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German Pages 422 [432] Year 1987
Linguistische Arbeiten
194
Herausgegeben von Hans Altmann, Herbert E. Brekle, Hans Jürgen Heringer, Christian Rohrer, Heinz Vater und Otmar Werner
Danielle Corbin
Morphologie derivationnelle et structuration du lexique Vol. II
Max Niemeyer Verlag Tübingen 1987
CIP-Kurztitelaufnahme der Deutschen Bibliothek Corbin, Danielle : Morphologie derivationnelle et structuration du lexique / Danielle Corbin. - Tübingen : Niemeyer 2 (1987). (Linguistische Arbeiten ; 194) NE: GT ISBN 3-484-30194-5
ISSN 0344-6727
Max Niemeyer Verlag Tübingen 1987 Alle Rechte vorbehalten. Ohne Genehmigung des Verlages ist es nicht gestattet, dieses Buch oder Teile daraus photomechanisch zu vervielfältigen. Printed in France. Druck: Atelier National de Reproduction des Theses, Lilie.
NOTE S *
On trouvera en haut de cheque page, respectivement en chiffres romains et arabes, le rappel de la partie et du chapitre auxquels referent les notes.
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N O T E S
D E
L
1
I N T R O D U C T I O N
1. La fortune du traitement transformationnel des mots construits en France tient probablement, entre autres raisons, a un glissement metaphorique, comme en temoignent ä la fois ce passage de Benveniste (1967 : 15), ind6pendant de toute reference transformationnelle : "La composition nominale est une microsyntaxe. Chaque type de composes est a Studier comme la transformation d'un type d'enonce syntaxique libre", et la reference de Guilbert (1975 : 207) ä Darmesteter comme a un ancßtre de ce type d'analyse. Importee par Dubois (1967) et (1969), reprise par Guilbert (1971) et (1975), eile est meme devenue la theOrie de reference pour des applications pedagogiques "avancdes", comme la grammaire de Oubois et Lagane (1973), et pour une sorie de dictionnaires Larousse lies ä la personne de Jean Dubois (DFC 1971, Lexis 1975 (dans le "Dictionnaire Grammatical", mais pas dans la Preface, plus traditionnelle), Larousse de Poche 1979, Pluridictionnaire 1975, Larousse de Base 1977, DFLE1 1978 et DFLE2 1979). Est significative a la fois de la bonne implantation du traitement transformationnel et d'une resistance des linguistes frangais dans leur ensemble ä un traitement gdneratif du lexique la reference de Rey-Debove (1982 : XVI) ä l'hypothese transformationnelle comme seule representative des travaux generatifs sur le lexique : "La linguistique generative, efficace pour les sequences non codoes (phrases), ne saurait s'appliquer ä des unites codecs par I'usage (äloignäes du Systeme), dont la base est tres souvent un morpheme lie. Si les transformations permettent de passer de DOUTE a DOUTEUX, elles ne peuvent rien pour INDUBITABLE, et ('analyse du lexique s'en trouve limitee et appauvrie." II serait interessant, dans une perspective d'"histoire sociale recente de la linguistique" (cf. Chevalier & Encrev6 (1984)), de chercher ä comprendre les raisons de ce privilege accorde en France a une theorie par ailleurs tres vite abandonnee. 2. Voir, plus largement, le debat actuel entre la "Strong Lexicalist Hypothesis", selon laquelle la flexion opere totalement a l'interieur du composant lexical, et la "Weak Lexicalist Hypothesis", selon laquelle eile opere posterieurement ä celui-ci. Sont partisans de la premiere par exemple Halle (1973), Jackendoff (1975), Booij (1977), Lieber (1981 a), Kiparsky (1982), Selkirk (1982), Scalise (1984), de la seconde Chomsky & Halle (1968), Chomsky (1970), Siegel (1974), Aronoff (1976), Allen (1978), Anderson (1982).
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I/l
N O T E S
D E
L A
P R E M I E R E
P A R T I E
NOTES DU CHAPITRE 1
1. Les descriptions du point 1.1. sont volontairement le moins thdorisdes possible. Mais elles ne peuvent öchapper ä certaines hypotheses theOriques, mSme si celles-ci sont implicites. Par exemple, cette fagon de de"crire les composants de maisonnette implique que ce soit le suffixe, ou la regle ä laquelle il est associe, qui confere au mot construit sä catägorie lexicale et son sens diminutif. Elle implique aussi qu'il soit pertinent pour döcrire les mots construits d'une langue de tenir compte de la catögorie de la base et de celle du mot construit, et du rapport se'mantique entre la base et le mot construit. D'autres hypotheses auraient 6te~ possibles. Je n'ai retenu que celles - id^alise'es - qui m'inte~ressent. De la mäme fagon, le linguiste structuraliste (tout comme le linguiste gon6rativiste dont il va 6tre question) est ici une legalisation, odulcoräe au demeurant (cf. ci-dessous, en particulier Chapitre 3). 2. "Ardoisette et "chaisette ne sont attested ni dans le R 85, ni dans le TLF, ni dans le GLLF, ni dans le GDEL. Quant ä "lampette, le R 83 est le seul dictionnaire ä attestet cette forme dans sa nomenclature, en lui donnant la definition : "(1812) Regional. Agrostemma, des ble"s)."
notamment
la
lychnide ou
lychnis (nielle
II Signale par ailleurs dans la notice ötymologique que le mot ätait älteste en 1532 avec le sens "petite larnpe". II s'agit done d'un mot disparu lexicographiquement au sens regulier et reconstruit et/ou reinterpret metaphoriquement. 3. L'emploi de ce verbe peut donner Heu ä des incomprehensions de natures diverses. II s'agit ici de connaissance tacite. Comme le dit Jacob (19 4 : 29), denoncant par avance des contresens portant sur le domaine syntaxique, et reprenant Chomsky (notamment (1965 : 19) : "Une personne ä la connaissance de laquelle sont imputees les regies de grammaire ne peut les ononcer, puisque celles-ci sont complexes et inconscientes [...]". L'etat cognitif que le linguiste impute au locuteur est une "construction theOrique de la linguistique" (ibid.), et il n'est ovidemment pas dans le propos du linguiste de de"crire un quelconque etat psychologique re"el du locuteur. Le contresens est pourtant souvent fait. En voici un exemple recent : dans une discussion portant sur le probleme de savoir si l'unite minimale de la morphologie est le mot ou le morpheme, Molino (1985 : 27-28) pose la question suivante :
I/l
517 "Quelle est, du morpheme et du mot, ' qui a le plus de chances de correspondre ä l'intuition et ä la competence du locuteur?" ä laquelle il nipond, apres Linell (1979 : 151-159) : "II apparatt clairement que ce sont les mots et non les morphemes qui sont cod^s et Stockes dans la momoire du locuteur. [„.] les operations morphologiques sont des "unite's de comportement" qui procedent ä partir des mots, ce sont des operations qui portent sur des mots pour en produire de nouveaux." La question de l'unite minimale sera reprise ci-dessous (Deuxieme Partie, Chapitre 2, § 4.1.). 4. En faisant procoder ce mot du signe ?° (?°carpe), je ne röponds pas pour I'instant la question de savoir s'il s'agit ou non d'un mot "possible non älteste". II sera r^pondu ä cette question ci-dessous (Deuxieme Partie, Chapitre 2, § 4.2.1.). Au contraire, I'ast^risque (*carpe) aurait signal^ ce mot comme "impossible". Je prefere laisser momentannment la question ouverte. 5. L'analyse est provisoirement superficielle et ne fait reference ni aux reprisentations sous-jacentes des segments de'crits, ni ä (Orientation Eventuelle de l'alternance. Elle sera prösentee sous une forme plus e'labore'e dans le § 1. du Chapitre 3 de la Deuxieme Partie et dans I'Annexe 14. 6. J'ai choisi la forme -' du suffixe, car dans Juilland (1965) n'est älteste aucun mot construit qui se termine en *-annete. En revanche, les adjectifs en -ain seieclionnenl la forme -ite du suffixe (sauf soudain / soudainete", souverain / souveraineie, suzerain / suzeraineie), et dans ce cas pr6sentent la Variante allomorphique -an-(it6) : humain / humanit^, vain / vanite1, etc. La finale -annit£ est done plus plausible, toutes choses 6gales par ailleurs, que la finale *_-annet6. 7. Conforme'ment ä la th^orie d^fendue dans la suite de cet ouvrage (Deuxieme Partie, Chapitre 2, § 4.2.1., 4.2.2. et Principes 3 et 4), les segments non autonomes analysables comme des entries lexicales sont pr^codis de °. 8.
Cf. aussi Schane (1968 : X I X ) : "There exists no fixed set of principles for determining unequivocally whether or not two or more forms are morphologically related."
9. Voir dans ('Introduction un historique rapide de l'autonomisation progressive de la discipline, notamment dans le cadre ge'ne'ratif. 10. Je reprends I'expression ä Bourdieu, Chamboredon et Passeron (1973, par example p. 27), qui recommandent cette vigilance ä l'apprenti sociologue : "La vigilance 6pist6mologique s'impose tout particulierement dans le cas des sciences de I'homme ou la soparation entre (Opinion commune et le discours scientifique est plus indocise qu'ailleurs." 11. Ainsi les nombreux travaux consacros dans cette perspective a I'itude du vocabulaire politique : par exemple, parmi les parutions rocentes, les n° 62 ("Analy-
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I/l et 2
se du discours politique", juin 1981), et 71 ("Processus discursifs et structures lexicales : le congres de Metz (1979) du Parti Socialiste", septembre 1983) de la revue Langages, etc. 12. L'oeuvre de Guilbert est caractöristique ä cet 6gard : partisan, sur le plan theorique, de l'hypothese transformationnelle appliquee au lexique, c'est-ä-dire d'un modele trfes "r^ducteur" de I'identiti lexicale (cf. Introduction), il souhaite en meme temps accorder une place selon lui legitime a la rialitö sociale dans sä description. Bastuji (1979 : 16) döfinit ainsi ce double intör6t : "GUILBERT entend demeurer un lexicologue attentif ä l'extr§me diversito des formes et des emplois, et ä la relation entre les principes goneratifs sous-jacents, qui dofinissent la competence, et les determinations socio-culturelles qui interviennent dans la production et la diffusion des n£§ologismes. [...] GUILBERT est ainsi conduit a contester le rapport theOrique entre competence et performance, et ä äbaucher une problomatique d'articulation entre langue et discours, önonciation individuelle et determination sociale." Ce et qui de 13.
que Bastuji analyse comme une contestation du rapport entre competence performance peut aussi se voir comme une confusion des deux domaines, a sdrement contribue' ä l'opacification de l'objet a dncrire. Je me permets renvoyer le lecteur ä l'analyse proposed dans D. Corbin (1980b). Je suivrai, de ce point de vue, Allen (1978 : 196) : "Morphological investigation and the accidental."
seeks
to
distinguish between
the
systematic
NOTES DU CHAPITRE 2
1. Voir les ouvrages de Rey-Debove (1971), J. & C. Dubois (1971), Rey (1977b), le n° 43 de Langue Franchise, etc. Je reprends ici la terminologie dosormais classique de Rey-Debove (1971) pour les termes macrostructure, microstructure, double macrostructure. 2. Le lecteur int^ressd par ce point de vue pourra se reporter ä la s^rie "Le monde Strange des dictionnaires", de D. & P. Corbin, dont les litres sont mentionne's dans la Bibliographie. Les exemples de ce chapitre sont quasiment tous empruntös ä ces articles. 3. Cf. encore cet autre passage, oü il est permis de s'interroger sur le sens de l'adjectif "dialectique" : "L'idoe maitresse qui nous a guide's a de mener parallelement I'otude des additions et des suppressions de mots, des additions et des suppressions de sens, parce que cette mothode dialectique nous apparaTt comme capable de rendre compte du mouvement r£el de la vie du langage." (op. cit. p.
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B8). 4. Je ne partage pas les justifications qu'il donne ä cette ne'cessite'. Selon lui, "une documentation complete est exclue par principe, a cause de Involution continue du lexique." (op. cit. p. 7). Je soutiendrai ci-dessous que ce n'est pas cette prelendue Evolution du lexique qui empöche les dictionnaires d'etre h jour, et les linguistes de pouvoii disposer de matöriaux fiables, mais ä la fois des caractiristiques internes aux dictionnaires et des propriety's plus fundamentales de la langue, que paraissent nebliger lexicographies et linguistes. 5. Cet objectif est utopique, selon Rey & Delesalle (1979 : 19-20), parce que trop "linguistique" : "En fait, nous pensons (avec beaucoup) qu'aucun dictionnaire ne peut se donner comme programme l'etablissement d'un "modele de la langue" (sans m&me parier de "dicrire la langue", ce qui est plus naTf encore)." 6. Toutes les langues possedent-elles de telles regies? Sans pouvoir trancher moi-mßme, je me contenterai de renvoyer ä ceux qui röpondent positivement (par exemple Molino (1985 : 26) : "nous ne croyons pas qu'il y ait des langues sans morphologie"). 7. En fait, gaz et scoubidou ne sont pas de väritables exemples de "criations ex nihilo", le premier parce que, selon Bloch & Warturg (1975), il est inspiri du grec khaOs ; le deuxieme parce que, selon le R 85, il s'agirait d'une transposition, "dans les habitudes graphiques du frangais", "des syllabes les plus fr^quentes du chant scat". La seule veritable croation ex nihilo serait la forme phonologiquement possible mais non (encore?) associöe ä un sens comme ?°tarbule (cf. D. Corbin (1980b : 102-106)). 8.
Cf. aussi Rey (1977b : 21) : "Les dictionnaires [...] dicrivent un lexique ä la fois hetirogene et incomplet."
9. L'ajout de nomenclature peut aussi etre implicite, et susciter des interrogations chez le lecteur habituö aux imperfections lexicographiques en tous genres. Ainsi Savoyard figure-t-il comme exemple ä l'entrie 1. -ARD, -ARDE du RM, sans figurer ä la nomenclature. II est vrai qu'il figure dans l'annexe consacrie aux adjectifs dorivos de noms propres. Mais pourquoi parisien, qui figure ögalement dans cette annexe, et comme exemple a l'entröe 2 -IEN, -lENNE, be'ne'ficie-t-il d'une entree indöpendante dont la microstructure pourrait convenir a Savoyard, ä la base pres("1°. _N. Natif ou habitant de Paris [„.]. 2°. Adj. De Paris")? Oü est l'erreur? 10. On pourra trouver des illustrations de cette d'6vidence dans P. Corbin (1982, notamment pp. 136-146) ä propos de "doublets" en -age et -rnent, D. Corbin (1982, note 5) ä propos des adverbes en -ment, (1983, note 38) ä propos de mots porteurs de ä6- "nögatif", etc. 11. Ces mots, absents du DFC (25000 entries), sont attested dans des dictionnaires contemporains ou posterieurs au DFC, qui ont un projet lexicographique nette-
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ment moins ambitieux que celui-ci : le Dictionnaire du Vocabulaire Essentiel (DVE), 1963, 5000 mots ; le Larousse des Debutants (LD), 1963, 18000 mots ; Mes 10000 mots (MDM), 1976 ; le Nouveau Larousse des Debutants (NLD), 1977, 16000 mots ; le Dictionnaire du Frangais Langue Etrangere, Niveau 2 (DFLE2), 1979, 5000 entries, 10000 termes ; le Dictionnaire Hachette Juniors (DHJ), 1980, 17000 mots, selon la distribution suivante :
D V E
L D
M D M
N L D
aluminium
+
+
+
+
+
+
angine
-
+
+
+
+
+
anus
-
+
-
-
-
-
asthme
-
+
+
+
-
+
aubergine
-
+
+
-
-
+
F L E 2
D H J
Ces donnies sont empruntoes ä P. Corbin (1982, note 101). 12. Le lecteur inassouvi trouvera dans D. Corbin (1982 : 26) une comparaison des attestations des adverbes numoraux dans le DFC et le NDFC. 13.
Quelques exemples, du plus petit au plus grand : Le DFC "est destine" ä l'ensemble de ceux qui, ayant acquis les bases 6\6mentaires de la langue, visent ä affermir ou ä perfectionner l'usage qu'ils ont du frangais [...]. Aux öleves de l'enseignement secondaire et aux e'tudiants Prangers, pour qui cet ouvrage a spöcialement realise", il donnera les moyens d'exprimer la pensoe d'une maniere correcte et precise [„.]" (Avant-propos, p. V). Le PR 77 vise "les Sieves et e'tudiants qui apprennent en langue francaise [...], utilisateurs professionnels, dactylos, secretaires, rädacteurs et rddactrices, instituteurs et professeurs" (Rey (1977a : IX)), et aussi "l'agriculteur, le travailleur manuel, la me"nagere ou le syndicaliste [...] l'avocat et le mödecin" (ibid. p. XVII). Outre le public de I'enseignement, le GLLF vise "un modele de francophone cultivi", c'est-a-dire "celui qui öcoute la radio et regarde la tolövision [...], celui qui lit un ou plusieurs journaux quotidiens et hebdomadaires, celui qui est abonne" ä une revue non sp6cialis6e ou spicialisoe, celui, aussi, qui suit une chronique de langage dans un Journal ; il est celui qui assiste ä des spectacles, ou sur scene, va au cine'ma ; il est celui qui assiste ä des congres, suit de pres ou de loin les multiples reunions ou activitös oü s'exprime la vie sociale, en un mot celui qui est inte"gr£ ä la vie active de notre opoque et se trouve, de
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ce fait, en contact avec tous les aspects du monde qui affleurent n^cessairement dans le lexique de la langue. Le francophone cultivi est, par ailleurs, celui qui s'adonne ä la lecture pour son plaisir ou pour acquörir des connaissances ; il lit des oeuvres littoraires modernes ou classiques, des ouvrages scientifiques ou de vulgarisation scientifique. Le texte 6crit lui pose maints problemes de vocabulaire, auxquels il doit trouver une raponse satisfaisante." (Preface, p. I). Le Lexis "est destine^ d'abord au large public de l'enseignement [„.], aussi au public tres vaste de tous ceux qui sont confronted journellement ä tous les systemes de communication, qui ocoutent la radio, regardent la television, lisent des journaux et des revues [...]. Le Lexis veut ainsi röpondre aux besoins du public toujours plus vaste des techniciens, des Ingenieurs, des scientifiques." (Preface, p. VI). Le TLF s'adresse a "un certain public savant", ä "l'homme cultive moderne", aux "cadres superieurs ou moyens de la societe", aux "öcrivants et ecrivains de toute espece", aux "enseignants de tous degree" (Preface, pp. XVII-XVIII). 14. II ne peut pas s'agir d'un probleme de datation relative, puisque I'Avantpropos du NDFC revendique un classement synchronique (les regroupements "n'integrent [„.] pas les formes apparente'es par la seule Etymologie" (p. VI)), et que le Lexis date les deux mots de 1799 (le PR date fantasmagorie de 1797, fantasmagorique de 179 ). 15. Les exemples die's proviennent de D. Corbin (1982). On trouvera d'autres exemples dans Zwanenburg (1983a). 16. Ce qui est particulierement gSnanl, pour le morphologue allophone :
comme le Signale Mok (1983 : 70),
"Le morphologue allophone ne peut pas se dispenser de faire appel [...] aux dictionnaires. Tout en etant incomplets, les dictionnaires ne sont-ils pas ['instrument le plus important pour compenser les doficiences et les incertitudes de sa connaissance pratique du francais, pour suppleer ä sä competence defaillante en ce qui concerne les virtualites aussi bien que les actualisations de cette langue?". 17. On trouvera dans Spa (1983) une critique analogue noms de nombre dans les dictionnaires. 18.
de la definition des
accrochaqe : I 1° "Action d'accrocher [...]. 2° Min. [...] De"bouchd d'une galerie dans un puits." rasage : 1° "Techn. Operation par laquelle on rase et ogalise les fibres, les poils qui dopassent d'une etoffe (velours, peluche, etc.). 2° Action de raser." Ces exemples sont empruntes, ainsi que les deux suivants, ä P. Corbin (1982 :
162). 19. P. Corbin (1982 : 152) propose, ä litre d'illustration de la possibilito d'appliquer le sens regulier prödictible ä des domaines de l'expörience extralinguistique autres que ceux qui sont exploited par le(s) sens attesto(s), une microstructure imaginaire pour le mot acliveur :
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"· 1° Personne qui active. - Sp6cialt. Dans une manifestation, une colonie de vacances, etc., celui qui lance les mots d'ordre, les slogans, les refrains. - Dr. Activeur judiciaire, magistral charge" de veiller au respect des dölais logaux dans la mise en jugement des affaires en instance. - Indus. Activeur de cadences, dans une chaTne, personne qui assure la mise en application des normes de productivity. - Ancienn. Sur les galferes, celui qui rythmait les mouvements de la chiourme. · 2° Substance qui favorise Involution d'un processus chimique ou biologique. [...] Agric. Activeur de germination, fertilisant de Synthese qui acc^lere la germination de certains tubercules (pommes de terre). - Activeur de fermentation. · 3° Appareil employe pour modifier un etat initial [...]" 20. "furieux, euse, adj. 1. Fou furieux, personne dont l'emportement est voisin de la folie. - 2. (parfois avant le n.) Se dit de ce qui a un caractere violent : Un combat furieux (syn. ENRAGE). Une temp6te furieuse (syn. DECHA1NE). Un furieux tapage (syn. VIOLENT). Donner un furieux coup de poing sur la table (syn. RETENTISSANT). · furieusement adv." 21. "diffeiemment adv. D'une fagon difförente : II aurait fallu proc^der diffe'remment (syn. AUTREMENT)." 22. "indifferent, e adj. Indifferent (ä qqn), se dit de qqch ou qqn qui touche peu, qui ne provoque aucun int^rßt particulier [...]." "indifferemment adv. Sans faire de difference [...]". 23.
Cf. Rey-Debove (1971 : 316) : "Le lexicographe ne peut röpondre aux exigences des linguistes, et dans la mesure m§me ou il y re"pond, il doit sacrifier une partie des desiderata de ses lecteurs."
Mais en meme temps, un appel ä l'aide, de nature ä nuancer quelque peu la phrase introductrice ä la prosente note, est lance" aux linguistes : "Aussi bien souhaitons-nous, dans cette impasse, une aide röelle des theOriciens de la linguistique et non pas seulement leur critique." 24. Outre Guilbert (1974 : 3), qui parle de la "mouvance inhorente au lexique" (cf. aussi (1975 : 29)), on peut citer Gleason (1961 : 10) : "Le lexique va et vient" ; Cohen (1971, II : 63) : "Le vocabulaire est ce qui est le plus malle'able dans la langue" ; ou encore ce final de la "Proface" des Mots dans le Vent (p. 6) : "On voudrait que 1'accueil qui sera reserve" par le public a cet ouvrage lägitime d'autres recueils analogues ou les "mots dans le vent" de demain trouveraient place. Ainsi, d'annoe en annue serait comme photographioe cette part mouvante, effervescente du langage, ris6es, vagues et tourmentes sur l'immobilitö des profondeurs."
etc.
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523 25.
Voir une analyse de ce discours puriste dans D. Corbin (1975).
26. II est interessant de noter la permanence de ce discours chez des auteurs d'ipoque et d'appartenance theOrique diff£rentes. Quelques Bondages : Darmesteter (1895 : 140) : "Le mot ou le sens nouveau une fois αέέ, comment p£netre-t-il et se fait-il place dans la langue? S'il plait au cercle de personnes qui I'entendent pour la premiere fois, il peut se ropandre dans un public de plus en plus etendu, devenir la mode et, s'il r pond quelque ide"e, quelque sentiment durable, il a chance de demeurer dans la langue." Saussure (1916 : 138) : "C'est dans la parole que se trouve le germe de tous les changements : chacun d'eux est lanco d'abord par un certain nombre d'individus avant d'entrer dans I'usage [...] Mais toutes les innovations de la parole n'ont pas le meme succes." Nyrop (1936 : 13-14) : "II ne faut pas tenter d'endiguer le flot des ηέοΐοgismes : il saura bien se r£gulariser lui-meme ; les mots mort-nos ne tarderont pas disparattre sous la surface de l'eau, les mots viables entreront vite dans le grand courant de la langue parl^e." Rey-Debove (1971 : 65) : "Ce qui fait d'un mot construit conform6ment au Systeme une unit cod e, c'est son usage dans des 6changes nombreux." Guilbert (1975 : 44) : "Un neOlogisme n'existe riellement, en effet, que s'il entre dans un certain usage qui ne saurait se require une communication unique entre l'auteur du mot cr£6 el tous ceux qui viendront prendre connaissance de cette production." 27. Cf. aussi le passage suivant de Rey-Debove (1971 : 120), ou les termes compe'tence et performance apparaissent pervertis de leur sens theOrique pour fonctionner comme synonymes exacts de langue et parole : "La competence lexicale d'un locuteur est tir6e des performances cumulies de tous les autres ; des faits quantitatifs se transformed en faits qualitatifs (codage)." 28. Ainsi le Petit Larousse "offre par s p6riodicit£ une description constamment mise a jour du lexique, reflet, dans la langue, de Involution du monde." (Guilbert, Lagane & Niobey (1971 : I)). 29.
PR 67
PR 77
abr£action accentuel
ηέοΐ. ηέοΐ.
1951 1967
aberrance acme" 2° adoucisseur 2° aSrien 3°
ηέοΐ. ηέοΐ. ηέοΐ. ηέοΐ.
ηέοΐ. ηέοΐ. ηέοΐ. ηέοΐ.
aeioportuaire
η. a.
ηέο).
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abandonnique abribus acadien 2° acceptability accommodat acotobacter achromat achrome acronyme actinite activeur adonosine adipolyse a.d.n. adtessage adstrat adultisme advection ae'raulique aorofrein a^roglisseur attogramme ae'romobile aoronomie aoropathie a6roscope a^rospatial anrotechnique airoterrestre aorotrain affacturage
PR 67
PR 77
n. a.
1950 1972 1960 v. 1960 v. 1965 v. 1950 1960 1965 1970 1970 1959 v. 1960 1960 v. 1960 1968 mil. XX° 1960 mil. XX" mil. XX° mil. XX° 1964 1960 1969 1954 1970 mil. XX° v. 1960 1960 1957 1966 1973
II II II II II
II II II II II II II II II II M II
" M M
II II tl fl II
It II II M
It
Ces matoriaux sont empruntos a P. Corbin (1982 : 150 et notes 85 ä 88). Comme il le remarque ä propos de accentuel, le d6pt>t logal de la premiere Edition du PR datant du premier trimestre 1967, il n'est pas possible qu'une occurrence au mieux contemporaine y ait öte" attested. La date de premiere attestation proposed par le PR 77 pour accentuel a done de bonnes chances d'etre fournie par sa presence dans le PR 67 lui-meme. 30. Les donn§es otayant ces conclusions sont consignees dans P. Corbin (1982). On en trouvera d'autres, qui vont dans le mfime sens, dans D. Corbin (1982) et (1983). 31.
Actualisation rocente d'une tradition bien ancroe, Bertrand a ainsi consacro
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trois articles, (1982), (1984) et (1986), exposer les nSsultats de s "glanerie" de neOlogismes en -erie. Dans le premier article (le second et le troisieme ne spnt consacros qu'a ajouter quelques "trouvailles" complomentaires), il soumet s "rocolte" une analyse dans laquelle se manifestent exemplairement les dofauts dononce's ici : itude exclusive du lexique attest^ tel qu'il est attest^ (bien qu'il ne s'agisse pas de matiriaux lexicographiques, la mithode est la meme) ; confusion entre la langue et le monde, qui apparaft par exemple dans la phrase suivante : "la disparition ou le maintien [de certains mots] peuvent tenir des causes diverses : aussi bien faillite du commergant que mauvais choix du vocable, que disparition ou rarefaction du produit concerna" (1982 : 25). Et m6me si Bertrand ne tombe pas directement dans le piege, en notant que ce n'est pas parce que les mots disparaissent que le ρτοοέόέ de suffixation est mort, les raisons qu'il invoque manifestent la mfime confusion : "il [le proc^de" de suffixation] appartient disormais a ce que les oconomistes appellent le secteur tertiaire (commerce, services) qui, en civilisation dite de'veloppe'e, ne fait qu'augmenter d'importance." (ibid.) Cette confusion le mene
nier l'existence de regies linguistiques :
"Bien entendu, s'il existe des proce'do's de suffixation, en particulier pour accommoder phongtiquement lexeme et suffixe, il n'y a pas de regle suivie ; ce qui permet certaines creations pittoresques, voire inattendues" (ibid.). Pour des raisons qu'il n'appartient pas professionnellement au linguiste d'analyser, les mots attirent, ils plaisent - ou d^plaisent - au point que certains les collectionnent. La conjugaison de l'esthetisme lexical et du purisme a contribuo en France maintenir la morphologic deiivationnelle dans des limbes dont eile a du mal sortir. Le corollaire en est que, alors qu'il y a des domaines scientifiques ou le neOphyte ne se risquerait pas, le domaine lexical est " tout le monde" ; le "ricit de voyage" (genre illustre' re"cemment par Ibrahim (1985)) y remplace souvent 1'analyse scientifique. 32. Par exemple dans Guilbert (1975 : 213), selon lequel la productivity d'un e^ment (base ou affixe) est "mesuroe par le nombre d'unites dans lesquelles il entre et par le mouvement de creation et de disparition qui I'affecte dans cette p6riode, d6ce\6e par I'extension a des champs lexicaux nouveaux.". C'est ainsi qu'il evalue la productivity des suffixes qui servent construire des noms d'action en comptant le nombre de "neOlogismes" attested dans le Dictionnaire des mots nouveaux dans lesquels entre chacun d'eux (p. 179). 33.
"Archi- combing avec un subst. pour exprimer la superiority hiorarchique a ete" somme toute assez productif dans le vocab. relig. [.»] II s'est surtout αένβίορρέ dans le vocab. de la hi rarchie f odale." (TLF, t. 3, p. 430). Archi- : "profixe entrant dans la composition [«.] de noms indiquant une fonction eccle'siastique [.„] ou un titre nobiliaire [^.] pour exprimer une ide'e de sup riorit hi rarchique. (En ce sens il n'est plus productif)." (L 79, p. 103).
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34. Merci ä M. Glatigny de m'avoir fourni nagufere de precieux renseignements sur ce point. 35. Cf. par exemple Ruwet Corbin (1980a).
(1967 : 36-38) et, pour une elude critique, P.
36. Cf. par exemple les 6tudes de PI6nat sur la morphologie des langages crets, et en particulier Plenat (1985). 37.
se-
Cf. Rey-Debove (1970 : 4) : "Alors que pour la grammaire, on peut assimiler TODS LES usagers ä TOUT usager (n'importe lequel), cette assimilation est impossible pour le lexique."
et encore (ibid., pp. 6-7) : "Si pour la grammaire la competence abstreite et la competence de quelqu'un coincident grosso modo, pour le lexique, il y a un abime entre la premiere et la seconde." 38.
Cf. Milner (1978 : 19) : "Une liste comme teile n'a de valeur qu'exhaustive, sinon eile n'a en ellemSme aucun contenu de connaissance : tout au plus peut-elle indiquer le principe qui a permis de la commencer et permettrait oventuellement de l'achever, mais c'est alors ce principe de construction Iui-m6me, en tant que distinct de la liste, qui a valeur."
39. Voir (1982). 40.
une esquisse
d'otude de neOlogismes enfantins dans D. & P. Corbin
Cf., dans une perspective difforente, Frangois (1977 : 126) : "Creation lexicale et remotivation apparaissent vers 19 mois en mfime temps que les ^nonce's ä deux termes sans modalitos. II n'y a done aucune raison de distinguer creations lexicales et combinaisons syntaxiques, sinon par I'unite" referentielle que nous percevons dans les premieres. II est artificiel d'e'tudier s6par6ment chez l'enfant genese du lexique, de la syntaxe et de la morphologie."
41. A I'inverse des auteurs cites, Beard (1977 : 334) note la plus grande facility qu'il y a ä momoriser des mots - selon lui en nombre fini - que des phrases, et il n'en dononce pas moins la confusion entre le niveau de la competence et celui de la performance : "it will be far easier to memorize lexemes than sentences [...]. The competence model ergo conveys to a performance model a built-in proclivity toward memorizing words and creating sentences, but only relatively to the well-known limits of human memory. This is not to be confused with the actual limits on the applicability of lexical rules, since limits on memory are a consideration of performance theory alone."
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42.
"Les regies de redundance sont apprises ä partir des generalisations observers dans les items lexicaux däjä connus. Une fois apprises, elles rendent plus facile ('acquisition de nouveaux mots [»>.]. Cependant, une fois que la regie de redondance est apprise, eile peut 6tre utilise~e de maniere generative, et produire une classe partiellement spicifiie d'entraes lexicales possibles [_]. De lä les regies lexicales peuvent fitre utilisöes de maniere creatrice, bien que ce ne soil pas leur rOle habituel." (Jackendoff (1975 : 104)).
43.
"Note that a central claim of this approach to the analysis of existing words is that relatedness of form is prior to relatedness of meaning in morphology. There are cases in which we can define only formal relationships [-.]" (Aronoff (1976 : 33)).
44.
C'est I'utilisation des regies qui est vise"e dans le passage suivant : "One important peculiarity of the conception of the rules of word formation I am outlining here is that I do not view these rules as applying every time the speaker of a language speaks. They are rules for making up new words which may be added to the speaker's lexicon. We can think of them as once-only rules. They are thus very different from the rules of the syntax and the phonology which must apply in the derivation of every sentence." (Aronoff (1976 : 22)),
mais ce sont leurs propriety's dans le modele de competence dont il est question dans la phrase : "the rules for analysing words are essentially degenerate rules for forming new ones." (ibid., p. 34).
versions of the
45. Un autre avatar de la "conscience metalinguistique" est I'opposition traditionnellement reconnue entre les neOlogismes "intentionnels" et ceux qui ne le sont pas, explicitoe par exemple par Mok (1964 : 104) de la fagon suivante : les neOlogismes non intentionnels sont "conformes aux habitudes linguistiques de la communaute", alors que les formes intentionnelles "doivent etre considers comme des hearts de'libe're's de la norme, que I'usager de la langue se permet pour obtenir un certain effet, comique ou autre, chez le locuteur ou I'auditeur". Mais I'examen des exemples de neOlogismes intentionnels cites par Mok, ecartes en tant que tels du corpus pertinent pour I'analyse morphologique, revele que tous sont des monstres, produits de la "creativite qui change les regies". L'opposition pertinente ne se situe done pas au niveau de ('intention consciente ou non du locuteur, mais au niveau de la grammaticalite' ou de l'agrammaticalite des formes produites. 46.
"S'il paraTt difficile ä ce niveau d'analyse de parier d'une competence homogene au niveau de I'equipe, on ne peut pas non plus parier d'un sentiment neOlogique constant de l'informateur au cours de son releve, mais d'un sentiment a Eclipses."
47.
Cf. Beard (1981 : 56-57), qui cite Dressier (1977).
48. Une remarque analogue avail e"te faite par Botha (1968 : 126 sq.) ä propos des textes disponibles a cette epoque. S'en prenant essentiellement ä Zimmer (1964) et Weinreich (1964), il notait l'incohdrence qu'il y a, dans un modele
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de competence, ä imaginer "an ideal speaker-listener who knows his language perfectly, but who is unfamiliar with a part of it." (p. 153). Botha (1984 : 18-19) reprend des critiques semblables ä propos de Roeper & Siegel (1978), et il note egalement que "the appropriate distinction is not between existing and nonexisting (morphologically complex) words but between well-formed / permissible / possible and ill-formed / impermissible / impossible words." (p. 19). 49.
"Manifestement, tout sujet parlant une langue a mattrise' et intärioriso une grammaire generative ou se formule sä connaissance de la langue. Cela ne veut pas dire qu'il soil conscient des regies de la grammaire, ou meme qu'il puisse en devenir conscient, ou que ses affirmations touchant sa connaissance intuitive de la langue soient necessairemenl exactes. Une grammaire generative ayant quelque intärßt trailers, pour la plus grande part, de processus mentaux dopassant de loin le niveau de la conscience actuelle ou mSme potentielle ; de plus, il est patent que les comptes rendus d'un locuteur touchant son comportement et sa competence peuvent 6tre parfaitement errones. Ainsi une grammaire gönörative tente de caracteriser ce que le locuteur sait effectivement, non pas ce qu'il peut relater de sa connaissance." (Chomsky (1965 : 19)).
Cf. aussi Milner (1978 : 21) : "il n'y a aucune raison de penser qu'un sujet se forme une exacte de sa propre intuition."
representation
Beard (1981 : 16) : "the data on which a lexical theory must be based will probably be distorted by problems of access" et, compiementairement, le point de vue d'un psycholinguiste : "A description of what a person knows tells us very little about the uses he can or will make of that knowledge" (Miller (1972 : 337)). 50. Ces mots sont cites d'apres D. Corbin (1976b), mais les asterisques de *aveuglete et *dormement sont ajoutes par Zwanenburg. Dans mon texte, seul *demaison etait marque. 51. Pesappliquer est älteste dans le DLF avec le sens : "1° Terme de metier. Enlever un objet qui est applique sur un autre. 2° Detacher du travail [...]. 3° Se desappliquer, v. r6fl. Cesser d'etre applique au travail." 52. Douaner est älteste dans le R 85 avec le sens "Marquer du plomb de l'adminislralion des douanes (les marchandises ä la sorlie ou ä l'enlree d'un pays)." Le mot etait dejä älteste dans le DN avec le meme sens. 53. "Substiluer" ne fail pas reference ici ä une operation morphologique que certains nomment la "substitulion de suffixe", en la necessiie de laquelle je ne crois pas. H s'agil ici de la description superficielle d'un phenomene morphologique, en dehors de toute reference ä un trailemenl quelconque.
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54. Un exemple litte~raire est fourni par Queneau dans Loin de Rueil, Paris, Gallimard (Folio), p. 20 : "Louis-Philippe des Cigales est afflig d'une constriction des poumons, des muscles pulmonaires, des nerfs pulmoneux, des canaux pulmoniques, des vaisseaux pulmoniens [...]". 55. II est possible toutefois que -ise ne soil pas "disponible" au meme litre que -esse ou -erie. La liste des noms de "qualite"" suffixes par -ise sur une base adjectivale extraite du corpus de Juilland (1965) est la suivante : accortise batardise cagnardise expertise feintise friandise gourmandise mignardise paillardise sottise vantardise
balourdise b6tise couardise fain^antise franchise gaillardise lourdise musardise roublardise vaillantise
Si cela elait, ?°d6licatise et ?°ϊηαέΐίο8ΐί56 devraient §tre pre'ce'de's de I'aste'risque, non parce qu'ils ne sont pas ltestes, mais parce que seuls les processus "disponibles" peuvent servir α construire de "nouveaux" mots. 56. Le nom aveuglement est derive 1 , non de Padjectif aveugle, mais du verbe aveugler, et ne s'emploie, dans le lexique attest^, qu'au sens figured 57. Les avis sont partagos pour savoir s'il faut assimiler la supple"tion dgrivationnelle la supplStion flexionnelle. Bloomfield (1933 : 253) et Bally (1965 : 178) mettent en Evidence leurs propri t s communes. Dell (1970 : 192-199) au contraire argumente contre I'assimilation, partir de la difference entre la flexion et la derivation. II n'entre pas dans mes objectifs ici de trailer des pheYiomenes flexionnels, aussi ne prendrai-je pas parti sur ce point. 58.
La confusion est explicitement assumae par Zimmer (1964 : 18, note 3) : "previous acquaintance with a given derived or compounded item may be a faclor in ils being considered acceplable ; this is an important difference between the output of at least some word-formative rules and that of purely syntactic ones."
59.
"une relation reflexive s propre langue, permeltant un sujet de juger, hors situation et hors emploi, I'acceptabilile' d'une phrase, c'esl la ('attitude la moins naturelle qui puisse se concevoir pour un sujet parlant. Pour y parvenir, il faut une forme d'exercice, qui n'est pas sans rappeler une ascese et qui reclame en tout cas une attention soutenue. Le jugement d'acceptabiliΙέ esl le seul donn^ sur lequel le linguiste peul raisonner pour construire, en termes de grammaticalite', sa theOrie. Pour cetle raison m§me, le sujet qui doit ovaluer cette theOrie doit aussi consentir l'effort n^cessaire qui
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lui permettra d'e'tablir I'exacte configuration de sä propre intuition grammaticale - seul critere empirique dont il dispose. C'est peut-6tre la seule exigence particuliere que le linguiste soit en droit d'adresser ä son lecteur, mais il faut qu'elle soit satisfaite." (Milner (1978 : 21)). 60.
Cf. Bourdieu (1982).
61.
Cf. le jugement sans appel de Rey-Debove (1971 : 65) : "Un mot invent^ a I'instant, qui n'a encore servi dans aucun ^change (usage) n'est pas un mot du lexique frangais"
et, en contraste, la protestation dejä ancienne de Pichon (1935 : 211) : "II n'est pas un membre du corps enseignant qui ne doive de toute sa force lutter contre le prejuge' anti-neOlogique, entrave terrible au daveloppement de la langue frangaise. II y a la une rude pente a remonter, car, pendant des dizaines de lustres, on a ancr6 ce projuge' dans les esprits, et ä l'heure qu'il est, le menu peuple Iui-m6me en est infecte'." Double mouvement de soumission d'une lexicologue ä I'ordre lexical que le dictionnaire contribue ä instaurer, et de vaine rebellion du grammairien contre cet ordre lexical qu'il contribue lui aussi a consolider, par la conception le'gife'rante qu'il a de sa fonction. 62. L'ouvrage de Rheims (1969) est une illustration exemplaire du Statut accordö aux "neOlogismes d'auteurs", puisqu'il enregistre indifforemment, sous I'otiquette "mots sauvages", des näologismes reguliers (amietteur, encoconnä, eludieur, eunuchoide, etc.), des monstres (6tret6, ejoyer) et des mots-valises comme ennuiversel et embaraglioulle'). 63. Ce corpus est compost de productions spontan6es de Frangois et Stephane Corbin entre 3 et 9 ans. Le corpus lexicographique par rapport auquel les productions sont de'clare'es niologiques est le R 85. 64. Imprimage est attest^ dans le R 85 dans un sens technique idiosyncratique, sans rapport avec le sens que lui a donn6 I'enfant (impression) : "Op£ration par laquelle le tireur d'or passe le lingot dans la filiere". 65. Portique, mot attest^, est idiosyncratique par rapport ä sa base port(er) : idiosyncrasie de sens et idiosyncrasie cate'gorielle du mot construit. Le neOlogisme est ici plus regulier que le mot atteste". 66. Dans la liste de noms d'habitants du PR 77 ne figurent que 3 noms suffixes par -at (auvergnat, rouergat, vitryat), contre 318 suffixes par -ien : la encore, le neOlogisme est plus regulier que le mot älteste". 67. Les enfants n'ont pas ['exclusivity de ce type de "surginiralisation", comme en tomoigne la production de "magh^bien pour maghre'bi n par un collegue universitaire d'une soixantaine d'ann£es insoupgonnable d'ignorance. f>B.
Bassesse, au sens "concret", est marquo "vx" par le R 85.
1/2 et 3
69. Construit sur batterie, cf. guitarists, sur les noms d'instrument correspondants. 70.
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violoniste, pianiste,
tous construits
Cf. ci-dessus § 2.3.4. les remarques sur corrigible / "correctible.
71. "RSducter est le verbe correspondant ä reduction, nom allomorphique correspondant ä require dans le lexique atteste, comme inspecter est la base de inspection. La "surgeneralisation" revient done ici ä ne pas appliquer l'allomorphie attestee. 72.
Ces deux mots pourraient aussi etre classes sous les types 1 et 2.
73. Au verbe deviner ne correspond pas de nom d'action atteste. Le seul nom correspondant est devinette, non forme directement sur le verbe et dösignant un objet plutöt qu'une action (cf. Annexe 10, § 2.4.2.6.). 74. Le fait que champion dosigne un referent [+ hum] n'est pas un contreargument ä l'analyse propos^e. La bizarrerie eventuelle de "championnerie reposerait seulement sur des bases extralinguistiques. 75. L'adulte (et en particulier l'enseignant) qui pergoit des productions enfantines comme "noologiques" ne le fait, est-il besoin de le rappeler, qu'en fonction de sä propre "intuition nöologique", ephemere, non reproductible, et lioe ä l'ampleur du lexique qu'il croit avoir memorise1. 76.
Aronoff (1982 : 141) precede ä une mise en garde analogue : "Much recent work on word formation has ignored the actual/potential distinction and the related notions of productivity and frequency and has instead treated all words as equal, following the model of syntax and the sentence. This ignorance is convenient, for it permits the investigator to concentrate on purely formal problems without worrying about substantive matters. It is also unfortunate, depriving the theoretician of a good part of the empirical base upon which to anchor his claims."
mais c'est pour dofendre la position que j'ai d^noncae comme trop "roaliste".
NOTES DU CHAPITRE 3
1. Comme en tomoigne I'anecdote suivante : lors de la soutenance d'une these rocente portant sur la morphologie synchronique, l'un des membres du jury, lexicologue de renom, s'otonna que I'on put travailler en synchronie dans un domaine ou seule I'histoire pouvait, selon lui, apporter des eclaircissements. 2. On se gardera d'assimiler a la derivation regressive les apocopes et aphöreses comme mgtro pour m^tropolitain ou pitaine pour capitaine. Les propriety's de ces operations ne sont pas les mSmes. Lors d'une derivation regressive, le segment
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soustrait est un affixe, c'est-a-dire que cette derivation est symdtrique de la derivation par addition. Au contraire, lors d'une apocope ou d'une aphnrese, I'extension du segment tronque n'est pas prävisible : de cinematographe, on a fait cinema puis cine ; le segment tronque n'a pas toujours de valeur morphologique : la coupe ne correspond pas necessairement ä la structure morphologique Eventuelle (ca-pitaine vs capit-aine). Comme en temoigne 1'exemple figlu, melange de sigle et d'apocope partir de formiminoglutamate (GDEL), il paraTt difficile de construire des regies predictives ; la troncation ne s'accompagne d'aucune variation somantique autre que le changement de registre eventuel du mot tronque. 3. Et se heurte de ce fait ä tous les problemes lies aux corpus : les dictionnaires etymologiques ne sont pas toujours d'accord entre eux ; les datations sont sans cesse sujettes ä revision, au gre des hasards de la d^couverte ; 1'occurrence d'un mot dans un texte n'offre que peu de garantie sur la date d'apparition reelle de ce mot, si cette notion a un sens. 4. Sauf dans le cas, qui ne m'interesse pas ici, oti I'auteur opte explicitement pour une derivation non orientee (cf. ci-dessous, Troisieme Partie, Chapitre 3, § 1.1.). 5. La grammaire generative americaine offre eile aussi beaucoup d'exemples d'utilisation de cette notion : Jackendoff (1975 : 78-79) caracterise explicitement la derivation regressive comme un processus de creation de mots nouveaux, qui suppose, aprfes une periode plus ou moins longue, une "restructuration" du lexique memorise par les locuteurs : "J'imagine que le verbe aggress, qui semble avoir uniquement un statut marginal en anglais, est toujours evalue comme une formation retrograde, ä savoir comme un derive de aggression - aggressor - aggressive et non comme une racine sous-jacente." (p. 79). Etonnante incursion de phenomenes de perception metalinguistique dans le modele de competence. Aronoff (1976 : 27-28) utilise la notion de derivation regressive comme argument en faveur d'une theorie ou les entrees lexicales sont completement specifiees dans le lexique. Allen (1978 : 230-231) limite l'application de la derivation regressive aux composes lexicalises, mais utilise neanmoins la notion. Au contraire, Kiparsky (1982 : 21) d6nie toute place ä la derivation regressive dans une morphologie synchronique. 6.
"Dans les derivations que nous venons jusqu'ici d'inventorier, la base nominale est anterieure ä la formation verbale du point de vue de la transformation synchronique, et mfime chronologiquement le plus souvent." (Guilbert (1971 : XXXIII)).
7. L'exemple est eloquent : m§me lorsqu'un mot est "reactive", il est considere comme "nouveau". La ou il n'y a que "decongeiation" (P. Corbin (1982 : 160)), le lexicologue ne voit que "(re)naissance".
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8. La notice precise que le moyen frangais propulser, älteste" en 1521, etait un "emprunt du latin populaire propulsare". II n'est done pas pris en compte. 9. Les deux mots sont dates de la m&me annöe, ont la m§me source (Larousse), et pressurisation est ä son entree analyse comme derive de pressuriser. Quelle est la motivation du traitement par derivation regressive? 10.
Cf. Marchand (1969 : 391) : "As we have no historical memory, the fact of priority in time does not matter as long as synchronic analysis is not affected by it."
11. On peut ajouter ä cet exemple celui de chevalet, formellement reliable ä cheval, comme gargonnet ä garcon, et etymologiquement relie ä lui, mais dont le sens actuel interdit de le rapporter semantiquement ä cheval. Le corollaire de cette analyse est le suivant : on reconstruira un derive "chevalet regulier signifiant "petit cheval" ; inversement, une base ?°cheval , signifiant '"support", est plus probiematique : sä vraisemblance dopend du caraclere diminutif ou non de chevalet . En tout etat de cause, "chevalet et ?°cheval sont des homonymes des sens ältestes. 12. II existe aux Editions Robert un Dictionnaire des structures du vocabulaire savant (Cottez (1980)). Dans cet ouvrage, "savant" est plutöt utilise comme une "marque d'usage" que comme une reference a I'etymologie. "Savant" y est synonyme de "scientifique", et designe un ensemble de domaines de l'acliviie intellectuelle. Comme beaucoup de mots specialises dans ces domaines sont construits sur des elements "savants", au sens historique du terme, il y a confusion des deux references. 13.
Zwanenburg y ajoute en fait une propriete formelle : Les mots "savants" ne presenteraient ni [u] ni [a] pretoniques. Mais, d'une part il cite lui-m§me des contre-exemples, d'autre part cette particularite ne prouve rien : c'est le type meme de generalisation dont il est impossible de decider si eile est induite par le corpus, ou si eile appartient a la langue. -ation, contrairement & -age et -ment, ne serait que peu "precede immediatement des palatales V[j], [s] et [z]" (p. 64). U conclut de l'etude de son corpus que "('absence de V[j] constitue une contrainte generale pour les mots savants, que I'absence de [s] est une contrainte pour les mots savants d'origine latine [...] et que I'absence de [z] est une contrainte pour la finale des bases savantes devant les voyelles posterieures" (ibid.). Je ferai ä ce propos la meme remarque que precedemment. Par ailleurs, dans un article recent ou il reprend les memes criteres, Zwanenburg (1985 : 416) mentionne la difference suppiementaire suivante : la suffixation de -able sur une base savante donne des adjectifs susceptibles de se nominaliser (excitable ·*· excitability), alors que les adjectifs issus de la suffixation de -able sur une base non savante ne pourraient pas se nominaliser (buyable + *buvabilite). Cette difference est clairement indexee sur 1'attestation : I'asterisque marquant "buvabilite n'a pas lieu d'etre, comme le montre la phrase La buvabilite de ce medicament est discutable.
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invraisemblance
Un tel rapprochement donne ä penser que l'allusion dans le litre a la morphologie derivationnelle n'est que metaphorique, comme le confirme cette phrase de l'auteur : "ces relations ne sont morphologiques qu'accessoirement. Fondamentalement, elles sont syntaxiques" (p. 293). Ou le travail est fait ä la fois dans une perspective syntaxique el morphologi-
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que, ce que pourrait laisser croire la conclusion suivante, appliquoe ä la comparaison de deux tables : "une difference de processus morphologique est done associoe ä une difference syntaxique" (p. 304). Si tel etait le cas, et que les donnies syntaxiques eussent effectivement dte" assemblies s^paroment, alors les analyses evoquoes seraient purement et simplement des erreurs, et, dans cette perspective, on ne comprendrait pas ('affirmation selon laquelle "PORIENTAT10N des processus de derivation apparait comme lie'e ä des processus syntaxiques" (p. 304), et encore moins la conclusion hegemoniste : "Nous pensons que SEUL le probleme syntaxique a un sens et que son traitement devrait permettre de rendre compte des difficulty's majeures auxquelles se heurtent les specialistes op^rant dans les cadres de la seule morphologie" (p. 307). 5. Derive du verbe dribbler, emprunte a I'anglais to dribble (Rey-Debove & Gagnon (1980 : 239)). 6. La theorie lexicale presentee ici m'interdit de faire mien un argument comme celui qu'utilise Aronoff (1976 : 117-121 notamment), selon lequel le nombre de mots attested peut servir a decider de l'orientation d'une derivation. 7. Cf. Deuxieme Partie, Chapitre 4, § 2.2.2. I'explication de ('attestation de antialcoolique en ce sens, et pas de "antialcool. 8. Le sens de l'argument porte bien sur le caractere nature! ou non nature! des paraphrases assignees, et non sur la possibility ou l'impossibilite de construire ces paraphrases : la pratique lexicographique des definitions abonde d'exemples de mots construits definis ä partir de leur base, et de bases definies ä partir de l'un des derives dans lesquels eile figure. Ainsi, le PR 77 definit satisfaction par reference ä satisfaire "Action de contenter, de satisfaire (un besoin, un desir)", et indigner par reference a indignation "Remplir d'indignation". II n'est pas possible de s'appuyer "naTvement" sur les paraphrases syntaxiques premieres, qui sont limitees par les proprietes syntaxiques des mots qui y figurent, pour d6finir l'orientation de la derivation : on risquerait de confondre la langue et la metalangue. 9. Quant aux apocopes (teie pour television) et aphereses (ricain pour americain), j'ai dejä signaie qu'elles ne relevaient pas de processus dorivationnels aux modalites predictibles et regulieres. II faudrait faire un sort particulier au processus de siglaison qui, lui, est - relativement - regulier. Mais il s'agit la d'operations lexicales qui ne partagent pas les propriätes des RCM : notamment, la siglaison n'a pas pour effet d'attribuer au sigle un sens compositionnel par rapport ä sä source. II s'agit done d'une operation purement formelle, dont le traitement modeiique n'est pas absolument clair pour moi (faut-il I'inclure dans le composant lexical, puisqu'il est possible de construire des derives de sigles (cegetiste), ou dans le composant phonologique, et permettre aux RCM d'avoir acces ä la sortie de celui-ci ?). La siglaison ne figure pas dans le modele de composant lexical propose dans le Chapitre 1 ci-dessus, et j'ai suppose dans la note 1 du Chapitre 2 que les sigles etaient enregistres dans les entrees lexicales. 10.
Dans la thoorie de Lieber, ce n'est meme pas le cas, puisqu'une seule regie
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de rööcriture vaut pour toutes les configurations catogorielles, 11. Cette contrainte est en accord avec la "Unitary Base Hypothesis" d'Aronoff (1976 : 4B) : "The syntacticosemantic specification of the base, though it may be more or less complex, is always unique". Selon Scalise (1984 : 139), cette hypothese s'applique aux suffixes, mais pas aux prefixes, et il propose de la reformuler ainsi : "Modified Unitary Base Hypothesis (MUBH) A suffix may be attached only to bases that form a syntactic class specifiable in terms of a single syntactic category feature in X theory terms". Dans ces termes, un suffixe peut s'attacher ä des N et des A, ([+N]), ou ä des A et des V ([+V]), mais pas ä des N et des V. Comme le montrent les exemples du § 5.3.5.3. du Chapitre 2 de la Deuxifeme Partie, cette reformulation de Scalise est trop peu restrictive : eile permettrait d'identifier le suffixe -is(er) qui apparait dans banalis(er) et celui qui apparait dans pactis(er), bien que l'oporation sömantique ä laquelle ils sont associe's ne soit pas la mftme (respectivement "rendre Adj." et "faire N"), tout en ne permettant pas de re"soudre le probleme poso par un suffixe comme -asse, qui paratt s'appliquer, associd ä la meme operation sömantique, ä la fois ä des N, des A et des V. 12. La constitution des listes (1) et (2) appelle quelques explications rent que les noms et adjectifs pour lesquels aucune autre solution que tion par d£- n'est possible. a) En sont absents tous les noms comme däneigement, d^nutrition, que l'on peut analyser comme les ddrivos par suffixation ou conversion correspondants, ältestes ou non. Ces noms ont les structures suivantes : [ [ (d6)
: n'y figula pr^fixadgcompte, des verbes
[neigel, ] (ment) ] N V af N [ [ (de) [nutr] ] (tion) ] af V V af N [ [ (de) af [compte]v ]y ]N af
b) Des noms comme deloyaute, denatalite, d6säconomie posent probleme. L'alternative est la suivante : ou deliver les noms par suffixation des adjectifs correspondants, mßme si ceux-ci ne sont pas ältestes, ou les construire par preTixation sur des bases nominales. La premiere solution est plus oconomique pour et d^s^conomie : eile ne demande que la reconstruction d'un adjectif "de'se'conome, "pr6suppos6" par d£s6conomie. D6loyaut6 et d6s6conomie ne figurent done pas dans la liste (1). Mais d£natalit£ pose un probleme different : non seulement *d£natal n'est pas attest^, mais il est difficilement interpritable. Comme natalitä est Iui-m6me idiosyncratique par rapport a natal (il ne signifie pas "Caractere natal"), et que le sens de d6natalit6 est compositionnel par rapport ä natality j'ai fait figurer denatalitä dans la liste (1). Ce nom, construit sur une base construite, fournit un argument complimentaire en faveur de l'hypothese selon laquelle les bases auxquelles les affixes [- D] sont autorisos a s'appliquer figurent dans la RCM, et non dans les entries lexicales affixales. c) Les adjectifs defavorable, d^raisonnable, d sagr able posent le probleme suivant : comme le suffixe -able s'applique normalement ä des bases verbales, on ne peut deliver d£favorable et däraisonnable de d^faveur et daraison. On
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peut les analyser soil par suffixation de -able sur les bases verbales correspondantes, attestoes ou non ("dgfavorer, de"raisonner, däsagräer), soil par pröfixation des bases adjectivales correspondantes. C'est le sens des adjectifs qui a determine' la decision : la premiere analyse attribuerait aux adjectifs le sens "qui peut V", et n£cessiterait l'intervention d'une regle somantique mineure (cf. Deuxieme Partie, Chapitre 3, § 3.2.1.1.)· La deuxieme analyse attribue aux adjectifs le sens "non Adj.", qui me paratt plus adäquat. Les criteres conjuguäs d'addquation et d'iconomie m'ont fait pr6f6rer la deuxieme solution, et les trois adjectifs figurent dans la liste (2). 13. La limitation sur le nombre de bases ne touche eVidemment que les mots de'rive's. Un mot compose" doit etre concu comme construit sur plus d'une cate'gorie majeure, et certains (androgyne) sur plus d'une base. Quand un mot est de"riv£ sur une base compose'e, celle-ci est n^anmoins unique. 14. L'une des consequences de ce principe est d'interdire la parasynthese, si 1'on considere que les deux formes affixales mises en jeu sont bien deux processus diffe'rents, et non un affixe discontinu (cf. Premiere Partie, Chapitre 3, § 2.4.2.). 15. II convient de se metier des fausses contraintes qui courent dans la litte'rature. Par exemple, Guilbert (1975 : 193) formule I'hypothese que les mots construits "syntagmatiquement" (ce qui revient ä dire sans changement cate"goriel) ne peuvent pas servir de bases ä des dörivös ulteiieurs, contrairement aux mots construits "paradigmatiquement" (ce qui revient ä dire avec changement cat6goriel). Or, d'une part les contre-exemples ne manquent pas : trompe ->· trompette -> trompettiste N 1 pg ' N branch(er)
V
·*
d6branch(er)
V
->·
dgbranchement
N etc. d'autre part une contrainte catogorielle ne paraTt pas formulable en termes aussi ge'ne'raux : le tableau propose1 ci-dessus (§ 2.1.) montre que n'importe quelle catngorie lexicale peut servir de base aux RCM dans leur ensemble.
16. Zimmer (1964) cite un exemple de contrainte somantique qui ouvre certainement une piste, mais qui ne peut pas §tre conserved teile quelle. La contrainte serait la suivante : on ne pourrait prifixer negativement par in-, de"-, mal-, (5)-, non-, que des adjectifs de sens "positif" sur une ochelle Evaluative (avec quelques exceptions pour les adjectifs suffixos par -able : incorruptible, impeccable, etc.). Si cette hypothese 6tait juste, eile expliquerait d'une part pourquoi face ä illegal, immoral, injuste, etc. *inbavard, *inm^chant, *instupide sont impossibles, d'autre part pourquoi il est impossible de re~appliquer räcursivement la regie de pr^fixation negative a laquelle est associä le rapport catEgoriel A -»· A, puisque tous les adjectifs construits prennent un sens ovaluativement ntigatif. Toutefois, plusieurs observations doivent bimoliser I'hypothese de Zimmer : Elle ne me paraft pas pouvoir s'appliquer de la meme fagon & in- et ä non- : "non-bavard, °non-m6chant, "non-stupide me semblent tout ä fait acceptables. Elle ne suffit pas ä expliquer la difficult^ intuitive qu'il y a ä accepter *inbon, »incalme, »ingentil, etc^ dont les bases sont pourtant ovaluativement positives. L'analyse de Zimmer a pour objectif de faire apparaTtre des limites a la
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"productivito" des prefixes cit£s. II est methodologiquement gßnant, dans cette perspective, de mettre sur le meme plan des affixes non disponibles comme d -, mal-, m£(s)-, dont l'absence de disponibilitf; pourrait suffire ä expliquer les lacunes observöes, et un affixe disponible comme in-, dont l'hypothese de Zimmer peut effectivement servir ä expliquer en partie non les limites de la disponibilite', mais les limites s^mantiques imposäes ä l'application de la RCM a laquelle il est associi, ainsi que de-, mal-, me(s)-, non-. 17. J'assimile provisoirement aux contraintes semantiques d'öventuelles contraintes syntaxiques. Par exemple, la contrainte mentionnee par Boons (1984) ä l'application de d£- a des bases verbales (necessity que la base verbale soit "ä polaritä finale", cf. ci-dessus, Deuxieme Partie, Chapitre 2, note 49) est dans son esprit d'ordre syntaxique (eile est Ne'e au type de complementation du verbe de base), mais eile peut etre assimilee & une contrainte simantique. Les contraintes syntaxiques ne sont par ailleurs pas toujours faciles ä identifier : par exemple, au vu des noms apparemment suffixes par -erie construits sur des bases apparemment verbales et ä sens locatif (chaufferie, penderie), on pourrait croire que pese sur la RCM a laquelle est associo ce suffixe une contrainte syntaxique restreignant les bases verbales aux verbes transitifs (bouderie par exemple n'est interprotable qu'au sens "action de bouder", et non au sens ?"lieu oü l'on boude"), contrairement ä ce qui se passe pour -oir (chauffoir, dortoir). Mais avant de conclure a une contrainte syntaxique, il convient de noter : que les noms en -erie apparemment construits sur des bases verbales et ä sens locatif sont ägalement interprotables comme des noms d'action (chaufferie "1. [.„] Action, fait de chauffer [...] 3. [...] Chambre de chauffage", R 85) ; que l'inverse n'est pas vrai (tromperie, bouderie ne sont interprotables que comme des noms d'action, et non comme des locatifs) ; que cette contrainte apparente sur le sens locatif peut §tre lioe non pas ä la construction du verbe, mais ä son somantisme. C'est peut-§tre parce qu'il n'y a pas de Heu späcifique ou s'exercent l'action de tromper, celle de bouder, que tromperie et bouderie ne sont pas interpre'tables au sens locatif (boudoir n'est plus interpr^table en relation avec bouder), puisque "dormerie, correspondant au verbe intransitif dormir, me paraft interprätable au sens locatif, comme dortoir. Le sens locatif parait done subordonnö d'une part au sens d'action, d'autre part aux modalit6s de realisation de l'action verbale correspondante. Peut-§tre s'agit-il d'un sens relevant d'une regle sömantique mineure, ou d'un sens fondamentalement ä I'op6ration s6mantique de la RCM. Seule une otude detaillöe de -erie (et de -ie, car il est possible que ces noms ne soient pas construits sur les bases verbales, mais sur les noms d'agent en -eur conespondants (cf. Annexe 10)) pourra permettre de le decider. II est tres probable en tout cas qu'il ne s'agit pas la d'une contrainte syntaxique. 18. Seul le GLLF, parmi les dictionnaires consul t e"s, mentionne cette possibility pour re- (p. 4818). II est pre'cise' que ce profixe "peut meme fitre redouble 1 dans le langage familier". Mais aucune nomenclature des dictionnaires contemporains ne materialise, ä ma connaissance, cette possibility. La r6cursivit6 de re- est 6galement mentionnee dans Nyrop (1936 : 231), et Mok (1964) et (1980). La r^cursivite de hyper- est mentionnoe dans le TLF, t. 9, p. 1025. Celle des autres prefixes cit6s n'est mentionnde nulle part.
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19. La ΓέουΓΒΪνΐΙό des RCM auxquelles sont associ s les profixes de"- nogatifs est controvers^e : j'ai cite" par exemple dans D. Corbin (1980b : 84) l'exemple de °d&ducapsu\ei, qui a έΐέ contesto par Boons (1984 : 111, note 10), au nom de son principe de polarit finale : en effet, selon lui, le verbe de"capsuler itant polarity initiale (le complement indique le lieu de depart), la pr fixation de αέ- est interdite sur cette base. Je persiste noanmoins juger possible °ded6capsuler. Mais, en vertu des contraintes cat^gorielles sur la pr fixation de d£- (le mot construit est toujours un verbe, quel que soit le profixe), seule la RCM laquelle est associ le rapport catfigoriel V ->· V peut 6tre recursive ; par exemple, si l'on attribue de'capsuler la structure suivante : [ (de")
[capsule! ] af N v et le sens associo "enlever la capsule", on devra consid rer que le verbe °d6d cap_suler n'est pas le produit de la recursivite" de la meme RCM, mais celui de ('application d'une autre RCM. °D£d£capsuler aura alors le sens "annuler le risultat de l'action de de'capsuler (en recapsulant, ou par tout autre moyen)". Ce n'est qu' partir de "de'de'de'capsuler que l'on a un produit de la re'cursivite' de la m§me RCM. 20. Allen (1978 : 187) cite 6galement l'exemple de industrializational en anglais (^application de -al). 21.
Ce mot est en fait le produit de trois RCM successives : 1) char -»· antichar "contre les chars" 2) antichar
->· "antichar
"N qui est contre les chars"
3) "antichar, -»· "antiantichar "contre N A
le
N qui
est
contre
les
chars".
22. Je m'oppose done sur ce point la theOrie de la "level-ordered morphology", o l'ordre d'application des WFR est commando par des principes externes. Je suis par contre en accord avec Aronoff (1976 : 56-63), ou encore Scalise (1984 : 163) : "At the present state of our knowledge, there seems to be no way to impose an extrinsic order on WFR's." Un exemple illustrera les modalit6s d'application d'un ordre intrinseque : le nom honorariat signifie "Qualite", dignite" de celui qui conserve le litre apres avoir cessi d'exercer la fonction" (PR 77). En tant que nom dosignant une "dignito", un "itat", il ne peut 6tre construit que par la RCM-at qui s'applique des bases nominales (cf. cardinalat, £piscopat, professorat, etc.). 11 faut done supposer que 1'adjectif honoraire, lui-mSme construit sur le nom honneur, a d'abord 6t6 convert! en nom ("honoraire : "celui qui est honoraire") avant de se voir appliquer cette RCM. Le nom honorariat aura done la structure suivante : [ [ [ [honneur] (aire) ] ] (at) ] N af A N af N D'autres exemples de cet ordre intrinseque ont έΐέ donnas tout au long de l'ouvrage, et on trouvera plus particulierement dans 1'Annexe 10 des exemples de conversions nocessairement ordonnoes avant certaines suffixations (caus(er) ·*· "causeK1 ·*· causette). —N
58* 23. Dans le cas öd des traits de mßme nature et contradictories risqueraient d'fitre projetös, il faut supposer une repartition de ceux-ci entre la base et l'affixe : par exemple, le genre est projeti ä partir de l'affixe, non ä partir de la base. 24. Je symbolise ainsi l'ensemble des conditions seYnantiques auxquelles doivent re"pondre les verbes susceptibles de servir de bases ä des noms d'action.
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ANNEXE S
ANNEXE
l
DEGROUPEMENTS ET REGROUPEMENTS DES ADVERBES EN -MENT DANS CERTAINS DICTIONNAIRES A DOUBLE MACROSTRUCTURE
588
L'analyse de la pratique des dögroupements et regroupements appliquöe aux adverbes en -ment a d'abord 616 menoe sur le NDFC. Puis le traitement du NDFC a 6t6 compare1 avec celui que le Lexis et le Micro Robert accordent aux m§mes faits. L'otude du Dictionnaire du vocabulaire essentiel a 6t6 menöe exhaustivement, 6tant donn§ la petite taille de ce dictionnaire. 1. LES ADVERBES EN -ment DANS LE NDFC Sur un petit millier d'adverbes en -ment attested dans le NDFC, 16 seulement sont digroupös en entries inde"pendantes ; tous les autres figurent en sousentroe de leur base, ou d'un mot de la mfime "famille" que leur base. Les adverbes de'groupe's sont les suivants : assurement autrement bonnement cens^ment concurremment effectivement grassement
grievement incessamment maritalement notamment pratiquement sciemment seulement uniment
Etant donn£ les options du NDFC, telles qu'elles s'expriment dans son "Avant-Propos" (cf. ci-dessus Premiere Partie, Chapitre 2, § 1.3.1.), on s'attend ä ce que les propri^tös des adverbes d£group6s ne soient pas pr£dictibles, d'une maniere ou d'une autre. Compte-tenu des informations figurant dans les microstructures, le choix du dogroupement est pleinement justifio pour bonnement, däcid^ment, incessamment, pratiquement, seulement, uniment, dont les sens ältestes ne sont pas entierement prödictibles ä partir des sens attested des adjectifs formellement correspondents ; notamment, sciemment, en face desquels n'est attestoe aucune base autonome ;
grievement, dont la forme n'est pas pleinement prädictible ä partir de grave, mfime si le sens Test ; cens6ment, dont les restrictions de selection ne sont pas les mßmes que celles de l'adjectif censä, pourtant attest^ avec une definition correspondant ä celle de l'adverbe. Mais le dägroupement se justifie moins dans les autres cas : Seule l'expression vivre maritalement, dont le sens n'est pas entierement pr^dictible, est citie et d6finie ä l'entroe de l'adverbe, mais le renvoi ä l'adverbe a la fin de I'entr^e mari, dont marital est une sous-entree, paraTt comple'ter une definition restrictive. Remords du lexicographe face ä une cotte mal tailläe? Si les sens 2. et 3. de autrement ne sont pas prädictibles ä partir de l'adjectif, le sens 1. l'est :
589
autre "[.~] Indique une difference, une distinction entre la chose ou la personne considörie et des choses ou des gens appartenant ä la mfime categorie [~.]" autrement "adv. 1. Indique que I'action est faite d'une difforente (suivi de que) [„.]" Le cas de absolument par rapport ä absolu est analogue : seul le sens 1. est predictible. Or, absolument est regroupo sous 1. absolu : "1. absolu adj. 1. Qui ne comporte aucune restriction, aucune attenuation ni aucune exception [...]. · absolument adv. 1. D'une maniere qui n'admet aucune restriction ni reserve [.-]" Les sens ältestes de assuräment, concurremment, effectivement et grassement sont predictibles ä partir de ceux des adjectifs correspondants, ce que confirme dans le dernier cas le renvoi de effectif et effectivement ä des synonymes appartenant au meme paradigme derivationnel : "1. effectif, ive adj. Qui existe rdellement, qui se traduit en actes : _il a beaucoup parie, mais son travail effectif est insignifiant (syn. REEL, POSITIF) [.-]" "effectivement adv. 1. Selon ce qu'on peut constater dans la i6a\H6, conformement ä ce qui existe : Non, ceci n'est pas un conte, c'est effectivement arrive (syn. REELLEMENT, POSITIVEMENT) U.]" Si le choix du NDFC ne paratt justified dans le meilleur des cas, que pour les 2/3 des adverbes qui figurent en entrees independantes, il n'est pas difficile de trouver des anomalies symetriques parmi les adverbes figurant en sous-entries : Ainsi salement, sous-entree de 1. sale, est defini regulierement pour son premier sens, idiosyncratiquement pour le second, qui paraTtrait mieux ä sä place d6group£ sous 2. sale : salement [sous 1. sale] "[...] - 2. Pop. Beaucoup, tres : Etre salement embfi-
^e." "2. sale adj. (epithete avant le n.) Fam. 1. Se dit de qqn digne de mSpris : Avoir affaire ä un sale individu. duel sale type! (syn. IGNOBLE). - 2. Se dit d'un enfant insupportable ou mal eieve, d'un animal desagreable ou qu'on juge malfaisant : Quel sale gösse, il ne fait que des betises! Oh, la sale bite, eile m'a pique. - 3. Qui cause des disagrements : II fait un sale temps (syn. VILAIN). II s'est laisse embarquer dans une sale affaire. Jouer un sale tour & quelqu'un (syn. 4· MAUVAIS). - 4. Pop. Avoir une sale t6te, gueule, avoir I1 air antipathique ; avoir I'air tres malade7| Faire une sale tfite, gueule, avoir I'air tres ennuye, contrit." II s'agit la d'une confusion homonymique manifeste, qui ne s'est pas produite pour justement, dedoubie sous deux adjectifs homonymes. Si notamment, sciemment, grifevement ont acquis 1'autonomie grace leur impridictibilite formelle, il n'en a pas 616 de meme pour nuitamment et journellement, qui figurent respectivement en sous-entrees de nuit et jour, malgro I'impredictibilite relative de leur forme. Tout porte a croire, par consequent, que les digroupements et regroupements
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du NDFC, m§me s'ils amiliorent ceux du DFC, n'obiissent pas ä une logique linguistique (ni interne) tres contraignante. Cette constatation n'est pas limitie au NDFC. 2. LE LEXIS ET LE MICRO ROBERT La confrontation du choix du NDFC d'introduire 16 adverbes en entries indipendantes avec ceux du Lexis (mßme iditeur, mßme directeur) et du Micro Robert (autre iditeur, m§me envergure) est idifiante : sur les 12 definitions communes au NDFC et au Lexis, 5 correspondent, dans le Lexis, a des adverbes figurant en sous-entries, sans que rien apparemment ne justifie le choix de l'un ou de I'autre dictionnaire concernant ces adverbes, ni leur decision de faire figurer les autres en entries indipendantes. Quant au Micro Robert, sa coherence interne, sur 1'ichantillon itudii, ne semble pas beaucoup plus forte que celle des dictionnaires Larousse, puisqu'on y trouve en entries indipendantes des adverbes difinis rigulierement par rapport a I'adjectif attesti, et en sous-entries des adverbes difinis idiosyncratiquement. Le tableau ci-dessous prisente la situation des 16 adverbes dans le Lexis et le MR. (e.i. : entrie indipendante ; s. : sous ; dif. = NDFC : m6me difinition que dans le NDFC).
MR
Lexis 79 assuriment
- s. assure1 - e.i. - dif. = NDFC - dif. rigul. + sens rigul. class.
autrement
- s. 1. autre - dif. = NDFC
- e.i. - dif. 1 et 2 rigul.
bonnement
- s. 2. bon - dif. = NDFC
- e.i. - seul tout bonnement est difini
censiment
- e.i. - paraphr. mitaling. - fam.
concurremment
- e.i. - dif. = NDFC
- e.i. - dif.
dicidiment
- e.i. - dif. - NDFC
- s. d£cid£ - dif. idiosyncrat.
effectivement
- e.i. - dif. = NDFC
- s. 1. effect if - dif. 1 et 2 rigul.
idiosyncrat.
591
Lexis 79
MR
grassement
- s. 2. gias - s. gras - def. plus large - αεί. r gul. (= sens que celle du NDFC 5 de l'adj.)
grievement
- e.i. - e.i. - d^ Ex
7
*X
κ νο 0*
*
"*"
0 ~ r--
a: *β 5^ »
ϊ
=
Ϊ
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3
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—
l/l V
i
4
5
1
kilomftnquemtnt
ι tn 42 piquet
poussette 11.1
+
43
o i r
u r e
691
c ο η ν e r s i o n
purette
44
a d e
έ e
o
o
n
i r
+
rivet
+
+
sucette 2 1 tirette
u r e
45
trempette 1
+
46
Ce tableau appelle les observations suivantes : Une grosse proportion de noms en -et(te) (7 sur 15) ne correspond a aucun nom d"'objet" attested Parmi les noms d"'objet" attested, on trouve une fois chacun des suffixes -ade, -oir et -Lire, deux fois la conversion et les suffixes -6e et -on. Ce dernier peut etre £limine comme 6ventuel troncat, parce qu'il a lui-m§me un sens diminutif : les noms mouillon et suc,on sont d'ailleurs donnos par le R 85 comme des quivalents rngionaux de mouillette et sucette. II est done probable que les noms en -on soient construits sur les mfimes bases que les noms en -et(te) correspondents : il s'agit de deux suffixes appartenant au meme paradigme. et done non susceptibles d'fitre applique's consocutivement par la mfime regle . Le suffixe -oir peut 6galement 6tre 6limin6, car le sens d'"objet" de tiroir paraft idiosyncratique : comme on l'a vu, -oir a essentiellement un sens "instrumental" et un sens "locatif". Presque tous les noms cit s dans le tableau 6 parallelement aux noms en -et(te) ont un sens d'"action" attest^ conjointement au sens d'"objet" : croque, grimpade, grimpe'e, pique, rivure sont d finis dans le R 85 avec les deux sens. Seuls tiroir et pur6e font exception, ce qui n'a rien d'inattendu pour le premier. Quant ρυτέβ, la note 44 signale que son rapprochement avec purette est tres hypothe'tique. Cette remarque rejoint celle qui concerne ('absence de suffixe sp cialis^ dans le sens d'"objet". Tout se passe comme si les m mes suffixes, sauf cas particuliers, servaient aux deux relations se'mantiques d'"action" et d'"objet".
692
Ce n'est peut-etre pas un hasard, si I'on considere que, semantiquement, P'Objet" peut etre de'crit, de m6me que le "produit", comme une mötonymie de l'"action", et participe de la meme paraphrase vague "Resultat de l'action de V". Le rapprochement de P'Objet" et de l"'action" est d'ailleurs confirm^ par le fait que poussette, grimpette, et ä la rigueur tirette et trempette sont egalement ältestes comme des noms d'"action", et figurent ä ce litre dans le tableau 4 (avec des numeios diffdrents, puisque le dictionnaire num^rote les sens superficiellement diffe~rents). II existe done de fortes preemptions en faveur d'une solution qui fasse deliver les noms en -et(te) du tableau 6 d'une base nominale obtenue par conversion a partir d'une base verbale, comme les noms d'"action" et de "produit de l'action". Ces noms auront la structure suivante : [ [ [XI. 1. (et) l V N af N
2.4.2.7. Conclusion II vient d'etre dämonträ que tous les noms suffixes par -et(te) apparemment construits sur une base verbale otaient en fait construits sur une base nominale, elle-m§me construite sur une base verbale. Sur le plan formet, s'il y a suffixation, le suffixe qui s'applique a la base verbale est soit allomorphise, soil, le plus souvent, tronqui devant -et(te), deux operations qui ont leur place dans le composant conventionnel. Sur le plan se'mantique, c'est la base nominale sur laquelle est construit le nom en -et(te) qui donne ä ce dernier les sens autres que diminutifs qu'il peut presenter. Le tableau 7 resume les diverses solutions proposers. 2.4.3. Avantages de l'hypothese 4 Par rapport aux trois hypotheses 4 präsente les avantages suivants :
envisages pre'ce'demment,
l'hypothese
Elle permet d'expliquer elegamment les divers sens des noms en -et(te) apparemment construits sur une base verbale, et d'assigner une fonction autre que parasitaire au segment -er- qui apparaft dans un certain nombre d'entre eux. Elle diminue le nombre de regies nocessaires pour rendre compte du fonctionnement de la forme suffixale -et(te), en unifiant la description de celle-ci. Un seul suffixe -et(te) est associo au seul rapport categoriel N ->· N, et au sens "diminutif". Elle explique du meme coup la disponibilitö de la formation apparemment construite sur base verbale, disponibilitö surprenante si l'on s'en tenait aux apparences, puisque la relation sömantique entre le mot construit et sä base peut prendre des modalitös diverses, inexplicables autrement. Enfin, eile permet de conserver l'hypothese selon laquelle une operation derivationnelle se caracterise par I'association d'un seul rapport catdgoriel ä un
693
TABLEAU 7 : RESUME DES TRAITEMENTS PROPOSES
sens
agent
operation morphologique ayant produit la base
modalites techniques accompagnant la suffixation de -et(te]
exemples
base
denv· "Epousser S J^ Epoussette A, > "fooussoir ^ poussiere Epousseter
\ "Epousseteur Epoussetoir 18. Parallelement ä lorgnette est attestE le nom "instrumental" lorgnon, mais le suffixe -on est un hapax dans la liste du tableau 2. Comme il ne paraTt pas •disponible en ce sens, il n'a pas EtE intögrE dans les sources possibles de troncation. 19. Le mot patinette prEsente le mSme probleme que balayette, puisque existe le dEverbal pa t in. On peut l'expliquer de la m§me fagon que balayette, comme un diminutif construit sur patin, ou "patineur (euse), ou O patinoir(e), avec troncation dans les deux derniers cas. 20. II y a toutes sortes de raisons de ne pas considErer le corpus de Juilland (1965) comme reprEsentatif de l'Etat du lexique attestE : les sources ä partir desquelles il a EtE construit ne sont pas explicites ; ä ('usage, on trouve dans cet ouvrage des mots qui ne figurent dans aucun autre dictionnaire frangais contemporain : trottade, seulement attestE dans le DLF de LittrE, mais non repris depuis, etc., et, ä ['inverse, en sont absents des mots qui figurent dans plusieurs autres dictionnaires contemporains : bambochade, attestE dans PR 77, L, GLLF, TLF, R 83 ; appareillade, attestE dans PR 77, L, GLLF, R 85, et appariade, attestE dans L, GLLF, R 85, tous deux synonymes de pariade, qui, lui, y est attestE, etc. (merci ä Sophie Aliquot de m'avoir fourni ces exemples). Mais, malgr& les dEfauts qu'il peut avoir, qui ne se bornent pas a ceux mentionnEs ici, et dont certains sont aisEment corrigibles, d'autres plus difficilement, il reste qu'un dictionnaire inverse est un outil irremplagable pour le morphologue. 21.
La meme remarque peut etre faite pour I'exemple caqueret / caqueur. H est bien connu des lexicographies eux-mfimes que la frontiere entre un dictionnaire encyclopEdique et un dictionnaire de langue est plus que floue, et qu'une dEfinition de dictionnaire de langue comporte obligatoirement une partie encyclopEdique, dont 1'extension est variable. Selon J. Rey-Debove (1981 : 459), les dEfinitions lexicographiques relevent gEnEralement plus "de la logique des classes de choses" que de celle "des classes de signes". Voir aussi Rey (1977b, chapitre 4 et p. 70) : "Le dictionnaire linguistique pur n'existe pas plus que I'encyclopEdie extralinguistique absolue. [...] J'ai notE combien il Etait facile de repErer des
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donn^es conceptuelles (encyclope'diques, si I'on veut) dans et les exemples des dictionnaires "de langue"."
les definitions
22. Le probleme que pose la double source d'allumette ne saurait ßtre confondu avec celui que posait une source nominale et une source verbale pour balayette_ (voir ci-dessus § 2.4.1.). II s'agissait pour balayette de deux RCM diffe"rentes, auxquelles etaient associos deux rapports cat^goriels diffe"rents, et qui auraient produit deux items ä la fois homonymes et synonymes. II s'agit ici soil de la m&me RCM, ä laquelle sont associe's deux suffixes formellement diff^rents, soil de deux RCM dont l'oporation sömantique assigne des sens partiellement proches aux mots qu'elles construisent respectivement ("agent [- hum]" et "instrument"). Dans le cas de balayette, on se serait attendu a ce que le nom construit soit ambigu, et il ne I'est pas. Dans celui d'allumette, on s'attend, soit ä ce que les deux noms construits aient le m§me sens, soit ä ce qu'ils aient des sens proches. Dans les deux hypotheses, la röalitä confirme la prediction. 23. II n'est älteste dans Juilland (1965) aucun nom suffixe par -oir dont la base se termine par [u]. II est done legitime de se demander si la base supposed "jouoir de jouet est un mot possible. Etant donn£ que la sequence [ua] n'est pas interdite en fran9ais (il troua, prononce" [iltrua]), il s'agit la, ou bien d'une lacune accidentelle, et "jouoir est possible, ou bien d'une contrainte d'ordre morphologique pesant sur le suffixe -oir, lui interdisant de s'appliquer ä une base .terminee par [u] (cf. ci-dessus § 2.4.2.1.), et *jouoir est impossible. Je pencherais intuitivement pour la premiere solution, mais aucun argument ne me permet actuellement de däcider. 24. Un seul nom en -ioir est älteste dans Juilland (1965) : il s'agit de plioir, transcrit [plijwar]. Cela suffit pour considerer que la source "manioir, prononcee [manijwar] de maniette est un mot possible. 25. Patineur est älteste seulement dans le sens d'agent [+ hum], patinoire seulemenl dans un sens localif. C'esl la reconslruction du sens instrumental qui justifie dans les deux cas l'emploi du signe °. 26. A la presence de doublets dans le lexique acluellement älteste s'ajoute la concurrence diachronique enlre les deux suffixes : le R 85 Signale par exemple qu'aspersoir avail la forme asperseur en 1345. 27. Conjoinlement ä bavette et bavoir, le R 85 älteste baverolle, qu'il analyse comme construil sur baver I'aide du suffixe -olle. Une analyse rapide des mols en -ol(l)e attested dans Juilland (1965) montre que les seuls noms qui peuvenl 6tre considered comme drive's sonl tous conslruils en -erol(l)e, avec un sens diminutif, sur une base nominale : bände / banderole barque / barquerolle fumee / fumerolle mouche / moucherolle rive / riverolle II s'agit probablement d'un suffixe non disponible -eroKDe sens diminutif. II n'y a done aucune raison de considorer baverolle comme une source possible
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de bavette. 28. A cöt6 de cache, cachette existe le nom cachot qui, ayant un sens diminutif, ne peut pas 6tre retenu comme une source possible de cachette. 29. La forme couchoir est ogalement attestoe, mais avec un sens "instrumental" technique. Elle n'a done pas 6te retenue dans ce tableau, qui ne fait 6tat que des formes et des sens ältestes. 30. Le lecteur autorisera cette extension mötaphorique d'un terme utiliso habituellement pour docrire des relations somantiques et/ou logiques n'impliquant pas nöcessairement de relations derivationnelles. De mfeme que tulipe est un hyponyme de fleur (cf. Lyons (1978, § 9.4.)) parce qu'il "contient une modification syntagmatique du sens du lexeme superordonne fleur" (ibid. p. 239), on peut dire £galement que treillis est un hyponyme de treille, car il peut se paraphraser par "genre de treille". Dans cet exemple, l'orientation de l'hyponymie est claire : treille est plus "generique" que treillis, tout treillis est une treille, toute treille n'est pas un treillis. Dans le cas de paille / paillis, la relation, tout en etant oriented de la m6me fagon, est plus inclusive qu'hyponymique : un paillis n'est pas viritablement un "genre de paille", mais "quelque chose fait avec de la paille", comme un plätras contient du plätre, ou ce qui peut en tenir lieu. On admettra noanmoins le terme commode d'hyponymie pour designer toute relation semantique vague d'inclusion entre la base et le de"rive. 31. Entendu au journal du soir de FR 3 du 25-12-82 dans la bouche d'un maire du sud-ouest de la France. Citons aussi ° posoir, employe par Stephane Corbin a 6 ans pour designer la partie sur laquelle repose un vaisseau spatial construit par lui, et "rangeoir, employe par Frangois Corbin ä 4 ans pour designer le fourreau ou l'on ränge une , 8tc. (cf. Premiere Partie, Chapitre 2, § 2.4.2.). 32. Le fait que bavoir et bavette soient d^finis par le R 85 comme des quasisynonymes (avec renvoi röciproque d'une entrge a l'autre) est ä mettre au compte de la confusion, dans la döfinition lexicographique, entre la langue et la roalite : le sens linguistiquement pridictible de bavette, "petit bavoir", est occulte" par le fait que la base et le d6riv£ de"signent tous deux de "petits" objets (cf. cidessous § 2.4.4.). 33.
Le nom beuverie est construit sur une base allomorphique de buv-.
34. Ce mot est le seul exemple qui pourrait laisser croire ä une succession des Suffixes -age et -et(te), car le nom suffrage est dofini dans certains dictionnaires comme un nom d'action ("1. Acte par lequel on exprime sä , son opinion [...]", R85). Mais au moins deux arguments s'y opposent : Suffrage n'est ni un mnt cnnstruit, ni mfime un mnt nnmplRXR nnn nonstruit qui comporterait le suffixe -age : on ne retrouve nulle part ailleurs, ni ä l'ötat autonome, ni dans un mot construit, la pseudo-base *suffr- ä laquelle il parait par ailleurs impossible d'attribuer un sens quelconqu8 (cf. Principe 3, Deuxieme Partie, Chapitre 2, § 4.2.1.). Quant a suffragette, il est lui-meme sömantiquement idiosyncratique. Pour expliquer son sens "Femme qui, en Angleterre, militait pour le droit de vote fe'mi-
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nin" (R 85), et conformiment ä l'hypothese 4, il faudrait posei un nom de base a sens d'agent "suffrageur, Iui-m6me construit sur le verbe "suffrag(er), obtenu par conversion ä partir du nom suffrage. Mßme dans cette Hypothese, il resterait idiosyncratique, puisqu'il n'a aucun sens diminutif. II est probablement plus ade'quat d'analyser suffragette comme un nom construit sur suffrage, lui-m§me non construit, ä l'aide du suffixe -ette qui sert ä construire des noms f^minins (Paul / Paulette). Le sens pre'dictible de ce mot serait alors : "actant feminin ayant un rapport avec le suffrage". Ce mot ne comporte done ni le suffixe -age, ni probablement le suffixe -ette qui nous occupe ici. 35. Je ne cite ici que les mots terminns par -eurette, les mots termine's par -erette ayant traites pröcodemment (§ 2.4.1.). Rappeions que, si un mot se termine par -eret(te) et est suffixo par -et(te), trois analyses sont possibles : Ou le segment -er- est Pallomorphe du suffixe -eur qui sert ä construire des noms d"'agent" et d'"instrument" sur des bases verbales. C'est le cas, dans la liste de Juilland (1965), de chaufferette et traceret. Ou le segment -er- est l'allomorphe du suffixe -ier qui sert ä construire des noms d'"agents" sur des bases nominales : c'est le cas, dans la liste de Juilland (1965), de chardonneret (sur °chardonnier, "N qui [mange] des chardons"), collerette (sur collier), et peut-6tre paquerette (sur "pasquier, attest^ en ancien frangais et comme nom propre, "N qui [apparaft] a Paques"). Ou le -er- fait partie de la base : c'est le cas, dans la liste de Juilland (1965), de bergerette, gorgerette (sur gorgere) et guilleret(te). 36. J'admets ici sans discussion cette orientation de la derivation, conformöment aux propositions de D. Corbin (1976a) et ä l'hypothese (exposee dans la Deuxieme Partie, Chapitre 2, § 6.2.3.) selon laquelle les conversions sont inte'gre'es aux paradigmes d'oporations morphologiques associes aux RCM, si la relation sömantique Stabile par une conversion entre la base et le derive est la mfime que celle qui est elablie par les affixes faisant partie d'un paradigme donn£. 37. Citons par exemple la daconne, dans San-Antonio, Baise-ball a la Baule, Paris, Fleuve Noir, 1980, p. 59 ; la cogne et la dorme, dans San-Antonio, Bacchanale chez la mere Tatzi, Paris, Fleuve Noir, 1985, respectivement pp. 64 et 77. 38. II s'agit de branlette, causette, comprenette, dormette, grimpette 2, poussette J_ (le sens I.2 est marqu6 "Argot", le sens 1.3 "Farn."), 2 tirette. II faut bien comprendre le sens de cette remarque : quel que soit le degro de fiabilito des dictionnaires en ce qui concerne les "marques d'usage", et quel que soit le caractere discutable theOriquement de ces marques (sur ces deux points, cf. D. & P. Corbin (1980) et P. Corbin (1980b) et (a paraitre)), il s'agit la d'une coincidence qui n'est sOrement pas due au hasard : la marque du nom en -et(te) pourrait lui venir de sä base construite par conversion. 39. Rappeions que j'appelle ainsi le suffixe qui subit la truncation devant un suffixe "troncateur". 40.
Les autres exemples sont les suivants :
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branle branlette
1. "Ample mouvement d'oscillation" 2."Premiere impulsion (donnöe ä qqch. [...])" "Masturbation"
C'est ici I'objet de l'action qui est implicitement spocifii dans la dofinition du derive par rapport a un objet non specifie dans celle de la base. 2 tire 2 tirette
defini seulement dans la locution vol a la tire, commeniee par "en tirant de la poche, du sac" "Geste du coureur qui en tire un autre"
Ce sont ici ä la fois I'agent ([+ hum] dans les deux cas) et l'objet de l'action (implicitement [- hum] dans la definition de la base, explicitement [+ hum] dans celle du derive) qui sont difforents. trempe
trempette
1.1. "Immersion dans un bain froid d'un metal, d'un alliage chauffe ä haute temperature [...]" I.3. "Techn. Trempage (des papiers, des peaux)." 2. "Bain de courte dur^e."
L'objet est implicitement [+ hum] dans la definition du dative, explicitement [- hum] dans celle de la base. 41.
Niche n'est älteste que dans un sens "locatif" par rapport ä nich(er).
42. Le nom pique est feminin. Si I'on analyse piquet comme un diminutif de pique, et que I'on admet que la selection de -ette par une base feminine et de -et par une base masculine est reguliere, il faudra un trait ad hoc pour predire que, dans ce cas, la forme -et est seiectionnee par une base feminine. Sinon, piquet sera consider comme un doublet profond de piquette, älteste en un autre sens. Cf. ci-dessus note 11. 43. Pousse est älteste comme nom d1 "action" el nom d'"agenl", mais pas comme nom d"'objel", et correspond seulement, contrairement a poussetle 11.1, a 1'emploi intransitif de pousser. 44. Le sens älteste de purelle esl idiosyncralique : "sable noir el ferrugineux". Le R 85 offre neanmoins la possibility de le rapprocher evenluellemenl de puree, par I'interm6diaire d'un verbe "purer "purifier, passer", allesie en ancien frangais. Mais il n'esl pas sQr du loul que ce rapprochemenl puisse §tre effeclue en synchronie. 45. Tire esl alleste comme nom d1 "action" dans vol a la tire, mais pas avec le sens "objet de l'aclion". 46. Trempe est älteste comme nom d'"action", mais pas avec le sens "objet de l'aclion". 47. II y a au moins deux lypes d'exceplions ä ce principe, ainsi Irivialement formuie : Les affixes auto-recursifs, comme re- (cf. Troisieme Partie, Chapitre 3, § 2.6.1.).
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Les "doubles diminutifs", comme caneton ou, ä ('inverse, ballonnet (cf. Deuxieme Partie, Chapitre 2, § 5.3.3.3.). Mfime si, sur le modele de caneton ou ballonnet, un mot comme "suceton ou "suconnel 6tait possible, -on ne pourrait pas lui confe"rer le sens d"'objet de l'action", mais seulement un sens diminutif. Comme le montre ce passage d'H. Estienne (Pr^cellence du langage frangois, p. 97), cite dans Nyrop (1936 : 68), ce phenomene a 616 nole depuis longtemps : "Nostre langue est tellement ployable ä toutes sortes de mignardises, que nous en faisons tout ce que nous voulons : adjoustans souvent diminution sur diminution, comme arc, archet, archelet ; [~.] cotte, cottillon, cottillonnet [...] enfant, enfangon, enfangonnet." 48. L'adverbe exagar^ment figurant dans la definition de courbette est a comprendre en reference au salut habituel, et non a une "courbe. 49. Le TLF mentionne d'ailleurs dans la definition de grimpette que le chemin parcouru est "de faible longueur". 50. Un seul nom r£siste a cette analyse, dans I'etat actuel de mes connaissances : il s'agit de suette, qui dosigne une maladie ou la "sue ("Action de suer") est abondante. J'ignore comment expliquer cette inversion apparente du sens diminutif, que je traiterai done, provisoirement, comme une idiosyncrasie. 51. Commenter ce point depasserait les limites du present travail. Ce que domontrent les fails analyses ici, c'est que le lexique atleste dans les corpus lexicographiques, non seulement ne reprosente pas Le lexique d'une langue donnee, contrairement aux affirmations des lexicographies, mais ne reflete pas non plus (peut-fitre parce qu'il ne le peut pas) la competence lexicale des locuteurs. Le savoir lexical des locuteurs peut ddpasser en effet sur certains points la somme des informations - precieuses au morphologue, au demeurant - qu'un dictionnaire de langue peut accumuler. Je me contente, sur ce point, de renvoyer le leoteur a la serie "Le monde Strange des dictionnaires", de D. et/ou P. Corbin. Voir aussi, ici mfimo, Premiere Partie, Chapitre 2. 52.
Couseuse n'est
älteste que dans le sens "machine ä coudre
industrielle".
53. Ne figurent dans la lisle qui suil ni *mirerette, ni *virerette, qui, comme je l'ai propose, sont peut-ßlre exclus par une conlrainle sur la forme de la base. 54. La forme *curerette a 616 6\\m\r\6e de la liste qui suit, pour les mSmes raisons que *mirerette et *virerelte de celle du § 3.1.2. Cf. note procedente. 55. II s'agit en fait de la meme entree que celle qui est reconstruite au § 3.4. Cf. aussi note 43 pour pousse. 56.
Cf. nole 45.
57.
Cf. nole 46.
ANNEXE
l l
CORPUS DES NOMS EN -ET(TE) APPAREMMENT CONSTRUITS SUR DES BASES VERBALES
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Cette Annexe präsente la liste des noms en -et(te) apparemment construits sur des bases verbales analyses dans 1'Annexe 10. Cette liste est otablie d'apres le R 83, 6ventuellement complete par le GLLF et le TLF. L'absence d'indication de source signifie que la citation est extraite du R 85. Dans les autres cas, la source est indiqu^e entre parentheses. II ne s'agit pas de la liste exhaustive des noms en -et(te) que peut rapporter ä une base verbale : cela n'aurait guere de sens, car la regie qui construit ces noms est largement disponible. Mais tous les noms qui n'y figurent pas et que j'ai pu trouver fortuitement depuis la constitution de cette liste entrent dans l'un ou l'autre des types analysis dans I'Annexe 10, et confirment done I'hypothese proposed : par exemple de"gueulette, que peut interpreter par rapport ä degueuler comme un "produit de l'action", et done analyser comme le "diminutif" d'un nom fe'minin °d6gueule construit par conversion ä partir du verbe de"gueul(er). Les passages tronqu^s dans les definitions correspondent ä deux types d'informations : les indications de "marques d'usage" ou de date d'apparition ; des renseignements d'ordre encyclopodique sans \nt6i6t pour le sujet traite. Les exemples illustrant l'emploi des entries ont toujours ete omis. Figurent en caracteres gras dans les definitions relatives au sens "diminutif" ou assimile du mot construit.
les indications explicites
Si la microstructure du dictionnaire donnait le choix entre plusieurs difinitions, les sens ont ete seiectionnes en fonction des criteres suivants : Ont ete mentionnes tous les emplois correspondent ä des "röles sömantiques" diffärents (ex. "action" / "locatif" pour buvette ; "action" / "objet" pour poussette, etc.). Dans le cas de plusieurs sens techniques correspondent au meme "role se"mantique", seul le plus general a retenu, et/ou celui qui faisait apparaitre explicitement le sens "diminutif" ou assimile du nom en -et(te) (voir l'exemple de tourniquet).
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ALIGNETTE
Baguette sur laquelle on embroche les harengs (TLF)
ALLUMETTE
1. [...] Brin de bois [...] destin
AMASSETTE
2. [...] Outil U]
AMU5ETTE
1. Distraction sans importance [...] 2. [...] Personne frivole, adonnee au plaisir.
ATTIFET
[...] Ornement, parure de femme ; coiffure en usage au XVI 0 siecle [...]
BALAYETTE
Petit balai a manche, court [.„]
BAVETTE
l.A.l.a. Plastron qu1 on attache sous le menton des beties pour recevoir leur bave. [...]
1 BINETTE
Instrument servant au binage de la terre. [...]
BLOQUETTE
Jeu ou I'on doit bloquer des billes dans un trou. [...]
BOUFFETTE
[...] Petit noeud bouffant de ruban [...].
BRANLETTE
[...] Masturbation (solitaire ou non). [...]
BUVETTE
1. [...] Action de boire. [...] 2. [...] Petit local ou comptoir ου Γόη sert a boire.
CABRIOLET
1.1 .a. [...] Voiture legere a cheval [...].
CACHET
1. Plaque ou cylindre de matiere dure gravee avec lequel on imprime une marque (sur de la cire). [...]
CACHETTE
1. Endroit retire^ propice a cacher qqch. ou qqn. [...]
CAQUERET
[dans la microstructure de CAQUEUR] (TLF)
CAUSETTE
[...] Petite causerie [...]
CHAUFFERETTE
2. Petit rechaud de table. [.„]
CLAPET
1. Soupape en forme de couvercle Par anal. Petit volet mobile. [...]
CLAQUET
1.
CLAQUETTE
I. Petit intrument [...] servant a donner un signal. [...]
COMPRENETTE
[...] Facult
COUCHETTE
1. Petit lit [...]
COUPERET
1. Couteau a large lame pour trancher ou hacher la viande. [...]
COURBETTE
2. [...] Action de s'incliner exagerement, avec une politesse obs^quieuse. [...]
[...] Petite
saurer.
a transmettre du feu.
lame plate utiliso pour amasser la pate
latte
[...] qui claque
de femme
a charniere [...]. continuellement.
de comprendre. [...]
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COUSETTE
1. [...] Jeune ouvriere dans la couture. [...]
CROQUETTE
1. Boulette [...] qu'on fait frire dans I'huile [...].
CUEILLETTE
1. Action de cueillir. [...]
CURETTE
1. Outil [.„] servant ä eurer [...] (Petite spatule).
DANDINETTE
1. AppSt imitant la forme d'un poisson [...].
DEBARBOUILLETTE
[...] Petite serviette de toilette [„.].
DEVINETTE
1. Question dont il faut
DINETTE
2. [...] Service de table servant de jouet aux enfants.
DORMETTE
[...] Petit somme.
ECHARDONNETTE
1. Petite serpe [...] qui sert au ras du sol. (GLLF)
EMOUCHETTE
Caparagon fait d'un reseau de cordelettes pendantes et servant ä proteger un cheval contre les mouches.
EPOUSSETTE
1. [...] Petit balai [...] qui sert ä 6pousseter.
EPROUVETTE
1. [...] Instrument qui permet d'approcier, la qualite, la nature d'une matiere. [...]
EPUISETTE
1. Petit filet de peche [...].
FAUCHET
1. Rateau de bois [.„]. 2. Serpe en croissant. [...]
FAUCHETTE
[...] Serpe [...].
GRIMPETTE
1. Chemin court en pente rapide [...]. 2. [...] Action de grimper. [...]
HOCHET
1. Jouet des enfants en bas age [...].
HOULETTE
1. [...] BSton [...] de berger, [...] servant a jeter des mottes de terre ou des pierres aux moutons qui s'ocartent du troupeau [...].
HUCHET
[.„] Petit cor de chasse. [...]
JOUET
1. [...] Objet [...].
1 JOUETTE
[...] [...]
2 JOUETTE
Enfant qui ne pense qu'ä s'amuser. (TLF)
LAVETTE
1. Morceau de linge ou brosse ä long manche avec lequel on lave la vaisselle. [...] 2. [...] Carrä de tissu 6ponge servant a la toilette.
deviner [...] la repjonse. [„.]
ä couper
les chardons
d'oprouver
dont les enfants se servent pour jouer
Trou peii profond creusd par le lapin de garenne.
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LORGNETTE
Petite lunette grossissante [.„].
MANIETTE
[...] Piece de feutre, utilise~e par I'imprimeur en taille douce pour frotter les bords d'une planche gravoe.
MERCERISETTE
Satinette obtenue par mercerisage. (GLLF)
MIRETTE
II. [.„] Prunelle de l'oeil.
MITRAILLETTE
1. Arme portative ä tir automatique. [...]
MOUCHETTE
1.1. [...]
MOUILLETTE
Petit morceau de pain long et mince qu'on dans les oeufs a la coque, dans un liquide. [...]
MOUVETTE
2. [...] sorte de cuillere de bois utilise'e pour remuer les sauces. - REM. On a dit aussi mouvet [...] et mouvoir
NICHET
[...] Oeuf factice [~.] qu'on met dans les nids, les poulaillers pour que les poules y aillent pondre.
NOUET
[...] Linge nouo, dans lequel on a placo une substance [...] pour la faire infuser, bouillir. [—]
OUBLIETTE
1. [...] Cachot ou I'on enfermait les personnes condamn£es ä la prison perpotuelle. [...]
OUILLETTE
Petit broc [...] gerbds. (GLLE)
PASSETTE
2. [...] Petite passoire.
PATINETTE
Jouet d'enfant [...].
PATOUILLET
2. Malaxeur pour le pelrissage de la päte ä ceramique.
PECHETTE
[...] Petit [.-]
PERC(ER)ETTE
[...] Petit foret, petite vrille. [~]
PESETTE
Petite balance de precision pour les monnaies.
1 PIQUET
1. Petit pieu destine
ä §tre ficho [...]
en terre.
[...]
1 PIQUETTE
2. [...] Vin acide et
läger, de qualite mediocre.
[...]
PISSETTE
1. Appareil de laboratoire produisant un petit jet liquide.
POUSSETTE
1. (Action) 1. [.„] Tricherie consistant a pousser une mise sur le tableau ou le nume>o que I'on voit gagner. 2. [...] Action d'aider un coureur cycliste en le poussant dans une cote. [...] Action de pousser en course une autre voiture. 11.1. Petite voiture d'enfant tres basse. [...]
PROMENETTE
1. Support ä roulettes qui permet ä un enfant d'appren-
[...]
Ciseaux qui servaient ä moucher les chandelles
filet
dont
trempe
on se sert pour ouiller les fOts
rond servant
p6cher
les icrevisses.
720
dre a marcher. 2. Siege permettant assis.
de
transporter
un
jeune
enfant
PUISETTE
[...] Petit recipient de cuisine pour puiser 1'eau.
PURETTE
[~] Sable noir et ferrugineux.
RACLETTE
1. Petit racloir. [...]
RAMASSETTE
1. Lager clayonnage [.„] qui ramasse les tiges coupees. 2. Pelle ä poussiere. [...]
REBATTERET
Syn. de REBATTOIR 2. (Ciseau qui sert a tailler les ardoises ä la main). (GLLF)
REBROUSSETTE
Syn. de REBROUSSOIR (Peigne ou brosse melallique servant a relever ä rebours le poil du drap). (GLLF)
RINCETTE
1. [...] Eau-de-vie qu'on boit dans sa tasse, apres le cafe. [...]
RIVET
1. [.„] Clou que 1'on rive. [...]
SARCLETTE
Petit sarcloir.
SERFOUETTE
[.»] pioche legere dont le fer est large et carri d'un cötä et pointu de l'autre. [...]
SIFFLET
1.a. Petit
SONNETTE
1.1. Petit instrument mStallique qui sonne [„.].
SOUFFLET
1.1. Instrument servant ä souffler [„.] de l'air [...].
SOUFFLETTE
2.c. Petit appareil [.„] qui permet de nettoyer des pieces delicates en enlevant leur poussiere au moyen d'un jet d'eau souffle". [.„]
SUCETTE
1. [.„] Appareil aspirateur pour I'essorage rapide des pains de sucre. 2. [„.] Bonbon fix£ ä l'extre'mite' d'un batonnet. [...] Petite tntine qu'on donne au böbe1 pour I'empficher de sucer son pouce.
SUETTE
[...] maladie fäbrile contagieuse, de cause caract^ris^e par une sudation abondante [...].
TIRET
1. Petit trait [...].
1 TIRETTE
2. [.„] Piece, tige m6tallique que I'on peut tirer pour provoquer un fonctionnement. [...]
2 TIRETTE
[...] Geste du coureur qui en tire un autre.
TOURNETTE
1. t-~] Dävidoir tournant sur un pivot vertical.
TOURNIQUET
II.A.1. [«.] Appareil [.«] tournant autour d'un pivot vertical [_]. 5. [...] Petite roue de loterie. [.~]
instrument
servant
a amettre un son aigu
inconnue,
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TRAUERET
[.~] Tragoir (de charpentier, etc.). [».]
TRANCHET
1. [...] Outil [.-] qui sert ä couper le cuir. [~.]
1 TRAQUET
[.„] Plege qu'on tend aux betes puantes. [„.]
TREBUCHET
2. [„.] Petite balance a plateaux pour les pesiSes
tes [.»]. TREMPETTE
1. [~.] Morceau de pain, de gflteau, etcq que l'on trempe dans un ailment liquide. [—] 2. [«.] Bain de courte dürfe. [_}
1 TRIBOULET
[»] Outil dOrfevre [^.] servant a arrondir les anneaux, les bagues. [~.]
TRICOTETS
[.«] Danse ancienne, gaie et rapide. [«.]
TROTTINETTE
1. Planchette montie sur deux roues, munie d*une tige de direction orientant la roue avant. [«.]
VIRETTE
[~.] Sentier, chemin qui tourne. [~.]
ANNEXE
l 2
LES BASES NOMINALES ATTESTEES DES NOMS EN -ET(TE) APPAREMMENT CONSTRUITS SUR DES BASES VERBALES
72k
Cette Annexe rassemble les bases attestäes des noms en -et(te) analyses dans I'Annexe 10. Pour alläger, je ne mentionne ici que les bases retenues dans I'analyse, conforme~ment aux re"sultats exposes dans le tableau 7 de 1'Annexe 10, auquel le lecteur se reportera. Apres chaque base figure entre parentheses et en caracteres gras un chiffre renvoyant au tableau de l'Annexe 10 oü eile figure (ou auquel eile renvoie). N'ont 6t6 citis que les sens conformes ä ce renvoi. Le dictionnaire de re"fe"rence est, comme dans I1 Annexe 11, le R 83, tuellement comp!6t6 par le GLLF et le TLF, selon les modalitas expose'es pr£ce"demment dans l'Annexe 11.
ALIGNOIR (2)
[„.] Outil en forme de coin pour fendre les blocs d'ardoises.
ALLUMEUR (2)
11.2. Dispositif h feu [...]
ALLUMOIR (2)
[...] Appareil portant une flamme et servant ä allumer des bougies, des cigarettes, etc. [...]
AMUSEUR (1)
[...]
AMUSOIRE (2)
[...] Moyen d'amuser, de distraire. [...]
BALAI (2)
1. Ustensile [-.] qui sert ä enlever la poussiere, ä pousser des ditritus, des ordures [...]
BALAYEUSE (2)
3. [...] Vohicule muni d'une brosse rotative et destine" au balayage des voies publiques. [-.]
BAVOIR (3)
Piece de lingerie qui s'attache autour du cou et qui protfege la poitrine des babe's. [...]
BINEUR, EUSE (2)
2. [„.] Machine destined au binage. [.··] plus rarement, un_bineur_.
BINOIR (2)
-^ Rinnt (Instrument servant au binage).
BLOQUE (4)
[...] Preparation intense aux examens (notamment, universitaires). [.„]
BRANLE (4)
1.a. Ample mouvement d'oscillation. [...]
CABRIOLEUR (1)
[...]
CACHE (3)
I. [...]
CAQUEUR (1, 2)
A. Celui qui caque les harengs. [...] B. Couteau servant ä caquer les harengs. [...]
CHAUFFEUR (2)
employe' par
automatique d'inflammation
ou
le carrier de .mise
Personne qui amuse, distrait (une socie'te', un public).
On dit aussi,
(Personne ou animal). Qui fait des cabrioles.
[...]
Lieu secret propre ä cacher, a se cacher.
[...]
III. [...]
Appareil servant a chauffer.
[...]
(TLF)
725
CHAUFFOIR (2)
2. [~.] Appareil qui chauffe.
CLAQUEUR (2)
[...] Personne spectacle. [.„]
CLAQUOIR (2)
[...] Cin. =£> claquette, I.
1 COUCHE (3)
1.1. [...] Lit. [...]
COUPEUSE (2)
3. [~] Machine qui sert a couper.
COUPOIR (2)
[.„] Outil servant ä couper des corps durs. [~.]
COUSEUR (1)
1. Celui, celle qui coud
1 CROQUE (6)
[.·.] Action de manger ; nourriture. [«.]
CUEILLE (4)
[...]
engaged
Action de cueillir.
DEBARBOUILLOIR(E) (2) [dans
la
notice
pour
applaudir un
artiste, un
[...]
[...]
etymologique
de
DEBARBOUILLETTE]
ECHARDONNEUSE (2)
II.2. [~.] Machine qui effectue laine, du diap). [...]
ECHARDONNOIR (2)
[...] Petite serpe fixoe ä un long manche pour sectionner les racines des chardons. - REM. On a dit aussi achardonnet [...] et echardonnette [...].
EMOUCHOIR (2)
[...] Queue de cheval attach6e ä un manche, et qui sert ä emoucher. [~.]
FAUCHEUSE (2)
A.2. Machine agricole fourrageres. [...]
JOUEUR (1)
[...] 1. Personne qui joue (actuellement ou habituellement) a un jeu [...] Personne qui aime ä jouer. [...]
LAVEUR, EU5E (2)
[...]
MIREUR (2)
1. [.„] Personne qui mire, examine des oeufs [...] 2. [.„] Instrument pour ^valuer les distances.
MIROIR (2)
A.1. [.~] Objet [...] qui sert ä r6f!6chir la lumiere, a produire ('image [.«] des personnes et des choses. [«.]
MITRAILLEUR (2)
1. [«.] Celui qui tire ou fait tirer ä mitraille sur la foule [...] 2. [...] Servant d'une mitrailleuse. [...]
MITRAILLEUSE (2)
1. Arme automatique ä tir rapide tirant ä balles. [-.]
MOUCHOIR (2)
1.1. Petite piece de mauere souple [...] qui sert moucher [...]
MOUVOIR (2)
[dans la microstructure de MOUVETTE 2]
PASSOIRE (2)
1. Recipient perc6 de trous et utilisö pour ^eraser ou igoutter des aliments, pour filtrer sommairement des liquides. [...]
PATIN (2)
1. [...] Piece de tissu sur laquelle on pose le pied. [...] 2Jj. PATIN A ROULETTES, ou PATIN [...] : dispositif
2. Appareil ä laver.
destinäe
I'ichardonnage (de
ä couper
la
les röcoltes
[...]
se
726
monte sur trois ou quatre au pied. [.«.]
roulettes
et
qui
s'adapte
PERCEUSE (2)
[...] Machine-outil utilisoe pour percer des pieces mitalliques, pour la finition de pieces, etc. [...]
PERC01R (2)
1. Outil pour percer.
1 PIQUE (6)
1.1. Arme forme"e et pointu. [„.]
1 PIQUEUR (1)
[.„] 3. Piqueur de vin : de"gustateur de vins qui estime la qualito et le cru.
PISSEUR (1)
1. Personne qui pisse. [...] 3. [...] Rampe de pulverisation d'eau sous pression (dans une machine ä papier). [.„]
PUISOIR (2)
[...]
RACLOIR (2)
1. Outil servant a racier.
RAMASSEUR, EUSE (2)
2. [...] N.m. [...] Partie d'un mßcanisme servant ramasser [...] N.f. [...] machine agricole servant a ramasser le foin et ä le serrer en balles.
RAMASSOIRE (2)
[...]
REBATTEUSE (2)
[...] Machine qui donne leur forme definitive aux briques par un deuxieme pressage.
REBATTOIR (2)
1. Instrument [„.] servant ä rebattre les carreaux. de ce"ramique. 2. [...] Ciseau pour tailler les ardoises.
REBROUS50IR (2)
[...] Peigne, brosse servant a relever le poil du drap. - On a dit aussi rebrousse [...] et rebroussette [...]
RINCEUSE (2)
2. [...] Appareil servant ä rincer les recipients
SARCLOIR (2)
Outil servant au sarclage [...]
SONNEUR (2)
1.1. [...]
SOUFFLEUSE (2)
II. [...] 1. [...] Machine servant au soufflage des poils dans la fabrication du feutre. 2. Appareil agricole pour la manutention des grains.
SUCEUR (2)
I.C.1. [...] Embout [...] aspirateur. [...]
SUCEUSE (2)
I.C.2. [...] Machine (pompe) servant ä aspirer une matiere pulvorulente ou concassie. [...]
SUCOIR (2)
3. [...]
2 TIRE (4)
1. Loc. VOL A LA TIRE, en tirant de la poche, du sac 2. [...] La tire : le vol ä la tire. [...]
d'une
hampe
garnie
d'un
fer
plat
Recipient servant ä puiser les liquides.
Pelle ä poussiere.
[...]
[...]
Celui qui sonne les cloches.
»SUCEUSE
[...]
[...]
qui s'adapte ä l'extremite d'un
[...]
727
1 TOURNEUR (1)
1.1. Artisan, ouvrier qui travaille au au tour automatique [.„]
tour
ä main ou
TRACEUR (2)
1.1. [...] Personne qui trace (qqch.). [...] 4. [...] Traceur de courbes : machine repr^sentant des informations sous forme de courbes.
TRACOIR (2)
1. Poingon servant ä faire des trace's sur le bois, le m6tal, etc. [...]
TRANCHEUSE (2)
1. Machine ä trencher le bois. [.„]
TRANCHOIR (2)
II. [...]
TREMPE (4)
1.1. Immersion dans un bain froid d'un melal, d'un alliage chauffö ä haute temperature [„.]. 3. [...] Trempage (des papiers, des peaux .~). [...]
1 TRICOT (4)
2. [...] Action de tricoter qui tricote [...]
VIREUR (1)
1. [...] Plateau circulaire mont£ sur I'arbre d'une machine et perc^ de trous dans lesquels on engage un levier (qui fait tourner ce plateau). 2. N.m. ou f. [.„] Qui vire bien, prend bien les virages.
Instrument tranchant, couteau, hachoir. [».]
; ouvrage
d'une personne
ANNEXE
l 3
VERBES PREFIXES D'ORIGINE LATINE
730 Les verbes qui sont etudies ici sont des verbes d'origine latine, qui prisentent tous une structure apparente Präfixe + base non autonome, et qui correspondent aux verbes anglais analogues etudiäs par exemple par Jackendoff (1975, § 5.1.) et Aronoff (1976 : 11-14). Ces verbes prasentent en anglais une structure phonologique particuliere, dont Chomsky & Halle (1968) rendent compte en marquant du signe - la frontiere qui sipare I'eiement prifixal de la base. J'ai propose" dans la Deuxifeme Partie (Chapitre 2, § 4.3.2.2.) I'hypothese suivante : malgri leur parente formelle apparente et leur origine commune, les verbes de ce type ne forment pas une classe homogene, et ne sont pas tous passibles de la mfime analyse. Je präsente ici une verification empirique de cette hypothese, en proposant un classement de ces verbes en : - verbes construits ; - verbes complexes non construits de type I ; - verbes complexes non construits de type II (cf. Troisieme Partie, Chapitre 2, § 2.) ; - verbes non construits. Le corpus a ete" constitue ä partir du Robert M6thodique, complete intuitivement. Ont ete retenus les "elements" susceptibles d'apparaftre sous la forme de verbes prefixes, ainsi que ceux qui n'apparaissent, pour des raisons accidentelles, que dans des derives du 2° ou du 3° degrö prisupposant le verbe : par exemple, ä cote de conduire, daduire, induire, etc., on ne trouve ältestes que adducteur, adduction, qui pr^supposent le verbe "adduire. Ont par contre ete exclus tous les verbes construits sur des bases verbales apparaissant par ailleurs ä l'ätat autonome (exporter), ou qui peuvent etre analyses comme d6riv6es (j'ai ainsi exclu collaborer, eiaborer, dont la base °labor(er) a ete analysie comme un derive par conversion du nom labeur). Ont ainsi ete recensöes 51 "families" rassemblant 155 verbes, 29 noms et 17 adjectifs ältestes, mentionne's dans la liste 1 sous ce qui peut apparaTtre comme leurs "bases". Les mots apparaissent ensuite trace's individuellement dans chaque liste. La liste 2 rassemble les 84 verbes analysables comme construits, en vertu de la theOrie du lexique proposed ici ; la liste 21 rassemble les 3 verbes et 4 noms et adjectifs du corpus qui peuvent 6tre considar^s comme construits ä partir de bases attesties (autres que verbales pour les verbes), non retenues ici par consequent ; la liste 3 rassemble les 30 verbes analysis comme complexes non construits de type I (c'est-a-dire ceux dans la structure interne desquels n'est identifiable que la base), la liste 4 les 26 verbes qui ont 6te" analyses comme complexes non construits de type II (c'est-a-dire ceux dans la structure interne desquels n'est identifiable que le pr£fixe) ; la liste 5 rassemble les 49 verbes et 3 noms ou adjectifs qui ne peuvent pas fitre analysis. Figurent enfin dans la liste 6 les 28 bases verbales que prosupposent les classements proposes.
731 LISTE 1 : "FAMLLES"
BARRASS- : däbarrasser, embarrasser CED- : accöder, decoder, excgder, intercöder, pröcoder, procöder, succöder CIP- : anticiper, exciper, participer CIT- : exciter, inciter, susciter CLU- : conclure, exclure, inclure CRET- : excre"ter, söcriter COMB- : incomber, succomber CURR- : concurrent, occurrence, recurrent CURS- : discursif, excursion, incursion, procurseur, rScursif, succursale DIT- : addition, extradition, reddition, tradition DU I- : abducteur, adducteur, conduire, diduire, enduire, induire, introduire, produire, roduire, soduire, traduire FEND- : dofendre, offenser FER- : afferent, conf6rer, de'fe'rer, diff^rer, inf^rer, interfirer, pr^f^rer, prof^rer, röförer, transförer FESS- : confesser, professer FIRM- : affirmer, confirmer, infirmer FLIG- : affliger, conflit, infliger FRING- : diffringent, rofringent FUS- : diffuser, effusion, infuset, perfusion, profusion, transfuser GER- : bellig^rant, digorer, ing^rer, progestatif GRE55- : agresser, dogressif, digression, ingredient, progresser, gresser
rogresser, trans-
HER- : adherer, coh£rent, inherent HIB- : exhiber, inhiber, prohiber, redhibitoire IG- : exiger, transiger JECT- : abjection, bijection, conjecture, dejection, ojecter, injecter, interjection, objecter, surjection, trajectoire JUGU- : conjuguer, subjuguer LAI- : ablation, delation, dilater, oblation, relater, superlatif, translation MARR- : amarrer, ddmarrer MERG- : ^merger, immerger, submerger NONC- : annoncer, d^noncer, ononcer, prononcer, renoncer
732
PEL(L)- : appeler, interpeller PLOS- : exploser, imploser PRIM- : comprimer, diprimer, exprimer, imprimer, opprimer, roprimer, supprimer RIG- : corriger, diriger, eliger SCEND- : ascendant, descendre, transcender SERT- : assertion, disserter SERV- : conserver, observer, preserver, roserver SID- : assidu, dissident, prasider, rosider SIST- : assister, consister, se dosister, exister, insister, persister, register, subsister SORB- : absorber, r6sorber SPIR- : aspirer, expirer, inspirer, respirer STAUR- : instaurer, restaurer STITU- : constituer, destituer, instituer, restituer, substituer (S)TR(A+E)IND- : astreindre, contraindre, otreindre, restreindre SUAD- : dissuader, persuader SUM- : assumer, consumer, prasumer, r^sumer TEST- : attester, contester, protester TRAI- : abstraire, distraire, extraire, soustraire TRIBU- : attribuer, contribuer, distribuer, rdtribuer VERG- : converger, diverger VOQU- : convoquer, e'voquer, invoquer, provoquer, re'voquer VULS- : convulser, r^vulser
733
LISTE 2 : VERBES CONSTRUITS PREFIXES
"abduire (abducteur) "abjecter (abjection) "ablater (ablation) abstraire °adduire (adducteur) adherer afforer amarrer annoncer attester "bijecter (bijection) cohorer conserver consister constituei xteduire de"fe"rer °d6gresser (de"gressif) "döjecter (dejection) dimarrer descendre se dösister destituer difforer "diffringer (diffringent) diffuser "digresser (digression) dilater disseiter dissuader distraire "effuser (effusion) ijecter ^merger önoncer
excriter expirer exploser extraire immerger imploser "incurrer (incursion) induire infe"rer "inhirer (inhärent) injecter inspirer instituer
interf^rer "interjecter (interjection) introduire objecter "oblater (oblation) "perfuser (perfüsion) persister persuader "präcurrer (pre"curseur) pr^f^rer proserver produire profirer "profuser (profusion) progresser prononcer °r6currer (ricurrent) riduire rägresser relater
tenoncer restituer rövoquer rävulser soustraire subjuguer ( < joug) submerger substituer "superlater (superlatif) "surjecter (surjection) "trajecter (trajectoire) transcender transf6rer transfuse r transgresser "translater (translation)
73*
LISTE 2' : MOTS CONSTRUITS SUR DES BASES ATTESTEES
affirmer ( < ferme) "belligärer ( < "belle "guerre" + garer) concurrent ( < concourir) discursif ( < discours) extradition ( < extrader) infirmer ( < infitme < ferme) reddition ( < rendre)
LISTE 3 : VERBES COMPLEXES NON CONSTRUITS DE TYPE 1
absorber "ascendre (ascendant) aspirer "asserter (assertion) conduire conforer confirmer ([ferme]) "conjecter (conjecture) contester convoquer convulser d^noncer ovoquer exciter "excurrer (excursion) inciter infuser invoquer "occurrer (occurrence) participer ([part]) protester provoquer "r^dhiber (r^dhibitoire) °r£fringer (rofringent) r^sorber respirer sacriter subsister susciter
735
LISTE 4 : VERBES COMPLEXES NON CONSTRUITS DE TYPE II
anticiper attribuer comprimer conjuguer contribuer converger däbarrasser °dissider (dissident) distributer diverger embarrasser exender exclure
exhiber exprimer inclure infliger ingorer inhiber intercäder pr£sider präsumer "progester (proge"niture) r^primer transiger
LISTE 5 : MOTS NON CONSTRUITS
accöder °additer ou "adder (addition) affliger agresser appeler assidu assister assumer astreindre conclure confesser conflit consumer contraindre corriger decoder de'fendre "diäter (dilation) döprimer digorer diriger enduire e"riger otreindre exciper exiger exister
imprimer incomber "ingrödier (ingredient) insister instaurer interpeller observer offenser opprimer procider professer prohiber röserver rd-sidu räsister restaurer restreindre rdsumer rötribuer s6duire succider succomber succursale supprimer " t r a d i t e r ou "trader traduire
(tradition)
736 LISTE 6 : BASES VERBALES RECONSTRUITES
°CIT(ER) "mettre en mouvement, pousser" °CRET(ER) "produire" °CURR(ER) "apparaitre" °DUI(RE) "mener" °FER(ER) 1 "porter" °FER(ER) 2 "dire" °FRING(ER) "refteter" °FUS(ER) "repandre" °GRE5S(ER) "aller, se deplacer" °HER(ER) "attacher" °JECT(ER) "jeter" °LAT(ER) "porter" "MARR(ER) "attacher" (verbe attestö en ancien frangais) °MERG(ER) "plonger" °NONC(ER) "dire" D
PLOS(ER) "eclater"
°SCEND(ER) ou °SCEND(RE) "se deplacer" °SERT(ER) "parier, s'exprimer" °SERV(ER) "garder" °SIST(ER) "se tenir" °SORB(ER) "faire disparaTtre" °SP1R(ER) "souffler" °STITU(ER) "mettre" °SUAD(ER) "conseiller" "TEST(ER) "tämoigner" °TRAI(RE) "tirer" °VOQU(ER) "appeler" °VULS(ER) "tourner"
ANNEXE
l
ALLOMORPHES ET BASES NON AUTONOMES
738 1. PRESENTATION Sont ici rassemblos : 1) les alternances allomorphiques reproductibles du francais, dont la theOrie a ete exposed dans la Deuxieme Partie, Chapitre 3, § 1., et les mots qui les präsenten! ; 2) un 6chantillon des bases non autonomes du frangais, suppletives ou non par rapport a des bases autonomes, qui comporte h la fois des items prosentant par rapport a des items qui leur sont s6mantiquement associos des alternances formelles partiellement ou non reproductibles (cf. Deuxieme Partie, Chapitre 3, § 1.1.1.2.), et des items ne prosentant pas d'alternance formelle avec d'autres items (cf. Deuxieme Partie, Chapitre 2, § 4.). Les listes qui suivent ne sont pas exhaustives. Elles ont ete etablies ä partir du corpus suivant : - le Robert Methodique, qui präsente une analyse ä fonde'ments distributionnels des "morphemes non autonomes du frangais". Les faits pr6sentos ici ne recouvrent que tres partiellement ceux du RM, pour les raisons de divergences thooriques exposoes dans la Premiere Partie, Chapitre 3, § 2.3.2., et mises en application dans la comparaison du § 3.2. ci-dessous ; - les exemples cite"s dans Dell & Selkirk (1978), Marchand (1951), Nyrop (1936, t. II, chap. 2, pp. 42-46), Schane (1968, ä l'exclusion des exemples flexionnels), Zwanenburg (1983b) ; - le hasard, grand pourvoyeur d'exemples, pour peu que I'on decide de "concentrer" sur un sujet donn6 la reflexion mitalinguistique inconsciente d'un certain nombre de locuteurs. 2. ALTERNANCES ALLOMORPHIQUES REPRODUCTIBLES Les listes qui suivent comportent 124 types diffevents d'alternances simples reproductibles (ASR), dont 115 de type RAMC (regie mineure d'allomorphie des mots complexes) et 9 de type RAEL (regle de redundance allomorphique des entries lexicales) ; 49 types diffdrents d'alternances complexes reproductibles (ACR), dont 46 de type RAMC et 3 de type RAEL ; 2 types diffirents d'ASR ä contexte phonologique ; soit, au total, 173 types d'alternances dont 163 ressortissant chacune ä une regie mineure du frangais. Si chaque base n'est compile qu'une fois, c'est-a-dire si I'on d^compte les mots dans lesquels 1'allomorphie s'explique par le Principe de projection allomorphique (cf. Principe 12, Deuxieme Partie, Chapitre 3, § 1.2.2.3.), les listes qui suivent comprennent 816 categories majeures touchees par une allomorphie reproductible, qui se distribuent de la fagon suivante : 531 categories majeures touchoes par une ASR de type RAMC 117 categories majeures touchers par une ACR de type RAMC 79 categories majeures touchers par une ASR de type RAEL
739
11 categories majeures touchäes par une ACR de type RAEL 78 categories majeures touchees par une ASR a contexte phonologique. A ces categories majeures s'ajoutent 25 affixes touches par une ASR, dont 23 par une ASR de type RAMC et 2 par une ASR de type RAEL, 2 affixes qui sont touches par une ACR et 3 par une ASR ä contexte phonologique, ainsi que 195 "families" d'items touches par une allomorphie complexe partiellement reproductible, de type 1 (toutes les alternances sont reproductible^ mais leur combinaison ne I'est pas teile quelle : PR1), ou de type 2 (une partie seulement des alternances sont reproductibles : PR2). Conform^ment a la theOrie exposed, les membres de ces 195 "families" s'ajoutent aux entries lexicales de base. MODE D'EMPLOI Les paires allomorphiques sont presentees sur deux colonnes. La colonne de gauche est consacroe aux paires ne prosentant que I'alternance annoncae, la colonne de droite a celles qui la prosentent combinee ä une ou plusieurs autres alternances de fagon partiellement reproductible. Chaque paire de droite est suivie du sigle PR1 (partiellement reproductible de type 1) ou PR2 (partiellement reproductible de type 2). Les colonnes de gauche peuvent comporter des mots auxquels s'appliquent des RAMC, non marque's, et des mots relics par des RAEL, precedes du sigle AEL. Les colonnes de droite ne contiennent que des mots relies par des RAEL, et les items qui y figurent sont par hypothese des entries lexicales de base. Chaque entree non attestee, pric6d6e du signe °, est suivie entre parentheses d'au moins un mot construit älteste auquel eile sert de base. Si I'alternance ne concerne aucun mot construit, c'est alors I'alternance elle-mfime qui est suivie de (AEL). Les affixes touches par des alternances allomorphiques sont soulignos ; les mots construits ä I'aide de ces affixes ne sont pas mentionne's dans les listes. Chaque ASR comporte pe. On trouvera done les items prosentant une ACR dans la colonne de droite de
la mention de la ou des ACR auxquelles eile particimots concerned sous les ACR correspondantes. Les combinee a une autre alternance sont mentionne's l'ACR concernne.
Les alternances figurent dans leur representation phonologique, et les items lexicaux dans leur representation graphique, pour faciliter la lecture. Le lecteur est done invite ä "reconstruire" la representation lexicale de chaque item sous sa representation graphique. II y est aide par les regies de l'Annexe 15, et, chaque fois que la distance est trop grande entre les deux representations, par la mention de la representation sous-jacente du segment probiematique concerne. Les paires reliees par une RAMC sont presentees sous la forme base / derive, mais il convient de garder en memoire que, en fonction des hypotheses proposees, le mot construit a sa form« predictible ä la sortie des RCM, et que c'est sur cette forme predictible qu'operent les regies d'allomorphie. Chaque exemple comme braise / brasier sous I'alternance /ai/ ~ /a/ est done ä lire ainsi : ä la representation construite par les RCM [ [braise] (ier) ] N af N (+M) (MO
740
est appliqu£e la regie /ai/
-*· /a/ qui la transforme en
[ [brasel (ier) ] N af N Seule cette derniere representation peut subir I'insertion lexicale. Tous les mots construits sur une meme base subissant la meme allomorphie dans des contextes diff rents n'ont pas 6t6 cit^s. Le lecteur complitera de luim&me. En particulier, conformoment a la theOrie exposed, n'ont jamais βΊβ" cit s les delve's allomorphiques non directement construits sur la base cit6e, puisque le Principe de projection 12 preVoit que, dans ce cas, I'allomorphie du mot construit lui vient de s base construite. Si un dorivo allomorphique attest6 prisuppose une base construite non attested, c'est cette base construite qui figure a droite de /, et le άέήνέ allomorphique de cette base construite est mentionn entre parentheses. Le classement des alternances allomorphiques reproductibles est le suivant :
2.1. ASR 2.1.1. Alternances concernant deux segments phon£matiques 2.1.2. Monophtongaisons 2.1.3. Ajout d'un segment phonomatique 2.1.3.1. Epenthese d'une voyelle entre consonne et liquide 2.1.3.2. Autres exemples 2.1.4. Effacement d'un segment phon matique 2.2. ACR 2.3. ASR contexte phonologique Les alternances sont prosentoes selon suivant (inspir de celui de Juilland (1965)) :
le classement
pseudo-alphabatique
/a/ /b/ /k/ /d/
gare bac. cas
/a/ /E/ IM /g/ N
chaveu «pelle fin gai ici
/j/ /I/ /m/ /n/ /ji/ /o/ /oe/ /p/
rail (en position postvocalique, cf. Deuxieme Partie, note 7) long ma non montagne aurore fleur, heureux pas
/r/
rat
de
Chapitre 3,
7*1
/s/
m /t/ /u/
hl /v/ /z/ /z/
sä
chat ta pou sOr va rose jeu
Les items pre*sentant plusieurs alternances allomorphiques relevant de RAEL sont classes arbitrairement sous I'alternance apparaissant la premiere dans I'ordre indiquo ci-dessus, apres les allomorphies relevant de RAMC mettant en jeu la meme alternance. C'est done la colonne de droite de la premiere alternance appaiaissant dans I'ordre alphabe'tique qui contient toutes les paires prösentant I'alternance sous une forme partiellement reproductible. Le signe ~ reliant les deux termes de I'alternance est a lire pour les RAMC, ·*·*· pour les RAEL.
·*
Etant donn6 le caractere non exhaustif des releve's, y figurent, peut-6tre provisoirement, les items prisentant une alternance reproductible qui n'apparaTt, dans les faits observes, que sur des entries lexicales, c'est-ä-dire pour lesquelles aucune RAMC n'est constructible, dans l'^tat actuel de la description.
742
2.1. ASR (ALTERNANCES SIMPLES REPRODUCTIBLES)
2.1.1. Alternances concernant deux segments phon£matiques
canal / canelet savate / savetier vassal / vasselage -eau (/aal/) / -el- (anneau / annelo bateau / batelier cerveau / cervelet chameau / chamelier chapeau / chapelier couteau / coutelier, coutelas j u m eau / jumeler manteau / mantelet oiseau / oiselier vaisseau / vaisselier etc.) AEL : cerveau / cervelle vaisseau / vaisselle etc.
an / "trienne (triennal) barbe / imberbe consacr(er) / consecration cram(er) / cr^matoire dam / indemne rame / trireme veau (/vaal/) / νέΐίη AEL : carro / oquerre maratre / mere navire / nef ras / rez variole / ver le
- /a/ ~ /i/
amitii / inimitii °can (= chien) / cynique, cynisme facile / difficile langue / lingual, linguiste sapide / insipide -able / -ible
age / °eve (m6di-6v-al, long-έν-ίΐέ) PR1 °altre / °h· i m m o r t a l i s e r
-»·
"immortalisable ·*
*d£simmortalisable
immortalabiliser ·+·
desimmortalabiliser
4. -in . -able . άέ- . -is(er) i m m o r t e l ·> *immortalable ·*
* d simmortalable ->·
dasimmortalabiliser
5. -in . de- . -able . -is(er) i m m o r t e l -»· *dosimmortel -»·
* dosimmortalable ·*·
desimmortalabiliser
3. -in . -able . -is(er) . dei m m o r t e l ·* *immortalable ·*·
6. -in . d£- . -is(er) . -able i m m o r t e l ·*· *d6simmortel
·*
-*·
°d6simmortalisable
dosimmortaliser ·*·
daslmmortalisable
7. -is(er) . d6- . -able . in"mortaliser ·*· °d6mortaliser
·*·
"d^mortalisable
·*·
"indomortalisable
8. -is(er) . άέ- . in- . -able "mortaliser -*· "domortaliser
·*·
*ind6mortaliser
·*·
indomortalisable
9. -is(er) . in- . άέ- . -able "mortaliser ->· *immortaliser
->·
disimmortaliser
10. -is(er) . in- . -able . de"mortaliser ->· » i m m o r t a l i s e r
-»·
immortalisable ·*· * dosimmortalisable
11. -is(er) . -able . in- . d6"mortaliser ->· " m o r t a l i s a b l e
·+ "immortalisable -»· *d6simmortalisable
12. -is(er) . -able . d6- . in°mortaliser ·* " m o r t a l i s a b l e
-*· » d d m o r t a l i s a b l e
13. άέ- . -able . in- . -is(er) d^friser -»· "defrisable ·* indefrisable ->· "difrisabiliser ·>
15. άέ- . -is(er) . -able . indofriser ->· *d^frisiser ->
dofrisisable -»·
17. d£- . in- . is(er) . -able d^friser ·*· *ind· 18. de- . in- . -able . is(er) d^friser -»· *indofriser
-»·
·+·
*indifrisabiliser ind^frisisable
·*·
indέfrisisable
* ind^frisiser ·*
indofrisisable
indefrisable
dasimmortalisable
"indefrisabiliser
14. άέ- . -able . -is(er) . indgfriser ->· "defrisable ->·
16. άέ- . -is(er) . in- . -able difriser ·*· *d6frisiser ->· * indofrisiser
-»·
->·
indofrisabiliser
indomortalisable
789
19. -able . in- . is(er) . de"frisable ·*· "infrisable
"infrisabiliser
20. -able . in- . d6- . -is(er) "frisable "infrisable
*d6sinfrisable
21. -able . de- . in- . -is(er) "frisable ->· *dofrisable ·*
ind^frisable ·
°d£sinfrisabiliser dasinfrisabiliser indofrisabiliser
22. -able . - . -is(er) . in"frisable »demisable ·»· *d£fnsabiliser
•"""indofrisabiliser
23. -able . -is(er) . do- . jn"frisable ·*· "frisabiliser
"diifrisabiliser
*ind^frisabiliser
24. -able . -is(er) . in- . "frisable ->· "frisabiliser
^infrisabiliser
de'sinfrisabiliser
2. APPLICATION CYCLIQUE DES RCM En se conformant aux contraintes categorielles imposoes ä ('application des RCM auxquelles sont associos les quatre affixes itudiis, il est possible de pr^dire les cycles ä I'issue desquels les memes RCM pourront se r^appliquer, et ce, ä l'infini. Les contraintes ä respecter sont les suivantes : in- s'applique a un adjectif pour construire un adjectif de sens contraire ; de- s'applique ä un verbe pour construire un verbe signifiant "annuler le resultat de l'action de V" ; -is(er) s'applique a un adjectif pour former un verbe signifiant "rendre Adj." ; -able s'applique ä un verbe pour former un adjectif signifiant "qui peut etre V". Si I'on numorote 1 la RCM ä laquelle est associi in2 la RCM a laquelle est assocte de3 la RCM ä laquelle est assocte -is(er) 4 la RCM a laquelle est associa -able il est possible d'otablir I'ordre de succession des RCM de la facon suivante : 1 precede 3, 3 pricede 2 ou 4, 2 precede 4, 4 precede 1 ou 3. On obtient ainsi 4 ensembles de cycles, selon la regle qui sert de point de dopart (je prdsente a chaque fois une double formalisation du cycle, ä l'aide des affixes associös et a l'aide des chiffres correspondant aux RCM ; la fleche signifie "peut 6tre suivi de ('application de"). 1) Si le cycle commence par la RCM 1 (in-), il se poursuit de la fagon suivante :
790
able ^ m
4, ' 1-3
in - is \
de — able
2— \s
Get ensemble correspond ä 4 possibility's : a) 1 3 4 1
ex. : mortel -*·
i m m o r t e l ->· immortaliser ->· "immortalisable ·*· "inimmortalisable ... II s'agit d'un cycle de trois regies re"cursif sur lui-mfime ä l'infini. La forme "inimmortalisable "qu'on ne peut pas immortaliser" met en Evidence le fait suivant : si la re'cursivite' directe est impossible pour in-, la sequence de plusieurs in- n'en est pas interdite pour autant, si eile correspond a des applications de la RMC söparöes par une ou plusieurs autres regies.
b) 1 3 4 3
ex. : mortel -»·
i m m o r t e l ·*· immortaliser -*· "immortalisable ->· "immortalisabiliser -. II s'agit d'un cycle de trois regies reOursif sur Iui-m6me ä l'infini ä partir de l'application de la deuxieme regle.
c) 1 3 2 4 1 ex. : mortel -»·
i m m o r t e l ·*· i m m o r t a l i s e r -»· " d ^ s i m m o r t a l i ser -»· "dosimmortalisable -*· "inddsimmortalisable ... II s'agit d'un cycle de quatre regies re"cursif sur Iui-m6me ä l'infini.
d) 1 3 2 4 3 ex. : mortel -*·
i m m o r t e l -*· i m m o r t a l i s e r -»· " d ^ s i m m o r t a l i ser ->· "d^simmortalisable -»· °de"simmortalisabiliser ... II s'agit d'un cycle de quatre regies r6cursif sur lui-m&me a l'infini ä partir de l'application de la deuxieme regle.
2) Si le cycle commence par la RCM 2 (da-), il se poursuit de la fagon suivante :
/
in -* is ^able
de -* able
/ 2 — 4
.
is
Get ensemble correspond ä 4 possibility's :
791
e) 2 4 1 3 2 ex. : friser -»·
d ^ f r i s e r -»· "demisable ->· indSfrisable ·* °ind6frisabiliser ->· "däsindöfrisabiliser ... II s'agit d'un cycle de quatre regies r^cursif sur Iui-m6me ä l'infini.
f) 2 4 1 3 4 ex. : friser
-*· d 6 f r i s e r ->· "demisable -»· indSfrisable ->· "indefrisabiliser -*· °ind6frisabilisable ... II s'agit d'un cycle de quatre regies rocursif sur lui-mfime ä l'infini ä partir de l'application de la deuxieme regle.
g) 2 4 3 2
ex. : friser
->· d^friser -> "demisable -»· "d^frisabiliser ->· °d6d^frisabiliser ... II s'agit d'un cycle de trois regies rocursif sur lui-meme ä l'infini. II faut noter gu'il n'est acceptable que si I'on admet une sequence de deux profixes d£-,
h) 2 4 3 4
ex. : friser
-»· d^friser ·> "d^frisable + "defrisabiliser ·* °d6frisabilisable ... II s'agit d'un cycle de trois regies r6cursif sur lui-meme ä l'infini ä partir de ('application de la deuxieme regle.
3) Si le cycle commence par la RCM 3 (-is(er)), il se poursuit de la fagon suivante :
-in -~ is able^
is
/
1 -» 3
4
· "immortalisabiliser ...
j) 3 4 3
ex. : mottel
->· "mortaliser
k) 3 2 4 1 3 ex. : mortel -»· I) 3 2 4 3
ex. : mortel
->·
·*·
"immortalisa-
"mortalisable ->· "mortalisabiliser ...
" m o r t a l i s e r ->· " d a m o r t a l i s e r ·> "d^mortalisab l e -*· "indamortalisable ->· "indemortalisabiliser ...
->· "mortaliser -*· " d ^ m o r t a l i s e r ble ·*· "d^mortalisabiliser ~.
->· " d ^ m o r t a l i s a -
4) Si le cycle commence par la RCM 4 (-able), il se poursuit de la suivante :
792
^,de -*· able
2 — 4
in —> is
able' N^
1 —· 3^
4 ^de — able
\
2— 4
able
Comme le president, ce cycle est totalement räcursif sur lui-m§me ä l'infini, et comporte un cycle (p) ä deux regies (cf. j). II y a en outre deux cycles ä trois et un cycle ä quatre regies : m) 4 1 3 2 4 ex. : friser
·*·' ° frisable ·*· "infrisable ·*· "infrisabiliser frisabiliser ·* "disinfrisabilisable ^.
n) 4 1 3 4
ex. : friser ->·
" f r i s a b l e ·*· sabilisable ...
o) 4 3 2 4
ex. : friser
" f r i s a b l e ->· "frisabiliser frisabilisable ...
•p) 4 3 4
ex. : friser ->·
·»·
"frisable
"infrisable
·*· "infrisabiliser
·*· "disin-»·
·* "d^frisabiliser
"infri->· °d6-
->· "frisabiliser ·*· "frisabilisable ...
Les 16 cycles prisentös appellent une s^rie de remarques : L'hypothese sous-jacente est que toutes les formes cities (et toutes celles qui ne le sont pas) sont interprätables conformäment a leur structure morphologique. Par exemple, pour prendre les dernieres formes cities de chaque cycle, "inimmortalisable = "qui ne peut pas gtre immortalisi" "immortalisabiliser = "rendre immortalisable (= faire en sorte que qqn puisse etre rendu immortel)" "indisimmortalisable = "qui ne peut pas fitre disimmortalisi (= ä qui l'on ne peut pas faire perdre le caractere immortel)" "disimmortalisabiliser = "rendre disimmortalisable (= faire en sorte que puisse faire perdre (ä qqn) son caractere immortel)" "disinde'frisabiliser = "annuler le risultat de l'action d'indifrisabiliser ( = permettre que l'on puisse difriser)" "indifrisabilisable = "qui peut §tre indifrisabilisi (= que l'on peut rendre indifrisable)" "didifrisabiliser = "annuler le risultat de l'action de däfrisabiliser (= faire en sorte que ne puisse plus difriser)" "difrisabilisable = "qui peut etre difrisabilise" (= que l'on peut rendre difrisable)" "immortalisabiliser = "rendre immortalisable (= faire en sorte qu'on ne puisse pas rendre mortel)" °mortalisabiliser = "rendre mortalisable (- faire en sorte qu'un immortel puisse 6tre rendu mortel)" "indimortalisabiliser = "rendre indömortalisable (= faire en sorte que qqn ne puisse plus perdre son Statut de mortel)"
793 °d£mortalisabiliser
= "rendre domortalisable (= faire en sorte que qqn puisse perdre son caractere mortel)" "dasinfrisabilisable = "qui peut etre dosinfrisabilis^ (= que I'on peut friser ä nouveau)" "infrisabilisable = "qui peut 6tre rendu infrisable" °d£frisabilisable = "qui peut etre difrisabilisa (= qui ne peut pas etre rendu frisable)" "frisabilisable = "qui peut fitre rendu frisable" Les formes ci-dessus ne represented qu'un minuscule echantillon des formes possibles : cheque forme peut elle-meme servir de base ä d'autres RCM que celles cities ici. Par exemple, on peut construire un nom en -ation sur un verbe en -is(er), un adjectif en -el sur le nom en -ation, un nom en - 6 et un verbe en -is(er) sur Padjectif en -el, etc.
795
R E C A P 1 T U L A T I F D E S
1
P R I N C I P E S
P O S E S
Definition d'un mot construit (p. 6)
Lin mot construit est un mot dont le sitionnel par rapport la structure une cate'gorie lexicale majeure (effectuoe par une RCM) associant syntaxique et morphologique.
sens prodictible est entierement compointerne, et qui releve de ('application (base) d'une oporation de^ivationnelle des operations cat^gorielle, somantico-
2 Principe de copie (p. 136) Soit X une base appartenant a la cat6gorie lexicale C, Υ et Z deux delve's de X appartenant tous deux a la catogorie lexicale C' (ou C / C'), tels que leur structure soit la suivante (p et s d signent respectivement un ρτέίίχε et un suffixe) :
Υ = [ [X] c (s) af ]c, Z = [ [ (P) a f [X]c ]c, (s) af ]c, La soquence superficielle Xs de Z est strictement identique
Y.
2' Principe de copie ( re" vise) (pp. 654-655) Soit X une base appartenant a la catogorie lexicale C, Υ et W deux delve's de X appartenant aux catogories lexicales C' (n£cessairement diff^rente de C) et C" ( d i f f rente de C et C'), tels que leur structure soit la suivante (p et s, s' d£signent respectivement un pr fixe et des suffixes (s1 different de s)) :
Υ = [ [Χ], (s) af ]c, W = [ [X] c (s') a f ]c„ Si une RCM produit un d riv
ou
remplacer Z par Z' tel que Z
' = [
[Y]
]
Z tel que
796
3 Principe de definition des bases (p. 186) Un segment de mot apparemment complexe sera analyst comme une base, et aura le Statut d'entre'e lexicale si et seulement si : - il est conforme aux propriitds syllabiques du frangais ; - il est categorisable dans une categorie majeure ; - il est interpretable ; - il est dote de proprietes syntaxiques ; - il est utilisable pour construire d'autres mots, attests ou non ; - les mots construits sur lui ä l'aide d'un affixe entretiennent avec lui des relations s6mantiques et syntaxiques reproductibles sur d'autres paires qui presentent la meme relation formelle. 4
Principe d*acces des bases au Statut d'entrees lexicales (p. 188) Seules les bases qui ne peuvent pas §tre reliaes a d'autres bases par une regle mineure ont le Statut d'entrees lexicales.
5 Principe d*association de la structure morphologique et de ^interpretation semanttque (p. 230) a) A toute structure morphologique est associee nocessairement une interpretation semantique compositionnelle. b) Une relation semantique entre deux mots homonymes dont I'un a une structure morphologique n'implique pas nocessairement que I'autre soit construit. c) La perception illusoire d'une structure morphologique sans interpretation semantique compositionnelle associee, sur la base de l'homonymie et/ou de I'etymologie, n'est pas süffisante pour analyser un mot comme construit. 6
Principes dOrganisation de (Operation sernantique associee ä une RCM (p. 267) 1. A chaque type de rapport catdgoriel est associee, sans doute universellement, une classe de sens Cs lies aux propriet^s syhtaxiques, qu'il appartient ä la thoorie sömantique de döfinir. 2. L Operation semantique (unique) associee ä chaque RCM seiectionne un ou plusieurs sens dans Cs et I' (les) applique ä la base pour attribuer un sens "generique" au mot construit. 3. A ce sens "generique" est ajoute ou non, selon les RCM, un sens specifique independent de facteurs pragmatiques.
7
Principe d'orientation des conversions (p. 278) Si aucune propriete phonologique ou morphologique ne permet de decider de son orientation, ä une derivation par conversion est automatiquement assignee (Orientation conforme au rapport categoriel associe ä la RCM au paradigme morphologique de laquelle ses proprietes semantiques permettent de l'integrer.
8
Definition (provisoire) d'une allomorphie (p. 285) Une allomorphie est une variation de nature phonologique, non explicable
797 phonologiquement, qui affecte un morpheme appartenant a une catigorie lexicale majeure ou affixale lors d'une operation dirivationnelle ou dans un contexte phonologique. 9 Frontiere entre allomoiphie et suppletion (ρ. 293) Toute alternance ayant au moins deux occurrences sera considirie comme allomorphique. 10
Principe de delimitation des allomorphies relevant des RAMC et de celles relevant des RAEL (p. 313) - Dans les mots construits, la forme des constituants qui prisentent par rapport I'entrie lexicale qui leur correspond une alternance simple ou complexe reproductible non explicable par des regies phonologiques est dirivie de leur representation de base, teile qu'elle figure dans leur entree lexicale et a la sortie des RCM, par des regies mineures d'allomorphie s'appliquant aux mots construits (RAMC). - Sont reliefs par une ou plusieurs regies de redundance allomorphique s'appliquant au niveau des entries lexicales (RAEL) les entries lexicales suppletives ou simantiquement associables prisentant une alternance simple ou complexe entierement ou partiellement reproductible, non explicable par des regies phonologiques, Les RAEL peuvent associer entre elles : . des entries lexicales non complexes, autonomes ou non par ailleurs ; . des entries lexicales non complexes et des entries complexes non construites.
11
Principe ^application locale des RAMC (p. 323) Soil les structures issues des RCM F
1
[ (Yt)
af
[ (Y)
af
[X]
A ]B ]C
F
2 [ [ ( Y ) af [X] A ]B ( Y t ) af ]C F 7 [ (Y 1 ) . [ [Χ]Δ (Υ) . ]_ L· 3 af A af B C F. [ [ tX] a (Y) , ]D (Y 1 ) . L· 4 A af B af C ou Y et Y' disignent des affixes diclencheurs d'allomorphie (['application de Y' itant postirieure celle de Υ), Χ une base, construite ou non, susceptible de subir l'une quelconque des allomorphies diclenchies par Y ou Y', et A, B, C des catigories lexicales majeures semblables ou diffirentes. Dans F 1, 2, 3, 4 une regie d'allomorphie diclenchie par Y ou Y 1 peut toucher I'un quelconque ou plusieurs des segments ricepteurs du constituant immidiatement antirieur, mais aucune regie d'allomorphie ne peut sauter par-dessus le constituant B ench ssi dans C pour s'appliquer A. 12
Principe de projection allomorphique (p. 325) Soit les structures issues des RCM F
1
[ (Y1)
af
[ (Y)
af
[X]
A ] B ]C
798
F
2 [ [ ( Y ) af [X] A ]B ( Y < ) af ]C F 3 [ (Y') af [ [ ], (Y) a f ]B ], F
4 [ [ [X] A ( Y ) af ]B ( Y I ) af ]C ou designe un a f f i x e doclencheur d'allomorphie, Y 1 un affixe quelconque dont 1'application est posterieure ä celle de , X une base, construite ou non, susceptible de ropondre positivement aux allomorphies daclenchies par Y, et A, B, C des categories lexicales majeures semblables ou diffe"rentes. Dans F 1» 2, 3, 4 toute allomorphie subie par A dans B est projetee sur C, et ainsi de suite jusqu'a la projection maximale. 13 Definition provisoire des regies de troncation (p. 346-347) Soit les structures darivationnelles suivantes issues des RCM : F
[ X] ] 1[(Y)af * A B (T+) (+T)
F
(Y) ] 2[[X>· V, cf. 6-) 92, 93 -^faction 769, 780 effectif 589, 590 effectivement 588, 589, 590 "effeuflleur (masc. de effeuilleuse) 397 effeuilleuse 397 effraction 768 effray(er) 328, 535, 743 •teffreign- 768 "effreincKre) ("briser") 768 effroi 535 effroyable 328, 743 °effus(er) ("ripandre") 733 effusion 731, 733 ) (allom. de -ifKer)) 769, 780
6g- (allom. de °6qu(e)) 626 6qal 743 eqal(er) 626 agouttoir 75 egrenier) 759 nject(er) 731, 733 ijoy(er) 530 -el (N -> A) 102, 177, 190, 237, 242, 263, 268, 269, 316, 341, 344, 359, 360, 388, 421, 448, 450, 499, 544, 572, 654, 747, 793 -el, eile 540 -el 190, 251, 333, 341, 345, 359, 360, 367, 747 -el- (allom. de -eau) 109, 742 -el-, -el- (segm. paras.) 237, 393 elaboration 119 elaborfer) 119, 730 elagage 245 elargCr) 234 alecteur 770 election 770 °e!ectr(e) ("Energie - N) 14, 574, 667, 704, 705 -isme (V -> N) 667, 704, 705 -0)ss- (segm. des v. du 2° groupe) 127, 445 -iss- 392 -ss- 392, 543 -issable 315, 564 *-issation 445 -isse (A ->· N) 115 -issime (A -»· A) 477, 484 »-issitian 445 -ist (anglais) 135 istambuliote 451 -iste (N + A) 544 -iste (N ->- N) 322, 336, 337, 344, 574 -it- (segm. de -it«) 568 -it- (segm. paras.) 552, 555, 743 -ite (Α -> Ν) 111, 112, 136, 137, 174, 175, 177, 243, 244, 245, 246, 298, 316, 317, 318, 319, 324, 325, 331, 332, 333, 334, 340, 344, 345, 352, 353, 354, 358, 359, 360, 361, 362, 363, 364, 365, 367, 368, 369, 370, 373, 388, 392, 421, 448, 453, 498, 505, 506, 508, 517, 537, 544, 548, 549, 550, 557, 559, 566, 568, 5 7 2 , 779, 793 -it(er) 406 -iteur (V -> N, cf. -eur) 238 -itif (V ->· A, cf. -if) 238 -ition (V -»· N, cf. -tion) 238, 392 »-itique 568 -itude (A -»· N) 136, 137, 345, 361, 448, 449, 453, 506, 536, 552 «-itudique 568 -ive (anglais) 199, 273, 274, 342, 343 ivoiie 294 "ivoirique ("en ivoire") 294 "ivoiris(er) ( " r e n d r e "ivoirique") 294 »ivor- 294 *ivoris(er) 294 ivre 460, 747 •ivr(er) 124 ivrogne 460
jalousie 108 jambe 748 jaque 26 jard 767 jardinet 398 jareux 767 jaune 115, 460 jaunisse 115, 196, 460 jaunissement 392 ject- 731 -ject(er) ("Jeter") 736 1e m'en fous (n., "action de s'en foutre") 574 je m'en foutisme 573 jet(er) 200 jeu 15, 195, 196, 197, 198, 229, 235, 291, 296, 304, 403, 404, 421, 443, 466, 553, 741, 751 jeune 115, 578, 752, 767 jeunesse 578 joign- 771 joindire) 771 joliveto 566 joncteur 771 jonction 771 jonctuie 771 •jouabilit^ ("caractere jouable") 316 jouable 316 "jouage ("action de jouer") 689 "joue ("action et produit de l'action de jouer") 702 jouier) 751 "joueret ("jouet") 701 "fouerette ("jouette") 698 jouet 675, 680, 697, 709, 718 jouette 673, 689, 718 joueur, euse 673, 675, 697, 698, 699, 700, 725 joug 733, 756 •iouoir 709 "jouoiKe) ("ce qui sert a jouer") 697, 700, 709 "jouoiret ("jouet") 701 jour 309, 559, 589, 765, 780 journal 559, 765 "journaliarita ("caractere journalier") 316 joumaJier 316 journee 765 joumellement 589
872
jouvence 752, 757, 767 °jouv(er) ("se comporter comme un jeune") 752, 757, 767 joyeuseta 333, 334, 336, 337, 389, 566 °joyosit6 ("caractere joyeux") 334, 389 judiciaire 774 jugement 225, 226, 374 jug(er) 774 jugu- 731 iuguKer) 756 jumeau 742 jumel(er) 742 ?"juie 571 juKer) 571 jus 754 juste 578 justement 589 justesse 578 juteux 754 °juven(er) ("se comporter comme un jeune") 757 juvenile 757
kal- 541 kenne ("dent", a. fr.) 577 keno- 541 khaOs (grec ancien) 519 kilom^trique 595 kilometriquement 595, 596, 597 «kini ("maillot de bain") 100
lab- 119 »lab- 119 •labable 119 «labateur 119 •labe ("levre") 765, 769 labeur 119, 456, 564, 730, 751 «labeur ("agent") 119 labial 765, 769 labialis(er) 618 "laborant ("qui "labore") 119 laborantin 119 laboratoire 119, 555 °labor(er) ( " t r a v a i l l e r " ) 119, 730, 751 laborieusement 119 laborieux 119, 751
labour 309 labyrinthe 618 lac 743 lacage 371 lacement 371 lac(er) 248 lacKer) 755 lacheto 566 "tagoir ("ce qui sert a lacer ; lieu ou I'on lace") 248 lacrymal 764, 765 "lacryme ("larme") 764, 765 \acl6 768 lactique 768 lagon 743 lagune 743 laTc cf. laique laicis(er) 251, 743 laicit· ADV) 27, 31, 33, 40, 43, 116, 307, 477, 519, 537, 587, 588, 591, 593, 594 -ment (V -> N) 32, 71, 72, 92, 93, 118, 225, 233, 262, 264, 275, 371, 372, 396, 436, 444, 445, 446, 447, 448, 487, 503, 519, 533, 537, 539, 540, 629, 665, 685, 686 -ment 686 -ment (anglais) 219 ment(ir) 460, 754 mer 14, 94, 123, 286, 294, 298, 302, 320, 321, 746 "mer ("milieu") 753 °merc(er) ("vendre") 753 "mercerisage ("action de merceriser") 689 "mercerise ("action et prodgit de I'action de merceriser") 702 mercerisette 662, 689, 719 mere 14, 119, 293, 305, 742, 746, 753, 769 merg- 731 -merg(er) ("plonger") 736, 758 meridien 753 "mersion ("action de plonger") 758 "mes ("milieu") 745, 753 mets)- (A -> A) 484, 491, 497, 581, 582 mesoderme 745, 753 mesquinerie 64, 180 "mestre ("mois") 761 metallique 355 m6tallis(er) 355 tne'tamorphe ("qui change") 569 me'tamorphique 361, 569 m£tamorphose 361 ?"ιηέΙβπιοφΙιθ5Ϊςυ6 569 m thode 204 m6thodique 204 "metre ("mere") 753 meirite 753 motro 531 m£tropolitain 531 "mett(re) ("envoyer") 769 meuble 751, 762 meule 751
877
mi- 747, 764 *miable 114 mie 114 miel 760 mignardtse 529 milit(er) 572 mini- (N ->· N) 662 minimal 354, 569 minimis(er) 354 minimum 569 ministerial 763 ministre 763 *ministret· A) 327 oign- 771 oind(re) 771 -oir 677 -oire (V ·* A) 544, 653, 654, 771 -oir(e) (V ·> N) 71, 208, 234, 247, 248, 249, 264, 275, 485, 554, 555, 558, 560, 570, 582, 674, 675, 676, 677, 678, 679, 680, 681, 682, 683, 684, 685, 686, 690, 691, 693, 697, 698, 699, 700, 701, 702, 709, 771 -oire 686, 771 -oiret(te) 677, 678, 679, 684, 698 oiseau 742 oiselier 742 oisellerie 41, 179 oisillon 211, 239, 461 oisiveto 566 -oison (allom. de -aison) 743 -oit 345, 361 -ol- (segm. paras.) 205 ("huile") 773
881
-ote (N ·* N) 107
oleoduc 773 oliveraie 559 olivier 559 -ol(l)e 709 Olympiade 555 omel- 187 omelette 186, 187, 188, 456 •omeietterie ("magasin oil I'on vend des omelettes") 187 »omelier 1Θ7 *omeKte) 187 »omellerie 187 "omelettier ("N qui [fabrique + vend] des omelettes") 187 omnipotent 755, 773 -an (N -»· N) 216, 239, 511, 662, 713 -on(ne) 496 -an (V + N) 247, 511, 690, 691, 708 -on(ne) 496 -an (finale de -aison) 70 oncle 295, 296, 762 onction 771 onctueux 771 angle 312, 762, 767 angute 312, 762 -onneau 239 -onnier) (V -»· V) 107 -anriet 239 onomastique 765 onomatopee 750 "onome ("nom") 750, 765 ontgin (nferlandais) 217 "onyme ("nom") 750 onzainie) 95 oospore 772 opacitn 744 opaque 744 aper- 114 Operateur 114 operation 114, 653 operationnel 595 op£rationnellement 595, 596, 597 operatoire 653 apeKer) 756, 773 opiac£ 569 opiat 569 opiniatret£ 566 opium 569 ?°opossoSde 569
"opossumoide 569 opposition 226, 373 oppresseur 770 oppression 150, 770 "opprimation ("oppression") 152 opprim(er) 150, 732, 735, 770 or (n.) 778 -or (anglais) 199, 342, 343 -or- (allom. de -eur) 119, 392, 751 -or- (segm. paras.) 237 oracle 762 oraculaire 762 orange 558 »orangeadade 500 orangeade 227, 461, 462 oranger 558 orbite 623 ordinal 322, 750 ordinateur 750 ordonnier) 322, 750 ordre 490 oreille 753 orfevre 769 ori- 778 -ori- (allom. de -oire et -oir(e)) 771
oriflamme 778 originate 269, 390, 401, 572 original 269, 390, 401 originalita ("caractere original") 399 originalit^ ("caractere originel") 572 "originarite^ ("caractere originaire") 572 origine 190 originel 190, 269, 390, 401, 572 ortie 750, 764 -ory (anglais) 342, 343 os 764, 766 -os 345, 361 -os- (allom. de -eux) 316, 358, 369, 751, 779 -ose (A -t- N) 131, 361, 569 oseraie 760 »-oseur 352 osier 760 •-osifKer) (-eux + -ifKer)) 358, 570 °-osis(er) (-eux + -is(er)) 358 -osito 368 Osmose 361 osmotique 361 osseux 358, 362, 363, 364 ossifKer) 358, 362, 363, 364
882
°ost6 ("os") 764, 766 ostensible 753 ostensoii 755 •Ostent(er) ("montrer") 755 osteopathe 764, 766 "ostri ("huTtre") 773 ostreiculture 773 -ot (A ->- A) 484 -ot (N -v N) 238, 662 -ote (N -»· A, cf. -iote) 544 -ot(er) (V -> V) 127 otite 753 -ou 345 oubU(er) 684 oubliette 682, 684, 719 oublieux 668 •OublioiKe) ("lieu ou I'on oublie") 684, 702 »oublioiret(te) ("oubliette") 684, 702 »ouillerette ("ouillette") 701 ouillette 675, 680, 719 "ouilleur, euse ("agent qui ouille") 699, 700 °ouilloir(e) ("ce qui sert ä ouiller") 700 "ouilloirette ("ouillette") 701 ouiir) 552, 771 -our 309 -our- (allom. de -eur) 751 outremer (a.) 479, 483 outremer (n.) 479 ouverture 71, 763 ouvr- 534 ouvrable 99, 534, 535 •touvrable ("qui peut etre ouvert") 99, 534, 535 ouvrage 99, 756 "ouvrage ("ouverture") 71, 610 ouvro 99 ouvKer) 99, 535, 751, 756, 773 ouvrier 310, 330, 397, 534, 751 ouvriere 397 ouvr(ir) 99, 535, 763 ovdide 327 ovulatkm 654 ovulatoire 654 ovute 751 ovul(er) 654 «oxy ("aigu") 749, 766 oxygene 536, 623 oxygen(er) 536
oxyton 749, 766 -oy(er) (V -»· V) 127, 536
pacifi(er) 768 pacifique 491 "pacique ("relatif ä la paix") 768 pacte 479 pactis(er) 435, 440, 479, 483, 580 "paganXe) ("paTen") 15, 16, 191, 294, 295, 296, 303, 304, 402, 742, 749 paganisme 14, 15, 89, 294, 295, 302, 304, 310, 403, 742, 749 "paien 14, 15, 89, 191, 294, 295, 296, 302, 304, 310, 403, 742, 749 paillardise 529 paille 544, 710 paillis 683, 710 pain 759 pair 94, 189, 191, 559, 563, 759 *paisteur 332 °paist(re) ("paitre") 775 *palteur 332 palt(re) 332, 759, 775 paix 768, 783 palace 572, 768 paladin 755 palais 572, 756, 759, 768 palatal 756, 759 •palate ("palais") 755, 756, 759 palatin 755 pole 484 paleface (anglais) 213, 222 °pa!6(o) ("ancien 1 ') 230, 231, 557 paleoclimat 231 «palebUthe ("ancienne pierre") 231, 557 paleolithique (a.) 230, 441 "paieolithique (n.f., "ancienne discipline, technique relative ä la pierre") 230, 231 paleornagn6tisme 231 paleosol 231 palifi(er) 450 paliss(er) 620 pfilot 484 panade 759 pand 759 pantouflard 704
883 papal 331 papautä 331 pape 210 papelard 770 paperasse 760 papetier 330 papier 330, 760, 770 papillon 210 "papillon ("petit pape") 211 paquerette 711 par- 189, 191 parade 276 parad(er) 276 paran(re) 759 paialysie 97, 98 parasit(er) 620 parent^ 566 parfaire 279 parfumerie 41, 179 pariade 708 Park 451 •parisiat 451, 452 parisien 14, 451, 452, 519 paiisierme 14 •parisiote 451, 452 parito 94, 189, 559, 563, 759 "paiition ("parution") 759 pailement 225, 234 parlcmcntairc 64, 234, 316, 553, 777 "parlemental ( " p a r l e m e n t a i r e " ) 553 "parlementarite' ("caractere parlementaire") 316 parl(er) 620, 761 parloii 684 parole 761 parrain 746 parricide 746, 767 part 734 partiaire 268 partial 268 particip{er) 731, 734 partiel 268 parution 392, 7 pas 740 "pasquier (a. fr., "N qui [apparaTt] ä Päques") 711 passable 375 passage clouto 227 passe 571 pass(er) 571
"passerette ("passette") 701 passette 675, 677, 678, 719 passeur, euse 675, 699 passfele 755 passif 755 passion 620, 755 passivet^ 566 passoire 675, 678, 699, 725 "passoirette ("passette") 677, 701 pasteur 332, 752, 759 Pasteur 249 "pasteurique ("relatif ä Pasteur") 251 pasteurisier) 249, 250, 251 pastour 309, 752 "patem- ("pere") 305 patemel 293, 360, 772 paterniti 360, 772 patin 680, 708, 725 "patinerette ( " p a t i n e t t e " ) 680, 701 patinette 670, 675, 680, 708, 719 "patineur ("patin") 680, 708 patineur, euse 675, 699, 700, 709 "patineuse ("patin") 680, 708 patinoire 675, 709 "patinoiKe) ("patin") 680, 700, 708 "patinoirette ("patinette") 677, 680, 701 «patinoriette 677 pat(ir) 755 "patouilleret ("patouillet") 701 patouillet 675, 680, 696, 719 patouilleur, euse 675, 696, 699, 700 "patouilloiKe) ("ce qui sert a patouiller") 696, 700 "patouilloiret ("patouillet") 701 patr- 293 «patre ("pere") 767, 769, 772 patriarcat 754, 776 patriarche 754, 769, 776 patrie 293, 620, 767, 769, 772 patrimoine 771 patrimonial 771 patronyme 750 pature 332, 759 Paul 711 Paulette 711 paume 13 pauperisXer) 773 pauperisme 773 pauvre 234, 286, 662, 773 pauvret 662, 704
pauvrete 65, 245, 286, 566 •pauvreteux 133 pavesade 760 pavilion 461 pavois 760 peau 746 peccable 375, 570, 754 «pechable 570 peche 558 pechier) 754 pechier) 558 pecheresse 392, 668 -pficherette ("pochette") 701 pochette 676, 680, 719 pecheui, euse 676, 699, 700 "TpfichoiKe) ("ce qui sert pgcher") 700 "pechoirette ("pochette") 701 "pector ("poitrine") 763, 770 pectoral 763 pedagogue 776 pndale 460, 461 °pede ("pied") 748, 760 pediculaire 202 podicule 202 peckmcule 554 peign- 766, 769 peigWer) 208, 209, 211, 212 peignoir 208, 209, 210, 211, 212, 227, 228, 229, 555 "peignoir ("ce qui sert peigner ; lieu ου Γόη peigne") 210, 211, 212, 229, 555 peincKre) 460, 766, 769 peine 748 peintre 460, 766 *peintret£ 244 peintuie 766 pelade 335, 555 pelage 106, 289, 330, 335, 760 °p6lecan ("pelican") 747 pelecaniforme 320, 747 pel(er) 760 pelican 320, 747 pel(l)- 732 pelle 196 pelu 335 pelucheux 705 pelvien 359 pelvis 359 penderie 582 pendule 554
penetration 150 pen6tr(er) 150 penible 315 pehien 359 penis 359 penitent 765 pentathlon 777 °pent(ir) ("avoir des remords") "pepsie ("digestion") 754 peptique 754 per- 535 percepteur 308, 768 perceptible 315 perception 768 percerette 667, 671, 676, 679, 682, percette 671, 676, 679, 682, perceur, euse 676 perceuse 676, 679, 726 perceveur 308 percev(oir) 768 pergoir 676, 679, 726 "pergoirette ("percerette") 701 percussion 755 percut(er) 755 perdition (anglais) 216, 218 perd(re) 745 perdurable 375 pere 293, 305, 563, 746, 769 peiemption 770 p6remptoire 535 perfection 279 perfection^er) 279 perfidie 566 *^erfus(er) ("injecter par perfusion") perfusion 731, 733 periclit(er) 572 p£rim(er) 770 periode 126 periodicity 126, 327 periodique 126, 327 periodiquement 126 p^rissablc 570 poi'itoine 761 peritonite 761
°perqu6r(ir) perquisition 769 perro 760 perriere 760 persan 10Θ Perse 108 persillade 227
765
719 719
733
("perquisitionner") 769
885
persist(er) 732, 733 persomalit£ 549 personne 190 personnel 190, 549
"perspect(er) ("voir au-dela") 766 perspective 766 perspicace 747, 766 °perspiqu(er) ("voir de facon pe~ne~trante") 766
persuaoter) 732, 733, 745 persuasif 745 persuasion 745 perte 745 perversion 755 pervert(ir) 755 pesanteur 479 pes(er) 745, 760 "peserette ("pesette") 701 pesette 676, 680, 719 peseur, euse 676, 699, 700 "pesoirte) ("ce qui sert peser") 700 "pesoirette ("pesette") 701 "pestilentialito ("caractere pestilentiel") 316 pestilentiel 316 Retain 760 petas 108 petass(er) 108 petiniste 760 petit 265, 755 "petre ("pierre") 753, 760 pet r if i( er) 753, 760 peuplade 173 people 173, 751, 752, 762 peuplement 225 peupl(er) 173 phallique 356 phallus 356 phase 620 phenomenalement 27 °pher(er) ("porter") 748 pholade 752 •phoKer) ("porter") 748 «phylle ("feuille") 751 pianiste 75, 531, 608 °pict(er) ("peindre") 769 pictural 769 "picture ("peinture") 769 pie (a.) 569 pied 460, 461, 745, 760 pierre 753, 760
ρϊέΐέ 569 piet(ei) 745 pielin 745 pigeon 620 pigeonnier 73 pil- 426 pileux 288, 289, 335, 426, 454, 761 pilon 247 Pindare 264, 471 pindarisier) 264, 471, 560 ?^jiosit6 569
"piper ("poivre") 761, 773 piperade 761, 773 pique 690, 691, 712, 726 "piquerette ("piquette") 698 piquet 690, 712, 719 piquette 673, 712, 719 piqueur, euse 673, 698, 726 piriforme 288 pirole 761
"pisce ("poisson") 761 pisciculture 761
"piscinier ("N qui fre"quente une piscine") 75, 610 "pisserette ("pissette") 698 pissette 672, 673, 719 ptsseur, euse 672, 673, 726 pitaine 531 pitoyable 375, 376 "pitoy(er) ("avoir pitio") 570 pittackjm (latin) 108
pittoresque 461 plafond 767 plafonnement 620 plafonnier) 620, 767 plagiaire 377 "plagieur ("agent qui plagie") 377 plaKre) 128 "plaisanteur ("agent qui plaisante") 71, 610 plaisantin 71 plaisir (n.) 128 plaisiir) (v.) 128 plan 14, 460 plane 14
planelaire 595 plan£tairement 595, 596, 597 planification 620 planque 683 planqiKer) 683 plantoir 208-209
886
pleur 119, 751 "poleme ("combat") 206 pleura! 757 poldmique (a.) 206, 405 pleuKer) 119, 327 polgmiste 206 pleurerez (vous) 671 polissoir 209 pleuresie 757 politique 355 pleureur 327 politisier) 355 pleuv(oir) 752, 767 polluter) 627 plfevre 757 pollution 620, 627 pliable 479, 483 "polmon ("poumon") 775 plKer) 479 Poloqne 749 plioir 709 polonais 749 »ploreur 327 °pols(er) ("pousser") 775 plos- 732 polyglotte 754 °plos(er) ("· A) 545 "pole ("ville") 750, 752 postglaciaire 131, 545
887
pot 537 pot- 537
pottle 752, 761, 766 potache 753 potassCer) 753 potassique 569 potassium 569 "potent ("qui a du pouvoir") 755 "poUer) ("avoir du pouvoir") 460, 570, 755, 773 "pol(er) ("boire") 752, 761, 766 potier 537 741, 765 "poubellier ("aboueur") 75, 76, 610 poudie 750, 763, 775 pouilleux 765 "poulaille ("ensemble des poules, volaille") 120 poulailler 120 poute 120 pouls 756 poumon 321, 750, 775 pourceau 750 pourpre 757, 763 pourKir) 754, 772 pourriss- 754 "pouirissure ("pourriture") 543 pourriture 392, 543, 754 pourtour 309 °pous (a. fr., "poussiere") 707, 708 poussage 685 pousse 693, 696, 702, 703, 712, 713 poussee 685 poussier) 712, 750, 775 poussette 685, 690, 692, 693, 696, 711 712, 716, 719 poussiere 707, 708 pouv(oir) 773 pratique (a.) 591, 598 pratiquement 588, 591, 595, 596, 597, 598 pratiqiXer) 591 prayer (anglais) 556 pro- (N -> A) 545 pro- (N + N) 497 pre- (V -* V) 497, 535, 748 preceiXer) 392, 731, 735, 780 °pr6c6deur ("agent qui precede") 392 °pr6cesseur ("agent qui precede")
392, 408 precession 151 "precessoral ("relatif au °precesseur") 399 precKer) 303 precieux 770 ptecisement 33 precoce 190 "precocitaire ("relatif ä la pr6cocite") 167, 169 precociti 189, 190 preconisation 446 "precurKer) ("proceder") 733 precurseur 731, 733 preciateur 343, 770 predation 343 ?"pre- V) 748 probable (anglais) 217 probatoire 772 probe 174 probit^ 174, 246, 557 procedter) 731, 735, 745 processeur 745 procession 745 proche 755 "proconsul (a., "pour le consul") 545 proconsul (n.) 545 proconsulaire 545 producteur 773 productible 66 productif 174 production 773 productivity 174 produi(re) 66, 731, 733, '773 produis- 773 profanity (anglais) 184
proferier) 731, 733 profess (v., anglais) 213, 218 profess(er) 731, 735 professeur 327, 397 "professeuse (f£m. de professeur) 397, 410 profession 151, 190 professionnel 190 professor (anglais) 213, 218 professoral 327 professorat 329, 583 "profiler) ("abonder") 733 profusion 731, 733 progeniture 735 progestatif 731 "progest(er) ("engendrer") 735 progouvememental 545 *programmataire 377 programmateur 377, 559 programmeur 559 progressCer) 199, 200, 731, 733 progression 151, 200 proMrXer) 731, 735 proie 770 projecteur 763 projection 763 projet(er) 200, 763 proletaris(er) 621 0 p r omener et t e ("promenette") 701 promenette 676, 680, 695, 719 promeneur, euse 676, 699, 700 promenoir 676, 700 "promenoirette ("promenette") 701 promesse 755 promett(re) 755 promoteur 772 promotion 772 promouv(oir) 200, 772 prompt 552 promptitude 552 prononcier) 731, 733 prophetic 287 propre 479, 484 propret 479, 483, 484, 704 propreto 566 •propretet 500 propulsare (latin) 533 propuls(er) 87, 88, 533 propulsion 87, 88 "Protestant (a., "qui proteste") 223, 224
889
Protestant (n.) 14, 15, 223, 224 protestantisms 14, 15 protestataire 377 "protestateuT ("agent qui proteste") 377 piotest(er) 732, 734 piouesse 310, 751 proiMer) 751, 772 ?*provinciaiifi(er) 450 °provincialis(ei) ("rendre provincial") 450 provoqiXer) 732, 734 "proxime ("tres proche") 755 proximity 755 piuderie 64, 106, 246, 557 "psalrne ("psaume") 775 psaume 13, 775 psfiphidzein (grec ancien) 557 psycho 754 psychic)- 754 Psychologie 754 puber (latin) 542 pubere 542 pubert£ 566 pubien 359 pubis 359 public 744, 752 publication 763 publicist« 344 publicita 344, 744 publKer) 763 puceron 237 pudeur 56 pucfibonderie 64 pudjque 568 *pucßqueur 568 •pudorique ("pudique") 56 pugilat 761 "pugile ("combat") 761 pugnace 761 •pugnier) ("combattre") 761 "puiserette ("puisette") 701 puisette 676, 678, 720 puiseur, euse 676, 699 puisoii 676, 678, 699, 726 °puisoiret(te) ("puisette") 701 puissant 484 pulmonaire 321, 750 pulpe 621 pulker) 756 pulsten 750 "pulvere ("poudre") 750, 763
°pulv6rique ("en poudre") 763 pulverisier) 750, 763 puniir) 748 •punissation 445 *punissition 445 punition 445 •^ure (n., "action et ce sur quoi s'exerce I'action de "purer") 697, 703 puree 691, 712 "pürier) ("epurer") 712 puret£ 566 purette 691, 697, 712, 720 "purpurie) ("pourpre") 757, 763 purpurin 757, 763 purulent 753 "puruKer) ("suppurer") 753 pus 749, 753, 766 putrefaction 769 putrefKer) 349, 769 ^Hitrescier) ("commencer & pourrir") 570 putrescfcle 315, 375 putride 349, 350, 568, 772 °py ("pus") 749, 766 pyorrhee 749, 766
quadrature 755 °quadr(er) ("encadrer") 755 quadrette 95 quadruple^ te)s 95 qualifKer) 450 quarantaine 95 quartelette 95 quarteron 760 quartette 534 quartier 760 quartolet 95 quatemaire 293, 772 quatorze 460 quatrain 95 quatre 293, 460, 755, 766, 772 quenotte 461 quiriir) 752 »queste ("quote") 775 °quest(er) ("qußter") 775 question 752 quote 775 quet(er) 775 queue 310, 751
890
quinte 205 quintette 534 quintolet 95 quintuplet(te)s 95 quinzaine 95
-r- (term, de base) 671 rabique 286, 294, 75Θ rachidien 359, 753 rachis 359, 753 rachitisme 704 racine 745 "raclerette ("raclette") 701 raclette 672, 676, 678, 720 "racletterie ("restaurant ou I'on mange de la raclette") 75, 610 racleur, euse 676, 699 racloii 209, 247, 676, 678, 699, 726 °racloiret(te) ("raclette") 701 radiculaire 202 radicule 202, 203 radio 759, 764 "radique ("racine") 745 rage 286, 294, 621, 758 rai 759, 764 raide 743 raidGr) 621 rail 180, 740 raill(er) 180 raillerie 180 "raillerie ("lieu ou I'on [fabrique] des rails") 180 •railleur ("fabricant de rails") 180 raison 756, 759, 765 raisonnable 375 "rallongatif ("ce qui sert a rallonger") 75, 610 rallonge 687 ramasse—poussiere 196 "ramasserette ("ramassette") 701 ramassette 676, 679, 696, 720 ramasseur 676, 679, 726 ramasseur, euse 676 ramasseuse 676, 679, 726 ramassis 683 ramassoire 676, 679, 726 "ramassoirette ("ramassette") f 702 rarrtade 752 rambour 309
rame 320, 621, 742 ramereau 760 rameur 224 ramier 760 ranpe 752 ramp(er) 207, 310, 403, 554, 742, 765, 766 °rancesc(er) ("commencer a rancir") 570 rancescible 375 "rangeoir ("lieu ou I'on range") 75, 610, 710 rapace 321, 757 rape 72 rapetassier) 108 rapetiss(er) 755 "rapeuse ("rape") 72, 610 rapide 350, 484 rapt 757 rarefaction 769 rarefKer) 769 rareto 566 ras 742 rasage 31, 521 rassasi(er) 756 rat 740 ration 279 "ration ("raison") 756, 759, 765 rationalisation 111 rationalis< er) 111 rationality 111 ratiomaire 378 rationnel 111, 756, 759, 765 rationier) 279 "rationneur ("agent qui rationne") 378 raucito 744 rauque 744 rav(ir) 321, 757 ravitaillement 225 re- (V -> V) 232, 497, 500, 538, 582, 712, 746 re- 309, 746, 766 res- 766 -re (affixe d'infinitif) 315 readable (anglais) 571 realisation 150 realisier) 150, 747 realisme 747 realiste 322 realitA 747 *rebatter 125
891
rebatteret 125, 667, 668, 676, 679 682, 695, 720 "rebattet ("rebatteret") 701 rebatteuse 676, 679, 726 rebattoir 676, 679, 695, 720, 726 "rebattoiret ("rebatteret") 702 rebatt(re) 125 »rebattret 668 rebrousse 726 "rebrousserette ("rebroussette") 701 rcbroussette 676, 678, 695, 720, 726 rebrousseur, euse 676, 699 rebroussoir 676, 678, 695, 699, 720, 726 "rebroussoiret(te) ("rebroussette") 702 rebuttal (anglais) 219 recept- 552 recepteur 308, 552, 768 reception 768 recev- 552 receveur 308 recev(oir) 746, 752, 768 recipiendaire 378 "recipiendeur ("agent qui "ricipiende (= regoit)") 378 recipient 746, 752 °recipi(er) ("recevoir") 746, 752 reciprocity 744 reciproque 744 recital (anglais) 164 recomaissant 552 recruit (anglais) 556 rectal 345, 569 rectum 345, 569 recul 554 recurrent 731, 733, 766 °r£curr(er) ("rSapparaitre") 733, 766 recursif 731, 766 rodacteur 748 redaction 226, 748 redcap (anglais) 213, 222 reckfition 731, 734, 767 retlempteur 770 redemption 770 redevable 375 redhead (anglais) 155, 213, 222 °r£dhib(er) ("empecher") 734 redhibitoire 731, 734 redig(er) 748 redimier) 770 °re A) 545 sous- (V ->· V) 93 sou- 93 sous-marin 123, 545 soustraction 768 soustraKre) 732, 733, 768 souverain 517 souverainet£ 517, 566 soyeux 66Θ spacieux 767 "spasmique ("spasmodique") 237 spasmodique 132, 237 specifi(er) 767
specif ique 491 "specique ("relatif une espece") 767 spectacle 460, 762 spectaculaire 762 °spect(er) ("observer") 460, 747 speiarmade 767 °spic(er) ("observer") 747 spinal 767 spir- 732 °spir(er) ("souffler") 736 "spirite ("esprit") 763, 767 spirituaJite 360 spirituel 360, 763, 767 splendeut 350, 351, 353, 450, 453 splendide 350 •splerxKir) ("rayonner") 350 spongieux 291, 321, 358, 767 spongiosita 35Θ sporadique 748, 766 sporidie 568 sport 495 sportif 495 sportivitn 495 -ss- cf. -(i)ssstable 767 stagnation 150 stagnier) 150 Staline 471, 623 stalinien 471 "stalinisation ("action de staliniser") 630 stalinisme 704, 705 "starme ("eltain") 759 starmeux 759 station 767 statiormement 445 stationn(er) 445 staur- 732 "steare ("qraisse") 753 Stearine 753 "sleale ("graisse") 753 steatose 753 stellaire 761, 767 "stelle ("etoile") 761, 767 Stephane 760, 767 Stephanois 760 sterile 204 sterilisateur 666 steriliser) 204 sternutation 767 stimulant (anglais) 556
898
stitu- 732 °stitu(er) ("mettre") 736 stock(er) 623 "stomache ("estomac") 744, 767 stomachique 197, 744, 767 stonedeaf (anglais) 438 stony (anglais) 438 str- 91 (s)tr(a+e)ind- 732 strangulation 91 stiangul(er) 762, 767 strasbourgeois 72 "strasbourgien ("strasbourgeois") 72, 611 straw (anglais) 216 strawberry (anglais) 216 streptococique 744 streptocoque 744 "strip-teaseur (masc. de strip-teaseuse) 397 strip-teaseuse 397 stropiat 767 structural 268, 269, 270 structure 270, 773 structure! 268, 269, 270 °strui(re) ("structurer") 564, 773 (s)trui(re) 65 "struis- 773 studieux 767 stupefaction 769 stupofi(er) 348, 349, 769 •stup(er) 348, 351 stupeur 348, 351 stupide 348, 349, 350 -stupidifi(er) ("stupofier") 349 suad- 732 °suad(er) ("conseiller") 736 "suation ("sudation") 303 subjectif 623, 764 subjugiXer) 731, 733, 756 sublimation 150 sublMer) 150 submergier) 731, 733, 780 submersible 315, 780 subordination 750 subordonn(er) 750 subsist(er) 732, 734 substance 754 substantif 754 substituier) 732, 733 succ&Ker) 731, 735, 745
successeur 392, 745 succession 151, 745 succombier) 731, 735 succursale 731, 735
•suce (n.f., "action et ce sur quoi s'exerce
l'action
de
sucer")
703
"sucerette ("sucette") 701 "suceton ("petite sucette") 713
sucette 662, 663, 676, 679, 691, 696, 720 suceur 676, 679, 726 suceur, euse 676 suceuse 676, 679, 726 sucoir 676, 679, 726 "sucoirette ("sucette") 702 sucon 691 "sugonnet ("petit sugon") 713 sucre 762 sucrier 78, 398 sudation 303, 653, 764 sudatoire 653 °sud(er) (Vsuer") 303, 764 »sue (n.f., "action de suer") 702, 713 su6e 685 siXer) 303, 764 suerie 685 suette 685, 713, 720 sueur 685 *suffr- 710 suffrage 710, 711 °suffrag(er) ("donner son suffrage") 711 suffragette 686, 710, 711 "suffrageur ("agent qui "suffrage") 711 sugg£r(er) 752 suggestif 752 suggestion 752 suite 757 suiveur 114 suiv(re) 292, 294, 295, 296, 302, 318, 757 sujet.764 -sul 202, 554 -sulaire 202 -sule 202, 554 "sulfur ("soufre") 750, 763 sulfureux 750, 763 sum- 732 super- (A -»- A) 484, 497 "superarchichouette ("superlativement
chouette") 498
899
super-grand 484 "superlatier) ("porter ä un haut degri") 733 superlatif 731, 733 "supersuperchouetle ("superlativement chouette") 497 °supertard (a., "tres tard") 477, 479 supertard (adv.) 476, 477, 479, 483 "superultrachouette ("superlativement chouette") 498 suppli(er) 460 supplique 460 supponere (latin) 209 suppos(er) 208, 209 suppositoire 208, 209 suppression 150, 302, 770 "supprimation ("suppression") 152 supprim(er) 150, 302, 732, 735, 770 sOr 741 sur- (A -». A) 484 sur- (N ->- A) 545 sur- (V ->. V) 93 surdito 756 sOret6 566 "surject(er) ("procäder a une surjection") 733 surjection 731, 733 surpuissant 484 surranal 545 •surriche 477 *surrichement 477 surveillance 71 "surveillation ("surveillance") 71, 611 °suscept(er) ("pouvoir") 570 susceptble 376 suscit(er) 731, 734 suspect(er) 747, 766 °suspici(er) ("soupgonner") 766 suspicion 747, 766 suzerain 517 suzeraineto 517, 566 symetric 30 sym&rique 30 Sympathie 30, 287 sympathique 30 synagogue 776 synchronise er) 624 syndicalement 27 syntheiique 758 syphilitique 124
-t- (allom. de -ss-) ta 740 tabac 135, 744 tabagisme 744 tabaquiere 780 tabatiere 744 table 762 tabouret 461 tabuKer) 762 lache 106 tach(er) 106, 708 tacheron 707
392, 543
tachet(er) 106, 708 tacite 299, 768 "tact(er) ("toucher") 765 tactile 765 tai(re) 299, 768 tais- 299, 768 täte 327, 744 talcique 327, 744 °talentuosit£ ("caractere talentueux") 167, 169 talon 552 talonnette 552 talus 754 talut(er) 754 tambour 309 tamiseur 75 °tang(er) ("toucher") 765 tangible 765, 767 tap(er) 127, 479, 495 •taphe ("tombe") 743, 765 tapis 187 tapons (nous) 127 tapotement 495 tapot(er) 127, 479, 483, 495 tapotons (nous) 127 napotot(er) 500 ?°tarbule 519 tard (a.) 477 tard (adv.) 477 tard (n.) 477 tardier) 476, 477 tardiveti 566 tascheeur (a. fr.) 707 te- (naerlandais) 541 -t6 (A -»· N, cf. -\1 ) 240, 298, 303, 304, 306, 307, 319, 322, 332, 333, 334, 340, 392, 559, 566, 567
900
technicis(er) 251, 355 ted«iis(er) 251, 355 teign- 766 teigne 747 teincKre) 766 teinture 766 teinturerie 265, 266 16\6 579 telepherique 748 television 579 tellement 591 temeraire 360 temerite 360 temoigrKer) 276 temoin 276 temps 460 tenace 299, 746 tenacita 299, 746 tencKie) 745 tendresse 64, 390, 573 »tendresse 390 tendret N, cf. -eur) 118
textile 770 texture 770 "thalassisme ("culte de la mer") 203 thiatral 234 theatre 234 thebain 106 °thee ("dieu") 745 theorique 355 thebris(er) 355 "therapier) ("soigner") 460 therapeute 460 therme 238 thermologie 238 these 758 "thetique ("relatif ä une these") 758 tiedasse 253, 704 tiede 253 tignasse 747 »tingent(er) 92 -tion (V -> N, cf. -ation, -ition) 114, 151, 225, 233, 262, 371, 373, 396, 444, 445, 446, 447, 448, 465, 487, 499, 503, 504, 552, 627, 628, 629, 653, 654, 665 -(t)ion 71, 88, 279, 653 -(t)ion(ner) 279 tirage 685, 689 tire 685, 687, 693, 696, 702, 703, 712, 726 tir(er) 208 •tirerette 671 tirerez (vous) 671 tirerie 685 tiret 670, 689, 693, 720 tirette 685, 691, 692, 696, 711, 712, 720 tiroir 208, 209, 211, 691 tiss(er) 770 litre 276, 772 titrier) 276 titulaire 772 torture 574 tombe 743, 765 tondeur 286 toncKre) 286, 294, 321, 562, 745 tonifKer) 344 tonique 344, 345, 356 tonn(er) 460 tannerre 460 tons- 294
901
tonsure 286, 294, 321, 562, 745 tonsuKer) 562 tonus 345, 356 topinamboui 309 tord(re) 745 ?°torp(er) 350 torpeur 350, 351, 353 torpide 350 torrafaction 770 torrafi(er) 349, 567, 770 torride 349, 567 torsade 745 torsion 745 tot 782 tour (n.f.) 303, 309, 765 tour (run.) 309, 765 "tourainien ("tourangeau") 72, 611 tourangeau 72 tourbillon 756 tourelte 303 toumelle 303, 765 tourn(er) 127, 765 "tournerette ("tournette") 69Θ toumette 673, 696, 720 toumeur, euse 673, 696, 698, 727 "toumiqueret ("tourniquet") 698 tourniquet 673, 696, 716, 720 "toumJqueur, euse ("agent qui tournique") 672, 696, 698 toumoy(er) 127 touss(er) 756 toxique (a.) 626 tracelet 707 traceret 667, 676, 679, 682, 695, 707, 711, 721 «tracet ("traceret") 701 traceur 676, 679, 727 traceur, euse 676, 727 trachee 754 tracheXo)- 754 tracnebtomie 754 tracoir 676, 679, 695, 727 "tracoiret ("traceret") 702 tractation 768 tracteur 768 traction 768 •traoXer) ("transmettre") 735 °tradit(er) ("transmettre") 735 tradition 731, 735 traducteur 773
traductibilite 66 "traductfole ("traduisible") 66 traduction 773 tradui(re) 66, 731, 735, 773 traduis- 773 traduisiile 66, 78 tragetfe 460, 462 tragi-comedie 342 tragique 460 trai- 732 tralheau 668 •trai(re) ("tirer") 736, 768, 777 trait(er) 768 •traject(er) ( " f a i r e un trajet") 733 trajectoire 731, 733 "trancheret ("tranchet") 701 tranche! 676, 679, 696, 721 trancheur, euse 676 trancheuse 676, 679, 727 tranchoir 676, 679, 727 "tranchoiret ("tranchet") 702 trans- (N -»> A) 102, 545 trans- (V ->· V) 102 transaction 748 transcend(er) 732, 733 transferement 77 transferier) 731, 733 transfert 77 transfus(er) 731, 733 transgressCer) 731, 733 transgression 151 transig(er) 731, 735, 748 translat(er) ("transforer") 733 translation 731, 733 transmett(re) 769 transmission 769 transmittal (anglais) 164 tiansoceantque 545 transpirant 654, 655 transpiration 654, 655 transpirier) 654, 655 •traqueret ("traquet") 701 traquet 676, 680, 696, 721 traqueur, euse 676, 696, 699, 700 °traquoir(e) ("ce qui sert k traquer") 696, 700 •traquoiret ("traquet") 702 traumatique 355 traumatis(er) 355 "trebucheret ("tribuchet") 698
902
trebuchet 673, 721 "trebucheur, euse ("agent qui trobuche") 672, 698 treille 710 treillis 683, 710 treizain 95 trembKer) 762, 766 trempage 685 trenpe 685, 687, 703, 712, 727 trempee 6 5 trempette 670, 685, 691, 692, 695, 712 721 tremulation 762, 766 °tremul(er) ( " t r e m b l e r " ) 762, 766 trentaine 95 tri 77 tri- (cf. trin-) 765, 772 triade 95 triage 77, 435 "tribouleret ("triboulet") 701 triboulet 676, 680, 696, 721 "trfoouleur, euse ("agent qui triboule") 696, 699, 700 "tribouloiKe) ("ce qui sert ä tribouler") 696, 700 "tribouloiret ("triboulet") 702 tribu- 732 tricot 685, 687, 688, 727 »tricot ("action de "tricoter (= danser)") 6 , 696, 702 tricotage 685 "tricote (n.f., "action de °tricoter ( = danser)") 688, 702 "tricotet (sing, de tricotets) 688, 696 tricotets 685, 688, 721 "tricotoir ("lieu ou I'on tricote") 247 triemal 742 "trienne ("pe"riode de trois ans") 742 trifouill(er) 460 trimestre 761 trin- (cf. tri-) 758, 761, 765 triniti 758, 761 trio 205 triolet 95 triplet(te) 95, 667 trireme 320, 742 trisarmuel 761 tristesse 64, 460 trois 758, 761
trompe 581 tromp(er) 233 tromperie 106, 233, 246, 557, 582 trompette 581 trompettiste 581 trOne 683 trOn(er) 683 tropical 174 °tropicalit· N) 574 -ure (V -> N) 71, 233, 237, 262, 446, 487, 503, 562, 629, 665, 685, 686, 690, 691 -ure 686 -ur(er) 562 urgent 477 urgentissime 477-478 "urgentissimement ("de maniere urgentissime") 478 urticacee 750, 764 «urtice ("ortie") 750, 764 -us 345, 356 utenn 345, 356 uterus 345, 356, 749, 766 utilitaire 169 -ution (cf. -tion) 392
v- (rad. de aller) 65 va (il) 741 vaillantise 529 vain 189, 317, 517, 759 vainc(re) 158, 744, 768 vaisseau ("canal sanguin") 754, 759, 762, 764 vaisseau ("recipient") 742 vaisselier 742 vaisselle 742
300,
743,
valable 376 valeur 350, 351, 353, 538 valide 174, 350, 568 validity 174, 353 vaKoir) 350 "valorique 538, 539 valorisation 538, 539 valoris(er) 538, 539 vanita 189, 317, 517, 567, 759 vaniteux 567 vantardise 450, 529 vapeur 249 "vaporique (" l'e"tat de vapeur") 251 vaporisaqe 374, 446, 448 vaporisateur 78 vaporisation 576 vaporiser) 249, 250, 251 »varbal 32Θ variability 448 variable 376 variation 150 vari(er) 150 varied 566 variole 131, 742 "varioleux ("variolique") 133 variolique 132 vasculaire 743, 759, 762, 764 "vascule ("vaisseau (sanguin)") 743, 759, 762, 764 "vase ("vaisseau (sanguin)") 754, 759 vaso- 300 vaso-dilatateur 754, 759 vassal 742 vasselage 742 vautour 309 °veal ("veau") 775 veau 742, 775 veille 276 veill(er) 276, 747, 749, 766 veine 234 veineux 234 °vel ("poil") 335, 426, 427, 746, 752, 760 v6laire 761 velin 742 velique 330 velleltaire 567 νβΐΐέίίέ 567 velours 753 velout£ 753
90*
veto 335, 426, 427, 746, vendeur 329 vendire) 745 "venene ("venin") 746, 747 veneneux 746, 747 vender) 747, 774 vengeiesse 668 venimeux 749 venin 746, 747, 749 »venseur 329 vente 745 venusien 356 vfipre 775 verbal 64, 328, 355 verbalisCer) 355 verbe 624 verbeux 668 *verbis(er) 355 verg- 732 verification 150 verifKer) 150, 309 veritable 114 νέπΐέ 198 verjus 754 verjut(er) 754 ver le 742 vers (n.) 189 versiculet 189 versifi(er) 309 verticalement 33 vesical 754 "vespre ("v&pre") 775 vessie 754 "vestement ("vetement") 775 vestimentaire 746 °vest(ir) ("vetir") 775 vetement 746, 775 veteran 748, 752 vet(ir) 775 vetuste 748, 752 v£tust£ 566 viable 114 vice 780 vicelard 770, 780 "vicier ("vicieux") 77Q, 780 victoire 768 vidange 460, 462, 577 vide 350, 460, 577 videophone 771 vidter) 577
752, 760
«vidCer) ("voir") 771 vie 743, 767 viendtre) 147 vierge 189, 191, 195, 294, 296, 624, 760 vietnamien 344, 354 vietnamis(er) 344, 354, 542 vigilant 747, 749, 766 "vigil(er) ("veiller") 747, 749, 766 °vigor(er) ("donner de la vigueur") 751 vigoureux 751 vigueur 751 «vil ("poil") 335 vilain 759 vilenie 759 village 534 ville 534, 750, 752 villeux 335, 746 vin 253 vinasse 253, 435, 549, 704 "vincible ("qui peut fitre vaincu") 158, 164, 166, 315, 576, 744 vindicatif 747, 774 °vindiqu(er) ("venger") 747, 774 vingtain(e) 95 violable 542 violent 484 violoniste 531, 608 vipere 286 vipeiin 286 viral 345, 356 »virerette 671, 713 virette 670, 673, 721 vireur, euse 673, 727 virg- 191 virgin- 189, 191 virginal 195, 760 «virginCe) ("vierge") 191, 195, 294, 296, 627, 760 virginito 189, 191, 294 virilis(er) 624 virus 345, 356 vis- 116 visage pale 556 °vis(er) ("voir") 761, 766 vision 761, 766 "visitation ("visile") 73, 611 visite 73 visualisation 116 visuel 116
905
vite (a.) 476, 477 vite (adv.) 477 vitesse 476 vitre 121 vitrine 120, 121 vitryat 451, 530 vivable 375 vivire) 767 vocable (n.) 114, 762 vocabulaire 762 vocal 288, 292, 294, 449, 771 vocalisation 114 vocalise 114, 449 vocalis(er) 449 vocation 772 vocifer(er) 771 voeu 751 voie 288, 761 voilage 330 voite (n.m.) 330, 761 voi(r) 761, 766, 771 vois6 563, 624 voiturette 6Θ6 voix 288, 292, 294, 563, 771
vol 30, 233, 275, 278, 396, 427, 456, 479, 483, 487, 562, 688 volcan 15, 750 volcanique 15 voKer) 30, 233, 275, 278, 427, 456, 479, 562, 668 votereau 668, 669, 750 volet(er) 106 voleur 668, 750 volontaire 64, 345 volant·* 345, 460, 756 volume 190 volumineux 190 vomitoire 555 voqu- 732 "voquier) ("appeler") 736 votif 756 vou(er) 751, 756, 772 vouKoir) 460, 756 voyeur 114 vraisemblable 578 °vraisefnblant ("qui a de la vraisemblance") 578 °vraisernbKer) ("avoir de la vraisemblance") 578 vrille 72
"vrilleuse ("vrille") 72, 611 °vulcan ("volcan") 750 vulcanologue 750 vulnerable 207 vulneraire 207 vulneXer) 207 vuls- 732 °vuls(er) ("tourner") 736
watt 624, 632 worker (anglais) 556
yellowjacket (anglais) 213, 222
-z- (dans foltorezade) 399
907
I N D E X
DES
AI B. P. F. 550
Allen M. R. 46, 130, 165-170, 175, 176, 181, 184, 192, 193, 212, 230, 241, 272, 273-275, 422, 423, 431, 436, 438, 501, 515, 518, 532, 548, 549, 552, 574, 576, 577, 578, 583 Anderson S. R. 5, 515 Aronoff M. 1, 17, 19, 37, 38, 56, 74, 134, 155-157, 158, 161, 164, 165, 166, 167, 170, 175, 176, 181, 182, 184, 192, 196, 198, 199, 200, 201, 212, 214, 216, 217, 218, 233, 240, 241, 261, 262, 263, 272, 276, 277, 285, 306, 336, 342-344, 345, 346, 422, 426, 427, 439, 465, 474, 492, 515, 527, 531, 532, 548, 549, 551, 553, 564, 566, 567, 574, 577, 579, 580, 583, 730 Bally Ch. 529, 551, 552 Bastuji J. 518 Beard R. 213, 215, 217, 219, 237, 240, 242, 439, 526, 527, 528, 555 Bellugi U. voir Brown R. Benveniste E. 515 Bertrand M. 524, 525 Bloch α & Wartburg W. von voir Index des diet. DELF Bloomfield L. 102, 529, 546 Bcmij G. E. 6, 121, 134, 157, 158, 161, 162, 163, 165, 175, 176, 181, 183, 217, 261, 262, 400, 422, 515, 541, 544, 561 Boons J.-P. 63, 232, 558, 561, 582, 583 Botha R. P. 2, 6, 215, 527, 528, 547, 548 Bourdieu P. 69, 530 Bourdieu P., Chamboredon J.-C. ft Passeron J.-C. 517 Brame M. K. 182
A U T E U R S
Breal M. 271 Bresnan J. W. 416, 430, 442 Brrfndal V. 123, 130, 541 Brown R, Cazden C. B. ft Bellugi U. 547 Brunot F. 541 Carter R. 179, 576 Cazden C. B. voir Brown R. Chamboredon J. C. voir Bourdieu P. Chapin P. 3 Chaurand J. 541 Chevalier J.-C. & Encrev« P. 515 Chomsky N. 3, 4, 60, 146, 159, 216, 255, 430, 515, 516, 528, 546, 561 Chomsky N. & Halle H. 47, 275, 515, 546, 553, 730 Clark E. V. & Clark H. H. 276, 277 Cohen M. 522 Collki C. S. R. 555 Corbin D. 4, 33, 34, 63, 66, 79, 110, 253, 489, 518, 519, 521, 523, 524, 528, 537, 544, 547, 548, 550, 553, 557, 561, 583, 652, 711, 713 Corbin P. 26, 27, 32, 38, 39, 42, 518, 519, 520, 521, 524, 526, 532, 536, 711, 713 Corbin D. & Corbin P. 526, 711, 713 Corbin D. & Dessaux-Berthonneau A.-M. 547 Cottez H. 533 Couquaux D. voir Kanal M. Darmesteter A. 36, 121, 122, 123, 124, 129, 515, 523, 541, 543, 559 Debaty-Luca T. 540 Delamare V. voir Garnier H. Delesalle S. voir Rey A. Dell F. 61, 62, 63, 124, 135, 136, 137, 212, 268, 269, 270, 297, 298,
908 314, 395, 422, 472, 529, 534, 542, 547, 562, 563, 575, 782, 783 Dell F., Hirst D. & Vetgnaud J.-R. 564 Dell F. & Selkirk E. O. 94, 285, 290, 298, 306, 307, 308, 311, 322, 323, 324, 326, 327, 328, 329, 330, 331, 336, 358, 562, 565, 566, 738 Desirat C. & Horcte T. 541 Dessaux-Berthomeau A.-M. voir Corbin D. Di Lillo A. 552 Diapeau L. 554 Dressler W. U. 527 Dubois J. 22, 39, 121, 124, 130, 515, 541, 572 Dubois J. & aL 130, 537, 541 Dubois J. & Dubois CL 25, 518 Dubois J, Quittiert L. Mitterand H. & Pignon J. 22 Dubois J. & Lagane R. 515 Ducrot O. 652 Encrev£ P. voir Chevalier J.-C. Estierme H. 713 Fodor J. A. voir Katz J. J. Francois F. 526 Frei H. 147 Gagnon G. voir Rey-Debove J. Gardin a, Lefevre O, Marcellesi C. & Mortureux M.-F. 55, 59 Garnier M. & Delamare V. voir Index des diet. Dictionnaire des termes techniques de medecine Gary-Prieur M.-N. 63 Gazdar G, Klein E. H, Pullum G. K. & Sag L 416 Gilbert P. voir Index des diet. DMC Girodet J. 534 Glatigny M. 43 Gleason H. A. 522 Godel R. 543 Greimas A. 553 Gresillon A. 567 Grevisse M. 541 Gross M. 82, 249, 538, 539, 540, 543 Gruaz C. 89, 113, 114, 115, 116, 118, 124, 183, 535, 540, 543, 551, 559 Gruber J. 670
Guilbert L. 17, 37, 45, 49, 51, 52, 55, 57, 58, 87, 88, 121, 124, 129-130, 515, 518, 522, 523, 525, 532, 541, 542, 543, 551, 553, 571, 581 voir aussi Dubois J. Guilbert L, Lagane R. & Niobey G. 523 Guillet A. 124, 471, 542, 578 Halle M. 6, 37, 56, 161-165, 166, 168, 175, 176, 181, 184, 185, 212, 400, 402, 422, 423, 451, 515, 547, 548, 554, 572 voir aussi Chomsky N. Harris Z, S. 542, 551 Hirst D. voir Dell F. Hockett C. F. 102 Hoekstra T., van der Hülst H. ft Moortgat M. 3, 442, 547, 575 fcrahim A. H. 525 Isacenko A. V. 567 Jackendoff R. S. 32, 37, 38, 56, 153, 154, 155, 157, 158, 159, 161, 162, 175, 176, 184, 185, 212, 213, 214, 215, 216, 217, 218, 219, 240, 242, 255, 334, 422, 425, 429, 430, 464, 471, 515, 527, 532, 547, 548, 549, 553, 572, 575, 670, 730 Jacob P. 516 Jouette A. 101 Juilland A. 28, voir aussi Index des diet. Dictionnaire Inverse de la Langue Francaise Karcevskij 5. 555 Katz J. J. A Fodor J. A. 45, 221 Kiparsky P. 422, 429, 515, 532, 566, 572, 573 Klein E. H. voir Gazdar G. Lagane R. voir Dubois J. ; Guilbert L. Lakoff G. 184 Lees R. B. 3 Lefevre C. voir Gardin B. Leopold S. A. ft Mauritz L 541 Lerat P. 46 Lieber R. 1, 160-161, 175, 185, 212, 213, 214, 216, 220, 221, 230, 231, 254, 255, 272, 305, 307, 334, 422, 426, 427, 438, 440, 443, 444, 475, 515, 548, 558,
909 574, 578, 579 Lightner T. M. 2, 97-98 Llnell P. 517 Lipka L. 548 Littre" 36, voir aussi Index des diet. DLF Lyons L 670, 710 Malkiel Y. 541 Marcellesi C. voir Gardin B. Marchand H. 90, 130, 135, 241, 290, 297, 533, 534, 543, 738 Marouzeau J. 90 Martin S. 199, 343 Martinet A. 540, 541, 542, 551 Matthews P. H. 102, 551 Mauritz L voir Leopold S. A. Mehler J. 76 Meunier A. 578 Michaels D. 336 Miller G. A. 528, 562 Milner J.-C. 18, 19, 68, 526, 528, 530 Mitterand H. 36 voir aussi Dubois J. Mok Q. L M. 500, 521, 527, 582 Molino J. 86, 102, 516, 519 Moody M. D. 289 Moortgat M. voir Hoekstra T. Morier H. 228, 557 Mortureux M.-F. voir Gardki B. Müller Ch. 551 Nida E. A. 102, 117 Niobey G. voir Guibert L. Nyrop K. 87, 124, 129, 271, 523, 541, 542, 582, 713, 738 Obenauer H. G. ft Pollock J.-Y. 547 Ogulnik K. A. 241, 272, 273, 306, 307, 336, 563 Passeron J.-C. voir Bourdieu P. Pesetsky D. 216 Peytard J. 17, 22 Pichon E. 91, 530 Pignon J. voir Dubois L Plenat M. 526 Pollock J.-Y. voir Obenauer H. G. Pettier B. 130, 541 Pullutn G. K. voir Gazdar G. Queneau R. 70, 529 Randall J. H. 53 Reinheimer-Ripeanu S. 1 2 1 , 124, 541, 542
Rey A. 24, 25, 31, 37, 44, 45, 124, 519, 520, 536, 546, 551, 708 Rey A. & Delesalle S. 28, 45, 519 Rey-Debove J. 24, 25, 31, 50, 57, 97, 116, 117, 118, 515, 518, 522, 523, 526, 530, 534, 535, 536, 541, 708, 779 Rey-Debove J. & Gagnon G. voir Index des diet. Dictiormaire des anglicismes Rheims M. voir Index des diet. DMS Roeper T. 4 Siegel M. E. A. 528, 573 Ronat M. & Couquaux D. 469 Ruwet N. 526 Sag L voir Gazdar G. San-Antonio 70, 553, 554, 711 Saussure F. de 523 Scalise S. 183, 212, 213, 422, 515, 547, 573, 580, 583 Schane S. A. 151, 287, 288, 289, 298, 319, 517, 564, 738 Schwartze Ch. 290 Selkirk E. 2, 46, 68, 159, 160, 175, 185, 212, 213, 221, 298, 415, 422, 426, 427, 430, 432, 438, 439, 440, 443, 444, 475, 515, 548, 563, 574, 575, 576, 578, 782 voir aussi Dell F. Siegel D. 192, 230, 431, 436, 501, 515, 549 voir aussi Roeper T. Spa J. 521 Tamine J. 537, 541 Taylor S. M. H, 546 Thorn A. C. 124 Togeby K. 121, 128, 130 van der Hülst H. voir Hoekstra T. Vergnaud J.-R. voir Dell F. Vian B. 70 Wamant L. voir Index des diet. Dictionnaire des rimes orales et ecrites Wartburg W. von voir Bloch O. Wasow T. 546 Weinreich U. 527, 548 Williams E. 6, 130, 422, 427, 430, 431, 433, 434, 435, 436, 437, 438, 442, 475, 501, 571, 574 Younes G. 535 Zimmer K. E. 500, 527, 529, 581, 582
910 Zribi-Hertz A. 121, 130, 543 Zwmenburg W. 22, 46, 61, 63, 91, 92, 93, 94, 183, 196, 220, 297, 521, 528, 533, 553, 558, 561, 738
911
I N D E X
D E S
D I C T I O N N A I R E S
(Les sigles representant les dictionnaires dans le texte sont rappelos entre crochets. Les noms d'auteurs entre parentheses renvoient ä la Bibliographie.)
Dictionnaire Actuel de la Langue Frangaise [DALF] 78, 553 Dictionnaire de la Langue Frangaise [DLF] (cf. Littre") 528, 597, 601, 602, 639-650, 694, 708 Dictionnaire des anglicismes (cf. ReyDebove & Gagnon) 579 Dictionnaire des mots contemporains [DMC] (cf. Gilbert (1980)) 594, 595, 596, 598, 687, 68 Dictionnaire des mots nouveaux [DMN] (cf. Gilbert (1971)) 525, 594, 595, 596, 598, 639-650 Dictionnaire des mots sau vages [DMS] (cf. Rheims) 530, 554, 639-650 Dictionnaire des rimes orales et ecrites (cf. Warnant) 554 Dictionnaire des structures du vocabulaire savant (cf. Cottez) 533 Dictionnaire des termes techniques de medecine (cf. Garnier & Delamare) 568 Dictionnaire du Francais Contemporain [DFC] 22, 27, 30, 92, 519, 520, 590, 601, 602, 638 1966 597 1971 27, 515, 639-650 Dictionnaire du Francais Langue Elrangere Niveau 1 [DFLE1] 515 Dictionnaire du Francais Langue Etrangfere Niveau 2 [DFLE2] 515, 520 Dictionnaire du Frangais Vivant [DFV] (cf. Davau, Cohen & Lallemand) 27 Dictionnaire du vocabulaire essentiel [DVE] (cf. Matore") 31, 520, 588, 591 Dictionnaire Encyclopedique Larousse [DEL] (fascicules) 536
Dictionnaire Etymologique de la Langue Frangaise [DELF] (cf. Bloch & W a r t b u r g ) 108, 209, 519, 555, 707 Dictionnaire General de la Langue Frangaise [DGLF] (cf. Hatzfeld, Darmesteter 4 Thomas) 124, 634, 635, 639650 Dictionnaire Hachette Juniors [DHJ] 520 Dictionnaire Inverse de la Langue Frangaise (cf. Juilland) 13, 70, 93, 115, 173, 177, 309, 336, 350, 445, 448, 498, 517, 529, 554, 555, 559, 565, 566, 568, 626, 668, 671, 677, 683, 686, 708, 709, 711, 740 Dictionnaire National [DN] (cf. Bescherelle) 43, 528 Französisches Etymologisches Wörterbuch [FEW] (cf. Wartburg) 707 Grand Dictionnaire EncyclopecJique Larousse [GDEL] 223, 227, 389, 516, 532, 553 Grand Dictionnaire Universel du XIX0 sifecle [GDU] (cf. Larousse) 597 Grand Larousse de la Langue Frangaise [GLLF] 24, 87, 124, 135, 516, 520, 541, 553, 582, 596, 597, 601, 602, 634, 635, 639-650, 694, 695, 708, 716, 718, 719, 720, 724 Grand Larousse Encyclopetfque [GLE] 597 kiventaire des particularites lexicales du frangais en Afrique noire 554 Larousse Classique 104 Larousse de Base 515 Larousse de Poche 515
912 Larousse des debutants [LD] (cf. de Toro) 520 Laiousse du XX° siecle [LXX] 43, 429, 540, 597, 694, 695 Laiousse Universe! en 2 volumes [LU] 597 Le Grand Robert de la Langue Francaise [R85] 25, 65, 66, 120, 207, 222, 269, 310, 392, 478, 499, 516, 519, 528, 530, 536, 570, 572, 582, 658, 659, 668, 672, 674, 678, 682, 685, 687, 691, 694, 695, 704, 705, 706, 707, 708, 709, 710, 711, 712, 716, 724, 780 Le Petit Robert [PR] 38, 109, 521, 524, 536, 559 1967 [PR67] 26, 34, 35, 38, 523, 524, 597, 601, 602, 639-650 1977 [PR77] 24, 25, 26, 31, 32, 34, 35, 38, 77, 100, 104, 109, 110, 124, 147, 178, 179, 180, 187, 208, 209, 210, 216, 222, 223, 224, 225, 227, 230, 244, 247, 248, 251, 265, 310, 349, 350, 351, 352, 353, 355, 371, 373, 376, 378, 391, 397, 398, 399, 406, 451, 460, 520, 523, 524, 530, 534, 544, 550, 557, 565, 567, 568, 571, 572, 579, 583, 597, 601, 602, 613, 614, 625, 628, 631, 632, 634, 635, 639-650, 652, 658, 660, 708, 778 1985 [PR85] 38 Le Robert (1953-1964) [R] (cf. Robert) 596, 597, 601, 602, 694 Le Robert Methodique [RM] 26, 27, 89, 97, 113, 116, 117, 118, 119, 120, 535, 564, 565, 569, 730, 738, 776, 777, 778, 779 Les mots dans le vent [MDV] (cf. Giraud, Pamart & Riverain (1971)) 522, 594, 595, 639-650 Les nouveaux mots dans le vent [NMDV] (cf. Giraud, Pamart & Riverain (1974)) 594, 639-650 Lexis [L] 24, 30, 31, 34, 111, 112, 521, 541, 588, 590, 708 1975 [L75] 515, 536, 540, 597, 601, 602, 638, 639-650
1979 [L79] 525, 590, 591 L1 104 Mes 10000 mots [MDM] (cf. Didier) 520 Micro Robert [MR] 26, 27, 31, 588, 590, 591, 639-650 Nouveau Dictionnaire Etymologique du Francais [NDEF] (cf. Picoche) 535 Nouveau Dictionnaire des mots croises 554 (Nouveau) Dictionnaire du Francais Contemporain (IllustrS) [NDFC] 25, 27, 29, 30, 31, 33, 520, 521, 588, 589, 590, 591 Nouveau Larousse des debutants [NLD] 520 Nouveau Larousse Elementaire [NLE] 27, 104 Nouveau Larousse Universe! [NLU] 104, 597 Petit Larousse (Illustre^ [PL] 22, 39, 104, 523 1971 [PL71] 601, 602, 639-650 1980 [PL80] 601, 602 1981 [PL81] 554 Pluridictiormaire [PD] 30, 515 Tresor de la Langue Francaise [TLF] 25, 32, 35, 43, 124, 172, 244, 516, 521, 525, 534, 555, 572, 582, 597, 601, 602, 634, 635, 639-650, 694, 695, 704, 707, 708, 713, 716, 717, 718, 724
B I B L I OCRΑΡΗ ΙΕ
Ne sont ouvrage. AL B.P.F. (1985)
mentionnäs ici que les textes qui ont servi ä la redaction de cet
"Plaidoyer pour une definition variable de la notion d'exception", Langue Frangaise 66, mai 1985, pp. 77-85.
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