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English Pages 103 [112] Year 1985
Lecture Notes in Mathematics Edited by A. Dold and B. Eckmann
1137 Xiao Gang
Surfaces fibrees en courbes de genre deux
Springer-Verlag Berlin Heidelberg New York Tokyo
Lecture Notes in Mathematics Edited by A. Dold and B. Eckmann
1137 Xiao Gang
Surfaces fibrees en courbes de genre deux
Springer-Verlag Berlin Heidelberg New York Tokyo
Auteur
XIAO Gang Department of Mathematics, East China Normal University Shanghai 200062, People's Republic of China
Mathematics Subject Classification (1980): 14JlO ISBN 3-540-15662-3 Springer-Verlag Berlin Heidelberg New York Tokyo ISBN 0-387-15662-3 Springer-Verlag New York Heidelberg Berlin Tokyo This work IS subject to copyright. All rights are reserved, whether the whole or part of the material is concerned, specifically those of translation, reprinting, re-use of illustrations, broadcasting, reproduction by photocopying machine or similar means, and storage in data banks. Under § 54 of the German Copyright Law where copies are made for other than private use, a fee is payable to "Verwertungsgesellschaft Wort", Munich.
© by Springer-Verlag Berlin Heidelberg 1985 Printed in Germany Printing and binding: Beltz Offsetdruck, Hemsbach/Bergstr. 2146/3140-543210
Introduction La classification des surfaces algebriques semble etroitement Li ee a la methode de fibration: la d'une surface tient au fait qu'elle admet un qui est une fibration dont les fibres sont les courbes les plus simples (pl) J de les surfaces elliptiques occupent une place non moins importante dans la de la classification parce qu'elles ont une fibration elliptique qui donne beaucoup de renseignements sur la surface. Suivant cette ligne, on peut penser que les surfaces ayant une fibration dont une fibre est de genre 2 forment une continuation naturelle dans cette bien que la situation se complique vite avec l'accroissement du genre de la fibre. D'autant plus que les surfaces de type n'ont ni ni fibration elliptique; done, comme les courbes de genre 2 sont les plus simples parmi les courbes de type les surfaces munies d'une fibration dont les fibres rales sont de genre 2 doivent etre les plus simples parmi les surfaces de type Le but de ce monographe est done la classification des surfaces (complexes admettant une fibration dont les fibres sont de genre 2. On d'abord la question c'estAdire l'existence des fibrations ayant des invariants puis la relation entre les invariants et la dimension de Kodaira d'une surface en courbes de genre 2, pour dire quIA part une famille finie, ces surfaces sont de type Pour ces surfaces, nous leurs appli
IV
cations canoniques et bicanoniques. Enfin, on montre qu'en la fibration en courbes de genre 2 est unique pour une telle surface ce qui signifie que la surface est bien par la fibration. Pour etre plus fixons d'abord quelques notations qui seront suivies tout au long du Les surfaces sont lisses et projectives, sur Ie corps • Une fibration d'une telle surface S est par un morphisme A fibres connexes f: S
> C
sur une courbe Iisse c. Nous notons par b Ie genre de la base C, 9 Ie genre d'une fibre F de f . Puisqu'un pinceau A sur une surface ne conduit A une fibration des points de base de A, nous ne supposons pas en que la surface S soit minimale. Par contre, elle sera relativement minimale par rapport A f , c'estAdire S n'a pas de courbe exceptionnelle contenue dans une fibre de f . II est bien connu que quand Ie relativement minimal d'une fibration est unique. Une fibration est dite de genre 2 si les fibres sont des courbes de genre 2. Pour les fibrations de genre 2, Horikawa [lJ a obune relation entre les proprietes des fibres sinet les invariants numeriques de S, par une du revetement double de S sur une surface reglee induit par les revetements hyperelliptiques des fibres de f . L'image de ce revetement double a un morelativement minimal canonique, qui est Ie projectif A f,w s/ c . Dans Ie §l, nous donnons une demonstration de la positivite du faisceau f,w ' S/c
v qui servira A cadrer les fibrations 6ventuelles. Puis nous d6finissons un autre invariant num6rique e de la fibration qu'on peut consid6rer comme l'instabilit6 du fibr6 f_w s/c• Nous donnons aussi une interpr6tation des formules de Horikawa qui convient mieux A notre besoin ult6rieur. Le §2 est consacr6 A la question g6ographique,avec une "zone d'existence" des fibrations de genre 2 crite par des in6galit6s donn6es comme les bornes inf6rieures et sup6rieures de K; en terme des autres invariants num6riques 2.2). Ces sont un peu compliqu6es, mais en terme de la pente A d6finie dans Ie paragraphe 2.6, elles donnent une concons6quence ce qui conduit directement A un fait conjectur6 par Persson [1]: K; 8X(as ) (Corollaire du 2.2). Le cot6 oppos6 du est plus d6licat: on n'a une solution satisfaisante que pour les cas avec et 2.9). Pour le reste, divers exemples et les m6thodes de construction (2.62.8) donnent pas mal de fibrations, ce qui n'empeche pas le de rester partiellement r6solu, parce que, non seulement il existe une possibilit6 de r6tr6cir davantage la zone d'existence, mais surtout il peut y avoir des "trous" au milieu de cette zone. _ L'auteur est inform6 de l'existence d'une d6monstration nonpubli6e de cette avant la conjecture de Persson par K. Ueno, qui utilise une m6thode d6crite dans ·Studies on degeneration" par Y. Namikawa, dans "Classification of Algebraic varieties and compactocomplex Manifolds", springer Lecture Notes in Math.• N 412, p. 165210 •
VI
Les du §2 sont sous des formes valables pour toutes fibrations de genre 2, mais en pour Ie cas q(S»b, on a beaucoup mieux dans Ie §3: on y donne une classification de ce cas. En effet, Ie fait que la fibration en jacobiennes assoA f a une partie fixe donne une des jacobiennes des fibres de f . Comme de telles jacobiennes ont des familIes universelles audessus de certaines courbes modulaires, on trouve les fibrations universelles pour Ie cas q=b+l en prenant les diviseurs e. Les valeurs des invariants de ces fibrations universelles sont dans Ie 3.13. Comme ces fibrations universelles sont semistables, la pente d'une fibration avec q=b+l est en fonction d'un au du §3. A la fin du §3, on utilise cette de fibration en jacobiennes pour fabriquer une de fibrations de genre 2 avec des pentes assez (en fait jusqu'A infiniment proches de 7), que l'on ne sait pas construire autrement. En particulier, l'une d'entre elles donne un exemple de surfaces minimales avec 2 Pg=q=o , K =2 , dont Ie groupe de torsion est d'ordre 9 (exemple 4.11). Dans Ie §4, nous donnons la liste des fibrations telles que la surface n'est pas minimale de type ral 4.5). En suite, des exemples montrent que les fibrations sont toutes Les deux derniers chapitres sont aux surfaces de type en courbes de genre 2. Au §5, on les applications canoniques et bicanoniques d'une telle surface. D'abord, l'application canonique se factorise par la fibration de genre 2 si et seulement si 5.1), ce qui donne
VII
4pg-6 la zone d'existence dans Ie §2, done compte tenu de Beauville [3, du Lemme 5.3J, on trouve comme corollaire que toute surface minimale de type avec K2 >9 telle que son application canonique n'est pas finie 2 4Pg-6 (cf. Reid [1, Problem R.5]). Quand K l'application canonique est finie, elle est dans la plupart du temps de 2 5.2). Quant au bicanonique, il est sans point de base ni partie fixe sauf si Pg=O, K2=1 5.5), et la liste de ces surfaces telles que l'application bicanonique n'est pas de 2 est dans Ie 5.6. Enfin dans Ie §6, nous donnons la liste des surfaces de type ayant plus d'un pinceau de courbes de genre 2. Nous terminons avec deux surfaces de type ral avec respectivement 28 et 191 pinceaux de courbes de genre 2. L'auteur tient ! remercier A. Beauville, L. Illusie, M. Raynaud, L. Szpiro pour leur ! ce travail, ainsi que Madame Bonnardel pour sa merveilleuse frappe. Ce travail a pendant Ie de l'auteur ! de Paris-Sud.
TABLE
DES
\
MATIERES
1. Preliminaires
1
2. Les invariants numeriques
3. Classification des fibrations avec
16
q = b+1
34
4. Les fibrations avec petits invariants numeriques
60
5. Applications canoniques et bicanoniques
71
6. Nombre de fibrations de genre 2 d'une surface
89
Bibliographie
97
Index des Symboles
99
Index de Terminologie
100
§1.
PRELIMINAIRES Le theoreme suivant est un cas particulier d'un theoreme de Fujita
[1]. Nous donnons ici une demonstration independante de ce resultat. Theoreme 1.1. Soient
S
une surface lisse et projective sur
--e
f:S
une fibration. Alors Ie faisceau dualisant relatif ment libre de rang egal au genre
f*W est locales/e d'une fibre generale de f , et
g
pour tout quotient localement libre En particulier, deg( f*Ws/ ) e
l
0
E
de
f*W
'
s/e
on a
deg(E)
£0
.
Demonstration: (L'idee cle de cette demonstration (lemmes 1.2 et 1.3, etape I) est due aM. Raynaud). Nous montrons d'abord que
f*W
est localement libre. Lemme 1.2. Soit
une fibre de
F
f
s/e
. On a
Demonstration : Puisque Ie support de
F e s t connexe, il y a exacH dans r(OF) qui est contenu dans Ie radical nilOF. II revient donc de montrer que H est nUl.
tement un hyperplan potent de
Supposons qu'il y ait une section non-nul Ie point lisse
p
dans Ie support de
F
s
dans
H
II Y a un
de
s
tel que l'image
dans
°
OF ,p ne soit pas nulle. Par hypothese, Ie radical nilpotent de F,p est principal, donc dans Ie cadre analytique, on peut supposer que ce k
radical soit engendre par un element
tel que : .i ) s = cx
, ou
k E Z+ , c est un element inversible de OF ; I i ) si x est un rele,p vement de dans Os ,p ' alors il y a un entier n, n) k , tel que n par l'injection y = x engendre l' image de I' ideal maximal de e,q evidente
°
°e,q ou
q
est l'image de Maintenant soient
F
par m
Os ,p '
f.
un multiple de
n
m = an ,
a E 2f+ ,
et
2
m-y) (i.e. rr est rami,q [t1/(t q). Nous avons alors une fibration de
un revetement fini tel que m
fie de degre
au-dessus de
pull-back (ou
Soit
F
-c q =
est Ia normalisee de
Ia fibre au-des sus de
-1
rr
(donc
(q)
II
* (F)
m'F). Nous avons
2rr i 1 = exp(-n-)' On cons tate tout de suite que II- (p ) est compose de a n . Par hypothese, points Pl, ... ,Pn tels que t = crix dans ik k 'k k il Y a deux indices i et j tels que Oi x 'I cr J x , ce qui entratne
ou
que
Ct
II
* (s), qui est un element non-nul dans
dans Le sous-espace
m- 1 2 q; Ell Q:t Ell q;t Ell ... 8 q;t
hO(Gm'F) ) m . Mais i l est clair que D'autre part, quand composantes de
m
n'est pas contenu de
T'( Gm'F),
hO(Gm'F)
en particulier donc
1
est un mUltiple commun des mUltiplicites des
F, F e s t reduite. De plus, par la factorisation de
Stein, F e s t connexe, donc
hO(Gp ) = 1 , contradiction.
.
CQFD
Maintenant la formule d'adjonction dit que pour toute fibre F de f , Le ce ract.are d'Euler-Poincare X(G = h O(8 _h 1( est constant, F) F) 1(G doric par le Lemme 1.2, h =ho(W est constant, d'ou par Le theoreme F) F) de Grauert (voir Hartshorne [1, 111.12.9]), Ie faisceau f*ws / c est localement libre de rang g, et pour tout point pEe, l' application
ou
Fest Ia fibre au-dessus de
p, est un isomorphisme.
Montrons maintenant la deuxieme assertion du theoreme. Remarquons que
f*WS/c
est Ie dual du faisceau 1f*8 R S ® k Ip ) -
1
R f*8 s
' et que
H1(G F}
est aussi un isomorphisme. 1
Lemme 1.3. R f*8 S jacobiennes associee a
est l'algebre de Lie relative de Ia fibration en f.
3
Nous avons une suite exacte
Demonstration
o
--
---+ 'U! ---+
---+ 0
qui donne la suite exacte
Au-dessus d'un point
p
,
de
C, ceci devient (F,:;!')
a
restreint
donc
p e s t l'algebre de Lie de
,
J(F).
CQFD
, il nous suffit de montrer
Par la dualite entre
deg(E')
que pour tout sous-faisceau
0 , ce qui se fait
en 4 etapes :
I) Toute section globale de
est de degre O.
En effet, l'algebre de Lie de la partie constante tion en jacobiennes associee vial
1
de
a
J
de la fibra-
f e s t evidemment un facteur direct tri-
R f*0
' dont Ie rang est egal 8 diagramme commutatif suivant :
a
dim J
. Mais on a un
S - - Alb(S) J(C) ce qui montre facilement
dim J
=
dim Alb(S) - dim J(C)
q(S) - g(C).
D'autre part, la suite spectrale de Leray donne
= donc 1
hOtEl)
R f*0 8
=
rang (
+ho(Rlf*&s) )
hO(R
=
lf*&8)'
=
rang(E')
1 , on a
Supposons au contraire existe un entier un diviseur reduit
n
>> 0
E l.
deg(E')
deg(E')
>0
0
.
E' est ample, il IE,0 n l contienne . une injection E ,0 n _ ' ""'C ' . Alors comme
tel que Le ay s t.eme linea ire
D . D
correspond
a
definit de fa90n evidente une structure d'anneau sur
"'ew E,0-l"" E,0-2 '"
CD
'CD
r
d'ou les sections globales de
engendrent un sous-fibre trivial
II) Si
g(C) +ho(R lf*0 s)
Ell••• $
E'
0-n+l
•
4
, Par hypothese,
... ffiE'
revetement cyclique D . So it
'£: S
--+
C --+
rr: C
C
)
est une courbe lisse
de degre
le pull-back de
tel que les fibres de
f
n
f
au-des sus de
D
n . On peut choisir
D
S
soient lisses, dans ce cas
a un sous-faisceau inver-
E' = 'IT *E'. Mais par construction, on a hO(E') f. 0 ,
deg(E') = n deg(E') ) 0
a f
ce qui contredit l'etape I) appliquee III) Soit
E
un faisceau localement libre de rang 2 sur
deg(E) ) 0 . 11 existe un r evet.ement; fini E
f , tel que le pull-back
E
ait un sous-faisceau inversible de degre positif. Done comme dans 1
le pas II), R positif. Soient
n'a pas de sous-faisceau de rang 2 et de degre
P=Proj(E), et
o
-El
-E -
-- 0
une filtration de E telle que Ie degre de une surface reglee sur C ayant une section 2 filtration de E telle que Co = deg( deg(E Soient
C, et
C __ C qui est etale au-
'IT
dessus des images des fibres singulieres de de
C, avec un
qui est rami fie le long de
par
* 1 R f*0g = rr (R
est une surface lisse, et sible
0-n+l
a,b
l)
0
< deg(
soit maximal. P correspondant )
.
est
a
la
On peut supposer
).
deux entiers positifs tels que
Par Ie critere de Nakai sur l'amplitude (voir Hartshorne [1, V.2.21J), Ie diviseur
aCo-bF
dans
C , done pour un entier
P n»
est ample,
au
Fest une fibre de
P
sur
0 , il Y a un diviseur lisse et Lrr educ't i.b l e
InaC -nbFI. Soit 'IT C __ C un revetement galoisien a qui se factorise par la projection de D sur C . (Done degrr = kn , k E IN+). On peut choisir D et 'IT tels qu'au-dessus du lieu de branchement de 'IT sur C , les fibres de f soient lisses. D
dans Ie systeme
E = E Xc C
Soient induit par
'IT
compose de
na
•
On a
,
IT:
P --
P
Le revetement
P = Proj(E). II est bien connu que
sections
classe nume r i.que de
P = P Xc C , avec C l' ""C
Pic(P).
na
sur
C
IT*(D)
est
qui sont dans la meme
5
Puisque
(fl *D) 2
knaD
2
, on a
Si
o-
E
est la filtration de deg(E
2)
E1
-
E2
E -
a
correspondant
- deg(E
1)
-
0
la section
C on a 1,
= ;a
=
D'autre part, kna.deg(E) kna(deg(
)+deg(E
2
» ,
ce qui donne kn ( a . deg ( E1 ) +b) done
E1
(par (1)
) 0 ,
est Ie sous-faisceau cherche.
IV) Soit
E
un faisceau localement libre de degre positif sur
II existe un revetement fini fibres singulieres de
rr:c _
C
f , tel que Ie pull-back
E
de
faisceau inversible de degre positif. Done faisceau de degre positif.
23
venable si de
ait un sous-
E. Supposons
. Nous disons qu'un changement de base
rr
E
n'a pas de sous-
Nous faisons la recurrence sur Ie rang de rang(E)
C .
etale au-des sus des images des
« ,C -
C
est con-
est etale au-des sus des images des fibres singulieres
f.
Soit
A(E) = deg(E)/rang(E)
la pente de
E. Quitte
changement de base convenable, on peuL supposer que entier pair. Soit
01
= Sup {
A(E)
a
faire un
soit un
Ie nombre reel defini comme suit :
deg (1\) /A (E) ;
E
pull-back de
de base convenable,
E1
E
par un changement
sous-faisceau inversible de
II suffit de trouver une contradiction en supposant
01
0
E
6
Soient Ie plus grand entier strictement inferieur a Cl!2 = ('V1+1 (done CI). Modulo un changement de base convenable, nous pouvons supposer que E ait un sous-fibre inversible E1 tel que deg(E )O'lA(E). Par hypothese deg( donc A(E/E >A(E). 1) 1) Comme rang(E/E = rang(E)-l , par l'hypothese de recurrence appliquee 1) a E/E10L, ou L est un faisceau inversible de degre -A(E), on peut supposer, apres un changement de base convenable, que E/E ait un 1 sous-fibre inversible E avec deg( ) )>..(E). Soit E' l'image reci2 proque de E dans E. On a une filtration 2
o
--+ E
1 -... E'
-
E2 -
0 ,
donc
Maintenant par l'etape III) appliquee au faisceau inversible avec deg(L') = convenable rr: C --+ C tel que Ei avec deg(Ei) definition de
£
>
E'0L'
ou
L'
OU E
rr*(E), contradiction avec la
Le theoreme est donc demontre. Corollaire. Si
L
est
on trouve un changement de base rr*(E') ait un sous-faisceau inversible
CQFD
est un faisceau inversible ample sur
C, alors
deg(L)+b-1 Demonstration : La suite spectrale de Leray nous donne
. malS par I e t h"eoreme, h o( R1
o
-1)
.o,
t
d'ou Ie corollaire.
CQFD
Puisque nous avons f = t d' la suite spectrale de Leray et Ie theoreme de Riemann-Roch pour les faisceaux localement libres sur C , nous avons - X(R -deg(R donc l'inegalite deg(f*ws/c)
20
0
1
1
+ (g-l) (b-l) (qui est la
chose que
par la dualite relative) est equivalente
a
7
Cette derniere inegalite est prouvee dans Beauville [lJ, ou il est demontre en plus que si l'egalite a lieu, f e s t une fibration isotriviale et lisse. Maintenant soit
P
Ie fibre projectif sur
= f*w f *W s/c s audes sus de C
qui est le dual de relative"
ep
C
associe
a
. On a une application "canonique
(3)
s
....
P
C
ep
Cette application rationnelle IKS+f *D\ , pour un diviseur
D
est definie par un systeme lineaire suffisamment ample sur
C . Elle est
generiquement de degre 2 ou birationnelle, suivant que les fibres generales de
f
sont hyperelliptiques ou non, et l'image par
ep
d'une
fibre generale de
f e s t une courbe rationnelle de degre gl (ou une , gl. courbe canonique de degre 2g2) dans l'espace P ,qui est la correspondante de
P
sur
C .
Nous supposons desormais Dans ce cas
ep
une surface reglee sur rique
e
g=2
sauf mention expresse du contraire.
est generiquement un revetement double sur
P
qui est
C, et nous pouvons definir un invariant nume-
de la fibration
f
par les deux fa90ns suivantes qui sont
equivalentes i)
Si
E1
est un sousfibre de degre maximal de
est la filtration de
f*Ws ' alors
ii) 11 Y a une section mal, et e=_c 2 o Puisque
C
de
o
f*w et si s'
e P
audessus de
C , de carre mini
g = 2 , nous avons
(2 )
avec egalite si et seulement si (cf. Beauville [1]) nous avons seulement si
f e s t triviale.
f e s t isotriviale et lisse. Aussi b
q (S)
b+2 , et
q (S) = b+2
si et
8
Dans le reste de ce §, nous allons interpreter les formules de
[13.
Horikawa
Soit
l'eclatement minimal des points (y compris
Sl --. S
les points infiniment proches, et pareil dans la suite) de n'est pas definie, donc
induit un morphisme
de degre 2, et on a un diviseur reduit
R'
dans
S
Sl --+ P
P
ou
generiquement
qui est Ie diviseur
de branchement de ce morphisme. D'apres Riemann-Hurwitz, R'F=6 une fibre generale
P
Soit
F
--+
de P
P
sur
pour
C
l'eclatement des points singuliers de
[3])
est bien connu (voir par exemple Persson
R'. 11
qu'il y a un diagramme
commutatif uniquement determine
tel que
soit un revetement double,
S
une surface lisse, P
un mor-
phisme birationnel.
Ii
Soient
reciproque de
, x , •.. ,x 1 k
Ie diviseur de branchement de
l/J'
eclates par
(y compris les points infiniment proches), X.
J.
On a un diviseur
dans
6
P,
E
"" P
dans
la composante de
i
ai
les points 1 'image
qui domine
xi'
signifie l'equi-
(ou
tel que
ai
valence lineaire), et
ou
0'
est un diviseur dans
que les
a
i
Definition. On appelle a .= 0 J
P
tel que
20' =R'. 11 est facile de voir
sont des entiers non-negatifs.
pour tout point
x
j
xi
un point negligeable si
infiniment proche
a
xi .
a
i
= 0 , et
Par exemple, les points doubles et les points triples dont les 3 branches ne sont pas tangentes singuliers negligeables de
a
une meme direction sont des points
R'.
Nous avons une factorisation de
l/J'
l/J':P...!L...P...1-p telle que
ljJ
(resp.
l/J")
est l'eclatement des points non-negligeables
(resp. negligeables). Cela nous conduit utile que Ie premier :
a
un autre diagramme, plus
9
2
r
6
5 11
5
une courbe non-
C
rationnelle, 17: C --X(d)
un morphisme surjectif. Alors il y a une fibration
f:S ---C
genre 2 avec q=b
x
= deg1T·
e = X-b+1
2 6 6 K = (7-a)X + (1+a) (b-l)
(X (fSs (E, d) ) - g(X(d) ) + 1) +b-l = di'l
ddeg1T
, + b-l
v
si
d
3
de
53
d = 2 , un automorphisme de
Demonstration : Dans le cas
X( 2)
QO
pI
nous permet de supposer que les images des points de ramification de ne tornbent pas sur les pointes de
X(2), donc dans tous les cas, les
equations (10) sont vraies. Maintenant il suffit de prendre pour
f
fibration proche du pull-back de
CQFD
f(E,d)
par
une
Le resultat suivant est utile pour appliquer les modifications elementaires 2.7. Theoreme 3.16. Soi t
d
3 . Les fibres s Lnqul.Ler-es de
f (E, d)
ayant une jacobienne propre sont toutes comme suit :
ou r 1 et r sont des courbes elliptiques lisses de carre 2 qui est equivalent, le nornbre de ces fibres egale s(d). Demonstration: D'apres 3.4, une fibre
F
-1 . Ou ce
dont la jacobienne est
propre est singuliere si et seulement si son image dans
J(F)
n'est
pas irreductible. Le lemme suivant doit etre clair. Lemme 3.17. Soient risee, D
un diviseur
seulement si D
J. D
---+
Ei '
n'est pas irreductible si et
est un produit de deux courbes elliptiques: J
etant la somme d ' une fibre de
P2 : J J
J
June surface abelienne principalement pola-
® dans
PI: J - - Ei
Ei
et ceci si et seulement si Le revetement universel
se factorise en somme directe de deux droites complexes: V
tel que Ie reseau
U
dans
V
definissant
J
XEi,
et une fibre de V
de
= ViffiVi,
se factorise en
U = UiffiUi ' ou Ui = Un Vi ' et que la forme alternee correspondant a la polarisation satisfait a
apres les conditions pour projection
V
»,
(,
telles que
induit une structure
(v 1,v ) == 1, nous avons 2 automatique.
d==l, done
U
V
(E,d)
ViffiVi ' et que la
sur
J . Comme
UiffiUi. Le reste est OQFD
Remargue. 11 est clair que si
D
n'est pas irreductible (done est
decompose), la decomposition correspondante de des facteurs pres.
U
est unique a l'ordre
Regardons d'abord Ie groupe commutatif U engendre librement par {u 1,u2,uS,u6} comme un groupe abstrait muni d'une forme aiternee
et u 3 == dU ' u == du . cons i.dezons I' ensemble f des 4 S-u2 6-u 1 paires (v 1,v2) d'elements dans U tels que (v 1 . Nous avons 1,v2) une relation d'equivalence dans telle que:
= (v > 1,v4 1 3 (v
1,v2
o ,
)
qui met une structure de surface abelienne principalement polarisee sur J(Z) = V(Z)/U(Z), ce qui donne une famille de surfaces abeliennes principalement polarisees de
Z
soit
j:
J_
W telle que la fibre de
J(Z). Nous avons donc un revetement fini
j
w
au-des sus
W dans
de
un voisinage W du point de module X de F dans le domaine de o o 1 'application des periodes des courbes de genre 2. 11 est clair que le degre de ce revetement est egal au nombre de classes d'automorphismes de
J
en
modulo ±l o Maintenant on a un plongement naturel d'un voisinage de
X'(d)
dans
W,
dont l'image est une courbe
f(E,d)(F
X. D'autre part, il
J
n'est pas difficile de montrer que les surfaces abeliennes dans telles que le diviseur tiques sont les
8
J(Z)
se decompose en somme de deux courbes ellip-
telles que
forment une surface lisse
o)
N.
z2 = 0
Soient
X
r
W
dont les images dans
= w(X),
N
= w(N).
Alors comme
est justement Ie "degre 11" defini dans o Namikawa-Ueno [IJ, il suffit de montrer NXlx = 1 par la classification o dans le dit article. Ie nombre d'intersection
Nous avons d'abord
NXlx
""" NXlz
1 , ou
w(zo)
o
choisissons une famille de bases. homologuees telle que
u
zu
ou
= Xo
: en effet, si nous
{ui(Z)}
U(Z),
pour
z e s t une fonction analytique
4(Z), 2(Z) et si nous exprimons les vi(Z) en termes de ui(Z), alors . f(z) une fract10n fTTZ) de deux fonctions lineaires f z2
=0
=0
f'{z )
, ce qui veut dire exactement que
zEx,
X -H,
s'ecrit
z2
z , donc
N
et
X
se
-NX=
1 ,
il suffit de
coupent transversalement. Maintenant
-1
montrer que
w
NX = w * (N)w * (X)/deg(w), donc avec (X)
vu l'universalite de abelienne excepte
J
,
est composee de
deg(w)
courbes differentes, et
j(E,d), cela est equivalent
au-des sus d'un point general de
X
a
ce qu'une surface
n'a pas d'automorphisme
±1.
En effet, pour une telle
J
les courbes
E
V
1
1/U1
ne sont pas isogenes. donc il n'y a pas de courbe isomorphe J que
a
E E
2
V 2/U2 dans
2 ce qui entra1ne 2, doit etre stable sous tout automorphisme de J , donc par la
qui ne soit pas algebriquement equivalente VI
et
a
E
57
demonstration de 3.8 et notre choix de J
sont
E, les seuls automorphismes de
±1 , d'ou II) et done le theoreme.
Nous consacrons le reste de ce chapitre
CQFD
a
une variante de la methode
developpee jusqu'ici, ce qui va nous donner d'autres exemples de fibrations avec pente surface
S
avec
>4
, surtout un exemple dans le chapitre suivant d'une
Fixons un entier fibre tangent de
V = V1 EB V2
V2
de
2 ; 'l'o r f S) = 'f EB 'f 3 3
Pg(S) = q(S) = 0 , d
Hx H
23 .
Soient
H
•
le demiplan de Poincare,
V
Le
Vest la somme directe de deux fibres tri v i.aux :
. Prenons une section nonnulle dans
VI
et une autre dans
' de sorte qu'elles definissent un isomorphisme unique de chaque fibre
V
avec
q:: EB q; • Maintenant pour chaque point
nous avons un reseau
U
(zl,z2)
dans
V(
zI,z2
)
(ZI' 2
De plus, ces reseaux se recollent pour donner un reseau le quotient
VJU
iJ
est une famille
2
dans
)
H XH ,
, qui est engendre par
U
dans
V, et
de surfaces abe Lienne s sur
HXH :
On a aussi une polarisation principale pour chaque fibre de
j , qui est
definie par la forme alternee
telle que
« z I' 0) r ( I, 0» «1,0),(0,1)
=
= «1,0),(O,z2»
« 0,2
2)
, (0, I)
= d ;
= «ZI,O),(O,1)
= «ZI,0),(0'Z2)=0'
Maintenant par le Iemme 3.7 et sa symetrie, on trouve une action du groupe red) X red) sur ou
Al ,A2 E red) , J(
2
1, z2
)
On peut done passer au quotient pour avoir une famille j:iJ "'X'(d)XX'(d),
ou
X'(d) = HIr(d). Comme dans la demonstration de 3.10, on peut recoller
les diviseurs
®
de genre deux sur
des fibres de X' (d) XX' (d).
j
pour avoir une famiIIe
de courbes
58
Remarquons tout de suite que le quotient de T(d) X T{d ) , qui est un fibre
V
sur
degres
d1
X'(d)), C
par cette action de
J .
quement a l'algebre de Lie de la famille Soient
V
X' (d) X X' (d), s'identifie canoni-
! deux systemes lineaires sans point de base, de 2 respectivement, sur la courbe X(d) (= completee de
ID11 , ID
et d 2 un diviseur assez general dans
Xl d ) x xt a) . C
la i-ieme projection de
* * I IP1(D 1)+P2(D2)
, ou'
Pi
est
est done une courbe lisse de
genre
par la formule d'adjonction. Soient
C'
l'intersection de
C
avec
X' (d) X X' (d),
S' = C' XX' (d)xX' (d)!f On peut completer
S'
lisse, de sorte que
de fa0 et K I Z 0 entrainent K I X = 1 , S S S Puis parce que x 2 a la meme parite que KS'X, on obtient
fixe. Or si l'on note IK
S
KZ
I
1
0
,
les inegali tes
61
x 2 = 1 , ZX = Z2 = 0 . Par Le theoreme de l' index, KZ = z2 = 0
force
Z
CQFD
d'etre nul.
Nous rappelons que sauf mention expresse du contraire, nous ne
cons i.dar-ons que des
f: S
C
Proposition 4.2. Soit
10
Si
S
relativement minimales.
une surface fibree en courbes de genre 2.
, alors la dimension de Kodaira
Corollaire (de 4.1 et 4.2). Bi general. Si
,,(S)=l
0
Jt
(S)
,
S
est
21
est minimale de type
sauf pour quelques surfaces avec
Pg=2,
q=O
20 .
Demonstration : Supposons escl ure : ,,( S) = 0 Si
ou
,,(S) = 0 , alors
0, S
K 0 , ce qui contredi t S fibration. Si
" (S) =
_00
,
0
L-C
O
(Co k
KSF = 2
pour une fibre
. Le theoreme 2.2 donne
F
de la
q =b = 1
ou
O.
f e s t une fibration lisse, e = 0 , et (6) donne 0
tel que
ne so i, t pas vide, donc
I kL I
qui contredit I'hypothese
,,(S)
Aussi dans Le deuxt.eme cas
I kK I
S
'I
e(P")-3
= -2
dans ce cas.
CQFD Le point iii) de la proposition veut dire que pour "la plupart" des fibrations de genre 2, on a Proposition 5.4. Soit Pg
3 . Alors :
deg 4b-4+e(P')
H1(N)
,
O.
ii) Nous montrons d'abord que
est nul
par
Riemann-Roch, nous avons )-2s (par (7) et (5
2X+4(b-l)+e
I
)
(par (6)). D'autre part, on voit facilement que Ie diviseur la partie fixe de
IM-l/J*C
°
I ,
donc
6.
est contenu dans
hO(M-l/J*C ) = h O(2L-C ), ce qui 0
0
)
79 entraine l'egalite de
o
et
h
1(2L_C 0
des
), parce que les
deux faisceaux sont nuls. 11 revient done au de demontrer 1(2L-C H ) = 0 . Mais comme dans le pas i), ceci decoule immediatement du o lemme 5.3 : on a (2L-C)2 = e+2x+6(b-1) par (6), done l'hypothese o X+b 2 donne (2L-C )2 ) 4(b-1)+e o
*C ) = 0
Maintenant que nous avons
o
r
.i.L y a une surjection
done pour la demonstration de la partie ii), il suffit de montrer que
est un diviseur a croiIM!lj;*C I n'a pas de point de base. Mais o o sements normaux, dont la configuration est un arbre, done il nous suffit
de
que
E de de C
lj; Co
r
IM\EI
n'a pas de point de
ce qui est clair sauf pour
pour chaque composante E = Co ' Le trans forme strict
o
Supposons done
E = Co . Nous avons evidemment deg MIE
deg 2LIE
=
le dernier terme etant superieur au egal n'a pas de point de base, sauf s i,
X+3(b-1)-e ,
a
2b = 2g(E), done
IM\E1
e.2 X+b-1 , compte tenu de la con-
gruence (9). Vu le theoreme 2.1, nous avons 2 exceptions dans ce cas soit
b=O, soit
b
1 , e=x
Notons maintenant par la construction de
P,
D
done de montrer l'inegalite des sus . Ceci est clair quand general, done g(D) montre
1 , done 2 D
fibre dans
KSD
20
Ie trans forme strict de
il est facile de voir que KSD 2 2b
pour tout di viseur
-1 , ce qui donne
K(D+F)
dans
S. Par
ME , il suffit
pour les 2 cas d ' exception ci-
b = 0 , puisque
1 . De plus si
E
KSD
KSD= 1
S
est minimale de type
D . Quand r
b = 1 , nous avons
la formule d'adjonction
3, (D+F)2
3 , ou
Fest une
S. Maintenant Ie theoreme de l'index implique une inegalite
ce qui entraine dans notre cas K2 i 3 . D' autre part Ie theoreme 2.2 dit 2 que dans ce cas K 4 r cette con;radiction montre ME 22 , ce qui acheve la demonstration de l'etape ii).
80 iii} D'apres la description des fibres singulieres dans le chapitre
p'
1, nous savons que si n'est pas nul,
PIE =
Puisque
IMI
dans
0
est une fibre dans de
Alp" F'
D
doit contenir
Mais
unique point d'intersection
x =
A
o
=
o
*C
n'est pas un point de base de
IMI
Ip"
E
contient un point de
P'.
A contenant
est une partie connexe de
F'.
pour
telle que
pour toute composante
entier, en particulier
ii}, x
P
P'C
0
si un diviseur
b\p'
tout
1 , donc il y a un
qui sera contenu dans
D. Par
A
lMI , ce qui exclut la possibilite
d'avoir un point de base dans
Signalons que Bombieri
D
CQPD
[1, theorem 2J a obtenu le resultat analogue
pour toute surface de type general sous la condition Nous etudions maintenant Ie degre de
pg
23
.
¢2K' Par le theoreme d'annu-
Iation de KodairaMumford, on a
(27) pour toute surface minimale de type general P2(S} Si
£2
, avec egalite si et seulement si
P2 = 2 , l' application bicanonique
Pg(S)
q(S)
= 0
1.
est pas generiquement finie,
3 , dans ce cas nous savons (Xiao [lJ) est generiquement fini. De plus, s i. P2 (S) = 3 , l' image de
donc nous pouvons supposer que
n '
S, en particulier
P2
cJ)2K est Ie plan projectif
deg oJi2K = 4
ou
p2 , donc Ie theoreme 5.5 montre que
8 , sui vant que
Theoreme 5.6. Soit
S
ou
= 1
2 .
une surface minimale de type general ayant
24 .
un pinceau de courbes de genre 2. Supposons en plus P2(S} Soient 2 les invariants numeriques de S, l'application bica-
Pg , q ,K
nonique. Nous avons I )
2
deg ¢2K = 2
2 Pg = q = 4 , K = 8
dans ce cas ii} P g = 2
deg ¢2K ,q
,q
S
est Le produit de deux courbes de genre
=4 2, K2
ou
1
genre 2 : dans ce cas iii} p
r
sauf dans les cas suivants :
4 , S
a deux pinceaux de courbes de
deg ¢2K = 4 2
= 4 , S a un pinceau de courbes de genre 2 et un pinceau sans point de base de courbes de genre 3, ces deux pinceaux
g
= 1
0
r
K
se coupant par 4 : dans ce cas Lv ) p
g
= 1
2 q =0 , K
=2
deg ou
= 4
3 : deg ¢2K
=2
ou
4
81
v)
les surfaces ayant une fibration de genre 2 proche de l'une des
fibrations dans les cas i) et ii) p g == q == 2 , K
2
ce sont des surfaces avec soit 2
soi t
8,
p g == q == 1 , K == 4 . Dans ce cas
S
Demonstration : II est clair que quand est un nombre pair. Maintenant soit p -1 IP 2
dans
ql2K
P -1
IP 2
, on a
a un pinceau de courbes
se factorise par Ie revetement hyperelliptique, done
de genre 2, ql2K deg ql2K
deg ql2K == 4
d
Puisque P2-2 == X+K
Ie degre de l'image de
est une surface non-degeneree dans
1m ql2K
2-2
d
D'autre part, on a
d
X
deg ql2K == 4K
2
par Ie theoreme precedent, done (29)
En particulier, deg ql2K
quand
2
3 . Compte tenu de la proposition
X
4.1, on peut supposer que Ie pinceau n'a pas de point de base, et qu'il y a une fibration as soc i.ee
f: S - - C . Maintenant
ql2K
se factorise
par
ou
est defini par
IMI ,
avec
1
deg
2 deg
q)2K
Remarquons d'abord que dans les cas i) et ii), la base de l'un des pinceaux n'est pas rationnelle (voir Ie theoreme 6.5 plus loin), done les deux quotients hyperelliptiques de
S
ne s'accordent pas. Comme
se factorise par chacun des deux quotients, deg q)2K Puis (29) montre que dans ces cas on a un meme systeme lineaire dans Le cas v ) , on a aussi
lMI
pour les fibrations proches, done
deg q)2K == 4 . sur une fibre generale
Maintenant regardons Ie comportemeni: de
F
dans
A
P
Comme
Notons par
.. (F)
MF == 2
X
Lemme 5.7. Boit
est au plus une conique. p -1
l'image de f: S
-+-
1) X == 2
,
IP 2
P
dans
C
une fibration de genre 2 telle que
soit minimale de type general avec conique sauf s i
est au moins 4.
deg ql2K == 4 • De plus, par definition,
P2(S)
£,
4
• Al.o r s
w.(F)
est une
b == 0 , et : K
2
== 4
IM-2FI
2) p g == 1 , q - 0 , K
2
== 2
est un pinceau sans point de base ou
De plus, dans Ie premier cas,
3 •
est une droite.
S
82
Demonstration: supposons que
soit une droite. Alors
est un nombre pair, et (29) avec notre hypothese donnent Le cas ou
l'espace
b
2-1, pX+K X+K2-1
> K2 , donc Ie lemme 5.3 dit que
cone, autrement dit il y a une multi section
E
dans
S
deg
= 2 . Dans
2 K
-10 , X est une surface non-rationnelle de degre
tee par
X
dans
est un
qui est contrac-
Compte tenu du theoreme 5.5, ceci entraine que
ou que
E
est une droite puisque
EK 0, S est minimale de type general, ce
S
qui est une contradiction parce que C
deg
f
induit une projection de
E
sur
qui est une courbe non-rationnelle. On peut doric supposer
b = 0 • Maintenant
X
etant une surface
K2 - I rn X+
rationnelle reglee en droites dans l'espace que d = deg X = X+K2-2 , d ' ou X 2 parce que
d
, il est bien connu 2 2 K . Ensuite K 2
par hypothese. Soit
X'
la desingularisation minimale de
rationnelle avec invariant
e(X')
20 ,
est defini par Ie systeme lineair; 2 demontrer que K 4 . En effet, Ie morphisme tion birationnelle de birationnel
as
de
R
P,
Co(X') dans
Nous allons
au-des sus de
=
*
(6,3e+n) - 3
la section negative de
P
sur
S, as R
est stable
R:
2s r=: $i i=l
X'. L'image reciproque
C, donc
est
C. Puis par la canonicite
est globalement definie, et
Pest lineairement equivalente a
F e s t une fibre de carre
S a
est Ie trans forme strict de A
Soit
__ IE'
S P a r l'unicite du modele minimal de
R
Co(X')
I
!
X'
etant de degre 2, il induit une involu-
un automorphisme global de
a, ou
et Ie morphisme
est une surface P2(S)-1
P, qui se reI eve facilement en un automorphisme
de la construction de sous
X . X'
M-
C
de 1 »F , ou
C
est soit une 2-section a I -2e(X'), soit 2 fois une section a carre (X'). Nous avons 1 2
1
(6,3e+n)(2'2K +e+1- 2e(X'»
- 6s
2+6-3e(X' 3K )+2n-6s (par (5'» done lorsque sante de
C1
E
e(X'» 0 , RC I en eommun. Puisque