SASI Chenelière éducation : santé, assistance et soins infirmiers. Compétence 13 Procédés de soins et système endocrinien. Guide d'apprentissage de l'élève. [13] 9782765038009


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SASI Chenelière éducation : santé, assistance et soins infirmiers. Compétence 13 Procédés de soins et système endocrinien. Guide d'apprentissage de l'élève. [13]
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CHENELIÈRE ÉDUCATION Santé, assistance et soins infirmiers

Compétence 13

Guide d’apprentissage de l’élève

Julie Doyon

CHENELIÈRE ÉDUCATION Santé, assistance et soins infirmiers

Compétence 13

Guide d’apprentissage de l’élève

Julie Doyon B. Éd., Inf., enseignante au CFP Fierbourg

SASI ch en elière éd u cation Compétence 13 • Procédés de soins et système endocrinien Guide d’apprentissage de l’élève

Julie Doyon © 2014 TC Média Livres Inc. Édition : Geneviève Gagné Coordination : Lucie Michaud Révision : Lucie Michaud Correction d’épreuves : Line Nadeau Conception graphique : Josée Brunelle Infographie : Claude Bergeron Conception de la couverture : Josée Brunelle Recherche iconographique : Marie-Renée Buczkowski Impression : TC Imprimeries Transcontinental

Photos de la couverture : haut : wavebreakmedia / Shutterstock.com centre : jdwfoto / Shutterstock.com bas : bogdanhoda / Shutterstock.com

Remerciements Pour leur précieux travail de consultation pédagogique, l’Éditeur tient à remercier : Mélanie Bisaillon, enseignante SASI, Centre de formation professionnelle de Lévis Carmen Gabriela Botezatu, enseignante SASI, Centre de formation professionnelle des métiers de la santé Julie Gagné, enseignante SASI, Centre de formation professionnelle Chanoine-Armand-Racicot Sylvie Grenier, enseignante SASI, Centre de formation professionnelle Paul-Rousseau Roch Monast, enseignant SASI, Centre de formation professionnelle des métiers de la santé Isabelle Morin, enseignante SASI, Centre de formation professionnelle Vision 20 20 Yan Ouimet-Grill, enseignant SASI, Centre de formation professionnelle Performance Plus Carmen Roy, enseignante SASI, Centre de formation professionnelle de la Pointe-du-Lac Yolène Simard, enseignante SASI, Centre d’éducation des adultes et de formation professionnelle de Charlevoix Pour leur travail de révision scientifique, réalisé avec rigueur et expertise, l’Éditeur tient à remercier : Stéphane Bergeron, enseignant, Cégep régional de Lanaudière Anne Bernatchez, Infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne Sylvie Lahaye, inf. B. Sc., Collège de Maisonneuve Nancy Légaré, B. Pharm., M.Sc., Pharm.D., BCPP, BCPS, docteure en pharmacie clinique, Institut Philippe-Pinel de Montréal ; professeure adjointe, Faculté de médecine, Université de Montréal

Dans cet ouvrage, le féminin est utilisé comme représentant des deux sexes, sans discrimination à l’égard des hommes et des femmes, et dans le seul but d’alléger le texte. Des marques de commerce sont mentionnées ou illustrées dans cet ouvrage. L’Éditeur tient à préciser qu’il n’a reçu aucun revenu ni avantage conséquemment à la présence de ces marques. Celles-ci sont reproduites à la demande de l’auteur en vue d’appuyer le propos pédagogique ou scientifique de l’ouvrage.

TOUS DROITS RÉSERVÉS. Toute reproduction du présent ouvrage, en totalité ou en partie, par tous les moyens présentement connus ou à être découverts, est interdite sans l’autorisation préalable de TC Média Livres Inc. Toute utilisation non expressément autorisée constitue une contrefaçon pouvant donner lieu à une poursuite en justice contre l’individu ou l’établissement qui effectue la reproduction non autorisée. ISBN 978-2-7650-3800-9 Dépôt légal : 2e trimestre 2014 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada Imprimé au Canada 2 3 4 5 6 ITIB 20 19 18 17 16

La pharmacologie évolue continuellement. La recherche et le développement produisent des traitements et des pharmacothérapies qui perfectionnent constamment la médecine et ses applications. Nous présentons au lecteur le contenu du présent ouvrage à titre informatif uniquement. Il ne saurait constituer un avis médical. Il incombe au médecin traitant et non à cet ouvrage de déterminer la posologie et le traitement appropriés de chaque patient en particulier. Nous recommandons également de lire attentivement la notice du fabricant de chaque médicament pour vérifier la posologie recommandée, la méthode et la durée d’administration, ainsi que les contre-indications. Les cas présentés dans les mises en situation de cet ouvrage sont fictifs. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant déjà existé n’est que pure coïncidence. TC Média Livres Inc., les auteurs et leurs collaborateurs se dégagent de toute responsabilité concernant toute réclamation ou condamnation passée, présente ou future, de quelque nature que ce soit, relative à tout dommage, à tout incident – spécial, punitif ou exemplaire –, y compris de façon non limitative, à toute perte économique ou à tout préjudice corporel ou matériel découlant d’une négligence, et à toute violation ou usurpation de tout droit, titre, intérêt de propriété intellectuelle résultant ou pouvant résulter de tout contenu, texte, photographie ou des produits ou services mentionnés dans cet ouvrage.

Aperçu du programme d’études.................................. Organisation du guide d’apprentissage................... Entrée en matière ..................................................... Préalables.................................................................

V VII X XI

CHAPITRE 1 L’anatomie et la physiologie du système endocrinien .................................................

4.2 Le syndrome général d’adaptation ...................... 4.2.1 La phase d’alarme........................................ 4.2.2 La phase de résistance ................................. 4.2.3 La phase d’épuisement................................. Activités ............................................................ Synthèse.................................................................... Situation clinique.......................................................

41 41 42 42 43 45 49

1

Situation clinique.......................................................

2

CHAPITRE 2 Les altérations des glandes endocrines................

51

Section 1 Les glandes et les hormones............. 3 1.1 Les types de glandes........................................... 4 1.2 Les hormones ..................................................... 6 1.3 Le mode de transport des hormones ................... 6 1.4 Le mode d’action des hormones.......................... 7 Activités ............................................................ 7 1.5 La rétro-inhibition ............................................... 9 1.6 Les fonctions des hormones dans l’organisme.... 9 1.7 Les autres organes contenant du tissu endocrinien......................................................... 10 Activités ............................................................ 10 Section 2 Les glandes endocrines..................... 2.1 L’hypothalamus et l’hypophyse ........................... 2.2 La glande thyroïde................................................. 2.3 Les glandes parathyroïdes .................................. Activités ............................................................ 2.4 Les glandes surrénales ....................................... 2.5 La glande pinéale................................................ 2.6 Le thymus........................................................... Activités ............................................................

12 13 16 18 20 22 25 26 27

Section 3 Les glandes mixtes............................ 3.1 Le pancréas........................................................ Activités ............................................................ 3.2 Les ovaires.......................................................... 3.3 Les testicules...................................................... Activités ............................................................

29 30 32 33 35 37

Section 4 Le système endocrinien et le stress .... 4.1 Les types de stress............................................. 4.1.1 Le stress physique........................................ 4.1.2 Le stress psychologique................................

39 40 40 40

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Situation clinique....................................................... 52 Section 1 Les altérations de la glande thyroïde.... 1.1 L’hypothyroïdie ................................................... 1.2 L’hyperthyroïdie.................................................. Activités ............................................................ 1.3 Le cancer de la glande thyroïde........................... Activités ............................................................

53 54 57 62 63 66

Section 2

Les altérations des glandes parathyroïdes .................................... 2.1 L’hypoparathyroïdie ............................................ 2.2 L’hyperparathyroïdie........................................... Activités ............................................................

68 69 71 75

Section 3

Les altérations des glandes surrénales et de l’hypophyse............. 3.1 La maladie d’Addison.......................................... 3.2 Le syndrome de Cushing..................................... 3.3 Les altérations de l’hypophyse............................ Activités ............................................................ Synthèse ................................................................... Situations cliniques ...................................................

76 77 80 84 85 87 91

CHAPITRE 3 Les altérations du pancréas ...............................................

95

Situation clinique....................................................... 96 Section 1 Le diabète.......................................... 1.1 La définition........................................................ 1.2 Les causes ........................................................... 1.3 Les facteurs de risque ........................................

TABLE DES MATIÈRES

97 98 99 99

III

Table des matières

Table des matières

Table des matières

1.4 Les manifestations cliniques et les soins d’assistance..................................... 100 Activités ............................................................ 101 1.5 L’évaluation diagnostique ................................... 103 1.6 Le mode de vie d’une personne diabétique ......... 103 1.6.1 L’autosurveillance de la glycémie capillaire..... 103 Le matériel utilisé .............................................103 La fréquence de la mesure de la glycémie capillaire...........................................................104 Les précautions à prendre avant, pendant et après la ponction..............................................104 L’inscription des résultats glycémiques.............104 1.6.2 Le maintien de l’équilibre glycémique............. 105 L’activité physique............................................105 L’alimentation...................................................106 La médication...................................................107 Activités ............................................................ 107 1.7 Les complications du diabète et leurs traitements ............................................ 108 1.7.1 Les complications aiguës................................. 108 1.7.2 Les complications chroniques........................ 111 Le soin des pieds..............................................113 1.8 Les médicaments prescrits ................................. 113 1.8.1 Les médicaments prescrits contre le diabète de type 1...........................................113 Les sites d’injection d’insuline........................... 114 Les types de seringues .....................................115 Les stylos injecteurs .........................................115 La conservation de l’insuline.............................116 1.8.2 Les médicaments prescrits contre le diabète de type 2...................................... 116 Activités ............................................................ 117 Situation clinique....................................................... 120 Section 2 Les autres altérations du pancréas... 121 2.1 La pancréatite..................................................... 121 Activités.................................................................125 Activité .............................................................. 129 2.2 Le cancer du pancréas........................................ 129 Activités ............................................................ 132 Synthèse.................................................................... 134 Situations cliniques.................................................... 137

IV

TABLE DES MATIÈRES

Dossier sur l’évaluation diagnostique.............................................. 139 Analyses.................................................................... 140 Analyses de sang....................................................... 140 1 Aldostérone sérique.............................................. 140 2 Amylase sérique................................................... 141 3 Anticorps antithyroglobulines................................. 141 4 Bilan de glucose................................................... 142 5 Bilirubine ............................................................. 142 6 Calcitonine........................................................... 143 7 Calcium sérique ................................................... 143 8 Cortisol sérique .................................................... 143 9 Épreuve de stimulation de l’ACTH .......................... 144 10 Lipase sérique...................................................... 144 11 Magnésium sérique .............................................. 145 12 Marqueur tumoral 19-9......................................... 145 13 Parathormone (PTH).............................................. 145 14 Phosphore...............................................................146 15 Thyréotrophine (TSH) sérique................................. 146 16 Thyroxine (T 4 ) libre................................................ 147 17 Thyroxine (T 4 ) totale.............................................. 147 18 Triglycérides sériques ........................................... 147 19 Triiodothyronine (T 3 ) libre ...................................... 148 20 Triiodothyronine (T 3 ) totale .................................... 148 Analyses d’urine ........................................................ 148 21 Amylase urinaire................................................... 148 22 Cortisol urinaire.................................................... 149 Examens.................................................................... 150 23 Biopsie.......................................................................150 24 Cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE)............................................ 151 25 Échographie......................................................... 152 26 Fixation de l’iode radioactif.................................... 153 27 Imagerie par résonance magnétique (IRM).............. 153 28 Radiographie abdominale...................................... 154 29 Scintigraphie........................................................ 155 30 Tomodensitométrie (TDM)........................................156 Annexes.................................................................... 157 Glossaire-index ...........................................................161 Médiagraphie............................................................. 165 Sources..................................................................... 166

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Aperçu du programme d’études

Aperçu du programme d’études La compétence 13, Procédés de soins et système endocrinien, traduite en comportement Énoncé de la compétence Appliquer des procédés de soins en relation avec le système endocrinien.

Contexte de réalisation ● ● ●

● ● ●

À l’aide de matériel thérapeutique. En utilisant l’équipement de protection individuelle. À partir d’un plan thérapeutique infirmier ou d’un plan de soins et de traitement infirmier et du rapport interservices. À partir d’une ordonnance. À l’aide de documentation technique. En collaboration avec d’autres professionnelles et professionnels de la santé.

Éléments de la compétence 1. Établir des liens entre la physiologie et le système endocrinien.

Critères de performance ● ● ●

2. Établir des liens entre des altérations et le système endocrinien. 3. Sélectionner des soins d’assistance liés à des altérations du système endocrinien.

● ●



● ● ●

4. Exécuter une ordonnance liée au système endocrinien.

● ● ● ● ●

5. Rédiger des notes d’observation.

● ● ●

Reconnaissance juste du rôle du système. Reconnaissance juste du rôle des structures anatomiques. Pertinence des liens établis entre le système et l’homéostasie. Précision des manifestations cliniques liées à des altérations. Reconnaissance de causes, de facteurs de risque et de prédispositions en rapport avec des altérations. Prise en compte de la masse corporelle et des signes vitaux de la personne. Prise en compte des besoins perturbés de la personne. Prise en compte de la diète thérapeutique applicable. Sélection des soins d’assistance appropriés. Préparation et utilisation correctes du matériel thérapeutique. Respect de l’ordonnance. Exécution conforme aux exigences. Reconnaissance de l’effet des soins et de la pharmacothérapie. Respect des règles d’hygiène, d’asepsie ainsi que de santé et sécurité. Observations justes et pertinentes. Respect des méthodes et des normes de rédaction. Souci manifeste pour la continuité des soins. Et pour l’ensemble de la compétence :

● ● ●

Respect de son champ de pratique. Utilisation de la terminologie appropriée. Respect du plan thérapeutique infirmier et du plan de soins et de traitement infirmier.

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APERÇU DU PROGRAMME D’ÉTUDES

V

Aperçu du programme d’études

Les compétences

Nos

Durée (heures)

Compétences

1

Situation au regard de la profession et de la formation

30

2

Approche globale de la santé

30

3

Communication au sein d’une équipe de soins

45

4

Procédés de soins d’assistance

5

Relation aidante

30

6

Aspects légal et éthique

30

7

Procédés de soins et système musculosquelettique

45

8

Prévention de l’infection

60

9

Pharmacothérapie

60

10

Soins d’assistance

75

11

Nutrition

30

12

Procédés de soins et systèmes nerveux et sensoriel

60

13

Procédés de soins et système endocrinien

30

14

Systèmes cardiovasculaire et respiratoire

75

15

Procédés de soins et système digestif

60

16

Procédés de soins et systèmes urinaire et reproducteur

60

17

Soins spécifiques

75

18

Approche privilégiée pour la personne présentant des déficits cognitifs

45

19

Approche privilégiée pour la personne en soins palliatifs

30

20

Approche privilégiée pour la personne présentant un problème de santé mentale

45

21

Soins en géronto- gériatrie

22

Premiers secours

30

23

Soins aux personnes présentant des problèmes de santé mentale

75

24

Soins en médecine

120

25

Soins aux personnes en réadaptation physique

120

26

Soins en chirurgie

90

27

Approche privilégiée pour la mère et le nouveau-né

30

28

Soins aux mères et aux nouveau-nés

30

29

Approche privilégiée pour l’enfant, l’adolescente et l’adolescent

30

30

Soins aux enfants, aux adolescentes et aux adolescents

30

31

Soins à une clientèle diversifiée

105

120

105 Durée totale : 1 800 heures

VI

APERÇU DU PROGRAMME D’ÉTUDES

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Organisation du guide d’apprentissage

Aperçu du programme Organisation du guide d’apprentissage d’études

Le guide d’apprentissage est constitué de chapitres dont le contenu, conforme au programme d’études Santé, assistance et soins infirmiers, favorise le développement des compétences nécessaires à l’infirmière auxiliaire. En ouverture, un sommaire présente la structure globale du chapitre.

Chaque chapitre débute par une situation clinique qui reflète la réalité du milieu de travail de l’infirmière auxiliaire. La situation étudiée évolue tout au long du chapitre, favorisant ainsi l’intégration et l’application des savoirs liés à la compétence, de même que le développement du jugement professionnel. À la fin du chapitre, lorsque pertinent, une seconde situation clinique présente un cas différent de celui présenté dans la situation clinique principale.

Le contenu notionnel de chaque chapitre se subdivise en sections numérotées et clairement identifiées, afin de faciliter le repérage et la structuration des connaissances. Un déclencheur ouvre chacune des sections. Il s’agit d’une courte activité qui permet de réactiver certaines connaissances ou d’amorcer la réflexion sur les contenus notionnels à l’étude, tout en suscitant l’intérêt pour les savoirs abordés dans la section. Un encadré Mots-clés contient les termes que les élèves devraient connaître une fois l’étude de la section complétée. Ces termes apparaissent en gras dans le contenu notionnel, là où ils sont définis. Ces définitions sont reprises dans le Glossaire-index, à la fin du guide d’apprentissage. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

ORGANISATION DU GUIDE D’APPRENTISSAGE

VII

Organisation du guide d’apprentissage

De nombreux tableaux et figures facilitent la compréhension et l’apprentissage des contenus notionnels à l’étude. Certains termes complexes ou vus dans une autre compétence apparaissent en bleu dans le texte et sont définis en marge, pour simplifier la lecture de l’élève.

Les sous-sections sont clairement numérotées pour favoriser le repérage et la structuration des connaissances.

Des activités nombreuses et variées ponctuent les chapitres. Plusieurs de ces activités reflètent des situations courantes en milieu de travail. Elles permettent aux élèves de se familiariser avec la profession d’infirmière auxiliaire, et de développer leur capacité à résoudre des problèmes et à exercer un jugement professionnel.

La synthèse résume, souvent à l’aide de schémas ou de tableaux, l’essentiel des connaissances abordées dans le chapitre.

VIII

ORGANISATION DU GUIDE D’APPRENTISSAGE

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Organisation du guide d’apprentissage

La rubrique Quoi faire met en évidence certains aspects essentiels de la pratique qui relèvent directement des fonctions de l’infirmière auxiliaire.

Quoi faire

Le pictogramme ci-contre, qui apparaît dans certains tableaux ou figures, signale la présence d’un contenu notionnel essentiel et du même ordre que celui présenté dans la rubrique Quoi faire.

MS

2.1

MS Labo

2.1

Placé en marge du texte, le pictogramme MS renvoie à une méthode de soins associée au contenu notionnel présenté. Cette méthode se trouve dans le recueil Méthodes de soins. Le nombre inscrit dans le pictogramme correspond au numéro de la méthode. Le pictogramme MS Labo renvoie à une méthode de soins associée au contenu notionnel présenté, ainsi qu’au laboratoire relié à cette méthode. Ce laboratoire porte le même numéro que la méthode, et se trouve dans la section « Laboratoires » des documents reproductibles du Guide-corrigé destiné à l’enseignante. Chaque laboratoire est complété par une ou plusieurs grilles de coévaluation.

La rubrique Attention ! présente des éléments importants que l’infirmière auxiliaire doit connaître ou auxquels elle doit prêter attention lors de ses interventions auprès d’un client. Cette rubrique peut également traiter de règles de sécurité, ou rappeler des notions déjà abordées dans le guide d’apprentissage ou dans une autre compétence. La rubrique Monde du travail présente des situations où l’infirmière auxiliaire est appelée à collaborer avec d’autres professionnels de la santé. On y définit les responsabilités et les rôles de chacun. On y traite aussi des pratiques particulières qui existent en milieu de soins ou de la terminologie qui y est employée. La rubrique C’est la loi présente des lois et des règlements à respecter dans la pratique quotidienne de l’infirmière auxiliaire. Cette rubrique peut également fournir des précisions relatives aux activités réservées à l’infirmière auxiliaire et au respect de son champ de pratique. La rubrique D’une compétence à l’autre met en évidence les liens entre le contenu présenté et d’autres compétences du programme de formation.

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ATTENTION

Monde du travail

C’est la loi

D’une compétence à l’autre

ORGANISATION DU GUIDE D’APPRENTISSAGE

IX

Entrée en matière À quoi sert le système endocrinien ?

Entrée en matière

Le système endocrinien joue un rôle essentiel dans le maintien de l’homéo­ stasie du corps. Comme le système nerveux, le système endocrinien régit plusieurs fonctions telles que la croissance, la reproduction, l’immunité, le volume des liquides corporels, etc. Son action, par l’entremise des hormones qu’il libère, se fait sentir plus lentement que celle du système nerveux, mais les effets sont plus durables dans l’organisme. Pourquoi est-il important de bien comprendre le fonctionnement du système endocrinien ? Les altérations du système endocrinien présentent souvent des manifesta­ tions cliniques qui apparaissent graduellement et qui peuvent, pendant un certain temps, passer inaperçues. Connaître le fonctionnement du système endocrinien permet de mieux comprendre ces manifestations de même que les interventions nécessaires au rétablissement d’un client atteint d’une alté­ ration de ce système. Pourquoi l’étude du système endocrinien est-elle essentielle à la formation de l’infirmière auxiliaire ? Lorsqu’une personne est atteinte d’une altération du système endo­ crinien, plusieurs dimensions de sa personne sont touchées. Cette situation peut avoir une incidence majeure sur sa qualité de vie. Par exemple, une personne diabétique doit modifier ses habitudes de vie pour apprendre à vivre avec la maladie. En plus des traitements, le soutien quotidien des proches et des professionnels de la santé revêt une importance capitale dans le réta­ blissement du client et son adaptation à sa nouvelle condition de vie. L’infirmière auxiliaire joue alors un rôle de premier plan, puisqu’elle apporte les soins qui permettront au client de retrouver son équilibre lorsque ses besoins fondamentaux sont perturbés. Sa connaissance de l’anatomie et de la physiologie du système endocrinien la guidera quant au choix des soins à prodiguer.

X

ENTRÉE EN MATIÈRE

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Préalables Avant d’entamer l’étude de la compétence 13, Procédés de soins et système endocrinien, les élèves auront vu plusieurs notions, qui devront être remises en contexte. Un rappel de certaines de ces notions leur permettra aussi d’établir des liens entre les compétences du programme d’études. C2

Préalables

Les besoins fondamentaux de la personne La conception des soins infirmiers retenue pour le programme d’études professionnelles Santé, assistance et soins infirmiers (SASI) est celle élaborée par Virginia Henderson. Dans les années 1950 et 1960, cette infirmière américaine a mis au point un modèle qui repose sur une vision holistique, c’està-dire globale et multidimensionnelle, de l’être humain. Les 14 besoins fondamentaux qu’elle a déterminés sont présentés dans le tableau 1. TABLEAU 1

Les 14 besoins fondamentaux selon Virginia Henderson

1. Respirer

8. Être propre, soigné et protéger ses téguments

2. Boire et manger

9. Éviter les dangers

3. Éliminer

10. Communiquer avec ses semblables

4. Se mouvoir et maintenir une bonne posture

11. Agir selon ses croyances et ses valeurs

5. Dormir et se reposer

12 S’occuper en vue de se réaliser

6. Se vêtir et se dévêtir

13. Se récréer

7. Maintenir sa température corporelle dans les limites normales

14. Apprendre

Une personne en santé dispose des ressources nécessaires pour satisfaire tous ses besoins. Comme vous le verrez dans ce guide, le système endocrinien interagit avec les autres systèmes, organes ou glandes de l’organisme. Pour cette raison, chaque altération du système endocrinien perturbe potentiellement tous les besoins fondamentaux. Le rôle de l’infirmière auxiliaire est de suppléer aux besoins non satisfaits de son client tout en maintenant son autonomie.

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PRÉALABLES

XI

C3

Le dossier médical du client et la communication au sein de l’équipe de soins L’information clinique qui est écrite dans le dossier du client témoigne de la qualité de la pratique professionnelle. Cette information doit : • démontrer que la surveillance clinique est adéquate ; • permettre d’assurer la continuité des soins ; • mettre en évidence les résultats qui ont été observés chez le client ; • refléter les normes actuelles de la pratique professionnelle.

Préalables

L’infirmière auxiliaire joue un rôle-clé dans la transmission de l’information au sein de l’équipe de soins. Cette information doit être complète, précise et factuelle. Elle peut être transmise oralement ou par écrit. En raison de la nature des altérations du système endocrinien, l’infirmière auxiliaire se doit d’être attentive à tout changement pouvant résulter d’un problème de sécrétion hormonale afin d’aviser l’infirmière et d’intervenir rapidement pour prévenir une détérioration de l’état de santé du client. C4

La communication au sein de l’équipe de soins

FIGURE 1

L’information échangée par les membres de l’équipe de soins assure la continuité des soins.

Les soins d’assistance L’intervention la plus fréquente de l’infirmière auxiliaire auprès de ses clients est la prise des signes vitaux (pression artérielle, pouls, température, respiration). Certaines altérations liées au système endocrinien nécessitent l’administration de médicaments et des interventions chirurgicales qui peuvent altérer ces paramètres. L’infirmière auxiliaire doit alors assurer un suivi rigoureux de ces paramètres d’évaluation.

C5

Une relation privilégiée avec le client Toute personne malade est une personne fragile et vulnérable, chez qui la détresse physique peut s’accompagner de détresse psychologique. Une personne diabétique ou atteinte d’un cancer du pancréas bénéficiera grandement d’une attitude chaleureuse et respectueuse de la part de l’infirmière auxiliaire. En tout temps, celle-ci doit être attentive au langage verbal et non verbal du client. Elle doit prendre en considération l’état émotif du client et se montrer empathique aux difficultés qu’il vit.

FIGURE 2

Une rencontre entre deux êtres humains égaux

Un regard franc et direct permet d’établir une relation de confiance entre le client et l’infirmière auxiliaire.

XII

PRÉALABLES

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Les devoirs et les obligations de l’infirmière auxiliaire

C6

TABLEAU 2

Préalables

L’éthique désigne l’étude des notions morales de bien et de mal. La bio­ éthique renvoie aux questions éthiques, plus spécifiquement dans le domaine de la santé. Pour prodiguer des soins à un client diabétique par exemple, l’infirmière auxiliaire doit adopter une attitude qui respecte les quatre prin­ cipes moraux suivants : • le respect de l’autonomie du client ; • la bienfaisance, obligation morale d’aider les autres et de faire le bien ; • la non­malfaisance, principe selon lequel on ne doit pas nuire à autrui ; • la justice. Les devoirs et obligations de l’infirmière auxiliaire envers le client Les devoirs et obligations de l’infirmière auxiliaire ●

Dispenser des soins de qualité



Respecter le secret professionnel



Mettre à jour ses connaissances



Établir une relation de confiance



Être responsable des gestes accomplis







Déclarer tout incident ou accident résultant de son action ou de son omission Fournir au client l’information nécessaire pour lui permettre d’exercer son droit de consentement éclairé ou son droit de refus Agir de façon à maximiser la sécurité du client

La cellule et les tissus

C7

La cellule est la structure de base de l’organisme. Elle est la plus petite unité vivante du corps humain. Le corps est également formé de différents tissus : le tissu épithélial, le tissu conjonctif, le tissu musculaire et le tissu nerveux. Les hormones sécrétées par les glandes agissent sur toutes les cellules et tous les tissus de l’organisme.

Les mesures d’hygiène et d’asepsie Les notions de prévention de l’infection seront très utiles à l’infirmière auxiliaire lorsqu’elle prodigue des soins au client. Des mesures d’hygiène et d’asepsie rigou­ reuses sont essentielles en tout temps, afin d’éviter la propagation des virus et des bactéries qu’on trouve en milieu hospitalier.

FIGURE 3

C8

Le lavage des mains

Un lavage des mains adéquat est une mesure d’hygiène qui permet de prévenir la transmission des infections.

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PRÉALABLES

XIII

C9

L’administration des médicaments

Préalables

La plupart des altérations du système endocrinien se traitent à l’aide de médicaments. L’infirmière auxiliaire a la responsabilité de se renseigner sur chaque médicament administré au client ainsi que sur ses effets thérapeutiques et ses effets secondaires indésirables. Pour ces derniers, elle doit également savoir quels soins apporter afin de réduire l’inconfort du client. Enfin, elle doit connaître les techniques d’administration des médicaments selon les différentes voies prescrites. C11

FIGURE 4

Des médicaments

Une bonne connaissance des effets indésirables des médicaments permet de donner des soins appropriés au client.

La nutrition La connaissance des notions de base en matière de nutrition permet à l’infirmière auxiliaire de promouvoir de saines habitudes de vie tout en prévenant divers problèmes de santé. Plusieurs altérations du système endocrinien, dont le diabète, exigent une diète particulière. L’infirmière auxiliaire doit donc être en mesure de renseigner le client sur les aliments à éviter ou, au contraire, à favoriser. Elle doit aussi pouvoir lui expliquer l’importance de respecter, par exemple, la diète diabétique prescrite par le médecin ou la diète basée sur le système d’échanges.

C12

Le système nerveux Le système nerveux et le système endocrinien travaillent en étroite collaboration afin de maintenir l’homéostasie du corps. L’hypothalamus participe à la régulation de la majorité des sécrétions hormonales. L’action du système nerveux sur les muscles et les glandes se fait à l’aide d’influx nerveux alors que celle du système endocrinien se fait par les hormones.

XIV

PRÉALABLES

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ACTIVITÉS

1

Préalables

Madame Giroux, 68 ans, est hospitalisée à l’unité de médecine où vous êtes assignée. Depuis quelque temps, elle n’arrive plus à gérer son diabète, même si elle vérifie régulièrement sa glycémie et respecte sa diète à la lettre. Elle se demande si elle est responsable de ce qui lui arrive. Le médecin lui prescrit différents examens et demande une surveillance de la glycémie qid. Vous devez également administrer à la cliente de l’insuline S.C. à différents moments de la journée, selon l’ordonnance. a) Que signifie l’abréviation « qid » ?

b) Que signifie l’abréviation « S.C. » ?

2

Comment pouvez-vous rassurer madame Giroux ?

3

Nommez les principes que vous devez respecter avant d’administrer l’insuline à madame Giroux.

4

Avant d’administrer l’insuline à madame Giroux, quelle mesure d’hygiène essentielle devez-vous appliquer ?

5

Madame Giroux suit une diète diabétique. Nommez deux aliments qu’elle doit éviter.

Notes personnelles

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PRÉALABLES

XV

Notes personnelles

XVI

NOTES PERSONNELLES

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CHAPITRE

1

L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

Sommaire Situation clinique ................................

2

Section 1 Les glandes et les hormones .....

3

Section 2 Les glandes endocrines............. 12 Section 3 Les glandes mixtes.................... 29 Section 4 Le système endocrinien et le stress ................................ 39

Synthèse ................................................. 45 Situation clinique ................................ 49

1

Situation clinique Madame Thériault, 52 ans Situation clinique

Madame Thériault se sent irritable depuis quelque temps. Durant la journée, elle dit éprouver de désagréables bouffées de chaleur, qui s’intensifient la nuit. Il lui arrive de se réveiller tout en sueur, ce qui l’empêche de bien dormir. Au travail, elle a de la difficulté à se concentrer, et cela la rend très anxieuse. Elle dit également avoir des palpitations cardiaques. Inquiétée par ces symptômes, madame Thériault consulte son médecin. Ce dernier lui prescrit des analyses de sang, qui confirment le diagnostic d’hyperthyroïdie.

1

Certains besoins fondamentaux sont perturbés chez madame Thériault. Indiquez-en un, ainsi que deux soins d’assistance pour y remédier. Besoin perturbé : Soins d’assistance :

2

Nommez deux données objectives et deux données subjectives que vous pourriez consigner dans les notes d’évolution. Données objectives :

Données subjectives :

2

3

Les manifestations ressenties par madame Thériault sont semblables à celles qui caractérisent les changements hormonaux de la ménopause. Nommez deux étapes de la vie, autres que la ménopause, au cours desquelles les hormones jouent un rôle important.

4

Selon vous, quels sont les autres effets possibles des hormones sur l’organisme ?

CHAPITRE 1

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Section

1 Les glandes et les hormones

Déclencheur

Mélatonine : l’hormone qui fait rajeunir1 ?

DES HORMONES POUR LUTTER CONTRE LA TIMIDITÉ2

Section 1

Les hormones et leur utilisation font régulièrement l’objet d’articles ou de reportages dans les médias. Des titres comme ceux-ci sont très accrocheurs et captent l’attention.

La chasse aux hormones3

1

En vous inspirant de l’actualité, donnez un autre exemple qui concerne les hormones ou leur utilisation.

2

Selon vous, les hormones jouent- elles un grand rôle dans notre vie ? Justifiez votre réponse.

3

Donnez un exemple personnel pour illustrer votre propos.

1. destinationsante.com. Mélatonine : l’hormone qui fait rajeunir ? [en ligne]. (Page consultée le 1er avril 2014.) 2. Allodocteurs.fr. Des hormones pour lutter contre la timidité [en ligne]. (Page consultée le 1er avril 2014.) 3. RDS.ca. La chasse aux hormones [en ligne]. (Page consultée le 1er avril 2014.)

Mots-clés Après avoir lu cette section, vous devriez connaître la signification des termes suivants : • • • •

Glande Glande endocrine Glande exocrine Glande mixte

• • • •

Hormone Hormonopoïétique Rétro-inhibition Stimulus hormonal

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• •

Stimulus humoral Stimulus nerveux

L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

3

Le système endocrinien, en collaboration avec le système nerveux, assure le bon fonctionnement du corps humain. Alors que le système nerveux agit rapidement sur les muscles et les glandes en envoyant des influx nerveux, l’action du système endocrinien est plus longue à se faire sentir, mais elle est aussi plus durable. Le système endocrinien influe sur l’ensemble des cellules de l’organisme en sécrétant des hormones qui auront pour effet de maintenir l’homéostasie du corps.

Section 1

Ce premier chapitre présente l’anatomie et la physiologie du système endocrinien. Vous découvrirez ce que sont les glandes et les hormones ainsi que les différentes fonctions des hormones dans l’organisme.

1.1 Les types de glandes Une glande est un organe qui sécrète une substance. Les glandes peuvent être classées en trois catégories : • les glandes endocrines ; • les glandes exocrines ; • les glandes mixtes. Le tableau 1 présente les principales caractéristiques de chaque type de glandes. Les glandes endocrines et mixtes, à l’étude dans cette compétence, sont illustrées à la figure 1. TABLEAU 1

Les types de glandes

Définition

Principales glandes et substances sécrétées

Glandes endocrines ● ● ● ●

Hypothalamus Hypophyse ou glande pituitaire Glande thyroïde Glandes parathyroïdes

● ● ●

Glandes surrénales Glande pinéale ou épiphyse Thymus



Glandes dont le produit de sécrétion se déverse directement à l’intérieur du circuit sanguin.

Hormones

Glandes exocrines Glandes dont le produit de sécrétion (non hormonal) se déverse à l’extérieur du circuit sanguin par un canal excréteur.

● ● ●

Glandes sudoripares (sueur) Glandes mammaires (lait) Glandes salivaires (salive)

● ●

Glandes sébacées (sébum) Glandes lacrymales (larmes)

Glandes mixtes Glandes qui sont à la fois endocrines et exocrines.

● ● ●

Pancréas (hormones et sucs pancréatiques) Ovaires (hormones et ovules) Testicules (hormones et spermatozoïdes)

D’une compétence à l’autre Les glandes exocrines ne sont pas à l’étude dans cette compétence puisqu’elles ne produisent pas d’hormones. La fonction exocrine du pancréas est étudiée plus en détail dans la compétence 15, Procédés de soins et système digestif, et celle des ovaires et des testicules, dans la compétence 16, Procédés de soins et systèmes urinaire et reproducteur.

4

CHAPITRE 1

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FIGURE 1

Les principales glandes endocrines et mixtes

Glande pinéale ou épiphyse

Hypothalamus Glandes parathyroïdes

Section 1

Hypophyse ou glande pituitaire Glande thyroïde Face postérieure

Thymus

Glandes surrénales

Pancréas

Testicules Ovaires

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L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

5

1.2 Les hormones Les hormones exercent une grande influence sur l’organisme. Elles sont en quelque sorte des messagers chimiques qui transmettent leurs messages à différentes parties du corps. Une hormone est une substance chimique sécrétée par les cellules des glandes endocrines. Cette substance chimique agit sur diverses structures du corps humain en produisant des effets variés.

Section 1

Les cellules qui sécrètent des hormones sont dites hormonopoïétiques.

1.3 Le mode de transport des hormones Les hormones sont transportées vers les cellules du corps par la circulation sanguine. Seules certaines cellules, nommées cellules cibles, réagissent à une hormone donnée. La cellule cible doit posséder un récepteur spécifique qui reconnaît l’hormone afin que le message véhiculé par cette hormone lui soit transmis. Le transport des hormones dans le sang se fait en quatre étapes (voir la figure 2). 1 Les cellules hormonopoïétiques d’une glande endocrine sécrètent une hormone. 2 L’hormone est transportée par la circulation sanguine. 3 Le récepteur de la cellule cible reconnaît l’hormone. 4 Le message de l’hormone est transmis à la cellule. FIGURE 2

Le transport des hormones : l’exemple du cortisol

4 3

1 2 Vaisseau sanguin

Noyau Récepteur

Cellule hormonopoïétique Hormones transportées par la circulation sanguine

Hormone (cortisol)

Cellule cible

6

CHAPITRE 1

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1.4 Le mode d’action des hormones Pour qu’une hormone soit sécrétée, la glande endocrine doit d’abord être stimulée. Trois types de stimulus peuvent amener une glande endocrine à sécréter une hormone : • le stimulus humoral ; • le stimulus nerveux ; • le stimulus hormonal.

TABLEAU 2

Section 1

Le tableau 2 présente ces types de stimulus et donne une description et un exemple pour chacun. Les trois types de stimulus

Types de stimulus

Description

Exemples

Stimulus humoral

La variation de la concentration sanguine d’un nutriment indique à la glande endocrine de sécréter une hormone.

Le pancréas produit de l’insuline quand le taux de glucose sanguin augmente.

Stimulus nerveux

La perception d’un message par le système nerveux provoque un influx nerveux qui commande à la glande endocrine de sécréter une hormone.

Lorsque le système nerveux perçoit un stress, il déclenche une série de réactions physio­ logiques ainsi que la sécrétion de certaines hormones, par exemple l’adrénaline ou la noradrénaline, pour aider le corps à faire face au stress.

Stimulus hormonal

La libération d’une hormone par une autre glande endocrine indique à la glande endocrine de sécréter une hormone.

L’hypophyse sécrète la thyréo­ trophine (TSH) qui stimule la glande thyroïde à produire à son tour des hormones.

ACTIVITÉS 1

Pour chaque situation, indiquez si l’action relève d’une glande endocrine, d’une glande exocrine ou d’une glande mixte. a) Pendant un exercice intense, le corps produit de la sueur.

b) Pendant la digestion, de l’insuline et des sucs pancréatiques sont sécrétés.

c) Certaines hormones servent à renforcer le système immunitaire.

d) À la puberté, des hormones sont sécrétées pour favoriser la croissance.

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L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

7

2

Classez chacune des glandes suivantes dans la catégorie à laquelle elle appartient.

• ovaires • glandes sébacées

• hypophyse • pancréas

Section 1

Glandes endocrines

3

• glandes mammaires • glande thyroïde

Glandes exocrines

Glandes mixtes

Complétez le texte suivant à l’aide des termes de l’encadré.

• cellule cible • cellules hormonopoïétiques

• endocrine • hormone (2)

Le

• récepteur • sanguine

• transport

des hormones dans le sang se fait en quatre étapes.

Les

d’une glande

sécrètent une

. Celle-ci est transportée par la circulation . Le

de la

reconnaît l’hormone.

Le message de l’ 4

est transmis à la cellule.

Indiquez le chiffre correspondant au type de stimulus qui entre en jeu dans chaque situation. 1. stimulus hormonal

2. stimulus humoral

3. stimulus nerveux

a) Une étudiante a les mains moites et le cœur battant avant de faire sa première injection. b) Après un long exercice, le foie libère une hormone pour augmenter le taux de glucose sanguin. c) L’hypophyse sécrète une hormone qui indique aux ovaires de produire de l’œstrogène. d) Lorsqu’une grande quantité de calcium est absorbée, la glande thyroïde sécrète une hormone afin de diminuer le taux de calcium dans le sang et d’emmagasiner ce calcium dans les os. e) Lorsque les glandes surrénales ont sécrété suffisamment d’hormones, l’hypophyse cesse de produire la corticotrophine (ACTH).

8

CHAPITRE 1

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1.5 La rétro-inhibition La rétro-inhibition joue un rôle-clé dans le maintien de l’homéostasie, car elle est responsable d’optimiser la concentration d’hormones dans le sang pour assurer le bon fonctionnement du corps.

Section 1

La rétro-inhibition est un mécanisme de régulation régi soit par le système nerveux, soit par le système endocrinien. Voici comment fonctionne ce mécanisme dans le cas du système endocrinien. 1 Une glande endocrine sécrète une hormone. 2 Cette hormone stimule une autre glande endocrine à produire ses hormones (stimulus hormonal). 3 Dès que l’équilibre hormonal dans le sang est rétabli, la première glande cesse sa production d’hormones. Il y a alors rétro-inhibition, c’est-à-dire une inhibition rétroactive de la production d’hormones à la suite de l’atteinte d’un équilibre. La figure 3 montre un exemple de rétro-inhibition. FIGURE 3

La rétro-inhibition Hypophyse

1 L’hypophyse sécrète l’hormone TSH. 2 L’hormone TSH stimule la glande thyroïde à produire

différentes hormones.

1 Glande thyroïde

3 L’augmentation du taux de ces hormones envoie

TSH 

2 Hormones thyroïdiennes 

3 TSH 

le message à l’hypophyse de freiner sa production de TSH pour que la glande thyroïde cesse de libérer des hormones.

1.6 Les fonctions des hormones dans l’organisme Les hormones agissent sur l’ensemble du corps humain. Leurs fonctions sont nombreuses et très variées. Dès la naissance, puis tout au long de la vie, les hormones remplissent les fonctions suivantes : • réguler le volume des liquides internes (eau, sang, liquide extracellulaire) et leur composition chimique ; • stimuler et réguler la sécrétion des glandes ; • influer sur le système immunitaire ; • influer sur le métabolisme des cellules et assurer leur équilibre énergétique ; • maintenir l’homéostasie du corps. L’action des hormones est accrue à certaines périodes de la vie, notamment dans les buts suivants : • stimuler la croissance des os et des muscles et assurer le développement harmonieux du corps ; • influer sur le processus de reproduction, de la fécondation jusqu’à l’allaitement en passant par la grossesse et l’accouchement.

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L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

9

1.7 Les autres organes contenant du tissu endocrinien D’autres organes contiennent du tissu endocrinien et sécrètent donc des hor­ mones. Ces organes ne seront pas étudiés en détail dans ce guide puisqu’ils ne sont pas considérés comme des glandes endocrines. Le tableau 3 les pré­ sente brièvement ainsi que les hormones qu’ils sécrètent et les fonctions des hormones sécrétées. TABLEAU 3

Les autres organes contenant du tissu endocrinien

Hormones sécrétées

Fonctions

Section 1

Reins Calcitriol



Participer à l’absorption du calcium et du phosphore.

Érythropoïétine



Stimuler la production de globules rouges.



Stimuler la sécrétion d’acide chlorhydrique (HCl).



Stimuler le renouvellement des cellules de l’estomac.



Activer le péristaltisme gastrique.

Estomac Gastrine Péristaltisme gastrique Contractions musculaires ondulatoires de l’estomac qui assurent la progression de son contenu.

Intestin grêle Cholécystokinine (CCK)

D’une compétence à l’autre Les organes contenant du tissu endocrinien sont vus en détail dans les compétences qui traitent du système auquel ils appartiennent.

● ●



Sécrétine

● ●

Stimuler la libération d’enzymes pancréatiques. Stimuler la production de la bile et sa libération dans l’intestin grêle grâce à la contraction de la vésicule biliaire. Ralentir la vidange gastrique. Favoriser la sécrétion d’enzymes pancréatiques. Inhiber la sécrétion de HCl.

Cœur Peptide natriurétique auriculaire (ANP)



Augmenter l’élimination de l’eau vers l’urine afin d’abaisser la pression artérielle.

ACTIVITÉS 1

Indiquez la fonction des hormones associée à chacune des situations suivantes. a) L’été dernier, Frédéric a grandi de 2 cm.

b) La pression artérielle augmente lorsque l’eau est réabsorbée dans les tubules rénaux.

c) Maria a une montée de lait lorsqu’elle entend son bébé pleurer.

d) L’insuline et le glucagon servent à réguler le taux de glucose sanguin.

10

CHAPITRE 1

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2

Voici un autre exemple de rétro- inhibition. 1

L’hypophyse sécrète l’hormone ACTH.

2

L’hormone ACTH stimule les glandes surrénales à produire différentes hormones, dont la cortisone, le cortisol et l’aldostérone.

3

L’augmentation du taux de ces hormones envoie le message à l’hypophyse de freiner sa production d’ACTH pour que les glandes surrénales cessent de libérer des hormones.

a) Placez les étapes 1, 2 et 3 aux bons endroits dans les cases. b) À l’exemple de la figure 3, illustrez la sécrétion d’ACTH et son inhibition rétroactive vers l’hypophyse.

Hypophyse 1

1 Glandes surrénales

1

Hormones sécrétées :

3

Choisissez deux organes contenant du tissu endocrinien. Pour chacun, indiquez une hormone qui est sécrétée et précisez la fonction (ou une des fonctions) de cette hormone.

Organe

Organe

Hormone sécrétée

Hormone sécrétée

Fonction

Fonction

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L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

11

Section 1

Complétez le schéma ci-dessous.

Section

2 Les glandes endocrines

Déclencheur

Section 2

Depuis plusieurs années, le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail s’intéresse au potentiel dangereux de certains produits sur le système endocrinien. Des substances chimiques appelées « perturbateurs du système endocrinien » entraveraient son bon fonctionnement. Il peut s’agir de pesticides ou encore de substances qui se trouvent dans le plastique, dans les cosmétiques ou dans certains produits nettoyants 4. Les effets néfastes de ces produits chimiques se font sentir de façon plus ou moins importante, selon le degré d’exposition. Par exemple, les gens qui travaillent dans certaines industries du meuble, du papier ou du plastique pourraient courir un risque plus élevé de développer certains types de cancers5. 1

Comment réagissez- vous à ces propos ?

2

À votre avis, est- il possible d’éviter de s’exposer à de tels contaminants chimiques ?

3

Selon vous, pourquoi le système endocrinien peut-il être perturbé si facilement ?

4. Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail. Perturbateurs du système endocrinien, [en ligne]. (Page consultée le 1er avril 2014.) 5. Fondation David Suzuki. Les produits chimiques toxiques, ces saletés que l’on retrouve dans les produits d’entretien ménager, [en ligne]. (Page consultée le 1er avril 2014.)

Mots-clés Après avoir lu cette section, vous devriez connaître la signification des termes suivants : Glandes: • Adénohypophyse • Corticosurrénale • Glande parathyroïde

12

CHAPITRE 1

• • •

Glande pinéale ou épiphyse Glande surrénale Glande thyroïde

• •

Hypophyse ou glande pituitaire Hypothalamus

• • •

Médullosurrénale Neurohypophyse Thymus

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Mots-clés (suite) • • • • • •



Cortisone Folliculostimulante ou FSH Glucocorticoïde Gonadocorticoïde Lutéinisante ou LH Mélanotrophine ou mélanostimuline ou MSH Mélatonine

• • • • • •



Minéralocorticoïde Noradrénaline Ocytocine Parathormone ou PTH Prolactine ou PRL Somatotrophine ou somatostimuline ou hormone de croissance ou GH Thymopoïétine



Thymosine



Thyréotrophine ou thyréostimuline ou TSH



Thyroxine ou T4



Triiodothyronine ou T3



Vasopressine ou hormone antidiurétique ou ADH

Section 2

Hormones: • Adrénaline • Aldostérone • Androgène • Calcitonine • Catécholamine • Corticostérone • Corticotrophine ou corticostimuline ou ACTH • Cortisol

2.1 L’hypothalamus et l’hypophyse Les chercheurs ont longtemps cru que l’hypophyse agissait seule dans la sécrétion des hormones. On sait maintenant que cette glande travaille étroitement avec l’hypothalamus, une structure du système nerveux, afin d’assurer la régulation des diverses sécrétions hormonales. Pour que l’hypophyse puisse sécréter des hormones, elle doit recevoir des messages de l’hypothalamus. Ce stimulus hormonal permet à l’hypophyse d’enclencher ou de cesser sa production d’hormones.

D’une compétence à l’autre Les fonctions de l’hypothalamus sont présentées dans la compétence 12, Procédés de soins et systèmes nerveux et sensoriel. On y voit que l’hypothalamus participe à la régulation des fonctions du système nerveux autonome ainsi qu’au maintien de l’homéostasie du corps. Ainsi, il régule entre autres la température corporelle, le sommeil, la faim, la soif, la satiété, les émotions et la majorité des sécrétions hormonales.

2.1.1 La description L’hypothalamus est situé dans le diencéphale, petite région de l’encéphale qui comprend le thalamus et l’épithalamus. Il est relié à l’hypophyse par la tige pituitaire (voir la figure 4).

FIGURE 4

L’hypothalamus et l’hypophyse reliés par la tige pituitaire

L’hypophyse ou glande pituitaire est une petite glande située à la base du cerveau. Elle a environ la taille d’un pois et se divise en deux lobes : • l’adénohypophyse (lobe antérieur); • la neurohypophyse (lobe postérieur). Comme le montre la figure 4, l’hypothalamus et l’hypophyse sont très près l’un de l’autre. Cette proximité explique leur collaboration très étroite.

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Hypothalamus

Tige pituitaire

Hypophyse

Adénohypophyse Neurohypophyse

L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

13

2.1.2 Les hormones sécrétées et leurs cibles d’action Les hormones sécrétées par l’hypothalamus L’hypothalamus reçoit constamment des influx nerveux en provenance de l’encéphale. Lorsqu’il est stimulé, il sécrète deux types d’hormones : • les libérines, qui commandent à l’hypophyse de produire des hormones ; • les hormones d’inhibition, qui au contraire freinent la production d’hormones de l’hypophyse par rétro-inhibition.

Section 2

Les hormones sécrétées par l’hypothalamus ne sont pas à l’étude dans cette compétence. Les hormones sécrétées par l’hypophyse Sous l’action des libérines, l’hypophyse sécrète plusieurs hormones. L’adénohypophyse sécrète : • la thyréotrophine ou thyréostimuline (TSH) ; • la somatotrophine ou somatostimuline, aussi appelée hormone de croissance (GH) ; • la mélanotrophine ou mélanostimuline (MSH) ; • la corticotrophine ou corticostimuline (ACTH) ; • l’hormone folliculostimulante (FSH) ; • l’hormone lutéinisante (LH) ; • la prolactine (PRL). La neurohypophyse sécrète : • l’ocytocine ; • la vasopressine, aussi appelée hormone antidiurétique (ADH). Les figures 5 et 6 schématisent les hormones sécrétées par chacun des lobes de l’hypophyse ainsi que leurs cibles d’action. FIGURE 5

Les hormones sécrétées par l’adénohypophyse et leurs cibles d’action

Adénohypophyse

Glande thyroïde Muscles Os

PRL ACTH FSH-LH

14

CHAPITRE 1

TSH GH

Glandes mammaires Corticosurrénales Ovaires Testicules

Peau

MSH

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FIGURE 6

Les hormones sécrétées par la neurohypophyse et leurs cibles d’action

Tubules rénaux Ocytocine

Section 2

Neurohypophyse

ADH

Glandes mammaires Utérus

2.1.3 Les fonctions de ces hormones dans l’organisme Dans la section 1, vous avez appris que les fonctions des hormones et leurs effets dans l’organisme sont très variés. Les tableaux 4 et 5 présentent les principales fonctions des hormones sécrétées par l’adénohypophyse et par la neurohypophyse. TABLEAU 4

Les principales fonctions des hormones sécrétées par l’adénohypophyse Fonctions

TSH (thyréotrophine ou thyréostimuline) ●

Stimuler la glande thyroïde à produire les hormones T3 et T4.

GH (somatotrophine ou somatostimuline ou hormone de croissance) ● ● ● ●

Stimuler la croissance des os et des muscles. Favoriser le maintien de la masse musculaire et de la densité osseuse chez l’adulte. Favoriser la réparation et la cicatrisation des tissus grâce à la synthèse des protéines. Augmenter la glycémie.

MSH (mélanotrophine ou mélanostimuline) ●

Stimuler la libération de la mélanine, un pigment qui donne la coloration à la peau, par les cellules mélanocytes.

ACTH (corticotrophine ou corticostimuline) ●

Stimuler la partie externe des glandes surrénales (corticosurrénale) à produire ses hormones.

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15

TABLEAU 4

Les principales fonctions des hormones sécrétées par l’adénohypophyse (suite) Fonctions

FSH (hormone folliculostimulante)

Ovocyte Cellule reproductrice féminine.

Chez la femme : ● Stimuler le développement du follicule contenant l’ovocyte ainsi que la sécrétion d’œstrogène.

Chez l’homme : ● Stimuler les testicules à produire des spermatozoïdes (en collaboration avec la LH et la testostérone).

Section 2

LH (hormone lutéinisante) Chez la femme : ● Déclencher l’ovulation. ●

Déclencher la sécrétion d’œstrogène, de progestérone et de relaxine par le corps jaune.

Chez l’homme : ● Stimuler les testicules à produire de la testostérone et des spermatozoïdes (en collaboration avec la FSH).

PRL (prolactine) ●

Stimuler les glandes mammaires à produire le lait.

D’une compétence à l’autre Les fonctions de chaque hormone sexuelle (FSH et LH) pendant le cycle menstruel sont détaillées dans la compétence 16, Procédés de soins et systèmes urinaire et reproducteur. TABLEAU 5

Les principales fonctions des hormones sécrétées par la neurohypophyse Fonctions

Ocytocine ● ●

Déclencher les contractions utérines pendant et après l’accouchement. Provoquer l’éjection du lait par les glandes mammaires.

ADH (vasopressine) ●

Favoriser la réabsorption de l’eau par les tubules rénaux, ce qui entraîne une augmentation de la pression artérielle.

D’une compétence à l’autre L’ocytocine peut parfois être administrée pour déclencher les contractions utérines pendant l’accouchement. Cette notion est vue dans la compétence 27, Approche privilégiée pour la mère et le nouveau-né.

2.2 La glande thyroïde La glande thyroïde libère des hormones qui jouent un rôle important dans le maintien de l’homéostasie.

2.2.1 La description La glande thyroïde est située à l’avant de la trachée, dans la partie antérieure du cou. Elle a la forme d’un papillon et mesure environ 3 cm sur 5 cm. 16

CHAPITRE 1

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Elle se compose de deux lobes qui sont réunis par une structure appelée isthme de la glande thyroïde (voir la figure 7). FIGURE 7

La glande thyroïde Glande thyroïde Isthme de la glande thyroïde

Section 2

Trachée

Afin de fonctionner adéquatement, la glande thyroïde doit recevoir un apport régulier d’iode. Une carence en iode peut entraîner un goitre, une altération qui sera vue au chapitre 2 (voir la section 1.2.4 à la page 57).

D’une compétence à l’autre L’iode est un sel minéral qu’on trouve principalement dans le sel de table iodé, les fruits de mer et les poissons d’eau de mer. Cette notion est vue dans la compétence 11, Nutrition.

2.2.2 Les hormones sécrétées et leurs cibles d’action Sous l’influence de l’hormone TSH sécrétée par l’hypophyse, la glande thyroïde produit deux hormones : • la triiodothyronine (T3) ; • la thyroxine (T4). Elle sécrète également une troisième hormone, la calcitonine. La figure 8 schématise les hormones sécrétées par la glande thyroïde ainsi que leurs cibles d’action. FIGURE 8

Les hormones sécrétées par la glande thyroïde et leurs cibles d’action

Os Sang

Calcitonine

Glande thyroïde

T3 et T4

Os Cellules

2.2.3 Les fonctions de ces hormones dans l’organisme Les hormones sécrétées par la glande thyroïde agissent surtout sur les cellules du corps. Le tableau 6 (voir la page suivante) présente les principales fonctions de ces hormones. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

17

TABLEAU 6

Les principales fonctions des hormones sécrétées par la glande thyroïde Fonctions

T3 (triiodothyronine) et T4 (thyroxine) ●

● ●

Section 2



Ostéoclastes Cellules qui détruisent la matrice osseuse.

Calcémie Taux de calcium sanguin.

Augmenter le métabolisme de base, ce qui a pour effet d’accélérer les réactions chimiques et d’accroître la production d’énergie et de chaleur. Stimuler le développement du système nerveux chez le fœtus et le nourrisson. Favoriser le développement du squelette. Dégrader les glucides pour produire de l’énergie (T4).

Calcitonine ●

Ralentir la résorption osseuse en diminuant l’activité des ostéoclastes.



Diminuer la calcémie en retirant le surplus de calcium du sang pour le stocker dans les os.

2.3 Les glandes parathyroïdes Les glandes parathyroïdes sont des glandes autonomes, c’est-à-dire qu’elles ne reçoivent pas de messages de l’hypophyse pour sécréter leurs hormones. FIGURE 9

2.3.1 La description

Les glandes parathyroïdes

Les glandes parathyroïdes sont quatre petites glandes situées sur la face postérieure des lobes de la thyroïde (voir la figure 9). Glandes parathyroïdes

2.3.2 L’hormone sécrétée et ses cibles d’action

Glande thyroïde

Les glandes parathyroïdes sécrètent une hormone appelée parathormone (PTH). La figure 10 schématise les principales cibles d’action de cette hormone.

FIGURE 10

L’hormone sécrétée par les glandes parathyroïdes et ses cibles d’action

Glandes parathyroïdes

PTH

18

CHAPITRE 1

Cellules osseuses (ostéoclastes) Sang Reins Intestin grêle

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2.3.3 Les fonctions de la parathormone dans l’organisme La parathormone a un rôle antagoniste à la calcitonine, c’est-à-dire qu’elle fait augmenter la calcémie lorsque le taux de calcium sanguin est trop bas. Il s’agit d’un bel exemple de rétro-inhibition et de stimulus humoral (voir les sections 1.4 et 1.5 aux pages 7 et 9). Le tableau 7 présente les principales fonctions de la PTH, tandis que la figure 11 illustre les actions combinées de la PTH et de la calcitonine dans le maintien de la calcémie. Les principales fonctions de la parathormone

Hormone PTH

Fonctions ●

● ●

FIGURE 11

Accroître la résorption osseuse en stimulant l’activité des ostéoclastes, ce qui provoque la décalcification osseuse et augmente la calcémie. Diminuer les pertes de calcium dans l’urine. Stimuler les reins à produire du calcitriol, ce qui favorise la réabsorption du calcium par l’intermédiaire de l’intestin et augmente la calcémie.

La régulation de la calcémie : un mécanisme de rétro-inhibition Calcitonine

Libération de la calcitonine sécrétée par la glande thyroïde.

Augmentation du taux de calcium dans le sang.

Inhibition des ostéoclastes et stimulation des ostéoblastes, qui activent le dépôt de calcium dans les os.

Décalcification osseuse Diminution du taux de calcium des os.

Calcitriol Substance produite par les reins qui participe à la régulation du taux de calcium dans le sang.

Ostéoblastes Cellules qui participent à la formation osseuse.

Chute du taux de calcium dans le sang.

2 1 2 1 Calcémie normale 2 Déséquilibre

Destruction des tissus osseux par les ostéoclastes et libération du calcium dans le sang.

Libération de la PTH sécrétée par les glandes parathyroïdes.

PTH

D’une compétence à l’autre Le mécanisme de régulation de la calcémie est aussi présenté dans la compétence 7, Procédés de soins et système musculosquelettique.

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L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

19

Section 2

TABLEAU 7

ACTIVITÉS 1

Associez la glande à l’hormone ou aux hormones qu’elle sécrète.

1. FSH

a) Hypophyse

2. T3

b) Glande thyroïde

3. ACTH 4. PTH

Section 2

c) Glandes parathyroïdes

5. TSH 6. Calcitonine

2

Indiquez si l’énoncé est vrai ou faux. Corrigez les énoncés qui sont faux. Vrai

Faux

a) Lorsque la calcémie est trop élevée, les glandes parathyroïdes sécrètent de la parathormone. b) La calcitonine ralentit l’activité des ostéoclastes. c) La triiodothyronine stimule l’activité de la glande thyroïde. d) L’ocytocine est sécrétée par l’adénohypophyse. e) La mélanotrophine stimule la libération de la mélanine. f) La corticotrophine est libérée par les glandes surrénales. Justification :

3

Quelle est la fonction de l’hormone ADH ?

4

Quelle est la différence entre l’effet de l’ocytocine et celui de la prolactine sur les glandes mammaires ?

20

CHAPITRE 1

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5

Complétez le schéma suivant à l’aide des termes de l’encadré.

• adénohypophyse • calcémie • métabolisme

• ostéoclastes • résorption osseuse

• squelette • système nerveux

• T et T • TSH 3

4

Section 2 1

Le mécanisme de sécrétion des hormones : la glande thyroïde Légende

Hypothalamus

Glande Hormone

Libérines

Glande thyroïde

Calcitonine

FONCTIONS

FONCTIONS

• Ralentir la

• Augmenter le

en diminuant l’activité des

de base.

.

• Stimuler le développement du

.

en retirant le surplus de calcium du sang.

• Favoriser le développement du

6

• Diminuer la

.

Encerclez les deux rôles de l’hormone lutéinisante chez la femme. a) Stimuler le développement du follicule contenant l’ovocyte. b) Déclencher la sécrétion d’œstrogène, de progestérone et de relaxine par le corps jaune. c) Déclencher l’ovulation. d) Stimuler les glandes mammaires à produire du lait.

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L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

21

2.4 Les glandes surrénales Les glandes surrénales sont sous l’influence à la fois du système endocrinien et du système nerveux. Elles jouent, entre autres, un rôle important dans les réactions du corps au stress. • Durant un stress prolongé, l’hypothalamus envoie une hormone à l’hypophyse. Celle-ci sécrète de l’ACTH pour indiquer aux glandes surrénales de sécréter à leur tour des hormones qui agissent à long terme et qui permettent au corps de s’adapter à ce stress.

Section 2

• Durant un stress de courte durée, les glandes surrénales sont directement stimulées par un influx nerveux en provenance de l’hypothalamus. Elles sécrètent alors des hormones qui agissent immédiatement et permettent au corps de réagir rapidement à ce stress.

2.4.1 La description Les glandes surrénales sont deux glandes situées au sommet de chacun des reins. Chaque glande surrénale est constituée de deux parties (voir la figure 12) : • la corticosurrénale est la partie externe de la glande surrénale ; • la médullosurrénale est la partie interne de la glande surrénale. FIGURE 12

Les glandes surrénales

Capsule Glandes surrénales

Reins

Corticosurrénale Médullosurrénale

2.4.2 Les hormones sécrétées et leurs cibles d’action La corticosurrénale répond à un stimulus hormonal. Sous l’effet de l’ACTH, sécrétée par l’hypophyse, elle produit des hormones dites stéroïdiennes, ou stéroïdes. Ces hormones se divisent en trois groupes : • les minéralocorticoïdes ; • les glucocorticoïdes ; • les gonadocorticoïdes. Le tableau 8 présente les principales hormones de chaque groupe de stéroïdes. TABLEAU 8

Les principales hormones stéroïdiennes

Minéralocorticoïdes Aldostérone

22

CHAPITRE 1

Glucocorticoïdes Cortisone Cortisol Corticostérone

Gonadocorticoïdes Androgènes (groupe d’hormones dont la principale est la testostérone)

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La médullosurrénale, quant à elle, répond aux influx nerveux envoyés par l’hypothalamus pendant une situation de stress. Sous l’effet de cet influx nerveux, elle produit deux hormones de la famille des catécholamines : • l’adrénaline ; • la noradrénaline. Les figures 13 et 14 schématisent les principales hormones sécrétées par chacune des parties des glandes surrénales ainsi que leurs cibles d’action. Les principales hormones sécrétées par la corticosurrénale et leurs cibles d’action

Reins

Corticosurrénale

Cortisone Cortisol Corticostérone

Testicules Ovaires

FIGURE 14

Aldostérone

Cellules

Muscles Androgènes

Section 2

FIGURE 13

Sang (lymphocytes T) et vaisseaux sanguins

Les hormones sécrétées par la médullosurrénale et leurs cibles d’action

Pupilles Médullosurrénale

Glandes salivaires Cœur Poumons

Adrénaline Noradrénaline

Vaisseaux sanguins

Système digestif Peau

2.4.3 Les fonctions de ces hormones dans l’organisme Les tableaux 9 et 10 (voir la page suivante) présentent les principales fonctions des hormones sécrétées par la corticosurrénale et la médullosurrénale.

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L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

23

TABLEAU 9

Les principales fonctions des hormones sécrétées par la corticosurrénale Fonctions

Aldostérone ●



Stimuler la réabsorption de l’eau et du sodium par les reins, ce qui favorise le maintien de la pression artérielle et l’équilibre des électrolytes. Augmenter la résistance à long terme au stress.

Cortisone, cortisol et corticostérone

Section 2

● ● ●

Triglycérides Substances composées de glycérol et de différents acides gras. Les triglycérides constituent les graisses de l’organisme.

● ●





La régulation rénineangiotensine est présentée plus en détail dans la compétence 16, Procédés de soins et systèmes urinaire et reproducteur.

Augmenter la résistance à long terme au stress.

Androgènes



D’une compétence à l’autre

Jouer un rôle anti-inflammatoire. Affaiblir la réponse du système immunitaire en diminuant l’action des lymphocytes T. Augmenter la glycémie. Favoriser la dégradation des triglycérides.

Favoriser le maintien de la masse musculaire. Stimuler le développement de la pilosité axillaire et pubienne à la puberté. Stimuler la libido et la fonction reproductrice.

La sécrétion d’aldostérone peut être régie par ce qu’on appelle le système de régulation rénine-angiotensine. Lorsque la pression artérielle diminue à la suite d’une baisse du volume sanguin, ce système entre en action afin d’augmenter la sécrétion d’aldostérone. L’aldostérone permet alors de réabsorber une partie de l’eau et du sodium par l’intermédiaire des tubules rénaux. Cette eau se retrouve alors en plus grande quantité dans les vaisseaux sanguins, ce qui fait augmenter la pression artérielle. Dans d’autres cas, c’est la stimulation des glandes surrénales par l’ACTH qui déclenche la production d’aldostérone. TABLEAU 10

Les principales fonctions des hormones sécrétées par la médullosurrénale

Hormones Adrénaline Noradrénaline

Fonctions ● ● ● ● ● ● ●

Augmenter la fréquence cardiaque. Augmenter la pression artérielle. Dilater les bronches et accélérer la fréquence respiratoire. Ralentir l’activité du système digestif. Diminuer la production de salive. Dilater les pupilles. Augmenter la glycémie.

D’une compétence à l’autre Le système nerveux autonome sympathique (SNAS) permet la libération d’adrénaline et de noradrénaline. Les effets du SNAS sur l’organisme sont expliqués en détail dans la compétence 12, Procédés de soins et systèmes nerveux et sensoriel.

24

CHAPITRE 1

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C’est la loi Dans une situation d’urgence comme un choc anaphylactique, l’infirmière auxiliaire peut administrer de l’épinéphrine (lorsqu’il y a une ordonnance collective ou sous la supervision d’une infirmière). L’épinéphrine est un médicament qui a un effet sympathomimétique. Son action imite celle de l’adrénaline et de la noradrénaline produites normalement par les glandes surrénales en stimulant les fonctions cardiovasculaire et respiratoire.

2.5 La glande pinéale Section 2

Le rôle de la glande pinéale a été découvert il y a environ 60 ans. Son action est essentielle, entre autres, pour favoriser un sommeil réparateur.

2.5.1 La description La glande pinéale, aussi appelée épiphyse, est située près du troisième ventricule de l’encéphale (voir la figure 15). FIGURE 15

La glande pinéale

Glande pinéale

Hypothalamus Hypophyse

2.5.2 L’hormone sécrétée et ses cibles d’action La glande pinéale sécrète une hormone appelée mélatonine. Le taux de sécrétion de cette hormone varie en fonction de la période de la journée. On trouve la plus basse concentration de mélatonine durant le jour et son taux augmente en soirée afin d’induire le sommeil. La figure 16 schématise les principales cibles d’action de la mélatonine. FIGURE 16

Les principales cibles d’action de la mélatonine

Glande pinéale

Hypothalamus Mélatonine Hypophyse

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L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

25

2.5.3 Les fonctions de la mélatonine dans l’organisme La principale fonction de la mélatonine est l’induction du sommeil, mais il en existe d’autres, comme l’indique le tableau 11. Les fonctions de la mélatonine

TABLEAU 11

Section 2

Radicaux libres Molécules chimiques instables, fabriquées principalement dans la cellule au cours de réactions avec l’oxygène et qui ont des effets néfastes sur l’organisme.

Hormone

Fonctions

Mélatonine



Induire le sommeil lorsque sa concentration sanguine augmente. Inhiber la sécrétion des ovaires jusqu’à la puberté afin d’empêcher la maturité sexuelle précoce.



Agir comme antioxydant en neutralisant les radicaux libres.



2.6 Le thymus Le thymus est une petite glande du système endocrinien qui joue un rôle dans l’établissement de l’immunité.

2.6.1 La description

Médiastin Région située au milieu du thorax, entre les deux poumons.

Le thymus est une glande située derrière le sternum dans la partie supérieure du médiastin (voir la figure 17). Il atteint sa taille maximale à la puberté, puis diminue de volume à l’âge adulte, ce qui n’altère pas son fonctionnement pour autant.

FIGURE 17

Le thymus Trachée Thymus

2.6.2 Les hormones sécrétées et leurs cibles d’action Le thymus sécrète deux hormones qui jouent un rôle important dans la mise en place du système immunitaire chez l’enfant : • la thymosine ; • la thymopoïétine. La figure 18 schématise la principale cible d’action de ces hormones. FIGURE 18

Les hormones sécrétées par le thymus et leur principale cible d’action

Thymus

Thymosine Thymopoïétine

26

CHAPITRE 1

Lymphocytes T

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2.6.3 Les fonctions de ces hormones dans l’organisme Les fonctions de la thymosine et de la thymopoïétine sont les mêmes (voir le tableau 12). TABLEAU 12

Les fonctions de la thymosine et de la thymopoïétine

Hormones Thymosine Thymopoïétine

Fonctions ● ●

Favoriser la maturation et la prolifération des lymphocytes T. Renforcer la réponse du système immunitaire.

Section 2

D’une compétence à l’autre Le rôle des lymphocytes T dans la réponse du système immunitaire est expliqué en détail dans la compétence 8, Prévention de l’infection.

ACTIVITÉS 1

Complétez le texte à l’aide des termes de l’encadré.

• ACTH • adrénaline • aldostérone

• augmenter • catécholamines • corticosurrénale

• glucocorticoïdes • glycémie • gonadocorticoïdes

• hypophyse • hypothalamus • noradrénaline

La partie externe de la glande surrénale est appelée

.

Elle est stimulée par l’ l’

que sécrète . Elle produit trois groupes d’hormones :

les

, les minéralocorticoïdes et

les

. Les minéralocorticoïdes comprennent

l’hormone appelée

.

La médullosurrénale agit sous l’influence directe de l’

.

En situation de stress de courte durée, l’hypothalamus lui envoie un influx nerveux pour activer la sécrétion de deux hormones, l’ et la des de ces hormones est d’ et la

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, qui font partie de la famille . Une des fonctions la fréquence cardiaque afin de résister à un stress passager.

L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

27

2

Indiquez si l’énoncé est vrai ou faux. Corrigez les énoncés faux. Vrai

Faux

a) La mélatonine est une hormone sécrétée par l’épiphyse. b) La thymopoïétine joue un rôle dans l’induction du sommeil. c) Le thymus est situé près du troisième ventricule cérébral. d) Le cortisol augmente la réponse du système immunitaire.

Section 2 1

Justification :

3

Inscrivez le nom de chacune des glandes indiquées sur la planche anatomique suivante.

Face postérieure

28

CHAPITRE 1

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Section

3 Les glandes mixtes

Section 3

Déclencheur

Au début du xxe siècle, on croyait que les femmes pouvaient souffrir d’un mal appelé l’hystérie… Heureusement, les connaissances ont progressé grâce à la recherche. On sait aujourd’hui que la plupart des humeurs sont influencées par les hormones. L’œstrogène peut entraîner un état de déprime et agir sur l’irritabilité. Une augmentation ou une diminution de certaines hormones peut avoir des effets marqués sur l’humeur. 1

Selon vous, les hormones ont-elles les mêmes effets chez les hommes et chez les femmes ?

2

Les sautes d’humeur sont généralement plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes. Pourquoi, à votre avis ?

3

Selon vous, pourquoi dit-on que les ovaires sont des glandes mixtes ?

Mots-clés Après avoir lu cette section, vous devriez connaître la signification des termes suivants : Glandes: • Îlot pancréatique ou îlot de Langerhans • Ovaire

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• •

Pancréas Testicule

Hormones: • Glucagon • Inhibine • Insuline • Œstrogène

• • •

Progestérone Relaxine Testostérone

L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

29

Dans la section 2, vous avez appris l’anatomie et la physiologie de chacune des glandes endocrines. Vous explorerez maintenant les trois glandes mixtes, soit le pancréas, les ovaires et les testicules. Rappelons que ces glandes sont à la fois endocrines et exocrines, c’est-à-dire qu’elles sécrètent des hormones dans le sang et un autre produit de sécrétion à l’extérieur du circuit sanguin.

3.1 Le pancréas Section 3

Le pancréas est une glande mixte qui joue un rôle vital dans le maintien de l’homéostasie. Son bon fonctionnement est essentiel pour le travail du système digestif ainsi que pour la régulation de la glycémie, c’est-à-dire le taux de glucose sanguin dans l’organisme.

3.1.1 La description Le pancréas se situe dans la cavité abdominale, juste derrière l’estomac. Le tissu pancréatique est constitué d’îlots pancréatiques ou îlots de Langerhans, qui sont de petits amas de cellules hormonopoïétiques. Les îlots pancréatiques jouent donc le rôle endocrinien de cette glande mixte (voir la figure 19). FIGURE 19

La partie endocrine du pancréas et ses îlots pancréatiques Vésicule biliaire Cavité péritonéale Pancréas Canal cholédoque Canaux pancréatiques Îlot pancréatique ou îlot de Langerhans (fonction endocrine) Cellules hormonopoïétiques Acinus Cellules acineuses (fonction exocrine) Capillaires sanguins

D’une compétence à l’autre La partie exocrine du pancréas produit des enzymes qui participent à la digestion. Ces enzymes et leurs fonctions sont étudiées en détail dans la compétence 15, Procédés de soins et système digestif.

3.1.2 Les hormones sécrétées et leurs cibles d’action Le pancréas sécrète deux hormones : • l’insuline ; • le glucagon.

30

CHAPITRE 1

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Ces deux hormones travaillent en collaboration afin de maintenir la gly­ cémie à des valeurs normales. La figure 20 présente les cibles d’action de l’insuline et du glucagon. FIGURE 20

Les deux principales hormones sécrétées par le pancréas et leurs cibles d’action

Foie

Pancréas

Glucagon

Insuline

Section 3

Sang Cellules

Foie Sang

D’autres hormones sont sécrétées par le pancréas. Il s’agit de la somatosta­ tine et des polypeptides pancréatiques. La somatostatine participe à la régu­ lation de l’hormone de croissance et de la TSH. Elle joue également un rôle dans la fonction digestive. L’action des polypeptides pancréatiques appar­ tient davantage à la fonction digestive puisque ces hormones aident à la régulation des enzymes digestives produites par le pancréas.

3.1.3 Les fonctions de ces hormones dans l’organisme Les fonctions de l’insuline et du glucagon sont antagonistes, c’est­à­dire que leurs effets sont contraires. Cette action antagoniste a comme résultat de réguler la glycémie. • Lorsque la glycémie est trop élevée, le pancréas sécrétera de l’insuline afin de faire diminuer le taux de glucose sanguin. L’insuline est égale­ ment appelée hormone hypoglycémiante. • Lorsque la glycémie est trop basse, le pancréas sécrétera du glucagon afin de faire augmenter le taux de glucose sanguin. Le glucagon est aussi appelé hormone hyperglycémiante. Le tableau 13 présente les fonctions de l’insuline et du glucagon. TABLEAU 13

Les fonctions des principales hormones sécrétées par le pancréas

Hormones Insuline

● ● ●

Glucagon

Glycogène

Fonctions

● ●

Diminuer la glycémie. Favoriser l’absorption du glucose par les cellules. Stimuler le foie à emmagasiner le glucose sous forme de glycogène (glycogenèse). Augmenter la glycémie. Stimuler le foie à dégrader le glycogène emmagasiné (glycogénolyse).

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Forme sous laquelle les glucides sont emmagasinés dans le corps.

Glycogenèse Transformation du glucose en glycogène.

Glycogénolyse Transformation du glycogène en glucose.

L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

31

La sécrétion d’insuline et de glucagon par le pancréas, à la suite d’une variation de la glycémie, constitue un bon exemple de stimulus de type humoral (voir la section 1.4 à la page 7). La régulation de la glycémie sous l’action combinée de ces deux hormones illustre aussi très bien le mécanisme de rétro-inhibition. La figure 21 schématise le cycle de régulation de la glycémie. Comme pour la régulation de la calcémie, il s’agit d’un cycle qui vise à rétablir l’homéostasie (voir la figure 11 à la page 19). FIGURE 21

La régulation de la glycémie : un mécanisme de rétro-inhibition Insuline

Section 3

Les cellules musculaires emmagasinent du glycogène et fabriquent des protéines. Le foie emmagasine le glucose sous forme de glycogène.

Le pancréas sécrète de l’insuline et la libère dans le sang.

Les tissus adipeux utilisent le glucose pour former les lipides. Le taux de glycémie dans le corps augmente (par exemple après avoir mangé une collation très sucrée).

2 1 2

Le taux de glycémie dans le corps diminue (par exemple après avoir sauté un repas).

1 Glycémie normale 2 Déséquilibre Le foie dégrade les réserves de glycogène et libère du glucose dans le sang.

Le pancréas sécrète et libère du glucagon dans le sang.

Les tissus adipeux transforment les lipides en glucose. Glucagon

ACTIVITÉS 1

Encerclez l’énoncé qui décrit le mieux la régulation de la glycémie. a) Lorsque la glycémie diminue, les tissus adipeux utilisent le glucose pour former les lipides. b) Lorsque la glycémie est trop élevée, le pancréas sécrète de l’insuline afin de faire augmenter le taux de glucose sanguin. c) Lorsque la glycémie est trop basse, le pancréas sécrète de l’insuline afin de faire augmenter le taux de glucose sanguin. d) Lorsque la glycémie diminue, le foie dégrade les réserves de glycogène et libère du glucose dans le sang.

32

CHAPITRE 1

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2

Dans le schéma suivant : a) indiquez les noms des deux hormones sécrétées par le pancréas ; b) précisez les fonctions de chaque hormone à l’aide des termes de l’encadré.

• absorption • augmenter

• cellules • foie (2)

• glucose • glycémie

• glycogène (2) Section 3 1

Le mécanisme de sécrétion des hormones : le pancréas Légende

Pancréas

Glande Hormone

FONCTIONS

FONCTIONS

• Diminuer la



.

• Favoriser l’

la glycémie.

• Stimuler le

du glucose par les

.

• Stimuler le

le

à dégrader emmagasiné.

à emmagasiner

le

sous forme

de

.

3.2 Les ovaires Les gonades, c’est-à-dire les ovaires et les testicules, sont les glandes de reproduction. La fonction endocrine de ces glandes mixtes participe pleinement au processus de reproduction. Ainsi, chez la femme, les ovaires sécrètent des hormones qui : • mettent en place et maintiennent le cycle menstruel ; • induisent l’apparition des caractères sexuels secondaires ; • agissent sur l’utérus.

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D’une compétence à l’autre La fonction exocrine des gonades est détaillée dans la compétence 16, Procédés de soins et systèmes urinaire et reproducteur.

L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

33

3.2.1 La description Les ovaires sont deux petites glandes situées dans la cavité pelvienne. FIGURE 22

Les ovaires Utérus

Cavité pelvienne

Section 3

Ovaires

3.2.2 Les hormones sécrétées et leurs cibles d’action Dans la section 2, vous avez vu que la mélatonine, sécrétée par la glande pinéale, inhibe la sécrétion des ovaires jusqu’à la puberté (voir la section 2.5.3 à la page 26). À la puberté, les ovaires commencent leur production d’hormones sous l’action de la FSH et de la LH, sécrétées par l’hypophyse (voir les sections 2.1.2 et 2.1.3 aux pages 14 à 16). Elles répondent ainsi à un stimulus hormonal. Les ovaires sécrètent deux hormones qu’on appelle aussi hormones sexuelles : • l’œstrogène ; • la progestérone. Ils sécrètent également deux autres hormones : • la relaxine ; • l’inhibine. La figure 23 présente les principales cibles d’action de ces hormones. FIGURE 23

Les hormones sécrétées par les ovaires et leurs principales cibles d’action

Hypophyse

Inhibine

Ovaire Seins Utérus Œstrogène Ovaires (ovocytes)

Utérus

Progestérone

Col de l’utérus

Relaxine

Pilosité

34

CHAPITRE 1

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3.2.3 Les fonctions de ces hormones dans l’organisme Le tableau 14 présente les principales fonctions des hormones sécrétées par les ovaires. Les principales fonctions des hormones sécrétées par les ovaires

TABLEAU 14

Fonctions Œstrogène



● ● ●

Développer les caractères sexuels primaires (croissance et maturation de l’appareil génital féminin). Induire l’apparition des caractères sexuels secondaires (pilosité axillaire et pubienne, développement des seins). Favoriser la croissance de l’ovocyte au début du cycle menstruel. Participer à l’établissement du cycle menstruel, conjointement avec la progestérone. Préparer la muqueuse utérine à recevoir l’ovocyte fécondé, conjointement avec la progestérone.

Section 3



Progestérone ● ●

Participer à l’établissement du cycle menstruel, conjointement avec l’œstrogène. Préparer la muqueuse utérine à recevoir l’ovocyte fécondé, conjointement avec l’œstrogène.

Relaxine ●

Dilater le col de l’utérus en fin de grossesse et à l’accouchement.

Inhibine ●

Inhiber la sécrétion de FSH et de LH par l’hypophyse lorsque les hormones ovariennes sont en quantité suffisante.

D’une compétence à l’autre Les fonctions de chaque hormone sexuelle pendant le cycle menstruel sont détaillées dans la compétence 16, Procédés de soins et systèmes urinaire et reproducteur.

3.3 Les testicules Les testicules sont des glandes mixtes dont la fonction endocrine joue le même rôle que celui des ovaires, entre autres développer et maintenir le processus de reproduction et induire l’apparition des caractères sexuels secondaires.

3.3.1 La description Les testicules sont deux petites glandes enveloppées par le scrotum. FIGURE 24

Les testicules

Testicules

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L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

35

3.3.2 Les hormones sécrétées et leurs cibles d’action À la puberté, les testicules commencent leur production d’hormones sous l’action de la FSH et de la LH, sécrétées par l’hypophyse (voir les sections 2.1.2 et 2.1.3 aux pages 14 à 16), répondant ainsi à un stimulus hormonal. Les testicules sécrètent deux hormones : • la testostérone, une hormone sexuelle ; • l’inhibine.

Section 3

Bien que la corticosurrénale produise aussi de la testostérone (voir la section 2.4.2 à la page 22), ce sont les testicules qui assurent la plus grande partie de la production de cette hormone dans l’organisme. La figure 25 présente les principales cibles d’action de ces hormones. FIGURE 25

Les hormones sécrétées par les testicules et leurs principales cibles d’action Hypophyse

Inhibine

Testicule

Voix Testostérone

Pilosité Appareil reproducteur

D’une compétence à l’autre Les altérations du pancréas seront vues en détail au chapitre 3. Cependant, les altérations des ovaires et des testicules n’y seront pas présentées, car elles sont vues en détail dans la compétence 16, Procédés de soins et systèmes urinaire et reproducteur.

3.3.3 Les fonctions de ces hormones dans l’organisme Le tableau 15 présente les principales fonctions de la testostérone et de l’inhibine. TABLEAU 15

Fonctions Testostérone ●

● ●

Spermatogenèse Fabrication des spermatozoïdes.



CHAPITRE 1

Développer les caractères sexuels primaires (croissance et maturation de l’appareil génital masculin). Induire l’apparition des caractères sexuels secondaires (pilosité axillaire et pubienne, barbe, mue). Influencer le comportement sexuel et la libido. Participer à la spermatogenèse.

Inhibine ●

36

Les principales fonctions des hormones sécrétées par les testicules

Inhiber la sécrétion de FSH et de LH par l’hypophyse lorsque les spermatozoïdes sont en quantité suffisante.

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ACTIVITÉS 1

De quelles hormones s’agit-il ? a) Hormone responsable de l’apparition des caractères sexuels secondaires chez la femme. b) Hormone responsable d’augmenter la glycémie.

Section 3 1

c) Hormone qui influence le comportement sexuel et la libido. d) Hormone aussi appelée hypoglycémiante. e) Hormones qui préparent l’utérus à recevoir l’ovocyte fécondé. 2

Pour chacune des situations suivantes, indiquez l’hormone qui sera sécrétée ainsi que sa fonction dans le contexte donné. a) Madame Gagnon vient de terminer un repas copieux. Son taux de glucose sanguin est élevé. Hormone : Fonction : b) Lorsqu’il aperçoit Karina, Paul sent le désir monter en lui. Hormone : Fonction : c) Les seins de Marie-Pier commencent à se développer. Hormone : Fonction : d) Jonathan n’a pas mangé ce matin et il se sent faible. Son taux de glucose sanguin est bas. Hormone : Fonction :

3

Indiquez si les hormones suivantes sont sécrétées par les ovaires (1) ou par l’hypophyse (2). a) FSH b) Œstrogène c) Ocytocine d) Prolactine e) Progestérone f) Inhibine

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L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

37

Section

4 Le système endocrinien et le stress

Déclencheur Prenez quelques minutes pour répondre aux questions suivantes.

1

Souffrez-vous de troubles du sommeil ?

2

Avez-vous vécu récemment des changements dans vos habitudes de vie ?

3

Éprouvez-vous souvent un sentiment de tristesse et d’impuissance ?

4

Vos études sont- elles une source de stress ?

Non

Section 4

Oui

Si vous avez répondu oui à une ou plusieurs de ces questions, vous faites partie des 26,8 % des Québécois et Québécoises qui disent ressentir du stress dans leur vie quotidienne 6. Décrivez deux situations stressantes dans votre vie actuelle. Pour chacune, nommez un moyen concret qui pourrait aider à réduire votre stress. Situation :

Moyen :

Situation :

Moyen :

6. Statistique Canada. Stress perçu dans la vie, 2010, [en ligne]. (Page consultée le 1er avril 2014.)

Mots-clés Après avoir lu cette section, vous devriez connaître la signification des termes suivants : • • • •

Phase d’alarme Phase d’épuisement Phase de résistance Stress

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• • •

Stress physique Stress psychologique Syndrome général d’adaptation

L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

39

Le stress est omniprésent dans la vie quotidienne. Bien qu’il constitue parfois un moteur pour nous aider à avancer, il peut être nuisible s’il est mal géré.

4.1 Les types de stress Le stress se définit comme une perturbation physique ou psychologique qui engendre un déséquilibre du milieu interne.

Section 4

On distingue deux types de stress : • le stress physique ; • le stress psychologique.

4.1.1 Le stress physique FIGURE 26

Le stress physique

Le stress physique survient à la suite d’une perturbation de l’état physique ou physiologique. Cette perturbation peut être, par exemple : • un accident ; • une maladie ; • une infection ; • une exposition à des températures extrêmes ; • la faim ou la soif extrêmes ; • une exposition prolongée à des bruits trop forts.

Une exposition prolongée à des sons de 85 décibels et plus peut causer un stress physique.

4.1.2 Le stress psychologique FIGURE 27

Le stress psychologique

Certains évènements ou certaines situations peuvent causer du stress. Une personne peut éprouver un stress psychologique plus ou moins important lorsqu’elle vit, par exemple : • des difficultés financières ; • des difficultés conjugales ou familiales ; • une séparation ou un deuil ; • une émotion forte comme la peur ou la colère.

Des difficultés conjugales peuvent être à l’origine d’un stress psychologique.

40

CHAPITRE 1

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4.2 Le syndrome général d’adaptation Normalement, le corps est capable de s’adapter à un certain niveau de stress. Pour ce faire, il déclenche des mécanismes qui visent à maintenir l’homéostasie. Lorsque le stress devient trop intense, cet équilibre ne peut être préservé. Sous l’action de l’hypothalamus, qui est le premier à détecter tout changement chimique dans l’organisme, le corps active alors une série de réactions. C’est ce qu’on appelle le syndrome général d’adaptation.

Section 4

Le syndrome général d’adaptation se divise en trois phases : • la phase d’alarme ; • la phase de résistance ; • la phase d’épuisement.

4.2.1 La phase d’alarme Pendant la phase d’alarme, le corps se prépare à une réaction de lutte ou de fuite. Dans les deux cas, c’est le système nerveux autonome sympathique (SNAS) qui est d’abord sollicité. L’hypothalamus envoie un influx nerveux à la médullosurrénale lui indiquant de sécréter de l’adrénaline et de la noradrénaline. Ces deux hormones entraîneront des effets immédiats, dont le but est le retour à l’homéostasie. Il en résultera une augmentation de la production d’énergie. Si le stress est de courte durée, le système nerveux autonome parasympathique (SNAP) prend le relais et ramène le corps dans un état de calme relatif. Si le stress se prolonge, le corps entre dans la deuxième phase du syndrome général d’adaptation. La figure 28 présente les glandes sollicitées pendant la phase d’alarme, les hormones qu’elles produisent et les effets de ces hormones sur l’organisme. FIGURE 28

La phase d’alarme : les hormones produites et leurs effets sur l’organisme

D’une compétence à l’autre La compétence 12, Procédés de soins et systèmes nerveux et sensoriel, décrit en détail le fonction­ nement du SNAS et du SNAP.

Médullosurrénale

Tachycardie Accélération du rythme cardiaque.

Bronchodilatation Dilatation des bronches.

Tachypnée

Adrénaline et noradrénaline

Tachycardie Augmentation de la pression artérielle Bronchodilatation et tachypnée Diaphorèse Mydriase Ralentissement du fonctionnement du système digestif

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Accélération du rythme respiratoire.

Horripilation Vasoconstriction des vaisseaux sanguins de la peau Extrémités des pieds et des mains froides Augmentation du débit sanguin vers les muscles squelettiques Augmentation de la production d’énergie

Diaphorèse Transpiration abondante.

Mydriase Dilatation des pupilles.

Horripilation Redressement des poils.

Vasoconstriction Rétrécissement du diamètre des vaisseaux sanguins.

L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

41

4.2.2 La phase de résistance Pendant la phase de résistance, le corps met tout en œuvre pour résister au stress qui se prolonge. Les effets ressentis alors durent plus longtemps, même si les réactions sont lentes à se produire. Le corps puise dans ses réserves d’énergie pour gérer la situation stressante et revenir à l’homéostasie.

Section 4

Au cours de cette phase, la personne peut se sentir fatiguée et anxieuse. Elle peut aussi devenir plus vulnérable à certaines infections. La figure 29 présente les glandes sollicitées pendant la phase de résistance, les hormones qu’elles produisent et les effets de ces hormones sur l’organisme. FIGURE 29

La phase de résistance : les hormones produites et leurs effets sur l’organisme Adénohypophyse

TSH

GH

ACTH Corticosurrénale

Glande thyroïde

Accélération du processus de cicatrisation

Aldostérone

T4

Dégradation des glucides pour produire de l’énergie

Maintien de l’équilibre des électrolytes

Cortisone, cortisol et corticostérone

Diminution de l’inflammation et augmentation de la glycémie pour favoriser l’utilisation des réserves d’énergie

4.2.3 La phase d’épuisement Il arrive que le corps ne réussisse pas à combattre le stress. Dans un tel cas, les organes ne parviennent pas à s’adapter à la situation. Le corps entre dans la phase d’épuisement. La personne devient alors plus sujette à développer une maladie grave, mentale ou physique. Son fonctionnement dans la vie quotidienne est aussi grandement altéré. Dans le cas d’un stress physique, c’est à cette phase que le décès peut survenir si le corps n’arrive plus à s’adapter. La figure 30 présente un exemple de situation de stress physique vécue à chacune des phases du syndrome général d’adaptation. La figure 31 fournit un exemple de situation de stress psychologique.

42

CHAPITRE 1

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Un exemple de situation de stress physique : le cas de monsieur Pothier

Phase d’alarme

Phase de résistance

Phase d’épuisement

Monsieur Pothier vient de subir un grave accident de la route. Son corps sécrète de l’adrénaline. Monsieur Pothier est en état de choc et certaines hormones l’empêchent de ressentir la douleur.

Monsieur Pothier est conduit à l’hôpital, où il reçoit les soins d’urgence. Pendant ce temps, son corps essaie de s’adapter en réparant les tissus et en rétablissant l’équilibre des liquides corporels. L’augmentation de la glycémie permet à monsieur Pothier d’utiliser ses réserves d’énergie pour favoriser le processus de guérison.

Malgré le travail du personnel soignant, l’équilibre ne peut être rétabli. Le corps de monsieur Pothier s’épuise et on constate son décès.

FIGURE 31

Section 4 1

FIGURE 30

Un exemple de situation de stress psychologique : le cas de madame Sylvain, la femme de monsieur Pothier

Phase d’alarme Madame Sylvain vient d’apprendre le décès de son mari. Subitement, sa respiration et les battements de son cœur s’accélèrent. Ses mains sont moites. Elle se sent très mal.

Phase de résistance

Phase d’épuisement

Quelques semaines plus tard, madame Sylvain se sent anxieuse et fatiguée. Elle a l’impression de ne pas venir à bout de la situation.

Madame Sylvain ne réussit pas à surmonter son deuil. Elle fait de l’insomnie, refuse de voir ses proches et sombre dans une dépression profonde.

ACTIVITÉS 1

Indiquez le chiffre qui correspond à la phase du syndrome général d’adaptation décrite dans chacune des situations de stress suivantes. 1. Phase d’alarme

2. Phase de résistance

3. Phase d’épuisement

a) Immédiatement après un grave accident, Amir est admis à l’unité des soins intensifs. Quelques heures plus tard, son décès est constaté. b) Lorsque Paul a vu la voiture se diriger vers lui, son cœur s’est mis à battre rapidement et ses mains sont devenues moites. c) Quelques semaines après avoir perdu son emploi, Joanne ressent divers malaises. Elle est plus souvent malade et se sent fatiguée. d) Quelques mois après sa fausse couche, Catherine ne dort plus. Elle n’a plus envie de rien, s’isole, refuse l’aide que ses proches lui proposent. Elle se sent de plus en plus déprimée. e) À la suite d’un accident grave, le corps de Stéphane sécrète des hormones pour rétablir l’équilibre hydrique et réduire l’inflammation.

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L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

43

2

Indiquez à quelle phase du syndrome général d’adaptation correspond chacune des manifestations suivantes. a) Augmentation de la production d’énergie grâce à l’adrénaline b) Augmentation de la fréquence cardiaque c) Dépression

Section 4 1

d) Mydriase e) Apparition d’une maladie grave 3

Nommez les hormones sécrétées pendant la phase d’alarme.

4

Nommez une hormone sécrétée pendant la phase de résistance et indiquez un effet qui en résulte. Hormone : Effets :

5

Dans vos mots, expliquez en quoi consiste la phase d’épuisement.

6

Pour chaque situation, indiquez s’il s’agit d’un stress physique ou d’un stress psychologique en marquant un X dans la case appropriée. Stress physique

Stress psychologique

a) Louise vient d’apprendre que son conjoint la trompe. b) Juliette a subi une appendicectomie. c) Guillaume travaille comme monteur de lignes dans le Grand Nord canadien. d) Ulric est très anxieux à l’idée de commencer sa formation d’infirmier auxiliaire.

44

CHAPITRE 1

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Synthèse Le Les glandes On distingue trois types de glandes. Glandes exocrines

Leur produit de sécrétion (les hormones) se déverse à l’intérieur du circuit sanguin.

Leur produit de sécrétion (non hormonal) se déverse à l’extérieur du circuit sanguin.

Glandes mixtes Leur produit de sécrétion hormonal se déverse à l’intérieur du circuit sanguin et leur produit de sécrétion non hormonal se déverse à l’extérieur du circuit sanguin.

Le Les hormones Une hormone est une substance chimique sécrétée par les cellules des glandes endocrines. Les cellules qui produisent des hormones sont dites hormonopoïétiques. Chaque hormone est distribuée partout dans l’organisme, mais son action est toujours très spécifique et joue un rôle crucial dans le maintien de l’homéostasie. Le transport des hormones dans le sang se fait en quatre étapes. 1 Les cellules hormo-

nopoïétiques d’une glande endocrine sécrètent une hormone.

2 L’hormone est

3 Le récepteur

transportée par la circulation sanguine.

4 Le message

de la cellule cible reconnaît l’hormone.

de l’hormone est transmis à la cellule.

Trois types de stimulus peuvent amener une glande endocrine à sécréter une hormone. Stimulus humoral La variation de la concentration sanguine d’un nutriment indique à la glande endocrine de sécréter une hormone.

Stimulus nerveux

Stimulus hormonal

La perception d’un message par le système nerveux provoque un influx nerveux qui commande à la glande endocrine de sécréter une hormone.

La libération d’une hormone par une autre glande endocrine indique à la glande endocrine de sécréter une hormone.

La production et la libération de la plupart des hormones sont régulées par rétro- inhibition. Ce mécanisme est responsable de rétablir l’équilibre hormonal dans le sang.

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45

Synthèse

Glandes endocrines

L’anatomie et la physiologie des glandes endocrines L’ Les fonctions des glandes endocrines et les effets des hormones dans l’organisme sont très variés.

Hypophyse

Hormones sécrétées

Hypothalamus

Synthèse

Hypophyse

Hypothalamus Tige pituitaire Adénohypophyse Neurohypophyse Hypophyse

Glande thyroïde

Glande thyroïde

Isthme

TSH (thyréotrophine)

Stimuler la glande thyroïde.

GH (somatotrophine ou hormone de croissance)

Stimuler la croissance de l’ensemble des cellules du corps.

MSH (mélanotrophine)

Stimuler la libération de la mélanine qui pigmente la peau.

ACTH (corticotrophine)

Stimuler les glandes surrénales.

FSH (hormone folliculostimulante)

Stimuler les ovaires ou les testicules.

LH (hormone lutéinisante)

Déclencher l’ovulation ou stimuler la production de testostérone et de spermatozoïdes.

PRL (prolactine)

Stimuler la production de lait.

Ocytocine

Déclencher les contractions utérines et provoquer l’éjection du lait.

ADH (vasopressine ou hormone antidiurétique)

Favoriser la réabsorption de l’eau par les tubules rénaux.

Hormones sécrétées

Fonctions principales

T3 (triiodothyronine) T4 (thyroxine)

Augmenter le métabolisme de base. Stimuler le développement du système nerveux et du squelette. Dégrader les glucides pour produire de l’énergie (T4).

Calcitonine

Ralentir la résorption osseuse. Diminuer la calcémie.

Trachée

Glandes parathyroïdes

Hormone sécrétée PTH (parathormone)

Glande thyroïde

46

CHAPITRE 1

Fonctions principales

Fonction principale Augmenter la calcémie.

Glandes parathyroïdes

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Hormones sécrétées

Fonctions principales

Aldostérone (minéralocorticoïdes)

Stimuler la réabsorption de l’eau et du sodium par les reins. Augmenter la résistance à long terme au stress.

Cortisone, cortisol et corticostérone (glucocorticoïdes)

Jouer un rôle anti-inflammatoire. Affaiblir la réponse du système immunitaire. Augmenter la glycémie et la résistance à long terme au stress.

Androgènes (gonadocorticoïdes)

Stimuler la fonction reproductrice et le développement de la pilosité et favoriser le maintien de la masse musculaire.

Hormones sécrétées

Fonction principale

Corticosurrénale

Médullosurrénale

Adrénaline et noradrénaline (catécholamines)

Augmenter la fréquence cardiaque et la pression artérielle en situation de stress (fonctions semblables à celles du SNAS).

Médullosurrénale

Glande pinéale ou épiphyse Glande pinéale ou épiphyse

Thymus

Hormone sécrétée Mélatonine

Induire le sommeil.

Hormones sécrétées Thymosine et thymopoïétine

Trachée

Fonction principale

Fonction principale Renforcer la réponse du système immunitaire.

Thymus

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L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

47

Synthèse

Corticosurrénale

L’anatomie et la physiologie des glandes mixtes L’ Pancréas

Hormones sécrétées Insuline

Diminuer la glycémie.

Glucagon

Augmenter la glycémie.

Synthèse

Pancréas

Fonctions principales

Cellules hormonopoïétiques

Îlot pancréatique ou îlot de Langerhans

Ovaires

Hormones sécrétées Cavité pelvienne

Œstrogène

Développer les caractères sexuels primaires et secondaires. Favoriser la croissance de l’ovocyte.

Progestérone

Participer à l’établissement du cycle menstruel.

Relaxine

Dilater le col de l’utérus en fin de grossesse et à l’accouchement.

Inhibine

Inhiber la sécrétion de FSH et de LH par l’hypophyse.

Utérus

Ovaires

Fonctions principales

Testicules

Hormones sécrétées

Fonctions principales

Testostérone

Développer les caractères sexuels primaires et secondaires et influencer le comportement sexuel.

Inhibine

Inhiber la sécrétion de FSH et de LH par l’hypophyse.

Testicules

Le syndrome général d’adaptation Le syndrome général d’adaptation se divise en trois phases. Phase d’alarme

Phase de résistance

Sécrétion d’adrénaline par le SNAS qui prépare le corps à une réaction de lutte ou de fuite en augmentant la production d’énergie.

Utilisation des réserves d’énergie du corps pour résister au stress qui se prolonge.

48

CHAPITRE 1

Phase d’épuisement Épuisement du corps lorsqu’il ne réussit plus à combattre le stress.

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Situation clinique Madame Thériault (suite) Etude_Titre

Situation clinique

À la suite du diagnostic d’hyperthyroïdie, le médecin a prescrit des antithyroïdiens à madame Thériault. Il lui explique que ces médicaments devraient ralentir le fonctionnement de sa glande thyroïde, mais qu’elle n’en ressentira pas les effets immédiatement, car les troubles qui touchent les glandes endocrines sont parfois longs à traiter. Quelques mois plus tard, madame Thériault ne va pas mieux. Elle se sent toujours irritable et nerveuse. Un jour que ses palpitations cardiaques sont particulièrement intenses, elle se rend à l’urgence. Elle est admise aussitôt à l’unité de médecine où vous travaillez. Après étude du dossier et analyse des résultats d’examens, le médecin explique à la cliente qu’elle devra subir une thyroïdectomie. Lorsque vous vous présentez à sa chambre, elle vous confie qu’elle est découragée. Elle souhaiterait pouvoir fonctionner normalement, mais elle dit se sentir toujours très fatiguée. Elle se met à pleurer.

1 Selon vous, pourquoi les troubles touchant les glandes endocrines sont-ils parfois longs à traiter ?

2 Les manifestations cliniques observées chez madame Thériault sont attribuables à une hyperactivité de la glande thyroïde. Indiquez quelles hormones thyroïdiennes sont responsables de ces manifestations et expliquez-en la raison.

3 L’altération que présente la cliente est-elle la source d’un stress physique ou psychologique ?

4 a) Selon vous, à quelle phase du syndrome général d’adaptation la situation clinique décrite correspond-elle ? Justifiez votre réponse.

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L’anatomie et la physiologie du système endocrinien

49

b) Nommez deux hormones qui sont sécrétées pendant cette phase et indiquez leurs fonctions.

Situation clinique

Hormones

Fonctions

5 Si madame Thériault continuait à subir ce stresspetit de façon prolongée : Titre_Etude Etude_Texte a) indiquez dans quelle phase du syndrome général d’adaptation elle entrerait ;

b) expliquez en quoi consiste cette phase.

6 Indiquez deux besoins perturbés autres que celui mentionné au début du chapitre. Pour chaque besoin, indiquez un soin d’assistance approprié pour y remédier. Besoin perturbé : Soin d’assistance :

Besoin perturbé : Soin d’assistance :

50

CHAPITRE 1

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CHAPITRE

2

Les altérations des glandes endocrines

Sommaire Situation clinique ................................ 52 Section 1 Les altérations de la glande thyroïde..................................... 53 Section 2 Les altérations des glandes parathyroïdes ............................ 68 Section 3 Les altérations des glandes surrénales et de l’hypophyse..... 76

Synthèse ................................................. 87 Situations cliniques ........................... 91

51

Situation clinique Madame Nader, 64 ans Situation clinique

Madame Nader souffre depuis quelques mois du syndrome de Cushing, un hyperfonctionnement des glandes surrénales. Elle a pris du poids, surtout au niveau du tronc. Sa bosse de bison (une bosse dans le haut du dos) est encore plus apparente qu’avant. Cette situation la met très mal à l’aise : elle ne sort plus et s’isole même de sa famille et de ses amis. Récemment, les symptômes de madame Nader se sont aggravés. Sa pression artérielle est très élevée et sa glycémie dépasse toujours les valeurs normales. Son médecin décide de l’hospitaliser afin de mieux surveiller sa pression artérielle et sa glycémie. Ce matin, vous entrez dans la chambre de madame Nader pour prendre ses signes vitaux. Sa pression artérielle est à 155/85 mm Hg et son pouls, à 90 battements par minute. Sa glycémie est à 14,2 mmol/L, ce qui est un résultat plus élevé que les valeurs normales. Elle vous dit qu’elle a peu dormi. En l’aidant à s’installer pour faire sa toilette, vous remarquez la présence d’une plaie sur son gros orteil droit.

1

Le syndrome de Cushing étant un hyperfonctionnement des glandes surrénales, quelles hormones sécrétées en excès expliquent l’augmentation de la pression artérielle et de la glycémie ? Justifiez votre réponse.

2

Nommez deux manifestations cliniques indiquant que le besoin d’éviter les dangers est perturbé chez madame Nader.

3

Indiquez deux soins d’assistance à prodiguer à madame Nader pour l’aider à satisfaire chacun des besoins suivants : a) Être propre, soigné et protéger ses téguments

b) Se récréer

52

CHAPITRE 2

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Section

1 Les altérations de la glande thyroïde

Déclencheur

1

Selon les connaissances que vous avez acquises au chapitre 1, expliquez pourquoi les manifestations cliniques liées à un trouble de la glande thyroïde peuvent entraîner soit une accélération, soit un ralentissement du métabolisme de base.

2

L’hypothyroïdie se manifeste par un ralentissement du métabolisme de base. À votre avis, avec quelle autre maladie l’hypothyroïdie est- elle souvent confondue ?

Section 1

Questionné sur le dérèglement de la glande thyroïde, le Dr John Weisnagel, endocrinologue à l’hôpital de l’Enfant-Jésus de Québec, explique : « Les gens ne sont pas au courant à quel point ça peut jouer sur tout, même sur le niveau d’énergie. Sans savoir pourquoi, il y a des personnes qui vont prendre du poids. D’autres vont en perdre. Elles vont être fatiguées, déprimées, dans un état dépressif. D’autres seront plus irritables en raison d’un mauvais fonctionnement de leur glande thyroïde1. »

1. Pelchat, Pierre. « Glande thyroïde : des maladies méconnues », Le Soleil, [en ligne]. (Page consultée le 1er avril 2014.)

Mots-clés Après avoir lu cette section, vous devriez connaître la signification des termes suivants : • • • •

Alopécie Apathie Asthénie Exophtalmie

• • • •

Goitre Hyperthyroïdie Hypothyroïdie Macroglossie

• • •

Myxœdème Tétanie Thyroïdectomie

Au chapitre 1, vous avez vu les principales fonctions des hormones sécrétées par la glande thyroïde. Vous avez aussi appris que, pour se développer et fonctionner normalement, la glande thyroïde doit être stimulée par la sécrétion de TSH provenant de l’hypophyse et recevoir un apport régulier d’iode. Lorsque le fonctionnement de cette glande est perturbé, l’homéostasie de l’organisme l’est également. Cette section traite de trois altérations de la glande thyroïde : l’hypothyroïdie, l’hyperthyroïdie et le cancer de la glande thyroïde. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Les altérations des glandes endocrines

53

1.1 L’hypothyroïdie La Fondation canadienne de la thyroïde estime que 1 Canadien sur 3 présente un trouble de la glande thyroïde et que 50 % des personnes atteintes ne sont pas diagnostiquées2. Les altérations de la glande thyroïde sont donc très courantes et diminuent grandement la qualité de vie des personnes qui en souffrent.

1.1.1 La définition

Section 1

L’hypothyroïdie est un hypofonctionnement de la glande thyroïde qui entraîne une sécrétion insuffisante d’hormones. Cette altération cause un ralentissement du métabolisme de base. On distingue deux types d’hypothyroïdie : • l’hypothyroïdie primaire, qui survient lorsque la glande thyroïde ellemême ne fonctionne pas bien ; • l’hypothyroïdie secondaire, qui apparaît lorsque l’hypophyse ne fonctionne plus normalement.

1.1.2 Les causes Le tableau 1 présente les principales causes de chaque type d’hypothyroïdie. TABLEAU 1 Les principales causes de l’hypothyroïdie Hypothyroïdie primaire ● ●



Hypothyroïdie secondaire

Carence en iode Maladie auto-immune, par exemple la thyroïdite de Hashimoto (voir la figure 1) Destruction de la glande thyroïde par ablation chirurgicale ou par radiothérapie

FIGURE 1

● ●

Tumeur hypophysaire Sécrétion insuffisante de TSH

La thyroïdite de Hashimoto Qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’une inflammation chronique de la glande thyroïde. C’est une maladie auto-immune résultant d’une production d’anticorps qui détruisent le tissu thyroïdien. Quel est le portrait clinique ? Les manifestations cliniques sont les mêmes que celles de l’hypothyroïdie (voir le tableau 2 à la page 55). Comment la traiter ? La thyroïdite de Hashimoto se traite avec des hormones thyroïdiennes de remplacement (voir le tableau 3 à la page 56). Puisqu’il s’agit d’une maladie chronique, ces médicaments doivent être pris à vie.

1.1.3 Les facteurs de risque Les facteurs de risque de l’hypothyroïdie sont : • le sexe et l’âge (les femmes de 50 ans et plus sont davantage touchées que les hommes) ; 2. Fondation canadienne de la thyroïde. La santé thyroïdienne : Ce n’est pas noir et blanc !, [en ligne]. (Page consultée le 1er avril 2014.)

54

CHAPITRE 2

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• des antécédents familiaux d’hypothyroïdie ; • des antécédents de maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, anémie pernicieuse, diabète, etc.).

1.1.4 Les manifestations cliniques et les soins d’assistance

TABLEAU 2

Les manifestations cliniques, les besoins perturbés et les soins d’assistance

Manifestations cliniques et explications Perte d’appétit Prise de poids ● Constipation ● Asthénie : fatigue intense ● Diminution de la température corporelle ● Intolérance au froid ● Hypotension artérielle ● Bradycardie (ralentissement du rythme cardiaque à moins de 60 battements par minute) ● Dépression ● Apathie : perte d’intérêt, absence d’énergie ● Faiblesse musculaire ● Diminution de la libido ● Perturbations du cycle menstruel ● Diminution de l’acuité auditive ● Élocution lente et monotone Ces manifestations sont causées par le fonctionnement anormalement lent de la glande thyroïde, ce qui entraîne un ralentissement du métabolisme de base. ● ●

Dessèchement de la peau ● Ongles épais et cassants ● Démangeaisons ● Alopécie : perte importante de cheveux ou de poils Ces manifestations sont causées par la régénération anormalement lente des tissus sous-cutanés. ●

Myxœdème : épaississement et gonflement de la peau, particulièrement celle des pieds, des mains, du visage et des paupières ● Macroglossie : augmentation du volume de la langue ● Voix rauque Ces manifestations sont causées par l’augmentation de l’absorption de l’eau dans les tissus. ●

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Besoins perturbés, soins d’assistance et explications Boire et manger ● Proposer au client des aliments qu’il apprécie et lui servir plusieurs petits repas par jour pour stimuler son appétit. Éliminer ● Privilégier les aliments riches en fibres et assurer une bonne hydratation pour prévenir la constipation. Dormir et se reposer ● Favoriser la détente, prévoir des activités de courte durée demandant peu d’énergie et proposer au client de faire des siestes pour lui assurer le meilleur repos possible. Maintenir sa température corporelle dans les limites normales ● Couvrir suffisamment le client et augmenter la température ambiante pour favoriser son confort. Éviter les dangers ● Surveiller l’état de conscience, la respiration et la température corporelle du client, qui peuvent être altérés à cause du myxœdème. ● Se montrer disponible et empathique et être attentive aux signes de détresse présentés par le client pour que celui-ci se sente compris et rassuré. ● Offrir un soutien psychologique au client qui perd ses cheveux pour l’aider à maintenir une bonne estime de soi. ● Renseigner le client sur les manifestations de l’hypothyroïdie et lui expliquer que ces manifestations sont temporaires pour qu’il conserve une image positive de lui-même. Communiquer avec ses semblables ● Réduire les bruits ambiants, parler clairement et se placer en face du client lorsqu’on s’adresse à lui pour lui permettre de bien entendre. ● Être à l’écoute du client, se montrer disponible et lui expliquer que les altérations de la voix sont temporaires pour qu’il se sente compris et respecté lorsqu’il s’exprime. Être propre, soigné et protéger ses téguments ● Appliquer régulièrement une crème hydratante pour prévenir le dessèchement de la peau. ● Apporter une attention particulière au soin des ongles MS 2.6 pour éviter qu’ils deviennent cassants trop rapidement.

Les altérations des glandes endocrines

55

Section 1

L’hypothyroïdie se caractérise par un ralentissement global des fonctions de l’organisme. Le tableau 2 présente les manifestations cliniques de l’hypothyroïdie, les besoins perturbés et les soins d’assistance qui relèvent de l’infirmière auxiliaire.

1.1.5 L’évaluation diagnostique En plus de l’examen pratiqué par le médecin, le diagnostic de l’hypothy­ roïdie nécessite des analyses et des examens qui sont décrits en détail dans le Dossier sur l’évaluation diagnostique aux pages indiquées ci­dessous. Analyses

15 Thyréotrophine (TSH) sérique (page 146) 16 Thyroxine (T4) libre (page 147) Section 1

17 Thyroxine (T4) totale (page 147) 19 Triiodothyronine (T3) libre (page 148) 20 Triiodothyronine (T3) totale (page 148) Examens

25 Échographie (page 152) 26 Fixation de l’iode radioactif (page 153) 27 Imagerie par résonance magnétique (IRM) (page 153) 1.1.6 Les traitements et les soins spécifiques Le traitement de l’hypothyroïdie repose essentiellement sur l’administration de médicaments (voir le tableau 3).

1.1.7 Les médicaments prescrits Le traitement médicamenteux de l’hypothyroïdie est présenté dans le tableau 3. TABLEAU 3

Les médicaments prescrits

Médicaments prescrits

Effet thérapeutique

Hormones thyroïdiennes de remplacement Ex. : lévothyroxine (SynthroidMD, Euthyrox MD)

Réduction du déficit en hormones thyroïdiennes

Effets secondaires indésirables ● ● ●

● ●

● ● ●

Diarrhée Céphalées Augmentation de l’appétit Perte de poids Alopécie (surtout durant le premier mois) Dyspnée Palpitations Insomnie

Soins infirmiers ●





● ●







56

CHAPITRE 2

Surveiller et noter l’apparence, la fréquence et la consistance des selles. Soulager les céphalées en appliquant des compresses froides ou en administrant des analgésiques selon l’ordonnance. Encourager la consommation d’aliments nutritifs. Privilégier les collations nutritives. Expliquer au client que la perte de cheveux est temporaire et qu’elle survient surtout durant le premier mois. Surveiller régulièrement la respiration et le rythme cardiaque. Favoriser un environnement calme et reposant avant le coucher. Aviser l’infirmière de la présence de tout effet secondaire indésirable afin qu’elle demande au médecin de prescrire un dosage de la TSH, s’il y a lieu.

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1.1.8 L’aspect diététique L’iode est un sel minéral nécessaire au bon fonctionnement de la glande thyroïde. Une diète suffisante en iode, c’est-à-dire qui intègre des produits de la mer, des pommes de terre, des œufs et du sel de table iodé, est à privilégier.

1.2 L’hyperthyroïdie

Section 1

Au Canada, 1 personne sur 100 est atteinte d’hyperthyroïdie3. Cette maladie est de plus en plus courante.

1.2.1 La définition L’hyperthyroïdie est un hyperfonctionnement de la glande thyroïde qui entraîne une sécrétion excessive d’hormones. Cette altération cause une augmentation du métabolisme de base de l’organisme.

1.2.2 Les causes L’hyperthyroïdie peut être causée par : • la maladie de Basedow (ou maladie de Graves), une maladie autoimmune qui se développe lorsque les anticorps produits par l’organisme dérèglent l’action de la TSH, ce qui stimule la thyroïde à sécréter plus d’hormones T3 et T4 ; • un dérèglement de l’hypophyse, qui stimule la glande thyroïde de façon excessive.

ATTENTION Certains médicaments riches en iode peuvent provoquer une hyperthyroïdie temporaire. Il peut s’agir, par exemple, de médicaments utilisés dans le traitement de l’arythmie, comme la CordaroneMD. Il faut alors expliquer au client les effets secondaires du médicament et lui préciser que ces effets cesseront à l’arrêt du traitement.

1.2.3 Les facteurs de risque Les facteurs de risque de l’hyperthyroïdie sont : • le sexe (les femmes sont plus touchées que les hommes) ; • des antécédents familiaux d’hyperthyroïdie ; • une consommation importante de produits iodés.

1.2.4 Les manifestations cliniques et les soins d’assistance L’hyperthyroïdie se caractérise par une augmentation globale des fonctions de l’organisme. Le tableau 4 (voir à la page suivante) présente les manifestations cliniques de l’hyperthyroïdie, les besoins perturbés et les soins d’assistance qui relèvent de l’infirmière auxiliaire.

3. Fondation canadienne de la thyroïde. L’hyperthyroïdie (thyrotoxicose), [en ligne]. (Page consultée le 1er avril 2014.)

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Les altérations des glandes endocrines

57

TABLEAU 4

Les manifestations cliniques, les besoins perturbés et les soins d’assistance

Manifestations cliniques et explications ● ● ● ● ●

Section 1



Augmentation de l’appétit Perte de poids Diarrhée Bouffées de chaleur Diaphorèse (transpiration abondante) Tremblements et fatigue musculaire

Nervosité et irritabilité Hyperémotivité ● Difficulté de concentration ● Palpitations et arythmie cardiaque ● Dyspnée ● Hypertension artérielle Ces manifestations sont causées par l’augmentation du métabolisme de base. ● ●

Goitre : augmentation du volume de la glande thyroïde (voir la figure 3 à la page suivante) Cette manifestation est causée par l’hyperstimulation de la glande thyroïde par l’hypophyse. ● Dysphagie (difficulté à avaler) Cette manifestation est causée par l’hypertrophie de la glande thyroïde. ●

Exophtalmie : saillie du globe oculaire (voir la figure 2) Cette manifestation est causée par l’augmentation du volume de certains muscles extrinsèques de l’œil et de celui de la graisse contenue dans l’orbite de l’œil. ●

FIGURE 2

58

Un exemple d’exophtalmie

CHAPITRE 2

Besoins perturbés, soins d’assistance et explications Respirer ● Surveiller la fonction respiratoire, car le goitre peut gêner la respiration. ● Installer le client confortablement de façon à favoriser MS 3.1 une bonne respiration. Boire et manger ● Servir au client plusieurs petits repas par jour et privilégier les collations nutritives pour satisfaire son appétit et lui fournir les nutriments dont il a besoin. ● Offrir au client des aliments riches en glucides pour éviter que le corps puise dans ses réserves de protéines, ce qui augmenterait la perte de poids. ● Surveiller les risques de dysphagie et adapter l’alimentation au besoin pour s’assurer que le goitre MS 3.15 ne nuit pas à la déglutition. Éliminer ● Surveiller et noter l’apparence, la fréquence et la consistance des selles. ● Surveiller les signes de déshydratation. Maintenir sa température corporelle dans les limites normales ● Bien aérer la pièce et couvrir le client légèrement pour favoriser son confort. Être propre, soigné et protéger ses téguments ● Changer les draps ou la chemise d’hôpital pour MS 3.13 3.14 favoriser le confort du client. Éviter les dangers ● Assister au besoin le client dans ses activités de la vie quotidienne (AVQ). ● Rassurer le client et lui expliquer que les changements d’humeur sont temporaires pour qu’il comprenne mieux les effets de la maladie au quotidien. ● Expliquer au client que l’exophtalmie est une manifestation de la maladie et qu’elle peut être traitée pour le rassurer et l’aider à conserver une image positive de lui-même. ● Favoriser le repos, regrouper les soins et restreindre les activités du client pour maintenir son niveau d’énergie. Apprendre ● Prévoir des activités demandant peu de concentration pour faciliter l’apprentissage du client.

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FIGURE 3

Le goitre Qu’est-ce que c’est ?

Le goitre, présenté ici comme une manifestation de l’hyperthyroïdie, peut également constituer une maladie en soi. Le goitre est causé par une carence en iode. Très rare en Amérique du Nord depuis qu’une petite quantité d’iode est ajoutée au sel de table, il est cependant encore très répandu en Afrique, en Amérique du Sud, en Asie et en Europe de l’Est (pays en altitude ou loin des océans). Quel est le portrait clinique ?

Section 1

Cette maladie se manifeste par une augmentation du volume de la glande thyroïde (voir la photo ci-contre).

Comment le traiter ? Le goitre se traite par thyroïdectomie, c’est-à-dire par ablation totale ou partielle de la glande thyroïde. La thyroïdectomie est indiquée pour traiter une compression sur les structures avoisinantes ou pour des raisons esthétiques.

1.2.5 L’évaluation diagnostique En plus de l’examen pratiqué par le médecin, le diagnostic de l’hyperthyroïdie nécessite des analyses et des examens qui sont décrits en détail dans le Dossier sur l’évaluation diagnostique aux pages indiquées ci-dessous. Analyses

3 Anticorps antithyroglobulines (page 141)

15 Thyréotrophine (TSH) sérique (page 146)

16 Thyroxine (T4) libre (page 147)

17 Thyroxine (T4) totale (page 147) 19 Triiodothyronine (T3) libre (page 148)

20 Triiodothyronine (T3) totale (page 148)

Examens

25 Échographie (page 152) 26 Fixation de l’iode radioactif (page 153)

27 Imagerie par résonance magnétique (IRM) (page 153)

29 Scintigraphie (page 155)

1.2.6 Les traitements et les soins spécifiques Le traitement de l’hyperthyroïdie repose d’abord sur l’administration de médicaments visant à ralentir l’activité de la glande thyroïde (voir le tableau 6 à la page 62). Si ce traitement se révèle inefficace, la radiothérapie pourra être utilisée pour détruire une partie de la glande de façon à en freiner l’action. Finalement, une thyroïdectomie pourra être effectuée si les traitements précédents n’ont pas eu l’effet escompté. Le tableau 5 présente ces traitements et les soins spécifiques qui y sont associés.

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Les altérations des glandes endocrines

59

TABLEAU 5

Les traitements et les soins spécifiques

Radiothérapie



Application de rayons X pour détruire une partie de la glande

Soins avant la radiothérapie et explications ●

Section 1







Installer le client dans une chambre individuelle destinée à ce traitement pour éviter les fuites radioactives. Prévenir le client que les visites seront restreintes. Informer le client que les soins seront brefs afin d’éviter que les infirmières et infirmières auxiliaires soient exposées trop longtemps à la radioactivité. Ne pas effacer les marques au feutre, car elles permettent au radio-oncologue de diriger précisément le faisceau de rayons vers les zones ciblées.

Soins après la radiothérapie et explications ●



● ●

● ● ●



Thyroïdectomie



Surveiller les signes vitaux du client et les noter au dossier MS 4.1 à 4.5 pour évaluer sa tolérance au traitement. Surveiller les effets secondaires sur l’appétit (sens du goût altéré, difficulté à avaler, perte d’appétit) et servir au client des repas MS 3.15 légers. Solliciter au besoin les conseils d’une diététiste. Demander au client d’évaluer l’intensité de la douleur à l’aide d’une échelle d’évaluation de la douleur et la noter au dossier. MS 5.1 5.11 Administrer les analgésiques prescrits. Favoriser le repos et respecter autant que possible le sommeil. Appliquer une crème hydratante entre les traitements pour soulager l’irritation de la peau de la région irradiée, mais jamais juste avant une séance de radiothérapie. Offrir un soutien psychologique.

Ablation totale ou partielle de la glande thyroïde

Soins préopératoires

Soins postopératoires et explications

Pour la liste complète des soins préopératoires physiques généraux et des vérifications préopératoires recommandées en chirurgie générale, voir l’annexe 1 à la page 157. ● Installer le soluté. MS 9.1 9.2 ● Administrer les médi­ caments préopératoires MS 5.11 prescrits. ● Installer la sonde vésicale MS 8.8 selon l’ordonnance. ● Raser la région du cou (particulièrement chez les hommes).

● ●





● ● ●



● ● ●

● ●







60

CHAPITRE 2

Installer confortablement le client en position semi­assise. MS Soutenir la tête adéquatement pour prévenir les tensions sur les sutures. Conseiller au client de parler le moins possible pour éviter l’œdème des cordes vocales. Surveiller les changements dans la voix (voix rauque) et, le cas échéant, en aviser immédiatement le médecin, car ces changements pourraient indiquer une lésion du nerf laryngé ou un œdème de la glotte. MS 5.1 Administrer les médicaments postopératoires prescrits. Surveiller les signes vitaux du client et les noter au dossier. MS 4.1 à Demander au client d’évaluer l’intensité de la douleur, la noter au dossier et administrer au besoin les médica­ MS 5.1 ments prescrits. Surveiller les signes d’infection pour s’assurer que la plaie guérit bien. MS Surveiller et changer le pansement selon la prescription. Surveiller et ajuster au besoin la perfusion du soluté. MS 9.2 à Calculer le bilan des ingesta et des excreta (voir un modèle de bilan liquidien à l’annexe 2 à la page 158). Surveiller au besoin le drainage de la sonde vésicale. Revenir sur l’enseignement donné par l’infirmière concernant les exercices respiratoires et les exercices de toux pour prévenir MS les complications. Revenir sur l’enseignement donné par l’infirmière concernant les exercices des jambes pour prévenir les complications circulatoires. Surveiller la reprise du péristaltisme pour s’assurer que les effets de l’anesthésie sont dissipés. Surveiller les signes de tétanie qui peuvent survenir à la suite de la thyroïdectomie (voir la rubrique Quoi faire à la page suivante).

3.1

5.11 4.5 5.11

11.2 9.4

10.1

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Quoi faire La tétanie est un état pathologique caractérisé par une excitabilité musculaire excessive. Elle se manifeste par des spasmes aux mains et aux pieds, des contractures musculaires et des tremblements. Ces manifestations sont causées par la baisse du calcium sanguin à la suite de la résection d’une partie des glandes parathyroïdes, qui peut survenir au cours d’une thyroïdectomie. Voici comment l’infirmière auxiliaire peut détecter les signes de tétanie. a

Section 1

Signe de Trousseau Gonfler un brassard de 20 à 30 mm Hg au-dessus de la pression systolique normale du client. Garder le brassard gonflé durant trois minutes. Vérifier s’il y a contraction des doigts (voir l’illustration a).

Un signe de Trousseau positif

Signe de Chvostek

b

Percuter délicatement l’apophyse zygomatique (os formant une saillie juste au-dessus de la joue) à l’aide d’un marteau à réflexes. Vérifier s’il y a contraction de la bouche, du nez et de l’œil du côté percuté (voir l’illustration b).

Un signe de Chvostek positif

ATTENTION Le signe de Trousseau et le signe de Chvostek sont deux tests distincts pour déceler l’hypocalcémie. Le signe de Trousseau est le plus spécifique et le plus sensible des deux. Le signe de Chvostek est moins sensible et peut parfois se révéler positif chez des clients qui ne présentent pas d’hypocalcémie.

1.2.7 Les médicaments prescrits Le traitement médicamenteux est la première option envisagée par le médecin pour soigner l’hyperthyroïdie. Les antithyroïdiens prescrits au client auront pour effet de ralentir l’activité de la glande thyroïde (voir le tableau 6 à la page suivante).

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Les altérations des glandes endocrines

61

TABLEAU 6

Les médicaments prescrits

Médicaments prescrits Antithyroïdiens Ex. : propylthiouracile (Propyl-ThyracilMD), méthimazole (TapazoleMD)

Effets secondaires indésirables

Effet thérapeutique Diminution de la sécrétion d’hormones T3 et T4

● ● ● ●

Section 1



● ●

Leucopénie Réaction allergique Nausées Céphalées Éruption cutanée avec prurit Alopécie Hépatotoxicité

Soins infirmiers ●













Effectuer les ponctions veineuses selon MS 4.7 l’ordonnance. S’assurer que le client respecte bien les mesures d’hygiène (par exemple le lavage des mains) afin de prévenir les infections. Surveiller les signes de réaction allergique. Soulager les nausées en installant le client confortablement et en lui administrant au besoin MS 5.1 les médicaments prescrits. Surveiller l’apparition de céphalées et soulager la douleur au besoin en appliquant des compresses froides ou en administrant des anal- MS 5.1 gésiques selon l’ordonnance. Surveiller l’apparition d’éruption cutanée et administrer au besoin des antiprurigineux. Expliquer au client que la perte de cheveux est temporaire.

Leucopénie Diminution du nombre de globules blancs dans le sang.

Hépatotoxicité Caractère de ce qui est toxique pour le foie.

1.2.8 L’aspect diététique Cette altération ne nécessite aucune diète particulière. Par contre, le client atteint d’hyperthyroïdie doit éviter les excitants comme la caféine, l’alcool et les sucres concentrés.

ACTIVITÉS 1

Expliquez la différence entre l’hypothyroïdie et l’hyperthyroïdie.

2

Indiquez un effet secondaire indésirable des hormones thyroïdiennes de remplacement et un soin infirmier pour le pallier. Effet secondaire indésirable : Soin infirmier :

62

CHAPITRE 2

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À l’aide des définitions suivantes, replacez les lettres dans le bon ordre pour trouver quelques manifestations cliniques possibles des altérations de la glande thyroïde. a) Augmentation du volume de la langue

OGLESMARISOC

b) Fatigue intense

HÉTSNIAE

c) Perte d’intérêt, absence d’énergie

PHIAETA

d) Perte importante de cheveux ou des poils

PLAOIECÉ

e) Épaississement et gonflement de la peau, particulièrement celle des pieds, des mains, du visage et des paupières

OYXMDEÈEM

Section 1

3

f) Augmentation du volume de la glande thyroïde TIGREO g) Saillie du globe oculaire

PHXAMELOTEI

1.3 Le cancer de la glande thyroïde Parmi les cancers touchant le système endocrinien, celui de la glande thyroïde est un des plus fréquents. Dans 95 % des cas, les tumeurs observées sont bénignes. La plupart des tumeurs malignes diagnostiquées ont un très bon pronostic de guérison.

1.3.1 La définition Le cancer de la glande thyroïde se développe lorsqu’il y a présence d’une tumeur maligne sur la glande thyroïde.

1.3.2 Les causes Comme c’est le cas pour la plupart des cancers, la cause du cancer de la glande thyroïde est inconnue.

1.3.3 Les facteurs de risque Certains facteurs de risque prédisposent une personne à développer une tumeur. Ces facteurs sont : • l’exposition à des radiations ; • des antécédents familiaux de cancer de la glande thyroïde ; • l’âge et le sexe (les femmes de 25 à 65 ans sont plus touchées que les hommes du même groupe d’âge).

1.3.4 Les manifestations cliniques et les soins d’assistance La principale manifestation clinique du cancer de la glande thyroïde est la présence d’un nodule, généralement détecté par le médecin au cours d’un examen médical (voir la figure 4). Selon le volume de ce nodule, les autres manifestations cliniques seront plus ou moins importantes (voir le tableau 7 à la page suivante).

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FIGURE 4

Des nodules sur la glande thyroïde

Nodule Masse anormale qu’on peut détecter en palpant la surface de la peau.

Les altérations des glandes endocrines

63

TABLEAU 7

Les manifestations cliniques, les besoins perturbés et les soins d’assistance Besoins perturbés, soins d’assistance et explications

Manifestations cliniques et explications ●

Nodule indolore à la base du cou

Cette manifestation est causée par la présence de cellules anormales sur la glande thyroïde. Voix rauque Cette manifestation est causée par la compression des cordes vocales par la glande thyroïde.

Section 1





Dyspnée

Dysphagie Douleur au cou ou à la gorge Ces manifestations sont causées par la présence d’une masse qui apparaît lorsque le nodule devient trop volumineux. ● ●

Communiquer avec ses semblables Être à l’écoute du client, se montrer disponible et lui expliquer que les altérations de la voix sont temporaires pour qu’il se sente compris et respecté lorsqu’il s’exprime. Respirer ● Surveiller la fonction respiratoire, car le nodule peut gêner la respiration. ● Installer le client confortablement de façon à favoriser une bonne MS 3.1 respiration. Boire et manger ● Surveiller les risques de dysphagie et adapter l’alimentation au besoin pour s’assurer que le nodule ne nuit MS 3.15 pas à la déglutition. Éviter les dangers ● Soulager la douleur du client pour favoriser son confort. ●

1.3.5 L’évaluation diagnostique En plus de l’examen pratiqué par le médecin, le diagnostic du cancer de la glande thyroïde nécessite des analyses et des examens qui sont décrits en détail dans le Dossier sur l’évaluation diagnostique aux pages indiquées ci-dessous. Analyses

3 Anticorps antithyroglobulines (page 141) 6 Calcitonine (page 143) Examens

23 Biopsie (page 150) 25 Échographie (page 152) 27 Imagerie par résonance magnétique (IRM) (page 153) 29 Scintigraphie (page 155) 30 Tomodensitométrie (TDM) (page 156) 1.3.6 Les traitements et les soins spécifiques Le cancer de la glande thyroïde se traite par thyroïdectomie. Les soins préopératoires et postopératoires sont présentés dans le tableau 5 (voir à la page 60). Le traitement s’accompagne de radiothérapie et de chimiothérapie, dont les soins avant et après le traitement sont décrits en détail dans le tableau 8. 64

CHAPITRE 2

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Les traitements et les soins spécifiques

Radiothérapie



Application de rayons X pour éliminer les cellules cancéreuses

Soins avant la radiothérapie et explications ●







Installer le client dans une chambre individuelle destinée à ce traitement pour éviter les fuites radioactives. Prévenir le client que les visites seront restreintes. Informer le client que les soins seront brefs afin d’éviter que les infirmières et infirmières auxiliaires soient exposées trop longtemps à la radioactivité. Ne pas effacer les marques au feutre, car elles permettent au radio-oncologue de diriger précisément le faisceau de rayons vers les zones ciblées.

Soins après la radiothérapie et explications ●















Chimiothérapie





MS

4.1 à 4.5

Surveiller les effets secondaires sur l’appétit (sens du goût altéré, difficulté à avaler, perte d’appétit) et servir au client MS 3.15 des repas légers. Solliciter au besoin les conseils d’une diététiste. Demander au client d’évaluer l’intensité de la douleur à l’aide d’une échelle d’évaluation de la douleur et la noter au dossier. Administrer les analgésiques MS 5.1 5.11 prescrits. Favoriser le repos et respecter autant que possible le sommeil. Appliquer une crème hydratante entre les traitements pour soulager l’irritation de la peau de la région irradiée, mais jamais juste avant une séance de radiothérapie. Offrir un soutien psychologique.

Élimination des cellules cancéreuses par l’administration de produits cytotoxiques par voie intraveineuse, centrale ou buccale

Soins avant la chimiothérapie ●

Surveiller les signes vitaux du client et les noter au dossier pour évaluer sa tolérance au traitement.

Section 1

TABLEAU 8

Installer le client MS 3.1 confortablement. Disposer les objets utiles à portée de main (haricot, mouchoirs, serviettes, livres, magazines, cloche d’appel, etc.).

Soins après la chimiothérapie et explications ●







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Surveiller les signes vitaux du MS 4.1 à 4.5 client et les noter au dossier. Observer la présence d’effets secondaires (voir le tableau 9 à la page suivante). Vérifier le site d’injection pour prévenir l’infiltration et les brûlures chimiques en cas d’extravasation. Prévenir les infections (isolement inversé : porter un masque et des gants pour protéger le client, qui peut être immunodéprimé MS 1.3 en raison de la chimiothérapie).

Les altérations des glandes endocrines

65

1.3.7 Les médicaments prescrits Le tableau 9 décrit les médicaments prescrits dans le traitement du cancer par chimiothérapie, leur effet thérapeutique, leurs effets secondaires indésirables ainsi que les soins infirmiers requis pour contrer ou soulager ces effets secondaires.

Section 1

TABLEAU 9

Les médicaments prescrits

Médicaments prescrits

Effet thérapeutique

Antinéoplasiques : combinaison de diverses classes de médicaments

Élimination des cellules cancéreuses ou interruption de leur développement

Effets secondaires indésirables ●

● ● ● ●

Nausées et vomissements Alopécie Fatigue Neutropénie Douleurs musculo­ squelettiques

Soins infirmiers ●







● ●





Offrir des repas légers mais plus MS 3.15 fréquents. Soulager les nausées et les vomissements en installant le client confortablement et en lui administrant au besoin MS 5.1 les médicaments prescrits. Assurer une bonne hygiène MS 2.1 2.2 buccale, nettoyer le haricot, changer les draps ou MS 3.13 2.1 3.14 2.2 la chemise d’hôpital. Noter la fréquence et les caractéristiques des vomissements et surveiller les signes de déshydratation. Favoriser la détente et respecter le sommeil. Surveiller les signes vitaux du MS 4.1 à 4.5 client et les noter au dossier. Donner des conseils concernant la chute des cheveux (rasage préventif, port d’une casquette, d’un foulard, d’une perruque). Demander au client d’évaluer l’intensité de la douleur, la noter au dossier et administrer au besoin les médicaments MS 5.1 prescrits.

Neutropénie Diminution du nombre de neutrophiles (une catégorie de globules blancs) dans le sang.

1.3.8 L’aspect diététique Cette altération ne nécessite aucune diète particulière. Par contre, après un traitement de chimiothérapie, certains aliments peuvent aider à soulager les nausées et les vomissements (par exemple des craquelins, des rôties ou des aliments faibles en gras).

ACTIVITÉS 1

Pour chaque manifestation clinique, indiquez le numéro correspondant à l’altération ou aux altérations qui y sont associées. 1. hypothyroïdie

66

2. hyperthyroïdie

3. cancer de la thyroïde

a) Goitre

d) Nodule indolore

b) Perte de poids

e) Bradycardie

c) Ongles épais et cassants

f) Voix rauque

CHAPITRE 2

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2

Madame Dubois, 39 ans, doit subir une thyroïdectomie. a) Nommez deux soins préopératoires généraux que vous devrez effectuer.

Section 1

b) Indiquez deux signes à surveiller en soins postopératoires. Justifiez votre réponse.

3

Indiquez deux soins à prodiguer à un client avant une scintigraphie de la thyroïde.

4

Lisez le texte suivant, puis rédigez une note d’évolution. Il est 14 h. Madame Dubois est de retour à sa chambre à la suite de sa thyroïdectomie. Elle se plaint d’une douleur, qu’elle décrit comme un élancement, qui s’étend de la région du cou et irradie jusque dans les omoplates ; elle en évalue l’intensité à 8/10. Sa douleur est plus intense lorsqu’elle bouge la tête. Sa pression artérielle est à 135/90 mm Hg et son pouls est régulier à 75 battements par minute. Son pansement au cou est souillé de sang clair sur environ 1 cm de diamètre. Elle a un soluté Lactate Ringer à l’avant-bras gauche, qui s’écoule à 60 ml/h, et le point de perfusion ne présente aucune particularité. Vous lui administrez, comme il est prescrit, 2 mg de Dilaudid MD S.C. à l’avant-bras gauche. À 14 h 30, vous retournez voir la cliente. Elle évalue maintenant sa douleur à 2/10. DATE

HEURE

NOTES

Année Mois Jour

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Les altérations des glandes endocrines

67

Section

2 Les altérations des glandes parathyroïdes

Déclencheur Voici quelques faits sur le calcium.

Section 2

• Dès l’âge de 30 ans, la masse osseuse commence à se dégrader en raison d’une diminution de la capacité de l’organisme à absorber le calcium. • La majorité des adultes ne consomment pas suffisamment de calcium. • Le calcium n’est pas seulement utile pour la formation des os. Il régularise les battements cardiaques et est essentiel à la coagulation sanguine, au bon fonctionnement du système nerveux ainsi qu’à la contraction des muscles. • Même si le lait demeure la plus importante source de calcium, il est nécessaire d’inclure dans son alimentation d’autres aliments riches en calcium, dont les poissons en conserve avec leurs arêtes, certains légumes verts ainsi que les noix et les graines. 1

Combien de portions de calcium consommez-vous habituellement par jour ?

2

Comment votre organisme réagit-il lorsque l’apport de calcium est insuffisant ?

3

Dans la section 2 du chapitre 1, vous avez appris que la parathormone dégrade la matrice osseuse. Selon vous, quelle est une des conséquences possibles d’une hypersécrétion de cette hormone ?

4

Nommez deux moyens concrets d’augmenter votre consommation quotidienne de calcium.

Mots-clés Après avoir lu cette section, vous devriez connaître la signification des termes suivants : • •

68

CHAPITRE 2

Hypercalcémie Hyperparathyroïdie

• •

Hypocalcémie Hypoparathyroïdie

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Il arrive parfois que le fonctionnement des glandes parathyroïdes soit déréglé. Cette section présente les deux altérations des glandes parathyroïdes, c’est-à-dire l’hypoparathyroïdie et l’hyperparathyroïdie.

2.1 L’hypoparathyroïdie L’hypoparathyroïdie est une affection peu fréquente, mais qui peut avoir de graves conséquences pour la personne qui en est atteinte.

Section 2

2.1.1 La définition L’hypoparathyroïdie est un hypofonctionnement des glandes parathyroïdes qui entraîne une sécrétion insuffisante de PTH. Cette insuffisance provoque : • une hypocalcémie, c’est-à-dire un taux insuffisant de calcium dans le sang ; • une diminution de la résorption osseuse ; • une baisse de l’absorption de calcium par l’intestin, là où le calcium sanguin est normalement réabsorbé ; • une augmentation de la production de calcitriol, ce qui limite la perte de calcium dans l’urine.

D’une compétence à l’autre La compétence 7, Procédés de soins et système musculosquelettique, présente en détail la résorption osseuse, qui est une disparition ou une perte progressive de matière osseuse.

2.1.2 Les causes L’hypoparathyroïdie peut être causée par : • une thyroïdectomie (il arrive fréquemment qu’au cours de la résection partielle de la glande thyroïde, le médecin retire accidentellement les glandes parathyroïdes) ; • une maladie auto-immune (où les anticorps s’attaquent à la glande). L’hypoparathyroïdie peut aussi être idiopathique.

Idiopathique

2.1.3 Les facteurs de risque

Se dit d’une maladie qui se développe par elle-même, sans cause connue.

Les facteurs de risque suivants prédisposent à l’hypoparathyroïdie : • l’exposition à des radiations ; • des antécédents familiaux d’hypoparathyroïdie ; • une maladie auto-immune (où les anticorps s’attaquent à la glande).

2.1.4 Les manifestations cliniques et les soins d’assistance Les manifestations cliniques de l’hypoparathyroïdie sont en fait les conséquences de l’hypocalcémie. Cette altération peut donc être détectée à l’aide des signes de Trousseau et de Chvostek, décrits à la page 61 de la section 1. Le tableau 10 (voir à la page suivante) présente les manifestations cliniques de l’hypoparathyroïdie ainsi que les soins susceptibles de soulager le client et de pallier ses besoins perturbés.

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Les altérations des glandes endocrines

69

TABLEAU 10

Les manifestations cliniques, les besoins perturbés et les soins d’assistance Besoins perturbés, soins d’assistance et explications

Manifestations cliniques et explications

Section 2



Bronchospasme Contraction de la paroi des bronches qui entraîne leur rétrécissement temporaire.

Laryngospasme Contraction des muscles du larynx qui entraîne sa fermeture complète ou partielle.

Signes de tétanie : – Spasmes aux mains et aux pieds – Contractures musculaires – Tremblements – Engourdissements – Fourmillements

Éviter les dangers ● Observer le client pour détecter les signes de tétanie. ● Surveiller au besoin les signes vitaux du client pour détecter rapidement une arythmie MS 4.1 à 4.5 cardiaque.

– Rigidité



– Bronchospasme ou laryngospasme Ces manifestations sont causées par l’hypocalcémie, qui entraîne une hyper­ excitabilité du système neuromusculaire.

Surveiller la respiration du client pour détecter les signes de bronchospasme ou de laryngospasme.

Arythmie cardiaque Cette manifestation est causée par la diminution du calcium sanguin qui contribue à régulariser le rythme cardiaque. ●

2.1.5 L’évaluation diagnostique En plus de l’examen pratiqué par le médecin, le diagnostic de l’hypoparathyroïdie nécessite des analyses qui sont décrites en détail dans le Dossier sur l’évaluation diagnostique aux pages indiquées ci-dessous. Analyses

7 Calcium sérique (page 143) 11 Magnésium sérique (page 145) 13 Parathormone (PTH) (page 145) 14 Phosphore (page 146) 2.1.6 Les traitements et les soins spécifiques Le traitement de l’hypoparathyroïdie repose essentiellement sur l’administration de médicaments.

2.1.7 Les médicaments prescrits Les médicaments prescrits pour traiter l’hypoparathyroïdie ont pour but de rétablir des concentrations normales de calcium dans le sang ou de favoriser son absorption par l’intestin. Ces médicaments sont présentés dans le tableau 11.

70

CHAPITRE 2

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Les médicaments prescrits

Médicaments prescrits Carbonate de calcium Ex. : CaltrateMD, CalcidoseMD

Effets thérapeutiques Augmentation de la calcémie

Effets secondaires indésirables ● ● ●

Supplément Ex. : vitamine D3 ou cholécalciférol (Euro-D MD), calcitriol (Rocaltrol MD)

Absorption accrue du calcium





Constipation Hypercalcémie Hypercalciurie

Soins infirmiers ●



Privilégier les aliments riches en fibres et assurer une bonne hydratation. Effectuer les ponctions veineuses et les prélèvements d’urine MS 4.7 2.1 8.5 2.2 selon l’ordonnance.

Aucun effet indésirable aux doses thérapeutiques Hypercalcémie et hypercalciurie possibles en cas de surdosage

Section 2

TABLEAU 11

Hypercalciurie Augmentation du taux de calcium dans l’urine.

ATTENTION Le soleil fournit une bonne partie de la vitamine D dont on a besoin. Il suffit de s’y exposer 10 minutes, deux ou trois fois par semaine. Toutefois, les écrans solaires qui ont un indice de protection de 30 et plus réduisent de 95 % la production de vitamine D par la peau. D’octobre à avril, il est recommandé de consommer des suppléments de vitamine D pour pallier la faible exposition au soleil. Les bébés allaités doivent également prendre des suppléments, car il s’agit du seul nutriment qu’on ne trouve pas en quantité suffisante dans le lait maternel.

2.1.8 L’aspect diététique Une diète riche en calcium est recommandée pour les personnes atteintes de cette altération.

D’une compétence à l’autre Les aliments qui constituent une bonne source de calcium sont présentés dans la compétence 11, Nutrition. Ce sont les produits laitiers, le saumon et les sardines en conserve avec leurs arêtes, les légumineuses, les légumes verts, les noix (particulièrement les amandes) et les graines, le tofu, les boissons de soja et de riz ainsi que la mélasse verte.

2.2 L’hyperparathyroïdie L’hyperparathyroïdie est présente chez 3 % de la population. Elle est deux fois plus fréquente chez la femme que chez l’homme.

2.2.1 La définition L’hyperparathyroïdie est un hyperfonctionnement des glandes parathyroïdes qui entraîne une sécrétion excessive de PTH. Cet excès de PTH provoque : • une hypercalcémie, c’est-à-dire un taux excessif de calcium dans le sang ; • une décalcification des os ; • une lithiase urinaire ; • d’autres problèmes qui perturberont à leur tour plusieurs systèmes. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Lithiase urinaire Formation de particules solides d’origine minérale dans les reins ou les uretères. Ces particules sont appelées calculs rénaux.

Les altérations des glandes endocrines

71

2.2.2 Les causes Les causes de l’hyperparathyroïdie sont les suivantes : • un dysfonctionnement des glandes parathyroïdes ; • une sécrétion excessive de PTH par les glandes parathyroïdes ; • une tumeur sur les glandes parathyroïdes ; • l’exposition à des radiations. L’hyperparathyroïdie peut aussi être idiopathique.

2.2.3 Les facteurs de risque

Section 2

Les facteurs de risque suivants peuvent prédisposer à l’hyperparathyroïdie : • certains types de cancers ; • la présence de métastases osseuses ; • la prise de certains médicaments (certains diurétiques ou un excès de carbonate de calcium) ; • l’hyperthyroïdie.

2.2.4 Les manifestations cliniques et les soins d’assistance Les manifestations cliniques de l’hyperparathyroïdie sont en fait les conséquences de l’hypercalcémie. Au début de la maladie, la personne atteinte ne présente généralement aucun symptôme. TABLEAU 12

Les manifestations cliniques, les besoins perturbés et les soins d’assistance

Manifestations cliniques et explications

Besoins perturbés, soins d’assistance et explications

Perte d’appétit Perte de poids ● Vomissements ● Constipation ● Dépression ● Fatigue ● Faiblesse musculaire ● Pertes de mémoire Ces manifestations sont causées par l’augmentation de la calcémie.

Boire et manger ● Proposer au client des aliments qu’il apprécie, lui servir plusieurs petits repas par jour et privilégier les collations nutritives pour stimuler son appétit. ● Assurer une bonne hydratation pour prévenir la lithiase urinaire. Éliminer ● Soulager les vomissements en installant le client confortablement. ● Noter la fréquence et les caractéristiques des vomissements pour prévenir la déshydratation. ● Privilégier les aliments riches en fibres et assurer une bonne hydratation pour prévenir la constipation. ● Filtrer l’urine pour détecter la présence de calculs rénaux.

Tachycardie, palpitations et hypertension artérielle Ces manifestations sont causées par l’augmentation du calcium sanguin qui influe sur le fonctionnement du système cardiovasculaire.

Être propre, soigné et protéger ses téguments MS 2.1 2.2 ● Assurer une bonne hygiène buccale, nettoyer le haricot, changer les draps ou la chemise MS 3.13 3.14 d’hôpital pour favoriser le confort du client. Dormir et se reposer ● Regrouper les soins, limiter les visites et réduire les bruits ambiants pour assurer au client le meilleur repos possible. Éviter les dangers ● Se montrer encourageante, disponible et empathique pour que le client se sente compris et écouté.

● ●



Lithiase urinaire et réduction de la fonction rénale Ces manifestations sont causées par l’augmentation du calcium dans l‘urine. ●

72

CHAPITRE 2

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Les manifestations cliniques, les besoins perturbés et les soins d’assistance (suite) Besoins perturbés, soins d’assistance et explications

Manifestations cliniques et explications Ostéoporose (voir la figure 5)



Fragilité osseuse Risques accrus de fractures Ces manifestations sont causées par la déminéralisation osseuse. ● ●

FIGURE 5 a

Un os sain

La fragilisation des os par l‘ostéoporose b

Surveiller les signes vitaux du client au besoin pour détecter une arythmie cardiaque, des palpitations ou une MS 4.1 à 4.5 hypertension artérielle. ● Restreindre la consommation de calcium pour éviter d’augmenter la calcémie. ● Expliquer au client l’importance d’être prudent et de restreindre les activités dangereuses pour éviter les fractures. Se récréer ● Aider le client à choisir des activités demandant peu ou pas de concentration ou de mémoire pour pallier les pertes de mémoire. ●

Section 2

TABLEAU 12

Un os malade

D’une compétence à l’autre L’ostéoporose est une fragilité excessive de l’os causée par une diminution de la masse osseuse. Cette altération est vue en détail dans la compétence 7, Procédés de soins et système musculosquelettique.

2.2.5 L’évaluation diagnostique En plus de l’examen pratiqué par le médecin, le diagnostic de l’hyper­ parathyroïdie nécessite des analyses et des examens qui sont décrits en détail dans le Dossier sur l’évaluation diagnostique aux pages indiquées ci­dessous. Analyses

7 Calcium sérique (page 143)

14 Phosphore (page 146)

13 Parathormone (PTH) (page 145) Examens

25 Échographie (page 152) 29 Scintigraphie (page 155)

30 Tomodensitométrie (TDM) (page 156)

2.2.6 Les traitements et les soins spécifiques L’ablation d’une partie des glandes parathyroïdes, au moyen d’une thyroï­ dectomie, est parfois requise. Les soins préopératoires et postopératoires sont les mêmes que ceux décrits en détail dans le tableau 5 (voir à la page 60).

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Les altérations des glandes endocrines

73

2.2.7 Les médicaments prescrits Si le client refuse l’intervention chirurgicale ou s’il présente des contreindications en raison de son âge ou de son état de santé, on lui prescrira des médicaments pour réduire la calcémie. TABLEAU 13

Les médicaments prescrits

Médicaments prescrits Calcimimétiques Ex. : cinacalcet (SensiparMD)

Section 2



Effets thérapeutiques Diminution du taux de PTH dans le sang

Effets secondaires indésirables ● ● ● ● ●

Nausées Vomissements Perte d’appétit Étourdissements Éruption cutanée

Soins infirmiers ●















Bisphosphonates Ex. : alendronate (Fosamax MD) Benzothiophène Ex. : chlorhydrate de raloxifène (Evista MD)

Traitement de l’ostéoporose



● ● ●



Douleur abdominale Céphalées Étourdissements Bouffées de chaleur Crampes dans les jambes

Les bisphosphonates peuvent aussi causer : ●



un ulcère œsophagien ; une nécrose de la mâchoire.

● ●



● ●





Soulager les nausées et les vomissements en installant le client confortablement et en MS 5.1 5.11 lui administrant au besoin les médicaments prescrits. MS 2.2 Assurer une bonne hygiène buccale, nettoyer le haricot, changer les draps MS 3.13 3.14 ou la chemise d’hôpital. Noter la fréquence et les caractéristiques des vomissements et surveiller les signes de déshydratation. Offrir au client des aliments qu’il apprécie pour stimuler son appétit. Aviser le client de se déplacer lentement afin d’éviter les étourdissements ou l’assister dans ses déplacements. Surveiller l’état de la peau du client. Surveiller l’apparition de douleur abdominale. Soulager les céphalées en appliquant des compresses froides ou en administrant des analgésiques MS 5.1 selon l’ordonnance. Aviser le client de se déplacer lentement pour éviter les étourdissements ou l’assister dans ses déplacements. Bien aérer la chambre du client. Surveiller l’apparition de crampes dans les jambes et proposer au client des exercices d’étirement pour diminuer la douleur. Prendre le médicament avec un grand verre d’eau (250 ml) au lever. Ne pas manger, boire ni s’allonger dans les 30 minutes qui suivent. Aviser le client de consulter son dentiste ou de voir son médecin en cas de douleur à la mâchoire.

2.2.8 L’aspect diététique On recommande aux personnes atteintes d’hypercalcémie d’éviter les aliments riches en calcium et de boire beaucoup d’eau pour favoriser l’évacuation des calculs rénaux.

74

CHAPITRE 2

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ACTIVITÉS 1

Laquelle de ces interventions est appropriée pour un client atteint d’hypoparathyroïdie ? Encerclez-les et justifiez votre réponse. a) Effectuer les signes de Trousseau et de Chvostek selon l’ordonnance. b) Filtrer l’urine pour détecter la présence de calculs rénaux.

Section 2 1

c) Soulager les vomissements. d) Assurer une bonne hydratation afin de prévenir la formation de calculs rénaux. Justification :

2

Nommez un effet secondaire indésirable des médicaments de la classe du carbonate de calcium et un soin pour le pallier. Effet secondaire indésirable : Soin infirmier :

3

Pour chaque manifestation clinique, indiquez le numéro correspondant à l’altération ou aux altérations qui y sont associées. 1. hypoparathyroïdie

2. hyperparathyroïdie

a) Calculs rénaux

d) Fatigue

b) Tremblements

e) Ostéoporose

c) Arythmie cardiaque

f) Perte d’appétit

4

Indiquez deux soins à prodiguer à un client avant une échographie des glandes parathyroïdes.

5

Madame Thimens est atteinte d’hypoparathyroïdie. Elle veut augmenter sa consommation de calcium, mais n’aime pas les produits laitiers. Nommez deux groupes d’aliments que vous pourriez lui conseiller d’inclure dans son alimentation.

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Les altérations des glandes endocrines

75

Section

3

Les altérations des glandes surrénales et de l’hypophyse

Section 3

Déclencheur Au tournant du XXe siècle, madame Clémentine Delait, née Clatteaux, fut célèbre en raison de son abondante pilosité. Propriétaire d’une boulangerie avec son mari, elle exhibait fièrement sa barbe, qu’elle divisait en deux panaches. Ceci attirait les clients en grand nombre au « Café de la Femme à Barbe » !4 Cette caractéristique est une manifestation clinique d’un trouble appelé syndrome de virilisation ou hyperandrogénisme. Les femmes qui en sont atteintes développent des caractères sexuels masculins : augmentation de la pilosité au visage et sur l’ensemble du corps, modification de la voix. 1

Au chapitre 1, vous avez vu les trois groupes d’hormones sécrétées par les glandes surrénales. Quels sont-ils ?

2

Connaissant les fonctions de chacune des hormones de ces trois groupes, comment expliquez- vous qu’une femme puisse développer des caractères sexuels masculins parfois très prononcés ?

4. Le Point.fr. 19 avril 1939. La femme à barbe Clémentine Delait, mascotte des poilus, meurt d’une crise cardiaque., [en ligne]. (Page consultée le 1er avril 2014.)

Mots-clés Après avoir lu cette section, vous devriez connaître la signification des termes suivants : • • •

Acromégalie Gigantisme Maladie d’Addison ou insuffisance surrénalienne

• • •

Nanisme ou hypopituitarisme Surrénalectomie Syndrome de Cushing ou hypercortisolisme

L’anatomie et la physiologie des glandes surrénales ont été présentées au chapitre 1. Vous avez appris que chaque glande surrénale est composée d’une partie interne, la médullosurrénale, et d’une partie externe, la corticosurrénale. Dans le cas des altérations des glandes surrénales, ce sont les hormones produites par la corticosurrénale qui sont sécrétées en quantité insuffisante ou excessive. 76

CHAPITRE 2

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3.1 La maladie d’Addison Pour se développer et fonctionner normalement, les corticosurrénales doivent être stimulées par l’ACTH, sécrétée par l’hypophyse. C’est grâce à ce stimulus hormonal que les corticosurrénales peuvent sécréter leurs hormones adéquatement. Cependant, certains problèmes liés aux glandes surrénales, ou à l’une des deux, peuvent entraver leur fonctionnement.

3.1.1 La définition

Section 3

La maladie d’Addison, ou insuffisance surrénalienne, survient lorsqu’une corticosurrénale, ou les deux, ne sécrètent pas assez d’hormones. Les trois groupes d’hormones normalement sécrétées par la glande, soit les minéralocorticoïdes, les glucocorticoïdes et les gonadocorticoïdes, se trouvent alors en quantité insuffisante dans le sang.

3.1.2 Les causes Les causes les plus fréquentes de la maladie d’Addison sont les suivantes : • une maladie auto-immune (où les anticorps s’attaquent à la glande surrénale) ; • une surrénalectomie, soit l’ablation d’une ou des glandes surrénales ; • un cancer ; • une infection fongique, la tuberculose ou le VIH.

3.1.3 Les facteurs de risque Les facteurs de risque de la maladie d’Addison sont : • des antécédents familiaux de cette maladie ; • un antécédent personnel d’une maladie auto-immune (anémie pernicieuse, diabète de type 1, etc.).

3.1.4 Les manifestations cliniques et les soins d’assistance Les manifestations cliniques de la maladie d’Addison sont les conséquences d’un déficit hormonal dans les trois groupes d’hormones surrénaliennes. TABLEAU 14

Les manifestations cliniques, les besoins perturbés et les soins d’assistance Besoins perturbés, soins d’assistance et explications

Manifestations cliniques et explications Pouls rapide et faible Cette manifestation est causée par une diminution de la sécrétion de minéralocorticoïdes.

Éviter les dangers ● Surveiller régulièrement le pouls du client.

Diminution de la taille et du tonus musculaire ● Diminution de la libido chez la femme Ces manifestations sont causées par une diminution de la sécrétion de gonadocorticoïdes.

Éviter les dangers







Hypoglycémie



Vulnérabilité aux infections

Ces manifestations sont causées par une diminution de la sécrétion de glucocorticoïdes.

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MS

2.1 4.2

2.2 4.5

Expliquer au client que ces manifestations sont fréquentes et qu’elles disparaîtront avec le traitement de la maladie pour qu’il se sente compris.

Éviter les dangers ● Surveiller régulièrement les signes d’hypoglycémie (diaphorèse, pâleur, tremblements, étourdissements, céphalées, vision trouble) pour ramener au besoin la glycémie à une valeur MS 4.6 normale.

Les altérations des glandes endocrines

77

TABLEAU 14

Les manifestations cliniques, les besoins perturbés et les soins d’assistance (suite) Besoins perturbés, soins d’assistance et explications

Manifestations cliniques et explications

Section 3



Boire et manger

Perte d’appétit

Maigreur Nausées et vomissements ● Déshydratation ● Asthénie ● Mélanodermie (hyperpigmentation de la peau) ● Hypotension artérielle Ces manifestations sont causées par une diminution de la sécrétion de glucocorticoïdes.

Servir au client plusieurs petits repas par jour. Favoriser la prise d’aliments riches en glucides et en protéines. ● Privilégier les aliments qu’il apprécie pour stimuler son appétit. Éliminer













Noter la fréquence et les caractéristiques des vomissements et surveiller les signes de déshydratation en raison des pertes de liquide qu’entraînent les vomissements. Installer le client confortablement pour soulager les nausées.

MS

3.1

Dormir et se reposer ● Favoriser un environnement calme pour assurer au client le meilleur repos possible. Être propre, soigné et protéger ses téguments ● Surveiller l’état de la peau du client et lui expliquer que les changements de pigmentation sont fréquents et causés par la maladie pour qu’il se sente rassuré. Éviter les dangers MS 4.5 ● Surveiller régulièrement la pression artérielle. ● S’assurer que le client se lève et se déplace lentement pour éviter les chutes de pression.

3.1.5 L’évaluation diagnostique En plus de l’examen pratiqué par le médecin, le diagnostic de la maladie d’Addison nécessite des analyses ainsi que des examens qui sont décrits en détail dans le Dossier sur l’évaluation diagnostique aux pages indiquées ci-dessous. Analyses

1 Aldostérone sérique (page 140) 8 Cortisol sérique (page 143) 9 Épreuve de stimulation à l’ACTH (page 144) 22 Cortisol urinaire (page 149) Examens

27 Imagerie par résonance magnétique (IRM) (page 153) 30 Tomodensitométrie (TDM) (page 156) 3.1.6 Les traitements et les soins spécifiques Le traitement de la maladie d’Addison repose essentiellement sur l’hormonothérapie afin de suppléer aux déficits hormonaux.

78

CHAPITRE 2

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3.1.7 Les médicaments prescrits Les médicaments prescrits ont pour but de rétablir l’équilibre hormonal de l’organisme. Les médicaments prescrits

Médicaments prescrits

Effets thérapeutiques

Corticostéroïdes Ex. : hydrocortisone (Cortef MD)

Réduction du déficit en cortisone

Effets secondaires indésirables ● ● ● ●





Hyperglycémie Euphorie Dyspepsie Symptômes d’infection (fièvre, frissons) Hypertension artérielle Prise de poids et œdème

Soins infirmiers ● ●



● ●





Minéralocorticoïdes Ex. : fludrocortisone (Florinef MD)

Réduction du déficit en aldostérone



● ●

Rétention hydrosodée Hypokaliémie Céphalées





MS 4.6 Surveiller la glycémie. Surveiller les signes d’hyperactivité. Aviser le client de limiter sa consommation de sel. Surveiller l’apparition de fièvre. Éviter les repas copieux et les aliments trop gras. Expliquer au client que la prise de poids est un effet de la médication. L’encourager à consommer des aliments sains.

Section 3

TABLEAU 15

Surveiller l’équilibre électrolytique en effectuant les ponctions veineuses selon MS 4.7 l’ordonnance. Soulager les céphalées en appliquant des compresses froides ou en administrant des analgésiques selon MS 5.1 l’ordonnance. Dyspepsie

ATTENTION Une prise exogène (par la médication) de corticostéroïdes pendant plus d’une semaine entraîne la suppression de la production surrénalienne. Par conséquent, il faut réduire progressivement la médication pour éviter un choc surrénalien et stimuler la reprise du fonctionnement des glandes surrénales.

Ensemble de symptômes associés à une digestion difficile.

Hypokaliémie Insuffisance du taux de potassium sanguin.

Choc surrénalien

3.1.8 L’aspect diététique Une personne atteinte de la maladie d’Addison doit suivre une diète particulière qui tient compte des aspects suivants : • privilégier les aliments riches en glucides afin de contrer l’hypoglycémie causée par une sécrétion insuffisante de cortisone, de cortisol et de corticostérone ; • privilégier les aliments riches en protéines pour fournir de l’énergie et reprendre le poids perdu ; • limiter la consommation de sel sans toutefois l’exclure de son alimentation, puisqu’une insuffisance en aldostérone entraîne une perte hydrique, donc une perte de sodium dans l’urine (cependant, si le corps élimine une quantité importante de sel, que ce soit par la transpiration durant une canicule ou par les diarrhées ou les vomissements, la personne devra augmenter sa consommation de sel afin de réduire ses pertes en sodium ; elle pourrait, par exemple, consommer un bouillon de bœuf ou de poulet de une à trois fois par jour). Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Hypotension artérielle subite et grave, pouvant être fatale, qui se produit à la suite d’un arrêt brusque des corticostéroïdes.

Les altérations des glandes endocrines

79

3.2 Le syndrome de Cushing Le syndrome de Cushing est une maladie grave. Non traitée, elle peut être fatale, surtout lorsqu’elle est diagnostiquée tardivement. Cependant, dans la majorité des cas, le traitement s’avère très efficace.

3.2.1 La définition

Section 3

Le syndrome de Cushing, ou hypercortisolisme, est un hyperfonction­ nement d’une ou des corticosurrénales qui entraîne une sécrétion excessive d’hormones stéroïdiennes, particulièrement de cortisol.

3.2.2 Les causes

Hyperplasie Augmentation du nombre de cellules dans un organe.

Les principales causes du syndrome de Cushing sont les suivantes : • une tumeur à l’hypophyse entraînant une sécrétion excessive d’ACTH ; • une hyperplasie d’une ou des glandes surrénales ; • un cancer d’une ou des glandes surrénales.

3.2.3 Les facteurs de risque Le syndrome de Cushing touche davantage les personnes : • âgées de 20 à 50 ans ; • qui prennent ou ont pris des glucocorticoïdes de façon prolongée.

Bosse de bison Amas graisseux souscutané dans la région cervicale postérieure, soit à la base du cou.

TABLEAU 16

3.2.4 Les manifestations cliniques et les soins d’assistance Les manifestations cliniques du syndrome de Cushing sont les conséquences d’une sécrétion excessive d’hormones stéroïdiennes.

Les manifestations cliniques, les besoins perturbés et les soins d’assistance

Manifestations cliniques et explications ●

Obésité du tronc

Bosse de bison (voir la figure 6) Faciès lunaire ● Maigreur aux extrémités des membres Ces manifestations sont causées par une augmentation de la sécrétion de glucocorticoïdes, qui entraîne une dégradation excessive de certaines protéines responsables de la fonte musculaire et de la redistribution des graisses. ● ●

Faiblesse et fatigue Problèmes de sommeil ● Peau mince, fragile et sensible aux infections ● Ecchymoses et vergetures (voir la figure 7) ● Cicatrisation lente ● Hyperglycémie ● Humeur dépressive ● Ostéoporose Ces manifestations sont causées par une augmentation de la sécrétion de glucocorticoïdes. ● ●

80

CHAPITRE 2

Besoins perturbés, soins d’assistance et explications Éviter les dangers ● Expliquer au client que les changements corporels sont les conséquences de la maladie. ● Encourager le client à porter des vêtements qui l’avantagent. Ces soins aident le client à se sentir compris et à maintenir une bonne estime de soi.

Dormir et se reposer ● Favoriser un environnement calme pour assurer au client le meilleur repos possible. Être propre, soigné et protéger ses téguments ● Surveiller l’état de la peau et les signes d’infection pour détecter rapidement ou prévenir les problèmes de peau. Éviter les dangers ● Surveiller régulièrement les signes d’hyperglycémie MS 4.6 pour ramener au besoin la glycémie à des valeurs normales. ● Se montrer empathique et expliquer au client que ses changements d’humeur sont attribuables à la maladie pour qu’il se sente compris. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Les manifestations cliniques, les besoins perturbés et les soins d’assistance (suite) Besoins perturbés, soins d’assistance et explications

Manifestations cliniques et explications ●

Hypertension artérielle

Insuffisance cardiaque Ces manifestations sont causées par une augmentation de la sécrétion de minéralocorticoïdes. ●

Chez la femme : ● Hirsutisme (apparition de poils dans des régions où ils sont habituellement absents) ● Seins atrophiés ● Menstruations irrégulières ● Peau grasse ● Diminution de la libido Ces manifestations sont causées par une augmentation de la sécrétion de gonadocorticoïdes. Chez l’homme : ● Perte de la masse musculaire ● Ralentissement de la croissance des cheveux ● Diminution de la libido Ces manifestations sont causées par la suppression des gonades induite par une augmentation de la sécrétion de glucocorticoïdes. FIGURE 6

Une personne présentant une bosse de bison

Éviter les dangers ● Surveiller régulièrement les signes vitaux pour détecter rapidement une hypertension artérielle ou une insuffisance cardiaque.

MS

2.1 4.2

2.2 4.5

Éviter les dangers ● Expliquer au client que ces changements sont les conséquences de la maladie pour qu’il se sente compris.

FIGURE 7

Section 3

TABLEAU 16

Une personne présentant des vergetures sur la peau

ATTENTION Une personne qui prend des corticostéroïdes sur une base prolongée pourrait présenter des manifestations cliniques semblables à celles du syndrome de Cushing. Ces manifes­ tations cesseront à l’arrêt du traitement, qui doit se faire progressivement pour éviter un choc surrénalien et stimuler la reprise du fonctionnement des glandes surrénales.

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Les altérations des glandes endocrines

81

3.2.5 L’évaluation diagnostique En plus de l’examen pratiqué par le médecin, le diagnostic du syndrome de Cushing nécessite des analyses et des examens qui sont décrits en détail dans le Dossier sur l’évaluation diagnostique aux pages indiquées ci-dessous. Analyses

8 Cortisol sérique (page 143) 22 Cortisol urinaire (page 149) Section 3

Examens

27 Imagerie par résonance magnétique (IRM) (page 153) 30 Tomodensitométrie (TDM) (page 156) 3.2.6 Les traitements et les soins spécifiques Lorsque le syndrome de Cushing est causé par une hyperplasie de la glande, le traitement privilégié est la surrénalectomie. En cas de tumeur à l’hypophyse, la chirurgie ou la radiothérapie pourra être utilisée afin de freiner l’hypersécrétion d’ACTH par l’hypophyse. Si le traitement chirurgical se révèle inefficace, des anticortisoliques pourront être prescrits. TABLEAU 17

Les traitements et les soins spécifiques

Surrénalectomie



Ablation d’une ou des glandes surrénales

Soins préopératoires

Soins postopératoires et explications

Pour la liste complète des soins préopératoires physiques généraux et des vérifications préopératoires recommandées en chirurgie générale, voir l’annexe 1 à la page 157. ● Installer le soluté. MS 9.1 9.2







Administrer les médicaments préopératoires prescrits.

MS

5.11

Installer la sonde vésicale selon l’ordonnance.

MS

8.8







● ● ●

● ● ●







82

CHAPITRE 2

Installer le client confortablement. MS Administrer les médicaments postopératoires MS prescrits. Surveiller les signes vitaux du client et les noter MS 4.1 à au dossier. Demander au client d’évaluer l’intensité de la douleur, la noter au dossier et administrer au besoin les médicaments MS 5.1 prescrits.

3.1 5.11 4.5

5.11

Surveiller les signes d’infection et d’hémorragie. MS 11.2 Surveiller et changer le pansement selon la prescription. Surveiller et ajuster au besoin la perfusion MS 9.2 à 9.4 du soluté. Calculer le bilan des ingesta et des excreta. Surveiller au besoin le drainage de la sonde vésicale. Revenir sur l’enseignement donné par l’infirmière concernant les exercices respiratoires et les exercices de toux pour prévenir MS 10.1 les complications. Revenir sur l’enseignement donné par l’infirmière concernant les exercices des jambes pour prévenir les complications circulatoires. Surveiller la reprise du péristaltisme pour s’assurer que les effets de l’anesthésie sont dissipés. Surveiller les signes d’insuffisance surrénalienne.

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Les traitements et les soins spécifiques (suite)

Radiothérapie



Application de rayons X pour éliminer les cellules cancéreuses

Soins avant la radiothérapie et explications ●







Installer le client dans une chambre individuelle destinée à ce traitement pour éviter les fuites radioactives. Prévenir le client que les visites seront restreintes. Informer le client que les soins seront brefs afin d’éviter que les infirmières et infirmières auxiliaires soient exposées trop longtemps à la radioactivité. Ne pas effacer les marques au feutre, car elles permettent au radio-oncologue de diriger précisément le faisceau de rayons vers les zones ciblées.

Soins après la radiothérapie et explications ●



● ●

● ● ●



Traitement médicamenteux



Surveiller les signes vitaux du client et les noter au dossier MS 4.1 à 4.5 pour évaluer sa tolérance au traitement. Surveiller les effets secondaires sur l’appétit (sens du goût altéré, difficulté à avaler, perte d’appétit) et servir au client des repas MS 3.15 légers. Solliciter au besoin les conseils d’une diététiste. Demander au client de préciser le foyer de la douleur, d’en évaluer l’intensité à l’aide d’une échelle d’évaluation de la douleur et la noter au dossier. MS 5.1 5.11 Administrer les analgésiques prescrits. Favoriser le repos et respecter autant que possible le sommeil. Appliquer une crème hydratante entre les traitements pour soulager l’irritation de la peau de la région irradiée, mais jamais juste avant une séance de radiothérapie. Offrir un soutien psychologique.

Administration des médicaments prescrits (voir le tableau 18)

3.2.7 Les médicaments prescrits Lorsque l’intervention chirurgicale ou la radiothérapie se révèlent inefficaces, certains médicaments sont utilisés pour bloquer la sécrétion de cortisol par les glandes surrénales. De plus, la surrénalectomie peut engendrer un déficit hormonal. Des médicaments sont alors prescrits pour combler ce déficit. TABLEAU 18

Les médicaments prescrits

Médicaments prescrits Anticortisoliques Ex. : mitotane Lysodren MD)

Effets thérapeutiques Inhibition de la synthèse du cortisol

Effets secondaires indésirables ●

● ● ● ● ●



Nausées et vomissements Vertiges Éruption cutanée Leucopénie Céphalées Hypotension artérielle Dépression

Soins infirmiers ●



● ● ●



● ●

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Soulager les nausées et les vomissements en installant le client confortablement et en administrant au besoin les MS 5.1 médicaments prescrits. Assurer une bonne hygiène MS 2.2 buccale, nettoyer le haricot, changer les draps ou MS 3.13 3.14 la chemise d’hôpital. Assurer la sécurité du client. Surveiller l’apparition d’éruption cutanée. Effectuer les ponctions veineuses MS 4.7 selon l’ordonnance. Soulager les céphalées en appliquant des compresses froides ou en administrant des analgésiques selon l’ordonnance. MS 4.5 Surveiller la pression artérielle. Surveiller les signes de dépression.

Les altérations des glandes endocrines

83

Section 3

TABLEAU 17

TABLEAU 18

Les médicaments prescrits (suite)

Médicaments prescrits Corticostéroïdes Ex. : hydrocortisone (Cortef MD)

Effets thérapeutiques Traitement du déficit en cortisol secondaire à la surrénalectomie

Effets secondaires indésirables ● ● ●

Section 3







Hyperglycémie Euphorie Dyspepsie Symptômes d’infection (fièvre, frissons) Hypertension artérielle Prise de poids et œdème

Soins infirmiers ● ● ●

● ●





Surveiller la glycémie. MS 4.6 Surveiller les signes d’hyperactivité. Aviser le client de limiter sa consommation de sel. Surveiller l’apparition de fièvre. Éviter les repas copieux et les aliments trop gras. Expliquer au client que la prise de poids est un effet de la médication. L’encourager à consommer des aliments sains.

3.2.8 L’aspect diététique Cette altération ne nécessite aucune diète particulière.

3.3 Les altérations de l’hypophyse Le gigantisme, l’acromégalie et le nanisme sont des altérations peu courantes. Ils résultent d’une sécrétion insuffisante ou excessive de l’hormone de croissance par l’hypophyse. La figure 8 présente ces trois altérations. FIGURE 8

Le gigantisme, l’acromégalie et le nanisme Qu’est-ce que c’est ?

a

c

84

CHAPITRE 2

Le gigantisme est une altération de l’hypophyse qui survient lorsque la glande sécrète la GH de façon excessive durant l’enfance ou l’adolescence. Les personnes atteintes de gigantisme deviennent très grandes (voir la figure a). Cette affection touche environ 40 personnes sur 1 million. L’acromégalie est une b altération de l’hypophyse qui survient lorsque la glande sécrète la GH de façon excessive une fois la croissance terminée. Les proportions corporelles des personnes atteintes d’acromégalie sont modifiées (voir la figure b). Le nanisme, ou hypopituitarisme, est une altération de l’hypophyse qui survient lorsque la glande ne sécrète pas suffisamment de GH. Cette altération est présente dès la naissance. Les personnes atteintes de nanisme ne grandissent pas normalement (voir la figure c). Il existe environ 500 formes de nanisme dans le monde, dont une centaine au Québec.

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FIGURE 8

Le gigantisme, l’acromégalie et le nanisme (suite)

Quel est le portrait clinique ? Une personne atteinte de gigantisme peut mesurer jusqu’à 2,4 m. Les principales manifestations cliniques de l’acromégalie sont l’hypertrophie de la mandibule, des arcades sourcilières, des os des pieds et des os des mains. Une personne atteinte de nanisme conserve des proportions corporelles normales, mais sa taille ne dépasse généralement pas 1,2 m. Comment les traiter ?

Section 3 1

Certains médicaments peuvent diminuer ou augmenter la sécrétion de GH, mais aucun ne peut guérir ces altérations.

ACTIVITÉS 1

Classez chacune des manifestations cliniques suivantes dans la bonne colonne.

• Asthénie • Ecchymoses et vergetures • Faciès lunaire • Hirsutisme

• Hyperglycémie • Hypotension artérielle • Mélanodermie • Nausées et vomissements

Maladie d’Addison

• Obésité du tronc • Ostéoporose • Perte d’appétit

Syndrome de Cushing

2

Nommez deux soins infirmiers à prodiguer à un client qui est atteint de la maladie d’Addison ou du syndrome de Cushing et qui vit des changements corporels importants.

3

Associez les termes suivants à la bonne définition. a) Asthénie

1. Hyperpigmentation de la peau

b) Mélanodermie

2. Apparition de poils dans des régions où ils sont habituellement absents

c) Hirsutisme

3. Fatigue intense

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Les altérations des glandes endocrines

85

Nommez deux soins postopératoires généraux à effectuer à la suite d’une surrénalectomie.

5

a) Quelle diète un client atteint de la maladie d’Addison doit-il privilégier ?

Section 3 1

4

b) Nommez deux groupes d’aliments à intégrer à cette diète.

6

Complétez le texte en y ajoutant les termes de l’encadré.

• cortisone • corticostéroïdes

• glucocorticoïdes • surrénalectomie

• surrénales • syndrome de Cushing

La maladie d’Addison peut être une conséquence de la

.

La personne atteinte de cette altération doit prendre de la parce que ses glandes de

ne produisent plus suffisamment . Le

peut être causé par

un hyper fonctionnement des glandes surrénales. La prise prolongée de peut entraîner des manifestations semblables à celles de la maladie. 7

Indiquez deux soins à prodiguer à un client avant une imagerie par résonance magnétique des glandes surrénales.

8

Vous administrez les corticostéroïdes prescrits à un client atteint de la maladie d’Addison. Indiquez-lui trois effets secondaires de cette classe de médicaments et une précaution importante à prendre. Effets secondaires :

Précaution :

86

CHAPITRE 2

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Synthèse Les altérations de la glande thyroïde Explications

L’hypothyroïdie

Synthèse

Hypofonctionnement de la glande thyroïde qui entraîne une sécrétion insuffisante d’hormones et un ralentissement du métabolisme de base. Cette altération est causée par une carence en iode, une maladie auto-immune, une destruction de la glande thyroïde par ablation chirurgicale ou par radiothérapie, une tumeur ou une sécrétion insuffisante de TSH. Manifestations cliniques et explications Manifestations causées par le ralentissement du métabolisme de base : Perte d’appétit Dépression Prise de poids Apathie Constipation Faiblesse musculaire Asthénie Diminution de la libido Diminution de la température corporelle Perturbations du cycle menstruel Intolérance au froid Diminution de l’acuité auditive Hypotension artérielle Élocution lente et monotone Bradycardie Manifestations causées par la régénération anormalement lente des tissus sous-cutanés : Dessèchement de la peau Démangeaisons Ongles épais et cassants Alopécie Manifestations causées par l’augmentation de l’absorption de l’eau dans les tissus : Myxœdème Voix rauque Macroglossie

••• Explications L’hyperthyroïdie

Hyperfonctionnement de la glande thyroïde qui entraîne une sécrétion excessive d’hormones et une augmentation du métabolisme de base. Cette altération est causée par une maladie auto-immune ou un dérèglement de l’hypophyse. Manifestations cliniques et explications Manifestations causées par l’augmentation du métabolisme de base : Augmentation de l’appétit Nervosité et irritabilité Perte de poids Hyperémotivité Diarrhée Difficulté de concentration Bouffées de chaleur Palpitations et arythmie cardiaque Diaphorèse Dyspnée Tremblements et fatigue musculaire Hypertension artérielle Autres manifestations : Goitre causé par l’hyperstimulation de la glande thyroïde par l’hypophyse Dysphagie causée par l’hypertrophie de la glande thyroïde Exophtalmie causée par une augmentation du volume de certains muscles extrinsèques de l’œil et de celui de la graisse contenue dans l’orbite de l’œil

••• Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Les altérations des glandes endocrines

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Les altérations de la glande thyroïde (suite) Le cancer de la glande thyroïde

Explications Présence d’une tumeur maligne sur la glande thyroïde. L’exposition à des radiations, les antécédents familiaux ou le fait d’être une femme âgée de 25 à 65 ans sont des facteurs de risque qui prédisposent au cancer de la glande thyroïde. Manifestations cliniques et explications

Synthèse

Nodule indolore à la base du cou causé par la présence de cellules anormales sur la glande thyroïde Voix rauque causée par la compression des cordes vocales par la glande thyroïde Manifestations causées par la présence d’une masse qui apparaît lorsque le nodule devient trop volumineux : Dyspnée Dysphagie Douleur au cou ou à la gorge

Les altérations des glandes parathyroïdes L’hypoparathyroïdie

Explications Hypofonctionnement des glandes parathyroïdes qui entraîne une sécrétion insuffisante de PTH et un taux insuffisant de calcium dans le sang (hypocalcémie). Cette altération est causée par une thyroïdectomie ou une maladie auto-immune. Manifestations cliniques et explications Signes de tétanie causés par l’hypocalcémie, qui entraîne une hyperexcitabilité du système neuromusculaire : – Spasmes aux mains et aux pieds – Fourmillements – Contractures musculaires – Rigidité – Tremblements – Bronchospasme ou laryngospasme – Engourdissements Arythmie cardiaque causée par la diminution du calcium sanguin qui contribue à régulariser le rythme cardiaque

•••

88

CHAPITRE 2

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Les altérations des glandes parathyroïdes (suite) Explications

L’hyperparathyroïdie

Hyperfonctionnement des glandes parathyroïdes qui entraîne une sécrétion excessive de PTH et un taux excessif de calcium dans le sang (hypercalcémie). Cette altération est causée par un dysfonctionnement des glandes parathyroïdes, une sécrétion excessive de PTH, une tumeur ou une exposition à des radiations. Manifestations cliniques et explications Un os malade

Manifestations causées par l’augmentation de la calcémie : Perte d’appétit Dépression Perte de poids Fatigue Vomissements Faiblesse musculaire Constipation Pertes de mémoire

Synthèse

Un os sain

Manifestations causées par l’augmentation du calcium sanguin, qui influe sur le fonctionnement du système cardiovasculaire : Tachycardie Hypertension artérielle Palpitations Manifestations causées par l’augmentation du calcium dans l‘urine : Lithiase urinaire Réduction de la fonction rénale Manifestations causées par la déminéralisation osseuse : Ostéoporose Fragilité osseuse Risques accrus de fractures

Les altérations des glandes surrénales La maladie d’Addison ou insuffisance surrénalienne

Explications Hypofonctionnement d’une ou des corticosurrénales qui entraîne une sécrétion insuffisante d’hormones stéroïdiennes (minéralocorticoïdes, glucocorticoïdes et gonadocorticoïdes). Cette altération est causée par une maladie auto-immune, une surrénalectomie, un cancer, une infection fongique, la tuberculose ou le VIH. Manifestations cliniques et explications Manifestation causée par une diminution de la sécrétion de minéralocorticoïdes : Pouls rapide et faible Manifestations causées par une diminution de la sécrétion de glucocorticoïdes : Perte d’appétit Mélanodermie Maigreur Hypotension artérielle Nausées et vomissements Hypoglycémie Déshydratation Vulnérabilité aux infections Asthénie Manifestations causées par une diminution de la sécrétion de gonadocorticoïdes : Diminution de la taille et du tonus musculaire Diminution de la libido chez la femme

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Les altérations des glandes endocrines

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Les altérations des glandes surrénales (suite) Le syndrome de Cushing ou l’hypercortisolisme

Explications Hyperfonctionnement d’une ou des corticosurrénales qui entraîne une sécrétion excessive d’hormones stéroïdiennes, particulièrement de cortisol. Cette altération est causée par une tumeur à l’hypophyse, une hyperplasie ou un cancer d’une ou des glandes surrénales.

Synthèse

Manifestations cliniques et explications Manifestations causées par une augmentation de la sécrétion de glucocorticoïdes : Obésité du tronc Peau mince, fragile et sensible aux infections Bosse de bison Ecchymoses et vergetures Faciès lunaire Cicatrisation lente Maigreur aux extrémités des membres Hyperglycémie Faiblesse et fatigue Humeur dépressive Problèmes de sommeil Ostéoporose Manifestations causées par une augmentation de la sécrétion de minéralocorticoïdes : Hypertension artérielle Insuffisance cardiaque Manifestations causées par une augmentation de la sécrétion de gonadocorticoïdes chez la femme : Hirsutisme Peau grasse Seins atrophiés Diminution de la libido Menstruations irrégulières Manifestations causées par la suppression des gonades induite par une augmentation de la sécrétion de glucocorticoïdes chez l’homme : Perte de la masse musculaire Diminution de la libido Ralentissement de la croissance des cheveux

Notes personnelles

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CHAPITRE 2

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Situations cliniques Madame Nader (suite) Situations cliniques

Madame Nader est hospitalisée depuis cinq jours, car après avoir pris connaissance des résultats d’analyses et d’examens, le médecin a procédé à l’ablation des glandes surrénales. À 17 h 15, la cliente est de retour de la salle d’opération et vous l’installez à sa chambre. Ses signes vitaux sont stables. Sa pression artérielle est à 110/65 mm Hg, son pouls, à 60 battements par minute, sa fréquence respiratoire, à 12 respirations par minute et sa saturation en oxygène, à 98 %. Son pansement est propre. Elle évalue à 7/10 l’intensité de sa douleur. Vous lui administrez 2 mg de morphine S.C. à l’avant-bras gauche. À 17 h 50, la cliente dort profondément.

1 Quel nom donne-t-on à l’intervention chirurgicale qui consiste à enlever une ou les deux glandes surrénales ?

2 Madame Nader souffrait depuis quelques mois du syndrome de Cushing. a) Nommez l’analyse sanguine qui permet de diagnostiquer ce syndrome.

b) Au moment de son hospitalisation, madame Nader a passé des examens pour confirmer le diagnostic. Nommez- en un.

3 Indiquez un soin préopératoire général à effectuer avant l’intervention chirurgicale de madame Nader.

4 Indiquez un soin postopératoire à effectuer à la suite de l’intervention chirurgicale.

5 Expliquez pourquoi madame Nader devra prendre des corticostéroïdes à la suite de la surrénalectomie.

6 Nommez un effet secondaire des corticostéroïdes.

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Les altérations des glandes endocrines

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7 À l’aide du texte de la situation clinique, rédigez une note d’évolution.

DATE

HEURE

NOTES

Situations cliniques

Année Mois Jour

Madame Jean, 42 ans Madame Jean se sent très fatiguée. Elle a pris du poids, malgré son manque d’appétit. Elle consulte son médecin. Ce dernier note que le pouls de la cliente est à 58 battements par minute et sa pression artérielle, à 100/60 mm Hg. Puisque ces valeurs sont légèrement inférieures à la normale, il prescrit des analyses sanguines. Les résultats confirment que madame Jean est atteinte d’hypothyroïdie.

1 Indiquez les manifestations cliniques mentionnées dans le texte qui sont associées à l’hypothyroïdie.

2 Nommez trois autres manifestations cliniques caractéristiques de l’hypothyroïdie.

3 Quelle analyse sanguine pourrait contribuer au diagnostic d’hypothyroïdie ?

92

CHAPITRE 2

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4 Indiquez l’intervention appropriée en lien avec cette analyse.

Situations cliniques

5 Le médecin a prescrit à madame Jean un médicament de la classe des hormones thyroïdiennes de remplacement. Nommez un médicament appartenant à cette classe, un effet secondaire indésirable et un soin infirmier pour pallier cet effet secondaire. Médicament : Effet secondaire indésirable :

Soin infirmier :

6 Nommez deux besoins perturbés chez madame Jean. Pour chacun d’eux, nommez un soin d’assistance qui pourrait être apporté pour le satisfaire. Besoin perturbé : Soin d’assistance :

Besoin perturbé : Soin d’assistance :

7 L’hypothyroïdie de madame Jean est causée par une insuffisance de sécrétion des hormones T3 et T4. Parmi les énoncés suivants, encerclez trois rôles de ces hormones. a) Dégrader les glucides pour produire de l’énergie b) Ralentir le métabolisme basal c) Favoriser le développement du squelette d) Diminuer la calcémie e) Augmenter le métabolisme basal

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Les altérations des glandes endocrines

93

Notes personnelles

94

NOTES PERSONNELLES

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CHAPITRE

3

Les altérations du pancréas

Sommaire Situation clinique ................................ 96 Section 1 Le diabète ................................. 97 Situation clinique (suite) ............ 120 Section 2 Les autres altérations du pancréas .............................. 121

Synthèse ................................................. 134 Situations cliniques ........................... 137

95

Situation clinique Monsieur Robichaud, 72 ans Situation clinique

Monsieur Robichaud est diabétique de type 2 depuis l’âge de 47 ans. C’est un homme très actif, qui aime beaucoup bouger en toutes saisons. L’hiver, il fait du ski de fond quatre fois par semaine et l’été, du vélo presque tous les jours. Il porte également une attention particulière à son alimentation. Cette dernière est variée et équilibrée, mais monsieur Robichaud aime les desserts sucrés et il en mange régulièrement. Il lui arrive également d’oublier de prendre sa médication. Monsieur Robichaud surveille sa glycémie quotidiennement. Lorsqu’il « triche » et mange un dessert sucré, il remarque que sa glycémie augmente.

96

1

Indiquez deux habitudes de vie qui aident monsieur Robichaud à gérer son diabète.

2

Indiquez deux habitudes de vie qui empêchent monsieur Robichaud de bien gérer son diabète.

3

Selon vous, quels aliments monsieur Robichaud doit-il éviter pour maintenir son équilibre glycémique ?

4

À l’aide des connaissances que vous avez acquises au chapitre 1, indiquez le rôle principal de l’insuline.

5

Selon vous, qu’arrive- t-il à la glycémie de monsieur Robichaud lorsqu’il oublie de prendre sa médication ?

6

Sachant que, chez une personne diabétique, le pancréas ne sécrète plus assez (ou plus du tout) d’insuline ou que les cellules deviennent résistantes à l’insuline, expliquez pourquoi monsieur Robichaud remarque une augmentation de sa glycémie lorsqu’il mange un dessert sucré.

CHAPITRE 3

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Section

1 Le diabète

Déclencheur

Le diabète est responsable de 25 % des opérations chirurgicales du cœur, de 40 % des cas d’insuffisance rénale et de 50 % des amputations d’origine non traumatique. Il constitue également la première cause de dialyse (technique visant à filtrer le sang lorsque les reins n’y arrivent plus) et la première cause de cécité chez les adultes de moins de 65 ans 1. Les personnes diabétiques occupent jusqu’à 20 % des lits d’hôpitaux de soins actifs. Plus de 70 % d’entre elles mourront d’une maladie cardiovasculaire, une proportion deux fois supérieure à celle de la population non diabétique. Au moment du diagnostic, 80 % des personnes diabétiques font de l’embonpoint ou sont obèses. 1

Selon vous, quelles conséquences ces statistiques auront-elles : a) sur le système de santé ?

b) sur l’individu et ses proches ?

2

À votre avis, quelles mesures visant la population les organismes de santé publique peuvent- ils mettre en place afin de réduire l’incidence de cette maladie ?

1. Diabète Québec. Portrait du diabète au Québec, [en ligne]. (Page consultée le 1er avril 2014.)

Mots-clés Après avoir lu cette section, vous devriez connaître la signification des termes suivants : • • • •

Corps cétonique Diabète Diabète de type 1 Diabète de type 2

• • • •

Hyperglycémie Hypoglycémie Insulinodépendant Néphropathie

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• • •

Neuropathie Non insulinodépendant Rétinopathie

Les altérations du pancréas

97

Section 1

Dans un article publié en juillet 2011, Diabète Québec affirme que le diabète représente un fardeau économique de plus en plus lourd. Au Québec seulement, on estime à près de trois milliards de dollars par année le coût des soins liés à cette maladie.

On estime à 347 millions le nombre de personnes diabétiques dans le monde. Le diabète est maintenant reconnu comme une pandémie. L’Organisation mondiale de la santé prévoit que le diabète sera la septième cause de décès d’ici à 2030 2. Au Québec, une nouvelle personne reçoit un diagnostic de diabète toutes les 13 minutes3. L’obésité, la sédentarité et le vieillissement de la population sont considérés comme étant responsables de cette augmentation rapide de la maladie.

1.1 La définition Section 1

Dans le chapitre 1, vous avez vu que l’insuline est une hormone produite par le pancréas. Son rôle consiste à diminuer la glycémie en favorisant la pénétration du glucose dans les cellules, car ces dernières ont absolument besoin de cette source d’énergie pour fonctionner. Si l’insuline n’est pas sécrétée en quantité suffisante par le pancréas, l’organisme puise dans les réserves de graisse pour nourrir les cellules. Le glucose s’accumule alors dans le sang, ce qui entraîne une hyperglycémie, c’est-à-dire un taux excessif de glucose dans le sang. Le diabète est une maladie chronique qui se caractérise par une hyperglycémie liée à un mauvais fonctionnement du pancréas et à une sécrétion inadéquate d’insuline. Il existe trois types de diabète : • le diabète de type 1 ; • le diabète de type 2 ; • le diabète gestationnel (ou diabète de grossesse).

D’une compétence à l’autre Le diabète gestationnel, qui est une intolérance au glucose, survient lorsque le pancréas de la mère ne sécrète pas suffisamment d’insuline. Puisque l’insuline produite comble les besoins du fœtus en priorité, la quantité restante est alors insuffisante et provoque une hyperglycémie chez la mère. Ce type de diabète est vu en détail dans la compétence 27, Approche privilégiée pour la mère et le nouveau-né.

Le tableau 1 décrit les deux principaux types de diabète. TABLEAU 1

Les caractéristiques des diabètes de type 1 et de type 2 Diabète de type 1



● ● ● ●

Maladie résultant d’une réaction autoimmune par laquelle les cellules hormonopoïétiques sont détruites, provoquant ainsi un arrêt de la production d’insuline (voir la figure 1). Apparaît soudainement. Se manifeste généralement en bas âge. Est aussi appelé diabète juvénile. Type de diabète insulinodépendant, c’est-à-dire que le corps a absolument besoin d’injection d’insuline pour survivre.

Diabète de type 2 ●

● ●

Maladie qui survient lorsque les cellules hormonopoïétiques du pancréas ne produisent pas suffisamment d’insuline ou maladie causée par une résistance des cellules à l’insuline (voir la figure 1). S’installe de manière progressive. Type de diabète non insulinodépendant, c’est-à-dire que le corps n’a pas nécessairement besoin d’injection d’insuline pour survivre.

2. Organisation mondiale de la santé. Diabète, [en ligne]. (Page consultée le 1er avril 2014.) 3. Diabète Québec [en ligne]. (Page consultée le 1er avril 2014.)

98

CHAPITRE 3

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FIGURE 1

Le fonctionnement du pancréas et les diabètes de type 1 et de type 2 Fonctionnement normal du pancréas

L’insuline sécrétée par le pancréas se lie aux récepteurs des cellules, favorisant ainsi la pénétration du glucose dans les cellules.

Récepteurs Insuline

Pancréas

Glucose

Section 1

Diabète de type 1 Puisque le pancréas ne sécrète pas d’insuline, le glucose sanguin ne peut pénétrer dans les cellules, ce qui entraîne une hyperglycémie.

Diabète de type 2 Puisque les cellules sont résistantes à l’insuline, le glucose sanguin ne pénètre pas adéquatement dans la cellule, ce qui entraîne une hyperglycémie.

1.2 Les causes Les causes exactes du diabète sont inconnues.

1.3 Les facteurs de risque Si on ne peut attribuer une cause précise au diabète, on a par contre ciblé les principaux facteurs de risque associés à chaque type de diabète. Les principaux facteurs de risque du diabète de type 1 sont : • l’âge (enfants et adolescents) ; • une prédisposition génétique ; • certains virus. Les principaux facteurs de risque du diabète de type 2 sont : • une prédisposition génétique ; • la sédentarité ; • une mauvaise alimentation ; • un surplus de poids ; • des antécédents de diabète gestationnel ; • l’origine ethnique (autochtone, asiatique, africaine, espagnole et sud-américaine).

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Les altérations du pancréas

99

Section 1

Les changements sociaux des 50 dernières années ont entraîné de nouveaux modes de vie qui contribuent largement à l’augmentation des cas de diabète de type 2. En tête de liste : la sédentarité et le manque d’activité physique, qui ont de lourdes conséquences sur la santé. Les jeunes de tous âges passent beaucoup plus de temps devant un écran qu’à jouer dehors ou à pratiquer un sport. La malbouffe est aussi très répandue. En raison d’un horaire surchargé, les gens ont moins le temps de cuisiner et de prendre leurs repas en famille. Ces nouvelles habitudes de vie ont conduit à une épidémie d’obésité, particulièrement chez les enfants, et ont augmenté de façon importante le risque de diabète.

1.4 Les manifestations cliniques et les soins d’assistance Les manifestations cliniques des deux types de diabète se ressemblent, puisqu’elles résultent d’un taux élevé de glucose sanguin. Cependant, les manifestations cliniques du diabète de type 1 apparaissent soudainement alors que celles du diabète de type 2 s’installent souvent de manière insidieuse et progressive. Comme le diabète de type 2 est généralement asymptomatique, il peut être présent depuis quelques années lorsque le diagnostic est confirmé. TABLEAU 2

Les manifestations cliniques, les besoins perturbés et les soins d’assistance

Manifestations cliniques et explications Hyperglycémie Cette manifestation est attribuable à une production insuffisante ou nulle d’insuline par le pancréas ou encore à une résistance des cellules à l’insuline. ●

Glycosurie (présence anormale de glucose dans l’urine) Cette manifestation est attribuable à l’élimination par les reins de l’excès de glucose sanguin dans l’urine. ●

Haleine cétonique (haleine sucrée ou fruitée) Cette manifestation est causée par l’accumulation de corps cétoniques dans le sang.

Besoins perturbés, soins d’assistance et explications Boire et manger ● Servir au client des repas équilibrés qui respectent les recommandations du Guide alimentaire canadien. ● Favoriser une diète diabétique (voir la section « L’alimentation » à la page 106). ● Informer le client de l’importance de prendre des repas équilibrés, à des heures régulières, et des collations nutritives. Ces soins favorisent un meilleur équilibre de la glycémie.



Vision trouble Cette manifestation est causée par la destruction progressive des vaisseaux sanguins de la rétine en raison du taux élevé de glucose dans le sang. ●

Perte de poids Cette manifestation est causée par la dégradation des graisses par les cellules, qui y puisent l’énergie dont elles ont besoin. ●

100

CHAPITRE 3

Éliminer ● Surveiller la quantité d’urine éliminée et la fréquence des mictions pour prévenir la déshydratation. Se mouvoir et maintenir une bonne posture ● Encourager l’activité physique pour favoriser un meilleur équilibre de la glycémie. Dormir et se reposer ● Favoriser le repos tout en surveillant les signes d’hyperglycémie pour éviter de confondre le besoin de sommeil avec une hyperglycémie.

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Les manifestations cliniques, les besoins perturbés et les soins d’assistance (suite)

Manifestations cliniques et explications

Besoins perturbés, soins d’assistance et explications

Polyphagie (faim excessive) ● Fatigue ● Somnolence Ces manifestations sont causées par un manque de glucose, donc d’énergie, dans les cellules. La personne éprouve une sensation de faim permanente ainsi qu’un manque généralisé d’énergie.

Être propre, soigné et protéger ses téguments ● Porter une attention particulière aux pieds et à la peau du client pour détecter rapidement les blessures ou les infections, qui sont lentes à guérir chez les personnes diabétiques. ● Faire une toilette génitale rigoureuse pour prévenir les infections urinaires.

Polydipsie (soif excessive) ● Polyurie (élimination excessive d’urine) Ces manifestations sont liées. Comme la personne urine plus souvent, ses pertes liquidiennes sont plus grandes et elle ressent davantage la soif. Comme elle boit plus, elle urine plus.

Éviter les dangers ● Surveiller les signes d’hypoglycémie (taux de glucose sanguin inférieur à 4 mmol/L) ou d’hyperglycémie (taux de glucose sanguin supérieur à 7 mmol/L) et, le cas échéant, le signaler immédiatement. ● Effectuer au besoin des mesures de la glycémie capillaire pour pouvoir intervenir rapidement en cas d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie. ● Rendre l’environnement sécuritaire et assister le client dans ses déplacements en raison de ses problèmes de vision.





Acétonurie (présence anormale d’acétone dans l’urine) Cette manifestation est causée par l’accumulation de corps cétoniques dans l’urine. Les corps cétoniques sont des substances issues de la dégradation des graisses par les cellules. ●

Section 1

TABLEAU 2

ACTIVITÉS 1

Indiquez si l’énoncé se rapporte au diabète de type 1 ou au diabète de type 2 en cochant la colonne appropriée. Type 1

Type 2

a) Ce type de diabète apparaît soudainement. b) Ce type de diabète est toujours insulinodépendant. c) Ce type de diabète peut être lié à la sédentarité ou à une mauvaise alimentation. d) On l’appelle aussi diabète juvénile. e) Ce type de diabète est causé par une résistance des cellules à l’insuline.

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Les altérations du pancréas

101

2

Les symptômes d’une maladie nommée en grec diabêtês ont été décrits pour la première fois à l’Antiquité. Au IIe siècle avant J.-C., on définissait ainsi le diabète : « Le diabète est une affection grave, peu fréquente, qui se caractérise par une fonte musculaire importante des membres dans l’urine. Le patient n’arrête pas d’uriner et ce flux est incessant comme un aqueduc qui se vide. La vie est courte, désagréable et douloureuse, la soif est inextinguible […]. »

Section 1

Au XVIIe siècle, c’est par le « goût sucré » de l’urine qu’on a pu distinguer le diabète des autres maladies qui se caractérisent par une augmentation de la fréquence des mictions et de la quantité d’urine éliminée 4. Selon vous, pourquoi parlait-on des manifestations suivantes : a) une fonte musculaire importante des membres dans l’urine ?

b) une soif inextinguible ?

c) le goût sucré de l’urine ?

3

Replacez les lettres dans le bon ordre pour découvrir quelques manifestations cliniques du diabète et indiquez la définition de la manifestation trouvée. Manifestations cliniques

Définitions

a) YPIELAOHPG b) CURGYLSEIO c) TNARUECÉOI d) MHPILREÉYGYEC e) YLISPEPODI

4. Le fait médical. Petite histoire du diabète, [en ligne]. (Page consultée le 8 janvier 2014.)

102

CHAPITRE 3

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1.5 L’évaluation diagnostique En plus de l’examen pratiqué par le médecin, le diagnostic du diabète nécessite une analyse du bilan de glucose. Cette analyse est décrite en détail dans le Dossier sur l’évaluation diagnostique à la page indiquée ci-dessous. Analyses de sang

4 Bilan de glucose (page 142)

Il n’existe pas de traitement curatif du diabète. La personne atteinte doit apprendre à vivre avec la maladie. Cependant, de saines habitudes de vie et le maintien de la glycémie à une valeur normale permettent d’améliorer grandement la qualité de vie. Plusieurs personnes diabétiques portent un bracelet MedicAlertMD afin d’informer les gens de leur état et de pouvoir être traitées adéquatement en cas de complications.

Le dépistage du diabète gestationnel est vu dans la compétence 27, Approche privilégiée pour la mère et le nouveau-né.

1.6.1 L’autosurveillance de la glycémie capillaire L’autosurveillance de la glycémie fait partie des habitudes de vie qu’une personne diabétique doit intégrer à son quotidien. La mesure de la glycémie lui permet de connaître rapidement son taux de glucose sanguin et de faire les modifications nécessaires si la glycémie est trop élevée ou, au contraire, trop basse. Les valeurs cibles de glycémie sont indiquées dans le tableau 3. TABLEAU 3

MS Labo

4.6

Les valeurs cibles de glycémie

Glycémie à jeun ou avant le repas

Glycémie deux heures après le repas

Entre 4 et 7 mmol/L

Entre 5 et 10 mmol/L

Le matériel utilisé Le matériel de mesure de la glycémie capillaire est illustré et décrit dans les figures 2, 3 et 4. FIGURE 2

Un glucomètre Résultat de la glycémie

Bandelette d’analyse Le glucomètre mesure la glycémie.

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FIGURE 3 Un contenant de bandelettes d’analyse et une bandelette a

b

Barre de contact à insérer dans le glucomètre

Fenêtre de confirmation La bandelette est insérée dans le glucomètre et reçoit ensuite la goutte de sang prélevée.

Les altérations du pancréas

103

Section 1

D’une compétence à l’autre

1.6 Le mode de vie d’une personne diabétique

FIGURE 4

Deux modèles d’autopiqueur

a

b Bouton déclencheur

Bouton déclencheur

Section 1

Aiguille jetable Molette de réglage de la profondeur de la piqûre Un autopiqueur

Un autopiqueur jetable

À l’aide d’un autopiqueur, la personne diabétique prélève une goutte de sang qui servira à mesurer sa glycémie capillaire.

La fréquence de la mesure de la glycémie capillaire Généralement, en milieu de soins, la mesure de la glycémie est prise au moins quatre fois par jour, soit avant chaque repas et au coucher. Cependant, dans son milieu de vie, la personne diabétique doit en déterminer la fréquence des mesures en fonction de ses propres besoins. Plus la glycémie est mesurée régulièrement, plus le diabète peut être normalisé et équilibré.

Monde du travail Dans certains milieux, particulièrement en centre hospitalier, les glucomètres utilisés permettent de lire le code à barres sur la boîte de bandelettes et sur le bracelet du client. Le résultat de la glycémie peut alors être envoyé directement au laboratoire. Cela diminue les risques d’erreurs causées par le calibrage de l’appareil.

Dans certaines situations, la mesure de la glycémie doit être effectuée à intervalles plus rapprochés, par exemple avant et après un exercice physique. C’est aussi le cas lorsqu’il y a un risque d’hypoglycémie nocturne, durant un épisode de maladie ou toute situation qui amène un changement dans les habitudes de vie. Les précautions à prendre avant, pendant et après la ponction Une sensation d’inconfort, voire de douleur, peut être ressentie au site de ponction pendant et après le prélèvement sanguin. Les précautions suivantes peuvent favoriser le confort du client et prévenir les complications : • se laver les mains à l’eau tiède avant de procéder au test ; • éviter de désinfecter à l’alcool le site de ponction pour ne pas fausser les résultats ni assécher la peau ; • régler la profondeur de l’aiguille de l’autopiqueur en fonction de l’épaisseur et des caractéristiques de la peau ; • hydrater les mains et les doigts après chaque ponction pour favoriser une guérison rapide.

ATTENTION Les prélèvements sanguins doivent être effectués sur la partie latérale du bout des doigts en alternant les sites de ponction et en évitant les pouces, qui sont le plus souvent utilisés pour accomplir les activités et les tâches quotidiennes.

L’inscription des résultats glycémiques Chaque résultat de la glycémie capillaire doit être minutieusement inscrit sur une feuille prévue à cette fin (voir l’annexe 3 à la page 159).

104

CHAPITRE 3

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ATTENTION L’hémoglobine glyquée (HbA1c) est une analyse sanguine qui permet au médecin de surveiller et corriger la glycémie d’un client diabétique dans le but de prévenir les complications à long terme du diabète. Cette analyse consiste en une ponction veineuse. Les résultats permettent de déterminer la concentration de glucose sanguin dans les 2 ou 3 mois précédant la ponction. Le client n’a pas besoin d’être à jeun au moment du prélèvement. Cette analyse peut aussi contribuer au diagnostic du diabète.

Section 1

1.6.2 Le maintien de l’équilibre glycémique La glycémie est un indicateur important pour une personne diabétique. Cette dernière doit chercher l’équilibre glycémique en tout temps. Trois habitudes de vie s’avèrent essentielles au maintien de cet équilibre : • la pratique régulière d’activité physique ; • l’adoption d’une alimentation équilibrée et adaptée ; • la prise de médication. La figure 5 montre, en image, l’importance de cet équilibre dans la vie d’une personne diabétique. FIGURE 5

Des habitudes de vie essentielles au maintien de l’équilibre glycémique

L’activité physique Pour une personne atteinte de diabète de type 2, la pratique d’activité physique est essentielle, car le travail des muscles aide le glucose à pénétrer dans les cellules. De plus, la perte de poids qui résulte d’un programme d’exercice régulier a pour effet de réduire la résistance des cellules à l’insuline, augmentant ainsi leur capacité d’assimiler le glucose.

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Les altérations du pancréas

105

Pour le diabétique de type 1, l’activité physique n’a pas d’effet direct sur la sécrétion d’insuline par le pancréas, mais est essentielle à la régulation de la glycémie, au maintien d’une bonne santé globale et à la prévention de complications cardiovasculaires. Un exercice trop intense ou un apport de glucides insuffisant peuvent cependant entraîner une hypoglycémie chez les personnes diabétiques. Le tableau 4 présente les précautions à prendre avant, pendant et après l’exercice physique.

Section 1

TABLEAU 4

Les précautions à prendre avant, pendant et après l’exercice physique

Avant l’exercice ● ● ●



Prendre une collation. Vérifier la glycémie. S’abstenir de faire de l’exercice si la glycémie est supérieure à 14 mmol/L ou s’il y a présence de corps cétoniques dans l’urine. Ne pas injecter d’insuline dans le membre qui sera sollicité durant l’exercice, car l’effet hypoglycémiant sera plus important à cet endroit.

Pendant l’exercice ●



Avoir son glucomètre à portée de main et vérifier de nouveau la glycémie si l’exercice se prolonge. Prévoir des sources de glucides à action rapide (barres énergétiques, fruits séchés) en cas d’hypoglycémie.

Après l’exercice ●



Vérifier la glycémie plus souvent dans les 24 heures suivant l’exercice. Modifier les doses d’insuline en fonction des résultats obtenus.

L’alimentation Pour maintenir sa glycémie à une valeur normale et équilibrer son diabète, la personne diabétique doit adopter une saine alimentation, tel qu’il est recommandé à la population en général, et porter une attention particulière à son apport de glucides. Son alimentation doit être adaptée en fonction de ses dépenses d’énergie (niveau d’activité physique) et de sa médication.

D’une compétence à l’autre La compétence 11, Nutrition, explique en détail la diète diabétique et la diète basée sur le système d’échanges.

Une diète particulière, qui prévoit un apport de glucides constant et équilibré, sera prescrite au client diabétique. Les aliments qui contiennent des sucres à action rapide, comme le chocolat, les friandises, les confitures, les pâtisseries, les jus sucrés, les boissons gazeuses et l’alcool, devraient représenter tout au plus 10 % de l’apport énergétique par jour. Ces aliments à haute valeur calorique nuisent par ailleurs à la perte de poids si fortement recommandée aux personnes obèses. L’utilisation d’édulcorant est néanmoins acceptable. Diabète Québec a publié un Guide d’alimentation pour la personne diabétique, qui a été distribué à tous les professionnels de la santé. Ce guide présente notamment le système d’échanges de Diabète Québec. Une consommation excessive d’alcool est un facteur de risque de l’hypoglycémie, dont les manifestations peuvent survenir dans un délai de 24 heures. Comme c’est le cas de la population en général, la personne diabétique doit boire de l’alcool avec modération, c’est-à-dire un maximum de deux consommations par jour et moins de 10 par semaine pour une femme, et un maximum de trois consommations par jour et moins de 15 par semaine pour un homme. Les personnes diabétiques qui consomment de l’alcool doivent surveiller leur glycémie de façon régulière.

106

CHAPITRE 3

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L’ingestion d’alcool peut masquer les signes d’hypoglycémie, réduire la production de glycogène par le foie et augmenter la présence de corps cétoniques dans l’organisme. Par conséquent, l’alcool doit être accompagné de nourriture afin de prévenir l’hypoglycémie nocturne chez les personnes qui s’injectent de l’insuline ou qui prennent des médicaments pour en stimuler la production.

Monde du travail

Section 1

Dans l’intérêt du client diabétique, les membres de l’équipe soignante doivent poursuivre le même objectif. En matière d’alimentation, les recommandations nutritionnelles sont établies par une diététiste-nutritionniste. L’infirmière auxiliaire doit appliquer le plan individualisé préparé par cette professionnelle de la santé et s’assurer que le client le comprend et le respecte. Les recommandations peuvent inclure, entre autres : • un horaire de repas régulier adapté aux besoins du client ; • un apport de glucides constant ; • trois collations par jour afin de prévenir l’hypoglycémie entre les repas ; • la consommation d’aliments variés en portions contrôlées.

La médication Le diabète de type 1 se traite essentiellement par l’injection régulière d’insuline, qui est nécessaire pour prévenir les complications aiguës (voir la section 1.7.1 à la page 108). Les doses d’insuline se calculent à partir des résultats de la glycémie capillaire. Le traitement du diabète de type 2 repose essentiellement sur la prise d’hypoglycémiants oraux. Les médicaments prescrits contre les deux types de diabète sont vus à la section 1.8 (voir à la page 113).

ACTIVITÉS 1

Indiquez deux aliments à éviter ou à consommer avec modération lorsqu’on suit une diète diabétique.

2

Pour chacun des cas suivants, indiquez s’il y a risque d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie. a) Monsieur Rolland a mangé un gros morceau de gâteau au chocolat durant la soirée. b) Annie vient de terminer son entraînement de natation. c) Stéphane a oublié de prendre sa dose d’insuline ce matin. d) Madame Lachance saute souvent le repas du soir en prétextant qu’elle n’a pas faim. e) Yan est peu actif et passe son temps devant la télévision.

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Les altérations du pancréas

107

1.7 Les complications du diabète et leurs traitements Le diabète peut entraîner des complications aiguës, qui surviennent à court terme, et des complications chroniques, qui apparaissent après plusieurs années de vie avec la maladie.

1.7.1 Les complications aiguës

Section 1

Les complications aiguës du diabète sont l’hypoglycémie et l’hyperglycémie. Elles peuvent survenir quotidiennement si la glycémie n’est pas maintenue entre 4 et 7 mmol/L à jeun ou avant le repas et entre 5 et 10 mmol/L deux heures après les repas. Le tableau 5 décrit l’hypoglycémie et l’hyperglycémie, leurs causes ainsi que leurs traitements. TABLEAU 5

Les complications aiguës du diabète, leurs causes et leurs traitements Hypoglycémie

Hyperglycémie

Description ● ● ●

Glycémie inférieure à 4 mmol/L Apparition rapide Dégradation immédiate de l’état de santé

● ● ●

Glycémie à jeun supérieure à 7 mmol/L Apparition lente et progressive Manifestations cliniques absentes ou imperceptibles pendant un certain temps

Causes ●

● ● ● ● ●

Dose trop élevée d’insuline ou de médicaments hypoglycémiants Exercice physique trop intense Apport insuffisant de glucides Prise de nourriture irrégulière Prise d’alcool sans nourriture Consommation excessive d’alcool



● ● ● ●

Omission ou dose insuffisante de médicaments hypoglycémiants Sédentarité Alimentation trop riche en glucides Stress émotionnel ou physique (infection) Prise de cortisone

Traitements ●





Apport immédiat de glucides à action rapide (voir le tableau 6) Transport immédiat au centre hospitalier si la personne est inconsciente ou si l’hypo­ glycémie persiste et qu’il y a détérioration de l’état de conscience Application du protocole de l’établissement (voir la figure 6)

● ●

Prise de médicaments hypoglycémiants Hydratation

Monde du travail Les protocoles de traitement de l’hypoglycémie varient d’un établissement à l’autre. Il est important de s’informer et de se conformer au protocole en vigueur dans le milieu de soins.

108

CHAPITRE 3

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FIGURE 6

Un exemple de protocole de traitement de l’hypoglycémie

Si inférieure à 4 mmol/L

Si inférieure à 2,8 mmol/L

Fournir un apport de 15 g de glucides à action rapide (voir le tableau 6).

Fournir un apport de 20 g de glucides à action rapide (voir le tableau 6).

Section 1

Mesure de la glycémie

Mesure de la glycémie après 15 minutes

Si supérieure à 4 mmol/L et prochain repas dans moins d’une heure

Si inférieure à 4 mmol/L

Fournir un apport de 15 g de glucides à action rapide.

Attendre le repas.

Si supérieure à 4 mmol/L et prochain repas dans plus d’une heure

Donner une collation contenant 15 g de glucides à action rapide et une portion de protéines (voir le tableau 6).

Mesure de la glycémie après 15 minutes TABLEAU 6

Des exemples d’aliments pour corriger l’hypoglycémie

15 g de glucides à action rapide ●









De 4 à 7 comprimés de glucose (selon les fabricants) 1/2 tasse de boisson gazeuse 3 sachets de sucre dissous dans l’eau 1 cuillère à soupe de miel, de mélasse ou de sirop d’érable 3 bonbons durs moyens de type Life SaversMD

20 g de glucides à action rapide ●









De 5 à 9 comprimés de glucose (selon les fabricants) 3/4 de tasse de boisson gazeuse 4 sachets de sucre dissous dans l’eau 4 cuillères à thé de miel, de mélasse ou de sirop d’érable 4 bonbons durs moyens de type Life SaversMD

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Portions de protéines ●





Une tranche de pain tartinée de beurre d’arachide 7 biscuits soda et une tranche de fromage 1 tasse de lait et 2 biscuits secs

Les altérations du pancréas

109

Les figures 7 et 8 illustrent les principales manifestations cliniques de l’hypoglycémie et de l’hyperglycémie. Les manifestations cliniques de l’hypoglycémie

Section 1

FIGURE 7

Transpiration

Mal de tête

Fatigue extrême et pâleur

Tremblements

Faim

Sautes d’humeur

Vision trouble

Étourdissements

ATTENTION L’infirmière auxiliaire doit savoir reconnaître les signes d’hypoglycémie et d’hyperglycémie. Grâce à sa grande vigilance et à ses observations, elle sera en mesure d’intervenir rapidement et adéquatement en cas de complications aiguës.

110

CHAPITRE 3

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Les manifestations cliniques de l’hyperglycémie

Bouche sèche

Envie fréquente d’uriner

Somnolence

Vision trouble

Section 1

FIGURE 8

Soif extrême

Fatigue extrême et pâleur

1.7.2 Les complications chroniques À long terme, le diabète peut avoir des conséquences dévastatrices. Les complications chroniques du diabète de type 1 ou du diabète de type 2 sont les mêmes. Elles surviennent surtout lorsque la maladie n’est pas bien gérée. L’hyperglycémie endommage les membranes des vaisseaux sanguins. Par conséquent, les personnes diabétiques sont plus vulnérables aux problèmes vasculaires et aux complications qui en découlent. Le tableau 7 à la page suivante présente les principales complications chroniques du diabète, soit : • la néphropathie ; • la rétinopathie ; • la neuropathie ; • l’angiopathie, c’est-à-dire les maladies cardiovasculaires ; • les infections. Les causes de ces complications et les traitements possibles sont également décrits.

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Les altérations du pancréas

111

TABLEAU 7

Les principales complications chroniques du diabète, leurs causes et leurs traitements

Néphropathie

Rétinopathie

Neuropathie

Maladies cardiovasculaires

Infections

Description ● ●

Lésions aux reins Complication souvent asymptomatique



Lésions aux vaisseaux sanguins de la rétine



Atteinte neurologique à l’origine de problèmes tels que : – douleurs aux jambes et aux bras ;

● ● ●



Section 1

– gastroparésie ; ●

– paresthésie ;

Infarctus Angine Hypertension artérielle

● ●

Infection urinaire Vaginite

Artériosclérose Dysfonction érectile

– hyperesthésie ; – insensibilité au froid, à la chaleur ou à la douleur ; – ulcères ; – amputation (membres inférieurs) Causes ●

Durcissement des vaisseaux sanguins des reins en raison du taux élevé de glucose dans le sang (difficulté à filtrer le sang)



Obstruction des vaisseaux sanguins de l’œil (à l’origine de microanévrismes)





Durcissement des vaisseaux sanguins qui alimentent les nerfs en raison du taux élevé de glucose dans le sang Influx nerveux moins efficaces





Augmentation du taux de cholestérol



Athérosclérose ●

Mauvaise circulation sanguine, en particulier dans les extrémités Taux élevé de glucose dans le sang, qui favorise la prolifération des bactéries

Prévention ou traitements ●

Dépistage périodique par diverses analyses d’urine



Examen annuel effectué par un ophtalmologiste ou un optométriste qualifié





Évaluation de la perte de sensibilité Traitement selon le système touché, dont le soin des pieds, qui fait partie intégrante du suivi des personnes diabétiques (voir la page suivante)





Surveillance de la pression artérielle (valeur optimale pour une personne diabétique : 130/80 mmHg) Surveillance et traitement de la dyslipidémie

● ●

Bonne hygiène Bon contrôle de la glycémie

Gastroparésie

Paresthésie

Hyperesthésie

Artériosclérose

Athérosclérose

Dyslipidémie

Incapacité de l’estomac de se vider adéquatement.

Sensation de fourmillement, de picotement ou d’engourdissement dans une région du corps.

Augmentation de la sensibilité pouvant entraîner des perceptions douloureuses.

Durcissement des artères qui survient avec le vieillissement normal.

Altération qui résulte du dépôt de lipides sur la paroi des artères.

Dérèglement du taux de lipides dans le sang.

112

CHAPITRE 3

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Le soin des pieds Les pieds sont une partie du corps particulièrement sujette aux blessures. Comme la neuropathie entraîne une perte de sensibilité des extrémités, les personnes diabétiques doivent porter une attention particulière à leurs pieds. De plus, la mauvaise circulation sanguine dans les extrémités rend les tissus plus fragiles. En cas d’infection, les plaies sont plus lentes à guérir et la gangrène peut s’installer rapidement. Les personnes diabétiques sont plus vulnérables aux infections, notamment au tinea pedis (pied d’athlète).

Section 1

Voici quelques recommandations à suivre en ce qui concerne le soin des pieds : • laver ses pieds tous les jours et bien les assécher, particulièrement entre les orteils ; • éviter de couper les ongles d’orteil trop court ; • examiner ses pieds quotidiennement pour détecter toute altération ou blessure (champignon, plaie, verrue, ongle incarné) ; • ne jamais traiter soi-même cors, verrues ou durillons ; • ne jamais marcher pieds nus afin d’éviter les blessures ; • changer ses bas ou ses chaussettes tous les jours ; • choisir des chaussures confortables et adaptées ; • surveiller les risques de brûlure ou d’engelure, notamment en vérifiant la température de l’eau du bain ; • éviter de croiser les jambes ; • consulter régulièrement un podologue ; • signaler rapidement toute infection ou plaie qui ne guérit pas.

1.8 Les médicaments prescrits 1.8.1 Les médicaments prescrits contre le diabète de type 1 Les personnes atteintes de diabète de type 1 sont insulinodépendantes. Elles devront donc se traiter à l’insuline toute leur vie. Il existe différents types d’insuline. Ceux-ci se différencient par leurs délais et leurs durées d’action (voir le tableau 8). TABLEAU 8

Les principaux types d’insuline

Types d’insuline et limpidité de la solution ● ●

Action très rapide Solution claire et limpide

Exemples ● ● ●

● ●

● ●

● ●

Action rapide Solution claire et limpide Action intermédiaire Solution trouble Action lente (et tardive) Solution trouble





● ●

Délais d’action

Pics d’action

Durées d’action maximales

Lispro (HumalogMD) Aspart (NovoRapidMD) Glulisine (ApidraMD)

Moins de 15 minutes

1 ou 2 heures

De 3 à 5 heures

Régulière (Humulin RMD, Novolin TorontoMD)

30 minutes

2 ou 3 heures

6,5 heures

NPH (Humulin NMD, Novolin NPHMD)

De 1 à 3 heures

De 4 à 12 heures

De 18 à 24 heures

Glargine (LantusMD) Détémir (LevemirMD)

1,5 heure

Non déterminé

24 heures et plus

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Les altérations du pancréas

113

Quoi faire 5.13

Section 1

MS Labo

Les insulines à action rapide et intermédiaire doivent habituellement être mélangées. Même si certaines sont prémélangées, il revient généralement à l’infirmière auxiliaire de trouver la bonne combinaison. Pour connaître les proportions à respecter, l’infirmière auxiliaire doit se référer au protocole d’insuline prescrit par le médecin (voir l’annexe 4 à la page 160). Il est à noter que les insulines à action très rapide et celles à action lente (tardive) ne peuvent être combinées. Il faut donc prévoir deux injections.

ATTENTION Lorsque l’infirmière auxiliaire injecte de l’insuline à action très rapide, elle doit s’assurer que le client mangera dans les minutes qui suivent pour prévenir les risques d’hypo­ glycémie. Elle doit donc lui avoir déjà servi son repas.

Les sites d’injection d’insuline Il est important d’alterner les sites d’injection. La vitesse d’absorption de l’insuline varie toutefois selon le site d’injection. Par exemple, elle sera plus grande dans une zone où le muscle est sollicité, comme les jambes chez un cycliste. La figure 9 indique les principaux sites d’injection ainsi que la vitesse d’absorption associée à chacun d’eux. FIGURE 9

Les principaux sites d’injection de l’insuline et leur vitesse d’absorption

Vitesse d’absorption Absorption très rapide Absorption rapide Absorption moyenne Absorption très lente

114

CHAPITRE 3

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Quoi faire

Section 1

L’infirmière auxiliaire doit toujours indiquer l’endroit où elle a administré l’insuline afin d’assurer une rotation des sites d’injection. Elle doit aussi, à l’intérieur d’un même site, varier et noter les points d’injection. Les sites d’injection peuvent être notés sur la FADM, sur la feuille des valeurs de la glycémie ou, dans certains milieux, sur une feuille prévue à cette fin. Il importe de se conformer aux pratiques de l’établissement.

Les types de seringues Les seringues à insuline sont graduées en unités (voir la figure 10). • Sur une seringue de 50 unités, chaque ligne correspond à une unité. • Sur une seringue de 100 unités, chaque ligne correspond à deux unités. Il est très important de vérifier la graduation de la seringue afin d’éviter des erreurs d’administration. FIGURE 10

Des seringues à insuline

a

b

Une seringue de 50 unités

Une seringue de 100 unités

Les stylos injecteurs L’insuline peut également être administrée à l’aide d’un stylo injecteur (voir la figure 11), ce qui permet de réduire les manipulations. Il existe plusieurs modèles de stylos injecteurs, mais tous fonctionnent selon le même principe : • le stylo est constitué d’une cartouche d’insuline contenant plusieurs doses ; • un sélecteur de dose permet de choisir la quantité d’unités d’insuline à administrer ; la mesure se fait automatiquement. FIGURE 11

Un stylo injecteur Capuchon

Cartouche d’insuline

Bouton-poussoir Sélecteur de dose

Aiguille jetable

Indicateur de la dose

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115

La conservation de l’insuline

Section 1

Pour être pleinement efficace, l’insuline doit être conservée de manière adéquate. Voici quelques principes à respecter : • inscrire la date d’ouverture sur le flacon d’insuline (une fois ouvert, celui-ci se conserve généralement 28 jours à la température ambiante) ; • garder les stylos injecteurs à la température ambiante pendant un maximum de quatre semaines ; • garder les seringues d’insuline prémélangée au réfrigérateur pendant un maximum d’une semaine ; • éviter d’exposer l’insuline à la lumière et à la chaleur ; • éviter d’utiliser un flacon d’insuline dont l’apparence est altérée.

1.8.2 Les médicaments prescrits contre le diabète de type 2 Les médicaments contre le diabète de type 2 ont pour but de compenser la production insuffisante d’insuline ou de contrer la résistance des cellules à l’insuline. Le tableau 9 présente les principaux hypoglycémiants oraux utilisés dans le traitement de ce type de diabète. Dans certaines situations, par exemple en période de stress, une personne diabétique peut se voir prescrire des injections d’insuline de façon temporaire, en plus de sa médication habituelle. Il arrive également que certaines personnes atteintes du diabète de type 2 requièrent un apport complémentaire ou exclusif d’insuline pour mieux gérer leur diabète. TABLEAU 9

Les médicaments prescrits contre le diabète de type 2

Médicaments prescrits Biguanides Ex. : metformine (GlucophageMD)

Effets thérapeutiques ●



Inhibiteurs de l’alpha-glucosidase Ex. : acarbose (GlucobayMD) Agents insulinosensibilisateurs (thiazolidinediones) Ex. : rosiglitazone (AvandiaMD) Sulfonylurées Ex. : gliclazide (DiamicronMD)

116

CHAPITRE 3





Diminution de la résistance des cellules à l’insuline Diminution de la production de glucose par le foie

Effets secondaires indésirables ●

● ● ●

Inconfort abdominal Flatulences Diarrhée Hypoglycémie (rare)

Soins infirmiers ● ●



Retardement de l’absorption de certains glucides Diminution de la résistance des cellules à l’insuline

● ●

Gain de poids Hypoglycémie

● ●





Surveiller les signes d’inconfort abdominal. Surveiller l’apparence et la consistance des selles. Surveiller les signes d’hypoglycémie.

Stimulation de la production d’insuline par le pancréas



Surveiller régulièrement le poids. Expliquer au client que la prise de poids est un effet du médicament. Encourager le client à maintenir de bonnes habitudes de vie. Surveiller les signes d’hypoglycémie.

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Les médicaments prescrits contre le diabète de type 2 (suite)

Médicaments prescrits Inhibiteurs de la DPP-4 Ex. : sitagliptine (Januvia MD), saxagliptine (Onglyza MD)

Analogues du GLP-1 Ex. : liraglutide (Victoza MD), exénatide (ByettaMD)

Effets thérapeutiques ●



Effets secondaires indésirables

Augmentation de la quantité d’hormones incrétines sécrétées par l’intestin pour inhiber la libération du glucagon et diminuer la vidange gastrique Diminution de la production de glucagon par les cellules du pancréas

● ● ●

Diarrhée Constipation Nausées et vomissements

Soins infirmiers ●







Nausées



Diarrhée





Surveiller l’apparence et la consistance des selles. Soulager les nausées et les vomissements en installant le client confortablement et en administrant au besoin les médicaments prescrits. Noter la fréquence et les caractéristiques des vomissements.

Section 1

TABLEAU 9

Soulager les nausées en installant le client confortablement et en administrant au besoin les médicaments prescrits. Surveiller l’apparence et la consistance des selles.

ACTIVITÉS 1

Classez chacune des manifestations cliniques suivantes dans la bonne colonne. Certaines manifestations peuvent se trouver dans les deux colonnes.

• Bouche sèche • Envie fréquente d’uriner • Étourdissements • Fatigue extrême

• Pâleur • Soif extrême • Somnolence

Hypoglycémie

2

• Transpiration • Tremblements • Vision trouble Hyperglycémie

Indiquez à quelle complication chronique du diabète correspond chacune des définitions suivantes. a) Lésions aux vaisseaux sanguins de la rétine b) Lésions aux reins c) Atteinte neurologique

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Les altérations du pancréas

117

3

a) Expliquez l’importance du soin des pieds chez les personnes diabétiques.

Section 1

b) Donnez deux recommandations en ce qui concerne le soin des pieds.

4

Quelle précaution l’infirmière auxiliaire doit-elle prendre lorsqu’elle administre de l’insuline à action très rapide ?

5

Monsieur Stein, 62 ans, est diabétique. Il vient de fournir un effort soutenu pendant plus de deux heures. Il se sent étourdi et éprouve tout à coup une sensation de faim intense. Son glucomètre lui indique que sa glycémie est à 2,5 mmol/L. a) Que doit faire monsieur Stein?

Quinze minutes plus tard, la glycémie de monsieur Stein est à 4,2 mmol/L. Son repas est prévu dans environ 1 h 30. b) Que doit faire monsieur Stein?

118

CHAPITRE 3

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7

Encerclez l’énoncé qui est faux et corrigez-le. Pour atteindre l’équilibre glycémique, la personne diabétique doit : a) s’assurer d’avoir un apport de glucides constant et équilibré pour éviter les fluctuations de la glycémie ; b) faire de l’exercice physique régulièrement pour amener le pancréas à sécréter plus d’insuline ; c) prendre sa médication régulièrement afin de compenser les déficits insuliniques du pancréas.

Section 1

Justification :

Situation clinique

Monsieur Robichaud (suite)

Monsieur Robichaud se sent fatigué. Il a la bouche sèche et a très soif. Lorsque sa femme, inquiète, lui demande s’il a pris sa médication, il lui répond qu’il était trop fatigué. De plus, monsieur Robichaud a eu faim pendant la nuit et s’est levé pour manger « un petit quelque chose ». Ce matin, son glucomètre indique 16,2 mmol/L.

8 a) Monsieur Robichaud fait- il de l’hypoglycémie ou de l’hyperglycémie ?

b) Justifiez votre réponse en a) en citant deux manifestations cliniques tirées du texte.

9 Nommez deux causes possibles de l’état de monsieur Robichaud.

120

CHAPITRE 3

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Section

2 Les autres altérations du pancréas

Déclencheur

Section 2

Le pancréas est une glande mixte qui intervient à la fois dans le fonctionnement du système digestif et dans celui du système endocrinien. Ainsi, une personne atteinte d’une altération du pancréas présente nécessairement des déficits hormonaux en plus de produire des enzymes digestives en quantité insuffisante. Les fonctions du pancréas sont nombreuses et essentielles à la survie. Vivre sans pancréas n’est donc pas simple. Il est très important de prendre soin de ce petit organe et d’adopter de saines habitudes de vie afin d’assurer son bon fonctionnement. Selon vous, les énoncés suivants sont-ils vrais ou faux ? Cochez la réponse. Vrai

Faux

a) Les calculs biliaires peuvent causer une pancréatite.

b) Les personnes atteintes d’une pancréatite sont plus à risque de présenter un déséquilibre glycémique.

c) Le tabagisme n’est pas un facteur de risque du cancer du pancréas.

Mots-clés Après avoir lu cette section, vous devriez connaître la signification des termes suivants : • •

Pancréatectomie Pancréatite aiguë



Pancréatite chronique

Le pancréas est une glande mixte située juste derrière l’estomac. Son bon fonctionnement est essentiel pour assurer la digestion et pour réguler la glycémie. Cette section se penche sur deux altérations du pancréas : la pancréatite et le cancer du pancréas.

2.1 La pancréatite 2.1.1 La définition La pancréatite est une inflammation du pancréas. Il en existe deux types : • la pancréatite aiguë ; • la pancréatite chronique. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Les altérations du pancréas

121

Le tableau 10 présente les caractéristiques des deux types de pancréatite. TABLEAU 10

Les caractéristiques de la pancréatite aiguë et de la pancréatite chronique Pancréatite aiguë



Section 2

État œdémateux État de gonflement d’un organe ou d’un tissu.



État nécrosant



État de nécrose se tra­ duisant par la mort de certaines cellules. ●

Fibrose Quantité anormalement élevée de tissu conjonctif fibreux dans un organe.



Inflammation aiguë du pancréas caractérisée par une élévation du taux d’enzymes pancréatiques Présence de douleur Gravité variant d’un état œdémateux à un état nécrosant du pancréas (voir la figure 12) Complications potentielles selon la gravité de l’inflammation Évolution possible vers une pancréatite chronique si les épisodes sont récurrents

Pancréatite chronique ●







Processus évolutif d’inflammation et de fibrose du pancréas Dommages permanents à la glande en raison de la formation de dépôts calciques et de l’obstruction des canaux pancréatiques Altération parfois asymptomatique et non accompagnée d’une élévation du taux d’enzymes pancréatiques Apparition après plusieurs années de consommation excessive d’alcool

D’une compétence à l’autre La compétence 15, Procédés de soins et système digestif, présente en détail le rôle des enzymes sécrétées par le pancréas. FIGURE 12

Une inflammation du pancréas causée par une pancréatite

Zones nécrosées

Calculs biliaires Zone œdématiée

122

CHAPITRE 3

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2.1.2 Les causes Le tableau 11 présente les causes de la pancréatite. Les causes de la pancréatite aiguë et de la pancréatite chronique Pancréatite aiguë ●

● ● ● ●

● ●

Pancréatite chronique

Obstruction des canaux pancréatiques par des calculs biliaires Consommation excessive d’alcool Tabagisme Hypertriglycéridémie Cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE) Hypercalcémie Maladie idiopathique



● ● ● ●

Obstruction des canaux pancréatiques par des calculs biliaires Consommation excessive d’alcool Prédisposition génétique Maladie auto-immune Maladie idiopathique

Hypertriglycéridémie Augmentation du taux des triglycérides dans le sang.

D’une compétence à l’autre Les calculs biliaires sont des corps solides ayant l’apparence de petites pierres. La cholélithiase (formation de calculs biliaires) est présentée dans la compétence 15, Procédés de soins et système digestif.

2.1.3 Les facteurs de risque Le tableau 12 énonce les principaux facteurs de risque des deux types de pancréatite. TABLEAU 12

Les principaux facteurs de risque de la pancréatite aiguë et de la pancréatite chronique Pancréatite aiguë

● ●

Consommation excessive d’alcool Présence de calculs biliaires

Pancréatite chronique ● ● ● ●

Consommation excessive d’alcool Antécédents de pancréatites aiguës Malnutrition Tabagisme

2.1.4 Les manifestations cliniques et les soins d’assistance Les manifestations cliniques diffèrent selon le type de pancréatite. Celles de la pancréatite aiguë apparaissent rapidement et varient en intensité. Elles sont présentées dans le tableau 13. Les manifestations cliniques de la pan­ créatite chronique sont décrites dans le tableau 14. TABLEAU 13

Région épigastrique Région située dans la partie supérieure centrale de l’abdomen.

Les manifestations cliniques de la pancréatite aiguë, les besoins perturbés et les soins d’assistance

Manifestations cliniques et explications Douleur à la région épigastrique qui irradie dans le dos, qui peut s’accompagner d’une distension de l’abdomen et qui augmente en position couchée et avec la prise de nourriture ● Nausées et vomissements Ces manifestations sont causées par l’inflammation du pancréas et l’obstruction du canal pancréatique. ●

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Besoins perturbés, soins d’assistance et explications Être propre, soigné et protéger ses téguments MS 2.2 ● Assurer une bonne hygiène buccale, nettoyer le haricot et changer les draps ou la chemise MS 3.13 3.14 d’hôpital pour favoriser le confort du client. Boire et manger ● Surveiller les signes de déshydratation, car le client est à jeun.

Les altérations du pancréas

123

Section 2

TABLEAU 11

TABLEAU 13

Les manifestations cliniques de la pancréatite aiguë, les besoins perturbés et les soins d’assistance (suite) Besoins perturbés, soins d’assistance et explications

Manifestations cliniques et explications Fièvre légère à modérée causée par la réaction inflammatoire



Confusion et agitation, particulièrement chez les personnes âgées, causées par l’hyperthermie



Dyspnée causée par l’irritation du diaphragme due à l’inflammation

Section 2



Hyperglycémie causée par une production insuffisante d’insuline et une production excessive de glucagon, de cortisol et de catécholamines selon la gravité de la pancréatite



Ictère ou jaunisse (coloration jaune de la peau) causé par l’obstruction des canaux pancréatiques (voir la figure 13)



FIGURE 13

TABLEAU 14

Une personne atteinte d’ictère

Douleur à la région épigastrique qui irradie dans le dos ou douleur atypique (diffuse dans l’abdomen), continue ou intermittente, et exacerbée par la prise d’alcool et de nourriture ● Nausées et vomissements Ces manifestations sont causées par l’inflammation du pancréas et l’obstruction du canal pancréatique. ●





124

Bien aérer la pièce et couvrir le client légèrement pour favoriser son confort. Éviter les dangers ● Demander au client de préciser le foyer de la douleur et d’en évaluer l’intensité à l’aide d’une échelle d’évaluation de la douleur et la noter au dossier. ● Installer le client confortablement pour réduire sa douleur. MS 3.1 ● Garder le client au lit pour limiter les mouvements qui pourraient augmenter la douleur. ● Surveiller la coloration de la peau pour détecter l’apparition d’ictère. ● Surveiller régulièrement les signes d’hyperglycémie pour pouvoir intervenir rapidement et ramener la glycémie à une valeur normale. ●

Les manifestations cliniques de la pancréatite chronique, les besoins perturbés et les soins d’assistance

Manifestations cliniques et explications



Éliminer ● Noter la fréquence et les caractéristiques des vomissements et surveiller les signes de déshydratation en raison de la perte de liquide qu’entraînent les vomissements. Respirer ● Installer confortablement le client en position semi-assise de façon à favoriser une bonne respiration. MS 3.1 Maintenir sa température corporelle dans les limites normales

Anorexie, perte de poids et carence alimentaire causées par une réduction de l’apport alimentaire et par une malabsorption Stéatorrhée (selles contenant une quantité excessive de matières grasses et ayant une odeur nauséabonde) causée par une mauvaise digestion des lipides, qui se retrouvent dans les selles Déséquilibre glycémique causé par une production inadéquate d’insuline

CHAPITRE 3

Besoins perturbés, soins d’assistance et explications Boire et manger ● Proposer au client des aliments qu’il apprécie et lui servir plusieurs petits repas par jour pour stimuler son appétit. Éliminer ● Surveiller et noter l’apparence, la fréquence et la consistance des selles pour détecter la stéatorrhée. Être propre, soigné et protéger ses téguments MS 2.2 ● Assurer une bonne hygiène buccale, nettoyer le haricot et changer les draps ou la chemise MS 3.13 3.14 d’hôpital pour favoriser le confort du client. Éviter les dangers ● Demander au client de préciser le foyer de la douleur et d’en évaluer l’intensité à l’aide d’une échelle d’évaluation de la douleur. ● Installer le client confortablement pour réduire sa douleur. MS 3.1 ● Surveiller régulièrement les signes d’hypoglycémie et d’hyperglycémie pour pouvoir intervenir rapidement et ramener la glycémie à une valeur normale.

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1

Quelle est la différence entre une pancréatite aiguë et une pancréatite chronique ?

2

Indiquez un soin d’assistance à prodiguer à un client atteint d’une pancréatite afin de soulager la douleur abdominale.

2.1.5 L’évaluation diagnostique En plus de l’examen pratiqué par le médecin, le diagnostic de la pancréatite aiguë ou chronique nécessite des analyses et des examens qui sont décrits en détail dans le Dossier sur l’évaluation diagnostique, aux pages indiquées ci-dessous. Analyses

2 Amylase sérique (page 141)

10 Lipase sérique (page 144)

5 Bilirubine (page 142)

18 Triglycérides sériques (page 147)

7 Calcium sérique (page 143)

21 Amylase urinaire (page 148)

Examens

24 Cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE) (page 151) 25 Échographie (page 152) 28 Radiographie abdominale (page 154) 30 Tomodensitométrie (TDM) (page 156) 2.1.6 Les traitements et les soins spécifiques Les pancréatites aiguë et chronique requièrent différents traitements. La pancréatite aiguë Le tableau 15 à la page suivante présente les traitements et les soins spécifiques liés à la pancréatite aiguë.

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Les altérations du pancréas

125

Section 2 1

ACTIVITÉS

TABLEAU 15

Les traitements et les soins spécifiques liés à la pancréatite aiguë Traitements

Soins spécifiques

Traitements non chirurgicaux ●

Section 2



Arrêt de l’alimentation par voie orale afin de réduire la stimulation du pancréas et la sécrétion des enzymes pancréatiques Alimentation entérale ou parentérale selon la gravité de la pancréatite















Soulagement de la douleur et réduction de la sécrétion d’acide chlorhydrique à l’aide de médicaments (voir le tableau 18 à la page 128) Administration d’antibiotiques s’il y a présence d’infection





Installer le soluté selon l’ordonnance pour maintenir le volume liquidien ainsi que l’équilibre hydrique et électrolytique. MS 9.1 9.2 Effectuer les ponctions veineuses selon l’ordonnance. Installer la sonde nasogastrique selon l’ordonnance et en assurer MS 7.1 la surveillance. Surveiller régulièrement les signes vitaux du client MS 4.1 à 4.5 et les noter au dossier. Calculer le bilan des ingesta et des excreta. Administrer les médicaments selon l’ordonnance.

MS

5.1

Administrer les médicaments selon l’ordonnance.

MS

5.1

Traitement chirurgical ●

S’il y a obstruction des canaux par des calculs biliaires, extraction des calculs par CPRE et drainage des liquides nécrotiques

(Voir la rubrique Quoi faire, à la page 152 du Dossier sur l’évaluation diagnostique, pour les soins à prodiguer au client avant, pendant et après la CPRE.)

D’une compétence à l’autre L’acide chlorhydrique est une des sécrétions de l’estomac qui composent le suc gastrique et qui participent à la digestion. Son rôle est décrit en détail dans la compétence 15, Procédés de soins et système digestif.

ATTENTION La reprise de l’alimentation orale doit se faire de façon progressive une fois passée la phase aiguë de la maladie.

La pancréatite chronique Le traitement des clients atteints d’une pancréatite chronique passe par l’éducation et exige des changements au mode de vie, notamment les suivants : • respecter la diète prescrite et éviter la consommation d’alcool et de tabac ; • prendre la médication selon l’ordonnance. Si ces précautions ne suffisent pas, le médecin pourrait envisager une pancréatectomie, c’est-à-dire l’ablation d’une partie du pancréas.

126

CHAPITRE 3

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Certains traitements doivent précéder cette intervention chirurgicale afin d’améliorer la condition physique du client. Le tableau 16 décrit ces traitements et les soins spécifiques qui s’y rapportent. Les traitements et les soins spécifiques précédant une pancréatectomie

Traitements

Soins spécifiques

Soulagement de la douleur à l’aide de médicaments



Administration de repas légers faibles en matières grasses et maintien d’une bonne hydratation





Administration de suppléments vitaminiques



Administration d’enzymes pancréatiques



Alimentation entérale







Administrer les médicaments prescrits selon l’ordonnance.

MS

5.1

MS

5.1

MS

7.1

MS

7.4

Faire boire le client pour prévenir la déshydratation.

Section 2

TABLEAU 16

Calculer le bilan des ingesta et des excreta. Administrer les suppléments vitaminiques selon l’ordonnance. Administrer les enzymes pancréatiques selon l’ordonnance. Installer la sonde nasogastrique pour l’alimentation entérale. Surveiller le client pendant l’administration d’un gavage. Calculer le bilan des ingesta et des excreta.

Le tableau 17 présente les soins préopératoires et postopératoires liés à cette intervention chirurgicale. TABLEAU 17

Les soins spécifiques liés à la pancréatectomie

Soins préopératoires Pour la liste complète des soins préopératoires physiques généraux et des vérifications préopératoires recommandées en chirurgie générale, voir l’annexe 1 à la page 157. ● Installer MS 9.1 9.2 le soluté. ● Administrer les médicaments préopératoires MS 5.1 5.11 prescrits. ● Installer la sonde vésicale selon MS 8.8 l’ordonnance.

Soins postopératoires et explications ●

● ●



● ● ● ● ● ● ●







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Installer confortablement le client en position semi-assise MS pour éviter les tensions sur les sutures. Administrer les médicaments postopératoires prescrits. MS 5.1 Surveiller régulièrement les signes vitaux du client et les noter MS 4.1 à au dossier. Demander au client d’évaluer l’intensité de sa douleur, la noter au dossier et administrer au besoin les médicaments prescrits. Surveiller les signes d’infection et d’hémorragie. MS Surveiller et changer le pansement selon la prescription. Surveiller et ajuster au besoin la perfusion du soluté. MS 9.2 à Calculer le bilan des ingesta et des excreta. Surveiller au besoin le drainage de la sonde vésicale. Assurer les soins du tube nasogastrique et du drain opératoire, s’il y a lieu. Revenir sur l’enseignement donné par l’infirmière concernant les exercices MS respiratoires et les exercices de toux pour prévenir les complications. Revenir sur l’enseignement donné par l’infirmière concernant les exercices des jambes pour prévenir les complications circulatoires. Surveiller la reprise du péristaltisme pour s’assurer que les effets de l’anesthésie sont dissipés. Surveiller les signes d’hypoglycémie et d’hyperglycémie.

Les altérations du pancréas

3.1 5.11 4.5

11.2 9.4

10.1

127

S’il y a obstruction des canaux par des calculs biliaires, on procède à l’extrac­ tion des calculs par CPRE (voir la rubrique Quoi faire, à la page 152 du Dossier sur l’évaluation diagnostique, pour les soins à prodiguer au client avant, pendant et après la CPRE). Dans le cas où les calculs ont été extraits, le client n’a pas à subir de pancréatectomie.

2.1.7 Les médicaments prescrits

Section 2

Les médicaments administrés visent à réduire la douleur, à diminuer les sécrétions gastriques ou à combler les déficits en enzymes et en insuline du pancréas malade. TABLEAU 18

Les médicaments prescrits

Médicaments prescrits Antiacides Ex. : ranitidine (Zantac MD), pantoprazole (Pantoloc MD) Analgésiques opioïdes Ex. : hydromorphone (DilaudidMD), morphine (Statex MD)

Effets thérapeutiques ●



Réduction de la sécrétion d’acide chlorhydrique qui stimule la production de sucs gastriques Soulagement de la douleur modérée à aiguë

Effets secondaires indésirables ● ● ●



● ●

● ● ●

Antidiabétiques Ex. : lispro (HumalogMD), régulière (Humulin RMD, Novolin TorontoMD), NPH (Humulin NMD) Enzymes pancréatiques Ex. : pancrélipase (CotazymMD, ViokaseMD)





Traitement de l’hyperglycémie

Traitement du déficit d’enzymes pancréatiques



● ● ● ●

Suppléments vitaminiques Ex. : multivitamines



Traitement des déficits vitaminiques



Diarrhée Somnolence Céphalées

Dépression respiratoire Constipation Hypotension artérielle Somnolence Tolérance Dépendance Hypoglycémie

Maux de ventre Crampes abdominales Flatulences Nausées

Soins infirmiers ●

















Surveiller et noter l’apparence, la fréquence et la consistance des selles. Soulager les céphalées en appliquant des compresses froides ou en administrant des analgésiques selon l’ordonnance. Respecter le protocole de surveillance des analgésiques opioïdes. Surveiller régulièrement les signes vitaux du client, particulièrement MS 4.1 à 4.5 la respiration. Surveiller et noter l’apparence, la fréquence et la consistance des selles. Faire boire le client s’il n’est pas à jeun pour assurer une bonne hydratation. Surveiller régulièrement la glycémie.

MS

4.6

Surveiller l’apparition de maux de ventre, de crampes abdominales et de flatulences. Surveiller la fréquence et l’intensité des nausées et les soulager au besoin avec des antinauséeux.

Aucun lorsque la posologie est respectée.

ATTENTION Les analgésiques opioïdes sont prescrits pour de courtes périodes aux clients atteints de pancréatite chronique afin d’éviter les risques de dépendance.

128

CHAPITRE 3

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2.1.8 L’aspect diététique La personne atteinte de pancréatite chronique doit suivre une diète hypolipidique (faible en lipides) et hyperprotéinée (riche en protéines). Afin d’éviter des carences en vitamines, particulièrement les vitamines liposolubles (A, D, E et K), des suppléments vitaminiques sont souvent administrés. Les repas copieux et la consommation d’alcool sont aussi à proscrire.

D’une compétence à l’autre Section 2

Les diètes hypolipidique et hyperprotéinée sont décrites en détail dans la compétence 11, Nutrition.

ACTIVITÉ Associez chaque classe de médicaments à son effet thérapeutique. a) Antidiabétiques

1. Réduction de la sécrétion d’acide chlorhydrique

b) Antiacides

2. Soulagement de la douleur modérée à aiguë 3. Traitement de l’hyperglycémie

c) Analgésiques opioïdes

2.2 Le cancer du pancréas Selon la Société canadienne du cancer, la survie relative après cinq ans à un cancer du pancréas qui se traite par chirurgie est d’environ 20 %. Celle des personnes atteintes d’un cancer du pancréas localement avancé et non traitable par chirurgie est d’environ 8 % tandis que celle des personnes atteintes d’un cancer métastatique du pancréas est réduite à environ 2 %5.

2.2.1 La définition

FIGURE 14

Une tumeur maligne sur un pancréas

Un cancer se développe lorsqu’il y a présence d’une tumeur maligne sur le pancréas (voir la figure 14).

2.2.2 La cause Comme c’est le cas pour la plupart des cancers, la cause du cancer du pancréas est inconnue.

5. Société canadienne du cancer [en ligne]. Consulté le 9 janvier 2014.

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Les altérations du pancréas

129

2.2.3 Les facteurs de risque

Section 2

Certains facteurs de risque prédisposent une personne à développer une tumeur pancréatique. Ces facteurs sont : • le tabagisme ; • une pancréatite chronique ; • l’obésité et la sédentarité ; • l’âge ; • le diabète ; • une infection à helicobacter pylori. • les antécédents familiaux ; • une exposition prolongée à certains produits chimiques ;

2.2.4 Les manifestations cliniques et les soins d’assistance Les premières manifestations du cancer apparaissent souvent tardivement. Il est donc difficile d’établir un diagnostic précoce, ce qui assombrit beaucoup le pronostic. TABLEAU 19

Les manifestations cliniques, les besoins perturbés et les soins d’assistance Besoins perturbés, soins d’assistance et explications

Manifestations cliniques et explications ●





Anorexie causée par la douleur Perte de poids causée par l’anorexie, par une malabsorption ou par une augmentation du métabolisme des cellules cancéreuses Douleur à la région épigastrique qui irradie dans le dos et augmente la nuit ainsi qu’après les repas et en position couchée

Nausées et vomissements Ces manifestations sont causées par la présence d’une masse sur le pancréas ou qui s’étend autour de la glande. ●



Hyperglycémie causée par une production inadéquate d’insuline

Ictère ● Selles décolorées, urine foncée et prurit Ces manifestations sont causées par l’obstruction du canal cholédoque (voir la figure 19 à la page 30). ●

Cancer à un stade avancé : Ascite (accumulation de liquide dans la cavité péritonéale) (voir la figure 15) ● Métastases (tumeurs malignes secondaires consécutives au déplacement des cellules cancéreuses hors du lieu d’origine de la tumeur) Ces manifestations sont causées par la propagation des cellules cancéreuses dans le péritoine (paroi interne de l’abdomen). ●

130

CHAPITRE 3

FIGURE 15

Boire et manger ● Proposer au client des aliments qu’il apprécie et lui servir plusieurs petits repas par jour pour stimuler son appétit. Être propre, soigné et protéger ses téguments Assurer une bonne hygiène buccale, MS 2.2 nettoyer le haricot et changer les draps ou la chemise d’hôpital MS 3.13 3.14 pour favoriser le confort du client. Éviter les dangers ● Demander au client de préciser le foyer de la douleur pour mieux le soulager. ● Surveiller la coloration de la peau pour détecter l’apparition d’ictère. ●

Un abdomen distendu par l’ascite

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Si le cancer atteint les cellules sécrétrices d’insuline ou de glucagon, il y a risque d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie. Il faut en surveiller les signes pour intervenir rapidement.

2.2.5 L’évaluation diagnostique En plus de l’examen pratiqué par le médecin, le diagnostic du cancer du pancréas nécessite des analyses et des examens qui sont décrits en détail dans le Dossier sur l’évaluation diagnostique, aux pages indiquées ci-dessous.

Section 2

Analyses

2 Amylase sérique (page 141) 12 Marqueur tumoral 19-9 (page 145) Examens

24 Cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE) (page 151)

25 Échographie (page 152) 27 Imagerie par résonance magnétique (IRM) (page 153) 30 Tomodensitométrie (TDM) (page 156) 2.2.6 Les traitements et les soins spécifiques Dans certains cas, lorsque la tumeur est de petite taille et est bien localisée, une pancréatectomie peut être envisagée (voir les tableaux 16 et 17 à la page 127). Puisque la pancréatectomie est pratiquée ici pour traiter un cancer, elle est suivie de chimiothérapie ou de radiothérapie. Les soins spécifiques avant et après ces deux traitements sont présentés au chapitre 2 (voir le tableau 8 à la page 65). Étant donné le pronostic plutôt sombre de la maladie, un traitement palliatif pour soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie du client est généralement privilégié.

D’une compétence à l’autre La compétence 19, Approche privilégiée pour la personne en soins palliatifs, présente tous les soins visant à améliorer le confort et la qualité de vie d’un client atteint d’un cancer incurable.

2.2.7 Les médicaments prescrits Les médicaments utilisés pour le traitement du cancer du pancréas ont pour but de soulager la douleur et de suppléer aux déficits insuliniques du pancréas (voir le tableau 20 à la page suivante).

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Les altérations du pancréas

131

TABLEAU 20

Les médicaments prescrits

Médicaments prescrits Analgésiques opioïdes Ex. : hydromorphone (DilaudidMD), morphine (StatexMD)

Effets thérapeutiques ●

Soulagement de la douleur modérée à aiguë

Effets secondaires indésirables ●

● ●

Section 2

● ●

Dépression respiratoire Constipation Hypotension artérielle Somnolence Tolérance

Soins infirmiers ●







Insuline Ex. : lispro (HumalogMD), régulière (Humulin RMD, Novolin TorontoMD), NPH (Humulin NMD)



Traitement de l’hyperglycémie



Hypoglycémie



Respecter le protocole de surveillance des analgésiques opioïdes. Surveiller régulièrement les signes vitaux du client, particulièrement MS 4.1 à 4.5 la respiration. Surveiller et noter l’apparence, la fréquence et la consistance des selles. Faire boire le client s’il n’est pas à jeun pour assurer une bonne hydratation. Surveiller régulièrement la glycémie.

MS

4.6

2.2.8 L’aspect diététique Un client atteint d’un cancer du pancréas présente souvent des carences nutritionnelles. Une diète hyperprotéinée est indiquée afin de rétablir un apport nutritionnel adéquat.

ACTIVITÉS 1

Associez chacune des manifestations cliniques suivantes à sa définition. a) Anorexie b) Stéatorrhée c) Dyspnée

2

132

1. Coloration jaune de la peau 2. Accumulation de liquide dans la cavité péritonéale 3. Perte d’appétit

d) Ictère

4. Tumeurs malignes secondaires consécutives au déplacement des cellules cancéreuses hors du lieu d’origine de la tumeur

e) Ascite

5. Difficulté à respirer

f) Métastases

6. Selles contenant une quantité excessive de matières grasses et ayant une odeur nauséabonde

Encerclez l’énoncé qui n’est pas un facteur de risque du cancer du pancréas. a) Obésité et sédentarité

c) Pancréatite chronique

b) Exposition prolongée à certains produits chimiques

d) Présence de calculs biliaires

CHAPITRE 3

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3

Indiquez une précaution alimentaire qui s’applique à chacune des altérations suivantes et justifiez votre réponse. a) Pancréatite aiguë :

b) Pancréatite chronique :

4

Section 2 1

c) Cancer du pancréas :

Monsieur Jensen, 54 ans, vient d’être hospitalisé pour une pancréatite aiguë. Il ressentait une vive douleur à la région épigastrique et était pris de vomissements depuis 24 heures. a) Nommez deux autres manifestations cliniques possibles d’une pancréatite aiguë.

b) À son arrivée à l’urgence, le médecin lui prescrit une échographie du pancréas. Nommez un soin que l’infirmière auxiliaire doit prodiguer au client avant cet examen.

c) Indiquez un soin d’assistance à prodiguer à monsieur Jensen pour satisfaire son besoin d’être propre, soigné et de protéger ses téguments.

d) Nommez une classe de médicaments qui pourrait soulager la douleur modérée à aiguë d’une pancréatite.

e) Précisez un effet secondaire indésirable de cette classe de médicaments ainsi qu’un soin infirmier pour le pallier. Effet secondaire indésirable : Soin infirmier :

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Les altérations du pancréas

133

Synthèse Les altérations du pancréas

Synthèse

Le diabète a

Le diabète de type 1

b

Description Maladie chronique qui se caractérise par une hyperglycémie liée à un mauvais fonctionnement du pancréas et à une sécrétion inadéquate d’insuline. Diabète de type 1 : – Arrêt de la production d’insuline par le pancréas – Altération principalement liée à une prédisposition génétique Diabète de type 2 : – Production insuffisante ou nulle d’insuline ou résistance des cellules à l’insuline – Altération principalement liée à la sédentarité, à une mauvaise alimentation ou à un surplus de poids

Le diabète de type 2

Manifestations cliniques et explications Hyperglycémie attribuable à une production insuffisante ou nulle d’insuline par le pancréas ou à une résistance des cellules à l’insuline Glycosurie attribuable à l’élimination par les reins de l’excès de glucose sanguin dans l’urine Vision trouble causée par la destruction progressive des vaisseaux sanguins de la rétine en raison du taux élevé de glucose dans le sang Perte de poids causée par la dégradation des graisses par les cellules Manifestations causées par un manque de glucose, donc d’énergie, dans les cellules : Polyphagie Fatigue Somnolence Manifestations causées par l’excès d’eau acheminée et évacuée dans l’urine en même temps que le glucose : Polydipsie Polyurie Manifestations causées par l’accumulation de corps cétoniques dans l’urine ou dans le sang : Haleine cétonique Acétonurie Mode de vie d’une personne diabétique La personne diabétique doit maintenir le meilleur équilibre glycémique possible. Cet équilibre repose sur l’activité physique, une alimentation adaptée et la médication. La mesure régulière de la glycémie capillaire permet à la personne diabétique de connaître son taux de glucose sanguin et de faire, au besoin, les modifications nécessaires.

134

CHAPITRE 3

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Les altérations du pancréas (suite)

Hypoglycémie Transpiration Fatigue extrême et pâleur Mal de tête Tremblements Faim Vision trouble Sautes d’humeur Étourdissements

Hyperglycémie Bouche sèche Somnolence Soif extrême Envie fréquente d’uriner Vision trouble Fatigue extrême et pâleur

Administration de glucose

Administration de médicaments hypoglycémiants Complications chroniques du diabète

Néphropathie Rétinopathie Neuropathie Angiopathie ou maladies cardiovasculaires Infections Ces complications chroniques du diabète surviennent après plusieurs années de vie avec la maladie.

••• Description

La pancréatite

Inflammation du pancréas généralement causée par l’obstruction des canaux pancréatiques par des calculs biliaires. La consommation excessive d’alcool augmente le risque de pancréatite. Manifestations cliniques et explications Pancréatite aiguë Douleur à la région épigastrique qui irradie dans le dos, qui peut s’accompagner d’une distension de l’abdomen et qui augmente en position couchée et avec la prise de nourriture, nausées et vomissements causés par l’inflammation du pancréas et l’obstruction du canal pancréatique Fièvre légère à modérée causée par la réaction inflammatoire Confusion et agitation causées par l’hyperthermie Dyspnée causée par l’irritation du diaphragme Hyperglycémie causée par une production inadéquate d’insuline et de glucagon Ictère causé par l’obstruction du canal pancréatique

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Pancréatite chronique Douleur à la région épigastrique qui irradie dans le dos ou douleur atypique, continue ou intermittente, nausées et vomissements causés par l’inflammation du pancréas et l’obstruction du canal pancréatique Anorexie, perte de poids et carence alimentaire causées par une réduction de l’apport alimentaire et par une malabsorption Stéatorrhée causée par une mauvaise digestion des lipides Déséquilibre glycémique causé par une production inadéquate d’insuline

Les altérations du pancréas

135

Synthèse

Complications aiguës du diabète, manifestations et traitements

Les altérations du pancréas (suite) Le cancer du pancréas

Description Développement d’une tumeur maligne sur le pancréas, dont la cause est inconnue. Le tabagisme, l’obésité, le diabète ou les antécédents familiaux sont des facteurs de risque qui prédisposent au cancer du pancréas. Manifestations cliniques et explications

Synthèse

Anorexie causée par la douleur Perte de poids causée par l’anorexie, par une malabsorption ou par une augmentation du métabolisme des cellules cancéreuses Douleur à la région épigastrique qui irradie dans le dos et augmente la nuit ainsi qu’après les repas et en position couchée, nausées et vomissements causés par la présence d’une masse sur le pancréas ou qui s’étend autour de la glande Hyperglycémie causée par une production inadéquate d’insuline Ictère, selles décolorées, urine foncée et prurit causés par l’obstruction du canal cholédoque Cancer à un stade avancé : Ascite et métastases causées par la propagation des cellules cancéreuses dans le péritoine

Notes personnelles

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CHAPITRE 3

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Situations cliniques Monsieur Robichaud (suite) Situations cliniques

Monsieur Robichaud ne se sent pas bien aujourd’hui. Au lever, il n’avait pas très faim : il a mangé un déjeuner léger. Il a tout de même pris sa médication. En milieu de matinée, pris d’étourdissements et de tremblements, il décide de vérifier sa glycémie. Le lecteur indique 3,2 mmol/L.

1 Monsieur Robichaud fait- il de l’hypoglycémie ou de l’hyperglycémie ?

2 Dans quel intervalle la glycémie de monsieur Robichaud devrait-elle se situer au lever pour être normale ?

3 Trouvez dans le texte deux causes possibles de l’hypoglycémie de monsieur Robichaud.

4 Indiquez une autre cause possible de l’hypoglycémie.

5 Nommez trois autres manifestations cliniques de l’hypoglycémie.

6 Que doit faire monsieur Robichaud pour corriger rapidement son hypoglycémie ?

7 Quelle est la prochaine étape si monsieur Robichaud ne réussit pas à corriger son hypoglycémie ?

8 Indiquez les trois éléments essentiels à l’équilibre glycémique.

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Les altérations du pancréas

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Situations cliniques

Madame Simons, 47 ans Madame Simons est hospitalisée. Depuis quelques jours, elle ressent une vive douleur à la région épigastrique qui irradie dans le dos. Elle se sent également nauséeuse et a vomi à quelques reprises. Le médecin lui prescrit une analyse sanguine, des analyses urinaires ainsi qu’une échographie du pancréas qui confirment un diagnostic de cancer du pancréas.

1 Indiquez deux autres manifestations que pourrait présenter un client atteint d’un cancer du pancréas.

2 Nommez un facteur de risque du cancer du pancréas.

3 Quelle analyse sanguine le médecin a-t-il prescrite à la cliente ? Expliquez en quoi consiste cette analyse.

4 Nommez une intervention à effectuer après l’échographie de madame Simons.

5 Indiquez les traitements qui s’offrent à madame Simons.

6 a) Nommez une classe de médicaments qui aiderait à soulager les douleurs de madame Simons.

b) Indiquez un effet secondaire indésirable de cette classe de médicaments ainsi qu’un soin infirmier pour le pallier. Effet secondaire indésirable : Soin infirmier :

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CHAPITRE 3

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Dossier sur l’évaluation diagnostique Sommaire

10 Lipase sérique .............................................. 144

Analyses

11 Magnésium sérique...................................... 145 Sommaire

Analyses de sang ............................................ 140

5 Bilirubine ...................................................... 142

12 Marqueur tumoral 19-9................................ 145 Examens (PTH) ..................................... 145 13 Parathormone 1 La tonométrie de l’œil .................................. 38 .................................................... 146 14 Phosphore 2 L’ophtalmoscopie ......................................... 39 (TSH) sérique ...................... 146 15 Thyréotrophine 3 L’examen d’acuité visuelle........................... 39 (T ) libre ....................................... 147 16 Thyroxine 4 L’examen du4 champ visuel........................... 40 17 Thyroxine (T4) totale ..................................... 147

6 Calcitonine.................................................... 143

18 Triglycérides sériques .................................. 147

7 Calcium sérique............................................ 143

19 Triiodothyronine (T3) libre............................. 148

8 Cortisol sérique ............................................ 143

20 Triiodothyronine (T3) totale ........................... 148

9 Épreuve de stimulation de l’ACTH ................ 144

Analyses d’urine.............................................. 148

1 Aldostérone sérique ..................................... 140 2 Amylase sérique........................................... 141 3 Anticorps antithyroglobulines....................... 141 4 Bilan de glucose........................................... 142

21 Amylase urinaire .......................................... 148 22 Cortisol urinaire............................................ 149 Examens 23 Biopsie ......................................................... 150 24 Cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE) .................................. 151

25 Échographie ................................................. 152 26 Fixation de l’iode radioactif.......................... 153 27 Imagerie par résonance magnétique (IRM).. 153 28 Radiographie abdominale............................. 154 29 Scintigraphie ................................................ 155 30 Tomodensitométrie (TDM)............................ 156

139

Analyses Il est important de vérifier et de respecter les exigences de l’établissement de santé où les analyses de biologie médicale seront effectuées.

Analyses

Ordonnance collective Prescription donnée par un médecin ou un groupe de médecins à une personne habilitée, ayant notamment pour objet les médicaments, les traitements, les examens ou les soins à donner à un groupe de personnes pour des situations cliniques précises.

Toutes les analyses doivent être prescrites par le médecin ou faire l’objet d’une ordonnance collective. Les résultats seront envoyés au médecin par écrit ou selon les modalités décrites dans l’ordonnance collective. Dans le présent dossier, les analyses sont classées selon les matières biologiques prélevées : le sang ou l’urine. Le port de gants est obligatoire pour toute manipulation de matières biologiques. Les descriptions ci-après portent sur les analyses qui permettent de détecter les altérations associées à la compétence 13.

Analyses de sang Pour les analyses de sang, l’ordre de prélèvement et les couleurs des bouchons des tubes peuvent varier d’un établissement à un autre. Il faut donc vérifier et respecter les exigences de l’établissement de santé où les analyses de biologie médicale seront effectuées. Vous pouvez noter ci-dessous l’ordre de prélèvement et les couleurs des bouchons des tubes prévus dans le protocole de l’établissement où vous effectuez votre stage de formation.

1 Aldostérone sérique Description L’aldostérone est une hormone stéroïdienne de la famille des minéralocorticoïdes, un groupe d’hormones sécrétées par les corticosurrénales. Elle est régie par le processus de régulation rénine-angiotensine. Une concentration anormalement basse d’aldostérone dans le sang peut mener à une insuffisance surrénalienne. Son dosage est donc utilisé pour diagnostiquer la maladie d’Addison. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

140

DOSSIER SUR L’ÉVALUATION DIAGNOSTIQUE

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Quoi faire

MS

4.7

MS

4.7

MS

4.7

Analyses

Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire pour cette analyse. • Avant la ponction, s’assurer : – que le client a respecté la dose de sodium recommandée (3 g par jour) pendant les 30 jours précédant le test ; – qu’il a cessé la prise d’antihypertenseurs, de diurétiques, de corticostéroïdes, d’inhibiteurs de la rénine et d’antagonistes du calcium 2 semaines avant le test. En cas de doute, l’indiquer sur la requête de laboratoire. • Installer le client en position couchée et effectuer une première ponction veineuse. • Demander au client de se lever et de marcher, puis effectuer une seconde ponction au moins deux heures plus tard. Il n’est pas nécessaire que le client soit à jeun au moment de la ponction.

2 Amylase sérique Description L’amylase est une enzyme qui joue un rôle dans la dégradation des glucides complexes. Son dosage permet de diagnostiquer une pancréatite aiguë ou chronique. En effet, le taux d’amylase s’élève dans le sang de 3 à 6 heures après le début d’une pancréatite aiguë, atteint un sommet après 24 heures, puis revient à la normale en l’espace de 2 ou 3 jours. Le taux d’amylase sérique peut aussi diminuer dans le cas d’un cancer du pancréas. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire Pour cette analyse, l’infirmière auxiliaire doit effectuer une ponction veineuse. Il n’est pas nécessaire que le client soit à jeun au moment de la ponction.

3 Anticorps antithyroglobulines Description L’organisme produit des anticorps antithyroglobulines en présence de thyroglobuline, une glycoprotéine thyroïdienne qui joue un rôle dans la synthèse de la T3 et de la T4, provoquant ainsi une destruction autoimmune de la glande thyroïde. Cette analyse permet de détecter la présence d’anticorps antithyroglobulines et contribue au diagnostic de l’hyperthyroïdie. Une augmentation de ces anticorps peut aussi indiquer un cancer de la glande thyroïde. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire Pour cette analyse, l’infirmière auxiliaire doit effectuer une ponction veineuse. Il n’est pas nécessaire que le client soit à jeun au moment de la ponction.

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Analyses

141

4 Bilan de glucose a) Glycémie Description La glycémie est la mesure du taux de glucose dans le sang. Cette analyse permet de dépister le diabète. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Analyses

Quoi faire

MS

4.7

Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire pour cette analyse. • Avant la ponction, vérifier que le client est à jeun depuis 8 heures. • Effectuer une ponction veineuse.

b) Hyperglycémie provoquée (test de tolérance au glucose) Description L’hyperglycémie provoquée permet d’évaluer la capacité du pancréas à métaboliser les sucres après l’absorption d’une dose élevée de glucides. Cette analyse permet de dépister le diabète en mesurant la glycémie à la suite de l’administration par voie orale d’une dose de glucose (50 g, 75 g ou 100 g). Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire

MS

4.7

Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire pour cette analyse. • Avant la ponction, vérifier que le client est à jeun depuis 8 heures. • Effectuer une première ponction veineuse. • Administrer la dose de glucose prescrite (50 g, 75 g ou 100 g) sous forme de jus sucré. • Effectuer les ponctions veineuses prescrites, habituellement toutes les 30 minutes, durant 2 heures. • Surveiller les signes d’hypoglycémie et d’hyperglycémie entre les ponctions.

5 Bilirubine Description La bilirubine est le pigment principal de la bile. Elle est produite par le foie, la rate et la moelle osseuse. Le dosage de la bilirubine contribue au diagnostic de la pancréatite et de certains troubles hépatiques. On note une augmentation du taux de bilirubine en présence d’un ictère. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

142

DOSSIER SUR L’ÉVALUATION DIAGNOSTIQUE

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Quoi faire Pour cette analyse, l’infirmière auxiliaire doit effectuer une ponction veineuse. Il n’est pas nécessaire que le client soit à jeun au moment de la ponction.

MS

4.7

MS

4.7

MS

4.7

6 Calcitonine Description La calcitonine est une hormone sécrétée par la glande thyroïde lorsque le taux de calcium sanguin augmente. Une concentration élevée de calcitonine dans le sang peut indiquer un cancer de la glande thyroïde.

Analyses

Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire pour cette analyse. • Avant la ponction, s’assurer que le client est à jeun depuis 12 heures. • Effectuer une ponction veineuse.

7 Calcium sérique Description Le calcium est un minéral qui est présent dans plusieurs aliments et qui, une fois absorbé par l’organisme, est libéré dans le sang. Cette analyse permet de mesurer le taux de calcium sanguin et aide à diagnostiquer certaines altérations du système endocrinien. Un taux anormalement élevé de calcium dans le sang peut indiquer une hyperparathyroïdie alors qu’un taux anormalement faible peut révéler une hypoparathyroïdie ou une pancréatite aiguë. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire Pour cette analyse, l’infirmière auxiliaire doit effectuer une ponction veineuse. Il n’est pas nécessaire que le client soit à jeun au moment de la ponction.

8 Cortisol sérique Description Le cortisol est une hormone de la famille des glucocorticoïdes, un groupe d’hormones sécrétées par les corticosurrénales. Un taux anormalement élevé de cortisol sérique peut être associé au syndrome de Cushing alors qu’un taux anormalement faible peut être un indicateur de la maladie d’Addison.

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Analyses

143

Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire

4.7

Analyses

MS

Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire pour cette analyse. • Avant la ponction, s’assurer : – que le client est à jeun depuis 12 heures ; – qu’il a dormi au moins 8 heures la nuit précédente. • Effectuer une ponction veineuse vers 8 h. • Effectuer une seconde ponction vers 16 h.

9 Épreuve de stimulation de l’ACTH Description Aussi appelée test au SynacthèneMD, cette analyse permet de vérifier le fonctionnement des glandes surrénales en mesurant la quantité de cortisol sécrété par les corticosurrénales après l’injection d’hormone ACTH synthétique. L’absence d’augmentation du taux de cortisol sérique après cette stimulation révèle un hypofonctionnement des glandes surrénales et peut être un indicateur de la maladie d’Addison. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire

MS

4.7

Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire pour cette analyse. • Avant la ponction, s’assurer : – que le client est à jeun depuis 12 heures ; – qu’il a cessé la prise de corticostéroïdes 48 heures avant le test. • Effectuer une ponction veineuse pour obtenir le taux de cortisol sérique avant l’injection d’hormone synthétique. • Effectuer des ponctions veineuses 30 minutes, 45 minutes et 60 minutes après l’injection d’hormone synthétique.

10 Lipase sérique Description La lipase est une enzyme produite par le pancréas qui transforme les triglycérides en acides gras et en glycérol. Un taux anormalement élevé de lipase sérique peut indiquer une pancréatite aiguë. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

144

DOSSIER SUR L’ÉVALUATION DIAGNOSTIQUE

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Quoi faire Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire pour cette analyse. • Avant la ponction, s’assurer que le client est à jeun depuis 12 heures. • Effectuer une ponction veineuse.

MS

4.7

MS

4.7

MS

4.7

11 Magnésium sérique Description Le magnésium est un électrolyte essentiel au fonctionnement du système nerveux et du système musculaire. Un taux anormalement élevé de magnésium sérique peut indiquer une hypoparathyroïdie.

Analyses

Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire Pour cette analyse, l’infirmière auxiliaire doit effectuer une ponction veineuse. Il n’est pas nécessaire que le client soit à jeun au moment de la ponction.

12 Marqueur tumoral 19-9 Description Les marqueurs tumoraux sont des substances qui sont produites et libérées dans le sang par les cellules de l’organisme (en réaction à la présence d’un cancer) ou par les cellules cancéreuses elles-mêmes. On utilise les marqueurs tumoraux pour dépister certains cancers ou pour en suivre l’évolution. Le marqueur tumoral 19-9 est spécifique aux cancers du foie, de l’estomac et du pancréas ainsi qu’au cancer colorectal. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire Pour cette analyse, l’infirmière auxiliaire doit effectuer une ponction veineuse. Il n’est pas nécessaire que le client soit à jeun au moment de la ponction.

13 Parathormone (PTH) Description La PTH est une hormone sécrétée par les glandes parathyroïdes qui entraîne une augmentation de la calcémie. Compte tenu du rôle qu’elle joue dans la régulation du calcium, son dosage accompagne généralement celui du calcium sérique. Un taux anormalement élevé de PTH dans le sang peut indiquer une hyperparathyroïdie alors qu’un taux anormalement faible peut révéler une hypoparathyroïdie.

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Analyses

145

Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire

MS

4.7

Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire pour cette analyse. • Avant la ponction, s’assurer que le client est à jeun depuis 12 heures. • Effectuer une ponction veineuse.

14 Phosphore Analyses

Description Le phosphore est un minéral présent en abondance dans le corps humain. Un taux anormalement élevé de phosphore sérique peut indiquer une hypoparathyroïdie tandis qu’un taux anormalement faible peut révéler une hyperparathyroïdie. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire

MS

4.7

Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire pour cette analyse. • Avant la ponction, s’assurer que le client est à jeun depuis 12 heures. • Effectuer une ponction veineuse.

15 Thyréotrophine (TSH) sérique Description La TSH est une hormone sécrétée par l’hypophyse. Son dosage permet de diagnostiquer une hypothyroïdie primaire (associée à un dysfonctionnement de la glande thyroïde) ou une hypothyroïdie secondaire (associée à un dysfonctionnement de l’hypophyse). Un taux anormalement faible de TSH peut aussi indiquer une hyperthyroïdie. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire MS

146

4.7

Pour cette analyse, l’infirmière auxiliaire doit effectuer une ponction veineuse. Il n’est pas nécessaire que le client soit à jeun au moment de la ponction.

DOSSIER SUR L’ÉVALUATION DIAGNOSTIQUE

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16 Thyroxine (T 4) libre Description La T4 est une hormone sécrétée par la glande thyroïde. Le dosage de la fraction libre de cette hormone (c’est-à-dire non liée aux globulines) contribue au diagnostic de l’hypothyroïdie ou de l’hyperthyroïdie. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire MS

4.7

MS

4.7

MS

4.7

Analyses

Pour cette analyse, l’infirmière auxiliaire doit effectuer une ponction veineuse. Il n’est pas nécessaire que le client soit à jeun au moment de la ponction.

17 Thyroxine (T 4) totale Description Le dosage de la T4 totale (fraction libre et fraction liée aux globulines) donne la concentration totale de cette hormone dans le sang et contribue au diagnostic de l’hypothyroïdie ou de l’hyperthyroïdie. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire Pour cette analyse, l’infirmière auxiliaire doit effectuer une ponction veineuse. Il n’est pas nécessaire que le client soit à jeun au moment de la ponction.

18 Triglycérides sériques Description Les triglycérides sont des molécules de lipides issues des graisses alimentaires. Leur dosage peut indiquer une pancréatite ou une hypertriglycéridémie, qui se caractérise par un taux anormalement élevé de triglycérides dans le sang. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire pour cette analyse. • Avant la ponction, s’assurer : – que le client est à jeun depuis 12 heures ; – qu’il n’a pas consommé d’alcool depuis 24 heures. • Effectuer une ponction veineuse.

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Analyses

147

19 Triiodothyronine (T 3) libre Description La T3 est une hormone sécrétée par la glande thyroïde. Le dosage de la fraction libre de cette hormone (c’est-à-dire non liée aux globulines) contribue au diagnostic de l’hypothyroïdie ou de l’hyperthyroïdie. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire 4.7

Analyses

MS

Pour cette analyse, l’infirmière auxiliaire doit effectuer une ponction veineuse. Il n’est pas nécessaire que le client soit à jeun au moment de la ponction.

20 Triiodothyronine (T 3) totale Description Le dosage de la T3 totale (fraction libre et fraction liée aux globulines) donne la concentration totale de cette hormone dans le sang et contribue au diagnostic de l’hypothyroïdie ou de l’hyperthyroïdie. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire MS

4.7

Pour cette analyse, l’infirmière auxiliaire doit effectuer une ponction veineuse. Il n’est pas nécessaire que le client soit à jeun au moment de la ponction.

Analyses d’urine 21 Amylase urinaire Description L’amylase est une enzyme qui joue un rôle dans la dégradation des glucides complexes. Un taux élevé d’amylase urinaire peut indiquer une pancréatite aiguë. Contrairement à l’amylase sérique, dont le taux revient à la normale 2 ou 3 jours après le début d’une pancréatite aiguë, le taux d’amylase urinaire demeure élevé de 7 à 10 jours. Un taux anormalement faible d’amylase urinaire peut révéler une pancréatite chronique. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

148

DOSSIER SUR L’ÉVALUATION DIAGNOSTIQUE

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Quoi faire Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire pour cette analyse. • Prélever un échantillon d’urine ou expliquer au client la façon de procéder. Le prélèvement doit être réalisé dans un délai de 24 heures et l’échantillon doit être réfrigéré. • Il n’est pas nécessaire que le client soit à jeun au moment du prélèvement.

MS

8.5

MS

8.5

22 Cortisol urinaire Analyses

Description Le cortisol est une hormone de la famille des glucocorticoïdes, un groupe d’hormones sécrétées par les corticosurrénales. Un taux anormalement élevé de cortisol urinaire peut être associé au syndrome de Cushing alors qu’un taux anormalement faible peut être un indicateur de la maladie d’Addison. Contrairement au dosage du cortisol sérique, qui est une valeur obtenue à un moment précis, le dosage du cortisol urinaire permet d’évaluer la concentration de cette hormone sur une période de 24 heures. Intervenants Ponction pratiquée par l’infirmière auxiliaire, par l’infirmière ou par la technologiste médicale. Analyse effectuée au laboratoire de biochimie.

Quoi faire Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire pour cette analyse. • Expliquer au client qu’il n’est pas nécessaire qu’il soit à jeun, mais qu’il doit éviter les situations de stress et l’activité physique intense durant la période de prélèvements. • Prélever un échantillon d’urine. • Si le client n’est pas hospitalisé, l’informer qu’il devra recueillir des échantillons d’urine sur une période de 24 heures et lui expliquer la façon de procéder. • Mentionner au client de conserver tous les échantillons d’urine, sans exception, et de les garder au réfrigérateur ou sur glace pour éviter de fausser les résultats.

Notes personnelles

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Analyses

149

Examens Les protocoles d’examens varient d’un établissement à l’autre. Il est important de vérifier et d’appliquer le protocole en vigueur dans chaque établissement de santé.

23 Biopsie

Examens

Description La biopsie est un prélèvement de cellules ou de tissus dans divers organes du système endocrinien (par exemple la glande thyroïde), en vue de leur analyse (recherche de cellules cancéreuses). Ce prélèvement se fait à l’aide d’une aiguille fine et creuse insérée à travers la peau (voir la figure 1 a, à la page suivante). Intervenants Chirurgien ou médecin spécialiste Durée Variable, selon la technique utilisée

Quoi faire Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire avant, pendant et après une biopsie, pour bien préparer le client à cet examen et en assurer le suivi. Avant l’examen ●



● ●





a

150

MS

Procéder à l’identification du client en lui demandant de se nommer et en vérifiant son bracelet d’identité, s’il y a lieu. S’assurer que le formulaire de consentement signé figure au dossier du client. S’assurer que le client est à jeun. Préparer le matériel nécessaire à la biopsie selon les procédures du milieu de soins. Préparer les contenants appropriés, selon le type et la taille des cellules ou des tissus prélevés (voir la figure 1 b, à la page suivante). Inscrire les renseignements pertinents sur une étiquette, selon les procédures du milieu de soins : date, heure, nom du client, endroit d’où provient la cellule ou le tissu prélevé, nombre de contenants, etc.

3.14

b

MS

Pendant l’examen ●



Présenter au médecin les contenants stériles destinés à recevoir les prélèvements. Surveiller les signes d’inconfort.

Après l’examen ●



● ●





Acheminer le ou les prélèvements au laboratoire selon les procédures du milieu de soins. Observer l’état du pansement et le changer, au besoina. Prendre les signes vitauxb. Jeter le matériel contaminé selon les procédures du milieu de soins. Si le client a reçu un sédatif, lui rappeler qu’il ne peut pas conduire un véhicule et qu’il doit être raccompagné. Surveiller les signes d’hémorragie, la complication la plus fréquente après une biopsie.

4.1 à 4.5

DOSSIER SUR L’ÉVALUATION DIAGNOSTIQUE

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FIGURE 1

Le matériel utilisé pour la biopsie

a

b

L’aiguille creuse à biopsie est utilisée pour les prélèvements dans un organe ou une glande telle la glande thyroïde.

Un exemple de contenant utilisé pour les échantillons.

Examens

24 Cholangio-pancréatographie rétrograde

endoscopique (CPRE) Description La CPRE est un examen radiographique du canal cholédoque et du canal pancréatique principal réalisé à l’aide d’une endoscopie digestive haute, au cours duquel on injecte un produit de contraste par l’ampoule de Vater (voir la figure 2) avant de faire des radiographies. Cet examen, pratiqué en salle de radiologie, permet de visualiser les voies pancréatiques et biliaires et de diagnostiquer une pancréatite aiguë, une pancréatite chronique ou un cancer du pancréas. Il peut également être pratiqué dans le but de retirer des calculs biliaires.

Produit de contraste Produit utilisé en imagerie médicale pour faire apparaître des structures anatomiques peu visibles.

D’une compétence à l’autre L’endoscopie digestive haute est décrite en détail dans le Dossier sur l’évaluation diagnostique de la compétence 15, Procédés de soins et système digestif.

Intervenant

Gastroentérologue

Durée Environ 30 minutes FIGURE 2

L’injection d’un produit de contraste à l’aide de l’endoscope Vésicule biliaire

Endoscope Canal cholédoque

Foie

Canal pancréatique principal Ampoule de Vater

Pancréas

Estomac

Injection d’un liquide de contraste par l’ampoule de Vater Duodénum

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Examens

151

Quoi faire Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire avant, pendant et après une CPRE, pour bien préparer le client à cet examen et en assurer le suivi. Avant l’examen ●





Examens

● ●

● ●

a

Pendant l’examen

Procéder à l’identification du client en lui demandant de se nommer et en vérifiant son bracelet d’identité, s’il y a lieu. S’assurer que le formulaire de consentement signé figure au dossier du client. S’assurer que le client est à jeun. Retirer les prothèses dentaires, s’il y a lieu. Demander au client de revêtir une chemise d’hôpital ou l’aider à le fairea. Installer un accès veineux au besoinb. Placer le matériel de réanimation et d’aspiration à proximité, en cas de complications.

MS

3.14

b

MS

9.1 ou MS 9.5







Installer le client en décubitus latéral gauchec. Prendre les signes vitauxd. Surveiller les signes d’inconfort.

Après l’examen ●



● ●

● ●

c

MS

3.1

d

MS

Rappeler au client qu’il ne doit ni boire ni manger pendant l’heure qui suit l’examen, jusqu’au retour du réflexe pharyngé, pour éviter les risques d’étouffement et d’aspiration pulmonaire. Informer le client qu’il est normal d’avoir un peu mal à la gorge après l’examen. Prendre les signes vitauxd. Surveiller les signes de complications pouvant révéler une hémorragie, une pancréatite, une infection, etc. S’il y a lieu, retirer le cathétere. Rappeler au client qu’il ne peut pas conduire un véhicule et qu’il doit être raccompagné parce qu’il a reçu un sédatif.

4.1 à 4.5

e

MS

9.6

25 Échographie Description L’échographie est un examen d’exploration effectué à l’aide d’un appareil qui émet des ultrasons à travers la peau (voir la figure 3). Les ondes qui rebondissent sur les organes renvoient des signaux électriques qui sont transformés en images. L’échographie permet de visualiser les organes comme la glande thyroïde, les glandes parathyroïdes ou le pancréas pour en évaluer la taille et y détecter des masses, le cas échéant. Intervenants

Radiologiste ou technicien en radiologie

Durée Environ 15 minutes, selon l’exploration FIGURE 3

152

L’échographie

DOSSIER SUR L’ÉVALUATION DIAGNOSTIQUE

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Quoi faire Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire avant et après l’échographie, pour bien préparer le client à cet examen et en assurer le suivi. Avant l’examen

● ●

a

Procéder à l’identification du client en lui demandant de se nommer et en vérifiant son bracelet d’identité, s’il y a lieu. Au besoin, rappeler au client en quoi consiste l’examen. Demander au client de revêtir une chemise d’hôpital ou l’aider à le faire a.

MS

Nettoyer la peau pour retirer toute trace de gel.

3.14

26 Fixation de l’iode radioactif Description La fixation de l’iode radioactif permet de mesurer la quantité d’iode radioactif qui s’accumule dans la glande thyroïde de 6 à 24 heures après l’ingestion de cette substance. Le client passe une première scintigraphie (voir la page 155) 6 heures après avoir ingéré une dose d’iode radioactif, puis en passe une deuxième 24 heures plus tard. Une comparaison des images permet de déterminer le pourcentage de la dose reçue qui a été retenu par la glande thyroïde. Cet examen permet de détecter avec précision une hyperthyroïdie, mais il est moins efficace pour diagnostiquer une hypothyroïdie.

Iode Produit de contraste à usage interne employé en radiologie pour rendre certaines structures opaques aux rayons X.

Intervenants Spécialiste en médecine nucléaire (nucléiste) et technologue en médecine nucléaire Durée Environ 15 minutes

Quoi faire Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire avant une scintigraphie de la glande thyroïde, qui permet de mesurer la fixation de l’iode radioactif, pour bien préparer le client à cet examen. • Procéder à l’identification du client en lui demandant de se nommer et en vérifiant son bracelet d’identité, s’il y a lieu. • Au besoin, rappeler au client en quoi consiste l’examen et le prévenir d’un possible sentiment de claustrophobie. • S’assurer que le formulaire de consentement signé figure au dossier du client. • S’assurer que le client est à jeun depuis minuit la veille. L’informer qu’il pourra recommencer à manger deux heures après l’ingestion de l’iode radioactif, puisqu’il n’a pas besoin d’être à jeun pour la deuxième scintigraphie. • S’assurer que la cliente n’est pas enceinte ou n’allaite pas.

27 Imagerie par résonance magnétique (IRM) Description L’IRM permet d’obtenir des images à l’aide d’un appareil utilisant des champs magnétiques (voir la figure 4, à la page suivante) pour faire apparaître les organes en images 2D ou 3D (voir la figure 5, à la page suivante). Cet examen permet de détecter des anomalies, par exemple une masse sur la glande thyroïde ou sur une glande surrénale. Il ne nécessite ni produit de contraste ni radiation et ne provoque aucune allergie. Intervenants Radiologiste ou technicien en radiologie Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

Durée Environ 45 minutes

Champ magnétique Espace invisible qui entoure un aimant (en l’occurrence le tube dans lequel le client est introduit) et à l’intérieur duquel les forces magnétiques agissent sur d’autres substances magnétiques (notamment les atomes d’hydrogène [H] contenus dans l’eau et qui constituent les tissus du corps humain).

Examens

153

Examens



Après l’examen

FIGURE 5

Examens

FIGURE 4

Un technicien dans la salle de contrôle

L’introduction d’un client dans un appareil d’IRM

Quoi faire Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire avant et après une IRM, pour bien préparer le client à cet examen et en assurer le suivi. Avant l’examen ●



● ● ●

● ● ●

a

Après l’examen

Procéder à l’identification du client en lui demandant de se nommer et en vérifiant son bracelet d’identité, s’il y a lieu. Au besoin, rappeler au client en quoi consiste l’examen. L’informer qu’il entrera dans un tube, qu’il devra rester immobile durant l’examen et qu’il pourrait éprouver un sentiment de claustrophobie. S’assurer que le formulaire de consentement signé figure au dossier du client. S’assurer que le client est à jeun (depuis 6 à 8 heures). S’assurer que le client a répondu au questionnaire prévu avant l’IRM et vérifier qu’il a retiré tout objet métallique, timbre médicamenteux, bijou et maquillage. Au besoin, faire uriner le client. Demander au client de revêtir une chemise d’hôpital ou l’aider à le faire a. Administrer les médicaments prescrits (sédatifs), s’il y a lieu.

MS



Si le client a reçu un sédatif, vérifier qu’il est bien réveillé. Lui rappeler qu’il ne peut pas conduire un véhicule et qu’il doit être raccompagné.

3.14

28 Radiographie abdominale Description La radiographie abdominale se fait grâce à une technique d’imagerie par rayons X qui permet de visualiser l’intérieur de l’abdomen (voir la figure 6, à la page suivante). Ce cliché de l’abdomen est effectué sans préparation, c’est-à-dire sans injection ni administration de produit de contraste. La radiographie est utilisée pour détecter des altérations telles qu’une pancréatite aiguë ou une pancréatite chronique. Intervenant

Radiologiste

Durée De 5 à 15 minutes

154

DOSSIER SUR L’ÉVALUATION DIAGNOSTIQUE

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FIGURE 6

Un appareil de radiographie

Quoi faire Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire avant une radiographie abdominale, pour bien préparer le client à cet examen. • Procéder à l’identification du client en lui demandant de se nommer et en vérifiant son bracelet d’identité, s’il y a lieu. • Informer le client qu’il n’est pas nécessaire qu’il soit à jeun. • Au besoin, lui rappeler en quoi consiste l’examen. • Au besoin, le faire uriner avant la radiographie. • Demander au client de revêtir une chemise d’hôpital ou l’aider à le fairea. MS

3.14

Examens

a

29 Scintigraphie Description La scintigraphie est un examen de médecine nucléaire qui permet de visualiser un organe en observant la distribution d’une substance radioactive dans cet organe. Il est possible, grâce à la caméra gamma, de détecter une hyperthyroïdie ou la présence de nodules sur la glande thyroïde et, le cas échéant, de déterminer si ces nodules sont cancéreux ou non. Cet examen permet également de déceler une altération des glandes parathyroïdes. Un produit de contraste faiblement radioactif est administré par voie intraveineuse avant l’examen. Puis, plusieurs clichés sont pris à l’aide du scintigraphe (voir la figure 7). Les images projetées dans la salle de contrôle permettent de mesurer l’absorption des rayons X par les tissus.

FIGURE 7

Un scintigraphe

Intervenants Spécialiste en médecine nucléaire (nucléiste) et technologue en médecine nucléaire Durée Environ 15 minutes

Quoi faire Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire avant et après une scintigraphie, pour bien préparer le client à cet examen et en assurer le suivi. Avant l’examen ●



● ● ● ●

a

Procéder à l’identification du client en lui demandant de se nommer et en vérifiant son bracelet d’identité, s’il y a lieu. Au besoin, rappeler au client en quoi consiste l’examen et le prévenir d’un possible sentiment de claustrophobie. S’assurer que le formulaire de consentement signé figure au dossier du client. Informer le client qu’il n’est pas nécessaire qu’il soit à jeun. Au besoin, faire uriner le client. Demander au client de revêtir une chemise d’hôpital ou l’aider à le fairea.

MS

Après l’examen ●



S’il n’y a pas de contreindication, rappeler au client de boire beaucoup d’eau pour éliminer le produit radioactif. Si le client a reçu un sédatif, lui rappeler qu’il ne peut pas conduire un véhicule et qu’il doit être raccompagné.

3.14

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Examens

155

30 Tomodensitométrie (TDM)

Examens

Description La TDM est un examen au cours duquel on administre un produit de contraste par voie intraveineuse ou par voie orale pour ensuite mesurer l’absorption des rayons X par les tissus à l’aide d’un tomodensitomètre (voir la figure 8). On peut ainsi obtenir des images détaillées de la structure des organes. La TDM abdominale permet de visualiser des anomalies telles qu’une inflammation ou une tumeur à la glande thyroïde, aux glandes surrénales ou au pancréas.

FIGURE 8

L’introduction d’un client dans un tomodensitomètre

Intervenants Radiologiste et technologue en radiodiagnostic Durée De 30 à 60 minutes

Quoi faire Voici ce que l’infirmière auxiliaire doit faire avant et après une TDM, pour bien préparer le client à cet examen et en assurer le suivi. Avant l’examen ●





● ● ●



● ●

● ●

a

156

Après l’examen

Procéder à l’identification du client en lui demandant de se nommer et en vérifiant son bracelet d’identité, s’il y a lieu. Au besoin, rappeler au client en quoi consiste l’examen et le prévenir d’un possible sentiment de claustrophobie. S’assurer que le formulaire de consentement signé figure au dossier du client. S’assurer que le client est à jeun depuis 6 à 8 heures. Au besoin, faire uriner le client. Vérifier d’éventuelles allergies à l’iode, aux fruits de mer et au produit de contraste utilisé pour l’examen. Aviser le client que l’injection du produit de contraste peut causer des bouffées de chaleur, une rougeur au visage et un goût salé dans la bouche. Administrer les médicaments prescrits, s’il y a lieu. Demander au client de revêtir une chemise d’hôpital ou l’aider à le fairea. Installer le solutéb. S’assurer que le client ne porte aucun objet métallique. MS

3.14

b

MS

9.1

DOSSIER SUR L’ÉVALUATION DIAGNOSTIQUE

9.2

c

MS





● ●

S’il n’y a pas de contreindication, rappeler au client de boire beaucoup d’eau pour éliminer le produit de contraste. Surveiller les signes de réaction allergique pendant 24 heures. Retirer le cathéterc. Si le client a reçu un sédatif, lui rappeler qu’il ne peut pas conduire un véhicule et qu’il doit être raccompagné.

9.6

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Annexe 1

MS

1. La veille de l’opération • Garder le client à jeun (ni boire ni manger, gomme et eau défendues) après minuit. MS 2.2 • S’assurer que le client n’avale pas d’eau lorsqu’il se brosse les dents. • S’assurer que le client a pris un bain ou une douche la veille ou le matin MS 2.1 (parfois les deux) de l’opération avec un savon antibactérien ou antiseptique, en insistant sur la région qui sera opérée. • Informer le client de ne pas appliquer de déodorant, de parfum, de crème ou de poudre pour le corps après le bain ou la douche. 2.4 2.6 • Selon le type d’opération ou le champ opératoire, informer le client que le lavage des cheveux avec un savon doux non parfumé ainsi que la coupe des ongles des doigts et des orteils peuvent être nécessaires. • S’assurer qu’il n’y a aucun vernis sur les ongles.

2. Le jour de l’opération • S’assurer que le client porte un bracelet avec les bonnes coordonnées. • S’assurer que le client porte un bracelet d’allergie, s’il y a lieu. • Retirer les bijoux, la montre, etc. • S’assurer que le consentement opératoire est signé et inséré dans le dossier du client. • Garder le client à jeun sauf indication contraire du médecin (le client peut se rincer la bouche ou se brosser les dents sans avaler d’eau). MS 3.14 • Donner une chemise d’hôpital au client, lui demander de la revêtir et de retirer ses sous-vêtements. • Lorsqu’une femme a ses menstruations, elle doit mettre une serviette hygiénique (pas de tampon hygiénique). Ne pas utiliser la petite culotte pour la tenir en place. La glisser uniquement entre les deux cuisses. • Si prescrit, raser le champ opératoire – peu de temps avant l’opération, dans la mesure du possible – en utilisant préférablement un rasoir électrique. MS 4.1 à 4.5 • Prendre les signes vitaux et les noter au dossier du client. • Une ou deux heures avant l’anesthésie, installer le soluté selon l’ordonnance MS 9.1 9.2 et administrer les médicaments prescrits. • Retirer les prothèses (dentaires, cornéennes ou autres) et les placer dans un endroit sécurisé. • Aviser le client de rester au lit et lever les deux ridelles selon le protocole ou avec l’accord du client. • Placer la cloche d’appel à la portée du client. 3. Au besoin, avant l’opération • Encourager le client à verbaliser ses inquiétudes ou ses peurs concernant l’anesthésie, la douleur, les conséquences possibles de la chirurgie, etc. • Répondre à ses questions et l’aider à trouver un moyen de détente. • Demander au client d’uriner avant son départ pour le bloc opératoire. Au besoin, l’aider à se rendre aux toilettes. Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

ANNEXE 1

157

Annexe 1

Les soins préopératoires physiques généraux et les vérifications préopératoires recommandées en chirurgie générale

Annexe 2 Modèle de bilan liquidien Nom du client :

No de chambre :

Remarques

Drains (ml)

Stomie(s) (ml)

Vomissements (ml)

Selles (solides et liquides) (ml)

Urines (ml)

Remarques

Gavage/irrigation tube nasogastrique (ml)

Liquides absorbés per os (ml)

Quantité I.V. absorbée (ml)

Débit (ml/h)

Solutions et médicaments I.V. (indiquer le type)

Heure

Quart de travail

EXCRETA

0 1 2

Nuit

3 4 5 6 7 Sous-total

Total :

Total :

Sous-total

Total :

Total :

Sous-total

Total :

Total :

Total ingesta 24 h :

Total excreta 24 h :

Vérifié par : 8 9 10

Jour

11 12 13 14 15

Vérifié par : 16 17 18 19 Soir

Annexe 2

INGESTA

Restriction : NON OUI

Sonde nasogastrique (ml)

Date :

20 21 22 23

Vérifié par : Quantité non mesurable : petite + moyenne ++ grande +++

Bilan liquidien 24 heures (total INGESTA – total EXCRETA) = PESÉE :

158

ANNEXE 2

Exemples de volume de liquide contenu dans divers contenants : • Verre en verre : 100 ml • Verre en styromouse : 150 ml • Tasse à café : 175 ml • Berlingot de lait : 200 ml • Bol de soupe : 200 ml • Jell-OMD : 125 ml

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Annexe 3 Modèle de feuille d’inscription des résultats glycémiques

Annexe 3

Identification du client

GLYCÉMIE DATE

Init.

H

LABO

REFLECT

Signature

H

Init.

6102274 (2010-05-31) DSI-HEJ/ap

MÉDICATION

Signature

DÉBIT

Init.

INIT.

Signature

Dossier médical

Source : Reproduit avec l’autorisation du CHU de Québec–Hôpital de l’Enfant-Jésus

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ANNEXE 3

159

Annexe 4 Exemple de protocole d’insuline

Annexe 4

Identification du client

INSULINOTHÉRAPIE SC : USAGER QUI S’ALIMENTE OU NUTRITION ENTÉRALE INTERMITTENTE 1. Prescription de l’insuline fixe Date/heure

Insuline

Nombre d’unités d’insuline S.C. Déjeuner

Dîner

Souper ____ unités

q Humulin R q Humulin N

q Humalog q Lantus

____ unités ____ unités

____ unités

q Humulin R q Humulin N

q Humalog q Lantus

____ unités ____ unités

____ unités

q Humulin R q Humulin N

q Humalog q Lantus

____ unités ____ unités

____ unités

q Humulin R q Humulin N

q Humalog q Lantus

____ unités ____ unités

____ unités

Coucher

Signature médecin / Initiales infirmière

____ unités ____ unités ____ unités ____ unités ____ unités ____ unités ____ unités

2. Faire les cycles glycémiques (pré-repas + coucher) et suivre le protocole suivant (Pas de protocole HS) : Si glycémie inférieure à 4 mmol/L Si glycémie de 4 à 9,9 mmol/L Si glycémie de 10 à 12,9 mmol/L Si glycémie de 13 à 15,9 mmol/L Si glycémie de 16 mmol/L ou plus

Pas d’insuline fixe et corriger l’hypoglycémie Insuline fixe prescrite (si alimentation suspendue, voir point 3) Ajouter _____ unités (Humulin R ou Humalog selon ci-haut) Ajouter _____ unités (Humulin R ou Humalog selon ci-haut) Ajouter _____ unités (Humulin R ou Humalog selon ci-haut)

3. Si alimentation suspendue au moment où la dose doit être administrée : Humulin R ou Humalog

ne pas donner insuline fixe et appliquer le protocole au point 2 seulement sur glycémie de 10 mmol/L ou plus, sauf si indication suivante : q Demi-dose fixe

Humulin N ou Lantus

ne pas donner insuline fixe sauf si indication suivante : q Demi-dose fixe ou q Dose fixe idem

q Débuter soluté (si soluté en cours, le remplacer) q Dextrose 5 %

q Dextrose 10 %

q Mixte ½ force

q Mixte 1 force

Débit : ________ mL/h

4. Correction de l’hypoglycémie (glycémie inférieure à 4 mmol/L) : Se référer à l’ordonnance collective 2012-062 « Traitement et surveillance de l’hypoglycémie chez les usagers diabétiques de HSS et HEJ ». 5. Aviser médecin si usager inconscient, glycémie inférieure à 4 mmol/L ou glycémie supérieure à 20 mmol/L.

698815 (2014-03-27) PHA-HSS/vc

Dossier médical D.I.C. : 3-4-4

Source : Reproduit avec l’autorisation du CHU de Québec–Hôpital de l’Enfant-Jésus

160

ANNEXE 4

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• Les mots en gras sont les termes que les élèves devraient connaître après l’étude de chaque section du guide d’apprentissage. • Les numéros en gras réfèrent aux pages où le terme est le plus détaillé. A

Acromégalie : Altération de l’hypophyse qui survient lorsque la glande sécrète la GH de façon excessive une fois la croissance terminée. Les proportions corporelles des personnes atteintes d’acromégalie sont modifiées. 84-85 ACTH (ou corticotrophine ou corticostimuline) : Hormone sécrétée par l’adénohypophyse et dont la principale fonction est de stimuler la corticosurrénale à produire ses hormones. 14-15, 21-22, 42, 46, 77, 80, 82 épreuve de stimulation à l’, 78, 144 Adénohypophyse : Lobe antérieur de l’hypophyse. 13-16, 42, 46 ADH (ou vasopressine ou hormone antidiurétique) : Hormone sécrétée par la neurohypophyse et dont la principale fonction est de favoriser la réabsorption de l’eau par les tubules rénaux, ce qui entraîne une augmentation de la pression artérielle. 14-16, 46 Adrénaline : Hormone sécrétée par la médullosurrénale et dont la principale fonction est d’activer le système nerveux autonome sympathique (SNAS) afin de réagir à une situation de stress. 23-24, 41, 47-48 Aldostérone : Hormone sécrétée par la corticosurrénale et dont les principales fonctions sont de stimuler la réabsorption de l’eau et du sodium par les reins et d’augmenter la résistance à long terme au stress. 22-24, 42, 47, 79 sérique, 78, 140 Alopécie : Perte importante de cheveux ou de poils. 55-56, 62, 66, 87 Amylase sérique, 125, 131, 141 urinaire, 125, 148-149 Androgène : Hormone sécrétée par la corticosurrénale et dont les principales

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fonctions sont de favoriser le maintien de la masse musculaire et de stimuler le développement de la pilosité axillaire et pubienne à la puberté ainsi que la libido et la fonction reproductrice. 22-24, 47 Angiopathie (ou maladies cardiovasculaires), 111-112, 135 Anticorps antithyroglobulines, 59, 141 Apathie : Perte d’intérêt, absence d’énergie. 55, 87 Asthénie : Fatigue intense. 55, 78, 87, 89 B

Bilirubine, 125, 142-143 Biopsie, 64, 150-151 C

Calcémie, 18-19, 46, 71, 74 régulation de la, 19 Calcitonine : Hormone sécrétée par la glande thyroïde et dont la principale fonction est de ralentir la résorption osseuse en diminuant l’activité des ostéoclastes ainsi que la calcémie. 17, 18-19, 46, 64, 143 Calcium sérique, 70, 73, 125, 143-144 Catécholamines : Famille d’hormones sécrétées par la médullosurrénale et qui comprend l’adrénaline et la noradrénaline. 23, 47, 124 Cellules hormonopoïétiques : Cellules qui sécrètent des hormones. 6, 30, 45, 48, 98 Cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE), 123, 125-126, 128, 131, 151-152 Corps cétoniques : Substances issues de la dégradation des graisses par les cellules. 100-101, 107, 134 Corticostérone : Hormone sécrétée par la corticosurrénale et dont les principales fonctions sont de jouer un rôle antiinflammatoire, d’affaiblir la réponse du système immunitaire en diminuant l’action des lymphocytes T, d’augmenter la glycémie, de favoriser la dégradation des triglycérides et d’augmenter la résistance à long terme au stress. 22-24, 42, 47, 79

Corticosurrénale : Partie externe de la glande surrénale. 22-24, 36, 42, 47, 77, 80, 89-90 Cortisol : Hormone sécrétée par la corticosurrénale et dont les principales fonctions sont de jouer un rôle antiinflammatoire, d’affaiblir la réponse du système immunitaire en diminuant l’action des lymphocytes T, d’augmenter la glycémie, de favoriser la dégradation des triglycérides et d’augmenter la résistance à long terme au stress. 22-24, 42, 47, 79-80, 90 sérique, 78, 82, 143 urinaire, 78, 82, 149 Cortisone : Hormone sécrétée par la corticosurrénale et dont les principales fonctions sont de jouer un rôle antiinflammatoire, d’affaiblir la réponse du système immunitaire en diminuant l’action des lymphocytes T, d’augmenter la glycémie, de favoriser la dégradation des triglycérides et d’augmenter la résistance à long terme au stress. 22-24, 42, 47, 79 D

Diabète : Maladie chronique qui se caractérise par une hyperglycémie liée à un mauvais fonctionnement du pancréas et à une sécrétion inadéquate d’insuline. 98-101, 103-116, 130, 134-135 de type 1 (insulinodépendant) : Maladie résultant d’une réaction autoimmune par laquelle les cellules hormonopoïétiques sont détruites, provoquant ainsi un arrêt de la production d’insuline. Type de diabète pour lequel le corps a absolument besoin d’injection d’insuline pour survivre. 98-101, 105, 107, 113-116, 134 de type 2 (non insulinodépendant) : Maladie qui survient lorsque les cellules hormonopoïétiques du pancréas ne produisent pas suffisamment d’insuline ou maladie causée par une résistance des cellules à l’insuline. Type de diabète pour lequel le corps n’a pas nécessairement besoin d’injection d’insuline pour survivre. 98-101, 106-107, 116-117, 134

GLOSSAIRE-INDEX

161

Glossaire-index

Glossaire-index

E

Échographie, 56, 59, 64, 73, 125, 131, 152-153 Exophtalmie : Saillie du globe oculaire. 58, 87

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F

Fixation de l’iode radioactif, 56, 59, 153 FSH (ou hormone folliculostimulante) : Hormone sécrétée par l’adénohypophyse. Chez la femme, sa principale fonction est de stimuler le développement du follicule contenant l’ovocyte ainsi que la sécrétion d’œstrogène. Chez l’homme, sa principale fonction est de stimuler les testicules à produire des spermatozoïdes. 14, 16, 34-36, 46, 48 G

GH (ou somatotrophine ou somatostimuline ou hormone de croissance) : Hormone sécrétée par l’adénohypophyse et dont la principale fonction est de stimuler la croissance. 14-15, 42, 46, 84-85 Gigantisme : Altération de l’hypophyse qui survient lorsque la glande sécrète la GH de façon excessive durant l’enfance ou l’adolescence. Les personnes atteintes de gigantisme deviennent très grandes. 84-85 Glande(s) : Organe qui sécrète une substance. 4, 45 endocrines : Glandes dont le produit de sécrétion se déverse directement à l’intérieur du circuit sanguin. 4, 5, 45 exocrines : Glandes dont le produit de sécrétion (non hormonal) se déverse à l’extérieur du circuit sanguin par un canal excréteur. 4, 45 mixtes : Glandes qui sont à la fois endocrines et exocrines. 4, 5, 45 parathyroïdes : Petites glandes (4) situées sur la face postérieure des lobes de la thyroïde. Les glandes parathyroïdes sécrètent la PTH. 4-5, 18-19, 46, 69, 71, 88-89 pinéale (ou épiphyse) : Glande située près du troisième ventricule de l’encéphale. La glande pinéale sécrète la mélatonine, une hormone essentielle pour favoriser un sommeil réparateur. 4, 5, 25-26, 47

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surrénales : Glandes (2) situées au sommet de chacun des reins. Chaque glande est constituée de deux parties : la corticosurrénale et la médullosurrénale. 4, 5, 22-24, 47, 77, 80, 89-90 thyroïde : Glande située à l’avant de la trachée, dans la partie antérieure du cou. La glande thyroïde libère des hormones qui jouent un rôle important dans le maintien de l’homéostasie. 4-5, 16-18, 46, 54, 57, 63, 87-88 cancer de la, 63-66, 88 Glucagon : Hormone sécrétée par le pancréas et dont la principale fonction est d’augmenter la glycémie. 30, 31-32, 48, 117, 124, 131, 135 Glucides, 18, 31, 42, 46, 79, 106-109, 116 Glucocorticoïdes : Hormones stéroïdiennes sécrétées par la corticosurrénale et comprenant la cortisone, le cortisol et la corticostérone. 22, 47, 77-78, 80-81, 89-90 Glucose, 30-32, 98-101, 103, 105, 135 bilan de, 103, 142 Glycémie : Taux de glucose sanguin dans l’organisme. 15, 24, 30-32, 42, 47-48, 103, 107, 109 capillaire, 103-105, 134 équilibre de la, 105-107, 134 régulation de la, 32 valeurs cibles de, 103 Goitre : Maladie qui se manifeste par une augmentation du volume de la glande thyroïde. 58-59, 87 Gonadocorticoïdes : Hormones stéroïdiennes sécrétées par la corticosurrénale et comprenant les androgènes. 22, 47, 77, 81, 89-90 H

Hémoglobine glyquée, 105 Hormone(s) : Substance chimique sécrétée par les cellules des glandes endocrines et qui agit sur diverses structures du corps humain en produisant des effets variés. 6, 45 fonctions des, 9 mode d’action des, 7, 45 mode de transport des, 6, 45

Hypercalcémie : Taux excessif de calcium dans le sang. 71-74, 89, 123 Hyperglycémie : Glycémie à jeun supérieure à 7 mmol/L. 79-80, 84, 90, 98-101, 108, 111, 131, 134-136 Hyperparathyroïdie : Affection caractérisée par un hyperfonctionnement des glandes parathyroïdes qui entraîne une sécrétion excessive de PTH. Cet excès de PTH provoque une hypercalcémie, une décalcification des os, une lithiase urinaire et d’autres problèmes qui perturbent à leur tour plusieurs systèmes. 71-74, 89 Hyperthyroïdie : Maladie caractérisée par un hyperfonctionnement de la glande thyroïde qui entraîne une sécrétion excessive d’hormones. Cette altération cause une augmentation du métabolisme de base de l’organisme. 57-62, 87 Hypocalcémie : Taux insuffisant de calcium dans le sang. 61, 69-71, 88 Hypoglycémie : Glycémie inférieure à 4 mmol/L. 77, 79, 89, 101, 106-108, 110, 131, 135 protocole de traitement de l’, 109 Hypoparathyroïdie : Affection peu fréquente caractérisée par un hyperfonctionnement des glandes parathyroïdes qui entraîne une sécrétion insuffisante de PTH. Cette insuffisance provoque une hypocalcémie, une diminution de la résorption osseuse, une baisse de l’absorption de calcium par l’intestin et une augmentation de la production de calcitriol. 69-71, 88 Hypophyse (ou glande pituitaire) : Petite glande située à la base du cerveau. Elle se divise en deux lobes : l’adénohypophyse et la neurohypophyse. L’hypophyse sécrète plusieurs hormones. 4-5, 9, 13-18, 22, 25, 34-36, 46, 54, 57, 80, 84-85 Hypothalamus : Petite région de l’encéphale située dans le diencéphale. L’hypothalamus comprend le thalamus et l’épithalamus. 4-5, 13-14, 22-23, 25, 41, 46 Hypothyroïdie : Maladie causée par un hypofonctionnement de la glande thyroïde qui entraîne une sécrétion insuffisante d’hormones. Cette altération cause un ralentissement du métabolisme de base. 54-57, 87

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Ictère, 124, 130, 135-136 Îlot pancréatique (ou îlot de Langerhans) : Petits amas de cellules hormonopoïétiques qui constituent le tissu pancréatique. Les îlots pancréatiques jouent le rôle endocrinien du pancréas. 30, 48 Imagerie par résonance magnétique (IRM), 56, 59, 64, 78, 82, 131, 153-154 Inhibine : Hormone sécrétée par les ovaires et dont la principale fonction est d’inhiber la sécrétion de FSH et de LH par l’hypophyse lorsque les hormones sont en quantité suffisante. 34, 35-36, 48 Insuline : Hormone sécrétée par le pancréas et dont la principale fonction est de diminuer la glycémie. 30, 31-32, 48, 98-99, 107, 113-116, 124, 128, 131-132, 134 Iode, 17, 53-54, 57, 59, 87 L

LH (ou hormone lutéinisante) : Hormone sécrétée par l’adénohypophyse. Chez la femme, ses principales fonctions sont de déclencher l’ovulation ainsi que la sécrétion d’œstrogène, de progestérone et de relaxine par le corps jaune. Chez l’homme, sa principale fonction est de stimuler les testicules à produire de la testostérone et des spermatozoïdes. 14, 16, 34-36, 46, 48 Lipase sérique, 125, 144-145 M

Macroglossie : Augmentation du volume de la langue. 55, 87 Magnésium sérique, 70, 145 Maladie d’Addison (ou insuffisance surrénalienne) : Maladie qui survient lorsqu’une corticosurrénale, ou les deux, ne sécrète pas assez d’hormones. Les trois groupes d’hormones normalement sécrétées par la glande, soit les minéralocorticoïdes, les glucocorticoïdes et les gonadocorticoïdes, se trouvent alors en quantité insuffisante dans le sang. 77-79, 89 Marqueur tumoral 19-9, 131, 145 Médullosurrénale : Partie interne de la glande surrénale. 22-24, 41, 47 Mélatonine : Hormone sécrétée par la glande pinéale et dont les principales fonctions sont d’induire le sommeil, Reproduction interdite © TC Média Livres Inc.

d’inhiber la sécrétion des ovaires jusqu’à la puberté et d’agir comme antioxydant. 25-26, 34, 47 Minéralocorticoïdes : Hormones stéroïdiennes sécrétées par la corticosurrénale et comprenant l’aldostérone. 22, 47, 77, 79, 81, 89-90 MSH (ou mélanotrophine ou mélanostimuline) : Hormone sécrétée par l’adénohypophyse et dont la principale fonction est de stimuler la libération de la mélanine. 14-15, 46 Myxœdème : Épaississement et gonflement de la peau, particulièrement celle des pieds, des mains, du visage et des paupières. 55, 87 N

Nanisme (ou hypopituitarisme) : Altération de l’hypophyse qui est présente dès la naissance et qui survient lorsque la glande ne sécrète pas suffisamment de GH. Les personnes atteintes de nanisme ne grandissent pas normalement. 84-85 Néphropathie : Lésions aux reins. 111-112, 135 Neurohypophyse : Lobe postérieur de l’hypophyse qui sécrète l’ocytocine et la vasopressine. 13-16, 46 Neuropathie : Atteinte neurologique à l’origine de problèmes tels que : douleurs aux jambes et aux bras, gastroparésie, paresthésie, hyperesthésie, insensibilité au froid, à la chaleur ou à la douleur, ulcères et amputation (membres inférieurs). 111, 112-113, 135 Noradrénaline : Hormone sécrétée par la médullosurrénale et dont la principale fonction est d’activer le système nerveux autonome sympathique (SNAS) afin de réagir à une situation de stress. 23-24, 41, 47 O

Ocytocine : Hormone sécrétée par la neurohypophyse et dont les principales fonctions sont de déclencher les contractions utérines pendant et après l’accouchement et de provoquer l’éjection du lait par les glandes mammaires. 14-16, 46 Œstrogène : Hormone sécrétée par les ovaires et dont les principales fonctions sont de développer les caractères sexuels

primaires, d’induire l’apparition des caractères sexuels secondaires, de favoriser la croissance de l’ovocyte au début du cycle menstruel, de participer à l’établissement du cycle menstruel et de préparer la muqueuse utérine à recevoir l’ovocyte fécondé. 16, 34-35, 48 Ovaires : Glandes (2) situées dans la cavité pelvienne qui sécrètent l’œstrogène, la progestérone, la relaxine et l’inhibine. 4-5, 14, 23, 26, 33-35, 46, 48 P

Pancréas : Glande qui est située dans la cavité abdominale juste derrière l’estomac et qui sécrète deux hormones : l’insuline et le glucagon. 4-5, 30-32, 48, 98-99, 116-117, 121-122, 129, 134-136 cancer du, 129-132, 136 Pancréatectomie : Ablation d’une partie du pancréas. 126-128, 131 Pancréatite aiguë : Inflammation aiguë du pancréas caractérisée par une élévation du taux d’enzymes pancréatiques. 121, 122-123, 125-126, 135 Pancréatite chronique : Processus évolutif d’inflammation et de fibrose du pancréas. 121-122, 123-124, 126-127, 129, 135 Phase d’alarme : Phase au cours de laquelle le corps se prépare à une réaction de lutte ou de fuite. 41-43, 48 d’épuisement : Phase au cours de laquelle la personne devient plus sujette à développer une maladie grave. 41-42, 43, 48 de résistance : Phase au cours de laquelle le corps met tout en œuvre pour résister au stress qui se prolonge. 41-42, 43, 48 Phosphore, 10, 70, 73, 146 PRL (ou prolactine) : Hormone sécrétée par l’adénohypophyse et dont la principale fonction est de stimuler les glandes mammaires à produire le lait. 14, 16, 46 Progestérone : Hormone sécrétée par les ovaires et dont les principales fonctions sont de participer à l’établissement du cycle menstruel et de préparer la muqueuse utérine à recevoir l’ovocyte fécondé. 16, 34-35, 48

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I

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PTH (ou parathormone) : Hormone sécrétée par les parathyroïdes et dont les principales fonctions sont d’accroître la résorption osseuse en stimulant l’activité des ostéoclastes, de diminuer les pertes de calcium dans l’urine et de stimuler les reins à produire du calcitriol, ce qui favorise la réabsorption du calcium par l’intermédiaire de l’intestin et augmente la calcémie. 18-19, 46, 69, 71-74, 88-89, 145-146 R

Radiographie abdominale, 125, 154-155 Relaxine : Hormone sécrétée par les ovaires et dont la principale fonction est de dilater le col de l’utérus en fin de grossesse et à l’accouchement. 16, 34-35, 48 Rétinopathie : Lésions aux vaisseaux sanguins de la rétine. 111-112, 135 Rétro-inhibition : Mécanisme de régulation régi soit par le système nerveux, soit par le système endocrinien. 9, 14, 19, 32, 45 S

Scintigraphie, 59, 64, 73, 155 Signe de Chvostek, 61, 69 de Trousseau, 61, 69 Stimulus hormonal : Libération d’une hormone par une autre glande endocrine qui indique à la glande endocrine de sécréter une hormone. 7, 9, 13, 22, 34, 36, 45, 77 humoral : Variation de la concentration sanguine d’un nutriment qui indique à la glande endocrine de sécréter une hormone. 7, 19, 32, 45 nerveux : Perception d’un message par le système nerveux, provoquant un influx nerveux qui commande à la glande endocrine de sécréter une hormone. 7, 45 Stress : Perturbation physique ou psychologique qui engendre un déséquilibre du milieu interne. 22, 24, 40-43, 47-48, 108, 116

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physique : Stress qui survient à la suite d’une perturbation de l’état physique ou physiologique. Cette perturbation peut être, par exemple, un accident, une maladie, une infection, une exposition à des températures extrêmes, la faim ou la soif extrêmes, une exposition prolongée à des bruits trop forts. 40, 42, 48 psychologique : Stress causé par certains événements ou situations, par exemple, des difficultés financières, des difficultés conjugales ou familiales, une séparation ou un deuil, une émotion forte comme la peur ou la colère. 40, 43, 48 Surrénalectomie : Ablation d’une ou des glandes surrénales. 77, 82-83, 89 Syndrome de Cushing (ou hypercortisolisme) : Maladie caractérisée par un hyperfonctionnement d’une ou des corticosurrénales qui entraîne une sécrétion excessive d’hormones stéroïdiennes, particulièrement de cortisol. 80-84, 90 général d’adaptation : Série de réactions activées par le corps lorsque le stress devient trop intense. Le syndrome général d’adaptation se divise en trois phases : la phase d’alarme, la phase de résistance et la phase d’épuisement. 41-43, 48 Système de régulation rénine-angiotensine, 24 T

T3 (ou triiodothyronine) : Hormone sécrétée par la glande thyroïde et dont la principale fonction est d’augmenter le métabolisme de base. 15, 17-18, 46 libre, 56, 59, 148 totale, 56, 59, 148 T4 (ou thyroxine) : Hormone sécrétée par la glande thyroïde et dont la principale fonction est d’augmenter le métabolisme de base. 15, 17-18, 42, 46 libre, 56, 59, 147 totale, 56, 59, 147

Testicules : Glandes (2), enveloppées par le scrotum, qui sécrètent deux hormones : la testostérone et l’inhibine. 4-5, 14, 16, 23, 35-36, 46, 48 Testostérone : Hormone sécrétée par les testicules et dont les principales fonctions sont de développer les caractères sexuels primaires, d’induire l’apparition des caractères sexuels secondaires, d’influencer le comportement sexuel et la libido ainsi que de participer à la spermatogenèse. 16, 22, 36, 46, 48 Tétanie : État pathologique caractérisé par une excitabilité musculaire excessive. 61, 70, 88 Thymopoïétine : Hormone sécrétée par le thymus et dont les principales fonctions sont de favoriser la maturation et la prolifération des lymphocytes T et de renforcer la réponse du système immunitaire. 26-27, 47 Thymosine : Hormone sécrétée par le thymus et dont les principales fonctions sont de favoriser la maturation et la prolifération des lymphocytes T et de renforcer la réponse du système immunitaire. 26-27, 47 Thymus : Petite glande du système endocrinien qui est située derrière le sternum et qui joue un rôle dans l’établissement de l’immunité. Le thymus sécrète deux hormones qui contribuent à la mise en place du système immunitaire chez l’enfant : la thymosine et la thymopoïétine. 4-5, 26-27, 47 Thyroïdectomie : Ablation totale ou partielle de la glande thyroïde. 59, 60-61, 64, 69, 73, 88 Thyroïdite de Hashimoto, 54 Tissu endocrinien, 10 Tomodensitométrie (TDM), 64, 73, 78, 82, 125, 131, 156 Triglycérides sériques, 125, 147 TSH (ou thyréotrophine ou thyréostimuline) : Hormone sécrétée par l’adénohypophyse et dont la principale fonction est de stimuler la glande thyroïde à produire les hormones T3 et T4. 9, 14-15, 17, 31, 42, 46, 54, 57, 87 sérique, 56, 59, 146

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Principaux ouvrages consultés LEWIS, Sharon L., Shannon RUFF DIRKSEN, Margaret MCLEAN HEITKEMPER, Linda BUCHER et Ian M. CAMERA. Soins infirmiers – Médecine chirurgie, tome 3, Montréal, Chenelière Éducation, 2011, 1063 p. MARIEB, Elaine N. Biologie humaine, Montréal, ERPI, 2000, 542 p. POTTER, Patricia Anne, et Anne GRIFFIN PERRY. Soins infirmiers – Fondements généraux, 3e édition, Montréal, Chenelière Éducation, 2010, 1490 p. QUÉBEC. FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE ET FORMATION CONTINUE. Santé, assistance et soins infirmiers, Programme d’études professionnelles, 5325, Québec, ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, 2009, 150 p. QUÉBEC. FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE ET FORMATION CONTINUE. Santé, assistance et soins infirmiers, Programme d’études professionnelles, 5325 – Évaluation des apprentissages, Québec, ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, 2010, 293 p. WILSON, Denise D. Examens paracliniques, Montréal, Chenelière/McGraw-Hill, 2010, 696 p.

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FONDATION DAVID SUZUKI. Les produits chimiques toxiques, ces saletés que l’on retrouve dans les produits d’entretien ménager, Canada, 2007, www.davidsuzuki.org/fr/champsdintervention/sante/enjeux-et-recherche/substances-toxiques/ les-produits-chimiques-toxiques-ces-saletes-que-lon-retrouvedans-les-produits-d/ LA FONDATION CANADIENNE DE LA THYROÏDE. À propos de la maladie de la thyroïde, Canada, 2011, www.thyroid.ca/fr/ thyroid_disease.php LA PRESSE. Glande thyroïde : des maladies méconnues, Québec, 2011, www.lapresse.ca/le-soleil/vivre-ici/sante/ 201102/28/01-4374777-glande-thyroide-des-maladiesmeconnues.php LE FAIT MÉDICAL. Petite histoire du diabète, France, 2014, www.lefaitmedical.ch/fr/articles/petite-histoire-dudiabete-11-46 LE POINT.FR. 19 avril 1939. La femme à barbe Clémentine Delait, mascotte des poilus, meurt d’une crise cardiaque, France, 2012, http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/19-avril-1939mascotte-des-poilus-de-14-la-femme-a-barbe-meurt-d-unecrise-cardiaque-19-04-2012-1452954_494.php MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX. Nutrition et alimentation, Québec, 2014, www.msss.gouv.qc.ca/sujets/ santepub/nutrition/index.php? OMS. Diabète, 2013, www.who.int/mediacentre/factsheets/ fs312/fr/ RDS. La chasse aux hormones, Québec, 2013, www.rds.ca/1.650032 SOCIÉTÉ CANADIENNE DU CANCER. Statistiques de survie au cancer du pancréas, Canada, 2014, http://www.cancer.ca/ fr-ca/cancer-information/cancer-type/pancreatic/prognosisand-survival/survival-statistics/? region=qc SOCIÉTÉ CANADIENNE DU CANCER. www.cancer.ca/fr-ca/? region=qc STATISTIQUE CANADA. Stress perçu dans la vie, 2010, Canada, 2013, www.statcan.gc.ca/pub/82-625-x/2011001/ article/11466-fra.htm

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MÉDIAGRAPHIE

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Médiagraphie

Médiagraphie

Sources Légende

h : haut

b : bas

c : centre

g : gauche

d : droite

Sources

Photos Préalables

Chapitre 3

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p. 95 h : Juan R. Velasco/Shutterstock.com • p. 95 b : racorn/Shutterstock.com • p. 96 : Monkey Business Images/ Shutterstock.com • p. 97 : Dmitry Lobanov/Shutterstock.com • p. 102 : Antonio Abrignani/Shutterstock.com • p. 103,104,115 : Patrice Gagnon/L’imagier • p. 118 : Christina Richards/Dreamstime.com • p. 120 : Monkey Business Images/Shutterstock.com • p. 121 : Sebastian Kaulitzki/Shutterstock.com • p. 124 : SCIENCE PHOTO LIBRARY • p. 130 : DR P. MARAZZI/SCIENCE PHOTO LIBRARY • p. 133 : Zurijeta/Shutterstock.com • p. 137 : Monkey Business Images/Shutterstock.com • p. 138 : wavebreakmediai/Shutterstock.com

Chapitre 1 p. 2 : art-4-art/iStockphoto • p. 3 : AlenKadr/Shutterstock.com • p. 12 : Sebastian Duda/Shutterstock.com • p. 29 : artenot/ iStockphoto • p. 39 : Monkey Business Images/ Shutterstock.com • p. 40 h : auremar/Shutterstock.com • p. 40 b : wavebreakmedia/Shutterstock.com • p. 49 : art-4-art/iStockphoto

Chapitre 2 p. 51 h : AlexRaths/iStockphoto • p. 51 b : SCIEPRO/SCIENCE PHOTO LIBRARY • p. 52 : Robert Kneschke/Shutterstock.com • p. 53 : Maksim Shmeljov/Shutterstock.com • p. 58 : RALPH C. EAGLE, JR./SCIENCE PHOTO LIBRARY • p. 59 : BIOPHOTO ASSOCIATES/SCIENCE PHOTO LIBRARY • p. 67 : tab62/ Shutterstock.com • p. 68 : Efired/Shutterstock.com • p. 73 : hkannn/ Shutterstock.com • p. 76 : BSIP/SCIENCE PHOTO LIBRARY • p. 81 g : GIRAND/SCIENCE PHOTO LIBRARY • p. 81 d : SCIENCE PHOTO LIBRARY • p. 84 hg : BETTINA CIRONE/SCIENCE PHOTO LIBRARY • p. 84 cd : BIOPHOTO ASSOCIATES/SCIENCE PHOTO LIBRARY • p. 84 bg : Featureflash • p. 87 h : Maksim Shmeljov/ Shutterstock.com • p. 87 b : BIOPHOTO ASSOCIATES/ SCIENCE PHOTO LIBRARY • p. 89 : hkannn/Shutterstock.com • p. 90 : GIRAND/SCIENCE PHOTO LIBRARY • p. 91 : Robert Kneschke/Shutterstock.com • p. 92 : Dubova/ Shutterstock.com

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SOURCES

Dossier sur l’évaluation diagnostique p. 139 : Jag_cz/Shutterstock.com • p. 140 : © AlexRaths/ iStockphoto • p. 151 hd : Tootles /iStockphoto • p. 152 : Monkey Business Images/Shutterstock.com • p. 154 g : Levent Konuk /Shutterstock.com • p. 154 d : James Steidl/ Shutterstock.com • p. 155 h : Tyler Olson/123RF.com • p. 155 b : Arturo1299 • p. 156 : picsfive/123RF.com

Illustrations François Escalmel : p. 9, 13, 15, 18, 19, 22, 31, 32 Michel Rouleau : p. 1, 5, 6, 11, 14, 17, 23, 25, 26, 28, 30, 34, 35, 36, 41, 42, 46, 47, 48, 61, 63, 88, 99, 105, 110, 111, 114, 122, 129, 134, 135, 136, 151

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Notes personnelles

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NOTES PERSONNELLES

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Notes personnelles

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NOTES PERSONNELLES

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Les principales glandes endocrines et mixtes

Face postérieure

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Le transport des hormones : l’exemple du cortisol

4 3 1 2

Les cellules hormonopoïétiques d’une glande endocrine secrètent une hormone. 2 L’hormone est transportée par la circulation sanguine. 3 Le récepteur de la cellule cible reconnaît l’hormone. 4 Le message de l’hormone est transmis à la cellule. 1

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La rétro-inhibition

1

2

1 2 3

PA-C13-03

3

L’hypophyse sécrète l’hormone TSH. L’hormone TSH stimule la glande thyroïde à produire différentes hormones. L’augmentation du taux de ces hormones envoie le message à l’hypophyse de freiner sa production de TSH pour que la glande thyroïde cesse de libérer des hormones.

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L’hypothalamus et l’hypophyse reliés par la tige pituitaire

PA-C13-04

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Les hormones sécrétées par l’adénohypophyse et leurs cibles d’action

PA-C13-05

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Les hormones sécrétées par la neurohypophyse et leurs cibles d’action

PA-C13-06

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La glande thyroïde

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Les hormones sécrétées par la glande thyroïde et leurs cibles d’action

Glande thyroïde

et

PA-C13-08

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Les glandes parathyroïdes

PA-C13-09

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L’hormone sécrétée par les glandes parathyroïdes et ses cibles d’action

Glandes parathyroïdes

PA-C13-10

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La régulation de la calcémie : un mécanisme de rétro-inhibition

2 1 2 1 2

PA-C13-11

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Les glandes surrénales

PA-C13-12

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Les principales hormones sécrétées par la corticosurrénale et leurs cibles d’action

PA-C13-13

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Les hormones sécrétées par la médullosurrénale et leurs cibles d’action

PA-C13-14

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La glande pinéale

PA-C13-15

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Les principales cibles d’action de la mélatonine

PA-C13-16

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Le thymus

PA-C13-17

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Les hormones sécrétées par le thymus et leur principale cible d’action

Thymus

PA-C13-18

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La partie endocrine du pancréas et ses îlots pancréatiques

PA-C13-19

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Les deux principales hormones sécrétées par le pancréas et leurs cibles d’action

Pancréas

PA-C13-20

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La régulation de la glycémie : un mécanisme de rétro-inhibition

2 1 2

1 2

PA-C13-21

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Les ovaires

PA-C13-22

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Les hormones sécrétées par les ovaires et leurs principales cibles d’action

Ovaire

PA-C13-23

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Les testicules

PA-C13-24

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Les hormones sécrétées par les testicules et leurs principales cibles d’action

Testicule

PA-C13-25

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La phase d’alarme : les hormones produites et leurs effets sur l’organisme

Tachycardie Augmentation de la pression artérielle Bronchodilatation et tachypnée Diaphorèse Mydriase Ralentissement du fonctionnement du système digestif

PA-C13-26

Horripilation Vasoconstriction des vaisseaux sanguins de la peau Extrémités des pieds et des mains froides Augmentation du débit sanguin vers les muscles squelettiques Augmentation de la production d’énergie

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La phase de résistance : les hormones produites et leurs effets sur l’organisme

PA-C13-27

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Une inammation du pancréas causée par une pancréatite

PA-C13-28

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L’injection d’un produit de contraste à l’aide de l’endoscope

PA-C13-29

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CHENELIÈRE ÉDUCATION Santé, assistance et soins infirmiers Compétence 13

Procédés de soins et système endocrinien

Guide • L’offre numérique de Chenelière Éducation .... 171 • Documents relatifs aux milieux de soins........ 173 • Laboratoires ................................................... 177 • Activités supplémentaires .............................. 187 • Évaluation....................................................... 202 • Corrigés.......................................................... 225

169 169

SASI chenelière éducation Compétence 13 • Procédés de soins et système endocrinien

Dans cet ouvrage, le féminin est utilisé comme représentant des deux sexes, sans discrimination à l’égard des hommes et des femmes, et dans le seul but d’alléger le texte.

Guide Julie Doyon © 2014 TC Média Livres Inc. Édition : Geneviève Gagné, Murielle Belley Coordination et révision linguistique : Lucie Michaud Correction d’épreuves : Renée Bédard Recherche d’hyperliens (numérique) : Jenny Brideau Conception graphique : Josée Brunelle Infographie : Claude Bergeron Illustrations : Michel Rouleau

Des marques de commerce sont mentionnées ou illustrées dans cet ouvrage. L’Éditeur tient à préciser qu’il n’a reçu aucun revenu ni avantage conséquemment à la présence de ces marques. Celles-ci sont reproduites à la demande de l’auteur en vue d’appuyer le propos pédagogique ou scientifique de l’ouvrage.

La pharmacologie évolue continuellement. La recherche et le développement produisent des traitements et des pharmacothérapies qui perfectionnent constamment la médecine et ses applications. Nous présentons au lecteur le contenu du présent ouvrage à titre informatif uniquement. Il ne saurait constituer un avis médical. Il incombe au médecin traitant et non à cet ouvrage de déterminer la posologie et le traitement appropriés de chaque patient en particulier. Nous recommandons également de lire attentivement la notice du fabricant de chaque médicament pour vérifier la posologie recommandée, la méthode et la durée d’administration, ainsi que les contre-indications. Les cas présentés dans les mises en situation de cet ouvrage sont fictifs. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant déjà existé n’est que pure coïncidence. Chenelière Éducation, les auteurs et leurs collaborateurs se dégagent de toute responsabilité concernant toute réclamation ou condamnation passée, présente ou future, de quelque nature que ce soit, relative à tout dommage, à tout incident – spécial, punitif ou exemplaire –, y compris de façon non limitative, à toute perte économique ou à tout préjudice corporel ou matériel découlant d’une négligence, et à toute violation ou usurpation de tout droit, titre, intérêt de propriété intellectuelle résultant ou pouvant résulter de tout contenu, texte, photographie ou des produits ou services mentionnés dans cet ouvrage.

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Les vidéos de méthodes de soins ont été élaborées à partir de notre ouvrage Méthodes de soins. Les méthodes présentées dans ce guide ont été harmonisées avec celles de l’Association québécoise des établissements de santé et de services sociaux (AQESSS) en date du 30 avril 2013.

L’offre numérique de Chenelière Éducation Chenelière Éducation offre une variété de supports numériques de façon à répondre à tous vos besoins et à ceux de vos élèves. LA PLATEFORME CHENELIÈRE ÉDUCATION

– ÉLÈVE ET ENSEIGNANT

Cette plateforme web et téléchargeable vous permet de personnaliser, de présenter et de partager les contenus pédagogiques proposés par Chenelière Éducation et d’ajouter les vôtres pour créer vos propres organisations de cours. Elle est compatible avec tout tableau numérique interactif (TNI) et fonctionne avec ou sans accès Internet. Pour plus de renseiCHENELIÈRE ÉDUCATION gnements, consultez les extraits numériques de la collection à l’adresse www.cheneliere.ca/sasi-extraits.

LA CLÉ USB CHENELIÈRE ÉDUCATION

– ENSEIGNANT SEULEMENT

La clé USB offre la version numérique du guide-corrigé pour l’enseignant. Elle est compatible avec tout tableau numérique interactif (TNI) ou projecteur. Ses différents outils facilitent entre autres la navigation et permettent d’intervenir directement dans les pages. Pour plus de renseignements, consultez le tutoriel à l’adresse www.cheneliere.ca/tutoriel-secondaire.

L’APPLICATION CHENELIÈRE ÉDUCATION POUR IPAD – ÉLÈVE ET ENSEIGNANT Cette application vous donne accès au cahier et au corrigé. Elle est synchronisée avec la plateforme Chenelière Éducation. Elle permet entre autres à l’élève d’insérer des réponses dans son cahier et de les soumettre à son enseignant. L’enseignant peut à son tour annoter les réponses reçues et les retourner à l’élève. Pour plus de renseignements, consultez la vidéo à l’adresse www.cheneliere.ca/offre-ipad.

L’offre numérique pour la collection CHENELIÈRE ÉDUCATION CHENELIÈRE ÉDUCATION est offerte sur différents supports qui comportent La collection un grand nombre de fonctionnalités et d’outils pour faciliter et dynamiser l’enseignement du programme Santé, assistance et soins inrmiers.

LE GUIDE-CORRIGÉ NUMÉRIQUE En plus de disposer de toutes les fonctionnalités offertes dans la plateforme Chenelière Éducation et dans la clé USB, le guide-corrigé de la compétence 13, Procédés de soins et système endocrinien, propose : le guide d’apprentissage et le guide-corrigé des encadrés notionnels en format plein écran ; en version numérique ; des hyperliens menant à des sites Internet les réponses une à une pour toutes les d’intérêt ; activités du guide d’apprentissage ; des hyperliens avec le recueil Méthodes des planches anatomiques interactives ; de soins ; les documents reproductibles en format des vidéos de méthodes de soins. modiable (documents relatifs aux milieux de soins, laboratoires, activités supplémentaires, évaluation, etc.) ;

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• L’offre numérique de Chenelière Éducation

171

Les icônes Les icônes épinglées sur les pages du guide-corrigé numérique donnent accès à différents éléments de contenu. Positionnez le curseur sur une icône pour faire apparaître une infobulle précisant le type d’élément dont il est question. Cliquez sur l’icône pour accéder au contenu. Dans le guide-corrigé de la compétence 13, Procédés de soins et système endocrinien, on trouve les icônes suivantes : Cette icône vous permet d’accéder directement à l’une des vidéos reproduisant les étapes de réalisation des méthodes les plus complexes présentées dans le recueil Méthodes de soins. Cette icône vous permet d’accéder à des sites Internet d’intérêt. Cette icône vous permet d’accéder directement à l’une des méthodes du recueil Méthodes de soins. Cette icône vous permet d’accéder directement à l’une des méthodes du recueil Méthodes de soins, accompagnée du laboratoire qui y est associé. Cette icône vous permet d’afcher plein écran une planche anatomique interactive. Vous pouvez alors faire apparaître les termes un à un, ou encore d’un seul clic.

Un exemple de planche anatomique interactive

Cliquer sur le bouton « Toutes les réponses » pour faire apparaître tous les termes de la planche. Cliquer de nouveau pour faire disparaître tous les termes.

En mode « Réponses une à une », cliquer près du boulet pour faire apparaître le terme. Cliquer de nouveau pour le faire disparaître. 172

• L’offre numérique de Chenelière Éducation

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DOCUMENTS RELATIFS AUX MILIEUX DE SOINS Sommaire Modèle de feuille d’inscription des résultats glycémiques ..... 174 Modèle de protocole d’insuline............................................... 175 Notes d’évolution .................................................................... 176

173

Nom :

Date :

Modèle de feuille d’inscription des résultats glycémiques Identification du client

GLYCÉMIE DATE

Init.

H

LABO

Signature

REFLECT

H

Init.

MÉDICATION

Signature

DÉBIT

Init.

INIT.

Signature

6102274 (2010-05-31) DSI-HEJ/ap Dossier médical Source : Reproduit avec l’autorisation du CHU de Québec – Hôpital de l’Enfant-Jésus

174

• Documents relatifs aux milieux de soins

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Nom :

Date :

Modèle de protocole d’insuline Identification du client

INSULINOTHÉRAPIE SC : USAGER QUI S’ALIMENTE OU NUTRITION ENTÉRALE INTERMITTENTE 1. Prescription de l’insuline fixe Date/ heure

Insuline

Nombre d’unités d’insuline S.C. Déjeuner

Dîner

Souper ____ unités

q Humulin R q Humulin N

q Humalog q Lantus

____ unités ____ unités

____ unités

q Humulin R q Humulin N

q Humalog q Lantus

____ unités ____ unités

____ unités

q Humulin R q Humulin N

q Humalog q Lantus

____ unités ____ unités

____ unités

q Humulin R q Humulin N

q Humalog q Lantus

____ unités ____ unités

____ unités

Coucher

Signature médecin / Initiales infirmière

____ unités ____ unités ____ unités ____ unités ____ unités ____ unités ____ unités

2. Faire les cycles glycémiques (pré-repas + coucher) et suivre le protocole suivant (Pas de protocole HS) : Si glycémie inférieure à 4 mmol/L Si glycémie de 4 à 9,9 mmol/L Si glycémie de 10 à 12,9 mmol/L Si glycémie de 13 à 15,9 mmol/L Si glycémie de 16 mmol/L ou plus

    

Pas d’insuline fixe et corriger l’hypoglycémie Insuline fixe prescrite (si alimentation suspendue, voir point 3) Ajouter _____ unités (Humulin R ou Humalog selon ci-haut) Ajouter _____ unités (Humulin R ou Humalog selon ci-haut) Ajouter _____ unités (Humulin R ou Humalog selon ci-haut)

3. Si alimentation suspendue au moment où la dose doit être administrée : Humulin R ou Humalog



ne pas donner insuline fixe et appliquer le protocole au point 2 seulement sur glycémie de 10 mmol/L ou plus, sauf si indication suivante : q Demi-dose fixe

Humulin N ou Lantus



ne pas donner insuline fixe sauf si indication suivante : q Demi-dose fixe ou q Dose fixe idem

q Débuter soluté (si soluté en cours, le remplacer) q Dextrose 5 %

q Dextrose 10 %

q Mixte ½ force

q Mixte 1 force

Débit : ________ mL/h

4. Correction de l’hypoglycémie (glycémie inférieure à 4 mmol/L) : Se référer à l’ordonnance collective 2012-062 « Traitement et surveillance de l’hypoglycémie chez les usagers diabétiques de HSS et HEJ ». 5. Aviser médecin si usager inconscient, glycémie inférieure à 4 mmol/L ou glycémie supérieure à 20 mmol/L.

698815 (2014-03-27) PHA-HSS/vc Source : Reproduit avec l’autorisation du CHU de Québec – Hôpital de l’Enfant-Jésus

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Dossier médical D.I.C. : 3-4-4

• Documents relatifs aux milieux de soins

175

Nom :

Date :

Notes d’évolution DATE

Labo no :

HEURE

Situation no : NOTES

Année Mois Jour

176

• Documents relatifs aux milieux de soins

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LABORATOIRES Sommaire Consignes générales .................................................................................... 178 Labo 4.6

Mesure de la glycémie capillaire...................................................... 179

Labo 5.13

Préparation de un ou de deux types d’insuline............................ 182

Labo 5.11

Administration d’une injection d’insuline ....................................... 185

177

Consignes générales

La partie Laboratoires vous permettra de mettre en pratique trois méthodes de soins liées à la compétence 13. En équipe de trois ou quatre élèves et sous la supervision de votre enseignante, vous exécuterez chacune des mises en situation proposées. Vous aurez ainsi l’occasion de vérifier vos connaissances et votre capacité à prodiguer de façon adéquate des soins spécifiques liés au diabète et à la fonction endocrinienne en général. Afin d’obtenir une rétroaction sur vos pratiques et de favoriser la progression de vos apprentissages, vous serez coévaluée par les membres de votre équipe ou par votre enseignante. Une grille de coévaluation accompagne chacun des laboratoires. Elle vous permettra d’identifier vos points forts et les points à améliorer pour chacune des méthodes de soins. Cette approche vous aidera à mieux vous préparer à l’évaluation finale de la compétence 13. Elle vous préparera aussi, et surtout, à la réalité de votre métier d’infirmière auxiliaire.

Directives pour le déroulement des activités en laboratoire 1. Prenez connaissance de la méthode de soins, de même que des étapes préexécutoires et postexécutoires générales et communes qui y sont reliées. 2. Prenez connaissance de chacune des situations et des tâches à exécuter. 3. Répondez aux questions posées. 4. Exécutez les tâches demandées en jouant, tour à tour, le rôle de l’intervenante, du client et de l’observatrice. 5. L’élève observatrice remplit la grille de coévaluation pour chacun des soins. 6. Rédigez la note d’évolution du client pour les tâches indiquées, s’il y a lieu. Remarques : • Certaines étapes des méthodes de soins pourraient être interverties selon la situation et le contexte de réalisation du soin. • Dans la grille de coévaluation, les étapes pointées par cette flèche ( ) sont des règles et des principes liés à l’hygiène, à l’asepsie et à la sécurité du client. Tout manquement à ces règles ou à ces principes pourrait se solder par un échec en situation d’évaluation aux fins de la sanction des études.

178

• Consignes générales

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Nom :

Labo

4.6

Date :

Mesure de la glycémie capillaire

Madame Samson est diabétique de type 2. Elle est présentement hospitalisée pour un déséquilibre glycémique. Le médecin a prescrit une vérification de sa glycémie quatre fois par jour afin de recueillir et analyser toutes les données pertinentes pour ajuster sa médication. À 11:30, vous vous apprêtez à vous rendre à la chambre de la cliente pour mesurer sa glycémie capillaire.

1

Nommez deux tâches à effectuer avant de vous rendre à la chambre de madame Samson.

2

Comment demanderez-vous à madame Samson de préparer le site de ponction ?

3

Pourquoi l’utilisation d’alcool n’est-elle pas recommandée pour désinfecter le site de ponction ?

4

Nommez deux gestes à faire afin d’augmenter la circulation sanguine dans le doigt où sera effectuée la ponction.

5

À quel endroit effectuerez-vous la ponction ? Encerclez et justifiez votre réponse. a) Sur le pouce c) Au bout d’un doigt b) À l’extrémité latérale d’un doigt d) Au talon Justification :

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• Labo 4.6

179

Nom : Labo

4.6

Date : Mesure de la glycémie capillaire

(1 de 2)

Étapes PRÉEXÉCUTOIRES

E1

E2

E3

E1

E2

E3

1. Consulter le plan thérapeutique infirmier (PTI) et le plan de soins et de traitements infirmiers (PSTI). 2. Vérifier l’ordonnance médicale, s’il y a lieu. 3. Prendre connaissance des derniers résultats inscrits au dossier du client. 4. Déterminer le site de ponction : face latérale des doigts ou talon. Éviter les zones présentant de l’œdème, de l’inflammation ou ayant été ponctionnées récemment. Déterminer aussi la profondeur de la ponction. Âge Nouveau-né Nouveau-né et enfant Enfant Adulte

Poids

Endroit recommandé

Profondeur de la ponction

≤ 3 kg > 3 kg et ≤ 9 kg > 9 kg > 20 kg

Talon Talon Doigt Doigt

≤ 1,0 mm ≤ 2,0 mm 1,7-2,0 mm 2,2-2,4 mm

5. Procéder à l’hygiène des mains. 6. Rassembler tout le matériel nécessaire. 7. Procéder à la double identification du client en lui demandant de se nommer et en vérifiant son bracelet d’identité. 8. Expliquer la procédure de soins au client. 9. Disposer l’environnement de travail de façon à le rendre pratique et sécuritaire pour soi et pour le client. S’assurer que la surface de travail est propre et sèche avant d’y déposer le matériel. 10. Régler la hauteur du lit de façon à pouvoir effectuer les interventions en gardant le dos droit. 11. Assurer l’intimité du client en tirant les rideaux et, au besoin, en fermant la porte. Le cas échéant, fermer la fenêtre. 12. Installer le client de façon confortable et sécuritaire dans le lit ou dans un fauteuil. 13. Observer l’état physique du client. Aviser l’infirmière responsable du client si l’observation permet de déceler la présence de quelque chose d’anormal. 14. Vérifier le calibrage de l’appareil servant à mesurer la glycémie capillaire (se référer aux directives du fabricant). Vérifier la date de péremption des bandelettes (sur le contenant ou l’emballage) et le numéro d’étalonnage. Étapes EXÉCUTOIRES 15. Demander au client de laver le site de ponction choisi à l’eau savonneuse. Bien sécher la peau avec une serviette propre. 16. Mettre des gants non stériles. 17. Insérer une bandelette d’analyse dans le lecteur du glucomètre. 18. Insérer une nouvelle lancette dans le stylo autopiqueur. Régler la profondeur d’introduction de l’aiguille et armer le dispositif. 19. Retirer le capuchon protecteur de la lancette en le tournant. Placer le stylo autopiqueur sur l’extrémité latérale d’un doigt et appuyer fermement.

180

• Labo 4.6

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Nom : Labo

4.6

Date : Mesure de la glycémie capillaire

Étapes EXÉCUTOIRES (suite)

(2 de 2) E1

E2

E3

E1

E2

E3

20. Presser le bouton déclencheur, puis retirer le stylo autopiqueur. Attendre quelques secondes et masser le doigt vers le site de ponction jusqu’à l’apparition d’une grosse goutte de sang. 21. Placer la bandelette d’analyse sur la goutte de sang et attendre que le sang soit absorbé (quelques secondes seulement sont nécessaires). 22. Lorsque l’appareil émet un signal sonore, le déposer à un endroit sécuritaire et attendre la fin de l’analyse. 23. Appuyer légèrement sur le site de ponction au moyen d’une compresse pendant 30 à 60 secondes. Étapes POSTEXÉCUTOIRES 24. Jeter le matériel souillé de façon sécuritaire dans un sac à déchets biomédicaux ou dans un contenant biorisque (objets piquants ou coupants), selon le cas. 25. Retirer les gants et les jeter à l’endroit approprié selon les procédures de l’établissement. 26. Noter le résultat apparaissant dans la fenêtre de l’appareil au moment du dernier signal sonore. 27. Réinstaller le client de façon confortable et sécuritaire. 28. Discuter, au besoin, des valeurs obtenues avec le client afin d’ajouter toute information pertinente à la collecte de données. 29. Placer la cloche d’appel à la portée du client. 30. Nettoyer et désinfecter le matériel réutilisable (thermomètre, brassard, stéthoscope, saturomètre, glucomètre) qui a été en contact avec le client. 31. Procéder à l’hygiène des mains. 32. Transcrire le résultat glycémique sur la feuille d’inscription des résultats glycémiques. 33. Si cela est pertinent, rapporter les observations à l’infirmière responsable pour assurer le suivi clinique.

Notes de laboratoire

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• Labo 4.6

181

Nom :

Labo

5.13

Date :

Préparation de un ou de deux types d’insuline

Labo

5.11 Administration d’une injection d’insuline Le résultat de la glycémie de madame Samson indique 10,4 mmol/L. Il est 08:00. Selon le protocole, vous devez préparer et lui administrer 6 unités d’Humulin RMD et 10 unités d’Humulin NMD. 1

Vrai ou faux ? Justifiez vos réponses en corrigeant le ou les énoncés qui sont faux. Vrai

Faux

a) Vous devez mélanger les deux sortes d’insuline avant de les administrer à la cliente. b) Vous devez avoir mesuré la glycémie capillaire de la cliente avant d’administrer l’insuline. c) Vous n’avez pas à faire vérifier par une collègue le nombre d’unités prélevées de chaque insuline. Justification :

2

Que doit-on inscrire sur une nouvelle fiole d’insuline?

3

Replacez les étapes de préparation de deux types d’insuline dans le bon ordre en inscrivant le numéro approprié dans chaque case. Injecter dans la fiole d’insuline limpide un volume d’air égal à la dose d’insuline limpide à prélever. Prélever le nombre d’unités prescrites d’insuline trouble. Injecter dans la fiole d’insuline trouble un volume d’air égal à la dose d’insuline trouble à prélever. Prélever le nombre d’unités prescrites d’insuline limpide.

4

Pourquoi doit-on prélever l’insuline à action intermédiaire ou prolongée avant l’insuline à action rapide ?

5

Que devez-vous faire avec la seringue une fois l’injection terminée ?

182

• Labo 5.13

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Nom :

Date :

Labo

(1 de 2)

5.13 Préparation de un ou de deux types d’insuline Étapes PRÉEXÉCUTOIRES

E1

E2

E3

E1

E2

E3

1. Consulter le plan thérapeutique infirmier (PTI) et le plan de soins et de traitements infirmiers (PSTI). 2. Procéder à l’hygiène des mains. 3. Mesurer la glycémie capillaire. 4. Selon le résultat de la glycémie, vérifier l’ordonnance médicale ou le protocole d’administration d’insuline, afin de connaître la dose d’insuline à administrer. 5. Rassembler tout le matériel nécessaire. 6. Préparer l’insuline d’un seul client à la fois. 7. Prendre l’insuline du client (casier à médicaments du client ou de la pharmacie, chariot à médicaments ou frigo) et comparer les étiquettes avec l’ordonnance et la feuille d’administration des médicaments (FADM). 8. Appliquer les cinq bons principes d’administration des médicaments, communément appelés les « 5 bons », pour chaque médicament : • le bon médicament ; • à la bonne dose ; • au bon client ; • par la bonne voie d’administration ; • au bon moment. 9. Vérifier la date d’expiration de chaque fiole d’insuline. Ne pas administrer un médicament dont la date d’expiration est dépassée. 10. S’assurer de connaître l’effet thérapeutique prévu de l’insuline, sa classe, son action, ses effets secondaires, ses éventuelles interactions avec d’autres médicaments et les éléments à surveiller à la suite de son administration (pharmacodynamie). 11. Vérifier au dossier du client l’heure de la dernière administration d’insuline. 12. Effectuer l’étape 13 ou 14, selon le cas. 13. Préparer un type d’insuline. 14. Préparer deux types d’insuline. Étapes EXÉCUTOIRES 13. Préparer un type d’insuline. 13.1 Retirer l’insuline du réfrigérateur ou de la pharmacie et comparer son étiquette avec l’ordonnance médicale ou la FADM. 13.2 Inscrire sur une étiquette le nom du client, le type d’insuline et la dose préparée, ainsi que vos initiales. 13.3 Si l’on utilise une nouvelle fiole, en retirer le capuchon protecteur afin d’exposer l’opercule de caoutchouc stérile en évitant de le contaminer. En cas de doute ou s’il s’agit d’une fiole multidose déjà ouverte, désinfecter soigneusement la surface de l’opercule avec un tampon d’alcool 70 %. Laisser sécher pendant au moins 30 secondes avant de prélever le médicament. 13.4 Au moyen d’une seringue à insuline, injecter dans la fiole un volume d’air égal à la dose d’insuline à prélever. 13.5 Retourner la fiole en maintenant la pointe de l’aiguille immergée dans l’insuline et prélever le nombre d’unités prescrites. Après avoir retourné de nouveau la fiole d’insuline, retirer l’aiguille de la fiole et expulser les bulles d’air de la seringue. 13.6 Remettre le capuchon protecteur sur l’aiguille de façon sécuritaire en évitant que l’aiguille touche le pourtour du capuchon, et apposer l’étiquette sur la seringue. Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.

• Labo 5.13

183

Nom :

Date :

Labo

5.13 Préparation de un ou de deux types d’insuline

(2 de 2)

Étapes EXÉCUTOIRES (suite)

E1

E2

E3

E1

E2

E3

13.7 Vérifier le nombre d’unités prélevées et demander à une collègue de le vérifier également. Passer à l’étape 15. 14. Préparer deux types d’insuline. 14.1 Retirer les deux types d’insuline du réfrigérateur et comparer leur étiquette respective avec l’ordonnance médicale ou avec la FADM. 14.2 Pour chaque type d’insuline, inscrire sur une étiquette le nom du client, le type d’insuline et la dose préparée, ainsi que vos initiales. 14.3 Si l’on utilise une nouvelle fiole, en retirer le capuchon protecteur afin d’exposer l’opercule de caoutchouc stérile en évitant de le contaminer pendant la manipulation. En cas de doute ou s’il s’agit d’une fiole multidose déjà ouverte, désinfecter soigneusement la surface de l’opercule avec un tampon d’alcool 70 %. Laisser sécher pendant au moins 30 secondes avant de prélever le médicament. 14.4 Au moyen d’une seringue à insuline, injecter dans la fiole d’insuline à action intermédiaire ou prolongée (solution trouble) un volume d’air égal à la dose d’insuline à action intermédiaire ou prolongée à prélever. Éviter que le biseau de l’aiguille ne touche la solution. 14.5 Retirer l’aiguille de la fiole d’insuline trouble en maintenant le piston. 14.6 Avec la même seringue, injecter dans la fiole d’insuline à action rapide (solution limpide) un volume d’air égal à la dose d’insuline à action rapide à prélever. Retourner la fiole en maintenant la pointe de l’aiguille immergée dans l’insuline et prélever le nombre d’unités prescrites. 14.7 Retirer l’aiguille de la fiole d’insuline à action rapide (limpide) et expulser les bulles d’air de la seringue. 14.8 Vérifier le nombre d’unités prélevées et demander à une collègue de le vérifier également. 14.9 Remettre l’aiguille dans la fiole d’insuline à action intermédiaire ou prolongée (solution trouble) et prélever le nombre d’unités prescrites. 14.10 Retirer l’aiguille de la fiole d’insuline trouble et expulser les bulles d’air de la seringue. Vérifier le nombre d’unités prélevées. 14.11 Remettre le capuchon protecteur sur l’aiguille de façon sécuritaire en évitant que l’aiguille touche le pourtour du capuchon. Apposer l’étiquette sur la seringue. 14.12 Faire vérifier la dose par une collègue. Étapes POSTEXÉCUTOIRES 15. Relire l’étiquette de la ou des fioles d’insuline et appliquer de nouveau les « 5 bons », puis ranger la ou les fioles. 16. Apporter l’insuline au client à l’heure prescrite.

184

• Labo 5.13

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Nom : Labo

5.11

Date : Administration d’une injection d’insuline

Étapes PRÉEXÉCUTOIRES

(1 de 2) E1

E2

E3

E1

E2

E3

1. Consulter le plan thérapeutique infirmier (PTI) et le plan de soins et de traitements infirmiers (PSTI). 2. Procéder à l’hygiène des mains. 3. Rassembler tout le matériel nécessaire. 4. Demander au client son nom et sa date de naissance. Comparer ces renseignements avec ceux inscrits sur son bracelet d’identité et sur la FADM. Apporter un bracelet au client s’il n’en a pas ou le changer si le sien est décoloré. 5. Disposer l’environnement de travail de façon à le rendre pratique et sécuritaire pour soi et pour le client. S’assurer que la surface de travail est propre et sèche avant d’y déposer le matériel. 6. Régler la hauteur du lit de façon à pouvoir effectuer les interventions en gardant le dos droit. 7. Assurer l’intimité du client en tirant les rideaux et, au besoin, en fermant la porte. Le cas échéant, fermer la fenêtre. 8. Installer le client de façon confortable et sécuritaire dans le lit ou dans un fauteuil. 9. Relire l’étiquette de la fiole d’insuline et appliquer de nouveau les « 5 bons ». 10. Vérifier les connaissances du client concernant son état de santé et l’insuline qu’il doit recevoir. 11. Expliquer au client le but, l’action et les effets indésirables possibles de l’insuline. L’encourager à poser des questions sur ce qu’il ne comprend pas. Adapter l’information au degré de compréhension du client. 12. Vérifier la capacité du client à s’administrer lui-même l’insuline, si cela est possible. 13. Ne jamais laisser l’insuline au chevet du client sans surveillance, sauf si celui-ci participe à un programme d’autogestion des médicaments. Étapes EXÉCUTOIRES 14. Mettre des gants non stériles. 15. Choisir le site d’injection en palpant les sites potentiels. Éviter ceux qui présentent une masse, de la douleur ou une atteinte à l’intégrité de la peau. Assurer une rotation quotidienne des sites. a) Injection dans le bras : se représenter une ligne reliant l’articulation du coude à celle de l’épaule et diviser cette ligne en trois parties égales. L’injection doit être administrée au centre du tiers médian postérieur. b) Injection dans la cuisse : se représenter une ligne centrale reliant l’articulation du genou à celle de la hanche et diviser cette ligne en trois parties égales. L’injection doit être administrée dans le tiers médian de cette ligne. c) Injection abdominale : se représenter une horloge dont le point central serait l’ombilic. Délimiter un espace d’une largeur de deux doigts (environ 3 cm) tout autour de l’ombilic. L’injection doit être administrée dans l’abdomen à l’extérieur de cette portion de 3 cm. d) Injection dans le muscle fessier postérieur : installer le client en position de décubitus latéral. Diviser la fesse en quatre quadrants comme suit : se représenter une ligne partant de la base du pli interfessier vers la crête iliaque et une autre divisant la fesse de façon verticale en son milieu. L’injection doit être administrée dans le quadrant supéroexterne. 16. Aider le client à prendre la position appropriée. Demander au client d’essayer de se relaxer afin de détendre la région où l’injection sera administrée. Au besoin, découvrir le site choisi tout en respectant la pudeur du client. 17. Débloquer le capuchon protecteur de l’aiguille sans le retirer ni le contaminer.

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• Labo 5.11

185

Nom : Labo

5.11

Date : Administration d’une injection d’insuline

(2 de 2)

Étapes EXÉCUTOIRES (suite)

E1

E2

E3

E1

E2

E3

18. Avec un tampon de chlorhexidine et d’alcool 70 %, désinfecter le site d’injection en effectuant un mouvement en spirale, du centre vers l’extérieur. Couvrir un diamètre de désinfection de 5 cm et attendre au moins 30 secondes qu’il sèche entièrement (cela peut prendre jusqu’à 2 minutes), sans agiter la main, ni souffler sur le site, ni l’éponger avec une gaze. 19. De la main dominante, prendre la seringue avec le pouce et l’index, comme un crayon, et retirer le capuchon protecteur de l’aiguille avec la main non dominante en évitant que l’aiguille touche le pourtour du capuchon. 20. Pincer ou tendre la peau avec le pouce et l’index de la main non dominante. L’injection doit être administrée dans un pli cutané d’environ 2,5 cm. Si le client est obèse, il est recommandé de tendre la peau. S’il est maigre, il est préférable de lui pincer la peau. 21. Introduire rapidement l’aiguille à un angle de 90°. Relâcher la peau. Déplacer le pouce et l’index vers la partie inférieure de la seringue et bien la maintenir. 22. Injecter lentement l’insuline en appuyant sur le piston. 23. Retirer doucement l’aiguille et appliquer une légère pression avec une compresse de gaze non stérile sur le site d’injection. Éviter de masser le site d’injection. 24. Jeter la seringue à insuline dans un contenant biorisque sans la recapuchonner. 25. Retirer les gants et les jeter à l’endroit approprié selon les procédures de l’établissement. Étapes POSTEXÉCUTOIRES 26. Observer la réaction du client au médicament en tenant compte du pic d’action de l’insuline. Refaire une mesure de la glycémie capillaire au besoin. 27. Demeurer auprès du client durant trois à cinq minutes après l’injection et relever tout signe de réaction indésirable ou allergique. Le cas échéant, aviser l’infirmière responsable du client. 28. Réinstaller le client de façon confortable et sécuritaire. 29. Placer la cloche d’appel à la portée du client. 30. Procéder à l’hygiène des mains. 31. Inscrire sur la feuille d’inscription des résultats glycémiques la date et l’heure de l’administration, ainsi que la quantité d’insuline administrée et le site d’administration. 32. Consigner la méthode de soins exécutée dans les notes d’évolution. Dans certains milieux, cette consignation se fait sur une autre feuille dans le dossier (par exemple, une feuille informatisée). 33. Apposer sa signature et l’abréviation du titre professionnel à la suite de l’inscription au dossier du client (par ex. : Julie Lafleur, ét. inf. aux.). 34. Si cela est pertinent, rapporter les observations à l’infirmière responsable pour assurer le suivi clinique.

186

• Labo 5.11

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ACTIVITÉS SUPPLÉMENTAIRES Sommaire Chapitre 1, section 2 Chapitre 1, section 3 Chapitre 3, section 1

Le mécanisme de sécrétion des hormones : les glandes endocrines ...................

188

Le mécanisme de sécrétion des hormones : les glandes mixtes ............................

193

Le calcul de doses d’insuline à l’aide d’un protocole .........................................................

195

187

Nom :

Date :

Activités supplémentaires

Chapitre 1, section 2

Le mécanisme de sécrétion des hormones : les glandes endocrines 1

Complétez le schéma suivant à l’aide des termes de l’encadré.

• augmenter • calcitriol

• diminuer • ostéoclastes

• PTH • urine

Le mécanisme de sécrétion des hormones : les glandes parathyroïdes Légende

Glandes parathyroïdes

Glande Hormone

FONCTIONS

• la résorption osseuse en stimulant l’activité des

.



les pertes de calcium dans l’

.

• Stimuler les reins à produire du .

2

Encerclez la bonne réponse. a) Les glandes parathyroïdes sécrètent trois hormones. b) Les glandes parathyroïdes doivent être stimulées par des hormones libérines pour activer leur production hormonale. c) Les glandes parathyroïdes sont des glandes autonomes. d) L’hypothalamus envoie le message aux glandes parathyroïdes d’activer leur production hormonale.

188

• Activités supplémentaires • Chapitre 1, section 2

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Nom : 3

Date :

Complétez le schéma suivant à l’aide des termes de l’encadré.

• ACTH • adénohypophyse • aldostérone • androgènes

• anti-inflammatoire • augmenter • cortisone • glucocorticoïdes

• gonadocorticoïdes • stress (2) • masse musculaire • système immunitaire • reproductrice • triglycérides • sodium

Le mécanisme de sécrétion des hormones : la corticosurrénale Légende

Hypothalamus

Glande Hormone

Libérines

Corticosurrénale

Minéralocorticoïdes

FONCTIONS • Stimuler la résorption de l’eau et du par les reins, ce qui favorise le maintien de la pression artérielle et l’équilibre des électrolytes. • Augmenter la résistance à long terme au . FONCTIONS

Cortisol Corticostérone

• Jouer un rôle • Affaiblir la réponse du diminuant l’action des lymphocytes T. • la glycémie. • Favoriser la dégradation des • Augmenter la résistance à long terme au

. en

. .

FONCTIONS • Favoriser le maintien de la . • Stimuler le développement de la pilosité axillaire et pubienne à la puberté. • Stimuler la libido et la fonction

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• Activités supplémentaires • Chapitre 1, section 2

.

189

Nom : 4

Date :

Complétez le schéma suivant à l’aide des termes de l’encadré.

• accélérer • adrénaline

• augmenter • digestif

• dilater • diminuer

• hypothalamus • pression artérielle

Le mécanisme de sécrétion des hormones : la médullosurrénale Légende Glande Hormone Médullosurrénale

Noradrénaline FONCTIONS

• Augmenter la fréquence cardiaque. • Augmenter la • et

. les bronches la fréquence respiratoire.

• Ralentir l’activité du système •

. la production de salive.

• Dilater les pupilles. •

5

la glycémie.

Encerclez la bonne réponse. a) Un influx nerveux stimule la médullosurrénale à produire des hormones. b) L’adrénaline et la noradrénaline sont sécrétées pour permettre au corps de s’adapter à un stress prolongé. c) La stimulation de la médullosurrénale par l’ACTH déclenche la sécrétion d’adrénaline et de noradrénaline. d) L’hypophyse stimule la corticosurrénale à produire de l’adrénaline et de la noradrénaline.

190

• Activités supplémentaires • Chapitre 1, section 2

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Nom : 6

Date :

Complétez le schéma suivant. Le mécanisme de sécrétion des hormones : la glande pinéale Glande pinéale (

) Légende Glande Hormone

FONCTIONS

• Induire le lorsque sa concentration sanguine augmente. •

la sécrétion des ovaires jusqu’à la puberté afin d’empêcher la maturité sexuelle précoce.

• Agir comme neutralisant les radicaux libres.

7

en

Complétez le schéma suivant. Le mécanisme de sécrétion des hormones : le thymus Thymus Légende Glande Thymopoïétine

Hormone FONCTIONS

• Favoriser la maturation et la prolifération des . • Renforcer la réponse du .

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• Activités supplémentaires • Chapitre 1, section 2

191

Nom :

Date :

Activités supplémentaires

Chapitre 1, section 3

Le mécanisme de sécrétion des hormones : les glandes mixtes 1

Complétez le schéma suivant à l’aide des termes de l’encadré.

• FSH • hypophyse

• hypothalamus • inhibine

• LH • libérines

• spermatogénèse • spermatozoïdes

Le mécanisme de sécrétion des hormones : les testicules

Légende Adénohypophyse

Glande Hormone

Testicules

Testostérone

FONCTIONS

FONCTIONS

• Développer les caractères sexuels primaires. • Induire l’apparition des caractères sexuels secondaires. • Influencer le comportement sexuel et la libido. • Participer à la

2

• Inhiber la sécrétion de FSH et de LH par l’ lorsque les sont en quantité suffisante.

.

Encerclez la bonne réponse. a) La neurohypophyse sécrète la testostérone. b) Les testicules sont des glandes autonomes. c) Les libérines sécrétées par l’hypothalamus stimulent l’hypophyse à produire la FSH et la LH. d) L’hypothalamus sécrète la FSH et la LH.

192

• Activités supplémentaires • Chapitre 1, section 3

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3

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.

FONCTIONS

• LH • ovocyte • progestérone (3) • relaxine

• Préparer la muqueuse utérine à recevoir l’ovocyte fécondé, conjointement avec la .

.

au début du cycle

• Participer à l’établissement du cycle menstruel, conjointement avec la

• Favoriser la croissance de l’ menstruel.

• Préparer la muqueuse utérine à recevoir l’ovocyte fécondé, conjointement avec l’œstrogène.

• Participer à l’établissement du cycle menstruel, conjointement avec l’œstrogène.

FONCTIONS

Ovaires

Adénohypophyse

Hypothalamus





FONCTIONS la sécrétion de FSH et de LH par l’ lorsque les hormones ovariennes sont en quantité suffisante.

Inhibine

Hormone

Glande

Légende

le col de l’utérus en fin de grossesse et à l’accouchement.

FONCTIONS

Le mécanisme de sécrétion des hormones : les ovaires

• Induire l’apparition des caractères sexuels secondaires.

• Développer les caractères sexuels primaires.

Œstrogènes

• adénohypophyse • dilater • FSH • hypophyse • inhiber

Complétez le schéma suivant à l’aide des termes de l’encadré.

Nom : Date :

• Activités supplémentaires • Chapitre 1, section 3

193

Nom :

Date :

Activités supplémentaires

Chapitre 3, section 1

Le calcul de doses d’insuline à l’aide d’un protocole Répondez aux questions 1 à 8 à l’aide du protocole d’insuline ci-dessous.

Girard, Daniela No de dossier : 484798

INSULINOTHÉRAPIE SC : USAGER QUI S’ALIMENTE OU NUTRITION ENTÉRALE INTERMITTENTE 1. Prescription de l’insuline fixe Date/ heure

Insuline

Nombre d’unités d’insuline S.C. Déjeuner

2014-09-25 22:25

Dîner

Souper

✓Humulin R q ✓Humulin N q

q Humalog q Lantus

4 unités ____ 12 unités ____

4 unités ____

4 unités ____

q Humulin R q Humulin N

q Humalog q Lantus

____ unités ____ unités

____ unités

____ unités

q Humulin R q Humulin N

q Humalog q Lantus

____ unités ____ unités

____ unités

q Humulin R q Humulin N

q Humalog q Lantus

____ unités ____ unités

____ unités

Coucher 6 unités ____

Signature médecin / Initiales infirmière

Florence Ianni, md

____ unités ____ unités ____ unités ____ unités ____ unités

2. Faire les cycles glycémiques (pré-repas + coucher) et suivre le protocole suivant (Pas de protocole HS) : Si glycémie inférieure à 4 mmol/L Si glycémie de 4 à 9,9 mmol/L Si glycémie de 10 à 12,9 mmol/L Si glycémie de 13 à 15,9 mmol/L Si glycémie de 16 mmol/L ou plus

    

Pas d’insuline fixe et corriger l’hypoglycémie Insuline fixe prescrite (si alimentation suspendue, voir point 3) 2 unités (Humulin R ou Humalog selon ci-haut) Ajouter _____ 4 unités (Humulin R ou Humalog selon ci-haut) Ajouter _____ 6 unités (Humulin R ou Humalog selon ci-haut) Ajouter _____

3. Si alimentation suspendue au moment où la dose doit être administrée : Humulin R ou Humalog



ne pas donner insuline fixe et appliquer le protocole au point 2 seulement sur glycémie de 10 mmol/L ou plus, sauf si indication suivante : q Demi-dose fixe

Humulin N ou Lantus



ne pas donner insuline fixe sauf si indication suivante : q Demi-dose fixe ou q Dose fixe idem

q Débuter soluté (si soluté en cours, le remplacer) q Dextrose 5 %

q Dextrose 10 %

q Mixte ½ force

q Mixte 1 force

Débit : ________ mL/h

4. Correction de l’hypoglycémie (glycémie inférieure à 4 mmol/L) : Se référer à l’ordonnance collective 2012-062 « Traitement et surveillance de l’hypoglycémie chez les usagers diabétiques de HSS et HEJ ». 5. Aviser médecin si usager inconscient, glycémie inférieure à 4 mmol/L ou glycémie supérieure à 20 mmol/L. 698815 (2014-03-27) PHA-HSS/vc

Dossier médical D.I.C. : 3-4-4

Source : Reproduit avec l’autorisation du CHU de Québec – Hôpital de l’Enfant-Jésus

194

• Activités supplémentaires • Chapitre 3, section 1

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Nom : 1

Date :

Il est 07:30. Madame Girard s’apprête à déjeuner et sa glycémie est à 5,4 mmol/L. a) Combien d’unités d’insuline de chaque type, le cas échéant, lui administrerez-vous ?

b) Combien d’injections devrez-vous faire à madame Girard ? Justifiez votre réponse.

c) Indiquez, sur la ou les seringues ci-dessous, la quantité d’insuline à préparer de façon à bien illustrer la méthode appropriée (selon ce que vous avez répondu en b). Écrivez le type d’insuline contenu dans chaque seringue, le cas échéant.

2

À 11:15, soit avant le dîner, la glycémie de madame Girard est à 10 mmol/L. a) Combien d’unités d’insuline de chaque type, le cas échéant, lui administrerez-vous ?

b) Indiquez, sur la ou les seringues ci-dessous, la quantité d’insuline à préparer. Écrivez le type d’insuline contenu dans chaque seringue, le cas échéant.

3

À 16:30, soit avant le souper, la glycémie de madame Girard est à 3,9 mmol/L. Que ferez-vous ?

4

À 20:30, au coucher, la glycémie de madame Girard est à 16,3 mmol/L. a) Combien d’unités d’insuline de chaque type, le cas échéant, lui administrerez-vous ?

b) Indiquez, sur la ou les seringues ci-dessous, la quantité d’insuline à préparer. Écrivez le type d’insuline contenu dans chaque seringue, le cas échéant.

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.

• Activités supplémentaires • Chapitre 3, section 1

195

Nom : 5

Date :

Le lendemain matin, à 07:30, la glycémie de madame Girard est à 12,9 mmol/L. a) Combien d’unités d’insuline de chaque type, le cas échéant, lui administrerez-vous ?

b) Indiquez, sur la ou les seringues ci-dessous, la quantité d’insuline à préparer. Écrivez le type d’insuline contenu dans chaque seringue, le cas échéant.

6

À 11:15, soit avant le dîner, la glycémie de madame Girard est à 16 mmol/L. a) Combien d’unités d’insuline de chaque type, le cas échéant, lui administrerez-vous ?

b) Indiquez, sur la ou les seringues ci-dessous, la quantité d’insuline à préparer. Écrivez le type d’insuline contenu dans chaque seringue, le cas échéant.

7

À 16:30, soit avant le souper, la glycémie de madame Girard est à 4 mmol/L. a) Combien d’unités d’insuline de chaque type, le cas échéant, lui administrerez-vous ?

b) Indiquez, sur la ou les seringues ci-dessous, la quantité d’insuline à préparer. Écrivez le type d’insuline contenu dans chaque seringue, le cas échéant.

8

À 20:30, au coucher, la glycémie de madame Girard est à 14,2 mmol/L. a) Combien d’unités d’insuline de chaque type, le cas échéant, lui administrerez-vous ?

b) Indiquez, sur la ou les seringues ci-dessous, la quantité d’insuline à préparer. Écrivez le type d’insuline contenu dans chaque seringue, le cas échéant.

196

• Activités supplémentaires • Chapitre 3, section 1

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.

Nom : 9

Date :

Remplissez la feuille d’inscription des résultats glycémiques de madame Girard pour les deux jours. Inscrivez-y les doses d’insuline reçues et l’emplacement des sites d’injection.

Girard, Daniela No de dossier : 484798

GLYCÉMIE DATE

Init.

H

LABO

REFLECT

Signature

H

Init.

MÉDICATION

Signature

DÉBIT

Init.

INIT.

Signature

6102274 (2010-05-31) DSI-HEJ/ap Dossier médical Source : Reproduit avec l’autorisation du CHU de Québec – Hôpital de l’Enfant-Jésus

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• Activités supplémentaires • Chapitre 3, section 1

197

Nom :

Date :

Répondez aux questions 10 à 13 à l’aide du protocole d’insuline ci-dessous.

Vangard, Émile

No de dossier : 89841

INSULINOTHÉRAPIE SC : USAGER QUI S’ALIMENTE OU NUTRITION ENTÉRALE INTERMITTENTE 1. Prescription de l’insuline fixe Date/ heure

Insuline

Nombre d’unités d’insuline S.C. Déjeuner

Dîner

Souper

2014-10-12 q Humulin R q Humulin N 05:45

✓Humalog q ✓Lantus q

4 unités ____ 12 unités ____

6 unités ____

8 unités ____

q Humulin R q Humulin N

q Humalog q Lantus

____ unités ____ unités

____ unités

____ unités

q Humulin R q Humulin N

q Humalog q Lantus

____ unités ____ unités

____ unités

q Humulin R q Humulin N

q Humalog q Lantus

____ unités ____ unités

____ unités

Coucher 12 unités ____

Signature médecin / Initiales infirmière

F. Messier, md

____ unités ____ unités ____ unités ____ unités ____ unités

2. Faire les cycles glycémiques (pré-repas + coucher) et suivre le protocole suivant (Pas de protocole HS) : Si glycémie inférieure à 4 mmol/L Si glycémie de 4 à 9,9 mmol/L Si glycémie de 10 à 12,9 mmol/L Si glycémie de 13 à 15,9 mmol/L Si glycémie de 16 mmol/L ou plus

    

Pas d’insuline fixe et corriger l’hypoglycémie Insuline fixe prescrite (si alimentation suspendue, voir point 3) 4 unités (Humulin R ou Humalog selon ci-haut) Ajouter _____ 6 unités (Humulin R ou Humalog selon ci-haut) Ajouter _____ 8 unités (Humulin R ou Humalog selon ci-haut) Ajouter _____

3. Si alimentation suspendue au moment où la dose doit être administrée : Humulin R ou Humalog



ne pas donner insuline fixe et appliquer le protocole au point 2 seulement sur glycémie de 10 mmol/L ou plus, sauf si indication suivante : q Demi-dose fixe

Humulin N ou Lantus



ne pas donner insuline fixe sauf si indication suivante : q Demi-dose fixe ou q Dose fixe idem

✓ Débuter soluté (si soluté en cours, le remplacer) q q Dextrose 5 %

q Dextrose 10 %

q Mixte ½ force

q Mixte 1 force

Débit : ________ mL/h

4. Correction de l’hypoglycémie (glycémie inférieure à 4 mmol/L) : Initiales et ànom de l’élève Se référer l’ordonnance collective 2012-062 « Traitement et surveillance de l’hypoglycémie chez les usagers diabétiques de HSS et HEJ ». 5. Aviser médecin si usager inconscient, glycémie inférieure à 4 mmol/L ou glycémie supérieure à 20 mmol/L. 698815 (2014-03-27) PHA-HSS/vc

Dossier médical D.I.C. : 3-4-4

Source : Reproduit avec l’autorisation du CHU de Québec – Hôpital de l’Enfant-Jésus

198

• Activités supplémentaires • Chapitre 3, section 1

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Nom : 10

Date :

Il est 07:30. Monsieur Vangard s’apprête à déjeuner et sa glycémie est à 6,4 mmol/L. a) Combien d’unités d’insuline de chaque type, le cas échéant, lui administrerez-vous ?

b) Combien d’injections devrez-vous faire à monsieur Vangard ? Justifiez votre réponse.

c) Indiquez, sur la ou les seringues ci-dessous, la quantité d’insuline à préparer de façon à bien illustrer la méthode appropriée (selon ce que vous avez répondu en b). Écrivez le type d’insuline contenu dans chaque seringue, le cas échéant.

11

À 11:15, soit avant le dîner, la glycémie de monsieur Vangard est à 12,9 mmol/L. a) Combien d’unités d’insuline de chaque type, le cas échéant, lui administrerez-vous ?

b) Indiquez, sur la ou les seringues ci-dessous, la quantité d’insuline à préparer. Écrivez le type d’insuline contenu dans chaque seringue, le cas échéant.

12

À 16:30, soit avant le souper, la glycémie de monsieur Vangard est à 16 mmol/L. a) Combien d’unités d’insuline de chaque type, le cas échéant, lui administrerez-vous ?

b) Indiquez, sur la ou les seringues ci-dessous, la quantité d’insuline à préparer. Écrivez le type d’insuline contenu dans chaque seringue, le cas échéant.

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• Activités supplémentaires • Chapitre 3, section 1

199

Nom : 13

Date :

À 20:30, au coucher, la glycémie de monsieur Vangard est à 9,8 mmol/L. a) Combien d’unités d’insuline de chaque type, le cas échéant, lui administrerez-vous ?

b) Indiquez, sur la ou les seringues ci-dessous, la quantité d’insuline à préparer. Écrivez le type d’insuline contenu dans chaque seringue, le cas échéant.

14

Remplissez la feuille d’inscription des résultats glycémiques de monsieur Vangard pour la journée. Indiquez-y les doses d’insuline reçues et l’emplacement des sites d’injection.

Vangard, Émile

No de dossier : 89841

GLYCÉMIE DATE

Init.

H

LABO

Signature

REFLECT

H

Init.

MÉDICATION

Signature

6102274 (2010-05-31) DSI-HEJ/ap

DÉBIT

Init.

INIT.

Signature

Dossier médical

Source : Reproduit avec l’autorisation du CHU de Québec – Hôpital de l’Enfant-Jésus

200

• Activités supplémentaires • Chapitre 3, section 1

Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.

Nom :

Date :

Le médecin de madame Beauchemin a prescrit l’ordonnance médicale ci-dessous. Humulin NMD 20 un S.C. à 08:00 Humulin RMD 6 un S.C. à 08:00 et 20:00 Humulin RMD selon protocole q.i.d 0 un si entre 4 et 9,9 2 un si ≥ 10 4 un si ≥ 13 6 un si ≥ 16

15

Combien d’unités d’insuline devrez-vous administrer à madame Beauchemin à 08:00 si sa glycémie est à : a) 7 mmol/L ? b) 10 mmol/L ? c) 16 mmol/L ? d) 12 mmol/L ? e) 14,3 mmol/L ?

16

Combien d’unités d’insuline devrez-vous administrer à madame Beauchemin à 11:30 si sa glycémie est à : a) 6,4 mmol/L ? b) 14,5 mmol/L ? c) 13,1 mmol/L ? d) 12,9 mmol/L ?

17

Combien d’unités d’insuline devrez-vous administrer à madame Beauchemin à 17:00 si sa glycémie est à : a) 10,1 mmol/L ? b) 18,3 mmol/L ? c) 7,3 mmol/L ? d) 15,9 mmol/L ?

18

Combien d’unités d’insuline devrez-vous administrer à madame Beauchemin à 20:00 si sa glycémie est à : a) 7,3 mmol/L ? b) 16 mmol/L ? c) 14,5 mmol/L ? d) 10 mmol/L ? e) 9,9 mmol/L ?

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• Activités supplémentaires • Chapitre 3, section 1

201

ÉVALUATION Sommaire Tests de connaissances Chapitre 1 L’anatomie et la physiologie du système endocrinien ....................................................... 203 Chapitre 2 Les altérations des glandes endocrines ........... 208 Chapitre 3 Les altérations du pancréas ............................. 213 Préparation à l’épreuve finale Volet théorique.................................................................................... 218 Volet pratique ...................................................................................... 223

202

Nom :

Date :

Test de connaissances Chapitre 1 L’anatomie et la physiologie du système endocrinien 1

Quels sont les trois types de glandes ? Donnez un exemple de glande pour chacun. Types de glandes

2 1

/100 /6

Exemples

Inscrivez le nom de chacune des glandes indiquées sur la planche anatomique suivante.

/8

Face postérieure

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• Test de connaissances • Chapitre 1

203

Nom :

Date :

3 1

Qu’est-ce qu’une hormone ?

/4

4 1

Replacez les quatre étapes du transport des hormones dans le bon ordre en inscrivant le numéro approprié dans chaque case.

/4

Le récepteur de la cellule cible reconnaît l’hormone. L’hormone est transportée par la circulation sanguine. Le message de l’hormone est transmis à la cellule. Une hormone est sécrétée par les cellules hormonopoïétiques d’une glande endocrine. 5 1

Nommez les trois types de stimulus qui amènent une glande endocrine à sécréter une hormone.

/6

6 1

L’un des énoncés suivants est exact. Encerclez-le.

/4

a) La rétro-inhibition est un mécanisme par lequel les glandes exocrines envoient leur produit de sécrétion à l’extérieur du circuit sanguin. b) La rétro-inhibition est la sécrétion hormonale de toutes les hormones produites par l’hypophyse. c) La rétro-inhibition est un mécanisme de régulation des sécrétions hormonales qui permet de maintenir une concentration optimale d’hormones dans le sang afin d’assurer le bon fonctionnement du corps. d) La rétro-inhibition est un mécanisme de régulation de l’hormone inhibine. 7 1

Nommez deux organes autres que des glandes qui contiennent du tissu endocrinien.

/4

8 1

Encerclez trois hormones sécrétées par l’adénohypophyse.

/6

a) Ocytocine b) Somatotrophine (GH) c) Triiodothyronine (T3) d) Hormone folliculostimulante (FSH) e) Prolactine (PRL)

204

• Test de connaissances • Chapitre 1

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Nom : 9 1

Date :

Encerclez les deux hormones sécrétées par la neurohypophyse.

/4

a) Thyréotrophine (TSH) b) Ocytocine c) Vasopressine (ADH) d) Mélanotrophine (MSH) e) Glucagon 10

Complétez le schéma ci-dessous en indiquant les hormones manquantes.

/4

Hypophyse

Glande thyroïde

11

Complétez le schéma ci-dessous en indiquant les hormones manquantes.

/6

Hypophyse

Corticosurrénales

Minéralocorticoïdes

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Glucocorticoïdes

Gonadocorticoïdes

• Test de connaissances • Chapitre 1

205

Nom : 12

Date : /4

Quel est le rôle de la prolactine ? Encerclez la bonne réponse. a) Provoquer l’éjection du lait par les glandes mammaires. b) Stimuler la libération de la mélatonine. c) Stimuler les glandes mammaires à produire du lait. d) Déclencher l’ovulation.

13

/4

Quel est le rôle de la vasopressine ? Encerclez la bonne réponse. a) Favoriser la réparation et la cicatrisation des tissus. b) Augmenter la réabsorption de l’eau par les tubules rénaux. c) Stimuler la couche externe de la glande surrénale à produire des hormones. d) Stimuler les testicules à produire de la testostérone et des spermatozoïdes.

14

/4

Décrivez les rôles opposés des deux hormones suivantes. a) Calcitonine :

.

b) Parathormone :

15

Nommez les deux hormones sécrétées par la médullosurrénale.

/4

16

Quelles hormones sécrétées par le pancréas travaillent en collaboration dans le maintien de l’équilibre glycémique ? Expliquez la fonction de chacune de ces hormones.

/7

Hormones : Explication :

206

• Test de connaissances • Chapitre 1

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Nom : 17

Date : /8

Vrai ou faux ? Justifiez vos réponses en corrigeant le ou les énoncés qui sont faux. Vrai

Faux

a) Les ovaires sécrètent leurs hormones lorsqu’ils sont stimulés par la FSH et la LH. b) La relaxine et l’inhibine sont aussi appelées « hormones sexuelles ». c) La progestérone favorise la croissance de l’ovocyte au début du cycle menstruel. d) La relaxine sert à dilater le col de l’utérus en fin de grossesse et durant l’accouchement. e) Les testicules sécrètent des hormones lorsqu’ils sont stimulés par la FSH et la LH. f) Les deux hormones sécrétées par les testicules sont la testostérone et l’inhibine. Justification :

18

Nommez les deux types de stress.

/4

19

Expliquez ce qu’est le syndrome général d’adaptation.

/5

20

Nommez une hormone sécrétée durant chacune des phases suivantes du syndrome général d’adaptation.

/4

Phase d’alarme : Phase de résistance :

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• Test de connaissances • Chapitre 1

207

Nom :

Date :

Test de connaissances Chapitre 2 Les altérations des glandes endocrines 1

/100

Madame Bergeron souffre d’hypothyroïdie. Elle se sent déprimée, se plaint d’avoir toujours froid et n’a plus d’intérêt pour les activités qu’elle pratiquait avant. a) Madame Bergeron présente trois autres manifestations cliniques propres à l’hypothyroïdie. Quelles sont-elles ? Encerclez les bonnes réponses. i) Constipation ii) Diaphorèse iii) Asthénie iv) Goitre v) Hypertension artérielle vi) Alopécie b) Nommez un soin d’assistance pour chacune des trois manifestations cliniques identifiées en a et un soin d’assistance pour chacune des trois manifestations cliniques mentionnées dans le texte : dépression, intolérance au froid et apathie.

/3

/12

:

:

:

Dépression :

Intolérance au froid :

Apathie :

208

• Test de connaissances • Chapitre 2

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Nom :

Date :

c) L’iode est nécessaire au bon fonctionnement de la glande thyroïde. Encerclez deux aliments /2 qui devraient faire partie d’une diète suffisante en iode et que madame Bergeron devrait privilégier. i) Légumes verts ii) Pommes de terre iii) Œufs iv) Noix v) Agrumes 2

Indiquez si les manifestations cliniques suivantes sont liées à l’hypothyroïdie ou à l’hyperthyroïdie en cochant la case appropriée. Manifestations cliniques

Hypothyroïdie

/5

Hyperthyroïdie

a) Élocution lente et monotone b) Palpitations c) Hyperémotivité d) Ongles épais et cassants e) Exophtalmie 3 1

Madame Trudeau souffre d’hyperthyroïdie. Elle devra subir une thyroïdectomie. a) Expliquez pourquoi il sera important de surveiller les signes de tétanie chez la cliente.

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• Test de connaissances • Chapitre 2

/5

209

Nom :

Date :

b) Après sa thyroïdectomie, madame Trudeau devra prendre des hormones thyroïdiennes de remplacement. Nommez deux effets secondaires indésirables de ces médicaments et un soin infirmier indiqué pour chacun. Effets secondaires indésirables

4 1

/8

Soins infirmiers

Lequel de ces facteurs de risque prédispose une personne au cancer de la glande thyroïde ? Encerclez la bonne réponse.

/2

a) Consommation excessive de produits iodés b) Exposition à des radiations c) Antécédents de maladies auto-immunes 5 1

210

Monsieur Jones, 67 ans, est diabétique de type 1. Il s’est présenté au service des urgences en raison d’une hypoglycémie persistante. Les premières analyses effectuées révèlent que monsieur Jones est atteint de la maladie d’Addison. Son grand-père souffrait également de cette maladie. a) Nommez deux facteurs de risque qui ont pu favoriser le développement de la maladie d’Addison chez monsieur Jones.

/4

b) Nommez un examen qui a pu contribuer à confirmer le diagnostic de monsieur Jones.

/2

c) Indiquez un soin à donner avant cet examen.

/2

• Test de connaissances • Chapitre 2

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Nom :

Date :

d) Monsieur Jones est sous vos soins depuis quelques jours. Il est régulièrement pris de nausées et de vomissements. Il dit ne pas avoir d’appétit. Nommez deux soins d’assistance à effectuer pour chacune des manifestations cliniques suivantes.

/8

Nausées et vomissements :

Perte d’appétit :

/4 e) Le médecin a prescrit des médicaments à monsieur Jones. Nommez une classe de médicaments utilisés pour traiter la maladie d’Addison ainsi qu’un exemple de médicament appartenant à cette classe. Classe de médicaments : Exemple : 6 1

Nommez deux soins d’assistance à effectuer auprès d’un client atteint du syndrome de Cushing lorsque sa peau est amincie et fragilisée, donc plus sensible aux infections.

/4

7 1

Indiquez si chacune des conditions suivantes est une cause de la maladie d’Addison ou du syndrome de Cushing en cochant la ou les cases appropriées.

/7

Causes

Maladie d’Addison

Syndrome de Cushing

a) Surrénalectomie b) Hyperplasie d’une des glandes surrénales c) Infection fongique d) Tumeur à l’hypophyse e) VIH f) Cancer 8 1

/6

Complétez les phrases suivantes. L’hypoparathyroïdie est un Ces dernières ne sécrètent plus suffisamment de ce qui entraîne une

des glandes parathyroïdes. , , c’est-à-dire un taux insuffisant de

calcium sanguin. Reproduction autorisée © TC Média Livres Inc.

• Test de connaissances • Chapitre 2

211

Nom : 9 1

Date :

Replacez les lettres dans le bon ordre pour trouver les manifestations cliniques de l’hyperparathyroïdie.

/6

a) PRTOSÉOEOOS b) YEATICDHRCA c) SLABIFSEE URASMLEUIC d) UFIAGET e) EISTSVOMEMSN f) PNCSAIOTTNIO /4

10

Nommez deux facteurs de risque de l’hyperparathyroïdie.

11

Nommez deux analyses sanguines qui contribuent à confirmer un diagnostic d’hypoparathyroïdie. /4

12

Associez chaque terme au numéro correspondant à sa définition. a) Macroglossie

13

b) Asthénie

1. Apparition de poils dans des régions où ils sont habituellement absents 2. Hyperpigmentation de la peau

c) Mélanodermie

3. Fatigue intense

d) Hirsutisme

4. Perte importante de cheveux ou de poils

e) Alopécie

5. Perte d’intérêt, absence d’énergie

f) Apathie

6. Augmentation du volume de la langue /6

Complétez les phrases suivantes. Le gigantisme survient lorsque l’

sécrète une

quantité excessive d’ L’

durant l’enfance ou l’adolescence. survient lorsque cette même glande sécrète une

quantité excessive d’hormone une fois la Le nanisme, ou une quantité

212

/6

• Test de connaissances • Chapitre 2

terminée. , se produit lorsque cette glande sécrète d’hormone.

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Nom :

Date :

Test de connaissances Chapitre 3 Les altérations du pancréas 1

Inscrivez les caractéristiques des deux types de diabète dans la case appropriée du tableau.

• Diabète insulinodépendant • Maladie auto-immune • Apparition progressive

/10

• Manifestation en bas âge • Résistance progressive des cellules à l’insuline

Diabète de type 1

2 1

/100

Diabète de type 2





















Parmi ces facteurs de risque, lesquels prédisposent une personne au diabète de type 2 ? Encerclez les bonnes réponses.

/3

a) L’âge (enfants et adolescents) b) Une mauvaise alimentation c) Certains virus d) La sédentarité e) Un surplus de poids 3

Associez chacune des manifestations cliniques suivantes à sa définition. a) Polyphagie

1. Présence anormale d’acétone dans l’urine

b) Glycosurie

2. Faim excessive

c) Polydipsie

3. Élimination excessive d’urine

d) Acétonurie

4. Soif excessive

e) Polyurie

5. Présence anormale de glucose dans l’urine

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• Test de connaissances • Chapitre 3

/5

213

Nom : 4 1

Date :

Monsieur Chabot vient de recevoir un diagnostic de diabète de type 2. Le médecin lui a expliqué qu’il doit surveiller son alimentation afin de maintenir un meilleur équilibre glycémique. a) Nommez deux moyens pouvant aider monsieur Chabot à rétablir l’équilibre glycémique en lien avec le besoin de boire et manger.

/4

b) Quelles valeurs cibles de la glycémie monsieur Chabot devra-t-il atteindre ? i) À jeun :

/4

ii) Deux heures après le repas :

c) Encerclez deux précautions que monsieur Chabot doit prendre avant, pendant ou après la prise de sa glycémie. i) Toujours effectuer la ponction sur son index.

/2

ii) Régler la profondeur de l’aiguille de l’autopiqueur. iii) Hydrater les mains et les doigts après chaque ponction. iv) Désinfecter le site de ponction avec de l’alcool. d) Nommez les trois habitudes de vie nécessaires au maintien de l’équilibre glycémique chez une personne diabétique.

/6

e) Monsieur Chabot aime faire du sport. Encerclez deux précautions qu’il doit prendre avant de faire un exercice physique. i) Faire de l’exercice sans délai si la glycémie est supérieure à 14 mmol/L.

/2

ii) S’injecter de l’insuline dans le membre qui sera sollicité durant l’exercice. iii) Prendre une collation. iv) Vérifier sa glycémie. f) Si monsieur Chabot ne contrôle pas bien son diabète, il risque d’avoir deux complications aiguës. Quelles sont ces deux complications ?

214

• Test de connaissances • Chapitre 3

/4

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Nom : 5

Date :

Indiquez si l’énoncé est une cause de l’hypoglycémie ou de l’hyperglycémie en cochant la case appropriée. Énoncés

Hypoglycémie

/6

Hyperglycémie

a) Exercice physique trop intense b) Infection c) Omission d’une dose de médication hypoglycémiante d) Apport en glucides insuffisant e) Dose trop élevée d’insuline f) Prise de cortisone 6 1

Nommez trois complications chroniques du diabète.

/6

7 1

Parmi les recommandations suivantes sur le soin des pieds, lesquelles une personne diabétique doit-elle suivre ?

/2

a) Traiter soi-même les cors, verrues et durillons. b) Changer de bas ou de chaussettes tous les jours. c) Ne jamais marcher pieds nus. d) Croiser régulièrement les jambes. e) Couper les ongles d’orteil très courts. 8 1

Encerclez les deux énoncés qui sont exacts sur la conservation de l’insuline.

/2

a) On peut préparer une seringue d’insuline 24 heures à l’avance. b) On doit éviter d’exposer l’insuline à la lumière et à la chaleur. c) Une fiole d’insuline entamée se conserve 60 jours à la température ambiante. d) Les seringues d’insuline prémélangée se conservent à la température ambiante. e) On ne doit pas utiliser une fiole d’insuline si son apparence est altérée.

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• Test de connaissances • Chapitre 3

215

Nom : 9 1

Date :

Nommez un effet secondaire de la metformine et un soin infirmier indiqué pour pallier cet effet secondaire.

/4

Effet secondaire : Soin infirmier :

10

Madame Dumais est atteinte d’une pancréatite aiguë. À son arrivé à l’unité où vous travaillez, elle est très souffrante. a) Nommez deux soins infirmiers à effectuer pour soulager sa douleur.

/4

b) Madame Dumais devra subir une cholangio-pancréatographie rétrograde (CPRE). Nommez deux interventions à effectuer pour la préparer à cet examen.

/4

c) Le médecin prescrit des antiacides à madame Dumais. Quel est l’effet thérapeutique recherché lorsqu’on administre des antiacides à un client atteint de pancréatite ?

/2

11

Nommez deux soins postopératoires à effectuer auprès d’un client qui vient de subir une pancréatectomie.

/4

12

Nommez un effet secondaire des analgésiques opioïdes et un soin infirmier indiqué pour pallier cet effet secondaire.

/4

Effet secondaire : Soin infirmier :

216

• Test de connaissances • Chapitre 3

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Nom : 13

Date :

Encerclez trois énoncés qui décrivent la diète que doit suivre une personne atteinte de pancréatite chronique.

/3

a) Le client doit suivre une diète hypolipidique. b) Le client doit augmenter sa consommation de vitamines B et C. c) Le client peut maintenir une faible consommation d’alcool. d) Le client doit suivre une diète hyperprotéinée. e) Le client doit éviter les repas copieux. 14

Nommez deux manifestations cliniques qui caractérisent un stade avancé de cancer du pancréas.

/4

15

Expliquez pourquoi la pratique régulière d’activité physique est essentielle pour une personne diabétique.

/4

16

Nommez trois aliments contenant 15 g de glucides à action rapide qu’une personne diabétique peut prendre pour corriger l’hypoglycémie.

/3

17

Madame Coon est diabétique de type 2. Lorsque vous arrivez à son chevet, vous constatez qu’elle est très pâle. Elle tremble et transpire beaucoup. Elle vous dit qu’elle a très faim.

18

a) Selon vous, quelle situation ces manifestations dénotent-elles ?

/2

b) Nommez deux actions à faire en priorité afin d’intervenir adéquatement auprès de la cliente.

/4

Le médecin prescrit 16 unités d’insuline HumalogMD stat. à un client qui présente un résultat glycémique de 26,4 mmol/L. Quel site allez-vous privilégier pour maximiser la vitesse d’absorption de l’insuline ?

/2

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• Test de connaissances • Chapitre 3

217

Nom :

Date :

Préparation à l’épreuve finale Volet théorique Situation clinique 1

Madame Riverin, 42 ans

Depuis quelque temps, madame Riverin se sent très fatiguée. Elle mange peu et pourtant, elle a pris du poids. Elle est souvent constipée. Madame Riverin constate également qu’elle perd ses cheveux et que la peau de ses mains, de ses pieds et de son visage semble gonflée. Les analyses sanguines prescrites par le médecin révèlent une hypothyroïdie. 1

Quelle hormone sécrétée par l’hypophyse a comme fonction de stimuler la glande thyroïde à produire ses hormones ?

2

L’hypothyroïdie se manifeste par un ralentissement global de toutes les fonctions de l’organisme. Quelles hormones sécrétées par la glande thyroïde ont pour fonction d’augmenter le métabolisme de base ?

3

Dans un rapport interservices, quel terme utiliserez-vous pour désigner : a) une perte importante de cheveux et de poils ?

b) l’épaississement et le gonflement de la peau des mains, des pieds, du visage et des paupières ?

218

4

Nommez cinq manifestations cliniques de l’hypothyroïdie autres que celles que présente madame Riverin.

5

Nommez deux soins d’assistance à prodiguer à madame Riverin pour suppléer au besoin perturbé de boire et manger.

• Préparation à l’épreuve finale

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Nom : 6

Date : Indiquez un autre besoin perturbé chez madame Riverin ainsi que deux soins d’assistance à effectuer en lien avec ce besoin. Besoin perturbé : Soins d’assistance :

7

Le médecin prescrit à madame Riverin de la lévothyroxine (Synthroid MD), un médicament de la classe des hormones thyroïdiennes de remplacement. Nommez un effet secondaire indésirable de cette classe de médicaments et un soin infirmier pour pallier cet effet indésirable. Effet secondaire indésirable : Soin infirmier :

Situation clinique 2

Madame Lajoie, 59 ans

Madame Lajoie a subi une surrénalectomie il y a six mois. Depuis, elle a contracté diverses infections et elle constate que sa libido a diminué. Inquiète, elle consulte son médecin. Ce dernier diagnostique la maladie d’Addison. 1

Que veut dire le terme « surrénalectomie » ?

2

Quelle hormone sécrétée par l’hypophyse a comme fonction de stimuler les corticosurrénales ?

3

Quels sont les trois groupes d’hormones sécrétés par les corticosurrénales?

4

Les manifestations cliniques que présente madame Lajoie résultent chacune d’un décit d’un des groupes d’hormones indiqués au numéro 3. Indiquez ce groupe d’hormones dans le cas de : a) la vulnérabilité aux infections : b) la diminution de la libido :

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• Préparation à l’épreuve finale

219

Nom :

Date :

5

Nommez deux manifestations cliniques de la maladie d’Addison autres que celles mentionnées dans le texte de la situation clinique.

6

Le médecin prescrit des corticostéroïdes à madame Lajoie. a) Quel est l’effet thérapeutique recherché par cette classe de médicaments ?

b) Nommez un effet secondaire indésirable de cette classe de médicaments et un soin infirmier pour y remédier. Effet secondaire indésirable : Soin infirmier :

Situation clinique 3

Monsieur Archer, 70 ans

Monsieur Archer est hospitalisé pour un cancer du pancréas. Il vient de subir une pancréatectomie. À 16:30, vous l’accueillez à sa chambre. Vous constatez qu’il a un soluté Lactate RingerMD réglé à 60 ml/h et qui est perfusé à son avant-bras gauche. Sa pression artérielle est à 100/60, son pouls, régulier à 72 battements/min, sa respiration, à 14 respirations/min et sa saturation en oxygène, à 96 %. Vous demandez à monsieur Archer d’évaluer sa douleur. Il vous répond qu’elle se situe à 9/10 à l’endroit de la plaie. Vous lui administrez alors 2 mg de morphine sous-cutanée, comme prescrit. Quinze minutes plus tard, monsieur Archer évalue sa douleur à 3/10. 1

Nommez deux soins postopératoires à prodiguer à monsieur Archer.

2

Vous avez administré de la morphine au client pour soulager sa douleur. a) À quelle classe ce médicament appartient-il ? b) Nommez un effet secondaire indésirable de cette classe de médicaments et un soin infirmier pour pallier cet effet. Effet secondaire indésirable :

220

• Préparation à l’épreuve finale

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Nom :

Date : Soin infirmier :

3

À l’aide de l’information contenue dans le texte de la situation clinique, rédigez une note d’évolution. DATE

HEURE

NOTES

Année Mois Jour

Situation clinique 4

Monsieur Vallerand, 31 ans

Monsieur Vallerand est diabétique de type 1 depuis l’âge de 8 ans. Il doit contrôler régulièrement sa glycémie et s’administrer de l’insuline tous les jours. Depuis plusieurs années, monsieur Vallerand s’assure de maintenir de bonnes habitudes de vie afin de conserver un bon équilibre glycémique.

1

Expliquez quelle est la différence entre le diabète de type 1 et le diabète de type 2.

2

Nommez un facteur de risque du diabète de type 1.

3

Entre quelles valeurs monsieur Vallerand doit-il maintenir sa glycémie ?

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• Préparation à l’épreuve finale

221

Nom :

Date :

4

Nommez trois habitudes de vie essentielles au maintien de l’équilibre glycémique.

5

Qu’arrivera-t-il à monsieur Vallerand : a) s’il s’administre une dose trop élevée d’insuline ?

b) s’il ne fait pas suffisamment d’exercice ?

c) s’il oublie de prendre un repas ?

6

Lorsque monsieur Vallerand fait de l’hypoglycémie, il se sent fatigué et étourdi. Nommez trois autres manifestations cliniques de l’hypoglycémie.

7

Si son glucomètre indique 3,4 mmol/L, que doit faire monsieur Vallerand pour traiter son hypoglycémie ?

8

Indiquez deux besoins susceptibles d’être perturbés chez une personne diabétique et un soin d’assistance pour chacun. Besoins perturbés

222

• Préparation à l’épreuve finale

Soins d’assistance

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Nom :

Date :

Préparation à l’épreuve finale Volet pratique Situation clinique

Christina, 24 ans

Christina est atteinte de diabète de type 1. Elle est présentement à l’urgence pour une hyperglycémie non contrôlée. Elle est somnolente et se plaint de voir tout embrouillé. À 21:30, sa glycémie est à 18,4 mmol/L. Le médecin prescrit l’administration de 12 unités d’insuline Humulin RMD et 20 unités d’insuline Humulin NMD. 1

Nommez deux autres manifestations cliniques d’hyperglycémie que pourrait présenter Christina.

2

Certains facteurs peuvent faire augmenter la glycémie de Christina. Nommez deux de ces facteurs.

3

Vous devez administrer l’insuline prescrite à la cliente. a) Combien de seringues d’insuline préparerez-vous ? Justifiez votre réponse.

b) Combien d’unités d’insuline administrerez-vous à Christina au total ?

c) Quelle insuline devrez-vous prélever en premier dans la fiole ?

4

Préparez la dose d’insuline.

5

À 21:40, vous êtes prête à administrer l’insuline à Christina. La feuille de rotation des sites d’injection vous indique que l’insuline peut être injectée dans le bras gauche. a) Indiquez les trois autres régions du corps où vous pourriez injecter l’insuline.

b) Quelle est la voie d’administration de l’insuline ?

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• Préparation à l’épreuve finale

223

Nom :

Date :

6

Administrez la dose d’insuline à Christina.

7

Rédigez la note que vous devrez inscrire sur la feuille d’inscription des résultats glycémiques. GLYCÉMIE DATE

Init.

H

LABO

REFLECT

Signature

H

Init.

MÉDICATION

Signature

DÉBIT

Init.

INIT.

Signature

Source : Reproduit avec l’autorisation du CHU de Québec – Hôpital de l’Enfant-Jésus

224

• Préparation à l’épreuve finale

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CHENELIÈRE ÉDUCATION

Conforme au programme Santé, assistance et soins infirmiers de la formation professionnelle, la collection CHENELIÈRE ÉDUCATION a été écrite par des professionnels du secteur pour les élèves inscrits à ce programme. Au fil des pages, des contenus notionnels rigoureux alternent avec des activités. Adaptée à la CHENELIÈRE ÉDUCATION permet un repérage facile des tâches de l’infirmière pratique, la collection auxiliaire. Cet ensemble pédagogique tout en couleurs comprend 21 guides d’apprentissage liés à un recueil de méthodes de soins, offerts en version imprimée et en version numérique.

Les composantes imprimées Pour les élèves Le guide d’apprentissage

Pour les enseignants Le guide-corrigé

Des situations cliniques réalistes qui permettent aux élèves d’exercer leur jugement professionnel et d’appliquer les notions apprises. Une approche rigoureuse et systématique qui favorise l’apprentissage de l’anatomie et de la physiologie du système endocrinien ainsi que des cibles d’action et des fonctions de chaque hormone sécrétée par les glandes à l’aide de nombreuses planches anatomiques. Une exploitation de la terminologie médicale que les élèves seront appelés à utiliser au quotidien. Une présentation détaillée des principales altérations qui affectent le système endocrinien, permettant ainsi à l’élève de faire des liens avec l’anatomie et la physiologie, de reconnaître les besoins des clients et de leur apporter les soins infirmiers appropriés. Un dossier complet et structuré sur le diabète, incluant des renseignements sur le mode de vie de la personne diabétique, sur l’autosurveillance de la glycémie, sur les complications aiguës et chroniques ainsi que sur la médication. Un dossier sur l’évaluation diagnostique qui permet de répondre aux questions des clients et d’offrir les soins appropriés lors des analyses et des examens.

Le guide d’apprentissage complet ainsi que les réponses aux questions. Des documents reproductibles comprenant : – des tests de connaissances ; – une préparation à l’épreuve finale (volets théorique et pratique) ; – des mises en situation pour la pratique en laboratoire ainsi que des grilles de coévaluation complètes ; – des activités supplémentaires ; – des documents modèles relatifs aux milieux de soins.

La composante numérique Pour les enseignants Le guide-corrigé numérique sur la plateforme

ou sur la clé USB

Compatible avec tout type d’ordinateur, tout TNI ou tout projecteur, on y trouve : – le guide d’apprentissage avec les réponses une à une pour toutes les activités ; – les documents reproductibles en format modiable ; – des planches anatomiques interactives ; – des renvois à des sites Internet pertinents.

Les composantes de la compétence 13 Procédés de soins et système endocrinien Composantes imprimées • Guide d’apprentissage de l’élève • Guide-corrigé

Composante numérique • Plateforme • Guide-corrigé numérique

Offert avec la collection CHENELIÈRE ÉDUCATION

97 méthodes de soins décrites étape par étape à l’aide de nombreuses photos

ISBN 978-2-7650-3800-9