Nonciatures de Russie (rist. anast.). Nonciature de Litta (1797-1799) [Vol. 2] 8821004422, 9788821004421


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French Pages 523 [534] Year 1973

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Nonciatures de Russie (rist. anast.). Nonciature de Litta (1797-1799) [Vol. 2]
 8821004422, 9788821004421

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STUDI E TESTI -----------------

167-----------------

NONCIATURES DE RUSSIE d

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a u t h e n t i q u e s

M. J. ROUET DE JOURNEE, S. J.

II

NONCIATURE DE LITTA

1797-1799

CITTÀ DEL VATICANO BIBLIOTECA APOSTOLICA VATICANA

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NONCIATURES DE RUSSIE D*APRÈS

LES DOCUMENTS AUTHENTIQUES

NONCIATURE DE LITTA 1797-1799 PAR

M. J. ROUËT DE JOURNEL, S. J.

CITTÀ DEL VATICANO BIBLIOTECA APOSTOLICA VATICANA

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IMPRIMATUR:

Datura in Civ. Vai., die 1 Decembris 1942. ·]· Fr. A. G. Db R omanis , Ep. Porphyreonen., Vie. Oen. Civitatis Vaticanae

Ristampa anastatica - Dini - Modena 1983

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ON C I A T U R E S DE RUSSIE d’après

LES DOCUMENTS AUTHENTIQUES

CITTÀ DEL VATICANO BIBLIOTECA APOSTOLICA VATICANA

1943

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pro · xi! PONTIFICI · MAXIMO ANNVM · XXV ■ AB · INITO · EPISCOPATV FELICITER · PERAGENTI BYBLIOTHECAE · VATICANAE · CVRATORES D. D.

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INTRODUCTION

I - Le Nonce Lorenzo L itta naquit à Milan le 23 février 175β. Il appartenait à l’une des meilleures fam illes patriciennes de Lom bardie. Son père, le marquis P om peo L itta V isconti-A rese, était com m issaire général aux armées autrichiennes. Sa mère était égalem ent une V isconti, fille du com te Giulio, qui rem plit d ’im portants offices sous la dom ination im périale, fut m inistre plénipotentiaire aux P ays-B as, puis capitaine général et vice-roi de Naples. Dès son plus jeune âge ses parents l ’envoyèrent à R om e au Col­ legio d e m e n tin o dirigé par les religieux Som asques pour y faire ses études. Il em brassa ensuite la carrière ecclésiastique et reçut très vite les prem iers honneurs de la prélature. L e P ape Pie V I le nom m a d ’abord proton otaire apostolique, puis vicaire de la basilique patriar­ cale du Latran. Ses dons ém inents s ’affirmant durant ces années pas­ sées à R om e, il fu t créé archevêque de Thèbes in partibus le 23 juin 1793 et destiné à la nonciature de P ologne, poste assurément diffi­ cile en ces années de discordes, de révolutions et de partages violents. Il arriva à V arsovie le 24 m ars 1794, et au milieu de tant de trou ­ bles il se fit rem arquer par sa prudence et ses vertus sacerdotales. En plusieurs occasions il dut se dresser courageusem ent en face de K osciu sko pou r soutenir les droits de l ’Eglise ou sauver la vie des pasteurs ou des fidèles. Ainsi put-il, par une intervention énergique auprès du grand patriote polonais, soustraire à la m ort M gr Skarzewski, évêque de Chelm. Il était m alheureusement arrivé trop tard pour faire délivrer M gr K ossakow ski, évêque de L ivon ie, et le prince Massalski, évêque de Vilna, que la populace furieuse, les sachant partisans des Russes, m assacra inhum ainem ent. A yan t passé à V arsovie trois années, marquées par de tragiques événem ents politiq u es, et y ayant donné la mesure de son énergie et de ses talents de diplom ate, L itta fu t choisi par Pie V I pour cette

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Introduction.

VI

am bassade extraordinaire en Russie,

à

laquelle le couronnem ent de

l ’em pereur P aul Ier donnait une raison d ’être toute naturelle, mais qui visait, de la part de E om e, des buts autrem ent substantiels que l ’ assistance à ces som ptueuses solennités. M gr L itta partait avec une m ission bien définie. Il s’ agissait d ’ or­ ganiser en Russie, et particulièrem ent dans les territoires polonais récem m ent rattachés à l’empire, le catholicism e, c ’est-à-dire d ’y déli­ m iter des diocèses, d ’y installer des évêques ou d ’y confirm er au nom du St-Siège ceu x qui s ’y trouvaient, surtout s’ils n ’y avaient été p la­ cés que par l’ autorité im périale. Les prescriptions canoniques de l ’Eglise en m atière de hiérarchie avaient été trop souvent méconnues entièrem ent. I l y avait obligation à donner, en plein accord avec l ’em pereur de Russie, des solutions qui intéressaient au premier chef les consciences catholiques. Telle fu t la portée de l ’am bassade de L itta. N ous en donnerons plus loin, dans cette In trodu ction , une vue d ’ensemble, et les d ocu ­ m ents publiés dans ce volum e fourniront tou t le détail des négocia­ tions menées par l ’en voyé pontifical. Certes L itta s ’acqu itta de cette difficile et im portante mission avec un zèle p rofon d et une habileté incontestable. Elle se fû t sans dou te prolongée bien plus longtem ps, si de m alencontreux événe­ m ents n ’avaient, à la m anière d ’une bourrasque, fait som brer la faveur im périale et attiré tou t-à-cou p la disgrâce com plète sur la personne du nonce p lu tôt que sur sa fon ction de représentant du Pape. A y a n t quitté la Russie au printem ps de 1799, L itta se rendit à Venise, où eut lieu le con clave qui élut le successeur de Pie V I. L e P ape P ie V I I revenu à R om e fit de M gr L itta le préfet du trésor pon ­ tifical, et là encore, dans cette adm inistration, le prélat déploya une grande habileté. Aussi fu t-il créé cardinal en février 1801. E n 1809, lorsqu e le P ape, com m e son prédécesseur, dut abandonner sa capi­ ta le, L itta fu t, lui aussi, déporté en France, à St-Quentin. Il y mena une vie de recueillem ent et d ’étude, traduisant l ’Iliade en italien et écrivan t en français des réflexions sous form e de lettres sur les m a x i­ mes du clergé gallican. D e St-Q uentin le cardinal fu t transféré, en fé v r ie r 1813, à Fontainebleau, où il resta près d ’un an. D e là il fu t e m m ené à Nîm es. Il n ’y dem eura guère. Celui qui avait déporté Pape et ca rd in a u x était à son tour relégué à l’île d ’Elbe. Pie V I I rentrait

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Le Nronce. - L ’Ambassade

VII

trionphalem ent à R om e. L e cardinal L itta était nom m é préfet de la P ropagande et de son im prim erie fam euse, puis évêque suburbicaire de Sabine et vicaire de Sa Sainteté. I l m ourut le 1er m ai 1820 et fu t enterré dans l’ église des Saints Jean et Paul.

II - L’Ambassade E n 1796, lorsque s’ ouvrirent les pourparlers en vue de la mission de M gr L itta en Russie, il y avait déjà douze ans que le St-Siège n ’avait plus de représentant officiel près la cour de Catherine II. D ’ailleurs le précédent, M gr A rchetti, n ’y était resté que l ’espace d ’une année. Il avait m ontré, en face de l’im pératrice, une souplesse de courtisan, qui lui avait valu, au term e de sa légation, de riches présents et un chapeau de cardinal. Le St-Siège, lui, n ’avait pas retiré de cette am bassade extraordinaire des profits bien substan­ tiels pour le catholicism e. D e 1784 à 1796, de graves événem ents politiques s’étaient p ro ­ duits, où la religion catholique était intéressée au prem ier chef. La P ologn e avait subi un nouveau partage qui avait fait passer sous le sceptre russe des diocèses entiers, les uns latins, les autres grecsunis; et selon sa manière, la' grande Catherine n ’avait pas hésité à trancher par elle-m êm e les questions qui relevaient canoniquem ent de R om e: délim itations nouvelles ou érections de diocèses, nom ina­ tions d ’évêques, et m êm e pou voirs q u ’ils doivent exercer. Ce n ’est pas tout. U n problèm e s ’était posé qui, aux yeux de Catherine, était avant tout, pou r ne pas dire uniquem ent, politique, alors que R om e le regardait com m e essentiellement religieux: le p ro ­ blèm e des uniates. L ’im pératrice n’ adm ettait pas que des chrétiens ayant la m êm e liturgie que les orthodoxes n ’aient pas la m êm e foi. I l fallait les russifier entièrem ent en les détachant du St-Siège. D e là suppression de leur hiérarchie, de leurs églises, de leurs m onas­ tères, brim ades et persécutions de tou te nature. Il im portait grandem ent que de si graves questions fussent trai­ tées par un en voyé officiel du Souverain P ontife, afin que la masse des catholiques passés sous

la

dom ination

russe pu t

continuer

de

pratiquer librem ent sa religion. Il y avait lieu, pour la première fois dans l’histoire, et il était urgent d ’ organiser le catholicism e en territoire russe.

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Introduction.

VIXI

Le principe d ’une telle mission finit par être admis, et le m anda­ taire fu t v ite désigné en la personne de M gr Lorenzo L itta, alors nonce à V arsovie. Mais à ce m om ent-là m êm e Catherine I I m ourut. C’est avec Paul I er qu ’il fallut continuer ou plu tôt reprendre les tractations. M gr L itta avait un frère, Giulio, résidant à P étersbourg en qualité de bailli de l ’ Ordre souverain de Malte. On ne pou vait trouver m eil­ leur interm édiaire, car il était particulièrem ent bien en cour. A n ’en pas douter, ce fu t lui qui dès l ’ avènem ent de Paul Ier s’em ploya à obtenir l’ adm ission en Russie d ’un envoyé extraordinaire du St-Siège. L ’ em pereur qui, du tem ps où il n ’était encore que le grand-duc Paul P étrovitch , avait fait un large tour d ’E urope, et poussant ju sq u ’ à R om e avait été reçu très gracieusem ent par le Pape, fit bon accueil à la dem ande et précisa q u ’il verrait avec faveur l ’envoyé pontifical assister à la cérém onie du couronnem ent. Cela se passait en décem ­ bre 1796. E t lorsque, en jan vier 1797, Pie V I écrivait à Paul I er pour le féliciter de son accession au trône et dem ander q u ’il sanctionnât le p rojet de m ission accepté par Catherine II , il avait été devancé par l ’am itié impériale. Ainsi c ’ est dans une atm osphère de cordiale bonne volon té que la mission allait com m encer. Les préparatifs ainsi que les form alités nécessaires pour l’entrée de L itta en Russie avec mission diplom atique occupèrent les mois de jan vier et février 1797. Il fallait, venant de R om e, des lettres de créance et des Instructions. D e son côté, le gouvernem ent russe devait en voyer les passeports pour L itta, sa suite, et ses bagages. Les passe­ ports, signés du chancelier com te Ostermann et du m inistre des Affaires Etrangères, prince B ezborodko, furent remis par la chancel­ lerie im périale au com te Giulio L itta qui se chargea de les transm et­ tre à son frère. Celui-ci y était appelé « ambassadeur extraordinaire du P ape de R om e. » Les lettres de créance, consistant en deux Brefs du Pape, l ’un à l ’adresse de l’empereur, l ’autre à celle de l ’im péra­ trice, ne purent être expédiés de R om e que le 11 février et arrivèrent à V arsovie seulem ent le 8 m a r s .1 L itta devait se hâter s’il voulait

1 L e s I n s t r u c t io n s , q u i a rr iv è r e n t à L it t a p a r le m ê m e c o u r rie r q u e les B r e fs , n e se s o n t p a s r e tr o u v é e s . M ais o n tr o u v e r a les d e u x B r e fs en a n n e x e à la le t tr e d p C a rd in a l Busoa, d u 11 fé v r ie r 1797.

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Préliminaires et débuts

IX

arriver à M oscou pou r la solennité du couronnem ent, fixée au 19 avril (n. s.)· Car la route était longue et la saison pénible. C’est le 13 m ars q u ’il quitta sa résidence de Varsovie, a ccom pa­ gné de son personnel. Les docum ents nous en livrent la liste détail­ lée. I l y a l ’abbé B envenuti, auditeur de nonciature, qui restera à Pétersbourg lorsque L itta aura term iné sa mission, s ’em ploiera avec ténacité durant plusieurs années à obtenir du gouvernem ent russe l’adm ission d ’un successeur de Litta, demeurera

ensuite com m e

auditeur durant la nonciature de M gr A rezzo, et m êm e plusieurs années au-delà, espérant, mais cette fois vainement, de renouer encore les relations diplom atiques entre la Russie et le St-Siège. A v e c B envenuti il y a aussi l’abbé Lochm ann, aum ônier; puis un m aître d ’hôtel, deux dom estiques, un cuisinier et un sous-cuisinier. V ite M gr L itta s ’apercevra q u ’entretenir une m aison de huit per­ sonnes est une lourde charge, à laquelle pourtant il est tenu pour l ’honneur m êm e de sa situation. A ce que lui enverra la trésorerie pontificale, assez gênée elle-m êm e, il devra ajouter de sa fortune personnelle, ju sq u ’au jo u r où Paul I er viendra supprim er pour lui par une généreuse dotation tou t souci m atériel. Ce sera le beau tem ps de cette m ission, qui se présente com m e une ascension lente, mais continue, vers la faveur im périale, Suivie d ’un brusque revirem ent et d ’une catastrophe précipitée. Les docum ents, encore qu ’ils offrent quelques lacunes ou que certaines pièces chiffrées gardent leur m ystère, nous renseignent à eux seuls entièrem ent et sur les négociations menées plus ou moins à bien par L itta au m ilieu d ’extrêm es difficultés, et sur ce q u ’ on appel­ lerait l ’atm osphère où il dut se m ou voir durant sa trop courte am bas­ sade. L itta quitta don c V arsovie au m atin du 13 mars 1797, se diri­ geant vers M oscou. L a route le faisait passer par G rodno, Minsk, Smolensk. I l y fu t entouré d ’honneur par les soins du gouverne­ m ent russe. D ès la frontière franchie, il se v it escorté d ’un soldat à cheval ju sq u ’à G rodno, distante d ’une lieue seulement, et aux abords de la ville, en deçà du Niém en, il trou v a un officier qui le reçut de la part du vice-gouverneur de Lithuanie et qui devait l’ accom pagner ju sq u ’ au term e du voyage. T out avait été préparé pour la traversée

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X

Introduction.

du fleuve en barque. L ’entrée à G rodno fu t entourée de solennité: un m ajor, deu x capitaines à cheval et leur suite faisaient escorte à l ’en voyé du Pape: les honneurs militaires lui étaient rendus. A la porte du cou vent des D om inicains où il allait s ’arrêter, des senti­ nelles m ontaient la garde. L itta s’étonnait, mais était enchanté de telles attentions de la part du gouvernem ent im périal. Elles devaient se renouveler à chaque étape. Cette longue route avec ses arrêts obligés offrit à L itta un intérêt d ’un autre genre. Traversant les territoires récem m ent incorporés à la Russie, il eut l ’occasion de visiter plusieurs m onastères, latins ou grecs-unis, de prendre con ta ct avec les populations catholiques, leurs prêtres et leurs evêques. C’était pour lui une prem ière d ocu ­ m entation, et non la m oins utile, pour juger de la situation du ca th o­ licism e auquel il avait m ission de donner une solide organisation. V olontiers il se serait attardé pour se rendre m ieux com pte. Mais la date du couronnem ent im périal était proche. Si proche, q u ’elle n ’avait pas perm is à l ’archevêque de M ohilev d ’ attendre le passage du nonce à travers son diocèse et de l ’y saluer, com m e avaient fait les autres évêques. L itta dut m êm e forcer les dernières étapes pour ne pas m anquer les grandes solennités, et voyager plusieurs fois nuit et jou r. Enfin dans l’après-m idi du sam edi 21 m a r s /ler avril il entrait à M oscou. Le lendem ain était le dim anche de la Passion. L ’em pereur P au l se préparait à faire quelques jours plus tard son entrée solennelle dans la capitale. P rotocolairem ent il habitait en son château de Petrow ska à trois verstes de la ville. Ses ministres étaient arrivés aussi, et de m êm e le corps diplom atique, don t les principaux représentants vinrent sans tarder faire visite à L itta. D e son côté l ’am bassadeur du P ape fit dem ander audience au chance­ lier de l ’empire, com te Ostermann, au prince B ezborodk o, ministre des Affaires Etrangères, ainsi q u ’au prince K ourakine, v ice-ch an ­ celier. L e prince B ezborodk o, trop occupé à installer son propre palais qui devait abriter le souverain à M oscou, ne put le recevoir im m édiatem ent; mais le chancelier et le vice-chancelier l ’accueil­ lirent avec grande am abilité et l’assurèrent des excellentes disp o­ sitions de leur m aître envers l ’E glise catholique. Les solennités com m encèrent le sam edi 28 m ars/8 avril. Ce fut l ’entrée en grande pom pe de l’empereur dans sa capitale. Bien qu’il

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Litta à Moscou.

xi

ne fû t pas encore accrédité officiellem ent, L itta eut sa place m arquée au m ilieu du corps diplom atique pou r v oir passer le splendide cor­ tège: armée, noblesse, form an t la plus brillante des escortes au jeune souverain, qui parcou rt à cheval les rues noires de m onde en se diri­ geant vers le K rem lin, et à la souveraine m ontée dans un carrosse de gala que traînent huit chevaux. L ’audience im périale devait avoir lieu dès le lendemain, dim anche des K am eaux. Une visite du roi de P ologne, Poniatow ski, obligea l’em pereur à la différer d ’un jou r, et il ne m anqua pas d ’ en ex p ri­ m er ses regrets. On ne pou vait tém oigner plus de délicatesse. C’est en fin d ’ après-m idi, le lundi 10 (n. s.) que L itta parut devant Paul I er. Ses lettres au cardinal B usca, secrétaire d ’E tat, nous ont laissé le détail, décrit avec com plaisance, de tou t le cérém onial et aussi de tou te la cordialité de cette réception, depuis le carrosse de cour, attelé de six chevaux, qui v in t le prendre à son dom icile, ju s ­ q u ’ aux gardes d ’honneur devant lesquels il passa pour pénétrer dans les appartem ents de Leurs M ajestés. L a m ission com m ençait sous les plus heureux auspices. Il n ’ y avait pou r lors q u ’un poin t noir à l ’horizon. Mais il était d ’ ordre tou t m atériel, et l ’on ne vou lait pas s’en effrayer outre mesure. Il fallait cependant le signaler à Borne, et bien tôt le signal sonnerait com m e une cloch e d ’alarme. Les honneurs mêmes don t on se plaisait à entou­ rer l’am bassadeur pontifical l ’obligeaient à une représentation très dispendieuse. L ’installation à M oscou n ’ était que provisoire. Il fa u ­ drait bien tôt se transporter avec la cour à St-Pétersbourg, où tout était fo r t cher, et là m ener un train de vie qui ne fû t pas indigne à la fois de la cou r de B ussie et du P on tife de Borne qu’on y repré­ sentait. Or les crédits attribués au nonce étaient faibles, arrivaient avec difficulté. L itta plusieurs fois jette un cri d ’ angoisse et doit com pléter de ses deniers personnels ce que Borne ne peut lui fournir. Les journées de la Semaine sainte furent, p ou r tous et dans la pleine acception du m ot, des journées de recueillement. L ’empereur et sa cour consacrèrent une partie du tem ps à l ’assistance aux offices dans les célèbres cathédrales du K rem lin, et se préparèrent aux fêtes du co u ­ ronnem ent fixées pou r le jo u r de Pâques 5/16 avril. L itta prit part, de son côté, au x offices latins célébrés dans les deux églises catholiques de M oscou et m it la m ain à la rédaction du M ém oire q u ’il allait pré-

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Introduction.

XII

senter le plus tôt possible au souverain et qui énumérait les objets essentiels de sa mission. Le couronnem ent eut lieu en la cathédrale de l ’A ssom ption. Le résumer ici ne ferait q u ’affaiblir l ’éclat du faste oriental tel que l ’a décrit L it t a .1 Parm i le corps diplom atique la prem ière place avait été réservée à l’ ambassadeur du Pape. Les festivités de toutes .sortes se prolongèrent naturellem ent plusieurs jours: illum inations, bals et réceptions, repas offert à 60.000 personnes du peuple, enfin dîner de gala à la cour, où L itta fu t placé tou t proche de Leurs Majestés. A peine ces fêtes terminées, il fu t reçu et par le chancelier Oster­ mann et par le vice-chancelier K ourakine. A l ’un et à l’ autre il remit le M ém oire q u ’il avait préparé touchant les objets les plus im por­ tants de son séjour en Russie. L a mission proprem ent dite com m en­ çait. Ce M ém oire, daté du 17 avril (v. s.) 1797 est à lire en son texte o rig in a l,2 et il est m alaisé de le résumer. En habile diplom ate, Litta, après un préam bule liatteur sur l ’esprit de tolérance, de justice et de bienfaisance de l ’empereur, s ’en tenait aux grandes lignes et fo r­ m ulait au nom du St-Siège un certain nom bre de desiderata géné­ raux relatifs à l’ organisation du catholicism e et de sa hiérarchie en Russie. Les traités qui avaient réglé le sort des provinces polonaises annexées à l ’em pire russe com portaient des garanties form elles pour la liberté religieuse des populations catholiques, q u ’elles fussent lati­ nes ou grecques-unies, et pou r les droits de propriété tant de l’Eglise que des individus. L e bu t de la m ission de L itta n ’était autre que de préciser les positions, redresser les torts ou réparer les injustices s ’il s’ en était trou vé, fixer le nom bre des évêchés pour les deux rites, bien délim iter les diocèses et définir quels seraient les sièges épi­ scopaux, prévoir enfin et décider com m ent se ferait la nom ination et l ’institution canonique des évêques pour satisfaire à la fois les e x i­ gences du droit ecclésiastique et les justes désirs du souverain. Ce M ém oire était analogue au travail de l ’ingénieur qui jalonne une route avant de la construire. Il serait bien tôt com plété par deux pièces don t nous reparlerons. Mais tel quel il passa sous les y eu x de l’em pereur qui le fit annoter séance tenante et sans trop d ’aménité.

1 D é p ê c h e N ° 5 d u 9 /2 0 a v ril. 2 C ité à sa p la c e , d o n c a p rès la d é p ê c h e N ° 6 d u 1 4 /2 6 a v ril.

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Premières négociations.

X III

U n ou deu x exem ples le m ontreront. D ans une phrase longue et flat­ teuse L itta avait écrit que l’esprit de tolérance de l ’em pereur l ’am è­ nerait à sanctionner un nom bre d ’évêchés des deux rites p rop or­ tionné au nom bre de ses sujets catholiques. Paul I er fait écrire en m arge: « I l restera ce q u ’il y a eu et ce q u ’il y a encore ». Ailleurs, au sujet des ordres religieux, L itta disait: « C’est le désir du St-Pè.re que Sa M ajesté l ’ em pereur daigne assurer à l ’avenir à tous les ordres religieux une existence plus solide et plus utile dans l’empire ». E t Paul dictait cette sèche note m arginale: « Ce n ’est pas son affaire, et par conséquent laisser sans réponse ». Si telles étaient les disp o­ sitions du m aître, la tâche de L itta pou r l’ amener à adm ettre les justes désirs de B-ome n ’était pas des plus aisées. Heureusem ent pour lui, il ne connut jam ais q u ’ à travers la politesse diplom atique de la chancellerie im périale ces annotations restées dans le m ystère des archives secrètes. D ’ailleurs il ne se faisait guère d ’illusions. E n voyan t copie de son M ém oire au cardinal Busca, secrétaire d ’E tat, il ajoutait textuel­ lem ent: « Je ne dois pas dissimuler que j ’espère bien peu obtenir une décision entièrem ent favorable à tant de demandes ». Sur tel ou tel point il apercevait m êm e des difficultés q u ’il qualifiait «in su rm on ­ tables. » Mais il savait bien q u ’un diplom ate n ’obtient jam ais tout ce q u ’il dem ande et que, pour s’assurer l ’indispensable, il fau t récla­ m er l’utile. Il savait aussi q u ’il est de bonne tactique, pour obtenir une chose, d ’en avoir soi-m êm e une autre à offrir, et il suggérait à R om e q u ’il y aurait lieu de rem anier les délim itations des diocèses pour in corporer aux nouveaux diocèses russes des territoires soumis aux évêques autrichiens avant le récent partage, et aussi de tenir com p te des désirs im périaux pou r le ch oix des nouveaux évêques: cette dou ble condescendance ferait le meilleur effet. (Je n ’était pas avec Ostermann que L itta allait avoir à traiter des affaires religieuses. Car au lendem ain des fêtes du couronnem ent, Osterm ann abandonna, d ’ ailleurs com blé d ’honneurs, le poste de chancelier, qui fu t donné au prince B ezb orodk o, précédem m ent m inis­ tre des Affaires étrangères. L itta eut la bon n e fortune de lier sans tarder conversation avec lui. L e plus clair de l ’entretien, et ce fu t im m édiatem ent écrit à R om e, c ’est que l ’un des sujets les plus litigieux serait la question des uniates.

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Introduction.

XIV

L e gouvernem ent im périal ne pou vait pas les adm ettre, ne com prenant pas ces chrétiens que l ’on disait n ’être « ni chair ni poisson »: ni latins puisqu’ils observaient le rite oriental de la liturgie, ni grecs puisqu’ils professaient la fo i des latins et, com m e eux, entendaient relever du P ape de R om e. D e là à les traiter com m e des révoltés, à les persé­ cuter, à leur prendre leurs églises pour les donner aux schism atiques, il n ’ y avait qu ’un pas, et il avait été très souvent franchi. O btenir réparation de ces injustices et procurer aux uniates la m êm e liberté de croya n ce et de culte q u ’ aux latins était évidem m ent u n des o b je c­ tifs essentiels de la m ission de L itta, mais une des tâches les plus ardues. I l le v it dès sa prem ière conférence avec le nouveau chancelier, et sen­ tit que si sur les autres terrains il y avait espoir d ’aller v ite, sur celuilà il fallait user de grande prudence et ne pas se m ontrer trop exigeant. D u m êm e cou p il se rendit m ieux com pte de la nécessité pour le St-Siège d ’avoir à dem eure un représentant près du gouvernem ent russe: c ’était, aux yeu x de L itta, le com plém ent obligé de l ’ organi­ sation ecclésiastique qu ’il avait mission de réaliser. D ans une foule de cas la législation de l ’E glise oblig e évêques ou fidèles à recourir à l ’autorité suprêm e de R om e. Mais outre que la distance le rendrait très difficile, ce recours serait très m al vu par le despotism e russe, et le conflit serait inévitable. A u contraire, un représentant officiel du P ape établi en Russie et d oté de vastes pouvoirs: voilà que toute difficulté serait aplanie. L itta pense avoir trouvé là la solution de tous les problèm es q u ’il aperçoit dans l ’avenir et déjà dans le présent. I l est d ’ailleurs optim iste à l ’extrêm e. Il estime, pour l’avoir entendu dire à ses collègues les diplom ates, que la cou r de Russie, très friande de faste, verra avec satisfaction le corps diplom atique s ’augmenter d ’un représentant du gran d P ape de R om e. Il en conclut mêm e que peut-être l ’empereur en personne facilitera l ’entretien m atériel de cette représentation pontificale. Ce bel espoir se réalisera pour luim êm e L itta, ju sq u ’au jo u r de la catastrophe. Mais n ’anticipons pas. En

attendant,

l ’em pereur

et

sa

les cou r

fêtes

du

reprirent

couronnem ent le

chem in

ayant

pris

fin,

de St-Pétersbourg.

L e corps diplom atique retourna aussi dans l ’autre capitale. L itta suivit naturellement. Mais il n ’avait pas, com m e ses

collègues,

une m aison qui l ’attendait. I l dut s’établir à grands frais pour n ’ être pas inférieur à la haute représentation dont il était in ve­

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Installation à Pétersbourg. Suite des négociations.

XV

sti. N ouvelles angoisses pou r lui. L e Card. D oria vient de rem placer le Card. B usca com m e secrétaire d ’E ta t de Sa Sainteté. A peine L itta lui a-t-il adressé quelques phrases de félicitations q u ’il le m et au courant de sa m isère: ne p o u v a n t faire fon d sur la fortune de sa fam ille, il a dû déjà faire des em prunts, contracter des dettes; et si Borne ne vien t à son secours, il devra peut-être, à bou t de ressources, abandonner son poste. Cette m anière d ’ultim atum , auquel Borne sut, disons-le, donner satisfaction, fait connaître d ’une manière inattendue l’un des aspects, souvent ignoré, des nonciatures apostoliques. V oilà donc, vers le milieu de juin, L itta installé dans ce q u ’il appelle un « palazzo. » Il a l’avantage d ’être bien situé sur la P ers­ pective ÎSTevski, et tout proche de la principale église catholique. Cette église dédiée à Ste Catherine et naguère consacrée par M gr A rchetti, prédécesseur de L itta, était en quelque sorte l ’église des nations étrangères. Outre le m inistère auprès des Busses catholi­ ques, très peu nom breux, deux prêtres s ’ occupaient spécialem ent des Allem ands, un des Italiens, un des Français, et un des Polonais. Peu d ’années plus tard les jésuites se verraient confier cette intéres­ sante paroisse cosm opolite et s ’y em ploieraient longtem ps avec grand succès. E lle était aussi com m e la cathédrale pétersbourgeoise de l ’archevêque de M ohilev, qui, en raison de son titre et de ses fo n c­ tions au D épartem ent catholique du Collège de justice, don t nous reparlerons, habitait la plupart du tem ps la capitale. Sans perdre de tem ps L itta reprit activem ent les négociations am orcées à M oscou. Son plan était évidem m ent de les faire aboutir au plus vite; puis, ayant organisé au nom du Pape la hiérarchie cath o­ lique en Bussie et fait adm ettre le principe d ’une représentation pontificale perm anente pou r assurer et faciliter l’exécution de tout ce qui aurait été ainsi réglé, de laisser la place à un autre. Mais les choses n ’ allèrent ni si v ite ni si heureusement que L itta l ’espérait. D ès le 5 ju in il adressait au ministère im périal une N ote rappelant le M ém oire du 17 avril, dem andant q u ’une solution rapide fû t appor­ tée aux problèm es religieux, et s’ offrant à donner, si on le désirait, les éclaircissem ents utiles. Cette dernière proposition avait évidem ­ m ent pou r o b jet de provoq u er une discussion, donc une négociation. D ’ailleurs les « dispositions conciliantes » du St-Père ne m anquaient pas d ’être m entionnées.

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X VI

Introduction.

U n prem ier succès fu t acquis. Bien que le chancelier et le vicechancelier fussent contraints à une navette perpétuelle entre St-Pétersbourg et P avlovsk où se trouvait l ’empereur, B ezborodk o fixa im ­ m édiatem ent un rendez-vous au représentant du Pape, et la suite ne se fit pas non plus attendre. E eçu en audience le 9/20 juin, L itta rédi­ geait aussitôt après et le 11 /22 en voyait au prince un « Projet sur l ’éta­ blissem ent des évêchés pou r les catholiques des deux rites dans les n ou ­ velles provinces ajoutées à l ’em pire de Russie». Ce n ’était plus, com m e le M ém oire du 17 avril, une pièce où les désirs de R om e étaient enrobés dans des com plim ents et des am abilités, mais une liste toute sèche et sans phrases des évêchés à établir dans les divers gouvernem ents et des titulaires à leur donner. A peine çà et là une form ule telle que: « L e St-Père prie Sa M ajesté l ’empereur q u ’il daigne a cco rd e r... » D ans sa brièveté, ce « P ro je t », destiné à servir de base à toutes les tractations, a une telle im portance q u ’il im porte d ’en donner ici la substance. Les territoires antérieurem ent polonais et passés sous le sceptre russe constituaient adm inistrativem ent six gouvernem ents: du nord au sud, Courlande, Lithuanie, Minsk, V olhynie, K iovie, Podolie. R om e ayant toujours tenu, m algré difficultés et persécutions, à c o n ­ server aux catholiques orientaux leur rite, sans les latiniser, il en résultait que deux séries d ’ évêchés catholiques coexistaient, ou du m oins auraient dû coexister sur ces mêmes territoires: les uns de rite latin, les autres de rite oriental. Mais naturellement les traités de partage ne s’étaient pas préoccupés des divisions diocésaines, en sorte que certains évêchés s ’étendaient sur des portions de gouver­ nements différents, ou, chose plus grave, se trouvaient am putés de territoires passés sous le sceptre d ’un autre copartageant. T oute la tâche de L itta consistait à obtenir l ’assentiment de l ’empereur aux désirs du P ape pour la délim itation des diocèses de l ’un et de l ’ autre rite et le ch oix ou la confirm ation des évêques. I l y avait surtout à rem édier à une série de mesures que l ’autocrate Catherine I I avait prises, au m épris de toutes les règles de l ’Eglise rom aine: suppres­ sion pure et sim ple de diocèses, nom inations ou translations d ’évêques faites d ’ autorité sans m êm e consulter R om e, enfin persécutions et spoliations sans pitié à l ’égard des catholiques grecs-unis. E n détail la situation était la suivante.

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Délimitation des diocèses et. choix des évêques.

XVII

L e prem ier partage de la P ologn e, vieu x déjà de vingt-cinq années, avait donné à la Russie le territoire désigné sous le nom de Russie Blanche. D eu x prélats catholiques se partageaient le troupeau: les latins relevaient de l ’archevêque de M ohilev, M gr Stanislas Siestrzencew icz, les grecs, de M gr H éraclius Lissowski, archevêque de Polotsk. N ous n ’avons pas à dire ici quelle fu t la tâche de M gr A rchetti, p ré­ décesseur de L itta com m e am bassadeur extraordinaire près la cour de Russie, pou r régulariser au nom du P ape tou t ce qui avait été fait par Catherine I I , laquelle, s ’attribuant sur l’Eglise catholique les mêmes pouvoirs que sur l’orth odoxe, avait de sa propre autorité nom m é M gr Siestrzencewicz évêque de M ohilev, élevé le siège au rang d ’archevêché, et tranché avec la m ême désinvolture d ’auto­ crate bien d ’autres questions. Les deuxièm e et troisièm e partages de la Pologne avaient ajouté à la Russie les territoires nouveaux dont nous avons parlé. D u point de vue ecclésiastique ces territoires, quand ils étaient polonais, se trou ­ vaient divisés en six diocèses pou r les latins et en quatre pour les grecs catholiques. D u nord au sud les diocèses latins étaient les suivants: 1 ° Celui de L ivonie, auquel se rattachaient les églises cath o­ liques peu nom breuses de Courlande. 2 ° Le diocèse de Sam ogitie correspondant exactem ent à la provin ce du m êm e nom et form an t une partie du gouvernem ent de Lithuanie. 3 ° L e vaste diocèse de Y ilna, s’ étendant sur la m ajeure partie de la Lithuanie et sur le palatinat de Minsk. 4 0 L e diocèse de L ucéorie ou, pour em ployer le nom du siège épiscopal, de Loutsk: diocèse très grand, lui aussi, puisqu’il com pre­ nait nne large portion de la Lithuanie et une de la Volhynie. 5 ° L e diocèse de K iovie. L e gouvernem ent de K iov ie avait naturellem ent K ie v pour chef-lieu. Mais depuis longtem ps K iev, la ville sainte, avait cessé d ’être un siège épiscopal catholique. L ’év ê­ ché était passé à la ville de Jitom ir, et le diocèse com prenait presque tou te la V olh yn ie et une partie de la Podolie. 6 ° Le diocèse de K am enetz, qui occupait une partie du pala­ tinat de B raclaw et s’ étendait encore dans la Galicie autrichienne. Se superposant en quelque sorte à ces six évêchés latins, les quatre évêchés grecs-unis étaient: b — Nonciat. de Litta.

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Introduction.

XVIII

1 ° L ’ évêché de K io v ie et H alicz, dont l’ évêque avait le titre de m étropolite. Il correspondait au territoire de la Lithuanie et dépas­ sait beaucoup en étendue les autres, qui étaient situés dans les g ou ­ vernem ents de G rodno, de Minsk, et surtout dans la Volhynie. C’étaient: 2 ° L ’ évêché de B rest-L itow sk et de Vladim ir-V olynski, situé, com m e les noms l’indiquent, partie en Lithuanie, partie en V olhynie. 3 ° L ’évêché de Pinsk et T urov, dans le gouvernem ent de Minsk, aux abords du P ripet. 4 ° L ’ évêché de L ou tsk et O strog, dans la V olhynie, non loin de la Galicie autrichienne. On com ptait donc, au total, d ix diocèses nouveaux ajoutés au territoire russe lors du dernier partage de la Pologne, les deux archidiocèses, M ohilev et P olotsk , étant en Russie B lanche et incorporés à la Russie dès le prem ier partage. Dans ces d ix diocèses Catherine I I avait v ite fait de tou t b ou le­ verser. L ’évêché de V ilna se trou van t vacant, elle l’avait tou t sim ­ plem ent supprim é, du m oins quant au titre, et rem placé par celui de L ivonie, et par ses soins im périaux l’ évêque de L ivonie, M gr Jean K ossakovski, était passé au siège de Vilna, sans en avoir le titre. D e m êm e avait-elle supprim é les évêchés de L outsk, de K iovie, de K am enetz, constitué, tou jou rs de sa propre autorité, un évêché de Pinsk, un autre de L atiszov (deux diocèses « d ’hum aine invention », com m e dit quelque part L itta), et qui plus est, nom m é des titulaires pour chacun de ces deux sièges: à Pinsk M gr Cieciszewski, lequel avait au m oins pour lui d ’ être précédem m ent évêque de K iovie; à L atiszov M gr Sierakovski, sim ple évêque in fartibus, qui se m it à adm inistrer l ’ex-diocèse de K am enetz m algré les réclam ations du pasteur légitim e, M gr D em bovski. On v o it la m anière de Catherine I I quand elle se mêlait d ’ affaires ecclésiastiques. E t si elle traitait ainsi les latins, c ’ était bien autre chose avec les catholiques de rite grec. D ’un seul coup elle avait supprim é et la m étropole et les trois évêchés énumérés plus haut, c ’est-à-dire tou te la hiérarchie. A u m étropolite et aux trois évêques elle avait interdit tout exercice de juridiction. Désorm ais tous les catholiques grecs dépendraient de l’unique archevêque de P olotsk , qui aurait ainsi un diocèse colossal et im possible à administrer. C’ est

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Délimitation des diocèses et choix des évêques.

XIX

d ’ailleurs ce q u ’elle voulait: exterm iner le catholicism e de rite orientali E t pou r y aider encore davantage, elle avait dépouillé de leurs biens m onastères et menses épiscopales pou r en enrichir de grandes fam il­ les ou le trésor im périal. E lle avait encouragé, soutenu m ême par la force arm ée la persécution sous différentes form es, depuis la sim ple persuasion ju sq u ’à la prison, l ’exil et la m ort, pour faire passer au schism e les catholiques. C’est alors que, pou r remédier à de tels m aux, le P ape avait négo­ cié et obtenu l’ envoi de M gr L itta en m ission extraordinaire. Juste à ce m om ent l’im pératrice était m orte (novem bre 1796). Mais son fils P aul I er avait accom pli, et de m eilleure grâce, ce que sa mère avait accepté. N ous avons raconté le début de la mission, avec les festivités de M oscou. N ous en revenons don c aux négociations de Pétersbourg et au « P rojet pour l’établissem ent des évêchés », p rojet destiné à réparer, s’il était accepté par l’empereur, le m al com m is du tem ps de Catherine. C’est bien le m ot réparation q u ’il faut em ployer ici. Car dans son « P rojet » Litta, au lieu de s’embarrasser des ruines accumulées par l’im pératrice défunte, propose une reconstruction de l’édifice tel qu’il était jadis, en adm ettant toutefois quelques m odifications très raisonnables et en s’ingéniant, en fin diplom ate q u ’il est, à m ontrer que le plan rom ain de répartition des évêchés et le ch oix des titu ­ laires sont faits pour plaire à l ’empereur. Les diocèses coïncideront autant que possible avec des divisions adm inistratives. Quant à la nom ination des évêques, dans bien des cas il suffira de régulariser par une approbation officielle du P ape, c ’est-à-dire par l ’envoi des Bulles d ’institution canonique, les ch oix qui ont été faits par la seule autorité de l ’im pératrice. Ainsi p ourrait-on avoir pour l’ensemble de la Courlande et de la Lithuanie trois évêchés: L ivonie, Sam ogitie et Vilna. P ou r les quatre autres gouvernem ents (Minsk, Volhynie, K iov ie et P odolie), trois autres évêchés suffiraient: Loutsk, Jitom ir, K am eùetz. Le lecteur constatera, s’il veu t se reporter un peu plus haut, que L itta revenait purem ent et sim plem ent aux six évêchés jadis p o lo ­ nais, mais en y m ettant adroitem ent les form es pour les faire accepter. E t quant aux évêques, il acceptait volontiers les choix ou les trans­ lations qu ’avait faits Catherine II , sauf uniquem ent pour l’intrus

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XX

Introduction.

de K am enetz: sur ce siège il dem andait la réintégration du digne M gr D em bow ski, que son clergé et ses fidèles aim aient unanimement. V oilà pour la hiérarchie latine. P ou r les évêchés grecs, la question était bien plus brûlante. Mais après s’être abrité derrière quelques protestations de soum ission et de confiance à l ’égard de l ’empereur, et avoir van té son esprit de tolérance, L itta ne propose ni plus ni moins que le rétablissem ent des quatre évêchés supprim és sous Cathe­ rine II : la m étropole, dont le titulaire serait nom m é « m étropolite des Unis » ou « m étropolite de V ilna », si le titre de K iev chatouil­ lait trop la susceptibilité russe, et les trois autres évêchés: Brest, P insk et Loutsk. A lire le texte du projet, on a m êm e l’im pression que c ’est un m inim um que le St-Siège veut bien dem ander ici à l ’empereur, afin qu ’il y ait, d it L itta, « satisfaction réciproque ». A u fo n d L itta ne se fa it guère d ’illusion. Il a dem andé beaucoup. I l n ’ espère pas tou t obtenir. M ais il pense que s’il avait dem andé peu, il aurait obtenu encore bien m oins. E t il n ’a pas tort. D eu x courtes semaines se passent. L e « P rojet » est-il étudié par les services de la chancellerie im périale, ou dort-il sur quelque table ministérielle? Toujours est-il que L itta juge à propos, lui, de ne pas s’endorm ir, et de réveiller m êm e l’attention de B ezborodk o en lui soum ettant dès le 4 ju illet (n. s.), sous le titre de « Précis des N otes et P rojets ... sur l’établissem ent des évêchés etc. » quelques m odifi­ cations au précédent « P ro je t », m odifications qui sont évidem m ent présentées com m e devant en faciliter l’exécution en se conform ant encore davantage aux intentions présumées du gouvernem ent im pé­ rial. H abileté nouvelle. L e « P ro je t » du 22 ju in com portait p ou r les quatre gouvernem ents de Minsk, V olhynie, K iovie, P odolie, trois évêchés seulement, le prem ier, celui de Loutsk, chevauchant sur les gouvernem ents de M insk et de V olhynie. L itta prêtant au ministère im périal le désir de v oir p lu tôt un diocèse établi dans chaque gou ver­ nem ent, propose un évêque pou r Loutsk et un autre pour Minsk. D e son point de vue, c ’est un siège latin de plus, et par conséquent une adm inistration m ieux assurée. A u m om ent mêm e où cou p sur coup L itta donnait au m inis­ tère im périal son « P rojet sur l’établissem ent des évêchés » et le « Précis » don t nous venons de parler, on suivait activem ent à R om e les affaires religieuses de Russie. L e Cardinal secrétaire d ’E tat avait

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Mémoires de Gerdii ei d’ Antonelli.

XXI

passé à ses deu x Eminentissimes collègues les Card. A ntonelli et Gerdil les premières lettres reçues de L itta, pour q u ’il donnent leur avis sur les négociations déjà entreprises ou à entreprendre. Faisant particulière diligence, l ’un et l’ autre avaient répondu par un M é­ m oire où ils approuvaient le zèle et la diplom atie de L itta pour la constitu tion de la hiérarchie en Eussie, mais où ils suggéraient cer­ tains o b je ctifs à ne pas perdre de vue. Le M ém oire de Gerdil, dont la portée était telle q u ’il a été im prim é dans ses Œ uvres com plètes, élargissait grandem ent les horizons: il traitait d ’une éventuelle réunion des Eglises séparées et définissait la position rom aine en cette affaire de la plus haute im p o rta n ce .1 Plus brièvem ent, et sans s ’élever aussi haut, Antonelli notait un certain nom bre de points sur lesquels L itta ferait bien d ’obtenir des résultats im m édiats. Plusieurs fois dans la suite de la nonciature nous verrons le Card. A ntonelli intervenir, indiquer sa manière de voir, suggérer des directives. C ontraint de quitter E om e l’ année suivante en m êm e tem ps que le P ape, dém uni de tou te docu m en ­ tation écrite, et obligé de fon der ses avis sur ce que lui rappellera sa m ém oire et sur ce que lui dictera sa connaissance instinctive des personnes et des choses de l ’E urope orientale qu’il n ’ a pourtant jam ais visitée, il m ontrera une perspicacité qui fera l’adm iration de Litta. D ès juin 1797 il signale plusieurs écueils qui se dressent en Eussie et don t le nonce lui-m êm e ne paraît pas apercevoir le danger. D ’une part l ’intolérance qui est trop naturelle en ce pays où l’autocratie est la form e de gouvernem ent. Là-dessus, dit-il, il im porte d ’ obtenir pour le catholicism e, de quelque rite q u ’il se présente, des garanties officielles. E éparer les fissures et relever les ruines, soit. Mais on n ’aura rien fait de durable tant que l’ on n ’aura pas assuré le fondem ent. Or le fon dem en t de tou t, c ’est la tolérance, q u ’il faut obtenir, entière et absolue, avec toutes les libertés qui en dérivent dans le domaine, religieux, q u ’il s ’agisse de la croya n ce ou de la pratique. L e catho-

1 X o u s n ’ a v o n s p a s r e p r o d u it d a n s c e liv r e le M é m o ir e d e G erd il q u i o c c u p e 58 p a g e s d a n s le m a n u s crit c o n s e r v é a u V a tic a n e t 30 p a g e s (p . 1 8 7 -2 1 6 ) d a n s les Opere edite ed inedite (1 8 0 8 ) d e G erd il. M a is n o u s a v o n s d o n n é le M é m o ir e d ’ A n to n e lli. Il se p r é s e n te so u s fo r m e d e le t tr e à M g r C a le p p i, est d a té d u 15 ju in 1 7 9 7 , e t a n n e x é à la le t tr e d u C a rd . D o r ia d u 8 ju ille t.

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X X II

Introduction.

lique, q u ’il soit de rite latin ou grec, n ’est pas un chrétien de seconde zòne, et R om e ne saurait adm ettre qu’un jo u g pèse sur lui quand il s ’agit de sa foi. « Si ce jo u g ne peut être secoué, dit Antonelli, que du m oins on obtienne qu ’il soit allégé. » L ’autre danger que le cardinal apercevait en Russie — et l ’avenir lui donnerait pleinem ent raison — c ’ était l’archevêque de M ohilev lui-m êm e, M gr Siestrzencewicz. Q uiconque a étudié l’histoire reli­ gieuse de Russie à la fin du x v m e siècle ou au début du x i x e a connu ce prélat, puisqu’il est m ort âgé de quatre-vingt-seize ans en 1826, ayant gouverné les catholiques de Russie durant près d ’ un demisiècle. H om m e intelligent certes et savant même, mais caractère avant tou t servile et am bitieux, venu du protestantism e à l’Eglise rom aine et n ’ ayant jam ais m ontré une âme franchem ent catholique. C’est lui qui un jo u r à la cour, et étant déjà revêtu du caractère épis­ copal, osait dire en désignant l’empereur: «V o ilà m on pape, à m oi ». Après le prem ier partage de la P ologne, Catherine I I avait fait de lui, qui n ’était alors q u ’un sim ple évêque in partibus, l’unique évêque titulaire de la Russie Blanche, c ’ est-à-dire des territoires annexés. Lors des partages suivants, la tentation était grande, et pour l’im pé­ ratrice qui avait trou vé dans l’évêque un sujet souple à souhait, et pour l’évêque qui verrait d ’un b on œil ses domaines s ’élargir, de faire de Siestrzencewicz l’unique évêque de toute l ’ancienne P ologne devenue russe. D éjà la tsarine avait supprim é plusieurs évêchés et élevé celui de M ohilev au rang d ’archevêché. C’est alors que R om e s ’était émue et que l’am bassade de L itta avait été décidée. Dans son M ém oire de juin 1797 Antonelli attirait donc fortem ent l’attention sur les prétentions de Siestrzencewicz. Prétention d ’étendre son au to­ rité sur les arméniens. Mais il y a là « abus », et abus « exorbitant », dit-il: l’archevêque de M ohilev ne doit exercer de juridiction que sur les latins. E t ce n ’est pas tout: Siestrzencewicz a un passif déjà assez lourd: absence de scrupule pour outrepasser les pouvoirs qui lui sont donnés, indépendance m arquée vis-à-vis de la Congrégation de la Propagande, etc. Sur bien des points « il ne sera pas mauvais, écrit Antonelli, que M gr L itta l’exhorte à être plus circonspect. » Ces recom m andations étaient superflues. Quelques mois suffiront à L itta pour v oir le danger que constitue pour le catholicism e en Russie l’archevêque lui-m êm e, tant à cause de son am bition person-

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Mémoire d’Antonelli.

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nelle que par le fa it de sa servilité à l ’égard du p ou voir civil et aussi de l’influence que lui donnent ses fonctions. T ou t particulièrem ent, fera rem arquer L itta, sa charge de président du D épartem ent cath o­ lique du Collège de justice, tou t en constituant une victoire pour la religion catholique (car jusque-là on avait eu la honte de voir à la tête de ce D épartem ent un pur luthérien, le baron H eiking) peut être pou r lui une source de terribles abus, si le Saint-Siège ne lim ite pas strictem ent sa juridiction. R om e pourra lui laisser, com m e m étro­ politain, une ju ste préém inence sur les autres évêques, ses suffra­ gante,, mais sans enlever à ceu x-ci une parcelle d ’autorité dans leurs propres diocèses. E t il im portera que dans les actes officiels qui systé­ m atiseront les questions de hiérarchie catholique en Russie, un cha­ pitre spécial soit consacré à bien délim iter les pouvoirs de l’arche­ vêqu e de M ohilev. A utrem ent ce sera la porte ouverte aux conflits. D ans cette étude d’ensem ble que nous faisons ici de la noncia­ ture de M gr Litta, nous som m es arrivés au m ilieu de juillet 1797. L itta est en Russie depuis trois m ois. Ses lettres le révèlent plus optim iste q u ’on ne l ’ est à R om e, à la secrétairerie d ’E ta t ou à la Propagande. D é jà L itta se rendant com p te de la nécessité d ’une représentation diplom atique perm anente du Saint-Siège en Russie a cru aussi en entrevoir la possibilité. R om e, tou t en souhaitant pareil signe de bonne entente, tient à ne pas être dupe et précise les conditions q u ’elle y m ettrait. L itta, ju sq u ’ici bien accueilli partout — et cela ne fera qu ’em bellir dans les m ois qui suivront —· couve de grands espoirs. R om e, heureuse de ces débuts, désireuse de voir l’am itié s’afferm ir avec l ’em pereur — et nous verrons ju squ ’où elle poussera la confiance en lui — R om e reste sur la réserve, attendant les actes. E lle ne cède rien qui puisse engager l’avenir. L itta a déjà esquissé un tim ide plaidoyer pou r q u ’il soit accordé au gouverne­ m ent im périal de nom m er les évêques: cette faveur serait très app ré­ ciée et supprim erait à la racine les irrégularités com m ises par Cathe­ rine II , qui avait largem ent usé de ce droit sans le posséder. Mais R om e se refuse à rien céder, sentant quels m alheurs cela peut causer en Russie. Com m ent v o n t don c tourner les négociations de L itta avec le m inistère im périal? Cette évolu tion révélera les vrais sentim ents et

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XX IV

Introduction.

déterm inera le degré de confiance q u ’ on pourra avoir dans l ’avenir. D e la lecture des lettres adressées par L itta à la secrétairerie d ’ E tat en ces premiers mois il se dégage cette im pression d ’ ensemble: empres­ sem ent de l ’ empereur Paul et de ses ministres à tém oigner au St-Père et à son ambassadeur égards et sollicitude de toute sorte, mais len­ teur évidente, sinon voulue, à apporter une solution aux grands problèm es qui fon t l ’ o b jet de la m ission pontificale. Les marques de sollicitude vis-à-vis du Pape, Paul I er ne m anque pas une occasion de les exprim er. On sait que n ’ étant encore que grand-duc, en 1782, il avait fait en occident un long v oya g e qui l’ avait amené jusqu’ à E om e, et que Pie V I déjà régnant lui avait réservé un accueil empressé. D evenu empereur, il ne l’ avait pas oublié. Aussi, bien des fois, les pièces que nous publions m ontrentelles com bien il s’intéresse à la santé du P ontife, partage ses peines com m e ses joies. D e son côté le P ap e sent q u ’il a, là-bas, en Paul I er un soutien et un protecteur. A u x heures des grandes épreuves, quand la France le chassera de R om e, c’ est vers la Russie q u ’il élèvera la v oix , vers elle q u ’il sera in vité à tourner ses pas. N otre docum en­ tation m ettra en pleine lum ière cet épisode unique dans l’histoire de Russie. Les mois d ’été ne fon t guère avancer les affaires essentielles de la mission. L itta attend. Ses lettres du mois d ’août ne parlent que d ’ à côté. P ar exem ple d ’un certain m ariage m ixte q u ’il accepte de bénir, entre un D ietrichstein catholique et une S chouvalov orth o­ doxe; et l’affaire fa it couler pas m al d ’encre; car à R om e on se m ontre assez m écontent de ce que le n on ce ait cou vert de sa bénédiction et de son éloquence une union que l’ Eglise n ’ approüve pas. P ar exem ­ ple encore il est question de la nonciature perm anente à la cour de Russie, affaire qui serait assurément de première im portance, mais où L itta se fait bien des illusions, quand il se figure que la chose est réalisable et qu ’il s’ offre à la proposer officiellement. R om e élève des objection s de principe. L itta plaide l ’ opportunism e. Mais le gou ­ vernem ent russe, après a voir accepté l’am bassade extraordinaire de L itta, et plus tard celle d ’A rezzo, m ontrera durant tou t le x i x e siècle qu ’il v eu t bien être représenté à R om e, mais q u ’il ne tient nullement à ce que R om e ait un observateur et un porte-parole à Pétersbourg.

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Période d’ attente.

XXV

U ne affaire malheureuse va, durant cet été, donner à L itta l ’ o c ­ casion de revenir à la charge auprès du m inistère im périal. E n V o l­ hynie, dans la région de D u b n o et de L outsk, cinq églises ca th o­ liques de rite grec appartenant sans con teste aux moines basiliens avaient été bel et bien occupées par des prêtres orth odoxes, qui n ’avaient pas craint d ’en croch eter m êm e les portes. Cela dépas­ sait les bornes. L ’ audace était d ’ autant plus grande que sem blables occupations s’étaient déjà produites et que des oukases im périaux les avaient interdites. L e n on ce se devait d ’élever la v oix . I l adressa une réclam ation en règle à K ourakine et à B ezborod k o, les priant de la m ettre sous les yeu x de l’ empereur. P ar là d ’ ailleurs était remise sur le tapis une question que Borne considérait com m e capitale. D epuis le jo u r [de 1769 où Catherine I I avait publié son fam eux Règlement ecclésiastique, l’étau s ’était peu à peu resserré autour du catholicism e, l’état s’ingérant de la manière la plus abusive dans les affaires d ’adm inistration, m êm e quand elles touchaient à la discipline essentielle de l’Eglise: par exem ple la su bor­ dination des fidèles à leurs pasteurs ou les rapports des pasteurs avec Borne. U n oukase récent de P aul I er décrétant la com pétence du Collège de Justice, ce tribunal laïc présidé par un luthérien, dans les questions de divorces entre catholiques, v in t donner une actu a­ lité nouvelle aux griefs de Borne. Le tem ps était venu de form uler de justes réclam ations. C’ est ce que fit L itta dans une conférence avec B ezborodk o. Mais ce q u ’il cherchait là, c ’était surtout l’ occasion de reprendre avec le prince les conversations sur les grands objets de sa m ission. B ezb orodk o com m ença par lui donner encore de b o n ­ nes paroles, et m êm e la prom esse d ’une proche réponse écrite. Marque particulière de bienveillance: il lui dit qu’il com ptait, lorsque le texte en serait rédigé, lui en com m uniquer la m inute et la discuter avec lui avant de la soum ettre à la signature im périale. P ou vait-on s’ achem iner sur une m eilleure voie? Mais ceci dit dans les premiers jours d ’octob re, on allait atteindre le b o u t de l’ année sans plus enten­ dre parler de rien. E t c ’étaient, durant ce trim estre, d ’ autres événe­ m ents qui allaient s ’am orcer, événem ents don t l’évolution, alors bien im prévue, aurait un jo u r pou r résultat la cessation de la n on ­ ciature que nous racontons. N ous voulons parler des affaires de Malte. Dès 1609, [prévoyant l’ extin ction

de leur fam ille, les princes

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XXVI

Introduction

d ’ O strog avaient légué à l’ Ordre des Chevaliers de St-Jean leurs im ­ menses propriétés. Mais leurs parents, les Zaslawski, les Lubom irski et d ’autres, avaient réussi à en garder la possession ju squ ’ au règne de Catherine II. E ntre tem ps étaient survenus les partages de la P ologn e et l ’annexion à la Russie des provinces où se trouvaient ces dom aines. Le grand-m aître désirait liquider enfin cette affaire, et c ’ est avec le gouvernem ent russe q u ’ elle devait se traiter. La m is­ sion du bailli Giulio L itta à P étersbourg, com m encée en l’ autom ne de 1794 (et c ’était la seconde fois q u ’il venait en Russie), n ’ avait pas d ’autre objet. M alheureusement divers incidents firent traîner en lon ­ gueur les négociations, et peut-être n ’ auraient-elles jam ais abouti si Catherine I I avait vécu. L orsq u ’elle m ourut, son fils P aul I er v it l’ affaire sous un jou r to u t différent. E pris de grandeur, il avait toujours adm iré l’histoire glorieuse de M alte. E n soldant une dette avec une libéralité digne de lui, il avait surtout à cœ ur de tém oigner à l ’ Ordre illustre son auguste faveur, d ’ attirer par le fa it m êm e sa reconnaissance, de se l’ attacher en un m ot. Sous le m anteau im périal l ’ Ordre gagnerait en éclat, et l ’em pereur lui-m êm e se faisait gloire de contribuer à le gran­ dir encore. U ne « Convention » fu t élaborée entre le m onarque et le grand-m aître et signée le 4/15 ja n v ier 1797 par les plénipotentiaires. Celui de M alte était le bailli L itta. C’était une pluie d ’ or qui tom bait sur l ’Ordre des Chevaliers: 300.000 florins prélevés annuellem ent sur les starosties de P ologn e et servis par le trésor russe à titre de rente. E n m êm e tem ps était fon d é le grand prieuré de Russie avec d ix com m anderies entre lesquelles ce pactole était partagé. L a dignité de grand prieur de Russie ainsi que les d ix com m anderies ne devaient être conférées q u ’ à des sujets de l’ empire. P ourtant, à titre d ’ex cep tion , Giulio L itta se v oy a it attri­ buer la prem ière de ces com m anderies, dotée d ’un revenu de 30.000 florins. B ientôt son frère le nonce obtiendrait encore bien mieux. L ’ affaire de M alte se trou ve ainsi étroitem ent mêlée à toute la nonciature de M gr L itta. Celle-ci se décide en jan vier 1797, au m o­ m ent où se traite et se con clu t la Convention, et la faveur dont jou it le bailli G iulio explique l ’agrém ent im périal donné à l’évêque. Mais c ’est aussi le développem ent naturel de cette affaire de M alte qui am ènera un jo u r la disgrâce des deu x frères et le congé donné au nonce.

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L ’ affaire de Malte: débuts.

XXVIT

Dans les dernières semaines de l’ année 1797, là où nous avions laissé notre récit, le chevalier E aczinski arrivait à Pétersbourg, appor­ tant de la part du grand-m aître la ratification oificielle du traité conclu en janvier. Il était à la fois si honorable et si profitable à l’ Ordre, que pou r le grand-m aître la ratification s’ accom pagnait de la plus entière reconnaissance. Il la tém oigna en envoyant à Paul I er des présents exceptionnels: plusieurs cro ix antiques et précieuses, ju squ ’ alors conservées dans le trésor de la cathédrale de M alte, et dont une avait appartenu au grand-m aître L a V alette. Qui plus est, le bailli L itta, en qualité d ’ am bassadeur extraordinaire, était a u to­ risé à dem ander à l ’ em pereur q u ’il v ou lû t bien se m ettre à la tête de la nouvelle fon dation russe et accepter le titre de protecteur de l’ Ordre. D ém arche dont on ne p révoya it pas alors les désastreuses conséquences. Le n on ce L itta a raconté dans les docum ents ici publiés quelle solennité l’ em pereur voulut donner à l’entrée à Pétersbourg du bailli Giulio en qualité d ’am bassadeur de M alte: un cortège d ’honneur de quarante voitures, le soir un spectacle de gala, le dim anche suivant une audience fastueuse au Palais d ’hiver, audience au cours de laquelle le m onarque entouré de sa cour et du haut clergé accepta officiel­ lem ent le titre de protecteu r de l’ Ordre, en revêtit les insignes, la cotte d ’arm es, et suspendit à son cou la fam euse croix de L a Valette. Le prin ce de Condé fut nom m é grand prieur du nouveau prieuré russe. Enfin à toutes les libéralités q u ’il avait déjà accordées, l ’empereur joign it le don du m agnifique palais connu au X V I I I e siècle sous le nom de palais W o ro n tso v pou r servir de résidence à l ’am bassade de Malte. C’ est là que se tiendraient les chapitres de l’ Ordre, et l ’ on y construirait aux frais du trésor im périal une église catholique des­ servie par des chapelains nom m és à cet effet. Paul I er se posait ainsi en insigne bienfaiteur de l ’ Ordre, et l ’ on ne doit pas s ’étonner que l’ année suivante, année funeste dans leurs annales, les Chevaliers se soient tournés vers lui pou r rem ettre leur cause entre ses puis­ santes mains. D ans tous les cas, ces journées glorieuses pour le bailli L itta v in ­ rent apporter un peu de bonheur à son frère le nonce, qui trouvait sur son chem in plus d ’une épine. L ’un des incidents les plus désagréables de la nonciature, et qui

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X X V III

introduction.

se produisit en cet hiver de 1797, fu t la découverte d ’un com plot contre la sûreté de l’E tat: une ém eute avait été fom entée en Pologne. Parm i les inculpés trois étaient prêtres et religieux: un trinitaire, un bénédictin, un dom inicain. Ils furent emprisonnés à St-Pétersbourg, et avant m êm e que l’affaire ne fû t portée devant le sénat pour y être jugée, l ’em pereur, par égard pour le caractère sacer­ dotal, fit avertir le nonce pou r q u ’il fû t procédé contre eux suivant les règles adoptées par l’ Eglise catholique en pareil cas. L itta pria qu ’ on vou lû t bien lui donner une inform ation détaillée du délit, afin de pou voir prononcer en tou te justice, s’il y avait lieu d ’ appliquer aux coupables les peines prévues par les sacrés canons: dégradation de leur dignité ecclésiastique et livraison au bras séculier. On le lui prom it. Mais avant m êm e d ’ avoir reçu les docum ents annoncés, L itta apprit que par oukase im périal la cause avait été déférée au sénat, jugée sans retard, et la peine de m ort prononcée. I l y fallait seulement l ’acquiescem ent de l ’em pereur. Celui-ci pourtant daigna com m uer la sentence capitale en une condam nation aux travau x forcés en Sibérie. Il fit de plus prier M gr L itta de procéder à la dégradation de ces trois prêtres avant leur envoi en exil. C’est là que l’ affaire devenait épineuse. Bien que le droit ecclésiastique prévoie sem blable procédure, des conditions y sont précisées: il faut instruire un procès canonique long et m inu­ tieux. Or l ’empereur ne souffrirait ni tergiversation ni remise en question de ses jugem ents. L itta, pou r libérer sa conscience en une con jon ctu re aussi grave et pou r ne pas résister aux volontés im pé­ riales, ce qui eût com prom is peut-être le sort de tou te sa mission, com m ença par protester que le sénat aurait dû, avant de prononcer sa sentence, attendre que les coupables lui fussent livrés par l ’ auto­ rité ecclésiastique. I l exigea en outre, avant d ’acquiescer à la dégra­ dation , q u ’on lui rem ît au m oins un résumé du procès. Ceci enfin obtenu, considérant que la procédure régulière n ’avait pas été obser­ vée, et éprouvant d ’ailleurs de la répugnance à présider lui-même, représentant du St-Siège, à la triste cérém onie, il en chargea l ’arche­ vêque, M gr Siestrzencewicz, qui ne se fit guère prier pour dém on­ trer à l ’em pereur qu ’il était plus empressé que le nonce à obtem ­ pérer à ses volontés. Le 23 n ovem bre, dans la cathédrale catholique de St-Pétersbourg, les rites infam ants s’accom plirent en présence

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Complot ourdi par trois religieux.

XX IX

de l’archevêque assisté de deux prélats, de son clergé et des fidèles. Les trois couplables furent amenés revêtus des insignes sacerdotaux. Lecture leur fu t donnée de la sentence de condam nation. A près quoi l ’archevêque leur arracha des m ains le calice et l ’hostie, déchira leurs chasubles au-dessus de leurs têtes, gratta avec un couteau les paumes de leurs m ains com m e pou r enlever les onctions q u ’elles avaient reçues au jo u r de l ’ordination. Ce fu t là une journée hum iliante pou r les catholiques de Russie, et ce fu t aussi, au cours de la m ission de L itta, un néfaste incident. Son souvenir fu t un peu dissipé par l ’allégresse causée par la fon d a tion du grand prieuré russe de M alte, com m e nous l ’avons raconté. A u surplus, un deuil dans la fam ille im périale vin t m ontrer que l ’em pereur gardait pou r l ’Eglise de R om e la m êm e estime. Le duc de W u rtem berg, père de l ’im pératrice M arie F edorovna, m ourut. I l était catholique. L ’em pereur ordon n a un deuil de cour de trois m ois et vou lu t qu ’un service très solennel fû t célébré à ses frais pour le défunt. Toutes les dispositions furent prises sous la direction du nonce, qui présida la cérém onie et don n a l ’absoute. L ’archevêque chanta la messe et pron on ça l ’oraison funèbre. L a plupart des per­ sonnages de la cour y assistèrent, ainsi que l ’ex-roi de P ologne et le P rin ce de Condé. Les troupes étaient rangées face à l ’église et l ’em pe­ reur en personne était à leur tête. L e dim anche suivant, rencontrant Mgr L itta, l ’em pereur et l ’im pératrice le rem ercièrent gracieuse­ m ent de la part qu ’il avait prise à cette cérém onie. Quant à l’arche­ vêque, il reçut de Leurs M ajestés de m agnifiques cadeaux: une croix pectorale en émeraudes, un anneau en brillants, sans com pter le grand cord on de St-A lexandre Nevski. Peu de sem aines s’écoulèrent, et ce fu t l ’ex-roi de Pologne luimême, Stanislas A uguste, qui m ourut inopiném ent. L ’em pereur qui avait rem pli généreusem ent à son égard les devoirs de l’hospitalité en lui offrant pour résidence à P étersbou rg le Palais de m arbre, prescrivit des funérailles égales pour la m agnificence et l ’étiquette à celles de Catherine II. Elles se déroulèrent encore à la cathédrale catholique, où son tom beau était préparé, et un m onum ent y fu t élevé sur l ’ordre de Paul I er. L a grande affaire, o b je t essentiel de la nonciature, l ’établisse­

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Introduction.

XXX

m ent de la hiérarchie, restait cependant en suspens. Périodiquem ent L itta la rappelait sous des form es diverses et à chaque occasion p ro ­ pice au m inistère im périal. I l se faisait de plus en plus pressant à mesure qu ’il v o y a it les délais se prolonger. E n haut lieu on s ’ingé­ niait à le tranquilliser; on lui affirm ait que dans l’ensem ble ses p ro­ positions seraient acceptées et que dès lprs il n ’y avait rien à redou ­ ter, don c rien à brusquer. Ces bonnes paroles ne le rassuraient pas pleinem ent; car périodiquem ent aussi les faits lui m ontraient com ­ bien peu en Russie on tenait com pte de la discipline catholique. Le D épartem ent du Collège de ju stice, don t nous avons parlé, taillait et tranchait dans les questions de dispenses m atrim oniales ou de divorces, com m e si elles n ’avaient pas été toujours du ressort exclu ­ sif de l ’autorité religieuse: tellem ent que L itta se décida à adresser à K ourakine une réclam ation am plem ent m otivée. E n fu t-ce le résul­ tat? T ou jou rs est-il que peu de tem ps après, le funeste D épartem ent fu t rem anié: il fu t décidé q u ’à l ’ avenir il serait présidé par l’arche­ vêque de M ohilev et que tous les m em bres en seraient catholiques. C’était un progrès appréciable. D ans l ’histoire de la nonciature de Mgr L itta, le prem ier sem es­ tre de l ’année 1798 offre un intérêt tou t particulier. C’est le tem ps où les négociations v o n t atteindre un résultat. Par le m oyen d ’un oukase et d ’une R o te m inistérielle l ’empereur va déterm iner ce que sera l ’organisation catholique dans ses états. Il est vrai que cette décision, en résolvant certains problèm es, ne laissera pas que d ’en soulever d ’autres. C’est égalem ent le tem ps où les graves événe­ m ents survenus à R om e et les calam ités dont le Pape est la victim e suscitent en Paul I er des sentim ents et des résolutions dont l ’histoire de R ussie n ’ offre pas d ’autre exem ple. C’est enfin le tem ps où l ’ex ­ traordinaire faveur que l ’em pereur tém oigne à l ’Ordre de Malte v a tou t à la fois apporter au nonce des prospérités inattendues, per­ m ettre pou r l’avenir tous les espoirs, et pourtant être la source de toutes les disgrâces. On pourrait traiter ici en les isolant l ’un de l’autre chacun de ces trois chapitres, et la clarté

y

gagnerait sans doute quelque peu.

N ous croyons préférable de les présenter avec la simultanéité qu’ils eurent dans le tem ps. On apercevra ainsi beaucoup m ieux ce qu’il y eut de tragique dans la situation de Mgr L itta, qui trouvait l’em ­

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Le Pape exilé recourt à Paul Ie*.

XXXI

pereur si favorablem en t disposé à l ’égard du Pape, de l ’Eglise et de lui-m êm e, qui aboutissait à force de ténacité et d ’habileté à des résul­ tats heureux pou r le catholicism e en Russie, et qui dans le m êm e tem ps v o y a it la faveur im périale tém oignée à l ’Ordre de Malte créer peu à peu une situation d on t il serait personnellem ent la victim e: réseau com plexe d ’événem ents qu ’il vaut m ieux présenter tel que L itta le v it se tisser au jou r le jour. Les dernières semaines de l’année 1797 avaient été terribles à R om e. L e général D u ph ot, attaché à l ’am bassade française, ayant été tué dans une sédition don t il parait bien avoir été l ’instigateur, le D irectoire, à titre de représailles et sous prétexte de rétablir l ’ordre, faisait envahir les E tats du P ape et m archer sur sa capitale. P our s’assurer une v ictoire facile, le général B erthier faisait dem ander qu’on lui livrât sans com b a t le Château St-A nge, déclarant q u ’il ne nourrissait aucune intention hostile, ni contre les sujets p on ti­ ficaux ni surtout con tre leur auguste souverain et son entourage. P ou r éviter de verser le sang, on lui faisait confiance. Mais une fois dans la place, le vainqueur dévoilait ses intentions. Il ne respecterait rien ni personne: rapines et spoliations des fortunes des nobles ou des biens des m onastères, outrages, insultes et cruautés à l’adresse de l’entourage du P ape, des cardinaux q u ’on exilait de R om e, du P on tife lui-m êm e don t on occu pait m ilitairem ent le palais et q u ’en définitive on obligeait, lui vieillard de qu atre-vingt-deux ans, relevant de m aladie, à quitter sa capitale, en plein hiver. C’est alors que de Sienne où il s’arrête en attendant de se fixer à la Chartreuse de F lorence, P ie V I se tourne vers le puissant em pe­ reur de Russie, lui expose en une longue lettre les m aux dont il est injustem ent accablé, et réclam e avec des accents pathétiques aide et p rotection pou r l ’E glise catholique et pour son chef. « Suivez donc, s’ é c r ie -t-il,1 les élans de v otre cœ ur magnanime, o Paul I er, em pereur très grand, très auguste et très puissant. C’est ici l ’occa ­ sion de déployer la grandeur de v otre âme devant tout l ’univers,

1 N o u s d o n n o n s ic i la tr a d u c tio n fra n ça is e d o n t on t r o u v e c o p ie a u x a r c h i­ v e s d u V a tic a n , 344, I V . N o u s n e c ito n s d a n s n o s d o c u m e n t s q u e le t e x t e la tin o fficie !.

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XX X II

Introduction.

à l’adm iration de tous les peuples. Prenez la défense de l ’Eglise E o m a in e ... Prenez la défense d ’un P on tife m aintenant en exil... Quelle grande m oisson de gloire vous offre en ce m om ent la P rov i­ dence de Dieu! Quelle sera la renom m ée de v otre vertu dans tous les siècles à venir, si l’Eglise E om aine, contre son attente, doit recon­ naître qu ’elle tient de V otre M ajesté Im périale son salut, sa paix et le retour de sa tranquillité! » Jam ais les annales de l ’Eglise n ’on t connu pareille démarche ni pareil langage du P ape de E om e à l’em pereur de toutes les Eussies, et jam ais les annales russes n ’on t relaté une autre fois une réponse com m e va la faire l ’em pereur. Il la fa it m êm e avant d ’avoir entre les m ains le B ref pontifical. Car la G azette de B erlin a v ite apporté à St-P étersbourg la nouvelle des événem ents de E om e, et le nonce L itta en a inform é le m inistère im périal, et par là Paul I er lui-même. Celui-ci im m édiatem ent fait dire au nonce q u ’il va, par voie diplo­ m atique, se con certer avec les cours de Vienne, de M adrid et de N aples pour soutenir la cause du P ape; et allant plus loin pour sa pa rt, il offre asile à Sa Sainteté en Eussie, l ’assurant que de là Elle pou rra sans aucun obstacle exercer pleinem ent son p ou voir spirituel. N ’eût été pou r le P ape la nécessité de s’éloigner le m oins possible de sa capitale, et par ailleurs l’état d ’odieuse dépendance qui faisait de lui le prisonnier du gouvernem ent français tant à Sienne q u ’àPlorence, l ’histoire aurait pu consigner un événem ent inoui: St-Pétersbourg ou M oscou devenant pou r un tem ps le siège du successeur de Pierre et le centre de l ’Eglise catholique. Le D irectoire français, poussant encore plus loin la cruauté à l ’égard du P on tife, songea sérieusement à l ’éloigner m êm e de F lo­ rence et à le déporter à Cagliari en Sardaigne. C’en était trop. Tout fu t m is en œ uvre, tém oignages m édicaux com m e démarches diplo­ m atiques, pour placer la France en face de ses responsabilités, si elle exposait à la m ort l ’auguste vieillard. A P étersbourg les généreuses dispositions que l ’empereur tém oi­ gnait au Pape se reflétaient de quelque manière dans les négociations que le nonce poursuivait inlassablem ent avec le gouvernem ent im pé­ rial. Pourtant, en fait, on n ’aboutissait à rien, et le pauvre Mgr L itta se m orfondait. Le « Précis » de ses dem andes avait été remis au m inis­ tère le 23 juin,'4 ju illet 1797, et le 26 février/9 mars 1798, plus de

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Réponse de Paul I er.

XXXIII

neuf m ois après, il en était réduit à écrire que les décisions « après lesquelles il soupirait » ne venaient toujours pas, qu’il multipliait les instances, qu ’il était reçu avec la plus grande am abilité et par le prince Kourakine, vice-chancelier, et par le prince B ezborodko, chancelier, q u ’il en recevait les meilleures promesses et l’assurance que leur m aître était fo rt bien disposé pou r le catholicism e. E t pour le lui prou ver et le tranquilliser et le faire patienter, ils répétaient que rien ne se déciderait sans que le texte des oukases à intervenir ne lui ait été préalablem ent m ontré. Mais puisque rien de mauvais n ’était à redouter, on le priait d ’attendre encore un peu. L itta ne com prenait guère ces retards exagérés qui avaient pour lui, entre autres inconvénients, celui de le ruiner, car le séjour à St-P étersbourg était très dispendieux. E t puis il sentait l ’urgence de donner à l’adm inistration religieuse en Eussie son statut défi­ nitif. P ar tous les m oyens il pressait le chancelier, lui disait que le P ap e lui avait remis tous pouvoirs pour conclure cette affaire, et que dès loris il y avait lieu d ’en finir. I l fau t croire que l ’insistance de L itta eut raison des lenteurs adm inistratives russes. P eu de semaines s’écoulèrent. L e samedi 24 a v ril/5 m ai il fut de nouveau en conférence chez B ezborodko. Ce fu t le jo u r le plus heureux de sa mission. L e soir m ême il en en­ v oy a it la bonne nouvelle à M gr Odescalchi, nonce à Florence, qui fa i­ sait provisoirem ent fon ction de secrétaire d ’E tat auprès du Pape exilé, et quelques jours plus tard il adressait une relation détaillée de cette m ém orable entrevue. L e chancelier l ’avait con voqu é pour lui annoncer q u ’enfin l ’em pereur avait pris ses déterminations en réponse aux demandes relatives à l’ organisation des diocèses cath o­ liques. Fidèle à sa prom esse, le chancelier lui avait mis sous les yeux la m inute du docum ent officiel, de la N ote ministérielle qui allait paraître le 30 avril (v. s.). Telle q u ’elle lui était présentée, L itta la trou vait « totalem ent conform e » aux désirs du St-Siège. On avait atteint le bu t tant désiré. M ieux encore. L ’empereur avait pris une autre décision que rien ne faisait prévoir et qui, en m ontrant sa bienveillance particulière à l’égard du Pape, allait com bler les v œ u x de Litta. Plus d ’une fois, nous l ’avons noté, le nonce avait gém i sur les difficultés d ’ordre finan­ cier où il se débattait pou r tenir son rang à la cour de Eussie. Pluc — N onciat. de Litta.

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XXXIV

Introduction.

sieurs fois aussi il avait traité dans ses lettres de la nécessité d ’avoir à St-Pétersbourg une nonciature perm anente pour le bien du cath o­ licisme. Or v o ici que d ’un seul geste Paul I er résolvait tous les p ro­ blèm es, et pou r le présent et peut-être aussi pour l’avenir. A u grand prieuré russe de M alte, qui était son œ uvre, il décidait de donner un grand aumônier, et ce poste aussi avantageux qu’honorifique, il le destinait à M gr Litta. L ’ honneur qui s’ attachait à pareille fo n c ­ tion n ’a guère besoin d ’être souligné, quand on sait à quel point Sa M ajesté avait à cœ ur la gloire de M alte. Quant au x bénéfices tangi­ bles de cette nom ination, ils allaient de pair: un traitem ent annuel de 36.000 florins, un logem ent princier dans le palais dont l’em pe­ reur dotait l’ Ordre, et une église adjointe à ce palais, où L itta aurait pleine juridiction, com m e la possédait à M alte le prieur de l’église conventuelle. V raim ent la générosité im périale com blait le nonce au-delà de tou te espérance, et à elle seule elle aurait suffi à dém on­ trer que les solutions apportées en ces jours-là mêmes aux graves questions de la hiérarchie catholique étaient elles aussi tou t im pré­ gnées de faveu r et ne cachaient aucun piège. Hélas! Si les deux Litta, le bailli et l ’évêque, sont au pinacle en ces derniers jours d ’ avril 1798, et si nul souci d ’ avenir ne les inquiète plus, ils ne tarderont pas à apercevoir les premières difficultés, et des événem ents encore im prévisibles à cette heure viendront ruiner trop tô t l’heureux avenir qu ’ils croyaient découvrir devant eux. L e 28 avril l ’empereur m ettait sa signature au pied de deux ouka­ ses de capitale im portance pour le catholicism e en Eussie. L ’un concernait le nom bre des évêchés de rite latin, leurs titulaires et leur organisation. L ’autre réglait de m êm e la question des diocèses de rite oriental. D eu x jours plus tard, le 30, une N ote ministérielle signée du chancelier B ezborodk o et du vice-chancelier K o u ra k in e,1 celle même dont la m inute avait été présentée quelques jours aupa­ ravant à Litta, venait doubler le premier des deux oukases et le com pléter. Les trois docum ents allaient être officiellement com m u ­ niqués au nonce: et déjà pour tém oigner à nouveau ses bonnes grâces, l’empereur faisait don à L itta d ’une croix pectorale enrichie de dia

1 L e s t e x te s d e ces o u k a s e s e t d e la N o t e m in is té rie lle s o n t a n n e x é s à la d é p ê c h e d e L i t t a N ° 4 2 , d u 7 /1 8 in a i 1 7 9 8 .

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Les oukases du 28 avril 1798. La pourpre de l’ archevêque.

xxxv

mants et de saphirs, et à l ’abbé B envenuti, auditeur de nonciature, d ’une tabatière en or avec diam ants. Litta, avant m êm e d ’ avoir connu le tex te des deux oukases, se hâta de com m uniquer au St-Père la série de bonnes nouvelles qui faisaient alors sa joie, et exprim a l’idée que le m om ent était sans dou te venu de déférer aux vœ u x de Sa M ajesté en accordant à l ’ar­ chevêque de M ohilev les insignes cardinalices. Car c ’était là un poin t auquel l’ em pereur et son ministère tenaient ferm em ent. L a question n ’était pas d ’hier. D é jà elle avait été posée en 1784 par Catherine II, lorsque celle-ci ayant, com m e nous l’avons dit, créé l’archevêché de M ohilev, a v a it choisi pour ce siège Mgr Siestrzencewicz. I l était naturel, lui sem blait-il, que le titulaire de ce siège im portant entre tous, de Punique archevêché de l’ empire russe, fû t revêtu de la dignité de prince de l’Eglise. A plusieurs repri­ ses tou t fu t mis en œ uvre pou r obtenir du P ape une décision fa v o ­ rable. Catherine m ourut avant q u ’une solution fû t intervenue. A des difficultés de principe P o m e joign ait —· et elle n ’avait que trop raison — une méfiance in stin ctive contre l ’archevêque. E lle parvint à éluder longtem ps cette épineuse affaire. Mais lorsque Paul I er se décida à répondre favorablem ent à l’ensem ble des demandes fo r ­ mulées par L itta au n om du St-Père, il ne m anqua pas de réclam er à son tour pou r M gr Siestrzencewicz et pour ses successeurs sur le siège m étropolitain de M ohilev les honneurs qui lui avaient été ju s­ que-là refusés. A u reste, ce n ’ est pas une dem ande que faisait l’ em ­ pereur, mais à la m anière des autocrates il décidait qu’il en serait ainsi. L a P o t e ministérielle porta it que l ’archevêque « jou it de l’h on ­ neur de la pourpre à l’instar des cardinaux. » L e P ape allait-il sanctionner pareille décision qui, de la part de l’ empereur, était un m anifeste abus de pouvoir? L ’avis de L itta est form ulé longuem ent et clairem ent dans une de ses dépêches. Il y fait un éloge en règle de l ’ archevêque: « de conduite irrépréhensible, de m œurs austères, inlassable à procurer les avantages de l’état ecclésiastique, plein de prudence et d ’ adresse dans le m aniem ent des affaires, soumis au St-Siège et zélé pour la religion catholique. » L ’éloge se poursuit et L itta con clu t: « J e suis d ’avis qu’il m érite de nouvelles faveurs de Sa Sainteté. Elles augm enteront son zèle et son attachem ent envers le St-Siège. » Un an plus tard, à peu près

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XXXVI

Introduction.

jo u r pou r jour, quand il devra quitter brusquem ent la Eussie, le n on ce verra l’archevêque sous une autre lumière et donnera sur son co m p te un tém oignage accablant. Mais nous avons dit q u ’en avril 1798 L itta v o y a it, avec quelque raison, tou t en beau. D ’ailleurs pou r ce qui est de la pourpre cardinalice à accorder à Mgr Siestrzencew icz, il faisait justem ent rem arquer que naguère c ’était le cardi­ nalat m êm e qui avait été dem andé par Catherine I I pour le m étro­ p olite latin de Eussie. Il avait m êm e été question que, com m e l ’arche­ vêqu e de Gnesno en P ologne, celui de M ohilev eût le titre de prim at de Eussie. Pareilles prétentions avaient pu être écartées, et le gou ­ vernem ent ne tenait guère à ce q u ’en face des hauts dignitaires de la religion dom inante il y eût un archevêque catholique décoré du titre de prim at. On ne dem andait d on c plus que le privilège des insi­ gnes cardinalices, et cela, L itta com blé pour lors des faveurs im pé­ riales était b ien d ’avis de l ’accorder. On ne pou vait même pas faire m oins, si l ’on voulait reconnaître les extraordinaires bienfaits qu’on venait de recevoir. T ou t cela était écrit par le nonce sous l ’em pire de la joie pleine q u ’il ressentait à v o ir se term iner enfin, et se term iner si heureu­ sem ent, d ’après ce que B ezb orod k o lui avait dit, ses négociations. A u m om ent où il expédiait sa dépêche à Sienne, le 30 avril/11 mai, il n ’avait pas en m ains les textes officiels des deux oukases du 28 avril (v. s.). Il connaissait seulem ent la ilo t e ministérielle du 30 qui lui avait été com m uniquée dès le 24. I l fu t con voqu é le 1er /12 mai par K ourakine à une nouvelle conférence, et c ’est alors que lui furent rem is les trois docum ents. Or v o ici ce qui arriva. D eux de ces docu ­ m ents étaient en russe: les deux oukases; le troisièm e, la N ote m inis­ térielle, en français. K ourakine relut au nonce cette dernière: elle éta it bien con form e au texte con venu quelques jours plus tôt entre B ezborodk o et lui. Les oukases étant les pièces les plus officielles, L itta dem anda au prince qu ’il v ou lû t bien les lui traduire. Il atta­ ch a it surtout de l’im portan ce à connaître le second, qui portait sur les évêchés uniates et qui n ’était doublé par aucune N ote m inisté­ rielle. K ourakine s’y prêta de bonne grâce. Quant au prem ier oukase, com m e il était censé identique à la N ote, il parut de prim e abord p eu utile d ’en donner la traduction. Le vice-chancelier lui signala seulem ent l’article I I I , qui ne figurait pas dans la N ote et qui con-

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Oukases du 2 8 avril et Note ministérielle du 30.

XX XV II

cernait les biens et les appointem ents attachés aux évêchés: ques­ tion d ’ordre tou t m atériel et qui, du poin t de vue religieux, ne tirait guère à conséquence. Ce fu t tou t. Mais rentré chez lui, et confrontant les textes, L itta eut la désagréable surprise d ’apercevoir dans l ’oukase un article entier, le douzièm e, qui ne figurait nullem ent dans la N ote ministérielle. Cet article porta it défense pure et sim ple faite au clergé catholique de correspondre avec l ’étranger (on devine de quel « étran­ ger » il s ’agissait), et obligation pou r les évêques de soum ettre à la censure im périale tou te bulle ou autres écrits qui leur viendraient du P ape. Lorsque le Card. A n ton elli eut entre les mains le dossier des négociations de L itta, et en particu lier ces fam euses

pièces,

pour donner son appréciation au St-Père, il s’éleva énergiquem ent contre cet article X I I . L itta, d ’ailleurs, dès qu’il avait aperçu cette barrière élevée entre R om e et les catholiques de Russie, en avait été stupéfait. Mais que faire? Il n ’y avait pas à revenir sur un oukase signé par l ’em pereur. Plusieurs autres articles étaient aussi regrettables, mais ceux-là, L itta les avait connus par la N ote m inistérielle et n ’avait pu s’y op p o­ ser. D ’a b ord l ’article IV de la N ote (art. Y de l ’oukase). Il portait que dans les cas d ’appels con tre le consistoire diocésain, les affaires seraient déférées n on à l ’archevêque, m ais au D épartem ent cath o­ lique du Collège de justice. On se le rappelle, ce tribunal, après avoir été longtem ps sous la présidence du baron H eiking, protestant, avait heureusem ent été rem anié to u t récem m ent. C’était m êm e un succès in contestable à porter à l ’a ctif de M gr Siestrzencewicz qui avait con trib u é à la négociation. I l en était sorti lui-m êm e avan­ tagé puisque désorm ais la présidence lui revenait. Mais l ’Eglise aussi y gagnait; car au lieu d ’être exclusivem ent com posé de laïcs, et de laïcs hostiles au catholicism e, le D épartem ent com prendrait à l ’ave­ nir trois ecclésiastiques et trois laïcs, tous choisis par l ’archevêque président. Progrès certain, m ais encore bien insuffisant. C’eût été le m om ent, alors que l ’on vou lait donner une solution définitive aux questions regardant l ’E glise catholique en Russie, de se débar­ rasser de ce tribunal qui relevait, m algré tou t, du sénat, par con ­ séquent de l ’em pereur, et qui laissait officiellem ent l’E ta t en va­ hir un dom aine appartenant essentiellem ent à l ’Eglise. L ’article IV de la N ote m inistérielle spécifiait don c que les catholiques désireux

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XX XV III

Introduction.

d ’en, appeler du consistoire diocésain à un tribunal supérieur devaient s’adresser non à l’archevêque, mais au D épartem ent spécial du Col­ lège de justice, ce qui était m éconnaître absolum ent la hiérarchie ecclésiastique. Par bonheur, en exam inant les pièces de très près, L itta releva une erreur de traduction. L ’oukase officiel portait le m ot russe archiérét, lequel, correspondant au m ot latin antistes, désignait le pasteur du diocèse, l’évêque, et pas nécessairem ent l’archevêque. Cette mise au point, découverte avec une habileté toute diplom atique, perm et­ ta it au nonce de se donner à lui-m êm e et d ’envoyer à F lorence quel­ ques apaisements. E n som m e, disait-il, cet article IV em pêche d ’en appeler du consistoire à l’évêque diocésain; et rien n ’est plus naturel, puisque les deux autorités seraient équivalentes. Mais il n ’exclut pas form ellem ent le recours à l ’archevêque, qu’il ne nom m e pas. Il fallait au nonce une dose d ’optim ism e peu com m une pour prendre les textes dans un sens si avantageux. Toujours est-il qu’il v oyait là com m e une fissure par laquelle il passerait dans la rédaction de ses Actus officiels pou r y m arquer la p osition très nette de l ’Eglise. Les articles Y et V I de la N ote m inistérielle (V I et V I I de l ’ou ­ kase), étaient égalem ent criticables du poin t de vue canonique. Le prem ier avait trait à la collation des bénéfices ecclésiastiques et dépouillait les fondateurs et bienfaiteurs de certains droits que l’Eglise leur avait tou jou rs laissés, pou r les rem ettre tous à la dispo­ sition de l ’évêque. Le second, tou t en faisant obligation aux évêques d ’avoir dans leur diocèse quelques ecclésiastiques possédant les lan­ gues des autres nations pou r s’occu per des catholiques étrangers, leur interdisait d ’adm ettre qui que ce soit sans autorisation form elle de l’em pereur. Som m e toute, à ces deux articles L itta ne v o y a it guère d ’in con ­ vénients m ajeurs. L e prem ier servait m êm e les intérêts de l ’Eglise. I l ne lui sem blait pas q u ’il y eût lieu d ’élever la m oindre réclam ation. I l y avait enfin un article X subordonnant entièrem ent les ordres religieux aux évêques diocésains et donnant à ceux-ci pleine auto­ rité sur les P rovinciaux ou autres supérieurs et sur les inférieurs pou r les em ployer ati bien général de l ’Eglise et du diocèse. L e texte ajoutait, par manière de clausule et en un mauvais français: « y con ­ servant d ’ailleurs les règlem ents canoniques ». A lire cet article en

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Les oukases du 2 8 avril.

XX XIX

entier, le prem ier m ouvem ent éprouvé est une juste surprise. Con­ server les règlem ents canoniques et subordonner entièrem ent aux évêques les religieux d on t l ’exem ption est canonique au prem ier chef paraît im pliquer con tradiction . Mais là encore L itta v o it les choses du m eilleur côté. A vouloir, dit-il, essayer d ’obtenir la sup­ pression ou la m odification de cet article évidem m ent répréhen­ sible, on risquait bien pire: la suppression pure et sim ple de tous les ordres religieux, ou au m oins l’in terdiction pour eux de com m u­ niquer a vec les supérieurs établis hors de Eussie. Même, à la réfle­ xion , il en arrivait à estim er que la nouvelle règlem entation était en progrès sur l ’ancienne. L ’oukase spécifiait l ’existence des P ro ­ v in cia u x des religieux (il est vrai, pou r les soum ettre, com m e les autres, aux évêques), alors que la grande Catherine ne vou lait m ême pas en entendre parler. E t puis su rtou t la fam euse clausule « y con ­ servant d ’ailleurs les règlem ents canoniques » venait, à son sens, tou t corriger en lim itant les pou voirs excessifs que les évêques pou r­ raient être tentés d ’exercer sur les religieux. Poussant alors son rai­ sonnem ent ju sq u ’au b ou t, L itta im agine et propose un m oyen d ’ar­ ranger les choses pou r que le St-Siège n ’ait pas l ’air de subir une lim itation abusive des privilèges des religieux: c ’est de prendre luim êm e l ’in itiative de les lim iter. D é jà du tem ps de Catherine I I la Con­ grégation de la P ropagande avait accordé quelques pouvoirs de ce genre à l ’archevêque de M ohilev. Q u’on les confère m aintenant, dit L itta , aux autres évêques de Eussie, et il n ’y aura plus rien à redire à l ’oukase. Solution très sim ple en effet, trop sim ple, dirions-nous, mais que p ou rta n t

le d o cte

et

sévère A n ton elli jugera

prudente et

digne d ’app robation : elle sauverait, estim e-t-il, l ’essentiel, à savoir l ’existence,

autrem ent très com prom ise, des ordres religieux en

Eussie. V oilà don c, fin m ai 1798, L itta heureux de posséder les deux oukases désirés depuis un an. L e voilà, par surcroît, com blé d ’h on ­ neurs et délivré de graves soucis m atériels par la création de la grande aum ônerie de M alte et la riche d ota tion q u ’elle v a lui procurer. Ce n ’est pou rtan t pas l ’heure du repos qui a sonné pour lui. On doit m êm e dire que la seconde période de sa nonciature qui s’ouvre m aintenant est la plus im portan te, pu isqu’il lui reste à donner à l ’adm inistration catholique en E ussie sa form e définitive. E n effet,

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Introduction.

XI,

si dans l’E glise orth od ox e un oukase im périal atteint directem ent les fidèles avec force de loi, il en v a tou t autrem ent des catholiques sujets de l’em pereur. Seul le P ape a le p ou voir de créer les évêques et de définir le territoire sur lequel s’exercera leur juridiction. Du poin t de vu e canonique, oukases et notes ministérielles sont pour les consciences catholiques lettre m orte, si l ’autorité pontificale ne vient sanctionner les dispositions qu’ils contiennent. E t c ’est ce qui pour L itta pose un problèm e. Connaissant m aintenant les volontés de Sa M ajesté, il devrait norm alem ent — com m e il le fa it d ’ailleurs — en envoyer la teneur à la secrétairerie d ’E ta t, p ou r que là-bas, après nouvel exam en de l ’affaire par la Congrégation de la Propagande, les décisions nécessaires soient prises. Mais est-il possible, est-il sage de suivre cette v oie ordinaire? L a Russie est si loin et les com m uni­ cations si lentes! Le P ape est exilé de R om e et les cardinaux disper­ sés. On risque d ’attendre de longs m ois à P étersbourg avant de rece­ voir les solutions définitives; et l ’on a déjà attendu si longtem ps les réponses impériales! D ’ici là d ’ailleurs dans quelle situation fausse et même dangereuse pour le catholicism e on se trouvera! Car tant que R om e n ’a pas parlé, les diocèses ne sont pas constitués et les évêques n ’o n t pas d ’autorité. Mais le gouvernem ent russe souffrira -t-il que de longs m ois se’ passent sans qu’on tienne com pte des oukases? I l est indispensable, se dit L itta, d ’abréger au m aximum les délais. I l v a don c se m ettre lui-m êm e à rédiger, en se basant natu­ rellem ent sur les oukases qu ’il a reçus, les A ctes officiels destinés à systém atiser l’organisation du catholicism e en territoire russe; et dès que ces pièces seront prêtes, usant des pouvoirs très étendus de légat qu’il a reçus du P ape, il les prom ulguera. L a préparation de ces A ctes est un travail particulièrem ent déli­ cat: il s’agit de trouver des form ules qui soient en accord et avec les positions im périales affirmées dans les oukases et avec les posi­ tions catholiques auxquelles on ne saurait contrevenir. L a situation de L itta est d ’autant plus difficile qu’il v a devoir prendre la respon­ sabilité de ces Actes sans qu’ils lui soient dictés par là P rop a ­ gande. A u tre travail long et com pliqué qui lui incom be: pour chacun des évêques à prom ou voir ou à transférer, il y a un procès can o­ nique à instruire: lourde besogne d ’adm inistration.

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Les A c te s de Litta.

XLT

E n expédiant à Sienne le tex te des oukases, L itta fait part de ses projets. P ar la m êm e occasion il sollicite certaines dignités qui lui paraissent devoir accom pagner ses fon ction s de grand aumônier: il con vien t qu ’il soit décoré de la grande croix de M alte, laquelle lui sera accordée par le grand m aître sur un désir exprim é par le St-Père. Sur ce p oin t précis le nonce éprouve une prem ière désillusion. D e la Chartreuse de F lorence où il vien t de se transporter, P ie V I lui répond q u ’il s’abstiendra pou r le m om ent de dem ander au grand m aître cette distin ction honorifique: il y a lieu préalablem ent de régler la question de la nouvelle com m ende de M alte fondée à Pétersbourg. A u b o u t de deux m ois et dem i, au m ilieu de juillet, L itta a term iné son travail: il est prêt à publier ses

A c tes

officiels: il les fait

im prim er à P olotsk, où les jésuites on t annexé à leur collège une im prim erie. C’est avec im patience q u ’il attend une approbation du St-Père p ou r donner cours à la pu blication. Mais elle ne vien t tou ­ jours pas. D ans les prem iers jou rs d ’août il estim e qu’il ne saurait différer davantage; et usant de ses pou voirs de légat

a latere

que le

P ape lui a donnés pou r sa nonciature en P ologne, dont sa m ission en Eussie n ’est q u ’une extension, il pu b b e officiellem ent les « A ctes regardant la hiérarchie latine en E ussie », tr o p o lita n a m

M o h ilo v ie n se m

a lia s q u e

ca th o lica s

la tin i r it u s i n i m p e r io r o s s ia c o s p e c ta n te s.

tituen t ces

A c tu s

A d its

a d E c c l e s ia m

m e-

ca th éd ra les ecclesia s

Les neuf décrets qui con s­

son t datés du 27 au 31 ju illet 1798 (v. s.). C’est

là q u ’il fa u t chercher les lignes essentielles de l ’organisation des diocèses de Eussie sous Paul I er et ses successeurs. Comme le texte latin a été édité d ’a b ord par M gr L itta en 1798, puis réim prim é avec tradu ction russe en 1849 à S t-P é te rsb o u rg ,1 nous ne les reprod ui­ sons pas dans nos docum ents, nous contentant de donner les deux oukases et la ISote m inistérielle qui servirent de base à L itta. Mais il faut du m oins résumer ici ces décrets, pu isqu ’ils sont proprem ent le fru it de la nonciature que nous racontons.

1 L ’ é d it io n la tin e p r im itiv e , d e 1798, est a u jo u r d 'h u i ra rissim e. L a B i b l i o ­ th è q u e S la v e d e P a ris en p o s s è d e u n e x e m p la ir e . L a r é é d itio n d e 1849, in titu lé e Akty i gramoty e tc . s o r tie d e la ty p o g r a p h ie d e la 2me s e c tio n d e la ch a n c e lle r ie p a rt ic u liè r e d e S. M té I. et c o m p r e n a n t p lu sie u rs a u tr e s p iè c e s r e la t iv e s au c a ­ th o lic is m e en R u ss ie est é g a le m e n t u n e ra reté b ib lio g r a p h iq u e .

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X L II

Introduction.

L a Russie com prendrait, au total, un archidiocèse, celui de M ohi­ lev, et cin q diocèses: Vilna, la Sam ogitie, L outsk et Jitom ir réunis, K am enetz, M insk. Le lecteur qui jettera les y eu x sur une carte de R ussie y verra d ’abord quelle influence l ’histoire a exercée sur la répartition et aussi sur l ’extension de ces diocèses. Jusqu’ au troi­ sièm e partage de la P ologn e, qui avait précédé de peu la mission de L itta, l’im m ense em pire de Russie ne form ait du p oin t de vue ecclésiastique q u ’un seul diocèse, celui de M ohilev, ayant à sa tête M gr Siestrzencewicz. E n réalité les catholiques latins se trouvaient surtout en R ussie B lanche et dans la P etite Russie, c ’est-à-dire sur une très large ban de to u t le lon g de ce qui était alors la frontière occiden tale de l’em pire. Mais la ju ridiction de l ’archevêque ne s’éten­ dait pas m oins à tou tes les terres soum ises à l ’empereur: à l’est le diocèse était sans lim ites. Q uand la Russie s’agrandit vers l’ouest par l’annexion des provin ces polonaises, volontiers l ’archevêque de M ohilev aurait encore ajou té, lui aussi, ces territoires à ceux qu’il gouvernait. Mais R om e ne pou v a it consentir à supprimer des d io­ cèses où les catholiques étaient n om breux p ou r en agrandir un qui était déjà beau cou p trop vaste et qui s’agrandissait d ’ailleurs d ’une partie du diocèse de K ie v supprimé. L ’ archevêque Siestrzencewicz avait le titre et les prérogatives de m étropolite de tou tes les églises de rite latin en Russie. I l résidait soit à M ohilev, soit plus ordinai­ rem ent à P étersbourg, où le retenaient ses fon ction s de président du D épartem ent catholique du Collège de justice. Cette circonstance et aussi l ’étendue considérable du territoire diocésain obligèrent à lui adjoindre trois suffragante: l’un résidant à P olotsk , Mgr Bénislavski; l ’autre fixé à M ohilev, où il était vicaire général de la cathé­ drale, le chanoine B e r e n t;1 le troisièm e, Mgr Pavlov,ski, habitant à K iev. Les cin q diocèses latins relevant de l ’archidiocèse de M ohilev vien­ nent géographiquem ent se placer entre la nouvelle frontière russe et l’archidiocèse de M ohilev. Le diocèse de Y iln a était constitué surtout par la Lithuanie.

1 N o u s l’ a p p e lo n s c h a n o in e e t n o n é v ê q u e , p a rc e q u e c e t e c clé s ia s tiq u e â g é e t m a la d e fu t s e u le m e n t d é s ig n é p o u r les fo n c t io n s é p is c o p a le s , m a is le p r o ­ c è s c a n o n iq u e n e fu t p a s m ê m e in s tru it.

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Les A c te s de Litta: les diocèses latins

X L III

Mais d ’une part en était détachée la Sam ogitie, qni form ait un d io ­ cèse distinct, et aussi le gouvernem ent de Minsk, qui form ait un diocèse nouveau. D ’ autre part, au diocèse de Y iln a étaient ratta­ chées la Courlande et les quelques paroisses situées en L ivonie. Ce diocèse de Y ilna, d ’étendue énorm e quoique bien inférieure à celui de M ohilev, était confié à M gr Jean K ossakow ski, précédem m ent évêque de L ivon ie, et quatre suffragante lui étaient donnés pour l ’aider: un à Y ilna, un non loin de là, à T rok i, un pour la partie m éridionale du diocèse, à B rest-L itow sk, enfin un pou r le nord, en Courlande. L a Sam ogitie, avons-nous dit, restait diocèse distinct, com m e par le passé, et con servait son évêque, le P rince E tienne G iedroyc. C om m e la Sam ogitie, le territoire du diocèse de‘ Minsk apparte­ nait à la Lithuanie, m ais adm inistrativem ent il form ait un gou ver­ nem ent distinct. C’est L itta qui érigea ce diocèse, tou jou rs dans le but de faire coïncider les lim ites des diocèses avec celles des gou ver­ nem ents, et aussi de décharger les diocèses trop vastes. L ’ancienne église des jésuites à M insk fu t désignée com m e cathédrale, et le pre­ m ier évêque fu t un chanoine de V ilna, Mgr Jacques Dederko. D escendant vers le sud, o n trou v a it encore le diocèse de L outsk, ou plus exactem ent de L ou tsk et Jitom ir. L e titre épiscopal de K iev avait été supprim é par Catherine I I , qui supportait m al un évêque rom ain dans cette ville si chère à l’orth odoxie. Paul I er n ’accepta pas de le rétablir. L ’ancien diocèse, peu étendu, fu t dès lors scindé en deux. L a partie orientale a vec la ville m êm e de K ie v fu t ra tta ­ chée, nous l ’avons n oté plus haut, à l ’archevêché de M ohilev. L a partie occidentale, d on t la principale ville était Jitom ir, se trou vait dans les lim ites adm inistratives de la V olhynie. On en prit prétexte pour faire de la V olh yn ie un diocèse, lequel jouissait de deux cathédrales, l ’une à L outsk, l’autre à Jitom ir. Mgr Gaspar Cieciszewski, précé­ dem m ent évêque de K ie v , se v it confier ce diocèse nouveau. E nfin le diocèse de K am enetz coïncida avec le territoire du g ou ­ vernem ent de P odolie et fu t placé, ou p lu tôt replacé sous la direction de Mgr D em bow ski, qui avait v u son siège usurpé, de par le bon plaisir de Catherine I I , par un intrus, Mgr Sierakowski. Cette affaire D em bow ski, l ’une des plus désagréables de ce tem ps-là, eut des rebon ­ dissements sur lesquels nous reviendrons, et nous la raconterons alors avec plus de détails.

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X L TV

introduction.

A insi était établie la délim itation des diocèses latins; ainsi étaient désignés, d ’accord entre le p ou voir civil et le nonce représentant le Chef de l ’Eglise, les titulaires de ces diocèses. Les Actes de Mgr L itta , tels qu’ils nous on t été conservés im pri­ més, ne concernent que la hiérarchie latine. On se rappelle que l’un des deux oukases du 28 avril concernait la hiérarchie grecque-unie. L ’em pereur Paul, qui la v o y a it d ’assez m auvais œil, avait agi d ’au­ torité à son égard com m e à l ’égard de la latine. Il restait donc à L itta à faire aussi pou r elle ce qu ’il a vait fa it pour les diocèses latins et que nous venons de résum er:

éditer et prom ulguer au nom du

St-Siège, mais évidem m ent sans p ou voir s’écarter des décisions im pé­ riales, l ’organisation des diocèses uniates et proclam er les titulaires des évêchés. A ucune trace ne s’est conservée d ’un fascicule publié par lui tou ch an t les diocèses uniates, et la Relation officielle qu'il rédigea à la fin de sa m ission n ’y fait pas la m oindre allusion. Il y m entionne bien les A ctes q u ’il prom ulgua sur la hiérachie latine; m ais pou r l ’autre il se con ten te d ’écrire: « La* hiérarchie des grecsunis en Eussie, que Catherine I I avait réduite au seul archevêque de P olotsk , est m aintenant com posée de la manière suivante, etc. » N ous savons cependant par sa dépêche du 13/24 janvier 1799 à Odescalchi que ces A ctes furent rédigés par lui et officiellem ent prom ul­ gués: il en envoie ce jou r-là les exem plaires authentiques à F lo r e n ce .1 Eésum ons ici, com m e nous l ’avons fait pour la hiérarchie latine, les décisions de L itta relatives à la hiérarchie uniate. D es cin q évêchés de rite grec-uni qui existaient lors du dernier partage de la Pologne, Catherine I I n ’avait gardé que le seul arche­ vêch é de P olotsk ; elle avait supprim é, nous l ’avons dit, tous les autres, y com pris celui du m étropolitain de Eussie, don t le siège était à K iev. L a tâche de L itta en ce qui concerne les uniates avait été d ’ obten ir que les quatre évêchés supprimés fussent rétablis. Il n ’y était pas parvenu. Le second oukase du 28 avril 1798, form ulant ce qui lui avait été accordé et qu’il devait se borner à prom ulguer au nom du St-Siège pour lui donner valeur canonique, répartissait l’em pire entre trois diocèses uniates. A l ’exem ple de l ’archevêché

1 S eu le la m in u te d e c e t t e d é p ê c h e s ’ est c o n s e r v é e , et le t e x t e d es A c t e s n ’ y est é v id e m m e n t p a s joint·.

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Les diocèses uniates.

XLV

latin de M ohilev, il y aurait désorm ais l ’archevêché de P olotsk s’éten­ dant sur la E ussie B lanche, mais ayant à l ’est ju rid iction sur tou t le reste de la Eussie. L ’archevêque continuait d ’être Mgr H éraclius Lissowski, prom u à ce siège depuis 1783. T out le territoire russe situé à l ’ouest de cet archidiocèse était réparti en deux diocèses: au nord, c ’est-à-dire pour les gouvernem ents de Courlande, de Lithuanie et de M insk, le diocèse de B rest-L itow sk; au sud, pour les gou ver­ nem ents de Y olh yn ie et de P odolie, ainsi que pour les églises uniates de K iovie, celui de Loutsk. Sur le nouveau siège épiscopal de Brest était élevé M gr Arsène G lowniewski, naguère coadjuteur de l ’évêque de B rest et Vladim ir, un des diocèses supprim és par Catherine, et sur le nouveau siège de L ou tsk était rétabli M gr E tienne Lewinski, qui depuis 1797 avait succédé com m e coadjuteur (succession de principe plu tôt que réelle, puisque l ’évêché était alors supprim é, lui aussi) à l ’ évêque de L ou tsk et Ostrog. Si les six diocèses latins étaient chacun beaucoup trop vastes, que dire des trois diocèses uniates cou vrant à eux tous l ’em pire entier? E n core l’oukase sur la hiérarchie latine spécifiait-il la création de suffragante pour aider les évêques dans leur adm inistration, et la porte étant ouverte assez large, nous avons dit que dans un d io ­ cèse com m e Y ilna l ’évêque avait ju sq u ’à quatre auxiliaires possé­ dant le caractère épiscopal. L ’oukase sur la hiérarchie uniate ne m entionnait pas de suffra­ gante: pou rqu oi faciliter à ces uniates détestés la pratique de leur catholicism e? Seulement, ce laconique oukase se term inait par un article d ’allure générale, où il était spécifié que pour les unis aussi on observerait exactem ent ce qui avait été établi dans l ’oukase rela­ tif aux diocèses latins « tou ch an t le gouvernem ent ecclésiastique, les com m unautés, les écoles, etc. » L itta fu t habile. Tirant le texte dans le sens qui lui con venait, il en con clut que pour le gouverne­ m ent

ecclésiastique

de leurs

diocèses les trois évêques uniates

devaient avoir, tou t com m e les latins, un suffragant. Il gagna à sa thèse l ’archevêque latin de M ohilev, afin d ’être soutenu par lui auprès du gouvernem ent im périal, s’il y avait lieu. Il nom m a un suffragant pour chaque diocèse, ce qui contrebalançait heureusement la dim i­ nution des sièges épiscopaux; et personne en haut lieu n ’y trou va à redire.

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XL VT

Introduction.

Les Actes de M gr L itta sur la hiérarchie latine furent prom ul­ gués, nous Pavons noté, en août 1798; ceux concernant les uniates le furent seulem ent en ja n vier 1799. I l nous faut revenir à l ’époque des deux oukases qui en étaient com m e l ’ossature, afin de décrire la suite de la m ission, et parce que le travail de rédaction de ces Actes fut traversé pou r L itta de péripéties diverses, d ’inquiétudes et de difficultés de toutes sortes. Les oukases sont datés du 28 avril 1798 (v. s.). Jou r pou r jou r, un an après, L itta quittera Pétersbourg, dans la com plète disgrâce de l ’empereur. C’est ce retournem ent de faveur q u ’il nous fau t racon ter d ’après les docum ents ici publiés, et ce sont les événem ents qui rem plirent cette seconde année de la nonciature.

A St-P étersbourg les sem aines qui suivirent la publication des oukases, c ’est-à-dire les m ois de mai et de juin, s’écoulèrent sans heurts ni incidents: L itta n ’avait plus rien à dem ander à l ’em pe­ reur, qui par surcroît l’avait cou vert d ’or et d ’honneur avec la grande aum ônerie de Malte. Son seul souci était, à distance, le sort lam en­ table du P ape que les Français voulaient faire passer en Espagne ou en Sardaigne. Mais là m êm e il était heureux de constater, com m e il le dit, le « tendre intérêt » que l’em pereur porta it au P ontife, et la résolution dans laquelle il persistait de lui venir en aide, au m oins en soutenant l ’A utriche, à qui il appartenait, com m e voisine de l’Italie, de s’opposer au transfert du Pape. D ’autre p a rt les bon s effets de la nouvelle organisation de la hié­ rarchie en E ussie com m ençaient à se faire sentir. A v an t la fin d ’août, les quatre suffragante de l ’évêque de Vilna, pou r qui m anquait seule­ m ent l’assentim ent im périal aux Bulles venues de E om e depuis long­ tem ps, étaient enfin agréés et consacrés; et ainsi le troupeau n ’était pas sans pasteurs. L ’évêque Glowniewski, désigné par l ’oukase du 28 avril pour le siège uniate de Brest, était m ort peu de semaines après, et le candidat de L itta, M gr Josaphat Bulhak, était accepté v o lo n ­ tiers par le m inistère im périal. C’était un choix excellent, car ce prélat, précédem m ent coadjuteur pour le diocèse de Pinsk et T u rov supprim é par la nouvelle délim itation des diocèses russes, avait déjà eu charge d ’âmes sur les fidèles dont il allait devenir le pasteur:

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Affaires de Malte.

il en était justem ent apprécié. E nfin l ’évêque D em bow ski

XL VII

avait

repris possession de son siège de K am enetz, et l’intrus Mgr Sierakowski s’était retiré sans faire d ’esclandre, du m oins pou r le m om ent. A utan t de bonnes nouvelles que L itta p ou v a it envoyer au nonce de Florence, O descalchi, et par lui au Pape. Toutes choses prenant en B ussie une si heureuse direction, L itta s’en prévalait pour renouveler avec instance auprès du St-Père des dem andes déjà form ulées: pou r l ’archevêque Siestrzencewicz et ses successeurs l ’usage de la pou rpre cardinalice, à défaut du cardinalat lui-m êm e q u ’on était décidé à lui refuser. L itta faisait rem arquer que l’em pereur tenait beaucoup à ce que cette distinction, ne fût-elle que vestim entaire, fû t attachée à ce siège archiépiscopal de son em pire, et il a jou tait — ce qui n ’était guère une recom m andation pour le prélat — que v u sa haute situ ation et son influence, Siestr­ zencew icz pou vait, si on lui refusait les honneurs convoités, faire beaucoup de m al. P ou r lui-m êm e, L itta dem andait l’autorisation d ’accepter cette charge de grand aum ônier de M alte que l’em pe­ reur lui avait conférée, et de p orter cette grande croix qui venait de lui être accordée directem ent par le grand m aître. N ous disons: directem ent. Car on se rappelle que déjà L itta avait dem andé au St-Père de bien vou loir lui obten ir cette fam euse croix de l’ Ordre, et que Sa Sainteté avait ju gé b o n d ’attendre. Com m ent L itta l’avait-il eue sans passer par le Pape? M ystère. T ou jours est-il que le procédé m anquait d ’élégance. On verra b ie n tô t que les affaires de Malte ne p orteron t pas bonheur au nonce. L es affaires de M alte: nous vou lon s dire ce qui se passa en Bussie à la suite et com m e conséquence de la prise de l ’île fam euse par B on a ­ parte. L e 12 ju in 1798, le grand m aître Ferdinand de H om pesch avait livré la place, regardée p ou rta n t com m e im prenable, sans pres­ que la défendre, et s’était retiré à Trieste. L a surprise et l ’indigna­ tion avaient été grandes dans tou te l ’E urope, grandes en Bussie où depuis son avènem ent l’em pereur Paul avait m anifesté tant d ’in ­ térêt pour les nobles chevaliers. L e grand prieuré russe avait aussitôt tenu assem blée extraordinaire pou r étudier les m oyens de préserver l’Ordre d ’une ruine totale. Mais avant tou t il s’était prononcé sur le cas de H om pesch, q u ’il considérait com m e déchu du grand magis-

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XLVIII

Introduction.

tère. Q uant à l ’avenir, il ne v o y a it le salut que dans la puissante protection im périale. Aussi avait-il rédigé un M anifeste auquel tous les autres prieurés allaient être invités à adhérer. L ’empereur avait le prem ier approu vé ce M anifeste et déclaré q u ’il continuerait à l ’ Ordre sa protection spéciale. Plus encore: il avait publié une D écla­ ration où il affirmait ses intentions de conserver à l’ Ordre de St-Jean ses vénérables institutions et d ’em ployer son p ou voir à le rétablir dans son antique splendeur. A la fois le nonce et son frère le bailli Giulio inform aient le Pape soit par dépêches directes, soit par l’intermédiaire régulier de Mgr Odescalchi, de toutes les réactions produites en Eussie par cette perte de M alte. Mais à F lorence l ’effet n ’était pas précisém ent celui qu ’ à P étersbourg on escom ptait. M le P ape ni son m inistre ne se laissaient séduire à l ’idée des avantages matériels que les chevaliers pourraient retirer de la haute protection d ’un Paul I er. D ’abord il fallait que tou t se passât régulièrement, suivant les constitutions de l’ Ordre, don t le P ape en personne était le prem ier supérieur. Or il n ’appartenait pas au grand prieuré de Eussie de prononcer la déchéance de H om pesch. Les autres prieurés et les souverains des E tats où l ’Ordre était établi avaient aussi à ém ettre leur avis. Alors seulem ent le P ape déciderait. Mais les événem ents allaient se précipiter et ne pas laisser place à cette sage et lente procédure. D ès le 27 octob re (v. s.) les baillis, grand-croix, com m andeurs, chevaliers du grand prieuré de Eussie, rassemblés au Palais de M alte à St-Pétersbourg, proclam aient l ’em ­ pereur grand m aître de l’ Ordre de St-Jean de Jérusalem. A la date du 13 n ovem bre P aul I er acceptait, par acte officiel, cette grande m aîtrise, et quinze jours plus tard, le tem ps de tou t préparer, une cérém onie grandiose avait lieu au palais im périal. E n une audience solennelle les chevaliers du grand prieuré russe, drapés dans leurs som ptu eu x costum es, rem ettaient à leur nouveau grand m aître la couronne et les autres insignes de la souveraineté sur l ’Ordre, puis s’agenouillant devant son trône lui présentaient l ’hom m age de leur fidélité. Quant à Paul I er, il vou lait tou t de suite m ontrer à quel poin t il appréciait sa nouvelle dignité: la croix de M alte figurerait désorm ais dans les armoiries de l ’empire; le 1er janvier 1799, le pavil­ lon de l ’Ordre serait arboré sur un des bastions de l’amirauté et salué

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A ffa ire s d e M a lte .

x l ix

de trente-trois coups de canon; Leurs Altesses Im périales les grandesduchesses, les dames de la cour, les plus hauts dignitaires de l ’em ­ pire seraient affiliés à l’Ordre. E nfin indépendam m ent du grand prieuré russe catholique, Paul I er fon d a it Un autre prieuré exclu ­ sivem ent russe ouvert à la noblesse orth odoxe et doté annuellement, pou r ses quatre-vin gt-dix-h u it com m anderies, de 216.000 roubles. On était allé bien v ite en besogne, évidem m ent beaucoup trop vite. L a suite le m ontrerait. L es deu x frères L itta, qui avaient été, chacun pou r sa part, les artisans de ces événem ents, et aussi les heureux bénéficiaires, se sentaient au com ble de la joie. L a Russie et son gouvernem ent ne leur offraient pou r lors que des consolations. L itta posait la première pierre de cette église que l ’em pereur lui faisait bâtir à côté du palais prioral de Malte. Sans parler de l ’utilité qu’elle présentait pour les catholiques de la capitale, elle était un tém oignage non équivoque de la faveur im périale. E lle serait achevée sans doute avant l ’été prochain, et L itta qui logeait déjà avec tou t son personnel en ce beau palais se réjouissait à l ’avance de l ’inaugurer bientôt. L ’em pe­ reur, lui, ne m anquait pas une occasion de m ontrer ses bonnes dispo­ sitions à l ’égard du P ap e et de l ’Eglise catholique. I l autorisait v olon ­ tiers à Orcha, en R ussie B lanche, la fon dation d ’un m onastère de trappistes, émigré de F rance, et d ’un autre de trappistines; et L itta estim ait que la présence de ces religieux occidentaux serait de grande édification, don c de grande utilité dans la contrée. D ’autre part, Sa Sainteté annonçait qu’E lle ne tarderait pas à expédier le B ref ac­ cordan t la pourpre tan t attendue par l ’archevêque de M ohilev. E n som m e, depuis la pu blication des oukases du 28 avril et la prom ulgation des A ctes de Mgr L itta , to u t allait à souhait. Sans dou te l ’affaire de M alte tournerait un jo u r très mal: mais personne ne le pressentait encore à Pétersbourg. L a seule difficulté qui s’élevait pou r le m om ent venait du d io ­ cèse de Kam enetz. Com m e nous l’avons seulement indiqué plus haut, un évêque intrus, Mgr Sierakowski, protégé par Catherine II , n ’avait pas craint d ’usurper dans ce diocèse les pouvoirs spirituels et d ’évin­ cer le pasteur légitim e, M gr D em bow ski. L itta était heureusement parvenu à réparer cette injustice inouïe. L ’oukase du 28 avril, puis la R o te m inistérielle du 30, puis les A ctes officiels avaient rétabli d — N onciat. de Litta.

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Introduction.

L

D em bow ski à Kam enetz. Or v o ici que peu à peu Siérakowski, à force d ’intrigues menées pendant plusieurs m ois et qu’il avait pu tenir secrètes ju sq u ’au b o u t, en était arrivé à se faire signer par l’em pe­ reur sa n om ination au lieu et place de D em bow ski, destitué d ’auto­ rité sous prétexte d ’âge et de faiblesse. A u ssitôt qu ’il en fu t inform é, le nonce avait adressé au m inis­ tère des réclam ations en règle. Peine perdue: on ne revenait jam ais sur un oukase signé et prom ulgué. C’était, une fois de plus, à l’Eglise à trouver une issue. Celle qu ’im agina L itta consista à prier l ’arche­ vêque de M ohilev d ’obten ir que M gr D em bow sk i donnât v olon ta i­ rem ent sa dém ission. Ce ne fu t pas précisém ent facile, le prélat se sentant fo rt de son droit à garder son siège épiscopal. On allait se trou ver dans une im passe. D e F lorence aucune autre solution n ’était suggérée. L e tem ps passait. L e diocèse de K am enetz ne pou v a it guère continuer à se trou ver dans une situation aussi irrégulière. C’était

d ’ailleurs l ’époqu e



d ’autres

difficultés

s’am oncelaient

devan t le nonce. I l se résolut à dem ander lui-m êm e à D em bow ski de renoncer entre les m ains du St-Père à son évêché, p ou r que l ’adm i­ nistration en fût remise à Siérakowski, ju squ ’ à ce que le St-Siège ait pris une décision d ’ensem ble. Lorsque L itta dut quitter brusque­ m ent la Russie, com m e nous le raconterons, il savait que D em bow ski avait obtem péré à ses directions; il n ’avait cependant pas reçu l ’acte de renonciation. Mais com m e il l ’écrit dans une note ajoutée à la R elation finale de sa m ission, « un trait singulier de la Providence » m it fin à cette lam entable affaire. Siérakowski m ourut avant m ême d ’avoir reçu l ’investiture canonique du diocèse. L ’évêque légitime put reprendre tranquillem ent possession de son siège. K os docum ents des dernières semaines de 1798 et du début de l’année suivante con cen tren t plutôt l ’attention sur R om e et sur Florence où est le Pape. V oilà bien tôt un an que le St-Père a dû qu it­ ter sa capitale. Ses protestations auprès des souverains d ’E urope on t rencontré de leur part de généreux échos. E t v oici que l ’un d ’eux au m oins en vien t aux actes. Le roi de Naples, avec une armée de 40.000 hom m es, se m et en m arche vers le territoire ecclésiastique pou r en reprendre possession et le restituer à son souverain légi­ tim e. Plusieurs lettres d ’Odescalchi à L itta précisent des points

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L e s a rm e s ru s ses au . se co u rs d u P a p e .

li

d ’histoire sur cette m arche d ’abord victorieuse, sur l ’ephémère reprise de la V ille éternelle, puis sur la triste retraite. D e grands espoirs sem blaient pou rtan t perm is. L ’appel de l ’em pereur de E ussie aux autres cours d ’E u rope en faveu r du P ape n ’avait pas été vain. L e 14 décem bre il écrivait luim êm e à Sa Sainteté pou r lui redire l ’intérêt qu’il p orta it à son sort et les mesures qu ’il avait prises avec ses alliés afin d ’ y porter rem ède, et cette lettre se term inait par des protestations de « sincère amitié et de particulier respect ». Le jo u r où parvenait à St-Pétersbourg la nouvelle de l ’entrée à E om e des troupes napolitaines, l ’empereur enthousiasm é disait au du c de Serra Capriola, ambassadeur de Naples: « E crivez au roi de N aples que m oi aussi je m ’enrôle, toutes mes forces sont à sa disposition. E n attendant, j ’ai déjà donné les ordres p ou r qu’un corps de troupes m arche aussitôt à son secours ». Le fam eux m aréchal S ou vorov était rappelé de ses terres pou r prendre le c o m ­ m andem ent d ’une armée austro-russe, et le grand-duc Constantin P a v lovitch se disposait à partir com m e volontaire dans cette armée. L itta avait été pou r quelque chose dans ces généreuses disposi­ tion s de l’empereur. B ien que n ’ayant aucune instruction spéciale à cet effet, il lui avait adressé une N ote lui dem andant de soutenir la chevaleresque in itia tive du roi de N aples, d on t l’heureuse issue apparaissait com m e si im portan te pou r le sort du St-Père. Hélas! Les lendem ains de cette poussée victorieuse allaient être navrants. Les .troupes françaises renforcées en hâte reprennent aux N apolitains non seulem ent E om e, mais Gaete, Capoue, et entrent à Naples. L a cam pagne qui pou v a it restituer au P ape sa capitale a échoué. D ’ailleurs le P ape la désapprouvait: il ne voulait pas dem an­ der à la force le soutien de ses droits. Tellem ent qu’il désavouait form ellem ent la dém arche fa ite par L itta pou r obten ir le secours des armes russes en sa faveur. Certes L itta était bien excusable pour la m anière d on t il avait agi, et to u t en le désapprouvant, le St-Père lui faisait dire qu ’il le lou ait

et le rem erciait de son zèle. Mais cet

incident dém ontre que ce fu t un m alheur pour le nonce, en plus d ’une circonstance, de ne pou v oir pas, à cause de la distance, rece­ v oir les directives précises d on t il avait besoin, et d ’être obligé de décider lui-m êm e les position s à prendre, sans être en état, com m e seul le P ape l ’était, de prévoir les contrecoups éventuels. L es affaires

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XII

Introduction.

de Malte, dont nous reprendrons bientôt le récit, en seront la plus claire comme la plus fatale illustration. Mais même dans ses longues et difficiles négociations pour l’organisation de la hiérarchie, ce fut une grande gêne pour Litta que d’avoir à attendre des mois entiers une réponse à ses questions ou une approbation de ses démarches. Certains détails que nous font connaître les documents ici publiés sont caractéristiques. Ainsi le 18 novembre 1798, le Card. Antonelli écrivait au nonce qu’il avait fini d’examiner, par ordre du St-Père qui lui avait demandé son avis, diverses lettres écrites par lui rela­ tivement aux affaires de Eussie, et dont plusieurs étaient antérieures aux oukases d’avril. L’inconvénient majeur d’un tel retard était que les fameux oukases avaient naturellement précédé de beaucoup les décisions du Pape, et que dès lors l’autorité spirituelle apparais­ sait comme étant à la remorque du pouvoir civil, même sur un ter­ rain où il lui appartenait de parler la première. Que faire pour sauver du moins le principe! Antonelli conseille au Pape d’envoyer à Litta des Brefs contenant des pouvoirs étendus pour décider lui-même des solutions à prendre, et qui plus est, d’antidater ces Brefs du mois de mars. Grâce à cet expédient, la décision du Pape semblera anté­ rieure à celle de l’empereur; le principe sera sauf. Nous venons de parler de l’examen fait par Antonelli de la situa­ tion du catholicisme en Eussie telle que Litta l’avait négociée ou avait dû l’accepter. Le Mémoire très étendu que le cardinal avait remis au St-Père ne parvint à la nonciature de Pétersbourg que dans les derniers jours de février 1799, et les observations qu’il contenait n’offraient plus guère qu’un intérêt rétrospectif. C’est pourquoi Litta, en répondant à l’auteur et en le félicitant de sa connaissance des choses de Eussie, se borne à peu près à témoigner que sur plu­ sieurs points où l’Eglise était en droit d’exiger davantage, il n’a pu que sauver l’essentiel. L’éloignement de Eome soulevait aussi un problème pour la nomination des évêques et leur institution canonique: le procès étant fait, il faudrait attendre des mois pour recevoir les Bulles, et ces Bulles, il faudrait encore les soumettre au sénat qui peut-être les retiendrait; d’où retards et confusions. A ces premières difficultés s’ajouterait même celle de faire sortir de l’argent de Eussie pour payer l’expédition des Bulles. Aussi Litta demandait-il que tous

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Difficultés particulières à la nonciature de Russie.

LU I

ces obstacles fussent levés et qu’il pût lui-même procéder à l’insti­ tution canonique, sans exiger les taxes ordinaires, au moins pour les premiers évêques suffragante dont il importait de doter au plus tôt la Russie. Il lui fut répondu qu’il y avait péril à abandonner les droits traditionnels de Rome en cette matière, non pas pour des raisons mesquines d’argent (on était tout prêt à envoyer pour cette fois les Bulles à titre gratuit pour éluder la difficulté envisagée), mais bien parce que la nécessaire subordination au St-Siège se trou­ vait engagée dans l’affaire. Ainsi obligé de trouver des solutions à des problèmes où les exi­ gences russes étaient en désaccord, sinon en contradiction, avec les exigences romaines, et n’ayant dans bien des cas pas même le temps matériel de demander à son gouvernement la voie à suivre, Litta devait prendre des initiatives parfois hardies, mais que sa conscience lui dictait; car c’était pour le bien du catholicisme qu’il avait été envoyé en Russie et doté de pouvoirs étendus. Il eut le mérite de ne pas hésiter à engager sa responsabilité sur des terrains où l’avan­ tage de la religion lui paraissait en jeu, et plus d’une fois nous lisons dans sa correspondance avec la secrétairerie d’Etat des phrases com­ me celle-ci: «En vertu des facultés générales et spéciales que j ’ai reçues du St-Père, j ’ai pris telle mesure...» Cela signifie qu’il a été dans l’impossibilité de demander une décision à l’autorité suprême. Ainsi en advint-il par exemple pour des affaires concernant la hiérarchie grecque-unie, laquelle, nous l’avons dit, était au regard du gouvernement russe encore bien plus honnie que la hiérarchie latine. Autrefois le métropolite grec-uni avait le privilège accordé par Rome de créer et d’instituer les évêques de son rite; et ce privi­ lège était amplement motivé pour éviter toutes les difficultés qui auraient surgi entre la Russie et le St-Siège à chaque nomination épiscopale. Mais le gouvernement ne voulait plus ni métropolite ni privilège de cette sorte. Restait l’unique solution que le St-Siège y suppléât directement, c’est-à-dire que Litta agissant comme légat procédât à la nomination des évêques. Mais il fallait aussi songer à l’avenir de cette hiérarchie et aux vides que la mort pourrait y creu­ ser. On sait que les basiliens constituant alors le seul ordre reügieux catholique de rite oriental, les évêques de ce rite étaient nécessai­ rement choisis parmi eux, plus particulièrement parmi les abbés des

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LTV

Introduction.

monastères. Là encore Litta usant de ses pouvoirs créa trois nou­ velles abbayes pour faciliter le choix éventuel des évêques. Le jour même où il annonçait cette initiative, il envoyait à Mgr Odescalchi, à Florence, un « Règlement pour les églises et monas­ tères de la confession catholique romaine dans l’empire de Russie ». C’était un document officiel émis par le gouvernement impérial à la date du 3 novembre 1798 (v. s.), et l’on est surpris de voir que le nonce ne le communique au St-Siège que plus de trois mois après.1 Sans doute n’a-t-il connu qu’avec un long retard le texte russe ori­ ginal, mais l’étonnement n’en est pas diminué pour autant. La lettre dont il l’accompagne ne fournit aucune explication. Litta se borne à esquisser la genèse de cette pièce qui était dans l’air depuis long­ temps et qui avait été précédée par des projets encore plus funestes. Mais en même temps il avoue qu’il ne s’explique pas comment l’ar­ chevêque de Mohilev, au courant de ce qui se tramait et même con­ sulté par le sénat, n’a pas fait corriger certains articles qui abou­ tiraient à la destruction de la discipline monastique, si les évêques voulaient les appliquer strictement. Le Règlement remettait en effet aux mains des évêques le choix des supérieurs religieux, la visite des monastères et le contrôle de tout ce· qui s’y faisait. Toujours d’après les principes de césaropapisme dont le gouvernement russe ne pouvait se départir, il s’immiscait dans une foule de questions qui canoniquement ne relevaient pas de lui. Quelle fut la réaction du St-Père lorsqu’il apprit cette nouvelle intrusion de l’autorité civile dans les affaires religieuses? La corres­ pondance de Litta ne le dit pas. Nous n’avons pas de lettres envoyées de Florence à Pétersbourg après le 16 mars. Les dernières étapes du calvaire de Pie V I vont commencer. Il quitte la Chartreuse de Florence pour Parme, puis pour Turin, Briançon et Valence, où il ne tardera pas à mourir prisonnier. Quant à Litta, il aurait eu à peine le temps de recevoir d’Italie une réponse à sa communication. Les jours de sa nonciature sont comptés. Durant plus d’une année la mission de Mgr Litta en Russie avait eu les allures d’une ascension vers le succès et aussi vers le bonheur. 1 L e t t r e d e L it t a d u 1 1 /2 2 fé v . 1799.

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Suite des affaires de Malte.

LV

Succès qui sans doute n’avait pas été aussi complet qu’on aurait pu le souhaiter. Ses A c t e s donnaient à la hiérarchie catholique une organisation complète et satisfaisante, bien que sur plus d’un point l’autorité impériale ait contrecarré les légitimes exigences de l’Eglise. Dans l’ensemble un grand progrès avait été réalisé. En même temps Litta avait su se concilier les bonnes grâces de l’empereur Paul, et l’affaire de Malte avait eu comme première réper­ cussion de combler de faveurs et de biens le nonce et son frère. Hélas, on était parti là sur une mauvaise voie; si mauvaise qu’un jour cette même affaire, qui paraissait promettre à la nonciature de Pétersbourg le plus bel avenir, fera sa ruine. C’est cette évolution, dont les corres­ pondances de Litta nous livrent le détail, qui nous reste à résumer. Au lendemain du jour où le grand prieuré russe avait considéré le grand maître Hompesch comme déchu de sa dignité et où Paul I er s’était déclaré protecteur de l’Ordre, il est à présumer que les deux Litta conçurent quelque appréhension relativement à cette protec­ tion inpériale, et se demandèrent s’il ne s’était pas créé là une situa­ tion fausse pouvant amener un jour quelque conflit. Malgré les excel­ lentes intentions qui animaient certainement l’empereur, il n’en était pas moins vrai que l’Ordre des Chevaliers du Saint Sépulcre, ordre de chevalerie, mais aussi ordre religieux et relevant à ce titre du Pape, se trouvait maintenant sous la protection d’un souverain séparé de la foi catholique, et qu’on savait autoritaire et chatouil­ leux lorsque son honneur était en jeu. JST’y aurait-il pas un jour con­ flit d’autorité où le Pape aurait le dessous? C’est pourquoi, dès le 2 octobre 1798 le bailli estime opportun, nécessaire même, d’écrire directement au Souverain Pontife au nom du prieuré russe pour protester de sa soumission entière au premier supérieur de l’Ordre. Deux mois se passent, et la situation se complique, du fait des malheurs de l’Ordre comme de la bienveillance toujours plus accen­ tuée de l’empereur. Les chevaliers russes lui offrent la grande maî­ trise et il accepte avec joie, promettant d’ailleurs solennellement de conserver intactes les institutions vénérables dont il est désor­ mais plus que le protecteur. Le 14 décembre (v. s.) il en informe par une lettre pleine de courtoisie le Pape. Une fois de plus la lenteur des courriers entre Elorence et St-Pétersbourg fait sentir ses graves inconvénients. Lorsque parviennent

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IV I

Introduction.

en Russie les remerciements du Pontife suprême pour la faveur dont Paul I er a entouré l’Ordre au lendemain de ses désastres, plusieurs étapes ont été franchies, et ces félicitations engagent à aller plus avant dans une voie où l’on a déjà été trop loin. Le jour où le Pape désapprouvera, on ne pourra plus revenir en arrière, mais le cour­ roux impérial éclatera et les victimes en seront les deux Litta. Le funeste décalage dont nous parlons est très manifeste dans la correspondance que nous publions. Ainsi le 20 décembre 1798 le nonce raconte l’investiture solennelle de Paul I er comme grand maître de Malte. Mais la courte lettre qui précède (18 décembre) montre qu’il vient de recevoir la lettre de Florence du 3 novembre, où Odescalchi lui marquait que le St-Père ne pouvait encore prendre position sur la question de la destitution du grand maître précédent, tous les prieurés devant émettre leur avis, et le prieuré russe ne pou­ vant décider seul en matière aussi grave. Or à cette même date les cours n’étaient rien ,moins qu’unanimes sur le cas Hompesch. Mais la Bavière était pour lui, et l’empereur, très mécontent, avait été sur le point de congédier le ministre de ce royaume. Deux autres mois se passent, apparemment sans incident nou­ veau. Mais voici que le 8 mars Litta annexe à son courrier ordinaire une Note dont il prie instamment son correspondant de faire part au St-Père, aux fins d’obtenir la grâce qu’il sollicite. Or cette grâce n’est autre chose que son rappel. Dans sa brièveté la Note nous per­ met de percer le mystère. Le bailli Giulio Litta, que les affaires de Malte ont lui aussi mis sur le pinacle, puisque, nouveau grand maître, l’empereur l’a nommé son lieutenant, Giulio est évidemment en butte aux jalousies. D ’autre part, l’empereur Paul est l’inconstance personnifiée et l’homme des extrêmes: la défaveur de demain risque d’être égale à la faveur d’hier. Le jour où le bailli sera disgracié, le nonce pourrait bien en éprouver le contre-coup, et avec lui l’Eglise catholique. Il y a donc intérêt et même urgence, affirme-t-il, à lui envoyer ses lettres de rappel et à faire accepter un nouveau titulaire de la nonciature. Nouveau rapprochement de dates bien piquant. Le 15 mars, de cette Chartreuse de Florence où ses jours sont comptés, et ignorant que tout se gâte en Russie, le Pape Pie V I écrit à l’empereur Paul pour lui exprimer sa reconnaissance pour la particulière protection accor­

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Affaires de Malte.

LVII

dée à l’Eglise romaine et lui annoncer que, faisant droit à ses désirs impériaux, il accorde à l’archevêque de Mohilev et à ses successeurs les insignes de la pourpre à l’instar des cardinaux. D ’ailleurs les événements vont se précipiter désormais. Le cour­ rier qui emporte de Florence ce Bref à l’empereur et la Bulle de col­ lation des insignes cardinalices à Mgr Siestrzencewicz est volumi­ neux. Il contient surtout une lettre d’Odescalchi,1 à laquelle est annexé un P r o m e m o r ia . Ces deux pièces joueront un rôle capital dans l’histoire des derniers jours de la nonciature. L’une et l’autre définissent la position décidément adoptée par le St-Père dans les affaires de Malte. Sa Sainteté juge irrégulière et contraire aux constitu­ tions de l’Ordre comme aux constitutions apostoliques la déposi­ tion de Hompesch prononcée par le seul prieuré russe; irrégulière plus encore l’élévation d’un souverain non catholique à la charge de grand maître. Même la création du prieuré russe schismatique, avec les riches commendes dont les membres ont été dotés par la générosité impériale, est chose qu’on peut seulement tolérer, mais qu’on ne saurait approuver formellement. En un mot, l’empereur a montré sans doute les meilleures intentions aussi bien à l’égard de l’Eglise et de son Chef que de l’Ordre vénérable de Malte, et c’est pour le reconnaître que le Pape vient de lui adresser le Bref octroyant la pourpre à l’archevêque de Mohilev. Mais des questions de prin­ cipes ont été soulevées, sur lesquelles le Chef de l’Eglise ne saurait transiger. Premier supérieur de l’Ordre et gardien suprême de ses constitutions, il ne saurait accepter ce qui, fût-ce dans d’excellentes intentions, s’est fait d’irrégulier en Russie. C’est pourquoi il se décide à envoyer le P r o m e m o r ia où se trouvent résumées — pour justi­ fier au besoin devant la postérité l’attitude prise par le Pape — les initiatives blâmables prises par les chevaliers russes, initiatives que ne peut même justifier aucun précédent historique. Le P r o m e m o r ia , dont Litta devait en principe communiquer la substance à qui de droit, d’abord à son frère Giulio, puis aux che­ valiers russes, et peut-être à d’autres plus élevés, y compris le sou­ verain lui-même, était écrit en clair. Il était à la fois très net et ferme sur les principes qu’il rappelait, mais empreint d’une rare bienveil1 16 m a rs 1799.

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LVIII

Introduction.

lance à l’égard des personnes, qui n’avaient sans doute oublié ces principes que dans le but de restituer à l’Ordre de Malte sa gloire séculaire. Quant à la lettre, destinée à Litta seul, elle était chiffrée, et elle énonçait une directive importante. Sa Sainteté s’en remettait «à la prudence bien connue et à la perspicacité » du nonce pour ne divulguer le P r o m e m o r ia que s’il n’y avait pas à redouter «la moindre altération aux généreuses dispositions de Sa Majesté Impériale envers la religion catholique et son chef. » On ne pouvait pas trouver un meilleur moyen de ménager les personnes tout en sauvegardant les principes. Or voici la fatalité qui survint. Bien avant que fussent expé­ diés de Florence les documents dont nous venons de parler, il y avait eu évidemment en Italie des indiscrétions commises. Si bien que le chancelier Bezborodko avait, le 3/14 mars, convoqué Litta pour lui dire qu’il avait reçu de là-bas une lettre lui laissant supposer que le Pape désapprouvait ce qui s’était fait en Bussie relativement à l’Ordre de Malte, et que lui-même, le nonce, allait recevoir une dépê­ che lui ordonnant de manifester cette haute désapprobation; que l’empereur en serait fort irrité et que les conséquences pourraient en être funestes. Litta qui, lui, n’avait rien reçu de son gouverne­ ment qui confirmât les dires du chancelier, put en toute bonne foi donner tous les apaisements. Mais déjà le mal était fait. L’empereur apercevait en face de lui une résistance: elle serait vite brisée. A peine quelques jours se passent, et voici que d’abord c’est le bailli Giulio qui est frappé par la disgrâce impériale. Ordre lui est donné de quitter la capitale et de se retirer dans ses terres. Ce n’est que le commencement. Un oukase est signé le 17 mars (v. s.). Il y est dit comme une chose toute naturelle que toutes les questions relatives à l’organisation de l’Eglise catholique en Bussie ayant été réglées par l’oukase du 28 avril 1798 (on remarquera que pour l’em­ pereur les A c t e s de Mgr Litta n’entrent pas en ligne de compte), on peut désormais « se débarrasser de toute influence extérieure des Bulles et lettres du Pape. » Confirmant donc l’article X II — le trop fameux article X II — où il se réservait l’examen et l’acceptation de ces Bulles, l’empereur remet entre les mains de l’archevêque de Mohilev l’entière direction des catholiques de Bussie conformément aux « seules » lois de l’empire. Aucune allusion au nonce; mais cette abso­ lue prétérition était hautement significative.

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L e s p re m iè re s ré p e rc u s s io n s .

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l ix

L’oukase que nous venons de résumer était adressé à l’arche­ vêque lui-même. Qu’allait faire celui-ci? Il est triste pour sa mé­ moire d’avoir à constater son incroyable servilité; mais Litta, en faisant rapport de toute cette affaire à son gouvernement, jette sur lui le poids d’une responsabilité terrible. Le même jour exactement qu’il reçoit l’oukase (17 mars), l’archevêque adresse à tous les évê­ ques de Russie un message leur annonçant que ses liens avec Rome, comme aussi ceux du nonce, étant détendus, sinon rompus «laxatis ne dicam ruptis... vinculis », l’empereur « dans sa sollicitude pater­ nelle » lui a remis la haute direction du troupeau, de telle sorte que « la part du fardeau que jusqu’ici se réservait le Pape retombe désor­ mais sur ses épaules. » Il leur demande donc de lui faire connaître ce qui, d’après eux, en pareilles circonstances et à la lumière de l’an­ tique discipline, doit lui revenir en fait d’autorité et quels pleins pouvoirs il peut exercer sur les catholiques de Russie.1 « Voilà mon Pape à moi », avait dit, au témoignage de J. de Mais­ tre, l’archevêque en montrant un jour l’empereur. Son attitude en mars 1799 prouve qu’il pratiquait ce qu’il disait. Et même il en était fier. Mgr Litta, en racontant cette triste période, ajoute que pour manifester publiquement sa joie de la tournure des événements, il banqueta trois jours durant dans sa résidence archiépiscopale avec des amis, parmi lesquels des ecclésiastiques. Quant au nonce, il se décida vite à mettre tout en œuvre pour parer à la tempête qui s’annonçait. Il eût désiré avoir une nouvelle conférence avec la chancelier Bezborodko. Mais celui-ci était gra­ vement malade et ne pouvait le recevoir, pas plus que le vice-chan­ celier Kotchoubey, son neveu, qui passait son temps à son chevet. Le comte Rostopchine, qui sans en avoir le titre était réellement le ministre des Affaires étrangères, lui donna audience. On parla des trois griefs qui pouvaient être à la base des dissentiments actuels: les affaires· de Malte, la réintégration de Mgr Dembowski sur le siège de Kamenetz à la place de l’intrus Siérakowski, la publication par le nonce de ses A c t e s officiels relatifs à la hiérarchie en Russie. Le nonce ne cacha rien de l’amertume qu’il ressentait en face du récent oukase impérial, qui semblait annoncer une rupture avec Rome. 1 L ’ o u k a s e e t le m e s sa g e d e l ’ a r c h e v ê q u e s o n t d o n n é s en a n n e x e s à la le ttr e d e L it t a d u 6 /1 7 a v ril 1790.

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LX

Introduction.

Bostopchine s’employa habilement à le tranquilliser. On pouvait se raccrocher à quelque espoir qu’un adoucissement serait apporté au funeste oukase. L ’espoir lui-même n’allait pas être de longue durée. Le 6/17 avril parvenait à Litta le volumineux courrier expédié de Florence le 16 mars et qui contenait le fameux P r o m e m o r ia . Comment expli­ quer cette ultime fatalité? Toujours est-il que le paquet, avant d’être remis à son destinataire, était passé par Vienne, d’où l’ambassadeur de Eussie, Bazoumowski, l’avait expédié à Kotchoubey, qui venait de succéder comme chancelier à Bezborodko. Surprise de Litta: le sceau avait été brisé. La conclusion s’imposait: le gouvernement russe avait lu ce qui devait rester secret, le P r o m e m o r ia écrit en clair. Litta comprit sur le champ que le mal était irréparable. L ’em­ pereur ne pouvait tolérer qu’on n’approuvât pas sans réserve ses décisions sur la question de Malte; il venait de le montrer en congé­ diant subitement et le ministre de Bavière et le chargé d’affaires d’Espagne. Les premières conséquences ne se firent pas attendre. Dès le len­ demain l’empereur commençait par enlever au nonce la charge de grand aumônier du prieuré de Malte et la donner à l’archevêque. Il fallait se hâter pour essayer de sauver l’essentiel. lutta demanda et obtint une audience du chancelier. D ’abord il lui remit — ironie des circonstances — l’aimable lettre du Pape à l’empereur, datée du 15 mars et jointe à laBulle de collation de la pourpre à Mgr Siestrzencewicz. Puis on parla de l’oukase du 17 mars à l’archevêque, oukase annonçant déjà la rupture avec Eome, et aussi du P r o m e ­ m o r ia . Quant à ce dernier document, Litta, au lieu de se plaindre de l’indiscrétion commise à son endroit, adopta un système de défense habile. Il dit que le fait même d’avoir envoyé ce mémoire sans pré­ caution aucune démontrait que dans la pensée du St-Père il ne devait nullement déplaire à l’empereur. D ’ailleurs lui-même Litta avait reçu par le même courrier la consigne de ne s’en servir que si nul froissement n’était à craindre de la part du souverain. Kotchoubey expliqua sans réticences la position impériale en toute cette affaire qui débordait de beaucoup le terrain du différent relatif à Malte. La mission de Litta en Eussie n’avait jamais été regardée que comme temporaire. Avant même la récente querelle au sujet de la grande

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Vers la rupture.

LXl

maîtrise, l’empereur avait estimé que cette mission n’avait plus de raison d’être et commandé d’en écrire à Mocenigo, ministre de Eussie près le St-Siège, pour que Sa Sainteté en fût imformée, « dans les ter­ mes d’ailleurs les plus gracieux. » Seules la maladie et la mort récente de son oncle Bezborodko avaient empêché Kotchoubey d’envoyer la lettre à Florence. Mais la décision était prise et l’exécution sui­ vrait tout prochainement. Il ajouta que désormais ce serait l’arche­ vêque de Mohilev qui servirait d’intermédiaire entre le Pape et les évêques ou les fidèles de Eussie. Litta hasarda une objection et une demande: l’archevêque étant sujet de l’empereur ne saurait avoir l’indépendance nécessaire pour traiter avec le gouvernement russe au nom du Souverain Pontife. Là résidait précisément la nécessité d’une nonciature, et Litta exprima le souhait qu’un successeur lui fût donné. Deux jours après cette importante conférence, le 9 avril (v. s.), une Note ministérielle signée de Kotchoubey et de Eostopchine vint clore le litige en résumant une fois encore, et la dernière, la manière russe de concevoir la situation. La « tolérance parfaite » continue­ rait d’être assurée aux catholiques. Mais selon «les principes d’une sage administration » toute influence d’une juridiction étrangère devait être rejetée, et le seul souci de l’empereur était de « maintenir les droits inaliénables de sa couronne. » Aussi pour éviter radica­ lement qu’il y ait ingérence du pouvoir spirituel dans le domaine temporel, nul catholique de Eussie ne pourrait à l’avenir recourir à Eome sans autorisation de l’empereur, et aucune Bulle papale ne serait reçue dans l’empire sans un visa préalable. La Kote concluait, sans la moindre ironie, que « Monsieur le nonce se éonvaincrait faci­ lement de la justesse de ces propositions les unes plus évidentes que les autres. » C’est la mort dans l’âme que Litta transmit à Florence le récit de ces audiences et tous détails et documents prouvant que c’en était fini pour lui, comme pour son frère quelques semaines plus tôt, de la grande faveur impériale. Il l’avait compris si clairement quand il conférait avec Kotchoubey, qu’il lui avait annoncé que déjà il avait demandé son rappel, et qu’il partirait aussitôt que ses lettres de congé seraient arrivées. Ecrivant à Odescalchi le 22 avril/3 mai, il réitérait cette demande et suggérait la manière opportunedes’adres-

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L X II

Introduction.

s er à l’empereur pour obtenir que Rome gardât au moins un chargé d’affaires en Russie. Il notait en même temps, témoignage acca­ blant, que l’archevêque « ayant eu la plus grande part dans ce qui venait d’arriver, s’opposerait de toutes les manières possibles au retour d’un autre représentant du St-Siège. » Le dénouement allait être encore bien plus rapide que le pensait Litta. Moins d’une semaine après, le 28 avril/9 mai, à huit heures du matin, sans que rien n’eût fait prévoir pareille brusquerie, Litta recevait du comte Pahlen, gouverneur de St-Pétersbourg, l’ordre de quitter la capitale le jour même. Ni Pahlen, ni le chancelier Kotchoubey, que vit une dernière fois le nonce, ne purent donner la moindre explication. On devait obéir aux ordres impériaux sur le champ et sans en chercher les raisons. Il n’y avait donc qu’à partir: le nonce du Pape était renvoyé sans autre forme de procès. Il partit en effet le soir même, accom­ pagné jusqu’à la frontière par un officier de police. Sans doute durant la longue route dut-il songer à la différence de traitement dont il avait été l’objet lors de son arrivée, deux ans plus tôt. De Bialostock, en territoire prussien, il put envoyer un premier récit de ces tristes événements, non pas au St-Père, qui persécuté lui aussi à l’autre bout de l’Europe avait été emmené de Florence à Valence où il allait mourir, mais au Card. Antonelli, fixé à Venise. C’est vers Venise que Litta dirigerait ses pas, après avoir séjourné quelques semaines à Varsovie et à Vienne. Il avait pu laisser provisoirement à Pétersbourg son auditeur l’abbé Benvenuti. Celui-ci, son maître parti, eut l’occasion de percer un peu le mystère de ce départ précipité. C’était décidément l’af­ faire de Malte qui avait exaspéré l’empereur; mais il s’y mêlait un grief personnel contre le nonce, qu’on ne connut bien que longtemps après. Avant d’avoir été choisi comme grand maître de Malte, l’em­ pereur ne tenait que médiocrement à cette dignité. Mais l’ayant acceptée, il en éprouva une grande fierté. Or Litta eut l’occasion d’approuver publiquement tout ce qui s’était fait. Lorsque, par l’in­ discrétion que nous avons racontée, l’empereur connut la désappro­ bation du Pape, il en éprouva une profonde irritation contre le nonce qu’il accusa d’avoir voulu le compromettre à la face de l’Europe.

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Renvoi de Litta.

LX III

« Je ne veux plus de nonciature du Pape, s’écria-t-il. Que le nonce parte en trois heures, ou tout au plus tard ce soir. » Mais quand le nonce fut parti et que la colère impériale se fut apaisée, on put cons­ tater que les sentiments de Paul I er pour le Pape personnellement, et même pour le catholicisme, n’avaient pas foncièrement changé. Litta était évidemment brûlé et ne pourrait regagner son poste, mais la venue d’un autre représentant du St-Siège n’était pas exclue, à condition toutefois que la malheureuse affaire de Malte eût reçu une honorable solution. S’il fallut attendre trois années pour que Mgr Arezzo vînt prendre la place vacante (Paul I er était d’ailleurs mort dans l’intervalle), c’est surtout que l’archevêque de Mohilev, qui s’était vu refuser par le St-Père le titre tant convoité de «légat-né», mit tout en œuvre pour empêcher la venue d’un autre ambassadeur pontifical. Litta l’avait prévu. ÏTous avons raconté, dans la N o n ­ c ia tu re ίο. ]6 : 2/13 avril 1797.

cotesto banchiere mi faccio carico di recar l’avviso a Y . E . acciò esso 1pensi ad eseguire puntualm ente gli ordini ricevuti essendo per me di un grandissim o dissesto stante i miei im pegni e la distanza in cui m i trov o, un sim ile ritardo. I l secon d o dispaccio da me ricevuto ha la data di 14 febraio e m i riscontra l’arrivo del m io piego in data dei 26 gennaio. H o trovato in questo due foglie in proprie, l’uno d e’ quali mi m anifesta il desi­ derio di V . E . perch ’io le indichi qualche persona a cui potessi indi­ rizzare in V arsavia per gli affari che risguardar possono la S ta Sede. Su questo prop osito da m e to cca to in altri dispacci m i prendo la libertà d ’individuare a V . E . la persona di M gr v escov o Albertrandi che troverà da m e prevenuta allo stesso oggetto. L ’ultim o dispaccio che ha la data d e’ 25 febraro m i reca la n o ti­ zia della pace già conclusa e ratificata c o ’ Francesi. T utte le p a rti­ colarità che Y . E . si è com piaciu ta notificarm i sopra le circostanze che hanno preceduto e reso necessario un tale avvenim ento servi­ ranno per potere nelle occasioni giustificare la con dotta della Corte Pontificia e dim ostrare l ’indispensabile necessità che ha dato luogo alle ultim e risoluzioni. Nel passato m io ragguaglio segnato N. 3 che inviai a Y . E. a p ­ pena era giunto in M osca ebbi l’ onore di prevenirla d ’aver io m an­ dato il m io uditore per ricercare l ’ora più propria per far le prime visite al con te d ’ Osterm ann cancelliere dell’im pero, al conte B ez b o­ rodko m inistro di Stato della prim a classe ed al Pr. K urakin vice cancelliere. E ssendom i stata fissata un ora m i recai dal prim o al quale lasciai una copia delle m ie credenziali per S. M tà l ’im peratore. U na sim il copia com m unicai al vice cancelliere Pr. di Kurakin, quale ritrovai som m am ente grazioso ed obbligante. Parlando seco dell’ oggetto generale della m ia missione si com piacque prevenirm i il lod a to Sig. Pr. che S. M tà l ’im peratore era favorevolm ente dispo­ sto a sodisfare i desideri del S. Padre per il bene de’ ca ttolici di que­ sto im pero. Q uanto al con te di B ezborodk o, non ho p otu to finora fargli la m ia visita, essendo sta to esso in questi giorni estremamente occu pa to per disporre la propria casa da p oco tem po fabricata in M osca e m obigliata con som m o gusto e magnificenza, dove ha l’ onore di alloggiare lo stesso sovran o in questa residenza di M osca. Scrissi già a V . E. nell’ultim o m io dispaccio che S. M ta 1. trattenevasi nel suo castello di Petrow ska 3 verste fuori di M osca prim a di fare il suo pu bb lico ingresso in questa residenza. Tre giorni inanzi fu annunciato da maestri di cerim onie il prossim o arrivo di S. M tà I.

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L a lunghissima strada per la quale dovea passare il sovran o tra ­ versando la città era già stata decorata da più archi trionfali ed altri ornam enti che i ricchi particolari e quasi tu tti gli abitanti a gara m oltiplicavano per esprim ere il loro giu bb ilo in si fausta occasione. Sabato scorso precedente alla dom enica delle Palm e, cioè nel giorno 8 aprile/28 m arzo seguì l ’entrata solenne di S. M tà l ’im pe­ ratore. E ra stata destinata dalla corte una casa per tu tti gli esteri ministri, fra quali, sebbene non avessi an cora avu to la m ia prim a udienza, potei aver lu ogo io pure stante la gentile condiscendenza del Sig. v ice cancelliere e la com piacenza d e’ miei colleghi, così che vid i co n tu tto il com m od o questa lieta e m agnifica funzione. Precedea la guardia d e ’ cosacchi, in di un reggim ento di usseri, poi m olte m ute d e’ prim ari Signori di M osca, indi i senatori nelle loro carozze di gala, m olta n ob iltà a cavallo, poi m olte carozze di corte; appresso ven ivan o a cavallo i gentiluom ini della cam era ed i ciam bellani, alcuni legni scoperti d ov e erano i gran m arescialli di corte ed il gran m aestro delle cerim onie. Seguiva il reggim ento delle guardie a cavallo, p oi la guardia nobile pure a cavallo. S. M tà l’im peratore era a cavallo e per tu tta la strada tenea il capello a la m ano, dando segni a ll’im m enso p o p o lo che ne osservava il passaggio, della propria sensibilità e gradim ento per le dim ostra­ zioni di gioia che tu tti m anifestavano al veder giungere in M osca l’am ato loro sovrano. E ra esso tra suoi due figli il gran duca A les­ sandro ed il gran du ca C ostantino, ed alla testa d e’ tre reggim enti delle guardie. T u tte le truppe che form avan o il corteggio erano al num ero di 12000 uom ini ed ugual num ero della guarnigione di M o­ sca faceano ala delle due parti della strada. D o p o il prim o reggim ento veniva S. M tà l’im peratrice con due gran duchesse in una carozza tirata a otto cavalli. D o p o il secon do reggim ento ven iva altra ca ­ rozza con due gran duchesse. In d i il terzo reggim ento delle guardie, altre carozze con le dam e di corte, un battaglione di cacciatori, e finalm ente tutti gli equipaggi di viaggio. Con tal corteggio S. M tà l’im peratore entrando per la p orta detta Twerskaya ha traversato la città portandosi al K rem lin, am pio re­ cinto al centro della città o v ’ è l’antica residenza d e’ Czar, d ov e scese alla chiesa cattedrale, e d op o aver visitato diverse chiese nella stessa parte della città detta K rem lin rim on tò a cavallo e continuò la sua m arcia fino alla descritta casa del Sig. con te B ezborodk o situata in un b orgo della città nella parte opposta. L a m attina seguente che cadea nella dom enica delle Palm e si

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N o . 1 C: 2/13 a v r il 1707.

era fissato che avrei avuto le mie prim e udienze da S. M tà I. e dalla fam iglia im periale dopo term inata la messa. Ma stante le eccessive distanze di questa immensa città, non p otè aver luogo la m ia udienza in quel giorno per causa della ristrettezza del tem po, e per essere sopravenuto alla corte il re di Polonia, per la qual visita S. M tà l’im ­ peratore credette opportuno di differire la m ia udienza ad altro giorno. Quella sera stessa vi fu un appartam ento in corte, dove essendo intervenuti i ministri esteri si degnò S. M tà I. fare esprimere al m io fratello per m ezzo del vice cancelliere il Sig. Pr. di K urakin quanto gli fosse dispiaciuto di dover differire di un giorno la mia udienza per le sudette ragioni, e fece aggiungere di più di avere prescelto tale ritardo per poterm i parlare con più com od o, m entre in quel giorno avrebbe avuto brevissim i m om enti per trattenersi meco. L a m attina seguente del lunedì 10 a prile/30 m arzo venne a tro ­ varm i M. de V aloujeif gran m aestro delle cerim onie, e con m oltis­ sima premura mi spiegò m inutam ente tutti i m otivi del ritardo, avvisandom i che quel giorno stesso alle ore 5 della sera sarebbe ve­ nuta la carozza di corte a levarm i dalla mia abitazione situata nel centro della città nel K ita y g orod per condurm i all’udienza di S. M tà 1. che avrebbe luogo dop o le ore 6. Venne in fa tti a ll’ ora appuntata il Sig. Pr. Baratinski, uno de’ m aestri delle cerim onie, con la carozza di corte nella quale occupai tu tta la parte di dietro; incontro a me si pose il sudetto P r. B ara­ tinski, e seguendo il cerim oniale fissato per li am basciatori delle teste coronate del quale ho m eco una cop ia ottenni dal sudetto Pr. B a ­ ratinski che accan to a lui sedesse nella stessa carozza il m io uditore, com e in consim ile occasione fu pratticato dall’ E m 0 A rchetti. Io era vestito in abito prelatizio con rocch etto scoperto, m ozzetta e croce Λ-esco vile; la carozza di corte tirata da 6 cavalli era preceduta da due palafrenieri a cavallo e scortata da un foriere e da un cavallerizo di corte pure a cavallo. Correvano avanti due Am­ ianti; accanto alle portiere andavano due aiduchi e appresso rim a­ nevano cinque servitori di livrea. Seguiva la mia carozza a 6 cavalli, preceduta secondo l’uso pratticato qui dagli am basciatori da due palafrenieri a cavallo e scortata da uno cavallerizo pure a cavallo co n altro palafreniere di seguito, e dietro la carozza cinque servi­ tori di livrea. Seguiva altra carozza con due ecclesiastici di m io se­ guito, e dietro questa altri cinque servitori di livrea. Inoltrandosi tu tto questo corteggio per la lunghissima strada fino all’abitazione della corte im periale quando giunsi innanzi al

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X o . 16 : 2/13 avril 1797.

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palazzo ove era schierata la gran guardia sulle armi, m i furono resi tu tti gli on ori m ilitari soliti pratticarsi, e sceso di carozza fui rice­ v u to su la grande scalinata da un gentiluom o di cam m era. A lla sala m i venne in contro il gran m aestro di cerem onie, il quale m i co n ­ dusse negli appartam enti, essendo prim ieram ente incontrato da gentiluom ini di cam m era, indi da ciam bellani, p oi dal m aresciallo di corte, fino alla cam m era detta d'attente, ed aprendosi totalm ente le porte per il m io passaggio. Nella cam m era suddetta fu appena di due minute il m io trat­ tenim ento, essendo entrato subito uno de’ gentiluom ini di servizio per dare avviso del m io arrivo. A pertisi i due lati della p orta della cam m era d ’udienza in fon do alla quale stava S. M tà l ’im peratore, il gran m aestro di cerem onie m i avvisò di fare il prim o inchino quasi sulla soglia della porta, indi mi accom pagn ò fino alla m età della cam m era, e quando ebbi fa tto il secondo inchino, il gran m aestro delle cerem onie si ritirò indietro. Io m i avanzai ad una conveniente distanza verso S. M tà I. alla quale, d op o il terzo inchino pronunciai il com plim ento che nell’unita c o ­ pia A trasm etto a Y . E . 1 A llorch é presentai il B reve P ontificio, S. M tà I. si avanzò verso di m e e lo prese inchinandosi alquanto con dim ostrazione di rispetto. Term inato che ebbi di parlare, rispose S. M tà l ’im peratore esprim endo la propria gratitudine verso il Santo Padre, e ram m entando il suo soggiorno in P om a disse che gradiva questa missione del S. P. non solo per un sentim ento personale ispi­ ratogli dalle qualità che avea in lui riconosciute, ma ancora per la considerazione e rispetto che a vea il di lui carattere com e Capo della Chiesa Cattolica. A ggiunse che inquanto all’ oggetto della missione per cui era io in viato alla di lui corte, era disposto a render paghi i desideri del S. P adre per tu tto ciò che com p orta v a il bene d e’ ca tto ­ lici del suo im pero, ed infine si degnò di gradire la scelta della mia persona. Tiratosi poi indisparte m i disse che eragli rincresciuto di non averm i am m esso all’udienza il giorno inanzi, indi riepilogando alcune parti del suo discorso si degnò nuovam ente accertarm i delle fa v orevoli sue disposizioni in quanto a ll’oggetto della m ia missione e per il bene dei suoi sudditi cattolici. P arlando della Sacra Persona 1 L e s A r c h iv e s d u V a tic a n n e c o n t ie n n e n t q u e les m in u te s d es p re m iè re s le ttre s d e L it t a . A u ssi n’y t r o u v e - t - o n p a s la c o p ie d u c o m p lim e n t ic i in d iq u é e . M ais a u x A r c h iv e s p r in cip a le s d e M o s c o u se r e t r o u v e u n e c o p ie d ’ u n e a d resse d e L it t a à l ’ e m p e re u r, d a té e d ’ a v r il 1 7 97 , et q u i s e m b le b ien ê tr e le t e x t e d e ce c o m p lim e n t . V o u s le d o n n o n s en a n n e x e à c e t t e d é p ê c h e .

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X o . 16 : ? /13 avril 1797.

di IS". S. si spiegò con espressioni di particolar interesse e di vera am i­ cizia. L e funeste vicende dell’Ita lia portarono il discorso sulla fa l­ lace filosofìa del secolo e sulle fatali conseguenze della irreligione e dell’am ore della novità. Su questo argom ento spiegò S. M tà I. le sagge sue massime con tanta forza e solidità di pensare, che quan­ tunque fossi io prevenuto quanto fosse egli fon d a to su ’ buoni prin­ cipi, non potei fare a m eno del risentire internam ente una v iv a c o n ­ solazione nell’udire un sovran o che ha saputo con tutta la costanza armarsi di bu on e massime con tro il torrente del secolo e coltivarle nel proprio cuore, onde trasfondere c o ’ suoi discorsi e con le adattate providenze i salutari effetti e le felici conseguenze ne’ p op oli a lui soggetti. ISTello stesso giorno eb b i l ’onore di presentarm i a S. M tà l’im ­ peratrice a cu i indirizzai il com plim ento che unisco nell’altra cop ia B .1 e fu i ugualm ente ricevu to co n accoglienze som m am ente graziose ed obbliganti. Passai indi all’appartam ento delle L oro A ltezze Im p ., il gran duca Alessandro e la gran duchessa Elisabetta, a quali offri le espressioni della stim a ed am icizia di S. S tà. N on ho p otu to in quel giorno presentarm i alle altre persone della Im p. fam iglia per ritrovarsi incom m odate alcune delle gran duchesse. E ui ricon d otto co n la stessa carozza di corte fino alla m ia casa dove vennero im m ediatam ente a com plim entarm i tu tti gli esteri ministri ed i due am basciatori che qui risiedono, cioè quello della corte Cesarea Sig. con te di Cobenzl e quello di Svezia Sig. barone di Stedingk. 2 Il giorno dop o che ebbi le m ie prim e udienze a questa corte im periale sono stato ad inchinare S. M tà il re di Polonia, a cui ho rinnovato le espressioni del particolare attaccam ento e dell’am icizia del S. P. L a M tà Sua mi ha incaricato di far passare i sensi della sua riconoscenza e del costante suo filiale attaccam ento verso la per­ sona di S. S tà. In seguito ho già rese le mie visite ai due am basciatori ed a tu tti i m inistri ed altri com ponenti il Corpo diplom atico. In questi giorni della Settim ana Santa S. M tà l ’im peratore e tu tta la corte si ritira nella residenza del Gremlin per assistere alle sacre funzioni che si fanno nelle diverse chiese cattedrali situate in quest’antica parte della città. A n cor io passero questi giorni nell’assistere alle sacre funzioni 1 C e d o c u m e n t , ù la d iffé r e n c e d u p r é c é d e n t, n e se r e tr o u v e p a s m ê m e à M oscou . 2 L e fe ld -m a r é clia l b a ro n d e .Stedingk fu t d e lo n g u e s a n n ées, sou s C a th e ­ rin e I I , P a u l Ier et A le x a n d r e Ier, a m b a s s a d e u r d e S u è d e à la c o u r d e R u ssie.

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No. 16: 2/13 avril 1797.

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nell’una o nell’altra delle due chiese cattoliche di M osca. H o digià preparato nei scorsi giorni un m io la voro per incom inciar subito che sarà passata la solennità dell’incoronazione a trattar degli affari relativi alla m ia missione. Questo M gr a rcivescovo di M oilovia che qui ritrovasi dim ostra in ogni occasione la sua particolare divozion e verso la S ta Sede, ed il rispetto corrispondente alla di lei rappresentanza che qui sostengo. Si era esso esibito di accom pagnarm i allorché m i portai all’udienza, m a siccom e potea questo portare qualche im barazzo stante il ceri­ m oniale di già fissato e dubitando che la di lui dignità arcivescovile non avesse forse in tal in contro tu tta quella distinzione conveniente a si alto grado, ho estim ato espediente di ringraziarlo assicurandolo però che di tal sua bu on a v o lo n tà e riguardo verso la P ontificia rap­ presentanza ne avrei passata la notizia al S. P adre per m ezzo di V . E., a cui con profon d o rispetto etc.

Annexe: Litta à P au l I er.

Jloscou , avril 1797.

Le nonce présente ses lettres de créance et sollicite la bienveillance de l’em­ pereur. Arch, prine, de Moscou, St-Siège 1797,

/.

106, cop.

Sire, Le St-Père désirant donner à Y . M té I. un tém oignage solen­ nel de sa haute estime, de son in violable attachem ent et de son am i­ tié m ’a ordonné de m e rendre dans cette résidence pou r assister à l’auguste cérém onie de l ’heureux couronnem ent de V . M té I. et pour vous assurer, Sire, qu ’il prend le plus v if intérêt à v otre gloire et à la prospérité de v otre empire. Le St-Père v o it a v ec la plus grande satisfaction Y . M té I. établir sur les principes éternels de la ju stice et par des bienfaits dignes du souverain d ’un si vaste em pire la félicité des nations dont le sort vous a été confié, Sire, par la P rovid en ce de D ieu. Les vertus de Y . M té I., les sentim ents affectueux q u ’E lle a té­ m oignés constam m ent au St-Père depuis son séjour à Borne, et les nouvelles preuves q u ’E lle vient de lui en donner à son avènem ent au trône im périal de ses ancêtres sont pou r lui autant de m otifs de confiance pou r vous prier, Sire, de continuer v otre protection et votre bienveillance à ceu x de vos sujets qui professent la religion catholi-

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No. 16-17: 2/13

0/20 avril 1797.

que et sont unis à l’Eglise E om aine. Que la grande solennité qui afferm ira le bonheur de tant de peuples soumis à v otre sceptre soit aussi un présage heureux que Y . M té I. daignera accueillir avec bon té les hum bles prières de ses sujets catholiques, ob jet des v œ u x très ardents et de la sollicitude apostolique de S. S té. Ce sont les senti­ m ents que V . M ‘ é I. trou vera exprim és dans la lettre m êm e du St-Père que j ’ai l’honneur de lui rem ettre. Je suis très heureux que m a desti­ nation d ’am bassadeur du St-Siège m e procure l’honneur de paraître devant le trône de V . M té I. et d ’être auprès d ’E lle l ’interprète des sentim ents du St-Père. M on bonheur sera au com ble si le ch oix que S. S té a daigné faire de m a personne est agréable à Y . M té I. et si je peu x m ériter sa souveraine bienveillance. C’est le vœ u que je form e en lui présentant l’hom m age de m a vénération et de m on respect.

l î . Litta au ('ard. Doria (N ° 5).

Moscou, 9/20 avril 1797.

Cérémonie du couronnement impérial. Audience solennelle au corps diplo­ matique. Grand banquet offert au peuple de Moscou. Litta s'apprête à commencer ses négociations. Arch. Val.,

· ') - /

J. I. min.

D opo il ragguaglio segnato N. 4 ch ’ ebbi l ’ onore d ’innoltrare all’ Em. Y. il giorno 2/1 3 corrente, mi faccio carico oggi di avvanzarlo la relazione della solenne incoronazione di S. M tà l’ im peratore. Fu questa annunciata alla città nella form a stessa praticatasi per l’ar­ riv o del sov ra n o in M osca. il giorno di Pasqua 5 / l e del corrente alla m attina si recarono alla cattedrale dell’Assunta situata nel K rem lin tutte le persone am ­ messe ad assistere alla funzione. E ravi tra queste 8. M tà il re di P olonia e suo seguito in una tribuna situata dietro il tron o im pe­ riale eretta a bella posta, egualm ente che l’anfiteatro intorno alla chiesa per tu tti li spettatori. I l lu ogo più com od o e distinto dopo quello di S. Mtà P ola cca era riserbato al corp o diplom atico, dove ebbi l ’onore di trovarm i alla testa degli am basciatori e degli altri ministri. Erano nella sudetta cattedrale in abiti pontificali il M etropoli­ tano di P ietrobu rgo e N ovg orod , quello di M osca, m olti altri di que­ sti v e sco v i ed archim andriti, i quali tutti co l rim anente del clero andarono in contro all’im peratore fra alte porte della chiesa. S. M tà I.

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X o . 1 7 : 9/20 avril 1797.

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accom pagn ato da suoi due figli e seguito dall’im peratrice, dop o breve orazione innanzi la porta del presbiterio, ascese il trono ch ’era dirim petto, e S. M tà l’im peratrice sedea in p oca distanza. S’in co ­ m inciò dal clero l ’officio solenne della Messa con can to festivo. D op o l’evangelio i due M etropolitani im posero la dalm atica ed il m anto im periale a S. M tà l ’im peratore, che da se stesso si pose in testa la corona; indi prese lo scettro con la m an destra, sostenendo il g lobo con l’altra. F u im posta a ll’im peratrice una picciola corona ed altro m anto con la collana di S. Andrea. D o p o il Canone e la Com unione degli ecclesiastici l ’im peratore discese dal suo tron o ed entrò nelle p orte del presbiterio, ove dal M etropolitano di N ov g orod gli fu con un pennello, intinto nell’ oglio santo unta la fronte, gli occhi, le nari, la bocca, le orecchie, le dita e le m ani da tutte due le parti. L ’altro M etropolitano asciugava l ’u n ­ zione con la bom bace. Term inata la Messa, lesse S. M tà l ’im peratore ad alta v oce un atto sottoscritto da lui stesso e da S. M tà l ’im peratrice, e m unito de’ sigilli d ’ entram bi. In questo S. M tà l ’im peratore ha fissato la su c­ cessione per tu tti i casi avvenire nella sua fam iglia; provvidenza som m am ente saggia ed opportuna per assicurar perpetuam ente al­ l’im pero l’ ordine della successione d e’ sovrani della Eussia. Credo che qu est’a tto sarà pu bb licato, e m i fa rò carico a suo tem po d ’inviarne a Y. E . una esatta tra d u z io n e .1Il D alla cattedrale dell’A ssunta passò l’im peratore vestito di tutti gli abiti ed insegne im periali a ll’altre due cattedrali di S. Michele Archangelo e dell’Annunziazione. E eca tosi p oi in un antica sala nel P alazzo del K rem lin, pranzò in p u b b lico sotto un ricco trono, sedendo accan to a lui l ’im peratrice; m a prim a del pranzo distribuì moltissim e grazie, cioè gradi m ilitari e civili, cordon i dell’Ordine di S. A ndrea, di A lessandro XTewski e di S. A nna, a m oltissimi pae­ sani. K o n essendo an cor publicata la lista m i ristringo a riferir a V. E. le grazie più segnalate e distinte, le quale possono dar una idea della m unificenza e liberalità di questo sovrano. A l con te B ezb orodk o fu ron o don ati quindici mila paesani e co n ­ cesso un decreto del senato che lo dichiara principe dell’im pero russo p er i m eriti d e’ suoi servigi.

1 L e t e x t e ru sse o fficiel d e c e t a c te d e s u c ce s s io n au tr ô n e figu re d a n s le à la d a t e d u 5 a v r il 1797 ( X ° 1 7 91 0). Il fu t p u b lié p a r le sé n a t le 14 a v r il.

Polnoé Sobranié Zakonov Rossiiski Imperii

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X o . 17 : 9/50 avril 1797.

A l Sig. vice cancelliere P r. Alessandro K ourakin furono donati o tto m ila paesani, ed al suo fratello Pr. Alessio quattrom ila. A l P r. E epn in fu ron o don ati seim ila paesani. Tre com andanti in capite fu ron o creati feld-m arescialli, cioè E lm t, K aninski e Puschin, a cui furono dati quattro m ila paesani. L a som m a totale d e’ paesani don ati in quel giorno m onta a 85 m ila, che si valu ta al v a lor capitale di 17 m ilioni di rubli. L a seconda festa di P asqua fu ron o ammessi all’udienza gli eccle­ siastici e le persone delle qu attro prim e classi. Il giorno seguente fu destinato per gli am basciatori e m inistri esteri. S. M tà l’im peratore era in piedi sotto il trono con tu tte le vesti ed insegne im periali; alla sinistra stava l ’im peratrice, ed intorno tu tta la fam iglia im periale e tu tte le cariche di corte. F u ron o p ri­ m ieram ente in trod otti gli am basciatori dal gran m aestro delle ceri­ m onie, che cam m inava innanzi con sei m aestri delle cerim onie fa ­ cendo i tre inchini a misura che s ’avvicin avan o al tron o. I o seguii questo corteggio in com pagnia del conte di Cobenzl, am basciator Cesareo, e del baron e di Stedingk, am basciatore di Svezia. Quando furono fa tti i tre inchini, il gran m aestro delle cerim onie si mise di fianco ed io m ’a w a n z a i fino all’ultim o gradino del trono, dove pronunciai un breve com plim en to, dicendo che d op o l ’augusta ceri­ m onia che riem pie di gioia tu tto l’im pero, il S. P adre presentava le sue più sincere congratulazioni a S. M tà I. ed offriva l ’espressioni de’ m edesim i sentim enti a S. M tà l ’im peratrice, le di cui virtù aveano ricevu to una testim onianza del pari giusta e solenne; che il S. Padre indirizzava a D io i più fervid i v o ti per la preziosa conservazione di S. M tà I., per la gloria im m ortale del suo. nom e, per la felicità di tutta la sua augusta fam iglia e per la prosperità dell’im pero. Quando ebbi io term inato, si a w a n z ò il con te di Cobenzl e presentò consim ili congratulazioni all’im peratore ed all’im peratrice a nom e di S. M tà Cesarea, indi il barone di Steding recò quelle del re di Svezia. I n ­ trod otti p oi collo stesso corteggio gli altri m inistri, presentò ciascuno i com plim enti del suo sovrano. F u ron o finalm ente am m essi nella stessa m attina i depu tati della L ivon ia e dell’Estonia. U no sp etta colo quanto n o v o altrettanto sorprendente fu il pranzo dato in quel giorno dall’im peratore a tu tto il p op olo di questa im ­ mensa città. Im ba n dite lunghissime tav ole da am be le parti delle principali strade del K rem lin, del K ita y g o ro d o sia città cinese, del B eloyg orod cioè città bianca, e delle diverse slobode che son o a l­ trettante colon ie n e’ borghi di M osca, si distribuirono intorno alle

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No. 17 : 9/20 avril 1797.

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m edesim e m oltissim i paesani che per quanto si è p otu to calcolare si è creduto essere in num ero di sessanta mila. A llorch é l ’im pera­ tore da un alto balcon e del K rem lin ebbe dato collo scettro il segnale, incom in ciò il pranzo e a d un secon do segno disparvero vivande, p o ­ sate, piatti, tova glie e mense tra i gridi e gli ev viv a del pop olo. In tu tti questi giorni si tratterrà l ’im peratore con la sua fam i­ glia nel K rem lin dando udienze alle persone delle diverse classi e a deputati delle provin cie dell’im pero. Si fan n o illum inazioni per tutta la città, specialm ente alle case degli am basciatori, m inistri esteri, e prim ari Signori di P ietrob u rgo e di M osca; L a partenza di S. M tà I. dal K rem lin per ritornar alla sua prim a abitazione nella casa del P r. B ezb orod k o credesi fissata a m artedì venturo dop o la dom enica in Albis. H o già fa tto delle istanze al Sig. vice cancelliere Pr. Alessandro K ou rak in per aver una conferenza e presentargli una M em oria che tengo già preparata e nella quale ho riunito gli oggetti più essenziali della m ia missione. Ma in questi giorni di feste riesce trop p o difficile il poter parlar d ’affari; m i auguro nella ventura settim ana d ’incom inciar le m ie negoziazioni. Passo intan to etc.

Annexe: Litta au Card. Doria.

(B ans date).

Un courrier adressé par le bailli Litta au grand-maître de Malte ayant été intercepté, le nonce prie le Secrétaire d’Etat d’adresser à Malte la copie de certains documents. Arch. Vat., 'iit. I. min.

Il B ali L itta m io fratello ha ricev u to oggi la notizia che il suo corriere spedito a M alta con im portan ti dispacci per il gran maestro e con l ’originale trattato concluso con questa corte im p eria le1 e sottoscritto dal m inistero è stato arrestato in A ncona dalle truppe francesi e svaligiato per ordine del general B onaparte. Questo d i­ sgraziato accidente reca un ritardo assai in com odo per gli affari del­ l’ Ordine. M io fratello è obb liga to d ’inviar un duplicato si d e’ dispacci com e del trattato. P er sollecitar l ’in vio di quest’ultim o sarebbe espe1 II s ’ a g it d e la « C o n v e n t io n » d u 4 /1 5 ja n v ie r 1797. O n en t r o u v e le t e x t e russe d a n s P . S. Z . 1797 (N ° 1 7 7 0 8 ), et le t e x t e fr a n ç a is d a n s Maisonneuve, ç . 48.

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No. 17-18: 9/20 - 1 4 / 2 5 avril 1797.

diente il trasm ettere a M alta la copia autentica del suddetto trat­ tato, la quale ebbi l’ onore d ’inviar a Y . E . nel m io dispaccio de’ 12 m arzo, che deve aver ricevu to a quest’ ora per sicura occasione. Sup­ plico perciò ΙΈ . V. di m andar a M alta la indicata cop ia ch ’ è colla­ zionata e legalizzata per m ezzo della firma e sigillo di m io fratello m inistro plenipotenziario di M alta. Y . E. com prenderà di quanta im portanza sia per gli affari dell’Ordine il far tener al gran maestro il più sollecitam ente che sia possibile la detta copia, ed in conseguenza anche a nom e di m io fratello le ne a w a n z o le più v iv e istanze per la sollecita trasmissione, e si potrà in seguito procurar per codesta Segreteria altra copia. Il dispaccio che scrive oggi m io fratello al gran m aestro si è sti­ m ato di com piegarlo per m aggior sicurezza nel m io diretto a Y . E. che lo troverà unito a questo piego. L a supplico anche a nom e di m io fratello di fargli aver corso per /Napoli secondo la sua direzione.

18. Litta au Card. Doria (N ° 6).

Moscou, 14/25 avril 1797.

Difficultés pécuniaires où se trouve Litta. Il espère avoir prochainement au­ dience du vice-chancelier de l’empire. Arch. Yat., 344, I, min. A pp rofitto d ’una sicura occasione per m ezzo della quale questa m ia lettera arriverà fino a Vienna e di là sarà innoltrata a V . E . G iac­ ch é questa v o lta non saranno soggetti i m iei fog li alle visite e let­ ture che qui si pratticano specialm ente a ’ dispacci degli esteri m i­ nistri, m i prevalgo dell’in contro presente per scrivere all’E. V . con m aggior libertà ritocca ndo un punto accennato di passaggio nelle m ie lettere precedenti. Spero che sarà già pervenuto alle m ani di V . E. il m io dispaccio 5Γ. 3 e la lettera particolare che m i presi la libertà di unirvi. Ma sic­ com e sono ora frequenti i casi delle dispersioni e perdite de’ pieghi ed essendo d ’indispensabile necessità l’ ottenere quanto in quella lettera rappresentai all’E . V . all’ oggetto c h ’io possa qui continuare in questo dispendioso im pegno della m ia rappresentanza in qualità di am basciatore della S ta Sede, m i lusingo che Ι Έ . V . attribuirà a queste due cause la precauzione ch ’io prendo di replicare quanto ho già scritto. Sono già n ote a Y . E. le circostanze mie particolari. Il bisogno di aver denaro potrà argom entarlo dalle gravi indispen-

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Xo. 1 8 : 14/25 avril 1797.

•Il

sabili spese del m io viaggio da V arsavia a M osca, del m io m ante­ nim ento in questa capitale in un m om en to ov e il tu tto è carissim o, della necessità di tenervi casa, dom estici, cavalli e tu tto il corredo che la m ia rappresentanza di am basciatore esigge. Questo im pegno si raddoppia nell’attuale circostanza che m i obbliga ad un altro v ia g ­ gio da M osca a P ietrobu rgo, a prender colà altra casa e sostenervi la stessa rappresentanza fino al term ine della m ia missione, ΐϊοη ho av u to finora alcun sussidio dalla E e v . Camera, e le circostanze dell’Italia togliendom i le risorse che potrei avere in altri tem pi dalla m ia fam iglia, non ho su pplito in altro m od o che col contrarre de’ debiti co n m olto discapito tan to per in com inciar ed andar innanzi per p o co tem po; m a questo denaro procu rato con m olto stento va a consum arsi e non m i p otrà riuscir in verun m od o di trovarne altre som m e su ’l m io credito. D a questo giudicherà Ι Έ . V . quanto sia necessario ed im portan te che la E e v . Camera mi fornisca un fon do acciò io possa tirarne quella qu an tità di denaro che le spese della m ia m issione richiedono. D i tan to ho già supplicato Ι Έ . V . e m i p er­ suado che sarà presa in seria considerazione la situazione m ia e la necessità in cui sono di com binar il m io soggiorno in Eussia e di s o ­ stener un sì grave im pegno per servigio della S ta Sede e per espresso com an do di E . S. L a som m a di fiorini ventim ila viennesi che dovea essermi pagata in Vienna non m i è stata assegnata dal B arone Brentani Cimaroli attesoché codesto banchiere di corte T orlon ia avea indicato un fon do il quale non è entrato nella banca Brentani. Se le circostanze attuali di Vienna o la p oca esattezza di codesto Torlonia rendessero difficile o in certo il fissar un fon d o in Vienna, la E ev. Camera potrà assegnarm elo in L ondra, e servirsi del ban ­ chiere A cquaroni, il quale è in corrispondenza con la casa L ivio e V iapp oli di Pietroburgo. B asta che il su ddetto A cqu aron i ed altro banchiere assegni un fo n d o in L on d ra a disposizione m ia ovvero d e’ Sig. L ivio e V iappoli di P ietrobu rgo, p o trò in tal caso negoziare que­ sto credito e trova r denaro in P ietrobu rgo. M a m i raccom an do nuovam ente perchè io abbia un fon d o suffi­ ciente a tirar tu tto quel denaro ch e p otrà abbisognarm i. Io terrò nota esatta di tu tte le spese alle quali m i obb liga questa dop pia ra p ­ presentanza della S ta Sede in M osca ed in P ietroburgo. T u tto quello che non si crederà di doversi a m e rim borsare sarò con ten to che ri­ m anga a m io debito da soddisfarsi in tu tta l’ estensione della mia possibilità ηcll’a Vvenire. M a intanto è necessario c h ’io non m anchi

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No. 1 8-19: 14/25 avril 1797.

d el denaro ch e m i bisogna presentemente,· ne posso aver altrove che dal fo n d o che m i verrà assegnato dalla B ev . Camera. Su questo arti­ c o lo sì indispensabile e sì giusto rinnovo le mie istanze a ll’E . Y . In tu tti questi giorni ch e la corte si trattiene nella residenza del K rem lin sono state continue le feste e cerim onie che tengono occu ­ pate tu tte le persone del m inistero im periale. N on m i è stato possi­ bile d ’ ottenere una conferenza, la quale h o richiesto più v olte a l Sig. v ice cancelliere P r. Alessandro K ourakin. D om an i S. M tà I. parte dal K rem lin e ritornerà alla casa del P r. B ezborodk o. Spero d ’aver in seguito la richiesta conferenza per la quale ho già preparata una M em oria in cu i ho riuniti gli oggetti essenziali della m ia missione. L a sollecita partenza della persona che recherà questo m io di­ sp accio a V ienna non m i perm ette di aggiungere qualche altra n oti­ zia che riserbo ad altra m ia. A ccu so di fretta due dispacci ricevuti ultim am ente; uno ha la data arretrata de’ 18 febraro, e l ’altro è de 4 m arzo. Passo con rispettoso ossequio etc. 1 9

19. Litta au Card. Doria.

M oscou, 14/25 avril 1797.

Témoignage favorable sur l’administration de l’évêque Cieciszewski. L ’ar­ chevêque Lissowski jugé plus sévèrement. Différend de la Russie avec Venise. Areh. Vat., 344, I, min. Con questa occasione aggiungo a Y . E . alcuni ragguagli che n e’ passati dispacci ho creduto di om ettere per una ragionevole precau­ zione. M gr Cieciszewski, v esco v o di K iovia , col quale ebbi occasione di trattenerm i nel m io viaggio, com e scrissi a Y . E . nel dispaccio N . 2, m i ha dato una relazione m olto lunga, nella quale rende ragione e giustifica pienam ente la propria con d otta nelle difficili circostanze nelle quali si è trov a to: circa di che m i trov o d ’avergli già in gran parte resa giustizia n e’ m iei passati dispacci: obbligato ad assu­ m ere il govern o spirituale di m olti cattolici di altre diocesi ha richie­ sto e ricevu to le rispettive fa coltà degli O rdinari oltre la com uni­ cazione ch ’ ebbe da m e, com e h o più v olte già riferito. N ella m ede­ sim a relazione espone quanto ha fa tto per provvedere a ’ bisogni di qu e’ ca ttolici e da lo stato della nuova diocesi nom inata di P in sk ;

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No. 1 9 -20: 1 4 / 2 5 - 17 avril (v. s.) 1797.

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finalm ente aggiunge i bisogni di que’ cattolici, i suoi desideri ed altre cose che m i saranno d ’istruzione e di regola nelle m ie negoziazioni. È alquanto du bbia la con d otta di M gr arcivescovo Polocense LLssowski; sem bra che abbia esso sfuggito di m eco in con tra rsi,1 essendo partito da T oloczy n p och i giorni prim a del m io arrivo, mi fece parlar d a altra persona e presentare diverse carte com e ho rife­ rito nel m io dispaccio ÎL 3; sebbene tra queste v i sieno alcune di lui lettere particolari, nelle quali dichiara che la nota Pastorale non è sua m a del Turkiewitz, non esiste però verun a tto p u b b lico per di­ strugger la v o c e sparsa e l ’im pressione che n ’ è p otu ta derivare. D al com plesso finalm ente di tu tte le carte suddette resta tuttavia m olto dubbio sopra i sentim enti del detto M gr a rcivescovo non m olto dis­ simili da quanto ha m anifestato in altre occasioni. M. de K o u tc h io u b e y ,2 m inistro di questa corte im periale in Costantinopoli, ha rappresentato a questo m inistero che il Baile di Venezia sopra i rapporti de’ con soli di Smirna abbia incolpato i Bussi degli eccessi colà accaduti; in seguito di che questa corte ha ordin ato a M. di M ordw inow di ritirarsi da Venezia ed ha fa tto sapere a l Sig. Venier, nobile veneto, di non com parire a corte finché questo affare non sarà schiarito.

20.

Litta au ministère impérial.

M oscou, 17 avril \v. s.] 1797.

Note accompagnant l’envoi du Mémoire sur les objets propres de là mission en Russie. Arch, prine, de Moscou. St-Siège, 1707, f. 10, orig. L e soussigné archevêque de Thèbes ambassadeur du St-Siège ayant réuni les objets les plus essentiels de sa mission dans le M é­ m oire ci-join t s’empresse de l ’adresser au ministère im périal en le priant très-instam m ent de vou loir bien le porter à la connaissance de 8. M té l’empereur. C’est a vec une entière confiance que le susdit am bassadeur réclam e en cette occasion les bons offices et l’appui 1 M gr A r e z z o , q u a n d il sera n o n c e en R u ss ie, a u ra à se p la in d re d ’ u n e « fu ite » a n a lo g u e , e t m ê m e p lu s c a r a c té r is é e , d u m ê m e L is s o w s k i. V o ir n o tr e Noncia­ ture d’Arezzo, I. P r é f., p a g e C. 2 L e p r in c e V ic t o r P a v lo v it c li K o t c h o u b e y (1 7 6 8 -1 8 3 4 ), q u i sera v ic e - c h a n ­ c e lie r en 17 98 , e t so u s A le x a n d r e I er m in is tr e d es a ffa ires é tra n g è re s à d e u x rep rises et d u ra n t d e lo n g u e s a n n ées. 3 — N onciat. de Litta.

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1\ο. 2 0 : 17 avril 1797.

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d ’un ministère sage et éclairé, et il espère une prom pte et favorable décision vu l ’im portance des objets susmentionnés qui intéressent égalem ent la Religion et l’ E tat. Annexe: M émoire Moscou, 17 avril 1797. 1. Le St-Père est persuadé des bonnes dispositions de l’empereur en faveur

de la religion catholique. - 2. La conservation du statu quo religieux dans les nouvelles provinces ajoutées à l’empire. - 3. Réparation d’injus­ tices dans ce domaine. - 4. Le nombre des évêchés des deux rites. - 5. Liste des diocèses. - 6. Torts faits à certains évêques ou prêtres. - 7. Déli­ mitation nouvelle de diocèses à régler d’accord avec le gouvernement im­ périal. - 8-10. Les sièges épiscopaux. - 11-12. Accord à intervenir pour la nomination et l’institution canonique des évêques. - 13. Les Ordres religieux. - 14. Les biens ecclésiastiques et fondations pieuses. Arch, prine, de Moscou, St-Siège 1797, f. 11, orig. avec notes marginales de Paul I er; Arch. Vat., 344, IV , cop.

N° 1 L a religion catholique rom aine jou it dans l’em pire de Russie par les lo ix et concessions des souverains depuis Pierre le Grand d ’une parfaite tolérance et du libre exercice de son culte public. Le St-Père est persuadé que S. M té l ’empereur en conséquence des principes de religion, de ju stice et de bienfaisance, qui form ent la règle de sa conduite, et des dispositions favorables et amicales qu’il a bien vou lu faire paraître envers Lui, daignera non seulement co n ­ tinuer et confirm er le m êm e systèm e de parfaite tolérance et m ain­ tenir la religion catholique rom aine dans la liberté et possession de son culte public; mais qu ’il lui accordera de nouveaux bienfaits pou r la conserver dans l ’intégrité de ses dogm es, de sa hiérarchie, de sa discipline et de ses institutions; et tou t cela pour l’avantage de la religion et pou r le bien de l’E t a t .1 N° 2 E t com m e la cour im périale de Russie a déclaré, particulière­ m ent pour ce qui regarde les nouvelles provinces ajoutées à son em ­ pire depuis les années 1773,1 793 et 1794, que les catholiques romains des deu x rits jouiront dans les dites provinces de toutes leurs pos1 I c i e t a u x a r ticle s s u iv a n ts l ’ e m p e re u r fit a jo u t e r en m a rg e d e s a n n o t a ­ tio n s en ru sse q u e n o u s r e p ro d u is o n s ic i (en tr a d u c t io n ). Ici: « T els le s o u v e ra in les a r e çu s , te ls il les c o n s e r v e r a ».

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sessions et propriétés quant au civil, et par rapport à la religion q u ’ils seront entièrem ent conservés in staUi quo, dans le même libre exer­ cice de leur culte et discipline a vec toutes et telles églises et biens ecclésiastiques, qu ’ils possédaient au m om ent qu’elles ont passé sous la dom ination de l ’em pire de Eussie selon la teneur de l’article Y du traité signe à V arsovie le 7/18 septem bre 1773 (Litt. A ) et de l ’arti­ cle V I I I du T raité signé à G rodno le 11 /22 juillet 1793 (Litt. B ) dans les nouvelles provinces ajoutées à l ’em pire de Eussie depuis l ’année 1794; le St-Père est d ’autant plus fon dé dans ses espérances que S. M té l ’em pereur en conséquence de son adhésion constante à la religion et à. la ju stice et de ses sentimens particuliers d ’affection et d ’am itié, don t il vient de L u i donner de nouvelles preuves à son avènem ent au trône im périal, daignera confirm er les déclarations susmentionnées en faveur de tous ses sujets catholiques des deux rits et les m aintenir dans leur entière et pleine exécution et vigueur.1 Ή° 3 S’il était arrivé que dans quelques gouvernem ens des dites p ro ­ vinces ajoutées à l ’em pire de Eussie les sujets catholiques de l ’un ou de l ’autre rit eussent été troublés, soit dans le libre exercice de leur religion, soit dans l ’ordre essentiel de la hiérarchie, soit dans la discipline, ou enfin dans la possession de leurs églises et biens ecclé­ siastiques, ou de tou te autre propriété, prérogative et droit attaché au culte de leur religion, le St-Père est très persuadé que tou t cela serait arrivé contre les intentions souveraines manifestées d ’une manière si claire et incontestable dans les déclarations citées; et que S. M té l ’empereur anim é d ’un désir invariable de rétablir l’ ordre et la justice daignera leur prou ver la jouissance de ce qu’ils atten­ dent d ’un souverain qui désire autant leur bonheur, et q u ’il prendra dans sa sagesse toutes les dispositions les plus convenables à cet objet. Le St-Père désirant égalem ent con courir au bien de l’Eglise et à l’avantage spirituel des sujets de S. M té l ’ empereur, se prêtera très-volontiers à concilier d ’un com m un a ccord tous les expédiens qui pourront faciliter l’exécution d ’un si grand bonheur égalem ent im portant au soutien de la religion, à la tranquillité de conscience d ’un si grand nom bre de catholiques, à la prospérité de l ’em pire et à la gloire de S. M *é. l ’empereur. 2 1 E n m a rg e: « D e m ê m e ». 2 E n m a rg e : « C ’ est en v a in q u ’ il (le P a p e ) s’ o c c u p e d e cela ».

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N» 4 C’est un principe essentiel que le P on tife R om ain, reconnu par tous les catholiques com m e successeur de St-Pierre et Y icaire de Jésus-Christ, soit le ch ef et la source de tou te autorité spirituelle; et c ’ est aussi un fondem ent nécessaire au gouvernem ent de l’ Eglise q u ’il y ait plusieurs évêques don t chacun recevant la m ission et ins­ titu tion canonique du St-Siège est pasteur légitim e de son Eglise et doit veiller sur tou t le troupeau qui lui a été confié dans toute l ’étendue de son diocèse. Le St-Père est persuadé que S. M té l ’em pe­ reur de toutes les Pussies en conséquence du systèm e de tolérance d éjà a dop té dans son em pire en faveur des catholiques et voulant conserver leur religion dans l’intégrité de sa fo i et dans l ’uniform ité de sa discipline daignera confirm er et garantir par sa sanction sou ve­ raine te l nom bre d ’évêchés des deux rits dans l ’étendue de son em ­ pire qui seraient proportionnés au nom bre de ses sujets catholiques dans les différentes p r o v in c e s .1 5 D ans cette persuasion le St-Père présente à S. M té le tableau des différens diocèses qui sont enclavés en totalité ou en partie dans l ’im m ense étendue de son empire. L ’archevêché de M ohilow p ou r les catholiques latins et celui de P o lo ck pou r les catholiques du rit grec ont leurs sièges dans la R u s­ sie Blanche, et leurs juridictions et diocèses s’étendent sur tous les catholiques de leur rit respectif, qui se trou ven t dans les anciens dom aines de l ’em pire de Russie. P ou r ce qui regarde les nouvelles provinces ajoutées à l ’empire depuis l ’année 1793, elles contiennent pour les catholiques du rit latin les évêchés de Livonie, de Sam ogitie, de Y ilna, de Lucéorie, de K iovie, de K am eniek et une partie de celui de Chelm, dont le siège reste m aintenant dans la nouvelle Galicie autrichienne. P ou r les catholiques du rit grec les susdites provinces com pren­ n en t les diocèses du m étropolite, ceu x de W ladim ir, de Brecsz, de L u ck et O strog, de Pinsk et T urow et une partie des diocèses de K a m iniek et de Chelm dont les sièges sont situés dans les états autri­ chiens. 2 1 E n m a rg e : « C e q u ’ il y a v a it et c e q u ’il y a , c e la r e ste ra ». 3 E n m a rg e : « S o u m e ttr e t o u s le s p o p e s u n ia te s à u n seu l ».

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Ή° 6 S’il est arrivé que parm i ces évêques de l’un ou de l’autre rit il y en ait qui ont été éloignés de leurs églises, privés de l’exercice de leur ju rid iction spirituelle, séparés de leur troupeau, dépouillés de leurs biens et réduits à un état d ’indigence et de misère; si on a v u plusieurs églises occupées par la force; si les prêtres catholiques ont été chassés de leur résidence et de leurs bénéfices; si on leur a dé­ fendu la célébration du Saint Sacrifice; si en conséquence les peuples de ces diocèses et paroisses sont restés p ou r long tem ps privés de tout secours spirituel de leur religion; sur tous lesquels objets l’ar­ chevêque de Thèbes am bassadeur du St-Siège est en état de fou r­ nir dans le cas au m inistère im périal toutes les notions, docum ens et preuves nécessaires; le St-Père est con vain cu que tous ces actes auraient eu lieu par des abus particuliers et tou t à fait contraires aux intentions souveraines; sur lesquelles le systèm e de tolérance adop té en Russie, la protection accordée à tous les sujets cath oli­ ques et les déclarations déjà citées dans l ’article second ne laissent aucun doute. L e St-Père en fit parvenir directem ent ses rem ontran­ ces respectueuses à feu S. M té l ’im pératrice dans l ’espoir que la connoissance de tels inconvéniens en aurait incessam m ent arrêté le cours. L e St-Père applaudit a v ec la plus v iv e satisfaction aux senti­ mene d ’ ordre et de ju stice don t S. M té l’ em pereur est anim é pour le bonheur de ses peuples, et c ’est a v ec une entière confiance q u ’il abandonne à ses bonnes intentions et à sa sagesse l ’o b je t im portant du rétablissem ent de l ’ordre, du retour des pasteurs à leurs églises, supposant toujours qu ’aucun de ces prélats n ’aura dém érité la bien­ veillance de son souverain, de la tranquillité et p a ix de conscience à un si grand nom bre de ses sujets qui professent la religion ca th o­ lique, du libre exercice de leur cu lte et du recouvrem ent de leurs biens et propriétés, ou de tou t autre dédom m agem ent ou indem nité que la ju stice et la piété de S. M té l ’ em pereur trouveront con v e­ nable. 1

NT0 7 A près a voir exposé le tableau de tous les évêchés catholiques des d eu x rits existans dans les nouvelles provinces à l ’époque où elles on t été ajoutées à l ’ em pire de Russie, le St-Père déclare q u ’il 1 En marge: « Laisser sans réponse ».

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n ’a rien plus à cœ ur que de com biner avec les intérêts de la religion les désirs et les intentions de S. M té I., qui sont portées au m ême objet. D ans cette vue, non obstant que la discipline de l ’ Eglise ca ­ tholique n ’adm et pas une grande facilité dans le changem ent du territoire des diocèses assigné à chaque évêque, le St-Père voulant tém oigner dans cette occasion sa déférence particulière pour S. M té l’empereur, sera très-disposé à concilier d ’un com m un a ccord tous les changem ens qui seront plus convenables au x nouvelles limites de l’em pire et à l ’avantage de l ’Eglise. L ’archevêque de Thèbes am ­ bassadeur du St-Siège est déjà autorisé par S. S té à concerter avec le ministère im périal les arrangemens relatifs.

8 A près cette déclaration préalable pour faciliter d ’autant plus une pareille opération il serait à propos de conserver autant que possible les sièges des églises épiscopales tels qu’ils ont été annoncés dans le tableau déjà donné dans l ’article 5me. Cela serait conform e aux règles et à la discipline de l ’Eglise catholique, serait d ’une exé­ cu tion très-aisée et ôterait les grands em barras qui seraient à sur­ m onter en vou lan t entreprendre et ordonner de nouvelles fon d a ­ tions. 1 II faut qu ’un siège épiscopal soit premièrement placé dans une ville considérable et d ’un accès com m ode à tous ceu x qui sont com pris dans la ju ridiction de l ’ évêque. Il faut une église cathédrale, un chapitre, un séminaire et l’ habitation de l ’évêque. E n changeant les sièges épiscopaux, il faudrait don c autant de fondations pour tous ces objets: ce qui ne pourrait a voir lieu sans beaucoup d ’em ­ barras, de tems et de dépense qui serait à charge de l’E tat, ou aux sujets de S. M té I. Toutes ces réflexions ont engagé le St-Père à l ’exa­ men de l ’étendue des difïérens diocèses des églises catholiques, et il croit que rien ne serait plus facile que de com biner leur territoire avec les nouvelles limites de l ’em pire, com m e il sera expliqué dans l ’article suivant. X° 9 Les évêchés de L ivonie, de Sam ogitie et de Y ilna n ’auraient à subir aucun changem ent. Le diocèse du premier est circonscrit dans le gouvernem ent de la Curlande, le second est dans celui de Yilna, 1 En marge: « Laisser sans réponse ».

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et le troisièm e est aussi dans le gouvernem ent de V ilna et dans celui de M insck. D ans les antres gonvernem ens de W olhinie, de P odolie et de K iov ie existent trois évêchés; c ’est à dire celui de Lucéorie, dont le siège est dans la ville de L u ck, où il se trou ve déjà tou t ce qu’il faut, la cathédrale, le chapitre, le séminaire et la m aison de l’évêque. L ’au­ tre est l ’évêché de K iovie, don t la résidence est dans la ville de Zitom irz où il existe de m êm e une cathédrale, un chapitre, la maison de l’évêque et le séminaire. Le troisièm e est celui de Kam enieo, dans la ville du m êm e nom , où il y a aussi les susdits objets nécessaires à tou t siège épiscopal. P ar cette sim ple énum ération l ’ on v o it que sans changer les siè­ ges, on aurait déjà les églises épiscopales toutes faites et existantes telles qu ’elles ont été depuis lon g tems. P ou r concilier don c toutes les vues du gouvernem ent il n ’ y aurait q u ’ à faire quelque change­ m ent dans le territoire de ces évêchés en a jou tan t à celui de Lucéorie une partie de l ’évêché de Ghelm enclavée dans le gouvernem ent de la Volhinie, puisque la plus grande partie de cet évêché est m ainte­ nant dans la nouvelle Galicie autrichienne. Cet arrangem ent n ’exigerait pas autant d ’embarras, de tems et de dépense, que si l ’on vou la it entreprendre autant de fondations de nouveaux évêchés et le St-P ère s ’y prêterait volontiers selon les intentions de S. M té I. Cette m êm e facilité qui subsiste par rapport au x églises du rit latin, se trou ve aussi par rapport à celles du rit grec, en conservant les sièges de ces églises et en a jou tan t a u x diocèses des églises situées dans l ’em pire de Russie ces portions des diocèses appartenantes aux évêchés de Chelm et de K am eniec don t les plus grandes parties et les résidences sont m aintenant dans la Galicie autrichienne. Le St-Père est disposé de m êm e à concilier sur ce point les intérêts de la religion et les vues du gouvernem ent. 1 0 10 T el serait le m oyen le plus facile et expéditif qui fixerait en m ême tems le nom bre, le titre et la résidence de tous les évêchés cath oli­ ques de deu x rits dans les nouvelles provinces ajoutées à l ’ empire de Russie. L a confiance du St-P ère dans les sentimens connus de S. M té l ’em pereur autorise la dem ande q u ’il lui adresse pour le bien spirituel de ses sujets, que S. M té I. daigne fixer et garantir l ’exis-

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tence de tous les évêchés susmentionnés dans le tableau de l ’arti­ cle 5me, et le St-Père de sa part renouvelle la déclaration déjà faite dans l ’article 7me relativem ent aux changemens des territoires de mêmes évêchés tels qui seront jugés convenables et selon ce qui a été détaillé dans l’article précédent. ~8° 11 Com m e c ’est un point essentiel dans la religion catholique que l ’au­ torité spirituelle soit transmise suivant l ’ ordre de la hiérarchie et qu ’aucun évêque ne puisse exercer sa ju ridiction sans av oir reçu du St-Siège la m ission et institution canonique, de m êm e il est dé­ fendu par des lois ecclésiastiques q u ’aucun évêque n ’ ose usurper les droits et l ’autorité d ’un autre. L ’observance de ces lois est très im ­ portante pour m aintenir l’ ordre et em pêcher le trouble et la co n ­ fusion. Aussi les conciles généraux, qui en ont reconnu la nécessité pour conserver la p a ix et l ’union dans l ’Eglise, ont-ils décrété des peines ecclésiastiques très-sévères pour de pareilles usurpations, de sorte que tou t prélat, qui prendrait sur sa conscience d ’agir contre la disposition de ces lois, se rendrait par là m êm e incapable du g ou ­ vernem ent d ’un diocèse en perdant le confiance et la bonne opinion si nécessaires à un évêque. L e St-Père ne doute pas que S. M té l’ empereur ne soit pénétré de l ’im portance, m êm e pour le bien de l’E tat, de m aintenir la reli­ gion catholique dans l ’intégrité de sa discipline. D ans cette persua­ sion il adresse à S. M té l ’ em pereur la dem ande q u ’une règle soit fixée à l’avenir tant pour les vacances des sièges que pour l ’installa­ tion des nouveaux évêques et pou r l’exercice de leur ju ridiction selon l’étendue de leurs diocèses, afin que dans aucun cas rien n ’arrive contre les règlemens et les lois de l’ Eglise au préjud ice de la religion et au scandale des sujets ca th o liq u es.1

27° 12 P ou r les cas de vacances dans les évêchés les conciles ont décrété que tou t de suite après la m ort d ’un évêque le chapitre de la cathé­ drale nom m e un V icaire ou adm inistrateur qui reste investi de la ju ridiction ju sq u ’au m om ent que le nouvel évêque ait reçu du St-Siège la m ission et l ’institution canonique. 1 En marge: « Bans ce cas le souverain ordonnera de faire ce qui lui pa­ raîtra le plus utile ».

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A l ’égard, des sujets, qui doivent rem plir les sièges vacans, le St-Père n ’aura pas de plus grande satisfaction que de v oir les églises catholiques pourvues de prélats dignes et jouissant de la pleine co n ­ fiance et agrém ent de S. M té l ’em pereur: titres précieux p ou r rece­ v oir du St-Sïège les pou voirs nécessaires à l ’adm inistration de leurs diocèses. Sur cet o b je t l ’am bassadeur archevêque de Thèbes a reçu de S. S té les ordres et instructions relatives pour s’entendre avec le ministère im périal par rapport au x prélats que S. M té l ’em pereur désire v o ir placés dans les évêchés actuellem ent vacans, aussi bien que pou r concilier et fixer une règle q u ’on jugera convenable de sui­ vre dans toutes les vacances futures, le St-P ère ayant le plus grand désir de se con form er constam m ent aux intentions de S. M té I. 13

L ’existence des Ordres religieux dans l ’Eglise catholique est très-utile m êm e à l ’E ta t autant qu ’ils son t conservés selon leur form e prim itive et dans l ’observance de leurs règles et constitutions. Cha­ cun de ces Ordres en suivant les conseils de l ’évangile tâche de s’avan ­ cer dans la voie de la perfection chrétienne. C’est le but auquel sont dirigées leurs règles et leurs pratiques de piété, et qui d oit les rendre recom m andables autant par les m oyens de sanctification qu’ils p ro ­ curent à leurs propres individus, que par le b on exem ple qui en ré­ sulte pour les autres. Mais ceci n ’est pas le seul avantage de leur existence. Chacun de ces Ordres religieux a un em ploi particulier don t les peuples retirent les plus grands avantages; par exem ple, la prédication, l ’instruction, l ’éducation, les soins des malades, l ’assis­ tance a u x m ourans, les secours des pauvres et autres actions de charité, q u ’ils remplissent selon l’étendue de leurs m oyens. L e St-Père recom m ande ces Instituts si respectables par l ’exer­ cice des vertus chrétiennes et par l’u tilité publique à la p rotection et à la bienveillance de S. M té l ’ em p e re u r.1 A utant que leur exis­ tence est précieuse à l ’E glise et à l ’E ta t, autant il est d ’une grande im portance qu ’ils soient conservés dans la form e prim itive dans leurs institutions, dans la perfection de leur discipline et dans l ’ obser­ van ce exacte de leurs règles; ce qui ne saurait avoir lieu toutes les fois que l ’on changerait leur organisation intérieure, que l ’ on dim i­ nuerait l ’ obéissance et la subordination qui doivent soutenir la dis1 E n m a rg e : « L e s o u v e ra in n e m a n q u e r a p a s d e s ’ o c c u p e r c e s p o in ts ».

lu i-m ê m e d e

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cipline régulière et em pêcher la dissipation et le relâchement. C’est le désir du St-Père que S. M té l ’empereur daigne assurer à l’avenir à tous les Ordres religieux une existence plus solide et plus utile dans l ’e m p ir e ;1 et sur cet o b jet S. S té a donné à son am bassadeur l ’arche­ vêque de Thèbes des instructions particulières pour concerter avec le m inistère im périal un plan détaillé.

N0 14 Les biens que le zèle et la charité des bienfaiteurs de l ’Eglise ont destiné à la splendeur du culte, à la subsistance de ses ministres, à l ’ entretien des paroisses, des m onastères, couvens, hôpitaux, co l­ lèges et autres fondations utiles et pieuses, ne sauraient m anquer d ’exciter, par leur origine et par leur em ploi, tou te l’attention de S. M té l ’empereur. Ses sentimene de religion et de justice donnent au St-Père la plus grande assurance pour la conservation et indem ­ nité des biens ecclésiastiques et des fondations à l ’avantage des ca ­ tholiques des deux rits dans l ’em pire de Russie. Si par un concours de circonstances les dits biens ecclésiastiques ont souffert quelque perte ou distraction ou dim inution quelconque, le St-Père ne dou te pas que S. M tê I. ne trouve dans sa sagesse les m oyens les plus convenables pou r q u ’il en résulte des dédom m agemens proportionnels et il abandonne avec une entière confiance un o b jet aussi im portant à la religion, à la justice et à la m unifi­ cence souveraine de S. M té l ’empereur. L ’archevêque de Thèbes am bassadeur du St-Siège s’ empresse de p orter sans aucun délai les objets susmentionnés à la connoissance de S. M té Tempero .ir. Ils form ent les ouvertures préliminaires et générales rélatives à sa m ission, et v u leur im portance et le besoin urgent de l ’Eglise et de la religion catholique, ils dem andent une prom pte décision. Le m inistère im périal connaîtra la nécessité de procéder ensuite à établir d ’un com m un a ccord un systèm e général fixe et im m uable, afin que tous les cas à venir soient réglés d ’une m anière uniform e, d ’après les lois et suivant la discipline ecclésias­ tique, et afin que les avantages qui dériveront a u x catholiques des deu x rits de la justice et de la bienveillance de S. M té I. soient du ­ rables et permanens. 1 En marge: « Ce n’est pas son affaire (du Pape) et par conséquent laisser sans réponse ».

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No. £0 : 17 avril 1797.

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Ce plan général, pou r lequel l’am bassadeur du St-Siège a tous les pleins-pouvoirs et instructions nécessaires, assurera la tranquil­ lité et la splendeur de l ’Eglise, contribuera à la prospérité de l ’E tat et sera un m onum ent éternel de la piété et de la munificence de S. M *é l ’ empereur. L ett. A. D ans le traité entre S. M té le E o i de P ologn e et S. M té l ’Im p éra­ trice de toutes les Eussies fa it et signé à V arsovie le 7 /18 septem ­ bre 1773: A rticle V . Les catholiques rom ains utriusque ritus jou iron t dans les p ro ­ vinces cédées par le présent traité de toutes leurs possessions et p ro ­ priétés quant au civil; et par rapp ort à la religion ils seront entiè­ rement conservés in statu quo, c ’est à dire dans le m ême libre exer­ cice de leur culte et discipline a vec toutes et telles églises et biens ecclésiastiques q u ’ils possédoient au m om ent de leur passage sous la dom ination de S. M të I. au m ois de septem bre en 1772; et S. M té Im périale et ses successeurs ne se serviront jam ais des droits du souverain au préjudice du statu quo de la religion catholique rom aine dans les pays susdits. L ett. B. Dans le traité entre S. M té l ’Im pératrice de toutes les Eussies d ’une part et S. M té le E o i et la Sérénissime E épublique de P ologne d ’autre part, con clu et signé à G rodn o le 11/22 juillet 1793: A rticle V I I I . Les catholiques rom ains utriusque ritus, qui en vertu du second article du présent traité passent sous la dom ination de S. M té I. de toutes les Eussies, jou iron t non seulem ent par tout l ’em pire de Eussie du plein et libre exercice de leur religion, conform ém ent au systèm e de tolérance y introduit, mais ils seront m aintenus dans les provinces cédées par le susdit article I I dans l ’état strict de posses­ sions héréditaires actuel. 8. M té l ’Im pératrice de toutes les E u s­ sies prom et en c o n s é q u e n t d ’une m anière irrévocable pour Elle, ses héritiers et successeurs, de m aintenir à perpétuité les dits catho-

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No. 20-22 : 17 avril - 22 avril/3 mai 1797.

liques romains utrimque ritus dans la possession imperturbable des prérogatives, propriétés et églises, du libre exercice de leur culte et discipline et tous droits attachés au culte de leur religion, déclarant pour Elle et ses successeurs de ne vouloir jamais exercer le droit du souverain au préjudice de la religion catholique romaine dans les pays passés sous sa domination par le présent traité. 21. Litta à Bezborodko.

Moscou, 19 avril 1797.

Il lui envoie le Mémoire du 17 avril et lui demande audience pour Ven entre­ tenir. Arch, prine, de Moscou, St-Siège 1797, f. 8, orig.

J’ai eu l’honneur de demander à Votre Altesse une heure pour m’entretenir avec Elle, et lui présenter un Mémoire où j ’ai réuni les objets les plus essentiels de ma mission. N ’étant pas sûr de la trou­ ver chez Elle, je ne veux pas retarder plus longtems à lui envoyer la Note et le Mémoire que j ’ai présentés à M. le Comte d’Ostermann et à M. le Prince Kourakin. C’est avec une entière confiance que je réclame les bons offices et l’appui de Votre Altesse pour les objets contenus dans le Mémoire lesquels intéressent également la religion et l’Etat. Elle verra les déclarations que je fais de la part du St-Père qui n’a rien plus à cœur que de concilier sur chaque point les inté­ rêts de la religion catholique avec les intentions et les désirs de S. M té l’empereur. Cette disposition constante du St-Père m’étant parfai­ tement connue, je vous réitéré ici, mon Prince, les mêmes déclara­ tions, et je vous prie de vouloir bien m’accorder un entretien, afin que je sois instruit par vous des intentions de S. M té l’empereur, et des changements sur lesquels on pourra convenir d’un commun accord. Je suis avec la considération la plus distinguée etc.2 22. Litta au Card. Doria (N . 7).

Moscou, 22 avril)3 mai 1797.

Les dernières fêtes données à l’occasion du couronnement. La Cour a quitté le Kremlin. Arch. Vat., 344, I, min.

Non mi permise la ristrettezza del tempo di continuar a V. E. il ragguaglio delle notizie nell’ultimo mio numero. Proseguendo ora quello del precedente mio dispaccio N. 5 posso aggiungere che du-

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No. £2-23: 22 avril/3 mai 1797.

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rante il soggiorno di questa corte nell’antica residenza del Kremlin continue sono state le feste, i balli di corte, le accademie di musica, ed una sera vi fu anche cena per più di duecento coperti, non per­ mettendone di più la ristrettezza di quell’abitazione imperiale. A tutte queste feste sono stati invitati i ministri esteri, tra quali ho avuto l’onore di trovarmi. Nella cena suddetta ebbi il luogo più di­ stinto vicino alla famiglia imperiale. Lunedì scorso nella stessa cattedrale dell’Assunta ove si celebrò nel giorno di Pasqua l’incoronazione di S. M tà I. furono letti i nuovi statuti dati dall’Imperatore a’ quattro ordini della Russia, cioè di S. Andrea, di S. Caterina, di Alessandro Newski e di S. Anna. Quanto all’ordine militare di S. Giorgio, S. M tà l’imperatore dichiarò che ne confermava le prerogative, i privilegi, e gli onori. Mercoledì scorso 14/25 corrente partì tutta la corte dalla resi­ denza del Kremlin e si trasportò alla primiera abitazione nella casa del Pr. Bezborodko quasi colla stessa pompa e corteggio con cui seguì l’ingresso dell’Imperatore in Mosca. Due giorni dopo, cioè il venerdì 17/28 corrente partì da Mosca S. M tà l’imperatore con tutta la sua famiglia per visitar un mona­ stero distante 46 verste, al quale danno il titolo della Nuova Geru­ salemme per essere edificato, secondo asseriscono, su lo stesso mo­ dello e similitudine de’ santuari di Terra Santa. Il giorno seguente ritornò la corte in questa città. E rinnovando all’E. V. le proteste etc.3 2

23. Litta au Card. Doria (N . 7).

Moscou, 22 avril/3 mai 1797.

Il a présenté au chancelier Ostermann et au vice-chancelier Kourakine un Mémoire sur l’objet de sa mission. Ce que le St-Siège attend de la Russie, et ce que la Russie peut attendre du St-Siège. Les difficultés à prévoir dans ces négociations, particulièrement au sujet des uniates. Néanmoins Litta a tenu à exposer sans restriction les demandes du St-Siège. Pre­ mières impressions d’Ostermann et de Kourakine sur ce Mémoire. Avis du Prince Repnin sur le même sujet. Le Comte Cobenzl appuiera Litta. Arch. Vat., 344, I, min.

Riceverà V. E. ad un tempo i due miei dispacci N. 6 e N. 7, i quali innoltro a Vienna per una medesima occasione. La persona a cui li consegno avendo ritardata la sua partenza da Mosca, mi da il comodo

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No. 23: 22 avril/3 mai 1797.

una tal dilazione di ragguagliar ΙΈ . Y. circa i primi passi da me fatti relativamente agli affari della mia missione. Ho già prevenuto Y. E. ch’io tenea preparata una Memoria nella quale ho riunito tutti gli oggetti i più essenziali. Più volte avea ri­ chiesto una conferenza, la quale ho ottenuto due giorni dopo che furono terminate le feste e che la corte abbandonò la residenza del Kremlin. Essendomi stata fissata un ora nel giorno stesso primie­ ramente dal cancelliere conte di Ostermann e poi dal vice cancel­ liere Pr. di Kourakin, presentai successivamente a questi due mi­ nistri la Nota e Memoria annessa,1 delle quali ho l’onore di compie­ gare le copie. Ho riunito nella suddetta Memoria gli oggetti più importanti della mia missione, e sebbene contenga quasi unicamente massime e principi generali, saremmo molto fortunati se da questa corte ci si accordasse ogni articolo delle dimande da me awanzate in nome del 8. Padre. La conservazione della nostra religione cattolica nella integrità de’ suoi dogmi, della sua gerarchia, della sua disciplina e delle sue istituzioni, l’osservanza delle dichiarazioni della corte di Russia a favor de’ cattolici de’ due riti, le quali ho citato nell’arti­ colo II, il ristabilimento dell’ordine, il ritorno de’ pastori alle loro chiese, la ricupera de’ loro beni e delle loro proprietà, ed altra simile indennità e compenso, l’esistenza garantita dal sovrano a tutti i vescovadi cattolici de’ due riti quali si trovavano nelle nuove pro­ vinole all’epoca della loro incorporazione ne’ domini della Russia·, la fissazione d’una regola conforme alle leggi della chiesa cattolica per le vacanze delle sedi, per l’istallazione de’ nuovi vescovi e per l’esercizio della loro giurisdizione entro i limiti delle proprie diocesi, la conservazione degli Ordini religiosi nella loro forma primitiva, nella professione della loro disciplina e nell’osservanza esatta delle loro regole, finalmente la conservazione, indennità e reintegrazione di tutti i beni ecclesiastici. Una volta che mi venissero accordati tali punti generali e preliminari, sarebbe assai facile a combi­ narsi ogn’altro oggetto particolare come sequela e conseguenza di quelli. A confronto del bene che ne risulterebbe alla religione cattolica, della grande influenza ed autorità che ne verrebbe assicurata alla Sta Sede nell’impero delle Russie, si degni ΙΈ. Y. di esaminare quella 1 L e t e x t e d e c e M é m o ire se t r o u v e u n p e u p lu s h a u t, à sa d a t e d u 17 a v r il

(V. s.).

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No 2 3 : 22 avril/3 mai 1797.

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condiscendenza che per parte del S. Padre ho creduto di promettere per dimostrare in una simile occasione la sua particolar deferenza verso S. M tà l’imperatore. Si ristringe questa unicamente a due punti cioè a qualche cambiamento ne’ territori delle diocesi con incorpo­ rarvi le porzioni appartenenti a’ vescovadi situati ne’ dominii au­ striaci, il che dalla Sta Sede si è già pratticato più volte alle richieste d’altre corti, ed al conferire i vescovadi vacanti a prelati degni che da questo sovrano saranno graditi e desiderati maggiormente, cosa già accordata dalla Sta Sede al re di Prussia e che sarebbe del pari impossibile che inutile il contrastare a’ sovrani delle Bussie. Bon debbo dissimulare quanto poco io speri d’ottenere una deci­ sione intieramente favorevole a tante domande che ho fatto. I due articoli specialmente del ritorno de’ pastori alle loro chiese e del ristabilimento di tutti i vescovadi cattolici dell’uno e l’altro rito quali esistevano all’epoca che le nuove provincie sono state aggiunte all’impero, incontreranno tali difficoltà ch’io prevedo insuperabili. Conosce questa corte tutte le violenze che sono state fatte sotto il governo del Toutolmin,1 e le quali ci hanno cagionato la perdita di tante chiese de’ greci-uniti. Ma perchè la restituzione di queste chiese porterebbe un discapito ed una ferita alla religion dominante, non vorrà mai confessare le violenze suddette, e continuerà sempre a sostenere che di buona voglia sono i popoli ritornati nel grembo della Chiesa loro in seguito delle missioni e prediche de’ loro popi. Mi sono pervenute su questo punto sicure notizie che l’imperatore stesso siasi spiegato che non avrebb’egli giammai permesso i disor­ dini e gli abusi seguiti a danno de’ greci-uniti, ma che ora che la cosa è fatta e che tante chiese sono state acquistate e consacrate dal suo clero, crede esso di non potere toglierle loro per restituirle agli uniti, i quali sono qui riguardati con avversione e livore. Ha perfino fatto intendere in certo modo che tale intrapresa sarebbe difficile e mal­ sicura a tentarsi. Anche rapporto ai vescovadi latini non posso lusingarmi che sia garantita l’esistenza di tutti nel modo che ho proposto nella Me­ moria e col quale si verrebbe a distruggere la nuova formazione che

1 L e g é n é ra l T im o t h é e I v a n o v it c h T o u t o lm in e (1 7 4 0 -1 8 0 9 ) fu t m is à la tê t e d e s g o u v e r n e m e n ts d e M in sk e t d e V o lh y n ie a p rès l ’ a n n e x io n d e s p r o v in c e s p o lo n a is e s e n 1795. L ’ a n n é e s u iv a n te il é ta it g o u v e r n e u r d e P o d o lie . Il f u t d is ­ g r a c ié e t in ca rc é r é so u s P a u l 1er. R e m is p lu s ta r d en lib e r t é , on le t r o u v e e n ­ c o r e en 18 06 g o u v e r n e u r d e M o sco u .

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No. 23: 22 avril/3 mai 1797.

ha fatto il governo delle due diocesi di Pinsk e di Latiszovia.1 Sono qui avversi ad un assoluto dispotismo ne soffrono volentieri che altri richieda che si cambi e molto meno che si disfaccia ciò che dal sovrano si è ordinato una volta. L’esempio della diocesi di Mohilow gli ha piuttosto confermati nell’opinione che sia in poter del sovrano di far quanto vuole anche nelle materie spirituali, lasciando solo alla Sede apostolica di confermare ed autorizzare il già fatto. Non ostante si gravi difficoltà mi sono risoluto a non ommettere alcuno di questi articoli nelle domande preliminari e generali espo­ ste in questa Memoria. Primieramente ho creduto di dover doman­ dare tutto ciò ch’era giusto; in secondo luogo di non tralasciare alcun articolo che il S. Padre come capo della Chiesa cattolica può e dee richiedere in questa occasione dal sovrano delle Eussie; e se io non avessi subito awanzato tali domande nella prima Memoria, non avrei forse avuto più tempo ad esporle dopo le difficoltà che avrei sicuramente incontrato, laddove ora qualunque sia l’esito delle mie trattative rimarrà sempre in questa Memoria presentata al mini­ stero un monumento perenne dello zelo e della sollecitudine del S. Padre pe’ cattolici delle Eussie. Mi è sembrato finalmente ch’io dovessi tentar la sorte ed esplo­ rar le intenzioni di S. M tà l’imperatore, le quali si manifesteranno nelle risposte che mi darà il ministero ed io sarò sempre a tempo a proporre od ammettere altre facilitazioni a misura che le circostanze l’esiggeranno per il bene di questi cattolici. La mia conferenza col conte di Ostermann è stata breve e gene­ rale. Questo ministro si è riserbato ad esaminar la Memoria ed ha evitato di entrar meco in veruna discussione, assicurandome però della sua attenzione e della sua buona volontà in tutto quello che potrà contribuire al buon esito della mia missione. Non ha egli ora molta parte negli affari e si da anzi per sicuro che abbia già doman­ dato la sua dimissione. Mi sono trattenuto lungamente col Pr. Kourakin leggendo e riflettendo insieme sopra ogni articolo della Memoria. Le difficoltà da lui accennate sono aggirate sopra i medesimi punti da me pre­ visti. Alle insistenze da me fatte per aver una pronta decisione stante l ’importanza degli oggetti ed il bisogno urgente della religione si è

1 C ’ e s t l ’ im p é r a tr ic e C a th erin e I I q u i a v a it d e sa p r o p r e a u to r it é c o n s tit u é c e s d io c è s e s e t n o m m é S ie s trz e n ce w ic z é v ê q u e d e la R u ss ie B la n c h e . V o ir n o tr e I n t r o d u c t io n .

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No. 23 : 22 avril/3 mai 1797.

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scusato col pormi innanzi la moltiplicità degli affari ne’ quali la corte ed il ministero trovansi attualmente occupati per l’oggetto si pres­ sante di procurar una pace generale. Non avendo potuto ottener in questo momento una conferenza col Pr. Bezborodko cbe trovasi ora in frequenti congressi per lo stesso oggetto con l’ambasciator Cobrenzl e co’ ministri d’Inghilterra e di Prussia, non ho voluto ritardare a fargli avere la Nota e Memoria accompagnate da una mia lettera. Mi è riuscito in questi giorni di parlar più volte al Pr. di Eepnin. Ho già scritto a V. E. ne’ miei passati dispacci quali sieno i di lui sentimenti di religione e di giustizia e che nel governo della Lituania a lui affidato non è accaduto veruno degl’inconvenienti ch’hanno sofferto altrove i cattolici. Gode esso molto favore e credito presso S. M tà I. e la di lui influenza può molto contribuire al buon esito de’ nostri affari. L’ho ritrovato con ottime disposizioni; l’ho infor­ mato e prevenuto sopra ciascuno degli oggetti i più importanti e difficili; ed esso mi ha ascoltato con molto interessamento, mi ha parlato con amicizia e verità, dandomi sopra ogni punto de’ consigli che mi saranno di grande uso per la direzione della mia condotta in queste trattative. Questo conte di Cobenzl, ambasciator cesareo, mi ha notificato ne’ scorsi giorni d’aver ricevuto ordine positivo dalla sua corte di appoggiare gli affari della mia missione co’ suoi uffici in ogni modo, stante che S. M tà Cesarea li riguarda con tutto l’interesse e l’impe­ gno. Innanzi di ricever tal ordine mi avea già dimostrato il suddetto ambasciatore una particolar premura. Prevalendomi della di lui ami­ cizia gli comunicai una copia della mia Memoria innanzi di passarla al ministero. Gradì egli questa prova della mia fiducia e del concetto che meritamente ho formato di lui come di persona già prattica e versata nel maneggio degli affari, la quale molto può giovarmi colla sua esperienza. Ha approvato il tenore e la sostanza della Memoria e me n’ha anche richiesta una copia affine di essere più particolar­ mente informato di ogni punto toccante gli oggetti della mia mis­ sione e poter così con maggior efficacia contribuire al successo della medesima. Per tal motivo non ho avuto difficoltà di lasciargli la richiesta copia pregandolo di raccomandarne il contenuto e farne sentir l’importanza alle persone di questo ministero imperiale. Di tanto ho l’onore di ragguagliare ΙΈ . V. relativamente a’ primi passi da me fatti. Le continue feste che hanno occupato tutta la corte, le frequenti corse che va facendo l’imperatore colla sua fami4 — N onciat. de L itta.

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No. 23-25: 22 avril/3 m a i - 5 / 1 6 mai 1797.

glia fuori di città ed i congressi che si tengono fra i ministri per l’og­ getto pressante di procurar la pace generale lasciano pochissimo tempo del quale a grande stento sono arrivato con molta insistenza a prevalermi. Non tralascierò modo alcuno per ottenere in breve qualche risposta la quale mi faccia conoscere le intenzioni di S. M tà l’imperatore e mi dia l’adito ad awanzar le trattative, entrando ne’ più particolari oggetti della missione. Passo intanto etc. 24.

Le

G a rd . D o r i a à L it t a .

R om e,

29

a v r il 1 7 9 7 .

L e S t-P è r e est très satisfait des bonnes d isp osition s de l ’em p ereu r v is-à -v is de l'E g lise catholique.

Arch. Vat., 343 A, orig.

Con quel vivo interesse, con cui accompagna N. S. tutti i passi · di codesto suo viaggio, ha anche letto il dispaccio di Y. S. Illma dei 11/22 dello scorso marzo, ma sopratutto poi si è compiaciuta la Stà S. della lettera di 8. Mtà I. a Mgr Kossakowski. Contiene essa argomenti così luminosi di rettitudine e di bontà verso i sudditi, e sentimenti così obbliganti per la stessa Stà S., che non abbiano potuto leggerla senza la più tenera commozione. Or mentre adunque continua il S. P. a far voti per la felicità di un sovrano da cui hanno tanto a sperare la religione e la Chiesa, non dubita S. S tà, che Y. S. Ili”13· avrà intanto profittato del primo momento opportuno per ringra­ ziare S. M tà I. della conservazione della sede vescovile di Vilna e degli altri tratti di sua clemenza usati all’ottimo Mgr Kossakowski. Speriamo nel rimanente ch’ella avrà continuato felicemente il suo viaggio e che saremo per riceverne frequenti e consolanti riscontri. E in questa fiducia passo con la più distinta stima etc.2 5 25.

L it t a a u

C a rd . D o r i a ( N °

8 ).

M oscou ,

5 /1 6 m ai 1797.

L itta a délégué M g r A lbertra n d i p ou r le rem placer à V a rsovie durant son absence. A ffa ir e de la coadjutorerie de P lo c k . L 'a cte de su ccession au trône im p éria l. B ezborodko devient chancelier à la place d ’O sterm ann. P roch a in retour de l ’em p ereu r, de la cour et du corps diplom atique à S t-P étersbourg.

Arch. Vat., 344, I, min.

Questo ambasciator cesareo conte di Cobenzl spedisce a Vienna un corriere per mandar a quella corte le ratifiche del trattato rela-

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No. 25 : 5/16 inai 1797.

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tivo agli affari della Polonia, le quali sono state cambiate qui ne’ scorsi giorni col ministero imperiale di Russia e con la corte di Ber­ lino. Prevalendomi di questo corriere invio il presente piego a Mgr nunzio di Vienna. Per regola di V. E. reputo espediente di avver­ tire che dopo i due dispacci de’ 18 febraro e 4 marzo da me accusati nella mia lettera segnata N. 6 niun altro piego di Roma è pervenuto alle mie mani. Per adempir a’ comandi di S. Stà che ΙΈ . V. si è degnata noti­ ficarmi nella citata lettera de’ 18 febbraro ho già fatto stendere un atto di delegazione con cui comunico per un biennio, d u m m o d o a lia s a S . S e d e A p o s t o l i c a p r i u s n o n fu e r it p r o v i s u m , a Mgr Albertrandi, vescovo di Zenopoli, tutte quelle facoltà spirituali le quali ho giu­ dicato necessarie perchè possa egli supplendo le mie veci in Varsavia provveder a’ bisogni di quella parte di cattolicismo, e gl’ingiungo contestualmente che nel farne uso dichiari d’essere autorizzato come delegato della Sta Sede. Quest’atto sarà da me quanto prima inviato al suddetto vescovo con sicura occasione ed accompagnato da mia lettera con cui gli commetterò di farne uso colla sua prudenza ed avvedutezza. Dovendo egli ristringere il suo ufficio ad afiari pura­ mente spirituali e che riguardano la coscienza, spero che non incon­ trerà alcun inciampo per parte del governo. Io lascerò al di lui arbi­ trio di tener segreta la mia delegazione o renderla pubblica secondo troverà l’opportunità e con la debita cautela. Mi riserbo a dar rag­ guaglio ulteriore circa i riscontri che riceverò su questo proposito. Parò sapere -in questa occasione al lodato vescovo gli ordini fatti costì precorrere a’ rispettivi dipartimenti per ovviare nell’avvenire agl’inconvenienti che potrebbero provenire dalle suppliche presen­ tate in di lui nome alle diverse Congregazioni, secondo mi ha avvi­ sato V. E. nella sua de’ 4 marzo. Per render poi comune tal oppor­ tuna provvidenza alle diocesi degli altri vescovi, basterebbe che le Congregazioni stesse ammettessero per regola di non dar fede alle suppliche presentate in nome de’ vescovi, se non sienO convalidate da una lettera de’ medesimi od almeno da’ loro agenti che risiedono in Roma e sieno già come tali riconosciuti. Circa l’altro affare relativo alla coadiutoria di Ploeko,1 di cui tratta la stessa lettera di Y. E. de’ 4 marzo, sono ben persuaso che 1 II s ’ a g it ic i d ’ affa ires re la tiv e s à la n o n c ia t u r e d e P o lo g n e e t d o n t n ou s n’ a v o n s p a s à n o u s o c c u p e r .

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No. 2 5 : 5/16 inai 179".

nella bolla non vi sarà motto alcuno su la for mola del giuramento. Questa formola suole mandarsi da costì in compagnia del transunto delle bolle, sebbene in altro foglio separato. Nelle copie mandate da Berlino a Mgr coadiutore di Plocko in Varsavia il giuramento era cambiato secondo ho avvisato nella mia lettera de’ 7 gennaro. Non saprei dire se il cambiamento sia stato fatto dallo spedizioniere di Borna o da chi forse n’avrà scritto altre copie in Berlino. Nel mio dispaccio N. 5 promisi a V. E. una traduzione dell’atto di successione che S. M tà l’imperatore lesse ad alta voce dopo ter­ minata la di lui solenne incoronazione. Avendone questo ministero imperiale inviato un esemplare in francese a ciascuno de’ ministri esteri, ne ho fatto fare una copia che ho l’onore di compiegarle. È osservabile che quest’atto fu pensato e sottoscritto fino dall’anno 1788 nel momento che partiva il presente imperatore per la cam­ pagna di Finlandia. Il conte di Ostermann ha ottenuto la dimissione dalla carica di cancelliere ritenendo tutti gli appuntamenti, il denaro di tavola e tutta l’argenteria rilasciatagli da S. M tà I. in rimunerazione de’ suoi servigi. L’imperatore ha conferito la carica di cancelliere al Pr. Bez­ borodko, la di cui magnifica casa, ove la corte ha abitato in Mosca, è stata comprata da questo sovrano per il prezzo di seicentocinquanta mila rubli, oltre uno spazio immenso accordato al sud0 Principe per fabbricarvi altra casa. Dopo aver fatto diverse corse fuori di città è ritornata la corte dalla suddetta casa situata in una parte de’ borghi, che chiamasi la Sloboda Tedesca, all’antica residenza del Kremlin, dove rimarrà fino alla partenza da Mosca già fissata per il giorno 3/14 maggio. L ’imperatore farà un giro passando a Smolensko, Vilna, Mittau, Biga, e dicesi che sarà in Pietroburgo a’ primi di giugno. L ’impera­ trice ed il rimanente della famiglia imperiale vi si porterà direttamente. Tutte le cariche della corte, i ministri ed i senatori dovranno ritrovarvisi innanzi all’arrivo di S. M tà l’imperatore; lo stesso do­ vranno fare gli esteri ministri; onde converrà che in breve faccia incamminar colà i miei equipaggi ed effetti, avendo di già presa in affitto la casa, dove io stesso mi trasporterò alla fine di maggio. Sono intanto etc.

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λτο. 26: 5/10 mai 1797.

26.

L itta au

C a rd . B o r i a ( Ή 0 8 ).

53

M o s c o u , 5 11 6 m a i 1 7 9 7 .

E n tretien avec le chancelier Bezborodko su r les questions religieu ses, objet de la m issio n . L ’affaire des un iates offrira les p lu s grosses difficultés. N é c e ssité d ’u n e représenta tion p erm a nen te

du

S t-S ièg e

en R u s s ie ,

et

esp o ir de la fa ire adm ettre. Q u ’en p en se -t-o n à R o m e i P réten sio n s im p é ­ riales p o u r la n om in a tion des évêques.

Arch. Vat., 344, I, min.

Non ostanti le continue feste della corte e le frequenti conferenze che hanno occupato le persone del ministero imperiale, mi è riuscito di trattenermi qualche tempo col Pr. Bezborodko su gli affari rela­ tivi alla mia missione. Mi sono accorto con piacere che avea esso considerata ed esaminata la mia Memoria della quale ho già tra­ smesso una copia a Y. E. coll’ultimo dispaccio. Le difficoltà da lui affacciatemi ricadono quasi tutte su gli stessi punti già da me anti­ veduti ed assegnati nel citato dispaccio. Quello specialmente de’ greci-uniti non può far a meno d’incontrar gravi ostacoli, resi quasi insuperabili dall’influenza di questo clero dominante e dagl’invete­ rati pregiudizi di questa nazione che gli fa riguardar gli uniti come una specie di refrattari, quandoché l’esempio loro dovrebbe anzi es­ sere di stimolo ad abbandonare lo scisma e ritornar al seno della Chiesa cattolica. Con tali prevenzioni si rende quasi impossibile di poter ottenere la restituzione delle chiese ed il ritorno de’ pastori al loro gregge. Questo clero dominante mantiene la persuasione che una chiesa da loro consecrata non possa più togliersi dal loro domi­ nio, essendovi una comune ed antica osservanza che qualunque luogo consecrato all’uso di chiesa od anche di privata cappella non possa più ricevere altra destinazione se non distruggendone innanzi il pavi­ mento ed ogn’altra parte che sia stata consecrata. L’avversione poi con cui riguardansi gli uniti accresce in questo caso la difficoltà di un tal cambiamento. Nulladimeno io procuro d’impiegar ogni ufficio per rimovere si gravi ostacoli ed ottenere, se non tutto, qualche parte almeno delle mie richieste. Non essendomi stata comunicata per anco veruna risoluzione, ora ch’è già imminente la partenza della corte e del ministero da Mosca, prevedo pur troppo che non potrò ottenerla se non in Pietro­ burgo, e non prima certamente del mese di giugno, al quale mi ri­ serbo di continuar a V. E. i ragguagli sopra i nostri affari. Beputo intanto mio dovere di prevenir l’E. Y. che quanto più esamino gli oggetti della mia missione e quanto più osservo da me

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5-t

No. 26 : 5/16 mai 1797.

stesso lo stato di questo cattolicismo delle Bussie, sempre più me convinco della necessità per il bene della religione che risieda qui perpetuamente nell’avvenire un rappresentante della Sta Sede, sia col titolo d’ambasciatore o con quello di nunzio. Quantunque abbia altre volte esposta questa necessità ne’ miei passati dispacci, reputo troppo importante al servigio della Sta Sede il ritornar su lo stesso argomento e porre sotto gli occhi di Y. E. alcune riflessioni che giu­ dico doversi aver in vista su questo particolare sommamente inte­ ressante. È certo che lo stabilimento di un rappresentante della Sta Sede faciliterebbe moltissimo la sistemazione di diversi punti da me toc­ cati generalmente nella Memoria ed i quali in ogni altro modo sono assai difficili a combinarsi, come per esempio tutto ciò che riguarda gl’istituti regolari, l’osservanza delle loro regole e della loro disci­ plina, le istallazioni de’ vescovi nelle sedi vacanti, la formazione de’ processi soliti farsi in tali occasioni, la comunicazione delle facoltà in diversi casi, e tante altre materie nelle quali la presenza di un nunzio e la facilità di ricorrer a lui si è da longo tempo sperimentata di tanto uso per sovvenire a’ bisogni spirituali ed alle particolari occorrenze. Dato un rappresentante della Sta Sede, tutti questi punti possono regolarsi e fissarsi con la massima facilità. Senza di questo in qualunque altro modo che vogliano conciliarsi si trovano grandissimi imbarazzi stante la difficoltà di ricorrer a Borna, la lon­ tananza de’ luoghi e la gelosia con cui qui si riguarda ogni comuni­ cazione con gli esteri domini. Molto più si rende necessario un tale stabilimento per mantener in esecuzione ed in osservanza quel sistema che posso lusingarme di fissare in questa missione; altrimenti qualunque piano che da noi s’ottenga e si concordi per il tratto successivo, non avrà veruna stabilità o sicurezza; ma sarà soggetto a tante alterazioni quante* possono indurne o la variazione di massime nel governo o la trascuranza e l’obblio del ministero o degli stessi ecclesiastici, o final­ mente gli arbitri de’ vescovi ogni volta che crederanno utile a’ loro fini l’allontanarsene. Di tante cause che possono alterare o distrug­ gere un sistema qualunque abbenchè convenuto e stabilito tra le due corti ne abbiamo pur troppo de’ frequenti esempi, che ne con­ vincono quanta poca sicurezza sia da porsi ne’ concordati stessi colle corti cattoliche, quando non siavi alcuno che ne osservi le violazioni, ne avvisi o ne prevenga gli abusi, che vegli in somma a mantenerne .l’osservanza.

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ÎSo. 26 : 5/16 inai 1797.

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Tutte queste riflessioni dimostrano ad evidenza la necessità di aver in Eussia perpetuamente un nunzio od ambasciatore della Sta Sede. Dico un nunzio od ambasciatore, perchè sono convinto che qualunque persona priva di rappresentanza diplomatica con titolo di vicario apostolico, o qualunque altro voglia darsegli, sarebbe inutile all’intento e non potrebbe ne sostener il decoro della Sta Sede ne trattar col ministero ne conservar finalmente veruna influenza o potere. I vantaggi poi che ne verrebbero dalla residenza perpetua di questo nunzio od ambasciatore sono si grandi e manifesti ch’io cre­ derei far troppo torto alla penetrazione di V. E. nel volerli rilevare. Uno solo e particolare alla Eussia mi prendo la libertà di rammen­ tare, ed è questo: che un tal rappresentante renderebbe tanto più agevole e sperabile la grande opera dell’unione delle due Chiese, per la quale non debbono giammai intermettersi i nostri voti e le nostre fatiche. La principal ragione che mi ha animato a ritornar su questo argo­ mento si è l’aver io rilevato da alcuni di questi ministri esteri che la corte di Eussia anzi che essere contraria si presterebbe con pia­ cere ad ammetter nella persona del nunzio pontificio un nuovo rap­ presentante che ne accresca lo splendore e la dignità. Potendomi da ciò lusingare che non mi sarebbe forse difficile di farne qui gustare l’idea, ne ho voluto scrivere a Y. E., la quale supplico d’indirizzarmi a Pietroburgo le consentanee risposte che potranno arrivarmi in tempo, allorché dovrò trattar con questo ministero circa il piano generale che ho prenunciato nella mia Memoria. Aspetto dunque che ΙΈ . Y. m’istruisca sollecitamente s’io potrò proporne la fissa­ zione di un nunzio con tal titolo, ovvero se questo facesse costì dif­ ficoltà, con quello di ambasciatore; se tal nunzio od ambasciatore sarebbe considerato dalla Sta Sede su lo stesso rango di quello di Vienna, condizione che qui si vorrà indispensabilmente per non ce­ dere al grado dell’altra corte imperiale, e quale assegnamento gli verrebbe fissato dalla Camera apostolica. Su questo punto che forse nelle attuali circostanze dell’erario pontificio potrebbe maggiormente ostare all’esecuzione del progetto, io cercherei quando fossi autoriz­ zato nel resto dall’E. V., di persuadere questa corte imperiale a pren­ dersi a proprio carico una porzione dell’impegno coll’assegnar qual­ che reddito o pensione al nunzio pontificio su l’esempio della corte di Madrid, pratticato ancora dall’Elettor di Baviera. Sono però d’av­ viso che anche in questo caso la Camera apostolica dovrebbe fissar

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No. 26 : 5/16 mai 1797.

a questo suo nuovo ministro un assegno maggiore di quello che ac­ corda al nunzio di Vienna a motivo dell’esorbitante prezzo de’ vi­ veri e d’ogn’altro articolo in Eussia e de’ maggiori impegni che porta seco il lusso e la magnificenza di questa corte imperiale. Vero è per altro che renderebbesi meno sensibile all’erario pontificio questo nuovo carico, cessando da un altra parte in avvenire per sempre quello della nunziatura di Polonia ed anche per ora quello d’altre due nunziature, cioè di Parigi e di Brusselles. Lo zelo per il buon servigio della Sta Sede e la persuasione di un bene stabile e costante che ne risulterebbe alla religione cattolica mi ha animato a proporre questo progetto su’l quale attendo le saggie istruzioni di V. E. Mi prevalgo di questa stessa occasione per richiedere parimente le istruzioni di V. E. sopra un altro articolo del quale preveggo che nella discussione della mia Memoria ritornerà il discorso. È questo la nomina a’ vescovadi della Eussia che si vuole da questa corte imperiale. Mi sono avveduto che il ministero non si è contentato di quelle espressioni generali le quali ho posto nella mia Memoria rap­ porto alla scelta delle persone che dovranno riempire le sedi vesco­ vili nelle rispettive vacanze, ed ho notizia che si vorrebbe veder tal punto espresso con maggior chiarezza. Il Pr. Bezborodko me ne ha pure parlato recandomi l’esempio del re di Polonia e si è meco espresso così: Le roi de Pologne gui n'étoit pas tout-à-fait souverain dans ses états avoit cette nomination; Vempereur doit Vavoir d'autant plus. Io ho risposto: qu'on pourra prendre des arrangemens là-dessus. Nella mia Memoria non volli spiegarmi se non con termini generali per la ragione di non incontrar difficoltà col concedere in nome di S. Stà la nomina o la presentazione ad un sovrano di altra religione, sebbene in quanto agli effetti mi sia noto che il rè di Prussiai ne goda pienamente l’esercizio e che sarebbe inutile di contrastarlo all’im­ peratore delle Eussie. Porse ch’io m’inganno su questo punto non essendo in grado di abbracciar tutte le conseguenze che V. E. potrà veder in un colpo d’occhio essendo alla testa di tutte le relazioni politiche della nostra corte ed in mezzo ad una più estesa nozione degli affari ecclesiastici, ma parmi che non vi sarebbe alcun inconveniente se si concedesse all’imperator delle Eussie quel diritto stesso di nomina o di pre­ sentazione ch’esercitavano i rè di Polonia, e ciò come a sovrano ch’è succeduto alle ragioni di quel rè, e come benefattore singolare della Chiesa cattolica ne’ suoi domini, e di più a titolo della particolar amicizia ed attaccamento dimostrato verso la persona di S. Stà.

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No. 26-27: 5/16-14/25 mai 1797.

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Sembrami anzi che tal concessione sarebbe un bellissimo documento che proverebbe essere la nomina e la presentazione un privilegio concesso dalla Sta Sede a’ sovrani, che varrebbe contro coloro che la pretendono come un diritto annesso alla stessa sovranità. Atten­ derò per altro su questo articolo le saggie istruzioni di Y. E., le quali regoleranno la mia trattativa e condotta. Passo intanto etc.

2 7 . Litta au Card. Doria (N ° 9).

Moscou, 14/25 mai 1797.

Félicitations au nouveau Secrétaire d’Etat. Litta résumé-ce qu’il a fait depuis son arrivée en Russie. Il va partir pour Pétersbourg. Son besoin urgent de ressources.

Arch. Vat., 344, I, min.

La scelta che la Stà di N. S. ha fatto della degnissima persona di Y. E. per succedere al Sig. Card. Busca nel sì difficile ed importante incarico di Segretario di Stato è un nuovo argomento della solleci­ tudine del S. Padre per gl’interessi della Sede apostolica e per il bene dello Stato Pontificio nelle attuali scabrose circostanze. Testimonio dell’applauso con cui si è qui ricevuta questa notizia specialmente da tutti questi che hanno avuto la sorte di conoscere personalmente ΙΈ. V. e di valutarne i talenti e la condotta negli esteri ministeri. La supplico di permettermi che possa anch’io rallegrarmi non tanto con Y. E. quanto con la Sta Sede e con Koma d’un si opportuno pre­ sidio che l’una e l’altra ritrovano non meno nello splendore e muni­ ficenza della di Lei famiglia che nell’esperienza ed attività dell’E. Y. Nella parte ch’io prendo alla comune soddisfazione reputo mia sorte la frequente corrispondenza che per obbligo della mia missione dovrò trattener coll’E. V. Le riscontro primieramente i dispacci pervenutimi di recente con le date degli 11, 18 e 23 marzo. Nell’ul­ timo di questi ho letto con piacere che in seguito delle diligenze prat­ icate per adempir le condizioni del trattato di pace era già libera tutta l’Umbria dalle truppe francesi e che in breve sarebbero del pari disgombrate tutte l’altre provincie che debbono restituirsi. Da’ precedenti miei dispacci avrà rilevato Y. E. non solo la par­ tenza mia da Varsavia e l’intrapreso viaggio, ma anche il mio arrivo in Mosca, la prima udienza nella quale presentai le credenziali, in qual modo abbia adempito a’ comandi di S. Stà con assistere alla

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X o. 2 7 :

1 4 /2 5 in a i 1 7 97 .

solenne incoronazione di questo sovrano, e quali sieno stati i primi passi che nel soggiorno di Mosca ho potuto effettuare nella tratta­ tiva degli affari che formano l’oggetto importante di questa mis­ sione, per cui ho già presentato al ministero imperiale una Memoria della quale ho trasmesso costì una copia unita al mio dispaccio R. 7. /Non avendo ottenuto finora alcuna risposta decisiva, posso solo confermare le speranze che in generale mi si danno in conseguenza delle disposizioni di S. Mtà l’imperatore, propenso a’ desiderii del S. Padre ed al vantaggio de’ sudditi cattolici. Kull’altro posso aggiungere rapporto alle mie negoziazioni, le quali rimangono ora sospese dopo la partenza della corte da Mosca. S. Mtà l’imperatore si restituirà a Pietroburgo alla fine del corrente. Sonosi già da qui incamminati a quella residenza la maggior parte degli esteri ministri. Io partirò fra tre giorni e spero di essere colà per la prossima Pentecoste. Xon dubito che il Sig. Card. Busca le avrà passato tutte le mie lettere nelle quali ho esposto la mia particolar situazione, le gravi spese che debbo indispensabilmente sostenere per la doppia rap­ presentanza di ambasciatore della Sta Sede tanto in Mosca quanto in Pietroburgo, ed il bisogno pressante in cui mi trovo che la Bev. Camera mi fornisca un fondo ond’io possa tirare quelle somme di denaro che mi sono necessarie. È tanto maggiore l’urgenza di un tale provvedimento quanto le circostanze della mia famiglia mi pri­ vano d’ogni mezzo di poter qui continuare in un impegno si forte, le somme che mi son procurato contraendo de’ debiti tanto per in­ cominciar la mia missione vanno ora a consumarsi, non posso averne altronde se non me le procura la Rev. Camera, e la lontananza sì grande dall’Italia non mi darebbe il tempo da provvedere alle occor­ renze se non mi si fornisca un tal fondo anticipato. Scuserà Y. E. se ritorno di nuovo sopra questo argomento che ho di già rappresentato nelle mie lettere. Attribuisca questa mia insistenza alla necessità in cui mi trovo di supplir a tante spese per il servigio della Sta Sede. S’io potessi in altro modo sostenerle senza aggravio dell’erario pontificio, sarei molto contento di poter impie­ gar così qualche parte de’ miei averi, ma fino dal principio esposi sinceramente l’impossibilità in cui era la mia famiglia di assumere un tal incarico, le posteriori circostanze ne hanno sempre più tolto ogni mezzo. Da qui nasce principalmente la necessità di provveder efficacemente ond’io non resti privo de’ modi di poter continuare il mio soggiorno e la rappresentanza della Sta Sede in Russia. È que-

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No. 27-28: 14/2/5-27 mai 1797.

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sto il punto importante; del resto io terrò conto esatto di quanto dovrò spendere per questa missione, e tutto quello che non si cre­ derà di dovermi rimborsare sarò contento che rimanga a mio de­ bito da soddisfarsi nell’avvenire in tutta l’estensione della mia pos­ sibilità.

28.

Le

C a rd . D o r i a à L itta .

R om e, 2 7 m ai 1797.

Arrivée des premières lettres écrites de Russie par Litta. L ’accueil qu’il y a reçu réjouit le St-Père. Les difficultés financières du nonce.

Arch. Vat,, 343

J.

or.y.

Tre attenti e graditi dispacci di V. 8. Illma ho ricevuti nel pe­ riodo di pochi giorni: il primo da Grodno, e in data de’ 6 /17 marzo, e gli altri due da Mosca mi sono pervenuti la mattina dell’ultimo giovedì in data de’ 23 marzo /3 aprile et 2 /13 aprile. Gli rimisi a Mgr Caleppi, per le di cui mani suole passare un tale carteggio; ma preso egli la sera da non lieve disturbo di stomaco, da cui non si è ben ria­ vuto tuttavia, non è stato in grado di occuparsi del contenuto di essi. Era giusto che io l’informassi di questo incidente a scanso di una sorpresa troppo naturale, che le avrebbe cagionata il mio silenzio. Posso altresì aggiungerle, che avendo io dato conto a hT. S. del felice suo arrivo costi e della graziosissima udienza che avea riportata dalle LL. MM. II., la Stà S. ne ha provata una sensibile soddisfazione, e si è compiaciuta quanto io non saprei esprimere a V. S. Illma, de’ preziosi sensi co’ quali si sono le II. MM. LL. espresse verso la sagra di Lui persona. Ella saprà rilevare opportunamente questa ponti­ fìcia sensibilità e intima riconoscenza. Sull’articolo, diro così economico, degli accennati suoi dispacci, devo riserbarmi a dar sfogo nel venturo ordinario, ma intanto posso assicurarla della mia più sincera e viva premura di contribuire al sollievo di un prelato del distinto suo merito. Dopo questa ingenua significazione, unisco nel foglio annesso la continuazione de’ mi­ gliori riscontri della salute di S. Beatne, e con perfetta stima mi con­ fermo etc.

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60

29.

No. ?9 : 3 juin 1797. Le

C a rd . D o r i a à L itta .

R o m e, 3 ju in

1797.

Envoi d’argent au nonce. Rétablissement de la santé du Pape. Sa Sainteté très sensible au bon souvenir des souverains russes.

Arch. Vat., 343 A, orig.

Felicemente e in tutto il loro pieno mi sono giunti in questa set­ timana i dispacci di Y. S. Illma dei 20, 22 e 25 passato aprile, ed ho quindi la compiacenza di assicurarla del positivo gradimento con cui la Stà di ST. S. ne ha intesa la relazione. Il di più lo sentirà Ella dopo che ne avranno presa notizia gli Emm. miei colleghi, componenti la Sacra Congregazione particolare. Frattanto posso assicurarla della prontezza, con cui martedì prossimo farò partire alla volta di Malta la copia autentica del trattato conchiuso dal degnissimo Sig. Bali Litta di Lei fratello con cotesta corte imperiale. Rispetto poi alle rimesse di danaro, non posso dubitare che a quest’ora abbia Ella potuto effettivamente disporre dei ventimila fiorini viennesi, che col mezzo di questo banchiere Torlonia le furono già spediti fino dallo scorso febbraio, e che la sola fatalità delle circostanze pubbliche ha potuto ritardare si lungo tempo, come le avrà riferito l’abate Sala di lei agente. Dal med° abate Sala sentirà Ella pure la premura con cui si dispongono altre somme per Lei; e sia pur certa che non si lascia di farsi carico e della di Lei situazione e degl’impegni che la circon­ dano. La preziosa salute del S. Padre è, grazie a Dio, tanto bene rista­ bilita, che ieri mattina potè assistere alla Congregazione del S 0 (Uffizio e parlarvi colla solita sua energia e dottrina. A conservarlo però in questo così buono stato, sarà Ella persuasa quanto possa contribuirvi il buon esito delle di Lei commissioni. In fatti è stata così sensibile la Stà 8. alla memoria che da cotesti sovrani si conserva, del cordiale di Lei attaccamento per essi, e alle pubbliche dimostrazioni Ch’Ella ne ha ricevute, ch’è forza di confessare che per molto abbiano potuto influire nel sollecito suo ristabilimento. E ratificando a V. S. Hlma la ben distinta stima etc.

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Ko. 30-31 : 10 juin 1797.

30. Le Card. Doria à Litta.

61 Rome, 10 juin 1797.

Espérances du succès de la mission de Litta. Pour remédier aux difficultés pécuniaires du nonce.

Arch. Vat., 343 A, orig.

Avendo poi passati gli ultimi dispacci di V. S. Illma agli Emm. miei colleghi, ho il contento di assicurarla della piena lor soddisfa­ zione per lo zelo e saviezza con cui si occupa Ella degl’importanti oggetti della sua missione; e siccome la magnanimità e la giustizia di S. M tà I. caratterizzano singolarmente i principi del di lui regno, non lasciano perciò l’EE. LL. di concepire le migliori speranze per l’esito di cui si tratta. Da quanto le scriverà e spedirà in questo stesso ordinario il ban­ chiere Torlonia, avrà Ella di che rimanere sempre più persuasa e della diligenza con cui per parte nostra se l’erano già spediti i con­ saputi ventimila fiorini, e dell’impegno con cui, nel farci carico delle di Lei circostanze, procuriamo di porla nel caso di non avere a tro­ varsi in imbarazzo per mancanza di risorse. Voglio sperare effetti­ vamente che questi espedienti corrispondano in tutta l’estensione al bisogno.3 1

31. Le Card. Doria à Litta.

Rome, 10 juin 1797.

La Russie pouvant contribuer efficacement à l’établissement de la paix en Europe, il importe qu’elle sache que le St-Siège entend demander répa­ ration pour les torts qu’il a subis et envoyer un représentant au congrès. La « manie » de l’archevêque de Mohïlev d’être promu au cardinalat.

Arch. Vat., 343 A, orig. chiff.

Quantunque la Stà di N. S. non abbia mai dubitato della somma influenza che aver dovrebbe cotesta imperiai corte nella pace gene­ rale d’Europa, si è ad ogni modo infinitamente rallegrata nel rilevarne dal dispaccio di V. S. Illma de’ 22 passato aprile la sicurezza; e quindi m’ha espressamente ordinato di semprepiù raccomandare al di Lei zelo l’insistere presso i degni ministri di S. Mtà acciochè nella tratta­ tiva della medesima pace siano presi nella più speciale considera­ zione i danni sofferti dalla Sta Sede, l’avulsione delle di lei provincie e le tante violenze alle quali tutto lo Stato Pontificio ha dovuto sog­ giacere. Sifatte cose rilevate dalla prudenza di V. S. IH1" 3, qualora

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No. 31 : 10 juin 1797.

giungano (come non si dubita) a muovere il cuore e la magnanimità di S. Mtà I. non rimarranno certamente senza il dovuto riparro in una pace in cui sia .egli per avere tutta quella parte che dovrà riser­ vargli la sua potenza, affinchè pero i buoni uffici e l’efficace volontà che N. S. si ripromette dal nuovo Regnante ottengano nella pace generale quel riparo che ogni dritto reclama a favore della S,à S., si rende oltremodo necessario che nel congresso da tenersi intervenga anche un rappresentante della medesima Stà 8., ed Ella ben vede quanto perciò sia necessario l’interessamento e l’impegno di S. M tà I. Vuole anzi V. S. che a tal’ effetto Ella non ignori neppure il soggetto su cui la medesima Stà S. ha gettati gli occhi per intervenire in un affare di tanta importanza, ed è questo Mgr Erskine che per le rela­ zioni contratte col ministero di Londra esser dovrebbe il più a por­ tata ed il più utile. Per quanto poi cotesto ambasciatore di Vienna secondi l’oggetto della di Lei missione e meriti perciò que’ delicati riguardi Ch’Ella gli ha usati finora, ciononostante dovendosi da noi temere che i compensi promessi a S. M tà Cesarea invece del Belgio si vogliano far cadere anche sopra di noi, sarà percio della di Lei prudenza il regolare in modo le di Lei aperture su questo articolo col ministero russo che i ministri di Vienna non abbiano a penetrare la trattativa, ed eccole un nuovo campo di gloria, in cui potrà Ella rendere i più segnalati servigi ancora nel temporale alla Stà S. e accre­ scere semprepiù quella benemerenza, alla quale ha già tanto diritto. Non ha punto sorpreso nè il S. Padre nè gli Emm. miei colleghi quanto ci riferiscono i di Lei numeri dei 25 aprile sul proposito del­ l’equivoco Mgr arcivescovo Lissoski, e solo ci conforta il riflettere ch’essendone Ella si bene al giorno, saprà anche nel miglior modo possibile provvedere al bisogno di cui si tratta. Quanto poi a Mgr arcivescovo di Mohilovia quantunque piaccia moltissimo l’ossequio ch’egli ha per Lei ed i riguardi ch’egli dimo­ stra per la sua rappresentanza, non si lascia ad ogni modo di ri­ cordarle la smania ch’egli aveva d’essere promosso al cardinalato,1 smania che non lascerebbe di porci in gravi imbarazzi qualora non riuscisse alla di Lei destrezza di declinarne l’impegno.

1 L ’ affa ire d u c a r d in a la t d e M gr S ie strz e n ce w icz a o c c u p é la d ip lo m a tie p o n tific a le d u ra n t d e lo n g u e s an n ées. N o u s en a v o n s tr a ité d a n s n o tr e Intro­ duction, p o u r a u ta n t d u m o in s q u e L it t a y a é té m êlé.

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.

Litta au Card. D oria (N ° 10).

St-Pétersbourg, 2 / 1 3 ju in 1797.

Litta installé à St-Pétersbourg. L ’église catholique de la capitale et son orga­ nisation. Ij empereur arrivé à Gatchina. Faute de ressources, Litta serait obligé d’abandonner son poste.

Arch. Vat., 344, 1, min.

Ho l’onore di riscontrar a V. E. due dispacci che ho ricevuto dopo il mio arrivo in questa capitale. Uno ha la data del 1 0 aprile e l’altro è degli 8 dello stesso. Con quest’ultimo si degna ΙΈ. V. avvisarmi l’arrivo costà de’ miei pieghi de’ 23 febraro e 4 marzo. È per me di somma soddisfazione la sicurezza che il S. Padre siasi mostrato contento della risoluzione ch’io aveva preso di non ritardar il mio viaggio in Russia ad onta di qualunque inciampo che avesse potuto differir l’arrivo delle credenziali alle mie mani. Per buona sorte mi furono queste spedite in tempo da Mgr nunzio di Vienna. Così ho potuto intraprendere il mio viaggio per Mosca corredato dalle medesime. I precedenti miei dispacci avranno già istruito ΙΈ. V. delle mie prime udienze, di tutte le feste celebrate per l’incoronazione delle LL. MM. II. e de’ passi che nel soggiorno di Mosca mi riuscì d’effettuare rapporto alla trattativa degli affari a me affidati. Sebbene la mia partenza da Mosca sia seguita tre giorni dopo dell’ultimo mio dispaccio in data de’ 14/25 maggio e segnata 5Γ. 9, non ho potuto però ritrovarmi in Pietroburgo per la festa di Pen­ tecoste come mi era prefìsso, ma stante la grande affluenza delle persone che faceano lo stesso viaggio mi è convenuto ritardar il mio arrivo in questa dominante, dove mi trovo da alcuni giorni. Il pa­ lazzo dove abito è molto grande e comodo, d’una bella apparenza e decentemente mobigliato. È situato vicino a quello del cavaliere d’Aunis, ministro di Spagna, nella strada lunghissima di Pietro­ burgo detta la Gran Prospettiva; ed ho il vantaggio che non lungi da me ritrovasi su la stessa strada la chiesa cattolica. Questa chiesa che fu consecrata dall’Em 0 Archetti è molto grande e di buono disegno. È circondata da una fabbrica ove sono diverse abitazioni ed alcuni magazzini; il denaro che si ritrae dagli affitti serve alla manutenzione della chiesa, al mantenimento de’ sacer­ doti che hanno il loro alloggio in una parte della fabbrica stessa ed a pagar i frutti de’ debiti contratti. Avvanzano in ogni a.nno tre mila rubli per l’estinzione d’una parte del capitale de’ debiti stessi, i quali in tal modo s’andranno un po’ alla volta ad affrancarsi. Sono sei i sacerdoti impiegati al servigio della chiesa e ad ammi-

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No. 32 : 2/13 juin 1797.

nistrar i sacramenti e la divina parola alle quattro nazioni delle quali è composto il cattolicismo di questa dominante; un preposito ch’è l’abbate Rostowski, fratello di Mgr metropolita di Russia; due sacer­ doti per la lingua tedesca, uno per l’italiana, uno per la francese ed uno per la polacca. Mi riserbo a dar in altra occasione un più esteso ragguaglio circa lo stato materiale e formale di questa chiesa. Al mio arrivo in Pietroburgo ho avuto il contento di abboccarmi con Mgr Rostowski, metropolita di Russia.1 Abitando esso nelle case che appartengono alla chiesa cattolica, mi procura la di lui vici­ nanza l’opportunità di spesso trattenermi con lui. S. Mtà l’imperatore avendo terminato il suo giro per la Lituania e la Curlandia si è recato alla sua campagna di Gatchina distante da qui 50 verste incirca. Dicesi che domani farà una corsa privatamente in questa capitale e che andrà ad abitar il palazzo detto La Tauride, al quale si da ora il nome di 1STovo Pawlowski. Indi passerà ad abitar la campagna di Pawlowski ch’è al di là di Czarskoezelo due verste. Non è ancora fissato il giorno del solenne ingresso in que­ sta capitale. Nel momento di terminar questa lettera mi giunge altro piego dell’E. Y. in data de’ 15 aprile, recatomi da un ufficiale russo ad­ detto alla missione veneta, il quale è stato spedito in forma di cor­ riere da quel ministro M. de Mordwinoff, e passando per Vienna si è incaricato di recar seco il suddetto dispaccio. Per mezzo di questa degnasi Y. E. avvisarmi d’essersi di nuovo adunata la S. Congrega­ zione particolare deputata agli Affari Ecclesiastici di queste regioni. Circa i punti particolari che per ora si è compiaciuta ΙΈ. V. co­ municarmi tra gli oggetti che hanno meritato l’esame della Congrega­ zione medesima mi faccio carico di awanzarne fin da questo mo­ mento un riscontro sebben incompleto nell’annessa lettera in pro­ prie. In attenzione degli ulteriori ragguagli che V. E. mi fa sperare ho inteso frattanto con soddisfazione che siasi pur anche trattato del modo di provveder nell’economico a’ mezzi ond’io possa con­ tinuar il dispendioso impegno di questa missione. Su questo punto sono stato più particolarmente ragguagliato dal mio agente, il quale mi aggiunge di aver insistito su la necessità indispensabile di prov­ vedermi di denaro sollecitamente ed alla sufficienza delle spese che 1 M gr T h é o d o s e R o s t o c k i, d ’ a b o r d é v ê q u e d e C h elm en 1 7 8 4 , p u i s l ’ a n n ée s u iv a n te m é t r o p o lite d es g re c s -u n is . C a th e rin e I I s u p p r im a la d ig n ité m é t r o ­ p o lita in e p o u r les ru th è n e s e t p e r s é c u ta lo n g u e m e n t le p r é la t. Il n e f u t ré in té g ré d a n s ses f o n c t io n s q u e p e u d e m o is a v a n t sa m o r t, en 1 8 05 .

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No. 32-33: 2 / 1 3 - 5 juin (y. s.) 1797.

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mi possono occorrere. Le circostanze della mia famiglia e le mie par­ ticolari sono troppo conosciute ond’io risparmi di narrare di nuovo a Y. E. Avendo tutto perduto non è possibile cb’io possa continuar qui il mio soggiorno se la Eev. Camera non mi fornisce il denaro necessario. Questo mi abbisogna sollecitamente per le spese che mi corrono giornalmente e non mi permettono d’aspettare il risultato di que’ provvedimenti che forse esiggeranno del tempo innanzi d’ef­ fettuarsi. Se ho potuto trovar denaro tanto per incominciar questa missione, questo medesimo si esaurisce nelle spese fatte per il mio viaggio a Mosca, sostenute colà per la rappresentanza della S ta Sede, a per le nuove spese del mio trasporto in Pietroburgo dove mi trovo per l’obbligo della mia missione e per espresso comando di E". Signore. Siccome il tener casa in questa capitale e continuar la rappresen­ tanza di ambasciatore richiede una continuazione di altre spese non indifferenti, prevedendo perciò vicino il momento che mi mancherà quella somma procuratami da me stesso a stento ed a mio debito ne potendomi lusingare di trovarne di nuovo nelle presenti circo­ stanze, mi rimane per unico mezzo il tentare di aver del denaro traendo lettere di cambio sopra qualch’uno di codesti banchieri per conto della Eev. Camera. Prevengo quindi ΙΈ . Y. ch’io procurerò in questo modo di aver delle somme mensualmente e a diverse rate. La supplico di far si che tali mie lettere alle quali precederà l’avviso corrispondente sieno costì pagate alle rispettive scadenze, mentre in caso contrario mi vedrei dalla necessità astretto ad abbandonar ad un tratto la mia· missione ed il soggiorno in Eussia, il che sarebbe di una perdita forse irreparabile di tutte le nostre speranze per que­ sto cattolicismo e comprometterebbe la rappresentanza stessa della Sede Apostolica. Attribuisca ΙΈ. V. alla forte esiggenza della mia situazione la li bertà che anche in questa lettera mi prendo d’incomodarla di nuovo su 10 stesso articolo, per il quale e per ogn’altro che possa riguardarmi im­ ploro la sua bontà e protezione nell’atto che con profondo rispetto etc.3 33.

L itta à B ezborod k o.

S t-P é te r sb o u r 'g ,

5 ju in

[v.

s.]

1797.

11 lui envoie la Note relative aux objets de sa mission, et ira lui faire visite.

Arch, vrino.. de Moscou, St-Siège 1797,

/.

96, orig.

D ’après ce que Yotre Excellence a bien voulu me faire savoir par mon frère le bailli de Litta, j ’ai l’honneur de Lui adresser la Note ci-jointe qui renferme les objets les plus urgents de ma mis5 — N cnciat. de L itta.

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66

No. 33-34: 5 juin 179V.

sion, et pour lesquels je Lui ai demandé un entretien. Pour vous en parler plus en détail, je me ferai un devoir de me rendre chez vous, mon Prince, jeudi matin dans l’espoir de vous trouver en ville. Je réclame en attendant les bons offices et l’appui de Y. Exc., et je suis avec la considération la plus distinguée etc.

34. Note au ministère impérial.

St-Pétersbourg, 5 juin [v.

s.] 1797.

Il rappelle son Mémoire du 17 avril, demande une prompte solution des ques­ tions exposées et s'offre à éclaircir certains points.

Arch, prine, de Moscou, St-Siège 1797, f. 50, orig.; Arch. Vat., 344, IF, cop.

Le soussigné archevêque de Thèbes, ambassadeur du Saint Siège, croit de son devoir de rappeller au ministère impérial les objets re­ latifs à sa mission contenus dans le Mémoire qu’il a eu l’honneur de Lui adresser sous la date du 17 avril. Le ministère impérial en parcourant le Mémoire susmentionné, aura senti combien les de­ mandes du Saint Père sont fondées sur la justice, et tendent directe­ ment au bien de l’Eglise et de l’Etat, en assurant aux sujets de l’em­ pire dans les nouvelles provinces la jouissance et l’intégrité de leur religion dans la pureté de sa foi, et dans 1’uniformité de sa discipline. Le soussigné ambassadeur réitère par conséquent ses instances pour en obtenir une prompte et favorable décision; et il l’espère d’autant plus, vu les dispositions que le Saint Père a déjà manifestées pour concilier d’un commun accord tous les moyens qui pourront faci­ liter l’accomplissement d’un si grand bonheur. Si le ministère impé­ rial croit nécessaire un examen ultérieur sur quelque article du dit Mémoire, le soussigné, en se réservant de donner, dès qu’il en sera requis, tous les éclaircissements et renseignements relatifs, observe en attendant qu’il est de toute importance de ne pas retarder la dé­ cision des objets dont le besoin est plus urgent. Tels sont l’établis­ sement d’un nombre d’évêchés des deux rits proportionné au nom­ bre des sujets catholiques dans les différentes provinces, et l’instal­ lation des prélats dans les églises respectives.

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» o . 35-36: 17 - 11/92 juin 1 797.

35. Le Card. D oria à Litta.

67

Rom e, 17 ju in 1797.

Accusé de réception et brèves réponses.

Arch. Vat., 343 A, ong. chiff.

Anche in questa settimana mi è giunto in regola e nel suo pieno il dispaccio di Y. S. Illma de’ 16 passato maggio, di cui la Stà S. ha gradita e commendata al solito l’esattezza e lo zelo. Si è anche ve­ duto con piacere sommo l’atto di successione che la saviezza di S. M tà I. ha fissata con tanta maturità per la quiete e felicità dell’im­ pero; e non è neppure sfuggita alla penetrazione di S. S tà la con­ corde armonia delle Maestà Loro, e i sublimi riguardi dell’impera­ tore per l’Augusta sua sposa, ben degna di essi. Quanto poi all’oggetto importante della nomina de’ vescovadi e della destinazione di un nunzio o ambasciatore stabile per parte della Sta Sede a cotesta corte, avendo ordinato S. Stà di sentire prima il parere della Congregazione particolare, non posso in quest’oggi che assicurarla della premura con cui si adunerà in questi giorni la detta Congregazione per darne poi a V. S. Illma il più sollecito corrispondente riscontro.3 6 36. Litta à Bezborodko.

St-Pétersbourg, 1 1 / 2 2 ju in 1797.

Il lui envoie le Projet sur l’établissement des évêchés en Russie, et espère qu’une, décision sera prise sans retard.

Arch, prine, de Moscou, St-Siège 1797. f. 97, orig. et cop.; Arch. Vai., 344, IV, min.

D ’après la conférence que j ’ai eu avec Votre Altesse et les idées qu’Elle m’a fourni, je profite de sa permission en Lui envoyant un Projet sur l’établissement des évêchés catholiques des deux rits dans les nouvelles provinces ajoutées à l’empire de Russie. J’espère que Votre Altesse y reconnoîtra l’attention que j ’ai eu de me conformer aux intentions et aux vues du ministère impérial qu’Elle a bien voulu me communiquer. J’ai indiqué le nombre, le titre, la résidence, et les limites de tous les évêchés avec les noms des prélats déjà placés dans les églises, et de ceux aussi qu’on pourroit installer selon la volonté de S. M té I. La facilité de l’exécution et l’importance de l’objet sont des motifs bien puissans pour en accélérer la décision et obtenir le plutôt possible l’effet des bonnes intentions de S. M té l’Empereur pour l’avantage de ses sujets catholiques. Je suis etc.

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68

No. 36 : 11/22 juin 1797.

A nn exe:

Projet sur l’établissement des évêchés pour les catholiques des deux rits dans les nouvelles provinces ajoutées à l’empire de Russie. Arch, princ. de Moscou, St-Siège 1797,

/.

98, orig.; Arch. Tat., 344, IT , cap.

Evêchés catholiques du rit latin. Dans les gouvernemens de Courlande et de Lithuanie. 1) L’évêché de Livonie compris en entier dans le gouvernement de la Courlande; comme l’evêque actuel Mgr Jean Kossakowski passera à l’évêché de Vilna, S. Mté l’Empereur pourrait destiner à celui de Livonie le prélat Adam Korwin Kossakowski qui est déjà sacré évêque et suffragant de Livonie. 2) L ’évêché de Samogitie n’a à subir aucun changement soit par rapport à ses limites, soit par rapport au prélat qui en est l’évê­ que. Ce diocèse est une partie du gouvernement de Lithuanie et son évêque est Mgr Etienne Gyedroic.1 3) L’évêché de Vilna selon la désignation actuelle comprend la plus grande partie du gouvernement de Lithuanie. S. Mté a destiné à cette église vacante un prélat très digne, Mgr Jean Kossakowski, auquel le St-Père donnera avec la plus grande satisfaction les Bulles pour qu’il soit installé selon les formes canoniques. Pour le bien de ce diocèse il est nécessaire de procéder au sacre des deux évêques suffragans, qui ont déjà présenté au gouvernement de Lithuanie les Bulles du St-Siège. Ces deux prélats sont Mgr David Pilchowski pour le suffraganéat de Vilna, et l’autre Mgr George Polubinski pour le suffraganéat de Troky, tous les deux avec les titres d’évêques in 'p a rtib u s, et les dits suffraganéats ont leurs fondations existantes. Dans les gouvernemens de Minsk, Wolhynnie, Kiovie et Podolie. Il n’y aurait que trois évêchés dans ces quatre gouvernemens. 1) L’évêché de Lucéorie qui auroit sa résidence dans la ville de Luck, où il existe la cathédral'1, le chapitre, la maison de l’évêque et le séminaire. Son diocèse, s’étendroit dans tout le gouvernement de Minsk, et dans une partie de celui de Wolhynnie, où il auroit les 1 M gr E tie n n e G e d r o y c f u t d ’ a b o r d é v ê q u e d e L iv o n ie d e 176â à 17 78 , p u is a y a n t c é d é la p la c e à M g r J e a n K o s s a k o w s k i fu t tra n sfé ré a lors à l ’ é v ê c h é d e S a m o g itie . Il m o u r u t en 1803.

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No. 36: 11/22 juin 1797.

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districts suivans: Luck, Wlodimierz, Rowno, Ostrog, Dabowice, Zaslaw, Kowel, Dubno, Krzemeniec, Bazalia, Staro-Constantinow et Jampol. 2) L’évêché de Zitomirz, où il existe de même la cathédrale, le chapitre, le séminaire et la résidence des évêchés latins avec le titre de Kiowie. Si ce titre rencontre des difficultés, il n’y auroit qu’à lui substituer l’autre de Zitomirz; le diocèse comprendroit toutes les églises du rit latin situées dans le gouvernement de Kiovie, et une partie de la Wolhynnie où se trouve la ville même de Zitomirz, c’est-àdire les districts suivants: Zitomirz, Zwinkel, Owraz, Radomysl, Cudnom et Labun. 3) L’évêché de Kaménice dont le titre, la résidence, le chapitre et la cathédrale sont dans la ville du même nom, et son diocèse seroit compris et renfermé en entier dans le gouvernement de Podolie. Touchant la destination des prélats pour ces trois évêchés du rit latin, le St-Père adresse à S. M té I. la demande que l’évêché de Kamenice soit laissé à l’évêque Dembowski,1 lequel a prié plusieurs fois le gouverneur général pour être admis à prêter le serment de fidélité ayant tous les titres requis pour cette église: la nomination en coadjuteur avec le droit du succéder depuis l’année 1775, les Bul­ les du St-Siège expédiées la même année, la cession entière des pou­ voirs spirituels faits par l’évêque de Kamenice, l’exercice des fonc­ tions épiscopales pendant plusieurs années, la vénération et l’atta­ chement du chapitre, de tout le clergé et des peuples de ce diocèse qui désirent le retour de leur pasteur; le prélat n’a jamais encouru le moindre reproche du gouvernement, et il mérite au contraire par la régularité de sa conduite la bienveillance de S. M té l’empereur. Pour les deux autres évêchés de Lucéorie et de Zitomirz, le pré­ lat Ciéciszewsky qui est déjà connu à la cour de Russie, et qui exerce actuellement les fonctions et la jurisdiction d’évêque dans une grande partie de ces quatre gouvernemens est très digne aussi d’être ins­ tallé à l’évêché de Lucéorie, où il aurait une grande étendue pour l’emploi de son zèle et de ses talens dans le ministère épiscopal. Pour l’autre évêché de Zitomirz, le St-Père attend que S. M té I. daigne aussi destiner quelque prélat digne et qui jouisse de sa faveur et bienveillance. 1 M gr J e a n N ic o la s D e m b o w s k i a v a it c o m m e n c é p a r ê tre c o a d ju t e u r d e l ’ é v ê q u e d e K a m é m e tz , M g r K ra s in s k i, a v a n t d e p r e n d r e sa s u c c e s s io n . S u r to u te s les d ifficu lté s q u i su r g ir e n t r e la t iv e m e n t à c e t t e s u c ce s s io n e t q u i se p r o ­ lo n g è r e n t d u r a n t t o u t e la n o n c ia t u r e d e L it t a e t a u -d e là , v o ir n o tr e Introduction.

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Ko. 36: 11/22 juin 1797.

Evêchés catholiques du rit grec. Dans le gouvernement de Lithuanie. Comme dans la Lithuanie il n’est arrivé aucun changement par rapport aux évêchés catholiques du rit grec, le St-Père n’a d’autre demande à faire à S. Mté L, excepté que ce même système de tolé­ rance adopté dans l’empire et qui n’a souffert aucune altération dans la Lithuanie soit confirmé, et continué comme jusqu’ici dans son entière et pleine exécution et vigueur. Le St-Père prie S. M té l’empereur qu’il daigne accorder au pré­ lat Bostowsky la permission de retourner en Lithuanie, et résider à Yilna auprès de son église cathédrale. Il fait cette prière dans la ferme persuasion que ce prélat ne peut avoir démérité la bienveil­ lance de son souverain et que retournant à l’exercice de ses fonctions il pourra prouver davantage son exactitude à remplir les devoirs de fidélité et de soumission envers S. M té I. Si le titre de Kiovie et Halicz rencontre des difficultés, on pourroit substituer celui de Mé­ tropolite des Unis ou même celui de Métropolite de Yilna. Le diocèse de ce prélat, situé en grande partie dans le gouverne­ ment de Lithuanie, n’ayant pas souffert aucun changement, a été jusqu’ici administré par l’Abbé de Grodno official député par le même prélat Bostowsky avant son départ pour St-Pétersbourg. L’autre évêque du rit grec dans la Lithuanie est celui de Brzeéc nommé Arsenius Gloniewsky, qui de même n’a pas été troublé dans l’exercice de ses fonctions.

Dans les gouvernemens de Minsk, de Wolhynnie, de Kiovie et de Podolie. Le St-Père rempli de confiance dans les sentimene de justice et de générosité de S. M té l’empereur, Lui renouvelle la demande pour le rétablissement de l’ordre, pour le retour des prélats à leurs églises, pour la tranquillité et paix de conscience à un si grand nom­ bre de catholiques, pour le recouvrement de biens et propriétés des­ tinées à l’usage de l’église, ou pour tout autre dédomagement ou indemnité, abandonant tous ces objets si importans aux bonnes in­ tentions, et à la sagesse de S. Mté I. Cependant si les circonstances en rendroient trop difficile l’accomplissement, le St-Père désirant

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36: 11/22 juin 1797.

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se prêter à la conciliation de tous les moyens pour en faciliter l’exé­ cution a autorisé son ambassadeur à concerter sur ce point aussi tous les arrangemens relatifs. En conséquence le soussigné arche­ vêque de Thèbes offrant sur cet article les plus grandes facilités au ministère impérial par rapport à l’exécution d’un système à établir qui soit d’une satisfaction réciproque, propose pour toute l’étendue de ces quatre gouvernemens l’établissement de deux seuls évêchés: celui de Pinsk et celui de Luck. Le premier, c’est-à-dire celui de Pinsk, a été administré par le prélat Josaphat Bulhac,1 auquel on rendroit en conséquence l’exercice de ses fonctions. Il pourroit avoir pour sa résidence l’église de St-Mcolas dans la ville de Pinsk dont il a été privé, quoique elle appartenoit vraiment aux processeurs e x -g é s u ite s de Pinsk, qui par une transaction en avoient accordé le seul usage à l’évêque du rit grec, en se réservant toujours la propriété et aussi l’usage en commun pour les élèves dés écoles publiques. Ceseroit une grâce que S. M té l’empereur accorderoit non seulement à cet évêque en lui rendant sa résidence mais aussi aux processeurs ex-gésuites qui se sont adressés au soussigné archevêque de Thèbes pour obtenir dans cette occasion de la justice et générosité de S. M1é I. le recouvrement de leur église avec toute l’argenterie et les ornements qui étoient de leur propriété. L’autre évêché de Luck a été administré depuis plusieurs années par le prélat Etienne Lewinsky. 2 La résidence étoit à Bozyszize, où on pourroit de nouveau l’établir. Tel seroit le moyen de fixer la résidence de ces deux évêques, à laquelle en cas de quelque difficulté, que le soussigné ne sauroit pour­ tant prévoir, on pourroit enfin substituer celle de quelque couvent religieux dans le diocèse des dits évêques. Il y auroit dans ce cas pour celui de Pinsk le couvent de Trocany des Basiliens et' pour celui de Luck le couvent de Bernardins dans la même ville.

1 M gr J o s a p h a t B u lh a k a v a it fa it ses é tu d e s à R o m e au c o llè g e d e la P r o ­ p a g a n d e , pu is é ta it e n tré d a n s l ’ o r d re d es b a s d ie n s . Tl fu t n o m m é é v ê q u e d e P in s k en 1787. D a n s la s u ite il fu t tra n sfé ré à l ’ é v ê c h é d e B rest en 17 99 , p u is d e v in t en 1818 m é t r o p o lit e d es u n ia te s . Il m o u r u t en 1838. 2 M gr E tie n n e L e w in s k i, c o a d ju t e u r d e l ’ é v ê q u e d e L o u t s k , M g r S ta d n ic k i, d e p u is l ’ a n n é e 1784, a d m in is t r a it en fa it le d io c è s e d e p u is p lu sie u rs a n n ées. M gr S t a d n ic k i m o u r u t p r é c is é m e n t en ju ille t 1797.

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37.

No. 37 : 13/24 juin 1797. L it t a a u G a rd . D o r i a ( N ° 1 1 ) .

S t-P é te r s b o tir g , 1 3 / 2 4 j u i n 1 7 9 7 .

La santé du Pape. Litta a transmis au chancelier Bezborodko la reconnais­ sance du St-Père. Conférence avec le chancelier sur rétablissement d’évê­ chés et l’installation d’évêques. La création d’évêchés nouveaux pour les grecs-unis souffrira plus de difficultés. Le gouvernement se refusera à admettre le titre de métropolite de Kiovie. Griefs de la cour de Russie contre Mgr Rostocki. Litta propose au chancelier de lui rédiger un projet spécial relatif aux nouveaux évêchés et une liste des prélats qui les occuperaient. Le cas de Mgr Siérakotcski. L ’évêché de Livonie. Les évêchés ruthènes de Pinsk et de Loutsk.

Arch. Vat.. 344, I, min.

Dopo la spedizione dell’ultimo mio dispaccio segnato ΪΓ. 10 ri­ correndo nel giorno 4/lS giugno la solennità del Sacratissimo Corpo di Cristo Signor Nostro celebrai in questa Ticina chiesa cattolica la messa pontificale con l’esposizione e processione dell’Augustissimo Sagramento che fu eseguita con molto concorso di popolo. Accuso all’E. Y. la ricevuta di tre dispacci, il primo de’ quali è molto arretrato avendo l’antica data de’ 14 gennaro, il secondo è de’ 29 aprile, e l’ultimo de’ 6 maggio, ch’è stato per me di grande consolazione nell’essere assicurato da Y. E. circa la preziosa salute di S. Stà. Erano qui precorse le notizie alquanto ingrandite dell’in­ comodo sofferto dal S. Padre, le quali mi teneano in non lieve appren­ sione. Ringrazio pertanto ΙΈ . V. del pensiero datosi di comunicarmi le vere notizie ed avermi tolto ogni timore sopra una salute si inte­ ressante e preziosa per la quale non cesso di porger all’Altissimo i più fervidi voti. Al dispaccio degli 11/22 marzo riscontrato da V. E. nella sua de’ 29 aprile precedette altro dispaccio scritto da Grodno e segnato N. 2, con cui le recava l’avviso del mio ingresso entro le frontiere della Russia. Di questo non ho ancora l’avviso se le sia pervenuto. Fin dalla prima visita che feci al mio arrivo in Mosca al Sig. Pr. Kourakin, vice-cancellier dell’impero, presi l’occasione di awanzar de’ ringraziamenti a nome del S. Padre a S. Mtà l’imperatore per la conservazione della chiesa vescovile di Yilna e per gli altri sen­ timenti manifestati nella nota lettera a Mgr Kossakowski. La let­ tera di V. E. mi ha fornito un nuovo titolo per replicar i medesimi ringraziamenti in una conferenza cho ho avuto ne’ passati giorni con il Sig. Pr. Bezborodko, gran cancelliere dell’impero. Il soggiorno che fa la corte presentemente a Pawlowski, ove si

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No.37 : 13/24 juin 1797.

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recano sovente così il Pr. Bezborodko come il Pr. Kourakin, rende molto difficile di abboccarmi con l’uno o con l’altro di questi ministri che si trattengono solo qualche giorno in città e poi ripartono per la suddetta campagna di Pawlowski. Quindi dopo aver richiesto ad entrambi una conferenza, presi l’espediente d’inviar si all’uno che all’altro un mio biglietto accompagnando una nota eccitatoria della quale ho l’onore di trasmettere la copia Litt. A . 1 Dal tenor di questa vedrà V. E. che riserbandomi a dar tutti i schiarimenti e le ragioni necessarie su’ punti circa i quali il ministero desiderasse un più maturo esame, ho insistito su l’importanza di accelerar frat­ tanto la decisione degli oggetti urgenti, quali sono appunto lo stabi­ limento de’ vescovadi e l’installazione de’ vescovi. Il partito da me preso ottenne il suo effetto avendo ricevuto un biglietto scrittomi un giorno dopo da Pawlowski, col quale il Pr. Bezborodko mi fece sapere che tre giorni appresso cioè a 9 corrente si sarebbe trovato in città tra le cinque e le sette della sera. La conferenza ch’ebbi con questo ministro mi fornì l’opportunità sufficiente di entrar in molti punti particolari della mia missione. Mi prevenne esso che circa i vescovi latini non avrebbe avuto meco gran dibattimento. Non fece veruna difficoltà circa la chiesa di Vilna, rapporto alla quale io gli avvanzai delle premure specialmente perchè non fosse ritardata la consacrazione ed installazione de’ due prelati Pilkowski e Polubinski, l’uno suffragando di Vilna e l’altro di Troki. Circa la chiesa di Li­ vonia si mostrò poco disposto ad ammettervi un vescovo, per la ra­ gione che restringesi a poche parrochie nella Lituania, alle quali sol­ tanto si riduce questo vescovado, come ho esposto nelle precedenti mie relazioni, giacché la maggior parte di questa diocesi al di là della Dwina è da più anni compresa nella giurisdizione dell’arcivescovo di Mohilow e s’amministra dal suo particolar suffraganeo Mgr Powlowski, vescovo di Alalia i n p a r tib u s . Circa le chiese latine ne’ go­ verni di Minsk, Wolhinnia, Kiovia e Podolia convenne meco che le due nuove fondazioni di Pinsk e Latiszew non poteano sostenersi, mancando di quanto è necessario ad una sede vescovile. Si spiegò di non voler ammettere il titolo di Kiovia per la ragione da me pre­ veduta e accennata ne’ miei precedenti ragguagli, cioè per essere questo un titolo primario ed antichissimo de’ ruteni. Baccomandai caldamente la chiesa di Kaminiec ed esposi le ragioni del vescovo 1 il e 'a g it d e la « M ote a u m in is tè r e im p e ria l s, d a té e d u 5 ju in ( v . s .) et p u b lié e ici à sa p la ce c h r o n o lo g iq u e , a v a n t la le t tr e d u 17 ju in (n . s.).

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No. 37 : 13/24 juin 1797.

Dembowski, ne tralasciai, sebbene con moderazione, di toccar di­ versi punti circa i demeriti di Mgr Sirakowski nell’essersi immischiato nel governo spirituale di quella diocesi. Mi avvidi però che il Sira­ kowski 1 gode anzi che no di molto favore presso la corte ed il mi­ nistero di Russia, come persona che si è dimostrata in più occasioni attaccata al partito russo. Ha esso in fatti molti amici e protettori anche a Pietroburgo e debbo credere che sia pervenuto ad insinuar un buon concetto di se allo stesso sovrano, essendomi stata data ne’ giorni scorsi la notizia che S. M tà l’imperatore durante il suo soggiorno in Yilna abbia inviato al suddetto prelato il cordone del­ l’Ordine di S. Anna. Se ciò sussiste, com’io procurerò di verificare, convien credere che il nuovo governator generale M. de BekleschofÉ2 abbia scritto delle informazioni in suo favore, cosa assai verisimile, perchè in diversi casi ha quel prelato aderito alla volontà del governo. Questa è all’incirca la sostanza della conferenza relativamente a’ vescovadi latini, ma passando alla materia de’ greci-uniti sempre più dovetti confermarmi quanto forte e inveterata sia la preven­ zione contro di loro non solo del pubblico ma dello stesso ministero. Ron dissimulò questi sentimenti nella sua conferenza il Pr. Bezbo­ rodko, ma anzi li espresse più volte senza riserva, rispondendo alle mie insinuazioni per diminuire un avversione si poco ragionevole. In somma dovetti convincermi coll’effetto stesso della totale insuf­ ficienza de’ miei sforzi su questo punto troppo delicato a toccarsi, e solo potei ottenere in generale la speranza che fossero concessi due vescovadi alle insistenze da me fatte su’ i bisogni de’ molti sudditi che tuttavia restano nell’Unione, a’ quali non è possibile che prov­ veder possa in tanta lontananza e vastità di domini il solo arcive­ scovo Polocense. Mi feci forte ancora su la grazia accordata dalla defonta imperatrice alle istanze del Sommo Pontefice regnante, cioè di un arcivescovo a’ cattolici ruteni di Polocko, e dedussi per conseguenza essere conveniente che Paolo I concedesse qualche cosa di più alle istanze di Pio YI, stante la reciproca amicizia ed armonia tra i due sovrani. Maggiore fu però il dibattimento sopra un altro punto intorno al quale trovai il Pr. Bezborodko molto mal prevenuto. Mi replicò esso quanto io già avea inteso in Mosca dall’ambasciatore conte 1 M g r M ich el S ié ra k o w s k i fu t c e t in tr u s q u i s ’ e m p a r a d u sièg e d e K a m e n ie tz a u lie u e t p la c e d e M gr D e m b o w s k i. V o ir n o tr e Introduction. 2 A le x a n d r e B é k lé c h o v , d ’ a b o r d g o u v e r n e u r d e B ig a , s o u s C a th e rin e I I , fu t n o m m é en d é c e m b r e 17 96 g o u v e r n e u r m ilita ire d e K a m e n ie tz .

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Λ ο. 37 : 13/24 juin 1797.

7 ii

di Cobenzl e dallo stesso Pr. Bezborodko la prima volta che mi riuscì di parlargli, cioè che non poteasi assolutamente ammettere il titolo di metropolita di Kiovia e Halitz che prende Mgr Rostowski per essere lo stesso titolo della loro chiesa più antica. Conoscendo io che sarebbe stato inutile d’insistere su la conservazione di questo titolo, che per essere in diretta opposizione alla Chiesa dominante nell’im­ pero non si sarebbe mai tollerato in un prelato suddito della Russia, dissi che poteasi cangiar tal titolo in quello di metropolitano degli Uniti od in altro, ma che intanto si lasciasse la libertà a Mgr Ro­ stowski di ritornar in Lituania, dove avrebbe potuto risiedere presso la sua chiesa cattedrale di Yilna e consolar così colla sua presenza quel gregge. Ma a questo mi fu risposto dal Principe con molte ecce­ zioni contro la persona stessa del metropolita di Russia quasi che il governo avesse delle note contro di lui come contrario alla corte di Russia. Procurai di dissipare tali prevenzioni, ch’io credo assolu­ tamente mal fondate, adducendone in prova la somma semplicità di questo prelato, la quale esclude in lui la possibilità di qualunque cattiva intenzione e molto più di qualunque atto che possa averlo reso sospetto ed inviso al governo. Convinto di tal verità pregai il Pr. Bezborodko di intercedere a nome del S. Padre presso S. M tà I. la grazia per Mgr Rostowski ed il suo ritorno al suo gregge. Il Pr. Bezborodko sebben mi accennasse alcuni particolari su’ quali credo che sieno corsi degli equivoci, nulla però mi seppe dir di preciso circa i supposti demeriti di Mgr Rostowski, ma concluse che avrebbe fatto estrarre i capi di accusa contro di lui e che ne avrebbe altresì presi su questo articolo gli ordini del sovrano. Su’l punto della nomina mi replicò le stesse espressioni quasi che ho già riferito nel mio dispaccio ΪΤ. 8, e circa i beni mi pose in vista la difficoltà di render quelli di già alienati, aggiungendo che credea che S. M tà l’imperatore avrebbe poco alla volta trovati de’ compensi. Siccome però mi awiddi durante la conferenza che il ministero imperiale non avea ancor fissato alcùn piano e lo stesso Pr. Bezbo­ rodko mi disse che si pensava di rispondere articolo per articolo alla mia Memoria, quindi presi occasione di chiedergli il permesso d’inviargli un qualche progetto specialmente su lo stabilimento de’ ve­ scovadi e su i prelati da installarsi nelle rispettive chiese, nel quale mi sarei uniformato per quanto fosse possibile alle idee del governo, ed avrei così diminuita la fatica del ministero, giacché se il mio progetto fosse abbracciato, potea subito eseguirsi, altrimenti avrebbe servito per indicar i cambiamenti de’ quali sarebbe suscettibile. ìlei darmi

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No. 37 : 13/24 juin 1797.

la richiesta perm issione il P r. gran cancelliere mi avvisò che rimanea esso a n cor per due giorni in città innanzi di ritornar a Pawlowski. L o stesso giorno della conferenza appena c h ’io rientrai in casa, ricevetti una visita del Sig. con te W orcek ciam bellano dell’im pe­ ratore, il quale m i recò una lettera di Mgr Sirakovvski, della quale vedrà Ι Έ . V . il tenore nell’annessa cop ia Litt. B. R ichiam ando quanto ho scritto ne’ diversi ragguagli circa la per­ sona di questo v esco v o e circa la di lui destinazione alla nuova d io ­ cesi Latiszoviense, troverà ΙΈ . Y . ch ’io ho antiveduta e predetta la gran difficoltà di poter escludere totalm ente questo prelato si per esser egli p rotetto e sostenuto com e per la quasi im possibilità di far recedere anche su questo pu n to la corte di Russia. P ercio suggerii ne’ detti ragguagli che doveasi piu ttosto procurare c h ’egli medesim o cercasse di autorizzare e legittim are la propria destinazione con l’in ­ tervento della potestà pontificia e c h ’io sperava c h ’esso v i si sarebbe determ inato nel caso che fosse accettata la m issione della S ta Sede alla corte im periale. In fa tti m i scrisse egli la lettera di cui inviai copia alla Segreteria di Sta to da Varsavia. Nella m ia risposta non tralasciai di am m onir il prelato sopra le m ancanze da lui com m esse. Questa repplica c h ’esso ora m i fa pu ò servir in parte di sua sincerazione e di n u ovo argom ento della sua som m issione alla S ta Sede, di cu i ha sem pre desiderato la conferm a ed esposta la necessità di ottenerla in diverse occasioni già da m e riferite ne’ passati ragguagli. A m e pare adunque che calcolate tutte le circostanze sia m eglio di passar sopra a questo pu n to, tan to più che recedendo ora la corte di Russia dalla prim iera designazione delle due diocesi Pinscense e Latiszoviense, l’autorità pontificia avrà il suo pieno esercizio e sarà preservata la form a canonica. L a m ancanza del Sirakowski può m olto scusarsi dalla forza delle circostanze e si dim inuisce di m olto dalla intenzione ch ’egli protesta costantem ente di ottener in appresso la conferm a ed autorizzazione della S ta Sede. Parm i dun­ que ch e il tu tto potrebb e conciliarsi se preservando i diritti di Mgr D em bow ski coadiu tore di K am in iec si lasciasse il lu ogo a Mgr Sira­ kowski d ’essere p rov v isto di altra chiesa. Con tali idee m i posi al la v o ro del prom esso progetto, il quale distesi e m andai al Pr. gran cancelliere ne’ term ini che p otrà osser­ v a r Y . E . nell’annessa cop ia L itt. C., accom pagnandolo con m io biglietto che unisco in cop ia L itt. D . 1 1 II s’agit du « Projet sur l ’établissement des évêchés » et du billet à Bezbo­ rodko, datés du 11 122 juin et publiés ici plus haut, à leur place chronologique.

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No. 37-38: 13/24 juin 1797.

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H o indicato la persona di M gr A dam o K orw in K ossakow ski per la chiesa di L ivonia, perchè essendo di una fam iglia ben vista dalla corte di R ussia p otreb b e con trib u ir a preservar questo titolo. R ipeto per altro ciò che ho scritto altre volte, che questo vescov a d o si riduce a tre o quattro chiese nella Curlandia e pu ò quasi dirsi un titolo in partibus. Si conservava, esistente la P olon ia, per due ragioni: per m antener i diritti di quella coron a sopra la L ivonia, com e si teneano i titoli di K io v ia e di Sm olensk, e per non dim inuir il num ero de’ senatori nella D ieta. Queste due ragioni sono cessate. Il v escov o di L ivon ia non ha residenza ne cattedrale ne capitolo ne sem inario. Nella dieta del 1788 od in quella di G rodno del 1793 si sono proposti vari progetti per fissar una rendita a questo v escov o o su quelle di Cracovia o su quelle di V ilna. Parm i che ora p o tre b b ’ essere un sem ­ plice suifraganeo di quest’ultim a chiesa. N ulla dime no ho creduto di non om ettere i m iei tentativi per sostener questo titolo. H o preferito di richieder la conservazione d e’ vescovadi ruteni di Pinsk e di Luck, perchè nell’universale naufragio che ha sofferto questa chiesa tornava più a co n to di recar a salvam ento questi due anzi che ogn ’altro, com e ho con osciu to esam inando lo stato di tutte le chiese e conferendo le mie idee co n questo m etropolitano di Russia. Passo col più d iv oto e rispettoso ossequio etc.

38. Le Card. D oria à Litta.

Rome, 24 ju in 1797.

La question d’une nonciature permanente en Russie et ses conditions. Les prétentions impériales dans la nomination des évêques. Arch. Vat., 343 .1, ong. chili.

Coerentem ente a quanto non lasciai di partecipare a V . S. Illma nello scorso ordinario, si è riunita ieri m attina nelle m ie stanze la solita Congregazione per deliberare su i due im portantissim i articoli del di L ei dispaccio d e ’ 16 passato m aggio sulla destinazione cioè di un nunzio o am basciatore ordinario della S ta Sede a cotesta im periai corte e sulla nom ina d e’ v escov a ti da concedersi dalla detta S ta Sede per indulto alla istessa corte. L a gravità di oggetti così interessanti non ha potu to non presentare, agli E mi m ici colleghi tutte le co n ­ seguenze che derivar ne potrebb ero, e che sarebbero anzi indecli­ nabili per parte di altri sovrani, ai quali il regnante Pontefice e i di lui antecessori non hanno creduto di poter accordare le suddivisate

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No. 38 : 24 juin 1797.

distinzioni, e Y . S. Illma è tropp o al giorno delle nostre circostanze e tropp o penetrata delle massim e giusta le quali dobbiam regolarci, per rim aner con vin ta delle difficoltà e degl’im barazzi che non p o ­ trem m o non incontrare c o ll’allontanarci dal solito. Ciò n on ostante però per quella fiducia appunto che ci viene ispirata dall’attuale im peratore di Russia, non sarà assolutam ente lontana la Sac. Con­ gregazione dal consigliare a S. la destinazione di un nunzio ordi­ nario a P ietroburgo qualora si convenga prim ieram ente intorno alla giurisdizione di cui abbia egli ad essere rivestito. A nche il Czar P ie­ tro I desiderò di avere un nunzio ordinario alla propria corte, ma la Sa. Me. di Clemente X I fu costante nel chiedere che prim a si fosse fa tto cattolico. Ora le nostre speranze non giungono a tanto, s e b ­ bene non si cessa di desiderare ciò e di pregarne il Signore; m a non potrà m ai S. S tà abbandonare intieram ente a ll’evento i compensi di un passo così deciso quale sarebbe quello di destinare un nunzio ordinario a codesta corte senza almeno fissarne precedentem ente la giurisdizione. A pparterrà dunque alla destrezza di Y . S. Illma il far sentire a ch i le ne ha prom osso o sarà per prom uoverne nuovam ente il discorso la necessità indispensabile di questo previo concerto, to c ­ cando i vari oggetti su quali potrebbe estendersi la giurisdizione di questo nunzio ordinario, ed E lla ha ben presente quanto estesa fosse appunto quella che il nunzio di P olon ia esercitava sulle provincie divenute dal 1.773 in poi parte dell’im pero russo, per poterne rile­ vare più delicatam ente d ’ogn ’altro la convenienza e l’utilità per il bene spirituale di tanti cattolici. A misura poi delle m aggiori o m i­ nori facilitazioni che da Lei si anderanno incontrando su questo p ro ­ posito, potrà E lla accrescere o diminuire i gradi della probabilità di questa destinazione, riservandosi sem pre di dar parte, e riceverne le determ inazioni del S. Padre. Q uanto p oi all’altro articolo della nom ina ai vescovati, è troppo nota la costanza co n cui la Sa. Me. di B enedetto X I V ricusò di a ccor­ dare un tale indulto al sovran o di Prussia; nè v ’è esem pio che alcuno de’ suoi predecessori l’a bbia accordato a ’ Principi di com m unione diversa dàlia loro. L a stessa im peratrice Caterina I I rim ase così con vin ta di una tal verità, che nella destinazione dell’arcivescovo di M ohilovia e del di lui coadiu tore si con ten tò delle sole espressioni che S. S tà ven iva di prom uoverli ad una tal dignità anche perchè onorati del favore dell’im peratrice, co m ’E lla potrà rilevare dai de­ creti spediti in tale occasione dall’ ora E m ° A rchetti. Qualora per­ tan to la proposizione che l ’è stata fatta si limitasse alle sudette espres-

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No. 38-39: 13/24 juin - 22 juin/3 juill. 1797

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sioni, Y . S. Illma potrà pure assicurare, che non v i s’incontreranno difficoltà, giacche dop o che il P apa si sarà accertato delle buone qualità d e’ soggetti, avrà ben piacere di saperli e di esprimere che sono anche grati al sovrano. E d eccole quanto ho credu to di risolvere su i p rop osti due arti­ coli la S. Congregazione, al di cu i sentim ento si è p oi degnata di uni­ form arsi intieram ente anche la S tà S.

39. Litta au Card. D o ria (N ° 12). St-Pétersbourg, 22 juin/3 juillet 1797. Le comte de Cobenzl sur le point de quitter la Russie. Deux prélats honorés de décorations par l’empereur. Difficultés soulevées par Mgr Rostocki pour l’érection d’un nouveau diocèse ruthène en territoire prussien. Arch. Vnt., 344, J, min.

U n corriere spedito da Vienna ha recato l ’ ordine di quella corte a questo suo am basciatore con te di Cobenzl di tenersi p ron to a p a r­ tire da qui giacché all’arrivo di un secondo corriere che s ’annuncia fra poch i giorni dovrà recarsi con sollecitudine a Vienna, d ov e S. M tà Cesarea lo chiam a per affari im portan ti, e credesi generalm ente per assistere al congresso che dovrà tenersi per la pace dell’im pero ger­ m anico. Q uantunque in questa occasione sia stata data al suddetto c o m e di Cobenzl la sicurezza di ritornare a questa corte, nulladim eno vuoisi da alcuni che sia m olto probab ile una futura di lui destina­ zione per l ’am bascieria di P arigi o fo rs’anche per una carica più ele­ v a ta nello stesso m inistero di Vienna. P rofitto intanto di questa opportu n ità preparando il presente dispaccio, che co l m ezzo dello stesso am basciator Cesareo sarà re­ ca to a M gr nunzio di V ienna e di là spedito a V . E. ETel precedente m io dispaccio ET. 11 ho innoltrato un ragguaglio della conferenza c h ’eb b i c o l Pr. B ezb orod k o circa gli affari di questa missione, ed unii le copie d ’una seconda n ota da me passata al m ini­ stero im periale e d ’un progetto ch e inviai allo stesso principe. Si trova esso alquanto in com oda to d a una eresipele, la quale lo ha o b ­ bligato di ritardar di qualche giorno il suo ritorno a Pawlowski. Subito che a vrò dato risposta alla lettera di M gr Sirakowski, non tralascierò di com unicarne il tenore a ll’E . V . L e m ando intanto la traduzione delle lettere scritte da questo sovrano durante il suo soggiorno in M osca tan to al su ddetto prelato Sirakowski quanto

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No. 39: 22 juin/3 juillet 1797.

all’altro v e sco v o M gr Cieciszewski. D a queste lettere si verifica es­ sere stati entram bi on orati da S. M tà I., il prim o cioè dell’ ordine di S. A nna, ed il secon do di quello che qui si tiene più pregevole e d i­ stinto, cio è di Alessandro iTewski. È questo il secondo ordine di Russia, con tan dosi per i prim i quello di S. A ndrea per gli uom ini e quello di S. Catterina per le donne; ed il terzo si è quello di S. A nna. R o n altro posso aggiunger per ora relativam ente agli afiari della m issione di R ussia intorno a ’ quali sto aspettando qualche decisione o risposta che m i sia com unicata in v o ce od in iscritto dal m inistero im periale, on d ’esser m eglio istruito circa le intenzioni di questa corte e così a w a n z a r i miei passi ulteriori con m aggior cognizione e esattezza. Passando frattanto ad altro argom ento, cioè a quello che riguarda le dom ande a w a n z a te costì a nom e di S. M tà Prussiana per l ’ere­ zione dei due v escov a ti n e’ n u ovi d o m im i,1 prim a di trasm etterle il risultato delle inform azioni che spero ricevere dagli Ordinari di Sam ogizia, di Y ilna e di L uceoria e dal v escov o ruteno di Brzesc, posso ora anticipar le nozioni ch e ho av u to da M gr R ostow ski m e­ tropolita di Russia circa la progettata erezione di un vescov a d o in Supraslia. M i è parso che m olto dispiaccia a questo prelato la dismembrazione di una parte di sua diocesi. A v rebbe esso v o lu to che qualc h ’uno d e’ vescov i ruteni esistenti in Russia senza l ’ esercizio della loro giurisdizione, com e M gr B ulhac o M gr B utrim ow icz, si fosse porta to n e’ dom im i prussiani e continuasse colà in qualità di sufEraganeo la giurisdizione delegata dal m etropolita per conservarne così nel suo intiero la diocesi. C onoscendo bensì che un ta l suo desiderio sarebbe in oggi trop p o difficile ad eseguirsi si per l ’ ostacolo che in con ­ trerebbe l ’accettazione presso il govern o prussiano d ’un v escov o proveniente d e’ dom im i russi, e non esistendo ne’ prop ri stati all’epoca dell’om aggio prestato dagli ecclesiastici al rè di Prussia, com e an­ cora per l ’esercizio della giurisdizione del m etropolita di Russia che per trovarsi in alieno dom inio sarebbe con tro la convenzione delle tre corti, mi ha m anifestato quindi che il suo v o to e parere sarebbe che in vece di un v e sco v o titolare si stabilisce nel cordone prussiano per am m inistrar la parte di diocesi m etropolitica e quella del v escov o 1 Ces d e u x é v ê c h é s à é ta b lir d a n s les n o u v e a u x te r r ito ir e s p ru s sien s d e ­ v a ie n t ê tr e , l ’ u n p o u r le s la tin s à W ig r y , l ’ a u tr e p o u r le s g re c s -u n is à S u p ra sl. L e u r s te r r ito ir e s p r o v e n a ie n t d e d io c è s e s m o r c e lé s p a r le s p a rta g e s d e la P o lo g n e . TJne d é p ê c h e p r é c é d e n te d e L it t a , d a té e d u 2 / 1 3 ju in 17 97 (A r c h . V a t ., P o l. B u s s . 3 4 4 , I ) tr a it e d e c e t t e a ffa ire . N o u s n e l ’ a v o n s p a s r e p r o d u it e , p u is q u e la q u e s t io n n ’ in té re ss e p a s p r é c is é m e n t la n o n c ia t u r e en R u ssie.

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No. 3 9 : 22 juin/3 juillet 1797

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d i Brzesc un v escov o in partibus senza nom inarlo suffraganeo, g iac­ ch é questa denom inazione potria forse dispiacere al governo prus­ siano com e indicante una estera dipendenza, quando che in sostanza sarebbe il v esco v o un vero suffraganeo eo ipso quod non habet titu­ lum nisi in partibus infidelium. Coerentem ente a questa idea m i ha M gr R ostow ski affacciate m olte difficoltà con tro la progettata ere­ zione del n u ovo v escova do ruteno. In prim o luogo non vede esso in qual m odo potrà effettuarsene la fondazione. Su questo obbietto ho m anifestato ancor io n e’ precedenti dispacci scritti da Varsavia ch ’io trov a va m olto diffìcile un tal pu n to, m a m i avvisò che S. M tà Prussiana voglia provvedersi e v i abb ia di già pensato innanzi di farne a w a n z a r dal suo residente la n ota istanza al S. Padre. La seconda difficoltà di M gr m etropolita verte su’l titolo del n u ovo vescovado da eriggersi, non essendovi nell’indicata porzione del dom inio prussiano alcuna città che m eriti esser decorata di titolo vescovile. Supraslia è un m onastero de’ Basiliani, ma non città. Bially s to ck , Bransk e Bielsk sono città, m a del num ero di quelle che chiam avansi città ereditarie in P olon ia per essere sotto la dipendenza di qualche nobile pola cco a distinzione delle altre città indipendenti che chiam avansi reali. R o n crede M gr R o stock i suscettibili le città ereditarie di titolo vescovile, onde propone che al n uovo vescovo si p otreb b e dar un titolo in partibus o tu tt’al più nom inarsi E p i­ scopus Podlachiae. Qualunque sia la estensione da darsi nell’attuale stato di cose all’accennata distinzione tra le città reali e le altre ereditarie, non sarebbe forse diffìcile a parer m io il superar la difficoltà co ll’intercedere da S. M tà Prussiana di dar il nom e di città ad una di quelle che esistono nell’indicato tratto, e potrebb e convenire specialm ente a B iallystock, tanto più se si verifica il progetto di cui parlavasi prima della m ia partenza da V arsovia, cioè che S. M tà Prussiana volea c o m ­ perar B iallystock co n tutte le attinenze. In tal caso questa città ere­ ditaria diverrebbe una città reale in tu tto il rigore del termine. T anto posso dire circa l’erezione di questo vescovado ruteno in sequela delle inform azioni e del parere del m etropolita di Russia. T utto ciò potrà servire di lume, m a il processo da instituirsi farà m eglio conoscere quale ne sarà la fondazione e com e e dove potrà stabilirsene il titolo. Osservo che le difficoltà affacciate da M gr R ostow ski vanno pur a ferire l ’altro progetto d ’erigger un v escovado latino a W igry, c h ’è parim ente un abbadia di m onaci Camaldolesi. Circa la persona del (5 —

Nondai. de Litta.

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No. 39-40 : 22 juin/3 juill.-2 3 juin/4 juill. 1797.

prelato K arpow itz designata da S. M tà Prussiana tali sono le in for­ m azioni che m i è qui riuscito di procurarm i. Il suddetto prelato gode universalm ente nel co n ce tto di u om o d o tto e d ’insigne predicatore. Si è distinto in questo m inistero in W ilna e le sue prediche stam pate nel loro originale polacco passano per un m odello di sacra eloquenza. Passo intanto co l più rispettoso ossequio etc.

40.

L it t a à B e z b o r o d k o .

S t-P é te r s b o u r g ,

23

j u i n 14

ju i lle t

1797

A propos du « Projet d'établissement des évêchés ». Litta propose quelques . modifications qu’il croit conformes aux désirs du gouvernement impérial. Arch, prine, de Moscou, St-Siège 1797, f. 93, orig.; Arch. Val, 341, IV , cop. J ’ai déjà eu l ’honneur d ’envoyer à Y otre Altesse un p rojet sur l ’établissem ent des évêchés catholiques dans les nouvelles p rov in ­ ces ajoutées à l ’em pire de Eussie, lequel seroit d ’une exécu tion très facile; com m e j ’ai eu l ’atten tion de m e conform er a u x vues et au x intentions du m inistère im périal, ainsi je m arche au m êm e bu t en prenant la liberté d ’a jou ter m aintenant une m odification qui ne se­ roit pas de grande conséquence, mais qui peut-être faciliteroit d ’avan­ tage l ’exécution du projet dans le cas q u ’on aim eroit d ’a v oir un évê­ ch é dans chaque gouvernem ent. E n laissant les évêchés dans les gouvernem ens de Finlande et de Lithuanie com m e je les ai énon­ cés dans m on projet, on pou rroit établir quatre évêchés pou r les qua­ tre gouvernem ens de M insk, W olhynie, K iov ie et P odolie. Dans le prem ier gouvernem ent on pou rroit établir un évêché à Minsk pou r toutes les églises catholiques du rit latin com prises dans ce gou ver­ nem ent. P ou r le gouvernem ent de W olhynnie il y auroit l ’évêché de L uck, que j ’a i déjà n om m é dans m on projet. P op r celui de K iovie l ’autre évêché de Zitom irz, et son diocèse s’ étendroit sur toutes les églises qui ont appartenu ju squ ’ici à l ’ évê­ que de K iovie don t la résidence est dans la m êm e v ille de Zitom irz. E t pour le gouvernem ent de K am eniec l ’évêché dans la ville du m êm e nom . E n rappelant à Y otre A ltesse la dem ande du St-Père en faveur de l ’ évêque D em bow ski, coadju teur de Kam eniec, j ’ observe qu ’il y auroit une place pou r lui aussi bien que pour l ’évêque Sierakowski, que S. M té I. pou rroit en m êm e tem ps p ou rvoir d ’un autre évêché, en laissant l ’autre évêque C ieeiszovski dans l ’exercice d e ses fon c-

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No. 40: 23 juin/4 juillet 1797.

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tions épiscopales à L u ck ou à Zitom irz selon les désirs de S. M té l ’em pereur. Il y auroit enfin le n ou vel évêclté de Minsk pour quelque autre prélat que S. M té I. daigneroit honorer de ses bontés. Je pense que l’a b b é D ederko prélat m itré d ’ O lica ne seroit pas indigne de cette m arque de la bienveillance souveraine. J e renouvelle dans cette occasion à V otre Altesse les prières que j ’ai faites au n om du St-Père aussi bien pour obtenir au prélat R ostow ski la perm ission de retourner en Lithuanie auprès de son église cathédrale de V ilna, que pou r l ’établissem ent des évêchés ca th o­ liques du rit grec proportion n é au nom bre des sujets catholiques du m êm e rit dans les gouvernem ents de Minsk, W olhynnie, K iovie, et P odolie. Je m e réfère sur ces deu x articles à ce que j ’en ai écrit déjà dans m on projet. J e prie V otre Altesse de vou loir bien regarder cette m odification que j ’app orte au x premières idées que j ’ai eu l’honneur de Lui co m ­ m uniquer com m e une preuve de m on désir de faciliter autant que possible l ’exécution d ’un p rojet aussi im portant. Je suis etc.

Annexe: Précis des N otes et projets confidentiels donnés par l’am bassadeur du St-Siège au prince B ezborodko sur l ’établissem ent des évêchés pou r les catholiques'des deux rites dans les nouvelles provin ces ajoutées à l’em pire de Russie. Arch, princ. de Moscou, St-Siège 1797, f. 89, cop.; Arch. Vat., 341, IV, cop.

Evêchés du rit latin On a proposé dans le prem ier m ém oire présenté à M oscou le 17 avril, com m e le m oyen le plus facile et expéditif, celui de conserver toutes les églises épiscopales a v ec le m êm e titre, siège et étendue du diocèse q u ’elles avoien t à l ’époque que les nouvelles provinces ont été ajoutées à l ’em pire, en apportan t seulement dans le territoire de ch aqu e diocèse les changem ens qui seroient proportionnés au x nouvelles lim ites de l’empire. N on obstan t que l ’exécution de ce plan rencontreroit m oins de difficultés que tou t autre, com m e d ’après la prem ière conférence avec le prince B ezborodk o on a appris plus

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No. 40: 23 juin/4 juillet 1797.

en détail les vues du m inistère im périal, on a proposé le p rojet sui­ v a n t qu i seroit analogue a u x idées et vues du m êm e ministère. 1 ° Dans les gouvernem ens de Courlande et de Lithuanie il y a d é jà trois évêchés: de L ivon ie, de Sam ogitie et de Vilna. A l ’évêché de V iln a le prélat Jean Kossakow ski, qui a d éjà l ’agré­ m ent de S. M *é I. A cause de l ’étendue de ce diocèse il y a trois suf­ fragante qui ont reçu les bulles du St-Siège et qui doivent être sacrés évêques. Com m e par le passage d u prélat Jean K ossakow ski à l ’ évêché d e V iln a il y aura une vacan ce dans l’ évêché de L ivonie, on pourrait y destiner le prélat A dam K orw in K ossakow ski. 2 ° D ans les gouvernem ens de M insk, V olhynie, K iovie et P odolie on propose les évêchés suivants: U n évêché à Minsk don t le diocèse s’ étendroit dans to u t le g ou ­ vernem ent. U n autre à Zitom irsz où il existe déjà le siège épiscopal, le ch a­ pitre, la cathédrale et le séminaire. Ce diocèse se trou ve indiqué avec tous les districts dans le p ro je t donné au prince B ezborodk o. U n troisièm e à L u ck où se trouvent de m êm e les dits ob jets né­ cessaires à tou t siège épiscopal. Le diocèse com prendroit la plus grande partie de la V olhynie. L e quatrièm e évêché à K am iniec, dont le diocèse com prendroit to u t le gouvernem ent de P odolie. P ou r cet évêché de K am in iec le St-Père a prié 8. M *é l ’Em pereur a,fin qu ’ on y laisse le prélat D em bow ski qui en a les titres les plus légitim es et respectables, com m e on a déjà annoncé dans le dit p rojet. Il est aussi im portant de laisser le prélat Cieciszowski, qui est très digne et respectable, dans ses fon ctions épiscopales, soit dans l ’ évêché de Zitom irsz ou dans celui de Luck. E t com m e il resteroit tou jou rs deu x autres évêchés, il y auroit deu x places à rem plir, l ’une pou r le prélat Sirakowski et l ’autre pour le prélat D ederco.

E vêch és du rit grec 1 ° Dans la Lithuanie il n ’est arrivé aucun changem ent; ainsi laissant les choses dans le m êm e état on dem ande seulem ent qu’il soit a ccordé au prélat R ostow ski la perm ission de résider à Vilna où il exercerait ses fon ctions avec le titre de m étropolite des grecsunis ou bien m étropolite de V ilna au lieu du titre de K io v ie qu’il a p orté ju squ ’ici.

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ο No. 40-41 : 23 juin/4 juill. - 8 juill. 1797.

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2 ° Dans les autres gouvernem ens on a dem andé le rétablisse­ m ent des évêchés catholiques du rit grec. Cette dem ande est fondée dans la justice et dans l ’intérêt de la religion et de l’ état. Si des cir­ constances inconnues en rendroient trop difficile l ’accom plissem ent, on s’est restreint pou r la plus grande facilité à un nom bre d ’évêchés le plus lim ité que l’étendue de ces gouvernem ens et la quantité de ces catholiques p ou v oit perm ettre. A u lieu des anciens évêchés de W lodim ir, de L uck, d ’ O strogg, de P insk et de Turow, on s’est borné à la dem ande de deu x seuls évêchés, l’un à L u ck et l ’autre à Pinsk.

41. Le Card. D oria à Litta.

Rom e, 8 juillet 1797.

Il lui envoie deux Mémoires, du Card. Antonelli et du Card. Gerdii, sur les buts à atteindre dans sa mission de Russie. Arch. Vat., 343 A, orig. D o p o aver corrisposto nello scorso ordinario ai due im portanti quesiti proposti da V . S. Ilima nel suo dispaccio dei 16 m aggio, non cessando la S. Congregazione particolare di occuparsi degli altri non m eno interessanti oggetti della di L ei missione, d ebbo ora com piegarle due M em orie stese dagli E mi miei colleghi il Sig. Card. A ntonelli e il Sig. Card. G e rd il.1 Colla prim a di esse, d op o essersi resa la dovu ta giustizia alla saviezza e allo zelo spiegati da L ei nella N ota passata a cotesto m inistero, si rilevano i tentativi che rim angono a farsi per vedere pure di ottenere o il riparo o alm eno un qualche addolcim ento sulle passate ruine. N ella seconda p oi si con tem pla la possibilità di quelle speranze che si erano con cepite da n oi al m om ento della di Lei partenza per M osca. E siccom e non è possibile il ridurre le suddette due M emorie in cifra, ho preso perciò il partito di spedire il presente dispaccio a M gr nunzio in Vienna, incaricandolo di non inoltrarlo a V . S. Illma se non che colla partenza di qualche sicuro corriere straordinario, o di altra equivalente occasione. Nella fiducia pertanto ch ’egli sia per poterlo eseguire sollecitam ente, passo pieno di stim a etc. 1 O n tr o u v e r a e n a n n e x e à c e t t e le t tr e le M é m o ir e d ’ A n t o n e lli, s o u s fo r m e d e le ttr e à M gr C a le p p i. Q u a n t a u lo n g M é m o ir e d e G e rd il, n ou s n e l ’ a v o n s p a s r e p r o d u it , c a r il a é té im p r im é d a n s les Œ u v r e s c o m p lè t e s d u G ard. G e rd il: Opere edite ed inedite (1 8 0 8 ), t. X I , p . 187 à 2 1 6 . C e M é m o ir e in titu lé « R e m a r q u e s su r le p la n p r o p o s é p a r q u e lq u e s d o c te u r s d e S o r b o n n e p o u r la r é u n io n à l ’ E g lis e la tin e d es g re cs d is sid e n ts » (A n im a d v e r s io n i su l p ia n o ...) r é p o n d a it a u fa m e u x M é m o ire s o r b o n n ie n d u te m p s d e P ie r re le G ra n d . V o ir P i e b l i n g . La Russie

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che sperar possono nell’accennato congresso d e’ risultati favorevoli alla giustizia ed all’arm onia tra le potenze dell’E uropa. Innanzi di chiuder questo piego ho ricevu to due altri dispacci di Y . E ., uno colla data de’ 13 m aggio e l ’altro con la recente e reg o­ lare de’ 10 giugno. L e disposizioni date da Y . E . e dagli E m 1 suoi colleghi affine di provveder in m odo proporzionato all’occorrenza delle mie spese per il disim pegno di questa m issione m i vengono contem poraneam ente notificate nella sua lettera da codesto ban ­ chiere Torlonia. A queste con form an dom i p otrò essere per questo con to co n l ’anim o tranquillo ne incom oderò ulteriorm ente su questo punto l ’E . Y . L a prego bensì di gradire i m iei più v iv i ringraziam enti e farmi la grazia di passar le corrispondenti espressioni della mia gratitudine agli E m 1 suoi colleghi per il pensiero ed im pegno usato a m io favore. A ltro non posso aggiungere se non conferm ar dal canto m io le sincere proteste del costan te m io zelo e di tutta l ’attenzione che im piegherò nell’adem pire a ’ com andi di S. S tà ed al servigio della S ta Sede. Term ino co n rassegnar la m ia particolar riconoscenza verso l’E. V . a cu i con p rofon d o rispetto etc.

45. Litta au Card. Doria.

St-Pétersbourg, 11/22 juillet 1797.

Le mariage mixte du comte F . de Dietrichstein et de la comtesse A . de Sehouvalof, que Litta a bénit. Arch. Vat., 344, I, min. D esiderando questi sovrani che seguisse il m atrim onio fra i con te Francesco de D ietrichstein P roskam di Vienna, figlio p rim o ­ genito del P r. del S. E . I. di religione ca ttolica e dim orante in Eussia d a qualche mese, e la contessa Alessandrina de S ch o u v a lo f,1 greca n on unita, ristesse M aestà L o ro si sono interessate per ottenere allo sp oso il consenso della corte di V ienna e de’ parenti, ed in seguito ne hanno v olu to solennizzare la celebrazione publicam ente nella loro villa im periale di P eterhoff il d op o pranzo della scorsa d om e­ nica 5 /1 6 luglio.

1 A le x a n d r a S c h o u v a lo v é ta it n é e en 1 7 7 5 . Ses p a re n ts a v a ie n t u n e h a u te s itu a tio n à la c o u r d e C a th e rin e I I q u i a v a it n o m m é A le x a n d r a d e m o is e lle d ’ h o n ­ n e u r. C ’ e st à la c o u r q u ’ elle c o n n u t le c o m t e F r a n ç o is d e D ie tr ic h s te in , le q u e l r e m p la ç a it a lo rs l ’ a m b a s s a d e u r d ’ A u tr ic h e . 7 7 — N onciat. de L itta.

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No. 45: 11/22 juillet 1797.

O tto giorni prim a venne da me il detto conte D ietrictestein per darmi parte di questo suo m atrim onio e per pregarm i a volerne fare la funzione, avendo già per la m edesim a ottenuto il perm esso di que­ sto sovrano, non ostante la legge qui vigente che il m atrim onio debba sem pre celebrarsi innanzi al prete greco. V i è in queste parti la consuetudine di questi m atrim oni misti conferm ata anche dalle leggi dell’im pero. N ell’anno 1768 si fu su di ciò un con cordato fra questa corte e la republica di P olonia, e nel 1780 13 novem bre fu em anato un n u ovo m andato della defonta im peratrice di cui ne unisco una copia, avvertendo però ch e la d i­ sposizione di detto m andato riguarda soltanto l ’A lba Bussia, m en­ tre nell’antiche parti dell’im pero è in vigore la legge surriferita, e solo ne’ m atrim oni fra con iu gi delle altre religioni fu or della greca s’ osserva ch e il paroco della sposa celebri il m atrim onio, com e dal­ l ’annesso § del decreto di visita di M gr arcivescovo di M ohilow che serve di regola a ’ v ica ri di questa chiesa cattolica. M olti sono gli esem pi recenti, e fra gli altri m atrim oni il m atrim onio del conte D ebboli, ultim o m inistro pola cco a questa corte, che fu celebrato dal paroco scism atico per esser la sposa di tal religione; e il duca Serra Capriola, m inistro attuale di N apoli, che parim enti ha sposato una signora russa, essendo forastiere e non soggetto alle leggi di questo im pero p otè ottenere che il suo m atrim onio fosse celebrato nell’una e nell’altra chiesa. Simile consuetudine peraltro e li frequenti esempi di tali m atrim oni non mi a vrebbero mai determ inato a fare quel che la N ostra S. M adre Chiesa ha costantem ente dissaprovato, se non avessi a vu to riguardo al con corso di m olte circostanze e ragioni per le quali la Chiesa medesima li ha m olte v olte permessi. Essendo il giovan e sposo di u n ’età m atura, e ben fon d a to n e’ principi della nostra religione, non v i è prim ieram ente alcun peri­ colo di perversione. T u ttavia l’ho ben am m onito su di ciò e g li ho fa tto conoscere che la S. M adre Chiesa richiede da lui che i figli del­ l ’uno e l ’altro sesso siano cattolici, e che procu ri di far passare alla stessa religione anche la di lui consorte. B iguardo ai figli si è con ­ ven u to nel con tratto m atrim oniale che debbano essere cattolici, e quanto alla sposa mi ha prom esso di fare tu tto il possibile perchè abban don i lo scisma. Ora che il detto con te resta qui per gli affari della sua corte in m ancanza dell’am basciatore Cobentzel, e se accade che al m edesim o succeda, com e si dice, nella qualità di am basciatore, durante la di lui dim ora in P ietroburgo sarà diffìcile una simile conversione, la.

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No. 45: 11/22 juillet 1797.

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quale però è all’in contro da sperarsi una v o lta che ritorni in Vienna. Oltre ciò ho considerato che sarebbe stato assolutam ente male interpretato da questi sovrani un m io rifiuto, qualunque potessero essere state le m ie scuse, ed in tal caso il tim ore che ciò non avesse p otu to contribuire in qualche m od o allo svantaggio degli affari della nostra religione è stata per m e u n ’altra ragione per cui m i sono pre­ stato alla richiesta fattam i. O bbligandom i con ciò anche l ’anim o del giovane sposo, ho a v u to ed ho la lusinga che in tutte le occorrenze aderendo anche alla v o lo n tà della di lui corte, che è di favorire gli affari della m ia missione, si presterà egli volentieri a coadiuvare il buon esito delle m ie negoziazioni. M algrado però tu tte l ’esposte ragioni, il m io desiderio sarebbe stato di non fare questo m atrim onio se prim a dal S. P adre non ne fosse stata a ccorda ta la form ale dispensa, m a siccom e non è stato possibile il differirlo ad altro tem po, una tal circostanza nuova mi ha determ inato ad effettuarlo nella persuasione che il S. P adre non vorrà dissaprovare il m io arbitrio fon d a to sulla presunta non co n ­ traria di lui volon tà. F eci il detto m atrim onio in un salone del p a ­ lazzo im periale, e sebbene non v i fosse stata la circostanza di cele­ brarlo in corte, mi sarei sem pre astenuto di farlo in chiesa. N el resto segui la forinola del E ituale E om a n o senza però la benedizione so­ lita a darsi quando am endue le parti sono cattoliche, e l ’annesso discorso fu quello che precedette la cerim onia. H o ivi espressamente preso per soggetto l ’ obligazione dello sposo di contribuire alla santi­ ficazione della sua com pagna, perchè anche in publico costasse che questo è il m otivo principale per cui la nostra S. M adre Chiesa p er­ m ette simili m atrim oni. N on è stato in m io potere l ’im pedire che d op o la celebrazione del m atrim onio passassero i due con iugi nella cappella greca dove si fece altra cerim onia secondo l ’uso di questo paese. Su questo pu n to avea form alm ente richiesto ed ottenuto dallo sposo che la celebra­ zione del m atrim onio ca ttolico dovesse precedere l ’altra cerim onia greca, alla quale lo prevenni che dovesse assister puram ente com e ad un atto com andato dalle leggi di quest’im pero ed indispensabile a convalidar secondo le leggi stesse il seguito m atrim onio, m a non m ai co ll’intenzione o con tegn o di aggiunger con tal cerim onia alcun grado di santità al m atrim onio di già celebrato secondo la form a della Chiesa cattolica.

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No. 46-47: 22-29 juillet 1797.

4 6 . Le Card. Doria à Litta.

Borne, 22 juillet 1797.

Approbation de la délégation donnée à M gr Albertrandi. Réflexions brèves sur divers points. Arch. Vat., 343 A, orig. Con vero piacere ho rilevato dal dispaccio di Y . 8. Hlma dei 3/13 -dello scorso giugno, che le fosse p o i giunto il m io dei 15 aprile, ed è co n positiva soddisfazione che la Sagra Congregazione particolare h a ricevu ti in torn o ai n u ov i v escov a ti da eriggersi a W ig ry e a Supraslia i schiarim enti che l ’abituale di L ei diligenza si era affrettata d i com unicarm i al m om ento stesso in cui aveva ricevu to il suddetto m io dispaccio. R ispetto a M gr A lbertrandi, il riguardo con cui si è proced u to dalla stessa Congregazione e l ’approvazione fattasi da 1ST. 8. della delegazione affidatagli da Y . S. Illma avranno p otu to assi­ curarla della considerazione in cu i si tenevano i precedenti di Lei riscon tri sul di L u i con to, ed E lla pu ò esser certa che le recenti di Lei prem ure per esso com piranno le di Lui scuse. È p o i di som m a consolazione pel 8. Padre il felice ritorno delle L L . MM. Π . a cpdesta capitale, anche per la speranza, in cui è, che riassum endosi ora a piè ferm o l ’ oggetto della M em oria presentata d a V . S. IUma a M osca, abbia la S tà S. a riceverne n on ta rd i m otivi di tranquillità e di con forto. D i u n ’eguale esito ci lusinghiam o anche per l ’affare di cui le parla il m io dispaccio dei 10 giugno; e frattan to ha g od u to 8. S tà di sen­ tirla alloggiata co n com od o e co n decenza; ed io d op o i riscontri già avu ti da questo banchiere T orlonia, non posso più dubitare che sianle p o i pervenute le necessarie risorse. In questa fiducia pertanto c o i sentim enti etc. 4 7

4 7 . L e Card. D oria à Litta.

Rome, 29 juillet 1797.

Accusé de réception d’une lettre précédente, gui fera l’objet d’un spécial exa­ men. Félicitations du St-Père, et nouvelles de sa santé. Arch. Vat., 343 A, orig. H dispaccio di Y . S. Iilma dei 1 3 /24 passato giugno ΪΓ. 11 è così im portan te, ch e n on lascerò di passarlo ai Signori Cardinali della Congregazione particolare deputata per cotesti affari. Frattanto posso assicurarla, che avendone fa tta ieri la dovu ta relazione al S. P a-

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No. 47-48: 29 juillet -31 juill./ll août 1797.

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dre, la S tà S. ha m olto com m en dato lo zelo e l ’attività con cui non lascia E lla di procurare il sollecito e felice disbrigo d e’ principali oggetti della sua missione. L a preziosa salute di 8. S tà continua a sostenersi nella maniera la più consolante; e se il v ig ore delle poten ze dell’anim o sono segni di lunga vita, n oi possiam o sperare che quella del S. P ad re sia sicu ­ ram ente lunghissima. Serva questo cen n o a Y . S. Illma per poter ism entire quelle v o ci, ch e in seguito di un p iccolo accidente accaduto dom en ica non lasceranno di spargere i sem plici e più ancora i m alin­ tenzionati. E intanto colla solita distinta stim a etc.

48. Litta au Card. D oria (N ° 14). St-Pétersbourg, 31 juillet 111 août 1797. Accusé de réception de plusieurs courriers et remerciements. Particulière gratitude pour les Mémoires d’Antonelli et de Gerdil. A propos de l’admi­ nistration de la partie du diocèse de Vilna qui se trouve en territoire prus­ sien. Récentes fêtes à la cour. Le congrès pour la paix. L ’empereur prendra-t-il à sa solde l’armée de Condét Bruit fait autour d’un Bref apo­ cryphe du Pape engageant le clergé de France à se soumettre aux lois de la République. A rc h .

Vat., 344, I , m in .

P er m ezzo di una occasione straordinaria innoltro il presente m io piego a M gr nunzio di V ienna da cu i sarà spedito all’E . V . D e ­ clinando così questa posta im periale, posso scrivere con m aggior sicurezza e libertà, specialm ente rapporto a ’ due articoli interessanti d e’ quali trattano i num eri di V . E . d e’ 24 giugno a’ quali è relativo l’annesso m io fog lio in proprie. Tale dispaccio si è da m e ricevu to per m ezzo del suddetto nunzio di Vienna m olti giorni prim a del più an tico c h ’ è in data d e’ 17 giu­ gno, il quale è ven u to ieri unitam ente a due recenti del 1 ° e degli 8 luglio. Ringrazio Ι Έ . V . d ’averm i continuate le notizie della preziosa salute di S. S tà; le lettere di R om a n ’aveano qui recati diversi rag­ guagli ed assicuravano non m eno ch e l ’in com od o sofferto dal S. P a ­ dre non era tale da destar apprensione n e’ suoi am atissim i sudditi; le contem poranee lettere aggiungono altresì d ’essere egli di già pas­ sato all’abitazione del Quirinale. Quasi nello stesso m odo che si degna Ι Έ . V . cLiscrivermi giunse

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No. 48 : 31 juillet/11 août 1797.

qui per m ezzo di varie lettere di R om a la notizia dell’infortunio a c­ ca d u to la vigilia di S. P ietro in Castel S. A n g e lo .1 Il più recente d e’ citati dispacci, che ha la data degli 8 luglio, contenea le due interessantissime M em orie degl’E m . Cardinali A n tonelli e Gerdil. H o a v u to soltanto il tem po di scorrerle e m i riserbo a darne in altra congiuntura un più diffuso riscontro. Supplico in ­ tan to Ι Έ . Y . di esprim ere la particolar m ia gratitudine all’uno ed altro de’ suddetti E m 1 di L ei colleghi. I suggerim enti del Sig. Card. A n ton elli sono un n u ovo argom ento non solo del di lui zelo per il bene della religione cattolica in queste parti, m a altresì della p er­ fetta cognizione e m em oria che ritiene sopra gli oggetti relativi alla S. Congregazione di P ropaganda e particolarm ente alle cose della Russia. N ella disputazione del Sig. Card. Gerdil ho riconosciuto di n u ovo co n piacere quella forza e profondità di raziocinio e quella cop ia di sacra erudizione che si ravvisa costantem ente in tante altre applauditissim e sue opere. Mi servirà questo suo lavoro di una guida sicura in qualunque occasione per concorrere a quello scop o tanto desiderabile a cui tendono le cure ed i v o ti del suddetto E m °. Mi fa ccio un dovere di com piegar all’E. V . cop ia della mia ri­ sposta a M gr Sirakowski a tenore di quanto le prom isi nel m io di­ spaccio N. 12 in data de’ 22 g iu g n o/3 luglio. L ’altro foglio che troverà qui annesso contiene le copie delle let­ tere di M gr v esco v o K ossakow ski e del vicario capitolare di Y ilna a nom e dell’intiero capitolo, e sono relative alla inform azione da me richiesta su l’istanza a w a n z a ta a Ν'. S. da S. M tà Prussiana per l ’ere­ zione d ’un n u ovo v escova do n e’ recenti acquisti della corte di B er­ lino al di là del Niemen. Oltre la inform azione su questo particolare si dichiara pron to il capitolo Yilnense a com unicar le opportune facoltà a M gr v escov o di P lock o per l ’am m inistrazione di quella parte di diocesi che ritrovasi ne’ dom ini prussiani. Subito che mi perverranno le consim ili risposte del v escov o e capitolo di Sam ogizia e le altre del capitolo di Luceoria, non tralascierò d ’innoltrarle a V . E. in isfogo del di Lei venerato dispaccio de’ 13 aprile. A lle notizie che ho com unicato a Y . E . nell’ultim o m io dispaccio degli 11/22 luglio aggiungo quelle che qui corron o attualm ente. Il soggiorno di S. M tà l’im peratore su la flotta riunita di Cron1 D a n s la le ttr e d e E o m e d u 1er ju ille t (n o u s n e la p u b lio n s p a s p a rc e q u ’ elle se b o r n e à d es n o u v e lle s lo c a le s ) il est r a c o n t é q u e la v e ille d u 2 9 ju in u n in ce n d ie se d é c la r a a u C h â te a u S t -A n g e et fit sa u te r d es d é p ô t s d e p o u d r e et d e m u n i­ tio n s . P lu sie u rs s o ld a ts fu re n t tu és.

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No. 48 : 31 juillet/11 août 1797.

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stad t e di E evel è stato di m inor durata di quello che si era proposto, e ciò a m otivo della contrarietà d e’ ven ti che non hanno permesso di continuar più a lon go tem po le evoluzioni della stessa flotta. Quindi S. M tà I. è ritornata a Peterhof, dove si trattenne fino al giorno 22 lu g lio/2 agosto nel quale si è solennizzato il nom e di S. M tà l ’im ­ peratrice. D a questa festa, sebbene io pure v i fossi in vitato con gli altri m inistri, h o creduto m io dovere di dispensarmi, consistendo in un ballo in maschere. In vece m i trov a i ad altra festa data due giorni d op o dalla com unità im periale delle N obili D am igelle in P ie­ troburgo, dove intervennero le L L . MM. II . e potei così far il m io com plim ento a S. M tà l’im peratrice in una più propria e conveniente occasione. L a corte si è trattenuta un giorno solo in Pietroburgo. Indi si è restituita a Paw low ski, dove m i recai il giorno 29 lu g lio/9 agosto per l ’anniversario della gran duchessa Alessandra. A ttesa la persuasione in cu i è S. M tà l ’im peratore ed il suo m ini­ stero che la pace dell’A ustria e dell’Inghilterra con la Francia sarà conclusa indipendentem ente dal congresso generale, che forse sarà lim itato agli affari dell’im pero germ anico, sem brano qui disposti di non prendere alcuna parte nelle negoziazioni relative a l suddetto congresso. È ven u to qui M. della R o c h e fo u c a u lt,1 quartier m aestro del Pr. di Condé. L ’ oggetto del di lui viaggio si è d ’im pegnar S. M tà l’im ­ peratore di prender al suo sold o tu tti i corpi n obili dell’esercito di Condé. Si spera che S. M tà l ’im peratore accondiscenda a tale richie­ sta, per appoggiar la quale è ven u to contem poraneam ente da Blankenbourg il con te di S. P riest. 2 È questi una persona di m olto cre­ dito. Mi ha esso parlato di un su pposto B reve di S. S tà che si dice pu bb licato recentem ente in P arigi dal m inistro delle R elazioni E ste­ riori a d oggetto di persuader tu tti gli ecclesiastici di sottom ettersi alle leggi della republica francese e di sottoscrivere la dichiarazione prescritta dal govern o francese per la lo i du 7 Vendém iaire. Siccom e il con te di S. Priest m ostrava l ’essere persuaso della verità di que­ sto B reve, gli ho risposto chiaram ente c h ’io non ne avea alcuna c o ­ gnizione fuorché dall’assertive di alcune gazzette, m a che avea più ragioni di crederlo a p ocrifo, tan to più che da R om a non m i era stata data alcuna com unicazione su questo pu n to. I l con te di S. Priest mi ha da to una piccola B rochure che p o rta il titolo: B ref de N . S. P. ! L e b a r o n d e la R o c h e fo u c a u ld -B a y e r s (1 7 5 7 -1 8 3 4 ). 2 L e c o m t e F r a n ç o is E m m a n u e l d e S t -P r ie s t (1 7 3 5 -1 8 2 1 ).

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No. 48-49: 31 juillet/11 août 1797.

le P ap e P ie V I en date dn 3 juillet 1796, prou vé authentique et suivi de quelques réflexions. Leggendo il supposto B reve e le riflessioni aggiunte per provarlo autentico, v i ho ravvisato d e’ caratteri di falsità tan to evidenti, che h o m otiv o di m aravigliarm i com e il con te di S. Priest non se ne sia a vved u to egli stesso, giacché la verità d ’un tal B reve n on potrebb e com binarsi con la con d otta de’ com m issari francesi in Firenze e dello stesso general B onaparte, che n on av reb­ bero ritardato di pubblicarlo fin da quando voleano obbligare S. S tà d i ritrattare tu tti i B revi e B escritti relativi alla Francia. Finalm ente viene sm entita l ’autenticità del su p posto B reve da una lettera del nunzio di Lucerna, dalla quale v orreb be scherm irsi l ’autore delle riflessioni. Parlando di n u ov o c o l con te di S. Priest p otrò co n m ag­ gior fondam ento dim ostrare la falsità del supposto Breve, che le re­ centi notizie di F rancia caratterizzano già com e a p ocrifo. H o stim ato opportuno di ragguagliare su questo punto Ι Έ . V . a cui con profon d o rispetto etc.

49. Litta au Card. Doria.

St-Pétersbourg, 31 juillet J11 août 1797.

La question d'une nonciature permanente en Russie. L'importance des nou­ veaux territoires russes et le nombre des catholiques en montrent l’intérêt. Situation toute différente sous Pierre-le-Grand. Insuffisance des missions extraordinaires comme celle de Litta. Pourrait-il en faire la proposition? Réflexions sur la juridiction que pourrait avoir ce nonce en Russie. Pru­ dence à garder sur ce terrain. Vaut-il mieux avoir un représentant per­ manent du St-Siège sans l’entière juridiction, que n’en avoir pas? Le cas de la Russie ne saurait être de mauvais exemple pour les autres pays. La question de la nomination des évêques sera également simplifiée.

Arch. Vat., 344, T, mm. Col fog lio in proprie de’ 24 giugno si degna Γ Ε . V . participarm i le risposte della S. Congregazione particolare relativam ente a ’ due im portanti oggetti su ’ quali m i feci un dovere di richiedere preven­ tivam ente speciali istruzioni, m ediante il m io dispaccio de’ 6 m ag­ gio ch e supplico Ι Έ . V . di far riassumere. Q uanto al prim o d e ’ divisati oggetti, m i significa Y . E . che la S. Congregazione dop o aver calcolate tu tte le conseguenze da a v ver­ tirsi non sarà assolutam ente lontana dal consigliar a S. S tà la desti­ nazione di un nunzio od am basciator ordinario a questa corte im pe­ riale, qualora però si con venga e si fissi precedentem ente la di lui giurisdizione, ed a ta l proposito m i m ette in vista quanto estesa fosse

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quella del nunzio di P olonia, e conclude che a chi m e ne prom overà il discorso io deb b a far sentire la indispensabile necessità di un tal previo con certo ed a m isura delle facilitazioni che trov erò su questo punto andar regolando la probab ilità della suddetta destinazione. L o zelo che aver d eb b o per il b u on servigio della S ta Sede e per il bene spirituale di tan ti ca ttolici ch e trovan si n e’ dom ini della R u ssia m i scuseranno abbastanza presso Ι Έ . V . e presso la S. Congre­ gazione, se m i prendo la libertà di replicar nuovam ente su questo pu n to della di cu i necessità ed im portan za son o trop p o con v in to per poterm i dispensare dall’aggiungere alcune riflessioni relative all’accennata risoluzione com u n icatam i da Y . E . L a circostanza di essere passata so tto l ’im pero della Russia una si grande estensione di paese qual’è la parte m aggiore della Polonia, cioè tu tta la Lituania e la Sam ogizia c o ’ tre antichi P alatinati di Volinnia, P od olia a Braclau, è di un ta l peso ed im portanza, che può e dee anzi autorizzare quelle opportu n e risoluzioni, che sebben lo n ­ tane dal solito posson o divenir necessarie in v ista del divisato ca m ­ biam ento. B asta riflettere che in sequela d e’ n u ovi acqu isti si tr o ­ v an o soggette a l sovran o della R u ssia intere provinole nelle quali dom inando la religione ca ttolica il num ero di quelli che la p rofes­ sano ascende a m olti m illioni d ’anim e. Se la salute di queste è della massim a im portanza, m olto più dee valutarsi in vista dello stato florido e lum inoso in cu i era e procu rar deesi di m antenere una si gran parte di cattolicism o, giacché si tra tta della futura con serva­ zione di altrettante chiese cattolich e quante son o nelle diocesi di L ivon ia, Sam ogizia, Vilna, L uceoria, K io v ia e K am iniec e porzione di quella di Chelm, senza con tar altrettan te chiese e diocesi del rito greco. Questo sem plice co lp o d ’ occhio farà risaltare la sproporzionata distanza dello stato presente del ca ttolicism o nelle Russie d a quello che trovava si in tem po di P ietro I. L o scarso num ero di cattolici c h ’erano allora piu ttosto viaggiatori che dom iciliati nell’im pero, il n on trovarsi in quel tem po non solo veru na catted ra vescovile, m a nem m eno una chiesa, erano appunto m o tiv i che avrebbero resa in op ­ portuna ed irragionevole la destinazione di un nunzio o d am basciator ordinario della S ta Sede, onde la risposta di Clemente X I non p otea essere ne più giusta ne più consentanea alla richiesta. M a qual argom ento può trarsi da quella risposta a d escludere la necessità di un diverso provvedim en to nello stato presente che un num ero si considerabile n on solo di ca ttolici o di qualche chiesa isolata, m a di vastissim e diocesi e d ’interi v escov a d i si ritrovano com presi entro

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i lim iti dell’im pero? Cile se m ai si credesse di p rovveder abbastanza anche per il tra tto successivo co n la presente missione, è facile il disingannarsi. Prim ieram ente v i sono m olti punti che sono ben d if­ ficili a sistem arsi ove n on si supponga la residenza di un rappresen­ tante della S ta Sede, com e ho a v vertito nel cita to dispaccio da rias­ sumersi d e ’ 6 m aggio N. 8. M a dato ancora che il tu tto possa tan to bene fissarsi nella presente m issione che oltrepassi ogni nostra spe­ ranza, quale sicurezza e stabilità potrassi avere nell’avvenire? È cosa in du bitata che senza la presenza di un nunzio od am basciator della S ta Sede tu tti i m igliori stabilim enti e con cordati o più presto o più tardi rim arranno senza effetto. [Nasceranno disordini ad ogni m o ­ m ento, non v i sarà ch i li osservi, non v i sarà chi possa ripararli, e la stessa Sede A p ostolica g l’ignorerà per m olto tem po anzi che possa pensare ad apprestarvi il rim edio. E questo p o i chi p u ò m ai p reve­ dere quanto sarà difficile e lento! D ov rà forse ad ogni disordine che accada o nella vacan za delle chiese vescovili o nell’istallazione di n u ovi prelati o nelle alterazioni di territorio nelle diocesi o forse an­ che nelle usurpazioni d ’autorità, destinarsi una nuova missione straor­ dinaria? M a bisognerà prim a progettarla e richiederne l ’accettazione. E sarà p o i sicuro l ’ottenerla ogni v o lta e senza ritardo? Ma quan­ d ’anche si eseguisce subito questa missione straordinaria, sarà sem ­ pre un rem edio a d un m ale di già seguito. Queste poche riflessioni e m olte altre che tralascio per brevità bastano a convincersi sempre più dell’assoluta necessità di aver qui perpetuam ente un rappre­ sentante della S l a Sede sia c o l tito lo di nunzio o con quello d ’am ba­ sciatore. T rop p o dovrei dilungarm i se parlar volessi della grande utilità che ne risulterebbe. D irò solo che m ancando, si perderanno nell’avvenire tutte le occasioni fa v orev oli che possono presentarsi sia per ottener n u ove grazie per i cattolici, sia per estendere sempre più l ’autorità ed influenza della S. Sede, sia per dim inuire l ’allon ta­ nam ento di questo clero e di questi p op oli dalla Chiesa R om ana, sia per profittar in fine di ogni m om ento che la D ivin a P rovid en za ha riserbato ne’ suoi altissim i decreti; ed all’incontro gli abusi, le irre­ golarità, le inosservanze, le infrazioni d e’ SS. Canoni e delle A p o ­ stoliche Costituzioni, le usurpazioni d ’autorità e tanti altri scan­ dali ed inconvenienti si andranno a p o co a p oco introducendo e m ol­ tiplicando senza ritegno, giacch é la tolta quasi del tu tto ogni com u ­ nicazione fu or dell’im pero rim arrà inoperoso ed inefficace il freno dell’autorità pontifìcia. Che se invece risieda qui perpetuam ente un m inistro della S ta Sede, potrà esso far valer a tem po ogni m o-

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m ento favorevole ed all’in contro rim ediare, im pedire, e prevenire ancora m oltissim i inconvenienti ed abusi. D a tali e tanti m otiv i risulta l ’im portanza per n oi di questa desti­ nazione che mi parrebbe m eritare che da n oi stessi si procurasse di fargli aver lu ogo innanzi an cora che da altri ne sia prom osso il discorso. Quindi nel citato m io dispaccio m i a w a n z a i a richiedere a Y . E . s’io potea farne la proposizione su la lusinga che forse non m i sarebbe difficile di farne qui gustare l ’idea, avendo rilevato da qu alch ’uno di questi esteri m inistri che la corte di Russia v i si pre­ sterebbe facilm ente per aver qui un n u ovo rappresentante. È que­ sto in fa tti l ’un ico m otiv o che p otreb b e aver questa corte, m otiv o che pu ò essere opportu n o per noi, non però necessario od essenziale per la Russia, a ta l segno che si a b b ia a supporre che si richieda da Lei co n tanta insistenza da dar lu ogo a d a pp or dalla parte nostra m olte con dizion i innanzi di accondiscendervi. U niform andom i però a ’ com andi della S. Congregazione io mi riserberò, per il caso che alcuno m i p rom ov e su di ciò il discorso, a fa r sentire la necessità del previo con certo circa la giurisdizione di cui debba essere rivestito il nunzio pontificio, ed a misura delle faci­ litazioni che incontrerò su questo pu n to andrò accrescendo i gradi della probabilità e ne darò parte a ll’E . Y . per intenderne le ulteriori sovran e determ inazioni. In ta n to però m i perm etta V . E. che su questo punto della g iu ­ risdizione io le richieda due schiarim enti. Io con vengo e trov o anzi giustissim o che S. S tà non abbandoni intieram ente all’evento i com pensi di un passo così deciso qual’ è quello di fissar a questa corte un suo m inistro senza avere una m o ­ rale certezza che questo eserciterà quella giurisdizione conveniente ad un rappresentante del Capo della Chiesa e del V icario di Gesù Cristo. R e ho proposta la residenza appu n to colla persuasione fo n ­ data ancora nell’esperienza propria che fissandosi qui un nunzio o d am basciatore di S. S tà avrebbe su bito l ’esercizio di tale giuri­ sdizione, se non nella sua pienezza, ora più ora m eno secondo le cir­ costanze d e ’ tem pi e le regole di una discreta prudenza. U na parte di questa giurisdizione p otreb b e su bito convenirsi e fissarsi, m a però con term ini m oderati e da non dar sospetto ne gelosia a l governo. ÏTel rim anente il m inistro pon tifìcio andrebbe naturalm ente gua­ dagnando per la ragione ch e tu tti gli affari ecclesiastici d e’ ca tto ­ lici si trascuran qui dal m inistero, onde si ridurrebbero naturalm ente allo stesso nunzio o d am basciatore. A v reb b e esso sicuram ente una

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corrispondenza co n i v e sco v i cattolici e con gli altri ecclesiastici e libera com unicazione in tu tto ciò che riguarda affari di coscienza, dispense, facoltà, grazie etc. P osso recarne in p rov a il m io stesso esem pio, ch e dappoiché m i trov o nelle frontiere dell’im pero col ca ­ rattere di cui sono rivestito, ho una libera e regolare corrispondenza rapporto ai suddetti affari. N on v i ha du bb io che in m olte occasioni dovrebbe il nunzio fa r uso d i prudenza, circospezione e cautela; ma ch i n on sa ch e il n ostro è u n m inistero di contraddizione e difficoltà, specialm ente in questo secolo? Oso dire nulladim eno che un nunzio o d am basciator pontifìcio incontrerà qui m inori opposizioni di quelle che pur si debb on o sostener attualm ente in m olti stati d i Principi cattolici, e ciò per la ragione p o c ’anzi detta che qui s’interessano pochissim o a ’ nostri affari. M a si a vverta però che quanto sarà facile l ’andar ogni giorno guadagnando sem pre più nell’esercizio di questa giurisdizione anche sotto gli occhi del g overn o quando la cosa vada naturalm ente, altrettanto .sarebbe difficile il convenire e fissar quasi per un pa tto o con corda to c o l m inistero questa stessa giurisdizione, ta n to più se con verrà spiegarla m inutam ente in tu tta l ’estensione. Ciò desterebbe subito gelosia e sospetto nel m inistero e nel governo russo e renderebbe la cosa im possibile ad ottenersi per tu tto il tratto successivo. C oncludo adunque che trattandosi della fissazione di questo nunzio si potranno bensì annunciar e descrivere le di lui funzioni, l ’ingerenza, l ’au torità e l ’utilità del di lui m inistero con term ini m agnifici ed am pli in generale, m a il v oler convenire sopra tutte le parti della di lui giurisdizione spiegandone m inutam ente l ’estensione e gli effetti sarebbe lo stesso che far nascere a bella posta altrettante difficoltà e chiudere la porta a ll’esercizio d ’ ogni atto per l ’avvenire. U na parte adunque di tal giurisdizione rim arrebbe inde­ cisa ed affidata n on già a ll’even to m a alla prudenza e destrezza del m inistro, alla considerazione del di lui carattere tanto ecclesiastico quanto politico, finalm ente al sentim ento di venerazione e di u b b i­ dienza che è proprio di tu tti i ca ttolici verso l’autorità del Som m o Pontefice. L a giurisdizione di un di lui rappresentante n on dipende da ’ con cordati co n le podestà della terra, m a deriva da Gesù Cristo m edesim o che ha date le ch iavi del suo R egno a ll’apostolo S. Pietro. In una parola questo nunzio od am basciatore dovrebbe nelle o cca ­ sioni parlando c o ’ ca ttolici ricordar loro i prop ri doveri, e parlando c o l m inistero far sentire secon do i casi ciò c h ’è proprio della religione cattolica, la di cui tolleranza garantita dalle leggi dell’im pero include la integrità de’ suoi dogm i, della sua gerarchia e della sua disciplina.

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Prem esse queste considerazioni, il prim o schiarim ento che ri­ ch ied o a ll’E . Y . si è: « s e il previo con certo sopra la giurisdizione suddetta d ov rà consistere in una generale descrizione della inge­ renza, au torità e fu n zion i del m inistro pontifìcio, ov vero se intende la S. C ongregazione che debbansi per p a tto e convenzione con la corte di Russia stabilir tu tti i punti della giurisdizione m edesim a ». Il prim o m od o sem bra a m e opp ortu n o e facile ad eseguirsi. I l se­ con d o lo reputo im possibile, in tem pestivo ed inopportuno, ne v i veggo alcuna necessità che ci obbligh i ad osservarlo. I l secon d o schiarim ento c h ’io desidero aver si è circa la esten­ sione di questa giurisdizione m edesim a. R o n intendo ora parlare del diritto, m a bensì dell’esercizio e della prattica. Si sa che un nunzio ha certam ente il diritto di esercitar tu tta questa autorità che gli è affidata dalla S ta Sede A postolica , m a la questione si riduce al decider se ogni qual v o lta per fa tto de’ P rin cipi secolari sia ristretto e lim itato un ta l esercizio in certi casi ed in alcune materie, debba prendersi il pa rtito di n on tener un n unzio piu ttosto che lasciarlo senza il pieno esercizio della sua giurisdizione. L ’E . V . m i chiam a a quella ch e esercitava il nunzio di P olon ia. M i è forza dunque di prevenire co n tu tta sincerità che per quanto possono estendersi le nostre speranze, la giurisdizione che qui eserciterebbe il rappresen­ tante della S ta Sede n on giungerà m ai alla estensione di quella del nunzio d i P olon ia, e che dato anche ch e ottenga tu tto il resto, non gli sarà giam m ai perm esso d ’aver un tribunale in Pietroburgo com e teneva in V arsavia. O sservo però che in più d ’uno stato cattolico n on ha il nunzio un tribunale ne quasi alcun esercizio di conten­ ziosa giurisdizione, m algrado di ch e i R om a n i Pontefici non hanno stim ato di dover perciò rinunziare a tan ti altri vantaggi derivanti dalla presenza del nunzio avvegnaché priv a to nel fa tto d ’una parte non picciola di sua giurisdizione. M a quello che dee riflettersi rela­ tivam ente alla R ussia non è solam ente di prevedere se il residente da destinarvisi sia c o l titolo d ’am basciatore o con quello di nunzio, avrà il pieno esercizio della sua giurisdizione. D ebbon o inoltre ca l­ colarsi e ponderarsi tu tte le funeste conseguenze che dalla m ancanza di qualunque rappresentante in R ussia deriveranno in pregiudizio assai m aggiore dell’autorità pontifìcia e con danno irreparabile della religione cattolica. Questo si è il dilem m a che m i prendo la libertà di proporre alla S. Congregazione: « Se sia m inor male che esista in Russia un nunzio o d am basciator pon tificio senza il pieno esercizio della sua giurisdizione, ov vero che n on siavi alcun rappresentante

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No. 49: 31 juillet/11 août 1797.

della. S ta Sede, così che sia tolta ogni nostra com unicazione colla Russia e rim anga si gran parte di cattolicism o nella im possibilità di ricevere da R om a alcun soccorso e consiglio nelle future occorrenze ». È questo il punto che dee considerarsi m aturam ente, ponendo nella bilancia tu tti i van taggi che possono sperarsi nell’avvenire e che ho in parte accennato di sopra. N on v oglio tralasciare di prevenir un obbietto che potrebbe forse ingerire qualche difficoltà nella risoluzione d e’ due richiesti schiari­ menti. Consiste questo nel tim ore che forse l ’esem pio d ’un nunzio pontifìcio a cui non fosse publicam ente accordato un pieno esercizio di giurisdizione nella R ussia possa recar pregiudizio a ll’autorità e giurisdizione d e ’ nunzi che risiedono nelle altre corti. P otrei rispon­ dere prim ieram ente che a tale obietto m anca in gran parte il su p­ posto, m entre non in tu tte le co rti anche de’ P rin cip i ca ttolici trovasi stabilita per legge di stato o per con cord ato c o ’ P rincipi la intiera giurisdizione de’ nunzi pontificii e nem m eno da ciascuno de’ rispet­ tivi nunzi se ne gode il pieno e libero esercizio. Tali im pedim enti che nascono dalla infelicità d e’ tem pi e tal v o lta dalle leggi p a rtico­ lari contrarie alla libertà ed im m unità della Chiesa non dim inui­ scono punto quella divina podestà che da Gesù Cristo fu data al P rin ­ cipe degli apostoli. N on essendo questa fon d a ta su le concessioni de’ sovrani non pu ò ne ta m p oco diminuirsi per loro com ando. Quindi i Som m i Pontefici senza turbarsi nelle opposizioni che incontra il ministero apostolico continuano a far uso della loro podestà secondo i lum i del D ivin o Spirito adattandosi p e ’l bene del gregge ca tto ­ lico alle diverse circostanze de’ tem pi e d e’ luoghi. M a lasciando da parte una tale risposta, dirò in prim o lu ogo che l’esem pio della Russia n on potrebb e citarsi a prop osito per gli altri stati cattolici, m entre quella m oderazione e riguardo che necessita la qualità di un sovrano di diversa religione non è allegabile per un uguale co n ­ tegno verso un sovrano ca ttolico. E finalmente potrebb e trovarsi un espediente facilissim o per allontanar qualunque pericolo di pre­ giudizio per le altre nunziature dando al m inistro pontificio in R u s­ sia un titolo diverso dagli altri com e sarebbe quello di am basciatore. Q uanto a l secondo articolo che riguarda la nom ina a ’ vescovadi, Y. E . avrà osservato in quali term ini m i sono io contenuto nella mia M emoria. Quasi colle stesse espressioni m i sono regolato a v o ce tutte le v o lte ch e n ’è ritornato il discorso. Sono dunque persuaso che non v i sarà alcuna difficoltà usando nelle B olle da spedirsi nelle rispet­ tive occasioni quell’ espressioni m edesime che già furono adoperate

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No. 49-51 : 31 juill./ll août-26 août 1797.

Ill

per l’a rcivescovo di M ohilow . E a w is o anche su questo pu n to la necessità che risieda qui nell’avven ire un m inistro pontificio. Senza di questo sarà ben difficile che le cose va da n o in regola nelle succes­ sive vacanze d e’ vescovadi, e p otrà sem pre tenersi che rim angano per lon go tem po le sedi v escov ili o v a ca n ti o am m inistrate da pre­ lati destinati dalla corte innanzi di ricevere da E om a la canonica istituzione com e è accadu to altre volte.

50. L e Card. D oria à Litta,

Rome, 12 août 1797.

Remerciements pour l’envoi d’une copie de traité entre Malte et la Russie. Arch. Vat., 343 A, orig. I l piego che Y . S. Illm a a v eva consegnato per m e al Sig. cavaliere O ’H ara colla pregiatissim a sua dei 12 m arzo, non mi è pervenuto che in questi giorni; m a non per questo si è d a S. S tà valutata m eno la prem ura Ch’E lla si era data di farle passare così prontam ente una cop ia autentica del trattato che si era passato fra la corte im periale di Eussia ed il gran m aestro dell’ Ordine di M alta. Il suddetto ri­ tardo schiarirà ora a V . S. Illma il perchè non m i fu possibile l ’inol­ trare a M alta la m edesim a cop ia autentica coerentem ente al desi­ derio Ch’E lla m e ne a veva m anifestato co n altra sua dei 9/20 dello scorso aprile, avendo p otu to supplire soltanto c o ll’estratto che la di Lei diligenza m i a v eva precedentem ente trasmesso. D el resto nel ringraziarla distintam ente di questo n u ovo tratto di sua abituale attenzione, non posso che ripeterle quanto le ho già scritto altra v o lta sulla im portanza del suddivisato tra ttato e sulla soddisfazione che ne h a prov a ta la S tà S. E pregandola di assicurare il Sig. Bali degnissim o di L ei fratello del gradim ento della medesima S tà S. per la com unicazione obbligante fattale da esso del suddetto trattato, passo colla solita distinta stim a etc. 5 1

51. Le Card. D oria à Litta.

Rome, 26 août 1797.

Accusé de réception. Le St-Père touché de l’intérêt que lui porte l’empereur Paul. Arch. Vat., 343 A, orig. P er oggi non fa rò che accennarle la ricevu ta del dispaccio di Y . S. Hlma num erato 12 e 13 giuntom i ieri l ’altro colla data dei 3 e 22 dello scorso luglio, giacché non prim a di questa m attina ho p otu to

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No. 51-52 : 26 août-21 août/ler sept. 1797.

riferirlo alla S tà di F . S. Siccom e però la S tà S. v i ha rilevato con infinito piacere e riconoscenza l’interesse obbligante e cordiale di S. M tà I. per la di L u i salute e per tu tto ciò che può conservarla, v u ole S. S tà Ch’E lla n on trascuri veruna opportunità per assicurare la M tà S. d e ’ suddivisati suoi sentim enti. D el resto p o i avendo v ed u to dal su ddetto di L ei dispaccio num erato 13 che le fosse giunto feli­ cem en te il m io dei 10 giugno, ne starò attendendo i corrispondenti riscontri. E intanto etc.

52. Litta au Card. D oria (N ° 15). St-Pétersbourg, 21 a oû t/ler sept. 1797. Les corps nobles de l’armée de Condé à la solde du gouvernement russe. L ’évê­ que de Bennes à Pétersbourg. Le sort et la résidence de Louis X V I I I . A propos du nouvel évêché de Wigry et des nouvelles délimitations de diocèses en Russie.

Arch. Vat., 344, I, min. i f on m i è pervenuto alcun dispaccio di V . E . d op o quello degli S luglio già d a m e riscontrato nell’ultim a m ia in data de’ 31 l u g l i o /11

agosto. Continuandole ora le notizie consecutive a quella ch ’ebbi l ’onore d ’innoltrarle nella cita ta m ia lettera ET. 14, posso in prim o lu ogo ragguagliarla che questa corte im periale ha continuato il suo soggiorno in cam pagna nella im periai villa di Pawlowski. H a accondisceso S. M tà l ’im peratore alle preghiere a w a n z a te g li dal P r. di Condé perchè i co rp i n obili del di lui esercito ritrovino nella B ussia asilo e sussistenza. In conseguenza di che sono già più giorni eh ’ è partito di qua il Sig. della B oehefoucault in com pagnia del P r. K orticha kow [G ortch ak ov] recando a l suddetto P r. di Condé le graziose risposte di S. M tà I ., dalla di cui m unificenza i suddetti corp i nobili, ch e form an o in circa tre m ila uom ini di truppa, rice­ veranno lo stesso soldo ch e per l ’addietro aveano dall’Inghilterra e saranno stazionati nella W olh ynia. T rovasi da alcuni giorni in P ietroburgo il v escov o di B e n n e s,1 il quale è qui venuto in com pagnia della Palatina di P odolia, sorella d i S. M tà il re di P olonia. I l su ddetto prelato abita nel così detto palazzo di m arm o, occu pato da S. M tà P olacca. H o avu to frequenti occa sion i di seco lui trattenerm i e l ’ho ritrovato pieno di venerazione

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No. 52 : 21 août/ler sept. 1797.

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e rispetto verso la S tà di 5Γ. S. Mi lia espresso più volte la propria am mirazione per la virtù del S. P . e specialm ente per l ’eroica sua costanza in m ezzo alle gravi tribulazioni che ha sofferto la Chiesa e lo Stato Pontificio. P er le replicate di lui preghiere ad oggetto ch ’io rinnovi alla m em oria di S. S tà l ’inviolabile di lui attaccam ento verso la S ta Sede e la sacra persona di ΪΓ. S. non posso dispensarmi dal passar all’E . Y . questo rispettoso ufficio, acciò ne faccia gradire l’om ag­ gio al S. P. S. M tà l’im peratore è ven u to in questa capitale per assistere ad una gran rivista dell’artiglieria volante. N ’è ripartito dop o due giorni per recarsi alla villa di Gatchina distante cinquanta verste. I l con te di S. Priest ha otten u to da questa corte un sussidio di duecentom ila rubli per L uigi X Y I I I che trovasi finora a Blankenbourg, m a probabilm ente passerà a Severn nel P rincipato di A nhaltZerbst, ove S. M tà l ’im perator delle Russie gli concede di ritirarsi, e si spera inoltre che questa corte im periale si concerterà con altri sovrani d ’E uropa a d oggetto d ’assicurar al suddetto Principe la sua futura sussistenza. M gr arcivescovo di M ohilow , che dop o la sua partenza da M osca si è trattenuto finora nella Russia B ianca, m i ha scritto ultim am ente che pensa di recarsi in questa capitale. H o l ’ onore di trasm etter nell’annesso fog lio la risposta del v e ­ scov o di Sam ogizia relativam ente alla inform azione da m e richie­ stagli per ordine di V . E . sopra la dom anda a w a n z a ta da S. M tà Prus­ siana per l ’erezione di un n u ovo vescov a d o a W igry. Q uanto p o i al desiderio che m anifesta l ’istesso v esco v o di Sam ogizia per la unione della Curlandia é L ivon ia alla sua diocesi, posso aggiungere a quanto ho già esposto relativam ente al v escova do di L ivonia in altri miei dispacci che non sussiste il su pposto desiderio dell’attual v escovo Mgr G iovanni K ossakow ski, giacché m i ha esso fa tto delle premure ad oggetto che venga prom esso a quella chiesa altro soggetto, allor­ ché sarà egli installato nella chiesa di Vilna. Passo in fine a rassegnar all’E. V . i sensi etc.8

8 — N onciat. de L itta.

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No. 53-54 : 25 août 1797.

63. Litta à Bezborodko.

St-Pétersbourg, 25 août 1797.

Il a reçu de nouveaux renseignements sur les violences exercées en Volhynie et envoie une note à ce sujet.

Arch, piane, de Moscou, St-Siège 1797,

/.

109, orig.

D ans la dernière conférence que j ’ai eu a v ec V otre Altesse, je m e suis fait un devoir de L ui représenter les inconvéniens arrivés tou t récem m ent en V olh yn ie con tre les intentions et les ordres précis de S. M té l ’empereur. D es renseignemens positifs et authentiques que j ’ai reçus depuis sur le m êm e ob jet, m e m ettent dans la nécessité de présenter la note ci-join te au m inistère im périal. Les sentimens connus de ce souverain, et les bonnes dispositions de son ministère, ne m e laissent aucun dou te, que mes instances n ’obtiennent im e p rom p te et favorable résolution. Je réclam e à cet effet les bons offi­ ces de V otre Altesse; et je suis a v ec la considération la plus distin­ guée, etc.

54. N ote de Litta à Bezborodko.

St-Pétersbourg, 25 août 1797.

Il lui demande de nouveau réponse au Mémoire du 17 avril, et exprime des plaintes au sujet des violences commises en Volhynie et dont il joint un exposé circonstancié.

Arch, prine, de Moscou, St-Siège, 1797,

/.

52, orig.

Dans le m ém oire que le soussigné archevêque de Thèbes am bas­ sadeur du St-Siège a eu l ’honneur d ’adresser au m inistère im périal sous la date du 17 avril, il n ’a pas m anqué d ’annoncer, parm i les objets les plus essentiels de sa m ission et qui intéressent vivem ent le zèle et la sollicitude apostolique de S. S té, le rétablissem ent de l ’ o r­ dre qui a va it été troublé dans quelques gouvem em ens par plusieurs abus particuliers entièrem ent contraires à la tolérance de religion, au libre exercice du culte et à la protection accordée par les lo ix de l ’em pire de Russie a u x sujets catholiques des deux rites. E t quoique la n otoriété des inconvéniens et abus susm entionnés soit de nature à ne pou v oir adm ettre aucun doute sur la réalité de leur existence, le soussigné ambassadeur s’est offert en outre de fournir sur cet arti­ cle à chaque réquisition du ministère im périal toutes les notions, docum ens, et preuves q u ’on ju geroit nécessaires. P endant que le St-Père atten d le résultat de ses demandes avec

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No. 54: 25 août 1797.

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une entière confiance dans la religion et la justice de S. M *é l ’em pe­ reur, dans ses intentions toutes portées au bonheur de ses peuples, et dans les sentim ens d ’am itié et d ’attachem ent dont il a daigné lui réitérer des tém oignages si précieux, le soussigné am bassadeur du St-Siège ne peut pas se dispenser par le devoir de sa mission et par celui de sa conscience de porter à la connaissance du ministère im périal de n ou veau x inconvéniens de la m êm e nature qui ont eu lieu tou t récem m ent dans le gouvernem ent de W olhynie. Il en présente le détail circonstancié dans l ’exposé ci-jo in t, et il ne doute pas que la vérité n ’en soit garantie sur tous les points par l’inquisition m êm e, que M. le gouverneur général de B eclech ow en a com m ise à M. de Miklaszewski gouverneur de Y olh vn ie. E n conséquence le soussigné ambassadeur du St-Siège prie très-instam m ent le ministère im périal de m ettre le contenu du dit exposé sous les y eu x de S. M té l ’em pe­ reur, ayant les plus grandes espérances dans les sentimens connus de ce souverain pou r en obtenir de n ou veaux ordres analogues et convenables, afin de porter le plus prom p t rem ède aux graves in con ­ véniens qui ont eu lieu et afin d ’em pêcher qu’il n ’en arrive de pareils à l ’avenir.

Annexe: E x p osé Dans le m ois de juin plusieurs ecclésiastiques sous la dépendance d ’un certain M k fta Bohanow ski, P ro to -P o p e à D u bn o, se sont emparés par force de deux églises catholiques du rit grec appartenantes aux moines basiliens; c ’est-à-dire, l’ église de l ’abbaye de D u b n o, et celle du m onastère de Straklow. Ils ont enfoncé les portes de ces églises par le m oyen de leviers et autres instrumens. Dans le m êm e mois d ’autres ecclésiastiques conduits par le P r o to P op e Grégoire V igura ont occu pé a v ec une égale violence deux autres églises catholiques du m êm e rit; c ’est-à-dire celles du m onastère des basiliens de L u ck et de celui de P oddem bice. Enfin dans le m ois de juillet les susdits ecclésiastiques du P rotoP op e M k ita B ohanow ski se son t aussi em parés par force d ’une cin ­ quièm e église catholique du rit grec des religieuses de D ubno. Com m e ces églises ont été fondées par des Seigneurs catholiques de la V olhynie qui les ont destinées pou r les catholiques du rit grec, il ne peut exister aucun prétexte pou r en ôter l ’usage et la propriété

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No. 54-56: 25 août-28 août/8 sept. 1797.

aux mêmes catholiques qui en sont les possesseurs légitim es et pai­ sibles. A u surplus, la m anière entièrement irrégulière, arbitraire, et violente par laquelle les deux P roto-P opes susm entionnés ont co n ­ som m é cette usurpation, exige n on seulement que les cin q églises soient rendues a u x m oines catholiques de l’ ordre de St-Basile à qui elles appartiennent, mais que l ’ on prenne les mesures les plus con ­ venables et efficaces pour em pêcher à l ’avenir de pareils attentats contraires au x ordres donnés par S. M té l’empereur, à la tranquil­ lité publique et au x lo ix de l ’em pire, qui assurent à tous les sujets la liberté de leur religion, et la jouissance de leurs propriétés.

55. Litta à Kourdkine.

St-Pétersbourg, 26 août 1797.

Il lui communique la note et l'exposé adressés la veille à Bezborodko sur les troubles de Volhynie. Arch, prine, de Moscou, St-Siège 1797, 1. 56, orig. Me v oy a n t privé a vec regret de l ’honneur d ’entretenir Y . E xc. avant la semaine prochaine, je ne v eu x pas m e retarder celui de lui com m uniquer la n ote, que des inconvéniens arrivés tou t récemment en V olh yn ie m ’ont mis dans la nécessité de présenter au ministère im périal, et que j ’ai remise à S. A . M. le prince de B ezborodk o. Je prie V . E x c. de regarder cette com m unication com m e un tém oignage de l’entière confiance que je place dans ses bons offices, et d ’en m et­ tre le con ten u sous les yeu x de S. M té l ’empereur. J ’espère que j ’au­ rai l ’honneur de v o ir Y . E x c. à son retour de Gatshina, et qu’Elle vou dra bien m ’instruire du résultat de mes instances. C’est avec la considération la plus distinguée etc.

56. Litta au Card. B oria (N ° 16). St-Pétersbourg, 28 août/8 sept. 1797. Résumé de l’activité du nonce depuis son arrivée en Russie. Nouvelles vio­ lences faites aux grecs-unis en Volhynie et en Podolie. Litta en fait re­ présentation au chancelier. Espoir que ces torts seront réparés. Après consultation du prince Repnin, le chancelier donnera réponse à Litta sur les affaires formant l’objet de sa mission. Arch. Vat., 344, I, min.Il I l con ten u to de’ dispacci che ho av u to l’onore d ’innoltrar a Y . E. d o p o il m io arrivo in Bussia può essere una prova di non aver io ri­ tardato l ’adem pim ento d e’ miei doveri relativi alla missione a me

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No. 56: 28 août/8 sept. 1797.

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affidata, giacché im m ediatam ente dop o le feste celebrate in M osca per l’incoronazione delle L L . MM. II . presentai a questo ministero nella m ia prim a ilo t a e M em oria annessa in data d e’ 17 aprile gli oggetti i più essenziali e pressanti che interessano lo zelo di S. S tà per il bene d e ’ ca ttolici dell’uno e l’altro rito dim oranti nell’im pero delle Russie. D op o questo prim o passo ho rin novato di continuo gli uffici e le prem ure analoghe presso il Sig. Pr. B ezborod k o cancellier dell’im pero e presso il Sig. Pr. K ourakin vice-cancelliere per o t­ tener una pron ta e fa v orevole decisione, quale d obb iam o sperare attesa la giustizia e ragionevolezza delle dom ande del S. P ., l ’im por­ tanza ed utilità delle m edesim e anche per il van taggio tem porale e politico dello stato, i sentim enti di religione e giustizia che anim ano il sovran o delle Russie e le testim onianze da lui date d ’una particolar am icizia ed attaccam en to verso la persona di S. S tà. P e ’l fine m edesim o di sollecitar il risultato de’ m iei replicati u f­ fici ho otten u to dal P r. B ezb orodk o una n u ova conferenza c h ’ebbe lu ogo venerdì scorso 21 a g osto/3 settem bre. P rim a di darne il rag­ guaglio a ll’E . Y . prem etter d eb b o la notizia di alcuni incidenti che m i hanno messo nella necessità di a w a n z a r n u ove rim ostranze su’l punto della violenza che soffrono da qualche tem po i ca ttolici del rito greco, specialm ente nei govern i di P od olia e Y olhynnia. È que­ sto uno degli oggetti da m e esposti nella citata prim a M em oria, e particolarm ente nell’articolo sesto enum erai sebbene in generale tu tti quanti i disordini accadu ti a danno d e’ suddetti cattolici co n ­ tro il sistem a di tolleranza e le leggi vigen ti dell’im pero, ram m entai le rappresentanze a w a n z a te su di ciò dalla S tà S. alla defonta im p e­ ratrice e m ’esibi finalm ente di som m inistrar ad ogni richiesta del m inistero im periale tu tte quante le nozioni, p rov e e docum enti che m ai creder si potessero necessari per contestar ad esuberanza i fatti accaduti, i quali sono si n otori per se stessi c h ’escludono qualunque du bb io ed incertezza. N on ostante c h ’io potessi fin dal bel principio m etter fu ori nella m ia M em oria tu tti i docum enti che sono in m io potere e che provan o ad evidenza la realità d e’ fa tti medesim i, ebbi nulladim eno delle ragioni che m i suggerirono quel cau to e delicato contegno di cui non m i pento finora e dal quale soltanto astretto dal m io dovere potrò dipartirm i. E a dir vero trattandosi di fatti pubb lici ch e sono innegabili e n otori, sarebbe stato un a tto esube­ rante dalla parte mia, m assim e nel prim o ufficio che a w a n z a v a al ministero im periale, il caricarlo di una quantità di carte e docum enti, i quali anche senza le m ie riflessioni avrebbero form ato un quadro

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No. 56: 28 août/8 sept. 1797.

tro p p o disgustoso d e’ disordini accaduti sotto il governo del T ou tolm in negli ultim i anni della defonta im peratrice. L a disgrazia del Toutolm in, che è stato giustam ente e con tanto applauso rim osso d a l suo im piego, i lum inosi esem pi di giustizia dati da questo nuovo sovrano delle Russie per universale consolazione e giubbilo de’ p o ­ poli a lui soggetti erano m otivi ulteriori per conferm arm e nel partito d a m e preso, e l ’evento m i ha con v in to non essere necessaria veruna prov a a tali fa tti che non si possono negare dal m inistero, com e per verità nelle conferenze che ho a v u to collo stesso cancelliere si è egli più. tosto rivolto a scusar co n ragioni estranee i seguiti eccessi, com e con oscerà Ι Έ . V . dal ragguaglio che apedro continuando. N el giro che S. M tà l ’im peratore ha fa tto n e’ governi di Minsk e di Lituania d op o la sua partenza da M osca, si accertò sempre più d a se stesso, osservando le chiese tolte a ’ nostri cattolici del rito greco, quale e quanta sia stata la violenza usata a que’ suoi sudditi, la m ag­ gior parte d e ’ quali si astengono tuttavia dal concorrere alle chiese occupate. Quindi lo zelo che nutre questo sovrano per la conserva­ zione della giustizia e del bu on ordine lo ha anim ato a publicar degli ukasi per recar qualche sollievo a ’ nostri ca ttolici e ne ho trasmesse costì le copie nel m io dispaccio N . 13. Ora però in m ezzo alle nostre speranze d ’ ottener colla risoluzione alle a w a n z a te richieste il rim e­ dio eziandio a ’ seguiti inconvenienti, ho il ram m arico di d over an­ nunciar a V . E . altri disordini nuovam ente accaduti in Y olhynnia. M e ne pervenne la sicura notizia per una singolare disposizione della divina P rovviden za, onde fu i in grado nell’accennata conferenza di far le m ie rappresentanze al P r. B ezborodk o, esponendo che ad onta degli ordini positivi di S. M tà I. erano state tolte diverse chiese a ’ nostri basiliani in Y olh yn n ia per opera di due P ro to -P o p i ed altri ecclesiastici, che aveano fin anche adoprate le leve ed altri istrom enti per aprir le porte delle chiese ed occuparle per forza. E sposi quanto dolorosi riuscir doveano tali incidenti all’anim o del S. P . nel tem po che con cepia le m igliori speranze nelle fav orevoli disposizioni di S. M tà I., e quanto finalm ente fossero contrari tali abusi alle leggi del­ l ’im pero non che al bu on ordine ed alla tranquillità dello stato. Mi m anifestò il Sig. cancelliere la sua m eraviglia e parve dubi­ tare della verità di questi fa tti od alm eno supporre che le chiese sud­ dette appartenessero per avven tu ra a l clero greco dom inante. A d escludere tal ipotesi gli osservai essere state fondate quelle chiese d a n obili polacch i ca ttolici per uso de’ cattolici del rito greco, e final­ m ente che in qualunque supposizione le leggi d ’ ogni ben regolato

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No. 56: 28 août/8 sept. 1797.

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govern o proibiva no di farsi ragione da se stesso nelle prop rie pre­ tese e ch e il lasciar im punito tali arbitri era lo stesso che aprir la p orta alle più gravi confusioni, quali erano appunto quelle che ne im pugnasse l ’esistenza il P r. B ezborodk o, m a soltanto ne assegnò la causa a d alcune considerazioni politiche fon date su l ’antica situazione della P olon ia, e le quali non om isi di fargli riflettere quanto sarebbe ora in opportu n o d ’aver in vista, m ancandone il soggetto, e quanto fosse in vece l ’im portanza di fa r godere a tu tti i sudditi della Russia il beneficio delle leggi stabilite per la loro quiete e felicità. D o p o questa rappresentanza ch e a w a n z a i a v o ce nella m ia co n ­ ferenza aven do ricevu to delle notizie più particolari e positive sopra gli accennati inconvenienti, m i sono credu to in dovere di passar al m inistero im periale la n ota c o ll’annesso esposto che in cop ia tra ­ sm etto unitam ente alla lettera con cu i l ’accom pagnai al Pr. can cel­ liere ed altro du plicato pure com u n icai al vice-cancelliere Principe K o u r a k in .1 I sentim enti e le m assim e trop p o già conosciute di questo s o ­ vrano, gli ordini già da lui dati precedentem ente per im pedire simili disordini e le analoghe disposizioni che m e ne ha m anifestate il Sig. Principe cancelliere sono tu tti m otiv i che d ebb on o farci sperare di veder riparati questi ultim i inconvenienti su d e’ quali supplico per­ ciò V . E . di rassicurare la sollecitudine del S. P. R a p p o rto agli altri affari relativi alla m ia m issione m i disse il Pr. B ezb orodk o che volea innanzi con certar il tu tto co l Pr. di Repnin, il quale è arrivato in questi giorni dalla Lituania, e che prim a di darm i risposta mi avrebbe p o i chiam ato ad altra conferenza affine di spianare quelle difficoltà che potreb b ero incontrarsi. A d oggetto d ’indagare d ov e fossero le m aggiori difficoltà sono andato nella mia conferenza riepilogando eia' c o n pu n to senza che il cancelliere mi abbia accennata alcuna cosa di p ositiv o in contrario. Procurerò fra t­ tanto di prevenire il P r. di R epn in ch e essendo prattichìssim o degli affari di P olon ia ed inoltre persona di m olta religione, onestà e giu ­ stizia, com e ho riferito altre v o lte e quale lo ha dim ostrato l ’espe­ rienza del suo govern o nella Lituania, è cortam ente assai opportuno che ne sia con su ltato, onde poter con trib u ire a l vantaggio di questi ca tto lici nelle n u ove provincie. R iserbandom i intanto ad ulteriori ragguagli passo etc.

1 Ces p iè c e s s o n t p u b lié e s ic i à le u r d a te , im m é d ia t e m e n t a v a n t c e t t e d é p ê ch e .

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No. 57 : 8/19 septembre 1797.

57. Litta au Card. D oria (N ° 17).

St-Pétersbourg, 8 jl9 sept. 1797.

Accusé de réception de plusieurs courriers. Les nouvelles de la santé du Pape. Réflexions sur plusieurs nouvelles reçues de Rome. Communication d’un oukase montrant les bonnes dispositions de Vempereur envers les catholi­ ques. Remerciements du bailli Litta. Arch. Vat., 344, I, min. L a lunga aspettativa d e ’ dispacci di V. E . d e’ quali era p rivo dop o quello degli 8 luglio già da me riscontrato n e’ precedenti miei ET. 14, 15 e 16, m i è stata in parte com pensata d al sim ultaneo arrivo di cinque pieghi innoltratim i da M gr nunzio di Vienna con l ’occa ­ sione di un corriere spedito di là in questi ultim i giorni al Sig. conte Diedrichstein-Proskau, il quale è incaricato degli affari di quella corte Cesarea nell’assenza del con te di Cobenzl. H o dunque l ’ onore di riscontrar unitam ente all’E . V . i cinque dispacci suddetti che p or­ tano le successive date d e’ 15, 22, 29 luglio, 5 e 12 agosto, ed i quali m i assicurano dell’arrivo costà di tre m iei pieghi, cioè de’ ΕΓΝ. 9, 10 e 11, non che del più. an tico da m e affidato al Sig. cav. O-Hara, 11 quale è pervenuto si tardi a ll’E . V. L e con solan ti notizie su la preziosa salute di S. S tà assicuran­ dom i su questo punto di tanto m om ento per la Chiesa cattolica e per lo stato pontificio sono a ll’anim o m io oggetto di particolar co n ­ solazione e n u ovo titolo di gratitudine che professar debbo all’E. V . nel tem po stesso che la supplico a continuarm ene g l’interessanti ragguagli. Contem poraneam ente alle v o c i circa l’ orribile com p lotto che s’andava form ando in codesta d o m in a n te ,1 si era già saputo da varie lettere di R o m a che lo stesso govern o n ’avea scoperta la tram a, ar­ restati i prim ari com plici e prese tu tte le opportune misure ad assi­ curar la pu bblica tranquillità. D eesi a tali saggie provvidenze il ri­ torno della calm a che ΙΈ . V . si degna annunciarm i unitam ente alle altre notizie relative alla com m issione del marchese Massimi ed alle differenze insorte in M ilano circa il valore delle gioie a con to delle convenute contribuzioni. L a lettura d e’ due editti com unicatim i da V . E. è una prova non m eno della paterna sollecitudine di S. S tà

1 L a le t tr e d e la S eeréta irerie d ’ E t a t d a té e d u 5 a o û t p a rla it d ’ u n e p e t ite s é d itio n q u i a v a it fa illi a v o ir lie u à R o m e et q u i a v a it é té é to u ffé e . N o u s n ’ a v o n s p a s ju g é u tile d e la p u b lie r.

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N o . 57 : 8 /1 9 s e p te m b r e 17 97 .

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per riparar a ’ danni dello stato pon tifìcio che dell’opportunità delle misure ordinate a ta l effetto. Oltre gli schiarim enti da m e dati nel dispaccio de’ 3/13 giugno su’l pu n to ch e form ava la m ateria del dispaccio dell’E . Y . d e’ 13 agosto, avrà pur ricevu to la S. Congregazione particolare altri p oste­ riori schiarim enti e diverse inform azioni da m e trasmesse c o ’ dispacci N. 12, 14 e 15. A v rò presto occasione di ritornar su questo p artico­ lare ed altresì dar riscontro a ’ num eri di Y . E . d e’ 15 luglio, non per­ m ettendom i altro per ora la ristrettezza del tem po fuorché di darlene queste breve riscontro. In conferm a a quanto ho accen n ato nell’ultim o m io dispaccio relativam ente alle benefiche intenzioni di S. M tà l’im peratore di tutte le Russie ed agli ukasi da lui pu b b lica ti durante il giro che fece ne’ governi di M insk e di Lituania, ho l ’ onore di com piegare a ll’E. V . una esatta traduzione dell’ukaso de’ 13 m aggio, diretto al g ov er­ n ai or generale di Minsk. Sebbene nel m io dispaccio N. 13 a b bia io di già trasm esso altra traduzione di ta l ukaso e di altri consim ili su 10 stesso soggetto, m i com piaccio nulladim eno di com unicarle que­ sta n u ova traduzione ch e m i sono procu rato, essendo assai più fe ­ dele e tratta dallo stesso originale russo, onde sem pre più si m ani­ festi la v olon tà di questo sovrano perch è sia restituita a tu tti i suoi sudditi la libertà di coscienza e s’allontani qualunque pretesto di disunione o di disordine. Continua la corte nel suo soggiorn o a Gatschina, d ov e si trova da più giorni anche il re di P olon ia in vita to a quella cam pagna da S. M ^ I. Innanzi di chiudere questo dispaccio presento a ll’E. V . a nom e del bali L itta m io fratello li più rispettosi e sinceri ringraziamenti per le graziose espressioni colle quali si è degnato il S. P. di m ani­ festar il proprio gradim ento per l ’atten to pensiero ch ’ebbe lo stesso m io fratello di trasm etter costà per m io m ezzo una cop ia autentica del con sapu to trattato tra questa corte im periale e l’ Ordine di Malta. 11 ritardo che ha sofferto il piego da m e affidato al cav. Ο -H ara ha reso m eno sollecita questa com unicazione. N ulladim eno S. S tà ne avrà valu ta to il desiderio e l ’attenzione. Passo co l più rispettoso ossequio etc.

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No. 58: 10/21 septmbre 1797.

58. Litta au Gard. D oria (N ° 18).

St-Pétersbourg, 10\21 sept. 1797.

Aide apportée par l’empereur de Russie à la cour de Vienne pour la conclu­ sion de la paix avec la France. Manœuvres militaires à Gatchina. Levée de recrues. La garde du corps de Louis X V I I I . Remerciements pour l’envoi d’argent.

Arch. Vat., 344, I, min. V e l precedente m io dispaccio m i sono lim itato a l sem plice ri­ scon tro de’ cinque pieghi di V . B . che ho ricevu to sim ultaneam ente per m ezzo d ’un corriere di V ienna ed i quali hanno le successive date d e ’ 15, 22, e 29 luglio, 5 e 12 agosto. L a v icin a partenza del m ede­ sim o corriere per V ienna m i som m inistra una sicura occasione di che prevalendom i preparo il dispaccio presente affine di dare uno sfogo più distinto e com p leto agli oggetti contem plati da V . E . n e’ suoi V 1 d e ’ 15 luglio, e di com unicarle altresì le ulteriori occorrenti notizie. L a spedizione del su ddetto corriere di V ienna a questa corte im periale è relativa alle difficoltà che incontra la trattativa della pace tra l ’A ustria e la F rancia stante l ’ ostacolo che tu tt’or sussistea circa la restituzione di M antova. Quindi la corte di V ienna ha fa tto a w a n z a r n u ov i uffici verso 8. M tà l ’im perator delle Bussie per otte­ nerne il di lui appoggio a d oggetto che sieno m antenute le con d i­ zioni fissate n e’ prelim inari di Leoben, non solo rapp orto alla resti­ tuzione di M antova, m a ancora relativam ente alla integrità dell’im ­ pero germ anico, S. M tà l’im perator delle Bussie si è prestato a que­ sto eccitam en to della corte di Vienna, e co l ritorno dello stesso co r­ riere si spediscono delle com m issioni al con te B o z a m o w sk i1 acciò sieno rin novate le dichiarazioni già fa tte altre v olte a nom e di que­ sto sovran o per dim ostrare quanto egli s’interessi acciò non sia Anolata la integrità della Germ ania e ad un tem po stesso s’ osservino le con v en zion i di L eoben. S. M tà l ’ im peratore trattenendosi co ll’im perial fam iglia nella cam pagn a di G atschina si occu pa da più giorni nell’osservar l’evoluzioni m ilitari che si v a n facen do colà da un corp o di truppe radu­ nate per tal oggetto ed è m olto con ten to della esattezza e maestria c o n cu i si eseguiscono le ordinate operazioni. A d og getto di com pletar i diversi reggim enti delle arm ate russe si è p u b b lica to l’ ordine per la leva di tre uom ini per cinquanta, non

1 A n d r é C y r illo v it c h R a z o u m o v s k i (1 7 5 2 -1 8 3 6 ), a lors a m b a s s a d e u r à V ie n n e .

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N o . 5 8 - 5 9 : 1 0 /2 1 s e p t .- 1 8 /2 9 s e p t. 1797.

com prese le provin cie ch e ne sono esenti ordinariam ente, il che eredesi ch e form erà un num ero di settanta m ila reclute. A lla richiesta di Luigi X V I I I ha a ccord a to S. M tà I. un corpo d i 1 uom ini che verranno scelti dall’arm ata di Condé per guardia della di lui persona. X o n altro a vendo da aggiungere circa le correnti notizie rinovo l ’espressioni della m ia gratitudine verso Ι Έ . V . e verso la S. Congre­ gazione particolare per le disposizioni relative a procurarm i le neces­ sarie risorse econom iche, le quali sono state adem pite com e ho già scritto, e co ll’intera rim essa fa tta dal B rentani di Vienna, e con le successive lettere e credenziali di codesto banchiere T orlonia al quale ne ho dato ogni v o lta li corrispondenti riscontri. Gradisca intanto Ι Έ . V . c h ’io le rin ovi le riverenti proteste del profon d o rispetto etc.

59. Litta au Card. D oria (N ° 19).

St-Pétersbourg, 18/29 sept. 1797.

Nouvelles brèves, et transmission d’un document relatif à l’érection d’un nouvel évêché à Wigry. Arch. Yat., 344, J, min. Presentatasi una occasione per V ienna ho l’ onore di trasm ettere all’E. V . il presente piego e le accuso a d un tem po stesso d ’aver rice­ v u to il più recente di lei dispaccio in data d e’ 19 agosto. Continua S. M tà l ’im peratore co n tu tta l ’im periai fam iglia a trattenersi nella cam pagna di G atschina e si dice che non verrà a P ietrobu rgo se n on se d op o i prim i del mese di novem bre. I l P r. di H olstein-B eck, tenente generale a l servigio di S. M tà Prussiana, è ven u to da alcuni giorn i in P ietroburgo ed è stato in vi­ tato di andar a Gatschina, dov e riceve dalla corte le distinzioni con ­ venienti alla sua fam iglia affine a quella di S. M tà l ’im peratore. A v en d o ricevu to la inform azione del cap itolo di Luceoria su l ’istanza di S. M tà Prussiana per 1’erezione d ’un n u ovo vescovado a Wigry., m i fa ccio un dovere di trasm etterlo a V . E . ne altro per ora avendo passo etc.

1 L e c h iffr e est re sté en b la n c d a n s la m in u te , seu l t e x t e q u e n o u s a y o n s .

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No. 60: 18/29 septembre 1797.

60. Litta au Card. D oria (N ° 19).

St-Pétersbourg, 18129 sept. 1797.

Les attributions du Collège de justice fixées par Catherine I I et récemment modifiées par oukase de Paid I er. Litta en a exposé au chancelier le grand danger pour la discipline ecclésiastique. Autre oukase récent donnant au Collège de justice le droit de juger définitivement en matière de divor­ ces. Expédient proposé par Litta pour y remédier. Arch. Vat., 344, I. min. Prevalendom i d ’una occasione per innoltrar a Vienna il presente dispaccio senza ch e passi per questa posta, posso scrivere a V . E. sopra un oggetto interessante il quale m i ha cagionato finora assai ram m arico ed occupazione e ch e reputo necessario portar alla cog n i­ zione di V . E . e della S. Congregazione particolare. Q uando la defonta im peratrice Caterina I I su ’l pretesto di a l­ cune lagnanze d e ’ ca ttolici di P ietroburgo pu b b licò diverse ordina­ zioni sopra questa chiesa ca ttolica alli 12 febraro 1 7 6 9 ,1 stabilì tra m olte altre cose che sopravenendo qualche lite tra i parrochiani ed i sacerdoti ovvero tra i parrochiani ed i sindaci per causa di qualche negozio econ om ico dovesse decidersi dal Collegio di giustizia delle cause della Livonia, E ston ia e Finlandia, eretto anticam ente per sim ili giudizi tra persone di religione diversa dalla dom inante. D i­ chiarò peraltro la sovrana m edesim a che sotto alcun pretesto non dovesse il Collegio di giustizia m ischiarsi ne’ dogm i della fede ca tto ­ lica, com e p otrà rilevar ΓΕ . V . dal tenore d e’ §§ 44 e 45 e al Cap. V i l i delle m edesim e ordinazioni ch e m i fa ccio carico di trasm etterle nel­ l ’annessa co p ia Ν'. I. M a la giurisdizione del su ddetto Collegio di giustizia fu m olto più ristretta dalla defon ta sovran a nell’ukaso de’ 26 gennaro 1782 relativo alla fondazione d ’un vescov a d o ca ttolico in M o h ìlo w ,2 g iac­ ché nel § 5 fu ordinato che l ’a rcivescovo non riceverà ordini da alcuno fuorch é dall’im peratrice o dal senato; nel § 6, che dovesse giudicar tu tte le cause com peten ti al suo fo ro e che soltanto allorché il giu­ dizio toccasse una persona secolare v i dovesse intervenir un depu­ ta to secolare e fosse lecito appellar a l senato. Finalm ente nel § 7 fu

1 II s ’ a g it d u fa m e u x

Règlement

d e C a th e rin e I I , su r le q u e l o n

p e u t v o ir

P i e r l in g , La Russie et le St-Siège, t., V , p. 1 e t s u iv . O n en t r o u v e la t r a d u c t io n latine d a n s T h e in e b , Die neuesten Zustànde der katholischen Kirche beides Ritus

in Rolen u. Russland seit Katharina II. bis auf unsere Tage, 2 T e x t e dans T h e in e r , op .

c it .,

p.

t. I I , p . 21 2 et s u iv .

233.

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vf :

N o . 6 0 : 1 8 /2 9 s e p te m b r e 17 97 .

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inibito a l Collegio di giustizia di mischiarsi negli affari spettanti alla Chiesa R om an a. T u tto ciò risulta dal 1ST. I I dell’annessa cop ia e le medesime ordinazioni fu ron o replicate dal diplom a di nom ina de’ 14 n ovem bre 1 7 8 3 ,1 com e dall’annesso fog lio 1ST. I I I . È ben da deplorarsi che i ricorsi di alcuni cattolici ed anche di persone ecclesiastiche ricalcitranti alla correzione de’ rispettivi v e ­ scov i a b b ia n o dato luogo a d un n u ov o ucaso di S. M tà il regnante im peratore in data d e’ 26 febraro di qu est’anno. V e unisco una tra ­ duzione nell’annessa cop ia V . I V . 2 Conoscerà V . E . quanto queste recenti disposizioni sieno pregiudizievoli alla religione cattolica. A ppena ne eb b i notizia, n on tardai di prenderle in seria considera­ zione ed ho pensato più v o lte a ’ m odi di rim ediarvi, riserbandom i a proporre qualche espediente nel piano generale da me annunciato nella prim a M em oria che presentai in M osca al ministero imperiale. I l ritardo delle risoluzioni da me sollecitate più v olte sopra gli oggetti della m ia M em oria, i ricorsi in opportu n i di alcuni ecclesia­ stici e la propensione del dicasterio nuovam ente eretto per esten­ dere la sua attiv ità e giurisdizione m i hanno fa tto conoscere sempre più la necessità di a w a n z a r qualche rappresentanza su questo og ­ g etto sebbene delicatissim o a toccarsi, trattandosi di un ordine di S. M tà l ’im peratore e della m ateria ta n to qui gelosa della giurisdi­ zione del sovran o. Quindi nell’ultim a m ia conferenza co l Pr. B ezb o­ rodk o ne ho parlato espressamente, dim ostrandogli che a tenore de’ cita ti ucasi del 1769, 1782 e 1783 il C ollegio di giustizia n on dee asso­ lutam ente mischiarsi negli affari ecclesiastici e spirituali, il di cui giudizio è riservato a ’ soli vescov i per la natura stessa degli oggetti ch e son o dipendenti dalla podestà spirituale, ne si possono co n v e ­ nientem ente decidere se non se da ch i per il proprio stato e carat­ tere, per educazione e per lo studio sia in grado di conoscere e farsi carico delle regole della Chiesa, d e’ m olti canoni de’ concili, delle costitu zion i apostoliche ed altre ordinazioni dirette al fine di m an­ tener nel suo vigore e nella sua purità la disciplina della Chiesa ca t­ tolica. Gli ho esposto in su ccin to i m olti disordini che derivar deb­ b on o necessariam ente dall’am m etter nell’anzidette m aterie i ricorsi ad un tribunale secolare in P ietrobu rgo con tro i rispettivi vescovi,

1 T e x t e d a n s T h e i n e r , o p . c it., p . 2 3 8 . s C et o u k a s e , qu i se t r o u v e n a tu r e lle m e n t (en ru sse) d a n s la P . S. Z . 1 7 9 7 , N ° 17 83 6, n ’ a p a s , à n o tr e c o n n a is s a n c e , é té p u b lié en tr a d u c t io n la tin e . N o u s d o n n o n s d o n c en a n n e x e la m a u v a is e t r a d u c t io n e n v o y é e p a r L it t a à R o m e .

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No. 60: 18/29 septembre 1797.

m entre i loro diocesani ed anche gli ecclesiastici a loro soggetti si renderanno disubbidienti e con tum aci alla correzione de’ propri pastori e questi saranno costretti a pubblicare gli scandali del p ro ­ prio gregge o v v ero tollerarli senza p orv i alcun argine o freno. Gli ho anche fa tto riflettere la im possibilità che un tribunale com p osto da secolari ed anche di diversa religione, presieduto d a un luterano quale si è il consigliere H eiking, v o g lia e sappia m antener l’ osser­ van za delle regole e discipline della Chiesa cattolica, e finalmente gli ho posto in vista le conseguenze che da tali assurdi ed in con v e­ nienti debb on o seguire, cioè il totale rilasciam ento del clero, l ’a v v i­ lim ento dell’autorità vescovile, la corruzione de’ costum i, in una parola il decadim ento e la ruina della stessa religione. I l Pr. B ezborodk o n on ha dato alcuna precisa risposta a tale m ia rappresentanza, lim itandosi solo ad osservare che sem pre per l’addietro si erano giudicate dal senato le cause tra i regolari e l ’arci­ v esco v o di M ohilow quante v o lte i prim i erano ricorsi da qualche d i lui decreto. P rocurerò di ritornare su questo argom ento in altre occasioni o di proporre alm eno qualche com penso che dim inuisca i disordini di questa n u ova destinazione del dipartim ento presso il Collegio di giustizia. R ifletto però esser trop p o diffìcile il recarvi ri­ paro trattandosi d ’un ordine dell’im peratore. L ’a rcivescovo di M ohilo v ia per aver rappresentato le proprie ragioni fon date sui citati ucasi ha a v u to una lettera riprensiva dal procuratore del senato a nom e dell’im peratore. Si aggiunge che il suddetto presidente H ei­ king gode m olto con cetto ed è p rotetto alla corte per alcune ragioni. M i è stato riferito essere em anato n e’ prim i giorni del corrente mese un n u ovo ucaso nel quale prem esso un esposto del v escov o Sirakow ski d ’aver giudicate alcune cause di divorziò in prim a istanza, le quali rim angono irresolute per n on avere la seconda sentenza co n ­ form e, si ordina che tali cause debbon o portarsi al giudizio definitivo dello stesso dipartim ento di giustizia. Subito che p otrò tenere il te­ nore di questo ucaso, non tralascierò di com unicarlo a V . E . Intanto riflettendo qual rim edio potrebb e trovarsi a riparar nell’avvenire un sì grave disordine specialm ente nella m ateria di cui si tratta, non altro espediente saprei im aginare fu ori di quello di accordar ad ogni v esco v o che sarà installato n e’ dom ini della Russia la medesima fa coltà in tali cause m atrim oniali accordata a M gr arcivescovo di M ohilow dall’E m 0 A rch etti co n decreto de’ 14 febraro 1 su l ’esem pio 1 Ce d é c re t d a té d u 3 /1 4 fé v r ie r 1784 est é d ité en la tin e t en ru sse a v e c les a u tre s a c te s officiels d a n s les Alcty i gramoty, p . 39.

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No. 60: 18/29 septembre 1797.

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dell’E m 0 G aram pi e colle fa coltà speciali della S. Congregazione di P ropaganda e della S tà di N . S., cioè di term inar tali cause nell’unico suo tribunale c o ll’intervento però, v o t o e assenso di due o tre ca n o­ nici della Chiesa di M ohilow . Tale decreto trov asi stam pato tra gli A tti dell’E m 0 A rch etti d op o quello della traslazione di M gr Siestrencew itz all’a rcivescovado di M ohilow ia. Tralascio perciò di trasm etterne il tenore che sicuram ente esiste c o ’ suddetti A tti costì nella C ongregazione di P ropaganda, ov e p otrà riscontrarsi ed osser­ varsi. Concedendosi sim ili fa coltà agli altri v escov i della Eussia si toglie la necessità e la v oglia alle parti litiganti di ricorrere ulterior­ m ente dop o il prim o giu dicato nel tribunale vescovile, m entre o si pronuncia per il divorzio, non avranno bisogno di ottenere la seconda sentenza conform e, o v v ero si pronuncia per la valid ità del m atri­ m onio, e sarà ugualm ente inutile l ’andar cercando una seconda sen­ tenza. Che è quanto m i fa ccio un dovere di esporre alla S. Congre­ gazione particolare dalla quale im ploro ed attendo le consentanee istruzioni.

Annexe I V : Oukase du 26 -février 1797. Cupientes accelerare quam citissim e fidelibus nostris subditis rom anae catholicae professionis in A lb a Eussia, uti etiam in n ov orecuperatis a P olon ia guberniis, aliisque partibus nostri im perii de­ gentibus, in causis ecclesiasticorum , et divortia m atrim oniorum spectantibus: m andam us erigere P etrop oli penes Collegium Justitiae pro Livoniensibus, Estoniensibus, et Einlandensibus causis sub d i­ stincto M oderatore huius Collegii praesidentis, D epartam entum pro E om ano-catholicis ad hanc iurisdictionem pertinentibus causis, ubi huiusm odi causae iudicari debent, in fundam ento iurium his p ro ­ vinciis com petentium sim ili ratione qua eaedem in ipsom et Collegio Justitiae expediri solent. Q uapropter senatus ordinare prim um debet, u t huiusm odi causae decisae in spiritualibus iudiciis rem ittantur p ro finali decreto a d dictum D epartam entum , inde vero cum app el­ latione ad senatum . Secundo ordinare p ro h o c D epartam ento se­ riem personarum com petenter tam qu oad officiales, quam pensio­ nem earum, u ti in Collegio Justitiae practicari solet. P ro secretario, cancellariae servis, et eius expensis in singulos annos 5 m illia rublonum designare. D atum P etropoli, etc.

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No. 61 : 7 octobre 1797.

61. L e Card. D oria à Litta.

Rom e, 7 octobre 1797.

Observations à propos du mariage mixte Dietrichstein-Schouwaloff bénit par Litta. Arch. Vat., 343 A, orig. chiff. H o tardato di replicare al di Lei fog lio dei 11/22 luglio sul p ro ­ p osito del m atrim onio del con te Francesco de D ietrichstein di reli­ gion e ca ttolica co n la contessa Alessandrina de Schouw aloff greca n on unita, perchè aven do trattenuto 1ST. S. il suddetto fog lio presso di se, non prim a di questa settim ana m e l ’ha rimesso colle sue su­ prem e intenzioni. A vreb b ero certam ente desiderato S. S tà e la Con­ gregazione particolare che Y . S. Illma, persuasa co m ’ è giustam ente d e ’ m o tiv i p e ’ quali la Chiesa ca ttolica ha costantem ente con dan ­ nati i m atrim oni di religione m ista, si fosse ad ogni costo astenuto dalla celebrazione di quello del con te sudetto, tem endo pur trop p o le conseguenze che i m eno delicati fra cotesti v escov i potrebbero tirarne in appresso per autorizzarli, e tem endo pur anche che un tal esem pio fornir pòssa (venendo a scriversi) un pretesto di più a i sci­ sm atici dell’ oriente per obbligare i ca ttolici a com unicare seco loro in divinis, ed avrebbero an cora v o lu to che nella esortazione d a Lei pronunciata n on si fosse chiam ata la sposa sorella in Gesù Cristo, giacché non essendo essa nella vera Chiesa sarà sorella si, m a non sorella in Gesù C risto .1 Queste sono le riflessioni fattesi tanto da N . S. quanto dalla Con­ gregazione, m a giacch é la co sa è fatta, non intende perciò ΪΓ. S. di rivolgersi a quegli espedienti a i quali sono ricorsi in casi simili i suoi gloriosi predecessori, anche co n alcuni de’ prim i v escov i di Germ a­ nia e P olonia. H a pesate S. S tà colla sua sapienza le circostanze nelle quali Y . S. lHma a t r o v a t a ,2 e sebbene non le siano parse abbastanza im pellenti perchè avesser p o tu to perm etterle di celebrare o di assi­ stere alla celebrazione di cu i si tratta, le crede però sufficienti per n on farne rum ore, nel ch e non hanno certam ente la m inor parte i riguardi di am ore e di stim a che hT. S. e la S. Congregazione hanno per la di L ei degna persona. Qnello però che io ho d ov u to accennarle

1 L it t a a v a it jo i n t à sa le t t r e d u 11 /2 2 ju ille t u n e c o p ie d e l ’ a llo c u tio n q u ’ il a v a it p r o n o n c é e en b é n is sa n t c e m a ria g e : n o u s a v o n s ju g é in u t ile d e r e p r o d u ir e o e t e x t e . Π y a p p e la it en e ffe t la je u n e é p o u s e « s œ u r en J és u s -C h rist » d e s o n époux. 2 A in s i lit -o n d a n s le d é c h iffr e m e n t.

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No. 61-62 : 7 oct.-2/13 oct. 1797.

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finora per ordine espresso della S. S tà sarà certatìiente più che b a ­ stante per eccitare il di L ei zelo per ricordare opportunam ente al con te di D ietrichstein l ’ obbligo indispensabile che gli corre non sola­ m ente per l ’educazione di tu tta la prole nella nostra religione (com e non si du bita che siasi già con venu to a tenore del permesso che ne accordava al conte l’editto im periale da Lei trasm esso) m a per p ro ­ curare eziandio con tu tto lo spirito la conversione della contessa sua sposa coerentem ente a quanto non ha E lla lasciato di fargli benis­ sim o sentire nella sua m edesim a esortazione: « L e but de v otre am our envers v otre épouse doit être aussi sa sanctification ». Confida anzi S. S tà e con essa la S. Congregazione che profittando E lla di quelle occasioni che non lascieranno di presentarsele farà con bu on m odo sentire ai nostri vescov i qual sia su questo punto lo spirito della Chiesa, onde n on abbiano essi a credersi autorizzati a prescinderne dal di L ei esem pio.

62. Litta au Card. D oria (N ° 20).

St-Pétersbourg, 2/13 octobre 1797.

L ’empereur doit donner prochainement réponse écrite aux demandes faites dans le Mémoire de Litta, et le chancelier a promis de communiquer au nonce la minute de cette réponse pour éviter toute difficulté dans la suite. Présages favorables, confirmés par le prince Bepnin. Arch. Vat., 344, I, min. D o p o il venerato dispaccio dell’E. Y . in data de’ 19 agosto ch ’ebbi già l’ onore di riscontrarle nell’ultim a m ia, non m i è pervenuto altro piego da R om a. T anto m i fa ccio carico di avvisarle per regola del nostro carteggio. Proseguo i m iei uffici per ottener una favorevole risoluzione alle richieste già da m e a w a n z a te a nom e del S. P . a S. M tà I. L ’ultim a v o lta che ho parlato c o l Sig. P r. B ezb orodk o, cioè n e’ scorsi giorni, m i ha esso prevenuto che S. M tà l’im peratore avea già dato diversi ordini relativi alle dom ande da m e fatte e che avrei ricevu to tra non m olto una risposta in iscritto. N on ho tralasciato di ram m entar al principe sudetto la prom essa che si com piacque farm i, cioè di chiam arm i a d una n u ov a conferenza innanzi di darm i le risoluzioni in iscritto, affine di poter prim a appianare quelle difficoltà che p o ­ trebbero ritrovarsi sopra gli oggetti da m e proposti. Il lodato p rin ­ cipe gran cancelliere si è degnato conferm arm i la stessa preventiva intelligenza, aggiungendom i graziosam ente che prim a m i avrebbe 9 — N on cia t. de L itta.

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No. 62-03: 2/13 oct.-9/20 oct. 1797.

com unicato la m inuta della risposta concertata, acciò avessi luogo di togliere qualche difficoltà che si nascesse sopra. Parlandom i p o i sopra qualche pu n to particolare, ho rilevato con m io piacere che le risolu­ zioni relative a ’ vescovadi latini saranno al di presso consentanee a ’ m edesim i progetti già da m e esibiti e specialm ente ho tutta la speranza di vedere preservate le ragioni di Mgr D em bow ski al v e ­ scova d o di K am iniec. N on tralascierò intanto di sollecitare il Sig. P r. B ezborodko a d oggetto di avere in breve la desiderata risoluzione e ad un tem po stesso rinnoverò le m ie prem ure per ottenerne dell’altre dal pari fa v orevoli relativam ente a tu tto ciò che riguarda i cattolici del rito greco. D e b b o solo avvertir su questa m ateria che non ho finora alcuna cosa da aggiungere a quanto ho prevenuto n e’ miei passati dispacci e che non m e n ’ è stato fa tto alcun discorso particolare nell’ultim o m io abboccam en to co l lodato m inistro. Il Sig. Pr. di R epn in è stato quasi sem pre a G atschina presso S. M tà I. H o soltanto p o tu to parlargli per brevi m om enti allorché ritornò per poch i giorni in P ietroburgo. N on si è esso spiegato su particolari, m a si è con ten tato di rim andarm i intieram ente al Pr. B ezborodk o, e solo m i ha con ferm ato in generale nelle buone spe­ ranze che già m i erano state date dallo stesso gran cancelliere. È p o i ritornato il P r. di R epn in a Gatschina e dopo alcuni giorni è v e ­ nuto d i n u ovo a P ietrobu rgo, d ’ onde è partito per la Lituania in seguito di ordini particolari del sovrano. Gredesi però che sarà fra p o co di ritorno in P ietroburgo. N ull’altro avendo da aggiungere per ora, passo etc. 6 3

63. Litta au Gard. D o ria (N ° 21).

St-Pétersbourg, 9/20 octobre 1797.

Il attend encore la réponse impériale à son Mémoire. Arch. Vat., 344, I, min. Prevalendom i d ’una particolar occasione diriggo il presente di­ spaccio per la v ia di B erlino a M gr nunzio di Vienna da cui sarà innoltrato all’E . V . Mi m ancano da lon go tem po i pieghi di R om a e d op o quello di V . E. in data d e’ 19 agosto n on ho ricevu to alcuna lettera. D o p o le speranze ch e questo Pr. B ezborodk o m i diede in v oce di una sollecita risposta alle richieste da m e a w a n z a te , sto tuttavia attendendo il favorevole risultato specialm ente rapporto alle m ate-

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No. 63-64: 9/20 o c t.-2 1 oct. 1797.

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rie ch e risguardano il rito latino. iSTon tralascierò intanto di rinnovar le mie prem ure per a f f r e t t a r e le sospirate risposte. Si trattiene tu tt’ora la co rte nella villa im periale di Gatschina, nè ancor si sa co n certezza se il ritorno a' P ietroburgo avrà lu ogo verso la fine del corrente ovvero a ’ prim i di novem bre. D o p o la partenza del Pr. di R epn in da P ietroburgo s’ignora pur anco quanto sarà per durare la di lui perm anenza in Lituania. N ull’altro avendo per ora etc.

64. Le Card. B oria à Litta.

Rome, 21 octobre 1797.

Brèves réponses à diverses lettres de Litta et félicitations du St-Père. Arch. Vat., 343 A, orig. Sebbene continuino le vacanze autunnali, non si è lasciato ciò non ostante di m andare in giro agli E m 11 miei colleghi com ponenti la S. Congregazione particolare g l’im portan ti dispacci di V . S. Illma d e ’ 4 1 e 28 agosto, e d e’ 21 settem bre, onde prenderli p o i in con si­ derazione, nella prossim a Congregazione, che si terrà subito a n o ­ vem bre. F rattanto avendoli riferiti successivam ente cog li altri degli 11 e 21 agosto a E". S., ha la S tà S. Com m endato al solito la costante di Lei attenzione, ed in seguito d e’ riscontri che la di Lei prudenza ci ha procurati dal capitolo di V ilna e dal v escov o di Sam ogizia, S. S tà ha anche ordinata la spedizione delle lettere com m issoriali per la form azione d e’ soliti processi per i vescovadi da erigersi n e’ n uovi dom ini Prussiani. D egne sim ilm ente del di Lei zelo ha trov ate la S tà S. le rim o­ stranze fatte da V . S. Illma a codesti egregi m inisteri per la cessa­ zione e pel conveniente riparo alle n u ove violenze com m esse con tro gli uniti in V olhynia, sulle quali con fid a tanto m aggiorm ente il S. P . di udirne un esito favorevole, quanto più grande è l ’opinione che

1 C e t te le ttr e d e L it t a , d u 4 a o û t, n e fig u re p a s d a n s n o tr e c o lle c t io n . O n n e la tr o u v e p a s d a n s les m in u te s d o n t la c o lle c t io n est c o n s e r v é e a u x A r c h iv e s d u V a tic a n (les o r ig in a u x p o u r c e t t e p é r io d e s e m b le n t p e r d u s ). A -t -e lle e x isté ? O u b ie n y a -t-il ic i u n e erreu r d e d a te ? E n fa it les m in u te s des d é p ê c h e s N ° 13 e t N ° 14, q u i in clu e n t c e t t e d a te d u 4 a o û t, e x is te n t: n o u s les a v o n s d o n n é e s . C e tte le ttr e d u 4 a o û t s e ra it-e lle h ors série? T o u jo u r s e s t-il q u e n o u s n ’ a v o n s p a s d e le t tr e d e L it t a e n tre le 22 jü ille t et le 11 a o û t (n . s .), c e qu i est é to n n a n t. 11 y a eu p la c e p o u r u n e le t tr e le 4 a o û t.

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No. 64-65: 21 oct.-27 oct./7 nov. 1797.

E gli ha della giustizia di S. M tà I., e del suo am ore verso tu tti i suoi sudditi. N eppure è sfuggito alla S tà S. il riguardo, che E lla avea avu to di non intervenire al ballo in m aschera datosi ai 2 agosto a Peterhoff, ed ha in vece com m en dato ch e E lla avesse scelta p iu ttosto la festa datasi dalle N obili D am igelle in P ietroburgo per fare il suo com p li­ m ento alla M aestà dell’im peratrice; su di che desidera la S tà S. che in tutte le convenienti occasioni assicuri pur’E lla e rinnovi alle MM. L L . l’alta sua stim a e la sincera sua am icizia per Esse. H a anche m olto graditi la S tà S. i sentim enti di M gr arcivescovo di Pennes, incaricandola di ringraziarne in pontificio nom e il degno prelato; m a sopratu tto ha am m irato la S tà S. la generosa m unifi­ cenza usata da S. M tà verso il con te di Provenza e verso il corp o degli em igrati ch e trovavansi al servizio del Pr. di Condé. D o p o scritto fin qui è giunto anche l ’altro di Lei dispaccio de’ 10/21 settem bre segnato N . 18, avvertendola però che questo ha prevenuto il N . 17 che tu tta v ia m i m anca. 6 5

65. Litta au Card. D o r ia (N ° 22).

St-Pétersbourg, 27 oct./7 nov. 1797.

Litta depuis longtemps sans nouvelles de Rome. Encore aucune réponse im­ périale sur les affaires relatives à sa mission. Pas de nouvelles du che­ valier Raczynshi parti de Malte pour apporter à Pétersbourg les rati­ fications du traité entre l'empereur et le grand-maître. Arch. Vat., 344, 1, min. Al trovarm i da lon go tem po p rivo tanto de’ venerati dispacci di Y . E. quanto d ’ ogni altra lettera di R om a, m i tiene in grande angu­ stia d ’anim o, tem endo che i pieghi a me diretti sieno stati ritardati o fo rs’anche dispersi. L ’ultim o dispaccio di Y . E. che ho ricevuto è quello che ha la data de’ 19 agosto c h ’ebbi l ’ onore di accusarle nel m io N . 19 cioè sotto la data d e ’ 18 /29 settem bre. È dunque più d ’un mese ch e non ricevo alcuna notizia di R om a alla riserva di quelle ch e raccolgo per m ezzo di lettere indirizzate ad altri. U na si longa privazione m i riesce oltrem odo disgustosa e sopratutto per il tim ore che n on sieno perduti i pieghi sotto la mia direzione. N on lascio di scrivere anche a M gr nunzio di V ienna su questo m edesim o argo­ m ento per indagare se per avven tura ritenesse presso di se de’ d i­ sp a cci aspettando l ’occasione di qualche corriere per Pietroburgo. R e p u to in tan to espediente l ’insinuare a V . E . che per que’ pieghi

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No. 65: 27 octobre/7 novembre 1797.

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ch e n on esiggono particolari diligenze relativam ente al loro in vio, sarà m eglio l’indirizzarm eli per l’ ordinario corso della posta senza m andarli al nunzio di Vienna. P osso sperare che in tal m od o mi giungeranno senza ritardo, co m e osservo che segue rapp orto alle lettere particolari che ven gon o da E om a . È anche da avvertirsi che le spedizioni de’ corrieri da V ien n a a P ietrobu rgo sono ora m eno frequenti di quell’erano durante le pendenze degli affari relativi al partaggio della P olon ia. Oltre il desiderio di aver da V . E . le notizie che risguardano la salute del S. P ., sono nell’aspettativa di m olti riscontri che richie­ don o i m iei dispacci posteriori al N . 11, c h ’è l ’ultim o del quale ritrovo accusato l ’arrivo alle m ani dell’E . V . E elativam ente agli affari della m ia m issione non posso dar per ora verun ragguaglio distinto, m a soltan to conferm are quanto ho già scritto nelle ultim e m ie lettere sotto i N ‘ 20 e 21. Il Pr. B ezborodk o, che mi avea già prevenuto d ’aver ricevu ti diversi ordini da S. M tà I. e che m ’avea prom esso che in breve m ’avrebbe com m unicato la m inuta della risposta che m i si dee dare in iscritto, n on mi ha finora fa tto veder l ’effetto di tale prom essa non ostante c h ’io gli abbia su di ciò replicate le m ie istanze. È esso di n u ov o partito per Gatschina, ove si trov a la corte, e m i ha fa tto sperare che al suo ritorno, che se­ guirà fra pochi giorni, mi chiam erà a n u ov a conferenza per venire ad un risultato su gli oggetti più pressanti. M i darò tutta la pre­ mura per ottenere questa decisione che da lon go tem po v a d o sol­ lecitando. Continua a trattenersi S. M tà l ’im peratore con la sua fam iglia nella suddetta villa di Gatschina. Credesi però che verso gli 8 n o ­ vem bre V. st. verrà a stabilirsi in questa capitale. Il bali L itta m io fratello aspetta co n m olta ansietà l ’arrivo in P ietrobu rgo del Sig. cav. E aczyn ski, di cui si è già ricevu to da m olto tem po l ’avviso d ’essere egli partito da M alta. È inviato espressam ente dal n u ovo gran m aestro per recare a S. M tà I. le ratifiche del trattato che fu concluso tra questa corte im periale e l ’ Ordine di Malta. D op o l ’arrivo di tali ratifiche si darà esecuzione agli articoli del sud­ detto trattato, del quale ha ricevu to l ’E . Y . una copia autentica, che ebbi l ’onore trasm etterle per m ezzo del Sig. cav. Ο -Hara. I l non vedersi ancora arrivare il ca v . E aczyn ski, il non aversene notizia d op o la di lui partenza da N apoli, e gli accidenti inaspettati che ca ­ gionarono la dispersione d e ’ prim i pieghi al corriere spedito da m io fratello co n l ’ originale trattato, sono tu tti m otivi che debbono neces-

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N'o. 65-66 : 2 7 oct./7 nov.-6/17 nov. 1797.

sanam ente dare delle inquietudini sopra il viaggio e l’arrivo del n o ­ m inato ca v ig liere. N on altro aven do per ora da com m unicar all’E. V. passo etc.

66. Litta au Card. D o r ia fN 0 23).

St-Pétersbourg, 6/17 novembre 1797.

Toujours aucune nouvelle de Rome. Raczynshi est arrivé. Grande reconnais­ sance de l’Ordre de Malte envers Paul I er pour la faveur qu’il lui té­ moigne. Présents envoyés par le grand-maître à l’empereur, lequel sera , sollicité de se mettre, comme protecteur, à la tête du nouveau prieuré de Russie. Prochaines solennités pour la fête de St-Michel. Espoir pro­ chain de réponses décisives concernant les affaires de la mission de Litta. Arch. I ni., 344 , .7, min.

Continuo tu ttavia nella privazione d e’ dispacci di Y . E. e d ’ ogni lettera di E om a, il che accresce l ’inquietudine e l’ansietà dell’anim o m io, non sapendo a qual causa attribuire un si lon go ritardo. H o già avvertito nell’ultim o m io N ° di non aver più ricevu to alcun piego di Y . E . dop o quello de’ 19 agosto già da me riscontrato sotto la data de’ 18/29 settem bre. H o scritto due v olte a M gr nunzio di Vienna dandogli avviso di tu tto ciò e pregandolo d ’inviarm i prontam ente que’ pieghi che per avventura si ritenessero da lui. Sono tre giorni ch ’ è arrivato in Pietroburgo il cav. R aczynski recando i dispacci dell’E m 0 gran m aestro di M alta al bali L itta m io fratello, il quale ha con essi ricevu to finalmente le aspettate ratifiche del trattato concluso su ’l principio di qu est’anno tra que­ sta corte im periale e l ’ Ordine di M alta. L a lettura e l ’esame del su d­ detto trattato, di cui Ι Έ . V . conosce pienam ente tu tti gli articoli m ediante la cop ia autentica ch ’eb b i già l ’onore di trasm etterle, hanno eccitato in M alta sensi sinceri di applauso, di soddisfazione e di gra­ titudine per le graziose disposizioni di S. M tà l ’im perator P aolo I a fa vore dell’ Ordine e del n u ovo stabilim ento che v a ad acquistare nell’im pero delle Russie. Quindi l ’E m 0 gran m aestro, per dare a S. M tà l ’im peratore una solenne testim onianza della riconoscenza d i tu tto l ’ Ordine e per im pegnarlo m aggiorm ente a continuargli il d i lui sovran o favore, gli ha m andato in dono una croce antica di cu i facea uso il gran m aestro L a V allette, inoltre due altre croci portate da R od i, di antichissim o la voro in filograna, una delle quali credesi che appartenesse al gran m aestro Villiers de l’Isle Adam . Queste tre croci erano conservate nel tesoro della chiesa cattedrale

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No. 66 : 6/17 novembre 1797.

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di M alta; e finalm ente la propria croce di brillanti di cui ha fa tt’uso l’attuale gran m aestro. Per dare m aggior risalto alla presentazione di questi doni è autorizzato m io fratello a spiegare il carattere d ’am ­ basciatore straordinario e dov rà anche pregare S. M tà l ’im peratore a nom e dell’ Ordine di M alta di m ettersi alla testa di questo nuovo stabilim ento ne’ suoi stati com e protettore del m edesim o. H a destinato parim ente il gran m aestro una croce a S. M tà l’im ­ peratrice ed altrettante a ciascu n o d e’ tre gran duchi. I due plenipotenziari che hanno sottoscritto il trattato riceve­ ranno la croce oltre i regali in gioie che soglionsi qui distribuire in tali occasioni. H o creduto m io dovere inform ar Ι Έ . Y . di tu tte queste parti­ colarità relative all’ Ordine di M alta, non ostante che sia persuaso che ne avrà già a quest’ora ricevu te le più distinte notizie, non solo per m ezzo delle lettere di M alta, m a m olto più a v o ce da M gr K oflin v escov o del Chersoneso e bali nella Lingua A n glo-B avara, il quale dee attualm ente ritrovarsi costì trattan do gli affari di M alta presso la S ta Sede, R a p p orto alle altre notizie ho l ’ onore di annunciare a V . E . l ’im ­ m inente ritorno di questa corte im periale in città, essendo già fino da ieri partita da Gatschina e recatasi a Czarskoezelo. O ggi si cele­ brano qui i funerali per l ’anniversario della m orte di Caterina II . D om a n i sarà in P ietrobu rgo l ’im peratore con tu tta la sua fam iglia e dom enica 8 /19 corrente v i sarà una gran solennità per la festa che celebrano i R ussi di S. M ichele A rcangelo. N egli statuti degli Ordini fatti dall’attuale sovrano e pu bb licati nella cattedrale di M osca, secondo eb b i l ’ onore di significar a ll’E. V . nel m io dispaccio N . 7, è dichiarato ch e gli Ordini della R ussia abbian o per loro protettore l ’A rcangelo S. M ichele, attesa la particolar divozione che ha verso d i lui S. M tà l ’im peratore, il quale fa anche fab b rica r un palazzo ed una chiesa ch e ne porteranno il titolo. Y i sarà dunque dom enica una solenne processione nella quale com parirà S. M tà l’im peratore vestito delle insegne im periali co n l ’im peratrice e tu tta la fam iglia. T u tti i cavalieri di S. A ndrea, d ’Alessandro N ew ski e di S. Anna andranno vestiti con gli abiti prop ri degli Ordini loro, quelli di S. G iorgio con le rispettive uniform i e le D am e di S. Catherina con un n u ovo abito dell’ Ordine stesso. Mi sono procu rato n e’ scorsi giorni diversi abboccam en ti co l Pr. B ezborodk o, il quale m i ha con ferm ato le buone speranze relativa­ m ente agli affari della m ia m issione e specialm ente circa la reinte-

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No. 66-67: 6/17 nov.-25 nov. 1797.

grazione di M gr D em bow ski al vescovado di Kam iniec. N on ho tra­ lasciato di replicar co n calore le m ie istanze anche a favore de’ ca t­ tolici del rito greco e per il ritorno di M gr B ostow ck i all’esercizio delle sue funzioni pastorali. H o anche fa tto nuove insistenze per sollecitare le decisive risposte che da lon go tem po aspetto e per otte­ ner le quali non tralascierò di rinnovare tutte le diligenze e premure^ Passo intanto con profon d o rispetto etc.

67. Le Card. D oria à Litta.

Rome, 25 novembre 1797.

Avis des Cardinaux sur la question d’une nonciature permanente en Russie, ses conditions et ses conséquences. Que Litta continue d’étudier cette af­ faire, sans compromettre en rien le St-Siège, et qu’il envoie à Rome des informations complémentaires. La rédaction des Bulles des nouveaux évêques. Les violences faites aux grecs-unis, et le seul moyen efficace d’y remédier. Arch. Vat., 343 A, orig. chiff. Essendosi p oi tenuta, com e le scrissi in altro ordinario la solita Congregazione particolare su cotesti affari ecclesiastici e presosi a deliberare anche sul di L ei dispaccio d e’ 31 luglio /11 agosto, gli E m 1 miei colleghi hanno certam ente a v u to di che confortarsi nel rilevare dallo stesso dispaccio ch e il nunzio o am basciatore pontificio avrebbe subito l’esercizio di una giurisdizione conveniente ad un rappresen­ tante il Capo della Chiesa e del V icario di Gesù Cristo, che una parte di questa giurisdizione potrebb e subito convenirsi e fissarsi, e che trattandosi della fissazione di questo nunzio si potranno annunziare e descrivere le di lui funzioni, l ’ingerenza, l ’autorità e l’utilità del di lui m inistero co n term ini m agnifici ed am pli in generale. Tali speranze con cepite da V . S. IUma sulla faccia del lu ogo fanno ben supporre quel di più che V . S. Illma non accenna; ed io ho tra­ scritte appunto le m edesim e di L ei espressioni acciocché possa E lla con m aggior precisione aver presente su di che siasi più fissata l’a t­ tenzione della S. Congregazione. È certo che l’esercizio di una giu­ risdizione conveniente a d un rappresentante del Capo della Chiesa e del V icario di Gesù Cristo sarebbe tu tto quello che il P apa potrebbe desiderare; ed è certo ancora che per l’esercizio di una tale giurisdi­ zione sarebbe ben com pensato il sacrificio che la S ta Sede verrebbe a fare c o l prescindere dal solito stile di non destinare ne’ paesi di diversa com unione che vicari o delegati apostolici. Lascia quindi

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No. 67 : 25 novembre 1797.

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la S. Congregazione di parlar delle spese benché gravissim e allo stato deplorabile delle nostre finanze, non con venendo in con to alcuno di perm ettere che il rappresentante pon tificio sia m antenuto da un sovran o non ca ttolico; m a non p u ò tu tta via dissimularsi nè il di­ ritto che una tal destinazione darebbe a d altri sovrani acattolici, nè il pericolo di sentir com prom essa la di lui dignità, o dalle preten­ sioni d e’ v e sco v i non uniti, o qualora si volesse averlo presente a qualche cerem onia ecclesiastica della loro com unione. Sopra tu tto p o i crede la Sacra Congregazione che diverrebbe inevitabile la pre­ tensione di tenere un am basciatore in R om a e forse an cora di avere la nom ina al cardinalato. Ciononostante però sebbene gli E m 1 m iei colleghi abbian o cre­ du to opportu n o di rilevarle nuovam ente l’estensione del sacrificio, non per questo si allontaneranno essi dal consigliarlo n e’ term ini adom brati dalle di L ei espressioni, quando siano esse per realizzarsi in quella guisa ch e E lla ci ha fa tto sperare. D esidera perciò la S. Con­ gregazione, lo desidera il S. P ., ch e aprendosi E lla confidentem ente con N oi, ci appalesi in con creto quanto spera di poter ottenere, con quali sicurezze e in qual m odo. L ’esperienza che V . S. Ulma ha delle corti, nel renderla certam ente cauta, non le farà parere nè tropp o lenta, nè trop p o m eticolosa la co n d o tta della S. Congregazione in un affare di tan ta im portanza. I di L ei dispacci de’ 26 gennaio e 15 fe b ­ braio dell’anno corrente ci davano grandi speranze, e il di Lei zelo le a v eva forse concepite anco m aggiori. N on si sono verificate; siam o ancora ben lontani dall’ ottenere quello che eravam o in diritto di chiedere; m a ciò non ostante non ci siam o neppure com prom essi, sebbene il Sig. Card. Gerdil siasi dottam ente affaticato su tal m a­ teria. L o stesso desidera la S. Congregazione pel caso di cu i si tratta di non com prom ettersi, cioè nè offrire per parte nostra la destina­ zione di cui si tratta se non siam o sicuri del corrispondente van tag­ gio per il bene delle anim e e per la dignità della S. Sede. Ci parli Ella pertanto apertam ente, e si assicuri ch e ov e veggasi veram ente di poter riuscire a fare il bene, v i si con correrà di gran cuore e a larga m ano. F rattan to E lla è costà e v i risiede appunto c o l lum inoso ca ­ rattere che ora propone di stabilire per l ’avvenire. Sarà dunque assai facile il dedurre dall’esercizio attuale delle di Lei fa coltà quale se ne possa sperare per i suoi successori. Passando p oi a ll’articolo dei v escov a ti, su cui E lla ci assicura che la corte sarà con ten ta se si useranno nelle B olle da spedirsi nelle rispettive occasioni quelle espressioni m edesim e che già furono ado-

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No. 67 : 25 novembre 1797.

perate per l ’arcivescovo di M ohilow , d ebb o dire che nè la S. Congre­ gazione nè il S. P . in contrano difficoltà alcuna perchè si spediscano esse ne’ m edesim i term ini. A scanso però di equivoci, sarà bene che non fidandosi Y . S. IUma interam ente degli atti che il di L ei dispac­ c io de’ 1 8/29 passato settem bre accenna di avere stam pati presso di se, si attenga in vece alle cop ie che le ne sono state spedite da que­ sta Segreteria di Stato. Credo p o i necessaria una tale osservazione, giacché il decreto cita to da Y . S. Illma com e stam pato fra gli A tti dell’E m 0 A rch etti non s’incontra nella edizione che n oi credevam o la sola, quella cioè di P a rigi del 1792 in 8 ° chez Crapart, Im prim eur libraire, rue d ’E n fer N . 1 2 9 .1 Si sono perciò ordinate le opportune diligenze in archivio della S. Congregazione di P ropaganda pel d e­ creto di cu i si tratta nel sudetto di L ei dispaccio, onde prender p oi nella d ov u ta considerazione l ’ oggetto im portantissim o del dispaccio m edesim o, e i savi di L ei suggerim enti. F rattan to la S. Congregazione si è anche occupata dell’altro suo dispaccio de’ 8/1 9 settem bre, co n cui la di Lei diligenza ha accom ­ pagnata la n u ov a più esatta traduzione dell’ukaso d e’ 13 m aggio dell’anno corrente diretto da S. M tà I. al governatore generale di Minsk. Confesso però ingenuam ente a Y . S. Illm a, che siccom e la prim a traduzione del m edesim o ukaso com piegatam i n el precedente di Lei dispaccio 13 non p o tè consolare nè S. S tà nè gli E m 1 miei colleghi, n on li ha ora consolati neppure questa seconda traduzione. In fatti quali speranze potrem n oi avere di veder dato il conveniente riparo alle violenze sofferte d a ’ p ov eri uniti e prov v ed u to a che non ne soffrano per l’avvenire, se per verificarle non si destina che il g o ­ vernatore o i deputati da esso (persone tu tte di com unione diversa dalla nostra) e n on v i si aggiunga neppure un sol deputato per parte degli uniti. Y . S. Illina non ign ora com e altre v olte si sono destinate ai confini russo-poloni delle com m issioni m iste per verificare appunto altri sim ili aggravi patiti da m edesim i uniti ed avrà anche presente ch e sebben m iste di ca ttolici e di non-uniti p oco van taggio ne rip or­ tavan o i prim i a m otiv o della prevalenza della protezione che fa v o ­ riva sem pre i secondi. Or dunque che potranno essi sperare? L a S. Congregazione tem e quasi di m aggior ruine com e lo dim ostrano pur trop p o le n u ove violenze ultim am ente fatte a danno degli uniti in V olhynia, e con tro le quali ha E lla opportunam ente già rim ostrato. Che dunque perciò? E cco . Se l’im peratore vuole veram ente, com e 1 V o ir n o tr e n o te 1 p .

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No. 67-68: 25 nov.-15/26 nov. 1797.

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non si v u o l dubitare dalla sua giustizia e dalla sua saviezza, che si restituisca a suoi sudditi ruteni-uniti la pace e la tranquillità di c o ­ scienza, faccia sentire la sua indignazione con tro i perturbatori di essa e non abban don i un affare di tanta im portanza al solo giudizio dei non-uniti, i quali (se non altro) porteranno sempre nell’esame d i esso una insuperabile prevenzione. L a dichiarazione fatta a nom e della im peratrice nel settem bre del 1772 dal con te Gzerniszew, g o ­ vernatore di B ianca Russia, ed il tra tta to di V arsavia del 1773 1 sono ben n oti a V . S. Illma e il di L ei zelo potrà farne l’uso opportuno per far sentire quanto le di L ei rim ostranze siano con form i alla reli­ gione del sovrano ed alla giustizia che s’im plora da suoi ministri.

68. Litta au Gard. D o ria (N ° 24).

St-Pétersbourg, 15/26 novembre 1797.

Le rétablissement de la santé du Pape. La fête de St-Michel célébrée à la cour. En signe d’agrément pour les attentions du grand-maître de Malte à son égard, l’empereur a décidé que le bailli Litta ferait une entrée so­ lennelle à Pétersbourg. Arrivée prochaine du prince de Gondé. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I, min. D o p o esser stato per lungo tem po p riv o delle lettere di R om a, com e ho a vvertito n e’ tre precedenti m iei ΪΓ1, ho alla fine ricevu to unitam ente o tto dispacci di V . E . colle successive date de’ 26 agosto, 2, 9, 16, 23 e 30 settem bre, 7 e 14 ottobre. Mi sono questi pervenuti con diversi pieghi di M gr nunzio di V ienna per m ezzo di un corriere spedito da quella corte Cesarea a questo Conte di Dietrichstein. L ’eccessivo ritardo d e’ suddetti dispacci e la scarsezza che vi sarà in avvenire di consim ili spedizioni da Vienna a Pietroburgo, ora ch e la cessazione degli affari della P olon ia e la conclusione della pace renderanno m eno frequenti le relazioni tra le due corti imperiali,

ifL o r s d u p r e m ie r p a r t a g e d e la P o lo g n e , la R u ss ie et la P ru sse d é cla rè re n t s o le n n e lle m e n t q u ’ elles m a in tie n d r a ie n t la r e lig io n c a t h o liq u e , ses d r o its et ses b ie n s , d a n s les p r o v in c e s q u i le u r é ta ie n t c é d é e s . L e c o m t e Z a c h a rie C zern iszev , a lo rs g o u v e r n e u r d e R u s s ie B la n ch e , le d é c la r a d a n s u n M a n ife ste p u b lié à S t -P é te r s b o u r g le 5 s e p te m b r e 1772 ( T e x t e la tin o ffic ie l d a n s T h e in e r , N eues te Zustande, t. I I , p . 19 7). F r é d é r ic I I s ’ e n g a g e a it d e m ê m e le 13 s e p te m b re 1772. L ’ a n n é e s u iv a n te , le tr a ité d é fin it if d e c e ssio n , sig n é à V a r s o v ie le 18 s e p te m b re 1 7 73 , ré ité r a it o ffic ie lle m e n t la m ê m e p r o m e s s e , en s o n a r ticle V (T e x t e d e ce t a r t. V d a n s T h e in e r , o p . c it., p . 198. T e x t e c o m p le t d u tr a ité d a n s L u t o s t a n s k i , Les partages de la Pologne et la lutte pour l'indépendance. P a ris , 1918, p . 66).

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No. 68: 15/26 novembre 1797.

sono altrettanti m otivi per rin novar all’E . Y . le m ie istanze affinchè d ’ ora innanzi si degni diriggerm i i dispacci per l’ ordinario corso della posta, affidando soltan to a M gr nunzio di V ienna quelle p a rtico­ lari spedizioni c h ’esiggeranno speciali diligenze. S e ’ citati dispacci di V . E . tro v o il riscontro sicuro di esserle pervenuti cinque de’ m iei pieghi corrispondenti a ’ 1ST1 12, 13, 14, 15 e 16. Q uanto a ’ riscon tri de’ quali Ι Έ . V . m i significa essere in aspet­ tazione relativam ente al suo dispaccio d e’ 10 giugno, trov om i di averne già dato uno sfogo ne’ m iei N um eri degli 11/22 luglio annessi al piego N . 13 ed ulteriori ragguagli suppongo che le ne sieno p erv e­ nuti indirettam ente da Vienna. I successivi avvenim enti e l’attuale stato delle circostanze avranno già fa tto conoscere quelle ragioni che renderebbero intem ­ pestivo e soverchio ogni altro passo. R ingrazio V . E. delle notizie che si è degnata favorirm i di cotesta dom inante, m a sopra tu tte le altre di quelle che interessano la sì preziosa salute del S. Padre. D a più lettere di R om a erasi qui sa­ puta la notizia del grave in com m odo sofferto da S. S tà, m a nulla può esser più consolante per m e quanto la sicurezza del perfetto suo ristabilim ento che si com pia ce Ι Έ . V . parteciparm i con il dispaccio d e ’ 7 ottobre. Continuando a ll’E . V . le notizie di già accennate nell’ultim o m io dispaccio, ho l ’onore di riferirle essersi restituita in P ietroburgo S. M tà l ’im peratore co n tu tta la sua fam iglia fino dal giorno 6 /17 co r­ rente. D ue giorni dop o, cio è la dom enica 8 /19 corrente, fu celebrata in corte la festa di S. M ichele A rcangelo che secondo gli statuti dati da S. M tà I. è scelto per protettore di tu tti gli Ordini della Russia. Essendo stati invitati tu tti i m inistri esteri alla corte in tal giorno, vid di an ch ’io c o ’ miei colleghi tu tti i cavaglieri dell’ Ordine, e la fa ­ m iglia im periale passare in processione dalle cam ere interne di S. M tà l’ im peratore alla cappella di corte. Precedeano i cavaglieri di S. G iorgio nell’ab ito m ilitare delle loro rispettive uniform i. In d i se­ guivano con gli abiti p rop ri degli Ordini i cavaglieri di S. Anna, poi quelli di Alessandro Newski, ed in ultim o quelli di S. Andrea, dop o i quali co n lo stesso a b ito di S. A ndrea e m anto reale foderato di arm ellino ven iva il re di P olon ia. Chiudea la processione de.’ ca v a ­ glieri S. M tà l ’im peratore co n l ’a b ito di S. A ndrea, m anto e coron a im periale, ed accom pagn ato da due gran duchi co ll’abito dell’O r­ dine suddetto. Seguia S. M tà l ’im peratrice parim enti con l ’abito dello stesso Ordine, e con sua coron a e m anto im periale. P oi le gran

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N o . 6 8 : 1 5 /2 6 n o v e m b r e 1 7 9 7 .

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duchesse co n l’a b ito dell’Ordine di S. Catherina, e finalm ente tutte le dam e di quest’o rd in e . R itorn ato S. M tà l ’im peratore alle sue cam ere, ammise al bacia­ m ano tu tti i cavaglieri e le dam e degli Ordini. In d i passò in una v a ­ stissima sala, d ov e pranzò in pu b b lico co n S. M tà l’im peratrice e col re di P olon ia, co n la fam iglia im periale, e con tu tti i cavaglieri e le dam e d e ’ cinque Ordini nom inati. L a stessa sera v i fu ballo in corte. N on si pu ò abbastanza esprim ere a qual segno sia giunto il gra­ dim ento di S. M tà l’im peratore per le attenzioni usategli dal gran maestro di M alta, e da me riferite nel passato dispaccio. V olendo che l’am basciata straordinaria decretata dall’ Ordine di M alta si eseguisca co n la m aggior pom pa e solennità, ha ordinato che il bali L itta m io fratello fa ccia un ingresso p u b b lico in Pietroburgo, di­ stinzione che si è p r a t ic a t a rarissime v o lte a questa corte. Questo ingresso si farà dop o term inato il lu tto che v a a spirare alli 25 di questo mese. D ue giorni dop o un tale ingresso si recherà l’am bascia­ tore di M alta ad una udienza pu bb lica per presentare la croce del gran m aestro L a V ailette a S. M tà l’im peratore, che se ne vestirà egli stesso, e p oi con ferirà le altre cro ci a S. M tà l ’im peratrice ed a ’ gran duchi. N on tarderò a trasm ettere im m ediatam ente all’E . V. un distinto ragguaglio di queste funzioni e delle nuove onorificenze e benefici che accorderà S. M tà I. all’Ordine di M alta, com e può fin da ora congetturarsi dalla particolare propensione ed affetto che m anifesta verso il m edesim o. Si aspetta verso la fine di questa settim ana il Pr. di Condé, al quale dicesi che sia destinata l ’abitazione nel palazzo della Tauride. N on si dubita che verrà egli a cco lto con quelle beneficenze e distin­ zioni corrispondenti alla m unificenza di questo sovrano, ed al favore che specialm ente accorda al coraggio e valor m ilitare che tan to hanno illustrato il Principe suddetto. Passo intanto c o l più profon d o rispetto etc.

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No. 69: 20 nov./2 dèe. 1797.

69. Litta au Card. Doria (N ° 25). St-Pétersbourg, 20 nov.j2 déc. 1797. Le prince de Condé, attendu à St-Pétersbourg, y sera comblé d'honneurs. La nouvelle ambassade de Malte en Russie. Arch. Vat., 344, I, min. D o p o gli o tto dispacci d i Y . E . già da m e accusati nell’ultim a m ia lettera segnata ET. 24 niun altro n ’ è pervenuto alle m ie mani e m i lim ito per ora alla continuazione delle correnti notizie. Si aspetta dom ani in P ietrobu rgo il P r. di Condé a l quale S. M tà l ’im peratore ha di già fa tto preparare il palazzo della Taurida, gli equipaggi ed i fam igliari colla stessa livrea usata dal principe sudetto, a cu i oltre le altre beneficenze delle quali verrà ricolm ato da S. M tà I. sarà anche con ferita la carica di gran priore nel n u ovo gran priorato di M alta che v a a stabilirsi in Russia. P er uso dell’am basciata di M alta ha destinato S. M tà l’im pera­ tore di donare all’ Ordine uno d e’ più grandi e m agnifici palazzi di P ietroburgo, che fu già a b ita to dal passato vice-cancelliere dell’im pero con te di Ostermann. Si dovranno in questo palazzo tenere i ca p itoli dell’Ordine e v i sarà innoltre una cappella cattolica servita da cappellani ed altri sacerdoti add etti a ll’Ordine sudetto. Oltre tu tte le condizioni stipulate negli articoli del trattato concluso tra questa corte e l’ Ordine di M alta, le quali sono già note all’E . Y . e dovranno incom inciar a d eseguirsi d op o il cam bio delle rispettive ratifiche, si sono accordate recentem ente da questo sovrano alcune con dizion i addizionali a richiesta del gran m aestro. Mi farò un d o ­ vere di trasm etter in altra occasione all’E . Y . una cop ia d i questi articoli addizionali. In tan to osserverò che fra questi v e n ’è uno in forza del quale ven gon o aggiunte alle dieci com m ende già espresse nel suddetto trattato altre tre com m ende per tre P rati Cappellani dell’ Ordine. U no di questi risiederà in M alta com e cappellano del gran priorato di Russia secondo l ’uso di tu tti gli altri priorati i quali tengono parim enti il loro cappellano in Malta. Term ino per ora protestandom i etc.

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N o . 7 0 : 2 8 n o v ./9 d è e . 17 97 .

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70. Litta au Card. D oria (N ° 26). St-Pétersbourg, 28 ηον./θ déc. 1797. Arrivée du prince de Condé, honneurs dont 'il est l’objet. Fête de cour pour St-Catherine. Entrée solennelle du bailli Litta dans la capitale comme ambassadeur de Malte. Arch. Vat., S i i , I , min.

Prevalendom i d ’un corriere straordinario che si spedisce a Vienna da questo Conte D ietrichstein in vio a ll’E . V . due dispacci ad un tem po, cioè oltre quello già da m e preparato e segnato V . 25, anche il presente N . 26. ÌTon m i perm ette per ora la strettezza del tem po di ritornare su l ’argom ento al quale si riferiscono i V u ln eri di V . E . d e’ 7 ottobre de’ quali ho già ricordato l ’arrivo nel V . 24. M i lim ito per ora alla continuazione delle correnti notizie. Sono già otto giorni c h ’è arrivato in P ietroburgo il Pr. di Condé, il quale riceve da questa corte m olte distinzioni ed onori. Gli è stato con ferito ultim am ente l’ ordine di S. A ndrea. S. M tà l ’im peratore ha com perato dal con te di Ozernichef il palazzo che ha in P ietro­ burgo ed altro in cam pagna per 200.000 rubli per farne don o al su d­ detto principe. E icorren do secondo lo stile russo il giorno di S. Catherina al 24 di n ovem bre che fu m artedì passato, ne fu celebrata la festa in corte colla processione di S. M tà l’im peratrice com e gran m aestra del­ l ’ Ordine di S. Catherina co n le dam e dell’Ordine. L a sera v i fu ballo in corte. Ieri il bali L itta m io fratello ha fa tto in qualità d ’am basciatore straordinario di M alta il suo pu b b lico ingresso in questa capitale. O ggi fa le consuete visite al gran cancelliere ed al vice-cancelliere dell’im pero e dom ani avrà l ’udienza pu b b lica per presentar le le t­ tere credenziali e le insegne dell’ Ordine di M alta a S. M tà l ’im pera­ tore. In vierò quanto prim a all’E . V . una distinta relazione di tu tto il cerim oniale ch e avrà lu ogo in tal occasione. E con profon d a vene­ razione etc.

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is o . 71 : 2 8 n o v . / 9 d é c . 1797.

71. Litta au Card. Doria.

St-Pétersbourg, 28 ηον.Ι9 déc. 1797·

Découverte d'un complot contre l’état, où sont impliqués trois religieux prê­ tres catholiques. Litta informé demande communication du dossier pour agir. Avant qu’il l’ait reçu, les inculpés sont condamnés à mort. La peine est commuée en l’exil en Sibérie. Litta est prié de procéder à leur dégra­ dation. Résistance de Litta, qui charge l’archevêque de Mohilev de cette dégradation canonique. Mécontentement de l’empereur. Arch. Vat., 344, I, min. E ra qualche tem po che la scoperta fatta in Galizia e nelle nuove provinzie Prussiane di m olte segrete corrispondenze tra diversi di quegli abitan ti ed alcuni d e ’ p ola cch i dim oranti ora in Italia avea eccitata la vigilanza del govèrn o per indagarne l ’oggetto e la trama, e v i venne in cognizione di un orribile com p lotto con tro l’autorità del sovrano, diretto a sconvolgere la stabilità dello stato e la p u b ­ blica tranquillità, ed a sostituirvi lo stesso sistema di confusione e di anarchia ch e si è ten tato più v olte d ’introdurre in diverse parti dell’Italia ed ancora nello stato pontificio ed in codesta dom inante, se n on si fosse scoperto e riparato a tem po, com e 1Έ . Y . ne’ suoi dispacci si è degnata parteciparm i. Si venne in chiaro m edianti le inquisizioni de’ rispettivi governi, austriaco e prussiano, che sim ili corrispondenze e ten tativi si estendeano ugualm ente nelle provin cie della Eussia. E fattesi perciò le necessarie ricerche da questo governo si scop rì tu tta la traccia di una detestabile cospirazione, nella quale per som m a disgrazia della nostra religione ca ttolica si sono anche m ischiati tre sacerdoti di Ordini r e g o la ri,1 che divenuti non solo com p lici m a perfino co o p e ­ ratori ed instigatori di sì a bbom in evole delitto, si sono resi indegni della santità de’ loro istituti e dello stesso carattere sacerdotale. Furono questi arrestati in L ituania ed in com pagnia di n ove seco­ lari trasportati nelle carceri di P ietroburgo. Se ne com pilò il p ro­ cesso form ale ed esam inati i rei risultò ad evidenza il loro delitto non solo dall’a tto originale d ’insurrezione e dalle loro confessioni e reciproche incolpazioni. iSTella necessità di soddisfare alla giustizia con la punizione de’ delinquenti, S. M tà l ’im peratore anim ato d ’una particolar conside-

1 C es tr o is r e lig ie u x é ta ie n t A u r é lie n D o m b r o w s k y , d o y e n d u c o u v e n t d es T r in ita ire s à B é r e s t e c h k o , W a t z la r Z iu lk o v s k y , b é n é d ic tin à V iln a , e t F a u s t T z ie t z ie r s k y , p r ie u r d es d o m in ic a in s à V iln a .

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No. 71 : 28 nov./9 déc. 1797.

145

razione e riguardo verso il clero ca ttolico e del rispetto d ov u to al sacro carattere sacerdotale del quale trovavansi rivestiti i tre eccle­ siastici indicati, ha v olu to che in sì disgraziata circostanza si osser­ vasse verso i m edesim i quanto la Chiesa nostra prescrive in simili casi. A tal e le t t o ebbe la degnazione di m anifestarm i egli stesso queste sue graziose intenzioni. In d i per m ezzo del Sig. Pr. Alessio K o u ra k in ,1 procu rator generale del senato, m i fece dare una v er­ bale inform azione di tu tte le delinquenze de’ suddetti ecclesiastici, e ciò ancora avan ti che la causa fosse p ortata al senato. N on tralasciai di rappresentare a S. M tà I. la necessità nella quale m i trov a va di ricevere una piena e distinta inform azione delle rispet­ tiv e delinquenze de’ tre ecclesiastici inquisiti, ad oggetto d ’essere abilitato a dare con sicurezza della m ia coscienza e con cognizione di causa il m io avviso sopra quello che converrebbesi fare nel caso coerentem ente alle giuste e pie intenzioni m anifestatem i, m entre la Chiesa nostra cattolica, sebbene procedesse talvolta con tro i sacer­ d oti rei di gravi delitti fino alla massim a pena della form ale degra­ dazione e consegna al b raccio secolare, nulladim eno esiggeva la giu­ stizia e la consuetudine della Chiesa stessa di non venir ad una p u ­ nizione sì forte senza una sufficiente cognizione del delitto. S. M tà l ’ im peratore ebbe la degnazione di accondiscendere alle replicate m ie dom ande su questo pu n to e m i prom ise che avrei av u to la desi­ derata officiale com m unicazione in ottim a form a. Nella conferenza che p o i eb b i co l nom inato P r. Alessio K ourakin, procurator gene­ rale del senato, fu i assicurato che tal com m unicazione mi sarebbe venuta per m ezzo del gran cancelliere dell’im pero. P rim a p erò di ricevere la prom essam i com m unicazione fu p o r­ tata al senato la causa m ediante un ucaso di S. M tà I., e dop o due sessioni furono tu tti i carcerati al num ero di dodici, tra ’ quali i tre ecclesiastici, co n d o tti avan ti il senato, interrogati e confrontati, ed avendo tu tti confessato il delitto fu ron o giudicati degni di m orte, rim ettendone però la decisione al sovran o a m otiv o che il senato stesso non pu ò condannar veruno a m orte senza una speciale a u to­ rizzazione, e ciò in v ig o r d ’una legge dell’im peratrice E lisabetta che ha a b b olito tal pena in Russia.

1 L e p r in c e A le x is B o r is s o v it c h K o u r a k in e (1 7 5 9 -1 8 2 9 ), frè re c a d e t d u p r in c e A le x a n d r e K o u r a k in e , j o u i t d e la f a v e u r p a r t ic u liè r e d e P a u l Ier. A l e ­ x a n d r e Ier lu i c o n t in u a c e t t e h a u te e s tim e . Il la iss a p o u r t a n t l ’ im p r e s s io n d ’ ê tre •un h a b ile c o u r tis a n p lu t ô t q u ’ u n h o m m e d ’ é ta t. 1 0 10 — N onciat. de Litta.

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No. 71 : 28 nov./9 dec. 1797.

Mi era già n oto questo giudizio allorché si presentò a m e uno d e’ procuratori del senato, il quale prevenendom i che i tre ecclesia­ stici con gli altri rei, sebben m eritevoli dell’ultim o supplicio, nulladim eno per un atto di clem enza di S. M tà I. sarebbero soltanto tra­ sportati in Siberia, m i richiese al tem po stesso c h ’io procedessi co n ­ tro i m edesim i alla degradazione della loro dignità sacerdotale. A tale intem pestiva richiesta mi credetti obbligato di rispondere che volendosi osservar le regole e preservar il rispetto d ov u to al sacro carattere secondo le pie intenzioni di S. M tà l ’im peratore, la degra­ dazione e consegna al braccio secolare avrebbe d ov u to precedere il giudizio del senato, atteso che questo infliggendo una infam ia su la persona de’ tre ecclesiastici ne versava di già l ’o b b rob rio sopra il carattere e dignità sacerdotale. R ep licai ancora essere con tro la giu­ stizia e la prattica osservata dalla Chiesa nostra di venir alla degra­ dazione di un sacerdote senza la previa cognizione del suo delitto e ch e non potea io prendere alcuna risoluzione nel caso avanti di rice­ vere la prom essa com m unicazione. L a seguente m attina ricev etti finalm ente dal P r. B ezborodk o la desiderata com m unicazione officiale m ediante la n ota A e l ’estratto B che in copia a n n e tto .1 Considerando allora che l ’a la r e non era più in tale stato on d’io potessi procedere nella rigorosa esattezza delle nostre regole com e conveniasi ad un rappresentante della S ta Sede, e conoscendo altresì essere m olto im barazzante di com pir la form a giudiziaria prescritta da’ S. Canoni, estim ai più opp ortu n o deputar a sim ile incom benza M gr a rcivescov o di Mohilo-w com e quegli che per la cognizione della lingua era più al caso di soddisfar a questo peso esam inando quelle carte che avrebbe creduto necessario di farsi com m unicare. Mi recai dunque la m attina stessa in casa del Pr. B ezborodk o e gli feci parte di questa m ia risoluzione, di cu i egli m ostrossi con ten to. A ven do dunque fa tto venir in mia casa l ’arcivescovo di M ollilow, lo incaricai di proceder egli stesso secondo la sua coscienza e le regole; e trattan­ dosi di tre regolari della diocesi di W ilna, gli com m unicai le facoltà delle quali potesse abbisognare nel caso, sebbene la im possibilità in cui era di procedere con tro di loro ordinario di V ilna e la circo ­ stanza di trovarsi essi carcerati in P ietroburgo potessero sufficien­ tem ente autorizzare M gr a rcivescovo di M ohilow a procedere egli 1 A u x A r c h . V a t. ces p iè c e s s o n t b ie n a n n e x é e s à la le ttr e . I n u tile d e las re p ro d u ir e . D e m ê m e p o u r la r é p o n s e d e L it t a à B e z b o r o d k o c ité e p lu s lo in , et p o u r le p r o c è s -v e r b a l d e la d é g r a d a t io n .

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N o . 71-72 : 2 8 n o v . / 9 d é c . - 1 8 /2 9 d e e . 1797.

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stesso. Tale incarico fu a ccetta to volentieri da M gr arcivescovo di M ohilow nel giorno stesso che fu il sabato 21 n ovem bre v. st. in cui m andai la m ia risposta al gran cancelliere, della quale unisco la c o ­ pia nel foglio 0. L a m attina del seguente lunedì 23 novem bre furono con d otti i tre ecclesiastici alla chiesa cattolica. M gr arcivescovo procedette nel m odo che risulta dal processo verbale da lui medesim o com m unicatom i e del quale unisco la cop ia L ett. D , e restituiti i tre degradati agli officiali della police furono trasportati in altro luogo, d ov e fu letta la sentenza di m orte e la grazia fa tta loro da S. M tà I. In d i fu ­ rono incam m inati in Siberia co n gli altri rei, cioè i principali alle mine d ’Irku tzk ed i m eno colp ev oli nel govern o di T obolsk . L a circostanza d ’aver il senato in questa causa pronunciato sol­ tan to il suo giudizio senza venir ad una form ale con dan n a e m olto più la riflessione che non dee da n oi pretendersi che si osservino le regole nostre da ch i non è nella nostra Chiesa, e perciò non doversi considerar quanto da essi si sia fa tto , sono m otivi che poteano giu­ stificar l ’a rcivescovo di M ohilow per p roced er in questa causa non ostante il seguito giudizio. Q uanto p o i a ’ fondam enti della form ale degradazione adem pitasi dal su ddetto arcivescovo tralascio di esa­ minarli poten doli rilevare ΙΈ . Y . dallo stesso processo verbale che m i ha com m unicato. D e b b o aggiungere a Y . E . che la suddetta risposta da m e data al procuratore del senato e le difficoltà da m e affacciate su questa materia sono state m al interpretate presso l ’im peratore. Esso si m o ­ stra ora m alcontento di m e quanto al con trario com parisce contento del detto arcivescovo. Spero e m i a dop ro che le m ie intenzioni in questo affare delle quali fu con ten to lo stesso im peratore sieno nel­ l’avvenire m eglio con osciu te e gradite.

72. Litta au Card. D oria.

St-Pétersbourg, 18/29 déc. 1797.

Fêtes de cour en l’honneur du bailli Litta, ambassadeur extraordinaire de Malte en Russie, et de la création du grand prieuré russe, dont l’empe­ reur s’est déclaré protecteur. Grand intérêt de Paul I er envers l’Ordre de Malte. Autres fêtes à la cour. Le corps noble de l’armée de Condé. Arch. Vat., 344, I. min. P e ’l solito m ezzo di M gr nunzio di Vienna e per occasione straor­ dinaria ho ricevu to quattro venerati dispacci di V . E . i quali hanno le date de’ 21 e 28 ottobre, 4 e 11 novem bre.

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No. 72 : 18/2 9 décembre 1797.

N ell’ultim o m io dispaccio N . 26 prom isi d ’inviar a V . E. una distinta relazione di tutte le cerim onie p r a tic a te s i nell’ occasione del solenne ingresso e delle pu bbliche udienze del bali L itta mio fratello in qualità d ’am basciatore straordinario di Malta. H o l’ onore di trasm ettere tal relazione quale m i è stata com unicata dal suddetto m io fratello ed è la m edesim a da lui inviata al gran m aestro. Essendo alquanto volum inosa, non ho v o lu to m andarla per la posta per evi­ tarne l ’eccessiva spesa ed ho preferito di aspettar una occasione particolare per farla giungere a V . E. A lla descrizione com pleta di tu tto ciò ch ’ è occorso tanto nel su d­ detto solenne ingresso quanto nelle udienze dell’am basciatore straor­ dinario di M alta presso S. M tà l’im peratore e la fam iglia im periale e di tu tte le cerim onie co n le quali ha proced uto S. M tà l’im peratore alla prim a nom ina de’ com m en datori e cavaglieri di M alta nel nuovo gran priorato di R ussia aggiungerò soltanto che questo sovrano ha ri­ cevu to la croce del celebre L a V alette e le altre insegne dell’Ordine con v iv e espressioni di singolare considerazione e gradim ento; e per m ani­ festare sem pre più quanto esso fa ccia con to dell’Ordine di M alta del quale si è oggi dichiarato protettore, conservò sopra il suo abito la s o ­ praveste di M alta per tu tto quel giorno in cui prim ieram ente ne avea assunto l ’insegne. N e porta p oi di continuo la croce sopra gli altri suoi ordini, fa cen do uso alternativam ente o di quella del gran m aestro L a V alette o dell’altra in brillan ti c h ’era del presente gran m aestro. In questa co n d otta di S. M tà l ’im peratore non si può far a m eno di non riconoscere quello stesso spirito e quelle intenzioni le quali si degnò egli m edesim o m anifestarm i allorch’eb b i l ’onore di a v v ici­ narlo nella m ia prim a udienza e con form e allora ne resi con to all’E . V . Conoscendo esso le funeste conseguenze che ha prod otto il desiderio disordinato delle innovazioni ed il disprezzo delle rispettabili istitu­ zioni, si sforza in ogni m od o di rim etter queste in vig ore siccom e valevoli a m antener più v iv e le m assim e di religione ed i sentimenti di onore. N on p u ò negarsi ch e a questo doppio oggetto non sieno di m olto con du cen ti le istituzioni dell’Ordine di M alta. S. M tà l’im ­ peratore, com e si è degnato spiegarsi, ha avu to per quest’ ord in e un particolar rispetto ed attaccam ento fin dalla sua più tenera in ­ fanzia. E d è questo il m otiv o per cui dal suo avvenim ento al trono lo ha costantem ente fa v o rito e protetto, proponendosi con questo n u ov o stabilim ento di consolidar sempre più nella n obiltà del suo im pero quell’am or della gloria e quella elevazione di spiriti, proprie a produrre le più grandi azioni.

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No. 72 : 18/29 décembre 1797.

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N ell’annessa relazione troverà Y . E . la n ota de’ gran-croci com e pure d e ’ com m en datori e cavaglieri tan to di giustizia quanto on o ­ rari. Q uesta prim a nom ina è stata deferita a S. M tà l’im peratore dal suprem o consiglio e dal gran m aestro, il quale ha anche in que­ sta circostanza lasciato a S. M tà I. la disposizione della com m enda magistrale. N elle successive vacanze saranno con ferite le com m ende secon do l’ ordine di anzianità e con form e è stabilito nel trattato già noto all’E . Y . In altri separati fog li troverà Ι Έ . V . una cop ia degli articoli a d ­ dizionali che sono stati stipulati ultim am ente secondo il desiderio del gran m aestro ed in questi si trov a la fon dazione di altre tre co m ­ m ende affette ad altrettanti cappellani conventuali, uno d e’ quali risiederà in M alta secondo l ’uso di tu tti gli altri priorati. N e’ passati giorni si sono celebrate in corte diverse feste, cioè quella dell’Ordine di S. Andrea, quella di S. N icola, l ’anniversario della nascita del gran du ca Alessandro, e di quella della gran d u ­ chessa Elena. I l gran du ca N icola com pa rve per la prim a v o lta al ballo di corte il giorno del suo nom e. S. M tà l ’im peratrice trovan dosi di già m olto a w a n z a ta nella sua gravidanza, affine di aversi m aggior cura, si è astenuta dall’assistere all’ultim e due feste. L ’im peratore ha eseguito con le solite fo r ­ m alità la benedizione delle n u ove bandiere e stendardi che ha co n ­ segnato al Pr. di Condé per uso del corp o della sua arm ata ch ’ è ora al soldo della Russia e sarà ripartito in V olhynia, fissandosi il quar­ tier generale nella città di D u bn o. Q uesto corp o form a in tu tto cin ­ que m ila uom ini in circa, ed è com p osto nella seguente m aniera. Tre reggim enti di fanteria. Il prim o è di gentiluom ini ed ha per cap o lo stesso Pr. di Condé. Il secondo di granatieri sotto il com ando del du ca di B ourbon. I l terzo reggim ento tedesco com andato dal Pr. di H ohenlohe. D ue reggim enti di cavalleria, il prim o com andato dal du ca di Berry, il secon do dal du ca d ’E nghien. E due com pagnie d ’artiglieri. Il Pr. di Condé sarà ispettor generale di tu tto il corpo, il quale sarà reclutato nel paese e messo su ’l piede dell’altre truppe russe, m a intanto dicesi che fino a n u ov o ordine tu tti g l’individui che trovansi attualm ente riceveranno lo stesso soldo che avean dianzi dall’ Inghil­ terra. Sem bra che attese le graziose istanze di S. M tà I. non partirà cosi presto il Pr. di Condé ed anzi si aspetta qui il di lui nipote duca d ’Enghien. S. M tà l ’im peratore ha destinato in don o a questa fa m i­

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No. 72-73: 18/29 décembre 1797.

glia un m agnifico palazzo in P ietroburgo ed una casa di cam pagna ne’ contorni, e gli fisserà un trattam ento annuale di centom ila rubli. Passo etc.

73. Litta au Gard. D oria (N ° 27).

St-Pétersbourg, 18/29 déc. 1797.

L ’ingérence abusive du département catholique du Collège de justice dans les procès de divorce. Le cas du mariage Danzas provoque un nouvel oukase dangereux. Arch. Vat., 344, I, min. U nitam ente al m io foglio in proprie d e’ 18/29 settem bre ebe sup­ plico l ’E . Y . di far riassumere m i feci un dovere di trasm ettere una traduzione dell’ucaso di S. M. l ’im peratore c o ’l quale fin dalli 26 febraro dello spirante anno fu eretto presso questo Collegio di g iu ­ stizia un separato dipartim ento per gli affari de’ sudditi cattolici. N otai nel foglio stesso le funeste conseguenze che in parte si m ani­ festavano fin d ’allora e quelle peggiori che possono temersi in a p ­ presso dop o la form azione di questo n uovo dipartim ento, il quale estende sem pre più la sua a ttività ed ingerenza anche nelle m aterie riserbate privativam ente all’autorità spirituale, prevalendosi delle generali ed assolute espressioni del citato ucaso. P ino dallo scorso mese di settem bre è stato ordinato che le cause di divorzio debbano portarsi per la seconda istanza al giudizio defi­ nitivo del nom inato dipartim ento, siccom e nello stesso passato m io foglio mi feci carico di avvertire. È em anato recentem ente un n u ovo ucaso al quale ha dato occa ­ sione il seguente fa tto. U n certo m aggiore Danzas cattolico volendo sposare una sua cognata richiese la dispensa dall’im pedim ento dell ’affinità in prim o grado all’arcivescovo di M ohilow, il quale secondo m i ha asserito, ed ho anche osservato in un decreto della Congrega­ zione di Propaganda dell’anno 1792, trovasi m unito della facoltà di tali dispense per un decennio e per un determ inato num ero di casi. Tale decreto potrà costì riscontrarsi presso i registri della Congre­ gazione. Quantunque l ’arcivescovo suddetto facesse spedire al m ag­ giore D anzas la richiesta dispensa, nulladim eno questi, trovandosi in B iga e vedendosi ritardata la risoluzione, forse per difetto della posta o per altro incidente, prese il m alaccorto consiglio di ricorrere per lo stesso oggetto anche al Collegio di giustizia c o ll’intenzione

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No. 73-74: 18/29 déc. 1797 - 11/22 janv. 1798.

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probabilm ente di superar così la renitenza che si sarà im m aginato d ’incontrare presso l ’a rcivescovo. Quindi il barone H eyking presi­ dente del Collegio di giustizia e del m edesim o dipartim ento ne fece relazione al Pr. Alessio K ourakin, procu rator generale del senato, dal quale ricevette la risposta di cui unisco nell’annesso fog lio la traduzione alla lett. A . L ’affare non ebbe più seguito per qualche tem po, essendosi verificato che il su ddetto m aggiore D anzas avea intanto otten u to la necessaria dispensa dall’arcivescovo, m a nel corrente mese è em anato un n u ovo ucaso con cui si ordina a tu tti i vescov i dell’im pero di pu bb licar nelle chiese che d ’ ora innanzi p o ­ tranno i sudditi ca ttolici in questi e sim ili casi diriggersi al diparti­ m ento per ottener le dispense da S. Μ α I. P u ò osservarsi il tenore di tal ucaso nella traduzione che unisco nell’annesso fog lio litt. B . 1 Sebbene le generiche espressioni di questo ucaso non im pediscano ai ca ttolici di fa r ricorso ai prop rii v escovi, è però da tem ersi che questo avu to non si farebbe difficoltà di dichiarare quando si cer­ casse qualche particolare spiegazione. Credo perciò che sarebbe più espediente avvertir nelle ordinarie occasioni i cattolici che tali d i­ spense non hanno alcuno valore, non derivando dalla Chiesa. Que­ sto p otrà farsi d a ’ vescovi, ma con m assim a cautela. N è om etterò d ’insinuarlo in ogni m odo ordinario.

74. Litta au Card. D oria (N ° 28).

St-Pétersbourg, 11/22 janv. 1798.

Accusé de réception de plusieurs lettres et répliques brèves. Départ prochain de Louis X V I I I pour Mittau. Mort du duc de Wurtemberg, père de Vim­ pératrice. La Cour de Russie a ordonné un service solennel dans l’ église catholique de St-Pétersbourg. La position du gouvernement de Berlin au prochain congrès de Rastadt, et l’attitude prise par la Russie. Arch. Vat., 344, I, min. Con p o co intervallo di tem po m i sono giunti diversi dispacci deil’E . Y . accom pagnati co n lettera di M gr nunzio da Vienna; di questi accuso ad un tem po la ricevu ta per m ezzo del presente piego che con occasione straordinaria in vio al sudetto prelato. Il più an tico d e’ citati dispacci colla data de’ 18 novem bre dello scorso anno m i riscontra il m io dispaccio d e’ 2/13 ottobre segnato N. 20 e m e avvisa d ’essersi radunata la S. Congregazione partico­ 1 N ous

o m e t t o n s les d e u x

p iè c e s a n n e x é e s .

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No. 74: 11/22 janvier 1798.

lare di cu i risoluzioni ho ravvisato nel successivo dispaccio de’ 23 novem bre. Con l’altro d e’ 2 decem bre dello scorso anno si degna l’E . V . darm i notizia della partenza del Conte Toriozzi per E astadt per di là passare a P arigi in qualità di segretario di legazione. H o ricevu to unitam ente i due editti diretti a riordinar le finanze e togliere nella radice g l’inconvenienti dell’eccessiva m oltiplicazione delle cedole. Sono tali previdenze un n u ovo argom ento delle paterne cure di S. S tà e debb on o certam ente app ortare un efficace rim edio. Finalm ente c o l più recente dispaccio d e’ 9 dello scorso decem bre ho ricevu to un esatto ragguaglio di tu tti i disgustosi incidenti insorti co n la repubblica cisalpina, i quali hanno cagionato una ben grande occupazione all’E . V . D esidero d ’aver quanto prim a de’ rassicuranti avvisi che attesa la risoluzione presa da N. S. e le m olte cure che si è dato in questa occasione specialm ente l ’E . Y . ritorni la tranquil­ lità nelle provinole d ’U rbino e si renda al dom inio pontificio quanto aveano occu pato su’l principio le truppe cisalpine con d otte dal ge­ nerai D ebrow ski. Continuando all’E . Y . il ragguaglio delle correnti notizie, debbo prim ieram ente riferire d ’aver questa corte ordinato a M. A lo p e u s ,1 che dianzi risiedea in D resda, di recarsi a E asta dt affine di poter di là trasm ettere più esatte inform azioni sopra le operazioni ed i risultati di quel congresso. N on perm ettendo le attuali circostanze della Germania che L uigi X V I I I v i si trattenga più lon go tem po, è stato perciò invitato da S. M tà l ’im perator delle Eussie a trasferirsi n e’ suoi dom ini. P ar­ tirà quanto prim a da B lankem bourg e si recherà a M ittau, d ov e si prepara per lui la residenza de’ duchi di Curlandia. L a seconda festa di N atale secondo il vecch io stile arrivò qui la notizia della m orte del serenissimo duca di W urtem berg, 2 padre di S. M tà l ’im peratrice. In conseguenza questa corte ha preso il lu tto per tré mesi. I l suddetto du ca è m orto nella com unione della nostra santa Chiesa cattolica, e perciò S. M tà l ’im peratore ha ordinato che debbano celebrarsi solenni esequie, le quali si preparano a spese della corte stessa con m agnifico apparato nella nostra chiesa di P ie­ troburgo. M gr arcivescovo di M ohilow ha pu bb licato in questa oeca1 L e b a r o n M a x im ilie n A lo p e u s (1 7 4 8 -1 8 2 2 ), lo n g t e m p s a m b a s s a d e u r d e R u s s ie à B e r lin , à D re s d e , à L o n d r e s , p r it u n e p a r t im p o r t a n t e a u x co n g rè s d e R a s t a d t , d e T ils it t , d ’ A ix -la -C h a p e lle . 2 L e d u c F r é d é ric E u g è n e d e W u r t e m b e r g , le d e rn ie r des s o u v e ra in s c a t h o ­ liq u e s d u W ü r t e m b e r g .

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Ντο. 74-75: 11/22 janv.-27 janv. 1798.

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sione una circolare al suo clero, della quale h o l ’ onore d ’inviar due esem plari all’E . V . L a corte di B erlino ha dato com unicazione a S. M tà l ’im peratore di tu tte le istruzioni date alla legazione prussiana presso il congresso di R asta dt, ed ha fa tto altresì con oscere la sua intenzione di p ro ­ testar fortem ente con tro tu tto ciò ch e possa recar pregiudizio alla integrità dell’im pero germ anico. H a anche p rop osto tu tti i piani di ciò che p otreb b e e sarebbe per fare se sarà sostenuta d a altre corti, aggiungendo però che nel caso che fosse lasciata sola, si vedrebbe nella necessità d ’accondiscendere alle disposizioni che si p rop on gon o e le quali decideranno della sorte della Germania. L a risposta che si darà tra p och i giorni da questa corte im pe­ riale sarà in questi term ini. Che S. M tà l ’im peratore è m olto sod d i­ sfatto della fiducia m ostrata verso di lui da S. M tà Prussiana, che app rova pienam ente la di lui m aniera di pensare sopra un oggetto che gli sta tan to a cuore quanto l ’integrità dell’im pero germ anico. Che interessando questa specialm ente in questo m om ento la corte di L on dra con la quale si trov a di già in alleanza, attende di ricever da quella corte le idee ed i piani relativi alle risoluzioni da prendersi e che perciò S. M tà Prussiana p otrà in tan to com m unicare il tu tto alla stessa corte di L ondra. È facile il prevedere che questa risposta non avrà in seguito alcun risultato decisivo, essendo assai verisim ile che le negoziazioni di R a ­ stadt giungeranno al loro term ine innanzi che abbian o lu ogo i co n ­ certi tra le corti del N ort. ÌTè altro avendo per ora da aggiungere passo etc.

75. L e Card. D oria à Litta.

Rome, 27 janvier 1798.

Satisfaction de savoir l’empereur Paul si bien disposé pour l’Ordre de Malte, et aussi pour le prince de Condé. La santé du Pape rétablie. Arch. Vat., 343 A, orig. A ccu so l ’arrivo a m ie m ani di due suoi pieghi segnati N . 25 e 26 del 1 e 9 dello scadu to decem bre, e riserbandom i di dare l ’occorrente sfogo al contenuto delle sue cifre d op o che ne avrò reso con to alla Congregazione deputata, m i ristringo per ora a significarle il gradi­ m ento delle altre notizie fornitem i, tocca n ti le nuove beneficenze usate da cotesto m onarca coU’ Ordine gerosolim itano, ed i tratti

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Xo. 75-76 : 27 janv.-18/29 janv. 1799.

generosi ed onorifici pratticati verso il Pr. di Condé, che saranno m onum enti perpetui presso la posterità dal cuore veram ente m a­ gnanim o di codesto Regnante. R elia calam itosa nostra situazione riesce di non p iccol con forto il ristabilim ento in salute di S. S tà, che g ioved ì scorso scese nel tem ­ p io vatica n o per venerare le SS. im agini, e v i si trattenne lungam ente ad orare nell’affluenza di un p o p olo infinito. 76. Litta au Card. Doria (Ή 0 29).

St-Pétersbourg, 18/29 janv. 1798.

La marche des Français sur Borne. Le service funèbre célébré aux frais de l’empereur pour le duc de Wurtemberg à l’église catholique de St-Pé­ tersbourg. Arch. Yat., 344. 1, min.

Per la solita via di V ienna e con piego di quel M gr nunzio mi è pervenuto recentem ente il venerato dispaccio di V . E. segnato alli 16 decem bre ed unitam ente un fog lio a colonna con cui si degna avvisarm i la seguita capitolazione della fortezza di S. Leo. Di. que­ sta m e n ’era qui precorsa la notizia, m a ho bensì letto con piacere che il cav. Bussi nel suo viaggio avea raggiunto le truppe cisalpine le quali già ritrocedevano, onde ho luogo a sperare sempre più che in seguito d e ’ passi già pratticati verso codesto am basciator fran­ cese e verso i m inistri cisalpini abbiano term ine una volta anche questi ultim i disgustosi incidenti. Continuando le notizie di questa capitale debbo riferir all’E . V . che term inatosi il m agnifico funebre apparato che si è eseguito nella chiesa nostra di P ietrobu rgo a spese di S. M tà l ’im peratore furono celebrate sabbato scorso le solenni esequie al defon to Serenissimo du ca di W urtem berg padre di S. M tà l’im peratrice, secondo l’ ordine del cerem oniale di cui unisco la copia. L ’arcivescovo di M ohilow ha can tato la messa di Requiem d op o la quale ha pronunciato dal p u l­ pito u n ’ orazione funebre in tedesco. Io ho assistito alla suddetta messa ed ho p oi com p ito l ’officio funebre che suol eseguirsi secondo il P ontificale rom ano intorno al catafalco o sia Castrum doloris in com pagnia di altri quattro prelati, cioè l ’arcivescovo stesso di M o­ hilow , il v e sco v o di R e n n e s ,1 il m etropolita unito ed il preposito m itrato tedesco. 1 M g r F r a n ç o is B a re a u d e G ira c (1 7 3 2 -1 8 2 0 ), é v ê q u e d e S t -B r ie u c , p u is d e R e n n e s. N ’ a y a n t p a s v o u lu p r ê te r le s e r m e n t c o n s t it u t io n n e l, il d u t q u it te r la F r a n c e e t fin it p a r se fix e r à S t -P é te r s b o u r g su r l’ in v it a t io n d u r o i d e P o lo g n e

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No. 76: 18/29 janvier 1798.

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Perchè la suddetta assistenza ed il funebre officio si com pisca n on solo con tu tta la m aestà e decenza prescritta nel P ontificale e Cerim oniale rom ano, m a altresì con tu tta la dignità e prem inenza convenien te alla rappresentanza di un L egato pontificio, ho con cor­ dato precedentem ente il cerim oniale m edesim o con lo stesso a rci­ v escov o di M ohilow . A quanto è espresso nel Cerim oniale qui unito d eb b o solo aggiungere ch ’io m i sono vestito su ’l tron o a cornu Euan­ gelii alla presenza dello stesso a rcivescovo, il quale avea preso i para­ m enti sacri in una cappella chiusa che serve per l ’inverno e che su p­ pliva nella funzione per sacristia. Le vesti di tu tti i v escov i per l ’o f­ ficio funebre erano le seguenti: am itto, alba, cingolo, tunicella, dal­ m atica, pluviale e m itra. L ’infulato p orta v a il pluviale sopra l ’alba senza dalm atica e tunicella. Io sedea nel tron o a cornu Euangelii con il v esco v o di Eennes da una parte, il m etropolitano unito dall’altra e l ’assistenza indicata nell’unito cerim oniale. L ’a rcivescovo cele­ brante sedea nel tron o a cornu Epistolae tra il preposito infulato ed un abb a te m itrato con l ’assistenza destinata tanto per la sua p er­ sona che per il servigio dell’altare. A questa sacra funzione sono intervenute tu tte le cariche di corte ed altre persone delle prim e classi. S. M tà il re di P olon ia v i ha assi­ stito in un lu ogo distinto preparato per lui alla destra del catafalco e dalla parte opposta v i fu in separato stallo il Pr. di Condé. L ’im p e­ ratore con la sua fam iglia si recò alla nostra chiesa soltanto la sera precedente per osservare l ’illum inazione. iSTel tem po del servigio divino che si celebrò la m attina dello scorso sabbato 16/27 gennaro S. M tà l ’im peratore si è tenuto a cavallo a com andar le truppe che erano schierate innanzi la chiesa e dalle quali si fecero n e’ tem pi fissati diverse salve di fucilieri. L a dom enica seguente essendom i tro v a to secondo il solito alla corte per inchinare le L L . MM. II . allorché ritornano dalla cappella per entrar negli appartam enti interiori, tanto l ’im peratore quanto l’im peratrice si degnarono graziosam ente esprim ere la loro sensi­ bilità e gradim ento per aver io adem pito al lugubre officio in suffra­ g io dell’anim a del defon to du ca di W urtem berg. L a v e d o v a duchessa di W urtem berg Stutgard è stata invitata dall’im peratore a recarsi a P ietrobu rgo, m a ancora s’ignora se attesa

S ta n isla s P o n ia t o w s k i, d o n t il d e v in t le d ir e c te u r d e c o n s c ie n c e . A y a n t d é m is ­ sio n n é lo r s d u c o n c o r d a t , il r e v in t en F r a n c e et y m o u r u t d o y e n d e l ’ é p is c o p a t fr a n ç a is .

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No. 76-78: 18/29 janv.-22 janv. 1798.

la di lei grave età e lo stato cagion evole di sua salute p otrà approfit­ tare di tale in vito. N e altro aven do per ora a riferir a ll’E . Y . passo etc.

77. Litta au ministère impérial.

St-Pétersbourg, 21 janvier 1798.

Instances pour arriver à une solution des questions faisant l’objet de la mis­ sion de Litta. Arch. Tat., 344, cop.; 344, JY, cop. L e soussigné archevêque de Thèbes, am bassadeur du St-Siège, d ’après les ordres pressants q u ’il vien t de recevoir de sa cour, se v o it dans l ’ obligation de renouveler au m inistère im périal les mêmes instances q u ’il a déjà avan cé dans ses notes du 17 avril, 5 ju in et 25 aoû t de l ’année dernière. L a religion, le ju stice et la m agnanim ité de S. M té l ’empereur, et les sentim ents d ’affection et d ’am itié qu’il a tém oignés constam ­ m ent au St-Père, donnent à S. S té les plus grandes espérances de v o ir bien tôt accom plis les v œ u x que son cœ ur paternel form e sans cesse pou r le bien des catholiques de l ’em pire de Eussie. L a justice de ses dem andes, les dispositions qu’il a m anifestées de concilier d ’un com m un a ccord tous les m oyens qui en pou rron t faciliter l ’ex é­ cution, et les intentions justes et bienfaisantes que S. M té l ’em pe­ reur a daigné faire connoître à cet égard sont autant de m otifs p ou r déterm iner une décision prom p te et favorable. Le soussigné am bas­ sadeur, en réitérant à cet effet les instances les plus pressantes au m inistère im périal, en réclam e ses bons offices afin d ’en obtenir une résolution analogue à l’im portan ce des ob jets qui intéressent essen­ tiellem ent la religion et l’E tat. 7 8

78. Litta à Bezborodko.

St-Pétersbourg, 22 janvier 1798.

Il lui communique la note adressée la veille au ministère et attend du chan­ celier une heure d'audience. Arch, prine, de Moscou, St-Siège 1798, f. 3, orig. E n attendant que V otre Altesse daigne que j ’ai eu l ’honneur de lui dem ander pour lui parler de plusieurs ob jets relatifs à m a de lui com m uniquer la note que j ’adresse au

m e faire savoir l ’heure me rendre chez Elle, et m ission, je m ’empresse ministère im périal. Elle

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No. 78-79 : 22 janv.-22 janv./2 fév. 1798.

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y verra le désir du St-P ère de parvenir m oyennant une prom pte et favorable décision sur ses dem andes à l ’accom plissem ent de ses v œ u x pou r le bien des catholiques de l ’em pire de Russie. Les sentimens de S. M té l ’em pereur, et les intentions favorables qu’il a déjà fait connoître à cet égard raffermissent d ’autant plus les espérances de S. S té. J e renouvelle dans cette occasion mes instances à V otre Altesse a vec la confiance q u ’ E lle-m êm e m ’a inspirée par les dispo­ sitions analogues au x désirs du St-Père.

79. Litta au Gard. D o ria (N ° 30). St-Pétersbourg, 22 janv. j2 fév. 1798. Cadeaux de l’empereur et de l’impératrice à l’archevêque de Mohilev à l’occa­ sion du service funèbre pour le duc de Wurtemberg. N ’ayant encore aucune décision impériale pour les affaires de la mission, Litta sollicite du mi­ nistère une conférence pour présenter une note nouvelle. Reçu par Kourakine, il a insisté de manière pressante, et a traité aussi la question de l’oukase sur les dispenses matrimoniales. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I, min. U na particolar occasione per Vienna m i fornisce l ’opportunità d i spedir a quel M gr nunzio questo n u ovo dispaccio che sarà da lui inoltrato all’E. V ., e segue di poch i intervalli l ’ultim o m io ÌT° segnato alli 18 /29 gennaro, al quale ho unito una copia del cerem oniale os­ servato in questa chiesa ca ttolica nelle solenni funebri esequie del serenissimo duca di W urtem berg-Stutgard, padre di S. M tà l ’im p e­ ratrice. R elativam ente a tali esequie debb o aggiungere che all’arci­ v esco v o di M ohilow che cantò la messa di requie ha S. M tà l ’im p e­ ratore conferito il cordone di Alessandro U ewski ed ha fa tto dono d ’una croce pettorale di sm eraldi. S. M. l’im peratrice ha regalato al m edesim o un anello di brillanti. Sebbene questo m inistero im periale m i abbia più v olte assicurato che da S. M tà l ’im peratore sonosi già dati gli ordini relativi alla deci­ sione che da lungo tem po sto sollecitando intorno agli affari della m ia missione, e m i a b b ia anche prom esso che in breve m i sarebbe com unicata la risoluzione m edesim a innanzi di presentarla a S. M tà I., nulladim eno da un giorno all’altro m i si è protratto fin qui lunga­ m ente l ’adem pim ento di tale prom essa. H o creduto quindi neces­ sario di dar un n u ovo più pressante eccitam ento col richiedere una conferenza al P r. B ezborodk o gran cancelliere ed al Pr. Alessandro K ourakin vice cancelliere dell’im pero ad oggetto di presentar loro

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No. 79 : 22 janv./2 iév. 1798.

una n u ova n ota già da m e preparata, e della quale invio qui annessa una cop ia a Y . E . 1 F inora mi è stata soltanto accordata l ’ ora per la conferenza dal vice cancelliere Pr. K ourakin co l quale m i sono trattenuto ieri, e gli ho presentata la n ota aggiungendo a v o ce le più fo rti prem ure ad oggetto di ottenere una v o lta la desiderata risoluzione. Il suddetto principe nella sua risposta si è rivolto a giustificar il ritardo del m ini­ stero im periale a cagione della m ultiplicità degli affari de’ quali si è trov a to caricato oltre m odo, e m i ha aggiunto che non dovea a m e essere di tanto rincrescim ento questo ritardo attese le sicurezze che mi venivano date che nella decisione degli affari il tu tto si sarebbe term inato a seconda de’ m iei desideri, ed all’undipresso a tenore delle idee, e progetti da m e forn iti alla riserva soltanto di qualche non sostanziale lim itazione. Gli ho osservato nella m ia replica che se il con corso di altri affari di diversa natura d ovea ogni v olta ritar­ dare la spedizione di quelli della m ia missione, non avrebbero questi m ai term ine, m entre sempre v i saranno m olti e diversi affari che terranno occu pato il m inistero. Ma che gli oggetti relativi alla m ia missione e per la giustizia delle dom ande del S. Padre, e per la fa ci­ lità delle materie, e per la loro im portanza per il bene de’ sudditi cattolici di S. M tà I. poteano e richiedeano di essere speditam ente deffìniti. Che quanto era m aggiore la fiducia del S. Padre nelle fa v o ­ revoli disposizioni di S. M tà l’im peratore, altrettanto dovea riuscir sensibile e dispiacevole il ritardo che frapponeasi al com pim ento de’ v o ti, e della speranza di S. S tà, e che finalm ente lo stesso ritardo, e la sospensione di tutte le necessarie provvid en ze recava un notabile pregiudizio agli interessi della religione, ed al bu on sistema dello Stato. M i ha prom esso infine il lod ato principe d ’im piegar i suoi buoni uffici presso il sovrano all’oggetto di sollecitar m aggiorm ente la desiderata risoluzione. H o profittato di questa conferenza per parlar lungam ente al vice cancelliere Pr. K ourakin sopra l ’argom ento estremamente geloso e delicato tocca n te l ’ucaso de’ 16 decem bre del prossim o passato anno, di cui ho trasmesso all’ E. V . la traduzione nel fog lio lett. B da m e unito al piego in proprie, che è accom pagnato dal m io dispaccio ÎT. 27 e risguarda la m ateria delle dispense m atrim oniali. K on mi

1 On t r o u v e r a im m é d ia te m e n t a v a n t c e t t e d é p ê c h e la n o t e à B e z b o r o d k o , d u 22 ja n v ie r , p r é c é d é e d e la n o te a u m in is tè re im p é ria l, d u 2 1 . L a n o t e p ré p a ré e p o u r K o u r a k in e , d a té e d u 2 5 , est p lu s lo in , à sa d a te .

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No. 79-80 : 22 janv./2 fév.-25 janv. 1798.

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perm ette per ora la ristrettezza del tem po di riferir a lungo tu tto ciò che ho detto in questa occasione e m i riserbo perciò a darne un più esteso ragguaglio in appresso. D irò soltanto per ora a V . E . che il loda to prin cip e mi è sem brato ricevere le m ie rappresentanze com e cadendo sopra un articolo a lui ign oto, m a però in m odo di essere penetrato e persuaso delle m ie ragioni, e convenendo che le m as­ sime e disposizioni, le quali presuppone il citato ucaso, sieno del tu tto contrarie a ll’intenzioni di S. M tà l’im peratore. Mi ha infine fa tto la grazia di richiederm i egli stesso una copia del citato ucaso a ccom ­ pagnata dalle m ie osservazioni in v ia di confidenziale com unicazione ad oggetto che possa egli farne uso con S. M tà l’im peratore. Questa di lui richiesta m i è venuta m olto in accon cio, e m i darà l’adito ad esporre più distintam ente tutte quelle considerazioni che possono far m aggior effetto nell’anim o di S. M tà l ’im peratore, che per sè stesso è m olto alieno da quelle perniciose n ov ità, alle quali pur tropp o si tenta di strascinarlo da persone n on abbastanza istruite, nè bene affette verso la religione cattolica. P rocu rerò a tal fine di m etter insiem e con la m aggior sollecitudine su questa m ateria un lavoro proporzion ato all’intento di cui si tratta. I l gran cancelliere dell’im pero Pr. B ezb orodk o non m i ha per anche fissata l ’ora per la conferenza che gli ho richiesto allo stesso fine di presentargli la nota. Subito che p o trò seco lui abboccarm i, non tralascerò di render con to di ogni risultato a ll’E . V ., alla quale rinnovando le sincere proteste del più p rofon d o rispetto etc. 8 0

80. Litta à Kourakine.

St-Pétersbourg, 25 janvier (v. s.) 1798.

Il lui communique l’ordonnance du 16 décembre et un mémoire sur ce sujet. Arch, prine, de Moscou, St-Siège 1798, j. 6, orig. Com m e Y . E x c. m ’a tém oigné son désir de v oir l ’ordonnance du départem ent du Collège de justice don t j ’ai eu l ’honneur de lui parler dernièrem ent, je m ’empresse de lui en com m uniquer un exem ­ plaire: et je profite en m êm e tem ps de la perm ission q u ’Elle a daigné m ’accorder en l ’accom pagnant de mes observations que j ’ai réunies dans le m ém oire ci-join t. J ’espère que Y . E x c. voudra bien en faire l’usage convenable auprès de S. M té l ’em pereur. C’est avec une parfaite confiance dans les intentions justes et bienfaisantes de ce Souverain que je renouvelle cette dem ande, et je suis avec la co n ­ sidération la plus distinguée, etc.

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ho. SO: 25 janvier 1798.

Annexe:

Litta à Kourakine.

St-Pétersbourg, 25 janvier 1798.

L ’ordonnance du 16 décembre émanant du Collège de justice semble être en opposition avec les intentions impériales clairement manifestées et con­ tre la discipline essentielle de l’Eglise. Preuves détaillées. Arch, prine, de Moscou, St-Siège 1798, f. 36-40, orig.; Arch. Vat., 344, IT , cop. L ’ukase du 16 décembre dernier dont on joint un exemplaire lett. A étant une simple ordonnance du département du Collège de justice qui est destiné pour les procès des catholiques, il s’ensuit qu’il n ’est pas de nécessité d ’y reconnoitre la volonté expresse du souverain, laquelle paroit dans les ukases où son nom est signé. Il pourroit même arriver que le dé­ partement susdit, au lieu d ’être dans cette ordonnance l ’organe de la volonté du souverain, fût en contradiction directe avec les intentions justes et bienfaisantes de 8. Mté l ’empereur. C’est précisément de quoi le soussigné ambassadeur du St-Siège est intimement convaincu, et il entreprend de le prouver par les observations suivantes qu’il a l ’honneur de présenter par voie de communication confidentielle à S. E xc. M. le prince Kourakin, vice-chancelier de l’empire. îf° 1. S. Mté l ’empereur, qui daigne accorder sa protection souveraine aussi bien aux catholiques qu’aux autres sujets de son empire, a donné des preuves très lumineuses de son intention la plus ferme que la religion catholique soit maintenue dans la parfaite tolérance et dans le libre exer­ cice de son culte public dont elle jouit depuis Pierre le Grand par les lois et concessions des souverains de la Bussie. En conséquence on ne sauroit douter un instant que S. M té l ’empereur ne voudra jamais permettre que aucun dicastère ou tribunal de son empire sortant des bornes des fonctions et de la compétence qui lui ont été assignées par l ’autorité souveraine, entre dans les matières strictement spirituelles et qui concernent les sacre­ ments, les dogmes, la hiérarchie et la discipline de l ’Eglise catholique. En effet s’il étoit permis à un tribunal ou dicastère séculier quelconque de s’immiscer dans ces matières, la religion catholique, au lieu de jouir de la tolérance et de la liberté de son culte qui lui sont assurés maintenant par la protection bienfaisante de S. Mté l ’empereur, se verroit exposée tout d ’un coup aux altérations les plus funestes dans les formes essentielles de sa hiérarchie, de sa discipline et de ses institutions. Ainsi les souverains d e la Bussie, voulant maintenir le système de tolérance en faveur de la religion catholique, ont désigné aux susdits dieastères et tribunaux les matières de leur ressort respectif et leur ont interdit expressément tout ce qui a rapport au spirituel et aux dogmes. Qu’on lise le chapitre V III des Ordonnances impériales touchant les églises catholiques de la Bussie, lett. B, on verra que e Collège de justice

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No. 80 : 2ô janvier 1798.

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doit juger uniquement des matières économiques et civiles, et qu’on lui défend de se mêler sous aucun prétexte dans les dogmes de la foi catho­ lique. La raison de cette défense est surtout digne d ’attention et se trouve précisément la même qu’on vient d ’alléguer. « Et comme par nos lois et par celles de nos prédécesseurs il est accordé à tous les habitants de cet empire qui sont de la confession romaine le libre exercice de leur religion, que le Collège de justice donc pendant les procès qui appartiennent au gouvernement ecclésiastique ne se mêle sous aucun prétexte dans les dogmes de la foi de la même confession romaine». De même dans l ’ukase publié par le sénat le 26 janvier 1782 pour la fondation de l ’église de Mohilow, après avoir parlé du consistoire de l ’ar­ chevêque et accordé la liberté d ’appeler au sénat dans les cas où il s’agira de l ’intérêt d ’un séculier, on défend au Collège de justice de se mêler aucu­ nement dans les affaires qui appartiennent à l’Eglise romaine. On rap­ porte les articles 6ème et 7èm®, lett. C. Les mêmes dispositions sont répétées mot-à-mot dans un autre ukase du 14 novembre 1783, qui se trouve éga­ lement parmi les ordonnances impériales touchant l ’église de Mohilow. Voilà d ’après les lois de l ’empire quelles sont les bornes entre lesquel­ les doit se contenir religieusement le Collège de justice institué pour les procès de la Livonie, de l ’Esthonie et de la Finlande. Le département de ce même Collège qui est destiné pour les procès des catholiques, a dé­ passé entièrement ces bornes en statuant sur une matière strictement spirituelle, c ’est-à-dire sur le mariage, lequel selon la foi catholique est un des sacrements de l ’Eglise. Il s’est donc mêlé par là de la foi, du dogme et de l ’essence même de la religion, ce qui est sans contredit directement opposé aux intentions justes, pieuses et bienfaisantes de S.Mté l ’empe­ reur, aux égards q u ’il a constamment témoignés envers la religion catho­ lique, et à la protection q u ’il daigne accorder à tous les sujets qui la pro­ fessent dans son empire. Il seroit inutile de répondre que le mariage étant une matière mixte, il peut être du département susmentionné en le regardant comme un simple contrat civil et non pas comme un sacrement. Cette réponse auroit pu valoir dans le cas que le département eût borné son inspection sur ce qui a rapport au contrat, aux stipulations, aux conditions, à la dot et aux autres effets civils. Ce sont uniquement ces objets qui pouvoient être de son ressort, selon l ’esprit, les intentions et les sentiments qui ani­ ment S. M ‘é l ’empereur. Mais le département au contraire déclarant que les catholiques pourront s’adresser à lui pour obtenir les dispenses dans les degrés d'affinité dans lesquels le mariage a été défendu par l ’Eglise, il porte atteinte aux objets le plus intimement liés avec la foi, le dogme, la discipline essentielle à la religion catholique. Il s’est mis par là en op­ position directe avec les intentions de S. Mté l ’empereur, et il suffit de jeter un coup d ’œil sur l ’organisation même du département pour se con­ vaincre de cette vérité. I l — N onciat. de L itta.

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No. 80: 25 janvier 1798.

Ce seroit premièrement une supposition absurde que le département pût se mêler de pareilles matières, tandis qu’elles sont défendues au Col­ lège de justice dont le département n ’est qu’une partie et une dépendance. En second lieu, ce département est composé pour la plus grande partie de personnes non seulement séculières, mais qui plus est, de communions différentes et opposées à la communion de l’Eglise catholique. Il n ’y a pas d ’inconvénient que ces personnes jugent des objets économiques, mais il est trop loin de la vérité de croire que S. Mté l ’empereur eût voulu leur confler le soin des matières intimement liées à la foi et à la discipline de l ’Eglise catholique. Il faudroit supposer dans ces personnes un zèle, des maximes et une instruction profonde sur les dogmes, les règles, les constitutions et la discipline de l ’Eglise catholique, ce qui est incompa­ tible non seulement avec leur éducation comme simples séculiers, mais bien plus encore avec l’esprit et les sentiments qui caractérisent leurs communions. L ’ordonnance même dont il est question maintenant est une preuve bien frappante de cette vérité. Le soussigné ambassadeur, après avoir démontré combien elle est contraire aux intentions de S. M té l ’empereur par la nature des objets qu’elle renferme, passera à prouver dans l’article suivant qu’elle s’oppose encore plus aux intentions de ce souverain parce qu’elle détruit une partie essentielle du dogme et de la discipline de l ’Eglise catholique en y substituant les erreurs mêmes que cette Eglise a solen­ nellement condamnées. N° 2. Parcourant l’histoire ecclésiastique depuis les premiers siècles jusqu’à nos jours, on pourroit démontrer avec la dernière évidence que, comme les empêchements au mariage dans certains degrés de parenté ont été statués par l’Eglise, ainsi toutes les dispenses de ces empêchements ont été données soit immédiatement soit médiatement par l ’autorité du St-Siège. Mais sans entrer dans ce long détail, le soussigné ambassadeur se borne à marquer simplement sur cet article les points qui ont établi dans les derniers temps la différence entre l ’Eglise catholique et les com ­ munions séparées. La doctrine des luthériens et des calvinistes par rapport au mariage est fondée sur ces articles: 1° Que le mariage n ’est pas un sacrement, mais un simple contrat; 2° Que l ’Eglise n ’avoit pas le pouvoir de statuer les empêchements et qu’elle n ’a pas celui d ’en dispenser; 3° Qu'en consé­ quence c ’est à l ’autorité séculière et non pas au jugement ecclésiastique à statuer sur ces objets. L ’Eglise catholique au contraire regardant ces trois articles comme autant d ’erreurs contre la foi les a condamnées solennellement dans la 24èm9 séance du Concile de Trente, c ’est-à-dire le premier article dans le Canon 1er, le second dans les Canons 3ème et 4ème, et le troisième dans le Canon 12ème. Ce n ’est, donc point une matière dans laquelle il soit libre aux catho-

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No. 80: 25 janvier 1798.

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liques de suivre l ’une ou l ’autre opinion. Ce sont autant de dogmes de leur religion, fondés sur la pratique constante des siècles et fixés derniè­ rement d ’une manière irrévocable par la décision solennelle d ’un concile général. Ce sont autant de points qui établissent sur cet article la diffé­ rence essentielle entre la croyance des catholiques et celle des luthériens et des calvinistes. Ainsi on ne trouvera pas d ’exemple parmi les catholiques qu’aucune de ces dispenses ait jamais été donnée autrement que par l ’autorité du St-Siège ou immédiatement ou médiatement par le canal des évêques auxquels il en a été délégué les pouvoirs avec plus ou moins de limitations selon que les circonstances paroissoient l ’exiger. Ce qui prouve au delà de toute conviction le droit et la possession paisible du St-Siège dans cet exercice de son autorité, c ’est que les souverains eux-mêmes lui ont de­ mandé les dispenses toutes les fois qu’ils en avoient besoin. Parmi tant d ’exemples qu’on pourroit citer, personne n’ignore celui de Henri V III, roi d ’Angleterre, qui après avoir épousé Catherine d ’Aragon sa belle-sœur, moyennant une dispense du Pape Jules II, prétendit faire casser son ma­ riage pour s’unir à Anne de Boulen. Il envoya pour cet effet une légation au Pape Clément V II, et n ’ayant pas obtenu ce qu’il demandoit, il crut ne pouvoir pas autrement satisfaire sa volonté qu’en se séparant de l ’Eglise catholique. Depuis cette époque la discipline a été toujours la même, et toutes les fois qu’il y a eu besoin de quelque dispense sur les degrés de parenté, les particuliers aussi bien que les souverains eux-mêmes comme enfants de cette Eglise se sont adressés à l ’autorité du St-Siège. Le soussigné am­ bassadeur ne sauroit prononcer avec la certitude suffisante si parmi tant de règlements que feu l ’empereur Joseph II publia sur plusieurs matières ecclésiastiques il en existe quelqu’un qui regarde l ’article dont il s’agit. Il peut cependant assurer que plusieurs des règlements susdits sont restés du commencement sans aucun effet ni exécution, une grande partie a été révoquée par Joseph I I lui-même avant sa mort et la presque totalité par son successeur l’empereur Léopold. Enfin dans les états autrichiens aussi, soit du vivant de Joseph II ou après sa mort, on a toujours demandé les dispenses au St-Siège et elles ont toujours été regardées comme néces­ saires pour contracter légitimement les mariages dans les degrés de pa­ renté où ils sont défendus par l ’Eglise. Le soussigné ambassadeur du St-Siège, en présentant ces observations à S. Exc. M. le Pr. Kourakin vice-chancelier de l ’empire, a l ’honneur de le prier en même temps qu’il veuille bien en faire l ’usage convenable, afin qu’un objet si important parvienne à la eonnoissance de S. Mté l’empereur.

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Ko. 81 : 2/13 février 1798.

81. Litta au Card. D oria (N ° 31).

St-Pétersbourg, 2/13 février 1798.

Les événements 'politiques de Borne. Mémoire adressé à Kourakine. Le dé­ partement du Collège de justice heureusement remanié par oukase im­ périal. L ’empereur très attristé des affaires de Borne. Sa bienveillance marquée pour les catholiques et officiellement exprimée par le chance­ lier. Bemerciements de Litta. Nouvelles marques de sollicitude exprimée directement par l’empereur à Litta. Naissance d’un grand duc. Arrivée du duc d’Enghien. Mort du roi de Pologne Stanislas Auguste. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I, min. P rim a che m i giungessero li venerati dispacci dell’E . Y . segnati alli 23 e 30 decem bre del passato anno, erano qui precorse, e si erano sparse di già nel pu b b lico le funeste notizie di quanto è accaduto in codesta dom inante il giorno 28 decem bre 1797. I prim i avvisi se n ’ ebbero per m ezzo de’ fo g li di Berlino e di altri consim ili ne’ quali leggevasi la lettera dell’am basciatore Buonaparte. L a m aggior parte delle persone e le più im parziali form arono d e’ dubbi m olto fon dati su la veracità d eb ’esposto in detta lettera specialm ente rapporto alle circostanze colle quali si ten tava di rendere sospetta la con dotta del governo. I successivi e più v erid ici riscontri venuti d a N apoli hanno p osto la serie dell’a cca du to nel suo lum e più naturale e veri­ simile, talm ente che posso assicurare che anche prim a di ricever alcuna lettera da Borna ho trov a to essersi qui generalm ente form ato un giudizio su quanto è accadu to costì, analogo alla verità del fatto, e contrario a quelle ingiuste illazioni che da taluni si sono insinuate. D eplorabili però sono le conseguenze che per tale avvenim ento hanno a tem ersi a danno della sovranità pontificia, e con detrim ento della stessa S ta Sede, e della religion cattolica con tro la quale più che m ai si diriggono attualm ente gli sforzi dell’inferno. P iaccia all’Altissim o di proteggere e sostenere fra tanti pericoli quella Chiesa fon d a ta su la fede di S. P ietro alla quale ha prom esso la sua im m ancabile assistenza insino alla fine de’ secoli. A lla notizia di questi n u ovi infortuni m i sono rivolto alla divina misericordia im plorandone l ’aiuto per la preziosa conservazione del S. Padre, per la prosperità della Chiesa cattolica e per la salvezza di Borna. A d eccitar le preghiere com uni di questo cattolicism o ho insinuato a M gr arcivescovo di M ohilow di ordinare, siccom e m i ha prom esso, l ’ orazione pro summo Pontifice da recitarsi nella messa da tutti i sacerd oti della sua diocesi. Continuando all’E . Y . i raguagli dell’ultim o mio dispaccio N . 30

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No. 81 : 2/13 février 1798.

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ho l ’ onore di trasm ettere all’E . Y . la copia della lettera da m e scritta al v ice cancelliere dell’im pero P r. Alessandro K ourakin con l ’annessa m em o ria 1 su ’l prop osito del n oto ukaso pu bb licato dal dipartim ento del Collegio di giustizia sopra le dispense m atrim oniali. Tralascio d ’inviar le copie degli allegati nella stessa m em oria avendoli già trasmessi a Y . E . ne’ precedenti miei dispacci, cioè l ’ukaso de’ 16 decem bre 1797 sotto la lett. A nel fog lio in proprie del N . 27 ivi sub liti. B. Gli altri due allegati sotto la lett. B -C estratti dagli statuti im periali pu bblicati dalla defon ta im peratrice per la Chiesa ca tto ­ lica di Pietroburgo, e per l ’a rcivescovo di M ohilow , si sono già da ine trasmessi nell’altro fog lio in proprie 18/29 settem bre ΪΓ. 19 ivi riportati a N 1 I, II , II I. Il tenore della stessa m em oria che um ilio all’E . Y . contenendo all’un di presso le ragioni stesse che esposi su questa m ateria al vice cancelliere Pr. K ourakin nell’ultim a conferenza della quale ho reso con to a V . E. nel precedente m io K . 30, m i dispensa di ripeterne qui la sostanza per non replicare inutilm ente le cose stesse. H o in tan to il piacere di com unicar a V . E . la consolante notizia che con un recente ukaso di S. M tà l’im peratore rim ane soppresso il nom inato dipartim ento presso il Collegio di giustizia, al quale è in oggi sustituito altro dipartim ento che avrà alla testa l ’arcivescovo di M ohilow , e sarà com posto di altri soggetti tu tti cattolici, e la m età ecclesiastici nom inati dallo stesso arcivescovo, il quale in parità di suffragi deciderà co l suo v o to . Così le m aterie relative al cattolicism o saranno alm eno esaminate, discusse e decise da persone eccle­ siastiche, e sotto la presidenza dell’arcivescovo di M ohilow , nè più dipenderanno, com e dianzi, da sem plici secolari, e quello che era peggio ancora e più strano, da sogetti di religione diversa, ed opposta alla nostra. H o il van taggio di unir parim ente una traduzione di questo ukaso. Conseguentem ente alle funeste notizie di quanto è accaduto in codesta dom inante, ed alle deplorabili sequele che possono temersi, S. M tà l’im peratore si è degnato di farm i dir in suo nom e per m ezzo del gran cancelliere Pr. B ezb orod k o che esso era m olto rattristato per gli avvenim enti accadu ti in B om a , che prendea la più gran parte

1 II s ’ a g it sa ns d o u t e d e la n o t e et d u m é m o ir e d a té s d u 2 5 ja n v . (v . s.) et p u b lié s im m é d ia te m e n t a v a n t c e t t e d é p ê c h e . N o u s n ’ a v o n s p a s p u b lié l’ o u k a s e d u 10 d é c e m b r e , su ffis a m m e n t c o n n u p a r les le ttr e s d e L it t a d u 1 8 /2 9 d é c. 1797 e t d u 2 5 ja n v . 1798 (v . s.).

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No. 81 : 2/13 février 1798.

ed il più v iv o interesse alla situazione ed alla salute del S. Padre, m a che qualunque fosse la natura degli avvenim enti futuri nulla sarebbe cangiato in Russia rapporto alla religione cattolica, alla quale conserverebbe la stessa tolleranza, e gli medesimi privilegi, che non apporterebbe alcun cam biam ento alle sue promesse, e che in qualunque caso in cui il govern o di R om a n on avesse la sua libertà, esso non riconoscerà altra autorità che quella che sarà legittim a. Mi ha aggiunto infine lo stesso Pr. B ezborodk o che S. M tà l’im peratore avea dato una recente p ro v a della sua benevolenza e propensione verso la religione cattolica co ll’ultim o ukaso, con cui avea sottratto gli affari de’ ca ttolici dalla ispezione del Collegio di giustizia, nel quale si erano in trod otti diversi abusi; ed avea invece stabilito un nuovo dipartim ento, dove i suddetti affari sarebbero esaminati e decisi da ecclesiastici della nostra religione, e sotto la presidenza dell’arci­ v escovo di M ohilow. N on ho m ancato di esprimere al nom inato principe la mia sensi­ bilità e riconoscenza per questo ufficio di S. M tà l’im peratore, assi­ curando che ne avrei su b ito trasmessa la notizia al S. Padre, il quale in m ezzo alle gravissim e afflizioni on d ’era presentemente circondato, avrebbe risentito una vera consolazione alla nuova espressione di questi sentim enti di S. M tà I. tanto verso la di lui persona, quanto verso la religione cattolica, e per il bene d e’ sudditi che la professano in Russia. A ven do poi avu to occasione di com plim entar S. M tà l’im peratore il giorno dop o per la nascita di un n u ovo gran d u c a 1, m i feci un dovere di presentargli io stesso i più v iv i ringraziamenti anche a nom e del S. Padre. 8. M tà I. ne ricevette l ’espressione con gradi­ m ento, si com piacqu e dirm i ch ’io dovea esser contento di Lui m en­ tre esso abbondava nel mio senso, m ostrò la più v iv a sollecitudine sopra la salute di 8. S tà, finalm ente m i disse che in qualunque evento era sua intenzione di m ettere il cattolicism o delle Russie al sicuro d ’ ogni pericolo, m a che attendeva li risultati di ciò che accaderebbe in R om a, e mi farebbe sapere le sue risoluzioni, di che lo pregai istan­ tem ente. Tali sono le espressioni con le quali si è spiegato m eco S. M tà l ’im peratore, ed a queste s’uniform ano all’incirca quelle del Pr. B ez­ b orodk o. P rocurerò d ’indagar m eglio quali sieno le intenzioni che

1 L e G r a n d -D u e M ich e l P a v lo v it c h , q u a triè m e fils d e P a u l Ier.

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No. 81 : 2/13 février 1798.

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qui si hanno in questo m om ento e di sollecitar altresì l ’ultim azione di tu tti gli affari ecclesiastici. S. M tà l ’im peratrice circa le ore tre della m attina d e’ 28 gennaro V. st. ha dato alla luce felicem ente un n u ovo Gran D u ca al quale sarà, im posto il nom e di Michele. L ’im peratore gli ha subito co n ­ ferito la carica di gran m aestro d ’artiglieria. F u annunziata la di lui nascita secondo il solito da continuati spari di cannone della fo r­ tezza di P ietrobu rgo, e la stessa m attina tu tti i m inistri esteri e la nobiltà del paese si recarono alla corte per com plim entare S. M tà l’im peratore su la nascita di questo n u ovo gran duca, la di cui sa­ lute n on m eno che quella di S. M tà l ’im peratrice è-nello stato il più prosperoso. È arrivato n e’ scorsi giorni il duca d ’Enghien nipote del Pr. di Condé. P er assicurare m aggiorm ente l ’arrivo a ll’E. V . di questo m io piego ho pensato d ’innoltrarlo per la via di N apoli unitam ente al dispaccio del du ca di Serra Capriola, m inistro plenipotenziario di quella corte. L o stesso farò nelle successive spedizioni ad oggetto d ’evitar l’in contro d e’ cisalpini che sonosi ta n to innoltrati nello Stato pontificio, siccom e m i avvisa ΙΈ . V. D o p o di avere preparato il presente dispaccio, un n u ovo doloroso avvenim ento m i ha obb liga to a continuarlo p er aggiungere una n o­ tizia che recherà al S. P ad re una sensibile afflizione. Si è questa la m orte di S. M tà il re di P olon ia Stanislao A ugusto che cessò di v i ­ vere ieri m attina verso le ore sette. E ra qualche tem po che la salute di questo principe an da va deteriorando, e specialm ente poch i giorni innanzi avea sofferto delle frequenti vertigini, alla m inaccia delle quali si credette di riparar sufficientem ente con dei purganti e delle sanguigne. M a dom enica scorsa 31 gen n a ro/11 febraro d op o le ore otto della m attina fu colp ito da una forte apoplessia che soltanto gli lasciò il tem po di potersi confessare. Perdette quasi subito la fa ­ vella e la mente, e con tin uò in un totale assopim ento insino all’ ora della sua m orte. S. M tà l’im peratore e le L L . A A . II. i gran duchi Alessandro e Costantino sono stati a visitare il re di P olon ia poche ore dop o che fu esso colp ito dal forte parosism o. L o stato del m ori­ bon do principe permise soltan to di am m inistrargli l ’estrema unzione. I o l ’ho assistito negli ultim i m om enti per m unirlo della benedizione in articulo mortis, e raccom andar l’anim a sua con le preci prescritte ne’ rituali. L ’aver io con osciu to per m olto tem po questo principe, la di cui b on tà e affabilità guadagnavano le persone tu tte che avean

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No. 81-82 : 2/13 fév.-12/23 fév. 1798.

l ’ onore di avvicinarlo, ha reso per me più sensibile la di lui morte, la quale è universalm ente com pianta, e lascerà in una, grande desola­ zione ed angustia m oltissim a gente attaccata al suo servizio, e m olta ancora a cui la sua liberalità procu rava la sussistenza. D e ’ suoi p a­ renti trovansi ora soltanto in P ietroburgo la sua sorella contessa Zam oyska P alatina di P od olia con la di lei figlia la contessa Mniszech ed il con te M niszech suo m arito. Passo colla più profon da venerazione etc.

82. Litta au Card. D oria (N ° 32).

St-Pétersbourg, 12/23 février 1798

Les nouvelles de Rome. Toujours pas de réponse pour les affaires de sa mis­ sion. Baptême du grand-duc Michel. Solennités funèbres en l’honneur du défunt roi de Pologne. Proche départ du prince de Gondé et du duc d’Enghien. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I, min. Il venerato dispaccio di V . E . in data d e’ 6 gennaro del corrente anno ha sollevato alquanto l ’anim o m io dall’angustia causata dalle precedenti notizie dell’accadu to in codesta dom inante. L a tranquil­ lità nella quale m anteneasi la città di E om a, le provvid en ze prese dal governo, le sagge misure dirette a d eccitar la, pietà d e’ principi cattolici, il successo della missione dell’E m . Sig. Card. B raschi-O nesti1 e di M gr Caleppi alla corte di N apoli, le risposte di questa, e l ’interesse che m ostra di prendere alla difesa della S ta Sede, e sopratutto il m iglioram ento della preziosa salute del S. Padre sono altrettanti m otivi di consolazione che anim ar d ebbon o sem pre più le speranze, e la fiducia nostra nella protezione dell’Altissim o. Il ritardo che qui soffrono le risoluzioni d a m e aspettate relati­ vam ente agli affari della mia, m issione m algrado le replicate speranze e prom esse datem i in più occasioni d al ministero im periale riesce a m e m olto dispiacevole, e n on tralascerò di replicar di n u ovo le più fo rti insistenze su questo oggetto. Sabato scorso 6/17 si celebrò nella cappella di corte la funzione 1 L e c a r d in a l R o m u a ld o B ra s e h i O n es ti, n e v e u d u P a p e P ie V I . N é en 17S3, il fu t d é s ig n é c o m m e a b le g a t p o u r p o r te r la b a r r e tt e r o u g e a u x c a r d in a u x d e la R o c h e fo u c a u ld , a r c h e v ê q u e d ’ A l b y , e t d e R o h a n , c o a d ju t e u r d e S tra s b o u r g , p u is p r é fe t d es S a crés P a la is . C réé c a r d in a l en 1786, i l d e v in t a r c h ip r ê t r e d e la b a s iliq u e v a tic a n e . Il m o u r u t en 1817. C ’ e s t lu i q u i fit e x é c u t e r p a r C à n o v a le m o n u m e n t à P ie V I p la cé d e v a n t la t o m b e d es sa in ts a p ô tr e s à S t-P ie rre .

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del battesim o del n u ovo gran du ca cui fu im posto il nom e di M i­ chele. L a salute di S. M tà l ’im peratrice continua in uno stato p ro ­ speroso. L ’im peratore ha ordinato m agnifiche esequie a l d efon to re di Polonia, il di cu i cadavere d op o esser rim asto undeci giorni esposto nella cam era stessa ov e m orì, e nella quale d a’ sacerdoti della nostra chiesa si sono celebrate più messe a due altari iv i eretti, e recitate le consuete preci ed officio p e ’ m orti, fu ieri m attina vestito del m anto reale e trasportato sopra un letto di parata innalzato in altra cam era di udienza sotto m agnifico baldacchino. S. M tà l ’im peratore si è re­ cato ieri alle ore qu attro della sera, ed ha p osto in cap o a l defonto re di P olon ia una coron a d ’ oro. L e altre insegne reali furono distri­ buite intorno. D o p o qualche giorno sarà trasportato in altra cam era più grande dello stesso palazzo di m arm o d ov e si prepara il Castrum doloris, e d op o più giorni sarà trasportato processionalm ente alla chiesa ca ttolica dal nostro clero, ed iv i si celebreranno le esequie per tre giorni. L a duchessa v e d o v a di W u rtem berg m adre di S. M tà l’im pera­ trice ha a ccetta to l ’in vito di recarsi a P ietroburgo. Credesi che gli sarà destinata l’abitazione nel palazzo di m arm o. Il P r. d i Condé si dispone a partir in b rev e co l D u ca d ’Enghien alla v o lta della W olh yn n ia o v e è già a rriva to il corp o di truppe sotto il suo com an do ed il quale, com e è n o to a ll’E . Y ., è ora a l soldo di S. M tà l’im peratore delle Russie. H o l’onore di rinnovare all’E . V . le sincere proteste della profon d a venerazione, etc.

83. Odescalchi 1 à Litta.

Florence, 3 mars 1798.

Le Pape a dû quitter Borne pour Sienne. Accusé de réception et avis relatifs à la destination des lettres et au chiffre. Arch. Vat., 343 A, orig. chiff. D o p o la m utazione del passato govern o di R om a e del suo stato in dem ocratico, ΪΓ. S. h a d o v u to recarsi a Siena in T oscana ove, ben ­ ché rid otto alla condizione di p riv a to co n la ristretta com itiv a di alcuni dom estici, pure gode la sua pace e d ’un ottim o stato di salute. 1 M g r O d e s c a lc h i, a lo rs n o n c e à F lo r e n c e , fa is a it p r o v is o ir e m e n t o ffic e d e S e cré ta ire d ’ E t a t d u P a p e e x ilé en T o s c a n e .

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No. 83-84: 3-9 mars 1798.

L o scrivente notizia di Firenze trasferitosi perciò colà ha avuto ordine dal S. P . di accusare a Y . E cc. B ma, il che fa colla presente ossequiosa sua, l ’esatto ricevim ento degl’ultim i tre pieghi in data dei 18/29 decem bre 1797, 11/22 gennaio 1798 e 18/29 gennaio su d­ detto da L ei spediti al Sig. Card. Segretario di Stato, com e pure di accennarle che da qui in avvenire E lla si serva, quando v e ne abbia bisogno, della cifra com une ai m inistri di S. Stà per li dispacci che crederà prop rio inviare dirigendoli dentro e fu or alm eno per adesso al prefato nu n zio in Firenze, accioch è egli possa in seguito porli sotto gli occh i di N . S. P erch è in fine non restino inintelligibili i cifrati fog li a colonna di Y . E cc. B ma delle due prim e epoche ram m entate di sopra, è pregata a farli apparire scritti con la cifra suddetta, supposto sem pre, com e E lla vede, che trattino notizie necessarie e nelle pre­ senti dolorosissim e circostanze in cui le cose sono totalm ente rovinate.

84. Odescalchi à Litta.

Sienne, 9 mars 1798.

Les Congrégations ecclésiastiques restées à Rome pendant l’absence du Pape. Arch. Vat., 343 A, orig. chiff. A v en d o hr. S., d op o essere stato ob bligato di lasciare Borna, sic­ com e ebbe l ’ onore lo scrivente nunzio di Firenze partecipare alla V. E cc. B ma nel passato dispaccio, deciso di ferm arsi nella Toscana e precisam ente in Siena, finché le circostanze non cam bieranno, mi ha in com ben zato di ordinare all’E cc. V . B ma che confidenzialm ente partecipi a codesta corte ed ai v e scov i di codesto dom inio che seb­ bene lon tan o dalla S ta Sede rom ana non tralascia di agire nelle m a­ terie ecclesiastiche com e per il passato, che ha m unito di tutte le facoltà necessarie le C ongregazioni ecclesiastiche di Borna, m a che se m ai per qualche affare v i fosse qualsivoglia com e spesso accade della sua persona, si diriggano pure a lui per m ezzo del nunzio di Firenze che scrive, e non tralascierà di dare corso ai m edesim i con tu tta la sollecitudine e zelo che conviene al S. Padre. Le circostanze nelle quali si trova il S. P . l’ obbligan o a fa r una tale participazione confidenziale, non perm ettendo la prudenza che altrim enti eserciti la sua pontificia autorità.

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Ko. 8 5 : 26 fév./9 mars 1798. 85. Litta au Card. D oria (N ° 33).

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St-Pétersbourg, 26 fév.jQ mars 1798.

Accusé de réception et réponses brèves. Les réponses définitives au Mémoire de Litta se font encore attendre. Funérailles solennelles du roi de Polo­ gne. Départ du prince de Condé et du duc d’Fnghien. Arch. Vat., 344. orig.; 344, I, min. D o p o il dispaccio di Y . E. in data d e ’ 6 gennaro già da m e riscon ­ trato, due altri m i sono pervenuti recentem ente con le successive date d e’ 20 e 27 gennaro. R ingraziando Y . E . delle notizie che si degna continuarm i sopra la nostra situazione, ho la com piacenza di accertarla che quelle che m i ha partecipate per m ezzo dell’ultim o dispaccio de’ 27 gennaro sono qui giunte a p rop osito per ism entire le false v o c i che si erano sparse di più funesti avvenim enti. Mi è riuscito di m olta consola­ zione l ’udire che la salute di ST. S. siasi ristabilita al segno di per­ m etterle di scendere nella chiesa di S. P ietro. A nche l ’ordine spe­ dito alla truppa cisalpina di ritirarsi dallo Stato d ’U rbino pu ò esser per n oi un consolante presagio, ma non dim inuisce per altro l’a g i­ tazione dell’anim o m io, stante l ’incertezza d e’ disegni ostili a ’ quali sem brano riferirsi i m ovim en ti delle truppe francesi. V a d o qui replicando le m ie insistenze ad oggetto di ottener una v o lta la sospirata risoluzione sopra g li affari della m ia m issione rap­ p orto a ’ quali m i sono state ripetute le buone speranze in una recente conferenza che ho a v u to su questo sogetto col Pr. K ourak in vice cancelliere. F inora per altro non ne v egg o l ’effetto. iTon tralascio di rinnovar le consentanee prem ure, ed ho richiesto replicatam ente altra conferenza al Pr. B ezborodk o. Si è p o tu to riconoscere sensibilm ente con quanto interesse e p re­ m ura S. M tà l’im peratore ha v o lu to rendere gli ultim i uffizi d ’am i­ cizia e d ’ospitalità verso il defon to re di P olon ia Stanislao Augusto. I funerali sono stati eseguiti con la più grande pom pa, magnificenza e dignità e si è quasi osservato l ’ ordine stesso e l ’etichetta prattieata già ne’ funerali della defon ta im peratrice Caterina II . I l corp o del re di P olon ia d op o esser stato esposto per undici giorni nella propria cam era ove m orì, assistito d a’ suoi ciam bellani e d a’ sacerdoti della chiesa cattolica con divote preci fu trasportato sopra un letto di parata nella cam era di udienza, e colloca to sotto baldacchino. E ra vestito co l m anto reale ed avea in torn o i cordoni de’ due ordini di Russia, d e ’ due di P olon ia, e di quello dell’A quila

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No. 85: 26 fév./9 mars 1798.

nera d i Prussia. S. M tà l ’im peratore si recò in persona ad im porre sul capo del defon to la corona reale. D o p o tre giorni fu trasportato nella cam era ardente, cioè in altra sala ove fu colloca to nel suo fere­ tro, e situato sopra un m agnifico catafalco riccam ente ornato. B im ase iv i per o tto giorn i assistito continuam ente da quatro persone delle prim e classi, e da sacerdoti cattolici, che continuarono la cele­ brazione delle messe, e la recita dell’ offizio d e’ m orti. L unedì scorso giorno 22 corrente seguì il trasporto solenne del defon to re alla chiesa cattolica, e fu eseguito con una pom p a e m a­ gnificenza veram ente superiore a d ogni descrizione. P u associato il corp o da tu tto il clero cattolico, da due prelati m itrati e due a rci­ vescovi, cioè da quello d i M ohilow , e dal m etropolitan o unito. S. M tà l ’im peratore a ccom pagn ò il feretro tenendosi a cavallo alla sinistra. A rriva ta la processione alla chiesa cattolica, io m i trovai sul vesti­ b o lo a ricever il corp o che fu colloca to sopra un m agnifico catafalco. Quel giorno stesso fu celebrata la messa d i requie dall’ arcivescovo d i M ohilow , il secon do giorn o da m e, il terzo dal su d t0 arcivescovo, e l ’u ltim o giorn o nuovam ente da m e. F u term inato l’uffizio funebre o sia assoluzione del cadavere d a cinque prelati, cioè da m e, dall’ar­ civescov o di M ohilow , dal v e sco v o di Bennes, dal m etropolitano u n ito, e dal prelato D ederko. D o p o di che fu il feretro deposto nella sepultura già preparata nella chiesa cattolica, sopra la quale S. M tà l ’im peratore ha ordinato che si costruisca un m onum ento di m arm o. L a pietà e m unificenza di S. M tà l’im peratore si è rivolta dopo questi fu n eb ri uffici a l sollievo d e’ m olti fam igliari im piegati nella corte del d efon to Stanislao A ugusto. N ella perdita che questi hanno fa tto del loro principe sono b en fortu n ati d ’aver ritrovato un carita­ tev ole appoggio nelle generose provvidenze di P a olo I. È partito ieri m attina da questa capitale il Pr. di Condé in c om pagnia del du ca d ’Enghien, dirigendosi verso D u bn o in W olh yn n ia, o v ’è situato il quartiero generale delle n u ove truppe che sono colà stazionate so tto il suo com ando. Passo intanto col più p rofon d o rispetto etc.

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No. 86: 13/24 mars 1798. 86. Litta à Pie V I (N° 34).

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St-Pétersbourg, 13/24 mars 1798.

Condoléances pour les tribulations du Pape. Excellentes dispositions de Vem­ pereur à l’égard du St-Père et de la religion catholique. Changement dans la constitution du département du Collège de justice. Litta attend encore les solutions définitives de l’empereur pour les affaires religieuses de Russie. Le chancelier a donné de bonnes promesses sur plusieurs points. Litta s’emploiera à hâter la fin des négociations. Exposé détaillé de la situation du catholicisme à la mort de Catherine I I et des améliorations escomptées. Question de la hiérarchie. Juridiction de l’archevêque de Mohilev. Les sièges épiscopaux, et la délimitation de chaque diocèse. Litta demande un Bref qui lui donne pleins pouvoirs pour décider en toutes ces matières. Question de collation de bénéfices. Pouvoirs à accor­ der aux évêques sur les religieux. Les dispenses d’empêchements de ma­ riage, et les procès de divorce. Les évêchés grecs-unis. Arch. Vat., 344, orig.; 344, T, min.

L ’anim o m io sem pre fedele e d iv o to alla S tà Y . è penetrato di un som m o dolore per le gravi afflizioni che la circondano e per le tribulazioni e p ericoli n e’ quali veggo in volta la santa Chiesa. In m ezzo a sì triste vicen de ricorro alla divin a m isericordia, m i rasse­ gno a ’ decreti im penetrabili dell’Altissim o, e m i con forta la p ro ­ messa del hTostro R eden tore Gesù Cristo, anim ando m e stesso colla ferm a fiducia che la nave di S. P ietro, sebbene battu ta da furiosi venti, e quasi sul pu n to di vedersi som m ersa dalle tempeste, sarà sem pre sostenuta da quel D ivin o M aestro che l ’assisterà costantem ente sino alla fine de’ secoli. I l desiderio ed i v o ti del m io cuore si diriggono verso V . S tà in cui ven ero il Capo della Chiesa, il V icario di Gesù Cristo, il centro della nostra santa religione. Se il m io d o ­ vere m i ritiene ancora per qualche tem po in Russia, m i consolo colla speranza che in breve possa term inare le com m issioni affidatemi da V . S tà, in m od o che sia di sua sodisfazione, e di vantaggio spirituale a questa porzione si interessante di cattolicism o. Sollecito con m ag­ gior insistenza la spedizione degli affari i più pressanti, ed indispen­ sabili, relativam ente alla m ia missione, e prego il Signor Id d io che m i con ceda vederne presto il com pim ento, on d ’io possa senza altro ritardo restituirm i in Italia, e riunirm i alla S tà V . in quel m od o che il divin o aiuto m i aprirà d ’eseguire. D a l m om ento che s’ebbero in questa capitale le prim e notizie d e’ funesti avvenim enti accadu ti costì, questo im peratore delle Russie P a olo I m anifestò l ’interesse vivissim o che prendea alla si­ tuazione di V . S tà ed a ’ pericoli della S ta Sede. P er m ezzo p oi del gran cancelliere Pr. B ezb orodk o si degnò darm i l ’assicurazione che ad

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onta di qualunque infortunio avrebbe sempre conservato in Russia alla religione cattolica la stessa tolleranza ed i m edesim i privilegi, e cbe non apporterebbe alcun cam biam ento nelle sue prom esse. Que­ ste graziose e consolanti disposizioni m i replicò a v o ce il lod a to s o ­ vrano, secondo b o già riferito nel m io dispaccio de’ 2 /13 febbraro, segnato N ° 31, ed il quale diretto per la v ia di N apoli a l Sig. Card. D oria spero cbe sia perven u to alla notizia di Y . S tà. N el citato dispaccio eb b i pur il contento di riferire cbe da questo sovrano si era soppresso il prim iero dipartim ento cbe fu creato nel mese di febbraro del passato anno presso il Collegio di giustizia, ed il quale era presieduto dal presidente H eiking, di religione luterana, e com posto di soggetti secolari quasi tu tti di com unione diversa dalla nostra. A ggiunsi che l ’im peratore v ’avea sostituito altro dipartim ento, destinandovi per capo l’arcivescovo di M ohilow , il quale dovrà n o ­ minare per m em bri del m edesim o tanti ecclesiastici in num ero uguale a’ secolari cattolici. D ob b ia m o certam ente ringraziare Id d io di que­ sto cam biam ento, giacché d ’ora innanzi gli affari nostri ecclesiastici in R ussia n on si vedranno più trattati, esam inati e decisi da persone contrarie per la loro professione e per le loro massime alla religione cattolica, le quali s’erano di già prop osto (com e apparisce dalle carte ritrovate ultim am ente negli arch ivi di questo dipartim ento) la totale distruzione degli ordini regolari, e l ’ultim o avvilim ento della dignità e m inistero episcopale. Saranno alm eno questi affari d ’ora innanzi m eglio discussi, e regolati da un dipartim ento ove un num ero uguale di ecclesiastici influirà colla m aggior cognizione di queste m aterie, e d ov e la presidenza e preponderanza dell’arcivescovo deve sopra­ tu tto contribuire a ’ più salutevoli decisioni. Per sollecitare la final risoluzione circa gli affari relativi alla m ia missione ho avu to n e’ scorsi giorni una conferenza col gran cancel­ liere Pr. B ezborodko, a l quale b o presentato l ’annesso fog lio lett. A . Contiene questo un elenco ristretto e distinto degli oggetti più pres­ santi su ’ quali il m inistero im periale deve dar le definitive risposte e gli ordini analoghi a ’ rispettivi governi. Sopra alcuni di questi og ­ getti è già lungo tem po cbe il P r. B ezborodk o m i ha assicurato replicatam ente quali erano le fa v orevoli intenzioni dell’im peratore. H o dunque insistito per ottener sollecitam ente le finali risoluzioni, pre­ venendolo ch ’io era m unito dalla S tà Y . delle più am pie facoltà, di maniera cbe avrei p otu to in breve tem po adem pire a quanto col­ l’autorità della S ta Sede deve com pirsi per la canonica sistemazione della gerarchia in Russia.

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N ell’anzidetta conferenza il Pr. B ezborodk o m i ha prim ieram ente conferm ato la sicurezza che nulla sarà cam biato n on ostanti le at­ tuali circostanze di R om a , e che le prom esse già da lui espostem i a nom e della M aestà dell’im peratore avrebbero av u to il suo effetto. R iepilogando quindi le m edesim e secondo l ’ordine del fog lio d a me presentato, m i ha rin novato la prom essa relativa alla installazione di M gr K o s s a k o v s k i1 nella chiesa vescovile di V ilna, la cui diocesi si vuole che rim anga com presa nel govern o della Lituania. D el pari m i ha assicurato che si fon derà un n u ovo v escov a to in M insk per tu tto quel govern o, e che v i sarà destinato il prelato D ederko da me prop osto n e’ m iei progetti, ch e M gr Cieciszowski sarà v e sco v o di Luck, e che questa diocesi com prenderà tu tta la W olhynnia; final­ m ente che alla chiesa di K am eniec sarà reintegrato M gr D em bow ski, e che la di lui diocesi com prenderà il governo di P odolia. R a p p orto a ’ v escov a ti greci-uniti mi ha d etto che se ne a ccord e­ ranno due senza però determ inarm i se saranno a Pinsk ed a Luck secondo ho progettato; m a rapporto alla richiesta che ho rinnovato affinchè si con ceda a M gr R ostow ski, m etropolitano unito, di ritornar in Lituania o nel govern o di M inck, ho ritrova to nel m inistero im pe­ riale la stessa difficoltà e repugnantia già da m e più v olte accennata n e’ precedenti dispacci. Le recenti prom esse del Pr. B ezborodk o ed altre corrispondenti notizie mi fanno sperare con m aggior fon dam ento d ’ottener in breve le definitive risoluzioni che da lungo tem po sospiro. R addoppierò senza interm issione le m ie insistenze servendom i anche del m otivo delle attuali circostanze. Sento l ’im portanza di term inar presto que­ sti affari. I l ritardo potrebb e generare d e ’ n u ovi e più funesti in con ­ venienti. Si aggiunga a queste ragioni di sì grave m om ento l ’im pos­ sibilità in cui m i troverei di prolon gar ulteriorm ente il m io soggiorno nel hTort. S p rovvedu to di m ezzi sufficienti a sostenerm i in questi paesi, l ’attuale situazione della S ta Sede m ’im pone di non continuar più lungo tem po l ’aggravio ed il dispendio della m ia residenza in Pietroburgo. P er tanti e tali m otivi trovo indispensabile di sollecitar l’ultim azione di questi affari a ’ quali, ottenute che avrò le finali riso­ luzioni di questa corte, penso di dar l’ultim a m ano prevalendom i delle am plissim e fa coltà che si è degnata affidarm i la S tà V ., e spe­ cialm ente di quelle di Legato de latere inerenti alla nunziatura di P olon ia, le quali si sono in m e continuate, e. trasfuse anche più este1 Mgr Jean Kossakowski, d’abord évêque de Livonie, diocèse supprimé.

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sam ente nella missione che adem pio alla corte im periale di Russia. V . S tà pu ò esser sicura che troverà sem pre in m e un figlio rispet­ toso e d iv oto all’autorità della S ta Sede ed un servitor fedele e zelante verso la sacra Sua persona. G li affari ai quali intendo p or termine sono già n oti a Y . Stà n e’ miei dispacci precedenti, sopra m olti tengo la di L ei v o lo n tà espressa com unicatam i nelle risposte d ’ufficio, e d ’altri dubitar non posso che n on sieno di Suo gradim ento avendo per oggetto il bene del cattolicism o in queste rem ote contrade. A d em ­ p io il m io dovere con a w a n z a rn e a V . S tà un prelim inare distinto ragguaglio m ediante questo piego da me affidato ad una persona a vved u ta e fedele che si spedisce d a m e e da m io fratello com e cor­ riere straordinario. Esso ha tu tte le istruzioni opportune ad oggetto di consegnar questo piego nelle proprie m ani di Y . S tà e se ciò non sarà pratticabile a d altre persone sicure per le quali a Lei pervenga. F a ccio insom m a il possibile per aver direttam ente dalla S tà Y . quelle ulteriori fa co ltà che ad abundantiam giudicherà com unicarm i. Ma siccom e è di som m a im portanza il term inar sollecitam ente, e p o ­ ten do altronde accadere per le straordinarissim e attuali circostanze che non m i giungano le risposte di Y . S tà, spero che allora sarò scu ­ sato se dalla necessità astretto procederò prim a di ulteriori positivi riscontri, facen do uso di quelle fa coltà che sufficienti sono nel caso presente per il bene della religione cattolica, e con la ferm a intenzione di richiedere alla prim a opportunità la suprem a approvazione e con ­ ferm a di tu tto il m io operato. A d oggetto di m eglio conoscere tu tto ciò che dee com pirsi in que­ ste parti co ll’autorità della S ta Sede apostolica dividerò la materia in più articoli separati. Gerarchia Se si riflette allo stato di deform azione e quasi total sovversione al quale era stata ridotta la gerarchia cattolica nell’im pero russo negli ultim i anni di Catterina I I dovrem m o m olto ringraziar Id d io d i vederla ora ristabilita, reintegrata ed ordinata coll’autorità della S ta Sede in quel m od o che m i è stato di già assicurato dal Pr. B ezb o­ rodk o a tenore delle istruzioni m anifestate dal presente im peratore. Convien ram m entarsi ch ’era stato tolto d a’ fasti della Chiesa l ’antico titolo di Yilna; ch ’erano estinte le chiese di L uceoria, di K iov ia , e tu tta la porzione della diocesi di K am eniec esistente nell’im pero russo; che invece di queste antiche chiese si erano in trodotte due

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diocesi di um ana invenzione colla sola autorità dell’im peratrice Catterina, cioè le pretese diocesi di Pinsk e di Latyszew ; che finalmente con m assim o scandalo del cattolicism o si è vedu to un v escov o in­ truso 1 con titolo di Latyszow iense usurpar la sede e l ’autorità di altro legittim o pastore tu tto r vivente, cioè di M gr D em bow ski, che esercitava propria giurisdizione com e coadiutore di K am eniec in v ig or delle B olle apostoliche e delle fa coltà cedutegli dal v i­ vente v escov o di K am eniec. Ora dunque alla sistemazione che si farà della gerarchia latina, la chiesa di Y ilna riprenderà l’antico suo titolo, si conserverà il vescov a to di L uceoria; se, si perde il titolo di K iovia , subentra a questa chiesa il n u ovo v escov a to di Minsk; cadranno nel silenzio i due pseu do-vescovati di Pinsk e di Latyszew; si toglierà lo scandalo dell’intruso Latyszow iense, e si renderà alla chiesa di K am eniec il suo legittim o pastore nella persona di Mgr D em bow ski. Questo quadro generale farà sempre più conoscere l ’im portanza di ultim are questa sistem azione per rim ediare a ’ disordini fìn’ or sussi­ stenti; ed è questo il prim o oggetto. L ’altro non m eno im portante di regolar la gerarchia nel m odo il più proporzionato a ’ presenti limiti dell’im pero russo, il più facile e profittevole alla religione ed il meno soggetto nell’avvenire agli inconvenienti che si sono deplorati, si otterrà ugualm ente, com e risulta dall’esame particolare d ’ ogni dio­ cesi com inciando dalla

M etropoli di M ohilow L ’arcivescovo di M ohilow , in v igor del decreto con cui l ’E mo A r­ chetti m io antecessore lo trasferì dalla sede di M allo in partibus a questa cattedra m etropolitana, ha giurisdizione ordinaria sopra tutti i cattolici del rito latino esistenti in amplissimo totius Russiae ac aliorum regnorum quae Russiae subsunt imperio. Questa espressione deve peraltro intendersi d e ’ lim iti dell’im pero russo quali erano nel tem po che fu eretta questa m etropoli, non m ai relativam ente alle nuove province acquistate sopra la P olon ia ultim am ente. N ulla di m eno M gr Siestrzencewicz in qualche occasione ha fa tto m ostra di valersene per pretendere una specie di giurisdizione in tutta l ’esten­ sione dell’im pero. Sostiene esso ta lvolta che in v ig or della citata espressione s’ab b ia a d estender la giurisdizione sua in tu tti gli acqu i­ 1 Mgr Michel Siérakowski. 12 — N onciat. de Litta.

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sti successivi della Russia. Io peraltro g li ho fa tto sentire che non p u ò esso in veru n m odo entrar n e’ lim iti delle n u ove provincie, giacche diversam ente disturberebbe l ’ ordinaria giurisdizione de’ rispettivi vescov i che in quelle si trovan o stabiliti. Si m ostra esso persuaso delle m ie ragioni, m a la considerazione che egli g od e in Pietroburgo, dove si fisserà stabilm ente com e capo del dipartim ento cattolico, l’influenza e l ’autorità che gli darà sem pre più nell’avvenire questa n u ov a carica, e l ’accesso che g li procu ra presso il sovrano saranno altrettanti in centivi de’ quali p otrà abusare, se dalla S ta Sede non viene fissata quella parte di giurisdizione che gli si p otrebb e a cco r­ dare sopra g li altri vescovi. In caso diverso è assai d a tem ersi che ottenga dall’autorità civile in m odo più esorbitante e pericoloso ciò che l ’autorità ecclesiastica potrebbe assegnargli legittim am ente e dentro giusti e regolati confini. P er ovviare a m aggiori inconvenienti giudico che sarebbe espediente d i dichiarare che d ’ ora innanzi l’a rci­ v escov o di Mohilo-w avrà sopra g li altri v escov i della Russia quella preem inenza ed autorità m etropolitica, ed in quel m od o che per l ’innanzi hanno avu to sopra i loro suffraganei i rispettivi m etropolitani, cioè quello di Gnesna sopra i v e scov i di Sam ogizia e di V iln a e quello di L eop oli sopra i v e sco v i di L u ceoria, di K io v ia e di K am eniec. Que­ sta dichiarazione fisserebbe i lim iti della sua autorità, lo contente­ rebbe e toglierebbe a d un tem po quella incertezza ed oscurità di cui potrebb e m olto abusare. A ltron de sem bra opp ortu n o il designare questa n u òv a provin cia ecclesiastica sotto la m etropoli di M ohilow, giacché quelle di Gnesna e di L eop oli essendo in altri dom ini non potranno m ai esercitar alcun diritto sopra i v escov i dell’im pero russo. Si avrà anche il vantaggio di destinare ü m etropolitano di M ohilow per com pilar i processi de’ n u ov i v escov i nelle future vacanze delle sedi, e potrà esso supplire in tu tti i casi n e’ quali secondo i decreti anche del Concilio di T rento si ricorre al m etropolitano. Insom m a sarà sem pre con form e alla disciplina della Chiesa ed utile a questo cattolicism o che i v escov i della R ussia sieno suffraganei di un m e­ tropolitano, e questi non p u ò esser altri che l ’arcivescovo di M ohi­ low , il quale risiedendo in P ietroburgo, ed essendo capo d ’un dicasterio im periale sopra gli affari d e’ cattolici avrà in ogni tem po più autorità ed influenza d ’ ogni altro, sarà più considerato, e ascoltato dal sovrano, e per conseguenza avrà m aggiori m ezzi ed opportunità di fa r del bene a l cattolicism o. R a p p orto adunque alla m etropoli di M ohilow ecco il prim o a tto che sarebbe utile e sto per dire indispen­ sabile a farsi co ll’autorità della S ta Sede.

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Sarà pur necessario d ’incorporar alla diocesi di M ohilow alcune parocchie appartenenti dianzi alle diocesi di K iow ia e di Y ilna, e le quali stante la n u ova divisione fa tta ultim am ente ritrovansi n e’ governi della E ussia B ianca e di K iow ia. F inora l ’arcivescovo v ’ha esercitato giurisdizione c o ll’assenso de’ rispettivi ordinari. D esidera finalm ente l’arcivescovo di M ohilow aver un v escovo suffraganeo, e vorreb be p rom over a tal dignità il p rop osto Odynec. V e ha scritto altre v o lte alla Congregazione di P ropaganda e sup­ plica di n u ovo per questa grazia attese le ragioni esposte nel di lui fog lio che um ilio in cop ia lett. B.

Chiese vescovili negli ultim i recenti acquisti della Eussia. E e l tra tto acqu istato dalla Eussia ultim am ente, cioè la Curlandia, la Sam ogizia, la Lituania ed i Palatinati di K iovia , W olhynnià, P od olia e Braclaw , esistevano le sedi v escov ili di L ivonia, Sam ogi­ zia, Yilna, K iovia , L u ceoria e K am eniec. Secondo i p rog etti m ani­ festatim i finora verbalm ente dal m inistero d ebb o concludere che saranno soppressi i titoli di L ivon ia e di K iovia. I l prim o, com e ho già riferito in altri dispacci e specialm ente nel N° 11, potea dirsi un sem plice titolo in partibus, m entre il v escov o di L ivon ia non avea nè cattedrale, nè sem inario, e solo poch e parochie nella Curlandia, giacché la L ivon ia è com presa nella diocesi di M ohilow, alla quale spetta il sufiraganeo Transdunano, che è M gr Pow low ski v escovo d ’Alalia in partibus. L ’altro titolo di K io v ia si avea dal v escov o che risiedeva in Zitom irsz ed è M gr Cieciszowski che sarà v escov o di Luceoria ed avrà due cattedrali, cioè L u ceoria e Zitom irsz. A ll’in­ con tro si acquisterà un n u ovo v escova do cioè quello di Minsk. T utti i vescovati saranno per verità fìssati con una più giusta proporzione che non erano dianzi in P olon ia si per l ’estensione della diocesi che per il num ero delle chiese e degli abitanti, e saranno quasi tu tti com presi entro i lim iti di ciascun governo. V i saranno dunque cinque vescovati, cioè Sam ogizia, V ilna per tu tta la Lituania, M insk per il governo dello stesso nom e, Luceoria per la W olh yn n ià, e K am en iec per la P odolia. Sam ogizia Questa diocesi non ha sofferto alcuna alterazione nella Eussia ed ha il suo v escov o esistente cioè M gr Stefano G iedroyc. N on occor-

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rerebbe dunque reru n atto altro che di nom inare questo vescovato a d oggetto di designar tutte le chiese v escov ili della Russia, il che potrebb e farsi quando piacesse a V . S tà di conferirm i unico contextu, anche con term ini generali o in qualunque m od o che giudicherà m i­ gliore, la fa coltà e la com m issione di fissar interam ente la gerarchia in R ussia co l num ero de’ vescovati, titolo, cattedrali, e diocesi che esisteranno nell’avvenire, il che m i parrebbe opportuno e più con v e­ niente all’autorità pontificia. Credo soltanto che sarà espediente d ’incorporar a questa dio­ cesi le poch e parocchie della Curlandia così che il suffragam o di Curlandia che appartenea prim a al v escov o di L ivonia sia d ’or innanzi dipendente da quello di Sam ogizia. Questo suffragam o di Curlandia è M gr A dam o K orv in Kossakow ski, che ha qui le B olle pontificie, ed il govern o perm etterà che sia consacrato. Vilna Questa diocesi rim arrà nella Lituania e dentro questi lim iti dovrà farsi la sua n u ova designazione, venendone separata la porzione esistente nel governo di Minsk, ed altronde doven dovisi aggiungere una parte dell’antica diocesi Luceoriense cioè il distretto di Brzesc. I l v escov o che v i è destinato cioè M gr G iovanni Kossakowski è un ottim o prelato. D ov rà sciogliersi dal vin colo della chiesa di L i­ von ia e trasferirsi a quella di Vilna. I due eletti vescov i suffragane! di questa diocesi hanno da lungo tem po le B olle pontificie ed il govern o perm etterà che sieno consa­ crati com e m i è già stato assicurato dal Pr. B ezborodk o. Sono essi M gr Pilchow ski eletto d ’ Echino in partibus, e M gr Polubinski suffra­ g a l o Trocense. M in s k

Questo è un n u ovo vescovato del quale occorrerà farsi l’erezione e fondatione, stabilir la cattedrale ed il capitolo, e designarne la d io­ cesi n e’ lim iti del govern o di Minsk. V i è destinato il prelato D ederko In fu lato d ’ O lyca, il quale si è da me p rop osto al m inistero im periale, e l ’ho finora sperim entato per ottim o soggetto, di buoni costum i, p orta to alle funzioni di chiesa e zelante per il bene della religione cattolica. H e form erò il processo, e dovrà prom oversi a questa nuova chiesa di Minsk. Forse converrà accordargli la ritenzione della pre­ positura O lycense finche non sia sufficientemente provvisto con i beni o le pensioni che si fisseranno per il suo congruo sostentam ento.

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Luceoria D ov rà farsi la n u ova designazione di questa diocesi entro i lim iti del governo di W olhynnia. A v rà due cattedrali e due capitoli, cioè in L uceoria ed in Zitom irsz residenza d e’ v escov i di K iovia , il cui titolo si sopprim e, m a rim ane la detta cattedrale di Zitom irsz e tutta la porzione di diocesi com presa nel govern o di W olhynnia. Il v escov o che v i è destinato è M gr Cieciszowski, ottim o prelato. N on dovrà esso trasferirsi dalla sua prim a chiesa, sebbene cam bierà questa il titolo di K io v ia in quello di Zitom irsz, ed a questa s’unirà l ’altro titolo e la chiesa di Luceoria.

K am eniec Subito che M gr D em bow ski sarà reintegrato alla chiesa di K a ­ meniec, avendo già esso un titolo valevole in v ig or delle B olle a p o ­ stoliche della sua coadiutoria, ed in seguito della cessione fattagli dal suo coadiu to di tu tta la porzione di diocesi nell’im pero russo, converrà soltanto designare i suoi lim iti entro quelli del govern o di Podolia. A tti concernenti la gerarchia R iepilogando tu tto ciò che risguarda la sistem azione della gerar­ chia in Russia si ravvisa facilm ente che trop p o lungo sarebbe se si dovessero spedir altrettante B olle quanti sono i diversi atti che d eb­ b on o com pirsi c o ll’au torità della S ta Sede apostolica. 1. In fatti occorre prim ieram ente l ’estensione della giurisdizione m etropolitica di M ohilow sopra i cinque v escov a ti indicati di sopra, ed i quali per l ’addietro dipendeano dalle due m etropoli di Gnesna e di Leopoli. 2. L ’unione alla diocesi di M ohilow di alcune parocchie già spet­ tanti alle diocesi di Y iln a e di K io v ia e le quali rim angono ora ne’ governi d ’A lb a Russia e di K iovia. 3. L ’erezione d ’un suffraganeato m ohilowiense, e la prom ozione a questa del preposto O dynec. 4. L ’incorporazione del suffraganeato di Curlandia al v escov ato di Sam ogizia. 5. La traslazione di M gr G iovanni K ossakow ski dalla chiesa di

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L ivon ia a quella di V ilna con la designazione de’ lim iti di questa entro quelli del govern o di Lituania. 6. L ’ erezione della nuova chiesa cattedrale di Minsk, la fon d a­ zione del suo capitolo. 7. L a prom ozione all’anzidetta chiesa di Minsk del prelato D ederko con la ritenzione ad tempus della prepositura d ’O lyca. 8. L a prom ozione di M gr Cieciszowski alle chiese unite di Zitomirsz e L uceoria con la designazione della sua diocesi com presa nel govern o di W olhynnia. 9. Finalm ente la designazione de’ n uovi lim iti della diocesi di K am eniec entro quelli del govern o di P odolia. Oltre la lunghezza del tem po che porterebbe seco la spedizione d i tante B olle, altre difficoltà gravissim e nascerebbero per le form a­ lità necessarie in R om a e finalm ente potrebbero incontrarsi gravi ostacoli presso il governo e m inistero russo. Quest’ultim a riflessione specialm ente persuaderà la S tà V . a non dipartirsi dal m etodo che fu pratticato felicem ente co l m io antecessore l ’E m 0 A rchetti, allor­ ché si tra ttò dell’erezione della chiesa di M ohilow. R icev ette esso da V. S tà un solo B reve fa co lta tiv o per l ’erezione d ’una cattedra m etropolitica in M ohilow , per la prom ozione a questa d ’una per­ sona senza designarla, per consecrarla nel caso che non fosse puranco insignita del carattere episcopale, per la tradizione del pallio, per l ’erezione di tanti canonicati a form ar il capitolo, per l ’elezione d ’un v escov o coadiutore co l tito lo di Gadara in partibus, e per la di lui consacrazione con l ’assistenza di due v escov i o di due ecclesiastici costituiti in dignità. Quello che si degnò allora pratticare la S tà V . per la fondazione di una sola chiesa, im ploro per il bene del cattolicism o che si degni ora pratticare verso di me per l ’universale siste­ m azione della gerarchia cattolica in Russia e per la conservazione e stabilità di altri cinque considerabilissim i vescovati, le diocesi de’ quali com prendono l ’im m enso tra tto di vasti governi, e contengono più m iglioni di cattolici. U n solo B reve fa colta tivo d ov rà com pren­ dere tu tti gli a tti di sopra enunciati, ov vero la fa coltà di stabilire e sistemare l ’intera gerarchia in R ussia quale si è da m e descritta d i sopra, avverten do che ciò si fa ccia con tali clausole generali che m i lasci la libertà a quelle variazioni che potrebbero accadere. Que­ sta com m issione e fa coltà generale per l ’intiera gerarchia in Russia lascerebbe a m e il cam po di specificar più distintam ente tutte le sue parti, cioè il num ero, i titoli, le chiese cattedrali, i capitoli etc. e sem ­ b ra a m e che darebbe una m aggior consistenza alla cosa, ed un m ag­

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gior risalto a ll’autorità pontificia. L a S tà V . sceglierà tra questi due m odi da m e prop osti, e prego Id d io che m i conceda di ricevere con sicurezza e sollecitudine tal B reve fa colta tivo che sia con form e a ’ bisogni di questa porzione del gregge. P oten do però accadere che le attuali circostanze ritardino l’effetto delle p rov v id e sue cure, ed essendo di som m a im portan za il non dilazionare il com pim ento, andrò in tan to facen do gli atti preparatori e quando non abbia le grazie di V . S tà entro il term ine che desidero, cioè di due o tre mesi al più, allora la S tà Y . mi scuserà se io darò l ’ultim a m ano prevalen­ dom i delle fa coltà di L egato de latere, ed altre concedutem i per que­ sta m issione e sufficientissime nelle attuali difficili circostanze per il fine santo del m aggior bene della religione cattolica, aven do la ferm a intenzione d ’im plorare alla prim a opportunità la suprem a pontificia approvazion e e conferm a. E c c o quanto m i fa ccio un dovere di esporre alla S tà V . circa la sistem azione della gerarchia. Ora passando a d altri pu n ti che è pur necessario sistem are co ll’intervento dell’autorità pontificia.

Benefici. N elle diocesi surriferite esistono alcuni benefici la collazione dei quali è riservata alla S ta Sede. Stante la difficoltà di ricorrervi, giu­ d ico espediente di conceder a ’ v e sco v i la fa coltà di conferir com e delegati della S ta Sede que’ benefici che vacheranno entro il termine d ’un quinquennio, passato il quale se n on ottengono nuove facoltà le collazioni siano nulle ed i beneficiati n on possino far loro i frutti d e’ m edesim i. R egolari. L ’esistenza d e’ R egola ri è stata in gran pericolo durante il p ri­ m iero dipartim ento sopra gli affari d e ’ cattolici presieduto dal già nom inato barone H eiking. S ’erano messi in cam po diversi progetti che a nulla m eno ten devan o che alla sovversione e distruzione di tu tti gli istituti, volen dosi questi ridurre a quattro soli. L a soppres­ sione del prim o dipartim ento e la sostituzione del presente a cui presiede l ’a rcivescov o di M ohilow e nel quale v i sarà un num ero di ecclesiastici uguale a ’ secolari ha fa tto cessar questo pericolo, m a sussiste tu tta via la necessità che la S ta Sede app orti qualche ca m ­ bia m en to che qui si v u ole onninam ente dal governo. Qualunque

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com m unicazione con i superiori regolari fuori di Stato viene qui ri­ guardata con trop p o sospetto, specialm ente dop o la disgraziata co m ­ binazione d ’essersi scoperta una corrispondenza pericolosa nella quale erano in volti alcuni de’ m edesimi regolari com e riferii ne’ miei dispacci N. 25 e 26. Questa circostanza gettando m olto discredito sopra gli individui degli ordini regolari ha sem pre più conferm ato il governo nel desiderio ed intenzione di renderli dipendenti d a’ v e ­ scovi, onde questi possano vegliare su di loro ed esserne responsa­ bili della loro con dotta. Per tali riflessi si rende in oggi inevitabile questo partito e solo dee procurarsi che ciò si eseguisca in m od o che m eno ne soffra la natura de’ rispettivi istituti e l’ osservanza delle regole loro. A ll’arcivescovo di M ohilow fu già accordata l ’ ordinaria giurisdi­ zione sopra i regolari m ediante il celebre decreto della Congrega­ zione di P ropaganda del 1778 lett. C . 1 Questo fu prorogato ad un triennio nel 1784 e a d altro triennio nel 1792 con altro decreto cbe um ilio in copia, lett. D . Questo essendo già spirato da m olto tem po, converrà rinnovarlo, al qual effetto anche a nom e dell’arcivescovo suddetto ne porgo um ili suppliche a Y . S tà. M a per le ragioni dette p o c ’anzi credo indispensabile di accordar simili fa coltà sopra i regolari anche agli altri v escovi; altrim enti sa­ ranno continui gli im barazzi, stante che le leggi qui veglianti im pe­ discono a ’ regolari di com m unicare c o ’ superiori esteri, e li assogget­ tano a ’ rispettivi vescovi. Se dunque la S ta Sede non li aiuta con opportuno e necessario provvedim ento, proveranno una dura alter­ nativa nella loro coscienza, e corrono rischio di cader in sospetto, e d ’esser anche puniti dal governo. Si aggiunga che non avendo più alcuna soggezione degli esteri superiori e nem m eno di quelli che sono in altro govern o a ’ quali è sim ilm ente inibito di mischiarsi, rim arrebbero senza veruno che li osservi, e li corregga, se non si dà una tale autorità agli Ordinari. È dunque di necessità di conceder a tu tti gli altri v escovi della Russia fa coltà uguali a quelle com m unicate all’arcivescovo di M ohilow , quando non si volessero togliere dal decreto le espressioni de integro editione, e de novo condere, 2 delle quali si fece abuso. Sono poi 1 Le texte important de ces facultés données à l’ archevêque sur les religieux le 15 août 1778, et aussi le décret de renouvellement daté du 16 avril 1784, ont été imprimés par T h e ix e r . N e u e s t e n Z u s t â n d e , D o c u m e n t s , p. 250. 2 Le décret porte: iti i n te g r o et non d e in te g r o . Il donnait à l’archevêque le droit de changer, corriger, rééditer entièrement, si besoin lui paraissait être.

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di parere che il term ine di un triennio è trop p o breve per la Russia, e che per non correr il rischio che ab b ia sem pre da passar questo term ine senza rinnovazione di facoltà, sarebbe m eglio il concederle alm eno per un quinquennio. P arm i an cora che sarebbe espediente di raccom andar nel decreto a ciascun v e sco v o che debba far uso di tali fa coltà in aedificationem non in destructionem, esercitando la sua autorità in m odo da non distruggere le costituzioni e le regole d e’ rispettivi istituti, m a bensì ven ga al soccorso dell’ osservanza d e’ medesimi. Queste due riflessioni cadono an cora Sopra le fa coltà da rinnovarsi all’arcivescovo.

Dispense N el m io dispaccio N . 27 che spero sia giunto a notizia di Y . S tà ho già esposto la necessità che la S ta Sede m unisca i v escov i della. Russia di opportu n e fa coltà di dispensar da alcuni im pedim enti a contrar m atrim onio. N on ostante il cam biam ento del dipartim ento, sussiste sem pre questa necessità, m entre, se i v escov i non potranno dispensar dafl’affìnità in prim o grado, succederà che le parti ricor­ reranno al dipartim ento o ad altro dicasterio civile ed i v escov i sa­ ranno com prom essi col govern o. Sono perciò di parere, e supplico a nom e anche d e ’ v escovi stessi che vengano concesse a ciascuno di loro le stesse facoltà, e nella form a m edesim a com e all’arcivescovo di M ohilow a tenore del decreto della Congregazione di Propaganda del 1792, del quale unisco la cop ia sotto la lett. E.

Cause m atrim oniali. Sebbene co l m io dispaccio N . 28 a b b ia già trasmessa una copia del decreto dell’E m 0 A rch etti co l quale fu conceduto all’arcivescovo di M ohilow la fa coltà di term inar le cause di divorzio con una sola sentenza, per m aggior precauzione non ostante ne in vio presentem ente qui unita altra copia, lett. P. D ue ragioni m i fanno giudicar più. espediente di non accordar simili fa coltà agli altri v escovi, m a di dichiarare invece che tali cause, les règles, coutumes et discipline des Ordres religieux « quorumvis Ordinum, etiam mendicantium ». Voici le passage rappelé ici: « ... prout occasio rerumque qualitas exegerit, aliquid mutatione, correctione, revocatione, atque etiam in integro editione indigere cognoverit: reformare, mutare, corrigere ac de novo condere valeat... ».

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term inate n e ’ giudizi vescovili, debbano portarsi innanzi al m etro­ politan o per aver la seconda sentenza. L a prim a ragione è per rendere più difficile lo scioglim ento de’ m atrim oni on de dim inuir la frequenza di sì grave abuso stante il prolongam ento della procedura e l ’aum ento della spesa. L a seconda per o v via r così agli inconvenienti che deriverebbero nel caso che l ’una o l ’altra parte n on contenta della sentenza del p rop rio v e sco v o venisse a ricorrere in P ietroburgo innanzi a l dipar­ tim ento sopra gli affari de’ cattolici. U n ta l ricorso non avrà più lu ogo subito che avrà pronunciato il m etropolitano, il quale è capo dello stesso dipartim ento.

Greci-uniti. L a m aggior difficoltà ch ’a b b ia in contrato nelle m ie negoziazioni e che t u tt’ora sussiste, si è circa la richiesta che h o rin novato più v o lte per il ritorno di M gr R ostow ski, m etropolitano degli uniti, a l­ l ’esercizio delle sue funzioni pastorali. H o già accennato altre v olte quell’eccezioni personali che m i sono state opposte al conseguim ento di questa m ia dom anda. Se m i si accorderanno i due v escov a ti d i P insk e di L u ck che ho richiesto per i ca ttolici del rito greco n e’ govern i di Minsk, W olh yn nia e P odolia, potrem m o essere assai contenti, giacché ad onta di im a sì acerba e crudele persecuzione con tro g li uniti si sarebbe rein­ tegrato in sostanza lo stesso num ero di sedi. In fa tti il m etropolitano esercita tu tt’ ora giurisdizione nella parte di sua archi-diocesi che si am m inistra in Lituania dall’officiale da lui deputato. In Lituania pur risiede tu tta v ia M gr Gloniewski, v escov o di W ladim iria e Bresta uniti. D ue altri v e sco v i risiedono fu or della Russia, avendo una parte delle loro diocesi in alieno dom in io, cioè M gr B iela n sk i*, v escov o di L eop oli e K am eniec uniti, il quale trov asi nella Galizia austriaca, e M gr W a zy n sk i1 2, v esco v o di Cheima e B eltza uniti, che risiede nel cor­ don e prussiano. Se dunque si concedessero i due vescov a ti da m e richiesti, si avrebbe P insk a cui v a unito Turow , e L u ck a cui v a unito O strogg.

1 Mgr Pierre Bielanski, nommé évêque de Léopol (Lemberg) en novem­ bre 1779, y ouvrit un sémimaire en 1783, et mourut en mai 1798. 2 Mgr Porphyre Skarbeck Wazynski, évêque de Chelm depuis 1788 jusqu’à sa mort en 1804.

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No. 86 : 13/24 mars 1798.

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Si com pirebbe così il num ero de’ v escov a ti ruteni, ed a queste due diocesi dovrebbero incorporarsi le porzioni appartenenti a ’ due v e ­ scov i sopranom inati, residenti n e’ dom ini austriaco e prussiano. Siccom e però non m i sono state finora partecipate distintam ente le intenzioni dell’im peratore su questo punto, non posso fa” altro se non se supplicar la S tà Y . cbe voglia degnarsi di m unirm i di un separato B reve fa colta tivo rapp orto alla gerarchia d e’ cattolici del rito greco, in m odo che possa farne uso secondo quello che m i riu­ scirà ottenere in questa m ateria, nella quale in ogni caso procederò nel m odo stesso che ho annunciato superiorm ente rapp orto alla g e­ rarchia latina. ISTell’estensione di questa lettera conoscerà la S tà Y . quale sia la m ia prem ura e delicatezza di esporre il tu tto m inutam ente innanzi d i procedere al com pim en to di quanto d ov rò qui eseguire coll’au to­ rità della S ta Sede subito che m i si daranno le definitive risposte che spero in breve ottenere dal m inistero im periale. Sarebbe una som m a consolazione per m e il ricevere in tem po li venerati oracoli d i V . S tà. M a quando il ritardo od altre circostanze m i astringano ad assicurar con m aggior sollecitudine il bene del cattolicism o, Y . S tà pu ò esser sicura che nell’uno o nell’altro caso sono guidato unica­ m ente da un o zelo sincero per i van taggi della Chiesa cattolica, da una costante divozion e alla S ta Sede, ed alla sacra persona di V ostra Beatitudine. P rostrato a ’ suoi santissimi piedi etc. Annexe A . 1 Arch. Vat., 344, I , cop.; Arch, princ. de M oscou, St-Siège 1798, f. 15-16.

Précis des ordres et des dispositions à donner sur les ob jets les plus pressans relatifs a u x demandes faites au nom de S. S té à S. M té l ’em pereur de toutes les Russies par ra pp ort a u x catholiques des deu x rites. O bjets sur lesquels S. M té l ’em pereur a daigné m anifester ses intentions que S. A . le grand chancelier prince de B ezborodk o a com m uniquées à l ’am bassadeur du St-Siège. I - S. M té l ’ em pereur ayant déjà destiné M gr Jean K ossakow ski pou r l ’évêché de V iln a dont le diocèse s’ étendra dans tou t le g ou ­ vernem ent de Lituanie, tou t de suite q u ’on aura reçu la réponse 1 Nous publions seulement cet annexe A, les autres n’étant pas utiles.

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No. 86 : 13/24 mars 1798.

définitive du ministère im périal, le susdit évêque K ossakow ski pourra recevoir par l ’autorité du St-Siège la mission et institution can o­ nique avec les pouvoirs spirituels dans l ’étendue du diocèse désigné. I I - Com m e S. M té l ’em pereur a agréé l ’ établissem ent d ’un n ou vel évêché à Minsk et a m anifesté ses intentions en faveur du prélat D ederko pou r le dit évêché, on attend la résolution définitive, et les ordres relatifs au gouvernem ent de Minsk, après lesquels on pourra procéder par le St-Siège à l’érection de ce nouvel évêché, à la désignation de son diocèse qui com prendra tou t le gouvernem ent de Minsk, et à l ’institution de ce prélat. I I I - S. M té l ’em pereur ayant de m êm e m anifesté ses intentions que M gr Cieciszowski soit évêque de L uck, on attend de m êm e la résolution définitive à fin que ce prélat puisse aussi recevoir du St-Siège l’institution et les pouvoirs spirituels pour l ’adm inistration de ce diocèse qui sera com pris dans tou t le gouvernem ent de W olhynnie ou selon d ’autres lim ites q u ’il plaira de désigner. I Y - Com m e S. M té l ’em pereur a daigné déférer aux instances du St-Père que M gr D em bow ski évêque de K am eniec soit rétabli dans cet évêché qui com prendra tou t le gouvernem ent de P odolie, et que S. A . le grand chancelier a eu la b on té d ’en assurer l ’am bas­ sadeur du St-Siège, on prie le m inistère im périal de vou loir bien donner les dispositions convenables à fin que les ordres relatifs soient com m uniqués au gouvernem ent de P odolie. Autres objets sur lesquels on espère des réponses analogues et favorables au x demandes de S. S té. I - Que le prélat R ostow ski, m étropolitain des grecs-unis, o b ­ tienne la perm ission de retourner à Y ilna ou du m oins de résider dans le gouvernem ent de Minsk soit avec le titre de m étropolitain des unis, ou du m oins a vec le sim ple titre d ’archevêque. I I - Que pou r les catholiques du rit grec dans les gouvem em ens de Minsk, W olhynnie, et P odolie, à fin q u ’ils puissent exercer con ­ venablem ent leur culte, et recevoir les sacrem ents de l ’Eglise et au­ tres secours spirituels, on rétablisse au m oins deu x évêchés qui pourroient être placés à P insk et à Lusk, selon q u ’il est détaillé plus pré­ cisém ent dans le p rojet présenté par l ’am bassadeur du St-Siège à S. A . le prince de B ezborodko.

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No. 87 : 29 mars 1798. 8 7 . Pie V I à Paul I er.

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Sienne, 29 mars 1798.

Le Si-Père proteste contre l’occupation de Rome et les sévices dont lui-même, les cardinaux, ses familiers et l’Eglise ont été victimes. Réfutation des prétextes allégués par les Français pour occuper Rome. La manière per­ fide dont l’affaire a été menée. Conduite cruelle envers le Pape, obligé à l’exil. Mauvais traitement infligé au duc de Nemours, neveu du Pape. Aide et protection demandées à Paul I er pour l’Eglise et son Chef. A r c h . V a t ., 3 4 4 , I V , c o p . C e v o l. 3 4 4 . I V r e n fe r m e a u s s i u n e tr a d u c tio n fr a n ç a i s e d e ce B r e f .

Pius P P . V I Serenissimo, potentissim o ac M agno D om ino Paulo P rim o Im peratori et A u tocra tori totius Eussiae, M oscoviae, K ioviae, etc. etc. Serius om nino quam gravissim a nostra ac E om anae Ecclesiae calamitas postulabat, Im perator augustissime ac potentissim e, ad Te scribim us. Warn ad caeteras miserias, quibus m iserandum in m o ­ du m ja cta ti sumus, accessit etiam valetudo Secretarii nostri, quo uno tam angustis in rebus uti nobis datum est, cuius opera carere debuim us cum ea m axim e indigerem us. Praeterea cum ob eam dem inopiae nostrae causam tabellarios ut par esset ad Te m ittere n e­ queamus ne litterae nostrae intercipiantur, expectanda etiam a nobis opportunitas tem poris fu it, ut hae tu to tradi atque ad Maiestatem Tuam deferri possent. E x h oc factu m est ut etsi de rebus nostris miserrimis scribere ad Te m axim opere cuperemus, id tamen facere usque ad hanc diem m inim e potuerim us. Q uam quam vero tan ta est laborum nostrorum m agnitudo, ut ea iam etiam sine litteris nostris rum ore ipso suo propagata non M aiestati Tuae solum , sed E u ropae etiam universae audita cognitaque esse debeat. Quis enim iam ignoret E om anum Pontificem om ni im perii sui splendore atque au ctoritate spoliatum , e gremio Ecclesiae suae per v im inauditam abreptum , om ni contum eliarum genere per sum m am indignitatem cum ulatum , nulla ratione habita nec aetatis nec recentissim i m orbi ac diuturni quo gravissim e la b o­ raverat, ex quo nondum convaluerat, proditum , destitutum , om ni­ bus rebus indigentem extorrem e sedibus suis Senas in exilium abire esse coactum ? Cui iam auditum non sit U rbem E om am , Principem E om anae Ecclesiae Sedem, am plissim um Pontificii Im perii d om i­ cilium ab hostibus captam , ac popu li rebellantis arbitrio traditam , Patres Cardinales viros integerrim os constantissim osque in cu sto­ diam arreptos, extra U rbem exportatos, om ni acerbitatis genere habi-

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No. 87: 29 mars 1798.

tos? Gentilia Pontificis B om a n i insignia e suis locis am ota, excussa, per U rbem tracta, foedissim isque contum eliis conculcata, tem pla auro argentoque caeterisque ornam entis nudata? Signa, tabula, codices vetustissim os, pretiosissim a quaeque atque antiquissima cu m privata tum pu blica U rbis m onum enta direpta atque asportata, ingentem pecuniae v im P rincipibus viris a c caenobitarum familiis im peratam , caetera illa denique m iserrim a atque acerbissim a quae florentissimam Im p erii nostri Sedem e sum m o am plitudinis fastigio deturbatam , a d deterrim am urbium infelicissimarum conditionem detruserunt, quae sane si aliqua nostra culpa contra N os contraque B om anam E cclesiam fa cta esse noscerem us, frangerem ur quidem anim o, Im perator Augustissim e, nec in tanta cum civilis tum Chri­ stianae B eipublieae perturbatio, ne locu m consolationi ullum N obis reliquum esse putarem us. Y eru m in m axim o dolore quo prop ter tantas E cclesiae ac F ratrum Filiorum que N ostrorum dilectissim o­ rum aerumnas vehem entissim e angim ur, reficim ur anim o vehem en­ ter ac consolam ur, cum illud cogitam us, nihil a N obis, nihil a P opu lo B om an o com m issum esse, propter qu od tan ta haec immanitatis tem pestas con tra N os contraque B om anam Ecclesiam iure aliq u o excitari posset. E t vero si aliqua culpa erroris hum ani tenem ur, illa im a est p ro ­ fecto qu od a d Christianam m ansuetudinem com parati in hostium insidiis praecavendis atque iniuriis propulsandis segniores N os sem ­ per tardioresque fuerim us. N ec vero arbitram ur, Im perator A u g u ­ stissime, M aiestatem T uam iis serm onibus fidem esse habituram , qui a d tantae im m anitatis in vidiam declinandam ab hostibus nostris iactati sunt, se nim irum a d ulciscendam necem , quae contra om nia iura gentium a m ilitibus nostris Gallorum d u c i1 fuerat illata, U rbem B om am occupasse, N osque im perio spoliatos in exilium detrusisse. Caedes enim illa non ultro ad v im turbulento a c seditioso d u ci illi inferendam , sed a d eiusdem v im repellendam om ni iure a m ilitibus nostris est facta. Quaestionibus enim habitis certo com pertum est ducem illum, qui pridem Genuae seditionem concitaverat, una cum satellitibus suis populum rom anum ad rebellionem excitantem atque elato gladio adversus milites nostros irruentem , explosione facta qua globus ille omnis rebellantium est dissolutus, fuisse interfectum . Q uod utinam statim per litteras palam facere potuissemus. Yerum ea fu it tem porum vis, isque etiam N ostrorum metus, ut 1 Le général Duphot.

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No. 87 : 29 mars 1798.

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inscientibus nobis, m orbo etenim adhuc decum bebam us, bonis om n i­ bus ingem iscentibus, non m od o nullae de illata Pontificiis m ilitibus v i a nostris querelae factae sunt, neque ut N obis satisfieret p ostu ­ latum , sed q u od v ix credibile vid eri posset, perinde quasi a m ilitibus Pontificiis peccatu m in v i propulsanda fuisset G allorum m isericor­ dia im plorata est. Q u od tam en n on sine dolo a c perfidia inim icorum nostrorum est factum . E ten im G allorum a d P ontificem o r a to r ,1 qui post necem illam e x U rbe excessit, iis qui praeerant ex nostris pollicitus erat, se si ita scripsissent, a c m isericordiam Gallorum im ­ plorassent, a pu d quinque viros G allicanae E eipublicae, quos D i­ rectorium execu tivu m v oca n t, om nia factu rum ne quid e x ea caede periculi e x G allorum exercitibus N obis esset m etuendum , verum unde salus prom ittebatur, inde, qu od ita fieri om nino necesse fuit, om nia exitia in N os sunt profecta. Im m issus siquidem statim exer­ citus Gallorum in U rbe est, militares viae atque editiora prop e U r­ bem loca occu pata, com m eatus intercepti, iniectus m axim arum p oe­ narum m etus, si qui ex U rbe excederent, illud ad extrem um indictum ut portae U rbis Gallis paterent, atque ab eisdem custodirentur, ut Adriana m oles, U rbis propugnaculum , traderetur, eorum que prae­ sidiis muniretur. H a ec ut sine m etu a N obis fierent, illud promissum a Gallorum D u ce est, atqu e ut palam edicto a N obis fieret rogatum : pacatos Gallos in U rbem ingressuros nullam que civibus civium que fortunis vim , nullam P on tifici E om an o m olestiam illaturos, vacuos igitu r om ni m etu E om a nos esse debere. Ees eo a dd u cta erat, ut nisi paruissemus, intercepto undique com m eatu, fam e nobis esset pereundum : m axim a quidem annonae caritate laboram us. Si v ero restitissemus, de v ita fortunisque om ni­ bus incertissim a salutis spe esset dim icandum . Cessimus itaque, neque enim secus facere poteram us. P atefactus aditus Gallorum exercitui in U rbem est, A driana a rx portaeque traditae, v ita , fo r­ tunae, cu n cta denique nostra G allorum potestati permissa; quae quidem om nia in m axim o bon oru m om nium m oerore a c trepidatione adeo quiete, adeo sine ulla perturbatione fa cta sunt, ut n on ille capi­ talis ingressus hostium in U rbem , sed pacatissim us am icorum adven­ tus esse videretur. H aec ita tenuerunt usque dum Galli editioribus U rbis locis occupatis ac satis firm o praesidio munitis nihil sibi am ­ plius a pop u lo m ilitibusque nostris tim endum esse senserunt. P o st­ quam vero invaluisse suas vires cognoverunt, fidei a c prom issorum 1 L ’ambassadeur de France à Borne était alors Joseph Bonaparte.

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No. 87 : 29 mars 1798.

ob liti, óm nis illa contra Ν'os, contra Venerabiles Fratres nostros, P rocerum coenobitarum que fortunas, contra denique Eom anam Ecclesiam facere coeperunt, quae sanctissime polliciti erant se numquam esse facturos. Q uorum im m anitatem atque perfidiam in reli­ quos tantam extitisse m inim e M aiestas Tua, Im perator Augustis­ sime, m irabitur, si noveris quantam illi acerbitatem in sacram P er­ sonam N ostram , quantam que im m anitatem exercuerint. N eque enim illi satis furori suo esse arbitrati sunt E om anum Pontificem e sede Im perii sui deturbatum con tra om nia hum ana ac divina iura in e x i­ lium exigere, verum h oc ipsum crudeliter, superbe, insolenter, con ­ tum eliose facere voluerunt. Itaque contra datam fidem milites qu i­ bus ad palatii liminis laterisque nostri custodiam fidelissimis u teba­ m ur a N obis am overunt, N osque m ilitibus Gallicanis custodiendos tradiderunt, a quibus ea severitate non solum palatii V aticani v e ­ stibulum , sed etiam interiora eiusdem penetralia tenebantur, ut ne dom esticis quidem nostris aditus ad cubicula nostra sine m agna difficultate pateret. N eque id satis eorum severitati fuit. A d nos enim ipsos nullo reverentiae signo edito accesserunt. Cubicula ipsa intim a, capsulas ac scrinia nostra obsignaverunt, insolenter etiam de m argaritis quaesiverunt, quarum m agnam a N obis copiam a b ­ sconditam esse com m iscebantur. A d quae om nia cum constanti p a­ catoque anim o ea respondissemus, quae et dignitas nostra et rei v e ­ ritas postulabat, tu m 'v e ro ad illud extrem um est ventum , ut statim e finibus B om an ae B eipu blicae abscederem us. A d quae cum N os paratos ad om nia esse respondissemus, sed et aetatis senio confectae gravitate (alterum enim et octogesim um annum agim us, et virium nostrarum debilitate, recentes enim m orbo eramus, quo per tres menses conflictati sumus) im pediri, quom inus laboriosum hoc iter saeviente adhuc hieme susciperemus, tantum abfu it ut h oc responso illi m ansuescerent a c periculosum h oc iter aliud in tem pus differrent, u t illud etiam com m inati sint, se, nisi N os dicto eorum audientes e finibus B om anae B eipu blicae in E truriam ultro abscederemus, per vim esse abscessuros. Itaq u e v i ac minis hom inum ferocissim o­ rum coa cti ex ditionis atque E cclesiae N ostrae finibus non emissi, sed per sum m am iniuriam eiecti, sed contra om nia hum ana ac d i­ vin a iura exa cti detrusique fuim us. L on gu m esset, Im perator Augustissim e, persequi caetera ad de­ clarandam v im acerbitatem que quam in N os immanissimi homines exprom serunt, ut certos custodes nobiscum miserint, qui num quam a N obis oculos deficerent, qui currum nostrum satellitum more con-

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Ko. 87 : 29 mars 1798.

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sectarentur, ut viae omnes quae a d P orta m V aticanam ducunt, unde N os sumus egressi, gallicanis m ilitibus stipatae fuerint, ne quis egredientibus N obis occurreret auxilioque esse posset; ut a porta Urbis usque ad stationem prim am agm ine equitum arm atorum , qui eductis gladiis N os sequebantur, iter fecerim us, ut ea rerum inopia expor­ tati fuerim us, ut non m od o iis om nibus indigeam us quibus tueri Pontificiam dignitatem aliquo cum splendore possimus, sed iis etiam careamus, quae a d N os fam iliam que nostram alendam om nino neces­ saria sunt; ut denique a d m iseriarum cum ulum sororis nostrae filium A loysiu m D u cem Nem orensium , quem ob perspectam N obis inte­ gritatem carissim um habem us, prim um in custodia habuerint, tum rebus om nibus per sum m am iniquitatem crudelissime spoliaverint, dem um in exilium N obiscu m exire coegerint. Qui cum antequam ex U rbe egrederetur, Cervonium Gallorum D ucem , qui U rbi praeerat, convenisset, apud eum que de iniuria calum niisque quaestus esset, quibus ab invidia m alevolorum oppressus tam indignum in m odum exagitabatur, illudque rogasset ut res iudicio com m itteretur, paratum se esse n on m odo a d spoliationem om nium fortunarum sed ad gra­ viores etiam poenas subeundas, si vera com perta illa essent, quorum per sum m am iniuriam accusaretur, h oc responso est dimissus: N on dubitare G allorum D ucem quin conficta ac com m entitia illa om nia essent, quae contra N em orensium D u cem obtrectatorum atque in ­ v id oru m hom inum m alitia coniicebantur, verum tam en nihil esse qu od is aequitatem legum in populorum revolutione (hoc ille verbo usus est) im ploraret; hortari se u t quo aequiori anim o posset, tem ­ porum v im a c fortunae iniquitatem ferret, quae tam indigne iactabatur; legum aequitatem a c popu loru m revolutionem nullo pacto posse convenire; eadem fortu n ae iniquitate iactatos atque oppres­ sos etiam in Gallia P rincipes viros quam plurim os, opibus ac n o b i­ litate spectatissim os, nullius crim inis reos interiisse. H abes, A u g u ­ stissime Im perator, si minus ad v iv u m expressam , certe aliquo m odo adum bratam exulantis Pontificis R om an i calam itatem , quae si luctuosa, si indigna, si per apertissim am iniuriam illata ab omnibus iudicanda est, quid de ea a Te, Im perator Augustissim e, iudicari est necesse, qui cum in im perio sis, ob spoliatam im perio principis fortun am praeter caeteros com m overi debes. Q uam quam vero N os non tam calam itas nostra, quae, adiuvante N os D eo, constantissim o anim o fertur a N obis, quam Ecclesiae R om anae pericula m axim a atque gravissim a habent sollicitos. N ullo enim tem pore turbulen­ tioribus fluctibus P etri navicula iactata est. Quae Tua in N os v o13 — N onciat. de Litta.

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Xο. 87 : 29 mars 1798.

luntas sit, quid a Tua in N os benevolentia polliceri N obis possim us, iam ab eo tem pore perspexim us, cum Te Augustum hospitem lae­ tissimis animis in U rbe N ostra com plexi sumus. T unc enim N os amantissimos T ui eo honore habuisti, tam certis, tam singularibus am oris significationibus confirm asti, u t iam tum in spem firmissimam venerim us, Te si quando id tem pora nostra postulassent (iam enim im pendentia pericula praesagire tunc anim o poteram us) nulla in re N obis N ostrisque rebus esse defuturum . A d has pristinas voluntatis T uae in N os significationes n o v a m o x a c recentiora testim onia acces­ serunt, tunc cum a d sum m um im perium erectus es. Tunc enim tam benevolo anim o erga Legatos et E piscop os N ostros atque adeo erga eos universos qui in R om an a E cclesia sunt T e praebuisti, u t ab om ni­ bus intellectum sit Te vere rerum N ostrarum patronum studiosissi­ m um esse velle. M acte anim o igitur, Paule Im perator M axim e Augustissim e ac potentissim e; en oblata T ibi opportunitas est m agnitudinem istam anim i T ui a d popu loru m om nium adm irationem o rb i terrarum uni­ verso declarandi; suscipe R om anae E cclesiae causam quae a b im ­ piorum perfidia prodita, oppressa, m iserandum in m odum con cu l­ cata, a d M aiestatem Tuam con fu git, atque a pietate a c v irtu te ista Tua supplex opem atqu e auxilium im plorat. Suscipe causam P on ti­ ficis exulantis, Pontificis nem pe illius quem T u olim florentissimum vidisti, quem singulari am ore es com plexus, quem invisere, com itari, deducere atqu e introducere in cu rram tanta cum hum anitate gau­ debas; qui tam en n on tam laboru m suorum dolore fractus est, quam gravitate periculorum m axim orum , in quibus R om anae Ecclesiae et Christianae civilisque reipublicae salutem , se exulante, versari est necesse. Q uantam Tibi gloriae segetem D . O. M. offert! quanta virtutis Tuae a pu d om nem posteritatem celebritas erit futura si abs Te, q u od m inim e expectandum videbatur, R om ana Ecclesia salutem , pacem , securitatem que suam profectam esse intellexerit! Si U rbs R om a, quam olim florentissim am demiratus es, nunc vero squaliore obsitam , luctu confectam , om nique dignitatis suae splen­ dore spoliatam audis, iterum per T e ad pristinum decus am plitudi­ nem que, recuperato P ontifice Parente a c D om in o suo amantissimo, revocetur! E rit certe tim e cur N os exoptandos N obis expetendosque fuisse tantos labores profiteam ur, si in iis levandis, in Ecclesiae R o ­ m anae tranquillitate, libertate, am plitudine restituenda tanta cum gloria exerceri atqu e adeo enitescere virtus ista Tua singularis a t­ que inaudita debeat; ita ut quae a Constantino A ugusto, quae a Carlo

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..JHJW

No. 87-88 : 29 -mars-19/30 mars 1798.

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Magno in E cclesia vindicanda laus parta est, eadem Tibi a N obis, Paule M axim e Im perator potentissim e atque Augustissim e, obstu ­ pescente orbe terrarum universo ad om nem posteritatis mem oriam iure m eritoque sit tribuenda. F ortu n et Te Augustissim am que F am i­ liam Tuam D . O. M. Teque a d propagandam im perii Tui felicitatem , ad vindicandam Ecclesiae E om anae libertatem diu sospitem incolum em que conservet. D atum Senis apud B eatam M ariam in coelum assum ptam die X X I X mensis M artii, Pontificatus N ostri anno X X I V .

88. Litta à P ie V I (N ° 35).

St-Pétersbourg, 19/30 mars 1798.

Grande part prise par Litta aux calamités dont souffre le Pape exilé de Rome. Prières prescrites par l'archevêque de Mohilev. Litta a exposé la situation au ministère impérial et ainsi imploré les bons offices de l’empereur au­ près des cours de Vienne, Madrid et Naples. Paul I er leur fera écrire immédiatement. Il offre asile au Pape en Russie. Ses bonnes intentions persévérantes vis-à-vis des catholiques de Russie. A rch .

V a t ., 3 4 4 , o r i g .; 3 4 4 , I , m in .

L ’afflizione che avea già penetrato l ’anim o m io alle funestissime notizie d e ’ sì gravi infortuni che hanno circon d ato la S tà V ., la Sede apostolica, e la città di R om a, è stata oltrem odo aum entata d a’ più atroci avvenim enti i quali hanno fa tto violenza a Y . S tà, onde si è trova ta nella necessità d ’allontanarsi dalla residenza d e’ E om ani Pontefici, e di recarsi altrove colla sua presenza, tu tto che con l ’anim o e con lo spirito sem pre congiunto alla sua città, ed al suo diletto p o ­ polo di E om a. P erm ette il Signor Id d io per altissim i suoi fini e per decreti im penetrabili della sua provviden za che la S tà Y . vada ora quasi ram inga a sim ilitudine d ’a ltri suoi gloriosissim i predecessori, e che anzi a d im itazione del N ostro D ivin o M aestro e Salvatore Gesù Cristo non abbia, per dir così, ubi caput reclinet, a cciò più chiaro app a­ risca la perversità del secolo, e nel tem po stesso risplenda m aggior­ mente la costanza, la rassegnazione e la pazienza di Y . S tà. L o stesso D io che conserva in m ezzo a tante pene e tanti pericoli la S tà Y . e che Le dà forza e virtù, esso Le fornirà pure consolazione e con forto. In D io si fon d a la fede nostra che rim arrà vin citrice per tu tti i secoli, e sperar dobb iam o che le tribolazioni e le angoscie che soffre ora V . S tà sieno in breve com pensate co l ritorno di giorni più sereni e felici per la santa Chiesa.

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No. 88: 19/30 mars 1798.

P ervenutam i la n otizia della partenza di Y . S tà da E om a e del suo arrivo in Siena, h o dato un n u ov o eccitam ento a questo arcive­ sc o v o di M ohilow per replicare nella chiesa cattolica di P ietroburgo le preci che si erano già fatte per la S tà V . Si rinnoveranno queste co n m aggior cop ia e pubblicità. L a ristrettezza di questo clero e la circostanza della settim ana santa im pediscono di eseguirle con quella solennità e p om p a che sarebbe conveniente, m a spero che la com pu n ­ zione ed il fe rv o r de’ fedeli ne renderanno più efficace l ’effetto presso la D ivin a M isericordia per il bene della santa Chiesa cattolica. M i sono p o i rivolto alla conosciuta b on tà e m agnanim ità di que­ sto sovran o delle Russie, rappresentando al suo m inistero quale era la situazione calam itosa e desolata di V . S tà, quanto interesse debba prendere ogni sovrano affinchè sia reintegrata e conservata piena­ m ente la S tà V . e nella su a dignità e nella sovranità tem porale, e che in tan to doveasi pensare di provveder sollecitam ente tanto alla sicu­ rezza della di L ei persona che a d un onesto e prop orzion ato sosten­ tam ento. H o im plorato a tal effetto i b u on i uffici della M tà S. I. presso le corti di Vienna, di M adrid, e di hTapoli, ed ho aggiunto quanto sarebbe consolante per Y . S tà in m ezzo a tante afflizioni il ricevere n u ove pru ove di quell’affetto ed am icizia di cui l’im peratore delle R ussie ha dato in altre occasioni sì lum inosi argom enti. S. M tà l ’im peratore P a olo I ha a ccolto graziosissimamente tali m ie rappresentanze e m i h a fa tto rispondere per m ezzo de’ due p ri­ m ari m inistri, il gran cancelliere ed il v ice cancellier dell’im pero, che accondiscenderebbe totalm ente alle m ie dom ande, e che in conse­ guenza farebbe scriver subito a ’ suoi m inistri residenti in Vienna, M adrid, e Y a p o li affine di rappresentare a ’ rispettivi sovrani il v iv o interesse ch ’esso prende alla situazione della S tà V ., e di eccitarli a concertarsi co n tu tto l ’im pegno su l ’oggetto im portante della di Lei dignità ecclesiastica, e della di L ei sovranità com e Principe tem po­ rale, e siccom e la persona di Y . S tà trovasi ora in uno stato d ’a b ban ­ d o n o e di indigenza, d ’insister perciò presso i suddetti sovrani a ccioc­ ch é pensino a provveder intanto alla sicurezza ed allo stabilim ento d i S. S tà. M i ha fa tto dichiarar nel tem po stesso per m ezzo de’ sopra n o­ m inati m inistri che se m ai Y . S tà non trovasse altrove rifugio, e che pensasse rivolger i suoi passi verso la Russia, S. M tà l’im peratore sarà dispostissim o a riceverla ne’ suoi Stati, ed il suo im perio sarà sem pre aperto com e un sicuro asilo per la S tà V . la quale si avrà qui senza ostacolo il pieno esercizio della sua spirituale potestà.

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No. 88-89: 19/30 mars-31 mars 1798.

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In questa occasione il P r. B ezborodk o gran cancelliere m i ha co n ­ ferm ato asseverantem ente le intenzioni che prim a avea già m anife­ stato S. M tà Γ Ι., cioè che la religione cattolica sarebbe m antenuta in Russia nella stessa tolleranza, libertà, e possesso de’ privilegi che gode attualm ente, e che per qualunque cam biam ento o catastrofe che fosse ancora per accadere in R om a, non avrebbe esso giam m ai conosciu to altra au torità che la legittim a, cioè quella di Y . S tà e de’ suoi legittim i successori. Mi ha aggiunto lo stesso Pr. B ezborodk o che quanto prim a si spedirà da questo m inistero un corriere a V ienna che sarà incaricato delle istruzioni relative al con te R osom ow ski [R azou m ovsk i] per a w a n z a r i suddetti uffici a quella corte in fa v ore di V . S tà, e per far passar gli altri consim ili alle due corti di M adrid e di N apoli. Colla prossim a partenza di tal corriere, della quale m i ha prom esso p re­ venirm i, spero di poter innoltrar a V . S tà la positiva notizia, ed il tenor degli uffici suddetti. H o profittato intanto di un altro corriere spedito da questo conte D ietrichstein alla sua corte di V ienna per a w a n z a r preventivam ente a V . S tà questa consolante notizia, lusingandom i che L e riesca di qualche con forto in m ezzo alle sue gravissim e afflizioni e acerbissim e cure. D iriggo questo piego al nunzio di Vienna, e gli raccom ando d ’innoltrarlo nel m od o più spedito e sicuro a V . S tà. Questa stessa occasione m i serve per inviarle un duplicato del­ l’ultim o m io dispaccio, il quale L e ho in n oltrato per diversa v ia m e­ diante una occasione straordinaria e sicura. M a dubitando che non L e giunga sollecitam ente ho v o lu to assicurar m aggiorm ente la spe­ dizione con un duplicato. R in n o v o le sincere e rispettose proteste del costante m io zelo, e del m io fedele attaccam en to alla sacra persona di V . S tà. Desidero a m e stesso la sorte de’ venerati suoi cenni, e p rostrato a suoi piedi etc. 8 9

89. P ie V I à Litta.

Sienne, 31 mars 1798.

Détails sur l’occupation de Rome et du Vatican par les Français, sur l’expul­ sion du Pape, de plusieurs Cardinaux et prélats. Le Pape recourt à l’em­ pereur de Russie pour qu’il s’entremette auprès du Directoire de France, avec plus d’efficacité que les autres cours. Arch. Vat., 3 i 3 Λ , οηη.

In quest’esilio, in cui ci troviam o per la più m arcata sover­ chieria delle truppe francesi, ci è capitato il sacerdote F ilipp o B a-

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No. 89: 31 mars 1798.

d o s s e 1 costì chiam ato dal zio V incenzo Brenna, architetto al servizio d i cotesta corte. A l su ddetto abbiam o consegnata l ’ingiunta lettera per cotesto im perator delle R u s s ie ,2 a cciò per di L ei m ezzo giunga alla M tà S. il nostro ricorso. L a lettera dell’esposizione, esattamente vera, ci farà ragione dell’ oppressione, che ci si fà d a’ Francesi, i quali d o p o obbligatisi in scritto a non variare form a di governo ed a sal­ vare tu tte le proprietà, hanno fa tto tu tto al rovescio, poiché appena entrati in R o m a vollero la fortezza di Castello 8. A ngelo e le chiavi delle porte della città, che dichiararono città libera, piantando in più luoghi alberi di libertà. In vasero il V aticano, cam biando la guar­ d ia nazionale nella francese. P o i intim arono a F o i di trasferirci in Toscana, e perchè fu fa tto rispondere che la nostra Sede era presso S. P ietro, che la nostra età di otta n t’u n ’anno e la convalescenza di una m alattia sofferta per due mesi non perm etteva d ’intraprendere il viaggio, nulla si ebbe in riflesso, e per non essere trasportato colla forza, convenne bevere il calice e m ettersi in carrozza, accom pagnato dall’uno e l ’altro lato da un corp o di dragoni a cavallo e da due co m ­ missari. Sono stati arrestati sei Cardinali, e m andati a Civitavecchia, senza com m unicargli il loro destino (abbenchè adesso siano liberati). L o stesso si è fa tto di alcuni prelati in carica, presi calunniosam ente di mira; saccheggiate quantità di case, e poste enorm i contribuzioni. In som m a R o m a è tu tta in desolazione, e chi fu gge da una parte, e chi dall’altra. Sono chiusi i tribunali, esiliati una gran parte di rego­ lari e di forestieri etc. F o i ricorriam o all’im peratore delle Russie, a cui siam o cogn ito personalm ente, pregandolo ad aiutarci con par­ lare al m inistro francese e scrivere di b u on ’inchiostro a l D irettorio di Francia, a cciò ci renda la sovranità rapitaci dei nostri Stati, c o ­ m inciando d a A vign on e e dal V enesino, e co l pretesto di uccisione del generale D u ph ot, che fu il prim o che a v eva atta cca to un quar­ tiere de’ F o s tr i soldati civici, fare un m assacro ch ’è senza esem pio. Si è fa tto ricorso a tu tte le co rti cattoliche, m a sono lontane, ed hanno (a riserva del P ortogallo) diversi rapporti che li unisce a i F ran ­ cesi, onde non possono sperarsi che uffizi che non im pongono ne in­ cu ton o soggezione. Se la R ussia si unisce con altre Potenze del F o rd , pu ò fare variare la scena. L a causa è com une a tu tt’i P rincipi, che

1 Le prêtre Badesse, protonotaire apostolique, eut dans la suite une vie mouvementée et non exempte de reproches. Il est souvent question de lui dans notre Nonciature cVArezzo·, voir t. I, Préf. p. ex. 2 II s’agit du Bref à Paul Ier, daté du 29 mars et publié plus haut.

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■V

No. 89-90: 31 mars-2/13 avril 1798.

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voglion si spogliare dalla sovranità, e perciò hanno esibito un giura­ m ento che contiene di odiare e perseguitare la B a u y oté [royauté], ch ’il Card. M attei non ha v o lu to prestare, e si è piu ttosto assentato da Ferrara e da tu tta la diocesi. E lla è sul luogo, e conosce l’im pe­ ratore, e questo conosce N oi, onde opponendosi vigorosam ente al sistem a francese, fa la causa propria, e garantisce N oi da una inau­ dita persecuzione. Speriam o nella b on tà della causa, e nella di Lei attività, m entre restiam o dandole la Paterna A p ostolica Benedizione.

90. Litta aw Card. Doria (N ° 36).

St-Pétersbourg, 2 115 avril1 1798.

Liste des dernières lettres écrites par Litta. La question d’une représentation permanente du St-Siège en Russie. A r c h . V a l ., 3 4 4 , o r ig . e k i f f . ; 3 4 4 , J, m m . r h i f f ., d a té e d u 1 4 a v r il

[n. s.].

C onferm andom i la sua d e’ 3 m arzo Le dirigo questo dispaccio pregandola di porlo innanzi a S. S tà, e delle passate m ie cifre citate da Y . E . B ma riassum erò soltan to quello, che pu ò essere necessario. P rim a però parm i espediente n otar i successi dei m iei dispacci fino al num ero p . 0 p . 0 di sopra, che indica il presente: sono sei con le ri­ spettive date, secondo il n u ovo stile: 2 febraro: m andato a M gr nun­ zio di Vienna: 13 /23 febraro, e n ove m andati a N apoli, nel piego di questo m inistro: 24 m arzo: consegnato a persona espressamente spedita con istruzione di consegnargli a S. S tà. Finalm ente 30 m arzo, contenente ancora altro du plicato del precedente, inviato a Mgr nunzio di Vienna. N el detto dispaccio du plicato diretto a S. S tà, ho scritto quanto occorre relativam ente agli affari ecclesiastici, ed alle fa coltà da m e richieste per dar term ine felicem ente a l sistem a di questa gerarchia, sperando che il d etto dispaccio sia pervenuto, mi riferisca il m edesim o, rin n ovi le stesse istanze. N ella citata m ia cifra esponeva la difficoltà di rim ediar al grave disordine qui sussistente del consaputo dipartim ento circa il quale a w a n z a i delle rappresen­ tanze. Questo però è cessato, essendovi sostituito un altro m isto di ecclesiastici e secolari, cattolici, presidente M gr arcivescovo di M ohilow : scop ro io necessità, che la S ta Sede con ceda a questi vescovi le stesse facoltà, per dispensar dal prim o grado di affinità, che sono state date a M gr a rcivescov o su ddetto, a tenor del decreto della Sacra Congregazione di P ropagan d a da m e trasm esso nel dispaccio dupli1 Erreur de date: il faut lire 2/13 ou 4/15.

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Fo. 90-91: 2/13 avril-26 avril 1798.

c a to segnato lett. E. Finalm ente continuava a parlare sull’idea altre v olte proposta d ’una perm anente rappresentanza pontificia in R u s­ sia. M a le presenti circostanze ne rendono inutile il discorso. Nella m ancanza de’ mezzi, onde potere qui prolungar il m io soggiorno, mi si presentano alcune aperture di trovare stabilm ente sussistenza, attese le disposizioni non contrarie di questo im peratore, nel qual caso averei m odo di continuar le relazioni di questo cattolicism o con la Sede apostolica, o co l tito lo di V icario apostolico, o in altro m odo, che si potesse com binare. I l m io prim o desiderio per altro è di appressarmi alla sacra persona di N. S., nè giam m ai m i risolverei a rim anere in Russia, se non quando S. Beatitudine per le presenti circostanze volesse anzi im piegarm i qui, che altrove, e giudicasse ciò più vantaggioso agli interessi della Sede apostolica e della reli­ gione. Nè io accetterei verun im piego, nè soldo, se non ubbidienza a S. S tà, e a condizione di continuare sem pre a servirlo, com e farò sem pre non per interesse, m a per sentim ento e per dovere. P rego dunque V . E. R ma di porre ancora questo innanzi a S. S tà e di com u ­ nicarm ene in seguito i precisi oracoli, che saranno la m ia regola.

91. Litta à Odescalchi1 ( N° 37).

St-Pétersbourg, 26 avril ( n . s . ) 1798.

Désir de l’empereur que le Pape trouve asile en Russie. Arch. Vat., 344, J, min. chiff.

L o scrivente Litta, arcivescovo di Tebe, ha ricevuto la lettera di V . E cc. R ma de’ 9 m arzo. Spera che sieno pervenuti a S. S tà due pre­ cedenti dispacci per m ezzo del nunzio di Vienna e tre altri antichi per la parte di Venezia. Questo im peratore di Russia m i ha replicato più v o lte il suo desiderio che S. S tà si ritiri in Russia, dove avrà asilo e libertà di esercitar la sua potestà, egli è tu tto disposto a ricever S. S tà nel suo im perio. 1 Mgr Antonio Maria Odescalchi. alors nonce à Florence, fit fonction de secrétaire d’ Etat du Pape pendant son séjour en Toscane. C’est à lui que sont désormais adressées les dépêches de Litta. Mgr Odescalchi était archevêque d’ Iconium i n p a r tib u s . Plus tard, en 1801, Pie VII le nomma maître de chambre, puis vicaire de la basilique du Latran, et en 1804 évêque de Jesi. Il mourut à Milan en 1812.

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No. 92 : 16/2 7 avril 1798. 92. Litta à Odescalchi (N ° 38).

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St-Pétersbourg, 1 6 /2 7 avril 1798.

Transmission d’une supplique de l’évêque de Kiovie et réflexions sur les pouvoirs demandés. A propos des basiliens passés au rite latin. Recom­ mandation de deux autres suppliques. Compliments au nonce de Flo­ rence. A rch .

V a t ., 3 4 4 o r i g .; 3 4 4 , T, m in .

Sapendo che la S tà di ΪΓ. S. trovasi presentem ente in Siena, giu­ d ico espediente di diriggerm i a ll’E co. V . R m a che essendo v icin a alla detta città avrà facile e spedita com unicazione col S. Padre, anzi non du bito che avrà l ’ onore d ’inchinarsi a lui personalm ente e di parlargli. A ffido pertanto alla di lei attenzione, e a l di lei zelo per la nostra santa religione gli annessi fog li affinchè -ne fa ccia relazione alla S tà S., e ne ottenga quelle grazie che um ilm ente im ploro. I l fog lio segnato N . 1 è una supplica a nom e di M gr Cieciszowski v esco v o di K io v ia , prelato che m erita per ogni titolo i più benigni riguardi di S. S tà, siccom e in altri m iei precedenti dispacci ho di già riferito. E sso nella n u ova sistem azione di questa gerarchia passerà al v escov a to di L u ceoria nel govern o della W olhynnia. Cinque gra­ zie richiede: 1. D ’essere dispensato dalla v isita ad sacra limina apo­ stolorum. Siccom e per le stesse ragioni m i sarà probabilm ente fatta simile richiesta da altri vescovi, supplico pertanto Y . E cc. R ma di ottenerm i dal S. P adre le fa coltà per la dispensa d a tale visita, delle quali possa fa r uso quando m e ne ven ga fa tta la dom anda da altri v escov i di questo im pero. 2. Che gli sieno prorogate ad altro triennio le fa co ltà che si con ten gono nella form ola terza, solite concedersi a ’ v escov i dalla S ta Sede. Simile dom anda m i è stata pur fa tta da M gr R ostock i, m etropolitan o di Russia, e m i verrà forse fa tta da altri v escovi, onde sarebbe espediente di concederm i la grazia di poter prorogare tali fa coltà a ’ v e sco v i della R ussia ai quali sia necessità di rinnovarle. 3. D i poter abilitar i R egolari a goder i fru tti de’ bene­ fici ecclesiastici, e che tal grazia s’estenda anche a ’ basiliani ruteni che si trova n o ora nel rito latino; su di che m i fa ccio un dovere di osservare che v i sono m olti basiliani i quali per evitare le persecu­ zioni sofferte d a ’ greci-uniti sono passati al rito latino senza veruna legittim a dispensa, anzi con tro la m ente espressa della S ta Sede a p o ­ stolica, la quale aven do concesso tal passaggio sotto alcune con d i­ zioni a ’ secolari ha dichiarato che nulla debba innovarsi rapporto a m onaci basiliani. Sem bram i pertanto che sarebbe opportuno di ag­ giungere alla concessione di questa grazia, estensiva a ’ m onaci basi-

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No. 92 : 16/27 avril 1798.

liani che si trova n ora nel rito latino, la clausola: Dummodo legitima dispensatione apostolica ad ritum latinum transierint. 4. D i poter ri­ durre gli obblighi delle Messe alla ragione dell’elemosina manuale. 5. B di p oter im piegare i curati nella residenza vescovile, sostituendo nelle parrocchie idonei vicari. L ’altro fog lio segnato ÎT. 2 concerne la secolarizzazione richiesta dal sacerdote Ignazio Szostakow ski delle Scuole Pie. M gr arcive­ sco v o di M ohilow m i ha fa tto prem ura di ottener questa grazia, e m i ha dato inform azione fa vorevole del soggetto ch ’esso m edesim o ha nom inato per uno degli assessori ecclesiastici che risiederanno nel n u ovo dipartim ento per gli affari de’ cattolici, del quale ho parlato n e’ m iei passati dispacci. L a dom anda che si espone nel fog lio segnato IST. 3 n on riguarda il cattolicism o delle Russie, m a bensì la m issione di Svezia. Si richie­ don o le dim issorie per il chierico rom ano Sebastiano Santi ad oggetto che possa ordinarsi prete a l servizio di quella missione. L ’abbate M oretti attuai pro-vica rio apostolico m i ha dato ottim e inform a­ zioni su le qualità del soggetto, e desidera m andarlo a P ietroburgo a cciò sia ordin alo in questa chiesa cattolica. Il bisogno del ca ttoli­ cism o di Svezia, la difficoltà d ’aver colà sacerdoti idonei, e le testi­ m onianze fa v orevoli al supplicante relativam ente alla di lui pietà, dottrina, e capacità delle lingue necessarie, sono tu tti m otivi che m i lusingo potranno m overe la S tà S. ad accordargli le richieste d i­ missorie. N elPattual situazione dell’Italia e nel bisogno d ’im plorare la pontificia autorità per il bene della religione cattolica in queste rem ote contrade, considero com e un favore della D ivina P r o v v i­ denza l ’opportu n ità che ho di diriggerm i all’E cc. V . R ma. Il di Lei zelo per la gloria di D io, e per la salute delle anim e, ed il costante di L ei attaccam en to alla sacra persona di S. S tà m i assicurano di tutta l’attenzione e prem ura nel farm i pervenire i corrispondenti riscontri. H o di p ià la com piacenza di trov a r in L ei un m io antico collega la di cui am ichevole propensione m i è di som m o con forto nelle pre­ senti circostanze. Con sensi di rispettosa stim a, etc.

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No. 93: 23 avril/4 mai 1798. 93. Litta à OdescalcM (N ° 39).

203

St-Pétersbourg, 23 avril 14 mai 1798.

Erection d’une nouvelle paroisse catholique à Gronstadt. Détails sur son organisation et ses ressources. Pension accordée par l’empereur à l’évê­ que de Bennes et à son vicaire général. Fondation de l’église de l’Ordre de Malte à St-Pétersbaurg. A rch .

T a t ., 3 4 4 , o r i g .; 3 4 4 , I , m in .

In v io questo dispaccio a M gr nunzio di Vienna affinchè nel m odo più spedito e sicuro lo in n oltri a V . E cc. K ma, la quale non dubito che ne farà la relazione alla S tà di ΪΓ. S. L i due fo g li che ho l ’ onore di com piegare sono relativi alla fo n ­ dazione d ’una n u ova parrocchia cattolica in Cronstadt. Era qualche tem po che da m olte persone zelanti della nostra santa religione mi era stato rappresentato il bisogn o d ’aver una chiesa in Cronstadt per que’ ca ttolici che colà dim orano continuam ente, e per quelli in num ero assai m aggiore che v i con corrono nell’estate sopra basti­ m enti di diverse nazioni. T u tti questi ca ttolici n on trov ava n o in Cronstadt per l ’innanzi verun sacerdote colà stabilito, e n e’ bisogni di am m inistrar sacram enti, massime a ’ m oribondi erano obbligati di far venire colà qualche sacerdote di questa chiesa cattolica. Tale provvedim en to riusciva insufficiente, e ta lv olta inutile, sì per tro ­ varsi questi sacerdoti della chiesa di P ietroburgo m olto occupati nella cura delle anim e in questa città, com e per la lontananza di Cronstadt e la difficoltà dell’accesso che in diversi tem pi dell’anno si rende im pratticabile. Tali considerazioni aven do eccitato il desiderio di trovar il m odo onde stabilir una cappella in Cronstadt, ne fu agevolato l’effetto m ediante la grazia che si ottenne d a S. M tà l ’im peratore per m ezzo d el Sig. am m iraglio K u tu zoff vice-presidente del collegio de’ cadetti della m arina, cioè d ’aver una sala nella casa altre v olte destinata al collegio istesso, ora trasportato in P ietroburgo nell’isola detta W asili-O stroff. Cotesta sala essendo a pian terreno ed accessibile dalla strada p u b b lica è stata adattata a d uso d ’una sufficiente chiesa, e già da qualche tem po v i si celebra la m essa dal sacerdote francese Bigault de M aison-neuve, che ha esercitato p er lo innanzi l’ufficio di vicario generale nella diocesi di Verdun. A fornir i fon d i necessari per le prim e spese e per l ’annuo m antenim ento hanno concorso gli am basciatori e m inistri delle corti cattoliche, ed anche il ministro britannico in considerazione del regno d ’Irlanda, e dei m olti ca tto ­ lici irlandesi che ven gon o a Cronstadt. Le rispettive som m e alle quali

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No. 9 3 : 23 avril/4 mai 1798.

ciascuno si è obbligato risultano dalle sottoscrizioni apposte alla dichiarazione de’ 3/1 4 gennaro, com e dalla copia annessa N. 1 fo r ­ m ano in tu tto la som m a di B u b li 1800. A questi si aggiungono B u ­ b li 200 som m inistrati dalle volon tarie contribuzioni di diversi n ego­ zianti ca ttolici di Pietroburgo, totale B u b li 2000. Sono destinati per le prim e spese E u b li 1100. I residuali B u b li 900 costituiscono l ’assegno del prim o corrente anno 1798; ed uguale sarà l’annuo perpetuo fon d o in avvenire ripartito nella seguente maniera. B u b li 600 per la congrua del parroco. E u b li 200 per m an­ tenim ento dell’altare e del sagrista. E u b li 100 per annua scorta, la quale verrà aum entata perpetuam ente dal p ro d otto dell’elem osina di E u b li 5 solita a sborsarsi da’ padroni dei bastim enti ca ttolici che approdano a Cronstadt, e la quale per l ’addietro andava a profitto della chiesa di P ietroburgo. Essendo pertanto cotesta n u ova fondazione sufficientemente assicurata e provvista, M gr a rcivescovo di M ohilow ha eretta la nuova chiesa di Cronstadt in parrocchia figliale della chiesa m atrice di P ie­ troburgo, e v i ha installato com e parroco il suddetto abbate Bigault de M aison-neuve, siccom e risulta dall’a tto che unisco in cop ia N . 2. M i lusingo che alla S tà S. riesca gradita la n otizia della fondazione di questa n u ova chiesa di Cronstadt, che sarà certam ente di grande utilità p e ’ m olti cattolici che in ciascun anno v i con corrono. Sono persuaso che il S. Padre riceverà pur con piacere u n ’altra notizia, cioè che S. M tà l ’im peratore delle Bussie, in occasione che ha distribuite m olte beneficenze a tutte le persone che vivean o presso il re di P olon ia defonto, ha anche graziosam ente fissato u n ’annua pensione di cinquecento Zecchini a M gr v escov o di Bennes, ed altra di Zecchini duecento a ll’abbate F a b b ri di lui V icario generale. Infine aggiungo altra notizia che sarà di m olta consolazione per S. S tà risguardando del pari la fondazione di u n ’altra chiesa ca tto ­ lica in questa capitale. A pparterrà codesta chiesa all’ Ordine di M alta, cioè al n u ovo gran priorato di Bussia, e sarà situata nel palazzo d o ­ nato da S. M tà l’im peratore al suddetto priorato, e che è uno dei più grandi e m agnifici di Pietroburgo. S. M tà I. ha fissato il fon d o per la costruzione di questa chiesa e per l ’annuo suo m antenim ento. H o già a vvertito nel m io dispaccio d e’ 18/29 decem bre E". 27, che negli articoli addizionali alla convenzione stipulata tra S. M tà l ’im ­ peratore e l ’ Ordine di M alta sono state fissate tre com m ende per altrettanti cappellani. V e ne saranno altri pensionati e addetti al servizio di questa chiesa, che doven do esser pu bb lica e fornita di

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N o. 9 3 -9 4 : 23 avril/4 mai-24 avril/o mai 1798.

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tu tto l ’ occorren te sarà di lustro e decoro alla nostra religione e di m aggior com od o e van taggio p e ’ ca ttolici d i questa capitale. P rego Y . E cc. B ma di continuarm i le notizie relative alla preziosa salute di S. S u per la di cui conservazione e prosperità n on cesso di porger i m iei v o ti a ll’Altissim o. Term ino per ora rassegnandom i con distinta stim a, etc.

94. Litta à Odescalchi (N ° 40).

St-Pétersbourg, 24 avril 15 mai 1798.

Le chancelier Bezborodko a enfin donné les réponses définitives et, dans l’en­ semble, favorables à propos des affaires catholiques en Russie. La grande aumônerie du prieuré russe de Malte offerte à Litta Jpar l’empereur. Arch. V at., 'VI4, orig. autogr.

A p p rofitto d ’un corriere che spedisce a V ienna questo Conte D ietrichstein per annunciar a Y . E cc. che finalm ente questa m at­ tina il P r. B ezb orodk o gran cancelliere dell’im pero m i ha partecipato la definitiva risoluzione sopra gli affari ecclesiastici di questo cattolicism o, che form an o l’ oggetto della m ia m issione alla corte im pe­ riale di Russia. Won aven do tem po di estenderm i in più diffusa rela­ zione stante la. vicin a partenza del detto corriere, m i lim ito ad assi­ curar V . E cc. che la determ inazione finale la quale m i verrà in breve partecipata form alm ente per m ezzo d ’una n ota m inisteriale è, alla riserva di qualche p o co im portan te diversità, adesiva alle dom ande ed a ’ progetti che ho presentato io stesso e con form e a quanto ho di già indicato con m aggior precisione e particolarità n e’ m iei d i­ sp acci duplicati segnati ET. 34 e 35, i quali m i lusingo che sien pervenuti a gì. S tà. Questa preven tiva n otizia precederà di p oco tem po la relazione distinta che m i fa rò un dovere d ’inviare a V . E cc. subito che m i sarà fa tta la form a i partecipazione da questo m ini­ stero im periale. P rego in tan to Y . E cc. di a w a n z a r questo prelim i­ nare avviso alla S tà S., la quale certam ente intenderà con piacere che tu tti gli affari relativi alla gerarchia ca ttolica nelle Russie sieno oram ai felicem ente e stabilm ente sistem ati con l’autorità della S ta Sede apostolica. In seguito di quanto si è da ( m e scritto n e’ citati dispacci attendo le ulteriori fa coltà delle quali si degnerà munirmi il S. P adre per l ’anzidetto desiderato ed im portantissim o oggetto. Spero che sarà perven u to a Y . E cc. un m io fog lio segnato W. 37, col quale L a pregava di prevenir la S tà di ET. S. che m i si faceano

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No. 9 4 : 24 avril/ó mai 1798.

qui delle offerte e proposizioni, le quali m ’avrebbero abilitato a con ­ tinuar il m io soggiorno in Kussia senza alcun incarico della S ta S e d e ,1 e che io non avrei a ccettato alcuna di tali offerte se non se a con ­ dizione di continuar il m io servigio a S. S tà alla quale sarò perpetuam ente e fedelm ente consacrato. H o il contento d ’aver com binato le b on tà di S. M tà l ’im peratore delle Russie verso il rappresentante della S ta Sede con il m io dovere, la m ia convenienza, il vantaggio della religione cattolica e la mia costante adesione al servizio della S ta Sede. S. M tà l ’im peratore m i ha fa tto sapere graziosam ente che sapendo le attuali circostanze di S. S tà e le mie particolari e v olen ­ dom i forn ir i m ezzi on d ’io possa continuar qui il m io soggiorno vuol fondare una n u ova com m enda da aggiungersi al gran priorato di M alta e che la destina a me a cciò io la possegga col titolo di grandaumônier o sia cappellano m aggiore di detto priorato, nella quale denom inazione potrò io con la concessione del S. Padre aver nella chiesa che è destinata a questo gran priorato aver quella giurisdi­ zione ed onorificenza a ll’un di presso che ha a ccord ato la S ta Sede al P rior della chiesa conventuale di M alta. Tale beneficenza di S. M tà I. verso la m ia persona m i è tanto più gradita quanto mi fornisce il m od o di continuar il m io soggiorno in P ietroburgo nella stessa qua­ lità e rappresentanza di am basciatore di S. S tà, circostanza m olto valutabile ne’ presenti tem pi, procura un bene reale alla religione cattolica colla perm anenza di un rappresentante della S ta Sede in queste parti, procura a m e i m ezzi d ’esser utile a questo cattolicism o non solo co l m antener le relazioni co l Capo della Chiesa, m a ancora con l ’ occasioni di esercitar i m inisteri ecclesiastici in una chiesa che sarà di mia privativa giurisdizione. Per altra parte questa stessa beneficenza non m i aggiunge verun legam e che possa m ai in verun caso opporsi al servigio m io verso S. S tà ed anzi m i facilita i m ezzi e 1’opportunità di m eglio contribuire alle intenzioni del S. Padre dirette al vantaggio spirituale di tu tti i suoi figli. E ra m io dovere di prevenire e di annunciar subito a S. S tà questa beneficenza di S. M tà l ’im perator delle Russie, anche prim a che abbia la sua p u b ­ blicità ed il suo effetto. Supplico pertanto V . E cc. di umiliar al S. P a ­ dre questo m io rispettoso annuncio con tutte quelle sincere consi-

1 L a seu le le t tr e très b r è v e N ° 37, d u 2 6 a v r il, q u e n o u s p o s s é d io n s n e c o n ­ tie n t rien su r c e s u je t. M ais p lu sieu rs a u tres le ttre s d e L it ta tr a ite n t d e c e tte o ffre d e l’ e m p e re u r: n o u s les a v o n s r e p ro d u ite s . Il en re p a rle d ’ a illeu rs d a n s c e t t e m ê m e le t tr e u n p e u p lu s lo in .

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N o. 94-95 : 24 avril/5 mai-28 avril 1798.

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derazioni che ne faranno conoscere la convenienza, la utilità e l ’im ­ portanza. Persuaso il S. P adre de’ m iei sentim enti spero che sarà disposto a concederm i il suo suprem o ed autorevole assenso e bene­ placito allorché sarò in caso di richiederlo form alm ente, e che si de­ gnerà ancora per m aggior lustro e decoro della Chiesa cattolica, per corrispondere alla generosa m unificenza di questo im peratore, e per onorar nella m ia persona il p rop rio rappresentante, concederm i quelle grazie, fa coltà e distinzioni che a suo tem po sarò per richiedergli per la n u ova chiesa di questo priorato di R ussia e per m e stesso com e grand-aumônier o sia cappellano m aggiore del m edesim o ad esempio di quelle esenzioni e grazie concesse d a ’ R om an i P on tefici alle chiese de’ priorati di M alta ed a l P rior della chiesa conventuale in Malta. L a vicin a partenza del corriere per V ienna non m i perm ette di ulteriorm ente dilungarm i, onde sono con rispettosa stim a e div oto ossequio etc.

95. Ordonnance im périale au Sénat.

28 avril 1898 [v. *.].

Sur Vorganisation des diocèses latins en Russie. Arch. Vat., 344, cop. (Annexe B à ia dépêche du 7/18 mai, Incip.: In seguito...).

A y a n t à cœ ur que nos sujets de la religion catholique rom aine, qui habitent dans les différentes provinces de notre vaste em pire, jouissent d ’un gouvernem ent con venable par rapport a u x affaires ecclésiastiques, V ou s avons ju g é nécessaire de faire les dispositions suivantes: X. D orénavant il y aura dans l ’em pire de toutes les Russies pour les sujets de la religion sus-m entionnée six diocèses ou évêchés de l ’Eglise rom aine, savoir: 1 ° l ’archevêché de M ohilow érigé déjà, qui renferm e les gouvernem ents de la R ussie B lanche et de K iov ie avec toutes les églises de cette religion qui existaient dans les autres gouvernem ents ju s q u ’ à l ’année 1793. 2 ° L ’évêché de V ilna dans les gouvernem ents de Lithuanie et de Courlande, en exceptant la terre de Sam ogitie située dans le prem ier. 3 ° D ans cette terre sera l ’évê­ ché de Sam ogitie. 4 ° D ans le gouvernem ent de V olhynie l ’évêché de Loutsk. 5 ° D ans le gouvernem ent de P od olie l ’évêché de K am ieniec, et enfin 6 ° l’ évêché de M insk dans le gouvernem ent du m êm e nom . 2. Outre l ’archevêque de M ohilow Stanislas Siestrencewicz

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‘208

No. 9 5 : 28 avril 1798.

qui gouvernant depuis longtem ps infatigablem ent son troupeau, par son zèle pou r notre service a acquis notre particulière bienveil­ lance, et l’ évêque de Sam ogitie Etienne prince G iedroyc, N ous dé­ signons à l ’ évêcbé de Y iln a Jean K orv in Kossakow ski, qui a été destiné par nous auparavant en évêque de Livonie; et pareillem ent à l ’évêché de L u ck Gaspar Cieciszowski, qui se trouvait avec le même caractère à Z ytom ircz; à l ’évêché de K am ieniec le coadjuteur de cet évêché Jean D em bow ski, et à l’ évêché de M insck le prélat J a c ­ ques D ederko. 3. N ous avons d é jà fixé par nos ordonnances les appointe­ m ents pou r l ’archevêque de M ohilow et pou r l ’évêque de Y ilna. Les évêques de Sam ogitie et de L u ck doivent les recevoir des biens qui appartiennent à leurs sièges et qui ne sont pas encore distribués; et les évêques de K am ieniec et de M insck toucheront pour leurs appointem ents avec les m aisons et sièges épiscopaux six mille rou ­ bles de la som m e assignée sur notre grand trésor pour l ’entretien des ecclésiastiques de cet em pire qui sont d ’une religion différente. 4. Chaque évêque aura dans son diocèse un suffragant avec le titre d ’évêque in partibus infidelium, qui l ’aidera dans les fonctions qui exigent le caractère épiscopal. C’est pourquoi, outre ceu x qui existent déjà, doivent être encore sacrés ceu x qui ont obtenu les bu l­ les: A da m K ossakow ski, George Polubinski, D a v id Pielchow ski, et A da m K lok ock i, et d ’après un préalable concert de l ’archevêque de M ohilow a v ec les autres évêques doivent être placés dans les diocèses. 5. Chaque évêque diocésain doit a voir pareillem ent l ’ Official ou le G rand Y icaire qui gouverne sous lui le diocèse avec les p o u ­ voirs qui peuvent lui être com m uniqués par l ’évêque selon ses droits. Cet Official siégera dans le consistoire avec un vice-vica ire et des assesseurs. E n cas d ’appellation des affaires décidées par le consis­ toire on ne doit pas les transférer à l ’évêque, mais au Départem ent établi dans notre résidence pou r les affaires ecclésiastiques de la religion rom aine. 6. L a distribution de tous les bénéfices, abbayes, prélatures, canonicats, rectorats, places dans les églises paroissiales, et en un m ot tous les em plois et les charges ecclésiastiques sans exception dépendra uniquem ent dans chaque diocèse de l ’ évêque du lieu. 7. Com m e un des soins prin cip au x d ’un évêque doit être de pou rvoir son diocèse des personnes qui sachent bien les langues étran­ gères, N ous confirm ons la défense rigoureuse de recevoir ou placer des ecclésiastiques étrangers sans notre v olon té précise.

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N o. 95 : 28 avril 1798.

209

8. L ’archevêque de M ohilow s’appellera archevêque m étro­ politain, et il aura toutes les distinctions extérieures qui sont p ro ­ pres selon les rites de l ’Eglise rom aine d ’une charge et d ’une dignité si rem arquable; il fera usage de tous les droits qui lui sont dus non seulem ent dans son diocèse, mais aussi relativem ent a u x autres évê­ chés de la m êm e croyance, com m e le seul archevêque m étropolitain en Eussie. E u égard à l ’étendue de son diocèse, E ou s lui perm ettons de résider dans la ville de M ohilow aussi bien que dans la capitale ou dans le gouvernem ent de K iovie, p ou rvu que ça ne soit pas hors de son diocèse. 9. E t afin que son église cathédrale ne m anque pas des fo n c­ tions et cérém onies épiscopales, le P rév ôt de M ohilow doit être tou jou rs l ’évêque suffragant de M ohilow et y résider continuelle­ ment. Quant au x deu x autres évêques suffragante, afin q u ’ils exer­ cen t leurs fonctions, Jean Benislawski dem eurera à P olock et George Poslaw ski à K iovie. 10. Tous les Ordres religieux et m onastiques des deu x sexes et de tou te observance sans distinction doivent être subordonnés à l ’archevêque et au x évêques, et à chacun dans son diocèse, de m a­ nière que les P rovin cia u x ou les autres supérieurs doivent unique­ m ent dépendre d ’eux, et il appartiendra à eux l ’em ploi de religieux au service et à l ’avantage de l ’église et du public, et aussi l ’arrange­ m ent des couvents en général, autant qu ’il soit conform e au x règle­ m ents de l ’Eglise. 11. Pareillem ent les séminaires, les écoles, et toutes les insti­ tution s ecclésiastiques ou du clergé appartiendront principalem ent à l ’adm inistration et au soin de l ’archevêque et des évêques dans leurs diocèses. 12. ETous confirm ons l ’arrangem ent qui subsistait déjà, afin que le clergé de la religion rom aine qui se trou v e dans notre em pire n ’ait aucune relation, sans la perm ission du Suprêm e P ou voir, hors d e ses frontières; qu ’il n ’envoie poin t les revenus hors de notre empire, et en cas q u ’il obtienne des Bulles ou d ’autres écrits du P ape, l ’ar­ chevêque et les évêques les soum ettront à N otre exam en et décision. 13. Où il n ’y a pas des m aisons exprès pou r le séjou r des év ê­ ques, ils doivent séjourner dans les couvents de la religion rom aine en se servant particulièrem ent des monastères qui par le petit n om ­ bre des religieux ne sont aucunem ent nécessaires ni utiles au public: ce que ETous laissons à la disposition des gouverneurs civils, qui res­ teront d ’a ccord sur cela a v ec l’archevêque et les évêques. 14 — N onciat. de Litta.

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N o. 96-97 : 2 8 avril 1798.

96. Ordonnance impériale au Sénat.

28 avril 1798 [v. s.].

Sur Vorganisation des diocèses grecs-unis en Russie. Arch. Vat. 344, cop. ( Annexe C à la dépêche du 7/18 mai.

I n c ip .:

Lu seguito...).

A près a voir fait les dispositions relativem ent au x diocèses de la religion rom aine qui se trouvent dans notre em pire, Nous avons ju g é nécessaire de les faire aussi à l ’ égard des diocèses de la religion Unie. 1. Des différents diocèses des Unis qui ont été dans les provinces join tes à notre empire, Nous conservons l ’archevêché de P olock pou r les Unis habitant dans le gouvernem ent de la Russie Blanche, l ’ évêché de Brzesc pour ceux des gouvernem ents de Lithuanie et de Minsk, et enfin l’évêché de L u ck pou r les autres gouvernem ents. D ans le prem ier se trou ve l ’archevêque H éracle Lissowski, dans l ’ évêché de Brzesc l ’évêque Arsène Gloniewski, et à L uck sera com m e auparavant l’ évêque Etienne Lewinski. 2. Les autres, qui n ’ont poin t des places, com m e le m étropoli­ tain des Unis T héodose R ostock i, et d ’autres évêques, à qui ont été assignés les appointem ents en v ertu d ’une ordonnance du 6 sep­ tem bre de l’année 1795 donnée au x gouverneurs de ce tem ps-là, ils en jou iron t ju sq u ’ à leur m ort, et ils dem eureront paisiblem ent dans les villes ou dans les com m unautés de leur Ordre, q u ’ils choisiront dans notre empire. On donnera aussi com m e au x autres évêques les appointem ents à Josaphat B oulhak qui a été évêque de Pinsk. 3. On observera et on exécutera avec tou te l ’exactitude à l ’ égard des Unis habitant dans notre em pire tou t ce qui a été disposé dans notre O rdonnance par rapport aux diocèses de l ’Eglise romaine tou ­ chant le gouvernem ent ecclésiastique, les com m unautés, les écoles, les différents établissements, etc. etc. 97. P aul I er au baron Vassiliev.

Pavlovski, 28 avril 1798 [ v. «.].

Sur le traitement du grand-aumônier de Malte et du chapelain conventuel. Arch. Vat., 344, cop. ( Annexe à la dépêche de Litta du 7/18 mai. I n cip .: In seguilo...). A yan t institué la place de grand-aum ônier auprès du grand prieuré de Russie de l ’ Ordre de M a lte ,1 et ayant désigné à cette dignité l ’archevêque de Thèbes de l ’ Eglise rom aine, Laurent de la 1 V o ir p lu s b a s la le ttr e d e L it ta au P a p e P ie V I , annexée, à la d é p ê c h e d u 30 a v r i l / 11 m a i.

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No. 9 7 -9 8 : 28-30 avril 1798.

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fam ille des Marquis de L itta, N ous lui assignons pour appointem ent attaché à cette charge 36000 florins de P ologn e par an, en com ptant 4 florins par rouble, sur les revenus provenant des biens emphitheutiques et d ’autres starosties sur lesquelles N ous avons assigné les autres com m enderies de cet Ordre. Pareillem ent sur la m êm e som m e et d ’après la m êm e règle N ous assignons 3200 florins de P ologn e à l ’a bb é B envenuti que N ous destinons au nom bre des chapelains conventuels et qui se trou ve m aintenant en qualité d ’auditeur a u ­ près de la m ission du Pape. N ous som m es affectionné.

98. N ote ministérielle.

St-Pétersbourg, 30 avril 1798 [«.«.].

Les six diocèses latins de Russie. Les titulaires. L ’évêque suffragant. Le vi­ caire général. Les bénéfices et canonicats. Les ecclésiastiques étrangers. L ’archevêque de Mohilev: ses prérogatives, ses dignités, ses suffragants. Les religieux. Les séminaires. A r c h . V a t. 3 4 4 . Z F, o r ig . a v e c le s s ig n a t u r e s a u to g r . d e B e z b o r o d k o e t K o u r a k i n e ( A n n e x e A à la d é p ê c h e d u 7/ 1 8 m a i. Incip.: I t i s e g u i t o . . . ) .

S. M té I. m ettant sa sollicitude à ce que ses fidèles sujets des différentes provinces de son em pire qui professent la religion rom aine puissent jo u ir d ’une adm inistration ecclésiastique conform e aux principes de leur religion et a u x lois de l ’em pire, a daigné manifester à cet égard les dispositions suivantes. 1. Il y aura .dans l ’em pire de Russie six diocèses de l ’Eglise r o ­ maine, savoir: 1. L ’archevêché de M ohileff. Il com prendra les g ou ­ vernem ents de la Russie B lanche et celui de K iow avec toutes les autres églises du m êm e rit qui se trouvent dans les différentes p ro ­ vinces de la Russie, ainsi que cela était réglé ju s q u ’ à l ’année 1795. 2. L ’évêché de V iln o dans le gouvernem ent de Lituanie et en Courlande, en exceptant du prem ier la Sam ogitie. 3. L ’évêché de Sam ogitie. 4. L ’évêché de L uzk dans le gouvernem ent de Volhinie. 5. L ’évê­ ché de Minsk dans le gouvernem ent du m êm e nom. 2. Les personnes destinées à exercer ces fonctions sont: L ’arche­ vêqu e de Mohilew, Sestrenzevitsch, d éjà nom m é depuis l ’année 1783; l ’évêque de Y ilno, Jean de K assakow sky; l ’évêque de Sam ogitie, Etienne P rince de G edroitsch; l ’évêque de Luck, Gaspar de Cieciszow sky; l ’évêque de K am ienek, Jean de D om bow sk y, et l’ évêque de Minsk, Jacques de D ederko. L e sacre à la dignité épiscopale de

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N o. 98 : 30 avril 1798.

ce u x qui ne l ’on t pas encore obtenu aura lieu suivant les règles de la religion romaine. 3. Chaque évêque aura dans son diocèse un suffragant ou un évêqu e in partibus pou r l ’aider dans celles de ses fon ctions qui tien­ nent au caractère épiscopal. Elles seront exercées par ceu x qui exis­ ten t déjà, de m êm e que ceu x qui ont reçu leurs bulles et les ont com m uniquées à l ’autorité civile. 4. Chaque évêque diocésain aura un official ou vicaire général, afin de gouverner le diocèse sous lui, a v ec le pou v oir qui lui sera con féré par l ’évêque conform ém ent a u x lois de l’Eglise. L ’ official siégera au consistoire a v ec le vice-vicaire et les assesseurs. D ans les cas d ’appels contre le dit consistoire, les affaires seront portées non à l ’archevêque, mais au D épartem ent établi à cet effet dans la ca­ pitale. 5. Tous les bénéfices, abbayes, prélatures, canonicats, rectorats et charges ecclésiastiques dans le diocèse, sans exception, se trouvent à la disposition im m édiate de l’ évêque. 6. T ou t évêque devan t veiller soigneusem ent à ce que son d io­ cèse soit pou rvu d ’individus qui possèdent les langues des autres nations, les ecclésiastiques étrangers ne pourront par conséquent y être adm is que d ’après la v o lo n té expresse du souverain. 7. L ’archevêque se nom m e archevêque m étropolitain de M ohilew. I l jo u it de l ’honneur du pallium et de la croix attaché à sa di­ gnité, ainsi que de la pourpre à l’instar des cardinaux. I l exercera tous les droits qui peuvent être appliqués à sa charge, n on seule­ m ent quant à son diocèse, mais aussi relativem ent au x autres évê­ chés, com m e le seul archevêque m étropolitain de l ’ Eglise rom aine en Russie. I l lui sera perm is, sur l ’étendue de son diocèse, de résider ta n t dans la v ille de M ohilew que dans la capitale ou dans le g ou ­ vernem ent de K iow , p ou rvu tou tefois que cela ne soit pas hors de son diocèse. 8. E t afin que sa cathédrale ne m anque pas de ce service spirituel qu i tient au caractère de l ’évêque, le p rév ôt curé de M ohilev sera tou jou rs évêque suffragant de M ohilew et s ’y trouvera à séjour p er­ m anent. 9. Les deu x autres évêques, ses suffragante, resteront, Jean B enislaw sky à P olotzk , et G eorge Paw slow sky à K iow . Quant au x autres suffragante, leurs résidences seront désignées par leurs évê­ q u es diocésains. 10. Tous les Ordres des religieux et des moines des deux sexes,

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N o. 9 8 -9 9 : 30 avril-30 avril/11 mai 1798.

21.3

sans exception, seront subordonnés à l ’archevêque et a u x évêques de leurs diocèses, de m anière que leurs P rov in ciau x ou autres supé­ rieurs en dépendent uniquem ent et en seront em ployés pour le bien général, y conservant d ’ailleurs les règlements canoniques. 11. Tous les séminaires, écoles et autres instituts ecclésiastiques son t égalem ent soum is a u x soins et à la direction suprêm e de l’arche­ vêqu e et des évêques. C’est dans ces points que consistent les arrangem ents précieux de S. M té I. l’ em pereur concernant l’adm inistration de l ’Eglise ro ­ maine dans les provinces de son em pire, et que S. M té a daigné or­ donner à son m inistère de com m uniquer à S. E . M onsieur l ’am bas­ sadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Souverain P ontife. L ’ em pereur est persuadé que le Souverain P on tife rendra ju s ­ tice à ses bonnes intentions et à sa sollicitude p ou r le bien de l ’Eglise rom aine, et que M onsieur l ’am bassadeur en v ertu du plein p ou voir et des instructions qui lui ont été données se trouvera en état de contribuer à l ’exécution d ’une œ uvre aussi salutaire en tant que cela peut a voir rapport à lui.

99. Litta à Odescalchi (N ° 41).

St-Pétersbourg, 30 a v r illll mai 1798.

Relation de la conférence qu’il a eue avec le chancelier au sujet de l’établis­ sement des nouveaux évêchés. La pourpre à accorder à l’archevêque de Mohïlev. Les bons offices de l’empereur Paul en faveur du Pape exilé de Rome. Le titre de grand-aumônier de Malte offert à Litta au nom de l’empereur, et lui permettant de continuer de résider en Russie. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I, min. Siccom e ho già a v u to l ’onore di prevenir l ’E cc. V . in altra m ia scritta di propria m ano e segnata IL 40, ebbi una lunga conferenza la m attina dello scorso sabbato 24 aprile/5 m aggio ed in questa p ro ­ vai Analmente la consolazione di veder l ’adem pim ento delle p ro ­ messe ed assicurazioni datem i già da m olto tem po addietro dal P rin ­ cipe B ezborodk o gran cancelliere dell’im pero. M i lesse egli la m inuta della n o t a 1 ch ’era già preparata dal m inistero im periale per risposta

1 C e tte im p o r t a n t e n o te , d é fin it iv e m e n t d a té e d u 30 a v r il (v . s.) n ’ a été e n v o y é e p a r L it t a q u ’ a v e c s o n c o u r rie r N . 4 2 , d u 7 /1 8 m a i (in d iq u é e c o m m e A n n e x e A à c e c o u r rie r). M ais n o u s la d o n n o n s à sa d a te , im m é d ia t e m e n t a v a n t c e t t e d é p ê c h e -c i.

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N o. 99:, 30 avril/11 mai 1798.

e decisiva risoluzione alle note, m em orie, e progetti da me dati nel corso della m ia missione. Quest’attenzione usata dal Pr. B ezborodko verso di m e è riuscita assai opportuna, poiché m i som m inistrò il m odo, senza variare la sostanza della m inuta della quale ho ragione d ’esser contento, di far osservare nel tem po stesso alcune poche espressioni non convenienti all’ onore e dignità della S ta Sede A p o ­ stolica, le quali altrim enti sarebbero passate nel contesto della nota ministeriale che d ovrò ricevere in breve. L a sostanza delle disposizioni relative che com prende la nota suddetta è conform e totalm ente a quanto m i sono fa tto un dovere di prevenir nella lunga lettera che ho um iliato alla S tà S. in data de’ 13/24 m arzo segnata ST. 34. D i questa ho unito un duplicato nel­ l ’altra m ia de’ 19/30 m arzo segnata ÏL 35. Incom inciando da ciò che riguarda la sistemazione della gerarchia ecclesiastica in Eussia, v i saranno in tu tto sei vescovadi del rito latino. Il prim o si è la m etropoli di M o hi low. A questa diocesi di già de­ signata nel decreto dell’ E m 0 A rchetti dovranno ora incorporarsi alcune parocchie appartenenti dianzi alle diocesi di K iow ia e di Vilna, e che secondo l’attual divisione rim angono situate n e’ governi della E ussia B ianca e di K iow . E a p p orto alla persona di M gr Siestrzencewicz, arcivescovo di M ohilow, il Pr. B ezborodk o, nel farmi la lettura dell’articolo che lo riguarda, m i ha prevenuto che S. M tà l ’im peratore mi raccom andava specialm ente questo prelato affine di ottenergli da S. S tà quelle grazie e fa v ori che S. M tà I. richiede per esso si per la buona opinione che ne ha, com e ancora per dar m aggior rilievo alla dignità d ’a rcivescovo cattolico nelle Eussie a cui questo sovran o ha aggiunto una m aggior autorità ed influenza dichiarandolo capo del n u ovo dipartim ento sopra gli affari d e’ ca t­ to lici istituito recentem ente in questa capitale presso il Collegio di giustizia. Si riducono in sostanza le grazie, che si richiedono per l’ ar­ civescov o di M ohilow a due: 1. Che abbia il diritto e la giurisdizione m etropolitica sopra tu tti i v escovi del rito latino nell’im pero russo. Su di che ho già a c­ cennato preventivam ente nel citato m io duplicato dispaccio quelle ragioni che persuaderanno la S tà S. della convenienza, utilità e quasi necessità di dar simile estensione alla m etropoli di M ohilow. 2. Che a M gr Siestrzencewicz e a ’ di lui successori nella ca t­ tedra m etropolitana di M ohilow venga concesso dalla S tà S. l’uso della porp ora rom ana, com e è stato a ccord ato e si gode da altri arci­

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ΚΓο. 9 9 : 30 avril/11 mai 1798.

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vescov i e nom inatam ente da quello di Gnesna nel dom inio prus­ siano. È ben n oto al S. P adre con quanto im pegno la defonta im p e­ ratrice delle Russie dom andò la prom ozione di M gr Siestrzencewicz al cardinalato, quanto si m ostrò offesa delle difficoltà incontrate su questo pu n to e con qual insistenza replicò la stessa richiesta allorché si fece l ’istanza per parte della S ta Sede di m andar alla corte im pe­ riale di Russia un m inistro pon tificio a d oggetto di trattar e sistemar gli affari relativi a questo cattolicism o. D alla condiscendenza del S. Padre nel conceder il cappello cardinalizio a M gr Siestrzencewicz fece dipender la defonta sovran a delle Russie l’accettazione di una n u ova m issione d ’un m inistro pon tificio alla sua corte, ed allora si com piacqu e la S tà S. corrispondere alle prem ure della defonta im pe­ ratrice fa cen do presentire la p rop ria disposizione d ’accondiscendere alla di lei richiesta, l ’adem pim ento della quale però si fece a vicenda dipendere dal buon esito della p rogettata missione a benefìcio della religione e de’ ca ttolici nelle Russie. Tali circostanze che non sono certam ente dim enticate da questa corte, e che son o ben conosciute dall’arcivescovo di M ohilow avrebbero dato un peso assai m aggiore alle dom ande che avrebbe a w a n z a t o P a olo I allo stesso oggetto quando l ’a rcivescov o su ddetto ne avesse im plorati gli uffici. R o n pu ò negarsi che le qualità personali del presente im peratore, le di lui disposizioni, il fa vore e la m unificenza con cui distingue la nostra santa religione, i suoi sentim enti di venerazione, affetto ed am icizia che costantem ente dim ostra verso la persona del S. Padre, l ’im p e­ gno e la buona v olon tà che ha m anifestato nell’attuale situazione di S. S tà, e tan ti altri di lui m eriti verso la S ta Sede eccitar debbono verso di lui una ben m aggior corrispondenza di quella che avea di già annunciato S. S tà alle istanze di Catterina II . Se a considerazione di quella sovran a si m ostrò disposto il S. Padre ad a ccordar il ca p ­ pello cardinalizio a M gr Siestrzencew icz ogni qual v o lta la p roget­ tata missione pontificia ottenesse un successo corrispondente a ’ v o ti di S. S tà per il bene del cattolicism o delle Russie, pu ò dirsi in oggi a tu tto rigore che P a o lo I ha adem pito più che pienam ente la condizion e apposta dal S. Padre, poich é l ’esito della missione ha corrisposto quasi in ogni parte alle nostre dom ande ed in generale ha certam ente oltrepassato le nostre speranze. Tali considerazioni dim ostrano a d evidenza che se l ’arcivescovo di M ohilow avesse insistito su la dim anda del cardinalato, sarebbe stato indeclinabile per parte di S. S tà, attese le precedenti annunciate disposizioni ed i n u ovi m eriti del sovra n o delle Russie, la concessione

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della grazia. L o splendore della dignità cardinalizia, che da tanti anni alletta gli occh i di M gr Siestrzencewicz, nulla ha perduto di quel lustro che è tu ttavia l ’oggetto d e’ suoi desideri, m a posso dir d ’aver in qualche parte con trib u ito a farlo desistere da questa ricerca m ettendogli innanzi la difficoltà del conseguim ento. A questo prim o desiderio della prom ozione cardinalizia sostituì l ’a rcivescovo di M ohilow un altro p rog etto che avrebbe a m io senso m aggiorm ente im barazzato la S tà Sede, cioè d ’esser dichiarato P ri­ m ate delle Eussie, com e l ’a rcivescovo di Gnesna avea il titolo di P ri­ m ate di P olonia. N on m i è ign oto che ha esso fa tto a tal fine m olti m aneggi, e son persuaso che l ’ opposizione incontrata presso il m inistero gliene abbia fa tto deporre il pensiero. Così argom ento da quanto m i ha detto lo stesso Pr. B ezborodk o, cioè che il titolo di Prim ate in Bussia non potea com binarsi con le massim e della religion dom inante e di que­ sto governo. E lim inate adunque queste due pretensioni, cioè del cardinalato e della prim azia, e ridotta la richiesta che fa S. M tà l’im peratore al sem plice uso della porp ora rom ana per l ’a rcivescovo di M ohilow e suoi successori nel m odo stesso che la S ta Sede ha accordato all’arci­ v escov o di Gnesna, e a d altri tra’ quali parm i, se non prendo a b b a ­ glio, di poter contare l ’arcivescovo di L u cca, sono d ’avviso che una tal concessione sarebbe il m eno che la S tà di N . S. possa accordare a tanto valevoli uffici quanto quelli di un sovran o sì possente e sì benem erito della nostra Chiesa ca ttolica com e è P a olo I . Questa condiscendenza del S. P adre sarebbe a m io giudizio una retribuzione ben m eritata d e’ sentim enti di S. M tà l ’im peratore delle Eussie e de’ particolari fa v o ri ch ’esso diffonde nel suo im pero sopra la reli­ gione cattolica. Si aggiunga che il richiesto uso della porp ora sarebbe una distin­ zione conveniente e proporzion ata alla dignità della sede m etrop o­ litana di M ohilow . Essendo questa l ’unica m etropoli del rito latino in così va sto im pero con una p rovin cia ecclesiastica sì estesa ed un num ero sì grande di vescova ti e di suffraganei, non è disconvenevole che tal m etropolitano ottenga dalla S tà S. una distinzione accordata d a ’ E om an i P ontefici a d altre sedi di m inor prem inenza. È anche da considerarsi che questa distinzione darà un m aggior risalto all’arci­ v e sco v o di M ohilow com e capo d ’un dipartim ento cattolico residente nella stessa capitale dell’im pero russo. D eb b o finalmente aggiungere quella testim onianza che reclam a

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da m e la giustizia e la verità, ch ’io credo degno M gr Siestrzencewicz di questa particolar grazia di S. S tà, aven dolo ricon osciu to com e un prelato irreprensibile nella con d otta , austero n e’ costum i, indefesso nel prom uovere i van taggi dello Stato ecclesiastico, pieno di p ru ­ denza e destrezza nel m aneggio degli affari, som m esso alla S ta Sede, e zelante per la religione cattolica. Mi è stato esso di m olto aiu to nel successo e nella spedizione d e’ v a ri oggetti relativi alla m ia missione, gode di m olto credito e considerazione presso il sov ran o e presso il m inistero. D eesi a lui la soppressione del passato dipartim ento e la form azion e del presente in quella m aniera che è certam ente assai più van taggiosa alla religione cattolica. D a che si tro v a alla testa dell’accennato dipartim ento ha di già riparata m olti inconvenienti, tolti degli abusi e procu rato qualche m aggior libertà e considera­ zione alla nostra Chiesa. P er tu tti questi m otiv i lo giudico m erite­ v ole d e ’ n u ov i fa v o ri di S. S tà i quali aum enteranno sem pre più il di lui zelo ed il di lui attaccam en to verso la S ta Sede. Q uando S. S tà pesando tu tte le considerazioni da m e esposte si persuada d ’accordare questa grazia che dom anda S. M tà l ’im pera­ tore, son o d ’avviso che il concederla sollecitam ente accrescerà il valore della pontificia condiscendenza e sarà qui riguardata com e una particolare attenzione ed un argom ento del pregio in cui si ten ­ gon o dal S. P adre i sentim enti di P a olo I, la sua propensione verso la religione ca ttolica e gli uffici da lui avva n zati in questa occasione a fa v ore dell’arcivescovo di M ohilow . L e altre disposizioni com prese nell’accennata m inuta sono in tu tto con form i a quelle già da m e annunciate nel citato duplicato dispaccio; cioè l ’erezione d ’un n u ovo suffraganeato m ohiloviense da destinarsi per il preposto Odiniec, la fissazione degli altri cinque v escova di latini, cioè Sam ogizia, V ilna a cui deve essere installato M gr G iovanni K ossakow ski e saranno consacrati v escov i i quattro suffragane! che hanno di già le B olle Pontificie, cioè M gr Pilkow ski suffraganeo di Vilna, P olu bin ski suffraganeo di Troki, K ossakow ski suffraganeo di Curlandia, e K lo k o ck i suffraganeo' di Brzesc; L uceoria, M insk, e K am eniec. L i lim iti di questi cinque v escovadi, e li pre­ lati che v i saranno installati saranno i m edesim i già d a m e annun­ ciati. Quindi M gr D em bow ski ritornerà alla propria sede di K a m e­ niec. E quanto a M gr Sierakow ski che v i si era intruso col pseu do­ titolo di v esco v o latiszowiense, il P r. gran cancelliere m i ha detto che verrà con gedato con una pensione e lasciato in libertà. Q uesto riguarda la gerarchia latina. Su’l punto d e’ R egolari desi­

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dera S. M tà l ’im peratore che sieno assoggettati a ’ rispettivi Ordinari, a ’ quali però sarà espediente a ccordar le m edesim e fa coltà che fu ­ rono concesse a ll’arcivescovo m ohilowiense, siccom e h o di già p reve­ n u to nel su ddetto dispaccio. Su’l pu n to de’ greci-uniti nulla ho trov a to espresso nella nota indicata, m a il Pr. B ezborodk o m i ha prevenuto che avrei ricevuto una n ota separata, contenente le intenzioni di S. M tà l ’im peratore, con form i pienam ente alle speranze da me annunciate a S. S tà, cioè che rim arranno i v escov a d i da m e progettati, e che riguardo alla persona di M gr B ostock i, quantunque m i abbia replicato che sussistevano le m edesim e personali eccezioni presso il governo, nulladim eno S. M tà l’im peratore gli avrebbe concesso la libertà di risiedere nel governo di Lituania, od in quello di Minsk. E cco in sostanza tu tto il com plesso delle risoluzioni di questa corte relativam ente alle dom ande da m e fatte in nom e del S. Padre. Il con testo delle risposte m inisteriali che debbo in breve ricevere ne farà conoscere con m aggior precisione e certezza il tenore. H o interrogato il Pr. B ezborodk o s’erano stati a w a n z a ti gli uffici di S. M tà l ’im peratore presso le corti di Vienna, N apoli e M a­ drid a fa vore del S. Padre, quali si son o da me annunciati nella let­ tera che ho a v u to l ’onore diriggere a S. S tà in data de’ 19/30 m arzo N. 35, e m i ha esso assicurato che n ’erano già stati spediti gli ordini corrispondenti, com e ho anche verificato rapporto alla corte di Vienna da questo con te D ietrichstein, il quale m i ha detto che co l­ l ’ultim o corriere a lui giunto ne’ scorsi giorni gli era stato scritto che anche prim a degli uffici a w a n z a ti dalla corte im periale di Kussia, S. M tà Cesarea prendendo il più v iv o interesse alla situazione del S. P adre ed alle circostanze della Sede A p ostolica avea invitato la S tà S. a trasferirsi n e’ dom ini austriaci, m a che tale in vito non era stato accettato. N on aven do io a v u to alcuna precedente notizia di tali circostanze riferitem i dal conte D ietrichstein, scriverò im m e­ diatam ente a M gr nunzio di Vienna per indagare con m aggior pre­ cisione a qual epoca ed in quali term ini siasi fa tto codesto in vito da S. M tà Cesarea. A l finire della conferenza il Pr. B ezborodk o m i ha partecipato le graziose m unificentissim e intenzioni di S. M tà l’im peratore verso di m e com e rappresentante della S ta Sede, significandom i che v ole eriggere una n u ov a com m enda di M alta di un reddito corrispondente p er abilitarm i a continuar il m io soggiorno in P ietroburgo, e della quale avrei p o tu to godere col titolo di grand-aumônier o sia cap-

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N o. 9 9 : 30 avril/11 mai 1798.

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pellano m aggiore del priorato di Bussia. A ll’annuncio di queste b e ­ neficenze di S. M tà I. espressi al P r. gran cancelliere i sensi della mia gratitudine per un fa vore sì segnalato il quale m i riusciva tanto più gradito per la sodisfazione di poter continuar la m ia residenza presso la corte im periale di B ussia nella m ia qualità d ’am basciatore della S ta Sede. Aggiunsi che oltre il con ten to che aveva nel ricever questa prov a della b on tà di S. M tà l ’im peratore verso la m ia persona, sentiva una estrem a com piacenza ritrovan d o in questa im periale munificenza com bin ato il bene della religione cattolica, che avrei procu rato in ogni m od o continuando il servigio di S. S tà, e l ’aum ento dell’ordine di M alta in Bussia, stante la n u ov a fon dazion e che iacea S. M tà I. Niella precedente m ia lettera N . 40 ho esposto -più in particolare quelle circostanze e ragioni che deb b on o fa r ravvisare veram ente questa beneficenza di P a olo I com e utilissim a alla religione ca tto­ lica ed alla S ta Sede co l forn ir i m ezzi al di lei rappresentante di co n ­ tinuar il suo soggiorno in questa capitale dell’im pero russo. I l titolo di grand-aumônier del priorato di Bussia, dandom i l ’uso della nuova chiesa che sarà nel palazzo don a to da S. M tà l ’im peratore all’ Ordine di M alta, m i assegna una con ven evole residenza e le occasioni di p ro ­ curar m aggiorm ente il bene delle anim e ed il van taggio della reli­ gione cattolica. In som m a è fu or di du bb io doversi infinitam ente valutare nelle attuali circostanze d e’ tem pi che ci sia dato il m odo di sostener senza verun carico della S ta Sede un rappresentante in Bussia, e che questi abb ia anche una chiesa in P ietroburgo di srio uso e priv a tiv a giurisdizione. T utte queste riflessioni m i fanno con ­ siderar questo avvenim ento com e un tratto particolare e prodigioso della provvid en za di D io che assiste la sua Chiesa in m od o inaspet­ tato, e straordinario. Spero pertan to che questa notizia riuscirà di consolazione a S. S tà, che v o rrà degnarsi porre il colm o alla m ia sod ­ disfazione co n assicurarm i della sua A p ostolica approvazione. In adem pim ento del m io dovere, ed in argom ento della m ia figliale som ­ m issione diriggo al S. P adre l ’acclusa lettera, pregando l ’E cc. Y . B ma di presentarla in m io nom e e di rin novar in questa occasione le sin­ cere proteste del m io fedele e costan te attaccam en to alla di lui per­ sona ed al servigio della S ta Sede. Term ino co l rassegnare a V . E cc. B ma la d iv ota stim a etc.

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N o . 9 9 : 30 avriJ/11 mai 1798.

Annexe: Litta à P ie V I.

St-Pétersbourg, 30 avvili 11 mai 1798.

L ’empereur fonde la dignité de grand-aumônier du prieuré russe de Malte et le destine à Litta, lui permettant de continuer son séjour en Russie en déchargeant le trésor pontifical. Le nonce demande la grand-croix de Malte. A rch .

V a t ., 3 4 4 , o n g .

È m io dovere d ’annunciar alla S tà Y . che S. M tà l ’im peratore delle Russie volen d o stendere sovra di m e gli effetti di sua im periale m unificenza fon d a la dignità di grand-aumônier o sia cappellano m aggiore presso il gran priorato di Russia dell’ Ordine di M alta. T anto più m i è grata questa singoiar beneficenza quanto che nelle attuali ristrettissim e circostanze della S ta Sede fornisce a m e stesso, che h o l ’onore di trovarm i attualm ente il rappresentante di V . S tà presso la corte im periale di Russia, i m ezzi p er continuar il m io sog ­ giorn o in P ietrobu rgo senza verun carico della S ta Sede, e così p ro ­ curar c o ’ m iei servigi il bene di questo cattolicism o. Questa n u ova fon dazion e riescirà inoltre e perpetuam ente d ’utilità e di splendore all’ Ordine di M alta con accrescerne le rendite e lo splendore in Russia. A p p ogg ia to a tali considerazioni m i affido che la S tà Y . ne rice­ verà con piacere la n otizia e v o rrà porre il cum ulo alla m ia soddisfa­ zione co ll’assicurarm i benignam ente della, suprem a sua pontificia approvazione e beneplacito che um ilm ente im ploro. Supplico la S tà Y . a degnarsi di conferirm i con la suddetta d i­ gnità quelle distinzioni, privilegi, esenzioni, ed onori che sarò per richiederle in appresso secondo riconoscerò essere più conveniente ed analoghe alla dignità della S ta Sede ed a l decoro e lustro di questa fon dazion e in fa v o r dell’ Ordine di M alta. A w a n z o in fine le più rispettose m ie istanze a V . S tà affinchè si degni m anifestare le sue graziose intenzioni all’E m 0 gran m aestro di M alta a d oggetto che m i ven ga a ccordata la gran croce dell’Ordine. R in n ovo le sincere proteste della più costante e fedele som m is­ sione alla S tà V ., etc.

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K o . 100-101 : l sr mai 1798.

100. Litta au ministère impérial.

?21

St-Pétersbourg, 1er mai [v. s.] 1798.

Accusé de réception de la note ministérielle du 30 avril et des deux oukases du 28 avril sur l’organisation de l’Eglise catholique en Russie. Litta va les transmettre au St-Père. A r c h , p r i n e . d e M o s c o u , S t -S iè g e 1 7 9 8 , f . 1 4 , o r i g .; A r c h . V a t ., 3 4 4 , I V , c o p . ( A n ­ n e x e D à la d é p ê c h e d e L i t t a d u 7/ 1 8 m a i. Inoip.: I n s e g u i t o . . . ) .

L e soussigné archevêque de Thèbes am bassadeur du St-Siège a l ’honneur d ’accuser au m inistère im périal la réception de la note qui lui a été remisé en date du 30 avril a vec les copies des oukases, relativem ent au x arrangem ents généraux que S. M té l ’em pereur a daigné lui faire com m uniquer et qui concernent l ’adm inistration des églises catholiques dans l ’em pire de Russie. L e susdit am bassadeur s’em pressera de les faire parvenir le plus tô t à la connoissance de S. Sté, d ’autant plus q u ’il ne sauroit d ou ­ ter un instant que le St-P ère éprouvera la plus v iv e satisfaction en recevant cette nouvelle preuve de l ’affection et de l ’am itié de S. M té l ’em pereur et de sa bienveillance particulière envers l ’Eglise cath o­ lique. Ces m êm es sentim ents seront un m otif de consolation et de jo i e p ou r S. Sté en v oya n t com bien S. M té l ’em pereur a daigné déférer à ses instances. D ès que les réponses du St-P ère seront parvenues au soussigné ambassadeur, il aura l ’honneur de renouveler les expressions de la plus v iv e reconnoissance et du sincère em pressement de S. S té de se conform er au x désirs m anifestés par S. M té l ’em pereur et p arti­ culièrem ent pou r a ccorder à l ’archevêque de M ohiloff l ’honneur de la pourpre rom aine à l ’instar des Cardinaux. L e soussigné ne tar­ dera pas en atten dan t de s’occu per aussitôt des mesures convenables pou r con cou rir dans tou te l ’ étendue de ses instructions et de ses pleins pou voirs à l’exécu tion des arrangem ents et des dispositions que le m inistère im périal a bien v ou lu lui annoncer. 1 0

101. Litta au P rince Eourakine.

St-Pétersbourg, 1er mai 1798.

Remerciements pour le titre et le traitement de grand-aumônier de Malte. A r c h , p r i n e , d e M o s c o u , S t -S iè g e 1 7 9 8 , f . -52, o r i g .; A r c h . V a t ., 3 4 4 , c o p .

Com blé des bienfaits de S. M té l’ em pereur, je sens le plus v if empressem ent de m ettre à ses pieds l ’hom m age de m a profonde reconnoissance. A van t de p o u v o ir m oi-m êm e m ’acquitter de ce de-

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22?

N o. 101-102 : 1er m ai-7/18 mai 1798.

v o ir, je prie Y . E x c. de présenter d ’avance à S. M té I. mes respec­ tueux rem erciem ents. Ses bienfaits m e sont d ’autant plus chers q u ’ils m e m ettent à m êm e de p ou voir continuer à lui faire m a cour, em ­ p loyer m on m inistère et mes services dans tou t ce qui peut être de son agrém ent et con cou rir à l’exécution de ses intentions bienfaisan­ tes et magnanim es en faveur de l ’Eglise catholique. J ’ai l ’honneur etc.

102. Litta à Odescalchi (N ° 42).

St-Pétersbourg, 7 jl8 mai 1798.

Kourakine a remis à Litta une note ministérielle et deux oukases sur la hié­ rarchie catholique, latine et grecque, en Russie. Réflexions sur ces docu­ ments. Litta les estime très satisfaisants. Arch. Vat., 344. ong.; 344,

J,

min.

In seguito della conferenza della quale ho reso con to all’E cc. V . nel m io passato dispaccio, fui chiam ato ad altra conferenza il giorno prim o di m aggio v . st. presso il Sig. P r. K ourakin, il quale m i p re­ sentò la n ota del m inistero con cui d ’ordine di S. M tà l ’im peratore m i sono state com unicate le disposizioni generali relative all’am m i­ nistrazione delle chiese cattoliche nell’im pero russo, ed unitam ente due ucasi consentanei alle medesime, il prim o de’ quali risguarda la gerarchia latina e l ’altro la gerarchia greca. N egli annessi fo g li segnati lett. A ho l ’ onore di trasm etter a Y . E cc. la copia della indicata nota ministeriale, sotto la lett. B la copia del prim o ukaso, e sotto la lett. C quella del s e c o n d o .1 Spero che la S tà S. ravviserà con piacere che le disposizioni date da S. M tà l ’im peratore sono quasi in tu tto pienam ente con form i a ’ v o ti del S. P adre ed alle dom ande da me fatte relativam ente alla gerarchia latina e superiori certam ente alle nostre speranze. I tre prim i articoli della n ota ministeriale s ’uniform ano pienam ente a quanto da m e si è di già annunciato n e’ precedenti dispacci che ho avu to l ’onore d ’inviar direttam ente a S. S tà ed a V . E cc. Q uanto all’articolo 4 confesso che p rov o dispiacenza che v i sia rim asta l’espressione nella quale si dice che le cause d ’appello d a’

1 N o u s a v o n s r e p r o d u it p lu s h a u t à le u r p la c e c h r o n o lo g iq u e les a n n e x e s in d iq u é s ici: A , n o t e m in is térielle, 30 a v ril (v . s.); B e t C, O r d o n n a n ce s im p é ­ ria le s au sé n a t, 2 8 a v r il (v . s.); D , L it t a au m in is tè re im p é ria l, 1er m a i ( v . s.).

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y

i

N o . 102 : 7 /1 8 m a i 1 7 9 8 .

22.1

consistori vescovili saranno portate non à Varchevêque, mais au D é­ partement établi à cet effet dans la capitale. Questa frase avrebbe p o ­ tu to stendersi in m odo più an alogo alla disciplina della Chiesa e non ingiurioso alla dignità e persona dell’a rcivescovo, tanto più che si trov a egli m edesim o Capo dello stesso dipartim ento. N ell’atto che dovrà da m e pubblicarsi l ’a tto relativo alla gerarchia procurerò di com bin ar l’espressioni in m od o di preservar l’autorità della Chiesa ed il diritto m etropolitico da estendersi su gli altri cinque vescovadi. Con l ’articolo 5 si lascia la libera collazione a ’ v escov i di tu tti li benefìci, abbadie, prelature, canonicati, rettorati ed offici ecclesia­ stici, co n che ven gon o in sostanza a cessare tu tte le nom ine regie che ha esercitato finora la coron a di P olon ia e sulle quali avrem m o p o ­ tu to tem ere che il sovran o di B ussia non m ovesse delle pretensioni com e possessore d e ’ diritti già com petenti a ’ re di Polonia, o per lo m eno non cercasse di conferir indirettam ente tu tti i benefìci di regia nom ina nel m od o che pur si pra ttica dal re di Prussia. N on v ’ha dubb io che questo a rticolo sia van taggioso alla Chiesa accrescendo la di lei libertà, giacch é ciascun v e sco v o p otrà in tal m odo conferir i benefici a suo arbitrio, ladd ove v ’era m olto da tem ere che i rispet­ tivi govern atori n on m ettessero le m ani su queste collazioni, com e già aveano principiato a fare. U na riflessione però cade su questo prop osito, ed è che del pari com e le nom ine regie vengono a togliersi i giuspatronati laici. A dir vero sem bram i che si faccia una ingiusti­ zia a ’ patron i laici, togliendo loro un privilegio di cui sono da lungo tem po in possesso e su ’l quale hanno un giusto titolo, cioè la conces­ sione della Chiesa stessa, che ha in ta l m od o ricom pensato talvolta gli stessi fon d a tori o ben efattori laici. Se si risguarda però l ’utilità della Chiesa, e l’esem pio del sovrano, il quale rinuncia a quel eser­ cizio che in qualche m od o avreb b e pu r p o tu to ritenere d ’un p rivi­ legio inerente alla coron a di P olon ia, dee concludersi che i patroni laici non avranno ragione di lagnarsi. V ero è che si potrebb e pre­ servar loro questo diritto, m a s’andrebbe in contro ad un in conve­ niente m aggiore, quale si è quello che preservando a ’ patroni laici tal privilegio si darebbe v oglia e pretensione a l sovrano di sostener il giuspatronato regio, e così la Chiesa cadrebbe in una m aggior servitù, tanto più da temersi per essere il sovran o di altra religione. Quanto a ’ benefici che si trova n o in alcune diocesi, e la collazione de’ quali è riservata alla S ta Sede, ho già scritto nel m io dispaccio N . 34, che ho trasmesso duplicato nel successivo N . 35, quale sia il m io parere, cioè che la S ta Sede dia a ’ v e sco v i la fa coltà di conferirli com e suoi

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224

N o. 102 : 7/18 mai 1798.

delegati per un quinquennio, passato il quale debbano richiedere nuove facoltà. Well’articolo 6 nulla più. si prescrive di quanto è già in uso nel­ l ’im pero russo, d ov e niun ecclesiastico forestiere può avere ingresso se non co n espressa licenza del governo. I due ministri, cioè il can ­ celliere ed il v ice cancelliere dell’im pero, m i hanno anche fa tto riflet­ tere su questo pu n to che le presenti circostanze dell’E u ropa o b b li­ gavano S. M tà l ’im peratore a d insistere su questa precauzione. Circa l ’a rticolo 7 che risguarda la giurisdizione, gli onori e le d i­ stinzioni d a accordarsi al m etropolitano di M ohilow, n on occorre ch ’io ripeta ciò che ho di già diffusam ente osservato nell’anzidetto du plicato 34 e 35 e n ell’u ltim o dispaccio ΪΓ. 40. Gli art. 8 e 9 risguardano i suffragane! nella diocesi di M ohilow. L a disposizione del prim o articolo non sarà osservabile, stantechè il preposto di M ohiloff che è l ’a bbate O diniec è ora im piegato nel dipartim ento ca ttolico di P ietroburgo. Si è da m e fatta questa osser­ vazione al P r. B ezb orodk o, a l P r. K ourakin ed all’arcivescovo di M ohilow , e spero che per ottener il fine d ’aver un v escov o che risieda a M ohilow presso la cattedrale, si avrà un altro suffraganeo in P ie­ trobu rgo ed il preposto di M ohilow rim arrà suffraganeo della stessa città. L ’articolo 10 relativo a ’ R egolari esigge quella previdenza che ho già prenunciata altre volte, cioè che dalla S ta Sede si concedano a i rispettivi v e sco v i per le loro diocesi quelle medesim e fa coltà che fu ron o già com unicate all’a rcivescov o di M ohilow . È però d a notarsi anche su questo pu n to che si conservano i provinciali degli Ordini, la denom inazione e qualità dei quali era abrogata dalla defonta im peratrice, e che si aggiunge la clausola y conservant d’ailleurs les règlemens canoniques, la quale dee restringere l ’esercizio delle anzi d ette fa coltà all’ osservanza delle regole e costituzioni de’ rispettivi istituti. Finalm ente nell’articolo 11 si assoggettano i seminari, le scuole, ed altri istituti ecclesiastici alla cura e direzione suprema de’ rispet­ tiv i Ordinari. Queste son o le generali disposizioni circa l’am m inistrazione delle chiese cattolich e in R ussia e le quali per ordine di S. M tà l ’im pera­ tore son o state dal di lui m inistero coìnunicate a me com e am ba­ sciatore del Som m o Pontefice. Sono veram ente consolanti e finanche edificanti l’espressioni •con cui viene term inata la n ota ministeriale ov e ravviserà V . E cc.

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N o . 102 : 7 '1 8 m ai 1798.

22 5

che questo sovran o assoggetta per dir così le disposizioni surriferite colla persuasione che il Som m o Pontefice renderà giustizia alle sue bu on e intenzioni ed alla sua sollecitudine per il bene della Chiesa cattolica, e che io com e am basciatore di S. S tà in v ig or della pienipotenza e delle istruzioni com unicatem i sarò in istato di contribuire all’esecuzione di u n ’ opera sì salutare. L ’ukaso di cui si dà la traduzione lett. B , risguàrda le disposi­ zion i relative alla gerarchia latina, e v i si dice che que’ vescov i i quali non si trova n o attualm ente p rovvisti riceveranno una pensione d i 6 m ila rubli. L ’altro ukasò del quale s’unisce la traduzione lett. C, risguarda la gerarchia de’ greci-uniti nella quale v i saranno tre diocesi cioè quella dell’a rcivescovo di P o lo ck nella R ussia-Bianca, quella di Brzesc che com prenderà 1 due govern i della Lituania e di Minsk, e quella di L u ck che com prenderà tutte le altre chiese del rito greco n e’ governi di W olh yn n ia, P o d o lia e K iow . L ’arcivescovo è M gr Eraelio L issow sk i1 che è già da lungo tem po in quella sede. Gli altri due prelati sono M gr G low niew ski di già v esco v o di Brzesc, e M gr Lewinski da m e p rop osto al v escov a to di Luck. R a p p orto alla gerarchia-greca, quello che S. M tà l ’im peratore ha accordato non corrisponde pienam ente alle m ie dom ande, essen­ d o v i un vescov a d o di m eno 2 di quelli da m e prop osti e non essendo ristabilito nell’esercizio di sua giurisdizione M gr R ostock i, m etrop o­ lita n o di Russia, al quale però si concede di poter soggiornare in qua­ lunque città o m onastero del suo Ordine nell’im perio. ΪΓοη ho tra­ lasciato di fa r queste due osservazioni al Sig. Pr. K ourakin vice-can ­ celliere, m a essó ha risposto che non solo com e m inistro, m a ancora com e am ico m i assicurava che l ’im peratore a v eva concesso quanto potea concederm i e che era im portantissim o per il bu on servigio della S ta Sede e per il bene della religione cattolica ch ’io non insi­ stessi ulteriorm ente con n u ove dim ande e che m i m ostrassi contento d i quanto avea ottenuto. Considerando adunque tu tto il com plesso di queste generali d i­ sposizioni, i sensi di particolar rispetto, venerazione ed am icizia

1 M gr L is s o w s k i é ta it a r c h e v ê q u e d e P o lo t s k d e p u is 1783. 2 L it t a a v a it e n e ffe t, d a n s s o n « P r o je t su r l ’ é ta b lis s e m e n t d es é v ê c h é s », d u 1 1 /2 2 ju in 1 7 97 , d e m a n d é u n é v ê c h é d e p lu s , c e lu i d e P in s k . M a is d a n s le « P r é c is d es n o te s e t p r o je t s ... » d u 2 3 j u i n /4 ju ille t 17 97 , il a v a it a c c e p t é d e n ’ a v o ir , en p lu s d e la m é t r o p o le , q u e d e u x é v ê c h é s : L o u t s k e t P in s k . 1 5 15 — N onciat. de Litta.

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226

No. 102 : 7/18 mai 1798.

verso il S. Padre m anifestati dall’im perator delle Eussie, il bene generale di questo cattolicism o, l ’interesse della religione cattolica, lo stato presente della Chiesa e della S ta Sede A p ostolica, non ho esi­ tato di esprim ere a nom e di S. S tà la sodisfazione e riconoscenza co r­ rispondenti alla deferenza che ha av u to S. M tà l’im peratore rap­ porto alle dom ande da m e a w a n z a te . T anto ho adem pito con una n ota della quale unisco copia sotto la lett. D . 1 Spero che il S. P adre ravviserà con piacere quanto queste dispo­ sizioni sieno vantaggiose alla religione cattolica, quanto accrescano la dignità ed autorità della S ta Sede, e qual epoca gloriosa form ino per il suo m em orabile pontificato. F a ccia Id d io che i sensi che con giubbilo si ricon oscon o da noi nell’im perator delle Eussie s ’estendano e si ravvivin o negli altri sovrani, e che l ’autorità che riscuote ven e­ razione e rispetto presso questa corte sia del pari rispettata e vene­ rata negli altri Stati dell’E uropa. In com in cerò subito a prendere le misure con venevoli affine di autorizzare il sistem a della gerarchia cattolica in Eussia m ediante un a tto form ale già da m e annunziato a l m inistero ed il quale sarà analogo a quello dell’E m 0 A rchetti, m a assai più esteso, dovendo com prendere tu tte le parti di questa gerarchia e tu tte le disposizioni di già accennate in com plesso nella n ota m inisteriale e negli ukasi im periali. ÌTella com pilazione e pubblicazione di quest’a tto m i pre­ varrò delle fa coltà concessem i dalla S ta Sede, e m i regolerò nel m odo che ho già prevenuto nella lunga m ia lettera alla S tà S., E . 34. Aile dom ande che ho già a w a n z a to in quella m ’occorre d ’aggiungere la preghiera d ’accordarm i la facoltà di consacrare altri tre o quatro vescov i con altrettanti titoli in partibus, che supplico m i vengano trasmessi per altrettanti sufiraganei che probabilm ente occorreranno ed a ’ quali n on m ancherà la con grua sussistenza. Supplico V . E cc. di riferir tu tta la serie di questo m io dispaccio alla S tà di E . S. e d ’im plorarm i un benigno com patim ento ed a p ­ provazione del m io operato fin a questo punto che s’avvicina al com ­ pim ento delle m ie negoziazioni. Term ino con rinnovare le sincere proteste etc.

1 N o t e d e L it t a au m in istère im p e ria i, 1er m ai 1798 [v . s. ], p u b lié e p lu s h a u t, à sa p la ce c h r o n o lo g iq u e .

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No. 103 : 7/18 mai 1798.

103. Litta à Odescalchi.

227

St-Pétersbourg, 7/18 mai 1798.

A propos d’une divergence importante entre le texte des oukases du 28 avril et la note ministérielle du 30 avril. Il serait opportun que le St-P ère écri­ vît un Bref de remerciement à l’empereur. Les heureuses conséquences de la création de la grande-aumônerie de Malte en Russie. A rch .

V a t ., .344, o r i g .; 3 4 4 ,

I , m in .

Nella traduzione dell’ucaso relativo alla gerarchia latina che ho trasmesso nel dispaccio segnato Lett. B . , 1 vedrà V . E cc. che l ’arti­ colo relativo alle cause d ’appello è assai diverso dal m od o espresso nella n o ta ministeriale all’articolo 4 °, e non è esclusivo dell’arcive­ scov o, m a solam ente ordina che dall’officiale non s ’appelli al v escovo diocesano. Esam inato l ’ originale ucaso si è verificato che chi ha esteso la n ota non è stato esatto, avendo tradotta la parola russa archierey che in latino si direbbe antistes, in due m aniere diverse, cioè la prim a v olta évêque e la seconda archevêque nello stesso articolo, laddóve essendo sem pre adoperata la stessa in un m edesim o articolo deve la seconda v olta intendersi per v escov o com e la prim a, ov e si dice v escov o diocesano. Questa verificazione toglie la dispiacenza da me espressa e m i darà adito ad esprim er nel m io atto questa parte secondo lo spirito della Chiesa. Mi prendo la libertà di suggerire che sarebbe opportuno che la S tà S. scrivesse in questa occasione un B reve da m andarsi colla tra­ duzione francese all’im peratore per ringraziarlo dell’interesse che prende alla situazione del S. Padre, della sua benevolenza verso la Chiesa cattolica, e della deferenza usata per le dom ande a w a n z a tegli in favore di questo cattolicism o. Sono sicuro che questa atten­ zione sarebbe qui assai gradita e che è forse anche aspettata. A rettificare quanto ho scritto nel precedente m io dispaccio a Y . E cc. relativam ente alle beneficenze dell’im peratore verso di me, le unisco la traduzione dell’ucaso con cui S. M tà I. istituisce la carica di grand-aumônier o sia cappellano m aggiore presso il gran priorato di Russia dell’ Ordine di M alta a m io fa vore con l ’annua pensione di 9 m ila r u b li.2 D eb b o aggiungere che di questa p otrò godere ovunque m i trovi, e che io non con traggo verun legam e in Russia, volendo però convertire questa beneficenza dell’im peratore verso di me in 1 C et o u k a s e est r e p r o d u it à sa p la ce c h r o n o lo g iq u e : 2 8 a v r il [v . s. ]. L a n o te m in is té rie lle e st a u 30 a v r il [v . s. ]. 2 N o u s a v o n s d o n n é c e d é c r e t à sa p la c e c h r o n o lo g iq u e : 2 8 a v r il 1798 [v . s. ] P a u l I er au b a ro n W a ssilie ff.

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228

N o. 103 -1 0 4 : 7/18 mai -

1 er juin 1798.

una fondazione che sia di qualche van taggio alla Chiesa ed all’O r­ din e di M alta; ne ho con certato il m od o con m io fratello il balli L itta ed abbiam o otten u to da S. M tà I. che questa fondazione sia perpetua n el gran p riora to di Russia, con che s’aum enta lo stabilim ento del­ l ’ Ordine ed il di lu i splendore in quest’im pero. A lla S. Sede p o i risulta per ora il va n ta ggio certo che io in qualità d ’am basciatore di S. S tà possa continuar qui la m ia residenza ed i m iei servigi p er l ’utilità d i questo cattolicism o. Queste considerazioni spero che m i otter­ ranno dal S. P . quella benigna approvazione che anziosam ente im ­ ploro, riserbandom i a ricercar in seguito per la chiesa di M alta in P ietroburgo e per questa n u ova dignità di grand-aumônier quelle particolari grazie che ravviserò più con facen ti a l bene della religione, alla dignità della S. Sede, a l decoro dell’ Ordine di M alta ed alle cir­ costanze locali. U nisco pure la copia della lettera da m e scritta al P r. K ou rakin per esprim ere la m ia gratitudine verso S. M tà l ’im p e­ ratore. 1 Questo sovran o v olen d o m oltiplicare sovra di me le sue ben e­ ficenze ha v o lu to che a l term ine delle m ie negoziazioni si dia a me quella gratificazione solita a ricam biarsi tra le corti allorché si segna un qualche trattato, sebbene nel caso presente n on avesse lu ogo, e per non esservi propriam ente verun trattato e perchè l ’attual situa­ zione della S. Sede esclude qualunque reciprocità. N ulla di m eno mi ha fa tto donare 5.000 zecchini ed una ricchissim a croce pastorale di zaffiri contornata di brillanti. A l m io uditore ha fa tto dono una scatola d ’ oro con brillanti ed una pensione annua di rubli 400, del pari con vertita a profitto dell’ Ordine di M alta in una nuova co m ­ m enda per la classe de’ cappellani conventuali.

104. OdescalcM à Litta.

Sienne, 1er ju in 1798.

Le St-Père retiré provisoirement à la Chartreuse de Florence. Accusé de ré­ ception et compliments. Arch. Vat., 343 A, ong. chiff.

L e circostanze deplorabili in cui ci troviam o dopo un forte ter­ rem oto qui accadu to il 26 del passato e dop o una indispensabile tra­ slazione del S. P adre, la quale segue in questo stesso giorno da Siena alla Certosa di Firenze, ove egli provisoriam ente dim orerà finché non 1 C e tte le t tr e d e L it t a à K o u r a k in e est é g a le m e n t à sa p la ce : I er m a i [v . s. ].

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N o. 104-10 5: 1 ”

-14

juin 1798.

229

vengano alcune risoluzioni sul suo destino d al D irettorio di Parigi e dalla R e a l C orte di Spagna, n on m i perm etton o p er adesso che accennare a Y . E cc. R ma di aver ricevu to nel loro pieno i v a ri d i­ sp acci ultim am ente da L ei inviatim i e ringraziarla vivam en te per parte del S. P . delle ob b liga n ti esibizioni di L ei di voler continuare a servirlo anche senza quegli appanaggi che se le d ovrebbero. In tan to assicurandola che non ostante le m oltip licate angustie la preziosa salute del m edesim o non si è alterata, passo a ll’ onor di soscriverm i co l più distinto ossequio etc.

105. Odescalchi à Litta.

Florence, 14 ju in 1798.

Le St-Père heureux des bonnes dispositions de Vempereur pour la religion catholique et pour Litta. A rch .

V a t ., 3 4 3 A , o r ig . a u to g r .

A ccuso la veneratissim a sua in data dei 5 m aggio scorso segnato N . 40. N on ho m ancato di com m unicarla su bito al S. P ., il quale è rim asto infinitam ente penetrato nel sentire che codesta im periai corte sia tanto fautrice della cattolica religione, e ne prom u ova con tanta energia il culto. L e assicuro che ne ha p rov a to il m aggior c o n ­ tento, com e è giusto e com e d e v ’un Capo della Chiesa. D a ll’annessa sarà in form ato dell’accadu to fin qui relativam ente alla sua persona. È m irabile la costanza nelle avversità in u n ’uom o ta n to avanzato in età. È stato m olto sensibile ancora nel sentire quanto sia accetta la di L ei persona a codesta im periai corte, cosa che tan to con tri­ buisce ai m aggiori van taggi della cattolica religione. N on ne d u b i­ tava il suo sperim entato zelo e per i suoi non ordinari talenti, non ostante peraltro fa sem pre piacere vederli conosciuti. R ispon d o in questo corso di posta a i N. 38 e 39. H o esattam ente ricevu ti i N . 41 e 42 m olto interessanti. U nitam ente alle lettere dom ani spero di essere in grado di com unicarli a chi devo ed allora nel venturo ordi­ nario gliene darò riscontro.

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No. 106-107: 16-18 juin 1798.

106. Odescalchi à Litta.

Florence, 16 juin 1798.

Satisfaction pour les bonnes nouvelles données par Litta. A rch .

V a t ., 3 4 3 A ,

nng.

L a pregiatissim a di Y . E cc. R ma con cui m i annunzia la nuova fondazione della parrocchia cattolica in Crostad, quella di altra chiesa cattolica in codesta capitale, e l ’elargizione generosa di S. M tà I. a M gr v esco v o di Rennes, hanno riem pito di consolazione tutti, e in specie il S. P ., il quale da sì fausti principi si augura tu tto in pro della nostra santa religione da cotesto ottim o e m agnanim o sovrano. A llorché pertanto L e se ne presenti l’ opportunità, procuri, la prego, ratificar per parte del S. P . quelle rim ostranze officiose a S. M tà I. che sì ben con vengon o. E qui pieno di ogni m aggior considerazione etc.

107. P ie V I à Litta.

Chartreuse de Florence, 18 ju in 1798.

Les transferts successifs du Pape. La dispersion des Cardinaux empêche de réunir une Congrégation pour décider des affaires religieuses de Russie. Il faudra aussi sanctionner la fondation de l’aumônerie de Malte. A rch .

V a t ., 3 4 3 A .

o r ig .

Prim a che l ’abbate F ilipp o Badossi, nipote dell’architetto Brenna, con dotto costì dall’odierno im peratore allorché da R om a ritornò in Russia, lei era inteso di quanto hanno fa tto i Francesi e a questa città ed alla religione, com e abbiam o rilevato dal suo piego sigillato col N. 35, nel quale abbiam o am m irata la com passione di cui si è investito cotesto im peratore, avendo scritto all’altro im peratore Francesco I I per m overlo a trattenere i Francesi da ulteriori inno­ vazioni. Y o i stassim o in Siena tre mesi, cacciati p oi da un orribile terrem oto che fece sloggiare e andare alla cam pagna quei cittadini che v i avevano alloggio, e n oi fossim o trasferiti per insinuazione del gran duca in questa Certosa di S. Cassiano v icin o a Firenze. L ’al­ loggio è ottim o, e per n oi e per la gente di nostro servizio, ma qual altro sbalzo ci tocch erà a fare non lo sapiam o, se non ci accorano i P rincipi cattolici o altri benefetti. Presentem ente sarebbe tem po di andar sm inuzzando la m ateria di cotesta gerarchia ecclesiastica, m a non è opera di un solo. Se più sussistesse la P ropaganda dove l’affare era radicato, ma m ancano

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No. 107-10 8: 18 j u i n - 11/22 juin 1798.

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tu tti i com ponenti, poich é il Card. P refetto Gerdii è fu g ito a Torino, il Segretario rim osso dai Francesi se n ’è andato a casa sua, tu tti li altri Cardinali sono stazionati ch i in qua, chi in la fu ori dello Stato ecclesiastico, e n on v i posson o tornare se n on con la certezza di essere arrestati, il solo Card. Cam erlengo è esistente in P om a , m a sempre alettato. D u n qu e che fare? Si tra tta di form are un n u ovo im pianto d i gerarchia, su cui non v ’è diligenza che basti per andare al sicuro, onde allo stringere non v ’è che aspettare che possa essere di ritorno un conveniente num ero di Cardinali, i quali uniti con prelati fo r ­ m ino una C ongregazione particolare da tenersi in un giorno fìsso per settim ana. Il piano che L ei ha form ato è ottim o, e servirà di gran sollevo ai congregati, m a n on è il tu tto essendo tropp e le ispe­ zioni che fa du op o riunire. In ta n to perchè l ’affare non resti svanito, D io ha m osso il cu ore di cotesto im peratore a soccorrer Lei della fornitura occorren te al suo decente m antenim ento, e questo ci fa sperare il com pim en to del opera. Y i sarà ancora da sistem are la fon dazion e della com enda di Malta, la quale avrà pu r bisogn o di a pprova zion e e di regole, e questa dovrà venire dop o fissato il piano generale, m otivo per cui presentem ente ci asteniam o di scrivere al gran m aestro per la gran croce ch ’Ella desidera. F ratanto sarebbe desiderabile di soddisfare a IsToi, e di decoro all’im peratore, sapere a quanto m on ti annualm ente l ’assegno a Lei destinato a raguaglio di scudi rom ani, e se oltre al denaro v i sia altro app roveccio, o in generi o in som m a straordinaria. E qui restiam o dandole la Paterna A p ost. Benedizione. 1 8 0

108. Litta à Odescalchi (N ° 43).

St-Pétersbourg, 11/22 ju in 1798.

Les derniers courriers envoyés ou reçus par Litta. Il attend avec impatience l’arrivée de l’abbé Badosse, porteur de courriers du Pape. Il commence à compiler les procès des nouveaux évêques. Mgr Bulhak proposé pour le diocèse uni de Brzesc. Les archevêques de Gnesno et de Léopol préve­ nus de l’extension de la métropole de Mohilev. La situation critique du collège de Bromberg. Difficultés matérielles de la mission de Suède. Ques­ tions de dispenses d'empêchements de mariage. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I, min. P rivo da m olto tem po delle lettere di Y . E cc. E m a ed ancor delle interessanti notizie di S. S tà che scarsam ente e di rado m i perven­ gon o per la v ia di Vienna, le diriggo questo m io dispaccio pregàn-

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No. 1 0 8 : 11/22 juin 1798.

dola a favorirm i graziosam ente i riscontri, sì rapporto alla salute e situazione del S. Padre, com e ancora rapp orto alle di lui sovrane intenzioni sopra gli oggetti contenuti n e’ precedenti m iei dispacci, e specialm ente quello segnato Ν'. 34 in data de’ 13 /24 m arzo diretto alla m edesim a S tà S. ed il quale, affidato da m e a persona sicura, spero che sia pervenuto, m a per m aggior sicurezza ne inviai un dupli­ cato in altro dispaccio segnato N . 35 li 19 /30 m arzo, che trasmisi con straordinaria occasione a M gr nunzio di Vienna. T u tti li numeri posteriori sono stati da m e diretti a V . E cc. B ma a tenore delle istru­ zioni com unicatem i nelle due lettere che unicam ente mi sono venute da lei con la data di Firenze de’ 3 e 9 m arzo. T u tte le altre che le h o scritto m i prem e che le pervengano e specialm ente i S ’. 38, 39, 41 e 42, li quali con ten gono oggetti m olto im portanti, e sopra tu tto le favorevoli risoluzioni e risposte di S. M tà l’im peratore tan to ra p ­ p orto alla persona ed a ttu ai situazione del S. Padre, quanto rap­ p orto alle dom ande da m e fa tte durante questa missione sopra gli affari ecclesiastici d i questo cattolicism o. N ell’aspettativa in cui v iv o delle notizie e de’ sovrani oracoli del S. Padre da m e im plorati istantem ente sopra diversi punti par­ ticolari m inutam ente esposti nelle citate m ie lettere, m i è riuscito assai consolante l’annuncio ricevu to d a V ienna con lettera del Sig. abbate Badossi, cioè ch ’era esso incam m inato a qui recarsi presso di m e e che era apportatore di pieghi e com m issioni interessanti affidategli in Siena dalla stessa S tà S. A l prim o avviso che n ’ho da lui ricevu to non h o tardato di pensare al di lui alloggio, che avrei certam ente preferito d ’otìrirgli in m ia casa, se n on m i avesse già pre­ venuto questo suo parente Sig. V incenzo B renna architetto di que­ sta corte im periale, il quale gli ha già preparato un alloggio che sarà più com odo, e penso anche più opp ortu n o per lui. Colla lusinga d i ricever i suddetti pieghi e co n essi le risoluzioni di S. S tà relative alle richieste da m e fatte, aspetto con la m aggior ansietà l’arrivo del Sig. abbate B adossi in Pietroburgo. N on ritardo in tan to di occuparm i di quanto occorre per la siste­ m azione di questa gerarchia, a tenore di quanto si è già da m e d e­ scritto nelle citate m ie lettere, ed a questo effetto v a d o com pilando i soliti processi pqr i prelati che dovranno prom oversi alle sedi v e sco ­ v ili, e per quelli che dovranno trasferirsi d a una a d altra sede. N ell’ukaso im periale relativo alla gerarchia d e’ greci-uniti quale trasmisi nel m io dispaccio Ν'. 42, avrà osservato V . E cc. E ma che nel num ero de’ tre vescovati pe’ greci-uniti v ’era quello di Brzesc a

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No. 1 0 8 : 11/22 juin 1798.

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cui designavasi lo stesso antico v esco v o M gr Arsenio Glowniewski, quasi contem poraneam ente accadde la m orte di questo prelato, ed appena ne ricev etti la notizia m i son affrettato di com unicarla al Sig. Pr. K ourakin, vice-cancelliere dell’im pero, facendogli altresì istanza affinchè sia p rov v ed u to alla vacan za della sede con la sosti­ tuzione di altro prelato. Spero che v i sarà designato M gr Josaphat Bulhak coadiu tore di P in k e T urow uniti, il quale h o in dicato al Sig. Pr. vice-cancelliere com e il più opp ortu n o e m eritevole, avendó finora esercitato il pastoral m inistero n e’ govern i di M insk e di L itu a­ nia che saranno unitam ente com presi nella diocesi di Brzesc. Prim a di procedere a ll’estensione della m etropoli di M ohilow sopra le altre chiese latine della Russia, ho creduto p rop rio di p re­ m ettere un ufficio di partecipazione a ’ due a rcivescov i di Gnesna e di L eop oli nelle m etropoli de’ quali sono finora com prese le chiese vescovili di Vilna, Sam ogizia, L uceoria, e K am eniec. H o scritto perciò a ’ m edesim i rendendoli intesi di quelle ragioni che m u ovon o il Som m o P on tefice a porre le suddette chiese, suffraganee finora delle loro m etropoli, so tto quella di M ohilow. H o profittato di questa occasion e per raccom andare a M gr arci­ v esco v o di Gnesna la futura sussistenza del Collegio P on tificio di B rum berga [B rom berg] ed ho scritto contem poraneam ente con tu tto il calore a ’ v e sco v i di Varm ia, P lock o, C ujavia, Posnania e Culma, le diocesi d e’ quali hanno sem pre ritirato e ritirano il prin cip al p ro ­ fitto del Collegio su ddetto fon d a to e m antenuto fin’ ora dalla m uni­ ficenza della S. Sede A p ostolica per forn ir paroch i ed operai evan ­ gelici per l ’uso di quelle diocesi. H o messo loro innanzi gli occh i i bisogni di quel Collegio, l ’utilità ch ’essi ne ritraggono, e quanto sarebbe conveniente e lodevole che aven do p rofitta to per l’innanzi della m u ­ nificenza della S. Sede A postolica, vengano ora a sostenerlo in questo m om ento che la m edesim a S. Sede non p u ò più alim entarlo. T ra le suppliche che innoltrai a V . E cc. R ma col m io dispaccio de’ 16/27 aprile, segnato ΪΓ. 38, v i era quella per il chierico rom ano Sebastiano Santi per ottener le dim issorie affine di esser prom osso agli Ordini Sacri per esser im piegato tra ’ sacerdoti add etti alla m is­ sione di Svezia. A ven dom i in seguito assicurato lo stesso P ro-V ica rio A p ostolico d ’aver le fa coltà dalla S. C ongregazione di Propaganda di dar le dim issorie per il bisogn o della suddetta missione, m i ha anche inviato a P ietrobu rgo il nom inato chierico, che esam inato da me, ed assicuratom i del suo patrim on io, è stato di già ordinato suddiacono, e sarà a w a n z a t o al diacon ato e presbiterato, previe le neces-

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No. 1 0 8 : 11/22 juin 1798.

sarie dispense d ’esser ordinato extra tempora et non servatis inter­ stitiis. In form atom i in questa occasione sopra lo stato attuale della m issione di Svezia ho ritrova to non aver la medesima alcun fondo prop rio, m a sussistere totalm ente m ediante la munificenza della S. Sede A postolica con le rimesse che iacea annualm ente la Congre­ gazione di P ropaganda a d oggetto di pagar l ’affitto della chiesa e della casa com e ancora l ’onorario del P ro-V ica rio e di due eccle­ siastici. T u tto ciò constituisce annualm ente circa seicento risdalleri di b an co, m a la presente situazione delle cose ponendo la S. Sede nella im possibilità di supplir a questo com e a tanti altri stabilim enti, è certo che questa missione andrà a terminare, dovranno ritirarsi i sacerdoti, ed abbandonarsi la chiesa, se non si trov a m ezzo onde accorrer prontam ente alla di lei sussistenza. A ven do pensato in qual m odo si possa provvedere non ho trov a to altro m ezzo che quello al quale m i sono appigliato, scrivendo a ’ m inistri ca ttolici residenti in S tock olm che sono solam ente tre, quello di Spagna, di P ortogallo, e l ’in caricato Cesareo. E ccito il loro zelo a contribuire per la sussi­ stenza della chiesa cattolica di S tockolm quanto ha finora con tri­ b u ito unicam ente la S. Sede finché ne ha av u to i mezzi. Spero che l’ esem pio d e ’ m inistri delle corti cattoliche presso questa di P ietro­ burgo, che hanno con trib u ito senza difficoltà alla fondazione e m an­ tenim ento della chiesa parrochiale di Cronstadt, ecciterà i ministri che risiedono in S tock olm a far lo stesso per u n ’opera tan to più neces­ saria. N ulla di m eno a facilitarne l’im presa ho parlato a questo Sig. baron di Steding am basciatore di Svezia e darò a l medesim o una m em oria per im plorare la generosità di S. M tà Svedese a favore di quella m issione sull’esem pio delle fa v orev oli disposizioni che ha m ostrato verso la stessa il real suo genitore di gloriosa mem oria. Il Sig. baron di Steding m ’ha prom esso di appoggiare questa istanza presso la sua corte con i suoi uffici, e desideroso di renderne più sicuro e corrispondente l ’effetto m i ha fa tto sentire che una lettera di S. S tà al re di Svezia per lo stesso oggetto ne otterrebbe certam ente con m aggior abbon dan za la reale m unificenza a prò della missione. P erciò non tralascio di com unicar questo m edesim o avviso a V . E cc. E ma a cciocch é ne renda inteso il S. P adre, dalla di cui tenera sollecitudine im ploro a n ch ’io un tale valevolissim o officio per la sussistenza ed il bene di quella m issione tanto necessaria a ’ cattolici della Svezia. Sebbene in altre precedenti m ie lettere m i sia di già raccom an ­ dato per ottener la fa coltà di dispensar dagli im pedim enti a contrar

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N o . 1 0 8 -1 0 9 : 1 1 /2 2 j u i n - 2 3

ju in 1 7 98 .

233

m atrim onio nel prim o e secondo grado di affinità ed abbia d im o­ strato la necessità di m unir di tali fa coltà questi vescov i della Russia, nulladim eno venendom ene repplicate le istanze, e vedendone sem ­ pre più da m e stesso la positiva necessità, sono costretto di rinnovar su questo m edesim o argom ento le m ie preghiere e di ricordar questo punto a V . E cc. R ma alla quale con rispettoso ossequio etc.

109. Odescalchi à Litta.

Florence, 23 ju in 1798.

Le Pape, satisfait des négociations de Litta, va réunir une Congrégation pour examiner la situation. Menace d’un transfert du Pape en Espagne. Les souverains de Pétersbourg et de Vienne défenseurs du Pape. A rch .

V a t ., 3 i 3 A , o r ig . c h iff.

ïfe ll’accusa del ricevim en to dei pregiati dispacci di V . E cc. R ma fu scritto ultim am ente per inavvertenza: dispacci 1ST. 40 e 41, in luogo di ΪΓ. 41 e 42, co m ’era in sostanza. Questi son quelli cui replico in breve adesso; poich é su ppon go che sia stato tenuto bastante p ro p o ­ sito sul di loro con ten u to nella lettera del S. P . che le c o m p ie g o .1 H o il piacer dunque di ratificarle a n cor io la singoiar com piacenza di N. S. per quanto E lla espose farsi costà in pro della santa reli­ gione nostra e per suo Capo, m a a l tem po stesso significarle che essendo di grave im portanza gli oggetti dei riferiti dispacci, la stessa S tà S. vu ole che sieno presi in considerazione da una Congregazione d ’idonei soggetti. Q uesto però n on toglie che V . E cc. R ma in questo m entre si com piaccia di fare a cotesto ottim o generoso sovrano tu tte le parti officiose che L ei suggeriranno le obbligantissim e sue maniere. T an to d eb b o espressam ente significarle. Oltre questo però m i fo un dovere com piegarle una copia di scritto inviatom i ultim am ente da M gr nunzio di S p a g n a .2 E lla ben vede dal contenuto quanto chiara apparisca la decisa risoluzione del D iret­ torio di P arigi di volere il tragitto di S. S tà in Spagna. Oh D io! che sarebbe se ciò si avverasse: un p ov e ro vecch io pieno di angustie e di anni, con una salute facilm ente alterabile, com e esporsi ad un

1 C ’ est la le t t r e d a té e d e F lo r e n c e , 18 ju in , p u b lié e p lu s h a u t. 2 II n o u s s e m b le in u t ile d e p u b lie r c e t a n n e x e . C ’ est u n e le t t r e d e M g r C a ­ s o n i, n o n c e à M a d r id , à p r o p o s d e la v e n u e é v e n tu e lle d u P a p e en E s p a g n e . L e r o i s ’ o ffr e à le r e c e v o ir e t a u r a it d é jà d o n n é l ’ o r d re d ’ e n v o y e r u n v a is se a u d e lig n e le c h e r c h e r à L iv o u r n e .

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No. 109-110: 23 ju in -2/13 juillet 1798.

viaggio per m are! F o n è esagerazione, i m edici son decisi a dire che­ poch e ore di un ta l viaggio porterebbero quasi sicuram ente l ’ultim o colpo ai preziosi suoi giorni. M gr m io degnissim o, se m ai fu neces­ saria la m aggiore delicatezza, coraggio ed energia, è questo il tem po. F o n si ved on o che i più tristi p rospetti per la Chiesa di Gesù Cristo e pel suo Capo. E giacché cotesto prelodato sovran o rim ostra tanto im pegno per questi due oggetti si interessanti, oh quanto p otreb ­ bero m oltiplicarsi i m otivi per esser n oi sem pre più grati a tan ta bontà. F e ll’a tto che le partecipo tu tto ciò, non si om ette di spedire corriere a V ienna con sim ili notizie, affinchè S. M tà Cesarea si degni rinnuovare ordini sem pre più pressanti in seguito di quelli datigli antecedentem ente, perchè perori coi m inistri francesi la causa di S. S tà con la m aggiore energia e pei m igliori effetti desiderabili.

110. Litta à Odesoalchi (N ° 44).

St-Pétersbourg, 2 /1 3 juillet 1798 .

Sentiments d’attachement au Pape exilé. Arrivée de l'abbé Badosse. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I , min.

F e l desiderio in cui vivea di ricevere le interessanti notizie di S. S tà m i è giunta m olto aspettata la di lei lettera del 1 ° giugno,, sebbene però m ’abb ia recato d e ’ spiacevoli annunzi del terrem oto di Siena e dalla traslazione del S. P adre in Firenze d o v e nem m eno si riprom ettea lunga la dim ora. H o inteso con piacere che sieno per­ ven u ti i v a ri dispacci da m e scritti fino al F . 36 del quale sem bram i aver E lla accennate alcune espressioni. I m iei sentim enti d i fedele attaccam ento per la persona di S. S tà e per il servigio della S. Sede saranno in m e costantem ente g l’istessi ad onta di qualunque evento. È arrivato qui n e’ scorsi giorni il Sig. A b b te B adosse che m i ha recato lettere di S. S tà con anche un B reve per questo s o v r a n o .1 H o già fa tto i prim i passi secondo le istruzioni di S. S tà alla quale um ilio intanto la m ia risposta che supplico l ’E cc. V . B ma degnarsi di presentare. M i farà anche grazia di ricapitar le altre lettere secondo le loro direzioni. I l lod a to A b b te B adosse m i ha significato d ’essere stato conde1 il s’agit du Bref « Serius omnino » du 29 mars 1798, et de la lettre à Litta du 31 mars. L’un et l’autre ont été reproduits plus haut, à leurs dates.

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Ko. 110-111 : 2/13 juillet - 13/24 juillet 1798.

237

•corato in Siena dal S. Padre dell’ Ordine dello Speron d ’ Oro e del grado di P roton ota rio A p ostolico. L o stesso m i ha assicurato nella sua com m endatizia M gr D iego Caracciolo M aestro di Camera. Passo col solito d iv o to ossequio etc.

111. Litta à OdescalcM (N ° 45).

St-Pétersbourg, 1 3 /2 4 juillet 1798. %

Accusé de réception. Les faveurs impériales accordées à Litta. Il est prêt à publier les Actes portant systématisation des questions relatives au catho­ licisme en Russie. L ’empereur de Russie prêt à s ’unir à la cour de Vienne en faveur du Pape. Protestations de dévouement au St-Père et au bien de la religion. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I , m in.

Con lettera di M gr nunzio di Vienna in data d e’ 27 giugno ho rice­ v u to le quattro pregiatissim e che m i ha fa v orito scrivere l ’E cc. V . R ma, una cioè in data de’ 14, e tre de’ 16 giugno. H o inteso con m olto p ia­ cere che sieno pervenuti a S. S tà li precedenti m iei dispacci sino al N . 42 inclusive e che il S. Padre sia rim asto con ten to delle fa v ore­ v o li disposizioni di questo sovran o delle Russie sì rapp orto all’in­ teresse che ha preso alla sua Sacra Persona, com e rapp orto alle riso­ luzioni relative a questo cattolicism o. D el pari m i con forta l ’essere assicurato della com piacenza di S. S tà rapp orto alle beneficenze che il suddetto sovran o si è degnato com partirm i. Fedele al m io dovere ed al costante attaccam en to che professerò tu tta la m ia vita alla già di ]sr. g. ed alla S. Sede non avrei saputo risolverm i a profittar di tali benefici senza la sicurezza del sovran o apostolico beneplacito e di poter con vertir questi particolari sussidi a l bene della religione ca ttolica ed al servizio della S. Sede. L a ringrazio in ta n to d e’ rescritti Ch’E lla m i ha trasmesso su le tre suppliche ch ’io le innoltrai co l m io dispaccio d e’ 18/27 aprile. D arò esecuzione a ’ m edesim i secondo le con dizioni e leggi appostevi. A tten d o con im pazienza l ’ulteriore riscon tro che E lla m i annuncia su gli oggetti com presi n e’ m iei dispacci R . 41 e 42. I o intanto tengo orm ai tu tto in pron to per pu b b lica r l ’A tto che dee consolidar tutte le disposizioni relative a questa gerarchia ed a questo cattolicism o. U n più lungo ritardo sarebbe funestissim o agli interessi della reli­ gione, m entre non solo lascerebbe sussistere i passati inconvenienti gravissim i, m a ancor darebbe lu ogo a d altri assai m aggiori ed irre­ parabili in questi tem pi. L e fa coltà di cui m i tro v o forn ito sono oppor-

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No. 111-112 : 13/24 juillet - 4 août 1798.

tune per questo oggetto sì interessante, e di tanta utilità alla stabile sistem azione del cattolicism o delle Russie, e se m ai v ’ è stato tem po che necessiti pron to provvedim ento onde n on lasciar le cose in sospeso, è certam ente questo. T utte le n u ove che m i pervengono dall’Italia e dalla Germania m i conferm ano pur trop p o ne’ tim ori da me con cepiti su la m inac­ ciata traslazione del S. Padre fu ori dell’Italia. Questo sovrano delle Russie continua a m anifestare il più v iv o e tenero interesse per la persona di S. S tà, m a se non vale a porla in salvo la intervenzione della corte Cesarea tanto più v icin a a ll’Italia, n on saprei cosa possa fare m aggiorm ente l ’im peratore delle Russie -altro che eccitar la corte di V ienna c o ’ suoi uffici che ha di già a w a n z a to e che m i lusingo rinnoverà ora, in seguito delle nuove insistenze che non tra­ lascio di portare in opera presso questo m inistero. R e i porre i miei rispettosissim i om aggi a ’ piedi di R . S. la sup­ plico d ’assicurarlo del m io zelo p er il bene della religione della Sede A postolica e per la gloria e prosperità del S. Padre. P u ò egli esser certo ch ’io fa ccio quanto posso per cooperar anche qui alla Sua giu­ stissima causa, e quanto a ciò che riguarda gli oggetti della m ia m is­ sione in Russia stia co ll’anim o quieto, m entre il Signor Id d io ha bene­ detto le di lui apostoliche sollecitudini, ed io non ho altro in vista che il bene della nostra santa religione conform e agli obblighi del m io stato ed all’in carico affidatom i da S. S tà. Term ino co l rinnovar a V . E cc. R ma le proteste etc.

112. OdescalcM à Litta.

Florence, 4 août 1798.

Brèves réponses à des lettres précédentes. Le Pape menacé d’être transféré à Cagliari. Efforts pour l’empêcher. Arch. Vat., 343 A , orig. chiff.

R icevo esattam ente il piego di V . E cc. R ma segnato di R . 43 datato degli 11/22 giugno decorso. M i rincresce all’estrem o che E lla si debba lagnare della m ancanza d e’ m iei dispacci, giacché ogni v o lta che m e n ’ è pervenuto qualcuno dei suoi, ho sempre corrisposto com e conveniva, ed ho risposto continuam ente, m entre m i sono per­ venuti tutti. R o n so capire com e v a d a la cosa, e perchè debbano essersi sm arriti. B asta, ripeterò in soccin to, che i R . suoi 34 e 35 sono sem pre sotto gli occh i del 8. P . che, com e le accennai, v u ol far prendere cognizione degli oggetti ivi contenuti da una particolare

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No. 112 : 4 août 1798.

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Congregazione, che riguardo agli altri posteriori ho, com e diceva, corrisposto, m a giacché m ’in dividu a il N . 38 dei 16/27 aprile, ove chiedevansi delle fa coltà per riguardo al cherico rom ano Sebastiano Santi, io le ratifico le dette fa ccoltà , che già il S. P . le accord a v a per ordinare il d ° cherico, ed extra tempora et non servatis interstitiis. Q uanto p oi alla m issione di Svezia, è lodevolissim o quanto E lla ha procurato, e quanto propon e, e perciò il S. P . colla posta ventura scriverà lettera a S. M tà il rè di Svezia per l ’effetto desiderato. A seconda finalm ente di quanto le h o scritto con gli altri dispacci, Y . E cc. R ma viene autorizzata dal S. P . per le dispense m atrim o­ niali di tu tti i gradi di consanguinità che di affinità, eccetto il prim o, ed il secondo tocca n te il prim o, com e vengono autorizzati anche codesti v e sco v i della Russia; tale è la m ente di ΪΓ. S. P er riguardo a notizie spettanti alla situazione del m edesim o S. P . ecco quelle notizie che posso darle in seguito di quelle partecipate a Y . E cc. R ma co l ultim o m io fog lio cifra to del 27 giugno decorso. Questo m inistro francese R en ard ha ultim am ente fa tto n u ove istanze presso questo govern o per allontanare il S. P . ed inviarlo a Cagliari. I m inistri han creduto bene rispondergli essere stato il loro sovrano appena conscio del di L u i arrivo in Toscana, che però potev an o i Francesi similm ente farlo partire, se così volevan o; gli rim ostrarono per altro costare dalla fede del m edico del S. P. n on potere questo esporsi a m are senza gravissim o pericolo, che ne contento di sua dim ora rem ota non com unicava con gente estranea sospetta e non m olto con chichesia. Questi riflessi parve che facessero qualche im pressione sul m inistro sudetto. D a ll’altra parte avendom i autorizato il S. P. a trattare il negozio del suo colocam en to, ho im pegnato il segretario di questa legazione spagnuola Sig. B aldaqui a tenere m inisterial­ m ente col costì m inistro francese in lu ogo del Sig. Card, de Lorenz a n a 1 ecclesiastico la causa del S. P . Esso ha fa tto e fa quello che può; ha rim ostrato a B ernard ed al cittadino D on ou , com m issario francese in R o m a e di passaggio in Firenze, le sopraesposte ragioni, ed ha rin ovato nel m inistro la sopraesposta impressione. L a trat­ tativa sta per ora in questi term ini. In tratto successivo essa ha 1 Le cardinal Francesco Antonio Lorenzana, né à León, en Espagne, en 1722. Successivement archevêque de Mexico, puis de Tolède, il se fit remarquer par son zèle et sa générosité. Pie VI le créa cardinal en 1789. il déploya parti­ culièrement sa charité en accueillant les prêtres proscrits par la révolution fran­ çaise. En 1797 le roi Charles IV fit de lui son ambassadeur extraordinaire auprès de Pie VI, qu’il suivit dans ses malheurs. Il mourut en 1804.

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Ko. 112-113: 4 a o û t - 3/14 août 1798.

acqu istato un a sp etto più lusinghiero da doversene in qualche m od o augurare u n esito consolante, alm eno per la continuazione della dim ora del S. P . in questo con ven to, e ciò in seguito del consaputo Sig. B aldaqui presso questo m inistro francese. P er apprezarle quanto con ­ viene la stessa S tà S. ha scritto ieri l ’altro un obbligante lettera al Sig. cavaliere A zara degno zio del m edesim o. In essa non om et­ ten do di fa r rilevare l ’im possibilità fisica ad esporsi ad un viaggio per mare, lo in vita perciò a rinnovare le più fo rti prem ure presso il D irettorio di P a rigi onde ottenere quanto si bram a. T u tto ciò ha rassegnato a P arigi il ridetto Sig. B aldaquii per corriere straordi­ nario; in tan to m i si annunzia da V ienna che l ’im pegno p ositiv o di S. M tà Cesarea era di vedere assicurata la S tà S. in quello lu ogo che più le piaceva, senza che la scelta del suo asilo dovesse dipendere da alcuno. T a l proposizion e del Sig. Cobentzel a N esselrote1 negli ultim i a bboccam en ti a Seltz produsse che questi si disponesse a rife­ rirsi al D irettorio ed a procurarsene risposta. I l S. P . continua a godere un suficiente stato d i salute, e il Sig. abate B adossi dovea a quest’ ora esser giunto costà, m a le nostre speranze sono state deluse.

113. Litta à Odescalchi (N ° 46).

St-Pétersbourg, 3] 14 août 1798.

Π a publié les Actes relatifs à la hiérarchie latine en Russie et les adresse au St-Père pour avoir son approbation. Les dispositions en sont confor­ mes aux désirs du 8t-Père et aux espérances qu’on pouvait avoir. Litta a usé de ses pouvoirs de légat pour les publier immédiatement, plusieurs graves raisons l’ayant empêché de recourir préalablement au St-Père et obligé d’agir sans retard. Résumé de chacun des Actes. Motifs de se réjouir de la publication de ces Actes. A rch .

Y a t ., 3 4 4 , o r i g .; 3 4 4 , I , m i n .

A tenore di quanto h o prevenuto n e’ precedenti m iei dispacci ΪΓ. 35, 42 e 45, aven do term inato tu tti i processi sullo stato delle diverse chiese cattedrali del rito latino e su le qualità dei prelati ch e aveano a trasferirsi da una a d altra sede e di quelli che aveano a prom oversi alle sedi vescovili, dop o aver com pito quanto occor­ reva a farsi secondo le regole e la prattica della S. Sede su la norm a di quanto esegui nel 1783 l’E mo A rchetti, h o term inato e pubbli1 Le comte Maximilien Nesselrode (1724-1810); qui fut ministre plénipo­ tentiaire à Lisbonne, puis à Berlin. Il était le père du comte Charles Nesselrode, le célèbre ministre des affaires étrangères.

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cato gli A tti relativi alla gerarchia latina di questo im p e ro 1 quali ho l ’onore trasm ettere all’E cc. V . R ma, pregandola di esporli alla S tà di ST. S. a d oggetto di ottenere quella benigna approvazione e conferm a, ch e tanto per m ia consolazione, quanto per il bene della religione ca ttolica e per la m aggiore stabilità di questa gerarchia um il­ m ente im ploro. T u tte le disposizioni relative alla suddetta gerarchia che in seguito delle m ie negoziazioni si sono ottenute da S. M tà I., a m e com unicate dal m inistero m ediante la n ota de’ 30 aprile di quest’anno, della quale ho trasm esso il tenore nel m io dispaccio l i . 42, e contem ­ poraneam ente pu bb licate co ll’ucaso de’ 28 suddetto, da me tra­ smesso parim enti nello stesso dispaccio, sono con form i a desideri del S. Padre, ed a quelle speranze che sopra tale m ateria si sono più v o lte d a m e annunciate alla Segreteria di Stato dopo il m io arrivo in Russia. L a catastrofe arrivata in R om a rendendo necessario di ripetere e riepilogare i diversi oggetti di queste m aterie ecclesiastiche della Russia, m i feci perciò un dovere di esporre minutam ente il tu tto al S. Padre nel duplicato m io piego E". 34 e 35. In esso n otai le ragioni che necessitavano il sollecito disbrigo di questi affari ad oggetto di n on lasciarli in sospeso a gravissim o rischio di danni irre­ parabili alla nostra santa religione, e di un discapito irrem ediabile dell’au torità pontificia. P erciò fin d ’ allora prevenni la S tà S. che qualora m i vedessi in necessità di n on differire ulteriorm ente l ’ultim azione di questi affari, avrei proced u to alla com pilazione e p u b ­ blicazione degli A tti necessari servendom i delle facoltà di legato a latere inerenti alla nunziatura di P olonia, continuatesi e trasfuse in me colle ulteriori com unicatem i nella missione straordinaria a questa corte im periale. Sarebbe stato certam ente per m e di una som m a consolazione e di un indicibile sollievo il ricevere precedentem ente gli oracoli ulteriori di S. S tà sopra ciascun pu n to da m e esposto n e’ citati di­ spacci; m a le attuali circostanze dell’Italia, il ritardo e l ’irregola­ rità delle spedizioni, la difficoltà di fa r giungere le lettere e di rice­ verne le risposte, lo stato finalm ente di ristrettezza in cui trovasi il S. P adre, e più di tu tto le afflizioni, le cure ed i pericoli che hanno

1 Les Actes de Litta furent publiés dans les derniers jours de juillet (v. s.), ils sont datés exactement du 27 juillet/7 août au 31 juillet/11 août. Nous ne les reproduisons évidemment pas, puisqu’ils ont été édités, et quoique les deux éditions connues soient rares. Voir notre Introduction.61 16 — N on cia t. de L itta.

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com prom esso la stessa sua personale tranquillità e sicurezza, tutte queste cagioni insom m a com binatesi unitam ente, d ovean o certa­ m ente privarm i, com e m i è seguito, di quella assistenza ed aiuto che sospirava ardentem ente, cioè d e’ precisi com andi di Ν'. S. sopra ciascun punto da m e esposto, sebbene a dir v ero le medesim e succennate ragioni m e ne togliessero quasi del tu tto la speranza. In tali circostanze una positiva necessità m i ha costretto a pren­ der la risoluzione indispensabile di p or l ’ultim a m ano a ll’impresa, fon da to sulle fa coltà di cui sono m unito, su la v olon tà del S. Padre già com unicatam i sopra m olti pu nti per organo della Segreteria di Stato e della Congregazione particolare deputata per questi affari, su l ’evidente utilità della religione cattolica, sopra il van taggio risul­ tante all’esercizio dell’autorità pontificia, e finalm ente sop ra la p osi­ tiv a necessità di evitar in tal m odo que’ gravi inconvenienti che una m ia ulteriore esitazione e tardanza avrebbe senza dubbio o cca ­ sionato. R isu lta questa necessità da più m otiv i gravissim i. Prim ieram ente per non lasciar sussistere gli antichi inconvenienti che si sono deplorati in questa parte di cattolicism o, ed i quali avreb­ bero continuato e si sarebbero accresciuti sem pre più, se ulterior­ m ente si fosse dalla parte mia ritardato ad a p p orvi il rim edio. G iova qui ram m entare che in seguito degli ordini della defon ta im pera­ trice era stato soppresso il tito lo della chiesa di V ilna, che il governo di quella chiesa era dato a M gr K ossakow ski, v escov o di Livonia, senza verun con corso dell’autorità pontificia, che erano stati sop ­ pressi i due v escov a d i di Luceoria e di K am eniec, ed in vece erano state in trodotte colla sola autorità della stessa im peratrice le due pseudo-diocesi di Pinsk e di L atyszow , ch ’era stato scacciato dalla sua legittim a sede di K am eniec il p rop rio pastore M gr D em bow ski ed in sua v ece v i s’era intruso M gr Sierakowski con usurpata autorità e con van o titolo di pseu do-vescovo Latyszow iense, l ’una e l ’altro derivati dall’unica autorità della defonta im peratrice. Se in seguito adunque di tante cure del S. P adre e delle negoziazioni intraprese si è ottenuto dalla giustizia e religione di questo sovrano la reintegrazione del tito lo vescovile di V ilna, la soppressione delle due pseudo-diocesi di Pinsk e di L atyszow , la reintegrazione delle due chiese vescovili di L uceoria e di K am eniec, la rim ozione del­ l ’intruso, ed il ritorno del legittim o pastore nella cattedra di K am e­ niec, e finalm ente il libero e pieno esercizio dell’autorità pontifìcia nell’erezione delle chiese, nella fissazione d e’ lim iti delle rispettive

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diocesi, nella traslazione de’ vescovi, nell’istituzione canonica d e ’ medesimi, ed in tu tt’altro relativo alla gerarchia ecclesiastica, è più che evidente ch ’era indispensabile dalla parte m ia di non differir m aggiorm ente ad app or il sigillo dell’au torità pontificia a tanti atti così van taggiosi alla religione cattolica per dare la dovuta stabilità a tu tto il sistem a ed ovviare al pericolo che una inopportuna tar­ danza ne facesse perire tu tto il fru tto di tante fatiche in un punto. N on m eno forte si è l ’altro m otivo di non dar con ulteriore ritardo occasione a n u ovi inconvenienti che si sarebbero accresciuti in infi­ nito lasciando sussistere gli antichi disordini. D e v e anche riflettersi che pubblicatisi gli ucasi di S. M tà l’im peratore, se n ’è subito solle­ citata l ’esecuzione per u bbidire alla di lui v olon tà. Se io dunque avessi an cor ritenuto l’esercizio di quella pontifìcia autorità com m unicatam i dal S. Padre, si sarebbe visto alla presenza di un m ini­ stro della S ta Sede un gran num ero di cam biam enti nel sistem a eccle­ siastico senza l ’intervento dell’au torità pontificia, e ciò sarebbe seguito senza fallo se alle replicate e v iv e istanze che m i si facevano dagli ecclesiastici io avessi fa tto m óstra o di ricusar il m io m ini­ stero, o di ritardarne l ’esercizio, o di rim etterne l ’adem pim ento ad ulteriori istruzioni, le quali nelle presenti circostanze dell’Italia a grande stento potrebb ero ottenersi colla necessaria sollecitudine e precisione, attesa la sì ristretta, incerta e penosa situazione di S. S tà. E gli è certo che qualunque mia renitenza od esitazione non avrebbe mai ritardato l ’esecuzione degli ordini sovrani, m a in vece si sarebbe com pita con disdoro e vilipendio dell’autorità pontificia. Tale ritardo avrebbe anche p rod otto un pessim o effetto nella m ente di S. M tà I. e del suo m inistero, che avrebbe dato una sinistra interpretazione alla m ia lentezza, d op o aver ottenuto la m aggior parte delle dom ande da me a w a n z a te a nom e di S. S tà. La catastrofe finalm ente di R om a e l ’attual situazione del Capo della Chiesa danno pur troppo il pretesto a ’ nem ici, ed anche a m olti d e’ nostri, ed a qualche ecclesiastico m eno rispettoso verso la S ta Sede, di far p o co con to dell’autorità pontifìcia, di sim ularne la totale per­ dita e ruina, di affacciarne una sognata im possibilità di esercitarla o di aver ricorso; e tante altre cattive ragioni onde autorizzarsi ad insoliti arbitri ed a procedere in tu tto di propria autorità. Se i m ini­ stri della S ta Sede in queste infelicissime circostanze fanno trave­ dere il m inim o du bb io od im barazzo, se m ancano della necessaria risoluzione, e se in tal m odo si ritarda lo sfogo di m olti oggetti che richiedono disbrigo e partito, basta ciò per chi v a in traccia di pre­

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testi onde scuotere del tu tto la subordinazione dovu ta al Som m ò Pontefice. L a propria esperienza, e la cognizione del secolo, delle persone e d e ’ paesi m i con vin con o pur trop p o di questa verità, ed è una delle ragioni fortissim e che m i hanno necessitato a prendere un partito che son sicuro verrà a p p rova to da S. S tà in vista specialm ente de’ van taggi che la lettera stessa de’ com piegati A tti farà conoscere a d evidenza. Sebbene n e’ precedenti dispacci abbia già estesamente riferito la serie delle disposizioni relative alla gerarchia latina, ed espostene le ragioni di convenienza ed utilità su ciascuna parte, nulladimeno aggiungerò qui alcune osservazioni proprie a far conoscere alla S tà S. che tanto nella sostanza, quanto nella form a d e’ com piegati A tti, si sono da m e avu te in m ira costantem ente l ’osservanza esatta delle regole, l’utilità della religione cattolica e la dignità della S ta Sede apostolica. 1STeli’A tto segnato N . 1 dopo una breve narrazione circa l’ occa ­ sione e l ’ oggetto della m issione pontificia, si contengono le risolu­ zioni relative alla m etropoli di M ohilow. N e’ citati m iei dispacci h o di già a lungo esposto tutte le ragioni che rendono utile, con ve­ niente e necessaria l ’estensione di questa m etropoli sopra le chiese cattedrali del rito latino aggiunte nuovam ente a ll’im pero delle R u s­ sie. L a lettura dell’A tto farà conoscere aver io m isurate le form ole e le espressioni in m odo che l ’esercizio di questo diritto m etropoli­ tico sia contenuto entro i term ini prescritti d a’ sacri canoni e dalle costituzioni apostoliche. V erso il fine dell’A tto m edesimo si aggiunge alla diocesi di M ohilow il tratto di territorio com preso n e’ governi di K io v ia e della Russia B ianca, e in ultim o si fon d a un nuovo suffraganeato m ohiloviense annesso perpetuam ente alla prepositura di quella cattedrale. A nche questi due oggetti furono da me a suffi­ cienza trattati n e’ citati dispacci. I l seguente A tto segnato N . 2 riguarda la diocesi di Vilna, alla quale si in corpora quella di L ivon ia ch ’era attualm ente ridotta a sole sette parocch ie esistenti in Curlandia. Questa diocesi com prende adunque tu tta la Lituania (eccettone la Sam ogizia che ha il suo p ro­ prio v esco v o ) e la Curlandia. T u tta la parte dell’antica diocesi di Vilna, che era situata nel governo di Minsk, n ’è stata separata e dism em brata per form are un n u ovo vescovato, com e apparirà d a’ seguenti A tti. I l v escov o di Vilna avrà in avvenire l’assegnamento d i dieci m ila rubli, che sono all’incirca cinque mila scudi romani, fis­ sa togli da S. M tà I., ed inoltre alcune rendite possedute dianzi da’

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v escov i di Livonia. Infine si conferm ano e si app rovano i quattro suf£raganeati di V ilna, Curlandia, T roki e Brzesc. Siegue a l N . 3 la traslazione di M gr K ossakow ski al vescovado dijV ilna, alla quale d eb b o avvertire cbe hanno preceduto i processi avan ti di m e com pilati secondo le solite form e tanto sopra lo stato della chiesa Vilnense, quanto sopra la persona di M gr K ossakow ski. Questi processi si ritengono nella m ia cancelleria unitam ente a m olti altri de’ quali si farà m enzione in appresso. D ipenderà d a’ com m andi di S. S tà ch ’io li trasm etta à V . E cc. R ma con qualche particolare occasione per non caricar la spedizione ordinaria con eccedente volum e. L a lettu ra di questo A tto di traslazione basta a fa r co n o ­ scere essermi io attenuto alle form ole solite pratticarsi in similibus ed usate già daU’E m0 A rch etti nella traslazione di M gr Siestrzencew icz all’arcivescovato di M ohilovia e nella istituzione di M gr Benislawski al vescov a to in p a rtib u s.1 I l N . 4 contiene l ’unione dell’antica diocesi di K io v ia a quella di L u ceoria e la definizione di questa diocesi in tu tto il govern o di W olhynnia. Si stabilisce che i v e sco v i di L u ceoria avranno due concatedrali e due capitoli, cioè quello di L u ceoria e quello di Zitom irz, cattedrale dell’an tico v escov a to di K iovia, il cui titolo si cam bia sol­ tanto in quello di Zitom irz. H o già esposto che non si v ole v a qui dal govern o che si nom inasse il titolo di K iov ia . L a ragione p o i di conservar le due cattedrali ed i due capitoli, oltre quella naturale dell’utilità per la chiesa, è stata ancora per togliere il pretesto in a v v e­ nire di dim inuire al v esco v o di L uceoria ora p rov v isto abondantem ente le rendite che attualm ente gode nelle due diocesi unite. P er lo stesso fine si sono destinati una parte d e’ beni vescov ili ad usi pii ed utili alla chiesa secondo il desiderio m ostrato d al m edesim o M gr Cieciszowski che diversam ente tem eva di perderli. A l N. 5 trovasi l’istituzione di M gr Cieciszowski al vescov a to di Luceoria, prem essi nelle solite form e innanzi a m e i processi sopra la chiesa di L u ceoria e sopra la persona dello stesso prom ovendo. H o creduto conveniente di fa r un elogio d i M gr Cieciszowski e di lasciare anche un m onum ento, che, se per zelo di carità e per neces­ sità di circostanze a v eva egli esteso le sue cure pastorali com e v escov o

1 Mgr Jean Benislawski, né en 1735, était évêque de Gadara in partibus et coadjuteur de Mohilev. Il avait d’abord été jésuite jusqu’à la suppression de l’ Ordre. Il fit beaucoup pour la fondation de l’archevêcbé de Mohilev en 1774, étant très lié avec Potemkine, gouverneur de Russie Blanche.

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d iocesa n o vicin iore anche fu ori dei lim iti della sua diocesi, avea ciò fa tto colle fa coltà della S ta Sede, e m ediante l ’assenso e il desiderio d e ’ rispettivi ordinari. Com prende il N . 6 le disposizioni relative alla diocesi d i K am en iec che s’estende in tu tta la P odolia. A questa chiesa è stato rein­ tegrato il legittim o pastore cioè M gr D em bow ski in vig or delle B olle apostoliche della sua coa d ju toria curri futura successione e della rinunzia e cessione fattagli dal suo coa d ju to M gr K rassin sk i.1 Premesse le più esatte inform azioni e com pilatosi innanzi di me u n accu rato processo, si è ven u to all’A tto della nuova erezione del v e sco v a to di M insk che troverà l’E cc. V . B ma al N. 7. N ella desi­ gnazione della cattedrale, della residenza del v escov o, e nella form a­ zione del capitolo, m i sono attenuto sì nella sostanza, che nelle fo r­ inole al tenore di altri simili A tti e di quelli dell’E mo A rchetti per l ’erezione della chiesa di M ohilow . I l capitolo sarà com posto di sei dignità, sei canonici ed altrettanti m onsignori. N ella m ancanza di benefìci sem plici, i più ricchi benefici curati serviranno per le rispet­ tiv e prebende, detrattone innanzi la congrua per il curato che eser­ cita gli uffici parocchiali. D o p o la m orte degli odierni beneficiati d ov rà stabilirsi dal v escov o la massa com une. L ’ otta v o A tto si è l’istituzione di M gr D ederko al s u d 0 nuovo v escov a to Minscense, previo il processo sop ra le qualità del p rom o­ v en d o form ato innanzi di me ed esistente con gli altri nella m ia can­ celleria. Seguono a l N. 9 g li statuti del ca p itolo di Minsk I l decim o A tto finalmente si è l ’istituzione di M gr O dyniec, pre­ messo del pari il solito processo, al v escov a to d ’Ip pon a in partibus infidelium. P er tu tte le ricerche da me fa tte ho p otu to assicurarmi essere questo titolo vacante. H o già n ota to in altro m io dispaccio N . 42 che M gr O dyniec n on p otrà risiedere in M ohilow , perchè è im piegato in P ietroburgo nel dipartim ento cattolico. A ven do io fa tto riflettere che sarebbe necessario di avere un v escov o suffraganeo in M ohilow per ufficiare quella cattedrale stante l’assenza dell’arci­ v e sco v o che è qui fissato com e cap o dell’anzi detto dipartim ento, il nom inato M gr O dyniec si è determ inato di rinunziare la p rep o­ situra di M ohilow ogni qualvolta ottenga qui altro assegnam ento

ι Mgr Adam Stanislas Krasinski, né en 1714, évêque de Kamenetz depuis 1759, avait, à cause de son grand âge, renoncé à son siège en 1795. en fayeur de son coadjuteur Mgr Dembowski. Il mourut en 1800.

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che l ’arcivescovo ha prom esso di procurargli. P er tal ragione non ho nom inato il lod a to O dyniec com e suffraganeo m ohilow ense nella sua istituzione, m a solo l ’ho designato ih qualità di v escov o ausi­ liare della diocesi di M ohilow . Q uando s’effettui lo sperato assegna­ m ento a M gr O dyniec, v i sarà lu ogo di prom overe un altro v escov o che sarà suffraganeo di M ohilow , p rov v isto colla prepositura di quella cattedrale secondo ho già prevenuto nell’A tto relativo alla stessa m etropoli segnato E". 1. E d ecco tu tti gli A tti che concernono la gerarchia latina nell’im ­ pero delle Russie. I l loro com plesso spiega un pieno ed esteso eser­ cizio dell’au torità pontifìcia, tale che da m olti anni n on si è forse v ed u to il simile, ed è un m onum ento insigne del pontificato di P io V I l ’aver co ll’apostolico m inistero to lto dalla chiesa il grave scandalo d i due v escov a ti li di cui titoli, le diocesi e l ’au torità procedevano dalla sola potestà tem porale, rim osso un intruso ed usurpatore d ’aliena sede ed in vece reintegrato n ell’im pero russo l ’ ordine della ecclesia­ stica gerarchia, estesa la giurisdizione m etropolitica, fìssati i lim iti delle rispettive diocesi, in corporate o separate alcune parti di esse, eretto un n u ov o vescov a to, data la m issione ed istituzione canonica a ’ rispettivi pastori, e tu tto ciò com p ito con A tti che nel loro tenore e nelle loro form ole annunciano la suprem a p otestà del R om a n o Pontefice. L e circostanze del tem po, e l ’esem pio funesto degli altri stati d e b b on o tan to più dar risalto a ’ sentim enti di giustizia e di religione che distinguono l ’im perator P a olo I, e d obb iam o ben rin­ graziare la divina provvid en za che in m ezzo alle gravissim e pertur­ bazion i ed angustie che affliggono la Chiesa, abbia con d otto a term ine un avvenim ento tan to singolare, che proverà in ogni tem po l ’assi­ stenza dell’Altissim o che difende l ’edificio fo n d a to sopra quella pietra con tro la qual non prevarranno giam m ai le porte dell’inferno. T u tti questi A tti com m unicati da m e in autentica form a a Mgr arcivescovo di M ohilow si sono da lui trasmessi entro le rispettive mie lettere a ’ v e sco v i di Vilna, Sam ogizia, Luceoria, K am eniec, a M gr D ederk o li ho consegnati io stesso, com e pure à M gr O dyniec, a ciascuno cioè quelli che lo riguardano. Sarà com p ito il m io con ten to se la S tà di ΪΓ. S. si degnerà a p p ro­ vare quanto si è da m e operato finora, al qual fine prego V . E cc. R ma voler contribuire con i su oi v a lev oli uffici. E lla m i forn irà un n u o v o tito lo per cui s’accrescerà in m e la gra­ titudine che m i pregierò di professarle perpetuam ente, ed in questa occasion e ho l ’ onore di conferm arle i sensi sinceri etc.

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No. 114-115: 94-25 août 1798.

114. Odesoalchi à Litta. Le bailli Giulio Litta rélevé de ses vœux.

Florence, 24 août 1798.

1

Arch. Y at., 343 A , or «g. autogr.

Questa m ia le sarà presentata d al suo fratello Giulio in un m o ­ m ento nel quale avrà una gran sorpresa. E g li per giusti m otivi si è indirizzato a l S. P . per essere sciolto dai v oti. D o p o lungo esame S. S tà ha creduto di condiscendere a d alcune condizioni però v a n ­ taggiose alla Chiesa cattolica ed ha rimesso p o i la cognizione della causa a M gr arcivescovo di M ochilow . M olto volentieri si sarebbe rim esso a lei stesso, m a n on pareva che fosse conveniente che un fratello pronunziasse sopra di un altro; onde spero che resterà per­ suaso che se m ai non si è l ’affare diretto a lei, è stato soltanto perchè le circostanze non lo perm ettevano. Sono certo che lei con il suo zelo n on trascurerà di coadiuvare le pie intenzioni di G iulio e dargli anche qualche indirizzo perchè sem pre più si aum enti in codeste parti la cattolica religione. Mi com m andi e m i creda pieno di am i­ cizia.

115. Odescalchi à Litta.

Florence, 25 août 1798.

Le Cardinal Antonelli et ses collègues vont examiner les documents russes du 28 et 30 avril sur la hiérarchie catholique en Russie. La prolongation du séjour du St-Père à la Chartreuse de Florence. Arch. Vat., 343 A , ong. chiff.

Q uanto al contenuto del loda to dispaccio di ET. 45, m i accade replicare a V . E cc. B ma, che li oggetti im portantissim i de’ N. 41 e 42 sono stati già fa tti prendere nella d ov u ta considerazione a l Sig. Gard. Antonelli, avendogliene passate in m ano le carte il S. P . nel tragitto che giorni sono fece di qui per Venezia il lod a to E mo. Questi si unirà all’effatto espresso ad altri simili cospicui soggetti; ed io intanto non m ancherò di sollecitare presso di Lui il convenevole risultato per parteciparlo a V . E cc. B ma.

1 Le bailli Litta avait demandé d’être relevé de ses vœux de chevalier profès de l’ Ordre de Malte pour pouvoir épouser une nièce du Prince Potemkine veuve du comte Skavronski. Le mariage fut bénit par Mgr Litta le 31 octo­ bre 1798.

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No. 115-116: 25-27 août 1798.

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A quello che L e descrissi co ll’ultim o m io dispaccio nient’altro posso aggiungere se n on che essere sem pre più fav orevole l ’effetto della n ota trattativa circa la continuazione di dim ora del S. P . in questa Certosa, in cui esso gode b u on a salute. ÎTon posso per altro dispensarm i dal dire a Y . E cc. R ma essere il S. P . pienam ente per­ suaso delle di L ei sollecitudini per la religione e per la sua sacra per­ sona, essendo i m eriti singolari dell’E co. V . R ma trop p o bene co n o ­ sciuti da tutti. E contestando a ll’E cc. V . R ma i sensi etc.

116. Albani à Litta.

Naples, 27 août 1798.

Nécessité de prendre des mesures pour remédier à la malheureuse situation du St-Père. Le Sacré Collège écrit dans ce but aux souverains. Les cir­ constances dans lesquelles le Pape dut quitter Rome. Pas d’excuses vala­ bles pour les envahisseurs. Exil des cardinaux. Que tous les souverains s’unissent pour soutenir la cause du Pape. A rch.

Vat., 344, I, orig. L e Post-scriptum autographe.

L ’infelice situazione del S. P . esige che il Sacro Collegio s’in te­ ressi, per quanto pu ò, in fa vore della sacra di Lui persona, dalla quale dipende il sostegno, la tranquillità e il govern o della Chiesa universale. A vrem m o d ov u to prim a d ’ ora prender parte in una vicen da così critica e luttuosa, se dispersi i m em bri del Sacro C ol­ legio e vaganti, chi in un lu ogo e chi in un altro, n on fossero stati im possibilitati a com unicarsi le loro idee e a concertare quei passi, che si fosse creduto dare in tale circostanza; m a trovan dosi ora in un b u on num ero radunati in questa capitale, d ov e m ercè la pietà del re delle due Sicilie sono stati benignam ente accolti, non d o b ­ biam o più a lungo dilazionare di adem piere il p rop rio dovere verso il Capo visibile della Chiesa e verso il nostro sovrano. E giacché per buona nostra sorte Y . S. Illma dim ora tu ttavia presso cotes ta corte, io com e decano d e ’ m iei colleghi m i rivolg o a L ei e agli altri nunzi apostolici esistenti nelle loro respettive residenze, affinchè, anim ati tu tti di zelo per la causa com une, fa ccia m o quel che possiam o per tentare di restituire la S tà S. nell’an tico suo splendore, e di contri­ buire così a rendere la pace alla Chiesa. Spero che Id io benedirà le nostre operazioni ed esaudirà i n ostri v oti. P er prim o passo dunque si è pensato da m e e da questi miei co l­ leghi di scrivere a cotesto sovran o la lettera che le com piego a sigillo volante. L ’anim o di L ui generoso ed i sentim enti di am icizia che

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No. 116 : 27 août 1798.

sem pre ha nutriti verso il S. P . ci porge una ben fondata fiducia ch ’egli sia per accogliere le nostre preghiere e per im pegnarsi a far quello che im ploriam o. Si com piaccia pertanto Y . S. Illma di presen­ targliela in nostro nom e e di aggiungere colla propria v o ce quel di più che le ispirerà la giustizia della causa, il suo esperim entato zelo e l’energia colla quale ha sem pre eggregiam ente trattati i nostri affari. Sono a L ei pienam ente note le nostre peripezie fino da loro prin­ cipii, poich é sappiam o che la pontificia Segretaria di Stato non ha om m esso di ragguagliarla di tu tto ciò che andava accaden d o, e sap­ piam o altresì con quanta efficacia abbia fa tte a coteste corti le rap­ presentanze delle quali v en iv a incaricata; onde stim o superfluo il ripeterle il raccon to di una storia che non ignora. E rasi stabilito di espellere il S. P . dalla sua sede, e ad onta della protezione accord a­ tagli dai regnanti cattolici, e de’ replicati uffici interpositi in fa v or di lui, ad onta delle um iliazioni e delli sforzi fattisi dalla S tà S. per allontanare il colpo, di cui era m inacciato, l ’espulsione è seguita, ed è seguita insiem e con essa la dispersione delle P ietre del santuario. Lusingata S. S tà dalle prom esse fattegli dagl’invasori di Borna col m ezzo del P r. di B elm onte, am basciatore di S. M tà Siciliana presso la S ta Sede, ed anche m ediante il m inistro francese B ernadotte presso la corte di Vienna, che nulla si sarebbe intentato sopra la sacra di L td persona, e che in niente si sarebbe alterato il govern o pontificio, ebbe la costanza di non abbandonare la sua sede e di non lasciare il suo p o p o lo in una circostanza in cui più che in qualunque altra avea bisogno della presenza del pastore e del sovran o. Prevedea però ben egli che le prom esse non avrebbero av u to f fletto, e che van o sarebbe riuscito anche questo sforzo della sua intrepidezza; m a certo che se partiva, era tu tto perduto, v olle perderlo alm eno senza alcuna sua colpa, e v olle che la violenza e la forza l ’astringes­ sero ad allontanarsi da un lu ogo di cui era il legittim o possessore. F u ten tato co i m odi i più violen ti d ’intim orirlo, per obbligarlo a rinunziare a quei diritti di sovranità tem porale, d e ’ quali ed egli e i suoi antecessori erano per tan ti secoli investiti; m a quantunque di niun valore fosse stata una tale rinunzia estorta dalla soverchieria e dal tim ore, ricusò ciò non ostante di sottoscriversi ad un atto indegno del suo carattere e del suo decoro, e ripugnante alla giu­ stizia. In seguito venne espulso da Borna, ed in m ezzo ad uom ini arm ati, com e nel tem po delle più fiere persecuzioni, in com pagnia di pochissim i suoi fam igliari, e senza avergli perm esso di prendere neppure tu tte le rob e occorren ti al servizio della sua persona, dentro

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No. 116: 27 août 1798.

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lo spazio di un brevissim o tem po assegnatoli, al pari di un m alfat­ tore, per la partenza, fu trasportato fu o ri della sua residenza e del suo dom inio. D iranno g l’in vasori di E om a , c b ’essi non m ancarono alle p ro ­ messe, m a che il p o p o lo rom ano fu quegli che v olle rendersi libero, e che decretò la partenza del P apa. Q ualora dai regnanti si am m et­ tesse per giusta questa ragione, sarebbe per loro di un trop p o funesto esem pio. M a lasciato da parte l ’esam e di questo preteso diritto p o p o ­ lare, egli è certo che se il p o p o lo rom ano lo avesse relativam ente al dom inio tem porale, non lo avreb b e però egualm ente sul dom inio spirituale, nè pu ò giam m ai discacciar legittim am ente il prop rio v esco v o dalla sua sede, d o v e è stato stab ilito da Gesù Cristo. In quanto p oi al fa tto del p o p o lo rom ano, che si asserisce esssersi v olu to da se stesso render libero, ognun sa che n on il p op olo intero, m a sol­ tanto pochissim i in dividui fu ron o co lo ro che acclam arono la libertà, nè sono ign ote le tram e ordite dagl’in vasori per condurre una tale piccola porzione di p o p o lo a sollevarsi con tro il suo P rincipe. G l’in ­ vasori fom entarono i ribelli, accordan d o loro la protezione ed im pe­ riosam ente sostraendoli dalle m ani del governo, che stava per p u ­ nirli, giacché le loro delinquenze non si ristringevano a mere o p i­ nioni politiche, m a a d atten tati m anifesti con tro il govern o istesso, a sedizioni e a congiure. L ’altra assai più num erosa porzione di pop olo, che non avea m ai aderito alle m assim e d e ’ sediziosi, che am ava £1 suo sovrano, e che riguardava e rispettava in Lui il Capo della reli­ gione, d ov ette p o i cedere alle m inacce, al tim ore, alla forza; e se col progresso del tem po altri m oltissim i hanno aderito al partito d om i­ nante, è stato effetto dell’insopportabile miseria loro sopragiunta, m edianti le enorm i con tribu zion i im poste e lo spoglio totale di tutta la città, m iseria che gli ha necessitati a seguire la corrente, ad oggetto di sostentarsi. ì f o n potran n o finalm ente g l’invasori in alcun m odo scusarsi dalla m ancanza delle loro prom esse, poiché avendo il loro generale a pp rova ta con proclam a publicam ente stam pato la rom ana rivoluzione, ed accordata la sua garanzia, ha con un ta l a tto con ­ tribu ito alla m utazione del govern o e l ’ha sostenuta. Espulso il P a p a da E om a , s’in com in ciò ad inveire con tro quei cardinali di S. Chiesa, ch ’erano colà rim asti, intim ando loro di rinun­ ziare alla dignità cardinalizia, se volev a n o colà restare. M a costanti essi, eccetuatine due s o lta n to ,1 nel ricusar di fare un azione con1 Les cardinaux Altieri et Antici.

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No. 116-117: 27 août-20/31 août 1798.

traria e a l loro carattere e a i giuram enti da loro prestati, furono arre­ stati, trasportati ignom iniosam ente a C ivitavecchia, e finalmente esiliati. l io n può dunque dubitarsi che tu tti i sovrani unitam ente non sieno per im pegnarsi a l ristabilim ento delle cose nel suo pristino stato, e per restituire il perseguitato e ram ingo sovrano di E om a a quei possessi de’ quali è stato ingiustam ente spogliato. U n sovrano pacifico, qual’ è il Papa, n on p u ò n on contribuire alla pace di tutta l’E u ropa e a conservare in Italia quella bilan cia politica, che tanto g io v a alla tranquillità, alla sicurezza e a g l’interessi degli altri dom ini. P rocu ri dunque Y . S. Illma di m ettere in vista di cotesto potente m onarca tali im portanti verità, e di m uovere il m agnanim o suo cuore a d assumere la difesa di una causa ch ’ è degna della sua potenza, e d i cui n on pu ò darsi nè la più giusta, nè la più gloriosa. N ell’oscurità in cui siam o di quello che si pensa e si tratta nelle corti d op o l’invasione di E om a , n on so dirle di più per di L ei istru­ zione. M i farà pertanto un piacere di ragguagliarm i con un regolare carteggio di quanto da L ei si è operato e si anderà operando, giacché tu tto p otrà servirci di lum e e tu tto p otrà contribuire al bu on esito delle nostre bram e. T an to m i riprom etto dalla di L ei gentilezza, m entre co n sentim enti di perfetta costante stim a etc. L e infelici circostanze della S. Chiesa sono a tu tti n ote, il zelo di Y . S. UlJna per la nostra santa religione e per la persona del V icario di Gesù Cristo è bastantem ente nota, onde benché tardi, per la disper­ sione del Sacro Collegio, si ricorre alla sua efficacia per fa r valere presso codesto potentissim o m onarca g l’uffici più fo rti per rendere la pace alla Chiesa, ed al S. P . la sua tranquillità; senza più m i p ro ­ testo etc. 117. Litta à Odescalchi ( N . 47).

St-Pétersbourg, 20/31 août 1798.

Litta sollicite l’approbation pontificale pour les Actes qu’il vient de publier. Consécration de quatre évêques suffragants. Mgr Dembowski revenu à Kamenetz. Mgr Bulhak désigné par oukase impérial pour l’évêché ruthène de Brzesc. Nécessité de systématiser la hiérarchie ruthène comme la latine. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I , min.Il

Il pregiatissim o foglio di Y . E cc. E ma in data d e’ 4 corrente per­ ven u tom i da V ienna con occasione straordinaria m i assicura che i m iei dispacci segnati N . 34 e 35 erano so tto gli occh i del S. Padre,

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No. 117: 20/31 août 1798.

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il quale n ’avrebbe fa tto prendere particolar cognizione, com e sup­ pongo di tu tti gli oggetti analoghi alla stessa m ateria da m e riferiti e spiegati ne’ posteriori m iei num eri e specialm ente 41 e 42. F ino dalle prim e m ie lettere a S. S tà h o rappresentato i m otiv i che mi necessitavano a non ritardare ulteriorm ente l ’ultim azione di questa materia affine di evitare gravissim i disordini ed inconvenienti che sussistevano, e che si sarebbero accresciuti in infinito lasciando le cose di questo cattolicism o in sospeso. H o perciò prevenuto fin d ’allora che avrei fa tto uso delle fa coltà di cui trov om i m unito per p r o v ­ vedere all’urgenza del caso per il bene della religione cattolica ed il v an taggio della S ta Sede a cui perpetuam ente m irano le m ie fatiche. Conoscendo in fatti sem pre più la necessità di risolvere queste materie, ne’ lasciandom i lu ogo a m aggior dilazione le v iv e e replicate istanze degli ecclesiastici ed altre necessità nate dalle circostanze, m i è stato indispensabile di venir alla confezione e pubblicazione degli A tti relativi alla gerarchia latina. D i questi ho trasm esso tu tte le copie coll’ultim o m io dispaccio ΪΓ. 46 nel quale altresì h o a lungo spiegato tu tte le ragioni che m i hanno determ inato a non frapporre altro ritardo, il quale certam ente avrebbe qui p ro d otto pessimi effetti e gravissim i inconvenienti. Supplico Y . E cc. R ma di considerar e esporre le ragioni da m e enum erate nell’anzidetto dispaccio, ed otte­ nerm i da S. S tà la desiderata approvazione. L a ringrazio intanto per l ’autorizzazione che m i ha ottenuto a concedere le dispense m atrim oniali per tu tti i gradi si di consanguinità che di affinità eccetto il prim o, ed il secondo toccan te il prim o. D i tali facoltà farò uso secondo i casi e le com unicherò pure a ’ rispet­ tiv i vescov i su le loro richieste. In seguito delle disposizioni ottenute da questo sovrano sopra le dim ande d a m e avanzate a nom e di S. S tà relativam ente a questo cattolicism o ho il con ten to di poter di già annunziare l ’adem pi­ m ento di una parte dei nostri desideri. Prim ieram ente i qu attro suffraganei di V iln a che d a più di due anni avevano le B olle da R om a, le quali finora rim aneano senza ese­ cuzione per non aver l ’assenso del governo, sono stati finalmente consacrati in V ilna da M gr v escov o K ossakow ski secondo le form e del pontificale rom ano. Questi v e sco v i sono M gr D avid e Pilkow ski, v escov o di E chini in fartibu s, suffraganeo di Vilna, M gr A dam o K orw in K ossakow ski, v esco v o di Lim ira, suffraganeo di Curlandia, M gr G iorgio P olubinski, v esco v o di L orim a, suffraganeo di Troki, e M gr A dam o K lok ock i, v esco v o di Sidina, suffraganeo di Brzese. Il

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No. 117 : 20/31 août 1798.

n u ov o v escov o di Y ilna M gr G iovanni K ossakow ski m ’ha trasmessoin autentica form a i soliti giuram enti prestati da’ quattro vescovi suddetti nell’a tto della loro consacrazione. In secondo lu ogo h o già ricevu to d a K am eniec una lettera di M gr v escov o D em bow ski, che m i annuncia il felice suo ritorno a quella sede, dalla quale trovava si assente da circa tre anni da che v i si era intruso M gr Sierakowski col p seu do-titolo di v escov o Latiszowiense. N el m io dispaccio ΪΓ. 43 accennai la m orte di M gr Glowniewski, v e sco v o ruteno di Brzesc, uno d e’ tre v escov a d i de’ greci-uniti a ccor­ dati dall’im peratore nell’ucaso da m e trasm esso nel m io N . 42 e ricuperati, per dir così, dal quasi universal naufragio on d ’era m inac­ ciata in questi tem pi la chiesa rutena unita. Scrissi nel m edesimo dispaccio che appena ricevu ta la n otizia della m orte di M gr G low ­ niew ski avea fa tto uffici presso il Pr. K ou rak in vice-cancelliere affin­ ch è il vescov a d o di B rzesc n on rimanesse vacante, e che avea p ro­ p o sto M gr G iosaphat Bulhak, v e sco v o di Turovia, coadiu tore di Pinsk. H o replicato le stesse prem ure a l Pr. B ezborodk o cancelliere dell’im pero, ed il Signor Id d io ha benedetto i m iei passi, m entre il d etto principe m i ha di già annunciato d ’aver l ’im peratore con particola r ucaso designato il suddetto prelato alla chiesa d i Brzesc. T ale scelta è stata veram ente m olto opportuna, giacché il lod ato v e sco v o ha am m inistrato finora una gran parte della diocesi di Brzesc ch e dovrà com prendere il govern o di Lituania e quello di Minsk ove stendevasi il v escov a d o di P in sk e T urow uniti, di cui era esso coadju to re cum jutura successione. O ltre di ciò è esso ben v isto dall’attual governatore della Lituania Sig. B o w lh a k o w ,1 e p otrà più fa cil­ m ente ottenere quelle facilitazion i e quelli aiu ti di che abbisognerà nell’am m inistrazione della diocesi. L a necessità di assicurar l ’esistenza delli tre vescovadi uniti, i quali, com e h o n otato di sopra, possono dirsi preservati dal quasi universal naufragio della chiesa rutena, m i obbliga a n on ritardare d i consolidar le analoghe disposizioni co n l’uso della legittim a au to­ rità pontificia. D o v rò quindi in breve p u b b lica r qualche A tto rela1 Jacob Ivanovitch Boulgakov (1743-1809). Il fut d’abord pendant dix ans secrétaire d’ambassade à Varsovie. En 1781 il était nommé ambassadeur en Turquie. Pendant la deuxième guerre de Turquie, il fut interné par les Turcs qui le gardèrent ainsi plus de deux ans. Sous Paul Ier, le prince Repnine désigné pour gouverner la Lithuanie offrit à Boulgakov le poste de gouverneur de Vilna, et de G-rodno. Il quitta définitivement le service en 1799.

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No. 117-118: 20/31 août 1798.

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tiv o alla gerarchia d e’ greci-uniti, che invierò a Y . E cc. E ma ad oggetto di um iliarne il tenore a S. S tà. N ell’annesso foglio a colon na aggiungo le particolari osserva­ zioni circa questo ed altri punti tocca n ti queste m aterie ecclesia­ stiche alle quali è tropp o espediente di p rov v ed er sollecitam ente. E qui con sensi di vera stim a etc.

118. Litta à Odescalchi.

St-Pétersbourg, 2 0 /3 1 août 1798.

La pourpre pour Mgr Siestrzencewicz. Raisons pressantes de l’accorder. Arch. Vat., 3 44, orig. chiff. et déchiffr.; 344, I , m in.

N el m io dispaccio de’ 30 aprile/11 m aggio segnato N. 41 m i feci un dovere di riferir a V . E cc. R ma la richiesta che a nom e di S. M tà l’Im peratore m i espose il P r. B ezborodk o cancelliere dell’im pero nella conferenza de’ 24 a prile/5 m aggio in fa v ore di M gr Siestrzen­ cewicz, a rcivescovo di M ohilow , cioè che a d esso e a di lui successori nella cattedrale m etropolitana di M ohilow venga concesso da S. S tà l ’uso della porp ora ad instar d e’ Cardinali, sull’esem pio di simili privilegi a ccorda ti dalla S ta Sede ad altri a rcivescovi e specialm ente a quello d i Gnesna nel dom inio prussiano. N ello stesso dispaccio enumerai a lungo tu tti que’ forti m otivi che m uover possono l ’anim o di S. S tà a condiscendere in questa parte la preghiera di S. M tà l ’im perator P a o lo I accordan do un privilegio convenevole e p rop or­ zionato alla cattedra m ohiloviense, alle qualità e m eriti particolari del presente arcivescovo, corrispondente alle precedenti intelligenze che per parte di S. S tà s’erano annunciate in term ini anche più am pli nell’occasione di questa m issione straordinaria, analogo finalmente alle circostanze ed alle considerazioni da aversi verso il presente sovran o delle Russie. Col seguente dispaccio de’ 7/18 m aggio, segnato N . 42, in viai sotto la lett. A cop ia della n ota che m i passò il m ini­ stero im periale alli 30 aprile, nella quale all’a rticolo 7 0 si parla della detta distinzione per l ’a rcivescovo di M ohiloff. U nii finalm ente sotto la lett. D copia dell’altra n ota da m e passata in risposta al m ini­ stero im periale sotto il 1 0 m aggio, nella quale m i riserbai di rinnovar l ’espressioni della gratitudine del S. P . e della di lui prem ura di co n ­ form arsi a ’ desideri di S. M tà I., specialm ente circa il suddetto onore da concedersi a ll’a rcivescovo di M ohiloff.

Non posso abbastanza raccomandarmi a Y. Ecc. Rma per ottener

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No. 118-119: 20/31 août-2 7 août/7 septembre 1798.

una risposta analoga su questo punto e m i fa ccio un dovere di osser­ vare che un ulteriore silenzio e ritardo su’l m edesim o riescirà oltre­ m od o dispiacevole al detto arcivescovo, tanto più che d ’altronde è m alissim o con ten to di veder m ancar la sua speranza del cardinalato. P erciò è necessario di evitare qualsivoglia m aggiore disgusto di tal persona, che per il suo carattere, talento e situazione, pu ò nuocere m oltissim o. B isogna riflettere che questo im peratore sta attendendo che ET. S. accondiscenda a questa grazia da L u i richiesta com e unica reciprocità e retribuzione di quanto ha accord a to alle dim ande del S. P . L a prego pertanto di riassumere i m iei citati dispacci ed otte­ nerm i da ET. S. una risoluzione conform e ai m otiv i da m e accennati. Sarebbe questa l’ occasione opportuna se piacesse a l S. P . inviar ü B reve all’im peratore, secondo m i presi la libertà di suggerire nel fog lio a colonna annesso al cita to m io ET. 42, e che crederei m olto a proposito. Q uanto all’altro B reve recatom e da M gr B a d o s se ,1 il P r. B ezb orodk o m i ha detto che l ’im peratore ha ordinato di rispon ­ dere, m a che si ritarda ancora per dare unitam ente qualche buona notizia. Questa corte e quella di L ondra sono benissim o disposte per la guerra con tro i Francesi, m a il loro a ccord o con quella di Vienna soffre tu tta via qualche ritardo. L e aggiungo in fine ch ’io aspetto con m olta ansietà la benigna a pprovazione del S. P . relativam ente alla carica di grand aum ônier e la perm issione di portare la grande croce di M alta. Il gran m aestro per m ezzo di una lettera scrittam i da Trieste ultim am ente m e l ’ha accordata. L a con d otta del detto grande m aestro nella resa e capitolazione di M alta ha p rod otto qui, massim e presso l’im peratore, la più contraria impressione possibile.

119. Lüta à Odescalchi (N ° 48).

St-Pétersbourg, 27 août j 7 sept. 1798.

Effet produit en Russie par la reddition de Malte. Indignation du grand prieuré russe, qui déclare le grand maître destitué. L ’empereur, unique soutien de l’Ordre. Pose de la première pierre de la nouvelle église de Malte à Pétersbourg. Une alliance russo-turque et le sort futur de Malte. A rch .

V a t ., 3 4 4 , o r ì g .; 3 4 4 , I , m in .

L a lettera che ho l ’ onore di com piegar a V . E cc. B ma mi è stata consegnata da m io fratello il b a li L itta, che a nom e di questo vene­ rabile gran priorato di Bussia um ilia alla S tà di ET. S. un esatto rag1 Voir la dépêche N. 44 du 2/13 juillet 1798. Il s’agit du Bref « Serius om ­ nino » du 29 mars 1798.

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No. 119: 27 août/7 septembre 1798.

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guaglio delle deliberazioni prese ieri in una assemblea con voca te straordinariam ente nel palazzo priorale sopra l’esame di tutte le circostanze che hanno cagionato l ’inaspettata perdita dell’isola di M alta, e sopra le risoluzioni da prendersi per la conservazione del­ l ’ Ordine d op o un sì fatale e disgraziato avvenim ento. A ppena giunge la n otizia della tan to sollecita e precipitosa reddizione d ’una piazza stim ata universalm ente inespugnabile,1 uguale alla sorpresa fu l ’indignazione che qui si destò con tro coloro che im m ediatam ente si suppose avessero operato un sim ile tradim ento, non essendo possibile in altro m od o di spiegar il m istero d ’una sì debole anzi nulla resistenza quanto che la natura del sito e delle fortificazioni, la possibilità de’ m ezzi di difesa e sop ratu tto la cer­ tezza di un v icin o soccorso degli Inglesi doveano render tanto più sicura la salvezza dell’isola. M olte lettere che qui giunsero in du ce­ vano non leggieri sospetti sopra la co n d o tta dello stesso gran m aestro, i quali assum evano una forza m aggiore alla lettura dell’indegna e vituperosa capitolazione, nella quale il s u d 0 gran m aestro stipulava per se stesso una sovranità in Germ ania durante la sua vita, una indennizazione di 600.000 lire per il m obilio del palazzo magistrale, tu tto che sia questa una proprietà dell’ Ordine, ed una pensione annua di lire 300.000. N on ostanti tali notizie si sono qui aspettate le ulteriori nozioni e le ragioni che per avven tu ra il gran m aestro H om pesch avrebbe allegato in sua discolpa. A rrivato egli a Trieste ha qui inviato diverse lettere, le quali non solam ente sono insufficienti a giustificarlo, m a servono piu tosto a d accelerare la sua condanna. A ltre lettere intanto procedenti ultim am ente da sogetti rispettabili per la loro probità e per il loro zelo, n on che tu tti i dispacci de’ m inistri di Bussia nelle corti estere, svelando tu tto il m istero d ’iniquità, hanno fa tto con o­ scere ad evidenza essere lo stesso H om pesch la causa principale sì della perdita di M alta che della ruina e disonore che n ’ è risultato per l ’ Ordine. N on è possibile in fatti ch ’esso possa lavarsi dalla m ac­ chia d ’una colpevole im previdenza ed inerzia nel trascurar le pre­ cauzioni ed i preparativi che da m olti cavalieri dell’ Ordine gli furono suggeriti con tro un ’aggressione che si prevedeva generalmente, d ’una connivenza inescusabile nel lasciar un libero corso a tutte le tram e de’ nem ici palesi dell’ Ordine, d ’una indolenza som m a nella difesa 1 En se rendant en Egypte Bonaparte s’était emparé de Malte, le grand maître Hompeseh. ayant fait reddition de l ’ î l e le 12 juin 1798.1 7 17 — N onciat. de L itta.

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No. 119: ?7 août/ 7 septembre 1798.

dell’isola, e d i aver accordato la m aggior fiducia alle persone stesse che hanno cooperato alla perdita di quella, m olti de’ quali sono ancor presentem ente nel suo consiglio in Trieste, ed altri trovansi im piegati nell’arm ata francese o nella n u ova m unicipalità di M alta. T utte queste notizie hanno com pito la condanna di H om pesch alla quale sarebbe già stata esuberante l ’unica considerazione d ’aver esso ceduto im a piazza inespugnabile senza che si sia tirato dal ne­ m ico un colpo di cannone, ed avere sottoscritta una capitolazione della quale, senza stipolar nulla per il suo Ordine, ha soltanto a ccet­ ta to de’ v an taggi per se stesso. U n sentim ento d ’ onore e lo zelo per la conservazione dell’ Ordine hanno stim olato tutti i m em bri di questo gran priorato di Eussia a dichiarare altam ente la loro disapprovazione ed indignazione con ­ tro la con d otta di H om pesch, riguardandolo com e decaduto dal m agistero in virtù delle prop rie leggi e costituzioni dell’Ordine. Sebbene nella lettera che scrive il bali L itta in nom e di questo gran priorato a S. S tà sieno sufficientemente esposti tu tti i m otivi che hanno reso necessaria ed indispensabile la risoluzione presa nel­ l ’assem blea straordinaria di ieri, e m olto più ancora si ravvisino g l’istessi m otivi nella protesta e nel m anifesto del gran priorato, che del pari si rassegnano a l S. P ., aggiungerò nulla di m eno all’E cc. V . B ma che questa risoluzione era onninam ente necessaria per salvar quello che ancor rim ane dell’ Ordine e per assicurar a l suo stabili­ m ento in Russia la continuazione della valida protezione e delle segnalate beneficenze di S. M tà l ’im peratore. L ’interesse che dim o­ stra costantem ente questo sovrano per un Ordine così distinto, la sua m unificenza e generosità sono in oggi l ’unico asilo ed il m iglior sostegno che possa preservarlo da una tota le ruina. Questo gran priorato ha in vita to tu tti gli altri priorati a d aderire all’accennato m anifesto, al quale si darà per l ’effetto m edesim o tu tta la possibile pubblicità. H el giorno stesso in cui fù presa questa necessaria ed opportuna risoluzione dal gran priorato di E ussia ho avu to il con ten to di benedir ed im por la prim a pietra n e’ fondam enti della n u ov a chiesa che s’in ­ com incia a fabbricare, annessa al palazzo priorale. Supplico l ’E cc. Y . R ma d ’um iliarne la consolante n otizia al S. P . ed unisco l ’iscri­ zione scolpita per questa funzione sulla pietra ste s sa .1 Questa chiesa 1 Voici cette inscription: Ad gloriam Omnipotentis Dei |Patris et Filii et Spiritus Sancti i in sub­ structionibus Ecclesiae | sub titulo | Sancti lohannis Baptistae | Patroni Or-

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No. 119: 27 aoû.t/7 septembre 1798.

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di una vaga architettura sarà di pu bb lico uso e di gran vantaggio per la religione cattolica in questa D om inante. L a funzione riuscì edificante ed i m olti spettatori con corsi erano penetrati di giubbilo al vedere incom inciar l’edificio d ’un n u ovo tem pio in questo secolo infelice, nel quale tante altre chiese si distruggono. D e b b o aggiungere che S. M tà l ’im peratore app rovand o piena­ m ente le riferite deliberazioni del gran p riorato di Russia ha di già dichiarato per m ezzo del Pr. B ezborodk o, cancellier del im pero, la sua v olon tà di aderire alla sud a protesta, e m anifestò con un a tto fo r­ male in proprio nom e, e che conservando a ll’Ordine le sue form e, i suoi privilegi e le sue prerogative gli continuerà la sua special protezione. R elativam ente p oi al v iv o interesse che nutre questo sovrano per la conservazione e prosperità dell’ Ordine, deve notarsi che avendo la P orta ottom an a richiesto di stringer con questa corte im periale una alleanza perpetua offensiva e d ife n siv a , S. M tà l ’im peratore ha aderito sem plicem ente per la conclusione d ’una lega tem poranea. Tra le misure prese a questo effetto è da osservarsi che si è desti­ nata una flotta russa di 13 vascelli di linea, la quale dal M ar N ero passerà nel M editerraneo. L a P orta ottom ana avea p rop osto alla Russia il dom inio di M alta nel caso che le arm i alleate giungano a ricuperarla. S. M tà I. però non ha a ccetta to ta l proposizione, m a ha risposto che quando l ’isola di M alta si ritolga al nem ico, dovrà resti­ tuirsi all’ Ordine per iv i ristabilirlo sullo stesso piede e sistema di prim a. Cade in accon cio di rifflettere a questo prop osito che questa corte im periale non giudica di sua u tilità e convenienza gli acquisti tropp o lontani e 'distaccati dal suo im pero, pensando che sarebbero di eccessivo dispendio a m antenerli, e che potrebbero spesso com p ro­ mettere la sua dignità e potenza. P er uguali m otivi non si v olle qui accettar l ’ offerta che fece in altri tem pi l’Inghilterra alla Russia circa l ’acquisto della Corsica e dell’isola di M inorca. P rego V . E cc. R ma di com unicar tu tto ciò al S. P . onde sempre più far conoscere essere il partito preso da questo gran priorato l ’unico e m iglior m ezzo per restituire l’ Ordine al suo prim iero splendore. Sono con d ivota ed ossequiosa stim a etc. dinis Hierosolymitani | quam Magnus Prioratus eiusdem | Ordinis in Russia | de munificentia Pauli Primi | Imperatoris Augustissimi I a fundamentis exci­ tavit I lapidem primam auspicalem | benedixit et posuit | Laurentius archiepiscopus Thebarum | Orator apostolicus ] die X X V I Augusti | Anno salutis MDCCLXXX X V III | Opus invenit curavit et direxit | Iacobus Guarenchi Architectus.

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No. 120: 8 septembre 1798.

120. Odescalchi à Litta.

Florence, 8 septembre 1798.

One traduction française d’un récent Bref du Pape à l’empereur Paul à propos de la situation du St-Père circulerait en Russie. Il y a lieu d’em­ pêcher sa divulgation. A rch. Vat., 3 43 A , orig. chiff.

Si è qui intesa la notizia che in codesta capitale essendosi fatto tradurre il n o to B reve pontificio recato già dal Sig. abbate B a d osse1 d a l latino in cu i era scritto nell’idiom a francese circoli m anoscritto nelle m ani di m olti. Se per un lato tal cosa ha recato gradim ento in vista del forte interesse che ancora per tal m ezzo rim ostra cotesto ottim o sovran o per le disgrazie del P apa, per l’altro lato si fatta n otizia non ha p otu to n on esserci di som m o ram m arico, poich é avendo 10 risaputo che in esso B reve v i son o individuati certi fa tti, la sol narrazione de’ quali p otreb b e sonar m ale all’ orecchio d e’ Francesi e perciò forse allarmarli con tro la m edesim a S tà S., e riflettendo insieme alla criticissim a situazione in cui ella ritrovasi, è troppo ragionevole il m io tim ore che la disvulgazione del com m entato Breve possa com prom ettere la di lui sacra persona e tutti noi; m i auguro che la n otizia sia falsa; m a nell’ipotesi cpntraria Y . E cc. E ma vede bene quanto chi che sia com e divenga necessario l ’adoprare con tu tto 11 m aggior im pegno e calore a fa r si che sieno soppresse tali copie o a rim ediare all’affare nella m iglior m aniera possibile. L a scongiuro per quanto so e posso a far di tu tto onde la cog n ita sua saviezza e zelo e prudenza arrivi a porgerm i un risultato che calm i affatto i nostri tim ori. In attenzione del m edesim o e in m ancanza di notizie da aggiungere a Y . E cc. Hlma su quelle datele con g li ultim i miei dispacci, co n tu tta la considerazione etc. Annexe:

P ie V I à Litta.

Florence, 2 septembre 1798.

Remerciements à l’empereur Paul pour l’intérêt qu’il témoigne au Pape. Les spoliations des propriétés pontificales par les Français. Les griefs injustes invoqués par eux. Que les souverains s’unissent pour la défense du Pape, et que l’empereur de Russie soit à leur tête. A rch. Vat., 343 A , cop.; 344, I V , trad, française.

Consolantissim a è la risposta datagli dall’im peratore delle Russie a nostro riguardo, e sarà a di L ei carico farglene di nostra com m is1 II s’agit du Bref « Serius omnino » du 29 mars 1798.

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No. 120 : 8 septembre 1798.

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sione i più ossequiosi e d ov u ti rendim enti di grazia per tanta di Lui segnalata b on tà nell’interessam ento Ch’E g li prende per il ritorno della nostra sovranità nelle provinole parte usurpateci dai Francesi e parte ribellate colla loro cooperazione, com e singolarm ente ha fa tto B ologn a con pretesti che, se p on gon o in piena vista l’indole ed il carattere di quei paesani, altrettanto m anifestano l ’ingenuità e la rettitudine dell’im peratore P a olo I, di non soffrire che si faccia co l solo uso della forza e dell’inganno m an bassa sopra chi non ha forza di resistere agl’attacch i coi quali ci hanno prevenuto i Francesi d ’a ccordo co i nostri ribelli nella presente guerra. Oltre al nostro stato d ’A vign on e e C ontado Yenesino, che i Francesi v og lion o rite­ nere per loro, non ostante che l ’abbian o d ov u to restituire più v olte d op o le violen te invasioni fattene alla Sede apostolica, p ortan o i M onitori avere i Francesi offerte all’im peratore austriaco le tre lega­ zioni di R om agna, B ologn a e Ferrara, e quel che è più stravagante, v i hanno nom inatam ente com preso la M esola, che è un corp o da noi acqu istato dall’im peratore Giuseppe I I a contanti per circa un m ilione di scudi rom ani. Ora starem o a vedere se l ’ odierno im pe­ ratore Francesco riceverà questo corp o per tenerselo due v olte, e così avere rem et pretium. I l prezzo lo ebbe nel eredità di Giuseppe, il fon d o lo riprenderebbe adesso dalle m ani dei Francesi. M a v ’ è di più che p o co prim a della com pra della M esola com prassim o egual­ m ente dal m aresciallo P allavicini u n ’altra tenuta detta L a Samm attina conterm ina ad una delle porte di Ferrara collo sborso di quattro in cinquecento m ille scudi rom ani, e questa i Francesi l ’hanno venduta a tanto m eno quantunque da n oi m igliorata, ad un p riv ato ferrarese per nom e D om en ico B otton i, e com e an cor questo fon d o proven iva dal patrim onio austriaco, fu obbligato il m aresciallo P a l­ lavicini venditore, a d investire il denaro da n oi sborsatogli sulla banca, di Vienna d ’A ustria per aver sem pre questa casa in m ano un fon d o di evizzione che gli garantisse il valore della tenuta. N oi potressim o sem pre rivolgersi sul investim ento della banca perchè tu tto app a­ risce da publici solenni istrom enti, m a non è im presa d ’assumersi con una potenza così forte. E sebbene intendiam o che nel caso nostro non possan farsi i con ti che legalm ente si fanno fra privati, e d ebb a soffrirsi qualche licenza com e di un transito m ilitare, ciò n on vuol dire che s ’ab b ia da tollerare uno sp oglio così violen to, ed una in v a ­ sione hostile m ai intesa praticare con tro ogni legge di con tratto che porti via i capitali ed il dom inio di una delle parti, e trasferisca la sovranità di un o in un altro.

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No. 120: 8 septembre 1798.

A bbiam o inteso per v o ce vaga che i Francesi siansi dolsuti di aver n oi data risposta ad un raguardevole corp o di v escov i di Francia che ci chiesero dal loro esilio in diverse parti della Germania, se p ote­ van o prestare il giuram ento di odiare la sovranità, com e proponevan loro i Francesi, m a n oi n on p otevam o ingannarli ne con erronee dottrine, ne con lasciarli senza risposta, e quindi rispondessim o non esser tal giuram ento prestabile com e ci consultò una Congregazione deputata di cardinali. E questo è il carico principale che ci fanno per spogliarci e m acchinare la ribellione d e’ nostri sudditi. Innoltre dicon o che abbiam o v olu to far la guerra, e che i nostri soldati furon b a ttu ti v icin o Faenza, m a questa è una solenne im postura perchè m ai abbiam o attaccati i Francesi, m a soltanto siam o stati su la difesa per im pedire, se fosse p otu to riuscire, che i Francesi non avanzas­ sero terreno, m a il m aggior num ero delle loro m ilizie sopra dei nostri li obbligò ad abbandonare il cam po e rittirarsi. Intanto le con tri­ buzioni incom inciate dalli Francesi dal loro prim o ingresso nello Stato P apale continuano ancora, e perciò abbiam bisogno della m ano forte dell’im peratore delle Russie, che parli alto, ed in unione di altri principi a noi benefetti faccia rigorosam ente rispettare la nostra persona e grado caratteristico. Presentem ente siam o p ro ­ fu go in terra aliena e spogliato di ogni sussistenza, onde se non siam o fìanchegiati da m ano potente saressimo perduti. D i questa potente m ano in cui riconosciam o la già decisa v olon tà di assisterci, cioè dell’im peratore delle Russie, torniam o a ricorrere a cciò voglia spie­ garsi chiaram ente per m ezzo di qualche di Lui m inistro al congresso d ov e si troveranno i com m issari degl’altri sovrani, ed ivi si unischino nel sentim ento della restituzione de’ nostri Stati e ci rindennizino i Francesi dei danni fa tti che sono incalcolabili. Frequenti con tri­ buzioni, spoglio delle m igliori statue, di quadri tolti dalle chiese, di cod ici levati dalle biblioteche. In som m a un saccheggio del m eglio e del più raro che fin ora ha fa tto distinguer R om a ed altre città p on ­ tificie. Ora che un tal saccheggio e barbare rapine l’abbiam da sof­ frire con indifferenza e star quieti sotto il dispotism o francese, è una violenza che non può trarigugiarsi, e quindi niente è più giusto ne più onesto che la forza s’im pieghi in redim ere l ’oppresso. A tal u op o ricorriam o a Lei, M gr nostro, acciò coltiv i le buone disposi­ zioni di codesto m agnanim o im peratore, fa ccia vedere la di Lui potenza per tenere a freno chi abusa con tanta soverchieria dell’a l­ trui debolezza. P iù di tanto non sappiam dire, onde pieno di affli­ zione restiam o dandole la paterna apostolica benedizione.

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No. 12] : 10/21 septembre 1798. 121. Litta à ? 1

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St-Pétersbourg, 10/21 septembre 1798.

Depuis la dispersion des cardinaux hors de Rome, Litta a envoyé toutes ses dépêches là où était le Pape. Résumé de la réorganisation des diocèses en Russie. Arch.

Vat., 344, V , orig. autogr.

D o p o la catastrofe di E om a ho perduto quasi tu tti i fili e le co r­ rispondenze d ’Italia, e nell’incertezza del luogo dove ciascuno in sì generale naufragio ha p otu to rifugiarsi, io ho pensato che l’unico sicuro m ezzo di non errare era quello di ricorrer direttam ente al Som m o P ontefice. H o seguito la gran massim a di S. A gostino: Ubi Petrus, ibi Ecclesia. H o messo in opera tu tte le diligenze per far giun­ gere al S. P . le m ie lunghe relazioni, nelle quali riepilogando il tu tto gli ho dato contezza dello stato di tu tti gli affari ecclesiastici a me affidati in questa rem ota ma estesa ed im portante porzione del gregge cattolico. H o avu to il con ten to d ’essere assicurato che tu tti i miei fog li sono stati sotto gli occh i di P io V I. A d esso ho già reso con to d ’aver io qui term inati felicem ente gli affari ecclesiastici utriusque ritus ed h o già inviati una parte degli A tti da m e com pilati e p u b ­ blicati secondo le stesse form ole dell’E m 0 A rchetti. In altra occa ­ sione m i farò un piacere d ’inviare anche a Lei delle copie a cciò possa giudicar del com plesso di quanto si è qui fatto. In tan to le dirò in succin to che v i sono qui stabilite sei diocesi del rito latino. Quella di M ohiloff, la di cui giurisdizione m etropolitica si è estesa alle altre cattedrali del rito latino, dinanzi soggette rispettivam ente alle due m etropoli di Gnesno e di L eopoli. Quella di Vilna, a cui si è unita la chiesa di L ivon ia ch ’era quasi rid otta a un v escovado in partibus. L a diocesi si è fissata in tu tto il govern o della Lituania, eccettone però la Sam ogizia, che form a la terza diocesi del rito latino, lasciata nel m edesim o stato di prim a. Quella di Luceoria nel governo di V olh yn n ia. Quella di K am in iec nel govern o di P odolia, e finalmente la diocesi nuovam ente eretta di M insk nel govern o dello stesso nom e. R im anendo gli stessi v e sco v i nelle chiese di M ohiloff e di Sam ogizia, si sono istitu iti alla chiesa cattedrale di V ilna M gr K ossakow ski, traslato da L ivonia, a quella di L u ceoria M gr Cieciszowski, a quella 1 Le destinataire de eette lettre, qui commence par « Monsig. mio Venmo » est inconnu, mais n’est certainement pas le nonce à Florence, Mgr Odescalchi, puisqu’elle résume une situation qu’ Odescalchi connaissait parfaitement par les dépêches régulières de Litta.

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No. 121-122: 10/21 sepi.-1 4 /2 5 sept. 1798.

di K am iniec ristabilito M gr D em bow ski in luogo dell’usurpatore ed intruso Sirakowski che prese già il titolo di v escov o Latiszoviense. A lla nuova chiesa cattedrale di Minsk è stato istituito M gr D ederko. D a l quasi universal naufragio della chiesa rutena si sono preservate, oltre la chiesa arcivescovile di P olock , due altri vescovadi cioè di Brzeszi e di L uck. Queste sono le principali disposizioni com pite con l ’autorità pontificia, premessi i soliti processi e secondo le form e solite pratticarsi in similibus ed usate da M gr A rchetti. Ma in altra occasione potrò com m unicarle un più distinto ragguaglio di tutto. E lla avrà saputo che questo incom parabile sovrano m edianti le sue beneficenze m i ha forn ito i m ezzi di qui prolungar il m io soggiorno. A n ch e di questo ho già da lungo tem po um iliato il ragguaglio a S. S tà. Questo im peratore s’interessa m olto al bene della nostra religione. E pensa anche a tu tti i casi futuri. So che costì v i sono dieci cardi­ nali, i quali m i lusingo che ad ogni evento potrebb ero facilm ente trasferirsi a Venezia insieme a d altri. M a io prego il Signore che ci conservi lungo tem po il nostro ottim o P io V I , sebbene m i spaventi quel volgar detto ch ’ella conosce. N on videtur. Id d io non mancherà d ’assistere la sua Chiesa usque ad consummationem saeculi. L a prego di rassegnar la m ia d iv ota venerazione al Sig. Card. D ecano, e com m unicar al m edesim o il preven tivo e generai ragguaglio ch ’io le ho esposto per ora, prom ettendo in appresso secondo le opportunità una più piena contezza. E qui pregandola a continuarm i la sua am i­ cizia a protestarm i etc.

122. Litta à Odescalchi (N . 49).

St-Pétersbourg, 14/25 sept. 1798.

L ’empereur Paul a publié, à propos des affaires de Malte, une déclaration montrant ses bonnes dispositions en faveur de l’Ordre, et dont Litta en­ voie un exemplaire. Areh. Vat., 344, orig.; 344, I , min.

In seguito di quanto eb b i l ’ onore di significar a V . E cc. a eirca le deliberazioni prese da questo gran priorato di Russia relativa­ m ente alle attuali circostanze dell’ Ordine d op o la perdita di Malta, S. M tà l’im peratore ha em anato una dichiarazione conform e a quanto nel citato m io dispaccio annunciai preventivam ente e del tenore che l ’E cc. V . R™3 ravviserà dalla copia com unicatam i dal bali L itta m io fratello. Questa dichiarazione sarà resa pu bb lica per m ezzo

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No. 122: 14/25 sept.-2 1 sept./2 oct. 1798.

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delle stam pe. M i affretto intanto d ’inviarle la presente c o p ia ,1 pre­ gandola di passarne la n otizia a S. S tà che m i lusingo osserverà con piacere le benefiche intenzioni di questo sovrano n on solo di con ­ servar all’ Ordine gerosolim itano le sue istituzioni, i suoi privilegi ed onori, m a d ’im piegar altresì il suo potere per ristabilirlo al suo antico stato e splendore. I l lod a to sovrano dichiara form alm ente che non intende con ciò elevar alcuna pretensione che sotto qualun­ que denom inazione recar possa pregiudizio a ’ diritti delle altre corti. L im ito in qu est’ordinario il m io dispaccio all’in vio dell’acclusa copia, e con sensi di vera stim a etc.

123. Litta à Odescalchi (N ° 50).

St-Pétersbourg, 21 sept. /2 oct. 1798 .

Litta a terminé et envoyé tous les « Actes » relatifs à la hiérarchie latine. Il prépare ceux qui concernent les grecs-unis. Il envoie aussi les Actes du chapitre du grand prieuré russe de Malte. La particulière protection donnée par l’empereur Paul à l’Ordre. Arch. Vat., 344, orìg.; 344, I, min.

D a l piego di Y . E cc. B ma in data d e ’ 25 agosto da m e ricevu to esattam ente v en go assicurato d ’esserle pervenuti i m iei dispacci ÌT. 44 e 45. L a ringrazio delle interessanti n otizie circa la preziosa salute del S. Padre ed ho inteso con som m o piacere che siasi degnato incaricar l ’E m0 Card. A n ton elli dell’esame de’ m olteplici ed im por­ tanti oggetti com presi ne’ m iei dispacci iT. 41 e 42. M i lusingo che a questa ora saranno g iu n ti costà i p osteriori m iei pieghi e specialm ente quello segnato ΪΓ. 46 co l quale ho in viato tu tte le copie degli A tti da m e prom ulgati per la sistem azione della gerarchia latina in questo im pero. A desivam ente a questa m ateria posso in oggi aggiun­ gere che nella chiesa ca ttolica di P o lo c k in A lb a Russia sono stati già consacrati colle consuete solennità del pontificale rom ano M gr 1 Nous ne reproduisons pas cette Déclaration. Ce document a été imprimé dans un fascicule intitulé « Actes du chapitre du grand prieuré de Russie », qui contient en outre une Protestation de ce même prieuré et un Manifeste à propos des événements de Malte. Ce fascicule fut imprimé par l’imprimerie impériale de St-Pétersbourg en 1798, et il est devenu introuvable. Mais ces documents ont été reproduits dans d’autres ouvrages sur Malte, par exemple dans le livre attribué au comm. de M a i s o n n e u v e : Annales historiques de l’Ordre souverain de St-Jean de Jérusalem depuis Vannée 1725 jusqu’au moment présent. St-Pétersbourg 1799. Ou encore: T e r r i n o n i , M em orie storiche della resa di M alta ai Francesi nel 1798. Roma 1867.

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No. 123-124: 21 sept./2 oct. 1798

D ederko n u ovo v escov o di Minsk, e Mgr O dyniec v escov o d ’Ip pon a in partibus. In ta n to che v a d o preparando gli altri A tti relativi alla gerarchia d e’ greci-uniti le inoltro un separato ragguaglio sopra diversi punti a ’ quali si riferisce l ’annessa in proprie. 1 Con l’u ltim o m io dispaccio de’ 14/25 settem bre ebbi l ’onore di trasm etterle una copia della dichiarazione di S. M tà l ’im peratore delle B ussie relativam ente agli A tti del capitolo di questo gran p rio ­ rato dell’ Ordine G erosolim itano. P osso in oggi com piegarle un esem ­ plare stam pato degli A tti e della dichiarazione su d d etta .2 A ltro simile esemplare in m iglior form a s’in via con questo m edesim o corriere direttam ente a S. S tà dal bali L itta m io fratello accom pagnandolo con una lettera scritta a nom e del gran priorato di Bussia, nella quale ravviserà il S. P adre i sensi di devota som m issione verso la sacra Sua persona e com e Capo della Chiesa e com e prim o superiore dell’ Ordine G erosolim itano, e a d un tem po stesso la fiducia nella prom essa di S. M tà I. di conservar al detto Ordine le sue istituzioni, i suoi privilegi ed on ori e d ’im piegar il suo potere per rim etterlo nel suo prim iero stato e splendore; fiducia bene giustificata da’ sen­ tim enti di questo sovrano, dall’interesse ch ’egli m anifesta per il bene dell’ Ordine e da quello che pu r dim ostra vivam ente per la persona di S. S tà. Con sensi d ’inalterabile stim a etc.

124. Litta à Antonelli.

St-Pétersbourg, 21 sept./2 oct. 1798.

Litta se félicite de le savoir chargé par le Pape d’examiner les questions rela­ tives aux affaires religieuses de Russie. Il espère obtenir son approba­ tion pour la manière dont il a agi et les décisions qu’il a dû prendre. Dis­ positions très favorables de l ’empereur pour la religion catholique et pour le nonce. Arch. Vat., 344, orig. autogr.

È stata per m e veram ente di grande consolazione la notizia com u ­ nicatam i da M gr nunzio di Firenze che Ι Έ . V . era di colà passata per trasferirsi a V enezia e che la S tà di U . S. erasi degnata dar a Lei l’in carico d ’esaminar i m olteplici ed interessanti oggetti com presi

1 Cette autre lettre traitant de questions de détails et sans intérêt général n’ est pas publiée ici. 2 Voir notre note 1, page 265.

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No. 124: 21 sept./2 oct. 1798.

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ne’ m iei dispacci, quali su ppongo saranno passati nelle sue mani. L a certezza che Ι Έ . Y . trovasi in lu ogo sicuro, oltre la soddisfazione che m i reca, tranquillizandom i sopra la sua persona di tan to m om ento nelle presenti avversità della Chiesa, m i fornisce i m ezzi di poterle diriggere le m ie lettere e corrispondere seco lei. L a determ inazione p o i si prudentem ente presa da S. S tà d ’incaricar Ι Έ . V . dell’esame delle gravi e volum inose m aterie che form ano il soggetto di questa m issione in R ussia e d e’ m iei dispacci acqu eta la m ia ansietà e com pie in questa parte i m iei v o ti. Oh quante v o lte d op o la funesta cata­ strofe di R om a e la barbara traslazione del S. P . in Toscana ho io sospirato perchè Id d io concedesse a S. S tà l ’a iu to di qualche persona che sollevandolo dal peso delle sue angustie e fatiche potesse dare uno sfogo conveniente a tu tti i pu n ti che io m i son fa tto un dovere di esporli con tu tta quella estensione e precisione m aggiore, che la quantità degli oggetti, la lontananza, la circostanza d e’ tem pi e la situazione del S. P. m ’hanno perm esso d ’im piegare! D a m iei dispacci che Ι Έ . Y . avrà certam ente osservate, avrà E lla ben p otu to co n o ­ scere ch ’io m i son fa tto un dovere di riepilogar tu tto, di m ettere sotto gli occh i di S. S tà il quadro intero di tutte le m aterie, di espor sopra ciascun punto le ragioni, la necessità o l ’u tilità che ne risul­ tava. Credo d ’aver adem pito questo m io dovere colla m aggior copia possibile nelle presenti circostanze. A vrei forse usato un più m inuto e diffuso ragguaglio se non m i avesse pressato la quantità delle m a­ terie, la necessità di non perdere tropp o tem po, e finalm ente il riflesso d i non caricar soverchiam ente l ’attenzione di 8. S tà. E a dir v ero la di lui situazione, le sue angustie e patim enti uniti alla grave età ed alla inferm a salute m i toglievano quasi la speranza di riceverne qu e’ pieni e satisfacenti riscontri che altronde il bene di questo cattolicism o esigge necessariam ente. N ulla dunque poteam i essere più grato e più opportu n o quanto la determ inazione presa da ΪΓ. 8. di affidar questo esame a V . E . A v en d o già bastantem ente esposto n e’ miei dispacci si la necessità, utilità o convenienza di tu tte le disposizioni ecclesiastiche, che le ragioni le quali m i hanno obligato a prom ulgar gli A tti relativi alle m edesim e, finalm ente la sostanza e la form a di questi, m i asterrò dal ripetere tali punti a Y . E . L a di lei esperienza in queste m aterie, la cognizione pur trop p o acquistata di questo secolo e delle attuali circostanze m i lusingano che la m ia con dotta otterrà da lei una benigna approvazione, in vista specialm ente deifu tilità risultante alla Chiesa quasi in ogni articolo, e de’ pericoli a quali la m ia ulteriore tardanza o esitazione avrebbe esposto questo

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No. 124-125: 21 sept./2 oct.-6 oct. 1798.

cattolicism o. Y . E . conoscerà n on m eno quanto sia espediente che quello che da m e si è operato ottenga la bram ata approvazione e conferm a dal S. P . Supplico pertanto Ι Έ . Y . di ottenerm i questa grazia che som m am ente desidero. I l Signore ha benedetto le a p o­ stoliche cure di S. S tà e le m ie deboli fatiche in questa missione. E lla avrà osservato che si sono quasi intieram ente soddisfatti i desideri e le richieste del S. P . e che in oltre si sono ottenuti diversi a ltri oggetti di m olto van taggio per questo cattolicism o e di grande decoro per la S ta Sede. Q uesto sovran o continua a m anifestar m oltissim a p ro ­ pensione ed im pegno per il bene della Chiesa cattolica e per la sacra persona idi S. S tà. L e particolari beneficenze che ha usate verso di m e m i sono gradite principalm ente, perchè m i forn iscon o i m ezzi di qu i continuar il m io soggiorno nello stesso carattere di am bascia­ tore del Som m o Pontefice fino che la S tà di N . S. m i com anderà di continuar il m io servigio in questa residenza. L ’E . V . che conosce i m iei sentim enti non dubiterà certam ente che quanto da m e si è fa tto e tu tti i m iei passi in avven ire avranno costantem ente lo scop o di procurar il m aggior bene della nostra santa religione e la dignità della S ta Sede. T u tto quello che Ι Έ . Y . troverà che possa procurarsi o m igliorarsi in seguito relativam ente allo stato d i questo ca ttoli­ cism o, m i farà som m a grazia di farm elo sapere, m entre io cercherò di uniform arm i alle di lei direzioni in tu tto quello che p otrà nell’a v ­ venire o ricercarsi presso questa corte od ottenersi coll’uso del m io m inistero nelle rispettive diocesi. Sarà per m e di som m o co n forto ricevere da Y . E . quelle u lteriori direzioni che nella attuale cata­ strofe di E o m a ho ben p o tu to desiderare, m a non già ricever con quella sollecitudine che le circostanze esiggevano. V . E . m i renderà però giustizia che h o fa tto alm eno dal can to m io tu tti sforzi p er ottener le intenzioni e gli oracoli di S. S tà sopra ciascun punto, com e le di lui generali intenzioni dirette alla gloria di D io ed al bene della sua Chiesa santa sono state la norm a delle m ie operazioni. E qui rassegnando a ll’E . Y . il m io p rofon d o rispettoso ossequio etc. 125. Odescalchi à Litta.

Florence, 6 octobre 1798.

I l l ’in v ite de n ou vea u à e m p lo yer tou s les m o y e n s p o u r fa ire cesser l ’h u m i­ liante situ a tion d u P a p e .

Arch. Vat., 343 A, orig. chiff. I l singolare zelo d i V . E cc. K ma e attaccam en to che nutre p er la sacra persona del P a p a è bastantissim o da se a fare di tu tto perchè

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No. 126-126: 6-20 octobre 1798.

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eg li esca una v o lta da questa um iliantissim a situazione. M a siccom e son o anim ato ancora io dagli stessi sentim enti, profitto di questa opportu n ità per rinnovarle i più energici in viti accioch è non lascian­ dosi da V . E cc. R ma intentato alcuno m ezzo si giunga finalmente a i nostri giusti desideri. I m ezzi non sono m ai tropp i e alcune v olte i secondari sono più efficaci dei diretti. Lusingandosi intanto che sem pre da lei siansi a v u ti in vista, m i lusingo ancora di vederne tra non m olto gli effetti i più consolanti. P er rapporto allo stato di salute del P apa, posso dire essere sodisfaciente.

126. 0 descalchi à Litta.

Florence, 20 octobre 1798.

La déposition du grand maître de Malte ne saurait être décidée par le seul prieuré de Russie. Que les généreuses dispositions de Paul I er aboutis­ sent à la libération du Pape. Arch. Tat., 343 A, orig. chiff. R e ll’ancom pagnare a Y . E cc. R ma una lettera del S. P. al Sig. bali conte de L itta m i fo un dovere a w a n z a r le che per quanto io abbia saputo dalla benignità di ST. S. sul di lei contenuto relativo alla total degradazione del gran m aestro di M alta disegnata e proposta da codesta Lingua o P riora to di Russia, con tropp a ragione im ito la S tà S. nell’a w a n z a r e che non possa nel solo vigore di detta p ro p o ­ sizione effetuarsi quanto costà si è disegnato e prop osto. L a ragione di congruenza persuade che debbansi ascoltare ancora le altre L in ­ gue, le quali fin qui non han m osso alcun reclam o per devenire all’atto inteso. Sicché non aggiungendo altro a questo naturai riflesso, atten ­ derem o che si realizzino i detti reclam i per operare in conseguenza. F rattan to siccom e M gr A lban i m i partecipa in cop ia una interes­ sante lettera dei 28 a g o sto /8 settem bre, profitto dell’ occasione per rinnovarle le più calde prem ure, onde in seguito di quelle praticate da lei e delle ottim e disposizioni che si vede nutrire codesto gene­ roso m onarca, la disgraziata situazione del S. P . possa cangiarsi una v olta e restituirsi ancora a quel prim iero lustro tem porale che tropp o se gli conviene. E lla dunque prosiegua con tu tto l ’im pegno l ’ opera sì plausibilm ente in com in ciata che D io n on m ancherà coronare i suoi m eriti. In una causa di tanta im portanza il m oltiplicare le p ro ­ prie forze diventa un dovere. Io non lascio alcun m ezzo intentato per riuscirvi e m ’incoraggisco som m am ente quando v ed o essere efficacem ente secondato.

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2 70

No. 127 : 3 novembre 1798.

127. Odescalchi à Litta.

Florence, 3 novembre 1798.

Le Pape doit user d’une grande circonspection relativement à la déposition du grand maître de Malte, tant que tous les prieurés de l’Ordre n’auront pas exprimé leur avis. Arch. Vat., 343 A, orig. chiff. A ven do già dato sfogo al pregiato dispaccio di V . E cc. B ma di S ’. 48 analogo a questo di IST. 49 che tocca le deliberazioni e dichia­ razione in stam pa di codesto gran priorato di Bussia con tro l’a t­ tuale gran m aestro di M alta H om pesch, non m i resta che riportarm i al prim o ed alla lettera contem poraneam ente scritta dal P apa al Sig. bali L itta; solo però m i è a cuore di esprim ere la persuasiva in cui sono che Y . E cc. B ma pure ben com prende di quanta delicatezza sia un tale affare che interessa tu tti gli altri priorati di detto Ordine com e tu tti i sovrani ca ttolici nel dom inio d e’ quali esistono, e che per tale im portantissim a osservazione S. S tà non possa per ora pre­ starsi ad alcuno a tto irretrattabile. Crederà E lla però m eco all’ o p ­ posto che quando da tu tto il corp o dell’ Ordine riferito si procedesse di con certo a qualche istanza, il Papa bene volentieri sia per pre­ starsi a tu tte quelle disposizioni che per la conservazione e buon regolam ento del m edesim o saranno necessarie. Io prego pertanto V . E cc. B m a per quanto so e posso a volere far gustare coerentem ente a ciò quanto sia indispensabile la delicatezza e circospezione del P apa nelle presenti circostanze ed a porre tu tto in opera, per quanto è da Lei, affinchè su tal prop osito si vada d ’accord o con tu tti gli altri priorati dell’Ordine sparsi nelli diversi regni e provincie d ’E uropa, procurando fratanto con uguale energia di prevenire ed im pedire tu tti quei passi che sebbene in apparenza convenienti, in sostanza urtassero le regole e canoni ricevu ti in tali religiose m aterie. 1 1 L e V ic o m t e

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des grand-mattres de l’Ordre de S‘ Jean de Jérusalem

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(t . I I , p , 4 1 5 ), a p u b lié

la t r a d u c t io n fr a n ç a is e d ’ u n b r e f d u P a p e au b a il'i G . L it t a , en d a t e d u 5 n o v . 1798. L e P a p e b lâ m e le g ra n d -m a ît r e d e s o n « in d ig n e fa ib le s s e » et a p p r o u v e « l e s n o b le s s e n tim e n ts d e l’ e m p e re u r ». I l p a rle a v e c s a tis fa c tio n d e « l ’ a c t e i m ­ p r im é e t sig n é p a r l’ e m p e r e u r » p a rle L it t a d a n s

sa d é p ê c h e

(il s ’ a g it é v id e m m e n t d e la D é c la r a tio n

d u 1 4 /2 5 s e p te m b r e 17 98 ), a c te

a u tres L a n g u e s et P r ie u ré s s o n t in v ité s à s ’ u n ir

dont

où « t o u t e s le s

a u d it A c t e p o u r ré in té g re r

le d it O rd re d a n s son a n tiq u e lu s t r e e t s p le n d e u r ». Il re sso rt d e c e b r e f u n e im p re s sio n d ’ o p t im is m e r e la t iv e m e n t à l’ issu e d e la d é lic a te a ffa ire d e M a lte , a lo rs q u e d e la p ré se n te le t tr e d ’ O d e s c a lc h i, c o m m e d e la p r é c é d e n te , d u 2 0 o c t o b r e , il r e s s o r tira it p lu t ô t u n e im p re s s io n d e p e s s im is m e . E n ré a lité , le P a p e

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No. J28 : 3 novembre 1798. 128. Odescalchi à Litta.

271

Florence , 3 novembre 1798.

Le Pape approuve diverses mesures prises par Litta. La compilation des procès canoniques des évêques suffragants. Leur institution canonique. Pouvoirs à leur accorder. Les Brefs accordant la pourpre à l’archevêque de Mohilev seront bientôt expédiés. Arch. Val., 343 A, orig. C orrispondendo com e conviene al p re g 0 dispaccio di Y . E cc. R ma di ΪΓ. 47 h o il piacere di contestarle la soddisfazione del S. P. per essersi effettuata felicem ente la consecrazione dei n oti quattro suf­ fraga n e! di V ilna, com e una simile com piacenza per lo zelo da Lei dim ostrato per tu tto ciò che concerne la gerarchia dei greci-uniti. Solo gli rincresce che siccom e su questo p rop osito sussistono nel lodato dispaccio delle cose relative a i dettagli dei precedenti dispacci tu ttavia in m ano dell’E m0 A ntonelli, m a che si augura di ritorno tra poch i giorn i colle di lui risposte; n on può per adesso com uni­ carle per m ezzo m io se n on che questo sem plice rincontro. A p p ro v a frattan to la stessa S tà S. la dispensa accordata a M gr v escov o di M insk di ritenere la prepositura di O lica, com e a M gr v esco v o di V ilna di godere il benefizio di W olp a. R a p p orto p o i ai suffraganei da assoggettarsi ai v escov i dioce­ sani si di rito latino che greco, il S. P . è di senso che possano per adesso com pilarsi da V . E cc. R ma i rispettivi processi, ed intanto si lim ita a com unicarle solam ente ciò pel seguente giusto riflesso. I v escov a d i tu tti si sono spediti fin qui e si spediscono tranquilla­ m ente in R o m a per m ezzo delle cedole concistoriali, che si trasm et­ ton o qui dalla Segreteria dei B revi di S. S tà. Queste m unite della sua pontificia sottoscrizione servono perchè in R om a stessa sieno spedite le B olle consuete. In fa tti co n questo m etodo è stato recen­ tem ente spedito anche il v escov a d o di V arsavia. P er tal riflesso per­ tanto l ’anim o del S. P . è sul m om ento indeciso di ciò che è in seguito per disporre. Onde nel m entre che si effettua detta com pilazione avendosi tu tto il com odo di m aturar la cosa, sarà in seguito di detta com pilazione notificata annunziato all’E cc. V . R ma se E lla debba e n c o r e in s u ffis a m m e n t in fo r m é d e c e q u ’ a d é jà fa it P a u l I er à c e t é g a r d , i n ­ ce rta in s u r t o u t d es in te n t io n s im p é ria le s e t des d a n g e rs q u ’ elles f o n t c o u r ir à l’ O rd re, m a is d ’ a u tre p a r t r e co n n a is s a n t les d is p o s itio n s fa v o r a b le s d e l ’ e m ­ p e r e u r à s o n e n d r o it, s’ en tie n t à u n e a p p r o b a t io n p le in e d e réserv e. P lu s ta rd le P a p e v e rr a q u ’il y a lie u d e d é s a p p r o u v e r , e t il d é s a p p r o u v e r a . N o u s som m e s ic i au t o u r n a n t fa t a l d e la n o n c ia t u r e d e L it t a .

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2 72

No. 128-129: 3 novembre 1798.

trasm ettere al S. P . i riferiti processi com pilati, o p iu ttosto se questi autorizzi la degna sua persona a procedere alla canonica istituzione dei suflraganei m edesim i. In ta l caso sarebbe trasmessa a V . Ece. B ma la. n ota di sette tito li in partibus presentem ente vacanti, il che da Borna stessa potrei risapere. N on dissente parim ente il S. P . che E lla a ccord i a ciascun v escov o della Bussia tu tte le fa coltà relative a i religiosi, che già gode M gr a rcivescovo di M ohilow nel m od o da lui indicato. Si riserva però a tem po debito a dare preciso riscontro circa alle cause m atrim oniali, esigendo l ’ oggetto una qualche m ediazione. V iene p o i ben v olen ­ tieri accordata a V . E cc. B ma dal S. P. la conferm a di tu tte le facoltà già a Lei a ccordate dalla S. Penitenziaria, e ciò senza lim itazione alcuna di tem po, com e pure vien e E lla in vitata a darne semplicem ente un cenno quando altre fa coltà le abbisognino. L e ritorno intanto il m em oriale del religioso B usinchi co l coe­ rente pontificio rescritto. M i fo per ultim o un dovere di assicurare V . E cc. E ma che da S. S tà saranno dati sollecitam ente gli ordini opportuni a M gr sottosegretario d e’ B revi in Borna a cciò sia spedito un B reve, con cui venga concesso ai m etropolitan i p ro tem pore di M ohilow l ’uso della porpora, e che questo dalla stessa S tà S. sarà diretto con altro B reve particolare a cotesta Im periai M tà S., onde così restino soddisfatte le giuste vedu te di V . E cc. B ® 4; cui intanto m i conferm o con osse­ quiosa e distinta considerazione etc. 129. Odes calchi à Litta.

Florence, 3 novembre 1798.

Le 8t-Père approuve pleinement ce qu'a fait Litta pour l’organisation de la hiérarchie catholique en Russie et compte envoyer une Bulle pour rati­ fier solennellement les « Actus ». Arch. Vat., 343 A, orìg. N on è m olto che io prom isi a V . E cc. B ma di porgerle un ade­ qu ato riscontro al p re g ° di L ei dispaccio segnato N . 46 dop o che su gli A tti in esso contenuti m i fossero ritornate dall’E mo A ntonelli le analoghe riflessioni e sentim enti. Essendo quel P orporato caduto inferm o non ha p otu to fin qui soddisfare alle bram e del S. P ., ma frattan to la stessa S tà 8. non è stata aliena dall’approvare piena­ m ente l ’operato di V . E cc. B ma sull’erezione, sm em brazione, o altro d i simile delle cattedrali che E lla ram m enta; sebbene reputa espe­ diente che una B olla pontificia ratificando una si fatta annuenza

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No. 129-130: 3 nov.-26 oct./6 nov. 1798,

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sia per dare m aggior convalidazione e solennità agli A tti suddetti, e così riuscir non solo di pieno gradim ento a cotesta im périal corte, com e si lusinga, m a altresì di sincera com piacenza all’E cc. V . B m a, veden do sanzionata pubblicam ente dalla Sede apostolica una simile impresa. Coerentem ente a ciò E lla è pregata di trasm ettere più sol­ lecitam ente che p otrà un du plicato in form a autentica degli A tti surriferiti. Su di che n ien t’altro per adesso restandom i a soggiun­ gere, con pienezza di ossequio etc. 130. Litta à P ie V I.

St-Pétersbourg, 26 oct./6 nov. 1798.

Que le St-Père daigne confirmer les mesures frises fa r Litta fou r organiser la hiérarchie latine en Russie. La nouvelle église de Malte à St-Péters­ bourg. Le traitement assigné à Litta comme grand-aumônier de Malte. Le nonce a transmis les remerciements du P a fe à l’emfereur, qui ne cesse de s’intéresser à sa situation. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I, min. Con non m olto divario di tem po ho ricevu to le due lettere di Y . S tà, la prim a delle quali che ha la data d e ’ 18 giugno d ebb o perciò riscontrare assai tardi. E relativam ente a quanto si degna notifi­ carm i V . S tà circa il sistem a di questa gerarchia, m i sono fa tto già precedentem ente un dovere di esporre per m ezzo d e’ m iei dispacci a M gr nunzio di Firenze quelle ragioni che necessitavano di non più differire l ’ opera. H o anche inviate le copie degli A tti che in conse­ guenza si sono da m e prom ulgati circa la gerarchia latina, ed oggi in vio al sudetto M gr nunzio due esem plari stam pati ch ’esso avrà l ’ onore di um iliar alla S tà V . in m io nom e, onde non altro m i resta se non rinnovar le m ie suppliche per ottenerne la sua suprema p on ­ tificia approvazione e conferm a. Q uanto al sistem are le fon dazion e della dignità di grand-aum ô­ nier o sia cappellano m aggiore di questo gran priorato dell’Ordine gerosolim itano, avrò l ’onore di trasm ettere un piano tanto del gran priorato sudetto quanto delle diverse com m ende di Era cappellani. L a fabbrica della n u ova chiesa dello stesso priorato si v a già a v v i­ cinando al suo term ine, di m odo che per il mese di giugno del v en ­ turo anno p otrà farsene la solenne dedicazione. Questa nuova chiesa, che è di una vaga form a e di sufficiente grandezza, sarà di m olta com odità per i ca ttolici di questa capitale. N on m ancherò di m an­ darne i disegni a Y . S tà. Frattanto siccom e la S tà V . desidera sapere a quanto m onti annualm ente a ragguaglio di m oneta rom ana l ’assegno fissatomi 18 — N onciat.

de

L itta.

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No. 130: 26 oct./6 nov. 1798.

dalla m unificenza di questo im peratore, e se oltre al denaro v i sia altro app roveccio o in generi o in som m a straordinària, posso dire a V . S tà che l ’assegno sudetto di rubli novem ila l’anno p u ò valu­ tarsi all’un di presso a zecchini due m ila quattro cento, m a ora più ora m eno secondo i cam bi. Oltre p oi questo denaro io ho l’abitazione co n tu tta la gente di m io servigio in questo palazzo del gran p rio­ rato di Bussia, il che n on dee valutarsi m eno di rubli quattrom ila o sia zecchini m ille che in circa tanto sarebbe la pigione da pagarsi. Son o inoltre da calcolarsi altri vantaggi com e di gente da servigio già stipendiate dal gran priorato, legna, lum i etc. che in tu tto potrà andare annualm ente a rubli 4000 o sieno zecchini m ille e cento. V ed e dunque V . S tà che oltre l ’assegno d i circa annui zecchini 2400, v i è un app roveccio d i tu tto di circa zecchini 2200. T u tti questi aiuti m i pon gon o in situazione di p oter sostener qu i con decoro la rappresentanza di am basciatore d i V . S tà, con cor­ ren dovi allo stesso im pegno il m io prop rio avere di fam iglia che posso valutare a circa 1200 zecchini l ’armo. L a seconda lettera d i V . Stà in data d e’ 2 settem bre appena per­ venutam i, non tardai di adem pirne le com m issioni col fa r giungere a S. M tà I. i sensi di gratitudine di V . S tà per l ’interesse e l ’im pegno che dim ostra questo m agnanim o im peratore. T u tto ciò che la S tà Y . si è degnata significarmi nella detta lettera si è da m e com unicato m inutam ente al m inistero, e son certo che è arrivato alla notizia d i questo sovrano. L a S tà Y . p u ò esser sicura ch ’esso continua ad interessarsi vivam ente ed efficacem ente alla di L ei sacra persona ed alla di L ei situazione e causa. M i ha esso forn ito un n u ovo argom ento d i questa sua bu on a v olon tà in occasione che si è degnato m anife­ starm i il suo piacere e gradim ento al ricevere l’ultim a lettera di V. S tà, della quale fu apportatore M gr de Bernis arcivescovo d ’A l b y .1 H o avu to la sorte d ’interessar S. M tà I. alla situazione del Sig. d u ca D . Luigi Braschi, n ipote di Y . S tà, a cui h o già trasmesso in V enezia una risposta fa vorevole di questo sovrano. Il Signore Id d io sia quello che fa ccia prosperare questa stessa v o­ lon tà e le operazioni dirette allo scop o analogo, conservi lungamente o ritorni a stato florido e tranquillo la S tà V ., la quale supplico um il­ m ente di estendere sovra di m e la sua paterna apostolica benedizione. 1 M g r F r a n ç o is d e B e rn is , n e v e u et s u cce s se u r d u c a rd in a l F r a n ç o is J o a ­ c h im d e B ern is su r le siège d ’ A lb y . Il fu t d ’ a b o r d é v ê q u e d ’ A p o llo n ie in partibus e n 17 81 , p u is c o a d ju t e u r d ’ A l b y , a r c h e v ê q u e titu la ir e en 17 94 . Il r e n o n ç a à s o n siè g e e n 1801. Il fu t en fin a r c h e v ê q u e d e R o u e n d e 1819 ju s q u ’ à sa m o r t en 1823.

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No. 131 : 26 oct./6 ηοτ. 1798.

131. Litta à 0 descalchi (N . 51).

275

St-Pétersbourg, 26 oct. /6 nov. 1798.

A propos de ses « Actes » sur l’organisation de la hiérarchie latine. TJne lettre du St-Père au roi de Suède. L ’empereur Paul a autorisé en Russie l’éta­ blissement des Trappistes. L ’archevêque d’AVby, Mgr de Bernis,. por­ teur d’une lettre de recommandation du Pape, a été très favorablement accueilli par l’empereur. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I, min. L ’irregolarità ed i ritardi cagionati dalle poste e dalle occasioni straordinarie delle quali si prevale M gr nunzio di Vienna per tra­ sm etterm i le lettere di V . E cc. R ma fanno sì che io del pari m i v egg o astretto a d accusarle irregolarm ente la ricevuta di tre suoi venerati dispacci, uno cioè coll’antica data dei 23 giugno e due altri assai più recenti degli 11 agosto ed 8 settem bre. P er corrispondere al prim o m i occorre solo richiam ar a V . E cc. R ma i precedenti m iei num eri e specialm ente il 46, con cui trasm etten­ dole la copia degli A tti già da m e prom ulgati per la sistemazione della gerarchia latina ho ad un tem po stesso esposte le ragioni che avrebbero reso al som m o pregiudizievole qualunque ulteriore ritardo ed a ll’incontro estrem am ente necessario e vantaggioso l ’uso della pontificia autorità per il bene di questa parte sì interessante di ca t­ to] icism o. L a notizia da L ei com unicatam i che i i . S. avea affidato al Sig. Card. A ntonelli l’ esame d e’ miei dispacci e di queste materie non p otea essere più conform e a ’ miei desideri ed alla mia p a rtico­ lare sodisfazione. Spero che l’E mo A ntonelli ponderando colla sua dottrina ed esperienza tu tti gli oggetti da m e esposti, considerando le ragioni da m e indicate rileverà dalla lettura degli A tti stessi di che com patire la fatica ed attenzione da m e im piegate in circostanze tali che pressavano certam ente il m io lavoro. P osso lusingarmi che ad onta di queste e della congerie degli oggetti sieno gli A tti m ede­ simi riusciti coll’a iu to di D io un m onum ento assai consolante che com prova sem pre più i fondam enti, l ’estensione e l ’utilità ’ della suprem a potestà del R om an o Pontefice. Siccom e da M gr a rcivescovo di M ohilow si è fa tto fare nella stam peria privilegiata di P o lo ck una edizione d e ’ sud.*1 A tti risguardanti le chiese cattedrali del rito latino, m i fa ccio un dovere di tra­ sm etterne due esemplari affinchè V . E cc. R ma si com piaccia u m i­ liarli in m io nom e alla S tà di K . S. L a prego nel tem po stesso gra­ dire gli altri due esemplari che m i prendo la libertà d ’inviarle. L a lettera del S. Padre a S. M tà il re di Svezia che E lla m i ha

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No. 131 : 26 oct./6 nov. 1798.

trasmesso co l dispaccio degli 11 agosto, si è subito da m e passata a questo am basciatore svedese Sig. barone di Steding, il quale mi ha prom esso d ’innoltrarla im m ediatam ente alla propria corte ed accom pagnarla c o ’ suoi uffici. R iserbandom i a dare il corrispondente sfogo ai num eri dell’u l­ tim o suo dispaccio degli 8 settem bre passerò intanto a raguagliarla di quelle notizie che possono riuscire più interessanti e gradite a S. S tà. Sarà certam ente di consolazione al S. P adre l ’udire che il P . don A gostin o l ’E tr a n g e ,1 a bbate del m onastero di N ostra D on n a della T rappa in Francia, il quale da qualche anno s’era trasportato con tu tti i suoi m onaci nell’Elvezia, ed iv i abitava l ’altro m onastero di Yal-Santa, dappoiché per le rivoluzioni colà seguite fu obbligato d ’abbandonare cotesto prim iero asilo e d ovette passar in Germania, d o v e ha provvisoriam ente trova to, per collocar i m onaci e le reli­ giose del suo istituto non m eno che i giovan i dell’uno e l ’altro sesso che v i ricevon o l ’educazione, tre m onasteri, uno in Baviera, e due negli stati di S. M tà Cesarea cioè ne’ borgh i di V ienna e a Plass presso P raga in B oem ia, ha finalm ente ottenuto dalla m unificenza di S. M.tà l ’im peratore delle Russie uno stabilim ento in questo im pero, dove si è trasportato con circa 15 m onaci, ed altrettante religiose. Gli uni e le altre sono già colloca ti in due m onasteri nella città di Orza nella Russia Bianca. Il sudt0 P . abbate si è qui recato negli scorsi giorni per ringraziare questo beneficentissim o sovrano e per richie­ dergli nuove grazie cioè di poter trasportar in Russia e collocar in diversi m onasteri tu tti gli altri individui del suo istituto che ha la­ sciato ne’ sopra indicati m onasteri di Germania. S. M tà l’im peraratore ha benignam ente accondisceso alle di lui istanze, gli ha fo r­ nito il denaro per il viaggio suo e delle persone del suo istituto che verranno a stabilirsi in questo im pero, per il qual effetto di concreto con i vescovi ca ttolici della Russia si procurerà trov a r loro per a b i­ tazione e sussistenza le chiese, m onasteri, od altri edifici che potranno convertirsi a loro uso. D ev e certam ente considerarsi questa straor­ dinaria trasm igrazione d e’ m onaci Trappensi in Russia com e un tra tto singolare e m irabile della divina provvidenza, e son persuaso che la perm anenza loro sarà di grande edificazione e vantaggio sp i­ rituale delle anime. V erso la m età del passato mese è ritornato in città S. M tà l ’im 1 Le P. Augustin de Lestrange (1754-1827), abbé de la Trappe et illustre réformateur de l’ Ordre de Oiteaux.

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No. 131-132 : 26 oct./6 nov. 1798.

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peratore abbandonando la sua cam pagna di Gatschina. Quindi non prim a di ta l tem po ho p o tu to procurar a M gr de Bernis arcivescovo d ’A lb y , che qui ritrovasi da circa tre mesi, l ’onore d ’esser presen­ tato alla corte. 8. M tà l’im peratore ha m ostrato particolar com p ia­ cenza nel ricever in questa occasione la lettera com m endatizia di S. S tà, di cui era apportatore il detto prelato, che è stato accolto m olto graziosam ente. A ven do io officiato il Pr. B ezborod k o per raccom an ­ dare il loda to arcivescovo alle b on tà particolari di S. M tà I., il sudt0 m inistro m i h a fa tto sperar le più benigne e fa v orevoli disposizioni del sovran o principalm ente in riguardo delle prem ure di 8. S tà, ed anche per le qualità personali del soggetto ed in m em oria del defonto Cardinale suo zio. Pregandola a continuarm i le interessanti notizie sopra la preziosa salute del S. Padre, passo colla più d iv ota e rispettosa stim a etc.

132. Litta à Odescalchi.

St-Pétersbourg, 26 oct./6 nov. 1798.

Pouvoirs donnés aux évêques sur les religieux. Une intrigue menée par Mgr Sierakowski aboutit à la destitution de Mgr Dembowski par oukase im­ périal. L ’archevêque grec de Polotsk a nommé pour son suffragant Gré­ goire Kochanowicz; il faudra lui donner un évêché in partibus. Arch. Fat., 344, orig. chiff. et déchiff.; 344, I, min. A tenore di quanto ho prevenuto n e’ m iei precedenti dispacci e specialm ente in quello segnato 1ST. 47 nel § 6 del fog lio a c o lo n n a ,1 essendom i state replicate da questi v escov i della Russia le istanze per aver le fa coltà sopra i regolari, ho creduto indispensabile ed espediente di rinnovarle all’arcivescovo di M ohilow e di a ccor­ darle per un quinquennio agli altri cinque v escov i del rito latino con i rispettivi istrom enti delle quali unisco copie L itt. A e B. P ro v o un som m o ram m arico nel vederm i obbligato a dar parte di un avvenim ento estrem am ente spiacevole che risguarda la gerar­ chia latina. È già n oto a Y . E cc. R ma che ebbi la sorte di ottenere da S. M tà l ’im peratore l’allontanam ento dalla diocesi di K am eniec di M gr Sierakowski ed il ritorno a' quella sede vescovile del legittim o pastore M gr D em bow ski. Questi è ritornato entro i lim iti dell’im pero, 1 N o u s n ’ a v o n s p a s r e p r o d u it c e t t e le t t r e « e n c o lo n n e s » d u 2 0 /3 1 a o û t 1798, q u i t r a ita it e x c lu s iv e m e n t d e d é ta ils d ’ a d m in is t r a tio n . L ’ o r ig in a l est a u x A r c h . V a t., P o l.-R u s s . 344; la m in u te , ib id . 344, I.

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No. .132 : 26 oct./6 nov.· 1798.

si è recato a K am eniec, dove rientrato al possesso della sua cattedra v i ha esercitato quasi per quattro m esi la propria giurisdizione e le fu n zion i episcopali. In tan to però il v escov o Sierakowski, che era sta to rim osso co n una pensione di rubli 6000, n on ha interm esso di rin novar ogni prattica e m aneggio di cui sa ben prevalersi presso i govern atori generali. P er m ezzo specialm ente del Sig. Bekleszoff, ora governatore generale di K ioff [K iev ], ha saputo insinuare che il v e sco v o D em bow ski nella sua età di anni 70 sia p riv o di quella a tti­ v ità che richiede il govern o e che esso a l contrario sia più al caso d i goder la fiducia del principato, com e avendo dato saggi del suo attaccam en to alla Russia. Con tali precedenti si è colta l ’ occasione d i una predica pronunciata nella cattedrale di K am eniec, le di cui espressioni alquanto inopportune, sebben innocenti (secondo che m i è stato detto dallo stesso P r. B ezborodk o), sono state rappre­ sentate sotto un pu n to di vista m olto sfavorevole. Con tali artifizi è stata sorpresa la religione di questo sovrano, il quale segnò alli 2 di ottob re l ’ukaso di cui unisco la traduzione alla lett. C 1 e che fu p u b b lica to in senato il giorn o 7. A ppena ch ’io n ’ebbi notizia, dom andai una conferenza ch ’eb b i co l P r. B ezborod k o nel giorno seguente, ed in essa esposi quant’era analogo su questo oggetto. Il P r. B ezb orodk o ignorava affatto ta l incidente, ne restò m olto sor­ preso e m i prom ise che avrebbe fa tto ogni sforzo per rim ediar la cosa quanto fosse ancora in tem po e che l ’ukaso non fosse già p u b ­ b lica to fu or del senato. H o parlato di p o i più v o lte al sudetto p rin ­ cipe, il quale m i h a sinceram ente protestato che ad onta della m i­ glior sua v o lo n tà in questo affare n on potea più riparar la cosa, atteso che l ’ ordine di S. M tà I. era già stato pu bblicato e trasm esso al g o ­ verno di K am eniec. M i ha soltan to assicurato che si sarebbe pre­ stato a da rvi la form a m igliore possibile, prom ettendom i ancora d ’inviarm i una n ota m inisteriale su questo oggetto. K ulla di m eno per non m ancar al m io dovere gli h o presentato una n ota di cui invio cop ia L ett. D . V eggo che la cosa è durissima, m a non v i è alcun rim edio per ora, ed affinchè si possa alm eno in qualche m od o preser­ varne la form a e l ’apparenza, si procurerà dall’arcivescovo di M ohilo ff di persuader lo stesso M gr D em bow ski a fa r da se la rinunzia d el vescova do. Cercherò di tirar in lungo quant’ è possibile, m a se 1 O et o u k a s e , q u ’ il est in u t ile d e r e p r o d u ir e (p a s p lu s q u e les a n n e x e s A e t B in d iq u é s p lu s h a u t) d é c id a it q u e M g r D e m b o w s k i é ta it d é p o s é d e s o n siè g e é p is ­ c o p a l e t r e c e v r a it la p e n s io n d e s tin é e à M g r S ié ra k o v s k i, e t q u e c e lu i-c i é ta it d é s o rm a is é v ê q u e d e K a m e n e tz à la p la c e d e D e m b o w s k i.

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No. 132 : 26 oct./6 nov. 1798.

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n on nasce qualche altro con trattem po favorevole, pur trop p o b iso­ gnerà soffrire questo am aro calice, m entre il sudetto prelato Sierakow ski non risparm ia verun m ezzo per sostenersi com e pur troppo gli è riescito questa v o lta a d onta d e ’ precedenti ordini em anati da S. M tà l’im peratore con l ’ukaso d e ’ 28 aprile, di cui ho trasmesso la traduzione nel m io dispaccio K . 42. P rego Y . E cc. R ma di esporre questo affare tu tto che disgustoso al 8. P . e richiedere da lui i sovrani oracoli relativam ente alle di lui pontificie intenzioni ed al m odo che dovrà tenersi da me. D a M gr Lissow ski arcivescovo di P o lo ck del rito greco è stato nom inato per suo suffraganeo il sacerdote G regorio K och an ow icz, officiale p o lo ce n se .1 T a l nom ina è già stata a pp robata da 8. M tà l ’im ­ peratore, e tan to il sudetto a rcivescov o quanto il nom inato suffra­ ganeo m i hanno replicate le istanze per la spedizione del suffraganeato polocense e d ’un tito lo v escov ile in partibus. A v en d o io fa tto osservare che l ’antica osservanza della chiesa greca ed il sinodo di Zam oscia T it. V I D e episcopis esiggono n e’ v escov i ruteni la p ro ­ fessione religiosa, il sudetto officiale polocense K och an ow icz, seb­ bene sem plice prete secolare, si è determ inato alla professione reli­ giosa ed ha già preso l ’a b ito m on astico di S. Basilio. È espediente che sollecitam ente si spedisca questo suffraganeato, che è m olto utile nelle attuali circostanze del clero ruteno, stante le perdite che ha sofferto per l ’addietro. R in n o v o perciò a Y . E cc. R ma le m ie sup­ pliche, affinchè m i ottenga da S. S tàle consentanee fa coltà e d i titoli in partibus tan to per questo che per gli altri suffraganei da me enu­ m erati nel m io dispaccio IST. 47 al fog lio a colon na § 3, 4 e 5 . 2 Annexe: Lett. D. Litta au ministère impérial.

St-Pétersbourg, 13 octobre 1798.

Le prélat Siérakowski cherche à reprendre indûment une seconde fois le siège épiscopal de Kamenetz, malgré l’ouhase qui y avait rétabli Mgr Dembowski. Arch, princ. de Moscou, St-Siège 1798, f. 82, orig.; Arch. Vat., 344, cop., 344, IV , cop. P arm i les arrangem ents qui concernent l ’adm inistration de l ’Eglise catholique dans l ’em pire de Russie et que S. M té l ’em pe1 M gr K o c h a n o w ic z d e v ie n d r a en 18 07 é v ê q u e d e L o u t s k , p u is a r c h e v ê q u e d e P o lo t s k e t m é t r o p o lit e u n ia te . 2 L a fin d e la le t tr e est c h iffr é e , sa n s d é c h iffr e m e n t.

en 1811

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No. 132 : 26 oct./6 nov. 1798.

reur a daigné faire com m uniquer par son ministère au soussigné ambassadeur du St-Siège, un des points qui tenoit le plus à cœ ur à S. S té et lui a causé la plus grande jo ie en v oy a n t la déférence de S. M té I. pour ses demandes a été celui du rétablissem ent d e M g rD e m bow ski dans le siège épiscopal de K am eniec. L e soussigné ambassadeur, après avoir réitéré plusieurs fois au nom du St-Père les plus vives instances sur ce poin t, eut la satis­ fa ction d ’être assuré des dispositions analogues et favorables de S. M té l ’em pereur par la note que le m inistère im périal lui a passée sous la date du 30 avril de cette année et par la com m unication de l ’oukase du 28 du m êm e m ois. E n conséquence le soussigné se hâta d ’ écrire cette consolante nouvelle au St-Père et en m êm e tem ps il ne tarda poin t à concourir de sa part dans tou te l ’étendue de ses instructions et de ses pleins pouvoirs à l ’exécution d ’une œuvre aussi salutaire, com m e il y a v oit été in vité dans la dite note du m inis­ tère im périal et com m e il eut l ’honneur de l ’annoncer lui-m êm e dans celle q u ’il donna en réponse le 1er mai. L e soussigné n ’ignore pas que le prélat Sierakowski renouvelle ses efforts pou r détruire les dispositions susdites et pour s’introm ettre une seconde fois dans l ’évêché de K am eniec malgré q u ’il en a été déjà éloigné la prem ière par ordre exprès de S. M té l ’em ­ pereur. L a justice de ce souverain, les bonnes intentions et la solli­ citude qu’il a m anifestée pour le bien de l’Eglise catholique, son affection et son am itié particulière envers la personne de S. S té inspi­ rent au soussigné am bassadeur la confiance de s ’adresser au m inis­ tère impérial, le priant de vou loir bien porter cet ob jet à la connoissance du souverain, afin que les susdites dispositions qu’il a daigné m anifester soient observées selon ses justes et pieuses intentions. P ar le devoir de sa m ission et par celui de sa conscience le soussigné se v o it dans l ’obligation de réitérer les plus vives instances sur ce poin t au ministère im périal, d ’autant plus qu’il ne peut pas se dissi­ muler com bien S. S té seroit pénétrée d ’affliction si E lle v o y o it se renouveler dans l’ évêché de K am eniec les inconvénients qu’Elle a v o it déplorés et détruire tou t le fru it de ses sollicitudes paternelles.

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No. 133: 3/14 novembre 1798. 133. Litta à Odescalchi (N ° 52).

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St-Pétersbourg, 3/14 novembre 1798.

Baisons de la rareté des lettres de Litta. La santé du St-Père. Envoi de 'plu­ sieurs prières émanant du grand-prieuré russe de Malte. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I, min. Mi do l ’onore di riscontrar a Y . E cc. R ma la pregiatissim a sua d e’ 6 dello scorso. Q uanto alla privazion e de’ miei dispacci di cui E lla si lagna, è vero che io non scriv o si frequentem ente com e sarebbe il m io desiderio, m a ciò nasce dalle occasioni de’ corrieri che più spesso o m eno si danno. E v ito di scrivere per l ’ ordinario corso della posta non solo per risparm iare l ’eccedente dispendio nell’ affrancar le lettere, m a più ancora perchè il sudt0 ordinario corso m i perm et­ terebbe pochissim e materie. Mi riservo a trattar tu tto ciò che occorre quando ho l’ opportunità di qualche corriere ed E lla osserverà che supplisco in tali occasioni colla m ultiplicità degli oggetti e col volum e d e’ pieghi stessi. D a l num ero de’ m iei dispacci pu ò E lla accertarsi se li riceve tu tti ed io non ho m an cato di riscontrarle quelli che da Lei m i pervengono. Con m ia som m a consolazione ricevo la notizia Ch’E lla m i fa v o ­ risce circa la preziosa salute di S. S tà cioè che sia essa in uno stato soddisfacente. I l Signor Id d io ne con servi lungam ente i giorni e dop o tanti patim enti e travagli che ora sostiene il S. Padre, gli con ­ ceda di vedersi ristabilito a più prospera e convenevole situazione. P rego Y . E cc. R ma di continuarm i i ragguagli sopra la di lui salute così im portante al bene della Chiesa universale specialm ente in questi tem pi infelici. ίΓοη tarderò a dar subito il corrispondente sfogo alle due sup­ pliche di codesto residente prussiano Ch’E lla si è com piaciuta inviar­ mi, prevalendom i a tale effetto delle fa coltà che per di lei m ezzo degnasi il S. P adre im partirm i. Colla lettera che a nom e di questo gran priorato dell’ Ordine gerosolim itano si scrive dal m io fratello a S. S tà si trasm ette unita­ m ente il tenore della proclam azione em anata nell’ultim o capitolo d a’ cavaglieri dello stesso gran priorato ed altri del sudt0 Ordine che trovansi in questa resid en za .1 S iccom e m io fratello nella m ede­ sim a lettera che ho l’ onore d ’accluderle, espone a S. S tà le cause ed 1 C e tte p r o c la m a t io n se t r o u v e d a n s les o u v r a g e s in d iq u é s d a n s n o tr e n o t e 1, p a g . 26 5 .

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No. 133-134 : 3/14 nov.-17 nov. 1798.

il m od o della em anata proclam azione non che le intenzioni di questo sovrano, perciò m i astengo di trattar lo stesso argom ento. E qui con piena stim a etc.

134. Odescalchi à Litta.

Florence, 17 novembre 1798.

Attitude du roi de Naples vis-à-vis du territoire pontifical. La dispersion des cardinaux. Arch. Yat., 343 A, orig. chiff. N on lasciando di inform are V . S. Illma di quanto qua si possa relativam ente agli affari del P apa, ecco quello che in data dei 6 del cadu to scrive al m edesim o il Card. D ecan o da N apoli. Questo in vita to a Caserta da S. M tà il re ad un segreto colloqu io, presenti però S. M tà la regina e il Sig. generale A cton , intese che il di 8 detto S. M tà il re portan dosi nelle vicinanze d i San Germ ano, ove aveva un corp o di quaranta m ila uom ini, d op o tre giorni di rivista di truppe, averebbe fa tto rotta alla v o lta di E om a; che così di seguito averebbe preso possesso nello stato ecclesiastico fino ai confini della Cisal­ pina, non passando più oltre, avendola già riconosciuta per repub lica dop o ü trattato di Cam po F orm io; che la sua m ossa non era p er presenti conquiste, che entrando in d etto stato averebbe rispet­ ta to il suo legittim o sovran o e che a b olito il repubblicano governo v e ne averebbe stabilito uno p rovisorio finché a tu tto lo stato fosse ridonato il b u on ordine e la tranquillità. T u tto questo è stato p robab i­ lissim amente la m olla per cui il d etto Sig. Cardinale con altri colleghi han m ostrato renitenza a portarsi negli stati austriaci m algrado i m iei inviti per parte del P apa, il quale perciò ha rilasciato libero presentem ente al Sig. Cardinale e ai colleghi la scelta. Gli ho m o­ strato per altro che non a v eva p iccol fondam ento la m ia insistenza, riflettendo soltanto che la riunione perfetta dei Sig. Cardinali era un certo garante della sicurezza personale del P apa, il quale n on o­ stante le esposte sperate vicen d e non cessa di essere in pericolo tro ­ van dosi tu tta via isolato. L a prego fare di queste notizie l ’uso il più prudenziale.

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No. 135: 18 novembre 1798. 135. Antonelli à Litta.

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Venise , 18 novembre 1798.

Il a étudié, par ordre du Pape, les dépêches de Litta concernant les affaires religieuses de Russie. Il a envoyé son rapport au 8t-Père, qui décidera, et donne ici le résumé de sa manière de voir sur plusieurs points. Arch. Vat., 344, I, orig. È effetto della gentilezza di V . S. IUma, Ch’E lla si prenda pensier del m io sicuro collocam en to. D o p o m olte vicende giunsi finalmente sugli ultim i giorni di settem bre in questi stati anticam ente veneti e m i ferm ai in E ste, lu ogo solitario, e distante da P a d ov a 18 miglia. Fissato il m io soggiorno m i p osi su bito ad esaminare i suoi dispacci hT. 34, 35, 41 e 42 che la S tà di ÎT .S . m i avea consegnati nel m io p a s­ saggio per Firenze, m a d ov etti sospendere per più giorni l ’app li­ cazione per essere stato sorpreso da fiere vertigine, e intanto mi sopravvennero da Firenze gli altri suoi più recenti segn ati jST. 46 e 47, 49 e 50. D o p o avere stesi alcuni fo g li sui prim i, m i occu pai subito dei secondi, e stesi anche sopra questi il m io debole sen tim en to.1 T u tto ho m andato a F irenze al S. P ., e da lui dee dipendere la d eci­ sione. Io n on h o avu ti sotto l ’ occh io gli A tti da Lei form ati per la sistem azione della gerarchia latina; in generale li ho app rova ti tutti; nelle espressioni particolari e nelle form e io n on dubito Ch’E lla si sarà tenuta alle consuete e canoniche. T engo ancora per certo che nella dism em brazione delle diocesi e nel traslocam ento de’ v escov i avrà usata la precauzione di prem unirsi del consenso dei superstiti che ne ven ivan o spogliati. E finalm ente tengo ancora per in du bi­ tato che in tu tti quegli A t t i spiccarà la libera e volon taria autorità del P apa senza fram ischiarvi la nom ina di veruno. Su i suffraganeati non si pu ò m uovere alcuna difficoltà da chi sa l ’uso dei v escov i dell’estinta repu bblica di P olon ia, che ne aveano tre o quattro secondo il bisogno di quelle vastissim e diocesi. A ll’arcivescov o di M ohilow io n on contrastarei veruna delle grazie che richiede, com presa anche la porpora, m a non ad instar Cardinalium, m a bensì ad instar del­ l’arcivescovo di Gnesna, che ha questo privilegio, m a senza l’uso

1 II s ’ a g it là d ’ u n très lo n g m é m o ir e (1 3 0 p a g e s d a n s le m s. c o n s e r v é a u x A r c h . V a t.) su r les q u e s tio n s relig ieu s es d e K u ssie, q u i sera e n v o y é d e F lo r e n c e à L it t a le 5 ja n v ie r 1799 ( v o ir la le t tr e d ’ O d e s c a lc b i d e c e t t e d a te ). N o u s n e p u ­ b lio n s p a s c e lo n g m é m o ir e . M ais L it t a le r e c e v a n t fe r a à s o n t o u r u n e série ■d’ o b s e r v a t io n s d a n s sa d é p ê c h e N . 60 d u 1 5 /2 6 fé v r ie r 1799.

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284

No. 135: 18 novembre 1798.

del berrettino. P er le dispense accordare! quanto si chiede, m a p er l ’istanza di giudicare le cause m atrim oniali e term inarle con una sola sentenza, io a d otto p iu ttosto il prim o suo sentim ento che il secondo, e quindi sarei più per la negativa che per la concession della grazia. Sull’altro piano della gerarchia della chiesa greca-unita m i son veram ente con solato e ho ringraziato il Signore, che le sia riuscito di conservare tre chiese, cioè P olosk o, L uceoria e Brzezc. Ma qui la prego di avvertire che senza un m etropolitano n on si potrà m ai conservare la gerarchia della chiesa greca-unita. E lla non ignora sicuram ente la B olla di unione di Clemente V i l i , 1 e avrà v ed u to quali son o i suoi privilegi, e che a lui e n on a Borna spetta di spedire le B olle per l ’istallazione dei v escov i, e avrà pur sotto gli occhi il sinodo di Zam oscia e le costitu zioni di B enedetto X I V snll’Ordine Basiliano, e in tu tti questi m onum enti si parla delle prerogative del m etropolitano. I o non ho p otu to confrontarli, perocché ob bligato a partir da Borna co i soli abiti, che a v evo indosso, e scortato da un distaccam ento di truppa francese, non ho p o tu to portar m eco le m ie carte e i m iei libri. M a a L ei basta questo cenno per sapere m eglio di m e quello che con vien fare in m ateria si grave e insieme delicata e di difficile esito per le n u ove circostanze di cotesti paesi. H o co n ­ sigliato 8. S tà di spedirle due am plissimi B revi fa colta tivi coll’an ti­ data del mese di m arzo, acciocch é apparisca con qual autorità ha E lla proced u to, e che m ediante la vecch ia data preceda la dichia­ razione della v olon tà del P apa a quella dell’im peratore. L ’ho con ­ sigliato ancora di scrivere un B reve di ringraziam ento a S. M tà I. sul piano da Lei suggerito. H o fa tto qualche altra leggiera anim ad­ versione sopra i citati suoi dispacci, ma quanto ho fin qui detto, è il succinto de’ lunghi m iei fog li, che ho m andati a Firenze. I o però non sono il giudice di si rilevanti m aterie, e appena appena ne posso essere un debolissim o consultante, vecch io e labile nella m em oria, e m ancante com e dissi di que’ sussidi di libri e carte, che averebbon p otu to rinfrescarla. P er la qual cosa E lla non fa ccia verun caso del sentim ento m io, e quando non possa aspettare le decisioni di S. S tà, il suo zelo, la sua prudenza, la com binazione delle circostanze saranno la regola delle sue operazioni. N on ho v o lu to bensì, per la fiducia ch ’E lla ha in m e riposta, nosconderle il qualunque m io m odo di p en­ sare per offerirm ele ancora a servirla ovunque io posso, sebbene 1 II s ’ a g it d u p a c t e d ’ u n io n p r o m u lg u é p a r le c o n c ile d e B r e s t le b r e 1596. V o ir P . P i e k l i n g , La Russie et le St-Siège. t. I I , p . 363.

6 octo­

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» o . 135-136: 18-26 nov. 1798.

2 85

sia assai lim itato il m io potere, e per la ristrettezza d e’ m iei talenti, e per il con torn o delle circostanze in cui m i trovo. E intanto colla più verace e distinta stim a etc.

136. D oria (?) à L itta .1

N aples, 26 novembre 1798.

Félicitations et remerciements pour les nouvelles sur la situation en Russie. La marche vers Rome de l’armée du roi de Naples. Arch. Vat., 344, V, orig. Sebbene anche il S. P . si fosse degnato di farm i sapere la felicità, con cui avrà E lla con d o tte a fine le sue com m issioni, e m i foss’io rallegrato di veder così sparsa m olta consolazione nel di L u i anim o afflitto da tante parti, m i ha fa tto a d ogni m od o un piacere som m o la pregiatissim a sua dei 10 /21 settem b re,2 nella quale si è E lla degnata d ’inform arm i dell’erezione di n u ov i vescov a d i latini e greci nei felici dom in i d i codesto incom parabile sovran o. Io , M gr m io veneratissim o, ne ho ringraziato il Signore per il bene della religione e di tanti cattolici, e m i rallegro di cuore con Lei, pel di cui m ezzo lo stesso Signore si è degnato di operarlo, e siccom e n on ho m ancato di com u­ nicare la di Lei lettera al Sig. Card. D ecan o, ed anche agli altri E ml qui dim oranti; sono perciò in caricato dei loro ringraziam enti e ral­ legram enti per Lei. N ella universale desolazione, in cui si trov a la religione, il P apa e tu tta l ’ecclesiastica gerarchia, è per tu tti di un grandissim o con forto la protezion e augusta che loro com parte l’im ­ peratore di tu tte le Russie. Continui E lla dunque a procurare i ben e­ fici influssi, sicuro che saranno essi tan to m aggiorm ente efficaci, quanto più poten ti sono le forze, che codesta gran m onarchia ha spiegate nelle attuali circostanze di E uropa. Io le trasm etto qui co m ­ piegato il m anifesto di S. M tà siciliana. E g li prim a di partire alla testa del suo esercito verso lo stato ecclesiastico ha dichiarate anche a l Sig. Card. D ecan o le rettissim e sue intenzioni, dirette cioè a rista­ bilire il S. P. nella suprem a sua sede e ne suoi stati. E lla perciò ben vede, M gr m io veneratissim o, di quanto peso esser possa la co o p e ­ 1 C e tte le t tr e q u i n e p o r t e p a s d e s ig n a tu r e s e m b le p r o v e n ir d u c a r d in a l D o r ia , s e cré ta ire d ’ E t a t , q u i n ’ a v a it p u s u iv re le P a p e e x ilé e t r é s id a it à N a ­ p le s , a in si q u e p lu sie u rs a u tres c a r d in a u x : te l le c a r d in a l A l b a n i, d o y e n d u S a cré C o llè g e , d o n t il est q u e s t io n p lu s lo in . 2 C e tte le t t r e n ’ a p a s é té c o n s e r v é e .

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286

No. 136-137: 26 nov.-l” déc. 1798.

razione di S. M tà im peratore di tu tte le Russie per l ’esecuzione dellesuddette reali intenzioni. L e n u ove che abbiam o delle m arcie del­ l ’esercito sono felicissim e, e S. M tà è già arrivato a Frascati fra le acclam azioni delle popolazioni, cbe in lui riconoscono il loro libe­ ratore. I Francesi che occu pavan o le città e luoghi che sono situati fra R om a e il regno di N apoli si sono ritirati dapertutto, e speriam o che la M tà S. sarà dim ani in R om a. B enedetto il Signore che si è m osso ad usarci tanta m isericordia! Term ino, M gr m io, rallegran­ dom i ben di cuore con L ei per le beneficenze che L e ha com partite il generoso sovrano. O norano esse ugualm ente il di Lui cuore e il di L ei m erito. A n ch e questo ne ha usate a noi tu tti, ed io spero sicu­ ram ente che questa a b b ia a d esser l ’epoca, la quale fissi per sempre l’am icizia del sovran o di R o m a col re di N apoli. Io h o il con forto di averla procurata costantem ente fin dalla prim a m ia missione in questa corte. Ella m i conservi la sua bon tà e m i creda con in su ­ perabile stim a ed ossequio etc.

137. Odescalchi à Litta.

Florence, 1er décembre 1798.

Entrée des troupes napolitaines à Rome. Détails complémentaires. Arch. Vat., 343 A, orig. chiff. Continuando a Y . S. Illma le notizie delle risoluzioni di S. M tà Siciliana per rapporto allo stato rom ano, ecco ciò che è il più essen­ ziale e che si ha però per soli riscontri particolari benché m oltis­ sim o fondati. Che le truppe napoletane fecero il loro ingresso in R om a il giorno 26 del caduto in num ero di qualche m igliaio. Che poch i Francesi stanti sull’arm i a detto ingresso avendole abbassati fu ron o invitati a riprenderle c o ll’aggiunta che la lod ata S. M tà non interdirà avere l ’affare coi Francesi in alcuno m odo, ma prender possesso di R o m a per chi era di ragione. Si aggiunge p oi che altra colonna di N apoletani sia arrivata a Fano. Il di stesso pure sono sbarcati circa sette m ila di questa nazione a L ivorn o facendo prim a intim are per una busca parlam entaria al governatore o la resa dì quello porto o il bom bardim en to per cui quello ha capitolato on o ­ revolm ente, ed im m ediatam ente i N apoletani ne sono intrati al p os­ sesso presso a p o co con queste condizioni che sia rispettata la p ro­ prietà, com prese anche quelle dei Francesi e rispettati pure anche g l’individui di qualunque potenza che sventoli sui p orti rispettivi

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No. 137-138: 1er déc.-26 nov./7 déc. 1798.

28T

di quella città e p orto la bandiera del Serenissimo Gran D uca, com e che le guardie sieno a vicen d a della truppa napoletana e della T o ­ scana. T u tto ciò è m inisteriale.

138. Litta à Odescalchi (N ° 53).

St-Pétersbourg, 26 nov./7 déc. 1798.

Deux renonciations au cardinalat. La position prise par le St-Père dans l’affaire de Malte. L ’empereur Paul en est très satisfait: il a accepté le titre de grand-maître de l’Ordre, et choisi pour son lieutenant le bailli Giulio Litta. La mission de Suède. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I, min. U nitam ente alla lettera di Y . E cc. B ma in data de’ 20 ottobre ho ricevu to le copie d e ’ due B revi pontifici contenenti l ’annuenza ed accettazione di S. S tà della rinunzia che hanno fa tto del cardi­ nalato i due già E ml Sig. A n tici ed A lt ie r i.1 D i tale saggia ed o p p or­ tuna determ inazione del S. P adre n on ho m ancato com unicar l ’a v ­ viso a questo m inistero im periale ed alle altre persone alle quali si conviene. H o im m ediatam ente consegnato la lettera di S. S tà a l bali L itta m io fratello il quale nel leggerla è stato penetrato della più v iv a co n ­ solazione e riconoscenza ravvisando i sensi di bon tà e tenera solle­ citudine del S. P adre per gli interessi del S. Ordine gerosolim itano. L a risoluzione presa da S. S tà di sospendere la concessione di qua­ lunque grazia a ll’H om pesch dacché trovasi sotto la censura e p ro ­ testa del gran priorato di B ussia è degna di quella saggia e nobile con d otta con cui si è tan to distinto il S. Padre nelle più ardue e p eri­ colose vicende del suo pontificato. E se la ragione di congruenza ed una prudente riserva hanno suggerito d ’aspettar il giudizio delle altre Lingue innanzi di venire a d lina decisiva dichiarazione, a p p a ­ risce nel tem po stesso la p rov id a disposizione di 8. S tà perchè intanto il priorato di B ussia n on soffra alcun pregiudizio, al qual effetto è som m am ente opportu n o l ’espediente di deputar tra cavaglieri dello stesso priorato uno che co ll’autorità di gran m aestro provveda secondo le prescrizioni dello statuto dell’Ordine. Questa benigna concessione di S. S tà è giunta a prop osito per assicurar tu tti gli indi­ vid u i del priorato russo dell’approvazione del S. Padre alle dispo­ sizioni tendenti all’indennità del su d t0 priorato non m eno che alla conservazione nel suo prim iero splendore e dom inio. 1 Voir la lettre du Card. Albani à Litta du 27 août 1798, pag. 249.

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No. 138: 26 nov./7 die. 1798.

I l b a li L itta ha m ostrato la lodata lettera a S. M tà l ’im peratore il quale ne è stato som m am ente con ten to ed ha ordinato che se ne facesse lettura nella sessione capitolare la quale si è tenuta lunedì scorso 22 n ovem bre (v. st.). I l capitolo ha risoluto che la lettera stessa sia registrata nel protocollo degli atti capitolari, e che si ri­ spon da a S. S tà esprim endo la propria riconoscenza, sommissione e fedeltà. H o l ’ onore di trasm ettere la lettera che il bali L itta scrive a l S. Padre in esecuzione dell’anzidetta deliberazione capitolare. Trasm etto parim enti sotto la lettera A copia dell’atto di a ccet­ tazione di S. M tà l ’im p e ra to re .1 D a l tenore di questo ravviserà con piacere S. S tà rinnovata la solenne prom essa di S. M tà I. di conservar intatte le istituzioni e privilegi dell’Ordine sì riguardo al libero eser­ cizio della religione e de’ diversi rapporti che ne risultano per i cavaglieri della religione rom ana, che riguardo alla giurisdizione del­ l ’ Ordine stesso, com e an cora l ’im pegno assunto di ristabilirlo al suo prim iero ed al possesso della proprietà rapitagli, oggetti som m a­ m ente im portanti ed essenzialissimi alla futura sussistenza del­ l ’ Ordine stesso, e che solo p u ò sperar di conseguire m ediante la p o s­ sente e generosa protezione di questo m agnanim o im peratore. U nisco in altro fog lio sotto la lett. B . copia dell’atto con cui 8 . M tà I. dichiara il bali L itta luogotenente m ag istrale.2 Con tale qualità e denom inazione potrà esso sem pre più efficacem ente p ro v ­ vedere a ’ bisogni di questo priorato ed agli interessi generali del­ l ’ Ordine gerosolim itano. T u tti questi oggetti relativi all’ Ordine su dt0 vengono spiegati nella lettera che unisco di m io fratello ed alla quale m i riporto nel rim anente. H o l ’onore di trasm ettere a Y . E cc. B ma im a lettera dell’abbate M oretti, pro-vica rio apostolico in Svezia. R avviserà da questa l’im ­ pegn o di S. M tà Svedese per il sostegno di quella m issione in seguito della lettera di S. S tà per raccom andar a quel sovran o la futura sussistenza di quella missione, la quale veram ente trovasi in uno stato di estrem a indigenza, com e già ho riferito n e’ precedenti d i­ spacci. Preghiam o Id d io che ben edica i com uni nostri sforzi per sostenerla. Passo intanto con distinta considerazione etc.

1 C et a c t e d ’ a cce p ta tio n , d e la g r a n d e m a îtris e d e M a lte p a r P a u l I er est im p r im é d a n s M a i s o n n e u v e e t d a n s T e r r i n o n i , o p . c it. 2 N o u s ju g e o n s in u tile d e p u b lie r c e t t e c o u r t e p iè c e .

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No. 139: 26 nov./7 déc. 1798. 139. Litta à OdescalcM.

289

St.-Pétersbourg, 26 nov.f7 déc. 1798·

Pouvoirs demandés pas l’évêque de Vïlna. Les fondations de messes. Fusion de monastères manquant de sujets ou de ressources. L ’emploi des reli­ gieux pour suppléer au manque de prêtres séculiers. La question des coadjutoreries. Litta demande la faculté pour lui-même d’étendre aux autres évêques les pouvoirs qui seront octroyés à celui de Vilna. Demande pour un religieux basilien employé comme vicaire italien à Pétersbourg la permission de passer au rite latin et au clergé séculier. Demande pour un religieux carme venu d’Autriche et ne pouvant y retourner la permis­ sion de se séculariser. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I, min. M gr K ossakow ski, v e sco v o di Vilna, oltre le facoltà da me com u ­ nicategli com e ho avu to l ’ onore di riferire all’E cc. V . E m a n e’ pas­ sati m iei dispacci, desidera che il S. P. gli accordi anche le grazie che im plora per m ezzo dell’annessa supplica. L a prego adunque di volerla presentare alla S tà di N. S. e di farm i p oi n oto il di Lui p on ­ tificio rescritto. Le infelici circostanze di questi ultim i tem pi hanno m oltissim o con tribu ito alla deteriorazione delle pie fondazioni, ed in vista di tal ragione la S tà S. si degnò concedere a M gr Cieciszowski ora v escov o di L uceoria di poter ridurre le obbligazion i di messe alla ragione dell’elem osina manuale stabilita dalla tassa sinodale. A ven do questa riguardo alla qualità d e’ luoghi ed al rispettivo prezzo d e’ viveri, sem bram i che possa esser la regola la più adattata anche per la diocesi di Vilna. L ’istesse circostanze d e’ tem pi sono state pur trop p o la causa che in queste parti m olti m onasteri m anchino ora d e’ necessari in di­ vidui e che altri non abbian o più m ezzi di m antenersi, e quindi sono anch ’io del sentim ento di M gr v escov o di V ilna che (purché si tratti de’ m onasteri dello stesso istituto) sarebbe più utile e più proprio per l’ osservanza della disciplina regolare di unire ad altri m onasteri quelli che non hanno un sufficiente num ero de’ religiosi, o che m an­ cano dell’entrate necessarie per sostentarsi. Il clero secolare di quest’im pero non è proporzionato al bisogno respettivo delle diocesi, e sono però costretti i v escov i d ’impiegare in aiuto delle parocchie m olti regolari. Sarebbe pertanto espediente che il S. P. accordasse ancora a M gr K ossakow ski la facoltà di poter perm ettere a ’ religiosi di vivere fu ori de’ conventi per il servizio delle chiese parocchiali. K o n del pari però sem bram i necessario l ’in ­ dulto che possan essi vestire l ’ab ito secolare. Gli ecclesiastici cat­ tolici sotto qualunque abito sono rispettati in tutte le parti di 19 — N o n d a i. de Litta.

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No. 139: 26 nov./7 déo. 1798.

quest’impero., e n on v i è alcuna necessità che quelli che sono im pie­ gati per la cura delle anim e sian p iu tosto vestiti da preti secolari che da regolari. Costa dall’esperienza che quasi tu tti i regolari che depongono il proprio a b ito dim enticano più facilm ente la propria vocazion e e si perm ettono quel che n on farebbero certam ente col­ l ’a b ito religioso. P u ò essere necessario ed utile per la diocesi di Y ilna che il proprio v e sco v o possa am m ettere le coadiutorie, m a com e v i è stato per l ’addietro l ’abusò di ottenere un coadiutore per poter così godere insieme più canonicati a benefici curati, sarei quindi di sentim ento che se il S. P . crede di concedere anche questa grazia, si lim iti essa al caso dell’inferm ità o dell’avanzata età del benefiziato. L ’istesse grazie che si dom andano ora dal v escov o di Y iln a saranno senza du bb io richieste anche dagli altri vescov i d i quest’im pero, e crederei però esser opportuno che S. S tà autorizzi m e a poterle com unicare al bisogno. Su d i che m i servirebbe di regola il rescritto che l ’istessa S tà S. si degnerà fare alla supplica del detto v escov o. Q uest’ è quanto d oveva all’E cc. V . E 018, alla supplica segnata lett. A . L ’altra segnata lett. B . è del religioso B ostock i, basiliano addetto da un anno a questa chiesa ca ttolica di P ietroburgo in qualità di v ica rio per la nazione italiana. D acch é la sacra Congregazione di P ropaganda ha cessato d ’inviare essa dall’Italia i soggetti neces­ sari per il servigio della detta chiesa, ci è stata sem pre la difficoltà la più grande per la scelta d ’un b u on v icario italiano. L a lontananza de’ luoghi e la tenue pensione annuale stabilita per il di lui m ante­ nim ento fa n sì che n on si possa sciegliere in Italia un ecclesiastico degno ed idoneo. È già qualche anno che v i fu per v icario un prete italiano che si trov a va qui a caso e che per la sua con dotta irrego­ lare fu espulso da P ietroburgo e dall’im pero. U n altro sacerdote italiano di lu i successore che h o qui conosciuto al m io arrivo non era nem m eno adattato per fa r il paroeo, e M gr arcivescovo d i Mohilow ha a v u to m olto piacere che ne abbia abbandonato volontaria­ m ente l ’im piego. I l surriferito religioso B ostock i, nipote di M gr m e­ tropolitano, h a avu to la sua educazione nel collegio greco di Borna, e possiede co n altre lingue perfettam ente l ’italiana. Predica in ita ­ liano ed adem pie esattam ente tu tti i d ov eri di paroeo. In vista adun­ que d e’ di lui talenti ed ottim i costum i, e nell’im possibilità di poter trovare altro soggetto che sia egualm ente utile ed idoneo per le fu n ­ zioni di paroeo italiano, M gr a rcivescovo di M ohilow m i ha pregato d ’im plorare per il m edesim o da 5Γ. 8. anche da sua parte la dispensa

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No. 139-140: 26 nov./7 .déc.-8 déc. 1798.

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dal rito e la grazia della secolarizzazione. L a dispensa dal rito a cciò possa com e tu tti gli altri vica ri cantare le messe ed esercitare le altre sacre funzioni in rito latino, ed esser così più utile al servizio della chiesa, e la secolarizzazione perchè altrim enti sarebbe p oco conveniente di vedere un basiliano celebrare in rito diverso da quello del prop rio instituto. L a terza supplica segnata lett. C. m i è stata presentata da un religioso carm elitano che con licenza d e’ superiori si allontanò dalla sua provin cia esistente negli stati austriaci fino dal tem po dell’im ­ peratore Giuseppe I I e successivam ente è stato add etto alle chiese cattoliche di M osca e di P ietrobu rgo in qualità di v icario tedesco. Presentem ente è cappellano presso questo am basciatore im periale Sig. conte di Cobenzl, e com e non gli è più perm esso di ritornare nella sua provincia attese le leggi che v i sono negli stati austriaci surriferiti, supplica quindi R . S. della grazia della secolarizzazione, acciò stabilm ente possa fissarsi sotto la giurisdizione di qualche vescovo. Sono stato inform ato da M gr a rcivescovo di M ohilow che in tu tto il tem po che il su d t0 religioso ha passato qui in Russia, ha avu to sem pre una lodevole con dotta. L a quarta supplica segnata lett. D . m i è stata raccom andata dal vice-presidente del dipartim ento ca ttolico di questo Collegio di giustizia, e dalle inform azioni che ne ho avute costa esser vero quanto v i si trova esposto. E qui rinnovandole il m io ossequio etc.

140. Odescalchi à Litta.

Florence, 8 décembre 1798.

Confirmation et précisions sur l’entrée à Borne des troupes napolitaines. Intervention diplomatique française pour que le Pape ne quitte pas la Toscane. Il y a à craindre des vues hostiles de la France contre le Pape. Démarches faites par le nonce de Florence pour y obvier. Arch. Vat., 343 A, oriq. chiff. R o n può oram ai porsi in du bb io l ’ingresso in R om a delle truppe napolitane, alla testa delle quali trovasi lo stesso rè in com pagnia del generale A cton , che finora non si hanno riscontri che ne sia par­ tito. Prim a di giungere in R om a e precisam ente da San Germ ano pu bb licò un m anifesto in data dei 14 novem bre, col quale si p rote­ stava fra le altre cose di prender possesso della detta città e suo Stato a nom e e a disposizione del suo legittim o sovrano. S otto il di 24 p oi

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No. 140: 8 décembre 1798.

di detto mese il cavalier d ’Em anuele de B ourcard, m aresciallo di cam po, pu b b licò altro m anifesto colla data della stam peria cam e­ rale, con cui specialm ente richiam ava l ’antico m agistrato già istal­ lato nel tem po del govern o pontificio ad effetto che da esso si potesse ordinare ciò che fosse necessario non solo per il govern o politico com e anche per ..... ? 1 ai bisogni delle truppe sudette. M en te di più abbiam o, m a in seguito di sicuro, giache finora i corrieri non hanno ripreso il loro corso ordinario. F u presentata una m em oria dal m inistro francese B einard a questa corte, colla quale chiede l ’assicurazione che non sia rimosso da questi stati S. S tà. S. A . reale saggissim am ente ha risposto alla m edesim a di non volere in alcuno m od o violare la libertà del Som m o P ontefice, onde alle occorrenze si protesta di voler contribuire alla di lui tranquillità e sicurezza, di m od o che qualora esternasse l ’idea d i voler partire, avrebbe ordinato che fosse accom pagnato con tutti quegli on ori coi quali è stato qui ricevuto. T al passo ha fa tto tem ere che i Francesi possano avere delle vedute ostili contro S. S tà forse im m aginando che la medesima possa avere contribuito all’occupazione di E om a. In tale stato di cose si è creduto di fare dei passi presso la corte di N apoli all’effetto di garantir la S tà S. e prevenire qualche colpo che si potesse tentare dalla nazione francese, al quale effetto ho io stesso presentato una m em oria a l Sig. duca de Gangro ministro di N apoli qui residente non senza l ’intelligenza di questo governo, a cciò im plori dal suo sovran o che in m ezzo alle lum inose p rov e già date in difesa della S ta Sede apostolica raddoppi la sua vigilanza per la sicurezza della sacra persona di S. S tà e per la sua preziosa conservazione. A ltre truppe napoletane son sbarcate in Livorno arrivando finora al num ero di settem ila circa, e se ne attendono più di due m ila di cavalleria. S. S tà gode perfetta salute. M ancano le let­ tere di Germania, onde non posso dar avviso dell’arrivo dei dispacci.

1 L e d é c h iffr e m e n t p o r t e ici un sign e in d iq u a n t m a n ife s te m e n t q u ’ u n ou d e u x m o t s n ’ o n t p u être lu s.

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No. 141 : 7/18 décembre 1798. 141. Litta à Odescalchi (N . 54).

2 93

St-Pétersbourg, 7/18 décembre 1798.

Il est très satisfait de savoir que le St-Père a approuvé ses « Actes » et compte donner une Bulle de confirmation solennelle. Remerciements pour d’au­ tres permissions et faveurs obtenues. Nominations et procès canoniques des évêques suffragants. Nécessité que IAtta continue à procéder luimême à l’institution canonique sans attendre les Bulles de Rome. Arch. Vat., 344, orig.; 344, 1, min. M i è pervenuta esattam ente in questi giorni il venerato dispaccio di V . E cc. E ma colla data de’ 3 novem bre. Contiene esso quattro lettere in piano, una in cifra, e la supplica del religioso Kussiecki con l ’analogo rescritto pontificio. P roceden do con ordine a riscontrar le sudette quattro lettere incom in cio dall’esprimere la propria m ia esultazione e contentezza nel ricever per m ezzo di V . E cc. R ma la sospirata sicurezza che la già di N. S. si è degnata app rova r pienam ente gli A tti da m e p u b ­ blicati per la sistem azione della gerarchia latina in questo im perio. N ulla p oi sarà più utile e confacente in questa m ateria quanto la solenne conferm a per m ezzo di una B olla pon tificia che V . E cc. R ma m i fa sperare. Questa darà tu tta la stabilità a quanto si è da me operato, sarà di gradim ento a questa corte e di vera consolazione a tu tto il cattolicism o. N el m io particolare è certo che accrescerà di m olto la com piacenza che p ro v o dal m om ento che il S. Padre ha avuto la b o n tà di a pprova r la m ia con d otta su questo punto. D esi­ dero che ta l B olla sia pu bb licata sollecitam ente ed a tal effetto m i prendo la libertà di com piegarle dieci fog li con la m ia sottoscrizione e sigillo. Il far qui una nu ova copia degli A tti stessi consum erebbe m olto tem po ed accrescerebbe soverchiam ente il volum e del piego. Ardisco perciò supplicarla di volersi servire degli annessi fogli, od applicandoli alle copie di già trasmesse, o v v e ro facendone costì ese­ guire delle n u ove sull’esattezza delle quali n on v i sarà alcuna diffi­ coltà, giacché ho anche avu to l ’ onore di trasm etter gli esemplari a stam pa che sono riusciti correttissim i. L a prego di scusar questa libertà che m i prendo per evitar il ritardo ed altresì la difficoltà ed il dispendio di rin novar le sudette copie nel tem po specialm ente che sono in altra n u ova occupazione per gli A tti relativi alla gerar­ chia d e’ greci-uniti che in breve p otrò inviarle. N el significarle la m ia sincera gratitudine per averm i E lla otte­ nuto dal S. P adre questa tan to da me bram ata approvazione, deb b o estenderla per lo stesso titolo a quella Ch’E lla mi notifica relativa­

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No. 141 : 7/18 décembre 1798.

m ente alla concessa ritenzione della prepositura d ’ Olica per M gr v esco v o di M insk e del benefìcio di V olp a per M gr v escov o di Vilna. L a ringrazio del pari di tu tte le altre concessioni di S. S tà cioè delle fa coltà sopra i religiosi per i v e scov i della Eussia e delle quali ho già trasm esso il tenore nel fog lio in proprie del precedente m io d i­ spaccio N. 51, della conferm a delle facoltà della S. Penitenziaria, della secolarizzazione del religioso K ussiecki e finalm ente delle facoltà per un determ inato num ero di casi per le dispense m atrim oniali in prim o grado d ’affinità, secondo fu rono accordate a M gr arcivescovo di M ohilow dalla S. Congregazione di P ropaganda. Sono p o i penetrato di una particolar riconoscenza per l ’annuenza del S. Padre quanto alla carica e dignità di grande elemosiniere e d al perm esso accordatom i di portar la gran croce di S. Giovanni di Gerusalemme. Starò in aspettazione del B reve annunciatom i per l’uso della porp ora in fa v o r d e ’ m etropolitan i p ro tem pore di M ohilow. Si sono già innanzi a m e com pilati i soliti processi per la trasla­ zione di M gr Bulhak greco-unito dal vescov a to Turoviense ruteno a ll’altro simile di Brzesc; e fra p och i giorni pubblicherò l’atto ana­ logo, com e pur l ’altro che riguarda la fondazione d ’un suffraganeo per questa diocesi, che è già designato nella persona di Mgr B utrim ow icz richiesto dal suddetto v escov o, e che per l ’innanzi ha eser­ citato le funzioni di suffraganeo di M gr E ostock i m etropolita di Eussia. Q uanto p o i agli altri suffraganei nelle rispettive diocesi sì latine che greche, io andrò com pilando i processi a misura che verranno nom inati. In ten do ciò che su ta l punto E lla m i fa n oto circa le spe­ dizion i che anche attualm ente si fanno in Borna sopra le cedole co n ­ cistoriali segnate costì da S. S tà. M a per quanto avrei io stesso m inor fatica e m olto m aggior soddisfazione che le B olle per questi suffra­ ganei si spedissero da E om a nel su ddetto m odo, debbo nulla dim eno m etter di n u o v o in vista a V . E cc. B ma la totale necessità che il S. Padre m i autorizzi a procedere io stesso alla loro canonica isti­ tuzione, com e ho fa tto per la istituzione e traslazione degli altri v escovi finora, e com e fu già p ra ttica to dal m io antecessore l’E mo A rchetti tanto per la traslazione di M gr Siestrzencewicz alla sede m etropo­ lita n a di M ohilow , quanto per l’istituzione di M gr Benislawski al v escov a to di Gadara in partibus. L a spedizione da E om a porterebbe nelle attuali circostanze un ritardo, una confusione per la difficoltà di stabilir un carteggio regolare con gli agenti e spedizionieri, il quale

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No. 141-142 : 7/18 décembre 1798.

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qu i non si conosce, m a quello anche che dee più avvertirsi si è il pericolo di qualche inconveniente che potrebbe nascere da un m etodo qui non pratticato finora. Sussistono tu tt’or le leggi di n on trasm etter denaro fu or di Stato. L e B olle n on si possono ricevere da questi ecclesiastici senza esibirle al senato che spesso ritarda a rilasciarle e così talora non se ne vede più alcun risultato. Q uando non v i fosse altro pericolo, gli ecclesiastici stessi o per soverchio tim ore o per non spendere sarebbero i prim i a m oltiplicarne gli ostacoli. È trop p o im portante su questo principio del sistem a gerarchico in Russia che tu tto vada pacificam ente com e finora tanto d all’E m0 A rch etti che d a m e si è pratticato. R ip eto che in avvenire questi casi n on saranno nè in sì gran num ero, nè sì frequenti, e forse co l tem po p otrà anche adattarsi altro sistema, m a ora è più opportuno tenersi a quello che è stato qui osservato per l ’addietro. In vista di tali riflessioni la prego ottenerm i la suddetta autorizzazione e trasm etterm i altresì i sette titoli in fartibu s che occorron o a ta l effetto. L e rin novo frattan to le sincere proteste etc.

142. Litta à Odescalchi.

St-Pétersbourg, 7/18 décembre 1798.

A propos de la destitution du grand-maître de Malte. Arch. Vat., 344, orig. chiff. et déchiff. ITon si è m ancato di far osservare quanto giusta e prudente sia la riserva di S. S tà nell’aspettare ciocch é si farà dall’altre Lingue del­ l ’ Ordine di M alta; credo però che tu tte si conform eranno a questo priorato, quando si è a vu ta già l ’adesione della corte di Vienna, alla quale seguirà probabilm ente quella del priorato di Germania. Intanto questo im peratore è m olto con tento della lettera di S. S tà a l bali L itta e m i ha in caricato replicatam ente di farlo sapere a S. S tà. Qui da m e e da altri m inistri si procura d ’im pegnare questa corte non solo per la causa generale, m a ancora specialm ente per l’Italia.

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No. 143: 9/20 décembre 1798.

143. Litta à 0 descalchi (Ν ° 55).

St-Pétersbourg, 9 / 2 0 décembre 1798.

Cérémonie solennelle d’investiture de Paul 1 er comme grand-maître de Malte. Son mécontentement d’apprendre que la cour de Bavière est favorable au grand-maître Rompesch. Il charge Litta de transmettre au St-Père sa satisfaction. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I, min. A bben ch è sieno soltanto due giorni da che ho avu to l ’onore di scrivere a V . E cc. R ma altro dispaccio, il quale ho spedito per occa ­ sione straordinaria a M gr Z iu cci nunzio di Baviera, non v og lio lasciar passar l’ opportunità, che mi si presenta in questo m om ento d ’una staffetta che si spedisce tra poch e ore dal m inistro di N apoli da qui a Vienna, senza inviar a V . E cc. R ma il presente m io piego. In seguito delle deliberazioni già n ote a V . E cc. R ma prese da questo gran priorato di Russia ed altri cavaglieri dell’ Ordine gero­ solim itano riuniti in questa capitale, e della proclam azione loro, seguita dall’atto di accettazion e di S. M tà l ’im peratore che m i son fa tto carico di trasm etterle col m io dispaccio N . 53, si celebrò qui nel giorno 29 novem bre v. st. la solenne inaugurazione di S. M tà l ’im peratore com e gran m aestro del su d detto Ordine. Questa cerim onia fu fa tta con m olta pom p a ed in essa fu letta la suddetta proclam azione alla quale S. M tà I. fece rispondere dal trono per m ezzo del Sig. K ou tch ou bey, vice-cancelliere dell’im pero, l ’a tto riferito d ’accettazione con cui fu ron o rinnovate nel m odo il più solenne e pu b b lico le form ali prom esse, che avrà osservato V . E cc. Rma nell’atto stesso. N on è da esprim ersi con qual senso di zelo e di attaccam ento per l ’ Ordine, di fedele e religiosa osservanza delle prom esse fatte al m edesim o, e finalm ente di com piacenza e considerazione per la dignità del m agistero, abbia S. M tà l ’im peratore accom pagnato anche con esteriori espressioni ogni parte della cerim onia eseguitasi nella sala del tron o e della quale trasm etterò in breve una distinta relazione. Essendo giunto a notizia di S. M tà l ’im peratore che la corte elet­ torale di B aviera fa v oriv a alquanto il cav. H om pesch, ne ha d im o­ strato in un m od o assai v iv o il p rop rio risentim ento, ed era quasi in procin to di far intim ar a l m inistro bavaro-palatino la partenza da questa capitale. Tale disgustoso incidente si è declinato m ediante la contem poranea spedizione di due corrieri inviati a M onaco dal su dt0 m inistro e da questa corte, e si spera che il tu tto si concilierà felicem ente.

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No. 143-144: '9/20 décembre 1798.

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In occasione che ho ringraziato S. M tà l ’im peratore d e’ nuovi fa v ori a ccordati al m io fratello, il lodato sovran o m i ha per due v olte incaricato di far sapere a S. S tà quanto esso sia rim asto contento e soddisfatto della deliberazione che ha m anifestato il S. Padre nel rispondere a m io fratello per provvedere nelle attuali difficili circo ­ stanze dell’ Ordine gerosolim itano d op o la perdita di M alta e la v e r­ gognosa prevaricazione di H o m p e s c h .1 N ell’adem pire a questo ufficio per m ezzo della presente lettera a Y . E cc. E ma, d ebbo aggiun­ gere che non ho m ancato in questa occasione di ricordare a S. M tà l’im peratore quale e quanta sia la fiducia che il S. P adre ripone nel­ l ’am icizia ed interesse che gli ha costantem ente dim ostrato. E qui nuovam ente protestandom i co l più distinto ossequio etc.

144. Litta à Odesealchi.

St-Pétersbourg, 9 / 2 0 décembre 1798

Généreuses intentions de l’empereur en faveur du Pape et nécessité que les autres cours européennes s’unissent contre l’ennemi commun. Vienne et Londres ne sont pas encore d’accord. L ’attitude de Naples. Aucun ac­ cord possible avec la France ni tranquillité en Europe sans retour à la situation antérieure au traité de Campo Formio. Arch. Vat., 344, l, orig. U n corriere che si spedisce costì da questo duca di Serracapriola, m inistro di N apoli, m i som m inistra una buona occasione di cui sono ben fortunato di prevalerm i per iscriverle, benché riceverà Ella altra m ia lettera in cifra per la parte di B aviera. Così fosse in m io potere di consolarla con buone notizie sopra l ’oggetto che tanto ne sta a cuore e che del pari interessar d ovrebbe tu tti i sovrani e tutti i gabinetti d ’E uropa. Quello che posso conferm arle si è il costante im pegno e le buone intenzioni di questo saggio e m agnanim o im pe­ ratore. Sarebbe però som m am ente im portante e desiderabile che a queste corrispondesse il pron to con certo di tu tte le altre corti inte­ ressate e che non si perdesse il tem po e l ’ occasione col lasciar passar senza fru tto il m iglior m om ento d ’abbattere il com un nem ico. A lm eno v i fosse speranza che quello che non si è fa tto finora si farà dappoi. Già le ho scritto che si credevano spianate le differenze tra le due corti di Vienna e di L on dra su ’l pu n to della garanzia del n oto im pre­ stito, noto lippis et tonsoribus, ma allo stringere delle scritture si è trov a to che sussistevano com e prim a e che non si era fa tto nulla 1 V o ir p lu s h a u t la d é p ê c h e N . 53 d e L it t a , d u 2 6

ηον.Π

d é c . 1798, p a g . 287.

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No. 144: 9/20 décembre 1798.

di concludente fin ora su questo articolo. D unque nuovi corrieri sp editi a V ienna ed a Londra, m a il m inistro brittan ico sostiene che le proposizioni inviate n on saranno accettate dalla sua corte, la quale insiste su la garanzia com e condizione precedente et sine qua non. N on entro a decidere chi a bbia ragione o torto in questa contestazione che sem bra di sì lieve m om ento, m a intanto ritarda il tutto. Così corrieri vanno e corrieri ven gono. Intanto N apoli pressa segre­ tam ente e separatam ente per fare trattato con Russia ed Inghil­ terra, e così avere truppe russe in Italia. Questo potrebbe m olto giovare an cora per R om a. V ’è il gh iaccio di Vienna, m a questo ancora è difficile. V edrem o dunque se le risposte che riporteranno i suddetti corrieri che furono spediti verso li 10 decem bre n. st. porteranno a qualche risultato più decisivo quale d a ’ buoni si spera per m etter un term ine a ’ m ali dell’E u ropa ed assicurarne quella tranquillità ch e non pu ò ne dee sperarsi da veruna pace c o ’ Francesi, se questa n on avrà per base di rim ettere le cose nel prim o sistema, alm eno a ll’epoca del m al augurato trattato di Campo F orm io. Qualunque altro accordo che lasci sussistere le ingiustizie, le usurpazioni, le invasioni e le violazion i finalm ente d e ’ Francesi con tro la lettera e lo spirito di quel trattato di funesta m em oria, non rim edia a ’ m ali presenti, anzi li accresce, perchè da vin ta la causa a ’ distruttori de’ troni, pon e i sovrani sopra im a base vacillante d ’una esistenza pre­ caria e ad beneplacitum, del D irettorio esecutivo, altera i fondam enti della proprietà pu bb lica e privata e non fa che accelerare e render p iù ferm o ed inevitabile il sistema della universale sovversione su’l quale posar la nu ova statua di N abucodonosor, cioè la R epublica francese. O i sovrani superstiti si accom odan o di vedere questo b d trofeo e allora actum est. O rim ane an cor vestigio di conoscenza, di zelo, d ’onore, di risentim ento, d ’indegnazione, di cura del proprio stato, della propria esistenza. Su dunque non è più tem po da perdere, la nostra salute non possiam o sperarla da’ Francesi ne dalla loro indulgenza, m a si ponga nella giustizia della nostra causa, nell’aiuto d i D io, nelle nostre forze ed in una buona e sincera v olon tà, cosa che ora m anca ed è la più difficile a rim ettere, m a questa sola baste­ rebbe; e finalm ente m eglio è giocar il resto che abbandonarlo un p o più tardi a ’ Francesi. A ltrim enti perderem o il tu tto e quel che più d ovreb b e m uoverci anche il nostro cuore e la nostra gloria. Perdoni, M onsignore, questa m ia lunga cicalata ch ’è fuor di proposito scri­ v e n d o a L ei, m a ex abundantia cordis os loquitur. Mi conservi la sua padronanza e con vera am icizia e sincera stim a passo etc.

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No. 145-146: 22 déc.-14 déc. (v. s.) 1798. 145. 0 descalchi à Litta.

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F lorence, 22 décembre 1798.

La situation militaire à Borne occupée par l’armée de Naples. Arch. Vat., 343 A, orig. chiff. N iente di preciso posso aggiungere alle notizie già partecipate a V. S. Illma. R iportan dom i però alle v o c i che sem brano in qualche m odo sussistenti posso significarle che essendosi nei scorsi giorni sparso in R om a qualche tim ore di un avvicinam ento d e’ Francesi, il re di N a poli co l fo rte dell’arm ata che trovava si in quella città pensò di ritirarsi in A lban o fissandovi il cam po, per essere a portata di soccorrer R o m a in caso di necessità. I luoghi però elevati a qualche porzione della città erano tu ttora guarniti dei N apolitani. Si trovano sparsi di quà da R o m a essendovene un co rp o m onte R o si ed altro a Toscanella. N el resto siam o intieram ente all’ oscuro. Si ha riscontro che il re d i Sardegna trovasi a P arm a, di d ov e si sente che prenderà la strada di T oscana per im barcarsi a L ivorn o per il suo destino in Sardegna.

146. P a u l I er à P ie V I.

St-Pétersbourg, 14 décembre [v. s.] 1798.

L ’intérêt spécial qu’il a pris au malheureux sort du Pape et les mesures qu’il a décidées, de concert avec ses alliés, pour y porter remède. L ’affaire de Malte et la protection que l’empereur donne à l’Ordre. Nécessité de lutter contre l’ennemi commun. L ’heureuse conquête de Rome par les troupes napolitaines. Arch. Vat., 344, IV , cop. Paulus I Im perator et au tocrator totius Russiae etc. P io Sexto Pontifici, Suprem o R om anae Ecclesiae episcopo, suarum ditionum D om in o potentissim o etc. N os confidim us relatum esse T ibi, potentissim e D om ine, ab ora­ tore Tuo a d aulam nostram delegato archiepiscopo Thebarum quan­ tum indoluim us cum nobis denunciatum est qu od gens efferata pessundatis divinis et civilibus legibus inim icissim a arm a Tuae sedi in tu ­ lerit, adem ptoque D om in io Tuo in praesentes angustias Te addu­ xerit, a c ab eodem T ibi innotuisse nostrum quo tenebam ur since­ rum studium cooperandi pro virium nostrarum m odo, quo haec vesana gens coerceatur, quies recuperetur, om nesque terrarum dom i­ natores et subditi eorum ab interitu ipsis intentando praeserventur.

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No. 146 : 14 déc. (v. s.) 1798.

In dem onstrandis dispositionibus nostris com m uni utilitati inser­ vientibus re ipsa fuim us solliciti, ac proinde nostris foederatis omne auxilium tulimus quo ipsi terra m arique septem trionali a c M edi­ terraneo indigebant. Singularis clem entia supremi num inis iustae parti illuxit, cum coeptis suis prospere succedentibus benedixerit, unde m ajor spes successuum affulget, sim ul a c omnes praeponendo suis obtentibus lucri recuperationem potestatuum et regnorum com ­ m otorum sincere et citra invidiam operabantur. Quantum fieri potuit a d recipiendas regiones per hostes injuste occupatas om nia adhibita sunt m edia, jam que pars insularum in A driatico m ari sita ru m ,1 auxiliante nostra et ottom aniea m aritim a arm atura jugum gallicum dejecit. N os aegre ferendo pusillanim em si non delatoriam ded itio­ nem M altae, cujus possessores ad h oc usque tem pus non exiguo fu l­ cim ento Christianis fuere, ac etiam num praeterito anno significando suum gratum anim um pro beneficiis nostris in illos collatis, n om i­ narunt nos protectorem Ordinis Sancti Ioannis H ierosolom ytani, advocavim us hujus societatis m em bra in nostra m etropoli existentia a d disponendas necessarias res in tam gravibus et arduis circum ­ sta n d is, eorum que v o ce attente exaudita suscepimus principatum in hunce gloriosum Ordinem, confirm atis ex una parte om nibus ejus­ dem constitutionibus om nibusque iis quae iu xta fidem rom anae reli­ gionis quam Equites profitentur ad Te, potentissim e D om ine, uti suprem um ejus Ecclesiae pastorem referuntur atque antea vigebant, e x altera vero u t h oc aedificium in solidissim o fundam ento perdu­ raret, am plificavim us illud novis institutis beneficiis in com m odum nostrorum nobilium Russiae, quorum ardens pietas in D eum , fidelitas im periali throno et fortitu do a b antiquis tem poribus praeclare elucent. Cum volu ptate anim i spectam us nostros quoque foederatos, a c prae­ cipue M agnae Britanniae R egem , qui toto h oc tem pore strenuum se defensorem in ju sto opere praestitit, nobiscum eorundem bonorum consiliorum participes fieri. Interea non cessamus am ice inculcare R om an oru m Im peratori sum m am urgere necessitatem capessendi arm a contra hostem generalem, et expulso illo ex alienis finibus denuo suarum rerum dom inatores potiantur, quibus injuste privati sunt; a d obtinendum v ero hunc scopum bene positum est initium introitu regis utriusq. Siciliae in vestras ditiones, m odisque liberandi Italiam ab illo adhibendis. Quantum solatii statutum ipsius aeque

1 II s ’ a g it d es îles d e la m er Io n ie n n e e t n on d e l ’ A d r ia tiq u e .

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No. 146-147 : 14 déc-14/25 dee. 1798.

ite Tuus, potentissim e D om ine, felix reditus in Tuam m etropolim quam prim um auditione accipiem us nobis allaturus est, id ponderari potest e x sensibus nostrae erga Te sincerae am icitiae et singularis observantiae ac praesertim ob constantiam Tui anim i to t tantisque funestibus eventibus probatam . O m nipotens Deus conservet Te illaesum , diesque senectutis Tuae don o coelestis suae gratiae im pleat. Scriptum in civitate nostra prim aria P etrop oli decem bris 14 die an n o a N ativitate Christi 1798, R egn i vero nostri tertio. Paulus

147. Litta à 0 descalchi (N ° 56). St-Pétersbourg, 14/25 décembre 1798. Nouvelles reçues par Serracapriola de Ventrée en campagne des troupes de Naples. A u nom de sa cour il a demandé assistance à Vempereur de Russie. Litta a envoyé au ministère impérial une note dans le même sens. Paul I er a déjà ordonné l’envoi de troupes pour se joindre à celles de Naples. Arch. Val., 344, orig.; 344, 1, min. P er m ezzo d ’un corriere spedito dalla real corte di N apoli a que­ sto suo m inistro du ca di Serracapriola ed il quale arrivò qui venerdì scorso 10 /21 decem bre, m i fu trasmesso da M gr nunzio di Vienna il venerato fo g lio di V . E cc. R ma segnato alli 17 novem bre. Il lod a to du ca di Serracapriola ricevette un dispaccio di N a p oli con la data degli 8 novem bre co n cu i gli si notificava che S. M tà il E e n ’era partito la m attina stessa per porsi alla testa delle sue truppe, entrar nello stato ecclesiastico a d oggetto di occupar le posizioni forti del m edesim o, coprir la T oscana ed assicurar le proprie com m unicazioni con l ’arm ata austriaca per prevenire una invasione che le replicate m inacce del D irettorio, la loro vicinanza ed altre disposizioni e preparativi gli fa ceva n conoscere im m inente. Che S. M tà Siciliana non in ten deva con ciò di dichiarare la guerra, nè far violen za a chi che sia, m a bensì di prendere quelle misure che la sicurezza de’ suoi p op oli esiggevano. Che se peraltro i Francesi aves­ sero cercato di opporsi, avrebbe esso sostenuto ferm am ente la sua intrapresa, non volen do giam m ai perm ettere che una potenza estera si stabilisse in uno stato v icin o ed inerm e per m inacciar e com p ro­ m ettere la tranquillità del suo regno. A norm a degli ordini espressi della sua corte lo stesso ministro

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No. 147: 14/25 décembre 1798.

a w a n z ò im m ediatam ente in nom e del re suo padrone le più p re· m urose istanze a S. M tà l ’im peratore, im plorando il di lui aiu to ed assistenza tan to co l determ inare la corte di Vienna, quanto coll ’inviare d e ’ soccorsi al re di N apoli per le n u ove strade che la P ro v ­ videnza ha aperto, m ediante la fortunata alleanza con la P orta O tto­ mana. Sebbene da V . E cc. R ma non m i sia stata com m unicata veruna istruzione sopra questa determ inazione, che probabilm ente avrà ignorato, di S. M tà Siciliana, nulladim eno costando a m e per rela­ zioni autentiche di N apoli quanto sieno pure le intenzioni di quel m onarca, e riflettendo che la di lui intrapresa, d ov e sia sostenuta, può divenir decisiva per ristabilire la S tà di N . S. nella sua sede e residenza, e restituir il b u on ordine, e la pace all’Ita lia e al m ondo intero, h o stim ato di m io indispensabile dovere concorrere c o ’ miei uffici allo stesso oggetto co l m inistro di N apoli e con tal idea ho anche presentata la n ota di cui L e trasm etto la copia, sperando che E lla n on disapproverà in un m om ento così interessante questo passo u ltroneo del m io zelo. N ello stesso giorno che furono passate le due n ote analoghe, per­ venne inaspettatam ente da A m burgo la notizia spedita con corriere da L ivorn o li 28 novem bre, che il giorno stesso aveano approdate colà delle truppe napoletane sopra una squadra anglo-portoghese com andata dall’am m iraglio Nelson, e che S. M tà Siciliana era entrato in R o m a il giorno 23. Questa coraggiosa e n obile m ossa del re delle due Sicilie ha stu­ pendam ente eccitato in suo fa vore gli a lti spiriti ed i generosi senti­ m enti di P a olo I. E cco le precise parole che disse nel circolo a l du ca di Serra Ca­ priola: « Ecrivez au B o i de N aples que m oi aussi je m ’enrôle, toutes mes forces sont à sa disposition, en attendant j ’ ai déjà donné les ordres pour qu’ un corps de troupes marche aussitôt à son secours ». D etto, fa tto. In questi giorni sono già partiti gli ordini per la m arcia d ’un corp o rispettabile che trovasi già radunato n e’ confini della M ol­ davia; di là dovrà to cca r la V allachia e la B osnia per discendere al lid o della D alm azia, d ’onde traversando l’A driatico sarà alla dispo­ sizione del re di N apoli, il quale secondo g li articoli del trattato con venu to dov rà soltanto fornire i viveri. Siccom e il loda to m inistro rispedisce il corriere, non h o v olu to tralasciare l ’ occasione d ’inviar questo m io dispaccio per la v ia di Vienna a V . E cc. R™* alla quale rassegnando la m ia stim a etc.

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No. 147 : 14/25 décembre 1798.

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Annexe: Litta au ministère impérial.

St-Pétersbourg, 11 décembre 1798.

Le roi de Sicile marche à la tête de son armée pour soustraire l’Etat Ponti­ fical au gouvernement révolutionnaire. Litta sollicite au nom du St-Père l’appui et la coopération de la Russie. Arch. Vat., 344, I, cop. L e soussigné am bassadeur du St-Siège vien t de recevoir par les dépêches de F lorence du 17 n ovem bre la nouvelle que S. M té le roi de N aples étoit parti le 8 n ovem bre pou r visiter le cam p de S. Ger­ m ano et q u ’après une revue de trois jou rs, il m archeroit à la tête de son arm ée dans l ’E ta t ecclésiastique. S. M té Sicilienne a daigné déclarer ses intentions pures et saintes, qu’il prend les armes uni­ quem ent p ou r la défense de ses états et pou r les préserver de l ’in va ­ sion prochaine dont ils sont m enacés par le voisinage des François dans l ’E ta t ecclésiastique; q u ’en entrant dans cet E ta t il en respecte le souverain légitim e, m ais ne vou lan t par laisser subsister le gou ver­ nem ent révolutionnaire actuel, il m ettra à sa place un gouverne­ m ent provisoire ju sq u ’à ce que l ’ ordre et la tranquillité soient réta­ blis dans toutes ses parties. Le v if intérêt dont S. S té est anim ée pour la cause de la religion, pour la labilité des thrônes et pou r la sûreté de l ’ E urope entière im pose au soussigné am bassadeur le devoir d ’im plorer au nom du St-Père l ’assistance, l ’appui et la puissante coopération de S. M té l ’em pereur de toutes les Russies, afin que les saintes intentions du roi de N aples obtiennent l ’effet désiré. Ce m onarque, qui à la tête de ses troupes se dévoue pou r la défense de son royaum e et pour la cause de la religion et de tous les souverains, excitera sans doute en sa faveur le noble intérêt et les sentimene généreux du m agna­ nime em pereur, qui par son énergie et sa puissance a déjà opéré un si heureux changem ent dans les affaires générales. Le soussigné am bassadeur a jou te avec confiance à ces m otifs si puissans celui de l ’affection et am itié particulière de S. M té l ’empereur de toutes les Russies envers la personne de 8 . S 1é. A cet effet il réclam e les bons offices du m inistère im périal.

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Ko. 148-149: 29 déc.-23 déc. 1798/2 janv. 1799.

148. Odescalchi à Litta.

Florence, 29 décembre 1798.

On a quelques raisons de craindre que les troupes napolitaines entrées à Rome n ’aient pu s’y maintenir. Arch. Vat., 343 A, orig. chiff. L a m ossa del re di N apoli entrato in E om a colla sua arm ata da va qualche lusinga di u n ’alleviam ento alle presenti luttuose cir­ costanze, e di fa tto i principi erano tali da sperim entarne il bram ato effetto. P er quanto non ne abbiam o qui direttam ente e m inisterial­ m ente le correnti notizie a m otivo di essere sospeso l ’ordinario e regolar corso della posta, nondim eno qualche lettera e riscontro indiretto ci fa pur trop p o tem ere che siano andate a v u o to le con ce­ pite speranze e che le truppe napoletane o v ili per se stesse o sop raf­ fa tte dall’im ponente a ttiv ità dei Francesi, siansi ritirate ed abbiano questi ripresi i loro posti, anche nell’istessa città di E om a. P iù di questo non m i è possibile significare a V . S. Hlma nell’attuale incer­ tezza e nella privazione in cui sono di ogni autentica corrispondenza.

149. Litta à Odescalchi (N ° 57). St-Pétersbourg, 23 déc. 179812 janv. 1799. Il lui transmet, une lettre de l’empereur au St-Père. Généreuses intentions et activités de Paul I er en faveur du Pape. Sentiments et intentions de l’empereur dans l’affaire de Malte. Les troupes russes envoyées en ren­ fort au roi de Sicile. Areh. Vat., 344, orig.; 344, I, mm. H o l ’onore di trasm ettere a Y . E cc. E ma la risposta d i S. M tà I. alla S tà di N . S. e v i unisco la traduzione latina com unicatam i da questo m in iste ro 1 com e apparisce dalla nota stessa che l ’accom ­ pagna. I l tenore della lettera di S. M tà I. m anifesta chiaram ente a S. S tà i sentim enti di questo sovrano, il v iv o interesse che egli prende alla causa del S. Padre che è la stessa della religione, della stabilità de’ troni, e della sicurezza e tranquillità generale. Quanto abbia fa tto finora e m olto più v a d a facen do presentem ente per sì im por­ tan te oggetto e co n n u ove alleanze e con poderosi sussidi e final­ m ente co n replicati uffizi e persuasioni p er m overe all’unanim e coop e­ 1 N o u s a v o n s r e p r o d u it p lu s h a u t à sa p la c e c h r o n o lo g iq u e , 14 d é c . ( v . s.) c e t t e le t t r e d e P a u l Ier à P ie V I : Incip. N o s c o n fld u n u s .

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No. 149: 23 déc. 1798/2 janv. 1799.

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razione le corti più interessate; e finalm ente quali sieno le pure e sincere intenzioni che nutre in questa im presa, e che insinua e ra cco­ m anda a tu tti i sovrani, cioè che togliendo i m al acquisti agli in va­ sori si renda a ciascuno il possesso de’ suoi legittim i ed antichi dom ini. Osserverà Y . E cc. R ma che nella stessa risposta S. M tà l ’im pe­ ratore espone al 8. P adre i p rop ri sentim enti e le sue intenzioni sopra gli affari dell’ Ordine gerosolim itano, e ripete form alm ente la con ­ ferm a delle costituzioni dell’ Ordine e di tu tto ciò che secondo la fede della cattolica religione p r o fe s s a ta 'd a ’ cavaglieri dell’ Ordine si riferisce alla S tà S. com e Capo della Chiesa in quel m odo stesso com e è stato in vigore per lo passato; che tan to significa l’espres­ sione aggiunta atque antea vigebant. M io fratello ha insistito m ol­ tissim o e presso il m inistero e presso S. M tà I. perchè si apponesse nella risposta questa dichiarazione, e co n l ’espressione su d 4a, e debbo rendergli giustizia che esso si è adoperato in questa occasione per ottenerla con tu tto l’im pegno e lo zelo corrispondente alla sua d iv o ­ zione verso la persona del S. Padre n on che alla propria gratitu­ dine per le grazie che la m edesim a S tà S. si è degnata ultim am ente accordargli. P er m aggior intelligenza di quanto si dice su questi affari del­ l’ Ordine d i S. G iovanni di Gerusalemme nella lettera di S. M tà I., unisco a Y . E cc. R ma un esem plare stam pato della convenzione stipulata tra S. M tà l ’im peratore e l ’ Ordine sovrano di M alta fino dalli 4 /1 5 gennaro 1797; altro esemplare pure a stam pa della nuova fondazione fa tta da S. M tà l ’im peratore in fav ore della nobiltà del suo im p e r o ;1 e finalmente accom pagn o queste due pezze di alcune riflessioni stese nell’annesso foglio a colonna. N el rim anente debb o conferm are a Y . E cc. R ma il ferm o e costante im pegno di questo sovran o per la bu on a causa. N ell’ultim o m io dispaccio m i affrettai di dar notizia a Y . E cc. R ma della risoluzione presa da questo sovrano di m andar un rispettabil corpo di truppe in aiuto di S. M tà Siciliana. Continuandole le stesse notizie aggiungo che parte a m om enti il generai H yerm ann [H erm an] com andante per raggiungere le su dte truppe, le quali dovranno trovarsi alla loro destinazione al principio di m arzo venturo. E qui colla solita stim a protestandom i etc.

1 L a C o n v e n t io n d u 4 /1 5 ja n v ie r 1797 a v e c les a rticle s a d d itio n n e ls est im p r im é e d a n s M a i s o n n e u v e , p . 4 8 -7 7 . L ’ a c t e d e fo n d a t io n d u p rie u ré russe, •daté d u 9 n o v . 17 98 (v . s .) est au ssi d a n s M a i s o n n e u v e , p . 2 3 9 -2 5 6 . 2 0 20 — N onciat. de L itta.

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No. 150: 23 déc. 1798/2 janv. 1799.

150. Litta à Odescalchi.

St-Pétersbourg, 23 déc. 1798/2 janv. 1799.

La Convention passée en 1797 entre la Russie et l’Ordre de Malte et relative à l’établissement d’un grand prieuré russe, raisons pour le Pape de la ratifier. L ’empereur a fondé 98 commendes en faveur de Russes nobles non catholiques. Utilité de cette fondation. Arch. Vat., 344, orig.; 344. I, min. L ’esemplare a stam pa sotto la fascia A contiene la Convenzione tra S. M tà l ’im perator delle Bussie e l ’ Ordine sovrano di M alta sti­ pulata fin dalli 4/15 gennaro 1797 d a ’ rispettivi plenipotenziari. Seguono gli articoli addizionali segnati d a’ m edesim i plenipoten­ ziari alli 17 /28 n o v e m b re .1 In questi si parla delle com m ende affette alla classe de’ cappellani conventuali. T an to la convenzione sudetta quanto gli a rticoli addizionali sono già stati ratificati in buona form a fin dal passato anno 1797 dal gran m aestro Ferdinando H om pesch, siccom e apparisce dalle rispettive ratifiche che com piego sotto la fascetta B . 2 M i è n oto che da M alta fu allora a w a n z a ta supplica alla S tà di Ν'. S. per ottener la suprem a pontificia conferm a ed approvazione di questa convenzione relativa allo stabilim ento d ’un n u ovo gran priorato dell’Ordine in Bussia. P er ottener tal grazia dalla S tà S. fu incaricato espressamente M gr H òfling, v escov o di Chersoneso, il quale fu anche a Borna ed a Siena per tal oggetto. L e triste vicende dell’Italia e della S ta Sede avranno sospeso questa trattativa. Sarebbe ora som m am ente im portante che la S tà S. conferm asse questa fon ­ dazione coll’au torità pontifìcia. D arebbe questa la necessaria sta­ bilità a l priorato di Bussia, la di cui fondazione ed esistenza quanto sia utile e vantaggiosa al tesoro dell’Ordine ed im portante al di lui decoro e lustro, si desume chiaram ente dalla lettura degli stessi articoli. Coll’intervento dell’autorità pontificia si darà altresì la sta­ bilità e ferm ezza alla n u ova chiesa dello stesso p riorato, la di cui fab b rica è presso al suo term ine, alla dignità di grande aum ônier ed a l clero add etto alla stessa chiesa. Ora quanto im porti di fissar 1 V o ir la n o t e d e la p a g e p r é c é d e n te . 2 L e p r e m ie r C on seil d e l ’ O rd re d e M a lte q u i s ’ a s s e m b la s o u s la p r é s id e n c e d e H o m p e s c h r a tifia la C o n v e n t io n sign ée à P é t e r s b o u r g p a r le b a illi L it t a . E lle d é c r é t a , le 7 a o û t 1797, la n o m in a t io n d e L it t a c o m m e a m b a s s a d e u r e x t r a o r d i­ n a ire a u p rè s d e l ’ e m p e re u r d e R u ssie. C e tte r a tific a tio n e t les le ttr e s d e c ré a n c e d u n o u v e l a m b a s s a d e u r fu r e n t a p p o rté e s à P é te r s b o u r g p a r le c h e v a lie r d e R a c z y n s k i. N o u s ju g e o n s in u tile d e p u b lie r ic i c e t t e r a tific a tio n .

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No. 150: 23 déc. 1798/2 janv. 1799.

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questo stabilim ento si ravvisa dall’utilità stessa che ne ridona alla religione cattolica, alla S ta Sede ed all’ Ordine, siccom e n e’ prece­ denti m iei dispacci ho più v o lte rilevato. Finalm ente l ’esem plare a stam pa sotto la fascia C contiene la n u ova fondazione fa tta da S. M tà l ’im peratore di n ov a n t’otto co m ­ m ende in fa v ore della n obiltà del suo im pero n on ca tto lica .1 A questa fondazione si riferiscono l ’espressioni della lettera: ex altera vero ut hoc aedificium in solidissimo fundamento perduret etc. 2 R elativam ente a questa fondazione non è espediente nè congruo nè conveniente che la S ta Sede l ’autorizzi con verun atto. È questa una fondazione dell’im perator delle Russie a fa v o r della nobiltà accatolica, e la quale sarà uno stabilim ento separato dal priorato di Russia ch ’è una parte dell’Ordine gerosolim itano. Qualunque sieno le vicende future di quest’ o rd in e nel caso che si ricuperi la residenza di M alta, la n u ova fondazione fatta ora dall’im peratore rim arrà sem pre una cosa separata per la suddetta nobiltà come· un Ordine di R ussia aven do il solo rapporto co ll’Ordine gerosolim itano di pagar diverse som m e al venerabile com un tesoro ed al priorato di Russia. R e i resto i com m en datori di questa nuova fondazione terranno un capitolo a parte, com e si esprim e nell’articolo X X I V . Questa fondazione nulla di m eno non lascia d ’essere di una grande utilità all’Ordine sotto due rapporti. Il prim o si è quello di dar una m aggior consistenza e sicurezza in ogni tem po avvenire allo stabilim ento del priorato di Russia. Questo stabilim ento è stato finora risguardato con occh i d ’invidia e di gelosia specialm ente dalla n ob iltà del paese che vedea m al v olen ­ tieri essere riservate le com m ende a ’ soli cattolici. D ’ or innanzi all’in ­ contro vedendosi partecipe degli on ori ed em olum enti dell’ Ordine, v i sarà affezionata ed in ogni fu tu ro evento troverà il priorato app og­ gio, protezione e favore. L ’altro rapporto si è il van taggio pecuniario che la nuova fon d a­ zione procura all’Ordine, com e apparisce sensibilm ente esaminando gli articoli Y , Y I, V II , X I I I , X I V e X X I I .

1 V o ir n o tr e n o t e 1 p a g e 305. 2 Ces e x p re s s io n s se t r o u v e n t d a n s la le ttr e c ité e p lu s h a u t d e P a u l I er à P ie V I , d u 1-1- d é c . 1798 (v . s.).

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Ko. 151 : 5 janvier 1799.

1 5 1 . OdescalcM à Litta.

Florence, 5 janvier 1799.

Les opérations des armées françaises pour s’opposer aux troupes de Naples. Situation précaire du Pape. Que Litta emploie tous les moyens de lui être utile. Arch. Vat., 343 A, orig. chiff. D o p o il dispaccio diretto a V . 8. Illma nell’ ordinario di oggi a o t t o niente di più è a ccadu to fra le truppe francesi e napoletane. V arie v o c i si son o sparse di diversi attacchi, ed anche con qualche van taggio dei N apoletani, m a però tu tte incerte e prive d i fon da­ m en to, ta n to più che con tin ua la m ancanza delle lettere. Se avrò qualche cosa di p ositiv o avan ti d i chiudere il presente dispaccio, n on m ancherò di aggiungerlo. Si era inoltrata a i confini d i questo S ta to una colonna di Francesi so tto il com an do del generale Ser­ rurier, dal quale fu pu b b lica to un m anifesto che assicurava il governo d i n on accostarsi colle m ire di ostilità, m a bensì per inoltrarsi a L ivorn o all’effetto di discacciarne i N apoletani. Ciò pose in orgasme il govern o e il pu b b lico, che però d ovette tranquillizzarsi dop o l ’arrivo di un corrière spedito al generale predetto dal D irettorio, co l quale ven iva contram andata la m arcia ideata v erso L ivorn o, e ciò credesi a ccadu to in vigore delle rappresentanze fa tte a l D iret­ to rio stesso da S. M tà Cesarea per la sicurezza della T oscana. In fatti i Francesi si sono scostati dal territorio toscan o dirigendosi verso L u cca ov e sem bra che abbian o delle mire. Sarà ancora più assicu­ ra ta la quiete di questo Stato d o p o che il sovran o ha preso sopra d i se l ’assunto di allontanar da L ivorn o i N apoletani. E d in fa tti le prattich e fa tte c o l generale N aselli com andante le truppe di N apoli a L ivorn o hanno p ro d o tto l ’effetto bram ato della partenza dei N a p o­ letani, quali sono già im barcati per allontanarsi da questo porto. O nde anche nel caso di passaggio di F rancesi per la Toscana sem bra ch e avranno altre vedu te fu ori che quella di disturbare la quiete della m edesima. A v u ta questa prim a consolante notizia, i reali sovran i si sono trasferiti da P isa in Firenze per essere più a portata d i prendere le opportune providenze nel caso che potessero darsi. D a ta l situazione di cose p o trà ben rilevare la Sig. Y . quanto si renda sem pre più precaria la sorte di S. S tà, che isolato com e è n on ha che a confidere nell’interesse che pu ò prender per esso S. M tà Cesarea. Q uesto n on v i è alcuno du bb io che continuerà ad im plorare colla solita vera efficacia ed attaccam ento, facendosi presente la neces-

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No. 151-152 : 5 janvier 1799.

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sita in cui si trova, al qual effetto non si stanchi di fare tutte le prattich e opportune, servendosi di tu tti li m ezzi che crederà più proficui.

152. Odesealchi à Litta.

Florence, 5 janvier 1799.

Il lui transmet le Mémoire d’Antonelli sur les questions de hiérarchies latine et grecque en Russie. Le Si-Père approuve ce que Litta a déjà fait pour l’organisation de le hiérarchie latine et lui donne d’amples pouvoirs pour continuer son œuvre. Difficultés possibles avec les évêques pour la déli­ mitation des diocèses. Que les privilèges des grecs-unis restent intacts. L ’expédition des bulles des nouveaux évêques. One fois achevée l’orga­ nisation de la hiérarchie grecque, le Pape enverra deux bulles ou brefs de confirmation, une lettre à l’empereur pour le remercier, et accordera la pourpre à l’archevêque de Mohilev. A propos des procès matrimoniaux. A rch.

V at.,

343 A ,

or ig .

R istabilitosi finalmente in salute l ’E mo A ntonelli ha rimesse al S. P. le sue riflessioni sopra ai diversi dispacci di V . E cc. R ma rela­ tivi alla sistem azione della gerarchia ecclesiastica tanto latina che greca in codesti stati. M i son fa tto un dovere di farne a 8. S tà u n ’esatta relazione e 8. S tà istessa se ne è occu p ata con tu tta quella m aturità che esigeva l’im portanza dell’ oggetto. S iccom e in sostanza il lod a to P orpora to non ha p o tu to che app rovare nella massima parte quanto da Y . E cc. R ma si p rop on eva n e’ suoi dispacci N . 34, 35, già rim essi a S. S tà, e quanto n e’ successivi, 1ST. 46 cioè e seguenti, ha dato discarico di avere già eseguito, così la S tà S. uniform ando le sue sovrane v olon tà ai sentim enti di d ° P orporato, m i ha in ca­ ricato di trasm etter copia a Y . E cc. R ma di tu tti i di lui fogli, onde non solo E lla ravvisi originalm ente i d ov u ti elogii, che si fanno al di Lei m erito, m a L e possano servir di norm a per il com pim ento dell ’intrapresa, e quasi ultim a sistem azione della gerarchia ecclesia­ stica sì latina che greca i poch i avvertim enti che nei fog li medesim i tratto tratto si fanno dall’E m0 e sten sore.1 Coerentem ente dunque al contenuto dei fog li ed a quanto già

1 C o m m e n o u s l ’ a v o n s d it d a n s la n o t e l , p a g e 2 8 3 , n o u s n e p u b lio n s p a s le lo n g M é m o ir e d ’ A n to n e lli. L e s re m a r q u e s q u e f o n t à s o n s u je t O d e s e a lch i d a n s e e tt e le t t r e e t L it t a d a n s sa d é p ê c h e N . 60 d u 1 5 /2 6 fé v r ie r 17 99 e t d a n s la p iè c e a n n e x é e n o u s p a ra is s e n t su ffire p o u r en fa ir e c o n n a ît r e l ’ e s s e n tie l.

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No. 152 : 5 janvier ] 799.

le significai con m io dispaccio dei 3 decem bre, S. S tà approva intie­ ram ente quanto da Y . E cc. R ma è stato eseguito nella sistem azione della gerarchia latina, e L e rin nu ova tu tte le più am pie e generali fa coltà per la sistem azione delle chiese greche rutene. E o n dubita ch e nello stabilire e riordinare le diverse diocesi avrà eseguito quanto saviam ente si a vverte dall’E mo A ntonelli, ottenendo il consenso dai m etropolitani e v e sco v i rispettivi per la sm em brazione di quelle nell’avere sottop osti alcuni suffraganei alla giurisdizione di nuovi m etropolitani, toglien doli da quella di altri, che esistono fu ori di codesto dom inio. D agli A tti dei quali E lla trasm ise cop ia ciò non risultava, m a non pu ò dubitarsi che ciò non sia stato da Lei eseguito» e d in caso di reluttanza di alcuno dei v escov i nel prestare il consenso alle sm em brazioni, lo avrebbe accennato, perchè a questo si fosse p otu to supplire da S. S tà colla sua au torità apostolica nella bolla 0 b reve che si dovrà stendere in conferm a di quanto è stato da Lei eseguito. Questo riflesso è necessario tanto per ciò che riguarda le chiese latine quanto per le greche. P er queste p oi 8. S tà non cessa per m ezzo m io d ’inculcarle ad avere in particolare considerazione le riflessioni che si fanno nei suoi fog li dall’E mo A ntonelli, onde intatti restino 1 privilegii che già ai greci sono stati a ccord ati dalla S ta Sede, e non abbia a soffrire la S. U nione de m edesim i alcuna alterazione. Mentre dunque gradirebbe S. S tà che ogniuno dei v escov i già da L ei eletti, ed ai quali già ha data la canonica istituzione in vigore delle facoltà che gli son o state accordate si spedissero in R om a le bolle con quel m etodo che da altri si osserva, e che gli accennai nel m io citato dispac­ cio dei 3 decem bre, quali b olle si rilascerebbero questa v o lta gratis, a cciò non attribuissero ad interesse questo m etodo, che si desidera sia osservata per non addurre esem pi contrarii, e m entre intende che si spedischino le b o lle dai suffraganei latini nel m odo che suggerisce Ι Έ 100 A ntonelli, si un iform a a l sentim ento del m edesim o nel desi­ derare che sia stab ilito un m etropolitano greco, lasciando a quello il diritto di nom inare e dare l’istituzione agli altri suffraganei. Com prende però S. S tà che in vista di quanto è stato da L ei pre­ cedentem ente accennato, le circostanze de tem pi e dei luoghi l ’avranno forse già obbligata a dare l ’ultim a m ano alla sistemazione della greca gerarchia, onde attendendo in tal caso gli A tti, quando tu tto sia giu n to, si faranno spedire, com e già L e accennai, due sepa­ rate b olle o b revi, coi quali verrà con apostolica autorità sanzio­ nato tu tto ciò che sarà stato d a Y . E cc. R ma eseguito, ed in tale

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No. 152 : 5 janvier 1799.

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occasione avrà lu ogo una lettera di S. S tà a S. M tà I., colla quale gli conferm erà la sua riconoscenza per la m ano adiutrice da esso data al bene della cattolica religione e della Chiesa, seppure non avrà lu ogo anticipatam ente una tal lettera nel m om ento cioè che a seconda delle di L ei inform azioni spedirà a S. M tà il breve co l privilegio della porpora a fa vore dell’arcivescovo di M ohilow e suoi successori, per il quale si sono fa tte a E om a n u ove premure. D a R om a ancora si atten dono i sette titoli in partibus vacanti, che E lla desidera, m a le circostanze di quella città, che da qualche tem po hanno in terrotto il com m ercio delle lettere, ne hanno im pe­ dita la trasmissione. L ’oggetto interessante per la nostra religione sono le cause m atri­ m oniali, relativam ente alle quali m i astenni, nel m io dispaccio dei 3 decem bre, di darle un preciso riscontro. R ileverà dai fog li dell’E mo A ntonelli quanto egli insista sulla necessità delle due sentenze per l ’ultim azione di queste cause a tenore della nota Costituzione di B en edetto X I V , ed io insisterei ancora sulla necessità di difensore de m atrim onii, giacché non sempre chi fa da giudice per quanto sia scrupoloso può rilevare tutte quelle ragioni o eccezzioni che con più tem po e m aturità ha lu ogo di rile­ vare un difensore. Sarebbe certam ente opera degna del di Lei zelo, e seconderebbe pienam ente le intenzioni ancora del S. P ., se ottener potessero che alm eno le cause m atrim oniali si rivedessero in seconda istanza dal m etropolitan o con quel m etodo se non altro che dall’Emo A ntonelli vien suggerito. X o n ha S. S tà che replicare sulla tem poranea e precaria cessione fa tta da V . E cc. R ma del collegio di B rasberga [B rom berg?] al v escov o di Varmia. R esta con questa m ia dato pieno sfogo a tu tti i dispacci di V . E cc. R ma, che hanno relazione alla sistem azione della gerarchia ecclesiastica latina e greca fino al X . 50, ed altro per ora non mi rimane che di assicurarla di tu tto il gradim ento del S. P. e delle giuste lodi rese al di L ei zelo. E senza più passo a p rote­ starm i etc.

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No. 153: 12 janvier 1799.

153. Odescalchi à Litta.

Florence, 12 janvier 1799·

Les troupes de Naples en fuite devant les Français. Le roi parti pour la Si­ cile. Mort du prince Léopold. Livourne évacué par les Napolitains. Arch. Vat., 343 A, orig. chiff. Con som m o dispiacere son costretto a continuare a Y . S. Ill103· le triste conseguenze della spedizione napoletana. B attu te e messe in fuga nei diversi incontri avuti quelle armate, hanno p otu to i F ran ­ cesi benché in num ero assai inferiore inoltrarsi dentro il regno, di m odo che non è im probabile che a questa ora siano in N apoli. Il peggio è che in N apoli stesso, com e an cora a Capua e in altri luoghi, con giu re che v i è più hanno p osto il regno in com bustione. A l presentarsi a Gaeta soli trecento Francesi, il generale Chudi al solo sparo di due cannonate ha reso quella città non per capitolazione m a a discrezione, il che p ro v a quanto avesse già p osto piede il par­ tito francese. I l re e sua fam iglia hanno d ov u to im barcarsi sopra un inglese trasferendosi in Sicilia, n on però per alcuno tim ore m a per liberarsi dal pericolo in cui era per le insistenze dei N apoletani stessi, che volevan o massacrar tu tti i G iacobini, costringendo il re a n om i­ narli per averli nelle mani. A queste calam ità si è aggiunta una si fiera tem pesta che a fatica hanno p otu to salvarsi. I l P r. L eopoldo però secondo genito assalito da un fierissimo sconvolgim ento di stom aco al quale n on ha p otu to reggere ha d ov u to soccom bere, essendo m orto nelle b ra ccia della m adre. L ivorn o è affatto evacuato dai N apoletani e già sono state n u o­ vam ente com andate le truppe toscane per tornare a guarnir quel porto. Qui si v iv e adesso pienam ente tranquilli, essendo officialm ente assicurato il governo dell’am icizia d e’ Francesi, i quali però hanno richiesta la som m a di 400 m ila scudi. In L u cca continuano a d im porre fo rti contribuzioni, m a però n on si è ancora in trodotta la dem ocrazia, e pare che non vogliano pensarci. Il P apa continua in b u on o stato di salute.

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No. 154-155: 12 janv.-13/24 janv. 1799. 154. Odescalchi à Litta.

313

Florence, 12 janvier 1799.

A propos du mariage de son frère Giulio Litta. Arch. Vat., 343 A, orig. autogr. N on y i era bisogn o di ringraziam enti per il p o c o d a m e fa tto per il suo fratello D . G iu lio ,1 m i con solo che tu tto sia andato feli­ cem ente, ed auguro felicità sincera a i sposi. Quello di cui ho scritto con prem ura a suo fratello si è che procu ri di dare esecuzione più presto che gli sarà possibile alle pie fon dazion i da lui prop oste e volu te nel pon tifìcio rescritto. E lla com e ecclesiastico e degnissimo ecclesiastico p otrà insistere per questo, e gliene fa ccio la m aggior istanza, giacché la grazia è stata singolare ed in Germ ania ha fa tto specialm ente im pressione. I l vedere le condizioni subito eseguite farebbe sospender qualche diceria, e si vedrebbe che la grazia è stata fa tta a ragion vedu ta ed a con dizion i tali che fanno risaltare la sin ­ golarità della grazia. M i com m andi e m i creda pieno di am icizia.

155. Litta à Odescalchi (N ° 58).

St-Pétersbourg, 13/24 janvier 1799.

Il a publié et il envoie les « Actes » relatifs à la hiérarchie des grecs-unis en Russie. Les diocèses grecs-unis avant le partage de la Pologne et sous Catherine I I . Les diverses tractations de Litta. Le cas de Mgr Bulhak, évêque de Brest. Son suffragant. Le diocèse de Luck. A propos de la no­ mination de suffragants grecs-unis. Que le St-Père veuille bien approuver et bénir l’œuvre de Mgr Litta pour l’organisation des diocèses grecs. Arch. Vat., 344, I, min. H o già a v u to l ’onore di annunciar a ll’E cc. Y . R ma n e’ m iei p re­ cedenti dispacci che si erano innanzi a m e com pilati i soliti processi per la traslazione di M gr B ulac al v escov a d o ruteno di B rezc e che in breve avrei pu b b lica to gli A tti relativi alla gerarchia d e’ greci uniti nell’im pero delle Russie. A v en d o prom ulgato tali A tti m i fa ccio oggi un dovere di trasm et­ tere gli esem plari in form a autentica a Y . E cc. R ma. 2 1 L e b a illi L it t a a v a it o b t e n u d ’ ê tr e d é lié d e ses v œ u x : v o ir la le t tr e d ’ O d esc a lc h i d u 2 4 a o û t 1798. 2 N o u s a v o n s d it d a n s n o tr e Introduction q u e c e s A c t e s r e la tifs à la h ié ra r ­ c h ie g r e c q u e -u n ie s o n t in tr o u v a b le s . Ils é ta ie n t jo in t s à l ’ o r ig in a l d e c e t t e d é ­ p ê c h e d o n t o n n e t r o u v e a u x A r c h . V a t . q u e la m in u te . O n c o n n a ît s e u le m e n t l’ e ss e n tie l d e le u r c o n t e n u p a r c e t t e le t t r e -c i e t p a r la Relation r é d ig é e p a r L i t t a à la fin d e sa n o n c ia t u r e .

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N o. 1 5 5 : 13/24 janvier 1799.

N ella parte della P olon ia passata sotto il dom inio della Russia esistevano anticam ente oltre l ’a rcivescoyad o polocense le seguenti diocesi del rito greco-u n ito, cioè quella del m etropolitano d i Russia, e di tre altri v escov i, cioè di P in sc e Turow , di Y ladim iria e Brzesc, e di L u ck e O strogg. N ell’anno 1795 con ukasi della defonta im p e­ ratrice fu ron o soppressi quasi tu tte queste diocesi, rim anendo sol­ ta n to in esercizio nella parte della diocesi situata nel govern o di L ituania la giurisdizione d i M gr A rsenio G loniewski, coadiutore con futura successione di M gr Sim eone M locki, v escov o di Y lodim iria e Brzesc. T u tte le altre chiese e diocesi fu ron o dalla defonta im peratrice private d e ’ loro pastori e com m esse da lei all’ispe­ zione e vigilanza dell’unico arcivescovo polocense, che risie­ dendo nell’A lb a R ussia avrebbe d ov u to governare un gregge si nu­ m eroso ed esteso ne’ govern i di M insk, di V olhynnia, di P od olia e di K iovia . P er riparare a questo totale naufragio della chiesa rutena io fe ci a form ale richiesta al m inistero im periale per la dovu ta ripristinazione delle diocesi e d e’ p rop rii pastori nell’antico stato, m a la contrarietà che ho perpetuam ente incontrato su questo pu n to ha reso m eno efficaci in questa parte i m iei sforzi, sì per il ristabilim ento della giurisdizione di M gr R ostow ski, m etropolitano di Russia, com e p e r il ritorno di tu tti i v e sco v i greci-uniti alle loro sedi. Solo si è otten u to che v i sieno in tu tto tre diocesi di questo rito nell’im pero, cio è l ’arcivescova d o d i P o lo ck , il v escov a d o di Brzesc, e quello di L u ck . T an to apparisce dall’ukaso del regnante im peratore a 28 aprile dell’anno scorso e di cu i trasm isi la traduzione nel m io dispac­ cio N . 42 so tto la L ettera 0 . 1 A ppen a seguì la m orte del suddetto M gr Arsenio Gloniewski alli 5 di m aggio dell’anno scorso, m i affrettai ch e fosse p rov v ed u to a questa vacan za e che venisse n om inato in suo lu ogo M gr Bulhak, v e sco v o di P insk e Turow , siccom e ho già scritto n e’ m iei prece­ den ti dispacci. I m iei passi presso il m inistero furono accom pagnati da u n felice successo e la designazione fa tta da S. M tà l ’im peratore nella persona del lo d a to M gr B ulhak è riuscita m olto opportuna per la chiesa unita, ta n to per le di lui personali qualità com e per l ’esperienza nel govern o della n u ov a diocesi e com e v escov o d i Turov ia e com e essendo già in a ttu a i esercizio d i giurisdizione delega-

1 Voir notre note 1 page 222.

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No. 155 : 13/24 janv. 1799.

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tagli dallo stesso M gr B ostow ski nella parte della diocesi m etro­ politan a situata entro i lim iti della n u ova diocesi Brestense. P er trasferirlo adunque a questa diocesi, premesso il solito processo, interpellati i rispettivi prelati, cioè M gr B ostow ski, m etro­ polita di Bussia, M gr M locki, v e sco v o di V ladim iria e Brzesc, e Mgr H orbacki, v e sco v o di Pinsk, i quali tu tti attese le attuali circostanze si sono uniform ati alle disposizioni della S ta Sede, sono venuto alla prom ulgazione dell’A tto analogo che troverà Y . E cc. B ma sotto la lettera A. E ssendo tu tt’ ora im pedito e soppresso per la costante v olon tà di questo govern o l ’esercizio dell’autorità e giurisdizione del m etro­ polita di Bussia, rim ane questi nell’im possibilità di far uso del p ri­ vilegio concessogli da Clemente Y I I I di istituire, conferm are e co n ­ sacrar i v escovi futuri. Quindi non restava altra v ia se non che la S ta Sede supplisca direttam ente colla suprem a sua autorità. L o stesso M gr B ostow ski si è persuaso di questo espediente ed è stato m olto più con ten to che sim ili A tti si faccian o ora direttam ente dalla. S ta Sede, fon te ed origine d ’ ogni ecclesiastica podestà e m adre com une de’ fedeli, anzi che ne venisse in vestito qualunque altro gerarca; essendo pur trop p o persuaso che la S ta Sede piena d ’am ore e di zelo, qual’è verso i suoi figli, renderà con piacere l ’uso d e’ p rop rii p riv i­ legi a ’ m etropoliti di B ussia ogni v o lta che la divina Providenza disponga in m odo gli eventi onde l ’autorità e giurisdizione m etro­ politica di Bussia sia ristabilita a ll’an tico stato e splendore, laddove difficile sarebbe il ricuperar l’uso degli anzi detti privilegi, quando ne fosse stata in vestita o g n ’altra sede qualunque. Conveniva però esprim ere la deroga a suddetti privilegi, com e osserverà V . E cc. nel tenore dell’A tto . T anto in questa disposizione com e nell’estender la diocesi brestense a tu tti i governi di Curlandia, L ituania e M insk, h o a v u to la cautela d ’evitar qualunque frase che p orti un effetto perpetuo. N ell’A tto m edesim o si è fon d a to un suffraganeato trop p o neces­ sario in si v asta diocesi, ed a questo si è prom osso, stante l’assenso del v escov o brestense e prem esso il solito processo, M gr A driano B utrim ow icz, v escov o di C olom ata in fartibus, che ha una pensione di 3000 rubli dalla corte ed il quale è stato finora suffraganeo del m etropolitano. Q uesto suffraganeo non m eno che l ’altro che si è assegnato per la diocesi rutena di L u ck suppliranno in parte al dim i­ nuito num ero d e ’ v e sco v i ordinari. Finalm ente nell’A t t o stesso si conferm a al presente v escov o di

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No. 155: 13/24 janv. 1799.

Brzesz ed a ’ suoi legittim i successori l ’uso del sacco o sia saccosie già concesso da Clemente V i l i a ’ v escov i di Y ladim iria e Brzesz u n it i.1 L ’altro esemplare segnato lett. B è l ’A tto dell’am pliazione della giurisdizione spirituale di M gr L evinski, v escov o ruteno di Luck, il quale dal presente im peratore m ediante il citato ukàso fu ripristi­ n ato nella propria sua sede ed au torità episcopale. L a di lui giurisdi­ zione si estende nel com piegato A tto per l’intieri governi di V olhynnia e di P od olia ed a tu tte le altre chiese rim aste nella S. U nione nel lim itrofo govern o di K iovia ; in som m a tu tte le altre parrocchie d e’ greci-uniti che n on sono rassegnate ne a ll’a rcivescov o di P o l­ lo ck ne al v escov o di Brzeseje [B rest]. In fine di questo m edesim o A tto si esigge e si fon d a il suffraganeato luceoriense greco-unito per aiu to del v escov o titolare in si esteso e num eroso gregge. H o già scritto a V . E cc. R ma che anche l’a rcivescov o di P ollock avrà il suo suffraganeo, il quale ha esso già nom inato ed è stato accet­ ta to da S. M tà l ’im peratore, cioè il sacerdote G regorio K ochanow icz, il quale ha già vestito l ’a b ito m onastico di 8. B asilio M agno ed è ora nel n oviziato per abilitarsi alla professione, com e ho già accen ­ n a to nella m ia in proprie del U . 58. D i questi suffraganei greci-uniti veram ente non si parla negli ukasi di S. M tà l ’im peratore, ma siccom e nell’articolo terzo del cita to ukaso de’ 28 aprile dello scorso anno, relativo a ’ greci-uniti v i sono le seguenti espressioni: « I l sera observé aussi très exactement envers les Uniâtes habitant dans notre empire tout ce qui est présent dans notre oukaze au sujet des diocèses de la religion romaine, relativement à l'ad­ ministration ecclésiastique, aux moines, aux écoles, aux divers établis­ sements ». Quindi ho persuaso a M gr arcivescov o di M ohilow , cap o del dipartim ento ca ttolico, che le diocesi d e’ greci-uniti doveano pur a v er il loro suffraganeo nel m odo stesso ch ’è stato prescritto per le diocesi del rito latino nel contem poraneo ukaso. Tale interpreta­ zione si è abbracciata con piacere da M gr arcivescovo sudetto, e così trovasi orm ai posta in prattica totalm ente senza opposizione del governo. 1 L a B u lle d e C lé m e n t V i l i Romanus Pontifex, d u 2 6 f é v . 1 5 9 6 , p o r t e : « E p is c o p is W lo d im ir ie n s ib u s e t B r e s te n s ib u s r u t b e n i r itu s c o n c e d it u r u su s v e s tiu m sa cr a r u m , q u a s s a c c o c c iu m a p p e lla n t , d a lm a tic a r u m e t t u n ic a r u m in s ta r , d u m s a c r o s a n c tu m m issa e sa cr ific iu m d iv in a q u e o ffic ia p o n tific a li m o r e c e le b r a n t ».

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No. 155-156: 13/24 javn-26. janv. 1799.

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D evesi perciò ascriver a fortiora ta com binazione che l ’esistenza d i questi tre n u ovi suffragane! com pensi in qualche parte la m an­ canza d e ’ v e sco v i ordinari a ’ quali la defonta im peratrice tolse la sede e l ’esercizio del pastoral m inistero. N ell’ inviar a Y . E cc. E ma questi autentici esem plari degli A tti da m e prom u lgati sopra il sistem a della gerarchia d e’ cattolici del rito greco in questo im pero, m i prendo la libertà di supplicarla d ’im plorarm i dalla S tà di N . S. non solo un benigno com patim ento del m io operato in questa parte, m a ancora la suprem a pontificia a p p rov a ­ zione e conferm a nel m od o stesso Ch’E lla m i ha fa tto la grazia d ’ ottenerm i sopra gli altri A tti già da m e trasmessi che concernono la gerar­ chia latina. Servirà anche questa per m aggior stabilità e vantaggio della S. U nione e della gerarchia ca ttolica del rito greco n e’ dom ini della Eussia. E qui rinnovandole i m iei ringraziam enti etc.

156. Odescalchi à Litta.

Florence, 26 janvier 1799.

Buiuts d’une levée en masse des Napolitains contre les Français. Maladie du Pape. Arch. Vat., 343 A , orig. chiff. Sono tan to e tanto diversam ente circostanziate le n uove che giun gon o qui su gli affari di N a poli che n on saprei individuarle a Y . S. Illma. P are però che tu tte sieno uniform i nell’assicurare che il p o p o lo di N apoli preso da un entusiasm o siasi levato in massa e siasi a w a n z a to con tro i Erancesi, in m odo che gli abbia disfatti in diversi incontri, annullando per v ia di fa tto l ’arm istizio che era stato concluso tra il generale Chiam pionet e il bali Pignatelli, lasciato vice-re d i N apoli nell’assenza del re, che si è ritirato colla real fam i­ glia in Sicilia ed il duca del Gesso. Questi fa v orevoli riscontri però am areggiati dallo stato v a cil­ lante di salute in cui trovasi fin da g ioved ì 24 il S. P ., il quale fu assalito d a un dei suoi soliti parosism i. U n assopim ento quasi co n ­ tinuo, che lo tiene abban don ato di forze e sfinito direi affatto, ha posto in apprensione il m edico chiam ato per proporre que’ rim edi corrispondenti alla natura del male, che si è m anifestato più chia­ ram ente con un accesso di febbre ieri giorno 25 a un’ ora in circa d op o il m ezzo giorno. Si è fa tta l ’operazione de’ vescicanti alle coscie per risvegliarlo da quel torpore in cui trovasi, richiam arlo così alle funzion i naturali. Si vedrà l ’effetto in seguito.

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ISo. 157-159: 7-9 février 1799.

157. Odescalchi à Litta.

Florence, 7 février 1799 .

Nouvelles de la santé du Pape. Le gouvernement français insiste pour le transporter en Sardaigne. Arch. Vat., 343 A, orig. chiff. L ’ operazione d e’ vescicanti, che com e avvisai Y . E cc. R ma lo scorso ordinario avea alquanto sollevato il S. P ., n on ha p rod otto quell’intero b u on ’effetto, del quale potev am o lusingarci, poiché per quanto si trovasse sollevato dall’insulto sofferto fu ieri assalito da u n ’accesso di affanno co n catarro e spurghi alquanto m acchiati, senza però febre che nel corso di quel giorn o e della n otte consecu­ tiva, in cui n on prese m ai sonno tenne in som m a agitazione. Sul fa r del giorno però h a p otu to prendere un p o co di riposo, e si è a ndato m olto sgravando con qualche m iglioram ento, in cui tuttora ritro­ vasi, n on però in m odo da tranquillizzare, e da togliere il tim ore in cu i ci ha posti. A ta l angustie si aggiunge quella delle nuove fo r­ tissim e insistenze che si fan n o dal governo francese per il di lui tra­ sporto in Sardegna e per quanto i com m issari stessi abbiano v olu to personalm ente assicurarsi del suo stato. N on lasciano però di m inac­ ciare l ’esecuzione a qualsivoglia costo di tale loro idea. P u ò ben im m aginarsi Y . E cc. R ma quali passi e quali prem ure io va d a facen do per riparare a tale sconcerto che sicuram ente produrrebbe i più funesti effetti e posso lusingarm i d i riuscire, fon d ato specialm ente sulla situazione della salute del S. P ., la quale è tale da n on perm et­ tere assolutam ente ch e intraprenda un viaggio ne che possa anche in seguito pensarci. 1 8 5

158. Odescalchi à Litta.

Florence, 9 février 1799.

Gomment résoudre la difficile affaire soulevée par Mgr SieralcowsM. Le titre de « légat né » du St-Siège, que s’est arrogé l’archevêque de Mohilev. Re­ connaissance à l’empereur pour la faveur témoignée aux Trappistes. Arch. Vat., 343 A, orig. R eca n on piccolo ram m arico all’anim o di N . S. l ’incidente annun­ ziato da V . E cc. R ma co l suo fog lio a colon na d e’ 26 ottob re/6 n ovem ­ bre riguardo agli intrighi fa tti da M gr Sierakowski per essere n u ova­ m ente istallato alla sede di K am iniec, com e gli è riuscito. L a natura e le circostanze dell’affare sono così gelose, che non sa la S tà S. deter-

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No. 158-159: 9 février 1799.

:U 9

m in a rsi a d un provvedim en to. N on può con tu tto ciò approvare una tal cosa, com e quella da cui risulta un pregiudizio notabile alla disciplina e alle canoniche costituzioni. I l solo com penso che può garantire in qualche m od o il b u on ordine ed evitare g li sconcerti che potrebb ero derivarne sarebbe quello da L ei accennato della spontanea rinunzia di M gr D em bow ski, senza la quale non si ripara certam ènte a ta l grave scon certo, colla condizione però che M gr Sierakowski si p o rti in m aniera e tenga un contegno tale da non doverne in alcun m od o restar pregiudicata la religione cattolica, e sia il di Lui contegno esem plare, e tale quale conviensi ad un v escov o c a t­ tolico. A questo non v i è du bb io che potranno m olto contribuire le pratiche ed insistenze di V . E cc. B ma, a cui il S. P . confida questo interessante affare, nel quale è ben necessario che si allontani ogni sca n d a lo. V enendo p o i all’altro oggetto parim ente interessante sul titolo che si è arrogato M gr a rciv e s co v o di M ok ilov di legato nato della S ta Sede, l ’im portanza della cosa è tale che m erita una seria discus­ sione, alla quale si applica la S tà S. per porsi in grado di dare a V . E cc. R ma su di ciò opportune istruzioni, quali a suo tem po le verranno da m e com unicate. H a gradita estrem am ente IL S. la notizia di quanto si è operato da codesto augusto m onarca a fa vore dei m onaci Trappensi, di che presentandosi l ’occasione potrà alla M tà S. significare il pontificio gradim ento e preghiera a continuare la sua protezione verso dei m edesim i. L a prego a d a w is a r m e per ogni bu on fine le città e diocesi nelle quali verranno colloca ti i sudetti religiosi.1 9 5

159. Odescalchi à Litta.

Florence, 9 février 1799.

Il lui envoie une liste de titres vacants pour les nouveaux évêques suffragants de Russie. Mais les bulles seront transmises régulièrement, et les droits du St-iïiège devront être, à l’avenir, plus exactement respectés, pour ne pas créer de dangereux précédents. Arch. Vat., 343 A, orig. Com piegata troverà V . E cc. R ma la nota dei titoli vacanti, dei quali potrà condecorare i suffjraganei sì di rito latino che di rito ruteno, che saranno istituiti nella già fa tta sistem azione della gerar­ chia cattolica. M i riserbo in seguito il trasm etterle la bolla p on ti­ ficia relativa agli A tti già da L ei com pilati. N on pu ò però sfuggire

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No. 159-160: 9 février 1799.

alla n ota di L ei perspicacia e saviezza esser questo un incidente che m erita che si stabilisca u n m etodo che d ov rà essere d ’esem pio per l ’avvenire, onde rendersi necessario che insista acciò i v escov i latini a i quali già L ei ha data l’istituzione non ricusino di spedire le solite bolle, e che per i suffragane! E lla apponga la condizione che essi nel term ine d i sei mesi debbano ricorrere alla S ta Sede per la spedi­ zione delle bolle, siccom e saviam ente suggerisce l ’E mo A ntonelli nei fo g li dei quali gli h o già trasmesso copia. L e m edesim e b olle si spediranno per questa prim a v o lta gratis per fa r conoscere che è b en lontana la S ta Sede dal v oler lucrare, m a che il solo oggetto è quello di n on derogare a quel diritto, che ha sem pre a v u to e che è il più. prezioso e degno di ogni sollecitudine, che si conservi in tatto. D iversam ente, oltre a che tu tti i v escov i della Bussia in avvenire pretenderebbero di uniform arsi a l m etod o osservato per i loro ante­ cessori, e si verrebbe ancora a introdurre un esem pio al quale p otreb ­ bero appoggiar le loro pretensioni anche altri vescovi, ed in specie quelli che esistono nella parte della P ollon ia soggetta al re di Prussia, i quali senza contrasto, è vero, hanno im petrate le bolle da S. S tà, m a stanno però in attenzione sul m od o che si praticherà per codesta m onarchia, per non essere in feriori ai v escov i della medesima; ne è un sufficiente m otivo la lontananza della Bussia, poich é per ta l ragione potrebb ero insistere g li altri v escov i esistenti in p ro ­ vinole ugualm ente rem ote. L ’im pegno che ha dim ostrato e dim ostra codesto ottim o sovrano per la dilatazione ed uniform ità della ca t­ tolica religione, unito alla ben n ota a ttiv ità e zelo d i V . E cc. B ma, fa sperare a ST. S. che in forza delle d i L ei prem ure e rappresentanze, che appoggiate a tali giusti riflessi saprà E lla opportunam ente a ta l’u op o avanzar, lo persuaderanno della giustizia di ta li pontifìci sentim enti, ed insiem e a lasciare la libertà dell’enunciato ricorso e necessaria subordinazione alla S ta Sede.

160. 0 descalchi à Litta.

Florence, 9 février 1799.

Grande faiblesse du Pape. La France voulant le faire partir, les médecins ont déclaré la chose impossible. Arch. Vat., 343 A, orig. chiff. "Non ci ha tenuti in questi ultim i giorni fu ori di tim ore il S. P., poich é la massim a debolezza e abbandono di forze im ito a d una quasi continua vigilia l ’h a rid otto in qualche m om ento in uno stato

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No. 160-161 : 9 février 1799

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assai critico. A l presente però trovasi m eno oppresso, m a non lascia di tenerci in qualche apprensione e tim ore. E b b i notizia da questo govern o che il m inistro di Francia Reinald insisteva presso il m edesim o all’effetto che istigasse S. S tà per la partenza a d onta della pu b b lica n otizia della sua grave m alattia, che d oveva ancora essergli stata contestata dai com m issari che a tal effetto si erano portati avan ti il S. P. A vu ton e io il riscontro m i sono adoprato con tu tto il vigore, servendom i dei m ezzi i più efficaci per evitare un tal colpo. F ra gli altri stim ai usar quello di ordinare una visita form ale di quattro di questi m igliori m edici, i quali di fa tto avendo v ed u to lo stato del S. P. non ebbero difficoltà di stendere e firmare un am pio attestato, da cui risultava l’im possibilità di eseguire una tal idea. A ccom p a ­ gnai questo attestato con m io biglietto diretto al Sig. cavagliere Fossom broni, m inistro degli affari esteri, al quale raccom andai quest’affare, e m i lusingo che ne avrà fa tto l ’uso opportuno, giacché dal veder sospese le predette insistenze posso arguire che abbia p ro ­ d otto l ’effetto desiderato. Stim o bene di accludere a V . S. Illma la copia non tanto dell’attestato quanto del biglietto enunciato, del­ l ’effetto che alle occorrenze che possano presentarsele ne possa fare l ’uso necessario per giovare in quanto si pu ò ad una causa così inte­ ressante.

161. Odescalchi à Litta.

Florence, 9 février 1799.

Litta désapprouvé d’avoir sollicité le secours des armes russes en faveur du Pape. Arch. Vat., 343 A, orig. Con m io dispiacere non devo approbare la nota di cui Y . E cc. R ma m i ha acclusa la copia co l pregiato suo dispaccio d e’ 14/25 decem bre passato, e che E lla di con certo co l Sig. duca di Serra Capriola ha creduto di presentare a S. M tà I. I sentim enti pacifici, circospetti, e prudenti che ha sem pre conservato il S. P ., m a specialm ente nel tem po attuale delle sue calam ità, l ’hanno trattenuto dall’im plorare m anifestam ente l’aiu to defilarm i straniere per la difesa dei suoi diritti, n on avendo m ai creduto che ciò convenisse ne al suo carat­ tere, ne alla sua situazione. A ll’opp osto le prem ure da Lei avanzate in detta n ota anim ano codesto augusto sovrano a garantire S. S tà 21 — N onciat. de Litta.

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No. 161-162 : 9 février 1799.

anche per m ezzo della forza. R ifletterà Y . E co. R ma quanto sia peri­ coloso un passo di questa natura, che oltre lo sm entire il pacifico carattere, che ha costantem ente conservato il S. P ., espone ancora la di L ui sacra persona a n u ove vessazioni ed am arezze nel caso che si rendano m anifeste le istanze da L ei avanzate. Capisce bene il S. P. che il di L ei con osciu to zelo e attaccam ento alla sua sacra persona l ’ha m ossa a questo, ed è sicuro che E lla ha operato con spirito veram ente im pegnato al di L ui sollievo, m a quello appunto che è accadu to nei giorni scorsi deve sempre più. con ­ vincere che se si usano violenze e persecuzioni con tro un pontefice rinchiuso in un chiostro e fu ori del caso di avere alcuna influenza, tanto più si renderanno fiere le persecuzioni, se m ai si verranno a scuoprire le pratiche che si fanno, e per le quali n on è difficile che si creda che il Papa sia instigatore e prom otore di guerra. E lla colla sua n ota prudenza saprà trovare giusti tali riflessi, e sulla quale conta la S tà S. Perdonerà se m i sono trov a to nell’indi­ spensabile circostanza di sinceram ente esporle questa pontificia disapprovazione.

162. Odescalchi à Litta.

Florence, 9 février 1799.

Remerciements de la part du Pape pour la lettre que l’empereur lui a adressée le 14 décembre 1798. Arch, princ. de Moscou, St-Siègc 1799,

/.

6, orig.

N el render con to a Y . E cc. R ma di aver consegnata al S. P. la graziosa lettera direttagli da codesto augusto m onarca, e da Lei com piegatam i col suo dispaccio N . 57, debb o assicurarla della p on ti­ ficia intim a com piacenza nel rilevare con quali generose espressioni si degna di dim ostrargli il suo attaccam ento e prem ura. L a situa­ zione del S. P . n on g li perm ette il rispondere, com e avrebbe desi­ derato; m a ha incaricato m e di com m issionar V . E cc. R ma a p rocu ­ rarsi qualche occasione per attestare a S. M tà I. la pontificia sua riconoscenza, accom pagnando tale ufficio coi sentim enti i più espres­ sivi, de’ quali E lla colla n ota sua energia saprà ben far uso. Tanto ho l ’onore di parteciparle nell’a tto che con la più distinta ossequiosa stim a m i dichiaro etc.

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Ko. 163: 16 février 1799. 163. Odescalchi à Litta.

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Florence, 16 février 1799.

Meilleure santé du Pape. Nouvelles des cardinaux dispersés et nouvelles politiques. La France n ’insiste plus pour éloigner le Pape. Arch. Vat., 343 A, orig. chiff. Il 2 5 ° anno che felicem ente in com incio ieri del pontificato di S. S tà sem bra accom pagn ato dalle celesti benedizioni per quello che riguarda la di L u i preziosa salute. P er quanto la debolezza sia grande ed ora m ai da tem ersi perm anente, nondim eno per il totale si ritrova bastantem ente sollevato, giacché ha ripreso i suoi sonni che lo ren­ don o più v iv a ce ed in grado da potere interloquire negli affari, cosic­ ché pare allontanato quello pericolo che nei scorsi giorni ci avea pur trop p o posti in un piccola apprensione. H o ricevuto lettere da Palerm o, dalle quali rilevo che la m ag­ giore parte de’ signori Cardinali che si trov ava n o in N apoli, e spe­ cialm ente sei di essi che però non m i sono individuati, si trovano parte in quella città e parte in Messina, m ostrando i medesim i dispo­ sizione a partire alla v o lta di Trieste su bito che ne abbian o i mezzi. N apoli è certam ente dem ocratizzata ad onta delle v o c i che si spar­ gono, che possano i Francesi averla abban donata per tim ore di quello pop olo tum ultuante e siansi ritirati fra Capua ed A versa. L u cca ancora è perfettam ente dem ocratizzata, onde n on resta in Italia che il solo du cato di P arm a e la Toscana, in cui per quanto si v iv a per ora in una certa tranquillità, pur nondim eno non si può credere affatto sicura dal non soggiacere al com une destino. L a nota da ine presentata a questo Sig. cavagliere F ossom broni, di cui trasmisi copia a V . S. Illma nello scorso ordinario, fu da questo govern o passata al m inistro di F rancia E einald, il quale nei diversi incontri avu ti posteriorm ente con questo m inistero n on ha più inter­ loqu ito in verun con to su la partenza di S. S tà per cui aveva tan to insistito, onde questo silenzio sem bra potersi prender per un argo­ m ento o da potersi lusingare che sia al che era per una superata questa disgraziata preten sion e.1

1 C e tte d e rn iè re lig n e d u d é c h iffr e m e n t c o m p o r t e d es erreu rs d e le c tu re , m a is le sen s a p p a r a ît su ffis a m m e n t.

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No. 164: 11/22 février 1799.

164. Litta à Odescalchi (N° 59) . 1

St-Pétersbourg, 11/22 février 1799.

A propos de changements demandés par le gouvernement prussien dans la délimitation des diocèses dont les territoires ont été récemment passés à la Prusse. Il y aurait de semblables modifications à faire en Galicie. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I, min. N ei scorsi giorni m i sono pervenuti da Vienna tanto da M gr nunzio, quanto per l ’ ordinario corso della posta diversi dispacci d i V . E cc. E 111a quali m i fa ccio un dovere di riscontrarle, e sono colle rispettive date de’ 24 novem bre e del 1 °, 8 con altro simile duplicato, 22, e 29 decem bre dello scorso anno. P er adem pire a ’ com andi com unicatim i da V . E cc. R ma colla veneratissim a sua de’ 6 ottob re dello scorso anno relativam ente alle richieste fatte a S. S tà da codesto residente p ru ssia n o,1 2 ho subito scritto al v escov o di C racovia ed a quelli esistenti nel dom inio prus­ siano, cioè di Breslavia, di P lock, di C ujavia e di Posnania. D al prim o h o ricevu to la risposta che unisco originalm ente, e dalla quale rile­ vasi il consenso suo e del capitolo di C racovia per la richiesta dismembrazione delle parocchie d i quella diocesi che trovansi situate ne’ n u ovi acquisti prussiani. M a dagli altri vescov i non ho ricevuto risposta, ed ho anzi saputo che dal governo prussiano è stato loro v ieta to di scriverm i. Q uantunque a b b ia io spiegato la cosa a questo m inistro prussiano, e gli a b b ia anche com unicato le m edesime istanze del re di Prussia, non ha esso ricevu to da B erlino altro riscontro alla sua inform azione se n on che si era ricevuta, m a persiste il divieto fa tto a ’ nom inati vescovi. N on saprei decidere quale sia la vera causa d i questo, se la m ia an tica qualità di nunzio di P olonia, il trovarm i in vestito d ’una estera missione presso la corte di Russia, od il non essere accreditato presso quella di B erlino. Qualunque ne sia la causa, h o indagato da questo m edesim o m inistro prussiano, cioè il Sig. generai G roeben, in qual m odo si preferisca dal m inistero di Berlino ch e ven ga dato esecuzione a quanto ha richiesto il re; ed h o rilevato ch e sarà più espediente che ciò si faccia direttam ente da costì o da R om a , com e si è pratticato relativam ente alle altre istanze a w a n -

1 N o u s d o n n o n s c e tte d é p ê c h e d e L it t a p a r c e q u ’ elle fa it p a rtie d e la série d e s d é p ê c h e s régu lières e t n u m é ro té e s , b ie n q u e s o n c o n t e n u n e se r a p p o r te p a s à la n o n c ia t u r e d e R u ss ie , m a is à la m issio n d e L it t a en P o lo g n e . 2 Ces q u e s tio n s é ta ie n t sans d o u te tra ité e s d a n s u n e p a rtie c h iffré e d e la le t t r e d u 6 o c t o b r e .

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No. 164-165: 11/22 février 1799.

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zate dal residente prussiano senza che siasi in contrato verun osta­ colo. Q uanto a ’ consensi d e’ nom inati vescovi, io sono più che p er­ suaso che n on faranno difficoltà di darlo e potrebb e supporsi, ov v ero nell’inviar a ciascuno le rispettive am pliazioni di diocesi si p otrebb e ingiunger loro la con dizion e ed il peso di ottener il previo consenso degli attuali ordinari, e ciò a d oggetto di così dare più speditam ente corso a tali istanze di S. M tà Prussiana, e per ogni bu on fine rim ando ancora le copie stesse dell’anzidette istanze del residente prussiano. A com pire c o ll’au torità della S ta Sede a quanto rim ane a farsi per l ’esecuzione della v olon tà e convenzione reciproca delle tre corti condividen ti relativam ente alla giurisdizione ecclesiastica n e’ n u ovi acquisti sopra l ’estinta P olon ia, rim ane ancora qualche cam bia­ m ento ad effettuarsi nelle diocesi dell’im o e dell’altro rito nel co r­ don e austriaco o sia nelle due Gallizie. H o creduto m io dovere di scrivere a lungo su questa m ateria a M gr nunzio di Vienna, al quale ne ho anche trasm esso un su ccin to ragguaglio, di cui ho l ’ onore di qui com piegare un dispaccio, a cciò l ’B cc. V . R m a sia anche da m e ragguagliata su questo pu n to del quale, com e m ateria a lui p riv a ti­ vam ente spettante, gliene scriverà pu r senza d u b b io il sudetto nunzio di Vienna. ì le i rim anente m i riporto all’annesso piego in proprie, mentre colla più distinta stim a etc. 1 5 6

165. Litta à Odescalchi.

St-Pétersbourg, 11/22 février 1799.

Les suites de l’oukase impérial qui a destitué malgré lui l’évêque de Kamenetz, Mgr Dembowski. Conduite et appréciation de Litta. Il attend une décision du St-Père. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I, mm. P in o dalli 26 o tto b re /6 n ovem bre dello scorso anno co l foglio in proprie annesso a l m io dispaccio ΪΓ. 51 notificai a V . E cc. R ma il disgustoso incidente che so tto il giorn o 2 ottob re v . st. con ukaso sottoscritto da S. M tà l’im peratore era stato nuovam ente rim osso dall’esercizio pastorale nel v escov a d o di K am eniec M gr D em bow ski sotto il pretesto di debolezza di salute, e che in di lui v ece si era ordi­ nato di rim ettere M gr Sierakowski. Aggiunsi il ragguaglio d e’ passi da m e fatti presso il m inistero im periale, ed anche inviai la cop ia della nota da m e presentata su ta l argom ento sotto la data de’ 13 ottobre. A v vertì finalm ente che m algrado le m ie v iv e istanze e più

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No. 165: 11/22 février 1799.

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conferenze ed abboccam en ti ch ’eb b i col Pr. B ezborodko, m i concluse esso di n on p oter far nulla, tu tto che ben disposto, in questo affare, stante che l’ukaso im periale era già stato non solo pubblicato, ma fin anche trasmesso al govern o d i P odolia. Conclusi finalmente che nell’im possibilità di p o r rim edio, a d o g g e tto . alm eno di dar qualche più tollerabile form a a d un affare tanto disgradevole, si sarebbe p ro ­ cu rato da M gr a rcivescovo di M ohilow di persuader lo stesso Mgr D em bow sk i a dim ettersi dall’episcopato Camenecense. In seguito di ciò ricevetti dallo stesso M gr Sierakowski una let­ tera de’ 15 novem bre da K am eniec, della quale unisco la cop ia lett. A .1 Sebbene si supponga in questa una piena acquiescenza di M gr D em ­ bow ski, osservai che dalla di lui lettera annessa a quella del v escov o Sierakow ski risultava soltanto la sua ubbidienza coll’allontanarsi d a K am eniec a d un con vento della P odolia. Le lettere che si sono avu te posteriorm ente dallo stesso prelato D em bow ski m anifestano anzi il suo dispiacere d ’essere stato rim osso dal m inistero episcopale senza veruna sua richiesta e protestandosi d ’esser tu ttavia in istato di continuar le sue funzioni. Sem bra anzi che ab b ia preso assai in m ala parte le insinuazioni di M gr m etropolitano. I o nelle mie risposte m i sono lim itato unicam ente a d esporgli con sincerità lo stato attuale delle circostanze e l’inefficacia de’ passi da m e fatti: il che m i è sem ­ brato sufficiente perchè esso prenda quelle determ inazioni che cre­ derà più convenienti al caso. L a risposta che ho dato a M gr Siera­ kow ski è del tenore che V . E cc. B ma osserverà nella copia lett. B . K o n ha m olto che ho ricevu to dallo stesso altra replica che del pari annetto lett. C. colla m ia risposta D . I o n on posso ne d ebb o fa r alcuna innovazione in questo affare innanzi di ricevere le particolari istruzioni di S. S tà. Supplico bensì Y . E cc. B ma a fa r prendere questa m ateria in seria considerazione, riflettendo alle conseguenze che potrebber derivarne, massime stante il pericolo che si fa ccia com parir il prelato D em bow ski innanzi il govern o com e refrattario ed anche sospetto. L e persone im pegnate a sostener il Sierakowski potrebb ero facilm ente prevalersi di qual­ ch e p o co m isurata espressione del prelato D em bow ski ch ’ è piutosto sem plice e non così diffidente com e la sua situazione richiederebbe. I o son persuaso che una m ia insinuazione varrebbe a determ inarlo d i fare una rinuncia, m a a dir v ero non m i pare che convenga alla ι

II n ’ y a p a s d ’ in té r ê t à p u b lie r c e t a n n e x e , p a s p lu s q u e les t r o is a u tr e s

in d iq u é s p lu s lo in .

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N o . 1 6 5 -1 6 6 : 1 1 /2 2 fé v r ie r 1 7 9 9 .

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m ia qualità d ’essere fra i prim i a fa r questa parte, ed ho risoluto d i aspettar su questo pu n to ì com an di del S. P ., che prego l ’E cc. V . E ma di farm i avere il più presto che sarà possibile, essendo trop p o necessario, anche nel caso di una positiva renuenza di Mgr D em b ow sk i a fa r la rinuncia, di prendere un provvedim ento per i bisogn i spirituali di quella diocesi, nella quale è interdetto a lui dal govern o 1’esercizio della giurisdizione e si vu ole che sia am m ini­ strata dal prelato Sierakowski.

166. Litta à Odescalchi.

St-Pétersbourg, 11/22 février 1799.

Fondation de trois abbayes avec institution de trois abbés basiliens. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I, min. F ra le altre disposizioni credute da m e utili e vantaggiose alla religione cattolica in queste p a rti ed alle quali ho già dato esecuzione in virtù delle facoltà speciali e. generali com unicatem i dal S. P ., si com pren dono anche tre fon dazion i di abbazie colle rispettive instituzioni di a b bati nell’Ordine di S. B asilio M., com e l ’E cc. V . R ma ved rà dagli annessi istrom enti segnati lett. A , B e C. E sistendo qui in R ussia per i cattolici del rito greco tre diocesi, l ’a rcivescov ato di P olo ck o ed i v escov a ti di L u ck e di Brzesc, nella necessità di p r o v ­ vedere di un n u ovo pastore la chiesa di Brzesc v acan te per la m orte d i M gr A rsenio Glowniewski, e ciascuna delle medesim e tre diocesi d e ’ rispettivi suifraganei, giu dicai poter essere uno d e’ soggetti idonei a prom overe il P . T eodosio G lowniewski, fratello del defonto vescovo, qu i dim orante da m olto tem po presso M gr m etropolitano R ostock i, religioso di ottim i costum i, di dottrina, e m olto benem erito della S ta Sede, essendosi m ostrato sem pre durante il m io soggiorno a P ietrobu rgo tu tto disposto ed interessato per i vantaggi della nostra religione e della S. U nione. Essendo il riferito Padre sem plice reli­ gioso, il non aver una dignità nel p rop rio Ordine p otev a form are u n ostacolo alla di lui prom ozione, e per rim overe un sim ile ostacolo ad insinuazione di M gr m etropolitan o R ostock i m i determ inai di conferirle il tito lo di A b b a te C horobrow icense nella m aniera che apparisce dall’istrom ento segnato lett. A , giacché niun altra abbazia era allora vacan te nell’ Ordine basiliano. L a chiesa di Chorobrow icz a v ev a anticam ente la prerogativa di esser abbaziale, la quale rista­ bilita ora e con ferita da m e al P . T h eodosio Glowniewski non apporta

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No. 166: 11/22 février 1799.

alcun pregiudizio a chichessia. Presentem ente non veggo più la p os­ sibilità ch ’egli sia prom osso al v escovato, m a se la grazia che il m ede­ sim o ha ricevu to dalla S ta Sede per m ezzo m io non ha più per oggetto la di lui prom ozione, sarà alm eno com e un prem io m eritato a m io credere per i suoi servigi e per la di lui con dotta esemplare. Le altre due fon dazion i segnate lett. B e lett. C. sono state da m e fatte in seguito dell’istanze di M gr arcivescovo di P olock e di M gr a rcivescovo Siestrzencewicz. Oltre le ragioni rilevate negli istrum enti, altre ancora più forti m i hanno determ inato ad acconsentire a sim ili istanze. Le diocesi di B rzesc e di Luceoria contengono cia­ scuna v en ti m onasteri circa abbaziali dell’ Ordine di S. Basilio, e quella di P olock non ne con tava in questi ultim i tem pi più di tre, attese le perdite fatte di m olti de’ principali m onasteri, dove esi­ stevano gli abbati. H o creduto pertanto espediente ed utile di eriggervi due n u ove abbazie, si per indennizzare in parte le perdite di sim ili dignità, che per accrescere così i m ezzi di ricom pensare i m eriti de’ religiosi basiliani che si trovano ancora nella diocesi di P olock in num ero assai considerabile. E ssendovi in queste parti il costum e che quasi sem pre venga prom osso alle sedi v escov ili uno del clero delle diocesi rispettive, e la scelta d e’ vescov i greci-uniti doven do cadere sem pre in persona di un religioso di S. Basilio M. secondo che viene prescritto dal sinodo d i Zam oscia, ed ordinariam ente essendo prom ossi gli a b bati dell’istesso Ordine, sarà sempre più facile di sciegliere al bisogno un soggetto idoneo, quando nella d io ­ cesi di P olock m aggiore sia il num ero degli abbati basiliani. G iova ancora riflettere che i m onasteri di P olock e di W itepsk sono i più ricch i ed i più considerabili in quella diocesi, e che per conservarli nel m edesim o stato pu ò esser m olto opportuna n e’ rispettivi supe­ riori la qualità di abbate, giacché con tale prerogativa in un governo d ov e le dignità sono m olto stim ate potranno essi in caso di vessa­ zioni con più facilità farsi strada al ricorso ed alla giustizia. Si a g ­ giunge che a ’ detti m onasteri sono annesse m agnifiche chiese, e che quella di W itepsk è stata eretta in onore del B . Giosaphat, e ciò è stato da m e riguardato com e un altro m otiv o perchè in ciascuna di esse chiese esista in avvenire un a bbate che colla sua presenza e co ll’esercitarvi le sagre funzioni ne accresca il lustro ed il decoro. In eseguire tu tto ciò ho a v u to in vista che niun torto ne derivi a ’ m onasteri, ne a quelli che v i potev an o avere qualche diritto a tenore della C ostituzione apostolica di B enedetto X I V d e’ 30 m arzo 1756 che incom incia « Super fam iliam ». X o n è stato tolto per m ezzo

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No. 166-167: 11/22 février 1799.

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d e’ m iei istrom enti il diritto dell’installazione al P roto-A rch im an ­ drita, e quanto al dritto m etropolitico circa l ’instituzione e bene­ dizione d e’ n u ovi a b b a ti ed il giuram ento da prestarsi da esso innanzi al proprio m etropolitano, sebbene attese le circostanze sia stato costretto d ’allontanarm i per questa v o lta dalla regola, niente però ho fa tto senza in consenso e l ’intelligenza del m edesim o M gr m etro­ politano. P er non differire una cosa utile a questo cattolicism o ho fa tto uso delle m ie fa coltà generali, anim ato anche dall’esem pio del m io antecessore M gr A rchetti, che a ll’istanza del Pr. P otem k in eresse la Praepositura K ritschow iense in abbazia, nom inandovi l ’attual parroco d ’allora in abbate, com e apparisce dalla qui annessa copia d ’istrom ento segnata lett. D . e che aven do riferito p o i alla S tà di N . S. di essersi servito delle generali sue facoltà per la ragione che l’aveva creduto utile alla chiesa fu dall’istessa S tà S. benignam ente approva to ed autorizzato a far uso egualm ente di sue fa coltà tutte le v o lte che v i concorresse il bene ed il vantaggio della nostra religione. 1 7 6

167. Litta à O des.ïlchi.

St-Pétersbourg, 11/22 février 1799.

Il envoie un Règlement gui a paru touchant les religieux en Russie. Re­ margués sur la genèse et le danger de ce document. Areh. Vat., 344, orig.; 344, J, min. Essendosi qui pu bb licato nel mese di novem bre un R egolam ento sopra i regolari, m i fa ccio un dovere di com unicarne la traduzione a V . E cc. R ma. P in o dal tem po ch ’era presidente del dipartim ento cattolico il baron H eyking, luterano, si m inacciava un regolam ento, e so che furon o dati diversi progetti in senato anche più perniciosi all’esi­ stenza de’ regolari di quello che sia il presente. U no di ta i progetti distruggea quasi tu tti gli istituti, volen d oli riunire e ridurre a qu at­ tro sole denom inazioni o regole. Finalm ente in seguito, di qualche passo fa tto da m e ed anche dall’arcivescovo di M ohilow si è otte­ nuto di sospendere e p oi declinar del tu tto tale ruina da chè il p ri­ m iero dipartim ento fu cangiato in quello ora esistente, ove presiede il lod a to arcivescovo. Mi è n oto che fu esso consultato dal senato innanzi la pubbli-

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Ko. 167 : 11/22 février 1799.

«a zion e di questo R egolam ento, e a dir vero m i fa m araviglia che non ab b ia procu rato o non sia riuscito a farne togliere o m oderar diversi a rticoli che porteranno la distruzione delle Costituzioni e della disciplina m onastica, se pure i v escov i procurano di conser­ varne in tatta l ’osservanza, lasciando la facoltà a ’ Corpi religiosi di m antener la propria costituzione e di eleggersi i propri superiori, com e è sperabile alm eno di alcuni v escovi. Tali sono gli articoli ove si attribuisce a quest’ultim i il diritto d ’elegger i P rovinciali e tutti g li altri superiori. A n ch e l ’ ob b ligo di trasm etter gli atti della visita a l dipartim ento pu ò divenir nell’esecuzione contrario alla carità ed allo spirito della regolare subordinazione, che dee esser fon data sopra u n governo paterno. Q uando però la descrizione di questa visita non com prenda i difetti o le m ancanze degli individui, allora l ’in con v e­ niente ne sarà m olto m inore. Y i sono in questo R egolam ento alcuni a rticoli assai oscuri e m al espressi, i quali avranno gran varietà e difficoltà nell’esecuzione ed interpretazione di ciascun v escov o. A ltri sono anche di difficile ese­ cuzione, così che è sperabile che in prattica riesca più m oderato, specialm ente se i v e sco v i conferendo c o ’ regolari am anti del loro istituto e zelanti per il bene procurino di com binar le cose in m odo che m eno ne soffra la regolare osservanza.

Annexe: R èglem en t pour les églises et monastères de la Confession ca th oliq u e R om aine dans l ’em pire de R u ssie.12 1. L e pou v oir suprêm e donné au souverain par D ieu et le soin paternel du bien-être des peuples qui lui sont confiés d ’en-haut s’éten­ dent égalem ent sur le clergé; c ’est pourquoi il est obligé de garder une fidélité très soum ise à son em pereur com m e à un chef élu par D ieu m êm e, et de m ontrer dans toutes les affaires spirituelles et tem porelles l ’ obéissance convenable. 2. L e clergé séculier et régulier est obligé d ’exécuter très e x a c­ tem ent toutes les ordonnances et com m andem ents légitimes des chefs établis sur eux, et si par hasard ils ont quelque sujet de m écon ­ tentem ent contre eux, ils porteront plainte à leur prélat diocésain, 1 Le texte russe officiel de ce Règlement est dans P. S. Z. t. X XV, X. 18734. Il porte la date du 3 nov. 1798 (v. s.).

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No. 167: 11/22 février 1799.

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e t lorsque celui-ci ne leur donne pas la satisfaction légitim e, alors ils peuvent recourir au D épartem ent cath olique rom ain du Collège d e justice. 3. P uisque chaque archevêque ou évêque gouvernant le diocèse q u i lui est assigné est le pasteur du troupeau q u ’ on lui a confié et le prem ier chef dans son diocèse, ainsi tous les m oines et les reli­ gieuses sans exception sont obligés de lui être en tou t obéissants et de lui tém oigner tou te la considération qui lui est due. 4. L e consistoire dans lequel l ’official ou le vicaire de l ’évêque est président, et qui dans l ’adm inistration de la ju stice se rapporte à la régence supérieure à lui, d o it dans tou te la sévérité de la justice et sur la base des lois ecclésiastiques exam iner et ju ger toutes les affaires, excepté les procès et les affaires crim inelles, qui se rappor­ ten t à l ’exam en des régences civiles. 5. Les édifices appartenant a u x m onastères et au x églises qui sont prédestinés pou r les sém inaires, écoles ou hôpitaux, doivent être laissés uniquem ent pou r l ’usage désigné; pareillem ent les m ai­ sons qui appartiennent en propre au x ecclésiastiques sont libres de tou t logem ent m ilitaire. 6. Les villages, les bourgs, les fiefs, les terres, les forêts, les enclos, les prés à foin , les lacs, les pêches et autres biens sem blables, de m êm e que les som m es d ’argent, les ca p ita u x et les intérêts, et tous les biens du clergé séculier et régulier étant leur com m un héritage, il est défendu au x m onastères de les vendre, de les troquer ou en faire présent, com m e aussi de les dém em brer sans une permission particulière du souverain. 7. I l est perm is à tou t ordre m onastique d ’a voir un Provincial, u n consulteur et un secrétaire, don t l’ élection dépend des prélats diocésains; ceu x -ci dans leur désignation doivent av oir égard à l’âge, à la conduite, au m érite et au x services. 8. A u x archevêques et au x évêques appartient le d roit d ’élire les autres doyens et supérieurs des m onastères. 9. L e prélat d o it aussi élire pou r aider le supérieur de chaque m onastère, du nom bre des Frères qui s ’y trouvent, un vicaire et un procureur qui sont obligés de veiller très attentivem ent que les reve­ nus du m onastère soient em ployés au x besoins les plus nécessaires e t légitim es. On perm et aussi aux com m unautés m onastiques d ’élire tous les trois ans un m oine particulier de la m êm e com m unauté p u or conserver les revenus du m onastère, tenir en règle les différents paiem ents et les enregistrer dans les livres de recette et de dépense, et

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No. 167: Π /22 février 1799.

pou r observer l ’ordre nécessaire dans l ’usage du trésor du m ona­ stère. 10. L orsq u ’il arrive dans les monastères où se trouvent des archi­ m andrites ou des évêques in partibus, des suffragante ou ab’ és m itrés, la vacan ce d ’une de ces places, le prélat diocésain alors ayant choisi un candidat digne et d ’une v ie exem plaire, le présente au D épartem ent catholique rom ain du Collège de justice, et celui-ci d oit en faire le rapport à S. M té I. pour être confirm é. 11. Si contre tou te attente il arrivoit que le d oy en d ’une église ne portâ t pas sur le livre scellé tous les revenus de l ’église ou du m onastère q u ’il a reçus, ou q u ’il les em ployât pou r des besoins illé­ gitim es, le procureur d oit le dénoncer sans retard et a v ec toutes les circonstances nécessaires à son prélat diocésain et à son P ro v in ­ cial. L ’arehiprêtre doit observer la m êm e chose par rapp ort à ses églises paroissiales subordonnées, et celui qui d ’après les inform a­ tions est censé réfractaire sera privé de sa place et ju gé selon les lois. 12. Chaque doyen ou supérieur de m onastère étant relevé de son em ploi qui doit durer trois ans, est obligé de donner à son succes­ seur un com pte fidèle de tous les révenus et dépenses, et rendre d ’après l ’inventaire les biens de toute espèce appartenant au m onas­ tère et à l ’église, de m êm e les archives et la biblioth èqu e dans l ’ ordre con venable sous les yeu x de l ’archiprêtre. 13. Les P rovin ciau x doiven t tenir les m oines dans la discipline nécessaire, et surtout veiller sur les doyens et les supérieurs, qui doiven t exécuter ponctuellem ent tous leurs ordres. Ceux qui ne sont pas contents de leur décision peuvent porter contre eux leurs plaintes au consistoire. 14. T ou t doyen ou supérieur de m onastère, com m e chef, doit le gouverner d ’après les règles écrites pour son Ordre, tenant ses infé­ rieurs dans l ’ ordre et subordination convenable. 15. L e P rovin cial ou le Consulteur a droit de visiter et reviser tous les m onastères tous les ans une fois et plus, si les circonstances l ’exigent. 16. L a description de la visite générale doit être détaillée et claire, de sorte q u ’ on y trou ve le service de chacun dans chaque grade p a r­ ticulièrem ent, l ’état de chaque église, de chaque m onastère, des bâtim ents, des villages, des fiefs, des forêts, des som m es d ’argent, des revenus et des dépenses, en un m ot il ne fau t pas y om ettre aucune circonstance nécessaire. U n exem plaire de l ’acte de la visite signé par le visiteur doit être en voyé par lui au prélat diocésain; celui-ci

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No. 167: 11/22 février 1799.

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après l ’a voir constaté le présente au D épartem ent catholique rom ain du Collège de justice. 17. Les archevêques ou évêques on t d roit de visiter et reviser en tou t tem ps les églises paroissiales et les m onastères en les exam i­ nant dedans et dehors, et ils peuvent donner ce d roit à un autre. 18. Si dans quelque m onastère ou dans l ’ Ordre m êm e le nom bre des m oines prêtres n ’est pas suffisant pou r le service paroissial, en ce cas l ’archiprêtre doit en faire le rapp ort au prélat. 19. Quant à l ’augm entation des revenus des églises et monastères, à la conservation des forêts, étant d ’utilité com m une, les archiprêtres et les P rovin cia u x doiven t dem ander conseil à leur prélat d iocé­ sain. Celui-ci par son d evoir doit veiller à ce que la prop riété ecclé­ siastique ne soit dissipée ou em ployée en vain. 20. Chaque Ordre m onastique ne d oit recevoir de ceu x qui se trouvent dans le n ovicia t du m onastère d ’autres v œ u x que ceu x qui s’appellent simples (v ota sim plicia) et ne recevoir des novices les v œ u x solennels (v ota solem nia) q u ’après qu ’ils auront reçu le grade de sous-diacre, et ne recevoir des filles pou r religieuses avant l ’âge de v in g t-d eu x ans. 21. I l est défendu a u x m oines non seulement de passer d ’un d io ­ cèse à un autre, mais de s’en absenter m êm e pour quelque tem ps sans une nécessité urgente du m onastère, et m êm e alors ils doivent en a v oir la perm ission du prélat. D e m êm e il est interdit à chaque m oine de s’absenter du m onastère dans l ’intérieur du m êm e diocèse p ou r longtem ps sans une perm ission par écrit du supérieur, et à ceux qu i ont la cure des âmes (curam anim arum ) sans une perm ission par écrit de l ’arehiprêtre. 22. I l leur est défendu aussi de prêcher ou de com poser des livres sur les affaires politiques, surtout sur celles qui se rapportent à la form e du gouvernem ent de la patrie, leur recom m andant de s’ o c ­ cuper davantage par leur devoir de l ’exercice des vertus chrétiennes et de la dévotion . 23. Les m oines habiles à enseigner les sciences, com m e les Jésui­ tes, les Basiliens et les Piares, doiven t s ’en occuper sous la p ro te c­ tion de leur prélat, qui dans les sciences qui on t rapport à l ’utilité publique doit se rapporter au gouvernem ent civil. 24. Les Camaldules, les Feuillants, et tous les autres qui par lem vœ u et par leur règle v iv en t dans la solitude, doivent donner une partie proportionnée de leurs revenus pou r l ’entretien des maisons de charité, des h ôpitau x et des écoles.

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No. 167-168: 11 /22 fév.-15/26 fév. 1799.

25. Ceux qui n ’ont n i villages, ni rentes fixes, doivent s’ occu per de la correction de ceu x que le consistoire leur envoie pour faire pénitence, et d ’autres exercices utiles et convenables à eux. 26. Tous les autres m oines et congrégations doivent servir la société ou personnellem ent ou par une portion de leurs revenus p ou r l ’entretien des écoles et des m aisons de charité; en un m ot tou t Ordre m onastique est obligé d ’em ployer toutes ses forces pour le service de l ’em pire et de contribuer à son bien-être. 27. D e m êm e les m onastères de religieuses dépendant de leur prélats diocésains et ayant des villages et capitaux, doivent élever à leurs dépens des filles nobles mais pauvres; et ceux qui n ’en ont poin t doivent soigner les malades de leur sexe et les pauvres entre­ tenus a vec les revenus des autres m onastères. 28. I l est perm is enfin au x archevêques de faire leurs règlements et institutions, surtout ce qui peut contribuer au bien de la société, de l ’Eglise, et à l ’instruction des hom m es, et en tou t ce qui n ’excède pas les bornes du p ou voir a d join t à leur rang; et pour les institu­ tions q u ’ils ne peuvent pas faire par eux-m êm es, ils doivent en pré­ senter le p rojet au D épartem ent catholique rom ain du Collège de justice, qui est obligé de l’exam iner et de le présenter ensuite au sénat pour être confirm é.

168. Litta à Odescalchi (N ° 60).

St-Pétersbourg, 15/26 février 1799.

Remerciements divers. Il a reçu le Mémoire d’Antonelli sur les affaires ecclé­ siastiques de Russie et donne sous pli séparé des éclaircissements sur plusieurs points. Litta est opposé à ce que les évêques nouvellement ins­ tallés et consacrés soient obligés d'envoyer des brefs à Rome. Il demande seulement qu’on lui expédie de Rome deux brefs ou bulles -confirmant ses « Actes ». Arch. Val., 344, orig.; 344, 1, min.

Col dispaccio di Y . E cc. R ma in data d e’ 5 dello scorso gennaro ho ricevuto i fogli dell’E mo A ntonelli sopra i diversi dispacci da me trasmessi relativam ente agli affari ecclesiastici di questo cattolicism o. Siccom e V . E cc. R ma- m i conferm a la benigna approvazione che S. Stà si è degnata accordare agli A tti da m e trasmessi relativam ente alla gerarchia latina, e nel tem po stesso m i significa che del pari m i si rinnovano le più am pie e generali fa coltà per la sistem azione delle

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No. 168: 15/26 février 1799.

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chiese greche rutene, rapporto alle quali ho di già trasmesso i rispet­ tivi A tti col m io dispaccio hT. 58, e finalm ente ho anche ricevu to i rescritti e le grazie consentanee a diverse suppliche particolari a nom e m io, e di questi v escov i, reputo perciò inutile il ritornar su la discussione di questi oggetti di già term inati. H o bensì stim ato m io dovere di dare qu e’ schiarim enti che occorrevano in correspettività delle prudentissim e e dottissim e osservazioni del Sig. Card. Antonelli, il che ho adem pito stendendo più fog li che h o l ’ onore di com piegar qui uniti a V . E cc. R ma lusingandom i che riescano sod i­ sfacenti od alm eno servano a sem pre più contestare al distinto p o r­ porato la m ia rispettosa som m issione e deferenza al suo giudizio. E elativam ente p oi a quanto m i significa l ’E cc. Y . R ma rapporto a ’ b rev i che si desidererebbe che spedisse da R om a ciascun de’ v escovi che hanno già ricevu to da m e 1’istituzione canonica alle loro rispet­ tiv e chiese, osserverò rispettosam ente che ciò non fu pratticato nè da M gr Siestrzencewicz, ne da M gr Benislawski, dopo che il prim o fu istituito alla cattedra m etropolitana di M ohilow ed il secondo al vescovato di Gadara in partibus, per m ezzo degli A tti del m io ante­ cessore l’E m0 A rchetti. Per parità di ragione credo che non debbano obbligarsi i presenti v e sco v i a spedir i b revi dop o che hanno già ricevu ta la canonica istituzione, m entre tanto M gr A rch etti nel 1783 quanto io presentem ente abbiam o proced uto in v ig or delle facoltà apostoliche. L a sola differenza per M gr A rchetti fu che avea esso ricevu to un particolar breve ad hoc di eriggere cioè una cattedra m etropolitana, di instituirvi un prelato, di consacrarlo, caso che non lo fosse, finalm ente di consacrar altro v escov o per di lui aiu to con titolo di Gadara in partibus, il qual breve p o tè allora concepirsi e trasm ettersi da E om a , perchè si sapea precedentem ente qual era l ’ oggetto, e qual sarebbe stato il risultato di quella missione, seb­ bene però è anche da osservarsi che nel breve m edesim o non fu espresso nè la sede della cattedra m etropolitana, nè il nom e o la persona sì dell’a rcivescovo, che del v escov o titolare da prom oversi, così che la particolar istituzione e di M gr Siestrzencewicz alla m etro­ p oli di M ohilow , e di M gr Benislawski al titolo in partibus non si contengono altrove che negli u n ici A tti di M gr A rchetti. Ora la totale incertezza di quel che avrei p otu to ottenere, l’ oscurità in cui si era invincibilm ente rapporto a l n u ovo sistem a della gerarchia da fo r ­ marsi in Russia, le vicen de di E o m a ed altre circostanze hanno im pe­ dito che da E o m a m i si potesse spedire un particolar breve ad, hocr m a dalla lettura degli A tti da m e trasmessi si rileva aver io p roce­

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No. 168: 15/26 février 1799.

duto in vigore di generali e speciali facoltà tanto nell’am pliare e dividere le giurisdizioni, quanto nell’eriggere il n u ovo vescovado di Minsk, e finalmente nell’istituir ciascun v escov o nella propria sede. L ’ obbligar dunque questi a spedir altri brevi dop o che sono già istituiti colle fa coltà apostoliche, ed esercitano il loro ministero, sarebbe uno sparger du bb i su la legittim a loro giurisdizione, e forse anche sopra quella esercitata per tanti anni dallo stesso arcivescovo di M ohìlow, che oltre gli A tti di M gr A rchetti non ha spedito altro breve per la sua istallazione. Sono perciò d ’avviso che non occorra altro alla totale stabilità della gerarchia sì latina che greca fuorché le due separate bolle o b revi confirm atori d e’ m iei A tti, com e l ’E cc. V . B ma m e ne ha già date replicate speranze. E lla perdoni se m i prendo la libertà di fare tali avvertenze per il tim ore che nasca qualche confusione costì o in Borna per cagione d ’essersi sm arrite le carte e le m em orie della legazione dell’E mo A rchetti. Io che tengo sotto occh i le pezze estratte dagli archivi di P olon ia posso assicurarla di quanto fu allora pratticato. Q uanto p o i alle bolle de’ suffraganei, io non posso far altro se n on ripetere quelle ragioni che m i son fa tto carico di esporle nel m io dispaccio ΪΓ. 54. A spetterò su questo punto gli ulteriori riscontri, e quando Ella insista su l ’istessa idea di trasm etter i brevi da Borna, la prevengo che l ’u nica v ia d ’effettuar ciò sarà quella che dop o averle io trasmesso i rispettivi processi, se ne spedischino da Borna i brevi e questi si trasm ettano a m e direttam ente, a cciò io gli passi a ’ rispet­ tiv i v escovi, ed in tal m odo è da sperarsi che non s’incontrino osta­ coli. . B iportan dom i nel resto agli annessi fog li passo con rispettosa e distinta stim a a protestarm i etc.

St-Pétersbourg, 15/26 février 1799. Annexe: Litta ayant reçu les deux Mémoires d’Antonelli sur les affaires religieuses de Russie fait une série d’observations et donne des éclaircissements sur divers points. A r c h . Vat., 344, orig.

P e r com an do di S. S tà m i sono stati trasmessi da Firenze i fogli ch e h a steso l ’E mo Sig. Card. A ntonelli sopra i diversi m iei dispacci relativi alla m issione che ho orm ai term inato in Bussia. Gli h o letti

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No. 168: 15/26 février 1799.

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con som m a attenzione am m irando in essi com e la m em oria del sud­ detto P orpora to, senza aiuto di lib ri e di carte, abbia così presente le cose che riguardano la P olon ia, la Russia, l ’ occorso nei passati anni e tu tto ciò specialm ente che concerne i ruteni e la santa unione. H o osservato an cora con com piacenza che il Sig. Cardinale ha letto e ponderato co n estrem a accuratezza quanto si è da m e scritto sopra tante e diverse m aterie n e’ m iei dispacci, anzi, a dir il vero, più volte ha supplito colle sue nozioni a diverse cose da m e appena accennate o dette co n troppa brevità e che a tu tt’altri sarebbero forse riuscite oscure. Siccom e M gr nunzio di Firenze m i com unica le intenzioni di S. S tà che, m ediante la trasm issione de’ detti fogli, potranno ser­ virm i di norm a gli avvertim enti che in quelli si trovan o, così credo m io dovere di andar qui n otando quelle speciali osservazioni sulle quali possa io dare qualche m aggiore schiarim ento. Incom inciando dai prim i fo g li seguirò l ’ordine tenuto dallo stesso E mo. Cap. I 1 - ΪΓοη m i occorre a questo di aggiungere alcuna rifles­ sione, si perchè l ’E mo A ntonelli dim ostra la necessità di risponder sollecitam ente' a ’ m iei dispacci, si perchè tale risposta si è da me ricevu ta con là benigna approvazione di S. S tà. Cap. I I - Sono veram ente lum inose ed istruttive le osservazioni che iv i si fanno circa le regole della Chiesa nelli cam biam enti delle diocesi e circa la con dotta che adattandosi alle circostanze hanno providam ente tenuto i som m i P ontefici, specialm enté B enedetto X I Y e la S tà di ÎT. S. M i sia soltan to perm esso di aggiungere che, se gli A tti della legazione del m io antecessore valsero a chiuder la b occa alle false assertive de’ costituzionali francesi, com provan do che l ’erezione della m etropoli di M ohilow fu fa tta dalla legittim a au to­ rità pontificia, m olto più provar potranno la privativa potestà della S ta Sede in sim ile m ateria gli A tti da m e prom ulgati nella presente legazione. Si ricorderà in fatti l ’E m0 A n ton elli che fin dall’anno 1773 pretese Caterina I I eriggere il vescova do cattolico in A lba Russia, e v i destinò M gr Sestrzencewicz, ricon osciuto allora dalla S t a Sede soltanto com e v escov o di M allo, ed il quale governò quei cattolici con le fa coltà delegategli da ’ rispettivi v e scov i di Y ilna, L ivonia e Smolensk, con altre com unicategli da M gr Garam pi allora nunzio di P olon ia e dalla S. Congregazione di P ropaganda, finché nel 1783

1 Antonelli disait qu’en principe il faudrait réunir une Congrégation de cardinaux avant de trancher les graves questions soulevées, mais que la chose étant impossible, il y avait lieu de prendre de rapides décisions.2 22 — N onciat. de L itta.

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No. 168: 15/26 février 1799.

l ’E mo A rchetti com pì la reale e legittim a erezione della m etropoli di M ohilow e T ’installò canonicam ente lo stesso prelato. M olto più dunque appariva l ’esercizio della podestà pontificia nel risultato della presente legazione, giacché prim ieram ente si sono rivocati tu tti i cam biam enti che fece in torno alle diocesi ed a ’ v escov i la defonta im peratrice; indi il regnante im peratore non ha ordinato altre disposizioni se non quelle in sostanza che in vista delle circo­ stanze ed adattandosi quant’ era perm esso alle sue intenzioni sono state proposte, suggerite e con certate con precedente trattativa dal­ l ’am basciatore di 8. S tà; queste m edesim e le ha partecipate lo stesso sovrano per m ezzo del suo m inistero a l m edesim o am basciatore, d a cu i si sono contem poraneam ente con d otte a ll’e le t t o colla p ro ­ m ulgazione degli A tti. È qui anche da osservarsi che, sebbene gli ubasi im periali siano em anati quasi tre m esi prim a, l ’esecuzione però n on ha avu to lu ogo se non d op o la rispettiva pubblicazione di ciascun A tto. Cap. I l i - Per dare un o schiarim ento su quanto si osserva dall ’E mo A ntonelli nel § I dell’art. 1 circa la varietà degli anni, cioè 1793 e 1795, nel fissar la m oderna estensione dell’archi-diocesi mohilo v ie n se ,1 dirò che parm i di aver sufficientemente sodisfatto ed evi­ ta to qualunque equ ivoco co ll’espressioni che ho usato nell’A tto rela­ tiv o a questa m etropoli. I v i non ho atteso ne citato altra epoca fuori che l ’A tto di M gr A rch etti del 1783, ed ho aggiunto infine: che all’ar­ civescovado m ohiloviense, oltre quelle chiese e luoghi che finora ha a v u to « totum illum regionis tractum gui in gubernio kioviensi comprehenditur, et hactenus cathedrali ecclesiae eiusdem nominis aliis­ que dioecesano iure obtinebatur, necnon etiam ecclesias illas quae in A lba Russia reperiuntur, quaeque ad dioecesim vilnensem spectabant, tribuimus et assignamus ». L a qual designazione n on può am m etter verun dubbio, perchè fon data sopra lim iti certi e conosciuti. Sopra un altra osservazione nello stesso §, cioè toccan te i previ consensi da riportarsi da rispettivi arcivescovi e v e s c o v i,2 posso assicurare di aver usata questa necessaria e convenevole a w e r -

1 Antonelli faisait remarquer une différence existant entre l’ oukase du 28 avril 1798 et la note ministérielle du 30 avril à propos de l'archevêché de Mohilev. L ’ oukase (§1) étendait le diocèse de Mohilev aux gouvernements de Russie Blanche et de Kiovie, et aux églises existant dans les autres gouvernements jusqu’en 1793. La note portait: «...ju s q u ’en 1795 ». Cf. supra, pp. 207, 211. 2 Le Mémoire d’Antonelli portait que pour tout remaniement de territoires diocésains il y avait lieu d’avoir l’avis et l’assentiment des évêques intéressés..

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No. 168: 15/26 tévrier 1799.

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tenza, tanto nell’am pliare la giurisdizione m etropolitica di M ohilow , quanto in tu tti gli altri cam biam enti di diocesi. P arm i anche di avere espresso ciò sufficientem ente in due luoghi degli A tti stessi. I l prim o è nell’esordio, dove, parlando della gerarchia, de’ lim iti delle diocesi e del num ero d e’ v escovi, si dice requisitis auditisque omnibus interesse habentibus. P arlando p oi della m etropoli di M ohi­ low si dice: quare collatis consiliis cum venerabilibus fratribus archiepiscopis et episcopis in hoc interesse habentibus etc. Sono una prov a di ciò le lettere degli arcivescovi di Gnesna e di L eop oli e di tutti gli altri vescovi, le quali ritengo presso di me tra gli altri docum enti. Sopra l ’altra osservazione al § Im porta però moltissimo e t c . 1 dirò che vorrei che all’E mo A n ton elli fosse com unicato qualche esemplare degli A tti da m e trasmessi, giacché vedrebbe che, nel designare l ’ele­ zione de’ soggetti prom ossi alle rispettive chiese, m i son tenuto alle form ole pratticate dal m io antecessore, e forse in più luoghi ho fatto m aggiorm ente risaltar l ’autorità pontifìcia. Sull’art. I l i desidera il Sig. Card. A ntonelli aver notizia circa la congrua d e ’ vescovi. F in dalla prim a M em oria che presentai in M osca e più v o lte p o i nelle conferenze e abboccam enti c o ’ m inistri, ho insistito per la restituzione de’ beni che la defonta im peratrice tolse alle chiese ed incam m erò o don ò a diversi signori ed ufficiali russi. D eb b o però ripetere ciò che ho osservato in altri dispacci, cioè che i m inistri m i hanno sem pre detto schiettam ente che rap­ porto a ’ beni già incam m erati o donati non occorreva p iù pensarvi, che S. M tà l ’im peratore non avrebbe durante il suo regno tolto alcuna proprietà alle chiese, e che a quelle che trovansi sp rovviste avrebbe supplito con pensioni del tesoro. Secondo tal massima, la chiesa di Sam ogizia conserva interam ente i suoi beni, quella di L u ceoria una gran parte; quella di M ohilow fin dal tem po dell’E mo A rchetti ha la pensione di 10.000 rubli. U gual pensione ha quella di Vilna. Quella di K am eniec e la n u ova di M insk l ’hanno di 6000. Ci è m olto contrario in. ta l m ateria l ’esem pio del clero della stessa religione qui dom inante, il quale è stato spogliato di tu tti i suoi beni e v iv e interam ente su le pensioni, non solo i m etropoliti e v escovi; m a tutti gli archim andriti ed i m onaci e m onasteri che n ’hanno un numero determ inato e non più. Una prov a della quasi niuna speranza d ’o t­

1 II importe souverainement, notait Antonelli, que dans les bulles d’ins­ tallation des évêques, russes on ne les appelle pas «nominati e presentati dall’imperator delle Russie », mais « soggetti eletti dal Papa ».

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No. 168 : 15/26 février 1799.

tenere cosa alcuna su questo punto si è la p oca insistenza che v i hanno posto que’ m edesim i che hanno sofferto lo spoglio e la quasi generale loro acquiescenza. Q uanto ai suffraganei, dei quali tratta l ’art. I V , 1 la nom ina è stata fa tta da’ rispettivi ordinari che l ’hanno notificata a M gr arci­ v e sco v o di M ohilow , il quale n ’ha ottenuto il consenso del sovrano. Q uanto però a M gr B utrim ow icz, nom inato per Isuffraganeo dal n u o v o v escovo ruteno di Brzesc, essendo già v escov o e forn ito d ’una pensione di 3000 rubli, non è stato necessario n e’ si è richiesto un ta l consenso. In torn o all’appellazione com petente al m etropolitano, di che parlasi dal Sig. Cardinale nell’art. V , 2 dirò che, riflettendo all’abuso che p otreb b e farsi da taluno nell’interpretar o am pliar i diritti m etro­ p olitici, m i sono fa tto una legge, nell’A tto che riguarda la m etro­ p oli m ohilowiense, di stare strettam ente alle espressioni usate in consim ili bolle o brevi, specialm ente in quello di B enedetto X I V per la m etropoli di G orizia, ristringendone anziché am pliandone le form ule. Credo però che resti preservato ogni diritto m etropolitico, e per conseguenza anche l ’appellazione, nell’espressioni generali poste in fine: « aliaque om nia quae ad metropoliticum munus perti­ nent gerendi et exercendi concedimus facultatem ». Q uanto p o i alle notizie che si desiderano del D ipartim ento ca t­ to lico presso questo Collegio di giustizia, dirò che, se si osservi la form a, non differirebbe dal tribunale m isto di N apoli, e s’ha anche qui la preponderanza di un v o to . H o pensato se potrebbe autoriz­ zarsi da S. S tà a d esem pio del citato tribunal m isto. Ma avvertendo esser questo di P ietrobu rgo un dicastero d ’un sovrano acattolico, e m olto più riflettendo alle massime ed alla form a di questo governo ed a ’ frequenti cam biam enti che qui accadono, non ho av u to nè ho il coraggio di p rop or simile autorizzazione. V enendo alle osservazioni che fa l ’E m0 A ntonelli d op o l’esame de’ XTTT articoli dell’ukaso toccan te la gerarchia latina, debbo piu t­ tosto scusarm i che giustificarm i di quanto m i riprende il P orporato

1 Les suffragante,.disait Antonelli, ne doivent pas être nommés par l’em­ pereur ni par l’archevêque de Mohilev, mais par l’évêque dont ils seront les auxiliaires. 2 II s’agit des cas d’appels du consistoire diocésain à l’ autorité ecclésias­ tique supérieure, à savoir au métropolitain, et aussi de la question du Dépar­ tement catholique du Collège de justice, désigné par l’oukase du 28 avril 1798 comme tribunal d’appel.

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No. 168: 15/26 février 1799.

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relativam ente alla risposta da m e data al m inistero im p eria le.1 D eb b o avvertire però che quanto alla n ota m inisteriale, m i fu essa com m unicata dal P r. B ezb orod k o innanzi che m i fosse passata officialm ente, ed allora v i feci cam biare alcune espressioni che trov a i ingiuriose alla S ta Sede, m entre parlando de diritti m etropolitici si dicea all’un di presso così: « l ’a rcivescov o di M ohilow avrà tu tti i diritti com petenti a ’ m etropolitani, e che esercitavano anticam ente, ed i quali in tem pi posteriori fu ron o ritirati dalla S ta Sede ». Queste espressioni fu ron o tolte. In assenza p o i del Pr. B ezb orod k o, il Pr. Alessandro K urakin, ch ’era allora vice-cancelliere, m i lesse di n u ov o la n ota m inisteriale che m i passò unitam ente agli ukasi in russo; del prim o d e’ quali m i tradusse soltan to l ’art. I l i , che riguarda i beni e le pensioni de’ vescovi. M i tradusse p o i anche intieram ente il secondo ukaso, che tratta d e’ greci-uniti, e ciò a m ia richiesta» perchè de’ greci-uniti non si era fa tto m o tto nella nota, ed il Pr. B ez­ borod k o m i avea su pposto che avrei ricevu to una nota separata sopra loro. Q uando dunque in viai la m ia nota responsiva, il che fu nel giorno istesso, non avea nozione dell’art. X I I , osservato e giu­ stam ente censurato dall’E mo Antonelli. R ilevai quest’articolo, dopo che fu term inata la traduzione degli ukasi. Io non so se per m alizia o per delicatezza o per inavvertenza non m i fu parlato dal m inistero di quell’ articolo. Certam ente avrei otten u to che si cam biasse o alm eno si m oderasse, se n ’avessi avu ta notizia. M a, dop o p u bb licato l’ukaso, non v ’era più rim edio. Posso bensì dire che l’osservanza di quell’arti­ colo io non la trov o m olto in vigore. L e bolle dei quattro suffraganei di V ilna erano state esibite al senato prim a del m io arrivo in Russia. Esse s ’erano perdute; il senato non ha m ai dato alcuna risposta. I suffraganei nell’atto della loro consacrazione a V ilna hanno esibito una copia autentica al v escov o consacrante, e non v ’ è stata alcuna difficoltà nè opposizione. I m iei A tti poi sono stati trasmessi e p u b ­ blicati senza subire verun esam e nè censura. D el resto negli A tti si sarà già osservato che non ho m ai fa tto m enzione d ’alcun ukaso. Q uanto alla risposta da m e data, non v ’ è du bbio che abbon d a di com plim enti e di lodi; m a bisogna dar non p o c o allo stile di questo paese ed al carattere di questa nazione e di questa corte. L ’esaltare 1 II s’agit de la note du Ier mai 1798 [v. s. ] par laquelle Litta accusait ré­ ception des deux oukases du 28 avril et de la note ministérielle du 30 avril et disait que « le St-Père en éprouverait la plus vive satisfaction ». Antonelli dans son Mémoire éprouvait de la « compassion » pour le nonee « obligé » de faire un tel éloge d’ oukases que le Pape pouvait difficilement approuver.

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No. 168: 15/26 février 1799 .

l ’affetto e l ’am icizia dell’im peratore verso il S. Padre, la sua bene­ volen za particolare verso la religione cattolica, la di lui deferenza alle dom ande di S. S tà è un m ezzo non inefficace, secondo l ’espe­ rienza, n on solo per m antenere m a per eccitare forse anche sènsi corrispondenti ed im pegnar questo sovrano ad interessarsi anche nelle altre m aterie indipendenti da quelle che riguardano in parti­ colare i cattolici della Bussia. Cap. V I I - B iflette colla solita sua p rofon d ità ed accuratezza il Sig. Card. A ntonelli alla difficoltà di sistem ar la gerarchia de’ greci­ u niti 1 dop o che la giurisdizione del m etropolitano di Bussia è im pe­ dita e vieta ta dal governo. A nzi su questo punto la di lui m odestia si astiene dal suggerir veruno espediente. B o n perchè non abbia io pur conosciuta e ponderata la difficoltà, nè assai meno perchè pre­ tenda esser più fecon do ne’ miei con cetti, m a per la sola ragione che necessitas acuit ingenium, io ho preso un partito di cui ho già dato ragguaglio nel m io dispaccio B . 58. A ggiungo qui una copia A di lettera da m e scritta a M gr B o s t o c k i.2 Quanto p oi all’ ottenere la ripristinazione della m etropolia di K iovia, io posso dire d ’aver fa tto il possibile, anche proponendo diverso titolo; e credo che non sarei più felice nel dom andarne la traslazione a d altra sede se n on fosse a quella arcivescovile di P ollock [Polotsk]; m a l ’B1110 A ntonelli conosce il soggetto e deciderà se debba proporsi; tal com biam ento, su’l quale io attenderò i supremi com andi di S. S tà. Passando ora a ’ secondi fo g li del lodato E mo, 3 incontro nell’ osser­ vazione sopra gli A tti da me trasmessi il seguente §: « Sul prim o, che riguarda la m etropolitana di M ohilow , sarà stato già osservato che il L egato siasi preso l’arbitrio di accordare all’a rcivescovo l ’uso della porp ora rom ana ». B o n intendo com e siasi potu to fare questa supposizione, quando 1 Le chap. VII du Mémoire d’Antonelli concernait l’oukase du 28 avril 1798 sur la hiérarchie grecque-unie. Il regrettait qu’on ne puisse récupérer la métropole de Kiev. 2 Dans cette lettre que nous ne publions pas, Litta informe Mgr Rostoeki que vu l’impossibilité actuelle de rétablir le privilège qu’ avait le métropolite des grecs-unis relativement à la nomination des évêques de son rite, d’après la bulle « Decet Romanum Pontificem », de Clément VIII, du 23 fév. 1.595, c’est Litta lui-même, comme représentant du St-Siège, qui va procéder à cette no­ mination des suffragante, au moins pour cette fois. 3 II s’agit d’un second Mémoire d’ Antonelli, envoyé en même temps que le premier, et dans lequel le cardinal donne son appréciation sur les questions traitées par Litta dans ses dépêches N. 46 (18 août 1798), 47 (31 août 1798); 49 (23 sept. 1798), 50 (2 oct. 1798).

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No. 168: 15/26 février 1799.

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che in un dispaccio assai posteriore ho rinnovato le istanze a S. S tà per questa concessione all’a rcivescovo di M ohilow. Com unque sia, si sarà osservato nell’A tto indicato ch ’io n on ho fatto parola dell’uso della porp ora e che m i sono tenuto strettissim am ente a ’ soli e puri diritti m etropolitici. Circa i giuram enti aspetto pure i suprem i com andi, se debba tra­ sm ettere in originale o in copia. È necessario che io dia un ulteriore schiarim ento circa una p o r­ zione d e’ beni del vescova do di Luceoria, che nell’A tto corrispon­ dente si sono destinati per usi pii. Q uesto v escovado, com e app a­ risce dall’A tto stesso, ha in oggi due cattedrali e due capitoli, cioè in L uceoria ed in Zitom irz. T rovasi riccam ente prov v isto di terre spettanti in parte all’antica diocesi di K iovia , che sono per lo m eno della rendita di otto m ila zecchini, ed in parte a quella di Luceoria. M a il v e sco v o , che è M gr Cieciszowski tem e ed è tuttora in gran pericolo che il govern o gli tolga questi ultim i. P er salvarli adunque io non potea im m aginar m iglior espediente che quello suggeritom i dallo stesso prelato che ne ha l’interesse il più diretto, e ch ’ è altronde persona onesta e prudente. Secondo le sue preghiere io ho indicato i beni di T orczy n quae Illmus et R mus modernus episcopus Luceoriensis pro suo ar­ bitrio et prudentia applicabit pro indemnitate hospitalium, piorum loco­ rum et ecclesiarum parochialium, pro seminario, pro reparatione episco­ palis aedis aliisque quibus ob rerum iacturam postremis temporibus obventam supradicta dioecesis Luceoriensis maxime indigere dignoscitur. N ell’ esaminar il m io dispaccio N. 47 circa l ’art. I Y del prim o foglio a colonna, ritorna l ’E mo A n ton elli a parlar della disciplina greca e della difficoltà di ordinar la gerarchia, aggiungendo altre riflessioni sopra i suffraganei ed i titoli in partibus.1 Tutte le diffi­ coltà nascono dall’im pedito esercizio di giurisdizione al m etropolita di Russia. N el supplirvi, com e ho d o v u to fare per necessità, m i sono appigliato a quello stesso espediente che consiglia il Sig. Cardinale. Q uanto all’am arezza, che sem bra esso tem ere per parte de’ greci cattolici, posso assicurare che n on v e n ’ è stata alcuna, vedendo ben essi che la S ta Sede non è stata m ossa da altro spirito che dal desi­ derio di salvar le reliquie della chiesa rutena dall’universale nau­ fragio. E a p p orto p oi a ’ suffraganei, non è già ch ’io sia stato ob b li­ gato a tollerarli, ma sono stato con ten to di farli am m ettere per accre- 1 1 Antonelli faisait remarquer qu’il n’était pas dans l’usage des grecs-unis d ’avoir des évêques suffragante on des titulaires in partibus, et qu’il y avait à craindre de l’amertume de leur part si on dérogeait à leurs habitudes.

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344

No. 168: 15/26 février 1799.

scere così il num ero de’ v escovi ruteni in attuai esercizio di spiritual giurisdizione, e, se si fa il con to, si troverà essere ora questi in num ero non m inore di prim a, ad onta d ’una sì grave persecuzione. D el resto, sebbene non sieno m olto in uso nè v escov i suffraganei nè titolari presso i greci, non m ancano però esempi, com e quello del vivente M gr B utrim ow icz v escov o di Calumata in partibus e dianzi suffraganeo m etropolitano. L e osservazioni, che rinnova l ’E mo A ntonelli su l ’art. V I I del citato fog lio a colonna, sono per dir v ero som m am ente gravi e da valutarsi. I l solo m otivo, cb e m i fece cam biar di sentim ento sopra questo pu n to delle cause m a trim on ia li1 fu la natura di questo D i­ partim ento e la difficoltà che M gr arcivescovo eserciti e sostenga in realtà la sua giurisdizione m etropolitica. Circa l ’autorizzar il D ipar­ tim ento ho già esposto di sopra il m io parere. H o pensato anch’io all’espediente che, dop o aver u dito il D ipartim ento, pronunci, non com e presidente, m a com e m etropolitano; m a trov o anche qui qualche difficoltà, perchè converrebbe che lo potesse fare in m od o che app a­ risse al pu bb lico e togliesse lo scandalo di veder pronunciar in tali cause il D ipartim ento che io considero in sostanza com e un tribu ­ nale civile. Tornerò su questo punto a conferir coll’arcivescovo e darò p o i con to di quell’espediente che possa com binarsi. M i resta in ultim o d a osservare quanto ha rilevato l ’E mo A n to ­ nelli relativam ente alla carica di grand-aum ônier del P riorato di Russia. I l Sig. Cardinale dice che spariscono quelle om bre d i scru­ polo che poteano eccitarsi, per la ragione che questa beneficenza riguarda la m ia persona unicam ente e n on quella del m inistro a p o ­ stolico. Ciò è vero, m a altronde io non ho a ccettato tale beneficenza, se non colla ferm a e costante intenzione di rivolgerla al beneficio della S ta Sede e per un aiuto di chi possa succederm i in questo m io m inistero. L a m ia m aggior com piacenza, dop o aver term inato orm ai la m issione affidatam i, sarebbe di poter qui stabilire un successore che abb ia il m odo di m antenersi in P ietroburgo senza un grande aggravio della S ta Sede. Si è questa la m ia idea, la quale però m i è necessario di sapere se verrebbe a pp rovata da S. S tà, su di che sup­ plico rispettosam ente a farm i pervenire i corrispondenti riscontri. 1 Litta, changeant d’aris en cette matière, avait fini par penser que les pou­ voirs donnés jadis à l’archevêque de Mohilev pour juger définitivement les causes matrimoniales devaient être accordés pareillement aux autres évêques.de Russie, pour éviter que ces causes soient déférées au Collège de justice, Mais Antonelli n’adoptait pas cette position.

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No. 169: 2 mars 1799. 169. 0 descalchi à Litta.

345 Florence, 2 mars 1799.

La bulle de confirmation des « Actes » de Litta est prête et sera envoyée par occasion. Nécessité du recours à Rome pour l’expédition des bulles des nouveaux évêques. Arch. Vat., 343 A , orig.

Si tien pron ta la b olla originale di conferm a di tu tto ciò che da Y . E cc. R m a si è operato 1 per la sistem azione della gerarchia eccle­ siastica si latina che rutena in codesta m onarchia a seconda delle dieci copie di A tti da L ei trasmessi con dispaccio d e’ 3/14 a gosto 1798. L a bolla predetta sarà a L ei da m e trasmessa alla prim a occasione favorevole, che m i si presenterà, giacché essendo volum inosa, non credo espediente il servirm i della v ia ordinaria, tanto più che alla m edesim a ne unirò un transunto autentico. A v vertirà Y . E cc. R ma che nella detta b olla si è apposta la fa coltà di form arne i transunti per il caso che bisognasse costà produrre copie autentiche nelle diverse chiese e diocesi. L e acclu do in tan to un fog lio di quesiti, pre­ gandola di favorirm i delle rispettive risposte, che servano di regola per l ’avvenire. A tu tto ciò non posso a m eno di aggiungerle che dai v escov i degli stati prussiani sono stati trasmessi i processi per la spedizione dçlle rispettive bolle, dal che rileverà quanto rendasi necessario che alm eno in avvenire si ricorra alla S ta Sede per la spedizione m edesim a anco per codesti v escov a ti, tanto più che non m anca chi per parte della Prussia vada indagando il con tegn o che si tiene per codesti vescovi. N on deve perciò form alizzarsi, se le ripeto le prem ure, che su tal particolare le ho avan zato co n altro m io dispaccio, trop p o im por­ tando che si conservi illeso il d iritto della S ta Sede, e non ven ga ad interrom persi la trop p o necessaria uniform ità nella subordinazione e ricorso alla m edesim a. T an to m i sono con osciu to in dovere di p a r­ tecipare a Y . E cc. R 1113, cu i colla solita ossequiosa considerazione ho l ’onore etc. 1 Cette bulle de Pie VI « Maximis undique pressis » est datée de Florence, le 15« jour des Calendes de décembre (17 novembre) 1798. Elle est dans les A k ty i gramoty, p. 125, et dans A. M e r c a t i , Raccolta di Concordati, p. 538-558. La pièce orig. (avec une copie) se trouve dans Arch. Vat. 343 A.

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346

No. 170 : 25 fév./8 mars 1799.

170. Litta à 0 descalchi (Ή 0 61).

St-Pétersbourg, 25 fév./8 mars 1799.

Accusé de réception. Le maréchal Souvorov chargé par l’empereur de com­ mander l’armée austro-russe devant opérer en Italie. Deux -fiançailles grand-ducales. Le grand duc Constantin volontaire dans les armées autrichiennes. Arch. Vat., 344, orig.; 344, T, m in.

H o l’ onore di riscontrar a Y . E cc. R ma il venerato suo fog lio de’ 12 gennaro, il quale m i è pervenuto si sollecitam ente, che sono stato tra ’ prim i a ricever qui le n otizie che in esso sì contengono. L ’unica però consolante si fu quella del buono stato di salute di S. S tà, del quale sem pre più desidero e m i auguro la continuazióne. L e sarà già n oto che d op o la m orte del Pr. d ’ O range1 com andante delle tru ppe austriache in Italia, fu dalla corte di Vienna dom an­ dato a questa corte im periale il m aresciallo S ow a row .2 S. M tà l ’im p e­ ratore spedi im m ediatam ente per richiam are dalle sue terre questo rinom ato m ilitare, il quale d op o breve soggiorno a Pietroburgo si è di già incam m inato alla v o lta di V ienna per prendere il com ando dell’arm ata austro-russa che dovrà agire in Italia nel caso che si riac­ cenda la guerra tra l ’im peratore de’ R om an i e la Erancia. T rovasi qui da più settim ane il real arciduca Giuseppe Palatino d ’Ungheria, e si sono celebrati i sponsali, o sia fiançailles tra esso e S. A . Im periale la gran duchessa Alessandra Paw low na. Questa p rin ­ cipessa recherà in dote un m ilione di rubli in denaro, altro m illione in diam anti, m ezzo m illione in accon cio ed una r e n i ‘ta annua di cento m ila rubli. Sono pur alcuni giorni che è qui arrivato il Pr. ereditario di M ecklem bourg-Schw erin, il quale è già prom esso sposo alla gran duchessa E lena Paw low na. I l gran duca Costantino Paw low icz ha ottenuto dall’im peratore di poter andare com e volon ta rio a lla rm a te austriache, e si dispone già alla partenza. D icesi che visiterà prim ieram ente l ’arm ata di Germ ania, indi quella d ’Italia.

1 Frédéric, prince d ’ Orange, né en 1768, passa au service.de l’Autriche et se distingua au siège de Kehl en 1795. Il mourut en Italie en 1799. 2 A l’avénement de Paul Ier, Souvorov ayant désapprouvé certaines con­ ceptions nouvelles dans les questions militaires fut relégué dans ses terres sous la surveillance de la police. C’ est sur les instances de la cour d’Autriche qu’il fut rappelé au service. Il se couvrit alors de gloire en Suisse et en Italie.

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No. 170-171 : 25 fév./8 mars 1799.

347

Pregandola a continuarm i le notizie di costì e quelle specialm ente che riguardano la preziosa salute di S . S tà, passo co l più distinto e rispettoso ossequio a protestarm i etc.

171. Litta à AntonelU.

St-Pétersbourg, 25 fév./8 mars 1799.

Il le remercie de sa lettre et de ses deux Mémoires sur les affaires religieuses de Russie. Il a répondu en fournissant des éclaircissements sur plusieurs points. A propos des appels dans les procès matrimoniaux. A rch . Vat., 344, orig. autogr.

D o p o aver ricevu to la veneratissim a di Y . E cc. in data de’ 18 novem bre dello scorso anno, ricevetti an cora da M gr nunzio di Firenze i fo g li da L ei stesi sopra diversi dispacci da m e trasmessi relativam ente a questa gerarchia dell’uno e l ’altro rito ed altri affari ecclesiastici di questo cattolicism o. Gli ho letti con la debita atten ­ zione e con m olto piacere ho v isto tali oggetti trattati da Y . E ., sebben senza alcun presidio di lib ri o di carte, nulladim eno con som m a d o t­ trina, accuratezza e prudenza. Prendendo in considerazione le a v ver­ tenze date n e ’ citati fo g li m i son fa tto un dovere di trasm ettere in riscontro que’ schiarim enti che ho p o tu to fornire tanto in un m io recente dispaccio ΪΓ. 60, quanto n e’ fo g li annessi a l m edesim o. L ’unico punto che ho lasciato in sospeso si è quello delle cause m atrim o­ niali, rapporto al quale ho già tenuto discorso con questo m etrop o­ litano di M ohilow . I o per dirle il vero n on era ben sicuro che l ’app el­ lazione dall’ordinario a l m etropolitan o com peta de jure secondo la moderna, disciplina. X o n l ’ho trov a to espresso nè nel con cilio di T rento, nè nelle B olle pontifìcie che m i hanno servito di norm a in questa m ateria e specialm ente in quella di B enedetto X I Y per la m etropoli di G orizia. P erciò non ho v o lu to farne special m enzione nell’A tto riguardante la m etropoli m ohiloviense. Q uanto alle cause m atrim oniali, la prattica della P olon ia era che dal prim o giudizio d e ’ v escov i si ven iva su bito alla nunziatura, ma siccom e le parti non am avano di passar sotto questo tribunale, quindi ottenevano sem pre una delegazione particolare da R om a che lasciava spesso a l nunzio la scelta del giudice di seconda istanza. Certamente se l ’appellazione si fosse considerata com e com petente senza difficoltà al prim ate di P olon ia, sono persuaso che non si sarebbe evitato il giudizio del di lui tribunale, com e l’evita va quello deJY nunziatura.

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348

No. 171-172 : 25 fév./8 mars 1799.

N el caso presente però credo che il m eglio sia di dar al m etropoli­ tano la seconda istanza e si procurerà di com bin ar in m odo che sia eseguibile senza inconvenienti. Sn di ciò m i riserbo a dar corso in seguito. E accom an dan dom i di n u ovo alla b on tà di Y . E . passo con p rofon d o e rispettoso ossequio etc.

172. Litta à Odescalchi.

St-Pétersbourg, 25 fév.f8 mars 1799.

A propos des dispenses obtenues pour le mariage de son frère Giulio Litta. Il lui demande son concours pour obtenir la grâce sollicitée dans la lettre jointe. Les observations d’Antoneïli sur les décisions prises par Litta en Russie: Litta a agi au mieux des circonstances. Arch. Vat.. 344, orig. autogr.

V o i p otete più d ’ ogni altro renderm i testim onianza che nella grazia che ha otten u to m io fratello da S. S tà io n on ho av u to la m i­ nim a parte, che anzi ne sono vissuto in una perfetta ignoranza fino al m om en to che esso stesso m i ha annunciato d ’averla ottenuta. Ciò per altro non dim inuisce punto la m ia particolar gratitudine verso di v o i, stim atissim o M onsignore e cugino carissim o, e con tri­ buirò io pure c o ’ m iei consigli per esortar m io fratello a soddisfar quegli im pegni che avrà con tra tto in questa occasione. L a vostra am icizia per un v ecch io collega e la com piacenza che avete avu to per m io fratello, m i lusingano di trovar in v o i ugual condiscendenza e gentilezza anche in m io favore, sebbene la grazia per cui oso p re­ garvi sia d ’un genere m olto differente com e rileverete dall’annesso foglio. H o letto con piacere i fo g li dell’E 1" 0 A ntonelli, il quale in m olte cose m i com parte più com patim ento e lode ch ’io non m erito, ed in alcune m i fa delle anim adversioni che a dir vero sono giustissime, m a pur anche h o bisogn o di qualche m aggiore indulgenza e scusa, stanti le circostan ze che m i hanno tolto di ricever prim a le istruzioni spe­ ciali sopra ciascuno dei diversi oggetti, quelle che m i hanno diffi­ coltato o ritardato le risposte, quelle che hanno pressato il la voro e finalm ente quelle m olto n ota b ili del luogo e del tempo. Spero che si renda giustizia alle m ie intenzioni, m a è pur tropp o vero quel p ro ­ v erb io che chi ferra, inchioda. Y o i avete la sorte d ’avvicin ar S. S tà. on de v i prego di presentar a ’ suoi piedi le proteste del m io zelo e della fedele e d iv ota m ia soggezione. M onsignore m io carissim o c u ­ gino, credètem i qual sono verso di v o i con piena stim a ed am icizia.

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No. 172-173 : 25 fév./8 mars-9 mats 1799.

349

Annexe: Litta demande son rappel et en donne les raisons. Arch.

Foi., 344, orig. chi.ff. auiogr. et déchiff.

Io ho quasi term inati tu tti gli affari della m ia missione, e non avrei difficoltà di continuar qui il m io soggiorno, m a sono in obbligo d i prevenir che credo espediente ancora alla religione cattolica ed alla S ta Sede apostolica che io ne sia rim osso in breve tem po. L a mia situazione qui è tropp o dipendente dalla sorte di m io fratello, ed esso per essere forastiere è tropp o esposto all’invidia ed a cabala, ne è possibile [che] possa sostenersi, poich é l ’im peratore è inconstantissim o ha già m oltissim o, e quando ancora si possa appigliar per qualche tem po, alla lunga non può durare. L ’im peratore è estre­ m o com e nel fa vore così nel disfavore: se m io fratello cade, non solo io non potrò fare nulla, m a d eb b o aspettarm i che si faranno m oltis­ simi cam biam enti per solo m otiv o di farm i dispiacere: perciò la m ia perm anenza qui diviene inutile e n ociva, onde bisogna richiam arm i con qualche pretesto che S. S tà v u o l im piegarm i presso di sè o altrove. Sarebbe opportu n o m andar qui altro am basciatore; quando ne sia prevenuto, cercherei che fosse a ccetta to e gli cederei m ia pensione di 9 m ila rubli. Q uando però questo nelle presenti congiunture sia diffìcile a trovarsi, potrei partire con un congedo ad tempus di S. S tà, lasciando qui il m io u d ito r e ,1 che è pra tico di tu tto, ben visto e di prudenza. L a prego di resoluzione per bene della religione cattolica e della S tà Sede apostolica.

173. Odescalchi à Litta.

Florence, 9 mars 1799.

Il lui envoie la huile papale approuvant l’organisation de la hiérarchie ca­ tholique en Russie. Le recours au St-Siège pour l’expédition des bulles des évêques. Arch. Val., 343 A , orig.

A ccu so a V. E cc. B ma il pregiatissim o suo dispaccio N. 58 d e’ 13/24 gennaro scorso, e m i riserbo ad interloquire in seguito sul con ten u to di questo, giacché oggi m i m anca il tem po. T roverà acclusa la bolla, e transunto già riprom essole, che riguarda gli A tti della 1 Mgr Giovanni Benvenuti.

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350

No. 173-174: 9-16 mars 1799.

sistem azione di codesta gerarchia ecclesiastica. K on cesso di sem pre più raccom andarle l ’insinuare a codesti v escov i il ricorso alla S taSede per la spedizione delle b olle ad im itazione dei v escov i degli stati prussiani, fra i quali ultim am ente il v escov o di W ig ry di rito latino, e l ’altro di Supraslia di rito ruteno hanno trasmessi i loro p ro ­ cessi per ottenere le dette bolle; e non avendo altro da aggiungerle, le conferm o il plausibile stato di salute di ΪΓ. S., m entre colla m a g ­ giore stim a etc.

174. Odescalchi à Litta.

Florence, 16 mars 1799.

Lettre d’envoi de la bulle accordant l’usage de la pourpre à l’archevêque de Mohilev, et d’un bref pontifical pour l’empereur. A rch. Vat., 343 A , orig.

Com piegata troverà Y . E cc. B ma la b olla ed autentico transunto della m edesim a, con cui dalla S tà S. si con cede l ’uso della porpora a M gr arcivescovo di M ohilow e suoi su ccessori.1 A d essa unisco il breve pontificio colla sua copia per codesto augusto M onarca, il quale si degnerà presentare e l ’uno e l ’altro, accom pagnandoli co ll’espressioni le più affettuose del S. P . verso la M tà 8. e rilevandogli insiem e la prem ura che ha avu ta di secondare i di lui desideri. E pieno della più perfetta considerazione etc.

Annexe: F ie V I à P au l I er.

Chartreuse de Florence, 15 mars 1799.

L ’usage des insignes cardinalices accordé à l’archevêque de Mohilev et à ses successeurs. Gratitude à l’empereur pour la protection donnée à l’Eglise Romaine. Arch.

Vat., 344, I V , cop.

H abes, Serenissime ac potentissim e Im perator, apostolicas lit­ teras per quas Y enerabili E ratri Stanislao archiepiscopo m ohiloviensi a c successoribus eius n ova dignitatis insignia deferuntur, quibus eos M ajestas tua per Venerabilem Eratrem Archiepiscopum 1 C’est le Bref « Inter gravissimas », datée du 15e jour des Calendes de mars (15 février) 1799. Le texte qui est aux Arch. Vat., Pol. Euss. 343, A, a été im­ primé, par exemple, dans Gtodlewski, Monumenta ecclesiastica Petropolitana, I, 30.

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No. 174-175 : 16 mars 1799.

351

Thebarum ornari a N obis postulavit. H aec ei N os, et futuris archiepiscopis m ohiloviensibus eo libentius deferim us, qu od honoribus iis postulata M ajestatis tuae tribuendis extare m onum entum v o lu ­ mus adm irabilis studii tui, quo E om an am E cclesiam amplissimis in Im perii tui regionibus n on tueris solum a c ditas, verum etiam praecipuum in m od u n ra N obis ornandam curas, iis praesertim tem p o­ ribus cu m ea in ipsis suis sedibus a Christianae rei inim icis indignis­ sim um in m odum con cu lcata om nibus n on solum honoris ac digni­ tatis insignibus spoliata est, sed etiam humanis securitatis salutisque subsidiis est destituta. A d cujus tutelam atque subsidium cum non amplius dubitare possimus to t praesertim acceptis am oris a c p a tro­ cinii tui significationibus, quin M ajestas tua adm irabili quodam caelestis Providentiae N um ine a D eo fuerit delecta, v o ta facim us, ut haec tu a studia quam sunt opta ta N obis, tam etiam Im perio tuo fausta sint a c salutaria, Teque tuosque ea gloria augeant, qua Deus sem per E cclesiae R om anae defensores ac vindices v olu it cum ulatos. Annuat igitu r Ipse postulationibus nostris, a c M ajestatem tuam iis gratiae suae donis illustret, quos a d perfectam inter N os con ju n c­ tionem ac caritatem m axim e T ibi N obisqu e desideranda sunt.1 5 7

175. Odescalchi à Litta.

Florence, 16 mars 1799.

L 'irrégu la rité de la dégradation du gra nd-m aître de M a lte et de la procla­ m a tion à sa place de l ’em p ereu r P a u l 1 er. E n v o i d ’u n « P r o -M e m o r ia

»

destiné à justifier éventuellem ent la conduite du S t-S ièg e. L itta p r ié de faire connaître à ia cour im périale la p o sitio n du S t-S ièg e.

Arch. Vat., 343 A, orig. ehiff.

Sem prechè n e’ miei precedenti dispacci ho dovu to tener p ro p o ­ sito con Y . E cc. R ma su gli affari dell’ Ordine gerosolim itano, non h o m ancato di farle rim arcare il v iv o desiderio di 8. S tà che si p roce­ desse da codesto priorato per tu tto ciò che riguardar p otev a il gran m aestro H om pesc e con tu tte quelle regole che prescritte sono dalle apostoliche costituzioni e dagli statuti dell’ Ordine, e con quella m ode­ razione che deve essere propria di ogni m em bro di un regolare isti­ tuto. I brevi di S. S tà in risposta al Sig. bali L itta suo fratello, mentre dim ostrano la particolare considerazione colla quale riguarda cote­ sto priorato e m olto più l ’augustissimo im peratore che l ’onora dalla sua potente protezione, dim ostrano apertam ente quale con dotta desiderava che si tenesse dal priorato istesso in affari di tanta im por-

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No. 175 : 16 mars 1799.

tanza. P u ò E lla dunque facilm ente concepire quale fosse l ’am m i­ razione di S. S tà, allorché dall’istesso Sig. b a li v id d e annunziare che all’irregolare degradazione del G. M. H om pesc era stato messo ü colm o colla proclam azione in gran m aestro dell’ Ordine dell’istesso im peratore di tu tte le Russie. N on posso dissimulare a Y . E cc. R ma che l ’anim o di S. S tà fu m olto tu rbato dall’annunzio di tale avvenim ento, vedendo con cu l­ ca te in un m om ento e le apostoliche costituzioni che privativam ente alla S ta Sede riservano il diritto di giudicare della persona del G. M. e le costituzioni dell’Ordine che determ inano certe ed invariabili regole per l ’elezione del m edesim o, alle quali la sola pontificia pu ò derogare. Oltre a tu tte queste riflessioni previdde subito S. S tà che la m arcia precipitosa del priora to di Russia averebbe p rod otti infi­ n iti clam ori al suo tron o e per parte del G. M. H om pesc e per parte delle diverse Lingue e d e’ sov ra n i che le proteggon o e che cagione­ rebbe p o te v a [sic~\ grandi ed irreparabili m ali nell’ Ordine istésso. N on s’ingannò di fa tto. Sono incessanti i clam ori n on solo del G. M. m a ■dei b a li delle diverse Lingue che form ano attualm ente il suo p iccolo consiglio in Trieste, che reclam ano l ’osservanza dei loro statuti e ch iedon o grazie relative alle circostanze d e’ tem pi. N on sta in silenzio qualche corte potente e saranno orm ai costi giunte le notizie e delle disposizioni date in Spagna e le com m ende d cllO r d in e e della totale soppressione del priorato B avaro ordi­ nata dal n u ovo elettore nel m om ento della sua successione nell’elet­ tora to di Baviera. Come si resiste alle istanze del G. M. H om pesc che da tu tti i priorati dell’ Ordine m eno quello di Russia si considera ancora rive­ stito dalla sua dignità? Quale risposta si pu ò dare alle rappresen­ tanze dei sovrani, quale provvedim en to in fine in questi calam i­ tosi tem pi si pu ò prendere per la distruzione ordinata dall’elettore d i B aviera? A verebbe pur desiderato S. S tà di potere dissimulare in silenzio la con dotta del priorato di Russia per n on m ettere a cim ento quella am icizia e bu on a arm onia che con tan to vantaggio d e ’ ca ttolici di cotesto im perio si è saputa conciliare con cotesto potentissim o sovrano, m a altronde bene vede che il tacere più a lungo sarebbe lo stesso che tradire il sacro deposito della sua p on ti­ ficia autorità e m ostrarsi debole in ufi affare nel quale hanno inte­ resse presso che tu tti i sovrani cattolici. Questa precisa necessità e questo indispensabile dovere hanno richiam ati tu tti i suoi pen­ sieri d op o il suo ristabilim ento dalla sofferta inferm ità a questo im por­

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Xo. 175: 16 mars 1799.

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tantissim o oggetto e lo hanno finalmente determ inato a com an­ darm i di trasm ettere a V . E cc. R ma l ’annessa Pro-m em oria, la quale sebbene per ora non sarà per parte di S. S tà resa pubblica, potrà sempre un giorno giustificare in faccia al m óndo l ’im pegno che ha av u to per difendere i diritti della S ta Sede e per conservare nella purità del suo istituto un Ordine tanto rispettabile quale è quello di S. G iovanni G erosolim itano. Affida per altro S. S tà alla di lei bene n ota prudenza e perspicace con d otta di fare n oti i suoi sentim enti co n tu tta la possibile delicatezza ed in quello tem po e in quel m odo che apportar non possono la m inim a alterazione alle generose disp o­ sizioni che in favore della cattolica religione e dell’istessa S tà S. per­ sona si dim ostrano da S. M tà I., argom ento m anifesto della costante am icizia che S. S tà, a d onta degli avvenim enti che riguardano l ’Or­ dine di M alta, professa a cotesto sovrano: lo presenta il breve che in separato m io dispaccio le trasm etto colla concessione dell’uso della porpora per l ’arcivescovo di M ohiloff. In questo stato di cose com prenderà V . E cc. R ma e potrà, spero, farlo com prendere al Sig. bali suo fratello, non essere che assai prudenziale il contegno di S. S tà nell’astenersi di rispondere all’ultim o suo dispaccio che con ­ teneva g li A tti della proclam azione di S. M tà I. in gran m aestro, siccom e non essere ora il m om ento opportuno perchè S. S tà possa interloquire sul trattato già concluso tra la lodata M tà S. e il G. M. H om pesc per lo stabilim ento del gran priorato di Russia, che in diverse circostanze niun ostacolo certam ente può incontrare, perchè sia dalla pontificia autorità sanzionato. P er le istesse ragioni mi astengo dal fare parola su lo stabilim ento delle com m ende per i scism atici, il quale potrà essere tolerato, com e E lla saviam ente riflette, m ai però approvato. Y e ll’eseguire questi com andi di S. S tà m i trovo di avere dato discarico a tutte quelle parti de’ suoi precedenti dispacci che ave­ vano relazione cogli affari di M alta.2 3

23 — N onciat. de Litta.

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Annexe : 1

P E O M E M O E IA S e lla serie non interrotta de tristi avvenim enti che hanno ama·reggiato l ’anim o di S. S tà, deve certam ente contarsi l ’occupazione dell’isola della sacra m ilizia di S: G iovanni Gerosolim itano. S o n senza sentim ento di vero dolore p otè S. S tà ravvisare nelle lettere del gran m aestro la serie de’ m ali, che costretto aveano ad em i­ grare da quell’isola un’ Ordine che colla protezione dell’onnipotente Id d io, col favore de’ E om an i P ontefici e de’ religiosissim i principi, considerare si d oveva pervenuto orm ai a l più eccelso grado di gloria e d i splendore. Si proponeva S. S tà di eccitare dal canto suo tu tti quei m ezzi che ridonar potessero all’ Ordine G erosolim itano e la per­ duta sede e tu tto il suo splendore, allorché si vid d e giungere una rappresentanza dal bali con te L itta da P ietroburgo, colla quale facendosi il dettaglio di accuse contro la persona stessa del gran m aestro, a d esso si attribu iva principalm ente la perdita dell’isòla di M alta, ed a nom e del gran p riorato di Eussia si chiedeva che dichiarato fosse decaduto dalla sua dignità. A m m irò la S tà S. lo zelò del gran priorato di Eussia, m a rispondendo al m edesim o Sig. bali L itta n on p o tè che gravem ente avvertirlo dell’im portanza grande dell’affare, e ch e n on solo le accu se che si davano a l gran m aestro dovevan o essere pienam ente p rov ate, m a che per procedere ad una degradazione della dignità, si richiedeva preponderazione di prov e de’ supposti delitti, m aturità di consiglio, e che sopra tu tto a scol­ tare si d oveva il v o to di tu tte le L ingue, nelle quali l’ Ordine G eroso­ lim itano si trov a diviso. d e l l ’incertezza di una stabile sede del gran m aestro, nella disper­ sione dei capi dell’ Ordine, e per provvedere a qualunque emergente fosse in seguito p otu to nascere, autorizzò S. S tà il gran priorato di E ussia a d eleggere un cavaliere d e’ più degni, al quale conferì tutte le facoltà del gran m aestro, a cciò n e’ casi urgenti provveder potesse intieram ente ai bisogn i del m edesim o. A ppena la risposta di S. S tà a l Sig. bali L itta aveva avu to il suo

1 Ce P ro memoria n’ est pas chiffré comme la lettre à laquelle il est joint. Dans l’édition faite par T h e i n e r (Neuesten Z ustdnde..., t. XI, p. 375) il est daté du 20 janvier 1799. Cette date, qui ne figure pas sur la copie conservée aux Arch. Vat., parait douteuse, le document n’ ayant été envoyé que le· 16 mars.

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«orso, che una seconda lettera defi’istesso Sig. bali giunge alla S tà S., colla quale se li dava parte, che il gran priorato di Bussia avea con a tto form ale dichiarato decaduto il gran m aestro dell’ Ordine dalla sua dignità, e se li trasm etteva copia dall’a tto m edesim o, im ploran­ dosene la pontificia sanzione. N on p o tè non sorprendere S. S tà il corso così rapido co l quale il gran priorato di Bussia avea p roce­ du to a d u n ’a tto che dipender d ov ev a intieram ente dal suprem o giudizio della Sede A postolica . P er quanto adunque S. S tà si m o ­ strasse com m osso dall’energica rappresentanza, colla quale erano state esposte e ripetute le accuse con tro il gran m aestro relativa­ m ente però alla deposizione, che ben lontana dal sanzionarla, la sua risposta al Sig. ba li L itta fu intieram ente analoga alla prim a. M a con vien pur dire, che il n obile entusiasm o di rivendicare l ’onore ed il lustro dell’ Ordine abb ia eccitata tropp a energia negli anim i dei cavalieri, che com pon gon o il gran priorato di Bussia, giacché non contenti d ’avere dichiarato deposto l ’attu al gran m aestro senza attendere la risposta di S. S tà, hanno proced uto alla proclam azione del n u ov o nella persona istessa di S. M tà l ’im peratore ed au tocra­ tore di tu tte le Bussia. L ’istesso Sig. b a li L itta con lettera dei 2 /13 novem bre ha partecipato a S. S tà questo avvenim ento, ed assicu­ rando che S. M tà I. avrebbe con a tto autentico garantiti tu tti i diritti della S ta Sede, ne ha im plorata la pontificia approvazione. Succes­ sivam ente l ’istesso Sig. bali con altra lettera dei 27 novem bre/8 decem bre riscontrando la ricevu ta del prim o breve di S. S tà, e tra­ sm ettendo l ’a tto capitolare, dal quale risultano i sentim enti d i giusta venerazione colla quale dai cavalieri del gran priorato di Bussia è stato a ccolto, ha trasmesso un’esemplare stam pato della proclam a­ zione di S. M tà I. in gran m aestro, partecipando ed unendo l ’a tto dell’accettazione dell’istessa M tà S. unitam ente al dispaccio col quale il detto Sig. bali resta in vestito del carattere di Luogo-tenente gene­ rale di S. M tà I. per gli affari della religione G erosolim itana. Questa serie di rapidi avvenim enti non ha p otu to non colpire l’anim o di S. S tà. E gli è ben con vin to che S. M tà l ’im peratore di tutte le Bussie nell’accordare la potentissim a sua protezione all’Or­ dine Gerosolim itano e nell’aderire all’istanze dei cavalieri, che com ­ pongon o il gran priorato di B ussia, altro scop o non ha avuto nella purità delle sue intenzioni, che di difenderne i diritti, sostenere le prerogative, e ravvivarne la potenza. M a per altra parte non p u ò S. S tà dim enticare i diritti, che alla Sede A postolica com peton o sopra u n ’Ordine regolare, e che responsabile lo rendono all’uni­

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No. 175: 16 mars 1799.

verso, n on che a tu tti i m em bri, che l ’Ordine com pongono, ed ai sovran i, negli stati de’ quali le diverse Lingue dell’Ordine esistono, d i qualunque a tto che sia lesivo dei diritti della S ta Sede, o con­ trario alle costituzioni dell’O rdine istesso. B en lontano adunque dal potere approvare o dissimulare alm eno in silenzio tu tti gli atti che son o stati fatti dal gran priorato di Bussia, si tro v a S. S tà nella precisa obbligazione di chiamare alla m em oria di quei m em bri che lo com pon gon o quanto abbiano deviato dalle costituzioni dell’Ordine e da quella som m issione a i decreti della S ta Sede, alla quale per dovere d i loro istituto son tenuti n on tanto nel deporre il gran m aestro H om pesc dalla sua dignità, quanto nel proclam are in gran m aestro S. M tà l ’im peratore di tutte le Bussie. X o n possono essi o n on devon o alm eno ignorare l’istoria del gran m aestro T olcon e di Y illaret, che deposto non da un priorato, m a dall’intiero con vento d i B o d i, se n on fu dal P ontefice G iovanni X X I I reintegrato alla sua dignità per averne egli fa tta successivam ente una spontanea dimissione, n on fu m ai riconosciuto il successore, che dal con vento era stato eletto in suo luogo, e dal Pontefice istesso d op o una pu bb lica reprovazione di tu tti gli a tti fa tti dal convento con tro il Yillaret, fu eletto il successore E lione di V illanuova. N on devon o ignorare equalm ente la costituzione di G regorio X I I I del­ l’anno 1589, colla quale fin da quando fu in M alta arrestato il gran m aestro G iovanni l ’E vesque de la Cassière che term inò p o i in Borna i suoi giorni, restò stabilito che in avvenire alla S ta Sede privativam ente spettasse il diritto di procedere per qualunque delitto contro la persona del gran m aestro dell’Ordine. I l cod ice dell’ Ordine nei titoli del gran m aestro e dell’elezxoni, ed il cerem oniale di U rbano V i l i insegnano chiaram ente e stabiliscono quali requisiti concorrere deb­ b a n o nel gran m aestro e co n qu al m etodo da quali individui p roce­ dere si debb a a ll’elezione del m edesim o. T ali costituzioni e tali regole esser dovevan o la sola e sicura scorta in tu tte le operazioni del gran priorato di Bussia. Com prende S. S tà che siccom e la perdita dell’isola di M alta e la m inacciata sovversione o alm eno dispersione dell’ Ordine eccitare d o v e a in quei cavalieri la n obile a vid ità di rivendicarne a l più presto la gloria e la potenza, così per il p rop osto oggetto protezione ed assi­ sten za più efficace non p o te v a im plorare di quella del potentissim o im peratore ed autocratore di tu tte le Bussie, il quale con anim o eguale alla sua im periale dignità, avendo già ricolm i d ’infiniti bene­ fici i ca tto lici del vastissim o suo im pero fa per colm o di sua gloria

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No. 175 : 16 mars 1799.

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concepire le più fon date speranze di restituire all’ Ordine di S. G io­ vanni G erosolim itano tu tto il prim iero suo lustro. M a la grandezza d ’anim o di P a olo I non avea bisogn o di altro eccitam ento, e bastava da se sola a d im pegnare tu tta la sua potenza in favore dell’Ordine, senza che v i concorresse la degradazione dell’attual gran m aestro, e senza che in esso si riunisse una dignità che esige con certe deter­ m inate form alità i suffragi di tu tte le Lingue. ÌTon può orm ai dubitarsi che i reclam i di queste al suprem o capo dell’ Ordine, cioè a S. S tà, saranno le conseguenze di tu tti gli atti eseguiti così rapidam ente dal gran priorato di Eussia. L ’a tto che il gran priorato d ’A lem agna ha già trasmesso a quello di Eussia deve convincere di questa verità, giacché per quanto si con corra in esso a riconoscere nel gran m aestro H om pesche tu tti quei delitti dei quali è stato accusato, ben lontani quei cavalieri dall’aderire alla di lui degradazione e dal prendere alcuna determ inazione, con una ben riservata con dotta, insistendo sull’osservanza degli statuti, hanno adotta ta ed inculcata insieme una neutralità costituzionale nell’am m inistrazione dell’ Ordine per conciliare, d icon ’essi, tu tti gli interessi e tu tti gli partiti. D ai sentim enti della L ingua d ’A lem agna non saranno certam ente diversi quelli dell’altre Lingue, ed ecco v a cil­ lante nell’Ordine G erosolim itano quello spirito di concordia e di uni­ form ità, che deve essere l ’anim a di ogni religioso istituto. In vista di tutte queste ragioni tradirebbe S. S tà il sacro deposito della sua autorità, se autorizzasse gli atti fatti finora dal gran p rio ­ rato di Eussia, o si astenessero dal reclam are i diritti della S ta Sede e dall’am m onire quei cavalieri ad essere un iform i a quanto vien disp o­ sto, e dalle apostoliche costituzioni, e dagli statuti dell’ Ordine. Le replicate prom esse di S. M tà I. di conservare intatte le istitu­ zioni e privilegi del m edesim o, e insiem e tu tti i rapporti, che risul­ tano dal libero esercizio della cattolica religione, che i cavalieri non solo professano, m a che solennem ente hanno giurato di difendere a pericolo della vita , danno una fon d a ta speranza a S. S tà, che l ’istessa troverà ragionevoli questi reclam i, e altrettanto indispensabili queste paterne am m onizioni ai m em bri che com pon gon o il gran p riorato di Eussia, e che con un tratto di questa grandezza d ’anim o che form a il suo carattere, continuando ad accordare all’Ordine G erosolim itano la potentissim a sua protezione, vorrà perm ettere ancora che dai m em bri che lo com pon gon o si continui la d ov u ta subordinazione alla S ta Sede apostolica ed una religiosa osservanza degli statuti dell’ Ordine.

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No. 176 : 16 mars 1799.

176. 0 descalchi à Litta.

Florence, 16 mars 1790.

Impossibilité d’accorder à l’archevêque de Mohïlev le titre de Légat-né du St-Siège. Il doit donc cesser d’en faire usage. Arch. Tat., 343 A , ong. chiff.

L a m alattia di S. S tà m i ha im pedito di dar prim a d ’ora esatto sfo g o a quella parte del dispaccio di Y . E cc. E 111® de 28 o ttob re/6 n ovem bre hi. 51, che riguarda il titolo arbitrariam ente assunto dal­ l ’a rcivescovo di M ohilow di L egato nato. Sion p o te v o dare u n ’adequ ata risposta alla sua rappresentanza senza aver prim a il preciso ora colo di Y . S., il quale appena ristabilito se ne è occu p ato con la più seria ponderazione. A vrebbe la S tà S. desiderato di potere aderire alle istanze del loda to prelato, m olto più essendo appoggiate dalle di L ei prem ure, e per il giusto v a lore che dà a queste, e per n on om et­ ter cosa la quale in qualunque m od o contribuir possa a conciliare l ’attaccam en to di codesto arcivescovo alla S ta Sede, dal quale non ne p u ò che derivare a cotesti cattolici un "m aggior bene. M a avendo bene esam inata la qualità del titolo, del lu ogo, e del soggetto, che lo richiede, crede Y . S. di non poter prestarsi alla richiesta grazia. V ersato com e è V . E co. R ma nella ecclesiastica istoria, n on ignora certam ente per quali ragioni nei secoli più rem oti della Chiesa si accordasse il diritto di legazione a d alcuna delle principali sedi v esco­ vili, e com e così avesse origine il titolo dei Legati nati, ossia dei vicari della Sede apostolica (giacché non v i è fra gli uni e gli altri presso che alcuna differenza), a quanto si estendesse la loro giurisdizione, e le ragioni finalm ente, per le quali si è d ov u to co l tra tto del tem po dai Som m i P ontefici frenarne l ’autorità e sopprim erne anco in m olti luoghi i titoli, surrogando a d essi quelli che si chiam ano Legati m issi, e che corrispondono perfettam ente ai nunzi apostolici. Riflette adunque saggiam ente S. S tà, che sebbene nell’accordare all’arci­ v e sco v o di M ohilow il tito lo di L egato nato si lim itasse in strettis­ sim i confini la sua giurisdizione, o anche g li si accordasse il sem plice titolo, tu tti i suoi successori esserne vorreb bero egualm ente d ecor rati, ne tu tti fedeli alle leggi della concessione, il tenor della quale resterebbe a l pu b b lico sem pre ignorato, ne p otrebbero in seguito abusare, e con tanta più facilità, quanto che essendo tal titolo a ccor­ dato al solo m etropolitano della Russia, e perciò alla persona fra gli ecclesiastici la più im ponente, niuno certam ente oserebbe di con ­ testarlo nei lim iti dell’apposta concessione, e così a p o co a p o co esten­

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No. 176-2 77: 16 mars 1799.

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dendo il L egato n ato le sue fa coltà verrebbe a supporsi ó inutile del tu tto o m eno necessario alm eno la presenza in Bussia di un dele­ gato apostolico, im piego del quale m entre che -V. S. Hlma con tanto vantaggio della religione ca ttolica ne sostiene il peso, conoscer ne deve tu tta l ’im portanza e quanto interessi di conservarlo. Queste con vin cen ti ragioni per le quali S. S tà ha il dispiacere di non potere aderire alle di L ei prem ure superano tu tte quelle ragioni di con ve­ nienza esposte dall’a rcivescovo di M ohilow per ottenere la grazia. Cessando egli da per se stesso di far uso del titolo, che si è arrogato, ninno certam ente anderà a rintracciare qual ne sia stata la cagione, e anderà presto in dim enticanza per se m edesim o. N on sarà però inopportu n o che Y . S. Illma conservi qualche m onum ento della con ­ fessione da esso fa tta di averne fa tto uso per equ ivoco, e la sua d oci­ lità in questa ingenua confessione, che esso la può rendèrlo immune d a qualche rim provero, fa sperarla m aggiore nell’arrendersi alle di L ei insinuazioni, perchè ne deponga perpetuam ente il pensiero. N on du bita S. S tà, che Y. E cc. B ma saprà disim pegnare quest’affare con tutta quella m oderazione e deferenza che conviene. 1 7

177. Odes calchi à Litta.

Florence, 16 mars 1799.

Nouvelles tentatives pour transférer le Pape en Sardaigne. On en constate Vimpossibilité. Arch. Vat. 343 A, orig. chiff. A d onta di tu tte le precauzioni prese da m e per riparare il colpo che si m inacciava di trasportare il P ap a in Sardegna, com e già ne ho messa a portata Y . E cc. B ma ne’ m iei precedenti dispacci, nascono sem pre n u ov i incidenti che ci ten gon o in tim ore e che obbligano a porre in uso tu tta la destrezza ed a ttiv ità possibile per riuscire. Sabato scorso ricevei un a v viso da Chiupault, quello stesso che a ccom ­ pagnò fin qui la real fam iglia di Sardegna, che la dom enica seguente si sarebbe trov a to alle ore 11 alla Certosa, ove doveva presentarsi al P apa. Mi trovai in fa tti alla sua ven u ta e lo presentai a S. S tà, al quale n on feci alcuna parola sul prop osito della partenza, m a si restrinse a d un sem plice com plim ento. L a parlò però d op o con le [sic] e m i fece vedere l ’ ordine che avea dal D irettorio di esaminare personalm ente lo stato di S. S tà, di vedere se p otrà essere in grado di m uoversi. P u ò Y . E cc. B ma bene im aginare quali fossero le rifles-

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No. 177-178 : 16 mars-8/19 mars 1799.

sioni ch ’io feci al detto com m issionato per persuaderlo dell’im pos­ sibilità di eseguire il tragitto progettato, e per dir il vero convenne ancora egli in tal sentim ento, persuaso più dal fa tto che dalle ragioni, m entre vedeva trov a to in letto ed aveva egli stesso v ed u to la situa­ zione di una debolezza di forze indicibile. Per porsi nondim eno egli stesso al coperto si lim itò a richiedere un n u ovo attestato dei m edici ed un biglietto dipper (?) firm ato dal P apa m edesim o, il che ho subito eseguito. D io v oglia che ancora in questa occasione riesca l ’intento, m a pur tropp o v ed o che non si cessa di avere ne il pensiero, e non ci v ole che la divina assistenza per riuscire.

178. Litta à Odescalchi (N ° 62).

St-Pétersbourg, 8/19 mars 1799.

La santé du St-Père. A propos des nouvelles délimitations de diocèses en territoire prussien. Les monastères de Trappistes récemment fondés en Russie. La désapprobation du St-Père au sujet des démarches de Litta pour obtenir que l’empereur soutienne militairement l’armée napolitaine. Pension assignée par l’empereur à Mgr de Bernis. Départs de grand-ducs. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I , m w .

Con p o co intervallo di tem po m i sono pervenuti tre venerati dispacci di Y. E cc. R ma segnati alli 26 gennaro, 1 e 9 febbraro. H anno questi penetrato l’anim o m io di una vivissim a afflizione nell’ osservare lo stato sì vacillante della preziosa salute di S. S tà, com e ho rac­ colto non m eno dalle di L ei notizie che dalla copia trasmessami del­ l’attestato de’ quattro m edici chiam ati alla visita. N ell’atto che non cessò di pregare il Signor Id d io per la conservazione di una v ita si im portante alla S. Chiesa rin novo a Y . E cc. R ma le mie premure per la continuazione de’ di Lei ragguagli. R ispondendo intanto a ciascun oggetto dell’ultim o di Lei dispac­ cio de’ 9 febbraro, l ’assicuro che non m ancherò nelle opportune o cca ­ sioni di contestar la riconoscenza ed il gradim ento del S. Padre per le graziose espressioni colle quali questo im perator delle Russie gli ha dim ostrato il suo attaccam ento ed interesse. Unitam ente al m io dispaccio N. 59 trasm isi a V . E cc. R ma tanto le due suppliche di cotesto residente prussiano, quanto l’ inform azione del vescovo di Cracovia col consenso suo e del capitolo relativa­ m ente alle parocchie della sua diocesi da unirsi a quella del v escovo di Breslavia. Quanto alle altre diocesi non ho potu to avere inform a­ zione, nè consenso alcuno, perchè i vescovi del dom inio prussiano non

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No. 178: 8/19 mars 1799.

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hanno p otu to risponderm i tu tto che questo Sig. generai Groeben m inistro di S. M tà prussiana siasi sinceram ente adoperato per rim o­ vere l’im pedim ento. Il m io parere si è che i vescov i sudetti non avranno difficoltà di dare il loro assenso alle variazioni proposte, le quali reputo opportuno d ’eseguire con form e a ’ desideri m ani­ festati dal re, alle reciproche convenzioni delle tre corti con d iv i­ denti, ed al sistem a a dotta to nel regno di Prussia. Q uanto a ’ m onaci trappensi ho n otizia che il Padre abbate D . A g o ­ stino l ’E trange [Lestrange] essendosi trasportato nell’A ustria e nella B aviera per raccogliere tu tte le sue com unità sì di m onaci che di religiose e di n ov izi dell’uno e dell’altro sesso si dispone a ritornar nell’im pero russo. Le due com unità che sono già .qui stabilite, cioè di circa 15 m on aci ed altrettante religiose, sono situate nella città di Orza nella B ussia Bianca, diocesi di M ohilow . Le altre saranno stabilite in altre diocesi, e più probabilm ente in quella, di Vilna. T rov o ben giusti e ragion evoli i riflessi su quali si fon da la p on ­ tificia disapprovazione che l’E cc. V . m i ha significato co l fog lio a colonna d e’ 9 febbraro. N el riceverne con um ile rispetto l’espressioni, m i lusingo soltanto che la S. S tà avrà conosciuto l’innocenza e pu rità delle m ie intenzioni. B is e c a n d o m i a trattar gli altri oggetti nell’annessa in propria, passo co n piacere a com m unicarle la n otizia d ’aver questo sovrano assegnato una pensione di due m ila rubli a M gr de Bernis arcive­ scov o d ’A lb y , in contem plazione della com m endatizia del S. Padre, de’ m eriti del prelato, e della m em oria del defonto E m0 suo zio. P arte da qui dom ani S. A . B . l ’arciduca Giuseppe Palatino d ’U n ­ gheria per ritornar in Germania. Tale partenza sarà seguita im m e­ diatam ente da quella della granduchessa A nna che si reca per m otiv o di salute a ’ bagni di Carles-Bade, e p oi da quella del gran duca Costan­ tino che v a com e volon tario all’arm ate austriache. E qui rin novan do i sentim enti etc.

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No. 179: 8/19 mars 1799.

179. Litta à Odescalchi.

St-Pétersbourg, 8/19 mars 1799.

JÀtta appelé en conférence chez le chancelier Bezborodko à propos |de la grande maîtrise de Malte. La désapprobation du Pape pourrait avoir de funes­ tes conséquences. Litta définit au chancelier la position du St-Père. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I , min.

G iovedì scorso 3 /14 del corrente fu i chiam ato ad im a confetenza d a l P r. B ezborodk o. B eea tom i in di lui casa, m i disse che m i avea pregato di venir da lui per com unicarm i una cosa ch ’io n on d ov ea ricevere m inisterialm ente, m a che esso v olea dirm i per la prem ura che gli affari n on si guastino, e per prevenir le ca ttive conseguenze che potessero derivare. In d i m i aggiunse di aver ricevu to una let­ tera dall’Italia; nella quale supponevasi che il P apa avesse disap­ p rov a to quanto s’era qui fa tto relativam ente agli affari di M alta e che io fossi per ricever un dispaccio con ordine di m anifestar tal disapprovazione. M i disse che questa lettera non era andata sotto gli occh i dell’im peratore, m a che avea v o lu to prevenirm i che un tal dispaccio produ rebbe un pessim o effetto nell’anim o dell’im peratore, ch e ne verrebbero delle disgrazie per la religione ed una terribile scissione. R isposi che io n on avea ricevu to tal dispaccio e che nem m eno pareami verisim ile che m i fosse scritto, m entre S. S tà era ora occupata di m olti affari assai più gravi che lo teneano in grande angustia e solle­ citudine, ed oltre a ciò si aggiungeva lo stato som m am ente vaccillan te della sua salute. Che per tu tti questi m otivi non sem bravam i d a credere che ora volesse prendere risoluzione alcuna sopra gli affari di M alta, tan to più che già era n oto quello che pensava su questi il S. P . dalle due lettere che avea scritto al bali L itta m io fratello, che con form e a queste due lettere era quanto m e n ’era stato scritto per l ’addietro, cioè che il P apa considerava tu tto ciò che qui s’era fa tto com e del solo priorato russo, e che esso non avrebbe nulla pron u n ciato nè deciso se non d op o a v er inteso il parere di tutte le altre lingue e priorati. Che questo era il m o d o di pensare della S tà S. e che m i era anche stato ingiunto di procu rare che tal prudente e ragionevole riserva fosse qui presa in b u on a parte, su di che io avea anche a v u to la sorte di poter assicurare che S. M tà l ’im peratore era rim asto così appagato delle citate lettere del S. P. che m i avea anche dato l ’incom benza di contestarne al m edesim o la propria gratitudine e soddisfazione. H Pr. B ezborodk o m i re p licò che trov ava giusta la riserva del

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No. 179 : 8/19 mars 1799.

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S. P ., e che era bene di convenir con tutte le altre lingue e priorati. Che ora v ’erano degli affari ben più im portan ti e che se gli Inglesi ricuperavano l ’isola di M alta, forse sarebbe convenuto far qualche cam biam ento nell’Ordine, ed era di parere che questo dovesse co n ­ certarsi co n la S ta Sede. A questo risposi che tu tte le v o lte che si fosse prop osto qualche cam biam ento di reciproco a ccord o del S. P . e di S. M tà I., io avrei ben volentieri im piegato il m io m inistero. E iflettei che non era da m aravigliarsi che quanto si potesse scrivere da m olti sì in Italia che in Germania, m entre era v ero che quanto s ’era fa tto qui, usciva dalla regola ordinaria, e che quelli che n on erano su ’l luogo non erano in grado di giudicarne com piutam ente. M a che conveniva riguardar l ’ Ordine com e in una crisi ed in un estrem o pericolo, che bisognava valutare le buone intenzioni dell’im peratore che era il solo sovrano che potesse e volesse venirne al soccorso, che le circostanze erano tali che n on p o te a farsi altrim enti, su di che egli stesso p otea giudi­ care che io n on p otea qui tener altra co n d otta che quella che avea· tenuto di sem plice spettatore, m entre se avessi v olu to far alcuna pu bb lica dim ostrazione in contrario, n on avrei im pedito l ’accaduto ed avrei forse cagionato de’ pregiudizi e d e ’ danni alla religione ca t­ tolica, il di cui ben essere in Russia dovea sopra tu tto curare dopo aver a v u to la sorte di sistem ar le chiese ed i v escov i nell’im pero. Ch’io peraltro considerava quanto si iacea com e l ’effetto d ’una neces­ sità e del disastro attuale dell’ Ordine e che era persuaso che S. M tà I., ch ’erasi degnata di venirne al soccorso nel tem po della borasca, l ’avrebbe p o i rim esso nella sua Sede e che allora ritornerebbe il tu tto nell’ordine prim iero e regolare. Che intanto l ’unica cosa ch ’io avea credu to di fare si era quella d ’aver raccom an dato più v olte al Sig. Pr. cancelliere di fa r si che S. M tà I. dichiarasse intatti i diritti e le costitu zion i dell’ Ordine, e le sue relazioni in qualità d ’un Ordine regolare della religione cattolica verso il P apa, Capo della religione e prim o superiore dell’ Ordine stesso. Il P r. B ezborodk o m i soggiunse ché veram ente la prim a idea era stata quella di assumere la carica di gran m aestro soltanto nel m om ento del disatro dell’Ordine, e che questo era costantem ente il suo sentim ento particolare. Che però si sarebbe vedu to in seguito, e che ora v i erano tanti affari ed oggetti che occupavano più di questi. Term inai col pregarlo che nel caso che venissero altre lettere, le quali potessero indisporre l ’anim o dell’im peratore, si facesse egli un im pegno di prevenirne ogni sinistro effetto, m anifestando quali

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No. 179-180: 8/19 mars 1799.

erano le vere intenzioni di S. S tà conform i a quello che appariva dalle due citate lettere, e da quanto io avea p otu to protestargli pre­ sentem ente, le quali intenzioni essendo già conosciute e gradite da S. M tà I. m i lusingava che avrebbero im pedito qualunque amarezza su questo oggetto. A che il Pr. B ezborodk o, ch ’ è assai fa v orev ol­ m ente disposto p e ’ nostri affari, m i ha prom esso di cooperar effica­ cem ente. H o creduto m io dovere di esporre distintam ente il risultato di questa conferenza, che potrà servir di lum e in questa m ateria molto· delicata nelle attuali circostanze.

180. Litta à Odescalchi.

St-Pétersbourg, 8 j l 9 mars 1799.

La destitution de Mgr Dembowski. La guestion du recours d Rome fou r l’expédition des bulles des évêques russes: comment la juge Litta. Arch. Vat., 344, orig.; 344, J, miri. È ben naturale il ram m arico che avrà p rov a to S. S tà al raggua­ glio del n u ovo incidente accadu to nella diocesi di K am eniec rap­ porto al v escov o D em bow ski ed all’ ordine em anato da questo govern o in fa vor del prelato Sierakowski. H o avu to l’onore d ’inviare a Y . E cc. E ma un secondo ragguaglio su questo affare nel m io dispac­ cio jSÌ. 5 9 . 1 In seguito di quanto E lla m i ha significato nel suo fo g lio a colon n a d e ’ 9 febbraro, procurerò, seguendo le insinuazioni iv i accennatem i, tan to d ’ottener la spontanea rinunzia del prim o der nom inati prelati quanto una qualche assicurazione su la con dotta avvenire del secondo, e m i fa rò un dovere di continuar su questo oggetto le relazioni. Starò in attenzione delle corrispondenti istruzioni ch ’E lla mi prom ette in breve su l ’altro oggetto relativo al titolo arrogatosi dal n oto prelato. Q uanto all’altro pu n to che concerne la spedizione delle bolle, ho a v u to pu r occasione di scriver a lungo su di ciò nel m io dispaccio X . 60, dim ostrando quanto fu pratticato nel 1783 dal m io anteces­ sore l ’E mo A rchetti, il di cui esem pio m i fu sem pre p rop osto e m eri­ tam ente per norm a, nelle lettere d ’ufficio e nell’istruzione della S. Con1 II s’agit de la lettre Incipit « Pino dalli 26 ottobre», du 11/22 fév. jointe au courrier X. 59 de ce même jour. Voir plus haut, p. 325.

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gregazione particolare deputata da N. S. sopra questi affari. V aluto bensì i riflessi che E lla m i accenna, m a a dir vero credo che potranno servire per i suffraganei che an cor non sono istituiti, non per i v escovi che hanno già ricevu to la can on ica istituzione p er m ezzo degli A tti d a m e prom ulgati. L ’esem pio di questi non p otrà m ai citarsi con ragione da v escov i del dom inio prussiano o di altre regioni, mentre qui si è trattato di form ar un n u ovo sistem a di gerarchia e si è spe­ d ita a posta una legazione co n fa coltà straordinarie e speciali. In quanto adunque a ’ v e sco v i di già installati in v ig or de’ n oti A tti, sem bram i che non debbano obbligarsi a spedir n u ove bolle, m entre ciò sarebbe un ripetere la cosa stessa su bito che furono una v olta instituiti co n le fa coltà apostoliche, e tan to più se la S tà S. si degni secondo le speranze da L ei datem i conferm ar i m iei A tti con una bolla. D o p o di ciò io non vegg o qual bisogno v i sia di altre bolle particolari. Q uanto p oi a ’ suffraganei che dovranno essere in ogni diocesi, finora è stato installato il solo M gr Butrim otvicz in quella del vescovo ruteno di Brzesc, ed è da notarsi che il sudetto prelato era già vescovo d i Calamata in partibus. P er quelli dunque che dovranno installarsi e consecrarsi in seguito, io m i lim iterò a form arne i processi, e su p­ p lico V . E cc. R m a di darm ene un sem plice cenno, a cciò io gli trasm etta costà a d effetto che ne sieno spedite sollecitam ente le solite bolle, ch e sarà bene di m andar a m e stesso con qualche occasione che si presenti a M gr nunzio di Vienna, ed io le com unicherò in seguito a ’ rispettivi prelati. Con ciò sem bram i che possa esser sufficientemente garan tito per l’avvenire il possesso e l ’uso d i spedir tali bolle, senza che in verun m od o pregiudicarvi il pratticato da m e su l ’esempio dell’E 1110 A rch etti, tan to più che in sostanza questi due esem pi non si opp on gon o in verun m odo, m a anzi conferm ano m aggiorm ente il diritto della S ta Sede, dalla di cui au torità p roced on o al m odo stesso tanto le bolle quanto gli A tti pu bblicati in nom e del Som m o P o n ­ tefice da’ di lui m inistri espressamente spediti a tal effetto.

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No. 181-182: 6/17 avril 1799.

181. Litta à 0 descalchi (N ° 63 A ).

St-Pétersbourg, 6)17 avril 1799.

Les nouvelles meilleures du Pape. Arch. Vat., 344, orig. N on posso abbastanza esprimere la consolazione da m e provata alla notizia recatam i da V . E cc. R ma con l ’ultim o dispaccio che m i è pervenuto con la data de’ 16 febbraro, cioè del notabile m igliora­ m ento di salute che si osserva nel S. Padre. Le posteriori notizie che m i son pervenute da costì per altre parti fino alli 23 dello stesso mese m i conferm ano tale m iglioram ento, assicurandom i anche che da più. giorni avea ripreso la S tà S. le consuete occupazioni. Ringrazio intanto Y . E cc. R ma di queste consolanti notizie, e la prego a continuarm i i ragguagli su lo stato di S. S tà. N el rim anente riportandom i all’annessa in proprie resto co l solito distinto ossequio etc.

182. Litta à Odescalchi.

St-Pétersbourg, 6/17 avril 1799.

Disgrâce subite de son frère. Funeste oukase impérial. Attitude de l’arche­ vêque. Conférence avec Rostopchine. De bons résultats semblent acquis. Conclusion donnée à l’affaire Siérakowski-Dembowski. Extrême pru­ dence à observer dams l’affaire de Malte. Arch. Vat., 344, orig. M olte sono le tribulazioni che ho avu to in questi giorni, non essendo m ancato ch i ha procurato di prevalersi della disgrazia di m io fra­ tello, il quale ebbe ordine di partire e andare alla sua terra. I l giorno si pu bb licò un ukaso im periale di cui unisco qui una traduzione latina sotto la lett. A . N e ricevetti la desolante notizia ed appena ebbi il tem po di scuoterm i dalla sorpresa che m i cagionò, che il giorno seguente seppi da una persona che l ’arcivescovo d i M ohilow avea già scritto a tu tti i vescovi la lettera di cui unisco l ’originai tenore sotto la lett. B. N on era difficile dopo di ciò d ’indovinar l’autore di tutta la tram a, tanto più che non potendo questi contenere il suo giubilo non si astenne dal dim ostrarlo pubblicam ente, dando per tre giorni consecutivi, sebbene con am m irazione di questi cattolici, un banchetto in sua casa a d alcuni ecclesiastici ed altre persone di sua conoscenza. M i rivolsi bensì a d indagare quali erano stati i m otivi od i pretesti, o le insi­ nuazioni che si erano fatte giuocare, e dop o qualche ricerca scoprii che

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No. 182 : 6/17 avril 1799.

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prevalendosi del m om ento e della grave m alattia in cui trovasi il Pr. B ezb orodk o, che p riv o orm ai della loquela n on è in istato di schiarir le cose passate sotto i suoi occh i, si era tentato d ’indispor l’anim o di 1S. M tà I. sopra tre pu n ti principalm ente. I l prim o era lo stesso che form ò il soggetto della m ia conferenza co l Pr. B e z b o ­ rodko, della quale ho dato con to nel m io passato dispaccio col fog lio a colon na che incom incia: Giovedì scorso. 1 II secondo era il ritardo o la renuenza della S ta Sede d i prestarsi alla v olon tà di questo governo nel disgustoso affare del v e sco v o Sierakowski, di cui ho trattato già lungam ente n e’ m iei Ï7. 51, 59 e 62. I l terzo finalmente nasceva dalla pubblicazione degli A tti d a m e prom ulgati sopra la gerarchia ca t­ tolica di questo im pero; su di che con vien e prem ettere che da qual­ cuno si è presentata a l senato una traduzione in russo di quegli A tti, la quale D io sa con quali intenzioni, in qual m od o e con qual fedeltà sarà stata eseguita. È però da supporsi che non si sarà m ancato di cavillare e di calunniare la m aggior parte dell’espressioni, d i far com parire com e se la S ta Sede si v o g lia ingerire in m aterie tem p o­ rali e di principato, e finalm ente di insinuare che io nel prom ulgarli abbia furtivam ente e con tro le leggi veglianti in trod otto nel p u b ­ blico delle pezze che si saranno rappresentate com e abusive o ecce­ denti la m ateria della religione, co n tu tte quelle im posture e calun­ nie di cui non m ancano di prevalersi, quando possono, coloro che sono, sebbene nascostam ente, i veri nem ici e della Chiesa e del trono. F ornito di tali notizie n on tardai a dom andar una conferenza al m inistero im periale. I l cancelliere P r. B ezborodk o era gravem ente inferm o. Il di lui n ipote Sig. K otch ou b ey , attuai vice-cancelliere, trovandosi quasi di continuo a d assistere il m oribon d o zio n on p otè accordarm i un abboccam en to. V olle dunque la m ia buona sorte che a questo s’esibisse graziosam ente il Sig. con te B a s to p ch in ,1 consi­ gner intim o attuale, e com e terzo m em bro nel collegio degli affari esteri, m a che in verità è il m inistro che gode la piena e intera fiducia sovrana, che travaglia direttam ente con S. M tà l ’im peratore, e ch ’ è propriam ente l ’anim a e la m olla di tu tti gli affari politici di questa corte, tanto interessanti, m assim e in questo m om ento, tu tte le altre di E uropa. P er la prim a conferenza c h ’eb b i seco lui, ne rim asi a dir

1 C e tte le ttr e e st d u 8 /1 9 m a rs 1799. C fr. s u p r a , p . 362. 1 C ’ est le c o m t e F é d o r E o s t o p c h in e (1 7 6 3 -1 8 2 6 ), fu tu r g o u v e r n e u r d e M o s ­ c o u à p a rtir d e 1810 et p e n d a n t la c a m p a g n e d e N a p o lé o n en E u ss ie . A p r è s 1814 il v é c u t lo n g t e m p s à P a r is et n e r e to u r n a en E u ss ie q u ’ en 1823.

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Ko. 182 : 6/17 avril 1799.

vero, m olto contento, avendo con osciuto in lui una perspicacia nell’intendere e penetrar ogni oggetto ed un p rofon d o e sodo criterio nel giudicar delle cose delle loro relazioni e conseguenze. In com in ciai dal presentar la n ota che qui unisco in cop ia Lett. C , 1 e v ’a ccopp ia i l ’originale e la traduzione del venerato dispaccio di Y . E cc. R ma de’ 9 febraro. Presi da qui occasione di sm entir la v o c e sparsa anche c o ’ fo g li di L eyda, che S. S tà avesse em anata qual­ che dichiarazione con tro gli a tti del gran priorato di Russia. R iep i­ logai la conferenza che avea a v u to su questo punto col Pr. B ezb o­ rodk o e feci le m edesim e osservazioni su la riserva usata dal S. Padre su questa m ateria. I l Sig. con te R astop ch in si m ostrò inteso del m io precedente abboccam en to co l P r. B ezborodk o, e m i conferm ò il gra­ dim ento di S. M tà I. sopra la con d otta tenuta da S. S tà. Passai in di a parlar del v escov o Sierakowski. E sposi a lungo tu tti li precedenti di questo afflare, le replicate dom ande di S. S tà per il ritorno del legittim o pastore M gr D em bow ski alla prop ria sua sede di K am eniec, le n on m eno replicate prom esse a nom e di S. M tà I. e finalm ente l ’esecuzione delle medesim e co ll’ukaso de’ 28 aprile dello scorso anno, che ordinò la rim ozione del Sierakowski ed il ritorno del v escov o D em bow ski alla sua sede. Passai quindi a nar­ rare dell’im provviso e clandestino ukaso del mese d ’ o t t o b r e ,2 con quale distruggendosi il precedente si venia a disporre contro le p ro ­ messe fa tte a l S. Padre e con tro l ’espressa v olon tà annunciata ed eseguita d i S. M tà l’im peratore, che. il v escov o D em bow ski fosse posto in disparte e surrogato in sua vece il Sierakowski. Ram m entai i passi da m e fa tti im m ediatam ente presso il m inistero im periale, la n ota che presentai, 3 le conferenze che eb b i sebben senza profitto co l Pr. B ezborodk o. Finalm ente conclusi quanto dispiacere p rov a v a di ciò il S. Padre, non esser secondo le regole della nostra religione il cam biar un vescov o, fu orch é m ediante la sua spontanea rinuncia ovvero nel caso d ’un delitto gravissim o p rov ato con form ale p ro ­ cesso e giu dicato canonicam ente da un concilio. A ggiunsi in fine che istruito da m e il S. P adre su la decisa v olon tà dell’im peratore in

1 K o u s n e p u b lio n s p a s c e t a n n e x e C, q u i est u n e sim p le n o te d e L it t a a c ­ c o m p a g n a n t la c o p ie d e la le t t r e d ’ O d e s c a lc h i d u 9 fé v r ie r , le t tr e q u e n o u s a v o n s p u b lié e à sa d a te : Incipit « K e l r e n d e r c o n t o ». 2 Su r c e t o u k a s e d u 2 o c t o b r e 1 7 9 8 , v o ir la le t tr e d e L it t a à O d e s c a lc h i d u 2 6 o c t . / 6 n o v . 17 98 , Incip. « A te n o r e d i q u a n t o ■>, e t la n o t e 1 p a g e 278. 3 N o u s a v o n s p u b lié c e t t e n o t e d u 13 o c t . e n a n n e x e à la le t tr e d e L it t a d u 2 6 o c t . /6 n o v . 1 7 98 , Incip. « A te n o r e d i q u a n t o » .

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questo pu n to m ’avea autorizzato a prendere in caso di necessità qu e’ provvedim en ti che potessero in qualche m od o preservar l ’or­ dine della Chiesa secondo m i ha V . E cc. R ma notificato co l fog lio a colon n a d e’ 9 febraro che in com in cia Reca non picciolo rammarico. Che perciò io ne dava parte al m inistero im periale colla nota che unisco pu r in cop ia lett. D , 1 e la quale presentai com e un nuovo arg om en to del desiderio di S. S tà di conservar i reciproci legam i di affezione e di am icizia con S. M tà I. D o p o aver letta la nota il Sig. con te R a stop ch in m i disse che non potea se non riuscir gradevole a S. M tà l ’im peratore. M i feci allora strada a parlar degli A tti da m e prom ulgati, riepi­ loga i tu tta la serie delle m ie negoziazioni, l ’esito delle medesime, la n ota con gli ukasi com m unicatam i dal m inistero im periale sotto li 30 aprile dello scorso anno per invitarm i a concorrere colle mie fa coltà e c o l m io m inistero a ll’esecuzione delle concordate dispo­ sizioni ecclesiastiche, gli A tti a ciò relativi e da me annunciati pre­ ventivam ente al m inistero, la lettura da m e fattane all’arcivescovo d i M ohilow , anche prim a d ’app orvi il sigillo e la firma, l ’approvazione da lui fattane, finalm ente la tradizione al m edesim o da cui fu ron o innoltrati a ’ rispettivi v escovi, e che in ultim o anche ne fece una edizione nella sua particolare stam peria privilegiata di P olock. Conclusi da tu tto questo che dunque non v ’era nulla di fu rtivo ne di clandestino, m a che tu tto s ’era fa tto colla scienza, participazione ed annuenza del m inistero e del suddetto arcivescovo, il quale non potea dar una m aggior prov a dell’innocenza degli A tti stessi quanto pu bb lican doli colle stam pe senza alcun segreto ne cautela. Aggiunsi che io non avea fa tt’altro se non quello stesso che fin dal 1783 avea fa tto il m io antecessore l ’E m0 A rchetti, e che non v ’era se non a fare un paragone de’ miei A tti c o ’ suoi per esser con vin ti aver io usato le stesse form ole ed espressioni ne passarvi altra differenza se n on che quelli risguardavano una sol chiesa e questi più chiese. Che se v i erano ordini di presentar tutte le bolle, lettere, o a tti del Papa o d e’ suoi m inistri al senato, tali ordini non riguardavano ne erano stati diretti alla m ia persona. Che però a m e non dispiaceva, ne 1 N o u s n e p u b lio n s p a s c e t a n n e x e D . Il y est d it q u e « l e S t -P è r e d é s ira n t c o n s ta m m e n t t é m o ig n e r ses ég a rd s e t sa d é fé r e n c e a u x d ésirs d e S. M té l ’ e m p e ­ re u r a o r d o n n é a u s o u ss ig n é a m b a s s a d e u r d e p r o c é d e r a v e c le s p o u v o ir s n é c e s ­ sa ires e t se lo n les rè gles d e l’ E g lis e à l ’ in s ta lla tio n d u d it é v ê q u e S ié ra k o w s k i d a n s le siè g e d e K a m e n ie c ». L e t e x t e d e c e t t e n o te , d a té e d u 2 3 m a rs 17 99 se t r o u v e a u x A r c h . V a t., P o l.- R u s s . 344, I V , m in u te ; 34 4 , c o p . 2 4 24 —

N o v c ia t. d e L itta .

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8. S tà facea grande ostacolo che tali bolle o lettere o a tti si presen­ tassero al senato m entre si sarebbe osservato che n ull’altro conten­ gon o fu orch é pure disposizioni ecclesiastiche, ordini salutari p er m antener la pietà e la buona disciplina, tu tte cose in una parola proprie a d edificare ed accrescere lo spirito della religione che tanto assicura e prom u ove anche il ben tem porale dello stato. Ohe su que­ sto v ’erano già degli ordini precedenti e ch ’io era som m am ente afflitto di veder replicati senza bisogno questi ordini ed anche con espressioni si forti, generali, e pregiudizievoli a S. S tà, com e si osser­ van o nel recente ukaso. Che questo facea supporre nell’imperatore, una intenzione di rom pere ogni com m unicazione co l P apa e di op e­ rare una scissione del cattolicism o delle Russie. A questo pu n to mi osservò con sorpresa il lod a to con te ch ’erano del tu tto contrarie a ta l supposto le intenzioni di S. M tà L , a l che replicai ch ’io non ne dubitava, m a che l ’ukaso avrebbe fa tto pensare e credere diversam ente a tutti, m entre ogn ’uno supporrebbe un qualche m otiv o che avesse fa tto pubblicar un n u ovo ukaso sopra una legge già vigente da prim a, e che p o i le espressioni dell’ukaso erano si fo rti e generali che inducevano una vera scissione con la S ta Sede. P eci anche osser­ vare quanto fosse ingiusto, falso ed ingiurioso a l S. P adre il dire che nelle circostanze presenti era esso senza attiv ità. Che questo sarebbe il linguaggio appu n to de’ presenti nem ici della Chiesa e del tron o, m a che era del tu tto incongruente di p or tal espressione in b o cca di S. M tà I. D eplorai p oscia l ’abuso che si sarebbe fa tto di questo ukaso e la m aggior estensione che v i si sarebbe data, n ’allegai in prova le lettere che m i perverranno del n oto arcivescovo, m o­ strando quanto p o co fosse dà fidarsi del di lui carattere am bizioso, su bdolo e intraprendente. I l con te R astopchin m i rispose su questo com e alcuno che non avesse nozione dell’ukaso da m e citato, e m i disse che n ’avrebbe preso inform azione. I o lo pregai di conferirne con S. A . il Sig. Pr. Lapoukin, procurator generale del senato, e d ’inform arsi da lui quali altri m otivi avessero p o tu to m ai indisporre l ’anim o di S. M tà I. e dar occasoine al suddetto ukaso. I l sopralodato m inistro che si m ostrò ben disposto a m io fa vore term inò co l prom etterm i di parlar al suddetto p rin ­ cipe e di agire efficacem ente presso S. M tà I. sopra questo oggetto. D eb b o infatti lusingarm i che la m ia conferenza non sia stata inutile, m entre da sicurissimi riscontri avvalorati anche da più indizi tengo che l’im peratore abbia detto di propria b occa all’arcivescovo che non intendea rom perla col Papa, che non volea mischiarsi in

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cose di religione e che volea che tu tto si continuasse com e prim a, e si ricorresse alla S ta Sede non solo nelle cose m aggiori, m a in tutte quelle ο ν ’era solito un ta l ricorso, senza esaminare se fosse diritto o abuso, m entre in qualunque caso non v olea che si facesse in n o­ vazione alcuna con tro quello che da più secoli sussiste. D a questa dichiarazione dell’im peratore pu ò facilm ente argom entarsi da chi e quali rappresentanze gli sieno state fatte. A nche il Pr. Lapoukin con cui ho discorso m i ha assicurato d ’aver all’un di presso parlato all’arcivescovo n e’ m edesim i term ini. Mi consta altresì che il con te R astopchin ha scritto d ’ ordine dell’im peratore allo stesso arcive­ scov o che debba intendersela m eco per tu tto ciò che riguarda l ’instal­ lazione di M gr Sierakowski, al quale avea già scritto il m edesim o arcivescovo che non averebbe più bisogno di R om a perchè esso gli averebbe dato tu tto ciò ch ’era necessario. Q uanto a questo disgustosissim o affare del v escov o Sierakowski, avrei certo v o lu to procedere con m aggior lentezza, m aturità e regola; m a supplico Y . E cc. R ma di ben ponderare tu tte le circostanze dell ’attual situazione e di farne un quadro al S. Padre per ottenerm i un benigno com patim ento di quanto sono stato costretto di operare per evitar m aggiori danni alla Chiesa, avendo però cercato di uni­ form arm i, quanto m i è stato possibile, alle istruzioni da lei com u ­ nicatem i nel citato fog lio d e ’ 9 febraro. E d eccom i a darle con to del m odo da me tenuto in una circo ­ stanza che non am m ettea ritardo. H o scritto a M gr D em bow ski persuadendolo a rinunciare spon­ taneam ente il" vescovado kam enecense attesa la necessità delle circo­ stanze, e sull’esem pio di altri prelati e santi che in simili congiunture non hanno a v u to difficoltà di far un ta l a tto per la pace della Chiesa. Contem poraneam ente ho scritto a l v escov o Sierakowski e gli ho inviato un atto che gli conferisce l ’am m inistrazione della diocesi di K am eniec e gli ho ingiunto ad un tem po stesso di costituir qui un procuratore e trasm etterm i la sua professione di fede col solito giuram ento, e tu tt’altro necessario per com pilare il solito processo necessario per la di lui traslazione alla chiesa kamenecense. H o letto tal atto all’a rcivescovo di M ohilow , che lo ha trasmesso con tu tto il piego al suo destino. Mi fa ccio un dovere di com piegarne un auten­ tico esemplare. D i aver dato tal am m inistrazione n on ho lasciato di avvisare nella contem poranea m ia lettera Mgr D em bow ski, signi­ ficandoli d ’aver ciò fa tto astretto dalla necessità delle circostanze. Subito che sarà term inato il detto processo, ne ragguaglierò

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No. 182 : 6/17 avril 1799.

Y . E cc. E ma acciocch é da costì sia trasmessa sollecitam ente la bolla, la quale è necessario che sia a l possibile m oderata, poiché dovrà senza d u b b io andar sotto gli occh i del senato. P er m aggior cautela e per ogn i b u on fine n on ho m ancato di scrivere una lettera che V . E cc. Hlma può leggere nella cop ia annessa, m a a m otivo della grandissim a difficoltà la ho m andata ad un solo vescovo, acciocch é rafferm i se con tro quella dell’arcivescovo qui an n essa.1 Sebbene dalle m entovate dichiarazioni e dal fa tto medesim o rim anga in parte alm eno dim inuito l ’effetto dell’accennato ukaso, io nulla d i m eno non posso esser satisfatto finché con qualche altro ukaso non sia del pari resa pu bb lica qualche spiegazione o m od e­ razione del prim o, ed a ta l effetto ne ho a w a n z a to prem urosa istanza al P r. L apoukin e rinnovatene gli uffici presso il conte E astopchin. D a poich è il m io fratello è dimesso da ogni im piego e servizio, gli affari di M alta vanno così irregolarm ente che v i è sem pre m inore probab ilità che le altre lingue e priorati si uniscano. Quello per altro ch e è som m am ente im portan te ch e il Papa n on faccia ora alcuna dichiarazione nè p ro nè contra, tenendosi sem pre nella annunziata riserva. È questo un affare per n o i secondario, specialm ente nella attuale incertezza del fu tu ro destino di M alta e dell’ Ordine, m a l ’im peratore ne fa un affare grande, e per questa ha m andato via d i qui il m inistro del du ca di B aviera e l’incaricato di Spagna, riti­ rando an cora i propri m inistri da quelle .due corti: n on conviene dunque per tale affare guastare gli altri. Annexe A : Oukase im périal à l'archevêque de Mohilev. St-Pétersbourg, 17 mars 1799. L ’organisation de l’Eglise catholique en Russie a été suffisamment établie par l’oukase du 28 avril 1798 pour que désormais le recours au Pape devienne inutile. L ’archevêque est donc chargé de la direction générale des catholiques de Russie d’après les seules lois de l’empire. Arch. Vat., 344, cop. D om inus archiepiscopus m etropolitanus R om anae Ecclesiae Siestrzencew icz. A d com plem entum in ante editarum constitutionum pro guber­ 1 D a n s c o t t e le t t r e q u ’il d e s tin a it sa ns d o u t e à t o u s les é v ê q u e s d e R u ss ie, L it t a r é p o n d a it en q u e lq u e s o r t e à la le t tr e a d ressée p a r S ie s tre n ce w ic z à ces m ê m e s é v ê q u e s (a n n e x e B q u e n o u s p u b lio n s ) et le u r p r é cis a it q u e le s r a p p o r ts n ’ é ta ie n t p a s in te r r o m p u s a v e c le P a p e , in s is ta it su r l ’ u n it é d e l ’ E g lis e , e tc .

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natione in im perio nostro spiritualium causarum rom ano-catholicae E cclesiae disposuim us m andato nostro 28 aprilis 1798 anno circa h occe obiectu m necessarias ordinationes et providim us ecclesias et m onasteria huiusce confessionis regulam ine sub die 3 novem bris eiusdem anni a nobis c o n firm a to .1 Omnes has constitutiones existi­ m am us nos sufficientes ad celerem expeditionem negotiorum occu r­ rentium in hac parte absque om ni extero influxu bullarum Papae et epistolarum , quas eo minus existim am us nos necessarias, quod ipsa potestas a qua illae profluunt secundum praesentes circum stan­ tias existit sine activitate. H is confirm antes duodecim um punctum superius expressi m andati 28 die aprilis em anati, quo reservavim us nobis ius exam inandi et acceptan di tales bullas, m andam us vobis et dependentibus a vob is, tam quam un ico rom anae E cclesiae in Eossia archiepiscopo m etropolitae, ecclesiasticis potestatibus regere com m issas v ob is dioceses et n egotia secundum dispositiones unice nostrarum constitutionum , quae prom anabunt a nostris supremis m andatis. Eem anem us vobis faventes Paulus. Annexe B: L'archevêque de Mohilev aux évêques de Russie. St-Pétersbourg, 17 mars 1799.

Les liens de l’Eglise catholique en Russie étant presque rompus avec Rome, l’empereur lui a confié la direction suprême du troupeau. L ’archevêque leur demande de lui faire connaître leur avis relativement aux droits qu’il possédera désormais et aux pouvoirs qu’il devra exercer. Arch. Vat., 344, cop. U niversa E cclesia per orbem terrarum tam in capite quam in m em bris derelicta, qu om odo in E ossia protegatur? hTon opus est verbis. E x teri norunt, nos populares experim ur. Paulus I Clementissimus Im perator et D om inus noster in prae­ sentiarum quoque laxatis ne dicam ruptis sacris nostris im m o et nuntii apostolici cum E om a vinculis, paternae suae sollicitudinis novum exhibuit docum entum , benigne injungens nobis in gubernio 1 C ’ est le « R è g le m e n t p o u r les églises e t m o n a s tè r e s ... », d a té d u 3 n o v . 1798 (v . s .), p u b lié p lu s h a u t, p . 330, en a n n e x e à la d é p ê c h e d e L it t a du 11/22 f é v . 1799. Incip. « E s s e n d o s i q u i» .

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No. 182-183: 6/17 avril-12/23 avril 1799.

ejus catholicis episcopis officio erga gregem curae nostrae com m issum indesinenter fungi. Pars igitur oneris, cui ferendae in tenebrosis saeculis olim episcopi non erant pares, et quam Summi Pontifices Sedi Suae reservaverant, suscipienda nunc est iterum et humeris nostris im ponenda, ne ob defectum spiritualis jurisdictionis et legi­ tim i levam inis conscientiae decurrentium ad opem nostram p asto­ ralem passim constringantur. U t igitur h oc propitium m andatum sim ili ratione in omnibus dioecesibus vin cu lo m etropolitano m ecum junctis executioni m an­ detur, hum iliter rogo E x cm Y m m entem suam antiquae disciplinae e t perscrutatis et citatis fontibus conform em m ihi aperire, quae ju ra sunt quae m ihi u t m etropolitano, quae m ihi ut episcopo, B everendissimisque Confratribus meis com petant et conveniant, et quae facultates congruae a d reddendos Catholicos bonos homines, bonos cives im peratoriae potestati subditos et in u troque saeculo felices, sunt a nobis exercendae? H anc m entis E x cae Y ae m ecum com m u ­ nicationem quam prim um fieri poterit praestolando, m aneo cum fraterno am ore et reverentia.

183. Litta à Odescalchi.

St-Petersbourg, 12/23 avril 1799.

La lettre de Florence du 16 mars a été remise décachetée à Litta par le vicechancelier Kotchoubey, qui l’avait reçue de Razoumovski, à Vienne. Effet déplorable. Litta privé de la charge de grand-aumônier de Malte. Conférence avec Kotchoubey. Les intentions de l’empereur ne sont pas de garder une nonciature permanente en Russie. Nécessité d’envoyer à Litta son rappel officiel. Litta a expliqué à Kotchoubey la position du Pape dans la question de Malte et indiqué l’opportunité d’une représen­ tation diplomatique pontificale en Russie. Arch. Vat., 344, orig. aulogr. chiff. D a ll’ultim o m io dispaccio segnato S ’. 63 1 avrà Y . E cc. R ma rile­ v a to i passi da m e fa tti per ottener qualche spiegazione o m odera­ zione dell’ukaso o sia rescritto im periale di cui unii una traduzione latina nel su ddetto dispaccio. M entre era in attenzione di qualche risultato su questo pu n to, ecco che giovedì scorso 6/17 aprile m i fu m andato da questo vice-cancelliere Sig. con te K otch ou b ey il v o lu ­ m inoso dispaccio di V . E cc. R ma in data de’ 16 m arzo. N on trovan1 C’est la dépêche du 6/17 avril, Incìp., «Molte sono», faisant partie du courrier N. 63 A.

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No. 183: 12/23 avril 1799.

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d o v i alcuna lettera di accom pagn o nè di M gr nunzio di Vienna, nè d ’altri, ma essendo invece sotto l ’u nica coperta fatta da V. E cc. R ma, non posso sapere quale sia stato il cam m ino che avrà fatto questo piego, nè da ch i sia stato consegnato al conte Rosoum ow ski am ba­ sciatore di Russia in Vienna, m a quello che è certo che da questi spedito al m inistero im periale di P ietroburgo e da quest’ultim o mi è stato trasm esso. A pertosi da m e un ta l piego lo trov a i senza fascetta nè indicazione alcuna, m a quello che più m i dolse si fu che la prim a pezza che m i venne alle m ani trov a i essere una lunga M em oria sopra g li affari di M alta,1 e sebbene dagli uniti fog li in num eri che decifrai in appresso ab b ia ra ccolto che S. S tà non avrebbe per ora pubblicati e m i abbia ordinato di n on farne alcun uso se non nel caso e nel tem po e nel m od o che non si corra rischio d ’arrecar la m inim a alte­ razione a’ sentim enti di questo sovran o per S. S tà, nulladim eno p rev id d i subito che tal pezza, che sarà stata posta senza dubbio sotto g li occh i, avrebbe p ro d o tto un pessim o effetto non riparabile dalle m oderazioni esistenti nella cifra, con oscen do che questo affare di Malta, che altrove è m olto secondario, nella m ente dell’im peratore è im portantissim o e prim ario, pel quale ha fa tto partire subito senza i soliti riguardi il m inistro di B aviera e l ’incaricato di Spagna. Il giorn o dop o seppi che S. M tà I. avea con un ukaso disposto della m ia carica di grand-aum onier in fa v ore dell’arcivescovo di M ohilow. Richiesi su bito al Sig. vice-cancelliere una conferenza che m i fu im m ediatam ente accordata per il sabato 9/20 corrente. In questa non feci alcun m otto di ciò che concerneva la m ia persona, m a bensì presentai la lettera del S. P adre per S. M tà l ’im peratore e la quale accom pagnai d ’una copia e traduzione per il m inistero. Presentai indi la bolla originale c o ll’estratto autentico della medesima, co n ­ cernente la concessione di usar l’a b ito purpureo per il presente ed i futuri arcivescovi di M ohilow . I l Sig. vice-cancelliere, dop o aver letta la copia della sudetta lettera e ricevu te le sopra indicate pezze, m i disse che erano state prese in considerazione le osservazioni da m e fa tte sul cita to ukaso, che però si era trov a to che non risguardava altro che il tem porale e che p o i n on era veram ente un ukaso m a un sem plice rescritto diretto all’a rcivescovo di M ohilow. Che Analmente S. M tà I. avea ordinato che m i fosse data la risposta in iscritto, la quale m i com m u n ico presentandom i una nota del m inistero. Su questa che trasm etterò con altra occasione mi riserbo ad inviarle i 1 C ’ est le Pro-memoria p u b lié p lu s h a u t, p a g e 354.

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No. J83 : 12/23 avril 1799.

ragguagli, essendo ora necessario di continuar il discorso del Sigi vice-cancelliere, il quale m i disse per parte di S. M tà I. che siccom e la di lui intenzione non era stata altra se non di am m ettere una m is­ sione straordinaria e non già di avere qui una nunziatura perm a­ nente, quindi avea ordinato che si scrivesse al con te M ocenigo costì residente accioch è significasse questo stesso a S. S tà. M i aggiunse che oggi si m anderebbe tal ordine a l suddetto con te M ocenigo, onde è necessario ch ’io contem poraneam ente ne avvisi Y . E cc. E m a, ponen­ dole in vista la necessità che da costì m i sia spedito nelle solite form e il m io rappello che dia term ine a questa m issione straordinaria. La prevengo essere opportu n o che questo rappello non sia ritardato, m a che m i venga sollecitam ente. Senza esporle tu tta la conferenza che L e riferirò in appresso, L e dirò soltanto che ho procu rato di schia­ rir e dissipar ü pu n to della M em oria, facendo vedere che in sostanza non dicea nulla di più delle due lettere di S. S tà a m io fratello, e delle quali S. M tà I. era rim asta contenta. Su questo punto m i sostenne, co m ’era naturale, il loda to m inistro che ta l incidente non potea aver dato causa alle determ inazioni di S. M tà l ’im peratore, le quali mi aggiunse essere state m olto anteriori. ÌTell’uniform arm i alla v olon tà dell’im peratore in ciò che risguardava il m io rappello, che sarei stato attendendo, non lasciai di insinuare la necessità ed il desiderio di N . S. di aver qui qualche altra persona benché con altro carattere, tanto per le relazioni con questa corte im periale, quanto per i bisogni dei cattolici tanto m oltiplicati nell’im perio della passata im pera­ trice, si m ostrò inclinato il loda to m inistro di parlarne, se trovasse opportunità, presso il sovrano, com e ugualm ente disposto si m ostrò di ritentar l ’altro pu n to intorno al quale rin novai le mie istanze, cioè sopra l ’ottener qualche spiegazione del citato ukaso o rescritto, alm eno n e’ term ini annunciati nella n ota stessa passatam i dal m ini­ stero, d ov e pur trovasi dichiarato che lo spirituale, £1 m antenim ento delle osservanze, de’ riti e del dogm a della Chiesa cattolica appar­ tengono al prim ato del Papa. T anto h o v olu to prevenir per ora a Y . E cc. B ma riserbandom i al di più in altro dispaccio, e term ino rinnovandole 1’espressione della m ia vera stim a etc. PS. Sarebbe bene, che il P apa m edesim o scrivendo all’im p e­ ratore mostrasse il desiderio sul punto accennato della persona, al qual proposito ram m ento altresì a Y . S. Illma il m io uditore.

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No. ] 84 : 22 avril/3 mai 1799.

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184. Litta à Odesealchi(N° 63 B ). St-Pétersbourg, 22 avril/3 mai 1799. Nouveaux détails sur la dépêche arrivée décachetée par l’intermédiaire de Kotchoubey, et sur le mauvais effet produit par le Mémoire sur l’affaire de Malte. La charge de grand-aumônier de Malte passée à l’archevêque. Conférence avec Kotchoubey: le récent oukase à l’archevêque; la « mis­ sion extraordinaire » de Litta terminée; répliques et explications données par Litta au vice-chancelier. Arch. Vat., 344, orig.; 344, I, min. D a ll’ultim o m io d is p a c c io 1 avrà rilevato Y . E cc. R ma i passi da m e fa tti per ottenere qualche spiegazione o m oderazione dell’ukaso recentem ente em anato, diretto a questo arcivescov o di M ohilow e del quale unii la traduzione so tto la lett. A : N on avea deposto la speranza di ottener così un secon do ukaso, il quale fosse a press’a p o co n e’ term ini che da S. M tà l ’im peratore e d a’ suoi m inistri erano già stati notificati allo stesso arcivescovo. M a il giorno 7/18 corrente m i fu m andato dal Sig. con te K otsch ou b ey v ice-can cel­ liere dell’im pero un volu m in oso piego di Y . E cc. R ma. N on era questo accom pagn ato d a veruna lettera di M gr nunzio di Vienna, m a avea la sola coperta e direzione fa tta da V . E cc. R ma in Firenze. L o aprii ed osservai la data d e’ 16 m arzo. D el resto non v i trov ai nè fascetta, nè direzione di sorte alcuna. B ensì la prim a pezza che m i venne alle m ani fu il P ro-m em oria sopra gli affari di M alta. A lla lettura di questo subentrò in m e la riflessione ch ’era a dir v e ro un con trattem po m olto sfortunato, che una sim il pezza n on m i fosse stata inviata per m ezzo di qualche straordinaria e sicura occasione e m olto più p o i che un tal dispaccio, probabilm ente senza avvertirne l ’im portanza, sia stato da qualcuno consegnato in Vienna al con te R osoum ow ski am basciator di R ussia e da lui in n oltrato a questo m inistero imperiale. P revid di subito che il P ro-m em oria avrebbe p ro d otto un pessimo effetto presso questo sovran o sotto gli occh i del quale sarà andato infallibilm ente. L ’accadu to a l m inistro di Baviera, ed all’incaricato di Spagna, com e già le sarà n oto, è un argom ento assai chiaro, quanto questo im peratore prenda sensibilm ente tu tto ciò che risguarda questo affare di M alta. M i posi dunque a discifrare gli altri fo g li e rilevai che n e’ numeri di V . E cc. R ma poteasi trova r m olto onde m oderar l ’impressione suddetta, specialm ente che m i si ingiungeva di non far uso del P ro ­ 1 D é p ê c h e d u 6 /1 7 a v r il,

Incip.

« M o l t e s o n o » , p a g e 366.

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No. ] 84 : 22 avril/3 mai 1799.

m em oria se non se nel tem po e nel m odo che non v i fosse pericolo di cagionare la m inim a alterazione ne1 sentim enti di S. M tà I. per il S. Padre. M a il male è che dop o la contraria im pressione che avria p rod otto il P ro-m em oria stesso, non era si facile scancellarla colla m odificazione contenuta nella cifra. L o stesso giorno 7/18 corrente S. M tà l’im peratore nom inò in m ia vece alla carica di grand-aum onier dell’ Ordine in Russia il su d­ d etto a rcivescov o di M ohilow . Ciò m i giunse a n otizia il giorno se­ guente. In ta n to richiesi al Sig. vice-cancelliere una conferenza che mi fu a ccorda ta per il 9 /20 c o r r e n te .1 In questa presentai al loda to m inistro la cop ia e la traduzione della lettera di S. S tà per S. M tà 1 . 2 A v en d og li p o i m ostrato la le t­ tera originale, la bolla co l trasunto per la concessione dell’abito purpureo al presente ed a ’ fu tu ri arcivescovi di M ohilow , m i disse che potea consegnar tu tto questo a lui stesso contem poraneam ente com e eseguii a ccom pagn an dovi le espressioni convenienti a tale atto. Mi parlò allora il vice-cancelliere su le antecedenti richieste da m e fatte relativam ente al cita to ukaso. M i disse che essendosi prese le inform azioni necessarie, n ’era risultato che quell’ukaso risguardava unicam ente il tem porale, e che S. M tà l ’im peratore avea ordi­ nato che m i si dasse risposta in iscritto, quale il m inistero im periale mi com u n ica va nella nota di cui com piego qui una c o p i a .3 In d i m i aggiunse che per ordine dello stesso im peratore dovea farm i sapere che la intenzione di S. M tà I. non essendo m ai stata quella di aver presso la sua corte una nunziatura perm anente, ma bensì di am m ettere soltan to una m issione straordinaria, com e fu quella di M gr A rchetti, avea già da qualche tem po risoluto che si dovesse p or term ine a tal m issione straordinaria ed avea anche dato gli ordini che si dovesse scriverne coerentem ente in Firenze al suo m inistro con te M ocenigo. Ch’esso vice-cancelliere non avea ancor eseguiti tali ordini ne’ giorni precedenti per essere stato estremam ente occu p a to ed afflitto per l ’ultim a m alattia e per la m orte del Pr. B ezb orod k o suo zio, m a che la lettera si sarebbe scritta il m ar­ tedì appresso, cioè il giorno 12 /23 corrente. 4

1 2 3 4

II v e u t d ire 9 / 2 0 a v ril. B r e f d u 15 m a rs, a n n e x é à la le ttr e d ’ O d e s c a lc h i d u N o u s d o n n o n s c e t t e n o te en a n n e x e . C ’ e s t -à -d ir e 1 2 /2 3 a v r il.

16 m a rs, p a g e 350.

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No. 184: 22 avril/3 mai 1799.

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D e b b o perciò supporre che il detto giorno ne sarà stato scritto a l con te M ocenigo e però n on ho m an cato di prevenirne nel giorno stesso Y . E cc. \Rma c o ll’ultim a m ia lettera che ho avu to l ’onore di scriverle di pugno e d ’inviarle per la posta. D o p o aver risposto su questo punto al vice-cancelliere che sarei stato aspettando gli ordini di S. S tà, m i feci adito a parlargli confi­ denzialm ente sul tim ore che io avea ch e l ’anim o di S. M tà I. potesse essere esacerbato, sebbene im m eritevolm ente, con tro il S. Padre per la v o ce sparsa di qualche dichiarazione sopra gli affari di Malta. R ipigliai il filo delle due conferenze che avea avu to su questa m ateria tanto c o l d efon to P r. B ezborodk o quanto c o l conte R ostop tch in . A ggiunsi p o i in form a di confidenziale abboccam en to gli ulteriori m otivi del m io tim ore stante l ’arrivo del recente dispaccio d e’ 16 m arzo e l ’accluso P ro-m em oria. R ilev a i prim ieram ente l ’innocenza totale di S. S tà e de’ suoi m inistri, i quali se avessero pensato che tal P ro-m em oria potesse dispiacere in m inim a parte a S. M tà I. non l ’avrebbero certam ente trasm esso con tanta fiducia e senza usar la m inim a precauzione o cautela. Osservai che il P ro-m em oria non dicea in sostanza nulla di più di quanto il P apa avea già detto nelle precedenti due lettere al bali L itta m io fratello. Che nuUadimeno il Papa, per le fo rti prem ure ed insinuazioni di qualche corte potente, era sta to obbligato a m andarm i quel P ro-m em oria, unicam ente per­ chè nel tem po avvenire rimanesse un docu m ento di quello che avea d etto in questa circostanza. M a che peraltro era da riflettersi che il Pro-m em oria era diretto a m e particolarm ente e che di più nella cifra m i si a v vertiv a che il P apa n on l ’a vrebbe p u bb licato e m i si ingiungeva di n on farne alcun uso, se n on se in caso, e nel tem po, e n e l m o d o che n on v i fosse alcun rischio di app ortar la m inim a alte­ razione a ’ sentim enti di S. M tà I. per il S. Padre. Conclusi da tutto qu esto che dunque giacché S. M tà l ’im peratore era rim asto contento ed appagato di quelle due lettere di S. S tà, non v ’era nulla accaduto posteriorm ente onde esacerbar si dovesse l ’anim o di S. M tà I. o dim i­ nuir le sue b u on e disposizioni ed i suoi affettuosi sentim enti verso il S. Padre. H vice-cancelliere, facen do m ostra più v olte di volerm i inter­ rom pere in questo discorso, m i disse alla fine c h ’esso m i assicurava che tal incidente di cui ign orava qual potesse essere l ’effetto non avea a v u to alcuna parte nelle determ inazioni di S. M tà l’im pera­ tore. M i disse anzi che tali determ inazioni aveano preceduto l’arrivo d e l corriere spedito dal con te R osoum ow ski, ed in p rov a che il P ro ­

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No. 184: 22 avril/3 mai 1799.

m em oria di cui avea parlato non potea aver dato occasione agli ordini di S. M tà L , m i aggiunse che l ’im peratore gli avea com andato che nello scrivere a l con te M ocenigo si usassero delle espressioni obbliganti e graziose per S. S tà, e si assicurasse che l ’im peratore avrebbe sem pre l ’istesso interesse e lo stesso im pegno per la sua per­ sona e per la sua causa. R in n ova i al vice-cancelliere le m ie istanze per ottener, oltre le dichiarazioni fa tte verbalm ente, qualche a tto corrispondente alla pu bb licità del surriferito ukaso, ad oggetto di dim inuir la trop p o svantaggiosa im pressione che produr d ovean o i term ini del m ede­ sim o, insistendo che alm eno si pubblicasse qualche dichiarazione a tenor di quanto si esprim ea in un pu n to della n ota stessa del m in i­ stero, cioè che l o spirituale, il m antenim ento delle osservanze, d e ’ riti e de’ dogm i della Chiesa ca ttolica apparteneano alla suprem azia del Papa. E d avendom i osservato lo stesso vice-cancelliere che quello di che m i lagnava non era un ukaso, m a un sem plice rescritto d el­ l ’a rcivescovo, gli feci riflettere che questo rescritto avea a v u ta una totale pu bblicità, e che era stato interpretato appunto d al m edesim o arcivescovo in un senso ben diverso dalle dichiarazioni com unica­ tem i, m entre nella circolare da lui inviata a tu tti i v escov i dicea chia­ ram ente che i sacri legam i colla S ta Sede erano rotti. Che tale inter­ pretazione e spiegazione, com e proveniente da un m etropolitano residente presso la corte e ca p o del dipartim ento ca ttolico avrebbe fa tto grande im pressione presso i v escovi, e presso i ca ttolici delle n u ove provinole polacche. G li feci anche notare l’espressione della stesso rescritto ove diceasi che il potere del P ap a trovasi nelle attuali circostanze senza attività; espressione che facea m olto to rto al P ap a non solo nell’im pero russo, m a in tu tta l ’E uropa, ed in tu tto il cattolicism o. E che quanto era falsa nel fa tto, altrettanto era im m eri­ tevole ad usarsi verso un P on tefice che, ad onta delle sue perdite é delle sue disgrazie, avea sem pre m ostrato tanta costanza, zelo, a t­ tenzione, e vigilanza per il govern o della Chiesa. Mi fece soltan to sperare il vice-cancelliere che avrebbe di n u ov o esposto questa m ia istanza a S. M tà I. tu tte le v olte che si presen­ tasse qualche speranza di bu on successo. R itorn an do sull’argom ento del far term inare questa m issione stra­ ordinaria, non lasciai d ’insinuare quanto sarebbe a cuore di S. S tà e quanto sarebbe necessario di aver qui qualch’uno, sebbene in diverso carattere, che potesse trattener le relazioni politich e con questa corte ed insiem e sodisfare e prestarsi a ’ bisogni spirituali di tu tti questi

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No. 184: 22,avril/3 mài 1799.

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ca ttolici. Mi dom andò egli com e si era fa tto per tanti anni in tem po della defonta im peratrice? Gli risposi che prim ieram ente allora il num ero dei cattolici non era sì grande e si trattava della sola diocesi di M ohiìow nell’A lb a Eussia, la dd ove ora il num ero d e’ cattolici era im m enso, che v i erano sei diocesi del rito latino, tre del rito grecounito, e le quali com prendeano la vastissim a estensione di m olte provin cie e governi. In secondo lu ogo osservai che allora esisteva perpetuam ente un nunzio in V arsavia, il quale potea trattar in ogni occorrenza con un am basciator di Eussia, che del pari risiedea colà, e ; che per l ’istesso m ezzo non era diffìcile l ’aver com m unicazione così n e’ bisogni spirituali com e negli affari p olitici colla S ta Sede. T u tto questo m i fa ccio un dovere di partecipare a V . E cc. E ma, poten d o servir di lum e in questa occasione, e riportandom i per il di più all’annessa in proprie passo co l più d iv oto e rispettoso ossequio a protestarm i etc.

Annexe: Note ministérielle.

St-Pétersbourg, 9 avril 1799.

Kotchoubey et Rostopchine répondent de la part de l’empereur aux observa­ tions présentées par Litta au sujet du reserit du 17 mars adressé à l’ar­ chevêque de Mohilev. L ’exacte portée de ce reserit. Arch. Vat., 344, IV, ong. avec les deux signât, autogr. Les soussignés ministres de l ’em pereur ont porté à la connoissance de S. M *é les observations que S. E x c. M. de L itta nonce du Souverain P on tife leur a fait parvenir sur le reserit im périal adressé en date du 17 m ars échu à M. de Siestrzence-wiez arche­ v êqu e m étropolitain des églises catholiques romaines de Bussie. Ils sont chargés de lui dire en réponse que c ’est à tort que M. le n on ce a trou vé dans les dispositions de ce reserit quelque chose de contraire au véritable esprit de la religion catholique rom aine et à cette liberté de culte; que les souverains de Bussie ont accordé chez eu x à l ’E glise latine. S. M lé l ’empereur, loin de toucher en rien à la tolérance parfaite établie dans son empire, tant en faveur du rit catholique rom ain q u ’à l ’égard de plusieurs autres, a seu­ lement entendu en écarter tou t ce qui seroit incom patible avec les principes d ’une sage adm inistration, lesquels rejettent toute in ­ fluence quelconque d ’une ju rid iction étrangère sous quelque form e et dénom ination qu ’elle puisse se présenter.

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382

No. 184: 22 avril/3 mai 1799.

Que M. le nonce n ’ignore poin t que c ’est justem ent à ce conflit d ’autorité que depuis des tem ps im m ém oriaux la plupart des sou ve­ rains catholiques m êm e en E urope se sont constam m ent opposés, tandis que la Cour de R om e n ’a cessé de son côté de faire des tenta­ tives pour augm enter et étendre son p ou v oir dans l’intérieur de leurs Etats. Que l ’ em pereur, sans restreindre plus qu’il ne falloit les préro­ gatives et libertés de l ’ église catholique rom aine dans son em pire, n ’a fa it que m aintenir les droits inaliénables de sa couronne par les différents édits et réglements publiés à l ’égard des sujets cath oli­ ques rom ains en Russie depuis son avènem ent au trône et n om ­ m ém ent par le dernier reserit du 17 mars. Q u’enfin S. M té, à l ’instar de ce qui a été déjà statué là-dessus par feue l ’im pératrice Son A uguste Mère, a confirm é et irrév oca ­ blem ent arrêté les quatre axiom es suivants: 1 ° Que tou t ce qui concerne le tem porel de l ’E glise catholique rom aine en Russie sera assujetti sans restriction aux juridictions civiles. 2 ° Que la suprém atie du P on tife R om ain d oit uniquem ent se borner au spirituel, c ’est-à-dire au m aintien des observances, rits et dogm es de son Eglise, d ’où dépend l ’unité parfaite entre le Chef et les membres. 3 ° Que c ’est à des objets seuls de cette espèce que doiven t se rapporter toutes les bulles que le P ape adressera aux évêques et églises catholiques rom aines en Russie. 1 ° Que pour s ’assurer davantage q u ’aucune de ces bulles n ’ outre­ passera jam ais les bornes prescrites, il sera nécessaire que tou t sujèt catholique rom ain qui v ou dra en dem ander une obtienne à cet effet le consentem ent préalable de S. M té I., et que avant que de pareil­ les bulles ne puissent être reçues dans l ’em pire, elles soient présen ­ tées à l ’em pereur et que le visa nécessaire y soit chaque fois apposé. Les soussignés aim ent à se persuader que M. le nonce se c o n ­ vaincra facilem ent de la ju stice de ces propositions les unes plus évidentes que les autres et q u ’il conviendra lui-m êm e que c ’est de leur stricte exécution que dépend cette subordination juste et requise qui doit subsister dans tou t E ta t bien organisé. Ils ont l’honneur de renouveler à S. E x c. M. de L itta l ’assu­ rance de leur considération très distinguée.

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N o . 1 8 5 : 22 a v r il/3 m a i 1 7 9 9 .

185. Litta à Odescalchi.

38$

St-Pétersbourg, 22 avril/3 mai 1799.

Détails complémentaires sur la conférence avec le vice-chancelier. La néces­ sité d'une représentation quelconque du St-Siège près la cour de Russie Le rôle de l’archevêque de Mohilev dans la rupture. Arch. Yat., 344, orig.; 344, I, min.

N el discorrer col vice-cancelliere sul bisogno di stabilir un m ezzo onde i cattolici dim oranti nell’im pero russo ricorrer possano, sp e­ cialm ente i v escovi, alla S ta Sede per i m olti bisogni spirituali che occorron o in tante e sì estese diocesi dell’uno e dell’altro rito, esso m i rispose che a tu tto questo a verebbe p o tu to supplire l ’arcivescovo di M ohilow , il quale averebbe an cora p o tu to essere in com unicazione con il Papa, non lasciai d i osservare essere trop p o necessario e con v e­ niente che N . S. avesse qui im a persona di piena confidenza da p oter­ sene prevalere in tutte le occasioni, specialm ente quando avesse bisogno di a w a n z a r qualche dom anda a 8. M tà L , o per affari rela­ tivi alla religione cattolica, o per altri politici, per il qual effetto era incom patibile e im pròprio il d etto arcivescovo, che essendo suddito dell’im peratore p otreb b e essere m olto spesso com prom esso. Sarebbe bene che N . S. scriven do all’im peratore facesse la dom anda di avere qui qualche persona com e caricato od altro, qual’era l ’a bbate Guiccioli a Berlino, rappresentando ciò in ta l m odo e con espressioni obbligan ti che ne rendano difficile il ricusare, com e m ostrando che così N . S. potrà più facilm ente e speditam ente fare eseguir quanto desidera l ’im peratore per cotesti ca ttolici e per m antener la corri­ spondenza ed am icizia reciproca, esprim er i p rop rii sentim enti e la prop ria gratitudine, ed insiem e im plorar l ’interesse, la potenza e l ’aiuto specialm ente nell’attuale situazione del S. P. e dell’Italia, attesa la fiducia dell’arm ata russa, il che piacerà m oltissim o all’im ­ peratore. P er rim anere qui qualche tem po sarebbe opportunissim o il m io uditore; non d eb b o però dissim ulare che ha bisogno di aiuto, di denari, quale io non posso ora som m inistrare, perchè con la carica m i è stata an cora tolta la pensione de n ove m ila rubli. D eb b o a v v i­ sare che nella detta dim anda bisognerà usar m oltissim a delicatezza, poich é l ’arcivescovo, il quale ha a v u to la massim a parte in questo, procurerà di opporsi in tu tti i m odi al ristabilim ento di ogni persona per la S ta Sede, e per conseguenza con viene che la proposizione sia fatta in m odo che non sia soggezione, m a bensì con term ini così obbliganti e graziosi che non si possa ricusare.

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384

No. 186-187: 22 avril/3 mai- 2 8 avril/9 mai 1799.

186; Litta à Odescalchi.

St-Pétersbourg, 22 avril13 mai 1799.

Il insiste fo u r obtenir son r a f f el officiel. Où est frésentement son frère Giu­ lio Litta. Arch. Vat., 344, orig. autogr. Con altra m ia di pu gno che v i scrissi nel precedente dispaccio v i a vvisa i precedentem ente di quello che io prevedea e di che ne v edrete verificata gran parte nell’annesso dispaccio. Quello dunque d i che v i pregai in quella, caro cugino, v i torn o ora a pregare con più istanza e si rende necessario per tu tti i m otivi. M i riporto ne resto a l contenuto. H o ricevu to n otizia di Giulio, il quale non ha an cora fissato il suo dom icilio perchè la cam pagna ov e ora trovasi non ha una casa in istato sufficiente per abitarvi, onde andrà in un altra. A d d io, perdonate se v i scrivo senza cerim onie, fidandom i della v ostra b on tà e am icizia e son o abbracciandovi.

187. Litta à Odescalchi.

St-Pétersbourg, 28 avrilf9 mai 1799.1Il

Lettre d’envoi des lettres frécédentes, datées du 22 avril!3 mai· H vient de recevoir la bulle de confirmation de ses « Actes ». Arch. Vat., 344, orig. autogr. P rofittan do d ’una occasione d ’un corriere che parte per Vienna m i affretto di diriggere a quel M gr nunzio quest’ultra lettera per V . E cc. B ma a cui accu so la ricev u ta di tre dispacci che ricevo con ­ tem poraneam ente colle date d e’ 23 febbraro, 2 e 9 m arzo. Con qu est’u ltim o ho p u r ricevu to la bolla co l transunto confirm atoria degli A tti da m e prom ulgati in ordine alla gerarchia latina di questo im pero. R ingraziandola di questo in vio m i lim ito per ora al sem ­ plice riscontro, stante la ristrettezza del tem po, e riserbandom i a d a r con to del rim anente in altra occasione. M i,p re n d o la libertà d ’accluderle una lettera per l ’a b b a te M enotti e sono con rispettoso ossequio etc. 1 C e tte c o u r t e le t tr e e s t d a té e d u jo u r m ê m e où. L it t a q u it t a S t -P é te r s b o u r g . I l e x p liq u e d a n s u n e le t tr e p o s té r ie u r e , a d resséè a u C a rd . A n t o n e lli (1 7 a o û t ) q u ’ il la la iss a ainsi q u e p lu sie u rs a u tre s à u n c o u r r ie r q u i, p a r t a n t a p rès lu i d e la c a p it a le , d e v a it le p r é c é d e r d e b e a u c o u p à V ie n n e .

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N o. 188:

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385

17 m a i 1799.

188. B en ven u ti1 à Litta.

St-Pétersbourg, 17 mai 1799.

Les bons sentiments du corps diplomatique à l’égard de Litta. A propos des motifs et des circonstances du départ de Litta. Entretien de Benvenuti avec l’archevêque de Mohilev: la position de celui-ci entre l’empereur et le St-Siège. Les « ruines qui se préparent ». Nécessité de rétablir de bons rapports avec la Russie et de limiter l’autorité de l’archevêque. Arch. Yat., 344, orig. autogr. P erm etta che anche nella lontananza in cui sono le baci le mani e la ringrazi di tu tto quello che E lla ha fa tto per me nel tem po ch e ho a vu to il vantaggio di esser con Lei. Assicuro l’ E cc. Y . che le ne sarò eternam ente riconoscente. Mi ha fa tto m olto pena di esser p riv o di sue nuove dal giorno della di lei partenza; com prendo però che è necessario per la m ia tranquillità che Y . E cc. si astenga dallo scriverm i per la posta. G iuseppino le dirà lo stesso. L a m ia situa­ zion e si rende sem pre più trista; continuerò però com e le prom isi a restar qui più che potrò. M i sono fa tto un dovere di eseguire tutte le sue com m issioni. I suoi colleghi ed am ici m i hanno incaricato di scriverle m ille toose da parte loro. Mi ha fa tto m olto piacere che tutti rendano giustizia ai m eriti di V . E cc. e che hanno preso tutta la parte a quanto l ’è accadu to. H o rilevato da sicuri canali che per m ezzo del corriere di R osam oski giu n to qui un giorno prim a della d i L ei partenza ricevette S. M tà l ’im peratore altri rapporti riguardo alla con d otta di N. S. relativam ente agli affari dell’Ordine di Malta. A ltri v oglion o che il S. P . a bbia spedito d e’ brevi in favore di per­ sone che hanno recentem ente ricevu to da H om pesch la Croce di grazia, e che abbia altresì a ccorda to altre grazie in favore del m ede­ sim o. A ltri p o i pretendono che il sudivisato corriere recasse un dispac­ cio per l’E cc. Y . in cui il S. P . si spiegava anche più chiaramente che n ell’altro contro tu tto quello che è stato operato da questo p rio­ rato di Russia. P u ò esser vero l ’un e l ’altro supposto, e V . E cc. nel caso che esista il dispaccio in questione dovrebbe averlo di già rice­ v u to in Varsavia. Quel che è certo si è che in sequela dei detti rap­ p orti il sovrano deve aver detto: « J e suis fatigue de recevoir toujours des semblables rapports, et je ne veux plus de nonciature du Pape. Que le nonce parte en trois heures ou tout au plus tard ce soir ». Già s’ intende che sim ili rapporti sono sem pre venuti da Vienna; ed intanto

1 B e n v e n u ti, a u d ite u r d e n o n c ia tu r e , a p r è s le d é p a rt d e L it t a le i'S a v r i l /9 m a i.

a v a it

pu

rester à

S t-P é te r s b o u r g

25 — N o n c i a t. de L itta .

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No. 188: 17 mai 1799.

è giunto qui da colà avviso form ale a questa corte, che in breve tem po verranno in P ietrobu rgo i deputati del priorato di B oem ia per riconoscere P aolo I com e gran m aestro dell’Ordine di Malta. In seguito di tale avviso è stato di già fissato il cerim oniale per la loro recezzione. F eci il giorno dop o la sua partenza una visita all’arci­ v escovo anche per parte di V . E cc., ed il giorno di S. Stanislao sono stato a pranzo da lui. Mi ricevette politam ente com e a l solito. Nella conversazione avuta seco lui si spiegò chiaram ente che farà sem pre quel che il governo gli ordina, credendo che basti un tal ordine per essere scusato e sicuro in co scie n za .1 Mi suppose che questo governo gli ha fa tto più v o lte intendere che a lui arcivescovo appar­ terrà d ’ora innanzi fare i vescovi, ed avere egli risposto a ciò che quanto alla consagrazione non si trova im barazzato, atteso che si re-

1 A c e p r o p o s il n o u s p a r a ît d ig n e d ’ in té r ê t d e p u b lie r la p iè c e s u iv a n te , p u is q u ’ e lle se r a p p o r te a u 2 7 m a rs 1799, c ’ e s t -à -d ir e a u x d ern iers te m p s d e la n o n c ia t u r e d e L it ta . C ’ est l ’ a u d ite u r B e n v e n u ti q u i la c o m m u n iq u a d a n s u n e d é p ê c h e d u 2 7 a o û t 1 8 02 , a lors q u e M gr A r e z z o a t te n d a it à V ie n n e d e p o u v o ir c o m m e n c e r sa n o n c ia tu r e en R u ss ie et q u e B e n v e n u ti fa is a it t o u jo u r s l ’ in té rim à S t-P é te r s b o u r g . B e n v e n u ti a tte s te q u e S ie strz e n ce w icz , q u i r a c o n t e lu i-m ê m e s o n a u d ie n c e , a in séré c e t é c r it in fâ m e d a n s le p r o t o c o le d u C o llè g e d e ju s t ic e . L a p iè c e (c o p ie ) se t r o u v e a u x A r c h . V a t ., P o l.-R u s s . 3 4 7, et a u ssi 3 4 4, V . S u ite d e l ’ a u d ie n c e d u 2 7 m a rs d im a n c h e l ’ an 1799. A p r è s le s o u p e r l ’ E m p e re u r d a ig n a s ’ a p p r o c h e r d e m o i e t d it: J e n ’ ai p a s e n c o r e fin i t o u t a v e c v o u s . L’Emp. Q u a n d le n o n c e è m p ié te r a su r les d r o its r é g a u x , q u a n d il se m êlera d e la ju r id ic t io n e t q u ’ il a g isse c o n t r e les in s tru ctio n s q u e j e v o u s a i d o n n é e » , j e v o u s c h a rg e d ’ en fa ire d ’ a b o r d p a r t a u p r o c u r e u r g é n é ra l; en c e c i je v o u s c o n s ­ t itu e le d é la te u r-n é . V o u s n ’ o u b lie re z d e v o u s a d resser à m o i en to u t. Béponse. O ui Sire. J e m e s o u v ie n s d e l ’ e x p re s s io n q u i se tr o u v e v e rs la fin d u d e rn ie r reserit d e V . M té (d u 17 m a rs ). E lle m e p e r m e tt r a c e p e n d a n t g r a c ie u ­ s e m e n t d e d é p e n d r e d u P a p e , c o m m e C h ef d e l ’ E g lis e c a th o liq u e . P a r e x e m p le , Sire, l ’ in te n tio n d u g o u v e r n e m e n t est d e fa ire é te in d r e l ’ o r d re d es B a silien s d e lu i-m ê m e . O n a d é fe n d u d e fa ire d e n o u v e a u x cle rc s , et d e les o r d o n n e r , on p e r m it d ’ em b ra sser le r it la tin . M gr le n o n c e en v e r t u d es lo is très e x p re s s e s e t c o m m e d e ra ison a o r d o n n é q u ’ ils r e to u r n e n t à le u r r it o r ie n ta l. L’Emp. N o n , q u ’ ils n e le fa s se n t p a s, c e la m é rite m o n e n tiè re a p p r o b a t io n ; q u ’ ils e m b ra ss e n t le r it la tin . Béponse. V . M té a o r d o n n é d e b â tir u n e église à W y b o u r g . J e v e u x y tr a n s ­ p o r te r u n e c o m m u n a u té a v e c ses r e v e n u s , d e m ê m e d a n s u n a u tre e n d r o it, où elles p e u v e n t ê tre p lu s u tiles. J e v e u x y e n v o y e r d es B a silien s, p a rc e q u ’ il y a p rè s m ille s o ld a ts d u rit ü n i. L’Emp. F o r t b ie n , m ais il fa u t q u ’ ils y s o ie n t c a th o liq u e s . Bévonse. M gr le n o n c e n e c é d e ra p a s d ’ u n p a s , il n e p e u t p a s, n i n e le d o it. L’Emp. C ’est s o n m étier, m a is v o u s êtes d é la te u r-n é p a r le p r o c u r e u r g é ­ n éra l. J e v o u s le .fais. A g issez, m a is n e le p u b lie z p a s. J e n e s ou ffre p a s les u n ia te s. V o u s m ’ en te n d e z b ien .

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N o. 188:



17 m a i 17 99 .

387

golerà co l Pontificale R om an o, m a che riguardo al titolo a darsi ai suffraganei, bisogna diriggersi al P apa e riceverlo dal m edesim o. A d un simile erroneo discorso con m ia som m a pena d ov etti contenerm i nei term ini della risposta seguente: Che non era d a m eravigliarsi che le persone di diversa religione dalla nostra abbiano principi e m as­ sim e non cattoliche, e che pensino ed esiggano cose in conseguenza; che del resto aven do egli qui tu tto il credito unitam ente agli altri vescov i ca ttolici saprà in ogni occasione prevenire ed im pedire ogni scandalo e pregiudizio della religione cattolica con far sì che si con ­ servi in Russia nella purità d e’ suoi dogm i e della sua disciplina. Aggiunsi p o i ancora che p otev a esser persuaso che la S ta Sede sarà sempre pron ta e disposta a secondare i giusti desideri di questo sovrano ed a provedere a tu tti i bisogni spirituali. N on m i parve niente disposto a volere com m unicare direttam ente colla S ta Sede, sebbene gli facessi intendere che a tenore ancora degli ukasi non gli era im pedito di farlo, e che del resto supposto anche l’im pedi­ m ento avrebbe egli p otu to rim uovere sim ile ostacolo. L a risposta a tu tto ciò fu che lo stesso sovrano nelle occorrenze avrebbe fa tto le sue dom ande al P apa per m ezzo del suo m inistro o agente. H o riscon­ trato il Pontificale R om a n o de scrutinio serotino. Si riporta iv i ad eruditiorem e non per praticarsi a giorni nostri l ’antico m etodo di consacrare i v escov i diocesani, allorquando l ’elezzione rim aneva an­ cora presso i capitoli delle cattedrali rispettive, privilegio che p oi la S ta Sede per alcune cattedre riservò a sè fin dal tem po di Cle­ m ente V , e che generalm ente per le altre sedi tutte v escov ili si riser­ varon o i Som m i P on tefici che hanno su cceduto a B enedetto X I I . In Germania dove ancora qualche capitolo elegge il suo vescov o, pure è sempre il P apa che lo conferm a. Tale conferm a che una v o lta si p otev a fare anche dai m etropolitani, presentem ente ex regula 2 alias 3 cancellarie è riservata al solo P apa che provede a tutte le chiese. In d ico solam ente a ll’E cc. V. le prim e epoche di simili riserve, poich é E lla sa bene quanto su tal m ateria è stato in appresso ordi­ nato dal Concilio di Trento e dai Som m i P ontefici. M algrado tutte le regole della Chiesa e della non interrotta pratica di più secoli qui senza difficoltà si pretende ritornare proprio arbitrio et voluntate all’antica disciplina. H o risaputo per cosa certa che allorquando questa corte m ostrò com e E lla sa dell’um ore per il ritardo della p ro ­ m ozione di M gr Sierakowski, l’a rcivescovo scrisse al capitolo di Camienec, perchè avesse m andato d e’ canonici deputati colla dom anda del Sierakowski in loro v escov o, e la di lui intenzione era allora d i

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388

No. 188: 17 mai 1799.

«seguire in di L ei presenza quel che si faceva una v olta dai m etro­ polita n i secondo che si tro v a rapp ortato nel P ontificale E om an o de scrutìnio serotino, se a tem po da Y . E cc. non fosse stato proveduto c o n dare al v esco v o sudetto l ’am m inistrazione di quel vescovado. È da notarsi che nel P ontificale E om a n o al citato lu ogo è questione d e ’ v escov i diocesani, m a n on d e’ suffraganei. Qui però s’interpretarebbe anche per questi ultim i. In tale stato di cose io ho fa tto sì ch e da qualcuno, il v esco v o O dyniec e l ’a bbate B izkow ski, i quali hanno qualche credito presso l ’arcivescovo, siano illum inati su tal m ateria ed istruiti fa cen do loro conoscere tutte le cattive conse­ quenze che derivar potrebb ero se venissero eseguiti p rogetti così erronei e pregiudizievoli alla disciplina ecclesiastica in un punto così essenziale quale è quello di riconoscere l’autorità suprem a del S om m o P ontefice e di rispettare quanto da esso e d a’ con cili uni­ versali è stato ordinato. Oltre le ragioni dettatem i dai prin cip i della nostra religione e dai d overi d i ogni cattolico, e particolarm ente d ’un arcivescovo che è responsabile della salute di tante anim e che governa, m i sono esteso anche alle ragioni politiche, facen do vedere che da sim ili innovazioni ne devon o necessariamente derivare gran­ dissim i disordini, e che gli au tori di essi hanno tu tto a tem ere del giusto risentim ento del sovran o, che sicuram ente non li lascierà im puniti, desiderando per sua m assim a che ogni suddito sia felice, e che nel suo im pero v i regni l ’ ordine, e che ogni religione tollerata sia rispettata. Credo anche d ’avere tro v a to un m ezzo per far sì che il P reposito di M ohilow , il P r. G iedroyc, K ok a n ovicz per il suffraganeato d i P olock , e K orsak per quello di L u ceoria del rito greco n on faccian o per ora altre istanze, poiché se s’indirizzano all’arci­ v escov o, v i è tu tto a tem ere, n on ostante le osservazioni che gli si possino fare, che li consagri in v e scov i senza ricorrere alla S ta Sede e senza nulla prem ettere di quanto in questi ultim i secoli è p re­ scritto e costantem ente praticato dalla Chiesa universale. Mi è stato anche d i n u ov o conferm ato che abbia insinuato al sovrano di far passare i greci-uniti al rito latino, e so che avendo esso dom andato il parere del corp o intiero de’ Basiliani, questo è stato assolutamente con trario. Id d io provederà a tante rovin e che si preparano, m a um a­ nam ente osservata la presente posizione delle cose, v i è m olto a piangere sopra. B elativam ente alla di Lei partenza è uscito un ukaso ch e per quel che ho inteso corrisponde all’altro ch ’E lla ha procu ­ ra to d i fa r moderare. L ’arcivescovo nel pu bblicarlo v i ha aggiunto del su o in una maniera, per quanto si dice, p o co edificante. M i è

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No. 188: 17 mai 1799.

389

stato prom esso un esemplare dell’uno e dell’altra pubblicazione dell’a rcivescovo per dom ani m attina, che invierò all’E cc. V . uniti alla presente le tte r a .1 D a tu tto ciò vede V . E cc. la necessità che la S ta Sede procu ri di fare cessare i m otivi di dispiacere e della p oca arm onia che passa ora con questa corte, e la prim a cosa a trattarsi è il punto dei lim iti dell’autorità dell’arcivescov o, e di quanto è di com petenza della S ta Sede, particolarm ente sulla m aniera di p ro ­ vedere alle sedi vacan ti ed alle prom ozion i d e’ v escovi. E lla conosce le circostanze di questi luoghi, e più d ’ogni altro sarà al caso d ’indi­ care quali possino essere i m ezzi da im piegarsi ed in qual m od o si devon o im piegare. M gr A lb a n i2 per la fam iglia, pel talento e per essere uno che dovreb b e essere raccom an dato e sostenuto dalla Casa d ’Austria, sarebbe a m io credere un soggetto da im piegarsi dalla S ta Sede per una sim ile negoziazione. Che ne dice? L a Casa d ’Austria per i fini politici e d ’interesse relativam ente ai suoi acquisti in Italia forse non sarà m olto disposta a fa vorire la m issione di M gr A lbani in Pietroburgo, il quale certo unitam ente ai diritti spirituali della S ta Sede sosterrebbe anche i tem porali. B asta; Y . E cc. è al caso di vedere m eglio di m e tu tte quante le cose, e prenderà sicuram ente in ciò il partito m igliore. H o creduto di parteciparle questo m io parere, perchè lo credo poter con tribu ire al bene della S ta Sede, che m i è infinitam ente a cuore. L ’affare d e’ gesuiti sarà differito in altro tem po più utile a loro e più p rop rio a farne un m erito alla S ta Sede. Sono co l più profon d o rispetto etc. PS. E ccole le due esem plari unitam ente ad una preghiera che sebbene non conosca, ho creduto per ogni b u on fine di unirla. iTon ho fa tto tradurre quel che è scritto in russo, m entre con ogni fa ci­ lità potrà Y . E cc. farlo fare in V arsavia. V . E cc. non ha bisogno che fa cci io delle osservazioni su’ sim ili fogli, i quali le sono da m e inviati appena che m i sono giunti in m ano.

] O n tr o u v e r a c e s d e u x p iè c e s a n n e x é e s à la p r é s e n te le t tr e . A lb a n i, a lors a u d ite u r d e n o n c ia t u r e à V ie n n e , n e v e u d u c a r d in a l O ia n fr a n c e s c o A lb a n i.

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390

No. 1S8 : 17 mai 1799.

Annexe A :

Oukase à l'archevêque de Mohïlev.

Pavlovka, 5 mai [v. «.] 1799.

La nonciature étant supprimée, l’archevêque de Mohilev est constitué chef unique de tous les catholiques de Russie, et tout document venant du Pape ne doit atteindre les fidèles qu’avec l’approbation impériale. Arch. Vat., 344, cop. D u cti spiritu pietatis et am ore bon i ordinis felicitatisque su bjec­ taru m sceptro nostro gentium , sem per et in om nibus m andatis a ctio­ nibusque nostris sum m opere con ati sumus om nium corda anim osque convincere quantum nos legem divinam sum m o am ore a c reverentia praediligimus. In virtu te igitur constitutionum nostrarum omnis religionis professionem liberam , tranquillam quietam que esse v o lu ­ mus. Ideoqu e m ajorem ob fru ctu m a c increm entum profitentium rom ano-catbolicam religionem nostrorum fideliter subditorum , insti­ tuim us speciale departam entum ad dijudicandas eorum causas, consignificavim us necessarium numerum diocesarum , praeposuimus in his episcopos, praescripsimus ipsis totaliter regimen certum. Perfecim usque haec om nia, quae bonum ordinem liberam que profes­ sionem in obeundis conservandisque ritibus religionis concernunt, hunc in finem per speciale m andatum ecclesias et m onasteria v isi­ tandas esse curavim us. H ocqu e m odo constituendo in im perio nostro Ecclesiam rom ano-catholicam , invenim us h oc cordis anim ique nostri solatium , quod ipsa posita supra indissolubili fundam ento, absque om ni influxu externi regim inis tu to conservari a c permanere potest. Circum stantiae calam itatesque m odernae in universa E uropa ju sti­ ficant a c légitim ant om nem nostram sollicitudinem , injunguntque anim o cordique nostro, ut om nino opportunum esse duxim us, ordfi nem hujus Ecclesiae independentem ab externi regiminis influxu constituere. Ipsae enim circum stantiae a c persecutiones m odernae R om an i Pontificis per se praecludunt im pediuntque ejus potestati in Ecclesia, quae ipsae m anuducunt nos, m axim e sublato nunciaturae officio, com m endare Y enerabilitudini Vestrae, u ti uni et unico in tota Russia catholico-rom anae Ecclesiae archiepiscopo, regimen ejus ju x ta leges a c praescripta canonica. Quatenus mandamus V obis u t hanc constitutionem nostram speciali processu, seu regulam ento, om nibus n otam esse facere curetis: 1 ° Sollicite inculcando om nibus profitentibus rom ano-catholicam religionem , quod omnes causae eorum secundum priorem ordinationem conservari debent. 2 ° Q uod

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No. 188: 17 mai 1799.

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indictae Papales Bullae om nisque generis scripta sine praevia nostra confirm atione nec recipi nec prom ulgari nec qualiscum que valoris esse possunt. In reliquo om ni gratia V os prosequim ur.

Annexe B: Siestrzencewicz aux évêques et aux fidèles de Russie. St-Pétersbourg, 7 mai 1799.

Il leur communique l’oukase du 5 mai 1798, la fin de la nonciature et les 'pouvoirs qu’il avait reçus de Rome en 1795. Arch. Vat., 344, cop. Suae Im p. M ajestatis rescripti dati m ihi 5 ° m aii hujus anni P avlovia e exem plar com m unico vobisçu m , Fratres, quo ju beor incul­ care v ob is ne Bullae Papales, quae advenerint, executioni m anden­ tur antequam a Sua M ajestate Im p . approbentur; et publicare R .m u m D .n u m R uncium P etrop oli decessisse, nec alium a Papa huc m ittendum esse; dem um relationem quam spiritualis necessitas et leges suaserint a d m e esse faciendam . F acultates am plae m etropolitanae in hierarchia ecclesiastica nem inem latent. Praeter eas et aliae m ihi accesserunt per B reve S. S tls P ii V I ad m e in charta perga­ m ena sub annulo piscatoris R om ae exaratum 19 Septembris 1795, q u od p o st ea quae illi tem pori erant congrua continet haec: « A d M ajestatem decrevim us unum m ittere e x probatis m inistris nostris; sed n on idcirco n on valde profuturam existim am us operam tuam , qu o ipse interea, dum haec necessario m ora trahitur, eas praeoccupes partes, vel si ita res tulerit u t nem o a R o b is m ittendus sit, etiam suppleas ac in teipsum agendas suscipias. P roinde m ajorem in m odum a te petim us, Venerabilis Frater, u t p ro tu a quam geris in Dei· E ccle­ sia persona enitaris, om nem que qua flores apud Augustissimam D om inatricem huc conferas gratiam , u t catholicorum causam, quae tua etiam est causa, sustineas, tuearis, vindices. R ostra de tuo in religionem studio persuasio fuit ut h o c a te fidenter petam us, tibique praeclaram hanc dem us opportu n itatem de Ecclesia orth odoxa, de Sancta hac Sede, a c de R o b is ipsis bene egregieque merendi. Propterea singularem paternam benevolentiam tib i ex anim o deferimus a c in ejus pignus A postolica m B enedictionem Fraternitati tuae pera­ m anter inpertim us ». D atu m R om ae apu d S. M ariam M ajorem sub

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No. 188-189: 17-31 mai 1799.

anulo piscatoris die x ix Septembris m d c c x c v , Pontificatus nostri anno vigesim o prim o ». H aec quae munus m eum tangunt. M emineritis v ero episcopos in suis dioecesibus gregis a Christo sibi concrediti vicarios esse pastores positos Spiritu Sancto regere Ecclesiam D ei. P ro epiphanem ate m oneo v os verbis S. P etri E pistolae, cap. 2, v . 17: D eum tim ete, M onarcham honorificate, et p ro eo ejusque semper augusta d om o orate. ìfo n interm ittite quoque orationes pro V icario S. P etri, ut A ct. A post., cap. 12, v. 5: E t Petrus quidem servabatur in carcere, oratio autem fiebat sine interm issione ab E cclesia ad D eum p ro eo. Ingredim ini viam D om in i et valete.

189. Litta à Antonelli.1

Bialystock, 31 mai 1799.

Ne pouvant écrire au St-Père transféré en France, il s’adressera à lui désor­ mais. Détails sur son départ précipité de St-Pétersbourg. Arch. Yat., 344, orig. autogr. D o p o l’evento che suppongo n o to a V . E cc. ed il quale ha neces­ sitato la m ia partenza da P ietrobu rgo nel giorno 28 aprile/9 m aggio, e dop o il m io lungo viaggio, appena uscito dalle frontiere della Bussia, m entre m i trattengo per p o ch i giorni in questa citta di B iallystock in casa di M adam a di Cracovia, sorella del defonto re di P olonia, m i sono qui incontrato co l Sig. con te D ietrichstein che da V ienna s’incam m ina a Pietroburgo. D a esso m i è stata consegnata una let­ tera di M gr S cotti a rcivescovo di Sida in data d e’ 27 aprile con acclusa la copia d ’un biglietto d i V . E. de’ 25 dello stesso ed unita­ m ente la notizia che quattro d e ’ m iei pieghi diretti a M gr Odescalchi erano stati provvidam ente consegnati a V . E . L e triste notizie che m ’erano già pervenute del barbaro trasporto fa tto da’ Erancesi della persona di S. S tà in Francia, com e pur trop p o parm i conferm ato dai m olti riscontri, oltre affliggerm i a l som m o, m i tenea altresì inquieto per il ricapito de’ m iei dispacci, onde alm eno in questa parte m i consolo e v iv o tranquillo che sieno in m ano dell’E . V ., alla quale fino

1 L e s A r c h . V a t ., P o l.-R u s s . 3 ii, I, c o n t ie n n e n t u n c e rta in n o m b r e d e l e t ­ tr e d e L it t a à A n to n e lli a p rès le d é p a r t d e L it t a d e S t-P é te rsb o u rg .. N o u s p u ­ b lio n s ic i s e u le m e n t q u e lq u e s -u n e s, q u i c o m p lè t e n t m ie u x la d o c u m e n t a t io n su r la fin d e la n o n c ia tu r e .

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No. 189: 31 mai 1799.

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a n u ov o ordine io continuerò a diriggere le mie lettere nella dura circostanza di non poter com m unicar direttam ente con S. S tà. D esi­ dero anzi che V . E. a bbia del pari la b on tà di aprire le due lettere da m e scritte a M gr Odescalchi. U na d i queste contiene un foglietto in cifra. Se V . E . pu ò discifrarlo, o a ven do seco la cifra, ov vero rice­ vendola dal detto prelato con cui su ppongo a quest’ora libera, la corrispondenza, vedrà prenunziata e spiegata la ragione degli a v v e ­ nim enti posteriori da m e a lungo riferiti in tre dispacci posteriori, che d op o la m ia partenza da P ietrobu rgo debbono essere stati diretti con spedizione straordinaria a V ienna a quel Mgr nunzio, onde spero ch e da lui saranno stati innoltrati com e gli altri a M gr Scotti e da questi consegnati a ll’E . V . D a questi avrà E lla vedu to la volon tà m anifestata da S. M tà l ’ im peratore delle Russie che si dasse fine alla missione straordinaria della S ta Sede per cui se n ’era scritto al conte M ocenigo m inistro di Russia alla corte di Toscana, ed io stesso sollicitava nelle consuete form e il m io rappello. M entre io stava in tal con certo ed aspettativa, io n on so qual nu ovo incidente o qual ragione possa aver fa tto cam biar l ’idea ed esasperar le cose talm ente che la m attina d e’ 28 aprile v. st. verso le ore otto m i fu dal generai Palhen governatore di P ietrobu rgo in tim ato l ’ordine di S. M tà I. di partir nel giorno stesso. R e dal d etto governatore, nè dal Sig. conte K ou tch ou b ey vice-cancelliere, da cui richiesi ed ottenni una con fe­ renza, m i fu assegnato verun m otivo, anzi l ’uno e l’altro da m e inter­ pellati m i assicurarono di esserne del tu tto all’oscuro. N ecessitato da tal com an do, accom pagn ato da più insistenze, partii il giorno stesso da P ietrobu rgo e per la v ia di R iga e di K ow n o m i sono recato colla scorta d ’un ufficiale della police di P ietroburgo sino a questa vicina frontiera d i G rodno. D o p o p o ch i giorni di riposo continuerò il m io via ggio sino a V arsavia distante da qui 30 leghe di Germania. Iv i pure non sarà lungo il m io soggiorn o e penso di diriggerm i a Vienna, ov e intanto p otrà Ι Έ . V . indirizzarm i i veneratissim i suoi com andi, raccom andando le lettere a quel M gr nunzio, a cui scrivo e do notizie in ogni caso del m io soggiorn o e del successivo ricapito de’ pieghi a m e diretti. D i tan to ho per questa prim a v o lta l ’onore di ragguagliare V . E . riserbandom i in altre m igliori occasioni ad estenderm i in altre particolarità. Supplicandola a continuarm i la sua benignissim a protezione, passo in tan to con profondissim o in ­ chino etc.

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394.

Xo. 190-191 : 18 juin-17 aotû 1799.

190. Litta à Antonelli.

Varsovie, 18 juin 1799.

Ses projets pour la suite de son voyage de retour vers Venise. Arch. Vat., 344, orig. autoyr. H o già a v u to l ’ onore di scriver a Y . E. una lettera da B iallystock, ora m i fa ccio un dovere di ragguagliarla del m io arrivo a Varsavia. Qui mi tratterrò da 15 giorni o p o co più per dar term ine ad alcuni affari e p o i m ’invierò alla v o lta di Vienna d ov e Ι Έ . V . p otrà diriggerm i i venerati suoi cenni. M olte cose ho a com unicar a V . E . tanto relative alla m ia partenza da P ietroburgo, quanto allo stato delle cose in Eussia. Ma siccom e nelle circostanze presenti m i sarebbe difficile di trovar occasioni accon ce per trasm ettere ragguagli, quindi m i riserbo a fargli io stesso a v oce, allorché avrò la sorte d ’inchinarla dappresso. L a m ia intenzione si è dop o n on lungo soggiorno in Vienna d ’innoltrarm i a Venezia ed intanto profitto di questa occasione per rassegnarle la divota servitù e profon d a venerazione con cui passo a protestarm i etc.

191. Litta à Antonelli.

Vienne, 17 août 1799.

Les dernières dépêches reçues ou expédiées par Litta. Il est obligé de rester quelque temps à Vienne. Détails sur son départ précipité de St-Pétersbourg. L ’auditeur Benvenuti resté provisoirement. La question de la légitimation des jésuites en Russie. L ’affaire de Malte, cause unique du renvoi de Litta. Dispositions toujours favorables de l’empereur pour le Pape et la religion catholique: d’où possibilité d’envoyer un nouveau ministre, et confiance que la Russie ne cessera de soutenir la cause du St-Père contre les Français. Moyen proposé pour la reprise des relations. Offre pour subvenir aux frais de cette nouvelle mission. Garder tout ceci secret. L ’affaire de Malte et l’expédient à trouver pour tout concilier: di­ verses solutions à envisager. L ’intérêt supérieur du catholicisme en Rus­ sie. Difficulté et peut-être inutilité de mêler Souvorov à ces négociations. Arch. Val., 344, orig. autogr. Sebbene io sia da più giorni arrivato in Vienna, m i sono trat­ tenuto nulladim eno dallo scrivere alla E . V . perchè v olea prim a procacciarm i una occasione sicura onde non fossi lim itato a com u ­ nicarle p o co più della notizia, per se stessa insignificante, del m io arrivo, la quale non du b ito che sarà già stata annunciata costì dalle lettere di questo M gr nunzio e da quelle di M gr A lbani.

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No. 191 : 17 août 1799.

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D a l prim o d e’ sudetti prelati m i è stato qui consegnato un piego d e ll’E . Y . co ll’antica data d e ’ 2 m aggio, il quale fu qui trattenuto a m otiv o della notizia, che ricevè nell’atto della spedizione lo stesso M gr nunzio, dell’im provvisa m ia partenza da Pietroburgo. Siccom e gli oggetti contem plati n e’ diversi fog li, che form ano ta l piego, si riferiscono e su ppongono la m ia perm anenza ed a ttiv ità in P ietro­ burgo, perciò m i riserbo a darne sfogo nell’altra m ia contem poranea lettera segnata B e per il di più a v o c e allorché avrò l ’ onore d ’inchinarm i personalm ente costì a V . E. L a presente m ia lettera dunque riguarda l ’oggetto che è più pres­ sante nell’attual m om ento, cioè quale sia lo stato delle cose nostre sì ecclesiastiche che politiche in Russia dop o 1’infelice avvenim ento della m ia forzata partenza da quel dom inio; e cosa si convenga e possa farsi per recar rim edio alle conseguenze di un tale avvenim ento ed altri pericoli che m inacciano la S ta Sede nelle presenti d o lo ­ rosissime circostanze n e’ quali trovasi per la barbara prigionia del suo Capo. Questo appunto si tratta specialm ente dall’altre due lettere che l’E . Y . m i ha scritto in data d e’ 3 e 27 luglio, le quali da questa posta im periale mi sono pervenute al m io arrivo in Vienna; ed a queste due lettere do ora il riscontro. Forse scrivendole da B ia llystock non m i sarò spiegato sufficien­ tem ente, ma io ho v o lu to dir soltan to che alla mia partenza lasciai in Pietroburgo tre pieghi diretti com e gli altri al nunzio di Firenze ed i quali furono recati a Vienna da un corriere che d op o di m e partì da P ie tro b u rg o .1 Le risposte ch ’E lla favorisce darm i nella citata sua lettera d e ’ 2 m aggio non fanno m enzione d e’ detti pieghi e solo m i resta la speranza che sieno stati aperti, com e parm i ch ’E lla mi accenni, dal Sig. Card. D ecano, e che a questi saranno relative le risposte ch ’E lla pur m ’annuncia degli E ml Sig. Cardinali capi d ’ O rd in e ,2 le quali però non ho finora ricevute. Sul du bb io adunque che si sieno perduti questi tre pieghi, ne unisco un estratto di quanto è relativo al presente oggetto. E nel succennato supposto la prego di farne subito la lettura al foglio A , riserbandom i a dar in seguito il du plicato d e’ medesim i dispacci, se realm ente si saranno perduti.

1 V o ir la n o t e 1, p a g e 384. 2 Su r c e t t e d é m a r c h e d es tr o is c a r d in a u x c h e fs d ’ o r d re , A lb a n i, C a ra ta et D o r ia , v o ir p lu s lo in la le t t r e d ’ A n to n e lli d u 4 s e p te m b re .

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No. 191 : 17 août 1799.

Questo solo m i occorre significarle in riscontro della veneratissim a sua d e’ 3 luglio. L ’ultim a d e’ 27 dello stesso ha accresciuto di m olto la mia im pa­ zienza di soddisfar la trop p o giusta bram a degli E ml di Lei colleghi sopra l’ oggetto appunto di accorrere al soccorso della S ta Sede. Mi creda ch ’io sarei v o la to a Venezia, m a m i tro v o necessitato di prolongar ancora di qualche settim ana il m io soggiorno qui per aspet­ tar l ’arrivo di m olte casse ch e contengono 1’intiero archivio della nunziatura d i P olonia, il quale consegnar deb b o a questa di Vienna. A ltronde sono assai fortu n ato, non p oten d o subito venir io, d ’aver trova to il m odo di spedir il presente dispaccio con m aggior solleci­ tudine di quello potrei far io stesso, avendom i fa v orito M gr A lban i un espresso che a m ie spese farà il via ggio a V enezia e ritornerà a Vienna. P osso aggiungere che l’ulterior m ia perm anenza n on sarà forse inutile qui per qualche tem po d op o il ritorno del m edesim o espresso. M a premesso ciò, in com in cio a parlar dello stato delle cose nostre in Russia, tropp o necessario a sapersi per determ inar qual co n to possiam o fare sopra la protezion e di quel m onarca a fa v or degli attuali interessi della S ta Sede. D o p o essere rim asto c o l con te K otch ou b ey nell’intelligenza che si sarebbe scritto al con te M ocen igo perchè da S. S tà si ponesse un term ine alla m ia m issione, fu certo grandissim a la m ia sorpresa nell ’udirm i intim ar il giorno 28 d ’aprile v . st. dal governator di P ietro­ burgo l ’ordine di partir il giorn o stesso nel term ine d i circa 16 ore, cioè dalle otto della m attina fino alla m ezzanotte al più tardi. Q uest’ordine dovette, cred’io, essere cagion ato da qualche nuovo· incidente, m a per quanto ne facessi richiesta allo stesso governatore con te Pahlen e p oi al vice-cancelliere con cui parlai la m attina stessa, l ’uno e l’altro m i dissero costantem ente d ’ignorarne il m otivo. Cre­ detti anche parte d i m io dovere recarm i nel giorno stesso in casa del Sig. con te di Cobenzl am basciator cesareo per dargli parte di quanto m i accadeva, com e al prim o m io collega nel rango di am ba­ sciatore. Prim a di partire raccom andai m olte cose al m io uditore l’a b b te Gio. A n ton io B envenuti, prendendo seco lui i concerti per m antener tra n oi qualche corrispondenza con quelle cautele ch ’esiggono le circostanze, su di che supplico Ι Έ . V . a conservar il più rigido segreto a fine di n on com prom etter il suddetto m io uditore che per le m olte istanze da m e fattegli e per un v ero zelo si sacrifica per qualche tem po a rim aner colà.

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No. 191 : 17 août 1799.

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Q ual sia d op o la m ia partenza lo stato delle cose, non potrà m eglio ravvisar Y . E . che dallé lettere del lod a to m io uditore, dalle quali p u r conoscerà non essere certam ente nè inefficace, nè inutile la di lui industria. Il piego B inchiude il prim o di lui ragguaglio che ricevei in V arsavia con sicurissima occasione. L ’altro piego C 1 contiene le lettere e ragguagli che ho ricevu ti qui per m ezzo di corriere straor­ dinario di N apoli. L a prim a lettera è del duca di Serra Capriola m inistro di S. M tà Siciliana. L ’altra è del m io uditore con annessi d e ’ fo g li di notizie ed altri da me decifrati. P rego Y . E . di legger tutti questi ragguagli. Bisogna che aggiunga alcune cose per l ’intel­ ligenza del foglio decifrato. Gruber si è un gesuita tedesco d i ta l nom e, che trovasi da più mesi in P ietroburgo per affare di qu e’ P P . della Russia B ia n c a .2 A lla m ia venuta a Venezia dirò tu tto il resto. In tan to sappia che in seguito di un carteggio c o ll’a b b te M arotti segretario di N. S. m i fece assicurare S. S tà che qualora precedessero le richieste della corte im periale e de’ vescov i della Russia, sarebbe stata disposta la S tà S. a far certa dichiarazione da m e proposta e tendente a legittim ar l ’esistenza de’ gesuiti entro i lim iti dell’im pero russo. G lonizw ski è un m on aco basiliano m olto p rob o e attaccato alla S ta Sede. Il Pr. L apoukin procu rator del senato e Corsakow erano due gran sostegni dell’arcivescovo, che pu r tropp o è im o dei nostri a v ­ versari e sopra tu tto nem ico d ’ ogni sorte di religiosi per cui i detti gesuiti se ne diffidano estrem am ente co n ragione. W h itw orth è il m inistro britan n o ed il duca quello d i N apoli. P er non distrar la m ia attenzione dall’oggetto principale a cui h o consacrato questa lettera, tralascio per ora qualunque riflessione sop ra le altre m aterie, le quali per altro sono più degne di lagrime che di discussioni ed alle quali pur a n co già in gran parte han su p­ p lito le opportune riflessioni del m io uditore. R elativam ente a ll’oggetto presente io tiro da’ riferiti ragguagli tre conseguenze. l a Che la causa della m ia partenza inaspettata fu unicam ente l’affar di M alta, che probabilm ente sarà stato esasperato da’ maneggi 1 Nous ne publions pas ces lettres de Benvenuti ou de Serra-Capriola qui sortent du cadre de la nonciature de Litta. 2 Le P. Gabriel Gruber, qui deviendra quelques années plus tard supérieur général des jésuites de Russie, sut se concilier les faveurs particulières de Paul Ier. Voir R ouët de J ouknel, U n collège des jésuites à St-Pétersbourg. Paris, 1922.

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im aginati e con dotti dalla p olitica di qualche corte interessata a* nostri danni. Questa causa asserita chiaram ente dal m io uditore mi è stata conferm ata da quelli che ho veduto dop o, ritornati d a colà, i quali m i hanno assicurato che tal era la pu bb lica v o ce in Pietroburgo. Com bina il detto di questi due m inistri di Russia, R osom ow ski e K alitcheff, ü prim o dei quali parlando a questo M gr nunzio, che m e l ’ha riferito e che lo p otrà contestare, disse le precise parole: « Quando il P apa sanzionerà la rinunzia fa tta da H om pesc, quel giorno M gr L itta rientrerà trionfante in P ietroburgo ». Si accordan o finalmente le circostanze tu tte che precedettero il fa tto e l’im pegno che l’im perator delle Russie m ette in questo affare da lui conside­ rato com e prim ario ed im portantissim o, non già per alcun vantaggio, m a perchè v i crede interessato il suo onore di non cederla. 2 a Che il dispiacere dell’im perator delle Russie si lim iti alla m ia persona e che duri in lui l ’im pegno e le am ichevoli disposizioni peh il S. P adre e per la religione cattolica. Queste m i sono state fino all’ultim o m om ento riconferm ate dal vice-cancelliere con te K otch ou bey, e non si è osservato il m inim o cam biam ento nella con d otta del­ l ’im peratore nel suo interesse per la S ta Sede. I l non aver m ai m ani­ festato alcuna lagnanza con tro il P apa in questo stesso affare di M alta, nè averlo m otiva to nem m en dop o la m ia partenza, sem bra a m e una certa delicatezza che dim ostri non aver l’im peratore anim o di vendicarsi ulteriorm ente con tro del Papa. A vrà osservato anche Y . B. negli annessi ragguagli l’espressioni dell’im peratore circa il divieto di riceversi bolle, che sem bra attribuire ad una tem ­ poranea precauzione. T u tto ciò indica a parer m io una v olon tà di lasciar la strada aperta, così che v ’ è luogo a sperare che dissim u­ landosi l ’accaduto a me, si p otrà ristabilire la buona corrispondenza. Aggiunge peso a questa lusinga il contegno tenuto qui d a’ due n om i­ nati m inistri russi, R osom ow ski e K alitcheff, i quali parlando co l nunzio si sono m ostrati quasi ignoranti del m otivo della m ia parj tenza da P ietroburgo. E d il secondo specialm ente discorrendo con M gr A lbani non ha esclusa la possibilità che la S ta Sede invii colà altro m inistro in m ia vece, com binando qualche m ezzo term ine che acqueti l’im peratore su l’articolo di Malta. Finalm ente nè in atto1 della m ia partenza, nè dop o si è pubblicata dalla corte di Russia veruna doglianza, com e parea da tem ersi in questo caso, contro la con dotta del Papa. T utte queste riflessioni adunque m i consolano nella m ia disgrazia colla lusinga d ’esser io solo lo scop o de’ risenti­ m enti di P aolo I, e che questi non oltrepassino la m ia persona.

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No. 191 : 17 août 1799.



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3 a Ohe per conseguenza negli attuali pericoli che tu tt’ or m inac­ ciano la S ta Sede, m olto d ob b ia m o ancor confidare nelle disposi­ zioni e nel m od o di pensare dell’im perator delle Russie. Quanto alle disposizioni si è già detto non essersi queste cangiate; quanto poi al m od o di pensare, l’interesse che l ’im peratore prende si efficace­ mente in questa guerra, lo dim ostra anim ato da un principio di giu ­ stizia e di zelo per la causa generale. E g li stesso ha m anifestato chia­ ram ente nella sua risposta al S. P adre e credo anche in quella al Sig. Card. D ecano che la sua m ente era che fosse a ciascuno reso il possesso d e ’ suoi antichi dom ini usurpati d a ’ Francesi e che questo stesso in culcava specialm ente alla corte di Vienna. D urante il m io soggiorno in P ietrobu rgo ho ben ravvisato che la di lui fiducia nel detto alleato non era nè generale, nè cieca, e le recenti notizie di colà che troverà V . E . negli allegati fo g li conferm ano questa stessa parziale diffidenza. P u ò insom m a concludersi che ricorrendo n oi al sovrano delle Russie possiam o lusingarci con fondam ento di trovar in lui la stessa lealtà e giustizia che ha finor m anifestato in questa causa. R im ane dunque a pensare cosa possa e convenga da n oi farsi per profittarne. D i questo m i sono occu pato incessantem ente ed aven dom i il Signor Id d io suggerito un m ezzo, l ’ho partecipato a M gr A lbani che ne scrive contem poraneam ente all’E mo suo z io .1 L ’espediente app rova to ancora dal detto prelato si è che nell’attual prigionia del Som m o Pontefice il Sig. Card. D ecano del S. Collegio spedisca a P ietroburgo il lodato di lui n ipote apportatore di una sua lettera anche a nom e del S. Collegio, e sottoscritta, se fia d ’uopo, d a’ tre capi d ’ ordine affinchè m unito di questa sia per ora sem pli­ cem ente autorizzato a d im plorar la potente protezione del sovrano delle Russie a fa v or della S ta Sede nelle attuali emergenze. Questa m ia idea com bina con quella accennata già nella prim a lettera del m io uditore. I l Sig. Card. D ecano ha già scritto altra volta all’im peratore delle Russie e la risposta che m i fu consegnata chiusa, che io trasmisi e che forse avrà egli ricevu to a Trieste, d e v ’essere stata in term ini da giustificar il n u ovo tratto di fiducia che ora si m ostrerebbe allo stesso sovrano. A nnunciandosi questa m issione com e un effetto della naturai sollecitudine del S. Collegio e dell’E mo D ecano nell’urgente bisogno che ha la S ta Sede d ’in vocar l ’aiuto ed il patrocin io della corte di 1 Le card'. Albani, doyen du Sacré Collège.

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Xo. 191 : 17 août 1799.

Russia incontrerà m aggior facilità d ’essere ammessa, potendosi cre­ dere del tu tto indipendente dall’oggetto di v oler quasi continuar la rappresentanza della S ta Sede ed una specie di nunziatura, che in questo m om ento ha detto l ’im peratore di n on voler n e’ suoi stati. Sarà p o i cura di M gr A lban i d i procurar in seguito non dirò lo rista­ bilim ento d ’una legazione o nunziatura m a alm eno la continuazione d e’ necessarii rapporti e della com m unicazione colla S ta Sede per il m antenim ento della religion cattolica. P otrebbe anche esser egli m unito di altra lettera da spiegarsi nell’occasione che l ’autorizzasse, se ciò piace alla corte, a d assum er il rango di m inistro della S ta Sede. Il non essere M gr A lban i prom osso agli ordini sacri è a proposito in questo m om ento per escluder qualunque sospetto che ora potrebbe difficoltar la sua ammissione. Quanto p oi al m odo di procu rar questo, tanto M gr A lbani quanto 10 abbiam o com binato nell’istessa idea, non esservi il m igliore che di prevalersi di questo Sig. K alitcheff, il quale per più m otivi deve essere im pegnato a guadagnarsi il m erito d ’accom odar un affare che 11 con te R osom ow ski ha m olto con trib u ito a g u a sta re.1 Su questo punto il lodato M gr A lban i è in caso di scriver più cose che n on avrà m ancato di notificar aU’E mo di lui zio. Questa è anche la strada d ’ottener il passaporto da P ietroburgo innanzi che sia ciò penetrato d a ch i avrebbe qui grandissim o interesse e prem ura di far andar a v u oto le nostre idee. Circa i m ezzi per supplir alle spese di questa missione sono assai fortu n ato di p oter offrir alla S ta Sede l ’uso di alcuni miei fon d i p ro ­ venienti dalla ven dita di quasi tu tti i m iei effetti che avea in P ietro­ burgo. Sono tali fon d i depositati presso i Sig. fratelli L iv io e C1, e fanno circa la som m a di 15 m ila rubli o sia circa 3 m ila zecchini, i f on avendone io pressante necessità, sono ben felice di farne l ’imprestito alla S ta Sede, su di ch e n on avrò difficoltà di com binar collo stesso M gr A lbani, specialm ente rapporto a l tem po della restituzione. D el contenuto di questa lettera supplico V . E. far parte a l Sig. Card. D ecano, m a raccom ando all’uno ed all’altro sopra tu tto il più rigoroso segreto, essendovi troppe persone interessate a contra­ riarci, onde la notizia di queste idee è necessario che rim anga nelle E m ze L o ro o al più, se è indispensabile, in un terzo loro collega, in M gr A lban i e in me. M i resta d i dir qualche altra cosa sul m ezzo term ine da prendersi 1 Kolytchev succédait alors à lìazoumovski comme ambassadeur à Vienne.

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No. 191 : 17 août 1799.

Ji i i t p 'T

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a d oggetto di placar l ’im peratore su l ’affare di M alta che potrebbe forse affacciarsi da lui com e una con dizione sine qua non. I l m io av viso si è che fon dan dosi su l ’im pedita com m unicazione con N . S., n on entrassero l ’E m ze L o ro in veruna risoluzione nè discussione su questo, m a potrebb ero, se è necessario, abilitar M gr A lbani a produr loco et tempore una dichiarazione o lettera delle E m ze L oro, la quale con cepita in term ini graziosi e generali concludesse per altro con dire che avranno tu tto l ’im pegno anche presso il S. Padre, perchè questo affare si com pon ga e con cilii colla reciproca soddisfazione e co l p ia­ cere d i S. M tà I. Già ben s’intende, sem pre, quanto è possibile, secondo i doveri proprii della stessa S tà S. In seguito si troverà via da uscir da tale im barazzo. L o stesso K alitch eff deve aver detto a M gr A lban i che non m ancano alla S ta Sede degli espedienti e de’ m ezzi term ini per salvar, com e suol dirsi, la capra e i cavoli. I o sono persuaso e così ho inteso da m olti Russi che l ’im peratore si sia a cco rto d ’aver fa tto un passo falso, m a che v u o l sostenerlo per esservisi in n oltrato e per non m ostrar di dover cedere all’opposizione che ha in contra to. N on sarebbe dunque d if­ ficile che veden do che tu tto piega al suo volere, si potesse trovar una strada on d ’egli n ’uscisse co n sua gloria ed onore, che ta l’è la sua prem ura. L a prim a di lui idea, com e m i assicurò più v olte il defonto Pr. B ezborodk o, era di assumer questo m agistrato e ritenerlo solo durante il pericolo dell’Ordine, e p oi dim etterlo allorché M alta fosse riacquistata e si potesse ritornar il tu tto colà nella prim iera form a e splendore. M olti tra gli stessi Russi m orm oravano in P ietroburgo che l ’im peratore Volesse ritenere un titolo che lo pon e sotto la dipen­ denza e la soggezione del Papa. A ltri n on ved on o di bu on occhio che l ’im perator stesso per questa sua idea sia obbligato di coltivare, chiam are a se, e beneficare tanti cavaglieri forastieri. M olti sono di parere che l ’im peratore d ovrebbe ristringersi co l far un semplice ordine m ilitare p e ’ soli R ussi della sua religione. Con tali premesse si aprirannno dunque m ille vie. O l ’im perator si dim ette da questo m agistero, o si fanno due O rdini separati, uno p e ’ cattolici e l ’altro p e ’ Russi, o si cam bia quest’o r d in e in un sem plice Ordine m ilitare e non religioso. In ogni m od o p o i che succeda, nell’incertezza della sorte di questo istituto, io penso che a d ogni peggio andare l ’Ordine di M alta, massim e nell’attual situazione in cui trovasi per la p oca osservanza delle sue regole, per la rilasciatezza di m olti de’ suoi indi­ vidui, per la m acchia che ha ricevu to dalla defezione m ostrata nella perdita dell’isola, non è di una tale im portanza nella Chiesa di D io 26 — N oncia t de L ìtta.

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No. 191-192: 17-19 août 1799.

che la S ta Sede debba sacrificar v i i suoi più santi interessi in un m o ­ m ento di tan to pericolo. D a ll’im perator delle Russie si pu ò aspettar ora grandissim o aiuto ed all’in contro dall’indispor l ’anim o di questo sovran o si corre rischio e di esser abbandonati in questo pericolo e di perdere in gran parte la religion ca ttolica in Russia. O ggetti trop p o im portanti e m aggiori e che non possono paragonarsi all’esi­ stenza dell’Ordine di M alta, ch ’io riguardo com e un oggetto m olto secondario, massime nell’attu al incertezza del suo fu tu ro destino. Tali sono le riflessioni e gli espedienti che m i si presentano al caso nostro. Ora per rispondere a quello che Ι Έ . V . m i aggiunge nel poscritto dell’ultim a sua, osserverò che senza perdita di tem po n on m i sarebbe facile incontrarm i co l m aresciallo Souvoroff, m entre dee esso di già trovarsi nelle vicinanze di G enova, e l ’instancabile sua a ttività unita alla rapidità delle sue m arcie accrescono la diffi­ coltà di raggiungerlo, quando altri m otiv i forse n on m ’im pedissero totalm ente di battere il cam m ino delle arm ate. Conviene p o i anche riflettere che esso è in oggi non solo m aresciallo nel servigio russo, m a ancora nell’austriaco, e v i sono tali disposizioni che dipendono assai più da’ gabinetti che d a ’ com andanti delle truppe. Teniam oci dunque a quello eh’ è più im portante col procurar la decisa v olon tà dell’im peratore delle Russie, la quale una v o lta che sia m anifestata, allora sarà senza ritardo eseguita dal m aresciallo sudetto. Supplico ΙΈ . Y . a perdonarm i la cattiva form a e la negligenza di questa lettera che non ad altro ascriver dessi che alla fretta con cui l ’ho distesa. Sono con profon d a venerazione etc. 1 2 9

192. Litta à Antonelli.

Vienne, 19 août 1799.

La bulle de confirmation des « Actes » de Litta sur la hiérarchie latine. Ce qu’a fait Litta relativement à la hiérarchie grecque. L ’usage de la pourpre cardinalice pour l’archevêque de Mohilev. Le droit d’appel dans les pro­ cès matrimoniaux. Arch. Vat., 344, orig. autogr.

P oich é all’E . V. non fu com m unicato verun esemplare degli A tti su la gerarchia latina, m i fa ccio un dovere di trasm ettergliene uno, e v i unisco una copia autentica che feci fare in V arsavia della bolla d ’approvazione, la quale originalm ente m i fu trasmessa da Firenze co l solito transunto. M i giunse tu tto ciò nel m om ento della m ia par­ tenza da P ietroburgo, e siccom e la circostanza non m i perm etteva

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No. 192 : 19 août 1799.

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altro, la portai m eco anche per tirarne delle copie. H o cercato o cca ­ sione di farla giungere con m ia lettera al v escov o di V ilna o di L uceoria, m a fa tto l ’in volto non ho p otu to trovar chi si incaricasse di in tro­ durla nella frontiera russa, d o v e si visitano, con som m o rigore, tutte le carte e li libri. Se qualch’uno sarà destinato ad andar in Kussia, converrebbe farla pervenir all’uno od altro d e’ suddetti vescovi, che sono i due d e’ quali possiam o m aggiorm ente fidarci, giacché converrebbe che tal bolla e transunto rimanesse negli archivi di quelle due cattedrali per m em oria che, quanto si è da m e fa tto, è stato solennem ente app rova to dal Papa. Q uando V . E . avrà letto la bolla, giudicherà se occorra altra spedizione. A me pare di no, tanto più nel caso presente, e non m et­ terei più du bb i in questo affare d op o una tale approvazione e co n ­ ferm a. I l partito da m e preso per gli A tti della gerarchia greca, stante l ’attual in attività del m etropolita di Bussia, si fu che dop o avere scritta l’accennata lettera a M gr E ostock i acciò rimanesse nelle sue m ani com e un docum ento preservativo, n e’ futuri tem pi, de’ dritti della m etropolia, e d op o averne da lui avu to il consenso verbale, giacche non volle porlo in scritto, io nello stender gli A tti prem isi che S. S tà, attese le presenti notissim e circostanze in cui trovavasi il clero greco-unito, e volen d o provvedere in quel m odo che si p otea alla conservazione della chiesa greca-unita, avea ordinato che per questa v olta io procedessi alla istituzione, non intendendo però con questo di derogare alle consuetudini ed usi della chiesa greca, ed a ’ privilegii conceduti da Clemente V i l i nella sua bolla, ed i quali riguardano appunto la instituzione, installazione e consacrazione d e ’ vescovi. Questo è il partito ch ’io presi, com e risulta dagli A tti stessi che n on m ancherò com m unicar all’E . V . al m io arrivo costì. Circa l ’uso della porpora, deb b o pur notificar a V . E . che rice­ vetti la bolla di questa concessione p e ’l presente e futuri arcivescovi di MohilofE, cioè del solo a b ito purpureo ad instar archiepiscopi Gnesnensis, escluso e proibito espressamente il pileo rubro, cioè secondo parm i e verificherà Y . E. dalla copia che le com m unicherò, il galero rubro o sia cappello. Questa bolla fu dal S. P. m andata all’im p e­ ratore con una lettera ed io presentai l’una e l ’altra al v ice-can cel­ liere. Circa il diritto delle appellazioni confesso che sarebbe stato m e­ glio esprim erlo ne’ miei A tti, ma il tim ore in cui era che il m etrop o­ litano non abusi d e’ term ini m i rese in questi forse trop p o cau to e

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No. 192-193: 19 août 1799.

parco. P otrà aversi in vista questo pu n to, e specialm ente circa le cause m atrim oniali, su le quali ch i sa se non sarebbe m eglio che il P a p a prescrivesse c o l tem po un m etodo anche più particolare a ’ vescov i ca ttolici della Bussia, affine di dim inuir la eccessiva fre­ quenza de’ divorzi e la facilità n e’ tribunali ecclesiastici nell’amm etter le testim onianze e le pretese p rov e su la nullità del consenso, anche d op o che -le parti hanno avu to de’ figli, su ’l principio che am ­ m etton o com unem ente in P olon ia i teologi e d ottori, cioè che quod fu it nullum ab initio, amplius non consolidatur, ed am m ettendo che le parti non hanno avuta altra intenzione se non se di continuar in u n com m ercio peccam inoso, sebbene nello stesso tem po si con tra­ dicon o negli effetti, m entre la prole suscepta si continua a riguardar p er legittim a, la donna continua a portar il nom e e titolo del m arito fino a n u ove nozze etc., tu tte cose che cagionano som m a am m ira­ zione e scandalo presso i scism atici, i quali non am m ettendo simili cause n e’ loro concistori vanno spargendo m aliziosam ente che presso i ca ttolici si perm ette la dissoluzione de’ m atrim oni e declam ano sopra l ’uso, m ale spiegato, delle dispense pontificie. I giuram enti de’ vescov i saranno da m e presentati a V . E . uni­ tam ente a ’ processi che ho m eco. 1 3 9

193. Litta à Antonelli.

Vienne, 19 août 1799.

L ’affaire de l’évêché de Kamenetz: DembowsM prié d’y renoncer, et SiérakowsM chargé de l’administrer en attendant la nomination officielle. A rch. Y at., 344, orig. autogr.

Su lo spinosissim o affare del vescov a d o di K am enec d eb b o pre­ ven ir 1Έ . Y . che con fog lio de’ 9 febbraro m i scrisse Mgr Odescalchi a nom e di S. S tà che l’u n ico com penso in ta l doloroso emergente era quello della spontanea rinuncia di M gr D em bow ski, a condizione ch e M gr Sirakowski tenesse per l ’avvenire u n contegno qual conviensi a d un v escov o ca ttolico, a l qual fine dovess’io diriggere le mie prattich e ed insistenze. L a m ia ripugnanza in questo affare m i rendea lento a concorrervi, sperando dall’aiu to del tem po. M a sopraggiunta la tem pesta che ho riferita nel m io dispaccio di cui h o dato l’estratto e che spero sia tra ’l num ero di quelli asserti dall’E m 0 D ecano, veden­ d om i v icin o a d un totale naufragio e tem endo anche che s ’innovi nella chiesa di K am en iec quanto si m editava senza alcun intervento

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No. 193-194: 19-28 août 1799.

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della pon tificia autorità, fon dan d om i su ’l citato foglio, venni al duro sacrificio di scriver a M gr D em bow ski, persuadendolo a far la ri­ nunzia in m ani di S. S tà, non allegando altro m otiv o che la effet­ tiva im possibilità di governar la diocesi per la contraria v olon tà del sovran o. L o prevenni nel tem po stesso che per evitar m ali m ag­ giori io era astretto di dar in tan to una am m inistrazione a M gr Sirakow ski. A questi pure scrissi ed inviai l ’a tto dell’am m inistrazione sudetta in attenzione delle ulteriori determ inazioni di S. S tà, ed intanto disponea le cose per trasm etter la rinuncia di M gr D em bow ski, quando m i sarebbe da lui inviata, per com pilar il processo del Sirakowski e trasm etterlo p o i c o l di lui n u ovo giuram ento ad effetto d ’im plorar da S. S tà la bolla per la di lui istituzione al v e sco ­ v a d o cam enecense. L ’ultim a tem pesta ch e m i ha sbalzato da P ie­ trobu rgo m i ha im pedito di aver in tem po le risposte d e’ suddetti due prelati, onde non so più cosa sia a cca du to, non facendone m otto il m io uditore. Circa la pensione per M gr D em bow ski, nel m edesim o ukaso im periale se ne fissava la stessa che all’altro, cioè di rubli 6000. Che p o i il Sirakowski sia persona degna, n on posso dir altro se non che trovasi già da più. anni elevato al carattere e grado epi­ scopale. I l rim anente della di lui con d otta fino a questi ultim i tem pi è in gran parte n oto a Y . E ., m a siccom e alla di lui traslazione dee sem pre precedere altro processo, da questo è da supporsi che ne risultino le più accertate e legali inform azioni.

194. Litta à Antonelli.

Vienne, 28 août 1799.

Litta voudrait partir au plus tôt pour Venise, mais attend ses bagages de Russie. Arch. Vat., 344, orig. autogr.

Spero che Y . E . avrà già ricevu ta l ’altra m ia che h o a v u to l ’onore di scriverle dop o il m io arrivo in Vienna. Sono im paziente di recarm i quanto prim a a Venezia, m a tu tt’ ora costretto sono a qui tratte­ nerm i aspettando l ’arrivo delle casse che aspetto tu tt’ ora. I l m io fam i­ gliare che ho lasciato a V arsavia m i scrive che quelle che ven gon o dalla B ussia erano bensì partite da B iga, m a n on si avea an cor notizia che fossero uscite dalla frontiera, il passaggio della quale è ora sog­ getto a difficoltà che n on sono da im m aginarsi. Gli ho scritto per tal m otivo che m i spedisca senz’altro ritardo quelle che sono in V a r­

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No. 194-195 : 28 août-4 sept. 1799.

savia, dove si contengono alcune scritture che consegnar debbó a questo M gr nunzio. Ciò m i porrà più presto in libertà di proseguir il m io viaggio, com e desidero ardentem ente. H o v olu to intanto annunciar tale circostanza all’E . Y . a cciò le sia nota la causa del m io trattenim ento in Vienna, e rinnovandole l’espressioni della p ro ­ fo n d a m ia venerazione etc.

195. A ntonelli à Litta.

Venise, 4 septembre 1799.

Selon l’avis de Litta, les Cardinaux chefs d’ordre écrivent à l’empereur de Russie. Marotti et l’affaire du rétablissement des jésuites. Nécessité pour le St-Siège de retrouver la faveur de l’empereur. Le maréchal Souvorov prêt à donner son appui. Mgr Albani pourrait être envoyé à Pétershourg. Comment sortir des difficultés relatives à la grande-maîtrise de Malte. Les injustices du traité de Tolentino. Le sénateur Rezzonico parti pour Pétersbourg. Arch. Vat., 344, T, orig.

Si spedisce una staffetta a terza persona, la quale consegnerà a M gr A lbani un piego dell’E 1110 suo zio, nel quale v ’ è inserita la let­ tera che i Cardinali capi di ordine scrivono all’im peratore delle Bussie. Questa è stata form ata presso a p o co sulle traccie da lei d iv i­ sate nel suo dispaccio dei 17 agosto segnato lett. A , § Rimane dun­ que. N on dubito che M gr A lban i la com unicherà a lei prim a di pas­ sarla al Sig. K alitcheff, e non lascerà nettam poco di farle leggere la cifra ch ’io stesso ho m inutata per il detto prelato, in cui si dà ra­ gione del contenuto della lettera, e si previene l ’ostacolo che potrebbe farsi a Pietroburgo di non accettare l ’inviato del Sacro Collegio se prim a non si convenisse di un qualche con certo su l ’affare di Malta. Si scrive ancora a M gr A lban i che non fa ccia passo senza raggua­ glio e che serbi di tu tto uno religioso s e g re to .1 E lla p otrà anche m eglio di m e istruirlo e dargli la giusta direzione per condurre a fine questo im portantissim o affare. D a tu tto questo E lla vede che già ho soddisfatto alla più gran parte dell’anzidetto suo dispaccio. H o com preso benissim o e da quanto Ella ne dice, e dalle lettere del suo uditore, qual sia lo stato attuale degli affari di Bussia, e convengo pienam ente che bisogna or prescindere da tutte le altre materie,

1 L ’ original en partie chiffré porte: « una religione so la greto ». C’est évi demment une erreur de déchiffrement.

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No. 195 : 4 septembre 1799.

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ch e sono, co m ’E lla dice, più degne di lacrim e che di discussione. Io prescindo ancora da quella del ristabilim ento d e’ gesuiti, nel quale nondim eno è necessario ch ’io la prevenga, che du bito m olto che tu tto quello che le ha scritto da Firenze l ’abbate M a r o tti,1 sia esat­ tam ente con form e alla m ente di S. S tà. I l M arotti è stato gesuita ed ha com e tu tti i m em bri della estinta com pagnia un im pegno ed una smania di vederla ristabilita, e teneva spesso prop osito con il Papa, e lo incalzava a fa r qualche a tto decisivo su quest’affare. N on è dun­ que im possibile che qualche v o lta abb ia a lei scritto su quest’argo­ m ento più stesam ente di quello che gli avesse com m esso S. S tà. I o so di certo da più lettere di M gr Spina che il P apa era ferm o di non voler fare passo alcuno risoluto e deciso senza m olta m aturità d i consiglio e senza il con corso o alm eno senza esser sicuro di non tirarsi sopra l ’indegnazione delle altre corti cattoliche. A lla società chiam ata della Propagazione della F ede di Gesù Cristo, la quale ha incontrato m olte protezioni in Vienna, non ha m ai v olu to a ccor­ dare di vestire l ’ab ito d e’ gesuiti; l ’ha lodata, l ’ha eccitata a far del bene per la salute delle anime, e l ’ha arricchita ancora di grazie sp i­ rituali e di privilegi, m a indipendentem ente affatto da ogni rapporto ai gesuiti. E lla saprà m eglio di m e, che anche cotesta corte di Vienna era inclinata, e lo sarà forse tu ttavia, a proteggere il ristabilim ento della Com pagnia, m a com e ho accennato di sopra, a m e pare che si debba prescindere ora da quest’affare, che non lascerebbe di ecci­ tare m olto rum ore per parte dei nem ici della S ta Sede, ed in conse­ guenza d e’ gesuiti (e sono pur m olti), m a più ancora perchè nella ca ttiv ità in cui trovasi il S. P . m anca a n oi un’autorità di trattar qu est’affare, e l ’istessa S tà S. tra le tante tribulazioni che soffre non è in istato di trattare d ’un pu n to di tanta conseguenza. H o letto pertanto con piacere in una lettera del suo u ditore, che a P ietro­ burgo ancora si ricon osce che non è ora tem po di prom uovere questo ristabilim ento, e se ne sospenderanno le richieste. Restringiam o dunque tu tte le nostre cure a riguadagnarsi l’anim o dell’im peratore delle Russie, che tan to interessa e la salute dei cattolici che sono nel suo vasto im perio, e che tan to anche pu ò influire per restituire la libertà al S. P ., e per ricuperare l ’intero dom inio tem porale della 1 L ’ abbé Joseph Marotti était le secrétaire du Pape pour les lettres latines. Le P. Pierling a publié anonymement un opuscule intitulé: « 1814-1914. A pro­ pos du centenaire du Rétablissement des Jésuites ». Paris, 1914. C’est un recueil •de lettres inédites sur ce sujet. Plusieurs sont de Marotti ou à lui adressées. La première est précisément de Litta, datée de Pétersbourg, 26 nov. / 7 déc. 1798.

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No. 195: 4 septembre 1799.

Chiesa Rom ana. A m m etto che il m al’um ore dell’im peratore proceda dall’affare di Malta, che il suo disgusto si lim itò unicam ente alla di lei persona, non già per suo dem erito, m a per la com binazione di così sfortunato incidente, e per la disgrazia incontrata dal bali suo fratello, e am m etto ancora che non sia fu or di speranza per quello che ne ha detto K aliteheff a M gr A lban i che possa riguadagnarsi l’anim o di S. M tà I. con qualche opportuno tem peram ento. Tutte queste riflessioni, Ch’E lla ha fa tto, acquistano anche forza dall’esito della com m issione che ha eseguita M gr M orozzo 1 presso il m are­ sciallo Suvaroff. I l di lui nipote, che tratta tu tti gli affari politici, lo ha assicurato che P aolo I v o le la reintegrazione di tu tti i sovrani ai loro stati, m a specialm ente del Papa, e gli ha insinuato che il Sacro Collegio scriva una lettera all’im peratore e si raccom andi alla di lui protezione, ed ignorando che Y . S. Illma fosse partita da P ietroburgo, ha accettato l ’im pegno di fa r scrivere dal m aresciallo Suvoroff zio all’im peratore affine di am m ettere un n u ovo m inistro del Papa, e inoltre l’istesso maresciallo ha ultroneam ente scritto im a graziosa lettera al Sig. Card. D ecano, ringraziandolo di avergli spedito M gr M orozzo per congratularsi delle v ittorie riportate dalle arm i austro­ russe. È anche vero che se non siam o assistiti da un valid o p rotet­ tore, non possiam o riporre m olta fiducia nel m inistero di Vienna, ne abbiam o riscontri da m ille parti, e lo stesso M gr M orozzo che eseguì con il generai Malas 2 lo stesso officio di congratulam ento p er le vittorie riportate in Italia lo trov o freddo, e caduto a prop osito il discorso delle legazioni, lo tron cò affatto ne lasciò che se gliene potesse dir parola. Per tu tte queste ragioni dunque sì saggiam ente da lei tocca te è stato facile di adottare la massima della spedizione di un inviato a P ietroburgo, n ettam poco si è avuta difficoltà su la scelta di M gr A lbani, il quale non m anca di talento e di esperienza negli affari, ed avrà anche la fortu n a d ’essere da lei istruito e di avere la com unicazione di quelle carte che gli possono essere necessarie per la sua com m issione. V orrei ch ’E lla gli potesse trasfondere la sua m odestia, la sua esemplarità, il suo contegno ecclesiastico. In tutte le corti, m a specialm ente in una di diversa com unione dalla nostra bisogna com parire non solo esente da ogni apparenza di colpa, ma anche forn ito di tutte le virtù, che form ano il carattere d ’un degno

1 Mgr Giuseppe Morozzo, plus tard cardinal. 2 Le général autrichien Mêlas, chargé en 1796 du commandement de l’armée d’ Italie, et qui seconda brillamment, Souvorov en 1799.

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No. 195: 4 septembre 1799.

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ecclesiastico e di un m inistro della S. Sede. Io non lascerò d ’incul­ care questa massim a nell’istruzione che si m anderà a M gr A lbani prim a che torni la risposta da P ietrobu rgo, dopo la quale, se sarà favorevole, dovrà subito partire per quella corte. R a p p orto ai m ezzi, non pu ò abbastanza com m endarsi la di lei generosità nel prestito ch ’ è disposta di fare a M gr A lban i di circa 3 mila zecchini. Questa è una testim onianza trop p o lum inosa del di lei zelo per la religione e dell’insuperabile di lei attaccam en to alla S. Sede. Sul m od o com e accom odare questo interesse, credo che ne scriva il Sig. Card. D ecano al suo nipote, m a è ben giusto che il S. Collegio sia m allevadore di questo prestito, allor quando potrà ricuperarsi qualche rendita della Sede A postolica . Sull’affare di M alta che form a l ’ultim o articolo del suo cita ta dispaccio, m i riporto a quanto ne ho scritto in num eri a M gr A lbani. Qui solam ente aggiungo che se tu tto il n odo si riducesse a sanzio­ nare la rinunzia del m agistero fa tta da H om pesch, per p riv a to m io sentim ento sarei d i a v viso che non si dovesse ritardare un m om ento ad accettarne la proposta, ed anche ad offrirla se ne fosse di bisogno con im pegnarsi di ottenerne il consenso e l ’approvazione di S. S tà. Ma questo m io sentim ento non piace ad altri colleghi, m a se piacesse a lei e lo giudicasse eseguibile, sarebbe opportuno che ne scrivesse ed efficacem ente lo raccom andasse al Sig. Card. D ecano. A nzi sembrarebbe a me, e che questo fosse il disim pegno più plausibile per uscire da ogni im barazzo, purché però si convenisse ancora che il m agistero o restasse vacan te e si venisse a suo tem po a fare l ’ele­ zione secondo gli statuti dell’ Ordine, oppure si trasferisse con l ’au to­ rità del P apa in un principe arciduca d ’Austria. F o n si vorrebbe questo certam ente obbligare alla professione religiosa, m a purché fosse cattolico, si potrebb e per qualche tem po dispensare da questa professione, com e si dispensano i Cardinali dalla prom ozione all’ or­ dine sacro. L a v oce, la destrezza, le com binazioni possono far pren­ dere qualche tem peram ento di disim pegno, per cui lo stesso im pe­ ratore, che si è lasciato trop p o trasportare in questo spinalo, bram i di tirarsene fu ori con onore, com e saviam ente riflette nelle giudiziose sue lettere il suo uditore. Tre suoi dispacci che lasciò a P iètroburgo e che furono di p oi spediti per occasione particolare.giunsero qui m olto ritardati. Si pensò di fa rv i una risposta, m a non sapendo quando E lla potesse giungere a Vienna, e non essendovi oggetto im portante, che m eritasse risposta, si lasciò di farla, e solam ente io le accennai nelle m ie dei 3 e 27 luglio, che a veva m o bisogno di qualche m ag-

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No. 195-196: 4-7 septembre 1799.

gior schiarim ento dei m otivi del suo allontanam ento da Pietroburgo, al quale ha ora pienam ente dato sfogo. H o vedu to in una lettera del suo uditore ben trattata la m ateria sulla valid ità della cessione delle Legazioni, che fu con la spada dalla m ano strappata al P apa nella pace di T olentino. P o co però si valuta la nullità e l’ingiustizia di quel trattato, purché serva di un titolo per colorire un sm em bra­ m ento dello stato pon tificio, e tanto basta per esaltarlo. H o avu to piacere di sentire che a P ietrobu rgo si reputa per un verissim o latro­ cinio fa tto da una orda di assassini. Tanto basta per ora. Con m ag­ g ior com m odo risponderò alle altre m aterie del secondo suo dispac­ cio segnato lett. B, sebbene non sia E lla più al caso di trattarle. Se R om a e tu tto la stato ecclesiastico sarà liberato dal dom inio repubblicano, è nostro dovere di avvicinarsi alla nostra com une residenza per attendere con più com m odo e con m aggiori aiuti alla spedizione degli affari ecclesiastici. I Cardinali v escov i hanno ancora l ’ ob b ligo di accorrere a rim etter qualche ordine nelle loro desolate diocesi. Il senator R ezzon ico non ha veruna com m issione di trattar affari a P ietroburgo. A n zi esso partì da Venezia per portarsi a quella corte a solo oggetto di voglia di viaggiare. Intesa da noi la di lei partenza da quella capitale, e volen d o scrivere all’im peratore una lettera per raccom andargli unicam ente la persona del Papa, si pensò di spedirla al m edesim o senatore a Vienna, affinchè l ’incaricasse di p re­ sentarla giunto che fosse a Pietroburgo. F u ori di questo non ha altra incom benza.

196. Litta à Antonelli.

Vienne, 7 septembre 1799.

Il lui résume plusieurs lettres précédentes qu’il craint qu’Antonelli n ’ait pas reçues: sur les causes et les suites de son départ de Pétersbourg, l’espoir de reprendre les relations, la mission éventuelle de Mgr Albani, l’affaire de Malte. L ’intérêt que l’empereur de Russie ne cesse de porter à l’Eglise catholique. Une conversation de l’empereur avec Litta sur le lieu d’un éventuel conclave. Bons offices à attendre des ministres de Sicile et d’A n­ gleterre à St-Pétersbourg. A rch. Vat., 344, orig. autogr.

Sono nella più grande im pazienza di ricevere dall’E . V . il riscon­ tro se le sia pervenuto un ben volu m inoso m io piego che dovea esserle •consegnato dall’E mo Sig. Card. D ecano a cui fu diretto per m ezzo

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No. 196: 7 septembre 1799.

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d ’un corriere straordinario di N apoli che lo consegnò in Trieste a quel console pontificio. D a quest’ultim o si è avu to l ’avviso di averlo fa tto partir da colà da Yenezia fino dalli 24 dello scorso agosto; onde m i è stata veram ente di ram m arico la notizia datam i da questo M gr A lban i che fino al giorno 28 non fosse arrivato a Venezia. R e ­ stam i tu tta via la speranza che m algrado un tal ritardo il piego non si sarà perduto, m a che giungerà alla fine in m ano dell’E . Y . Contenea il m edesim o due diffusi ragguagli, uno cioè relativo a quanto m i ha scritto Y . E ., sopra le m aterie della Russia, nelle let­ tere che h o trov a to qui; e l’altro assai più im portante racchiudea la narrazione del m io allontanam ento da P ietroburgo con l ’esposto d e’ m otiv i che probabilm ente l’aveano cagionato e di quanto era a cca ­ duto circa quel tem po. Y ’era poi aggiunto un ragguaglio ricevu to dall’abbate B envenuti m io uditore, rim asto colà, circa l’attual situa­ zion e delle cose in R ussia e finalm ente il debole m io parere sopra quello che potesse e fosse espediente farsi tan to per provvedere a ’ presenti bisogni della S ta Sede circa la futura sua politica reinte­ grazione, quanto per ristabilir la com m unicazione con la Russia anche per il tra tto successivo. L a sostanza di questo m io ragguaglio tropp o im portante ad a v ver­ tirsi, sebben io speri che sarà stato rilevato dal piego suddetto che m i lusingo essere alla fine giunto alle di lei mani, nulladim eno per og n i disgrazia che fosse m ai avvenuta, prendo qui la precauzione d i ripetere consistendo n e’ seguenti risultati. Che la causa del m io allontanam ento dalla Russia, secondo tutte le conghietture e le posteriori notizie, non fu altra se non se un risen­ tim ento dell’im peratore in seguito della lettura che sarà stata fatta d ’un P ro-m em oria su gli affari di M alta che m i fu in viato da Mgr Odescalchi nunzio di Eirenze e che in n oltrato m i fu senza veruna precauzione anzi per m ezzo di questo am basciator di Russia conte d i R osom ow ski e per la stessa cancelleria im periale di Pietroburgo; risentim ento che pu ò credersi in gran parte preparato, eccitato ed inasprito da tu tti co lo ro che v i potean trovare il loro con to. Che nonostante tal avvenim ento e n on ostante la m ia partenza, v i era m olto a sperare che continuasse nell’im peratore di Russia la buona disposizione e l ’im pegno per il P apa e per gli interessi della S ta Sede, com e potea argom entarsi dal contegno tenuto dalla corte d i R ussia d op o la m ia partenza, del m od o di parlare di questi due m inistri russi, cioè R osom ow ski e K alitch eff, e finalm ente dalle ultim e notizie di Pietroburgo.

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No. 196 : 7 septembre 1799.

Che m iglior m ezzo a profittar di tali disposizioni per le nostre occorrenze quello era di spedir a P ietroburgo M gr A lban i com e co m ­ m issionato sem plicem ente dall’E mo suo zio, ov v ero com e in cari­ cato dallo stesso a nom e di tu tto il Sacro Collegio, unicam ente per gli odierni p olitici interessi della S ta Sede, im plorando l ’appoggio e la protezione di quel sovran o; ed anche in caso di bisogn o colla facoltà di spiegar pu b b lico carattere di m inistro del S. Collegio. C om binava in tal idea il su ddetto m io u ditore in una delle sue let­ tere da m e trasmesse originalm ente nel piego stesso. Che per ridur tu tto ciò a ll’effetto opportunissim a si presentava la precedente corrispondenza del Sig. Card. D ecano co ll’im perator delle Russie, la disposizione e l ’im pegno che m ostrava qui per l ’o g ­ getto m edesim o a M gr A lban i questo m inistro K alitcheff. P er fa ci­ litar la cosa sempre più nel pu n to econ om ico, m i son offerto con la m aggior soddisfazione allo stesso M gr A lban i di fargli un im prestito per servigio della S ta Sede di oltre rubli 15.000, cioè più di 3.000 zecchini effettivi, provenienti dalla vendita seguita di gran parte de’ m iei effetti, ed i quali rim angono già depositati nella banca dei Sig. L ivio in Pietroburgo e saranno alla disposizione di M gr A lbani m edesim o. E cco tu tta la sostanza dell’accennato m io ragguaglio, il quale spero per altro che sarà giunto a V . E . nel surriferito m io piego, ma ad ogni bu on fine l ’ho v o lu to qui riepilogare. Persuaso io della necessità ed utilità di questa missione di M gr A lbani non posso far a m eno di raccom andarne a Y . E ., al Sig. Card. D ecan o ed agli E ml loro colleghi la sollecita risoluzione. È però som ­ m am ente necessario che questa si eseguisca, previo il più gran secreto, specialm ente circa gli oggetti specifici della medesima, per cui rac­ com an dava nel piego su ddetto che non ne uscisse il secreto fu ori di tre E ml tu tt’al più, com preso Ι Έ . V . ed il Sig. Card. D ecano. M gr A lban i avrà già fa tto sapere che questo Sig. K alitcheff, il quale ha un particolare interesse per il bu on esito della cosa, glie ne facea continue prem ure, onde tu tte le ragioni si com binano a d affrettarne la decisione. ÎTon d eb b o om m ettere di riepilogar pure in succinto ciò che ho detto nel piego sudetto circa l ’affare di M alta, ed è che forse non sarà questo tocca to, ne farà per ora un ostacolo alla progettata missione, m a in ogni caso la presente detenzione in F rancia del Som m o Pontefice esime l ’E E . L L . dal prender decisione alcuna su questo punto, che non pu ò risolversi che dal Papa. Nèl seguito p oi è difficile pronosticare cosa sarà di quell’o rd in e , m a si

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No. 19β : 7 septembre 1799.

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p otrà pensar p oi a qualche m ezzo term ine per preservar ogni riflesso e com bin ar le cose co n reciproca convenienza. P er notizia di V . E . e degli E ml colleglli ho l ’onore di annettere un recente ragguaglio che m i trasm ette da P ietroburgo il m io u d i­ tore con fresca data de’ 21 agosto. R a ccoglierà da questo Y . E . che le circostanze colà non ci sono ta n to disfavorevoli, ed io m ’unisco nella persuasione del m io uditore che una m issione in aspetto p o li­ tico n on debba dispiacere a quel sovra n o per l ’interesse che prende alla situazione del S. Padre, agli affari dell’Italia, e per il caso, che Id d io però tenga lontano, d ’una vacazion e di sede e d ’un futuro co n ­ clave. Su questo punto sono io stesso testim one che l ’im peratore m i ha parlato più volte, m ostrando un grande interesse perchè abbia luogo una libera e canonica elezione. Disse anzi una v olta a questo p rop osito, che ne avea scritto e trattato co n l ’im perator d e’ R om ani. Che n on avea v olu to che si scegliesse il luogo pel futuro conclave nell’im pero della Russia, perchè essendo esso di religione diversa non v olea aver l ’aria d ’influir soverchiam ente neìl’elezione. Che però nem m eno piaceagli che questo avesse luogo in Vienna, m a che preferiva Venezia ov e i Cardinali a vrebbero proced uto con m aggior libertà. T u tto ciò fa vedere che quel principe alquanto singolare nelle sue idee am a di mischiarsi in tu tto od alm eno di far credere ch e nulla di grande succede in E u ropa senza la di lui cooperazione ed intelligenza; circostanza da cui p u ò trarsi qualche partito ad o tte ­ nerne per n oi protezione ed a ppoggio. I l passo che m ’annuncia lo stesso uditore di voler fare, cioè di scrivere a M gr Erskize [E rsk in e ]1 nei term ini che vedrà ΙΈ . V . dalla d i lui lettera, sem bram i n on solo in n ocuo m a m olto opportuno. N el rispondergli io penso di lodarlo per m ia privata opinione, riser­ bandom i di fargli n ota l ’a pprova zion e delle E E . L L . quando ne sia dalle m edesim e autorizzato. D ipenderà intanto dalle stesse E E . L L . lo scrivere a M gr Erskine sul m edesim o oggetto, com e sem bra deside­ rare e lusingarsene il sullodato uditore. N elle lettere che ho già scritto al m edesim o, l ’ho prevenuto segre­ tissim am ente e co n cifra tra n oi con venu ta del p rogetto qui con cer­ tato co n M gr A lbani. Scrivendo p oi al duca di Serra Capriola non ho tralasciato di raccom andargli g l’ interessi della S ta Sede che si com bin an o con quelli di S. M tà siciliana. Il sudetto duca ed il cav. 1 Mgr Charles Erskine, irlandais d’origine, était alors ministre du St-Siège à Londres. Il fut créé cardinal par Pie VÌI.

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Xo. 196-197 : 7-17 septembre 1799.

W h itw orth m inistro britanno possono m olto colà contribuire a nostro favore e son sicuro che il m edesim o m io u ditore non desi­ sterà dall’inspirar loro dell’interessam ento per noi. H o già fa tto n oto a Y . E . con altra m ia inviatale per la p osta ed a cui era annesso un fog lio in cifra, che M gr de Bernis arcivescovo d ’A lb y avea esibito i suoi servigi per S. S tà. Se Ι Έ . Y . com anda che gli si faccia dir qualche cosa di grazioso su tale offerta, p otrò scri­ verlo all’uditore in altre occasioni. E qui rinnovando all’E . V . i sensi del m io d iv oto rispetto, passo con profondissim o inchino a prote­ starm i etc. 197. Litta à Antonelli.

Vienne, 17 septembre 1799.

Envoi de documents demandés par Antonelli en vue de la mission éventuelle de Mgr Albani. Les jésuites et la Société de la Foi de Jésus. L'affaire de Malte et le nouveau vice-chancelier comte Panin. Jugement sur Mgr Albani. Mariage de l'archiduc palatin. Facultés demandées par Mgr A lbertrandi. Projets de départ de JÀtta pour Venise. Arch. Vat., 344, orig. autogr. chiff.

H o l ’onore con questa di rispondere a due veneratissim e lettere dell’E . V . le quali in questi giorni con p o co intervallo di tem po mi sono pervenute. Y o n ho adem pito prim a a questo m io dovere per la necessità d ’aspettar, qualche occasione sicura. L a prim a delle accennate lettere in data de’ 31 agosto m i ha vera­ m ente sollevato da una grande angustia m ediante il bram ato avviso dell’arrivo del m io piego che fu inviato per la parte di Trieste. Sic­ com e p o i V . E . m i m ostra desiderio di avere una copia, co m ’EUa s ’esprime, della lettera che scrisse S. S tà a P a olo I su l ’affare di M alta, m i sono im m aginato che m ’ab b ia in ta l m odo accennato il P ro-m em oria che m i fu inviato da M gr Odescalchi, giacché il S. Padre nulla ha m ai scritto direttam ente a P a olo I sul detto affare, sebbene abbia scritto due lettere al con te L itta m io fratello. Mi sono perciò affret­ ta to di far tirar una copia del P ro-m em oria. A questo unisco la copia delle due citate lettere, alcune stam pe ed un fog lio nel quale ho ordi­ nata succintam ente la serie di tu tti i fa tti che si riferiscono all’affare di M alta. T u tto questo che ho l ’ onore di com piegar a questa m ia m i lusingo ch ’esser possa sufficiente per quelle nozioni ch ’Ella desi­ dera riguardo all’Istruzione per M gr A lbani al quale, secondo i vene­ rati cenni di V . E ., com m unicai tutte le carte che ho m eco riguardo la missione. L a seconda lettera ch ’ è in data d e’ é settem bre m i fu passata

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No. 197 : 17 septembre 1799.

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dal d ° M gr. H o anche v isto con piacere quella per l ’im peratore ed ho fa tto prem ura al s u d 0 prelato di fare in conseguenza i suoi passi col M ° K alitcheff. Su l ’affare gesuitico m i riserbo a parlare a V . E. com e pure su la S ocietà della Fede di Gesù, la quale benché sem bri qui favorita, nondim eno ha m olti nem ici, che sono in gran parte quelli della religione cattolica, a ’ quali non conviene perciò ceder le nostre piazze com e ha fa tto il re di Sardegna con i Francesi. I l m ezzo term ine di Y . E. circa l ’affare di M alta sarebbe ottim o, m a bisogna aspettar qualche occasione opportuna per profittarne. Una cir­ costanza favorevole che ho spiegato a M gr A lban i si è la prom ozione del con te P anin alla carica di vice-cancelliere essendo persona m olto onesta, che am a d ’ascoltare e dire la verità. F inché però non venga l ’ opportu n ità di prop or il detto espediente, credo che sia bene sospen­ dere d i sanzionar la rinunzia di H om pesch, e perciò m i trattengo per ora dallo scriverne al v escov o Card. D ecano. bTon m ancherò di dar non solam ente tu tte le istruzioni a M gr A lbani, m a ancora le am m onizioni salutari che suggerisce Y . E ., m a per ora non m i a rri­ schio veden do avere grande bisogno che gli si fa ccia coraggio. I o lo com patisco più d ’ogni altro, ma vorrei nondim eno veder in lui più fiducia e volon tà , onde sarebbe bene che il v escov o Card, suo zio nello scrivere gli dasse m aggior coraggio. 1 H o inteso co n piacere che i tre dispacci ch ’io lasciai a Pietroburgo e che fu ron o d i là spediti a V ienna d o p o la m ia partenza, sieno poi pervenuti a V . E . Così risparm io d ’inviarne i duplicati. D om en ica prossim a 22 del corrente parte da qui l ’arciduca G iu­ seppe P alatino d ’U ngheria per recarsi a P ietroburgo, d ov e sposerà la gran duchessa Alessandra, e si tratterrà tu tto l ’inverno e forse più lon go tem po se la sposa rim ane incinta. In questa occasione ritorna pu r a P ietrobu rgo il Conte D ietrichstein. Pensano alcuni che questi possa p oi rim aner colà com e am basciatore in lu ogo del con te di Cobenzl, giacché la salute di questi sem bra non poter più sopportare la rigidezza di quel clim a. P rofitto di questa occasione per recar a notizia di V . E . la su p­ plica che nel m io ultim o soggiorno fa tto in V arsavia m i fu a w a n zata da M gr A lbertrandi, v esco v o di Z en opoli in partibus, v icario ge­ nerale ed officiale di V arsavia e delegato della S ta Sede con le facoltà della nunziatura di Polonia,' com e ho già significato a V . E . nel p re­ cedente m io piego segnato B . D esidera dunque esso essere m unito 1 Comme nous L’avons dit dans notre Introdution, la mission de Mgr Albani n’ eut jamais lieu.

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No. 197 : 17 septembre 1799.

delle seguenti facoltà che non erano tra quelle della nunziatura. imo Dispensandi pro duabus aut tribus vicibus in m atrim onio rato n on consum m ato. 2 a° A bsolven di eos qui ausi fuerint com plices absolvere. Item que sollicitantes, cum facu ltate com m itten di aliis. 3tl0 D ispensandi in tertio aut quarto consanguinitatis et affini­ tatis gradu pro duodecim vicib u s cum personis non om nino pau­ peribus, stantibus praesentibus im pedim entis. I presenti im pedim enti sono quelli di ricorrer a S. S tà non solo per le attuali circostanze, m a anche per i divieti fa tti dal governo prussiano, com e ho rappresentato nel citato m io piego B . V asce poi anche l ’inconveniente che alcuni ricorrono in v ece alla cam era reale, la quale secondo i prin cipii luterani non dubita di aver potestà di accordar sim ili dispense. Sebbene anche ultim am ente per lettera di M g r O descalchi fossi io m unito di più am pie fa coltà per le dispense in prim o affinitatis gradu, com m unicabili anche a ’ v escovi, siccom e ciò riguardava i vescov i della Bussia, quindi non ho creduto esser autorizzato per quelli del dom inio prussiano. Se V . E . ha m od o di sodisfar a questa petizione d i M gr A lbertrandi (il che io dico, ig n o­ rando quali facoltà ed a ch i ab b ia lasciate il S. P adre innanzi di partir dall’Italia) m i farebbe E lla som m a grazia di m andar tali fa coltà ch ’io d a qui potrei prim a della m ia partenza trasm ettere con fa cilità a l detto prelato co n l ’ occasione di qualch’uno che andasse o passasse per Varsavia. V o n so se farò in tem po a d includer in questo piego la cop ia del P ro-m em oria e del fog lio dicifra to su l ’affare di M alta di cui ho par­ la to nel principio di questa lettera e che cito nel com piegato fog lio ch e ha per titolo Serie dei fatti ecc., m entre l ’ originale l ’ho dato a M gr A lban i che m i ha prom esso di farne fare su bito im a copia, m a in ogni caso la m anderò quanto prim a con altra occasione. V e l caso che Borna e tu tto lo stato ecclesiastico sia liberato, m i lusingo che avanti che i Sig. Cardinali partano di costà per ritornar nella com une loro residenza, ciò si saprà qui d ov e probabilm ente si passerà precedentem ente qualche ufficio. Così spero che V . E . m i onorerà di qualche suo venerato cenno quando la di lei par­ tenza fosse prim a del m io arrivo costì. M i trattengo qui ora uni­ cam ente per uniform arm i agli ordini di V . E . aspettando la istru­ zion e per il detto M gr, e p o i m i in vio a Venezia circa il ( ? ) . 1 L a prego l 'La date est restée en écriture chiffrée.

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No. 198 : Relation finale de Litta.

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di n on farlo sapere a verun altra persona avendo io giusto m otivo d i tener questo segreto. Term ino con rassegnar a ll’E. V . la divota servitù e profonda vene­ razione etc.

198. Relation finale de Litta.

Sans date.

Arch. Vat., 344, I , trois exemplaires.

Résumé de l’histoire politique de Pologne de 1772 à 1794. Arrivée de Litta à Varsovie comme nonce en 1794. Suite des événements historiques: ré­ volte de Kociuszko. Mise à mort de deux évêques. Litta envoyé en mission en Russie. Art. I - Le catholicisme dans les territoires annexés à la Russie sous Ca­ therine I I , et dénommés Russie Blanche. L ’impératrice érige l’arche­ vêché de Mohilev et y place Mgr Siestrzencewicz. Les évêchés passés sous le sceptre russe après la partage de 1794. Suppressions et transforma­ tions d’évêchés opérées par Catherine. Suppression totale de la hiérarchie grecque-unie, et persécutions contre les fidèles. Le Pape fait accepter l’envoi en Russie d’un ambassadeur extraordinaire. Art. I I - Les négociations de Litta près la cour de Russie, et leur résultat. Art. I I I - Organisation de la hiérarchie latine en Russie. La métropole de Mohilev. Les diocèses de Vilna, Samogitie, Loutzk et Jitomir, Eamenetz, Minsk; les évêques et leurs suffragants. Art. I V - Organisation de la hiérarchie grecque-unie. Art. V - Pouvoirs des évêques sur les religieux en Russie. Art. V I - Nécessité d’avoir en Russie un ministre du St-Siège, spéciale­ ment pour résoudre les difficultés survenant dans les cas de vacances de sièges épiscopàux. Art. V I I - Autres objets auxquels devra pourvoir le successeur de Litta: 1. L ’intrusion de Mgr Sierakowski sur le siège de Kamenetz à la place de Mgr Oembovski. 2. La formation des procès canoniques pour plu­ sieurs suffragants. 3. L ’ingérence du Département catholique du Collège de justice dans les procès matrimoniaux. 4. Le rétablissement d’un mé­ tropolite pour les grecs-unis. Art. V I I I - Renseignements sur les évêques catholiques de Russie. Mgr Siestrzencewicz, archevêque de Mohilev: son passé, sa carrière ecclésias­ tique, son ambition et ses prétentions exorbitantes. Jugement bref sur les autres évêques. Art. I X - Etat du catholicisme dans les territoires polonais passés sous la domination prussienne. Art. X - Observations concernant les territoires polonais récemment acquis par l’Autriche.7 2 27 — N onciat. de L itta.

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No. 198 ; Relation tinaie de Litta

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RELAZIONE di

M g r L o r e n z o L i t t a A r c iv e s c o v o

di

Tebe

sopra

d iv e r s i a f ­

ECCLESIASTICI DA LUI TRATTATI CÓME NUNZIO APOSTOLICO P o l o n ia e c o m e A m b a s c ia t o r e d i P a p a P io Y I a l l a C o r t e

fari in

IMPERIALE DI EUSSIA.

Prom osso dalla Sa. Me. di P io V I all’im portantissim o im piego di indizio apostolico in P olon ia, ed incam inatosi l ’a rcivescov o di T ebe verso la città di V arsavia, arrivò in quella residenza nel mese d i m arzo 1794. M olto a v eva perduto quel fioritissim o regno della sua potenza e d e ’ suoi dom ini, giacché dall’anno 1772 d ov ette assog­ gettarsi all’abbandono di m olti P alatinati, i quali fu ron o divisi fra le tre potenze confinanti, cio è l ’A ustria, la Russia e la Prussia. D op o ta l epoca, ch ’ è quella del prim o partaggio, o sia della prim a d iv i­ sione, godè il regno per v e n t’anni di m olta quiete e tranquillità, e m ediante la ricchezza della nazione e fertilità del terreno assai ab­ bondante di grani, p o tè riparare i suoi danni a tal segno che appena se ne ravvisavano le conseguenze. Ma nell’anno 1788, convocatasi in V arsavia una dieta, che si fo rm ò p oi in confederata e durò incirca quattro anni, si suscitarono in quella de’ fo rti partiti, onde nacquero diversi piani d i riform e dell’am m inistrazione, di cam biam enti nel sistem a politico, di alleanze con estere potenze, di aum ento di forze m ilitari e finalmente di proggetto di una nuova Costituzione che alterava sostanzialm ente la form a della repubblica. Questa Costitu­ zione fu di fa tto presentata alla D ieta ed a pp rova ta quasi general­ m ente per acclam azione alli 3 di m aggio del 1791; fu di p oi sanzio­ nata e ricevu ta da ciascuno d e’ Palatinati nelle loro rispettive diete, cosicch é nel 1792 si celebrò in V arsavia con una pom pa sorprendente l ’anniversario di un tale avvenim ento. M a le conseguenze di questo furono ben fatali alla P olonia, perchè alcuni tra ’ P olacch i, m alcon­ ten ti del n u ovo sistema, si rivolsero a Caterina I I im peratrice delle Russie invocando la di lei protezione per m antenere con l’antica form a i privilegi della n obiltà polacca, che alquanto venivano lesi dalla n u ova Costituzione. A cce ttò ben volen tieri quella sovrana un im pegno, che apriva l ’adito a d agir più direttam ente colle sue forze a divenir l ’arbitra del destino della Polonia. Si form ò con l’opera di detti P ola cch i la Confederazione di Targow itza, a sostegno della quale entrate le truppe russe nel territorio della repubblica, si m ani­

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* ·.···,■

Ntr„ 198 : R-el-atian ûàoÉb de Littâ.

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festò la. guerra, la quale riuscì si funesta a' P olacchi che d o v e tte r o per così dire, ricevere la legge dal vin citore, abolire tu tti gli a tti della dieta di V arsavia, tener una n u ova dièta fin. Grodno, e colà finalm ente sul. finire dell’anno 1793 sottom ettersi a nuove perdite, cioè ad un secondo trattato di partaggio, che abbaùdohava una gran parte della. Lituania, P o d o lia e parte della V olinnia alla Russia, e tutta intiera la G ran P olon ia al re di Prussia. D o p o di ciò volle l ’im pera­ trice Caterina stipular un trattato di. alleanza con la P olonia, in virtù del quale un corpo di truppe russe in qualità d ’alleate rim anea nel ter­ ritorio della repubblica: m a gli anim i d e’ P ola cch i erano oltre m odo esacerbati ed in qu ieti per tante perdite sofferte, per la presenza delle truppe straniere e per la dolorosa incertezza del loro avvenire. T a l era lo stato della P olonia, allorché l ’arcivescovo di Tebe a r­ riv ò in Varsavia, ed anzi si erano già m anifestati de’ m ovim enti ostili specialm ente con tro i Prussiani per opera di un certo M addalinski, che, conducendo una brigata di P olacchi, si fece ardito d ’in ­ vadere la nu ova frontiera prussiana, di' abbattere le aquile e di ra ­ pirne alcuni dep ositi d i quelle dogane. Quindi nel giorno m edesim o che entrò il nom inato a rcivescovo com e n u ovo nunzio di V arsavia, che fu li 24 di m arzo del 1794, scop p iò nella città di C racovia l ’insurreziohe nazionale, m ediante il m anifesto che fu pu bb licato colà da T addeo K ociuszko, il quale co l titolo di N acelnik 1 si eresse in capo ossia generalissimo della nazione polacca, e dichiarò la guerra ad un tem po contro Caterina I I im peratrice delle Russie e F ederico Guglielm o I I re di Prussia. R iscaldati gli anim i d e’ P ola cch i d a gl’incendiari proclam i del loro generalissimo K ociu szk o e m olto più da un vantaggio, che egli ottenne in un fa tto d ’arm e a R astaw itza sopra un corpo di Russi com an dati dal generai T orm an deff,2 finalmente ai 17 di aprile, in cui cadde in quell’anno il giovedì santo, scop piò nella città stessa di V a r­ savia una terribile rivoluzione che term inò con un m assacro quasi generale d e’ Russi. L a m aggior parte di questi rim ase estinta nella furia popolare, m olti si resero prigionieri e p och i §i salvarono fuggendo da V arsavia co l generai Ighelstrom com andante delle truppe russe e m inistro plenipotenziario in Polonia. Si form ò subito in Varsavia un governo provvisorio nell’aspet­ tativa di quello che d oveva p o i stabilirsi dal generalissimo K ociuszk o, 1 Le’ mot polonais « naczelnik» signifie- « ôhef ». 2 Peut être s’agit-il -du fameux général Tormasoiï (1752-1811*).

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il quale co n poch e forze si andava m antenendo nel Palatinato di K ra co v ia , finché si unì a lu i il grosso dell’arm ata polacca. F u ron o arrestati diversi n ob ili e tra questi tre vescovi, cioè Mgr K assakow ski v escov o di L ivon ia e coadiutore di Yilna, M gr Massalki v e sco v o di Y ilna e M gr Skarzewski v escov o di Cheima. D a prin­ cip io si disse che erano stati arrestati per solo m otivo di assicurarli con tro il furore del p op olo, m a, siccom e la loro prigionia fu accom ­ pagnata da quelle cautele ch e caratterizzano la detenzione d e’ rei d i stato, perciò l ’a rcivescov o s u d 0 com e nunzio di P olon ia diresse a l governo provisorio una sua n ota con l ’istanza form ale che fossero rilasciati i tre vescovi, m a sebbene li avvalorasse d ’altri suoi uffici verbali, n on p o tè ottenere la richiesta liberazione. P o co d o p o , cioè nel giorn o 10 m aggio, si suscitò in V arsavia un tum ulto popolare, e si v id d ero im provisam ente piantare delle fo r­ che co n d e’ cartelli e con ì n om i di diverse persone, le quali dalle grida d e’ tum ultuanti si annunziavano com e traditori della patria e degni di quel supplicio. T ra questi supposti rei tre secolari, cioè Czarowski, Z abietto ed A m ow itz ed u n ’ecclesiastico, cioè il sopran om in ato K assakow ki v e sco v o di Livonia, in term ine di due ore fu ron o processati, condannati e giustiziati, se pure m erita il nome d i processo e di giudizio e con dan na quello che fu fa tto in breve tem po da giudici incom petenti e parziali e di più intim oriti e sorpresi dalle grida e dagli eccessi del v o lg o. In ogni m odo, innanzi d i procedere alla condanna del detto v e ­ scov o, si presentò al nunzio nel prop rio palazzo una deputazione del governo provvisorio, accom pagnata da m oltitudine d i pop olo e g li espose la dim anda che, com e nunzio apostolico, procedesse alla degradazione di quel v escovo, o v vero desse ad altri le fa coltà neces­ sarie a ta l’atto, poiché, siccom e asserivano i deputati, n on volea il govern o procedere con tro il v esco v o, se prim a non fosse degradato, e ciò per rispetto verso la religione ed il sacro carattere vescovile, e per osservare le form e della Chiesa cattolica. A tale istanza rispose il m m zio apostolico di n on p o te rv i aderire, prim ieram ente per m an­ can za di facoltà, m entre la degradazione di un v escov o era una causa delle m aggiori e però riservata al solo R om an o Pontefice. Che sebbene i nunzi d i P olon ia ricevessero nel partire da R om a m olte facoltà, n o n era però tra queste quella necessaria per la deposizione o degra­ dazione de’ v escov i, essendo un tal caso di natura da n on potersi p re w e d e r e nè im m aginare che ne nascesse l ’occasione. In secondo lu o g o dim ostrò il nunzio che, essendo la degradazione la m aggior

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pena che la Chiesa praticasse con tro le persone d e ’ v escovi, non era consuetudine della Chiesa m edesim a di arrivare a quella, se prim a con lungo e regolare processo non costasse pienam ente di que’ de­ litti che m eritar possono una pena tanto forte. Si fece quindi strada ad indicar loro il m odo nel quale si sarebbe p otu to provvedere in tal causa, osservando, com e asserivano di v oler fare, le regole della Chiesa, ed era quella di ritenere il v e sco v o nomine Ecclesiae, affinchè lo stesso nunzio ne avesse scritto a S. S tà ed ottenutone le facoltà necessarie, ne avesse p oi ordinato il regolare processo, onde costar potesse l ’esistenza di tali delitti che m eritassero una pena si forte qual’è la degradazione di un vescov o. A ta l risposta que’ deputati protestando l ’urgenza del caso, la violenza del p op olo ed il pericolo che si avanzasse ad eccessi m aggiori, si ritirarono dalla nunziatura e ritornarono al Consiglio. M a non con ten to il nunzio di questa v er­ bale dichiarazione, in viò subito a ll’adunanza del Consiglio una sua nota m inisteriale, facen do istanza che si sospendesse il giudizio, che si ritenesse il v esco v o nomine Ecclesiae, e che intanto avrebbe scritto al Papa, a cui unicam ente spettava quella causa, com e una delle m aggiori. P u però inutile tale rappresentanza, e p och i m om enti dop o, senza alcuna degradazione nè altre cerim onie ecclesiastiche, fu il v e ­ sco v o con d o tto in una piazza innanzi la chiesa degli Osservanti, chiam ati Bernardini, e senza nem m eno perm ettergli che entrasse in chiesa per riconciliarsi, fu app iccato alla vista d ’im m enso p op olo. E im anevano ancora nelle carceri il v escov o di Y ilna e quello di Cheima, m a nel mese di giugno, d op o che K osciu szko fu b a ttu to a Cechozin dalle truppe russe e prussiane, ed il re di Prussia s’im ­ padronì di C racovia e che lo stesso K osciuszko co l suo esercito d o ­ vette ritirarsi verso Varsavia, si rin n ovò nel giorno 28 di giugno altro più orribile m assacro nella città, ed il p op olo, correndo alle prigioni ed estraendo diversi carcerati, gli a p p iccò da se stesso, senza veruna form a di giudizio, fino al num ero di otto, tra’ quali rim ase sagrificato anche il v esco v o di W ilna. L a furia colla quale fu ron o eseguite tali carneficine non lasciò tem po alcuno al nunzio a p o ­ stolico d ’im pedirne l ’effetto con tro il v escov o infelice di W ilna, m en­ tre, innanzi che si scoprisse la tendenza e lo scop o del fu ror popolare, se ne com pì m iseram ente il barbaro effetto. Si rivolse bensì allora il nunzio a rin novar con sem pre m aggior insistenza e calore le sue istanze per la liberazione del rispettabile e degno prelato M gr Skarzewski v e sco v o di Cheima. A n ch e in que­ sta parte corse gran rischio di vedere deluse le sue cure, perchè, ad

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onta di m olte lusinghe ohe si davano dal governo nazionale a tal p ro ­ posito, alla fine si udì im pròvisam efite che un tribunal m ilitare, ereato da Kosteiuszko per giudicare i prigionieri di stato, condannò una m attina il su d 0 prelato itila pena di m orte d a eseguirsi nel ter­ m ine di 24 ore. Si recò allora il nunzio apostolico alcune m iglia fuori d i V arsavia al ca rtp o del generalissimo K osciuszko, da cu i con le più veem enti e patetiche rappresentanze a stènto p otè ottenere che fosse salvata la vita di quél v escov o, con com m utargli la decretata pena di m orte in una prigione perpetua. T ropp o dolorosa sarebbe stata anche questa, se d o p o alcuni mesi, debellata daU’arm i russe la rivolu zion e polacca, non fosse alla fine stato posto in libertà il v escov o s u d 0, che potè ritornare alla sua diocesi di Cheima, dove ora risiede. F u ron o questi gli affari di m aggior im portanza, che occuparono il nunzio apostolico nel tem pò della rivoluzione polacca, la quale term inò nei prim i giorni d i novem bre dello stesso anno 1794, allor­ ché, espugnato dal generai Suwarow il borg o di Praga, la città di V arsavia capitolò e v i entrarono i B u s s i B im asero questi tenendo il govern o m ilitale e civile di quella città fino a l principio dell’anno 1796, che fu ceduta per trattato co n una parte d e’ Palatinati di Sandom ir, di M azovia e di P odlach ia a S. M tà il re di Prussia, nel tem po istesso ch e la città di C fa cov ia c o l suo P alatinato e con quello di L u blin o fu ron o ceduti alla Casa d ’Austria. D urante il soggiorno d e ’ B ussi in Varsavia, che fu d ’un anno e qualche mese, continuò pacificam ente la sua rappresentanza e le sue funzioni il nunzio di P olon ia, nè occorse cosa di ta l im portanza che m eriti di esser registrata nella presente relazione. E ntrati poi i Prussiani in Varsavia, si vid de p o co dop o obbligato l ’arcivescovo di T ebe a d astenersi dal titolo di nunzio, sebbene continuasse in parte le sue incom benze servendosi del titolo di delegato apostolico, non però senza qualche difficoltà per parte del m inistro di Berlino. I bisogni delle chiese cattoliche situate nell’im pero russo mossero, com e si dirà in appresso, la Sa. Me. di P io V I a prop orre la missione di un suo am basciatore alla corte im periale di Pietroburgo. Quando fu accettata tale proposta, e che si degnò la stessa Santità scegliere la persona dell’arcivescovo d i Tebe, partì egli finalm ente da V a r­ savia, d op o tre anni in circa d i residenza, cioè affi 14 di m arzo del 1797. B e ’ seguenti articoli si darà un ragguaglio di quanto si è ope­ rato in Bussia e dello stato del eattolicism o in quell’im pero; dopo di che si parlerà pure dello stato della religione cattolica nelle parti

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della P olon ia passate so tto il dom in io del re di Prussia, e finalmente si aggiungerà qualche osservazione sopra alcuni oggetti, che risguardano quel tra tto della P olonia, che form a l ’ultim o e recente acquisto colà della Casa d ’Austria.

A r t ic o l o I.

Stato del cattolicismo ne' nuovi acquisti della Russia alla morte di Caterina I I A v eva n o già fin dall’anno 1772 le deplorabili vicende della P o ­ lonia scem ato quel regno di m olte sue provinole, le quali fu ron o d i­ vise fra le tre vicin e potenze. A quella parte, che to ccò in sorte a Caterina I I , v olle codesta sovran a ch e si dasse l ’antico nom e di A lba Russia, e fin d ’allora m ettendo m ano in tu tti i regolam enti e perfino nelle cose ecclesiastiche de’ suoi sudditi ca ttolici, pretese ella di eriggere un v escov a d o del rito latino collo stesso titolo di A lb a Russia, m ediante un suo m andato d e’ 12 m aggio 1774. V i nom inò per v e ­ sco v o M gr Siestrzeneewitz, e fissò la di lui sede nella città di M ohiloff. D o p o alcuni anni, cioè nel 1782, pretese altresì inalzare la stessa sede di M ohiloff al grado d i arcivescovile e m etropolitana. I l suddetto prelato, che fu nom inato da Catterina I I , era vescovo d i M allo in partibus e g overn ò per m olto tem po que’ cattolici con special fa coltà a lui com m unicate in parte dal prop rio vescov o di W ilna, in parte da ’ nunzi di P olon ia e dalla S. Congregazione di P ropaganda, finché nel 1783, recatosi a P ietroburgo M gr A rchetti, ora cardinale di S ta Chiesa, con l ’au torità apostoliche eresse ca n o­ nicam ente la cattedra di M ohilofi, v ’istitui il s u d 0 prelato, trasfe­ rendolo dal v escov a to di M allo, dan dogli l ’uso del Pallio e della Croce, ed accordan do a lui e a ’ suoi legittim i successori ut in amplissimo totius Russiae ac aliorum regnorum, quae augustissimae Im peratrici Russiae subsunt im perio, suam possit auctoritatem et iurisdictionem exercere. Ottenne fra m olte altre cose il lod ato E m ° A rch etti che per i ca ttolici del rito greco fosse con servato l’arcivescovato ruteno di P oloscz in A lb a Russia, nella quale fu istallato nelle form e ca n o­ niche M gr E raclio Lissow ski m on aco basiliano. F urono queste le prim e disposizioni della S ta Sede, per p ro v v e ­ dere a i bisogni spirituali di qu e’ ca tto lici d e ’ due riti che erano pas­ sati so tto il dom inio della Russia nel prim o partaggio della Polonia.

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No. 198: Relation finale de Litta.

A ltre perdite dovette soffrire quel regno m ediante un secondo partaggio, a cui fu costretto di sottom ettersi nella dieta di G rodno nel 1793, e finalmente, insorta nel 1794 una infausta rivoluzione e mossa la guerra alla Russia con infelicissim o successo, fu rid otta la P o lo ­ nia all’ultim a distruzione e le sue provincie furono divise fra le tre suddette potenze, com e si è narrato di sopra. A cq u istò allora la Russia un im m enso tratto di paese, cioè il du cato di Curlandia, la Lituania con la parte m aggiore della Sam ogizia, la W olliynia, la P odolia ed il P alatinato di Braclau. Passò quindi sotto il dom inio della Russia una quantità presso che innum erabile di cattolici dell’uno e dell’altro rito, com e può in parte argom entarsi dal num ero de’ vescovati, che si trovaron o situati nei n u ovi acquisti di quel governo. L i vescovati di rito latino furono li seguenti: L ivonia, a cui appartengono le poch e chiese cattoliche situate nella Curlandia. Sam ogizia, la cui diocesi com prende tutta la provin cia di tal nom e. W ilna, ch ’a veva una diocesi vastissim a, com prendendo la m aggior parte della Lituania col Palatinato di Minsk. Luceoria, che avea pure una vasta diocesi, in parte situata nella Lituania ed in parte nella W olhynia. K iovia, la cui sede era a Zitom iria, e la diocesi si estendea quasi tutta nella W olh yn ia ed in parte nella Podolia. K am inietz, che a v eva parte della diocesi nel P alatinato di B raclau e parte nella Galizia austriaca. L i vescova ti poi ruteni del rito greco-unito erano i seguenti: L a m etropoli di Russia, che a veva il titolo di K iov ia e H alitz. I l vescova to di P insko e T urovia uniti. Quello di Vladim iria e Bresta uniti. E quello di Luceoria e O strogg uniti. L ’im peratrice Caterina I I , che tu ttora occu pava il tron o della Russia, eseguendo il suo an tico sistema e di più irritata con tro i P o ­ lacchi, fece m an bassa e m ise un gran disordine nelle cose ecclesia­ stiche d e’ cattolici. Prim ieram ente sconvolse e quasi distrusse la gerarchia dell’uno e dell’altro rito con funestissimi cam biam enti. Quanto al rito latino, soppresse il titolo della chiesa di W ilna, che era vacante, v i sostituì quello d i L ivonia e v i nom inò lo stesso v escov o di L ivon ia Mgr Gio. K ossakowski. Soppresse intieram ente i tre vescovadi di Luceoria, di K iow ia e di K am inietz, ed invece

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X o. 198: Relation finale de Litta.

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form ò di sua propria autorità due pretesi vescovati, uno co l titolo di Pinsko e l ’altro co n quello di L atiszovia. A l prim o vescov a d o n o ­ m inò M gr Gasparo Cieciszewski v e sco v o di K iov ia , ed al secondo M gr Sirakow ski v esco v o di Prusa in partibus, il quale cò l suddetto van o titolo di v esco v o di L atiszovia non ebbe difficoltà d ’intru­ dersi nell’am m inistrazione della chiesa di K am inietz, non ostante i reclam i del legittim o pastore di quel gregge, cioè M gr D em bow ski coadiutore di K am inietz. Q uanto poi alla gerarchia dei greci-uniti, la stessa im peratrice l ’ab oli intieram ente, sopprim endo tan to la m etropoli di Russia quanto i vescovadi che si sono nom inati di sopra. P roib ì a M gr M etropolita di R ussia ed a tu tti gli altri v escov i ruteni qualunque esercizio di giurisdizione, ed ordinò che tu tti i greci-uniti, che si trov ava n o sparsi in gran num ero nella L ituania e nella W olhynia, nella P odolia, n e’ P alatinati di B raclau e di K iovia , fossero d ’ ora innanzi sotto la cura del solo a rcivescovo di P olloch [P olotsk], il quale avendo, com e già si è detto, la sua sede nell’A lba Russia, era im possibile che stender potesse la pastoral vigilanza sopra un gregge sì num eroso e sopra tante rem ote e vastissim e diocesi. A questa universal ruina della gerarchia cattolica d e’ due riti aggiunse m olti altri danni la stessa im peratrice, e specialm ente lo spoglio di m olti beni appartenenti alle mense episcopali, a capitoli, a m onasteri, i di cui fon di furono prim a sequestrati p o i aggiudicati al tesoro im periale e finalm ente donati a diversi generali e signori russi. Ma niuno tra tanti m ali uguagliò quello della fierissima persecu­ zione, che si scatenò con tro i p overi greci-uniti, allorché s’in com in ­ ciarono alcune pretese missioni affine di staccarli dalla cattolica com unione e strascinarli allo scism a. L e m issioni erano sostenute dalla forza arm ata, dal braccio d e ’ govern atori e da ordini ben se­ veri della corte, che riuscivano tan to più a troci e crudeli nell’inter­ pretazione ed esecuzione an cor più dura, che se ne fa cev a nelle provincie. Si vid dero m olte chiese e m onasteri occu pati violentem ente da scism atici, e si rinnovarono gli esem pi delle antiche persecuzioni con le carcerazioni, le rapine, g l’esili, le percosse ed altri strapazzi che costarono a m olti la vita. L a Sa. Me. di P io V I all’annuncio di tanti disordini, di tante perdite e di sì grave persecuzione non tardò di rivolgersi ad im plorar la giustizia e l ’um anità di Caterina I I , e nel tem po istesso offerse d ’in viar un am basciatore straordinario alla di lei corte e per patro-

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cinar la causa dell’uno e l ’altro rito, e per dare un sistema alle cose di quel cattolicism o. D o p o qualche difficoltà era stata accettata questa m issione da Caterina Π , allorché accadd e la di lei m orte nel decem bre del 1796. P a olo I, che succedette a l tron o im periale, non solo si m ostrò ben disposto per la proggettata missione, m a desi­ derò che l ’am basciatore, già nom inato in persona dell’arcivescovo d i Tebe, si trovasse presente alla sua incoronazione, che seguì in M osca nel m ese di aprile del 1797.

A r t ic o l o I I

Risultato delle negoziazioni presso la corte di Russia [Recatosi l ’arcivescovo di T ebe a M osca secondo gli ordini della Sa. Me. di P io Y I, si tro v ò presente a ll’incoronazione dell’im pera­ tore. E passate le feste che si celebrarono colà in tale occasione, in ­ co m in ciò subito ad avanzare a l m inistero im periale tu tte quelle istanze delle quali era incaricato. P er m ezzo prim ieram ente d i una M em oria, che presentò in M osca e p o i di m olte note e fo g li che avanzò in P ietrobu rgo durante l ’anno 1797 fece a nom e della S tà S. più d o ­ m ande all’im peratore P a olo I, le quali quanto al rito latino possono ridursi a quattro capi: Che fossero reintegrate a ciasCun v escov o le prop rie sedi ed i propri titoli. Che ogni v esco v o ritornasse nel libero esercizio della sua legittim a giurisdizione e nom inatam ente M gr D e m b r o m k i, che, com e coadiu tore del v escov o di K am inietz, tan to in vigore delle bolle apostoliche quanto d ’un istrom ento di cessione del suo coadiuto, esercitava ordinaria giurisdizione nella diocesi di Kam inietz, e che ne era stato allontanato per viam facti dal. governo russo, che sosteneva in vece l ’au torità usurpata da M gr Sirakowski v escov o di Prusa in partibus, il quale, com e si è già narrato, v i si era intruso co l van o tito lo di v esco v o di Latiszovia. Che d o v e occorresse jqualche variazione nel sistema della ge­ rarchia o ne’ respettivi territori delle diocesi a m otiv o del seguito partaggio della P olonia, tu tto si facesse coll’autorità apostolica, se­ con d o le disposizióni canoniche e secóndo il b u on ordine della reli­ gione ed il bisogno spirituale d e’ cattolici. Che fossero restituiti alle mense vescovili, a ’ càpitoli, a ’ sem i­ n ati ed a ’ m onasteri tu tti i beni loro tolti dall’im peratrice Caterina II.

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Che tu tti gli ordini regolari fossero conservati e m antenuti secon do la form a della loro propria disciplina, ad oggetto che p otes­ sero così serbarsi nello sp irito e n ell’ osservanza de’ loro istituti. In torn o a tali dom ande si ottenne dall’im peratore delle Russie che, ristabiliti i tito li delle antiche chiese di W ilna, di Luceoria e di K am inietz, fossero a ll’in contro a b olite le pretese erezioni delle pseudo diocesi di Pinsk e di L atiszovia fa tte dalla defunta Caterina II . Che rim osso dalla sede di K am inietz l’intruso v escov o M gr Sirakowski, fosse rim esso nell’esercizio della prop ria giurisdizione il legittim o pastore M gr D em bow ski coadiu tore di K am inietz. Il sistem a della gerarchia fu di n u o v o intieram ente ordinato dall’autorità apostolica, con preferir i term ini di ciascuna diocesi, co n eriggere un n u ovo v e ­ scov a d o di M insk, e con istituire in ciascuna cattedra il p rop rio v e ­ scov o , com e si vedrà nell’articolo seguente, parlandosi della gerar­ chia latina, Quanto a i b en i to lti n on p otè ottenere la restituzione, m a solo si ebbe la prom essa dall’im peratore che d ’ ora innanzi non si sarebbero più usati sim ili spogli, che avrebbe esso dati de’ com ­ pensi in pensioni, com e in parte adem pì specialm ente verso i vescovi. Q uanto p o i ai R egolari, prevalse il sistem a già ad otta to in Russia fin dal tem po di Caterina I I , cioè che fossero assoggettati a ll’autorità d e ’ respettivi Ordinari, a ’ quali perciò fu ron o accordate dalla Santa Sede delle fa coltà speciali ad tempus, com e si vedrà in appresso. Q uanto p o i ai ca ttolici del rito greco, furono del pari avanzate più istanze in nom e di S. S tà, le quali in sostanza si riducevano alla reintegrazione della m etropoli d i R ussia e di tu tti i vescovadi g reci­ un iti, soppressi ed a b oliti dall’im peratrice Caterina I I , al ritorno di M gr m etropolita e di tu tti gli altri v escov i ruteni nelle loro diocesi e sedi, ed all’esercizio della loro prim iera giurisdizione ed alla resti­ tuzione delle chiese e d e’ m onasteri, violentem ente usurpati da sci­ sm atici; finalm ente alla piena conservazione della libertà di reli­ gione prom essa più v o lte da ’ sovran i della Russia^ ed anche dalla defun ta im peratrice a ’ n u ovi sudditi ca ttolici sì dell’uno che del­ l ’altro rito, al quale effetto s’im plorarono dalla giustizia e generosità del regnante im peratore ordini rigorosi e severi, tanto perchè ces­ sasse la persecuzione con tro i pov eri greci-uniti, quanto perchè non fosse più violata nè disturbata la prop rietà d e’ loro beni, e fosse anzi reso alle chiese, a ’ m onasteri, sem inari, luoghi pii l ’antico e legittim o possesso d e’ perduti fon di. Su questa m ateria, n on ostante le replicate istanze, non si p o tè conseguire nè la reintegrazione della m etropolis, nè la restituzione

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delle chiese, m onasteri e beni già occupati ingiustam ente d a’ sci­ sm atici. Quello che si ottenne si ridusse in sostanza a i seguenti capi: che per i bisogn i de’ ca ttolici del rito greco nelle n uove provincie acquistate dalla Russia, oltre l’a rcivescovo di P ollok [Polotsk], che, com e già si è detto, era l ’unico che a v eva lasciato sussistere la de­ funta im peratrice, si rim ettessero due altri v escov i ruteni, uno in Bresta, l’altro in Luceoria; e che si dassero degli ordini per far cessare la persecuzione e le altre violenze ed ingiustizie con tro i p ov eri uniti, com e di fa tti furono em anati d a ll’im peratore degli ordini particolari a ’ governatori delle provincie, i quali produssero qualche effetto. Questo fu in sostanza il resultato delle negoziazioni presso la corte di Russia. Coerentem ente alle medesim e ed alle variazioni che esigeva lo stato delle n u ove provin cie d op o la final divisione della P olonia, si procédé dall’a rcivescov o di Tebe, com e am bascia­ tore e delegato della S ta Sede, a stabilire il sistem a della gerarchia cattolica, tan to del rito latino che del rito greco in Russia, nel m odo che si osserverà ne’ seguenti articoli.

A

r t ic o l o

III

S i s t e m a d ella g er a r c h ia la tin a i n R u s s i a

I l sistem a della gerarchia latina fu ordinato con tanti a tti p ro ­ m ulgati in R ussia dall’arcivescovo di T ebe colle fa coltà apostoliche. H prim o a tto concernente la m etropoli di M ohiloff stabili in so­ stanza che, consum ata la sua fon dazione con tu tti i privilegi e l ’au­ torità concessa fin dall’anno 1783 dall’E m 0 A rchetti, ne fosse in oggi am pliato ed esteso il diritto m etropolitico sopra le altre catte­ drali del rito latino, che erano situate nelle n u ove p rov in cie dell’im ­ pero russo, a l quale effetto, otten uto già prim a il consenso dall’a rci­ v escovo d i Gnesna e da quello di L eopoli, le chiese cattedrali di W ilna, d i Sam ogizia e di L u ceoria furono sottratte dalla soggezione m etropolitica della chiesa di Gnesna, e la chiesa cattedrale d i K am inietz parim enti dalla m etropolitica soggezione della chiesa di Leopoli, e tu tte le su de chiese cattedrali furono sottop oste in quanto· a diritti m etropolitani alla chiesa di M ohiloff, cosicché i m etropoli­ tani di M ohiloff p r o te m p o r e avessero sopra le su d e cattedrali que* diritti m etropolitici che si esercitavano prim a dalli m etropolitani di Gnesna e di L eopoli, sa lv a ta m e n s e m p e r i n o m n i b u s S . S e d is A p o -

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No. 198: Relation finale de Litta. s to lic a e a u cto rita te, et ea qu a e O r d in a r iis s in g u lis i n e o r u m

42 9 r e s p e c tiv e

E c c l e s i i s et d io e c e s ib u s d e iu r e c o m p e tit iu x t a a p o s to lic a s c o n s titu tio n e s et

d e c la r a tio n e s.

ÏTel m edesim o a tto fu anche stab ilito che a questa diocesi di M ohilofi fosse aggiunto un altro v escov o suffraganeo, oltre quello che già a veva prim a ed oltre un v escov o coadiutore, che fu già isti­ tu ito e consecrato dall’E m 0 A rchetti. K el secondo atto, relativo alla diocesi di W ilna, furono stabiliti i suoi term ini e la sua giurisdizione, che dovessero stendersi in tu tto il govern o della Lituania, eccettone la· Sam ogizia, dov e fu lasciato il vescova do dello stesso nom e, n on occorrendo variazione alcuna: non fu quindi prom ulgato sopra ta l v escov ato di Sam ogizia alcun atto separato, m a si espresse che d ov ev a esso rim anere nell’antico stato. A lla diocesi di W ilna furon o in corporate le poche parrocchie cattolich e situate nella Curlandia, le quali erano prim a soggette al v escov o di L ivon ia. A ll’in contro fu sm em brata una porzione di d io ­ cesi situata nel governo di Minsk, per form are un nu ovo v escov ato, co m e si dirà in appresso. Si dichiarò che al v escov o di W ilna, oltre l ’assegno fa ttogli dal tesoro im periale di annui rubli 10000, si aggiun­ gessero le rendite del v escov a to di L ivon ia , il quale nella nuova siste­ m azione rim aneva soppresso ed in corp orato a quello di W ilna. F i­ nalm ente furon o assegnate a questa diocesi quattro suffraganei, cioè d i W ilna, di Bresta, di T rok i e di Curlandia. Col terzo a tto fu trasferito M gr G iovanni K ossakow ski dalla chiesa di L ivon ia a quella di W ilna, d o p o che era stato già form ato il processo nelle solite form e. Q uesto processo è stato consegnato a l Sig. Card. A ntonelli. Col quarto atto, concernente la diocesi di Luceoria, ne furono fissati i term ini in tu tto il govern o della W olhynia. Si stabilì che avesse questo v escov o due cattedrali, cioè quella di Luceoria e quella d i Zitom iria, già sede della diocesi di K iow ia, la quale venne con quest’a tto incorporata a quella di Luceoria. Si dichiarò che il v e ­ scov o di L u ceoria dovesse godere i ben i del v escov ad o di Luceoria, e quelli altresì già godu ti dal v escov o di K iovia, e che portar dovesse il d op p io titolo di Luceoriense e Zitom ircense. Col quinto a tto fu istituito M gr Gaspare Ciocizewski, già vescovo di K iov ia , all’anzidetta chiesa di L u ceoria e Zitom iria, previo anche qui il solito processo, che del pari è stato consegnato all’E m 0 A n ­ tonelli. I l sesto a tto, concernente la diocesi di K am inietz, ne fissò i lim iti

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No. 198 : Relation finale 'de Litta.

nel govern o della P odolia, e dichiarò che il v escov o della m e d a era M grD em brO w ski, com e coadiutore di K am inietz, così in vigore delìè bolle apostoliche già da lui spedite co m e ancora di un istrom ento di cessione fa ttog li dal di lui coadiu to M gr K rasinski, v escov o di K am inietz. I l settim o atto fu l ’erezione di un n u ovo vescov a d o co l titolo di Minsk. NTe fu form ata la diocesi colla porzione sm em brata da quello di W ilna, com e si era già espresso nel secondo atto relativo alla chiesa wilnense. L ’estensione di questo n u ovo episcopato m inscense fu fissata entro i lim iti del governo di Minsk, e la di lui sede nella città dello stesso nom e, capitale del governo. F u designata la cattedrale, fu fo r­ m ato il suo capitolo com posto di sei dignità, sei canonici, ed altret­ tanti mansionari. Le prebende tan to dei prim i quanto dei secondi non poten d o aver benefici sem plici, furono prese, a tenore della co n ­ suetudine pratticata in P olon ia e dell’esempio dell’E m ° A rchetti nel form are il capitolo della m etropoli d i MohiloH, sopra altrettanti benefizi curati, dando la fa coltà a l v escov o di M insk pro tempore che, dop o la m orte degli attuali possessori, divider potesse i suddetti benefizi, lasciando la congrua per le parrocchie, ed il rim anente d o ­ vesse c o ll’andar del tem po porsi in cum ulo a costituir la massa capi­ tolare, dividendo anche in proporzione i pesi annessi ai benefizi respettivam ente tra il capitolo ed i parrochi. Fu anche data al v escov o m e d ° la facoltà di fondare in avvenire un suifraganeo minscense, onde aver così l ’aiuto d ’un v escov o per le funzioni dell’ordine epi­ scopale. L ’otta v o atto fu l ’istituzione di Mgr Ignazio D ederko a questo neoeretto episcopato minscense. I l processo com pilato in tale occa ­ sione, così per la fondazióne ed erezione del vescovado, com e per la prom ozione a l m e d ° del su ddetto prelato, è stato pur consegnato all’E m 0 Antonelli. Finalm ente nel decim o a tto fu conferito il v escov ato d ’Ippona in partibus a M gr Odinie, dichiarando che con ta l titolo dovesse aiu­ tare l ’a rcivescovo di M ohiloff nelle funzioni dell’ordine episcopale. I l processo form ato in tal occasione sopra le qualità del prom ovendo è stato del pari consegnato all’E m 0 Antonelli. T u tti questi a tti concernenti la gerarchia latina furono prom ul­ gati in form a autentica dall’a rcivescovo di Tebe, com e am basciatore e delegato apostolico, e trasmessi alla S tà di P io V I, ed altrettanti esem plarl a ciascuno d e’ su d détti v escov i, per serbarsi negli archivi

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No. 198 : Relation in a lo de Litta.

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delle loro cattedrali, ed anche pu bb licati per m ezzo delle stam pe dell’arcivescovo di M ohiloff. L a Sa. Me. di P io V I, n on solo si degnò m anifestare la sua app ro­ vazione per m ezzo di lettera d ’ufficio di M gr Odescalchi nunzio di Firenze, m a di piti v o lle conferm ati solennem ente con sua bolla, che ne fece spedire in R om a , nella quale fu ron o riportati gli atti stessi p e r e x t e n s u m , a p p rova ti e conferm ati con le clausole più forti e generali. A tenore dunque de’ m edesim i, riepilogando quanto si è detto in questo articolo, ecco in sostanza qual’ è il sistem a della gerarchia latina in Russia. I - L ’a rcivescovo di M ohiloff m etropolitano M gr Stanislao Siestrzencew itz ha nella sua diocesi, due coadiutori, però s i n e fu tu r a su ccession e·, e sono M gr Benislaw ski v escov o di Gadara i n p a r tib u s fin dall’anno 1783, consegrato dall’E m 0 A rchetti, e M gr Odinie v e ­ scov o d ’Ip p on a i n p a r tib u s , consegrato nel 1798. H a inoltre nella stessa diocesi di M ohiloff due suffragane!, e sono M gr Paw low ski v e ­ scov o di A lalia i n p a r tib u s sin dall’anno 1780, e suffraganeo Transdunano. L ’altro, che deve essere suffraganeo M ohiloviense, è stato bensì nom inato, m a n on]è ancora prom osso, nè se n ’è form ato il processò. I I - I l v esco v o di Sam ogizia M gr Stefano Gedroic, prom osso fin dal 1778. Questo v esco v o ha conservati tu tti i beni della, mensa. H a un coadiu tore c u m fu t u r a s u c c e s s io n e ed un suffraganeo.. I l i - I l v esco v o di W iln a M gr G iovanni K ossakow ski traslato da L u ceoria nel 1798, com e si è detto di sopra. Oltre u n ’assegno dal tesoro im periale di annui rubli 10000, gode anche alcune rendite dell’estinto v escov a d o di L uceoria. H a quattro suffraganei, cioè W ilnense, Brestense, Trocense e Curonense. IV - I l v escov o di L uceoria e Z itom iria uniti M gr Gaspare Oieciszewski prom osso parim enti nel 1798. H a conservato quasi tutti i beni e del vescov a d o di L u ceoria e di quello di K iovia . H a due s u f­ fraganei. Y - Il v escov o di K am inietz nella P odolia, alla qual chiesa, com e si è pur detto, fu reintegrato M gr D em brow ski. H a un suffra­ ganeo. A ven do perduto i beni, ha l ’annua pensione di rubli seimila. V I - H v e sco v o di M insk di n u ova erezione nel 1798, com e si è d e t t o le v i è stato prom osso M gr Ign azio D ederko, consegrato nel­ l ’anno stesso. Won ha alcun suffraganeo, in a solo gli si è riserbata la fa coltà di farne la fondazione. H a pure l’annua pensione di rubli seimila.

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K o . ] 9 8 : R e la tio n fin a le d e L it t a .

A

S is t e m a

r t ic o l o

d ella g er a r c h ia

d e'

IV

g r e c i-u n iti

in

R u ssia .

L a gerarchla de’ greci-uniti in Bussia, d op o il naufragio quasi universale che soffrì negli ultim i anni di Caterina I I , rid otta al solo a rcivescovo di P ollock , ora è com posta: I - D a l suddetto arcivescovo di P ollock M gr E raclio Lissowski, prom osso e consagrato fin dal 1783, in tem po della legazione dell ’E m 0 A rch etti. D o v rà avere un suffraganeo, ch ’è stato già nom i­ n ato, m a n on è prom osso, nè se n ’ è form ato processo. I I - D a l v escov o di B resta M gr G iosafat Bulhak prom osso nel 1798, d op o la m orte di M gr A rsenio Gloniewski. Essendo im pedita dal governo la giurisdizione del m etropolitano di Bussia, il quale per privilegio di Clemente V i l i a veva il diritto di dare l ’istituzione a tu tti i vescov i ruteni, a d oggetto di provvedere in tal circostanza ai bisogni spirituali dei greci-uniti, si vid de obbligato l ’arcivescovo di Tebe com e delegato a postolico di prendere un partito, e fu que­ sto d ’intendersela cioè collo stesso M gr m etropolitano e, preservando i suoi diritti e privilegi, dare per questa v o lta a u cto rita te a p o s to lic a l ’istituzione a M gr B ulhack del vescovato Brestense. E u dunque pu bb licato un a tto a tale effetto, nel quale vennero fissati i term ini di questa diocesi sopra tu tti i ca ttolici del rito greco n e’ governi di Lituania e di Minsk, e gli fu assegnato un suffraganeo in persona di M gr B utrim ow itz v e sco v o i n p a r tib u s dello stesso rito. I l i - D a l v escov o di L u ceoria M gr Stefano Lewinski succeduto per coadiutoria fin dal 1797. A nche per questi si dovette dall’arci­ vescov o di T ebe prom ulgare un a tto nel quale si fissò l ’estensione d i questa diocesi sopra tu tti i cattolici del rito greco in Bussia, ec­ cettuatine quelli che erano già stati assegnati alle due sopradette diocesi dell’arcivescovo P olocense e del vescov o Brestense. Gli fu anche assegnato per aiuto un suffraganeo da nom inarsi ogn i qual­ v o lta avesse trov a to il con gru o sostentam ento per il m edesimo. D i questi due a tti concernenti la gerarchia dei greci-uniti furono trasmessi g li autentici esem plari alla Sa. Me. d i P io V I ed a ciascuno de’ due suddetti vescov i di B resta e di Luceoria.

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No. 198 : Eolation finale de Litta.

A

r t ic o l o

433

V

D i s p o s i z i o n i d ella S . S e d e c ir c a g li O r d in i R e g o la r i i n R u s s i a

Passando dalla gerarchia allo stato d e ’ B egolari, si dee ritenere quanto si è già premesso, cioè che presso la corte di Bussia prevalse il sistem a già a dotta to nell’im pero fin dal tem po di Caterina I I , che i B egolari dovessero esser soggetti ai respettivi ordinari. P er p rov e­ dere adunque nel m iglior m od o possibile alla conservazione degli Ordini B egolari in Bussia, l ’arcivescovo di Tebe, com e delegato a p o ­ stolico, dopo aver esposto il caso ed otten uto l ’oracolo della Sa. Me. di P io Y I, concedette a ciascun d e ’ v escov i in Bussia eguali fa coltà a quelle che la Sagra Congregazione de P ropaganda F ide e p oi l’E m 0 A rch etti avevano conferito all’arcivescovo di M ohiloff. Furono adun­ que tali facoltà, sebbene con qualche restrizione, conferm ate al detto arcivescovo e concesse a ciascuno d e’ vescov i per un q u in q u e n n io . E parim ente a ’ v escovi del rito greco furono per un q u in q u e n n io concesse sopra i m onaci ruteni dell’ Ordine di S. Basilio M agno.

A

r t ic o l o

VI

D e ll a n e c e ssità d i a vere i n R u s s i a q u a lch e m in is t r o d ella S . S ed e

Considerando il gran num ero d e’ ca ttolici e lo stato della gerar­ chia in Bussia, qual si è già riferito, cosi del rito latino com e del greco, si com prende facilm ente quanto sia necessario che colà ri­ sieda qualche m inistro della S ta Sede. Si tratta infatti di sei vastis­ sime diocesi del rito latino, di tre altre an co più estese del rito greco, e di più m ilioni di cattolici d ’am bo i riti. Che se la grandezza dell’oggetto esige la presenza di qualche m inistro della S ta Sede in Bussia, assai più si rende questa necessaria, considerando la natura del govern o e le m assim e e sistemi prevalsi già per lungo uso in quell’im pero. I l sovrano delle Bussie, risguardandosi com e capo della religione, dispone su tutte le m aterie della religione dom inante con la stessa assoluta autorità con cui governa lo stato, e quando si tratta non m eno di sim ili m aterie relative a sudditi cattolici, sia per la consuetudine in cui trovasi di non du bi­ ae —

N onciat. de L itta.

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No. 198: Relation finale ile Litta.

tare della propria autorità, sia dal risguardar tutte le m aterie anche spirituali com e oggetti tem porali e dipendenti dal governo politico, crede di poter m etter m ano in tu tto e che tu tto dipenda dalla sua volon tà. Con tali principi appunto Caterina Π , fin dal 1774, senza alcun previo trattato colla S ta Sede e senza nem m eno interpellare il v escov o di W üna, a cui era soggetta nello spirituale l ’A lb a Russia, pretese, com e già si è detto, di erigere colà un v escov a to cattolico e d ’inalzarlo p o i nel 1782 al grado di m etropoli. Si è parim enti rife­ rito com e la stessa im peratrice, dop o l ’ultim a divisione della P o lo ­ nia, mise sossopra tu tta la gerarchia latina, cam biando titoli alle cattedrali, sopprim endo tre vescovati, creandone due altri, sp o­ gliando della loro giurisdizione i legittim i pastori, e sostituendo degli intrusi nel governo spirituale di quel gregge. L a circostanza d ’un n u ovo sovrano e la presenza d ’un am basciatore della S ta Sede in Russia poterono rim ediare a sì gravi disordini e dar sistem a all’in­ tiera gerarchia cattolica in quell’im pero, coll’au torevole,m ezzo della podestà pontifìcia. Ma, se ciò basta al m om ento presente, non è p e ­ raltro sufficiente per l ’avvenire. D iasi il caso, che è pure inevitabile, di qualche vacanza di v escov a to, o la S ta Sede n on ne sarà in for­ m ata a tem po, od anche inform ata, non potrà subito provvedervi. Le com m unicazioni cogli ecclesiastici delle Rùssie son difficilissime e quasi im possibili. Sussistono ordini ben severi e replicati di non ricever lettere nè bolle da R om a, senza prim a esibirle al senato, dal quale per lo più non si ottiene risoluzione alcuna. Con queste diffi­ coltà, co l tim ore in cui v iv o n o colà gli ecclesiastici cattolici, con la distanza sì grande tra R om a e P ietroburgo, innanzi che si possa aver tem po di pensare al soggetto idoneo per la chiesa vacante, in ­ nanzi che si deputi alla form azione del processo, che si m andi a R om a, che si spediscano le bolle, accade che il sovrano in Russia nom ina da sè un qualche prelato alla chiesa vacante. Gli esempi passati deb­ b on o far temere m oltissim o che codesto prelato, tanto più se sia già investito di carattere episcopale, col pretesto della necessità reale o supposta, del bisogno del gregge, dell’im pedita com m unicazione co l Som m o Pontefice, si avven tu ri a por m ano nel governo spirituale della chiesa vacante, colla protesta tu tt’al più di ricercar dappoi l’istituzione, la conferm a o la sanatoria dalla Sede A postolica. Tali casi, che son seguiti purtroppo in Russia, sono stati meno funesti finora nelle loro conseguenze, durante l ’esistenza della P o ­ lonia, giacché il nunzio ch e risiedeva in Varsavia poteva portarvi qualche rim edio e intavolare le trattative, perchè la corte di P ie­

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No. 198 : Eolation finale de Litta.

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troburgo accettasse una m issione della S ta Sede. M a com e si farà nell’avvenire, se non v i sarà alcun m inistro in Russia? D ovrà, ad ogni sim il disordine che accada, incom inciarsi una trattativa da R om a a P ietrobu rgo per una n u ova m issione? E questa chi sà se avrà lu ogo e quando? T an to più che non m ancheranno persone in te­ ressate a d escluderla. Oltre queste ragioni, che riguardano la gerarchia, si rende del pari necessaria la presenza d ’un m inistro in Russia, affinchè il Som m o P ontefice sia in form ato di ogni altro inconveniente che accada colà, della co n d otta dei respettivi vescovi e de’ bisogni particolari di quelle chiese, e d affinchè la v o ce di P ietro arrivi secondo le occorrenze a conferm are i Fratelli, ed a farsi udire da quella porzione di gregge.

A

r t ic o l o

V II

D i a lc u n i og getti p a r tic o la r i a i q u a li d ov reb b e p r o v v e d e r e il n u o v o M i n i s t r o i n R u s s i a d ella S . S e d e

Si è parlato in generale nel precedente articolo della necessità di tenere in Russia un qualche m inistro della S ta Sede. Si anderanno ora enum erando alcuni oggetti particolari, a ’ quali d ovrebbe esso provvedere. I - È stato già detto di sopra che l ’im peratrice Caterina II, avendo preteso di erigere due n u ovi vescov a ti co l titolo di Pinsk e di L atiszovia, prom osse a quest’ultim o M gr Sirakowski v escovo di Prusa i n p a r tib u s , e che questo prelato col van o titolo di v escovo Latiszoviense osò introdursi nel govern o spirituale della diocesi di K am inietz. Ottenne l ’a rcivescovo di Tebe, com e si è pur riferito, che dal regnante im perator delle Russie, abolite le due nom inate pseudo-diocesi, si ristabilissero le antiche sedi di Luceoria e K a m i­ nietz, e che al govern o di quest’ultim a, rim osso l ’intruso vescovo Sirakowski, ritornasse il legittim o pastore M gr G iovanni D iem bow ski coadiu tore di K am inietz. Q uest’ultim o rientrò di fa tti al possesso della sua chiesa e v i risiedè per circa sei mesi. Ma dop o tal tem po il Sirakow ski non cessando d a ’ suoi m aneggi presso i governatori e presso il procurator generale del senato, giunse alla fine ad ottenere clandestinam ente un’ordine segnato dall’im peratore stesso al p rin ­ cipio di ottob re del 1798, c o l quale, sotto il pretesto della vecchiaia ed inferm ità del vescovo D em bow ski, fu il Sirakowski m edesimo

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No. 198: Relation finale de Litta.

rim esso a l governo della diocesi di K am inietz. Subito che fu in for­ m ato di tal n ovità l ’a rcivescovo di Tebe, avanzò delle fo r ti rappre­ sentanze verbali e delle note al m inistero im periale di Bussia, d im o­ strando quanto il n u ovo ordine fosse contradittorio all’intelligenza m anifestata più volte dalla corte sulle analoghe istanze fa tte a nom e del S. Padre e agli ordini em anati dallo stesso im peratore sei mesi prim a e di già eseguiti. D im ostrò ancora quale sarebbe stato il ram ­ m arico e l ’afflizione del S. P adre P io V I, nell’intendere che, dopo aver l ’im peradore aderito alle di lui istanze per far cessare i lagrim evoli disordini nel vescova to di K am inietz, ora si rendevano fru­ stranee tante sue cure e ritornavano in quel v escov ad o i medesimi deplorabili disordini, in seguito di questo n u ovo m andato di S. M tà I. T utte queste rappresentanze n on produssero il bram ato effetto, e soltanto si lim itò il m inistero im periale a prom ettere che si sarebbe prestato a fa r sì che le disposizioni volute dall’im peradore su tal’affare si eseguissero secondo le form alità della Chiesa cattolica. In tal dolorosa circostanza l ’a rcivescovo di Tebe inform ò di tu tto la Sa. Me. di P io V I e dop o averne ottenute delle analoghe istruzioni, p ro ­ curò di tirare in lungo quanto potev a questo sì disgustoso affare. Ma alla fine, vedendosi alla vigilia di più seri inconvenienti, dovette prendere un partito, e si fu di consigliare a M gr D em brow ski di fare una rinuncia del vescovado nelle m ani di S. Santità, e di accordare intanto l ’am m inistrazione dello stesso v escov ato a M gr Sirako-wski, finché la S ta Sede potesse procedere a provvedere in m od o perm a­ nente a quella chiesa. C osta all’a rcivescovo di T ebe che M gr D em bow ski si è rassegnato alla necessità delle sue circostanze, sebbene n on siasi finora ricevuta la di lui rinuncia. Tale essendo lo stato di quest’affare, dovrebbe il n u ov o m inistro da m andarsi in Bussia darvi un più stabile provvedim en to, sia coll’ottenere per la seconda v olta il ritorno di M gr D em bow ski alla sede di K am inietz, cosa che sa­ rebbe m olto difficile a conseguirsi, sia co l form are nelle solite form e il processo di M gr Sirakowski, onde la S ta Sede, dop o essersi assicu­ rata della di lui em endazione e buona con d otta in avvenire, si degni prom uoverlo a quella s e d e .1 I I - Sebbene sia stato com pito il sistem a della gerarchia coi riferiti a tti dell’a rcivescovo di Tebe, rim angono però alcune cose a d ultim arsi, cioè i processi di alcuni suffraganei e la spedizione delle 1 On lit en marge: «N.B. Questo disordine è stato tolto per nn tratto singolare della divina Provvidenza.» Mgr Sierakovski mourut.

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No. ] 98 : Relation finale de Litta.

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loro bolle. A lcuni di questi suffraganei sono stati nom inati dai respet­ tivi v escovi, ed hanno anche esibiti d e ’ docum enti che possono ser­ vire p e’ loro processi. D i tal num ero sono il futuro suffraganeo M ohilowiense, ed un suffraganeo di Sam ogizia per il rito latino, e quanto al rito greco sono stati pur nom inati il fu tu ro suffraganeo di P olock e quello di Luceoria, ruteni. Il n u ovo m inistro della S ta Sede avrebbe dunque l’incarico di form are i processi di tali suffraganei, ad oggetto che venir si possa alla spedizione delle loro bolle. I l i - Y ’ha in P ietroburgo presso il Collegio di giustizia un d i­ partim ento per le cause de’ cattolici, ed è com posto dell’arcivescovo di M ohilow com e presidente, di tre consiglieri ecclesiastici e di tre secolari. Questo dipartim ento s’ingerisce a decidere le cause di scio ­ glim ento di m atrim onio in seconda istanza, d op o la prim a sentenza d e’ rispettivi Ordinari. Per ovviare a ll’inconveniente che pronunci su tal m ateria il detto dipartim ento, che sebbene sia m isto di eccle­ siastici e di secolari, non è però in sostanza che un dicastero im pe­ riale, due m ezzi propose l ’a rcivescov o di Tebe alla Sa. Me. di P io Y I. U no si è quello di accordare a ciascheduno d e’ v escov i della Eussia la stessa facoltà, che concesse l ’E m 0 A rch etti all’a rcivescov o di M o­ hilow , cioè di term inare definitivam ente tali cause nel suo tribunale m etropolitan o con un solo giu dicato, non ostante la costituzione di B enedetto X I V . L ’altro sarebbe quello di dare allo stesso m etrop o­ litano il diritto di appellazione, onde giudicare le cause già decise in prim a istanza dalle altre curie vescovili. Questo secondo espe­ diente sarebbe m igliore e più con form e ai sacri canoni. Ma con ver­ rebbe prim a assicurarsi che il m etropolitano possa pronunciare le sue sentenze nel prop rio tribunale e non nel dipartim ento, di cui adesso è presidente; tanto più che questo dipartim ento, sebbene sia m isto di ecclesiastici e di secolari, è sem pre dipendente dall’autorità del sovran o delle Eussie, ed è soggetto ad essere alterato, cam biato o soppresso da un sem plice di lui cenno. Qualunque però sia il partito da prendersi, è anche questo u n ’oggetto che esige provvedim ento. IV - L a gerarchia d e ’ greci-uniti, nello stato in cui ora trovasi in E ussia ridotta, com e si disse, a ll’a rcivescovo Polocense ed a due vescovi, Brestense e Luceoriense, rim ane priva del p rop rio capo, qual’era il m etropolita di Eussia, che a v eva il titolo di K io v ia e H alits. L ’antichissim a consuetudine della Chiesa rutena, fin da quanto la luce del vangelo penetrò in E ussia per la predicazione d e’ due santi Cirillo e M etodio, e poi per la conversione del granduca W lod om iro, era tale che il patriarca di C ostantinopoli dava soltanto

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No. 198: Relation finale de Litta.

la bolla d ’istituzione al m etropolita di K iovia, il quale, com e capo della chiesa rutena, istituiva e consagrava tutti gli altri v escov i della Russia. F orm atosi c o ll’andar del tem po uno scism a, che divise in due parti la m etropoli di K io v ia (il che accadd e p o co d op o il concilio di Firenze), uno d e’ due m etropolitani perseverò nella separazione dalla Chiesa R om ana, e l ’altro si tenne unito con m olti v escov i alla S ta Sede. A n zi, d op o m olti anni, avendo quest’ultim o m etropolita, co n gli altri vescov i uniti alla S ta Sede, con osciu to per esperienza che i patriarchi di C ostantinopoli, e per lo scism a nel quale vollero perseverare, e per gli errori che abbracciarono, e per la schiavitù del governo O ttom ano, n on p oteva n o recare alcun bene alle chiese ru­ tene, risolvettero di assoggettarsi al R om an o Pontefice, n on solo relativam ente alla suprem a autorità, m a ancora riguardo all’eser­ cizio della giurisdizione patriarcale, non volen d o più avere alcuna dipendenza dal patriarca di Costantinopoli, m a dichiarandosi sog­ getti im m ediatam ente al Som m o Pontefice. A cca d d e ciò n el p on ti­ ficato di Clemente V i l i , il quale nello am m ettere alla com unione della Chiesa R om ana il m etropolita di K io v ia e gli altri v escov i ru­ teni uniti, conservò loro le consuetudini e riti della Chiesa orientale, e specialm ente conferm ò al d ° m etropolita in Russia il privilegio d ’istituir vescov i e gli ab a ti ruteni. Quindi dalla S ta Sede si dava soltanto l ’istituzione e le bolle al d 0 m etropolita, il quale p oi secondo le occorrenze faceva da se i processi, spediva le bolle e dava l ’istitu­ zione e l ’istallazione ai v escov i ed agli abati ruteni. Ora, dap poi che Caterina I I abolì questa m etropoli di Russia e p roib ì a M gr m etro­ politano l ’esercizio della sua giurisdizione, non avendo p otu to otte­ nere l ’a rcivescovo di Tebe la conservazione della suddetta m etropoli nè la libertà al m etropolita di esercitare la propria giurisdizione, si è già detto di sopra in qual m odo si sia procurato supplirvi, dando auctoritate apostolica l ’istituzione del n u ovo v escov o Brestense. Tale espediente ha bensì p rov v ed u to alla necessità del m om ento, ma sarebbe m olto desiderabile che potesse poi ristabilirsi l ’an tico si­ stem a, affinchè la Chiesa rutena unita continuasse a godere della sua antica consuetudine, che è propria della disciplina orientale, approva ta e conferm ata da Clemente V i l i . Sarebbe perciò una in ­ com benza degna del n u ov o m inistro della S ta Sede quella di ottenere in qualche m odo la ripristinazione di un m etropolita per gli uniti. È quasi im possibile che la corte di Russia perm etta il risorgim ento del titolo di K io v ia e H alitz, perchè questo si ritiene d a scism atici co n la sede d i K io v ia e sarebbe un rim provero perm anente del loro

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scism a. M a potrebbe forse trasferirsi la m etropolitana a qualcuno d e’ tre esistenti v escovi ruteni; ed allora conviene esaminare se co n ­ venga affidare tal giurisdizione all’a rcivescovo P olocense ov v ero al v escov o Brestense, la cui sede sotto il dop pio titolo di W ladim iria e Bresta uniti ha godu to per lo passato della dignità di P roto-T ron io della Bussia.

A

r t ic o l o

Y TTT

N o t i z i e s o p r a le p e r s o n e d e' v e s c o v i c a tto lici i n R u s s i a

Essendo di som m a im portanza che chiunque verrà destinato a recarsi in Bussia sia precedentem ente in form ato circa il carattere d e’ principali prelati, che colà risiedono e governano quelle chiese; quindi crederebbe l ’arcivescovo di Tebe di non aver sodisfatto al proprio dovere, se tralasciasse di som m inistrare quelle notizie che servono, non dirò già per form are un giudizio, m a per avvertenza e per regola nelle occasioni che possono occorrere o di trattare c o ’ m edesim i prelati o di prevalersi dell’opera loro, o finalm ente di tener­ sene in guardia. Si daranno perciò in quest’articolo que’ cenni che possono bastare al divisato oggetto. In com in cia ndo da M gr Siestrzencewitz a rcivescov o di M ohiloff, nato egli ed allevato nella setta di Calvino, passò i prim i anni nel­ l ’esercizio delle arm i, servendo con qualche lode nel corp o degli U s­ sari prussiani. L a scia ta 'la carriera m ilitare, fece conoscenza col de­ fu n to v esco v o di W ü na M gr MassalsM e talm ente guadagnò la sua grazia che, avendo p oi abiurato il calvinism o, fu da lui prom osso agli ordini sagri, ascritto tra canonici della cattedrale e finalmente richiesto alla S ta Sede per uno d e’ v e sco v i suffragane! di quella d io ­ cesi. Ottenne tal grazia, fu consagrato vescovo e posto al governo de’ cattolici dell’A lb a Bussia, d ov e alla fine, com e si è narrato di sopra, co l favore di Caterina II , si v id d e istallato nella m etropoli di M ohiloff. U n sì rapido avanzam ento destò nel di lui anim o non m ediocre am bizione delle dignità della Chiesa, di m aniera che furono assai v iv i e replicati g l’im pegni della corte per ottenergli il cappello cardinalizio. A llorché la Sa. Me. di P io V I fece istanza a Caterina I I che accettasse la n u ova m issione di u n ’am basciatore della S ta Sede, quella sovrana richiese la suddetta grazia com e una condizione in di­ spensabile, e quasi v i avea condisceso il lod a to Pontefice, purché 1’esito della m issione giustificasse agli occh i d e’ cattolici un sì inso-

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lito favore. L a m orte di Caterina I I sollevò l’anim o di P io V I da tal prom essa ed il presente sovrano delle Russie lim itò i suoi desideri all’uso della porpora per il presente arcivescovo e di lui successori nella cattedra di M ohiloff, nel m od o stesso che tal privilegio si gode dagli a rcivescovi di Gnesna. I l che essendo stato a ccord ato dal lodato Pontefice, fu spedita da R om a la form ale concessione dell’abito pur­ pureo per gli a rcivescovi pro tempore di M ohiloff. N on contento di tal concessione l ’arcivescovo presente è andato tirando fu ori del continuo n u ove pretensioni, quasi tutte esorbitanti e dannose agl’interessi della Chiesa, com e avere ü titolo di Prim ate, di avere giurisdizione m etropolitica non solo sopra i latini, m a sopra i greci-uniti, per cui affetta il titolo di m etropolitano unico della Chiesa cattolica in Russia. A nzi pone questo titolo n e’ suoi atti, com e anche l ’altro di Legato nato della S ta Sede, ad onta che ne sia stato rim proverato dall’a rcivescovo di Tebe, e che non solam ente g li sia m ai stato concesso, m a anzi assolutam ente negato dallo stesso de­ fu n to Pontefice. D a ciò pu ò argom entarsi quanto sia egli ardito nelle sue intraprese e negli arbitri che si prende, abusando talvolta delle sue fa coltà e talvolta arrogandosi anche ciò che a nessun titolo gli com pete. Pochissim o attaccam ento dim ostra p oi verso la religione che p ro ­ fessa, che anzi, essendo v a ca to un posto nel dipartim ento per gli affari d e ’ cattolici, tu ttoch é si fosse prim a ottenuto dall’im perador delle Russie che tu tti g l’individui dello stesso dipartim ento fossero cattolici, non ha egli avu to difficoltà d ’im pegnarsi affinchè il posto vacante fosse conferito al proprio fratello, sebbene tuttora ca lvi­ nista. M a ciò che lo rende più sospetto sono le circolari da lui scritte agli altri v escovi della Russia, nelle quali ha usato espressioni in ­ degne d ’un prelato cattolico, ora dicendo che la Chiesa cattolica era percossa nel capo e nei m em bri, ora eccitando i vescov i a ripristi­ nare i supposti loro diritti, ora asserendo esser sciolti i sagri legami con R om a, ora finalmente chiam ando il Som m o Pontefice V icario di S. Pietro. N on ha permesso il Sig. Id d io che gli altri vescovi seguano gli eccitam enti e 1’esem pio del m etropolitano di M ohiloff, ed in vero può dirsi che quelli di Sam ogizia, di W ilna, di Luceoria e di Minsk abbiano dato segno di essere penetrati d e’ loro doveri. T ra questi prelati m erita particolar m enzione M gr Cieciszewiski v escov o di L uceoria, distinto per la sua dottrina non com une e m olto più per la sua pietà, per una grande illibatezza di coscienza e per un costante

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Ul

attaccam ento alla S ta Sede. A nche il v escovo di W ilna Mgr Kossakow ski è degno di special lode per la ferm ezza che ha m ostrato in diverse occasioni. Si è parlato nel precedente a rticolo di M gr Sirakowski, ed oltre la con dotta da lui tenuta nell’affare della diocesi di K am inietz, la quale è stata m olto riprovatale, non ha generalm ente opinione fa v o ­ revole presso coloro che lo conoscono. Questo prelato m ori pochi anni d op o la presente Relazione. Venendo ora a parlare d e’ prelati ruteni, M gr Lissowski arcive­ scov o di P ollock ha avu to m olte occasioni di farsi conoscere dalla S. Congregazione di P ropaganda, ne è certo senza fondam ento il sospetto che egli sia p o co zelante per la santa unione, oltre di che si tiene quasi generalm ente che sia alquanto contrario a ’ m onaci del suo ordine di San B asilio M agno, c o ’ quali è quasi sem pre in lite. Gli altri due v escov i ruteni, cioè quello di Bresta e quello di Luceoria godon o buona opinione e la loro con d otta è stata sem pre lodevole.

A

r t ic o l o

IX

S ta to d el c a tto lic ism o n ella p a r te d i P o l o n i a p a s s a ta u ltim a m e n te so tto i l d o m in io p r u s s ia n o

Già si è detto sul principio com e, d op o l’ingresso de’ Prussiani in Varsavia, fosse costretto l’arcivescovo di T ebe di deporre il titolo di nunzio e che non senza ostacoli p o tè continuare colà per più di un anno la sua residenza co l titolo di D elegato A postolico. Fece egli in tal tem po qualche passo presso il m inistro di Berlino ad oggetto di ottenere l ’assenso di S. M tà Prussiana, che per i bisogni di que’ nu ovi sudditi ca ttolici si stabilisse dalla S ta Sede in quelle parti un V icario apostolico. M a non avendo alcun successo tali offici, e venuto il tem po che l ’arcivescovo suddetto si recò in Russia, rappresentò ne’ suoi dispacci alla Segreteria di Stato esser necessario di deputar qualch’uno che, m unito delle facoltà della nunziatura, potesse p ro v ­ vedere ai bisogni dei ca ttolici dim oranti in quella parte del regno di P olonia, che dop o l ’ultim a divisione era passata sòttv il dom inio del re di Prussia, e propose per tale in carico M gr Gio. B attista Albertrandi v esco v o di Z en opoli i n p a r ti b u s , vicario ed officiale del v escov o di Posnania nella porzione di diocesi denom inata l’arcive­ scov a to Varsaviense. L a Sa. Me. di P io V I si degnò approvare tal

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suggerim ento ed autorizzò l ’a rcivescoyo di Tebe ad autorizzare il v esco v o di Zen opoli ed a com unicargli le facoltà solite esercitarsi dal nunzio di P olonia, a d oggetto di servirsene in tutte le parti sog­ gette alla nunziatura m edesim a ed attualm ente com prese nel dom i­ n io prussiano. In conseguenza di che il detto arcivescovo ritrovan ­ dosi in M osca nel mese di m aggio del 1797, spedì un istrom ento di delegazione a l lod a to v esco v o di Zen opoli com m unicandogli le anzidette fa co ltà ad triennium. T ale delegazione fu rinnovata per un secondo triennio dallo stesso arcivescovo di T ebe in occasione che si tro v ò in V arsavia nel mese di luglio dello scorso anno 1799. D urante il soggiorno del suddetto arcivescovo in Bussia fece pu bblicare il govern o prussiano ordini severissim i a tu tti gli ecclesiastici sì secolari che regolari di non tener co n lui veruna corrispondenza. B o n si è peraltro opp osto all’uso che ha fa tto in V arsavia il v escov o di Zenopoli delle accennate facoltà, anzi in qualche occorrenza v i ha fa tto ricorso egli stesso. Sarebbe però desiderabile che il nom inato v escov o potesse senza com prom ettersi corrispondere colla Sta Sede e che fosse pur per­ messo a ’ cattolici sudditi di S. M tà Prussiana di ricorrere liberam ente ne’ loro bisogni al Som m o Pontefice, padre com une di tutti i fedeli, giacché, secondo gli ordini di quel governo, chiunque v u ol ricorrere alla S ta Sede è obbligato di esporre i suoi bisogni e le sue istanze alla real cam era prussiana, la quale ne scrive a B erlino ai ministri del gabinetto, perchè questi ne incarichi il residente prussiano presso la S ta Sede. T al residente era prim ieram ente l’abate Ciofani, e dopo la di lui m orte un certo Sig. Uhden. P er com prendere tu tto l ’in com m odo e l ’inconveniente di questo sistem a p e ’ sudditi ca ttolici del re di Prussia, basta riflettere che le istanze, siano di secolari o di ecclesiastici, ·toccan ti m aterie di c o ­ scienza, di religione, di disciplina d ’istituti regolari, avanti di per­ venire alla S ta Sede, debb on o passare per il canale d ’un dicastero puram ente civile, com posto di secolari, di luterani, di calvinisti, e di persone soltanto intese ed occupate in m aterie di governo o di pu bb lica econom ia. D a questo si trasm ettono le istanze colla rela­ tiva consulta al gabinetto di B erlino, da cui in ultim o si danno le incom benze al B esidente Prussiano per prom uoverne la spedizione presso la S ta Sede. È cosa trop p o naturale che in un giro di tal natura s’incontrano a d ogni passo delle difficoltà, degli obbietti insussistenti, degli equ ivoci e degli abbagli, che si risolvono per lo più in danno della religione e de’ p overi sudditi cattolici.

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No. 198,: Relation finale de Litta.

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Tale è il sistem a di quella parte di cattolieism o relativam ente alla com m unicazione colla S ta Sede. P er quello p oi che riguarda il govern o della diocesi si è p ro v v e ­ du to dalla S ta Sede a quanto occorreva in quelle parti, d op o l ’ultim a divisione della P olon ia. R im an evan o nel tratto acquistato dal re di Prussia diverse p orzion i d e’ vescovadi di Sam ogizia, di W ilna, di Luceoria di rito latino, le di cui sedi sono passate nel dom inio russo; e quanto a l rito greco-unito, v i erano delle p orzioni della diocesi m etropolitana di R ussia e d e’ v escov a d i di W ladim iria e Bresta. Con l ’assenso della corte di B erlino si sono form ati delle suddette porzioni ed eretti nelli n u ovi acquisti della Prussia in P olon ia due v escov a d i latini, cioè quello di V arsavia e quello di V igry , ed un v escov a to di rito greco-unito, cioè quello di Suprelia [Supraslia]. Tali erezioni sono state già eseguite ed i n uovi v escov ad i sono stati p rov v isti colla spedizione delle bolle apostoliche ai tre suddetti v e ­ scov i di V arsavia, di V igry e di Suprelia. E d ecco qual’è presentem ente l ’ ordine della gerarchia e delle chiese n e’ n u ov i stati prussiani, cioè nel m od o seguente, quanto alle chiese latine: L ’a rcivescovato di Gnesna, chiesa m etropolitana e prim aziale, la di cui diocesi ha due su ffragan e! I l suo diritto m etropolitico si estende sopra le chiese seguenti: Varm ia, che ha parim enti un suffraganeo. Culma, che ha parim enti un suffraganeo. Cujavia, che ha due suffragane!. Posnania, che ha un suffraganeo. P lo ck o , che ha due suffragan e! V arsavia, di recente erezione della Sa. Me. di P io V I. V igry parim enti di n u ova erezione dello stesso Pontefice. Si deve p o i osservare che alcune parrocchie appartenenti alla diocesi di C racovia e le quali sono ora situate nel dom inio del re di Prussia, sono state sm em brate dalla detta diocesi ed incorporate a quella del vescov a to di Breslavia, ch ’ è nella Slesia prussiana. Q uanto p oi alle chiese del rito greco-u n ito, v i è soltanto n e’ nuovi dom ini prussiani il vescov a d o ruteno di Supraslia, eretto pur n u o­ vam ente dalla Sa. Me. di P io V I.

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Νθ. 1Θ8 : Relation finale de Litta.

A

r t ic o l o

X

O s s e r v a z i o n i c o n c e r n e n ti la p o r z io n e d i P o l o n i a a c q u ista ta

u ltim a m e n te

d a lla

C a sa

d 'A u s t r i a

A quella parte d i P olonia, che ha acquistato la Casa d ’Austria nell’u ltim o partaggio, è stato dato il nom e di seconda Gallizia, e r i si trov a il vescovado latino di C racovia e quello di Cheima e L u ­ blino. V i sono nello stesso tra tto delle porzioni di diocesi presso il fiume B ug, che form a la fron tiera orientale colla Russia, le quali appartengono a l v escova do di Posnania ed a quello di Luceoria. Il prim o di questi ha la sua sede nello stato prussiano ed il secondo nell’im pero russo. Sarà forse espediente d ’incorporar tali porzioni di diocesi al vescovado di Ohelma e Lublino, che è attinente alle medesime. Y i sono inoltre nella Gallizia due vescovadi ruteni, cioè quello di Cheima e quello di L eopoli e K am inietz, i quali pure hanno le loro diocesi lungo il fiume B u g e per la stessa ragione converrà forse in ­ corporarvi le porzioni di diverse diocesi di altri vescovadi ruteni, che hanno la loro sede nell’im pero russo. Y ’ha un terzo vescovado ruteno nella G allizia ed ha il tito lo di Premislia. E ciò basti per n oti­ zia di questa parte della P olon ia, la quale essendo situata nel d o ­ m inio austriaco, appartiene propriam ente alla ispezione della nun­ ziatura di Vienna. V elia città di L eop oli in Gallizia tre arcivescovi risiedono di tre diversi riti, cioè latino, ruteno nuovam ente inalzato alla dignità di m etropolita, ed arm eno. È in fine da sapersi che si è avanzata ultim am ente l ’istanza dal­ l ’im periale e real corte di V ienna ad oggetto che alcuni vescovadi, situati nelle due Galizie, ed i quali, per quello che risguarda i diritti m etropolitici, son o tu ttora soggetti allo a rcivescovo di Gnesna, che rim ane nel dom inio prussiano, sieno per 1’a w e n ir e distaccati dalla suddetta m etropoli di Gnesna ed assoggettati invece alla m etropoli di L eop oli nella Galizia, ch ’ è dom inio austriaco. I l m otiv o di tale istanza si fon d a su la con venzion e delle tre corti condividenti, che niun esercizio di giurisdizione, sia territoriale o diocesana, venga am m esso da un dom inio all’altro. Stante im a tale convenzione, non sarà cosa incoerente che la S ta Sede aderisca all’istanza suddetta, e ciò nel m od o che si è praticato rapp orto alla m etropoli di M ohiloff

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No. 198 : Relation finale de Litta.

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nell’im pero russo, alla quale, com e si è detto, furono assegnati d i­ versi vescovadi, che dipendevano prim a dalle due m etropoli di Gnesna e di L eopoli. Converrà in conseguenza, per l ’effetto che si richiede in oggi dalla corte di Vienna, richiedere prim ieram ente l’inform a­ zione di quel nunzio apostolico e l ’assenso dell’arcivescovo di Gnesna, alla cui m etropoli spettano presentem ente i v escovadi suddetti.

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INDEX ALPHABETIQUE

NB. Nous avons coìtip r is dans cet In d ex, ou tre les nom s de p erso n n es, les p rin cip a les m a tières traitées d u ra n t la m ission de L itta. L e nom de M gr L itta revena n t p resqu e à ch aqu e p a g e a été n a tu rellem en t om is. A c q u a r o n i , b a n q u ie r , 31. A c t o n , général, 2 8 2 , 291. A l b a n j (G ia n fr a n c e s c o ), c a r d in a l, LXIIT, l x i v , 2 4 9 , 2 6 9 , 2 8 5 , 3 9 5,

A u n is (chevalier d ’ ), 63. A z a r a , chevalier, 240.

B ad o sse (P h ilip p e ),

39 9 .

A l b a n i , p ié la t, 389, 394, 396, 398. 401, 406, 408, 409, 411-416. A l b e r t r a n d i (G io v a n n i B a t t is t a ), é v ê q u e , 2 0 , 51, 9 2 , 100, 4 1 5, 41 6 , 441.

A l e x a n d r a P a v l o v n a , gra n de-du cbesse, 103, 34 6 , 415. A l e x a n d r e P a v l o v it c h , g rand-du e, 24, 149, 167. A l o p e u s (M a x im ilie n ), b a r o n , 152. A l t i e r i , c a r d in a l, 2 5 1 , 2 8 7 . A m o w it z , 42 0 . A n d r é d e P a l e r m e , capu cin , 88. A n n a P a v l o v n a , grande-du chesse, 361. A n n e B o l e t n , 163. A n t i c i , cardin al, 2 5 1 , 2 8 7 . A n t o n e l l i , cardinal, x x i, x x ii, x x x v i i , l u , LX ii, 85, 86, 9 0 , 9 2 , 102, 2 4 8 , 2 6 5 , 2 6 6 , 2 7 1 , 2 7 2 , 2 7 5 , 2 8 3 , 3 0 9 -3 1 1 , 3 2 0 , 3 3 4 -3 4 4 , 34 7 , 3 4 8 , 3 9 2 , 394, 4 0 2 , 4 0 4 -4 0 6 , 410,

B a l d a q u i , secrétaire

A r c h e t t i , n o n c e en R u s s ie , c a r d i­ n a l, v u , XV, XVII, 2 2 , 63, 78, 86,

de

légation ,

239, 240.

B a r ia t in s k i (p r in c e I v a n ) , 2 2 . B a r r e a u d e G ir a c , a r c h e v ê q u e , 11 2 , 154.

B ékléchov

(A le x a n d r e ),

74,

115,

278.

B e lm o n t e (p rin ce d e ), am bassadeur, 250.

B é n is l a w s k i (J e a n ), c o a d ju t e u r d e M o h ile v , X Lii, 20 9, 212, 245, 294, 355, 431. B e n o ît X I I , pa p e, 387 B e n o ît X I V , pape, 78, 3 1 1, 33 7 , 3 4 0 , 3 4 7, 437.

B e n v e n u t i (a b b é G io v a n n i), i x , XXXV, l x i i , l x i i i , 2 1 1 , 349, 385, 3 8 6 , 3 9 6, 411.

B e r e n t (A n d r é ), x l i i . B e r n a d o t t e , général, am bassadeur, 250.

B e r n is

4 1 4 , 4 2 9 , 43 0 .

19 7 , 2 3 0 , 2 3 2 ,

2 3 6 , 2 4 0 , 2-56, 2 6 0 .

(F r a n ç o is

d e ),

arch evêqu e

d ’ A l b y , 2 7 4 , 2 7 7 , 36 1 , 414.

185, 2 1 4 , 2 2 6 , 2 4 0 , 2 4 5 , 2 4 6 , 2 6 3 ,

B e r r y (d u c d e ) , 149. B e r t h ie r , g é n é r a l, x x x i . B e z b o r o d k o (p r in c e A le x a n d r e ),

2 6 4 , 2 9 4 , 2 9 5 , 3 2 9 , 3 3 5 , 33 6 , 3 3 8 ,

c h a n c e lie r , v i n , x , x m , x v i , x x ,

3 3 9, 3 6 4, 3 6 5 , 36 9 , 3 7 8 , 4 2 3 , 4 2 8 -

XXV, XXXIII, XXXIV, XXXVI, LVIIILXi, 18, 2 0 , 2 1 , 2 7 , 2 9 , 32 , 44 , 4 5 ,

91, 9 2 ,

126,

127,

138, 177,

182,

433, 437.

A r e zzo (T o m m a s o ), ix , x x i v , l x i v , 95, 386.

l x iii,

4 9 , 52., 5 3 , 56, 6 5 , 6 7 , 7 2 -7 5 , 79, 8 2 -8 4 ,

9 4 -9 6 ,

114,

1 1 6 -1 1 9 ,

125,

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Index alphabétique

448

12 6 , 1 2 9, 13 0 , 133, 135, 14 6 , 156, 157, 15 9 , 1 6 5 , 166, 171, 1 7 3 -1 7 6 , 18 0 , 1 8 7, 18 8 , 197, 2 0 5 , 2 1 3 , 2 1 4 , 2 1 6 , 2 1 8 , 2 2 4 , 2 5 4 -2 5 6 , 2 5 9 , 2 7 7 , 2 7 8 , 3 2 6 , 34 1 , 3 6 2 -3 6 4 , 3 6 7, 36 8 , 378, 379, 401.

B ie l a n s k i (P ie r r e ), é v ê q u e , 186. B iz k o w s k i , a b b é , 3 8 8. B o h a n o w s k i ( N ik it a ) , 115. B o n a p a r t e (J o s e p h ), 16 4 , 191. B o n a p a r t e (N a p o lé o n ), xt.vtt, 2 9 ,

C l é m e n t V I I , p a p e , 163. C lém ent V i l i , p a p e , 2 8 4 ,

315,

31 6 , 342 , 4 0 3 , 432 , 4 3 8.

C l é m e n t X I , p a p e , 7 8 , 105. C o b e n t z l (L u d w ig v o n ) , c o m t e , 17, 2 4 , 2 8 , 4 9 , 5 0 , 7 5 , 7 9 , 9 3 , 9 8 , 120,

104, 257.

B o t t o n i ( D o m e n ic o ) , 2 6 1 . B o u l g a k o v ( J a c o b ) , 254. B o u r b o n (d u c d e ), 149. B o u r c a r d (E m m a n u e l d e ), 2 9 2 . B r a s c h i (d u c L u ig i ) , 2 7 4 . B r a s c h i O n e s t i (R o m u a ld o ), c a r ­ d in a l, ] 68.

B r e n n a (V in c e n t ), · a r c h it e c t e ,

198,

23 0, 232.

B r e n t a n i C im a ro lt , banqu ier,

19,

2 4 0 , 2 9 1 , 3 9 6 , 4 1 5. Collège de justice, 1 2 4 -1 2 6 , 1 5 0 , 166, 174.

C o n d é (prin ce d e), x x v i i , x x i x , 103, 112, 132, 141-143, 149, 154, 155, 167, 169, 172. C o n s t a n t in P a v l o v it o h , g ra n d-du c, Ll, 167, 346, 361. Couronnement de P aul I er, 20, 2 1 ,2 6 , 2 7 -29 . Cronstadt (érection d'une paroisse ca­

3 1 , 9 0 , 94, 123.

B ulhak

C ie c is z e w s k i (C a s p a r ), évêqu e, x v i i i , XLIII, 13, 32, 69, 80, 82·, 84, 175, 179, 181, 182, 188, 20 1, 20 8, 211, 2 45, 2 63, 2 89, 343, 425, 429, 431, 440. C i o f a n i , a b b é, 442.

(J o s a p h a t ),

évêqu e,

x i .v i ,

71, 8 0 , 2 1 0 , 2 3 3 , 2.54, 2 9 4 , 3 1 3, 314, 432.

tholique à), 203, 204. C z a r o w s k i , 420. C ze r n iszf .v , com te, 139, 143.

B u s c a , c a r d in a l, x i , χ ι ι ι , x v , 1, 5, 6, 11, 1 2 , 5 7 , 58. B u s s y , c h e v a lie r , 164.

B u t r im o w ic z (A d r ie n ), é v ê q u e , 8 0 , 2 9 4 , 3 1 5, 3 4 0 , 34 4 , 3 6 5 , 43 2 .

Oa l e p p i

(L o r e n z o ),

c a r d in a l,

x x i,

5 9 , 8 5 , 86, 168.

C a r a c c io l o (D ie g o ), p r é la t , 2 3 7 . C a r a f a , c a r d in a l, l x i v , 395. C a s s in i , c o m t e , 2 . C a t h e r in e I I , v u , v i i i , x v i - x v m , X X II,

X X III,

XXV,

X X V I,

X X IX ,

XXXV, X X X V I, X X X iX , XLIIT-XLV, X L IX ,

78,

88,

89,

97,

135,

171,

17 6 , 177, 2 1 5 , 33 7 , 41 8 , 41 9 , 4 2 3 4 2 7 , 4 3 2 -4 3 5 , 4 3 8 -4 4 0 .

C a t h e r in e d ’A r a g o n , 163. C h a m p io n n e t , g é n é r a l, 317. C h iu p a u l t , 359. C h u d i , g é n é r a l, 31 2 .

D a n z a s , 150, 151. D e b b o l i , com te, 98. D e b r o w s k i , général, 152. D e d p r k o (J a cq u es), évêque, x l i i i , 83, 84, 95, 172, 175, 1 8 0 ,1 8 2 ,1 8 8 , 20 8, 21 1, 246, 247, 264, 266, 430, 431. D e m b o w s k i (Jean),, évêqu e, x v m , XX,

X L III,

X L V II,

X L IX ,

L,

L IX ,

69, 74, 76, 82, 84, 95, 130, 136, 175, 177, 181, 188, 2 0 8 , 21 1, 217, 242 , 24 6, 254, 264, 2 7 7 ,2 7 8 ,2 8 0 , 319, 325-327, 364, 368, 371, 404, 405, 425-427, 430, 431, 435, 436. D ie t r ic h s t e in (F ran çois, co m te de), X X IV , 97, 120, 128, 129, 139, 143, 197, 21 8, 392 , 415. Diocèses

latins et uniates:

négocia­

tions pour leur délimitation, 38-40,

46-49,

53,

68-71,

73-77,

82-88,

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Index alphabétique 94, 95, 117, 119, 156-158, 174-183, 207-2 14, 217, 21 8, 241, 244-2 47, 25 4, 310, 314-317, 334, 426-432.

129, 130, 186-188, 2 2 2 -2 2 6 , 26 3, 264, 335, 345,

133, 20 5, 24 0, 309, 350,

Diocèses latins et uniates à l'arrivée de Litta, 3 6 , 3 1 4 , 4 2 3 -4 2 6. D om brow sky

(A u r é lie n ),

r e lig ie u x

G l o w n ie w s k i (A r s è n e ), é v ê q u e , x l v , x l v i , 14, 70, 186, 210, 225, 233, 254, 314, 327, 432. G l o w n ie w s k i ( T h é o d o s e ), 327. G o r t c h a k o v , p rin ce, 112. G r é g o ir e X I I I , pa p e, 356. G r o e b e n , général, 324, 361. G r u b e r (G a b r ie l), jé s u it e , l x it i , 397.

G u ic c io l i , ab bé, 383.

t r in ita ir e , 144.

D o r ia (J osep h ), cardin al, x v , x x i , l x i v , 15, 18, 19, 2 6 , 2 9, 3 2 , 44, 45, 50, 53, 57, 59, 60, 61, 63, 67, 72, 77, 79, 85, 90, 91, 93, 97, 100, 101, 104, 111, 112, 116, 120, 122124, 128-132, 134, 136, 139, 142144, 147, 150, 151, 153, 154, 157, 164, 168, 171, 174, 199, 285, 395. D u p h o t , g é n é r a l, x x x i , 1 9 0 , 198. E l is a b e t h , im p é r a t r ic e , 1 4 5. E l is a b e t h A l e x f . ie v n a , grandedu ch esse, 2 4 . E n g h ie n (d u c d ’ ),

449

14 9 ,

167,

169,

172.

E r s k in e (C h a rle s ), é v ê q u e , 6 2 , 413.

Evêques (nominations des), 56, 66,

H e i k i n g , ba ron , x x i i i , x x x v u , 126, 150, 174, 183, 329. H é l è n e P a v l o v n a , grande du ch es­ se, 149, 346. H e n r i V I I I , r o i d 'A n g le te r r e , 163. H e r m a n , général, 305. H ô f l in , év êqu e, 135, 306. H o h e n l o h e (prin ce d e ,, 149. H o i .s t e in -B e c k (prin ce d e ), 123. H om pesch (F e r d in a n d d e ) , g ra n d m a îtr e d e M a lte , x l v i i , x l v i i i , LV-LVll, 257, 258, 27 0, 287, 296, 306, 352, 353, 356, 357, 385, 398, 409, 415. H o r b a c k i , évêqu e, 315. H oym (c o m te d e ), 9 2 .

78, 91, 110, 111, 137, 138, 335, 336, 364, 365. I g h e l s t r o m , général, 419. F a b b r i , a b b é, 204. F il o s o w , général, 15. F o s s o m b r o n i , m in is tr e , 3 2 1 , F r an ç o is I I , em pereur, 23 0, F r é d é r ic G u il l a u m e I I , Prusse, 419. F r é d é r ic , p r in c e d ’ O ra n g e, F r is e l (d e), 11.

J e a n X X I I , pa p e, 356. 32 3 .

261. roi de 3 4 6.

Jésuites (affaire du rétablissement des), 397, 407. J ose ph I I , e m p e r e u r , 163, 2 6 1 , 2 9 1 . J o s e ph , p r in c e P a la t in d e H o n g r ie , 346, 361, 415. J u les I I , p a p e , 163.

G a n g r o (d u c d e ), 292. G a r a m p i , cardin al, 127, 337. G e r d i l , cardin al, x x i , 85, 92, 102,

K a r p o w it z , p réla t, 82. K l o k o c k i ( A d a m ), é v ê q u e ,

137, 231. G e sso (d u c d e ), 317. G ie d r o y c (E tien n e), évêqu e, x l i i i , 68, 179, 2 0 8 , 211, 388, 431.2 9

K o c h a n o w ic z (G r é g o ir e ), 2 7 9 , 3 1 6 ,

29 —

208,

217, 253. 388.

K o l y t c h e v , am bassadeur, 3 9 8 , 4 0 0 , 4 0 1 , 4 0 6 , 4 0 8 , 4 1 1 , 4 1 2 , 415.

N on cicit. d e L itta .

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Index alphabétique

450

K o r n e io w , g ou vern eu r, 15. K o r s a k , 388. K o sc iu sk o (T h a d d é e ), v , 4 1 9 , 4 2 1 , 422.

XXV,

XXX,

X X X III,

X X X IV ,

XXXVI, 3-5, 10, 18, 20, 2 2 , 28, 29, 32, 44, 46, 48, 72, 73, 96, 116, 117, 119, 157-160, 163, 165, 171, 221, 22 2, 224, 225, 228, 233, 254, 341. K o u r a k in e (A lexis), prin ce, 28, 145, 151. Κ ο υ τ ο υ ζ ο ν , a m ir a l, 2 0 3 .

K r a s in s k i (A d a m S ta n is la s ), év ê ­ que, 69, 24 6, 430. K r u s z c z o w , général, 15. K u s s ie c k i , religieux, 293, 294.

L a R o c h e f o u c a u l d -B a v e r s ( b a r o n d e ), 103, 112. L a V a l l e t t e , g r a n d -m a ît r e d e M a l­ te , 134.

L é o p o l d , em pereur, 163. L é o p o l d , p r in c e d e N a p le s , 3 1 2. L e s t r a n g e (P . A u g u s tin d e ), t r a p ­ p is te , 2 7 6 , 36 1 .

L ’ E vêque

de

la

C a s s iè r e (J e a n ),

g ra n d -m a ît r e d e M a lte , 35 6 .

L e w in s k i

(E t ie n n e ), évêqu e, 71, 2 1 0 , 2 2 5 , 31 6 , 432.

L is s o w s k i

(H e r a c liu s ),

xlv,

archevêqu e

16, 33, 62 , 210, 22 5, 2 79, 423, 432 , 441.

de

L it t a

60, 12 1 , 133, 1 3 4, 1 4 1 ,

14 3 , 1 4 8, 2 2 8 , 2 4 8 , 2 5 6 , 2 5 8 , 2 6 4 , 2 6 6 , 2 6 9 , 2 7 0 , 2 8 7 , 2 8 8 , 2 9 5 , 313, 3 4 8 , 3 5 1 , 35 4 , 3 5 5 , 362 , 3 6 6 , 3 7 9 ,

K o s s a k o w s k i (A d a m K o r w in ), é v ê ­ que, 68, 77, 84, 180, 20 8, 217, 253. K o s s a k o w s k i (J e a n K o r w in ), é v ê ­ que, v , XVIII, x l i i i , 14, 50, 68, 72, 84, 102, 113, 175, 180, 181, 187, 188, 2 0 8 , 21 1, 217, 24 2, 245, 253, 254, 26 3, 28 9 , 420, 424, 429, 431, 441. K o t c h o u b e y (V icto r ), c o n te , l i x l x i I, 3 3 , 2 9 6 , 367, 374, 377, 381, 393, 396, 398. K o u r a k in e (A le x a n d r e ), p r in c e , x , X II,

3, 4 , 2 9 ,

P o lo t s k ,

x v ii,

(G iu lio ),

X X V II,

X X X IV ,

xlv,

b a illi,

v in ,

X L V III,

χ χ ν ι,

L V I-L V III,

3 8 4 . 4 1 4.

L i t t a , P o m p e o , v. L i v i o , b a n q u ie r, 31, 4 0 0 , 412.

L o c h m a n n , ab bé, ix . L o p o u k h in e , p r in c e , 3 7 0 -3 7 2 , 3 9 7 . L orenzana (F r a n c e s c o A n t o n io ) , c a r d in a l, 2 3 9 . L o u i s X V I I Î , 11 3 , 123, 15 2 .

L u b o m ir s k i , χ χ ν ι . L u b o m ir s k i ( X a v ie r ) , p r in c e , 17.

M a d d a l in s k i , 419. M a is o n n e u v e (B ig a u lt d e ) , p r ê tr e , 20 3, 20 4. M alte (affaire de), 134, 135, 142, 148, 204-206, 220, 256, 257, 258, 259, 269, 27 0, 287, 288, 295-297, 300, 305, 306, 307, 351-357, 362-364, 3 7 2 , 3 7 5 , 3 7 7 , 3 9 7 ,3 9 8 ,4 0 1 , 409, 411. M a r ie Fedorovna, im p é ra trice , X X IX , 8 .

M a r o t t i , ab bé, 397, 407. M a s s a l s k i (prin ce), évêqu e, v , 420, 439. M a s s im i , m arquis, 120. M a t t é i , cardin al, 199. M e c k l e m b o u r g -S c h w e r in (prin ce d e), 346. M ê l a s , général, 408. M é n o t t i , ab bé, 384. M e r l in , général, 11, 12. M ic h e l P a v l o v it c h , g ra n d -d u c, 166, 167, 169. M ik l a s z e w s k i (d e), 115. M l o c k i (S im é o n ), é v ê q u e , 314, 315. M n is z e k , c o m t e , 168. M n is z e k , com tesse, 168. M o c e n ig o , com te, l x i , 376, 378-380, 393, 396. M o r d v in o v , 33, 64. M o r e t t i , ab bé, 20 2, 28 8. M or ozzo (G iu s e p p e ), c a r d in a l, 4 0 8 .

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Index alphabétique N a s e l l i , général, 308. N e l s o n , am iral, 302. N e m o u r s (L ou is, d u c d e ), 193. N e s s e l r o d e (M a x im ilien ), co m te , 240. N ic o la s P a v l o v it c h , g ra n d -d u c, 149. Nonciature

'permanente

en

Russie

d'une), 53-56, 77, 78, 104-110, 136, 137, 20 0, 376, 378, 380, 383, 433-435. (question

O d e s c a l c h i (A n t o n io M a r ia ), n o n c e à F lo r e n c e , x x x m , x l i v , x l v i i , XLVIII, L, LIV, LVI, LVII, LXI, 169, 170, 20 0, 2 0 1 , 2 0 3 , 20 5, 213, 222, 227-2 31, 235-2 38, 2 4 0 , 24 8, 2 5 2 , 25 5, 256, 26 0, 2 6 3-2 65, 268-2 72, 27 5, 27 7, 28 1, 2 8 2 , 286, 287, 289, 29 1, 29 3, 2 9 5-2 97, 299, 301, 304, 306, 308, 309, 312, 313, 317-325, 327, 329, 345, 346, 348-351, 358360, 362, 364, 366, 374, 377, 383, 384, 392 , 393, 404, 411, 414, 416, 431. O d y n ie c , p réla t, 179, 181, 217, 224, 246, 247, 266, 387, 430, 431. O ’ H a r a , ch ev a lier, 111, 120, 121, 133. Ordres

religieux:

leur

situation

en

41, 183, 212, 213, 217, 22 4, 277, 329-334, 427, 433. O st e r m a n n (co m te ), chancelier, v m , X, XII, XIII, 1, 2 , 9, 18, 2 0 , 44, 46, 48, 52, 142. R u ssie,

451

P a v l o v s k i (G e o r g e s ), é v ê q u e ,

P ie Y I , pape, v , v i, v m , x x i v , x x x i , XLI, LIV, LVI, L x iv , 6, 7, 74, 104, 173, 189, 19 5 , 1 9 7, 2 2 0 , 2 3 0 , 2 4 7 . 2 6 0 , 2 6 3 , 2 6 4 , 2 7 3 , 2 9 9 , 3 5 0 , 3 9 1, 4 1 8 , 4 2 2 , 4 2 5 , 4 2 6 , 4 3 0 -4 3 3 , 436, 4 3 7 , 4 3 9 -4 4 1 , 443.

P ie V I I , pa p e, v i. P ie r r e

G r a n d , em pereur,

le

34,

78, 85, 105, 160.

P ig n a t e l l i , b a illi, 317. P il k o w s k i ( D a v id ) , é v ê q u e , 68, 73, 180, 20 8, 217, 253.

P o l u b in s k i (G e o r g e s ), é v ê q u e , 68, 73, 1 8 0 , 2 0 8 , 2 1 7 , 2 5 3.

P o n ia t o w s k i (Stanislas-Auguste), roi, x i , XXIX, 2 2 , 2 4 , 155, 167, 171, 172.

P o s l a w s k i (G e o rg e s ), é v ê q u e , 2 0 9 . P o t e m k in e , prin ce, 17, 248. P o w l o w s k i , prélat, 73, 179.

R aczyn sk i

(V in c e n t ),

xxvn,

133,

134, 306.

R a z o u m o v s k i (A n d r é ), c o m t e , a m ­ b a s s a d e u r, l x , 12 2 , 19 7 , 37 5 , 37 7 , 37 9 , 3 8 5 , 39 8 , 4 0 0 , 411.

R e i n a r d , d ip lo m a t e , 2 3 9 , 2 9 2 , 3 2 1 . R e p n in e (N ic o la s ), p r in c e , 13, 14, 2 8 , 49, 96, 11 9 , 1 3 0 , 131, 2 5 4 .

R e zzo n ic q R o s t o c k i, R o s t o c k i, R o s to c k i 64, 70,

P a iil e n , com te, l x i i , 393, 396. P a l l a v i c i n i , m aréch al, 261. P a n in (co m te ), v ice-ch a n celier, 415. P a u l I«r, em pereur, v i, v m , i x -x i , XIII, XIX, x x j v - x x v i i , x x i x , x x x i , ΧΧΧΙΙ, XXXIV, XXXV, XLI, XLIII, XLIV, XLVII-XLIX, LV, LVI, LXIII, L x iv , 6, 9, 2 5 , 74, 134, 172, 173, 189, 196, 215-2 17, 219, 247, 2 5 5 , 261, 299, 302, 304, 350, 357, 373, 386, 398, 408, 414, 426.

x l ii,

2 1 2 , 43 1 .

( A b o n d i o ) , l x i v , 410.

a b b é, 64. r e lig ie u x b a s ilie n , 2 9 0 . ( T h é o d o s e ),

m é t r o p o lit e ,

75, 8 0 , 81, 83, 84,· 136,

17 5 , 1 8 6, 18 8 , 2 0 1 , 2 1 0 , 2 1 8 , 2 2 5 , 2 9 4 , 3 1 4, 31 5 , 3 2 7 , 3 4 2 , 4 0 3 .

R o sto pc h in e (F é d o r ), c o m t e , l x i , 3 6 7 -3 7 2 , 3 7 9, 381.

Sa i n t -P r ie s t

l ix -

(F r a n ç o is -E m m a n u e l,

c o m t e d e ), 10 3 , 1 0 4, 113.

Sa l a , a b b é , 60. Sa n t i (S é b a s tie n ), 2 0 2 , 2 3 3 , 2 3 9 . S c h o u v a l o f p (A le x a n d r in e , c o m ­ te s s e ), XXIV, 97, 128.

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Index alphabétique

452

S c o t t i , archevêqu e, 392, 393. Se r b a C a p r io l a (d u c de), l i , 88, 98, 167, 297, 301, 302, 321, 397,

S z o s t a k o w s k i (I g n a c e ), 2 0 2 . T o r io z z i , com te, 152. T o r l o n ia , b a n q u ier, 19, 31, 60, 61, 90, 94, 97, 100, 123. T o r m a s o f f , général, 419. T o u t o l m in e (Timothée), général, 47, 118. T z ie t z ie r s k y ( F a u s t ), d o m in ic a in ,

413. Se r r u r ie r , général, 308. S ie r a k o w s k i (M ich el), évêque, x v m , XLIII, XLVII, XT.IX, L, l i x , 74, 76, 79, 82, 84, 94, 95, 102, 126, 177, 217, 242, 254, 264, 277-280, 318, 319, 325-327, 364, 367-369, 371, 387, 404, 405, 425-427, 435, 436, 441. S ie s t r z e n c e w ic z (S ta n is la s ), a r c h e ­ v êq u e d e M o h ile v ,1 x , x v , x v ii, XXII, XXVIII, XXX, XXXV-XXXVII, XXXIX, XXII, XLVII, L, LIV, LVII, L ix -L x iii, 16-18, 25, 62, 87, 88, 91, 113, 126, 127, 146, 147, 150, 152, 154, 155, 157, 164-166, 172, 174, 177-179, 183-185, 196, 199, 202, 204, 207, 20 8, 211, 214-2 16, 221, 224, 245, 247, 248, 255, 272, 275, 277, 27 8, 283, 290, 291, 294, 316, 319, 326, 327, 329, 335-337, 340, 342-344, 347, 350, 358, 359, 366, 369, 370-373, 375, 377, 378, 380, 381, 383, 386-391, 423, 431, 433, 437, 439. Siestrzencewicz:

affaire

144. U h d e n , 442. Uniates (affaires des), 53, 4 0 3 , 4 3 7 43 9 .

t r e d e M a lte , 356. tr e d e M a lte , 3 5 6 .

V il l ie r s

est

le le s

des insignes

p lu s

sou v en t

p assa ges



in d iq u é il

l ’ I s l e -A d a m ,

gra n d -

V is c o n t i (G iu lio ), v . W a z y n s k i (P o r p h y r e S k a r b e c k ), é v ê­ q u e , 186.

W it h w o r t h , dip lom a te, 96. W l a d i m i r , g r a n d -d u c , 43 7 . W o r c e k , com te, 76. W u r t e m b e r g (F r é d é r ic E u g è n e , d u c d e ), XXIX, 152, 155, 157. W u r t e m b e r g (duchesse d e), 1 5 5,16 9.

de R ussie, 358, 359, 440. S k a r z e w s k i , é v ê q u e , v , 4 2 0 , 421. Sk a VRONSKI, co m te , 248. S o u v o r o v , maréchal, l i , 346, 402, 408, 422. S p i n a , évêqu e, 407. S t a d n ic k i , évêqu e, 71. S t e d in g k , ba ron , 24, 28, 234, 276.

ic i

de

m a îtr e d e M a lte , 134.

Légat-né du Si-Siège et de prim at

c o m p r is

latins

V il l e n e u v e (E lio n d e ) , g r a n d - m a î­

Siestrzencewicz: question du titre de

a von s

Diocèses

V a l o u ie f f (Pierre), 22 . V a s s il ie v , b a r o n , 2 1 0 . V e n i e r , 33. V ia p p o l i , b a n q u ier, 31. V ig u r a , G régoire, 115. V il l a r e t ( T o lc o n e t d e ), g ra n d -m a î­

237, 221, 255, 256, 272, 28 3, 311, 342, 343, 350, 351, 353, 375, 403, 439, 440.

1 S ie s trz e n ce w icz

au ssi:

U r b a in V i l i , pape, 356.

cardinalices, x x x v , 62, 212, 2 1 4 -

N ou s

V o ir

et uniates.

Z a b ie t t o , 420.

Z am oiska , comtesse, 168. ZASLAWSKI, XXVI. Z iu c c i , n o n c e , 2 9 6 . Z iu l k Ôv s k y (W a t z la r ), 144.

s e u le m e n t

e st a in s i

p ar

son

b é n é d ic t in ,

titr e - d ’ a r c h e v ê q u e

de

M o h ile v ,

d é s ig n é .

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TABLE DES MATIERES

PAGE

I n t r o d u c t io n : 1.

Le No

II.

n c e

........................................................................................................

L ’A m b a s s a d e : P rélim in a ires et d é b u t s .......................................................................... L itta à M oscou : le cou ron n em en t i m p é r i a l ................................. P rem ières n é g o c i a t i o n s .......................................................................... In sta lla tion à S ain t-P étersbop rg. Suite des n ég ocia tion s sur la d élim ita tion des diocèses et le c h o ix des évêqu es. . . . M ém oires des C ardinaux G erdii et A n t o n e l l i ............................ P ériod e d ’ a t t e n t e ........................................................................................ A ffa ire de M alte: d é b u t s ...................................................................... C om p lot ou rd i par des r e lig ie u x ........................................................ E x il du P ap e: a ttitu d e de P a u l I e r .............................................. D écision s im périales sur les affaires r e l i g i e u s e s ....................... L a grande aum ônerie de M a l t e ........................................................ L es insignes cardin alices à l ’ archevêqu e d e M oh ilev . . . . Oukases du 28 a v ril 1798 et N o te m inistérielle du 30 a vril. L es Actes d e L itta : les diocèses la tin s et leurs titu la ires. . . L es d iocèses u n iates et leurs t i t u l a i r e s .....................................'. A ffa ire d e M alte: P au l 1 « proclam é g r a n d - m a ît r e .................. A ffa ire du d iocèse de K am en etz ................................................... L es arm es russes au secou rs d u P a p e .......................................... D ifficu ltés p rop res à la n on cia tu re d e R u s s i e ........................... Suite des affaires de M alte: la p osition r o m a i n . .................. Prem ières répercussions ..................................................................... L a ru ptu re: re n v o i d u n o n c e ............................................................ E x p lica tio n des évén em en ts et p r o je t de m ission de M gr A lb a n i

III. D

v

L es D o c u m

vu ix xn xv xxi x x iv xxvi xxvm xxxi xxxm x x x iv xxxv xxxvi xl x l iv x l v ii x l ix

i. lu lv l v iii

i.x l x i^

e n t s ..........................................................................................

lxv

o c u m e n t s ...................................................................................................................

1-4 4 5

In d e x

a l p h a b é t i q u e ............................................................................................

447

T able

d e s m a t i è r e s ............................................................................................

453

P. a jo u te r

211,

l i g n e HO, a p r è s

«... le gouvernement de Volhinie»,

« 5. L’évêché de Kaminiek dans le gouvernement de Po-

dolie, et 6. L’ évêché de Minsk ... ».

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