojestivert, estivera, estivese, estiver. 2) A vocal temätica tönica destes preteritos e aberta, mentres que nos seus presentes e nos verbos reguläres da 2a C e sempre pechada: ca-
Cadro 3: Verbos irreguläres
Presente indicativo
CABER caibo cabes cabe cabemos cabedes caben
DAR dou dds da damos dades dan
couben
dei deches deu demos destes deron
dixen
estiven
caiba
dea
diga
estea
Imperfecta indicativo Futuro indicativo
ESTAR estou estäs estä estamos estades estdn
direi
Perfecto
Present subxuntivo
DICIR digo dis di dicimos dicides din
Imperativo
FACER fago fas fai facemos facedes fan
HABER hei has ha (hai) habemos habedes han
IR vou vas vai imos ides van
fixen
houben
fun fuches foi fomos fostes foron
faga
haxa
vaia
PARIR pairo pares pare parimos parides paren
PODER
farei
di dicide
fai facede
dito
feito
-
puiden
paira
poida
VER vexo ves ve vemos vedes ven
VIR veno ves νέη vimos vides, -ndes venen
vai ide
Xerundio Participio
Presente indicativo
PONER pono pos pon ponemos ponedes ponen
Imperfecta indicativo Futuro indicativo
POR pono pos pon pomos pondes pon
PRACER QUERER SABER sei sabes sabe sabemos sabedes saben
SER son es έ somas sodes son
TER teno tes ten temos tedes,-ndes tenen
era
tina
souben
fun fitches foi fomos fostes foron
tiven
vin viches viu vimos vistes viron
vin vineches veu vinemos vinestes vineron
saiba
sexa
tefia
vexa
vena
se sede
ten tede, -nde
puna
puxen
prouguen quixen
pona
queira
Perfecto
Presente subxuntivo
pon Imperativo ponede
pon ponde
Xerundio
pondo
Participio
posto
vina
ven vide, -nde vindo visto
vide, -ndo
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Galegisch
bemos, facemos, ponemos, batestes, batera, batese . .. [e]/coubemos, ßxemos, puxera, quixese . . . [ε]. 3) Morfemas especificos: 1" pers. pres. ind. estou, dou, vou . ..; 3" pers. pret. ind. foi, dixo, quixo .. . 2.10.4. Signiflcado e uso das formas verbais Ο presente de indicative (ind. pres.) üsase para referirse a feitos que ocorren nun momento simultäneo ό acto de fala: Neste intre, Maradona päsalle ο balbn α Schuster. No discurso, e moi infrecuente referirse a feitos estrictamente simultäneos ό momento da fala. Ο normal e referirse a periodos de tempo mäis amplos, nos que se inclüe ο momento da fala: Agora vivo en Fisterra; Carme estudia Dereit ο. Ο ind. pres. üsase adoito con outras referencias temporais: -Con referenda atemporal en sentendas, refrans, definitions etc.: Galicia ten catro provincias; Diias e duas son catro·, Os toxos botan flores, os fieitos non. -Para indicar que un feito ocorre habitualmente, adoito acompanado por un adverbio ou fräse adverbial que indica frecuencia: Eu sempre me deito äs 12 da noite; Maruxa almorza nese cafe tödolos dias. -O presente chamado histörico permite referirse a feitos contemporäneos os momento indicado por un adverbio ou fräse adverbial: Onte dirtme que axina mo arranxan, e hoxe volvenme co mesmo; En 1880 Rosalia publica na Habana «Follas Novas». -Pode expresar actions posteriores ό acto de fala, xeralmente cun adverbio ou fräse adverbial: Manä marcho para America·, Imonos xoves. -Con valor modal, pödese empregar en ordes, suxerencias ou recomendaciöns: Vas ali e dislle que esta non e a encarga que fixen. Ο futuro indica que os feitos ocorrerän con posterioridade ό acto de fala: Faino agora, que despois resultarache imposible. Con todo, para a mesma referenda temporal son mäis usuais ο presente de indicativo e as perifrases verbais construidas con ir e haber + infinitivo : Faino agora, que despois resültache/vaiche resultar/hacke resultar imposible. Con valor modal, üsase con moita frecuencia para expresar probabilidade, aproximaciön ou unha afirmaciön con reservas: Non ο creräs (= probablemente non ο creas), pero eu ο xigante vino; Ese pipote levarä (= creo que, mäis ou menos, leva) trinta litros; - iFas ti hoxe ο xantar? - Farei (se non hai outro remedio, fago); Pregüntome onde estarä Uxio a estas horas. As veces üsase ο futuro para transmitir unha orde terminante, apoiändose na certeza de que
se cumprirä no porvir: Tifarä-lo que che manden. Tarnen nas petitions e mandatos atenuados: Entregarasme ο papel da matricula, o; Limparede-lo cuarto antes de que venan os pais; Berraredes menos, que quero durmir. Ο preterite refirese a feitos que ocorreron con anterioridade ό momento da fala, dändoos como xa cumpridos: Merquei un coche. Tarnen pode indica-lo cumprimento dun feito con anterioridade a un acto futuro: Cando ti chegues eu rematei. Ο copreterito e ο presente do preterito, expresa simultaneidade dunha acciön con outra acciön no pasado: Xusto cando entraba eu saiades vös; Pasei por all e ainda tinan a comida ό lume; Vin que espernexaban tanto que me asustei. Pode significar acciön continua ou desenvolvemento gradual no pasado: Digoche que chovia a mares; Faläbame sen saber que dicia. Tamen indica que un feito era habitual no pasado: Maruxa almorzaba nese cafe. Ο copreterito tamen se pode empregar para se referir a un feito posterior a unha acion pasada: A ultima vez que ο vin contoume que abria un negocio en Ourense. Nun contexto de referenda preterita, alterna co presente na expresion da atemporalidade: Colon sabia que a terra era/i redonda. Ο pospreterito refirese a acontecementos posteriores a un feito pasado, sen asegura-lo seu cumprimento no momento do acto de fala: Primeiro saia Margarida, logo sairia Manel. Dun xeito anälogo ό futuro, ο pospreterito sofre a competencia do copreterito e mais das perifrases ir e haber + infinitivo: Anton comentoume que hoxe iria/ia/habia ir/ia ir ό cine. Coma ο futuro no presente, ο pospreterito serve para expresar probabilidade, aproximacion ou unha afirmaciön con reservas sobre feitos pasados: Andaria polos corenta anos (= probablemente andaba), - 448, 449) verwiesen sei. Da es weiterhin (wie für die Mehrzahl der romanischen Sprachen) an einer Gesamtdarstellung dieses komplexen linguistischen, aber auch soziohistorischen und soziopsychologischen Bereichs mangelt, kann diese Zusammenfassung lediglich ein kleiner Beitrag zu einer späteren, auf solider historischer Basis und monographischen Vorarbeiten beruhenden Zusammenschau sein. Wenn auch aus bestimmten Gründen die gemeinsame Darstellung von Personenund Ortsnamen für Galicien keineswegs abwe-
gig ist, so sind doch beide Aspekte von der Geschichte und Forschung her eher unabhängig voneinander zu beschreiben. Insgesamt fügt sich die Namengeschichte (und Namenforschung) in den Gesamtrahmen des Iberoromanischen ein, daher soll hier der Schwerpunkt auf der Andeutung spezifischer Entwicklungen liegen. Auch für das Galicische gilt: Die Namengebung hat bereits im Mittelalter ihre definitive sprachliche und formale Gestalt angenommen; der permanente Druck des Kastilischen hat nichts Wesentliches verändert. Hierbei gehören die Ortsnamen zu den charakteristischsten Identifikatoren der Sprach- und Kulturlandschaften der Halbinsel, die Personennamen müssen ihre regionale Identität erst wiedergewinnen.
2.
Personennamen
2.1. Die moderne Vornamengebung Galiciens entspricht der Spaniens, erst in neuester Zeit kommen regionale Tendenzen zum Zuge (—»· 391). Im Prinzip gilt die spanische Gesetzgebung (Art. 54 LRC 1957, Änderung 1977) ebenso wie allgemeine kirchliche Vorschriften (1917 und 1963 [Vatikan II, Art. 37 und 63b]). Die Praxis scheint komplexer, und erst systematische Erhebungen (Hafner 1992; Pat Rom-
412. Galegisch: Interne Sprachgeschichte III. Onomastik Projekt) werden präzisere Auskünfte ermöglichen. Offenbar spielt die Kirche bei der Wahl von Namen galicischer Tradition eine eher zurückhaltende Rolle (die Liste von Seixas 1977 erschöpft sich überwiegend in der sprachlichen Anpassung allgemein gebräuchlicher Namen, Typ Benvido (kast. Bienvenido), Xertrude (Gertrudis)). Diese onomastische Nivellierung entspricht einerseits der gezielten Kastilianisierung seit dem Spätmittelalter (sie hat die eigene reiche Tradition in einem weitaus stärkerem M a ß als bei den Ortsbezeichnungen überdeckt), andererseits ist die Vornamengebung überregionalen Modetrends besonders ausgesetzt. Eine durchaus vorläufige statistische Auswertung der gal. Wählerliste (rund 1.850.000 Personen über 18 Jahre) zeigt die noch alles beherrschende Rolle des Namenpaares Maria (234.000) und Jose (212.000), die überwiegend in sehr zahlreichen Doppelnamen gebräuchlich sind: Jose Manuel (24.840), Jose Luis (19.850), Jose Antonio (18.630), Jose Maria (11.110), Jose Ramön (7.750) usw. oder (Maria del) Carmen (105.260), (Maria de la) Concepciön (85.670), (Maria) Dolores (48.320), (Maria de los) Angeles (34.250), (Maria del) Pilar (25.960) usw. Bindeglied zwischen diesen beiden herausragenden Namen sind der genannte Jose Maria und vor allem Maria Jose (9.490) und Maria Josefa (8.330)IMaria Josefina (210). Der eindeutige Bezug geht hervor aus nicht seltenen Bildungen wie Maria Jose Purificaciön, Maria Jose del Pilar oder Maria Josefa Begona, Maria Josefa del Carmen usw. Ohne die ausdrückliche Kombination mit Maria zählen Josefa/Josefina zu den häufigsten gal. Frauennamen (50.470), allerdings mit deutlich rückläufiger Tendenz. Daneben bestimmen relativ wenige Namen das kaum regional geprägte Bild. Bei den Männern sind dies insbesondere Manuel, charakteristischer N a m e des Nordwestens der Halbinsel (139.620), Antonio (68.120), Ramön
35
(62.540), Juan (40.390), Luis (39.450), Jesus (39.410), Francisco (36.410), Carlos (20.350) usw. Gerade diese häufigsten Namen sind auch in Doppelnamen verbreitet, wobei neben dem genannten Jose vor allem Juan die erste Position einnimmt: Juan Carlos (5.070), Juan Jose (5.070), Juan Antonio (2.810), Juan Manuel (1.120), Juan Luis (1.070), Juan Ramön (1.000) usw. Bei den Frauen sind die marianischen Namen, deren Einzelbestandteile zu selbständigen Namen werden können, erwartungsgemäß noch in der erdrückenden Überzahl (neben den genannten etwa Rosa, Mercedes, Consuelo, Purificaciön, Nieves, Luz (Divina), Aurora, Rosario, Encarnaciön, Asuncion, Victoria, Milagros, Estrella, Lourdes, Gloria, Flora, Soledad, Begona, Remedies, Obdulia, Socorro...). Andere Namen werden oft mit Maria als erstem Namenteil kombiniert: Teresa (22.800), Isabel (20.660), Luisa (20.360), Ana (15.210), Elena (10.180), Antonia (8.830), Julia (8.030), Elvira (7.860), Esther (7.000) usw. Diese Namen sind etymologisch bunt gemischt (relativ selten noch movierte, in diesem Fall alte Namen wie die genannte Antonia oder Ramena [6.160], Jesusa [4.790] und Feiisa [2.680]), sie entsprechen der spanischen Namenmode, deren verschiedene Phasen noch präzisiert werden müssen. 2.2. Deutlicher wird der gal. Eigencharakter in den erstarrten, ältere historische Epochen repräsentierenden Familiennamen, allerdings müssen auch hier vergleichende statistische Untersuchungen vorläufige Ergebnisse präzisieren. Wie allgemein in Spanien und Portugal bilden Patronyme die überwältigende Mehrzahl der F N , wobei die meist konsequente „spanische" Orthographie eine sprachliche Einheit nur vortäuscht. Eine vorläufige Auswertung (rund 1.845.000 Personen = 3.690.000 «apelidos») ergibt die Rangfolge: Rodriguez (mit Ruiz) 8,84%, Fernändez (mit Hernandez) 8,02%, Gonzälez (nur wenige Gonzalves) 6,75%, Garcia
Illustratiun 1: Die häufigsten gal. Münnernamen. Die Angaben bezieben sich auf 1843 441 Personen beiderlei Geschlechts 211646 Josi Manuel 139616 Antonio 67903 Antofto 10 \I 68119 Αηΐόη 206 J Ramön 62540 Juan 40392 Luis 39 450 Jesus 39409 Francisco 36409 Carlos 20348 Fernando 10644] [ 10706 Hernando 62 j Enrique 10433 Miguel 10028 Julio 9 377 Emilio 8818 Javier 8460
Andres 8 236 7 874 Ricardo Pedro 7807 Benito 7469 Alfonso 7611 1 • 7733 Afonso 122 i Santiago 6436 Eduardo 6370 Vicente 5962 Jaime 5687 Joaquin 5542 Rafael 5 334 Domingo 5 203 1 • Domingos 75J 5278 Alberto 5 247 Avelino 3443 4902 Lino 1459 4902 Daniel 4259
Jorge 4131 Gerardo 4006 Arturo 3 807 Alfredo 3 771 Agustfn 3 749 Eugenio 3521 Ramiro 3477 Serafin 3420 Alejandro 3 341 Adolfo 3 302 Roberto 3 280 Ignacio 3001 Guillermo 2997 Pablo 2885 -iI Pablos 1 1 Paulo 311[•2888 Paulos Η1 Celso 2838
Constantino Rogelio Cändido Gonzalo Victor Camilo Marcelino Modesto Gumersindo Eladio David Evaristo German Filix Tomäs Raul
2836 2832 2822 2807 2820 2790 2733 2564 2534 2433 2394 2127 2096 2045 2036 2035
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VI. Sprachen und Sprachgebiete:
Galegisch
Illustration 2: Die häufigsten gal. Frauennamen. Die Angaben beziehen sich auf 1843 441 Personen beiderlei Geschlechts Maria 233 826 Carmen 105254 1 Carmo 10 J Concepciön 855711 Concha 73 } 85 670 Conchita 36 i Josefa 42007 1 Josefina 8461 J 50468 Dolores 48321 Angeles 29415 \ 34252 Angela 4 837 J 28120 Rosa Pilar 25944 1 25 959 Pili 15 J Teresa 22798 Isabel 20661 Mercedes 19949 Luisa 20363 Ana 15 209 Consuelo 10882 Elena 10115 1 10176 Helena 61 J Antonia 8832 Purificaciön 8503
Julia Elivira Nieves Esther Celia Luz Aurora Rosario Emilia Ramona Elisa Encamaciön Juana Sara Asunciön Victoria Milagros Esperanza Margarita Amelia Estrella Jesusa Lourdes Gloria
8030 7861 7452 7003 6845 6810 6731 6572 6446 6155 5916 5 822 5 762 5752 5671 5 649 5427 5403 5318 5 301 4825 4787 4655 4472
5,78%, Perez 4,91%, Löpez 4,80%, Martinez (wenige Martins, Mortis) 4,46%. Als erster gal. Name erscheint Vazquez (3,60%), gefolgt von Alvarez (wenige Ahes) 3,23% und Gomez 2,59%. Erst dann folgen andere Namenkategorien: Iglesias (nur wenige Iglesia) 2,26% und das charakteristische Castro (2,20%) sowie das offenbar allgemein spanische Blanco (nur ausnahmsweise Branco) mit 1,87%. Die regionalen Namen begegnen in deutlich geringerer Frequenz (Otero [kaum Outeiro], Varela, Rey, Souto, Pineiro, Pereira, Souto [weniger oft Soto], Pineiro, Barreiro, Villar [dreimal öfter als Vilar], Costas/Costa, Mindez, Pazos [seltener Pazo] usw.). Als erste Berufsbezeichnung steht Ferreiro an 39. Position (10.845 Personen = 0,65%). In dichter Folge dann immer zahlreichere regionale Namen: Conde, Pena, Seoane, Miguez, Rial, Fraga, Saigado, Novoa, Caamano, Veiga, Taboada, Marino, Feijoo, Araujo, Portela, Farina, Nogueira, Loureiro, Ferreira, Moreira. .. Illustration 3: Relative Namenhäufigkeit (Familiennamen); provisorische Zählung 4 Familiennamen bezeichnen 100.000 und mehr Pers. 5 50.000 33 10.000 510 5.000 413 1.000 2.045 100 5.326 10 57.188 1
2.3. Die historisch-etymologische Struktur der gal. PN ist weitestgehend mit der der portugiesischen identisch, doch dehnt sich diese onomastische Verwandtschaft über den gesamten
Olga 4233 Flora 3478 1 Flores 230 4143 Flora 230 J Soledad 4072 Amalia 3 881 Matilde 3831 Alicia 3743 Herminia 3638 Cristina 3568 Beatriz 3488 1 • 3489 Britis 1 j Begofia 3488 Dorinda 3450 Divina 3033 1• 3404 Luz Divina 371J Isolina 3 356 Avelina 2768 1 • 3 259 Lina 4918 j Remedios 3178 Lucia 3153 Laura 3028 Aurea 2953 Rosalia 2750
Feiisa Ιηέϋ Obdulia Delfina Digna Eugenia Socorro Otilia Cdndida Clara Belin Leonor Eva Benita Paz Peregrina Irene Rita Balbina Susana Sofia Generosa Florinda
2682 2673 2593 2481 2480 2473 2375 2370 2294 2206 2183 2140 2108 2 093 2072 2060 2058 2056 2049 2011 1987 1956 1934
Nordwesten bis nach Asturien und Leon aus. Gleiches gilt für die Benennungsmechanismen (—» 391). Die folgenden Beispiele sind eher willkürlich aus zwei für das 13. Jahrhundert repräsentativen Urkundensammlungen herausgegriffen (Oseira, Ramiräs), hinzu kommen einige Namenbelege aus Sobrado. Illustration 4: Beispiele mittelalterlicher Namengebung Geschwister. Egilo, Floridia, Avolino, Gildemiro, Bonoso (a. 827) Vater-Kinder: Avolinus: Adaulfus, Fulgentius, Sicila, Emeteria, Astroildi, Ermesenda, Adosinda (a. 887) de Sueri Petri nati sunt: Veremudus Suariz, Petrus S., Pelagius S., Guntrode S., Marina S., Azenda S., Enxemena S. et mater de Michael de Sancti (11./12. Jahrhundert, Leibeigene) Mutter-Kinder: Rezevara: Froila, Quendulfus, Golderego, Seniorina, Teodulfo (a. 949) Eltern-Kinder: Erus Munionis °° Urraca Munionis: Osorius, Rudericus, Froila, Nuno, Petrus, aliusque Petrus, Fernandus, Adosinda «et omnis vox nostra» (a. 1167) Generationen: Fernandus Nuniz filius Nunonis Percussionis filius scilicet Marina Didaz filia de domna Chamua (a. 1185).
Auffallend ist die stark zunehmende Reduktion des ursprünglich sehr reichen und etymologisch bunt gemischten Namenschatzes auf nur wenige „Modenamen". Als (extremes) Beispiel für die Namengebung im 13. Jahrhundert stehe die folgende Aufzählung: «nos Maria lohannis et Maria Petri et Martinus Petri et Terasia Didaci et Pelagius Petri et Maria Sancii et Maior Petri et Pelagius Petri et Maria Sancii et Maior Petri et Pelagius Petri et Terasia Petri, Marina Picoa,
412. Galegisch:
Maria Piquoa, Iohannes Petri, Sancia Petri, Pelagius Johannis, Gervas Petri, Marina Iohannis, Iohannes Iohannes, Sancha Boffoa, Eldara Bofoa, Marina Fernandi, Munio Petri, Michael Petri, Martinus Pelagii omnes germanos vendim u s . . . » (a. 1257). Wenn auch offenbar verschiedene Familien vermischt sind (Ehepartner, Zweitehe, Kinder?), so treten bestimmte Konstanten doch deutlich hervor: Konzentration auf wenige Vornamen (in diesem Beispiel Maria, Marina, Sancia, Terasia, Pelagius, Iohannes, Martinus; dadurch Notwendigkeit von Beinamen: Picoa, Bofoa, offenbar Feminisierung männlicher Bezugnamen) und beliebte, augenscheinlich auch euphonisch bedingte (Alliteration) Namenkombinationen (Kremer 1988a, 1595); cf. Maria, Marina (Johannis, Sancii, Picoa) oder Maria, Maior, Martinus, Michael, Munio (Petri). Gleiches läßt sich über Generationen verfolgen (Kremer 1980, llOss.), wie das folgende Beispiel in Illustration 5 zeigt (s. u.). Neben der auch hier spürbaren Namenarmut (unter 15 Familienmitgliedern befinden sich 3 Maria, 3 Iohannes und 2 Guterre) deuten sich Familientraditionen an (nach dem Onkel: Iohannes, Guterre, nach der Tante: Maria, nach dem Vater: Didacus). Dieser reduzierte traditionelle Namenschatz wird seit spätestens dem 11. Jahrhundert durch importierte, hauptsächlich „französische" Namen (Gervas im genannten Beispiel, Pelagius Arnaldiz a. 1001, Ricardus, don Goziran, Fernandus Petri Beiamis 13. Jahrhundert usw.) erweitert. In den Anfängen bezeichnen hierbei „fremde" Namen Einwanderer; daneben sind fremde Namen auch direkt über die Populärliteratur der Zeit eingedrungen (Tristän, Galvän usw.). Die Wege und unterschiedlichen Kategorien wie die (auch phonetische) Adoption durch die Einheimischen bleiben im einzelnen noch zu untersuchen (so ist ζ. B. Durannus Iohannis offenbar die latinisierte Form eines importierten Durän < Durandus); spätere Fremdnamen sind als solche leicht erkennbar (Ricarte a. 1507 u. a.). Eine weitere Bereicherung des Namenschatzes erfolgt durch Neubildungen (Typ Iohan Perez marido de Boaventuria, Pelagio de Deo, Pedro dos Santos usw.) und das Aufkommen von internationalen Heiligennamen (Franciscus,
Interne
Sprachgeschichte
III. Onomastik
37
Antonius, Bertolomeu, Jerönimo usw.). Die alte nordwesthispanische Individualität wird durch internationale, meist kirchlich motivierte Namenmoden allerdings keineswegs überdeckt. Charakteristisch bleibt aber insgesamt die Reduktion auf wenige außerordentliche beliebte Modenamen, wie aus Illustration 6 deutlich wird (cf. p. 38). 2.4. Diese Verarmung des aktiven Namenschatzes im Laufe vor allem des 11. und 12. Jahrhunderts führt wie überall zum Aufkommen von „Zweitnamen", die seit dem 12. Jahrhundert zur Regel werden, ohne daß bereits von festen „Familiennamen" die Rede sein kann. Die Vererbung der individuellen Zweitnamen erfolgt nur in Einzelfällen, der Zeitpunkt der Erstarrung steht offenbar auch im Zusammenhang mit der sozialen Schicht und dem Gegensatz Stadt-Land. Mit einer gewissen Zuverlässigkeit kann diese Entwicklung erst mit der Institution der Pfarreiregister seit dem Konzil von Trient verfolgt werden, doch fehlen entsprechende systematische Untersuchungen. Immerhin ist davon auszugehen, daß die allgemeine Fixierung in den großen Zeitraum des ausgehenden 15. bis ins beginnende 18. Jahrhundert fällt. Sporadische Namenanpassungen des Typs Martinus Cabeza et Maria Cabeza, Eines Lourenza usw. oder Suarius Pictus et iermana mea Maria Picta (Kinder des Uermudus Pictus a. 868) sind keineswegs zu verwechseln mit erblichen Familiennamen. Allerdings haften die Zweitnamen den Familien an, was im für den Nordwesten charakteristischen Gebrauch des Plurals deutlich wird (casa dos Farinas). Die Schöpfung von Zweitnamen folgt den allgemeinen Mechanismen: Patronyme (= Personennamen), Herkunftsnamen (= Ortsnamen), Beinamen (= appellativischer Wortschatz und hypokoristische Bildungen). Bei Namengleichheit kann auch eine zusätzliche Qualifikation erfolgen (Juan Gonzalves ο grande e Johan Gonzalves ο menino). Durch die ungemein reiche historische Überlieferung Galiciens sind entsprechend vielfältige Beispiele erhalten, was den gal. Beitrag für das PatRom-Projekt besonders wichtig macht (Kremer 1990a, Lorenzo 1990). Andererseits ist die spontane Bildungsweise von Zweit- und Beinamen zeitlos (Ramon 1971; Hafner 1992). Die folgenden Beispiele
Illustration 5: Namengebung Innerhalb einer Familie (a. 1174) *Seniorinus
Guterre Seniorinz Pedro Iohannes Maria Gutem Gutem Gutem
-
Iohanne Seniorinz
-
Femandus Maria Tuda Iohannis Iohannis Iohannis
Eldara Seniorinz (Didacus Diez °° *Suarius) - Maria Seniorinz (Didacus Diez °° *Pedro) Iohannes Guterre Aragunti Gudo Oleiro Suariz Suaiiz Suariz
Suero Petri cognomento Furanoz
38
VI. Sprachen und Sprachgebiete:
Galegisch
Illustration 6: Namengebung in Ourense a. 1454 Vornamen (28 Namen = 353 Männer) Rang 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Name
Frequenz
Johann 73 Afonso 39 Roy 37 Aluaro 26 Feman(do) 23 Goncaluo | 22 Pe(d)ro J Gomes 21 Diego 13 Ares ] Nuno J Vaasco 10 Garfia ΛIl·' 6 Martyn (5) Martiflo (l)-> Lopo 1 Loys j Louren^o Meen Samuel Abrafan Antoneo Bertolameu Comele Dabi (jud.) 1 Esteuo Fage-ben Jacome Payo [o judio ^apateyro]
Vornamen (21 Namen = 164 Frauen) %
Rang
20,68 11,05 10,48 7,37 6,52
1
6,23 5,95 3,68 3,12 2,83
3 4 5 6 7 8 9 10 11
1,70 12 1,42 1,13 0,85 0,57
Name
Frequenz
Costan^a ' Tareija J Eyn£s Maria Lionor Mo(o)r Aldon^a 1 Eluira J Catalina Aldara Margarida ] Johana J Oraqa Sancha Biatris Branca Esteboa Maryna Menfia Oufemea Romyfia [donajudia] [a fomeyra]
0,28
«Apelidos» (517 Personen) '
26
15,85
22 21 14 9
13,41 12,80 8,54 5,49 4,88 4,27 3,05 1,83
Rang 1 2 3 4 5 6 7 8
1,22
9
Name
Frequenz
Fernandes 20 Peres 19 Afonso Goncalues . Rodrigues l·« Yanes, AnesJ [14 Vaasques 10 Ares Gomes Garcia 5 Aluares l· Coello Dias 4 Lopes Paas Pereyra Caldelas Maitis •3
% 3,87 3,68 3,09 2,71 1,93 1,35 0,97
0,77
0,58
Verschiedenes: de (121) da (23) d' (31) do (15) dos (1) das (7)
19838,30
(nach Kremer 1991,205)
sind der genannten historischen Dokumentation bloß zufallig entnommen. 2.4.1. Die Bildung der Patronyme (Nennung der Filiation) gehorcht denselben Gesetzen wie im Zentrum und Westen der Iberischen Halbinsel. Dabei spielen die Schreibgewohnheiten der Notare und Kanzleien eine gewisse Rolle. Dem volkstümlichen -z-Suffix, Typ PedrojPerez (—»391, 5.1.1.) entspricht im lateinischen Urkundentext häufig noch die einfache genitivische Anbindung (NN. [filiusj Petri). Eine gal. Besonderheit im Umfeld der erzbischöflichen Kanzlei in Santiago ist der gelegentliche preziöse Rückgriff auf griechische Tradition (Martinus Pelagiades a. 1111, P. Gundisalvides a. 1116), Petrus Cresconides a. 1142, Adefonsus Anaiades a. 1149, Hoduarius Suaridis a. 1173, Ciprianus Petrides a. 1342 u. a., alle Domherren in Santiago). 2.4.2. Herkunftsnamen begegnen frühzeitig hauptsächlich im Umfeld des Adels, doch greift diese Benennungsform auch auf andere Bevölkerungsschichten über, wobei meist die Kombination Patronym + Herkunftsname vorherrscht; die Anbindung erfolgt in aller Regel mit de (Johannes lohannis dictus Poenta de Ponteveteri, Iohannes Petri dicto Talavera usw.).
Wegen ihrer adjektivischen Bildungsweise und gelegentlichen sekundären Konnotationen sind die Ethnika eher der Kategorie Beinamen zuzuordnen (Pero lanes portugaes, Ν. N. Pelagii dictus Santiagues de Burgo, usw.). 2.4.3. Von außerordentlichem sprachhistorischen Interesse ist die Vielzahl spontaner Beinamen, die dem volkstümlichen Alltagswortschatz entstammen und in ihrer großen Mehrzahl Erstdatierungen ermöglichen (Kremer 1970-1982). Im Gegensatz zu den Patronymen hat diese Kategorie jedoch einen vergleichsweise nur geringen Anteil an den heutigen Familiennamen: die situationsgebundene, individuelle Funktion dieser „Spitznamen" wird dadurch besonders augenfällig. Die folgende Auswahl kann nur einen ersten Eindruck vermittteln. Adjektivische Beinamen sind gewiß die eindeutigste Qualifizierung (Petrus Petri Magro, Petrus Bruscu, Fernandus Negrete, Mendus Nigrachius, Silvestre Fernandes dito Tinoso de Bangueses, Fernandus Petri Pobre...), während substantivische Benennung, d. h. die Beiordnung des Typs «pars pro toto», der konkreten Interpretation oft Grenzen setzt. Doch wird die Nennung von Körperteilen bestimmte physische Merkmale betonen (Petrus Fernandi cog-
412. Galegisch: Interne Sprachgeschichte III. Onomastik
nomento Cabelos, Fernandus Petri dictus Cachaza miles, domnus Petrus Fernandi Dente, Iohannes Narizes...), werden bestimmte Gegenstände auf eine berufliche Tätigkeit hinweisen (Rodericus Petri dictus Manteiga, loharmes dictus Laa, Dominicus Pelagii dictus Pichet...). Abstrakte könnten auf charakterliche Eigenschaften (Petrus Amizade), anekdotische Episoden (Pedro Perez dito Batalla, Pelagius Maravilla) anspielen oder auch Hinweise auf Tätigkeiten und Ämter geben (Petrus Caridade). Von besonderem psychologischen Interesse sind Beinamen nach Tieren (Pedro Qoruza, frater Dominicus Lagosta, Laurentius Lamprea. ..), ein besonderes sprachliches Interesse verdienen syntaktische Bildungen (Bel-infante, Pedro Eanes Barvas de leyte, Pedro das bragas, Esteuo Peres dito Milartes de Deva, Suero Petri Furanoz usw.). Verwandtschaftsbezeichnungen (Typ Johannes Sobrinus) scheinen in der Regel für die umgebende Gesellschaft besonders markante Beziehungen wiederzugeben. Ähnlich sind meist Standesnamen, die in elliptischer Form Abhängigkeitsverhältnisse wiedergeben, zu interpretieren (Petrus Iohannis clericus dictus Bispu u. ä.). Innerhalb der lexikalischen Beinamen sind die Berufs- und Standesbezeichnungen die wichtigste Gruppe (Fernandus Menendi dictus Queigeirus, Petrus Martinides cognomento ioculator), oft ist allerdings die genaue Funktion (Eigenname oder Berufsbezeichnung) nicht erkennbar. Nicht selten verdrängt der Beiname den eigentlichen Rufnamen (Johannes afiliatus Bueu, Leda filia de Cousida usw.), was die soziale Funktion (Identifikation) des Beinamens gegenüber dem wegen seiner Häufigkeit nicht mehr individualisierenden Vornamen verdeutlicht. 2.4.4. Als weitere Gruppe möglicher Beinamen gesellt sich die der Hypokoristika (Kosenamen) hinzu, die eigenen Bildungsgesetzen gehorcht und in einer durchgehenden Tradition steht (Kremer 1970 und 1980, Hafner 1992). Von den verschiedenen Mechanismen Kurzform, Reduplikation, Ableitung und deren Kombination (Isilo cognomento Sisina a. 853) ist vor allem die letztere auch in der historischen Überlieferung nachweisbar (Maria Cipriani Mariola cognomento, Pedrucho d'Alemparte, Martinet, Juan Chiquino, Iohannes Gordillinus usw.). 2.4.5. Diese mittelalterliche Beinamengebung steht keineswegs isoliert. Zu allen Zeiten ist die soziale Einordnung mit Hilfe von Zweitnamen lebendig, wie drei willkürlich herausgegriffene zeitgenössische Beispiele zeigen mögen (Ancares, Materialien Hafner 1992): Eine Monica (Jahrgang 1976) ist mit ihrem Namen (der von der Tante ausgesucht wurde) zufrieden, lieber
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hieße sie jedoch Sönia. Ihr Großvater nennt sie Möquina, im Freundeskreis ist sie als Charolesa bekannt. Eine Maria Luz (Jahrgang 1978) findet ihren Namen, der ihr von der Patentante nach dem Namen einer Cousine gegeben wurde, durchaus häßlich und hieße lieber Jenifer. Im familiären Umfeld wird sie Nena, im Bekanntenkreis Merluza gerufen. Ein Francisco de Borja (1977) ist der Jüngste von neun Geschwistern (Eduardo, Amorosa, Jose Manuel, Ana, Fermtn, Amalaia, Maria Carmen, Yolanda). Er hieße lieber Jonatän, gewöhnlich ruft man ihn Borja (also mit einem ursprünglich Ortsnamen). Für seine Mutter ist er Vitorino, für seine kleine Freundin ist er der Ronco, die Nachbarn nennen ihn schließlich Escornavacas. Der Kreis schließt sich, doch ist dieser lexikalische und allgemein sprachliche Schatz noch zu heben.
3.
Ortsnamen
3.1. Das außerordentlich dicht besiedelte Galicien ist mit rund 40.000 Ortschaften, was einem Drittel der gesamten spanischen «toponimia mayor» entspricht (Illustration 7), eine Fundgrube für fast alle Fragestellungen der ONForschung. Neben der sehr reichen mittelalterlichen Überlieferung hält sich der übliche toponymische Aderlaß durch Eingemeindung oder Aufgabe in eher engen Grenzen: Illustration 7a: Verteilung der spanischen Ortsnamen auf Provinzen (nach Kremer 1988a, 1612)
Α Coruna Lugo Oviedo Pontevedra Ourense Leon Cuenca Valencia (usw.)
13.848 12.632 8.782 7.793 6.133 3.547 2.741 2.409
11,47% 10,46% 7,28% 6,46% 5,08% 2,94% 2,27% 2,00%
Seit 1900 wurden in A Coruna 4, in Lugo 2, in Ourense und Pontevedra jeweils 6 «municipios» aufgelöst, im Gegensatz etwa zu Huesca (191), Soria (165), Burgos (155), Lleida (127), Guadalajara (119), Segovia (73), Cuenca (70), Palencia (65), Zamora (60), Teruel (54), Granada (51) usw. (Relaciön 1981). Auch die Zahl der Kleingemeinden scheint weitgehend konstant zu sein, durch die Arbeit der «Comisiön» (cf. 3.2.) nimmt sie eher noch zu. Verschiedene ältere Verzeichnisse, die oft auch interessante allgemeine Informationen vermitteln (cf. Bibliographie) sind durch die aktuelle Reform (Comisiön 1980-) nur bedingt zu sprachlichen Untersuchungen heranzuziehen; zuverlässig sind in der Regel die Angaben der aktuelleren Gran
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Galegisch
Enciclopedia Gallega. Ein historisches Ortsnamenbuch Galiciens ist ein realistisches, allerdings aufwendiges Desiderat (cf. Kremer 1979) und, auf dieser Grundlage, die systematische Untersuchung des gal. Onomastikons eine faszinierende Aufgabe. Illustration 7b: Geographische Verteilung der spanischen Ortsnamen (nach Kremer 1988a, 1611) Region Galicia (C,Lu,Or,Po) Andalucia Al,Ca,Co,Gr,H,J,Ma,Se) Castilla-Leön (Av,Bu,Pa,Sa,Sg,So,Va,Za Asturias (O) Castilla-La Mancha (Ab,Cr,Cu,Gu,To) Catalunya (B,Ge,L,T) Pais Valencia (A,Cs,V) Leön-Cantabria (Le,S) Aragon (Hu,Te,Z) Extremadura (Ba,Cc) Pais Vasco (Bi,Ss,Vi) Navarra-Rioja (Lo,Na) Murcia (Mu) Canarias (Gc,Tf) Madrid (M) Baleares (PM) [Verschiedene Insgesamt
Insgesamt % 40.406
33,39
11.409
9,43
10.630
8,78
8.782
7,26
8.378
6,92
7.040
5,82
6.496
5,37
4.790
3,96
4.487
3,71
3.902
3,22
3.085
2,55
2.792
2,31
2.380
1,97
2.164
1,79
1.148
0,95
966 2.145
0,80
121.000
100,00
1,7η
Provisorische Zählung; den 121.000 Ortsangaben entsprechen 72.840 verschiedene Namenvarianten.
Die charakteristische, historisch gewachsene Form von Kleinsiedlungen im Umfeld einer ländlichen Pfarrei (parroquia), die offenbar sehr alte Traditionen (Castrum - villa - parroquia) fortsetzt (Sampaio 1923, David 1947, Farina 1981 u. a.), wird seit den Reformen von 1813/1835 von der meist künstlichen Verwaltungseinheit der Verbandsgemeinde (municipio, gelegentlich auch ayuntamiento, eigentlich 'Gemeindeverwaltung') überlagert. Das Unabhängigkeitsstatut (1980: Ley Organica 1/1981, §27,2) erlaubt die eventuelle Änderung der Verwaltungsstruktur. Der Name der Verbandsgemeinde mufl nicht mit dem Hauptort übereinstimmen, der Name einer entidade colectiva
kann auch keinem konkreten Ort entsprechen (cf. Melon 1944, 60ss. und passim), eine „Pfarrei" kann auch verschiedenen Gemeinden gleichzeitig angehören (etwa Santa Maria de Ambosores, mit den Orten Ambosores [Entrambosores], Baroso, Ο cabezön, A Carcallosa, A Cereixina, Ferraxosa, Α Fragachä, A Iglesia [Igrexa], Ο Outeiro, A Ribeira, Santar, Toxoso und A Veira da Fraga in der Gemeine Ourol [aktualisierte Namengebung 1980], aber mit Ameijeiras, Mouriscön, Pena de Moriscon, Rego und Santar de Abajo [spanische Namengebung 1960] in der Gemeinde Muras). Eine systematische Untersuchung dieser Benennungen wäre nützlich. In der Regel werden die derzeit 312 Verbandsgemeinden durch den administrativen Zusammenschluß von parroquias (1970: 3.805 ländliche und 62 städtische Pfarreien) gebildet. Diese wiederum werden durch den Verbund von Ortschaften verschiedener Kategorien (lugar 'Ort', aldea 'Dorf (ohne eigene Verwaltung)', caserio 'Gehöft' u. a.) gebildet. Ein Beispiel aus der Provinz Ourense (1960, die Namen wurden noch nicht normalisiert): der (kleinen) Gemeinde Acebedo del Rio, heute in Celanova eingemeindet, entsprechen die „Pfarreien" San Jorge de Acebedo del Rio (mit den Orten Casal 'aldea', Cavadoiro 'lugar' (usw.), Cerdedo, Las Chouzas, Hermide, Las Lamas, Outeiro 'aldea', Pazo de Chouzas 'aldea', Los Prados, San Cipriän, Teilado 'aldea', Terrado 'aldea', Trasmiras, Villaverde, Xamiräs), Santa Eufemia de Milmanda (mit Ademauran, Carballo, Carracedo, Moimento, Orbän, El Pereiro, San Martin, Santa Eufemia) und Santa Maria de Milmanda (La Arroeta 'aldea', Barreira 'aldea', Canto 'aldea', Eiras-Labandeira, Miranzo, Seoane, Villa [wohl Pfarreisitz]); Hauptort der Gemeinde war Trasmiras in der erstgenannten Pfarrei. Diesem komplexen Orts- und Namengefüge stehen die natürlichen Landschaften («comarcas») und die größeren Verwaltungseinheiten des Gerichtsbezirks (partido judicial), des Bistums (diocese) und schließlich des Regierungsbezirks (provincia) gegenüber. з.2. Die offizielle Benennung der galicisehen Orte ist seit dem Spätmittelalter durch die spanische Verwaltung geprägt, was nicht nur zu kastilischen oder hybriden Schreibungen, sondern auch zu soziopsychologischen Verhaltensweisen der eigenen Tradition gegenüber geführt hat. Erste Ubersetzungen oder Anpassungen werden bereits im 13. Jahrhundert greifbar (Venero für gal. Vieiro, Angrox st. Angrois и. a.), um dann in starkem Maße zuzunehmen. Hierbei können verschiedene Muster Anwendung finden (im folgenden nach Santamarina 1988, 90ss.): Übersetzung (As Nogais > Los
412. Galegisch: Interne Sprachgeschichte
Nogales), hybride Bildungen (Vilalonga > Villalonga; allgemein die Umsetzung des Artikels: El Seijo < Ο Seixo), lautliche Anpassung an das Kastilische (gal. χ > j: Xunqueira > Junquera, oder hyperkorrekt s > x: Teso > Texo. Relativ selten der Ersatz ou durch kast. ο bzw. ei durch e oder l/n durch kast. ll/n, oft liegt Übersetzung vor: Sotomayor, Vega, Villa-, Cabana für Soutomaior, Veiga, Vila-, Cabana usw.), Anpassung von Suffixen und Endungen (insbesondere -ans < -anis, -anes, -anos, -anas, teilweise in hyperkorrekter Interpretation: Gundinanes, Casteläns > Castelanes [*Castellanos], As Meäns > Meanes [*Me(di)anas und äs < -ales, -anis: Orxäs > Orjales, Goiäs > Goyanes. Dazu die Endung Vokal + de > -d: Barbude > Barbud). Von Interesse sind die durch die starke dialektale Gliederung bedingten und durch fehlende Normierung sich frei entfaltenden Varianten identischer Ortsbezeichnungen (Typ lat. *paniciales > Painzais, Painzäs, Paizais, Paizäs, Peizäs usw.). Die Verwechslung b/v, die Neutralisierung von eji im Vorton sowie gal. «gheada» (regionale Aussprache des [g] als [x]) und das gal. «seseo» ([9] > [s]) sind besonders hervorzuheben (—»416): Reguengo > Regenjo, Zanfoga/Sanfoga [< centum focd\, Romariz > Romaris oder hyperkorrekt: Guidoiro ('guiadoiro') > Xidoiro, Zas statt Sas. Diese säkulare Kastilianisierung hat bedeutende Teile der gal. ON erfaßt, während die städtische Namengebung weitgehend kastilisch ist (soweit keine direkte kastilische Benennung vorliegt). Ebenfalls kastilianisiert sind, da wo möglich, die Namen der bedeutenderen Orte. Die Mechanismen dieser Anpassung sind nicht als Regel formulierbar: gelegentlich scheint ein euphonisches Empfinden die Änderung zu verhindern, in anderen Fällen ist die kastilische Form nur im offiziellen Gebrauch üblich, während die Bevölkerung am traditionellen Namen festhält (Villanueva/ Vilanova, San Pelayo/Sampaio), andere Namen sind schließlich nur noch in ihrer kastilischen Lautung bekannt (La Puebla del Caraminal [A Pobra do Caramifial] < A Proba do Daiän, Manzaneda < Macaeeda). Die Koexistenz zweier Namenformen ist für viele Galicier ein natürlicher Zustand, andere wehren sich gelegentlich gegen die Wiedereinführung des traditionellen Namens. Mit dem Dekret 42/1979 wurde, im Rahmen der Conselleria de Educaciön e Cultura der Xunta de Galicia, die «Comisiön de Toponimia» eingesetzt, deren Aufgabe die „Normalisierung" der Ortsnamen Galiciens ist. Sie ist aus „Spezialisten der Philologie, Geographie, Geschichte, Paläographie und Kartographie, soweit sie die galicische Sprache und Kultur betreffen" zusammengesetzt. Die Ergebnisse wer-
III. Onomastik
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niustration 8: Beispiele galicischer «recuperaciAn toponimica»
PORRAN 3| Γ 1 R E B O R Dτ^^^^^^βΚΞ Afigl
Ijjflifct,
dPADROfl (Gran Enciclopedia Callega s.v. toponimia)
den in der Reihe «Toponimia», in der Form „Name, wie er im aktuellen Nomenklator erscheint: Name, wie er geschrieben sein soll", veröffentlicht. Die Lektüre dieser Namenlisten ist von einem gewissen Interesse, dabei lassen sich einige Regeln feststellen (die als solche nicht ausdrücklich formuliert werden): alle Namen werden in offizieller gal. Orthographie geschrieben (Seijalvo > Seixalbo, Carabugera > Carabuxeira, Brijaria > Brixeria, Jalda > A Xalde, Guimarey > Guimarei, Penamil > Penamil, San Martin > San Martino, Rabeanes de los Caballeros > Rabians de Riba/de Baixo, Meson del Agua > Meson da Auga usw.); durchsichtige Namen erhalten grundsätzlich den bestimmten Artikel (Rocha > Rocha, A; Bidueiros > Bidueiros, Os; Carballäs > Caraballäs, As usw.); wo nötig erfolgen lokale Präzisierungen (Fuente > Ponte de Pan, A; Puente > Ponte de Cela, A; Molino > Muino do Vento, Cruja > Cruxa, A [ou Pontelinares, «£ ο mesmo lugar»], Fornos [ou As Patinas] usw.); zahlreiche im offiziellen Nomenklator nicht genannte Orte werden ergänzt (ζ. Β. Ο Pumar: Ο Pumarino oder auf der lila de Arousa: Ο Cabodeiro, Palmeira, As Acenas, Ο Regueiro, Testes, As Rubas, Paradela, Castrinos, Ο Pombai, Ο Barnal oder Ο Rodo: «Pertence äs parroquias de Lamas e de Pardemarin»...), umgekehrt entfallen einige Namen cf. Sanmil > Samil,
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Galegisch
«Non vive ninguen», Ons «non existe este lugar»); Falschschreibungen und dunkle Namen werden (offenbar möglichst unter Berücksichtigung der historischen Überlieferung) in der Schreibweise angepaßt (Besteiro > Besteiros, Sanlouzäns > Salouzäns, Masusän > Lamasusän, Vila do Fondo > Viladefondo, Rio dos Sapos > Rio de Sapos, Esmorede, Bacelanes, Ninavelle oder Senorän (so nur im fehlerhaften Nomenclätor 1970), wiederhergestellt in Esmorode bzw. Bacelares, Nifiarelle, Senoräns; usw.), auch wenn die Entscheidung spontan nicht immer überzeugt (ohne nähere Begründung nicht direkt einsichtig Verbesserungen wie Ramiräns > Remiräns, Faramontaos > Fara Montaos, San Mamed > Ο Sanamedio, Sieteiglesias > Satrexas, Aplazadoiro > Aplazaduiro, Amil > Ο Amil usw.); in Zweifelsfallen wird eine Empfehlung ausgesprochen (Ourol «A Corporation Municipal decidirä se e oportuno restaurar Ourol como nome do municipio ou e preferible mante-la denomination usual Orol», Ambosores > Entrambosores, «.. .debe detidir se se restaura a forma orixinaria Entrambosores, que ainda se rexistra na xente vella», Roncesvalles > Cruceiro de Roncesvalles, «Ainda que na fala popular se rexistra Roncesvalles, poderiase recomendar Roncesvales, por ser mais frecuente no galego comün a forma vales», Iglesia > Iglesia, A, «Recomendase a forma Igrexa, por ser a mais xenuina do galego comün» [passim], usw.). Überhaupt respektiert die Kommission meist lokale Traditionen (Zas > Sas gegenüber Zas de Rey), sie normiert nicht rigoros nach der Hochsprache (A Iglesia, neben Α Igrexa, Α Eirexa, A Eirexe, A Irexe usw.). Insgesamt ist das Inventar der «Comisiön» sehr viel reichhaltiger als die bisherigen zentralen Nomenklatoren, weshalb eine zügige Bearbeitung wünschenswert wäre (die Publikation stockt seit 1982). 3.3. Auch die etymologische Struktur der gal. ON ist mit der der portugiesischen (und der des gesamten Nordwestens) weitestgehend identisch; kastilische Einflüsse beschränken sich in der Regel auf die Orthographie. Die verschiedenen sprachlichen Schichten: vorrömische, lateinische und romanische Lexeme (und Wortbildung) - germanische, arabische und „europäische" Einflüsse sind von geringerer Bedeutung - sind nicht zu verwechseln mit Benennungstypen formal-inhaltlicher Natur, die bestimmte historische Epochen charakterisieren. Auch ist zwischen der (bisher nicht untersuchten) Flurnamengebung («toponimia menor» oder «microtoponimia») und den Ortsnamen («toponimia mayor» oder «macrotoponimia») zu unterscheiden. Flurnamen sind in der Regel in Bildungsweise und Bedeutung „durchsichtig" oder motiviert, auch wenn sie gelegentlich er-
starrten regionalen oder lokalen Wortschatz überliefern. Die große Mehrzahl der heutigen ON sind hingegen „Namen", deren Bedeutung und Etymologie erst durch die wissenschaftliche Interpretation der historischen Überlieferung greifbar werden. In Anbetracht der außerordentlichen Masse der gal. ON ist im Prinzip jede Bildungsweise nachweisbar, entsprechend vorsichtig müssen sich iberoromanische Vergleiche auf die absolute Zahl von Ortsbezeichnungen beziehen. Mehr als in anderen Gebieten der Halbinsel (mit Ausnahme von Nordportugal) konzentrieren sich in Galicien allerdings die Patrozinien und die Besitzerortsnamen. 3.3.1. Trotz der relativ späten Romanisierung ist die sprachliche Physionomie der gal. Ortsnamen überaus lateinisch-romanisch geprägt. Durch die geographische (und historische) Isolation hat sich hier wertvolles Sprachmaterial halten können. Zahlreiche Einzeluntersuchungen zeigen die Bedeutung einer systematischen Aufarbeitung dieses historischen Materials als Beitrag zur lateinisch-romanischen Sprachgeschichte (insbesondere Etymologie und Wortbildung). Die älteste, sprachlich und ethnisch nur schwer einzuordnende Schicht wird im allgemeinen Wortschatz und, oft erst über diesen (und romanische Ableitungen), in zahlreichen Ortsnamen greifbar (toxo 'Stechginster' > Toxo, Toxal, Tojedo, Toxeira, Toxoso, Toxine, cädavo 'verbrannter Stechginster; Brennholz', coto 'Hügelspitze', barranco 'Schlucht', varcia 'Flur, Niederung', barro 'Ton, Lehm' > Barrai, Barreira/Barreiro, Barredo, Barrosa/Barroso, Barrela usw.). Aus unmittelbar vorrömischer Zeit, insbesondere aus keltischem und allgemein indogermanischem Umfeld haben zahlreiche Ortsnamen und lexikalische Elemente überlebt. Neben altertümlichen Flußnamen (Limia, Deva, Sar) und den charakteristischen Elementen -bre (Callobre, Deixebre), -ove (Landrove, Tragove), -ona/-ono (Barona, Carantona, Bretona, Ortono), -ano/-ana (Lantano, Moana) oder -brig- (Bergantinos) sind bestimmte Bezeichnungen des Allgemeinwortschatzes für diese Sprachschicht kennzeichnend, wobei die Namengebung oft erst in romanischer Zeit erfolgte {lama 'Schlamm', päramo 'Ödland', lousa 'Steinplatte; Bruchstein', bouza 'Brachfeld', cömaro '(erhöhter) Feldrand', gändara 'steiniges Feld' usw.). Die lateinisch-romanische Hauptschicht hat diese älteren lexikalischen Elemente aufgesogen und gleichzeitig aus dem reichen lateinischen Fundus geschöpft. Gerade die Ortsbezeichnungen sind eine beliebte Spielwiese der Etymologen. Dabei ist oft nur schwer auszumachen, zu welchem Zeitpunkt derartige Ortsbezeichnun-
412. Galegisch: Inlerne Sprachgeschichte III. Onomastik
gen entstanden sind. Die Regel „Bildung zu jeder Zeit möglich" muß aufgrund der historischen Überlieferung (seit dem 9. Jahrhundert) präzisiert werden, denn es lassen sich deutlich Siedlungs- und Benennungsepochen unterscheiden: Sprachwissenschaft, Siedlungsgeschichte und Archäologie sind aufeinander angewiesen. Die Folge vorrömische Ortsnamen (meist wichtige Orte und Flüsse), römisch-lateinische Benennungen (Übernahme bestehender Bezeichnungen und Neubenennungen), Namengebung der Völkerwanderungszeit, Siedlungsbewegungen des Mittelalters (Neugründungen, Neubenennungen, Umbenennungen) und neuzeitliche Namengebung läßt sich zwar grob beschreiben, doch ist eine Präzisierung wegen der fehlenden Bestandsaufnahme derzeit nur schwer möglich. Sprachlich sind die Namen unmittelbar zu interpretieren ((A) Fonte, (O) Muino, (A) Ponte, (0) Vale, (Ο) Monte, (Ο) Castro, Casanova, Vilaverde, Pousadoiro, Oleiros, (O) Pombai, Castanedo, Preguntadoiro...), wenn nicht die spezifische Lautentwicklung des Galicischen oder bestimmte «accidents phonetiques», die aber durch die historische Uberlieferung meist aufgeklärt werden können, zu scheinbar dunklen Formen führen (Grixoa < ecclesiola, Pazö < palatiolum, Vilouchada < villa ustulata, Fontecada < fonte calata, Aguada < aqua lata, Palas de Rey < palatium Regis, Pregigueiro < pessegueyro, Saamasas < Santas Massas [Sanctas Missas], Eibedo < olivetum, Bembibre < Bene vivere usw.). 3.3.2. Besonders komplex sind die mittelalterlichen Benennungen im Zusammenhang mit Reconquista, Neusiedlungen und „Bevölkerungsexplosion". Charakteristisch für die Frühzeit (ausgehendes 9. und 10. Jahrhundert) ist die Urbarmachung (Rodung) und Gründung neuer Höfe (vila) von Kleingruppen. Charakteristische Reconquistanamen sind Benennungen nach Gruppen (Toldaos, Cumbraos, Astureses, Minotos...), die möglicherweise bereits zur Zeit des Westgotenreichs (585-711) erste Vorbilder finden (Godos, Suevos, Suegos). In der zweiten Hälfte des 12. Jahrhunderts erreicht die Gründungsphase von Neusiedlungen, oft auch von Siedlern aus dem „Ausland", ihren Höhepunkt (popula > gal. pobrajproba, Vilanova, Vilafranca, Francos u. ä.). 3.3.3. Aus den Superstratsprachen sind, von wenigen Ausnahmen abgesehen, keine direkten Ortsbezeichnungen erhalten: In aller Regel sind sie sekundär über den Allgemeinwortschatz oder über Personennamen zu Ortsnamen geworden. Es ist daher mißverständlich, von germanischen oder arabischen Ortsnamen zu sprechen. Aus germanischer Zeit überlebt mit Sicherheit nur das (sehr häufige) Element Sä/Saa
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(< got. *sala 'einräumiges Haupthaus'; auch in Zusammensetzungen wie Saavedra oder der lexikalischen Ableitung mlat. gasalia(ne) 'Geselle' > ON Gasalla), hinzu kommen möglicherweise der (suevische?) Typ Lobio (got. *laubjo7), Bouro (verwandt mit dt. Bauer?) und Grova(s) (cf. dt. Grube). Die arabische Dominanz war, wenn überhaupt, nur vorübergehend und hat keine toponymischen Spuren hinterlassen. Ortsbezeichnungen wie Atalaia ('Wachtturm'), Atafona ('Getreidemühle'), Acea ('Wassermühle'), Alfoz ('Vorort' u. ä.) oder die allgemeine Bezeichnung für 'Dorf ((A) Aldea) entstammen dem romanischen Wortschatz. Gleiches gilt für die späteren, hochmittelalterlichen „europäischen" Einflüsse im Zusammenhang mit den Pilgerreisen nach Santiago und den Klostergründungen vor allem der Zisterzienser ((A) Rua, (A) Granxa). Jüngere Bildungen sind meist als solche zu erkennen, dazu zählen auch anekdotische Namen des Typs Ο Frances, A Babilonia usw. oder Namenänderungen des Typs Picosacro < Montesacro u. ä. 3.4. Zu den charakteristischen Ortsbezeichnungen des Nordwestens zählen die „Besitzerortsnamen", die hauptsächlich in die frühe Phase der mittelalterlichen Siedlungsbewegungen fallen. Hier wird eine appellativische Ortsbezeichnung (meist vila ' H o f ) mit dem Namen des Besitzers verbunden. Im Gegensatz zur klassischen adjektivischen Ableitung, die aber sporadisch bis ins Mittelalter lebendig ist (Typ Flavius > villa ßaviana; Kremer 1990a) ist für die ältere Zeit die syntaktische Beiordnung mit der Genitivform kennzeichnend (Typ villa Flavii), erst später die romanische Anbindung (Typ Castro-Ramiro). Der Erhalt bis ins hohe Mittelalter des ansonsten früh untergegangenen lateinischen Genitivs als toponymisches Bildungselement (gelegentlich auch im Plural: Mogor < S. Maria Monachorum u. a.) ist bemerkenswert; eine bloße latinisierende Kanzleigewohnheit ist aufgrund der ungewöhnlichen Volkstümlichkeit auszuschließen. Alle Personennamen der Zeit (allerdings meist die Namen der männlichen Besitzer) kommen für diese Art der Ortsbenennung in Frage. Die Besitzerortsnamen sind daher die wichtigste Personennamenquelle des 9. bis 11. Jahrhunderts: Sie spiegeln die Personennamengebung der Zeit wider. Diese Unterscheidung Ortsbenennung-Personenname ist bedeutsam, da die Literatur in der Regel leichtfertig etwa von „germanischen Ortsnamen" spricht, wobei doch die Bildung romanisch ist und die überaus große Zahl von Namen germanischer Etymologie nur die Namenmode der betreffenden Zeit reflektiert. Diese Kategorie der Besitzerortsnamen ist wegen ihrer spezifischen Bedeutung (Bildungsweise,
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Galegisch
Inventar der Personennamen) vergleichsweise gut bekannt (Olano 1944/1945, Piel 1947, Piel/Kremer 1976), doch dürfte die systematische Erfassung der Gesamtdokumentation wesentliche Ergänzungen zutage fördern. Da diese Namenbildungen in ihrer Mehrzahl (meist ohne das entsprechende Grundwort) bis heute erhalten sind, haben sie die charakteristische Entwicklung vom Lateinischen zum Galicischen mitgemacht, sie sind daher gleichzeitig wichtigste Zeugen der Sprachgeschichte. Eine kleine, zufällige Auswahl (in der Überlieferung oft nach dem Muster «hereditate nostra propria quam habemus in filigresia sancti Iacobi de Villamarin in loco cognominatur Gosendi», a. 1245): Cambre ~ villa Calamber (vorröm.) Chorente = (villa) Florenti (lat.) Chacente = (villa) Placenti Goyente, Goente, Goence = (villa) Gaudenti(i) Vilaoriente - Villalaurenti Vilarvente = villare Valenti Ver = (villa) Valerii Amboade = (villa) Involati Bieite, Vielte = (villa) Benedicti Boente = (villa) Bonenti Buide - (villa) Boniti Oeste = (villa) Honesti, Torre del Este = Castrum Honesti Orade - (villa) Honorati Rabade (Lugo) - (villa) Rapinati (und nicht ar. räbade 'Vorort') Proente = (villa) Prudenti Mazoy = (villa) Macedoni Nodar = (villa) Notarii Dragonte - (villa) Draconti Morgade = (villa) Mauricati Armental ~ (villa) Armentarii Orille - (villa) Aurelii Orellän = (villa) Aureliani Ourol, Orot = (villa) Aurioli Osebe, Oseve = (villa) Eusebii Follente = (villa) Fulgenti Giän, Illän = (villa) Iuliani Lebozän = (villa) Nepotiani Liminön - (villa) Heletes cognamenti Limenioni Crecedur = (villa) Cresceturi Creximil = (villa) Crescemiri (hybrid) Zaramil = (villa) Salamiri (westgotisch) Vilarramil = villa Ranamiri Brandiän = (villa) Brandilani Gundiäs = (villa) Gundilanis Esposende = '(villa) Spanusindi Esmolfe = (villa) Ermulfi Sernande = (villa) Sisinandi Touville = (villa) Teudildi (fem.) Frejufre, Friol = (villa) Froiulfi Rodriz, Roris, Rouris, Roiris, Ruiriz, Rodrid = (villa) Rodend Juriz = villa vocitata Osorici Aldemir = (villa) Eldemiri Aldobrin = »(villa) Eldefredi Tangil = (villa) Atanagildi (usw.)
Vergleichsweise selten begegnen die entsprechenden undeklinierten Formen (Progolo < villa de Proculfο), Ousono < (villa de) Ausonio, Pedrono < (villa de) Petronio usw.). 3.5. Den sehr zahlreichen «parroquias» entspricht die Benennung nach dem Namenpatron (Patrozinium). Doch keineswegs immer erscheint dieser auch als entsprechende Ortsbezeichnung (Sanxurxo, Sampayo, San Miguel, mit San Miguelino, usw.). Offenbar gilt als weitere Regel für die Arbeit der «Comision» (cf. 3.2.) die ausdrückliche Nennung des betreffenden Namenpatrons: offiziell Queiruga (San Esteban) —* San Estebo de Queiruga, Minortos (San Martin) —* San Martine de Minortos usw. oder aber der vollständige Ersatz des Bezugsnamens durch den Namenpatron immer dann, wenn dem Namen kein konkreter Ort entspricht (Cabanas —* San Pantaleon, Recare —* Santome, Valle de Orso —• Santa Cruz usw. aber auch Sieteiglesias (San Eufemio) —* Satrexas u. ä). Durch lautliche Entwicklung und Verschmelzung sind verschiedene volkstümliche Heilige, vor allem dann wenn sie nur noch lokale Verehrung genossen, der späteren Latinisierung entgangen und entsprechende Ortsnamen nicht spontan zu erkennen (Eulalia > Santaballa, Santa Baya/Santabaya, Santalla, Santaya, Felix > Sanfiz/San Fiz, Verissimus > Sambreixo, Thyrsus > Santiso, Genesiiis > Sanxes, Sanxenxo u. a. m.). Gelegentlich kann es auch zu „volksetymologischen" Fehlinterpretationen kommen (Sanmil/Sanmir/Sanmiro = (villa) Salamiri, Vilapedre = villa ad sanctum Petrum, Taräs = sancta Talasia u. a.). Die bedeutende Gruppe der mit Heiligennamen gebildeten Ortsnamen (Hagiotoponyme) ist ein wichtiges Zeugnis für die Kulturgeschichte (historische und regionale Verbreitung der Heiligenkulte) und damit gleichzeitig für die Erklärung von Namenmoden (Vornamengebung). Illustration 9: Frequenz der gal. Patrozinien (nach Gran Enciclopedia Gallega s. v. parroquia) Santa Maria San Pedro Santiago San Martino San Juan San Salvador (u. a.) San Eulalia San Xulian San Estevo San Vicente San Mamede San Miguel San Lourenzo San Cristovo usw.
741 312 293 243 242 183 134 122 107 97 95 87 73 64
412. Galegisch: Interne Sprachgeschichte III. Onomastik
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413. Galegisch: Soziollnguistlk
proceso de unificaciön politica que levou ä creacion do estado espanol, aparece unha segunda lingua superposta, ο castelan, solidaria do poder politico do Estado, e como tal posuidora tamen dun maior prestixio social e cultural que a lingua autoctona. Hoxe en Galicia e evidente a existencia dunha comunidade na que se utilizan dous sistemas lingüisticos diferentes: ο castelan e ο galego, e na que unha parte dos seus membros conece (con maior ou menor perfeccion, activa ou pasivamente) as düas linguas, outra parte e monolingüe en galego, e un terceiro grupo e monolingüe en castelan; esta situacion podemola caracterizar como de bilingüismo social.
Sociolingüistica 0. Introduction 1. Ο galego e a lexislatiön 2. Valoraciön da lingua por parte dos falantes 3. Conecemento do galego e do castelan en Galicia 4. Utilization do galego 5. A evolution da diglosia en Galicia 6. Conclusion 7. Bibliografia 0.
Introduction
Ainda que a lingua natural de Galicia e ο galego, hoxe atopämonos neste territorio cunha situacion na que, como resultado dun lento
Dieter Kremer,
Trier
Debido a esta situacion «anomala» coa pre-
413. Galegisch: Soziolinguistik
sencia de duas linguas no seo da sociedade galega, cömpre ver cal e a situacion en que se atopa cada unha delas, con especial atenciön ό galego. Para iso consideraremos: a) a situacion do galego con respecto ό castelän na lexislacion actual; b) a valoraciön da lingua por parte dos falantes, e dicir, as actitudes do falante ante ο galego e ο castelän; c) ο grao de conecemento de cada unha das linguas; d) a utilization de cada unha das linguas. 1. Ο galego e a lexislacion Na Constitution espanola, aprobada en referendum no 1978, desenase un modelo de estado das autonomias, polo que se reconece a cada rexiön ou nacionalidade autonömica certa capacidade de autogoberno. Non e este ο lugar para discuti-la division autonömica nin para analiza-las competencies de autogoberno das mesmas. Ο que nos interesa aqui e ο tratamento que na Constitution se da ό castelän e äs demais linguas do Estado. No art. 3° establecese que «ο castelän e a lingua oficial do Estado, e que tödolos espanois tenen ο deber de conecela e ο dereito a usala»; a continuation reconecese que as demais linguas espanolas serän tarnen oficiais nas respectivas Comunidades Autönomas de acordo cos seus Estatutos. Ε no art. 5° do Estatuto de Autonomia de Galicia, despois de declarar que «a lingua propia de Galicia e ο galego», establecese que: «Os idiomas galego e castelän son oficiais en Galicia e todos tenen ο dereito de conecelos e usalos. - Os poderes püblicos de Galicia garantirän ο uso normal e oficial dos dous idiomas e potenciarän a utilization do galego en tödolos ordes da vida püblica, cultural e informativa, e disporän dos medios para facilita-lo seu conecemento. - Ninguen poderä ser discriminado por razön da lingua». Unha anälise minimamente detida destes textos xuridicos permite descubrir que, baixo a actitude de proteccionismo do galego, ο que en realidade se agacha e un tratamento radicalmente desigual do galego con respecto ό castelän (e algo semellante ocorre coas demais linguas do Estado): mentres que na Constitution se definen «dereitos e deberes» referidos ό castelän, lingua que tödolos espanois tenen ο «deber de conecer», nin na Constitution nin no Estatuto de Autonomia de Galicia aparece contemplada a obriga de coiiece-lo galego, e unicamente no Estatuto aparece reconecido ο dereito individual a conecer e utiliza-la lingua
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propia de Galicia. Se ben e verdade que existe ο dereito individual a usa-lo galego, este pode verse interferido polo dereito doutra persoa a usa-lo espanol, sobre todo tendo en conta que hai obriga de coiiece-lo espanol, pero non de conece-lo galego. Ο tratamento e, xa que logo, claramente discriminatorio para a lingua galega· Peor parado queda ainda ο galego, no Real Decreto de 20 de Xullo de 1979, e na Orde ministerial do IdeAgosto de 1979, referidos ό ämbito do ensino: unicamente se permite ο ensino do galego, ainda que se preve tarnen a posibilidade do ensino en galego, pero isto so en Preescolar e no Ensino Xeral Bäsico (EXB), e previo cumprimento dunha serie de trabas e requisitos non doados de superar. No mes de Xullo de 1983 aprobouse no Parlamento Galego a Lei de Normalization Lingüistica, que suponia un avance cualitativo no Camino da implantation do galego como lingua normal e habitual de Galicia. No seu art. 1° declärase que ο «galego e a lingua propia de Galicia» e «Tödolos galegos tenen ο deber de conecelo e ο dereito a usalo». Cömpre destacar que nesta formulation xa se recollen xenericamente dereitos e deberes dos cidadäns para coa lingua galega, dunha maneira clara. Pero precisamente esta declaration de principio, que tenta situa-lo galego como verdadeiramente «coofirial» co castelän en Galicia, foi recorrida polo goberno central ante ο tribunal constitutional, quen declarou como inconstitucional en sentencia do 26 de xuno de 1986 ο inciso «o deber de conecelo» do apartado segundo do art. 1 da citada lei do Parlamento de Galicia. Esta sentencia foi acollida con desagrado por boa parte dos membros da comunidade galega preocupados pola dignificaciön da süa lingua natural, xa que significa un reforzamento do desequilibrio entre ο galego e ο castelän en Galicia, unha limitation mäis ös dereitos da lingua galega en Galicia, e en fin, a negation do dereito do galego a unha cooficialidade real en pe de igualdade co castelän, e a sua substitution por unha cooficialidade pasiva e subalterna con respecto ö castelän, que ven a ser coma unha especie de tolerancia do uso do galego para aqueles que voluntariamente decidan usalo. Segundo se desprende da lei de Normalization Lingfiistica, nas suas relations coa Administration, os cidadäns tenen dereito ό uso do galego, tanto oralmente coma por escrito, dentro do ämbito territorial da Comunidade Autönoma. Igualmente, os cidadäns poderän utiliza-lo galego ou ο castelän nas suas relations coa Administration de Xustiza. Respecto ό uso do galego no ensino, reconece que esta lingua e tarnen oficial en tödolos niveis educativos. Xa
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Galegisch
non se restrinxe a posibilidade da utilization do galego a Preescolar e EXB (coma no decreto de 1979); e, referindose ό nivel universitario, manifests explicitamente que os alumnos e os profesores «neste nivel tenen ο dereito a empregar, oralmente e por escrito, a lingua oficial da süa preferencia». A pesar das suas limitations, algunhas xa sinaladas, a legalidade vixente permite unha progresiva extension dos ämbitos de uso do galego. Pero para lograr unha normalization progresiva do galego fan falla medidas sociais dinamizadoras que eliminen ο complexo de autoodio que ό longo de tantos seculos se lies veu inculcando, dos xeitos mäis sutis, os habitantes de Galicia. 2. Valoraciön da lingua por parte dos falantes
As circunstancias histöricas en que se desenvolveu ο galego, que non e aqui ο lugar para analizar, tiveron como consecuencia que acadase unha difusion considerable dentro da sociedade galega a idea de que ο galego era unha variedade lingüistica de segunda ou terceira clase, que non era apto como lingua da ciencia, da administration, da escola, etc., en suma, das actividades sociais de maior prestixio, actividades que, segundo a presiön «oficial», debianse desenvolverse en castelän. Por iso e interesante ver que pensan hoxe os habitantes de Galicia sobre a validez do galego no mundo actual. Ainda que non hai enquisas fiables que tenan en conta as distintas capas sociais de Galicia, tomaremos como mostra os datos ofrecidos en Rojo (1979) e Monteagudo et al. (1986), tendo en conta que a de Rojo e unha enquisa realizada entre mestres e a de Monteagudo et al. entre alumnos da 2" etapa de EXB: A pregunta num. 45 de Rojo, en que se pedia mostra-lo grao de acordo ou desacordo coa afirmacion de que ο galego e unha lingua adecuada para ο mundo actual, un 6,75% dos enquisados contesta que estä totalmente en desacordo, un 9,15% bastante en desacordo, un 31,12% parcialmente de acordo e parcialmente en desacordo, un 22,08% bastante de acordo, e un 24,03% totalmente de acordo (un 6,68% non contesta). A actitude parece bastante favorable se contrastämo-lo 46,11% dos que estän totalmente ou bastante de acordo con tal afirmacion co 15,90% dos que estän en desacordo con ela. Mäis favorables para ο galego presentanse ainda os resultados da pregunta 18 do cuestionario de actitudes de Monteagudo et al. (1986) «O galego serve para a vida moderna tanto coma ο castelän», ä que contesta afirmativamente un 80,3% dos alumnos, fronte ό 19,7% de respos-
tas negativas. Loxicamente, ό elimina-la gradualidade nas respostas, os resultados en Monteagudo et al. aparecen mäis extremados ό desapareceren as actitudes matizadas en favor ou en contra. 0 interpreter estes resultados cömpre ter en conta, como xa puxo de manifesto Rojo (1979, 108), que ο galego foi durante moito tempo unha lingua restrinxida ä esfera do cotiän e que viviu fundamentalmente nun ambiente rural, polo que e probable que persoas cunha actitude favorable poidan opinar que cömpre ainda realizar un considerable labor de adaptation de terminos cientificos, elimination de castelanismos, normativizaciön, etc. antes de considerar que ο galego estä totalmente preparado para ser unha lingua plenamen te adecuada para ο mundo actual. Con todo, os resultados de Monteagudo et al. (1986) mostran que ο töpico da modernidade do castelän e a süa consideration como lingua de progreso, paralelamente ä vinculaciön do galego con todo ο que signifique atraso, xa non ten vitalidade polo menos nas capas mäis novas da poboaciön galega. Outra pregunta pertinente no campo que estamos a tratar e a 46 de Rojo (1979) e a 19 da Monteagudo et al. (1986) onde se pide ο acordo ou desacordo (na de Rojo tarnen ο grao) sobre a afirmacion de que «ο galego debe converterse na lingua habitual dos galegos», que ofrece os seguintes resultados: Cadro 1: a) Rojo (1979) 0) Non contestan 1) Desacordo total 2) Bastante desacordo 3) Parcialmente acordo/desacordo 4) Bastante de acordo 5) Totalmente de acordo
5,15% 5,03% 5,84% 25,06% 19,68% 39,24%
b) Monteagudo et al. (1986) SI: 90,2%/NON: 9,8%.
Nos datos da enquisa de Rojo cömpre salientar, en primeiro lugar, que a porcentaxe mäis alta corresponde os que estän totalmente de acordo coa afirmacion de que ο galego debe se-la lingua habitual de Galicia. Deixando a un lado os que non contestan (5,15%), se sumämo-los grupos das düas actitudes mäis favorables, chegamos a un total dun 58,92% dos mestres que se mostran totalmente ou bastante de acordo coa anterior afirmacion, contra tan so un 10,87% que estä totalmente en desacordo con ela, mentres que quedan nunha position que poderiamos designar como «morna» un 25,06%. έ precisamente sobre ο grupo da resposta 3 sobre ο que compre dobra-los esforzos para atraelos a actitudes claramente favorables.
413. Galegisch: Soziolinguistik
A situaciön no campo das actitudes non e demasiado grave no grupo dos mestres, pero presentase moito mais favorable nos alumnos da 2a etapa de EX Β, ο que probablemente revela entre as xeracions mais novas un maior grao de concienciaciön e compromise para converte-lo galego na lingua normal de Galicia. 3.
Conecemento do galego e do castelän en Galicia
3.0. Advertencia previa Ε necesario advertir, antes de empeza-la anälise dos datos, que estes se refiren en tödalas mostras ό conecemento ou grao de dominio subxectivo dos enquisados. Non houbo ningvtn tipo de proba obxectiva que permita obter unha comprobaciön ou establecer un contraste coas respostas subxectivas. Isto e importante telo en conta porque hai un conxunto de factores que poden incidir sobre as apreciaciöns dos conecementos propios, e ο grao subxectivo de conecemento e tamen revelador dunha determinada actitude. 3.1. Unha vision global Unha enquisa interesante de caräcter xeral referida a toda a poboaciön galega e a de Del Campo/Navarro/Tezanos (1977). Nos seus resultados atopamos que ο 81,4% dos residentes en Galicia maiores de 18 anos fala galego. De seren estes datos correctos, hai que salienta-la porcentaxe considerablemente alta de falantes de galego, realmente superior ä que presentan as linguas propias doutras comunidades con bilingüismo social dentro do estado espanol (como e ο caso do vasco e do Catalan). A este alto indice de conecemento do galego no seu aspecto oral e activo debeu contribuir dun xeito importante ο feito de que Galicia e unha comunidade cun indice de inmigraciön moi baixo, en relation con Euskadi e Catalufia. 3.2. Ο conecemento do galego e do castelän nas amas de casa En Galicia a lingua materna non determina a conducta lingüistica da poboaciön, ainda que sexa, sen dübida, un factor importante. A escasa distancia entre os sistemas lingüisticos galego e castelän, xunto coa imposibilidade de evita-lo contacto con ämbolos dous, leva a que a maioria da poboaciön actual sexa bilingüe. Segundo a enquisa de Ayesterän/De la Cueva (1974) entre as amas de casa de Pontevedra a porcentaxe dos que conecen unicamente ο galego e claramente superior ä dos que conecen
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unicamente ο castelän: un 16% de monolingiies en galego e un 4% de monolingües en castelän. Un 76% das amas de casa decläranse bilingües, e delas un 65% tivo ο galego como lingua orixinaria, mentres que so un 11% tivo ο castelän. Isto demostra que e moito mäis forte a tendencia a aprender castelän dentro do grupo dos que tenen ο galego como lingua orixinaria, que a tendencia a aprender galego entre os que estän orixinariamente instalados no castelän. Cadro 2: Distribucidn das amas de casa segundo as linguas que dominan e lingua orixinaria Non contesta Monolingües en C(astelän) Bilingües con C como 1. orixinaria Bilingües con G(alego) como 1. orixinaria Monolingües en G Fonte: Ayesterän/De la Cueva (1974, 53).
4,0 4,0 11,0 65,0 16,0
Parece claro, pois, que a pesar de que no sector das amas de casa, no 1974, existe un ηύmero moito maior de monolingües en galego ca en castelän, a necesidade de aprender castelän e mäis forte cä de aprender galego. Pero isto tamen necesita scr matizado no sentido en que ο fixo xa Rojo (1981, 280-281): nos datos do cadro observase que ο 81% do total foi orixinariamente galegofalante; posto que deste grupo e agora bilingüe ο 65% do total, resulta que e bilingüe ο 80,2% das que tiveron ο galego como primeira lingua. Do mesmo xeito, e bilingüe ο 73,3% das que tiveron como primeira lingua ο castelän. £ dicir, das que tiveron ο galego como primeira lingua, un 80,2% viuse impulsado a aprender castelän; e das que tiveron ο castelän como primeira lingua, un 73,3% adquiriu tarnen ο dominio do galego. Ο que mostra que a necesidade de aprender galego dentro do grupo dos que tiveron ο castelän como lingua materna non e moi inferior ä necesidade de aprender castelän dentro do grupo dos que tiveron ο galego como lingua materna. Isto referido, por suposto, a un ämbito social moi concreto, como e ο das amas de casa. Pero estas tendencias parecen bastante xerais, e observanse xa na idade infantil: segundo a mostra de Mauro Fernandez sobre a lingua dos escolares en Galicia, ο 82% dos nenos con lingua materna castelä pode falar en galego, e pode facelo en castelän ο 96,2% dos que tenen ο galego como lingua materna (cf. Fernändez 1983, 82).
3.3. Nos mestres Dado que ata hai pouco tempo a ünica lingua oficial en Galicia era ο castelän, e a docencia debia ser impartida nesta lingua, hai que supofier que a totalidade dos mestres tenan conecementos mäis ca elementais de castelän. Por
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Galegisch
iso parece mäis importante examinar cal e a situation neste sector con respecto ό galego. Non contamos con ningiin estudio recente sobre ο grao subxectivo ou obxectivo de conecemento do galego nos mestres, por iso botaremos man dos datos mäis significativos a este respecto de Rojo (1979), ainda que hai indicios que nos permiten suponer que nos Ultimos anos a situacion cambiou dunha maneira favorable para ο galego (incorporation ös centros educativos de profesores que xa estudiaron lingua e literatura galegas nos seus programas de estudios, realization dun alto nümero de cursos de Lingua Galega destinados a profesores, etc.). En Rojo (1979, 82) encontramos que ο 96% manifesta ter conecementos pasivos de galego, ο 72% conecementos activos e pasivos, e un 9,38% conecementos pasivos, activos e tecnicos. Podemos dicir que unha grande maioria dos mestres que imparten a süa docencia en Galicia teilen polo menos conecementos minimos do galego, a pesar da Situation de marxinaciön social desta lingua no momento en que se fixo ο estudio, e a pesar de que a actividade deste sector estaba encadrada no ämbito dos usos formais reservados ό castelän. 0 alto ίηdice de mestres con certo dominio do galego deberon contribuir factores de indole diversa, entre os que debemos destacar: a) ο feito de que a inmensa maioria deles sexan naturais de Galicia (mäis do 90%); b) a extraction social relativamente baixa; c) a procedencia rural de boa parte deles.
declara que aprendeu ο castelän no seo desta. Da observation dos datos podese concluir que, ainda que hai un nümero considerable de rapaces que acceden ό dominio oral do galego por medio da escola, e maior a porcentaxe en sentido contrario: a dos que acceden na escola desde ο galego ό castelän. Neste sentido a escola e un axente maior de castelanizaciön do que e ο medio familiar, no que prima a tendencia inversa. Os datos de Monteagudo et al. (1986), con todo, hai que relativizalos: non hai ningunha indication sobre ο nivel de conecemento oral activo do galego: se ο fala con soltura, con certa diflcultade, con moita dificultade, etc. Isto e moi importante, porque pode levar a moitos nenos que realmente tenen un dominio oral minimo do galego a contestar afirmativamente cando se lies pregunta se son capaces de falalo, ou ό reves. En realidade, un estudio serio deste tipo deberia ir acompanado dunhas probas minimas sobre a fluidez oral, a disponibilidade lexica e outros aspectos que mostrasen ο grao de conecemento da lingua. Algiins destes inconvenientes aparecen corrixidos no estudio encargado polo Consello da Cultura Galega (CCG) sobre a situation do galego no ensino püblico non universitario, realizado no ano 1986, e que se publicou no 1987 (cf. Rubal Rodriguez/Rodriguez Neira 1987). Nel os datos aparecen algo mäis matizados. A pregunta sobre a capacidade de fala-lo galego presenta os seguintes resultados (distribuidos por niveis de ensino):
3.4.
Cadro 3: Capacidade de fala-lo galego (distribuci0n por niveis)
Na poboaciön
3.4.1. Α situacion
infantil xeral
Na enquisa de Monteagudo et al. (1986) ο 96,8% dos rapaces da segunda etapa do Ensino Xeral Bäsico declaran ser capaces de falar en galego, e unicamente un 3,2% di que non pode expresarse nesta lingua. Pero soamente ο 41,9% deles ten ο galego como lingua materna ou primeira lingua adquirida, fronte a un 55,8% que aprendeu a falar en castelän, e un 2,3% que aprendeu a falar noutras linguas distintas do castelän e do galego. A escola e ο lugar mäis importante de apendizaxe da segunda lingua, sexa esta ο galego ou ο castelän: ο 56% dos alumnos de lingua materna castelä declara que aprendeu ο galego na escola; pero nada menos que un 67,2% dos rapaces de lingua materna galega manifesta que aprendeu ο castelän no mesmo medio. Seguelle en importancia a familia: mentres que ο 34,6% dos rapaces de lingua materna castelä aprendeu ο galego no seo da familia, so un 23,8% dos rapaces de lingua materna galega
capacidade manifestada ou observada Prees5 Έ Χ Β 8°EXB 2°BUP 2°FP colar Si 45,0 47,5 37,7 31,8 25,8 Algo 22,4 47,5 54,9 57,1 56,5 Non 31,2 5,0 7,4 11,1 17,7 Non Contesta 1,4 Ν 353 356 355 359 260 Fonte: Rubal Rodriguez/Rodriguez Neira (1987 täboa 5/A, 26).
Nunha primeira aproximacion ό cadro ponse de manifesto que os resultados son lixeiramente mäis negativos para ο galego cos que aparecen en Monteagudo et al. (1986), ainda que hai que ter en conta que a enquisa de Monteagudo et al. foi feita unicamente con estudiantes da 2" etapa de EXB, por iso os seus datos unicamente deben ser contrastados cos de 8° (e quizais cos de 5°) de EXB da enquisa de Rubal Rodriguez/Rodriguez Neira; e nesta observase que precisamente son os referidos ό EXB os datos
413. Galegisch: Soziolinguistik 51 que mostran unha situation mäis favorable para ο galego, xa que unicamente un 5% dos rapaces de 5° de EXB e un 7,4% dos de 8° de EXB manifestan non ter ningiin dominio oral activo do galego, mentres que esta porcentaxe aumenta considerableraente en BUP (11,1%), FP (17,7%) e Preescolar (31,2%). Polo que se desprende desta enquisa, un 37,56% dos alumnos non universitarios de Galicia, falaria ben ο galego, ο 47,68% falariao con certa dificultade, e un 14,48% non seria capaz de expresarse nesta lingua. Se sumämolas porcen taxes dos que contestan que falan ben e dos que din falar algo, resulta que un 85,24% da poboacion estudiantil non universitaria de Galicia e capaz de fala-lo galego, ainda que sexa con algunha dificultade. Vexamos agora a situation do castelän no medio que estamos analizando. Na mesma enquisa de Rubal Rodriguez/Rodriguez Neira 1987 atopämo-los seguintes datos: Cadro 4: Capacidade de fala-lo castelin (distribution por niveis) Preescolar 68,6 15,9 14,2
5ΈΧΒ
8ΈΧΒ
2°BUP
2°FP
83,7 85,8 71,2 Si 88,8 Algo 6,7 13,5 22,3 11,4 Non 2,5 5,0 1,7 1,4 Non Consta 2,0 1,4 1,5 1,1 1,1 Ν 353 356 355 359 260 Fonte: Rubal Rodriguez/Rodriguez Neira (1987, täboa 12/A, 35).
Unicamente quixera chama-la atencion sobre os seguintes puntos: a) Hai practicamente un 5% (un 4,96%) do total de alumnos non universitarios que manifestan ser incapaces de falar en castelan. A porcentaxe chega ata un 12,2% en Preescolar e diminiie moi fortemente en EXB e BUP, mantendose en Formation Profesional no 5%. Datos bastantes loxicos se temos en conta que en preescolar moitos nenos que aprenderon a falar en galego ainda non se introduciron no castelan a traves da escola (un dos mäis poderosos medios de castelanizaciön), e os medios de comunicaciön (tarnen importantes difusores do castelan) a esa idade ainda tiveron moi pouca influencia na conducta lingüistica do neno. b) Un 93,62% dos rapaces son capaces de falar ben ou con algunha dificultade ο castelan, porcentaxe non excesivamente superior ό 85,24% que vimos para ο galego. Pero ο que realmente e destacable e a relation entre as porcentaxes con respecto ä seguridade no dominio de ambalas linguas: un 79,66% pensa que fala ben ο castelan, pero so un 37,56% pensa ο mesmo con respecto ό galego. Pola contra so un
13,96% dos alumnos (deixando ä parte os que non son capaces de expresarse nesa lingua) consideran que tenen dificultades para expresarse en castelan, pero nada menos que un 47,68% pensan ο mesmo con respecto ό galego. Estes resultados tenen unha explication socioloxica (complexo de inferioridade, autoodio, papel da escola e dos medios de comunicaciön, poder . ..) que non podemos abordar nesta exposition. Ο conecemento do galego e do castelan en Galicia estä relacionado con determinados factores, entre os que cömpre destacar como mäis importantes: ο caräcter urbano ou rural das entidades de poboacion, a idade das persoas, ο nivel de ingresos, ο grao de cultura, etc. Dunha maneira xeral (que haberia que matizar en moitos casos) podemos dicir que ο conecemento do galego no periodo historico recente, no dobre piano da capacidade de comprension e expresion, predomina no medio rural, nas persoas de menor nivel economico, maior idade e mäis baixo grao de cultura. 3.4.2. Distribucion por häbitat Vexamos a modo de exemplo da correlation «capacidade de fala-lo galego = medio rural»/«capacidade de fala-lo castelän = medio urbano» os resultados que aparecen no informe de Rubal Rodriguez/Rodriguez Neira (1987). 3.4.2.1. Capacicade de fala-lo galego por häbitat de emprazamento do centra Se nos fixamos nos que manifestan falar ben ο galego, atopamos un 65,8% na aldea, un 39,2% na vila e un 26,7% na cidade. Pola contra, as porcentaxes dos que se consideran so capaces de falar algo esa lingua mostra un sentido xustamente oposto: un 29,1% na aldea, un 47,8% na vila e un 52,1% na cidade. Na aldea e, xa que logo, onde se dan os indices mäis altos de dominio pleno da lingua, e e relativamente baixo ο nümero dos que, faländoa, tenen certa dificultade para facelo. Na vila os que dominan a lingua plenamente son moitos menos, pero en cambio aumentan enormemente os que a falan con algün problema. Por ültimo, a cidade ofrece ο indice mäis baixo de dominio pleno do galego, e ο mäis alto de dominio partial. Se simplificämo-los datos do cadro, e sumämo-los que din saber falar galego, ben con dominio minimo ben con dominio pleno, encontramos na aldea un 94,9%, fronte a un 87% nas vilas e un 78,8% nas cidades. Paralelamente, mentres que na aldea hai so un 5,1% dos escolares que declara non saber falar galego, nas
52
VI. Sprachen und Sprachgebiete: Galegisch
Cadro 5: Capacidade de fala-lo galego por hibitat de emprazamento do centro hibitat emprazamento centra
nivel
Aldea
Vila
Cidade
Capacidade de fala-lo galego Ν si
algo
non
Preescolar 5° EXB 8° EXB
85,0 64,5 47,8
13,0 33,9 40,3
2,0 1,6 11,9
Preescolar 5° EXB 8° EXB 2°BUP 20 FP
44,5 46,8 34,9 39,4 31,0
23,4 48,8 59,9 52,2 55,0
31,3 6,4 5,3 8,3 14,0
0,8
Preescolar 5° EXB 8° EXB 2° BUP 2 o FP
13,6 39,8 36,0 24,0 20,0
28,8 55,3 56,6 62,0 58,0
56,0 4,8 7,4 14,0 22,0
1,6
Ν
non Consta — —
— — — —
— — — —
100 62 67 128 171 152 180 129 125 123 136 179 131 1683
Fonte: Rubal Rodrfguez/Rodrfgucz Neira (1987, tiboa 9/A, 32)
vilas a cifra aumenta ata un 13%, e chega a acada-lo 20,8% na cidade. Ainda sen perder de vista que estes datos estän referidos ä poboaciön escolar, e que non son totalmente extrapolables ό conxunto da poboaciön, podemos tirar deles certas conclusions: a) Que no medio rural e onde hai un maior dominio do galego, e na cidade ο menor. b) Que as diferencias de porcentaxe respecto a capacidade de fala-lo galego, incluindo os que tenen unha competencia elemental, non son tan grandes como se poderia pensar entre ο medio rural (94,9%) e ο medio urbano (78,8%), ainda que efectivamente a diferencia e significativa. c) Que da xente que se considera capaz de fala-lo galego no medio urbano, a maior parte ten algunha dificultade para expresarse nesta lingua. 3.4.2.2. Nesa mesma enquisa a relation da capacidade de fala-lo castelän co habitat ofrece os resultados que aparecen no cadro 6. Se sintetizämo-los datos de tödolos niveis, vemos que na aldea unicamente ο 51,6% dos rapaces se consideran capaces de falar ben ο castelän. Esta porcentaxe aumenta a un 78,1% nas vilas, e chega ata ο 91% na cidade. Vese, pois, claramente a relation directa entre ο maior dominio do castelän e ο medio urbano. Un sentido inverso presentan as outras düas respostas: no medio rural un 28,1% considera que so e capaz de expresarse algo en castelän. Pero este indice diminue nas vilas a un 17%, e na cidade so acada ο 5,9%. Isto revela que no medio rural a inseguridade lingüistica en castelän e considerablemente alta, mentres que no
medio urbano ο dominio da lingua de prestixio esta moito mäis asentado. Os que manifestan non ser capaces de expresarse minimanente en castelän pertencen case todos ό medio rural (un 19,2%), mentres que no medio vilego e urbano a porcentaxe e minima (2,8% e 1,7%, respectivamente). Compre salienta-lo alto indice de desconecemento do castelän na poboaciön de preescolar no medio rural: nada menos que ο 42%. Porcentaxe que vai descendendo a medida que aumenta ο nivel de estudios (un 9,7% en 5° de EXB e un 6% en 8° de EXB). Datos que nos indican, ben äs claras, ο papel importantisimo que xoga a escola na potentiation do dominio expresivo do castelän. Se comparämo-los datos referidos ό dominio do galego cos referidos ό dominio do castelän en cada häbitat, podemos observar: a) Na aldea un 65% e capaz de falar ben ο galego, e so un 51,6% manifesta a mesma capacidade expresiva en castelän. Por outra banda, mentres que na aldea un 94,9% e capaz de utiliza-lo galego con fluidez ou con certa dificultade, so ο 79,7% e capaz de expresarse, ainda que sexa minimamente, en castelän. En concordancia co anterior, a aldea presenta un indice de desconecemento oral do galego (5,1%) moi inferior do castelän (19,2%). b) Na vila, no grupo do dominio oral pleno (resposta «si») ο predominio do castelän e considerable, cunha relation de 78,1% a 39,2%. Pero se considerämo-la cifra dos que son capaces de expresarse, ainda que sexa con algunha dificultade en cada unha das linguas, os
413. Galegisch: Soziolinguislik
53
Cadro 6: Capacidade de fala-lo castelän por häbitat de emprazamento do centro häbitat emprazamento centro
nivel
Capacidade de fala-lo castelän
Aldea
Ν si
algo
non
non consta
Preescolar 5°EXB 8° EXB
35,0 66,1 53,7
23,0 22,6 38,8
42,0 9,7 6,0
0,0 1,6 1,5
100 62 67
Vila
Preescolar 5° EXB 8° EXB 2° BUP 20 FP
69,5 90,6 86,2 83,3 63,9
25,0 5,3 11,2 13,3 30,0
4,7 1,2 0,7 2,2 5,4
0,8 2,9 2,0 1,1 0,7
128 171 152 180 130
Cidade
Preescolar 5° EXB 8° EXB 2° BUP 2 o FP
95,2 97,6 95,6 88,3 78,5
0,8 0,8 3,7 9,5 14,6
1,6 0,8 0,7 0,6 4,6
2,4 0,8 0.0 1,6 2,3
125 123 136 179 131
Ν
1683
Fonte: Rubal Rodriguez/Rodriguez Neira (1987, Kboa I5/A, 39)
resultados aproximanse moito mäis: un 95,1% en castelän e un 87% en galego. Neste medio existe, pois, un nümero moi alto de individuos bilingües, con maior ou menor dominio de cada unha das linguas. έ interesante destacar, por ültimo, que no medio vilego hai xa un indice considerable de alumnos que non posüen ningün tipo de dominio oral do galego (13%), mentres que son moi poucos os que manifestan ser totalmente incapaces de expresarse en castelän (2,8%). c) Na cidade un 91,04% considera que e capaz de expresarse sen problemas en castelän, pero so un 26,7% manifesta a mesma habilidade en galego. Con todo, igual que acontecia nas vilas, se sumamos a este grupo os dos que teiien unha competencia oral minima en cada unha das linguas (respostas «Si» + «Algo») as diferencias entre os datos referidos a ämbalas linguas rediicense considerablemente: un 96,8% pode expresarse, con maior ou menor facilidade, en castelän, e un 78,8% en galego. A relation entre castelän e galego neste aspecto non e moi distinta ä que aparece nas vilas, ainda que, como era esperable, se presenta algo mäis desfavorable para ο galego. Esta situacion desfavorable para ο galego aparece con maior claridade na anälise dos datos dos que non teiien ningün dominio oral dalgunha das linguas: so un 1,7% e incapaz de falar algo en castelän, mentres que nada menos que un 20,8% e incapaz de falar algo en galego. Ο estudio da relation da capacidade de fala-lo galego co häbitat do falante permitenos ver que no medio rural a situacion continua sendo vantaxosa para ο galego; pero aparece
bastante favorable ό castelän no medio vilego, e moito mäis no plenamente urbano. A correlation galego-aldea e castelän-urbe, con todalas matizacions que se queira, continua sendo basicamente valida. 4.
Utilization do galego
4.0. Introduction Ata agora vimo-lo grao de conecemento do galego e do castelän en diversos sectores da sociedade galega. Pero, se ben e certo que ο conecemento dunha lingua e condition indispensable para a sua utilization, aquel non implica necesariamente a sua utilization, polo menos dunha maneira habitual. Isto e, hai persoas que conecen ο castelän, pero non ο utilizan ou utilizano minimamente, e hai persoas que conecen ο galego pero que a penas ο empregan. A utilization prioritaria dunha lingua ou outra estä en correlation con determinados factores que xa vimos a hora de estudia-lo conecemento e dominio de ämbalas düas linguas: ο caräcter rural ou urbano da poboacion, ο status social, os estudios realizados e a idade. Pero ä hora de afronta-lo estudio da utilization do galego e do castelän cömpre ter en conta un novo factor importantisimo: os contextos situacionais en que se emprega a lingua. 4.1. Ο galego no ämbito familiar e nas relations non formais Compre ter en conta que baixo ο epigrafe «ämbito familiar e relations non formais» englo-
54
VI. Sprachen und Sprachgebiete: Galegisch
bamos situations diferentes, que ainda que todas elas poden ser calificadas de «non formais», non levan consigo un comportamento lingüistico identico. Asi, ainda tratändose de situations non formais, non e igual ο uso do galego dunha persoa na casa, no traballo (onde quizais haberia tarnen que diferenciar entre distintos tipos) ou no mercado. Unha vision xeral como punto de partida pode se-la presentada en Del Campo/Navarro/Tezanos (1977, 228, cadro 8.7): Cadro 7: Practica do galego por residentes en Galicia que falan galego, eil porcentaxe Nos estableNa casa cementos coa sua Cos No comer- Na familia veciüostraballo ciais rüa Case sempre ou sempre Algunha vez Case nunca ou nunca Non saben Sen resposta
66,1 14,8 18,5
65,1 18,4 15,4
—
0,5
—
1,1
58,2 12,6 17,1 0,4 11,6
52,9 15,1 30,0 1,5 0,5
62,1 19,1 18,0 0,3 0,5
Nos datos de Del Campo pödese observar perfectamente unha diminuciön do uso do galego a medida que decrece ο grao de familiaridade, confianza e intimidade do falante co interlocutor, de ai que a porcentaxe mais alta se dea na casa coa familia, seguida das relations cos vecinos, na rüa, no traballo, e por ultimo nos establecementos comerciais, onde se atopa ο indice mais baixo. Esta mesma tendencia aparece de maneira semellante en Ruiz Fuentes/Perez Vilarino (1977, 55, cadro 2), onde ο indice maior de utilizaciön do galego aparece dentro do ämbito familiar (cos pais e co cönxuxe), e vai descendendo progresivamente nas relations cos amigos, no traballo e no comercio. Α utilizaciön do castelän segue loxicamente un sentido inverso: vai aumentando das relations mäis familiares äs menos familiares. Cadro 8: Situaciöns ou circunstancias nas que se fala galego ou castelän, en porcentaxe
Na mina casa, cos meus pais Na mifia casa, co meu cönxuxe Cos meus amigos/as, noivo/a No traballo No mercado No comercio, nas compras
Galego
Castelän
50,2 47,4 46,4 41,5 39,6 28,8
49,8 52,6 53,6 58,5 60,4 71,2
Fonte: Ruiz Fuentes/Pdrez VilariSo (1977,55. cadro 2)
Unha mostra recente do uso do galego nas situations non formais e a que se pode deducir dos datos de Monteagudo et al. (1986) sobre a lingua falada polos pais dos alumnos da segunda etapa de EXB co cönxuxe e cos vecinos.
Cadro 9: Lingua habitual dos pais co cönxuxe e cos veciios Galego Co cönxuxe Cos vecinos
55,5 51,2
Galego e Castelän 28,1 28,5
Castelän 16,4 20,3
Cadro elaborado a partir de datos de Monteagudo et al. (1986)
Nestes datos pödese observa-la tendencia xa vista a diminuciön do uso do galego ö sair do ämbito estrictamente familiar, no que un 55,5 dos homes e mulleres utiliza ο galego de maneira exclusiva nas süas relations, e un 28,1% utilizao en determinadas ocasiöns (sen especificar na enquisa) ö lado do castelän, fronte a unicamente un 16,4% que usa exclusivamente ο castelän. Como pode verse no cadro, a situation e lixeiramente menos favorable para ο galego nas relations destes pais cos seus vecinos. Esta mostra e especialmente interesante porque abarca poboaciöns de todo ο territorio galego, tanto de caräcter urbano como rural, e ό mesmo tempo estes datos estän referidos ό uso do galego dunha xeraciön que non e a mäis vella (na que ο nümero de galegofalantes habituais e maior) nin a mäis nova (na que ο influxo do castelan se fai notar con maior intensidade). Por iso, os seus resultados non deben de estar lonxe da media xeral do uso do galego nas relations de tipo non formal. 4.1.1. Ο uso do galego en relation boaciön
co tipo de po-
Dunha maneira xeral e correcto falar dunha correlation «poboaciön mäis rural» = «maior utilizaciön da lingua galega»: «poboaciön mäis urbana» = «menor utilizaciön da lingua galega», ainda que con certas matizaciöns que serä necesario facer (cf. 5.1., ö falar da dobre ruptura do cödigo). A correlation enunciada reflictese con claridade nos datos das distintas enquisas en que se cruzan os datos do uso do galego co tipo de emprazamento dos falantes. Isto observase perfectamente, por ex., no cadro sobre a lingua mäis usada para falar cos vecinos por tamano de entidade de poboaciön segundo ο censo de 1970, que nos ofrece Ayesterän/De la Cueva (1974, täboa 5) (cf. cadro 10 p. 55). Nun ämbito de utilizaciön lingüistica non formal, como e ο trato cos vecinos, vemos que un 81% dos falantes utilizan prioritariamente ο galego, pero esta porcentaxe varia drasticamente co tipo de poboaciön: nos nücleos urbanos con mäis de catro mil habitantes os galegofalantes na situation referida chegan ata un 94%, pasando polo 91% nas poboaciöns entre 501 e
413. Galegisch: Soziolinguistik Cadro 10: Lingua usada mäis frecuentemeute para falar cos vecinos por tamaAo da entidade de poboaciin segundo ο censo de 1970
Castelän Galego Totais
Mäis de 4000 habitantes
De 501 a 4000 habitantes
Ata 500 habitantes
Total
59 40
9 91
5 94
19 81
99 (Ν = 147)
100 (Ν = 55)
99 100 (Ν = 398) (Ν = 600)
4.000 habitantes. Naturalmente os datos referidos ό uso do castelän no mesmo tipo de relation aparecen de maneira complementaria respecto os vistos para ο galego, polo que a tendencia e xustamente oposta: a menor nucleo de poboaciön corresponde menor uso do castelan, e a maior nücleo de poboaciön corresponde maior utilization desta lingua. Ο salto mäis relevante no tipo de poboaciön con respecto ό uso lingüistico galego ou castelan parece que se produce na lina de 4.000 habitantes: nos nücleos con menos de 4.000 habitantes hai un predominio absoluto do galego, e nos maiores, ainda que ο desequilibrio non e demasiado forte, aparece un xa notable dominio do castelan. Especialmente interesante para analiza-la vitalidade social do uso do galego na xeraciön mäis nova e ve-lo seu comportamento nos ämbitos escolares, pero föra da clase, pofiendoo en relaciön co habitat do emprazamento do centro. Na ultima enquisa en que se recolleu este aspecto, a do Informe do Consello da Cultura Galega, atopämo-los seguintes resultados.
55
Observase que, en xeral, predominan os entornos bilingües sobre os monolingiies, sendo maioritarios os entornos nos que predomina ο uso do castelän. So nos centres emprazados no medio rural ο nümero de rapaces que falan entre si so ou maioritariamente en galego sobrepasa ο 80% en todolos niveis do EXB. Pero xa nos centres vilegos mäis da metade do alumnado manifesta que os seus companeiros falan so ou maioritariamente castelän, a non ser no alumnado de Formation Profesional, entre ο que serian maioria os que falan so (20,8%) ou maioritariamente (56,1%) galego. Este comportamento lingüistico diferente dos alumnos de Formation Profesional con respecto os demais e perfectamente explicable pola procedencia rural da maior parte dos alumnos destes centres. No alumnado das cidades ο emprego exclusivo ou maioritario do castelan e totalmente predominante sobre ο do galego, con indices en torno ό 90%, a non ser en Formation Profesional, onde ο uso preferente do galego alcanza un 29,2%. En suma, podemos dicir que hai tamen no uso lingüistico na xeraciön infantil unha clara oposiciön entre medio rural (con predominio absoluto do galego)/medio urbano (con predominio absoluto do castelan), situändose as vilas nunha position intermedia, cunha situation mäis equilibrada no uso de ämbalas linguas. 4.1.2.0
uso do galego en relaciön cial e co nivel de estudios
co status
so-
A referencia ä clase social e imprescindible para estudia-la distribution da utilization do galego
Cadro 11: Lingua habitual dos companeiros f i n da clase por hibitat de emprazamento do centro Patröns de uso lingüistico häbitat
nivel
S0 galego
maiort. galego
maion. castelän
sö castelän
non Consta
Ν
Aldea
Preescolar 5° EXB 8° EXB
65,0 45,2 67,2
28,0 41,9 31,3
5,0 9,7 1,5
2,0 3,2 0,0
0,0 0,0 0,0
100 62 67
Vila
Preescolar 5° EXB 8° ESB 2° BUP 2° FP
7,0 4,1 16,4 3,9 20,8
23,4 21,6 31,6 28,3 56,1
56,3 43,3 37,5 51,7 17,7
13,3 30,4 13,2 15,5 3,1
0,0 0,6 1,3 0,6 2,3
128 171 152 180 130
Cidade
Preescolar 5° EXB 8° EXB 2° BUP 2° FP
0,8 0.8 0,7 0,0 2,3
1,6 3,3 5,1 6,1 26,9
27,2 40,7 27,9 49,7 51,5
65,3 55,3 66,2 44,1 19,2
5,6 0,0 0,0 0,0 0,0
125 123 136 179 130 1683
Fonte: Rubal Rodriguez/Rodriguez Neira (1987, täboa 19/A, 46)
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Galegisch
e do castelan dentro da poboacion galega, xa que a medida que aumentan os ingresos familiäres, a medida que se ascende profesionalmente na escala social, e a medida que aumenta a posesiön e disfrute de bens de consumo, aumenta tarnen a utilizaciön do castelan en detrimento do galego. Tanto e asi que ο unilingüismo en castelan däse fundamentalmente entre a poboacion de maiores ingresos, e ο unilingüismo en galego däse de maneira practicamente exclusiva so entre a poboacion con rendas mais baixas. A correlation entre uso lingüistico e status social en Galicia na direction xa apuntada e algo que se pon de manifesto en todolos estudios estatisticos sobre ο tema. Vexamo-los datos dalguns deles: Cadro 12: Lingua usada mäis frecuentemente para falar coas veciflas por nivel de ingresos familiares, en porcentaxe Moi alto Alto Medio Baixo Moi baixo Total Castelin Galego Totais
80 20
65 35
28 72
19 81
7 93
28 72
100 (N = 25)
100 (N = 43)
100 En calquera caso, a partires do seculo XIV prodücense evolutions diverxentes, acusadas polo paso do tempo e a separation politica e cultural marcada polo Mino (se ben segue sendo hoxe unha realidade que os dialectos do Norte de Portugal mantenen moitos rasgos comüns co galego); as düas ponlas nacidas daquel tronco comün orixinario van ter distinta fortuna: a portuguesa, vehiculo de expresion dun pobo en progresiva expansion politica, cultural e econömica, convirtese en lingua nacional, e mesmo universal (coa colonization de Africa e a conquista do Novo Mundo), mentras que ο
galego queda convertido no irmän esquencido, nunha lingua reducida, desde ο seculo XVI, a mero vehiculo de expresion coloquial duns falantes que terän, a carön, outra lingua, ο espanol, para as funciöns de lingua culta, notarial, eclesiästica, etc. (co que se produce aqui unha situation que pode ser definida como de «diglosia de adscripciön»). 4.1. Ο galego, lingua literaria έ polas epocas de lingua ainda mäis ou menos comün cando a variedade «minota» serve de vehiculo de expresion ä poesia trobadoresca, nacida da confluencia de polo menos dous estimulos: a poesia populär autöctona e ο influxo da poesia cortesana ultrapirenaica (menor cicäis do que nalgunhas ocasiöns se ten pretendido). Ainda que Portugal era xa un reino independente, ämbalas marxes do Mino participaban desa cultura trobadoresca, e a lingua dos cancioneiros e, en linas xerais, equivalente ä que falaba ο pobo entre ο mar Cantäbrico e ο rio Douro. Asi, ο galego-portugues (probablemente unha koine mäis literaria que estrictamente lingüistica, cf. Lorenzo (1975) elevase, durante os seculos XIII e XIV, ä categoria de lingua literaria prestixiosa (empregada non so por trobadores de orixe castelän, senön mesmo por outros que utilizaban como vehiculo de expresion habitual ο provenzal, como e ο caso de Bonifacio Calvo; e presente tarnen en composiciös plurilingües como ο «descort» de Raimbaut de Vaqueiras), convertindose no equivalente - na Peninsula iberica - do que fora ο provenzal nas cortes francesas, catalanas e italianas, e decir, na lingua por excelencia dun xenero literario, a poesia lirica. Martin Cödax, Joan Airas, Bernal de Bonaval, Paio Gomes Chariiio, e ο rei de Castela Afonso X el Sabio (precisamente ο mesmo ό que se debe a «normalization» e «normativizaciön» da lingua castelä, son cultivadores excepcionais da poesia en galego-portugues, lingua na que se redactaron asimesmo obras en prosa (na sua meirande parte traductions, como a Crönica Troiana, a General Estoria, a Crönica General y Crönica de Castilla, etc.), se ben aqui e posible que non se deba falar xa da mesma koine literaria en tanto que se poden atopar algüns amagos do que serä a diversification lingüistica posterior (cf. Lorenzo 1975-1977, vol. 1 e Lorenzo 1985, 81-82). Como queira que sexa, e un feito evidente que ο galego-portugues e a lingua da primitiva lirica peninsular, que se nos trasmitiu, fundamentalmente, a traves do Cancioneiro da Ajuda (que e ο mäis antigo, en canto que foi copiado a finais do seculo XIII ou comenzos do s. XIV), ο
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Cancioneiro da Vaticana e ο Cancioneiro Colocci-Brancuti, actualmente na Biblioteca Nacional de Lisboa (estes dous mäis tardios que ο primeiro, pois foron copiados en Italia, probablemente a comenzos do seculo XVI), ademäis do recentemente descuberto Cancioneiro de Berkeley. Estes Cancioneiros contenen compositions que podemos agrupar en tres tipos bäsicos: cantigas de amigo, cantigas de amor, e cantigas de escarno e maldecir; e a eles debemos engadir os que nos conservaron a lirica relixiosa das Cantigas de Santa Maria de Alfonso X el Sabio. Esta explosion lirica (para a que se recomenda a consulta do traballo de Tavani 1980) finaliza a mediados do seculo XIV, sendo D. Pedro, conde de Barcelos (1289-1354) e fillo bastardo de D. Denis, un dos ültimos trobadores e mecenas. 4.2. Ο galego, lingua administrativa Se ben podemos achar, igual que en outras zonas da Romania, formas galegas (en particular, topönimos) en documentos redactados en latin con anterioridade ό seculo XII, ο certo e que a lingua vulgar empregada polas xentes elevase, en Galicia, ä categoria de lingua escrita a todolos niveis ό longo do seculo XIII e vaise imponendo co paso do tempo. Todo ό longo do s. XIV, utilizase ο galego nos documentos privados e nos püblicos, e a situation continiia no s. XV, ainda que na segunda metade deste vera reducido ο seu uso ό que tivera nun principio, e decir, os documentos de tipo privado. Este estado de cousas perdurara, se ben so en casos isolados, na primeira metade do s. XVI. Säbese pola documentacion medieval que ο galego era a lingua exclusiva usada polos Concellos durante os seculos XIV e XV, e, menos xa, no s. XVI. Era tamen a utilizada nos documentos dos gremios e cofrarias no s. XV, e ο mesmo ocurria nos libros de contas. Do mesmo xeito, ο galego era a lingua empregada tamen pola Igrexa xa desde comenzos do s. XIV, en tempos do Arcebispo D. Rodrigo de Padron, do que consta documentacion galega a partir de 1309. As escrituras do Arcediano sobre as festas da catedral (1380) mostran que aquelas partes do culto que non se realizaban obligatoriamente en latin facianse en galego; e usäbano tamen entre si ο cabildo e os distintos estamentos eclesiasticos. (Cf. os traballos de Monteagudo 1985).
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4.3. Ο galego, lingua de comunicaciön Α modo de resume do anterior, podemos decir que, a finais da Idade Media, ο galego era unha lingua coa categoria que hoxe chamariamos de lingua oficial dun pais. Ο galego servia de vehiculo de expresion oral a poderosos e humildes, a burgueses e labregos, e tina a consideration de lingua normal usada na documentacion notarial e administrativa, civil e eclesiästica, e na composition de obras literarias. Para ο galego desta epoca, cf., sobre todo, Cintra 1963; Cintra 1971; Cintra 1984; Costa 1979; Duarte 1986; Filgueira Valverde 1982; Lorenzo 1977 e 1985 - Lorenzo 1974; Lorenzo 1987; Maia 1986; Niederehe 1985; Ramos 1983.
5. A introduccion do castelän en Galicia (Cf. Garcia 1986a).
5.1. A regresion do galego como lingua administrativa (Cf., entre outros, Ferro Couselo 1958).
Foi a monarquia espanola, xunto coa Igrexa, a impulsora do uso do castelän en Galicia. Xa Fernando III, pero sobre todo Alfonso X, empregan ο castelän no que respecta äs relations da Chanceleria Real co Reino de Galicia. Asi, por exemplo, en 1232, 1238 e 1247, Fernando III dirixese en latin os compostelanos, e en 1250 e 1252 faino en castelän; eles utilizan, en 1252, ο latin para dirixirse ό rei, e el respondelles en castelän. Alfonso X, pola sua parte, emprega ο castelän, en 1252, nun documento que fala sobre a terra de Santiago; ο Cabildo desta cidade, nunha homenaxe a unha Ω11a do soberano, en 1256, expresase en latin e vese constestado en castelän. Esta situation e a normal neste periodo, salvo ο caso aillado do Gremio dos Concheiros, que, en 1260, se dirixe a Alfonso X xa en castelän, que e tamen a lingua que este usarä na resposta. Non deixa de ser, cando menos, curioso que as relations do Rei Sabio con Galicia se desenvolvan sempre en castelän, se temos en conta que ο monarca non so conecia ben ο galego senon que e un dos mäximos exponentes do cultivo da lirica relixiosa e profana na koine galego-portuguesa. A maior parte dos Foros concedidos äs vilas estaban redactados en latin nun primeiro momenta, e logo en castelän (so algiins menores ο foron en galego). Esta implantation rexia do castelän consumarase no seculo XIV con Henrique II, fundador da dinastia dos Trastämara, pois con ela
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vai ser cada vez maior ο nümero de nobres casteläns que desempenen cargos de importancia na administraciön e na Igrexa, suplantando ös nobres galegos, xa debilitados tras a derrota de Pedro I frente a Henrique II (non esquenzamos que os senores galegos mäis poderosos case sempre se alistaron no bando dos perdedores, contribuindo con elo ä implantation en Galicia dunha nobreza foränea, allea ό galego e imponedora do castelän, ο que - para Lorenzo 1985, 71 - «foi unha desgracia porque no sec. XIV ainda se daban boas conditions para ο desenvolvemento da prosa galega (...). Se daquela houbese nobres galegos de categoria con conciencia da realidade diferencial que representaba ο idioma, seguramente a prosa galega non iria esmorecendo ata a süa desapariciön»). Na vida eclesiastica, ο proceso de introduction do castelän estä motivado pola chegada a Galicia de arcebispos foräneos, de Toledo, Sevilla, etc. Un dos primeiros casos conecidos e ο de D. Suero Gomez de Toledo, quen, en 1362, redacta documentos en castelän, frente ό Cabildo e eclesiästicos santiagueses que utilizaban normalmente ο galego. De todos xeitos, äs veces pödese observer nestes rectores forasteiros un uso vacilante das diias linguas; e ο caso de, por exemplo, D. Juan Garcia Manrique, que as emprega en situations diferentes: en 1835, dirixe ό Cabildo unha carta en castelän, e, entre 1386 e 1390, dirixese os vecinos de Santiago en galego. Por suposto, nos casos en que a sede eclesiästica estaba rexida por arcebispos galegos, ο uso desta lingua era case exclusivo (sobre estas cuestiöns, pode verse ο libro de Ferro Ruibal 1987). Desta maneira, a fins do seculo XIV asoma unha situation de diglosia ou bilingüismo cultural que xa non e latin-galego, senon galego-castelän. Un documento de 1385, da cidade de Ourense, transcrito por Xesüs Ferro Couselo 1967, vol. 1, doc. nüm. 224) e un bo exemplo desta diglosia nacente: ο encabezamento estä en galego; os diälogos entre dous xuices, tres rexidores, ο procurador, etc., estän en galego, e ο bispo contesta sempre en castelän; ο final do documento e unha mistura de ämbalas düas linguas. Ο seculo XV marca ο momento en que ο castelän principia a instalarse definitivamente en Galicia, e nas capas altas da sociedade, debido a se asentaren nas institutions eclesiästicas, xuridicas e administrativas, agora dunha maneira mäis asidua, persoas alleas a Galicia, falantes casteläns que van impofiendo, se ben non de maneira belixerante (como non se impuxera tampouco no seu momento ο latin sobre as linguas indixenas), ο uso do castelän. No seculo seguinte, ο castelän irä adquirindo
paulatinamente un «status» prestixioso que influirä xa non so nesas capas altas da sociedade, senon tamen nas medias, de xeito que a castelanizaciön acabara consolidändose. Desde mediados do seculo XVI, a documentation galega e präcticamente inexistente; os documentos oficiais da administraciön de xusticia, dos municipios, da Igrexa, e tarnen os documentos privados que saen das notarias, estän en castelän. S.2. A decadencia da literatura galega Se antes deciamos que se podia advertir xa na prosa do seculo XIV ο comenzo da distinciön entre ο galego e ο portugues, parece que na lirica ο distanciamento se vai producir cando esmorece a production mencionada en 4.1., e decir, desde mediados do seculo XIV. Para Teyssier (1984, 39), «entre 1350 e 1450 houve na Galiza uma segunda floragäo Urica, da qual os Portugueses näo partitiparam». Trätase do que conecemos como «escola galego-castelan», que desenvolve a süa actividade fora de Galicia, nas cortes de Castela, e que permite considerar que a literatura en lingua galega, que, de todos xeitos, comenzaria a declinar ό longo do seculo XIV, non vai desaparecer por completo ata ο s. XV. Pero, na realidade, ainda que a Urica da escola galego-castelän sexa como unha prolongation da galego-portuguesa, sequera no emprego da lingua e dos töpicos estilisticos tradicionais, esa tradition vaise desnaturalizando para esmorecer de contado. Α comunicatiön coa fonte orixinaria da lingua estä rota, e esta estancada e corrupta. Escribese a Urica en galego porque esa e ainda a tradition, pero, na epoca dos Trastämara, Galicia non pesa xa na vida comün ο que pesaba na epoca dos Borgofia. Ε Castela a que canta en galego, nun galego cada vez mäis convencional, mäis cheo de castelanismos, que vai quedar como lingua de arquivo, que hai que castelanizar porque quen a escribe e quen a le son castelano-parlantes. Ata que estes comprendan por fin que poden escribir poesia na süa propia lingua. Ο florecimento da Urica castelän acarrearä a desaparicion final da Urica espanola en galego, como en certo modo lie sucedera xa antes e provenzal (o comenzo da Urica italiana e catalana marca ο fin do predominio da lingua occitana como privativa para ese tipo de expresiön). En definitiva, ο abandono da literatura galega nesta epoca podese entender no contexto xa sinalado. A unidade politica acadada polos Reis Catolicos e a expresiön lingüistica en castelän da corte real e de toda a süa organization administrativa fan que ο poder civil, administrativo, etc., se identifique coa lingua castelä. Ο
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galego queda relegado a un segundo piano; deixa de ser lingua falada nos salons do poder e nos despachos dos funcionarios civiles e relixiosos. Os pequenos comerciantes, os menestreles, os labradores, os marineiros, etc., seguirän falando a sua lingua por seculos, pero as clases superiores da sociedade fican xa defmitivamente instaladas no uso do castelän desde ο seculo XVI.
5.3. Ο mantenemento do galego como lingua de comunicaciön Pese ό que acabamos de describir nos ämbitos administrativo e literario, ο galego non deixou de ser usado nunca como lingua normal de comunicaciön. Ο que sucede e que, tarnen polas razöns xa vistas, e con mäis forza se cabe desde ο seculo XVII, foi reducindo ο seu ämbito de extension os dominios rurais e äs capas mäis populäres das cidades. Esto provoca, dunha banda, unha diglosia mäis marcada cada vez; e, doutra, que, ό verse restrinxida a lingua os devanditos estamentos, fose sendo considerada pouco a pouco unha lingua rüstica, zafia e burda desde ο exterior, e con repercusions no interior. Pensemos tarnen que, desde ο seculo XVII, a numerosa emigration que sae de Galicia pertence, na süa maioria, a un estamento culturalmente debil: criados, mozos de servir, augadores, etc. En consecuencia, acabarä producindose unha asociaciön loxica entre pobo, cultura e lingua. Na literatura espanola do Siglo de Oro hai exemplos dabondo da descalificaciön do galego, que chega a se convertir nun töpico, co que se produce unha doble reaction ante un complexo de inferioridade que agora se manifesta mäis nidiamente: nuns casos, os galegos chegan a nega-la sua orixe, ante as constantes bulras a que se ven sometidos; noutros, en cambio, prefiren facerse pasar por Portugueses. Claro que a vision que os Portugueses tinan do galego non era moi diverxente desta que tinan os casteläns. Para os Portugueses, ο galego e sentido, xa desde ο seculo XVI, como algo ό tempo arcaico e provinciano, e ο personaxe do galego constitue ata ο s. XIX unha das figuras tradicionais do teatro portugues: «trata-se do Galego de Lisboa, que exercia as profissöes de carregador e de aguadeiro. Caracteriza-se pela linguagem, cujas particularidades acentuam, ate ä caricatura, alguns tra90s pröprios dos falares Portugueses do extremo norte. Ε assim e que ο galego, que nas origens da lingua tanto contribuiu para definir a norma literäria, veio a encontrar-se no polo oposto desta mesma norma. A rusticidade da Galiza opoe-se, agora, ä urbanidade de Lisboa» (Teyssier 1984, 39-40).
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6. Ο renacemento e a falta de interes polo galego De acordo cos datos que acabamos de enunciar, mentres no pais vecino ο portugues vive un periodo de esplendor que, ademäis de reflexarse nesa expanziön polo mundo, manifestase nunha florecente literatura, ο galego sufrirä, präcticamente ata comenzos do seculo XIX, unha etapa de limitation ό ämbito da comunicaciön cotiän (e cada vez mäis reducida a ambientes rurais e populäres) que e conecida como «galego medio» ou mesmo «seculos escuros». Este feito e importante, non so polo que supön de carencia de manifestations escritas, senön sobre todo porque e precisamente durante estes seculos cando a maioria das linguas romänicas adquiren a consideration defmitiva de idiomas cultos para os seus falantes e cando se compoflen as primeiras gramäticas de moitas delas (en realidade, as primeiras gramäticas dunha lingua romänica son as do provenzal, e foron compostas en torno ό seculo XIII, —> 348, 81), coa finalidade de unificar cada lingua e facela apta para ο ensino. Polas razöns aducidas, ο galego queda fora destes movimentos; os humanistas galegos da epoca gardaban completo silencio sobre a situation desta lingua e mesmo sobre a sua propia existencia, ata ο punto de que con pouco mäis contamos que con un Vocabulario preparado polo bacharel Olea no ano 1536, no que se dä unha traduction ό castelän de 150 palabras galegas. Pensemos, sen ir mäis lonxe, como as gramäticas espanolas do seculo XVI non tinan unha notion moi clara da distribution lingüistica peninsular, posto que ο que mostran - de maneira, ademäis, ambigua ou mesmo incorrecta - e a extension do castelän; tan so ο Anönimo de Lovaina de 1559 presenta un plantexamento orixinal sobre as linguas peninsulares, xa desde a propia designation da lingua obxecto de estudio («lengua vulgar de Espana»): ο panorama lingüistico que ofrece da Peninsula iberica resulta bastante aproximado, pero tampouco fai mention algunha da existencia do galego, xa que do que fala e, en principio, de catro linguas (vascuence, aräbigo, catalän e castelän), que logo amplia a cinco ό incluir tarnen ο portugues. Por outra parte, e ο momento do descubrimento e difusiön da imprenta, que contribuirä a dar un enorme pulo ä difusiön das linguas nacionais ό permitir que cada texto tivera unha difusiön moi superior ä que podia alcanzar na Idade Media. Α finais do seculo XV existian imprensas en Galicia, pero non editaban mäis que textos en latin ou castelän, mentres, por exemplo, nos paises de fala catalana se imprimian libros na lingua propia (recordemos que, por exemplo, Obres ο trobes en llahors de la
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Verge Maria sae ä luz en Valencia so dous anos despois do primeiro libro impreso na Peninsula, ο Sinodal de Aguilafuente, impreso en Segovia en 1472). Ainda que a desapariciön do galego como lingua escrita non foi de ningunha maneira obra dunha expresa prohibition por parte dun goberno centralizador, senön mäis ben ο producto final dunha serie de factores politicos e economicos, citase como data importante a do ano 1480, cando as Cortes de Toledo dictan unha lei na que se dispön que, para obte-lo titulo de escribän compria someterse a un exame onde se demostrasen os conetimentos de castelän. En calquera caso, ο feito innegable e que ο ultimo texto tabeliönico que conecemos e un foro do mosteiro de San Clodio, no Ribeiro de Avia, do ano 1532, escrito xa nun galego moi entremezclado de castelanismos (castelanismos que, nesta epoca, afectaban mesmo ös toponimos). Ο castelän e, dalgunha maneira, a lingua «oficial», e eso non pode deixar de afectar ä lingua oral, que sufre un certo proceso de castelanizaciön ό perder conciencia de si mesma e chegar a se sentir como unha version vulgar e familiar da lingua oficial. 7. Ο seculo XVIII e as primeiras denuncias da situation padecida polo galego Se ο seculo XVII marca a expansion do castelän os demäis dominios hispanicos, ο XVIII suponera a consolidation desa situation, xa que os factores antes enunciados vaise sumar agora ο ensino, que pasa do latin ό castelän. Se antes se empregaba xa ο castelän para iniciar os nenos no estudio do latin, hai un feito que resulta decisivo na consolidation da lingua «national»: a orde de Carlos III, en 1780, de que «en todas las escuelas del Reyno se ensene a los ninos su lengua nativa por la gramätica que ha compuesto y publicado la Real Academia de la Lengua, previniendo que a ninguno se admita a estudiar latinidad sin que conste antes estar bien instruido en la Gramätica Espanola» (Novissima recopilaciön, libro VIII, titulo I, ley IV). Ο ensino pasa da Igrexa ό poder civil, pero ο poder central (e a süa presencia acentuase nunha Galicia que carece de burguesia industrial auctötona) apresurase, como vemos, a deixar ben sentado que ο castelän e ο idioma de uso obligatorio na escola, co que a presion contra ο galego actiia ainda mäis intensamente (advirtase, ademäis, a consideration arriba manifesta de que a «lingua nativa» de todolos habitantes do «Reyno» - e decir, Espana - e ο castelän). Con todo, e precisamente nesta epoca cando
comenzan a aparecer signos de inquietude por esta situation, e a se alzaren voces de protesta en especial de man dos ilustrados - contra a marxinacion do galego. Asi, ο Padre Feijoo sosten que ο galego e un idioma equiparable ό castelän en tödalas ordes. Ε ο Padre Sarmiento, autor de diversas obras dedicadas ό estudio do galego, defende ο seu uso na escola e na administration, denunciando, por exemplo, ο feito xa comentado de que, para ensina-lo latin os galegos, sexa preciso recurrir a unha terceira lingua, ο castelän, porque pensa que a explication deberia facerse directamente a traves da lingua materna: «Lo demäs es querer explicar ignotum per ignotum. El gallego no necesita de lengua extrana para explicarse y explicar todos los conceptos» (Fray Μ. Sarmiento 1923, 10). En termos similares dä conta da situation no campo eclesiästico: e de sobras conecida unha cita dos Elementes etimolbgicos segttn el metodo de Euclides (editados por Julian Paz, dentro da serie dos Escritosfllolögicos del padre Sarmiento; cf. Paz 1928-1931) na que se refire ä administration do sacramento da penitencia por parte de curas non galegos, que, por non conecer esta lingua, chegan a decir os penitentes que «en dias festivos solo podian trebellar una hora, pero que en dias sueltos podian trebellar ad laudes et per horas. Si el tal confesor hubiera sabido la copla gallega comiin th, rh et ch (= [k]) sont remplaces par / , t, r et c /ou qu), ex. telegrafo, filosoßa, reumatismo, patriarca; de la meme fa(on y est remplace par i, ex. lipo; la graphie des diphtongues est simplifiee, ex. ceu au lieu de ceo, cantais, au lieu de cantaes; les consonnes doubles disparaissent, sauf -rr- et -ss-, ex. abade, boca, dificil, de meme que la plupart des consonnes non prononcees, ex. dano, aumentar (et non damno, augmentar). En revanche, pour ne pas bouleverser des traditions graphiques seculaires, et pour ne pas isoler le portugais des autres langues romanes, on maintient le h initial, ex. haver, histöria; on conserve la distinction entre j et g, ex. ho je, gente\ celle entre ch et χ, ex. chamar, deixar, celle entre -f-, -ss-, -z- et -S-, ex. pafo, passo, cozer, coser. En matiere d'accentuation, on generalise un systeme qui permet, quand on lit un mot, de savoir quelle syllabe y est tonique, et qui de plus indique le timbre ouvert (e, ό, ά) ou ferme (e, d, a) des voyelles. Toutes ces mesures sont unanimement acceptees. Quelles etaient done les divergences qui subsistaient encore entre le Portugal et le Bresil? II s'agit parfois de questions de detail, concernant le trait d'union, les majuscules, le trema, la coupure des mots (sur ces details, voir Teyssier 2 1984, 53-54). En revanche, sur deux points, les
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divergences graphiques qui subsistaient traduisaient des differences phonetiques importantes. Le premier point concerne les consonnes non articulees (consoantes mudas). Les Bresiliens ecrivaient par ex. diretor, adotar, batizar et les Portugais director, adoptar, baptizar. Cette difference s'explique: au Bresil tous les e, ο et a pretoniques sont identiques, alors qu'au Portugal il existe dans ce cas une opposition phonologique entre une forme «reduite» et une forme ouverte. Le maintien de la consonne «muette» dans l'ecriture est une fa9on de signaler que la voyelle precedente est ouverte (voir 2.3.2.). La deuxieme divergence concerne l'accentuation. Au Bresil l'opposition entre /e/ et /ε/, entre /ο/ et jo/ et entre /α/ et /a/ est toujours, sous l'accent tonique, neutralisee devant consonne nasale au profit du timbre ferme, alors qu'elle est maintenue au Portugal (voir 2.3.2.). Les Bresiliens ecriront done abstemio, cömico, amamos (parfait) ce que les Portugais ecrivent abstemio, cömico, amämos. Sur ce point encore la reforme de 1911 a mis en lumiere une divergence qui, auparavant, etait masquee (Teyssier 2 1984, 52-54, Fonseca 1985, 325-336, ICALP 1986, 5-75). L'accord de 1990 a resolu comme suit ces deux problemes. On supprime radicalement les «consonnes muettes»; on ecrira done diretor, adotar, batizar au Portugal comme on le faisait au Bresil (mais en admettant toujours certaines divergences, ex. facto au Portugal, fato au Bresil). Quant aux accents, on les conserve dans la plupart des cas, en admettant des divergences resultant des differences de prononciation. On continue done ä ecrire abstemio, cömico, amames au Bresil, et abstemio, cömico, amämes au Portugal. L'accord de 1990 rapproche done un peu plus les deux orthographes, mais il renonce au reve de leur complete unification. 5. Bibliographie Anselmo, Artur, Les origines de i'imprimerie au Portugal, Braga, Barbosa/Xavier, 1983. Barbosa Leäo, Jose, Colefäo de Estudos e Documentos a Favor da Reforma da Ortografia em Sentido Sonico, Porto, 1878. Barros, Joäo de, Gramätica da Lingua Portuguesa etc., reprod. faesim., ed. Maria Leonor Carvalhäo Buescu, Lisboa, Faculdade de Letras, 1971. Bourdon, Albert-Alain, Orthographe et politique sous la Premiere Republique portugaise, Arquivos do Centro Cultural Portugues (Paris) 10 (1976), 261-300. Buescu, Maria Leonor Carvalhäo, Dois ortografistas do sec. XVI, BF 22 (1964-1971), 33-42. Buescu, Maria Leonor Carvalhäo, A Ortografia de Duarte Nunes de Leäo, RFL IVe serie (1976/1977), 253-266.
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421. Portugiesisch: Flexionslehre Flexion 1. Systeme de la flexion 2. Systeme des substantifs 3. Systeme des articles 4. Systeme des adjectifs 5. Systeme des numeraux 6. Systeme des pronoms 7. Systeme des verbes 8. Emploi des pronoms sujets 9. Systeme des pronoms indefinis 10. Formation des adverbes 11. Conclusion 12. Bibliographie
1.
Systeme
de la
flexion
1.1. O n p e u t caracteriser le systeme d e la flexion en p o r t u g a i s c o m m e u n ensemble de m o y e n s linguistiques formels susceptibles d ' e x p r i m e r differentes categories grammaticales, telles le genre, le n o m b r e , la p e r s o n n e , le cas, etc. Ces categories se realisent d e differentes f a f o n s , Selon les parties d u discours. 1.2. L a categorie d u genre, relativement r e p a n due, est p r e s q u e t o u j o u r s liee ä celle d u n o m b r e , ä l'exception des n u m e r a u x c a r d i n a u x d u type duzentos/duzentas, p a r exemple. L ' o p p o s i t i o n f o n d a m e n t a l e , masculin/feminin, se realise chez les substantifs (mofo/mofa), les adjectifs
guesa, ed. fac-simil., Lisboa, Biblioteca National, 1981. Teyssier, Paul, La prononciation des voyelles portugaises au XVI' siecle d'apres le systeme orthographique de Joäo de Barros, AION-R 8 (1966), 127-198. Teyssier, Paul, Histöria da Lingua Portuguesa, Lisboa, Sä da Costa, '1982 (*1984). Teyssier, Paul, Manuel de Langue Portugaise (Portugal-Bresil), Paris, Klincksieck, 21984 (>1976). Vasconcelos, Carolina Michaelis de, Α Ortografia National, in: Ο Primeiro de Janeiro, Porto, 15-18 Mar90 1911; Revista Lusitana 14 (1911), 200-226; Liföes de Filologia Portuguesa, Lisboa, Edifäo da Rev. de Port., 31946, 96-119. Verney, Luis Antonio, Verdadeiro Metodo de Estudar, ed. Antonio Saigado Junior, 5 vol., Lisboa, Sä da Costa, 1949-1952. Viana, Aniceto dos Reis Gonfalves, As Ortografias Portuguesas, Lisboa, 1902. Viana, Aniceto dos Reis Gonfalves, Ortografia National. Simplificafäo e Uniformatizafäo Sistemätica das Ortografias Portuguesas, Lisboa, Viüva Tavares Cardoso, 1904. Viana, Aniceto dos Reis Gonfalves, Vocabulärio Ortogräfico e Ortoepico da Lingua Portuguesa Conforme α Ortografia National, Lisboa, 1909. Paul Teyssier,
Paris
(lindo/linda), les articles (o\a, umjuma), des n u m e r a u x (primeiroIprimeira) et des p r o n o m s . Les p r o n o m s d e m o n s t r a t i f s possedent u n e opposition ternaire: m a s c u l i n / f e m i n i n / n e u t r e (este/ esta/isto). L a categorie d u genre caracterise egalement le participe passe des verbes (estacionado/estacionada). 1.3. L a categorie d u nombre est r e n d u e p a r les substantifs (amigo/amigos), les adjectifs (pequenojpequenos), les articles (p/os, um/0), des n u m e r a u x (quintojquintos), des p r o n o m s personnels (Ihe/lhes), possessifs (seu/seus), dem o n s t r a t i f s (aquele/aqueles), relatifs ( c u j o j c u jos); d a n s les verbes, cette categorie ne concerne, a p r o p r e m e n t parier, q u e le participe passe (acabado/acabados). C e p e n d a n t , d a n s le cas d u p a r a d i g m e verbal, o n se heurte ä u n p r o b l e m e , car t o u t e s les f o r m e s d u pluriel n e c o r r e s p o n d e n t p a s aux f o r m e s d u singulier. 1.4. L a categorie de la personne caracterise les p r o n o m s et les verbes. II en resulte toutefois des problemes lies avec le n o m b r e (cf. 1.3). Ainsi la categorie des p r o n o m s est r e n d u e d e la m a n i e r e suivante: la (eu, me), la 2 e (tu, te), la 3 e (ele/ela, Ihe, o/a), la 4 e (n6s, nos), la 5 e (vos, vos), la 6® (elesjelas, Ihes, os/as). D a n s le cas des verbes, la situation est encore plus compliquee, c a r a u c u n e f o r m e d u pluriel traditionnel ne c o r r e s p o n d ä a u c u n e f o r m e d u singulier (garanto, -es, -e / -imos, -is, -em).
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1.5. La categorie des cas est tres peu repandue en portugais, car on ne trouve des restes de la declinaison que chez les pronoms personnels: nominatif (eu), datif (me) et accusatif (me). On constate une neutralisation de l'opposition datif/accusatif dans les l4™, 2e, 4', 5' personnes. Ce n'est que la 3e et la 6e qui expriment les trois cas (ele, Ihe, o; eles, Ihes, os). 1.6. La categorie du degre de signification caracterise les adjectifs et les adverbes. Ä partir de cette breve presentation on peut constater que la distribution des differentes categories de la flexion n'est pas equilibree. Ä cöte du genre et du nombre tres frequents, on trouve la personne et le degre de signification problematiques et une declinaison peripherique. 1.7. Interdependence des differents systemes de la flexion. II y a des cas, oü une categorie donnee est exprimee sans equivoque par tous les mots d'un syntagme nominal (article, substantia adjectif): (um operärio altojuma operäria alia). Dans d'autres cas, le genre d'un substantif se voit determine en surface par le seul article (urn estudante grande/uma estudante grande) ou par un article et par un adjectif (um estudante alto/uma estudante alta). Un rapport analogue existe egalement entre d'autres parties du discours (par exemple, este meu livrojestes meus livros). 2. Systeme des substantifs Dans le domaine des substantifs, la flexion porte sur les categories grammaticales telles que le genre et le nombre, l'inclusion du degre de signification etant problematique. 2.1. Le genre Les substantifs portugais sont du genre masculin ou feminin. Cette opposition correspond souvent ä la signification du substantif, ainsi par exemple, selon le sexe, ο homem, ο primo, ο gato sont masculins, tandis que a mulher, a prima, a gata sont feminins. Les noms des rivieres (o Tejo), de la plupart des mers (o Mediterräneo) et des oceans (ο Atläntico) sont masculins, le genre des noms des arbres et de leurs fruits etant identiques pour la plupart (feminin: a madeira - α mafä, a laranjeira - a laranja ou masculin: ο pessegueiro - ο pessego, ο limoeiro - ο limäo) (Teyssier 1976, 55). Une autre distinction des genres repose dans la terminaison des substantifs. Se fondant sur le tableau de Teyssier (1976, 58-60), on peut caracteriser l'opposition masculin/feminin suivant le nombre des terminaisons feminines correspondent ä une seule terminaison masculine: 1) chacun des genres est caracterise par une ter-
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minaison, par ex. -o/-a (filho/filha, mofo/mofa), -orj-ora (escritorjescritora), -esj-esa (portuguesjportuguesa); 2) ä une seule terminaison masculine correspondent plusieurs terminaisons feminines: -ej-e (diente, estudante), -ej-a (mestre/mestra), -äo/-oa (paträo/patroa), -äoj-ä (irmäo/irmä), -äoj-ona (solteiräo/solteirona), etc.; 3) la terminaison est la meme pour les deux genres: -a (pianista, camarada, colega). Selon un autre critere, on constate que les rapports -oj-a, -or/-ora, -äoj-ona sont productifs, tandis que -e/-a, -äo/-oa, -äo/-ä, -esj-esa, -Ij-la ne le sont plus. II y a des cas qui sont nombreux dans le portugais contemporain (-a/-a, -ej-e), il y en a d'autres ä frequence limitee (-ej-a, -u/-ua). Parmi les oppositions productives il faut retenir avant tout le rapport -oj-a, repris tres souvent pour designer de nouvelles realites, dont l'apparition est due au developpement du monde (Pottier/Audubert/Pais 1972, 45). II en resulte de nombreuses hesitations, par exemple pour une femme ministre: ο ministro α ministro - a ministra, de meme ο modelo (femme) - α modelo. II faut souligner que -oj-a represente l'opposition centrale quant ä l'expression du genre en portugais. Souvent, le genre du substantif est exprime par un morpheme discontinu, Particle et la desinence: ο livro ( ο . . . -ο, Tläskal 1981, 26). Des trois oppositions -äoj-ona, -äoj-ä et -äoj-oa, ce n'est que la premiere qui est productive. L'existence des trois terminaisons feminines est expliquee par Mateus et al. (1983, 277); au cours du developpement du portugais, le η intervocalique cessa d'etre prononce (-oa, -3), etant conserve dans la terminaison -ona ajoutee comme un suffixe complexe aux mots crees en portugais. II existe, dans cette meme langue, des substantifs sans distinction formelle entre le masculin et le feminin, leur genre respectif etant donne par l'accord avec un determinant ou un adjectif. Le plus souvent, il s'agit des substantifs termines par -α ou -e: oja estudante, o/a diente, oja jornalista, etc. C'est par le jeu de l'accord que l'opposition de contenu vient se realiser. Cunha/Cintra (1984, 198) mentionnent un groupe de substantifs dont le genre n'est pas determine, seulement recommande. Ainsi par exemple antüope, caudal, clä, sueter sont consid e r s comme masculins, par contre, abusäo, omoplata, sentinela, comme feminins. C'est une preuve incontestable d'une tension enregistree dans le systeme du portugais contemporain.
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
2.2. Le nombre En linguistique actuelle, on constate deux types d'approches en ce qui concerne la pluralisation en portugais. D'un cote, il s'agit d'une description fonctionnelle, de l'autre de l'application des methodes de la grammaire generative. La premiere demarche (Cunha/Cintra 1984, Mateus et al. 1983, Teyssier 1976) etant synchronique avec de rares digressions diachroniques pour expliquer quelques irregularites dans le systeme contemporain, les generativistes (Brakel 1976-1979, Brasington 1971, Hensey 1968, Lipski 1973, Mateus 1975, Saciuk 1970, St. Clair 1971), s'appuyant sur le portugais moderne, determinent des regies phonetiques, analytiques et morpho-syntaxiques qui, ä partir d'une vue diachronique de la langue, devraient expliquer les differents cas de la pluralisation. Ceci est valable pour toutes les parties du discours qui expriment la categorie du nombre. Apres une critique detaillee des travaux des generativistes, Brakel (1976-1979, 55-68) propose sa propre solution. Nous pensons avoir raison de reprendre grosso modo sa classification des problemes lies avec la formation du pluriel en portugais: identification de la marque du pluriel, determination d'une regle de la place de l'accent tonique, alternance entre -äo au singulier et -des, -äes et -äos au pluriel; mots termines par -1 (funil, mövel, etc.) formant des pluriels en -is, -eis et -eis, les mots invariables au pluriel, la metaphonie [o] - [o] (ovo - ovos). 2.2.1. Tous les auteurs, sauf Mateus qui propose /S/ (1975, 33), determinent le morpheme du pluriel comme /s/. Brakel se fondant sur les realisations palatalisees, le presente comme /z/. Cependant, la palatalisation ne se realise jamais devant un autre mot qui commence par une voyelle (casas atrozes [käzazatrözis]) et c'est dans cette position neutre que Brakel aflirme voir la forme sous-jacente de la marque du pluriel (1976-1979, 74). 2.2.2. Le rapport entre la place de l'accent et la formation du pluriel est problematique parce que la marque du pluriel s'ajoute, dans la structure profonde, a la syllabe inaccentuee. Or, il y a des mots realises comme oxytons (senhor, espanhol, arroz). Brakel parle d'une voyelle sous-jacente, eliminee au singulier, mais conservee au pluriel, neanmoins, les chercheurs ne sont pas d'accord sur sa forme (/i/ ou /e/), ni sur la regie qui devrait la supprimer (Brakel 1976-1979, 57-58). Les paroxytons en -s ont la meme forme pour le singulier et le pluriel (o atlas-os atlas, ο pires-os pires) (Cunha/Cintra 1984, 185). Dans le cas des mots termiMs en -il, les oxytons remplacent le -/ par un -s (barrilbarris), alors que les paroxytons ont -eis a la
place de -il (reptil-repteis) (Cunha/Cintra 1984, 185-186). 2.2.3. Alternances vocaliques entre -äo au singulier et -öes, -äes, -äos au pluriel. Le singulier est le resultat de l'uniformisation des terminaisons latines qui s'est produite lors de la disparition des declinaisons. Le η intervocalique a disparu apres avoir nasalise la voyelle precedente, le -äo resultant d'un jeu de l'analogie (Mateus et al. 1983, 274-275). De meme au pluriel, le η intervocalique nasalise la voyelle precedente et disparait apres. Les generativistes presentent plusieurs regies pour expliquer les differentes etapes de cette evolution, regies que Brakel considere insuffisantes (1976-1979, 60). Cunha/Cintra (1984, 183) citent de nombreux substantifs dont le pluriel n'est pas determine, les locuteurs hesitant entre les trois formes, cependant la langue parlee prefere -des (aldeäo, casteläo, ctnciäo). 2.2.4. Quant aux substantifs en -/ au singulier, Brakel (1976-1979, 60-61) pense que les approches des autres generativistes sont par trop simplifies, car ceux-ci ne tiennent pas compte du rapport entre la suppression du -/ et la formation du pluriel. En eftet, ä la difference du η intervocalique, le -/ reste conserve au singulier (86). Une minutieuse explication historique du passage au pluriel (animal-animais) est donnee par Mateus et al. (1983, 274). 2.2.5. Les substantifs invariables du pluriel ne sont etudies qu'avec parcimonie par les generativistes (par Brasington 1971, p. ex.). Brakel (1976-1979, 87) propose une regle speciale pour supprimer les elements identiques (pirez + ζ —*• pirezz —»• pirez —• os pires). Ce probleme est etudie par Cunha/Cintra (cf. 2.2.2.). 2.2.6. Pour resoudre la question de la metaphonie [o] - [o] liee avec la formation du pluriel, Brakel (1976-1979, 87) propose une regle speciale, formulant des critiques ä l'encontre des autres generativistes. Rigoureusement synchroniques, Cunha/Cintra (1984, 183-184) demontrent que l'alternance en question touche seulement une partie des substantifs (par ex. olho, povo), les autres conservant le [o] meme au pluriel (gosto, rolo). II est interessant de constater que dans le cas de l'alternance, le singulier et le pluriel sont donnes par des morphemes discontinus: [ o ] . . . 0; [3].. .s. 2.3. Le degre de signification Bien qu'il s'agisse d'une interpretation peu commune, le degre est integre dans la flexion des substantifs par Cunha/Cintra (1984, 199-200) qui distinguent trois degres: la signification de base (chapiu, boca), les augmentatifs (chapeläo, bocarra) et les diminutifs (chapeuzi-
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nho, boquinha). La modification du degre se realise synthetiquement, ä l'aide de suffixes speciaux (chape-l-äo, boc-arra, chapeu-zinho, boquinha), et analytiquement, ä l'aide d'un adjectif (chapeu grande; chapeu pequeno). Teyssier (1976, 70) rappelle que les diminutifs, en formant le feminin et le pluriel subissent les memes changements que les formes de base: irmäozinho/irmäzinha. La marque du masculin/feminin est exprimee deux fois: -äo-...-ο/ -ä-.. ,-a. 3. Systeme des articles Le portugais dispose de l'article defini (o, a, os, as) et de l'article indefini (uma, uma, uns, umas), les deux exprimant la categorie du genre et celle du nombre: l'article defini masculin (o, os), feminin (a, as), singulier (ο, α), pluriel (os, as). l'article indefini a les formes suivantes: masculin (um, uns), feminin (uma, umas), singulier (um, uma), pluriel (uns, umas). Bien que d'habitude on fonde l'opposition entre l'article defini et indefini sur les differences semantiques et syntaxiques propres (Cunha/Cintra 1984, 212s.), Pottier/Audubert/Pais 1972, 85) pour leur part, parlent d'un inventaire ternaire base sur la categorie de la determination. Iis distinguent entre la fonction de l'article defini qui «suppose une presentation, soit anterieure (Entrou uma mulher. A mulher levava uma crianfa ao colo.), soit donnee par l'experience (o ceu estava azul)», et celle de l'article indefini «qui introduit sans rien supposer» (Entrou uma mulher). L'absence de l'article dans les tournures toutes faites (ter fome) illustre la non-determination. 3.1. Article defini ßtudie dans le cadre des determinants, l'article defini voit ses fonctions donnees avec precision surtout si elles sont confrontees avec Celles de l'article indefini, des pronoms demonstratifs et possessifs (Mateus et al. 1983, 256-260). Ce procede rappelle les methodes appliquees avec succes par la linguistique structurale. La forme identique, ainsi que les fonctions syntaxiques semblables de l'article defini, du pronom personnel (forme oblique) et du pronom demonstratif font penser ä leur origine commune (article: ο aviäo e um meio de transporte; pronom personnel: eu adoro-a; pronom demonstratio ο meu carro e mais veloz que ο do Manuel·, Raposo 1964-1973, 361-362). Raposo s'efTorce de prouver cela en appliquant les methodes de la grammaire transformationnelle qui permet de discemer les rapports existant dans la structure profonde et dans la structure de surface.
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L'auteur s'appuie sur la theorie de Postal (1969) sur les pronoms et l'applique au portugais. En effet, Postal propose que les pronoms soient consideres comme articles definis. Α l'aide d'une serie de regies transformationnelles on peut generer, ä partir d'une forme commune dans la structure profonde, des formes susceptibles de se realiser en surface comme article defini, pronom personnel ou pronom demonstratif. «Le pronom de la structure de surface n'est autre chose que l'article defini ο de la structure profonde» (Raposo 1964-1973, 384). II faut souligner egalement que l'article peut fonctionner comme le seul element determinant le genre des substantifs «aux lexemes et morphemes identiques: o/a representante, o/a belga» (Tläskal 1981, 25), de meme que le nombre: ο pires-os pires (Cunha/Cintra 1984, 213). Rappeions que le rapport oja representant l'opposition du genre chez l'article est l'expression centrale de cette categorie meme dans le cas d'autres parties du discours (Tläskal 1981, 29). On le constate chez les substantifs (cf. 2.1.), chez les adjectifs (cf. 4.1.) et dans certains types de pronoms (cf. 6.1.3., 6.3.4., 6.4., 6.5.). Ce phenomene nous fait penser ä une tendance sensible ä l'economie linguistique (Tläskal 1981, 29). 3.2. Article indefini La symetrie formelle qui apparait ä premiere vue (cf. 3.) (Cunha/Cintra 1984, 208, Cuesta/Luz 1983, 366-367), n'est pas acceptee par tout le monde. Teyssier (1976, 79-80), qui voit l'opposition dans la categorie du nombre comme um, uma/0, explique que «le plur. uns, umas... est d'un emploi limite. II correspond au franfais , (Jantei com uns amigos.). II sert en particulier ä indiquer une quantite approximative (Säo precisas umas duas horas para ir ate Ιά.)» (80). Une interpretation asymetrique semblable est donnee par Pottier/Audubert/Pais (1972, 85). De meme, Mateus et al. (1983, 90) affirment que les expressions indefinies du pluriel avec le determinant zero employees specifiquement ou intentionnellement sont frequentes en portugais. Avec l'article indefini, elles ont, en general, un emploi specifique (Comprei um disco do Reggiaηΐ), c'est-ä-dire qu'il y a un referent. Par contre, dans l'emploi intentionnel (quero viver numa casa com sotäo) il n'y a pas de referent (84s.). II en resulte que si l'article indefini apparait meme au pluriel, on peut s'en servir seulement dans la signification specifique, l'asymetrie dans la categorie du nombre etant, par ce fait, assez compliquee: um χ uns (specifique) χ β (intentionnel ou specifique). 3.2.1.6troitement
lie avec ce probleme est
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
egalement l'existence de l'article zero en portugais. On constate que son emploi depend d'une part de la presence d'autres determinants ou expressions devant le substantif (semelhante, pior, igual, certo, etc.), d'autre part de la composante semantique de ce qui est exprime (par ex. expressions d'identite, expressions comparatives, Cunha/Cintra 1984, 242-245). En outre, on emploie l'article zero 1) comme le pluriel de l'article indefini, 2) dans des expressions figees (ter fome, estar com frio, etc.) (Pottier/Audubert/ Pais 1972, 85) et pour exprimer une partie d'un tout ou le prelevement (Bebi vinho ao jantar) (Mateus et al. 1983, 98-99). En fran?ais, on emploie dans les memes situations l'article partitif (Teyssier 1976, 81). 4. Systeme des adjectifs Dans le cadre de la flexion, on distingue les categories du genre, du nombre et du degre de signification. 4.1. Le genre Compares avec les substantifs, il est evident que les adjectifs n'expriment pas seuls le genre, se limitant ä repeter le genre du substantif qu'ils determinent (Cunha/Cintra 1984, 253). Alors que la problematique du genre ne concerne qu'une partie des substantifs (Teyssier 1976, 58), eile touche tous les adjectifs. Ceux-ci peuvent etre divises en deux groupes selon la forme du feminin: soit eile differe du masculin, soit elle est identique. Notre classification est fondee sur le tableau de Teyssier (1976, 58-60). 4.1.1. L'opposition masculin/feminin est donnee par: -o/-a (alto j alt a, pequenojpequena), -äo/-oa (beiräojbeiroa), -äo/-ä (alemäojalemä), -äo/-ona (choräojchorona), -esf-esa (frances/francesa), -orl-ora (trabalhador/trabalhadora), -eu/ -eia (hebreu/hebreia); la frequence d'autres oppositions est tres limitee. 4.1.2. La meme terminaison pour les deux genres existe pour les adjectifs en -a (egoista, agricola), -e (forte, grande), -es (cortes), -es (simples), -/ (geral, fäcil), -z (feliz), etc. 4.1.3. Une classification des adjectifs peut s'appuyer sur la productivite des differents types. D u tableau de Teyssier on peut deduire que les terminaisons -o/-a, -äo/-ona, -or/ora; -ar, -l et -z sont productives, tandis que les types -äo/-oa, -äo/-ä, -l/-la, -euj-eia, -eu/-ia, -euj-oa, -u/-ua et -es, -es, -or, -u ou voyelle nasale ne forment que des classes fermees (cf. 2.1.). II y a quelques autres terminaisons caracterisees par de nombreux exemples en portugais contemporain. On constate que les classes ouvertes sont moins nombreuses que les classes fermees. Par ex.
l'opposition -o/-a est l'expression centrale du genre en portugais (cf. 2.1., 3.1., 6.1.3., etc.). 4.2. Le nombre Les recherches portant sur la categorie du nombre des noms ne font pas la distinction entre les substantifs et les adjectifs (cf. 2.2.), l'adjectif s'accordant en nombre et en genre avec le substantif qu'il qualifie ou determine. 4.3. Le degre de signification Faut-il integrer cette categorie grammaticale dans la flexion? Ni Mateus et al. (1983, 483) qui considerent le degre comme une categorie du systeme, ni Teyssier (1976, 71-72) ne mentionnent la flexion. Par contre, Cunha/Cintra (1984, 252) y integrent le degre de signification. Casteleiro (1981, 20), s'appuyant sur Cämara (1970, 73), s'y oppose resolument. En effet, Cämara (1970, 73) affirme qu'en portugais on ne peut pas integrer la categorie du degre dans la flexion, parce qu'il ne s'agit pas d'un mecanisme obligatoire. Nous preferons toutefois presenter le probleme. Α cöte du comparatif, exprime analytiquement ä l'aide des adverbes mais (superiorite) et menos (inferiorite), le portugais dispose de deux types de superlatif. Le superlatif relatif forme par mais/menos precede de l'article defini (o mais inteligente) est toujours analytique. En revanche, le superlatif absolu peut avoir des formes analytiques ou synthetiques. Les formes analytiques sont composees des adverbes qui modifient sensiblement la signification de l'adjectif (muito, imensamente, etc.). II existe une autre methode analytique pour exprimer un degre eleve d'une qualite et c'est la repetition: Ela e linda, linda. (Mateus et al. 1983, 304). La forme synthetique du superlatif absolu (altissimo) est productive lä ο ύ il n'y a pas de modification de la forme de base (alto). Cependant, dans le cas ou la derivation se realise ä partir des formes latines, il s'agit d'une distribution rare, limitee ä la langue de specialite (cruel-crudelissimo) (Teyssier 1976, 71). II y a des adjectifs exprimant l'origine, l'etat, la matiere, etc. qui, par definition, s'opposent ä la categorie du degre de signiflcation (Mateus et al. 1983, 483). 5. Systeme des numeraux La problematique de la flexion concernant le genre et le nombre ne porte pas sur l'ensemble du systeme, ne faisant pas non plus l'objet d'etudes linguistiques. On peut, neanmoins, selon le critere de la flexion, repartir les numeraux en plusieurs types.
421. Portugiesisch: Flexionslehre
5.1. Le genre et le nombre sont exprimes chez tous les ordinaux (primeiro, -a, -os, -as, decimo, -a, -os, -as) et ceux des multiplicatifs qui sont employes comme adjectifs (Costuma tomar ο remedio em doses duplas) (Cunha/Cintra 1984, 369). 5.2. Les cardinaux umjuma, dois/duas et les centaines ä commencer par duzentos de meine que ambos (ambos os amigos-ambas as amigas) sont capables d'exprimer le genre. Quant aux fractionnaires, meio s'accorde avec le substantia dont il depend: tres quilos e meio, duas leguas e meia (Cunha/Cintra 1984, 369). 5.3. Seule l'opposition du nombre est exprimee dans le cas des cardinaux milh&o, bilhäo, sorte de substantifs, des multiplicatifs tels que düplice, triplice et des fractionnaires (Subscrevi um terfo e Carlos dois lerfos do capital.) (Cunha/Cintra 1984, 369), de meme que chez les collectifs (tres decadas, quatro düzias, etc.). 5.4. Tous les autres numeraux sont invariables. 6.
Systeme des pronoms
6.1. Pronoms personnels La flexion porte sur le genre, le nombre, le cas et la personne, ce qui ne veut pas dire que chaque pronom personnel soit caracterise par toutes ces categories. Dans Celle des cas, les pronoms expriment le sujet (nominatif), ou le complement d'objet direct (accusatif), ou bien le complement d'objet indirect (datif). 6.1.1. Les pronoms sujets (cf. 8.) eu, tu, ele/ela, nös, vos, elesjelas forment six personnes differentes (Mateus 1975, 143). Nous preferons cette classification ä celle fondee sur l'opposition du nombre, traditionnelle, mais qui ne correspond pas ä la realite. Tläskal (1978a, 373) demontre que eu/nös ne represente pas le rapport singulier/pluriel, courant dans le cas des substantifs (livro/livros), mais le rapport locuteur/non-locuteur. En effet, nös n'est pas le resultat d'une addition de plusieurs locuteurs. figalement asymetrique est l'opposition tu/vos (Benveniste 1966, 233). Ce phenomene est analyse ä fond egalement par Mateus et al. (1983, 277). L'opposition ele/eles, ela/elas est, par contre, symetrique exprimant la categorie du nombre (Mateus et al. 1983, 277, Tläskal 1978a, 373). Ainsi les formes de la 6e personne (elesjelas) constituent un pluriel regulier de la 3e personne (ele/ela). De meme, ce ne sont que les pronoms de la 3e et de la 6e personnes qui entrent en opposition du genre (ele/ela, eles/elas). Ce qui revient ä dire que les deux categories figurent seulement dans le cas des pronoms du delocutif. 6.1.2. Les pronoms complements d'objet indi-
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rect (me, te, Ihe, nos, vos, Ihes; se) n'expriment pas le genre, la flexion etant limitee ä un seul cas, l'opposition du nombre: Ihe/lhes. 6.1.3. Les pronoms complements d'objet direct (me, te, o/a, nos, vos, osjas; se) possedent un systeme plus varie, sa structure rappelant en quelque sorte celle des pronoms sujets. On constate l'opposition du nombre (o/os, a/as) et du genre (o/a, osjas) realisees, une fois de plus, dans le cadre du delocutif. 6.1.4. Les pronoms o, a, os, as different des autres par le fait qu'ils sont realises comme variantes de position lo, la, los, las derriere les formes verbales en -r, -s, -z (cantar + ο > cantä-lo, cantämos + a > cantämo-la, faz + os > fä-los) et comme no, na, nos, nas apres les formes verbales terminees par une nasale (Teyssier 1976, 85): fazem + ο > fazem-no, pöe + as > pöe-nas. Cette influence d'assimilation exercee par la voyelle nasale precedente est donnee historiquement (Mateus et al. 1983, 279). Par une evolution historique s'explique egalement le fait que les pronoms complements d'objet ne peuvent jamais suivre ni les formes du futur de l'indicatif, ni Celles du conditionnel simple (Cunha/Cintra 1984, 281). Le probleme est resolu par la mesoclise: le pronom se trouve place entre l'infinitif et la desinence (explicar-nos-ä). S'il s'agit des pronoms o, a, os, as, ils se realisent comme lo, la, etc. (cantä-lo-ei). De la rencontre de deux pronoms obliques resultent de nouvelles formes: me + ο > mo, Ihe + a > lha, etc. 6.2. Pronoms possessifs Des recherches contemporaines demontrent l'existence de quelques problemes quant ä la flexion des possessifs. Leur rapport etroit avec les pronoms personnels est souligne par Cunha/Cintra (1984, 318). Leur flexion porte sur le genre, le nombre (accord avec ce qui est possede) et la personne (qui renvoie au possesseur). En revanche, Pottier/Audubert/Pais (1972, 107) considerent les pronoms possessifs comme une simple Variante des personnels, en affirmant que la relation conceptuelle EU χ CHEGAR peut etre exprimee par un verbe (eu chego) ou par un substantif (minha chegada). 6.2.1. Tous les pronoms possessifs forment des oppositions binaires en genre (meu/minha, teu/ tua, nosso/nossa, etc.), s'accordant avec ce qui est possede (teu amigo/tua amiga, nosso jornalista/nossa jornalista). Ce dernier exemple montre que les possessifs peuvent determiner formellement le genre des substantifs. 6.2.2. L'accord entre le possessif et l'objet ou la personne possedes se realise aussi en nombre (meu livro/meus livros, teu jornaljteus jornais). Les pronoms renvoient egalement au posses-
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seur, s'accordant avec lui en personne (Cunha/Cintra 1984, 320). Quant au nombre des possesseurs, on peut parier d'un seul (meujminha, teu/tua, seu/sua) ou de plusieurs (nosso/nossa, vosso/vossa, seu/sua. On constate le meme rapport que dans le cas des personnels, une opposition symetrique existant seulement entre la 3' et la 6' personnes. Alors que la 6e personne des pronoms personnels forme un pluriel regulier de la 3e (eles/ele), dans le cas des pronoms possessifs, on constate une neutralisation de nombre. En effet, les formes seu/sua renvoient ä un ou ä plusieurs possesseurs. 6.2.3. Ce phenomene constitue un des traits les plus interessante des pronoms possessifs. L'emploi des pronoms seu, sua, seus, suas renvoyant au possesseur (3C et 6e personnes), ainsi qu'ä l'allocute ä qui le locuteur s'adresse par voce, ο senhor, voces, os senhores, est etroitement lie avec celui des pronoms sujets (cf. 8.). Le danger de malentendu qui en resulte (Teyssier 1976, 105s.) est neutralise en portugais contemporain ä l'aide des formes dele, dela, deles, delas, renvoyant au delocutif, tandis que seu renvoie de plus en plus ä l'allocute (voce, ο senhor). Ο seu livro - votre livre, ο livro dele - son livre. Teyssier (1976, 106) a raison d'afKirmer qu'il ne s'agit que d'une tendance et non d'un nouveau systeme de possessifs. 6.2.4. Teyssier (1976, 106s.) attire notre attention sur l'economie linguistique manifestee dans l'emploi des possessifs. En effet, le locuteur ne s'en sert pas si le contexte designe clairement le possesseur. C'est ainsi par exemple dans le cas des parties du corps humain (abriu os olhos), des vetements (perdi ο chapeu), des rapports de parente (Joäo veio sem a mulher). 6.2.5. L'emploi de Particle defini avec les possessifs pose un autre probleme. Cet article n'apparait jamais devant un vocatif (Näo, minha senhora), ni dans de nombreuses tournures (par ex. em seu nome, a meu pedido) (Teyssier 1976, 105). Dans les autres cas, Particle se trouve toujours devant les possessifs (os nossos problemas). Cependant, il existe un point litigieux, celui des substantifs designant les rapports de parente, oü la presence/l'absence de Particle n'est pas resolue definitivement, mais la langue parlee penche vers son emploi (Teyssier 1976, 105). En plus, Mateus et al. (1983, 259) analysant le probleme des possessifs, ne mentionnent pas ce cas comme exceptionnel. 6.3. Pronoms demonstratifs Par sa structure qui reflete la division de l'espace du point de vue du locuteur, le systeme des demonstratifs est etroitement lie ä celui des adverbes de lieu (aqui/cä, ai, ali/lä) (Teyssier 1976,
108). Cunha/Cintra affirment que la presence frequente de Padverbe pres du pronom sert ä souligner le caractere demonstratif de celui-ci (Este aqui ja pagou. Esse ai sabia mesmo para ensinar aos outros?) (1984, 335-336). Pour determiner le mieux possible les fonctions des pronoms demonstratifs, Mateus et al. (1983, 258-259) les laissent fonctionner ä tour de röle avec Particle defini et les possessifs dans le meme contexte. Elles etudient aussi dans un paragraphe commun le genre et le nombre des possessifs, des demonstratifs, des pronoms indefinis et des personnels de la 3e personne, ce qui correspond a leur conception d'une grammaire fonctionnelle (277-278). 6.3.1. Le genre Formellement, les pronoms demonstratifs ont trois genres: masculin (este, esse, aquele), feminin (esta, essa, aquela) et neutre (isto, isso, aquilo). On voit qu'ä chaque forme masculine, il en correspond une feminine et une neutre. 6.3.2. Le nombre L'opposition singulier/pluriel existe seulement dans le cas des masculins et des feminins, les neutres 6tant invariables (Teyssier 1976, 108-109): masculin (este/estes, essejesses, aquele/aqueles), feminin (esta/estas, essa/essas, aquela/aquelas). 6.3.3. Cunha/Cintra (1984, 329-331) et Teyssier (1976, 109-111) demontrent que le systeme ternaire des pronoms demonstratifs correspond ä la division de l'espace et du monde en general en trois zones. Dans les deux travaux on souligne qu'ä l'aide des pronoms, le locuteur renvoie dans la zone du locuteur (este, esta, isto), dans celle de l'allocute (esse, essa, isso), et dans celle du delocutif (aquele, aquela, aquilo). 6.3.4. Outre les formes analysees, les demonstratifs se realisent aussi comme o, os, a, as qui s'opposent en genre (o/a, os/as) et en nombre (o/os, a/as): Era terriveI ο que se passava (Cunha/Cintra 1984, 340). Ο valor de uma desilusäo, sabia-o ela (340). Teyssier (1976, 115) rappelle leur identite formelle avec Particle defini et avec les pronoms personnels atones (1976, 115). Raposo (1964-1973, 361-415) essaie d'interpreter les trois formes ä partir d'une base commune. II demontre que la grammaire traditionnelle qui, malgre les differences de fonctionnement des trois formes, permet de les interpreter dans la structure profonde comme intimement liees. En appliquant la theorie de Postal (1969) sur le portugais, l'auteur demontre que les pronoms personnels peuvent se realiser dans le meme contexte que Particle (nos estudantes, voces pri-
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sioneiros, tu Joäo vem cd) (Raposo 1964-1973, 374). De meme, les demonstratifs traditionnels (este, esse, aquele) apparaissent en surface ä la place des articles (aqueleΙο rapaz e meu primo) et des pronoms (aquele/ele e meu primo). Raposo en deduit (1964-1973, 378s.) que aquele y joue le röle de l'article. II veut prouver dans son travail que ο (pronom demonstratio et ο (pronom personnel) ne sont que des articles definis dans la structure profonde, realises comme pronoms apres une derivation systematique. 6.4. Pronoms relatifs Quant ä la flexion, on trouve des pronoms invariables (que, quem, onde), des pronoms exprimant le genre et le nombre (cujo, ο qual, quanto) et un seul pronom n'exprimant que le nombre (qual). Quant ä la forme, il y a des pronoms synthetiques (cujo, quanto, qual) et un pronom analytique (o qual). L'opposition du genre est dans tous les cas exprimee par -ο/-α (cf. 2.1., 3.1., etc.) (cujo/cuja, quanto Iquanta, ο qual/a qual), le nombre etant exprime par ejs (cujojcujos, quanto/quantos) et par -lj-is (quallquais), ce qui sont en portugais les cas les plus frequents de la pluralisation des substantias et des adjectifs (Mateus et al. 1983, 278). Cette constatation, semble-t-il, peut inclure egalement les pronoms. Dans le cas du pronom analytique, la marque du pluriel est exprimee par deux fois: ο qual/os quais (Teyssier 1976, 116-121, Cunha/Cintra 1984, 342-352). 6.5. Pronoms interrogatifs Du point de vue formel, ils s'approchent des relatifs (que/o que, quern, qual, quanto). En ce qui concerne le contenu, Cunha/Cintra (1984, 352) soulignent leur rapport etroit avec les indefinis. Au point de vue de la flexion, on a trois types d'interrogatifs: invariables (que, quern), variables en nombre (quallquais) et variables en nombre (quanto/quantos) et en genre (quantoIquanta). Rappelons que les oppositions formelles sont identiques ä Celles des relatifs (o/a; 0/s, -l/-is). 7. Systeme des verbes 7.1. La flexion verbale concerne la personne, le nombre, le temps et le mode. Cunha/Cintra (1984, 377) y ajoutent aussi l'aspect et la voix. Les problemes morphologiques du verbe portugais sont analyses et decrits par Teyssier (1976, 144-188). En se fondant sur sa classification, on peut diviser les verbes en verbes reguliere (trois
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groupes: cantar, vender, garantir), en verbes capables d'etre integres dans un des groupes, mais comportant certaines irregularites (branquejar, sofrer, dormir) et en verbes irreguliers (ter, haver, estar, etc.) qui echappent ä toute classification. En plus, il caracterise les temps et les modes verbaux selon les radicaux a partir desquels ils sont formes: radical du present, du parfait et de Pinfinitif. En combinant les deux criteres, il presente un aperfu detaille de la morphologie du verbe portugais. Chaque forme verbale est composee d'un radical et d'une terminaison qui, pour sa part, comprend la voyelle thematique de la conjugaison, un suffixe temporel et une desinence personnelle. Selon la voyelle thematique, les verbes sont repartis en trois groupes: a (falar), e (vender), i (partir). Ä partir du radical de l'indicatif, sont formes: present de l'indicatif (canto, vendo, garanto), present du subjonctif (cante, venda, garanta), imparfait de l'indicatif (cantava, vendia, garantia) et imperatif (canta, vende, garante). Du radical du parfait sont derives: parfait de l'indicatif (cantei, vendi, garanti), plus-que-parfait de l'indicatif (cantara, vendera, garantira), imparfait du subjonctif (cantasse, vendesse, garantisse) et futur du subjonctif (cantar, vender, garantir). Le groupe de l'infinitif comprend infinitif simple (cantar, vender, garantir), infinitif flexionne (cantarjcantares, vender/venderes, garantirIgarantires), futur de l'indicatif (cantarei, venderei, garantirei), conditionnel simple (cantaria, venderia, garantiria), gerondif (cantando, vendendo, garantindo). Le participe passe a des formes particulieres (cantado, vendido, garantido). La place de l'accent tonique provoque des alternances vocaliques dans les trois groupes: Ier levollevamos /[ε]/[8]/, chora/choramos ([a]/[u]/, 2C devo/devemos, sofro/sofremos, 3e prefirolpreferimos, durmo/dormimos, pour n'en citer que quelques-unes. D'autres types d'irregularites sont constitues par les verbes ä voyelles en hiatus (sair, recear, enviar, etc.) (168-171). Parmi les verbes tres irreguliers, on trouve ceux qui n'ont pas la desinence -o a la l4™ personne: dar/dou, estar/estou, ir/vou, ser/sou, haverlhei et saber/sei. II y a un autre groupe de verbes ä imparfait de l'indicatif irregulier: pör/punha, ser/era, ter/tinha et vir/vinha (172-184). Ä cöte des temps simples, le portugais dispose aussi des formes verbales composees, realisees a l'aide d'un auxiliaire (terjhaver) et du participe passe du verbe principal: tenho falado, tenha falado, tinha falado, tivesse falado, tiver falado, ter falado, terei falado, teria falado, tendo falado.
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7.1.1. Quant ä la categorie du nombre, Cunha/Cintra (1984, 377-383) opposent, dans le cadre des paradigmes, le singulier et le pluriel sans prendre en consideration le fait qu'en realite il ne s'agit pas d'un vrai rapport singulier/pluriel (Mateus et al. 1983, 277, cf. 6.1.1.). Pour des raisons pratiques, Mateus et al. (1983, 291-292) conservent la division du paradigme verbal en trois personnes du singulier et trois du pluriel. Dans la partie mentionnee, Cunha/Cintra qualifient les verbes comme reguliers, irreguliers, defectifs et abondants. Cette abondance porte sur le participe passe (aceitar: aceitado, aceite, matar: matado, morto). Une contribution remarquable au probleme des verbes ä deux ou plusieurs participes passes est apportee par la statistique etablie par Teyssier (1976, 244-246) ä partir des discours de locuteurs natifs. Ainsi on constate que pour la plupart les participes reguliers s'emploient avec l'auxiliaire ter/haver, alors que les irreguliers apparaissent dans les constructions passives (acender: acendido, aceso, emergir: emergido, emerso). Cependant, il y a des cas incertains, par exemple pour les verbes frigir (frigido, frito), imergir (imergido, imerso), ou les locuteurs se servent sans distinction des deux participes. II faut rappeler egalement que les participes expriment l'opposition du genre (compradojcomprada) et du nombre (vendido/vendidos): ο Joäo jä estä casado/a Maria ja estä casada, ο texto jä foi traduzido/os textos jä for am traduzidos. 7.1.2. Pour leur approche de la flexion verbale, Mateus et al. (1983, 289-301) se fondent sur l'opposition entre la structure profonde et la structure de surface. Dans la structure profonde, elles presentent le verbe comme suit: radical + voyelle thematique + temps + personne. Elles rappellent que les rapports entre les formes de surface et Celles de base correspondent souvent ä une conception historique du probleme. Les formes verbales realisees en surface sont derivees ä l'aide de quelques regies generates (regle d'assimilation, de simplification, de suppression et de dissimilation). Les problemes de l'alternance vocalique dus ä la place de l'accent tonique, sont etudies ä l'aide d'une serie de regies phonologiques. Pour la classification des verbes, les auteurs demontrent que le groupe I, seul productif, n'a pas de verbes irreguliers, alors que les groupes II et III en contiennent. II y a deux types d'irregularites: dans le groupe du present et dans le groupe du parfait. Dans le present de l'indicatif et du subjonctif, il y a une consonne qui n'est pas la meme qu'ä l'infinitif (perder: perco, perca, poder: posso, possa), en plus, il y a une semi-voyelle inexistante ä l'infinitif (caber:
caibo, caiba). Dans les formes creees ä partir du radical parfait, on constate dans le radical des alternances des voyelles et des consonnes par rapport ä l'infinitif {ter: tive, tivera, tivesse, etc., pdr: pus, pusera, pusesse, etc.). Dans d'autres cas, il y a des alternances consonantiques (dizer: disse, dissera, dissesse, etc.) ou vocaliques (fazer: fiz, flzera, fizesse). 7.1.3. Fonde sur les principes de la phonologie generative, le systeme de regies mis au point par Mateus (1975) pennet de deriver les representations phonetiques de surface έ partir des representations phonologiques de base. II sert en meme temps ä eclaircir les problemes de la flexion verbale. L'auteur se penche avant tout sur les formes du present et sur Celles du passe. Le probleme de la flexion du parfait de l'indicatif est etudie par Mateus (1976, 397-424). En appliquant les principes de la grammaire generative, eile formule des regies pour les verbes reguliers, valables aussi pour l'ensemble des verbes irreguliers, ä l'exclusion de la 3e personne du singulier, derivee ä partir d'une base differente. 7.1.4. II est evident que les principaux problemes de la flexion verbale reposent dans la classification des verbes, dans la classification des verbes irreguliers et dans la categorie de la personne. Vu que la 5C personne (vos cantais) ne s'emploie pratiquement plus (Mateus et al. 1983, 292), son contenu est represente par les formes de la 6e personne, renvoyant, de cette fa^on, aux delocutifs, ainsi qu'aux allocutes (voces, os senhores) (cf. 8.). C'est un exemple remarquable de l'asymetrie entre la forme et le contenu. 7.2. Non moins important est le role de la flexion dans le cas des differents temps et modes verbaux, car, en les distinguant formellement, eile facilite leur emploi syntaxique. A titre d'illustration ne seront presentees que quelquesunes des formes, toujours confrontees avec tout le systeme verbal. 7.2.1. Outre ses fonctions fondamentales, le präsent de l'indicatif (compro) sert ä exprimer le futur et le passe. II «rend plus directe l'expression d'un evenement futur» {parto amanhä) (Teyssier 1976, 203-204). Cunha/Cintra (1984, 449) soulignent la certitude d'une action future exprimee par le present de l'indicatif. Mateus et al. (1983, 121) rappellent qu'il est employe dans cette fonction si le locuteur considere les actions futures comme necessaires, hautement probables ou possibles. En revanche, Tläskal (1978d, 53-68) essaie de determiner les fonctions du present de l'indicatif dans les quatre zones ού il est employe (present, futur, passe, atemporalite), en les confrontant avec Celles des autres temps et modes qui expriment la meme zone.
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Par exemple, la zone du present, peut etre ren- une fois de plus, le principe de l'asymetrie entre due egalement par le futur de l'indicatif, le con- la forme et le contenu. ditionnel simple, l'imparfait de l'indicatif ou 7.2.4. Teyssier (1976, 211-212) se penche sur le par le subjonctif. La zone du futur est represen- Probleme de la concurrence entre les trois fortee par le futur de l'indicatif, ir + infinitif, haver mes du plus-que-parfait de l'indicatif. II demonde + infinitif, le present du subjonctif et le futur tre que la forme simple (cantara) n'est employee du subjonctif. que dans la litterature, tandis que la forme II semble prouve qu'en portugais parle, le composee (tinha cantado) est la seule vivante en present de l'indicatif remplace systematique- portugais courant, parle et ecrit. De meme, hament le futur de l'indicatif (Teyssier 1976, 204, via cantado serait tres rare et reserve ä l'ecrit. Mateus et al. 1983, 121). Nous croyons qu'il Nous pensons qu'il ne serait pas inutile de reaserait utile d'etudier statistiquement ce pheno- liser une analyse statistique de la frequence et mene pour voir les tendances actuelles du Sys- de la distribution des trois formes. teme verbal. D'ailleurs, on peut conclure que 7.2.5. Les travaux sur le subjonctif n'analysent les difTerentes fonctions du present de l'indicatif pas, pour la plupart, ses differents temps, mais resultent du caractere dynamique du portugais. le comparent avec les fonctions de l'indicatif. 7.2.2. Outre les fonctions centrales du futur de On essaie, par exemple, de faire fonctionner l'indicatif (cantarei) (Teyssier 1976, 204-206, l'opposition subjonctif/indicatif correspondant Cunha/Cintra 1984, 457-458, Mateus et al. au rapport non-realite/realite, dans differents 1983, 118-123), on etudie les formes suscepti- contextes pour verifier les significations des bles de le remplacer, surtout dans la langue par- deux modes. II y a des cas, ou l'opposition ne se lee. C'est ainsi que Ton determine le present de realise pas, chacun des deux modes etant lie a l'indicatif (cf. 7.2.1.) et les formes analytiques un autre contexte. II existe meme des cas, ou le telles que haver de + infinitif (Hei-de arranjar subjonctif, loin de representer la non-realite, emprego), ter de + infinitif (Temos de resolver joue le role d'une Variante syntaxique de l'indiisso em primeiro lugar) et ir + infinitif (Vai Ca- catif, apres esta/e certo, par ex. (Tlaskal 1976, 53-72). Cependant, cette interpretation fondee sar com ο meu melhor amigo) (Cunha/Cintra 1984, 458-459). Boleo (1965) explique l'existen- sur une opposition modale, neutralisable dans ce de ces formes par une forte tendance du certains contextes, n'est pas acceptee par Ferportugais vers les formes analytiques. En ana- reira (1984, 310-311). Celui-ci ne considere pas lysant les rapports entre les formes qui expri- l'opposition subjonctif/indicatif comme une opment le futur et la categorie de la locution (lo- position modale, car l'indicatif serait employe cuteur, allocute, delocutif), on peut constater seulement lä oü le message ne comprendrait auque «se prediquant lui-meme, le locuteur em- cune des valeurs semantiques du subjonctif ploie la forme en zero (present de l'indicatif) (387s.). plus souvent que la forme en R (futur de l'indi7.2.5.1. Böckle (1984, 7-57) affirme qu'aucune catif), [. • ·], pour prediquer le non-locuteur, il theorie emise sur le subjonctif en portugais n'est se sert plus volontiers de la forme en R» (Tlas- satisfaisante. II propose que les differents emkal 1978c, 179). plois du subjonctif soient groupes dans des doII serait interessant de verifier s'il existe dans maines semantiques de caractere volitif, final, la langue parlee un rapport entre la disparition affectif, etc. Faria (1974) prouve ä l'aide des systematique du futur de l'indicatif et les pro- principes de la grammaire generative qu'il n'y a blemes de la place des pronoms obliques (cf. pas de subjonctif independent. En effet, le subjonctif realise en surface dans une proposition 6.1.4.). 7.2.3. Un autre probleme resulte du rapport en- independante, serait regi, selon eile, par un vertre le conditionnel simple (cantaria) et l'imparfait be abstrait. Ainsi par exemple, Desaparefam de l'indicatif (cantava). En effet, le conditionnel daqui e depressa peut etre reecrit comme Ordeno joue, en portugais contemporain, deux roles que desaparefam daqui e depressa. Elle en confondamentaux, un temporel et un modal, pou- clut qu'en prenant en consideration les formes vant etre remplace, dans les deux cas, par l'im- de la structure profonde, le subjonctif peut etre parfait de l'indicatif (Sten 1973, 49; Teyssier interprete comme toujours le meme. Azevedo 1976, 208-209): Disse que apareceria/aparecia (1976), appliquant des methodes generatives, analyse le subjonctif comme une forme mormais tarde. On constate une certaine tendance ä eliminer phologique realisee automatiquement dans cerle conditionnel de la langue parlee, ä affaiblir tains types de phrases sous certaines conditions. ses positions dans le systeme verbal du portu- II demontre que les formes du subjonctif ne gais contemporain. En meme temps, il est in- sont pas contenues dans la structure profonde, discutable que le nombre des fonctions de l'im- mais introduites par la transformation TJubj. II parfait de l'indicatif augmente, ce qui prouve, est indispensable de determiner les conditions
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susceptibles d'orienter un choix automatique entre le subjonctif et l'indicatif, suivant le trait [±subj] du verbe de la principale. 7.2.6. En portugais, il faut distinguer entre \'imperatif affirmatif ayant ses propres formes ä la 2° et 5e personnes (canta, cantai), les formes de la 3®, 4 e et 6e personnes ainsi que toutes les formes de l'imperatif negatif etant exprimees par le subjonctif present (cante, cantemos, cantem). II existe en portugais des formes susceptibles de concurrencer ce mode: phrase nominale (Fogo!, Silencio!), present de l'indicatif (Voce toma ο remedio indicado), futur de l'indicatif (Tu iräs comigo), imparfait du subjonctif (Se voce se calasse!7), infinitif (Näo fumar! Marchar!) (Cunha/Cintra 1984, 474-476). 7.2.7. Une position speciale dans le systeme verbal portugais revient ä l'infinitif flexionne (0, -es, 0, -mos, -des, -em: cantar, cantares, cantar, cantarmos, cantardes, cantarem) s'accordant en personne et en nombre avec son sujet. En confrontant les deux formes de l'infinitif (flexionne et non flexionne) et leurs emplois particuliers, Teyssier (1976, 233-239) se penche avant tout sur les cas ou les deux formes peuvent apparaitre: a) phrases du type mandar (ouvir, ver, deixar) entrar alguem. L'infinitif non flexionne s'emploie si son sujet se trouve apres lui (mandei entrar os alunos); au cas oü il le precede, c'est l'infinitif non flexionne qui reapparait, mais il y a des exceptions possibles (mandei os alunos entrarjentrarem)·, b) interrogations indirectes: les deux formes sont possibles (Näo sabiamos como sair dali. Näo sabiamos para onde dirigirmo-nos); c) infinitif complement de nom ou d'adjectif (tinham ο desejo de aprenderjaprenderem); d) proposition infinitive equivalant ä une proposition (Calaram-se para ouvirem ο orador) (237-238). Alors que dans b), c) l'infinitif non flexionne l'emporte, dans d), c'est le contraire. Quoique l'auteur affirme en concluant que l'emploi des infinitifs dans les cas cites reste un probleme plutöt stylistique que grammatical, nous pensons cependant qu'une analyse statistique pourrait en eclaircir l'emploi. Raposo (1975, 75-293) etudie le probleme de l'infinitif en portugais ä partir de la theorie de la semantique generative et de la grammaire transformationnelle. D u point de vue de celle-ci, tout infinitif a, dans la structure profonde, un sujet, supprime ou non lors de la derivation. S'il est enleve avant l'etablissement de l'accord entre le sujet et le verbe, l'infinitif se realise comme non flexionne, s'il est enleve apres, l'infinitif est flexionne (Raposo 1975, 80). L'auteur se pose la question de l'introduction de l'infinitif dans des structures syntaxiques, des regies et des restrictions qui dirigent ce processus (cf. Perini 1977).
8. Emploi des pronoms
sujets
En portugais contemporain, l'emploi des pronoms sujets est etroitement lie avec la question des desinences verbales et celle du tratamento. Alors que dans d'autres langues (en fran;ais et en anglais, par ex.) la presence d'un sujet nominal ou pronominal aupres d'un verbe fini est obligatoire, en portugais ce n'est pas le cas. En effet, les formes verbales exprimant par ellesmemes la personne, peuvent apparaitre sans sujet, dont l'emploi risque d'etre considere comme redondant (Teyssier 1976, 86). La question des pronoms sujets est etudiee actuellement ä deux points de vue. II y a des travaux separant les pronoms sujets proprement dits (cf. 6.1.1.) des autres formes de tratamento (voce, ο senhor, Vossa Excelencia, etc.) (Teyssier 1976, 86-87, 98-101, Cunha/Cintra 1984, 283-298). II y en a d'autres oü les formes de tratamento se voient integrees dans le systeme des pronoms sujets (Tläskal 1978a, 374). On a essaye de resoudre le probleme de la distinction entre les formes renvoyant aux personnes verbales et pronominales et le contenu, renvoyant au locuteur, ä l'allocute et au delocutif (Tläskal 1978a, 372). Le probleme de la presence des pronoms sujets est etudie par Teyssier (1976, 86) qui demontre qu'ils apparaissent plus souvent dans la langue parlee que dans la langue ecrite. Neanmoins, l'identite de formes de la et de la 3C personnes (eile renvoie ä l'allocute et au delocutif) exige que le locuteur se serve davantage des pronoms pour assurer l'interpretation univoque de son message. C'est le cas par exemple de l'imparfait de l'indicatif (cantava, cantavas, cantava). En employant les pronoms, on aura eu cantava, cantavas, ele cantava, cantävamos, (cantäveis), cantavam. Grace ä un jeu de l'analogie, on pourra peut-etre voir, dans toutes les personnes, de plus en plus souvent les formes verbales employees avec leurs sujets. Quant au tratamento, la situation est plus compliquee, car l'allocute est exprime, Selon le contenu, par tu + 2e personne verbale, par voce jo senhor + 3e personne verbale (Cunha/Cintra 1984, 293-294), ce qui signifie que dans le cas de l'imparfait et du conditionnel (vendia, venderia), une seule forme est susceptible de representer locuteur, allocute et delocutif, la presence du sujet devenant alors indispensable (Tläskal 1981, 27).
9. Systeme des pronoms
indefinis
Le systeme des indefinis comprend un vaste groupe de mots et de locutions qui, vu leur diversite, ne sont pas faciles ä classifier (Teyssier
421. Portugiesisch: Flexionslehre
1976, 129). Leur problematique concernant la flexion, les differentes significations et les emplois en portugais contemporain n'attire pas beaucoup d'attention de la part des chercheurs. A partir des deux grammaires qui s'y consacrent davantage (Cunha/Cintra 1984, 358-359, Teyssier 1976, 135-137), on peut diviser les indefinis en deux groupes selon leur variabilite. Parmi les invariables sont classes alguem, ninguem, tudo, outrem, nada, cada, algo et les locutions telles cada um, cada qual, quem quer que, etc. Les variables peuvent exprimer 1) le genre et le norabre (algum, nenhum, todo, outro, certo, etc.), 2)seulement le nombre (qualquerIquaisquer). Teyssier (1976, 130) presente une partie des indefmis de sorte que l'on puisse constater les rapports formels entre les adjectifs et les pronoms variables, d'un cöte, et les pronoms et les locutions invariables correspondants, de l'autre. Par exemple, au pronom algum, formant l'oppositon de genre (algumjalguma), et de nombre (algum/alguns) correspondent les invariables alguem, alguma coisa. II est interessant de constater que les mots muito, pouco, mesmo peuvent jouer les röles invariables (adverbes: dorme muito, come pouco) et variables (adjectifs et pronoms, en genre: muito/muita, poucojpouca, mesmo/mesma et en nombre: muito/muitos, muitajmuitas, etc.). 10. Formation des adverbes Les adverbes figurent parmi les parties invariables du discours pour la plupart. Du point de vue de la flexion, cependant, il est interessant de voir la formation des adverbes ä l'aide du Suffixe -mente, eventuellement la derivation des diminutifs et le degre de signification. De meme que les adjectifs, il y a des adverbes capables de former, par -inho, des diminutifs: devagar - devagartnho (Teyssier 1976, 251). Les adverbes en -mente constituent un systeme vaste et coherent, productif en portugais d'aujourd'hui. Iis trouvent leur origine dans les locutions adverbiales latines composees d'adjectifs et du substantif mente. Comme ce substantif est feminin, l'adjectif le precedant s'accorde avec lui en genre. Cela explique pourquoi meme en portugais d'aujourd'hui les adverbes en -mente sont formes ä partir des adjectifs feminine (friamente, publicamente). II existe une exception, donnee historiquement. II s'agit des adverbes derives ä partir des adjectifs de nation a l e . Iis se forment ä l'aide du masculin, car ces adjectifs etaient primitivement invariables (portuguesmente, inglesmente) (Teyssier 1976, 252). II est interessant de voir que pour former les adverbes en -mente, il faut faire deux pas:
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premierement passer du masculin au feminin, deuxiemement ajouter la terminaison -mente: definitive - definitiva - definitivamente. S'il y a plusieurs adverbes en -mente qui se suivent, cette terminaison ne vient s'ajouter qu'au dernier d'entre eux, les autres se realisant comme adjectifs feminins (ele fala correta e rapidamente). Dans le cas, oü Ton veut souligner les valeurs de tous les adverbes employes, ils sont tous du type -mente (Cunha/Cintra 1984, 543). 10.1. Le degre de signification Ainsi que les adjectifs, les adverbes sont susceptibles de former le comparatif et le superlatif, le comparatif servant ä exprimer la superiorite (O filho andava mais depressa que ο pai), l'egalite (O filho andava too depressa como ο pai) et l'inferiorite (O pai andava menos depressa do que ο filho). Le superlatif absolu synthetique est rendu έ l'aide de la terminaison -issimo (muito muitissimo, pouco - pouquissimo), la forme analytique est constituee a l'aide d'un autre adverbe (muito mal). Cunha/Cintra citent en plus, un superlatif d'intensite qui sert ä exprimer la limite des possibilites (O administrator ia ο mais depressa possivel) (1984, 546). C'est la repetition des memes adverbes qui exprime un degre eleve d'intensite: Ve-se logo, logo α intenfäo!... (Cunha/Cintra 1984, 547). Teyssier (1976, 251) constate qu'il existe des adjectifs pouvant jouer le role d'adverbes (falar alto, falar dificil, andar direito). 11. Conclusion De l'analyse de la flexion en portugais il ressort que chaque systeme des parties du discours est susceptible d'exprimer seulement quelques-unes des categories grammaticales. Ainsi, les substantifs sont etroitement lies ä l'opposition du genre et ä celle du nombre, alors que les rapports de declinaison font defaut. Les adjectifs s'accordent en nombre et en genre avec les substantifs qu'ils qualifient, pouvant exprimer en plus les degres de signification. Les articles, rendant sans equivoque le genre et le nombre, sont susceptibles de marquer ces categories chez ceux des substantifs qui ne les presentent pas explicitement. Le systeme des numeraux est loin d'etre coherent; seuls les ordinaux possedent, comme les adjectifs, l'opposition du genre et du nombre. Le systeme des pronoms, oü les demonstratifs (este/esta/isto) sont susceptibles d'exprimer les trois genres, est tres varie. Ainsi, l'opposition du genre se voit neutralisee chez les pronoms personnels sujets (eu, tu, nös, vös) et complements d'objet (me, te, the, etc.). La ca-
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
tegorie du nombre porte sur les pronoms personnels aux y et 6 e personnes (elejeles, o/os, Ihejlhes), sur les possessifs (meu/meus) et sur les demonstratifs (aquelejaqueles), les pronoms neutres etant invariables. Le systeme verbal exprime la categorie de la personne, celle du nombre (au participe passe), du temps et du mode. Le systeme actuel des temps et des modes verbaux manifeste une forte tension, car il y a des formes, dont les fonctions se multiplient aux depens des autres. Citons, ä titre d'exemple, le present de l'indicatif qui, outre ses valeurs de base, represente de plus en plus souvent le futur. L'imparfait de l'indicatif sert a exprimer non seulement ses valeurs centrales, mais aussi le futur du passe et l'eventualite au present, fonctions centrales du conditionnel simple. Aussi peut-on constater que le rapport entre la forme et le contenu n'est pas stabilise, situation entrainee surtout par l'influence de la langue parlee. 12.
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Prague
422. Portugiesisch: Wortbildungslehre
422. Portugiesisch: Wortbildungslehre Formafäo de palavras 0. Introdufäo: teoria e definifäo de formafäo de palavras 1. Formafäo do substantivo 2. Formafäo do adjectivo 3. Formafäo do verbo 4. Formafäo de outras categories 5. Bibliografia (selectiva)
0.
Introdufäo: teoria e definifäo de formafäo de palavras
0.1. Α formafäo de palavras, tambem chamada morfologia lexical (Rey-Debove 1984, 15), morfologia derivacional (Basilio 1980, 24) e lexicologia (Carvalho 1973, 50Iss.), e ο dominio da linguistica que identifica, descreve e analisa as combinaföes de morfemas, que näo podendo ser consideradas como construfoes sintäcticas livres, correspondem ao conceito (mais ou menos intuitivo) de palavra. As unidades abrangidas por este dominio representam genericamente a combinafäo de pelo menos dois morfemas. Α palavra, considerada na sua globalidade e de um modo geral, situa-se em diferentes niveis: ο fonetico-gräfico, ο morfemico ou morfolögico, ο sintäctico e ο lexical. Partimos do conceito de palavra no sentido de unidade semäntico-lexical, e para evitar confusöes, distinguimos entre l e x e m a , unidade do sistema, e p a l a v r a , a realizafäo do lexema a nivel da fala, e ainda as f o r m as de palavra, a combinafäo, no piano do sistema, de morfemas lexicais e morfemas gramaticais (Lyons 1977, 18-20). 0.2. Α formafäo de palavras e, ao lado do emprestimo, da mudanfa de sentido e das construföes fraseologicas (= frases idiomäticas), ο processo normal de enriquecimento do lexico do portugues. Ο estudo da formafäo de palavras poderia ser feito a partir da analise das palavras no seu desenvolvimento histörico e do significado individual de cada um dos seus elementos constitutivos. Isto e, poder-se-ia fazer a histöria de cada um dos elementos formativos, no seu significado primitivo e nas mudanfas desse significado. Näo e esta a perspectiva que assumimos. Procuramos antes apresentar os principios e processes que säo aplicados na formafäo de novas palavras, analisar as regularidades que intervem na combinafäo de morfemas, ou, por outras palavras, atraves da formafäo de palavras como resultado, encontrar a formafäo como processo (Dokulil 1968, 205ss.)\ Situar-nos-emos sobretudo nas chamadas classes abertas (substantivo, adjectivo, verbo e adverbio), uma vez que as restantes classes gramaticais näo admitem, actualmente, grande mobilidade formativa. Α formafäo de palavras,
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sendo um processo de sistematizafäo semäntica da lingua (Coseriu 1967 e 1977; Mötsch 1977, 184), consistindo em categorias anälogas äs das categorias gramaticais (Dokulil 1968; Coseriu 1977, 54-56) realizadas por meios exteriores (os morfemas), tem implicaföes fonolögicas, sintäcticas e semänticas. 0.3. As mudanfas constantes operadas no mundo que circunda ο homem (Scotti Morgana 1981), a criafäo de novas realidades, obrigam a lingua a flexibilizar-se: ο que acontece pelo aproveitamento das possibilidades de alargamento de designafäo de elementos ja existentes (corrente para 'corrente electrica'), por emprestimo (court de tenis), pela criafäo artificial de palavras (radar, motel, leasing). Mas ο processo mais economico e ο que foge a arbitrariedade destas criaföes e se baseia em determinados modelos para formar novas palavras a partir de morfemas existentes: ο que costuma designar-se por "self-explanatory", por „Durchsichtigkeit" e «motivafäo». Em cada palavra formada, ha algo de novo e algo de conhecido (veräo ·. veraneante, lua : alunagem, cosmos: cosmonauta), e os seus elementos säo decomponiveis, formal e semanticamente (Kastovsky 1982, 150). Mas ha, por outro lado, toda uma serie de elementos perturbadores da motivafäo, como, um mesmo modelo formal pode näo representar ο mesmo modelo semäntico de construfäo (escova de denies, pe de cabra, dente d'ouro), ou, apesar das diferenfas formais, a manutenfäo do vinculo conteudistico (salgar-salmoura-salgadeira), ou ainda a semelhanfa formal pode ocultar diferenfas de conteüdo (sal : salame, manchar : mancha : desmancharl : desmanchar2 : desmancho ('aborto provocado')), ou proximidades de conteüdo existindo contra toda ou quase toda a semelhanfa formal (cidade : urbano, rio : fluvial, rim : renal, moeda : monetärio, dedo : digital), ou modelos formativos que poderiam e deveriam ser semelhantes, mas contra toda a expectativa, säo muito diferentes (parlamento : parlamentar, ornamento : ornamental, fundamento : fundamental, governo : governamental), ou vice-versa (pai : paternal, mäe : maternal, irmäo : fraternal), ou ainda, hä series de palavras que, a partir da mesma raiz, corporizam apenas a lexicalizaf äo de um dado sema presente na base (destacar : destacamento e destacar : destaque). Isto e, a formafäo de palavras representa um factor de regularizafäo e motivafäo da lingua, mas e tambem um factor de irregularizafäo (= irregularidade) da lingua (Mötsch 1979 e Plank 1981). 0.4. Na formafäo de palavras e essencial a analise e descrifäo da estrutura externa da palavra, a sua segmentafäo em morfemas e ο levantamento dos modelos activos e disponiveis para a formafäo de novas palavras (Thiele 1975, 155).
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
A quase totalidade das palavras do portugues e constituida por morfemas (pelo menos um): dai a importancia que devemos dar ao morfema. Ο morfema e, como unidade minima portadora de significado, identificävel pela comparagäo e possibilidade de comuta;äo com os morfemas de outras palavras. Distinguimos os morfemas l e x i c a i s , os que conflguram os denotata extralinguisticos e pertencem a classes abertas, com restriföes sintäcticas e semänticas nas suas possibilidades de combina(äo, e os morfemas g r a m a t i c a i s , os que exprimem funföes gramaticais gerais (como plural ou genero) ou relaföes sintäcticas internas (como caso e concordäncia), pertencentes a classes fechadas. Na forma9äo de palavras falamos de morfemas bäsicos, morfemas derivatives, morfemas flexivos e afixos, e ainda de morfemas bloqueados ou iinicos, morfemas nulos, morfemas livres e morfemas presos (Carvalho 1973, 504-508 e 526-528). Entendemos por m o r f e ma b ä s i c o ο elemento recorrente numa familia de palavras, transportando ο significado lexical e constituindo a forma de partida na formafäo. Assim, em compar-ar, compar-afäo, compar-ativo, in-compar-ävel, ο elemento compar- e ο morfema central, semanticamente, ο mais importante, pois e ο portador do significado lexical da palavra, e e a forma de partida das restantes palavras formadas. Os morfemas derivativos (no exemplo anterior, os morfemas in-, -vel, -tivo, -(a)fäo), situam-se numa outra categoria, pois corporizam um outro conteüdo muito mais abstracto, como, 'nega9äo','que se pode', 'relativo a \ etc. Α designafäo de «derivativo/formativo» tem a sua justificafäo no facto de, com estes morfemas, se formarem outras palavras, ou de, com estes morfemas acoplados aos morfemas bäsicos, se derivarem novas palavras. Em principio, e a sua posi(äo, relativamente ä base, que serve de criterio para distinguir os prefixes (antes da base), suflxos (depois da base) e infixes (entre a base e um morfema preso, como em fuma-r-ada, ο elemento «r»). £ evidente que ο falante interpreta estes elementos como derivativos se a sua produtividade for efectiva, isto e, se corresponderem a um modelo mais ou menos conhecido ou memorizado. Os morfemas f l e x i v o s säo os morfemas que näo modificam ο significado lexical de base e formam as diferentes formas da mesma palavra. Säo os chamados morfemas gramaticais (genero, nümero, tempo, modo, pessoa). Por afixos entendemos a categoria de morfemas em que se incluem os morfemas derivativos e os flexivos ou flexionais. Aos morfemas de base chamaremos monemas lexicais ou lexemas, e aos monemas flexivos chamaremos monemas grama-
ticais. Esta distingäo tem um aspecto exterior bem marcado: ο caräcter aberto dos primeiros e fechado dos segundos. Por outro lado, tambem os morfemas derivativos apresentam um caräcter menos aberto, em comparafäo com os morfemas de base. Ο m o r f e m a b l o q u e a d o ou itnico e ο morfema que apenas ocorre num ünico contexto e e detectävel pela oposi(äo a morfemas näo ünicos (como pecuni- em pecuniario, por oposifäo a arbitr-ärio, mostr(u)-ärio, etc.). Ο m o r f e m a n u l o e ο morfema näo expresso em oposi(äo a um morfema marcado (professor: professora, conde: condessa). As designa(öes m o r f e m a s l i v r e s / m o r f e m a s p r e s o s reportam-se ä possibilidade de os morfemas poderem ocorrer como uma palavra, isoladamente. Observe-se, no entanto, que nem todos os morfemas bäsicos säo livres (sagit-) e nem todos os morfemas derivativos säo presos (,sobre). Devemos ainda considerar Variante de m o r f e m a (ou a l o m o r f e ) , umaexpressäo usada para designar a mudan^a de um ou mais fonemas na forma de ocorrencia de um morfema: set-a : sagitärio, corrig-ir : correc-päo : correcto, jovem : juven-tude, veneno : venenoso. Na gramätica tradicional usaraos ainda ο termo tema para designar uma raiz ou radical seguidos de uma vogal temätica, ο que constitui, normalmente, a base para formas flexionadas de palavras (lt. AM- (raiz), AMA-, tema). 0.5. Produtividade, lexicalizafäo e idiomatizafäo A GTG (Basilio 1977, 7-8, Halle 1973, Dell 1970 e 1979, Aronoff 1976), com base na aplicafäo de regras formativas, na coerencia semäntica e na intui9äo do falante, entende a produtividade, sobretudo, como um mecanismo de produfäo de palavras novas. Entendemos por produtividade, no processo formativo, a interferencia dos elementos seguintes: possibilidade de novas formaföes (embora ainda näo existentes), perten^a ao modelo de competencia formativa do falante e possibilidade de anälise dos elementos formativos. Assim, por exemplo, ο caräcter analisävel de uma construfäo formativa näo e suficiente para garantir ο caräcter produtivo do modelo que lhe subjaz. Na produtividade podem actuar restores semänticas, restriföes fonolögicas e restri Ε possivel que + ρ). Im Portugiesischen finden sich folgende MP: acaso, agora, afinal, bem, cä, e, entäo, e que, jä, lä, mal, mas, näo, pois, se calhar, sempre, tambim etc. Diese Partikeln operieren über die Modalität der Einstellung des Sprechers (als „Abtönung") zu dem Gesagten, ohne daß der denotative, kognitive Gehalt der Aussage grundsätzlich dadurch verändert würde. Die semantisch-pragmatische Funktion der MP kann darin gesehen werden, eine subjektive Stellungnahme des Sprechers gegenüber dem Äußerungsinhalt auszudrücken, d. h. eine situierende oder emotionale Perspektive etwa um das Wissen, die Kenntnis oder Meinung hin-
sichtlich bestimmter Umstände oder Sachverhalte hinzuzufügen; der Sprecher kann also mit Hilfe der MP mögliche oder tatsächliche Einwände des anderen aufnehmen, abtönen, vorwegnehmen und auch vorausgesetzte Bewertungen und Normen berücksichtigen. MP können Schlußfolgerungen auf implizit Mitgeteiltes bewirken oder geben eine Reaktion darauf wieder. MP sind hörerorientiert und „typisch für implizite, situationsgebundene, nicht für explizite oder autonome Rede" (Gornik-Gehrhardt 1981, 126). Nehmen wir die Diskussion anhand von Beispielen (aus Franco 1986) auf, um die funktionale Komplexität der MP zu verdeutlichen. Die MP lä und sempre können in Deklarativsätzen vom Sprecher verwendet werden, um die Bedeutung der Proposition so zu perspektivieren, daß entgegen früheren Erwartungen oder einem vorhergehenden Wissensstand ein Sachverhalt jetzt als zutreffend hervorgehoben wird: «A televisäo lä transmite ο jogo de futebol» (dt. aber doch). Die MP mas kann initial in Exklamativsätzen dazu dienen, die Überraschung gegenüber einer gegenteiligen Erwartung auszudrücken: «Mas ο navio e enorme!» (dt. aber, ja). Die MP cä hat kommunikativ abtönende Bedeutung vom Sprecher zum Hörer hin: «Vamos cä ver ο que e que se passa com ο nosso doente!» (dt. doch mal), cä kann auch rein emphatisch verwendet werden: «Tenho cä uma sede!» (dt. aber). Verstärkend im Hinblick auf ein gemeinsames Wissen wirkt bem: «Tu bem sabes que a gente näo tem muito dinheiro!» (dt. ja, sehr wohl). Die MP näo erfüllt in Exklamativsätzen eine emphatisch verstärkende Funktion der Aussage: «Que azar eles näo tiveram! Que caro näo deve ser!» (dt. doch, ganz schön). In Deklarativsätzen kann die MP se calhar zum Ausdruck der Vermutung oder Annahme des Sprechers verwendet werden: «Se calhar foi ο Pedro hoje a tarde» (dt. wohl, doch), in rhetorischen Frage- oder Exklamativsätzen dient sie zur Verstärkung eines Protests des Sprechers: «Se calhar julgas que ο ando a roubar?!» (dt. etwa, wohl). Die MP sempre kann emphatische Funktion etwa einer Rechtfertigung übernehmen: «Sempre e uma familia de seis filhos pequenos» (dt. doch, ja auch), und in einer rhetorischen Frage drückt sie die Überraschung des Sprechers über ein gegen seine Erwartung eingetretenes Ereignis aus: «Sempre te arranjaram ο bilhete?» (dt. also doch). Die MP tambim in Ausrufesätzen hat meist emphatische Funktion: «Voces tambim näo estudam ο suficiente! Tambem ele fez uma especializafäo na Alemanha!» (dt. ja doch auch). Das allgemeine oder besondere Wissen des Sprechers wird dadurch als bedeutsam hervorgehoben.
423. Portugiesisch: Partikelforschung
Die MP e, die in der Regel in Satzinitialposition vorkommt, bringt ihren textkonjunktionalen Wert auch in die Modalität ein; sie signalisiert einen vorangehenden Text: «E mandaste fazer a revisäo ao carro?» (dt. denn auch). Dieser Vortext, an den e anschließt, kann thematisch ein konkretes Wissen beider Gesprächspartner darstellen, kann aber auch auf ein Allgemeinwissen referieren. In rhetorischen Fragen kann die MP e auch die Funktion des Protests gegen eine Unterstellung, Vermutung usw. erfüllen: « £ quando?!» (dt. Ja wann denn schonll). Bei solchem Vorkommen im Portugiesischen e + Ergänzungsfragesatz könnte man auch von einem Rhetorizitätsoperator über Fragen sprechen; im Deutschen leistet dies analog die MP schon (cf. Schmidt-Radefeldt 1977). Diese MP verdeutlicht zugleich konkrete Textrelationen, die durch MP geleistet werden. 2.2. Interaktionale Partikeln Indem man von Funktionen der Partikeln ausgeht, kommt man im Portugiesischen auch zu Ausdrücken der Interaktion zwischen den Diskurspartnern wie olhe, achas que?, ve lä, näo calculas, como sabe, näo se esquefa de que u. a. m. Sie teilen Funktion und (meist auch) Bedeutung mit den MP insofern, als sie Sprechereinstellungen verdeutlichen. Im Gegensatz zu den dt. MP sind interaktionale Partikeln (IP) expliziter, sind meist hörerorientiert und appellieren somit sehr viel direkter; durch den personaldeiktisch determinierten Verbalausdruck (Matrixsatz) wird der soziale Distanzgrad zwischen den Sprechern ausgedrückt. Anhand einiger Beispiele kann das verdeutlicht werden (aus Schmidt-Radefeldt 1989). «Näo se esquefa de que ο nosso amigo e solteiro» (dt. ja, doch). Die illokutive Funktion dieses interaktionalen Ausdrucks besteht darin, ein Faktum des als gemeinsam betrachteten Wissens dem anderen in Erinnerung zu rufen. Vor allem wird der direkte, hörerorientierte Bezug durch solche IP ausgedrückt, jedoch kann auch der illokutive Sprechakt durch sie eindeutiger bezeichnet werden. Eine Meinungsfrage wie «Quanto e que achas que custa isto?» (dt. wohl, denn) wird durch die IP als solche gekennzeichnet; analog können Verben wie pensar, julgar, crer, querer dizer, ser de opinäo, parece-me que etc. eintreten. Eine rhetorische Frage kann durch IP in ihrer Emphase verstärkt werden, und die IP signalisiert Rhetorizität: «Näo calculas quantas vezes eu pensei nisso!» (dt. schon, doch). Ein Gesprächspartner kann mit Hilfe einer IP auch die Illokution seines Vorschlags verdeutlichen und verstärken: «Se estäs com pressa, proponho-te que lhe telefones» (dt. doch, halt, eben, einfach).
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2.3. Argumentative Partikeln Sofern man eine solche Gruppe von Partikeln von den MP, Adverbien oder Konnektoren ausgliedert - wobei auch hier ein Bezug zu den MP immer erhalten bleibt-, besteht ihre wesentliche Funktion darin, argumentative Einheiten der Rede in ihren Relationen zueinander zu markieren. Wir beschränken uns auf einige wenige: α propösito, alias leiten meist ein textuell zurückweisendes Argument oder Thema ein, kennzeichnen ein zusätzliches Argument; por isso, por este motivo, pois, jä que bezeichnen einen begründenden Zusammenhang; portanto, assim, ora, por conseguinte markieren eine Schlußfolgerung; quando muito, se tanto, contudo, portanto dienen zur Markierung einer Konzession; tambem, igualmente können ein zusätzlich angeführtes Argument markieren. Argumentative Partikeln sind also immer expliziter Ausdruck der „logischen" Verkettung von Argumenten oder Redeteilen und somit den Konjunktionen (ζ. B. de maneira que, porque, para que) nicht unähnlich (cf. Vogt 1977 und 1978). 2.4. Textgliederungspartikeln Da Partikeln prinzipiell mit den jeweiligen Textsorten in Zusammenhang stehen, spezifisch für bestimmte Textsorten (wie auch Sprecher) sind, sind Überschneidungen bei der Differenzierung von Partikeln unvermeidbar. Unter der Perspektive der Textgliederung kann man zwischen topographischen Partikeln wie agora, antes, depois, Ιά dentro, dai etc. oder em cima, primeiro, segundo, ultimo etc. unterscheiden, die an bestimmte Textformen (ζ. B. Schrifttexte) oder Textinhalte gebunden sind. Eine andere Menge von Textgliederungspartikeln ist eng mit der Form gesprochener, spontan produzierter Sprache verbunden. Diese Partikeln, zu denen etwa pois, bem, ora, pä, anh etc. zählen würden, weisen als Anzeichen auf die Strukturierung der mentalen Textproduktion zurück (cf. Magäs (1976), Meyer-Hermann (1983), Scotti-Rosin (1983), Wilhelm (1976/1977); -> 428, 3.3.).
2.5. Gradpartikeln Gradpartikeln, skalare oder implikative Partikeln (Altmann 1976, 1978; König 1981; Zierer 1984) erfüllen eine graduierende Funktion. Es lassen sich Gruppen unterscheiden wie die folgenden: (a) apenas, so, somente, meramente, simplesmente, unicamente, (b) ainda, alem disso, tambem, outrossim, do mesmo modo, de modo igual, da mesma maneira, (c) ate, mesmo, ο proprio, nem sequer, (d) precisamente, justamente,
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VI. Sprachen und Sprachgebiete:
Portugiesisch
sobretudo, antes de mais nada, especialmente, particularmente, pelo menos, ao menos. Diese Zusammenstellung ist keineswegs exhaustiv. Auch hier ist mit Funktionsambiguitäten zu rechnen, und die Abgrenzung gegenüber temporalen und modalen sowie auch konjunktionalen Funktionen ist diskutierbar. Zum Portugiesischen liegen keinerlei Untersuchungen vor, und so wollen wir von weiteren typologischen Differenzierungen der Partikeln absehen. 3. Stand der portugiesischen
Partikelforschung
In der Geschichte der portugiesischen Partikelforschung soll zuerst Soares Barboza (1822, 1830, 113) genannt werden, der die unveränderlichen Redeteile charakterisierte als «näo exprimindo outra coisa senäo relaföes simplicissimas, e meras vistas, com que ο nosso espirito olha aquelles objectos e ideas, ja combinando-as, ja ligando-as, ja ordenando-as, ja mesmo confundindo-as em hum ponto de vista e em huma sensapäo: as palavras de que se serve para isto, alem de serem muito poucas, säo tambem de ordinario muito curtas e quasi todas monosyllabas em quasi todas as Linguas; que por isso se podem chamar Particulas...». Franco (1986, 19-33) belegt in seinem Überblick über die Partikelbehandlung eine Frühphase ab 1882 bis zur Jahrhundertwende in diversen Grammatiken: „Adverbien" wie näo, cä, lä wiesen formale Ausnahmeeigenschaften (Stellung im Satz, Intonation) und semantische „Ungereimtheiten" auf, und so suchte man nach einer anderen Bezeichnung für sie. Grammatiker nannten diese Wortklasse «palavras ou locupöes expletivas», «expressöes de realce» oder «particulas enfäticas» mit Eigenschaften wie «que no discurso desempenham mais de uma funpäo» oder «Servern de fazer sobressair uma expressäo» (zit. nach Franco 1986, 21). Ein erweitertes Spektrum von partikelartigen Ausdrücken behandelt dann Said Ali (1930, 29-53) in einem thematischen Kapitel «Expressöes de situa9äo», er nimmt zum ersten Mal kommunikative, psychische und - wie wir heute sagen - interaktive Aspekte der Situation und der Diskurspartner mit hinein; indem er anhand vieler Beispiele interessante Detailbeobachtungen macht, erweitert er die Liste der Partikeln um mas, entäo, agora, sempre, afinal, enfim, pois (vä lä), pois sim, pois näo, olhe, que quer?, voce sabe, verdade e que, vamos und andere. Im Rahmen der Stilistik und einiger Arbeiten des strukturalistischen Ansatzes finden sich dann Anfang der 50er Jahre gelegentlich Bemerkungen zu den „Adverbien". Das wohl weiteste Spektrum von «formulas interlocutörias» in textlinguistischem und stilistischem
Rahmen behandelt Mafäs (1976). Im Hinblick auf authentisches gesprochenes Portugiesisch untersucht Wilhelm (1976/1977) das Gliederungssignal pä, Scotti-Rosin (1983) stellt die Menge derartiger Signale zusammen: ah, pois, portanto, bem, bom, ora, vamos lä, enfim, näo, estä bem, näo e, pä und spezifiziert anhand eines authentischen Korpus gesprochenen Portugiesisch textuelle Eröffnungs- und Schlußsignale, Signale nach Sprecherwechsel (repare) u. a. Indem Meyer-Hermann (1983) umgekehrt von einem Konzept der „Abschwächung" ausgeht und dafür nach den formalen Repräsentationen im Portugiesischen sucht, nennt er auch Partikeln des gesprochenen Portugiesisch assim, um pouco, um bocado, um bocadinho, mais ou menos und in finaler Position näo sei, sei lä, ou qualquer coisa, näo e? Den modalen Partikeln (vor allem doch, aber) wandte sich Schemann (1982) kontrastiv zu, indem er vom Deutschen ausging und sehr unterschiedliche funktionale Äquivalente im Französischen und Portugiesischen aufzeigte. Die Beschreibung und Erklärung der Modalpartikeln des Portugiesischen und Deutschen wurde dann wesentlich durch die Arbeiten von Franco (1986, 1988, 1989) vorangebracht, indem er syntaktische, semantische und pragmatische Aspekte berücksichtigt, detailliert den größeren Kontext einbezieht und kontrastive Relationen zwischen den beiden Sprachen herausarbeitet. Die Äquivalenz zwischen dt. MP und pg. IP wird in Schmidt-Radefeldt (1989) deutlich, indem Spezifika der einzelsprachlichen Form hervortreten und die kontrastive Behandlung als Entdeckungsprozedur genutzt wird. Gelegentlich wird in neueren Grammatiken den Partikeln eine eigene Rubrik eingeräumt: Cunha/Cintra (1984, 548) sprechen zum Beispiel von «palavras denotativas» und subsumieren darunter recht unterschiedliche Ausdrücke. 4. Kritische
Perspektiven
Dank grundlegender Arbeiten von Weydt (1969, 1977, 1979, 1983, 1989) und anderer zu den Partikeln des Deutschen ist die Forschung in diesem Bereich besonders vorangetrieben worden. Viele sehr detaillierte Beschreibungen einzelner Partikeln in Verbindung mit diversen pragmatischen Theorieansätzen sind vorgelegt worden, semiotische und handlungstheoretisch orientierte Analysen mit einbezogen. In dem Maße dieser Erweiterung wurde auch die semantisch-pragmatische Beschreibungssprache erweitert - und so bleibt eine objektivierende, allgemein akzeptierte Terminologie vorerst weiterhin das Desiderat. Sofern man von echten Diskursen ausgeht, müssen soziokulturelle, si-
424. Portugiesisch: Phraseologie
tuationelle und psychische Parameter zu Sprecher, dessen Intentionen und Wissenshintergründen, umfassender eingebracht und genauer repräsentiert werden. Zum Portugiesischen und Brasilianischen stehen detaillierte Beschreibungen einzelner Partikeln und ganzer Partikeltypen noch aus, die etwa auch im Zusammenhang mit einer verbesserten Textsortendifferenzierung gesprochener und verschrifteter Texte und auf der Grundlage einer konsistenten Beschreibungssprache vorgenommen werden müßten. Indem man notwendigerweise über den Satzrahmen hinausgeht, sind Textkorpora des authentischen Portugiesischen und Brasilianischen vermehrt zugrundezulegen. 5. Bibliographie Altmann, Hans, Die Gradpartikeln im Deutschen. Untersuchungen zu ihrer Syntax, Semantik und Pragmatik, Tübingen, Niemeyer, 1976. Altmann, Hans, Gradpartikel-Probleme: zur Beschreibung von „gerade", „genau", „eben", „ausgerechnet", „vor allem", „insbesondere", „zumindest", „wenigstetis", Tübingen, Narr, 1978. Barboza cf. Soares Barboza. Carvalho, Jose G. Herculano de/Schmidt-Radefeldt, Jürgen (edd.), Estudos de linguistica portuguesa, Coimbra, Coimbra Editora, 1984. Cunha, Celso/Cintra, Luis Filipe de Lindley, Nova gramätica do portugues contemporäneo, Lisboa, Sä da Costa, 1984. Franco, Antonio C., Α descrifäo linguistica das particulas modais no portugues e no alemäo, Tese de doutoramento, Porto Universidade, 1986. Franco, Antonio C., Particulas modais da lingua portuguesa, RFLP 5:1 (1988), 137-156. Franco, Antonio C., Modalpartikeln im Portugiesischen - Kontrastive Syntax, Semantik und Pragmatik der portugiesischen Modalpartikeln in: Weydt 1989, 240-255. Gornik-Gehrhardt, Hildegard, Zu den Funktionen der Modalpartikel,.schon" und einiger ihrer Substituentia, Tübingen, Narr, 1981. Heibig, Gerhard, Partikeln als illokutive Indikatoren im Dialog, DaF (1977), 30-44. Hundertmark-Santos Martins, Maria Teresa, Portugiesische Grammatik, Tübingen, Niemeyer, 1982. König, Ekkehard, The meaning of scalar particles in German, in: Eikemeyer, Hans-Jürgen/Rieser, Hannes (edd.), Words, worlds, and contexts, Berlin, de Gruyter, 1981, 107-132. Körner, Karl-Hermann, Textlinguistisches zu pg. «porem», ΑΡΚ 13 (1974/1975), 247-264. Mafäs, Delmira, Firmulas interlocutörias do diälogo no portugues moderno, Biblos 45 (1976), 153-266. Meyer-Hermann, Reinhard, Formen und Funktionen der „Abschwächung" im gesprochenen Portugiesisch, in: Schmidt-Radefeldt 1983, 21-56 (port. Fassung:
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Formas de «atenuafäo» no ensino do portugues como lingua estrangeira, in: Carvalho/Schmidt-Radefeldt 1984, 173-194). Said Ali, Manuel, Meios de expressäo e alteraföes semänticas, Rio de Janeiro, Fundafäo Getulio Vargas, 31970 ('1930). Schemann, Hans, Die Modalpartikel und ihre funktionalen Äquivalente. Untersuchungen anhand des Deutschen, Französischen und Portugiesischen, ASNS 134(1982), 2-18. Schmidt-Radefeldt, Jürgen, On so-called rhetorical questions, JOP 1 (1977), 375-392. Schmidt-Radefeldt, Jürgen (ed.), Portugiesische Sprachwissenschaft, Tübingen, Narr, 1983. Schmidt-Radefeldt, Jürgen, Partikeln und Interaktion im deutsch-portugiesischen Sprachvergleich, in: Weydt 1989, 256-266. Schmidt-Radefeldt, Jürgen, Quelques aspects iheoriques des particules modales et autres, in: Kremer, Dieter (ed.), Actes du XVIII' Congres International de Linguistique et de Philologie Romanes (Universite de Treves (Trier) 1986), Tübingen, Niemeyer, vol. 2: Linguistique theorique et linguistique synchronique, 1991, 420-426. Scotti-Rosin, Michael, Gliederungssignale im portugiesischen Text, in: Schmidt-Radefeldt, 1983, 9-20 (port. Fassung: Formulas interlocutörias no texto portugues, in: Herculano de Carvalho/SchmidtRadefeldt 1984, 195-212). Soares Barboza, Jeronymo, Grammatica philosophica da lingua portugueza ou principios da grammatica gerat applicados ä nossa linguagem, Lissabon, Academia Real das Sciencias, 21830 ('1822). Urdiales Campos, Jose-Millän, Valores de «ya», Archiv e n 23 (1973), 149-199. Vogt, Carlos, Ο intervalo semäntico. Contribuifäo para uma teoria semäntica argumentativa, Säo Paulo, Ätica, 1977. Vogt, Carlos, Indicaföes para uma anälise semäntica argumentativa das conjunföes «porque», «pois», e «ja que», CEL 1 (1978), 35-50. Weydt, Harald, Abtönungspartikel. Die deutschen Modalwörter und ihre französischen Entsprechungen, Bad Homburg v.d.H./Berlin/Zürich, Gehlen, 1969. Weydt, Harald (ed.), Die Partikeln der deutschen Sprache, Berlin/New York, de Gruyter, 1979. Weydt, Harald (ed.), Partikeln und Interaktion, Tübingen, Niemeyer, 1983. Weydt, Harald (ed.), Sprechen mit Partikeln, Berlin, de Gruyter, 1989. Wilhelm, Eberhard Axel, «T'äs bom pä?» «pä» - tentativa de ensaio linguistico, RFL (UL) IV Serie (1976/1977), 221-246. Zierer, Ernesto, Las particulas ilocutivas del idioma alemän y sus equivalentes en el idioma espanol, Trujillo (Peru), Universidad Nacional, 21982. Zierer, Ernesto, Las particulas implicativas del idioma alemän y sus equivalentes en el idioma espanol, Trujillo, Universidad Nacional, 1984.
Jürgen Schmidt-Radefeldt, Rostock
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
424. Portugiesisch: Phraseologie Fraseologia 1. Zum Gegenstandsbereich der Phraseologie Begriffsbestimmung und Abgrenzung 2. Das Wesen des Phraseologismus - Diskussion der Phraseologizität konstituierenden Faktoren 3. Möglichkeiten der Klassifizierung 4. Forschungsüberblick 5. Bibliographie (in Auswahl)
1. Zum Gegenstandsbereich der Phraseologie Begriffsbestimmung und Abgrenzung Ebenso umfangreich und breit gefächert wie die Beschäftigung mit Phraseologie (Phr) heute ist, genauso vielfältig ist auch die bisher geprägte Terminologie für den Gegenstandsbereich. Thun (1978, 18) hebt hervor, daß zunächst in keiner romanischen Sprache phraseologie usw. zur Bezeichnung der Wissenschaft von den phrases (faites) verwendet wurde, sondern nur für die Gesamtheit der Redewendungen, über die die jeweilige Sprache verfügt. Dementsprechend gibt es auch in Portugal und in Brasilien keine sprachwissenschaftliche Teildisziplin fraseologia. Die Phr (das phraseologische Inventar des Portugiesischen) wird als integrierter Bestandteil lexikologischer, stilistischer und kulturhistorischer Arbeiten untersucht (cf. 4.). Das breite Spektrum an Begriffen für die Benennung der konkreten sprachlichen Erscheinung (ζ. B. idiotismo, unidade fraseolögica, grupo fraseolögico, locufäo [estereotipada], fräse [feita] usw.) wird in portugiesischen Arbeiten nicht umfassend definiert und sehr undifferenziert verwendet. Gestützt auf neuere Forschungsergebnisse der germanistischen und sowjetischen Phraseologieforschung wird im folgenden der Begriff Phr 1) für die sprachwissenschaftliche Teildisziplin, die sich mit der Erforschung der Phraseologismen (PHR) beschäftigt und 2) für die Gesamtheit der PHR des Portugiesischen verwendet. Bei der Abgrenzung der PHR von anderen sprachlichen Erscheinungen bestehen fließende Übergänge, und eine starre Festlegung des Gegenstandsbereiches der Phr ist kaum möglich. In zahlreichen Publikationen wird auf sogenannte „engere" und „weitere" Auffassungen von Phr verwiesen. Wenn hier davon ausgegangen wird, daß die Phr die Gesamtheit der festen Wortverbindungen zu erfassen und zu untersuchen hat, wird einer weiteren Auffassung vom Gegenstandsbereich gefolgt. Um PHR unterschiedlichen Typs beschreiben und Übergangsbereiche aufzeigen zu können, hat es sich als nützlich erwiesen, das Konzept der Pra-
ger Schule von Zentrum und Peripherie des Sprachsystems auf die Phr anzuwenden. Zum Zentrum der Phr gehören jene komplexen sprachlichen Zeichen der sekundären Nomination, die sich durch (relative) syntaktische und semantische Stabilität, Idiomatizität sowie Reproduzierbarkeit bzw. Lexikalisierung auszeichnen, die Phraseolexeme (PL), ζ. B.: äs duas por tres 'unerwartet/wie ein Blitz aus heiterem Himmel'; ir por ägua abaixo 'ins Wasser fallen'; enflar um barrete a alg. 'jmdn. an der Nase herumführen'; näo deitar foguetes antes da festa 'sich nicht zu früh freuen/den Tag nicht vor dem Abend loben'; ser estüpido como uma porta 'dumm wie Bohnenstroh sein'. Je weniger diese Merkmale in ihrer Gesamtheit zutreffen, desto mehr rückt die jeweilige feste Wortverbindung an die Peripherie der Phr, ζ. B.: doce como mel 'süß wie Honig'; causar do 'Mitleid erregen'; estarjpör ä disposifäo 'zur Verfügung stehen/ stellen'; estar na ordern do dia 'an der Tagesordnung sein'; homem e mulher 'Mann und Frau'; ο Cabo da Boa Esperanga 'das Kap der Guten Hoffnung'. 2.
Das Wesen des Phraseologismus - Diskussion der Phraseologizität konstituierenden Faktoren
2.1. Zur inneren Struktur des Phraseologismus Die Formativstruktur des PHR besteht aus mindestens zwei Komponenten. Als Basiselement fungiert jeweils ein Autosemantikum, das mit weiteren Autosemantika und/oder Synsemantika verknüpft wird: ä toa 'aufs Geratewohl'; por um fio 'um Haaresbreite/um ein Haar'; mexer os pauzinhos 'Intrigen/Ränke schmieden'; estar em maus lengöis 'in der Patsche sitzen'; deitar lenha na fogueira 'öl ins Feuer gießen'. PHR sind Wortverbindungen, die syntaktisch unterschiedlich strukturiert sein können. Man differenziert zwischen PHR mit Wortgruppencharakter (ao acaso 'auf gut Glück'; num abrir e fechar de olhos 'im Handumdrehen/im Nu'; cortar na casaca de alg. 'über jmdn. herziehen'; ser velho como a Si de Braga 'steinalt/uralt sein' und solchen mit impliziter (Uma ova! 'Von wegenl/Denkste!'; Com mil demonios! 'Zum Teufel nochmal!') oder expliziter Satzstruktur (Αί ha coisa! 'Da stimmt etwas nicht!'; Vä para ο diabo! 'Scher dich zum Teufel!'; Ate a formiga (jä) tem catarro 'Das Ei will klüger sein als die Henne'). Fleischer (1982, 35) trennt die festgeprägten Sätze von den nichtprädikativen Wortverbindungen (= Phraseolexeme mit variablem Subjekt und dementsprechend variabler Prädikatsform: levar cabafo 'einen Korb bekommen'; matar dois coelhos
424, Portugiesisch: Phraseologie
de uma [so] cajadada 'zwei Fliegen mit einer Klappe schlagen'; estar entre a espada e a parede 'in der Klemme sein') und den festgeprägten prädikativen Konstruktionen (= Phraseolexeme mit festgelegtem Subjekt und dementsprechend festgelegter Prädikatsform: arrepiam-se-lhe os cabelos/pöem-se-lhe os cabelos em pe 'ihm stehen die Haare zu Berge'; cai-lhe ο corafäo aos pis 'ihm rutscht das Herz in die Hose'; tira-se-lhe um fardo de cima das costas 'ihm fällt ein Stein vom Herzen'). Die Eingliederung der PHR mit Wortgruppenstruktur in den Satz erfolgt nach paradigmatischen und syntagmatischen Regeln der Grammatik, sie besetzen unterschiedliche Satzgliedstellen, ζ. B. Prädikat: Ο Pedro estä nas suas sete quintas 'Pedro ist ganz in seinem Element'; Prädikativum: Ele sempre era ο bode expiatörio da familia 'Er war immer der Sündenbock der Familie'; Adverbialbestimmung: A mäe voltou do mercado de mäos a abanar 'Die Mutter kam mit leeren Händen vom Markt zurück'. Ein großer Teil der PHR unterscheidet sich unter formalem Aspekt nicht von den freien syntaktischen Wortverbindungen. Neben den festen Wortverbindungen ohne strukturelle Besonderheiten gibt es jedoch auch PHR, die durch Besonderheiten ihrer Komponenten oder in morphosyntaktischer Hinsicht gekennzeichnet sind. Die Komponenten eines PHR können phraseologisch gebundene Wörter sein, die außerhalb des PHR nicht (mehr) vorkommen (unikale Komponenten): trazer ä baila/vir a baila 'aufs Tapet bringen/aufs Tapet kommen'; sem dizer chus nem bus 'ohne ein Sterbenswörtchen zu sagen'; de lis a les 'von Anfang bis Ende/von Α bis Z'; a trouxe - mouxe 'drunter und drüber'. Als besondere Komponenten von PHR mit der Struktur elliptischer Konstruktionen können auch der unbestimmte Artikel oder Pronomina auftreten: Bedeutungsarme Substantive, deren Semantik aus dem Kontext erschließbar, aber unter synchronischem Aspekt häufig nicht mehr nachvollziehbar ist, fallen aus; statt dessen wird eine ursprünglich als Determinante stehende Komponente unter Beibehaltung von Numerus und Genus des ausgefallenen Bestandteils substantiviert und übernimmt die Funktion der Basiskomponente, ζ. B. der unbestimmte Artikel (dar uma a alg. 'jmdm. eine knallen'; näo dizer uma nem duas 'den Mund nicht aufkriegen/nicht muff und nicht meff sagen'; levar uma na pinha 'eins auf den Deckel kriegen'), ein Possessivpronomen (dizer das suas e das boas α alg. 'jmdm. gehörig die Meinung sagen/jmdm. die Leviten lesen'; ficar na
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sua 'auf seiner Meinung beharren/auf seinem Willen bestehen'), ein Demonstrativpronomen (vai vender essa a outro 'das kannst du deiner Großmutter erzählen'; ir/passar desta para melhor 'sterben') oder auch ein Indefinitpronomen (sempre me meto em cada uma 'ich brokke mir immer so etwas ein'). Neben den elliptischen Konstruktionen, denen ein Komponentenausfall zugrunde liegt, gibt es auch PHR, deren Basiskomponente durch eine pronominalisierte Form repräsentiert wird: estar com ela ferrada/andar com ela fisgada 'sich etw. in den Kopf gesetzt haben'; agora e que säo elas\ 'jetzt gibt's was!/jetzt wird's ernsti/jetzt wird's heiter!'; faze-l a fresca 'sich etwas Schönes einbrocken'. Darüber hinaus unterliegen PHR gewissen Restriktionen hinsichtlich der Transformations·, Substitutions-, Expansions- und Reduktionsmöglichkeiten: a) Beschränkungen bei der Relativsatztransformation: Ο Pedro tem hoje um gräo na asa 'Pedro ist heute beschwipst' - *0 gräo que ο Pedro hoje tem na asa e bastante grande. b) Beschränkungen bei der Passivtransformation: Ele meteu sempre ο bico onde näo era chamado 'Er steckte seine Nase immer in fremde Angelegenheiten' - *0 bico foi sempre metido por ele onde näo era chamado. c) Einschränkungen der Attribut-Expansion: Α Professora deu os resultados do exame ao badalo 'Die Lehrerin hängte die Prüfungsergebnisse an die große Glocke' - *A Professora deu os resultados do exame ao novo badalo. In jüngerer Zeit werden die genannten Kriterien abgeschwächt, da die Modifikationsmöglichkeiten der PHR im Kontext sehr weit reichen (cf. 2.3.). 2.2. Die relative Stabilität des Phraseologismus Der Komponentenbestand des PHR ist fest oder teilweise variabel, in seiner Auswahl aber immer begrenzt. PHR sind durch gebundene Verknüpfbarkeit in syntaktischer und semantischer Hinsicht gekennzeichnet (cf. Serebrennikov 1975, 382). Die relative Stabilität unterscheidet die PHR von den freien syntaktischen Wortverbindungen und äußert sich im wesentlichen in der (cf. Zuluaga 1975, 227) 1) stabilen Anordnung der Komponenten: de cor e salteado 'in- und auswendig' - *salteado e de cor, säo e salvo 'gesund und munter' *salvo e säo; 2) lexikalisch-semantischen Stabilität: ferver em pouca ägua 'sich wegen jeder Kleinigkeit aufregen/schnell in die Luft gehen' - *ferver em muita ägua; näo ter os (cinco/sete) alqueires bem medidos 'nicht alle Tassen im
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
Schrank haben' - *näo ter os (dois) litros bem medidos·, virar a casaca 'den Mantel nach dem Wind hängen' - * virar a camisa; 3) morphosyntaktischen Stabilität: lavar dai as suas mäos 'seine Hände in Unschuld waschen' - *lavar dai a sua mäo; dar no duro 'schwer arbeiten/ranklotzen' - *dar em duro; fazer ο diabo a quatro 'Unsinn machen/alles auf den Kopf stellen' - *fazer ο diabo äs sete\ desta ägua näo beberei 'das kann mir nicht passieren' - *desta ägua näo vou beber, 4) transformationellen Stabilität: cf. 2.1. Die jeweils spezifische Auswahl und Kombination der Komponenten ist ausschlaggebend für die besondere Semantik des PHR: näo mexer um dedo in wörtlicher und übertragener Bedeutung 'keinen Finger rühren/krumm machen', aber: näo poder mexer um brafo nur in wörtlicher Bedeutung 'keinen Arm bewegen können'. Der Grad der Festigkeit der einzelnen PHR ist verschieden, deshalb wird in der modernen Phraseologieforschung besonders auf die Relativität dieser Eigenschaft verwiesen. 2.3. Stabilität und Varianz in der Phraseologie Die Bildung von Varianten phraseologischer Redewendungen - seien sie nun usueller oder okkasioneller Art - ist keine Seltenheit. So existieren auch zu zahlreichen gebräuchlichen portugiesischen PHR (lexikalische) Varianten: gastar (o) dinheiro ä brava/ä fartalä largo/äs mäos cheias/aos montes/a rodos 'das Geld mit vollen Händen ausgeben'; näo ter papaslfreio/tento na lingua 'kein Blatt vor den Mund nehmen'; meter ο bedelho/o bico/o nariz onde näo (se) e chamado 'seine Nase in fremde Angelegenheiten stecken'; darldeitarllanpar/jogar perolas a porcos 'Perlen vor die Säue werfen'. Unter Varianten phraseologischer Redewendungen versteht man solche PHR, deren Komponentenbestand nur geringfügige Veränderungen lexikalischer (cf. obengenannte Beispiele) oder/und morphosyntaktischer Art (enfiar o/um barrete a alg. 'jmdn. an der Nase herumführen'; armar (um) banze 'Radau schlagen'; passar maus bocados/um mau bocado 'schwere Zeiten durchmachen'; conhecer ο jogo aide alg. 'jmds. Spiel durchschauen'; andar äjnuma fona 'vielbeschäftigt sein/im Streß sein') aufweist, ohne semantische Unterschiede hervorzurufen. Daß sich der gleiche Inhalt phraseologisch nicht nur durch Wendungen ausdrücken läßt, in denen eine bzw. eine begrenzte Anzahl von Komponenten variiert, sondern ebenso durch einen PHR, der ein vollkommen anderes Bild zeigt, weist darauf hin, daß man Varianten von den zahlenmäßig bedeutenden strukturellen Synonymen abgrenzen muß. Von
Synonymen phraseologischer Redewendungen spricht man beim Vorhandensein von mindestens zwei PHR, die sich hinsichtlich ihrer lexikalischen Zusammensetzung wesentlich voneinander unterscheiden (cf. Engelke 1971, 77): ir por ägua abaixo/ldar em äguas de bacalhau 'ins Wasser fallen'; perder (o tempo e) ο latim//levar lenha para ο matojjensinar a missajo padre-nossojo pai-nosso ao padrejao vigäriollchover no molhado//bras, lanfar ägua no mar 'Eulen nach Athen tragen'. Von einigen Autoren werden auch die lexikalischen Varianten als Synonyme betrachtet und nur PHR mit ausschließlich morphosyntaktischen Abweichungen als eigentliche Varianten bewertet. Bisher vorliegende Untersuchungen zur Varianz in der Phr beschränken sich weitestgehend auf Aussagen über Varianten innerhalb einer sprachlichen Norm; für das Portugiesische sind aber außerdem phraseologische Varianten als Merkmal einer bestimmten sprachlichen Varietät relevant (cf. Zuluaga 1975 und 1980 und Skultety 1978 und 1982 zum Spanischen; Azevedo 1988 sowie Hundt 1987 und 1988 zum Portugiesischen). Das brasilianische Portugiesisch ist als eigenständige nationale Varietät des europäischen Portugiesisch zu bewerten; auch für Angola und Mocambique spricht man in jüngster Zeit von sich herausbildenden Varietäten des Portugiesischen (—»451,452). Wenn man die Phr als Teilgebiet der Lexikologie betrachtet und damit PHR als Einheiten des Wortschatzes, ist damit zu rechnen, daß lexikalische und morphosyntaktische Eigenentwicklungen des brasilianischen und afrikanischen Portugiesisch auch im phraseologischen Inventar Widerspiegelung finden. Die Entstehung von Varianten ist also einmal Folge innersprachlicher Entwicklungen, sie dient zum anderen der Bereicherung der Ausdrucksmöglichkeiten der Sprecher. Die modifizierten oder eigenständig gebildeten PHR tragen den lexikalischen und morphosyntaktischen Besonderheiten der jeweiligen sprachlichen Varietät und der regionalen und soziokulturellen Spezifik der Sprachgemeinschaft Rechnung. Cf. in Brasilien: a) lexikalische Varianten: port, deitar lenha na fogueirajbr&s. jogar lenha na fogueira ' ö l ins Feuer gießen'; port, por as mäos no fogo por a/g./bras. botar as mäos no fogo por alg. 'für jmdn. die Hand ins Feuer legen'; port, ter dinheiro como mi/Ao/bras. ter dinheiro como/feito capim 'Geld wie Heu haben'; port, ser chäo que jä deu «νβ/bras. ser bananeira que jä deu cacho 'zu nichts mehr taugen'; b) morphosyntaktische Varianten: port, dar no duro/btas. dar (um) duro 'hart arbeiten'; port. estar de mäos a abanarjbras, estar de mäos aba-
424. Portugiesisch: Phraseologie
nando 'mit leeren Händen dastehen'; port, tremer como varas verdes/btas. tremer como vara verde 'zittern wie Espenlaub'; c) typisch brasilianische PHR: descascar um abacaxi 'Schwierigkeiten meistern'; cair na arapuca 'in die Falle gehen'; andar/estar na pindaiba 'blank/pleite' sein'; chorar pitanga 'jammern; flehen'. Indianische und afrikanische Einflüsse haben bei der Bildung brasilianischer PHR eine nicht zu unterschätzende Rolle gespielt. Ein vergleichbares Bild könnte sich auf lange Sicht in Angola und Mocambique abzeichnen; durch die Verwendung einer wesentlich durch mündlichen Gebrauch entstandenen Portugiesischvarietät und den Einfluß der Bantusprachen erfahren auch die PHR bestimmte Veränderungen, bzw. es bilden sich typische Redewendungen heraus (port, näo ter mäos a medir/τηος. näo haver mäos a medir 'alle Hände voll zu tun haben'; port, fazer a vida negra a alg.jmof. fazer vida cara a alg. 'jmdm. das Leben schwer machen'; mo?, estar com/ter babalaze 'einen Kater haben'; Π109. dobrar os espinhos das micaias 'Schwierigkeiten überwinden'). Nicht unerwähnt bleiben soll die gegenseitige Beeinflussung der verschiedenen Varietäten des Portugiesischen. Zahlreiche brasilianische PHR werden heute bspw. durchaus in Portugal verstanden und sogar verwendet sowie umgekehrt. Die Mehrzahl der PHR des brasilianischen und afrikanischen Portugiesisch weist jedoch im Vergleich zum europäischen Portugiesisch keine Veränderung auf. Man muß davon ausgehen, daß gerade idiomatische Strukturen und Bedeutungen im Sprachbewußtsein außerordentlich verfestigt sind. Grundlegend ist, daß der PHR eine (relativ) stabile lexikalisch-grammatische Struktur und semantische Makrostruktur aufweist, die im Lexikon gespeichert und in der Rede reproduzierbar ist. Von den hier gezeigten usuellen Varianten phraseologischer Einheiten sind die okkasionellen Bildungen zu unterscheiden. Gemeint sind Veränderungen von PHR, die im Text und in der Rede zu betimmten Effekten führen, vom Sprecher/Hörer als Abwandlungen eines gebräuchlichen PHR genutzt/erkannt werden (Burger 1982, 67-68, spricht von Modifikationen, die er als „Spielraum, den PHR in der tatsächlichen Sprachverwendung haben", charakterisiert), aber nicht im Lexikon gespeichert sind: ζ. B. Erweiterung: A gota d'ägua que faz transbordar ο copo jä cheio 'Der Tropfen, der das volle Glas zum Uberlaufen bringt' (zu: ser a gota d'ägua que faz transbordar ο copo 'der Tropfen sein, der das Faß zum Überlaufen bringt'); Verkürzung: Tinha sempre de meter ο bedelho em tudo 'Er mußte seine Nase immer in alles hineinstecken' (zu: meter ο bedelho onde
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näo [se] e chamado 'seine Nase in fremde Angelegenheiten stecken'); lexikalische Substitution: separar os alhos dos bugalhos 'alles in Ordnung bringen' (zu: misturar alhos com bugalhos 'Kraut und Rüben durcheinanderwerfen'); Era ο Sarney em came e bigode 'Es war Sarney höchstpersönlich' (zu: em carne e osso). 2.4. Reproduzierbarkeit bzw. Lexikalisierung PHR werden als fertige lexikalische Einheiten reproduziert und nicht nach den Regeln der Syntax frei gebildet, es handelt sich also um festgeprägte Einheiten des Lexikons. Im aktuellen Sprachgebrauch wird jedoch ein Teil der festen, reproduzierbaren Wortverbindungen immer nur von einer Tendenz zur Lexikalisierung gekennzeichnet sein; erst wenn sie von der Sprachgemeinschaft akzeptiert und üblich geworden sind, werden sie in das Lexikon aufgenommen (cf. solche neologischen PHR wie: dar/receber sinal verde 'grünes Licht geben/bekommen'; (näo) ver (a) luz no fundo do tünel '(kein) Licht am Ende des Tunnels sehen'), ebenso wie bestimmte Wendungen den Anspruch auf Lexikalisierung durch Ungebräuchlichkeit verlieren (ζ. B. andar aos gambozinos 'dem lieben Gott den Tag stehlen'; estar com/ter ginete '(vielleicht) geladen sein'; aqui d'el rei! 'Zeter und Mordio schreien'). 2.5. Die Idiomatizität als Eigenschaft des Prototyps der Phraseologismen, der Phraseolexeme Die feste Verknüpfung der einzelnen Komponenten des PHR auf der Ausdrucksebene, die durch eine restringierte lexikalisch-semantische Austauschbarkeit und bestimmte syntaktischstrukturelle Abwandlungsbeschränkungen gekennzeichnet ist, hängt bei einem großen Teil der PHR mit der Idiomatizität als neuer, umgedeuteter Bedeutung zusammen. Mindestens eine Komponente eines idiomatisierten PHR wird durch die spezifische Auswahl und Kombination ihrer Seme, bis hin zum Hinzutreten neuer Seme, umgedeutet. Der Idiomatizitätsgrad ist unterschiedlich stark. Bei teilidiomatischen PHR bewahrt mindestens eine Komponente ihre wendungsexterne Bedeutung, d. h. in die Bedeutung der Gesamtkonstruktion geht die reguläre Bedeutung einer Komponente ein, während die andere(n) Komponente(n) umgedeutet wird/werden: custar os olhos da cara a alg. 'jmdn. ein Heidengeld kosten'; jurar a pes juntos/por tudo quanto hä 'hoch und heilig schwören'; mentir com quantos denies se tem 'lügen wie gedruckt'; trabalhar para ο boneco 'für die Katz arbeiten'; saltar aos olhos 'ins Auge springen'.
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VI. Sprachen und Sprachgebiete:
Portugiesisch
Die Gesamtbedeutung der vollidiomatischen PHR ist nicht mehr aus der Summe der Komponentenbedeutungen zu ermitteln, alle Komponenten haben in ihrem Zusammenspiel eine semantische Umdeutung erfahren: ter bicho carpinteiro 'Hummeln im Hintern haben'; arranjar lenha para se queimar 'sich ins eigene Fleisch schneiden'; lavar daias suas mäos 'seine Hände in Unschuld waschen'; tirar nabos da pücara 'jmdm. Würmer aus der Nase ziehen'; ficar a ver navios 'in die Röhre gucken'; näo ter papas na lingua 'kein Blatt vor den Mund nehmen'. Als Hauptarten der Bedeutungsübertragung gelten Metapher und Metonymie. Eine Übertragung aufgrund von Ähnlichkeitsbeziehungen (Metapher) liegt ζ. B. bei folgenden PHR vor: ficar de brafos cruzados 'die Hände in den Schoß legen'; sentir-se como peixe na ägua 'sich fühlen wie ein Fisch im Wasser'; ter as redeas na mäo 'die Zügel in der Hand haben'; ter teias de aranha na cabepa 'Flausen im Kopf haben' (cf. weitere Beispiele bei Paiva Boleo 1935). In metonymischen Idioms ist eine Bedeutungsübertragung aufgrund von Berührungsbeziehungen nachvollziehbar: dar a alma ao criadorla Deus 'sein Leben aushauchen; den Geist aufgeben'; ele estä com a barriga α dar horas 'ihm knurrt der Magen'; pedir α mäo de alg. 'um jmds. Hand anhalten'. Für die semantischen Merkmale des PHR ist es maßgebend, ob primäre oder sekundäre Metaphorisierung vorliegt; nur wenn die erfolgte primäre Bedeutungsübertragung eine sekundäre Metaphorisierung nach sich zieht, können polyseme PHR entstehen, ζ. B. cair nas mäos de alg. 'in jmds. Hände fallen': 1. Personenbezeichnung als Subjekt: 'in jmds. Gewalt geraten'^. Sachbezeichnung als Subjekt: 'zufällig gefunden werden'. In der Regel ist ein PHR in seinem Gebrauch monosem, da der Bedeutungsumfang der Komponenten durch ihre Verknüpfung in der phraseologischen Einheit (Auswahl und Kombination bestimmter Seme) eingeschränkt wird. Die mögliche parallele Metaphorisierung gilt als Quelle der phraseologischen Homonymie·, ter um arranjinho 'l.eine Nebenbeschäftigung/einen Nebenverdienst haben; 2. ein Verhältnis haben'. PHR, die ein „unauffälliges", mit unserem Alltagswissen übereinstimmendes nichtphraseologisches Homonym haben, können häufig erst im Kontext als Idiom identifiziert werden. Schemann (1981, 15) führt neben der Übertragung den Kontext und pragmatische Elemente als „zentrale Idiomatizität konstituierende Faktoren" an: deitar lenha na fogueira als freie syntaktische Wortverbindung mit der wörtlichen Bedeutung 'Holz in den Ofen werfen', als PHR in übertragener Bedeutung 'öl ins Feuer gießen'.
In der Ausprägung bestimmter semantischer Merkmale sind zwischen den phraseologischen und den einfachen lexikalischen Einheiten Unterschiede feststellbar (ζ. B. geringer entwickelte Polysemie, aber stärker ausgeprägte Synonymie bei den PHR), die in den strukturellen Besonderheiten und der semantischen Eigenart (Vorhandensein einer bildlich-motivierten konnotativen Bedeutungskomponente, cf. Cernyseva 1975, 227) der PHR begründet liegen. 2.6. Zur besonderen Funktion der Phraseologismen in Rede und Text PHR können in der Sprache neben ihrer Benennungsfunktion (kommunikative Formeln und Sprichwörter neben ihrer kommunikativen Funktion) eine „emotive (emotional-expressive und stilistische) Funktion" übernehmen (Eckert 1978, 222). PHR bezeichnen also nicht nur Denotate der objektiven Realität, sondern in die Beschreibung gehen expressive und stilistische Konnotationen ein, die vor allem die intensivierende Funktion der PHR ausmachen. Die Aussage Todos os sens pianos foram por ägua abaixo 'Alle seine Pläne fielen ins Wasser* wirkt durch den Einsatz des PHR wesentlich anschaulicher und ausdrucksstärker als bei der Verwendung anderer sprachlicher Mittel: Nenhum dos seus pianos se realizou 'Keiner seiner Pläne wurde verwirklicht' (cf. auch: dizer cobras e lagartos de alg. 'über jmdn. herziehen' statt falar mal de alg. 'schlecht über jmdn. sprechen' oder estar em maus lenföis 'in der Klemme sein' statt estar numa situafäo dificil 'in einer schwierigen Lage sein' oder deitar poeira nos olhos de alg. 'jmdm. Sand in die Augen streuen'; vender gato por lebre α alg. 'jmdn. übers Ohr hauen' statt enganarßludir alg. 'jmdn. täuschen'). „Seine volle kommunikative Wirkung erzielt der PHR erst durch seine Einbettung in den Text und letztlich in den Situationszusammenhang" (Gläser 1986, 153). In Abhängigkeit von der Textsorte können bestimmte Funktionen von PHR abgeleitet werden. Solche „speziellen Wirkungsmöglichkeiten der PHR zur Unterstützung der Intentionen des Senders" (Fleischer 1982, 221) werden allgemein als pragmatische Aspekte von Redewendungen gefaßt, die Koller (1977, 69ss.) in bezug auf Sachverhalte, Situationen und Handlungen einerseits und in bezug auf Sprecher/Autor und Hörer/Leser andererseits aufschlüsselt (Adressaten- und Situationsspezifik). Begünstigt durch die Bildhaftigkeit (resultierend aus der denotativ-übertragenen Bedeutung) übernehmen PHR bspw. häufig eine Anschaulichkeitsfunktion: Ao ver a confusäo, caiu das nuvens 'Als sie das Durcheinander sah, fiel sie aus allen Wolken'; Quando ele pre-
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cisava de ti, tu näo mexeste uma palha para ο ajudar 'Als er dich brauchte, hast du keinen Finger krumm gemacht, um ihm zu helfen'; Ο que ο medico Ihe diz, entra-lhe por um ouvido e sai-lhe por outro 'Was der Arzt ihm sagt, geht bei ihm zum einen Ohr herein und zum anderen wieder hinaus'; Ele e ο brafo direito do seu chefe 'Er ist die rechte Hand seines Chefs'; Mas eu sei ο seu nome, estä-me mesmo debaixo da lingua 'Aber ich weiß seinen Namen, ich habe ihn auf der Zunge'. Mit Hilfe von PHR kann der Mensch die objektive Realität gleichzeitig bewerten (Wertungsund Bewertungsfunktion): Ela sabe muito bem levar α ägua ao seu moinho 'Sie versteht es sehr gut, ihr Schäfchen ins trockene zu bringen'; Ο Manuel näo pode fazer mal a uma mosca 'Manuel kann nicht einmal einer Fliege etwas zuleide tun'; Ο meu irmäo tenta explicar-me a funfäo da mäquina, mas eu näo percebo nada; para mim, isso e chines 'Mein Bruder versucht mir die Funktion der Maschine zu erklären, aber ich verstehe nichts; für mich sind das böhmische Dörfer'. Der Leser/Hörer fühlt sich angesprochen, weil auf Alltagserfahrung Bezug genommen wird (Emotionalisierungsfunktion): As duas irmäs deram-se como ο cäo e ο gato 'Die beiden Schwestern waren wie Hund und Katze zueinander'. PHR mit bildlich-übertragener Bedeutung finden häufig in der gesprochenen Sprache und in der Alltagsinteraktion Verwendung und gelten in stilistischer Hinsicht im allgemeinen als umgangssprachlich, familiär oder salopp markiert. Eine Vielzahl von PHR kann jedoch auch auf neutraler Stilebene gebraucht werden. Auch bei der Stilschichtenzuweisung ist die Berücksichtigung der Textsorte und der Kommunikationssituation von Belang. Die detaillierte diastratische, diatopische und diaphasische Markierung der portugiesischen PHR ist heute noch ein Desiderat. 3. Möglichkeiten der Klassifizierung Den Unterschieden in der Struktur, der Genese und den funktionalen Eigenschaften der PHR Rechnung tragend, werden Einteilungen unter ganz verschiedenen Gesichtspunkten vorgenommen, so bspw. nach strukturellen, semantischen, funktionalen oder auch kulturhistorischen Kriterien; außerdem werden verschiedene Mischklassifikationen angeboten. Angesichts des Umfanges des Gegenstandsbereiches der Phr und der Heterogenität dieser sprachlichen Erscheinung kann es u. E. nur das Ziel einer Typologisierung sein (unter Berücksichtigung der Kriterien für die Identifizierung eines PHR), Gemeinsamkeiten bestimmter
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Gruppen von PHR herauszuarbeiten und wesentliche Strukturmodelle aufzuzeigen. Als übergeordnete Klassifikationskriterien lassen sich die Phraseologizität konstituierenden Faktoren Idiomatizität und lexikalischsemantische Stabilität ableiten. 3.1. Die semantische Klassifikation Anhand dieser Gesichtspunkte läßt sich die Differenzierung zwischen Zentrum und Peripherie der Phr dahingehend vornehmen, daß zunächst nichtidiomatische von idiomatischen Einheiten getrennt werden können. Tiefere Einblicke in die Bedeutungsstruktur ermöglicht die weitere Untergliederung nach dem Idiomatizitätsgrad, d. h. nach dem Grad der Verschmelzung der Bedeutungselemente unter Berücksichtigung der Festigkeit der Verknüpfung der Komponenten. Bereits in den ersten Versuchen einer Klassifikation von PHR spielten diese semantischen Fragestellungen die wesentliche Rolle (cf. Bally 1909; Vinogradov 1947). Auf Ballys Merkmalsbestimmung französischer fester Wortverbindungen geht auch der einzige uns für das Portugiesische bekannte Klassifikationsvorschlag (abgesehen von den alphabetischen Einordnungsprinzipien in den lexikographischen Werken) von Lapa (1945) zurück. Unter Berücksichtigung der allgemeinen Kriterien der rein semantischen Klassifikation und des Neuansatzes Cernysevas (1975), der auf eine strukturell-semantische Mischklassifikation hinausläuft, wird im folgenden das phraseologische Inventar des Portugiesischen grob eingeordnet, mit dem Ziel, einen Gesamtüberblick über die Bedeutungsstruktur der PHR zu zeigen. Der strukturelle Gesichtspunkt beinhaltet die mögliche Differenzierung zwischen PHR mit Wortgruppen- und Satzstruktur. 1) Freie Wortverbindungen Diese Einheiten, deren Komponenten trennund austauschbar sind und deren Gesamtbedeutung sich aus der Summe der Komponentenbedeutungen ergibt, liegen außerhalb des Gegenstandsbereiches der Phr, ζ. B.: uma flor vermelha 'eine rote Blume'; um sapato com tacäo 'ein Schuh mit Absatz'; abrir uma janela 'ein Fenster öffnen'; ir ao cinema 'ins Kino gehen'. 2) Feste Wortverbindungen 1. Nominationsstereotype Als nichtidiomatische feste Benennungseinheiten sind die Nominationsstereotype (bei Agricola 1979, 29, bilden sie die Zwischengruppe der losen Wortverbindungen) an der Peripherie der Phr einzuordnen, ζ. B. nichtidiomatische Wortpaare: irmäo e irmä 'Bruder und Schwe-
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
ster'; dia e noite 'Tag und Nacht'; nichtidiomatisierte onymische Wortgruppen: ο Mar Bältico 'die Ostsee'; α Orgatiizapäo das Naföes Unidas 'die Organisation der Vereinten Nationen'; Klischees (Festigkeit der Wortverbindung bedingt durch die Häufigkeit des Vorkommens, die Wahrscheinlichkeit, mit der das Auftreten einer Komponente die Verwendung der anderen determiniert): ter a bondade de 'die Freundlichkeit/Güte haben zu'; α opiniäo publica 'die öffentliche Meinung'; aproveitar a oportunidade de 'von der Gelegenheit Gebrauch machen zu'; as duas partes contratantes 'die zwei vertragsschließenden Seiten'. 2. Phraseoschablonen Phraseoschablonen sind „syntaktische Strukturen, deren lexikalische Füllung variabel ist, die aber eine Art syntaktischer Idiomatizität aufweisen" (Fleischer 1982, 136). Cernyseva (1975, 209) verweist besonders auf die modellierte Verknüpfung der Komponenten und die typisierte Semantik. Phraseoschablonen treten mit Wortgruppen- und Satzstruktur auf: ombro a ombro 'Schulter an Schulter'; passo por passo 'Schritt für Schritt'; falar por falar 'reden um des Redens Willen'; Ferias säo ferias 'Ferien sind Ferien'; Quem tem, tem 'Wer hat, der hat'. Bislang wurden in der Gruppe der Phraseoschablonen die Funktionsverbgefüge (FVG) mit erfaßt (ζ. B. Fleischer 1982, 140). Jüngere Untersuchungen räumen den FVG eine gesonderte Stellung ein. Von freien syntaktischen Wortverbindungen unterscheiden sich FVG durch eine gewisse Festigkeit ihres Komponentenbestandes (für FVG gelten größere Restriktionen hinsichtlich der Attribuierung, der Pluralbildung, der Verwendung von Artikeln u. ä.); in ihrer spezifischen Kombination erfahren die Komponenten eine gewisse Modifikation ihrer Bedeutung, können jedoch nicht als idiomatisch im eigentlichen Sinne gelten. Diese Verbalverbindungen aus Substantiv und Verb bestehen aus einem nominalen Bestandteil in Form eines (Verbal- oder Adjektiv-) Abstraktums (es kann sich in bestimmten Fällen auch um ein Konkretum handeln, cf. Richter 1988, 339) als Hauptträger der prädikativen Semantik und einer verbalen Komponente, die im FVG ihren semantischen Gehalt reduziert und grammatikalisiert wird (Funktionsverb): estar em düvida duvidar 'im Zweifel sein - zweifeln'; fazer uma proposta - propor 'einen Vorschlag machen vorschlagen'. Dem Verb bleibt häufig die Fähigkeit erhalten, allgemeine semantische Informationen in das FVG einzubringen, ζ. B. gilt die Möglichkeit des Ausdrucks von Aktionsarten als eine der wesentlichen Leistungen von FVG: estar em andamento /durativ/ 'in Gang sein'; entrar/pör-se em andamento /inchoativ/ 'in
Gang kommen; sich in Bewegung setzen'; por em andamento /kausativ/ 'in Bewegung/Gang bringen'. 3. Phraseolexeme (PL) PL bilden den zentralen Bereich der Phr. Es handelt sich um die komplexen lexikalischen Einheiten, die sich durch eine relative Festigkeit ihrer Struktur, übertragene Bedeutung sowie Reproduzierbarkeit bzw. Lexikalisierung auszeichnen. Kennzeichnend ist ihre Wortgruppenstruktur und ihre nominative Funktion. 3a) Teilidiomatische Phraseolexeme In dieser Gruppe bewahrt mindestens eine der Komponenten des jeweiligen PL ihre wendungsexterne Bedeutung: provar por A mais Β 'klipp und klar beweisen'; olhar äs avessas para alg. 'jmdn. schief ansehen'; näo suportar alg. nem a tiro da bala 'jmdn. nicht ausstehen können'; estar atolado/afogado em dividas 'bis zum Hals in Schulden stecken'. Cernyseva (1975, 208) hebt als phraseologisierte Verbindungen innerhalb dieser Gruppe PL mit serieller Verknüpfung der Komponenten ab, in denen eine in übertragener Bedeutung gebrauchte Komponente mit einer Serie von Komponenten verbindbar ist: matar α fome/a sede 'den Hunger/den Durst stillen'; matar esperanfas 'Hoffnungen zerstören'; matar ο tempo 'die Zeit totschlagen'. 3b) Vollidiomatische Phraseolexeme Eine semantische Umdeutung aller Komponenten charakterisiert die PL dieser Gruppe. Wird die idiomatische Bedeutung durch ein Bild vermittelt, d. h. ist die übertragene Gesamtbedeutung in gewisser Weise metaphorisch motiviert, wie ζ. B. in: ter algodäo nos ouvidos 'auf den Ohren sitzen'; näo ter tempo para se cofar 'alle Hände voll zu tun haben', unterscheiden Cernyseva (1975, 209) und Agricola diese phraseologischen Einheiten von den phraseologischen Zusammenbildungen (cf. Agricola 1979, 31: starre phraseologische Verbindungen), deren Gesamtbedeutung durch die konstituierenden Komponenten (unter synchronischem Gesichtspunkt) nicht motiviert ist: ferrar ο galho 'ein Nickerchen machen'; pintar ο sete 'außer Rand und Band sein/alles auf den Kopf stellen'; ser de Olhäo 'nicht aus Dummsdorf sein'. 4. Kommunikative Formeln Kommunikative Formeln (Routineformeln, cf. Coulmas 1981; pragmatische PHR, cf. Burger 1982) haben explizite oder implizite Satzstruktur. Sie fungieren nicht als Benennungseinheiten, sondern als kommunikative Einheiten (ζ. B. feststehende Gruß-, Höflichkeits-, Scheit-, Fluch-, Ermunterungs-, Gesprächseröffnungsoder -abschlußformeln, Bemerkungen und Ausrufe, die im Gespräch als fertige Einheiten reproduziert werden). In semantischer Hinsicht
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tragen kommunikative Formeln unterschiedliche Eigenschaften, sie können nichtidiomatisch (Boas festas! 'Frohes Fest!'; Ε ο que digo! 'Das sage ich ja!'; Que sorte! 'Was für ein Glück!'), teilidiomatisch (Isto agora jä e outra cantiga! 'Das klingt schon anders!'; Deixa-te de histörias! 'Erzähl/mach keine Geschichten!'; Vaipassear longe! 'Geh zum Kuckuck!') oder vollidiomatisch (Chupa que e cana doce! 'Damit mußt du dich abfinden!'; Ο diabo seja cego, surdo e mudo 'Mal den Teufel nicht an die Wand'; At e que estä ο gatojAi e que ο gato vai äs filhozes 'Da liegt der Hase im Pfeffer!') sein. 5. Sprichwörter Sprichwörter unterscheiden sich durch ihre Satzstruktur von den PHR des Zentrums der Phr. Sprichwörter werden als Mikrotexte bewertet, die in der Rede nicht reproduziert, sondern zitiert werden, was viele Linguisten veranlaßt, sie aus dem Gegenstandsbereich der Phr auszuklammern. Die Unveränderlichkeit im paradigmatischen und syntagmatischen Bereich (Stabilität), die zum größten Teil übertragene (meist metaphorische) Bedeutung (Idiomatizität), die Speicherung der Sprichwörter im Lexikon sowie die bestehenden engen Zusammenhänge bei der Bildung phraseologischer Einheiten auf der Grundlage des Sprichwörterbestandes der Sprache berechtigen jedoch u. E. dazu, sie dem peripheren Bereich der Phr zuzuordnen; damit wird man auch der Methode der meisten bisher vorliegenden Arbeiten der portugiesischen Phr gerecht, in denen Sprichwörter parallel zünden Phraseolexemen berücksichtigt werden: Ägua mole em pedra dura, tanto dä ate que fura 'Steter Tropfen höhlt den Stein'; De boas intenpöes estä ο inferno cheio 'Der Weg zur Hölle ist mit (lauter) guten Vorsätzen gepflastert'; Cedo deitar e cedo erguer, dä saüde e faz crescer 'Morgenstunde hat Gold im Munde'. 3.2. Morphologisch-syntaktische Klassifikation Um Einblicke in die Struktur und Funktionsweise des Kernbereiches der PHR zu geben, bedient man sich der Klassifikation nach morphologisch-syntaktischen Kriterien, die für ausgewählte teil- und vollidiomatische Phraseolexeme im Überblick dargestellt werden soll, ohne auf alle möglichen Sturkturmodelle einzugehen. Verwendete Abkürzungen (transitives/intransitives) Verb (Vt/i), Substantiv (Subst), Adjektiv (Adj), Adverb (Adv), Präposition (Präp), Artikel (Art), Nominalphrase (NP), Präpositionalphrase (PP), Objekt (Obj), direktes Objekt (DIRObj), Subjekt (Subj). 1) Verbale Phraseolexeme. Das Inventar der portugiesischen verbalen PHR ist, wie auch in
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anderen Sprachen, am umfangreichsten. Verbale PHR bilden dementsprechend auch hinsichtlich der Bildungsmöglichkeiten die größte Gruppe. Modell 1: Verb + Nominalphrase (V, + NP): a) Verbale Phraseolexeme mit substantivischer Basiskomponente Typ 1: V + Subst ohne Art: armar/dar barraca 'Ärger machen'; näo ver boia 'kein Land sehen/keinen Stich sehen'; fazer fitas 'Theater machen; sich zieren'. Typ 2: V + Subst mit bestimmtem/unbestimmtem Art: entornar ο caldo 'einen Strich durch die Rechnung machen/die Suppe versalzen'; dar um chä a alg. 'jmdn. zurechtweisen/jmdn. zur Ordnung rufen'; pagar as favas 'der Sündenbock sein/es ausbaden müssen'. Typ 3a: V + adjektivisch erweitertes Subst: ter a cara limpa 'eine reine Weste haben'; ter bom dente 'ein guter Esser sein'; ter a escola toda 'gerissen/raffiniert sein/es faustdick hinter den Ohren haben'. Typ 3b: V + Subst erweitert durch attributive Präpositionalgruppe: vender banha de cobra a alg. 'jmdn. übers Ohr hauen'; ter uma cabefa de galinha 'ein Spatzenhirn haben'; dar/ter pano para mangas 'viel Stoff/viele Möglichkeiten bieten'. Typ 4a: V + Subst in der Funktion des DIRObj + adverbiale Präpositionalgruppe: andar/pör ο carro adiante/ä frente dos bois 'das Pferd von hinten/am Schwanz aufzäumen'; pdr ο dedo na ferida 'den Finger auf die Wunde legen/den wunden Punkt berühren'; ter ο diabo (metido) no corpo 'den Teufel im Leib haben'. Typ 4b: V + Subst in der Funktion des Subj + adverbiale Präpositionalgruppe (= festgeprägte prädikative Konstruktionen): cair a alma aos pes α alg. 'jmdm. rutscht das Herz in die Hose'; fugir a boca para a verdade α alg. 'jmdm. rutscht die Wahrheit heraus'; pör-se os cabelos em pe a alg./arrepiar-se os cabelos α alg. 'jmdm. stehen die Haare zu Berge'. Typ 5: V + substantivisches Wortpaar: chorar baba e ranho 'Rotz und Wasser heulen'; custar (o) couro e (o) cabelo a alg. 'ein Heidengeld kosten; jmdn. Kopf und Kragen kosten'; näo dizer coisa com coisa 'zusammenhanglos reden; Unsinn erzählen'. 3.3. Phraseologische Wortpaare Phraseologische Wortpaare, auch als Paar- und Zwillingsformeln bezeichnet, sind ein besonderer Strukturtyp der PHR. In der Regel werden zwei (in seltenen Fällen drei) semantisch verwandte Wörter der gleichen Wortart durch eine Konjunktion oder Präposition miteinander ver-
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
knüpft (cf. auch adverbiale und substantivische Wortpaare). b) Verbale Phraseolexeme mit adjektivischadverbialer Basiskomponente Typ 6: V + Adj/Adv ohne Erweiterung: andar cabisbaixo 'den Kopf hängenlassen'; falar caro 'geschwollen reden'; sair caro a alg. 'jmdn. teuer zu stehen kommen'. Typ 7: V + Adj/Adv mit Erweiterung: näo estar muito catölico 'nicht ganz auf dem Damm/Posten sein'; ser duro de cabefa 'schwer von Begriff sein; stur sein'; ser duro de roer 'schwer zu ertragen sein'. c) Verbale Phraseolexeme mit zweiter verbaler Basiskomponente Typ 8: V + V + nominales Element: querer abrafar ο ceu com (ambas as) mäos 'nach den Sternen greifen'; mandar alg. bugiar/mandar alg. cavar/plantar batatas 'jmdn. zum Teufel jagen'. Modell 2: Verb + Präpositionalphrase (Vj + PP) Typ 1: V + Präp + Subst ohne Erweiterung: armar aos cägados 'angeben wie eine Lore Affen'; ir na cantiga 'sich einwickeln lassen/hereinfallen'; andarIestar äs escuras 'im dunkeln tappen'; cheirar a esturro a alg. 'jmdm. spanisch vorkommen'. Typ 2: Präp + attributiv erweitertes Subst: ler/rezar pelo mesmo breviärio 'in die gleiche Kerbe hauen'; meter-se numa camisa de onze varas 'sich in die Nesseln setzen'; estar nos sens dias 'gut aufgelegt/guter Dinge sein'. Typ 3: V + Subst + adverbiale Präpositionalgruppe: andar com ο bicho no ouvido 'Lunte riechen'; apanhar alg. com a boca na botija 'jmdn. auf frischer Tat ertappen'; dar com os burrinhos na ägua 'einen Bock schießen'. Typ 4: Wortpaare: ouvir das boas e das bonitas 'was zu hören kriegen'; ser ο bom e ο bonito 'ein schönes Durcheinander sein'. Modell 3: Komparative Phraseologismen Die komparativen PHR bilden eine sehr produktive Gruppe. Charakteristisch ist ihr besonderes strukturell-semantisches Modell, das lexikalisch unterschiedlich auffüllbar ist. Als Vergleichswörter werden a) zum Ausdruck der Gleichheit como oder verstärkend que nem und b) zum Ausdruck der Ungleichheit zweier miteinander verglichener Größen (do) que eingesetzt. Für die komparativen PHR im Portugiesischen sind folgende Haupttypen ableitbar: Typ 1: V + Vergleichswort como/que nem + Subst: trabalhar como um burro 'arbeiten wie ein Pferd'; chorar como uma cascata 'heulen wie ein Schloßhund'; assentar como uma luva 'wie angegossen passen'; ir que nem canja 'wie geschmiert gehen'. Typ 2a: Kopula + Adj + Vergleichswort co-
mo/que nem + Subst. ser frescojfresquinho como/que nem uma alface 'taufrisch sein'; ser esperto como um alho 'schlau sein wie ein Fuchs'; estar bebado como/que nem um cacho 'sternhagelvoll sein'. Typ 2b: Kopula + Komparativform des Adj + Vergleichswort (do) que + Subst: ser mais velho do que a Se de Braga 'uralt sein'; ser pior que uma carraga 'lästig wie eine Fliege sein'. 2) Adverbiale Phraseolexeme Die adverbialen PHR bilden sowohl quantitativ als auch hinsichtlich der Bildungsmöglichkeiten die zweitgrößte Gruppe der portugiesischen PHR. Modell 1: Präposition + Nominalphrase: Typ 1: Präp + Subst: a fio 'hintereinander/ununterbrochen'; a toa 'aufs Geratewohl'; por um cabelo 'um Haaresbreite/beinah'. Typ 2: Präp + attributiv erweitertes Subst: de cabefa baixa 'mit hängendem Kopf; com mäo de ferro 'mit eiserner Hand'; no dia de S. Nunca a tarde 'am Sankt-Nimmerleins-Tag'. Typ 3: Präp + Subst + Präp + Subst: por artes de berliques e berloques 'wie von Zauberhand'; com ο corafäo aos trambolhöes 'klopfenden Herzens'; de pernas para ο ar 'durcheinander'. Typ 4: Präp + Adj/Adv (+ Präp + Adv): aos poucos '[so] allmählich'; dai em diante 'von da an'; daqui a pouco 'bald'. Modell 2\ Präposition + Verb: sem pestanejar 'ohne mit der Wimper zu zucken'. Modell 3: adverbiale Wortpaare: em carne e osso 'höchstpersönlich'; de cor e salteado 'inund auswendig'; α ferro e fogo 'mit allen Mitteln'. 3) Substantivische Phraseolexeme Schwierigkeiten bei der Einordnung bereiten die PHR, bei denen eine Komponente durch die Verben ser oder estar repräsentiert wird. Als substantivischer PHR gilt die Wendung, wenn sie ohne sein als Subjekt/Objekt verwendbar ist; ist das Verb obligatorische Komponente, handelt es sich um einen verbalen PHR. Kann der PHR auch ohne Verb als Adverbialbestimmung fungieren, gehört er der Gruppe der adverbialen PHR an. Modell 1: Substantiv mit attributiver Erweiterung: Typ 1: Subst + Adjektiv: ο bode expiatörio 'der Sündenbock'; ο cabefa dura 'der Dickkopf; ο no gördio 'der gordische Knoten'. Typ 2: Adjektiv + Subst: ο grande cabefa 'der kluge Kopf; a cara metade 'die bessere Hälfte': Typ 3: Subst + attributive Präpositionalgruppe: uma bofetada sem mäo 'eine moralische Ohrfeige'; ο pomo de discördia 'der Zankapfel'; coisas do arco-da-velha 'verrückte/unglaubliche Dinge'·
424. Portugiesisch: Phraseologie
Modell 2: substantivische Wortpaare: altos e baixos 'Höhen und Tiefen'; coisas e loisas 'dies und jenes/allerlei'; ο sim-ou-sopas 'das Entweder-Oder/Ja oder Nein'. 4) Adjektivische Phraseologismen Adjektivische PHR stellen die zahlenmäßig kleinste Gruppe der PHR dar; einige Linguisten (ζ. B. CernySeva 1975, 217) stellen die Existenz adjektivischer PHR überhaupt in Frage, denn in den meisten Fällen, in denen Adjektive als Attribute innerhalb eines PHR eine Verbindung mit einem Substantiv oder Verb eingehen, handelt es sich um substantivische, adverbiale oder verbale PHR. Attributiv verwendet werden können aber ζ. B. Konstruktionen aus Partizip + Präp + Subst: entrado em anos 'betagt'; bafejado pela fortuna 'vom Glück begünstigt'; inundado em lägrimas 'in Tränen aufgelöst' oder Konstruktionen aus Präp + Subst + Partizip de cabefa inchada 'eifersüchtig; neidisch'; de corafäo aberto 'offenherzig' oder PHR der Struktur Adj + Präp + Subst duro de cabefa 'dickköpfig'. 4. Forschungsüberblick Anhand bibliographischer Angaben und Bemerkungen verschiedener portugiesischer und brasilianischer Linguisten läßt sich nachvollziehen, daß die Beschäftigung mit PHR i. w. S. schon seit einigen Jahrhunderten das Interesse auf sich gezogen hat. Die Anfänge der Beschäftigung mit den festen Wortverbindungen der Sprache liegen auf dem Gebiet der Volkskunde und der Parömiologie. Wenn man nach den Quellen der Erfassung portugiesischer PHR sucht, begegnet man älteren Sprichwörtersammlungen, so bspw. Antonio Delicado: Adagios Portugueses reduzidos a logares comuns, Lisboa, 1651 (nova edigäo revista e prefaciada por Luis Chaves, Lisboa, Tavares, 1923); Prosodia in Vocabularium bilingue, Evora, 1750 (segunda parte dos principaes adagios portuguezes, com seu latim proverbial correspondete); Francisco Rolland: Adagios, Proverbios, Rifäos e Anexins da Lingua Portuguesa, Lisboa, 1780; Paulo Perestrello da Cämara: Collecfäo de provirbios, adagios, rifäos. Anexins, sentengas moraes e idiotismos da lingoa portugueza, Rio de Janeiro, Laemmert, 1848. Etwa von Beginn des 20. Jahrhunderts an galt neben den Sprichwörtern zunehmend auch den anderen festen Wortverbindungen, die vom Volksmund verwendet wurden, die Aufmerksamkeit: cf. ζ. B.: Joäo Ribeiro: Frases feitas. Estudo conjetural de locuföes, ditados e provirbios, Rio de Janeiro, 1908/1909 (2.· ed. corr.: Rio de Janeiro, Alves, 1960); Öscar de Pratt: Locuföes petrificadas. Conjecturas e apontamen-
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tos para ο estudo da fraseologia portuguesa, Esposende, 1914 (separata do vol. 21 da Revista do Minho), und Claudio Basto: Comparaföes tradicionais portuguesas, Esposende, 1924. Inhaltlich sind die Arbeiten unterschiedlich konzipiert; während die Mehrzahl der Autoren Sprichwörter und Redewendungen umfassend aufzunehmen versucht und nur kurz die Bedeutungen der Eintragungen wiedergibt, entscheiden sich andere für die Auswahl einiger Wendungen, deren Herkunft und Bedeutung dann ausführlicher erläutert wird: cf. ζ. B. Os Proverbios explicados pela «Educafäo Nacional», Porto, Figueirinhas, 1908; Antonio de Castro Lopes: Origens de anexins, proloquios, locuföes populäres, siglas etc., Rio de Janeiro, Alves, 1909 (2." ed. augm.); Ladislau Batalha: Historia Gerat dos Adägios Portugueses, Lisboa, Bertrand, 1924. Auf lexikographischem Gebiet entstand sowohl in Portugal als auch in Brasilien eine Fülle von Arbeiten, die insgesamt einen guten Einblick in das phraseologische Inventar des Portugiesischen ermöglichen (cf. Bibliographie). Häufig lassen diese Sammlungen aber keine klaren Auswahlkriterien erkennen; Phraseolexeme und Sprichwörter werden zusammen mit festen Wortverbindungen nichtidiomatischen Charakters, idiomatisierten und nichtidiomatischen kommunikativen Formeln, festen Wortverbindungen aus anderen Sprachen sowie Lexik aus Sondersprachen erfaßt (ζ. B. Raimundo Magalhäes Jünior: Dicionärio de proverbios, locuföes e ditos curiosos, bem como curiosidades verbais, frases feitas, ditos histöricos e citaföes literärias, de uso corrente na lingua falada e escrita, Rio de Janeiro, Editora Documentärio, 31974, und Augusto Guilherme Simöes: Dicionärio de expressöes populäres portuguesas. Arcaismos, regionalismos, caläo e giria, ditos, frases feitas, lugares comuns, aportuguesamentos, estrangeirismos e curiosidades da linguagem, Lisboa, Perspectivas & Realidades, 1984. Andere Sammlungen fester Wortverbindungen wiederum sind vor allem dialektal begrenzt (ζ. B. Alexandre de Carvalho Costa: Expressöes populäres do Alto Alentejo, RLus 36, 1938, 263-299, und Älvaro Porto Alegre: Fraseologia sul-rio-grandense. Frases, perifrases e adägios, Porto Alegre, Universidade Federal do Rio Grande do Sul, 1975). Die Handhabbarkeit der vorhandenen Wörterbücher wird vielfach durch Unzulänglichkeiten bei der Auswahl und Anordnung der aufgenommenen Einheiten erschwert, die aus der unzureichenden wissenschaftlichen Beschäftigung mit den portugiesischen PHR resultieren. Ungeachtet der wiederholten Feststellung, daß das
214
VI. Sprachen und Sprachgebiete:
Portugiesisch
Portugiesische sehr reich an phraseologischen Einheiten sei (cf. Pratt 1914, 6-10; Nascentes 1945,9; Schemann 1981, 7-8, spricht von 7000 bis 11000 phraseologischen Einheiten für das europäische und 12000 bis 15000 PHR für das brasilianische Portugiesisch), wird der Phraseologieforschung in den portugiesischsprachigen Ländern bis heute nicht der nötige Stellenwert eingeräumt. Untersuchungen zur Phr waren immer nur Bestandteil lexikologischer und stilistischer Arbeiten oder wurden in dialektologische und kulturhistorische Beiträge aufgenommen; im Mittelpunkt standen mit Untersuchungen zum Ursprung und zur Herkunft der Redensarten Fragen der historischen Phraseologieforschung. Einer theoretischen Fundierung der portugiesischen Phr wurde bislang kein besonderes Gewicht beigemessen. Im romanischsprachigen Raum fallt es insgesamt nicht schwer, das Wichtigste, was seit Beginn des Jahrhunderts zur Phr veröffentlicht wurde, zu überblicken. Um so erfreulicher ist es, daß mit dem Aufschwung der Phraseologieforschung im internationalen Maßstab (das Verdienst, dieser linguistischen Teildisziplin zum Durchbrach verholfen zu haben, kommt vor allem sowjetischen Linguisten zu) nun auch dem phraseologischen Bestand der romanischen Sprachen stärkere Beachtung geschenkt wird. Ein entscheidender Impuls für die Phraseologieforschung ging gerade von der Romanistik aus: Ballys Traite de stylistique franfaise (cf. Bally 1909) gilt als grundlegende Arbeit zur Phr, auf die jedoch erst in den 50er Jahren zurückgegriffen wurde. Auf seiner Wesensbestimmung des PHR und seinem Klassifikationsvorschlag phraseologischer Wortverbindungen basiert auch das Kapitel Fraseologia in der Estilistica de Lingua Portuguesa, in dem sich Lapa (1945), orientiert an stilistischen Fragestellungen, den PHR unter theoretischem Gesichtspunkt zuwendet. Zum gleichen Zeitpunkt, Mitte der 40er Jahre, wird in Brasilien der Tesouro da fraseologia brasileira herausgegeben. Nascentes (1945) nimmt in diese Sammlung neben allgemein gebräuchlichen portugiesischen PHR zahlreiche typisch brasilianische Wendungen auf und trägt damit den Besonderheiten der brasilianischen Phr Rechnung. Ebenso wie Lapa (1945) betten auch andere Autoren ihre Studien zur Phr in ein stilistisches Konzept ein, wie ein Beitrag Said Alis (1951) zeigt. Bezugnehmend auf Forschungsergebnisse der sowjetischen Linguistik, in der sich seit den 50er Jahren die Phr als selbständige linguistische Teildisziplin zu etablieren begann, und auf Arbeiten der deutschsprachigen Germanistik, ha-
ben sich in den letzten Jahren ausländische Sprachwissenschaftler stärker der romanischen Phraseologieforschung zugewandt (cf. u. a. Thun 1978). Arbeiten mit breiter empirischer Basis zur portugiesischen Phr lieferte Schemann (cf. Schemann/Schemann-Dias 1979 und Schemann 1981). Kröll (u. a. 1985a/b und 1988a/b) trug mit zahlreichen Beiträgen zur Beschreibung ausgewählter Aspekte der portugiesischen PHR bei. Weitere Ergebnisse der Untersuchung portugiesischer PHR werden in den Arbeiten von Klare (1985), Azevedo do Campo (1988 und 1989) und Hundt (1987 und 1988) zusammengetragen. Es hat sich als Vorteil des Wörterbuches Portugiesisch-Deutsch (Leipzig 1986) erwiesen, daß darin eine Vielzahl der gebräuchlichsten portugiesischen PHR mit erfaßt worden ist. Neben idiomatischen Wendungen mit Wortgruppenstruktur wurden hier auch satzwertige PHR aufgenommen, deren schlechte lexikographische Dokumentation Kaeppel (1984) noch bemängelte. Auch in neuere in Portugal und Brasilien erschienene ein- und zweisprachige Wörterbücher wurden in verstärktem Maße PHR einbezogen. Außerdem entstanden in jüngerer Zeit weitere umfangreiche phraseologische Wörterbücher: seit 1971 gibt es das repräsentative dreibändige Wörterbuch brasilianischer fester Wortverbindungen von Cid Franco ([Dicionärio de Expressöes Populäres Brasileiras, Säo Paulo, Editoras Unidas, 1971); 1982 erschien die dreibändige Sammlung von Alexandre de Carvalho Costa (Gente de Portugal. Sua linguagem - seus costumes, Portalegre, Assembleia Distrital de Portalegre, 1981/1982), in der portugiesische PHR nach ihrer Herkunft und Bedeutung untersucht worden sind; ein umfangreiches Sprichwörterbuch legte 1974 Manuel Joäo Gomes vor (Nova Recolha de Proverbios Portugueses e outros lugares comuns, Lisboa, Afrodite, 1974). 1990 wurde in Lissabon in der Reihe Novos Dicionärios de expressöes idiomäticas die portugiesisch-englische Ausgabe veröffentlicht (Antonio Nogueira Santos: Novos Dicionärios de expressöes idiomäticas, Lisboa, Sä da Costa, 1990), die eine reiche Sammlung portugiesischer PHR mit dem Ziel einer benutzerfreundlichen Anordnung darstellt und sich vor allem durch Verweise auf synonymische und antonymische Formen der aufgenommenen PHR auszeichnet. Aus der dargestellten Situation ergibt sich die Notwendigkeit, an die Ergebnisse der internationalen Phraseologieforschung und an erste Resultate des Studiums der Phr des Portugiesischen anzuknüpfen und umfassendere theoretische Untersuchungen der portugiesischen PHR durchzuführen (Begriffsbestimmung unter syn-
424. Portugiesisch: Phraseologie
chronem Gesichtspunkt, Versuch einer Klassifikation, Beschreibung der semantischen Merkmale, Untersuchung kommunikativ-pragmatischer Aspekte sowie der Modifizierbarkeit im Text, Sprachvergleich als Schritt zur Ermittlung phraseologischer Universalien (cf. Dobrovol'skij 1988). 5. Bibliographie
(in
Auswahl)
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216
VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
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425. Portugiesisch: Lexikologie Semantik
und
Lexicologia β semäntica 0. Definifäo e enquadramento 1. Perspectivajäo histörica do lexico do portugues 2. Semäntica lexical 3. Bibliografia
0.
Definifäo e enquadramento
0.1. Α definifäo tradicional de semäntica como «ciencia ou estudo do significado» no piano puramente linguistico, tem sido re-interpretada, ou como ο estudo da mudanga do significado, ou como ο estudo da significafäo (englobando ο processo e ο modo de significar), ou como ο estudo do «conteüdo» dos signos linguisticos. έ neste ültimo sentido que entendemos aqui semäntica (ou semäntica linguistica). Por outro lado, se a semäntica e ο estudo dos signos linguisticos de qualquer nivel (morfemas, lexemas, lexias, sintagmas, frases, textos), fixar-nos-emos apenas no nivel dos lexemas. Embora seja a nossa finalidade primaria a perspectivajäo dos signos linguisticos no piano sincronico, näo poderemos deixar de recorrer έ semäntica histörica (melhor dito, teremos de recorrer ä histöria da lingua). As areas disciplinares pröximas da semäntica (lexical), tais como a estilistica (entendida como a ciencia que estuda a lingua individual, ο uso pessoal da lingua, os desvios da norma, ou ainda entendida como ο conjunto dos meios com ο auxilio dos quais ο sistema linguistico permite realizar a expressäo das emoföes e sentimentos), a pragmatica (entendida como ο estudo do modo de uso dos
signos linguisticos e do que se pode fazer com os signos) e a sociolinguistica (entendida como ο estudo da lingua como facto social, considerando ο significado nas suas r e l a t e s com a sociedade), seräo apenas marginalmente consideradas. 0.2. A lexicologia estuda as palavras de uma lingua, em todos os seus aspectos (Berruto 1976, 10, Abraham 1981, s. v. lexicologia, Crystal 1985, s. v. lexis): pode incluir a etimologia, a formaiäo de palavras, a importagäo de palavras, a morfologia, a fonologia, a sintaxe, mas tem uma liga?äo especial com a semäntica. A lexicologia costuma ser definida como a ciencia do lexico duma lingua. Isto e, a lexicologia tem como objecto ο relacionamento do lexico com os restantes subsistemas da lingua, incidindo sobretudo na anälise da estrutura interna do lexico, nas suas r e l a t e s e inter-rela^es. Ocupar-nos-emos apenas do conteüdo dos lexemas - as unidades lexicas portadoras de significado objectivo - , perspectivando as estruturas paradigmäticas e sintagmaticas, e as rel a t e s semänticas tradicionais (sinonimia, antonimia e hiponimia), e enquadrando genericamente ο lexico existente nos seus parämetros historicos, etc. Em resumo, entendemos e analisamos a lexicologia como semäntica lexical. 0.3. Ο lexico duma lingua pode ser visto como ο dicionario ideal duma lingua, ο «tresor des mots, tel qu'il est range dans un dictionnaire» (Saussure 1968, 305), ou, numa outra perspectiva, como «tout ce qui est independant des rapports grammaticaux, ou du moins des rapports grammaticaux concernant la phrase» (ib., 434). Compreendemos ο lexico como a totalidade das palavras duma lingua, ou, como ο saber interiorizado, por parte dos falantes de uma co-
425. Portugiesisch: Lexikologie und Semantik
munidade linguistics, acerca das propriedades lexicais das palavras (propriedades fonetico-fonolögico-gräficas, propriedades sintacticas e semänticas; cf. Lewandowski 1982, 209s., e Vilela 1979, 9s.). Contudo, a lexicologia näo tem como fun9äo inventariar todo ο material armazenado ou incluido no lexico, mas sim fornecer os pressupostos teöricos e tra$ar as grandes linhas que coordenam ο lexico duma lingua. A sua funiäo e apresentar as informaiöes acerca das unidades lexicais necessärias ä produfäo do discurso e caracterizar a estrutura interna do lexico, tanto no aspecto conteüdo, como no aspecto forma. 0.4. A unidade basica da lexicologia e a palavra, a que atribuimos a defini(äo dada por Pottier a «lexie», ou seja, a «unite de comportement syntaxique» (Pottier 1967, 17) ou «unite fonctionnelle memorisee en competence» (Pottier 1974, 326). Genericamente costumam ser apresentados como criterios para delimitar a «palavra» a autonomia oracional, a permutabilidade externa e a existencia de capacidade para desempenhar uma funfäo sintäctica. Quanto ä sua estrutura interna, as palavras podem ser constituidas por um monema (= unidade linguistica minima com conteüdo e expressäo), como mar, azul, bem, ou por värios monemas (um lexema - ou monema lexical - e um morfema - ou monema gramatical - como vend-er, vende-dor-es), ou por värios lexemas (guarda-chuva, caminho-de-ferro). As unidades pluri-verbais idiomäticas, como (isto foi) um ver se le avias, estruturas oracionais como cödigo postal e meio caminho andado e estruturas textuais como quem com ferros mata, com ferros morre, näo pertencem ä lexicologia. As unidades linguisticas minimas (monemas) säo, como vimos, lexemas ou morfemas: os lexemas dispöem de uma referenda extralinguistica (virtual) (Kleiber 1981, 15ss.), como, por exemplo, compr-as compra-dor, compra; os morfemas dispöem duma capacidade de referenda linguistica interna, como em compra-znos, compra-s. 0.5. Α lexicologia näo pode ser confundida tambem com a lexicografia (—»457), ο estudo da descrifäo da lingua feita pelos dirionärios, a elaborafäo de dicionärios como aplica^äo dos dados da lexicologia: redacfäo de dicionärios ou reflexäo sobre eles (cf. Lewandowski 1982, 208s., Berruto 1976, 10s.). Α lexicologia tem como objecto a semäntica (lexical) e morfologia (lexical): ο primeiro aspecto, ο que aqui nos ocupa, compreende ο estudo do conteüdo dos lexemas e grupos de palavras equivalentes de lexemas. Mas a semäntica lexical pode situar-se no nivel da «langue», da «norma» e no da «parole»: mas e apenas no nivel da «langue» que se situa a siste-
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maticidade das unidades lexicais, ο nivel em que as unidades se configuram como unidades funcionais; no nivel da norma situa-se ο que näo e necessariamente fundonal ou distintivo, mas ο que e fixado socialmente e usado pela comunidade linguistica respectiva; no nivel da «parole» situa-se ο que pertence ao discurso concreto, a designafäo ou a rela?äo com ο extralinguistico (ou a propria realidade extralinguistica). Uma descri9äo funcional do conteüdo so e possivel no nivel da «langue»: e ai que surgem com sistematicidade e necessariamente as relat e s e interrelates lexicas (campos e classes lexicais, sinonimia, antonimia, hiponimia, etc.). έ que a lingua no seu conjunto e as unidades lexicas - que säo ο objecto da lexicologia - näo säo um todo homogeneo: säo ο resultado heterogeneo dum processo histörico. Qualquer lingua historica e um diassistema (ou sistema de sistemas): inclui variedades diatöpicas ou geogräficas, variedades diasträticas ou sociais, variedades diafäsicas ou estilisticas (cf. Coseriu 1973, 32ss.). Ο portugues tem, como todas as linguas, variedades diatöpicas: a designafäo das refeiföes almofo-jantar-ceia nas zonas rurais corresponde äs designafdes da lingua padräo pequeno almofo-almofo-jantar, ou a distinfäo regionalmente existente escada-escaleira näo e feita na lingua urbana, onde hä apenas escada; ou as designates canastro-espigueiro säo diferenciadoras de certas regiöes. As formas de tratamento tu-vocemece-voce, que säo ignoradas no portugues lusitano, mas, regionalmente e em certas camadas sociais (portanto tambem variedades diasträticas e variedades diacrönicas, por denunciarem desde logo usos relativamente expandidos no territorio portugues e hoje restritas a certas zonas), ocorrem a cobrir a distinfäo equivalente a tu-senhor (cf. Cintra 1972). Exemplos de variedades diafäsicas säo, por exemplo, jornal-periödico-folha de couve,falecer-morrer-esticar ο pernil-ir para ο diabo mais velho-ir fazer tijolo, dor de cabefa-cefaleia. As distin9Öes enumeradas (diafäsicas, diasträticas e diafäsicas, e mesmo diacrönicas) säo interferentes, como pode ver-se por exemplos como cego-invisual, desvio-roubo, politico-politiqueiropoliticäo, patriota-patrioteiro, desratizar-matar (os) ratos, em que, alem de elementos diafäsicos, hä outros elementos. 0.6. Falaremos de lexicologia do portugues percorrendo os seguintes pontos: uma breve apresenta(äo do lexico segundo a histöria e a origem (cf. 1.), a organizafäo interna do lexico nas suas relaföes semänticas, campos, classes e solidariedades lexicais (cf. 2.).
218
1.
VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
Perspectivafäo histörica do lexico do portugues
1.1. Ο lexico do portugues actual e ο resultado de um fio condutor essencial, ο que provem do latim, e de värios elementos, onde hä emprestimos mültiplos e variados condicionamentos söcio-culturais. Tomemos como exemplo, as designates de medidas: cdvado, quarteiro ou quarta, libra (de origem romana), alqueire, almude, teiga, alna (de origem ärabe), milha, polegada, jarda (de origem inglesa), e ainda Canada e pinta (esta ültima, pelo menos e muito possivelmente, de origem grega). Ο lexico do portugues e um corpo formado por elementos de diferentes idades e origens, em que ο latim (mais propriamente ο chamado «latim vulgär» ou latim «coloquial tardio» (Herculano de Carvalho Curso, 1967, 48ss.))· desempenha a funf ä o de estrato (cf. Jungemann 1955), e em que os idiomas ja existentes antes da romanizafäo (como a lingua celta, etc.) - os substratos - deixam marcas de variada ordern e em que outros idiomas, como ο ärabe, linguas europeias e näo europeias - os superstratos ou adstratos - intervem de forma mais ou menos marcada (cf. Bueno 1967, Coutinho 1968, Meier 1948, Neto 1970). No proprio lexico latino recebido devemos distinguir ο lexico herdado e ο lexico tomado como emprestimo - ο dos seculos XV e XVI e ο dos seculos XIX e XX: nestes ültimos dois seculos, por via do desenvolvimento cientifico e tecnico, nas designates cientificas. Ο lexico herdado distribui-se sobretudo por äreas temäticas vitais, tais como as designates de partes do corpo, as designa9Öes de defeitos flsicos, os termos das r e l a t e s de parentesco, designates dos animais domesticos e fenömenos naturais, das no^öes fundamentals de agriculture (neste dominio tambem e importante ο contribute ärabe), ou os verbos correspondentes aos mesmos dominios, como os verbos de percepfäo fisica e intelectual, os verbos de actividades fisica e psiquica, os adjectivos de cor, de dimensäo e temperatura, etc. (cf. Vilela 1979). έ notöria a marca romänica do lexico do portugues, em relafäo ao latim clässico, em que se perdem ou ganham distintes, como acontece nos adjectivos de cor, onde a distinfäo «cor brilhante» vs. «cor näo brilhante» (lt.cl. NIGERATER-CANDIDUS-ALBUS) se perdeu (cf. Coseriu 1975, 34), mas surgem outras distintes como preto-negro, vermelho-encarnado, ou a reconstrufäo e reformula?äo de determinados conteüdos como a distin?äo que subjaz a pässaro-ave-pardal, ou as designates dos dias da semana (segunda-feira, terfa-feira, etc.). Por outro lado, as marcas do latim coloquial tardio
säo bem nitidas, se compararmos as designat e s do lt.cl. com as designates que estäo na origem de uma boa parte do lexico do port.: boca (de BUCCA, lt.cl. os), cavalo (de CABALLUS, lt.cl. EQUUS), caminho (de CAMINUS, lt.cl. VIA), comer (de COMEDERE, lt.cl. EDERE/ESSE), saber (de SAPERE, lt.cl. SCIRE), cabepa (de CAPITIA, lt.cl. CAPUT). Como se verifica, hä ο recurso ao reforfo da forma do lt.cl., como em CAPITIA, recurso a diminutivos, como, por exemplo, em abelha (de APICULA, lt.cl. APIS), orelha (de AURICULA, lt.cl. AURES), joelho (de GENUCULUM, lt.cl. GENU), velho (de VETULUS, lt.cl. VETUS), Ο recurso a termos intensivos, como saltar (SALIRE-SALTARE), cantar (CANERE-CANTARE), ou escolhas marcadas regionalmente, como formoso (FORMOSUS-PULCHER), belo (BELLUS), chorar (PLORARE-PLANGERE), etc. Se todas as linguas romänicas conservaram esta tendencia, ο portugues mantem-na particularmente viva, como se pode ver por diminutivos usuais: cheinho {de coisas), carregadinho {de razäo), devagarinho, danadinho {para te ver), {no todo) ciminho {da serra), tadinho {do Ze), etc. (cf. Barbosa Gomes 1979, 191s.), diminutivos de diminutivos {pequeno: pequenino: pequeninho: pequinichinho, pequerrucho: pequerruchinho, pequenito: pequinitinho: pequinote (cf. Vilanova 1984, 110-115). 1.2. Como referimos anteriormente, a lingua portuguesa e ο resultado de uma longa historia, e ο lexico e ο subsistema da lingua mais dinämico, porque e ο elemento mais directamente chamado a configurar linguisticamente ο que hä de novo, e por isso e nele que se reflectem mais clara e imediatamente todas as mudanfas ou inovaföes politicas, economicas, sociais, culturais ou cientificas. Ε ο lexico tem tres possibilidades para se adaptar a s i t u a t e s novas: cämbios semänticos, emprestimos e formaijäo de palavras (a partir de palavras ou elementos existentes na lingua). A urgencia em serem satisfeitas as necessidades de comunicafäo e expressäo dos falantes, a exigencia em configurar ο que de novo surge na comunidade e a necessidade em manter a sistematicidade da lingua, säo as maiores forfas que se manifestam no lexico. Assim, por exemplo, a evolu?äo normal da palavra OLEUM seria olho, que convergiria com ο termo final de OCULUM, e dai a lingua recorrer a um emprestimo ärabe azeite, ou entäo verificam-se os chamados «cämbios semänticos» como acontece em engarrafamento, (metäfora), sesta (metonimia), tenis (elipse: sapatos de tenis), etc. (cf. para mais exemplos, Carvalho 1969, 105-128). 1.3. Α diferenciaifäo do portugues, relativamente äs restantes linguas romänicas, deve-se ä sua localizafäo periferica, ä origem meridional dos seus colonizadores, ao forte substrato celtico.
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No substrato do portugues encontramos os chamados celtiberismos, na toponimia, em que -briga (designativo de cidade castreja, como Conimbriga) tem certa representatividade, no vocabulärio comum, como brio, camisa, carro, cerveja, saia, etc., encontramos tambem termos fenicios, como barca, mapa, saco, termos bascos, como esquerda, aba, arroio, balsa, bezerro, cama, charco, garra, loufa, sapo, sarna, veiga, nespera, e sufixos como -arro/-arra (bizarro, bocarra), -orro/-orra (cachorro, pichorra), grecismos, por intermedio do latim vulgar, como bolsa, calma, cara, ermo, espada, golfo, governor, e, por intermedio do cristianismo, anjo, apöstolo, baptismo, bispo, clerigo, crisma, diocese, igreja, mosteiro, etc. Entre a romaniza9äo e a reconquista das monarquias neogöticas, ο territorio hoje ocupado pelo portugues conheceu ο dominio de värias aristocracias guerreiras germänicas e a ocupa9äo mu(ulmana. Mas tal dominio näo alterou a estrutura linguistica latina. Os invasores germänicos limitaram-se a introduzir algum vocabulärio referente aos usos belicos, ao vestuärio, alem de nomes de pessoas. Mas muitas das palavras germänicas, que passaram ao portugues, chegaram ä Peninsula antes das invasöes dos bärbaros, pois jä haviam penetrado no proprio latim e foram trazidas pelos romanos. Ε reduzido ο vocabulärio directamente introduzido pelos invasores. Eis algumas das palavras germänicas, que ainda podem ser consideradas como substrato: agasalho, arauto, arreio, bando, branco, baräo, brisa, burgo, dardo, elmo, esmalte, espora, estribo, fresco, guerra, guisa, guarda, jardim, rico, roupa, etc. Da ocupafäo ärabe, por forfa da civilizafäo comercial e agricola transportada pelo povo ärabe, resultou uma lingua popular de estrutura romänica com certa interp e n e t r a t e ärabe, sobretudo no lexico - ο chamado mo9ärabe-, e dai resultou um grande nümero de vocäbulos ärabes, nos dominios da agricultura, economia, administrafäo, cultura e matemätica, como afude, alcova, alcunha, aldeia, alface, alfändega, alferes, algarismo, älgebra, algodäo, alicerce, alfinete, almude, älcool, armazem, arroz, azeite, azeitona, azenha, nora, cifra, refem, zero, etc. Teve importäncia, de modo geral, no aspecto fonetico, a marca deixada pelo mo^ärabe, sobretudo a partir de meados do seculo XIV (cf. Machado 1958 e 1967). Tem sido acentuado (cf. Cintra 1983, 55-94 e 165-202) que as duas grandes äreas lexicais em que se divide Portugal - a näo aräbica ou romänica, a do Norte, e a aräbica, a do Sul se ficou devendo precisamente ä ocupafäo ärabe em Portugal, comprovävel pela distribui?äo de termos como mungir/ordenhar, ubere/mojo, soro/almece, anhojcordeiro/borrego, espigajma-
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faroca, cesto/cabaz, afafatejalcofa, represa/afude, escorpiäo/lacrau, engenhojnora, etc. 1.4. Os elementos anteriormente referidos situam-se no dominio do substrato, embora de nivel diferente, os celtismos, por exemplo, anteriores ä chegada dos romanos, constituem substrato em sentido estrito, os germanismos e arabismos, posteriores ä romanizafäo, mas anteriores ao aparecimento historico do galaico-portugues, säo substrato em sentido amplo. Passamos seguidamente ä fase dos superstratos e adstratos: elementos que, alias como aconteceu com os substratos, se adaptaram fonica e formalmente ä lingua recebedora dos novos elementos, submetendo-se ao novo meio linguistico. De um modo geral, a adaptafäo dos elementos importados pode variar, indo a escala de adaptaijäo desde ο acomodamento completo ate ao bloqueamento total no aspecto formal. Pensemos em palavras - emprestimos modernos - como outsider, rugby, leasing, jeans, croissanteria, dancing (ao lado de danceteria), teenager, onde se sente desde logo um caräcter estranho. Mas outras palavras importadas emprestimos mais antigos - como guerrilha, bolero, apartamento, soldado, fascismo, cortesäo, surgem como corpos normals da lingua. Hä ainda outros elementos, que muito embora originariamente se enquadrem em moldes mais ou menos estranhos ä lingua, ao serem importados, säo reconduzidos aos moldes latinos, como, por exemplo, ingl. majority/minority, maioria/minoria, ingl. footballer, futebolista, ingl. leader. Uder e liderar. Poderiamos dizer que ο emprestimo e ο dominio do adstrato, mas substratos e superstratos foram, a dado momento, emprestimos, pois participaram no desenvolvimento historico da lingua formal e conteudisticamente, näo se distinguindo do tesouro comum da lingua. Ο emprestimo, ao ser bloqueado, adapta-se, com ο tempo, gräfica e fonicamente, ä lingua importadora. A lingua portuguesa conta com emprestimos necessärios, os que configuram conceitos a que näo corresponde qualquer palavra existente na lingua, como aconteceu ou acontece com soneto, sesta, wisky, blue-jeans, que designam objectos desconhecidos na lingua, e emprestimos de luxo, os que recobrem conteüdos para os quais a lingua importadora possui determinados termos, como em palace·, paläcio, smoking", fraque, pattern: padräo, marketing: comercializafäo, speech: alocufäo, speaker, locutor. Contudo, mesmo para falantes atentos ä defesa do patrimönio linguistico, hä sempre a preferencia por termos importados, mesmo quando ja hä um termo proposto como tradufäo oficial e correcta, por causa de determinados matizes, ο pres-
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VI. Sprachen und Sprachgebiete:
Portugiesisch
tigio da palavra importada, como acontece em software e programa. Alem dos emprestimos formais e conteudisticos, que designamos por estrangeirismos, temos tambem emprestimos semänticos, em que ο conteüdo importado e expresso por meios proprios da lingua importadora, ou traduzindo ο conteüdo e a forma tradutora näo apresenta qualquer afinidade com a forma da lingua que forneceu a designa(äo, como, por exemplo, em ingl. sky-scraper > arranha-cius, ingl. iron curtain > cortina-de-ferro, ingl. weekend > fim-de-semana, ou existe afinidade sequencial e formal entre as duas formas: ingl. birth control > controle de nascimento, ou ainda, e de modo mais proximo, em ingl. paper money > papel-moeda,free-thinker > livre pensador, fr. haute couture > alta costura. Ο emprestimo semäntico propriamente dito surge quando a uma palavra existente se acrescenta um novo sentido, embora conserve ο antigo, como podemos ver por investir, que significava inicialmente apenas 'dar investidura', 'empossar', recebe, por influencia do fr., depois do sec. XVI, ο sentido de 'atacar', e modernamente inclui, por influencia do ingl. to invest, ο valor de 'aplicar capitals em' (cf. Assunfäo Junior 1986, 112), ou computador, existente ja na lingua como 'agente humano que fazia cälculos' e passa, por influencia do ingl. computer, a designar 'agente mecänico ou electrönico que efectua cälculos'. Outro problema e ο de se saber - e isso constitui um problema da histöria da lingua - se se trata de um emprestimo directo ou indirecto. Assim, e apenas a titulo de exemplo, ο frances exerceu ate hä bem pouco tempo ο papel de media9äo no dominio dos emprestimos do ingles para ο portugues. Situando-nos ja no dominio histörico do portugues, vemos que os emprestimos se enquadram em processos que envolvem todas as linguas europeias: foi a influencia do chamado latim barbaro na Idade Media, do latim classico na Renascenfa, dando corpo e espirito ao humanismo, foi ο italiano na revolufäo cultural dos seculos XI-XIV, foram ο fr. e ingl. na revolu9ao industrial dos seculos XVII e XIX (cf. Lüdtke 1968, 93 e 121), etc. Mas mais concretamente, as influencias marcantes do port, säo os chamados occitanismos na epoca da poesia trovadoresca (trovar, pastorela, lais, jogral, etc.), os italianismos, tanto na epoca do portugues arcaico (como piloto, sentinela, etc.), como (e sobretudo) no seculo XVI, abrangendo areas da vida cultural (humanista, novela, comediante, fachada), da vida militar e maritima (atacar, infantaria, tropa, bussola, etc.), da vida economica (credito, factura, etc.), e posteriormente, em diferentes epocas, ferrovia, ferroviärio, diletante, batuta,
maestro, piano, balcäo, pirgola, ribalta, violoncelo, cicerone, etc. (cf. Bueno 1967, 237). Relativamente aos italianismos existentes no portugues, que alias ocorrem em quase todas as linguas consideradas cultas, como adägio, alegro, aguarela, äria, arlequim, bufo, burlesco, camarim, cantata, concerto, contralto, dueto, fiasco, opera, polichinelo, prima-dona, quinteto, serenata, solfejo, sonata, soprano, violino, tenor, ou Salome, mortadela, macarräo, caricatura, etc., embora denunciem de forma clara a lingua fornecedora, patenteiam uma adapta(äo completa (graflca e fonica) ao corpo lexico do portugues. Os castelhanismos, como seria de esperar, representam uma influencia consideravel, relativamente ao portugues. Contudo, no seculo XVII teve especial importänica essa influencia, por razöes histöricas e culturais. Eis alguns exemplos entre os mais representatives da presen^a dos castelhanismos no port.: airoso, ampulheta, bolero, botija, cedilha, charla, duende, fandango, granizo, hombridade, mandriar, neblina, novilho, pirueta, pundonor, sarabanda, tejadilho, zarzuela, aficionado, ganadaria, mentideiro, salero, etc. Os chamados latinismos säo particularmente importantes: atraves de traduces nos seculos XII e XIII, atraves do lt. eclesiästico nos seculos XIV e XV, e sobretudo no seculo XVI (cf. Carvalho 1984, 79-123) - na epoca do humanismo-, em que se deu a relatiniza9§o do portugues, provocando a formafäo de formas duplas com conteudos mais ou menos especificos, tais como: delgado/delicado, corgo/corrego, rezar/recitar, adro/ätrio, caule/couve, mascarImastigar, coalharjcoagular, alhearIalienor, pesar/pensar, ahedrio/arbitrio, mäculalmancha, cadeira/cätedra, caldo/cälido, cheio/pleno, choräolfloräo, catarjcaptar, ensossojinsulso, meigo/mägico, solteiro/solitärio, traipäo/tradifäo, etc. (cf. Coutinho 1968, 203ss.), ou ainda atraves dos chamados internacionalismos como, por exemplo, materialismo, racionalismo, ou fornecendo modelos de formafäo (em que entram tambem elementos do grego), cuja presen5a se verifica sobretudo nos seculos XIX e XX, como se exemplifica por barometro, termömetro, agrimensor, autodromo, velodromo, hipödromo, bioquimica, biomassa, rädio-telegrafia, tele-comando, etc. (cf. Bueno 1967, 243-65, 274; Neto 1970, 443-551). Os francesismos tem sido, sobretudo a partir de dado momento, uma presen(a constante no portugues e mesmo vocäbulos de outras origens (sobretudo inglesa) chegavam-nos, ate hä cerca de uma dezena de anos, e por via de regra, por via francesa. Fazendo uma perspectiva(äo sincronica do lexico do portugues, näo distinguindo as diferentes epocas de entrada, vemos que a
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maior parte dos francesismos se integraram totalmente no corpo da lingua, como se pode verificar por burel, chamine, chapiu, folia, franco, granja, assembleia, aviafäo, barricada, boletim, cabare, cabine, carrossel, chantagem, charrua, comboio, confecfäo, cupäo, envelope, embalagem, etiqueta, gravata, massacre, passaporte, solidariedade, altruismo, abordar, caracterizar, centralizar, emofäo, constatar, entidade, gestäo, bilhete,funcionärio, hotel, etc. Outros vocäbulos apresentam marcas grafemicas ou foneticas da lingua de origem, tais como pure, greve, mat ine, omelete, bom-tom, bombom, buque, cliche, creche, flan, suite, esqui, etc. Näo poucos conservam contudo todas as marcas graficas e foneticas da lingua de origem: toilette, soiree, matinee, chauffeur, chauffage, boudoir, robe-dechambre, bidon, atelier, beige, souffle, etc. Os francesismos säo de tal maneira abundantes que documentam todas as variedades possiveis de emprestimo, as diferentes formas de emprestimo semäntico, como se pode ver por abordar, licor, arranha-ceus, etc. Acontece mesmo que palavras do portugues importadas pelo frances, säo-nos devolvidas com um valor proprio, como acontece com fitiche: a palavra portuguesa feitifo introduziu-se no frances sob a forma de fetiche e assim modificada voltou ao portugues, sem fazer desaparecer a forma anterior, e com ο valor original do termo port, feitifo ('o nome dado ao idolo pelo proprio adorador'), enquanto a palavra portuguesa feitico tem ο valor de 'maleficio de feiticeiros' ou 'bruxaria' (cf. Assun^ao Junior 1986, 114s.). Os anglicismos, sobretudo a partir do seculo XVIII, e a dado momento os americanismos, directa ou indirectamente, inundaram ο lexico portugues e em quase todos os dominios, os que väo desde os novos conceitos de lazer ate äs designates da (mais) alta tecnologia. Näo podemos dizer que haja um processo preferido pelo portugues na recep^äo dos anglicismos (em que incluimos os americanismos): ou hä uma adaptaifäo plena como em tosta, computador, truismo, entrevista, legislatura, ultimate, absolutismo, boicotar, radical, plataforma, anglicano, puritano, ou ha uma meia adaptagäo como em futebol, golo, iate, jdquei, juri, lider, lanche, lorde, rosbife, teste, sanduiche, uisque, clube, recorde, cheque, ou se trata de decalque, como em alta fldelidade, ar condicionado, supermercado, escada rolante (= escalator), contentor (= container), ou se trata de emprestimo semantico, como em parlamento (que signiflcava anteriormente apenas 'discurso' numa assembleia), investir (no sentido de 'aplicar capitals'), agressivo (com valor positivo), sofisticado (que antes significava 'alambicado', 'afectado', e agora significa 'altamente aperfeifoado'), sig-
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niflcativo (que por forfa de significative passa a ter ο valor de 'importante'), sensivel (que passou a ter ο valor de 'dificil/delicado'), oportunidade (que por contamina(äo com opportunity passa a ter ο valor de 'ocasiäo' ou 'possibilidade'), expectativa (que recebe ο conteüdo de expectation), convencional (que atraves de conventional passa a opor-se a 'classico/tradicional/habitual': armas convencionaisjagricultura convencional), analistas (no sentido de 'comentadores'), absolutamente (como ο valor de absolutely), etc., ou conservam a sua forma fonetica e grafemica como derby, tennis, babysitter, bit, call-girl, snob, flirt, bridge, music-hall, copyright, watt, pipeline, trolley, average, ferryboat, rally, score, trust, iceberg, spot (publicitärio), etc., em que hä mesmo uma aproxima9äo fonetica do ingles na realizafäo oral destas palavras. Outras influencias, embora menos importantes, deixam contudo algumas marcas, como ο alemäo, visivel em termos como Nazi, Ostpolitik, Putsch, Lied, Leitmotiv, Realpolitik, zinco, cobalto, feldspato, ou em emprestimos semänticos como visäo do mundo, cosmovisäo, jardim de infäncia, etc. (cf. Bueno 1967, 173), como os indianismos, como caipira, colibri, tapioca, guanabara, piroga, pitanga, batata, cacique, milho, tabaco, canoa, condor, pampa, ananäs, jaguar, piranha, etc. (cf. ib., 27), orientalismos como bambii, bonzo, pagode, leque, andor, bazar, bengala, nanquim, chä, chävena, pires, corja, jangada, brämane, mandarim, monfäo, päria, raja, tufao, biombo, soja, gueixa, haraquiri, quimono, samurai, ou ο hebraico, em termos como hissope, hossana, aleluia, bälsamo, säbado, satanäs, etc., ou nomes de pessoas como Raquel, Rute, Jose, Isaias, Daniel, etc., ou ο russo, como em soviete, cossaco, estepe, presidium, balalaica, vodka, glasnost, perestroika, linguas africanas, como em batuque, missanga, berimbau, büzio, cachafa, macaco, moleque, tanga, banana, banjo, zebra, banzi, cachimbo, cacimbo, cubata, candonga, carimbo, embondeiro, quitanda, etc. (cf. Morais Barbosa 1969, 51ss.). Alias, muitos destes termos foram introduzidos nas linguas eurpeias atraves do portugues (ib., 133-136). Foi precisamente no vocabulärio que se deu a maior influencia dos descobrimentos na lingua portuguesa. Vocäbulos africanos, malaios, indianos, etc., entraram no portugues e nas linguas europeias pelo porto de Lisboa. Em conclusäo, as fontes do vocabulärio portugues säo ο latim (latim coloquial tardio), ο ärabe, ο provenial e ο frances, ο latim eclesiästico (por meio das tradu(öes), ο latim erudito que influenciou (sintäctica e) vocabularmente, de um modo muito profundo, ο portugues na lingua escrita do seculo XVI (cf.
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Morais Barbosa 1969, 61; Bueno 1967, 243-265; Neto 1970, 443-546), ο castelhano na epoca de quinhentos como lingua da corte e lingua de cultura (Morais Barbosa 1969, 66s.), e, a partir do seculo XVIII, ο frances e, nos dois ültimos seculos, ο ingles. Por outro lado, a estrutura lexical das linguas europeias estä interligada, no seu desenvolvimento, e ο modelo latino de formayäo facilita a interdependencia e interliga9äo. A comunica?äo internacional possibilita um intercämbio constante e profundo, como pode ver-se, a titulo de exemplo, pelos seguintes termos, que säo, alem do mais, autenticos internacionalismos: know-how, Videotext ou Videotexte, aquaparque, ecossistema, movida, lambada, (säo bento) gate, must, perestroika, windsurf, hooligans, yuppies, fax, marketing, barman, diskette (ou disquette) (cf. Saraiva 1990), ou processos comuns de formaijäo como electrocufäo (= electro (exe)cufäo), petroquimica (= petro(l) + quimica), automafäo (= automa(tic) + fäo), transistor (= trans (fer) + (res) is tor), fortran {=for(mula) + tran(s)lation), hi-fi (= high fidelity ou altafidelidade),fan (=fan(ätico)), etc. Esta tendencia de generalizaifäo de processos e elementos verifica-se mesmo na aceitafäo aberta ä sigla^äo articulada, como Becege (= BCG ou Radios Calmette Guerin), Ovni (= Objecto Foador M o /dentificado), laser, radar, VIP, etc., ou uso dos aflxos comuns a todas as linguas tais como -izar, afixo dotado de grande rendimento e capacidade de adaptafäo a todas as linguas e lexemas, operando com adjectivos em -al (banalizar, nacionalizar, etc.), com nomes em -ico (burocratizar, informatizar, etc.), com nomes geogräficos (balcanizar, africanizar, finlandizar, etc.), com nomes de diferente feitura e forma (desratizar, consciencializar, pressurizar, miniaturizar, majorizar, optimizar), a que corresponden nomes em -cäo (banalizafäo, nacionalizafäo, burcocratizafäo, balcanizapäo, pressurizafäo); muitos destes verbos e nomes podem ser determinados pelo prefixo des- (desnacionalizar, desburocratizar, despressurizar), ou ο afixo -(i)dade (africanidade, ocidentalidade, instrumentalidade, etc.). Isto e, encontramos no portugues a resposta äs grandes tendencias das linguas actuais, tanto mais que correspondem frequentemente aos modelos greco-latinos. 2.
Semäntica lexical
2.0. έ communis opinio que ο lexico de qualquer lingua apresenta estruturas lexicais e determinadas relaföes que lhe conferem (uma certa) sistematicidade: ο lexico näo e uma lista de excep9Öes. Para nos darmos conta desta sistematicidade teremos de ater-nos apenas ao pia-
no sincrönico (cf. Coseriu 1973, 23ss.), ao piano da «langue», piano em que as oposiijoes funcionam e näo ao piano da «norma» (o que näo e necessariamente funcional ou distintivo, mas fixado tradicionalmente; cf. ib., 37ss.), ou da «parole» (no sentido saussureano) e finalmente distinguir ο que e linguistico do que e extralinguistico (seja ο nosso conhecimento do mundo ou saber enciclopedico, ou sejam as propriedades especificas dos objectos designados): assim, por exemplo, ο conhecimento de que caminho-de-ferro e uma «via» que utiliza determinado material - «ferro» ou similar - na sua construfäo e de que caminho de cabras näo e uma «via» que utiliza «cabras» na sua construfäo, e um conhecimento enciclopedico. Ο essential da sistematicidade provem das rela;öes paradigmäticas e sintagmäticas. 2.0.1. Na semäntica lexical que nos propomos desenvolver, näo usaremos ο instrumentärio e as teorias subjacentes a "feature semantics" (ou "semantic components"), a "prototype semantics", a "truth-conditional semantics", e näo nos subordinaremos a modelos como os que se situam na "situation semantics", "internal semantics", "possible-world semantics", "gametheoretical semantics". Embora reconhe(amos que a aplicafäo dos «predicados atömicos» - assim designados por se partir do pressuposto de que as palavras näo podem ser decompostas em elementos menores - , estabelecidos com base nas relaföes entre as palavras e as suas paräfrases, do tipo: kill = (DO) CAUSE BECOME NOT ALIVE, break = (CAUSE) BECOME NOT WHOLE, remind = STRIKE AS SIMILAR, STRIKE LIKE/MAKE THINK, apologize = REQUEST FORGIVE, persuade = CAUSE BELIEVE, (DO) CAUSE BECOME INTEND (cf. Lipka 1990, 102), tenham levado a algumas anälises interessantes, falharam e tem falhado na sua pretensäo de representar a estrutura interna total dos lexemas numa estrutura hierärquica e näo linear, e com caracter geral e, possivelmente, universal. Α semäntica gerativa criou certos mecanismos com que pretende explicar, por exemplo, determinadas construyoes causativas usando construfSes causativas perifrasticas como MAKE LEGAL: legalizejlegalizar, CAUSE BECOME NOT MILITARY: demilitarize Idesmilitarizar, CAUSE BECOME NOT ALIVE: kill/malar, etc. Com as chamadas «transformayöes prelexicais» combinam os gerativistas os predicados atomicos antes de os lexemas da lingua substituirem as referidas combinaiöes, pelo processo de inseri;äo lexical ou lexicalizajäo. Contudo, nos ültimos anos a semäntica desviou-se das teorias super-formalizadas e seguiu perspectivas pragmäticas, comunicativas e cogni-
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tivas, em que a semäntica dos prototipos (= prototype semantics) representa uma das possiveis saidas (cf. Rosch 1977 e Putnam 1978). Mover-nos-emos muito simplesmente no quadro da anälise semica derivada dos principios da Escola de Praga, aplicäveis aos niveis morfolögico, sintäctico e semäntico: na anälise lexical, os trafos semicos säo unidades teoricas construidas a partir da comparafäo de lexemas. 2.0.2. Α designafäo mais comummente usada para especificar formalmente a unidade a que se atribuem determinadas propriedades fonologicas, morfolögicas, sintäcticas e semänticas, e entrada lexical (= lexical entry). Nesta entrada devemos distinguir lexema, a unidade que inclui um dado conjunto de formas ou unidades lexicais, as formas assumidas pelo lexema, e a que se atribui um significado objectivo ünico. Ο que um dicionärio apresenta, normalmente, e a listagem de lexemas. Por outro lado, devemos ainda distinguir sema, ou trafo minimo de conteüdo, de semema, ο conjunto de semas correspondentes a uma realizafäo possivel do significado de um lexema. Α ordenafäo alfabetica do lexico nos dicionärios e um expediente de apresentafäo: ο mais correcto seria a ordenafäo em classes semänticas (as estruturas primärias: campos e classes lexicais) ou em partes do discurso (classes fechadas e classes abertas). 2.1. Homonimia e polissemia As possibilidades de relaföes lexicais säo, considerando as relaföes nos pontos de partida e nos seus resultados, os seguintes: a) dois signiflcantes säo identicos fonolögica ou graficamente, mas os significados divergem e näo tem qualquer relafäo especial: os dois signos säo homönimos e a relafäo entre eles e designada homonimia. Trata-se de diferentes lexemas cujos respectivos suportes lexicos, na sua evolufäo historica, coincidiram. Mas se os significados forem parcialmente identicos, temos a relafäo chamada polissemia ou ο significado multiplo. Hä aqui distintos conteüdos que apresentam um ünico apoio lexico, ou, dito de outro modo, säo as diferentes acepföes para uma so entrada. b) Ο significante e diferente, mas os significados säo (quase) identicos, temos a sinonimia. c) As restantes possibilidades tem como ponto de partida ο facto de significante e significado de dois signos serem diferentes, mas, neste caso, devemos distinguir cl) a antonimia, em que ο conteüdo desses signos e oposto mas relacionado da c2) hiponimia, em que a relafäo entre ο conteüdo dos signos έ de natureza hierärquica: hä uma relafäo de subordinafäo entre ο termo
Lexikologie
und Semantik
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subordinado (= hipönimo) e ο termo superordenado (= ο hiperonimo ou arquilexema). έ um tipo de campo lexical. Os tipos b), cl) e c2) - sinonimia, antonimia e hiponimia - säo construidos com base em relaföes semänticas paradigmäticas entre unidades lexicais. A homonimia näo e uma relafäo semäntica e a polissemia näo e uma relafäo paradigmätica. Os linguistas divergem na caracterizafäo de homonimia e polissemia - por vezes, ο mesmo autor assume atitudes näo convergentes em diferentes publicaföes. Por exemplo, Lyons defende que "the distinction between homonymy and multiple meaning is, in the last resort, indeterminate and arbitrary" (Lyons 1968, 406) e que "[e preferivel] to maximize polysemy. This will have the effect of producing a lexicon with far fewer entries than are to be found in our standard dictionaries" (Lyons 1977, 554). Embora Lyons maximize a polissemia, relativamente ä homonimia, mesmo assim, atribui pouco peso ä polissemia, dizendo que muito mais importante do que a polissemia e a criafäo metaforica nas linguas particulares. Os criterios mais frequentemente usados para distinguir homonimia e polissemia säo: a) a etimologia (como seria no caso de SANUM: säo, SUNT: säo), b) a identidade formal, em que temos bl) a homofonia (sem: SINE e cem: CENTUM) e b2) a homografia (renda do verbo render e renda 'tecido'; manga 'pefa de vestuärio' e manga 'fruto', lustro 'cinco anos' e lustro 'brilho') e portanto näo se poderä falar de polissemia, c) ο conteüdo: teremos polissemia se houver hiponimia ou inclusäo semäntica (como em jogo: jogo de cartas e jogo de pratas), ou se tiver havido transferencia semäntica (metäfora ou metonimia), como poderia ser ο caso de planta 'vegetal' e planta 'piano da cidade', investir 'aplicar capital' e investir 'fazer imposifäo de . . . ' , gato 'animal' e gato 'pefa de ferro usada pelos serralheiros', serra 'cordilheira' e serra 'ferramenta', colo 'parte do corpo' e colo 'vestido', cafe 'planta/semente' e cafe 'estabelecimento'. Hä outros criterios, como, por exemplo, a pertenfa ao mesmo ou a varios campos lexicais e a integrafäo na mesma ou em värias familias de formafäo derivativa: assim, e homonimia se os termos pertencerem a diferentes campos lexicais (banco 'assento' e banco 'instituifäo de credito', onda e honda), ou se pertencerem a diferentes familias de formafäo derivativa (coser > cosedura > costura vs. cozer > cozedura > cozinha; banco > banqueta, e banco > bancärio > banqueiro). Observe-se que, com a teoria dos prototipos (cf. Kleiber/Tamba 1990), a polissemia adquiriu nova importäncia.
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2.2. Sinonimia e antonimia As rela(öes semänticas, que na concep^äo coseriana (Coseriu/Geckeler 1981, 54) se situam no conteüdo dos signos linguisticos e se concretizam em compos, classes lexicais, e solidariedades lexicais, e que para Lyons (1968, 428) se situam nos lexemas como signos totais, distribuem-se essencialmente por sinonimia, hiponimia e antonimia (em sentido amplo). Iremos percorrer estas relaföes, comefando precisamente por estas ültimas. 2.2.1. Sinonimia Α sinonimia näo e, segundo Lyons (ib., 452s.), uma relafäo semäntica estrutural, pois, se comparada com outras relacjöes, por exemplo, com a hiponimia, näo tern a mesma releväncia: se eliminarmos a hiponimia, a lingua seria afectada no seu proprio niicleo, ao passo que, se eliminarmos a sinonimia, a lingua ficaria indubitavelmente mais pobre, mas näo ficaria afectado ο regular funcionamento dos outros lexemas. Ä sinonimia (cf. Martin 1976, 113ss.) pode ser dada uma definigäo referencial (os lexemas a e b säo sinonimos se denotam ο mesmo objecto, ο que se veriflca apenas em coisas muito concretas: livro/tratado, estrela do pastorI Venus, etc.), uma deflnifäo em termos de abrangencia das ocorrencias e da correspondencia significativa entre os lexemas (sinonimia relativa, em que os lexemas a e b tem os mesmo valor denotativo, mas näo ο mesmo valor conotativo, como, por exemplo, chateadojaborrecido, ricojnababo, etc.; sinonimia total, em que os lexemas a e b säo comutäveis em todos os contextos: consoante surda/äfona, palavra aguda/oxitona, etc.; sinonimia partial, em que a e b apenas säo comutäveis em alguns contextos: chefelpaträolbossl manda-chuva, etc.). Com base nos principios subjacentes a esta formulaiäo, Martin faz um distribuifäo pelos seguintes tipos de sinonimia: a) sinonimia total e absoluta, em que hä identidade denotativa e conotativa e ainda comutabilidade entre os lexemas sinonimos, ο que se verifica (a verificar-se) apenas nos termos tecnicos: consoantes surdas\äfonas, dentista/estomatologo, oftalmologista/medico dos olhos, etc.); b) sinonimia absoluta mas näo total, em que a comutabilidade se restringe a alguns contextos: comenpar/iniciar, principiantejdebutante, estagiärio/aprendiz, etc. c) a sinonimia em que hä identidade denotativa e comutabilidade geral, mas hä divergencia na conotajao: nora/genra, jornal/folha de couve/periodico, etc. Ao lado destas subdivisöes da sinonimia, acrescenta ainda Martin subdivisöes que pretendem explicar a
restri9äo ä comuta^äo a partir da conota9äo de lexemas como chefe/paträo/manda-chuva/boss, ou a diferen^a quanto ä denotafäo e comutafäo de termos como autor/escritor, livroltratado, livrojtrabalho, director/chefe, encarnadojvermelho, cara/face/rosto/flicias (veja-se, por exemplo, vou lavar a carajo rosto/as füciasj?a face), etc. Quanto ao problema da existencia de sinonimia na lingua portuguesa, como alias em todas as linguas europeias (e näo so), hä dominios onde a sinonimia se apresenta mais representada, e apenas a titulo de exemplo, vejam-se as designates de porco (porco, reco, suino, bäcoro, leitäo, etc.), de boi (bezerro, boi, touro, vitelo, etc.), pertencentes a dominios importantes, a dado momento, para a vida dos cidadäos, ou pafojpaläcio, vivendalmoradia/casa, etc., ou em äreas onde ο «tabu» pode funcionar como retretejprivadaltoiletejquarto de banhoj... muIher da vidajmeretriz/puta etc. Isto e, na sinonimia hä a denotafäo e a conotafäo, diferenfas de «registo» (como mäe/mamä, adiarjprotelar, fazer amorjfoder), as diferen9as provindas do dialectal ou popular em relagäo ao normal (roubarjpilharjdesviar/passar ao esquerdojchamar-Ihe seu, fugir/escapar-selescapulir-seldar äs de vila Diogo, ouro/oiro, touro/toiro, lourolloiro, etc.), diferenfas diafäsicas (e näo so) (usufruir dejusar, efectuarjfazer, presidentejpresidencia, etc.). Isto e, os sinonimos estäo sujeitos a restriföes de natureza «estilistica», sintäctica ifugir/afugentar, encher/preencher: encher uma pipa/preencher um formulärio), preferencias mais ou menos idiossincräticas, contextuais e textuais, etc. Alem disso, se hä sinonimos que surgem, como programajsoftware, marketing/comercializafäo, timing/temporalizapäo ou calendarizapäo, hä outros que desaparecem (ou desapareceram), como regressar/regredir, vendävel/vendivel, inapto/inepto, ameapo/ameapa, copolcopa, lavor/labor, etc. 2.2.2. Antonimia Α rela;äo semäntica antonimia tem merecido a atenfäo dos linguistas (cf. Martin 1976, 59s.; Geckeier 1973, 21 e 1980; Berruto 1976, 14ss.; Lyons 1977, 270-290; Schifko 1977, 191ss.: Gsell 1979; Vilela 1982; Stati 1978, 88-99, etc.) que, no geral, estäo de acordo em partir de uma concep^äo muito generica de antonimia, isto e, como relapäo de oposipäo, que nos designamos como «(rela9äo de) contraste» (cf. Vilela 1982). Α relapäo de «contraste» implica um determinado nümero de elementos opositivos, que apontam tanto para as relaföes opositivas binärias, como para as näo binärias. As r e l a t e s opositivas binärias compreendem a antonimia (em sentido estrito), a complementaridade, a re-
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ciprocidade e a oposifäo direccional, as näo binarias abrangem os conjuntos seriais e conjuntos ciclicos. A antonimia em sentido estrito (ou antonimia contraria) e aquela em que a afirmafäo de um elemento do par antonimico implica a negafäo do outro, mas näo vice-versa: em uma estrada e larga, esta iraplicado que 'esta estrada' näo e 'estreita', e em uma estrada e estreita, estä implicado que 'esta estrada' näo e 'larga'. Contudo de esta estrada näo e larga, näo se segue que esta estrada e estreita, pois pode acontecer a seguinte realizafäo: esta estrada näo e larga nem estreita, e assim assim. Esta relafäo baseia-se no principio logico do «tertium datur» ou corresponde aos termos contrarios da logica: isto e, ha como dissemos a posibilidade de um terceiro termo. Entre dois polos hä uma zona neutra, implicando portanto um valor escalar. Nesta relafäo, desempenha, por vezes, um lugar importante ο extralinguistico: clarojlimpido vs. turvo, duro vs. mole/fläcido/carinhoso. Os opostos por relafäo contraria apresentam um termo marcado e outro näo marcado (este e que serve para designar toda a dimensäo na nominalizafäo: altojbaixo > altura, comprido/curto > comprimento, etc. (cf. Vilela 1982, 47ss.)). Esta relafäo antonimica e a mais marcante de entre as relaföes de oposifäo, e e verificavel em toda a sua plenitude nos adjectivos primirios, feiojlindo, räpidojlento, etc. (cf. ib., 54ss.), onde as lacunas säo excepfäo: apenas ocorrem em areas muito delimitadas, como nos adjectivos de cor (apenas em brancolpretolnegro), nos adjectivos designativos de defeitos fisicos (cego : ?, surdo : ?, maneta : ?, mirolho : ?, vesgo: 7) ou de estados de seres humanos menos normals (prenhe/grävida : enxuta/livre - apenas se diz de animais - , embriagadojebrio : (sobrio), louco : (normal), mas em que sobrio e normal näo säo antonimicos especificos dos lexemas em questäo, etc.). Hä tambem uma certa especificidade nos adjectivos substantivados, relativamente ä antonimia. Os antonimos de um adjectivo substantivado - na categoria dos nomes abstractos - funcionam e säo aceitäveis: ο previsivel - ο imprevisivel, ο real - ο irreal, ο verdadeiro - ο falso. Contudo nos adjectivos substantiväveis na categoria dos nomes de seres animados, näo acontece ο mesmo: ou temos os antonimos lexicalizados e näo ligados derivativamente (como um extremista-um moderado, um doido-um escorreito, um ignorante-um säbio, um ingenuo-um sabidäo, um pobre-um rico, etc.), ou apenas temos ο adjectivo negativo do par antonimico (como em: um anormal-*um normal, um imprudente-*um prudente, um indiscrete-*um discrete, um insensato-*um sensato, um indisciplinado-*um disciplinado, etc.; cf. Winter 1980, 101-112).
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Nos substantivos e nos verbos a antonimia ocorre tambem, embora näo com a regularidade observada nos adjectivos: comprarj vender, dar/receber, ganhar/perder, pedir emprestado/emprestar, adquirir/dar, vestir/despir, etc., ou base/cume, apogeu/hipogeu, superficie/fundo, princlpiolfim, etc. A antonimia complementar (ou complementaridade) define-se pelo facto de da afirmafäo de um dos dois termos se seguir a negafäo do outro e vice-versa, da negafäo de um dos termos se seguir a afirmafäo do outro: Ο Joäo e solteiro implica Ό Joäo näo e casado' e Ο Joäo e casado implica Ό Joäo näo e solteiro'. Ε ο mesmo se passa com ausentejpresente, morto/vivo, etc. Α expressäo estou mais morto do que vivo näo afecta esta dicotomia complementar. As proposiföes formadas com estes termos näo podem ser ambas verdadeiras, nem ambas falsas. Esta relafäo conströi-se com base no principio do «tertium non datur» e corresponde ä contradifäo logica: isto e, exclui-se a existencia de um terceiro termo. A complementaridade näo existe, por exemplo, de modo regulär, nos adjectivos, ocorrendo em determinados contextos (verde : vermelho (luz), tinto : branco (vinho), relvado : pelado (campo de futebol)), ou em dominios bem determinados, como abstrato/concreto, animado/inanimado, hereditäriojadquirido, privadolpublico, casado Isolteiro, espontäneo/provocado; nos verbos e muito pouco frequente, ocorre apenas em casos esporädicos como saber/ignorar, ou em casos onde entram factores contextuais (como passar/chumbar (no exame)) e ο mesmo acontece com os substantivos. A reciprocidade ou relafäo conversa e a relafäo de conteiido existente entre pares de lexemas que designam uma mesma relafäo significativa (ou um mesmo conteudo) mas a sua construfäo ou constituifäo e formada a partir de dois pontos de vista diferentes: marido/esposa, paijfilho, midico/paciente, clientelfornecedor, empregado/paträo, convidado/höspede, professor/aluno, etc. Estas relafdes situam-se, em geral, nas areas das relaföes sociais, incluindo as de parentesco. Os casos fora destes dominios, se ocorrem (como em direito/dever, modelo/cöpia), säo excepfäo. Α relafäo chamada oposifäo direccional implica um movimento relativamente a uma de duas direcföes possiveis, a partir de um dado ponto: ir/vir, chegarjpartir, subir/descer, norte/sul, oeste/este, etc. Podemos tambem conceber como um movimento direccional abstracto as relaföes de conteiido que subjazem a lexemas como aprender/saber, saber/esquecer, etc. As relaföes de oposifäo näo binärias permitem a construfäo de conjuntos seriados (em que
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cada membro tem ο seu lugar bem marcado na serie, com um membro final e outro inicial), exemplificados em escalas de aprecia(äo escolar (öptimo, muito bom, bom, suficiente, mediocre, mau) ou a escala de aprecia^äo da temperatura (frio, morno/tepido, quente), as designa9Öes das refeiföes (pequeno almofo, almofo, lanche, jantar, ceia), e os conjuntos ciclicos (como as esta9Öes do ano, os nomes dos meses, os dias da semana, etc.). Ha ainda rela?öes como parte/todo (tecto/casa, motor/carro, unhaldedolbrafolcorpo, etc.), ou patente/grau (marechal/general, etc.), ou outras (cf. Cruse 1987), que poderiam ser consideradas neste conjunto de oposi(öes näo binärias. 2.3. Lexemätica Ä lexemätica pode ser dada a definifäo que Geckeier (1981, 53) atribui ä semäntica estrutural: «par semantique structurale nous entendons un type de semantique analytique et essentiellement paradigmatique, qui etudie la structuration ou l'organisation du plan du contenu lexical ä l'aide des oppositions lexematiques qui y fonctionnent. La semantique structurale a pour but l'analyse du lexique moyennant la decomposition du contenu lexical en traits semantiques distinctifs (dimensions et semes, classemes)». Isto e ο mesmo que dizer que a sistematicidade e um dos tragos dominantes da lingua (Coseriu 1973, 48ss., llOss.), tanto a nivel da gramatica como do lexico, tanto a nivel da sistematicidade existente como da sistematicidade ideal da lingua ("analogy, or pattern, or structure, is the dominating principle, without which languages could not be learned or used to say things which had not been said before" Lyons 1969, 38). Os pares correlativos /p/ e /b/, Ik/ e /g/, /t/ e /d/, /f/ e /v/, em que funciona a mesma relafäo [+/- sonoro], säo um exemplo de outras correla?öes: cavalo/egua, senhor/senhora, boijvaca, irmäo/irmä, padrinho/madrinha, etc., em que funciona ο tra50 gramatical e lexico [+/- feminino]. Esta sistematicidade dä-se a nivel dos semas e dos classemas (ou semas genericos). 2.3.1. Campos lexicais e classes lexicais Α anälise em semas (= trayos minimos de conteüdo) distintivos e em dimensöes (= ο ponto de vista duma oposifäo; cf. Coseriu 1975, 35) permite identificar a estrutura do conteüdo dos lexemas e as rela9Öes existentes entre os mesmos lexemas, como vimos no caso da antonimia, sinonimia (Metzeltin 1982, 35-66). Coseriu distingue dois tipos de estruturas lexicais
primärias: os campos lexicais e as classes lexicais, estruturas construidas essencialmente a partir dos semas, classemas e dimensöes. Ο campo lexical e ο paradigma constituido pela repartifäo de um continuo de conteüdo (lexical) por diferentes unidades da lingua - os lexemas - , unidades que se opöem entre si por trafos minimos de conteüdo - os semas (cf. Coseriu 1967, 294). Os tragos comuns a todos os lexemas do campo säo ο arquisemema, que pode ter ou näo ter uma correspondencia lexemätica na lingua (ο arquilexema). Vemos que hä uma relafäo hiponimica (ou de inclusäo) entre ο arquilexema e os lexemas do campo. Os campos lexicais säo classes relativamente abertas e implicam uma delimita(äo interior (dentro do campo) e exterior (de um campo relativamente a outro; cf. Rodriguez Adrados 1976, 11). Ο campo lexical e identificado, interiormente, pela existencia de oposifoes. A delimitaiäo externa do campo dä-se quando ο trajo distintivo que funciona e ο do proprio campo (ou ο conteüdo arquilexemätico) e näo outro sema qualquer. A classe lexical e ο conjunto constituido pelos lexemas que, independentemente da estrutura do campo lexical, se encontra organizado por um trafo comum de conteüdo. Α classe lexical manifesta-se pela sua distribui9äo gramatical ou lexical: os lexemas pertencentes a uma mesma classe lexical comportam-se gramatical e lexicalmente de um modo anälogo (Coseriu 1967, 294). Os classemas, tra;os comuns a toda uma serie de lexemas, säo imensamente recorrentes, ο que os torna factores de uniformidade lexical e gramatical em rela9äo ao comportamento dos lexemas. Esta recorrencia dos classemas faz com que eles ocorram em campos lexicais diversos, criando oposiijöes ou pares correlativos. Os tra90s constitutivos das classes säo os classemas, tra9os do nome em si, como [+/-animado], [+/-humano], [+/-fem.], etc., ou tra90s relativos ao comportamento sintäctico de um dado verbo, tais como [+/-tr.: com ulteriores determina^oes em rela9äo ao complemento directo, como [+/-compl. directo obrigatorio, etc.]j, [+/-ablativo], etc. (cf. ib., 295), ou em rela9äo ao sujeito [+/-material], [+/-continuo], [+/-contävel], etc. (cf. tambem Cruse 1987, 134 n.8). Os semas funcionam num mesmo campo lexical, os classemas podem funcionar num campo linico ou em värios campos lexicais. As oposifdes num campo lexical podem ser semas (por exemplo, ver : olhar, «dito de pessoas/animais» vs. «dito de pessoas», por for^a do tra90 «intencionalidade», apenas presente em olhar) ou por classemas (por exemplo, em homem : mulher, funciona ο classema «masculino» vs. «femini-
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no»). As dimensöes e ο modo de funcionamento das oposi9Öes caracterizam a estrutura interna dos campos lexicais e mostram ο modo como ο lexico esta construido, de modo mais ou menos estruturado. Num dado campo uma dimensäo e realizada por lexemas primärios, assim surge a dimensäo SEXO em rapaz : rapariga, homem : mulher, cavalo : egua, mas ja näo e realizada lexematicamente em äguia, crocodilo, cobra, etc. - os chamados substantivos epicenos onde, para indicar ο «sexo» e preciso acrescentar macho-femea. Por outro lado, se tivermos em conta a dimensäo INSTRUMENTO em lexemas como pontapear, bolar, esbofetear, cabecear, esmurrar (alguem) - «x bate a bola com ο pe»: pontapear, «x bate a bola com a mäo»: bolar, «x bate a bola com a cabega»: cabecear, «x bate em alguem com ο punho fechado»: esmurrar - , que realizam concretamente ο traio «bater em y com parte do corpo», veremos que näo ha a cobertura total das designaföes possiveis em que possa ocorrer «bater com parte do corpo»: temos de nos socorrer de meios sintäcticos, como, por exemplo, 'bater em alguem com ο joelho': dar uma joelhada em, 'bater com a palma da mäo em': dar uma palmada em, 'bater em alguem com as costas da mäo': dar com as costas da mäo em. Ε se levarmos esta dimensäo para outros dominios, tais como «bater com um objecto em», temos 'bater com um martelo': martelar, mas em 'bater com um pau': dar com tan pau em, etc. Uma dimensäo pode existir numa parte do micro-campo, mas pode faltar noutra parte: capäo ('galo castrado') vs. galinha castrada, ao lado de galo-galinha, garanhöo ('cavalo castrado') vs. egua castrada, ao lado de cavalo-egua (cf. Kastovsky 1982, 86ss.). Ο lexico duma lingua encontra-se estruturado segundo determinados principios: por exemplo, a dimensäo MATURIDADE realiza-se, ou recorrendo a diminutivos, como lobo-lobinho (a loba pariu dois lobinhos), porco-porquinho, perdiz/perdigäo-perdigotolperdigota, coelhoj läparo-laparoto, ou recorrendo ao lexico primärio, como homem-rapaz-criartfa, boi-vitelo-bezerro, bode/chibo-cabrito, carneiro-cordeiro-anho, galo-frango-pinto-pintainho, etc. Os processos repetem-se. Vemos assim que ο lexico primärio e ο lexico secundärio (palavras derivadas) se condicionam e se complementarizam mutuamente. Assim, se existir um lexema primärio que realize uma determinada dimensäo, como a dimensäo anteriormente analisada INSTRUMENTO (atraves de cabecear, pontapear, esmurrar), ha restricjöes ä forma9äo da palavra derivada a partir do nome do «instrumento»: crivo-crivar, filtro-filtrar, serra-serrar, telefonetelefonar, mas essa formagäo näo e possivel
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para arado, pois existe ο lexema primärio lavrar, para vassoura, por existir ja varrer, etc. Os processos morfologicos, sintäcticos e semänticos ficam bloqueados, no caso de existirem lexemas primärios. Alias os processos formativos e flexionais Servern para lexicalizar certas dimensöes, como a dimensäo SEXO: galo-galinha, rapaz-rapariga, duque-duquesa, condecondessa, lebre-lebräo, perdiz-perdigäo, ao lado de boi-vaca, bode-cabra, cavalo-egua, carneiroovelha, e peru-perua, lobo-loba, frango-franga, etc.
A sistematicidade existente na lingua verifica-se no tipo de oposi9Öes entre os lexemas de um campo lexical: oposigöes que säo similares äs da fonologia. Temos a oposifäo privativa em fonologia, observävel em posi(äo intervocälica entre /r/ e / R / (/caro/ vs. /carro/) e esta oposi9äo pode ser neutralizada noutras posiföes, em que a realiza^äo e a equivalente a / R /, em inicial de palavra /rato/, ou a /r/ em final de silaba fechada ou final de palavra (mortal, amor), funcionando portanto apenas os trafos comuns a /r/ e / R /; a mesma oposiiäo e a respectiva neutralizafäo se verifica no lexico: pai/mäe: pais, atraves do trafo [+/-MASC], largo/estreito: largo (qua! e a largura deste move/?) (cf. Geckeler 1980, 47). Temos assim «oppositions privatives (ou, plutöt, analogues aux oppositions privatives . . . , c'est-ä-dire . . . des oppositions du type X/non-X» (cf. Coseriu 1975, 38). As oposi9Öes graduais da fonologia - verificäveis entre as vogais anteriores ou entre as vogais posteriores - säo enconträveis tambem no lexico, como acontece, por exemplo, nos adjectives de IDADE: antigo-velho-idoso-arcaicosenil-novoljovem-moderno-(recente)-juvenil/ infantil-maior-menor-inedito, ou nos adjectivos de APRECIA£ÄO TERMICA: quente-morno/ tepido-frio. As oposiföes equipolentes, em que cada um dos membros se encontra numa oposifäo imediata com todos os outros membros, implicando a negagäo de todos os outros, ο que acontece nos ADJECTIVOS DE COR propriamente dita (cf. Coseriu 1975, 34; Vilela 1979) ou nas nomenclaturas de designa9Öes de animais, plantas, etc. Os semas, classemas, as oposi9• multitude, amaram —* amaro (ib., insigne Joäo de Barros, näo teriamos obra, que 63-127).
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
pela linguagem merecesse ser lida com approveitamento, e gosto. Empenhou-se este illustre homem em dar regras seguras a Lingua, e em pratica-las nas suas obras, escrevendo-as com termos täo proprios, e puros, que mereceu ser chamado ο fundador da pureza, e elegancia da sua Lingua, com tanta justi^a, quantos foram os merecimentos para tambem ο appellidarem na Historia ο Livio Portuguez. Na verdade que quem 1er por este Classico admirarä nelle uma tal abundancia de termos, cheios de propriedade, e energia, e uma tal affluencia de expressöes genuinas, nascendo tudo de um estylo claro, e correcto, que jamais se animarä a negar-lhe ο justo titulo de primeiro Mestre da Linguagem Portugueza» (Freire 1842, 5-21). Num ensaio sobre a filologia portuguesa coroado pela Academia, ο oratoriano Antonio das Neves Pereira assenta a importäncia da poesia para ο aperfei(oamento das linguas, embora a Poesia transcenda a linguagem do uso, sustenta que ο seculo XVI foi com Camöes, Antonio Ferreira, Bernardes, Miranda e Pedro de Andrade Caminha a epoca mais feliz da lingua e da literatura portuguesa e examina em pormenor e criticamente ο estilo cömico, heroico-trägico, heroico-epico, pastoril e lirico destes poetas a tomar como modelos. Os seus juizos säo em parte globais, em parte referem-se ao uso concreto de determinadas palavras e constni^öes. Α propösito de Diogo Bernardes, que considera ο principe dos poetas no estilo pastoril, afirma por exemplo: - «Nas descrip9Öes se observa a brevidade, e concisaö judiciosa, bem differente da ambi5äo pueril de outros Poetas, cujas descrip^öes ao menos por longuissimas se fazem fastidiosas. Nesta concorre duplicada grafa pela repeti?aö, e viveza da imagem» (112). - «Nesta exposi9aö, que faz ο Pastor dos seus disvellos, podiaö aprender todos os Poetas a pintar ο amor fysico innocente, como os antigos, sem os enleios e contorsöes, que os homens inventäraö para seu tormento, e que os Poetas enfeitaö de miseraveis agudezas» (114). - «A singeleza de estylo naö exclue a delicadeza, como se ve quando Peregrino tocando os gestos de saudade de hum pequenino cervo domestico, pela ausencia de Ulina, diz francamente, e com coincidencia de vozes engrajadas, comparando-se com aquelle animalzinho: Que menos farä triste ο triste Anzinon (115). - «Por exemplo na (sc. egloga) 16.a reina hum estylo familiar, chaö, singelo, hora picante, hora engra9ado, e hum pouco cömico, conveniente ao Dialogo de dous Pastores, que se communicaö sem assumpto mais interessan-
te, do que a simples communica^aö, suppondo-se Pastores de segunda ordern, isto he, Pastores de maior simplicidade» (117). - «Aos Pastores, fallando em grafa, saö naturaes os chistes» (117). Na autoridade dos clässicos, embora näo exclusivamente, fundam-se tambem os primeiros lexicögrafos modernos Bluteau e Moraes na escolha das palavras a register (—» 457, 3. e 4.2.). Particularmente dificil resulta neste caso decidir que palavras dos clässicos devem considerar-se e em que medida antiquadas (Freire 1842, 22-32; Pereira 1793, 185-189). Os estudos estilisticos criticos dos seculos XVII e XVIII prepararam as bases para a constituifäo da historiografia literäria moderna. Garrett escreve um Bosquejo da historia da poesia e lingua portuguesa (Garrett 1963, 477-512) em que distingue as seguintes epocas: - Primeira epoca literäria; fins do XIII ate os principios do sec. XVI - Segunda epoca literäria: Idade de oiro da poesia e da lingua desde os principios do XVI ate os do sec. XVII - Terceira epoca literäria; principia a corromper-se ο gosto e a declinar a lingua. Comedo, ate ο fim do sec. XVII - Quarta epoca: Idade de ferro; aniquila-se a literatura, corrompe-se inteiramente a lingua. Fins do XVII, ate meados do sec. XVIII - Quinta epoca: Restaurafäo das letras em Portugal. Meio do seculo XVIII ate ο fim - Sexta epoca, segunda decadencia da lingua e literatura; galicismo e tradu^oes. Estas legendas indicam claramente que para ο estabelecimento de periodos literärios podem jogar um papel importante criterios valorativos de dificil objectiva9äo: ο gosto corrompido da terceira epoca seria devido ao «dedalo inextricävel de conceitos, de argiicias, de exageraföes, de afectada sublimidade, falsa e vä grandeza» (496) e na sexta epoca a galomania teria introduzido «frases bärbaras repugnantes ä indole do idioma, termos hibridos, locu^öes arrastadas, sem elegancia» (504). A critica da lingua e da semäntica dos textos faz parte ainda hoje do arsenal descritivo dos historiadores da literatura. Veja-se como exemplo a apresentasäo negativa do simbolista Eugenio de Castro no manual de Saraiva e Lopes: «Representante tipico do cunho artificioso e completamente desenraizado dos nossos primeiros grupos simbolistas, este poeta denuncia no entanto, pelo contraste, a penüria imaginativa de quase toda a poesia sua contemporänea, a incapacidade de transcender as banalidades de um murcho ou vago idealismo romäntico formalmente desleixado. Eugenio de Castro, incapaz de uma revolufäo profunda na poesia e mesmo de criar simbolos
442. Portugiesisch: Sprachbewußtsein und Sprachbewertung
com uma ressonäncia poetica que transcenda ο maravilhoso sumptuärio, contribui, todavia, para a reabilitafäo da intencionalidade artistica, contra ο preceito romäntico da improvisaiäo inspirada, que os parnasianos näo tinham entre nös vencido; contribuiu deste modo para um orgulhoso culto da ou (1976, 1056; Eugenio de Castro podia ser valorado tambem como renovador do vocabulario poetico portugues). Para objectivar este genero de critica conviria estudar historicamente as formulates destes juizos e as modalidades da sua aplica(äo. 6. A consciencia dos registos Os registos conscientizam-se no momento em que nos damos conta de que uma mesma lingua varia segundo ο tempo, os lugares ou a extracfäo social. Um dos primeiros exemplos desta consciencia encontra-se no Diälogo em louvor da nossa linguagem de Joäo de Barros. Falando da conveniencia de derivar vocibulos do latim, declara: «a meu juizo, tarn mal parefe hum vocibulo latino mal derivado a nös, como algüa palavras que achamos em escrituras antigas, as quaes ο tempo leixou esque^er. A my muito me contentam os termos que se conformam com ο latim, dado que sejam antigos: ca destes nos devemos muito prezar, quando nam acharmos serem tam corrutos que este läbeo lhe fa$a perder sua autoridade; nam somente 6s que achamos per escrituras antigas, mas muitos que se usam antre Douro e Mino, conservador da semente portuguesa, os quaes alguus indoutos desprezam por nam saberem a raiz donde nähern» (Barros 1959, 82). Ο criterio sociologico aparece em Duarte Nunes de Liäo quando na Origem da lingoa portvgueza propoe que «os homens polidos deuaö escusar de fallar palauras insolentes, & grosseiras» (segue uma pequena lista de palavras a evitar, como batocar por bater, cousa corriqueira por vulgar, costumada; cap. XVIII: De alguns vocabulos que vsaö os plebeios, ou idiotas que os homens polidos naö deuem vsar, Liäo 1784, 106). Neste espirito de «decencia», Rafael Bluteau propora numa das suas Conferencias eruditas (Oratorio requerimento de palavras portuguezas, aggravadas, desconfiadas, e pertendentes; 1696) a substitui(äo da palavra corrente cagalume por pirilampo, imitapio do helenismo latino lampyris usada pela Condessa da Ericeira D. Joana de Menezes num romance e num soneto (Pinto 1988, 19; Bluteau 1727, 13). Nas suas Regras da Lingua Portugueza (1721), Jerönimo Contador de Argote, depois de ter distinguido sem juizos de valor dialectos locoes («O Dialecto da Provincia da Estremadura, ο da Provincia de Entre Dou-
437
ro, e Minho, ο da Beyra, ο do Algarve, e ο de Tras os Montes»; Verney, em contrapartida, propöe como modelo a Variante da Extremadura: «os Portugueses devem pronunciar como pronunciam os homens de melhor doutrina da Provincia de Estremadura» (Verney 1949-1952, vol. 1, 45, Carta primeira), dialectos de tempo («Antiquissimo, e he ο que se usou ate ο tempo de El Rey Dom Diniz ο Sexto Portugal. Antigo, e he ο que se usou quasi ate a perda de El Rey D. Sebastiäo, e Moderno, e he ο que actualmente se usa da perda de El Rey D. Sebastiäo para ca») e dialectos de proflssäo («Ο da prosa, a que chamaremos Prosaico, e ο do verso, a que chamamos Poetico»), acrescenta que «Ha hum modo de fallar a lingua Portugueza mao, e viciado, ao qual podemos chamar Dialecto rustico, e delle usa a gente ignorante, rustica, e incivil, e della he necessario desviar aos meninos bem criados». Este dialecto rüstico difere do «Dialecto verdadeyro» «na pronuncia, nas palavras, e no modo de fallar a lingua Portugueza». Como exemplos aduz: «Para dizerem os rusticos Por certo, dizem Bofe. Aos tostoens dizem Tostaens, aos Gräos Graes &c. A letra Ζ muytas vezes pronunciaö como G, ao Vizitar dizem Vigitar, ä Vizita Vigita. Eu fizera dizem Eu figera. Eu trouxe dizem Eu trouve, a Ouvido dizem Ouvisto. Atreverse dizem Estreverse. Flores dizem Froles. &c» (Neto 1952, 561-564). Madureira Feijo oferece-nos na sua Ortografia longas listas de rusticalismos («erros») com suas «emendas»: «Arcipreste. Dignidade na Se. Erro Acipreste», «Dirigido. Diregido», «Disciplina (...). Os erros do vulgo nesta palavra saö Diciprina», etc. Como e fäcil verificar, trata-se muitas vezes de formas evoluidas naturalmente (por assimilafäo, dissimilafäo, mudan^a analögica de prefixos ou de termina^öes, etc.) ou de palavras que näo coincidem com a lingua-padräo alatinada e artificialmente fixada que se impos a partir de seculo XVI e que continuam a ser frequentes na lingua viva das varias regides portuguesas (cf. por exemplo Vasconcellos 1926, 353-384 (Erros de linguagem no uso quotidiano) e Cordeiro 1939, 55-97). Para caracterizar estas formas e palavras näo padronizadas, Fr. Luis do Monte Carmelo usa no seu Compendio de orthografia as seguintes defini5Öes valorativas (Monte Carmelo 1767, Explicafam; no que diz respeito äs caracteriza^öes dialinguisticas modernas —»• 455): - «Antig. e Vulg. Termo antigo, e Vulgar, do qual ainda usa ο Vulgo, ou pessoas doutas menos cultas; peloque poderä ter lugar em Conversapoes, ou Escritos ordinarios, e tambem nos eruditos, quando explicar bem ο conceit ο». - «Antig e Pleb. Termo antigo, e Plebeu, isto he,
438
VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
do qual ainda usa a Ρlebe, que nam se-ha-de imitar». - «.Antiq. Termo antiquado, isto he, proprio do primeiro Dialecto do Idioma Portuguez, ο qual Dialecto durou ate ο tempo do Rei D. Dinis. Os Termos antiquados hoje menos perceptiveis, se-explicam neste Compendio para intelligencia dos Escritores antigos Portuguezes. Alguns destes Vocabulos, como tambem dos antigos (Entre huns, e outros nam he moralmente possivel fazer distinfam completa ( . . . ) ) ainda tem uso nos Formularies de Juramento de Fidelidade, em Alvaräs, Decretos, e Cartas Rigias, de que usam os nossos Monarcas Fidelissimos por causa de hum obsequio piedoso, e feliz recordafam de seus Augustissimos Progenitores». - «Com. Τέπηο comico, que so pode ter uso em Materias brulescas, v. g. Comedias, e Actos semelhantes, ou em Conversafoes, e Escritos entre particulares amigos para honesto divertimento; mas nunca em Materias graves, ou serias, quando a Prudencia nam dicte ο contrario alguas vezes». - «Com. e Vulg. Termo Comico, e Vulgar, de que usa ο Vulgo ainda em Conversapes graves, mas menos cultas». - «Famil. Termo Familiar, ou proprio de amigos, ο qual coincide com Termo Comico». - «Lat. Termo Latino, pouco usado em puro Portuguez». - «Pleb. Termo Plebeu, do qual nam deve usar hum Orthologo. Neste Compendio se-distingue do Vulgar ο Termo Plebeu conforme a senten(a de alguns Eruditos, ou para mai(o)r clareza; aindaque nam foi possivel distinguir sempre estes Termos». - «Pouco us. Termo pouco usado, do qual hum Orthologo nam deve usar sem necessidade algüa». - «Rust. Termo Rustico, ou proprio de Agricultores». - «Vulg. Termo Vulgar, de que ordinariamente usam pessoas graves, aindaque menos eruditas. Destes Termos Vulgares pode usar ο Orthologo, quando for conveniente, paraque explique ο seu Conceito com energia». - «Vulg. e Com. Termo comico, de que ordinariamente usa ο Vulgo». Apoiando-se na retörica classica (cf. v. gr. Cicero, De oratore, III, 10-12) os linguistas normativos censuram geralmente as formas e palavras antiquadas, rüsticas ou plebeias e novas. As inovaföes, criticadas por uns e defendidas por outros, dos seculos XVI e XVII säo os latinismos, as dos seculos XVIII, XIX e XX os galicismos (cf. v. gr. Vasconcellos 1926, 378-384, que retoma ο genero de listas de «Erros e emendas»: «banal. Deve dizer-se frivolo,
trivial, corriqueiro»4, Lapa —• 444, 7).
1977,
45-59;
7. Α conscientizafäo da importäncia dos conhecimentos metalinguisticos Como observa justamente Oliveira Marques, «nunca escolas e mestres particulares ο (sc. portugues) ensinaram ate finais da Idade Media. Um pouco ä maneira dos dialectos de hoje, ο portugues era ouvido no berfo falava-se depois naturalmente e escrevia-se (os que sabiam escrever) sem nunca se ter aprendido» (Marques 1974, 175). A reduzida percentagem de pessoas que tinha a possibilidade de aceder ä escrituralidade devia-o fazer atraves das gramäticas e das retöricas latinas (entre as mais frequentes nos seculos XV e XVI a Grammatica Pastrane, de que existe um incunäbulo impresso em Lisboa em 1497 (Buescu 1992, 65) e ο De Arte Rhetorica libri tres de Cipriano Soares (1562; —»443, 4.1. e 4.3.)). Pero de Magalhäes de Gändavo e ο primeiro gramätico que escreve uma Regras qve ensinam α maneira de escrever e orthographia da lingua Portuguesa «pera os que näo säo latinos» (1574; Buescu 1992, 85). Nos Diälogos da Corte na aldeia e noites de inverno, livro destinado a servir de «padräo ä cortesania dos pa90s e solares senhoriais» (Saraiva/Lopes 1976, 430), Rodrigues Lobo propöes värias regras para as conversafoes cultas, entre as quais destaca a de «falar vulgarmente com propriedade», que ο autor explica da maneira seguinte: «se ο falar proprio e com palavras naturais e menos figuras da retörica para ornamento delas, e näo usar dos tropos de alegorias, metaforas, translates, antonomäsias, antifrasis, ironias, enigmas, e otras muitas, isso se usa na prätica vulgar para se tratarem livremente as palavras pröprias, pois sömente algumas transl a t e s , antonomäsias e ironias se acham nela e muito raramente outras figuras» (Lobo 1959, 176-177; —»443, 5.1.). A primeira Poetica moderna em portugues para Portugueses, a Arte poetica de Francisco Jose Freire, aparece so em 1748 (—»443, 10.3.). No mesmo seculo Verney formula explicitamente a necessidade de estudar a gramätica da propria lingua: «Α Gramätica e a arte de escrever a falar correctamente. Todos aprendem a sua lingua no ber^o; mas, se acaso se contentem com essa noticia, nunca falaräo como homens doutos. Os primeiros mestres das linguas vivas comummente säo mulheres ou gente de pouca literatura, de que vem que se aprende a propria lingua com muito erro e palavra impröpria, e, pela maior parte, palavras plebeias. Ε necessärio emendar com ο estudo os erros daquela primeira doutrina. ( . . . ) ο primeiro principio de todos os estudos deve ser
442. Portugiesisch: Sprachbewufitsein und Sprachbewertung a Gramätica da propria lingua» (Verney 1959-1952, vol. 1, 26-33, Carta primeira). Em 1761, durante ο governo do Marques de Pombai (1755-1777), foi criado ο Real Colegio dos Nobres, uma instituifäo de ensino secundärio de cujo programa fazia parte ο ensino obrigatörio do portugues (Pinto 1988, 12). Em 1772 cria-se ο Ensino Primärio Oficial. Ο liberalismo do seculo XIX, para ο qual a alfabetiza^äo e uma condifäo tanto para votar como para ser eleito deputado, generaliza ο ensino primärio (Constituifäo de 1822), ο republicanismo torna-o obrigatörio (Constituifäo de 1911). Multiplicam-se neste contexto ο manuais de gramätica, de retörica e de estilistica, cuja histöria estä por escrever. Apesar dos esfor50s dos governos Portugueses dos ültimos decenios, ο analfabetismo continua a ser um problema, de tal maneira que ainda a Constituijäo de 1974/1982 preve qua ao Estado incumbe «Garantir a educafäo permanente e eliminar ο analfabetismo» (—»441, 6.1.). Contudo, ο jornalista Vitor Andrade constata en 1989 que «Somos uma nafäo com um elevado grau da analfabetismo» (Expresse, 30-10-1989; no que diz respeito ao analfabetismo na Africa lusöfona —* 452b, 4.). Ο crescente peso dos paises lusöfonos na comunidade internacional e a consciencia de que ο portugues e uma das linguas mais faladas do mundo (—* 359, 2.7.) levaram em 1922 ä criafäo do Instituto Internacional da Lingua Portuguesa, «em ordern ä preserva9äo, enriquecimento e divulgafäo da lingua portuguesa», e do Instituto CamÖes, que «tem como atribuifäo fundamental a promofäo e fomento do ensino e difusäo da lingua e cultura portuguesas, tanto no ämbito das instituiföes de ensino como noutras instäncias vocacionadas para ο diälogo intercultural, para a expansäo e defesa do idioma portugues e para a valorizafäo da presenija portuguesa no mundo» (Diärio de Repüblica de 15 de Julho de 1992, Decreto lei η. ο 135/92). 8. Bibliografia
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443. Portugiesisch: Sprache und Literatur
an Literatur interessierten Gebildeten die W a h l zwischen drei Sprachen hatten: Lateinisch, Portugiesisch, Spanisch: Die erste Trennung zwischen diesen Möglichkeiten war nicht geographisch, sondern nach Textsorten: lyrische Gedichte wurden galicisch-portugiesisch geschrieben, handlungsreiche Texte wie Chroniken und frühes Theater bevorzugten das Spanische, juristische und sakrale Texte wurden lateinisch verfaßt. Auf dem Wege zu einer literaturfähigen Sprache grenzte sich das Portugiesische weniger als Schriftsprache gegenüber der gesprochenen Sprache a b als vielmehr in lusitanischem Stolz gegenüber den Herrschaftsansprüchen der Sprache des kastilischen N a c h b a r n u n d in rhetorischem Selbstbewußtsein gegenüber den in der lateinischen Tradition geschulten Klerikern. D a s Interesse a n rhetorischen Fragestellungen zieht sich wie ein roter F a d e n durch das Gewebe der portugiesischen Literaturgeschichte. Als Lehrgegenstand wurde die Rhetorik von den mittelalterlichen Klosterschulen weitergetragen in die Renaissance und blieb bis an die Grenzen des 20. Jahrhunderts selbstverständliches Schulpensum (cf. dazu Figueiredo 1879). Auch in unseren Tagen sind rhetorische Gesichtspunkte f ü r portugiesische Literaturwissenschaftler ein wichtiges Kriterium f ü r die Beurteilung. So schreibt Öscar Lopes in der
Lingua e literatura 1. Einleitung 2. Die Anfänge volkssprachlicher Dichtung 3. Das „Goldene Zeitalter" 4. Der Humanismus im 16. Jahrhundert 5. Zurückdrängung des Lateinischen im 17. Jahrhundert 6. Die Akademien des 18. Jahrhunderts 7. Profane und geistliche Autoren von barokken Rhetorik-Theorien 8. Aufklärung ab Mitte des 18. Jahrhunderts 9. Zwei Handbücher für Stil und Rhetorik aus dem Ende des 18. Jahrunderts 10. Überblick über Theorien der Poesie 11. Die romantische Schule 12. Der Realismus im literarischen Streit 13. Das 20. Jahrhundert 14. Bibliographie 1. Einleitung Die engen Verbindungen der werdenden portugiesischen Nation zum Norden, zum Galicischen hin, und die kulturellen Verflechtungen der vom gemeinsamen Ziel der Reconquista ergriffenen christlichen Herrscher und Völker im Norden der Iberischen Halbinsel brachten es mit sich, d a ß bis ins 16. Jahrhundert hinein die
Miguel Metzeltin,
Viena
443. Portugiesisch: Sprache und Literatur
Einführung zu Almeida Farias Roman A Paixäo (1986, 13): «Muito havia ainda a dizer acerca da täctica e da estrategia literäria deste romance. 0 adequado β frequente uso de recursos como a aliterafäo ou paronimia ( 420, 3.3.1.). Im Gegensatz zu Oliveira hat Barros die vorgeschlagene graphische Differenzierung der Vokale in seiner Grammatik selbst verwendet. Neben dem Akut verwendet Barros im Text den Zirkumflex, aber nur auf den Objekt-Personalpronomina ä('s) und o(s), wie ζ. B. in (cf. Barros 1971, 135): « . . . por que nossa tenfäm ? fazer algü proueito aos minimos (sie; nport. meninos, O. W.) que per esta arte aprenderem, leuando ös de l^ue a graue, e de poueo a mais». Doppelschreibungen von Vokalen, wie sie in altportugiesischen Dokumenten gang und gäbe waren, lehnt Barros ab. Anstelle von maas, pees, poos solle mäs, pgs, pös geschrieben wer-
445. Portugiesisch: Geschichte der Verschriftung
den, da sie in der Aussprache nur einen Laut darstellen (cf. Barros 1971, 141). Was die Doppelschreibungen von Konsonanten angeht, so läßt Barros folgende Graphien zu: II, mm, nn, rr, ss. Doppel-ί kommt nur intervokalisch für /s/ vor: assi, esse, nössa (im Faksimile: a f f i , eße, ηόβα, Barros 1971, 152). Ferner differenziert Barros artikulatorisch die beiden r-Laute: «hum singelo que t?m a uöz l?ue e branda a que chamamos, ?re, e outro dobrado que rompe a uöz com impeto que se chama ?rre» (Barros 1971, 151) und weist auf den Bedeutungsunterschied zwischen carreta und careta hin (ib.). In intervokalischer Position können nach Barros II, mm, nn in bestimmten Wörtern (ohne phonologische Oppositionsfunktion) vorkommen; er führt selbst die Latinismen grammätica, immortal (ib., 149) und anno (ib., 150) an. Er wendet sich aus etymologischen Gründen gegen die Graphie todollos, statt derer er auf todolos besteht, schreibt selbst aber stets ella, aquelle oder syllaba. Einzig in dem Wort o f f i f i o erscheint des öfteren Doppel-/?". Obwohl Barros zwischen dem Konsonanten ν und dem Vokal u unterscheidet (cf. Barros 1971, 145), betrachtet er die beiden Grapheme als Varianten. Das Graphem ν komme anlautend und inlautend vor, an seiner Stelle könne aber «por causa da böa composifäm das leteras» auch u stehen. Außer den Beispielwörtern vetaie, veio, vimos, vontäde, vulto und Eigennamen wie Viturino, Virgilij gibt er in der Orthograßa /v/ stets durch u wieder: uezes 'vezes', uogäl 'vogal', sprue 'serve', escreuer 'escrever'. Nur in den Titeln seiner Schriften verfahrt er teilweise umgekehrt: DIALOGO EM LOWOR DA NOSSA LING VAGEM (cf. B a r r o s 1971, 156).
Die Grapheme i, j und y werden von Barros theoretisch als «j, lögo, i, comü, y, grego» auseinandergehalten (cf. Barros 1971, 143). So soll j zur Wiedergabe des Phonems fol dienen, wie ζ. B. in jäfo, jantär, justipa etc. (ib.). In Wirklichkeit schreibt Barros in der Orthografia fe/ stets als i, wie die Beispiele iä 'ja', seia 'seja', cuio 'cujo', aiütameto 'ajuntamento' belegen. Das Graphem y erscheint nicht nur in inlautenden Triphthongen des Typs mayor, ueyo und auslautenden Diphthongen wie ζ. B. in päy, farey etc., sondern gelegentlich auch anstelle von i zur Wiedergabe des Vokals /i/: aquy, assy, easy, per sy so. Hier war offensichtlich die Tradition oder die Gewohnheit des Setzers - stärker als die explizit formulierten orthographischen Regeln. Das Graphem q würde Barros am liebsten aus der portugiesischen Orthographie verbannen. Er schreckt jedoch letztlich vor der Neuerung, /k/ stets durch c wiederzugeben, zurück und notiert als vorkommende Graphemkombi-
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nationen que /ke/, qui /ki/ und qua /kwa/. Die Kombinationen quo und quu seien hingegen völlig ausgeschlossen (cf. Barros 1971, 150s.). In Wirklichkeit tauchen in seinem Buch die Schreibweisen cinquo (140) und cinquoenta (139) auf. Den auslautenden Nasaldiphthong /EÜ/ gibt Barros niemals durch -äo, sondern stets durch -am, gelegentlich auch durch -ä wieder, gleichgültig, ob dieser betont oder unbetont ist: chamam, aspirafäm, nam 'näo'. Zur Differenzierung der 3. Pers. Sing. Präs. Ind. der Kopula von der Konjunktion e 'und' schlägt er anstelle von e oder he die Verwendung des Akuts vor: e (cf. Barros 1971, 143). In der ersten und zugleich wichtigsten Orthographie-Regel spricht sich Barros (op. cit., 139) dezidiert für eine an der Aussprache orientierte Graphie aus: «A Primeira e principal r^gra na nössa orthografia, ς escreuer todalas diföes com tantas leteras com quantas a pronunfiamos, sem pofr consoantes ofiösas: como uemos na escritura italiana e franyesa. Ε dädo que a difam seia latina, como ä deriuamos a nos, e pgrder sua pureza, logo a deuemos escreuer ao nosso modo, per semelhante exemplo, Orthographia ? uocäbulo grego, e os latinos ο escrfuem desta maneira atras, e nös ο deuemos escreuer com ?stas leteras, orthografia, por que com ellas ö pronunciamos». Am Ende seiner Orthografia wendet sich Barros den Satzzeichen zu. Er führt den Punkt (cölo), das Semikolon (cöma), das K o m m a (verga), die runden Klammern (parentesis) und das Fragezeichen (interrogafäm) ein und erläutert ihre Funktion. Er dürfte der erste portugiesische Orthograph gewesen sein, der auf die fatalen Folgen einer falschen Zeichensetzung aufmerksam machte. In dem folgenden Satzgefüge (cf. Barros 1971, 154) «Ler as obras de Luthero: nüca obede^er ao päpa, φ ο mais seguro pera a säluafäm» müßte der Doppelpunkt (der heute einem Semikolon entspricht) selbstverständlich nach nüca stehen, wenn man nicht der Häresie bezichtigt werden wollte - was zur damaligen Zeit bekanntlich lebensgefährlich war. 3.1.3. Pero de Magalhäes de Gändavo: Regras qve ensinam α maneira de escrever e orthographia da lingua Portuguesa (1574) Im Jahre 1574 veröffentlichte Pero de Magalhäes de Gändavo in Lissabon ein rund 70 Seiten umfassendes Büchlein, dessen vollständiger Titel Regras qve ensinam α maneira de escrever e orthographia da lingua Portuguesa, com hum Dialogo que a diante se segue em defensam da
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VI. Sprachen und Sprachgebiete:
Portugiesisch
mesma lingua lautete (Faksimile-Ausgabe eingeleitet von Maria Leonor Carvalhäo Buescu, cf. Gändavo 1981). Das Werk, das 1590 ein zweites und 1592 ein drittes Mal aufgelegt wurde, enthält nach der Widmung an den König und dem Vorwort an den Leser auf 32 Seiten Regeln und Stellungnahmen des Autors zu ausgewählten orthographischen Problemen der portugiesischen Sprache. In dem auf die Orthographie folgenden Dialogo em louuor da lingua Portuguesa streiten ein Portugiese und ein Spanier - jeder in seiner Muttersprache - über die Vorzüge ihrer jeweiligen Sprache. Gändavos Werk ist weit davon entfernt, eine vollständige Orthographie darzustellen. Indem sich der Autor einige orthographische Schwierigkeiten, wie ζ. B. die Unterscheidung der Grapheme c, s, und z, vornimmt, erfüllt das Büchlein eher einen praktischen Zweck. Dem Vorwort ist zu entnehmen, daß Gändavo orthographischen Verwechslungen vorbeugen will, die zu einer falschen Aussprache führen könnten, denn (8): «porque com saberem bem escreuer, saberiäo bem pronunciar os vocabulos [...]». Viele orthographische Fehler könnten leicht vermieden werden (9) «[...] em guardar a orthographia cöforme ä ethymologia [sie! O. W.]». Mit Gändavo zieht, wie man an diesen Äußerungen leicht erkennen kann, das Prinzip der etymologisierenden Orthographie explizit in die Verschriftung des Portugiesischen ein. Gemäß dem lateinischen Bildungsmuster führt Gändavo im Gegensatz zu seinen Vorgängern wieder phonologisch irrelevante Doppelkonsonanten in die Schrift ein, wie ζ. B. in accidente, accento, differente, officio, oppressäo, illustre, syllaba, innumerauel. Die „Treue" zum Latein wird als Verpflichtung herausgestellt (ib., 31): «E pelo mesmo caso que esta regra se guarda em ο latim, se deue tambem guardar com a mesma fidelidade nesta nossa linguagem». Es ist daher nicht verwunderlich, daß auch andere Latinismen ständig im Text auftreten, wie ζ. B. lector, lectura, escripta, escriptura, nunqua, villa, anno. Gändavo unterscheidet 21 Buchstaben einschließlich y; der Buchstabe h kommt zwar vor, wird jedoch nicht als Buchstabe gezählt. Im Gegensatz zu Oliveira und Barros ist Gändavos Alphabet stark reduziert. Einige Regeln verdienen besondere Beachtung: - Weder am Beginn noch am Ende eines Wortes dürfen Buchstaben doppelt geschrieben werden, im Wortinnern nur «[...] quando a origem do vocabulo as pedir [...]» (28). Doppel-r nach einem Konsonanten ist zu vermeiden (also nur Anrique, honra). Der Gebrauch von R im Wortinnern ist untersagt, am Wortanfang kann R nur gemäß den von Gändavo
festgelegten Regeln für die Großschreibung stehen (cf. infra). - Folgt auf einen Nasalkonsonanten p/mjb, so steht m, wie ζ. B. in companhia, immense, ambifäo. In den übrigen Fällen steht n. - Wie Barros (cf. supra 3.1.2.) differenziert Gändavo zwischen ijxmdy («j, comprido, y, grego, i, pequeno», 35). Im Unterschied zu seinem Vorgänger hat er sich bei der Abfassung des Textes genau an die von ihm selbst aufgestellten Regeln gehalten. So schreibt er: jornada, cujo, aja; em meyo, foy, muy, aber muito, weil in diesem Fall /i/ weder Gleitlaut zwischen zwei Vokalen ist noch im Auslaut steht. - Das andere, ähnlich gelagerte, aus der altportugiesischen Epoche herrührende Verschriftungsproblem, die Unterscheidung zwischen u und v, löst Gändavo auf eigenwillige Weise (39): «SEmpre em prineipio de qualquer difäo se vsarä deste v, meäo, & em meyo sempre sera u, pequeno, ainda que sirua de consoante, aßicomo, viuua, viuer, &». Konsequent schreibt er vsar neben vicios und deue neben duas. - Mit der Funktionsbeschreibung des Buchstabens h tut sich Gändavo schwer. Er räumt zwar ein, daß h, das er in der Überschrift des betreffenden Kapitels als aspirpäo (sie) bezeichnet, am Wortanfang nur selten gebraucht wird, hält diesen Buchstaben in einigen Fällen aber aus etymologischen Gründen für gerechtfertigt (homem, honra, honestidade, historia etc.). Als Zugeständnis an den Usus läßt er auch unetymologisches h zu, wie ζ. B. in hum, hüa, hi, ferner in he 'e', um es von der Konjunktion e zu unterscheiden. Man erkennt hier sehr gut, wie viele der altportugiesischen Schreibgewohnheiten (cf. supra 2.4.) Schritt für Schritt normiert und in ihrer Variation beschnitten werden. Die Verwendung von Akzenten scheint Gändavo ein geeignetes Mittel zur Homographentrennung zu sein. Die Überschrift des den Akzenten gewidmeten Kapitels lautet denn auch «DOS ACCENTOS QVE se h ä o d e v s a r e m a l g ü a s
letras, ou vocabulos que teuerem duuidosa a significagao» (25). Die Kontraktionsformen des femininen bestimmten Artikels und der Präposition α versieht Gändavo mit einem Gravis oder einem Zirkumflex: ä, äs - im Text findet sich mehrfach auch der Akut in dieser Funktion - und unterscheidet sich hierdurch von den entsprechenden einfachen Artikelformen a, as, die keinen Akzent tragen. Die Position des Akuts auf der vorletzten bzw. letzten Silbe gibt die unterschiedliche Betonung bestimmter Verbformen in der Vergangenheit bzw. im Futur wieder und dient auf diese Weise zur gra-
445. Portugiesisch: Geschichte der Verschriftung phischen Differenzierung von Formen wie ζ. B. alcanfära vs. alcanfarä. In diesem Zusammenhang legt Gändavo auch die Schreibung des auslautenden Nasaldiphthongs /bü/ in der Verbalflexion fest (27): Ist der Diphthong wie in der Vergangenheit unbetont, so steht -am, wie ζ. B. in alcanfaram, ist er hingegen betont wie in der 3. Pers. PI. Futur, wird der Nasaldiphthong -äo geschrieben, wie ζ. B. in alcanfaräo. Die Verwendung eines Akzentes erübrigt sich offensichtlich in diesem Fall. Konsequent wäre es gewesen, auch die Endung der 3. Pers. PI. Präs. Ind. der Verben der Α-Klasse -am zu schreiben, da hier der Nasaldiphthong ebenfalls unbetont ist. Im Text selbst (mit Ausnahme der Überschriften) erscheint in diesem Fall jedoch stets die Graphemkombination -äo, wie ζ. B. in chamäo, resläo etc. Geht man den Text im einzelnen durch, so finden sich weitere Fälle des Akzentgebrauchs, die nicht durch Regeln beschrieben sind, wie ζ. B. einen Akut auf der Endung der 3. Pers. Sg. Futur (seruirä, escreuerä, vsarä etc.) oder einen Zirkumflex auf Wörtern wie so, pör, föra, pes. Akut und Zirkumflex wechseln stellenweise ab, wie ζ. B. in estä/estä claro. Aus den oben angeführten Regeln und den Textstellen ist zu entnehmen, daß Gändavo die Akzente zur Kennzeichnung der Tonstelle oder als Diakritika einsetzt. Gändavo widmet den Satzzeichen weit mehr Platz als seine Vorgänger. Er behandelt Komma (virgula), Semikolon (dous pontos), Punkt {ponto), runde Klammern {parenthesis) und Fragezeichen (interrogafäo). Ferner geht er auf die Worttrennung am Zeilenende mittels des Zeichens = ein. Die Graphemkombinationen sp und st dürfen seiner Meinung nach nicht getrennt werden; als Trennung ist also nur re= spondo, hone= stidade möglich. Gändavo ist im übrigen der erste portugiesische Orthograph, der genaue Regeln für die Verwendung von Großbuchstaben festlegt (ib., 18): «E logo a diante do mesmo ponto a primeira letra que se seguir serä maiuscula: porque hum ponto sö tem mais forfa que dous, & os dous mais que a virgula. Ε assi todos os nomes proprios, & sobrenomes de homes, ou de molheres, & nomes de cidades, de villas, ou de lugares, de reinos, prouincias, naföes, & rios, & de nomes exquisitos de animaes, ou bichos feroces, & os doze meses do anno, tambem se escreueräo com letra maiuscula».
3.1.4. Duarte Nunes de Leäo: Orthographia lingoa portugueza (1576)
483 da
Das vollständigste orthographische Regelwerk des 16. Jh. stammt aus der Feder von Duarte Nunes do Liäo (später de Leäo geschrieben), seines Zeichens «Desembargador da Casa da Supplicafäo». Die erste Auflage seiner Orthographia da Lingoa Portugueza erscheint in Lissabon im Jahre 1576, die zweite Auflage 1784 zusammen mit seinem 1606 veröffentlichten Werk Origem da lingoa Portuguesa unter dem neuen Gesamttitel Origem, e Orthographia da Lingua Portugueza (nova edi(äo Correcta, e emendada), die dritte Auflage 1864 (Edition der Erstauflage von Maria Leonor Carvalhäo Buescu, cf. Leäo 1983. D a diese Ausgabe nach modernen Gesichtspunkten t r a n s f e r i e r t ist, eignet sie sich nicht für eine Untersuchung der von Leäo selbst benutzten Orthographie. Ich zitiere im folgenden nach der zweiten Auflage, Leäo 1784, bei der allerdings geringfügige orthographische Modifikationen, die im 18. Jh. angebracht wurden, wie ζ. B. die häufige Verschiebung der Tilde auf das zweite Element des Diphthongs, zu berücksichtigen sind. Zu weiteren Einzelheiten der von Leäo aufgestellten orthographischen Regeln —»420, 3.3.3.). Für jedes der folgenden, teilweise zu Gruppen zusammengefaßten Grapheme und Digrapheme gibt Leäo die Verwendungsregeln an: A; Β, P, PH; C; D, T, TH; E; F; G; H; I; K; L, LH; Μ; Ν, NH; O; Q; R; S; V; Χ; Υ; Z. Im Anschluß an die Buchstaben wird der Gebrauch der Tilde erläutert. Das Graphem j wird unter / abgehandelt, und der Buchstabe u wird zusammen mit V besprochen. Κ wird offensichtlich nur aus Gründen der Tradition in dieser Liste aufgeführt und sogleich als «letra sobeja, & ociosa» (Leäo 1784, 177) aus der portugiesischen Orthographie wieder verbannt. Der Gebrauch der Grapheme g und j ist gemäß der Etymologie der betreffenden Wörter auseinanderzuhalten (cf. Leäo 1784, 174s.): «Mas sendo verdade, que da mesma maneira soa •ge.gi do que soa .je.ji. he de saber, nas didoes, onde entra esta pronunciasäo, que ordern teremos em as screuer: & se indistinctamente poderemos vsar de hCa & d'outra. Ε nisso deuemos teer respecto a duas cousas .s. aa origem dos vocabulos Latinos, donde descendem as palauras, que screuemos, & ao costume. [...] Item se screueraö com .g. os vocabulos, que dos Latinos vieraö a nös, que teem essa letra em algumas syllabas que Ihe ficaraö illesas, sem as corrompermos, como gerne, gemer, legitimo, genero, & outros infinitos. Mas per .j. screueremos todas as diyoes, que se passaraö dos Latinos a nös, que tinhaö ο mesmo .j. consoante, se essa syllaba ficou inteira, onde ο .]. vinha,
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
como jejum, subjecto, enjeitar, majestade, & alguns nomes peregrinos, como jebusseo, jephte, & outros vocabulos, [...]».
Im obigem Absatz ist, nebenbei bemerkt, zum ersten Mal ausdrücklich von „Wanderwörtern" (nomes peregrinos) die Rede, die an das orthographische System des Portugiesischen angepaBt werden. Das Phänomen selbst wird am Beispiel von Eigennamen jüdischer oder griechischer Herkunft bereits von Leäos Vorgängern gelegentlich thematisiert. Was die Unterscheidung von u und ν anbelangt, so verfährt Leäo ähnlich wie Gändavo (cf. supra 3.1.3.). Er unterscheidet zwar im Prinzip zwischen vokalischer und konsonantischer Funktion; in der orthographischen Praxis steht am Wortanfang aber stets ν (auch zur Wiedergabe von /u/): vsa, vulgares, und im Wortinnern stets u (auch zur Wiedergabe von /v/): punhäo, entraua. Nur bei Majuskeln oder Kapitälchen steht auch im Wortinnern V, vermutlich als Nachahmung lateinischer Inschrif-
unterscheidet sechs verschiedene Ursachen der Verdoppelung von Buchstaben: natureza, deriuapäo, signiflcafäo, corrupfäo, variafaö und composifäo (cf. Leäo 1784, 244s.). Obwohl Leäo zugibt, daß die Doppelschreibung keine Entsprechung in der Aussprache findet, besteht er auf ihr aus etymologischen Gründen (Leäo 1784, 251): «E ainda que na verdade, as nossas orelhas naö comprehenderaö a differenfa das letras dobradas, para conserua(a6 da origem & etymologia dos vocabulos, era necessario dobrarem-se, tomando-os nös dos Latinos, ou Gregos, assi como elles nolos daö».
Die folgenden Vokale und Konsonanten müssen in bestimmten Wörtern doppelt geschrieben werden: a (paadar 'paladar', aa 'ä'), b (abbreuiar, sabbado), c (accidente, occupar), d (addifaö, addiuinhar), e (fee 'fe\ teer 'ter'), / ( o f f i cio, difflcil), g (aggrauar, exaggerar), i (barrijs [Plur. zu barril], vij 'vi'), / (collegio, illustre), m (immense, communidade), η (annunciar, innocent e n : LINGOA PORTVGVESA. te), ο (soo 'so', auoo 'avö'), ρ (appropriar, opAls gelehrte Graphien führt Leäo die Digra- posifaff), r (carro, terra), s (assentar, assompheme ch (Lautwert /k/), ph, rh und th ein und brar), t (attenfaö, prometter), u (nuus, cruus nennt sie mißverständlich «letras que se aspi- [Pluralformen]). Man erkennt hier deutlich das raö» (op. cit., 270). Sie dienen zur Verschrif- Bestreben, durch Doppelschreibung von Vokatung von Wörtern, die aus dem Griechischen len auf lateinische Konsonanten aufmerksam stammen, wie ζ. B. architecto, philosophia, ca- zu machen, die in der Entwicklung zum Portutarrho, theatro, oder bei denen griechische Her- giesischen «por corrup^aÖ» geschwunden sind, kunft vermutet wird, wie ζ. B. author, authori- und durch Doppelschreibung von Konsonanten dade (op. cit., 274). die lateinische Wortbildung im Portugiesischen Ein besonderes Kapitel widmet Leäo den sichtbar zu machen. Nur bei rr gibt es eine lautDiphthongen, zu deren Verschriftung er die fol- liche Entsprechung für das Digraphem; in Fälgenden 16 Digrapheme einsetzt: äa, äe, ai, äo, len wie auoo dient Doppel-o nach Leäo (op. cit., au, ee, ei, eu, ij, oa, oi, öe, öo, ou, ui, üu. Her- 265) als Kennzeichen der Vokallänge (nicht jevorzuheben ist, daß Leäo die Schreibung -äo (in doch zum Ausdruck einer bestimmten Vokalder 2. Auflage von 1784 überwiegend - ä f f ) auf qualität). alle Verbendungen in der 3. Person Plural verEs folgen 20 orthographische Regeln. Die allgemeinert, gleichgültig ob die jeweilige En- letzte Regel ist nach Leäo die wichtigste (op. dung betont ist oder nicht. Die Lautverbindung cit., 302): /gwa/ gibt Leäo genau so wie Oliveira (cf. supra 3.1.1.) durch die Graphie goa wieder (lingoa, « A VLTIMA regra, que na lembranfa deue ser a primeiagoa), wobei er oa als eigenen Diphthong zählt. ra seja, que trabalhemos sempre, por inuestigar a oriIm Falle von /kwa/ bleibt er bei der Schreibung gem dos vocabulos. Porque pela etymologia delles, se qua (quando, qual), bei der nach seiner Darstel- sabe a Orthographia, & pela boa Orthographia a etyΕ esta he a fonte & a raiz de fallarmos, lung kein Diphthong vorliegt. Die aus heutiger mologia. & screuermos bem, & propriamente, ou mal [...]». Sicht ungewöhnüchen Diphthonge äa, ee, Tj, öo und üu sind bei Leäo morphologisch motiviert: Erst wenn man diese Grundregel akzeptiert, -äa bildet die feminine Entsprechung zu -äo leuchten die folgenden Normierungen Leäos (irmäo - irmäa); die übrigen Digrapheme wer- ein, die sich in dieser oder leicht modifizierter den verwendet, wenn ein auf -em/-im/-omj-um Form durchgehend in seiner Orthographia finendendes Nomen oder Adjektiv in den Plural den (cf. Leäo 1784, 279): gesetzt wird: bem - bees, malsim - malsljs, torn töos, atum - atüus. «Item se deue aduertir, que aquelles vocabulos poWie bereits vor ihm Gändavo sieht Leäo Doppelschreibungen von Konsonanten und Vokalen ausdrücklich vor; er behandelt dieses orthographische Problem sehr gründlich und
deremos screuer com Orthographia Latina, que acharmos incorruptos. Ε incorruptos chamo aquelles, em que naö esta mudado mais, que a terminafaö final, que he geeral em todas as lingoas corruptas. Polo que se ha de screuer officio com dous . f f . porque officium
445. Portugiesisch: Geschichte der Verschriftung se screue assi, & cauallo com dous .//. porque cabatlus se screue assi. Ε screueremos docto, doctor, doc Irina, precepto, preceptor; pecto, pectoral, perfecto, contracto, usufructo, & outros taes [...]». Was die Theorie und Praxis der Akzentsetzung betrifft, so unterscheidet sich Leäo kaum von Gändavo. Seiner Meinung nach dienen Akzente nur zur Homographentrennung; sonst sollten sie nicht verwendet werden, da sie eher Verwirrung stiften (cf. Leäo 1784, 314): «E porque muitas diföes se parecem com outras, por teerem as mesmas letras, & todauia por serem differentes na significafaö, teem difTerenfa no accento, releua vsar destes accentos, para demonstrafaö da differenfa. Dos quaes nas diföes, que naö teem outras semelhantes, naö deuemos vsar. Porque naö seruiraö de mais, que de causar confusaö aa gente vulgar, & fazer cair em erro, os que os quiserem imitar, naö ο sabendo per arte». Die Satz- und Druckzeichen werden von Leäo komplettiert und in ihrer Funktion festgelegt. Die drei wichtigsten Satzzeichen sind Virgola (, Komma), Comma (: Semikolon) und Colon (. Punkt). Ihre Aufgabe besteht darin, kleinere oder größere Äußerungseinheiten voneinander abzugrenzen (cf. Leäo 1784, 336): «E a different que ha entre estes tres pontos he, que a virgula se pöe, & faz distinyäo, quando ainda naö stä (sic) dicto tal cousa, que dee sentido cheo, mas soomente descansa para dizer mais. Ο segundo se pöe, quando stä dicto tanto, que da sentido, mas fica ainda mais para dizer, para perfeifaö, & acabamento da sentenfa. Ο qual ponto se chama comma, que quer dizer cortadura. Ο tereeiro se pöe, quando teemos chea a sentenja, sem ficar della mais que dizer. Chama-se colon, que quer dizer membro [...]». Als weitere Satz- bzw. Druckzeichen unterscheidet Leäo: Interrogatiuo (? Fragezeichen), Admiratiuo (! Ausrufezeichen), Paragrapho (Γ Paragraph), Parenthesis ( ( ) runde Klammern), Meo circulo (C Halbkreis), Apices (" Trema), Hyphen ( - ν - Bindestrich), Asterisco ('Asterisk), Obelisco ( • O b e l i s k ) , Brachia C Häkchen [zur Kennzeichnung eines Kurzvokals]), Diuisao ( - Trennungsstrich), Angulo ("Winkel). Mit der expliziten Normierung der Satzzeichen durch Leäo wird die Epoche ihres weitgehend regellosen Gebrauchs beendet. Allerdings ist, wie man dem obigen Ausschnitt entnehmen kann, der Gedanke an eine syntaktisch fundierte Beschreibung der Kommasetzung Leäo noch völlig fremd. Am Schluß der Orthographia befindet sich ein ausführlicher praktischer Teil, der aus vier Abschnitten besteht (cf. Leäo 1784, 332-334). Zunächst werden in der Art der Appendix Probi
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den falschen Graphien (Erradas) die korrekten Schreibungen (Emendadas) spaltenweise gegenübergestellt, wie ζ. B. Erradas
Emendadas
Almario. Bouti^ar. Cinco. Estormento. Magestade. Salmo. Tisouro.
Armario. Baptizar. Cinquo. Inslrumento. Majestade. Psalmo. Thesouro.
Es folgt eine Liste von Wörtern, die ähnlich geschrieben werden, aber unterschiedliche Bedeutungen haben, wie ζ. B. Abra50, cö os brajos. Cella de frade. Paco, casa real. Queijar, fazer queijos.
Abraso, com fogo. Sella de cauallo. Passo de cinquo pees. Queixar, fazer queixume.
Danach werden Wörter, die mit einem einfachen Buchstaben geschrieben werden, mit solchen kontrastiert, die an der betreffenden Stelle einen Doppelbuchstaben aufweisen und eine andere Bedeutung haben, wie ζ. B. Besta, animal, Bota de calfar. Capa, os bois, verbo. Caro, que custa muito. Pena, castigo. Vso, costume.
Beesta, arma. Botta de vinho. Cappa, vestido. Carro, de bois. Penna pluma de aues. Vsso, animal.
Den Abschluß bilden - wiederum didaktisch geschickt in zwei Spalten einander gegenübergestellt - bedeutungsverschiedene Wörter, die sich durch differierende Akzentsetzung unterscheiden, wie ζ. B. Copo de beber. Pego, do rio. Pode de presente. Säio, vestido.
Cöpo, de läa, ou algodäo. Pego, aue. pöde, de preterito. Saio, verbo.
Die Orthographia Duarte Nunes de Leäos ist ein Meilenstein innerhalb der Geschichte der Verschriftung der portugiesischen Sprache. Sie schließt die vorsichtige Annäherung an eine an der Aussprache orientierte Graphie, wie sie von Oliveira und Barros angestrebt wurde, a b und bleibt bis ins 18. Jh. hinein maßgebend. 3.2. Die portugiesische 17. Jahrhundert
Orthographie
im
In der ersten Hälfte des 17. Jh. steht die portugiesische Orthographie noch deutlich unter dem Einfluß des Werkes von Duarte Nunes de Leäo. Dieser wirkt u. a. nach in der Orthographia, ov modo para escrever certo na lingua Portuguesa von Älvaro Ferreira de Vera, die 1631 in Lis-
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
sabon gedruckt wurde. Ein kurzer Blick in das Werk zeigt die bekannten Doppelschreibungen von Konsonanten, wie ζ. B. in bocca, differente, fallar, penna, escrittura, und die gelehrten Graphien, wie ζ. B. in philosopho, theologo, estylo etc. Bestimmten etymologisierenden Übertreibungen Leäos, wie ζ. B. screver statt escrever oder perfecto anstelle von perfeito, schließt sich Vera allerdings nicht an. D a ß auch Vera das Vorbild des Lateins bei der Abfassung seiner Orthographie stets vor Augen hatte, zeigt der Untertitel seines Werkes: Com hvm trattado de memoria artificial: outro da muita semelhartfa, que tern a lingua Portuguesa com a Latina. Die in der zweiten Hälfte des 17. Jh. erschienenen Orthographietraktate von Joäo Franco Barreto (cf. 3.2.1.) und Bento Pereira (3.2.2.) gehen hingegen zu Leäo auf Distanz und machen zahlreiche seiner etymologisierenden Verschriftungsformen rückgängig. Einen guten Überblick über die Entwicklung der orthographischen Praxis im 17. Jh. ermöglichen die Predigttexte von Antonio Vieira, die in mehreren Auflagen kursierten (cf. 3.2.3.).
sobre as outras, quando mays chega ao Latim; [...]». In diesem Sinne wendet sich Barreto gegen das restituierte -g- in Wörtern wie insigne, significar, significafäo. «Todos estes, & outros taes, se deve de escrever se g [...]» (233). Leäos Regel Nr. VI, nach der der anlautende Stützvokal e- vor lat. s impurum in der portugiesischen Orthographie unter allen Umständen zu vermeiden sei - die von ihm empfohlene Verschriftung lautet stado, studo, spirito, sperar, scriptura - veranlaßt Barreto zu dem Ausruf: «Em nenhuma cousa verdadeyramente achey a este Autor mays despropositado que nesta regra, & assi advirto que tudo ο que se nella comprende, se deve fazer ao revez» (242). An anderer Stelle macht sich Barreto über Leäos latinisierende Schreibungen regelrecht lustig: « . . . porque que cousa podia ser agora mays redicula, que fallarmos da maneyra, que eile aqui escreve, docto, doctor, doctrina pecto, &c.» (136). Aus akustischen Gründen wendet sich Barreto gegen eine Doppelschreibung von Konsonanten, die nicht doppelt artikuliert werden (244):
3.2.1. Joäo Franco Barreto: Ortografia da lingva portvgveza (1671)
«Acerca do dobrar das letras, se deve advertir (como ja temos dito) ο que na orelha soa. Ε se soar como dobrada se dobrara; mäs se tanto soar dobrada, como singella, nä he necessario que se dobre, Stella e a lingua Latina, soa como e a Portugueza eila, mäs estrela e Portuguez, cd ü 1. soa como querela, & assi nä ha paraque se lhe dobre ο 1».
Im Prolog seiner Orthographie weist Barreto darauf hin, daß er beabsichtige, grundlegende Neuerungen einzuführen. Dementsprechend unterzieht er die im 17. Jh. noch vorherrschende Orthographie von Duarte Nunes de Leäo einer eingehenden Kritik. Jeder der zwanzig von Leäo aufgestellten orthographischen Grundregeln (cf. supra 3.1.4.) stellt er in einer gesonderten Spalte seine «Resposta» gegenüber, in der er die Argumentation seines Vorgängers Punkt für Punkt kommentiert und kritisiert. Barreto wirft Leäo vor allen Dingen vor, gegen seine erste Grundregel, gemäß der sich die Schrift nach der Aussprache richten müsse, beständig zu verstoßen (230): «Doutrina he do gräde loa de Barros e sua ortografia, & de todos os que della escreveram, como cousa posta e a razä. Ε porque ο Licenciado Duarte Nunez, escreveo ao contrario do que diz, me pareceo acertado por aqui as suas mesmas rcgras. & mostrar a que as ler, aonde se desviou doque diz, & confirmam os mays doutos; para advertir aos que por este literario mar navegam, os bayxos, onde podem perigar, porque se desviem delies». Am schärfsten lehnt Barreto die latinisierende Graphie Leäos ab, und er scheut sich auch nicht, den Grund zu nennen, weshalb Leäo «alatinadamente» schreibt (231.): «Contra isto he ο commü dos doutores e a nossa lingua; cujo parecer he, que tanto te ella mays de excellencia
In ella scheint Barreto tatsächlich [-11-] zu hören. Außer Doppel-/ und selbstverständlichem -rr- und -ss- führt er im Anhang (277s.) seiner Orthographie noch bedeutungsunterscheidendes Doppel-ί (bota vs. botta), Doppel-/) (capa vs. cappa), Doppel-c (peco vs. pecco) und Doppel-« (pena vs. penna) auf. Etymologisierendes h lehnt Barreto im Prinzip ab und schreibt daher um corpo umarto (1), omes (9) etc. Während unetymologisches h beim unbestimmten Artikel entfällt (ü, uma), bleibt es in der 3. Pers. Sing. Präs. Ind. der Kopula (he 'e') erhalten. Ferner macht er den Nexus -mnrückgängig und legt fest: «vocabulos . . . como säo condemno, damno, solemne, somno . . . se häo de escrever ao nosso modo condeno, dano, solene, sono, porque assi os pronunciamos» (71). Außerdem werden die latinisierenden Graphemkombinationen qua und quo durch ca und co ersetzt (250): Statt qualidade, nunqua, cinquo, quomo sei calidade, nunca, cinco, como zu schreiben. Was die Wiedergabe des auslautenden Nasaldiphthongs /BÜ/ betrifft, so schlägt Barreto vor, dieser solle in Verbformen -am geschrieben werden, falls er unbetont ist, und -äo, falls die
445. Portugiesisch:
Endung betont ist; zum Unterschied davon sollte bei Nomen stets -ä geschrieben werden. Letztere Regelung hat sich im Gegensatz zu den beiden vorangehenden im Neuportugiesischen nicht durchgesetzt. Als Problemfall erweist sich die Wiedergabe von intervokalischem /z/: Barreto bevorzugt das Graphem ζ und schreibt dementsprechend: empreza, natureza, grandeza. Er ist sich jedoch der Schwierigkeit, die in der Wiedergabe von intervokalischem /z/ liegt, voll bewußt: «E na verdade (como ja dice) he dificultosa darse regra certa de quando se usarä de z, & quando de s, polla muyta afinidade & semelhanja, que ο s, posto entre duas vogaes, te cö ο ζ» (175s.). Was den auslautenden Sibilanten betrifft, so empfiehlt er auch in diesem Fall die Verwendung des Graphems z; mit -z sollten geschrieben werden (176): « . . . todos os nomes, que na ultima silaba tiverem aceto sobre a vogal, ou sejam sustätivos, ou adjectivos, proprios ou apellativos, de qualquer calidade que sejam como . . . Portuguez». Auch Barretos Orthographie ist, wiewohl reformiert, noch keineswegs einheitlich. So wendet sich Barreto einerseits gegen gelehrte Graphien und schreibt sutil, colunas, Redentor, Setentrional, andererseits tauchen jedoch auch Schreibweisen wie dicfoes, significafä, Christo, Phenicios sporadisch im Text auf. Als Wiedergabe des labiovelaren /gw/ variiert goa/gua: lingoagem (9)/linguagem (1). Neben nam erscheint naö. Als zweites Element von Diphthongen tritt neben überwiegendem y auch i auf: beyfos/beifos. 3.2.2. Bento Pereira: Ars grammaticae pro lingua lusitana (1672) Im Jahre 1672 veröffentlichte der Jesuitenpater Benedictus (Bento) Pereira in Lyon seine lateinisch verfaßte Grammatik der portugiesischen Sprache (zum Aufbau der Grammatik —* 456, 3.3.). Auf dem Titelblatt wird bereits darauf hingewiesen, daß der Grammatik ein Orthographieteil folgt: «Ad finem ponitur Ortographia, ars recte scribendi, vt sicut prior docet recte loqui, ita posterior doceat recte scribere linguam Lusitanam». Pereiras Orthographie enthält zwei Teile, ein e n TRACTATVS PRIOR DE REGVLIS QVAE Stint COm-
munes Lingux Lusitanx, Latinx & aliis, und einen
TRACTATVS POSTERIOR. DE REGVLIS QUAE
SVNT peculiares Lusitanx Lingux. Teil I enthält zehn, Teil II vierzehn Einzelregeln, die durch zahlreiche portugiesische Beispiele illustriert werden. Es handelt sich nicht um ein vollständiges orthographisches Regelwerk, das jeden einzelnen Buchstaben systematisch abhandelt,
Geschichte der Verschriftung
487
sondern um eine Zusammenstellung einzelner Regeln zur Verschriftung von Problemfällen. Zahlreiche von Pereira angeführte Regeln verraten, teilweise bis in den Wortlaut hinein, die Nähe zu Leäo. In einigen wichtigen Punkten weicht Pereira hingegen von Leäos orthographischen Normierungen deutlich ab: - Die Grundregel Quare nunquam addends sunt literx qux non pronuncientur (298) wendet Pereira auf Vokale an und ersetzt Doppelschreibungen von Vokalen durch akzentuierte einfache Vokale: Es sei Fe statt Fee, Po statt Ρoo zu schreiben. Was die Doppelschreibung von Konsonanten angeht, windet sich Pereiras Argumentation: Einerseits soll falar anstelle von fallar (wie stets bei Leäo) geschrieben werden, andererseits sollen Doppelkonsonanten, die im lateinischen Ausgangswort vorhanden waren, im Portugiesischen beibehalten werden. Auf diese Weise erklären sich Graphien wie affogar, aggravar, aquella etc. Fast resignierend stellt der Jesuitenpater fest (306): «Sunt aliqua in quibus magis usus quam auris docet literam duplicandam». Tradition geht also vor Gehöreindruck. - Das gelehrte Digraphem ch (Lautwert /k/) wird durch c oder qu ersetzt, um Verwechslungen mit ch (Lautwert /J"/) zu vermeiden. So soll Monarca statt Monarcha, Monarquia statt Monorchia geschrieben werden. Weitere Vereinfachungen gelehrter Graphien läßt Pereira ausdrücklich zu (301): «Venit in dubium, scribendum ne sit Philosophia, vel Filosofia, Orthographia, vel ortografial [.. .] non aspernabor Lusitanos qui nostro more scribant simpliciter Filosofia, Ortografia [...]». - Die Vorbildwirkung des Lateins auf die portugiesische Orthographie hat nach Pereira dort ihre Grenzen, wo ein deutlicher Lautwandel eingetreten ist (300): «quia si aliquam mutaverimus syllabam, vel characterem, eadem mutatione debemus scribere, v. g. habent Latini scribo, Stella, mulier, nos quia habemus escrevo, estrella, mulher [...]». Entsprechend muß Doutor anstelle von Doctor und Reytor statt Rector geschrieben werden (301). - Wie seit dem 16. Jh. üblich, wird der Unterschied zwischen i und j, u und ν abgehandelt. Im Gegensatz zu seinen Vorläufern ist Pereira bei der Differenzierung von u und ν konsequent (319): «vocalis enim semper scribitur sie u, & consonans sie v», und zwar unabhängig von der Position im Wort: «Iuxta hanc regulam Lusitani scribemus uva, & n o n vua: uvre, & non vure: lavra, & non laura» (ibid.). - Hervorzuheben ist ferner die Festlegung der
488
VI. Sprachen und Sprachgebiete:
Portugiesisch
Pluralschreibung von auf Nasal endenden Nomina und Adjektiven (cf. 302). Der Singularendung -am (Pereira zieht diese Schreibung der Graphie -aö explizit vor) entsprechen die Pluralendungen -oes (padram padroes); -aös (irmam - irmaös) und -aes (Alemam - Alemaes). Die Tilde befindet sich, wie im 17. Jh. allgemein üblich, auf dem zweiten Element des Nasaldiphthongs. Für auf -em/-iml-omj-um endende Nomina und Adjektive legt Pereira die auch heute noch geltende Pluralschreibweise -ens/-insl-ons/ -uns fest. 3.2.3. Die Orthographie der Predigten Vieiras
Antonio
Der wortgewaltige Jesuitenpater Antonio Vieira prägte durch seine Predigten, die in verschiedenen Drucken kursierten, die portugiesische Prosaliteratur des 17. Jh. In einer vorbildlichen Arbeit hat Rolf Nagel 1972 die sog. Antoniuspredigt, die Vieira am 14. September 1642 vor den portugiesischen Generalständen hielt, ediert. Er stützte sich dabei auf den Text, der in dem 1696 erschienenen elften Band der Gesamtausgabe enthalten ist und den Vieira noch selbst überarbeitet hat. Im kritischen Apparat führt Nagel die Varianten aus fünf früheren Ausgaben an, die 1642, 1645, 1658, 1672 sowie undatiert erschienen sind. Auf diese Weise ist es möglich, die Entwicklung der portugiesischen Orthographie an ein und demselben Text über mehr als ein halbes Jahrhundert hinweg zu verfolgen. Textprobe (cf. Nagel 1972, 20s.) 5. Naö fora maior milagre, naö fora mais bizarra maravilha acabar ο verdugo de passar ο cutello pela 105 garganta do Pay, & no mesmo ponto apparecer sobre ο theatro ο Filho, ajuntar a cabe^a ao tronco, levantar-se ο morto vivo, pasmarem todos, & naö crerem ο que viaö, ficando so da ferida hum fio sutilmente vermelho, para fiador do milagre? Pois por110 que ο naö fez Santo Antonio assim? Se tinha virtude milagrosa para resuscitar; se resuscitou alii hum morto; se resuscitou outros muitos em diversas occasioens; porque naö esperou hum pouco para resuscitar tambem a seu Pay? Porque? Porque era seu Pay. IIS Aos estranhos resuscitou-os, depois de perderem a vida: a seu Pay defendeo-lhe a vida, para que naö chegasse a perdella: aos estranhos remedea; mas ao seu sangue preserva. Christo Senhor nosso foi Redemptor universal do genero humano, mas com diffe120 ren9a grande. A todos os homens geralmente livrouos da morte do peccado, depois de incorrerem nelle; mas a sua May preservou-a, para que naö incorresse: aos outros deo-lhes a mao, depois de cahirem; a sua Mäy teve-a maö, para que naö cahisse: dos outros 125 foi Redemptor por resgate; de sua May por preservajao. [...]
Kommentar: - Der Gleitlaut [j] zwischen zwei Vokalen wird wie im heutigen Portugiesisch mit i und nicht
mehr mit y wiedergegeben: maior (Ζ. 103). In inlautenden Diphthongen erscheint halbvokalisches [i] als /, wie ζ. B. in muitos (Ζ: 112), in auslautenden Diphthongen jedoch als y: Pay (Ζ. 105 u. ö.), mäy (Z. 122 u. ö.). - Der Nasaldiphthong /eü/ wird in der Regel durch aö (mit der Tilde auf dem zweiten vokalischen Element) verschilftet: naö (Z. 103 u. ö), viaö (Z. 108), maö (Z. 124). Auffällig ist die Pluralform -oens (Z. 113), bei der die Nasalität nicht durch eine Tilde sondern durch ein dem Diphthong folgendes -n- ausgedrückt wird. - Es treten die bereits von Leäo her bekannten etymologisierenden Doppelschreibungen von Konsonanten auf: cutello (Z. 104), diQerenfa (Z. 119), apparecer (Z. 105), peccado (Z. 121). - Sowohl etymologisierendes h in homens (Z. 120) und humano (Z. 119), als auch traditionelles h wie in hum (Ζ. 108 u. ö.) ist beibehalten. Ferner dient -h- zur Hiatuskennzeichnung in cahirem (Z. 123) und cahisse (Z. 124). - In der Regel gibt Vieira gelehrten Graphien den Vorzug, wie ζ. B. in theatro (Z. 106), resuscitar (Z. 113 u. ö.), Christo (Z. 118), Redemptor (Z. 119 u. ö.). Vereinzelt tauchen jedoch auch vereinfachte Schreibweisen auf, wie ζ. B. sutilmente (Z. 108) und Santo (Ζ. 110) oder im weiteren Verlauf der Predigt Filosofia (Z. 459). Die Orthographie der Ausgabe von 1696, der sog. editio princeps, ist relativ einheitlich. In den früheren Ausgaben ist die orthographische Variation noch beträchtlich. In den Ausgaben von 1642 und 1658 kommen noch altertümliche Doppelschreibungen von Vokalen vor, wie ζ. B. Fee statt Fi (cf. Nagel 1972, 55). Ferner werden in ihnen noch gelegentlich i und j vertauscht, die in der Ausgabe letzter Hand konsequent auseinandergehalten werden. Während die Ausgabe von 1645 catorze und calidades schreibt, finden sich in der Ausgabe von 1696 quatorze und gualidades. Auf ähnliche Weise stellt Vieira in der editio princeps die latinisierende Graphie resuscita wieder her, während alle früheren Ausgaben der Aussprache gemäß resucita schreiben (cf. Nagel 1972, 71). In der Ausgabe von 1696 wird die Endung der 3. Pers. Plur. Perf. Simpl. stets als -aö verschifftet; in den früheren Ausgaben variieren hingegen die Graphien -äo/-aöl-am (cf. Nagel 1972, 79). Die Ausgaben von 1642, 1645 und 1658 trennen noch nicht zwischen den Graphemen u und v, die Ausgabe von 1672 unterscheidet zwischen u und ν im Inlaut (cf. Nagel 1972, 10), und erst die Ausgabe letzter Hand hält u und ν auch im Anlaut konsequent auseinander.
445. Portugiesisch: Geschichte der Verschriftung Zusammenfassend kann man deutlich feststellen, daß die Verschriftung in den Drucken der Antoniuspredigt zwischen 1642 und 1696 sowohl vereinheitlicht als auch modernisiert wurde. Außerdem macht sich eine verstärkte Tendenz zu gelehrten Graphien gegen Ende des 17. Jh. wieder bemerkbar, die im übrigen ihre Fortsetzung in Bluteaus Wörterbuch findet (cf. infra 3.3.1.). 3.3. Die Orthographiediskussion hundert
im
18. Jahr-
Die Orthographiediskussion des 18. Jh. war von Polemiken zwischen den Verfechtern einer etymologisierenden und einer eher der Aussprache folgenden Schreibweise gekennzeichnet. Aus diesem Streit ging die etymologisierende Graphie als Siegerin hervor. 3.3.1. Raphael Bluteau: Vocabulario portuguez e latino (1712-1727) Mit Bluteaus zehnbändigem, dem Titel nach portugiesisch-lateinischem, de facto aber einsprachig portugiesischem Wörterbuch, dessen Vorbildwirkung auf die gebildeten Zeitgenossen nicht zu unterschätzen ist, wird das Ruder in der Entwicklung der portugiesischen Orthographie wieder herumgerissen, und die mehr oder weniger ausgeprägten Reformvorschläge Barretos und Pereiras geraten gegenüber der wiedererstarkten etymologisierenden Graphie ins Hintertreffen. Gegenüber den Reformvorschlägen dieser beiden Orthographen und auch verglichen mit Vieira ist Bluteaus Schreibweise ein Rückschritt, seine Orthographie entspricht im wesentlichen derjenigen der ersten Hälfte des 17. Jh. Bluteau reiht sich ein in den vielstimmigen Chor derjenigen, die bis zum Beginn des 20. Jh. die Schwankungen und Regellosigkeit der portugiesischen Orthographie beklagen. S. v. Orthographia ist zu lesen: «Temos quatro Autores de Orthographia da lingua Portugueza, ou para dizer melhor, quatro Orthographias, porque todas quatro saö diversas, a do Licenciado Duarte Nunes de Leäo, impressa anno de 1576, a de Alvaro Ferreyra de Vera, anno de 1631, & as de Joaö Franco Barreto, & do P. Bento Pereyra mais modernas. Com Orthographia differente destas quatro escreve muytas dic^öes ο P. Man. Fernandes no seu livro intitulado, Alma Instruida. &, Desta maneyra, em Portugal, para ο modo de escrever näo ha moda, nem regra certa; quasi todos escrevem como querem; & com a continua?aö desta diversidade, so cada hum podera entender a sua escritura».
In dem im Supplementband enthaltenen Prolog
489
an den „pseudokritischen Leser" räumt Bluteau ein, daß viele gebildete Portugiesen die Buchstaben im Portugiesischen nicht mehr verdoppeln. Er kritisiert, daß viele seiner Landsleute die Analogie bzw. die Ableitung aus dem Lateinischen nicht beachten. Andererseits gibt er zu, daß eine Reform der portugiesischen Orthographie nötig wäre. «Alguns delles [seil, os Leitores Pseudocriticos], que se governaö por Orthografie [sie], ou errada, ou differente da nossa, naö achaö no Vocabulario a palavra que buscaö, e naö advertindo na causa da falta, daö ao Author a culpa. Se (como jä muitas vezes tenho representado, e com mais particularidade em hum discurso, que sobre esta materia fiz na Academia do Conde da Ericeira) se reformara a Orthografia Portugueza, e se reduzira a hum modo do escrever commum, senaö a todos, aos zelosos da perfeifaö da sua lingua, naö haveria hoje tanta diversidade no escrever, nem tanto trabalho em buscar inutilmente palavras, de cujo significado se necessita. Huns escrevem ley, com I Latino; outros escrevem ley com I Grego. Huns dobraö os consoantes, e escrevem communicapaö, commina^aö, Aggravo, allegoria, &c. outros com huma so consoante escrevem comunicafaö, agravo, alegoria, &c. Α huns lhes parece bem fazer do I hum Ε e assim escrevem deminuir, dereito, &c. em lugar de diminuir, direito, &c. a outros lhes parece melhor usar do I, em lugar do Ε, e assim dizem dirivar, por derivar, rindeiro, por rendeiro, &c. Variedades, por naö dizer ignorancias, e desconcertos, pela mayor parte nascidos de se naö respeitar os nomes primitivos, ou de se naö guardar a analogia dos vocabulos, derivados da lingua Latina, ou Grega, ou qualquer outra, que antes de nös usou delles».
Bluteaus Orthographie ist überwiegend konservativ, besonders was die etymologisierende Doppelschreibung der Konsonanten angeht, wie ζ. B. in abbade, accento, difficil, aggradavel, fallar, communicar, anno, opporse, litteral. In diesem Punkt geht er weit hinter die Innovationen Barretos und Pereiras zurück. Er gibt im allgemeinen den gelehrten Graphien den Vorzug, wie ζ. B. in den Stichworteinträgen Thesouro, Theatro, Mythologia, Orthographia, Sciencia, Syllaba, Septentrional. Manchmal sind gelehrte und vereinfachte Schreibung auf Haupt- und Nebeneintrag verteilt, wie ζ. B. im Falle von Philosophia (Stichwort des Haupteintrags)////oio/?a (Stichwort des Nebeneintrags bzw. Verweisstichwort), Quatorze (Haupteintrag )jCatorze (Verweisstichwort). In sehr vielen Fällen führt Bluteau jedoch neben der gelehrten Schreibung auch eine vereinfachte Schreibung auf, die er bei der Lektüre zeitgenössischer Autoren gefunden hat: baptizar, ou bautizar Psalmo, ou Salmo Throno, ou Trono
490
VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
Mysterio, ou Misterio Columna, ou Colunna, ou Coluna. De todos hä exemplos em Authores Portuguezes. In einigen Fällen schleicht sich gelehrter Einfluß in die Mikrostruktur wieder ein: Nach dem Lemma Doutrina folgt eine Erläuterung der Douctrina Christäa (ersteres Wort mit etymologisierendem c, letzteres mit dem altmodischehrwürdigen „unechten" Diphthong -ää). Übertriebene latinisierende Graphien, wie sie von Leäo vorgeschlagen wurden, finden sich in Bluteaus Wörterbuch jedoch nicht. Die Position der Tilde schwankt: naöjnäo; auch die Setzung der Tilde auf die Nasaldiphthonge ist uneinheitlich: napöes/nafoens. Etymologisierendes h wie traditionelles h im unbestimmten Artikel werden beibehalten. Während sich in den ersten Bänden noch die altertümliche Schreibung -goa (agoa, lingoa) findet, erscheint in den später herausgegebenen die Graphie -gua-. 3.3.2. Joäo de Moraes Madureyra Feyjö: Orthographia, ou arte de escrever e pronunciar com acerto a lingua portugueza (1734, 2 1739 ">1836) Feyjö war ein radikaler Verfechter der etymologisierenden Orthographie. Er führte nicht nur die latinisierende Graphie von Lehnwörtern ein, sondern forderte auch, die Aussprache müsse sich nach der Schrift richten. Sein Buch blieb über anderthalb Jahrhunderte lang das maßgebende normative Werk der portugiesischen Orthographie. Auf dem Titelblatt der 2. Auflage, auf die ich mich im folgenden beziehe, schreibt sich der Autor Feyjö. Im dritten Teil seines Werkes gibt er unter dem Stichwort Feyjo die Variante Feijö an ( 2 1739, 315), die später üblich wurde. Bereits der Einleitung ist zu entnehmen, daß die Aussprache als Leitlinie für die Orthographie für Feijö überhaupt nicht in Frage kommt, da sie eine ständige Fehlerquelle darstelle: «Todos dizem, que devemos escrever como pronunciamos; mas nenhum ensina como devemos pronunciar, para assim escrevermos. Quem naö sabe, que toda a causa de innumeraveis erros na Orthografia, he a multidaö dos erros, que andaö introduzidos na pronuncia^aö?». So folgert er kategorisch: « . . . em nenhuma lingua se pode regular com acerto, pela pronunciafad das palavras a Orthografia das letras» (p. 2). Auch seinen Vorgängern traut Feijö nicht: « . . . nenhum deve ser imitado» stellt er selbstbewußt fest, « . . . porque huns contradizem aos outros, e athe a si mesmo se contradizem» (p. 3). Auch Feijö ist allerdings in seiner orthographischen Praxis keineswegs konsequent.
Bereits Teyssier hat auf die schwankende Schreibung Orthographia/Orthografia hingewiesen (—* 420. 3.3.5.) Bei genauer Lektüre findet man zahlreiche weitere orthographische Ungereimtheiten: sartcto (p. 475) gegenüber Vossa Santidade (p. 23), adjectivo (p. 22) aber Dialetica ( 2 1739,22), Diptongo, neben Dithongo (p. 271), eram neben eraö etc. Ferner schreibt er abwechselnd Authores und Auetores portuguezes ohne Bedeutungsunterschied, obwohl im dritten Teil, ausgehend von verschiedenen unsicheren Etymologien ein Bedeutungsunterschied in die unterschiedlichen Graphien dieses Wortes hineininterpretiert wird (p. 208-210). Die Nichteinhaltung der etymologisierenden Graphie bringe nur Nachteile mit sich, so Feijö (p. 7); vor allem entstünden zahlreiche Homonyme, die zu Mißverständnissen führten, wie ζ. B. in dicta (Part. Perf. fem. von dizer), das mit dita 'Glücksfall' verwechselt werden könnte, würde es ohne c geschrieben (auf p. 109 findet sich jedoch inkonsequentes: «o que ja estä dito»). Ein weiterer Nachteil, der bei der Aufgabe der etymologisierenden Schreibweise auftreten würde, wäre der Verlust an Transparenz, d a die Analogie innerhalb der Wortfamilien verlorenginge. Schriebe man ζ. B. convito statt convicto, stünde das Wort isoliert da und wäre unverständlich, da con + vito im Portugiesischen nicht existiere. Der Graphie convicto würde man jedoch die „Analogie" zu lat. convictus ansehen und das Wort daher mit port, convencido in Verbindung bringen (p. 8). Die Schreibung Esculptura würde dafür sorgen, daß man die Bedeutung dieses Wortes nicht mit Cultura verwechsle. M a n erkennt an dieser, dem heutigen Leser gewunden erscheinenden Argumentation, daß Feijö eine Orthographie entwirft, die nur dem in den klassischen Sprachen Bewanderten transparent erscheint. Stellenweise klingt Feijös Argumentation mehr als fadenscheinig. So versucht er wenig überzeugend nachzuweisen, daß in Wörtern, die er etymologisierend mit et, pt oder mn schreibt (victoria, prompto, damno) der erste Buchstabe zwar nicht voll artikuliert wird, aber doch zumindest leicht anklingt (p. 7); damno ζ. Β würde gesprochen «ferindo levissimamente ο m junto com ο «» ( 2 1739, 7). Auf diese Weise möchte er beweisen, daß seine Schreibung gar nicht so weit von der Aussprache entfernt ist, wie man annehmen könnte. Der erste Teil des Werkes enthält u. a. 26 „Lektionen" mit Einzelregeln zu Aussprache und Schreibung der portugiesischen Konsonanten mit eingeschobenen ausführlichen Beispiellisten. In Lektion 6 will Feijö die Schreibung f am Wortanfang wieder durchsetzen und empfiehlt Schreibungen wie fapato 'sapato', farfa
445. Portugiesisch: Geschichte der Verschriftung
'sarifa'. In der 10. Lektion wird -Λ- zwischen zwei Vokalen zur Hiatusvermeidung festgesetzt: cahir, sahida, vehiculo. In der 22. Lektion wird der alte Zopf des angeblich aspirierten t wieder aus der Mottenkiste hervorgeholt: «das palavras, que se haö de escrever com Τ aspirado com H.» (p. 87). Während sich der zweite Teil mit der Silbentrennung, den Satzzeichen und den Abkürzungen beschäftigt, trägt der dritte Teil des Werkes den Titel «Erros do vulgo, e emendas da Orthografia. N o Escrever, e Pronunciar» (p. 131-541). Er ist als praktisches Nachschlagewerk gedacht, das auch weniger Gebildeten zugänglich sein sollte und das, anstatt komplizierte Regeln aufzustellen, richtige und falsche Formen einander gegenüberstellt und diese gegebenenfalls mit einer kurzen Erläuterung versieht. Ein kurzer Blick auf die Einträge bestätigt das bisher Gesagte: Escöla. melhor Eschola (p. 295), Escrito, melhor Escripto (p. 295), Feijös Einfluß auf die Orthographie des 18. und des 19. Jh. war nachhaltig. Der Dichter Nicolau Tolentino widmete ihm sogar einen Fünfzeiler: «D'entre ο sordido roupäo Com a pitada nos dedos, Ε ο Madureira na mäo, Revelava altos segredos Do adverbio e conjunfäo.» (cf. Vasconcellos 31959, 207, Hervorhebung durch Vasconcellos).
з.3.3. Luis Caetano de Lima: Orthographia lingua portugueza (1736)
da
Wie Feijö richtet auch Lima seine Orthographie an der lateinischen Sprache aus, wobei er die Graphien italienischer und französischer Grammatiker zum Vorbild nimmt. Diese dienen ihm и. a. zur Rechtfertigung der Doppelschreibungen bestimmter Konsonanten. Limas Schreibweise ist demgemäß derjenigen Feijos sehr ähnlich. Hie und da finden sich jedoch bereits wieder volkstümlichere Graphien wie ζ. B. escuro statt obscuro, condenar stat condemnor, exceituar-se statt exceptuar-se, ditongos statt dithongos. Die beiden Hauptkapitel des Buches, die den Vokalen bzw. den Konsonanten gewidmet sind, enthalten genaue Angaben zur Aussprache der einzelnen „Buchstaben" und geben den graphematischen, eigentlich phonetischen Kontext an, in dem sie auftreten können. Kap. 2 behandelt die Buchstaben Α, Ε, I, O, U und Y in großer Ausführlichkeit. Obwohl Lima stets von Buchstaben spricht, handelt es sich in diesem Kapitel um eine detaillierte phonetisch-phono-
491
logische Analyse der Phoneme /a/,/B/,/e/,/e,/o/ und /»/, wobei die Orthographie teilweise sogar in den Hintergrund der Darstellung tritt. Mit seiner Aussage «Em primeiro lugar distinguimos som ABERTO, e som F E C H A D O na pronuncia das Vogaes Α Ε Ο, a que so respeita esta differenfa» (1736, 2) knüpft Lima an eine Unterscheidung an, die bereits von Oliveira und Barros gemacht wurde, bei deren Nachfolgern jedoch kaum Beachtung fand. Zur graphematischen Unterscheidung schlägt er die Verwendung eines Akzentes vor: «e para conhecer logo que a Vogal deve ter hum som aberto lhe pomos Accento Agudo ...» (p. 3). Das feine Gehör Limas zeigt sich auch in folgender Bemerkung: «Finalmente se pronuncia Ε aberto em Idea, Judea, como se estivesse escrito Ideya, Judeya.» (p. 22). Was die Konsonanten anbelangt, so greift Lima nur einige Problemgrapheme heraus, p, g, h (einschließlich der Digrapheme ch, Ih, nh),j, q, r, s, x, z. Als Hauptproblem der portugiesischen Orthographie macht Lima die Wiedergabe des Phonems /s/ aus. Er formulierte hierzu eine Grundregel, die allerdings nur denjenigen half, die des Lateins kundig waren: Wörter, die im Lateinischen SS, S oder C aufweisen, bewahren diese Grapheme auch im Portugiesischen (wobei ( vor ajoju steht), wie ζ. B. (p. 75ss.) port, passo und nicht ραςο da aus lat. PASSUS port, verso und nicht ver(o, da aus lat. VERSUS port, fafo und nicht fasso, da aus lat. FACIO.
Wie selbstverständlich kann für Lima ein Wort mit f- beginnen, wie ζ. B. fabujo, ςαρο, gujo, Wörter die bei Bluteau durchgehend bereits mit s- geschrieben werden. U m die Beibehaltung des etymologisierenden h zu begründen, spricht Lima von einer «Aspira9aö branda» (p. 87), die in Wörtern wie Historia, Hombro, Hoje, Hontem zu vernehmen sei. Die traditionelle Schreibweise hum, huma rechtfertigt er kurioserweise wie folgt: «O mesmo se ha de guardar em Hum, e Huma-, porque supposto que Unus em Latim näo tenha a dita aspiraijaö; com tudo ο mesmo Unus vem do Grego ένοέ [sic], que leva hum espirito aspero, como se ve na tal palavra.» (p. 87s.) Nachdrücklich propagiert Lima die gelehrten Graphien ph, rh, th und ch (mit Lautwert /k/). N u r ph könne durch / e r s e t z t werden, denn «PH naö usa tanto de Aspira5aö» (p. 90). Als Hiatuskennzeichen lehnt Lima Α jedoch ab; besser geeignet sei hier das Trema, daher schlägt er die Graphie cai'a anstelle von cahia vor (p. 91). Das siebte und letzte Kapitel beschäftigt sich mit einem der bis zur Orthographiereform heikelsten Kapitel der Verschriftung der portugiesischen Sprache, den letras dobradas. Lima
492
VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
unterscheidet zwei Gruppen von doppelt zu schreibenden Konsonanten: 1. rr, ss, mm, tut, von denen er sagt: «estas letras se dobraö quasi sem raais regra, que a boa harmonia do ouvido» (p. 199). 2. bb, cc, dd, ff, gg, II, pp, tt. Nach einer entsprechenden Beispielliste gibt er den G r u n d für die Verdoppelung an « . . . tendo ellas letras dobradas no latim, se lhe podem pör tambem no Portuguez» (p. 201). Weit wichtiger scheint mir der erklärende Zusatz: «Bern sey que parece demaziada aflecta?aö dobrar letras, que se naö pronunciaö, so porque no latim se dobraö; mas ο contrario seria sogeitar-se ä Critica de alguns Grammaticos, os quaes vendo que se naö dobraö certas letras, attribuem esta omissaö a ignorancia, sendo ella talvez huma naö pequena perfeigaö na nossa lingua» (p. 201s.). Hier wird endlich einmal der hohe sprachliche Marktwert der Doppelschreibung bestimmter Konsonanten offen angesprochen. 3.3.4. Luis do Monte Carmelo: orthografia (1767)
Compendio
de
Das Compendio de orthografia, das der Karmelitermönch Luis do Monte Carmelo 1767 in Lissabon drucken ließ, ist vor allem ein orthographisches Nachschlagewerk, das sich an diejenigen richtet, die kein Wörterbuch besitzen ( « . . . farei aqui hum Catalogo das Dicfoes mais usuaes, . . . para utilidade daquelles, que nam tem Vocabularies», p. 144). Das Werk umfaßt 772 Seiten, wobei das ausführliche Abkürzungsverzeichnis und der umfangreiche Prologo Apologetico nicht mitgerechnet sind. Dem eigentlichen orthographischen Teil ist eine Kurzgrammatik vorangestellt, in der die Flexionsmorphologie des Portugiesischen und ihre Besonderheiten bezüglich der vom Autor empfohlenen Schreibweise dargelegt werden. Besonders nützlich mußten für die Zeitgenossen die vollständigen Paradigmen der einzelnen Konjugationen, der Hilfsverben und der unregelmäßigen Verben sein, aus denen ablesbar war, wie die einzelnen Verbformen zu schreiben waren. In dem den Nomen gewidmeten Kapitel findet sich eine lange Liste, aus der hervorgeht, wie portugiesische und ausländische Eigennamen zu schreiben sind; davon getrennt und besonders hervorgehoben erscheint eine Liste mit den Namen von Heiligen. Ein besonderes Anliegen stellt für Carmelo die orthographische Unterscheidung von i s und ρ sowie von ch und χ dar, die die Kinder «por ignorancia de alguns Mestres» (p. 229) nicht auseinanderhalten könnten. Von letzterer Graphemopposition behauptet der Verfasser
(p. 305), daß die beiden Graphien verschiedenen Lauten entsprechen würden «o Ch na Lingua Portugueza tem som mais brando, e suave, do que ο Χ antes das vogaes, ...» Er m u ß jedoch auch zugeben: «Porem na conversa9äm, e ainda na Orthografia, confundem alguns Povos, particularmente os da Estremadura, a estas duas Letras.» Ein Drittel des Kompendiums besteht aus einer kommentierten Gegenüberstellung von Abuses und Emendas, die jedoch, wie die nachfolgend wiedergegebene Überschrift dieses Teils erkennen läßt, weit über eine bloße Korrektur von Fehlschreibungen hinausgeht: «Dos Vocabulos antiquados, antigos, Vulgares, e Cömicos, como tambem dos Vicios, ou Abusos mais ordinarios da Plebe destes Reinos, e de suas Correcfoes assim na Orthologia, como na Orthogrofia» [sie] (p. 500). Es handelt sich um eine wahre Fundgrube von volkstümlichen, vulgären, dialektalen und veralteten Varianten des Portugiesischen des 18. Jh., wobei die kritisierte Graphie nichtstandardsprachliche Lautentwicklungen illustriert, wie ζ. B. in Fromento statt Fermente (p. 606), Maor statt Maior (p. 635), Sanchristam statt Sächristäm (p. 682), Tarramoto statt Terremoto (p. 696), Alcebispo statt Arcebispo (p. 512). 3.3.5. Luis Antonio Verney: Verdadeiro de estudar (1746)
metodo
In seinem umfangreichen Werk Verdadeiro metodo de estudar beschäftigt sich Verney u. a. mit der Orthographie (cf. Verney 1949, vol. 1, ed. Antonio Saigado Junior, Estudos lingulsticos 45-96, mit modernisierter Orthographie). Er rät seinen Landsleuten, so zu sprechen wie die Gebildetsten der Provinz Estremadura, und genau dieser Aussprache solle die Orthographie folgen (p.45). Sämtliche Doppelschreibungen von Konsonanten sind abzuschaffen außer -rr-, weil nur in diesem Fall ein Ausspracheunterschied zu einfachem -r- festzustellen ist, der auch bedeutungsunterscheidende Funktion aufweist. Nach diesen einleitenden Bemerkungen geht Verney Buchstabe für Buchstabe der portugiesischen Orthographie durch und lehnt einen Großteil der bisherigen Schreibkonventionen ab. Sein Prinzip ist: W o Laute hörbar sind, bleiben die entsprechenden Buchstaben erhalten, wo nicht, werden die stummen Buchstaben getilgt. So schreibt er einerseits oscuro statt obscuro, hält andererseits aber an Graphien wie obstaculo, obstante fest. Das Graphem ρ am Wortanfang ersetzt er wie Bluteau durch s (sapato anstelle von älterem ςαραίό), und jeden, der verschiedene Laute zu hören glaubt, fordert
445. Portugiesisch: Geschichte der Verschriftung
er auf: «que me fa?a a merce de mo provar, porque ο meu ouvido, que e bastantemente advertido, näo conhece esta diversidade» (p. 52). Abweichend von seinen Prinzipien macht jedoch auch Verney Zugeständnisse an die Tradition, den uso. So wird c vor e/i beibehalten, obwohl aus Gründen der Vereinfachung s angebracht wäre («Dir-me-äo alguns que tambem ο c antes de e ou i vale um s; e que sera tambem necessario desterra-lo e converte-lo em J», p. 53). Die Ambiguität der Aussprache des ch (als [j] bzw. als [k] in Fremdwörtern) bleibt bestehen, wie ζ. B. in Architectura, Machina, Chimica (p. 54s.). Das Graphem h wird aus der portugiesischen Orthographie verbannt, alle traditionellen Graphien wie he, hum, huma werden strikt abgelehnt. Entsprechend wird auch das Digraphem ph stets durch / ersetzt. Filozofia, Triumfo (p. 57). In fremdsprachigen Eigennamen wird h allerdings toleriert: Homero, Herodoto, Herodes (p. 59). Der Buchstabe y ist nach Verney völlig überflüssig. In portugiesischen Diphthongen leiste i genau dasselbe, daher solle meio statt meyo, lei statt ley, rei statt Rey geschrieben werden (p. 80). Was die Verschriftung des Phonems /•$/ vor e/i angeht, ist Verney außerordentlich tolerant: Die Gebildeten «sigam a deriva^äo latina» (p. 68) und mögen je nachdem g oder j schreiben, die Ungebildeten könnten schreiben, wie sie wollten. Was die Wiedergabe des auslautenden Nasaldiphthongs /BW/ betrifft, so sieht Verney die Schreibungen -äo und -am als völlig gleichwertig an (p. 71). In den Pluralformen hält er die Setzung der Tilde für überflüssig und schreibt daher maons, varoens etc. (p. 70). Der Plural der auf -al endenden Wörter sollte nach Verney nicht mehr wie bis dahin üblich -aes geschrieben werden, sondern als -ais erscheinen, da die Aussprache deutlich ein [i] erkennen lasse. Zu guter Letzt schlägt er die Einführung eines Apostrophs vor, um dadurch in Analogie zum Französischen elidierte Vokale zu kennzeichnen. Verney leitet zwar die Wende zu einer an der Aussprache orientierten Orthographie ein; von einer konsequenten Verschriftung der portugiesischen Sprache ist auch er jedoch noch weit entfernt. 3.4. Tendenzen der portugiesischen im 19. Jahrhundert
Orthographie
Im 19. Jh. lassen sich in der Verschriftung des Portugiesischen drei Tendenzen ausmachen: 1. Die Bewahrung der etymologisierenden Orthographie, insbesondere bei gelehrten Wör-
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tern; 2. Das Festhalten an der Tradition und vorsichtige Einführung von Vereinfachungen der Schreibung (cf. Moraes Silva, 3.4.1.), 3. Der Bruch mit der orthographischen Tradition und radikale Vereinfachung der Graphie (cf. Barbosa Leäo, 3.4.2.). Als Beispiel für die erste Tendenz sei auf die Grammatica philosophica da lingua portugueza von Jerönymo Soares Barboza verwiesen, die 1822 zum ersten Mal erschien (zum Inhalt —» 456, 4.2.). Der Orthographie ist das Livro II gewidmet (p. 56-96); die Schreibung des Titels Da Orthographia, ou boa Escriptura da Lingua Portugueza spricht für sich, und daher braucht auf dieses Werk nicht näher eingegangen zu werden. 3.4.1. Antonio de Moraes Silva: Diccionario da lingua portugueza (1813) Silvas Wörterbuch prägte das 19. Jh. in ähnlich entscheidender Weise wie Bluteaus Wörterbuch das 18. Jh. Im Vorwort zur ersten Auflage gibt sich Silva als Anhänger einer rational begründeten Orthographie zu erkennen, in der jedem Laut nur ein einziges Schriftzeichen entspricht. Er bedauert, dieses Prinzip durch den Druck der Tradition in seinem Werk nicht einhalten zu können (p. XI): «Quanto a Ortografia que segui, declaro altamente, e de bom som, que na mayor parte a sigo contra ο meu parecer, e porque assim ο querem. Eu sou pola Ortografia Filosofica, a qual fundada na analise dos sons proprios, ou vogäes, e na de suas modificaföes, pede que a cada um se de um so sinal, ou lettra privativa, distincta, e que näo represente nenhum outro som, ou consoante».
Traditionelle Doppelschreibungen von Konsonanten behält Silva bei, was sich am Buchstaben Α gut zeigen läßt: abbadia, accento, adduzir, affeifäo, aggravär, alliviär, ammarär, annual, applicafäo, attentär. Ansonsten kann seine Orthographie als gemäßigt etymologisierend angesehen werden. Während etymologisches h- stets beibehalten wird, bemüht sich Silva um Vereinfachung der Digrapheme ph, th, rh und ch (Lautwert /k/). Vorsichtshalber führt er dabei zahlreiche Lemmata doppelt auf, wie ζ. B. fantasia/phantasia, farmäcia/pharmäcia, fisica/physica, trono/thröno, teorema/theorema, ortografia/ orthographia; retörica/rhetörica, rapsbdia/rhapsodia cöro/chöro (mit dem Zusatz ch como q), crisma/chrysma. Die traditionelle Verschriftung einer Reihe gelehrter Wörter wagt er jedoch nicht anzutasten; so finden sich ausschließlich die Graphien philosophia, theologia, rhitmo, christäo. Bei der Verschriftung vieler Ausdrücke aus dem alltagssprachlichen Wortschatz verfährt
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
Silva uneinheitlich. So erscheinen bapatizär und baptismo als Haupteinträge, bautizar und bätismo/bautismo als Nebeneinträge. Während einerseits nur die Schreibung damnär vorkommt, taucht das zugehörige Substantiv im Haupteintrag als därto und nur im Nebeneintrag als dämno auf. Bei der Wiedergabe des portugiesischen Wortes für 'Säule' kann sich Silva offensichtlich nicht zwischen der latinisierenden und der volkstümlichen Schreibung entscheiden und führt sowohl columna als auch colüna als gleichberechtigte Lemmata in einem Wortartikel auf. Die Aufnahme eines Stichwortes wie fecto, das als veraltete Form von feito ausgewiesen wird, kann man nur so deuten, daß Silva den Benutzern des Wörterbuchs auch die Lektüre älterer Texte ermöglichen wollte. Der Vollständigkeit halber sei erwähnt, daß seit Silvas Wörterbuch mit ς- beginnende Wörter, deren Schreibung er auf i - umstellt, kein orthographisches Problem mehr darstellen und daß er den Nasaldiphthong /v9ij stets durch -äo wiedergibt, wobei hier und bei allen anderen Nasaldiphthongen die Tilde auf den ersten Vokal gesetzt wird. 3.4.2. Joze Barböza Leäo: Colepäo de estudos e documentos a favor da reförma da ortograßa em sentido sönico (1878) In der Überzeugung «de que näo podiamos sem desdouro continuar como estamos em materia d'ortografia (p. V) veröffentlichte Barböza Leäo 1875 in Porto zunächst anonym eine Denkschrift mit dem Titel Cortsideraföes Sobre a Orthographia Portugueza. Er schlug darin eine radikale Vereinfachung der portugiesischen Orthographie nach dem phonologischen Prinzip vor, von ihm ortografia sönica genannt. In dem 1878 herausgegebenen Sammelband sind die Cortsideraföes, die in der herkömmlichen Orthographie abgefaßt sind, mit verschiedenen Stellungnahmen wieder abgedruckt. Gleichzeitig hat sie Leäo mit Anmerkungen, einem Vorwort und einem Nachwort versehen, die in der von ihm selbst vorgeschlagenen ortografia πόνα geschrieben sind. Ihr zufolge sollten zunächst einmal sämtliche nicht gesprochenen Buchstaben getilgt werden. Folgerichtig schreibt Leäo carateres statt caracteres, addfäo statt adopfäo, ömem statt homem, ditongos statt diphthongos etc. Selbstverständlich wurden auch die bislang üblichen Doppelkonsonanten reduziert, sogar -rr- und -ss- wurden aufgegeben. Ich greife im folgenden einige hinsichtlich ihrer Schreibung umstrittene Phoneme heraus und stelle Leäos orthographische Reformvorschläge vor: - intervokalisches /s/ soll vor e/i als c, vor ajo/u
als f geschrieben werden, wie ζ. B. in ece 'esse', acim 'assim', igo 'isso', πόζα 'nossa', pocivel 'possivel'; - das Phonem /g/ wird grundsätzlich durch das Graphem j wiedergegeben, also auch dort, wo bisher aus etymologischen Gründen g erschien. Folglich schreibt Leäo beispielsweise etimolöjica, jeralmente, diriji-me, ezijisse; - /z/ wird stets z geschrieben, also nicht nur in Wörtern wie fazer, dizer etc., sondern auch in ezemplo, couza, nazal; - Hl soll grundsätzlich als χ graphiert werden; das Digraphem ch entfällt. Daher m u ß man sich bei Leäo an Schreibungen wie xamar.fexado etc. gewöhnen. Wegen der grundsätzlichen Aufgabe der Doppelkonsonanten schlägt Leäo für das Phonem /rr/ eine originelle Lösung vor, ein r, das mit einem hochgesetzten Häkchen versehen ist, und zwar nicht nur intervokalisch, sondern auch am Wortanfang, wie ζ. B. in caregado, arojos oder razäo, revelafäo. Der Wunsch, den Barböza im Nachwort aussprach (p. 150): «Espero que, a sua vista, ο publico se afeijoe a esta ortografia simples, facional, acecivel a todas as intelijencias; a qual tornarä ο portugues, nesta ponto, a mais perfeita de todas as linguas da ätualidade. Acim como espero, que por ifo ela serä de pronto adotada», sollte sich nicht erfüllen, obwohl seine Orthographie einen Schritt in die richtige Richtung darstellte. Seine Reformvorschläge wurden von der Academia Real das Ciencias als zu weitgehend abgelehnt. Nicht ohne Bitterkeit vermerkt darauf hin der Autor (p. VI): «A aristocracia da ciencia recuza-se a favorecer uma reförma, destinada a pör a boa ortografia ao alcance de todos, . . . » . 4. Vereinfachung und Vereinheitlichung thographie im 20. Jahrhundert
der Or-
Zu Beginn des 20. Jhs. setzte sich die Überzeugung durch, daß die portugiesische Orthographie durch etymologisierende Schreibungen überfrachtet war und vereinfacht werden mußte, und zwar insbesondere in den Fällen, in denen einzelne Buchstaben in Wörtern nicht gesprochen wurden. Außerdem hatten sich die Orthographie Portugals und diejenige Brasiliens genauso wie die Aussprache im Laufe der Zeit auseinanderentwickelt. Es bot sich daher an, im Zuge der Vereinfachung der portugiesischen Schrift auch eine Vereinheitlichung der Orthographie herbeizuführen.
445. Portugiesisch: Geschichte der Verschriftung
4.1. Die Reform der portugiesischen phie von 1911
Orthogra-
Nach der Revolution von 1910 setzte die neue Regierung Portugals eine Kommission (zu ihren Mitgliedern - » 420, 4.1.) ein und beauftragte sie mit der Ausarbeitung einer Orthographiereform. Die Federführung lag bei Gonialves Viana, der seit 1885 in mehreren Publikationen eine vereinfachte Orthographie ausgearbeitet hatte (-* 420, 3.3.7.). Die Kommission ließ sich primär von phonologischen Gesichtspunkten leiten und befreite die Orthographie von zahlreichen etymologisierenden Schreibungen, machte andererseits aber auch deutliche Zugeständnisse an die Tradition, indem sie die Unterscheidung zwischen den Graphien ss/f, z/s, chjx und jjg beibehielt (zu weiteren Einzelheiten 420, 4.1.). 4.2. Die Bemühungen um die Vereinheitlichung der Orthographie in Portugal und Brasilien Während die 1911 ausgearbeitete Orthographiereform in Portugal 1916 in Kraft trat, konnte sie sich in Brasilien trotz der Bemühungen zahlreicher Philologen nicht durchsetzen; man verwendete dort weiterhin die traditionelle Orthographie, die sog. ortografla mixta. Erst im Laufe der Revolution von 1930 trat das Problem der Orthographie in Brasilien wieder in das öffentliche Bewußtsein, so daß sich sogar das Parlament mit dieser Frage beschäftigte. Es lag der Gedanke nahe, die in Portugal und die in Brasilien gebräuchlichen Schreibungen zu vereinheitlichen, und so schlossen die Academia das Ciencias de Lisboa und die Academia Brasileira de Letras am 15. Juni 1931 zum ersten Mal ein luso-brasilianisches Orthographieabkommen. Es sah vor, daß Brasilien die Orthographiereform Portugals von 1911 mit der Möglichkeit gewisser Abweichungen übernehmen sollte. 1934 kehrte Brasilien jedoch zur traditionellen Graphie zurück. 1940 gab die Academia das Ciencias de Lisboa das Vocabulärio ortogräßco da lingua portuguesa als normative Leitlinie heraus. Am 29. Januar 1942 beschloß die Academia Brasileira de Letras, in Anlehnung an das genannte Werk ein entsprechendes eigenes orthographisches Wörterbuch zu erstellen. Die Richtlinien für das Wörterbuch wurden am 12. August 1943 von der Akademie verabschiedet (Formulärio Ortogräßco. Instruföes para Organizafäo do Vocabulärio Ortogräßco da Lingua Portuguesa, abgedruckt in: Novo Dicionario Aurelio da Lingua Portuguesa, 21986, IX-XV). Sie sehen u. a. vor, Brasilianismen aufzunehmen und gewisse, in Portugal übliche Formen durch in Brasilien
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gebräuchliche Entsprechungen zu ersetzen, falls diese in Aussprache und Morphologie abweichen. Im gleichen Jahr veröffentlichte die Academia Brasileira de Letras das Pequeno Vocabulärio Ortogräßco. Die Abweichungen zwischen den beiden Regelwerken waren nicht zu übersehen, und so vereinbarten die beiden Länder in der Convenfäo Ortogräßco vom 29. Dezember 1943 die Wiedereinführung einer einheitlichen Orthographie. Zwar wurde Brasiliens Verwaltung per Dekret am 1. Juni 1944 angewiesen, die mit Portugal getroffenen Vereinbarungen zu befolgen, die Presse akzeptierte die Neuregelungen jedoch nicht (cf. Silveira Bueno 3 1967, 278). 1945 trafen in Lissabon abermals Vertreter der Academia das Ciencias de Lisboa und der Academia Brasileira de Letras zusammen, um die zwischen den beiden Vocabulärios bestehenden Unterschiede auszuräumen. Es wurde ein weiterer acordo luso-brasileiro abgeschlossen, und die nunmehr vereinheitlichte Orthographie dient seither in Portugal bis in die Gegenwart als offizielle Grundlage der Verschriftung. In Brasilien wurde die Einheitsorthographie am 5. Dezember 1945 per Dekret in Kraft gesetzt. Der Proteststurm, der sich dagegen erhob, war so groß, daß das brasilianische Parlament das Dekret 1946 wieder aufhob und man zu den im Pequeno Vocabulärio Ortogräßco von 1943 festgehaltenen Normen zurückkehrte (cf. Silveira Bueno 31967, 278). Angesichts der immer wieder fehlgeschlagenen Versuche der orthographischen Vereinheitlichung wurden besonders in Brasilien Stimmen laut, die weitere Bemühungen in dieser Richtung für zwecklos hielten. Stellvertretend sei im folgenden die Ansicht des Grammatikers Silveira Bueno wiedergegeben. Er meint, Brasilien sei ein eigener Staat, verfüge über einen Wortschatz, der in Portugal unbekannt sei, und über eine Syntax, die in Portugal für falsch gehalten werde, und folglich solle das Land auch orthographisch unabhängig sein. Eine unterschiedliche Orthographie sei der sprachlichen Einheit nicht abträglich (Silveira Bueno 31967, 279): «Como a grafia näo impede que a lingua seja a mesma, a solufäo mais acertada hä de ser que cada povo tenha ο seu sistema grafico, assim como ja tem cada um ο seu sistema fonetico, ο seu sistema sintätico, aquele ja perfeitamente diversificado, este em continua diversiflcafäo».
Allerdings sei die seit 1943 in Brasilien geltende Orthographie weiter reformbedürftig, da weder die Verwaltung noch die Presse der komplizierten Kasuistik, der Akzentuierung und der Zeichensetzung gewachsen seien. Es fehlten, so
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VI. Sprachen und Sprachgebiete:
Portugiesisch
meint Silveira Bueno 31967, 279, immer noch «principios fäceis e simples, que possam ser praticados pelo povo» (zu brasilianischen Kodifizierungsbemühungen, insbesondere zur 1976 verabschiedeten Carta Magna da Lingua Portuguesa cf. Schmitt 1980). Anfang der siebziger Jahre kommt jedoch wieder Bewegung in die zwischen Portugal und Brasilien geführte Orthographiediskussion. Mit dem Gesetz vom 18. Dezember 1971 bewegt sich Brasilien wieder ein wenig auf die in Portugal übliche Schreibung zu: In Übereinstimmung mit den Akademien der beiden Länder und unter Bezugnahme auf den Art. III der Convenfäo Ortogräflco von 1943 entfallen: 1. das Trema auf einem nebentonigen Hiat, wie ζ. B. in saüdoso, 2. der Zirkumflex als rein graphisches Unterscheidungszeichen von Homographenpaaren (mit Ausnahme von pöde/pode), 3. Zirkumflex und Gravis in nebentoniger Silbe abgeleiteter Wörter mit dem Suffix -mente oder einem mit ζ beginnenden Suffix. 1973 geht Portugal seinerseits hinsichtlich der Akzentsetzung einen Schritt auf Brasilien zu. Einen Wendepunkt in der Orthographiediskussion stellte die im Mai 1986 in Rio de Janeiro abgehaltene Konferenz aller lusophonen Staaten dar. An ihr nahmen nämlich nicht nur Vertreter Portugals und Brasiliens, sondern auch Delegierte aus Angola, Guinea-Bissau, den Kapverdischen Inseln, Mozambik und Säo Tome e Principe teil. Die in Rio de Janeiro versuchte Vereinheitlichung fand jedoch auf beiden Seiten des Atlantiks aus unterschiedlichen Gründen keine einhellige Zustimmung (zu den Reaktionen cf. Castro et al. 1987 und die Beiträge in der Zeitschrift ICALP, H. 5, 1986). Den vorläufigen Schlußpunkt unter die Orthographiedebatte in der Lusophonie setzt das multilaterale Abkommen von Lissabon, das am 16. Dezember 1990 unterzeichnet und am 4. Juni 1991 vom portugiesischen Parlament ratifiziert wurde (Acordo Ortogräflco da Lingua Portuguesa, abgedruckt im Diärio da Repüblica - I Serie-Α N.° 193 - 23-8-1991 pp. 4370-4388 und in Bergström/Reis 1992, 419-450). 4.3. Bisherige Unterschiede zwischen der in Portugal und in Brasilien gebräuchlichen Orthographie Trotz der zahlreichen Versuche, die Orthographie zu vereinheitlichen, blieben bis in die Gegenwart wichtige Unterschiede zwischen der in Portugal und der in Brasilien üblichen Schreibweise bestehen. Sie betreffen vor allem (Bezugspunkt für Portugal ist das Abkommen von 1945 und die Modifikation von 1973; Bezugspunkt für Brasilien ist das Pequeno Vocabulä-
rio Ortogräflco von 1943 und die Modifikationen von 1971) die sog. „stummen" Konsonanten, die Akzentsetzung, die Verwendung des Tremas, des Bindestrichs und die Groß- und Kleinschreibung (cf. Caetano et al. 1986, 277-279, Cunha/Cintra 81991, 67-74, Teyssier 1989, 67-70): 1. Die etymologisch gerechtfertigten Konsonanten c und ρ werden in Portugal vor c, ρ und t auch dann geschrieben, wenn sie stumm sind (cf. accionar, acfäo, elictrico, excepfäo, bptimö). In Brasilien hingegen werden sog. „stumme" Konsonanten grundsätzlich nicht geschrieben (cf. acionar, αςαο, eletrico, excefäo, otimo). In bestimmten Einzelwörtern sind in Brasilien der Aussprache gemäß die in Portugal üblichen Graphemkombinationen bjp + t vereinfacht worden (cf. port, subtil bras, sutil, port, sumptuoso - bras, suntuoso); ferner wurden einige Doppelschreibungen von Nasalen reduziert (cf. port connosco bras, conosco, port, comummente - bras, comumente) und die Kombination -mn- in Fremdwörtern teilweise zu -n- vereinfacht (cf. port, amnistia - bras, anistiä). 2. Stehen die Vokale e und ο in betonter drittletzter Silbe vor einem Nasalkonsonanten, so tragen sie in Brasilien stets einen Zirkumflex, da sie in dieser Stellung immer geschlossen ausgesprochen werden (cf. comico, genero). In Portugal werden die Vokale in dieser Stellung meist offen gesprochen und erhalten daher einen Akut (cf. comico, genero). - In Portugal trägt die 1. Pers. PI. Pret. Perf. Simpl. der Verben auf -ar einen Akut, da sich die Aussprache dieser Form von derjenigen der 1. Pers. PI. Präsens unterscheidet (cf. cantämos vs. cantamos). In Brasilien tritt in diesem Fall kein Unterschied in der Aussprache auf, und daher entfällt eine Akzentsetzung. Ähnlich verhält es sich bei der 1. Pers. PI. Konj. Präs. des Verbs dar, die in Portugal zur Kennzeichnung der geschlossenen Aussprache des Stammvokals einen Zirkumflex trägt (demos), um sie von der 1. Person PI. Pret. Perf. Simpl. (demos) zu unterscheiden. In Brasilien entfällt der Akzent. - Offenes e in der auslautenden Vokalfolge -eia erhält in Brasilien einen Akut (cf. ideia, assembleia), während diese Lautfolge in Portugal nie einen Akzent trägt. - Die auslautende Vokalfolge -oo trägt in Brasilien einen Zirkumflex (cf. vöo, enjöo), in Portugal hingegen keinen Akzent (cf. voo, enjoo). 3. Die Lautverbindungen /kw/ und /gw/ werden in Brasilien als qü und gü geschrieben (cf. cinqüenta, ambigiiidade). In Portugal entfällt das Trema (cf. cinquenta, ambiguidade).
445. Portugiesisch: 4. W e r d e n d i e 1. bis 3. P e r s . S g . u n d d i e 3. P e r s . PI. d e s V e r b s haver m i t de v e r b u n d e n , s o s t e h t in P o r t u g a l ein B i n d e s t r i c h (cf. hei-de, häs-de, hä-de, häo-de); in B r a s i l i e n e n t f ä l l t d e r Bindestrich. - Fällt der Bindestrich eines K o m p o s i t u m s mit d e m Zeilenende z u s a m m e n , so wird der B i n d e s t r i c h in P o r t u g a l a m B e g i n n d e r F o l gezeile w i e d e r h o l t . I n B r a s i l i e n findet d i e s e Regel keine A n w e n d u n g . 5. E t h n o n y m e s o w i e d i e N a m e n v o n M o n a t e n u n d J a h r e s z e i t e n w e r d e n in P o r t u g a l g r o ß , in B r a s i l i e n k l e i n g e s c h r i e b e n (cf. p o r t , os Portugueses - b r a s , os Portugueses, p o r t . Maio b r a s , maio, p o r t . Inverno - b r a s , inverno). D i e consoantes mudas u n d d i e A k z e n t s e t z u n g in P r o p a r o x y t o n a s i n d n a c h w i e v o r d i e H a u p t streitpunkte. Die Vereinbarung von Rio de Janeiro h a t t e bestimmt, d a ß die s t u m m e n K o n s o n a n t e n , i n s b e s o n d e r e c u n d p, in d e r G r a p h i e e n t f a l l e n , w e n n sie n i c h t g e s p r o c h e n w e r d e n , u n d d a ß d i e A k z e n t e a u f ejo v o r N a s a l in P r o p a r o x y t o n a g e s t r i c h e n w e r d e n . D e r in L i s s a b o n e r r e i c h t e K o m p r o m i ß s i e h t f o l g e n d e s v o r (cf. B e r g s t r ö m / R e i s 2 3 1992, 4 2 6 , 4 3 8 ) : 1. D i e „ s t u m m e n " K o n s o n a n t e n w e r d e n g r u n d s ä t z l i c h getilgt, d . h . d a ß a u c h in P o r t u g a l in Z u k u n f t afäo, diretor, adogäo o d e r otimo ges c h r i e b e n w e r d e n soll. Bei d i v e r g i e r e n d e r A u s s p r a c h e in e i n z e l n e n l u s o p h o n e n L ä n d e r n oder Regionen sind D o p p e l g r a p h i e n («grafias d u p l a s » ) m ö g l i c h (fatojfacto, corruto/corrupto). 2. I m F a l l e d e s o f f e n e n o d e r g e s c h l o s s e n e n e / o v o r N a s a l in P r o p a r o x y t o n a w e r d e n e b e n f a l l s Doppelgraphien zugelassen (academicojaca· demico; fenomeno/fenömeno). A n g e s i c h t s v o n « d i f e r e n ^ a s irreversiveis, n o piano fonolögico e morfologico, principalmente, e n t r e a s v ä r i a s n o r m a s c u l t a s d o p o r t u g u e s » scheint n u r der W e g einer «versäo f r a c a d e unificajäo» g a n g b a r z u sein. D a h e r h ä l t es I v o C a s tro für nötig, «conceder algum espa^o ä divers i d a d e , se n ä o se q u i s e r f o r ^ a r d e m a s i a d o ο tec i d o u n i t ä r i o d a l i n g u a » . A m 1. J a n u a r 1994 soll d e r Acordo ortogräflco da lingua portuguesa in K r a f t t r e t e n . O b e r in d e r g e s a m t e n L u s o p h o n i e b e f o l g t w e r d e n w i r d , ist u n g e w i ß . S i c h e r w i r d m a n a b e r I v o C a s t r o ( C a s t r o et al. 1987, X V I I I ) z u s t i m m e n m ü s s e n , d e r s c h o n 1987 d e r M e i n u n g war, eine R e f o r m der portugiesischen O r t h o g r a p h i e sei n ö t i g e r als ein w e i t e r e r Acordo.
5. Bibliographie
(in
Auswahl)
Barboza, Jeronymo Soares, Grammatica philosophica da lingua portugueza, Lisboa, Academia das Sciencias, 1822.
Geschichte der Verschriftung
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VI. Sprachen und Sprachgebiete:
Portugiesisch
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446. Portugiesisch: Interne Sprachgeschichte und Entwicklungstendenzen
I.
Evolugäo linguistics interna 0. 1. 2. 3. 4. 5.
Introdufäo Fonetica e fonologia Morfologia Sintaxe Lexico Bibliografia
0. Introdufäo A lingua portuguesa e a mais ocidental entre as linguas romänicas europeias. Α posifäo geogräfica «periferica» do portugues, comparavel com a situayao do romeno, no extremo oriental, relaciona-se, tradicionalmente, com uma certa natureza arcaica das estruturas linguisticas. Alem de ser, quanto aos subsistemas fundamentals, uma lingua romänica claramente ocidental, ο portugues e tambem, talvez, a lingua ibero-romänica mais tipica, junto ao castelhano, procedente das imediaföes do Pais Basco e bastante excepcional nas suas estruturas, e ao cataläo, proximo ao grupo galo-romänico. Dentro da Peninsula Iberica, ο portugues tem, näo obstante, mais afinidades com ο cataläo (Alonso '1951, 11-100); por outro lado, existem algumas similitudes entre ο portugues e os falares pirenaicos centrais (Baldinger 2 1972, 160-230). Como factor decisivo para a evoluf ä o do portugues, costuma-se apresentar, em alguns casos, a influencia eventual dum substrato celta.
Otto Winkelmann, Gießen
Fonätica e fonologia
1.1. Vogais Ο sistema das vogais tönicas apresenta, desde as origens da lingua, uma oposifäo entre et e, bem como entre oe o, existente tambem no cataläo, mas desaparecido do castelhano. Alem deste processo romänico ocidental tipico, ο portugues oferece a particularidade de distinguir tambem entre a e a. Temos, por conseguinte, no portugues europeu actual, um sistema de oito fonemas vocälicos orais: aaseioou. As opociföes de abertura näo existem, contudo, no portugues do Brasil, antes duma consoante nasal. Α oposifäo eje (lat. £, AEjE,I, OE) conserva-se, fiel ä etimologia, numa multidäo de palavras. Apresentam um ε (aberto) p. ex. PEDE pe, DECE dez, ERAT era, FELLE fei, F£RRU ferro, H£RBA erva, PETRA pedra, CAECU cego, CAELU
ceu. Um e (fechado) pronuncia-se p. ex. em DEBET deve, ACETU azedo, PLENU cheio, TRES tres, PLICAT chega, VICE vez, NIGRU negro, IPSE esse, ISTE este, COENA ceia, FOEDU feto. E m alguns ca-
sos, uma influencia metafönica da vogal final alterou mais tarde a qualidade da vogal tönica, abrindo-a, quando deveria ficar fechada, p. ex IPSA essa,
ISTA esta,
*ACCU ILLA aquela
(cf. ο
outro extremo no genero neutro dos demonstratives: isso, isto, aquilo) ou fechando-a antietimologicamente, p. ex. METU medo, CAPPELLU cabelo,
GRAECU grego.
E m dialectos se-
tentrionais conserva-se ainda, esporadicamente, a pronünica etimologica dos demonstratives:
446. Portugiesisch:
Interne Sprachgeschichte
essa, etc. (Leite de Vasconcelos 21970, 108). A variafäo metafonica e especialmente importante na conjuga9äo verbal, onde produz uma discrepäncia entre ο grau de abertura da vogal dentro da serie das formas que constituem ο paradigma do presente. Ao lado dos verbos da primeira conjuga^äo, que apresentam sistematicamente uma vogal aberta (pegar: pego, pegas) excepto no contexto nasal (remar: remo) ou palatal (chegar: chego), existe uma alterafäo da qualidade vocälica em verbos da segunda conj u g a t e , por causa da metafonia ou asssimila9äo exercida pela vogal da desinencia -o da primeira pessoa: V£RTO verto, mas VERTES vertes; por analogia, esta irregularidade estendeu-se ao c o n j u n t i v o : V£RTAM verta, VSRTAS vertas (cf. ΒΪΒΟ bebo, BIBIS bzbes, BIBAM beba). N a terceira
conjugaiäo, a metafonia aparece, no contexto especial da termina5äo latina -io, com ο iode, como varia9äo entre I/Κ SSRVIO iirvo, mas S£RVIS serves. Ο portugues medieval ainda oferece uma certa vacila?äo entre as diversas tendencies metafönicas e analögicas, deduzivel das rimas nos Cancioneiros. Em conjunto, a oposigäo ε/e e viva e frequente, mas so apresenta poucos pares minimos, p. ex. colhzr (COCHLEARIU) / colher (COLLIGERE), st (SEDE, cat. seu) I se demos (DSDTMUS) / demos (DEMUS).
(SEDE),
Ε muito paralela a oposi9äo ojo (lat. Ö/Ö,£7); t e m u m a v o g a l aberta p. ex. RÖTA roda, NÖVE nove, LÖCU logo, *AVIÖLA ανό, *SÖCRA sogra, e u m ο f e c h a d o FLÖRE βor, ö v u ovo, AMÖRE amor, LÖPU lobo, LOTU lodo, (cf. *AVIÖLU ανό SÖCRU
sogro, formas analögicas criadas a partir das palavras femininas correspondentes, com influencia metafonica). Α metafonia observase em algumas palavras, como FÖCU fogo, MÖRTU morto (cf. TÖTUM lodo Mdo), e tambem, provavelmente ja desde a epoca primitiva, entre as formas singular e plural de ÖCULU olho / öcuLOS olhos,
PÖRCU por co / PÖRCOS por COS, b e m
como entre ο masculino singular e as outras formas do sufixo -oso: formoso, formosa, formosas. Na conjuga(äo tambem existe: VÖLVO voIvo, m a s VÖLVES valves,
DÖRMIO durmo,
DÖR-
MIS (hrmes. Α oposiiäo a/a e de forma9äo portuguesa. A vogal α normal (lat. Ά, Ä) e aberta: FÄBA fava, CÄPU cabo,
MÄRE mar,
PRÄTU prado,
PÄCE
paz.
Antes duma consoante nasal, a vogal fecha-se em a: ama, ambos, parto, aranha, etc. Parece que esta evolufäo talvez muito antiga estä relacionada com a nasala9äo da vogal, favorävel ao fecho. Fonologicamente, esta oposi9äo näo e forte; tem uma importäncia funcional apenas entre as formas verbais da primeira pessoa do plural do preterito perfeito (AMÄVIMUS amämos) e do presente de indicativo (AMÄMUS amamos). No portugues do Brasil, onde tambem as vo-
und Entwicklungstendenzen
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gais ε e ο se fecham no contexto nasal, a oposi^äo aja e ainda mais precäria e puramente esporädica (Cämara 21976, 43). As vogais longas latinas J e Ü deram por resultado normal as correspondentes romänicas i e u: AMTCU amigo, süsu suso. As vogais ätonas apresentam um quadro complexo de redu^oes, sobretudo no portugues europeu. Na posi9äo pretonica, a oposi9äo entre vogais abertas e fechadas perdeu-se, em principio, e deu como resultado um sistema de cinco vogais, com variantes fechadas de a, e e o: a(Ä. Ä), e (Ε, AE, Ε. I OE), i(Τ), ο (0, Ö, Ü), u (0), correspondentes a palavras, como: lagar, legar, ligar, morar e murar. A trafos largos, e este ο sistema hoje vivo no Brasil. No continente europeu produziram-se, näo obstante, algumas modifica95es que contribuiram para a ressurrei9äo de oposi9Öes de qualidade: α (nas palavras procliticas normais como: a, da, mas), a (em contrac9Öes e antes de grupos consonänticos cultos: a - a = a, VAGATIvu vaadio vadio, baptismos), i neutro (de origem moderna, p. ex. PLICARE pregar), ε (em contrac9Öes e antes de grupos cultos: PRAEDICARE preegar pregar, rectidäo), i (p. ex. ligar, em posi9äo inicial de palavra bem como em contexto consonäntico palatal, existe uma tendencia ä confusäo de i e i pretönicos, pronunciando-se ambos como i: esposo, distante), ο (principalmente, como resultado da monotonga9äo de ou: AUTUMNU OUtono; a vogal inicial ο em silaba livre pronüncia-se normalmente como u), D (em posi9äo inicial em silaba travada, em contraciöes e antes de grupos cultos: hospedar, COLORARE coorar corar, adoptivo), u (p. ex. murar, na maioria dos casos, a vogal ο protönica fechase em u, produzindo uma fusäo: morar = murar; tem um u, desta maneira, tambem os procliticos de alta frequencia: o, do, no, etc.). Na posi9äo postönica, a redu9äo foi ainda maior e deu como resultado uma serie de quatro vogais: a, e (em Portugal: i), i, u, p. ex. nas palavras: cämara, nümero, pälido, perola. Na posi9äo ätona final, conservam-se so tres vogais: a, i (Bras, i) e u: cousa, sabe, carro. Ο caräcter funcional da oposiiäo entre vogais orais e nasais constitui uma particularidade conhecida do portugues. Alem da nasaliza9äo fonetica secundaria de qualquer vogal na proximidade duma consoante nasal (p. ex. ano, uma), ο portugues apresenta, como consequencia duma evolu9äo histörica especial (cf. 1.2.), oposi9Öes como: mandado/mandando, leda/lenda, vi/vim, so/som, mudo/mundo. Estas vogais nasais säo em geral de timbre fechado; näo incluem, excepto no galego, velariza9äo, secundaria do tipo frances. Α nasaliza^ao produziu-se por influencia da consoante nasal inter-
500
VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
vocälica desaparecida, bem como por causa das consoantes nasais iniciais e finais, dando como resultado uma seria de cinco vogais: ä, e, f, ö, ü, p. ex. nas palavras GERMÄNA irmä, MÄTRES mäes, BSNE bem, N I E nem, IN em (com uma ditonga^äo posterior de e em ej no Brasil e em äi em Portugal), FTNE fim, M!HI mim (cf. a ressurreifäo da consoante nasal, palatal, em: VTNU νιο vinho, NIDU ninho), BÖNU bom, ONU um, MÜLTU muito, VÄDUNT väo (cf. UNA üa uma; mas com uma velar em galego: unha = uija). Quanto äs t e r m i n a l s que tem um ditongo nasal, a primitiva serie -ÄNU -äo, -äos (GERMÄNU irmäo irmäos), -ANE -am, -äes (CANE cam cäes), -ENE -em, -ens (BENE bem bens), -ΪΝΕ -im, -ins (FINE Jim fins), -ÖNE -om, -öes (RATIÖNE razom razöes), -ONE -um, -uns (COMMUNE comum comuns), conserva-se fiel ä etimologia, apresentando so uma confusäo aparente do ponto de vista da lingua moderna, por causa da extensäo da forma -äo, no singular (cäo razäo). Como resultado de värias evoluföes, ο portugues apresenta uma multidäo de ditongos orais e nasais, crescentes e decrescentes, e tambem alguns tritongos. Desde ο seculo XVII, ο ditongo ou, alternando com oi (AURU ouro oiro), tendeu a monotongar-se em ο nos dialectos centro-meridionais. Ο sistema vocalico portugues experimentou relativamente poucas mundanfas depois da epoca dos primeiros textos. Na sua fase actual, apresenta bastantes similaridades com ο sistema cataläo, tambem caracterizado pela conserva^äo de graus de abertura de vogais. A existencia de fonemas vocälicos nasais estabelece, por outro lado, um parecido com ο dominio galo-romänico (especialmente com ο frances antigo). 1.2. Consoantes No sistema consonäntico, a diferen pera para (vejase Riiho 1979, 200), etc. Em muitos casos, uma preposi9äo portuguesa de cria9äo romänica so pode usar-se acompanhada dum nexo que a enla9a com ο complemento nominal; por outro lado, a fun9äo da preposi9äo pode precisar-se por meio de outra preposi9äo breve, colocada antes da mesma. Explica-se assira a forma9äo das chamadas «locu9Öes prepositivas» ou elementos de rela9äo complexos. A base latina destas locu9Öes e äs vezes uma preposi9äo ou um adverbio: antes de, acerca de, depois de, deträs de, dentro de, ao redor de, em redor de~, outras vezes e um substantivo: a cabo de, a par de, ant. a cas de, a fim de, aeima de, ao pe de, em vez de, em lugar de, em virtude de, por causa de, etc. Tambem pode ser um adjectivo, como em: ao longo de, debaixo de; ou uma forma verbal: perto de, junto α. Tambem hä preposi9Öes simples baseadas em formas verbais: salvo, excepto, mediante, durante, etc. Näo existem estudos profundos sobre a sistemätica histörica da constitui9äo do sistema prepositivo nem sobre a varia9äo interna do mesmo (abaixo, debaixo, em baixo, por baixo). As conjun9Öes cumprem, entre duas ora9Öes, a mesma fun9äo de intermediärio que exercem
446. Portugiesisch:
Interne Sprachgeschichte
as preposigöes entre ο verbo e ο elemento nominal. Em portugues, ao lado das conjunföes coordenativas latinas transformadas, como ET e, NEC *ne nem, AUT OU, VEL ant. vel, ha bastantes formas de criaiäo romänica, originärias de adverbios, adjectivos e outros elementos latinos, p. ex. MAGis mats mas, POST pois, PER HOC ant. perö. Ο elemento hibrido (cf. acima) constitui ο sinal principal de subordinafäo e serve tambem como soporte importante de conjun?öes complexas de origem variada: a que, de que, por que, para que, com que, sem que, ate que, desde que, depots que, ainda que (de origem incerta. AD INDE AD, AB INDE AD, AD HINC DE AD?), e t c . C o n -
servam-se tambem outras conjun?öes de subordinafäo latinas, como QUANDO quando, si se, UBI ant. u, (cf. tambem μακάριε ant. macar), ao lado das criaföes romänicas, como em boa hora > embora. Quanto aos adverbios, ο portugues apresenta värias particularidades, que oferecem, äs vezes, problemas etimologicos. A lingua antiga tinha duas series tripartidas de adverbios locais: •ACCU HIC aqui, *ACCU HAC acä, *ACCU HOC aco, *AD ILLIC ali, *AD ILLAC αΐά, *AD ILLOC alo;
hoje so persistem aqui, cä, ali e la. Desapareceu tambem *ACCU aque (hoje so popular). *ACCU INDE aquertde e *AD ILLIC INDE alende reduziram-se em aquim e alem. ALIORSU *ALIORSE ant. algur alhur e a sua contrapartida negativa nenhur (talvez provenijalismos, cf. frances ailleurs) receberam ο chamado s adverbial: algures, alhures, nenhures. Os temporais tambem se constituiram como resultado da aglomerayäo de värios elementos latinos: AD NOCTE ontem, HODIE (HOC DIE) hoje, AD *MANIANA amanhä (ant. tambem CRAS eras). Como particularidades portuguesas, e interessante observar a existencia das formas ?RE- ant. ar er, HERI ant. eire eiri (cf. frances hier), CITO cedo, IN BONA HORA embora, INDE AD / AB INDE AD / HINC DE AD / AD HINC DE AD I AD HINC ant. inda hoje ainda, e QUOTTIDIO ant. cotio. Os outros adverbios, incluidos ο afirmativo sic sim (com nasaliza^äo, talvez por influencia de nom) e ο negativo NOM nom näo, seguem a linha ibero-romänica geral; os arcaismos, hoje perdidos, como AD DURU adur, AD SATIE assaz, INVITUS anvidos, *AGINA aginha, IN SIMUL ensembra, DE PLANE de pram, etc. ajustam-se ao modelo tambem encontrado no castelhano antigo.
2.3. Verbo Α evolufäo do sistema verbal foi similar ä do nominal. As conjugates tenderam a confluir e os sufixos indicadores de pessoa simplifica-
und Entwicklungstendenzen
505
ram-se por causa da redufäo fonetica. Ο resultado näo consistiu, contudo, numa elimina9äo täo forte da morfologia latina como a sofrida pela declina9äo. Para completar ο sistema simplificado, originario do latim, formaram-se novos tempos compostos, de criaiäo romänica. Ο portugues tem tres conjugaföes: a 1' em -ar, a 2a em -er e a 3" em -ir. A primeira e a unica produtiva hoje, e os verbos que a compöem provem na sua maioria dos latinos da primeira: CANTARE cantar; tambem hä verbos de origem germanica, como *WISAN guisar, *RAUBJAN roubar, *WAIDANJAN ganhar, bem como verbos procedentes da desaparecida terceira conjuga9äo latina: EXSUGERE EXSUCARE enxugar. Passaram ä segunda conjuga9äo portuguesa a maioria dos da segunda latina, como SEDERE ser, alguns da terceira latina, p. ex. CADERE caer, e os chamados incoativos, como APPARESCERE aparecer. A terceira portuguesa corresponde ä quarta latina, com FERIRE ferir, etc.; contem igualmente verbos das conjugaföes latinas segunda (RIDERE rir) e terceira (FUGERE fugir); como sinal da sua antiga produtividade, existem alguns verbos germänicos (*WARJAN guarir). Alguns verbos mudaram de conjugafäo na epoca portuguesa documentada: DICERE ant. dezir hoje dizer. A terceira conjugafäo latina so persiste, talvez, morfologicamente, nas formas basicas usadas no futuro e conditional de dizer, fazer e trazer. dir (cf. direi), far e trar. As formas verbais simples, herdadas do latim, säo as seguintes: ο presente do indicativo, ο imperativo, ο presente do conjuntivo, ο imperfeito do indicativo, ο preterito perfeito, ο mais-que-perfeito do indicativo e do conjuntivo e ο futuro do conjuntivo. As novas forma90es romänicas, originariamente analiticas, mas rapidamente reconvertidas em sinteticas, säo: ο futuro do indicativo, ο condicional e ο chamado infmitivo ou infinito pessoal ou flexionado. Os tempos compostos, tambem de cria9äo romänica, baseados hoje na combina9äo do participio passado com uma forma conjugada do verbo ter, säo värios e permitem a constru9äo de expressöes de quase todos os tempos e modos. Na estrutura passiva ο verbo auxiliar e ser. As formas näo flexionadas do verbo säo, no portugues, ο infmitivo, ο gerundio e ο participio passado. As desinencias do presente conservam uma rela9äo estreita com as latinas: 1" sg. -O > -o, 2' sg. - 5 > -s, 3' sg. -T > -0, Γ pl. -MUS > -mos, 2* pl. -TIS > ant. -des hoje -is, 3" pl. -NT > V (vogal nasalada). Α oposi9äo entre ο indicativo e ο conjuntivo estabelece-se por meio dum jogo com as vogais do sufixo. Ο indicativo tem, alem da primeira pessoa do singular com
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VI. Sprachen und Sprachgebiete:
Portugiesisch
-o, na primeira conjugaiäo, a vogal -a- (canto, cantos), que constitui, para as outras conjuga9Öes, um sinal do conjuntivo (venda, vendas; parta, partas). Α vogal -e-, que expressa ο indicativo nas segunda a terceira c o n j u g a t e s (vendo, vendes; parto, partes), constitui a marca do conjuntivo na primeira (cante, cantes). Ο sistema e, em principio, ο mesmo que ο latino, com CANTO, CANTAS frente a CANTEM, CANTES. As transforma^öes sofridas pelos sufixos entram no contexto fonetico histörico ja exposto. A perda do m final da primeira pessoa do singular (CANTEM), a sonorizaiäo e a perda, no secuta XV (Williams 1938, 170) do t intervocälico na segunda do plural (CANTATIS ant. cantades hoje cantais), bem como ο desaparecimento do t final nas terceiras pessoas (CANTAT canta, CANTANT cantam), com nasalizajäo da vogal final no plural, säo fenömenos observados tambem nos outros subsistemas da lingua. Äs vezes, h i factores foneticos especiais, como a metafonia (cf. 1.1), que produzem altera9Öes no interior da conjugafäo. Entre estes fenömenos poderiam citar-se tambem a influencia analögica sofrida pela primeira pessoa do singular de alguns verbos (p. ex. PARESCO ant. paresco hoje parefo, cf. PARESCIS pareces), bem como a irregularidade compreensivel de certas formas verbais de alta frequencia, como algumas que entram no paradigma de ESSE/ESSERE/SEDERE: SUM ant. som hoje sou (analogia com STO estou), ES is, EST e SUMUS somos, *SUTIS ant. sodes hoje sois (ESTIS > 0; analogia com SUM, SUMUS), SUNT ant. som hoje säo. As formas do imperativo portugues säo hoje pröximas das do presente do indicativo, apesar de serem, em geral originärias do 1° imperativo latino: MONSTRA mostra, MONSTRATE mostrai. Os verbos derivados da quarta conjugafäo latina tinham ate ao seculo XIV um imperativo singular em -i: PARTI parti, talvez analogicamente extendido tambem aos verbos em -er. VENDE ant. vendv, depois, estas formas desapareceram pela influencia analögica do presente do indicativo, e deram as actuais parte e vende. A mesma analogia fez desaparecer os imperativos como DIE ant. di hoje diz(e); ainda persiste uma vacila?äo entre faz e faze, traz e traze. As formas do plural tinham originariamente um d intervocälico: MONSTRATE mostrade, VENDITE vendede, PARTITE partide, etc.; perdeu-se no seculo XV seguindo a evolu?äo que tambem se observa na presente, e conservando-se apenas num grupo de verbos irreguläres (p. ex. VENITE viide vinde, ITE ide, TENETE teede tende, VIDETE veede vede). Ο imperfeito do indicativo portugues provem das formas do tempo correspondente latino: na primeira conjuga^äo os sufixos säo: -ABAM >
-ava, -ABAS > -ανas, -ABAT > -ava, -ABAMUS -ävamos, -ABATIS > -ävades > *-ävaes > *-ävais > -äveis, -ABANT > -avom > -avam; nas outras conjuagaföes e: -EBAM > -ia (cf. -IEBAM > -EBAM > -ia e -IBAM > -ia), -ias, -ia, iamos, iades > -ieis, -iam. Hä pouquissimos verbos irreguläres: TENEBAM tinha, VENI(E)BAM vinha, PONEBAM punha, ERAM era, e na lingua antiga tambem SEDEBAM siia. Ο imperfeito do conjuntivo portugües procede do mais-que-perfeito do conjuntivo latino. Apresenta ainda uma divisäo tripartida, sem fusöes entre as c o n j u g a t e s portuguesas segunda e terceira: AVISSEM > -ASSEM > -asse, -EVISSEM > -ESSEM > -esse, -IVISSEM > -ISSEM > -isse, etc. Na segunda pessoa do plural produziu-se a simplificafäo observada antes, de -ässedes a -ässeis, etc. Tambem ha alguns verbos que oferecem a mesma irregularidade bäsica que ο preterito perfeito: aver - ouvesse, ter - tivesse, estar - estivesse, ser - fosse, ir - fosse, trazer - trouxesse, etc. (na lingua antiga eram mais, p. ex. prazer prouguesse). Quanto ao preterito perfeito, apresenta tambem uma divisäo em formas reguläres (ou fracas) e irreguläres (ou fortes). Apesar da fusäo de c o n j u g a t e s e da simplifica9äo das desinencias, ο fundo latino e ainda claramente visivel: -AVI > *-AI > -ei, -AVISTI > -ASTI > -aste, -AVIT > *-AUT -OU, -AVIMUS > *-AMUS > -äntos, -AVISTIS > -ASTIS > -astes, -AVERUNT > -ARUNT > -arom > -aram; para a segunda conjugafäo portuguesa existe uma seria de sufixos de origem latina vulgar, unificada: *-EI > -ei (depois -i por analogia com -IVI > -i), *-ESTI > -este, *-EUT > -eu, *-EMUS > -emos, *-ESTIS > -estes, -ERUNT > -erom > -eram; na terceira portuguesa, a redu^äo deu como resultado: -IVI > -n > -i, -IVISTI > -isTi > -iste, -IVIT > *-IUT > -iu, -IVIMUS > -IMUS > - i m o s , -IVISTIS > -ISTIS > -istes, -IVERUNT > -IRUNT > -irom > -iram. Na
segunda pessoa do singular existiu uma Variante medieval em -i (-sti); nos dialectos usam-se ainda formas analögicas para -sie (-stes) e -stes (steis). Ο portugues conserva bastantes preteritos fortes, directamente deriväveis dos latinos, mas äs vezes transformados pela analogia: HABUI houve, TENUI tive (analogia com houve), SAPUI soube, CAPUI coube, TRAXI *TRAXUI trouxe (ant. tambem trougue, trouve); na lingua antiga, foi ainda maior a quantidade dos preteritos porcedentes do tipo -ui: IACUI ant. jouve (cf. tive) hoje jazi, PLACUI ant. prougue, CREDIDI *CREDUI crive hoje cri, SEDI *SEDUI sive sevi hoje substituido por fui, e talvez ainda VALUI *valvi, DOLUI *dolvi (Huber 1986, 246). Entre os preteritos que se formavam por reduplica^äo, a maioria passou a fracos (DEDI dei); so
446. Portugiesisch: Interne Sprachgeschichte und Entwicklungstendenzen
*estede conserva uma conjuga?äo com aquelas reminiscencias, influenciado por haver e ter: hoje estive. Ε importante ο grupo dos verbos que apresentam uma inflexäo vocälica por influencia do -i final: FECI fiz, FUI foi fui (com estabelecimento literario da diferen^a entre as STETI
1" e 3" p e s s o a s ) , VENI vfi vim ( c f . VENIT ?VENUT
veo veo veto), VIDI vi« vi (cf. a 3° do singular, que e fraca: viu). Tambem persistem alguns chamados preteritos sigmaticos, como DIXI disse, antes tambem PRAEHENSI pris hoje prendi, DUXI ant. dusse. Uma das particularidades portuguesas consiste na conserva?äo do uso etimologico, ate hoje, nas formas derivadas do mais-que-perfeito latino. As modifica?öes morfo-foneticas que sofreram as formas latinas foram similares äs ja comentadas em rela^äo com ο preterito perfeito, originario da mesma raiz: AMAVERAM amara, VENDIDERAM vendera,
PARTIVERAM partira,
etc.
As irregularidades ja observadas no preterito perfeito tambem se deixam ver aqui: aver - ouvera. A persistencia do uso, ainda hoje, do futuro do conjuntivo constitui outra particularidade portuguesa. As formas portuguesas conservam, do ponto de vista semäntico e tambem morfologico, a tradifäo do futuro perfeito do indicativo latino (AMAVERO, -ERIS, -ERIT, -ERIMUS, -ERITIS, -ERINT), morfo-foneticamente confundido com ο perfeito do conjuntivo (AMAVERIM, -ERIS, -ERIT, -ERIMUS, -ERlTis, -ERINT): amar, amares, amar, amarmos, amardes, amarem. Na segunda pessoa do plural destas formas observa-se ainda ο d, marca perdida no presente. A inova^ao mais importante do portugues foi a implantable do chamado infinitivo pessoal ou flexionado. Ha uma divergencia de opiniöes sobre a origem das formas deste infinitivo, que bem poderia provir de tres tempos latinos: ο imperfeito do conjuntivo (CANTAREM), O perfeito do conjuntivo (CANTAVERIM) e Ο futuro perfeito do indicativo (CANTAVERO). Α solu£äo mais simples talvez seja considera-las como um sistema de criafäo romänica, a partir do uso do infinitivo näo flexionado, morfologicamente identico ao futuro perfeito nas 1" e 3* pessoas do singular. Ο uso, sobretudo, da terceira pessoa em construföes subordinadas, p. ex. prepositivas, poderia ter originado a extensäo das mesmas estruturas a outras pessoas com a conseguinte formacjäo analögica da flexäo; ο infinitivo näo flexionado, unido aos sufixos pessoais naturais, da ο mesmo resultado que p. ex. a evolu9äo fonetica das formas conjugadas do futuro perfeito (cf. Togeby 1968, 212, e Körner 1983). Ο futuro do indicativo e ο condicional tive-
507
ram, nas linguas romänicas, uma nova expressäo baseada no infinitivo e nas formas conjugadas do verbo HABERE: AMARE HABEO amarei, AMARE HABEBAM amaria. No portugues antigo, a uniäo entre as partes constituintes foi menos estreita do que e hoje, talvez comparävel com ο uso do mesmo auxiliar antes do infinitivo (hei de cantar). A relatividade desta uniäo observa-se ainda hoje na possibilidade de intercalar ο pronome pessoal ätono entre os elementos principals: AMARE ILLA(M) HABEO amä-la-ei, costume perdido no espanhol depois da Idade Media. Alguns futuros e condicionais apresentam uma redufäo fonetica, como TENERE HABEO teerei terrei terei. Os tempos compostos, de cria?äo romänica e formados por meio do auxiliar ter, permitem a constru9ao, ao lado dos simples, duma multidäo de op -ado e -ϊτυ > -ido; na lingua medieval, a segunda conjuga9äo latina tinha a terminaijäo - ϋ τ υ > -udo, que veio a substituir, desde a epoca do latim vulgar, os sufixos -ETU e -Ιτυ. Mudaram de participio, por conseguinte, os verbos como saber: sabudo > sabido, adaptando-se ä terceira. Tambem ha participios fortes, como DICTU dito, etc. Ο geründio e formado, desde as origens da lingua, com -ANDU > -ando, -ENDU > -endo e *-INDU > -indo, d e s a p a r e c e n d o -IENDO. Ο p a r -
ticipio presente so se conserva como substantivo (Levante) ou adjectivo (doente, seguinte); ο participio em -iente e culto.
3.
Sintaxe
Os estudos de gramätica histörica portuguesa, cultivados com paixäo no seculo passado e no principio do seculo XX, concentram-se, como a filologia romänica desta epoca em geral, nos assuntos foneticos e morfologicos (mas cf. p. ex. Schellert 1958 e Padua 1960). A sintaxe constitui um conjunto de subsistemas muito variados; e tambem uma das partes mais abertas e inestäveis da lingua. Por causa da complicafäo que supöem as investiga9Öes sintäcticas por natureza e ainda mais as diacrönicas, näo e de estranhar que os conhecimentos actuais sobre
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VI. Sprachen und Sprachgebiete:
Portugiesisch
este campo sejam muito incompletes. Näo obstante, talvez possam citar-se algumas particularidades sintäcticas ilustrativas, nos dominios nominal, pronominal e verbal. No campo da sintaxe nominal, ο portugues ajusta-se ä linha ibero-romänica geral, com certos arcaismos, como a conservafäo do uso do artigo definido perante os sintagmas nominais compostos de pronome possessivo e substantivo: a mitiha terra, etc. (näo obstante: meu pai), constru(äo tambem usada no castelhano medieval. Α preposigäo α como marca de objecto animado ou pessoal näo tem a mesma extensäo que oferece na lingua vizinha citada (Delille 1970; —» 427, 2.2.2.1.). Α preposifäo para, que se formou como justaposi9äo de por/per e a, por outro lado, usa-se com uma maior riqueza e frequencia que no castelhano. Desde as origens da lingua, a alta frequencia de pera (depois do seculo XVI para, com a Variante ätona abreviadapra) reflecte p. ex. ο significado «terminal» bem estabelecido em oposijäo com a preposigäo a (Riiho 1979, 281; cf. tambem a recensäo critica de Böckle 1983). Α discussäo sobre a posifäo original dos pronomes pessoais ätonos foi uma das mais importantes que conheceu a linguistica romänica primitiva no campo da sintaxe. Α coloca^äo destes pronomes foi objecto duma lenta transformafäo a partir da enclise do tipo latino em direcfäo ä proclise, observada em todas as linguas romänicas. Ο portugues europeu parece que e a lingua mais conservadora neste aspecto; alem da posposi5äo ao verbo no imperativo afirmativo, conhecida em muitas linguas modernas, p. ex. no frances (fais-le) e no castelhano (hazlo), e sistemätica tambem no portugues, ο dominio linguistico lusitano apresenta a mesma enclise em muitos outros contextos, guardando ο principio antigo latino da dependencia dos (en)cliticos de qualquer elemento tönico anterior ao ätono (p. ex. vejo-te, näo ο viste, alguem to dirä, posso ajudar-te, para to dizer, etc.; —*· 426, 5.2.) Α evolufäo historica que culminou com a situafäo actual ofereceu um quadro complicado de vacila9Öes (Ramsden 1963, 132-133). Α enclise geral do portugues europeu contrasta com a situafäo muito diferente do portugues do Brasil, que e mais favorävel a pröclise, mas em alguns casos surpreendentemente permissivo quanto ä enclise em contextos em que esta seria impossivel no padräo europeu. Todo ο sistema dos pronomes pessoais ätonos poderia considerar-se como uma especie de conjuga^äo objectiva, onde os afixos pronominais seriam comparäveis aos elementos indicadores do sujeito da conjugagäo normal (Rothe 1966). Se for assim, ο portugues talvez seja a lingua romänica mais inovadora
neste sentido, com ο alto grau de uniäo morfofonetica que apresentam ο pronome e ο verbo (cf. 2.1.). Quanto ao tratamento pessoal, a evoluijäo tambem deu resultados diferentes, entre Portugal e ο Brasil, no uso dos pronomes (cf. 2.1.), permitindo a extensäo de voce no campo semäntico de tu no Brasil. As transformafoes politicas do ano 1974 aumentaram ο uso de ambas as formas em Portugal (—* 421, 8; 441). Na sintaxe verbal, ο portugues tambem näo apresenta diferen9as sistemäticas fundamentals com respeito ä linha geral das outras linguas ibero-romänicas. Quanto ao uso dos tempos verbais, ο portugues usa ο preterito perfeito simples ifalet), frente ao composto (tenho falado), expressamente, e com muita frequencia, para acentuar ο caräcter definitivamente consumado da ac(äo, independentemente da proximidade temporal da ac^äo e ο momento em que se fala; observa-se isto tambem no galego actual e p. ex. no falar dos espanhöis procedentes da Galiza. As particularidades portuguesas, como ο uso vivo do futuro do conjuntivo e do mais-que-perfeito simples, bem como do infinitivo pessoal, constituem naturalmente factores distintivos, comparäveis ao uso preferente dumas construföes sintäcticas (p. ex. estou α falar) frente a outras, usadas em outras linguas (cast, estoy hablando). Em muitos casos, ο portugues compartilha a evolufäo posterior ä Idade Media experimentada pelo castelhano; a concordäncia do participio passado com ο complemento directo, comum na lingua antiga, jä näo se produz. Em outros contextos, ο uso portugues do verbo fica relacionado com os costumes gerais da construfäo de oraföes, como p. ex. na resposta a uma pergunta por meio duma forma do mesmo verbo (Spitzer 1937, 165), em vez de adverbio ou verbo acompanhado de pronome clitico. 4. Lexico Como se pode deduzir dos exemplos usados nos parägrafos correspondentes ä fonetica e morfologia, os fundamentos do vocabulärio portugues provem do latim (—* 447, 3.). Dentro do fundo latino, estendido ao mundo romänico observa-se a tendencia geral para ο uso de palavras de origem popular (BUCCA boca, frente a os). Ο contacto secular com ο mundo da ciencia e da religiäo, que usava ο latim, contribuiu para a cria9äo de vozes portuguesas cultas (p. ex. EPISCOPU bispo). As vezes existem ate duas palavras da mesma origem, uma popular e outra culta (p. ex. PALATIU pa(ojpaläcio). No campo do lexico, as evoluföes e preferencias portuguesas ajustam-se bastante bem äs castelhanas, di-
446. Portugiesisch: Interne Sprachgeschichte und Entwicklungstendenzen
ferindo do dominio galo-romänico: COMEDERE port. cast, comer, MANDUCARE cat. menjar fr. manger. Dentro das possibilidades oferecidas pelo latim, ο portugues escolheu a miüdo um caminho particular; foi ο caso p. ex. dos nomes dos dias da semana: segunda-feira em vez de lunes (Rohlfs 1949, 88-94). Os elementos estrangeiros säo de origem väria (—* 447). Provem do substrato pre-romano näo indo-europeu, possivelmente basco: esquerdo, bizarro, modorra, cachorro, zorro. Tambem hä elementos de origem provavelmente celta, como ο proprio nome de Galiza e galego, talvez ate ο topönimo Portugal (Louro 1962/1963, 118), carro, camisa, cerveja e ο substantivo -briga nos topönimos como CONIMBRIGA Coimbra. Ο nome de Lisboa, por outro lado, parece que tem conexöes corn a familia dos topönimos em ippo do norte da Africa. A convivencia com os germanos deixou muitas palavras referentes ä guerra: elmo, espora, roubar, guardar, e p. ex. ο topönimo WIMARANIS Guimaräes. A epoca da Reconquista estabeleceu um contacto com a alta cultura ärabe e tambem deixou bastantes palavras: älcool, alfändega, aldeia, marßm, quilate, e p. ex. ο topönimo Algarve. As linguas romänicas deixaram emprestimos variados: mantilha (espanhol), Itnhagem (proven?al), deäo (frances), büssola (italiano). Os contactos com ο mundo extra-europeu introduziram novas coisas e nomes como ο chä de origem chinesa. Ε por ultimo, a extensäo da lingua portuguesa ä America enriqueceu ο vocabulärio comum com muitas novidades e contribuiu para criar a modalidade brasileira da lingua, que contem alguns elementos näo usados em Portugal, p. ex. os tupismos afu 'grande' e mirim 'pequeno', e ο africanismo quimböto 'feiticeiro'. Os nossos conhecimentos actuais sobre a forma(äo e a evolufäo histörica do portugues provem na sua grande maioria da epoca anterior ä segunda guerra mundial; muitos pormenores foram discutidos com profundidade so no seculo passado. Por causa desta situafäo, compartilhada pela tradifäo filologica de outras linguas romänicas, existe uma necessidade urgente de reescrever a reconsiderar capitulos importantes da gramatica histörica, por meio da ampliafäo da base documental a novas ediföes bem como atraves da aplicagäo ao estudo diacrönico das possibilidades que oferece ο progresso da teoria linguistica geral.
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447. Portugiesisch: Etymologie und Geschichte des Wortschatzes
pas obligatoirement d'en deduire son entree dans le lexique, sa diffusion ou son emploi regulier).
Etymologie et histoire du lexique 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
Introduction Les ceuvres etymologiques et historiques Les epoques du lexique portugais Le lexique au 16e siecle La formation du lexique moderne Le lexique portugais actuel Bibliographie selective
/ . Introduction Une description diachronique du lexique portugais devrait aussi rendre compte des aspects diatopiques et diastratiques. Cependant on verra par la suite que, pour aucune epoque du portugais, dont la tradition ecrite commence vers 1200, il ne sera possible de decrire le lexique entier selon les parametres mentionnes. Les premiers textes appartenant ä des registres specifiques (lyrique; jurisprudence; cf. D a Costa 1977) ne permettent pas de suivre les evolutions du lexique (on continuait encore d'ecrire certaines categories de textes en latin). C'est surtout la langue litteraire qui a ete et reste le centre d'interet de beaucoup d'etudes analysant le lexique portugais. Ainsi n'obtient-on que des resultats tres ponctuels qu'on ne saurait generaliser. Meme l'emploi de mots typiques, p. ex. de negres ou paysans chez Gil Vicente comme moyen stilistique ne reflete pas la langue de tous les jours au 16e siecle (cf. Teyssier 1959). De nombreux changements dans le lexique (neologismes, pertes de mots) peuvent etre mis en rapport avec des evenements extralinguistiques (l'adhesion du Portugal ä la CEE en 1986 p. ex. a introduit toute une serie de neologismes; Messner 1988). C'est pourquoi il est important de connaitre I'histoire portugaise (la premiere apparition ecrite d'un mot ne permet
Timo Riiho,
2.
Les ceuvres etymologiques
Helsinquia
et historiques
2.1. La langue portugaise ne possede pas de dictionnaire historique (cf. Metzeltin 1973; Lorenzo 1982, 114). Pour la plupart des mots portugais, on trouve les premieres datations dans les dictionnaires etymologiques. Machado 1977 et Cunha 1986 se contentent de mentionner la premiere date connue sans se soucier des evolutions posterieures semantiques et formelles. L'editeur moderne (Fiüza 1965) de YElucidärio das palavras, termos e frases que em Portugal antigamente se usavam . . . de Fr. Joaquim de Santa Rosa de Viterbo 1798 a ajoute des remarques interessantes (mais seulement ä la lettre A-). Les informations qu'on trouve dans les ceuvres traitant I'histoire de la langue portugaise (Bueno 1967; Neto 1970; Teyssier 1982; Spina 1988; cf. Vazquez 1980, 261ss.) sont tres inegales. II n'existe que quelques etudes particulieres sur le vocabulaire de certains auteurs (cf. Coelho 1954) et une premiere tentative (Messner 1990; cf. Piel 1976) pour combler ces lacunes. On a souvent fait allusion ä la necessite d'elaborer des dictionnaires representatifs de plusieurs epoques (de l'ancien galicien, Lorenzo 1982; du portugais medieval, Cunha 1984, Cunha 1986-1988; du portugais du 16e siecle, Cunha 1980, IX). En attendant, il faut recourir aux glossaires existants de quelques textes anciens (dont plusieurs manquent de rigueur philologique; cf. Castro/Ramos 1986; une liste d'editions dans Cunha 1986-1988, vol. 1, XVIss.). 2.2. Plusieurs auteurs ont nomine leurs dictionnaires «etymologiques» (cf. la liste dans Bueno 1967, XXVI; et le jugement de Vasconcellos 1966, 213). L'ceuvre la plus volumineuse est cel-
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
le de Machado 1977; mais les etymologies qu'il donne sont souvent contraires ä Celles d'autres auteurs (cf. Messner 1974a, 7ss.; la critique formulee ä l'encontre de la premiere edition, 1952ss., - cf. Lorenzo 1968 - reste encore valable en partie pour la deuxieme [1967] et la troisieme [non remaniee; 1977]). En l'espace de quelques annees ont paru au Bresil trois dictionnaires etymologiques (Nascentes 1966; Bueno 1974; Cunha 1982) dont les informations etymologiques sont souvent les memes: abacaxi: Nascentes s. v.: «do tupi i'bä 'fruto' e käti 'rescendente'»; Bueno s. v.: «Fruto espinhoso, de cheiro forte e gosto excelente. Na giria, significa negöcio que näo da bom resultado. Abi quer dizer espinho»; Cunha s. v.: «fruto de uma planta bromeliäcea (Ananas sativus) c 1767; fig. coisa desagradävel, problema de dificil solufäo cc. Do tupi *'iuaka'ti (l'ua 'fruta' + *ka'ti 'recendente')». Cf. Machado 1977 s. v.: «Do tupi ibaka'ti 'muito fedorento'. Em 1890 Morais». Dans Cunha 1982 (21986), tant les etymologies que les datations jusqu'au 16e siecle, sont relativement exactes, tandis qu'on ne peut pas se fier aux datations a partir du 17e siecle («para ο vocabulärio dos seculos XVIII a XX näo dispomos de nunhum levantamento exaustivo» XV; cf. Messner 1990). II y a lieu de souligner l'absence des ceuvres portugaises dans les etudes globales traitant l'etymologie des langues romanes (Malkiel 1976; Pfister 1980). Outre les dictionnaires mentionnes, il existe des dictionnaires usuels qui donnent aussi des informations sur les etymologies sans indiquer leur provenance (p. ex. Costa/Melo 1984). Pour toutes ces raisons, il est done important de consulter egalement les oeuvres correspondantes dans les autres langues romanes (Corominas/Pascual 1980ss. est aussi une source tres riche pour le portugais). Des travaux specialises traitent les elements d'origine asiatique (Dalgado 1919-1921; cf. Dalgado 1983) ou arabe (Dozy/ Engelmann 1869). 3. Les epoques du lexique portugais £tant donne l'etat de la recherche lexicale du portugais, illustre ci-devant, il convient de presenter revolution du lexique en deux tranches synchroniques: pour l'etat du lexique portugais (litteraire) vers 1300 nous consulterons les Cantigas d'escarnio e de maldizer, pour le 16e siecle le vocabulaire de l'epopee nationale Os Lusiadas. 3.1. Sous le titre Cantigas d'escarnho e de maldizer, Lapa 1970 a reuni un certain nombre de poemes ecrits avant et vers 1300. Par opposition ä d'autres poemes contemporains, Lapa (1956, 168) les decrit ainsi: «No ponto de vista
linguistico, historico-social e ainda literario a cantiga de escarnho e de mal-dizer tem valor inapreciavel . . . ο fundo lexical [e] muito mais rico e variado». Le glossaire reunit ä peu pres 2000 lexemes, dont la moitie d'origine latine, un tiers sont des derives et composes, et le reste comprend les mots de pret: 2% d'arabismes, 3,4% d'origine galloromane, 1% d'origine espagnole. La part de mots dont on ne peut guere retrouver l'origine est de 10%: il s'agit de hapax-legomena et de mots qui n'appartiennent plus aujourd'hui au lexique standard. Beaucoup d'expressions appartenant ä des registres marginaux (des mots «malsonnants») manquent dans les dictionnaires, bien que presents meme aujourd'hui dans l'argot (Nobre 1979; pour les euphemismes cf. Kröll 1984 qui se base sur des textes litteraires). D'ailleurs, l'indexation des mots varie selon les auteurs (voir ci-dessus: abacaxi «fig.» vs. «giria»). 3.2. L'absence de certains mots dans les dictionnaires cree des problemes des qu'il s'agit d'analyser les changements de sens et la disparition de mots. Pour le portugais, il manque des etudes exhaustives (quelques informations dans Fiuza 1965; cf. Pötters 1970). En plus, il faudrait faire des etudes sur les corrections qu'ont subies plusieurs editions du meme texte pendant quelques decennies: Dans un texte religieux de 1505, on peut lire: «E porque neste lyvro vä muytas palavras do falar antigo que mais parece galegas que portuguesas no ponha vossa alteza culpa ao empressor» (Neto 1956, 17). , 3.3. A peu pres un tiers du vocabulaire des Cantigas n'est plus recense dans les dictionnaires modernes; il y a des divergences significatives selon l'origine et la categorie des mots: la moitie des occitanismes a disparu (p. ex. peage 'tribut'; mege 'medecin'; mesnada 'groupe arme'). Ces pertes sont dues ä la disparition vers 1350 du genre textuel, oü ces mots etaient employes, ce qui laisse supposer que ces mots n'etaient pas assez diffuses dans la population. 80% des mots d'origine latine ont conserve leur forme (ont cede la place, p. ex. lues ä segunda-feira; martes ä terfa-feira; nave ä nau, chus ä mais etc.). 60% des composes et derives se retrouvent dans les dictionnaires modernes. Beaucoup de ces mots n'appartiennent plus au langage quotidien, mais ä des niveaux socioculturels specifiques (poesie: frume pour 'rio'; argot: mezinha pour 'meio de cura') ou ä des regiolectes (conhocenfa pour 'conhecimento'; mostea pour 'carrada de palha'). 3.4. Plus de la moitie des mots d'origine latine dans les Cantigas sont des substantifs, 30% des verbes, et 10% des adjectifs. Parmi ces mots figurent quelques-uns que le latin avait dejä em-
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pruntes ä des langues germaniques (jguerra) ou ä des langues de substrat de la peninsule iberique: le celtique, l'iberique (bezerro 'veau'; cama 'lit'; cf. Neto 1970, 277ss.)· II y a aussi tout un groupe de mots latins conserves en portugais (et en espagnol) qui ont disparu dans les autres langues romanes (ave 'oiseau', medo 'peur', perguntar 'demander') ou qui survivent dans uns acception nouvelle (chegar 'arriver' < PLICARE). Un autre type de mots dans le corpus analyse sont les latinismes, c'est-ä-dire des mots qui n'ont pas subi les changements phonetiques, mais qui ont ete empruntes au latin (cf. Teyssier 1982, 33s.). Un phenomene tres repandu sont les doublets (en portugais «formas divergentes»): deux mots ont en commun le meme mot latin (lat. PLANTARE 1. > chantar, 1259; 2. > plantar, 14e s.). Souvent les formes plus modernes ont un signifie plus etroit. Beaucoup de mots d'origine latine s'adapteront plus tard, sous l'influence de l'humanisme, ä la graphie latine (p. ex. saiva, 13e s. > saliva; pea > pena; estormento, 13e s. > instrumenta, 14e s.). La tendance excessive ä ecrire les mots ä la maniere latine durera jusqu'au 20e siecle (cf. Tavani 1987, 201 ss.). Les derives et composes representent 30% du vocabulaire des Cantigas. La moitie sont des substantifs. A l'exception de l'article, toutes les categories de mots sont presentes. 3.5. Quelques langues ont eu la fonction d'un superstrat: les Sueves vivaient ä partir du 5e siecle au nord-ouest de la peninsule; leur contribution lexicale se reduit, comme celle des Goths, έ quelques mots. Dans les Cantigas, il y a aleive 'calomnie' et gasalhar 'donner abri' (cf. all. Geselle 'compagnon'). Plus tard les noms propres d'origine germanique seront ä la mode. 3.6. Les mots d'origine arabe representent un pourcentage de 2%; il s'agit surtout de substantifs. II y a des estimations tres divergentes sur leur nombre total en portugais (500-1000 mots); la plupart ont l'article arabe (comme en espagnol, contrairement ä l'italien: afucar vs. it. zucchero; cf. Sola-Sole 1967, 275ss.). Beaucoup de ces mots sont encore en usage, meme si quelques-uns existent seulement comme designations historiques: professions: alfaiate 'tailleur', alfageme 'armurier'; guerre: alferes 'enseigne', atalaia 'beffroi'; agriculture: acequia 'conduite d'eau'; alcatruz 'godet'; administration: aldeia 'village', bairro 'quartier'; sciences: algebra, algarismo, zenite (cf. Neto 1970, 333ss.; Bueno 1967, lOlss.). Depuis longtemps on s'occupe de la question de savoir si l'arabisation de la peninsule etait plus intense au sud qu'au nord. On a meme etabli des listes de synonymes, ou ä un mot d'origine arabe utilise au sud du Portugal cor-
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respondait un mot roman au nord (Ribeiro 1983). Dans une etude tres detaillee (Santos 1980, 585) on a montre qu'il ne s'agissait pas de synonymes absolus: le signifie du mot arabe est plus specialise que celui du mot roman (chafariz vs. fonte). Les differents degres d'influence arabe apparaissent plutot dans la toponymie. Dans les frontieres administratives valables a l'epoque de sa recherche, Lautensach 1964 a compte ä Faro, Beja et Lisbonne de 10% a 20% de toponymes d'origine arabe; il n'en a trouve ä Braganga et Vila Real que 1,1% ä 1,8%. II faut aussi mentionner le fait qu'une des acquisitions culturelles probablement les plus importantes, ä savoir le calcul en chiffres arabes, s'est introduit plus tard (de l'ltalie? cf. Carvalho 1958). De la langue parlee par les Romans vivant sous domination arabe, les «mo9ärabes», on ne connait presque rien (Galmes 1983, 13; Cintra 1983, 107ss.; 163). 3.7. Le nombre d'emprunts galloromans dans les Cantigas est assez eleve: 5,4%. Dans ces mots se refletent les relations tres intenses entre le Portugal et les territoires galloromans (par les croises, les mariages entre nobles, l'influence ecclesiastique, la colonisation effectuee par les ordres de chevalerie, et l'influence culturelle). Les mots suivants peuvent illustrer cette influence: vocabulaire courtois: felon, folia (cf. Saraiva/Lopes 1985, 60); relations commerciales: noms de tissus: arraz '(etoffe provenant d')Arras'; roan '(etoffe provenant de) Rouen'. Limitation de la culture franpaise a meme permis l'emprunt de verbes (manjar, trobar) et d'adjectifs (greu 'difficile'; alegre). 4. Le lexique au 16' siecle La situation du lexique qu'on trouve dans un texte litteraire du 16e siecle, les Lusiades de 1572 (Cunha 1980), est par contre tres differente. Depuis la creation des Cantigas se sont ecoules ä peu pres 300 ans: depuis la fin du 13e siecle, le portugais est la langue administrative officielle integrant aussi des elements du sud du pays. Le galicien qui reste sous la domination castillane cede quelques-uns de ses registres fonctionnels ä l'acrolecte espagnol (pour la separation du portugais et du galicien cf. Lorenzo 1975-1977, vol. 1, XXVIss., Maia 1986, 883). Sous l'influence de l'humanisme italien, on traduit et paraphrase ä partir du 14° siecle un grand nombre de textes latins et franjais (du fr.: Ο Castelo perigoso, 14e s.; du lat.: Ο Livro da Virtuoso Bemfeitoria, avant 1425). Ainsi, le lexique portugais s'ouvre ä l'influence etrangere. D. Pedro (f 1449), auteur du Livro da Virtuoso Bemfeitoria exprime la necessite d'introduire des mots nouveaux: «e os que menos letrados
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forem do que eu sou, nom se anojem dalguas palavras latinadas e termhos scuros que em taaes obras se nom podem scusar». La decouverte de la voie maritime vers l'Inde represente I'apogee de la navigation portugaise: les consequences lexicales sont aussi importantes que Celles dues aux manages entre les rois portugais et les princesses espagnoles. Pendant longtemps au Portugal, l'espagnol est la langue de la cour, et quelques auteurs s'en servent dans leurs Oeuvres (—* 444, 6.). Au 16° siecle apparaissent aussi les premiers travaux philologiques. Fernäo de Oliveira 1536 et Joäo de Barros 1540 donnent des aperjus (sur les langues speciales et sur des formes dialectales; Neto 1970, 490ss.). Duarte Nunes de Leäo 1606 s'occupe de l'etymologie et de certains emprunts qu'il refuse (mais qui restent en usage comme les vulgarismes; Buescu 1983, 251). C'est seulement recemment qu'on s'est penche sur le premier lexicographe portugais: Jerönimo Cardoso 1 1569 (Teyssier 1985). 4.1. Tous ces evenements extralinguistiques ont des consequences sur le lexique portugais et se refletent dans les 3500 lexemes de l'epopee nationale portugaise Os Lusiadas (le mot est un neologisme). Presque tous les mots de l'oeuvre de Camöes sont encore enregistres dans les dictionnaires modernes: ceci ne signifie pas que ces mots sont reellement entres dans le langage quotidien, mais qu'ils appartiennent aujourd'hui encore au groupe de textes canonises comme «litterature classique» (et par consequence prescrite comme lecture obligatoire). Camöes suivait la tradition epique, employant beaucoup d'expressions hors d'usage dans les autres genres textuels (p. ex. undivago, trifauce: dans son Thesouro da Lingua Portuguesa, Bento Pereyra 1647 ne les recense pas). L'emploi d'archa'ismes est dü ä la liberte poetique: soer 'etre habitue'; sestra mäo ä cöte de mäo esquerda. A peu pres 70% des lexemes sont d'origine latine (mots herites et mots erudits), 22% sont des derives et composes, et le reste sont des emprunts, dont quelques-uns proviennent des langues asiatiques. 4.2. Beaucoup de latinismes apparus aux 15' et 16° siecle se sont conserves, bien que leur frequence ne füt pas elevee jusqu'au 19c siecle (p. ex. circunspecto, 1438). Quelques concepts latins ont ete d'abord traduits (RES PUBLICA > cousa publica) puis acceptes tels quels (repiiblica). II n'existe pas encore d'etude historique des latinismes portugais (cf. Vazquez 1980, 189; Paiva 1985), mais dejä au 16° siecle on a reconnu leur caractere particulier (cf. Stegagno Picchio 1959). Camöes n'emploie qa'adverso, tandis qu'au debut du 16e siecle on ecrivait encore: avesso, averse et adverse (Teyssier 1982, 70). 4.3. L'influence italienne etablie dejä pour le
13e siecle (Eberenz 1975) se remarque dans plusieurs terminologies. Camöes utilise piloto, terme nautique ainsi que galera, bussola, fregata. L'italien a fourni beaucoup d'expressions militaires (atacar, artilharia, escarmuja, cartuche, pistola, soldado) ainsi que des mots se referant ä la culture (retrato, soneto; cf. Rego 1989). 4.4. L'apport espagnol a ete important mais beaucoup de mots ont disparu entre-temps. Sont restes entre autres camarada, sarabanda ainsi que des mots de provenance americaine comme lhama, cacau. 4.5. Le portugais a integre toute une serie d'emprunts faits ä quelques langues africaines et asiatiques (sur la propagation du portugais en Orient cf. Lopes 1969) dont quelques-uns ont ete diffuses dans les autres langues d'Europe: comme sont banana, macaco qui sont probablement d'origine africaine. De l'Inde: pagode (mot repandu meme en Chine; au Portugal employe aussi au sens figure de 'vacarme'), bengala, bambu; de la Chine: chä, bonzo; du Japon: leque; des ties malaises: catre, amouco, junco. Souvent la langue d'origine n'est plus identifiable. Deja en 1540 Joäo de Barros constatait: «da conquista de Asia tomamos chatinar por 'mercadejar', beniaga por 'mercadoria', lascarim por 'homem de guerra', 9umbaya por 'mesura' e 'cortesia'» (Stegagno Picchio 1959, 81). Le nombre de lusismes dans les langues europeennes a depuis diminue; quelques-uns ont cede la place aux formes correspondantes transmises par l'anglais ou le hollandais (cf. it. ciä selon port, chä, plus tard te, Messner 1987). 4.6. La decouverte du Bresil en 1500 et les contacts avec des langues indiennes est ä l'origine de plusieurs emprunts, designant surtout des plantes et des animaux (mandioca, abacaxi). Beaucoup de ces mots sont restes confines dans les traites scientifiques, et ce n'est qu'au 20" siecle que quelques-uns se sont repandus meme hors du portugais (p. ex. maracujä). L'opacite de quelques mots et leur ressemblance avec des formes portugaises existantes a conduit έ une adaptation partielle en vertu d'un phenomene connu sous le nom d'etymologie populaire. Le mot d'origine tupi mandui 'cacahuete' a ete influence par amendoa 'amande' et a donne le mot amendoim. C'est ce qui s'est passe aussi avec mantari, qui contamine par le verbe mandar, a donne, mandarim (l'etymologie populaire n'a pas encore ete analysee en portugais). Nombre de ces mots americains ne s'emploient qu'au Bresil, ce qui contribue ä une differentiation lexicale entre les variantes europeenne et americaine du portugais (cf. Neto 1970, 381ss.). Ce processus s'accentue encore au Bresil par l'emploi de mots empruntes aux diverses langues des esclaves africains (moleque,
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marimba), par une evolution semantique differente d'autres mots bres. fisico vs. port, medico) et des neologismes et technicismes modernes (refrigerador vs. frigoriflco; aeromoga vs. hospedeira; bonde vs. electrico, AIDS vs. SID A). 4.7. Dans les textes litteraires ainsi que dans des remarques de grammairiens du 16e siecle, on peut rencontrer des informations sur quelques variantes diatopiques et diastratiques. Gil Vicente (ca. 1465-ca. 1537) fait parier dans ses pieces de theatre des paysans dans un dialecte nord-portugais, des juifs, caracterises par la forme du singulier de Deus: Ο Deu, et le mot hebreu Adonay, des tsiganes, qui, arrives d'Espagne, parlent espagnol comme quelques membres de la noblesse (cf. Teyssier 1959; Neto 1970, 493ss.). C'est seulement dans l'ceuvre de Francisco Manuel de Melo (1608-1666) qu'on rencontre des expressions argotiques, du caläo (p. ex. bispar 'ver'), et ä partir de 1712 dans le Vocabulario Portuguez & Latino de Bluteau qui explique les «termos chulos»: chispar: «lan?ar chispas, em termos chulos: fugir» (cf. les ceuvres modernes: Lapa 1959; Proenga 1988). 5. La formation du lexique moderne Ä peu pres la moitie du vocabulaire utilise aujourd'hui par un locuteur cultive est apparu ä partir du 16e siecle (neologismes formels et semantiques), ce qui souligne l'importance de la recherche lexicale de cette epoque. Comme beaucoup de mots nouveaux appartiennent ä des nomenclatures (sciences, techniques), on peut constater un rapprochement lexical entre les langues modernes. 5.1. Bien que le 17e siecle apporte la restauration de l'independance de Portugal (1640), les decennies suivantes sont souvent caracterisees comme une epoque de crise, tant dans le secteur socio-politique que culturel (Saraiva/Lopes 1985, 474). II convient de souligner l'influence qu'exerce le rayonnement de la France: «II y a plus de Franfais que toutes les autres nations ensemble: tous les parfumeurs, la plupart des horlogers, beaucoup de perruquiers . . . sont franfais» (Brunot 1969, vol. 9, 33). Toute une serie de gallicismes resulte de cette evolution qui, de par sa dimension, a provoque des reactions puristes. De 96 gallicismes, employes en 1812, et rejetes par les puristes, la moitie se trouve encore aujourd'hui dans un dictionnaire actuel, p. ex. finanfa, exilio (Boisvert 1983-1985, 256). Avec cette influence franfaise s'acheve l'epoque de preponderance espagnole (Serräo 1980, vol. 5, 408). Le fran?ais sert aussi souvent de vehicule aux nouvelles connaissances scientifiques decouvertes en Angleterre et
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dont les traces dans le lexique portugais n'apparaissent guere faute d'un nombre süffisant d'etudes (Cunha 1982, XV). La designation d'une part de la physique, l'acoustique, apparait en anglais vers 1683, en fran(ais peu apres; les dictionnaires portugais donnent comme premiere datation 1813. Beaucoup de mots qui se rapportent aux nouvelles connaissances scientifiques, ont ete inventes prenant comme base des elements de mots grecs ou latins: ces «recomposes» ont ete diffuses dans toutes les langues (Messner 1984). 5.2. L'influence franjaise, done, se manifeste dans les sciences (aerostato, oxigenio, acidiflcar), dans la terminologie politique (assembleia, reaccionärio) et dans l'imitation de modeles culturels. L'epoque romantique fait revivre le moyen age: augmentation de frequences de quelques mots comme elmo, loriga (cf. Vazquez 1980, 204) et changement semantique: götico de 'medieval' a 'style d'architecture'. On constate egalement des changements du contenu dans la nouvelle terminologie politique: beaucoup de mots existants ont re$u un signifie figure: revolufäo de 'rotation' (15 e s.) a 'changements de la societe par des moyens radicaux' (17* s.); tirania: de 'pouvoir exerce par un tyran' (14® s.) ä 'autorite agressive' (18° s.). C'est aussi au 18e siecle que se repand la terminologie italienne de la musique partout en Europe (dans une forme qui signale la reception ecrite: crescendo, andante). 5.3. L'influence anglaise s'est faite d'abord par mediation fran;aise, puis par des contacts directs ä divers niveaux linguistiques. Quelques langages specifiques comme celui de la peche possedent des expressions d'origine anglaise provenant de contacts entre les pecheurs (cula < cooler; sueste < South-Wester). L'influence anglaise se fait aussi sentir dans les parlers des Afores et ä Madere (ariape < hurry up; cf. Schmidt-Radefeldt 1986). D'autres anglicismes se sont diffuses dans la langue standard: II s'agit de termes politiques comme legislatura, comite, etc. au 18e siecle, au 19* siecle absolutismo, boicotar etc., ä cöte de termes sportifs futebol, boxe, de la cuisine bife, sanduiche, comme d'autres mots (dändi, pijama). II parait meine qu'un ancien mot portugais (originaire d'Indes) catur serait rentre dans le lexique portugais par l'anglais: cuter. 6. Le lexique portugais actuel L'analyse de quelques 15000 mots portugais actuels (Messner 1974b) revele qu'ä peu pres 55% de mots proviennent du latin (mots herites; latinismes) tandis que le pourcentage de derives et composes est de 24%. Les mots d'origine fran-
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faise, ainsi que ceux d'origine anglaise, representent 4% (y compris les recomposes internationaux comme barömetro, etc.). Parmi les mots d'origine latine se detachent de plus en plus ceux qui ne sont pas adaptes ä la phonologie portugaise (libido, lupus, serum, virus), contrairement aux precedes usuels dans les siecles passes (ösmio, duodeno; qui en fran9ais ont garde la forme du latin scientifique: osmium, duodenum). Les gallicismes de la premiere moitie du 20* siecle se rapportent p. ex. a la mode (costura, boutique, soutien [figure dans le Portugues fundamental 1984], ou ä des phenomenes culturels (existencialtsmo, novo romance), tandis que les mots d'origine anglaise, surtout les emprunts americains de l'apres-guerre, appartiennent ä divers champs semantiques. Ce sont des expressions propres aux loisirs (Jazz, rock'n'roll, pin-up), ä l'economie (manager, dumping, marketing - mercadologia n'a pas pu remplacer ce xenisme - , stand [cf. Portugues fundamental 1984], ainsi qu'a diverses technologies (cornputador, hardware, micro-ondas [tradu?ao de micro-waves]). Grace a l'elaboration du Portugues fundamental (1984; 1987), il est, pour la premiere fois, possible de connaitre quelques phenomenes du portugais parle. Quant aux emprunts, on a constate des differences entre la forme parlee et la forme recensee dans les dictionnaires (p. ex. oral: champanhe, ecrit: champanha). D'ailleurs, les listes de mots publiees permettent de voir la productivite de certains affixes (sur la formation de mots cf. Cunha/Cintra 1984, 85ss.). Parmi les prefixes et prefixoi'des les plus productifs comptent: anti- (anticolonialista, anti-estudantil), auto- (auto-suficiencia), ex(ex-aluno), mini- (minicomputador), pre- (prematrimoniat), super- (superpotencia). La tendance ä abreger des mots constitue un precede tres productif du langage oral: radio (radiofonia), pneu (pneumätico), mota (moto < motocicleta; avec adaptation morphologique), prof (professor). Le portugais connait aussi le phenomene des sigles: a cote de ceux diffuses par le monde entier (ONU, SIDA), il en existe aussi d'autres connus seulement au Portugal (p. ex. TAP. Transportes Aireos Portugueses). Une autre source de neologismes est la suffixation: les plus productifs sont, entre autres, -inho (a), dans le sens affectif comme diminutif, -ismo, -ista (dans le vocabulaire de base du Portugues fundamental 1984, on compte seulement 6 mots avec ce suffixe, dont 5 d'emprunt). Finalement, la composition fournit beaucoup de mots nouveaux; on remarque une croissance tres grande des composes copulatifs (bar-restaurante) et des composes determinatifs (guerra-fria; palavra-chave, pära-brisa", 422, 1.5.).
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447. Portugiesisch: Etymologie und Geschichte des Wortschatzes em Portugal antigamente se usaram, ed. critica, Porto/Lisboa, Civiliza Papa Leitinho, Luzinde > Luzindinho (korrekte Graphie: -s-) oder Lisboa > Lisboirtha de Alem, aber auch der Typ Monchique > Mortchicäo. Unter den lexikalischen Elementen sind altertümliche Formen erhalten: Casavedra (heute velha), Pedralva (heute brartco), Serradossa (heute urso) usw. Bestimmte Benennungen können dem Archäologen eine Fährte weisen (Typ Bezelga < BASILICA oder Bobadela). Der regionale Wortschatz ist in den Ortsnamen konserviert (Padräo usw.). Bei einer semantischen Analyse müssen Serien beachtet werden (Typ Castelo Bom, Castelo Melhor, Castelo Mau, Castro Primeiro, Castro Segundo). Eine eigene Geschichte haben meist Namenübertragungen wie ältere Jerusalem, Biscaia, Flandres, Saboia, Milreu (dazu Kremer 1988a) oder jüngere Brasil, Buenos Aires u. a. Ein Blick auf die häufigsten Wortelemente in den portugiesischen Ortsnamen läßt den sprachlichen Reichtum nur erahnen. Grundmuster der Benennung werden erkennbar. Wegen ihrer Häufigkeit tragen diese Namen jedoch meist eine zusätzliche Bestimmung. Es wäre wichtig, diese Individualisierung systematisch zu untersuchen. Übersicht 7: Auswahl besonders häufiger portugiesischer Ortsnamen (nur in erster Position) Vale (Val, Vales, Valada, Valado, Valadares, Valeiro, Valejas u. a.) Monte (Montinho, Montes) Vila (Vilela, ~ Boa, Chä, Cova, Franca Meä, Nova, Velha, Verde, Viiosa u. a.) Casal (Casalinho, Casais) Quinta (Quintinha, Quintela, Quintäo, Quintal, Quintaes) Outeiro (Outeirinho, Outeiräo, Outeiral, Outeirais, Outeirada) Fonte (Fontinha, Fontela, Fontes, Fontainha, Fontäo, Fontoura) Igreja (Igrejinha, Grijo, Irijö) Carvalh- (-a, -o, -inha(s), -inho(s), -al, -ais, -eira, -elhos, -ido, -osa, -oso)
979 675 630 594 543 489 412 380 312
449. Portugiesisch: Toponomastik
Aldeia (Aldeias) Souto (Soutelo, Soutelinho, Soutinho) Vilar (Vilarinho, Vilares) Portela (Portelinha(s), Portelas, Portelo) Ραςο (Pafos, Passo, Passos) Cruz (Cruzinha, Cruzes, Cruzeiro) Ponte (Pontinha, Pontezinhas, Pontes, Pontäo) Ρόνοα (Pövoas, Povoinha) Boavista (Belavista 13) Castelo 92 (Castelos, Castelejo) Crasto 76 (Castro, Crastejo, Crastos) Venda (Vendinha(s), Vendas) Porto (Portinho) Cosa (Casas) Estrada (Estradinha) usw.
299 293 291 250 235 232 210 195 171 168 168 150 147 138 132
4.3. Von außerordentlicher Bedeutung bei der historischen Herausbildung von Ortschaften sind die Pfarreien, Patrozinien und entsprechende lokale Traditionen. Die Ortsnamengebung im ganzen Nordwesten der Iberischen Halbinsel (-» 412, 3.3.) ist durch die Verehrung der „volkstümlichen Heiligen" (Piel 1950) geprägt. Trotz dieser ersten systematischen Zusammenstellung (s. auch Serra 1957 u. a.) bedarf dieser Bereich einer neuen Bestandsaufnahme. Die folgende Übersicht nennt nur die häufigsten in Ortsnamen genannten Heiligen. Zu ergänzen sind, neben der genauen historischen und geographischen Verbreitung, die in „bestimmender" Position stehenden Patronate (Typ Aldeia de S. Francisco de Assis, früher Bodelhäo) und die effektiven Pfarrpatrone, die mit dem Ortsnamen nicht immer übereinstimmen müssen. Übersicht 8: Die häufigsten Hagiotoponyme (nur in erster Position) Säo Pedro Säo Sebastiäo Santo Amaro Säo Martinho Santo Antonio Santiago Santa Luzia Santa Cruz Säo Miguel Santa Maria Santo Esteväo Säo Joäo Säo Lourenfo Santana Santa Eulalia usw.
46 34 33 32 31 29 28 27 27 24 23 23 23 21 20
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5. Desiderata Eines der wichtigen Desiderata der historischen Sprachforschung und Kulturgeschichte ist auch für Portugal das (nationale) Projekt eines historischen Ortsnamenbuches (cf. Kremer 1979, 320ss.). Wenn auch wegen der Materialmasse außerordentlich arbeitsaufwendig (ζ. B. Moreira 1973-1990), so wäre ein derartiges Vorhaben dennoch realistisch: Die historischen Quellen sind zum bedeutenden Teil veröffentlicht (cf. Cortesäo 1912 und die Indizes zahlreicher später veröffentlichter Urkundensammlungen oder die Liste in Barros 1947, 260ss.), für die Interpretation stehen eine Reihe von thematisch eingegrenzten Abhandlungen (Nunes 1918/19, 1926, Piel passim, Piel/Kremer 1976 u. a.) und zahlreiche Einzeluntersuchungen (Vasconcelos 1931, Piel passim, Silveira passim, Serra passim) zur Verfügung. Das Inventar der modernen Ortsnamen bedarf allerdings einer sorgfältigen Überprüfung. Von allgemeinerem Interesse ist die kritische Sichtung von Silveira (I960), da sich Fehlerquellen wiederholen. Verschreiben: Juizes, Joäes (= Jueus), Orfärio (= Ο Arressärio), Tarves (= Farves), Bunhasta (= Bemposta), Vilar de Suzo, Vilar do Suso (= Vilar de Suso) u. ä. Populäre Motivation: Silva Rosa = Silvarosa, Casal de Voz = Casal de Avös, Bern que fede = Bern Cafede; falsche Heilige: Säo Priz = [villa] Simplici (*Sampriz), Säo Jomil = [villa] Suniemiri (*Sanj0mil); Lavoeira, Lavueira («säo vulgarismos grosseiros beiröes em vez de Lavoira ou Lavoura», Silveira 1960, 38). Fehlerhafte Orthographie: Massada, Passo, Rossas u. v. m. (jeweils mit -f- zu schreiben) und umgekehrt Cabadufos, Matadufos {mala d'ussos 'ursos"), Pecegueiro u. a. (= -ss-); Bezelga, Cazares usw. (statt mit -s-) und umgekehrt Masarefes, Fasamöes, Verdusedo u. a. (= -z-); betonte Endsilbe (Vokal +-s/-z): Celeiroz, Moz, Queiroz (anstelle von -0s) oder umgekehrt Luris, Reiris, Monsaräs u. a. (= -z); -o/u-: Fuzeta, Nuzedo, Custeira, Fujacos usw. (statt -o-). Fehlende Akzente, welche die lokale Aussprache verfälschen: Guimara ('Guimara/Guimbra), Caneve (= Caneve), Fanzeres (= Fänzeres), Safara (= Säfara), Muceres (= Müceres) usw. oder falsche Akzente: Täsem (= Tasem [Täsem]), Pegada (= Pegada [Pegada]) sind häufig anzutreffen. Gleichzeitig empfiehlt sich die Akzentuierung dort, wo die korrekte Aussprache betroffen ist: Mdrtägua, Resende, Täveiro, Queluz, Cämöes usw. (Silveira 1960,6ss.). Wenn auch eine Vielzahl dieser widersprüchlichen Schreibungen (die auch im Zusammenhang mit der portugiesischen Orthographie gesehen werden müssen) inzwischen korrigiert wurde - «e quase um trabalho de Hercules extirpar e emendar as tantas cacofonias correntes, muitas delas velhas de seculos, e que se foram acumulando e repisando por geraföes sucessivas, como ο esterco nos estäbulos de Äugias» (Silveira 1960, 12) - , so sollte die Benutzung der verschiedenen Nomenklatoren doch mit Vorsicht erfolgen.
Diese Überprüfung müßte mit der vollständi-
542
VI. Sprachen und Sprachgebiete:
Portugiesisch
gen Edition der «Memorias parochiaes» aus dem Jahre 1758 einsetzen (s. Azevedo 1896). Eine kritische Synopse der zahlreichen Ortsnamenverzeichnisse bis einschließlich Costa (1929/1943, ausführliche Angaben auch in der «Grande Enciclopedia») und den verschiedenen aktuellen offiziellen Nomenklatoren (der interessanteste ist der des Instituto Nacional de Estatistica 1960. Zum raschen Nachschlagen kann Frazäo 1981 gute Dienste leisten) müßte sich anschließen. Nach Möglichkeit sollten auch die Flurnamen integriert werden (Ministerio do Exercito 1967, Instituto Geogräfico e Cadastral). 6. Bibliographie
(in
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VI. Sprachen und Sprachgebiete: Portugiesisch
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Trier
450. Portugiesisch: Dialektale und regionale Varianten in Portugal
450. Portugiesisch: Dialektale und regionale Varianten in Portugal Dialectos
e variedades
regionais
em
Portugal 1. Origem da dialectologia em Portugal 2. Definifäo do dialecto e do falar 3. Α posifäo social do dialecto 4. Ο novo Mapa dos dialectos e falares Portugueses 5. Tentativas de classificacäo dos dialectos Portugueses continentals 6. Fontes e corpora 7. Bibliografie seleccionada
1. Origem da dialectologia em Portugal 1.1. Α dialectologia cientifica deve a sua origem ä actividade metodica de Jose Leite de Vasconcelos que fundou em 1887 a Revista Lusitana (Arquivo de Estudos Filolögicos e Etnogräficos relatives α Portugal) (RLu). Os 38 volumes desta revista constituem hoje em dia um abundantissimo manancial de materials para todos aqueles que se ocupam da dialectologia portuguesa. Α publicapäo dos indices da RLu (1967) devemos ä iniciativa de Luis F. Lindley Cintra (cf. Indices da Revista Lusitana 1967). 1.2. A primeira fase da dialectologia portuguesa Α primeira fase da historia dos estudos dialectolögicos Portugueses remonta a 1880 aproximadamente (cf. Carvalho 1961). Em 1893 Leite de Vasconcelos publicou ο primeiro Mapa dialectologico colorido na Corografia de Portugal de Ferreira-Deusdado sob ο titulo Carta dialectolögica do Continente Portugues, editada a preto com certas alteraföes nos seus Opusculos (cf. Vasconcelos 1929, 793-796, mais tarde reimpresso em Boleo 1974, junto da pägina 352, mas desta vez acompanhada de um comentärio). £ a mais antiga tentativa de classifica9äo sistemätica dos dialectos Portugueses continentals. Muito embora continue a ser a ünica descripäo de conjunto dos dialectos Portugueses, ja näo corresponde hoje em dia ao estado linguistico actual. Ο autor parte essencialmente das divisöes geogräficas ou administrativas do pais. Em 1901 Leite de Vasconcelos publicou a sua Esquisse d'une dialectologie portugaise, tese de doutoramento na Universidade de Paris, que constitui um certo progresso quanto ä classificapäo anterior. A segunda edifäo da Esquisse, com aditamentos e correcföes do autor, foi preparada por Maria Adelaide Valle Cintra com base no exemplar desta obra conservado no Museu Etnolögico «Dr. Leite de Vasconcelos» (cf. Vasconcelos 1901/1970).
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1.3. Α segunda fase da dialectologia portuguesa Α segunda fase dos estudos dialectologicos em Portugal inicia-se por volta de 1940 (cf. Carvalho 1961, 311) com a nomeafäo de Manuel de Paiva Boleo para catedrätico de Filologia Portuguesa na Faculdade de Letras de Coimbra. Foi ele que organizou em 1942 ο Inquirito Linguistico por correspondencia, abreviado ILB {Inquerito Linguistico Boleo), com cerca de 570 perguntas (na ültima edi^äo de 1972, ο nümero de perguntas, incluindo as preliminares, eleva-se a 757; cf. Boleo 1942 e 21962) destinado apenas a ser uma sondagem previa para a organiza^äo futura de um Atlas Linguistico de Portugal, estabelecido na base do questionärio do Atlas Linguistico da Peninsula Iberica (ALPI) e do Atlas Linguistico e Etnogräfico da Italia e Suifa Meridional (AIS). Este inquerito foi enviado aos professores do ensino primärio e aos parocos de Portugal Continental e Ilhas Adjacentes. Para alem destas duas esferas profissionais, ainda algumas outras pessoas prestaram ο seu concurso a esta iniciativa. Em anos sucessivos foi completado por inqueritos in loco feitos por M. de Paiva Boleo e os seus discipulos. Säo hoje mais de 3000 questionärios que se encontram ä disposifäo dos investigadores no Institute de Estudos Romänicos da Universidade de Coimbra. Ο valor dos materials recolhidos e sobretudo lexico. Α um atlas linguistico näo ιηteressa apenas ο aspecto fonetico, mas tambem morfologico e sintäctico, mas ο questionärio do ILB näo contem frases. Ja desde ha mais de 50 anos que se procura elaborar ο Atlas Linguistico e Etnogräfico de Portugal e da Galiza. Este projecto ja fazia parte dos pianos do Centro de Estudos Filolögicos de Lisboa no ano da sua funda(äo em 1932 e foi depois adoptado por M. de Paiva Boleo. Mas ate hoje, infelizmente, nada se conseguiu, apesar dos esforpos imensos e persistentes de M. de Paiva Boleo e doutros investigadores Portugueses, nomeadamente F. Lindley Cintra e Jose G. Herculano de Carvalho. Ε de desejar que cheguem, pelo menos a realizar-se os atlas regionais que tantas vezes se defenderam para ο oeste da peninsula. 2. Definifäo do dialecto e do falar Näo e fäcil dar uma definifäo geralmente aceite do termo dialecto e os limites dos dialectos säo dificeis de estabelecer (cf. Cortelazzo 1969, 9ss.; Heger 1982, 424ss.; Löffler 1982, 441ss.). Marthe Philipp (1969, 394) na Linguistique (Guide alphabetique sous la direction d'Andre Martinet) define ο dialecto da seguinte maneira: «le dialecte est caracterise par les traits
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VI. Sprachen und Sprachgebiete:
Portugiesisch
communs de l'ensemble des pariere d'une region linguistique». Tambem Lewandowski (1973, 146) fala de uma „örtlich bedingte sprachliche Sonderform". M. de Paiva Boleo faz a distinpäo entre dialecto e falar ou variedade atendendo ä situagäo linguistica particular de Portugal que näo conhece dialectos autenticos e bem diferenciados. Ο investigador e ο informador em Portugal falam substancialmente a mesma lingua (Boleo 1974, vol. 1:1, 27). Em principio näo existe um contraste acentuado entre a lingua-padräo e os falares. A escassa diferencia^äo dialectal do pais, que apenas deve ter existido em epocas muito recuadas, e realmente impressionante. Por outro lado e um facto que a extraordinäria homogeneidade da lingua portuguesa, em especial do ponto de vista fonetico, e acompanhada de uma grande variedade lexical (ib. 313). Leite de Vasconcelos na sua Esquisse (cf. Vasconcelos 1901, 33) e M. de Paiva Boleo na Defesa e ilustrafäo da lingua (Boleo 1944a, 14) ja salientaram este facto. M. de Paiva Boleo faz mesmo referenda ä «situa^äo privilegiada» de Portugal nesse particular. Esta homogeneidade näo impede, no entanto, que haja diferen^as mais ou menos sensiveis de pronüncia e de vocabulario de regiäo para regiäo. M. de Paiva Boleo näo ignora que e muito dificil estabelecer objectivamente a distin^äo entre dialecto e falar. Ele entende por dialecto aquilo que Marouzeau no seu Lexique de la terminologie linguistique (1933) chama «a forma particular tomada por uma lingua num dominio dado», que se caracteriza «por um conjunto de particularidades tais que ο seu agrupamento da a impressäo de um falar distinto dos falares vizinhos, näo obstante ο parentesco que os une» (Boleo 1974, vol. 1:1, 4). Trata-se evidentemente de uma definifäo de caräcter prätico, e näo de natureza cientifica. Os falares regionais näo se diferenciam muito profundamente entre si. Hä divergencias de regiäo para regiäo, mas por grandes que sejam nunca impedem a compreensäo entre Portugueses de diferentes regiöes. Α popula^äo do norte compreende perfeitamente a do sul. Näo existe uma oposi^äo autentica entre lingua comum e dialecto e ninguem tem dois sistemas linguisticos ä sua disposiipäo (Lüdtke 1956b, 123; 1957, 97). M. de Paiva Boleo da ο nome de falares aquilo que Leite de Vasconcelos chama dialectos, e de dialectos äquilo que este chamou co-dialectos raianos como ο mirandes. Boleo considera, no entanto ο termo impröprio para ο galego (Boleo 1943, 16). Entende por dialecto determinada Variante duma lingua com fenömenos foneticos e morfolögicos fortemente individualizados, fenomenos esses que os distinguem ni-
tidamente da lingua-padräo e que ate dificultam a compreensäo daqueles que falam esses dialectos. Em contrapartida, ο falar näo e senäo uma Variante regional, principalmente fonetica, duma lingua que, por assim dizer, näo dificulta a intercomunica^äo entre locutores de diferentes falares. M. de Paiva Boleo considera dialecto, p. ex., ο mirandes, aparentado com os dialectos do Noroeste espanhol, especialmente ο leones, ao passo que ο minhoto, ο beiräo, ο algarvio säo considerados simples falares. Insiste na diferenpa entre dialectos de Portugal e dialectos Portugueses. Na sua opiniäo ο mirandes e um dialecto de Portugal, mas näo do Portugues, visto se ligar ao Noroeste espanhol. Ο galego e um dialecto portugues, mas näo de Portugal. No que diz respeito ä classificapäo dos dialectos Portugueses, abstraindo da diferenija terminologica, M. de Paiva Boleo diverge consideravelmente da classificafäo que Leite de Vasconcelos propös na sua Esquisse (cf. Vasconcelos 1901). Por se tratar de noföes relativas, Luis F. Lindley Cintra (= Cintra 19641971, 100 n. 40) discorda da opiniäo de M. de Paiva Boleo quanto ä distimpäo entre «dialectos» e «falares», continuando a empregar ο termo dialecto em vez de falar. 3.
Α posifäo social do dialecto
3.1. Sem düvida, entre todos os falares Portugueses, e ο falar de Coimbra que desfruta do maior prestigio social. Onde se fala melhor, na opiniäo comum, e na regiäo de Coimbra, certamente devido ä influencia da Universidade. Mas, apesar de tudo, a Variante de Lisboa e determinante para a lingua-padräo. Cuesta/Mendes da Luz (1980, 58) consideram a lingua da capital como normativa. Α funpäo dos falares, que näo se distinguem fundamentalmente da lingua-padräo, e essencialmente a comunicagäo entre pessoas da mesma ärea linguistica. Ο dialecto ou ο falar näo Servern bem em Portugal para individualizar uma regiäo ou um grupo de falantes. Alem disso as relapöes entre as cidades e ο campo ainda säo bastante estreitas. Α ac?äo niveladora da escola e das cidades faz com que se väo perdendo muitas particularidades. Α um norte variegado opöe-se um sul relativamente uniforme. Ο norte tem, de um modo geral, um caräcter mais conservador. 3.2. Conexäo social entre os falares e a lingua-padräo Qual e a atitude das pessoas que falam a lingua-padräo perante aqueles que falam um fa-
450. Portugiesisch: Dialektale und regionale Varianten in Portugal
lar? Ο falante campones näo tem a nofäo de ter um falar ou um dialecto diferente da lingua-padräo. Hä determinadas particularidades linguisticas que se notam logo, como p. ex. a pronüncia da africada [//]: tchave, tchapeu. So em gente do povo, sem instru^äo, se ouvirä dizer assim. Α pronüncia da africada e tida como um fenomeno popular, rüstico, que as pessoas dotadas de alguma instru^äo, ainda que elementar, evitam (Boleo 1974, vol. 1:1, 217). Ja ο mesmo se näo verifica com a troca frequente do ν por b, que se mantem na dicfäo de muita gente culta (ib., 218). Por gracejo imita-se a troca de ν por b: os vomveiros ioluntarios de ßiseu. Constata Lindley Cintra (cf. Cintra 1964-1971, 84) que, entre 1900 e 1960, os dialectos Portugueses so superficialmente estiveram sujeitos ä ac^äo de factores «normalizadores», como a escola e a radio. A partir de 1960 comeQOU a exercer-se a progressiva influencia da televisäo e aumentou ο fenomeno da emigra?äo para paises da Europa, generalizando-se ο afastamento da regiäo de origem. Ο s e r v i l militar, na maior parte das vezes em Africa, foi prolongado por 4 anos. Todos esses factores tiveram a sua repercussäo no que diz respeito ä nivelaipäo linguistica. 4.
Ο novo Mapa dos dialectos gueses
e falares
Portu-
4.1. Ο novo Mapa dos dialectos e falares Portugueses, elaborado por Maria Helena Santos Silva, na base dos abundantes materials do ILB e sob a direcfäo de Μ. de Paiva Boleo, de que foi apresentado uma parte em 1957 no III Colöquio International de Estudos Luso-Brasileiros em Lisboa, foi apresentado a cores e em forma definitiva e comentada (veja-se mapa n°. 1) no IX Congresso International de Linguistica Romänica em Lisboa em 1959 (Boleo/Santos Silva 1962), acompanhado de 4 mapas. Em 1958 apareceu tambem no Atlas de Portugal (2a ed.) de Amorim Giräo como mapa no. 34. (cf. Giräo M958). Os autores ocupam-se exclusivamente do portugues continental, sem mencionar as variantes da Madeira e dos Azores. Veja-se a critica desta classifica^äo por Cintra (1964-1971, 91-96). Olhando para este mapa, distinguem-se claramente na metade norte do pais (acima de Leiria e Castelo Branco) quatro zonas que correspondem a quatro falares distintos: minhoto, transmontano, beiräo e ο falar que se estende pela maior parte dos distritos de Aveiro e Coimbra. Nota-se ο prolongamento do falar minhoto e do transmontano, para sul do Douro, e que parece ser um factor antigo, devido na parte ocidental, ä influencia irradiadora da cidade do Porto. De todos estes falares ο mi-
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nhoto e ο de caracteristicas mais vincadas e que mais sistematicamente se verificam em todo ο seu territörio. Os tra^os gerais e caracteristicos do transmontano säo menos vincados que os do minhoto. Os limites do mapa dos dialectos e falares Portugueses foram principalmente assentes sobre fenömenos foneticos, visto serem mais expressivos, para a delimitafäo de fronteiras dialectais, que os de natureza lexical, embora tivessem sido tambem tornados em conta os aspectos morfolögicos, e sobretudo ο vocabulario (Boleo/Santos Silva 1962, 93). Os autores escolheram aqueles factos que apresentavam alguma extensäo geogräfica bem determinada e que, mesmo por pessoas alheias a estudos filolögicos, podiam ser tidos como mais tipicos e distintivos. Distinguem entre um grupo de quatro dialectos, ou seja ο guadramiles, ο riodonores, ο mirandes e ο barranquenho, e outro grupo de seis falares: ο minhoto, ο transmontano, ο beiräo, ο falar do Baixo Vouga e Mondego, ο falar de Castelo Branco e Portalegre e ο falar meridional. Estes falares säo ainda divididos em numerosas variantes. Salta ä vista que a parte sul do pais e muito menos diferenciada linguisticamente que a parte norte. Enquanto que ο falar meridional, com as suas quatro variantes, abrange a parte sul de Portugal, os restantes falares e suas variantes concentram-se na regiäo nortenha. Os autores estabeleceram tres variedades de traijos: os tra90s gerais, comuns a uma regiäo; os trapos limitados a uma sub-regiäo, e os trafos comuns a uma zona limitrofe. As zonas de transi9äo säo marcadas no mapa com estrias coloridas. 4.2. Trafos foneticos Vamos agora passar em revista esquematicamente os principals trafos caracteristicos dos seis falares marcados no mapa: I) Falar minhoto Trafos gerais: 1) Abertura e velarizapäo da vogal tönica nasal (-ä->-g-), p. ex. [br|ka] 'branca', [sum^na] 'semana'. 2)Ditongafäo da vogal tönica nasal final (-ä>-äo-), p. ex. [ma^äy] 'manhä', [irmäy] 'irmä' (minha irmäo), [läy] 'lä'. 3)Manuten9äo de uma pronvincia antiga -om em vez do ditongo nasal -äo, p. ex. [pö] 'päo', [irmö] 'irmäo'. 4) Inversamente, em värias regiöes do Minho, dä-se uma ditongapäo crescente ou decrescente, que e desconhecida do portugues normal, p. ex. em [byaluj] 'bolos', [pyartu] 'Porto', (pypsu] 'ροςο'.
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VI. Sprachen und Sprachgebiete:
Portugiesisch
M a p a 1: Dialectos e falares e m Portugal
Guadramil
DIALECTOS H i l l Guadramiles ^
MirandSs Barranquenho
FALARES FALAR MINHOTO
|
•'·; | Alto minhoto Minhoto central Minhoto oriental
1
1
ßaixo minhoto ^ ^ | j
Variedade de riba Minho | Variedade de Braga port ^e °
V a r i e c , a