136 46 6MB
English Pages 123 [128] Year 1972
Lecture Notes in Mathematics A collection of informal reports and seminars Edited by A Oold, Heidelberg and B. Eckmann, ZOrich Series: Institut de Mathernatique, Faculte des Sciences d'Orsay Adviser: J. P. Kahane
259 Nicole Moulis Universite Paris-Sud, Centre d'Orsay - Mathematique, Orsay/France
Structures de Fredholm sur les Varietes Hilbertiennes
Springer-Verlag Berlin· Heidelberg· NewYork 1972
Lecture Notes in Mathematics A collection of informal reports and seminars Edited by A Oold, Heidelberg and B. Eckmann, ZOrich Series: Institut de Mathernatique, Faculte des Sciences d'Orsay Adviser: J. P. Kahane
259 Nicole Moulis Universite Paris-Sud, Centre d'Orsay - Mathematique, Orsay/France
Structures de Fredholm sur les Varietes Hilbertiennes
Springer-Verlag Berlin· Heidelberg· NewYork 1972
AMS Subject Classifications (1970): 57 A20, 58B 15, 58G05
ISBN 3-540-05789-7 Springer-Verlag Berlin' Heidelberg· New York ISBN 0-387-05789-7 Springer-Verlag New York· Heidelberg· Berlin This work is subject to copyright. All rights are reserved, whether the whole or part of the material is concerned, specifically those of translation, reprinting, re-use of illustrations, broadcasting, reproduction by photocopying machine or similar means, and storage in data banks. Under § s4 of the German Copyright Law where copies are made for other than private use, a fee is payable to the publisher, the amount of the fee to be determined by agreement with the publisher. © by Springer-Verlag Berlin' Heidelberg 1972. Library of Congress Catalog Card Number 72-75726. Printed in Germany.
Offsetdruck: Julius Beltz, HemsbachJBergstr.
INTRODUCTION Le point de depart de ce travail a ete les conferences donnees par J. EELLS, K. D. ELWORTHY et
N. H.
KUIPER au Congres International des Mathematiciens a Nice en 1970
([5J
et [10J). Les structures de Fredholm sur les varietes Banachiques s'introduisent naturellement dans l'etude des operateurs elliptiques [11] . Dne etude purement abstraite a ete faite dans [7J ' Mais Ie probleme de la classification de ces structures sur une variete donnee n'y etait pas resolu. Pour les varietes munies seulement d'une structure de les resultats prouves dans [2] , [61 et [9J montrent que deux varietes
classe
hilbertiennes de classe
COO
homotopiquement equivalentes sont diffeomorphes, La con-
jecture enoncee au Congres de Nice en 1970 etait que les structures de Fredholm de classe
sur une variete hilbertienne sont classifiees par leur type d'homotopie
tangentiel. J. EELLS et K. D. ELWORTHY donnaient un schema de demonstration base sur les resultats deja demontres dans
[101 et sur Ie theoreme tres court mais fondamental
de Douady [3]. lIs remarquaierlt aussi que cette conjecture est fausse dans Ie cas d'un espace de Banach quelconque (contreexemple : C ([0,1]) ). C'est ce schema que j'ai developpe dans un cours de 3eme cycle a Orsay en 1971, en me limitant
a l'etude
de varietes purement abstraites. Ce cours, s'adressant
a
des etudiants n'ayant aucune notion sur les varietes de dimension infinie prend la theorie
a son
debut et la developpe jusqu'a la demonstration finale de la conjecture
toutes les etapes etant explicitees sans qu'il soit necessaire d'avoir recours
a une
bibliographie. Pour la clarte de l'expose, je me suis limitee au cas des varietes de classe
COO
modelees sur un espace de Hilbert separable. GrAce
a l'introduction
de
mettiques Finsleriennes, il semble facile suivant les methodes de [8] d'etendre les demonstrations au cas des varietes modelees sur d'autres espaces (en particulier c Les notes de ce cours que j'ai
o
),
redigees constituent Ie present travail.
Table des matieres
Chapitre I.
Definition et proprietes fondamentales des structures de Fredholm sur un fibre vectoriel •••••••••••••••••••••••••
Chapitre II.
Contractibilite du groupe lineaire d'un eSpace de Hilbert
Chapitre III.
Definition et proprietes fondamentales des structures de Fredholm et des structures etalees sur une variete Hilber-
19
"" .. "..
28
Chapitre IV.
Diffeomorphismes etales fondamentaux •••••••••••••••••••••••
41
Chapitre V.
Existence de voisinages tubulaires •••••••••••••••••••••••••
53
Chapi tre VI.
Theoreme d'isotopie ambiante etalee des voisinages tubu-
tienne
"
"
laires
"
""........
61
Plongement de varietes etalees •••••••••••••••••••••••••••••
73
Chapi tre VIII. Theoreme de stabili te •••••••••••••••••••••••••.••••••••••••
93
Chapitre VII.
Chapitre IX.
"
"
Theoreme de Mazur et classification des structures de Fredholm sur une variete Hilbertienne •••.••••••••••••••••••
114
Appendice
"." .."..""".....
121
o.
123
"
Bibliographie ••. "
"""." .. " "....••••. "."""
""
"
CHAPITRE I
DEFINITION ET PROPRIETES FONDAli1ENTALES DES STRUCTURES DE FREDHOLM ET ETAl,EES SUR UN FIBRE VECTORIEL
Ce chapitre est un rappel de definitions et de proprietes demontrees dans Ie cadre plus general des espaces de Banach dans Dans toute cette etude
E
[7] et f9).
designera un espace de Hilbert separable de di-
mension infinie. Nous designerons par E(r)
IdE
la boule ouverte de rayon
l'application identique de r
de
E
dans
E, par
E.
1. RAPPELS D' ANALYSE LINEAlRE
Nous definissons les ensembles suivants d'applications lineaires de
E
dans
E
E dans E.
L(E)
Ensemble des applications lineaires continues de
J(E)
Le sous-ensemble de
LeE)
forme des applications de rang fini.
C(E)
Le sous-ensemble de
L(E)
forme des applications
est compac te , GL(E)
Groupe des elements inversibles de
E.
f
compac tes x
(r(E(l))
2
Sous-groupe de
a
appartient
GL(E)
forme des elements de la forme
0:
J(E)
est dense dans
ou
element de
a
appartient
0:
L(E)
une application de (respectivement
a
cu
0:
C(E) le sous-groupe de
IdE +
+0:
C(E) ,
GL (E) c
forme des elements de la forme
[10],
J(E) • Nous rappelons GLJ(E)
sans demonstration que GL (E) c
n t as t pas ferme dans
une
L(T)
application (respectivement une
E
dans
E
de la forme
T + ex
ou
0:
C(T)
T est un
• Si
application) est
appartient
a
J(E)
C(E)).
Denni tion 1. Un element
T de
L(E)
1)
ker T
est de dimension finie.
2)
Coker T est de dimension finie.
Nous definissons llindice i(T)
est un Operateur de Fredholm si
i(T)
dlun operateur
Fredholm par
dimension (ker(T)) - dimension (coker(T)).
Nous appelerons
l'ensemble des Operateurs de Fredholm de
le sous-ensemble de
des operateurs d'indice
E
dans
E.
n
Les proprietes suivantes des Operateurs de Fredholm sont bien counues, nous rappelons leur demonstration pour memoire : Proposi tion 1. L1application indice
i
Z
est continue.
Demons tra tion. Soit
T un operateur Fredholm.
Soit
E
Posons
1
un supplementaire de
ker
T.
3 11 existe un vuisinage de
la restriction de
F; Soit
a El
TI
Posons
T' (E )
Posons
T' (E)
l
tel que, quel que soit
dimension
F;
E 2
= dimension F
= dim(ker
dim(coker T') i (TI)
=
F' •
FI •
.dans
situe dans Ie supplementaire de
ker T'
tel que
2
est un supplementaire de
i(T)
Q,
= F'
un supplementaire de
T')
dans
soit injective.
est un sous-espace de codimension finie de
F'2
T'
= F;
II existe un sous-espace
Done
weE)
dans
Q
T
ker TI •
T) - dim E
2
2
dim(coker T) - dim F
e
Proposi tion 2. Soit
T un element de
n
(E)
a
un element de
(T +
C(E)
a)
appartient
a wn (E)
D'
la proposition 1 et la pz-o pr i e te de densite de
J(E)
suffit de demontrer les deux points suivants : ler point : (T + a)
est un Operateur de Fredholm.
2eme point: La proposition 2
est vraie si
Montrons Ie premier point. ker(T + a) Soit
la boule unite fermee de
a
est de rang fini.
dans
C(E)), i l
4
Soit
{xnl
(n
W)
une suite de points de
De la suite
E 2(1)
nous pouvons extraire une suite
{a(x qui converge. n)} p
ker
etant de dimension finie et
T
extraite de la suite
l
Ix
n
, il existe une suite
p
de dimension finie. On demontre de mE\me qu'il existe un sous-espace dimension finie qui soit supplementaire de tous les espaces ker(T + (T + ex)(E
(T + ex)
E
est de co-
[O,lJ)
est un sous-espace de codimension finie de
1)
l
q ker(T + ex)
est compacte,
qui converge
[xn
E
d'apres la proposition 1.
est un operateur de Fredholm.
a demontrer.
1e deuxieme point est trivial
Proposi tion 3. Tout operateur de Fredholm d'indice
0
est la somme d'un operateur inver-
sible et d'un operateur de rang fini.
Demonstra tion. Soit
T un operateur de Fredholm d'indice
supplementaire de
E
E
1
sur
F
1
codim F un Soit
u
de
F
1
1
•
A une application lineaire bijective de
est un operateur inversible de
e t Image (T - u) c F
E = ker T 2
2
T induit une bijection de
Soit
O. Soit
2
E
dans
E
E
2
sur
F
2
5
Proposi tion 4. est l'ensemble des operateurs inversibles, modulo les operateurs compacts. Demonstra tiona Soit
T un element de
o
(E)
11 existe deux operateurs a"
T'
et
T"
,et deux operateurs oompaots
a'
et
tels que :
(1)
ToT'=Id+a'
(2)
Ttl
Id + a'
T
0
!d + a"
=
et
Id + a"
"
Donc De (1) De (2) Donc
o
(E). de
dim ccker (T) " dim (coker (Id + al ) )
ncus deduisons
"
sont deux elements de
dim ker (T)
"
.$ dim (ker (Jd + a"))
T est un operateur de Fredholm. nous deduisons
"
"
dim(ker T)
"
T est un
dim(ooker T)
dim (ker T) dim (coker T)
- Operateur.
La reciproque resulte de la proposition 3 • Nous pouvons donc construire le
fondamental suivant qui resume les resul-
tats precedents. GL (E)
C(E)
C(E)
I
lj
lj
c
GL(E) n
1
GL(E)/GL (E)-+ c
0
(E)
1
L(E)
i
1P
lp
p
L(E)/C(E)
G
G
0
nest la projection de
C(E)
GL(E)
sur
GL(E)/GL (E) c
pour la structure multiplicative.
6
pest la projection de
L(E)
sur
G
G = \P(E)/C(E)
pour la structure additive.
L(E)/C(E)
\P (E)/C (E) •
=
o
0
0
Proposition 5. L(E) P- L(E)/C(E)
La fibration
est une fibration triviale de fibre con-
tractile. Demonstration. a)
La contractibilite de
C(E)
est evidente.
b)
La trivialite de la fibration resulte du theoreme de Michael [15] • Nous
en redonnons une demonstration tres simplifiee dans ce cas particulier. Nous construisons par recurrence une suite de sections verifiant les proprietes a)
p
b)
s
s
0
c)
Is
>0 ,
e
- s
7
suivantes:
1 n- 1
i l existe
I s n (x)
n )
est appelee
GL(n)
un drapeau de
avec le so us-groupe de
inversibles qui sont l'identite sur Il existe grace
i $. n )
E.
E.
est dense dans
U E nEN n
"
e.
a cette
GL(E)
forme des operateurs
En globalement invariant.
et laissent
identification une inclusion naturelle de
GL(n)
dans
GL(n + 1)
= lim GL(n)
Posons Soit
i
l'injection de
GL (E) c
Theoreme 2. est l111e equivalence d'homotopie •
i
Pour une demonstration plus detaillee et des complements nous renvoyons
a
[10] • Lemme 1. est une equivalence d'homotopie.
L'inclusion naturelle Il suffit, ces tout
n
espaces etant des
une bijection de
A.N.R.
de demontrer que
n (GLF(E» dans n (GL (E» nne
j
induit pour
• Soit [Sn,GLF(E)]
14
(respectivement [sn , GL (E)])
les classes d'homotopie d'applications de
c
GLF(E)
(respectivement de
Sn
dans
GL (E». c
est une bijection: En effet toute classe d'homotopie induit un fibre etale sur d'homotopie sur
Sn+l!(n)
Si
f'
=j
(fl)
d'application de
n+l'
f'l c
f
0
Sll
Sn+1 1(n) dans
n+l '
GL (E) c
(f)
d'applications de
Sn
f}F
• De meme toute classe
induit un fibre de Fredholm
d'apres le theoreme 1 , ces deux fibres sont equivalents et re-
ciproquement. Done
* jn
est une bijection.
Lemme 2. L'inclusion
it GL(oo)
GLF(E)
est une equivalence d'homotopie.
X un espace topologique compact,
Soit
A un ferme de
X. 11 suffit de
montrer que toute application :
a une
est homotope
application ft:
et l'image de
A
fl :
(X,A)
(GL(oo) , GL(oo»
par cette homotopie est dans
Par definition, quel que soit
x
dans
GL(oo).
X, il existe un operateur ax
de rang
fini tel que : f(x) = 1d + ax Si
x
est un point de
A il existe un entier
Considerons un recouvrement de telle que Dans chaque x , EA.
f(U.) a
p
tel que
(1d + a ) E i(GL(p» x
X par une famille finie d'ouverts 'V.a (i E I)
soit contenue dans un ouvert convexe de
U ' nous chQisissons un point i
Xi
tel que si
GL(oo). U
i
n
A
f.
¢
alors
15
I
Soit ouverts
(i
I)
une partition de l'unite subordonnee au recouvrement par les
U.
Posons :
f
l
(X)
Id + LP.. (x)a.
et d'apres la condition de convexite,
f
11 existe un entier m tel que
C
Em
et Jes images d'operateurs
finie de
E.
Soit
Ie sous-espace de
F
2
Em
f (A)
l
ax.
est homotope
tel que
Un point de
f
2
2
1
dans
2
f.
l'espace engendre par
1
est un sous-espace de dimension
l
= Em
+ F
2
• Posons
r
E
m
telle que guel gue soit
E
est determinepar J
composantes
(u + a ' (u,v »), v + a"(u,v ,w) ,w) x x
f 1 (x) (u,v,w)
[1,2]
t
f
F
F
a
x
la restriction
a
G
l
soit I' iden ti te.
....
Pour
a
I).
F
F
i (GL(m)) • Soit
(i
un supplementaire de
est lineairement homotope
1
et
(u,v,w)
a" x
u
est nul si
Em
x
A
posons
est l'application cherchee. est homotope
Soit phisme de
F
F2
Posons On verifie que
3
a
fl
un sous-espace
f'
a
fl
F
2
laissant fixe
sur f I (x)
et
est un element de
con tenu dans E
m
et
T
est l'application cherchee.
mr E +
GLem + r).
Em (\ E • Soi t m+r , homotope
T
un isomor-
a l'identite.
16
Corollaire 5. 1t
o
(GL (E)) '" 71 c 2
Ce corollaire est tres important car il permet de definir une orientation sur les varietes de Fredholm. Soit
X un espace topologique paracompact, nous definissons
Ie foncteur representab1e de la de Grothendick des fibres de base
de base
rJ
X
semble des classes d'equivalences de
K-theorie reelle (Si
= Ker
KO(X) G1 (E) c
K(X)
(K(X) -
est Ie groupe
-
K (X,E) c
l'en-
fibres vectoriels localement triviaux
X.
Corollaire 6. rI
II existe une correspondance biunivoque entre
KO(X)
et
K (X,E) •
c
Corollaire 7. Si
GL(E)
est contractile, il existe une bijection entre les classes d'homo-
topies d'application de L'application de Ie theoreme
qui
X dans
et
[X, \Ii (E)]
a toute
o
dans
KO(X) • KO(X)
(f)
classe d'homotopie
associe une structure de Fredholm notee
{X,f}
c
est l'application naturelle d'apres d'application de sur Ie fibre trivial
X dans
@
Xx E
Cette application est appelee indice. Cette bijection est une consequence de la suite exacte plus generale d'ensembles pointes [X,G1(E)] - [X, @o (E)] VB(X,E)
-
Kc (X,E) - VB(X,E)
est l'ensemble des fibres vectoriels de base
X et de fibre
E.
o
(E)
17
IV. MlTRIQUE RIEMANIENNE SUR UN FIBRE ETALE Suivant Lang [13] ,
E
etant un espace de Hilbert, soit
formes bilineaires continues symetriques sur base
X et de fibre
de fibre
L
2(E)
E. Nous definissons Le fibre
et de base
s
(n)
E. Sait 2 s
2 L (E ) s
l'ensemble des
X un fibre etale de 2 s'
a
(1t ) : '!. - X aaeoca e
(1t)
,)
X.
Defini t i.ori, Une metrique Riemanienne telle que, quel que soit
x
g
(1t) est une section de
sur
dans
X,
2 (n ) s
la forme quadratique associes
continue
a
g(x)
soit
definie positive. Si
rest une application continue de
l'ensemble
z
(en identifiant Si
(n)
t(r)
l:. tels que
de
g(x)
Xx E- X
X dans R+, nous noterons
avec la forme quadratique assaciee).
est un fibre trivial de base
que Riemanienne triviale
g
(n)
une metri-
definie par
g(x,y) = [yl Dans ce cas particulier, si
X, il existe sur
2
•
rest une application continue de
X dans
ffi , nous
noterons
X(X) E(r)
{(x,y)
Proposi t Lon, 11 existe sur tout fibre de base metrique Riemanienne En
X un espace paracompact , de fibre
g.
outre si le fibre est un fibre de classe
de classe
00
C
la
E, une
g
est de classe
COO ayant pour base une variete 00
C
X
18
Demonstration. SoH
(i tel que les
un systeme de trivialisations du fibre donne forment un recouvrewent ouvert localement fini de
Q
i
M • Sur le fibre trivial Soit
une partition de l'unite subordonnee
a ce
recouvrement.
L'ensemble des metriques Riemaniennes formant un c8ne convexe,
g
est une
metrique Riemanienne. Dans le cas ou le fibre considere est le fibre tangent classe
cO:>
classe
cO:>
M.
la metri.que
est de classe
Riemanienne sur
M.
g 0:>
C
a une
TM
variete de
ainsi def i.n i.e a I' aide de partitions de I' uni te de • NOlls dirons par extension que
g
est une metrique
CHAPITEE II
CONTRACTIBILlTE DU GROUPE LlNEAIEE D'UN ESPACE DE HILBERT
Soit
E
un espace de Hilbert de dimension infinie, separable
nous demon-
trons le theoreme suivant
The o r-eme ,
GL(E) : groupe des elements inversibles de
L(E)
est contractile (pour la
topologie de la norme des operateurs continus). La demonstration que nous donnons est celIe de pres la redaction donnee dans
no us suivrons de tres
[11J •
De ce theoreme nous deduisons immediatement
2 corollaires.
Corollaire 1. Tout
GL(E)
fibre
eJt) : 't. 21
X
de fibre
E
est equivalent 11 un fibre
21
X
de fibre
E
est equivalent 11 un
trivial.
Corollaire 2. Tout
GL(E)
fibre
(n)
GL (E) c
fibre. La demonstration du theoreme se fait en plusieurs etapes (propositions 1,2,3).
20 Proposition 1. GL(n)
est contractile dans
GL(E)
pour tout entier
n.
Demonstra t.Lon; Soit
(e
N) une base orthonormale de
(i
i)
comme au chapitre 1
un
GL(E) • Soit
q
E. Cette base definit sur
et une injection canonique
i
n
de
GL(n)
la matrice dans une base orthonormale d'un element de
E
dans
GL(n). Dans
toute la suite, nous identifierons les elements du groupe lineaire et leur matrice dans la base (e
i)
•
o i
n
(qJ
Pour sin t
Identite
,
t
et cos t
dans
=
t sin t) -sint
CO S (
•••••••••
)
et sin tIes multiplications respectives par
n• R
Considerons dans
'l?t ( g,t )
soi t cost
0
GL(2n)
l'isotopie representee par
(og
(q - 1 est la matrice inverse de
q
les matrices ecrites sont des matrices
x 2n) , les multiplications se font par blocs de matrices
(n X n).
-1
C En decomposant la matrice de
i
n
(g)
en bloc d'une matrice
(n x n)
et de matrices
21
(2n x 2n)
i
n
nous obtenons
q
(q)
0
0(:
:)
0
0
0
0
.........
0
........ o •••
0
0
1 ••••••
0
0)
Or chacune des matrices ( :
est isotope
N
Done i1 existe une isoto pie
o
....
0
te11e que
(q,O) = i (q) n
... ( rr;
q,'2)
2
C :-1) 0 0
0
0
0
0
0
0
0
(: :-1)
.0.
En regroupant deux par deux 1es matrices
appliquant l'isotopie inverse de
[O,rr;]
i
n
(q)
Done
a
(n x n)
nous prolongeons l'isotopie
te1le que:
est dans GL(n)
GL(E)
isotope
est contractile dans
situees sur 1a diagona1e et en
a l'identite. GL(E).
'"
a l'interva1le
22
Nous definissons l'espace ments de
E
£2(E)
telles que la serie
cooone ensemble des suites E Ix 1 nEIN n
2
so it convergente.
{x
n
l
(n E W)
£2(E)
d'e18-
est natu-
rel1ement muni d'une structure d'espace de Hilbert separable.
Proposition 2. G1(E)
est contractile dans
GL(£2(E».
Demonstration. Soit
i
l'inclusion naturelle de
E
dans
£2(E)
i(x) = (x,a,a, •••• ) i
induit une inclusion de
En dacomposant
£2(E)
GL(E)
dans
GL(£2(E».
en somme directe hi1bertienne de sous-espaces isomorphes a
E,
nous pouvons appliquer le meme raisonnement qu'a 1a proposition 1. Le resultat en decoule. Soit
Sn
la sphere unite de
Proposi tion 3. Toute application continue de
dans
GL(E)
est homotope
a une
application
constante. Soit
f
une application continue de
Sn
dans
GL(E). Nous demontrons la pro-
position en construisant une suite finie d'applications homotopes
a
f
Lemme 1. 11 existe une decompositicn de E' que
et
E"
(E"
E en somme directe hilbertienne de 2 espaces
de dimensioJ"tfinie) et une homotcpie
F
telle
23
est l'identite sur
s
et pour tout
E".
Demonstration. 10
fest homotope Ii Wle application
)
dans un complexe simplicial fini de
P
n
est un ouvert de
L(E) •
f(S)
est un compact de
GL(E).
II existe un recouvrement de
L(E) Bn (q n ,Pn )
soit contenu
f(S) par un
de centre
qn
de rayon
telles que
Bn (q-n ,Pn ) II existe une triangulation
c
de
GL(E). S
,telle
de cette triangulation, il existe un entier
Soit
f'(S)
telle gue
GL(E).
GL(E)
nombre fini de boules de
ft
!V j }
(j
J)
ensemble fini)
quel que soit Ie simplexe
0
tel que
nCo)
l'ensemble des sommets de la triangulation
de
S • Chaque boule etant contractile, nous pouvons prolonger par linearite sur chaque simplexe de
l'application
ft
definie sur les sommets de
par
f(v .) J
Sur chaque simplexe, Soit
20
)
N'
ft
est homotope
a
Ie nombre d'elements de
Construction de
f
done globalement
f'
est hornotope
a
J.
E".
Nous construisons par recurrence a) une suite infinie de scus-ces pace s deux
a deux
Ai
de
E
de dimension
N' + 2.
orthogonaux.
b) une suite infinie de vecteurs
(a
i
Ai)
deux
a deux
orthogonaux.
f.
24 telles que
f'
a une
soit homotope
la condition:quel que soit
application
s
et
k
a
1
un vecteur unitaire de
Soit
1
GL(E) verifiant
IN
a
est colineaire
Soit
dans
f'
E.
A l'espace engendre par les vecteurs : 1
a1
fl(v j)(a
'
1
, a;
J)
) (j
est de dimension
a' 1
N' + 2 • Quel que soit
s
dans
S
f'(s) (a
1)
donc est situe dans Pour
s
fixe,
f' (s) (a
ce plan une rotation 1
De m@me
1
»
a
a
1
a
p'(s)
a
homotopies, nous obtenons une homotopie
- Pour tout
a; •
du plan
l(s)(a
s
(a; , a
1
k
»
a
1 k
' a; , f
k
telle que
1)
a
l(s)(a
1,.·.,
k
i_ 1
par une
1).
En
qui
composant ces deux
telle que
1(s,t)
est colineaire
1(s,t)
a l'identite
a
1
est l'identite sur Ie supplementaire orthogonal de
Supposons par recurrence construits les sous-espaces les homotopies
a;
•
laisse fixe les vecteurs orthogonaux
1(s,t)(f
a
telle que
'2
Chacune de ces rotations est homotope
- k
et orthogonal
engendre par les
definissent un plan.
1
Donc il existe une rotation
soit colineaire
a l'espace
definissent un plan • II existe dans
a' 1
soit colineaire
at
A 1
1t
d'angle
Pl (s )
P (s ) (f' (s)(a
et
1)
appartient
A , ••• , A i_ 1 1
et
est colineaire
25 et Soit
a
a
un vecteur orthogonal
i
pour tout possible car
a
A _1 •
est l'identite sur le supplementaire orthogonal de
k 1, l(S,t)
j E J
tous les
pour
et tout
k (1
k
1
k
i-1
i
et situe dans
i-1) • Ce choix est toujours
est situe dans une intersection finie de sous-espaces de codimen-
i
sion finie. Soit
Ai
l'espace engendfe par : f ' (v . )(a.) J 1
ou (1
est un vecteur orthogonal
a' i
(j E J) , a!
1
a
a
et
tous les
< k < i-1).
D'apres les conditions sur pour
1
k
Ai ' on verifie que A.1
est orthogonal
pie
k.(s,t)
que
k.(s,t) (f' (s)(a.))
qui est l'identite sur le supplementaire orthogonal
1
Montrons que
est continue par rapport aux deux variables
k.(s,t) 1.
,
20
-1
.
a.
sW"2
< 2k!S' - sl Done il existe une homotopie continue des sous-espaces
Ai
f
1
qui
avec
k
i
sur chacun
et telle que :
k(s,t) f'(s) (a ) i Posons
k(s,t)
pour tout
est colineaire a
i
k.(s,1)(f '(s))
est homotope a
et est l'application cherchee.
fl
Soit
E" l'espace engendre par le3 vecteurs
Soit
E'
le 8upplementaire orthogonal de fl
Montrons que
a.a,
E".
est homotope a une application
1
N).
(i
f
1
qui est l'identite sur
E".
pi
Soient
Posons : pour ft(S) f;(S) f
Or
2(s)
=
p"
et t
les projections orthogonales respectives sur [1,2J •
[(2-t)f;(s) + (t-1)Jp" + f;(S) • pi est llapplication deja definie.
= p"
+ f;(S).p' •
p"(a.) = 0 •
EI
et
E".
27
est l'application cherchee
est l'identite sur
E" •
Lemme 2. f
1
est homotope a une application
est l'identite sur
E"
et
f
laisse
2(s)
f
telle que pour tout
2
E'
s
f
2(S)
globalement invariant
Posons : pour t E [1,2J • ft(S)
(2-t)f
1(s)
+ (t-1)[p" + P'f
Pour
t
f 1 (s)
Pour
t == 2
f 2 (s) = p" + p' f
si
x
E E'
est l'application deja definie.
pll(X)
et Si
1(S).P'J
1
(S).P'
== 0
est situe dans
pll(X)
x E E"
E' •
x
Fin de la demonstration de la propriete 3. E"
etant de dimension infinie, nous pouvons appliquer la proposition 2.
La proposition 3 en resulteD
Fin de la demonstration du theoreme. GL(E)
est un ouvert d'un espace metrique complet
un "absolute neighborhood retract". (A.N.R.) GL(E)
est domine par un
etant nuls,
GL(E)
CW
L(E) • Done
d'apres la theorie des
GL(E) A.N.R.
complexe. Tous les groupes d'homotopies de
est contractile [12J •
est [10J,
GL(E)
CHAPITRE III
DEFINITION ET PROPRIETES FONDAMENTALES DES STRUCTURES DE FREDHOLM ET DES STRUCTURES ETAlEES SUR UNE VARIETE HILBERTIENNE
Dans ce chapitre et dans tous les chapitres suivants,
M designera une varie-
te paracompacte, separable modelee sur l'espace de Hilbert E , de classe particulier
M admet des partitions de l'unite de classe
Ie fibre tangent
a
co
C
Cco). Nous noterons
(En TM
M
D6fini hon 1. Une structure etalee sur (i
(Ui '
I, J
CCO
de classe
est la donnee d'un atlas maximal
ensemble d'indice) tel que l'application
I
cp.(u.tI U.) -cp.(U. (\ U.) J
M
J
soit de La forme
IdE + a ..
au
l'image
0
a ..
est loca-
lement contenue dans un espace de dimension finie.
Definition 2.
M et
Soient
N deux variete de classe (V. , 0
U i
est finiement etoile.
75 c)
est contenu dans la boule unite de
n)
• et
les projections orthogonales sur
respectiveet
Zn Ie voisinage tubulaire de l'espace engendre par
de rayon
6
Soit
Ie voisinage tubulaire de l'espace engendre par
J(E)
et
E'
n '
de rayon
6/2 • U E' nEN n
est dense dans
E' •
est dense dans
U
Done
nElN
L'application
f
Z
-
U
n - nElN
etant une
F. F
L(J) application est localement propre d'apres Ie cha-
pitre 3 , proposition 1 • D'autre part, si entier ;-1(2) n
n
tel que
K est un compact de
K c Zn • Nous allons construire l'application
soit recouvert par un nombre fini d'ouverts
chacun de ces
Vi
etant propre, nous en deduirons que
F, il existe un f
de sorte que
la restriction de
f
a
fest propre. Plus explici-
81
tement, considerons un atlas
(U i,
(i
W)
de
M pour la structure etalee tel
que : - le recouvrement par les ouverts - Sur
U.
f
l
0
l
-1
CPi
11 existe un entier
n.
tel que
l
o cp. (u.) c J(E) l
Soit
V. (i
telle que
lj\
une suite infinie
allons definir une suite d'applications de (i)
n. l
ne soit pas situe dans
j
E'
X
l
W) un recouvrernent ouvert finiernent etoile de
l
Soit
est finiment etoile.
U.
xn et k n
croissante d'entiers telle que
E'
n
toutes les fois que
F
() U.
J
i
d'applications de
M dans
M tel que
M dans
>
j
,ft
¢.
et une suite
ffi+
j
k
et Nous
n
telles que: 00
sont de classe C et n (x ) el,. k (x) l: n J J j=1
(ii) (Support
A..)cU. J J
Ik n (x) I < 6 (r (x ) ) (iv)
(f + k )(V.) c l n
(Z'
est de voisinage tuhulaire de
0
complernentaire
Construction des Posons
A.
k 0
=
o
et
A.
J(E)
k
(i) , (ii) , (iii) , (iv) Soit
Pn
Support
n
c
6'/2)
verifiant 1
i
n •
.
•
o
= 0
.
une application de classe Ii
de rayon
i
n - - - rr-
Supposons par recurrence construits tes
quel que soit
Zi_1
A.
verifiant les proprie-
n-1
00
C
de
M dans
[0,1]
telle que
82
Soit
i;n
Wle aplllication de classe
00
C
de
F
dans
IR
qui sera determinee
dans la suite. Posons:
An (x)
=
(x)
=
k
Soit
i
n
n k
i
1
(x)
n-1
i; (r(x) + n
(x)
+ A
n
(x)
kn- 1(x» e '_ n
n - 1 • e '_ n
D'apres la condition sur Ie choix de la suite An(X)
I
el
0,
n
est orthogonal
La condition (iv)
a imposer a 1 'application
soit verifiee pour l'indice
(puisque
n >,
La condition
f(x) + k _ (X) - x n 1
i;n
pour que la condition
n) •
(iv)
s'ecrit
i;
n
de classe
COO
de
telle que :
A=
Soit
Pour tout
y
Iy
i
n.
Le probleme est de construire une application dans
donc
est donc verifiee par recurrence pour les indices
Determinons les conditions (iv)
a
{jl, en tout point x ou
{y ; y
point de
E J(E) X E'_ n
A ,soit
{t; t E
it
I
y
I pn- 1(y ) 1 < 3/ 4 l'intervalle de
() ( Pn-1 (») y
R defini par:
J(E)
X E'n
83
quel que soi t reel
point de
tels que, quel que soi t
dans
Y
o
de Yo appartienne a I
A , il existe un voisinage ouvert
D'apres l'appendice, il existe un recouvrement ouvert, localement fini de des ouverts
tels que :
et
0'.
i
Y E 0i
si
0'
"X.. (i E IN)
Soi t
indice
i
Posons
I;n(Y)
Chaque
Iy
alors
nous choisissons un reel
t.
par
A
a
ce recouvrement. Pour chaque
tel que
etant convexe l'application
B 1e ferme de
y
0' cO j Y
une partition de 1 'uni te subo rdonnoe
D'autre part, soit B
no! ,j ¢
J
et un
A est llapp1ication cherchee
definie sur
A tel que y EB
quel que sait
ly ; yEA
o E Iy En chaisissant le
t.
= 0
0i
,j 0 , on peut construire l'application
si
en dehors d'un ouvert en dehors de
par les ouverts
C :
Bc
assez fin et en posant I;n
de sorte que
C c C c A . Nous pouvons done prolonger
I;n
o
I;n
0
par
A • On verifie que l'application ainsi pro1ongee est de c1asse
00
et
C
est l'application cherchee.
Fin de la Demonstration Posons
f
=
lim(f + k ) n-+oo
n
1e recouvrement par 1es
U
n
etant localement fini la suite
au voisinage de tout point et l'applicatian D'apres la condition
sur
k
n
et
A • n'
f
k
n
se stabilise
est bien definie, et de classe
00
C
84
v
Done
1u
••• u v
n
::J r-1(zf) n-1
La restriction de
a chacun
f
des
V.
est propre.
3.
r(x)
Sur
f(x) +
+ k. (x) 3.
k . (V. ) 3.
3.
est compact, done la restriction de
On en deduit que
a v.3.
f
est pro pre.
fest propre.
If(X)-f(x)!
sup nEf'!
Ik
n
(x)
I
sup 6(f(x)) nEf'! D'apres la condition (iii). L'application
fest l'application cherchee.
Fin de la demonstration du theoreme 1. Soi t Soi t
f
une
de
L(.ljaf1pJ..Lca
une application continue de
dans
R+.
le lemme 4, il existe une application propre
D'apres
!f(x) - r(x)!
Appliquant eucceae i.venren t les lemmes 2 k
F
M dans F.
f
telle que
< 6(f(x)) et 3 en determine une application compacte
telle que : et telle que
-
f + k
soit une immersion bijective. f
+ k
est une application propre.
La meme demonstration que celle faite en dimension finie montre que une immersion bijective propre est un plongement.
85
f + k = j
Posons
j
est Ie plongement cherche.
Corollaire du theoreme 1.
M une variete etalee de classe COO modelee sur E, il existe un
Soit
diffeomorphisme etale de et de base un ouvert
Q
sur l'espace total d'un fibre etale de fibre
Mx E
E
E.
de
Demonstration du corollaire. Soient dans
x
E
done
a
un L(J)
j
E x E
plongement de
Ie fibre normal du plongement1j
a un
et
voisinage ouvert
Soit
.. (M)
n:
Ie fibre tangent
aM.
La pro j ec tdon canonique
.. (M))
Soit V(M) etant
Q un voisinage tubulaire de
de la section nulle de
La restriction
E x E est Ie fibre sur M d'espace total
V(M),
a
j(M)
du fibre tan-
M x E.
V(M) .... M •
Ie fibre image reciproque par
diffeomorphe
a
du fibre tangent
Q. Nous pouvons considerer
.. (M))
aM.
comme fibre sur
Q •
Soi t
la projection
1t'
u
dans
(1)
n(u)
n'(v)} •
nous pouvons definir l'apjJlication
de
Mx E • (jl(u,v)
On verifie que
M
E (M),v E .. (M)
D'apres l'egalite n* (.. (M))
M
d'apres Ie chapitre IV corollaire 2.
V(M) SoH
gent
V(M)
Q est diffeomorphe
a
dans
E
E •
Soit j(M).
un pl.ongeruen t de
J
(jl
=u
+ v
est un diffeomorphisme etale
n* (.. (M))
est Ie fibre cherche.
86
Theoreme 2.
X un ouvert de
Soit sur
E,h
une
F, M une variete etalee de classe
L(J) application de
R+ , il existe un
dans
)VI
L(J) plongement ferme de
< r(h(x))
Ih(X) - h(x)1
C= modelee
X et
rune application de
h
)VI
de
dans
X dans
X tel que :
,
Addend.um, Si
est un voisinage ouvert d'un sous-ensemble ferme
Q
1
restriction de
a un
h
voisinage de
h(X)Eh(Q1)
si
alors
2)
et (h(;) -h(M))f") h(Q1) h
a
egal
est un
)VI
et si la
L(J)plongement, tel que
x EQ 1
1)
On peut choisir
Q 1
G de
¢ h
G,
sur
Demonstration, Sans 1 I addendum, Ie theoreme 2
est une consequence directe des
2,3 et
4. Deincn trons l' addendum
Soient
et
02
C
tel que
G dans
deux voisinages de
02
Q1
considerons un recouvrement de
et par des ouverts
M par l'ouvert
tels que
II 6xist0 une application
r
de
les demonstrations des lernmes 2,3,4 et les ouverts la fonction que :
U. h
(i E N)
(r < r)
Q dans
telle que si nous reprenons
en utilisant Ie recouvrement de
e± en supposant,
n'est pas rnodifiee sur
Q
1
a chaque
M par
Q
1
etape de la demonstration que
' l'application
h
construite telle
87
est l'application cherchee. Determinons
n
r.
p de )( dans lR+
existe une application 10
si
)
Y
p(x)
20)
X)
0
R sur R.
cp'(e) > k
tel que
y(e)
eE:R
Nous pouvons Construire cp
y
de sorte que
etant connue, nous choisissons
y
1 + k( 1 - M)
Dans ces conditions, Done
>0
M soit arbitrairernent proche de
o
0
de sorte que:
>0
\,t
est un diffeomorphisme etale de 'l' = id
1
en dehors de
est un diffeomorphisme. N. On verifie Q
(dans ce cas
que
= 0)
90
et
(1;,1 ,1 )
est l'isotopie cherchee.
Theoreme 4. Soit
J
plongement La.nea'i.r-e d'un espace de Hilbert
F tel que
de Hilbert
L(J)
un
J(E)
E
soit de co dimension infinie. Soient
plongements homotopes d'une variete etalee 11 existe une isoto pie
q:,
de
F'
M modelee sur
,etalee, telle que
y
dans jo
un espace
et
j1
E dans
deux
F.
quel que soit
x
dans
M , on ait :
Demonstration du theoreme 4. utilisant le fait que la codimension de
jo(M)
et de
j1(M)
nous allons montrer que nous pouvons nous ramener grace au theoreme 2
est infinie,
a une
situation
dans laquelle nous appliquons le theoreme 3.
Lemme 1. II
existe une isoto pie etalee
de
N
\]1'
N x [0,2] - N x [0,2])
telle que soit une sous-variete de et de SoH
Q
o
N
disjointe d'un voisinage tubulaire de
j1(M)
un voisinage tubulaire de
j (M) o
dans
N· a pj.Ld quarrt l' addendum du
theoreme de Bessaga (chapitre IV., theoreme 1), dans chaque fibre de construisons uhe isoto pie \]1
o
o
de
N
o : N x [0,1] - N x [0,1]
'f
o
no US
telle que
(N,1) = (N - j (M),1) • 0
On verifie que
(
'f
Q
la construction de
2) •
ne rencontre pas un voisinage tubulaire de o
est la meme que celIe faite au chapitre
jo(M)
IV, corollaire
De meme
de
construisons une isotopie
ilOUS
-
La composee de
j
o
(M))
N - j (M) o
[1,2] - (N -
x
j
0
(M))
N x [0,2J - N X [0,2J
est une isotopie
et de
a
telle que la restriction de
N X 101
[1,2]
X
est l'identite et,
Posons est l'isotopie cherchee.
Lemme 2. Les hypotheses etant celles du theoreme 3 , nous supposons en outre existe un voisinage tubulaire plongement M X \0
I
j
,
MX J - e
co5:ncide avec
Qe
j (11)
1 +
e:[
disjoint tie
0
dans
N
et la restriction de
jo
j 1 (r1)
.
11 existe
, il
L(3)
tel que la restriction de j
a
M X (1)
j
un
a
coincide avec
j1
Demonstration du lermlle 2. jo
et
application
j1 f
:
etant deux plongements homotopes disjoints, il existe une
M X [0,1] - F
11 existe deux ouverts Q
o
:::l
j
0
I) dont
dans
Q. l
o
f!j\lx\ol=j o
telle que Q 1
tels que
¢ •
(M)
II existe une application M x (i
et
Q
L(J)
f
la restriction
i
de
a un
Mx R
dans
voisinage de
F / qui coincide avec M x Ii
I
sur
est un plongement f er'me
.
92
construction de Soit (i
f
cr
:
(i
U.
un recouvrement ouvert finiement etoile de co
une partition de l'unite de classe
{I}
une suite d'entiers k(U
f o (t,x) = f(x)
Posons
qui lui cst subordonnee. II existe
C
e-
telle que si nous posons
i
soit contenu dans un sous-espace supplementaire de
i)
On verifie que
f
M
f(U
i).
+ tk(x) •
est l'application cherchee.
o
f
On construit de meme
• Considerons un recouvrement de l'intervalle
1
]-E,
1 +
3 ouverts
par
Ao =] -
+
E ,
a ce
une partition de l'unite subordonnee
Soit Posons
a.(t)
r(x,t) =
E,
1 -
E [
1
+ E[
recQuvrement.
f.(x,t) •
(f 2 (x , t ) = f(x,t) f e s t une f
a
application de
L(J)
un voisinage de
r(M XJl-E , 1 + E[) • plongement de
ji
sur
M
x
lo,1}
Mx
11 x
]-E ,
1
+
E[ dans
F et
la restriction de
est un plongement ferme qui ne
Nous pouvons appliquer
J-E ,
1 +
E[
dans
F
a f
Ie theoreme
qui cotncide avec
J. o
par
2•
II existe un
sur
Mx {O}
et
M x {1} •
Fin de la demonstration du theoreme 4. Appliquant Ie lemme 1, nous construisons d'abord une isotopie quant Ie lemme 2 isoto pie
W"
Posons
= W"
et Ie theoreme 3
de
F
0
':fI'
telle que :
est l'isotopie cherchee.
W' ,. Appli-
d'isotopie de Hirsch, nous construisons une
E[
CHAPITRE VIII.
THEOREME DE STABILITE
Ce thaoreme est un des theoremes fondamentaux demontres dans ce cours. La demonstration est inspiree de celles de
et
[3]
faites dans le cas ou la
variete est un ouvert d'un espace de Banach.
E designera un espace de Hilbert muni d'une base orthonor-
Dans tout ce chapitre, male
e
, ••• , en •.. Soient
1
En
En
l'espace engendre par les vecteurs n
respectivement
1t
tels que
l'espace engendre par les vecteurs
la projection orthogonale sur
tels que
e.
l.
E
n
(i
>n)
•
Soit
(respectivement sur
Theoreme de stabilite Soit
T un isolliorphisme lineaire
E. II existe une
modelee sur
L(T)
E x E
E • Soit
diffeolllorphisme
M une variete etalee
IF: M x E
M•
I. PRINCIPES GENERAUX DE LA DEMONSTRATION
1) Suivant finie
M
n
a) b)
de M
n
U
[6] , nous construisons une famille de sous-varietes de dimension
M
(Mn
est de dimension
eM
nEt!
n+1
M
n
est dense dans
M •
n)
telles que :
94 En raffinant un peu la demonstration de
n
[0;], nous construisons pour tout entier
un voisinage tubulaire ferme D d'un compact n
de
M n
• Les
verifient les pro-
D
n
prietes suivantes
\J
D
nCIN n
M•
2 0 ) II existe pour tout
n
un
D n
L(T)
diffeomorphisme
¢n
xE-+D n
En appliquant Ie theoreme d'isotopie des plongements et Ie theoreme d'isotopie des de maniere
voisinages tubulaires, nous modifions l'application L(T)
di.f'f'ecmor pn i sme
tel que Le
CPn
D
n
L'application
Soit
de sous-varietes de a) b)
n
est 1 'inclusion de
D
n
dans
Dn+ 1 •
sera l'application cherohee.
II. CONSTRUCTION DES TUBES Proposition 1.
obtenir un
diagrarnme suivant soit commutatif pour tout n:
i
1
a
D
u
M une variete etalee modelee M,
M (n E IN)
t elles que :
n
est de dimension
U
1"1 n
M n
est dense dans
]V] •
E. II existe une famille
95
Demonstration de la proposition 1. Ie cnapitre III il existe une
D'
Ie theoreme de transversalite de Smale (Chapitre III, corollaire 3),
il existe un element
de
l' application
soit transversale a Posons
f1
tel que
E
definie par :
En
n EN.
quel que soit
M
n
Les proprietes
a)
et
Verification de la propriete Soit
X
o
un point de
finie, eontenant
x
o
II existe done un ouvert 00
E, de elasse Soit
F
l
b)
sont verifiees trivialement.
c)
M. II existe une sous-variete
et un voisinage
tielle de la restriction de
de
f:M-+E
D'
C
n
faN
Q' c Q
Q Q
tel que
de
dans
M de eodiroension
tels que la differen-
soi t injective en tout f 1 (N (\ QI) = N1
po i.n t
de
N () Q ,
soi t une soua-va r.i e t e
et de eodimension finie.
Ie sous-espaee affine de
E
tangent a
N
done transversal a teut
En
pour
n
F
l
o
= ya
• Sans
1
Done quel que so it Ie voisinage Ouvert
Done que L que soi t l' ouvert
f (x )
assez grand.
est dense dans
N tel que
en
l
est de eodimension finie,
perte de generali t.e , nous pouvons suk'poser
entier
N de
dans
de
E ,
il existe un
ne soit pas vide. Q"
con t enan t
il existe un entier
Nil
tel que
ne soit pas vide. 1e raisonnement etant valable que I que soi t Le point dans
x
a
U M nEW n
est dense
M.
Nous remarqucns que les sous-varietes
M
n
ne sont en general pas eompaetes.
96
Proposi tion 2. II existe sur
M un propagateur
s
que llapplication exponentielle exp associee
a) Dans une carte locale
Wi)
et un atlas
a
s
Wi)
(i
tels
verifie les proprietes suivantes
llapplication
exp
est de la forme
I
exp(x,v) = (x, x + v + Yi (x,v» ou
llimage de
Yi
est contenue dans un sous-espace de dimension finie
ne dependant que de
En(w.)
w.
b) Les sous-varietes
sont totalement geodesiques. Nous poserons
Demonstration Le=e 1.
M un atlas
II existe sur
w.
(i) Les etoile de
(i
N)
(W.,
verifiant les proprietes suivantes :
forment un recouvrement ouvert ddnombrable finiement
M •
(ii)
et Image de
est contenue dans un sous-espace
(iii)
f
est contenue dans n
n
o,a )
(v) La restrictioL de (i)
a (v)
ne de pendant que de '\iIj.
-1
0
et llimage de (iv) Soit
En(W.) a
et
f
z
a. w.a,
sera dit fortement etale.
un element de
E •
est pro pre • Un atlas verifiant les proprietes
97
Demonstration de l'existence d'un atlas fortement etale Quel que soit tangente
a
existe
U x
versale
a
f
en
x
x
il existe un en tier
E
En effet,
x 0
que pour tout
0;
x
n
Done
x
soit trans-
U
x
(ul' x
une carte locale (iii)
et (iv)
U
f)(x)
est une application lineaire surjective
x
U· c x
C
U) x
telle
soient verifiee.
etant choisis posons
m == n
et une carte
x
Ux -
x
E _ Em •
x
telle
x
0
C
E • m est done verifiee.
>m x
(U ) n (z + E ) == CPx x n
0
(car les deux sous-espaces ont merne projection sur
Nous pouvons extraire du recouvrement par les ouverts denombrable par des ouverts tes
• Done i l
Y E 'P (U )
La propriete (iii) Si
>
et
Done il existe un ouvert
et Image
dans
y
n
n
que dans cette carte les proprietes
'It
pour tout
tel que quel que so it
x
II existe au voisinage du point
m
tel que l'application lineaire
x
soit transversale a-
T f x
voisinage de
n
(i), (iii)
(Vi)
(iv), (v) • Soit
tel que l'atlas
(w.) J
(j
En
1t(Z».
un recouvrement plus fin ' Vi)
verifie les pro pri.c--
un reoouvrement plus fin verifiant
la condi t i on : quel que soit
j , i1 existe un entier
i(j)
tel que
w.J n
W.! J
1= ¢ en-
98
traine
W.,cv.(.) J
f ¢
W n W j j,
Supposons
W j
Wj l
J
l
n
W. , J
Done
c Vi(j)
(1d + a.) J
et
n.
J
sont majores par
nj l
If'j = (10 + ex.,) J
0
If'j
La pr-o pr i e t e
,le diagraoone suivant est eommutatif
(ii)
-1
0
0
a. c E
Image
a
n.
J
j
J
1
cE
nl'
n(vi(j))
If' '. J
1d + a' l - a.
If'jl
Image
J
J
0
If'j
0
-1
If'jl
est done verifiee pour l'atlas
(If'j
, W) j
.
Fin de la d6monstra tion de la 'Jroposi tion 2. Soit
une vartition de l'unite subordonnee au reeouvrement
fli
par les ouverts
sur
W. l
eonsiderons le propagateur trivial
s .•
Po s oris
l
D'apres les calculs faits au chapitre1fet la Jropriete ment etales la propriete
b)
exp(x,v)
au
Image
est verifiee
= (x,x
dans la carte
(ii) des atlas forte-
,.(W.) J
J
+ v + y. (x,v)) l
Yi c En(W.) l
si
(v + y.(x,v)) E E W. ) l n(
v E
DI a pr-ss les proprietes
.) l
l
(iii)
et (iv)
des atlas fortement etales, nous en
99
deduisons que si une geodesique joint 2 points
xl ), de
et
le
M
neW. ) J.
vecteur
v
correspondant (tel que (exu(x ,v) = • 0
est situe dans
E
n(W,)
done
J.
tout le segment de geodesique joignant
Construction, a l'aide du propagateur
x
s
et
o
est situe dans
x
Mn(W. ) J.
d'une famille de voisinages tubulaires de
1e=e 2.
11 existe uns application fibres S
restriction de
n
du plongement de
x En
SaM
n
S: M x E
TM
telle que l'application
soit une trivialisation de
V(M) n
fibre normal
M.
dans
Demonstration. Considerons l'application
a
Wi
: Wi x E
J.
aM,
du fibre tangent
est la restriction
TM/ W.
definie par :
S.(x,v) J.
est l'application tangente
Soit ouverts Posons
Wi)' S(x,v) = Z
SoH Dans la carte
W.
IJ.. (x)
S. (x,v)
J.
J.
un ouvert d'une carte tel que
J
(W
j
q>j )
Posons (I). o S(x,v)
E-VC). J.
une partition de l'unite subordonnee au recouvrement par les
iElN
J
a 1 'application
exprimons
T q>j
(1)/ z
J.
..
TW. J
'application q>.(W.) x E J
(x) (1)-:-1 (q>. (x), v)) J.
J.
\'1. oM n J
J
S •
1=
¢.
100
a l'ensemble
La sommation est etendue E.
J
\l?
J
0
S(x,v) = E iEE
d'indice I;.] J
l
j
v + p. (x)(v)) J
Pj
ou Image
C
Done la restriction
En(W.) J
SaM x En n n
est un fibre transverse
a
de
S est injective et l'image de
M x n
• Le lemme en resulte :
T
posons
n
est un diffeomorphisme d'un voisinage de la section nulle de
T
n
sur un voisinage de
M n
dans
M•
Proposi tion 3. II existe une application continue
quel que soit
n
r
la restriction
morphisme sur un voisinage de
M
n
dans
a
telle que
M (x) En(r) n
de
T
n
est un diffeo-
M •
Demonstra t i on, SoH
une carte, d'apres 1e lemme 2
dans cette carte l'application
ou
l'image de
'rn
et l'expression de
oJ
exp,
est de 1a forme
est contenue dans le sous-espace de dimension finie
(w.) l
D'autre part
D -r. (x,O) x
l
de points
Raisonnons par l'absurde et supposons qu'il existe une suite de
et une suite d'entiers
(w.
Plagons nous dans une carte points de Soit
Pour 2 E.
1.
J
J
M et leur image par
m (lim m. = x:) telle que i
l
l
au voisinage de dans
x. Nous identifions les
E.
la distance (mesuree dans
E.
i-=
a
de
E
m.
)
l
assez grand, i l existe un point
N.
J.
et tel que le segment
est assez grand
'Yi)
Xi ' Y ' x i
x. l
de
tel que
E
m.
. Si lP/ W j ) J.
soit contenu dans
sont situes dans un ouvert
D
d(y. ,x. )< J. l
l'indice
du recouvrement
u
i
de-
fini precedemment.
m.
Or
V.
1.
a)
lv.l 1.
=
r(x.)j2 J. appartient au segment (x., Y.) 1.
1.
de
E
1.
tel que
103
LYi
m.
E
l
U
@x
n lN
l
Posons
l
E m. a
+
lim i
-'.!'
co
E. l
.
= 0
z. = lim l i ....
= x 00
.
Tn
1:. l
(x. , v.) l
et Image
l
i C En(W.) •
1:
J
J
l
a pour limite
nn(x)
n (z.)
n
n (x )
n
l
lim i->oo
n
o
lim
De la suite
(xil
Iv.1 =lim
li->""
etant fortement continue
It
nous pouvons extraire une suite
(xi l p
x
M
n = n(W.) • nn(z.)
Done
lim i-.,.oo
l
D'apres l'expression de
est dense dans
n
Done
x.
z. = x. +
M
o r(x. ) l
converge vers
r(x) 0
P
lim
r(x.)
p .... oo
D'ou une contradiction.
l
P
>0 O.
•
convergent vers un point
104 corollaire.
o
u = U n nEW
U' n
M
•
Proposi tion 5. II existe une suite
de voisinages tubulaires d'un ferme de
D
n
telle
M n
que
U D
et
M
nEW n
Lemme 3. II existe une application quel que soit
p
de
dans
M
R+
telle que
n
Demonstration du lemme 3.
nNn
D'apres la proposition 4 , Done il existe pour tout
n
U
contient un voisinage ouvert de
p
une application continue
de
M n
dans
lR+
M n
telle
que :
T (M (X) En(p )) c
n
Montrons que les applications
Pn
n
n
n
p de
la meme application continue
x
reel
Px
x
>0
et de rayon
p
peuvent etre choisies COWlle
dans
une boule de centre 2a
x
Ie voisinage de
x
et de rayon
telle que la boule
soit contenue dans
x
tel que pour tout
n
induites par
R+.
M ,soit
etant un point donne de
proposition 3 • Soit de centre
M
U
Q ' x
ax
defini
par la
Montrons qu'il existe un
T ((M f'Q') x En(p)) cQ nnx x x
• (Si
M 0Q' = ¢ nx
la condition est automatiquement verifiee). En effet, supposons que
Px n'existe pas, alors il existerait une suite
105
d'entiers
tendant vers l'infini, une suite de points
et une suite n E P telloo que
°,
de reels positifs tendant vers
d(T
n
(x p
,v), x) > 2
p
{x
p
I
dans
vecteurs
et
p
Plagons nous dans une carte locale ce que l'on peut toujours supposer si px
T (x , v ) n p p p
+ v p + ". (x p , vp)
Or
°
D".(x,O) x (x ,0) p
0
(x ,v ) p p
lim
-t .
lim
Iv p I
p-+co
p-+co
°
d(T (x , v ), x ) n p p p
et lim £p P -+ co
a ,
r
soit 1
E • II existe un diffeomorphisme etale
...
S r'
se de celui donne par la pDojection stereographique diffeomorphisme de Bessaga dehors de la boule Douady B r
-+
B r
E -
de rayon
r
de
{ol
-->
E.
rons Ie diffeomorphisme
1
... S , - {x r 0
Soit
est Ie compc--
d
r
I) • Soit
soit l'identite en
tel que
E
(sri
r'
et du diffeomorphisme inverE
Ie diffeomorphisme etale de soit l'identite. Conside-
tel que la restriction de
E
la sphere de rayon
sr': E ... SrI
S - {x I r' 0
se d'un diffeomorphisme de
SrI
xE-B
r
compose des diffeomorphismes sui-
vants : -1
{jlr
B x E r
xid
-
E
1
X
R+
X
(E -
1 E x E
E-
X
{o}) x
E ... SrI X R+ x E
R+
Dans cette suite Ie diffeomorphisme de
E - {a}
sur
les coordonnees polaires. L'image par ce diffeomorphisme de SrI x ]0,1] •
Nous verifions, d'autre part que
'(;r,r ,(B r x E)
'(;
r,r I (B r
I
x E)
= Br = Br ,
•
est celui donne par Br , -
{ol
est
un
111
Posons
est un point de
{o} •
Soient
(po,t
les eoor-
o)
+ Sr' X IR •
Yo suivant
donnees polaires de
E -
Nous pouvons choisir Ie diffeomorphisme
sr' de sorte que
sr'(Yo)
o (0 origine
o• on verifie que
" r,r ,(0,0) est un
"r,r'
L( T1)
O.
d i f f eomcr-phi eme, done un
L( T)
D'apres Ie chapitre IV , addendum du theoreme 1 , differentielle en
de
0
d
d.Lf'f'eomo r-phi sme,
est isotope a l'identite, la
(0,0)
etant l'identite, la differentielle en
r
et
"r,r' est isotope a T : E x E - E d'un point rex)
de
x
M n n
K n
n
n
n
est
Dans la fibre de
de
Brex) X E ,
n
T
"rex),r' (x)
,
ou
M f\
n
Bn
K
T1
X
id
et la fibre au-des sus
n
est la boule de rayon
rex)
x, nous pouvons done appliquer un diffeomcrphisme
construit a partir de
"r(x) ,r' (x )
est fibre sur
x E
D
de
Tn En x E - E , comme l'est
est un
,r'
a partir de
diffeomorphisme de
dans
(0,0)
L'image de
par ce diffeomorphisme est
°
et la differentielle
en
(0,0)
de ce diffeomorphisme est isotope a
r
et
r'
etant deux applications de elasse
COO
de
K II
n
M
n
dans
tR+ , nous
definissons ainsi un diffeomorphisme
n
(D x E , D'n x E) - (Dn
rjJn La restriction de
rjJ (M n K ) X n n n
lo}
morphisme de paires. La restriction point de
M
n
x
lo}
est homo tope
a
est l'identite.
a la Tn.
rjJn
est
done un
fibre de la differentielle de
L(T) diffeoen tout
112
Fin de la demonstration de 1a proposition 6. Posons
fjlo '"
pour
fjl
p
'"
p
1.1
construisons Soit
en tier
P$ n
1
te1les que si nous posons :
9)p
, les diagrarrunes
4Jp
0
Wn+ 1
y
est supposons ccns t.ru i te une suite d'isotopies etalees
4JO
pour
1
p
n
soient commut.a t.i.f s ,
0
j n -- ," 'l'n+1
(i n
0
X
id)
est une application de
r
soit corrunutatif.
inX,:n
m-
0
T
D n
1
n
dans
te11e que Ie diagrarrune suivant
Dn+ 1xE
e t an t isotope
La restriction arestriction de M
n
n
K
n
isotopie
a-
(M
jn
dans
est isotope a-
n
a-
Dn +1
qp+1
de
n
K )
n
M
.
n
n
x lo} K
n
D'
"
n
est I' identi teo Done 1a
4Jn + 1
a-
M n K n
a
M
n
n K
n
i
n
de
i l existe une
de
L(T)
wn+1 o jn 1
n
D
n
dans
definissent deux voisinages tubulaires de tangent a-
,
theoreme 2,
telle que la restriction
sont deux p10ngements de
la projection du dans
et de
n
est homotope a- l'inclusion naturelle
avec 1a restriction de
i
4Jn
Le chapi tre VII
D'
Dn + 1
de
i
M
n
D + • Leurs restrictions n 1
n
dans
K
n
p
D + • Soi t n 1
M sur 1e fibre normal du plongement de
MnK n
n
M. L'application
p
0
T(",n+1 "'1
0
J") n
est isotope a-
p
0
Tj
n
qui est isotope a-
113
p
0
n+
1
0
(i
i
n
x id)
0
de
qui est elle-meme isotope
n
telle que les restrictions
co5:ncident.
Posons
On verifie de
n+1
n+1 W
d'apres la defini-
0
D1apres le theoreme 2 du chapitre 6 , il existe une isoto-
et de
tion de pie
n
= '"
""n+1
0 '"
est llisotopie cherchee.
a
D' n
de
-n+1 \P 1
0
""n+1 "'1
0
. In
et de
THEOREME DE MAZUR ET CLASSIFICATION DES STRUCTURES DE FREDHOLM SUR TINE VARIETE HILBERTIENNE
Dans ce chapitre, nous rassemblons les differents resultats demontres au cours de ces exposes pour obtenir Ie theoreme de classification annonce dans l'introduction.
1. THEOREME DE lI'LAZUR
Dans tout ce paragraphe,
designera un espace de Hilbert separable,
E
N deux varietes de Fredholm separables modelees sur E, de classe
M et
00
C
Definition. Soit
f
un morphisme de classe
00
C
de
M
dans
N , qui soit une equivalence
d'homotopie; fest une equivalence d'homotopie tangentielle si l'image reciproque par
a
f
du fibre tangent
a N I*(TN)
est un fibre isomorphe comme
(3'1 (E) o
fibre
TM.
Theoreme 1.(de Mazur). Scient
M et
tangentielle de
a un
N deux varietes de Fredholm) f
M dans
N
f
diffeomorphisme de Fredholm
x idE f
1
de
une equivalence d'homotopie
est homotope, par une homotopie de Fredholm, MX E
dans
NXE •
115
Demonstration. D'apres le chapitre V , corollaire du theoreme j, il existe deux fibres de
'i. et
Fredholm d'espaces totals Mx E
tels que
-:f.
Fosons
f
j1
Soient
et
j
Q
2
ouverts de
a
un plongement de
V(M) et
etant isomorphe
E, et
,t:(. •
a
o
Considerons la construction de Soit
Q
soit diffeomorphe, par un diffeomor¥hisme de Fredholm
soit diffeomorphe par
NxE
de bases respectives
E
un plongement de
j2
les fibres normaux respectifs de
yeN)
a
M dans
et
TM ,
(r x Ld )
Par l'application exponentielle,
et
respectivement. Nous appelerons encore
f
f
0
de
V(M) dans
sont diffeomorphes
yeN)
l'application de
o
E • ftl«(TN)
et
j1
induit une application
N dans
sur
yeN). et
Q
2
deduite
de (f X Ld ); Les diagrammes suivants sont commutatifs f
M
--0--->
f
M
* njTM
n*
2
n
* 1
TN:
1 1
f
fxid
1
N X E
(f*,f) _ _0,,-->-,
1
Tit ® V(N)
f' : o
telle que les diagrammes suivants scient commutatifs.
fl
Q
E
TM Ef) V(M)
N
Nous en deduisons une application
X
0
fl n;(TN)
n7(TM)
1
1
TMeV(M)
Q
2
0
(f*,f o)
n;(TN)
1
TN (i)V(N)
Les fleches verticales de chacun des deux diagramllles de droite etant des isomorphismes naturels dont les composes sont
et
respectivement, nous en deduisons que :
116 fl
f
o
0
Le diagramme suivant est eommutatif f
1t
1
1
1
-:fc
0
1 1t'
2
f
0
, °2
°1
et
f
sont des equivalences d'homotopie tangentielles. On verifie que
o
est un fibre de Fredholm isomorphe
a un
est homotope
a
1
Supposons demontre que
f
o
X id
,.J
diffeomorphisme de Fredholm
f
est un fibre de Fredholm isomorphe
a
,J
f*($.x E)
.
de
1
(fo x
dans
01 x E
done isomorphe
id)*(ofx E)
a'tXE. 11 existe un homotope (id N
N
X
x
a
T)-1
E
de Fredholm f
o
£1
0
homo tope
x id • Soit 0
a
(id
M
(id
f
1
de
lineaire de
E
dans
est un diffeomorphisme de Fredholm de
x T)-1
0
(f
x
X
0
idE x T
J
a
E. Dans ce cas, les fibres tangents
M et
E
,fibre,
E x E ,
MX E
done homotope
11 suffit done de demontrer le theoreme de Mazur dans le cas ou ouverts de
':ft x
dans
E
T un
x T)
N
,..J
M et
sur
a
f
N sont deux
N sont deux
GL (E) fic
bres triviaux. Nous demontrons Ie lemme suivant
Lemme 1. Soient
M et
N deux varietes etalees de classe
que les fibres tangents
a
M et
equivalence d'homotopie etalee de
a un
diffeomorphisme etale de
COO
modelees sur
E , telle;
N soient deux fibres etales triviaux. Soit M dans
Mx E
dans
N. L'application NX E
situee dans l'ensemble des morphismes etales de
f X id
f
une
est homotope
par une homotopie dont l'image est
Mx E
dans
NXE •
117
Demonstration du lemme 1.
[14] dans le cas des varietes
Cette cemonstration, in:spiLre,e de celIe de Mazur
de dimension finie, a ete pour la premiere fois donnee dans que
TM
Le s
et
TN
etant deux fibres triviaux, TM
f*(TN)
sont deux fibres eta-
isomorphes. Soit
g
un inverse homotopique de
Soit
S
l'inclusion lineaire de
f.
E dans
E x E
D'apres le chapitre V , theoreme 1, i l existe deux
k
et
[2]. Nous remarquons
de
M et
telle que
1(S)-plongements fermes
a l' application
gements, quotient de deux fibres etales triviaux est trivial. et au
pouvons done etendre Mx E
Ex E
contenant
SoH
U(n)
j(M(X) E(2 - 1)) n
V(n)
k(N(X) E(2 - 1)) n
U(n)
U
j(M(X) E(2))
V
k(N(X) E(2))
et
theoreme
et N x B
k
1
0
,k
fest une application de 0
fest homotope a un
M dans
1(J)
peut s'etewire en un diffeomorphisme etale Mx E
sur un voisinage tubulaire de
avec un diffeomorphisme de Douady plongement 3tale de meme, utilisant
U(1)
U(2)
Mx
lo}
• Or la restriction de
G
1
G
1
en deux
k
et
k(N)
f
1
de
M x {O}
est homotope a
0
F
F 1
1
G
1
k
F 0
de
defini deux plongements de
as M x
lo}
f
1
dans
V(1). quitte a composer
F11M x {o}
0
res pec-
V(1);
M dans
source, nous pouvons supposer que et
de
et
D'apres Ie chapitre V
d'un voisinage de
dans
1
V(2)
1
(M}
g, hous pouvons construire un pillongement etale
V(2) • 1a restriction a dans
dans
F
j
V(1)
plongement
f (M)
a la
j
respectivement sur deux ouverts de
sont deux voisinages tubulaires f'a rmee de
tivement.
et
j
E x E • 1e fibre normal de chacun de ces plon-
N respectivement dans
d i.f'f eomor-phi smae etales de
[o] •
E x
F
1
1
est un
f • De
V(1)
dans
M x {O}
est homotope ago f
0
j,
118
done homotope pie
de
0
G 1
dans
a
• DeUx plongements homotopes etant isotopes, il existe une isoto-
j
U(Z)
telle que
F1(U(1»
0
et
U(Z).
G
Par construction de
et de
1
F
1
l'application qui
a
tout point de
associe la differentielle Ie long de la fib re en ce point de
a la
MX {OJ
sont deux voisinages tubulaires fermes de
U(1)
(g x id)
differentie11e de
une isoto pie
de
0
(f x id), done homo tope
{o}
G o F > est homotope 1 1
a l'identite. n '"2
tel1e que 1a restriction de
U(2)
M X
0
2 1 0 G1
0
F
1
existe
a
U(1)
soit l'identite. Fosons Fosons En apv1iquant Ie merne procede pour un indice suite de plongements ouverts
F n
V(n)
G
n
o F'" n
Identite sur Identite sur
Sur Done
U(n)
'" F n
De meme
et rJ
G
n
,.J
•
et
F
n
oj
Fn+1 et
'"
V(n) U(n + 1)
U(n) • V(n) •
ont meme inverse, coincident sur
.J
Gn+ 1
Nous pouvons done poser
"
" F
co
Gcc
quelconque, nous construisons une
,oJ
U(n)---.
tels que
n
sur
= lim rr-ee
=
lim n....oo
U(n) V(n) tJ
F
n
,.J
G n
a savoir
rJ
G n
119
est un diffeomorphisme etale
U dans
est un diffeomorphisme etale de G
co
0
F
co
V dans
et
V diffeomorphe
a vx
U homo tope
a
a
f x id • g x id.
;: Id
v
a l'identite
Par un diffeomorphisIDe de Douady isotope Mx E
V homotope
Ie lemme 1
E
a
U etant diffeomorphe
est demontre.
II. THEOREME DE CLASSIFICATION DES STRUCTURES
Le theoreIDe de stabilite du ohapitre VIII
et Ie theoreme de Mazur ont pour
oonsequenoe immediate Ie theoreme suivant Theoreme 2. Soient
M et
modelees sur
N deux varietes de classe
E ,soit
fest homotope
a un
f
munies d'une structure etalee,
une equivalence d'homotopie tangentielle de
diffeomorphisme
f
1
de
M dans
M dans
N,
N.
Demonstration. Utilisant les diffeomorphismes et
de
M dans
de
N dans
MX E Nx E ,
nous posons f
de f
o
Mx E x id
Soit
f
f
o
dans
o
est une equivalence d'homotopie tangentielle
Nx E •
est homotope
a un
diffeomorphisme
T un isomorphisme Li.nea Lre de
E dans
est un diffeomorphisme de M X E dans 1 (f o x id) 0 (id x > done homo tope a f o
F
de
Mx E x E
dans
Nx E x E •
E x E • Posons
NXE
homotope
a
(id x T)-1
0
120
-1
0 f
1
0
est un diffeomorphisme de
M dans
N homotope
a
f.
APPENDICE
Dans cet appendice, nous donnons deux propositions sur les recouvrements d'espaces paracompacts separables qui ont ete utilisees dans de nombreuses demonstrations.
Proposition 1. Soit
X un espace separable, metrisable. Quel que soit le recouvrement ouvert de
X par, des ouverts
B)
U
a
(a
A) ,il existe un recouvrement ouvert plus
tel que, quel que soit
l'ensemble des indices
i
¢
tels que
so it fini • (Nous avons appele un tel recouvrement finiement etoile).
Demonstration. Soit dans
K
K
=
, d'apres le theoreme d'Urysohn.
existe une suite compact et n
1
le cube compact de Hilbert. 11 existe un plongement
IN
, ••• , n
G
n
d'ouverts de n
X
est un espace compact separable. 11
K
Done pour tout
G C G + n n 1
K
,
U G = ql(X) Gn est n N n il existe une famille finie d'indices
tels que
tels que
q
X ('\ cp-1 (G ) n
Posons
IN)
(n
ql de
V
C
(U u n
1
n.
1
?-Y'
On verifie facilement que l'ensembleYV
n.
est 1'ensemble cherchee.
1
Proposi tion 2. Soit
X un espace paracompact separable, metrisable. Soit
couvrement ouvert de
U
n
(n
IN)
un re-
X localement fini. 11 existe un recouvrement ouvert localement
122
quel que soit k
il existe un en tier
t
n(k)
verifiant la propriete
entraine
Demonstration. Soit
x
un point de
SoH
lex)
X.
l'ensemble fini des indices
II existe un recouvrement de Soit
I'6c)
n
tels que
X par des ouverts D'n
l'ensemble fini des indices
n
tels que
xEDn tels que
U'n
c trn
xED'n •
I'(x) c I(x) • Supposons
wx
xED; D' t'I (
1
,posons
n
nEI
x
U )n (X n
V
nt I'(x)n
Wx est un voisinage ouvert de x. Soit
x'
Supposons
un autre point de
WeD' x 1')
et
X, nous pouvons definir de maniere analogue un ouvert
wnw,f,¢. x x
En extrayant du recouyrement par les obtenons Ie recouvrement cherche.
W x
un redouvrement finiement etoile, nous
Bibliographie
[1]
C. BESSAGA : Every infinite dimensional Hilbert space is diffeomorphic its unit sphere. Bull. And.
[2]
D. BURGHELEA and
N.H. KUIPER
with
Sci. XIV. Hilbert manifolds - Annals of Math. 90(1969)
p.319-411. [3]
A. DUUADY : Equivalence de Fredholm entre les boules d'un espace de Hibert. Indagationes
Mathematicat.
[4]
J. EELLS: A setting for global analysis. Bull. A.M.S. 12 (1966) p.151-807.
[5]
J. EELLS and K.D. ELWORTHY : On Fredholm manifolds
[6]
J. EELLS and
I.C.M.
Nice 1970.
K.D. ELWORTHY : Open embeddings of certain Banach manifolds.
Annals of Math. 91 (1970) 465-485. [1J
K.D. ELWORTHY : Fredholm maps and differential structures on Banach manifolds. Summer institute on Global Analysis. Berkeley AMS 1968.
[8J
tl
tl
:
Embeddings, isotopy and stability of Banach manifolds. Journal
of Diff. Geometry to appear. [9]
K.D. ELWORTHY : Structures Fredholm sur les varietes Banachiques - Notes de Nicole MOULI3 Montreal
[10] N.H.
3M3. Juillet 1969.
The differential topology of separable Banach manifolds. I.C.M.
1970. [11] N.H. KUIPER
Varietes Hilbertiennes. Aspects geometriques. Montreal
S.M.S.
Juillet 1969. [12]
N.H.KUIPER:
The homotopy type of the unitary group of Hilbert space
Topo-
logy 3 (1965) p.19-30. [13]
S. LANG: Introduction to differentiable Manifolds. Interscience N.Y. 1962.
[14]
B. MAZUR: stable equivalence of differentiable manifolds. Bull. A.M.S. 61 (1961) p.377-384.
[15] MICHAEL [16J
On continuous selections. Annals of Mathematics 63 (1
p.361-382.
R. PALAIS : On the homotopy type of certain groups of Operators. Topolo5Y 3 (1965) p.271-279.
[11]
S. SMALE; An infinite dimensional version of SardIs theorem (American Journal of Math. 81(1965) p.861-866.