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German Pages 196 [200] Year 1977
HEINRICH HEINE SÄKULARAUS GABE Im Plan der Ausgabe ist folgende Bandaufteilung vorgesehen:
ABTEILUNG I I
2 3 4 5 6 7 8
9 0 1
2
Gedichte I Gedichte II Gedichte III Frühe Prosa Reisebilder I Reisebilder II Über Frankreich Über Deutschland. Kunst und Philosophie Prosa Pariser Berichte Lutezia Späte Prosa
ABTEILUNG II 3 4 5 6 7 8 9
Poemes et legendes Tableaux de voyage I Tableaux de voyage II Italie De l'Allemagnc I De l'Allemagne II De la France Lut£ce
ABTEILUNG III 0—23 Briefe 4—27 Briefe an Heine
ABTEILUNG IV 8—29 Lebenszeugnisse ο Gesamtregister
H E I N E S WERKE SÄKULARAUSGABE · B A N D 18
HEINRICH
HEINE SÄKULARAUSGABE
WERKE · BRIEFWECHSEL LEBENSZEUGNISSE
Herausgegeben von den Nationalen Forschungs- und Gedenkstätten der klassischen deutschen Literatur in Weimar und dem Centre National de la Recherche Scientifique in Paris
HEINRICH
HEINE BAND 18
DE LA FRANCE
Bearbeiter Fritz Mende
AKADEMIE-VERLAG · BERLIN E D I T I O N S D U CNRS · PARIS 1977
Die Ausgabe stützt sich auf die Bestände der B I B L I O T H f L Q U E N A T I O N A L E · PARIS (Cabinet des Manuscrits), des HEINRICH-HEINE-INSTITUTS · DÜSSELDORF und der NATIONALEN FORSCHUNGS- UND GEDENKSTÄTTEN D E R K L A S S I S C H E N D E U T S C H E N LITERATUR IN WEIMAR (Goethe- und Schiller-Archiv)
Redaktor dieses Bandes Paul Laveau
Erschienen im Akademie-Verlag, 108 Berlin, Leipziger Straße 3 — 4 ©Akademie-Verlag Berlin 1977 Lizenznummer: 202 · 100/343/77 Gesamtherstellung: V E B Druckhaus „Maxim Gorki", 74 Altenburg Bestellnummer: 751 980 3 (3057/18) · L S V 7100 Printed in G D R
INHALT
De la France Preface de l'edition allemande De la France Salon de 1831 Lettres confidentielles
xi 23 113 139
ANHANG Lettres confidentielles in der « Revue et Gazette Musicale » Aufsätze in Tageszeitungen Une lettre öcrite On 6crit de Carlsruhe
179 195 195 196
DE LA FRANCE
DE
LA FRANCE ΡΛΙΙ
HENRI
HEINE
PARIS UIQHEL L f i V Y F R E R E S ,
fcDITEURS
HUE V1VIENNE, 2 BIS 4 8 57
Let i'illlenrs i K - f o o d i E l - l o u t c r e p r o d u c t i o n ilc c e l
ouvrag·
Titelblatt des Druckes von «De la France» aus dem Jahre 1857
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II y a quelque chose de plus remarquable peut-etre que l'6tendue de l'intelligence, la richesse et la hauteur de l'esprit, c'est la force de l'äme, cette puissance qui έΐένε parfois l^tre humain au-dessus des douleurs et des ipreuves de la vie, et qui, lui dormant ä la fois un calme et un courage d'une rare grandeur, le met ä meme dans ce cas de tenir en 6chec, non-seulement toute souffrance, mais la mort elle-meme. C'est le spectacle qu'ont donn6 les derniferes annies du poete eminent qui a dcrit ce livre. Jusqu'au dernier moment, je pourrais presque dire jusqu'ä la dernifere heure, il a lutti contre le mal capricieux et terrible qui lui avait dijä infligi une agonie de huit armies. II revoyait les livres anciens, il criait les nouveaux; puis, pour se delasser de tant de fatigues, il laissait tomber de sa plume, ou pour parier plus exactement, de son crayon, quelques-uns de ces chants qu'on dirait inspirds par un effet de l'dmulation de la muse tudesque et de l'esprit gaulois. Aussi quand, par le fait d'un sentiment de confiance dont je me sens tres-honor£, je fus chargd de recueillir toutes ces richesses litt£raires, de les classer, de les compulser avec soin et d'en faire part au public, je n'dprouvai aucune surprise en trouvant, ä cotd de po6sies inidites, un exemplaire de « la France » corrigd de la main de l'illustre mourant. Le poete qui sentait sa fin approcher avait eu assez de sang-froid, d'empire sur soi-meme et de laborieuse intrdpiditd pour parcourir d'un bout a l'autre cette ceuvre, qui date des premiferes annies de son sdjour en France. II y avait introduit quelques changements, fait quelques suppressions, ajouti de nouveaux passages. En un mot, il avait pripari une edition nouvelle, et il semble que la mort ait attendu qu'il eüt fini son travail pour rdclamer sa haute proie. Mon premier soin, on le concoit, est de poursuivre pieusement l'idie d'Henri Heine et de präsenter au public un livre qu'il lui avait destin6 lui-meme. J'y ai joint quelques lettres icrites en 1838 ä M. Auguste Lewald, directeur de la « Revue thdätrale » ä Stuttgart. Ces lettres, r£dig6es primitivement en allemand, furent traduites en fran9ais et publides par le poete dans la