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German Pages 428 [438] Year 2006
Friedrich Heinrich Jacobi Werke · Band 4,1
FRIEDRICH HEINRICH JACOBI WERKE Gesamtausgabe herausgegeben von Klaus Hammacher und Walter Jaeschke Band 4,1
Meiner
FRIEDRICH HEINRICH JACOBI KLEINE SCHRIFTEN I 1771–1783 Unter Mitarbeit von Mark-Georg Dehrmann herausgegeben von Catia Goretzki und Walter Jaeschke
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Bibliographische Information der Deutschen Nationalbibliothek Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet diese Publikation in der Deutschen Nationalbibliographie; detaillierte bibliographische Daten sind im Internet über abrufbar. ISBN 978-3-7873-1372-3 eBook-ISBN: 978-3-7873-2063-9
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INHALT
PRÉFACE ZU TRADUCTIONS DES DIVERSES ŒUVRES PAR JACOBI, CHANOINE D’HALBERSTADT (1771) Préface ..............................................................................
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DISCOURS PRÉLIMINAIRE ZU LE NOBLE (1771) Discours Préliminaire.........................................................
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BETRACHTUNG ÜBER DIE VON HERRN HERDER IN SEINER ABHANDLUNG VOM URSPRUNG DER SPRACHE VORGELEGTE GENETISCHE ERKLÄRUNG DER THIERISCHEN KUNSTFERTIGKEITEN UND KUNSTTRIEBE (1773–1774) Betrachtung… ..................................................................
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REZENSION ZU ART MILITAIRE DES CHINOIS (1773) Art militaire des Chinois, … .............................................
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Inhalt
BRIEFE AN EINE JUNGE DAME (1773) Erster Brief........................................................................ Zweeter Brief.................................................................... Dritter Brief ......................................................................
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AN DEN HERAUSGEBER DES TEUTSCHEN MERKURS (1773) An den Herausgeber des teutschen Merkurs........................
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BRIEFE ÜBER DIE RECHERCHES PHILOSOPHIQUES SUR LES EGYPTIENS ET LES CHINOIS, PAR MSR. DE P*** (1773–1774) Erster Brief........................................................................ Zweyter Brief.................................................................... Dritter Brief ...................................................................... Vierter Brief ......................................................................
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LITERARISCHE NEUIGKEITEN AUS FRANKREICH (1774) Literarische Neuigkeiten aus Frankreich ............................. Zugaben zu dem vorstehenden Artikel ...............................
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Inhalt
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FRAGMENT EINER REISE NACH SPANIEN (1774) Vorbericht......................................................................... Fragment einer Reise nach Spanien....................................
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AN MARIANE (1775) An Mariane … .................................................................
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BRIEFE DES KÖNIGS VON PREUSSEN AN D’ALEMBERT (1777) Schreiben an den Herausgeber des Teutschen Merkurs........ 199 [Die Briefe] ....................................................................... 200 [Nachschreiben] ................................................................ 204
ZWEI POLITISCHE RHAPSODIEN (1779) Eine politische Rhapsodie. Aus einem Aktenstock entwendet. Ein eingesandtes Stück ....................................................... 209 Noch eine politische Rhapsodie, worinn sich verschiedene Plagia befinden; … ........................................................... 220
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Inhalt
ÜBER RECHT UND GEWALT, ODER PHILOSOPHISCHE ERWÄGUNG EINES AUFSATZES VON DEM HERRN HOFRATH WIELAND, ÜBER DAS GÖTTLICHE RECHT DER OBRIGKEIT (1781) Ueber Recht und Gewalt … ............................................ 259
SCHREIBEN DES HRN. GEHEIMENRATHS JACOBI IN DÜSSELDORF (1781) Schreiben des Hrn. Geheimenraths Jacobi in Düsseldorf .....
291
AN VOSS. IN EINER BIBLIOTHEK, WORIN ALLE DEUTSCHE KRITIKEN BEFINDLICH WAREN (1781) An Voß …........................................................................ 295
ETWAS DAS LESSING GESAGT HAT (1782) Vorrede............................................................................. 301 [Etwas das Leßing gesagt hat] ............................................. 304 Anmerkungen und Zusätze ................................................ 331
Inhalt
IX
GEDANKEN VERSCHIEDENER BEI GELEGENHEIT EINER MERKWÜRDIGEN SCHRIFT (1783) Gedanken Verschiedener ................................................... 349
ERINNERUNGEN GEGEN DIE IN DEN JANUAR DES MUSEUMS EINGERÜCKTEN GEDANKEN ÜBER EINE MERKWÜRDIGE SCHRIFT (1783) Erinnerungen … .............................................................. 357
ÜBER UND BEI GELEGENHEIT DES KÜRZLICH ERSCHIENENEN WERKES, DES LETTRES DE CACHET ET DES PRISONS D’ETAT (1783) Ueber und bei Gelegenheit … .......................................... 367
ZEICHEN UND SIGLEN Zeichen und Siglen .......................................................... 427
PRÉFACE ZU TRADUCTIONS DES DIVERSES ŒUVRES PAR JACOBI, CHANOINE D’HALBERSTAT (1771)
Préface.
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Il y a environ trois ans, qu’il parut en Allemagne un recueil de lettres en prose & en vers de Messieurs Gleim & Jacobi. On ne sait pas jusqu’ici avec certitude si c’est sur des copies furtives que ces lettres ont été imprimées, ou si leurs auteurs ont bien voulu qu’on les publiât. Mais une chose dont personne après les avoir lues ne sauroit douter, c’est qu’au moment où elles | furent écrites, ni Monsieur Gleim ni Monsieur Jacobi ne purent avoir l’idée qu’elles passeroient un jour dans les mains d’un imprimeur. Cet ouvrage intéressant & inimitable eut beaucoup de succès. Monsieur Gleim, connu depuis longtems pour un des plus grands poëtes, ayant été nommé l’Anacréon & le Tirtée de sa nation; on n’eut rien de plus pressé que d’appliquer également à Monsieur Jacobi des noms de quelques poëtes célebres. On l’appella le Chaulieu, le Dorat, le Gresset, le Bernis de l’Allemagne. Quelque tems après il publia deux voyages, l’un fait | en hiver, & l’autre en été, & tout à coup il changea de nom & de nation: il devint Laurent Sterne ou Yorick. Un petit opéra lui fit repasser la mer; l’Allemagne s’applaudit d’avoir enfin un Favart. Les hommes de génie seuls appellerent constamment le poëte Jacobi, le poëte Jacobi, car ils savoient bien, qu’un esprit original ne peut être désigné que par son nom. Je dois sentir plus que tout autre le ridicule des nomenclateurs en question, puisque je sais combien j’ai eu de peine à trouver dans le nombre assez considérable des poësies de Monsieur | Jacobi, seulement quelques pieces détachées qui fussent susceptibles d’être habillées dans une langue étrangere. Il faut être familiarisé avec le caractere, les mœurs & les usages d’un peuple, pour sentir avec lui, pour être frappé du même beau, du même sublime. Combien de peintures admirables, combien de pensées fortes, riches & délicates, tellement nationales, qu’on chercheroit vainement à leur donner ailleurs une signification & des attraits. La plupart des beautés, qui brillent dans les ouvrages de Monsieur Jacobi, sont de cette nature; de là j’aimerois autant | dire, que le Guide est le Titien des Lombards, puisque tous deux ont peint des Venus, des Amours & plu-
35 1 Préface. in D vergrößerter Schriftgrad
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sieurs autres sujets gracieux tirés de la fable ou de leur imagination, que de nommer Monsieur Jacobi, le Chaulieu ou le Gresset de l’Allemagne; puisqu’en comparant différens morceaux détachés de ces trois poëtes, on trouve que l’Allemand a quelque ressemblance avec les françois, soit par les sujets qu’il a traités, soit par ses idées ou par ses sentimens. Ne pouvant offrir au public françois que ceux des ouvrages de mon Auteur | qu’il m’a paru possible de traduire, il s’en faut bien, que ce recueil donne une idée satisfaisante de son génie & de ses talens; aussi mes prétentions ne vont-elles qu’à en faire saisir faiblement quelques traits, & c’est là un succès, auquel je crois qu’il est permis d’aspirer à moins qu’on ne soit un Blackfort1. Ce que je viens de dire étoit nécessaire pour que les Allemands ne m’accusent pas, qu’en voulant étendre la gloi|re d’un de leurs poëtes pour lequel ils ont le plus d’enthousiasme, je l’aie plutôt déprimée en ne faisant pas connoître ses meilleurs ouvrages; ceux qui de préférence les ont portés à lui accorder unanimement la célébrité dont il jouit. Afin de les satisfaire encore mieux, je suppléerai à ce que je n’ai pu effectuer comme traducteur en rapportant ici les principaux traits qui distinguent notre poëte. Les juges éclairés de l’Allemagne admirent dans Monsieur Jacobi une imagination vive, fertile & riante, mais surtout une délicatesse & une profon|deur merveilleuse de sentiment, qui le met en communication intime avec tous les êtres qui l’environnent, & fait que les rapports les plus cachés qu’ils ont avec l’homme, se présentent naturellement à son esprit sous mille formes nouvelles. Dans l’enchaînement de ses idées regne l’ordre & la justesse. Son stile est lumineux & facile, & rien n’égale l’harmonie de ses vers. Quiconque possede des dons pareils, doit savoir à la fois éclairer & gagner les hommes; aussi en lisant les ouvrages de Monsieur Jacobi se sent-on, pour ainsi dire, entrainé à la vertu par une | attrait invincible. Le génie chez lui est la flamme céleste dans la main d’un dieu bienfaisant. On a dit des tableaux de l’Albane: qu’ils inspiroient la joie, & que sans jamais blesser la pudeur, ils faisoient naître les plaisirs. Ceci est parfaitement applicable à plusieurs productions de notre poëte, dont 1 Auteur d’une paraphrase françoise insipide & ridicule, dans laquelle il a totalement défiguré une des productions les plus admirables du génie dans ce siecle, l’histoire d’Agathon par Mr. Wieland.
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les idées, les images, & la touche sont également voluptueuse. La premiere piece de ce recueil est de ce genre, mais malheureusement ces sortes d’ouvrages, que l’éclair du »sentiment produit, qui naissent du moment & sont les élans subits d’une ame pas|sionnée« perdent infiniment en passant de l’idiome du poëte dans celui du traducteur. »Il ne leur reste plus rien pour peu qu’on leur ôte cette fraicheur, ces graces impalpables, cette transparence du coloris, qui fait leur premier charme, & voila justement tout ce qui disparoit dans une laborieuse imitation.« Monsieur Jacobi a publié aussi quelques morceaux pleins de gaieté, mais on voit qu’au milieu même des ris il ne perd jamais ce recueillement touchant, qui est la marque d’une ame sensible. Quand au contraire il traite des | sujets sérieux, il sait y répandre une douce sérénité, & les larmes qu’il fait verser, sont toujours accompagnées d’un agréable sourire. Quand j’ai dit, que la voix unanime de sa nation, plaçoit Monsieur Jacobi au rang de ses poëtes les plus estimables, je ne songeois pas à nos pédans, car comment leur idée se lieroit-elle à celle de juges éclairés. Où il est question d’impartialité, de sentiment & de génie, il ne sauroit être question d’eux. »Le savant Smelfungus, dit Yorick, voyagea de Bologne à Paris, de Paris à Rome, & ainsi de suite … | Mais il étoit parti avec la jaunisse & le spleen, & tous les objets qu’il rencontra lui parurent décolorés & difformes. Smelfungus publia une relation de son voyage; mais ce n’étoit que celle de ses malheureuses sensations. Je rencontrai Smelfungus sous le grand portique du Panthéon, il en sortoit: ce n’est qu’une énorme masure, dit-il, qui seroit bonne pour des combats de coqs. Plut au ciel, lui dis-je, que vous n’eussiez dit rien de pis de la Vénus Medicis… J’avois appris en passant par Florence qu’il avoit | blasphêmé la déesse, & que sans en avoir eu le moindre sujet, il l’avoit traitée de femme prostituée & de coureuse.« Chacun sait, que les Smelfungus ont cru de tout tems, qu’on ne rioit qu’aux enfers, & que le paradis étoit fait pour les ennuyeux. Occupés sans relâche à le mériter, ils sont obligés en conscience de faire de la bile en lisant les ouvrages d’un Wieland, d’un Gleim, ou d’un Jacobi: aussi ceux de ces écrivains célebres en ont-ils causé un
3 »sentiment] D: sentiment
32 coureuse.«] D: coureuse.
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épanchement copieux à plus d’un de ces Messieurs, mais je ne décrirai pas ici les simptômes | de leur maladie, puisque je crois les François un des peuples de l’Europe le moins fait pour s’intéresser à leur santé. Les honnêtes gens dans tous les pays font gloire d’avoir la même conscience qu’ont eu les Anacréon, les Horace & leurs successeurs: ils pensent qu’un même chemin doit les conduire à un même gite, & qu’il fait bon être partout où sont les plus aimables gens, soit dans ce monde-ci, soit dans l’autre. Qu’on nous dise ce que seroit un Paradis où on ne les recevroit pas? … Les sots & les ennuyeux auront beau faire, jamais ils ne pourront éviter d’être damnés. |
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Le Noble, imprimé autrefois à Paris, est peu connu en Allemagne; voilà ce qui m’a engagé à en donner une Edition, au moyen de laquelle ce Conte charmant pourra s’y répandre davantage. Il paroit avoir été composé principalement pour cette partie de l’Europe, où le ridicule qu’il attaque est dans sa plus grande vigueur. Personne n’ignore qu’aucune sorte de mérite n’y tient lieu d’ancêtres. Ayez sur un homme à Seize-Quartiers la supériorité d’esprit & de sentiment la plus décidée, qu’il soit même assez heureusement né pour la sentir & la reconnoître, malgré cela il vous regardera toujours comme son inférieur, puisque vous n’avez pas reçu com|me lui en naissant le privilége de marcher sur des échasses. La plûpart des Barons & des Comtes d’Empire estiment qu’Apollon fait le métier d’un manant, & traitent les Muses en petites Bourgeoises qui ne sont pas faites pour être reçues dans la bonne compagnie. La barbarie, où une partie considérable de cette nation, d’ailleurs si éclairée, est encore plongée à cet égard, passe toute croyance. Dans la Capitale d’un pays dont un Prince qui est un grand homme fut le sauveur & l’appui pendant la derniere guerre, on projetta de faire une illumination à l’honneur de ce Héros qui y étoit attendu, la Noblesse refusa d’illuminer, à cause que ce grand homme n’étoit pas un Prince régnant. Une Dame de cette même Ville s’entretenant avec un Ecclésiastique, homme d’esprit & connu par d’excellens Ouvrages, lui dit: »seroit-il bien vrai, Monsieur, que dans l’autre monde tous les rangs seront confondus? Mon Dieu! on est si peu habitué à voir toute sorte de gens, comment s’y seroit-on? Tranquillisez-vous, Madame, reprit l’Ecclésiastique, il y aura des balcons pour les Dames.« | Je m’abstiens de rapporter un plus grand nombre d’anecdotes de cette nature, que j’ai recueillies en parcourant l’Allemagne, parce qu’elles sont trop révoltantes & que je ne pourrois les écrire sans dégoût. Les personnes de distinction en Allemagne voudroient l’être en tout point. Ils ne parlent pas la langue de leur pays pour n’avoir pas un idiome commun avec la canaille qui les entoure: s’il étoit possi-
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ble, ils auroient encore une autre patrie. Il résulte de là que vous rencontrez à chaque pas un des Masques grotesques de Rome, de Paris ou de Londres, & que vous ne voyez presque jamais un Etre humain qui en ait les manieres, & les sentimens. Quand ces illustres personnages apprirent qu’il y a en France des gens de qualité qui s’amusent à la lecture des Ouvrages de Voltaire, de Chaulieu, de Gresset, de Dorat, ils essayerent aussi de trouver cela divertissant. Maintenant il y en a plusieurs qui sçavent par le canal de Mr. de Voltaire qu’il a existé un Leibnitz, & par celui de Dorat, que Wieland est un nom d’homme: ils ignorent d’ailleurs jusqu’aux noms des plus grands Génies de la nation. Quant à leurs Ouvrages, je doute qu’ils les lisent jamais dans les originaux; car qui au monde | les avertiroit que cela doit leur plaire? L’unique expédient que je sache imaginer seroit, que Monsieur le Duc de Nivernois, ou le C. de B. étudiât l’Allemand & publiat ensuite un Ecrit, dans lequel il attesteroit que le sentiment, l’esprit, la bonne plaisanterie, & l’élégant badinage peuvent s’exprimer dans cette Langue: à moins de cela Klopstock, Wieland, Ramler & Gleim auront beau être Homere, Lucien, Tibulle, Horace, & Anacréon, ils ne leur arracheront ni un sentiment ni un sourire. Dans ces bonnes têtes le bon sens ressemble exactement à l’esprit: j’en dirois volontiers quelques mots, mais je m’apperçois que pour un petit Conte ma préface est déjà trop longue: je pourrai à une autre occasion revenir sur la même matiere. Londres, le 2 de Novembre 1770. |
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BETRACHTUNG ÜBER DIE VON HERRN HERDER IN SEINER ABHANDLUNG VOM URSPRUNG DER SPRACHE VORGELEGTE GENETISCHE ERKLÄRUNG DER THIERISCHEN KUNSTFERTIGKEITEN UND KUNSTTRIEBE (1773–1774)
Betrachtung über die von Herrn Herder in seiner A b h a n d l u n g v o m U r s p r u n g d e r S p r a c h e v o rgelegte Genetische Erklärung der Thierischen Kunstfertigkeiten und Kunsttriebe. | 5
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Herr Herder hat für nöthig erachtet, ehe er sich an die Auflösung der akademischen Aufgabe, welche sein Hauptgegenstand ist, wagte, durch vorläufige Berichtigung einer andern, die er in seinem Wege liegen fand, sich | gleichsam die Bahn zu eröfnen. Diese war: Zu Festsetzung des Unterschieds zwischen Thier und Mensch, eine genetische Erklärung der den verschiedenen Thiergattungen angebohrnen Kunstfertigkeiten und Kunsttriebe zu finden. Herr Herder spricht S. 30: »Da die Menschen für uns die einzigen Sprachgeschöpfe sind, die wir kennen, und sich eben durch Sprache von allen Thieren unterscheiden: wo fienge der Weg der Untersuchung sicherer an, als bey Erfahrungen über den Unterschied der Thiere und Menschen? – Condillac und Rousseau mußten über den Sprachursprung irren, weil sie sich über diesen Unterschied so bekannt und verschieden irrten: da jener die Thiere zu Menschen, und dieser die Menschen zu Thieren machte.« Und auf der folgenden Seite: »So wie die Erklärung der Kunsttriebe bisher den meisten mißglücket ist, so hat auch die wahre Ursache von der Entbehrung dieser Kunsttriebe in der | menschlichen Natur noch nicht ins Licht gesetzt werden können.« Zu diesem Ende also spürt er S. 31. den Ursachen nach, warum der Mensch den Thieren an Stärke und Sicherheit des Instinkts so weit nachstehe, und das, was wir bey den Thieren angebohrne Kunstfertigkeit und Kunsttriebe nennen, gar nicht habe. | Eine Entwicklung des Ursprungs der Kunstfertigkeiten, das ist, eine genetische Erklärung derselben, mußte der Entwicklung der Ursache ihrer Entbehrung in der menschlichen Natur zum Grunde gelegt werden; und da weiset uns nun Hr. Herder den Standpunkt an, aus welchem wir Mensch und Thier beobachten, und die Data zu Erklärung der Verschiedenheit in ihrer Natur hernehmen sollen. Dieser Gesichtspunkt ist die Sphäre ihrer Existenz.
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»Jedes Thier, sagt Herr Herder, hat seinen Kreis, in den es von Geburt an gehört, in den es sogleich eintritt, in dem es Lebenslang bleibt und stirbt; nun ist es aber sonderbar, daß, je schärfer die Sinne der Thiere und je wunderbarer ihre Kunstwerke sind, desto kleiner ist ihr Kreis: desto einartiger ist ihr Kunstwerk.« Die Richtigkeit dieser Bemerkung, und der darauf gegründeten umgekehrten Proportion wird durch Beyspiele hier nicht gesichert; Hr. H. verweiset damit auf eine andre Gelegenheit, und schreitet folgender Gestalt zur Anwendung seines Satzes. »Wenn unendlich feine Sinne in einen kleinen Kreis, auf ein Einerley eingeschlossen werden, und | die ganze andre Welt für sie nichts ist: wie müssen sie durchdringen! Wenn Vorstellungs-Kräfte in einen kleinen Kreis eingeschlossen, und mit einer analogen Sinnlichkeit begabt sind, | was müssen sie würken! Wenn endlich Sinne und Vorstellungen auf einen Punkt gerichtet sind, was kan anders als Instinkt daraus werden? Aus ihnen also erklären sich die Empfindsamkeit, die Fähigkeiten und Triebe der Thiere nach ihren Arten und Stufen.« Ich habe es der Mühe werth geachtet, die Gedanken dieses vorzüglichen Mannes in ein kleines System zu bringen, und eine Art von Theorie der thierischen Kunsttriebe daraus zu entwickeln. Hier ist mein Versuch. Jedes empfindende Geschöpf ist auf einen besondern Theil der Welt, wovon es selbst der Mittelpunkt ist, angewiesen, den es sich vorstellen, und worinn es wirksam seyn soll. Dieser Theil der Welt ist seine Sphäre. Die Sinnlichkeit, womit die Natur es versehen, ist dieser Sphäre angemessen, und hieraus erwächst demnach ein Verhältniß, welches die Richtung seiner Vorstellungskraft bestimmt. Also ist die Hervorbringung der Fähigkeit in dieser oder jener Sphäre thätig zu seyn, der letzte Bestimmungsgrund der Verschiedenheit der Organisation. Nun sagt Hr. Herder: wenn Vorstellungskräfte, in einen je engern Kreis sie eingeschlossen, mit einer | desto schärferen und analogeren Sinnlichkeit begabt sind, was | für ausserordentliche Würkungen müssen sie in diesem Falle nicht hervorbringen! Eine kleine Nebenbetrachtung über Abstraktion und Intuition wird uns vielleicht zum Aufschlusse des Sinnes dieser Worte behülflich seyn. Ich verstehe unter dem Ausdruck Intuition, an1 Thier, … hat] Thier,« sagt Herr Herder, »hat 9 Satzes.] Satzes: vorzüglichen] vortrefflichen
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schauende Erkenntniß, jede individuelle Vorstellung in der Seele, ihr Gegenstand sey materiel oder immateriel, und von dieser anschauenden Erkenntniß behaupte ich, daß aus ihr alle und jedwede andre Erkenntniß fliesse und auf sie hinaus laufe. Das höchste Wesen selbst sieht alles individuel, es bedient sich keiner allgemeinen Begriffe, welche nur Hülfsmittel für eingeschränkte Fähigkeiten sind, wie unter andern Herr Kästner auf eine sehr faßliche Weise dargethan hat. Die menschliche Seele kan nur eine sehr geringe Anzahl von Gegenständen zugleich unmittelbar klar vor sich versammeln; sie ist daher genöthigt, ihre Vorstellungen zu theilen, zu zertrennen, wenn sie einige ihrer gegenseitigen Verhältnisse auffassen will; und diese Verhältnisse (damit sie nicht, gleich wechselnden Schatten, an ihr vorbey gleiten, in einander fliessen und verschwinden) muß sie ferner in Zeichen gestalten, und sie auf diese Weise in der Einbildung befestigen. Es ist demnach das Vermögen, allgemeine Begriffe zu bilden und zu vergleichen, als eine Me|thode zu betrachten, wodurch unsre Seele das Unvermögen ihrer Vorstellungskräfte unterstützet. Im Grunde ist alle und jedwede Erkenntniß, wenn sie auch an einer Kette von hundert Schlüssen hängt, nichts anders | als eine blosse Perception. Die Erfindung des allgemeinen Gesetzes der Schwere, oder der Differenzial-Rechnung, mußte, von Stuffe zu Stuffe, durch ganz einfache Handlungen der Seele geschehen; und so ist es mit allen Entdeckungen neuer Wahrheiten beschaffen. Die Seele erblickt alsdenn ein noch nicht gesehenes Merkmahl in einer Total-Idee. Auch sind alle unsere Begriffe überhaupt, je vollständiger sie sind, je wahrer, und wir begehen niemals einen Irrthum, als wann wir in unsern Vorstellungen etwas auslassen. Nunmehr kan ich meinen Lesern sagen, wie ich die vorhin aus der Herderischen Abhandlung angezogene Stelle verstehe. Sie hat für mich folgenden Sinn. Die mit Kunsttrieben begabten Thiere können ihre enge Sphäre anschauend umfassen. Ihre unendlich feinen Sinne durchdringen alle Theile derselben, und ein jedweder Gegenstand ihrer Vorstellungen, ist zugleich ein Gegenstand ihrer physischen Bedürfnisse; Perception und Affection durchdringen sich ein|ander in ihrer 27 wann] wenn
34–35 Vorstellungen,] Vorstellungen
35 ein Gegenstand] so Dv(D1); D1D2: Gegenstand
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Seele. Hiedurch muß die Beziehung ihrer kleinen Welt auf ihre Erhaltung in allen Theilen direkt, und die Verhältnisse dieser Theile unter einander für sie palpabel werden. In einer solchen Oekonomie sind eben so wenig Irrungen, als neue Erfindungen möglich; alles ist mit einem male erblickt und angewandt. Folglich ist auch jedwede Fähigkeit eine vollkommne Fertigkeit; denn zu Hervorbringung dieser ist nur dann eine Uebung nöthig, wann entweder mehrere Verbindungen zuläßig sind, | wodurch eine gewisse Vorstellung einen höhern Grad der Klarheit und Würksamkeit erhalten kan, oder wann der Thätigkeit dieser Vorstellung Hindernisse im Wege stehen, die durch wiederholte Anstrengung weggeschoben und weggeschliffen werden müssen. Beydes findet in dem angenommenen Falle nicht statt. Jede Vorstellung, jede Verbindung derselben unter einander ist hier ein unmittelbares Werk der Natur. Da sind keine entgegengesetzte, eine der andern zuwiderlaufende Bestrebungen; alles fließt, alles stößt in einen Punkt zusammen. Wie viel zu Ausübung der Kunstfähigkeiten die ganze mechanische Einrichtung des thierischen Körpers beytrage, verdient besonders erwogen zu werden. Der blosse Mechanismus, von dem leitenden Reize der Empfindung abgesondert, vermag schon | für sich die wunderbarsten Erscheinungen hervorzubringen: dieses sehen wir an den unwillkührlichen Bewegungen, welche er in den thierischen und vegetabilischen Körpern zum Vortheile ihrer Natur erregt. Man beobachtet in beyden nicht nur eine bewundernswürdige Uebereinstimmung in der Richtung ihrer verschiedenen Kräfte zu Erhaltung des Ganzen, sondern auch eine zweckmäßige Abweichung von den gewöhnlichen Regeln nach Erforderniß der Umstände, dergestalt, daß man von den organischen Maschinen gewissermassen sagen dürfte, sie bedienten sich allerhand Kunstgriffe, um ihre Entwicklung, den sich ereignenden Hindernissen zum Trotz, fortzusetzen, oder das in einem ihrer Theile gekränkte Inter|esse ihrer Natur, durch neue Hülfsmittel, so viel möglich, wieder zu herstellen.1 | 1
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Die hieher gehörigen Beyspiele erfordern eine weitläuftige Auseinander- 35 setzung, deswegen kan ich die schicklichsten an diesem Orte nicht anführen; folgende mögen, so gut sie können, die Stelle besserer vertreten. – Eine Bohne, 7 wann] wenn 10 wann] wenn 23 hervorzubringen:] hervorzubringen; 34 wieder zu herstellen] wieder herzustellen
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Ich bemerke ferner, daß selbst denenjenigen Bewegungen, welche die menschliche Seele willkührlich in den verschiedenen Theilen ihres Körpers hervorbringt, allemal eine automatische Richtung dieser Theile, ein zu diesem Zwecke präformirter Mechanismus derselben, zum Grunde liegt. Die empfindsame Maschine tönt nicht allein ihre Empfindungen; sie gebehrdet sie auch. Schon in Mutterleibe bewegt sich das Kind willkührlich auf mancherley Weise. Legt man ihm, nachdem es gebohren worden, einen Finger zwischen die Lippen, so saugt es sofort daran. Bey zunehmenden Kräften biegen seine Finger sich mechanisch um jeden Gegenstand, | womit man die inwendige Fläche seiner Hand berührt. Es spattelt mit seinen Gliedern in der Freude, es ringet sie in der Angst, es streckt sie mit Heftigkeit aus im Zorne, und zieht sie zusammen, wenn es von Schrecken oder Furcht überfallen wird. Kurz, eine jede Vorstellung unsrer Seele ist von einer Bewegung in unseren feineren Organen begleitet: enthält die Vorstellung den Grund zu einer Gemüthsbewegung, so werden die Muskeln bis zu den äusersten Theilen des Körpers mit erschüttert: und ist endlich der Gegenstand | der Gemüthsbewegung ausser unserem Körper; so sind diese Bewegungen der äusern Theile desselben (ihrem präformirten Mechanismus, und dem heimlichen Verständnisse der Seele mit ihren automatischen Regungen zu folge ) so beschaffen, daß sie die Handlung, welche zu Befriedigung der Begierde erfordert wird, wenigstens anfangen, wenn sie gleich zur Vollbringung derselben nicht gleich hinreichend sind. Man verknüpfe mit der Anwendung dieser Betrachtungen auf die kunstfertigen Thiere, die Beobachtung ihrer besondern Orga-
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welche verkehrt gepflanzt worden, biegt ihre Wurzelfäden von oben in die Erde hinunter, und den Keim von unten herauf. – Ein Spargel, den ein vorlie30 gender Stein gerade aufzuschiessen hindert, krümmt seinen Kopf einwärts, und erhält ihn unbeschädigt. Ein Baum, den man, in einer Entfernung von 4 Fuß, einer Mauer gegen über ansetzt, lenkt seinen Stamm nach und nach von der Mauer ab, damit er Raum zu Ausbreitung seiner Zweige gewinne. | Nach Beyspielen aus der Physiologie und Pathologie kan ein jedweder sei- 1071 35 nen Arzt fragen. Er darf ihn nur unter andern an die perturbationem criticam des Hippocrates, und die Metastases materiæ morbosæ erinnern.
1 denenjenigen] denjenigen 6 in] im 21 Mechanismus,] Mechanismus 24 anfangen,] anfangen, 30 aufzuschiessen] auszuschießen 33 zu] zur 18–19 der Gegenstand] so Dv(D1); D1D2: die Ursache
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nisation, und das Ausserordentliche in ihren Handlungen wird minder wunderbar erscheinen.1 | Ich habe schon vorhin bemerkt, daß bey ihnen jede Perception zugleich eine Affection ist. Es ist ferner unstreitig, | daß die Gliedmaßen dieser Thiere zu einem bestimmten einfachen Gebrauche gebildet sind. Wenn nun diese Gliedmaßen, auf Veranlassung einer Empfindung der Seele, in die ihr analoge mechanische Bewegung gesetzt worden, so erfolgt die Befriedigung der Begierde | durch eine dazu hinreichende unverbesserliche Handlung. Auf diese 1
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»Es ist unläugbar, sagt Reimarus, daß die meisten natürlichen Kunstwerkzeuge der Thiere, an sich, etwas mehr als eine bloße entfernte Möglichkeit ihres Gebrauches enthalten. Denn es sind 1) viele besondere Werkzeuge, deren jedes zu seinen gewissen Verrichtungen eingerichtet und geschickt ist; da wir Men|schen von Natur nur ein einziges allgemeines Werkzeug aller Werkzeuge, die Hände, am Leibe tragen. 2) Sind die thierischen Werkzeuge durch die Bewegungs-Muskeln, durch den Zuschuß der Säfte, und andre Beschaffenheiten zu ihrem besondern Gebrauche mehrentheils determinirt; da unsre Hände hingegen die Bestimmung ihres Gebrauches nicht in sich halten, | sondern zu allerley Bewegungen von Natur gleich geschickt sind. Man darf nur die oberwähnten Werkzeuge zur Wehr und Waffen, die zum Anhängen, Anhalten, Fortschläudern, Schwimmen, Springen, Flattern, Fliegen, oder zur Sammlung und Erhaschung, oder zum Genusse der Speisen, die zu gewissen Kunsthandlungen und Lebensnothwendigkeiten, und einige zur Fortbringung der Jungen besonders eingerichtete Werkzeuge, dagegen halten: so wird man den Unterschied bald erkennen. Wenn hernach die Bewegungskraft in ihren Muskeln, durch die äussere oder innere Empfindung gereizet wird; so ist wohl zu begreifen, daß dieser Mechanismus in den Kunstwerkzeugen der Thiere einen ziemlich nahen Grund (potentiam proximam) zu ihrem rechten Gebrauche in sich halte, und dadurch den Kunsttrieben sehr zu Hülfe komme . . . Es erhellet also, wie die | besondern Kunstwerkzeuge der Thiere zu ihren besondern Kunstverrichtungen behülflich sind, da sie hiezu schon innerlich durch ihre BewegungsMuskeln genauer determinirt, ja geschlank und willig gemacht sind, folglich auf ihren rechten Gebrauch führen und die Kunsttriebe erleichtern. Dann kan die Empfindung in denselben ihre Bewegungskräfte fast zu keiner andern Bewegung reizen, als welche ihrer innern Einrichtung gemäß ist. Denn diese wird den Thieren leicht und angenehm, die gegenseitige aber mühsam und wohl gar schmerzhaft werden.« S. Reimarus Betrachtungen über die Triebe der Thiere § 129. – ferner §§ 128. 132.
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6 Gliedmaßen,] Gliedmaßen 10 unläugbar, sagt Reimarus, daß] unläugbar,« sagt Reimarus, »daß 11 bloße] blos 14 einziges allgemeines] einziges 16 40 Säfte,] Säfte 25 Muskeln,] Muskeln 26 wird;] wird, 4 ist.] so Dv(D1)D2; D1: ist; daß sie, aus dem Centro ihrer engen Sphäre, mit ihren scharfen Sinnen, alle Theile derselben mit ihren Beziehungen und Verhältnissen, gleichsam auf einmal berühren.
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Weise schreiten die Thiere, getrieben durch den Reiz des angenehmen und unangenehmen Gefühls, und vermöge der harmonierenden Würkungen und Gegenwürkungen ihrer materiellen und immateriellen Natur, in ihrem Werke regelmäßig fort, und durchlaufen ihre Sphäre. Aus allem dem, was bisher gesagt worden, zusammen genommen, werden sich demnach die Kunstfähigkeiten der Thiere, nebst ihren willkührlichen Abweichungen nach Maasgab der Umstände, aus dem lebendigen Mechanismo, aus der bestimmten Bildung ihrer Gliedmaßen, aus der Schärfe ihrer Sinne, aus der, der Beschaffenheit ihrer engen Sphäre genau ange|messenen Organisation ihrer ganzen Maschine, und aus der Fähigkeit über die Gegenstände ihrer Vorstellungskraft anschauend zu raisonniren, verständlich erklären lassen. – Zum Ueberflusse könnte man noch annehmen, daß diese Thiergattungen einer lebhafteren unterscheidenderen Vorstellung von den Beschaffenheiten und dem Zustande ihres Körpers fähig seyen, als wir Menschen, welches gar nichts ungereimtes in sich hat, und schon von unserm Reimaro gemuthmaßet worden ist. Nachdem ich die von Hrn. Herder zu Erklärung | der thierischen Kunsttriebe gesammelten Bemerkungen nicht allein nach bestem Vermögen aus einander gesetzt, und erläutert, sondern auch zu ihrer Unterstützung aus eignen Mitteln freygebig beygetragen habe; so muß ich nunmehr das aufrichtige Bekenntniß thun, daß ich mir selbst aus der vorgelegten Theorie die ursprüngliche Beschaffenheit der eigentlichen Kunsttriebe nicht herzuleiten weiß; ja daß ich sogar unfähig bin, nur eine Weisung darinn zu erblicken, welche zu einer genetischen Erklärung derselben leiten könnte. Anstatt die Schwäche meines Geistes vor meinen Lesern durch weitläufige Raisonnements zu rechtfertigen, will ich sie in den Stand setzen, die Stärke | des ihrigen zu prüfen, und zu dem Ende die von Hrn. Herder zu Erklärung der thierischen Triebe angewiesenen Data bey Erwegung einiger besondern Fälle zusammen nehmen. Ein jeder muß alsdann selbst fühlen, ob diese Data Erkenntniß-Gründe für ihn sind, ob sie ihm die Sache, wovon die Rede ist,
10 der,] der 12 Fähigkeit] Fähigkeit, 15 lebhafteren] lebhafteren, Menschen,] Menschen; 20 zu] zur 22 gesetzt,] gesetzt
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begreiflicher machen oder nicht. Uebrigens ist es mir gleichgültig, ob man meine vorhin gemachten Anmerkungen dabey im Sinne behalten, oder andre Erklärungen der Herderischen Sätze, welche man für zureichender hält, an ihre Stelle schieben will. – Ich schreite zu meinem Vorhaben. Reaumür, Rösel, Bonnet, und mehrere Naturkündiger haben eine Gattung Raupen beschrieben, welche man Blatwickler nennt. Unter diesen Raupen giebt | es eine Art, deren Geschichte mir besonders merkwürdig geschienen hat. Sie wird von den Naturkündigern durch die Form ihres gewebten Gehäuses unterschieden, welches wie ein Haberkorn gestaltet ist. Nachdem dieser Blatwickler mit seinen Zähnen ein Stück von einem Eschenblatte eingeschnitten, und es in Form einer Papierdeute zusammen gewickelt hat, so befestiget er diese hohle Pyramide auf dem angrenzenden Stücke seines Blattes. In der Mitte dieser Basis seines Gehäuses naget er eine cirkelförmige Oefnung, wobey er aber so künstlich zu | Werke geht, daß das herausgenagte Stück Blatt in der Oefnung dergestalt haften bleibt, daß es durch einen leichten Stoß von innen hinaus, hingegen nicht eben so von aussen herein getrieben werden kan. Nachher befestiget er am Rande der Oefnung einen Faden, den er gegen über in der Spitze der Piramide anspannt, und in der Mitte dieses Fadens webt er sich ein. Der Kopf des Papillons kömmt gegen die eingenagte Oefnung zu liegen, wo das Gewebe gleichfalls so eingerichtet wird, daß er mit wenig Mühe durchdringen kan; da findet er dann den Faden, an dem er sich herunter läßt, stößt gegen die Thüre des Gebäudes und fliegt hinaus. Die Würkungsart der Kräfte, welche die verschiedenen Handlungen dieses Insekts dergestalt unter einander verbinden, daß sie nicht blos zuletzt in Eins zusammen treffen, sondern von ferne gerade zu dahin abzielen, scheint für den menschlichen Verstand ein unauf|lösliches Geheimniß zu seyn. Auch dann, wenn wir unserm Insekt den höchsten Grad menschlicher Einsicht zuschreiben wollten, würden wir damit noch lange nicht auslangen, jenes Vermögen, ohne die mindeste Leitung vorhergegangener Erfahrung für die Zukunft zu handeln, zu erklären. Indessen ist das Factum nichts desto weniger unläugbar: die blatwickelnde Raupe handelt in Beziehung | auf die ihr bevorstehende Verwandlung ihrer Gestalt, Gliedmaßen und Organe. Sie scheint den Widerspruch 1 machen] machen,
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zwischen ihren gegenwärtigen und zukünftigen Bedürfnissen zu empfinden; sie hebt, durch weise Mittel, ihn auf. Vernunft, sagte ich, kan so viel nicht ausrichten. – Wird im höchsten Grad geschärfte, in einen kleinen Kreis auf ein Einerley eingeschlossene Sinnlichkeit es zu thun im Stande seyn? Herr Herder behauptet dieses, und was er von der Art und Weise sagt, wie dieses geschehen soll, hab’ ich bereits angeführet. Ich versprach aber meinen Lesern seine Sätze noch einmal in einer Anwendung auf unsre Raupe zusammen zu nehmen, damit wir sähen, ob eine Erklärung daraus würde. Also: weil der Blatwickler mit unendlich feinen, durchdringenden Sinnen begabt ist, weil seine Vorstellungskraft nach Maasgebung des kleinen Kreises, der sie umschließt, ausserordentlich würksam wird, und beyde auf einen Punkt geheftet bleiben; so ist der Blatwickler im Stande, mit seinen gegenwärtigen Handlungen, auf eine ihm bevorstehende, noch nie erfahrne, gänz|liche Verwandlung seiner Gestalt, Sinne und Organe, und auf die daraus entstehenden seiner gegenwärtigen Beschaffenheit ganz entgegen gesetzten neuen Bedürfnisse, künstlicher Weise abzuzielen. – Ich | überlasse meinen Lesern zu urtheilen, ob ihnen hiedurch etwas von dem Instinkt des Blatwicklers erklärt werde? Was mich betrift, ich gehe dabey ganz Erkenntniß-leer aus. Die Raupe, welche wir so eben betrachtet haben, ist lange nicht das wunderbarste Insekt. Man erinnere sich nur der Biene, der Mauerwespe, der Laubmotte, der Spinne, des Ameislöwen, und einer Menge ähnlicher Thierarten. Alle machen die angemessensten Anstalten zur Erreichung gewisser Zwecke, zu deren Vorhersehung kein uns bekanntes, weder sinnliches noch vernünftiges Vermögen hinreicht. Der Ameislöwe, die Spinne, haben die Insekten, die ihnen zur Nahrung bestimmt sind, noch nicht gesehen, sie wissen nichts von ihren innerlichen und äuserlichen Beschaffenheiten, dennoch richten sie ihre Raubnester diesen Beschaffenheiten gemäß ein, stellen sich am rechten Ort’ auf die Hut, und bemächtigen sich ihres Fangs auf die geschickteste Weise. – Der Wurm, woraus der weibliche Hirschkäfer entsteht, gräbt sich vor seiner 2 hebt, durch weise Mittel,] hebt durch weise Mittel 7 hab’] habe 12 Maasgebung] Maßgabe 14 bleiben;] bleiben, 17 entstehenden] entstehenden, 25 Ameislöwen,] Ameislöwen 28 bekanntes,] bekanntes 31–32 Beschaffenheiten,] Beschaffenheiten; 33 Ort’] Ort
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Verwandlung eine Höle nach seiner Länge, der männliche aber eine zweymal so lange, sonst würden dereinst seine Hörner sich nicht entfalten können. – Die Laubmotte, da sie, wenn sie sich ihr Kleid verfertiget, noch nicht ausgewachsen ist, schlägt ein Stück Zeug ein, damit sie ihre | Hülle bis zu dem Grade der | Dicke, welche ihr Körper erreichen wird, erweitern könne. – Die WasserInsekten suchen, wenn ihre Verwandlung herannaht, einen Halm, kriechen daran aus dem feuchten Element in die Höhe, werfen ihre Puppenhaut ab, und theilen mit ausgebreiteten Flügeln die Luft. Dieser Papillon legt hernach seine Eyer nicht auf das Trockne, sondern trägt sie ins Wasser, wo seine Brut gedeyen kan. Mehrere Beyspiele aus dem Insektenreiche würden überflüßig seyn; ich gehe also zu einer andern Thierart über. Hier bietet sich meiner Einbildungskraft zuvörderst der Biber an. Ich darf voraus setzen, daß seine Geschichte meinen Lesern bekannt ist, und also gerade zu fragen, welcher Sinn, welche Feinheit des Sinnes wäre wohl im Stande diesem Thiere zu bedeuten, es müsse, wenn es in einem Flusse sich niederlasse, seine Wohnungen durch einen mit Schleußen versehenen Damm schützen, in einem See aber, der dem Aufschwellen und Fallen nicht so unterworfen ist, habe es dieser Vorsicht nicht vonnöthen? – Ferner, wo nehme ich bey dem Biber den Zug her, der seine Sinnen auf einen Punkt heftet, ihn zur lebendigen Maschine für sein Kunstwerk machet, da | dieses Kunstwerk in keiner nothwendigen Verbindung mit der Erhaltung weder des einzelnen Geschöpfs, noch der Gattung, steht. Viele Biber werden gebohren, pflanzen sich fort und sterben, ohne jemahls | ihre Kunstfähigkeiten angewendet zu haben.1 Sie machen auch keine neue Gebäude, so lange die alten dauren, sondern bessern sie nur aus, wenn irgend durch einen Zufall etwas daran zerrüttet worden.
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1 Hr. Reimarus § 83. seiner Betrachtungen über die Triebe der Thiere, bezweifelt dieses Factum, ohne Zeugnisse dagegen anzuführen. Zum Ueberflusse will ich diesem Beyspiele ein anderes an die Seite setzen. – Wenn man eine neu angelegte Garenne mit Hauscaninchen bevölkert, so fahren diese einige Generationen durch fort, sich wie die Hasen zu lagern; nachher aber fan- 35 gen sie an, gleich den wilden Caninchen, sich künstliche Gruben zuzubereiten, und in Familie zu leben.
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steht.] steht?
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Wer das angeführte nur mit einem geringen Grade von Aufmerksamkeit erwegt, der wird eingestehn, daß so lebhaft und klar auch die Vorstellungen, so stark, vielfach und allgemein auch ihre Association, so bestimmt auch ihre verhältnißmäßige Richtung bey dem Biber angenommen werden möge, daraus dennoch keine sich selbst bildende und zugleich vernunftlose Fertigkeit zu erdenken sey, welcher man die Handlungen des Bibers zuschreiben und sie daraus erklären könne. | Ich gehe zu den Vögeln fort, und frage wieder: welcher Sinn, welche Feinheit des Sinnes kan den Vögeln bedeuten, daß sie eine künftige Brut bey sich tragen, daß sie ihre Eyer nicht wie Unflath von sich werfen, sondern ein bequemes Nest zu ihrer Erwärmung bauen sollen? Was für eine Richtung der Sinne kan | sie zu dem Triebe, ihr Geschlecht zu erhalten, führen, sie mit den besten Mitteln zu diesem Zwecke bekannt, und ohne vorhergegangene Uebung zu deren Anwendung geschickt machen? Eines Raubvogels, der weißköpfige Adler genannt, muß ich besonders gedenken. Dieser Räuber fischt nicht selbst, sondern er nöthigt den Ossifraga seine gemachte Beute fallen zu lassen, und erhascht sie nachher in der Luft. Dann zerknirscht er mit dem Schnabel des Fisches Kopf, wirft den todten Körper in die Höhe, damit er ihn, den schwersten Theil unten, in seinem Rachen auffangen könne, ohne durch die Schuppen, Stacheln oder Stoßfedern verletzt oder erwürget zu werden. Diejenigen Thiere, derer Sphäre die größte und vielfältigste ist, bieten nicht weniger unerklärbare Erscheinungen dar. Ich will aus ihrer Geschichte nur den einzigen Hirsch anführen. Dieses Thier bedient sich einer Menge Ränke, welche es, gleich an|derm Wilde, nach den Umständen abändert, um die Hunde von seiner Spur abzubringen. Verfolgt und ermüdet, kehret er zuweilen auf seinem Wege plötzlich um, läuft eine Strecke zurück, beschreibt einen grossen Kreis, setzt mit einem gewaltigen Sprunge aus diesem Kreise, wirft sich zu Boden, und sucht seinen Athem in die Erde zu verschliessen. Die Hunde laufen an ihm her, er rührt sich nicht; sie kommen zurück, folgen seiner Spur in | dem von ihm durchlauffenen Kreise, verirren sich, und so gelingt es oft dem Hirsche ihrer Verfolgung zu entgehen. 2 daß] daß, det
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Man erwege diesen Vorgang in seinem ganzen Umfange, in allen seinen Theilen, und lasse dabey nicht ausser Acht, daß der Hirsch der Fährte keines Thiers nachgeht, sondern höchstens nur in der Luft spürt, und vor dem Geruche fliehet. Man versuche nachher, ob die Herderischen Sätze sich mit den angeführten Erscheinungen dergestalt in Verbindung bringen lassen, daß eine Erläuterung daraus erwachse. Mir hat es durchaus damit nicht gelingen wollen, so viel Nachdenken ich auch darauf verwendet. Uebrigens pflichte ich darinn des Hrn. Herders Meynung bey, daß man zu Erklärung der thierischen Kunsttriebe keine blinde Determinationen der | Seele, welche in der That alle Philosophie verwüsten, annehmen dürfe, und glaube mit diesem scharfsinnigen Weltweisen, »daß es die einzige positive Kraft des Denkens sey, die mit einer gewissen Organisation des Körpers verbunden, bey den Thieren Kunstfähigkeit, und bey dem Menschen Vernunft wird.« Aber ich vermuthe dieses nur aus allgemeinen Gründen a priori; a posteriori, wenn ich über die Verrichtungen der kunstfertigen Thiere empirisch philosophiere, wüßte ich die Sache nicht wahrscheinlich zu machen. | Es gelingt uns zwar sehr gut von einer Seite mit der Erklärung einer grossen Anzahl thierischer Handlungen, weil die thierische Sinnlichkeit, Organisation und animalische Oekonomie mit der unsrigen ähnliche Beschaffenheiten hat, und wir auch die so genannten untern Kräfte des Verstandes mit den Thieren, obgleich in unterschiedenen Graden, theilen. Hingegen bieten uns die Thiere von einer andern Seite wieder solche Erscheinungen dar, welche sich so wenig unter irgend ein uns bekanntes Psychologisches, Physiologisches oder mechanisches Gesetz bringen lassen, daß wir uns nicht einmal eine endliche Fähigkeit einzubilden vermögen, welche sie zu erzeugen im Stande wäre. | Der Raum verstattet mir nicht, diesen Unterschied hier näher zu untersuchen, sonst lohnte es sich wohl der Mühe, nach einer genaueren Beobachtung der thierischen Handlungen, diejenigen, deren Bestimmungsgründe und Bewegursachen wir einzusehen vermögen, von denjenigen abzusondern, wovon wir dieses nicht können; denn viele Thiere scheinen in ihrem Kreise durch Bewegmittel fortgeleitet zu werden, die ganz etwas anders sind, als Vor-
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stellungen der Resultate, welche aus ihren Handlungen entspringen sollen. Eine solche Auseinandersetzung würde eines Theils die Aehnlichkeiten und Unähnlichkeiten zwischen Thier und Mensch noch sichtbarer machen, und andern Theils uns in Stand setzen, genauer anzugeben, was wir | eigentlich zu wissen verlangen, wenn wir den Quellen der thierischen Kunstfertigkeiten nachforschen. Bey einer neuen Veranlassung kehre ich vielleicht zu dieser Materie zurück, und gebe ihr alsdann die gehörige Ausführung. T W . S . I.
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REZENSION ZU ART MILITAIRE DES CHINOIS (1773)
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Art militaire des Chinois, ou Recueil d’anciens traités sur la guerre, composés avant l’Ere Chretienne par différens généraux Chinois, ouvrage sur lequel les aspirans aux grades militaires sont obligés de subir des examens; traduit en francois, par le P. Amiot, Missionaire de Péking, revû & publié par M. de Guignes. A Paris, chez Didot l’ainé. 1772. I. vol. in 4to. Dieses Werk, welches eben den Uebersetzer und eben den Herausgeber hat, wie das Gedicht auf die | Stadt Muckden, besteht aus fünf verschiedenen Tractaten. Die drey ersten Sun-tse, Ou-tse und Se-ma-fa gehören zu denen sechs claßischen Schriften King genannt, in denen ein jedweder Chineser, der sich dem Kriege widmet, bewandert seyn muß. Der vierte Lon-tao, welches aus 60 Artickeln oder Gesprächen besteht, wovon Amiot nur drey übersetzt hat, soll einen Nahmens Tai kong, der 1122 Jahre vor C. G. lebte, zum Verfasser haben. Der fünfte ist eine Beschreibung der heutigen Tactik der Chineser, von dem P. Amiot selbst. Diesen 5 Tractaten ist eine Schrift vorgesetzt, welche die Soldaten zu den Pflichten, die ihnen als Bürger obliegen, ermahnet. Sie bestehet aus 10 verschiedenen Vorschriften, und ist auf Befehl und unter den Augen des Kaysers Yong-tcheng, Sohn des Kang-hi, und Vater des izt regierenden Kaysers Kien-long, verfertiget worden. Dieses ganze Werk ist von mehr als einer Seite interessant. Es enthält vortrefliche und sehr gut aus einander gelegte Grundsätze über die Kriegskunst, und verbreitet unter andern durch die eingewebten Anekdoten aus dem Leben der Generals Sun-tse und Outse (wovon der eine 500, und der andere 425 Jahre vor C. G. lebte) ein neues Licht über den Charakter und die Geschichte der Chinesischen Nation. Das Werk des Sun-tse schätzen die Chineser am höchsten. Es soll vormals aus 82 Capiteln bestanden haben, wovon nur noch 13 übrig sind. Die Waffendoktores der Chineser müssen, um zu dieser Würde zu gelangen, das Buch Sun-tse erklären und commentiren können, und vor der Promotion Proben hievon ablegen. Die grosse Kriegswissenschaft dieser Nation hat die Franzosen in solches Erstaunen gesetzt, daß sie zu glauben scheinen, eine so wohl unterrichtete Chi|nesische Armee könne beynahe eben so wenig, als eine Französische, in die Flucht geschlagen werden. 20 Kang-hi,] so Dv; D: Karghi,
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Art militaire des Chinois
Die Chinesische Gravität und dogmatische Suffisance hat dem Recensenten öfters zu lachen gemacht. – »Die vorgeschriebenen Regeln sind so einleuchtend, und so nützlich in der Ausübung, daß man, durch ihre Befolgung, ohne Mühe Sieger über alle seine Feinde wird.« – Muß einem hiebey nicht nothwendig folgende Stelle aus Molierens bourgeois gentilhomme einfallen:
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»Le maitre d’armes. Je vous l’ai déja dit, tout le secret des armes ne consiste qu’en deux choses, à donner, & à ne point recevoir; &, comme je vous fis voir l’autre jour par raison démonstrative, il est impossible que vous receviez, si vous sçavez détourner l’epée de votre ennemi de la ligne de votre corps; ce qui ne dépend seulement que d’un petit mouvement du poignet, ou en dedans, ou en dehors.
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M. Jourdain. De cette façon donc un homme, sans avoir du coeur, est sur de tuer son homme, & de n’être point tue.
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Le maitre d’armes. Sans doute. N’en vites-vous pas la démonstration.«
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Uebrigens bedarf ein so interessantes Werk keiner weitern Empfehlung, wohl aber einer Warnung an die Liebhaber wegen des hohen Preißes: denn dieser Quartband von 422 Seiten, und mit 20 illuminirten Kupfern versehen, kommt in Deutschland über 3 Pistolen zu stehen. Ein jeder Patriot wird mit mir wünschen, daß ein Exemplar in Hrn. U*s Hände | gerathen möge, damit er die merkwürdigsten Stellen daraus, zum Besten der Deutschen in Chinesische Verse übersetzen möge. F.
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Briefe an eine junge Dame.
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Ich will meine Antwort auf Ihre Klagen über die zu ernsthaften Stücke im ersten Theile des deutschen Merkurs nur gerade zu mit dem Geständnisse anfangen, daß ich unter den strafbaren Verfassern derselben der ärgste Verbrecher bin. Denken Sie nur, meine gnädige Freundin, die unausstehlich langweilige Betrachtung über die Kunsttriebe, wovon Sie nicht einmal die Ueberschrift ganz verstanden haben, ist ein Beytrag von mir. Es wird Ihnen unbegreiflich vorkommen, wie ich, trotz aller an mir verschwendeten Politur, auf die unanständige Thorheit gerathen können, mit den sämtlichen Dekorationen der Pedanterey behangen, vor das Angesicht der verklärten Wesen aus der feineren Welt zu treten. Mir selbst geht es nunmehro eben so; | ich weiß keine Entschuldigung vorzubringen, und am wenigsten mag ich mich derjenigen bedienen, welche Sie, spottweise, mir, oder vielmehr den sämtlichen Verfassern der finstern Aufsätze im Merkur in den Mund legen. Sie sagen: »was für mich nicht interessant ist, kan es für andre in einem sehr hohen Grade seyn, und diesen zu gefallen, war ohne Zweifel das Erheblichste.« Um des Himmels willen, meine gnädige Frau, Sie schreiben uns doch wohl nicht in ganzem Ernste solche Camaldulensische Gesinnungen zu? Ich erröthe bey dem blossen Gedanken der Möglichkeit. Fort in die Tonne des Diogenes mit dem ungesalbten und ungepuderten Monstro, das mit der Grille spuckt, einen besseren Ruhm zu erjagen, als den, dem schönsten Theile der Menschheit zu gefallen. Ganz allein die Damen sind es, von denen wir die Marque unsers Werths erhalten; er ist hoch oder gering, je nachdem wir zur Gesellschaft für sie taugen: dem ganz Unbrauchbaren gebührt nicht einmal der Titul eines Mannes. Bey so ächten Grundsätzen konnte ich den Fehler, meine langweilige Betrachtung dem Merkur (der doch wohl mit seiner Pacotille am ersten bey den Gebieterinnen der Erde abtreten wird) mitzugeben, nur in einem solchen Augenblicke begehen, wo mein guter Genius mich ein wenig alleine gelassen hatte. Nun ist er wie-
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der bey mir, meine schöne Freundin, und auf der Stelle sollen Sie den Beweis davon haben. | Ein dickes Buch von mehr als 600 Seiten liegt hier vor mir. Es ist eben die Reisebeschreibung, welche im I. Theil des Merkurs, S. 256. kurz, aber sehr richtig beurtheilt worden ist.1 Ich stelle mir vor, das Werk geriethe Ihnen von ohngefähr in die Hände. Beym ersten Aufschlagen begegnete Ihnen gleich eine ausführliche Anatomie des Schiffes, worinn der Verfasser gereist; ein Verzeichniß der Meilen, der Grade, der Länge und der Breite, welche es jeden Tag durchlaufen; eine genaue Berechnung der günstigen und nicht günstigen Winde, in Brüchen; eine ausführliche Beschreibung der Klippen, Bänke und Küsten; Nachrichten, wie die Sonne geschienen, wie es geregnet, geblitzt, gedonnert, wie dick oder dünn der Nebel gewesen, von was Farbe und Gestalt die Wolken. – Hernach stiessen Ihnen, wo Sie hinguckten, eine Menge nautischer Kunstwörter auf, eine Menge Namen von Thieren, Pflanzen und Gegenden, die Sie nie gehört (denn unser Reisender hat keinen Vogel über sich hinfliegen, und keinen Fisch vorbey schwimmen lassen, ohne die Begebenheit aufzuzeichnen); geographische, mathematische, medicinische, militärische und politische Bemer|kungen, Hypothesen aus der Naturgeschichte, und wer weiß was noch mehr. – Sagen Sie mir, gnädige Frau, würden Sie nicht davon laufen? – Und so hätten Sie denn zugleich eine der angenehmsten und gesundesten Nahrungen für Herz und Geist mit zurückgelassen. Wissen Sie, meine Freundin, auch Menschen sind unserm Reisenden begegnet, und dieser Menschen Zustand, Sitten und Handlungen, hat er mit so lebendigen Farben geschildert, daß man nicht mehr zu lesen, sondern würklich zu sehen glaubt; man tritt ohnvermerkt in die Scene ein, und handelt mit, weil man auf der Stelle alle die Empfindungen bekömmt, die dahin gehören. – Was meynen Sie, wenn ich die Seefahrer, Erdbeschreiber, Ingenieurs, und alle übrige Interessenten auf das Buch selbst verwiese, und nur Ihnen dasjenige so kurz als möglich erzählte, wovon ich vermuthete, daß es Sie auf eine angenehme Weise unterhalten würde? – Ein jeder Versuch Ihnen zu gefallen, kan nicht anders als eine süsse 1 Voyage à l’isle de France, à l’isle de Bourbon, au cap de bonne espérance &c. avec des observations nouvelles sur la nature & sur les hommes, par un officier du roi. A Amsterdam, et se trouve à Paris, chez Merlin, Libraire, rue de la Harpe, à St. Joseph. 1773. 2. Vol. in 8vo.
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Beschäftigung seyn; und geriethe der meinige, so vergäßen Sie vielleicht darüber, daß ich jüngst den wahren Verständigen ein so grosses Aergerniß gegeben: also nur geschwinde ans Werk. Unser Reisender gieng zu Orient (einer kleinen Stadt in Bretagne) den 1sten Merz 1768. zu Schiffe, und langte, nach vielen überstandnen Gefahren, den 14ten Julii zu Port-|Louis auf der Insul Frankreich (Isle de France)1 an. Von einem entsetzlichen Sturm, den er im Canal von Mozambique erlitten, sage ich Ihnen nichts, weil Sie selbst so viele Stürme in Romanen und Gedichten erlebt haben, daß der von einem Französischen Officier nur eine schlechte Figur daneben machen könnte. | Die Verfassung der Insul, mit den Sitten der Einwohner, stellt im Ganzen ein häßliches Gemählde dar. Von dem weiblichen Geschlechte allein ist noch etwas Gutes zu sagen. Zwar sind die dortigen Schönen sehr eitel und im höchsten Grade unwissend, ungesellig unter einander, bis zum Schwindel ins Tanzen verliebt, und, nach Maaßgabe der Umstände, ihren Männern ein wenig 1
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L’isle de France liegt der Insul Mandagascar gegen Morgen, unter dem
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und Cerne genannt. Nachher (im Jahr 1598.) setzten die Holländer sich darauf fest, welche ihr den Namen Moritz, vom Prinzen von Oranien beylegten. Diese verliessen sie im Jahr 1712. Hierauf nahmen, im Jahr 1721, die Franzosen davon Besitz. Der Hauptplatz ist der Ludwigs-Haven (Port-Louis). Die Stadt, welche man auch das Lager (le camp) nennt, liegt hinten am Hafen. Sie hat weder Mauer noch Festungs-Werke. Die Häuser sind von Holz, und nur von einem Stockwerk. Jedes Haus liegt abgesondert, und ist mit Pallisaden umringt. Ein unebner Felsengrund dient statt des Pflasters. Der Boden auf dieser Insul ist durchgehends röthlicher Farbe, zäh und dichte, mit Eisenerz vermischt; wovon man auf der Oberfläche Körner in der Grösse einer Erbse antrift. Ueberall ist die Erde mit Felsen bedeckt, von der Grösse einer Faust an, bis zur Grösse | eines Fasses: die Berge sind daraus in lan- 64 gen schrägen Schichten zusammen gesetzt. Eigentlichen Sand findet man gar nicht. Das Clima, so wenig als der Boden scheint irgend eine nützliche Pflanze oder Saat vorzüglich zu begünstigen. Man zählt auf der ganzen Insul nicht viel über 400 Landeigenthümer. »Ich weiß keine Ecke Land,« sagt unser Reisender, »welche ihre Bedürfnisse weiter suchte. Diese Colonie holt ihr Tischgeschirr aus China, ihre Leinwand und Kleidung aus Indien; ihre Sclaven und ihr Vieh aus Mandagascar; ihre Lebensmittel zum Theil am Cap, ihr Gold aus Cadix, und ihre Administration aus Frankreich.« Sie kostet der Französischen Nation mehr, als sie ihr einbringt. Ihr einziges ausführendes Produkt ist eine mittelmäßige Quantität Caffee, die noch nicht zureicht, ihrem Aufwande das Gleichgewicht zu halten.
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ungetreu; dennoch findet man verschiedene häusliche Tugenden an ihnen zu schätzen: sie sind mäßig, trinken nichts als Wasser, und halten sich sehr reinlich. Ihre gewöhnliche Tracht | ist Mousselin, mit rosenfarbem Tafft gefüttert. An ihren Kindern hängen sie unaussprechlich. Diese sind kaum gebohren, so kriechen sie nackt im Hause herum: von Windeln ist keine Frage: sie werden oft gebadet, essen Obst so viel sie wollen, haben weder Unterricht noch Verdruß. Nach kurzer Zeit sieht man sie groß und stark. Beyde Geschlechter gelangen früh zur Reife: die Mädchen heyrathen oft mit eilf Jahren. Diesemnach würden diese Kinder, von den Händen der rohen Natur gebildet, ihrer Führerin ähnlich bleiben, wenn nicht die Laster der Negerfrauen, die sie mit der Milch einsaugen, und die grausamen Spiele, die ihnen mit den Sclaven zu treiben erlaubt sind, sie mit allen Verderbnissen der Gesellschaft zugleich ansteckten. Um diesem Uebel vorzubeugen, schicken die wohlhabenden Einwohner ihre Kinder jung nach Frankreich, woher sie oft mit liebenswürdigern aber desto gefährlichern Lastern zurück kommen. Ich übergehe die umständliche und schauderhafte Beschreibung des Elendes der schwarzen Sclaven. – Diese Unglücklichen werden oft mit Schlägen so zugerichtet, daß sie ganze Monate lang nicht anders als auf dem Bauche ruhen können. »Dennoch,« fügt unser Reisender hinzu, »läßt man sie des Abends, wenn man sie in ihre Hütten getrieben, für die Wohlfahrt ihrer Herren beten, und ehe sie sich niederlegen, wünscht man ihnen eine gute Nacht.« | Die Negern auf der Insul Frankreich werden aus Mandagascar dahin gebracht.1 Sie sind natürlicher Weise munter, fallen aber, als
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Diese Nation hat weder eine so eingedruckte Nase, noch eine so schwarze Haut, als die von Guinea. Es giebt Striche Landes auf der Insul Mandagascar, 30 deren Bewohner nur braun sind. Einige, wie die Balambous, haben lange Haare. Man findet Blonde und Rothe unter ihnen. Sie sind geschickt, verständig, und haben Gefühl für Ehre und Wohlthun. Die grösseste Beleidigung für einen Neger ist, wenn man seine Familie beschimpft; seine Person giebt er weit gelassener dran. In ihrem Lande verfertigen sie eine Menge kleiner Arbeiten mit 35 grossem Fleisse. Sie sind auf Musik und Tanzen unglaublich versessen. Liebe ist der Inhalt aller ihrer Gesänge. Die Gastfreyheit beobachten sie genau. Ein reisender Neger geht in die erste beste Hütte, und die Besitzer theilen ihre Lebensmittel mit ihm. Man fragt ihn 35 sie] D: Sie
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Sclaven, bald in Melancholey. Nur in der Liebe scheinen sie gegen ihren Jammer noch einige Linderung zu finden. Sie wenden alles an, um eine Frau zu erhalten. Wird die Wahl ihnen selbst überlassen, so suchen sie unter denjenigen Perso|nen aus, welche die erste Jugend bereits zurück gelegt haben; sie sagen: diese machten eine bessere Suppe. Ihrer Frau geben sie alles hin, was sie bekommen. Wenn ihre Geliebte nicht mit ihnen eben demselben Herrn dient, so laufen sie in der Nacht, oft vier Stunden weit, durch die ungebahntesten Wege, um sie zu sehen. Diese Leidenschaft scheint sie gegen Mühe und Züchtigung unempfindlich zu machen. Zuweilen versammelt sich ein Haufen solcher Sclaven mitten in der Nacht. Zwischen Felsen versteckt tanzen sie dann beym dumpfen Schalle einer mit Erbsen gefüllten Kürbisflasche; aber die Erscheinung eines Weissen, oder das Bellen eines Hundes zerstreuet augenblicklich diese nächtlichen Zusammenkünfte. Auch die Negern führen Hunde mit sich. Jedermann weiß, daß diese Thiere in der dicksten Finsterniß nicht nur die Weissen, sondern auch die Hunde der Weissen genau unterscheiden. Sie äusern Furcht und Abscheu gegen sie; ihre Annäherung macht sie heulen. Nur den Negern und ihren Gefährten sind sie gut; sie verrathen sie niemals. Dagegen nehmen die Hunde der Weissen ihrer Seits die Gesinnungen ihrer Herren an; es bedarf nur des kleinsten Zeichens, so gehen sie wüthend auf die Sclaven los. Viele Negern, denen ihr Schicksal zu schwer wird, überlassen sich der Verzweiflung. Einige erhängen sich, oder nehmen Gift; andere setzen | sich in eine Pirogue, und ohne Lebensmittel, Segel noch Compas unternehmen sie eine Reise von 200 Seemeilen, um nach Mandagascar zurück zu kehren. Man hat Beyspiele von solchen Elenden, die würklich daselbst angelandet, hernach aufgefangen, und ihren Herren zurück geliefert worden sind. Gemeiniglich entfliehen sie in die Wälder, wo sie dann hernach, gleich wilden Thieren, aufgetrieben werden. Wenn man ihnen nicht beykommen kan, so erschießt man sie. Verschiedene Insulaner unternehmen dergleichen Jagden, (wobey Hunde, andre Negern und Soldaten gebraucht werden) zu ihrem Vergnügen:
nicht, woher er kömmt, noch wohin er geht: es ist so der Gebrauch unter ihnen. Einige Negers glauben, die Europäer tödteten die schwarzen Sclaven, um aus ihrem Blute rothen Wein, und aus ihren Knochen Schießpulver zu 40 machen.
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unser Reisender hat eine Dame angetroffen, die sehr darauf erpicht war. Der erlegte Neger wird enthauptet, und sein Kopf auf der Spitze einer Stange im Triumph in die Stadt getragen. Keine Woche geht vorbey, wo man nicht dergleichen Einzüge sieht. Die flüchtigen Negern stossen zuweilen in Haufen von zwey bis dreyhundert zu einander. Ihr gewöhnlicher Sammelplatz ist eine Einöde am schwarzen Fluß beym Vorgebürge Brabant. Auf diesem Vorgebürge hatten vor einiger Zeit ihrer vierzig eine Pflanzung angelegt. Man schloß sie dort ein, aber lieber, als daß sie sich ergaben, stürzten sie sich mit einander ins Meer. Diesen Flüchtlingen wird der Name wilde Schwarzen (noirs marons) beygelegt. Sie erwählen | unter sich ein Oberhaupt, dem unter Lebensstrafe gehorcht werden muß. Sie enthalten sich die umliegenden Wohnungen zu berauben, sogar des Fischens in den benachbarten Flüssen. Des Nachts gehen sie ihre Nahrung im Meer zu suchen, und des Tags dringen sie mit gut abgerichteten Hunden in die tiefsten Waldungen, um daselbst den Hirsch zu verfolgen. Befindet sich in dem ganzen Haufen nur eine Weibsperson, so gehört sie dem Obersten allein; sind ihrer aber mehrere, so gehören sie allen. Ihre Kinder sollen sie, aus Furcht durch ihr Schreyen entdeckt zu werden, bey der Geburt umbringen. Man bemüht sich durch die Hofnungen der Religion die schwarzen Sclaven aufzurichten. Von Zeit zu Zeit wird einer getauft. Man sagt ihnen alsdann, sie seyen nunmehro mit den Weissen verbrüdert, und würden Theil am Paradiese haben. Aber sie können nicht glauben, daß die Europäer sie jemals zum Himmel führen werden; da sie ihnen die Erde zur Hölle machen. »Meine Feder (schreibt unser Reisender an seinen Freund) ermüdet von der Erzählung so vieler Abscheulichkeiten … O wie glücklich sind Sie! Sie können den Plagen der Städte entfliehen, und finden Erquickung auf dem Lande. Dort sehen Sie schöne Ebnen, Hügel, Dörfer, Erndten, Weinlesen, ein Volk, welches tanzt und singt; wenigstens das Bild der Glückseligkeit! Hier seh’ ich arme Negerfrauen, | ihre nackten Kinder auf dem Rücken angeheftet, sich über ihren Spaten krümmen; Negern, die bang an mir vorbey zittern: dann und wann hör’ ich wohl einmal aus der Ferne den Schall ihrer Trommel, aber weit öfter das Knallen der Peitschen, das gleich Pistolen-Schüssen durch die Luft fährt, und ein Schreyen, das durch die Seele bohrt … Gnade, Herr ! … Erbarmung! u.s.w.
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Man redet so viel und mit so grossem Abscheu von der Grausamkeit der Bluthochzeit, der Ermordung der Mexicaner durch die Spanier; und noch heut zu Tage nimmt halb Europa an einer ganz ähnlichen Unthat Antheil! Oder ist es ein grösseres Verbrechen, Leute, die nicht unsere Meynungen haben, auf einmal zu tödten, als die Quaal einer Nation zu seyn, der wir unsere Wollüste verdanken? Jene schöne Rosen- und Feuerfarben, worinn sich unsere Damen kleiden, die Baumwolle, womit sie ihre Röcke unterlegen, der Zucker, der Caffee, die Schokolate, die sie beym Aufstehen zu sich nehmen, das Roth, womit sie ihre Weisse erhöhen, ward durch die Hände der unglücklichen Schwarzen für sie zubereitet. – Empfindsame Schönen, ihr weint in den Trauerspielen; und was zu euren Freuden dient, ist mit Thränen benetzt, und mit Menschenblut gefärbt!« Unser Verfasser beklagt, daß man auf der Insul Frankreich nicht die Anzahl der Lastthiere | zu vermehren suche, besonders den in bergigten Gegenden so nützlichen Esel. »Ein Esel trägt die doppelte Last eines Schwarzen. Freylich, (fügt er hinzu) kostet der Schwarze nicht viel mehr als der Esel: aber der Esel ist stärker und – glücklicher.« – Unser Verfasser ist überhaupt der Meynung, welche seit kurzem in Frankreich und Engelland verschiedentlich geäusert, und mit starken Gründen unterstützt worden ist: daß man durch Abstellung der Sclaverey wichtige Vortheile erhalten würde. Er schreibt: »Die Zimmerleute, Dachdecker, Maurer, und andre Europäische Arbeiter bewegen sich hier (auf der Insul Frankreich) unter freyem Himmel; warum haben wir denn nicht auch weisse Ackersleute? – Aber was würde dann aus den gegenwärtigen Eigenthümern werden? – Sie würden sich bereichern. Zwanzig Pachter würden aus eben dem Einwohner, der jetzt mit zwanzig Sclaven arm ist, einen wohlhabenden Mann machen. Man zählt hier an zwanzig Tausend Sclaven, die man jährlich mit einem achtzehnten Theil vermehren muß. Also würde diese Colonie, sich selbst überlassen, in achtzehn Jahren aufgerieben seyn: so wahr ist es, daß es ohne Eigenthum und Freyheit keine Bevölkerung giebt, und daß die Ungerechtigkeit eine schlechte Wirthin ist.« Unser Officier, nachdem er sich über ein Jahr lang zu PortLouis aufgehalten, trat, von zween Sclaven begleitet, eine Reise zu Fuß rund um | die Insul an. Den vierten Tag kam er in eine öde Gegend, wo man in einer Strecke von zwanzig Stunden nur zwoo Wohnungen antrift. »Hierhin (erzählt unser Reisender) flüchten
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die wilden Schwarzen. Ich verbot meinen Leuten sich von mir zu entfernen. Mein Hund, der sonst immer voraus lief, ließ mich jetzt nur wenig Schritte zurück; bey dem mindesten Geräusche streckte er die Ohren und stand: er fühlte das Menschenleere der Gegend … Als die Nacht einbrechen wollte, begegnete mir auf der Spitze eines Hügels ein Schwarzer aus dem nahe dabey gelegenen Hause des Hrn. Normand, woselbst ich abzutreten vorhatte. Dieser Mensch lief vor uns her zurück, während ich mit Vergnügen bey dem grossen Anblick zweyer Meere verweilte. Den Hügel hinunter kam mir ein neuer Sclave entgegen, mit einer Caraffe frischen Wassers und der Botschaft, daß man meiner im Hause erwarte. Ich langte dort an. Es war eine lange Hütte von Pallisaden, mit Latanie-Blättern1 gedeckt. Die | ganze Wirthschaft bestand aus acht Schwarzen, und die Familie aus neun Personen: der Hausherr, die Hausfrau, fünf Kinder, eine Anverwandtin und ein Freund. Der Mann war abwesend: dies erfuhr ich, bevor ich hereintrat. Die ganze Einrichtung des Hauses sah’ ich in einem Stücke beysammen; in der Mitte die Küche; an der einen Ecke die Magasine und die Quartiere der Dienstbothen; am andern Ende das ehliche Bette, mit einer Leinwand darüber, worauf eine Henne ihre Eyer brütete; unter dem Bette Enten; oben zwischen den Blättern Tauben, und drey grosse Hunde an der Thüre. An den Wänden hiengen alle Haus- und Ackergeräthschaften. Ich war recht sehr verwundert, in einer so schlechten Wohnung eine überaus artige Dame zu finden. Sie war von einer ehrbaren Familie aus Frankreich, ihr Mann desgleichen. Zusammen waren sie gekommen, ihr Glück zu versuchen: sie hatten ihre Anverwandten verlassen; ihre Freunde; ihr Vaterland; und brachten ihre Tage an einem wilden Orte zu, wo man nichts sah’ als das Meer, und die gräßlichen Felsen-Wälle des Brabants: aber die Miene der Zufriedenheit und Güte dieser jungen Hausmutter schien alles um sie her zu beglük-
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Der Latanier gehört unter das Geschlecht der Palmbäume, und ist auf den Antillen anheimisch. Er ist mit einer fingerdicken Rinde von Holz umgeben, 35 welche die Härte des Eisens hat; das ganze Inwendige ist dem Hanf ähnlich. Die Blätter hängen in Büscheln an den Spitzen der Zweige, und werden durchgängig von den Einwohnern zu Bedeckung ihrer Hütten gebraucht. Aus dem Holze machen sie Spiesse und Pfeilspitzen.
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ken. Sie säugte eines von ihren Kindern, und die andern viere standen um sie herum fröhlich und gutes Muths. | Der Speisetisch ward freygebig mit reinlicher Kost besetzt. Es hatte dieses Nachtessen etwas besonders angenehmes für mich. Die Tauben, die um den Tisch flatterten, die jungen Ziegen, die mit den Kindern scherzten, und so viele Thiere um diese reizende Familie versammelt, ergötzten mein Auge, welches unermüdet auf dieser lebendigen Scene herum irrte. Ihre friedlichen Spiele, die Einsamkeit des Orts, das Geräusch des Meers, stellten mir das Bild jenes jugendlichen Weltalters vor die Seele, wo Noä Töchter mit den sanften und häuslichen Thierarten, auf einer neu betretenen Erde, Dach, Tisch und Bette theilten.« »Ich ward zweyhundert Schritte weit von der Wohnung in einen neu angelegten Pavillon zur Ruhe gebracht … Der Mann, welcher in der Nacht zu Hause gekommen war, beredete mich, meine Abreise bis den Nachmittag zu verschieben; er wollte mich ein Stück Weges begleiten. Belle ombre, die letzte Wohnung wo ich schlafen konnte, war nur drey kleine Stunden weit von dort entfernt. Die junge Dame wollte für meinen Sclaven Düval, der sich im Gehen an einer Austerschaale stark verwundet hatte, selbst ein Mittel zurecht machen. Sie bereitete auf dem Feuer, aus Terpentin, Zucker, Wein und Oel, eine Art von samaritanischem Balsam. Nachdem mein Sclave verbunden war, schickte ich ihn | mit meinem Gefährten voraus. Um drey Uhr Nachmittags nahm ich Abschied von dieser gastfreyen Wohnung, und ihrer liebenswürdigen und tugendhaften Besitzerin. Der Hausvater machte sich mit mir auf den Weg. Es war ein sehr robuster Mann: sein Gesicht, seine Arme und Beine waren von der Sonne verbrannt. Er legte auf dem Acker selbst Hand an, half Bäume fällen und wegschleppen, aber das, sagte er mir, sey keine Plage; er fühle nur die, welche seine Frau, durch Besorgung seiner Familie sich zuzöge: dazu hätte sie noch kürzlich einen Waysen aufgenommen. – Der redliche Mann erzählte mir seine Mühseligkeiten; denn er sah’ wohl, daß ich sein Glück fühlte.« Unser Reisender blieb noch zwölf Tage auf seinem Marsche; und erwartete nachher zu Port-Louis die Erlaubniß seiner Rückkehr nach Frankreich, welche er auch bald darauf erhielt. Die Geschichte dieser Zurückreise macht weit den angenehmsten Theil des Werks aus, welches ich mir zum Gegenstande einer angenehmen Unterhaltung mit Ihnen gewählt. Mein heutiger
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Brief ist aber nun einmal lang genug. Wenn Sie mir gleich antworten, meine schöne Freundin, und mich durch Ihren Beyfall zur Fortsetzung meiner Arbeit aufmuntern, so soll ein zweyter Brief dem ersten geschwinde genug folgen. Ich bin u.s.w. $W. S. I. |
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Geben Sie Sich zufrieden, meine gnädige Frau; ich habe Ihren vorigen Brief nicht mißverstanden. Sie entlehnten Vorwürfe, und giengen unter einer fremden Masque mich an, um mir Ihre freundschaftlichen Besorgnisse auf eine gefälligere Weise mitzutheilen; ich führte die Erdichtung aus, indem ich, statt Ihnen, der | Masque antwortete: die Sache kömmt mir ganz natürlich vor. Wie wär’ es möglich, nach dem langen Umgange, den ich mit Ihnen zu pflegen das Glück gehabt, daß ich in ganzem Ernste, mit dem Hute unterm Arm, mich vor Sie hinstellte, und mit Ihnen, gleich einer niedlichen Puppe, drollicht thäte? Sie wissen, wie mir dieses überhaupt so sauer wird, und daß es sich unter zehen kaum einmal zuträgt, daß ich mit einer wahren petite maitresse in den rechten Ton gerathe. Erinnern Sie Sich der treuherzigen Verwunderung, worinn die Gräfin von ** gegen mich darüber ausbrach, daß ich der Mann sey, den man ihr, als so sehr amüsant angepriesen hatte. – Mais je vous trouve bien tranquille, Monsieur, sagte die Gräfin zu mir, on crie cependant que vous etes fort gai, que vous commandez à la joie. – Ah, Madame, Vous voyez qu’il n’y a pas de quoi! war meine Antwort. Etwas ähnliches würde ich auch Ihnen erwiedert haben, wenn Sie nicht meine Freundin, sondern würklich eine petite maitresse gewesen wären. Eh’ ich in der jüngst abgebrochenen Reisegeschichte fortfahre, muß ich zu einer Stelle meines vorigen Briefs, welche Ihre Aufmerksamkeit an sich gezogen, zurück kehren. Ich sagte: in Frankreich und England wäre seit kurzem verschiedentlich darzuthun versucht worden, daß die gänzliche Abstellung der Sclaverey den Eigenthümern auf den Colonien selbst nichts anders als vortheilhaft seyn könne, mithin die Beybehaltung | dieses unmenschlichen 2 Ihren] D: ihren
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Gebrauchs, zum abscheulichsten aller Verbrechen würde: und nun, meine Freundin, wollen Sie von mir wissen, ob ich zu vermuthen Grund finde, daß diese Bemühungen zum Vortheile der Negern und zur Ehre der Menschheit von grösserem Einflusse seyn werden, als die gewöhnlichen Arbeiten unserer philosophischen Schriftsteller? Ich antworte: mehr als die übrigen Philosophen werden die Sachwalter unserer africanischen Brüder nicht ausrichten, und dennoch zweifle ich keinen Augenblick, daß sie die Befreyung der unglücklichen Negern nicht endlich zu Stande bringen sollten. Hören Sie an, meine Freundin, auf welche Weise ein Ungenannter aus der Zahl dieser Menschenfreunde seine schönsten Hofnungen rechtfertiget. Er spricht für die ganze Classe der philosophischen Schriftsteller, für alle diejenigen überhaupt, die sich ein Geschäfte daraus machen, Wohl zu wollen, und Wohl zu thun. »Es ist unmöglich, sagt er, daß nützliche Wahrheiten nicht auf die Dauer ihre Würkung hervor bringen sollten, wenn die vorzüglichsten Geister mit vereinigten Kräften an ihrer Aufklärung arbeiten; wenn sie an diejenigen, die dabey intereßiert sind, über alle Strassen und Wege ausgesandt, und jedem Verstande gleichsam aufgedrungen werden. Gerechtigkeit und Freyheit müssen alsdenn um sich greifen, und die unver|scherzbaren Rechte eines jeden Menschen an sie eine durchgängige Würksamkeit erhalten. Aber die Lasterhaften, wird man sagen, die so unersättlich und so hart sind, die ihre Grösse auf den Trümmern der Nationen zu befestigen gedenken, werden sie nicht der Ausbreitung des Lichts ihre Macht entgegen stellen und immer fürchterlich bleiben? Sie fürchterlich! – Schaden werden sie freylich, weil jeder Baum seine Früchte tragen muß; aber jene Zeiten sind nicht mehr, wo allgemeine Unwissenheit ihnen einen grossen Einfluß auf die Gesellschaft verstattete. Unterwerft ihnen nunmehro zahlreiche Kriegsheere, laßt auf ihren Befehl alle Bajonetten sich in die Höhe richten, gebt in ihre Hände jenes fürchterliche Pulver, welches Schrecken und Tod weit in die Ferne trägt, und ihr werdet euch wundern, und sie selbst werden sich noch mehr wundern, daß sie mit so vielen drohenden Waffen jetzt nur einzelnen Personen werden schaden können, daß sie auch nicht einmal diesen werden schaden können, ohne sich selbst weit empfindlicher zu kränken, und daß bey ihren Unthaten ihre eigene Gefahr die allergrößte seyn wird.
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Ist es nicht offenbar, daß die Bösen überhaupt keinen an einander hängenden Plan haben; daß sie keinen vernünftigen haben können, weil sie das allgemeine Interesse, diesen grossen Vereinigungs-Punkt aller menschlichen Handlungen, | nicht erkennen; daß, wenn sie auch einen Plan hätten, desselben Ausführung in seinem ganzen Umfange dennoch unmöglich würde? Ist es nicht offenbar, daß ihre Helfer nothwendig andre Böse seyn müssen, auf die sie nicht zählen können? Heute gehorchten sie ihnen aus Hofnung zum Raube, morgen werden sie sich mit einander vereinigen, um die Beute ihres Oberhauptes zu gewinnen. Die Bösen sind mit den Rechtschaffenen, unter einander, und mit sich selbst im Streite. Die Rechtschaffenen leben wenigstens in Frieden unter einander, und mit sich selbst. Welch ein Unterschied! Sie ist von erhabenem Sinne die Fabel von den Drachen-Zähnen des Cadmus. Der Held pflügt das Land, er säet. Halme keimen hervor; eine Schaar gewafneter Männer drängt sich in den Furchen. Aus den Zähnen des Drachens entsprossen, sind sie voll von seiner giftigen Wuth. Sie gehen mit flammenden Augen, mit drohender Zunge, und einem gräßlichen Waffengeräusche auf den Cadmus los. Cadmus ist allein. Er erwartet den Angriff, ohne ihn zu fürchten; er beobachtet die Bewegungen dieser Rasenden mit stillem und gesetztem Auge. Aber bald darauf kehren sie ihre Waffen gegen einander; sie treffen, verwunden, tödten, ein jeder kömmt von der Hand seines Bruders und Gefährten um; ihr Blut düngt die Erde. Und Cadmus, ohne gestritten zu haben, bleibt | ruhiger Besitzer des Bodens, den ihm seine Arbeit, sein Muth, seine Weisheit eroberten: so nimmt er Besitz von Europa. In diesem Europa ist heut zu Tage der Mann, der sich gegen das Böse auflehnt, und auch dann nicht anstehen sollte, sich gegen dasselbe aufzulehnen, wenn er allein wäre, wie Cadmus, bey weitem nicht so von Hülfe entbloßt. Es giebt viel erleuchtete Männer; viel empfindsame, viel redliche; und die Einsichten und Gesinnungen, die sie mit einander theilen, haben unter ihnen insgesamt, selbst unter denjenigen, die sich einander nicht kennen, eine Art von stillschweigendem Bunde errichtet, an der Wohlfahrt des menschlichen Geschlechts zu arbeiten, die Freyheit auszubreiten, die Gerechtigkeit in Ansehen zu bringen, die Rechte, die Pflichten und die Vortheile aller und eines jeden offenbar zu machen. Ohne sich einander mitzutheilen; ohne Verabredung bekennen alle diese
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tugendhaften Männer sich zu Einer Moral; alle legen einerley Grundsätze vor Augen; alle stimmen zusammen, sich unter einander mit Wort und That zu unterstützen, damit von einem Ende der Erde zum andern Licht und Hülfe über die leidende Menschheit komme.« Wie ist Ihnen nach dieser Rede, meine Freundin? Fühlen Sie Sich nicht geneigt, von den Beschäftigungen des Weltweisen etwas günstiger zu denken? – Gewiß sehen Sie in diesem | Augenblicke nicht nur am Neger, sondern auch an manchem andern Elenden die Fessel, die ihn lähmte, bereits sehr dünne gefeilt und dem Bruche nah. Es bedarf wohl keiner Erinnerung, daß von einer gewissen Art Leute, welche ich Tugend- und Sittendrechsler nennen möchte, im Vorhergehenden keine Rede war. Diese falsche Propheten, indem sie beständig entweder mit dem Kopf gegen das Herz, oder mit dem Herzen gegen den Kopf cabaliren, und dabey vorgeben, durch ihre Kunst das ganze menschliche Geschlecht, Mann vor Mann, und ohne daß einer von dem andern etwas zu wissen brauche, zum höchsten Grade der Vollkommenheit, somit der Glückseligkeit erheben zu wollen, würden ohnfehlbar die ganze Natur ins Chaos deklamiren, wenn sie unglücklicher Weise mehr könnten, als plaudern. Hier, meine vortrefliche Freundin, wünscht ich mich auf eine feine Weise aus meiner Disgreßion heraus zu wickeln, und zu der abgebrochenen Reisegeschichte überzugehen: weil mir aber für diesmal Zeit und Laune dazu fehlen, so muß ich, aus Noth, zu dem allernatürlichsten und simpelsten Mittel meine Zuflucht nehmen, welches darinn besteht, Ihnen diesen Brief, als ein vollkommnes hors d’oeuvre, besonders zuzuschicken, und morgen ganz aufs frische die Fortsetzung des ersten zu unternehmen. – Und hiermit küsse ich dann Ihre schönen Hände und bin etc. $W. S. I. |
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Ohne alle Umschweife, meine Freundin, unser Officier ist auf der Insul Bourbon.1 Diese Insul ward von einem Portugiesen, Mascarenhas, entdeckt, nachher legte die Ostindische Compagnie ein Comtoir daselbst an; ihre eigent|lichen ersten Bewohner aber waren Seeräuber, welche sich im Jahr 1657. mit einigen Negerfrauen von der Insul Mandagascar, daselbst niederliessen. Diese Helden übten sich allmählig in den friedfertigen Künsten, verschiedene ehrliche Leute liessen sich neben ihnen nieder, und der Ackerbau kam in Flor. Man zählt jetzt 5 000 Einwohner auf der Insul Bourbon, und 60 000 Negers. Die Sitten der alten Einwohner waren ungemein simpel; ihre Häuser standen größtentheils offen; einige hatten ihr Geld in einer Schildkröten-Schaale über dem Eingange liegen. Sie giengen barfuß, kleideten sich in blaue Leinewand, und lebten von Reis und Caffee. Aus Europa zogen sie fast nichts. Sie besaßen die Tugenden, welche aus einem genügsamen Leben entspringen, Ehrlichkeit im Handel und edeles Betragen überall. Wenn ein Fremder sich sehen ließ, so kamen alle Einwohner ihm ihr Hauß anzubieten. | Der letzte Indianische Krieg hat diese Sitten ein wenig verfälscht. Die Freywillige von Bourbon haben sich durch ihre Tapferkeit hervorgethan; aber die Asiatischen Stoffe und Frankreichs kriegerische Ehrenstellen sind auf die Insul gekommen. Die reicheren Kinder hielten sich für besser als ihre Väter. Die Einwohner wurden gegen ihren Zustand mißtrauisch, sie strebten nach einem höheren Glück. Anjetzt tauschen sie in Europa, gegen eitle Vergnügungen und Ehrenstellen, häußliche Eintracht und ländlichen Frieden um. Da die Vater hauptsächlich für die Söhne sorgen, so 1
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L’ile de Bourbon ist von l’ile de France nur 40 Meilen, westwärts, entfernt; 30 sie liegt unter dem 23sten Grade südlicher Breite: hin kan man in einem Tage kommen, zurück aber braucht man oft einen ganzen Monath. Wegen ihrer steilen Ufer, und der grossen Kieselsteine, welche das Meer darauf wälzt, können | 236 nur Piroguen daselbst landen. Sie hat hohe Gebirge. Die Höhe der drey Salassen wird auf 1 600 Ruthen geschätzt; 800 Ruthen hoch baut man noch die Erde. Im 35 Jahr 1770 hatte sie 20 000 Centner Korn, und eben so viel Caffee gegeben, ohne den Reis und die andern Früchte für ihr Bedürfniß. Ochsenheerden sieht man ziemlich häufig. Der König bezahlt das Hundert Pfund schwer Korn 15 Livres. Unser Reisender erzählt, der Centner Caffee wäre für 45 Livres verkauft wor40 den.
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werden diese nach Frankreich geschickt, von dannen sie selten zurück kommen: Man zählt aus dieser Ursache über 500 mannbare Töchter auf der Insul, welche unverheyrathet dem Alter entgegen gehen. Von Bourbon schifte unser Reisender nach dem Vorgebürge der guten Hofnung. Seiner Beschreibung zufolge muß diese holländische Colonie eine der glücklichsten Gesellschaften des Erdbodens seyn. Die Luft am Cap ist rein, das Clima gemäßigt, der Boden fruchtbar, und die Menschen den heilsamsten Vorschriften der Natur getreu.1 | Der Hauptort ist eine sehr wohlgebaute Stadt. Viele Strassen sind mit Canälen durchstochen, und die meisten mit Eichbäumen bepflanzt. Den reizendsten Anblick geben die Einwohnerinnen mit frischen blühenden Wangen, welche man auf Bänken von Rasen oder Stein vor den Thüren sitzend erblickt. Die Sclaven geniessen den Reichthum des Landes mit. Sie bekommen so viel Brod und Gemüsse, als sie begehren. Man theilt an zwey Negers wöchentlich einen Hammel aus. Den Sonntag läßt man sie nicht arbeiten. Sie schlafen auf Betten mit Matrazen und Decken versehen. Männer und Weiber sind mit Sorgfalt gekleidet. Ein Sclave wird hier noch einmal so theuer, als auf der Insul Frankreich bezahlt. Hier ist man also mit zwey blossen nackenden Armen noch einmal so reich. | Die gute Behandlung macht aus diesen Negern ganz andre Leute. Man bemerkt mit Verwunderung an ihnen den Eifer und die Wirksamkeit unserer freyen Dienstboten. Dennoch sind diese eben die Insulaner aus Mandagascar, welche sich in andern Colonien gegen ihre Herren so gleichgültig zeigen.
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Die Holländer haben sich 300 französische Meilen weit an den Ufern des
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breitet, in das innere Land aber nicht über 50 Meilen. Man behauptet, diese Colonie könne 4 bis 5 000 Weisse in | Waffen stellen, aber es würde Mühe 238 kosten, sie zusammen zu bringen. Alle Lebensmittel sind hier in Ueberfluß; ein Centner Korn kostet 100 Sous; 10 Pfund Hammelfleisch 12 Sous; ein Faß Wein, 35 zwey und eine halbe Barike haltend, 150 Livres. Man richtet hier die Zugochsen ab, daß sie beynahe so geschwinde wie Pferde laufen. Dem auswärtigen Handel giebt der Cap Felle von Seekälbern, Tigern, Hämmeln und Ochsen; Aloe, Butter, Eingesalzenes, gedörrte Früchte, und allerhand Art von Eßwaaren. Man hat vergebens versucht, Caffee und Zuckerrohr dort zu pflanzen, die Asiatischen 40 Pflanzen gedeyhen nicht.
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Die Hottentoten sind die Eingebohrnen des Landes und frey. Sie sind nicht diebisch, verkaufen nicht ihre Kinder, bringen sich nicht untereinander in Sclaverey. Einige vermiethen sich, für einen Piaster das Jahr, als Dienstboten, und sind den Einwohnern dergestalt ergeben, daß sie oft ihr Leben für sie wagen. Die Administration am Cap bezeigt sich sehr aufmerksam gegen die Hottentoten. Wenn sie Klagen wider die Europäer führen, hört man sie günstig an: denn die Vermuthung ist allemal zum Vortheile der Nation, welche die wenigsten Begierden und Bedürfnisse hat. »Die zärtlichste Einigkeit, schreibt unser Reisender vom Cap, herrscht hier unter den Anverwandten. Der Bruder meiner Wirthin1 war ein Bauer, der aus einer Entfernung von 70 französischen Meilen sie zu besuchen gekommen war. Dieser Mann sprach kein Wort, und saß fast beständig mit der Tobackspfeife im Munde. Er | hatte einen 10jährigen Sohn mitgebracht, der ihm kaum von der Seite wich. Der Vater streichelte ihm die Wangen, und machte ihm Liebkosungen ohne dabey zu sprechen; das Kind, eben so stille wie der Vater, drückte die starken Hände des Alten zwischen den seinigen, indem es ihn mit Augen voll kindlicher Zärtlichkeit anblickte. Dieser Knabe war dorfmäßig gekleidet. Ein zierlich gekleideter Anverwandter von ihm wohnte in eben dem Hause; diese beyden Kinder giengen in größter Vertraulichkeit mit einander spatzieren. Der Bürger verachtete den Bauer nicht; er war sein Vetter.« »Die Demoiselle Berg, nicht älter als 16 Jahre, habe ich einem ansehnlichen Hauswesen allein vorstehen sehen. Sie empfieng die Fremden, wachte über die Dienstboten, unterhielt die Ordnung in einer zahlreichen Familie, und das mit einer immer zufriedenen Miene. Ihre Jugend, ihre Schönheit, die Annehmlichkeiten ihrer Person, die Eigenschaften ihres Charakters, brachten ihr den einhelligsten Beyfall zuwege: indessen habe ich nie wahrgenommen, daß sie darauf gemerket hätte.« »Das Vergnügen ihres Vaters bestand darinn, wenn er des Abends von seinen Geschäften nach Hause kam, sich mitten unter seine Kinder zu setzen. Diese warfen sich um seinen Hals; die jüngsten umfaßten seine Knie; sie nahmen ihn zum Richter über ihre Händel oder über ihre Spiele, während die älteste Tochter, indem sie alle anläch|lend, die einen entschuldigte, die andern lobte, die 1
Madame Nedlin. Ihr Mann war Adjutant von der Bürgerschaft und gehörte zu den Angesehenen der Stadt.
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Freuden dieses väterlichen Herzens verdoppelte. Ich glaubte die Antiope des Idomeneus zu sehen.« »Es giebt keine Schauspiele am Cap, und man begehrt sie nicht. Treue Gattinnen, wohlerzogne Kinder, glückliche Dienstboten, stellen einem jeden in seinem eigenen Hause die rührendsten Auftritte dar. Dies sind Freuden, die keine Erdichtung verschaffen kan. Zum Gespräch ist in solchen Gegenständen nicht viel Stof; auch spricht man hier wenig.« »Wenn die Mädchen am Cap ihr Herz gerührt fühlen, so gestehen sie es offenherzig. Sie machen kein Geheimniß aus der Liebe: sie drücken sie aus, wie sie sie empfinden. Wird ein Jüngling geliebt, so wird er auch öffentlich den übrigen vorgezogen; für ihn sind die holdesten Blicke, die zärtlichsten Begegnungen, alle die schmeichelhaften Zeugnisse einer entschiedenen Gunst. Ich habe die Demoiselle Nedling die Abreise ihres Geliebten beweinen sehen. Ich habe gesehen, wie sie unter vielen Seufzern die Geschenke zurecht machte, die ihm als Zeichen ihrer Zärtlichkeit bestimmt waren. Sie suchte keine Zeugen dazu, aber sie floh sie auch nicht.« »Diese ehrliche Weise veranlaßt gemeiniglich glückliche Heyrathen. Die Jünglinge gehen mit ähnlicher Freymüthigkeit zu Werke. Sie kommen ihre Versprechungen zu erfüllen aus Europa | zurück, mit dem neuen Verdienste einer überstandnen Gefahr, und einer durch Abwesenheit geprüften Zärtlichkeit: Hochachtung gesellt sich zu Liebe, und nährt das ganze Leben hindurch in diesen standhaften Seelen die Begierde zu gefallen, welche man anderwärts so vielen Abwechslungen unterworfen sieht.« »Den Magistratspersonen, besonders dem Gouverneur, bezeigt man am Cap grosse Ehrerbietung. Sein Hauß unterscheidet sich von den übrigen durch sonst nichts, als eine Schildwache, und den Gebrauch, daß man in die Trompete stößt, wenn er zu Mittag speiset. Diese Ehrenzeichen sind seiner Stelle anklebend: übrigens umgiebt seine Person nicht die mindeste Pracht. Er geht aus ohne Gefolge, er wird ohne Schwierigkeit angeredet. Sein Haus liegt am Ufer eines Canals, und ist von Eichbäumen beschattet. Inwendig sieht man die Bildnisse von Ruiter, Tromp, und einigen andern berühmten Holländern. Es ist klein und simpel, und so ist es der geringen Anzahl von Clienten, welche ihre Geschäfte hinein berufen, recht angemessen; aber der Bewohner ist in solchem Grade geliebt und geehrt, daß kein Colonist vorüber geht, ohne es zu grüssen.«
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»Der Herr von Tolback (dies ist der Nahme des Gouverneurs) stellt keine öffentlichen Lustbarkeiten an; aber er hilft mit seinem Vermögen ehrbaren Familien auf. Niemand macht ihm den Hof. Wird Gerechtigkeit gefodert, die erhält man | im Rath; wird Beystand begehrt, den zu leisten achtet er für seine Pflicht: es müßten Ungerechtigkeiten seyn, wenn man etwas bey ihm nachzusuchen hätte.« »Er ist fast immer Herr über seine Zeit, und er verwendet sie zur Befestigung der Einigkeit und des Friedens, weil von ihnen die Wohlfarth der Gesellschaft abhängt. Er glaubt nicht, daß das Ansehen des Oberhaupts sich auf die Zwietracht der Glieder stütze. Ich habe ihn öfters sagen hören, gerade und recht zu handeln sey die beste Politik.« Mit bewegtem Herzen verließ unser Reisender, nach einem Aufenthalt von zween Monathen, dieses glückliche Vorgebürge. Die erste Landung von hieraus geschah auf der Insul l’ascension. Ein Volkan überdeckte vor Alters ihre ganze Oberfläche mit geschmolzenen Felsen. Diese schwarze Massen stehen in gräßlichen und seltsamen Gestalten da. Ihre Spitzen sind vom Unflath der Seevögel weiß. Beym Mondschein glaubt man lauter Grabmähler zu sehen, auf denen Gespenster herum irren. Unser Verfasser geräth bey dieser Gelegenheit in eine weitläuftige Betrachtung über die Oberfläche der Erde, ihre allmählige Gestaltung und Bevölkerung, und sagt, nachdem er sie beschlossen: »der Betrachtungen, die ich auf dieser Insul anstellte, wurden sehr viel, weil angenehme Gegenstände uns zum Genuß, unangenehme hingegen | zum Nachdenken reizen. Der Glückliche raisonnirt selten: der Leidende nur untersucht, ob er in den Uebeln, die ihn umringen, nicht wenigstens einige nützliche Beziehungen entdekken könne. So wahr ist es, daß die Natur das Vergnügen zur Triebfeder des Menschen gemacht hat; wo sie es nicht im Herzen geben kan, da giebt sie es im Kopf.« Als unser Reisender bald hernach die Felsen von Penmare erblickte, sann er auf keine Hypothesen: diese Felsen waren die Küste seines Vaterlandes. Am folgenden Morgen erreichte das Schiff die Reede von Orient. Das Schifsvolk war von Freuden ausser sich. – »Eine Menge Fischerbarken, erzählt unser Verfasser, kam auf uns zu: man kaufte von ihrer frischen Waare: man bereitete eilig ein letztes Mahl; man setzte sich hin, stand auf, setzte sich wieder, niemand
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konnte essen; wir alle wurden nicht müde, Frankreichs Boden zu bewundern.« »Ich wollte mit meinen Sachen an Land; man rief die Bootsknechte: umsonst, sie arbeiteten nicht mehr. Sie hatten ihre besten Kleider angezogen: sie waren von einer stummen Freude ergriffen; sie sprachen kein Wort: einige redeten für sich allein. Ich entschloß mich kurz; ich gieng in das Zimmer des Capitäns um von ihm Abschied zu nehmen. Der Capitän drückte mir die Hand, und sagte mit bethräntem Auge zu mir: ich schreibe an meine Mutter. Ich rief einem Fischer und | trat in seine Barke. Beym Aussteigen dankte ich dem Himmel, daß er mich endlich in ein natürliches Leben herstellte.« Unser Verfasser hat seinem Werke einige Anmerkungen über die Reisen und die Reisenden angehängt, und beschließt mit folgender schönen Beschreibung des Landlebens. »Was sollen mir die grossen Städte, ihre Staatswagen, ihre Palläste, ihr Lerm, ihr Gedränge, ihre Spieler, Gastmähler, Besuche; ihre schleunigen und nichtswürdigen Freundschaften? So sehr vervielfältigte Freuden verwandeln die Glückseligkeit in Schale, und den Genuß in Beobachtung. Das Leben soll kein Schauspiel seyn. Nur auf dem Lande genießt man die Güter des Herzens, sich selbst, seine Frau, seine Kinder, seine Freunde. In allen Stücken, däucht mich, ist das Land den Städten vorzuziehen: dort ist die Luft rein, die Aussicht lächelnd, das Gehen sanft, das Leben leicht, die Sitten sind einfach und die Menschen besser. Dort entwickeln sich die Leidenschaften ohne jemanden zu schaden. Wer die Freyheit liebt, hängt dort von nichts als dem Himmel ab; der Geizhals empfängt sich immer vermehrende Schätze; der Krieger kan jagen, der Wollüstige Gärten pflanzen, der Weltweise die besten Gegenstände zum Nachdenken in der Nähe finden.« »Die Felder meines Geburtsorts würde ich allen übrigen vorziehen, nicht weil sie die schönsten | sind, sondern weil ich dort erzogen ward. Der Aufenthalt unseres ersten Lebens hat einen verborgenen Reiz, ein rührendes ich weiß nicht was, welches kein glücklicher Zufall schenken, und kein andres Land ersetzen kan. Wo sind sie, die Spiele der zarten Jugend, jene geschäftigen Tage ohne Vorsorge und ohne Gram? Der Fang eines Vogels erfüllte mich mit Freuden. Welche Lust empfand ich einem Feldhune zu liebkosen, mich von seinem Schnabel necken zu lassen, in meiner Hand sein Herz schlagen und seine Federn schauern zu fühlen.
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Briefe an eine junge Dame
Glücklich ist, wer den Ort wieder findet, wo alles geliebt ward, wo alles liebenswürdig schien, die Wiese, wo er herum lief, und den Obstgarten, den er plünderte! Noch glücklicher ist, wer dich niemals verließ, väterliches Dach, heilige Freystätte! Wie viele Reisende kommen zurück, ohne einen Aufenthalt zu finden! Von ihren Freunden sind einige gestorben; einige entfernt, hier ist eine Familie zerstreut, dort Gönner. … Aber das Leben ist nur eine kleine Reise, und das Alter des Menschen ein schneller Tag. Ich will seine Stürme vergessen, um mich allein der Dienstleistungen, der Tugenden und der Beständigkeit meiner Freunde zu erinnern. Vielleicht behält diese Schrift ihre Nahmen auf und läßt sie meine Erkenntlichkeit überleben! Vielleicht gelangt sie bis zu euch, ihr guten Holländer am Cap! Und du, armer Neger, der du auf Maurizens Felsen weinst, wenn meine Hand, die deine Thränen nicht abwischen kan, Thränen des Schmerzens und der Reue | in das Auge deiner Tyrannen preßt, so habe ich an Indien nichts mehr zu fodern, ich habe mein Glück dort gemacht.« Und zu diesen Worten kein Wort weiter von mir, als leben Sie wohl, meine Freundin. |
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AN DEN HERAUSGEBER DES TEUTSCHEN MERKURS (1773)
An den Herausgeber des teutschen Merkurs.
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Sollte man nicht vom teutschen Merkur eben das sagen können, was Virgil vom alten Götterboten sagte: Dat somnos, adimitque?1 Gewiß, mein liebster Wieland, weder Sie selbst, noch einer von Ihren Mitarbeitern wird am Ende des Jahrs von sich rühmen können, es habe ihm niemand die 12 Monate durch jemals zugenickt: dat somnos. Der Himmel gebe, daß nur auch das adimitque alsdann über uns alle ausgesprochen seyn möge! Was der hiebeykommende Aufsatz in dieser Absicht zu erwarten habe, davon bin ich sehr begierig, Ihre Ahndungen zu erfahren. Es ist eine Erzählung; folglich ein Ding, bey dem sich entweder sehr gut einschlafen, oder sehr gut wach bleiben läßt. Ihnen, mein Freund, wird sie gewiß gefallen: aber dem größten Haufen der Leser auch? – Werden diese nicht, bey Erblickung des Nahmens Joseph, in eine höhnische Miene fahren, den Merkur ein andächtiges Journal heissen, und in ein Gelächel darüber aus|brechen, daß man einen Patriarchen bey den ehrlichen Leuten einführen wolle? – Vielleicht! Doch glaube ich, mein Freund, diese Gefahr könnte dadurch abgewendet werden, wenn Sie, im rechten Tone, das entscheidende Wort Paris aussprächen; und die erhabenen Geister Teutschlandes erinnerten, daß Geßners Tod Abels in dieser Hauptstadt mit Entzücken gelesen worden sey. Ich weiß, mein Freund, was Sie von denen Leuten halten, welche vorgeben, sie wüßten Homer, Xenophon, Euripides zu schätzen, und doch keinen Geschmack an den Geschichts-Erzählungen des in seiner Einfalt erhabenen Moses finden. Warum sollen diese Leute uns für schwach genug halten, ihnen zu glauben? Warum sollen die Dichter, ihnen zu gefallen, ein Haar breit von ihren Gerechtsamen nachgeben? Ich erinnere mich bey dieser Gelegenheit dessen, was ein Mann von Genie (Herder) in Beziehung auf Klopstock sagt: »Der Autor möge als Mensch, als Religions-Verwandter, denken, was er wolle: als Dichter müsse man ihm glauben. Ausser dem Gedichte, gäb es vielleicht eben so viel Ungläu1
Er macht Schlaf, und benimmt ihn.
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An den Herausgeber des teutschen Merkurs
bige an Ramlers Friedrich, als Ungläubige an den Helden Klopstocks.« Ase-Neitha wird schon mehr Leser finden, als Charmides: und doch ist die Anzahl derer, welchen Charmides gefällt, ganz ansehnlich, ohne daß man | Extension durch Intension zu compensieren braucht. Unser gemeinschaftlicher Freund, der Freyh. von **, schrieb mir jüngst: »Sollte der Herausgeber des Merkurs, wegen Einrückung des Charmides, wohl im Ernste getadelt worden seyn? Mir ist gar nichts ähnliches zu Ohren gekommen. Vielmehr habe ich Gelegenheit zu beobachten, daß selbst einige von denen, welche gerade nur so viel Seele haben, als von nöthen ist, um ihren Leib eine Zeitlang vor der Fäulniß zu bewahren, ihre Austerschalen vom Charmides ein wenig aufgeklemmt fühlen, ob sie gleich nicht eigentlich wissen, wer ihnen diese Gewalt anthue.« Der Verfasser der beykommenden Erzählung ist ein aufkeimendes Genie, welches mir jüngst an einem Orte aufstieß, wo ich auf ganz andre Dinge ausgieng, und leichtlich alles, was Geist ist und heissen mag, hätte übersehen können. Das Publikum weiß noch nichts von meinem jungen Freunde; desto angenehmer wird es dem Merkur seyn, mit einer für alle Liebhaber der Musen interessanten Erscheinung zuerst hervor zu treten. Es ist ja auch, nach dem Hesiodus, eines seiner Geschäfte, »die Heerden der wolltragenden Schafe zu vermehren.« u.s.w.1
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Der Herausgeber behält sich seine Antwort auf diese Zuschrift vor.
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BRIEFE ÜBER DIE RECHERCHES PHILOSOPHIQUES SUR LES EGYPTIENS ET LES CHINOIS, PAR MSR. DE P*** (1773–1774)
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Briefe über die Recherches Philosophiques sur les Egyptiens et les Chinoìs, par Msr. de P***. A Berlin, chez G. J. Decker. MDCCLXXIII. 2 Vol. in 8vo. | Erster Brief.
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Mit den Leuten, die alles besser wissen! – Man quält sich von Kindesbeinen an, lernt die Sachen aus dem Grunde, weiß was wahr und nicht wahr ist, und kan es, als solches behaupten; und dann, eh’ man sichs versieht, tritt ein sogenannter philosophischer Geist einem ins Licht, und sagt keck heraus: – nein, mein Herr, nicht so, sondern gerade umgekehrt ist die Sache. – Woher hat denn das gelehrte Wesen den Namen Republik, wenn öffentliche Sicherheit darinn dergestalt vernachläßiget wird? Sind wir wohl mit unserm Wissen anders, als gegen Dienst und baares Geld belehnt worden; und ist daher nicht Schutz im Besitz, von Seiten des Staats, die strengste Pflicht? Aber da will man jeden Eingriff erst lange untersuchen; und darüber läuft alles ins Wilde. Wozu diese gefährliche Weitläufigkeiten? Es ist ja so klar als Taglicht, daß die Herren Entdeckungen-Macher mit ihren neuen Wahrheiten, da sie das Gegentheil davon schon ausgemacht finden, allemal – wenig|stens zu spät kommen müssen: denn was einmal wahr ist, kan ja nicht wahr zu seyn aufhören. Also, schon dadurch, daß sie widersprechen, beweisen sie hinlänglich, daß sie alberne Leute, | daß sie heillose Layen sind. Dank sey dem Genius der Wissenschaften, daß es noch immer eine Menge echter Gelehrten giebt, die in Nüchternheit wandeln, und sorgfältig darüber wachen, daß sie nichts annehmen noch lehren, was nicht schon vorlängst als wahr allgemein anerkannt war. – Aber (hör’ ich spöttisch fragen) wer lernt dann
4 Chinoìs, par Msr. de P***.] Chinois par M. de Pauw. 5–6 A Berlin, chez G. J. Decker. MDCCLXXIII. 2 Vol. in 8vo. fehlt in D2 9 weiß] weiß, 10 es,] es 30 dann] denn 16 belehnt] D2: belehrt
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etwas von euren braven Männern? – Wunderlich! ey, der Unwissende! – Sollten etwa die Gelehrten von einander lernen? Dann wären sie ja keine Gelehrte. Die Anhänger der philosophischen Köpfe, welche man sonst auch wohl mit dem sinnlosen Worte Genies bezeichnet, pflegen ihren gelehrten Gegnern vorzuwerfen: sie wohnten in ihrem eigenen Kopfe zur Miethe. Hiemit kan man doch nicht andeuten wollen, als hätten diese gar keinen Kopf; denn, nach dem allgemeinsten Sprachgebrauch, nennt man auch eine gemiethete Wohnung die seine, und so lange der Miethcontrakt dauert, hat man es mit einem solchen Hause wie mit einem eigenen. Freylich darf man keine Hauptänderungen darinn vornehmen, doch hieran ist soliden Leuten auch nichts gelegen. Das Ausziehenmüssen allein würde einigen wesentlich scheinenden Unterschied machen, wenn nicht das Schicksal selbst jene braven Männer in Schutz nähme. Es ist, wie bekannt, ohne Beyspiel, daß sich einer von ihnen jemals der Noth|wendigkeit preiß gegeben hätte, unter freyen Himmel auf die Strasse gesetzt zu werden. Lieber liessen alle zusammen auf der Schwelle sich erschlagen. | Sie schütteln den Kopf, mein Freund! – gut, ich will einlenken. Als ich mich an Sie zu schreiben niedersetzte, dachte ich an nichts weniger, als so anzufangen, wie Sie gelesen haben. Ich wollte Sie ganz ernsthaft von des Hrn. von P*** philosophischen Untersuchungen über die Egyptier und Chineser unterhalten. Indem ich in dieser Absicht meine Ideen sammlete, stellten sich mir unversehens, in einem ganz sonderbaren Gesichte, alle die Anfechtungen dar, welche die Schrift des Hrn. von P*** bedrohen. Je mehr ich arbeitete, mich von dieser Erscheinung loszumachen, je stärker setzte sie mir zu: da war kein andrer Rath, ich mußte mit meinem Steckenpferd einen Zaubercircul abreiten. Nun wird’ ich hoffentlich Ruhe haben. In dem Werke des Hrn. von P*** soll der Zustand zweener polizierten Völker der ältern Halbkugel, der Egyptier und Chineser, untersucht, und ihre Gebräuche, Sitten und Charakter in Verhältniß gegen einander betrachtet werden. Zu diesem Ende richtet der Verfasser zuerst sein Augenmerk auf den Zustand ihrer Bevölkerung, auf den Umfang der bey ihnen urbar gemachten Ländereyen, und die Natur ihres Clima; hernach geht er zu ihrer Nah5 Genies] G e n i e s
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rungsweise über, und spürt der Quelle der Erfindungen nach, wodurch sie so oder anders die | Mittel zur Befriedigung ihrer frühern und spätern Bedürfnisse errungen haben; hierauf zu den Künsten, welche allemal nur eine Folge derjenigen Industrie seyn können, die den Ackerbau in Aufnahme bringt. Nachdem er alle diese Gegenstände mit mög|lichster Genauigkeit aus einander gesetzt, und geordnet hat, schreitet er zuletzt, mit erhöhtem Vermögen, zur Erforschung der Religion und der Staatsverfassung beyder Nationen. In den zehn Sectionen, nach welchen der Hr. v. P***, diesem Plane gemäß, sein Werk vertheilt, findet man eine Menge Bemerkungen über fast alle Gegenstände eingestreuet, welche einen denkenden Kopf, der mit den dahin einschlagenden Kenntnissen schon vertraut geworden, intereßieren können. Indessen ist der Hauptzweck unsers Verfassers, darzuthun: daß niemals eine Colonie von Egyptiern in China habe gewesen seyn können. Die glückliche Ausführung eines so wichtigen Unternehmens setzt ausserordentliche Kräfte voraus. Was den Hrn. v. P*** betrift, so wird ihm ausgebreitete Gelehrsamkeit, weitläufige Belesenheit, Scharfsinn, hellen durchdringenden Verstand – wohl niemand – und philosophischen Geist gewiß kein Unpartheyischer, der hier zu urtheilen Beruf hat, absprechen. Von den Thorheiten der gewöhnlichen Vielwisser ist er frey. Man sieht überall, daß er leeres Wissen verachtet, daß es ihm nur um zwecktüchtige Erkenntniß zu thun ist; und anstatt seine Gelehrsamkeit zur Schau zu tragen, setzt er | sich lieber der Gefahr aus, von unbesonnenen Halbwissern für seichte geachtet zu werden. Die Leichtigkeit, mit der er sich unter einer ungeheuren Menge von Sachen bewegt, zwingt zum Erstaunen. Aber sie liegt auch nicht auf ihm, als fremde Last; alles das ist hier Nerve, Muskel, Glied an einem organisierten Körper; | vereiniget zu einem Ganzen, und nur um seines Lebens willen da. Die Untersuchungen über die Egyptier und Chineser zeichnen sich auch noch besonders dadurch aus, daß der Geschichtskundige darinn eben so wenig den Philosophen, als dieser jenen verläßt. Einem aufmerksamen Leser wird dieses nicht entgehen. Fehlt es diesem nur nicht an Fähigkeit, den Hrn. von P*** bey der Sammlung seiner Data Schritt vor Schritt zu begleiten, so bedarfs weiter
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keiner grossen Anstrengung des Geistes; der schlichte Menschenverstand wird ihm die Resultate von selbst aufdrängen. Und eben aus diesem Gesichtspunkt erscheint mir unser Verfasser am verehrungswürdigsten. Seine besten Bestrebungen gehen dahin, das Gebieth der geraden unbefangenen Vernunft zu erweitern, und mit ihr und durch sie zu thun, was man gewöhnlich nur durch (der Himmel weiß was für) Zaubersprünge ausrichten zu können, vorgiebt. – Gestehen Sie mir, mein Freund, daß solch’ ein Mann allen Pedanten ein wahrer Greuel seyn muß. | Womit vertrieben die Herren sich die Zeit, und wie kämen sie zu rechte, wenn es Mode würde, die Sachen dergestalt anzugreifen, daß etwas dabey heraus käme, und sie sähen ihren Werth auf das Maas ihres gesunden Verstandes und ihrer reellen Einsichten reduciert? So viele Schwierigkeiten ich auch bey dem Entwurfe sehe, Ihnen von den philosophischen Untersuchungen über die Egyptier und Chineser einen Auszug darzule|gen, so bin ich dennoch zum Versuch entschlossen. Dabey werde ich auch hie und da einige Anmerkungen wagen; denn die Schrift des Hrn. von P*** hat ihre Schwächen, wie alles menschliche, und ich bin weit entfernt, von einem blinden Enthusiasmus für sie eingenommen zu seyn. Zum voraus sollen Sie gleich hier eine Probe von der Art zu philosophieren unsers Verfassers von seiner Weise die Gegenstände zu behandeln, und von seinem Vortrage, erhalten. Eine hiezu dienliche Stelle befindet sich im IV. Abschnitte des Isten Theils. Sie läßt sich füglich ausheben, und ich nehme sie um desto lieber besonders vor, weil der nothwendige Plan meines Auszuges mich gezwungen haben würde, sie dort nur kurz zu berühren, und auf das Werk selbst zu verweisen. An dem angezeigten Orte handelt der Hr. von P*** den Zustand der Mahler- und Bildhauer|kunst, bey den Egyptiern und Chinesern und den Orientalischen Völkern überhaupt, ab; und bey dieser Gelegenheit zieht er die schlimmen Folgen der willkührlichen Gewalt, in Absicht auf die schönen Künste, in Erwägung. Seine Gedanken sind folgende:
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»Unter einem despotischen Regiment ist das Volk allemal sehr unwissend; daher denn alle diejenigen Künste, welche die Beyhülfe der Wissenschaften, der Geometrie und Mathematik bedürfen, sich nie zu einigem Grade der Vollkommenheit empor schwingen können.« »Unter einem despotischen Regiment ist das Volk | allemal sehr arm; daher es dann den Arbeitern an Mitteln fehlt, die ihnen erforderliche Instrumente und Maschinen anzuschaffen. Alle Reisende, welche das mittägliche Asien durchgangen, haben mit Verwunderung bemerkt, daß man dort zu eben den Arbeiten, welche in Europa 500 Werkzeuge erfordern, nur fünf oder sechse hat. Dieses rührt nicht, wie man zu glauben versucht seyn möchte, von der Trägheit oder einem Mangel an Industrie bey diesen Völkern her, sondern in der That von ihrer Dürftigkeit. An allem, was aus ihren Händen kömmt, nimmt man diesen Mangel an Instrumenten wahr; und man kan nichts schlechter gemachtes sehen, als das in der Türkey, in Persien, im Indostan und in China verfertigte goldne und silberne Tischgeschirr.« | »Diejenigen Künste also, welche, gleich der GoldarbeiterKunst, der Uhrmacher-Kunst, u.s.w., viele Maschinen und Werkzeuge erfordern, vervollkommnen sich in diesen Gegenden nicht, selbst nicht einmal in denen dem Fürsten zugehörigen Werkstätten des Pallastes, weil der Luxus dieser Fürsten auf andre Gegenstände gerichtet ist.« »Aus allem diesem ist eine Folge entsprungen, die uns unmöglich geschienen hätte, wenn wir nicht sehr genau von der Sache unterrichtet wären. Diejenigen Handwerke, welche in Europa nur stillsitzende Arbeiter treiben, werden in Asien von herumwandelnden Arbeitern getrieben: man sieht dort Goldarbeiter, welche von Thüre zu Thüre Beschäftigung suchen, und | in einem Augenblicke ihre Werkstätte in jedem Particulier-Hause aufschlagen, wo man sie hinruft; denn ihr weniges Werkzeug tragen sie bey sich.« »Man würde wenig Menschen auf den Gassen der Städte von China erblicken, wenn die mehrsten Handwerksleute dort, wie bey uns, bleibende Werkstätten hätten. Aber in China sind sie in einer 27 Europa] E u r o p a 28 Asien] A s i e n 31 Particulier-Hause] P r i v a thause 34 China] C h i n a 35 China] C h i n a 27 Handwerke] so D2; D1: Handwerker
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immerwährenden Unruhe, um aus einem Quartier in das andre zu ziehen. Die Hufschmiede handthieren an eben demselben Tage an 9 bis 10 verschiedenen Orten, und verführen eben so oft ihren Ambos und ihren Blasbalg. Nun müßte man sehr wenig Einsicht haben, um nicht wahrzunehmen, daß allein die äuserste Armuth | alle diese Unglücklichen zu einem solchen herumirrenden Leben zwingen kan.« »Man ist nunmehro ganz von dem Irrthum zurück gekommen, worinn man lange Zeit in Absicht der Gelehrten von China gestanden: man glaubte, sie ehren diejenigen, welche die mechanischen Künste ausüben; da sie doch dieselben im höchsten Grade verachten: aber in Absicht der Türken ist man auf diesem Vorurtheil beharret, und noch immer bildet man sich lächerlicher Weise ein, die Türkischen Kayser selbst müßten, zufolge der Grundgesetze des Reichs, ein Handwerk erlernen. Die vorgebliche Arbeit dieser Fürsten hat sich von je her darauf eingeschränkt, mit einem Messer Zahnstöcher oder Bogenringe zu schnitzeln. Man darf nur eine gewisse Stelle im Aelian mit Aufmerksamkeit lesen, um sich zu überzeugen, daß die alten Kayser von Persien | sich auf dieselbige Art beschäftigten.1 Also, was man für ein Handwerk gehalten hat, ist keines, und was man fer|ner für ein besondres Gesetz der Türken ausgegeben, ist ein undenklicher Gebrauch aller despotischen Höfe von Asien, wo die Fürsten gewöhnlich so albern wie die Kinder sind; folglich auch sich nicht anders als wie die Kinder zu beschäftigen wissen. Wir haben einige Vorstellungen eines Mufti an den Sultan Mahomet IV., welcher keine Art von Handarbeit liebte: in diesen Vorstellungen ist aber von sonst nichts, als der Gefahr des Müßigganges die Rede. Als der Chevalier d’Arvieux einem der vornehmsten Prinzen von Arabien den Besuch abstattete, fand er ihn auf eben die Art beschäftiget, wie es der vom Aelian angeführte Persische Kayser war, nemlich er schnitzelte mit
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1 Der Persische König pflegte auf seiner Reise, um keine Langeweile zu haben, ein Stück Holz bey sich zu führen, und ein Messer, womit er daran schnitzte. Mit diesem Werke beschäftigten sich die Hände des Königs; denn er brauchte niemals weder ein Buch, um etwas nothwendiges und nützliches zu 35 lernen, noch seine Gedanken, um etwas grosses und merkwürdiges zu überlegen. Hist. divers. Lib. XIV. cap. 12.
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dem Messer an einem Stock. Es wäre Schrauberey, wenn man im Ernste behaupten wollte, dieser elende Araber hätte ein Handwerk gelernt oder geübt. Wenn man die Natur des Asiatischen Luxus in Erwägung zieht, so sieht man deutlich, daß alles dieses eine nothwendige Folge des Despotismus ist; und wir können hierüber einen Grundsatz festsetzen, der sich bey | der Anwendung auch in Europa wahr befinden wird. So wie knechtische Unterwürfigkeit in einem Lande zunimmt, so wächst auch der Luxus darinnen, und er fährt fort zu wachsen, bis zu dem Grade, wo er sich in jene eitele plumpe Ostentation verwandelt, welche alle mit Geschmack verfertigte Werke, alle Meisterstücke der schönen Künste ausschließt. Wir ha|ben von den reichen Decken reden hören, womit man die Elephanten der Kayser von China bedeckt, und von jenen auf zwey Lac oder zweymal hundert tausend Rupien geschätzten Oberröcken, womit die Mogolischen Kayser zuweilen ihre Omrahs bekleiden lassen; man hat uns erzählt, daß die Kufen, woraus die Pferde der Kayser von Persien trinken, von Gold sind, und daß ihr Tafelgeschirr just 32 Millionen werth ist. Aber wer hat jemals von den Gemählden und den Statuen der Kayser von China, von Mogol, oder von Persien reden hören?« »Menschen, welche alle gleich verächtlich sind, welche gar keinen persönlichen Werth besitzen, welche sich nie um Tugend bewarben, und denen der Himmel das Genie versagte, können sich von einander durch nichts als die Farbe und die Kostbarkeit ihres Anzuges, kurz, durch solche Dinge nur unterscheiden, welche allein die Sinne des niedrigsten Pöbels rühren: und alsdann ergiebt es sich, daß der Luxus seine Natur, und selbst seine Namen ändert.« »Um einen Begriff von der Entstehungsart dieser Revolution zu erlangen, und zwischen den beyden äusersten Enden das Mittel zu fassen, darf man nur ein | Beyspiel aus der Geschichte eines berühmten Volkes wählen, und mit einiger Genauigkeit die Epoken bezeichnen.« | »Der Luxus kam bey den Römern nicht eher, als unmittelbar nach der Eroberung von Egypten in Schwang: alsdann stieg er beständig, bis er sich, just unter der Regierung des Commodus in 7 Europa] E u r o p a Commodus,
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Pracht, und zuletzt, unter Constantin, in barbarische und Asiatische Ostentation verwandelte. Die Freyheit, wie wir wissen, sank von der ersten dieser Epoken bis zur letzten immer mehr, und eben so arteten auch die Künste immer mehr aus.« »Man ziehe nur alles zu Rathe, was uns die Denkmahle des Alterthums von den despotischen Staaten des Orients überliefern, und es wird sich zeigen, daß man daselbst von je her, so wie noch jezt, beschäftiget gewesen, Zeuge von einem ausschweifenden, von einem fast unglaublichen Werthe zu verfertigen. In Persien, sagt Chardin, macht man goldne Zeuge, wovon die Elle eilfhundert Thaler, oder 3 300 französische Livres kostet. Aber niemals wird man daselbst ein Hausgeräthe, oder sonst eine mit Geschmack oder Eleganz verfertigte Arbeit antreffen. Grosse Meister, wenn es deren in einem solchen Lande geben könnte, würden daselbst vor Hunger sterben; denn da die Materie weit höher, als das Künstliche geachtet wird, so braucht man nur Handwerker. Und wirklich kan der in Ostentation ausgeartete Luxus blos Handwerker nützen. Ein Hufschmidt hätte zugleich die Münzen des Kaysers | Constantin, seine Krone, seinen Zepter, und sein Pferdgeschirr verfertigen können.« | »Es ist schon unzählige mal wiederholt worden: nur freye Menschen seyen in den schönen Künsten etwas zu leisten im Stande; aber die eigentliche Ursache hievon ist nicht so bekannt, und vielleicht auch nicht so leicht zu entwickeln, als man vermuthen dürfte. Ich löse mir dieses Problem folgender Gestalt auf.« »Die gebohrnen Sclaven sind in zwoo Classen zu vertheilen: Einige denken nie über ihr Unglück nach; einigen liegt es beständig im Sinn. Von jenen ist es klar, daß es ihnen an Fähigkeit mangelt, und daß sie mit nicht viel mehr Empfindung, als die häuslichen Thiere begabt sind: Nun mag man solche Leute unterweisen wie man will, es ist verlohrne Mühe. Was die andern betrift, welche die ganze Grösse des Gutes empfinden, das ihnen Schicksal und Ungerechtigkeit entzogen; so ist offenbar, daß die Vorstellung ihres Unglücks sie immerwährend drücken, und daß dieser traurige Gedanke in ihnen die übrigen dermassen verschlingen muß, daß sie zu dem Studio der Künste, welches den ganzen Menschen und eine glückliche Befreyung von Unruhe und Sorge erfordert, nicht jene anhaltende und hartnäckige Aufmerksamkeit bringen können, die 1 Constantin] Constantin
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zu einem merklichen Fortgange in denselben unentbehrlich ist. Kurz, unsre Seele kan nicht zwo Bürden zugleich tragen, und für nachdenkende Sclaven ist die Dienstbarkeit ohnstreitig von allen Bürden die schwerste: Ehender würden sie Philosophen werden, wie Epictet, welche | die strengste Tugend | umarmten, die allein sie über den Verlust der Freyheit trösten könnte, als vortrefliche Mahler oder grosse Dichter, deren Geist himmlisch, und deren Ausdruck stark und melodisch seyn muß. Die Freylassung kan unter dieser Gattung von Sclaven oft sehr gute Wirkungen hervorbringen, wovon uns die alte Geschichte verschiedene Beyspiele liefert: aber zum allergrößten Unglück kan man bey den Asiaten die Freyheit nicht geben, wie man sie bey den Griechen und Römern gab: zwar kan man einen Unglücklichen von den Ketten der häuslichen Sclaverey los machen, aber in der bürgerlichen Sclaverey bleibet er immer. Nach solchen Betrachtungen ist es traurig, in unsern Tagen so viele Weltweise wegen der wiederholten Bestrebungen der willkührlichen Macht, sich in Europa festzusetzen, bekümmert zu sehen: ihren Vermuthungen zufolge würde unser Welttheil, in weniger als 3 Jahrhunderten, dem Oestlichen ähnlich seyn. Und hiebey ist anzumerken, daß die Verheerung in Europa weit schneller um sich greifen würde, als sie vormals in KleinAsien that, wo die Menschen weniger eigentliche und physische Bedürfnisse hatten, so daß man ihnen vieles nehmen konnte, ehe sie vor Hunger starben, und dennoch starben sie vor Hunger. – Als die Griechischen Kayser von Constantinopel, welche als schändliche und mit allen Verbrechen beladene Fürsten bekannt sind, einen Tribut auf das Einathmen der Luft setzten, (pro haustu aëris) so war die Anzahl derer, welche noch in Ionien Luft schöpften, schon sehr ge|ring; und die | Finanzpachter, welche aufs neue die Einsammlung dieses Tributs übernahmen, gewonnen damals nicht so viel, als sie unter Constantin gewonnen hatten. Eine Geschichte der Finanzen des Byzanzischen Reichs wäre ein sehr interessantes Stück, das aber kein rechtschaffener Mann würde lesen können, ohne Thränen zu vergiessen.« An einem andern Orte wird der Wirkungen, welche in Japan die Einführung des Despotismus auf die Künste gehabt, insbesondere erwähnt: 4 Ehender] eher 24 und dennoch starben sie vor Hunger] u n d d e n n o c h starben sie vor Hunger
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»Die alte Regierung der Dairis,« sagt unser Verfasser, »ob sie gleich lehnförmig, und daher sehr vielem Ungemach unterworfen war, scheint dennoch den Künsten und Wissenschaften weniger ungünstig gewesen zu seyn, als der strenge Despotismus des heutigen Regiments. Es wird versichert, man habe die von den verschiedenen Cubos erregten Unruhen nicht mehr ertragen können; aber diese Unruhen, welche wenigstens von Zeit zu Zeit unterbrochen wurden, waren immer der willkührlichen Gewalt, welche beständig dauert, vorzuziehen. Man betrachte die alten Griechen während ihrer häufigen innerlichen Zerrüttungen und Kriege, und dann die neuern Griechen, unter dem Ottomannischen Joch in Thiere verwandelt: so wird man über alles dieses eine vernünftige Meynung fassen können. So viel lehrt uns schon Kämpfer, daß es im achten Jahrhundert in Japan Bildhauer gab, deren Gedächtniß man sehr in Eh|ren hielt, seit der neuen Regierungsform hingegen wird niemandes Gedächtniß | mehr verehrt: denn Ehre und Despotismus laufen eben so sehr wider einander, als Verbrechen und Tugend.« Die hier geäuserte Meynung hat alle Geschichten zur Stütze; und der Herr von P*** hätte sich kühn darauf berufen können, daß das lehnförmige Regiment, Trotz aller seiner scheußlichen Gebrechen, der damit behafteten Gesellschaft nie diejenige Federkraft ganz benommen hat, welche den Menschen empor schwingt: dahingegen unter allen despotischen Regierungen der Mensch immer schlechter wird. Von letzteren giebt unter andern Colchis ein merkwürdiges Beyspiel: »Der äuserste Grad des Despotismus,« sagt unser Verfasser,15 »hat die Einwohner von Colchis in das wilde Leben zurück gestürzt; und mir ist keine andre Ursache bekannt, die vermögend wäre, ein schon poliziertes Volk wieder zu Wilden zu machen, als Despotismus: denn die berüchtigte schwarze Pest, und alle Verwüstungen der Hunnen, haben in Europa nichts ähnliches hervor bringen können.« 15
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Tom. II. pag. 94.
6 Cubos] C u b o s 13 Kämpfer] K äm p f e r 15 hielt,] hielt; 19 Stütze;] Stütze, 25 Colchis] C o l c h i s 28 Colchis] C o l c h i s 32 Hunnen] H u n- 35 nen Europa] E u r o p a
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Das grosse Stück, welches ich Ihnen aus dem ersten Theile der Untersuchungen über die Egyptier und Chineser übersetzt habe, ist eins der beredtesten | im ganzen Werke: Sie werden aber keine Spur von Deklamation darinn entdecken. Und so ist die Schreibart des Herrn von P*** durchgehends: natürlich, ungeschmückt; aber deutlich, lebhaft und körnigt. Da sind keine aus metaphorischem Dunst gebildete Phantomen, die in Nebel zerfließen, wenn man sie haschen will; keine Zau|berwürfe des Witzes, die sich Weissagung nennen, und Trug und Thorheit sind; es ist simple Darstellung von Ideen und Sachen, wie sie in einem aufgeklärten Geiste sich ordnen und bilden. Bey der ersten Durchlesung dieser Schrift werden Sie vielleicht hie und da den Verfasser eines entscheidenden, nicht durch hinlängliche Beweise gerechtfertigten Tons beschuldigen; haben sie ihn aber einmal bis zu Ende verfolgt, und sich dabey ihre ganze Belesenheit gegenwärtig gemacht; so werden Sie sich gestehen müssen, daß da, wo er wirklich entscheidend ist, auch fast immer der Sache eine solche Gewißheit unterliege, daß es einem Manne, wie Herr von P*** ist, trivial und eckelhaft vorkommen müßte, sich darüber in einen weitläufigen Beweis einzulassen. Dieses gilt be|sonders von der Widerlegung aller derer Behauptungen, welche bisher, ohne einigen Grund angenommen worden, und mir däucht, man könne es einem Gelehrten nicht verargen, wenn er, Kürze halber, sich begnügt, nur gerade weg von gewissen Behauptungen zu sagen: es sey Thorheit sie anzunehmen. Fontenelle sagte: »will Vater Baldus durchaus glauben, es sey der Teufel, der die Orakel reden gemacht; so kan es ihm niemand wehren.« Doch hiemit genug von meinen vorläufigen Anmerkungen. Einige andre bekommen Sie nächstens mit dem versprochenen Auszuge, und die besten werden Sie sich selber machen. Ich bin u.s.w. W. S. I. |
17 wirklich] w i r k l i c h 22 bisher,] bisher 26–27 »will Vater Baldus … wehren.«] » w i l l V a t e r B a l d u s d u r c h a u s g l a u b e n , e s s e y d e r T e u f e l , 35 d e r d i e O r a k e l r e d e n g e m a c h t , s o k a n n e s i h m n i e m a n d w e hren.« 32 W. S. I. fehlt in D2
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Briefe über die Recherches Philosophiques
Zweyter Brief.
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Beynahe hätte ich Ihnen an statt des versprochenen Auszuges eine recht gründliche Deduction, warum ich meinen Vorsatz ihn zu machen aufgeben müssen, eingeschickt: aber ich halte Wort. Die Materien werde ich dergestalt von einander trennen, und wieder zusammen ordnen, daß Sie dasjenige, was jedwedes der beyden Völker betrift, welche die Untersuchungen des Hrn. v. P*** zum Gegenstande haben, in einer ununterbrochenen Folge beysammen finden. Die Chineser will ich zuerst vornehmen. Durch die plumpen Uebertreibungen einiger Mißionarien und Reisebeschreiber, bey denen | gesunde Vernunft weniger als das Wunderbare galt, und welche Erdichtungen für Geschichte ausgaben, ist China sehr berühmt unter uns worden. Ohne Zweifel wird man das handgreiflich Falsche in allem diesen je mehr und mehr erkennen lernen, und den Chinesern ein ähnliches Schicksal mit den vorgeblichen Riesen der Magellanica angedeyhen lassen, welche, zwey Jahrhunderte durch, zehn Fuß hoch waren, und nunmehr auf die gewöhnliche Menschengröße herunter gesetzt sind. Es ist schwer zu sagen, warum die Europäer durchaus an den äußersten Küsten von Asien ein, sie an Ein|sicht und Weisheit so sehr übertreffendes Volk haben finden wollen; denn durch Beweise hat sie niemand von dem Daseyn desselben überzeugt. Wir haben in der That kein Beyspiel von einer so wunderlichen Verblendung, welche sich, nicht blos über den großen Haufen, sondern fast über alle Gelehrten erstreckt hätte. Gewöhnlich sprechen diese nicht anders als mit Begeisterung von den Wissenschaften und dem Ackerbau des glücklichen China, wo ein Confucius lebte und lehrte, und in dessen ungeheuren Umfange man, ihrer Meynung nach, keinen Zoll breit ungebautes Land antrift; dann bejammern sie Europens Zustand, wo sich so viele Heyden und so viele schlechte Bücher aufzählen lassen. Dies sind die Vorurtheile: hier sind die Facta: | Zuvörderst beweist der Hr. v. P***, daß die Hälfte von China wenigstens ungebauet liegt. So wie man dem Mittelpunkte der
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3–4 Vorsatz ihn zu machen] Vorsatz, ihn zu machen, 21 übertreffendes] über- 35 treffendes, 32 Vorurtheile:] Vorurtheile; 32 Facta in D1 eingerückt; D2: Facta 2 des] so D2; D1: das
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Provinzen näher kömmt, so sieht man den Ackerbau abnehmen, und fast in allen stößt man zuletzt auf vollkommene Wüsteneyen. Die Jesuiten selbst gestehen, daß wenn sie nicht den Auftrag erhalten hätten, die Charte von China aufzunehmen, sie nie erfahren haben würden, daß es in den mehrsten großen Landschaften dieses Reichs Distrikte von 20 französischen Meilen gebe, die wenig bevölkert und nicht selten ganz öde und unwirthbar seyen1. Fast alle Reisende, die bis zum Mittelpunkte von China durchge|drungen, gestehen, man müsse sich des Nachts der Begleitung von Fakkeln bedienen, um die Tyger und andre reissende Thiere zu verscheuchen. Es müssen also grosse Wildnisse vorhanden seyn, worinn diese Thiere sich aufhalten und fortpflanzen. Noch weit beträchtlichere Strecken Landes nehmen die Chinesischen Wilden, Mau-lao und Miaosse genannt, ein, welche von Raub und Viehzucht leben. Die Colonien, welche man zu verschiednen malen in die innern Landschaften gesandt, haben sich wegen der immerwährenden Beunruhigungen von Räubern, nicht darinn erhalten können. Daß die Menge der Räuber in China sehr groß seyn müsse, erhellet allein daraus, | weil ihrer gewöhnlich alle Jahre an die Vierzigtausend in Verhaft genommen werden. Unter den vorigen Dynastieen belagerten sie oft Städte, und selbst Pekin ist durch sie eingenommen und geplündert worden, obgleich eine Besatzung von sechs tausend Mann darinnen lag. Das Volk drängt sich daher an den Ufern der Flüsse und in den Städten zusammen, wo der geringere Theil desselben auf die kümmerlichste Weise sein Leben erhält. Nun wird zwar in diesen bewohnten Gegenden der Feldbau mit allem nur ersinnlichen Fleiße betrieben; aber das hindert nicht, daß, bey einer so unverhältnißmäßigen Bevölkerung, der geringste Mißwachs nicht tausenden von Menschen das Leben kosten müsse. Aus eben diesem Grunde können auch keine grosse Magazine angelegt werden; und durch Zuführen aus Indien oder Java dem Mangel vorzubeugen, ist noch nie einem Mandarin in den Sinn | gekommen: weit minder noch wird an solche Mittel gedacht, die bis an die Wurzel des Uebels reichen. 1
S. Description de l’émpire de la Chine. Tom. I. p. 18. in 4to.
13–14 Wilden, Mau-lao] Wilden, Maulao 14 Miaosse] Miaosse 16 sich] sich, 21 Pekin] Pekin 32–33 vorzubeugen, … gekommen:] vorzubeugen … gekommen;
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Das Gerücht von der erstaunlichen Bevölkerung des Chinesischen Reichs läßt sich, bey alle dem, leicht erklären. Den Reisenden mußte dieselbe sechs bis sieben mal größer erscheinen, als sie in der That ist. Denn, da diese nicht in die Einöden der Provinzen kamen, so urtheilten sie von ganz China nach den Städten Nankin und Canton, welche die Handlung | mit Indien, Japan und Europa sehr blühend macht. Das ist eben so, als wenn man von der Türkey nach den Städten Alep und Cairo urtheilen wollte. Was Pekin anbelangt, da dieses die Hauptstadt eines despotischen Reichs ist, so muß sie freylich sehr bevölkert seyn, denn alle Hauptstädte von Asien sind es: dies ist eine unausbleibliche Wirkung der willkührlichen Gewalt: alle Glieder des Körpers werden da erschöpft, um das Haupt aufzuschwellen. Nichts kan unzuverläßiger seyn, als die Nachrichten von der Anzahl der Einwohner des Chinesischen Reichs. Man findet Abweichungen von hundert Millionen darinn1. Um nur von einer einzelnen Stadt zu reden, so rechnet Dü Halde auf Pekin drey Millionen Einwohner, und Le Comte nur zwoo Millionen. Kann man von Leuten, die bey der Aufnahme einer einzelnen Stadt so sehr von einander abweichen, wohl hoffen, daß sie von dem Zustande der Bevölkerung eines ganzen | Landes, und dazu eines so unregelmäßig bewohnten Landes, wie China, unterrichtet seyen? – In den Auszügen aus den Chinesischen Kopfsteuerregistern, wovon man behauptet, sie seyen von den Chinesern selbst geliefert worden, findet man in der einen Provinz fünf Personen auf jede Familie gerechnet, und in | der andern zehn. Die Tartaren zählten bey ihrem Eintritte in das Chinesische Reich nur eilf Millionen zwey und funfzig tausend achthundert und zwey und siebenzig Familien auf, welches, zu fünf Personen auf die Familie gerechnet, noch keine sechzig Millionen Seelen ausmacht; indessen, wenn man auch, einigen Ausrechnungen zufolge, die Bevölkerung von China auf zwey und achtzig Millionen setzt, so wär dennoch dieses Reich, 1
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Man vergleiche die Ausrechnungen des P. Martini mit denen des P. Bar-
tole. 5 Nankin] Nankin 6 Canton] Canton 17 Dü Halde] Dü Halde Pekin] 35 Pekin 27–28 eilf Millionen zwey und funfzig tausend achthundert] eilf Millionen, zwei und funfzig tausend, achthundert 18 Le Comte] D2: Le Cante
30 sechzig] so D2; D1: sechs
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in Rücksicht auf seine Größe, lange nicht so bevölkert, wie Teutschland. In einem Lande von so gewaltigen Umfange, wie China, müßten sich 15 bis 16 000 mit Mauern versehene Städte aufzählen lassen; es sind aber deren keine 4 000 vorhanden, wenn man auch die Flecken mit zählt, welche in dem Ao. 1744 zu Petersburg verfertigten Atlas angemerkt worden. Rechnet man diejenigen kleineren Marktflecken, welche nur zwey oder drey Lys im Umfange haben, ab; so bleiben, selbst nach dem Geständnisse der Jesuiten, nur 1 453 Städte übrig. Nun finden wir deren in Teutschland eine weit größere Anzahl, obgleich alles das, was zum teutschen Reiche gerechnet wird, kaum den sechsten Theil von China beträgt. | So viel ist gewiß, daß die angebauten Gegenden von China sehr bevölkert sind. Das Clima daselbst ist der Fortpflanzung in aller | Absicht günstig. Die Erziehung eines Kindes bis zum Jünglingsalter bedarf nur eines sehr geringen Aufwandes: aber die Einwohner dieses Reichs sind theils in solchem Grade elend, theils so sehr dem Geitz ergeben, daß sie ihre Kinder in Menge umbringen, oder erwachsen zu Sclaven verkaufen. Der Kindermord wird bey den Chinesern auf verschiedene Weise begangen. »Entweder ersticken die Gebährmütter die Kinder in einem Becken heissen Wassers, und lassen sich dafür bezahlen; oder man wirft sie in den Fluß, nachdem man sie mit dem Rücken auf einen ausgehöhlten Kürbis geheftet1. Das Geschrey welches sie alsdann von sich stossen, würde in jeder andern Gegend die Menschheit schaudern machen; aber hier ist man gewohnt es zu hören, und niemanden schaudert dabey. Die dritte Art sie umzubringen, ist, daß man sie auf den Gassen aussetzt, wo alle Morgen, besonders zu Pekin, Schuttkarren durchfahren, welchen man die in der Nacht ausgesetzten Kinder aufladet, von da werden sie in einen Graben abgeworfen, und nicht mit Erde bedeckt, in Hofnung, die Mahometaner möchten einige davon zu erretten kommen; aber oft geschieht es, daß vor Ankunft der Schuttkarren viele dieser Kinder von den Hunden, und beson1
S. Toreens Reise nach China, fünfter Brief.
35 6–7 dem Ao. 1744 zu Petersburg verfertigten] dem, 1744 zu Petersburg verfer-
tigten, 24 Geschrey] Geschrei, 26 niemanden] niemand 28 Pekin] Pekin 31 Mahometaner] Mohametaner 9 1453] so D2; in D1 nicht eindeutig zu entziffern
27 Art] Art,
13 daß] so D2; D1: das
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ders von denen Schweinen, welche die Gassen von China erfüllen, schon lebendig | ge|fressen sind. Die Jesuiten versichern, daß sie, in einem Zeitlauf von drey Jahren, neuntausend siebenhundert und zwey Kinder aufgezählt haben, die auf die angegebene Art dem Schindanger bestimmt waren; aber diejenigen haben sie nicht aufgezählt, welche zu Pekin unter den Füssen der Pferde und Maulthiere zertreten, in den Canälen ersäuft, gleich bey der Geburt erstickt, von den Mahometanern aufgenommen, oder an allen denen Orten umgebracht worden, wo keine Jesuiten waren, um sie zu zählen.« Hierbey ist noch anzumerken, daß die Chineser meistens nur ihre Kinder weiblichen Geschlechts aussetzen; die Knaben können sie theurer verkaufen, als die Erziehung derselben ihnen zu stehen kommt; die Mädchen aber nicht. Die Menge der Verschnittenen in China ist fast unglaublich; unter der Chinesischen Regierung, das ist, ehe die Tartarn das Kayserthum eroberten, waren die Vicekönige und die Vorsteher der Gerichtshöfe lauter Verschnittene. Die Geschichte ihrer Verwaltung erweckt Abscheu und Grauen. Der Kayser war jederzeit ihr Erbe, und erbte desto mehr, je mehr sie geraubt und erpreßt hatten. So gar den Tartarn erweckten diese Mißbräuche Abscheu; sie setzten gegen das Jahr 1670 alle verschnittene Mandarinen aus ihren Bedienungen. Nirgendwo ist die untere Classe von Bürgern so elend, und von allen Bequemlichkeiten | des Lebens so ganz entblößt, als in China. Die Ursache hievon liegt im Despotismus der Kayser und ihrer Vicekönige, in deren Händen alle die Gewalt ist, welche den Gesetzen | mangelt. Die Gesetzgebung des Chinesischen Reichs ist nicht viel mehr als eine Polizey-Ordnung. Alles wird daselbst durch den Prügel bewegt und regiert. Der Landleute schont man aus dringenden Ursachen noch am mehrsten; aber sie werden darum nicht weniger, so wie es in den übrigen Asiatischen Staaten üblich, zu unaufhörlichen Herrndiensten mit äusserster Strenge angehalten. Diese Classe von Menschen macht den achtungswürdigsten Theil der Nation aus. Man kan ihnen nicht, gleich dem Pöbel der Städte, Unredlichkeit, Betrügerey, Kindermord und die ausschweifende Lüderlichkeit vorwerfen; denn nichts geht über ihre Eingezogenheit, ihre Mäßigkeit und ihren unermüdeten Fleis. Was man von der Ehre, die in China 3 neuntausend] neun tausend,
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dem Bauerstande erwiesen werde, erzählt, ist ungegründet; er ist nur etwas weniger verachtet, als die Handwerker und Kaufleute, von welchen leztern der itzt regierende Kayser Kean Louna sagt: es sey nicht einmal der Mühe werth, an sie zu denken1. Um sich von den Landleuten und Handwerkern zu unter|scheiden, lassen die Mandarinen die Nägel an ihren Fingern wachsen, welches denn freylich ein herrliches Zeugniß für ihren Müßiggang, aber ein sehr schlimmes für ihre Einsichten ablegt. Ein wichtiger und sehr ausführlich abgehandelter Artikel in den Untersuchungen über die Egyptier und Chineser, ist derjenige, wo von dem Zustande der Mah|lerey und Bildhauerkunst bey fast allen Völkern des mittäglichen Asiens und eines Theils von Afrika gehandelt wird. Die Indianer und Chineser, sagt der Hr. v. P***, sind unter allen orientalischen Völkern diejenigen, welche die härtesten und ungeschicktesten Arbeiten machen, und die am wenigsten so wohl von den Grundsätzen der Zeichnungskunst, als den Regeln, welchen die Abwechselung der Lichter unterworfen ist, wissen. Das Gefallen, so diese Sudler unaufhörlich an fantastischen Gestalten, Ungeheuern, Schimären und allegorischen Compositionen bezeugen, ist, nach unserm Verfasser, eine Wirkung der erhöhten Einbildungskraft jener Völker, die unter brennenden Himmelsstrichen wohnen, und deren Lebensgeister in einer immerwährenden Bewegung sind. Daher mangelt diesen Künstlern jene Stille des Geistes, jene Bedächtlichkeit und jenes Harren, welche das Studium der Natur, in die man allein durch anhaltendes Nachsinnen einzudringen fähig wird, erheischt. Auch sehen wir die | Morgenländer beständig von der ungestümen Heftigkeit eines Geistes dahin gerissen, welcher, indem er weder durch die Anfangsgründe der Kunst, noch die Kenntniß schöner Formen geleitet wird, lauter seltsame Gegenstände bildet, die in keinem Grade diejenige Zierlichkeit haben, welche aus der ungezwungenen Nachahmung wirklicher Dinge entspringt. Hiezu gesellen sich die Hindernisse, welche der asiatische Despotismus dem Fortgange der schönen Künste in den Weg legt, nebst noch andern physischen Ursachen, 1
Eloge de la ville de Mukden. p. 97. edit. de Paris.
3–4 Kean Louna sagt:…denken] Kean-Louna sagt: es sey nicht einmal der Mühe werth, an sie zu denken 32 Hindernisse] so D2; D1: Finsternisse
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in welchen zusammen genommen | der Hr. v. P*** die hinlängliche Ursache findet, warum das mittägliche Asien, in einem Zeitlauf von einigen tausend Jahren, weder große Mahler, noch solche Bildhauer, die mit den Griechischen verglichen zu werden verdienten, hervorgebracht habe. Es ist sonderbar, daß man in China, dessen Einwohner sich eines so hohen Alterthums rühmen, keine alte Denkmale antrift; weder Münzen, noch Gräber, noch Bildsäulen, noch Inschriften. Dieses sonderbare Factum wird durch den Brief selbst bestätiget, welchen die Mißionarien zu Pekin an die königliche Gesellschaft zu London geschrieben, und wovon sich Auszüge in dem 59sten Theil der Philosophischen Transactionen befinden. Die Ursachen, welche die Jesuiten von diesem Mangel anführen, sind zu eitel, als daß sie wiederholt zu werden verdienten. | Man hat bey den Chinesern keine nach Art der Egyptier behandelte Bildhauerarbeiten angetroffen. Man hat bey ihnen keine Spur von jenen symbolischen Gottheiten entdeckt, welche aus verschiedenen, von den geheiligten Thieren entlehnten Theilen zusammengesetzt sind. Der Hr. v. P*** behauptet, es sey eitel Verblendung, daß die Hrn. De Guignes und Needham zwischen den Chinesischen Schriftzeichen und den Egyptischen Hieroglyphen einige Gleichförmigkeit wahrzunehmen vermeynt haben. Diejenigen Völker, welche sich der Bilderschrift bedienet, mußten nothwendig zuweilen auf ähnliche Züge und Figuren fallen. Es wird sicher niemanden befremden, daß die Wandelungen des Mon|des bey den Mexicanern durch eben die Umrisse bezeichnet waren, deren man sich in unsern Calendern bedient: denn so bildete sich dieser Planet von je her allen Erdbewohnern. Das System des Hrn. De Guignes gründet sich auf ein unbedeutendes Büchelchen des Grammatikers Orus, von dem man weiß, daß er unter der Regierung des Theodosius lebte, da die Kenntniß der Hieroglyphen schon seit verschiedenen Jahrhunderten gänzlich verlohren war. Auch haben die Symbolen, welche Orus anführt, oft gar keine Aehnlichkeit mit denen Zügen, welche wir an den Obelisken wahrnehmen; und die gemeinsten Züge auf den Obelisken sind eben diejenigen, von welchen Orus nicht spricht. | 9 Factum] Factum 10 Pekin] Pekin 20 De Guignes] De Guignes 28–29 De Guignes] De Guignes 30 Orus] Orus 33 Orus] Orus 36 Orus] Orus 20 Needham] D2: Steedham
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Diese und ähnliche Betrachtungen haben den Hrn. v. P*** bewogen, die leeren Vermuthungen des Hrn. De Guignes zu verwerfen und sich blos an Thatsachen zu halten, welche unwidersprechlich darzuthun scheinen, daß die Egyptier nichts mit den Chinesern, weder in ihren gottesdienstlichen Gebräuchen, noch in ihrer Staatsverfassung, gemein gehabt haben. Ihre Gewohnheiten, Sitten und Ideen sind in vielen wichtigen Stücken einander ganz entgegen gesetzt. Was das ursprüngliche Vaterland der Chineser betrift, so behauptet unser Verfasser, sie seyen von jenen gewaltigen Höhen, welche man in der Gegend an den Quellen des Selinga und Orka antrift, herunter gekommen, und haben, bevor sie regelmäßige Städte gebauet, unter Zelten oder beweglichen Hütten gelebt, wie jene Horden von Nomaden pflegen, welche wir | überhaupt Tartaren nennen, so wie die Alten sie Scythen nannten. Ohne Grund ist gegen den Hrn. v. P*** der Argwohn geäusert worden, als wollte er diese Völker mit einander vermischen, da er sich hierüber doch in dem zweyten Theile seiner Untersuchungen auf eine Art erklärt, welche keinen Schatten von Zweydeutigkeit übrig läßt. Wenn die alten Geschichtschreiber verschiedener Gebräuche, welche den Scythischen Völkerschaften eigenthümlich waren, erwähnen: und wir eben diese Gebräuche heut zu Tage in | China wieder finden, als, das Sinnbild des Drachens in den Fahnen, den Trank der Unsterblichkeit, die Wahrsagerey aus Stäben und die gottesdienstliche Verehrung der Todten; dann dürfen wir sagen, daß die Chineser merkliche Gleichförmigkeiten mit den Scythen haben; und diese Art sich auszudrücken, zieht nicht die mindeste Verwirrung nach sich, obgleich die Scythischen Nationen in verschiedene Völkerschaften vertheilt gewesen sind, welche man nicht immer im Stande ist, in den neuern Völkerschaften wieder zu erkennen. Daß die nördlichen Provinzen des Chinesischen Reichs vor den südlichen gesittet gewesen, und daß in jenen das gesellschaftliche Leben eigentlich seinen Anfang genommen, davon sind unverwerfliche Zeugnisse vorhanden. Einige dieser tartarischen Horden, welche frühzeitig jenseit des gelben Flusses liefen, behielten dort 2 De Guignes] De Guignes 11 an den Quellen] der Quellen Selinga Orka] Orka 21 erwähnen:] erwähnen, 31 nördlichen Provinzen] so D2; D1: Provinzen
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länger die wilden Sitten des Hirtenlebens bey. Noch jetzo pflegen die Einwohner der nördlichen Provinzen die Einwohner der südlichen mit dem Schimpfnahmen Man-dzy, (die Barbaren vom Mittag) zu | belegen1. Diese Folgen einer natürlichen Fortwanderung, dem Hange des Bodens nach, würden sich wohl schwerlich wahrnehmen lassen, wenn ein fremdes Volk dazwischen gekommen wäre. | Eine besondere Abhandlung über die Chimie, welche den ersten Theil der Untersuchungen über die Egyptier und Chineser beschließt, enthält viel Merkwürdiges, den Trank der Unsterblichkeit betreffend, für welchen viele gravitätische Gelehrte in China noch sehr eingenommen sind. Diese durch die Lehre von der Seelenwanderung erzeugte Thorheit hat unter vielen Scythischen Nationen geherrscht, besonders unter den großen und kleinen Geten, von den Griechischen Schriftstellern die Unsterblichen oder die Apathanatizontes genannt. Es sind die Mönche von dem Orden Laokiums, oder die Tao-ße, welche sich damit abgeben, albernen und abergläubischen Leuten starke Dosen von diesem sonderbaren Tranke zu reichen. Er hat einigen Kaisern in der Blüthe des Lebens den Tod gebracht. Und das ist nun im Grunde die ganze Sache, worauf der Uebertreiber Martini die Chineser zu so großen Alchimisten gemacht hat, daß alle Europäische Goldmacher für Verzweiflung oder Scham darüber sterben müßten. Da man in den Chinesischen Apotheken weder chimische Zubereitungen, noch Essenzen, noch geistige Wasser antrift, so hat der Arzt Cleyer geschlossen, man kenne dort sogar | den Gebrauch des Destillierkolbens nicht; aber die Art, wie man daselbst, zu Verfertigung des Sampsou, den Reis destilliert, beweiset gerade das Gegentheil. Die Erfindung des Destillierkolbens, oder einer ähnlichen Maschine, muß unter den Tar|tarn sehr alt seyn: denn diese haben von je her, nach der in den Reisen des Hrn. Pallas beschriebenen Methode, Brandtewein aus der Pferdemilch verfertiget.
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Quaestiones Petropolitanae de nominibus imperii Schinarum p. 35. Göttingae 1770. 3 Man-dzy] Man-Dzy 15 Geten] Geten 16 Apathanatizontes] Apathanati- 35 zontes 17 Laokiums,] Laokiums Tao-ße] Tao-ße 21 Martini] Martini 26 Cleyer] Cleyer 28 Sampsou] Sampsou 30 seyn:] seyn; 31 Pallas] Pallas 32 Pferdemilch] so Dv(D1)D2; D1: Eselsmilch
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Es ist bekannt, was für ausnehmende Einsichten in die Astronomie, Geographie, und andre gründliche Wissenschaften den Chinesern beygemessen worden; aber die Schrift des Hrn. von P*** stellt sie in ihrer ganzen Blösse dar. Die Beweise, welche von ihrer Unwissenheit gegeben werden, sind so augenscheinlich, daß man ohne hartnäckig zu seyn, ihnen nicht widerstehen kann. Sonst erhellet auch schon daraus, daß die Chineser noch izt Europäer haben müssen, um ihre Reichs-Calender zu verfertigen, daß unter ihnen nicht ein Gelehrter ist, der eine so leichte Arbeit übernehmen könnte. Denn vom Calendermacher zum Astronom, ist noch viel weiter, als vom Maurer zum Baumeister. Ueberhaupt ist es nur blindes Lob, das man den Chinesischen Schriften ertheilt: denn da sie den Fehler haben, daß sie sich nicht lesen lassen, so können sie wohl so gar vortreflich nicht seyn. Wie viel Europäische Gelehrte mag es wohl geben, welche sich die Zeit mit den Moralitäten des Philosophen Ment-se verdorben haben? Man liest sogar nicht einmal den Confucius, und wirklich sind seine Schriften so leer von Sachen, und | so voll nichtsbe|deutender Denksprüche, daß eine fast übermenschliche Geduld dazu gehört, sie ganz durchzulesen. Fast alle diejenigen, welche sich an dieses Unternehmen gewagt, haben der Vollendung unterliegen müssen, so muthig und hartnäckig sie sich auch sonst in den dürresten und ermüdendsten Arbeiten gezeiget. Die Chinesischen Schriften, welche neuerlich zu Paris herausgekommen, als der Chou-king und die Kriegskunst, werden von dem Hrn. v. P*** sehr herunter gesezt. Zu diesen ist noch das Lob der Stadt Mukden zu rechnen, welches den iztregierenden Kayser Kean-Louna oder Kien-long zum Verfasser hat. Man muß die Bescheidenheit dieses weisen Fürsten bewundern, wenn man ihn behaupten sieht, die Tartaren, wovon er abstammt, seyen aus einer Jungfrau entsprungen, welche an den Ufern des Sees Poul-kouri einen Sohn, Namens Aisin-Chioro genannt, zur Welt gebracht1. Damit sich ja niemand einfallen lasse, über diesen Ursprung des Kean-Louna einigen Zweifel zu hegen, 1
Eloge de la ville de Mukden. p. 13. edit. de Paris.
35 3 worden] werden
5 man] man, 10 Astronom,] Astronom 16 Ment-se] Ment-se 17 Confucius] Confucius 24 Chou-king] Chou-king 25 Kriegskunst,] Kriegskunst, 26 Mukden] Mukden 27 Kean-Louna] KeanLouna Kien-long] Kien-long 31 Poul-kouri] Poulkouri Aisin-Chioro] Aisin-Chioro 33 Kean-Louna] Kean-Louna
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so zeigen die Commentatoren an, man finde in den Jahrbüchern zwey Beyspiele eines ähnlichen Wunders. Dennoch mag es wohl noch nicht so ganz entschieden seyn, daß Geschichtsbücher, worinn dergleichen Wunder vorfallen, Jahrbücher genannt zu werden verdienen. | Mit Mißvergnügen nehme ich wahr, daß mein Brief bereits zu einer ungeheuren Länge angewachsen ist, weil ich mich dadurch genöthigt sehe, einige der | wichtigsten Artikel, die mir noch anzuzeigen übrig bleiben, ganz kurz abzufertigen. Der Abschnitt vom Zustande der Baukunst, in den Untersuchungen über die Egyptier und Chineser, enthält eine Menge wichtiger und vortreflicher Beobachtungen. – Von Canton bis Pekin trift man nicht Ein Gebäude an, welches nur die entfernteste Aehnlichkeit mit einer Pyramide, einem Labyrinth, oder einem Egyptischen Tempel hätte. Da die Chinesischen Wohnungen nur aus einem untersten Stockwerke bestehen, so nehmen ihre Städte weit mehr Raum, als die Europäischen, ein. Von weitem sehen sie einem Lager ähnlich, und der Hr. v. P*** behauptet, daß ein Hirtenzelt das Model zu diesen niedrigen und schlecht gegründeten Häusern gegeben habe. Die Dächer daran werden nicht von den Mauern, sondern von dem inwendigen Zimmerwerk getragen. Eine mittelmäßige Erschütterung wirft sie zu Boden; und es ist gar nicht der Erdbeben wegen, welche man in den Japanischen und Moluckischen Insuln weit öfter und stärker hat, daß man sie so niedrig bauet. Zu Nankin sank ein Glockenthurm blos vom Gewicht der Glocke ein. | Der große königliche Canal ist kein Denkmal der Chinesischen Industrie. Dieses bewundernswürdige Kunstwerk ward im dreyzehnten Jahrhundert, unter der Regierung des Mongolischen Tartarn Koublai-kan, welcher eine Menge ausländischer Gelehrten und Künstler nach China zog, zu Stande gebracht. Man trift Leute an, die in der Meynung stehen, die große Chinesische | Mauer sey das einzige Bollwerk dieser Art, das je auf unserer Erde vorhanden gewesen; hier aber werden noch verschiedene andre angezeigt, deren einige sehr beträchtlich waren; als die Mauer von Sesostris, und diejenige, welche von dem Caspischen Meer bis an das schwarze Meer reichte; dererjenigen Arbeiten dieser Art nicht zu 12 Canton] Canton 13 Pekin] Pekin 25 Nankin] Nankin lischen Tartarn Koublai-kan] Mongolen Koublai-kan
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gedenken, welche von den Römern in verschiedenen Gegenden von Europa angelegt worden. Nichts kann ausgemachter seyn, als die Unnützlichkeit dieser entsetzlichen Bollwerke; denn ein Land läßt sich nicht wie ein Castel bevestigen. Die in den Provinzen von China so häufigen Thürme von neun Stockwerken, haben eine Beziehung auf einen ganz wunderlichen Aberglauben. Man ist in dieser Gegend von Asien überzeugt, die Zahl neun fasse unaussprechliche Geheimnisse in sich: auch finden wir Spuren davon in einer unzähligen Menge von Gebräuchen und politischen Anordnungen. Daher die alte Eintheilung des Reichs in 9 Kreyße; | die 9 Gefässe, an die man das Schicksal des Staats gefesselt zu seyn glaubt; die 9 Ordnungen der Mandarinen; die 9 Grade der Verwandtschaft; die 9 Reverenzen, welche man dem Kayser macht; die 9 Arten, den Feind anzugreifen, und die 9 Arten vor ihm wegzulaufen: denn es giebt dieser eben so viel als jener, wie der Verfasser der Chinesischen Kriegskunst sehr gravitätisch versichert. Man sollte nicht glauben, daß selbst Confucius von diesen Cabalistischen Possen bethört gewesen; und doch ist er es der die mehrsten Regeln | für jene kindische Wahrsagerey vorgeschrieben hat, wo man das Schicksal durch den Wurf magischer Stäbe frägt1. Ueberhaupt wird manches umständlichere, was Hr. v. P*** von diesem Manne anmerkt, vielleicht diejenigen erröthen machen, welche in Europa ihn als einen unvergleichlichen Weltweisen darstellten. Wer unter uns Bücher schriebe, wie die von Confucius, der fände keinen Verleger, oder richtete ihn zu Grunde, so schwer dieses auch ist. In dem Artikel Religion, bestreitet unser Verfasser die Irrthümer, worinn man so wohl in Absicht des Deismus der alten Chineser, als des Atheismus der neuern gewesen. Dieses Volk hatte von je her eine Menge allerhand abergläubischer Gebräuche. Noch heut | zu Tage sieht man zu Pekin einen Tempel der Sonne und einen Tempel des Mondes, worinn diesen Planeten wirklich gottesdienstliche Ehre erzeigt wird; und dies ist ein Factum, woran niemand unter dem Vorwande zweifeln muß, weil die Jesuiten dieser 1
Visdelou notice de L’YKING. p. 410. –
12 Mandarinen;] Mandarinen, 13 Reverenzen] Reverenzen 17 Confucius] Confucius 18 es] es, 27 Religion] Religion 30 allerhand abergläubischer Gebräuche] von allerhand abergläubischen Gebräuchen 31 Pekin] Pekin 33 Factum] Factum
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Tempel niemals erwähnt haben. Diese Priester hatten hiezu ihre Ursachen; aber sie unterstanden sich doch nicht, dem Cardinal Dü Tournon gerade zu widersprechen, der wohl unterrichtet war, und den zu Pekin eingeführten Gottesdienst Abgötterey nennt; ein Ausdruck, welchen der Hr. v. P*** nicht immer zulassen will; sondern an dessen Stelle sich des Worts Aberglauben bedient; theils um die Ideen, theils um die Sachen selbst zu mildern. | Bayle sagt in einem Artikel seines Wörterbuchs das Atheistische System des Spinoza hänge viel schlechter zusammen, als das System der Chinesischen Gottesläugner; aber man weiß, wie wenig der sonst so scharfsinnige Bayle den Spinoza verstanden hat, und in dem gegenwärtigen Fall irrt er auf eine ganz seltsame Weise. Ohnstreitig ist Spinoza unter allen Anhängern des Atheismus derjenige, der über falsche Grundsätze am besten raisonnirt hat; die Chinesischen Gelehrten aber raisonniren nie mit einiger Richtigkeit, wie selbst Dü Halde bezeugt1, bey dem man sie als | die unwis|sendsten und abergläubischesten Leute beschrieben findet. In der That
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Die unglaubliche Unwissenheit der Chineser trägt sehr vieles dazu bey, daß sowohl die Ge|lehrten als Ungelehrten so leicht in den lächerlichsten Aberglauben gerathen. Ich rede aber hier nicht von ihrer Unwissenheit im Handel und Wandel: denn da übertreffen sie den Witz der Europäer. Ich meyne auch nicht ihre Regierungsgesetze: indem wohl kein Volk in der Welt ist, das bessere Policeyordnungen hätte, und sich auch leichter regieren liesse. Es betrift meine Beschuldigung auch nicht ihre Sittenlehre, die aus allerhand artigen Maximen besteht; ihre Bücher sind damit angefüllt, und es kömmt nur auf die Ausübung derselben an. Allein eben diese Lehrer, die ein bischen Moral im Kopf haben, wissen gemeiniglich von den andern Theilen der Weltweisheit nichts; sie können keinen richtigen Schluß von den Wirkungen der Natur machen, um die sie sich auch nicht einmal bekümmern; sie wissen nichts vom Wesen ihrer Seele, und von einem ersten und obersten Wesen, indem sie sich mit ihrem Nachdenken nicht gerne so hoch versteigen; sie wissen nichts von einem andern Leben und von der Nothwendigkeit der Religion. Und dennoch soll man nicht leicht ein Volk finden, das fleißiger studierte. Aber sie bringen ihre | Jugend gemeiniglich mit Lesen zu, den Ueberrest ihrer Tage aber entweder mit Beobachtung ihrer Amtsgeschäfte, oder mit Abfassung zierlicher akademischer Reden. Dü Halde Beschreibung des Chinesischen Reichs. III. Theil. I. Abschnitt. § 97.
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2–3 Dü Tournon] Tournon 4 Pekin] Pekin Abgötterey] Abgötterei 5 will;] will, 6 Aberglauben] Aberglauben 8 Bayle] Bayle Wörterbuchs] Wörterbuchs, 9 Spinoza] Spinoza 11 Bayle] Bayle Spinoza] Spinoza 40 14 raisonnirt] raisonnirt 16 Dü Halde] Dü Halde 36 Dü Halde] Dü Halde
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unterwerfen sie sich allen Gebräuchen (pratiques) der Bonzen; sie glauben an die Sterndeutung, an | Gespenster, an den Trank der Unsterblichkeit: an gewissen Tagen fasten sie, fanatischer Weise, um den Geist des Confucius auf einen mit Opferspeisen bedeckten Tisch herunter zu locken. Gewiß wird durch Fasten das Andenken eines Philosophen schlecht geehrt: denn die größte Verehrung, die man ihm erweisen kann, ist, wenn man den Lastern entsagt, und seinen Tugenden nachfolgt. Folgten die Chinesischen Mandarinen diesem Lehrsatz, so würde man sie nicht in allen Reisebeschreibungen, besonders in der vom Lord Anson, so sehr verschrien finden. Mich däucht, die Chineser könnten nicht besser und kürzer charakterisirt werden, als es von diesem großen Lord geschehen ist, wenn er sagt: sie seyen zu nichts im Stande, was wahre Größe oder Leben verriethe1. Wenn es große Weisheit ist, in einem Lande eine ungeheure Menge von Mönchen zu ernähren, so müssen die Chineser ein sehr weises Volk seyn; denn der Haufe ihrer Bonzen ist unzählig. Zuweilen hat man sie angegriffen; aber sie haben allezeit gesiegt. | Da die Chineser weder sehr freygebig, noch sehr mildthätig sind, so müssen die bettelnden Bonzen zu tausend Kunststücken ihre Zuflucht | nehmen, um ihnen Allmosen abzuzwingen: In andern Ländern sind einige Geißelschläge, nebst zwey oder drey Gebeten, hinlänglich, einem Bonzen sein Mittagsmahl zu verdienen; in China hingegen muß ein Bonze sich den ganzen Leib blutrünstig machen, wenn er eine Schüssel Reis erlangen will. Demohnerachtet mögen diese Elende sich lieber schlagen, als arbeiten. In dem Werke selbst muß man alles dasjenige lesen, was die Lehrsätze der alten Chinesischen Religion betrift, welche nie die Unsterblichkeit der Seele verworfen hat, wie verschiedene Gelehrte vorgeben, nachdem sie die Kings oder die Canonischen 1
Ansons Reise. Cap. XVIII.
3 Unsterblichkeit:] Unsterblichkeit; 4 Confucius] Confucius 6 geehrt:] geehrt; 10 Anson] Anson 13–14 sie seyen … verriethe] sie seyen zu nichts 35 im Stande, was wahre Größe oder Leben verriethe 17 seyn;] seyn, 21 Bonzen] Bonzen 22 abzuzwingen:] abzuzwingen. 23 Geißelschläge,] Geißelschläge 27 schlagen,] schlagen 31 Kings] Kings 1 der Bonzen] so D1; D2: Bonzen
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Bücher gelesen hatten, worinn weder von einem Paradiese, noch von einem Fegefeuer, welches einige Asiatische Theologen die Hölle nennen, geredet wird. Das gänzliche Stillschweigen der Kings von besondren, zur Belohnung der Guten und Reinigung der Bösen bestimmten Orten, beweißt nichts für den Materialismus der Chineser, welche gewiß glauben, daß die Seele den Körper überlebt, und auf diesen Glauben die Verehrung gründen, die man in dem ganzen Reiche den Schatten der Vorfahren erweißt. In dem letzten Abschnitte scheint der V. die unter den Europäischen Politikern so oft bestrittene Frage zu entscheiden, ob China, in | der strengsten Bedeutung des Worts, eine Monarchie, oder ein blos despotischer | Staat sey, welcher keine andre Triebfeder, als die Kriegsmacht hat? Die Regierungsform in China ist nicht deswegen monarchisch, weil Gerichtshöfe da sind; denn alle Despoten von Asien haben Gerichtshöfe, oder Divans. Dieses bestimmt nicht den Unterschied zwischen einer eingeschränkten und willkührlichen Macht. Es kömmt darauf an, ob der Fürst gewisse Grundgesetze, die mächtiger als er sind, erkennt? Von solchen erkennt er in China kein einziges. Wenn der Pater Frigault gesagt hat, daß in diesem Lande jede neue Dynastie eine neue Gesetzgebung mit sich führe; so hat er geirrt: denn mit dem Tode eines jeden Kaysers verlieren die während seiner Regierung gemachten Verordnungen ihre Kraft. In denjenigen Zeiten, wo China in eine große Anzahl kleiner unabhängiger Staaten vertheilt war, sind manche sehr weise Anordnungen und Gesetze gemacht worden, welche man nachher verändert und in die allgemeine Staatsverfassung umgegossen hat. Verschiedene dieser unabhängigen Fürsten waren wirklich ehrwürdige Männer, welche die Tugend liebten und ausübten. Damals war Confucius erster Minister im Königreiche Lou; stünd’ er nun wieder auf, er würde vielleicht kaum | zum Mandarin der neunten Ordnung erhoben werden. Denn je unumschränkter die Regierung eines Staats wird, je abhängiger vom Ohngefehr wird die Erhebung der einzelnen Glieder desselben.
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4 Kings] Kings 11 Monarchie] Monarchie 12 despotischer] despotischer 35 16 Divans] Divans 20 Frigault] Frigault 21 Dynastie] Dynastie führe;] führe, 30 nun] nun 34 desselben] derselben 6 den] so D2; D1: dem
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Das Wort Vaterland konnte in jenen Zeiten noch einen Sinn haben; aber in einem so ungeheuer großen | Staate, wie das heutige China, läßt sich die Liebe zum Vaterlande nicht gedenken: man kann nicht lieben, was man nicht kennt. Der Einwohner von Pekin versteht nicht einmal die Sprache des Einwohners von Canton, und wie sollten Leute, die sich unter einander nicht verstehen, sich für Landesleute halten? Was die heutigen Chineser an das Land, wo sie gebohren worden, heftet, ist allein der abergläubische Dienst der Vorfahren, deren Gräber sie oft besuchen. Da die großen Reiche des Orients, ohngeachtet der merklichen Fehler ihrer politischen Einrichtung bestehen, so muß man sich nicht darüber wundern, daß auch China sich erhalten könne. Leute, welche sich mit dem Stock’ oder der Peitsche regieren lassen, bedürfen nur eines Fürsten, und es wäre sehr wunderbar, wenn sich in China keiner hiezu finden wollte. Wenn eine Dynastie oder eine kayserliche Familie vom Thron gestossen ist; so melden sich Schuster und Köche, um ihn zu besteigen. Man weiß, daß im Jahr 1644. so gar ein | Räuber sich meldete, welcher es ohne die Tartaren durchgesetzt hätte; aber diese waren stärkere oder glücklichere Räuber, als er. Und nun noch ein Wort von den berühmten Chinesischen Moralisten. Was von ihnen zu halten sey, läßt sich aus dem Vorhergegangenen zusammen genommen von selbst schließen. In einem Lande, wo die Vielweiberey so sehr im Schwange ist; wo die wirkliche und persönliche Leibeigenheit statt findet; wo man, wie an den Küsten von Africa, einen öffentlichen Sclaven|handel treibt; wo man die Menschen mit dem Stock’ und der Peitsche regiert; da kann die Sittenlehre noch keine große Schritte gethan haben, weil die Gesetzgebung daselbst noch so äußerst mangelhaft ist. Nie hat ein Chinesischer Philosoph daran gedacht, die Grenzen der väterlichen Gewalt, und die Rechte der Menschheit aus einander zu setzen, vielmehr predigen sie ohne Maaß und Ende den Kindern gegen ihre Väter, den Weibern gegen ihre Männer, und den Unterthanen gegen ihre Fürsten eine schrankenlose Unterwürfigkeit. Und wo Gewalt die durchgängige Triebfeder ist und seyn soll, woher entsprüngen da lautere Begriffe von Recht? Was sollte da Moral, deren erstes Element Freyheit ist? In einem solchen Lande, 1 Vaterland] Vaterland 4 Pekin] Pekin 5 Canton] Canton 15–16 Dynastie] Dynastie 16 ist;] ist, 25 Leibeigenheit] Leibeigenschaft
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wo nemlich die häusliche Sclaverey der politischen die Hand reicht, darf freylich auch der Despot des Volkes Vater heißen: Aber thöricht, ja wahnwitzig wär’ es, aus die|sem Grunde ein solches Regiment mit dem Namen eines Patriarchischen zu belegen. Zum Beschluß dieses Briefes will ich eine Stelle aus unserm V. anführen, die eine Wahrheit enthält, welche nicht zu oft wiederholt werden kann: »Die Chinesische Sittenlehre, sagt der Hr. v. P***, ist mehr dahin gerichtet, eine äusserliche Handlungsweise anzuordnen, als die Sitten zu beherrschen. Sie verzehrt ihre Kraft an kleinen Dingen, und wird ohnmächtig bey den großen. Wenn man eitle Meynungen, Ceremonien und Gebräuche mit den wesentlichsten Pflichten | des Menschen vermengt, so schwächt man in ihm die Gewissensbisse und das Gefühl, welches sie erweckt.« Wahrscheinlicher Weise werden die Untersuchungen des Hrn. v. P*** viele Leser belehren, daß man nicht, wie man gethan hat, mit einer kindischen und lächerlichen Leichtgläubigkeit alles annehmen müsse, was man in den Nachrichten von China erzählt, deren vornehmster Fehler darinn besteht, daß sich ihre Verfasser einer den andern ausschreiben, und folglich dieselbigen Lügen zwanzigmal wieder gedruckt werden. Und hiermit, mein Freund, beurlaube ich mich von den Chinesern und von Ihnen. Nächstens treffen wir uns in Egypten wieder. W. S. I. |
Dritter Brief. Meinem Versprechen zufolge habe ich Sie heute von einer sehr seltsamen Gattung Menschen, von den Aegyptiern zu unterhalten. Die ganze Weltgeschichte wird uns schwerlich ein andres eben so kleines Volk darbieten, welches sich in eben dem Grade berühmt gemacht hätte. Wahrscheinlicher Weise hat ihre Anzahl sich nie über fünf Millionen belaufen. Den Ausrechnungen einiger Engel-
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10–13 Wenn man … erweckt.] Wenn man eitle Meinungen, Ceremonien und Gebräuche mit den wesentlichsten Pflichten des Menschen vermengt, so schwächt man in ihm die Gewissensbisse und das Gefühl, welches sie erweckt. 24 W. S. I. fehlt in D2 27 Aegyptiern] Aegyptiern 35 13 erweckt.«] D1: erweckt.; D2: erweckt.
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länder zufolge, enthält Aegypten 46 900 Quadratmeilen, 20 Meilen auf einen Grad gerechnet; aber kaum 3 000 dieser Meilen sind würklich fruchtbar: der Rest besteht in Sandmeeren, nackten Felsen oder dürren Ländereyen, welche zu hoch liegen, als daß man sie mit irgend einer von denen hydraulischen Maschienen, welche bey den Alten im Gebrauch waren, hätte befeuchten können. Der Hr. von P*** vermuthet, dieses lange Thal sey ursprünglich durch Colonien, welche von den Höhen Aethiopiens heruntergekommen, bevölkert worden; und | diese Meinung hat nicht nur die Beschaffenheit der Lage für sich, sondern auch die Ueberlieferung der Aethiopier selbst, welche beständig diese Abstammung der Aegyptier von ihnen behauptet haben; und man findet nicht, daß die Priester zu The|ben und Memphis ihnen jemahls wiedersprochen hätten. Da zwoo Ketten parallel laufender Gebirge die Ufer des Nils einschließen, so hat die Luft dort keinen freyen Umlauf: die Hitze ist entsetzlich; und selbst der Wind, wenn er nicht aus Norden kömmt, brennend. Die in Stillstand gerathene Gewässer faulen schnell. Diese Ursachen zusammengenommen erzeugen sehr grausame Krankheiten, worunter das Augenweh, die Pest und der Aussatz die bekanntesten sind. Um diesen Uebeln zu begegnen, hatten die alten Einwohner Aegyptens eine ganz besondere Lebensart erfunden, welche unser Verfasser ihre diätische Anordnung nennt, und derselben wesentlichste Theile ausführlich abhandelt. Die Aegyptier waren fast alle der Vorzüge, welche die körperliche Schönheit ausmachen, beraubt. Ihr ernsthafter und finsterer Charakter artete leicht in Melancholie aus, welches zusammen einen sehr merklichen Einfluß in ihre Gesetze, ihre Religion und Gebräuche gehabt hat. Der Hr. v. P*** führt viele merkwürdige Facta gegen die durch den Hero|dotus, Diodorus Siculus und Mela erzeugte Meinung von dem unumschränkten Ansehen oder der zügellosen Freiheit, welche die ägyptischen Weiber genossen, an. Was man hierüber in den angeführten Schriftstellern ließt, betrift vermuthlich nur die Sitten des damahligen Pöbels. Aus dem was wir von der Lebensart und den Gebräuchen der vornehmern
1 Aegypten] A e g y p t e n 5 von denen] v o n d e n 11 Aethiopier] Aethiopier diese] die 12 Aegyptier] Aegyptier 13 Theben] T h eben Memphis] M e m p h i s 15 Nils] N i l s 22 Aegyptens] A e g y ptens 30 Herodotus] Herodotus Diodorus Siculus] D i o d o r u s S i c uMela] M e l a 34 dem] dem, 40 lus
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Aegyptier wissen, läßt sich vermuthen, daß ihre Weiber, wie bey den übrigen | Orientalern, so gar eingeschlossen gewesen. Am königlichen Hofe haben sich immer Verschnittene befunden, und, wie bekannt, wurde schon Pharao Ammamenes das Opfer einer von den Vornehmsten unter ihnen angesponnenen Verschwörung. Daß die Aegyptier sehr eifersüchtig gewesen, ist außer Zweifel; und sie sind es noch, wie unter andern d’Arvieux und Maillet bezeugen. Plutarch erzählt, den ägyptischen Weibern sey verboten gewesen, Schuhe zu tragen;1 welcher Gebrauch nachher in ein bürgerlich Gesetz verwandelt ward, und zwar unter dem Kalifat des Hakim, Stifter der Religion der Drusen, welche wir jetzt eine so große Rolle in den syrischen Unruhen spielen sehen, und die noch immer das unter dem Titel, Kitab-al-Machaid, bekannte heilige Buch aufbewahren. Dieses Buch, worinn sich das zur Unterstützung des Zeugnisses des Plutarchs | angeführte Gesetz befindet, ist von dem Hrn. Petit de la Croix aus einer arabischen Handschrift ins Französische übersetzt worden, weswegen man sich dann ein wenig zu verwundern hat, daß seine Existenz gewissen gelehrten Männern unbekannt geblieben ist. Unser Verfasser glaubt nicht, daß es den Aegyptiern erlaubt gewesen sey, ihre Schwestern zu heyrathen; denn er hat bey ihnen kein Beyspiel einer ähnlichen Heyrath vor dem Jahrhundert des Alexanders angetroffen, und vermuthet daher, diese Art von Verbindungen sey erst nach der Eroberung der Griechen eingeführet worden, bey welchen das macedonische Recht sie gut hieß. Zu-| folge dieses Rechts haben die Ptolomäer, welche macedonischen Ursprungs waren, vielfältig ihre Schwestern geheyrathet, ohne daß sich daher in ihrem Geschlecht eine physische Ausartung hätte verspüren lassen, wie man, nach einigen in Ungarn an Pferden gemachten Erfahrungen, natürlich zu erfolgen gemuthmaßet hat. Obgleich die Aegyptier in verschiedene Zünfte, der gewöhnlichen Vermuthung nach 12 an der Zahl, vertheilt waren; so mach1
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Praecepta connub. p. 121.
4 Pharao Ammamenes] P h a r a o A m m a m e n e s 7 d’Arvieux] d’Arvieux Maillet] M a i l l e t 8 Plutarch] P l u t a r c h 10 Kalifat] K a l i f a t 11 Hakim] 35 Hakim Stifter] Stifters Drusen] D r u s e n 13 Kitab-al-Machaid] K i t a b al-Machaid 16 Petit de la Croix] P e t i t d e l a C r o i x 20 Aegyptiern] Aegyptiern 26 Ptolomäer] Ptolomäer 29–30 lassen, wie … hat.] lassen. 31 Aegyptier] Aegyptier 32 nach] nach, 33 Fußnote fehlt in D2
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ten sie in der That doch nur 3 abgesonderte politische Körper aus: nehmlich das Volk, die Soldaten, und die Priester: in den Händen der letztern waren alle obrigkeitlichen Würden, und sie stunden den wichtigsten Regierungsge|schäften vor. Die Clerisey der alten Aegyptier kann daher mit keiner Clerisey irgend eines europäischen Staats verglichen werden, woselbst die Geistlichen gar keine Verrichtungen der bürgerlichen Obrigkeit thun. Gewisser massen waren die ägyptischen Priester das, was man in der Türkei die Gesetzkundigen nennt, aus welchen man ohne Unterschied Cadis und Imans wählt. Da weder die Priester noch die Kriegsleute sich mit mechanischen Arbeiten beschäftigten, so wurden diese insgesammt von den übrigen Zünften verrichtet; daß aber die Künste in den Familien zugleich erblich gewesen, wird von unserm Verfasser bezweifelt, welcher ganz andre Ursachen von dem geringen Fortgange der Mahler- Bildhauer- und Steinschneider-Kunst bey den Aegyptiern angiebt. Daß die Aegyptier nie keine beträchtliche Aenderungen weder in der Theorie noch in der Ausübung ihrer Künste vorgenommen, und in allen ihren Werken eine so große | Einförmigkeit geherrscht, leitet der Hr. v. P*** hauptsächlich aus ihrem symbolischen Gottesdienste und ihren damit zusammenstimmenden bürgerlichen Anordnungen her. »Die Mythologie der Aegyptier, sagt er, scheint auf Speculationen gegründet gewesen zu seyn, welche den bildenden Künsten keinen fruchtbaren Stoff darboten. Ihre Mahler und Bildhauer hatten lau|ter räthselhafte, geheimnisvolle Süjets zu bearbeiten, worinn wenige Geschöpfe ihre natürliche Gestalt behalten durften; die würklichen Dinge mußten decomponirt, und die Ungeheuer vervielfältigt werden: so geschah es, daß man die Natur nicht mehr zu Rathe zog, um die Fehler der Zeichnung zu verbessern, und ihre Rauhigkeit zu mildern. Man zeichnete, ohne Urbild, fantastische Gestalten, welche einer von der unsrigen ganz verschiedenen Welt anzugehören schienen1.« 1
Tom. I. p. 234.
35 2 Soldaten, und die Priester:] Soldaten und die Priester,
Imans] I m a n s Aenderungen,
9 Cadis] C a d i s 10 18 nie keine beträchtliche Aenderungen] nie beträchtliche
16 den] so D2; D1: dem
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Ferner ist zu bemerken, daß die Aegyptischen Künstler in besonderer Abhängigkeit von den Priestern standen, welche dafür zu sorgen hatten, daß der Sinn der allegorischen Figuren nicht verlohren gehe; und also jede willkührliche Neuerung in derselben Abbildungen verhindern mußten. Diese Furcht vor Irrungen, welche mit der Zeit unvermeidlich geworden wären, legte den Künstlern den Zwang auf, immerwährend nur eine kleine Anzahl gegebner Modelle zu bearbeiten. Mit den angeführten Ursachen lassen sich aber nicht alle Mängel der Aegyptischen Kunstwerke entschuldigen, | sondern verschiedene derselben müssen geradezu denjenigen eigenthümlichen Beschaffenheiten des Aegyptischen Geistes, welche in dem dortigen Clima ihren Grund haben, zugeschrieben werden. So viel und nicht mehr leitet unser Verfasser in dem gegen|wärtigen Falle aus dem physischen Einflusse der Elemente her, ob man ihm gleich das Gegentheil vorgeworfen; weswegen ich dann noch besonders erinnern will, daß derselbe an mehr als einem Orte seiner Schrift ausdrücklich behauptet, man müsse nothwendig, bey den philosophischen Untersuchungen über eine Nation, allemahl die moralischen Ursachen mit den physischen zusammen nehmen. Mit den Ideen des Hrn. v. P*** über das Genie der Aegyptier und der Morgenländer überhaupt, stimmt sehr genau überein, was Winkelmann in seiner Geschichte der Kunst über eben diesen Gegenstand vorgetragen. »Bey den Morgenländern und mittägigen Völkern, sagt Winkelmann, sind die figürlichen Ausdrücke so warm, als das Clima, welches sie bewohnen, und der Flug ihrer Gedanken übersteiget vielmahls die Grenzen der Möglichkeit. In solchen Gehirnen bildeten sich die abentheuerlichen Figuren der Aegyptier und der Perser, welche ganz verschiedene Naturen und Geschlechter der Geschöpfe in eine Gestalt vereinigten, und die Absicht ihrer Künstler gieng mehr auf das Außerordentliche, als das Schöne.«1 Zum Gegensatz giebt eben dieser Verfasser, als ein unterscheidendes Merkmahl des griechischen | Clima an, daß bey desselben Bewohnern die | Einbildung nicht übertrieben gewesen. Und ein gleiches behauptet er von den glücklichern Gegenden Ita1
Geschichte der Kunst des Alterthums. I. Theil. I. Cap. S. 25.
23 Winkelmann] Winkelmann ben 36 Fußnote fehlt in D2
34 nicht übertrieben] n i c h t ü b e r t r i e-
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liens, besonders von Sicilien, wo man bey den Künstlern zwar eine sehr feurige, aber keine aufgebrachte und aufwallende Einbildung antreffe; und die Natur ein glückliches Phlegma am häufigsten würke.1 Der gelehrte und scharfsinnige Hr. Leibarzt Zimmermann leitet aus dem mehrentheils sehr heißen und trocknen Clima von Asien und Africa, die Unwirksamkeit sehr vieler Völker dieser Welttheile, besonders der Aegyptier; ihre wenige Neugier; ihr Kleben an alten Sitten und Gewohnheiten; ihren Müßiggang; ihre Unterwürfigkeit; ihren Hang zur Ruhe und zur Einsamkeit her. Zugleich aber bemerkt derselbe, daß diese Schwachheit, Trägheit und Unwirksamkeit nicht schwerfällig sey, und die Empfindlichkeit ausschließe, sondern mit sehr viel Gefühl und der stärksten Einbildungskraft sich vergesellschafte. Aber diese Einbildungskraft sey auch oft in Verwirrung, und versteige sich bis zu den heftigsten Ausbrüchen des Aberglaubens und der zügellosesten Schwärmerey. Wie gemäß ein so widersinnig scheinendes Phänomen der menschlichen Natur sey, lasse sich aus der Hypochondrie, der Melancholie, und andern Nervenkrankheiten abnehmen, wo man die | äußerste Schwachheit, Trägheit und Unwirksamkeit, mit der äußersten Empfindlichkeit verbunden antreffe2. | Aus den angeführten Ursachen zusammengenommen, läßt sich das Finstere und Geheimnißvolle der Aegyptischen Lehrart, das Abentheuerliche verschiedener religiösen und bürgerlichen Institute dieser Nation, und ihr entschiedener Geschmack am Räthselhaften und Verborgenen ziemlich gut erklären. Ihre Priester, welche, um dem Nachdenken obzuliegen, sich sogar in Hölen und unterirrdische Gemächer einsperrten, scheinen ihre Mitbürger im Hang zum Finstern und Melancholischen noch übertroffen zu haben. Die Ursache der sorgfältigen Verbergung ihrer heiligen Bücher haben gewisse Gelehrte in dem Gebrauche der Hieroglyphen finden wollen: aber wie unwahrscheinlich! Eben weil sie sich der hieroglyphischen Schreibart bedienten, hätten sie nicht nöthig 1
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Eben das. I. Theil. I. Cap. S. 29. Zimmermann von der Einsamkeit, S. 77–89.
1 Sicilien] S i c i l i e n 3 glückliches Phlegma] glückliches Phlegma 5 Zimmermann] Zimmermann 8 Aegyptier;] Aegyptier, Neugier;] Neugier, 9–10 Müßiggang; ihre Unterwürfigkeit;] ihre Unterwürfigkeit, 20 Unwirksamkeit,] Unwirksamkeit 34 Fußnote fehlt in D2
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gehabt, ihre Bücher so ängstlich zu verstecken, wie die Priester Griechenlandes und Italiens, welche sich gemeiner Lettern bedienten. Diese Schrift war jedem lesbar, jene hingegen schüzte ihre eigene Natur, nach dem Ausdrucke des Apulejus, vor der Neubegierde der Unheiligen. Die Aegyptische Baukunst ist, gleich den übrigen Künsten, weit unter der Vollkommen|heit geblieben. Bevor die Aegyptier sich zu einer Nation formirt hatten, lebten sie vermuthlich, als Troglodyten, in den Hölen Aethiopiens; und daher scheint auch das erste Muster ihrer Gebäude eine solche Felsenhöle, und nicht wie bey den Griechen, wo Clima und Boden ganz anders waren, eine Bauernhütte, oder wie bey den Chinesern, ein Zelt gewesen zu seyn. Sie blieben beständig fort | große Liebhaber von unterirdischen Gängen und Gemächern, und das Ansehen vieler ihrer Gebäude ist wie von erkünstelten Felsen. Von der Bauart der Aegyptier ist die Bauart der Chineser ganz und gar unterschieden; am wesentlichsten aber wohl dadurch, daß jene das Dauerhafte, das Unzerstöhrbare, und gleichsam das Ewige beäugten; diese im Gegentheil alles sehr zerbrechlich anlegen. Die Obelisken und Pyramiden waren dem Wesen, welches diese Welt beleuchtet, zu Ehren errichtet; und nur um deßwillen, sagt der Hr. v. P***, seyen ihre vier Seiten von den Priestern gerade nach den vier Hauptgegenden des Himmels gerichtet worden. Er verwirft aus sehr annehmlichen Gründen die Meynung, daß die Obelisken zu Sonnenzeigern, und die Spitzsäulen zu Andeutung der Wendung der Sonne im Thierkreise gedienet haben. Eben so wenig sollen leztere zu Grabstätten für Könige bestimmt gewesen seyn; welches unter andern auch Schaw bestritten, und sich darzu|thun bemühet hat, der marmorne Kasten in der großen Pyramide sey kein eigentlicher Sarcophag. Den Muthmaßungen des Hrn. von P*** zufolge, stellte dieser Kasten die Grabstätte des Osiris vor, wie man dann in Aegypten mehrere dergleichen gehabt, und das vorgebliche Grabmahl des Osymandyas – ein aus Osiris und Mendes sichtbarlich zusammengesezter Name – ebenfalls wohl nichts anders gewesen seyn möge. |
4 Apulejus] A p u l e j u s 28 Schaw] S c h a w 32 Osiris] O s i r i s dann] denn 33 Osymandyas] Osymandyas 33–34 Osiris] O s i r i s 34 Mendes] M e n d e s
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Die Ursache, welche man angiebt, warum Cheops nicht in der Pyramide beygesetzet worden, welche er zu diesem Ende hatte errichten lassen, hält unser Verf. für eine Fabel. Wäre es bey dem Aegyptischen Volk üblich gewesen, so ernstlich über dem Gesetze, welches den bösen Regenten das Begräbniß versagte, zu halten; so müßte man es als eine unbegreifliche Ungereimtheit dieser Fürsten ansehen, daß sie sich Grabmahle erbauet hätten, wovon sie mit Gewißheit vorhersehen gekonnt, daß sie ihnen dazu nicht dienen würden. Aber die Verordnungen, welche in den alten Aegyptischen Büchern standen, waren ja nicht alle im Schwange; sonst hätten uns die Priester selbst keine so lange Folge träger Könige hererzählt, welche in ihren Pallästen sich der Weichlichkeit überließen, und denen doch das Volk das Begräbniß nicht streitig machte. Der despotische Apries war äußerst gehaßt, und wurde, nach seiner Niederlage, durch den Amasis dem | Volke überliefert: man erdrosselte ihn, und trug ihn nachher in das Grabmahl seiner Väter, am Eingange des Tempels der Minerva zu Sais, wo alle Pharaonen von der Saitischen Völkerschaft ruheten. Die Obelisken müssen nicht mit den Hermes-Säulen verwechselt werden. Auf diesen waren die Innschriften wesentlich; auf jenen aber, deren man verschiedene nackende hat, nicht. Das Wort Säule, im strengsten Verstande, gebühret den Hermetischen nicht; es waren eigentlich nur Gedächtnißsteine oder | Tafeln. Manethon zog die in den unterirdischen Gängen errichtete Hermes Säulen, bey Verfertigung seiner Aegyptischen Geschichte, zu Rathe. Diese Gedenksteine waren, nach dem Zeugniß eben dieses Manethon und anderer Schriftsteller des Alterthums, in dem geheimsten Theile des Tempels, Adytum genannt, und selbst in den Kellern, wohin sich die Priester zum Studieren begaben, eingeschlossen. Daß Hermes selbst, (Mercurius Trismegistus, Thot,) ein blosses mythologisches Hirngespinnst gewesen, hat Jablonski unwidersprechlich dargethan. Unter dem Namen Hermes oder Thot gaben
1 Cheops] C h e o p s 5 halten;] halten, 9–10 Aegyptischen] äg y p t ischen 14 Apries] A p r i e s 15 Amasis] A m a s i s 17 Minerva] Sais] S a i s 19 Hermes-Säulen] Hermes-Säulen 22 Säule] 35 Minerva Säule 23 Manethon] M a n e t h o n 24 Hermes Säulen] Hermes-Säulen 26 Manethon] M a n e t h o n 30 Hermes] H e r m e s 31 Jablonski] Jablonski 32 Hermes] H e r m e s Thot] T h o t 7 wovon] so D2; D1: woran
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die großen Collegia alle Werke, welche die Landes-Religion angiengen, heraus: denn kein Priester und kein Particulier schrieb in seinem eigenen Namen über dergleichen Materien. Von Büchern, welche die Aegyptier für höhere Eingebung gehalten, weiß man nichts; aber für | heilig galten dem Volk alle diejenigen überhaupt, welche die Rechtsgelehrsamkeit, die Geschichte und Astrologie betrafen; vornemlich wenn sie von den Pharaonen selbst waren nachgesehen und berichtiget worden. Dem Hrn. v. P*** zufolge, ist die ganze Zeit, während welcher die Aegyptischen Priester ihre Hieroglyphen auf Steine gruben, die Zeit des ersten Hermes: die nachfolgenden Jahrhunderte, während welcher sie sich der Blätter von Papyrus bedienten (denn sie durften kein Pergament anrühren) gehören dem zweyten Hermes zu. Die Kunst, worinn die Aegyptier es am weitesten | gebracht, ist ohnstreitig das Glasmachen; und vielleicht haben die heimlichen Mittel und Handgriffe ihrer Künstler, kostbare Steine nachzuahmen und Cristalle zu färben, das Mährchen von der Verwandelung der Metalle veranlasset; eine Wissenschaft, welche von einigen Träumern den Aegyptischen Priestern zugeschrieben worden, denen doch sogar der Name der Hermetischen Philosophie nicht einmal bekannt gewesen ist. Eh’ ich die Materie von den Künsten und Handwerkern verlasse, muß ich einer Meinung des Hrn. v. P*** erwähnen, betreffend den an den Höfen aller Asiatischen Despoten eingeführten höchstschädlichen Gebrauch, eigne große Arbeitshäuser im Pallaste zu besitzen, worinn fast alles, was in den großen, sich immer er-| neurenden Kreis ihrer Bedürfnisse gehöret, verfertiget wird. Nach vielem Forschen glaubt der Hr. v. P*** die Quelle dieses Gebrauchs in dem Geiste oder Zweck eines Justinianischen Gesetzes gefunden zu haben. »Die Kaiser von Constantinopel (schreibt unser Verf.) nachdem sie ihren Unterthanen verboten hatten, purpurne Kleider zu tragen, achteten dieses Gesetz für so wichtig, daß jedermann in die Unmöglichkeit gesezt werden müsse, es zu überschreiten. In dieser Absicht verboten sie ferner, im ganzen Umfange ihres Reichs purpurne Zeuge zu verfertigen, wonächst ihnen selbst dann kein andres Mittel übrig blieb, sich dergleichen zu verschaffen, als eigne 20 Hermetischen Philosophie] Hermetischen Philosophie Geiste
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Arbeiter dafür in | ihrem Pallaste zu halten. Man etablirte also im Pallast Färber und Dintenmacher zu Unterzeichnung der Diplomen, Patente und Rescripte: denn diese Dinte war auch purpurfarben, und wir haben noch das Gesetz, dem zufolge es einem jeden Particulier untersagt ist, sie zu machen und zu gebrauchen.« »Da endlich die Schwachheit und Unruhe dieser Fürsten in gleichen Grade mit ihrer Tiranney immer höher stieg; so bildeten sie sich ein, ihre Sicherheit erfordere, daß alle kaiserliche Zierrathen gleichfals im Pallast zu Constantinopel verfertiget würden; und da nun zur Verfertigung dieser Zierrathen eine | Menge verschiedener Gattungen von Arbeitern gehörte, so setzte man am Hofe, außer den Färbern, auch Goldarbeiter, Demantschneider, Weber, Schuster, Gürtler, Sattler, u.s.w. nieder.« Hier sind die eigentlichen Worte des von dem Kaiser Justinian gegebenen Gesetzes: »Was zum königlichen Staat gehört, muß von den Hofarbeitern an meinem Hofe selbst gemacht; und nicht hie und da in Werkstätten verfertiget werden.« »Ornamenta enim regia intra aulam meam fieri a palatinis artificibus debent, non passim in privatis domibus aut officinis parari.«1 | Die Besorgniß dieses Fürsten wegen der Art, wie man seinem Gesetze ausweichen könne, ist nicht minder merkwürdig, als das Gesetz selbst. »Die Particuliere, sagt er, welche kaiserliche Zierrathen unter dem Vorwande mir ein Geschenk damit machen zu wollen, verfertigen lassen, sollen mit dem Tode bestraft werden.«2 | Diese aus einem einzelnen Falle abgeleitete Erklärung des Ursprunges eines so allgemeinen Instituts, als die Werkhäuser an den despotischen Höfen, will mir aus verschiedenen Ursachen nicht recht einleuchten. Die Sache, deucht mir, läßt sich natürlicher aus der wesentlichen Oekonomie der persönlichen Sclaverey und den Folgen des Despotismus begreifen. In allen Ländern, wo die häusliche Sclaverey im Schwange war, selbst in den Freystaaten, hatte 1
Lib. XI. Tit. 9. Nulli prorsus liceat. S. auch die Gesetze unter den Tituln: de Murilegulis und de vestibus holoberis. 2 Tom. I. p. 293–295. 7 stieg;] stieg, Vorwande,
25 Zierrathen unter dem Vorwande] Zierrathen, unter dem
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jeder freyer Bürger Werkstätten in seinem Hause. Dieser Gebrauch hat unter einem willkührlichen Regiment, durch den Zusammenfluß verschiedener dieser Verfassung eigenthümlichen Mittel, sich nach und nach dergestalt modificiren müssen, daß die geschicktern Arbeiter endlich dem Publico, hiernächst den Großen und Reichen, und zuletzt so gar den Fürsten selbst mangeln mußten. Fügen Sie noch hinzu, daß es in dem Charakter des Despoten ist, thörichter Weise dahin zu streben, von seinem Unterthanen ganz unabhängig zu seyn, und besonders keines freyen Menschen zu bedürfen. Betrachtungen, welche mit diesen Ideen in genauer | Verbindung stehen, und gleichsam nur eine einzige Maße mit ihnen ausmachen, scheinen mir das Räthsel von dem großen Ansehen, worinn so viele Jahrhunderte durch die Verschnittenen in China gestanden, und die ungeheure Anzahl, wozu sie daselbst angewachsen, so ziemlich zu erklären. | Der Despot, sagte ich, will ganz unabhängig seyn: er will aber nicht nur über alles Gewalt, er will auch zu allem eine Art von Recht haben. Je ähnlicher die Unterwürfigkeit, die man ihm bezeigt, einer Pflicht sieht, je angenehmer ist sie ihm, und der ärgste Sklave ist ihm der würdigste Mann. Den Anfang dieser Sinnesart bemerken wir schon in den ersten römischen Imperatoren, welche nach dem Ausdruck eines neuern Schriftstellers, »entweder aus Trägheit eine Wahl zu treffen, oder aus der Gewohnheit sich leiten zu lassen, oder aus dem Zutrauen, welches sich eine von Tag zu Tage fortgesetzte Niederträchtigkeit erwirbt, oder um ihre Gewalt nicht Leuten, die sie zu fürchten Ursache hatten, anzuvertrauen, oder aus dem heimlichen Stolz, den ein Despot empfindet, seine Sklaven anbeten zu machen, fast immer ihre Minister aus ihren Freygelassenen erwählten.« Bald nachher gelangten an eben diesem römischen Hofe die Verschnittenen zur höchsten Gunst, und einer fast unumschränkten Gewalt: es wäre auch der Natur der Dinge zuwider, wenn ein Despot diese Gattung Halbmenschen nicht allen übrigen vorziehen sollte. So gar den edlen, muthigen und weisen Cyrus läßt Xenophon alle seine Hofbedienungen an | Verschnittene geben, und ihn eine lange Rede zum Lobe dieser Elenden, 8 seinem] seinen 1 Werkstätten] so D2; D1: Werkstätte
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und zur Vertheidigung der Fürsten, welche denselben ihr ganzes Vertrauen und die ansehnlichsten Ehrenstellen ertheilen, halten. | Unter wie vielerley, minder oder mehr, ungeheuren Gestalten, dieser Gebrauch von je her in den südlichen Ländern geherrscht, ist in den dahin gehörigen Geschichten und Beschreibungen nachzusehen. Was die Chineser betrift, da dieselben äußerst eifersüchtig sind, und viele Beyschläferinnen halten, auch die Castration bey ihnen nicht, wie in der Türkey und in Persien, durch göttliche und menschliche Gesetze untersaget ist, und die Väter kein Bedenken tragen, ihre Kinder nicht nur zu Sklaven zu verkaufen, sondern sogar häufig zu ermorden: so ist kein Wunder, daß die Menge der Entmannten unter ihnen sehr groß ward. Als nun die vornehmsten Verschnittenen des Pallastes unter einigen wollüstigen, trägen und schwachsinnigen Kaisern zu den höchsten Ehrenstellen gelangten, so suchten sie, mit gutem Grunde, immer mehr Bedienungen in die Hände ihres Gleichen zu bringen, bis endlich alle obrigkeitliche Personen lauter Verschnittene waren. Eine solche Revolution machte sich in China, wo die Verschnittenen in großer Menge und lauter Einheimische waren, eben so leicht, als sie in etwa einem andern despotischen Staate Asiens, wo man diese Elenden mit großen Kosten, und in weit geringerer Menge, aus fremden Ländern herholet, unmöglich gewesen seyn würde. Und nachdem das Chinesische Reich nun einmal ein Raub dieser Sclaven geworden; so war es nachher | so leicht nicht, ihnen ihre Beute abzujagen. Was sie nach ihrem | Tode zurückließen, erbte allemal der Kaiser, und er hatte nicht zu befürchten, daß es einem von ihnen jemals einfallen möchte, selbst Kaiser seyn zu wollen. Weil aber alles seine Grenzen hat, so brachten diese Leute, durch ihren unbegreiflichen Uebermuth, und ihre schrankenlose Ausschweifungen es doch endlich dahin, daß sie zweymal aus den Gerichtshöfen verbannt wurden; aber beydemal drangen sie auch wieder hinein, und sezten sich vester als jemals, so daß die Reichen selbst anfiengen, ihre Kinder entmannen zu lassen, um ihnen den Weg zu Bedienungen zu öffnen. Zwar haben die Tartaren Mandhuis, nach ihrer Eroberung von China im Jahr 1644, alle verschnittene Mandarinen zum drittenmal abgesezt; aber Chung-tchi, Stifter der gegenwärtigen Dyna3 Gestalten,] Gestalten 18 China] C h i n a 23 geworden;] geworden, 34 Tartaren Mandhuis,] Tartaren, 35 1644,] 1644. 36 Chung-tchi] C h u n g tchi
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stie, behielt deren dennoch 6 000 für seinen Hof; und wahrscheinlicher Weise werden nach und nach die alten Mißbräuche wieder Raum gewinnen, und die Verschnittenen sich aufs neue zu einer allgemeinen Herrschaft emporschwingen. Es bleiben mir, die Aegyptier betreffend, noch zween sehr interessante Gegenstände, ihre Religion und ihre Staatsverfassung abzuhandeln, übrig: in meinem nächsten Briefe werde ich Sie davon unterhalten, und, nachdem ich mich schließlich noch einiger kritischen und revisorischen Anmerkungen entlediget, Sie mit des Hrn. v. P*** Werk selbst allein lassen. Ich bin ec. |
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Gelehrte und Ungelehrte pflegen zu verstummen, wenn sie an die Geschichte der alten abgöttischen Religionen kommen; sie begreifen nicht, wie dergleichen ungereimte Begriffe mit vernünftigen sich paaren, und in irgend einem aufgeklärten Kopfe friedlich bey einander wohnen konnten. – »Ich würde zum Narren,« – denkt ein jedweder, »wenn ich das glauben sollte«; – und kann nicht fertig damit werden, daß bey allem dem, ausgemachter Weise, die Aegyptier, Griechen und Römer dennoch keine Narren waren. Ich glaubte, die Sache gehört nicht zu den Geheimnissen, sondern nur zu den Räthseln, und stütze mich, bey dieser Meynung, auf das, was noch kürzlich Hr. Lessing von Leibnitz erinnert hat, nehmlich: »es sey dieser große Mann in der vesten Ueberzeugung gestanden, daß keine Meynung angenommen seyn könne, die nicht | von einer gewissen Seite, in einem gewissen Verstande wahr sey, weswegen er dann oft die Gefälligkeit gehabt hätte, diese Meynung so lange zu drehen, bis es ihm gelungen, diese gewisse Seite sichtbar, diesen gewissen Verstand begreiflich zu machen.«1 Und das | gilt nicht blos von Philosophen, es gilt von allen Gattungen Menschen. Wir verstehen diejenigen Leute nicht, und wenn es 1
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Zur Geschichte und Litteratur, erster Beytrag, Seite 215.
6–7 Staatsverfassung abzuhandeln,] Staatsverfassung, abzuhandeln übrig. In 8 und,] und 32 verstehen] verstehen
7 übrig: in] 35
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Leute aus dem Pöbel wären, von denen wir urtheilen, sie denken, sie glauben etwas ungereimtes; wir bestimmen nicht mit der erforderlichen Genauigkeit ihre Ideen, und derselben Verhältnisse untereinander; wir merken nicht, daß sie und wir mit ebendenselben Worten, nicht einerley und gleich viel Begriffe verbinden; daß folglich beym Schall eben dieser Worte ganz andre Dinge vor ihrem Verstande, als vor dem unsern, schweben, und aus derselben Verbindung ganz verschiedene, oft entgegengesetzte Resultate entspringen müssen, ohne daß darum weder der eine noch der andere die mindeste Unrichtigkeit im Schliessen begangen hat. Ich darf, des Raums wegen, diese Gedanken hier nicht weiter entwickeln; sonst sollten Sie nach aller Strenge bewiesen sehen, daß schlechterdings keine unwahre Idee in irgend | einem Geiste Platz finden könne, und daß sogar der Tollhäusler eben so richtig schliesse, als der größte Philosoph. Hingegen ist nicht weniger unläugbar, daß der Mensch eine gewisse bestimmte Grenzlinie zwischen wahr und falsch überhaupt annehmen müsse, weil sonst die ganze Welt für ihn nur ein Schlaraffenland, nur ein unzusammenhängendes Schattengewirre seyn würde. In der blos sinnlichen Welt finden wir diese Linie durch die Sphäre der Betastung beschrieben. Diejenigen Vorstellungen, welche uns die Dinge, in diese Sphäre der Betastung gebracht, von | sich geben, nennen wir einstimmig ihre wahren Vorstellungen; alle andere Vorstellungen der Gegenstände, wenn sie ausser dieser Sphäre geholt sind, und jenen widersprechen, nennen wir irrig, falsch, betrügerisch, und nur in so ferne gelten sie uns für wahr, als sie mit jenen übereinstimmen. Für das Gebiet der Metaphysik und der Moral ist noch keine solche bestimmte, durchgängig angenommene Sphäre vorhanden, worinn alle dahin gehörige Gegenstände für jedermann ihre ausgemachte Distanz erhielten, und ihre abwechselnden Erscheinungen auf bleibende Gestalten zurückgeführt werden könnten. Bis unsere Philosophen, Theologen und Moralisten diese Sphäre der Berichtigung sichtbar gemacht haben, und das Jahrhundert der Evidenz, woran sie schon so lange zeugen, endlich im reinsten Glanze wird erschienen seyn, – welches nun nicht mehr lange anstehen kann – | 5 einerley] e i n e r l e i gleich viel] gleichviel 23 wahren] w a h r e n irrig] i r r i g falsch, betrügerisch] falsch, betrügerisch 6 vor] D2: von
26 für wahr] so D2; D1: fürwahr
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bis dahin, däucht mich, wäre es wenigstens sehr löblich von ihnen gehandelt, wenn sie, um der Schwachen willen, zugäben, sie könnten in ihren Entscheidungen über das was wahr, und nicht wahr; über das was reel und was ungereimt ist, wohl einmal irren. Was nun die ausgesprochene Schmach über den Unsinn der politheistischen Alten betrift, so muß ich zu allererst anmerken, daß wir von der Theologie der diesem Lehrbegriff zugethanen Völker nur eine sehr unvollkommene Kenntniß besitzen. Gleich den Pflanzen, arten die Facta aus, indem sie von ihrem | Ursprung sich entfernen, und blos durch den Unterschied von Zeit und Ort, durch das Verschwinden der gelegentlichen Ursachen, erscheinet was vorhin Wahrheit gewesen, nun als der gröbste Irrthum. Die Religion eines Volkes muß in dem vollständigsten Zusammenhang mit der natürlichen, bürgerlichen, politischen und gelehrten Geschichte desselben studirt werden können, sonst ist kein wahrer Begriff von ihr möglich. Sie aus diesem Zusammenhange herausreissen; eine isolierte Kenntniß davon erhaschen wollen, heist die unfruchtbarste aller Bemühungen unternehmen. Zu mehrerer Aufklärung des Ebengesagten, und zur Vorbereitung auf das Nachfolgende, will ich für einen Augenblick annehmen, es wäre möglich, und die Vorsehung könnte es | zulassen, daß unsere heutigen christlichen Reiche, so wie vormahls die Griechischen und Römischen, von einer unbekannten Nation völlig zerstöret würden. Unterdessen wilde Horden auf unsern Trümmern sich festsetzten, verschlünge ein Erdbeben ganze Gegenden, mit den ansehnlichsten Städten. Nach einigen Jahrhunderten hätte das wilde Volk sich gebildet und entdeckte nunmehr die zerstreuten Ueberbleibsel unsrer Wissenschaften und Künste. Ich will annehmen, die besten unsrer philosophischen Schriften würden wiedergefunden und studirt. Auch die vortreflichsten unsrer Geschichtsbücher, die Werke eines Robertson, eines de Thou, sollen gerettet worden seyn; aber zugleich auch die Arbeiten unsrer Theologen, unsere Lehrbücher, Streitschriften, Predigten, Legenden, heilige Gedichte | und Lieder. Ferner zöge man eine Menge von allen Gat-
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3–4 das was wahr, und nicht wahr; über das] das, was wahr, und nicht wahr, 35 über das,] 8–10 Gleich den … sich entfernen] G l e i c h d e n P f l a n z e n , a r t e n d i e F a c t a a u s , i n d e m s i e v o n i h r e m U r s p r u n g s i c h e n t f e r n e n 16– 17 herausreissen;] herausreißen, 27 gebildet] gebildet, 7 zugethanen] so D2; D1: zugethanenen
34 Ferner] so D2; D1: Ferne
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tungen dererjenigen Bilder, welche in den verschiedenen Gegenden von Europa der Andacht gewidmet gewesen, aus dem Schutt hervor. Man fände unter der Erde, fast unversehrt, ganze Kirchen mit ihren Altären, Statuen, Gemälden, Geräthen und Reliquienschätzen: und nun machten die Philosophen sich auf, und suchten die Religion der alten Europäer in ein Ganzes zu ordnen. – Wem die Gabe nachzudenken nicht ganz versagt ist, der denke hier nach und entscheide, ob diese Philosophen, alle der Leitfäden, die ich ihnen übrig gelassen, ohngeachtet, wohl | die göttliche und vernünftige Religion der Christen, so wie sie in den aufgeklärten Köpfen unter ihnen existiert, entdecken würden. Gewiß würden viele mit dem Scharfsinn eines Bayle unter ihnen auftreten, welcher von den Politheisten aus dem Hesiodus, dem Homer, und den zerstreuten Nachrichten ihrer gottesdienstlichen Gebräuche bewies, daß sie auch nicht den mindesten erträglichen Begriff von der Gottheit gehabt; daß ihre Religion, anstatt eine Triebfeder guter Handlungen zu seyn, zur Verwüstung aller Moralität abgezielet, kurz, daß sie schlimmer, als selbst der Atheismus gewesen: – viele Sophisten, behaupte ich, würden auftreten, und gegen unser theologisches System ähnliche Lästerungen erklügeln. An Scheingründen hätten sie keinen Mangel. Was fänden sie nicht alles in den dyptischen Registern, in der Geschichte unserer Mißbräuche und Irrthümer, denen sie ihre rechte Stelle anzuweisen nicht im Stande seyn würden;1 in den Nachrichten ver|schie|dener Gebräuche, 1
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St. Eloy, oder Aegydius, Bischof von Noyon sagt: »Der ist ein guter Christ, der fleisig zur Kirche kömmt, und das Opfer bringt, welches Gott auf dem Altare geopfert wird: der die Früchte seiner eigenen Arbeit nicht eher kostet, als bis er Gott die Erstlinge davon gebracht hat; der, wenn die heiligen Festtage herannahen, auch mit seinem eigenen Weibe etliche Tage lang keusch 30 lebet, damit er mit einem reinen Gewissen zum Altare Gottes nahen könne; | und der endlich den Glauben und das Vater Unser beten kann. Rettet also eure 2341 Seelen vom Untergange, da ihr die Macht dazu in euren Händen habt; Opfert den Geistlichen oder Kirchendienern Geschenke und Zehenten; kommt fleisiger zur Kirche; Ruft die Heiligen an um ihren Schutz; denn wenn ihr alle diese 35 Dinge beobachtet, so könnt ihr am Tage des Gerichts vor dem ewigen Richter erscheinen und sagen: Gieb uns, o Herr! denn wir haben dir gegeben.« D’Achery Spicileg. Vet. Scriptor. Vol. 2. p. 94. Siehe Robertsons Geschichte Carls des V. im I. Bande, Note XI. Absch. I. 25
12 Bayle] B a y l e 13 Homer] H o m e r 25–38 Fußnote fehlt in D2 40 stern,] alles
21-22 alles in den dyptischen Regi-
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z. B. des vom Eselsfeste; der Autos sacramentales;1 der unter dem | Nahmen My|sterien in vielen Kirchen aufgeführten heiligen Farcen; – was lieferten nicht die Dichter, der ältern zugeschweigen, ein Dante, ein Tasso, und eine Menge andrer – und die Astrologen, Zauberer, Hexen, mit allen Träumereyen des Aberglaubens? Welchen Text zu kräftigen Deklamationen wider uns gäbe nicht unsere Kirchengeschichte, nebst der politischen2 bis zur Erneuerung der Wissenschaften? |
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In dem Dictionnaire historique des cultes réligieux welches zu Paris mit vorgedruckter Genehmigung der Sorbonne erschienen ist, befindet sich folgende Beschreibung der Autos sacramentales: »Diese sacramentlichen Handlungen sind eine Art geistlicher Trauerspiele, welche in Spanien um die Zeit des FrohnleichnahmFestes zur Ehre des H. Abendmahls aufgeführet werden. Sie machen einen Theil des Gottesdienstes und der Andachtsübungen bey den Spaniern aus; und sind von den in Frankreich vormals aufgeführt wordenen Geheimnissen (Mysteres) darinn unterschieden, daß sie autorisiert, und als ein frommer und erbaulicher Gebrauch gut geheissen sind, dahingegen bey den Franzosen jene Geheimnisse, von den Prälaten und allen vernünftigen Leuten, als gottlose Farcen, verdammet wurden. Aus dem Inhalt eines dieser Autos, den die Frau von Aunot aufgezeichnet hat, kann der Leser von | diesen frommen Schauspielen sich einigen Begriff machen. Unser Heyland tritt vor der Versammlung der Ritter St. Jacobs auf, und bittet, sie möchten ihn in ihren Orden aufnehmen. Verschiedene der Ritter sind es zufrieden; die ältesten darunter aber stellen den übrigen vor, wie nachtheilig es ihrer Ehre seyn würde, einen Bürgerlichen unter sich zu dulden: St. Joseph sey nur ein armer Zimmermann, und die H. Jungfrau ernähre sich mit Nähen. Unser Heyland erwartet voll Unruhe ihre Entscheidung. Endlich beschließt man, wiewohl etwas ungerne, ihn abzuweisen. Ueberdem geschieht der Vorschlag den Orden Christi zu stiften, durch welches Mittel dann jedermann seine Befriedigung erhält. Die Autos werden auf freyer Strasse, bey Fackeln, obgleich am hellen Tage vorgestellt. Sie dauren einen Monath durch.« 2 In den eilf ersten Jahrhunderten unsrer gegenwärtigen Zeitrechnung, erscheinen solche schreckliche Unthaten, welche die Seele des Menschen mit Erstaunen und Abscheu füllen, in einer weit | | grössern Anzahl, als in einer andern, eben so langen Zeit, in allen Jahrbüchern von Europa. Schlagen wir nur die Geschichte des Gregorius von Tours oder eines andern gleichzeitigen Schriftstellers auf, so treffen wir eine Reihe Frevelthaten von Grausamkeit, Meyneiden und Rachgier an, die so wild, so ungeheuer sind, daß sie fast allen Glauben übersteigen. Robertsons Gesch. Carls des V. Band I. Abschn. I.
4 Dante,] D a n t e Tasso,] T a s s o 9 réligieux] religieux, 16 Geheimnissen] Geheimnissen 19 Autos] A u t o s 20 Aunot] A u n o t 28–29 Vorschlag] Vorschlag, 33–40 Fußnote fehlt in D2 4 Dante,] D1: Dan-/te,
40 Abschn.] D1: Allschn.
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Ihr falsches Urtheil über uns würden sie nicht wenig bestätigt glauben, wenn sie, unter den wiedergefundenen Schriften des laufenden Jahrhunderts, die Spöttereyen unsrer Freygeister entdeckten. Voltaire, der bis an den Rand des Grabes gegen die christliche Religion zu streiten fortfährt, wäre ihnen eben das, was uns Lucian ist; denn hat nicht jener unzählige Kunstgriffe daran verschwendet, um den Himmel der Christen eben so lächerlich zu machen, als beym Lucian der Himmel der Alten ist? Wenn man diese Vorstellungen verfolgt, und ihnen die nöthige Ausführung zu geben weiß, so muß dadurch die Richtigkeit meiner Behauptung sehr auffallend werden, daß die entschiedenste und erhabenste Wahrheit, unter sichern Modificationen, und durch ein gewisses Medium von Zeit und Umständen gesehen, als der gröbste Irrthum erscheinen müsse, und daß insbesondere die Religion eines Volkes in ihrer ganzen lebendigen Continuität müsse betrachtet, und bis auf ihren Keim entwickelt werden können, | wenn ein richtiger Begriff von ihr möglich seyn soll. | Unter denjenigen Gelehrten, welche sich mit dem Beweise beschäftiget, daß die heydnischen Völker, sogar in den finstersten Zeiten, im Grunde nur ein einziges, höchstes Wesen geglaubt, ist der Französische Abbé Batteux der jüngste; und dieser fromme Geistliche, gegen dessen Rechtgläubigkeit, nach den Grundsätzen der römischen Kirche, niemand der ihn gelesen, auch nur den kleinsten Zweifel hegen kan, sagt mit ausdrücklichen Worten: »Glauben, daß Böcke, Hunde, Katzen, Scarabeen, Kieselsteinchen von einer gewissen Gestalt, goldene oder meßingene Bilder, den höchsten Grad der Gottheit, Königin und Beherrscherin des Weltalls, bey irgend einem gebildeten Volke vorgestellt haben, oder vorstellen konnten, dies ist ein unmöglicher Irrthum, eine Ungereimtheit, die sich in gar keinem Kopfe, denkend oder nicht denkend, aufhalten kann. Kurz, diese Götter waren blos was unter uns die Schutzheiligen der Provinzen, Städte und Marktflecken; was
4 Voltaire] V o l t a i r e 5 Lucian] L u c i a n 21 Batteux der jüngste] B a t t e u x der jüngste 23 niemand] niemand, 32 Marktflecken;] Marktflecken, 35 11 entschiedenste] so D2; D1: entschiedendste
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die Reliquien, was die Personen sind, deren Namen durch die Frömmigkeit eingeweihet worden.«1 | Daß die Vielgötterey nicht, wie Hume behauptet, ein ursprünglicher, sondern ein ausgearteter verdorbener Lehrbegriff gewesen, dies bezeugen nicht allein die ältesten Nachrichten, sondern kann auch aus den innerlichen Beschaffenheiten dieses Lehrbegriffs selbst sehr wahrscheinlich gefolgert werden. Die grose, obgleich verworrene Idee einer allwaltenden Kraft, eines Wesens aller Wesen, war natürlicher Weise die erste Folge | der auf den Menschen von allen Seiten der Natur zusammenströmenden Gefühle seiner Abhängigkeit. Diesem Wesen konnte er nicht weniger, als alle diejenigen Eigenschaften beylegen, welche er an sich und andern, als die vorzüglichsten, achtete; Stärke, Klugheit, Großmuth. Aber eben diese Instinktmäsige Folgerung, aus dem Bewußtseyn seines eigenen vernünftigen Denkens auf die Intelligenz des Allgebährers, verführte ihn nach und nach allen denjenigen Dingen Empfindung und Will|kühr beyzulegen, deren Kräfte, Bewegungen, Wirkungen und Ursprung er physisch zu entwickeln nicht im Stande war. Die Pracht der Sonne, die Regelmäsigkeit ihrer Bewegungen; die Uebereinstimmungen dieser Bewegungen mit den Abwechslungen der Jahrszeiten, und überhaupt ihr mannichfaltiger und mächtiger Einfluß auf unsere Erde, zogen ihr zuerst die Verehrung der Menschen, als dem sichtbaren, unmittelbaren Vorsteher unsers Planeten, zu. Die Erde selbst, der Mond, die übrigen Planeten, und die Gestirne wurden aus bekannten und leicht zu entwickelnden Gründen gleichfals zu göttlichen Wesen erhoben. Nicht lange, so war die ganze Natur mit Geistern oder Genieen bevölkert. Unter den vergötterten Elementen genoß das
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Croire que des boucs, des chiens, des scarabées, de petits cailloux d’une certaine forme, des marmouzets d’or ou de léton, étoient ou pouvoient être, 30 dans l’esprit d’aucun peuple | civilisé, le plus haut degré de la divinité, reine et maitresse de l’univers, c’est une erreur impossible, une absurdité qui ne peut se trouver dans aucune tête, pensante ou non. En un mot, ces dieux n’étoient que ce que sont encore parmi nous les patrons révérés par les provinces, par les villes, par les bourgades; que ce que sont les reliques, les images des personnes dont le 35 nom a été consacré par la piété &c. Histoire des causes premieres, par l’Abbé Batteux, à Paris, chez Saillant, 1769, avec approbation et privilege. p. 149. 3 Hume] H u m e 4 ausgearteter] ausgearteter, 13 vorzüglichsten, achtete;] vorzüglichsten achtete: 16 nach] nach, 20 Bewegungen;] Bewegungen, 29–37 Fußnote fehlt in D2 40
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Feuer eines entschiedenen Vorzugs, theils für sich, als eine der reinsten und edelsten Naturkräfte, und theils als Symbol der Sonne: auch finden wir, daß Feuer bey allen gottesdienstlichen Handlungen unentbehrlich war. Dem Mächtigen, der im Himmel der Himmel thronte, blieb die Regierung des grosen Alls; | aber man hielt dafür, die Welt sey Stückweise der besondern und vorzüglichen Aufsicht einer Hierarchie von Untergottheiten anvertrauet, weswegen denn auch jede besondere Gesellschaft, und endlich jede einzelne Familie einen eigenen Beschützer haben wollte, der nicht zugleich der Gott ihrer Feinde und Nebenbuhler wäre; und dieses konnte, bey dem einmal eingeführten | Glauben an die Genieen oder Dämonen, leicht Statt finden. Die Apotheosen sind späteres Ursprungs, weit entfernt, daß, wie einige fälschlich gemuthmaset, mit ihnen der Politheismus seinen Anfang genommen; denn natürlicher Weise mußte schon ein Götter-Himmel vorhanden seyn, ehe der Gedanke entstehen konnte, verstorbenen Menschen einen Platz darinn anzuweisen. Es hat auch leztere Meynung andere, weit stärkere Gründe gegen sich. Mit der Idee eines höchsten Wesens ist die von der Erschaffung der Welt, oder, nach dem Begriff der Alten, von der Organisation des Chaos so nahe verschwistert, und es ist überhaupt dem Menschen die Begierde seinen Ursprung zu wissen so natürlich, daß alle Völker, ohne Ausnahme, bis zum Tungusen, zum Grönländer, und zum wilden Amerikaner sich Cosmogonieen erfunden, und dieselben, unter allerhand Allegorieen, ihrer Theologie eingewebet haben; welches denn, durch Hülfe der Priester und Dichter, eine unerschöpfliche Quelle der seltsamsten Träumereyen geworden. | Unter alle diesem Gewirre von Aberglauben, Betrug und Schwärmerey, sieht man dennoch die ursprüngliche Idee eines höchsten Wesens, durch dessen unumschränkte Wirksamkeit alle Dinge bestehen, hervorglänzen; – auch | haben alle uns bekannte Cosmogonien die Idee eines Lebendigen, wirksamen Principii zum Grunde, welches in ein todtes, passives, heterogenes Wesen eingeflossen sey, und alle Theile desselben mit seiner Intelligenz durchdrungen habe. Die Aegyptische und Griechische höhere Mytholo2 Sonne:] Sonne; 5 des grosen Alls] d e s g r o ß e n A l l s 23 Begierde] Begierde, wissen] wissen, 30–31 eines höchsten Wesens] eines h öc h s t e n Wesens
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gie scheint hauptsächlich nur ein allegorischer Commentar über diesen Text gewesen zu seyn. Daß die Heyden eine göttliche Vorsehung, und nach dem Tode Belohnungen und Strafen geglaubet, kann unwiderleglich dargethan werden. Für Letzteres zeugen unter andern die Gebete für die Sterbenden, die Versöhnopfer für die Todten, die Verehrung der Manen, und die durchgängige Meynung, daß die in den Geheimnissen Eingeweihten nach dem Tode glücklicher, als die übrigen Menschen würden. In ihren Religionssystemen erscheint allerdings eine Menge von Widersprüchen und Inconsequenzen; aber wie, in aller Welt, könnte ein solches Resultat, wie ein Religionssystem einer ganzen Nation ist, ohne Widersprüche und Inconsequenzen seyn, da man nicht einmal einen einzelnen Menschen, selbst unter den Allerweisesten, antrift, der durchaus mit sich selbst einig wäre? Das Unzusammenhängende einer Religion, gleich in vielen andern Dingen, verschwindet, so wie nach und nach die Vernunft sich aufheitert, von selbst; und | wo diese Aufheiterung noch nicht Statt gefunden hat, kann sogar die | reinste Lehre nicht rein bleiben. Letzteres ist aus der Geschichte der barbarischen Jahrhunderte des Christenthums offenbar, und Ersteres aus der Geschichte der verfeinerten Zeiten des Heydenthums, wo wir die Finsternisse des politheistischen Aberglaubens nach und nach sich zertheilen sehen. »Als Christus zur Welt kam,« sagt der bereits angeführte Abbe Batteux, »verstand selbst das Volk über den Punkt der Götter Scherz. Es glaubte nur noch daran aus Gewohnheit, so wie die Fürsten aus Politik, und die Priester aus Eigennutz. Man lese den Cicero, den Macrob, die sämtlichen ältern und neuern Platoniker, alle Peripatetiker, alle Dichter jener Zeit: alle, ohne Ausnahme, setzen die Einheit einer verständigen ersten Ursache vest. Es giebt keine Eigenschaft Gottes, welche nicht durch diesen oder jenen unter ihnen, mit eben so vieler Stärke und Präcision angegeben wäre, als nachher nur immer durch unsre Theologen hat geschehen können. Dies ist durch das einhellige Zeugniß aller geistlichen Schriftsteller, welche jene angeführt haben, bewahrheitet.«1 1
Histoire des causes premières, pag. 144.
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Wie sehr hat man sich also nicht über den so oft wiederholten Ausspruch zu verwundern: der geringste Handwerksmann unter uns habe richtigere Begriffe von Gott und den mensch|lichen Pflichten, als man sie bey den auserlesensten heydnischen Philosophen antreffe? | Eine so ungeheure Behauptung läßt sich bey ihrem Urheber durch nichts; und bey seinen Nachbetern – in der That weiß ich auch nicht, womit bey diesen? entschuldigen; denn die allergröbste Unwissenheit des Alterthums will nicht zureichen. Es ist so wenig wahr, daß der gemeine Mann unter uns Christen eine reelle Erkenntniß von göttlichen Dingen habe, und aus seiner Religion die ächtesten Bewegungsgründe zu einem tugendhaften Leben schöpfe, daß man dieses nicht einmal gewöhnlich bey Leuten, welche eine sorgfältigere, und oft gelehrte Erziehung genossen, anzutreffen pflegt. Wozu nutzt es, das Gedächtniß mit Worten, welche die erhabensten Wahrheiten bezeichnen, angefüllt zu haben, wenn der Verstand, dessen Einsicht allein reelle Erkenntniß gebiehrt, sie nicht begreift. Es fällt nur zu sehr in die Augen, daß unser großer Haufe im Grunde noch immer Gott als einen eigensinnigen Despoten betrachtet, dessen Rechte über die Menschen sich allein auf seine Macht gründen, und dessen willkührliche Gesetze man nur darum befolgen müsse, weil er, nach eigenem Gefallen, Gutes und Böses austheilen könne. Ideen dieser Art stekken den edelsten Theil der Seele, die lautere Empfindung des Wahren und Guten, mit einem tödlichen Gifte an. | Alsdenn sieht man die Anbeter der weisesten Güte eben das werden, was ein Schmeichler in dem Vorzimmer eines Tyrannen ist; – dieser Abergläubige kennt weder Tugend noch Laster mehr; er will nur den Mächtigen gewinnen; und wo ist eine Thorheit, wo | ein Gräuel, der nicht Wurzel faßte in diesem Boden, und Früchte brächte tausendfältig? – Die vorhergehende Betrachtung, mein Freund, so kurz und zusammengedrängt sie auch in Rücksicht auf die Materie ihres Inhalts ist, würde doch in einem critischen Briefe, als bloße Einleitung, viel zu weitläuftig scheinen, wenn ich Ihnen dieselbe nicht als eine Vorbereitung zu dem ganzen Hauptstücke von der Religion der Aegyptier, in dem Werke des Hn. v. P*** gäbe. Da eine teutsche Uebersetzung der Untersuchungen über die Aegyptier und Chineser erschienen ist, wie ich aus dem letzten leipziger Meß6 nichts;] nichts,
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catalogus ersehen; so können Sie dieselbe nunmehr mit aller Bequemlichkeit in ihrer Muttersprache lesen. Der Mühe, Ihnen einen Auszug von dem, was diese Schrift von der Religion und der Staatsverfassung der Aegyptier enthält, zu verfertigen, darf ich mich um so mehr entschlagen, da diese Materien nicht, wie die bereits abgehandelten, durch das ganze Buch zerstreuet, und mit dem Wesen der Chineser vermischt sind; sondern zwey besondere, nicht gar zu lange Capitel ausmachen. Von dem haupt|sächlichsten Inhalte derselben will ich Ihnen dennoch, um allen Vorwürfen zu entgehen, ein Paar Worte hersetzen. Die Religion der Aegyptier ist ein unermeßliches Ding. Sie hat so vielerley Seiten, so mancherley Gestalten, daß es unmöglich ist, zu allen diesen den wahren Standpunkt zu finden. | Ihre ältesten gottesdienstlichen Gebräuche stammten aus Aethiopien, und so waren auch die Gymnosophisten dieses Landes ihre ersten Priester. Alles was uns mit einiger Gewißheit von den Lehrsätzen dieser Gymnosophisten bekannt geworden, ist, daß sie einen Gott als Schöpfer der Welt annahmen, seiner Natur nach unbegreiflich, aber sichtbar in seinen Werken, welche insgesammt ihnen von seinem Geiste gleich belebt schienen. Aus dieser Lehre floß der symbolische Gottesdienst, der dem Geiste der Africaner recht angemessen zu seyn scheint. Die glühende Einbildungskraft der Bewohner dieses Welttheils will durch sichtbare Gegenstände oder Fetischen fixiert, und ihre Unruhe wegen der Zukunft, durch Wahrsagereyen, welche sie aus diesen Fetischen selbst ziehen, befriediget seyn. So hatte der Stier Apis, außer seinen symbolischen Eigenschaften, auch noch die, daß er über die zukünftige Ueberschwemmung des Nils Anzeigen gab; und selbst das Wort Apis, nach Weise der | Aegyptier ausgesprochen, hat eine offenbare Beziehung auf das in die Höhesteigen des Wassers auf den Graden des Nilmessers. Auch von den Crocodilen wurden Vorbedeutungen genommen, und wahrscheinlicher Weise eben so von vielen andern Thieren. Viele Thiere waren, ihrer Nützlichkeit wegen, geheiligt und der Beschützung des Aberglaubens empfohlen, als: Katzen, Wiesel, Ichnevmons, Sperber, Geyer, Eulen, Störche und Ibis, welche mit Recht die Reiniger Aegyptens genannt worden sind. Dies | Land wäre ohne sie nicht zu bewohnen. Da bey den Engelländern die 26 Apis] A p i s
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Gesetze verbieten, um London und in den Westindischen Colonien die Geyer zu tödten, so hat man sich nicht zu wundern, daß die Aegyptier ganz ähnlichen Gesätzen eine weit größere Kraft zu geben gesucht haben. Die Alten schonten überhaupt fast aller derer Gattungen Raubvögel, welche man des Wildes halben, mit so großer Sorgfalt, in den mehrsten Gegenden Europens zerstört. Nichts destoweniger bleibt der Grundsatz richtig, daß dem Vortheile der Jagd, der Vortheil des Ackerbaues nie aufgeopfert werden müße; und für diesen giebt es keine schlimmere Plage, als die Caninchen, die Mäuße, die Sperlinge, und die Schnecken, wovon die Raubvögel die Ländereyen reinigen, ohne nur ein Gräßchen zu beschädigen. | Einige Thiere scheinen blos in Beziehung auf gewisse nützliche Arbeiten, welche ihre Verehrung nothwendig machte, geheiliget worden zu seyn. Der natürliche Hang zur Trägheit bey diesem Volke wurde auf diese Weise durch seinen noch stärkern Hang zum Aberglauben bestritten und überwunden. Hieraus leitet der Herr v. P*** auch die Verehrung der Crocodile her. Die Städte, wo dieser Dienst am mehrsten im Schwange war, lagen weit vom Nil ab, und die Crocodile hätten nie bis zu ihnen gelangen können, wenn ihre Canäle schlecht unterhalten oder verstopft gewesen wären. Ueberall sieht die Staatsklugheit unter dem geheimnißvollen Schleyer des Fanatismus hervor. Die diätischen Anordnungen der Aegyptier bezogen | sich auf ihr Clima, und ihre mehrsten Feste auf den Ackerbau, die Ueberschwemmung des Nils und die Astronomie. »Sie erkannten ein Verständiges von der Materie unterschiedenes Wesen, welches sie Phtha nannten; es war der Erschaffer des Weltalls, der lebendige Gott, dessen Weisheit sie unter dem Nahmen Neith, als eine Weibsperson, die aus dem Cörper eines Löwen hervorgeht, personificiret hatten … Die letzte von den Aegyptiern personificierte Eigenschaft des höchsten Wesens war die göttliche Güte, die sie Cnuph nannten, ein | in den Abraxen berühmtes Wort … Ihre Athor bedeutete in einem gewissen Verstande das Chaos, und in einem andern die Unbegreiflichkeit Gottes und seinen Zustand vor der Schöpfung.« 8 Jagd,] Jagd 10 Sperlinge,] Sperlinge Phtha] P h t h a 30 Neith] N e i t h Athor Chaos] C h a o s
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Es ist schwer zu erklären, wie Jablonski sich selbst hat überreden können, daß die ägyptischen Priester würkliche Gottesläugner, in dem strengsten Sinne gewesen wären. Mich däucht, man darf, als einen unumstößlichen Grundsatz sicher vestsetzen, daß diejenigen, welche ganze Gesellschaften, oder wohl gar Nationen des Atheismus beschuldigen, sich allemal gröblich irren. Denn es ist unmöglich, aus dem Herzen so vieler Menschen Hofnung und Furcht zu reißen, und nachher ihren Geist mit einem Lehrsatze zu Boden zu drücken, der mehr Leichtgläubigkeit erfordert, als alle andre Lehrsätze miteinander. Es gehört ein unendlich höherer Grad von Glauben dazu, um ein Atheist, als um keiner zu seyn. | Die ägyptische Religion behauptete sich, mitten unter den entsetzlichsten Revolutionen, eine lange Reihe von Jahrhunderten durch, bis sie endlich unter der Regierung des Theodosius so häufige und so starke Stöße erlitt, daß sie gänzlich untergehen mußte. Alsdann ward Aegypten, welches die Tyranney der constantinopolitanischen Kayser schon sehr herunter gebracht hatte, einer Legion von Mön|chen gleichsam zum Raube gelassen. Die Städte entvölkerten sich; man vergaß, bis zum Nahmen, die Künste, und es kam endlich dahin, daß man auf den Ruinen der blühendsten Städte in Strohhütten wohnte. Die politische Verfassung der Aegyptier betreffend, so warnt der Hr. v. P*** seine Leser, nicht alles buchstäblich zu glauben, was man bey den Griechen davon aufgezeichnet findet; denn diese haben Gesetze bewundert, die nur in den Büchern vorhanden waren; Polizeyanordnungen gelobt, die man nicht beobachtete, oder wenigstens anders beobachtete, als sie meinten; zum Beweise führt er das Beyspiel des mit den Räubern gemachten Vergleichs an, welcher seiner Meynung nach nur die Araber und nicht die eingebohrnen Aegpytier angieng. Ihre Regierung war, der Grundverfassung nach, würklich monarchisch; denn der Gewalt des Oberherrn waren Schranken gesetzt; die Ordnung der Thronfolge in der königlichen Familie war bestimmt, und die Verwaltung der Gerechtigkeit einer besondern Gesellschaft anvertraut, deren Einfluß dem Ansehen der Pharaonen | die Wage halten konnte. Diese hatten nie das Recht in einer bürgerlichen Sache zu entscheiden. Die Richter legten sogar, beym Antritt ihres Amts, einen entsetzlichen Eid ab, der sie ver1 Jablonski] Jablonski
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band, dem Könige | nicht zu gehorchen, im Fall er ihnen beföhle, einen ungerechten Spruch zu thun. Man glaubt mit vielem Grunde, daß das Recht, die Steuern auszuschlagen, oder die Abgaben zu vertheilen, allein in den Händen der Abgeordneten der Provinzen, und der grosen Priestercollegien gewesen sey, deren Hauptversammlung im Labyrinth geschah. Der Verfall des ägyptischen Reichs, und alle Uebel, die daraus entsprungen, werden der Vereinigung der zeitlichen Macht mit der geistlichen, auf den Kopf eines einzigen Mannes, Sethon genannt, zugeschrieben. Wenn neuere Schriftsteller, wie z. B. Roußeau, behauptet haben, diese beyden Mächte müßten immer vereiniget seyn, so haben sie mehr beäuget, was einer Republik, als was einem monarchischen Staate zuträglich ist. In diesem ist der Oberherr für sich schon eine sehr wichtige Person; macht man ihn nun überdies noch zum Priester, so hat man einen Despoten; wie denn China, Persien, die Türkey, und selbst Judäa hievon das Beyspiel gegeben haben. Die revisorischen Anmerkungen, welche ich Ihnen in meinem jüngsten Briefe versprach, bekommen Sie nicht, weil seit dem der Materialien zuviel geworden sind, und verschiedene darunter vor dem Caduceo des Gottes Merkur, der ein weiser und friedliebender | Gott ist, nicht abgehandelt werden dürfen. – Sonst bin ich, meines Ortes, der ketzerischen Mey|nung, Uneinigkeit sey das Salz der Erde. Gleich einem Ey, schwimmt Kampf im Plane des Ganzen umher, woraus, wie ehemals das Universum, eine Welt voll neuer Kenntnisse, gleich einem Huhne, hervorkömmt. Dies Huhn müssen wir von Gott und Rechtswegen in unsre Küche zu bekommen suchen; weil aber, via naturae, kein Huhn ohne Ey wird, so ist das Ey zur Existenz des Huhns: – so ist der Kampf nothwendig. Da ich mir keine revisorischen Anmerkungen erlaube, so werde ich auch keine Critische machen. Hr. de Guignes will eine weitläuftige Widerlegung der Untersuchungen über die Aegyptier und Chineser schreiben, und hat einsweilen in das Journal des savans einen Brief gegen den Verfasser drucken lassen, der ihn zum Ver-
35 5 Provinzen,] Provinzen
9 Sethon] S e t h o n 10–11 Roußeau] R o u sseau 21 Caduceo] C a d u c e o 24 Kampf] K a m p f 29 so ist der Kampf nothwendig] s o i s t d e r K a m p f n o t h w e n d i g 31 de Guignes] d e G u i gnes 33 das] dem 4 zu vertheilen] so D2; D1: zuvertheilen
Händen] so D2; D1: Hänsern
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brennen qualificiert. Weidlich und laut geschimpft ist er in Teutschland worden. Ganz still ausgeschrieben zugleich. Ich schließe mit der Versicherung, daß ich gegenwärtig über die Schrift des Hn. v. P*** im Ganzen genommen, noch eben so vortheilhaft denke, als da ich Ihnen meinen ersten Brief schrieb. Daß sie ihre Schwächen habe, wie alles Menschliche, erinnerte ich auch schon damals. – Aber daß jener Brief an einigen Stellen weissagende Satyre gewesen, ist wunderbar. Leben Sie wohl.
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1 laut] l a u t 2 Ganz still] G a n z s t i l l W. S. I. fehlt in D2
7–8 weissagende] weissagende
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Das letzte, von uns angekündigte, Werk des Herrn Thomas (Essai sur les Eloges) ist mit allgemeiner Achtung aufgenommen worden; und die Gelehrten die besten Richter in ihrer Kunst, wenn sie ohne Leidenschaft urtheilen, stimmen hierinn mit dem größten Theil des Publikums überein. Man vergleicht dieses Werk mit einem wohl abgemessenen, glücklich ausgearbeiteten Rahmen, welcher, auf eine natürliche Weise, das Gemälde der LitterarGeschichte aller Jahrhunderte und aller Völker umfaßt, und in einem sehr philosophischen, glänzenden Lichte, im Zusammenhang mit den wichtigsten Zeitpunkten der politischen Geschichte, sie darstellt. Die Schreibart des Werks ist voll Beredsamkeit, der Gang edel und anziehend. Alles athmet darinn Tugend, Liebe zu den Wissenschaften, Gefühl der Ehre, und Wahrheit. Es wird unsrer Absicht nicht zuwider seyn, hier einen flüchtigen Blick auf die Laufbahn zu werfen, auf welcher Herr Thomas einer von den berühmten Schriftstellern Frankreichs geworden ist. Man erinnert sich kaum noch einer kleinen Schrift, womit er zuerst hervortrat, und welche dasjenige nicht in ihm ankündigte, was | er einst werden sollte. Es war eine Critik über das Gedicht des Herrn von Voltaire: de la loi naturelle. Der Verfasser tadelte, mit dem unvorsichtigen Selbstvertrauen der Jugend, und mit einer ängstlichen Professorstrenge, die freyen und kühnen Schönheiten dieses großen Dichtergeistes, den er nachher, bey reiferem Geschmacke, gleich seinen vorzüglichsten Bewunderern, zu verehren gelernt hat. Man redet von dieser vergessenen Schrift nur wegen des merklichen Unterschiedes zwischen den in ihr enthaltenen Grundsätzen, und denen, zu welchen der Verfasser in der Folge übergegangen ist. Ohngefehr zu eben derselbigen Zeit verfertigte Thomas eine Ode auf Hrn. von Sechelles, damaligen Finanzminister, welcher der Universität Paris einige Dienste geleistet hatte. Der Dichter fängt damit an, daß er das Feuer seiner Begeisterung mit dem Feuer vergleicht, welches in den Eingeweiden des Aetna brennt. In die1 Litterarische Neuigkeiten in D dreifach vergrößerter Schriftgrad
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sem Geschmack ist beynahe alles übrige. Es ist das Werk eines sehr jungen Genies; jedoch versprach die Versification desselben ein von dieser Seite Poetisches Talent. Darauf erschien ein Gedicht auf den Tod des Hrn. v. Jumonville, eines Französischen Officiers, der in Canada, durch die Verrätherey einiger Engelländer ums Leben kam. Der Gegenstand war nicht allzu dichterisch; aber der Verfasser breitet sich über | den Krieg zwischen Frankreich und Engelland aus, welcher die alte und neue Welt in Bewegung sezte. Das Gedicht hat sehr schöne Verse; ob es gleich im Ganzen dasjenige neuere Werk ist, welches dem Claudian am nächsten kömmt. Alle Verse scheinen nach eben derselben Form gemodelt. Sie haben einen gleich emphatischen Ausdruck, und den einerley tönenden Klang, der unser Ohr ermüdet, indem er das Gegentheil der Harmonie ist. Man findet darinn weder Mischung von Schatten und Licht, noch Verschiedenheit, noch Interesse. Um diese Zeit setzte die Französische Akademie, deren Aufgaben bis dahin nur in moralischen, mehrentheils ziemlich alltäglichen Gemeinörtern bestanden hatten, ihre Preise auf Lobreden der berühmtesten Männer in allen Gattungen. Zuerst wählte man den Marechal de Saxe. Herr Thomas arbeitete für den Preis, erhielt ihn, und fieng an, sich einen Nahmen zu machen. In seiner Rede war ein entschiedner Charakter von Erhabenheit und der Ton eines für die Redekunst gebohrnen Geistes; aber zugleich entdeckte man darinn alle die Fehler, welche nachher, mit großen und starken Schönheiten vermengt, die Manier des Hrn. Thomas bezeichnet haben. Diese Fehler bestehen in einer immerwährenden Anstrengung, wodurch die Schreibart mühsam und gedehnt wird; in gesuchten ab|strakten Ausdrücken und methaphysischen Begriffen, in einem Uebermaaße rednerischer Wendungen, und einem allzu häufigen Gebrauche von geometrischen, oder aus andren Wissenschaften hergenommenen Kunstwörtern, bey Gegenständen der Moral und des Geschmacks. Lauter Fehler, die man in seinen folgenden Lobreden wieder findet; in der auf den Canzler von Agueßeau, von geringerem Werth, als die auf den Marechal de Saxe; in der Rede auf Duguai Trouin, vortreflicher als die beyden ersten; in der auf Sülly, welche unter ihrem Gegenstande ist; und in der auf Descartes, die wegen ihrer philosophischen Anwendungen, und des kraftvollen Ausdrucks alle vorhergehenden übertrift. Am wenigsten entdeckt man jene Fehler in der Lobrede auf den Dauphin. Hier ist weit mehr Einfalt, Mäßigung, und Interesse des
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Styls. Insonderheit aber muß man zum Ruhm des Hrn. Thomas gestehen daß in dem Versuch über die Lobreden alle seine Fehler so wohl durch Nachdenken und Erfahrung geschwächt scheinen, als durch erhabene Züge vergütet werden. Der Grundstoff dieses Werks ist reicher, fester, und die Schönheiten desselben sind von dauerhafterer Art (1). Herr Thomas arbeitet seit zwölf Jahren an einem Epischen Gedichte, welches den Czar Peter den Großen zum Helden hat. Ein edler Ehrgeitz, mit dem Verfasser der Henriade zu wetteifern! | Ein besonderes Verdienst hat sich dieser Schriftsteller um die schöneren Wissenschaften dadurch gemacht, daß er zuerst durch eine Reihe gekrönter Schriften, jede von einem vorzüglichen Werth, den Preisen der Akademie Ansehen und Wichtigkeit gegeben; da solche nur sehr mittelmäßigen oder so gar schlechten Werken bis dahin zuerkannt wurden, und so wenig die Aufmerksamkeit des Publikums reitzten, daß bey nahe niemand anders um sie streiten mochte, als die Litteratoren der niedrigsten Classe. Jetzt thun es Schriftsteller vom ersten Rang. Unter den seit Hr. Thomas gekrönten Werken haben viele einen großen Eindruck verursacht, und verdienen auf die Nachwelt zu kommen. Aus demjenigen, was wir von Hrn. Thomas gesagt haben, läßt sich schließen, daß er vielleicht nicht zu denen gehört, deren Schriften man am öftersten wiederliest; aber auch, daß er unter den Rednern Frankreichs eine sehr rühmliche Stelle behaupten, und man immer in seinen Werken viel bewundernswürdiges antreffen wird. Unterdessen daß er, dessen erste Versuche Meisterstücke waren, unter dem Zurufe der Nation, für den Ruhm großer Männer, für die Ehre seines Vaterlandes und der Wissenschaften arbeitete, bemühte sich ein andrer, im Anfange weniger glücklicher Schriftsteller, sich | der Dunkelheit, womit er lange zu kämpfen hatte, auf eine entgegen gesetzte Art zu entreissen. Er sprach allem demjenigen Hohn, was Hr. Thomas verherrlichte. Linguet, welcher jetzt vor Gericht eine so große Rolle spielt, nachdem diejenige, die er in der Litteratur zu spielen gedachte, ihm mißlungen ist, hatte zuerst eine Geschichte der Zeiten Alexanders herausgegeben, ein Werk, das seine Kräfte weit überstieg. Unter kleinen neumodischen Zierrathen verlohr dieser Gegenstand sein altes ehrwürdiges Ansehen. Man redete von Sparta in Epigrammen, und witzelte über den Alexander. Nicht die mindeste Kenntniß des Alterthums, und der
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Originalscribenten! Es waren eigentlich nur rhetorische Sätze, nach Compilationen geordnet. Die Geschichte der Staatsveränderungen des römischen Reichs war in eben dem Geschmacke geschrieben; aber man bemerkte noch mehr darinn jenen erzwungnen Geist der Paradoxie; jene Verkleinerung großer Männer; die gegen Tyrannen verschwendete Lobsprüche, die Vertheidigung der Sclaverey, die Schmähschriften auf Philosophie, Freyheit und Wissenschaften; kurz alle Hülfsmittel einer verzweifelten Ehrbegierde, welcher, da sie keine Werke der Vernunft und des Geschmacks hervorbringen konnte, nichts übrig blieb, als sich durch Aergernisse hervorzuthun. Selbst dieses machte kein besonderes Aufsehen, bis die Theorie der Gesetze erschien; ein Werk, das den Widersinn methodisch vor|trägt, im Montesquieu einen Geist ohne Gründlichkeit, im Cicero einen mittelmäßigen Mann sieht, die Freyheit als ein gefährliches Hirngespinst, und die Knechtschaft als einen der Armuth vorzuziehenden Stand betrachtet. Diese seltsamen Grundsätze machten Lärm, und man fand den Styl des Verfassers nicht weniger sonderbar. Keiner hatte noch eine so erstaunliche Menge größtentheils niedriger und gemeiner Figuren und Metaphern auf einandergethürmt, worunter viele drey und mehrere Seiten lang fortgiengen. Es war der lächerlichste und am meisten ermüdende Mißbrauch der Redekunst. Indessen leuchteten zwischen diesem Wust’ einige Stralen hervor, an welchen man einen lebhaften, feurigen, leichten, aber zugleich falschen und verdorbenen Geist erkannte, mit einem Talente, dem es an Nahrung fehlte, und das sich von einer unsinnigen Liebe zum Ausserordentlichen verführen ließ. Nach diesem Werke nahm Linguet seine Zuflucht zur Advokatur, indem er feyerlich die schöneren Wissenschaften abschwur, und sein fruchtloses Bestreben eine gewisse Höhe darinn zu erreichen, eingestand. Dem ohnerachtet schrieb er noch eine Geschichte der Jesuiten, die unvollendet blieb, und eine des sechzehnten Jahrhunderts, die ein gleiches Schicksal hatte; zwey Bücher, welche, so wie alle seine Schriften, nicht viel mehr als Declama|tionen sind, aber den Reichthum und die Leichtigkeit eines Talents ankündigen, das etwas Schönes hervorgebracht hätte, wär’ es unter einer besseren Leitung gewesen. Der einzige Aufsatz von ihm, welcher mit Geschmack geschrieben ist, und den ein guter Kopf mit Vergnügen lesen kann, ist die Vorrede zu einem Werk’ über die innere Schiffarth des Reichs, die schiffbaren Canäle
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betitelt. Zwar findet man auch hier seine gewöhnlichen Ungereimtheiten. Er sagt viel Böses von dem Canal von Languedoc, dessen Nutzen allgemein erkannt wird, und läugnet die Würklichkeit einer Brücke, die jedermann gesehen hat. Sonst aber ist in diesem Aufsatze viel Beredsamkeit. Vor Gericht haben seine Unternehmungen einen weit glücklichern Erfolg gehabt. Er trat daselbst auf in dem Augenblick’, als die vorstehenden Veränderungen die geschicktesten Männer verbannt hatten. Ueberdem ist das zur Verfertigung eines guten Buchs nöthige Talent so weit von dem Grade des Geistes entfernt, welcher erfordert wird, einen Rechtshandel aufzuzeichnen, daß Linguet, so bald er im Gerichtssaal erschien, den größten Glanz um sich warf. Dennoch blieb der Beyfall, dessen er genoß, tief unter derjenigen Achtung, die ein vortreflicher Sachwalter durch Verehrung der Tugend und des Schicklichen, durch eine strenge Moral und weise Beredsamkeit erhält. | Mit desto leichterer Mühe bracht’ er sich den Ruf eines glänzenden, fühlbaren und kühnen Geistes zu wege, der ohne Wahl jede Sache und jeden Clienten annimmt, auf alle Siege Anspruch macht, und seine Niederlage selbst sich zur Ehre zu machen weiß. Die Sache, welche, nach der des Hrn. v. Aiguillon, ihm den mehrsten Ruhm gebracht hat, ist der Proceß des Hrn. von Morangies, den er anfänglich übel gefaßt hatte, nachher aber desto nachdrücklicher führte, so bald ihn gründlichere Köpfe als der seinige, bey der Arbeit unterstützten. (2) Linguet hat verschiedene Kränkungen von Seiten der Richter so wohl als des Publikums erduldet; er schien aber jenen, so wie diesem, Trotz zu bieten. Die Richter mochten ihm Verweise geben, das Publikum ihn auspfeifen; nichts setzte seine Verwegenheit aus der Fassung. Er besitzt in einem vorzüglichen Grade diejenige Eigenschaft des Redners, welche darinn besteht, den großen Haufen recht zu kennen, und ihn zu beherrschen, indem man ihn verachtet. Zum Vortheil des Ministeriums hat er verschiedne von denen Werken geschrieben, welche nicht länger dauern, als die Unternehmungen, die sie vertheidigen. Es scheint nicht, als ob das Ministerium an eine Belohnung für ihn gedacht habe; vielleicht deswegen, weil | Linguet, was er auch schrieb, in der Meinung seiner Landesleute wenig verlieren konnte. Herr v. Voltaire hat kürzlich ein sehr lesenswürdiges Fragment über die Verurtheilung des General Sülly, und über den Verlust der
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französischen Besitznehmungen in Indien herausgegeben. Man sagt so gar, daß er an einem Auszug’ aller notorisch ungerechten Richtersprüche, die jemals gefällt worden sind, das ist, an der Geschichte der menschlichen Gerechtigkeit, arbeite. Auf dem französischen Theater hat man ein Trauerspiel in drey Acten, Regulus betitelt, von Herrn Dorat, mit Beyfall aufgeführt. Es ist, auf die Episoden, nahe der Regulus des Metastasio. Der Verfasser hat durch Auslassung dieser Episoden allzu sehr die Leere seiner Handlung sehen lassen, welche mit dem ersten Aufzug endigt. Unterdeß erhielten die einzelnen, über die Rolle des Regulus verbreiteten, Schönheiten von Metastasio das Werk einen Augenblick auf der Bühne, wo es sich in der Folge kein Glück zu versprechen hat. Günstiger urtheilte man von dem kleinen Lustspiel eben des Verfassers, welches nach dem Regulus gegeben wurde, unter dem Titel: la Feinte par Amour. Ob es gleich im Grunde den Stücken des Marivaux nahe kömmt; so ist doch in verschiednen Scenen Geist und Anmuth genug, um ihnen | den Schein der Neuheit zu ertheilen; und wenn der Verfasser sein Stück, welches viel langweiliges hat, abkürzen will; so glaubt man, daß es auf dem Theater bleiben kann. Dies ist die beste Meinung für ein Schauspiel; denn immer sieht man Stücke, welche, in ihrer Neuheit, mit Nachsicht aufgenommen werden; aber nachher nicht wieder erscheinen. Die französische Akademie hat dieses Jahr zween Preise ausgetheilt, einen der Beredsamkeit, und einen der Poesie. Die Aufgabe für den ersten war eine Lobrede auf Colbert. Man glaubt, die gekrönte Schrift sey von Hr. Necker, bekannten Banquier und Agenten der Republik Genf am französischen Hofe. Bisher hat er aus Bescheidenheit und aus politischen Ursachen sich nicht für den Verfasser dieser Lobrede erklären wollen, die eigentlich, wegen der darinn abgehandelten Materien, ein politisches, aber durch die Art, wie sie der Verfasser geschrieben hat, zugleich ein Werk der Beredsamkeit ist. Sie verräth einen erhabenen Geist, eine Seele voll Empfindung, und enthält viele Kenntnisse und Aussichten. Man könnte daran etwas gezwungnes, eine neologische und fehlerhafte Schreibart tadeln; aber die Schönheiten derselben überwiegen ihre Fehler, und man liest sie mit Vergnügen, welches bey Abhandlungen dieser Art kein mittelmäßiges Verdienst ist.
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Der Preis für die Poesie, deren Gegenstand willkührlich war, ist einer Ode über die Schif|farth zuerkannt worden, deren Verfasser Hr. v. la Harpe ist, welcher zum sechsten Mahl den Preis erhält. In dem Avantcoureur von 30sten August findet man über diese Ode folgendes Urtheil: »Sie hat eine edle, majestätische Versification, der Wichtigkeit des Inhalts angemessen; ist reich an Einbildungskraft, an starken Bewegungen, prächtigen Bildern, und Empfindsamkeit. Ihr Gang ist rasch, fest, und abwechselnd.« Die Preisaufgabe für das Jahr 1775 ist eine Lobrede auf den Marschall v. Catinat. Seit einiger Zeit ist die Fabel der Vorwurf des Ehrgeitzes und der Bemühung vieler französischen Schriftsteller geworden. Den Fabeln des Hr. Dorat fehlt es an Natur und Wahrheit; denen vom Abbee Aubert, sehr wenige ausgenommen, an Verstand, Witz und Annehmlichkeit. Die vom Abbee le Monnier suchen die Einfalt, und sinken bis zum niedrigen und Grotesken. Die von Hr. Imbert sind ganz und gar geistlos und ohne Geschmack. Ein Dutzend Fabeln in der Sammlung des Hrn. Boisard, und ohngefähr eben so viel aus denen des la Motte Houdard gezogen, sind das beste in dieser Gattung seit la Fontaine; aber diese Fabeln selbst dienen zum Beweise, welch ein seltner Mann la Fontaine war, wie schwer es ist, ihn nachzuahmen, und wie unmöglich, ihn, als Nachahmer, zu erreichen. | Zugaben zu dem vorstehenden Artikel.
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(1) Ich schmeichle mir den mehrsten Lesern des teutschen Merkurs einen angenehmen Dienst zu erweisen, wenn ich ihnen hier einige Stellen aus des Hrn. Thomas Versuch über die Lobreden, übersetzt, mittheile. In der Auswahl fand ich mich durch verschiedene Rücksichten eingeschränkt worunter hauptsächlich diese zu rechnen, daß die zu übersetzenden Stücke eines theils nicht allzu lang seyn, und andern theils, auch außer dem Zusammenhange ein gewisses Ganzes darstellen mußten. Auf das Mancherlei im Gegenstande und in der Behandlung war ebenfals zu sehen, damit diese Auszüge 13 des] D: das D: Ihnen
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dem teutschen Leser einen etwas genauern Begriff, von den Talenten des Hrn. Thomas verschaften.
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Von der Liebe zum Ruhm. Das Verlangen nach Ruhm setzt die Entfernung gemeiner Leidenschaften voraus. Entweder ist es nicht da, oder es erfüllt die ganze Seele. Erwartet es nicht von einem Volk, | unter welchem die Begierde nach Reichthum herrscht: der Ruhm ist die Münze des Staats; aber er stellt nichts vor, wo das Gold alles vorstellt. Erwartet es nicht von einem wollüstigen Volke: dieses Volk hat nur Sinne; auf nichts kann es Verzicht thun; es kann nicht einen Tag verlieren, gewönn’ es auch Jahrhunderte dafür. Erwartet es nicht von einem sklavischen Volke: der Ruhm ist stolz und frey; der Sklav hingegen, durch seine Knechtschaft verdorben, hat nicht Tugend genug, die Augen bis zu ihm zu erheben. Erwartet es nicht von einem armen Volke: ich rede nicht von einem solchen, das bey der Natur und ihrer Gleichförmigkeit geblieben, seine Begierden einschränkt, von wenigem lebt, und Tugenden an der Stelle der Reichthümer setzt; sondern von demjenigen, welches, von großen Reichthümern, woran es keinen Theil hat, umringt, sich zwischen dem Schauspiele der Pracht und dem Elend’ in der Mitte befindet, und die äußerste Armuth aus dem Ueberfluß’ hervorkommen sieht. Dieses geschäftige, durch seine Bedürfnisse verächtlich gewordene Volk, kann von einem edlern Bedürfnisse keinen Begriff haben. Auch findet ihr wenig von jenem Verlangen nach Ruhm bey einem Volke, das sich demjenigen, was man die Annehmlichkeiten der Gesellschaft nennt, überläßt. Hier schadet die Menge kleinerer Neigungen den Leidenschaften. Es ist gar zu leicht, eine augenblickliche Ehre davon zu | tragen, als daß man eine mühsamere suchen und erhalten sollte. Wenn man übrigens die Menschen so sehr in der Nähe sieht; so legt man ihrer Meinung einen geringeren Werth bey. Tom. I. p. 9.
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Von den Hymnen. Je gebildeter ein Volk ist, desto weniger Begeisterung können seine Hymnen haben, und desto weniger haben sie würklich. Auf ein rohes Volk macht der Anblick der Natur, und folglich der Begriff eines Schöpfers einen größeren Eindruck. Dieser Eindruck selbst, wenn wir auf beyden Seiten einen gleichen Grad der Einbildungskraft annehmen, ist stärker bey den Landbewohnern, als bey denen, welche in die Ringmauern der Städte eingeschlossen sind; und hievon erräth man leicht die Ursach. In den Städten bemerkt man, so zu sagen, nur den Menschen. Da findet der Mensch überall seine Größe. Die Gegenstände, von welchen er umringt und gerührt wird, sind die Baukunst, die er geschaffen, die Metalle, die er aus den Eingeweiden der Erde gezogen, die Reichthümer, die er jenseit der Meere geholt, die verschiedenen Welttheile, die seine Schiffarth vereinigt hat; und kurz, alles glänzende in dem Gemählde der Gesellschaft, der Gesetze und Künste; aber in den offenen Feldern verschwindet der Mensch, | und die Gottheit zeigt sich allein. Da sieht man überall den Himmel. Da hat der Anblick des Tages etwas feyerlicheres, und etwas schrecklicheres die Nacht. Da bezeichnen größere Würkungen die beständige Wiederkunft der Jahrszeiten. Das Auge, das um sich her unbegrenzte Weiten entdeckt, ist mehr von der Größe des Weltbaues gerührt, und mehr von der unsichtbaren Hand, welche den Entwurf desselben gemacht hat. Tom. I. p. 33. Lucian. Lucian hatte das Gefühl des Lächerlichen, welches mit einem feinen, geschmeidigen Geiste verbunden ist; die leichten Waffen eines Scherzes, welcher fast immer darinn besteht, die Gegenstände in Contrast zu bringen, indem er entweder eine große Idee neben einer kleinen Sache, oder eine kleine Idee neben einer großen erweckt. Diese Art verschiedne Gegenstände zusammenzubringen, oder dieser Contrast zeugt das Lächerliche, welches dem in Einfalt lebenden Volk unbekannt, den Völkern von großem Charakter verächtlich; aber unter allen Nationen in diesem Zeitpunkte so sehr üblich ist, wo die Laster sich mit Annehmlichkeiten vermischen, und der Geist, weil er wenige große Dinge zu beobachten 26 Lucian. in D gesperrt
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hat, seine einzelnen Begriffe im Kleinen durch seine Muse vervielfältigt. | Tom. I. p. 141. 303
Cicero. Man wundert sich zuweilen, daß eben der Mann, welcher den Unterdrücker der römischen Freyheit gelobt hatte, Muth genug besessen, einen Cato zu loben, der Freyheit Rächer und Märtyrer. Aber es giebt unentschiedene Charakter, die eine Mischung von Größe und Schwachheit sind, und einige setzen den Cicero in diese Zahl. Tugendhaft, sagen sie, aber vorsichtig, wechselsweise tapfer und furchtsam, liebte er sein Vaterland; fürchtete sich aber vor Gefahren, und hatte mehr Erhabenheit, als Stärke, denn seine Standhaftigkeit, wann er deren zeigte, wohnte mehr in seiner Einbildungskraft, als in seiner Seele. Man fügt hinzu, daß er seinem Charakter zufolge, schwach und nur durch Ueberlegung groß gewesen sey. Er hielt Ruhm und Leben, Pflicht und Gefahr gegen einander. Darauf macht’ er sich ein System von Muth; seine Rechtschaffenheit wurde zu Stärke, und sein Geist gab seiner Seele den gehörigen Nachdruck. Tom. I. p. 164.
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Aus dem Abschnitte, wo vom jungen Plinius die Rede ist. In den Werken des Geistes finden wir eben das, was wir in der Gesellschaft sehen. Eine immerwährende Begierde zu gefallen verkleinert die Seele, und läßt ihr zu großen Dingen we|der Gefühl noch Kraft. Wenn man auf eine so zudringliche Weise dem Angenehmen nachgeht, so hemmt man die freyen, die stolzen Bewegungen der Einbildungskraft; und thut unaufhörlich ihrem Laufe Gewalt an. Hierzu kömmt noch der sich selbst immer wiederhohlende Ton, welchen die beständige Bemühung zu gefallen hervorbringen muß, und der merklich abstechende Unterschied zwischen einer kleinen Manier und großen Gegenständen. Tom. I. p. 224.
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Eine Anekdote vom Kayser Julian. Verschiedne Werke des Libanius sind verlohren gegangen; aber einen Theil davon haben wir noch. Unter diesen befinden sich seine Lobreden. Eine derselben ist vor den beyden Kaysern Constantin und Constans; zwo sind zu Ehren des Julian, bey dessen Leben, und zwo andere nach dessen Tode gehalten worden. Im Jahr 363 wurde Libanius von diesem Kayser gewählt, ihm die gewöhnliche Rede zu halten. Julian hörte zu; bezeugte dem Redner voll Entzücken seinen Beyfall, und vergaß, daß er selbst der Gegenstand des Lobes war. So hat man einen berühmten Dichter, von welchem man ein Theaterstück aufführte, seinen eignen Zuruf mit dem Geschrey des Volkes vereinigen gehört. Auch er vergaß die Schaubühne, die | Zuschauer und sich selbst. Handlungen dieser Art, ich weiß es, sind außerordentlich, und müssen als solche in die Augen fallen. Aber der seinem ersten Gefühl sich überlassende Charakter hat seinen Werth eben so, wie der, welcher nach Ueberlegung zu handeln gewohnt ist. Die vielleicht schätzbarsten Leute sind nicht diejenigen, die mit kaltblütiger Vernunft alle Bewegungen ihrer Seele ordnen; denen, ehe sie fühlen, Muse übrig bleibt, um sich zu sehen; und die allzeit sich zu rechter Zeit erinnern, daß sie nöthig haben, bescheiden zu seyn. Diesen Leuten gönn’ ich die Ehre, daß sie weise sind; nur müssen sie die Hofnung groß zu werden andern überlassen. Tom. I. p. 338.
Christina, Königinn von Schweden. Die Königinn Christina rühmte man in Schweden als die Gesetzgeberinn des Reichs, und als einer solchen wurden ihr verschiedne Lobreden gewidmet. Uebrigens hatten ihr die Künste vieles zu danken, die Künste, welche nie weder ihre Wohlthäter, noch ihre Tyrannen vergessen. Sie achtete dieselben mehr, als alles andere, denn sie achtete sie mehr, als den Thron. Eine Freundinn und Schülerinn von Descartes, mit allen Gelehrten von Europa in Verbindung, mißvergnügt über die geheimen Ränke und kleinen Leidenschaften, | welche die Fürsten gar zu oft umgeben, weiß man, wie sehr sie die Künste, ihren Geist aufzuklären, über die 1 Eine Anekdote in D regulärer Schriftgrad
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Gebräuche und Feyerlichkeiten der Höfe setzte. Unterdessen kann man sagen, daß sie weniger große Tugenden, als Neigung zu großen Dingen besaß, und mehr Erstaunen, als Bewunderung erweckte. Ihr vornehmstes Verdienst war, fast kein einziges von denen Vorurtheilen zu haben, welche man auf dem Thron zu haben pflegt. Hiedurch schien sie am mehrsten über ihren Rang erhaben. Ueberhaupt verachtete sie, fast ohne Ausnahme, die willkührlich angenommene Meinungen von Schönheit und Größe. Aber indem sie das Schickliche verabsäumte, schien sie die Menschen nicht genug zu kennen, welche unter sich gewisse Zeichen festgesetzt haben, woran sie alles, so gar die Tugend erkennen wollen. Von ihrer Einbildungskraft wurde sie beherrscht; deswegen war ihre Aufführung sich ungleich, und oft weniger abgemessen. Sie handelte mehr nach Gefühl, als nach Grundsätzen. Sie hatte den raschen Muth, welcher ein großes Opfer beschließt und darbringt; hingegen fehlte ihr jene seltnere Standhaftigkeit, welche die Seele durch ihre eigene Kraft unterstützt, wenn sie ohne Zeugen, und auch nicht durch jene Anstrengung selbst mehr belebt ist, mit der alles Schwere beginnt. Ihre Liebe zum Ruhm war eher eine unruhige Coketterie, die den Geist beschäftigte, als eine von denen tiefen Empfindungen, welche die | Seele unterjochen und erfüllen. Auch machte sie mehr Aufsehen, als sie Ruhm erhielt.
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W a r u m m a n i n d e n R e d e n w i l d e r V öl k e r keinen übeln Geschmack bemerkt. Man könnte fragen: warum die wilden Völker in der Art von Beredsamkeit, welche man zuweilen an ihnen bemerkt, niemals einen üblen Geschmack verrathen, da solches doch den gesitteten Völkern begegnet. Dieses kömmt ohne Zweifel daher, weil die ersteren nur den ungestümen Bewegungen ihrer Seele folgen, ohne daß bey ihnen etwas außerwesentliches, auf Verabredungen gegründetes sich mit dem Rufe der Natur vermischt. Der üble Geschmack kann nicht leicht anderswo statt finden, als bey einem Volke, das sich zu einer großen Gesellschaft verbunden hat; dessen natürliche Geistesfähigkeiten durch Ueppigkeiten, Laster, übertriebne Eitelkeit, und durch eine geheime Begierde verdorben sind, zu jedem Gegenstand’ oder zu jedem Begriff’ etwas hinzuzu-
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thun, um den natürlichen Eindruck, welchen dieser Gegenstand machen muß, zu vermehren. Der Gedanke des Wilden ist voll Einfalt, wie seine Sitten, und sein Ausdruck einfältig und rein, wie sein Gedanke: es gattet sich nichts Fremdes damit. Aber ein durch die aus der | Gesellschaft nothwendig fließenden Laster schon verdorbnes Volk, welches, bey der Anstrengung sich zu unterrichten und das Joch der Barbarey abzuschütteln, noch nicht Zeit gehabt hat, zu dem Grade der Verfeinerung zu gelangen, den man Geschmack nennt; oder ein Volk, das durch einen nicht weniger nothwendigen Hang, nachdem es den Geschmack gefunden, sich wieder davon entfernt, will nicht nur seine Gedanken und Empfindungen mahlen; es will auch in Verwunderung setzen und überraschen. Immer fügt es der Sache selbst etwas Fremdes bey. Auf diese Art weicht alles von der Natur ab, und kein Gegenstand wird so dargestellt, wie er ist. Tom. II. p. 141.
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Ich muß es mit diesen wenigen Proben genug seyn lassen. Die Betrachtungen über Xenophon, Tacitus, Julian, über die Geschichte der französischen Beredsamkeit, und mehrere vortrefliche Stellen, mögen diejenigen Leser, welche der französischen Sprache mächtig sind, in dem Werke selbst aufsuchen.
(2) Im 2ten Theil des Merkurs, S. 272. ist eine ausführliche Nachricht von dem berüchtigten Rechtshandel zwischen dem Grafen von Morangies und den Erben Veron verspro|chen worden. Seitdem ist diese Sache, durch eine ungeheure Menge neuer Schriften, für und wieder, in eine solche Dunkelheit gerathen, daß ein kaltblütiger Untersucher, dem es allein um die Wahrheit zu thun ist, sich dabey in einer unglaublichen Verlegenheit sieht. Hiezu kömmt noch die Schwierigkeit, sich alle diese Schriften, welche in einem Hui erscheinen und wieder verschwinden, zu verschaffen. Von meinen Pariser Freunden ist mir daher zu wiederholtenmalen gerathen worden, den Vorsatz auf den Grund dieser Sache zu kommen, fahren zu lassen. Ein teutscher Gelehrter, der sich gegenwärtig in Paris aufhält, schrieb mir: »wenn Sie durchaus im Merkur von dem Proceß des Grafen von Morangies handeln wollen, so raisonniren sie darüber, wie die Philosophen über die Natur. Scepti-
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ker werden Sie doch immer bleiben müssen; Sie wollen oder nicht.« Ich bin diesen Eingebungen nicht gefolgt, sondern habe fortgefahren nachzuforschen; und nächstens werde ich im Stande seyn, ein diese Sache betreffendes, sehr interessantes Stück dem Merkur zu überliefern. Den Lesern dieses Journals kann in dem gegenwärtigen Falle meine eigene Neubegierde für die Befriedigung der ihrigen Bürge seyn. 7W. S. I.
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FRAGMENT EINER REISE NACH SPANIEN (1774)
Fragment einer Reise nach Spanien.
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Der Herr von Beaumarchais ist zur öffentlichen Bekanntmachung des wichtigsten Theils seiner Reise nach Spanien (welchen wir hier mittheilen) durch einen Rechtshandel veranlasset worden, dessen Ursprung, Folgen, und Nebenumstände ihn zu einem der allermerkwürdigsten machen. Es trägt sich selten zu, daß ein seit langer Zeit verschriener und durchgängig angeschwärtzter Mann die allgemeine Achtung auf einmahl wiedergewinne; noch seltner, daß dieses durch einen Rechtshandel geschehe, der nach dem Plan seiner Feinde, die sich dabey seines übeln Rufs zu ihrem Vortheile zu bedienen gedachten, ihn völlig zu Grunde richten sollte; und, daß dieser Mann, durch einen Rechtsspruch beschimpft, und von dem Publico gekrönt, seine Ehre eben dadurch wieder erlange, wodurch andere sie verliehren. Gleichwohl ist dies der Fall des Herrn von Beaumarchais. | Von seinem Vater, einem geschickten Uhrmacher, hatte er den blosen Nahmen Caron. Er fieng damit an, eben diese Kunst auszuüben, und that sich darin hervor; aber bald suchte sein Ehrgeitz eine gläntzendere Sphäre. Von der Natur mit einem ungemein fähigen Geiste beschenkt, den die Erziehung sorgfältig bildete; reich an gefallenden Talenten, und, was zu dem allen das würksamste Mittel ist Aufmerksamkeit zu erregen, mit einer angenehmen Gestalt begabt: ward es ihm nicht schwer, sich über den Stand seiner Eltern zu erheben. Er gelangte zu einer Hofbedienung. Die Prinzessinnen von Frankreich hörten ihn die Harfe spielen, und nahmen ihn zu ihrem Unterweiser auf diesem Instrumente an. Zu eben der Zeit erwarb er sich, durch einen wichtigen Dienst, die Freundschaft des Herrn Paris Duvernay, der ihm zu einem Antheil in den FinanzGeschäften verhalf, und sein Glück machte. Zweymal hinter einander traf er sehr vortheilhafte Partien, und ward beyde-
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mal in sehr kurzer Zeit Witwer. Er kaufte einen Titul, und ließ sich adeln. Die heimliche Mißgunst, welche man gewöhnlich gegen diejenigen empfindet, die in der Welt zu einem gewissen Ansehen gelangen, wozu ihre Geburt ihnen keine Ansprüche gab; die Vorzüge, welche der Herr von Beaumarchais in der Gesellschaft genoß; die Unbehutsamkeit, mit der er sie manchmal zu Tage legte; alle diese BewegUrsachen und überhaupt ein | strafbarer Leichtsinn im Ton und in der Aufführung zogen ihm eine Menge Feinde zu. Es verbreiteten sich die abscheulichsten Gerüchte über die Ursache des Todes seiner beyden Frauen, und die Mittel wodurch er sich bereichert. Die Boßheit weidet sich an dergleichen ärgerlichen Nachreden; sie geben Stoff zur Unterredung, und finden leicht Glauben. Nicht lange, so galt der Herr von Beaumarchais für einen verdächtigen Mann, dessen Umgang wenig Ehre bringe. Ein Streit, worin er mit einem großen Herrn1 gerieth, und der ihm eine Gefangenschaft von zween Monathen zuzog, half seinen Ruf nicht verbessern. Eben damals führte er gegen den Grafen de la Blache, den Erben des Herrn Paris Duvernay einen Rechtshandel. Beaumarchais forderte 50000 Thaler, welche ihm der Herr Paris Duvernay, zu folge eines kurz vor seinem Tode unterzeichneten RechnungsSchlusses, schuld geblieben sey. Der Graf de la Blache behauptete, der unterschriebene RechnungsSchluß sey nicht in bester Form. Die Sache kam ins Parlament, und der Herr von Beaumarchais ward auf den Bericht des Herrn von Götzmann verurtheilt. Aber aus diesem Proceß, welcher wenig Lärm gemacht hatte, entspann sich ein | anderer, woran ganz Frankreich Antheil nahm, und dessen Grund folgender war: Der Herr von Beaumarchais, der, während sein Proceß im Gange war, wegen des Streits, wovon so eben Erwähnung geschehen, noch gefangen saß, hatte Erlaubnis erhalten, in Begleitung eines PoliceyBedienten, auszugehen, um mit seinen Richtern zu sprechen. Es war von Wichtigkeit für ihn, bey seinem Referenten, dem Herrn von Götzmann, Audienz zu haben, und keinmal konte er bey ihm vorkommen. Ein Buchhändler, Nahmens le Jai, und ein Particulier, Bertrand d’Airolles genannt, traten ins Mittel, und versprachen dem Herrn von Beaumarchais, ihm Audienzen zu verschaffen, wenn er sich dazu verstehen wolte, der Frau von Götz1
Der Duc de Chaulnes, der wegen eben dieses Streites auf die Citadelle von Havre mußte, woselbst er bis auf diese Stunde sitzt.
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mann Geschenke zu machen. Diesem Rathe zu folge brachte man dieser Dame hundert Louis d’or, eine Uhr von eben dem Werth, und 15 Louis d’or für den Secretär. Die Audienzen wurden gestattet, aber der Proceß gieng darum nicht weniger verlohren. Hierauf schickte die Frau von Götzmann die Geschenke zurück, bis auf die 15 Louis d’or, die für den Secretär seyn solten. Beaumarchais, durch den Verlust seines Processes aufgebracht, bestand um so mehr auf die Zurückgabe auch dieser 15 Louis d’or, da der Secretär läugnete, sie empfangen zu haben. Diese Zwistigkeit machte Lärm, und hatte die natürliche Folge, den | Herrn und die Frau von Götzmann in üblen Ruf zu bringen. Der ParlamentsRath, durch diese Gerüchte, welche überhand nahmen, gekränkt, gab den Herrn von Beaumarchais der Bestechung und des EhrenRaubs an. Der Beklagte vertheidigte sich mit eben so viel Geist als Herzhaftigkeit. Er bewies, daß er in keiner andern Absicht Geld gegeben habe, als um Audienzen zu erhalten. Diese waren ihm schlechterdings unentbehrlich, und er hatte auf keine andere Weise dazu gelangen können. In den Confrontationen mit der Frau von Götzmann gab ihm die Lebhaftigkeit seines Geistes und die Anmuth seines Ausdrucks, eine entschiedene Ueberlegenheit. Er wuste jene Sanftmuth und Höflichkeit, welche man dem schöneren Geschlechte schuldig ist, mit der feinen und muntern Ironie zu vermischen, die man sich wieder einen Gegner erlaubt, den man in Verwirrung setzen und zu nichte machen will. Diese, seinen Schutzschriften (Memoires) einverleibte Confrontationen waren ächte komische Scenen, voll Saltz und Annehmlichkeit, und bewiesen, daß ihr Verfasser sein wahres Talent mißkannt hatte, indem er der Bühne zween Schauspiele von der mittleren oder ernsthaften Gattung, Eugenie und die zween Freunde, gegeben. Die Spötter sagten deswegen, Beaumarchais hätte seine Komödien vor Gericht, und seine Schutzschriften, die ihnen zu leichte vorkamen, auf dem Theater machen sollen. Die | Nebenvorfälle bey diesem Proceß, machten ihn noch anziehender und belustigender für das Publicum. Bertrand d’Airolles; Herr Marni, Verfasser der Gazette de France, der sich als Vermittler in diesen Proceß gemischt hatte; Herr d’Arnaud, Verfasser einiger schlechten Schauspiele, der höchst unvorsichtiger Weise zu Gunsten des Buchhändlers le Jai einen Brief geschrieben hatte, den er nachher zurück nehmen mußte; alle diese Feinde des Herrn von Beaumarchais standen in seinen Aufsätzen zur Schau, und erschienen just so lächerlich oder
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hassenswürdig, als er sie brauchte. Nie ist die Gabe zu scherzen, und zu spotten so hoch getrieben worden. Zu gleicher Zeit, da er seine Feinde lächerlich machte, und mit Schande bedeckte, nahm er Gelegenheit, sich selbst bey dem Publikum wieder empor zu bringen, indem er die Vorwürfe, welche ihm gemacht wurden, zerstörte. Leeren Gerüchten setzte er unverwerfliche Zeugnisse entgegen. Seine Schreibart, im Gespötte über seine Gegner so scherzend, so leicht, ward edel und einnehmend, wann er von sich selbst sprach, und sein männlicher Ton schien von der Standhaftigkeit seiner Seele zu zeugen. So hat er unter andern den Zustand geschildert, worinn er sich beym Verlust seines Processes gegen den Grafen de la Blache befunden. Dieser verfolgte ihn mit der äussersten Heftigkeit. Kaum war das Urtheil gesprochen, so bemächtigte man | sich seiner Geräthschaften in der Stadt und auf dem Lande. Allerley Arten von Unterbedienten der Justiz nahmen seine Häußer ein, und plünderten seinen Vorrath; alles war preiß. Man trieb ihn täglich auf fünfhundert Livres widerrechtlicher Unkosten. Man wandte alles an, um ihn völlig zu Grunde zu richten: Er selbst saß im Gefängniß. Ich will die vortrefliche Stelle, wo er sich in dieser Lage schildert, hier einrücken: »An meiner Person beschimpft, meiner Freyheit beraubt, bey einem Verluste von funfzig tausend Thalern, gefangen gesetzt, verläumdet, zu Grunde gerichtet, ohne Einkünfte, ohne Geld, ohne Credit, meine Familie ausser Trost, mein Vermögen der Plünderung überlassen, ohne einige andre Stütze als meinen Schmerz und mein Elend, war ich binnen zween Monathen aus dem angenehmsten Zustande, worin ein Privatmann sich befinden kann, bis zur untersten Stuffe des Unglücks herabgestürzt. Ich hatte Mitleiden mit mir selbst und schämte mich dessen in dem nehmlichen Augenblicke. Diese nackten Mauren, diese dreyfache Vergitterung, dies Geschrey, dies Singen, diese Trunkenheit der verworfensten Gattung des menschlichen Geschlechts, wovon die Gefängnisse wiederhallen, und wovor dem rechtschaffenen Manne schaudert, schwebten | mir unaufhörlich in der Seele, und vermehrten das Grauen dieses modervollen Ortes. Meine Freunde kamen zu mir ins Gefängniß, und weinten über den Verlust meines Glücks und meiner Freyheit. Das Mitleiden, die fromme Gelassenheit meines ehrwürdigen Vaters vergrösserten noch die Last meiner Leiden. Bey seiner rührenden Ermunterung, daß ich meine Zuflucht zu
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Gott, dem eintzigen Geber des Guten und Bösen nehmen sollte, empfand ich noch lebhafter, wie wenig Gerechtigkeit und Hülfe ich von nun an von den Menschen hoffen dürfte. Ich hatte alles verlohren, aber mein Muth blieb mir noch. Ich trocknete alle Thränen, indem ich sagte: Meine Freunde! verbergt mir euren Schmerz; macht meine Seele nicht schlaff, deren Federkraft der Unwille noch erhält. Wenn ich den männlichen Trotz verliehre, der in mir wider die Beugung sich sträubt; wenn die Muthlosigkeit mich einmahl ergreift: wenn ich mit euch weine, dann, ach dann bin ich verlohren! Und wie, meine Freunde, wenn der Grad von Licht, der meine Rechte aufhellen sollte, meinen Richtern mangelte; wenn die Kunstgriffe meiner Feinde meine Kräfte übermochten: werdet ihr über mich erröthen, weil man mich verläumdet hat? Soll ich im Gefängniß umkommen, weil man sich im Gerichte | irrte? Soll ich, als ein trauriges Spiel der Habsucht, des Stolzes oder des Irrthums eines Andern, mein Glück oder mein Unglück blos von äußern Zufällen abhangen lassen? Nur ein geliehenes Daseyn sollte ich also haben? Ach! das Maaß meines Unglücks mögen sie voll machen; aber die Heiterkeit der Seele mir geraubt zu haben, diesen Triumph sollen sie nicht haben! Ich habe viel verlohren für Andere, aber wenig für mich; wenn sie mir genug werden aufgelastet haben, wenn das Mitleiden auf die Wuth folgen wird, dann sagen sie vielleicht noch einmal: Dies war keine verächtliche Seele, die zu jeder Zeit sich mäßigen, die Beschimpfung verachten, der Gefahr die Stirne bieten, und das Unglück aushalten konnte.« »Meine Freunde schwiegen; meine Schwestern weinten; mein Vater bebete; und ich, die Zähne zusammengebissen, die Augen an den Boden des schrecklichen Gefängnisses geheftet, durchlief schnell den kurzen Raum desselben, sammlete meine Stärke, und bereitete mich zu neuem Ungemach. Es ist gekommen, und hat mich nicht überrascht. Ich weiß es zu ertragen: Andres wird nach diesem kommen; ich werd’ es auch ertragen; denn weiß ich nicht, daß nichts mir wirklich auf dieser Welt gehört, als der Gedanke, den meine Seele hervorbringt, und der Augenblick, dessen ich genieße?« | Ein verläumderischer Brief, den die Feinde des Herrn Beaumarchais ausstreueten, betreffend eine Reise nach Spanien, die er vor zehn Jahren unternommen hatte, gab ihm Gelegenheit, die wahren Begebenheiten derselben bekannt zu machen; und diese
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Geschichte, durch die angesehensten und verehrungswürdigsten Männer bezeuget, stellte den Herrn von Beaumarchais in einem so schönen Licht und in einer so glänzenden Rolle dar, daß man zu glauben versucht war, er selbst sey der Erfinder des schmähsüchtigen Briefes, woraus er so großen Vortheil gezogen. Kurz, man kam darinn überein, daß die vier Aufsätze, welche der Herr von Beaumarchais in dieser Sache dem Druck übergeben, Meisterstücke von scherzendem Witz, scharfsinniger Auseinandersetzung, und siegender Beredsamkeit seyen; und daß seine Feinde, indem sie ihn in den Abgrund stürzen wollten, ihn gezwungen, sich auf ein Piedestal zu retten. Am 16ten Febr. dieses Jahres nach einer Rathsversammlung, die den ganzen Tag dauerte, wurde der Herr von Beaumarchais durch die Mehrheit der Stimmen, als einer, der seinen Richter zu bestechen unternommen, und die Magistratur verhöhnt habe, zu einer Beschimpfung verurtheilt, welche zu Paris unter dem Namen être blamé et amendé bekannt ist. Der Frau von Götzmann ward die nemliche Strafe zuerkannt, weil sie Geld angenommen; Bertrand d’Airolles und le Jai, weil sie die | Unterhändler der Bestechung gewesen, wurden admonestirt, (eine mindere Beschimpfung als die vorhergehende) und die übrigen Partheyen dieses Processes frey gelassen. Dieser Rechtsschluß hat ganz Paris empört; man sah ihn als eine Unterdrückung an. Vielleicht bekommt die Sache noch eine neue Wendung; unterdessen ist die Ehre des Herrn von Beaumarchais bey dem Publikum gerettet, indem niemand der Meinung seyn kann, daß man deswegen Schande verdiene, weil man durch Geld Zutritt bey einem Richter gesuchet, der sich unsichtbar machte. |
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Seit einigen Jahren hatte ich das Glück genossen, meine ganze Familie um mich her zu versammlen. Eintracht, Freude und Erkenntlichkeit belohnten mich für alle die Opfer, die ich während dieser Zeit der Freundschaft bringen mußte, und trösteten mich wegen des Unrechts, welches Niederträchtige schon damals meinen Gesinnungen thaten. Zwoo meiner Schwestern aus fünfen, in ihrer Kindheit von meinem Vater einem seiner Freunde in Spanien anvertraut, hatten nur eine schwache Erinnerung, die bisweilen durch ihren Briefwechsel belebt wurde, in mir zurückgelassen. Im Februar 1764 erhielt mein Vater von seiner ältern Tochter einen schmerzvollen Brief, folgenden Innhalts: »Meine Schwester ist von einem eben so angesehenen, als gefährlichen Manne beschimpft. Zweymal war er im Begriff sie zu heyrathen, brach sein Wort und zog sich plötzlich zurück, ohne 2 nach Spanien. in D regulärer Schriftgrad
[Pierre Augustin Caron de Beaumarchais] Année 1764. Fragment de mon voyage d’Espagne. Depuis quelques années j’avois eu le bonheur de m’envelopper de toute ma famille. L’union, la joie, la reconnoissance étoient la récompense continuelle des sacrifices que cet entour exigeoit, & me consoloient de l’injure extérieure que des méchans faisoient dès-lors à mes sentimens. De cinq sœurs que j’avois, deux confiées dès leur jeunesse par mon pere à l’un de ses correspondans d’Espagne, ne m’avoient laissé d’elles, qu’un souvenir foible & doux quelquefois ranimé par leur correspondance. En Février 1764, mon pere reçoit de sa fille aînée une lettre pleine d’amertume, dont voici la substance. »Ma sœur vient d’être outragée par un homme aussi accrédité que dangereux. Deux fois, à l’instant de l’épouser, il a manqué de parole &
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sein Verfahren einer Entschuldigung werth zu halten. Die Empfindlichkeit meiner beleidigten Schwester hat sie in einen sinnlosen Zustand geworfen, aus welchem wir wahrscheinlicher Weise sie nicht retten wer|den; alle ihre Nerven haben sich zusammengezogen, und seit sechs Tagen spricht sie nicht mehr. Die Schande, welche diese Begebenheit über sie verbreitet, hat uns in eine gänzliche Einsamkeit versenkt, wo ich Tag und Nacht weine, und an diese Unglückliche den Trost verschwende, den ich mir selbst zu geben nicht vermögend bin. Ganz Madrid weiß, daß meine Schwester sich nichts vorzuwerfen hat. Wenn mein Bruder Ansehen genug hätte, uns dem französischen Gesandten empfehlen zu lassen, so würde Seine Excellenz uns mit vorzüglicher Gunst beystehen, und alle dem Bösen, welches ein Treuloser uns sowohl durch sein Verfahren als durch seine Drohungen zufügt, Einhalt thun. u. s. w.« Mein Vater suchte mich zu Versailles auf, und gab mir weinend den Brief seiner Tochter. Sieh, mein Sohn, was du für diese zwoo Unglückliche thun kanst: sie sind nicht weniger deine Schwestern, als die andern. 16 u. s. w.«] D: u. s. w.
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s’est brusquement retiré sans daigner même excuser sa conduite; la sensibilité de ma sœur offensée, l’a jetée dans un état de mort dont il y a beaucoup d’apparence que nous ne la sauverons pas, tous ses nerfs se sont retirés; & depuis 6 jours elle ne parle plus. Le déshonneur que cet évènement verse sur elle, nous a plongé dans une retraite profonde où je pleure nuit & jour, en prodigant à cette infortunée des consolations que je ne suis pas en état de prendre pour moi-même. Tout Madrid sait que ma sœur n’a rien à se reprocher. Si mon frere avoit assez de crédit pour nous faire recommander à M. l’Ambassadeur de France, S. Ex. mettroit à nous protéger une bonté de prédilection, qui arrêteroit | tout le mal qu’un perfide nous fait, & par sa conduite & par ses menaces, &c …« Mon pere vient me trouver à Versailles & me remet, en pleurant, la lettre de sa fille. Voyez, mon fils ce que vous pouvez pour ces deux infortunées, elles ne sont pas moins vos sœurs que les autres.
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Die Nachricht von der entsetzlichen Lage meiner Schwester rührte mich eben so heftig als ihn. Ach! mein Vater, sprach ich, was für eine Empfehlung kann ich für sie erhalten? Was soll ich fordern? Wer weis, ob sie nicht durch Vergehungen, die sie uns verbergen, sich | die Schande zugezogen haben, worunter sie jetzt seufzen? Ich habe vergessen, erwiederte mein Vater, dir einige Briefe von unserm Gesandten an deine ältere Schwester zu zeigen, die seine vollkommenste Achtung für beyde beweisen. Ich las diese Briefe. Sie beruhigten mich. Die Worte: sie sind nicht weniger deine Schwestern als die andern, durchdrangen das Innerste meines Herzens. Weinen Sie nicht, sagte ich zu meinem Vater; ich habe einen Entschluß gefaßt, über den Sie vielleicht erstaunen werden, der mir aber der sicherste, so wie der klügste zu seyn scheint. Meine ältere Schwester nennt verschiedene verehrungswürdige Personen, die, wie sie sagt, bey ihrem Bruder zu Paris von der untadelhaften Aufführung seiner Schwester zeugen können. Ich will sie aufsuchen, und wenn ihr Zeugniß eben so rühmlich ist, als des Gesandten seines, so begehre ich Urlaub, reise ab, und räche entweder meine Schwestern an einem Verräther; oder bringe sie nach Paris zurück, um mein kleines Glück auch mit ihnen zu theilen. Je me sentis aussi ému que lui au récit de la terrible situation de ma sœur. Hélas! mon pere, lui dis-je, quelle espece de recommandation puis-je obtenir pour elles? qu’irai-je demander? qui sait si elles n’ont pas donné lieu par quelques fautes qu’elles nous cachent à la honte qui les couvre aujourd’hui. J’oubliois, reprit mon pere, de vous montrer plusieurs lettres de notre Ambassadeur à votre sœur aînée, qui annoncent la plus haute estime pour l’une & pour l’autre. Je lisois ces lettres, elles me rassuroient, & la phrase, elles ne sont pas moins vos sœurs que les autres, me frappant jusqu’au fond du cœur, ne pleurez point, dis-je à mon pere, je prends un parti qui peut vous étonner; mais qui me paroit le plus certain, comme le plus sage. Ma sœur aînée indique plusieurs personnes respectables, qui déposeront, dit-elle, à son frere à Paris de la bonne conduite & de la vertu de sa sœur. Je veux les voir, & si leur témoignage est aussi honorable que celui de M. l’Ambassadeur de France, je demande un congé, je pars & ne prenant conseil que de la prudence & de ma sensibilité, je les vengerai d’un traître, ou je les ramene à Paris partager avec vous ma modique fortune.
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Der gute Erfolg meiner Nachfragen entflammet mein Herz; ich eile ohne Aufschub nach Versailles zurück, meine erhabne Beschützerinnen zu benachrichtigen, daß ein eben so trauri|ger als dringender Vorfall meine Gegenwart zu Madrid erfordre, und mich nöthige, meine Dienste bey ihnen zu unterbrechen. Sie waren über eine so plötzliche Abreise erstaunt, und trieben ihre edelmüthige Güte gegen mich so weit, daß sie von der Beschaffenheit dieses unvermutheten Unglücks unterrichtet seyn wollten. Ich zeigte ihnen den Brief meiner ältern Schwester: Gehen Sie, und handeln Sie vorsichtig, war die gütige Aufmunterung der Prinzeßinnen; Ihr Unternehmen ist schön, und es wird Ihnen in Spanien nicht an Schutze fehlen, wenn Sie vernünftig zu Werke gehen. Meine Zurüstungen waren bald gemacht. Ich fürchtete, nicht früh genug anzukommen, um das Leben meiner armen Schwester zu retten. Eine Menge der nachdrücklichsten Empfehlungen an unsern Gesandten wurden mir zum unschätzbaren Lohne für den Eifer, womit ich seit vier Jahren mich dem Dienste der Prinzeßinnen gewidmet hatte. Im Begriff abzureisen, erhielt ich den Auftrag, eine für die französische Handlung sehr wichtige Sache in Spanien zu negotiiren.
Le succès de mes informations m’échauffe le cœur; alors sans autre délai je reviens à Versailles, apprendre à mes augustes Protectrices qu’une affaire aussi douloureuse que pressée exige ma présence à Madrid & me force de suspendre toute espece de service auprès d’elles. Etonnées d’un départ aussi brusque, leur bonté respectable va jusqu’à vouloir être instruites de la nature de ce nouveau malheur. Je montre la lettre de ma sœur aînée, partez, & soyez sage fut l’honorable encouragement que je reçus des Princesses, ce que vous entreprenez est bien, & vous | ne manquerez pas d’appui en Espagne si votre conduite est raisonnable. Mes apprêts furent bientôt faits. Je craignois de ne pas arriver assez tôt pour sauver la vie à ma pauvre sœur. Les plus fortes recommandations auprès de notre Ambassadeur me furent prodiguées, & devinrent l’inestimable prix de quatre ans de soins employés à l’amusement de Mesdames. A l’instant de mon départ je reçois la commission de négocier en Espagne une affaire très-intéressante au commerce de France. M. Du-
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Der Herr Düverney, von dem Beweggrund meiner Reise gerührt, umarmte mich, und sagte: »Gehen Sie, mein Sohn; retten Sie Ihrer Schwester das Leben. Was den Auf|trag betrift, den Sie übernommen haben, so erinnern Sie sich immer, daß Sie mich zur Stütze haben: ich bin hiezu durch eine öffentliche Zusage an die königl. Familie verbunden, und werde ein so heiliges Wort nie brechen. Ich verlasse mich dabey auf ihre Einsichten; hier sind für zweymal hundert tausend Livres Billets an den Ueberbringer zahlbar, die ich Ihnen mitgebe, um ihr eigenthümliches Gewicht durch einen Credit auf mich von dieser Ausdehnung zu vermehren.« Ich reise ab, und eile Tag und Nacht von Paris nach Madrid. Ein französischer Kaufmann, der Verrichtungen in Bayonne zu haben vorgab, aber von meiner Familie den geheimen Auftrag hatte mich zu begleiten und für meine Sicherheit zu wachen, hatte mich um einen Platz in meinem Wagen gebeten. Den 18ten May 1764 um eilf Uhr des Morgens komm’ ich zu Madrid an, wo ich schon seit einigen Tagen war erwartet worden. Ich fand meine Schwestern mitten unter ihren Freunden, welche um meines warmen Entschlusses willen, begierig waren, mich kennen zu lernen. Kaum waren die ersten Thränen geweint, so wandte ich mich an meine Schwestern: »Verwundert euch nicht, sprach ich zu verney touché du motif de mon voyage, m’embrasse & me dit, »allez, mon fils, sauvez la vie à votre sœur. Quant à l’affaire dont vous êtes chargé, quelque intérêt que vous y preniez, souvenez-vous, que je suis votre appui: je l’ai promis publiquement à la Famille Royale & je ne manquerai jamais à un engagement aussi sacré. Je m’en rapporte à vos lumieres, voilà pour deux cens mille francs de billets au porteur que je vous remets pour augmenter votre consistance personnelle par un crédit de cette étendue sur moi«. Je pars & vais nuit & jour de Paris à Madrid. Un négociant François feignant d’avoir affaire à Bayonne, mais engagé secretement par ma famille de m’accompagner & de veiller à ma sûreté, m’avoit demandé une place dans ma chaise. J’arrive à Madrid le 18 Mai 1764 à onze heures du matin. J’étois attendu depuis quelques jours; je trouvais mes sœurs entourées de leurs amis, à qui la chaleur de ma résolution avoit donné le desir de me connoître. A peine les premieres larmes sont-elles épanchées, que m’adressant à mes sœurs: ne soyez pas étonnées, leur dis-je, si j’emploie ce premier
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ihnen, daß ich den ersten Augenblick ergreife, mich der | genauen Wahrheit eurer unglücklichen Begebenheit zu erkundigen. Ich bitte diese rechtschaffenen Leute, die mich umgeben, und die ich als meine Freunde betrachte, weil sie die eurigen sind, euch nicht die kleinste Unrichtigkeit hingehn zu lassen. Wenn ich euch mit Erfolg dienen soll, so müßt ihr mir aufrichtig die Wahrheit sagen.« Die Erzählung war lang und umständlich. Die allgemeine Rührung rechtfertigte die meinige: ich umarmte meine jüngere Schwester, und sagte zu ihr: Nun weiß ich alles; sey ruhig, mein Kind. Ich sehe mit Vergnügen, daß du diesen Menschen nicht mehr liebst: mein Unternehmen wird dadurch erleichtert. – Sagen Sie mir nur, wo ich ihn zu Madrid finden kann. Jeder erhob seine Stimme, und rieth mir, zuerst nach Aranjuez zu gehen, und dem Gesandten aufzuwarten, dessen ausgemachte Klugheit meine Schritte auf einem so schlüpfrigen Wege leiten müsse; unser Feind, sagten sie, werde durch die Verhältnisse, worein ihn seine Stelle mit den wichtigsten Personen setze, ausserordentlich unterstützt: ich dürfe zu Madrid nichts wagen, ehe ich Seine Excellenz in Aranjuez gesprochen habe. »Gut, meine Freunde, denn ich betrachte sie alle als solche; besorgen Sie mir einen Reisewagen, und morgen bin ich bey moment pour apprendre l’exacte vérité de votre malheureuse avanture; je prie les honnêtes gens qui m’environnent, & que je regarde comme mes amis, puisqu’ils sont les vôtres, de ne pas vous passer la plus légère inexactitude. Pour vous servir avec succès, il faut que je sois fidèlement instruit. Le compte fut exact & long. A ce récit, la sensibilité de tout le monde, justifiant la mienne, j’embrassai ma | jeune sœur & luis dis: A présent que je sais tout, mon enfant, sois en repos, je vois, avec plaisir, que tu n’aimes plus cet homme-là; ma conduite en devient plus aisée, dites-moi seulement où je puis le trouver à Madrid: chacun élève sa voix & me conseille de commencer par aller à Aranjuès, voir M. l’Ambassadeur dont la prudence consommée devoit diriger mes démarches dans une affaire aussi épineuse, notre ennemi étant excessivement soutenu par les relations que sa place lui donnoit avec des gens fort puissans; je ne devois rien hasarder à Madrid avant d’avoir eu l’honneur d’entretenir son Excellence à Aranjuès. Cela va bien, mes amis, car je vous regarde tous comme tels, procurez-mois seulement une voiture de route, & demain je vais saluer
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unserm Gesandten. Aber erlauben Sie mir, daß ich vorher | einige Nachrichten einziehe, die wesentlich in meinen Plan gehören. Das einzige, was ich noch von Ihnen bitte, ist, meine Ankunft bis zu meiner Wiederkehr von Aranjuez zu verschweigen.« Ich kleide mich eilig um, frage nach der Wohnung des Don Joseph Clavico, Archivars der Krone, und werde hingebracht. Er war ausgegangen: – man weiset mich an den Ort, wo ich ihn treffen könne. Ich finde ihn bey einer Dame, wo ich ihm sogleich, ohne mich zu erkennen zu geben, sage: da ich heute aus Frankreich angekommen sey, und einige Aufträge an ihn habe, bäte ich mir die Erlaubniß aus, ihm je eher je lieber aufzuwarten. Er ersuchte mich, den folgenden Morgen um neun Uhr die Chocolade bey ihm zu nehmen, welches ich für mich und meinen Begleiter, den französischen Kaufmann, versprach. Den folgenden Tag, am 19ten May, war ich um halb neun bey ihm. Ich fand ihn in einem prächtigen Hause, das, wie er sagte, dem Dom Antonio Portugues, einem der angesehensten Vorsteher des geheimen Sekretariats, zugehörte, der nach seinem Vorgeben so
M. l’Ambassadeur à la Cour. Mais ne trouvez pas mauvais que je prenne, avant de le voir, quelques instructions essentielles à mon projet, la seule chose en laquelle vous puissiez tous me servir, est de garder le secret sur mon arrivée jusqu’à mon retour d’Aranjuès. Je fais tirer promptement un habit de mes malles, & m’ajustant à la hâte, je me fais indiquer la demeure de Dom Joseph Clavico,1 Garde des Archives de la Couronne, & j’y cours; il étoit sorti: l’on m’apprend l’endroit où je puis le rencontrer, & dans le salon même d’une Dame chez laquelle il étoit, je lui dis, sans me faire connoître, qu’arrivé de France le jour même, & chargé de quelques commissions pour lui, je lui demandois la permission de l’entretenir le plutôt possible. Il me remit au lendemain matin à neuf heures en m’invitant au chocolat que j’acceptai pour moi & pour le Négociant François qui m’accompagnoit. Le lendemain, 19 Mai, j’étois chez lui à huit heures & demie, je le trouvai dans une maison splendide, qu’il me dit appartenir à Dom Antonio Portuguès, l’un des Chefs les plus estimés des Bureaux du 1
_ e mot, qui s’écrit Clavijo, se prononce à-peu-près Clavico: je le fais C imprimer ainsi pour la facilité de la lecture.
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sehr sein Freund sey, daß er sich in seiner Abwesenheit seines Hauses so frey, als ob es das seinige wäre, bediente. Mein Herr, fieng ich an, »ich habe von einer Gesellschaft gelehrter Männer den Auf|trag, in allen Städten, wodurch ich reisen würde, mit den berühmtesten Männern einen litterarischen Briefwechsel zu errichten. Da kein Spanier besser schreibt, als der Verfasser des Pensador1, mit dem ich zu sprechen die Ehre habe, und dessen Verdienste von dem König selbst so vorzüglich gefunden werden, daß er ihm die Aufsicht über eines seiner Archive anvertraut: so glaubte ich, den Zweck meiner Freunde nicht vortheilhafter befördern zu können, als wenn ich sie mit einem Manne von ihren Verdiensten in Verbindung brächte.« Ich sah ihn über meinen Antrag bezaubert. Um besser zu wissen, mit welchem Mann ich zu thun habe, ließ ich ihn lange von den Vortheilen sprechen, die verschiedne Nationen aus einem solchen Briefwechsel ziehen könnten. Sein Blick ward schmeichelnd; sein Ton wurde zärtlich – er sprach wie ein Engel, und strahlte von Ruhm und Vergnügen. Mitten in dieser Freude fragt er mich, was für ein besondres Geschäfte mich nach Spanien brächte? Glücklich, sagte er, wenn er 1
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Der Denker, eine periodische Schrift in Spanien.
ministère, & | tellement son ami, qu’en son absence il usoit librement de sa maison comme de la sienne propre. »Je suis chargé, Monsieur, lui dis-je, par une société de gens de lettres, d’établir, dans toutes les Villes où je passerai, une Correspondance Littéraire avec les hommes les plus savans du pays. Comme aucun Espagnol n’écrit mieux que l’Auteur des feuilles appellées le Pensador 1 à qui j’ai l’honneur de parler, & que son mérite littéraire a fait même assez distinguer du Roi pour qu’il lui confiât la garde d’une de ses Archives: j’ai cru ne pouvoir mieux servir mes amis qu’en les liant avec un homme de votre mérite«. Je le vis enchanté de ma proposition. Pour mieux connoître à quel homme j’avois affaire, je le laissai long-tems discourir sur les avantages que les diverses nations pouvoient tirer de pareilles correspondances. Il me caressoit de l’œil; il avoit le ton affectueux; il parloit comme un ange, & rayonnoit de gloire & de plaisir. Au milieu de sa joie, il me demande à mon tour quelle affaire me conduisoit en Espagne? heureux, disoit-il, s’il pouvoit m’y être de 1
En françois, le Penseur.
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im Stande wäre, mir einigermaßen nützlich zu seyn. – »Ich ergreife ein so schmeichelhaftes Anerbieten, und werde vor Ihnen, mein Herr, keine Geheimnisse haben.« | Nunmehr, da ich ihn in eine Verwirrung zu setzen wünschte, woraus er sich erst beym Ende meiner Rede finden sollte, stellte ich ihm meinen Freund aufs neue vor. Die Sache, die ich Ihnen erzählen will, sagte ich zu ihm, ist diesem Herrn nicht fremd, und er wird bey unsrer Unterredung nicht zu viel seyn. Bey diesem Eingange heftete er seine Blicke mit groser Neugier auf meinen Freund. »Ein französischer Kaufmann, von einem mittelmäßigen Vermögen und einer zahlreichen Familie, hatte viele Correspondenten in Spanien. Einer der reichsten davon reiste vor neun oder zehn Jahren durch Paris und machte ihm diesen Antrag: Geben sie mir zwoo von ihren Töchtern; ich will sie nach Madrid führen; sie sollen bey mir bleiben; ich bin alt und ohne Familie; sie werden das Glück meines übrigen Lebens ausmachen, und nach meinem Tode in den Besitz der reichsten Erbschaft in Spanien eintreten.« »Die älteste, die schon verheyrathet war, und eine ihrer Schwestern wurden ihm anvertraut. Um diese neue Einrichtung zu
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quelque utilité – »J’accepte avec reconnoissance des offres aussi flatteuses, & n’aurai point, Monsieur, de secrets pour vous«. Alors voulant le jetter dans un embarras dont la fin seule de mon discours devoit le tirer, je lui présentai de nouveau mon ami. Monsieur, lui dis-je, n’est pas tout-à-fait étranger à ce que je vais vous dire, & ne sera pas de trop à notre conversation. Cet exorde le fit regarder mon ami avec beaucoup de curiosité. »Un Négociant François, chargé de famille & d’une fortune assez bornée, avoit beaucoup de correspondans en Espagne. Un des plus riches, passant à Paris il y a neuf ou dix ans, lui fit cette proposition: Donnez-moi deux de vos filles, que je les emmenne à Madrid, elles s’établiront chez moi, garçon âgé, sans famille, elles feront le bonheur de mes vieux jours & succéderont au plus riche établissement de l’Espagne. | L’aînée déja mariée & une de ses sœurs lui furent confiées. En faveur de cet établissement, leur pere se chargea d’entretenir cette nouvelle
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begünstigen, übernahm ihr Vater, sie mit allen französischen Waaren, die sie nöthig haben würden, zu versehen.« »Zwey Jahre darauf starb der Correspondent, und ließ beyde Schwestern ohne einiges | Vermächtniß in der Verlegenheit, ihre Handlung allein aufrecht zu erhalten. Dieser mißlichen Lage ohngeachtet, erhielt ihnen ihre gute Aufführung und die Annehmlichkeit ihres Geistes eine Menge Freunde, die sich beeiferten, ihren Credit und ihre Geschäfte zu vermehren.« (Hie sah ich den Clavico seine Aufmerksamkeit verdoppeln.) »Ohngefähr um diese Zeit ließ sich ein junger Mensch, aus den Canarischen Inseln gebürtig, in ihrem Hause einführen.« (Seine ganze Munterkeit verschwand bey diesen Worten, die ihn bezeichneten) »Er brannte vor Verlangen die französische Sprache und die Wissenschaften zu studiren, und ohngeachtet seiner geringen Glücksumstände erleichterten ihm die Damen die Mittel, geschwinde Schritte darinnen zu machen. Voll von Begierde bekannt zu werden, macht er endlich den Plan, Madrid auf eine für die Nation noch neue Art zu belustigen, und ihr eine periodische Schrift im Geschmack des englischen Zuschauers zu lesen zu geben. Er wurde von seinen Freundinnen dazu aufgemuntert, und auf alle mögliche Art unterstützt. Sein Unternehmen konnte nicht anders als den besten Fortgang haben. Nun maison de Madrid de toutes les marchandises de France qu’on lui demanderoit. Deux ans après, le Correspondant mourut & laissa les Françoises sans aucun bienfait, dans l’embarras de soutenir toutes seules une maison de commerce. Malgré ce peu d’aisance, une bonne conduite & les graces de leur esprit leur conservèrent une foule d’amis qui s’empresserent à augmenter leur crédit & leurs affaires. (Ici je vis Clavico redoubler d’attention). A peu-près dans ce même temps, un jeune homme, natif des Iles Canaries, s’étoit fait présenter dans la maison (toute sa gaité s’évanouit à ces mots qui le désignoient). Malgré son peu de fortune, les Dames lui voyant une grande ardeur pour l’étude de la Langue Françoise & des sciences, lui avoient facilité les moyens d’y faire des progrès rapides. Plein du desir de se faire connoître, il forme enfin le projet de donner à la Ville de Madrid le plaisir tout nouveau pour la Nation, de lire une Feuille périodique dans le genre du Spectateur Anglois; il reçoit de ses amies des encouragemens & des secours de toute nature. On ne doute point qu’une pareille entreprise n’ait le plus grand succès: alors
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wagte er, von der Hoffnung, sich einen Namen zu machen, begeistert, der jüngsten Französin einen HeyrathsAntrag zu thun. | Fangen Sie an, Ihren Plan glücklich auszuführen, sagte die älteste zu ihm; wenn hernach irgend ein Amt, die Gunst des Hofes, oder ein andres Mittel, auf eine anständige Art zu leben, Ihnen das Recht geben wird, an meine Schwester zu denken, und wenn sie alsdann Ihnen keinen Andern vorzieht, so werde ich Ihnen meine Einwilligung nicht versagen.« (Er machte seltsame Bewegungen auf seinem Stuhle, indem er mich anhörte, und ich, als ob ich nichts davon bemerkte, fuhr also fort:) »Die jüngste Schwester, von den Verdiensten ihres Liebhabers eingenommen, schlug verschiedene vortheilhafte Parthien, die sich ihr anboten, aus. Sie wollte lieber auf das Glück eines Menschen warten, von dem sie schon vier Jahre geliebt wurde, und munterte ihn nun selbst auf, sein erstes periodisches Blat unter dem vielversprechenden Titel: El Pensador, herauszugeben.« (Mein Mann fieng an, sich nicht wohl zu befinden.) Kaltblütig fuhr ich fort: »Das Werk hatte bewunderswürdigen Fortgang: der König selbst war so sehr davon eingenommen, daß er dem Verfasser seine Zufriedenheit darüber öffentlich zu erken3 Ihren] D: ihren
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8 versagen.«] D: versagen.
animé par l’espérance de réussir à se faire un nom, il ose se proposer ouvertement pour épouser la plus jeune des Françoises. Commencez, lui dit l’aînée, par réussir; & lorsque quelque emploi, faveur de la Cour ou tel autre moyen de subsister honorablement, vous aura donné le droit de songer à ma sœur, si elle vous préfère à d’autres prétendans, je ne vous refuserai pas mon consentement; (il s’agitoit étrangement sur son siége en m’écoutant; & moi, sans faire semblant de m’en appercevoir, je poursuivis ainsi). La plus jeune, touchée du mérite de l’homme qui la recherchoit, refuse divers partis avantageux qui s’offroient pour elle, & préférant d’attendre que celui | qui l’aimoit depuis quatre ans, eût rempli les vues de fortune que tous ses amis osoient espérer pour lui, l’encourage à donner sa premiere Feuille philosophique sous le titre imposant du Pensador«. (Ici je vis mon homme prêt à se trouver mal). L’ouvrage, (continuai-je avec un froid glacé) eut un succès prodigieux; le Roi même amusé de cette charmante production, donna des marques publiques de bienveillance à l’auteur. On lui promit le pre-
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nen gab. Man versprach ihm die erste anständige Stelle, die offen seyn würde. Nun entfernte er alle andre Liebhaber von seiner Geliebten, indem er öf|fentlich um sie warb. Das Einzige, wodurch die Heyrath noch aufgeschoben wurde, war die Erwartung des Amtes, das dem Verfasser des Pensador versprochen war. Nach sechs Jahren der Erwartung von einer, und unaufhörlicher Bemühungen von der andern Seite, kam endlich die Versorgung, und der Liebhaber entfloh.« (Hier entfuhr ihm ein Seufzer wider seinen Willen; er wurde es selbst gewahr und erröthete vor Verwirrung darüber. Ich bemerkte alles, ohne meine Rede zu unterbrechen.) »Die Sache hatte schon zu viel Aufsehen gemacht, als daß man ihre Entwickelung mit Gleichgültigkeit hätte ansehen können. Die beyden Schwestern hatten schon eine Wohnung für zwo Haushaltungen gemiethet; die Aufbietungen waren geschehen. Alle Freunde beyder Frauenzimmer wurden nun durch diese Beschimpfung aufgebracht, und vereinigten sich, sie zu rächen; der französische Gesandte nahm sich ihrer an. Als aber dieser Treulose erfuhr, daß die Französinnen höhern Schutz ihm entgegen setzten, und befürchten mußte, ein überwiegendes Ansehen möchte sein aufkeimendes Glück zerstören; so warf er sich zu den Füßen seiner beleidigten Geliebten, und both alle seine Freunde auf, sie wieder zu 14 geschehen.] D: geschehen.«
mier emploi honorable qui vaqueroit. Alors il écarta tous les prétendans à sa maîtresse par une recherche absolument publique. Le mariage ne se retardoit que par l’attente de l’emploi qu’on avoit promis à l’auteur des feuilles. Enfin au bout de six ans d’attente d’une part, de soins & d’assiduités de l’autre, l’emploit parut & l’homme s’enfuit«. (Ici l’homme fit un soupir involontaire, & s’en appercevant lui-même, il en rougit de confusion; je remarquois tout sans cesser de parler). L’affaire avoit trop éclaté pour qu’on pût en voir le dénoument avec indifférence. Les Dames avoient pris une maison capable de contenir deux ménages, les bancs étoient publiés. L’outrage indignoit tous les amis communs qui s’employerent efficacement à venger cette insulte: M. l’Ambassadeur de France s’en mêla; mais lorsque cet homme apprit que les Françoises employoient les protections majeures contre lui, craignant un crédit qui pouvoit renverser le sein, & détruire en un moment sa fortune naissante, il vint se jetter aux pieds de sa maîtresse irritée. A son tour il employa tous ses amis pour la ramener, & comme la colere d’une femme trahie n’est presque jamais que de l’amour
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gewinnen. Da der Zorn eines betrognen Frauenzimmers fast immer nichts anders als verstellte Liebe ist, so ward alles wie|der beygelegt. Die Zurüstungen zur Hochzeit wurden erneuert, die Aussöhnung machte eben so viel Lerm, als der Bruch. Als er im Begriff war, nach St. Ildephonse abzureisen, und die Erlaubnis zu seiner Heyrath bey dem Minister zu suchen, sagte er noch zu seinen Freunden: Bewahrt mir das wankende Herz meiner Geliebten, bis ich von Sitio-Real zurückkomme; und macht indessen alle Anstalten, daß ich sie bey meiner Ankunft zum Altar führen könne.« Ohngeachtet des schrecklichen Zustandes, worein ihn meine Erzählung versetzte, sah dieser Clavico, ungewiß ob ich ihm eine mich selbst betreffende Geschichte erzähle oder nicht, von Zeit zu Zeit meinen Freund an, dessen kaltblütiges Wesen ihm eben so wenig sagte, als das meinige. Nun nahm ich einen stärkern Ton an, sah ihm scharf ins Auge, und fuhr fort: »Er kömmt auch den zweeten Tag hernach vom Hofe zurück, aber anstat sein Opfer an den Altar zu führen, läßt er der Unglücklichen sagen, daß er seine Meinung zum zweytenmal geändert habe, und sie nicht heyrathen werde. Ihre aufgebrachten Freunde eilen augenblicklich zu ihm. Der Unverschämte vergißt alle Anständigkeit, bietet ihnen mit einander Trotz, und droht den französischen Frauenzimmern, daß er sie zu Grunde rich|ten würde, déguisé, tout se racommoda; les préparatifs d’hymen recommencerent, les bancs se publierent de nouveau, l’on devoit s’épouser dans trois jours. La reconciliation avoit fait autant de bruit que la rupture. En partant pour S. Hildephonse où il alloit demander à son Ministre la permission de se marier: Mes amis, dit-il, conservez-mois le cœur chancelant de ma maîtresse jusqu’à ce que je revienne du Sitio | real, & disposez toutes choses de façon qu’en arrivant je puisse aller au temple avec elle«. Malgré l’horrible état où mon récit le mettoit, incertain encore si je racontois une histoire étrangère à moi, ce Clavico regardoit de tems en tems mon ami dont le sangfroid ne l’instruisoit pas plus que le mien. Ici je renforçai ma voix en le fixant, & je continuai: »Il revient en effet de la Cour le sur-lendemain, mais au lieu de conduire sa victime à l’Autel, il fait dire à l’infortunée qu’il change d’avis une seconde fois, & ne l’épousera point; les amis indignés courent à l’instant chez lui; l’insolent ne garde plus aucun ménagement & les défie tous de lui nuire, en leur disant que si les Françoises cherchoient à
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wenn sie ihn, in einem Lande, wo sie ohne Stütze seyen, zu quälen suchten. Diese Nachricht stürzte die junge Französinn in einen Zustand, daß man für ihr Leben besorgt war. Von allem Troste verlassen, berichtete die Aelteste die ihnen widerfahrne öffentliche Beschimpfung nach Frankreich. Diese Nachricht empörte das Herz ihres Bruders so sehr, daß er im Augenblick abreiste, eine so unbegreifliche Sache aufzuklären. Er hat von Paris nach Madrid nur einen Sprung gethan, und dieser Bruder – bin ich. Ich habe alles verlassen; Vaterland, Geschäfte, Familie, Haus, Vergnügen, um in Spanien eine unschuldige und unglückliche Schwester zu rächen. Bewafnet mit Standhaftigkeit und dem Rechte einer guten Sache, will ich einem Verräther die Maske herabreissen, und mit blutigen Zügen seine Seele auf sein Gesicht schreiben; und dieser Verräther – sind Sie.« Man mache sich ein Gemählde von der Erstaunung und Betäubung dieses Menschen, wie ihm die Ueberraschung den Mund eröfnet, und jedes Wort auf seinen Lippen erstarrt, wie der Glanz, der bey meinen Lobsprüchen in seinem Gesicht aufgieng, nach und nach sich verdunkelt, wie seine Augen erlöschen, seine Züge sich in die Länge ziehn, und seine Farbe verbleicht. |
le tourmenter, elles prissent garde à leur tour qu’il ne les perdît pour toujours dans un pays où elles étoient sans appui. A cette nouvelle la jeune Françoise tomba dans un état de convulsions qui fit craindre pour sa vie. Au fort de leur désolation l’aînée écrivit en France l’outrage public qui leur avoit été fait; ce récit émut le cœur de leur frere au point, que demandant aussitôt un congé pour venir éclaircir une affaire aussi embrouillée, il n’a fait qu’un saut de Paris à Madrid: & ce frere, c’est moi qui ai tout quitté, patrie, devoirs, famille, état, plaisirs, pour venir venger en Espagne une sœur innocente & malheureuse; c’est moi qui viens armé du bon droit & de la fermeté, démasquer un traître, écrire en traits de sang son ame sur son visage; & ce traître, c’est vous.« Qu’on se forme le tableau de cet homme étonné, stupéfait de ma harangue, à qui la surprise ouvre la bouche & y fait expirer la parole glacée; qu’on voye cette physionomie radieuse épanouie sous mes éloges se rembrunir par degrés, ses yeux s’éteindre, ses traits s’allonger, son teint se plomber.
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Er wollte einige Entschuldigungen stammeln. »Unterbrechen Sie mich nicht, mein Herr; Sie haben mir nichts zu sagen, aber viel von mir anzuhören. Um den Anfang zu machen, so haben Sie die Güte, vor diesem Herrn, der ausdrücklich wegen dieser Sache von Frankreich mit mir gekommen ist, mir zu erklären, ob meine Schwester durch irgend eine Treulosigkeit, Leichtsinnigkeit, Schwachheit, oder durch ein anderes Vergehen den gedoppelten Schimpf verdient habe, den Sie ihr öffentlich anzuthun grausam genug gewesen sind?« – Nein, mein Herr; ich erkläre die Donna Maria, Ihre Schwester, für ein Frauenzimmer voll Geist, Reiz und Tugenden. – »Hat sie Ihnen, seit Sie mit ihr bekannt sind, einigen Grund gegeben, sich über sie zu beklagen?« – Niemals, niemals. – »Warum also, Ungeheuer, (sagte ich aufstehend,) warum haben Sie die Unmenschlichkeit gehabt, ihr das Herz zu brechen, blos weil sie Sie zehn andern anständigern und reichern Liebhabern vorgezogen hat?« – Ach, mein Herr! Anhetzungen, Rathschläge, wenn Sie wüßten… »Das ist genug!« Darauf wandt’ ich mich gegen meinen Freund. »Sie haben die Rechtfertigung meiner Schwester gehört; machen Sie sie bekannt. Was ich diesem Herrn noch zu sagen habe, braucht weiter keine Zeugen.« Mein Freund | geht; Clavico noch mehr erstaunt, steht 9 sind?«] D: sind?
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Il voulut balbutier quelques justifications; »– N e m’interrompez pas, Monsieur, vous n’avez rien à me dire & beaucoup à entendre de moi. Pour commencer, ayez la bonté de déclarer devant Monsieur qui est exprès venu de France avec moi, si par quelque manque de foi, légéreté, foi|blesse, aigreur ou quelque autre vice que ce soit, ma sœur a mérité le double outrage que vous avez eu la cruauté de lui faire publiquement. – Non, Monsieur, je reconnois Doña Maria votre sœur pour une demoiselle pleine d’esprit, de graces & de vertus. – Vous a-t-elle donné quelque sujet de vous plaindre d’elle depuis que vous la connoissez? – Jamais, jamais. – Eh pourquoi donc, monstre que vous êtes, (lui dis-je en me levant) avez-vous eu la barbarie de la traîner a la mort, uniquement parce que son cœur vous préféroit à dix autres plus honnêtes & plus riches que vous? – Ah! Monsieur, ce sont des instigations, des conseils, si vous saviez ….« – Cela suffit. Alors me retournant vers mon ami, »Vous avez entendu la justification de ma sœur, allez la publier. Ce qui me reste à dire à Monsieur n’exige plus de témoins«. Mon ami sort; Clavico bien plus étonné se
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auch auf; ich heiße ihn wieder sitzen. – »Nun, mein Herr, da wir allein sind, hören Sie meinen Vorschlag; ich hoffe, Sie werden ihn billigen. Ihre und meine Absichten erfodern, daß Sie meine Schwester nicht heyrathen. Sie sehen wohl, daß ich hier nichts weniger als die Rolle eines Bruders in der Comödie spiele, der die Heyrath seiner Schwester betreibt, aber Sie haben ohne Bedenken ein Frauenzimmer von Ehre beschimpft, weil Sie geglaubt haben, in einem fremden Lande werde sie keinen Schutz finden. Dies ist das Verfahren eines ehrlosen und niederträchtigen Menschen. Sie werden also zuerst mit eigner Hand, ohne Zwang, bey ofnen Thüren, in Gegenwart Ihrer Bedienten, die uns nicht verstehen werden, weil wir französisch sprechen, bekennen, daß Sie ein verabscheuungswürdiger Mensch sind, der ohne irgend eine Ursache zu haben, meine Schwester betrogen, verrathen, beschimpft hat. Mit dieser Erklärung gehe ich nach Aranjuez zum französischen Gesandten; ich zeige ihm das Bekenntniß, ich lasse hierauf es drucken. Uebermorgen soll der Hof und die Stadt davon voll seyn. Ich habe hier beträchtliche Unterstützungen, habe Zeit und Geld, alles soll angewandt werden, Sie von Ihrem Platz zu stürzen, Sie auf alle mögliche Art und unabläs|sig zu verfolgen, bis das beleidigte Herz mei-
lève à son tour, je le fais rasseoir. – – »A présent, Monsieur, que nous sommes seuls, voici quel est mon projet, & j’espere que vous l’approuverez. Il convient également à vos arrangemens & aux miens que vous n’épousiez pas ma sœur; & vous sentez que je ne viens pas ici faire le personnage d’un frere de comédie qui veut que sa sœur se marie: mais vous avez outragé à plaisir une femme d’honneur, parce que vous l’avez crû sans soutien en pays étranger; ce procédé est celui d’un malhonnête homme & d’un lâche. Vous allez donc commencer par reconnoître, de votre main, en pleine liberté, toutes vos portes ouvertes & vos gens dans cette salle, qui ne nous entendront point parce que nous parlerons François, que vous êtes un homme abominable qui avez trompé, trahi, outragé ma sœur, sans aucun sujet, & votre déclaration dans mes mains je pars pour Aranjuès où est mon Ambassadeur, je lui montre l’écrit, je le fais ensuite imprimer; après demain la cour & la ville en seront innondés: j’ai des appuis considérables ici, du tems & de l’argent; tout sera employé, à vous faire perdre votre place, à vous
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ner Schwester befriedigt seyn, bis sie mich zurückhalten, und zu mir sagen wird: halt ein!« Eine solche Erklärung werde ich nicht thun – sagte Clavico mit gebrochener Stimme. – »Ich glaub es, denn vielleicht würde ich an Ihrem Platz sie eben so wenig thun. Aber die Wahl steht Ihnen frey. Schreiben Sie, oder schreiben Sie sie nicht; ich bleibe von diesem Augenblick an bey Ihnen; ich weiche nicht von Ihrer Seite: ich gehe, wo Sie hingehen, bis Sie über eine solche Begleitung ungeduldig werden, und hinter Buenretiro (einem alten Pallast der Könige von Spanien zu Madrid) sich von mir loszumachen suchen. Bin ich glücklicher als Sie, so fasse ich, ohne meinen Gesandten zu sehen, ohne hier mit jemanden zu sprechen, meine sterbende Schwester in die Arme, trage sie in meinen Wagen, und kehre nach Frankreich mit ihr zurück. Begünstigt das Glück im Gegentheile Sie, so ist alles von mir gethan; ich habe vor meiner Abreise mein Testament gemacht: Sie werden alsdann alle Vortheile über uns gehabt haben; lachen Sie dann auf unsere Unkosten. Lassen Sie das Frühstück heraufkommen.« 5 sie] D: Sie
poursuivre de toute maniere & sans relâche, jusqu’à ce que | le ressentiment de ma sœur appaisé, m’arrête & qu’elle me dise; hola. – Je ne ferai point une telle déclaration, me dit Clavico d’une voix altérée. – Je le crois, car peut-être à votre place ne la ferois-je pas non plus. Mais voici le revers de la médaille. Ecrivez ou n’écrivez pas; de ce moment je reste avec vous; je ne vous quitte plus; je vais par-tout où vous irez, jusqu’à ce qu’impatienté d’un pareil voisinage, vous soyez venu vous délivrer de moi derriere Buenretiro.1 Si je suis plus heureux que vous, Monsieur, sans voir mon Ambassadeur, sans parler à personne ici, je prends ma sœur mourante entre mes bras, je la mets dans ma voiture & je m’en retourne en France avec elle. Si au contraire le sort vous favorise, tout est dit pour moi; j’ai fait mon testament avant de partir; vous aurez eu tous les avantages sur nous; permis à vous alors de rire à nos dépens. Faites monter le déjeûner.« 1_
L’ancien Palais des Rois d’Espagne à Madrid.
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Ich klingle selbst: ein Bedienter kömmt und bringt die Chocolade. Indem ich meine Tasse | trinke, geht der verwirrte Clavico stillschweigend und in Gedanken vertieft umher; ergreift auf einmal seine Parthie, und sagt zu mir: »Herr von Beaumarchais, hören Sie mich. Nichts in der Welt kann mein Verfahren mit Ihrer Schwester rechtfertigen. Der Ehrgeiz hat mich verblendet. Hätt’ ich vorausgesehn, daß Donna Maria einen Bruder habe, wie Sie, so hätt’ ich, anstatt sie für eine fremde Verlassene zu halten, die Verbindung mit ihr, als mein schönstes Glück angesehen. Sie haben mir die tiefste Achtung abzudringen gewußt, und ich werfe mich zu Ihren Füssen, Sie zu beschwören, daß Sie, wenn es möglich ist, alles das Unrecht, welches ich Ihrer Schwester zugefügt habe, wieder gut zu machen suchen. Geben Sie mir sie zurück; ich werde mich nur allzuglücklich schätzen, wenn ich meine Gemahlin und die Verzeihung meiner Verbrechen von Ihnen erhalte.« – Es ist nicht mehr Zeit, meine Schwester liebt Sie nicht mehr; die Erklärung, dies ist alles, was ich von Ihnen begehre, und lassen Sie sich hernach gefallen, daß ich, als Ihr offenbarer Feind meine Schwester räche, so lang es ihrer gereizten Empfindlichkeit gefallen wird. 6 Ihrer] D: ihrer
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Je sonne librement: un laquais entre, apporte le chocolat. Pendant que je prends ma tasse, mon homme absorbé se promène en silence, rêve profondément, prend son parti tout de suite, & me dit: »M. de Beaumarchais, écoutez-moi. Rien au monde ne peut excuser ma conduite envers Mademoiselle votre sœur. L’ambition m’a perdu; mais si j’eusse prévu que Doña Maria eût un frere comme vous, loin de la regarder comme une étrangère isolée, j’aurois conclu que les plus grands avantages devoient suivre notre union. Vous venez de me pénétrer de la plus haute estime; & je me mets à vos pieds pour vous supplier de travailler à réparer, s’il est possible, tous les maux que j’ai faits à votre sœur. Rendez-la moi, Monsieur; & je me croirai trop heureux de tenir de vous ma femme & le pardon de tous mes crimes. – Il n’est plus tems; ma sœur ne vous aime plus: faites seulement la déclaration, c’est tout ce que j’exige de | vous; & trouvez bon après, qu’en ennemi déclaré je venge ma sœur au gré de son ressentiment.«
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Er machte viel Umstände, sowohl über die Art, wie ich seine Erklärung, als darüber, daß ich sie ganz von seiner Hand haben wollte; | auch über die Forderung, worauf ich bestand, daß seine Leute, während daß er schriebe, gegenwärtig seyn müßten. Aber, da die Wahl dringend war, und er, ich weiß nicht, was für Hofnung hatte, seine vorige Geliebte wieder zu gewinnen, so ergab sich sein Stolz, folgende Erklärung niederzuschreiben, die ich ihm, indem ich in einer Art von Gallerie, wo wir uns befanden, auf- und niedergieng, vorsagte. Erklärung, wovon ich das Original besitze. Ich unterzeichneter J o s e p h C l a v i c o , Aufseher über ein königliches Archiv, erkenne, daß ich in dem Hause der Madam Guilbert mit Gütigkeit aufgenommen worden, und hernach die Mademoiselle Caron, ihre Schwester, nach tausendmal wiederholten Versicherungen, sie heyrathen zu wollen, betrogen habe, ohne daß von ihrer Seite irgend ein Fehler oder eine Schwachheit nur zum Vorwand oder zur Entschuldigung dienen könnte; da im Gegentheil die Aufführung dieses Frauenzimmers, für welches ich die tiefste Hochachtung habe, immer rein und tadellos gewesen ist. 10 Erklärung, in D gesperrt
Il fit beaucoup de façons, & sur le style dont je l’exigeois, & sur ce que je voulois qu’elle fût toute de sa main; & sur ce que j’insistois à ce que les domestiques fussent présens pendant qu’il écriroit: Mais comme l’alternative étoit pressante, & qu’il lui restoit encore je ne sais quel espoir de ramener une femme qui l’avoit aimé, sa fierté se soumit à écrire la déclaration suivante, que je lui dictois en me promenant dans l’espece de galerie où nous étions.
Déclaration, dont j’ai l’Original. Je soussigné Joseph Clavijo, Garde d’une des Archives de la Couronne, reconnois qu’après avoir été reçu avec bonté dans la maison de Madame Guilbert, j’ai trompé Mademoiselle Caron sa sœur par la promesse d’honneur mille fois réitérée de l’épouser, à laquelle j’ai manqué, sans qu’aucune faute ou foiblesse de sa part ait pu servir de prétexte ou d’excuse à mon manque de foi; qu’au contraire la sagesse de cette Demoiselle, pour qui j’ai le plus profond respect, a toujours été pure & sans tache. Je reconnois que, par ma conduite, la
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Ich erkenne, daß ich durch mein Verfahren, durch die Unbesonnenheit meiner Reden, und die Auslegungen, die sich davon machen lassen, dieses würdige Frauenzimmer öffentlich beschimpft | habe. Ich bitte sie durch diese Erklärung, die ich frey und eigenen Willens aufgesezt, um Vergebung, ob ich mich schon, sie zu erhalten, für gänzlich unwürdig halte; und verbinde mich zu jeder andern Art von Genugthuung, welche sie begehren wird, wenn ihr diese nicht hinlänglich seyn sollte. Gegeben zu Madrid, und geschrieben durchaus mit eigner Hand, in Gegenwart ihres Bruders, am 19 May 1764. Joseph Clavico. Ich nahm das Papier und sagte im Weggehen zu ihm: »Mein Herr! ich bin kein feiger Feind; ohne Schonung werd’ ich die Rache meiner Schwester verfolgen. Ich hab’ es Ihnen zum voraus gesagt. Machen Sie sich auf den unbarmherzigsten Gebrauch gefaßt, den ich von den Waffen, die Sie mir in die Hände gegeben, machen werde.« – Mein Herr, ich schmeichle mir mit dem großmüthigsten Manne zu sprechen; vergönnen Sie mir, ehe Sie mich beschimpfen, nur einen Augenblick, noch einen Versuch zu wagen, ob ich nicht vermögend sey, die Donna Maria wieder zu 11 Joseph Clavico. in D vergrößerter Schriftgrad
légereté de mes discours, & par l’interprétation qu’on a pu y donner, j’ai ouvertement outragé cette vertueuse Demoiselle, à laquelle je demande pardon par cet écrit fait librement & de ma pleine volonté, quoique je me reconnoisse tout-à-fait indigne de l’obtenir; lui promettant toute autre espece de réparation qu’elle pourra désirer, si celle-ci ne lui convient pas. Fait à Madrid, & écrit tout de ma main, en présence de son frere, le 19 Mai 1764. _Signé, Joseph Clavijo.
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Je prends le papier, & lui dis en le quittant: je ne suis point un lâche ennemi, Monsieur: c’est sans ménagement que je vais venger ma sœur. Je vous en ai prévenu. Tenez-vous bien pour averti de l’usage cruel que je vais faire de l’arme que vous m’avez fournie. – Monsieur, je crois parler au plus offensé, mais au plus généreux des hommes: avant de me diffamer accordez-moi le moment | de tenter un effort pour ramener encore une fois Doña Maria: c’est dans cet unique espoir que j’ai écrit la
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gewinnen. Nur allein in dieser Hofnung hab’ ich die Erklärung geschrieben, die Sie in Händen haben; aber ehe ich es wagen will, mich vor ihr sehen zu lassen, bin ich entschlossen, einem andern meine Vertheidigung aufzutragen; und dieser Andre sind Sie. – | »Daraus wird nichts.« – Stellen Sie ihr dann wenigstens die bittre Reue vor, die Sie an mir bemerkt haben. Ich will hierauf alle meine Bitten einschränken. Wenn Sie mir dies verweigern, so werde ich einem andern auftragen, mich zu ihren Füssen zu legen. – Ich versprach es ihm. Die Zurückkunft meines Freundes hatte alles in Aufruhr gebracht. Ich fand die Frauenzimmer in Thränen, und die Mannspersonen in äusserster Besorgniß, aber da ich ihnen den Ausgang meiner Verrichtung erzählte, und die Erklärung zeigte, so verschwanden die Thränen unter Freudengeschrey und Umarmungen. Ein jeder war nun andrer Meinung; der eine wollte den Clavico zu Grunde gerichtet wissen; der andre war geneigt, ihm zu vergeben; einige wollten es meiner Klugheit überlassen, und alle sprachen auf einmal zusammen. Aber meine Schwester fieng an zu rufen: Nein, niemals, niemals; ich will nichts davon hören; eile, mein Bruder, nach Aranjuez, eile zu unserm Gesandten, und laß dich bey jedem Schritte durch seinen Rath leiten. 5 Sie] D: sie
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réparation que vous emportez: mais avant de me présenter, j’ai résolu de charger quelqu’un de plaider ma cause auprès d’elle: & ce quelqu’un, c’est vous. – Je n’en ferai rien. – Au moins vous lui direz le repentir amer que vous avez apperçu en moi. Je borne à cela toutes mes sollicitations. A votre refus je chargerai quelqu’autre de me mettre à ses pieds. – Je le lui promis. Le retour de mon ami chez ma sœur avoit porté l’alarme dans tous les esprits. En arrivant je trouvai les femmes éplorées & les hommes très-inquiets: mais au compte que je rendis de ma séance, à la vue de la déclaration, les cris de joie, les embrassemens succéderent aux larmes; chacun ouvroit un avis différent; les uns opinoient à perdre Clavico, les autres penchoient à lui pardonner; d’autres s’en rapportoient à ma prudence, & tout le monde parloit à la fois. Mais ma sœur de s’écrier, non jamais, jamais, je n’en entendrai parler: courez, mon frere, à Aranjuèz: allez voir M. l’Ambassadeur, & dans tout ceci gouvernez-vous par ses conseils.
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Ehe ich nach Hofe gieng, schrieb ich an Clavico, daß meine Schwester kein Wort zu seiner Entschuldigung habe anhören wollen, und daß ich bey meinem Vorsatz beharrte, sie zu rächen und ihn zu Grunde zu richten. Er ließ | mich bitten, vor meiner Abreise noch zu ihm zu kommen; ich trug kein Bedenken es zu thun. Nach tausend Verwünschungen gegen sich selbst, suchte er dies einzige von mir zu erhalten, daß er während meiner Abwesenheit mit einem gemeinschaftlichen Freunde meine ältere Schwester sprechen dürfte, und daß ich seine öffentliche Beschimpfung bis auf meine Wiederkunft, wenn er indessen keine Verzeyhung erhalten hätte, aufschieben wollte. Ich reiste fort nach Aranjuez. Der Marquis d’Ossün, unser Gesandter, ein eben so verehrungswürdiger als herablassender Mann, sagte zu mir, nachdem er mich versichert hatte, wie sehr er aus Achtung für die hohen Empfehlungsschreiben, die ihm aus Frankreich zugekommen wären, Antheil an meiner Angelegenheit nehme: – Ihnen den ersten Beweis meiner Freundschaft zu geben, muß ich Ihnen voraus sagen, daß Ihre Reise, was die Absicht, Ihre Schwester rächen zu wollen, betrift, so fruchtlos als möglich seyn wird. Clavico, der sie zweymal durch seine schändliche Treulosigkeit beschimpft hat, würde sich niemals eines solchen Verbrechens schuldig gemacht haben, wenn er sich nicht mächtig unterstüzt geglaubt hätte. Was
Avant de partir pour la Cour j’écrivis à Clavico que ma sœur n’avoit pas voulu entendre un seul mot en sa faveur, & que je m’en tenois au projet de la venger & de le perdre. Il me fit prier de le voir avant mon départ; & je me rendis librement chez lui. Après mille imprécations contre lui-même, toutes ses prieres se bornerent à obtenir de moi qu’il allât pendant mon absence avec un ami commun parler à ma sœur aînée, & que je ne rendisse son deshonneur public qu’à mon retour, s’il n’avoit pas obtenu son pardon. Je partis pour Aranjuèz. M. le Marquis d’Ossun notre Ambassadeur, aussi respectable qu’obligeant, après m’avoir marqué tout l’intérêt qu’il prenoit à moi en faveur des augustes recommandations qui lui étoient parvenues de France, me dit: – La premiere preuve de mon amitié, Monsieur, est de vous prévenir que votre voyage en Espagne est de la derniere inutilité quant à l’objet de venger votre sœur; l’homme qui l’a | insultée deux fois par sa retraite inopinée, n’eût jamais osé se rendre aussi coupable, s’il ne se fût pas cru puissamment soutenu. Quel est votre dessein? espé-
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ist Ihre Absicht? Glauben Sie, ihn zur Heyrath Ihrer Schwester vermögen zu können? – »Nein, mein Herr, dies will ich nicht; aber ich will ihn an den Pranger stellen.« – Und wie? – Ich | erzählte ihm meinen Auftritt mit Clavico, und überreichte ihm seine Erklärung. Nun wohl, mein Herr, sagte dieser verehrungswürdige Mann, ein wenig erstaunt über meine That, ich ändre den Augenblick meine Neigung. Wer in zwoo Stunden die Sachen schon so weit bringen konnte, wird sie glücklich ausführen. Ehrgeiz entfernte den Clavico von Ihrer Schwester; Ehrgeiz, Schrecken oder Liebe wird ihn wieder zu ihr zurückführen. Aber was auch seine Rückkehr verursachen mag, so ist es in dergleichen Vorfällen immer am besten, wenig Lärm zu machen. Ich muß Ihnen sagen, daß dieser Mensch es hoch bringen kann; und er ist in dieser Rücksicht vielleicht als eine sehr vortheilhafte Parthie zu betrachten. An Ihrer Stelle würde ich die Bedenklichkeiten meiner Schwester zu überwinden suchen, die Reue des Clavico mir zu Nutze machen, und ohne Aufschub beyde zusammen vermählen. – »Wie, mein Herr, einen Niederträchtigen?« – Er ist nur alsdann ein Niederträchtiger, wenn seine Wiederkehr nicht aufrichtig ist. Diesen Fall ausgenommen, ist er ein Liebhaber, der wegen seiner Reue Gnade verdienet. 1 Ihrer] D: ihrer
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rez-vous lui faire épouser votre sœur? – Non, Monsieur, je ne le veux pas: mais je prétends le deshonorer. – Et comment? – Je lui fis le récit de mon entrevue avec Clavico, qu’il ne crut qu’en lisant son écrit que je lui présentois. Eh bien, Monsieur, me dit cet homme respectable, un peu étonné de mon action, je change d’avis à l’instant. Celui qui a tellement avancé les affaires en deux heures, est fait pour les terminer heureusement. L’ambition avoit éloigné Clavico de Mlle. votre sœur; l’ambition, la terreur ou l’amour le lui ramènent. Mais à quelque titre qu’il revienne, le moins d’éclat qu’on puisse faire en pareille occasion est toujours le mieux. Je ne vous cache pas que cet homme est fait pour aller loin; & sous ce point de vue c’est peut-être un parti très-avantageux. A votre place je vaincrois ma sœur sur ses répugnances, & profitant du repentir de Clavico, je les marierois promptement. – Comment, Monsieur, un lâche? – Il n’est un lâche que s’il ne revient pas de bonne foi. Mais ce point accordé, ce n’est qu’un amant repentant. Au reste, voilà mon
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Dies ist mein Rath; ich wünsche, daß Sie ihm folgen; und würde es Ihnen sogar, aus besondern Rücksichten, über die ich mich nicht erklären kann, Dank wissen. Ich kam, ein wenig verlegen über den Rath des Marquis d’Ossün, nach Madrid zurück. | Bey meiner Ankunft erfuhr ich, Clavico sey in Gesellschaft einiger gemeinschaftlichen Freunde gekommen, sich meinen Schwestern zu Füßen zu werfen; die jüngere habe sich sogleich in ihr Zimmer geflüchtet, und nicht wieder erscheinen wollen. Clavico, sagte man mir, habe diesen flüchtigen Zorn für ein günstiges Zeichen angesehen. Ich, auf meiner Seite, schloß daraus, daß er die Frauenzimmer sehr wohl kenne. Sie sind sanfte, empfindliche Geschöpfe; ein wenig Verwegenheit, mit Reue begleitet, beunruhiget sie gewiß außerordentlich; aber ihr Herz wird darum nicht weniger geneigt seyn, dem demüthigen Verwegnen, der zu ihren Füßen seufzt, Verzeyhung widerfahren zu lassen. Seit meiner Zurückkunft von Aranjuez suchte Clavico mich alle Tage zu sprechen, folgte mir überall nach, bezauberte mich durch seinen Witz, seine Kenntnisse, und besonders durch das edle Zutrauen, das er in meine Vermittelung zu setzen schien. Ich nahm mich seiner aufrichtig an; meine Freunde traten auf meine Seite; 1 Sie] D: sie
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avis, je vous invite à le suivre, & même je vous en saurai gré, par des considérations que je ne puis vous expliquer. Je revins à Madrid un peu troublé des conseils de M. le Marquis d’Ossun. A mon arrivée j’appris que Clavico étoit venue accompagné de quelques amis communs se jeter aux pieds de mes sœurs; que la plus jeune à son arrivée s’étoit enfuie dans sa chambre, & n’avoit plus voulu reparoître; & l’on me dit qu’il avoit conçu beaucoup d’espérance de cette colere fugitive. J’en conclus à mon tour qu’il connoissoit bien les femmes, douces & sensibles créatures, qu’un peu d’audace mêlée de repentir trouble à coup sûr étrangement, mais dont le cœur ému n’en reste pas moins disposé en faveur de l’humble audacieux qui gémit à leurs pieds. Depuis mon retour d’Aranjuèz ce Clavico désira me voir tous les jours, me rechercha, m’enchanta par son esprit, ses connoissances, & sur-tout par la noble confiance qu’il pa|roissoit avoir en ma médiation. Je le servois de bonne foi; nos amis se joignoient à moi; mais le profond
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aber die unumschränkte Achtung, die meine Schwester für meine Entscheidung zu haben schien, machte mich sehr behutsam gegen sie; ich wünschte ihre Zufriedenheit, nicht ihr äusserliches Glück; ich suchte ihrem Herzen, nicht ihrer Hand Gewalt anzuthun. | Am 25 May verließ Clavico unversehens seinen Aufenthalt bey H. Portugues, und begab sich in das Quartier der Invaliden zu einem Officier von seiner Bekanntschaft. Dies kam mir seltsam vor, ließ mich aber ohne weitern Verdacht. Ich suchte ihn auf; der Beweggrund seines schnellen Ausziehens, sagte er mir, sey H. Portugues, der sich seiner Heyrath am meisten widersetze. Er habe geglaubt, mir den überzeugendsten Beweis von der Aufrichtigkeit seiner wiederkehrenden Liebe zu geben, wenn er das Haus eines so mächtigen Feindes meiner Schwester verlasse. Dieses kam mir so schön und wahrscheinlich vor, daß ich über seinen Abzug zu den Invaliden äusserst vergnügt war. Am 26 May erhielt ich folgendes Schreiben von ihm: 3 sie] D: Sie
respect que ma pauvre sœur parroissoit avoir pour mes décisions, me rendoit très-circonspect à son égard; c’étoit son bonheur & non sa fortune que je désirois; c’étoit son cœur & non sa main que je voulois forcer. Le 25 Mai, Clavico se retira brusquement du logis de M. Portuguès, & fut se réfugier au Quartier des Invalides, chez un Officier de sa connoissance. Cette retraite précipitée ne m’inspira d’abord aucun ombrage, quoiqu’elle me parût singuliere. Je courus au Quartier; il allégua pour motif de cette retraite que M. Portuguès étant un des plus opposés à son mariage, il comptoit me donner la plus haute preuve de la sincérité de son retour, en quittant la maison d’un si puissant ennemi de ma sœur. Cela me parut si probable & si délicat, que je lui sus un gré infini de sa retraite aux Invalides. Le 26 Mai j’en reçus la lettre suivante.
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Abschrift des Briefes von Clavico, wovon ich das Original besitze. »Ich habe mich, mein Herr, über mein vestes Vorhaben, die Beleidigungen, welche ich der Mademoiselle Caron wider meinen Willen zugefügt habe, wieder gut zu machen, auf eine sehr bestimmte Art erklärt. Ich erbiete mich aufs neue, sie zu heyrathen, wenn die vergangenen Mißverständnisse sie nicht zu sehr gegen mich eingenommen haben. Meine Anerbietungen sind ganz aufrichtig. Mein ganzes Verhalten, alle meine Schritte haben zum Ziel, ihr Herz wieder zu gewinnen, und | der Erfolg meiner Bemühungen wird mein Glück entscheiden. Ich nehme mir also die Freyheit, Sie an das Versprechen zu erinnern, welches Sie von sich gegeben haben, sich als Mittler dieser glücklichen Aussöhnung für mich verwenden zu wollen. Ich weiß, daß es einem rechtschafnen Manne zur Ehre gereicht, sich vor einem Frauenzimmer, das er beleidigt hat, zu demüthigen, und daß jemand, der es sich zur Schande rechnen würde, eine Mannsperson um Vergebung zu bitten, vor den Augen eines Frauenzimmers sein Unrecht mit Anstand gestehen kann. Ich handle also mit völligem Bewußtseyn in dieser ganzen Sache. Die ungezwungene und freymüthige Versicherung, die ich Ihnen gegeben, und der Schritt, den ich während Ihrer Abwesenheit zu Aranjuez bey Ihrer Schwester gethan habe, 22 Ihrer] D: ihrer
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Copie de la Lettre de Clavico, dont j’ai l’Original. Je me suis expliqué, Monsieur, d’une maniere très-précise sur la ferme intention où je suis de réparer les chagrins que j’ai causés involontairement à M lle. Caron; je lui offre de nouveau de l’épouser, si les mal-entendus passés ne lui ont pas donné trop d’éloignement pour moi. Mes propositions sont trèssincéres. Toute ma conduite & mes démarches tendent uniquement à regagner son cœur; & mon bonheur dépendra du succès de mes soins; je prends donc la liberté de vous sommer de la parole que vous m’avez donnée de vous rendre le médiateur de cette heureuse réconciliation. Je sais qu’un galant homme s’honore en s’humiliant devant une femme qu’il a offensée; & que tel qui croit s’avilir en demandant excuse à un homme, a bonne grace de reconnoître ses torts aux yeux d’une personne de l’autre sexe. C’est donc en connoissance de cause que j’agis dans toute cette affaire. L’assurance libre & franche que je vous ai donnée, Monsieur, & la demarche que j’ai faite pendant | votre voyage d’Aranjuèz auprès de M lle. votre sœur, peuvent me faire un certain tort dans
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können mir bey denen, die die Aufrichtigkeit meiner Absichten mißkennen, ohne Zweifel sehr nachtheilig seyn; aber ich hoffe, daß Sie durch eine getreue Bekanntmachung der Wahrheit alle diejenigen, die aus Bosheit oder Unwissenheit eine falsche Meinung von mir haben, gehörig von der Sache zu unterrichten die Gütigkeit haben werden. Wenn es mir möglich wäre, Madrid ohne ausdrücklichen Befehl meines Obern zu verlassen, so würd’ ich ohngesäumt nach Aranjuez gehen, und seine Einwilligung suchen; ich erwarte also deswegen noch von Ihrer Freundschaft, daß Sie die Mühe über | sich nehmen, ihm die guten und rechtmäßigen Absichten, die ich auf Ihre Mademoiselle Schwester habe, und wovon dieser Brief eine neue Versicherung ist, bekannt zu machen. Die Beschleunigung dieser Bekanntmachung wird nach meinem Herzen die schönste Belohnung seyn, die ich für die vollkommne Hochachtung und aufrichtige Zuneigung zu erhalten wünsche, womit ich die Ehre habe zu seyn. u.s.w.« Am 26 May 1764.
>Clavico.
20 17 Am 26 May 1764. in D verkleinerter Schriftgrad
l’esprit des personnes qui ignorent la pureté des mes intentions: mais j’espère que par un exposé fidèle de la vérité, vous me ferez la grace d’instruire convenablement tous ceux que l’ignorance ou la malignité ont fait tomber dans l’erreur à mon égard. S’il m’étoit possible de quitter Madrid sans un ordre exprès de mon Chef, je partirois sur-le-champ pour aller à Aranjuèz lui demander son approbation; mais j’attends encore de votre amitié que vous prendrez le soin vous-mème de lui faire part des vues légitimes & honnêtes que j’ai sur M lle. votre sœur, & dont cette lettre vous réitere l’assurance; la promptitude de cette démarche est, selon mon cœur, la plus grande marque que vous puissiez me donner du retour que je vous demande pour l’estime parfaite & le véritable attachement avec lequel j’ai l’honneur d’être, Monsieur votre &c. 26. Mai 1764.
Signé, Clavijo.
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Indem ich meinen Schwestern diesen Brief vorlas, zerfloß die jüngste in Thränen. Ich umarmte sie mit der innigsten Rührung: »Nun, mein Kind, du liebst ihn noch, und schämst dich wohl sehr deßwegen; nicht wahr? Ich seh’ es. Laß seyn. Du bist darum nicht weniger ein gutes, ein vortrefliches Mädchen; und weil dein Unwille nachzulassen anfängt, so laß ihn in den Thränen der Vergebung erlöschen; sie sind süß nach den Thränen des Zorns. Dieser Clavico ist (setzte ich lächelnd hinzu) ein Ungeheuer, wie der größte Theil der Mannspersonen; aber, mein Kind, so wie er ist, so vereinige ich mit dem Rath des Marquis d’Ossün, ihm zu vergeben, den meinigen. Es wäre mir seinethalben lieber, daß er sich geschlagen hätte; es ist mir deinethalben lieber, daß er es nicht gethan hat.« | Mein Geschwätz machte sie mitten unter ihren Thränen lächeln. Ich hielt diesen reizenden Streit von Empfindungen für eine stillschweigende Einwilligung in die Absichten unsers Gesandten; ich suchte meinen Mann auf, dem ich wohl zu verstehen gab, er sey hundertmahl glücklicher, als er verdiene; er gestand es mit einer Treuherzigkeit, die ihm unsrer aller Herzen gewann. Zitternd kam er bey meiner Schwester an, suchte das gute, verwirrte Mädchen zu gewinnen, die erröthend, halb in Schaam, halb in Freude verlohren, mit einem Seufzer dann endlich das Geständniß 8 ein] D: »ein
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A la lecture de cette Lettre, que je faisois devant mes sœurs, la plus jeune fondit en larmes. Je l’embrassai de toute mon ame: »Eh bien, mon Enfant! tu l’aimes encore, & tu en es bien honteuse, n’est-ce pas? je le vois. Mais va! tu n’en es pas moins une honnête, une excellente fille, & puisque ton ressentiment tire à sa fin, laisse-le s’éteindre dans les larmes du pardon; elles sont bien douces après celles de la colère. C’est un monstre (ajoutai-je en riant) que ce Clavico, comme la plûpart des hommes; mais, mon Enfant, tel qu’il est, je me joins à M. le Marquis d’Ossun pour te conseiller de lui pardonner. J’aimerois mieux pour lui qu’il se fût battu, j’aime mieux pour toi qu’il ne l’ait pas fait.« Mon bavardage la fit sourire au milieu de ses larmes; & je pris ce charmant conflit pour un consentement tacite aux vues de M. l’Ambassadeur; je courus chercher mon hom|me, à qui je dis bien qu’il étoit cent fois plus heureux qu’il ne le méritoit; il en convint avec une bonne foi qui finit par nous charmer tous: il arriva tremblant chez ma sœur. On enveloppa la pauvre troublée, qui rougissant, moitié honte & moi-
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entschlüpfen ließ, in alles zu willigen, was wir thun wollten, sie aufs neue zu fesseln. Voll Entzücken nahm Clavico den Schlüssel zu meinem Schreibepulte, und machte folgenden Aufsatz, den er selbst unterzeichnete, und meiner Schwester auf den Knieen zum unterzeichnen übergab. Es waren dabey zugegen die Herren Laugier, pohlnischer Gesandtschafts-Sekretär; Gazan, spanischer Consul zu Bayonne; Devignes, Canonicus zu Perpignan; Dürocher, erster Wundarzt der Königinn Mutter; Dürand und Perier, französische Kaufleute; Don Firmin de Salsedo, Schatzmeister des Königs; de Bievardi, ein italiänischer Edelmann; Boca, ein Officier von der flammändischen Garde, und Andre. Jeder fügte seine Bitten zu den meinigen, und | man nöthigte meiner guten Schwester, über ihre mündliche Einwilligung, noch die Unterschrift ab. Das gute Mädchen wußte nicht mehr, wo es sein Gesicht verbergen sollte, warf sich weinend in meine Arme, indem sie mich ganz leise versicherte, ich sey doch in Wahrheit ein harter und unbarmherziger Mann gegen sie.
tié plaisir, laissa échapper enfin, avec un soupir, son consentement à tout ce que nous allions faire pour l’enchaîner de nouveau. Dans son enchantement Clavico prit la clef de mon secrétaire & fut écrire le papier suivant, qu’il signa & qu’il apporta le genou en terre à signer à sa maîtresse, devant MM. Laugier, Secrétaire d’Ambassade de Pologne; Gazan, Consul d’Espagne à Bayonne; Devignes, Chanoine de Perpignan; Durocher, premier Chirurgien de la Reine-Mere; Durand & Perier, Négocians François; Don Firmin de Salsedo, Contador de la trésorerie du Roi; de Bievardi, Gentilhomme Italien; Boca, Officier des Gardes Flamandes, & autres: chacun joignit ses instances aux miennes, & l’on arracha, par-dessus le consentement verbal, la signature de ma pauvre sœur, qui, ne sachant plus où mettre sa tête, de confusion, vînt se jeter dans mes bras en pleurant & m’assurant tout bas qu’en vérité j’étois un homme dur & sans pitié pour elle.
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Richtige Abschrift eines Aufsatzes (von Clavico,) von ihm und meiner Schwester unterzeichnet, wovon ich das Original besitze. Wir unterschriebene, J o s e p h C l a v i c o und M a r i a L u i s a Caron, haben durch diesen Aufsatz die unzähligmahl wiederhohlten Versprechungen, die wir uns gethan haben, einander ewig getreu zu seyn, erneuert; und verbinden uns, diese Versprechungen, so bald es möglich seyn wird, durch das Sacrament der Ehe heilig zu machen; zur Urkund dessen wir diese Schrift unter uns aufgesetzt und unterzeichnet haben. Madrid den 26 May 1764. Maria Luisa Caron und Joseph Clavico.
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Voll Freude über diese glückliche Veränderung brachten wir diesen Abend mit einander zu, und des Nachts um eilf Uhr, reißte ich nach Aranjuez ab. | Nach meiner Ankunft zu Aranjuez gab ich sogleich unserm Gesandten umständliche Nachricht. Er hatte die Gütigkeit, meinem ganzen Verfahren mehr Lobsprüche zu ertheilen, als es verdiente; aber zugleich rieth er mir, dem Herrn von Grimaldi nichts
Copie exacte de l’écrit de la main de Clavico, signé de lui & de ma sœur, dont j’ai l’Original. Nous soussignés Joseph Clavijo & Marie Louise Caron, avons renouvelé par ce présent écrit, les promesses mille & mille fois reitérées que nous nous sommes faites, de n’être jamais l’un qu’à l’autre; & nous nous engageons de sanctifier ces promesses par le Sacrement de Mariage, le plutôt qu’il sera possible: en foi de quoi nous avons fait & signé cet écrit entre nous. A Madrid ce 26 Mai 1764. _Signé, Marie-Louise Caron, & Joseph Clavijo. | 80
Tout le monde passa la soirée avec nous, dans la joie d’un si heureux changement. Et je partis pour Aranjuèz à onze heures du soir; car dans un pays aussi chaud la nuit est le tems le plus agréable pour voyager. Je supplie le Lecteur de suspendre encore son jugement sur la futilité de ces détails; il verra bientôt s’ils étoient importans. En arrivant à Aranjuèz, je rendis un compte exact à M. l’Ambassadeur, qui eut la bonté de donner plus d’éloges à toutes les parties de ma conduite qu’elles n’en méritoient, mais qui me conseilla de ne rien dire
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von allem, was geschehen sey, zu entdecken, aus Furcht meinem künftigen Schwager dadurch Schaden zu thun. Ich begab mich zu diesem Minister; er empfieng mich sehr gütig, las den Brief des Clavico, gab seine Einwilligung zur Heyrath, und wünschte meiner Schwester alles mögliche Glück dazu, wobey er nur anmerkte, daß Don Joseph Clavico mir diese Reise hätte ersparen können; die eingeführte Gewohnheit in einem solchen Fall wäre an den Minister zu schreiben. Ich maß alle Schuld der Begierde bey, die ich selbst bezeugt, ihm meine Aufwartung zu machen, ehe ich ihn bitten würde, mir einige Audienzen zu gestatten, worinn ich ihn von sehr wichtigen Dingen zu unterhalten hätte. Bey meiner Zurückkunft zu Madrid fand ich folgenden Brief von Clavico: Abschrift eines Briefes, von dem ich das Original habe. »Sehen Sie, mein Herr, das schändliche Billet, das überall, sowohl am Hofe, als in der Stadt, herumgeht. Meine Ehre | ist darinn auf die grausamste Art beschimpft; ich kann den Tag nicht ansehen, so lange man so niedrig von meinem Character und mei-
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à M. de Grimaldi, de ce qui s’étoit passé; de peur de nuire à mon futur beau-frere. Je me rendis chez ce Ministre; il me reçut avec bonté, lut la lettre de Clavico, donna son consentement au Mariage, & souhaita toute sorte de bonheur à ma sœur; en remarquant seulement que Don Joseph Clavico eût pu m’épargner le voyage; la forme usitée en pareil cas étant d’écrire au Ministre. Je rejetai tout sur l’empressement que j’avois montré moi-même de venir lui faire ma cour, avant le tems où je le prierois de m’honorer de quelques audiences pour l’entretenir d’objets très importans. A mon retour à Madrid, je trouvai chez moi la lettre suivante du Seigneur Clavico. Copie de la Lettre, dont j’ai l’Original. Voici, Monsieur, l’indigne billet qui s’est répandu dans le public, tant à la Cour qu’à la Ville: mon honneur y est outragé de la maniere la plus sanglante; & je n’ose pas voir même la lumiere tandis qu’on aura de si basses idées de mon
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ner Ehre denken wird. Ich bitte Sie, mein Herr, auf das angelegenste, das Publicum das von mir unterschriebene Billet sehen und Abschriften davon machen zu lassen. Unterdessen, bis das Publicum besser unterrichtet seyn wird, ist es rathsam, daß wir uns einige Tage nicht sehen. Man möchte sonst denken, jenes unglückliche Billet sey das ächte, und dasjenige, welches nun erschien, untergeschoben. Stellen Sie sich vor, in welchen Jammer mich eine solche Beschimpfung setzen müsse, und glauben Sie, mein Herr, daß ich sey ec. >Clavico.« Er hatte seinem Briefe einen falschen, übertriebenen, abscheulichen Aufsatz, der ganz von seiner Hand war, beygelegt. Ich wurde über die Folgerung, welche Clavico aus diesem schimpflichen Papier gezogen, verdrüßlich, und eilte, ihm die freundschaftlichsten Verweise darüber zu machen; er lag zu Bette. Weil ein Theil seiner Sachen bey Portugues zurückgeblieben war, so schickt’ ich ihm sogleich hinlängliches Leinewand; und, um ihn über jenen erdichteten Aufsatz zu trösten, versprach ich ihm, nach
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caractere & de mon honneur. Je vous prie, Monsieur, très-instamment de faire voir le billet que j’ai signé, & d’en donner des copies. En attendant que le monde se désabuse, pendant quelques jours, il n’est pas convenable de nous voir: Au contraire cela pourroit produire un mauvais effet; & l’on croiroit que ce malheureux papier est le véritable, & que celui qui | paroîtroit à sa place, n’étoit qu’une composition faite après coup. Imaginez, Monsieur, dans quelle desolation doit me mettre un pareil outrage, & croyez-moi, Monsieur, votre, &c. _Signé, Clavijo. Il avoit joint à sa lettre une déclaration fausse, gigantesque, abominable, & qui étoit toute entiere de son écriture. Je pris un peu d’humeur de la conclusion que tiroit Clavico de cet indigne papier! je courus lui en faire les plus tendres reproches; je le trouvai couché. Partie de ses effets étant restée chez M. Portuguès, je lui envoyai sur-le-champ du linge de toute espece à changer; & pour le consoler du chagrin où cet écrit fabriqué paroissoit le plonger, je lui promis qu’à son rétablissement je le ménerois par-tout avec moi comme mon frere & comme un homme honorable, en l’assurant que je
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seiner Wiederherstellung, ihn überall, als einen rechtschaffenen | Mann und als meinen Bruder mit mir herumzuführen. Wir verabredeten uns über die Anstalten zur Verheyrathung meiner Schwester; und auf sein Ersuchen führten mich verschiedene seiner Freunde den folgenden Tag zum Generalvicarius, zum Römischen Notarius, u.s.w. Hierauf kehrt’ ich sehr vergnügt zu ihm zurück: »Mein Freund, (sagte ich zu ihm, indem ich ihn umarmte) das Verhältniß, worinn wir gegen einander stehen, erlaubt mir frey gegen Sie zu seyn. Wenn Sie nicht bey baarem Gelde sind, so nehmen Sie meine Börse an, worinn Sie hundert Quadrupel und andre Goldstücke finden werden. Zusammen wird es ohngefehr neuntausend Livres französisches Geld ausmachen. Fünf und zwanzig Quadrupel schikken Sie meiner Schwester davon für Bänder: und hier sind Juwelen und französische Spitzen: aus Ihrer Hand wird ihr das Geschenk angenehmer, als aus der meinigen seyn.« Mein Freund nahm die Juwelen und Spitzen an, indem er sich nicht versprechen dürfte, wie er sagte, sie von so gutem Geschmack zu Madrid anzutreffen. Aber das Geld, welches er schlechterdings nicht behalten wollte, mußt’ ich zurücknehmen. | 8 das] D: »das
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voyois dans les dispositions de tout le monde, qu’on se plairoit à m’en croire à ma parole. Nous convinmes de tous les préparatifs du Mariage de ma sœur; & le lendemain plusieurs de ses amis me menèrent, à son invitation, chez le Grand-Vicaire, chez le Notaire Apostolique, &c. Cela fait je revins chez lui très-content; »Mon ami, (lui dis-je en l’embrassant), l’état où nous sommes à l’égard l’un de l’autre, me permet de prendre quelques libertés avec vous; si vous n’êtes pas en argent comptant, vous ferez fort bien d’accepter ma bourse dans laquelle j’ai mis cent quadruples cordonés & autres pièces d’or, le tout valant environ neuf mille livres argent de France, sur quoi vous enverrez vingtcinq quadruples à ma sœur pour avoir des rubans: & voici des bijoux & des dentelles de France; si vous voulez lui en faire présent, elle les recevra de votre main plus agréablement encore que de la mienne.« Mon ami accepta les bijoux & dentelles, ayant de la peine à croire, dit-il, qu’on en trouvât d’aussi bon goût | à Madrid; mais quelques instances que je lui fîsse, il refusa l’argent que je remportai.
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Den Morgen darauf, am Himmelfahrtstage, stahl mir ein Mulatte, den ich zu Bayonne zu meinem Bedienten angenommen, und der mir den Abend zuvor gerandetes Gold bey meinem Banquier geholt hatte, meine hundert Quadrupel, meinen Geldbeutel, alles mein Silberzeug, welches nicht beträchtlich war, ein Kistchen Spitzen, alle meine seidenen Strümpfe, und einige reiche Dressen, alles an Werth ohngefähr 15 000 Franken, und nahm die Flucht. Ich brachte dem Commandanten von Madrid sogleich meine Klage darüber vor; und wurde über die Kälte, womit sie von ihm aufgenommen wurde, betroffen. – Das Räthsel wird sich bald entwickeln. Dieser Zufall hinderte mich nicht, auf alle mögliche Art für meinen kranken Freund zu sorgen. Ich warf ihm vor, er sey Schuld, daß ich bestohlen worden, weil er gestern mein Anerbieten ausgeschlagen habe. Mein Freund versicherte mich, dieser Verlust sey unwiederbringlich, weil der Bediente, der ohnfehlbar den Weg nach Cadix genommen, noch ehe man ihn erwischt habe, mit der Flotte abgegangen seyn würde. Ich schrieb dem Gesandten davon und dachte nicht mehr daran. 15 Freund] D: Freund,
Le lendemain, jour de l’Ascension, un valet Métis ou quart d’Espagnol Indien que j’avois pris à Bayonne, & qui la veille avoit été me chercher de l’or cordoné chez mon Banquier, me vola mes cent quadruples, ma bourse, toutes les pièces d’argenterie de mon nécessaire, qui n’étoient pas apparentes, un carton de dentelles à mon usage, tous mes bas de soie & quelques vestes d’étoffe d’or, le tout valant à peu près quinze mille francs, & prit la fuite. Je fus sur-le-champ chez le Commandant de Madrid faire ma plainte; & je demeurai un peu surpris de l’air glacé dont elle fut accueillie. On sera moins étonné dans un moment que je ne le fus alors moimême, l’énigme va bientôt se débrouiller. Cet accident ne m’empêcha pas de donner tous mes soins à mon ami malade; je lui reprochai doucement ma perte, en lui disant, que s’il eût accepté mes offres la veille au soir, il m’eût fait grand plaisir, & m’eût empêché d’être volé. Mon ami m’assura que ce petit malheur étoit irréparable, parce que ce valet qui avoit sûrement pris la route de Cadix, seroit parti avec la flotte avant qu’on l’eût attrapé. J’en écrivis à M. l’Ambassadeur, & ne m’en occupai plus.
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Die folgenden Tage wurden auf meiner Seite mit unermüdeten Gefälligkeiten, und | von Clavico mit Bezeugungen der lebhaftesten Erkenntlichkeit zugebracht. Aber am 15ten Junius, als ich ihn, wie sonst, bey den Invaliden besuchen wollte, erfuhr ich mit Erstaunen, mein Freund sey auf’s neue plötzlich wieder ausgezogen. Zum Zweytenmal auszuziehen, ohne mir ein Wort zu sagen, schien mir, ich muß es gestehen, äußerst sonderbar. Ich ließ ihn zu Madrid in allen Miethhäusern aufsuchen, und bezeugte ihm, als ich ihn zuletzt in der Straße zum Heil. Ludwig ausfindig gemacht hatte, mit weniger Gelindigkeit, als zuvor, meine Verwunderung. Seine Entschuldigung war, seinem Freunde sey der Vorwurf gemacht worden, daß er mit einem Fremden eine Wohnung theile, welche der König ihm allein eingeräumt; er habe hierauf, ohne seine Gesundheit, noch Zeit und Bequemlichkeit in Betracht zu ziehen, keinen Augenblick anstehen können, den Aufenthalt seines Freundes zu verlassen. Ich mußte wohl seine Delicatesse billigen; aber ich verwieß ihm auf die verbindlichste Weise, daß er sein Quartier nicht in meiner Schwester Hause genommen; noch wollt’ ich ihn sogleich hinführen. Er drückte mir erkenntlich die Hand, und wendete ein, weil er kaum erst Medecin genommen, dürfe er nicht wagen auszugehen; eine allgemeine Gewohnheit in Spanien. Les jours suivans se passerent en soins assidus de ma part, & en témoignages de la plus tendre reconnoissance de celle de Clavico. Mais le 5 Juin, étant venu pour le voir à l’ordinaire au quartier des Invalides, j’appris avec surprise que mon ami avoit encore brusquement délogé. Changer de gîte une seconde fois, sans m’en donner avis, me parut, je l’avoue, très extraordinaire. Je le fis chercher dans tous les Hôtels garnis de Madrid; & l’ayant enfin trouvé rue S. Louis, je lui témoignai mon étonnement avec un peu moins de douceur que la premiere fois; mais il m’avoua qu’ayant été instruit qu’on avoit reproché à son ami de partager, avec un étranger, un logement de quartier que le Roi ne lui donnoit que | pour lui seul; sans consulter l’embarras, ni sa santé, ni l’heure indue, il avoit cru devoir quitter à l’instant l’appartement de son ami. Il fallut bien approuver sa délicatesse; mais je le grondai obligeamment de n’être pas venu prendre un logement dans la maison de ma sœur; je voulois même l’y conduire à l’instant. Il me serra les mains avec reconnoissance, & m’objecta que venant de prendre médecine il ne s’exposeroit pas à sortir de chez lui: cet usage étant celui de tous les Espagnols.
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Er lehnte den folgenden Tag mein wiederhohltes Anerbieten, ihn zu meiner Schwester | zu führen, unter eben diesem Vorwand ab. Nun fiengen meine Freunde an, den Kopf zu schütteln und Argwohn zu schöpfen; ihr Mißtrauen aber schien mir noch ungeräumter als niedrig. Warum sollte er hinterlistig gegen mich seyn? Der Contract war geschlossen; er konnte verschiedene Tage nacheinander des verdrüßlichen Medicinirens wegen nicht unterschrieben werden. In Spanien, sagte man, ist keine Verschreibung gültig, wenn sie von einem Tage datirt ist, an dem einer der Contrahenten Medicin genommen hat; andres Land, andre Gewohnheiten. Meine Schwester zitterte aufs neue; durch ähnliche Verzögerungen hatte dieser Mann sie schon zweymal zu schrecklichen Catastrophen geleitet. Ich legte ihr nicht ohne Bitterkeit Stillschweigen auf, indessen bemeisterte sich der Argwohn nach und nach auch meines Herzens. Mich davon zu befreyen, schickte ich am 7 Julius, welcher Tag zur endlichen Unterzeichnung des Contracts aufgesetzt war, nach dem römischen Notarius. Aber wie groß war mein Erstaunen, als dieser mir sagte, er habe dem Herrn Clavico eine meinen Absichten ganz entgegengesetzte Erklärung zur Unterschrift vorzulegen. Von einer jungen Person, die eine vom Jahr 1755 datirte HeyrathsVersprechung in Händen 13 geleitet] D: geleistet
Le lendemain il refusa, sous le même prétexte, mes offres réitérées de venir chez ma sœur. Alors nos amis commencèrent à secouer la tête, à concevoir des soupçons; mais ils me paroissoient encore plus absurdes que malhonnêtes. A quoi bon des feintes avec moi? Le contrat étoit fait; il ne put être signé de plusieurs jours à cause de ces impatientantes purgeries, en Espagne, me disoit-on, tout Acte est nul lorsqu’il se trouve daté du jour qu’un des contractans a pris médecine; chaque pay chaque usage. Ma sœur trembloit de nouveau: c’étoit, par de semblables délais, que cet homme les avoit déjà deux fois conduites à des dénoumens affreux. Je lui imposois silence avec amertume; cependant le soupçon se glissoit dans mon cœur. Pour m’en délivrer tout-à-fait, le 7 Juin, jour pris enfin pour signer le contrat, j’envoyai chercher d’autorité le Notaire Apostolique. Mais qu’elle fut ma surprise, lorsque cet homme me dit qu’il alloit faire signer au Seigneur Clavico une déclaration bien contraire à mes vues; qu’il avoit reçu la veille une opposition au Mariage de ma sœur,
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zu besitzen vorgäbe (9 Jahre vor der Epoche, wo | wir waren, 1764) sey den Abend zuvor ein Einspruch gegen die Heyrath meiner Schwester geschehen. Ich erkundige mich nach dem Nahmen dieser Person. Der Notarius sagt mir, es sey eine Duenna (CammerJungfer). Beschämt, rasend, eil’ ich zu dem niederträchtigen Clavico. »Dieses HeyrathsVersprechen kömmt von Ihnen, sagte ich zu ihm: gestern ist es geschmiedet worden. Sie sind ein abscheulicher Mann, dem ich für alle Schätze Indiens meine Schwester nicht geben möchte. Aber diesen Abend bin ich zu Aranjuez; ich berichte dem Herrn von Grimaldi ihre Ehrlosigkeit, und weit entfernt, mich, im Nahmen meiner Schwester, dem Anspruch Ihrer Duenna zu widersetzen, will ich statt aller Genugthuung begehren, daß man sie Ihnen auf der Stelle antraue. Ich will Vaterstelle an ihr vertreten, ihre Mitgift bezahlen, und alles daran wenden, daß sie Sie bis an den Altar verfolge. Alsdann in Ihrer eignen Schlinge gefangen, werden Sie entehrt und ich gerächt seyn.« »Mein Bruder, mein Freund,« sagte er zu mir, »verschieben Sie Ihre Rache und Ihre Reise bis Morgen. Ich bin dieser schwarzen That nicht schuldig. Es ist wahr, in einem verliebten Wahnsinn that ich einmal der Duenna von Madam Portugues, einem | artigen
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par une jeune personne qui prétendoit avoir une promesse de Clavico, datée de 1755; de neuf années avant l’époque où nous étions, 1764. Je m’informe vîte du nom de l’opposante. Le Notaire m’apprend que c’étoit una Dueña (fille de Chambre). Humilié, furieux, je cours chez l’indigne Clavico. »Cette promesse de mariage vient de vous, lui dis-je; elle a été fabriquée hier. Vous êtes un homme | abominable auquel je ne voudrois pas donner ma sœur pour tous les trésors de l’Inde. Mais ce soir je pars pour Aranjuèz; je rends compte à M. de Grimaldi de votre infamie; & loin de m’opposer pour ma sœur à la prétention de votre Dueña, je demande pour unique vengeance qu’on vous la fasse épouser sur-lechamp. Je lui servirai de pere, je lui payerai sa dot, & lui prodiguerai tous mes secours pour qu’elle vous poursuive jusqu’à l’Autel. Alors pris dans votre propre piège vous serez deshonoré, & je serai vengé.« »– Mon cher frère, mon ami, me dit-il, suspendez vos ressentimens & votre voyage jusqu’à demain; je n’ai nulle part à cette noirceur. A la vérité, dans un délire amoureux, je fis cette promesse autrefois à la Dueña de Madame Portuguès, qui étoit jolie, mais qui depuis notre rup-
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Mädchen, dieses Versprechen; aber seit unserm Bruche hat sie niemals gegen mich etwas davon erwähnt. Die Feinde der Donna Maria, Ihrer Schwester, wiegeln dieses Mädchen auf: aber glauben Sie, mein Freund, mit einigen Pistolen wird sich diese Sache abmachen lassen. Noch diesen Abend will ich Sie zu einem berühmten Advokaten führen, der Sie auf mein Zureden nach Aranjuez begleiten wird, und, ehe Sie abreisen, wollen wir zusammen auf Mittel denken, dieses neue Hinderniß, welches Ihnen Ihre Lebhaftigkeit vergrößert, aus dem Wege zu räumen. Betheuren Sie der Donna Maria meine Ergebenheit; ich schwöre ihr und Ihnen ewige Liebe; diesen Abend versäumen Sie nicht, genau um acht Uhr bey mir zu seyn.« Gram war in meinem Herzen, und Unentschlüssigkeit in meinem Geiste; doch gab ich den Vorbedeutungen, die allmählig ins Gerüchte kamen, noch kein Gehör. Es war möglich, daß dieser Betrüger mich zum Besten hatte, aber seine Absicht? Da ich sie nicht errathen, keine vernünftige erdenken konnte, so hielt ich mein Urtheil zurück, obgleich schon alles, was mich umgab, vom Schrecken ergriffen war. Um acht Uhr begab ich mich in Gesellschaft der Herrn Perier und Dürand, zu diesem seltsamen Sterb17 vernünftige] D: Vernünftige
ture ne m’en a jamais reparlé. Ce sont les ennemis de Doña Maria votre sœur, qui font agir cette fille: mais croyez, mon ami, que le désistement de la malheureuse est l’affaire de quelques pistoles d’or. Je vous conduirai ce soir chez un célèbre Avocat, que j’engagerai même à vous accompagner à Aranjuèz; & nous aviserons ensemble, avant que vous partiez, aux moyens de parer à ce nouvel obstacle, beaucoup moins important que votre vivacité ne vous le fait craindre. Mettez-moi aux pieds de Doña Maria votre sœur, que je fais vœu d’aimer toute ma vie, ainsi que vous; & ne manquez pas de vous rendre ici ce soir à huit heures précises«. L’amertume étoit dans mon cœur, & l’indécision dans ma tête. Je n’écoutois pourtant pas encore les pronostics affreux que l’on répandoit: il étoit possible que j’eusse été joué par un fripon; mais quel étoit son but? Ne pouvant le deviner, n’en voyant même aucun qui fût raisonnable, je suspendois mon jugement, quoique l’effroi eût dejà gagné tout ce qui m’environnoit. Je me rends à huit heures chez cet étrange mortel, accompagné des sieurs Perier & Durand. A peine étions-nous
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lichen. Wir waren kaum aus dem Wagen gestiegen, als die Frau | vom Hause uns entgegen kam, und mir sagte: der Herr Clavico ist seit einer Stunde ausgezogen, ohne daß man weis, wohin. Betroffen über diese Nachricht, und geneigt noch daran zu zweifeln, geh’ ich in sein Zimmer hinauf, es war ganz ausgeräumt: mein Herz ward beklemmter. Sobald ich zurück nach Hause kam, schickte ich sechs Personen aus, die ganze Stadt durchzulaufen, um den Verräther, es koste, was es wolle, zu entdecken. Die Verrätherey war offenbar, aber noch immer mußt’ ich ausrufen: was will dieses Ungeheuer? Mir war es unbegreiflich; indem kam ein Courier mit einem Briefe von unserm Gesandten, und sagte: der Inhalt sey dringend.
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Schreiben des französischen Herrn Gesandten, wovon ich das Original besitze. _Aranjuez, den 7 Jul. 1764. Mein Herr, »Der Herr von Robiou, Commandant von Madrid, hat mir eben jetzt berichtet, Clavico habe sich in das Quartier der Invaliden
descendus de voiture, | que la maîtresse de la maison vint au-devant de nous & me dit: le Seigneur Clavico est délogé depuis une heure, on ignore où il est allé. Frappé de cette nouvelle & voulant en douter encore, je monte à la chambre qu’il avoit occupée; je ne trouve plus aucuns de ses effets: mon cœur se serra de nouveau. De retour chez moi, j’envoyai six personnes courir toute la ville pour me découvrir le traître, à quelque prix que ce fût; mais convaincu de sa trahison je m’écriois encore: A quoi bon ces noirceurs! je n’y concevois rien, lorsqu’un Courier de M. l’Ambassadeur arrivant d’Aranjuèz, me remit une lettre de Son Excellence, en me disant qu’elle étoit très-pressée. Je l’ai conservée & vais la transcrire ici.
Lettre de M. l’Ambassadeur de France dont j’ai l’original. A Aranjuèz le 7 Juin 1764. M. de Robiou, Monsieur, Commandant de Madrid, vient de passer chez moi pour m’apprendre que le sieur Clavico s’etoit retiré dans un quartier des
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geflüchtet, und angegeben, er suche hier eine Freystatt vor den Gewaltthätigkeiten, die er von Ihrer Seite befürchte; in|dem Sie vor einigen Tagen in seinem eigenen Hause, das Pistol auf die Brust, ihn genöthigt ein Billet zu unterschreiben, welches ihn verpflichte Ihre Schwester zu heyrathen. Es kann zu nichts helfen, Ihnen meine Gedanken über diese Anklage zu sagen. Aber Sie werden leicht einsehen, daß, so edel und rechtmäßig auch ihr Verhalten bey dieser Sache gewesen, man ihm doch eine Wendung geben könne, deren Folgen für Sie sehr unangenehm seyn würden. Ich rathe Ihnen daher, sich ganz stille zu halten, und nichts zu unternehmen, bis ich Sie gesprochen habe, entweder hier, wenn Sie sich sogleich auf den Weg machen, oder zu Madrid, wohin ich den 12 zurückkehren werde. Ich habe die Ehre mit vollkommner Hochachtung zu seyn ec. _Ossün.« Diese Nachricht war ein Donnerschlag für mich. Wie? dieser Mensch, der seit 14 Tagen mich in seine Arme gedrückt! dieses Ungeheuer, das mir so viel Briefe voll Zärtlichkeit geschrieben!
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Invalides, & avoit déclaré qu’il y prenoit asyle contre les violences qu’il craignoit de votre part; attendu que vous l’aviez forcé dans sa propre maison, il y a quelques jours, le pistolet sur la gorge, a signer un billet, par lequel il s’étoit engagé a épouser Mlle. votre sœur. Il seroit inutile que je vous communiquasse ici ce que je pense sur un aussi mauvais procédé. Mais vous concevrez aisément que, quelqu’honnete et droite qu’ait été votre conduite dans cette affaire, on pourroit y donner une tournure, dont les conséquences seroient aussi désagréables que fâcheuses pour vous. Ainsi je vous conseille de demeurer entiérement tranquille, en paroles, en écrits, & en actions, jusqu’à ce que je vous aie | vu; ou ici, si vous y venez promptement; ou à Madrid où je retournerai le 12. J’ai l’honneur d’être avec une parfaite considération, Monsieur, votre &c. _Signé Ossun. Cette nouvelle fut un coup de foudre pour moi. Quoi! cet homme qui depuis quinze jours me pressoit dans ses bras! ce monstre qui m’avoit écrit dix lettres pleines de tendresse; m’avoit sollicité publi-
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mir öffentlich angelegen, ihm meine Schwester zu geben; im Angesichte von ganz Madrid so oft mit ihr gespeißt hatte! der sollte eine Criminal-Klage wider mich wegen Gewaltthätigkeiten eingegeben haben? | sollte mich heimtückisch verfolgen? Ich war ausser mir. In demselben Augenblicke trat ein Officier von der Wallonischen Garde herein, und sagte zu mir: Herr von Beaumarchais, Sie haben keinen Augenblick zu verlieren: retten Sie sich, oder Sie werden morgen früh in Ihrem Bette in Verhaft genommen. Der Befehl ist gegeben. Clavico ist ein Ungeheuer; er hat Jederman gegen Sie aufgebracht, und Sie mit leeren Versprechungen herumgeführt, um sich indessen zu Ihrem öffentlichen Ankläger zu machen. Fliehen Sie, fliehen Sie im Augenblick; oder Sie haben, in ein Gefängniß geschlossen, weder Schutz noch Vertheidigung mehr zu hoffen. Ich, fliehen? entrinnen? lieber den Tod! Laßt mich, meine Freunde! daß ich morgen früh um vier Uhr nur einen Reisewagen mit sechs Maulthieren habe; ich will nach Aranjuez; unterdessen wünsche ich allein zu seyn, um mich fassen zu können. Ich schloß mich ein; mein Geist war in der Verwirrung, mein Herz auf der Folter. Nichts konnte diesen Aufruhr stillen. Ich warf 1 meine] D: seine
12 Ihrem] D: ihrem
quement de lui donner ma sœur, étoit venu dix fois manger chez elle à la face de tout Madrid! il avoit fait une plainte au criminel contre moi pour cause de violence; & me poursuivoit sourdement! Je ne me connoissois plus. Un Officier des Gardes Wallonnes entre à l’instant & me dit: M. de Beaumarchais, vous n’avez pas un moment à perdre, sauvez-vous ou demain matin vous serez arrêté dans votre lit; l’ordre est donné, je viens vous en prévenir: votre homme est un monstre, il a soulevé contre vous tous les esprits, & vous a conduit de promesses en promesses pour se rendre votre accusateur public. Fuyez, fuyez à l’instant: ou renfermé dans un cachot, vous n’avez plus ni protection ni défense. Moi, fuir! me sauver! plutôt périr. Ne me parlez plus, mes amis; ayez-moi seulement une voiture de route à six mules, pour demain quatre heures du matin, & laissez-moi me recueillir jusqu’à mon départ pour Aranjuèz. Je me renfermai: j’avois l’esprit troublé, le cœur dans un étau: rien ne pouvoit calmer cette agitation: je me jettai dans un fauteuil où je
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mich in einen Lehnstuhl, in welchem ich zwoo Stunden lang in einem gänzlichen Mangel an Ideen und Entschlüssen liegen blieb. | Nachdem diese ermüdende Ruhe mich endlich wieder zu mir selbst gebracht hatte, so besann ich mich, daß dieser Mensch, seit dem Datum seiner Klage wegen erlittener Gewaltthätigkeit, öffentlich mit mir ausgefahren war, mir indessen die zärtlichsten Briefe geschrieben, mir ausdrücklich vor zwanzig Personen sein Gesuch bey dem Minister aufgetragen habe. Ich falle über meinen Schreibtisch her; entwerfe, mit der Hastigkeit eines Menschen im vollen Fieber, das umständliche Journal meines Verfahrens seit meiner Ankunft zu Madrid. Nahmen, Tage, Reden, alles stellt sich meinem Gedächtnisse dar; alles wird aufgezeichnet. Ich schrieb noch um 5 Uhr des Morgens, als man mir sagte, daß mich mein Wagen erwarte, und die Unruhe meiner Freunde ihnen nicht gestatte, mich länger mir selbst zu überlassen. Ich steige in den Wagen, ohne zu fragen, ob mich jemand begleite, ohne zu wissen, ob ich geziemend gekleidet sey. Ich war trunken von meinem Gegenstand und wußte sonst von nichts; aber man hatte, ohne mir ein Wort zu sagen, für alles Nöthige gesorgt. Einige Freunde erboten sich, mich zu begleiten. Ich will allein seyn, sagte ich ihnen,
restai près de deux heures, dans un vuide absolu d’idées & de résolutions. Ce repos fatigant m’ayant enfin rendu à moi-même, je me rappelai que cet homme, depuis la date de sa plainte pour fait de violence, s’étoit promené publiquement avec moi dans mon carrosse, m’avoit écrit dix lettres tendres, m’avoit chargé spécialement de sa demande auprès du Mi|nistre devant vingt personnes. Je me jette à mon bureau; j’y broche, avec toute la rapidité d’un homme en pleine fievre, le Journal exact de ma conduite depuis mon arrivée à Madrid: noms, dates, discours, tout se peint à ma mémoire, tout est fixé sous ma plume. J’écrivois encore à 5 heures du matin, lorsqu’on m’avertit que ma voiture m’attend, & que l’inquiétude de mes amis ne leur permet pas de me laisser plus longtems à moi-même. Je monte en carrosse sans m’informer si quelqu’un me suit, sans savoir si j’étois présentable: une espece d’ivresse me rendoit sourd à tout ce qui n’étoit pas mon objet; mais on avoit pourvu sans me le dire au nécessaire de mon voyage. Quelques amis m’offrent de m’accompagner. Je veux être seul, leur dis-je; je n’ai pas trop de
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zwölf Stunden Einsamkeit werden nicht zu viel seyn, meine Sinne zu beruhigen; und nun reiste ich nach Aranjuez ab. Der Gesandte war im Pallast, als ich in Sitio-Real ankam; ich sah ihn erst bey sei|ner Zurückkunft Abends um eilf Uhr. »Sie haben wohl gethan, unverzüglich zu kommen, sagte er zu mir; ich war Ihrentwegen äusserst unruhig: seit vierzehn Tagen hat Clavico im Pallast alle Zugänge besetzt. Ohne mich wären Sie verlohren, im Verhaft, vielleicht im Presidio (ein ewiges Gefängniß zu Oran oder Ceuta an den Küsten von Africa). Ich bin zu dem Herrn von Grimaldi gelaufen; ich stehe, sagt’ ich ihm, für die kluge und rechtschaffene Aufführung des Herrn von Beaumarchais in dieser ganzen Sache, wie für meine eigene. Er ist ein Mann von Ehre, der nichts mehr gethan hat, als was Sie und ich an seinem Platz auch würden gethan haben: ich hab ihn seit seiner Ankunft beobachtet. Lassen Sie, ich bitte Sie, den Befehl zu seinem Verhafte zurück nehmen; diese Grausamkeit seines Gegners schweift über alle Grenzen. Ich glaube Ihnen, antwortete Grimaldi, aber ich kann nichts thun, als einen Augenblick verzögern. Alles ist wider ihn aufgebracht. Lassen Sie ihn ohne Verzug abreisen; man wird bey seiner Flucht die Augen zuthun.« 5 ich] D: »ich
9 Ich] D: »Ich
douze heures de solitude pour calmer mes sens: & je partis pour Aranjuèz. M. l’Ambassadeur étoit au Palais quand j’arrivai au Sitio real; je ne le vis qu’à onze heures du soir à son retour. »Vous avez bien fait de venir sur-le-champ, me dit-il; je n’étois rien moins que tranquille sur vous: Depuis quinze jours votre homme a gagné toutes les avenues du Palais. Sans moi vous étiez perdu, arrêté, & peut-être conduit au Presidio.1 J’ai couru chez M. de Grimaldi, je réponds (lui ai-je dit,) de la sagesse & de la bonne conduite de M. de Beaumarchais en toute cette affaire, comme de la mienne propre. C’est un homme d’honneur, qui n’a fait que ce que vous & moi eussions fait à sa place: je l’ai suivi depuis son arrivée; faites retirer l’ordre de l’arrêter, je vous prie: ceci est le comble de l’atrocité de la part de son adversaire.« Je vous crois, m’a répondu, M. de Grimaldi; mais je ne suis le maître que de suspendre un moment: tout le monde est armé contre lui: qu’il parte à l’instant pour la France; on fermera les yeux sur sa fuite. | 1_
Prison perpétuelle à Oran ou Ceuta sur les Côtes d’Afrique.
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»Also geschwinde fort, mein Herr; es ist kein Augenblick zu verlieren; man wird Ihre Sachen nachschicken; Sie haben sechs Maulthiere zu Ihrem Befehl. Nicht später, als morgen früh, müssen Sie Ihre Rückreise nach Frankreich antreten; ich würde nicht | im Stande seyn, Sie wider die allgemeine Empörung, gegen so gemeßne Befehle zu schützen, und ich würde untröstlich seyn, wenn Ihnen in diesem Lande ein Unglück zustossen sollte. Machen Sie sich fort.« Indem ich ihn anhörte, weinte ich nicht; aber von Zeit zu Zeit fielen grose Wassertropfen aus meinen Augen, welche die allgemeine Beklemmung dahin zusammen gedrängt hatte. Ich war sinnlos, stumm. Der Gesandte wurde gerührt, und kam voll Güte durch das offene und freywillige Geständniß, daß ich Recht habe, allen meinen Einwendungen zuvor; blieb aber dabey, ich müsse der Nothwendigkeit gehorchen, und einem gewissen Uebel entfliehen. Und worüber wird man mich dann strafen, mein Herr, da Sie selbst zugeben, daß ich in jedem Stücke Recht habe? Wird der König einen Unschuldigen, der auf das härteste beleidigt worden, in Verhaft ziehen lassen? – »Ey, mein Herr, der Befehl des Königs wird erhalten, befolgt. Das Uebel ist geschehen, ehe man eines Bessern berichtet war. Reisen sie ab, Herr von Beaumarchais, rei»Ainsi, Monsieur, partez, il n’y a pas un moment à perdre: on vous enverra vos effets en France: vous avez six mules à vos ordres. A tout prix, dès demain matin reprenez la route de France: je ne pourrois vous servir contre le soulèvement général, contre des ordres si précis, & je serois désolé qu’il vous arrivât malheur en ce pays: partez.« En l’écoutant je ne pleurois pas; mais par intervalle il me tomboit des yeux de grosses gouttes d’eau que le resserrement universel y ammassoit. J’étois stupide & muet. M. l’Ambassadeur attendri, plein de bonté, prévenant toutes mes objections, par l’aveu libre & franc que j’avois raison, ne m’en disoit pas moins qu’il falloit céder à la nécessité, & fuir un malheur certain. Et de quoi, me puniroit-on, Monsieur, puisque vous-même convenez que j’ai raison sur tous les points? Le Roi fera-t-il arrêter un homme innocent & griévement outragé? Comment imaginer que celui qui peut tout, préférera le mal quand il connoît le bien! – Eh! Monsieur, l’ordre du Roi s’obtient, s’exécute, & le mal est fait avant qu’on soit détrompé. Les Rois sons justes; mais on intrigue autour d’eux sans qu’ils le sachent; & de vils intérêts, des ressentimens qu’on n’ose avouer, n’en sont pas
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sen Sie ab, sag’ ich Ihnen.« – Aber, mein Herr, in dem itzigen Zustande, wo soll ich hin? – »Ihr Kopf ist in der äussersten Verwirrung, Herr von Beaumarchais! Fliehen Sie ein unvermeidliches Uebel.« – Ach, mein Herr, was werden die Meinigen | sagen? was werden meine erhabene Beschützerinnen in Frankreich von mir denken? – »Seyn Sie unbekümmert; ich will nach Frankreich schreiben; man wird mir auf mein Wort glauben.« – Und meine Schwester, mein Herr, meine unglückliche Schwester? meine Schwester, die eben so unschuldig ist, als ich? – »Denken Sie an sich; für das Uebrige soll gesorgt werden.« – Ach Gott! Gott! dies wäre die Frucht meiner Reise nach Spanien! – »Gehen Sie, gehen Sie,« wiederholte d’Ossün unaufhörlich. Er bot mir mit aller Großmuth seines Characters Geld an, wenn es mir daran mangeln sollte. – Mein Herr, ich habe Geld. Tausend Louis in meiner Börse, und moins souvent la source de tout le mal qui se fait. Partez, Monsieur; une fois arrêté, personne ici ne prenant intérêt à vous, on finiroit par conclure que, puisqu’on vous punit, il se peut que vous ayez tort, & bientôt d’autres événemens feroient oublier le vôtre; car la légereté du Public est partout un des plus fermes appuis de l’injustice. Partez, vous dis-je, partez. – Mais, Monsieur, dans l’état où je suis, où voulez-vous que j’aille? – Votre tête se trouble à l’excès, M. de Beaumarchais; évitez un mal présent, & songez que vous ne rencontrerez peut-être pas deux fois en votre vie l’occasion de placer des réflexions si douloureuses pour l’humanité; vous ne serez peut-être jamais indignement outragé par un homme plus puissant que vous; vous ne courrez peut-être jamais une seconde fois le risque d’aller en prison pour avoir été, contre un fou, prudent, ferme & raisonnable; ou si un pareil malheur vous arri|voit en France, un homme au milieu de sa patrie a mille moyens de faire valoir son droit, qui lui manquent ailleurs. On traite moins bien un étranger sans appui, qu’un citoyen domicilié, qu’un pere de famille, comme vous l’êtes, au milieu de tous ses parens. – Eh, Monsieur! que diront les miens? Que penseront en France mes augustes Protectrices, qui, m’ayant vu constamment persécuté autour d’elles, ont pu juger au moins que je ne méritois pas le mal qu’on disoit de moi. Elles croiront que mon honnêteté n’étoit qu’un masque tombé à la premiere occasion que j’ai cru trouver de mal faire impunément. – Allez, Monsieur; j’écrirai en France; & l’on m’en croira sur ma parole. – Et ma sœur, Monsieur! ma malheureuse sœur! ma sœur qui n’est pas plus coupable que moi! – Songez à vous; l’on pourvoira au reste. – Ah Dieux! Dieux! Ce seroit-là le fruit de mon voyage en Espagne! Mais partez, partez, étoit le mot dont M. d’Ossun ne sortoit plus. Si j’avois besoin d’argent, il m’en offroit avec toute la générosité de son caractere. – Monsieur, j’en ai: Mille louis dans ma bourse, &
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zweymal hunderttausend Franken in meiner Brieftasche werden mir Mittel verschaffen, diese empfindliche Beschimpfung zu rächen. – »Nein, mein Herr; das geb’ ich nicht zu. Sie sind mir empfohlen. Reisen Sie ab: ich bitte Sie, ich rath’ es Ihnen, und ich werde noch weiter gehn, wenn es seyn muß.« – Vergeben Sie. Ich verstehe Sie nicht, mein Herr; ich verstehe Sie nicht mehr. Ganz verwirrt stürzt’ ich mich hierauf in die dunkeln Gänge des Parks bey Aranjuez. Ich verlohr mich immer weiter in denselben, und brachte die Nacht in der heftigsten Unruhe darinnen zu. Fest und hartnäckig entschlossen, umzukommen oder mich zu rächen, gieng ich den andern | Morgen zu dem Staats-Minister Grimaldi. In seinem Vorzimmer hörte ich verschiedenemahl den Herrn Wahl nennen. Dieser verehrungswürdige Mann, der das Ministerium blos deswegen verlassen hatte, um zwischen seinem Leben und Tode noch einen Ruhepunkt zu machen, war in des Herrn von Grimaldi Hause. So wie ich dieß erfuhr, ließ ich mich als einen Fremden, der ihm Sachen von der äussersten Wichtigkeit zu sagen habe, bey ihm melden. Ich werde zu ihm geführt; das edelste Ansehen flößt meinem gequälten Herzen Zuversicht ein. Mein Herr, sage ich zu ihm, ich habe keinen andern Anspruch auf Ihr Wohlwollen, als Unglück und Vaterland. Sie selbst sind in Frankreich gebohren, und da in Diensten gewesen; seit dem haben deux cent mille francs dans mon porte-feuille me donneront le moyen de poursuivre un si sanglant outrage. – Non, Monsieur, je n’y consens pas. Vous m’êtes recommandé; partez, je vous en prie; je vous le conseille; & j’irai plus loin même s’il le faut. – Je ne vous entends plus, Monsieur, pardon, je ne vous entends plus: & dans le trouble ou j’étois, je courus m’enfoncer dans les allées sombres du parc d’Aranjuèz. J’y passai la nuit dans une agitation inexprimable. Le lendemain matin, bien raffermi, bien obstiné, bien résolu de périr ou d’être vengé, je vais au lever de M. de Grimaldi, Ministre d’Etat. J’attendois dans son sallon, lorsque j’entendis prononcer plusieurs fois le nom de M. Whal. Cet homme respectable, qui n’avoit quitté le ministere que pour mettre un intervalle de repos entre la vie & la mort, étoit logé dans la maison de M. de Grimaldi. Je l’apprends, & sur le champ je me fais annoncer chez lui, comme un | étranger qui a les choses les plus importantes à lui communiquer. Il me fait entrer: & la plus noble figure rassurant mon cœur agité: Monsieur, lui dis-je, je n’ai point d’autre titre à vos bienfaits que celui d’être François & outragé: vous êtes né vous-même en France où vous eûtes du service; depuis
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Sie in diesem Lande alle Grade von Ruhm im bürgerlichen und Soldatenstande durchgelaufen; aber alles dieses macht mir nicht so viel Muth, meine Zuflucht zu Ihnen zu nehmen, als die wahre Größe, womit Sie dem König das gefährliche Ministerium von Indien freywillig, und mit reinen Händen zurückgegeben haben, da ein andrer Millionen dabey hätte aufhäufen können. Neben der Achtung der Nation haben Sie das Zutrauen des Königs zu erhalten gewußt; er nennt Sie noch immer seinen Freund. Sie können noch eine schöne Handlung thun, mein Herr; sie ist Ihrer würdig; einen Franzosen retten, der in der Verzweiflung ist, und allein noch auf den | Schutz eines so edelmüthigen Mannes seine Hofnung setzt. Sie sind ein Franzose, sagte er; dieser Nahme ist eine vorzügliche Empfehlung bey mir. Ich habe Frankreich immer geliebt, und wünsche einen Theil der Verbindlichkeit, die ich ihm schuldig bin, an Sie abtragen zu können. Aber Sie zittern; Ihr Geist ist ausser sich; setzen Sie sich, entdecken Sie mir Ihre Leiden; sie müssen entsetzlich seyn, nach der Verwirrung zu urtheilen, worinn ich Sie sehe. Er befiehlt sogleich, niemanden vorzulassen; worauf ich ihn, in einem unbeschreiblichen Zustand von Furcht und Hofnung, um Erlaubniß bitte, ihm das vollständige Journal meines Verhaltens zu Madrid seit dem ersten Tage meiner Ankunft vorlesen zu dürfen: Sie werden, mein Herr, dem Faden meiner Begebenheiten auf
vous avez passé dans ce pays par tous les grades de l’illustration militaire & politique; mais tous ces titres me donnent moins la confiance de recourir à vous, que la véritable grandeur avec laquelle vous avez remis volontairement au Roi le dangereux Ministere des Indes, dont vous êtes sorti les mains pures, lorsqu’un autre eût pu y entasser des milliards. Avec l’estime de la Nation, vous êtes resté l’ami du Roi: c’est le nom dont il vous honore sans cesse. Eh bien, Monsieur, il vous reste une belle action à faire; elle est digne de vous; & c’est un François au désespoir qui compte sur le secours d’un homme aussi vertueux. Vous êtes François, Monsieur, me dit-il; c’est un beau titre auprès de moi; j’ai toujours chéri la France, & voudrois pouvoir reconnoître en vous les bons traitemens que j’y ai reçus. Mais vous tremblez, votre ame est hors d’elle, asseyez-vous, & dites-moi vos peines; elles sont affreuses, sans doute, si elles égalent le trouble où je vous vois. Il défend à l’instant sa porte; & moi, dans un état inexprimable de crainte & d’espérance, je lui demande la permission de lire le journal exact de ma conduite depuis le jour de mon arrivée à Madrid: vous y suivrez mieux,
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diese Art leichter folgen können, als bey einer unordentlichen Erzählung, die ich umsonst versuchen würde, Ihnen vorzutragen. Ich las meinen Aufsatz. Herr Wahl suchte von Zeit zu Zeit mich zu besänftigen, und bat mich, weniger hastig zu lesen, damit er mich besser verstehen könne; zugleich versicherte er mich, daß er den lebhaftesten Antheil an meiner Erzählung nehme. So wie die Begebenheiten vorkamen, gab ich ihm die Briefe und alle schriftlichen Zeugnisse in die Hände. Als | ich aber auf die CriminalKlage kam, auf den Befehl mich in Verhaft zu nehmen, der durch den Herrn von Grimaldi nur aufgeschoben worden, auf das Begehren unsers Gesandten, auf den Rath, den er mir gegeben, wegzureisen, und dem ich mich, wie ich ihm frey gestund, widersetzt habe, entschlossen umzukommen oder Gerechtigkeit vom König zu erhalten: so rief er laut aus, stund auf und umarmte mich zärtlich: – Allerdings wird Ihnen der König Gerechtigkeit wiederfahren lassen. Sie haben Recht darauf zu zählen. Der Herr Gesandte ist, ohngeachtet seiner guten Gesinnungen gegen Sie, genöthiget, auf seinen Posten Rücksicht zu nehmen; aber ich, ich will mit dem ganzen Einflusse des Meinigen Ihrer Rache beförderlich seyn. Nein, mein Herr, man soll nicht sagen können, daß ein rechtschaffener Franzose sein Vaterland, seine Freunde, seine Geschäfte, seine Vergnügungen verlassen, daß er 400 Meilen zurückgelegt habe, 15 Ihnen] D: ihnen
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Monsieur, le fil des évènemens, que dans une narration désordonnée que j’entreprendrois vainement des vous faire. Je lus mon Mémoire. M. Whal me calmoit de tems en tems en me recommandant de lire moins vîte pour qu’il m’entendît mieux, & m’assurant qu’il prenoit le plus vif intérêt à ma narration. A mesure que les évènemens passoient, je lui mettois à la main les écrits, les lettres, toutes les pièces justificatives. Mais lorsque je vins à la plainte criminelle, à l’ordre de me mettre au cachot, suspendu seulement par M. de Grimaldi, à la priere de notre Am|bassadeur, au conseil qu’il m’avoit donné de partir, auquel je ne lui cachois pas que je résistois, déterminé à périr ou à obtenir justice du Roi; il fait un cri, se lève & m’embrassant tendrement: – Sans doute le Roi vous fera justice, & vous avez raison d’y compter. M. l’Ambassadeur, malgré sa bonté pour vous, est forcé de consulter ici la prudence de son état; mais moi je vais servir votre vengeance de toute l’influence du mien: non, Monsieur, il ne sera pas dit qu’un brave François ait quitté sa Patrie, ses protecteurs, ses affaires, ses plaisirs, qu’il ait fait 400
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einer unglücklichen und unschuldigen Schwester beyzustehn, und daß er aus diesem Lande vertrieben von der großmüthigen spanischen Nation den abscheulichen Begriff in seinem Herzen mit sich in sein Vaterland zurücknehme, als könnten bey ihr die Fremden keine Gerechtigkeit finden. Ich will mich bey dieser Gelegenheit Ihrer, als Vater, annehmen, wie Sie Ihrer Schwester sich angenommen haben. Ich bin es, der diesen Clavico dem König empfohlen hat. | Alle seine Verbrechen liegen mir zur Last. Gott! wie unglücklich sind Leute, die Stellen besetzen, daß sie nicht Sorge genug anwenden können, alle, die sie gebrauchen wollen, hinlänglich zu erforschen, und ohne es zu wissen, sich mit Betrügern umgeben, deren Schandthaten nur zu oft auf ihre Rechnung geschrieben werden. Dieses, mein Herr, ist für mich um soviel wichtiger, da dieser Clavico, nachdem er mit einer Art von Wochenschrift oder Zeitung den Anfang gemacht, und durch sein Amt sich dem Ministerium genähert fand, einst zu ansehnlichen Stellen hätte gelangen können, und ich meinem Könige nur mit einem Bösewichte ein Geschenk würde gemacht haben. Man entschuldigt einen Minister, wenn er sich in der Wahl einer unwürdigen Person betrogen hat: aber sobald er sie mit dem Siegel der öffentlichen Verdammung bezeichnet sieht, so ist er sich selbst schuldig, sie im Augenblick von ihrer Stelle zu jagen. Ich will allen Ministern nach mir ein Beyspiel davon geben. 9 sie] D: Sie
lieues pour secourir une sœur honnête & malheureuse, & qu’en fuyant de ce Pays il remporte dans son cœur, de la généreuse Nation Espagnole, l’abominable idée que les Etrangers n’obtiennent chez elle aucune justice. Je vous servirai de pere en cette occasion comme vous en avez servi à votre sœur. C’est moi qui ai donné au Roi ce Clavico. Je suis coupable de tous ses crimes; Eh Dieux! que les gens en place sont malheureux de ne pouvoir scruter avec assez de soin tous les hommes qu’ils employent, & de s’entourer sans le savoir de fripons, dont les infamies leur sont trop souvent imputés. Ceci, Monsieur, est d’autant plus important pour moi que ce Clavico ayant commencé par faire une espece de Feuille ou Gazette & se trouvant, par ses fonctions, rapproché du Ministere, eût pu parvenir un jour à des emplois plus considérables, & moi je n’aurois fait présent à mon Roi que d’un scélérat. On excuse un Ministre de s’être trompé sur le choix d’un indigne sujet: mais sitôt qu’il le voit marqué du sceau de la réprobation publique, il se doit à lui-même de le chasser à l’instant. J’en vais donner l’exemple à tous les Ministres qui me suivront.
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Er klingelt. Er läßt anspannen, und führt mich in den Pallast. In Erwartung des Herrn von Grimaldi, dem er von Allem hatte Bericht geben lassen, geht dieser großmüthige Beschützer zum Könige, klagt sich selbst des Verbrechens meines niederträchtigen Gegners an, und war so edelmüthig, deswegen um Vergebung zu bitten. Er hatte seine Beförderung | mit Eifer betrieben, und mit noch grösserm Eifer betrieb er seinen Fall. Der Herr von Grimaldi kömmt; die beyden Minister lassen mich hereinkommen, ich werfe mich nieder. »Lesen Sie Ihren Aufsatz, sagte Herr Wahl voll Feuer zu mir; es ist keine edle Seele, die nicht eben so sehr davon gerührt werden muß, als ich es selbst gewesen bin.« – Mein Herz war in der höchsten Begeisterung; es pochte mit Ungestüm in meiner Brust. Ich überlies mich dem, was man augenblickliche Beredsamkeit nennen könnte, und las alles, was ich indessen erzählt habe, mit Heftigkeit und Nachdruck. Der König war nun genug unterrichtet, und gab den Befehl, Clavico sollte seines Amts verlustig und auf ewig aus seinen Diensten verbannt seyn. Edle und empfindliche Seelen! glaubt ihr, es gebe Worte für den Zustand, worinn ich mich befand. Ich stammelte Ausdrücke von Ehrfurcht und Dankbarkeit. Mein hingerissenes Herz, das erst noch vor übermäßiger Wuth gegen seinen Feind getobt hatte, schweifte nun auf der andern Seite aus, und fieng an, den Unglücklichen zu segnen, dessen Niederträchtigkeit mir ein so hohes unIl sonne. Il fait mettre des chevaux, il me conduit au Palais; en attendant M. de Grimaldi qu’il avoit fait prévenir, ce généreux protecteur entre chez le Roi, s’accuse du crime de mon lâche adversaire, a la générosité d’en demander pardon. Il avoit sollicité son avancement avec ardeur, il met plus d’ardeur encore à solliciter sa chûte. M. de Grimaldi arrive, les | deux Ministres me font entrer, je me prosterne; lisez votre Mémoire, me dit M. Whal, avec chaleur, il n’y a pas d’ame honnête qui n’en doive être touchée comme je l’ai été moi-même. J’avois le cœur élevé à sa plus haute région; je le sentois battre avec force dans ma poitrine; & me livrant à ce qu’on pourroit appeller l’éloquence du moment, je rendis avec force & rapidité tout ce qu’on vient de lire. Alors le Roi, suffisamment instruit, ordonna que Clavico perdît son emploi, & fût à jamais chassé des ses Bureaux. Ames honnêtes & sensibles! croyez-vous qu’il y eût des expressions pour l’état où je me trouvois. Je balbutiois les mots de respect, de reconnoissance, & cette ame entraînée naguere presqu’au degré de la férocité contre son ennemi, passant à l’extrémité opposée, alla jusqu’à
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schätzbares Glück, als ich zu den Füssen des Throns erhalten, verschafft hatte. Die Gnade des Monarchen gieng so weit, daß er zu dem französischen Gesandten, wo | ich zu Mittag speiste, schickte, und ihm sagen ließ, er möchte dem Franzosen, der eben itzt eine so ausgezeichnete Genugthuung erhalten habe, aufgeben, ihm den umständlichen Bericht von allem, was im Pallast gelesen und beschlossen worden sey, zuzustellen. Der Gesandte, er eben so sehr als ich davon gerührt war, gab mir drey von seinen Secretären, die mein Journal mit allen Beylagen in wenigen Stunden abgeschrieben hatten. Er trug nun alles zum Könige, der dieses Werk aufzubewahren versprach, und herablassend genug war, sich zu erkundigen, ob der Franzose zufrieden sey. >W. S. I.
benir le malheureux dont la noirceur lui avoit procuré le noble & précieux avantage qu’il venoit d’obtenir aux pieds du trône. Pour comble de bontés, le Monarque envoya chez M. l’Ambassadeur de France où je dînois, donner l’ordre au François, à qui il venoit de rendre une justice si éclatante, de lui faire parvenir le journal exact de ce qui avoit été lu & jugé au Palais. M. l’Ambassadeur, aussi touché que moi, me donna trois de ses Secrétaires qui, de leur part, y mettant une bienveillance patriotique, copierent en peu d’heures mon journal avec les pieces justificatives, & le tout fut porté par M. l’Ambassadeur au Roi, qui ne dédaigna pas de dire qu’il garderoit cet ouvrage, & même de s’informer avec bonté si le François étoit satisfait. |
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AN MARIANE (1775)
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1 . J u l . 1775. Ich genieße heute Morgen einer ganz besondern Heiterkeit der Seele, und freue mich, daß ich diese glücklichen Momente einer Unterhaltung mit Ihnen widmen kann. Lassen Sie mich, beste Freundin, an den »Reißerhaufen«, den Sie mir andeuten, geradezu die Fackel tragen. Warum schöben wir es auf, ihn anzuzünden? Das Holz könnte feucht und faul werden und hernach nicht mehr brennen wollen; so bliebe der sperrende Haufen stehen. Davon ist zwischen uns die Frage, was wir einander waren, jetzt einander sind, künftig einander seyn werden. Jede Verbindung unter Menschen gründet sich darauf, daß sie alle verschiedentlich begabt, gegenseitig vermögend und dürftig sind, keiner Alles besitzt. Diese ebenmäßige Abhängigkeit, Armuth und Reichthum auf beyden Seiten ist, wie schon Platon lehrte, die | Mutter der himmlischen Liebe. Also, wer nicht hat, was ich brauche, noch braucht, was ich habe, der ist und bleibt mir fremd. Erkünstelte Bedürfnisse aber und gelogener Reichthum machen den Menschen nur elend, indem sie ihn von allen wahren Bestrebungen, von allem gründlichen Genuß entfernen. Erschlichene, gegaukelte, theatralische Freundschaft – ich kenne nichts, das mir ekelhafter wäre. Wie sie da herumzappeln, die zwei Gleißner, als Orest und Pylades verkappt, auf ewig an einander geschmiedet mit weißblechenen Theater-Fesseln, deren Bande so weit sind, daß sie ihnen stets über die Faust herabzugleiten drohen und bey einem etwas starken Geberdenspiele auch wirklich herabgleiten! Weg von diesem Bilde! – Und nehmen Sie, liebste Mariane, von mir die Erklärung an, daß ich ein so wahres, bündiges Verhältniß gegenseitiger Reize zwischen Ihnen und mir wahrnehme, daß unsere Freundschaft dadurch zu einem Naturgesetze wird. Zufällige Dinge können eine solche Uebereinstimmung der Geister und Herzen nicht zerstören, nicht einmal kränken. Wenn es etwa geschieht, daß Personen, von der Natur berufen, einander Freunde zu seyn, sich aus | dem Gesicht verlieren, sich zu verlassen scheinen, um jede einen besondern Weg einzuschlagen, so verhält es
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sich damit ungefähr wie mit den Verschlingungen der englischen Tänze, wo Mädchen und Jünglinge oft sich trennen, jedes mit einem Dritten davon hüpft, aber beyde, nach einigen Drehungen, sich allemal wieder Hand in Hand treffen, beyde einerley Weg zusammen abmachen und zuletzt gegen einander über ruhig zu stehen kommen. Diese Betrachtungen, mit denen ich mich je mehr und mehr durchdringe, lindern mir jede Sorge wegen der Gesinnungen meiner Freunde, und verwahren mich zugleich gegen die Gefahr, ihnen je anders scheinen zu wollen, als ich bin. Sie glauben, theuerste Freundin, meinen Beyfall verloren zu haben; hoffen, ich werde nur kein Endurtheil über Sie fällen, wozu ich die Gründe aus den letzten Tagen Ihres hiesigen Aufenthaltes nähme. Während dieser letzten Zeit, sagen Sie, sey ich sonderbar trocken gewesen. Liebste Mariane, von uns beyden, wer änderte zuerst die Stimmung? von welcher Seite kam der fremde Ton, der so lange fortschallte? Und meine ant|wortenden Noten, machten sie Mißlaut oder Einklang? So viel weiß ich, daß Sie sonderbar gestimmt waren, als ich Sie nach P… zum Abendessen führte; ich that mein Bestes, um Sie zurecht zu bringen; da aber nichts verfangen wollte, zog ich mich zurück in meine Schale, und dachte: hier ist i m m e r gut seyn. Das bleibt ein für allemal fest bey mir, daß ich mich in kein Gefecht mit Anderer Launen mehr einlasse; und als Launen behandle ich jede Begegnung, deren Grund ich nicht zu enträthseln weiß. – – – Aller Tadel, liebste Mariane, den Sie nach meinem Urtheile verdienen, lauft auf Einen Punkt hinaus; auf Ihr unausgesetztes Bestreben, immer die Wolke des Wunderbaren um sich zu halten. Mit der äußersten Sorgfalt beugen Sie jeder Gelegenheit vor, welche den Enthusiasmus Ihrer Zuschauer herabstimmen könnte; und wenn Sie wahrzunehmen glauben, daß er wirklich um eine Note gesunken sey, so gerathen Sie in eine Verlegenheit, die an Aengstlichkeit gränzt. Dieser Zug ist in Ihrem Charakter unschuldiger als in anderen, und mußte beynahe nothwendig darin entstehen. Sie erhielten von der Natur einen behenden, wirksamen Geist, eine blühende Einbildungskraft, ein | zärtliches, theilnehmendes Herz, und eine so glückliche körperliche Bildung, daß jede Schönheit der Seele sich darin gestalten, und mit unwiderstehlichem Reize auch das trägste Auge an sich ziehen konnte. Was für Eindrücke machte
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das Mädchen nicht! Von seinem Anblicke fühlte der Wollüstling sich in sich selbst verloren, erkannte seine eigenen Begierden nicht mehr in ihrer Verklärung, fiel betroffen dem himmlischen Geschöpf zu Füßen. Auch dem Besten gab das Mädchen, es wußte selbst nicht wie, ein besseres Daseyn; und in seiner Nähe thaten Wunder sich hervor. Mir däucht, ich sehe das gute, edle Wesen, wie es, in sich gekehrt, bescheiden die Frage sich in die Seele flüstert: was es doch in ihm sey, das so große Dinge thue? Allmälig entdeckten sich ihm, eine nach der andern, die Quellen seiner Liebenswürdigkeit; eine Weile ergötzte es sich daran, nur zuzusehen, wie sie lebendig dahin rieselten; endlich kam es auf den Gedanken, das freye Wasser zwischen Dämme zu leiten; hernach das wegfließende in Behältern zu verwahren; dann, es durch Röhren in die Höhe zu treiben oder in Cascaden sanft hinabwallen zu lassen. Liebste Mariane, alles das war nicht sträflich. Was wir Kunst nennen, ist dem Menschen na|türlich; innere und äußere Veranlassungen nöthigen ihn, sich ihrer zu bedienen. Da Sie noch ein junges Mädchen waren, gingen Sie, indem Sie das Schöne und Gute verfolgten und es darstellten in Geberden und Worten, nur Ihrem eigenen Vergnügen nach; allmälig gaben die Wirkungen Ihrer Vorzüge auf Andere Ihnen eine hellere und mannigfaltigere Ansicht derselben und Sie lernten je mehr und mehr Ihren Werth nach Verhältnissen betrachten und schätzen. Nun bildeten Sie Ihre Vortrefflichkeiten aus und genossen der Süßigkeiten eigenen und fremden Beyfalles in vollem Maße. Aber wir können nicht immer uns gleich stark an uns selbst ergötzen, noch vor Andern in unserem höchsten Glanz erscheinen; gar zu viel hängt von den Umständen ab; darum bemühen wir uns so sehr, über diese Herr zu werden. Sie, meine Freundin, haben es zum Erstaunen weit hierin gebracht, und sowohl Ihr inneres Vermögen als Ihre äußere Macht immer mehr vergrößert. Alle die echten Freuden, die Sie aus den Schönheiten der Natur um Sie her, aus den Vorzügen Ihres Geistes und aus den Entfaltungen Ihres Charakters schöpften, lernten Sie nicht nur vervielfältigen, sondern auch, durch Hülfe der feinsten | Entwickelung, anderen darstellen. Zuerst hatten Sie nur sich selbst das Geheimniß Ihres besseren Daseyns enträthselt; alsdann enträthselten Sie es auch Andern und lieferten bey jeder Gelegenheit Beyträge zur natürlichen Geschichte Ihrer höheren Freuden. Mit diesen Fertigkeiten brauchten Sie nicht, wie Andere, die nur ihre gegenwärtigen Gefühle zu äußern geschickt sind, einen günstigen
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Zufall abzuwarten, der Sie mit neuen Empfindungen und Vorstellungen belebte, um in Ihren Vollkommenheiten zu glänzen; Sie wußten jedwede Situation geltend zu machen, indem Sie das Abwesende und Vergangene herbeyzauberten und mit dem, was Ihnen selbst keinen Genuß mehr gab, andere noch entzückten. Ihre äußere Lage ließ Ihnen kein Unterbrechen dieser Anstrengungen zu; nur war Ihre Thätigkeit in einen zu engen Kreis eingeschlossen; viele Ihrer Fähigkeiten blieben ohne bestimmte Anwendung. Auch dieses Hinderniß auf Ihrer Laufbahn verschwand, als Sie durch angenehme Ereignisse auf den Schauplatz einer großen Stadt versetzt wurden. Nicht lange, und Sie durften sich als Gegenstand der Aufmerksamkeit und der Bewunderung in einem weiten Kreise betrachten. Sie wußten und sahen, jedermann | nahte sich Ihnen mit einer gewissen achtungsvollen Neugierde. Dieses Gefühl wünschten Sie nicht nur zu rechtfertigen, sondern noch zu erhöhen; und kurz, da alle Zungen laut zu Ihrem Lobe sich bewegt hatten, sollte keine mehr einen bemerkenswerthen Tadel gegen Sie aussprechen. Solches Abenteuer zu bestehen, war kein Leichtes, da Sie täglich neue Bekanntschaften unter allen Gattungen von Menschen machten. Sie sahen sich daher genöthigt, allen Springfedern einer feineren Eroberungssucht freyes Spiel zu lassen, zu schimmern, zu schmeicheln, zu necken. Nicht geschah dieß einem ausgesonnenen Plane zufolge; es machte sich von selbst und wird sich unvermerkt bey Jedem eben so machen, der verleitet wird, nach allgemeinem Beyfalle zu streben. Eine so vielfältige Bespiegelung in Andern entfremdet uns von uns selbst; die Menge von Schatten dünkt uns mehr zu seyn als unsere einzelne wesentliche Gestalt; und so schreiten wir aus dem Gebiete der Wirklichkeit in den endlosen Raum der Phantasie. Alsdann ist der edelste Trieb in der menschlichen Natur, die Begierde vortrefflich zu seyn an sich und in Vergleichung mit Andren, wirklich schon verfälscht; denn es quillt diese allein aus dem reinen Bestreben, Kraft | und Inhalt unseres Daseyns zu vergrößern. Hingegen der Eitle vergißt auf sich selbst zu achten; freut sich keines Vorzuges, den er nicht Andern augenscheinlich machen kann; will lieber viel scheinen als etwas seyn. Jeder sollte, nach dem Ausspruche eines weisen Alten, sich selbst kennen zu lernen trachten, weil wir nicht alle zu Allem gleiche Geschicklichkeit haben. Kennt er nun einmal das, wozu die Natur ihn vorzüglich begabt hat, so widme er sich d e m gänzlich, thue nicht, einem unruhigen Geiste dienend, durch öfteres Ab-
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wechseln sich selbst Gewalt an. Der Läufer ist zufrieden mit dem Preise, den er empfangen hat, und läßt sich nicht einfallen, zu jammern, daß ihm der Kranz des Fechters nicht zu Theil geworden. Suche die Stelle, so dir angewiesen ist, zu ehren und sey damit vergnügt. – Ich lenke ein, liebste Mariane. Was ich Ihnen geschrieben habe, sind feurige Liebesworte. Es schmerzt mich, Sie von so vielen Menschen verkannt zu sehen, die, nachdem sie einiger Eitelkeit, einiger Ziererey Sie schuldig befunden, sogleich Ihrem ganzen Charakter den Stab brechen und nicht wahrnehmen, daß dennoch Ihre Seele voll Wahrheit ist und die Fülle alles Guten und Schönen aus ihrem eigenen Wesen hervor|bringt. Noch tiefer schmerzt mich, daß Sie, durch die oben berührten Verirrungen Ihrer Phantasie sich an viel besseren Freuden, an dem Genusse Ihrer selbst verkürzen, Ihre Kräfte zerstreuen und die schönsten Stunden Ihres Lebens mit Unruhe und Bitterkeit vermischen. Wenn es wahr ist, daß, was vom Herzen kommt, auch zum Herzen geht, so muß mein Eifer Sie rühren und dieses ganze Schreiben Ihnen ein Beweis der echtesten Freundschaft, der größten Hochachtung und des innigsten Zutrauens seyn.
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BRIEFE DES KÖNIGS VON PREUSSEN AN D’ALEMBERT (1777)
Briefe des Königs von Preussen an D’Alembert.
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Ich kann Ihnen die Fortsetzung von Allwills Papieren noch nicht schicken, denn noch immer ist das verschwundne Hefft nicht wieder bey der Hand. Sie wissen, was *** für ein Mensch ist. Verlohren acht’ ich es nicht. Denken Sie weiter nicht daran; sprechen Sie mir wenigstens nicht mehr davon, denn ich ärgere mich von selber genug. Sie wissen, wie ernstlich ich Sie bat, mir im Jänner und Februar Raum genug zu lassen; und nie hätte ich die letzten Briefe hergegeben, wenn ich mir nur von weitem hätte vorstellen können, daß ich mit der Folge würde säumen müssen. Eh’ ich jene hergab, schloß ich ein ziemliches Bündel Briefe, die vor ihnen zu stehen gehörten, aus Aerger über voreiliges Gewäsche, das mir den Rhein herunter war in | die Ohren gezischelt worden, wieder in mein Pult; nun hat mich das Schicksal noch viel schlimmerem ausgesetzt. Man kann’s nicht verhindern, die Mephistophelesse und die Dummköpfe müssen ihr Gutes hienieden empfangen; sie müssen wohl einmal ihre Freude haben. Suchen wir, daß wir auf andre Gedanken kommen! Ich möchte wissen, ob Sie die Briefe des Königs von Preußen an D’Alembert gelesen haben, die ich gestern in einem Französischen Journale fand. Lieber W**, daß ich mit dergleichen nicht als hurtig zu Ihnen hinlauffen und mit Ihnen ein Stündchen darüber schwatzen kann! Allzu gerne hätte ich gestern mit Ihnen über Könige und Fürsten gesprochen; zuerst von dem wunderbaren Mann, der seine glänzende, furchtbare Krone so hoch und mächtig trägt, und dem es doch darunter werden kann, als sey es ein gemeiner Hut; der wohl leicht und holdig sie lüftet, wie man zum freundschaftlichen Gruß einen Hut lüftet, sie ablegt gegenüber auf des Freundes Schemel, und über sie hinlächelt so liebenswürdig! hinauflächelt – zum Freund empor. Ich will die Auszüge aus König Friedrichs Briefen 1 Briefe des Königs von Preußen in D doppelt vergrößerter Schriftgrad 2 an in 4 Schreiben an den Herausgeber des Teutschen Merkurs. in D verkleinerter Schriftgrad
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hier übersetzen, so können Sie dieselben in den Merkur rücken, wenn Sie Lust haben. Zu den zween ersten gab der Tod der Mdlle D’Espinasse die Veranlassung. Sie war eine vieljährige | vertraute Freundin D’Alemberts gewesen. Ganz Paris nahm Antheil an seinem Verlust. Ein sehr rührendes Zeugniß davon erhielt er in einer Versammlung der Akademie bey der Aufnahme des Herrn la Harpe, wo der ansehnlichste Theil der Nation zugegen war. D’Alembert hatte in einer Lobrede auf Saci, mit deren Vorlesung er die Feyerlichkeit beschloß, der Freundschaft dieses Gelehrten mit der Marquisin von Lambert gedacht; des Schmerzes, welchen dieselbe über den Verlust jenes ehrwürdigen Mannes empfunden. Hierauf, als wie erweckt durch dieses Andenken, und an sein eigenes Schicksal lebhaft erinnert, schilderte er mit den stärksten Zügen den Gram über einen solchen Verlust; wie sehr er den Wunsch errege, dieses Leben zu verlassen, das so voll Jammer ist, um sich mit dem Gegenstande seiner Zuneigungen wieder zu vereinigen. Er zeigte die Nothwendigkeit, für Herzen von solchen Empfindungen getroffen, die Unsterblichkeit der Seele zu glauben, und daß diese Lehre weniger eine Entdeckung des Genies, als eine Offenbarung des Herzens gewesen. Der Ton seiner Stimme, die Thränen, die ihm aus den Augen floßen, machten, daß alle Anwesende in seine Wehmuth übergiengen. – Ein schöner Vorzug des Genies, bey Freud’ und Leid sein Herz in jeden Busen legen zu können; mit seinen Schlägen eine Welt in Bewegung zu setzen. Nun die Auszüge. |
Am 9ten Juli 1775. – – Ich habe Mitleiden mit Ihrem Unglück. Die Wunden des Herzens sind die empfindlichsten unter allen. Und ohngeachtet der schönen Sprüche der Philosophen, ist es die Zeit allein, die sie heilt. Der Mensch ist mehr ein empfindliches, als ein vernünftiges Thier. Ich habe nur zu sehr erfahren zu meinem Unglück, was man in solchen Fällen leidet. – – Unsre Vernunft ist zu schwach über den Schmerz einer tödlichen Wunde zu siegen. Man muß der Natur etwas zugeben, und vor allem bedencken, daß in Ihrem Alter, wie in dem meinigen, man sich eher faßen soll, da wir nicht lange säu-
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men werden mit den Gegenständen unsrer Sehnsucht uns wieder zu vereinigen. Ich nehme mit Vergnügen die Hofnung an, daß Sie einige Monate des nächsten Jahrs mit mir zubringen wollen. Wir wollen miteinander über das Nichts des Lebens philosophiren, über die Thorheit der Menschen, über die Eitelkeit des Stoicismus, und über das wenige was wir sind. Thun Sie, ich bitte, unterdeßen alles was Sie vermögen, daß Ihr Schmerz Ihrer Gesundheit nicht nachtheilig werde. Es ist mir zuviel daran gelegen, um mit Gleichgültigkeit Sie in der Gefahr zu sehen dieselbe zu verlieren. |
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Am 7ten Sept. 1775. Ich seh aus Ihrem letzten Briefe, daß Ihr Herz noch immer leidet, und ich verdenk’ es Ihnen nicht. – – Ich habe Freunde und Freundinnen gehabt. Ich habe deren einige verloren. Ich dachte für Schmerz darüber zu sterben.1 Der Zufall wollte, daß ich sie während den Kriegen verlor, worinn ich mich verwickelt befunden, und wo ich genöthiget war unaufhörlich neue Anordnungen zu machen. Diese unvermeidliche Zerstreuungen haben mich vielleicht verhindert meinem Schmerz zu unterliegen. Ich wollte, daß man Ihnen irgend ein schweres Problem zur Auflösung vorlegte, damit diese Arbeit Sie nöthigte an etwas andres zu denken. Es giebt in Wahrheit sonst kein Mittel als dieses und die Zeit … Ich freute mich für mich selbst über die Hofnung, die Sie mir machen, Sie zu sehen; jezt freu’ ich mich darüber auch für Sie. Ich werde alles thun was von mir abhängt, um traurige und verdrießliche Gegenstände von Ihnen zu entfernen, und eben soviel Freude empfinden Sie zu beruhigen, als wenn ich eine Schlacht gewonnen hätte. Nicht daß ich mich für einen großen Philosophen hielte, | sondern weil ich eine unglückliche Erfahrung von der Lage habe, worinn Sie sich befinden, und weil ich glaube dadurch fähiger zu seyn, als ein andrer, Ihren Kummer zu lindern. Kommen Sie also, mein lieber D’Alembert, und seyn Sie versichert wohl aufgenommen zu wer1
Diese Stelle ließ sich im Teutschen nicht gut wörtlich geben. In der Urschrift heißt es: J’ai eu des amis et des amies. J’en ai perdu cinq ou six. J’ai pensé en mourir de douleur.
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den; gänzliche Heilung Ihrer Uebel werden Sie wohl nicht finden, aber doch besänftigende stillende Mittel. In Antwort auf die vorgehenden Briefe meldete D’Alembert dem Könige, daß ihn ein neues Unglück betroffen, welches Wissenschaften, Talente und Menschheit mit ihm theilten. Er beschrieb dem Monarchen mit dem lebhaften Schmerz, den die zärtlichste Freundschaft hegt, und dem tiefen Interesse, welches leidende Tugend einflößt, die Krankheit und den traurigen Zustand einer wahrhaftig schätzbaren Dame, die durch die Eigenschaften ihres Geistes und Herzens der Welt und ihren Freunden theuer ist. Hierauf antwortete der König in einem Briefe vom 16ten October: Es giebt, mein lieber D’Alembert, ein altes Sprüchwort: Ein Unglück kömmt selten allein. Ich würde sehr verlegen seyn, wenn ich eine erträgliche Ursache davon angeben sollte; aber die Erfahrung beweißt, daß es sich öfter zutrage. Da hat nun die Frau von G** der Schlag gerührt … Der Menschen Leben ist so viel schrecklichen Unfällen | unterworfen, daß man sich eher über den Augenblick freuen sollte, der ihre Quaalen endiget, als über den Tag ihrer Geburt. Aber dergleichen Betrachtungen über sich selbst sind niederschlagend. Unser Herz wird zerrißen, sich auf immer von denjenigen getrennt zu sehen, die unsre Hochachtung durch ihre Tugend, unser Vertrauen durch ihre Rechtschaffenheit, und unsre Zuneigung durch ich weiß nicht welche Sympathie verdienten, die sich zuweilen in der Gemüthsbeschaffenheit und der Art zu denken trift. Ich bin ganz Ihrer Meinung, daß in unserm Alter sich nicht mehr dergleichen Vereinigungen stiften laßen. Sie müßen in der Jugend sich bilden, durch den Umgang sich verstärken, und durch standhafte Treue ihre Vestigkeit erhalten. Wir haben nicht mehr die Zeit dergleichen zu errichten. Die Jugend ist nicht gemacht, sich nach unsrer Denkungsart zu bequemen; jedes Alter hat seine Erziehung; man muß sich an seine Zeitgenoßen halten; und, wann diese abgehen, sich fertig machen ihnen zu folgen. Freylich sind empfindliche Seelen unterworfen, von den Leiden der Freundschaft umhergetrieben zu werden; aber wieviel unsägliche Freuden genießen sie nicht, die ewig jenen Herzen von Stein unbekannt seyn werden, jenen verschloßenen Seelen (wiewohl ich
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zweifle, daß deren da seyen.) Alle diese Betrachtungen, mein lieber D’Alembert, trösten nicht; wenn ich Todten erwecken könnte, ich thät’ es. Wir | müßen bey dem bleiben, was wir vermögen. Wenn ich niedergeschlagen bin, les’ ich das dritte Buch des Lukrez, und das schaft mir Linderung; es ist nur ein Palliatif, aber für die Krankheiten der Seele haben wir keine andre Mittel. Ich hatte Ihnen vorgestern geschrieben. Ich weiß nicht wie ich mir erlaubt, in etwas zu scherzen. Ich hab’ es mir heute vorgeworfen, als ich Ihren Brief las … Meine Gesundheit ist noch nicht wie sie sollte. Die Natur schickt uns Krankheit und Verdruß, um uns dies Leben zu verleiden das wir laßen müßen. Ich verstehe sie mit halbem Wort, und ergebe mich in ihren Willen … Sie reden mir von Krieg; von den Vorläufern, die Sie die Ankunft des Gottes Mars befürchten machen. Sie wißen daß meiner Flotte Schiffe fehlen, Steuermänner, Admiräle und Matrosen. Wahrscheinlicher Weise wird sie nicht mit seyn; und was den Krieg auf dem vesten Lande betrift, so seh’ ich nicht wie er Statt haben sollte. Ihr junger König will gerne mit seinen Nachbarn in gutem Verständniße leben. Wenn es Mächte giebt, welche haben was die Italiäner rabbia d’Ambitione heißen, so ist doch wahrscheinlich, daß sie Ihren jungen Monarchen von seinen guten und weisen Gesinnungen nicht abbringen werde. Bedenken Sie, indem Sie dieses lesen, daß es kein Orakel von Delphos oder aus der Höle des Trophonius ist, sondern menschliche, Irrungen unter|worfene Schlußfolge über Zufälligkeiten der Zukunft. Unterdeßen freu’ ich mich herzlich darauf, Sie einmahl wieder hier zu sehen. Ich hoffe selbst, daß Ihnen diese Reise heilsam seyn werde, denn alles ist heilsam, was den Schmerz zerstreuet. Immer komme ich auf die Arbeit zurück, die ich Ihnen empfehle. Mein Freund Cicero, als er seine Tochter verloren hatte die er anbetete, gab sich ans schreiben. Er sagt uns, daß er im Anfang sich habe müßen Gewalt anthun, daß er nachher Vergnügen in seiner Arbeit gefunden, und endlich soviel über sich selbst gewonnen habe, um zu Rom zu erscheinen, ohne daß er seinen Freunden ausnehmend niedergeschlagen vorgekommen. Dies wäre ein Beyspiel für Sie, mein lieber D’Alembert; wenn ich ein beßeres hätte, ich schlüg’ es Ihnen vor. Wir fühlen unsern Verlust nach dem Werth den die Sache für uns hatte. Das Publikum, welches nichts verlohren hat, urtheilet davon anders und tadelt manchmahl sogar was ihm das zärtlichste Mitleiden einflößen sollte. Alle diese Betrachtungen reizen eben nicht dieses Publikum zu lieben.
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Thun Sie sich Gewalt an, mein lieber D’Alembert. Leben Sie, und daß ich noch einmahl das Vergnügen habe, Sie zu sehen und zu hören, bevor ich sterbe. )Friedrich. |
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Das sind Briefe eines Königs an einen Privatmann, an einen Bürgerlichen; und dieser König ist doch etwa nicht geringer – als andre! und so viele andre sind doch etwa nicht alle – mehr als er! Gleichwohl, wenn man so zusieht, scheint es, als wenn es denselben so dünke – und wer weiß? Man erzählte mir neulich von einem stolzen Fürsten, daß er den Prinz Eugen, der einst durch seine Staaten gekommen, an seine Tafel gezogen habe. Seine Gemahlin sey hierüber so unzufrieden geworden, daß sie die Parthie ergriffen, allein in ihrem Zimmer zu speisen. Der große Mann war ihr nicht vornehm genug. Das erinnerte mich an König Friedrich, der Voltairens Wagen entgegen lief, und nach dem Schlage griff, um ihm denselben zu öfnen. Ich möchte eine Lobrede schreiben, überhaupt auf den König – an Könige und Fürsten. Anders möcht’ ich keine auf ihn schreiben; und an die Könige und Fürsten dürft’ ich sie wohl nicht schreiben. Närrisch, daß ich nicht dürfte, als ob den Erhabenen so bange seyn müßte; als ob sich die Mächtigen vor mir zu fürchten hätten, vor mir und vor jedwedem, der einigermaßen ein Kind des Lichts ist. Gegen den König dürft’ ich die bitterste Satyre schreiben, der Große würd’ es nicht ahnden. Ja, wer Lust hätte diesen Muthwillen zu treiben, der würde | am sichersten in des Königs Gebiete seyn; anderswo könnte vielleicht ihn die Rache des beleidigten Standes verfolgen. Der König war gefährlich krank, zu einer Zeit, wo man fürchtete, sein Haus möchte ausgehen. Ein Höfling, der große Wohlthaten von ihm empfangen hatte, spottete der Besorgnisse, welche einige deshalben äußerten. »Und wenn die Art davon ausgienge! (sagte er) desto besser!« – Der König erfuhr diese Rede. Er war an seiner empfindlichsten Seite gekränket. Man weiß, wie zärtlich er seine Familie liebt, mit welcher Leidenschaft er an seinem Hause
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hänget. Auch fühlte er diese Beleidigung. – »Wenn ich nun so einen Menschen auf ewig nach Spandau schickte, sagte er, wer würde mir’s verdenken?« – Es geschah ihm aber nichts. Von Ihnen, liebster W**, darf ich den Einwurf nicht besorgen, der so häufig gemacht wird: diese gepriesene Großmuth Friedrichs sey im Grunde nur Menschen-Verachtung, sey der Uebermuth eines Despoten, der des Fluchs der Schwachen spotte, und nur jauchze daß er so mächtig sey, und es im Triumph führe, daß er Niemand zu achten brauche; es habe ja Ludwig der XIV, obschon der eitelste unter den Menschen, mehr als einmal sonderbare Beyspiele einer ähnlichen Nachsicht gegeben – des Nero zu geschweigen, der, so | ein grausamer Tyrann er gewesen, nicht nur denenjenigen, die in Gedichten, Reden und Schriften ihn auf das härteste angegriffen, nachgesehen, sondern mehrmals beym Senat sie gerettet habe: Ich sage, lieber W**, von Ihnen hab’ ich dergleichen Einwurf nicht zu besorgen, weil Sie nicht gewohnt sind, die Dinge dieser Welt obenhin zu betrachten. Nero, dessen ich nur im Gegensatz zu erwähnen schon erröthe, wie entsetzlich und kindisch zugleich strafte er nicht die bloße Gleichgültigkeit bey seinen Gesängen; und Ludwig XIV, wie unversöhnlich war er nicht denen, die seine Eitelkeit einigermaaßen beleidigt hatten! Es lohnte sich der Mühe, dergleichen Unterschiede näher zu untersuchen, und dies und das ins helleste Licht zu stellen … F.
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Eine politische Rhapsodie. Aus einem Aktenstock entwendet. Ein eingesandtes Stück. | 5
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Sowohl in den Anordnungen der Staatsmänner, als in den Schriften der Gelehrten findet man über das, was überhaupt den Wohlstand einer bürgerlichen Gesellschaft ausmacht, ihn gebiert und erhält, sehr viel schwankendes und widersprechendes an. Fast überall sind die Wirkungen und Kennzeichen des Wohlstandes für desselben Fundamente, die eigentlichen Fundamente hingegen nur für Nebensäulen, Reihwände oder Baugerüste gehalten worden. Dem ohnerachtet scheint nichts einfacher, nichts augenscheinlicher zu seyn, als die Principia der physischen Glückseligkeit für einen Staat. Eine einzelne Familie nennen wir glücklich, wohlbestehend, wenn sie durch eine kluge Administration ihrer Güter, oder Anwendung von Industrie, sich ein gesichertes, jährlich sich erneuerndes Einkommen verschaft, welches hinreichend ist, ihre Glieder mit den Bedürfnissen und Bequemlichkeiten des Lebens zu versehen. Eben so ist es mit den größern politischen Gesellschaften. Ein Staat ist im Wohlstande, wenn in demselben die Mittel zur Unterhaltung und zu den Bequemlichkeiten des Lebens für seine gesammten Glieder, in der seiner Einrich|tung gemässen Stuffenfolge sich immer erneuern und vermehren. Ein wildes Volk, welches von Jagd, Fischerey, oder den freywilligen Früchten der Erde lebt, kann sich nur bis auf einen gewissen Grad vermehren; hernach müssen die Eltern sich entschliessen,
4 Ein eingesandtes Stück. fehlt in D2 6–8 findet … widersprechendes an] findet … widersprechendes 9 Wirkungen] Wirkungen Kennzeichen] 10 Fundamente1] Fundamente Fundamente2] F u n d a30 Kennzeichen mente 11 Nebensäulen] Nebensäulen Reihwände] Reihwände Baugerüste] Baugerüste 13 Principia] Principien 17 gesichertes] g e s i19 Bequemlichkeiten] h1: den chertes jährlich sich] h1: sich jährlich Bequemlichkeiten 17–18 erneuerndes Einkommen] e r n e u e r n d e s E i n20 größern] größten 21–24 Mittel … vermehren] Mittel zur 35 kommen Unterhaltung und zu den Bequemlichkeiten des Lebens für seine g e s a m m t e n G l i e d e r , i n d e r s e i n e r E i n r i c h t u n g g e m äß e n S t u f e nfolge sich immer erneuern und vermehren 1 Rhapsodie. in D1 doppelt vergrößerter Schriftgrad
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einige ihrer Kinder in der Wiege umzubringen, die Kinder ihre gebrechlich gewordenen Alten zu ermorden, oder ein Theil dieses Volkes muß in andere Gegenden entfliehen: Vermehrung der Menschen | kann also nicht ohne Vermehrung der Lebensmittel gedacht werden. Die Lebensmittel können nicht anders vermehrt werden, als durch jene künstliche Bearbeitung der Erde, welche wir Agrikultur nennen. Die Agrikultur setzt die Vestsetzung des Eigenthums voraus, fort eine beschützende Macht, welche die Beybehaltung dieses Eigenthums versichert. Schon in ihrer ersten rohesten Gestalt erfordert die Agrikultur eine gewisse Anlage. Der halbgesittete Wilde, der den ersten Kartoffel pflanzte, mußte diesen Kartoffel besitzen, und dran geben, und daneben auch die Zeit und Mühe aufopfern, welche er zu Aufsuchung mehrerer hätte verwenden können; er vertauschte an die Erde ein g e g e n w är t i g e s N a hrungsmittel, nebst seiner Z e i t und M ü h e , gegen die z u k ü n ftige Erstattung eben dieses Nahrungsmittels i n v e r v i e l f äl t i gtem Maaße. Würde dieser Mensch, ohne die Gewißheit zu erndten, wohl | gepflanzt haben? – Das erste Bedürfniß der Gesellschaft ist demnach eine o b e r e G e w a l t , welche ein jedes Glied derselben bey dem Eigenthum seiner Person und der Früchte seiner Bemühungen gegen innerliche und äußerliche Angriffe schütze; woraus dann zugleich die natürliche und nothwendige Pflicht für die Gesellschaft entspringt, ihren Oberherrn, nebst seinen Soldaten und Civilbedienten, ohne anderweitiges Entgeld, zu unterhalten. In den mehrsten Gegenden von Europa reicht eine mäßige Arbeit von 25 Familien hin, um, außer ihrer Obrigkeit, noch 75 andere Familien mit allen Bedürfnissen und verschiedenen Bequemlichkeiten des Lebens zu versehen; die 25 Familien aber würden nur für sich und die sie beschützende Gewalt arbeiten, ohne sich um das Daseyn der übrigen 75 zu bekümmern, wenn nicht
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1 Kinder2] Kinder, 3–5 Vermehrung … werden] V e r m e h r u n g d e r M e ns c h e n k a n n a l s o n i c h t o h n e V e r m e h r u n g d e r L e b e n s m i t t e l g e d a c h t 35 werden 7 künstliche Bearbeitung] künstliche Bearbeitung 7–8 Agrikultur] Agrikultur 9 Vestsetzung des Eigenthums] F e s t s e t z u n g d e s Eigenthums 10 fort] ferner eine beschützende Macht] e i n e b e s c h ü tzende Macht 26 Civilbedienten] h1: Räthen 30–31 mit … versehen] h1: in … erhalten 40
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eine Ursache vorhanden wäre, die sie zum Gegentheil bewegte. Diese Bewegursache bringt die Industrie hervor. | Der Handwerker und Künstler giebt den rohen Materialien eine andre Form. Will nun der Eigenthümer der rohen Materialien sie in dieser veränderten Form besitzen, so muß er nicht nur die rohen Materialien zum Grundstoffe, sondern noch darüber den Unterhalt für denjenigen, der sie transmutirt, und d e n U n t e r h a l t f ü r s e i n e F a m i l i e w äh r e n d d e r Z e i t , d i e auf ihre Bearbeitung verwendet wird, hervorbringen: die Claße der Grund-Eigenthümer verwendet diesemnach | mehr Unkosten, Arbeit und Zeit auf Hervorbringung einer größern Menge Produkten, um ihren Ueberfluß gegen die Arbeiten der industriösen Claße zu vertauschen. Eine freywillige Vertauschung verschiedener Dinge g e g e n einander, m a c h t d a s W e s e n d e s Commerzii, i m allgemeinsten Verstande genommen, aus. Das e r s t e B e d ü r f n i ß d e s C o m m e r z i i , sein unentbehrlich Nothwendiges, seine e i n z i g e M a t e r i e , i s t d a s U e b e rflüßige, denn niemand vertauscht, was er nicht entbehren will. Ueberfluß wird nicht ehender erzeugt, bis eine Absicht und Aussicht vorhanden ist, diesen Ueberfluß dem Bedürfnisse eines andern gegen Ersatz zu überlassen. Einzig und allein die Begierde zu einem vervielfältigten Genuße, und die Möglichkeit, die Mittel zu demselben gegen unsren Ueberfluß einzutauschen, treibt uns an, diesen Ueberfluß zu erarbeiten. Indem ein Ding gegen ein anderes umgetauscht wird, wird ihr beyderseitiger Verhältniß-mäßiger Werth in dem gegenwärtigen Falle vestgesetzt. Eine Sache, wenn sie auch zu denjenigen gehört, deren Genuß dem Menschen am unentbehrlichsten ist, hat, an und für sich betrachtet, keinen be stimmbaren Werth; was davon zum unmittelbaren Gebrauch angewendet wird, ist ein Gut für denjenigen, der es gebraucht; aber ihre A n h äu f u n g , ihr U e b e rfluß darf nicht Reichthum genannt werden. Wollte man die blosse Menge, den | blossen Ueberfluß selbst der unentbehrlichsten Güter des Lebens Reichthum nennen, so müßte man vor allen
7–8 u n d d e n U n t e r h a l t] h1: und 9 Bearbeitung] h1: Verarbeitung 11 Hervorbringung] Hervorbringen 15 e i n a n d e r,] e i n a n d e r Commerzii] Commerzes 17 Commerzii] Commerzes 20 und] oder
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Dingen Luft und Wasser mit diesem Prädikat belegen. Der Ueberfluß darf also nicht allgemein und gleich seyn; es muß ihm allemal ein Bedürfniß auf der andern Seite entsprechen, wenn nämlich jener U e b e r f l u ß i n N o t h d u r f t v e r w a n d e l t w e r d e n , und einen b e s t i m m b a r e n f e i l e n W e r t h (valorem venalem) erhalten soll. D i e s e s z u b e w e r k s t e l l i g e n , n äm l i c h d e n U e b e rfluß in Nothdurft zu verwandeln, ist der eigentliche Gegenstand des Commerzii. Ein Mensch, welcher sich an den nothwendigsten Bedürfnissen des Lebens begnügte, sie selbst hervorbrächte und allein verzehrte, könnte eben so wenig ein Glied derjenigen Gesellschaft, in deren Mitte er sich aufhielte, genannt werden, als der Ochse, der an seiner Hütte graset. Man muß ausgeben und erwerben, man muß in das allgemeine Commerzium verwickelt seyn, um nicht in der bürgerlichen Gesellschaft noch w e n i g e r als ein Thier zu gelten: a l s o i s t d a s Commerzium e b e n s o g e w i ß d a s e i g e n t l i c h e wahre Band der Gesellschaft, als die Vestsetzung des Eigenthums ihr erstes nothwendigstes Bedingniß war. Aus den bis hiehin auseinander gefolgerten Grundsätzen zusammen genommen, erhellet unwidersprechlich, d a ß d i e W o h lfahrt eines Staats in eben | dem Maaße zunimmt, wie sein Commerzium anwächst. Hiebey ist aber vor allen Dingen nicht außer Acht zu lassen, daß der einseitige Gewinst, welchen diejenige Claße von Bürgern, die man im eigentlichsten Verstande Kaufleute nennt, aus ihrem Gewerbe ziehet, durchaus von den Vortheilen unterschieden sey, welche das Commerzium, nach dem allgemeinen und fruchtbaren Sinne, in welchem es in dem gegenwärtigen Aufsatze genommen worden, über den g a n z e n S t a a t ergießt. Was hierüber anzumerken ist, wird sich bey ei|ner kurzen Betrachtung über die verschiedenen Modificationen des Commerzii von selbst darstellen. Die Erde ist bekanntermaßen die einzige Quelle aller Reichthümer. Der Landeigenthümer vermehrt die Güter, welche sie her-
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1–2 Der Überfluß … muß ihm] h1: Dem Überfluß auf der einen Seite muß 3 wenn nämlich] h1: wenn 5 feilen Werth] h1: feilen 8 Commerzii] 35 Commerzes 14 Commerzium] Commerz 16 Commerzium] C o mmerz 22 Commerzium] C o m m e r z 23 ist aber] h1: ist 27 Commerzium] Commerz 31 Commerzii] Commerzes 14 Commerzium] D1: Commerzinm
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vorbringt, entweder durch e i g n e Arbeit, oder in der Person seiner Pachter und Ackersleute. Der Handwerker und Künstler hingegen, weit entfernt die Produkten zu vermehren, hilft sie nur vernichten, indem er dieselben zum Theil, durch die Veränderung, welche er mit ihnen vornimmt, zur Reproduktion untüchtig macht, und zum Theil an Lohn für seine Arbeit verzehrt; er kann also nicht anders als auf die vorhin beschriebene Weise im Dienst und Solde der Grundeigenthümer existieren, und sein einziges Verdienst um die Bereicherung des Staats ist, daß er die Grundeigenthümer zu einem stärkern Anbau reizt. Alle und jede Menschen also, welche nicht Grundeigenthümer sind, leben auf Unkosten der Grundeigenthümer. – | D a s L e b e n a u f U n k o s t e n d e r innländischen Grundeigenthümer, ist innländisches Commerzium; das Leben auf Unkosten ausländischer Grundeigenthümer, ist ausländisches Commerzium. Diesemnach ist es augenscheinlich, daß in einem fruchtbaren Lande sich alles auf die Agrikultur stützt, und das Interesse der produktiven Classe das wahre Interesse des Staats ist. Es wäre also sehr thöricht gehandelt, wenn man um Manufakturen in einem solchen Lande zu begünstigen, durch ein Verbot der Ausfuhr dieses oder jenes Produktes seinen Preis zu erniedrigen trachten wollte. Durch eine solche Anstalt gewinnt allein der fremde Staat, der einen solchen verarbeiteten Artikul kauft, und der Staat, worinn er fabricirt wird, verliert. Colbert verbot die Ausfuhr der Landfrüchte aus Frankreich, damit die Manufakturisten desto wohlfeiler arbeiten könnten. Er berechnete den erhöhten Werth der ersten Materialien in einem gewürkten Seidenzeuge, und sah lauter Nutzen. Hätte er die Subsistenz der Arbeiter, welche sie in dieses Zeug gleichsam | einwebten, mit in Betrachtung gezogen, und hernach die Summe überschlagen, die, bey einer freyen Ausfuhr, aus diesen Produkten hätte können gewonnen werden, so würde sich ein ganz entgegengesetztes Resultat dargeboten haben. Es giebt einige Fälle, wo die Prohibition der Ausfuhr sehr scheinbare Gründe vor sich hat, wenn nehmlich die Heruntersetzung des Preises eines ge-
35 4 Theil,] Theil
Commerz Nation, die für
14 Commerzium] C o m m e r z 15 Commerzium] 16 fruchtbaren] h1: lacuna 22 der … Staat, der] h1: die … 30 die Summe … die] h1: der Vortheil, … der 33 vor]
25 wohlfeiler] so D2; D1: wohleilfer
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wissen einheimischen Produkts von geringerem | Ertrage die Erhöhung eines andern gleichfals einheimischen Produkts von höherem Ertrage befördern soll: z. B. man verböte die Ausfuhr der Wolle, damit sie im Lande verarbeitet, und durch die Consumtion der Arbeiter der Werth der Lebensmittel ins Steigen gebracht würde. Allein fürs erste zeigt sich gemeiniglich bey einer genauen und ausführlichen Auseinandersetzung des besondern Falles eine klare Mißrechnung; und fürs andre wird der vorgehabte Zweck niemals erreicht, denn die Cultivierung des eingekerkerten Produkts wird alsbald vernachläßiget, weil niemand nur ein einziges Schaf anzieht, um seine Wolle auf die Wagschale des Projektmachers zu legen: nachher, so wie das Produkt an Menge abnimmt, so steigt es auch wieder im Preise; ja es ist öfters kurz nach dem Verbote der Ausfuhr theurer als zuvor. Da nun zugleich die Lebensmittel durch die eingeführte Colonie der Manufakturisten erhöhet worden, so kann die Fabrick nicht mehr bestehen; der ganze innerliche ökonomische Zustand geräth alsdann in Verwirrung, und die blühendste Provinz geht zu Grund. Die Abwege, worauf die Staatsmänner über diesen Punkt gerathen, entspringen größtentheils aus dem irrigen Begriffe von der Population, indem sie die Population als die Q u e l l e der Wohlfahrt eines Staats annehmen, da sie doch nur eine F o l g e, ein Symptom derselben ist. Ein Mensch, der dem Staat nicht nützt, schadet dem Staate, weil er die zu seiner Subsistenz erforderlichen Mittel, der Reproduktion entzieht, und sie schlechterdings vernichtiget. | Die Prohibition oder Erschwerung der Einfuhr fremder Manufaktur-Artikul, in der Absicht die innländischen Fabriken zu begünstigen, ist zwar nicht in eben dem | Grade verderblich, als die Hemmung der freyen Ausfuhr, aber sie richtet doch immer einigen und nicht selten beträchtlichen Schaden an. Sind die im Lande fabricierten Waaren bey gleicher Güte auch eben so wohlfeil, als die ausländischen, so bedürfen sie keiner gewaltthätigen Begünstigung; und sind sie es nicht, so subsistieren die Fabrikanten auf Unkosten der übrigen Einwohner; eben so mehr könnte man eine Kopfsteuer ausschlagen, oder einen Impost auf den eingehenden Manufaktur-Artikel legen, um einen Haufen Müßiggänger davon zu ernähren, denn mehr als Müßiggänger nützen solche Fabrikan2 Erhöhung] h1: Erhöhung des Preises Absicht, 34 mehr] gut
9 erreicht,] erreicht;
27 Absicht]
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ten dem Staate nicht. A b e r , sagt man, d a s G e l d b l e i b t d a n n d o c h i m L a n d e ! O ja, was man an einheimische Bettler giebt, bleibt auch im Lande; aber was für einen Gewinn zieht der Staat davon? – Und die Furcht, das Geld aus dem Lande zu verlieren, was hat es doch eigentlich wohl damit zu bedeuten? – Ist das Geld nicht so gut eine Waare als andre Waaren, und giebt es wohl jemand u m s o n s t weg? – Man hat sich angewöhnt, das Geld als die Quinteßenz aller Reichthümer anzusehen, weil es seines innern Werthes halber, als Metall; seiner Incorruptibilität wegen; weil es nichts zu verwahren kostet; und noch um verschiedener andrer Bequemlichkeiten willen, zufolge einer durchgängigen Convention, zum Repräsentanten aller Be|dürfnisse, zum Makler aller Gesuche, kurz zum allgemeinen Mittel des Tausches angenommen worden ist; im Grunde aber sind die geprägten Metalle doch nichts anders, als überall gültige Unterpfände oder Z e i c h e n ; deswegen definirt der Abbé Morellet ein Stück Geld, z.E. von dem Werthe eines Ochsen, e i n e n O c h s e n i n a b s t r a c t o (un boeuf abstrait). Wir sehen auch, daß in unzähligen Fällen Wechsel, Schuldscheine, Promessen, den vollkommenen Dienst des Geldes leisten. Wo verkäufliche Dinge vorhanden sind, da ist auch immer hinlänglich Geld vorhanden; ja, man kann darthun, daß je größer der Wohlstand eines Landes ist, es desto weniger Geld, nach Proportion seiner Größe und | Population, bedarf. In einem solchen Lande entspricht jedem Ueberfluße ein Bedürfniß; alle seine Produkten und Arbeiten sind gefodert, gesucht, haben einen c u rrenten Werth, gehen s c h n e l l von Hand zu Hand, w e r d e n g e n o ß e n u n d e r n e u e r n s i c h i n v e r v i e l f äl t i g t e m M a a ß e ; und diese regelmäßige, und schleunige Circulation bringt allemal das Phänomen des Geld-Ueberflußes hervor. Denn, wenn alle Dinge eben so einen bestimmten Geld-Werth repräsentiren, wie das Geld ihren Werth repräsentirt, so muß von beyden gleich viel vorhanden zu seyn scheinen. Ein Beyspiel kann hier die Stelle einer weitläufigern Entwicklung vertreten. Ich setze den Fall, ich hätte gestern Morgen bey einem Fruchthändler für 50 Rthlr. Haber einkaufen lassen; der Fruchthändler hätte mit diesen 50 Rthlr. sogleich Leinwand einge|kauft; der Leinwandshändler hätte 3 einen Gewinn] h1: ein Verdienst 9 Metall;] Metall, – wegen;] wegen – 10 kostet;] kostet – 15 als] a l s 16 Abbé Morellet] Abbé M o r e l l e t 22 es desto weniger Geldr] h1: je weniger Geld es 28 regelmäßige,] regelmäßige
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sie augenblicklich wieder verwendet; so daß sie, nachdem sie durch 24 Hände gegangen, den folgenden Morgen an einen Bauern gelangten, der sie mir für verfallne Pacht bezahlte: eben die 50 Rthlr., die gestern auf meinem Tische lagen, liegen also heute wieder darauf; während dieser Zeit haben sie 1 200. Rthlr. repräsentirt, und in den folgenden 24 Stunden können sie eben diese Dienste wieder leisten. Wäre die Circulation dieser 50 Rthlr. langsamer von statten gegangen, so hätten sie entweder 24 mal wirklich da seyn müßen, oder 24 Menschen hätten über Geldmangel geklagt. Aus dergleichen Betrachtungen läßt sich folgern, daß in einer großen Stadt, wie Paris zum Exempel, in einem halben Jahre mehr Geld ausgegeben werden müsse, als in den vier Welttheilen zusammen genommen, a u f e i n m a l aufgebracht werden könnte; ferner, daß das Phänomen des Geld-Ueberflußes, welches allemal ein Symptom der Prosperität ist, etwas ganz anders sey, als die vorhandene Menge von gemünztem Gold und Silber. In einem verdorbenen oder sinkenden Staat wird sich immer Geldmangel äußern, wenn auch unter einer großen Anzahl seiner Mitglieder C r ös u s Schätze vertheilt wären. | Ich wiederhole nunmehro die Frage, von der ich ausgieng, was bedeuten die Worte: man muß v e r h ü t e n , d a ß d a s G e l d n i c h t aus dem Lande gehe, man muß suchen, das Geld im L a n d e z u h a l t e n , und glaube ihren Sinn, i n s o f e r n s i e | näml i c h e i n e n w a h r e n S i n n h a b e n , folgender Gestalt entwickeln zu können. Es ist erwiesen, daß jeder von den Menschen durch willkührliche Arbeit hervorgebrachte Ueberfluß, und die Ausbreitung der Gesellschaft nach Maaßgabe dieses Ueberflußes, sich nothwendig auf eine Vervielfältigung der Bedürfniße in dieser Gesellschaft stützen müße, und d a ß d a s V e r m ög e n , d i e M i t t e l z u B e f r i e d i g u n g a l l e r d i e s e r B e d ü r f n i ß e h e r v o rzubringen, und ihre ununterbrochene wechselseitige E r n e u e r u n g , d i e D a u e r u n d S t är k e d e r p o l i t i s c h e n G esellschaft ausmache. Wenn nun jemand sich einen Ueberfluß an einer Sache erwirbt, in der Absicht dagegen ein anderes Mittel zu Befriedigung eines gewissen Bedürfnißes einzutauschen, so muß, wenn der Zweck erfolgen soll, auf der andern Seite sich ebenfalls jemand befinden, der die begehrte Sache aus ähnlichen 23 halten,] h a l t e n? Absicht] Absicht,
32–33 Gesellschaft] h1: Gesellschaften
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Absichten in einem gewissen Ueberfluße bewürkt hat: woraus dann ferner folgt, daß, wann beyde Personen Bürger E i n e s Staates sind, ihre gegenseitigen Bedürfniße alsdann im Staate selbst einen zwiefachen Ueberfluß wechselseitig erzeugen. In diesem Falle werden also z w e y Quellen des Reichthums im Staate eröfnet, da im entgegen gesetzten Falle nur e i n e flöße, welches allerdings ein Vortheil ist. Daß aber durch eine gewaltsame Begünstigung innländischer Fabriken keine zweyte Quelle des Reichthums im Staat sich eröfne, ist leicht zu erweisen. Man frage kurz: giebt das Land die rohen Materialien | zu Fabricirung der Waare selbst her, oder muß es sie von außen ziehen? – Hat es sie an sich, so muß der Vortheil, den es durch den Verkauf im rohen gezogen hätte, abgerechnet werden, weil diesen ohnehin schon das Land genoß; hat es sie nicht an sich selbst, so muß wieder|um der Vortheil an den rohen Materialien abgerechnet werden, weil diesen, der einheimischen Fabricirung ungeachtet, der Ausländer genießt: in beyden Fällen müßte also der ganze Vortheil allein aus dem Arbeitslohn entspringen, und in allen nur ersinnlichen Modifikationen kann es in der That zuletzt auf nichts mehr hinauslaufen. Daß die Verzehrung dieses Arbeitslohns nicht reiner Nutzen für das Land sey, versteht sich von selbst, denn, wenn die Bauern und Handwerker ihre Waaren diesen Manufakturisten nur 5 pr. Cent. unter dem gewöhnlichen Preis verkaufen sollten, so würden sie eine solche Consumtion verwünschen. Folglich ist der überschießende Gewinnst an dem verzehrt werdenden Taglohn der einzige Vortheil für das Land. Wenn man nun den geringen Ersatz, welcher einem Theil der Bürger durch die Consumption dieser Art Manufakturisten zuwächst, gegen den vollen Schaden der übrigen hält, welche die einheimische Waare theurer eintauschen müßen, als mit der auswärtigen geschehen könnte, so ist das klare Resultat, Schaden und – Ungerechtigkeit. In einem fruchtbaren Lande, worinn sich alles auf Agrikultur stützt, und von der Claße der einheimischen | Grundeigenthümer alle übrigen Claßen der Bürger leben müssen, – in einem solchen Lande sind diejenigen, welche Ausschließungsweise Han6 im] h1: in dem 11 an] in allen] h1: allen ihren
14 an] in
16 ungeachtet] h1: ohnerachtet
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delsleute genennt werden, eigentlich nichts anders, als Fuhrmänner oder Fuhrwerks Entreprenneurs. Der Kaufmann holt die Mittel zur Erhaltung und Verschönerung des Lebens an den Orten ihrer Erzeugung um sie nach den Orten ihrer Consumtion hinzubringen; er käuft b l o ß in der Absicht, um wieder zu verkaufen, und dadurch unterscheidet er sich von allen übrigen Claßen der im Commerzio stehenden Glieder der Gesellschaft. Sein Gewerbe ist ein öffentlicher Dienst, welchen er dem Publiko leistet, und es ist billig, daß das Publikum ihn dafür besolde; nichts destoweniger gehört seine Existenz zu den U n k o s t e n des Landes, und fällt den reproduktiven Quellen seines Reichthums z u r L a s t . Diese Art Unkosten | möglichst zu vermindern, kann nicht anders als G ewinn für den Staat seyn. In einem Staate, worinn die Einwohner hauptsächlich auf Unkosten auswärtiger Grundeigenthümer leben, spielt der Kaufmann eine ansehnlichere Rolle; denn dort stellt er den abwesenden Grundeigenthümer vor, dessen Schätze er distribuirt; er zieht gewissermassen das Land, welches in einer Entfernung von einigen hundert Meilen vielleicht, zum Lohn für seine Industrie befruchtet wird, auf d e n Boden, worauf e r l e b t ; er ladet halbe Provinzen aus seinen Schiffen, oder läßt sie durch die Hände seiner Arbeiter herbeyzaubern: – aber bey alledem ist dieser Han|delsmann, soviel Talente, Fleiß, Geschicklichkeit und Vermögen sein Gewerbe auch erfordern mag; so verdient er sich auch dadurch um den Staat, und vorzüglich um die Menschheit macht; d e r w e s e n t l i c h e n Grundbeschaffenheit seines Dienstes nach, dennoch nichts anders, als entweder ein Fuhrwerks-Entreprenneur, oder ein Aufsichter über Tagelöhner; und sobald man aufhört ihm Fracht zu geben und zu bestellen, oder anfängt seiner Fabrick eine schicklichere vorzuziehen, so verschwinden, gleich bunten Seifenblasen, jene glänzenden Reichthümer. Keine Lage ist so vortheilhaft, keine Anordnungen können so weise seyn, daß sie gegen derglei-
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4 Erzeugung] Erzeugung, 7 Commerzio] Commerz 13 seyn.] h1: seyn; daher dann diejenigen Anstalten zu den weisesten zu rechnen sind, welche die Verkaufung aus der ersten Hand, und die Consumption an dem Orte der Pro- 35 duktion selbst befördern. 23–24 auch erfordern] h1: erfordern 24 mag;] mag, 25 macht;] macht, 27–28 Aufsichter] Aufseher 29–30 anfängt … Seifenblasen,] h1: seiner Fabrik eine schicklichere vorzieht, so verschwinden 7 Glieder] so D2; D1: Gliedern
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chen Widerwärtigkeiten immer schützten. Die Manufakturen gehen gemeiniglich an dem Orte ihrer Stiftung zuletzt durch ihre eigene Prosperität zu Grunde, und fliehen aus den bereicherten Ländern in ärmere, wo die Abwesenheit von Population und Luxus die Mittel zur Erhaltung des Lebens in niedrigern Preisen darbietet. In unseren aufgeklärten Zeiten, wo die Geheimnisse aller Künste offenbar sind, und überall die Industrie aufgeweckt und aufgeschreckt wird, – müssen, der wesentlichen Natur der Dinge zufolge, die Manufakturisten nebst ihren Aufsichtern wohlfeil und äußerst mäßig leben können; es sey denn, daß die Administration, wie in Frankreich geschehen ist, die Ackersleute zu Sklaven der Handwerker mache. Was aber eine solche Staats-Oeconomie für Würkungen hervorbringe, liegt am Tage. | In allen nur möglichen Rucksichten ist demnach dasjenige Commerzium, welches mit innländischen Produkten getrieben wird, und e i g n e Agrikultur in immer größern Flor bringt, das vortheilhafteste, dauerhafteste und beste. Es ist auch das einzige dessen Zügel ganz in den Händen der Administration sind; alle übrigen Arten des Commerzii hängen von tausend äußerlichen Zufällen ab, welche niemand vorhersieht, und denen, wenn man sie auch vorhersehen könnte, selten zu begegnen ist. |
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9 Aufsichtern] Aufsehern 15 Commerzium] Commerz 17 einzige] einzige, 19 Commerzii] Commerzes 21 vorhersehen] h1: vorsehen 15 innländischen] D1: innlänndischen; D2: inländischen
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Noch eine politische Rhapsodie, worinn sich verschiedene Plagia befinden; betittelt: E s i s t n i c h t r e c h t , u n d e s i s t n i c h t k l u g. 1 |
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Ius constituit necessitas; die Nothwendigkeit macht das Gesetz. Was also schlechterdings nothwendig ist, muß auch schlechterdings gerecht seyn. Nun ist es schlechterdings nothwendig für jeden Menschen, daß er für seine Erhaltung sorge, denn die Natur hat Schmerz und Todt zur Strafe darauf gesetzt, im Fall er es un|terlassen wollte: es muß also ein allgemeines und absolutes Recht seyn, daß jedweder für seine Erhaltung sorge. Ist es nun schlechterdings nothwendig, daß jeder Mensch ein absolutes Recht habe für seine Erhaltung zu sorgen; so ist es wiederum schlechterdings nothwendig, daß niemand das Recht habe, ihn daran zu hindern. Jeder Mensch ist also vermöge einer absoluten Nothwendigkeit ausschließlicher Eigenthümer seiner Person und der Früchte seiner Bemühungen. Jedes Recht setzt eine Pflicht voraus. Eine Pflicht, wie sie Nahmen haben mag, greift in das Eigenthum der Person ein, welches ausschließlich seyn soll; sie ist also mit diesem Eigenthum wesentlich incompatibel, wenn sie ihm nicht nützlich ist. Es ist augenscheinlich, daß wenn diese Pflicht lästig wäre ohne nützlich zu seyn, derjenige der damit behaftet wäre, alsdann nicht mehr aus-
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Allenfalls kann der Leser die ersten Seiten dieser Rhapsodie überschlagen, 25 und auf der 15 Seite, mit den Worten: N u r a n e i n e m e i n z i g e n B e y s p i e l e u. s. w. den Anfang im Lesen machen. Von dort aus aber bittet man ihn, wenn ihn die Sache intereßiert, den ganzen übrigen Theil der Rhapsodie z w e y m a l durchzulesen; weil man voraus sieht, daß über dem ersten Lesen manche Einwürfe sich ihm noch darbieten, und seine Aufmerksamkeit auf das G a n z e zer- 30 streuen werden, welche, bey einer Rücksicht auf dieß Ganze, ein zweytes Lesen vielleicht allein schon widerlegen wird. 13 habe] habe, 14 sorgen;] sorgen, 19 Jedes … voraus] J e d e s R e c h t s e t z t e i n e P f l i c h t v o r a u s 22 wenn … ist] w e n n s i e i h m n i c h t n ü t zl i c h i s t 23 wäre] wäre, 24 derjenige] derjenige, 25–32 Fußnote fehlt in 35 D2 2 Rhapsodie, in D1 doppelt vergrößerter Schriftgrad 5 Es ist nicht recht, und es ist nicht klug. in D1 doppelt vergrößerter Schriftgrad 5 klug. Fußnotenziffer fehlt in D1
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schließlicher Eigenthümer seiner Person seyn würde: folglich könnte diese Pflicht, in|dem sie der natürlichen und selbstständigen Gerechtigkeit zuwider liefe, nicht mehr erfüllt werden, als in so ferne eine höhere Gewalt dazu nöthigte. In diesem Zustande würde physische Stärke an die Stelle des Rechts treten, und die Bande der Gesellschaft würden sich auflösen. Die Idee einer Pflicht, welche durchaus lästig wäre, enthält einen auffallenden Widerspruch; denn sie supponirt auf der einen Seite eine Pflicht, und auf der andern kein Recht sie zu fodern. In der That, ein Recht, welches die Gewalt allein behauptet, und welches die Gewalt auf der andern Seite zerstört, ist kein Recht unter Menschen. Dennoch wäre dieß der einzige Anmaßungs-Grund derer, welche einen Menschen Pflichten unterwerfen wollten, die von gar keinem Nutzen für ihn wären, und folglich seine Eigenthums Rechte vernichteten. Im Wege der Natur sind also die Pflichten nothwendiger Weise nützlich, sind die Quelle und das Maaß unsrer Rechte. Unsere Rechte, wie wir bemerkt haben, sind Besitzthümer, die, ihrem Wesen nach, ausschließlich seyn müssen; wollte man sie mit irgend einer Pflicht befangen, die ihnen nicht vortheilhaft wäre, so würde | man sie theilen und folglich zerstören. Jene Rechte können sich also mit keinen andern Pflichten vertragen, als die dem Interesse jenes ausschließlichen Eigenthums gemäß und vortheilhaft sind. Wir können also das schlechterdings Gerechte in ein einzi|ges Axioma zusammen fassen: k e i n R e c h t o h n e P f l i c h t , u n d keine Pflicht ohne Recht. Bevor sich besondere Gesellschaften gebildet hatten, schränkte sich das Recht eines jeden Menschen darauf ein, von allen andern Menschen unabhängig zu seyn; seine Pflicht hingegen darauf, niemanden abhängig von ihm zu machen. Ganz anders verhält sich die Sache in besondern Gesellschaften: in diesen bildet sich eine Kette gegenseitiger Abhängigkeiten, welche zu gegenseitigen Rechten und Vortheilen werden. Jeder Mensch hat da die Pflicht auf sich, das Eigenthum der übrigen zu versichern: und diese Pflicht ertheilt ihm ein Recht, welches die andern verbindet, die Versicherung des 5 physische] physische 18 die,] die 19 ausschließlich] ausschließlich 24 schlechterdings Gerechte] schlechterdings Gerechte 30 ihm zu machen] i h m z u m a c h e n 19 ausschließlich] so D1; D2: ausschießlich
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seinigen zu übernehmen. So vermehrt sich auf eine natürliche Weise ihre Gewalt und ihr Vermögen; und indem sie neue Pflichten übernehmen, so erwerben sie neue Rechte, welche nothwendig ihren Zustand in jeder Rücksicht verbessern müssen. Dieses Gleichgewicht gegenseitiger ebenmäßiger Pflichten und Rechte, welches unter allen Gliedern einer Gesellschaft statt finden muß, muß auch in Absicht der Obrigkeit und der Unterthanen statt finden. Wenn die Obrigkeit das Recht hat, von den übrigen Menschen Gehorsam zu fodern, so hat sie dagegen auch die Pflicht, die übrigen Menschen bey ihrem Eigenthum zu schützen: darum weil sie uns Schutz und Sicherheit schuldig ist, sind wir ihr Gehorsam und Abgaben schuldig. Ueberall werden wir die Wahrheit unsers Axioms | wieder finden: K e i n e R e c h t e o h n e P f l i c h t e n , u n d keine Pflichten ohne Rechte. Leider aber wird diese offenbare Wahrheit von so manchen Politikern alle Augenblicke sowohl im Denken als im Anordnen und Handeln auf die unbegreiflichste Weise vergessen. Sie vergessen – können vergessen, daß man das heilige Recht des Eigenthums an keinem | Ende angreifen kann, ohne es in seinem ganzen Umfange zu verletzen; vergessen – können vergessen, daß sich auf die Unverletzlichkeit des Eigenthums alle gesellige Verbindung, alle Rechte und alle Pflichten gründen; und dürfen den Frevel wagen, dem einen zu rauben und dem andern zu geben, damit, wie sie sagen, das G a n z e gewinne. Der Unsinn eines solchen Systems ist schon mehrmals auf die bündigste Weise dargethan worden. Ich wiederhole nicht gern, und es fehlte zu einer solchen Wiederholung auch der Raum. Nur an einem einzigen Beyspiele will ich die Nichtigkeit der Vortheile zeigen, die man durch gewaltthätige Eingriffe in die Rechte des Eigenthums zu erhaschen glaubt; und will mit Fleiß dasjenige Beyspiel wählen, welches den Sophisten, die ich bestreite, am vortheilhaftesten ist, und die mehrste Beschönigungen zuläßt: den Getraide-Handel nehmlich. Wo man einer freyen Vertauschung der Früchte des Fleißes durch Gesetze Hindernisse in den Weg zu legen sucht, da hat man 18 können vergessen] k ön n e n v e r g e s s e n 24 das] d a s gewinne] gewinne 32–33 den Getraide-Handel] den Getraide-Handel 10 ihrem] so D2; D1: ihren
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jederzeit die Absicht einem solchen Artikel eine erzwungene Wohlfeile zu verschaffen. | Ob eine solche Absicht in irgend einem Falle vernünftig seyn könne, lasse ich dahin gestellt seyn; ich will nur untersuchen, ob es möglich sey, sie durch dergleichen Gesetze zu erreichen. Es wird auf die Beantwortung der Frage ankommen, wodurch der Preis eines jeden verkäuflichen Dinges überall festgesetzt wird. Der Preis, der für eine Waare gegeben wird, muß dem Werthe der Unkosten, die auf seine Erzielung verwendet worden, gleich seyn. Der Landmann, welcher Getraide und Vieh erzielet, muß nothwendig auf dem Markte den Ersatz der Zinsen des Kapitals seiner Anlage, der Zinsen und Abschleifung seiner todten und lebendigen Fahrniß, den Ersatz für seinen und der Seinigen Unterhalt während der Zeit, da er die Produkte erzeugte; den Ersatz der Landes- und Herrschaftlichen Abgaben, kurz den Ersatz aller seiner Vorschüße finden; oder er wird, wenn er den Ersatz seiner sämmtlichen Vorschüße nicht erhält, außer Stand ge|setzt, die nämliche Quantität von Produkten für das folgende Jahr zu erneuern. Es giebt demnach einen nothwendigen Preis, unter welchem niemand verkaufen kann, ohne sein Kapital zu vermindern, folglich sein Verderben anzutreten, somit, den Quellen der Reichthümer des Staates einen fortdaurenden und wachsenden Abbruch zu thun. Aber eben so, wie es, dem vorhergehenden zufolge, einen nothwendigen Preis giebt, unter welchem der Produzent bey Strafe seiner allmäligen Vernichtigung nicht verkaufen kann; eben so giebt es auch einen | nothwendigen Preis, über welchen er nicht hinauszugehen im Stande ist. Diesen letzten Preis bestimmt die Concurrenz. Nicht nur alle Handarbeit, alle rohe Produkten, sondern auch diejenigen Manufaktur-Artikuls, welche in großer Anzahl verfertiget werden, und einen allgemeinen Gebrauch zulassen, kommen sehr geschwinde auf einen currenten einförmigen Preis, welcher allemal, nach Maaßgabe der Umstände, aus den vorhin angeführten Gesetzen der Nothwendigkeit, das ist, des unum1 Absicht] Absicht, 6–8 wodurch … wird] w o d u r c h d e r P r e i s e i n e s jeden verkäuflichen Dinges überall festgesetzt wird 15 erzeugte;] erzeugte, 21 Kapital] K a p i t a l 27 Vernichtigung] Vernichtung 1 erzwungene] so D1; D2: erzwunge
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gänglichen Ersatzes der Vorschüße, entspringt, und sobald man die erforderlichen Data hat, algebraisch ausgerechnet werden kann. Hat es nun hiemit, wie wohl schwerlich jemand läugnen wird, seine unwidersprechliche Richtigkeit, so folgt daraus, daß ein jedes Verbot irgend ein Produkt auszuführen, den Preis dieses Produkts niemals, sondern nur die Erzeugung desselben oder seine Quantität vermindern könne. Diejenigen Erzieler, welche mit einem geringen Vermögen, nur zu ihrem kümmerlichen Unterhalt, das gehemmte Produkt im kleinsten Maaß hervorbrachten, müßen unmittelbar nach dem Verbot zu Grunde gehen; die Vermögenderen schränken die vorhin an dieses Produkt gewendete Ausgaben verhältnißmäßig ein, bis die Quantität desselben auf den Grad vermindert ist, daß sie den nothwendigen Preis der Erzielung dafür wieder erhalten. Es hat sich daher immer ergeben, daß der Preiß eines Produktes, dessen Ausfuhr man verboten, kurze Zeit nach dem | Verbot höher als vorhin war. Was aber für ein entsetzlicher | Abbruch hiedurch dem Landesvermögen und der Bevölkerung geschehe, ist so sehr in die Augen fallend, daß es keiner Entwicklung bedarf. Jedem nur halbwege aufmerksamen Kopfe muß sich hier die fürchterlichste Progreßion darstellen. Es vertragen diese Grundsätze eine durchgängige Anwendung, und sie werden sich überall eben wahr befinden. Am auffallendsten aber erscheinen sie, wenn man sie bey denjenigen Produkten in Erwegung zieht, welche zu den unmittelbarsten Bedürfnissen des Lebens gehören; vorzüglich beym Getraide. In jedem nur mäßig fruchtbaren Lande beschäftigt der Getraide-Bau, und die damit verbundene Viehzucht, weit das größte Capital der Gesellschaft. Jede Verordnung also, welche auf die Vernichtigung dieses Capitals abzielt, oder die nur desselben durchgängige Benützung hindert, seiner Anwendung im Wege steht, muß im höchsten Grade ungereimt seyn. Ferner hat das Getraide, als ein allgemeines nothwendiges Bedürfniß, die besondere Eigenschaft, daß es den Werth aller übrigen Waaren überall bestimmt. Die Natur hat ihm einen reellen Werth aufgeprägt, den keine menschliche Anstalt ändern kann.
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5 Verbot] Verbot, 22 eben] gleich 26 Getraide-Bau,] Getraidebau 28 35 Vernichtigung] Vernichtung 31–32 allgemeines nothwendiges] allgemeines nothwendiges 3 wie wohl] so D1; D2: wiewohl D2; D1: hindurch
8 ihrem] so D2; D1: ihren
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Keine Prämie auf die Ausfuhr, kein Monopol auf dem einheimischen Markte, kann ihn jemals höher treiben; die freyeste Mitwerbung kann ihn nicht unter denselben erniedrigen: durch die ganze Welt ist dieser Werth des Getraides der Arbeit gleich, die es ernähren kann. Wollen- oder leinene Tücher sind nicht die MaaßstabsWaaren, nach welchen der reelle Werth aller | andern Dinge gemeßen und bestimmt werden muß: K o r n ists! Folglich muß es auch am Ende den reellen Werth des Goldes und Silbers bestimmen, der, wie jederman weis, sehr veränderlich, und, seit der Entdeckung von Amerika, über 200 pr. Cent. gefallen ist. Diese Wahrheit, daß der Preis des Korns den Preis aller übrigen Dinge bestimme, ist von verschiedenen dunkel eingesehen worden, und eben deswegen haben sie den Kornpreis durch Einschränkung des Han|dels mit diesem Produkt, zu erniedrigen gesucht. Sie begriffen nicht, daß die Consumtion in jedem Fall das Maaß der Reproduktion ist, und daß kein Ueberfluß zu erzwingen ist, der keinen Ersatz für die Unkosten seiner Hervorbringung findet; sie begriffen nicht, daß der Preis eines Dinges, das einen eigenthümlichen, nothwendigen, essentiellen Werth hat, auf keine Weise dauerhaft vermindert werden könne, und daß jeder Versuch ihn zu vermindern, nur die Sache selbst, das ist: ihre Quantität, vermindern könne. Aber sie hätten dann doch wenigstens einsehen sollen, daß, wenn auch das Unmögliche möglich wäre, und der Kornpreis erniedriget werden könnte, der Staat nie dabey gedeihen werde, wenn der Bauer verliert, was der Bürger gewinnt; zumal da jeder Verlust des Bauers wenigstens ein dreyfacher Verlust ist. Sie hätten berechnen sollen, daß, wenn auch sogar dieß noch möglich wäre, daß durch dergleichen Anstalten Manufakturen in die Höhe gebracht würden, daß es nie für den Staat ersprießlich seyn werde, wenn seine Einwoh|ner anstatt vorhin an 2 Millionen Gulden 10. Pr. Cent. zu gewinnen; jetzt an 100 000. Gulden 20. oder 25. Pr. Cent., das ist, 20. oder 25 000. Gulden gewinnen. Der Fall ist aber gewöhnlich umgekehrt. Man giebt dummer Weise einen Gewinn
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15–16 das Maaß der Reproduktion] d a s Maß der Reproduktion 21 ist:] ist, Quantität,] Quantität 31 Einwohner] Einwohner, 32 gewinnen;] gewinnen, 6 welchen] so D2; D1: welchem Consnmtion
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von 20, 30, 60 Pr. Cent. an 2, 3, 4. Millionen auf, um einen armseeligen Gewinn von 10. Pr. Cent. an zwey, drey, vierhunderttausend Gulden zu erhaschen. Wenn ein genaues Gewinn- und Verlustkonto für den Staat, von welcher Fabrick es wäre, die durch gewaltsame Begünstigungen emporgekommen, gezogen würde; so würden bey Erblickung des Resultats jedwedem die Haare zu Berge stehen. Aber, wird man mir sagen, wenn wir Ihnen dieses alles nun zugeben, so werden Sie doch auch nach ihren eigenen Grundsätzen eingestehen müßen, daß eine ganz uneingeschränkte Freyheit des Getraidehandels einem Lande nicht ersprießlich seyn könne. Es müße wenigstens gesorgt werden, daß durch Kauderer der Markt nicht vertheuert werde; es müße durch den Zwang der Märkte, und die Untersagung an den Häusern zu ver|kaufen, den Schlichen der Monopolisten begegnet; und endlich, wenn das Korn einmal zu einem gewissen Preise gestiegen ist, durch weise Polizeyanstalten einer Hungersnoth zuvorgekommen werden. Man wird hinzufügen, die Gesetze, welche das Getraide und überhaupt die unmittelbarsten Bedürfniße des Lebens betreffen, seyn mit den Gesetzen, welche die Religion betreffen, zu vergleichen. Das Volk fühle sich in allem, was sich entweder auf seinen Unterhalt in diesem, oder | auf seine Glückseligkeit im zukünftigen Leben, beziehe, so stark intereßirt, daß die Regierung seinen Vorurtheilen nachgeben, und zur Erhaltung der öffentlichen Ruhe demselben schmeicheln müße; weswegen dann auch nirgendwo ein ganz vernünftiges System, das Getraide betreffend, eingeführt worden, noch einzuführen seyn werde. Ich antworte hierauf: daß ich die pöbelhafte Furcht vor dem Kornaufkaufe, und dem Kornwucher, nicht gerne mit den Vorurtheilen in der Religion (dieß Wort ist mir selbst in seinem Mißbrauche zu heilig) vergleichen möchte; wohl aber mit dem pöbelhaften Schrecken, und Verdachte der Hexerey. In der That waren die Unglücklichen, welche dieses letzten Verbrechens beschuldiget wurden, eben so unschuldig an dem Unheil, das man ihnen Schuld
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13 müße] müßte 15 begegnet;] begegnet, 20 Religion] R e l i g i o n 22 35 Leben,] Leben 29 Kornaufkaufe,] Kornaufkaufe Kornwucher,] Kornwucher 30 Religion] R e l i g i o n 32 Schrecken,] Schrecken 8 Ihnen] so D2; D1: ihnen einen
9 Sie] so D2; D1: sie
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gab, als diejenigen, welche des Kornwuchers beschuldiget werden. Das Gesetz, welches allen Hexenprocessen und Verfolgungen ein Ende machte, und niemanden verstattete, seine eigne Bosheit dadurch zu vergnügen, daß er seinen Nächsten dieses eingebildeten Verbrechens beschuldigte, scheinet auch dergleichen Furcht und Argwohn durch Aufhebung der Hauptursache, die sie veranlaßte und unterstützte, nachdrücklich abgeschaft zu haben. Das Gesetz, welches dem innländischen Kornhandel seine ganze Freyheit wiedergäbe, würde vermuthlich der pöbelhaften Furcht vor dem Kornwucher und dem Kornaufkaufe, eben so zuverläßig ein Ende machen. Ein jeder, der die Geschichten der Theurungen oder | Hungersnöthen, welche irgend ein Europäisches Land, während dem jetzigen, oder den zweyen letztvergangenen Jahrhunderten heimgesucht haben, aufmerk|sam untersucht, (denn von verschiedenen derselben haben wir ziemlich zuverläßige Nachrichten;) der wird vermuthlich finden, daß Theurung niemals aus einer Verbindung der einheimischen Kornhändler miteinander, noch aus irgend einer andern Ursache als einem wirklichen Mangel, entstanden ist; der bisweilen, und in einigen besondern Gegenden, vielleicht von den Verheerungen des Krieges; in den allermeisten Fällen aber von irgend einem Mißwachse, oder einem andern Unglücksfalle, z. E. Wetterschaden u.s.w., veranlasset wurde: und daß eine Hungersnoth niemals aus irgend einer andern Ursache, als der Gewaltthätigkeit der Regierung entstanden, die es versuchte, durch untaugliche Mittel den Beschwerlichkeiten einer Theurung abzuhelfen. Das Interesse eines innländischen Kornhändlers, und das Interesse des Volks überhaupt, sind, so verschieden und einander entgegengesetzt sie auch beym ersten Anblicke zu seyn scheinen dürften, doch, und sogar in Jahren des größten Mangels, aufs genaueste einerley. Sein Interesse ist, den Preis seines Getraides so hoch zu treiben, als der wirkliche Mangel der Zeit es erfodert; und niemals kann es sein Interesse seyn, ihn noch höher zu treiben. Durch die Erhöhung des Preises erschwert und schränkt er die Consumtion ein, und nöthigt er jedermann mehr oder weniger, insbesondere aber die niedrigern Stände des Volks, zur Sparsam|keit und guten 13 Land,] Land dem] des 14 den] der 16 Nachrichten;] Nachrichten 19 Ursache] Ursache, ist;] ist, 21 Krieges;] Krieges,
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Haushaltung. Treibt er hingegen den Preis seines Getreides zu hoch, so vermindert er die Consumtion desselben so sehr, daß der Vorrath des theuern Jahres wahrscheinlicher Weise länger, als die Theurung aushalten, und einige Zeitlang dauern dürfte, nachdem die nächste Erndte schon anfängt, eingeerndtet zu werden: dadurch läuft er demnach Gefahr nicht nur einen großen Theil seines Getraides durch natürliche Ursachen zu verlieren, sondern auch genöthiget zu werden, den Ueberrest desselben viel wohlfeiler zu verkaufen, als er ihn schon einige Monathe vorher hätte verkaufen können. Steigert er hingegen den Preis nicht hoch genug, so vermindert er die | Consumtion so wenig, daß der jährliche Vorrath die jährliche Consumtion vermuthlich nicht aushalten wird, und er nicht nur einen Theil des Gewinnstes, den er sonst hätte machen können, einbüßet, sondern auch das Volk der Gefahr aussetzet, vor dem Ende des Jahrs anstatt der Beschwerlichkeiten der Theurung die fürchterlichen Schrecken der Hungersnoth zu leiden. Das Interesse des Volkes ist, daß seine tägliche, wöchentliche, und monatliche Consumtion dem Vorrathe der Jahreszeit so genau als möglich proportionirt werden möge. Das Interesse des innländischen Kornhändlers ist das nehmliche. Wenn er das Volk, so genau er urtheilen kann, mit dieser Proportion versieht, wird er wahrscheinlicher Weise sein sämmtliches Getraide um den höchsten Preis und mit dem größten Gewinnste verkaufen; und seine Kenntniß der Beschaffenheit der Erndte, und seiner täglichen, wöchentlichen | und monatlichen Verkäufe, setzet ihn in den Stand mit einiger Zuverläßigkeit zu muthmassen, in wie ferne das Volk würklich auf diese Art versehen ist. Ohne sich den Vortheil des Volkes vorzusetzen, wird er durch seine Aufmerksamkeit auf seinen eigenen Vortheil bewogen, es auch in Jahren des Mangels ohngefähr auf die nehmliche Art zu behandeln, wie ein vorsichtiger Seefahrer bisweilen seine Schifsleute behandeln muß: da er, wenn er voraussieht, daß die Lebensmittel ausgehen dürften, ihnen von ihrer täglichen Kost abbricht. Wär es in der That einer großen Kaufmanns-Gesellschaft möglich, sich in den Besitz der ganzen Erndte eines weitläufigen Landes zu setzen; so könnte es vielleicht ihr Vortheil seyn, damit so zu verfahren, wie, der Sage nach, die Holländer mit den Molukischen 2 hoch] h o c h 6 Gefahr] Gefahr, Stand] Stand, 36 setzen;] setzen,
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Spetzereyen verfahren: einen großen Theil davon zu zerstören oder wegzuwerfen, um den Preis des übrigen desto höher steigern zu können. Allein der Gewaltthätigkeit des Gesetzes selbst ist es schwerlich möglich, in Ansehung des Getreides, ein so weitläufiges Monopol einzuführen; und allenthalben, wo die Regierung den Getraid-Handel frey läßt, kann das Getraide unter allen Waaren am wenigsten durch das Vermögen einiger wenigen gro|ßen Capitalisten, die den größten Theil davon aufkauften, unter ein Monopol gerathen. Denn es übersteigt nicht nur am Werthe bey weitem die Kräfte einiger wenigen Privatcapitalien, es aufzukaufen; sondern auch, wenn sie es gleich aufkaufen könnten, würde doch die Art des Getraide-Baues ein solches Aufkaufen schlechterdings | unmöglich machen. Wie es in jedem civilisierten Lande diejenige Waare ist, wovon man jährlich am meisten verbraucht, so wird auch jährlich auf den Getraidebau eine weit größere Quantität Arbeit, als auf das Erzielen irgend einer andern Waare verwendet. Wenn es aus dem Felde kömmt, wird es auch nothwendig unter eine weit größere Anzahl Eigner, als irgend eine andre Waare, vertheilt; und diese Eigner können niemals wie eine Menge unabhängiger Manufakturisten in einem Platze versammelt seyn, sondern müssen nothwendig in allen verschiedenen Gegenden des Landes zerstreuet wohnen. Diese ersten Eigner des Getraides veräußern es entweder unmittelbar an die Consumenten ihrer eigenen Gegend, oder an andre innländische Kornhändler, die es hernach an diese Consumenten verkaufen. Die innländischen Kornhändler, worunter sowohl der Pachter als der Becker mitbegriffen sind, müßen daher nothwendig weit zahlreicher seyn, als diejenigen, die mit irgend einer andern Waare handeln; und ihre zerstreuten Wohnungen machen es ihnen schlechterdings unmöglich, sich in irgend eine allgemeine Verbindung miteinander einzulassen. Sollten demnach einige unter ihnen in einem Jahre des Mangels bemerken, daß sie viel mehreres Getraide vorräthig hätten, als sie um den damaligen Preis vor dem Ende desselben Jahres hoffen könnten zu verkaufen; so könnten sie sich nimmermehr einfallen lassen, das Getraide zu ihrem eigenen Schaden und blos zum Vortheil ihrer Mitwerber im nämlichen Preise zu erhalten; sondern sie würden den Preis sogleich erniedrigen, um | ihren Vorrath desto 10 Privatcapitalien] Privatcapitalisten verkaufen,
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eher und gewißer vor der bevorstehenden Erndte verkaufen zu können. Die nämlichen Beweggründe und eben der Eigennutz, die solchergestalt das Betragen irgend eines Kornhändlers vorschreiben und lei|ten würden, würden auch das eines jeden andern lenken, und sie alle insgesammt nöthigen, ihr Getraide für denjenigen Preis zu verkaufen, der dem Mangel oder dem Vorrathe der jedesmaligen Jahreszeit am gemäßesten ist. Wenn die Regierung, um den Beschwerlichkeiten einer Theurung abzuhelfen, allen Kornhändlern befielt, ihr Getraide für den sogenannten billigen Preis zu verkaufen; so hindert sie dieselben entweder es zu Markte zu bringen; welches bisweilen schon im Anfange der Jahreszeit eine Hungersnoth verursachen kann: oder, wenn sie es ja dahinbringt, so setzt sie das Volk in den Stand und ermuntert sie es eben dadurch, es sobald aufzuzehren, daß vor dem Ausgange der Jahreszeit nothwendig eine Hungersnoth daraus entstehen muß. Wie die ganz uneingeschränkte Freyheit des Kornhandels das einzige zuverläßige Mittel ist, dem Jammer einer Hungersnoth vorzubeugen; so ist sie auch die beste Palliativcur der Beschwerlichkeiten einer Theurung: denn gegen die Beschwerlichkeiten einer wirklichen Theurung finden nur Palliativ- und keine vollkommene Mittel statt. Kein Handel verdienet und erfodert auch den ganzen Schutz der Regierung so sehr als der Kornhandel, weil kein andrer Handel dem Haße des Volkes so sehr ausgesetzt ist. | In Jahren des Mangels geben die niedrigern Stände des Volks ihre Noth dem Geitz des Kornhändlers Schuld, der ein Gegenstand ihres Haßes und ihrer Entrüstung wird. Anstatt in solchen Gelegenheiten etwas zu gewinnen, läuft er demnach oft Gefahr, durch die Plünderung und Zerstörung seiner Kornmagazine und andre Gewaltthätigkeiten, ganz zu Grunde gerichtet zu werden. Und doch sind es eben dergleichen Jahre des Mangels, da das Getraide theuer ist, worinn der Getraide-Händler am meisten zu gewinnen hoft und zu gewinnen berechtigt ist.1 Gemeiniglich steht er mit 1
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Der Bauer gewiß nicht minder; denn was ist billiger, als daß ihm der Gewinn des einen Jahres den Verlust des andern ersetze. Von dem, was die G e- 35 rechtigkeit befielt, will ich nicht einmal reden. Billig | also ist es, daß, wenn man dem Bauer, in einem sehr fruchtbaren Jahre, wo er sein Getraide nicht los 10 verkaufen;] verkaufen, 18 vorzubeugen;] vorzubeugen, 30 Gewaltthätigkeiten,] Gewaltthätigkeiten 34 minder;] minder: 37 Bauer,] Bauer
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ei|ni|gen Pachtern in einem Vertrage, daß sie ihm eine gewisse Anzahl Jahre über, eine gewisse Quantität Getraides, für einen gewissen gesetzten Preis liefern. Dieser Contraktpreis richtet sich nach dem vermeintlich mäßigen und billigen, das ist, dem gewöhnlichen oder mittleren Preise. In theuren Jahren käuft der Kornhändler also gleichfalls einen großen Theil seines Getreides für den gewöhnlichen Preis, und verkäuft ihn für einen viel höheren. Daß aber dieser ausserordentliche Gewinn nicht mehr als hinreichend ist, um seinen Handel andern Gewerben billigermassen gleich zu machen, und die vielen Einbußen zu vergüten, die er in andern Gelegenheiten sowohl wegen der vergänglichen Beschaffenheit der Waare selber, als wegen des öfteren und unerwarteten Schwankens ihres Preises leidet, schei|net aus diesem einzigen Umstande, daß man in diesem Gewerbe eben so selten, als in irgend einem andern, ein großes Glück macht, deutlich genug zu erhellen. Allein der Haß des Pöbels, der es in theuren Jahren, den einzigen, worinn es einigen sehr beträchtlichen Gewinn eintragen kann, zu begleiten pflegt, macht Leute von Charakter und Vermögen ungeneigt sich damit abzugeben. Es wird daher niedrigen Gewerbsleuten überlassen; | und Müller, Becker, Mehlhändler, nebst einer Menge elen-
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werden kann, und er an seiner Erndte im Ganzen verliert; billig ist es, sag ich, daß wenn in diesem Falle niemand daran denkt, ihm den mindesten Ersatz zu leisten, man ihn wenigstens in Jahren der Theurung nicht noch einmal verderbe. Wenn ihm eine schlechte Erndte nicht die Hälfte der Früchte eines Mit25 teljahres gewährt; m u ß er denn nicht sein Getreide noch einmal so theuer wie gewöhnlich verkaufen blos um seine Nothdurft zu erschwingen? Es ist entsetzlich, den nützlichsten Stand der Gesellschaft in dem Fall zu sehen, vor dem Segen des Himmels, so wie vor seiner Strenge zittern zu müßen; vor der Gewaltthätigkeit der Menschen, wie vor der Macht der Elemente; und immer 30 elend, und immer voll Angst! Es ist schrecklich, daß derjenige Stand, der uns alle ernährt, sein eigen Leben nur wie einen Raub davon tragen – kein Eigenthum, keinen Frieden haben soll! Denn derjenige hat weder Eigenthum | noch 3812 Friede; ist ein Sklave; – der die Früchte seines Fleißes nicht ungekränkt genießen darf; dessen Schweiß ich unfruchtbar und zur Thorheit machen kann, und 35 dessen Leben ich in der Hand halte. – Ich wünschte jedwedem die Empfindungen ans Herz legen zu können, die mich bey diesen Gedanken ergreifen. 18 ungeneigt] ungeneigt, 22 daß] daß, 25 gewährt;] gewährt, 26 verkaufen] verkaufen, 30 elend,] elend 33 Sklave;] Sklave, 35 wünschte] wünschte, 40 1 einigen] so D1; D2: eini-|nigen
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2 für] so D2; D1: füü
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der kleiner Kornhändler sind beynahe die einzigen Mittelspersonen, die man auf dem einheimischen Markte zwischen dem Pachter und dem Consumenten findet. Die ehemalige Europäische Polizey scheinet anstatt diesen pöbelhaften Haß gegen ein dem Publikum so nützliches Gewerbe zu dämpfen, ihn vielmehr noch bekräftigt und begünstigt zu haben. Unsre Vorfahren scheinen in der Einbildung gestanden zu seyn, das Volk würde sein Getraide vom Pachter wohlfeiler als vom Kornhändler kaufen, der, wie sie befürchteten, über den Preis, der dem Pachter bezahlt wird, auch noch einen Wuchergewinnst für sich selber fodern würde. Sie bestrebten sich daher, sein Gewerbe ganz und gar zu vernichten. Sie bemühten sich so gar soviel möglich zu verhüten, daß gar keine Mittelsperson von irgend einer Art sich zwischen dem Pachter und dem Konsumenten aufwerfen möchte; und dieses war die Absicht so vieler Einschränkungen, die sie den sogenannten Kieders oder Kornhändlern auferlegten: ein Gewerbe, das niemand ohne eine besondere Erlaubniß und ein Zeugniß, daß er ein ehrlicher, rechtschaffener Mann sey, treiben durfte. Solchergestalt bestrebte sich die alte Europäische Polizey, den Feldbau, das große Gewerb auf dem Lande, nach Grundsätzen anzuordnen, welche von denenjenigen, die sie in Ansehung der Manufakturen, des großen Gewerbes der Städte, einführte, ganz verschieden waren. Da sie dem Pachter keine andere Kunden ließ, als ent|weder den Konsumenten, oder seine un|mittelbaren Faktoren, die Kornführer; so wollte sie ihn zwingen, nicht nur das Gewerbe eines Pachters, sondern auch das eines Kornhändlers, zu treiben. Dem Manufakturisten hingegen verbot sie in vielen Fällen das Krämergewerbe, oder den Verkauf seiner eigenen Waaren im Kleinen. Durch das eine Gesetz wollte sie das allgemeine Interesse des Landes befördern und das Getraide wohlfeil machen, ohne daß man vielleicht wußte, auf welche Art dies am besten geschehen könne: durch das andre Gesetz wollte sie das besondre Interesse einer gewissen Klasse von Leuten, der Krämer, befördern; weil man glaubte, die Manufakturisten würden ihre Waaren soviel 4 scheinet] scheint, 12 so gar] sogar, 16 Kieders] K i e d e r s rer;] Kornführer, 27 Kornhändlers,] Kornhändlers 28 Dem] so D2; D1: Den
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wohlfeiler verkaufen, daß das Krämergewerbe darüber ganz zu Grunde gieng, wenn man jenen einen Kleinhandel verstattete. Hätte man aber auch dem Manufakturisten erlaubt einen Laden zu halten, und seine eigene Waaren im Kleinen zu verkaufen, so hätte er sie doch nicht wohlfeiler geben können, als der gemeine Krämer. Welchen Theil seines Capitals er auch in seinem Laden verwendet haben möchte, so hätte er ihn doch allemal seiner Manufaktur entziehen müssen. Um sein Gewerbe eben so vortheilhaft als andre das ihrige treiben zu können, hätte er eines Theils den Gewinn eines Manufakturisten, und andern Theils den eines Krämers erhalten müssen. Gesetzt, z. B., in der einen Stadt, wo er wohnte, seyen 10. vom Hundert der gewöhnliche Gewinnst, sowohl an den Capitalien die auf Manufakturen, als an denen, | die in einem Kramladen verwendet würden; so hätte er in diesem Fall auf jedes Stück seiner eigenen Waaren, die er in seinem eigenen Laden verkauft hätte, einen Gewinn von 20. im hundert schlagen müssen. Er hätte sie, so bald er solche aus seinem Waarenlager in seinen Kramladen gebracht haben würde, auf den nämlichen Preis schäzen müssen, für welchen er sie an einen Krämer, der sie in Quantitäten ankaufte, hätte verkaufen können. Hätte er sie wohlfeiler angerechnet, so hätte er einen Theil des Gewinnstes an seinem Manufakturkapital verloren. Verkaufte er sie hingegen aus seinem Laden ohne den nämlichen Preis dafür zu erhalten, für den sie ein Krämer verkauft ha|ben könnte; so büßte er dabey einen Theil des Gewinnstes an seinem Krämer Capitale ein. Ohnerachtet es demnach scheinen dürfte, als ob er aus der nämlichen Waare einen doppelten Gewinnst zöge; so würde er doch, weil diese Güter nacheinander einen Theil von zweyen verschiedenen Capitalien ausmachen, aus dem ganzen daran gewendeten Capitale eigentlich nur einen einfachen Gewinnst ziehen; und zöge er weniger als diesen Gewinn, so müßte er daran einbüßen, oder er würde sein ganzes Capital nicht eben so vortheilhaft benutzen, als seine meisten Nachbaren das ihrige. Was aber dem Manufakturisten verboten wurde, das wurde dem Pachter gewissermassen anbefohlen, daß er nämlich sein Capital zwischen zweyerley Gewerben vertheilen, 3 erlaubt] erlaubt, zöge,
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und den einen Theil davon in seinen Kornspeichern und Scheunen, zur Besorgung des gelegentlichen Absatzes auf dem Markte, behalten; den andern | Theil aber auf seinen Feldbau wenden sollte. Da er aber diesen letztern für nicht weniger als den gewöhnlichen Gewinn an Pachtercapitalien benutzen konnte, so konnte er eben so wenig jenen erstern für weniger, als den gewöhnlichen Gewinn an Handelscapitalien anwenden. Das Capital, das wirklich das Gewerbe eines Kornhändlers betrieb, mochte aber nun einem sogenannten Pachter, oder einem sogenannten Kornhändler zugehören; so wurde doch in beyden Fällen ein gleicher Gewinn erfordert, um dessen Eigner für die Anwendung desselben auf diese Art schadlos zu halten, um sein Gewerbe andern ähnlichen Gewerben gleich zu machen, und zu verhindern, daß ihn sein Interesse nicht nöthigte, es sobald als möglich für irgend ein anderes zu vertauschen. Der Pachter, der also genöthiget wurde, zugleich das Gewerbe eines Kornhändlers zu treiben, konnte demnach sein Getraide nicht wohlfeiler verkaufen, als irgend ein andrer Kornhändler, im Fall einer freyen Mitwerbung, es hätte verkaufen müssen. Derjenige, der sein ganzes Capital auf einen einzigen Zweig eines Gewerbes anwenden kann, genießet den nämlichen Vortheil als der Arbeiter, dessen ganze | Arbeit sich mit einer einzigen Verrichtung beschäftigt. Wie dieser eine Geschicklichkeit erwirbt, die ihn in den Stand setzt, mit den nehmlichen zwey Händen eine weit größere Quantität Arbeit zu verfertigen, so erwirbt jener eine eben so leichte und fertige Art, sein Gewerbe im Einkaufen und Verkaufen seiner Waaren zu betreiben, daß er mit dem nehmlichen Kapitale einen viel grö|ßern Handel bestreiten kann. Wie dieser gemeiniglich seine Arbeit um ein ansehnliches wohlfeiler liefern kann, so kann auch jener seine Waaren insgemein etwas wohlfeiler verkaufen, als wenn sein Kapital und seine Aufmerksamkeit sich mit einer größeren Mannichfaltigkeit von Gegenständen beschäftigen müßen. Die meisten Manufakturisten könnten ohne Verlust ihre eigene Waaren nicht so wohlfeil einzeln verkaufen, als ein wachsamer und emsiger Krämer, dessen ganzes Geschäfte darinn besteht, sie in Quantitäten einzukaufen und einzeln wieder zu verkaufen. Die meisten Pachter könnten noch weniger ihr eigenes Getraide selber im Kleinen verhandeln, oder die Einwohner einer vielleicht drey, vier bis fünf Stunden weit, von den meisten unter 3 behalten;] behalten,
9–10 zugehören;] zugehören,
38 weit,] weit
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ihnen entlegenen Stadt eben so wohlfeil damit versorgen, als ein wachsamer und emsiger Kornhändler, dessen ganzes Gewerbe im Ankaufe ganzer Quantitäten, ihrem Sammeln in einem großen Magaziene, und ihrem Wiederverkaufe im Kleinen besteht. Das Gesetz, welches den Manufakturisten das Krämergewerbe verbot, bestrebte sich diese Vertheilung in der Anwendung der Kapitalien schneller zu betreiben, als sie sonst würde vor sich gegangen seyn. Das Gesetz, welches dem Pachter auch das Gewerbe eines Kornhändlers aufbürdete, bestrebte sich zu verhindern, daß die Vertheilung der Kapitalien nicht so geschwind vor sich gehen möchte. Beyde Gesetze waren offenbare Verletzungen der natürlichen Freyheit; und beyde waren auch eben so unweise, als ungerecht. Der Gesellschaft, | dem Staate liegt daran, daß dergleichen Dinge niemal weder erzwungen noch erschweret werden. Derjenige, welcher entweder seine Arbeit oder sein Kapital auf meh|rere Geschäfte, als wozu ihn seine Umstände und Lage nöthigen, anwendet, kann seinem Nächsten niemahls durch einen wohlfeilern Verkauf einigen Abbruch thun: sich selber kann er schaden; und gemeiniglich schadet er auch nur sich selber. »Der Hans von allen Gewerben wird nie reich werden,« sagt das Sprüchwort. Das Gesetz sollte aber einem jedweden allezeit die Besorgung seines eigenen Interesse anvertrauen und überlassen, weil ein jeder in seiner örtlichen Lage insgemein besser davon urtheilen kann, als irgend ein Gesetzgeber. Doch war das Gesetz, welches den Pachter zu Uebernehmung des Kornhandels nöthigte, unter den beyden bey weitem das schädlichste. Es verhinderte nicht nur jene Vertheilung in der Anwendung der Kapitalien, die jeder Gesellschaft nützlich ist, sondern auch die Verbesserung der Landwirthschaft und des Feldbaues. Da es den Pachter zwang, an statt Eines, zwey Gewerbe zu treiben, so nöthigte es ihn auch sein Kapital in zwey Theile zu vertheilen, wovon nur der eine auf den Feldbau gewendet werden konnte. Hätte er hingegen seine ganze Erndte, so bald er sie ausgedrescht hatte, an einen Kornhändler verkaufen dürfen; so hätte er sein ganzes Kapital wieder unverzüglich auf die Landwirthschaft anwenden, zu einem desto besseren Feldbau mehreres Vieh kaufen, und 20 Hans … werden] H a n s v o n a l l e n G e w e r b e n w i r d n i e r e i c h w e rden 25–26 unter … schädlichste] u n t e r d e n b e i d e n b e i w e i t e m d a s schädlichste 30 zwey] z w e i 31 auch] auch, 34 dürfen;] dürfen,
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mehrere Knechte miethen können. Da er aber sein Ge|traide im Kleinen verkaufen mußte, so mußte er einen großen Theil seines Kapitals das Jahr über in seinen Scheunen und Speichern behalten, und konnte er demnach das Feld nicht so wohl bauen als er es sonst hätte bauen können. Einen noch größern Verlust verursachet ihm die Zeit, die er einbüßt, indem er sein Getraide selbst zu Markte bringen muß, die Abschleifung seines Geschirrs, die Abschindung seines Zugviehes, und eine Menge anderer Einbussen, welche der Getraidehändler, der bloß Getraidehändler ist, theils umgehen, theils mit einem weit geringeren Schaden ertragen kann. Dieses Gesetz mußte demnach nothwendig die Aufnahme des Feldbaues hindern, und an statt das Getraide wohlfeiler zu | machen, den Vorrath an demselben geringer und folglich auch theurer machen, als er sonst gewesen seyn würde. Nach dem Gewerbe des Pachters ist in der That des Kornhändlers seines dasjenige, das, gehörig begünstigt und befördert, das meiste zur Aufnahme des Feldbaues beytragen würde. Alsdann würde das Gewerbe des Kornhändlers das Gewerbe des Pachters auf die nämliche Art unterstützen, wie das Gewerbe des Großierers des Manufakturisten seines unterstützt. Indem der Großierer einem Manufakturisten einen nahen Markt gewährt, ihm seine Waaren so geschwind als er sie verfertigen kann, abnimmt, und ihm bisweilen den Preis derselben so gar vorschießt eh sie noch fertig sind; so setzt er ihn in den Stand sein ganzes, | und bisweilen sogar mehr als sein ganzes eigenes Kapital auf die Manufakturarbeit anzuwenden, und folglich eine weit größere Quantität Waaren zu liefern, als er liefern könnte, wenn er sie selber an die unmittelbaren Konsumenten, oder auch nur an die Kleinhändler verkaufen müßte. Wie auch das Kapital des Großierers gemeiniglich zur Wiedererstattung der Kapitalien vieler Manufakturisten zugleich hinreicht, so macht dieser Verkehr zwischen ihm und ihnen, den Besitzer eines großen Kapitals geneigt, die Besitzer einer großen Anzahl kleiner Kapitalien zu unterstützen, und sie in denenjenigen Einbußen und Unglücksfällen, die sie sonst zu Grunde richten könnten, aufrecht zu erhalten.
15–16 des Kornhändlers seines] das des Kornhändlers 20 des Manufakturisten seines] das des Manufakturisten 22 geschwind] geschwind, 24 vorschießt] vorschießt, sind;] sind, ihn] i h n Stand] Stand,
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Ein ähnlicher Verkehr, der durchgehends zwischen den Pachtern und Getraidehändlern eingeführet würde, dürfte den Pachtern eben so nützlich seyn. Er würde sie in den Stand setzen, ihr ganzes und sogar mehr als ihr ganzes eigenes Kapital beständig auf den Feldbau anzuwenden. In irgend einem von jenen Fällen, denen kein Gewerbe so sehr ausgesetzt ist als das ihrige, würden sie an ihren gewöhnlichen Kunden, den reichen Getraidehändlern, allezeit jemand finden, der sowohl geneigt als fähig wäre sie zu unterstützen; und alsdann würde ihr Schicksal in solchen Fällen nicht ganz von der Nach|sicht des Gutsherrn oder der Gnade seines Verwalters abhängen. Wär es möglich, wie es vielleicht nicht ist, diesen Verkehr durchgehends und auf einmal einzuführen, und das ganze Pachterkapital im | Lande auf einmal seinem eigentlichen Geschäfte, dem Landbau, zuzuwenden, und es von allen andern Gewerben, wozu irgend ein Theil desselben dermal gebraucht wird, abzukehren: und wär es möglich, bey Gelegenheit, die Wirkungen dieses großen Kapitals noch mit einem andern fast eben so großen Kapitale zu begünstigen und zu unterstützen; so kann man sich vielleicht schwerlich vorstellen, wie groß, wie weitläufig, und wie plötzlich die Verbesserungen seyn würden, welche diese Veränderung der Umstände allein schon auf der ganzen Oberfläche des Landes bewürken könnte. Da man hingegen, so viel als immer möglich war, allen Mittelsmann zwischen dem Pachter und Konsumenten ausschloß, bestrebte man sich ein Gewerbe zu vernichten, dessen freyer Betrieb nicht nur das beste Palliativmittel in den Beschwerlichkeiten einer Theurung, sondern auch das beste Mittel ist, dieser Trübsal vorzubeugen; weil, nach dem Gewerbe des Pachters, kein anderes den Getraidebau so sehr befördert als das Gewerbe des Getraidhändlers. Der Handel des Kaufmanns, der Getreide für auswärtige Konsumtion ausführt, trägt unmittelbarer Weise zwar nichts zur Versorgung des einheimischen Marktes bey; mittelbarer Weise aber thut er es unausbleiblich. Aus welcher Quelle dieser Vorrath auf dem einheimischen Markte auch insgemein gezogen werden mag, 8 wäre] wäre, führt
25 sich] sich,
32 trägt] so D2; D1: trögt
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32 ausführt] a u s-
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aus dem einheimischen Wuchse, oder der Einfuhr aus fremden Ländern; (wie z. B. in Holland) so kann | doch, wenn man insgemein nicht entweder mehr Getraide bauet, oder mehreres ins Land einführet, als man darinn gemeiniglich zu verzehren pflegt, der Vorrath auf dem einheimischen Markte niemals sehr reichlich seyn. Kann aber der Ueberschuß nicht, in allen gewöhnlichen Fällen, ausgeführt werden; so werden die Landwirthe dafür sorgen, daß sie niemals mehreres bauen, und die Einführer, | daß sie niemals mehreres einführen, als was die bloße Konsumtion des einheimischen Marktes erfodert. Dieser Markt wird daher sehr selten überflüßig, sondern vielmehr insgemein nicht hinlänglich versehen werden; weil diejenigen, die ihn versehen sollen, gemeiniglich befürchten, ihre Güter möchten ihnen liegen bleiben. Das Verbot der Ausfuhr schränkt die Verbesserung und Kultur des Landes auf die nothdürftige Versorgung seiner eigenen Einwohner ein. Die Freyheit der Ausfuhr hingegen setzt es in den Stand, seinen Feldbau auch auf die Versorgung fremder Völker auszudehnen. Die Vortheile, welche mit einer großen Ausfuhr des Getraides verknüpft sind, haben einer der weisesten unter den Europäischen Nationen so wichtig geschienen, daß sie große Prämien zu Beförderung derselben ausgesetzt hat. Diese Prämien kommen dem Staat von Grosbrittanien in manchen Jahren auf mehr, als dreymal hundert tausend Pfund Sterling, das ist, auf mehr, als drey Millionen unsrer Gulden zu stehen. Die Einfuhr des Getraides haben sie im Gegentheil, seit Jahr|hunderten, mit solchen Auflagen beschwert, daß sie so gut als gänzlich, verboten ist.1 Wann ich die Gründe anführen wollte, warum ich sowohl die Begünstigung der Ausfuhr des Getraides durch so hohe Prämien, als die Behinderung der Einfuhr desselben durch so schwere Auflagen, für eine schlechte Politick halte, so würde mir leichtlich jeder-
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1 Es ist merkwürdig, daß, obgleich die Einfuhr des Getreides in E n g l a n d so erschweret, und die Ausfuhr nicht nur durch Prämien, sondern auch durch beträchtliche diesem Gewerbe vor dem inländischen Kornhandel ertheilte Freyheiten, dergestalt begünstiget wird, daß der Holländer Englisches Getraide wohlfeiler erhält, als es der Engländer auf seinem eigenen Markte bezahlt; den- 35 noch der Mittelpreis des Getraides, seit der Einführung dieser Prämien, das ist, seit dem Ende des vorigen Jahrhunderts, um ein merkliches gefallen ist.
2 Ländern;] Ländern, 7 werden;] werden, 12 werden;] werden, 22 mehr,] mehr 26 gänzlich,] gänzlich 27 Wann] Wenn 33 beträchtliche] beträchtliche, 35 bezahlt;] bezahlt, 40
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mann beyfallen. Würde ich aber nachher eben diese | Grundsätze auf andere Gegenstände des Handels anwenden, wo sie noch weit treffender und beweisender wären, so würde man mir dennoch die Folge nicht zugestehen. Es giebt der Menschen nur allzu viele, die majorem und minorem, alle Vordersätze, wie die Namen haben mögen, eingehen, und dennoch am Ende die Conclusion läugnen; die in Erbitterung darüber gerathen, wenn man ihrem Glauben die Evidenz entgegen zu setzen weiß; die es als eine Gewaltthätigkeit ansehen, die man an dem ehrwürdigsten Theile ihres Selbstes, an ihrem Verstande ausüben will, und daher Gewalt mit Gewalt abzutreiben suchen. | Alle dergleichen Anstalten, welche dahin zielen, die Einfuhr dieser, oder jener Waare auf eine gewaltsame Weise zu verhindern, die Ausfuhr dieser, oder jener andern Waare auf eine unnatürliche Weise zu befördern, haben ihren ersten Ursprung aus der leeren Sorge den Ausfluß des Geldes zu verhindern, und den Einfluß desselben zu befördern. Wir finden daher in ältern Zeiten das fast allgemeine Verbot baares Gold und Silber auszuführen. Die Blutdürstigen Gesetze, die darüber noch jetzt in Spanien und in Portugall wachen, sind bekannt; und es ist eben so bekannt, daß sie gerade das Gegentheil von dem bewürken, was sie zur Absicht haben. Spanien war vor der Eroberung von Amerika das angebauteste Land des damaligen Europa. Reich an Produkten, reich an Manufakturen, reich an Menschen und Gewerbe. Die Thorheit, alles Geld und allen Handel allein haben zu wollen, hat es elend, Menschenleer, und ohnmächtig gemacht. Es ist nicht wahr, daß die Intoleranz, daß die Trägheit der Spanier ihrem Aufkommen im Wege steht: Geld, und Komerzschwindel ists. Die übrigen Europäischen Staaten sind die Thorheit des Verbots, baares Geld aus dem Lande zu führen, allmählig inne geworden. Sie haben begriffen, daß der gehemmte Kanal zurückströmen, sich ein anderes Bette graben, und seine bisherigen Ufer trocken lassen mußte: daß es aber mit allen andern gewaltthätigen Mitteln, die frevelhafte Desertion des vorhan|denen Geldes zu verhindern, und das einkommende gefänglich | anzuhalten, das nämliche, daß 6 Conclusion] Conclusion 9 Selbstes] S e l b s t e s 10–11 abzutreiben suchen] abzutreiben suchen 13 dieser,] dieser 14 dieser,] dieser unnatürliche] natürliche 16 Sorge] Sorge, 18 Verbot] Verbot, 25–26 Menschenleer,] menschenleer 28 Geld,] Geld
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es mit dieser Absicht an und für sich eine eine Thorheit sey, bis dieses auch noch überzeugend erkannt wird, werden leider mehrere Jahre verstreichen müssen. Da das Gold, als das bequemste Mittel und das allgemeine Werkzeug des Tausches, gleichsam ein Zauberstab in unsrer Hande ist, mit dem wir in jedem Augenblick fast jeden Gegenstand unsrer Wünsche auf das schnelleste hervorbringen können, so vergessen wir seine wahre Eigenschaft, vermöge welcher es ein bloßes Zeichen, ein bloßes Pfand ist; machen das Ding aller Dinge daraus, und verfallen damit in den gefährlichsten Aberglauben, und in die dümmste Abgötterey. Ferner wird unsre Imagination in Absicht des Geldes dadurch bethöret, daß, da der Werth aller Dinge vom Gelde her benannt ist, und im Handel und Wandel der Moment des Verkaufes, der Moment des Gewinnes ist, wir mit jeder Geldeinnahme die Vorstellung von Gewinn verbinden, und darüber vergessen, daß wer verkauft, nothwendig vorher eingekauft haben muß, und daß man das Geld, in keiner andern Absicht begehren kann, als um es wieder auszugeben, es sey zum Genuß, oder zu neuem Erwerb. Auch folgendes verleitet nicht wenig unsre Imagination, daß wir nämlich in blühenden Staaten einen Ueberfluß an Gelde wahrnehmen. An statt den Geldüberfluß dieser Staaten, ihrem Ueberfluß an brauchbaren Dingen zuzuschreiben; schreiben wir ihren Ueberfluß an brauchbaren Dingen ihrem | Geldüberfluß zu: da es doch so offenbar ist, daß Geld nie die brauchbaren Dinge vermehren kann, wohl aber die brauchbaren Dinge das Geld. Viele sind, die Bevölkerung betreffend, auf einem ähnlichen Weege in einen ähnlichen Irrthum gerathen; da es doch nicht minder auffallend ist, daß die Menschen immer der Nahrung nachlaufen, nie aber die Nahrung den Menschen. Jedoch war dieser Irrthum weit verzeihlicher, weil eine gewiße Volksmenge ein nothwendiges Ingredienz | zur Glückseeligkeit und Sicherheit eines Staats ist; Geld aber im Nothfall entbehrt werden könnte. Das große, mächtige, und sehr bevölkerte Mexikani-
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1 eine Thorheit] eine T h o r h e i t 14 Verkaufes,] Verkaufes 16 daß] daß, 35 18 Geld,] Geld 22–23 Staaten, … zuzuschreiben;] Staaten i h r e m U e b e rf l u ß a n b r a u c h b a r e n D i n g e n zuzuschreiben, 13 aller] so D1; D2: alle
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sche Reich, hatte keine geprägten Metalle, und wir sehen, daß der größte Handel, der Handel von Nation zu Nation, meistens ohne Versendung von baarem Gelde; daß er auf eine weit vortheilhaftere Weise, durch Hülfe des Kredits, und einen Umlauf von Wechseln, betrieben wird. Wenn es nun aber verschiedene Mittel giebt, welche die Stelle des Geldes vertreten können, hingegen kein Mittel, welches die Stelle der unmittelbar nothwendigen und brauchbaren Dinge vertreten kann, die wir durch Hülfe desselben eintauschen; so muß der wahre eigentliche Reichthum in dem Besitz der unmittelbaren Gegenstände des Genußes; er muß in dem Besitze desjenigen bestehen, das sich nicht ersetzen läßt; nicht in dem Besitze desjenigen, welches jenes nur repräsentiert, und sehr leicht ersetzt werden kann. Das Geld, als Metall, ist eine Waare wie andere Waaren. Das Geld, als Geld, ist ein bloßes | Instrument, ein bloßes Werkzeug des Tausches, und es kann davon nicht mehr in einem Lande erforderlich seyn, als zum Umlauf der Gegenstände seines Gewerbes gehört. Würde eine größere Quantität davon angehäuft, so müßte dasselbe in der nämlichen Proportion, wie alle andere Dinge wovon eine zu große Menge entsteht, von seinem Werthe verlieren. Wir haben bereits angemerkt, daß das Geld, seit der Entdekkung von Amerika, über 200. Procent von seinem vorigen Preise herabgesunken ist. Das ist, ich erhalte jetzt für einen Theil des Produkts der Industrie, des Talents, ohngefähr drey Gulden, wofür ich ehemals nur einen Gulden erhalten hätte; ich kann aber auch hinwiederum für diese drey Gulden nicht mehr Produckte, Industrie, oder Talente eintauschen, als ich ehmals für einen Gulden würde eingetauschet haben. Es ist also im Ganzen weder Gewinn noch Verlust bey der Sache. Nur sind die Metalle dadurch etwas weniger tauglich zur Absicht | des Geldes geworden, indem wir jetzt 30. Gulden in die Tasche stecken müssen, wo wir uns zuvor nur mit 10. zu beladen hatten. Ich wiederhole: das Geld, als Geld, ist weiter nichts, als Instrument, und gehört in die Klasse des Geräthes. Nun würde es jeder-
35 1 Reich,] Reich
Metalle,] Metalle; 3 Gelde;] Gelde, 4 Wechseln,] Wechseln 9 eigentliche] eigentliche 10 Genußes;] Genusses, 19 Dinge] Dinge, 33 Geld] G e l d 1 und] so D2; D1: nnd üben
11 das] so D2; D1: daß
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mann als etwas ungereimtes ausschreien, wenn einer z. E. mehr Küchengeschirr anschaffen wollte, als er bisher zum Kochen der Speisen, die er zu verzehren pflegte, nöthig hatte, in der Absicht, dadurch seine Nahrung zu vermehren. In der That aber ist der Versuch, den Reichthum eines Lan|des entweder durch die Einfuhr, oder das Behalten einer überflüßigen Quantität Goldes und Silbers in dem Lande, zu vermehren, eben so ungereimt, als wenn man es versuchen wollte, die Kost der Privatfamilien dadurch zu vermehren, daß man sie nöthigte, eine überflüßige Anzahl von Küchengeschirr zu halten. Wie der Aufwand des Ankaufes dieser überflüßigen Geschirre entweder die Quantität, oder die Güte der Kost der Familien vermindern würde, an statt sie zu vermehren; so müßte auch der Aufwand des Ankaufes einer überflüßigen Quantität Goldes und Silbers in einem Lande eben so nothwendig den Reichthum vermindern, der das Volk mit Nahrung, Kleidern, Wohnung, kurz mit Unterhalt und Arbeit versorgt. Der Reichthum eines Landes kan sich eigentlich und wahrhaft auf keine andere Weise vermehren, als durch die Vermehrung seiner rohen und verarbeiteten Produkten. Tausend Millionen Gulden werden ewig tausend Millionen Gulden bleiben, und sich um keinen Heller vermehren, wenn man sie nicht auf Agrikultur, und Industrie verwendet. Gesetzt: es käme jemand mit einer Colonie und tausend Millionen an baarem Gelde in ein ödes Eyland; würde er nicht eilen müssen sich seines baaren Geldes, so geschwind als möglich, los zu machen, um dagegen, aus benachbarten Gegenden, Saamen, Pflanzen, Handwerkszeug, und Geräthe einzutauschen; und würde sich nicht der Wohlstand dieser Colonie desto schleu-| niger vermehren, je | schleuniger sie Anlaß und Mittel fände, Saamen, Pflanzen, und Geräthe für baares Geld anzunehmen? Aber, sagt mir vielleicht einer der bescheidensten und Klügsten aus der Sekte, die ich bestreite: wir verlangen nicht, daß man zu Erlangung nöthiger und nützlicher Dinge das Geld nicht aus dem Lande schicken solle; wir wollen nur verhindern, daß es für eitle und unnütze Dinge an Fremde vertauschet, und so auf immer für uns aus dem Wege geräumt werde. Und ich antworte hierauf, daß 12 vermehren;] vermehren, 21 Agrikultur,] Agrikultur 22 Gesetzt:] Gesetzt, 24 müssen] müssen, 24–25 Geldes, … möglich,] Geldes … möglich 25 Gegenden,] Gegenden 26 Handwerkszeug,] Handwerkszeug 29 Pflanzen,] Pflanzen
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gar kein Verlust dabey ist, wenn überflüßiges Geld für unnütze Dinge aus dem Lande geht, sintemal überflüßiges Geld das unnützeste aller Dinge ist. Mehr, als das überflüßige Geld kann aber für dergleichen Dinge nicht aus dem Lande gehen, es müßte dann von diesem oder jenem Verschwender herkommen, der denjenigen Theil seiner Einkünfte, die zu Erhaltung seines Fundi erfoderlich sind, dieser Erhaltung entzöge, oder noch unmittelbarer sein Kapital angriffe, um seine Lüsten zu vergnügen. Diesen Verschwender aber werden eure politischen Bußen gewis nicht auf den rechten Weg zurückbringen, und ihr werdet, ohne das Gute, das ihr vorhattet, zu bewürken, auf der andern Seite tausendfachen Schaden anrichten. Es ist die lächerlichste Grille, die man sich gedenken kann, daß, (den eben angeführten Fall, und auswärtige Kriege1 ausgenommen) daß, sage ich, im freyen | Gange des Commerzii mehr Geld aus dem Lande hinausfließen sollte, als von der andern Seite wieder hereinfließt. Es kann aber ein ganzes Land sich in dem | Fall eines 1
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Selbst bey auswärtigen Kriegen, wenn sie ungeheure Summen verschlingen, wird sehr oft keine Geldabnahme verspürt, und manchmal kann sogar das Landesvermögen dabey zunehmen. Der letzte Krieg mit Frankreich kostete Grosbritanien ohngefähr 90 Millionen Pf. Sterling, das ist, ohngefähr 1 000 Millionen Gulden. Mehr als 2/3 dieses Aufwandes wurden in fernen Ländern, in Deutschland, Portugal, Amerika, in den Häfen des mittelländischen Meeres, in Ost- und West-Indien ausgelegt. Die Könige von England hatten kei|nen 4441 Schatz gesammelt, und das umlaufende Geld war nicht über 18 Millionen Pf. Sterling geschätzt worden. Dennoch bezahlten die Engländer 60 Millionen Pf. Sterling, das ist, beynahe 700 Millionen Gulden außer Landes; und dennoch verspürten sie während dieser Zeit keinen Geldmangel. Der Aufwand des Jahres 1761. z. Ex. belief sich auf mehr als 19 Millionen Pf. Sterling: kein aufgehäufter Schatz hätte eine so große jährliche Verschwendung bestreiten können. Auch hätte kein jährliches Produkt von Gold und Silber Minen zu diesem Aufwande hingereicht. Das sämmtliche Gold und Silber, das jährlich sowohl in Spanien als in Portugal eingeführt wird, beläuft sich, den zuverläßigsten Berichten nach, auf nicht viel mehr als 6. Millionen Pf. Sterling, die in einem einzigen Jahre kaum zur Bestreitung eines 4. monatlichen Aufwands während dem vorigen Kriege würden hingereicht haben. – Alles führt uns auf die Wahrheit zurück: daß das jährliche Produkt der Ländereyen und der Arbeit des Landes die endliche und einzige Quelle aller Einnahme, und folglich auch der Fundus aller Ausgaben sey.
40 1 überflüßiges] überflüssiges
merzii] Commerzes
3 Mehr,] Mehr 18–39 Fußnote fehlt in D2
9 Bußen] so D1; D2: Busen
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Verschwenders befinden, wenn nämlich solche verderbliche Verordnungen und Policey Gesetze über dasselbe kommen, oder es mit solchen hohen und disproportionirten Taxen und verkehrten Imposten beschwert wird, daß dadurch seine Agrikultur sich vermindern, seine Gründe in Unwerth verfallen, seine Industrie jährlich abnehmen muß; folglich die Kapitalien der Einwohner keine vortheilhafte Anwendung mehr finden. Ein solches Land muß von Jahr zu Jahr in sich selber immer ärmer werden, und doch muß sich in demselben eine Zeitlang ein gewisser Geldüberfluß ergeben; weil der müßigen Kapitalien, die man einer unergiebigen Agrikultur und Industrie entzieht, um sie nicht vollends zu verlieren, alle Tage mehr werden. Alles dieses Geld muß nothwendig aus dem Lande hinaus; eben so, wie ein Wasser, welches über das Maaß seiner Dämme anschwillt, noth|wendig über sie hinausstürzen muß. Keine menschliche Gewalt wird es jemals aufhalten. Es aufzuhalten, wäre auch nicht einmal vortheilhaft. Entschließt man sich aber das Uebel an der Wurzel zu heilen, so wird der Ausfluß des Geldes von selbst aufhören, und die verschwundenen Kapitalien werden vor und nach, in demselbigen Verhältniß, wie der verschwundene, selbstständige, wahre und wesentliche Reichthum des Staats wieder hervorkommen wird, ihren vorigen Platz auch von selbst wieder einzunehmen kommen. Man sollte glauben, diese offenbare Wahrheiten müßten sich dem gesunden Menschenverstande aufdrin|gen. Es ist so klar, und erläutert sich in jedem Beyspiele so augenscheinlich, daß das Geld weiter nichts, als ein Tausch-Pfand ist, daß man nicht begreift, wie man es je für einen Gegenstand unmittelbarer Begierde ansehen könne. Dennoch verfallen wir jedesmal in diesen Irrthum, wenn wir einen Verkauf gegen baares Geld, vornemlich einen solchen Verkauf an auswärtige, für vortheilhafter, als einen Verkauf gegen Produkte und Manufakturarbeiten ansehen. Wenn es wahr und unläugbar ist, daß jedermann, der sich die Mühe giebt, von irgend einem Dinge eine größere Menge hervorzubringen, als sein eigenes Bedürfniß erfodert, es einzig und allein in der Absicht thun kann, diesen Ueberfluß gegen andere Gegenstände des Genußes zu 9 ergeben;] ergeben, 11 um] so D2; D1: nm
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vertauschen, woran ein zweyter sich in eben der Absicht einen Ueberfluß erworben hat: wenn dieses wahr, und unläugbar ist, so muß es eben so wahr und unläugbar seyn, daß ihm die unmittelbarste Weise zu seiner Absicht zu gelangen, auch die liebste und vortheilhafteste seyn muß. Wollte ich ihm ein Pfand aufdringen, gegen welches er den bezielten Genuß, das bezielte Bedürfniß nicht eintauschen könnte; so wäre dieses für ihn ein betrügliches Pfand ohne Werth, und er würde die Mühe und die Kosten bereuen, die er auf die Erzielung eines Ueberflußes verwendet hätte, ohne das gewünschte dafür zu erhalten, und sich dieselben von nun an ganz sicher ersparen. Gäbe man ihm hingegen ein | Pfand, gegen welches er das Bezielte zwar eintauschen, aber nicht ohne neue | Mühe und neue Kosten eintauschen könnte, so würde er sich zwar dazu verstehen, und den Muth zu Wiederholung seiner Arbeit nicht verlieren, seinen Schaden aber dennoch empfinden. In letzterem Falle befindet sich ein Land, welches für seine Produkte und Manufaktur-Artikul von einem andern nur baares Geld eintauscht. Ich setze zum voraus, wie man denn dieß fast ohne Ausnahme voraussetzen kann, daß in diesem Lande soviel baares Geld cirkulirt, als zu seinem Gewerbe erforderlich ist. Das eingebrachte baare Geld muß alsdenn nothwendig wieder ausgeführt werden, um jene andere Produkten und Waaren einzuführen, welche zur Balanzirung seiner Industrie erforderlich sind. Natürlicher Weise verursachet dieses doppelten, manchmahl drey und vierfachen Aufwand an Fracht, Kapitalvorschuß und andern Unkosten, die man erspart hätte, wenn gedachtes Land, anstatt des baaren Geldes, die bedürftigen Artikul selbst zu liefern im Stande gewesen wäre. Ein Land das keine eigene Mienen hat, muß freylich sein Gold und Silber aus fremden Ländern auf die nämliche Art ziehen, wie ein Land das keine Weinberge hat seine Weine aus andern Ländern kommen lassen muß. Es scheinet aber deswegen nicht nöthig, daß die Aufmerksamkeit der Regierung für jenen Gegenstand mehr als für diesen sorgen sollte. Ein Land, welches das Vermögen hat, Wein zu kaufen, wird allzeit den benöthigten Wein bekommen können; und einem Lande, das Gold und Silber kaufen kann, werden diese Me|talle niemals mangeln. Wie alle andere Waaren sind sie für einen gewissen Preis feil, und wie sie der Preis aller andern Waaren sind, so sind auch alle andere Waaren der Preis dieser 2 wahr,] wahr
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Metalle. Wir verlassen uns zuversichtlich darauf, daß die Handelsfreyheit uns, ohne einige Vorsorge von Seiten der Regierung, allezeit mit den Weinen, die wir brauchen, versehen wird; und eben so zuversichtlich dürfen wir uns darauf verlassen, daß sie | uns allezeit mit allem dem Gold und Silber, so wir kaufen, oder, entweder zur Cirkulation unserer Waaren, oder zu irgend einigen andern Absichten, gebrauchen können, versehen wird. Und obgleich Güter nicht allezeit so leicht und geschwinde Geld einbringen, als das Geld Güter erkauft; so ziehen sie doch mit der Zeit gewisser und nothwendiger Geld nach sich, als sogar Geld Güter nach sich zieht. Güter können noch zu vielen andern Absichten, als zum Verkaufe für baares Geld gebraucht werden. Geld hingegen dienet zu sonst nichts als Güter damit einzukaufen. Folglich muß Geld allezeit nothwendig nach Gütern; Güter hingegen nicht allezeit und nothwendig nach Geld laufen. Der Käufer will nicht allezeit wieder verkaufen, sondern oft will er die Güter verzehren, oder verbrauchen; dahingegen der Verkäufer allezeit wieder einkaufen will. Jener kann oft sein ganzes Geschäfte gethan haben; dieser hingegen hat niemals mehr als die Hälfte seines Geschäfts gethan. Die Menschen lieben das Geld nicht seiner selbst, sondern desjenigen wegen, was sie damit erkaufen können. | Die den hier entwickelten Wahrheiten entgegen gesetzten Irrthümer haben der Menschheit die blutigsten Wunden geschlagen. Sie morden noch bis auf die heutige Stunde in dem unglücklichen Peru und Mexiko, und drücken minder oder mehr fast alle Gegenden von Europa. Monopolia und sogar Propolia werden, vermög dieser Irrthümer, ohne Rücksicht und Vorsicht verschwendet; unendliche Zolltarife nach dem Linnäischen System entworfen, aus denen sich die ganze Natur- und Kunstgeschichte studieren ließe, und aus denen zu erlernen ist, wie man Natur und Kunst an allen Enden auf das geschickteste hemme und unterdrücke, indem man sie gegen einander aufwiegle und eine durch die andere zerstöre. Alle dergleichen Anstalten, die leider! zu grausam sind, als daß man ruhig nur über sie lachen könnte, zielen dahin ab, und müßen nothwendig dahin gelangen.
9 erkauft;] erkauft, 13 nichts] nichts, 16 verzehren,] verzehren 25 Peru] Peru Mexiko] M e x i k o 26 Monopolia] Monopolien Propolia] Propolien
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Ich mag, was in der vorhergehenden Rhapsodie über diesen Punkt bereits gesagt worden ist, hier nicht | wiederholen; noch die Ungereimtheit des Gedankens weiter erörtern, Manufaktur auf Unkosten von Agrikultur befördern zu wollen; die Produktion vermindern zu wollen, um derselben Verarbeitungen zu vermehren u.s.w. Unsere Nachkommen werden Mühe haben zu begreiffen, wie wir je haben den Anschlag machen können, die Menge der Kinder zu vergrößern, ohne vorher die Mütter zu befruchten, aus deren Busen sie doch hervorgehen, an deren Brüsten sie zuerst | sich nähren müßen; – wie wir uns je haben können beygehen laßen, die Maßa der Fabrikaten durch Mittel zu vermehren, welche das Materiale zu diesen Fabrikaten, und die Mittel zu derselben Bezahlung, nothwendig vermindern mußten. Einige Betrachtungen, die weiter eingreifen und von noch allgemeinerer Beziehung sind, mögen hier eine Stelle einnehmen. Die allgemeine Industrie der Gesellschaft (unter welcher Benennung sowohl Agrikultur als Manufaktur im eigentlichen Verstande zusammen genommen werden muß) kann niemahls mehr ausmachen, als soviel das Kapital der Gesellschaft beschäftigen kann. Wie die Anzahl Arbeitsleute, die irgend jemand in beständiger Arbeit unterhalten kann, seinem Kapital oder Vermögen gewissermaßen proportioniert seyn muß, so muß auch die Anzahl der Arbeitsleute, welchen die sämmtlichen Mitglieder irgend einer großen Gesellschaft beständige Arbeit und Unterhalt geben können, dem ganzen Kapitale dieser Gesellschaft gewissermaßen proportionniert seyn, und sie kann niemahls diese Proportion übersteigen. Keine Handelsanstalt oder Verordnung kann die Quantität der Industrie in irgend einer Gesellschaft höher treiben, als dieses Kapital erschwingen kann. Sie kann nur einen Theil derselben auf ein Geschäft lenken, auf welches dieser Theil sonst nicht gewendet worden wäre; und es ist | keinesweges gewiß, daß diese künstliche Lenkung der Gesellschaft vortheilhafter seyn werde, als diejenige Richtung, wohin sich die Industrie von selber würde gewendet haben. |
35 2 wiederholen;] wiederholen,
3 Manufaktur] Manufaktur 4 Agrikultur] Agrikultur Produktion] Produktion 5 Verarbeitungen] V e r a r b e itungen 13 Bezahlung,] Bezahlung 17 eigentlichen] so D2; D1: eigentlicher
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Jedermann bestrebt sich allezeit, die vortheilhafteste Anwendung irgend eines Kapitals, das in seinem Vermögen steht, zu entdecken. Zwar ist es sein eigener, und nicht der Vortheil der Gesellschaft, den er sich dabey vorsetzt. Allein das Befleißigen auf seinen eigenen Vortheil führt ihn natürlicher oder nothwendiger Weise dahin, daß er demjenigen Geschäfte, das auch für die Gesellschaft am vortheilhaftesten ist, den Vorzug giebt. Was aber die Art einheimischer Industrie sey, die sein Kapital beschäftigen kann, und deren Produkt wahrscheinlicher Weise am meisten gelten wird, dieß kann, wie man leichtlich einsieht, ein jeder in seiner örtlichen Lage weit besser beurtheilen, als es irgend ein Staatsmann für ihn entscheiden kann. Der Staatsmann, der es versuchen wollte, Privatleuten zu zeigen, auf welche Art sie ihre Kapitalien anwenden sollten, würde sich nicht nur mit einer höchstunnöthigen Sorge und Arbeit beladen, sondern sich auch eine Gewalt anmaaßen, die man nicht nur keiner einzelnen Person, sondern auch keinem Staatsrathe oder Senate sicher anvertrauen kann, und welche nirgends so gefährlich seyn würde, als in den Händen eines Mannes, der so thöricht und ver|wegen wäre, sich einzubilden, er sey fähig, sie auszuüben. Das Monopol des einheimischen Marktes dem Produkte einheimischer Industrie in irgend einem Handwerke oder einer Manufaktur geben, heißt gewissermassen Privatleuten vorschreiben, auf welche Art sie ihre Kapitalien anwenden sollen, und muß beynah in jedem Falle eine entweder unnütze oder schädliche Verordnung seyn. Kann das Produkt des einheimischen Fleißes eben so wohlfeil als des ausheimischen seines, auf den einheimischen Markt gebracht werden, so ist eine solche Verordnung augenscheinlich unnütze. Kann es aber nicht, so muß sie insgemein schädlich seyn. Es ist die Maxime eines jeden verständigen Hausvaters, niemals zu versuchen, das zu Hause zu verfertigen, was ihn solchergestalt mehr kosten würde, als wenn er es kaufte. Der | Schneider versucht es nicht, seine eigenen Schuhe zu machen, sondern er kauft sie vom Schuster. Der Schuster versucht es nicht, seine eigenen Kleider zu machen, sondern er gebraucht einen Schneider dazu. Der Landwirth versucht weder das eine noch das andere zu machen, sondern er läßt seine Schuh und Kleider von diesen Handwerksleuten verfertigen. Sie alle finden ihren Vortheil dabey, ihren Fleiß auf eine 27 des ausheimischen seines] das des ausheimischen
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Art anzuwenden, worinn sie ihren Nachbaren einigermassen überlegen sind, und mit einem Theil ihres Produktes, oder, welches einerley ist, mit dem Preis eines Theils desselben, alles andere zu erkaufen, was sie sonst bedürfen. | Was aber im Betragen einer jeden Privatfamilie eine Klugheit ist, kann wohl schwerlich im Betragen eines Staates eine Thorheit seyn. Kann ein fremdes Land uns mit irgend einer Waare wohlfeiler versehen, als wir selber sie verfertigen können, so ist es besser, sie mit irgend einem Theil des Produkts unseres eigenen Fleißes zu erkaufen, der auf irgend eine Art angewendet wird, worinn wir einigen Vorzug haben. Da die ganze Industrie des Landes allezeit dem Kapital, das sie beschäftigt, proportionnirt ist, so wird sie dadurch eben so wenig, als der obenerwähnten Handwerksleute ihre, vermindert werden; sondern nur den Weg aufsuchen dürfen, worauf sie sich am vortheilhaftesten beschäftigen kann. Nun aber wird sie gewiß nicht aufs vortheilhafteste beschäftiget, wenn sie solchergestalt auf einen Gegenstand geleitet wird, den sie wohlfeiler kaufen, als selber verfertigen kann. Der Werth ihres jährlichen Produkts wird gewiß um mehr oder weniger vermindert, wenn sie solchergestalt vom Verfertigen von Waaren abgehalten wird, die augenscheinlich mehr werth sind, als die Waare, die sie verfertigen soll. Nach der angenommenen Meynung könnte diese Waare von fremden Ländern wohlfeiler gekauft werden, als sie zu Hause verfertigt werden kann. Sie könnte also mit einem bloßen Theile der Waaren, oder, welches einerley ist, mit einem bloßen Theile des Preises der Waaren, gekauft werden, | die der von einem gleichen Kapitale beschäftigte Fleiß, wenn man ihn seinem natürlichen Laufe überlassen hätte, zu Hause hervorgebracht haben würde. Die Industrie | des Landes wird demnach von einem vortheilhafteren Geschäfte hinweg, und auf ein weniger vortheilhaftes gewendet: und, anstatt der Absicht des Gesetzgebers zufolge vermehrt zu werden, muß der Tauschwerth seines jährlichen Produkts durch eine jede solche Verordnung nothwendig vermindert werden. Vermittelst solcher Verordnungen kann man zwar irgend eine besondere Manufaktur bisweilen früher als sonst erlangen; und nach einer gewissen Zeit kann sie zu Hause ihre Waaren eben so 13–14 der obenerwähnten Handwerksleute ihre,] die der obenerwähnten Handwerksleute 14 werden;] werden, 26 Preises] P r e i s e s Waaren,] Waaren
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wohlfeil oder wohlfeiler als im fremden Lande verfertigen. Ob aber gleich die Industrie der Gesellschaft solchergestalt auf eine vortheilhafte Art früher als sonst geschehen seyn würde, in einen besondern Canal geleitet werden kann, so folgt doch hieraus keinesweges, daß der ganze Belauf ihrer Industrie oder ihres Einkommens durch irgend eine solche Verordnung jemals vermehrt werden könne. Die Industrie der Gesellschaft kann sich nur in der Proportion, worinn ihr Kapital zunimmt, vermehren, und ihr Kapital kann nur in Proportion desjenigen, was nach und nach von ihrem Einkommen ersparet wird, zunehmen. Nun ist aber die unmittelbare Würkung einer jeden solchen Verordnung eine Verminderung ihres Einkommens, und das was ihr Einkommen vermindert, wird wohl schwerlich ihr Kapital geschwinder vermehren, als es sich sonst von selbst vermehret haben würde, wenn man sowohl das Kapital als die Industrie ihr natürliches Geschäfte hätte selber aufsuchen lassen. | Gesetzt auch, eine Gesellschaft sollte in Ermanglung solcher Verordnungen, die verlangte Manufaktur niemals erhalten, so würde sie doch deswegen in keinem Zeitraum ihrer Dauer nothwendig ärmer seyn. In jedem Zeitraume ihrer Dauer hätten ihr ganzes Kapital und ihre ganze Industrie immer noch, obgleich mit andern Gegenständen, auf diejenige Art beschäftigt werden | können, die ihr zu derselben Zeit am vortheilhaftesten war. In jedem Zeitraume hätte ihr Einkommen so groß seyn können, als ihr Kapital nur immer gewähren konnte, und sowohl das Kapital als das Einkommen hätten noch immer mit der größten möglichen Geschwindigkeit zunehmen können. Die natürlichen Vorzüge, die ein Land vor dem andern im Hervorbringen gewisser Waaren zum Voraus hat, sind bisweilen so groß, daß die ganze Welt zugesteht, es würde vergeblich seyn, sich ihnen zu widersetzen. Mit Treibhäusern, Beeten und Mauern könnte man z. B. in Bayern gute Trauben erzielen, und aus denselben auch guten Wein machen; nur kostete er ohngefähr dreyßigmal so viel, als ein wenigstens eben so guter Wein, der aus fremden Ländern eingeführet würde. Würde es aber nun ein vernünftiges Gesetz seyn, das die Einfuhr aller fremden Weine verböte, blos um in Bayern die Kultur des Rhein- oder Mosel- Weins, des Champag12 das] das, 25 Kapital] Capital, 32 Bayern] B a i e r n 37 Rhein-] R h e i n Mosel-] M o s e l - 37–251,1 Champagners] Champagners
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ners oder Burgunders zu begünstigen? Wenn es aber etwas offenbar ungereimtes seyn würde, dreyßigmal mehr vom Kapital und Fleiße eines | Landes auf irgend ein Geschäfte zu wenden, als nöthig wäre, eine gleiche Quantität der verlangten Waaren von einem fremden Lande zu erkaufen, so muß es eine zwar nicht ganz so sehr auffallende, aber doch ganz ähnliche Ungereimtheit seyn, auf ein solches Geschäft einen dreyßigsten, oder auch nur einen dreyhundertsten Theil mehr vom Kapital oder vom Fleiße zu wenden. Ob die Vorzüge, die ein Land hierinn vor dem andern voraus hat, natürliche oder erworbene Vorzüge sind, daran liegt in dieser Absicht nichts. So lange das eine Land diese Vorzüge vor dem andern hat, und sie dem andern fehlen, wird es für das letztere allezeit vortheilhafter seyn, dergleichen Waaren lieber von jenem Lande zu kaufen, als sie selber zu verfertigen. Der Vortheil, den ein Handwerksmann vor seinem Nachbar, der ein anderes Handwerk treibt, voraus hat, ist ebenfalls nur ein erworbener Vortheil; und dennoch finden sie beyde | es vortheilhafter, dasjenige, was nicht zu ihrem eigenen Handwerke gehört, einander abzukaufen, als es selber zu verfertigen. Wenn eine mit vielen Ländereyen versehene Nation entweder durch hohe Abgaben, oder durch Verbote der Einfuhr ihrer Waaren, den Handel fremder Völker drückt, so schadet sie nothwendiger Weise auf zweyerlei Art ihrem Interesse. Erstlich, durch die Vertheurung des Preises aller auswärtigen Güter und aller Arten von Manufakturwaaren, muß sie unvermeidlicher Weise den reellen Werth des überflüßigen Produkts ihrer eigenen | Ländereyen erniedrigen, mit welchem, oder, (welches auf einerley hinausläuft) mit dessen Preise sie jene fremde Güter und Manufakturwaaren kauft. Zweytens, indem sie ihren eigenen Kaufleuten, Manufakturisten und Handwerkern eine Art Monopols auf dem einheimischen Markte giebt, steigert sie die Proportion der Handel- und Manufaktur-Gewinnste in Proportion des Landwirthschaftlichen Gewinnstes; und sie entziehet folglich entweder dem Feldbau einen Theil des schon vorher darauf verwendeten Kapitals; oder sie hält einen Theil desjenigen, was sonst demselben würde zugewendet worden seyn, davon ab. Diese Staatswirthschaft drückt dem-
1 Burgunders] Burgunders 25 Manufakturwaaren,] Manufakturwaaren 28 Preise] P r e i s e 30 Monopols] Monopoli 34 Kapitals;] Capitals,
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nach den Feldbau auf zweyerley Art: Erstlich: durch die Erniedrigung des reellen Werths seines Produkts; und folglich auch durch die Erniedrigung der Proportion seiner Gewinnste; und Zweytens: durch die Erhöhung der Proportion des Gewinnstes in allen andern Gewerben. Der Feldbau wird dadurch weniger vortheilhaft; und Handlung und Manufakturen werden einträglicher, als sie sonst seyn würden: und jedermann wird durch seinen eigenen Vortheil angereitzt, sowohl sein Vermögen als seinen Fleiß dem Feldbau zu entziehen, und beydes andern Gewerben zuzuwenden. Sollte auch eine mit vielen Ländereyen versehene Nation durch diese unterdrückende Staatswirthschaft etwas früher, als durch die Handelsfreyheit geschehen könnte, einheimische Handwerksleute, Manufakturisten und Kaufleute | erhalten können; (woran man jedoch mit | Grund noch sehr zweifeln muß) so würde sie solche doch so zu reden, zu frühzeitig, und ehe sie für dieselbe vollkommen reif wäre, erlangen. Durch einen zu voreiligen Erwerb einer Art Industrie, würde sie eine andere, wichtigere Art Industrie dämpfen und niederdrücken. Durch einen zu voreiligen Erwerb einer Art Industrie, die nur das Kapital das sie beschäftigt, nebst dem gewöhnlichen Gewinnste daran, wieder erstattet, würde sie eine Art Industrie dämpfen, die außer und neben der Wiedererstattung jenes Kapitals, nebst den Gewinnsten daran, auch noch ein reines Produkt, eine freye Rente, dem Gutsherrn gewährte. Durch eine zu voreilige Ermunterung ganz unfruchtbarer und unproduktiver Arbeit, würde sie produktive Arbeit niederdrücken. Daß es der Monopolien Geist war, welcher dergleichen Lehren ursprünglich erfand und ausbreitete, daran kann nicht gezweifelt werden; und ihre ersten Lehrer waren bey weitem nicht so thöricht, als diejenigen waren, welche ihnen glaubten. In jedem Lande ist es, und muß es allzeit für den größten Theil des Volkes ein Vortheil seyn, alles, was sie brauchen, da zu kaufen wo es am wohlfeilsten zu bekommen ist. Dieser Satz ist so handgreiflich, daß es etwas lächerliches seyn würde, sich mit dem Beweise desselben zu bemühen. Auch hätte er nie bezweifelt werden können, wenn die eigennützigen Trugschlüße der Kaufleute und Manufakturisten den allgemeinen Menschenverstand nicht verwirrt hätten. Ihr Interesse ist 1 Erstlich] E r s t l i c h 2 Produkts;] Produkts, 3 Zweytens] Z w e i t e n s 19 Kapital] Capital, 23 reines] r e i n e s freye] f r e i e 24–25 unproduktiver] unproduktiver 25 produktive] produktive 31 kaufen] kaufen,
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in diesem Stücke dem Interesse des | größten Theil des Volkes schnurstracks zuwieder. Wie es das Interesse der Mitglieder einer Zunft ist, die übrigen Einwohner eines Orts zu verhindern, daß sie keine andern Arbeiter als sie gebrauchen dürfen; so ist es das Interesse der Kaufleute und Manufakturisten eines jeden Landes, sich das Monopol des einheimischen Marktes zu versichern: daher in so vielen Europäischen Ländern jene außerordentliche Abgaben auf fast alle Güter, die von ausländischen Kaufleuten eingeführt werden; | daher jene hohen Zölle, jene Verbote aller derer ausländischen Manufakturwaaren, deren Absatz der Unsrigen ihrem einigen Abbruch thun möchte. Daher auch jene außerordentliche Einschränkung der Einfuhr fast aller andern Güter aus denjenigen Ländern, mit welchen die Handelsbilanz für nachtheilig gehalten wird. So werden die kriechenden Kunstgriffe kleiner Krämer und armseliger Handwerksleute, zu politischen Grundsätzen für die Regierung eines großen Staats aufgeworfen! Nur die armseligsten Krämer und Handwerksleute machen es zu einer Regel, sich vornehmlich an ihre eigene Kunden zu halten. Ein großer Kaufmann holt seine Güter allezeit da, wo sie am besten und wohlfeilsten sind. Allein durch Maximen wie diese, hat man Völker gelehret, ihr Interesse bestehe darinn, ihre Nachbaren arm zu machen. Jede Nation ist verleitet worden, den Wohlstand aller derer Nationen, mit denen sie einen | Verkehr hat, mit neidischen Augen zu betrachten, und den Gewinn derselben für ihren eigenen Verlust zu halten. Die Handlung, welche, natürlicher Weise, unter Völkern so wie unter Privatleuten ein Band der Eintracht und Freundschaft seyn sollte, ist die fruchtbarste Quelle der Zwietracht und Feindseligkeit geworden. Die eigensinnige und muthwillige Ehrsucht der Großen dieser Erde ist während dem vergangenen und jetzigen Jahrhundert der Ruhe Europens nicht schädlicher gewesen, als die alberne Eifersucht der Kaufleute und Manufakturisten. Jenem alten Uebel ist wohl schwerlich abzuhelfen; allein die niederträchtige Raubsucht, der Monopolien-Geist der Kaufleute und Manufakturisten, können ihnen zwar auch vielleicht nicht abgewöhnet wer4 dürfen;] dürfen, 6 versichern:] versichern; 16 Handwerksleute,] Handwerksleute 31–32 dem … Jahrhundert] des … Jahrhunderts 35–36 Manufakturisten,] Manufakturisten
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den; aber verhindern kann man sie doch, daß sie niemanden in seiner Ruhe stören mögen als sich selbst. | Es ist wahrer Unsinn den Reichthum einer benachbarten Nation als etwas schädliches zu betrachten, und den Bedacht darauf zu nehmen, sie in Armuth zu versetzen. Wie ein reicher Mann für seine fleißige Nachbaren ein besserer Kunde seyn wird, als ein Armer; so ist auch eine reiche Nation ein besserer Kunde als eine arme. Zwar ist ein reicher Manufakturist ein sehr gefährlicher Nachbar für diejenigen, die mit der nämlichen Waare handeln. Allein alle seine andere Nachbaren, d. i. bey weitem die meisten, gewinnen durch den guten Absatz, den sein Aufwand ihnen verschaft. Sie | gewinnen sogar dadurch, daß er seine Güter wohlfeiler verkauft als die ärmern Handwerksleute, die das nämliche Gewerbe treiben. Eben also können die Manufakturisten einer reichen Nation ohne Zweifel sehr gefährliche Mitwerber für die Manufakturisten ihrer Nachbarn seyn: allein für den größten Theil des Volks ist eben diese Mitwerbung nützlich; und außerdem gewinnt es durch den guten Markt oder Absatz, den der große Aufwand einer solchen Nation ihm in jeder andern Absicht gewährt. Privatleute, die ein Glück machen wollen, lassen sichs niemals einfallen, in die abgelegenen und armen Provinzen des Landes zu ziehen, sondern sie lassen sich in der Hauptstadt, oder irgend einem andern großen Handelsplatze nieder. Sie wissen, daß da wo wenig Reichthum umläuft, auch wenig zu gewinnen ist; aber da wo viel cirkuliert, auch ihnen etwas davon zu Theil werden kann. Die nämlichen Grundsätze, welche auf diese Art den allgemeinen Menschenverstand von einem, oder zehn, oder zwanzig Privatleuten regieren würden, sollten auch den Verstand von einer, oder zehn, oder zwanzig Millionen Menschen leiten, und eine ganze Nation bewegen, die Reichthümer ihrer Nachbaren für eine wahrscheinliche Ursache und Gelegenheit anzusehen, sich selber zu bereichern. Eine Nation, die sich gerne durch die auswärtige Handlung bereichern wollte, wird ihre Absicht am wahrscheinlichsten erreichen, wenn alle ihre Nachbarn reiche, fleißige und | handelnde Nationen sind. Eine große Nation, die auf allen Seiten von herumirrenden Wilden und armen | Barbaren umringt wäre, könnte sich zwar ohne Zweifel durch die Kultur ihrer eigenen Ländereyen, und ihren eigenen innerlichen Handel, aber keineswegs durch aus3 Unsinn] Unsinn,
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24 da] da,
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wärtigen Handel bereichern. Auf diese Art scheinen die alten Aegyptier, und die neuern Chineser ihren großen Reichthum erworben zu haben. Von den alten Aegyptiern sagt man, daß sie die auswärtige Handlung vernachläßiget haben, und von den neuern Chinesern weiß man, daß sie dieselbe aufs äußerste verachten, und kaum, Wohlstands halber, des Schutzes der Gesetze würdigen. Die neuern Maximen des auswärtigen Handels zielen auf das Verarmen aller unserer Nachbaren ab; und sofern sie ihre Absicht erreichen können, machen sie eben diesen auswärtigen Handel zugleich unerheblich und verächtlich. Von den zufälligen Uebeln, welche die Einschränkung des Commerzii nach sich ziehen, will ich nur einer Gattung, und dieser nur mit wenigen Worten erwähnen. Diese Einschränkungen erfordern eine Menge von Wächtern, Oberaufsehern, u.s.w., die besoldet und belohnet werden müßen; sie erheischen eine Menge verschiedener Imposten; ziehen eine Menge Confiskationen nach sich; drücken und plagen den Einwohner an allen Ecken. – Eine unverständig eingerichtete Taxe giebt eine starke Versuchung zum Schleichhandel ab. Nun aber müßen die Strafen des Schleichhandels in Proportion der Versuchung steigen. Allen ordentli|chen Grundsätzen der Gerechtigkeit zuwider, verursacht das Gesetz zuerst die Versuchung, und bestraft alsdenn diejenigen, die ihr unterliegen: und gemeiniglich vermehrt es auch sogar die Strafe nach Maaßgabe eben desselben Umstandes, der sie gewiß lindern sollte, der Versuchung nämlich, das Verbrechen zu begehen. Auch setzen dergleichen Taxen, indem sie das Volk den häufigen Besuchen und den verhaßten Nachforschungen der Einnehmer | unterwerfen, solches vielen unnöthigen Beschwerlichkeiten, Verdruß und Bedrückungen aus; und obgleich Verdruß kein baarer Aufwand ist, so ist er doch gewiß den Kosten äquivalent, womit ein jeder sich gerne davon loskaufen möchte. Auf irgend eine oder die andere Art verursachen die Taxen dem Volk oft noch einmal soviel Last und Kosten, als sie dem Landsherrn Nutzen verschaffen. Sobald übrigens alle Systeme sowohl von partheyischen Begünstigungen, als von Einschränkungen, einmal aus dem Wege geräumet sind, so tritt das einfache und deutliche System einer natür2 Aegyptier,] Aegyptier Chineser] C h i n e s e r 3 Aegyptiern] A e g y ptiern 5 Chinesern] Chinesern 11 zufälligen] zufälligen 12 Commerzii] Commerzes
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lichen Freyheit von selbst an ihre Stelle: Bey welchem ein jeder, so lang er die Gesetze der Gerechtigkeit nicht übertritt, vollkommen Herr bleibt, seinen eigenen Vortheil auf dem ihm selber beliebigen Wege zu suchen; zugleich aber alle Mitwerber neben sich dulden muß, welche seine Industrie sowohl als sein Kapital auf diesem Wege finden können. Und man darf bey dieser Freyheit mit Zuver|sicht erwarten, daß sich die Industrie der Privat-Leute, durch das eigene Interesse angetrieben, von selbst auf diejenige Gewerbe lenken wird, welche dem Vortheil der Gesellschaft am zuträglichsten sind.
1 Stelle:] Stelle, 4 suchen;] suchen, 8 durch … angetrieben] d u r c h d a s eigene Interesse angetrieben 9–10 welche … sind] w e l c h e d e m Vortheil der Gesellschaft am zuträglichsten sind
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ÜBER RECHT UND GEWALT, ODER PHILOSOPHISCHE ERWÄGUNG EINES AUFSATZES VON DEM HERRN HOFRATH WIELAND, ÜBER DAS GÖTTLICHE RECHT DER OBRIGKEIT (1781)
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Ueber Recht und Gewalt, oder philosophische Erwägung eines Aufsazes von dem Herrn Hofrath Wieland, ü b e r d a s g öt t l i c h e R e c h t d e r Obrigkeit, im deutschen Merkur, November 1777. | Qui legem praeesse vult, is velle videtur Deum ac leges imperare. Qui autem vult hominem, is etiam belluam adiungit; cum praesertim tale quid sit cupiditas et iracundia; et magistratus et optimus quisque a recta via detorqueantur. Lex vero nihil aliud est, nisi mens a cupiditatibus libera. A r i s t . Polit. Lib. IV. c. XII.
Das erste Stük des diesjährigen Museums enthält ein merkwürdiges Schreiben über das Recht des Stärkeren, welches einem Aufsaz des Herrn Wieland (im deutschen Merkur, November 1777.) zur Unterstüzung dienen sol. Dieser Aufsaz des Herrn Wieland hatte zu seiner Zeit einen höchst widrigen Eindruk auf mich gemacht; und so konte eine Schuzschrift dafür, die, was die ersten Zeilen gleich beweisen, es in vollem Ernste war, mir unmöglich wie die Erscheinung eines Freundes sein. Aber wie geschwinde sah ich anders. Ich entdekte einen hellen Kopf, einen gesezten Mann, der wichtige Gegenstände nach ihrer ganzen Würde zu behandeln, in jedem Lichte sie zu untersuchen, sie in jeder Stellung andern zu beleuchten wußte. Mein ehmaliges Urtheil über die Wielandsche Schrift wurde mir sogar verdächtig: ob es nicht zu flüchtig gefällt, zu einseitig, zu strenge gewesen: und ich schritt auf der | Stelle zu einer neuen Prüfung. Aber weit entfernt die günstigere Meinung zu gewinnen, die ich beinah erwartet hatte, muß|te ich meinen ersten Unwillen nur lebhafter, und zwar jezo doppelt fühlen. Meine Seele war hiemit zur höchsten Aufmerksamkeit gespannt, daß ich nicht ruhen konte, bis ich es klar vor Augen hatte, was beide Männer unter sich so einig, und in Absicht meiner so verschieden machen konnte. Ich fand es bald, und hätte, ohne Suchen, es auf den ersten Blik gehabt, wenn ich nicht zu Anfang irre 5 Obrigkeit, im] Obrigkeit. Im fernt,
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geworden wäre, da mir, nach länger als 3 Jahren, von dem Wielandischen Aufsaz kaum eine unvolständige Erinnerung vorschwebte. Das Räthsel beruhte hauptsächlich nur auf Doppelsinn. Der Ungenante hatte diesen Ausdruk: der Stärkere, in einer ganz anders bestimten und eingeschränkten Bedeutung als Wieland genommen, welches notwendig auf den Begrif des Rechts, und noch mehr auf das Verhältniß der Begriffe von Recht und Stärke zu einander seinen Einfluß haben mußte. Was beide mit einander wirklich gemein haben, läßt sich unter drei Punkte zusammenfassen. Erstlich, folgen beide nicht gewissenhaft der algemein angenommenen Bedeutung der Wörter, wodurch Wieland am mehrsten den Begrif des R e c h t s; der Ungenante hingegen am mehrsten den von Gewalt und Stärke verwirrt hat. – Es ist unbegreiflich, wie man den Saz: Aller V o r r a n g sei zuerst durch vorzügliche persönliche Eigenschaft erhalten worden; und der vorzüglichen persönlichen Eigenschaft bleibe eine solche | Anwartschaft überal und immer: mit diesem für einerlei hat ausgeben wollen: das R e c h t d e s S t är k e r n sei, jure divino, die Quelle aller obrigkeitlichen Gewalt: und wie man dergleichen wunderliche Verdrehungen von Wort und Sinn, dergleichen offenbare Verfälschung der Begriffe, für Entdekkung neuer Wahrheiten, für den einzigen Weg zu dem Ursprunge alles Rechts und aller geselschaftlichen Ordnung uns hat anpreisen dürfen. Zweitens verwechseln beide G e s e z der Natur und R e c h t der Natur; physische oder algemeine Notwendigkeit, mit der blos moralischen. | Drittens scheinen sie den Unterschied zwischen den Quellen jener algemeinen Vereinigung unter den Menschen, woraus sie die Geselligkeit als eine natürliche Eigenschaft empfangen, und zwischen den Quellen ihrer besonderen bürgerlichen Verfassungen, entweder nicht genug beobachtet, oder wenigstens hier ausser Acht gelassen zu haben; ein so wesentlicher Unterschied jedoch, daß wir uns dort von Natur als Freunde, hier, im Gegentheil, von Natur als Feinde zu betrachten haben. Aber der Beschüzer des Herrn Wieland, der sich vielleicht nicht ohne Grund beklagen dürfte, ihm sei hiemit schon mehr aufgebür4 Stärkere] Stärkere 15 worden;] worden, 15–16 persönlichen Eigenschaft] persönlichen Eigenschaft 17 immer:] immer, 19 Gewalt:] Gewalt;
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det, als er zu tragen nach der Strenge verpflichtet werden könne, sol lieber ganz und gar von mir unangefochten bleiben; wie es denn überhaupt meiner Absicht und meinen Kräften angemessener ist, nicht gegen mehrere, sondern einzig und | allein gegen Herrn Wieland aufzutreten, dessen Begriffe des Rechts, gerade wie er selbst in dem angeführten Aufsaze sie vorgetragen hat, ich hier gründlich zu untersuchen, und die meinigen dagegen scharf und bieder auf die Probe zu stellen Willens bin.1 | Die Absicht des Herrn Wieland ist,2 d a s g öt t l i c h e R e c h t – nicht der Könige und Monarchen ausschliessungsweise, sondern der Obrigkeit überhaupt, oder derjenigen, die Gewalt über uns haben, zu behaupten. Daß hier nicht die Gewalt als eine Eigenschaft der obrigkeitlichen Würde, sondern die obrigkeitliche Würde als eine Eigenschaft der Gewalt, als ihre Kreatur zu betrachten sei; folglich eine Obrigkeit haben, | eben so viel bedeute, als G e w a l t l e i d e n: dieses erhellet aus dem Folgenden, wo unser Verfasser es gerade heraus und mit dürren Worten sagt: Das Recht des Stärkeren sei, jure divino, die wahre Quelle aller obrigkeitlichen Gewalt.3 So bald ein vermischter Haufen Menschen, sagt Herr Wieland,4 so klein oder groß er sei, sich durch irgend einen Zufal, in dem wilden ordnungslosen Zustande, den man vulgo den S t a n d d e r 1
Ich erinnere mich nicht, irgendwo auch nur eine Anmerkung gegen Herrn Wielands Aufsaz gelesen zu haben, ausser in Herrn H öp f n e r s N a t u rrecht, (Giessen 1780.) wo bei dem 39. §. von der natürlichen Freiheit, gesagt wird: »Die Grille eines gewesenen Prinzenhofmeisters (Arist. Polit. Lib. I. cap. 3) von Natursklaven, ist oft genug widerlegt worden, und es ist zu verwundern, 30 daß neulich im d. Merk. Nov. 1777. jemand sie wieder hervorsuchen und vertheidigen mogte.« – Aber die Meinung des Aristoteles ist von der Wahrheit und Natur lange nicht so weit entfernt, als die Wielandische, wie ich in der Folge zu zeigen Gelegenheit haben werde; und ich weiß, daß ein Mann wie Höpfner mir hierin beistimmen muß. 2 D. Merk. Nov. 1777. S. 123. 35 3 Ebendas. S. 129. 4 Ebendas. S. 128. 25
5 Rechts] R e c h t s
13 Gewalt] Gewalt
23–24 wilden] wilden,
20–21 Das Recht … Gewalt. in D1D2 eingerückt
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Natur nennt, b e f i n d e t, oder mit Gewalt sich selbst hineinwirft: so wird der S t är k s t e das Oberhaupt der übrigen, n i c h t durch eine f r e i e W a h l , s o n d e r n in K r a f t d e r N a t u r s e l b s t – weil er den Muth hat, sich dazu aufzuwerfen, und die Kraft in sich fühlt, seinen Plaz zu behaupten … 1 Kinder und Völker müssen regiert werden, und zwar aus dem nämlichen Grunde … Durch gemeinschaftliche Ueberlegung2 haben die Menschen noch nie etwas Vernünftiges zu Stande gebracht; sondern nach einem unveränderlichen Gesez der Natur müssen sie immer von einem einzigen, der durch List oder Gewalt Meister über sie wird, sich bemaulkorben, und (gern oder ungern) ganz anderswohin führen lassen, als wohin sie anfangs gehen | wolten. … Kurz, der S t är kste 3 ist überal im gan|zen All der Schöpfung Meister und Herr. Und da dieses nach eben denen Gesezen der Notwendigkeit geschieht, nach welchen die Sonne4 die Planeten beherscht; folglich in der unveränderlichen Ordnung der Natur der Dinge gegründet ist, so ist es auch recht: denn Alle und jede Rechte5 sind auf gleiche Weise in dem höheren Rechte der N a t u r der D i n g e und der Notwendigkeit (dem wahren göttlichen Rechte) gegründet. Ein R e c h t d e r N a t u r d e r D i n g e; ein R e c h t d e r N o twendigkeit sogar – ob andre davon gewußt haben? Mir war es völlig unbekant. Zwar erinnere ich mich aus der Metaphysik, daß man auf dieselbige Art, wie man den Inbegrif der mosaischen Geseze, oder der römischen, das mosaische und römische Recht zu nennen pflegt, den Inbegrif der Regeln der Ordnung der Natur, d a s N a t u r r e c h t i n d e r w e i t e s t e n B e d e u t u n g (jus naturae latissimum) nennen kan, welches dann, samt den Regeln der Natur der Geister, auch alle Regeln der Bewegung in sich begreift; und da muß ich gestehen, nicht nur, daß dieses jus naturae latissimum
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Ebendas. S. 140. Ebendas. 3 Ebendas. S. 130. 4 D. Merk. 1777. S. 131. 5 Ebendas. S. 123. 2
1 hineinwirft:] hineinwirft, 3–4 weil er … aufzuwerfen] w e i l e r d e n M u t h h a t , s i c h d a z u a u f z u w e r f e n 5 seinen Plaz zu behaupten] s e i n e n … behaupten 18–20 Alle … gegründet. in D1D2 eingerückt
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wol auch das R e c h t d e r N o t w e n d i g k e i t genant werden könne; sondern | ich gestehe ferner, daß so bald dasselbe, a u sschliessender Weise, als das E i n z i g e erwiesen ist, augenblicklich daraus folgen müsse, was Herr Wieland zu erweisen sucht, nämlich: Daß alles r e c h t sei, was wirklich geschehe, Und daß nichts u n r e c h t sei, als was nicht geschehen könne. Ein glüklicher Gedanke unsers Verfassers,1 Cromweln zur Erläuterung anzuführen. Also: Karl der Erste war von göttlichen Rechts wegen Herr von England, und Cromweln lag die heilige Pflicht ob, ihm als Unterthan zu gehorchen. Dennoch stürzte Cromwel den Karl vom Thron; und er that recht: denn er war der Stär|kere; durfte, vermöge göttlicher Gewalt, dem ins U n r e c h t d e r m i n d e r n S t är k e gesunkenen König Karl die h e i l i g e Pflicht auferlegen, sich geduldig enthaupten zu lassen. Wol ist demnach ein2 Königsmord ein grosses Verbrechen – in der T h e o r i e, wenn und so lange er noch nicht volbracht ist; glüklich volbracht hingegen kan damit nichts anders geschehen sein, als was recht war. Und das muß vom besten Könige gelten wie von dem schlechtesten: denn3 was wissen wir albernen Kinder davon, ob man zu hart oder zu gelinde mit uns | verfährt? Wer die Gewalt hat, der hat auch das Recht; heute dieser, morgen ein anderer, wie es fält; und von Tirannen ist keine Frage.4 Wir sind ja auf dieselbige natürliche Weise Unterthanen, wie wir von unsern Eltern geboren worden sind; können eben so wenig unsere dermalige Obrigkeit nicht haben wollen, als unsern damaligen Vater; sind und bleiben in Absicht des bürgerlichen Zustandes ewig Kinder,5 ewig Unmündige, ewig ohne Verstand und eigene Wahl; dahingegen alle Obrigkeit immer und ewig den Verstand allein, folglich schlechterdings zu befehlen, und von uns den blindesten Gehorsam zu for1
Ebendas. S. 131. 132. D. Merk. 1777. Nov. S. 131. u. 132. 3 Ebendas. S. 141. 139. 137. u. 138. 4 Ebendas. 5 Ebendas. S. 126. 127. 139. 141. 2
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12 recht] recht
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6–7 Daß … könne. in D1D2 eingerückt
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dern hat. Also noch einmal: eine jede dermalige Obrigkeit, wie sie auch entstanden sei, (denn sie kan auf keine unrechtmässige Weise entstehen,) ist, ohne allen Zweifel, unwidersprechlich die e i n z i g e und die w a h r e; und wir dürfen und können gar nicht fragen: w i e o d e r w a n n? oder uns nur auf irgend eine Weise anfechten lassen: was man etwa mit uns vor habe? Denn wer sieht nicht, wo das sonst hinaus liefe, und auf was für Grundsäze man zulezt gerathen müßte? | Nun aber, und damit dieses nicht geschehe,1 liegt in der menschlichen Natur ein angeborner Instinkt, denjenigen für unsern natürlichen Obern, Führer und Re|genten zu erkennen, dessen Obermacht wir f ü h l e n: welches die erste Quelle der obrigkeitlichen Gewalt unter den Menschen gewesen ist. »Und ich behaupte,« f ü g t H e r r W i e l a n d a u s d r ü k l i c h h i n z u,2 »eben dieser Instinkt sei auch in der Folge, auf Seiten der Völker, die Hauptursache gewesen, warum sie sich bei allen den mannichfaltigen Veränderungen beruhiget haben, die nach und nach per varios casus et tot discrimina rerum, mit der politischen Form und Verfassung der Staaten vorgegangen … Dem gemeinen Manne3 ists im Grunde einerlei, ob der Oberherr, der ihm gegeben wird, dazu geboren oder erwählt sei. So bald er nur einen Reuter auf seinem Rükken fühlt, der seiner m äc h t i g ist, so gibt er sich zufrieden, folgt dem Zügel, und duldet den Sporn. Ueberhaupt schmiegen sich die Völker gern unter eine erbliche Regierung, sind gern einem gewissen Hause, einer festgesezten Folge von Prinzen unterthan, gewöhnen sich gar bald, diese ihre Herren als eine höhere Art von Wesen anzusehen … und ein böser Herr müßte beinah der Teufel selbst sein, bis dem Volke einfiele, die Frage aufzuwerfen: ob es auch wol schuldig sei, alles v o n i h m z u l e i d e n. –4 So tief (ich schreibe Herrn Wielands eigene Worte) sizt im Menschen das Gefühl, daß die | bürgerliche Geselschaft, eben so, wie die ganze Natur, von einer höheren, alles um-
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11 Obern] Obern 14 f ü g t H e r r W i e l a n d a u s d r ü k l i c h h i n z u] fügt Herr Wieland ausdrücklich hinzu 30 z u l e i d e n] zu leiden
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fassenden, unabhängigen und unwiderstehlichen Macht zusammengedrükt, und dadurch in ihrer Form erhalten werden müsse. – Und wohl dem gemeinen Mann, dem niemand dies treuherzige Gefühl wegphilosophirt hat!« | Aber dieses treuherzige Gefühl, daß wir unabhängig und unwiderstehlich beherscht werden müssen; unsere Regenten, gut oder schlim, als von Gott gegeben anzunehmen1 haben; und von ihnen alles zu leiden schuldig sind: es sizt nicht allein tief im Menschen, sondern es sizt auch so tief darin zu den weisesten Absichten.2 »Darum ist der Mensch das gelehrigste und lenksamste aller Wesen – man müßte ihn denn nur gar nicht zu behandeln wissen; weil die menschliche Gattung ohne Regierung nicht glüklich sein, nicht einmal erhalten werden könte.« Der nachdenkende Leser glaubt hier eben das Zirkelformige wahrzunehmen, was er auch S. 126. schon entdekt hatte, wo es hieß: »Die Natur habe die Kinder, so lange, bis sie sich selbst regieren können, der e l t e r l i c h e n G e w a l t u n t e r w o r f e n : w e i l s i e s i c h e i n e Z e i t l a n g n i c h t s e l b s t r e g i e r e n können.« Doch wird Seite 137. das vitium circuli im Grunde nicht begangen; denn ein andres ist unvernünftig, und ein andres ist albern oder schwachsinnig | sein. Herr Wieland beweist an diesem Orte, daß die Menschen zu ihrem B e s t e n sich so gelehrig, so lenksam, so regierlich beweisen;3 weil sie höchst albern oder schwachsinnig sind: daß sie aber gelehrt, gelenkt und regiert werden müssen, das kömt von ihrem Unverstand. Nun kan man sehr unverständig, und zugleich sehr halsstarrig und unbändig sein. Die höchste Güte gab also, dem zur Geselschaft mit seines Gleichen, mit unheilbarer Unvernunft ausgesteurten Geschöpf, noch die Albernheit dazu, d a m i t e s durch Regierung glüklich wurde. – Und dieses heißt Herr Wieland:4 »Einem Geschöpf die Triebe und die inneren Anlagen geben, ohne die es nicht das werden könte, was es sein sol.« | 1
D. Merk. 1777. Nov. S. 135. Ebendas. S. 137. 3 Ebendas. S. 137. u. 138. 4 Ebendas. S. 137. 2
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1 unabhängigen und unwiderstehlichen] unabhängigen und unwiderstehlichen 5 unabhängig] unabhängig 6 unwiderstehlich] unwiderstehlich 10 Absichten] Absichten 7 v o n G o t t g e g e b e n] so D1; D2: von Gott 18 können.«] D1D2: k ön n e n .
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Folgende Worte zum Beschluß:1 »Wenn wir die Geschichte von Jahrhundert zu Jahrhundert – übersehen und vergleichen, und sehen dann – wie oft die klügsten Maaßregeln nichts, und dagegen ein dummer Streich wider Wissen und Hoffen dessen, der ihn gemacht, den besten Effekt hervorgebracht; wie mitten unter allen anscheinenden Ursachen einer algemeinen Zerrüttung sich das Ganze doch immer im Gleichgewichte, und jede Nazion wenigstens in einem leidlichen Zustande erhält – kurz – wenn wir sehen, durch was für ein minimum v o n W e i s h e i t die | Welt regiert, und wahrlich wenigstens so regiert wird, daß es schwerlich einer von uns besser machen würde: so deucht mich, es leuchte stark in die Augen: daß es bloß die in allen Regierungen hinter der Szene spielende Theokratie sei, welche macht, daß es, troz unseren eiteln Besorgnissen, nicht schlimmer, und oft gegen alle unsre Deduktionen, Theorien und Demonstrazionen so viel besser in der Welt geht, als es, unsrer einfältigen Meinung nach, gehen solte.« Wer wird nicht dem Herrn Verfasser zu einem so hohen politischen Wohlergehen, daß er es o h n e W u n d e r n i c h t b e g r e i f e n kan, von Herzen Glük wünschen? Was von einigermassen merkwürdigen Ideen, Instanzen, auch Verwahrungen und Rettungsmitteln des Herrn Wieland hier ausgelassen worden, sol in der Folge seine Stelle finden. Es war unmöglich, mit einem male den grossen Haupteinfal mit seinen vielen Untereinfällen vorzutragen, und überdem auch noch aller Nebeneinfälle zu erwähnen. Die Seele des Wielandischen Aufsazes ist jener Begrif einer natürlichen Notwendigkeit, oder eines R e c h t s d e r N a t u r d e r D i n g e – und d e r N o t w e n d i g k e i t, dessen vorhin schon gedacht worden ist. Gleich einem wilden Strudel sieht man ihn schäumen, und verschlingen, und | immer schneller drehen, daß einen Graus und Schwindel überfält. Aber diesen Schrekken dürfen wir uns nicht besiegen lassen. Wir müssen mit dem schwachen Schifflein unserer | Philosophie gerade nach des Strudels Mitte, um ihn entweder zu durchschneiden, oder von ihm verschlungen zu 1
D. Merk. 1777. Nov. S. 142.
9 die Welt regiert] d i e W e l t r e g i e r t 31 einen] so DvD2; D1: einem
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11 würde:] würde,
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werden. Liegen Felsen und Schlünde da, so sind wir verloren. Ist es aber nur ein Spiel der Winde; derer, die wir eben pfeifen hörten: so kommen wir glüklich durch, und erfreuen uns des gemachten Versuchs.
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Niemand sagt gewönlich von einem schwereren Körper, daß er das R e c h t habe schneller zu fallen, früher den Boden zu berühren und ihm einen tiefern Eindruk zu machen, als der leichtere. Niemand, daß der Same des Ahorns ein R e c h t habe geschwinder aufzugehen, als der von der Fichte; oder daß beide ein R e c h t haben, grössere Bäume zu werden, als Pfirsich und Mandel. Niemand, daß der Jagdhund ein R e c h t habe, die Spur des Wildes zu riechen, und daß der Windhund im Gegentheil die Verbindlichkeit habe, sie nicht zu riechen. Niemand, daß derjenige Mensch, welcher die Buchstaben, das Weberschif, die Berechnung des Unendlichen erfunden hat, solches in Gefolg und vermöge eines R e c h t s gethan habe – noch überhaupt vom Menschen, daß er d a s R e c h t d e r S p r a c h e , d e s D e n k e n s , d e s V e r m ög e n s e i n e G o t t h e i t z u e r k e n n e n u n d ü b e r d i e G r än z e n d i e s e s L e b e n s h i n a u s z u sehen, besize; kurz, niemand, der nicht | den Begrif des Rechts zu vernichten gedenkt, kan ihn irgendwo hinbringen wollen, wo nur von wirkenden Ursachen, von blos physischen Gesezen (es mögen diese materielle oder immaterielle Naturen, Körper oder Geister angehen) die Rede ist. Der Begrif des Rechts ist alleine da vorhanden, wo von D i ng e n d e r W a h l, wo von E n d u r s a c h e n und von moralischen Gesezen die Rede ist; wo sich das Wahr|genommene als eine blosse Folge der Selbstbestimmung nach vernünftigen Gründen offenbart. Nicht was überhaupt notwendig, sondern nur, was moralisch notwendig ist, das ist r e c h t; eben so wie nicht das überhaupt Unmögliche, sondern nur das moralisch Unmögliche, u n r e c h t genant werden kan. Moralisch aber nennen wir alles dasjenige, dessen n äc h s t e Ursache die Freiheit des Menschen ist, oder, was
6 habe] habe, 8 habe] habe, 12 Verbindlichkeit] Verbindlichkeit 27 Selbstbestimmung] Selbstbestimmung 28 moralisch] moralisch 29–30 30 moralisch Unmögli35 überhaupt Unmögliche] überhaupt Unmögliche che] moralisch Unmögliche
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unmittelbar aus dem Vermögen desselben entspringt, sich na c h e i g e n e n d e u t l i c h e n V o r s t e l l u n g e n v o n d e m , w a s i h m g u t o d e r b ös e s e i , z u b e s t i m m e n. Moralisch notwendig nennen wir, was augenscheinlich unser Bestes ist; so wie wir dasjenige moralisch unmöglich nennen, was die Vernunft nie gut heissen kan. Aus der möglichen Erkentniß der moralischen Notwendigkeit entsteht die Pflicht, und wer seine Pflicht thut, der handelt recht. Die Ursache einer Pflicht, die jemand gegen uns hat, ist dasjenige, was wir unser R e c h t nennen. Also – und da es schlechterdings unmöglich ist, daß irgend eine Natur sich selbst zuwider sei – kan kein | Mensch je eine Pflicht haben, deren Erfüllung ihm nicht vorteilhaft wäre; folglich auch niemand je dergleichen Recht an ihn: denn wie kan jemand zu fordern haben, was niemand zu leisten schuldig ist? Wer aber fordert, was ihm niemand schuldig ist, der ist ungerecht; und wer es erzwingt, der braucht Gewalt. Die Macht aber, Die Macht allein, gibt Göttern selbst kein Recht. 1 Augenscheinlich schließt demnach ein jedes Recht eine wesentlich mit ihm verknüpfte Verbindlichkeit in sich, welche das Recht erwirbt und seine Möglichkeit ausmacht; und eben so eine jede Verbindlichkeit, ein wesentlich mit ihr verknüpftes Recht. Beyde unzertrennlich müssen mit einander stehen oder fallen.
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| Augenscheinliche Wahrheiten können durch kein Ansehen verstärkt werden, selbst nicht durch das Ansehen eines Leibnitz; doch verdienen folgende Worte dieses grossen Mannes hier immer 1
Wielands Idris und Zenide, III. Gesang, 72. Strophe. SDoch sage mir (denn kein Verhältniß schwächt Sdie Rechte der Natur) wer hat mir dieses Leben, Sund dir, so groß du bist, ein Recht an mich gegeben? D i e M a c h t a l l e i n g i b t G öt t e r n s e l b s t k e i n R e c h t .
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1–3 d e m V e r m ög e n … b e s t i m m e n] dem V e r m ög e n desselben entspringt, sich nach eigenen deutlichen Vorstellungen von dem, was ihm gut oder böse sey, zu bestimmen 7 Pflicht,] Pflicht; 16 Gewalt] Gewalt 17 Macht] Macht Göttern] Göttern 21 Verbindlichkeit,] Verbindlichkeit 35 22 oder fallen] oder mit einander fallen 26 Strophe.] Strophe: 17 Die … Recht. in D1D2 eingerückt Recht.] so D2; D1: R e c h t , 18–22 Augenscheinlich schließt … fallen. Englische Linie] so DvD2; fehlt in D1
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ihren Plaz. Gegen das Ende seiner Erinnerungen über die von Puffendorf zum Grund gelegte Prinzipien des Natur- und Völkerrechts sagt derselbe: »Das natürliche Recht (oder der Inbe|grif der Naturgeseze) hat zum Endzwek, die Wohlfart derer, welche es beobachten; zum Vorwurf, alles was andre angeht, und in unsrer Macht steht; und endlich zur Quelle in uns, das von Gott dem Menschen verliehene ewige Licht der Vernunft. Diese so plane, so einfache Säze (fährt er fort) haben einigen spizfindigen Leuten vermutlich zu gemein geschienen. Sie haben demnach versucht, paradoxe an ihre Stelle zu sezen, die durch den Reiz der Neuheit sich empföhlen, weil sie weder die Fruchtbarkeit der einen, noch die Unzulänglichkeit der andern zur Genüge einsahen.«1 Mir kömt es sehr natürlich vor, daß diese Wahrheit: d i e V e rn u n f t s e i d i e E i n z i g e Q u e l l e d e s Rechts, theils nicht genug eingesehen, theils von denen selbst, die sie wahrgenommen, nicht standhaft genug vor Augen gehalten worden ist. Das so sehr Zusammengesezte des menschlichen Wesens, wodurch es bei seiner offenbaren Verschiedenheit von allen vernunftlosen Naturen ihnen allen doch wieder so auffallend ähnlich ist, mußte dieselbe ungemein verdunkeln, und jene | Menge von Schwierigkei|ten und Zweifeln zuwege bringen, welche nicht wenige, auch der besten Köpfe, in Verlegenheit gesezt haben. »Welcher Mensch, sagt Gravina, der nicht Vorurtheile, sondern seine eigene Vernunft zu Rathe zieht, wird jene Erklärung des natürlichen Rechts, zufolge welcher es das Recht sein sol, das die Natur alle Thiere gelehrt hat, in dem Sinne, worinnen solche gemeiniglich genommen wird, mit den Lehren der Sittlichkeit vereinbaren können, die uns von eben denen körperlichen Wollüsten abhalten, wozu doch die Natur selbst den Hang in uns gelegt hat? O d e r w e n n , n a c h
1 Finis iuris naturalis est bonum servantium; obiectum, quidquid aliorum interest, et in nostra est potestate; caussa denique efficiens in nobis est rationis aeternae lumen divinitus in mentibus accensum. Haec tam plana et simplicia, credo, viris quibusdam acutis nimis obvia visa esse, atque inde paradoxetera quaedam excogitata, quae novitatis specie blandirentur, quod neque priorum 35 foecunditas, neque horum imperfectio satis perspiceretur. L e i b n . O p e r a , T . IV. P. III. pag. 283.
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4 Endzwek,] Endzweck 5 Vorwurf, alles] Vorwurf alles, 29–270,6 Oder w e n n … r e n n e n] Oder wenn, nach einer andern Erklärung, bloß in den 9–10 paradoxe] so D2; D1: parodoxe
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ei n e r a n d e r n E r k l är u n g , b l o s i n d e n A u s s p r ü c h e n d e r geraden Vernunft das natürliche Recht besteht; wie p a s s e n s i c h z u d i e s e r E r k l är u n g j e n e w i l d t h i e r i s c h e n Triebe, welche der menschlichen Natur sich gleichfals b e m e i s t e r n , u n d a u f s o w e i t e n A b w e g e n v o n d e r Vern u n f t m i t i h r d a h e r r e n n e n?«1 – Diese Aehnlichkeit des Menschen mit den Thieren von der einen Seite, und zwar mit dem Umstande, daß unsere Triebe, durch | die Begleitung der Vernunft, indem wir i h n e n m i t A b s i c h t n a c h g e b e n , die Ursache moralischer Handlungen werden, und ihre Erfüllung deswegen auch da, wo sie blind sind, P f l i c h t und R e c h t zu involviren scheinen. – Und von der andern Seite, die Aehnlichkeit zwischen den Wirkungen der vernünftigen Seele nach den physischen Gesezen ihrer Natur und zwischen ihren moralischen Handlungen; oder, die nahe Verwand|schaft zwischen Verstand und Willen: diese Aehnlichkeiten lassen uns, wenn wir nicht auf dem einzigen wesentlichen Unterschied, der sie von einander sondert, mit unverwandtem Auge haften, mit jedem Schritt in einen neuen Irrgang gerathen. Trug und Täuschung sind hier um so leichter, da uns der Sprachgebrauch durch eine Menge metaphorischer Zweideutigkeiten mit überraschen hilft. So messen wir, zum Beispiel, nach demselben Verdienst und Schuld, folglich auch Recht und Pflicht, sogar leblosen Dingen bei; nennen bezeichnen – Geistesgaben, Einsichten und Leidenschaften (blos weil sie durch die Seele selbst, nach Gründen, deren sie sich bewußt ist, erhöhet und erniedriget werden können, und daher unter dem Einflusse der Freiheit stehen,) als Folgen einer Entschliessung, als Dinge der Wahl; ver-
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Et sane quis mente sua, non aliena utens, definitionem illam, qua ius naturale dicitur id, quod natura omnia animalia docuit, eo sensu, quo vulgo accipitur, composuerit cum praeceptis honestatis, quae nos abstrahunt ab iis corporis 30 voluptatibus, ad quas natura ipsa etiam invehimur? Aut qua ratione definitio altera, quae ius naturale docet esse dictata rectae rationis, quadraverit in ferinas affectiones, quibus humana natura etiam corripitur, ab omni prorsus ratione deerrantes. G r a v i n a e O r i g i n u m I u r . c i v . L i b . I I . c . I .
Aussprüchen der geraden Vernunft das natürliche Recht besteht; wie passen zu 35 dieser Erklärung jene wildthierischen Triebe, welche der menschlichen Natur sich gleichfalls bemeistern, und auf so weiten Abwegen von der Vernunft mit ihr daher rennen 8 Triebe,] Triebe 11–12 scheinen. – Und] scheinen; und 22 demselben] demselben, 23 nennen] nennen, 27 Dinge] Dinge 40 Wahl] Wahl
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wechseln das Wahre mit dem Guten, das Vortheilhafte mit dem Vernünftigen; die Fähigkeit mit dem Recht, als wenn alles dieses durchaus nur Eine und dieselbige Sache wäre. So bald aber dem einzigen ächten Prinzipio des Rechts nur das mindeste Fremde beigemischet wird, so | muß den Augenblik die von demselben abhangende ganze Masse der Erkentniß in eine verderbliche Gährung gerathen. Ausser dem Mittel, schnurstraks zur Wahrheit zurükzukehren, bleibt alsdann kein anderes übrig, als, entweder in einem unendlichen Zirkel von Widersprüchen herumzutaumeln, oder, d a s R e c h t i n d e r w e i t e s t e n B e d e u t u n g (ius latissimum) als das Einzige anzunehmen, wo denn alles Recht heissen muß, was nach irgend einem Geseze der Natur erfolgt: mithin alles, was zur Wirklichkeit gelangt. Denn alle Geseze der Natur sind auf gleiche Weise, in einer notwendigen Ordnung derselben, oder in dem ewigen Zusammenhange der Dinge gegründet.
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Unter denenjenigen, welche vor Herrn Wieland diesen lezten Weg eingeschlagen, verdient Spinoza hauptsächlich genant zu werden, weil kein anderer diesen Lehr|begrif so klar, so bündig, so ohne alle Verkleisterung und in einem so festen Zusammenhange vorgetragen hat. Nach ihm, wie nach Herrn Wieland, muß unter dem Recht der Natur nichts anders verstanden werden,1 als die Geseze selber der Natur, als der notwendige Zusammenhang aller Dinge, als die Macht des Ganzen; weswegen denn so wol bei der ganzen Natur, als bei jedem einzelnen Theile derselben, Recht und Macht gleiche Ausdehnung haben; folglich ein jeder Mensch | alles das mit höchstem Rechte thut, was er nach den Gesezen seiner Natur verrichtet, und sein Recht in der Natur eben so weit geht als seine Macht. Da nun die Menschen mehr durch blinde Triebe als durch Vernunft geleitet werden,2 so ist die natürliche Macht derselben, oder ihr Recht, nicht aus der Vernunft insbesondre herzuleiten, sondern 1 2
B. de S. Opera posth. pag. 271. ibid.
35 2 Vernünftigen;] Vernünftigen,
erfolgt:] erfolgt,
Recht,] Recht; 30 Triebe] Triebe,
11 als das] a l s d a s
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aus jedwedem Triebe, wodurch sie zu handeln bestimt, und sich zu erhalten genöthiget werden. Alle sind auf gleiche Weise Wirkungen der Natur, und erklären die natürliche Macht, durch welche der Mensch in seinem Wesen zu beharren strebt. Weise oder thöricht, der Mensch ist ein Theil der Natur, und er mag nun seiner Vernunft, oder allein seinen Begierden folgen, so kan er nicht anders, als nach den Gesezen und Vorschriften der Natur handeln, oder, welches einerlei ist, nach dem natürlichen Recht. Also,1 da das Recht eines jedweden sich eben so weit erstrekt als seine Macht, und ein jedweder daher, er sei thöricht oder weise, alles was er betreibt und thut, mit dem höchsten Rechte betreibt und thut: so folgt daraus, daß das Recht und die Geseze der Natur, worunter alle Menschen geboren werden, und am allermeisten leben, nichts untersage, als was niemand begehrt und niemand kan; daß es weder dem Streit, noch dem Zorn, noch dem Betrug, noch durchaus irgend | einem Dinge, welches die Begierde anräth, entgegen sei. | Ferner folgt daraus,2 daß ich auf jedweden ein Recht erhalte, den ich in meine Gewalt zu bringen weiß, wo es denn gleichgültig ist, ob ich ihn am Leibe oder an der Seele feßle. Ich kan sogar3 ein Recht über die Beurtheilungskraft eines andern besitzen, in so ferne nämlich ich ihn zu betriegen im Stande, und im Irrthum zu erhalten fähig bin. Auch treulos kan ich mit Recht handeln,4 so bald ich nämlich meinen Vortheil dabei finde, und keine Gewalt mich fest hält. Ich habe alsdann mein R e c h t nicht abgetreten, sondern nur mein Wort von mir gegeben. Zwei,5 die sich mit einander verstehn, und ihre Kräfte zusammenthun, können mehr, als ein jeder von ihnen insbesondre, und besizen daher in der Natur auch ein grösseres Recht; und je mehrere in dergleichen Verbindungen sich zusammengethan haben, desto mehr Recht haben dieselben mit einander.
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ibid. p. 273. B. d. S. Opera posth. p. 274. 3 ibid. 4 ibid. 5 ibid. p. 275. 2
11 alles] alles,
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In so ferne1 die Menschen von Zorn, von Neid, oder irgend einem Affekt des Hasses ergriffen werden, in so ferne werden sie nach verschiedenen Seiten gezogen, und sind sich einander entgegen. Da sie nun mehr ver|mögen, listiger und verschlagener sind, als alle übrigen Thiere, so sind sie auch mehr zu fürchten. Von Natur aber sind die Menschen jenen widerwärtigen Leidenschaften am mehresten unterworfen:2 von Natur also | Feinde. Denn derje|nige ist mein größter Feind, den ich am mehrsten zu fürchten, und vor dem ich mich am mehrsten zu hüten habe. 1
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ibid. Es ist gewiß (sagt Spinoza im 5ten §. des ersten Kapitels seines Tractat. Polit.) und wir haben die Wahrheit davon in unserer Sittenlehre dargethan, daß die Menschen notwendig den Affekten unterworfen und so beschaffen sind, daß sie diejenigen, denen es übel geht, bedauren, und diejenigen, denen es wohl geht, beneiden; | daß sie mehr zur Rache, als zum Erbarmen geneigt sind; und 5381 daß ein jeder begehrt, alle andre sollen nach seinem Sinne leben; billigen, was er billiget; verwerfen, was er verwirft: weswegen denn dieselben, da sie alle gleichermassen die ersten zu sein begehren, in Streitigkeiten gerathen, sich einander nach Vermögen unterdrükken, und der Sieger seinen Ruhm mehr in den Schaden sezt, den er den andern zugefügt, als in den Vortheil, den er für sich selbst erworben hat. … Ferner haben wir gezeigt, daß zur Bändigung und Mässigung der Affekten die Vernunft zwar viel vermöge; zugleich aber auch gesehen, daß der Weg, den sie selber dazu anweist, äusserst beschwerlich sei: so daß, wer sich einbildet, der grosse Haufen, oder diejenigen, welche durch öffentliche Geschäfte zerstreut werden, wären dahin zu bringen, daß sie nach den einzigen Vorschriften der Vernunft handelten, das goldene Jahrhundert der Dichter oder eine Fabel träumt. Daher (fährt Spinoza im folgenden §. fort – ein von dem des Herrn Wieland himmelweit unterschiedenes igitur!) Daher kan kein Reich bestehen, dessen Wohlfahrt von jemandes Rechtschaffenheit abhängt, und dessen Sache nicht wohl besorgt werden kan, wenn nicht diejenigen, die sie auf sich haben, nach ihrem Gewissen handeln wollen: sondern um zu dauern, muß das gemeine Wesen eine solche Einrichtung haben, daß die Vorsteher desselben, | sie mögen 4432 der Vernunft oder dem Affekt unterworfen sein, nicht verleitet werden können, treulos zu handeln, oder ihre Pflicht zu verlezen. Der Sicherheit des Staats liegt wenig daran, wodurch die Menschen angetrieben werden, genau ihre Pflichten zu erfüllen, wenn sie nur genau erfüllet werden, denn die Freiheit, oder der Adel der Seele, ist eine Tugend des einzelnen Menschen; die Tugend eines Staats aber ist die Sicherheit. 2
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40 18 begehren] wünschen
32 wollen:] wollen,
38 werden,] werden;
Seele,] Seele 25 wären] so DvD2; D1: sein
28 Herrn] so D2; D1: Herr
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Da also1 keiner vor dem andern sicher ist, sondern ein jeder von allen übrigen das Aergste zu befürchten hat: | so treten Angst und Noth auf die Seite der Vernunft, um die Menschen zu nötigen, gemeinschaftliche Sache zu machen, und alle Einen Willen anzunehmen. Die Absicht ihrer Vereinigung ist Friede und Sicherheit. Wäre die menschliche Natur2 so beschaffen, daß die Menschen, was ihnen am mehrsten nüzt, auch am mehrsten begehrten, so bedürfte es keiner künstlichen Anstalt, um Eintracht und Rechtschaffenheit zu erhalten. Da es aber mit unserer Natur offenbar ganz anders beschaffen ist, so muß das Regiment notwendig so eingerichtet werden, daß alle, sowol die regieren, als die regiert werden, sie mögen wollen oder nicht, so | handeln, wie es das gemeine Beste verlangt, welches eben so viel gesagt ist, als daß alle, gern oder ungern, freiwillig oder gezwungen, n a c h den Vorschrift e n d e r V e r n u n f t durchaus handeln müssen; welches geschieht, wenn die Regierung so eingerichtet wird, daß nichts, was das gemeine Beste angeht, dem Gewissen eines Einzigen allein anvertrauet werde. Denn niemand ist so wachsam, daß er nicht zuweilen schlafen solte; und eine solche Herschaft des Gemüths, einen so unanfechtbaren Sinn, hat noch keiner besessen, daß er nicht zuweilen, und vorzüglich alsdann, wann es am meisten auf Seelenstärke ankömt, sich bemeistern und unterkriegen lassen solte. U n d e s i s t offenbare Narrheit, von einem andern zu erwarten, w a s k e i n e r v o n s i c h s e l b s t e r h a l t e n k a n, nämlich, daß er mehr für einen andern, als für sich selbst sorge; daß er weder geizig sei, noch neidisch, noch ehrgeizig u.s.w. vornämlich derjenige, welcher allen Begierden nachzuhängen die mehrsten und größten Versuchungen leidet. Aus den nämlichen Vordersäzen, welch’ ein ganz entgegengesezter Schluß? Aber kein Wunder! Herr Wieland weiß von keinem andern Regiment, als welches durch | Usurpazion entstanden ist, und hält eine Staatsverfassung, die von einem Haufen Menschen freiwillig, das ist vernünftiger Weise angenommen werden könte, 1 2
B. d. S. Opera posth. p. 291. B. d. S. Opera posth. p. 291.
2 hat:] hat,
4 Einen] einen
34 ist] ist,
10 erhalten.] so D2; D1: erhalten
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für eine völlige Ungereimtheit, weswegen er denn auch alles, was nur einigermassen hiernach auszusehen scheint, als z. B. die Republiken der Alten, und die Verfassung | von England mit sehr ausdruksvollen Gebärden der Angst und der Verachtung von sich abweiset. – Spinoza im Gegentheil hielt eine solche Staatsverfassung nicht allein für möglich, sondern er sahe sie als die einzige wahre und beste an. Man lese hierüber in seinen nachgelassenen Werken die ganze 290ste Seite nach, wo er den wesentlichen Unterschied zwischen einer Regierung, die durch die Anordnung eines freien Haufens entstanden, und einer solchen, welche einem Haufen Unterjochter durch den Sieger aufgebürdet worden, mit aller Bündigkeit erörtert. Auf der 292sten Seite drükt er sich hierüber noch derber und entscheidender aus; und nach denen Worten, welche wir bereits oben angeführt haben: »Es ist eine offenbare Narrheit, von einem andern zu erwarten, was keiner von sich selbst erhalten kan, nämlich, daß er mehr für einen andern, als für sich selbst sorge; daß er weder geizig sei, noch neidisch, noch ehrgeizig u.s.w. vornämlich derjenige, welcher allen Begierden nachzuhängen die mehrsten und größten Versuchungen leidet;« sezt er in dem folgenden Paragraphen hinzu: Zwar scheint uns die Erfahrung im Gegentheil zu lehren, daß es für Eintracht und Friede ersprießlicher sei, alle Gewalt in die Hände eines einzigen zu überliefern. Denn kein Reich hat so lange ohne merkliche innere Veränderungen, als das türkische, bestanden; dahingegen keine Regierungsformen von kürzerer Dauer, und keine mehreren innerlichen Unruhen ausgesezt gewesen sind, als die demokratischen. Wenn aber Knechtschaft, Barbarei und Vereinödung unter dem | Namen des Friedens zu verstehen sind, so ist der Friede das traurigste Loos der Menschheit. Wahrlich! zwischen Eltern und Kindern pflegen häufigere | und bittrere Zwistigkeiten, als zwischen Herrn und Knecht zu entstehen; aber darum ist es der häuslichen Verfassung noch nicht ersprieslicher, die väterliche Gewalt in herrische zu verwandeln, und mit seinen Kindern wie mit seinen Knechten umzugehen. Nicht also den Frieden, sondern die Knechtschaft befördert es, alle Gewalt an einen Einzigen zu übertragen; denn der Friede besteht nicht in der Befreiung vom Krieg, sondern in der Uebereinstimmung und Eintracht der Gemüther.
3 Alten,] Alten
England] England,
13 und nach] nach
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Durch den ganzen Spinoza herscht der Grundsaz, daß die Vernunft das höchste Gut des Menschen sei, folglich daß seine Glükseligkeit nur in dem Maasse zunehmen könne, wie die Volständigkeit seiner Begriffe. Ein Grundsaz, der nicht wenigen äusserst paradox vorkommen muß.
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Herr Wieland hat sein Lehrgebäude vornämlich als ein Faktum der Natur vorzustellen gesucht, und zu diesem Ende vier Fragen aufgeworfen,1 die wir jezo eine nach der andern in Betrachtung ziehen wollen. Erste Frage: 2 W a s w ü r d e o h n e R e g i e r u n g u n d b ü rg e r l i c h e V e r f a s s u n g a u s d e m | Menschengeschlechte w e r d e n , o d e r v i e l m e h r l än g s t g e w o r d e n s e i n ? »Barbaren? – N e i n ; d e n n a l l e V öl k e r , d i e m a n s o z u n e n n e n p f l e g t , l e b e n u n t e r e i n e r A r t v o n Regierung.« »Wilde? – A u c h d i e s e h a b e n i h r e O b e r h äu p t e r . W i r wollen also nicht weiter fragen. Das einzige Volk, das, s o v i e l m a n w e i ß , i n völliger Freiheit lebt, s i n d d i e l i ebenswürdigen, gefühlvollen, geistreichen, glüklichen E i n w o n e r v o n Terra del Fuego; i m E r n s t e , e i n e A r t v o n M e n s c h e n äh n l i c h e n W e s e n , d i e s o e l e n d i s t , d a ß s i e aller Wahrscheinlichkeit | nach in w eniger als funfzig J a h r e n , z u r E h r e d e r N a t u r , v öl l i g e r l o s c h e n s e i n wird« Wenn die Worte Regierung und bürgerliche Verfassung hier bedeuten sollen, was sie gewöhnlich bedeuten, und noch mehr, was Herr Wieland selbst sie in seinem Aufsaze überal bedeuten läßt, so ist es nicht wahr, daß die einzigen Menschen, welche ohne Regierung und bürgerliche Verfassung leben, die Einwoner von T e r r a d e l F u e g o sind, denen Herr Wieland, lächerlicher Weise, um nur die Begriffe zu verwirren, eine völlige Freiheit beimißt3.
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D. Merk. 1777. Nov. S. 124. 125. u. 126. Ebendas. S. 124. u. 125. 3 L’impulsion du seul appetit est esclavage, et l’obeissance à la loi qu’on 2
2 folglich] folglich, 13 »Barbaren] so D1; D2: B a r b a r e n rung. 33 qu’on] so D2; D1: qu’ou
14 Regierung.«] so D2; D1: R e g i e- 35
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Ohne Regierung und | bürgerliche Verfassung leben alle diejenigen, die wir Wilde nennen, und Herr Wieland sol nur eine einzige Reisebeschreibung oder Nachricht vorweisen, woraus das Gegentheil erhellt. Alle bezeugen einhellig, daß die einzelnen Glieder dieser rohen Völkerschaften, in einer volkommenen Unabhängigkeit von einander leben, daß sie von dem Verhältniß zwischen Obrigkeit und Unterthanen nicht den entferntesten Begrif haben; daß sie von keinem Zwangsgeseze, von keinem Gehorsam, von keinem Unterschied der Stände etwas wissen.1 Und | hierum kann es Herrn Wieland doch allein zu thun sein. Folgender Saz sol nämlich herauskommen: Wo nicht Einer befiehlt, und die übrigen | gehorchen müssen, da sind die Menschen wie das Vieh. Was ich von den Wilden behaupte, gilt mit sehr geringem Unterschiede auch von jenen weniger rohen Nazionen, die mit allen Arten des Eigentums schon bekant sind. In pace nullus communis est magistratus, sagt Cäsar von den Deutschen.2 Dasselbige kan beinah von allen nordischen, und noch von vielen andern Völkern gesagt werden. B o d i n nennt auch die Juden, und führt zum Beweis das 16. und 21. Kap. des Buchs der Richter an.3 Auch sogar im Kriege durften bei unsern Vorfahren die Heerführer, ja selbst die Könige, keine obrigkeitliche Gewalt ausüben. »Der Hausvater, sagt
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s’est prescritte, est liberté. I. I. Rousseau. Und lange vor ihm, alle gesunde Vernunft. 1 Man schlage nur Robertsons Geschichte von Amerika nach, die in 25 jedermanns Händen ist; insbesondre im I. Th. S. 387. bis 396. der deutschen Uebersezung. »Man bemerkt nichts unter ihnen,« heißt es S. 393. »was einer ordentlichen Regierungsform ähnlich wäre. Die Wörter Obrigkeit und Unterthan sind nicht gebräuchlich. Jedermann scheint seine natürliche Unabhängigkeit fast nach ihrem ganzen Umfange zu geniessen. Wird irgend ein 30 gemeinnüziger Entwurf vorgeschlagen, so steht allen und jeden Mitgliedern der Geselschaft die Wahl frei, ob sie denselben wollen ausführen helfen oder nicht. Keine Verordnung legt ihnen irgend einen Dienst als eine Pflicht auf, und keine Strafgeseze zwin|gen sie zur Erfüllung derselben. Alle ihre Entschliessungen 5431 sind freiwillig, und fliessen aus dem Antriebe ihres eigenen Herzens.« – Alle 35 Geschichten der Menschheit, wo sie von rohen Völkerschaften reden, und alle Reisebeschreibungen von Amerika, ohne Ausnahme, sagen eben dasselbe. 2 de bello Gallico, lib. VI. 3 de la republique, Liv. III. ch. 7. 8 Gehorsam] Gehorsam
9 Stände] Stände
11–12 Wo nicht … Vieh]
40 W o n i c h t e i n e r b e f i e h l t , u n d d i e ü b r i g e n g e h o r c h e n m ü s s e n , d a
sind die Menschen wie das Vieh Unterthan] Unterthan
27 Obrigkeit] Obrigkeit
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Möser, der auf seinem Hofe als König herschte, hatte seinen Nachbaren nichts zu befehlen. Sie mußten also noch einen besondern Frieden« (ausser dem Markfrieden, oder denjenigen Verbündungen, wonach kein Genosse sich seines Antheils an einer gemeinen Sache nach Wilkür bedienen durfte, ohne erwarten zu müssen, daß man – nicht jure imperii, sondern jure belli gegen ihn verfahren werde) »errichten, wodurch sie sich einander Leib und Eigenthum gewährten. Aller Wahrscheinlichkeit nach haben sie solchen nach dem Markfrieden gebildet; und schwerlich können Menschen einen edlern Plan ihrer Vereinigung erwählen, als sich alle nordische einzelne Wohner im | Anfange erwählet haben. | Es mußte ihnen notwendig seltsam vorkommen, daß ein Nachbar den andern zum Tode oder zu einer Leibesstrafe verdammen solte. Ein schlimmer Loos hatte keiner von seinem Feinde im Unfrieden zu besorgen, und es verlohnte sich nicht der Mühe, einen gemeinen Frieden zu errichten, um Leib, Ehre und Gut durch Urtheil zu verlieren.1
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Aufmerksamen Lesern der Geschichte, sagt Herr Möser in der zu obiger Stelle gehörigen Note, wird dieses nicht entgehen. Alle Leib- und Lebensstrafen sind zuerst in curia Domini zu Rechte gewiesen. Den Deutschen kam dieses seltsam vor. Ut primum togas et severiora armis iura viderunt, arma duce Arminio corripiunt. Flor. IV. 12. Bei ihnen hieß es: Caeterum neque animadvertere, neque vincire, neque verberare quidem nisi sacerdotibus permissum; non quasi in poenam, nec ducis iussu, sed velut Deo imperante, quem adesse bellantibus credunt. Tac. in G 7. Und dieses gilt blos, wie man sieht, im Heere, wo eine strengere Kriegeszucht notwendig war. Silentium per Sacerdotes, quibus tum et coërcendi ius est, imperatur. ib. c. II. Ausser dem Heere hatte also der Priester keinen göttlichen Beruf zum Schlagen. Eben so übergibt das Parlament in England, cui tum (und nicht anders) coërcendi ius est, die Gewalt über Leben und Tod dem Feldherrn zur Kriegeszeit. Die römischen Bürger hatten gleiche Rechte. Das ganze Volk konte keinem Bürger ein Haar kränken. Aqua et ignis war alles, was es ihm nehmen konte; und dies ist die Ausschliessung eines Mitgliedes aus der Geselschaft, welche jeder Bund von Rechtswegen hat. Denn aqua et ignis ist von gemeinem Wasser und Brandholze zu nehmen. – Die Israeliten, welche Moses aus Egypten führte, und die, weil sie lange zu Haufen und zum Heere versammelt blieben, eine strenge Kriegeszucht nötig hat|ten, scheinen sich um deswillen bei den übrigen Völkern eine so algemeine Verachtung zugezogen zu haben, weil sie auf Befehl Gottes viele Leib- und Lebensstrafen, anbei lauter Geseze, und wenige Wilkühren, Sprachen, Abschiede oder populiscita und plebiscita hatten. 24 G] G.
26 imperatur.] imperatur,
3–7 Frieden« … »errichten] so D1; D2: Frieden … errichten scita] so D2; D1: pobuliscita
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Ihre | Vereinigung ging also lediglich auf Rettung und Er|haltung. Auf diesen grossen und vielleicht noch überdem geheiligten Grundsaz baueten sie ihre Verfassung, und man wird fast im ganzen Norden kein Volk finden, welches ihn nicht zum Ekstein genommen habe. Wo ein Gesezgeber davon abgegangen ist, hat er seine Volmacht dazu von einer Gottheit entlehnt. Jeder Verbrecher und selbst der Mörder konte daher sein Blut und seinen Leib lösen, oder, wenn er es verlieren solte, mußte sein Urtheil von der Nazionalversamlung ausgesprochen werden. Diese allein konte gewissen Verbrechern den Frieden aufkündigen, und sie hernach als Feinde verfolgen.«1 Ueber alle Gegenstände und in allen Fällen wurde das Recht, welches sie sich selbst gesezt, gemeinschaftlich gesucht, erkannt, und gewiesen; und das Urtheil mit gemeiner Hülfe volstrekt. Der Richter war nur Vorsteher, höchstens Schiedsmann. Von dem linken Zähe auf den rechten zu schliessen, war er nicht befugt. »Sein Amt war, die Gemeine zu fragen; und dieser ihre Pflicht, Recht nach der Abrede zu weisen. Aus einem hartnäkigen Triebe zur Freiheit verbannten sie alle moralische Bewegungsgründe, weil Einbildung und | Laune zu viel dabei wirken. Sie duldeten keine geschriebenen Geseze, und überal, wo dergleichen eingeführet wurden, geschahe es von Obrigkeiten, welche die gesezgebende Macht des Volkes untergraben wolten. Denn so bald ein Richter die Geseze und nachwärts die Rechtweisungen und Auslegungen in einem Buche hatte: so fragte er nicht dasVolk, sondern sein Buch und zulezt fremde Ausleger und Rechte. Das Archiv der Geseze war in dem Gedächtniß aller Männer. Die Markgenossen haben sich allein bei diesem Rechte erhalten; weil das Märkerrecht nie beschrieben, und durch das römische nicht ist ersezet worden. Man lacht jezt über dergleichen alte Geseze, fügt Herr Möser hinzu, und läßt | sich dafür von jeder Obrigkeit, als ein Knecht, nach Wilkühr strafen.«2 1 2
S. Mösers Osnab. Gesch. I. Abschn. §. 13. u. 14. Mösers Osnab. Gesch. §. 19.
35 12 Ueber] »Ueber
15–16 Von dem linken Zähe auf den rechten] Von der linken Zehe auf die rechte 16 »Sein] Sein 13 erkannt,] so Dv; D1: erkennt, D2: erkennt 34 § 19] so D2; D1: § 18
25 hatte:] so D1; D2: hatte,
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Die Beantwortung der folgenden Fragen wird noch mehreres auch hierhin gehöriges aufklären. Unterdessen glaube ich genug bewiesen zu haben, daß das natürliche Zwangsrecht des Herrn Wieland, welches notwendig überal Statt finden sol, wo die Menschen nicht Vieh oder Feuerländer sind, weder bei den Wilden, noch bei den Barbaren so notwendig scheine, und daß also die Menschen wol nicht überal eben so unumgänglich eines Herrn und Gebieters, als die hülflose unvernünftige Kindheit eines Vaters bedürfen mögte. Zweite Frage:1 » W i e l a n g e g a b e s ( a l|l e n U r k u n d e n a u s d e n äl t e r n Z e i t e n u n s e r s P l a n e t e n , s e i t s e i n e r l e z t e n Umschaffung, zufolge) Völkerschaften und grosse und k l e i n e S t a a t e n , d i e v o n K ön i g e n u n d e i n z e l n e n O b e rh äu p t e r n r e g i e r e t w u r d e n ; b i s s i c h e n d l i c h d a s V o l k i n etlichen kleinen griechischen Städten einfallen ließ, a n s t a t t e i n e s e i n z e l n e n R e g u l u s sich von ihrer vielen unter einem andern Namen, und zulezt (so kurze Zeit e s a u c h d a u r e n k o n t e ) sich gar nicht mehr r e g i e r e n z u lassen?« Herr Wieland, der sich die Entstehung der geselschaftlichen Ordnung, aus jenem wilden ordnungslosen Zustande,2 den man vulgo den Stand der Natur nennt wie einen Aufruhr vorstelt, worinn der Stärkste aus dem Haufen, ein Masanielo (armer guter Anielo!) das Thier bei der Mähne faßt, ihm ein Gebiß in den Rachen zwingt, über seinem Rükken schwebt, und den Sporn in die Seite, es nötigt, blindlings zu rennen, wohin er Lust hat – scheint gleich vielen andern Stiftern der menschlichen Geselschaft, vergessen zu haben, daß vermuthlich doch alle diese Leute – Vater und Mutter hatten, und keine Schwäm|me waren; daß sie ihre gegenwärtige Leibeslänge und Stärke, ihre erworbene Fertigkeiten des Körpers und der Seele, nicht mit sich auf die Welt gebracht; daß in ihnen folglich nicht so sehr die Stifter einer neuen geselschaftli|chen Einrichtung, als die Wirkungen einer schon vorhan1 2
D. Merk. 1777. Nov. S. 125. Ebendas. S. 128.
10 Zweite Frage] Z w e i t e F r a g e 16 sich … vielen] s i c h … v i e l e n 18 sich … mehr] s i c h … m e h r 22 nennt] nennt, 24 Anielo!)] Anielo!), 18–19 lassen?«] D1D2: l a s s e n ?
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denen zu betrachten sind. In dieser gab eine E r s t e L i e b e ihnen das Dasein; in dieser versorgte eine zweite Liebe ihre lange Kindheit. Vater, Mutter, Brüder und Schwestern bildeten hier die erste natürliche Geselschaft.1 Nun ist freilich eine häusliche Geselschaft noch keine bürgerliche, eine Familie noch kein Staatskörper, noch kein gemeines Wesen; sondern um dieses zu bilden, wird die Vereinigung mehrerer Familien zu einer gemeinschaftlichen Absicht durch ein gemeinschaftliches Mittel erfordert. Diese Absicht, diese Vereinigung und dieses Mittel haben verschieden sein müssen, nachdem die Himmelsstriche und die Lagen der Erde verschieden waren; indem nach Maasgabe derselben nicht allein die Mittel der Erhaltung, folglich die Lebensarten, sondern die menschlichen Karaktere selbst, auch unmittelbar verändert werden. Dinge, welche nur gemeinschaftlich genossen: Vortheile, welche nur gemeinschaftlich errungen, Gefahren, welchen nur gemeinschaftlich begegnet werden konte, haben die ersten Verabredungen unter benachbarten Familien notwendig gemacht. Sie errichteten freiwillige Bündnisse a l l e r G e w a l t entgegen: durch welche jene Bündnisse zwar zum Theil veranlaßt, aber mit welcher | keine derselben gestiftet wurden2. Kriege konten nicht ver1
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Eclaircissemens demandés à Mr. N. par l’Abbe Beaudeau, p. 8. Tout ainsi que le fondement peut estre sans forme de maison: aussi la 25 famille peut estre sans cité ny republique. … mais la republique ne peut estre sans famille, non plus que la ville sans maison, ou la maison sans fondement. … De la famille sont venus les | corps et colleges, et de ceuxcy la republique… L’origine 5481 des corps et colleges est venue de la famille, comme du tige principal, duquel estant sorti plusieurs branches, il fust nécessaire de bastir maisons, puis hame30 aux et villages, et voisiner en sorte, qui’l semblast que ce ne fust qu’une famille: jusques à ce que la multitude ne se pouvant plus loger, ny vivre en même lieu, fust contrainte de s’escarter plus loin: et peu à peu les villages estant faits bourgs, et separez des biens et de voisinage, sans loix, sans magistrats, sans principauté souveraine, entroyent aisément en querelles et debats, qui pour une fontaine, qui 35 pour un puys, comme nous lisons mesmes les saintes éscritures, ou les plus forts l’emportoyent et chassoyent les plus foibles de leurs maisons et villages: qui fust 2
3–4 die erste natürliche Geselschaft] die erste natürliche Gesellschaft 12 waren;] waren, 20 entgegen:] entgegen, 27 venus] so D1; D2: venns l’origine] D1: L’ori/gine (Trennungszeichen fehlt) 35 les] D1: ès D2: es 40 30 qui’l] so D2; D1: qu’il
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mieden werden; | und aus Kriegern wurden Räuber. | Diese wolten bald auch der Mühe und der Gefahr zu rauben lieber über|hoben sein, und machten sich den Bauer dienstbar; so daß nichts thun nunmehr das Antheil des Stärkern; alles zu thun hingegen das Antheil des Schwächern wurde: eine nach den gemeinen Begriffen, ganz verkehrte Ordnung, aber nach Herrn Wieland, die wahre, die göttliche. Die erste politische Verfassung also war, wie wir aus tausend hinterlassenen Spuren, aus allen Urkunden, und aus den bündigsten Schlüssen der Vernunft erkennen, eine Art von Aristokratie; und es ist in alle Wege unmöglich, daß irgend ein gemeines Wesen mit dem Despotismus angefangen habe.1 | cause d’environner les bourgs de fossés, et puis de murailles telles qu’on pouvoit: et s’allier ensemble par societez, les uns pour defendre leurs maisons, biens et familles, de l’invasion des plus forts: les autres pour assaillir et chasser ceux qui s’estoyent accommodez, piller, voler et brigander. … Ceste licence et impunité de voler, contraignit les hommes qui n’avoyent encore princes ny magistrats, de se joindre par amitiez, pour la defense les uns des autres, et faire communautez et confrairies que les Grecs appellent Fratríaß et Fratoreß, ceux qui puysoyent en mesme puys, qu’ils appelloyent Frear: comme paganos, qui sont villageois usans de mesme fontaine, que les Doriens appellent Paga: | et comessatio s’appelloit de kwma, parcequ’ils mangeoyent ordinairement ensemble, comme dit Feste Pompée. Ainsi la societe et communauté entretenoit l’amitié, comme la flamme sacree, qui montra sa premiere ardeur entre le mary et la femme: puis des peres et meres aux enfans, et des freres entr’eux, et de ceux cy aux proches parens, et des parens aux alliez, et peu à peu se fust refroidie, et du tout estainte, si elle n’eust esté r’allumée, nourrie et entretenue par alliances, communautez, corps et colleges: l’union desquels a maintenu plusieurs peuples | sans forme de republique, ny puissance souveraine. Bodin. de la Rep. Liv. I. Chap. VI. et Liv. III. Chap. VII. S. noch zwey hiehin gehörige merkwürdige Stellen in den Recherches sur les Egypt. et Chin. T. II. pag. 291. et seq. und in den Recherches sur les Américains, dern. Edit. orig. Tom. II. pag. 191–193. 1 Alle geselschaftliche Vereinigung ist, nach Herrn Wieland, eine blosse Coagulation. Man stelle sich einen Napf vol Milch | vor, der über einem Feuer ins Kochen geräth. Nun wirft einer einen Löffel vol Weinstein, Zitronensaft, oder ein wenig Kälbermagen hinein, und sogleich steht die Milch, und wird zu Käse. Die hinzugekommene Säure, oder derjenige, welcher sie besaß, war der Stärkere, folglich die Ursache des Käses, welcher, mit dem Sero den Unterschied der Stände abbildete u.s.w.
4 Stärkern;] Stärkern, 18 communautez] so D2; D1: communautex 31 291] so D2; D1: 191
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Dritte Frage:1 »W o i s t d e r B e w e i s , d a ß d i e e r s t e n K ön i g e u n d O b r i g k e i t e n u n t e r d e n M e n s c h e n erwählt worden?« Eben so wie Herr Wieland Geseze und Rechte der Natur, physische und moralische Notwendigkeit mit einander vermischt; eben so vermischt er auch überal das Heerführeramt mit dem obrigkeitlichen; Eine Gattung der Gewalt, mit jeder andern. Richter, Räuber, König | und Rebell, alles ist ihm eben lieb, wenn es nur den Meister zu spielen weiß. Die Könige besonders genommen, so hatte gewiß dasjenige Volk, welches zuerst einen König erhielt, indem es unterdrükt wurde, sich diesen König nicht erwählt; aber diejenigen, an deren Spize die Unterdrükkung vor sich ging, waren unstreitig, wenigstens dem Ursprunge nach, freie Begleiter ihres Oberhaupts; sie hatten es erwählt. Das unglükselige Bild von dem Volke, als einem Thiere, und von der Obrigkeit, als dem natürlichen Herrn dieses Thiers, scheint die Imagination unsers Verfassers so sehr eingenommen zu ha|ben, daß er die Sache selbst davor nicht mehr zu sehen im Stande ist. Wie solten die Pferde Eins aus ihrer Mitte je zu ihrem Reuter machen können, der ihnen Zaum und Gebiß anlegte, und sie lehrte, den Sporn zu ertragen? Aber wir sind nicht wie Thier und Mensch, nicht wie das unvernünftige Kind und der verständige Mann, durch Eigenschaften die der Eine besizt, und welche der andere niemals haben kan – sondern, nur nach Graden von einander unterschieden. Auf diese Gleichheit, und auf das algemeine Gefühl derselben, ist die menschliche Geselschaft erbaut. Kein Mensch hat je für sich allein andere Menschen unterjochen und zu ihrem Oberhaupt sich aufwerfen können; ihre erste Zusammenkunft ist nicht wie die Zusammenkunft des Robinson Crusoe mit dem armen Freitag auf einer wüsten Insel gewesen: sondern sie haben sich mit gleicher Freiheit, um eines gemeinschaftlichen Vortheils willen, mit einander verbündet. Der Fähigste – nicht seine besondern Absichten mit 1
D. Merk. 1777. Nov. S. 125.
1 Dritte Frage] D r i t t e F r a g e 2 erwählt] erwählt 7 Eine] Eine 24–25 Eigenschaften] Eigenschaften, 26 Graden] Graden 27 derselben,] derselben 31 Robinson Crusoe] Robinson Crusoe 32 gewesen:] gewesen, 34 nicht] nicht,
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Hülfe der Gemeine; sondern die Absichten der Gemeine mit der seinigen zu erfüllen; der stärkste Theil des Ganzen, welcher allen, (sich selbst mit eingeschlossen) die besten Dienste leisten konte; der war der beste Mann, ihm wurde mit Bewunderung, aber | nicht mit Gehorsam gelohnt.1 Von den Wilden ist es be|kant, daß wer an einer kriegerischen Unternehmung freiwillig Antheil genommen hat, nicht einmal was diese Unternehmung angeht, von dem Führer Befehle annimt, sondern ihn nur begleitet, und den Erfolg der Sache nach eigenem Gutdünken betreibt. Während dem Zuge ist der Anführer genötigt, seinen Gefährten mit der größten Achtung und Ehrerbietung zu begegnen, und nach seiner Zurükkunft hat er vor ihnen nicht das mindeste voraus. Alle Urkunden der Menschheit bezeugen, wie viel Zeit und welch ein Zusammenfluß von Umständen dazu gehört, um dieses Gefühl der Gleichheit und Unabhängigkeit nur einigermassen zu schwächen. Noch zu Platos Zeiten war ein Begrif der Schande damit verknüpft, das für Recht gelten zu lassen, was ein dritter, und nicht, was man selbst dafür erkante.2 Was hat es nicht gekostet, und wie viel Jahrhunderte sind darüber verstrichen, bis in unsern nordischen Reichen Gerichtshöfe eingeführt und zu einigem Ansehen gebracht werden konten? Indessen fehlt es nicht, der Räuber, der Eroberungsgenosse muß almählich selbst, in höherem oder niedrerem Grade, Sklave werden. Die Art und Weise dieser Veränderungen findet sich in mehr als einer Geschichte auf das deutlichste entwikkelt. Daß aber die ersten Vorsteher der Geselschaft sich nicht dazu aufgeworfen haben, sondern dazu ange|sezt, das ist, erwählt worden sind, und daß keinem Oberhaupte irgendwo die höchste Gewalt ohne alle Bedingung anvertrauet worden, dieses kan nicht nur aus den bewährtesten Urkunden der Menschheit nachgewiesen werden, sondern es finden sich auch davon in jeder späteren Verfassung die deutlichsten Spuren. In dem Vaterlande des Despo-
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1 … Danda igitur merces aliqua est: quae cum sit honor et gloria, quibus haec non sunt satis magna praemia, ii efficiuntur tyranni. Arist. Etic. Lib. V. cap. VI. 2 S. das IIIte Buch der Republik. 35
1 Gemeine;] Gemeine, daß] daß,
2 Ganzen] Ganzen
9 Während dem] so D2; D1: Währendem
5 Gehorsam] Gehorsam
33 Arist.] so D2; D1: Arist
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tis|mus durfte ein unumschränkter Herr der Perser und Meder doch eine förmlich von ihm gemachte Verordnung nicht widerrufen, noch demjenigen die Strafe schenken, der dawider verbrochen hatte.1 Es ist auch der ungereimteste Gedanke, den man haben kan, und eine Sache, welche die offenbarste Nullität involvirt, d a ß s i c h e i n M e n s c h e i n e m a n d e r n u n t e r w e r f e n s o l t e, blos um demselben zu gehorchen. Vierte Frage: W i e s o l t ’ e s w o l e i n V o l k a n f a n g e n , u m sich selbst zu regieren? Und wenn es von Natur und N o t w e n d i g k e i t s w e g e n u n v e r m ög e n d i s t , s i c h s e l b s t z u regieren; wie kan man sagen: es habe ein natürliches R e c h t , z u e t w a s , w o z u e s v o n | N a t u r u n v e r m ög e n d i s t ? Und wenn es also kein solches Recht hat, wie kan es ein Recht, das es nicht hat, einem andern übertragen? Als ich mich entschloß, die Wielandische Hypothese öffentlich zu untersuchen, habe ich mich am mehrsten vor der Erörterung dieser vierten Frage gescheut, indem ich Herrn Wieland nicht gerne etwas sagen mögte, das einer Grobheit ähnlich sähe, und es doch unmöglich ist, von einer elenden Sophisterei anders, als von einer elenden Sophisterei zu reden, und den Verdruß und Ekkel, welchen man beim Auseinanderlegen derselben empfinden muß, gar nicht sehen zu lassen. Was sollen die Worte: S i c h s e l b s t r e g i e r e n, heissen? Unmöglich kan damit jede Verfassung gemeint sein, welche nur keine uneingeschränkte Monarchie ist; unmöglich irgend Eine, die je wirklich gewesen: aus dem eben Vorherge|gangenen, und aus allem Folgenden ist das sonnenklar. Der Sinn der Frage kan also kein andrer sein, als dieser: Wie solten es die Menschen wol anfangen, um gar keiner Regierung zu bedürfen? oder, wie solten sie es anfan-
1 Proph. Daniel im VIten Kapitel, V. 8. 12. 14. 15. u. 16. Ich verdanke diese Citation dem Spinoza, in dessen nachgelassenen Werken sie sich auf der 301sten Seite mit folgenden Worten findet: Persae Reges suos inter Deos colere solebant, et tamen ipsi Reges potestatem non habebant iura semel instituta revo35 candi, ut ex Dan. Cap. 5. patet; et nullibi, quod sciam, M o n a r c h a absolute eligitur, nullis expressis conditionibus.
5–6 d a ß s i c h … s o l t e] daß sich ein Mensch einem andern unterwerfen sollte 6–7 blos … gehorchen] b l o ß u m d e m s e l b e n z u g e h o r c h e n 35 Monarcha] so D1; D2: Monareha
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gen, um aus eigenem Antriebe, gemeinschaftlich, zu den besten Zwekken die besten Mittel unablässig zu erwählen, da ihnen dieses, aus eigenem Antriebe gemeinschaftlich zu thun von Natur unmöglich ist? | Allerdings, wie solten sie es anfangen? Wenn aber gleich die Menschen von Natur geneigter sind, ihren sinnlichen Trieben als ihrer Vernunft zu gehorchen; sind sie darum ganz und gar unfähig, ihre Triebe der Vernunft zu unterwerfen (wiewol die Vernunft unter den bewegenden Kräften des Menschen die schwächere, die Affekten hingegen die stärkeren sind:) unfähig, eine solche Unterwerfung als ihr wahres Bestes zu erkennen? Wäre nicht vielmehr, ohne jenen mächtigen Reiz der Begierden, der Begrif von der Herrschaft der Vernunft ein leeres albernes Hirngespinst? Eben dieses gilt von dem bürgerlichen Regiment. Wenn die Menschen so beschaffen wären, daß sie keiner Regierung bedürften, oder, wie Herr Wieland sich auszudrükken beliebt, wenn sie sich selbst regieren könten, so fiele mit der Wirklichkeit auch alle Möglichkeit eines Regiments hinweg. Aber so wie sie beschaffen sind, haben sie gerade so viel Verstand und so viel Unverstand, als zu der Materie und zu der Form einer gesezlichen Einrichtung erfordert wird. Den Unverstand, um die Notwendigkeit dazu hervorzubringen; und den Verstand, um diese Notwendigkeit zu begreifen. Hätte der Mensch immer den besten Willen, so könte er nie m i t R e c h t einen Zwang zu dulden haben. Aber weil er nicht immer den besten Willen hat, so kan er oft mit Recht gezwungen werden. Das Mittel, n u r m i t R e c h t gezwungen zu werden, ist dasjenige, was | wir eine Regierungsform zu nennen pflegen1. Die 1
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Die Freiheit, sagt Montesquieu, besteht nicht darin, daß | man thun kan, was man wil; sondern darin, daß man thun kan, was man vernünftiger Weise solte, ohne gezwungen zu sein, jemals etwas zu thun, was man nicht 30 solte. Freiheit und Ungebundenheit sind wohl von einander zu unterscheiden. Die Freiheit besteht in dem Rechte, alles zu thun, was die Geseze erlauben. Wenn ein Mitglied der Geselschaft thun könte, was die Geseze nicht erlauben; so wär’ es selber ohne Freiheit, indem ein jedes von den übrigen Mitgliedern der Geselschaft sich ein gleiches herausnehmen könte. Espr. des Loix, Liv. XI. 35 Chap. III.
7 gehorchen;] gehorchen, 29–30 vernünftiger Weise solte] vernünftiger Weise sollte 33 erlauben;] erlauben, 21 Den] so D1; D2: Der
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damit ver|knüpften Vortheile fallen in die Sinne, so daß auch der Dümmste nicht an ihnen zweifelt. Warum also solte ein Volk sie nicht freiwillig suchen können, und woher solte ihm das Recht versagt sein, zu denen dahin gehörigen Einrichtungen die Hand zu bieten? Aus der Wahrheit: daß die Menschen sich nicht selbst regieren können, weil sie so weit entfernt sind, immer die besten Einsichten und den besten Willen zu haben, folgen ganz andre Dinge, als uns Herr Wieland vorzuspiegeln sucht. Es folgt aus derselben die Verdammung aller wilkührlichen Gewalt, und eines jeden Gesezes, welches allen befiehlt, was nicht eines jeden offenbarer Vortheil ist: kurz, alle Hirngespinste verlarvter Tirannei; und alle jene kindischen Anschläge, um die Menschen durch Thorheit glüklicher zu machen, als sie es durch W e i s h e i t sein können … Unverlezliches Eigentum der Person, und freier Genuß des | Seinigen! – welcher Elende darf einem Manne von Verstande hiefür Ersaz bieten? Krümmen wird er sich vol Ekkel vor dem Gekken, und böt ihm dieser in seinen Händen alle Schäze von Golkonda! Die vierte Wielandsche Frage und ihre Beantwortung mag hiemit abgethan sein. In der That verdiente dieses schale Quodlibet keine so ernsthafte Untersuchung, und es ist unbegreiflich, wie Herr Wieland sich so viel darauf zu gute thun kan, daß er nunmehr die Fahne schwingt, und sich erhebt, wie der fliegende Sieg, und bläst: Er habe die Silvam Silvarum durchgehauen, et fiat lux!
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(Die Fortsezung im nächsten Stük.)
5 Wahrheit:] Wahrheit, 14–15 Unverlezliches Eigentum … Seinigen] Unverletzliches Eigenthum der Person, und freier Genuß des | Seinigen 4642 16 vol] vor 25 (Die Fortsezung im nächsten Stük.) in D1 unter der letzten Fußnote
SCHREIBEN DES HRN. GEHEIMENRATHS JACOBI IN DÜSSELDORF (1781)
Schreiben des Hrn. Geheimenraths Jacobi in Düsseldorf.
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Sden 2. Jul. 1781. Gestern Abend erhielt ich ihre übersandten Abdrücke meiner Abhandlung über Recht und Gewalt aus dem 6. Stück des deutschen Museums und damit die erste Nachricht von dem Druck derselben. Seit Herr Boie von Hannover weg ist, das ist seit ohngefähr 4 Monaten, habe ich kein Mu|seum gesehen. Da ich nun ausdrücklich geschrieben hatte, daß ich die 2te Abtheilung meiner Handschrift nicht eher schicken würde, bis ich wüßte, daß die erste unter der Presse sey, und ich hierauf keine Nachricht erhalten habe, so kan es mir nicht beygemessen werden, daß die Fortsezung ausgeblieben ist. Ich bin nunmehr gesonnen, diese Fortsezung zurück zu halten und das Ganze mit einigen Zugaben besonders erscheinen zu lassen. Bei dem Abdruck meiner Abhandlung ist ein hartes Versehen begangen worden. Durch Nachlässigkeit des Korrektors ist ein ganzer Paragraph ausgelassen worden. Seite 532 nach den Worten: »die Macht aber, »Die Macht allein, gibt Göttern selbst kein Recht.« folgt in der Handschrift: »Augenscheinlich schließt demnach ein jedes Recht eine wesentlich mit ihm verknüpfte Verbindlichkeit in sich, welche das Recht erwirbt und seine Möglichkeit ausmacht; und eben so eine jede Verbindlichkeit, ein wesentlich mit ihr verknüpftes Recht. Beyde unzertrennlich müssen mit einander stehen oder fallen.« Hiernächst ein Strich, –– zum Zeichen, daß eine Abtheilung aufhört und eine neue anfängt. Beynah eben so unangenehm war es mir zu sehen, daß meine Abhandlung nicht nach meiner und der gewöhnlichen, sondern nach der im Museum üblichen Orthographie abgedruckt worden. Folgende Druckfehler sind mir in die Augen gefallen: S. 531 Z. 1 steht einem an statt einen. S. 538 Z. 19 seyn, an statt wären. S. 545 Z. 14 erkennt, an statt erkannt. S. 548 Z. 7 von unten, ordeur an statt ardeur. Ich ersuche, diesen Brief im Museo abdrucken zu lassen. Ich bin u.s.w.
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AN VOSS. IN EINER BIBLIOTHEK, WORIN ALLE DEUTSCHE KRITIKEN BEFINDLICH WAREN (1781)
An Voß. In einer Bibliothek, worin alle deutsche Kritiken befindlich waren.
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Wie? diese längst gehäuften Lasten von altem Unrath anzutasten, vergönnst du nicht, du gütiger Apoll, dem Manne deiner Gottheit voll, der im Olümpus einst an deiner Tafel rasten und sich mit Nektar laben soll? O gütiger Apoll! warum nicht, wenn es uns gelüstet? Was hat Alcides nicht gethan, der sich, als Gott, in Hebens Armen brüstet? Er ging, wie wir, die Sternenbahn; und keiner sieht es ihm, in seinem Himmel, an, daß er, der wunderbare Mann, den größten Ochsenstall auf Erden ausgemistet.
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ETWAS DAS LESSING GESAGT HAT (1782)
Etwas das Leßing gesagt hat.
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Ein Commentar zu den Reisen der Päpste nebst Betrachtungen von einem Dritten.
Dic cur hic? respice finem! Welches Leibnitz übersetzt: Où en sommes nous? venons au fait! Nouv. Ess. p. 155.
Berlin, gedruckt bey George Jakob Decker. 1782. 4–6 Päpste / nebst / Betrachtungen von einem Dritten.] Päpste. 7 Dic cur hic? respice finem!] Dic cur hic? respice finem! 9 Où en sommes nous? venons 15 au fait!] Où en sommes nous? venons au fait! 11–12 Berlin, / gedruckt bey George Jakob Decker. 1782. fehlt
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Vorrede.
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Omnia mala ex bonis initiis orta sunt: sed, ubi imperium ad ignaros, aut minus bonos pervenit; novum illud exemplum ab dignis & idoneis ad indignos & non ido|neos transfertur. Lacedæmonii, devictis Atheniensibus, triginta viros imposuere, qui rempubl. trac-
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Alle bösen Beyspiele haben einen guten Ursprung gehabt. Sobald aber die Regierung in unwissende und verkehrte Hände fällt, so wird auch das neue Exempel von solchen, wo es sich gut paßte, auf unschickliche und un|gereimte Fälle angewandt. Die Lacedämonier verordneten den überwundenen Atheniensern
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1 Vorrede. ] S t a t t d e r V o r r e d e . voraus geht eine | Vorerinnerung./ [3272] Johann von Müller sandte mir im Mai 1782 seine Schrift: R e i s e n d e r P äp s t e . Ich fand sie so gehaltreich und so zeitgemäß, daß ich mich sogleich entschloß, ihre Verbreitung und Würdigung durch eine umständliche Anzeige in dem Hamburger Correspondenten zu befördern. Allein Reimarus, der nun auch verewigte, welchem ich diese Anzeige zugeschickt, konnte die Aufnahme derselben in den Correspondenten nicht erlangen, da seine Obrigkeit sich scheute, den Druck eines Aufsatzes zu gestatten, der eine, dem Kaiser Joseph wahrscheinlich mißfällige, Schrift empfahl. Ich nahm also meine Arbeit zurück, führte sie aber noch weiter aus, und ließ sie in demselben Jahre zu Berlin drukken, nachdem sie, was wohl zu bemerken ist, die Prüfung der Censurbehörde ganz unversehrt bestanden hatte. / Für gegenwärtige neue Ausgabe gedacht ich an dieser Schrift verschiedenes zu ändern. Ein Freund, dessen Urtheilen ich traue, hat es gehindert. Bey|nahe in demselben Alter, wie Voltaire, da er die 3282 letzte Ausgabe seiner Tragödien besorgte, nehme ich Rath, wie er. Aber sein Rathgeber drang auf mehr Aenderung, als Voltaire’n lieb war; der meinige beredet mich stehen zu lassen, was ich anders wünschte. / Diese neue Ausgabe unterscheidet sich daher von der ersten größtentheils nur dadurch, daß hier die meisten Noten der ersten als entbehrlich weggelassen und die übrigen zum Theil abgekürzt, zum Theil auch in den Text aufgenommen sind. / Die Gedanken Verschiedener u.s.f. und die E r i n n e r u n g e n g e g e n d i e G e d a n k e n u . s . f . sind zuerst im deutschen Museum 1783 gedruckt worden, und erscheinen hier im Anhange, größtentheils unverändert wieder. Der Verfasser des ersten Briefes in diesem Anhange ist der Münsterische Minister Freyherr von Fürstenberg, dessen Andenken kürzlich mein Freund Dohm in dem ersten Theile seiner Denkwürdigkeiten so schön erneuert hat. Daß Mendelssohn der Gegner war, gegen welchen die E r i n n e r u n g e n gerichtet sind, habe ich schon anderswo bemerkt. 4 idoneis] so D1Dv(D2); D2: ideoneis
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Etwas das Lessing gesagt hat
tarent. | Hi primo coepere pessumum quemque, & omnibus invisum, indemnatum necare. eo | populus lætari, & merito dicere fieri. post, ubi paullatim licentia crevit; juxta bonos & malos lubidinose interficere, ceteros metu terrere. ita civitas, servitute oppressa, stultæ lætitiæ graves poe|nas dedit. Nostra memoria victor Sulla, cum Damasippum, | & alios hujusmodi, qui malo reipubl. creverant, jugulari jussit, quis non factum ejus laudabat? Homines scelestos & factiosos, qui seditio|nibus rempubl. exagitaverant, merito necatos ajebant. Sed ea res magnæ initium cladis fuit. Namque, uti quisque domum, aut villam, postremo aut vas, aut vestimen|tum alicujus concupive|rat, dabat operam, ut is in proscriptorum numero esset. Ita illi, quibus Damasippi mors lætitiæ fuerat, paulo post ipsi trahebantur: neque prius finis jugulandi fuit quam Sulla omnes suos divitiis | explevit. Atque ego hoc non in M. Tullio, neque dreyßig Personen, | die ihr gemeines Wesen verwalten sollten. Diese fiengen erst an, die schlimmsten und jedermann verhaßten Bösewichte unverurtheilt hinzurichten; das Volk, darüber sich | zu freuen, und zu sagen: es wäre ihnen Recht geschehen. Bald nehmen sie sich aber mehr heraus; richten nach Gefallen Rechtschaffene und Böse hin; und halten alle übrige in Furcht und Schrecken. Und so wurde die bis zur Dienstbarkeit heruntergesetzte Stadt für ihre thörichte Freu|de hart heimge|suchet. Bey unserm Gedenken, als D a m a s i p p u s , und andere seines Gelichters, die durch das Unglück der Republik groß geworden, auf S u l l a ’ s , als Ueberwinders, Befehl erdrosselt wurden: Wer lobte nicht solches Verfahren? Solche Bösewichte und Aufrührer, | die durch Empörungen den Staat zerrüttet, wären, sagte man, nach Verdienst hingerichtet. Aber eben dies war der Anfang zu einem großen Blutbad. Denn so, wie einer zu dem Hause, oder Landgute, zuletzt gar zu einem Gefäße oder Kleidungs|stücke eines andern Lust bekam; be|mühte er sich es dahin zu bringen, daß derselbe auf die Liste der in die Acht erklärten gesetzt wurde. Also wurden die, welche erst über des D a m a s i p p u s Tod gefrohlocket, kurz darauf selbst dazu fortgeschleppet, und des Würgens war kein Ende, bevor nicht S u l l a seinen ganzen Anhang | mit Reichthümern gesättiget. Zwar befürchte ich dies nicht vom M . T u l l i u s , noch zu den gegenwär-
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his temporibus vereor. Sed in magna civitate multa & varia ingenia sunt. pot|est alio tempore, alio consule, cui item exercitus in manu sit, falsum | aliquid pro vero credi. Ubi hoc exemplo, per senatus decretum, consul gladium eduxerit; quis illi finem statuet, aut quis moderabitur? .C. Cr. Sallust. Bell. Catil. Cap. 51. tigen Zeiten: Aber in einem großen Staate | giebt es viele und mancherley Köpfe. Zu einer andern Zeit, unter einem andern Consul, dem auch eine Armee zu Gebote stehet, kann leicht | etwas falsches für wahr geglaubt werden. Wenn denn diesem Beyspiele zufolge Kraft eines Raths-Dekrets der Consul das Schwerd aus der Scheide gezogen: Wer wird ihm Ziel, wer Schranken setzen? LAbbts Uebersetzung des Catilinarischen Kriegs. | L
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Dieses hört ich Leßing sagen: Es wäre unverschämte Schmeicheley gegen die Fürsten, was Febronius und was die Anhänger des Febronius behaupteten; denn alle ihre Gründe gegen die Rechte des Papstes, wären entweder keine Gründe, oder sie gölten doppelt und dreyfach die Fürsten selbst. Begreiffen, könne dies ein jeder; und daß es noch keiner öffentlich gesagt hätte mit aller Bündigkeit und Schärfe, die ein solcher | Gegenstand gelitten und verdient, unter so vielen die den dringendsten Beruf dazu gehabt: dieses wäre seltsam genug und ein äußerst schlimmes Zeichen. Einer hat es endlich doch gesagt, und laut genug, um von jedermann gehört zu werden, nur nicht mit so dürren Worten; daher wohl mancher diesen großen Sinn aus seiner Schrift (ich meyne die R e i s e n d e r P äp s t e ) nicht herausgezogen haben möchte; wie es denn scheint, daß wir Deutsche überhaupt zu sehr vertieft sind in unsern Tiefsinn, um leicht und geschwinde aufzumerken. Andere werden mit gutem | Fleiß das Innere derselben, ihren wahren Geist nicht faßen w o l l e n , sondern blos die Hülle greifen, um sie, mit Geschrey, an diesem oder jenem Pranger zu erhöhen, und sie | mit Koth bedecken zu laßen von ihren Rotten. D e u t s c h e werden dieses thun dem Manne, der für deutsche Freyheit – für der Menschheit kostbarsten Rechte seinen Mund aufthat, und der k e i n D e u t s c h e r ist. Darum trete wenigstens der S c h a t t e n eines Edeln ihm an die Seite, daß er ihn beschirme, oder Theil nehme an seiner Schmach. 1)1 Doch es giebt auch noch der Männer unter den Lebendigen; und wer nennte da nicht zuerst unsern Justus Möser, advocatum patriæ, der allein in ganz Deutschland ein Wort voll Nachdruck sagte, da wegen der großen That um den | Müller Arnold überall nur heller Jubel schallte. Die Stelle, in dem Schreiben über die deutsche Sprache und Litteratur, ist bekannt genug; weniger ein früherer Aufsatz, durch eben diese Begebenheit veranlaßt, mit der 1
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Die Zahlen verweisen auf die Anmerkungen hinter dieser Schrift.
4 gölten] gälten 5 die] den Begreifen,] Begreifen 8 vielen] vielen, gehabt:] gehabt; 22–24 Darum trete … seiner Schmach.] Doch verlassen steht er nicht. 24 1)] Anmerkung 1) fehlt 25 Doch es giebt … L e b e n d i- 35 gen;] Es giebt noch Männer unter uns, die für dieselbe Sache streiten; 32 Die Zahlen … dieser Schrift. fehlt 5 Begreiffen,] so D1D2; Dv(D2): Begreifen
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Ueberschrift: v o n d e m w i c h t i g e n U n t e r s c h i e d e d e s w ü r kl i c h e n u n d f ör m l i c h e n R e c h t s . Da heißt es unter andern: »Alle Menschen können irren, der König wie der Philosoph, und letztere vielleicht am ersten, da sie | beyde zu hoch stehen, und vor der Menge der Sachen die vor ihren Augen schweben, keine einzige vollkommen ruhig und genau betrachten können. Dieserwegen haben es sich alle Nationen zur Grundfeste ihrer Freyheit und ihres Eigenthums gemacht, daß dasjenige was ein Mensch für Recht | oder Wahrheit erkennet, nie eher als Recht g e l t e n solle, bevor es nicht das Siegel der Form erhalten.« »Zur Form Rechtens gehört, daß es von einem befugten Richter ausgesprochen, und in die Kraft Rechtens getreten sey. Dies ist ein Grundgesetz, worinn ebenfalls alle Europäische Nationen überein kommen, und der Monarch, der eine w ü r k l i c h e Wahrheit gleich einer f ör m l i c h e n zur Erfüllung bringen läßt, wirft dieses erste und jedem Staate heilige Grundgesetz, ohne welches es gar keine Sicherheit mehr giebt, über einen Haufen. Ein Unternehmen, das die Weisheit Salomons nicht entschuldigen kann, da alle Weisheit in der Welt nur zur würklichen (natürlichen, substantiellen, innerlichen), nicht aber zur förmlichen | (positiven, vestgesetzten, äußerlichen) Wahrheit führet.« Der große Hauffe unserer denkenden Köpfe | möchte dieß am wenigsten zu denken wißen, denn er will das wesentliche Wahre und das wesentliche Gute ausgebreitet sehen – m i t G e w a l t , und m i t G e w a l t jeden Irrthum unterdrückt; sehen und helfen eine Aufklärung betreiben – a n d e r s w o a l s i m V e r s t a n d e , weil es d i e s e r ihm zu lange macht; die Lichter auslöschen, voll kindischer Ungeduld, d a m i t e s T a g w e r d e . O der Hofnungsvollen Finsterniß, in der wir nach dem Ziel unserer Wünsche, nach dem höchsten Wohl auf Erden eilig voran tappen; voran, auf dem Wege der Gewaltthätigkeit und der Unterjochung. | Aber Gewalt, wo sie in der Welt auch immer war, vertheilt unter mehrere oder nur bey Einem – herrschende Gewalt, deren selbst eigene Erkenntniß oder Willkühr allein, jeder andern Erkenntniß den Weg zur Einsicht, so wie jedem Triebe den Weg zur Glückseligkeit vorzeichnen und sie hineinzwingen durfte; eine solche Gewalt, die nur Gesetze giebt und selber keine hat, und die heiligsten Rechte mit Heiligkeit verletzen mag: Nie hat eine solche 5 Sachen] Sachen,
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– E c h t e W a h r h e i t u n d W ü r k l i c h e W o h l f a h r t unter Menschen irgendwo hervorgebracht. Wohl aber | ist viel Gutes aus dem W i d e r s t a n d e g e g e n s i e entsprungen; aus dem Urgeiste der Freyheit; aus dem ewig regen Triebe der Vernunft sich selber zu vermehren und über alles ihre Einsicht zu verbreiten. Wo Geschichte ist, da ist auch Zeugniß, daß große Thaten, Neigun|gen und Gedanken, Verrichtungen edler Menschen und edle Menschen selbst, wo sie nicht unmittelbar aus dem Kerne der Freyheit selbst hervorgiengen, wenigstens, als eingesenktes Reis, den Saft aus ihrem Stamme zogen, oder verloren da standen als Nachschüße aus des gefällten Baumes Wurzel. Und wo Geschichte ist da ist auch Zeugniß, daß ungebundene willkührliche Gewalt, Dummheit nur erzeuget hat und Laster, alles was verächtlich, niederträchtig ist und klein, und ihre eigenen thörichten Zwecke nicht einmahl zu erreichen fähig war. Dennoch fällt es in die Augen, daß Gewalt, und zwar eine überall und immer gegenwärtige Gewalt; daß ein gewisser Zwang, und daß gewisse Mittel um denselben auszuüben, unter Menschen unentbehrlich sind: denn wenn die Unge|bundenheit nur Einiger, die Gattung schon so sehr verdirbt; was | würde aus der Ungebundenheit von allen erst entstehn? In wie fern aber solche Anstalten, der Menschheit wahrhaft unentbehrlich sind, die Ursachen ihrer Nothwendigkeit und ihr nothwendiger Gegenstand, was sie sollen und was sie nicht sollen, was sie vermögen und was sie nicht vermögen: diese wichtige Erkenntniß kann nur aus der Erkenntniß des Innersten des Menschen selbst gezogen werden. Einige feste Blicke auf das eigenthümliche seiner Natur geheftet, verhelfen uns vielleicht zu fruchtbaren Aufschlüßen. Was den Menschen von dem Thiere unterscheidet und seine besondre Gattung hervorbringt, ist das Vermögen deutliche Begriffe, oder, Begriffe von Begriffen | zu erlangen; einen Zusammenhang von Zwecken einzusehen, und nach dieser Einsicht seinen Wandel einzurichten. Aus dieser Q u e l l e d e r M e n s c h h e i t fließet überall, in allen ihren Ströhmen, dieselbige V e r n u n f t ; nur ergossen über Betten 11 ist] ist, 12 Gewalt,] Gewalt 21 von allen] Aller 22 sind,] sind; 23 Gegenstand,] Gegenstand; 30–31 Vermögen deutliche Begriffe, … zu erlangen;] Vermögen 6 daß] so hD2; D1: da
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und zwischen Ufern von unübersehbarer Mannichfaltigkeit, und ihre Ausflüße jedem Auge verborgen. Diese Betten, diese Ufer sind die Leidenschaften. Viele haben dieses anders sehen wollen, und die Vernunft für das Ufer, | die Leidenschaften für den Strohm gehalten, allem Augenschein zuwider und allen Gründen. In so fern der Mensch sich i n und n a c h sich selbst bestimmen, das ist, freye Handlungen verrichten kann: in so ferne | wird derselbe durch Vernunft bewegt, und nur in so ferne zeigt er sich als Mensch. Wo keine Freyheit ist, keine Selbstbestimmung: da ist kein Verstand und keine Menschheit. In so fern der Mensch verändert wird von Dingen die sich außer ihm befinden, und er sie dergestalt betrachtet, daß darüber die Betrachtung seiner selbst verschwindet: in so ferne handelt er nach einem fremden Antriebe und nicht nach seinem eigenen; er läßet sich bestimmen und bestimmt sich nicht selbst; er thut was andre Dinge erfodern, und nicht was seine eigene Natur verlangt: und in so ferne sagen wir, daß ihn die L e i d e n s c h a f t bewegt, und daß er nur ein Thier ist. | Eine bürgerliche Gesellschaft ist eine menschliche Gesellschaft, und keine thierische; eine Anstalt der Vernunft, und nicht der Leidenschaften; ein Mittel der Freyheit und nicht der Sclaverey, für Wesen, welche von Natur zwischen beyden in der Mitte stehen. | Die Vernunft bedarf für sich der Leidenschaften nie, die sie nur verdunkeln und einschränken. Sie kann also nie eine Leidenschaft als solche anbefehlen, oder Erregungen derselben sich unmittelbar zum Ziele setzen; wohl aber eine Leidenschaft durch eine andere zu hemmen oder aufzuheben suchen, weil die Beschaffenheit der menschlichen Natur sie dazu zwingt, indem sie selbst zu unvermögend ist, um für sich allein jeden Eindruck von aussen zu beherrschen, und da|her zum Besten ihrer Freyheit äusserliche Kräfte gegen äusserliche Kräfte zur Wehre setzen muß. Wenn aber die Vernunft niemals die Beförderung einer Leidenschaft unmittelbar zur Absicht haben kann, und eine bürgerliche Vereinigung aus der Vernunft einzig und allein hervorgeht – wiewohl nicht ohne Betrachtung der Leidenschaften; sondern 9–10 Selbstbestimmung: da ist kein Verstand und] Selbstbestimmung, da ist 35 Leidenschaften;] Leidenschaften, 32 Beförderung] so hD1; D2: Befövderung
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sc h l e c h t e r d i n g s i n B e z i e h u n g a u f d i e s e l b e n – : so können diejenigen Gesellschaften unter den Menschen, welche auf Beförderung von Leidenschaften ausgehen, i n s o f e r n e nicht als eine Anstalt der Vernunft, nicht als eine bürgerliche, nicht als eine wahre M e n s c h l i c h e Gesellschaft angesehen werden. | Auch Thiere sehen wir, durch gemeinschaftliche Triebe vereiniget, mit einander in Gesellschaft leben; doch ist auch d i e s e nicht einmal ein Werk der Leidenschaften, die bey den Thieren wie beym Menschen, weit mehr dahin zielen, die einzelnen Glieder gegen einander aufzuwiegeln, als sie mit einander zu verbinden, und daher das entgegen gesetzte der Gesellschaft, das ist jenen Zustand nothwendig hervorbringen müssen, in quo vis et dolus sunt virtutes cardinales.1 Was die gesellschaftlichen Thiere vereinigt, ist der von der Natur der Leidenschaften so wesentlich verschiedene I n s t i n k t . Und durch dieses wunderbare Mittel erhalten jene thierischen Gesellschaften eine weit größere Vollkom|menheit, als jede menschliche, die mehr auf Gründen der Leidenschaft, als auf Gründen der Vernunft beruht. Denn der Instinkt ist unveränderlich und sicher, und der Vernunft darinn ganz ähnlich, daß er nichts verlangt, als was offenbar zum Besten aller und eines jeden gereicht, die er, etwas gemeinschaftliches zu erfüllen, mit einander verbindet. | Nun entsteht die Frage: Giebt es denn ein Mittel der Vernunft, welches sicher, unveränderlich und offenbar, wie bey gesellschaftlichen Thieren der Instinkt, den Menschen dahin leiten könnte, wo sich das Beste von Allen und das Beste eines Jeden unwidersprechlich vereinigte: giebt es wohl ein solches Mittel, und was ist sein Nahme? | Näher zu der Sache hin, und das Mittel wird sich finden mit dem Nahmen. Offenbar ist die Vernunft das eigentliche wahre Leben unserer Natur, des Geistes Seele, das Band aller unserer Kräfte, ein Bild der ewigen unwandelbaren Ursache alles Wahren, alles Seyns das sich selber wahrnimmt und sich seiner in sich selbst erfreut. Ausser der Vernunft, können wir unmöglich anders, als uns selber stets zuwider handeln; mehr den äusserlichen Dingen angehörig, als uns 1
Leviathan, Part. I. Cap. XIII.
8 die] die,
17 jede] jede solche
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selbst. In ihr, sind wir mit uns selber unbeweglich Eins, indem zwischen allen unseren Begierden 2) ein Vertrag | entsteht, gemäß den ewigen Gesetzen des Vortheils unserer fortdaurenden Natur. Jede unserer Begierden hat | auf ihre Befriedigung den gerechtesten Anspruch: so daß die Tugend in der möglichsten Vereinigung a l l e r unserer Begierden, und die wahre Glückseligkeit, in ihrer a l l e r möglichsten Befriedigung besteht: wodurch beyde nur zu Einem Dinge werden. Das Verlangen nach Glückseligkeit ist nicht allgemeiner, als die Ueberzeugung, daß sie auf dem Wege der Vernunft allein gefunden werde, weil diese zuverläßig immer das befiehlt, was dem g a n z e n M e n s c h e n gut ist, das ist, das wahre Beste a l l e r seiner Theile. Daß es gut sey für den g a n z e n M e n s c h e n , sich mit seines Gleichen zu verbinden: weil, Eines Theils, nichts im ganzen Reiche der Natur dem Menschen in so hohem Grade nützen; und | andern | Theils, auch nichts im ganzen Reiche der Natur demselben in so hohem Grade schaden kann, als wie ein andrer Mensch: dieses liegt, als Wahrheit, jedermann vor Augen. 3) Menschen, welche aus dem Antriebe der Vernunft handeln, sind einander niemahls schädlich, denn es kann aus diesem Antriebe keine Bemühung hervorgehen, welche der Bemühung eines Andern, der nach eben diesem Antriebe handelt, entgegen wäre; sondern ein jeder, indem er sein eigenes wahres Beste befördert, befördert nothwendig das wahre Beste auch von allen andern, und ist mit Liebe gegen sie erfüllt. Es können die Menschen also einzig und allein sich gegenseitig schaden, in so | ferne sie von Leidenschaften angetrieben werden, aus welchen alle Zwietracht sich entwickelt, das ganze Heer der Laster, und nicht Eine wahre Tugend. Wenn nun gleich der Antrieb der Leidenschaften überall der stärkere im Menschen ist, und er dieserwegen – wie es zwey der größten Forscher wollten (Hobbes und Spinoza) – als der natürliche und der ärgste Feind des andern Menschen an|gesehen werden kann: so strebt er doch mit seinem ganzen e i g e n e n , i n n e r e n Vermögen, allein dem Guten nach, so daß er den Gesetzen der Menschenliebe, der Gerechtigkeit, der Ehre und der Religion,
2 2)] Anmerkung 2) als Fußnote aller
18 3)] Anmerkung 3) fehlt
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überall mit unerschütterlichem Muthe folgt, in so ferne er durch seine e i g e n e Natur, a l l e i n bestimmt wird. | Hieraus folgt, wie aus allem was vorhin erinnert worden, daß eine f ör m l i c h e G e s e t z g e b u n g , oder ein S y s t e m d e s Z w a ng e s , sich unmöglich auf den Menschen beziehen könne, in so ferne derselbe mit Vernunft begabet und durch dieselbe schon bestimmt ist seinen und seines Mitmenschen wahren Vortheil zu befördern, sondern nur in so ferne Er den Leidenschaften unterworfen, und daher zu aller Ungerechtigkeit geneigt ist: geneigt zum Bruche mit andern und mit sich selbst; wankelmüthig, treulos, voller Zwietracht und Hader. Die Gesellschaft also, in so ferne sie auf äu ß e r l i c h e r F o r m beruht, und eine M a s c h i n e d e s Z w a n g e s ist, hat zu ihrem Gegenstande einzig und allein B e s c h i r m u n g , das ist, jeden | Schaden, der aus Ungerechtigkeit entstehen könnte, von | jedem Gliede der Gesellschaft abzuwenden; oder jedem Gliede das unverletzliche Eigenthum seiner Person, den freyen Gebrauch aller seiner Kräfte, und den vollkommenen Genuß der Früchte ihrer Anwendung, auf gleiche Weise zu versichern. Sicherheit des Eigenthums, in dem ausgedehntesten Verstande, und schlechterdings im allerhöchsten Grade, so für Alle wie für Einen, so für Einen wie für Alle; unverletzliche durchgäng i g e G e r e c h t i g k e i t , o h n e i r g e n d e i n e n Z w a n g z u i rg e n d e i n e m a n d e r n E n d e , wäre, diesemnach, jenes M i t t e l und sein N a h m e , welches sicher, unveränderlich und offenbar, wie bey gesellschaftlichen Thieren der In|stinkt, den Menschen dahin leiten könnte, wo sich das Beste von allen und das Beste eines jeden unwidersprechlich vereinigte. Wollte jemand gegen uns behaupten, dieses Mittel führe nicht zum höchsten Zwecke bürgerlicher Form; sondern es gebe andre Zwecke, deren Mitteln, in streitenden Fällen, jenes Mittel unverletzlicher durchgängiger Gerechtigkeit müsse nachgesetzet werden: so wage dieser es, mit klaren Worten, diese Zwecke und die Mittel uns zu nennen. Keine wird er uns zu nen|nen wissen, die nicht offenbar von Leidenschaften angegeben wären: von Ländersucht, Geldsucht – Eitelkeit, Lüsternheit und Hoffart. Und er wird behaupten müßen, die Beförderung dieser Leidenschaften: des Ehrgei|zes, der Habsucht, aller sinnlichen Begierden, sey der Be9 ist:] ist;
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stimmung und Glückseligkeit des Menschen angemessener, als die Beförderung der Vernunft mit ihren Folgen: der wahren Einsicht, der Mäßigkeit, der Gerechtigkeit, der Gesundheit der Seele, des daurenden Vergnügens, der Tugend selbst. Viele andre Dinge wird er noch behaupten müssen, die, mit dürren Worten, niemand gern behaupten mag, und die, mit Deutlichkeit, auch nicht gedacht werden. Würklich ist es von den mehrsten gut genug gemeynt, wenn sie von einem gewissen I n t e r e s s e d e s S t a a t s sich träumen lassen, von einer gewissen Wohlfahrt des G a n z e n , welche nicht die Wohlfahrt aller seiner Theile, sondern dergestalt davon ver|schieden ist, daß eine ungemessene Aufopferung von Seiten dieser Theile um des Ganzen willen, mit Vernunft gedacht, und mit Recht soll gefodert werden können. Wollten aber diese Männer, auch von aussen nur, die Sache näher in Betrachtung ziehen, so | würden sie, mit sehr geringer Müh’ entdecken, daß jenes überschwengliche Interesse, welches ihnen dunkel nur im Sinne schwebt, sich in ein blos geographisches Interesse auflöst; in dieses nehmlich: d a ß e i n e g e w i s s e A n z a h l v o n Q u a d r a t s c h u h e n L a n d u n t e r e i n e m g e w i ss e n N a h m e n b e y s a m m e n a n g e t r o f f e n w e r d e . Und sie würden finden, diese guten Männer – zu ihrer herzlichen Befriedigung wohl ohne Zweifel! – daß sie, einem solchen geographischen Interesse zu Liebe, um | dasselbe zu erhalten oder zu vermehren, und zu k e i n e m a n d e r n E n d e , sich an ihrem Eigenthume, an jedem Theile ihrer äußerlichen Freyheit, ja, zu hunderttausenden, an ihrem Leben selbst verkürzen lassen. Sie würden finden, daß sie keine solche Theile eines Ganzen sind, die den Grund ihrer Vereinigung in sich selber haben; eines Ganzen, dessen Einheit in ihm selber wohnt: sondern Theile die beysammen sind, allein um eines andern Willen; Theile eines Dinges, dessen Einheit sich außer ihm befindet; eines blinden Werkzeugs; eines künstlichen aber vernunftlosen Körpers, o h n e e i g n e S e e l e . In keinem Felde der menschlichen Erkenntniß | herrschen Verworrenheit und Widerspruch in größerm Maaße als in | eben diesem. Man gestehet: jedes gemeine Wesen müsse durchaus den Gesetzen der Gerechtigkeit gemäß verwaltet werden; und man will zugleich, daß sich diese Gesetze nicht bestimmen lassen; daß sie der Willkühr unterworfen, gehorsam dem Zufall, auch die Un11 ist] sey
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gerechtigkeit nicht scheuen sollen. Da es aber von Natur unmöglich ist, was mit vollem Rechte geweigert werden kann, mit vollem Rechte zu erzwingen: so muß ein höchstes unumschränktes Ansehen wohl ins Mittel treten, um die natürlichen Gesetze nach Bedürfniß umzukehren – m i t G e w a l t . Würklich ist der herrschende Begriff von einer Obrigkeit, daß sie an und für sich selbst die Quelle sey der Gerechtigkeit und des Eigenthumes. Nicht des Ei|genthumes s i c h e r n B e s i t z e s Quelle; sondern des Eigenthumes selbst: daher sie die Ausdehnung und die Schranken aller Gattungen desselben, und jede seiner Anwendungen zu bestimmen habe – nach unbestimmbaren Grundsätzen; höchstens einem gewissen unbestimmten allgemeinen Besten nach, wovon die Erkenntniß, und wozu der Beförderungs-|Trieb in derselben angetroffen wird; abermahls auf eine völlig unbestimmte Weise. Wer möchte alles ungereimte, so in diesen Vorstellungen liegt, entwickeln; und wer möcht’ es nur entwickelt sehen? Besser, daß ich eile, zur Erklärung und Erhärtung meiner eigenen Gedanken, noch in der Kürze ein und andres beyzubringen. | Davon bin ich ausgegangen: daß Gewalt nur müsse der Gewalt entgegen treten; dem Verbrechen nur, der Zwang. Beyder eigentliches Wesen ist, nicht Thaten einzuflößen, sondern zu vertilgen und zu hindern. K r ä f t e sind sie zu erwecken nicht im Stande, noch im Stande irgend etwas i n s i c h Gutes zu erschaffen. Dieses kann nur aus sich selbst entspringen, und seine erste Quelle überall, ist die u n g e h e i s s e n e i n n e r e B e w e g u n g e i n e s f r e y e n G e istes. Ohne Gewalt und Zwang haben Menschen sich zuerst verbrüdert, und Gesellschaften gestiftet, wo die Abwesenheit fehlerhafter Einrichtungen ihnen bessere Sicherheit verlieh, als so viele künstliche Anstalten, welche mehr und größere Verbrechen oft erregen, als sie unter|drücken. Thätig ist der Mensch | aus bloßem Triebe, und gerecht muß er seyn, weil er glücklich seyn will. Gutherzigkeit und Liebe, Einsicht, Billigkeit, Großmuth, Tapferkeit und Treue, diese Eigenschaften, welche das Band und die Stärke der Gesellschaften ausmachen, sind ursprüngliche Eigenschaften seiner Natur, und von Gott unmittelbar demselben eingehaucht. Die Künste der Regierung haben den Verstand der Menschen zwar geübt, und 20 Gewalt nur müsse der] der Gewalt nur müsse die
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indem sie zu allerhand Bestrebungen, Nachforschungen, Zwecken, Wünschen und Gedanken ihnen Anlaß gaben, ihren Geist bereichert; nicht selten aber auch erniedrigt und verschlimmert. Denn sie haben jede Gattung der Ungleichheit, des Vorrangs, der Trennung und der Eitelkeit befördert; und indem sie den ein|zelnen Menschen mit immer neuen Gegenständen der Sorgfalt für sich selbst überluden, eine ängstliche Bemühung, nur auf seine eigene Person bedacht zu seyn, an die Stelle des Vertrauens und der Gewogenheit gesetzt, die er gegen seine Mitgeschöpfe unterhalten sollte. Die glücklichsten Menschen aber sind diejenigen, deren Herzen mit einer Gemeine in Verbindung stehen, welche alle ihre Wünsche theilt, und von der sie keinen ihrer Wünsche sondern | können; mit einer Gemeine, in der sie jeden Gegenstand des Edelmuthes und des Eifers, und einen Zweck finden, jedes Talent und jede tugendhafte Neigung daran zu üben. Sorge für das Futter haben auch die Thiere; auch neben dieser Sorge Witz genug um sich dasselbe zu verschaffen und Mittel zu ihren einsamen Ergötzlichkeiten | auszufinden: aber nur dem Menschen ist es vorbehalten, in der Gesellschaft seiner Nebengeschöpfe Rath zu g e b e n und zu n e h m e n; zu überzeugen, zu widerlegen, zu begeistern; und im Feuer seiner Liebe oder seines Unwillens, persönliche Sicherheit und eigenen Vortheil außer Acht zu lassen. Ferguson, mit dessen Worten ich so eben redete,1 warnet sehr vor den politischen Verfeinerungen gewöhnlicher Menschen, die nur Ruhe oder Unthätigkeit zum Gegenstande haben, und durch die Schranken, die sie bösen Handlungen zu setzen trachten, die edelste Geschäftigkeit zugleich vernichten wollen, als hätte der gemeine Mann kein Recht zu han|deln, oder nur zu denken. Er erwähnt hiebey des Spottes ei|nes großen Fürsten, welcher die Vorsichtigkeit lächerlich zu machen suchte, nach welcher Richter in einem freyen Lande an die genaue Auslegung der Gesetze gebunden sind:2 und sucht alsdann die Herzensangst gewißer Leute, wo sie, anstatt grenzenloser Unterthänigkeit, Trotz auf eigne Rechte, und Mängel der Polizey erblicken, so gut er kann zu mildern; indem er ihnen zu erwägen giebt: wie einem Chineser die 1 2
An Essay on the History of civil Society. Mémoires de Brandenbourg.
3 auch] auch ihn
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Freyheit die man in Europa hat, auf den Straßen und Feldern nach Gefallen hin und her zu wandern, ein sicheres Vorspiel der Verwirrung und der Anarchie dünken müßte: »Können Menschen ihr Oberhaupt sehen und nicht zittern? Können sie ohne eine festgesetzte und ge|schriebene Verordnung äußerlicher Gebräuche mit einander umgehen? Was ist da für Hoffnung zum Frieden, wo die Straßen nicht zu einer gewissen Stunde gesperrt sind? Was für wilde Unordnung, wenn in irgend einer Sache dem Menschen erlaubt ist, zu thun was ihm beliebt.« »Freylich« sagt er weiter »muß die Otter in gewisser Entfernung gehalten, und der Tyger gefes|selt werden. Wenn aber Strenge in der Regierungskunst sich nicht begnügt den Verbrechen Einhalt zu thun, sondern den Menschen zum Sclaven machen will, und dadurch den Grund zum Verderbniß der Sitten legt, so wie zur Erstickung alles Edelmuthes unter einem Volke; wenn die Absicht dieser Strenge dahin geht, nicht sowohl dem Laster und Frevel, als den | Ausbrüchen der Freyheit, zu steuern; wenn gewisse Formen mit vollem Beyfall als heilsam aufgenommen werden, blos weil sie die Stimme der Menschheit zu unterdrücken dienen, und andre wieder als schädlich verworfen werden, weil sie dieser Stimme, noch laut zu werden gestatten; – und wenn gerade alles dies der Fall seyn sollte mit so manchen unsrer gerühmten Anstalten zur Verbesserung der bürgerlichen Gesellschaft: dann wird zuletzt sich offenbaren, daß jene gerühmten Anstalten weiter nichts als eben so viele Erfindungen sind, den Geist aller politischen Verbindung zu tödten; Erfindungen, die weit kräftiger dazu dienen, der Menschheit edelste Tugenden in Ketten zu legen, als Unordnung und Verwirrung zu hemmen.«1 | Von je her ist das Edle dem Mechanischen, nicht alleine wo Kunst vom Handwerk unterschieden werden sollte, sondern in a l l e n D i n g e n entgegen gesetzet worden, und zwar auf solche Weise: daß man bey dem einen Thätigkeit des Geistes; bey dem andern bloße Thätigkeit des Körpers sich gedachte: bey dem einen Sinnes-Adel und Vermögen; bey dem andern Eigennutz und äußeres Bedürfniß: bey dem einen Freyheit, Selbstbestimmung; und 1
Essay on the History of civil Society. P. V. Sect. 3.
20 Stimme,] Stimme 32 Geistes;] Geistes, 33 gedachte:] dachte; 34 Vermögen;] Vermögen, 35 Bedürfniß:] Bedürfniß; Selbstbestimmung;] Selbstbestimmung,
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bey dem andern Sclaverey und fremden Antrieb. Diese Unterschiede zu verwirren und allmählig zu vertilgen, könnte man die große Absicht unsrer Zeiten nennen. Gerne sähen wir aus der Natur alle Selbstbestimmung, alle unmittelbare eigene Bewegungskraft hinweggeräumt; zeugten gerne das Leben nur aus Dingen die kein Leben haben, | und aus lauter Leiden immer frische That; entschlügen gern uns alles dessen, was dem G e i s t e angehört; alles Ursprünglichen; alles aus sich selbst bestehenden und würkenden – um an dessen Stelle lauter Räderwerk, Gewicht und Hebel einzuführen. Von unserem politischen Zustande insbesondre, sagt ein Weiser der noch lebt: Wenn die Menschen sich ausdrücklich vorgenommen hätten, der Gesellschaft | eine Form zu geben, in der so wenig Religion und so wenig Tugend als nur möglich angetroffen würde, so hätten sich dieselben offenbar nicht beßer dazu nehmen können, als es in der That geschehen. Was von Tugend und Religion (so fährt er fort) bey uns noch übrig ist, haben wir allein dem Umstande zu verdanken, daß die Gesetzgebung bey dem Bau ihrer Maschine, | zum Gange eines von den Haupträdern, jener Kräfte dennoch nicht entbehren konnte: an der Natur dieser Religion und dieser Tugend ist ihr aber weiter nichts gelegen, wenn sie nur keine Würkungen hervorbringen, welche die einförmige Bewegung ihres großen Uhrwerks hemmen.1 Wo Tugend und Religion nicht mehr empfunden, ja wohl offenbar geläugnet | werden, da bleibt kein andres Mittel die gemeine Wohlfahrt zu befördern übrig, als, die eigennützigen und partheyischen Nei|gungen der Glieder der Gesellschaft, das ist, ihre Leidenschaften, in ein Gleichgewicht zu bringen. Dieses kann nur mit der äussersten Gewalt erzwungen werden, und dennoch nur auf eine äusserst mangelhafte Weise. Da die Leidenschaften von Natur Gesetzlos, wandelbar, und ihre Würkungen bis ins Unend-
1 Lettre sur l’homme & ses rapports pag. 157. Man sehe ferner Montesquieu de l’esprit des loix. Liv. III. Chap. V. verglichen mit dem III. Abschnitt desselbigen Buches, wo es unter andern heißt: »Die Griechischen Staatsmänner wußten von keiner andern Stärke um darauf sich zu verlaßen, als von der Stärke der Tugend. 35 Unsre Staatsmänner reden nur von Manufacturen, von Handlung und Gewerbe, von öffentlichen Einkünften, von Reichthümern, und sogar von Ueppigkeit und Pracht.«
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liche verschieden sind: so müssen schlechterdings die Mittel, welche – ohne edle Gesinnungen zu erwecken – die eigennützigen und persönlichen Neigungen durch sich selbst allein in Schranken halten sollen, ungemessen, und, nach den unbestimmbaren Ereignissen jedes Augenblicks, der W i l l k ü h r überlassen seyn. Willkühr aber giebt dem Irrthum Raum; und un|gemessene Gewalt, der Unterdrückung aller Rechte: so daß eben die Gebrechen, welche diese Hülfe forderten, ihren Mißbrauch unvermeidlich machen. Auch sehen wir, von einem Ende der Geschichte bis zum andern, bey solchen Völkern – wo aus einer Zusammenordnung bloßer Leidenschaften alle Tugenden entspringen sollten, Tugenden, zum D i e n s t e dieser Leidenschaften, oder vielmehr unsträfliche L a s t e r – daß durch diejenigen Mittel, welche bestimmt waren, den Unternehmungen der Ungerechtigkeit, dem | Einbruche allgemeiner Noth, einer völligen Zerrüttung zu begegnen: daß eben durch sie, alle diese Uebel immer nur vergrößert und zuletzt aufs allerhöchste getrieben wurden; sehen ganz unwidersprechlich: daß Menschen, die nicht selbst im Stande sind, was ihnen gut ist zu erkennen und | darnach zu streben, daß solche Menschen noch viel weniger ihr Heil der Tugend eines Vormunds ohne Richter, und der nie mündig werden läßt, zu danken haben können; sehen: daß um Völker mit Gewalt zu hindern ihren eigenen Schaden zu befördern, oder zu ihrem Besten würklich sie zu zwingen, schlechterdings ein G o t t herniederkommen müßte, ein vollkommenes Wesen das nicht sterben könnte. 4) Unvollkommene Wesen wie wir selbst, und nur stärker noch versucht zu allem Bösen; bey denen Eigendünkel welcher alle Weisheit von sich stößt, und Hochmuth welcher Recht und Wahrheit selbst beherrschen will und über alle Pflichten sich erhebt, die ganze Seele füllt, und ihnen Tyranney zur größten der Göttinnen macht 5) – solche Wesen, werden | zwar | oft mit Erfolg gewaltig seyn um uns zu hindern unsre Leidenschaften zu befriedigen; aber dieses nicht zu unserm Besten; sondern daß wir statt den eigenen, nur i h r e n Leidenschaften dienen. Hiebey, wenn sie Klugheit haben, können sie auch wohl mit Recht den Nahmen noch erwerben, daß sie H i r t e n i h r e r V öl k e r s i n d ; denn sie gönnen ihnen gute Weide, Anwachs und Gedeyen; schützen sie mit sicherem 17 wurden;] wurden: Fußnote
25 4)] Anmerkung 4) fehlt
31 5)] Anmerkung 5) als
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Gehege; legen Hunde für sie an die Kette, und umgürten sich wohl selbst zur Wache, wie Eumäos bey’m Homer: nur muß die Heerde sich nicht selber zugehören wollen, noch ein Stück derselben außer seinem Haufen gehen: sonst zuckt und knallt die Peitsche, und der schützende Hund wird gelöst. – Hingegen ist Beförderung der Menschheit: ihrer höchsten Freu|den; ihres seeligsten Genußes; ihrer Kraft und ihrer Würde, nie von unser einem zu erwarten, welcher | eigenmächtig herrschen will; sondern die Beförderung von lauter solchen Neigungen, welche die Stärke der Seele, die Erhabenheit des Geistes, den Adel des Gemüths, alle wahre innere Vortrefflichkeit und H e r r l i c h k e i t zerstören: die Beförderung des Eigennutzes, der Gewinnsucht, der Weichlichkeit; einer dummen Bewunderung des Reichthums, des Ranges und der Macht; einer blinden abgeschmackten Unterthänigkeit; und einer Aengstlichkeit und Furcht, welche keinen Eifer zuläßt, und zum kriechendsten Gehorsam bildet. »Dieses ist die Gattung von Regiment (sagt der große edle Ferguson) in welche der Habsüchtige und Stolze, um seine unglücklichen Begierden zu sättigen, gar zu gern | seine Nebengeschöpfe hineinstürzen möchte, und welcher sich der Furchtsame und Sclavische auf Gnade und Ungnade zu unterwerfen bereit ist. Wenn aber Raubgier alsdann auf der einen Seite, und Feigheit auf der andern, die Hauptbestandtheile in dem Character eines Volks geworden sind: so können selbst die Tugenden eines Antonins oder Trajans 6) nichts weiter thun, als die Peitsche und das Schwerdt mit Billigkeit und Nachdruck brauchen, und die Hoffnung zur Belohnung, oder die | Furcht vor der Strafe so zu lenken suchen, daß sie, nach Erforderniß der Umstände, wider die Laster oder die Schwachheiten der Menschen jedesmahl ein schnelles, obgleich nicht dauerhaftes Hülfsmittel an die Hand bieten. – Andre Staaten können auch verderbt | seyn, in höherem oder minderem Grade; d i e s e r a b e r h a t V e r d e r b n i ß z u s e in e r G r u n d f e s t e . Bisweilen mag wohl noch Gerechtigkeit den Arm des despotischen Oberherrn leiten; aber gemeiniglich wird der Nahme der Gerechtigkeit nur gebraucht, den Eigennutz oder Eigensinn der herrschenden Gewalt zu bezeichnen. Die menschliche Gesellschaft, welche so mancherley Formen anzunehmen sich bequemt, hat alsdann die einfachste von allen gefunden. Der saure Schweiß und das Eigenthum Vieler sind bestimmt, den Leiden24 6)] Anmerkung 6) fehlt
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schaften Eines Einzigen oder Weniger zu fröhnen; und unter den Menschen finden nur noch zwey Partheyen statt: der Unterdrükker welcher begehrt, und der Unterdrückte der das Herz nicht hat zu weigern.«1 | Wenn es wahr ist daß der D e s p o t i s m u s (Warum nennen wir die Dinge nicht bey ihrem rechten | Nahmen?) den Menschen auf diese Weise, nicht allein um seine besten Eigenschaften bringt, sondern auch hernach ihm die Erfüllung seiner niedern Wünsche nicht einmahl gestattet; wenn in der Natur der Sache dieses schlechterdings gegründet wäre: so möchte ich das Uebel nennen hören, welchem durch das g r öß t e a l l e r U e b e l abgeholfen werden müßte; oder den Vortheil, welcher ihm die Wage halten könnte. Der Vortheil einer bessern Vertheidigung gegen feindliche Gewalt von aussen, wenn auch diese bey der Menge von widersprechenden Beyspielen sich behaupten ließe, gilt zu wenig, da der innerliche Feind der ärgste ist. Keine Verfassung hab’ ich zu vertheidigen, | in der ich über meine Rechte wachen und sie selber schützen dürfte: keine Freyheit also, und kein Vaterland. 7) Die G e b u r t ss t e l l e bleibt mir immer; und vielleicht gewinn ich mehr bey’m neuen Herrn, als ich verliere; sonderlicher Nachtheil wenigstens kann nicht daraus für mich erwachsen. Eine wichtige Betrachtung dürfen wir nicht übergehen. Diese nehmlich: daß der Despotismus sehr verschiedener Gestalten fähig ist, und daß in einer j e d e n Staatsverfassung minder oder mehr davon ge|funden werden kann. Hier, in seinem Inneren, in seiner Quelle angesehen, erweckt er erst den größten Abscheu. Aus sich selber läßt dies Innere sich nicht entwickeln, so wenig als das Innere von irgend einem Bösen: Irr|thum oder Laster: sondern es muß in seinem Gegentheil, wovon es der Mangel ist, betrachtet werden. Das Gegentheil des Despotismus ist das Regiment der Freyheit. Frey, im allerhöchsten Grade, wäre der, der zu seinen Handlungen durch sich selbst a l l e i n bestimmt würde, folglich alle seine Gegenstände selbst unmittelbar hervorbrächte: welches von keinem Wesen kann gedacht werden, das sich seiner selbst, mittels 1
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5 ist] ist,
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28 Bösen:] so D1D2; Dv(D2): Bösen, theil 34 das] so D2; D1: daß
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Vorstellungen nur, bewußt ist, und nach Gegenständen streben muß, die es nicht in seiner Gewalt hat. Auf diese a b s o l u t e Weise frey ist Gott, der Einzige, allein. Aber frey – nach seiner Art im allerhöchsten Grade – ist ein jeder Mensch und jeder Bürger, in so ferne er nur nicht gehindert wird seinen wahren Vortheil a u f a l l e W e i s e nach Ver|mögen zu befördern. Sclave ist ein jeder, in so fern ihn seinen wahren Vortheil zu befördern etwas nur auf irgend eine Weise hindert. Ich sagte: jeder M e n s c h und jeder B ü r g e r : | weil die gegebene Erklärung allgemein ist, und sowohl auf die innere moralische Freyheit geht, als auf die äußere politische. Beyde hangen aufs genaueste zusammen: denn es ist unmöglich (wie bereits in diesem Aufsatz häufig angedeutet worden) Menschen, die nicht schon sehr tief in die moralische Sclaverey gesunken sind, in die politische zu stürzen: es müßte denn durch eine plötzliche Eroberung geschehen. Die politische Sclaverey eines Volks ist daher zugleich ein | Kennzeichen seiner moralischen Sclaverey: und wie diese in der thierischen Natur des Menschen einzig und allein gegründet ist; so auch jene die aus ihr entspringt. Beyde zielen dahin ab, den Menschen immer thierischer zu machen; das ist: ihn von Grund aus zu verderben. Der nehmliche Zusammenhang wird zwischen beyden Gattungen der F r e y h e i t angetroffen. Wo ein hoher Grad von politischer Freyheit in der That, und nicht allein dem Scheine nach, vorhanden ist, da muß von der moralischen Freyheit nicht weniger ein hoher Grad vorhanden seyn. Beyde sind in der vernünftigen Natur des Menschen einzig und allein gegründet, und ihre Kraft und Folge ist daher: den | Menschen immer | menschlicher zu machen, immer fähiger sich selber zu regieren, seine Leidenschaften zu beherrschen, glücklich zu seyn, und ohne Furcht. 8) | Hieraus fließet eine Wahrheit von sehr großem Inhalt – diese Wahrheit: daß die Lehre der Glückseligkeit, der Tugend und des Rechts, auf der T h e o r i e d e r F r e y h e i t , oder, will man lieber, auf der T h e o r i e d e s m e n s c h l i c h e n V e r m ög e n s , schlechterdings beruhe. Und so würde auch im Gegentheil, eine Theorie der 2 diese] jene 30 8)] Anmerkung 8) ist teilweise in den Grundtext übernommen; siehe die Varianten zu Anm. 8) 29 zu] so D1Dv(D2); D2: zn
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Sclaverey, des menschlichen Unvermögens oder der Gewalt der Leidenschaften, die Lehre | des menschlichen Elendes, aller Laster, aller Pflichtvergessenheiten, Missethaten und Verbrechen an die Hand geben. Wahre Freyheit also wäre mit der Tugend einerley. Tugend | aber kann nur in dem Menschen selber wohnen, und ihre Kraft durch keine andre Kraft vertreten werden. Die Kraft der Tugend und der Freyheit n a c h d e m A e u ß e r l i c h e n zu vertreten ist die Absicht förmlicher Gesetze, und da förmliche Gesetze auf das Gegentheil von beyden immer sich beziehen und gründen: so enthält ihre Geschichte eine authentische Geschichte des menschlichen Unvermögens, welche nicht genug erwogen werden kann. Von der Einzigen S p a r t a n i s c h e n Verfassung behauptet Xenophon: sie hätte zu ihrem Augenmerk d i e T u g e n d s e l b s t gehabt. So viel ist gewiß, daß sie ganz dahin gerichtet war, der bürgerlichen Gesetze, durch die Unterdrückung dererjenigen Neigungen, welche jene nöthig machen, und durch die Wegräumung ihrer Gegenstände, gar | nicht zu bedürfen. Sie wollten Sitten und Gesinnungen erzwingen, nicht blos cörperliche Handlungen oder Unterlassungen derselben. Aber dieses heißt noch nicht d i e T u g e n d s e l b s t zum Gegenstande haben, und Sparta war sehr weit | davon entfernt1. Keine Staatsverfassung soll und kann auch T u g e n d s e l b s t unmittelbar zum Gegenstande haben, weil die Tugend nie aus irgend einer äußerlichen Form entspringen kann. Dies geschieht von Menschen unaufhörlich: daß sie die Würkungen mit ihren Ursachen, äußerliche Beschaffenheiten mit den innerlichen verwechseln, Symptomen für die Sache selbst und | ihre Quelle nehmen. Gute politische Gesetze sind Würkungen der Tugend und der Weisheit; nicht ihre erste Ursache. Sie sind die Würkungen derselben auch nur in so ferne, als Thorheit und Laster vorhanden sind, welche sich der Tugend und Weisheit widersetzen. Nehmen diese Ueberhand, so verlieren die guten Gesetze ihre Kraft, und es entstehen andre, welche mehrentheils mit besserem Erfolg der Tugend und der Weisheit widerstehen, als jene der Thorheit und dem Laster widerstehen konnten. Der Wahn1
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Man sehe das Urtheil eines Zeitgenossen Xenophons von diesem Sparta im 35 VIIIten Buche der Republik. 36 Republik.] Republik des Platon. 37 Platon] D2: Platen
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witz, sagt ein Seher dieser Zeit, wenn er epidemisch wird, bekömmt den Nahmen der Vernunft. Eben so das Laster: wenn es allgemein wird, | tritt es an der Tugend Stelle. Und dann geben beyde auch Gesetze. Ueberall regiert der Stärkere; n u r n i c h t ü b e r a l l mit Recht. | Könnte Tugend und Glückseligkeit durch irgend eine Form hervorgebracht, oder nur mit Sicherheit darinn bewahret werden: so hätte dies die Form der wahren Göttlichen Religion gewiß zu allererst vermocht. So wenig aber hat sie dies vermocht, und ihrem Mißbrauch widerstanden, daß wir eben jene Zeiten, in welchen diese Form die herrschende, beynah die Einzige der Menschheit war und alle übrigen verschlang, an Gräueln, und an Dauer dieser Gräuel, alle andre Zeiten der Geschichte übertreffen sehn. Wir sehen auch wie es geschah. Um das größte Gut das sich gedenken läßt, den Menschen zu verschaffen, ihnen nur die Bahn dahin zu brechen, durfte man kein Mittel unversucht lassen. Ab zuwarten – schien dem frommen Eifer Albernheit und Sünde. Lieber wollte man dem Unverstande | nachgeben, und die Wahrheit selbst zur Thorheit machen; lieber allen Lastern heucheln und sogar ihr Bundsgenosse werden: jeden Reitz, jede Verführung, jeden Betrug und jeden Zwang zu Hülfe rufen. – Es begann mit der redlichsten Absicht, | die erst spät, und niemals ganz, zum bloßen Vorwande sich erniedrigte. Und so wurde der Buchstabe der Wahrheit, Buchstabe des ärgsten Unsinns; die heiligste Lehre zu einem Mittel alle Tugend und selbst das G e w i ß e n auszurotten; die Richtschnur der Glückseligkeit, zu einem Fallstricke des Verderbens … Welch ein Beyspiel voll der tiefsten Lehren für den suchenden Verstand. Wenn aber diese gräßliche Epoche meist vorüber ist: wem haben wir es zu verdanken? Etwa irgend einer neuen Form; | irgend einer gewaltthätigen Anstalt? Keines Weges. Zu verdanken haben wir es jener inneren unsichtbaren Kraft allein, welche überall wo Gutes in der Welt geschah und Böses ihm die Stelle räumen mußte, wenn nicht an der Spitze, wenigstens im Hinterhalte war: dem niemals ruhenden Bestreben der Vernunft. So unvollkommen die Vernunft sich auch im Menschen zeigt, so ist sie doch das Beste was er hat, das Einzige was ihm wahrhaftig hilft und frommet. Was er außer ihrem Lichte sehen soll, wird er nie erblicken; was er unternehmen soll, von ihrem Rath entfernt, das wird ihm nie 14 Gut] Gut,
27 suchenden Verstand.] forschenden Verstand!
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gelingen. Kann wohl jemand weise werden | anderswo als im Verstande; im Verstande den er selber hat? Kann er glücklich werden außer seinem eignen Herzen? | Hier entsteht die Frage: Wie der menschlichen Gesellschaft dann zu rathen sey, da sie, weder ohne eine solche äußerliche Form, welche Mittel der Gewalt enthält, bestehen; noch auch durch dieselbe ihre Wohlfahrt sichern kann? Auf diese Frage ist die Antwort schon gegeben. Derjenige Zwang, ohne welchen die Gesellschaft nicht bestehen kann, hat nicht, was den Menschen g u t ; sondern was ihn b ö s e macht, zum Gegenstande: keinen p o s i t i v e n , sondern einen n e g a t i v e n Zweck. Dieser kann durch äußerliche Form erhalten und gesichert werden; und alles Positive, Tugend und Glückseligkeit entspringen dann von selbst aus ihrer eigenen Quelle. | Damit also wäre uns gerathen: wenn wir nie erzwingen wollten, was sich nicht erzwingen läßt: und hingegen das erzwängen mit vereinigter Gewalt, was erzwungen werden kann und sollte. Dieses aber k a n n erzwungen werden unter Menschen, daß Keiner Gewalt zu leiden habe von | dem andern; und es ist das Einzige, das gewissen, allgemeinen, unveränderlichen Vortheil bringt. Oeffnet alle Bücher der Geschichte. War es Mangel an Reichthümern, an Volksmenge, an Kriegsmacht und Gebiet, was so viele Staaten in das tiefste Elend sinken, ihre Glieder alle Gattungen des Jammers und der Schande fühlen ließ? – Es war im Gegentheil nur das | tolle Rennen nach diesen Gegenständen; e s w a r d e r M a ngel eines allgemeinen strengen unbeweglichen Gesetzes der Gerechtigkeit, welches jedes andre Gesetz zum Gräuel machte. Was die Menschen überall so elend werden ließ: War es Unwissenheit und Dummheit a n u n d f ü r s i c h s e l b s t ; war es Widerspenstigkeit und Trägheit? – Weit entfernt! Es waren die Fehlschlüsse der Weisheit, die Irrthümer des Verstandes, die Täuschungen des Witzes, v e r k n ü p f t mit der Ungeduld zu würken, mit der Gewalt, die Zwecke jedes Augenblickes zu verfolgen, und sie einer unterjochten Menge aufzudringen. | 5 dann] denn wollten;
6 bestehen;] bestehen
10 gut;] g u t ,
16–17 wollten,]
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Die unendliche Geschichte aller Uebel, womit die | Leidenschaften der Herrscher die Erde überall vergiftet haben, ist kaum schrecklicher als die Geschichte dessen, was aus ihrem b e s t e n W i l l e n floß: Die Vereinigung von beyden stellet ein Gemählde dar, das aus schwachen Seelen Gottesläugner machen könnte. Je mehr und je ausführlicher man die Geschichte liest, desto heller muß die Ueberzeugung werden, daß es, wie Spinoza sagt, die größte Thorheit sey, von einem andern zu erwarten, was niemand von sich selbst erlangen kann, nehmlich, daß er seine eignen Leidenschaften unterdrücke um die Leidenschaften andrer zu befriedigen; daß er der Wollust, der Ehrsucht und dem Geitz entsage, um nur ihre | Gegenstände andern zu verschaffen und zu sichern: Oder zu erwarten, daß derjenige allein von keiner Leidenschaft dahin gerissen werde, dessen ganzer Zustand so beschaffen ist, daß er, mit den größesten Versuchungen umringt, den stärksten Reiz zu allen Leidenschaften fühlen muß1. Noch ein andrer großer Mann schärft an mehr als Einer Stelle seines besten Werkes eben diese Wahrheit | sehr nachdrücklich ein2, und ich rufe ihn, vor andern, gern zum Zeugen auf, weil niemand seinen hellen unpartheyischen Verstand mit Ehre läugnen kann. »Man sehe, sagt er unter andern, (Lib. I. c. 42.) | wie geschwinde der Dezemvir Appius um alle seine Tugend kam, und wie wenig in den edlen jungen Römern, die um ihn versammelt waren, die Eindrücke der besten Erziehung Stand hielten. Man betrachte unter den Z e h n e n von der zweyten Wahl den Quintus Fabius, wie er, durch Herrschsucht bethört, durch den Appius verführt, aus dem besten Manne bald zum allerschlimmsten wurde. Die Menge von Beyspielen dieser Gattung sollte die Gesetzgeber der Freystaaten und der Monarchien aufmerksam machen, und sie den Begierden der Menschen auf alle Weise Schranken setzen lehren, so daß K e i n e m die geringste Hoffnung übrig bliebe ungestraft zu sündigen.« Gute Gesetze aber, behauptet eben dieser große Mann, (Lib. I. c. 9.) könnten | unter einer unumschränkten Herrschaft schlechter1 2
Tractatus politici (nicht des Theologico – politici) Cap. VI. §. 3. Machiavelli. Discorsi sopra la prima Deca di T. Livio.
25 Zehnen] Z e h n m än n e r n
35 politici)] politici,)
36 Machiavelli] so D2; hD1: Machiavello
Discorsi] so D1; D2: Disoorsi
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dings sich nicht erhalten; und die Sache spricht von selbst, auch ohne das vor|hergegangene. S c h l i m m e und t h ör i c h t e Gesetze treten alsdann an die Stelle. Die letzteren, für sich allein, (die nicht unmittelbar von Leidenschaften eingegeben wurden, die aus guter Absicht oft entsprangen, n u r a u s W i l l k ü h r d i e s i c h i r r t e ) sind an bösen Folgen reich genug, um mit jeder andern Plage der Menschheit, besonders in Betrachtung ihrer Dauer und ihres Umfangs, die Vergleichung auszuhalten. Es ist eckelhaft zu hören, wie Leute manchmahl gewisse Vortheile der Polizey oder andre geringfügige Dinge, neben die entsetzlichen Folgen einer willkührlichen Gewalt auf die Wage legen dürfen. | Freylich aus dem ärgsten Dinge muß auch Gutes hie und da, und zwar Gutes e i g e n e r A r t sogar, entspringen. Das Gute, welches unumschränkte Herrschaft würkt, fällt doppelt auf, vornehmlich darum, weil es unversehens, ganz mit einem Mahl und schnell zum Vorschein kömmt. Dies entzücket dann die schwachen Köpfe. Das Böse, das sie lange täglich sahn, bey welchem sie erzogen wurden, und dessen nicht viel neues mehr geschehen kann, das empfinden sie nicht mehr, sie sind das alles schon gewohnt: das Gute nicht. | Im Gegentheil, wo Freyheit herrscht, erfordern alle Dinge ihre Zeit; welches kein so großes Uebel ist. Und dann: ohne der unsäglichen Gefahren zu gedenken welche, im Moralischen, mit jeder schnellen Würkungsart verbunden sind, vornehmlich wo für | Alle Einer nur Entschlüsse faßt, die Sorge A l l e r aber müßig werden muß und stumm: ohne der wichtigen Vortheile zu erwähnen, die, wo Viele sorgen, untersuchen und Entschlüsse fassen dürfen, der Langsamkeit die Wage reichlich halten 9): liegt in der Sache selbst u n m i t t e l b a r ein Vorzug von der größten Wichtigkeit. Wo guten Zwecken die Gewalt nicht gleich zu Dienste steht, da müssen diese Zwecke zu erreichen, andre Kräfte aufgeboten, und in einem weiten Umfange bewegt werden. Eine jede Sache die zum Vorschlag kömmt, wird von allen ihren Seiten angesehen, bis aufs äußerste entwickelt, nach ihren Verhältnissen geprüft, bestritten und gerettet. Bewafnet schon mit Gründen der Vernunft und der Ueberredung tritt sie Anfangs gleich hervor; hernach muß sie je|den Angriff auszuhalten und zurückzutreiben wissen, unterstützet von Geduld, Standhaftigkeit, Geschicklichkeit und Muth, bis 4 aus] bey 5 entsprangen,] entsprangen Anmerkung 9) fehlt 35 hervor;] hervor:
10 Polizey] Polizey,
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endlich alle Zweifel vertilgt, alle Vorurtheile über|wunden, alle Hindernisse der Partheylichkeit aus dem Wege geräumet sind. So wird Nachdenken überall erweckt, Einsicht ausgebreitet und geschärft, der ganze Mensch auf das kräftigste gebildet. Noch mehr: Um gehört und leicht befolgt zu werden, muß ein jeder der nach Einfluß strebt, um guten Ruf bekümmert seyn; er muß bey dem Mangel anderer Gewalt, das Ansehen der Rechtschaffenheit und Klugheit; er muß die Majestät der Weisheit und der Tugend zu erwerben suchen. Wenn auf diese Weise große Eigenschaften der Seele und des Geistes unter einem Volke häufiger entstehen, so, daß | auch die Menge, nicht die Früchte blos davon genießt, sondern selbst in ihrem Maaße denken, selber Antheil nehmen lernt am Ganzen; lernet Dinge schätzen und nach ihrem Werthe ordnen; gewinnet Billigkeit, Gefühl der Rechte menschlicher Natur, und zu diesen Rechten Herz, Freudigkeit und Muth: – Wenn dies alles mit der Sache, welche Zögerungen nach sich zieht, genau verbunden ist … O, wer möchte da nicht gerne harren! wer nicht gerne tausend eitle Dinge missen, tausend Unbequemlichkeiten dulden, und wenns ein Mann ist, auch den größesten Gefahren gern entgegen sehn 10)? | Sokrates fragt beym Plato den Adimant:1 Aber, um Gottes willen, sage | mir: sollen wir denn auch über die Verträge, welche Käufer und Verkäufer unter sich schließen, oder welche HandArbeit betreffen; imgleichen … wenn etwa auf Märkten oder in Häfen ein Zoll aufzuerlegen oder einzutreiben ist; kurz über alle den Handel angehende Rechte, in der Stadt oder im Hafen; sollen wir über diese und ähnliche Dinge, wie sie Nahmen haben, uns unterfangen, etwas durch Gesetze zu verordnen? A d i m . Keinesweges geziemt es sich, guten, braven Männern dergleichen zu gebieten. Die mehrsten Verord|nungen, welche hierüber zu machen sind, werden sie leicht selber finden. S o k r a t e s : Allerdings, mein Freund, wenn anders Gott sie bey unsern oben angeführten heilsamen Gesetzen erhält. A d i m : Wo nicht; so werden sie ihr Leben damit zubringen, eine Menge | von Gesetzen zu geben, und dieselben immer zu verbessern, in der Meynung, end1
Im IVten Buche der Republik.
5 jeder] jeder, 20 sehn 10)?] sehn! Anmerkung 10) ist teilweise in den Grundtext übernommen; siehe die Varianten zu Anm. 10)
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lich das beste zu treffen. S o k r a t e s : Du willst sagen, daß solche Leute denen Kranken ähnlich sind, die wegen ihrer Unenthaltsamkeit ihre schädliche Lebensart nicht ändern wollen. A d i m : Eben das. S o k r a t e s : Sie treiben es auf eine lächerliche Weise. Durch alle Heilungsmittel erlangen sie nichts, als daß sie mannichfaltigere und schwerere Uebel sich zuziehen; und doch hoffen sie bey jeder neuen Arzeney, die man ihnen vorschlägt, durch diese besser zu werden. Ich zweifle ob sich über Staatsverwaltung etwas weiseres, etwas von größerm Inhalt sagen läßet, als was hier Sokrates und Adimant geredet haben. Eitle Sorgen und thörichte Wünsche unter|drückten überall die Weisheit, und suchten eigne Herrschaft; aber erst in unsern Zeiten haben sie ein f ör m l i c h e s System für sich erbauen dürfen; ein System, | welches jede Gewaltthätigkeit mit einem Vorwande beschützt, und sogar ein Recht ertheilen will, alle Rechte zu beherrschen, und nach Gutdünken die Gesetze um ihre unveränderlichste Absicht zu betrügen. Diese Sorgen, diese Wünsche miteinander, lösen sich in die Begierde nach üppigem Genusse auf. Aber das ist die Natur der Leidenschaft, daß sie nicht am Dinge selbst, sondern nur an seinem Bilde hangen kann. Darum muß sie immer sich betrügen; niemahls, was sie sucht, erhaschen, und alle ihre Mittel fehl schlagen sehn. Nicht den Genuß, nicht seine würklichen Mittel, sondern was sie v o r s t e l l t : nur den R e i c h -| t h u m suchen wir mit Eifer; mehr noch sein G e p r än g e , seinen G l a n z , und das Jahrhundert ist in Absicht dieser Dinge in eine Gattung von A b e r g l a u b e n gerathen, welche von allen Gattungen des Aberglaubens vielleicht die schlimmste ist. Würklich ist es mit dem Ansehn oder mit der Schwärmerey des Reichthums dahin unter uns gekommen, daß er geheuchelt werden muß, wo er nicht ist, wie man ehedem die Tugend heuchelte; dahin, daß er, gleich der Tugend, gleich der Freyheit und der Ehre, wo diese über alles gelten, jedes Opfer fordern | darf. Und wo bliebe nun Gerechtigkeit; wo, Mäßigkeit und Weisheit; wo zum Schutze der Rechte, Herz und Eintracht; wo Billigkeit und wahre Wohlfahrt – wo, nur eigentlicher Ueberfluß und ruhiger Besitz? |
26 gerathen] verfallen
33–34 wo … wo] wo, … wo,
25 eine] so hD2; D1: einer
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Niemand hat dies heller eingesehen, als Thomas Hobbes, dieser ernste Denker, den auch Leibnitz wegen seines Tiefsinns ehrte. Ihm entgieng es nicht, daß zwischen ungemessenen Begierden die sich widersprechen, ein i n n e r l i c h e r Friede nie gestiftet werden kann, und daß sich Leidenschaften eben so wenig zu einem System der Tugend und der Freyheit je zusammen ordnen werden, als Irrthümer zu einem System der Wahrheit. Da er selber nur an Leidenschaften und an körperliche Triebe glaubte, konnt’ er Recht und Tugend Andere nicht lehren. Ehrlich hat er Recht und Tugend auch darum geläugnet, und sie nicht aus Dingen herleiten wollen, aus denen sie nicht folgen. Er hat jede Natur in sich selber r e i n und die Wahrheit u n v e r f äl s c h t gelassen; hat nicht gesucht d a s B ö s e | i n e i n g u t G e r ü c h t z u b r i n g e n . Eben so Machiavell in seinem Fürsten, den man so ungerecht verlästert hat, weil er die w a h r e T h e o r i e der unumschränkten Herrschaft eines Ein|zigen, und keine falsche irrige und t äu s c h e n d e davon gegeben hat. Wär’ es mir vergönnet Lorbeer-Kränze auszutheilen: diese Männer wollt’ ich damit krönen, und sie jenen von der Stirn reißen, die Betrüger, Heuchler, oder seichte Köpfe waren. Ich höre mehr als Eine Stimme, die mich höhnisch fragt: ob ich denn glaube, daß in einem Staat, der nach meinen Grundsätzen eingerichtet wäre, die Menschen nicht mehr den Leidenschaften, sondern allein der Weisheit nachgehen wür|den? Und ich antworte ganz geduldig: Nein, ich glaube dieses nicht; wohl aber folgendes: Daß der Unterschied unendlich sey, die Menschen nicht von ihren Thorheiten ausdrücklich zu heilen, und, sie ausdrücklich dazu anzuführen; unendlich der Unterschied, die Menschen nicht von allem Elende zu befreyen, und, sie mit Gewalt hinein zu stürzen. Ich habe gleich im Anfang dieser Schrift erinnert: Da die blinden Triebe den Menschen mehr als die Vernunft beherrschten, so könnte die Hülfe gewißer Leidenschaften, um mit ihnen andre Leidenschaften zu bekämpfen, nicht entbehret werden; keine aber wäre zu erregen an und für sich selbst, um ihren Gegenstand als den letzten Gegenstand der Wünsche, als das Ziel | der persönlichen | und öffentlichen Glückseligkeit zu setzen. Ich habe gezeigt, daß wo letzteres geschieht, nothwendig der Despotismus von allen Seiten einbrechen muß; überall zu allen Zeiten eingebrochen ist; und daß 16 davon gegeben] gegeben
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Despotismus niemals Gutes stiften kann. Ich habe, was die Nothwendigkeit des Despotismus in diesem System anbelangt, mich am Ende auf den Thomas Hobbes berufen, welcher demjenigen, der noch zweifeln möchte, keinen Zweifel übrig lassen wird. Zuvor aber wurde dargethan, daß der Despotismus auch in diesem System, wo er weder zu vermeiden ist noch zu entbehren, jeden seiner Unterworfenen minder oder mehr, und weit die allermehrsten auf die schrecklichste Weise um ihre Absichten betrügen müsse; weil es ganz unmöglich ist, bey dem Verhältniße der Tugend und der Wahrheit gegen | Laster und Irrthum unter den Menschen, daß derjenige, der Andre mit Gewalt zu ihrem eigenen Vortheil zwingen darf, sie nicht weit öfter zu ihrem Nachtheil zwingen sollte; selbst auch dann, und oft dann am allermehrsten, wenn er Gutes will; denn die Thorheit der Menschen ist viel größer noch als ihre Bosheit. 11) Demnach hätten in dem Staat, der nach den | Grundsätzen dieser Schrift errichtet wäre, selbst die Leidenschaften jedes einzelnen Gliedes ein weit freyeres Spiel als in andern Staaten; denn hier würde nichts verhindert m i t G e w a l t , als nur, was das Eigenthum verletzte, und alle Kräfte wären einzig und allein gesetzloser Gewalt und willkührlichem Regiment entgegen gerichtet. Vernunft und Weisheit aber hätten hier das aller|freyeste Spiel; nicht wegen Abwesenheit der Hindernisse bloß, sondern, weil sie, wie bereits gezeigt worden, sich auf alle Weise zu entwickeln durch die wichtigsten Gegenstände unaufhörlich aufgefordert würden. Vollkommenheit ist nirgendwo zu hoffen, denn aus lauter mangelhaftem Stoff kann etwas mangelloses nie hervorgehn, und so würde selbst auch eine solche menschliche Gesellschaft, wie diejenige die wir errichtet sehen möchten; eine Gesellschaft, welche einzig und allein vereinigt wäre: U m d i e S i c h e r h e i t v o n a l l e n R e c h t e n durch die Erfüllung aller Pflichten zu erhalten, ohne welche diese Rechte nicht bestehen und nicht gelten k ön n e n : Auch eine solche Gesellschaft, die vollkommenste die unter Menschen sich gedenken läßt, und die Einzige die mit | Vernunft bestehen kann; selbst | eine solche würde mit sehr großen Uebeln unaufhörlich doch zu kämpfen haben. Um auch diese Uebel aufzuheben und die Glückseligkeit der Menschen zu vollenden, müßte sich ein allgemeines Mittel finden, ihre Natur von 15 11)] Anmerkung 11) fehlt
28 diejenige] diejenige,
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Grund aus zu verbessern; welches unter Dingen dieser Erde nur ein Thor zu suchen unternehmen kann. Aber dann erst wären wir unendlich elend, wenn wir, so b e s c h a f f e n w i e w i r s i n d , hier zur Ruhe, zur Zufriedenheit gelangen könnten; und das ist der größte Widersacher unseres Geschlechts, der uns dies zu hoffen, dies zu wünschen verführen oder antreiben will. | Um nun den Schluß dieser Schrift noch mit ihrem Anfange etwas näher zu verbinden, will ich ein vor kurzem erschienenes Gespräch zwischen W a l d e r und D i e t h e l m zu Hülfe nehmen, welches mit so vielem Witz und Verstande geschrieben ist, eine solche Menge treffender Züge und glücklicher Wendungen enthält, daß es selbst einem W i e l a n d e nicht unrühmlich seyn würde, der Verfasser davon zu heißen.1 W a l d e r ist, wie D i e t h e l m sagt, ein loser Vogel, und das ist D i e t h e l m keinesweges, wiewohl er viel Verstand sehen läßt, zumahl im Anfange, welches dann beym Ausschlage, seiner Sache nur ein desto schlimmeres Ansehen giebt. | W a l d e r hätte, däucht mich, zu seinen Gründen dieses noch hinzufügen können: daß Dinge für die kein Gerichtshof, kein wahrer Richter, k e i n e h i n l än g l i c h e n M i t t e l d e s R e c h t s vorhanden sind, den n a t ü r l i c h e n Mitteln schlechterdings anheim fallen, wo sich dann ein jeder, nach bestem Gewissen, zu helfen suchen muß, so gut er kann. Auch der unrechtmäßigste Besitz, selbst der Despotismus kann ein gesetzmäßiges Ansehen gewinnen; denn wo Vernunft und w a h r e s äußerliches Recht noch nicht vorhanden, und mit hinlänglichen Mitteln versehen sind: was kann G e w a l t , was kann B e t r u g und D u m m h e i t da nicht für R e c h t gelten lassen? Was aber von Gewalt, Betrug und Dummheit nur errichtet wurde, das darf Vernunft und Recht | zertrümmern, sobald sie die Kräfte dazu haben; und zeigen müssen sie sich dann von selbst, da es unmöglich ist, daß ihre Hülfe gefordert werde. W a h r e Hülfe schaffen Sie allein; denn das G u t e vermag allein das Böse zu vertilgen: w a s d a s B ös e v o n d e m B ös e n ü b e r w i nd e t , d a v o n w äc h s t e s s e l b s t n u r a n . Uebel, dem nichts mehr das Gegengewicht hält, wird auf diese Weise oft unendlich ärger. … Doch zu viel schon über diesen Gegenstand, da im Grunde die 1
Deutscher Merkur 1782. No. 5. und 6.
3 wir,] wir
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Sache des Gesprächs zwischen W a l d e r und D i e t h e l m nicht die meinige ist, und auch nicht die Sache Leßings. Diesem war es bloß darum zu thun, daß das alte Deutsche Sprüchwort wahr bliebe: w a s d e m E i n e n r e c h t i s t , d a s i s t d e m A n d e r n b i l l i g . Wär er noch | am Leben, er fände zu der Nachricht von den C a l i f o rn i e r n wohl ein Seitenstück, welches das w a s e r g e s a g t h a t nicht im Stiche ließe, und dieses war das Einzige was ich erinnern wollte.
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… nec suis, nec externis viribus jam stare poterant: tamen bello non abstinebant: adeo ne infeliciter quidem defensæ libertatis tædebat; & vinci, quam non tentare victoriam, malebant. *T. Livius. Lib. X. Cap. XXXI.
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Anmerkungen und Zusätze. |
1) Zu Seite 13. 5
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Ehemals war der deutsche Ernst berühmt; jetzo suchen wir im Lachen Ehre: so, daß wohl kein Volk zu nennen ist, welches, um zu lachen, so viel in den Wind schlagen, so viel vergeßen und dahin geben könnte, wie, zu dieser Zeit, der Deutsche. Kein Wunder also, wenn der beste Schäker sich der größte Weise dünkt, denn er heißt der beste Mann. Die Ursache hievon muß nothwendig mit der allgemeinen Ursache des Lachens zusammenhangen. Diese haben viele untersucht. Eine genetische Erklärung desselben, die schon über hundert Jahre hat, scheint mir noch immer eine von den triftigsten. Der Leser mag entscheiden: | Gloriatio subita passio illa est, quae producit R i s u m ; habet autem pro causa, vel subitam aliquam actionem propriam, in qua, qui eam fecit, sibi placet, vel conceptum turpitudinis vel facti alieni indecori, comparatione cujus subito sibimet ipsi commendatur. Contingit autem hoc illis maxime, qui cum virtutum paucissimarum conscii sibi sint, bonam de se ipsis opinionem conservare non possunt nisi infirmitates aliorum hominum observando. Itaque multus risus signum est pusillanimitatis. Animi enim magni opus proprium est auxiliari, et a contemptu alios liberare; se ipsos autem cum maximis hominibus solis comparare. Der Verfasser war ein Engländer und drückte sich in seiner Muttersprache aus, wie folgt: | Sudden glory is the passion which maketh those G r i m a c e s called l a u g h t e r ; and is caused by some sudden act of their own, that pleaseth them; or by the apprehension of some deformed thing in another, by comparison whereof they suddenly applaud themselves. And it is incident most to them, that are conscious of the fewest abilities in themselves; who are forced to keep themselves in their own favour, by observing the imperfections of other men. And 1–340,12 Anmerkungen u n d Zusätze. … ihren Mitteln. fehlt; einzelne Passa-
35 gen sind in den Grundtext bzw. in die Fußnoten einbezogen; siehe die folgenden Ein-
zelnachweise
4–332,21 1) Zu Seite 13. / Ehemals … Hobbes. fehlt
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therefore much laughter at the defects of others, is a sign of pusillanimity. For of great minds one of the proper works is, to help and free others from scorn; and compare themselves only with the most able. Ich will es übersetzen: D e r K i t z e l d e r E i t e l k e i t ist diejenige Gemüthsbewegung, welche sich durch | jenes Verzerren der Muskeln, das wir Lachen nennen, an den Tag legt; und hat zur Ursache: entweder eine uns überraschende Handlung von uns selbst worinn wir uns gefallen, oder aber die Wahrnehmung irgend einer Unvollkommenheit oder Unschicklichkeit an Andern, worüber durch Vergleichung mit uns selbst, sich in uns ein Triumph erhebt. Am geneigtesten dazu sind diejenigen, die der wenigsten guten Eigenschaften sich bewußt sind, und zu einer günstigen Meynung von sich selber nicht anders gelangen können, als indem sie auf die Unvollkommenheiten Anderer ihr Auge richten. Häufiges Lachen ist demnach das Kennzeichen kleiner Seelen. G r o ß e n Seelen hingegen ist es eigen, andern beyzuspringen, und gegen Verachtung sie zu dekken; sich selbst aber nur mit den besten und vollkommensten zu vergleichen. LThomas Hobbes. |
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2) Zu Seite 26. Das Wort B e g i e r d e wird hier in seinem eigentlichen Sinne genommen, welcher auch die allerhöchsten und allerreinsten Bestrebungen der Seele in sich faßt, und in welchem die Begierde dem Abscheu entgegen gesetzt ist. In diesem Sinne giebt es keine Be|gierde, die nicht an und für sich selber gut, und der Vernunft gemäß wäre. Unter den Affecten ü b e r h a u p t , (welche von den Leidenschaften unterschieden werden müssen, weil nicht alle Affecten Leidenschaften sind) giebt es an und für sich selber böse, wie der Haß, der Neid, oder der Hochmuth, welche allerdings auch B e g i e r d e n erzeugen, die aber keine u r s p r ü n g l i c h e Begierden sind. |
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22–33 2) Zu Seite 26. / Das Wort … Begierden sind.] Das Wort … Begierden sind. als Fußnote 27 Begierde,] Begierde 35 27 Begierde,] so D1; D2; Begierden Dv(D2): Begierde
Anmerkungen und Zusätze
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3) Zu Seite 28.
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Sollte jemand so beschaffen seyn, (sagt Aristoteles im 2ten Capitel des 1ten Buches | seiner Politik) daß er zur Gesellschaft mit seinen Nebenmenschen sich nicht bequemen könnte, oder, daß er Andrer gar nicht bedürfte, weil ihm an ihm selber völlig genügt, so wär’ ein solcher Mensch unfähig, ein Mitglied irgend eines Staates zu seyn, und er wäre entweder als ein Thier, oder als ein Gott zu betrachten. Die Natur selbst hat den Trieb zur Vereinigung mit Unseres Gleichen in uns gelegt, und der erste Stifter der Gesellschaft unter Menschen hat sich auf die Dankbarkeit des ganzen Geschlechts die heiligsten Rechte erworben. Denn so wie der Mensch, wenn er seine ganze Vollkommenheit erlangt hat, in Vortrefflichkeit weit über allen Thieren steht, eben so ist auch, wenn er weder Gesetz noch Gerechtigkeit kennt, kein Thier mit ihm an Bosheit und Arglist zu vergleichen. Die Ursache läßt sich leicht entwickeln. Furchtbar nehmlich ist die Ungerechtigkeit nur in dem | Grade als sie von Waffen unterstützet wird; des Menschen Waffen aber sind Tapferkeit und Klugheit, und diese kann er zum Bösen eben so wohl als zum Guten gebrauchen. Wenn ihm also Tugend fehlt, so ist er unter allen Geschöpfen das verderblichste, und grausamste, und kein andres wird zu finden seyn, das seine Lüste und Begierden mit eben so viel Wuth als er verfolgte.
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4) Zu Seite 50.
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»Wenn jemand kleinen Dingen eine größere Gewalt giebt, als das Maaß ihrer Kräfte verträgt, den Schiffen zu große Segel, dem Körper zu starke Nahrung, der Seele zu viel Herrschaft über andre; so wird alles umgekehrt, alles schwelgend und übermüthig, und verfällt entweder in Krankheiten, oder in die vom Uebermuth erzeugte Ungerechtigkeit. Was wollen wir hiermit sagen? Nichts, als dieses: | daß es nicht in der Natur eines Sterblichen sey, den Besitz der höchsten Herrschaft über Menschen zu ertragen, wenn er nehmlich jung ist, und niemanden Rechenschaft geben darf, ohne daß die gefährlichste Krankheit, die Narrheit, seines Verstan-
1–22 3) Zu Seite 28. / Sollte … verfolgte. fehlt 35 »Wenn … Legibus L. III. fehlt
23–334,2 4) Zu Seite 50. /
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Etwas das Lessing gesagt hat
des sich bemächtige, und seinen nächsten Freunden ihn verhaßt mache.« Plato de Legibus L. III.
5) Zu Seite 50. [3592] 3602
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Cicero behauptet dies so gar vom großen Cäsar: | »O hominem amentem & miserum, qui ne umbram qui|dem unquam to¤ kalo¤ viderit! atque haec ait omnia facere se dignitatis causa: ubi est autem dignitas, nisi ubi honestas? honestum igitur, habere exercitum nullo publico consilio? occupare urbes civium quo facilior sit aditus ad patriam? Xre®n çpokopûß, fugùdwn kav