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French Pages 323 [170] Year 1967
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TRAVAUX DE L'INSTITUT D'ETUDES IRANIENNES DE L'UNIVERSITE DE PARIS
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DU MEME AUTEUR
----------3---------Marijan MOLÉ
Culte, mythe_ et cosmologie dans l'Iran ancien. Le problème zoroastrien et la tradition mazdéenne (Annales du Mu-
sée. Guimet. Bibliothèque d'études t. LXIX) P.U.F. 1963 Azizoddin Nasaft (VII/ XIII ème siècle). Le livre de l'Homme Parfait (Kitâb al-insân al-kâmil);·Recueil de textes persans. (Bibliothèque Iranienne XI). Téhéran 1962.
LA LEGENDE DE ZOROASTRE SELON LES TEXTES PEHLEVIS
Les mystiques musulmans (collection: Mythes et Reli• gions). P.U.F. 1965 L'Iran Ancien (collection: Religions du Monde). Bloud et Gay 1965.
Ouvrage publié avec le concours du Centre National de /a Recherche Scientifique
PARIS LIBRAIRIE C. KLINCKSIECK 1967
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PROPOS
Avec l'accord de Madame Molé nous nous sommes chargés de préparer cette édition d 1 après l'exemplaire dactylographié que son mari avait mis au point peu de temps avant sa mort en 1963. La révision du texte et de la traduction n'appelait pas de grands changements. Pour gagnèr du temps nous avons respecté son système de transcription, même si, en bonne logique, il eut été préférablè de remplacer les u (en réalité l'idéogramme araméen W) par leur équivalent moyenpersan
ut.
La place nous étant mesurée, nous avons supprimé du com-
mentaire la transcription de longs.,_textes pehlevis facilement accessibles, pour ne conserver que leur traduction. Nous en avons fait autant des citations en caractères arabes. les abréviations des titres d'ouvrages pehlevis sont consignées· dans la grande thèse de Molé, Le Probième zoroastrieri et ia tradition mazdéenne parue en 1.963 sous le titre de cuite, Mythe et Cosmoiogie dans i 1 Iran ancien, P.U.F. On y trouvera de mgme les titres complets des ouvrages européens très souvent cités 4ui ont été ici abrégés mais qui sont faciles à reconnaitre. Fautes de signes typographiques usuels, nous avons employé dans les textes, pour indiquer qu 1 il s I agit d'un ajout de l'éditeur; dans la traduction, pour distinguer une glose présente dans le texte; ((
) ) dans' les textes pour indiquer une suppression jugée nécessaire par 1 1 éditeur.
Je tiens à. remercier vivement de Leur aide M. Ahmed fafazzoli qui a bien voulu coiiationner avec moi i 'édition de M. Nyberg, e·t M. Phi i ippe Gignoux qui a assuré à. iui seul la tache a,u.ssi importante que fastidieuse de la correction des épreuves.
J.M.
1 NT R OD UC T 1 0 N Le présent volume contient une partie de la documentation a~ant servi_ de base à notre ouvrage Culte, mythe et cosmologie dans i Ira~ ~ncien, notamment à sa seconde partie dédiée à la Légende
Prophetique. Bien que publié séparément, les deux ouvrages doivent @tre jugés ensemblej tandis'que le premier essaie de dégager la valeur religieuse de la légende, le commentaire dont nous faisons sui-
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vre .notre édition s I efforce en première ligne de découvrir la dérivation littéraire des passages particuliers ainsi que les textes parallèles dans la littérature pehlevie. La distinction ainsi établie n'a pas toutefois de valeur absolue, et c 1est dans l'ouvrage principal que 1' on trouvera le texte du résumé des trois nask _pe'rdus le ~ihrdat, le Spand et le ViStasp sàst dont dérivent toutes les ~ersions de la légende de Zoroastre que transmettent les écrits pehlevis, et de m~me des remarques sur les rapports de ces écrits avec leurs sources. Notre intention première avait été de suivre le plan adopté jad~s par West et de donner dans le m&me volume tous les textes pehlevis ayant trait à la légende de Zoroastre, le septième livre du D~nkart, le début du cinquième, la partie centrale des Sélections de Zats,Pram, à quoi s I ajouteraient le récit de la Rivayat Pehlevie sur la c~nve~~~on de ~iS!~P, ainsi que la Vie de Zoroastre emprunté au tardif Vicirkart-i-denik. Après réflexion, nous avons renoncé à la p~blicati~~ partielle,de zâtspram. Son écrit, un des ouvrages pehlevis les mieux composes et les plus intéressants, a déjà trop souffert de sa traduction fragmentaire par West. Nous nous sommes décidés à préparer une édition en transcription, traduite et commentée de la totalité du texte édité par Anklesaria dans un volume subsé~ quent dont nous espérons la parution pas trop éloignée.(1) Nous nous limitons ici, en conséquence, aux autres textes énumérés dont llous d9~110ns _la_transcription, la traduction et le commentaire; un glossaire reunit tous les mots pehlevis, à. l'exception des conjonctions et des prépositions usuelles. Voici maintenant quelques remarques sur les textes édités.
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üe septième livre du Denkart. L'histoire de la composition du Denkart a été racontée plusieurs fois, en dernier lieu par le P. de Menasce dans son livre Une encyciopédie mazdéenne: le Denkart, p.8 ss., qui penche pour le ( 1) En 19?4. par;i~s~it _ à Bombay 1 1 édit ion complète du texte pehlevi des Vicitaktha-i Zatspram, nouvel.le édition de la première impression préparée par :H. T. Anklesaria dont s'étaient servis d 1 après un microfilm, Bailey, Zaehner et Molé. La nouvell~ é~~tion qui ~e~r~duit fidèlement 1 1apparat critique de la premiere est precedee d 1une longue introduction, sur la généalogi~ de ~atsp_ram et _d'~ne traduction presque complète en anglais. Mole av~it esq~J.sse une première traduction française dont j •ai entrepris la mise à jour et 11 annotation. (J .M.).
dixième siècle de notre ère comme date probable de son dernier rédacteur, Aturpât i Hêmetan, en· se basant notamment sur le texte DkM 24 .20 - 25.19 (traduit ici-m~me, commentaire de Dk 5.4) où il voit une allusion à la chute du royaume des Khazar - (-v. aussi Annuaire de i'Ecole des Hautes Etudes, 5ème Section, 1956/57, 9), mais l'allusion n 1 est pas claire: il ne s 1 agit pas, en ~ffet, de li élimination du j ud.aisme du roya~e des Khazars, mais de 1 1 affaiblissement de ce royaume consécutive à l'adoption par lui du judaïsme. Quoiqu~il en soit, les manuscrits à notre disposit~on sont beaucoup plus récents. I.e seul ms. complet du Denkart quj soi·~ ancien1 le ms. B, apporté d 1 Iran à Sourate en 1783 par Mullà Burn,Q.yik fr"âë tars!t 'hend 10 saxvan (i) halakih i 'xvëS ZartuxSt 1haë-i$an 'h® i 'Ôy dÔisr ( (i)) 'Pat më"nisrl, 'bë 'në bast. 35
paitak 1kÜ: 1kad têt 2 karap 10 mân i Pur~asp mat 1hend Purus'â.sp yÔyi~n i 1 ôySân rad xvariSn framÜt sâxtan. •u-S sâxt xvaris'n fric ~ixt purr dÔlâk 1hin. i asp pëm. {35) 'u-M guft 'Ô nûrâsra~ 1~ : 1to 1 anda.r 1hâtt i 1amâh 1deh 1haë 1martomâ.n 1dëv-yazaktom 1hèh fraë 1ën i 1 ma.n 1ya.zt - (36) 1vazurg awdih 1ha,c dalla.kih iZartux:St 1pat 'hân i apurnây-dâtih, CëgOn Dën 1 g0{3ët 1kÜ-S guft ZarluXSt 'kÛ.: 1 man 1 ët 'Pit fr"âC yazom! 1në 'han i 'man ap'ayët yaStan, •1 ët frai! yazët!- (37) 'u-S guft Puru'sasp 1kU: 'në 1 hQn i 'man 'to fr'a,ë (34) Ëvak
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as détaché pour regarder longtemps vers le haut, tu
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pour regarder longtemps vers le bas, tu as détaché pour regarder longtemps en différentes directions? 11 , (28) ce dernier répondit: 111,orsque, ayant porté mon oeil sur ton fils, je 1 1 en ai détaché pour regarder ensuite longtemps vers le haut, 1 1Eclat et le xvarrah s 1 étendaient à. partir de lui jusqu'au soleil. Je 1 1ai accompagné jusqu'à la limite de 1 1éclat et du xvarrah où j'ai vu ceci: c'est gr~ce à. sa parole que 1 1 a.me des hommes atteint la sphère du Soleil; mais je n'ai pas vu quel était l'ordre dans le Garotman. (29) Lorsque, ayant porté mon oeil sur ton fils, je 1 1 en ai détaché pour regarder ensuite longtemps vers le bas, l 1Eclat et le x:uarrah s I é_tenciaient à partir de lui jusqu 1 au Ciel qui est sous la Terre • .Je l~ai accompagné jusqu'à la limite de l'Eclat et du xvarrah où j'ai vu ceci ••••••••••••••; mais je n'ai pas vu quel était 1 1 ordre de ce ciel. ( 30 ) Lorsque, ayant porté mon oeil sur ton fils, je 1 1 en ai détaché pour regarder ensuite longtemps dans les différentes directions, l'Eclat et le xvarrah sortaient de lui pour orner cette teri.-e. Je 1 l'ai accompagné jusqu 1à ia limite·de 1 1Eclat et du xvarrah où j ai vu ceci: c'est gr&:ce à son action que se fera le Corps Futur; mais je n'ai pas vu l'ordre du Corps Futur.- (31} Ton fils pense: 1 Je ferai plus que les autres_€tres matériels; et il le fera. Souvienstoi: 'Va-t-en. 11 Ton fils restera à ViStaspa, le grand protecteur, non à toi 11 • (32) Il est révélé: Quand Zoroastre eut sept ans, Durasrab et le karap BritrOrêS vinrent ensemble dans le village de PurllSâsp pour voir Zoroastre et l'aperçurent dans le voisinage en train de jouer avec des enfants. Avec perversité, ils entreprirent de corrompre par sorcellerie l'esprit de Zoroastre et en arrivèrent à inspirer crainte et effroi aux enfants. (3,5} Voici qu 1 un grand miracle de la foroe, de l'intelligence;: de la prudence et de la splendeur de Zoroastre leur fut révélé,ainsi que le dit la Religion: Tandis que les autres enfants étaient tout effrayés, au point de prononcer des paroles sottes, Zoroastre ne songea pas à fermer
1 1 oeil à cause d 1 eux. ( 4} Rt il est révélé: Lorsque ces deux karap furent arrivés dans la 3 maison de Pur~~p, il ordonna de leur préparer un repas• Le repas préparé, il versa un bol plein de lait de jument (35} et dit à Durasrab: 110 toi qui, dans notre pays, es 1 1homme qui sacrifie le plus aux dev , ··sacrifie .. donc au mienl•.1- (36) Un grand miracle de la. sagesse de Zoroastre alors m~:me qu'il était mineur, (fut révélé), ainsi
que le dit la Religion-: Zoroastre dit: "C'est moi, père, qui sa.crifiel Il ne sacrifiera pas à celui à qui je dois sacrifierJ 11 - (37) Pu.ruS'a.sp·dit: 11 Ce n'est pas
DK, VII
Ch, III - 38 à 46
'yazët,, 'hân 1 hân i 'man fr'a'é ë yazët.- {Ja) 1 tâ 10 3 bêir '0ys'ân .~ 'martOn 'han, gO(jiSn andark burt. 'uL 'estât Zartux'st 'u-S 'ôysân rài --~ guft 'u-S 'Pat 'h0-n i da'sn 'Pad jrO,ë Skast 'kÜ: ahra{3ân 1martân 'zanân yazom driyûsan 'mart'ân 'zanân yazom dravand'a,n 'martëi,n 'zanân 5 ( 'në); 'kad lÏ.yOZët ëëk(im~ë, Purusâsp, 'kÜ yaziSn 'kun"at yaziS.n 10 yMt'arân ahrëpàt ('kÜ '0 yazàt 'kë a,p"âyêt ya'st)! b~)_Ëvak_ 1ët paitâk 1 kÜ: 1pas DÜrisraS karap t() ZartuxSt ((u)) drayit 'ku: anak 1to 1but mark! 1kë-t Iman fratom 'ha_c ~ i astÔ-
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manrt andar Râk u NOtar 1haë bahr-barisnih M 'ha.rom frâë a.rZâ.nikê' 10 nit 1 hom ( 1ku-t bahr 1 haë' 1 man) 1 bê 1 burt 'nÛn frakàn 'kê 'pat 1 1 1 ap8:-barisnTh a8 barom u ët bav~t 1 kÜ-t dlJSè'ilSmihâ 'pat 'hin ÏthÔk nikirom 1 i-t 1nêst. (40) u ,;tar 'vazurg awdih i paita.k 1bÜt 1apar Zartmcét 'pat dâniki-
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hâ pâsa.xv (guftan) i 1 0 1 0y mar 1pat 1 hân apurnâiditih ((i)), CëgOn 1 1 ( ët) i Dên gôf3ët 'kü-S gûft Za-rtuXSt 'kÜ: 'bë frak'an 'haë mar 'OlfxJr nikirom 'Pat ajzOnikih u bavandak-mëni~nih 'kÜ-t 'Pat 'h'an âhOk ni-
k?-rom 'i-t 'hast. (41) Êvak 'hân i 'pas 1 haë 'êt pâsa.xv i ZartuxSt 'Ô DÛrâsra/3 1 apar 1 Ô karap paitik 1 bÜt Cëgôn Dën 1gô(3ët 1 kÜ: AkQ.,,- 'bût mar u start ëand drang 10 asp i dusiSn ikê dusitar êvak 'bavët. (42) Êvak ê paitâk 1kÜ 1kad 1ha.C startih."frâ.C 'bÜt •Oy yatuk 'adak-iS 1dit 'Ô Zartuxà't ham-advêna.k drâ.yi"t (u), Zartux:St pâsaxv 1 han guft.Nok akar 1but mar u start Cand drang i 2 o asp i pur-pêm 1 dusiSn ke dusitâr (êvak 'bavêt).
Êvak 1·ët i paita.k: 1bavêt 1 ku: 1dit 1 kad 1h8.c startib fral 'bÜt 1 'Ôy yât~, ada.k-iS 10 ZartUXSt ha.m advë.nak dri.yit (u) ZartWC$t pa1 1bût mar u start ëa.m.30 asp i pur-pêm saxv ha.n ham guft. NOk dusiSn •dra.ng i dusitir ëvak ·lbavêt. (44) Êvak ë paitâk 1 kÜ 1 kad 1haè' 1 hin startih. fr~ 'bût •Oy yâtÜk 1ha.n O 1amah asp vizênët u 'apar ras vartët ('~ 30 'adak-iS yOyit 1 1 1 •b- davak 1pat mansrand ar b and-t) e ; ce e ' man 1 et 'rasiSnih 'pa't dâtastinOmandih marnjënëtl 'uSân 1hân asp ·vâzënit 'u-Sin 'a.par ras hast. (43)
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paita'.k~hast 1vazurg à.wdih 'Ô 1vasall ëêgôn Dën 'g0{3ët 'ku 'kad be mat_ 'pat ( ••• ) haë'-iSân. è'and yojy'ast, 'u-S dart 'andar 1 estât pat sahmihastan ( 1 ën 'bût i Ô pëS gÔ{3om). 'hân 'Ôy 'vëxt Susr ( 'kÛ-$ Susr 1pat pOst 1 ul 1 â.mat tu$ Skast) u pahlÔk 'haè'-iM visist 'haè' rân. 1 adak 1 hall. frOt 1 murt, u 1ad.ak 'ha.D. i •oY hunuSk (u) 1 adak 1 hâ.n i 1 Ôy hunuà.'kân hunus"k. ' (46)_ Ë?'ak 1êt i paitak: 'kÜ:: pês-iC 'haè' ma.tan 'i-S tQ hampursakih
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paitakihast'apar-ià' mën:i.Sn i frâxvtar 'ha,c ha.mâte gëhân, apartar 'hél.6
5 'Jrunat: 1kunend-at B Il 14 (guftau) add, Nyberg, Il ~4 dusitâr: an pour dn B 11 ~8 •dra.ng: dravand B II ~9 •oy: •ô B 11
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toi qui dois sacrifier au mien, c 1 est lui qui sacrifiera au mienl 11 _ ( 3s) Trois fois ces hommes s'opposèrent en paroles. Zoroastre se leva et leur dit en brisant (le bol) de son pied droit: 11 .Je sacrifie alUt justes, hormnes et femmes; je sacrifie aux pauvres, hommes et femmes, non aux méchants, hommes et femmes. Si quelqu 1un s 1 associe, 8 PuruMâsp, pour offrir un sacrifice, qu 1 il laisse le sacrifice ~~x sacrificateurs (que sacrifie celui qui doit sacrifier)l 11 ( 39 )-Et il est révélé: Le karap Durâsrab hurla alors à Zoroastre: npéris misérablement 1 Moi qui, le premier parmi les êtres matériels des Rik et NOt.ar, ai obtenu pour toi la part que ,ie porte (ta part vient de moi), ,ie rètire maintenant le fondement que j I avais apportél Voilà ce qui a~rive: avec malveillance je te cherche le défaut que tu n 1 as pas 11 • ( 4 o) Voici que fut révélé un grand miracle comment, bien que mineur, Zoroastre répliqua avec sagesse à ce mar, ainsi que le dit la Religion: Zoroastre dit: 11 C 1est sans fondement venant du marque je te regarde avec la sainte soumission te cherchant le défaut que tu possèdes 11 • ( 4 i) Et il fut révélé: relativement au karap, lorsque Zoroastre eut donné cette réponse à Durâsrab, ainsi que le dit la Religion: Le ma.r resta paralysé et hébété autant de temps qu'il en faut à une Seule personne pour traire complètement six juments. (~) Et il est révélé: Relevé de sa torpeur, le sorcier hurla de nouveau de la m~me fa;on à Zornastre. Zoroastre donna la mBme réponse et, de rlouveau, le mar resta paralysé et hébété autant de temps qu 1 il en faut à une seule personne pour traire complètement vingt juments. (43) Et il·est révélé: Relevé de sa torpeur, le sorcier hurla de nouveau de la mgme façon à Zoroastre. Zoroastre donna la mBme réponse et, de nouveau, le mar resta paralysé et hébété autant de t-emps qu 1 il en faut à une seule personne pour traire complètement trente juments. (44) Et il est révélé: Relevé de s·a torpeur, le sorcier dit: 11 Amenez-nous le cheval, dirigez-le sur le char (attelez-le); car, autrement:, ce trompeur me détruira en récitant des formules (selon la loi). tr - Ils amenèrent le cheval et 1 1 attelèrent au char. (45) Voici qu'un grand miracle fut révélé à ·beaucoup, ainsi que le dit la Religion: Lorsque, après les avoir quittés, ce mar eut fait quelques yo}yast, il épro~vi de la douleur à cause de son effroi (ce dont je parle plus haut). Son sperme perça {son sperme jaillit de sa peau et la déchira); ses cuisses se détachèrent de ses reins. Il périt ainsi, et avec lui ses enfants, et avec lui les enfants de ses enfants. (46) Et il est révélé: Avan~ même qu·1 il ne se soit rendu à 1 1 entretien, son esprit apparut plus large que le monde entier 1 plus élevé
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DK, VII
Ch, III - 47 à 56
'har gêtê •xêr 1apâk: 1hàn i visp-viëihit oz u uS; 'ha.D. i hama.k-iyip nerok vir u 1ha.D. i 1har vicin pattÔk xrat; u 1hrul-ië i 'vas pahrëu.v k , , _ _ c~s~ ayan xvarrah u han i herpat 1:xvarrah; pur-kimakih i 1Q ahrayih (4z) u tu~n tuxSâk:ihà u patih u apartarih-ië i 'pat takikih S u arv:ndih; u 1han-ië i tan huCihrih- OZ bavandakih 'i-S 'pat Cihr (i) 'en 4 peSa.k i 'hast asrônih u artëStat'ih (u) vi.stryÔSih (u) hut~M'ih; pah:om dÔstih (i) 1 Ô yazdân 1vehaD., Skaft baJnëstirih 1Q 'ciëv~ •vatt~ran; (48~ 1h'ân è'êgOnih i 1ha.è' 1martom'ân ~-paitis'taD yazatih, yazi~ _P:hromih u spurikih 1pat Ührmazd désakih 'u-S aStakÎh 10 p:t-iS ~~arihet (49) 1 t'â yazdin 1pat fr~tarih 'i-S 'haè' 'har 'hastan, 'bu~an (u) abavêtân 1 kas, 1 rasiSn •·i-S 'Ô a8takih (i) Ôhrmazd
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~uratih_ (i) g~h~, boZâ1:Ih i as~a! dahiSnân 1 hac ëi?gat 'pat uzvân vas sratak da.nak pur-nevak i o~am 'andar gëha.n uzvëdihik sra~ bnrt._'~are nd (so) 1:, :d~vâ.n '.pa":_ 1 ë~ ~~ •ët i •~as këk (u) karap I â
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~ahraspand 'pat as'takih i Ôhrmazd. 'apar mat 'kad-iS 'haè' rOt i Ëv1 tak ip i HÜmik~ 1 burt, CëgOn 1 ët i Dên 'g0f.,et 'kÜ: 'ka.à 'Ô 'hân i
(('h00 i)) 1 h00 'Veh D0it1, frâë 'Pat 'uL 'raft ZartuxSt aS 'mart 1 d1-t 'kad (5~) 'h"ân 'bût Vahuman. u 'hàn 'Ô y 1 pat tan è'aà'mtar lll'bÜt) u pê's-nëvak 1 ( 'ku 'pat 'bar 'è'iS pê$ bÜt). 'h'ân 1Ôy 'sahist Vahu:m.an ëand 'hân i ~S 3_ 'mart në.Wk-bâlad u 'hàn 'Dy 'sahist Vahuman 'kü.-S 'hân i sarvtk tâk 'P~t 'dast 'burt 'kë-S 'Pat 'hân urvar 'bê• 'burt 'u-S 'ni urv~r r~::,!t_ ~'.~ân ~ë-1:,0k tâte i Dën 1 büt 1u-S 'êt nimÜt 'k:Ü 'p,at si_:'ikar 'bë taCi$n'ih. fr'â'é mat i ' han frcmaft. u 'ka.d 'haG 'hân 'raft 'haC ra,Pie»aktar nêmak. ' s~1,s -• ' t Vahuman ,Pes-karp -v ( 1 ku
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n:n_et~~ areset8:"iha :payet raft(an); (53) 'hast 'kê etOn 'gÔf3ët 'kÛ m:n~k_asti(~))ih 'but 'u:S •ët nimÜt 1 kÛ 1 andar gëball ëtOn arêS~tar1ha apayet raft (an) 1 ku r apar 'har 'kas as'tih · 'bavët). (54) 'kad O 'han i tasom 'bë-taCiSnih frO'ê mat 111i 'han i 'veh DG-iti (A~ëx.San rôt i 'hâ.tt 1 n'àm 1 bl1t) (frâ'é 'Pat 'han fra:naft). u 'andar- 'han Zar~St aS 'hOC miyân · 1âp i hOm'ikân *'burt u 'Pat 'uFlh ZartuxSt a~ 'han i da.m .,Pait1,St0,n 'ha'é Ar'ex~an rOt-ë 'burt, 'u-S
~a-J:..ar 'vastrak-iè' nihuft u 'andar 'h'â,n ''oy pë'§ nëmak Vahuman patërak ayuxt. (55) 'u-S 'haë 'Ôy frurs'tt 1 0y 'mart 1 kÜ: 'kê 'hëh •haC •kë 'h-h? .... . I e . - Zartuxst 'hom spit"am"an. (56) 'Saxvan i Vahuman: Zartux'1t i S,Pita:ma:n 'Pat 'ëê 'to fràë-ranJakih ( 'kÜ-t ',Pat 'cê a,/JG-yët 'ka.à ranjak 1 bë 'bavëh)? 'Pat tëë 'to 40 frG,C tuxSakth u 1 Ô 1 ëë 1 to kâmak-dahiSY/,7,h,? 35
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i: 'ta B // 33 •'burt: 'barët B /1 36 •haë llEkë: 'ke' 'hin B; ici commence la lacune du ms.B qui va jusqu'à-la fin du chapitre IV Il
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qu'aucune chose du gete, a◊compagné d'une mémoire capable de tout apprendre, d 1un intellect apte à tout saisir, d 1une ~éflexion habile à tout discerner, du xvo.rrah kavien plein de prudencé et de celui des herpat,· du désir entier de la justice (47) et de l'effort Puissant (vers elle); de la maîtrise et de la supériorité en ce qui concerne le courage et la vaillance; et aussi de la beauté du corps _ du fait qu 1 il disposait parfaitement de forces propres aux quatre classes (sacerdotate, guerrière, paysanne et artisanale); d 1une amitié parfaite envers les yazat et les bons et d 1 une opposition profonde aux dev et aux méchants. (48) Telles étaient les qualités qui le rendirent, parmi les hommes bipèdes, semblable aux yazat, partageant leur perfection et leur excellence: c'est qu'il se conformait au modèle d 1 ührmazd et était son apôtre. (49) Les yazat étaient ainsi en mesure de répandre dans le monde, par la langue de différents sages et hommes vertueux de 1 1 époque, la proclamation de sa supériorité sur tous les ~tres présents, passés et futurs, du fait qu 1 il était venu comme ap6tre d 1 Ohrmazd et ma"i.tre du monde pour sauver de 1 1Assaut les créatures non abandonnées. (50) Pour leur part, les dev s I associaient nombreux kek et karap pour 1 1 affaiblir et lui nuire; tandis que· les bons 1 1 aimaient et lui témoignaient de leur amitié. (5i) Lorsque trente ans se furent écoulés depuis sa naissance, 1 1Amahraspand Vahuman, envoyé-par Ohrmazd, l'aborda au moment où il puisait de 1 1 eau de Hom dans la rivière Evtak, ainsi que le dit la Religion: Arrivé au troisième bras de la Veh Daiti, il y continua. Mais quand Zoroastre en sortait, il aperçùt un homme venant du côté du midi. (5~) C'était _Yahuma.n. Vahuman lui parut exquis de corps (son corps était agréable à voir) et d'une .supérieure beauté ( il était supérieur à tous) Vahuma.n lui parut aussi grand que trois hommes dont chacun aurait la taille d I une lance. Vahurna.n lui apparut portapt à la main une branche de cyprès; en la cueillant de cette plante, il ne l'avait pas endommagée (c 1 était la branche spirituelle de la Religion et elle signifiait: 11 !1 faut agir ainsi, en suivant la Religion, sans faire de mal"; (53) certains disent: 11 C I était la paix spirituelle et elle signifiait: il faut procéder ainsi dans le monrle, sans faire de mal, afin que la paix soit avec tout le monde). (54) ArrivP- au quatrième bras de la Veh Daiti - son nom était ArexSa.n-rot -, il y continua. Zoroastre puisà au milieu de 1 1 eau de Hom. Zoroastre souleva son pied droit et le retira de 1 1 Are.x:San rot. Il remit ses v~tements et Vahuman vint à sa rencontre. (55) Cet homme lui demanda: 11 Qui es-tu, de qui es-tu? 11 - 11 .Je suis Zoroastre, le Spitamide 11 • (56) Paroles de Vahuman: 11 0 Zoroastre le Spitamide, vers quoi tend ton labeur (que te faut-il pour que tu te donnes de la peine), vers quoi tend ton effort, et d.e quoi as-tu le désir?
5
DK. VII
Ch. III - 57 à 6~
(57) Pisaxv i Za.rtuxs't ·11ru: 'Pat ahr'âyih fr'aë ranjakih u 'Patahr'âyih frai! tuxSQ.kih u 'Ô ahrG-yih *man kàmak-dahiS1tih ( 1 ku-m apàyët •0 'hàn CiS) u ahrây'ih 'man Gand xvO.StQ.r 'ham mënôm 11 • (58) U gO~Sn i"Vahuma.n: ZartuxSt i spït'wnânl 'hastTk ({u)) 'hÔn 'kê ahrëiyih ( 1kÛ 1CiS-ë i 1hastik Cëgôn 'hân 1kê ahrâyih 'tâ 'kê 'hàn
(S?) Réponse de Zoroastre: 11 C I est pour la ,justice que je peine, c'est vers la justice qu 1 est dirigé mon effort, c 1 est la justice que je désire (c 1 est la chose qu 1 il me faut) et je pense à la justice dans la mesure de mes forces 11 • (sB) Paroles de Vahuman: 11 0 Zoroastre le SpitamideJ C'est quelque chose qui existe que la justice (une chose qui existe est comme la justice, d e sore t que ce q u1· est J· ustice est comme si c I était du
1
kë ahrâyih
1 kÜ
1 kê
'xvêé).
1
10
(59) u-S guft ZartuxSt 1k:Ü: 'hast 'h0,n 'kë ahr'ayih u 'hart rad rOSn bavandak ((u}) âk'âs 'hom 'kÜ CëgOn 'hG.n r5d 'ke 'hein 'ke 'Oy 'rasifu 'Pat Vahuman. 1 1 1 (60) u-S 0 Ôy guft Va.human 1kÙ: Zartux'st i spit'am'an, 1 bë '°ët mak-ë 'dah 'kë 'barëh, ëegOn 10y 10 ham f>u,rsëm 'kê 'ta 'dât 'hëh, 'kë 'man 'd'ât 'hom, 'kë 'haë mênOk'an afzôniktom 'kê (haë) 'hastân hudahaktom, 'kë 'Ôy gÔ[3'âk 'horn, 1 kë Vahuman 'hom ( tku 8.Stak· i , Ûy
ya-
1hom).
(61.) 'adak-i's ëtOn mënit ZartuxSt
1
kû: 'Yeh 'hàn
1
kë .DG.tar 'kë 'ha'é
'ë t aS tak 'veh. (62) 'ada-k '0ysân 'b'ë '-raft 'hend 'Pat ap'ak'ih Vahuman ZartuxSt-i'ê Vahuman ZartuxSt peS 'Pas.
sien) 11 • (sg) Zoroastre dit: 11 C 1 est quelque chose qui existe que la ,iustice, et je le sais d 1une façon claire et parfaite, de la m@me façon que ce qui arrive par Vahuman 11 • (6o) Vahuman dit: 11 0 Zoroastre le Spitamidel Dépose ce récipient que tu portes, que nous puissions nous entretenir ainsi avec celui qui t'a créé, qui m'a créé, le plus puissant des €tres spirituels, _le plus bienfaisa.n-t •des €tres, celui dont je suis le porte-parole, moi, Vahuma.n (je suis son messager ) 11 • (6i) Alors Zoroastre pensa ainsi:
11 Bon
doit €tre le Créateur qui est
meilleur que ce messager 11 • (6 2 ) Ils partirent alors ensèmble, Vahuman et Zoroastre, Zoroastre suivant Vahuman.
CHAPITRE CHAPITRE
(
apar awdih i paita.kihast 1haè'. hampursakih fratom frâë 'ti haftom hampursakih '.sar i 1bÛt 1 andar drahnad i 10 'sil, v.iwarikânih 1 i-S 1pat vaxSvarih 1andar gêha.IL (u)·patiruftan i burzivand Kai. ViStisp Dên cêgëin 1pas 'haë 1.0 1 sil i 1 a.ndar ha.mpursakI.h. {.:.;:) 'pat ~ 1sâl. êva.k 1ët i paitak 1:k:Ü:· 1kad 1haë hampursakih i fratom 1 apâc 1 bU.t, 1adak-iS 1pat fratom framin i Xvatiy Ditir Ôhrmazd 1 I ( ( adak)) ëvtiik andar këkâ.n Ü ka.rapin ram vaxs'varih 'i-S nën mazdêst u as'taki.h i Ôhrmazd 1xva.llt è'.ê)'On 'pat buland va.D.g srÜt, 'martom 10 nën i Œlrmazd 1xvânt, (3) cëyOn 1ët i Dên 1g0f3ët 'kÜ: 'adqk-iS 'bê Ô ham arast ZartuxSt '◊ 'ën i maniSnômand gôspandO'ffl.and (gêhan) 'han i 'Pat haëi$n i axv i astômand 1 bë·•nikiriS7tih (4 ) u 'kad 'han
(i)
5
10
1
i 10ysan nivëàiS7i ,o •nigôkSisn gô~iSll,ih 1 bë mat 1aàak Zart'UXSt 'Pat buland-rasi.Snth 'apar 'bë 'xvânt 'Ô gëhO.n i astOmand i ahrâyih: stayttan ahiayih u nikôhttan 'àêvân (5) Jranâmis'n mazdëstih Zartux:St 15 'han. i Amahraspand'ân êziSn u nyQ.yi.Sn 'Ô 1Smiih pahrom 'g0/3)m u a-yaziSnih 1 0 'dëvan (u) xuëtÜkdas 1 hân-iC pahrom Q,kO-s-dahi.s'nih ( 'kÜ 1
1
dit
1 estët
1 oy 1yaz
1 duxt
1pus
haè' a.k:isih i ·,pit
20
astu{3ânih•kirpak i 1h'àn mas andartom 'haë' u 1 brat 'xva.har).
1 burtir
(6) Pait.ik 1 1m: 'pat 1 hân gÔJ3is'n anOSmar këk u karap u 'dêv-yazak ((u)) 'apa.r ZartuxSt sarihit u 1 Ô-S ôS tuxSit 1 hend; ëëgOn iët i Dën 1 kÛ: 'adak mar 1 bë drQ.t 'hend 1kë 'Pat nazdtkih i 'niSast 'hend i :rür hunuSk u ëard'a.r u 'br'at i :rur éegôn 'mart01R, 'kë Sarm
'gO~t
( 1ku-Sin 1haë xvëtÜkdas i 'Ùy guft 1kÜ 1Üh 1 kunê Sarm 1bÜt). (7) 1 ën TÜr TÜr i Urv'aitadëng i UsixSan ëëgOn mas pitax:Sâ:y i 1hiu kustak 1 but 1 u-S 1vas spih u nërOk dcl.St. 1 u-S guft ma:r 'u-S mëx 1 .stat 1 kë kasihast, (8) TÜr i Urv~itadêng i UsixSan hunuSk 'ku-S 1 pat-iS 1 ën mêx 1 zanom 1 kê 1 amah ~hâ.n i afzOnI.k 'saxvan 'Ô ham gumë~ët ('kÜ 1 ëiS-ë i pat-iS êtôri apëgumân 1 hêm 1 kÜ 1në apiyët kartan
11
•nikiriSnih: nsrnSnda M
21 drât: wy1 1t M 27 mëx: mas M Il
Il
IV
IV
// 1~ ~nigÔkSiSn: nevakdahiSn M 24 Usixsa.n: handës'iSn M / / ~5 rnëx: mas M
Il Il
1
)
Sur les miracles révélés depuis le premier entretien jusqu'à la
à f 1. n ·du septième entretien, pendant dix ans; comment il1 arriva bl.
rouver sa mission prophétique dans le monde et comment e su 1me I ~i Vis'tasp se convertit à la rel°igion, après les dix ans d entre-
tien. ( ) Au bout de deux ans, il est révél~: Rentré du premier entretien, 2 il obéit au premier ordre du Seigneur et Créateur Ohrmazd et, seul parmi une foule de kek et de karap, revendiqua la qua.lité de prophète de la religion mazdéenne et d 1 ap6tre d'Ohrmazd, la proclamant d'une voix puissante et invit.ant les hommes à la religion d 10hrmazd, ( 3 ). ainsi que le dit la Religion: Zoroastre entreprit alors de visiter le monde habité où vit le bétail pour convertir les Stres corpore~s. (4) Les ayant invités ,à écouter ses paroles, Zoroastre proclama à'haute voix au monde materiel de la justice: HEx.alter la justice et- b~mer les dev, (5) professer le mazdéisme zoroastrien,sacrifie.r aux Amahraspand et les prier, voilà ce que je proclame comme la meilleure chose, et .d~ n~ pas sacrifier aux dev; tandis que le mariage consanguin est designe c'o11DJ1e la bonne action par excellence ( on le professe en connaissant la loi; et vénère-le le plus quand il a lieu entre les parents les pius proches, entre le père et la fille, le fils et la mère, le frè-
re et la soeur) 11 • (6) Il est révélé: Sur •ces paroles d 1 innombrables kek et karap, incités contre Zoroastre, vouèrent sa mort, ainsi que le dit la Religion; 1,e·s mar qui se trouvaient dans le voisinage, des fils du Tourien et son père, des frères du Tourien se réveillèrent alors comme des ge~s qui ont honte (ils avaient honte de ce qu 1 il recommandait la pratique du mariage consanguin). (,) Le Tourien en question .était Tur-i Urvaitadeng-i UsixSan qui était un grand potentat de la région et disposait d 1 une armée no~breuse et puissante. I.e 1R0,T, fils de Tur-i Urvaitadeng-i Usixs'an dit après avoir saisi un pieu qui avait cassé: (8) "Je battrai avec, ce pieu celui qui trouble notre sainte doctrine (~ui suscite en nous des doutes en recommandant la pratique de choses - tel le. mariage 11 consanguin - dont le caractère illicite est pour nout:, -.➔ vident ) • ~
1 !
Ch. IV -
DK. VII
aman
'êegOn xvêtÜkdas, gumàn hamë 1kunët 'kii 10h apftyët kartan).- (g) 1 u-S guft Tu.r i Urvàitadêng i Usix:San 1 .k:Ü: 1Mà 1Üy 1mart 1 zanê 'kê-m 1 adak I h.ic harvisp a.xv i astÔmand kamak-dÛisratom I dÎt Oë' 1 rasët 'ëë 1në 'man 'êt rad 1kad-iS 1zanëh dêr-zamàn din.a.k:ih 1bllt 1sahist ( 1k; s I andar 'ên dam1k a.hank dânâkih 1 në 'bavêt i ëtOn huCimik Cëgôn 1 êt; 1hast 1kÜ 1kad 1mart-ë i huëimik 1zanend, 1dêr dânak:Ih 1nê 1ba~t).(10) 1 u-S guft TÛr i Urvàitâdëng (i) Usixs'an hunuSk 1 kÜ 1man rad a-•paitak 1kê huè'imik 1 hê. (11) 1u-S guft Zartux:St 1 ku: 1nê 1hin i hakurè' afrâô-guftâr 1bavom 1 kê-S 'Ôy 1man guft ·1 ôy afzônik-tom haëis'n 10
(u) anda.rk g0f3i.Snih u xêm vi.râstan (u) xvêtÜk:das u dastf¾r kart(an
u) yaziSn kartan. (1::.:) u •ëtar huax'VIh u 1xva.rrah (u) a.mivandih i Zartux:St 1h.ân i pasac'ak 1 0 éLStak:Ih (i) apartom xvat.iy u natar Ohrmazd paita.ktllast •va- '~ zurg aWih 1 0 1vasân ditâriklllast 1vazurg frâêl.h 1 i-S 1 apar va.x:Svar 15 ( i) dâ.min I kë I pat nank:'ih rêëakOilland ak:M nillân-ra~is'n u freftir-gOnak xÜp-hÜk nilluftak râdënis'n (13) 1 adak a.xvëSkârih hO_rna.D.ik: bim-iyOZ ((u)) ahramÔk ((a.dvênak)) êvak evak ama.raka.nik haxtâr 1 kad 1 Ô lvas grôhih 1 rasit andak andak-iC 'Ôy nimÜtàr u kôSitàr masih-xvâstâr 1 bavët. 20 paitàk •kÜ-S 1pat 1hin 1nëv-di1Ih u apartar-mêniSnih 1pat 'xvarrah (i) 1 hâ:n stawrgÔn i hangat- 1xêr i 1 vas-(14)-bÜm 1 pâta.xSây '.l'Ür (i) Urvâitadeng miyân xiSm ((u)) •0 ôS i 1 ôy srâ.tak (u) hanbÜh i këlt'in (u) karapân 10 Dëii i Ohrmazd 1.xvâ.nt èegOn 1ët i D'en 1gO~t 1kÜ: 'u-S guft Za'rtux'st 'k-Ü: stây-ahrâyih, 'fUr ((u)) i UrvOitâdëng i Usix'san, 25 nikOh 1 devan (u) franâm mazdêstih Zartux'st. (15) 1u-S guft :l!ur i Urvâitadëng i· l!sixSan 'kÜ: Zartux'st i spitâm(l,n! t!.fa 'man 10 'êt anâkih
hàè'ëh 'kë 'andar 'to-C 'hëh. - (16) 'u-S guft ZartuxSt kU: f>urstt 'ha~ 'man Ôhrmazd 1 kÜ: ZartuxSt! 'kcul 1 0 1 am0.h •andar axvŒn 'bë mat 'hêh, at 'kê 'andar axv i astOmand 1haë 'martOmlin jSak antufangarân, 30 1martomàn i artëStârëin sut-xvâstëirtom u gOspand-xv'astârtom u dÜr (n)àm'.Ektom u 'vasfJihantom ( 1 ku 1 ëiS vëé 1 bê 'dahêt) 'vas-dartom (dar i atën-uZënak} 'dit.? - 'man 'i5 '0y pasaxv guft 'kÜ: 'fÜr 'i Urv'ait(adën)g i UsixSan. - (17) u 1 0y (0) 'man pasaxv guft 'kÜ: 1 1i,an 'to ZartuxSt fratom 'ha?! 'marto'Tltan (i) artëSt'âraii h'aéeh 10 1 'ën Dên 35 'apar-mêniSn1h 'apar-g0(3iSnih u 'apar-varziSn1h 'kê Ôhrmazd u ZartuXSt! (18) 'hakar 'h'an ZartuxSt, ((u)) hCl,êeh 'u-S 'virravêt u ra{?â-. kTh-ië 'êt i 'to 'dahët Patërak-iC 'nis-lnêt ( 1pat hâviStih; lêt 'kU hiviStih i 1 to 1 g"ô~ë1:; (u) 1 kunêt) u. Dên 1 bê nigôkset u raf1Ïk 1 kunët, 1 h'ân-iC hamë 'Pas 'hast, ZartuxSt, fratom 'haë 1martom'ân (i) 40 artëStG,rân süt-xvêistârtom, gOspand-xvâstO.rtom u dÜr- (n) Cl,1/itktom u 'vas-dartom 'haè! 'Ôy'sàn 'kê 'ul 'z'at 1 estenà 1nÜn 1 kê 'ul 'zQ,yët 1
,a
2 Usix:San: handës'is'n M // 7 Usix.San hunus'k: xvê.Sâ.n Usix:San M IIB apaitâk: apêëak M 11 huè'imik: hanjamanik M / / 24 stây: gê"t~ M II Usi.x.~an: handêSiSn M 1/ 25 franam: frajâm M Il ~6 UsixSan~ handë~iSn M II ~8 .Jandar: dên M II
45•
9 à 19
( g) •Mais Tur-i Urvaitadeng i Usix:san dit: 11 Ne tue pas l 1homme q1,1e. • • u le plus pénétrant parmi les €!tres matériels; car, si tu le 1 Ja1V . (·t il me paraît qu I il n I y aura pas de sagesse avant lop.gtemps i tues, . l' t t· ·t in en ion sera1 n 1 y au ra pas , sur cette terre, de sagesse dont . . , · raisonnable que la sienne: quand on tue un homme bien d1spose, auss1 . . la sagesse disparaît pour longtemps) 11 . - (10) Mais le ~i~s de Tn:~1 I Urvai tadeng-i Usix:San dit: itQuant à moi, il n est p~ ev~d~nt :-u 11 soit bien disposé ... - (ii) Zoroastre dit: 11 .Je ne ren1era1 Jamais ~e ue m'a dit le Très-Saint: convertir, contredire, former le caractèq t 'f. Il re pratiquer le mariage consanguin, agir en dastbar e sa.cri ier • ( ') Ici la bonne nature, le xvarrah et la puissance de Zoroastre 12 tau fait qu'il était ap6tre du Maître suprême et Créateur Ohr. . t enan mazd se révélèrent comme ·un grand miracle à beaucoup; et devint v1sible la grande priorité de ce prophète· supérieur, celle d~ gouv~rner les créatures rebelles, viles, malveillantes, sourno1ses, insidieuses de nature et refoulant les dispositions nobles (13) Il agissant contrairement à conve rtit ainsi , un à un , des hérétiques ._ • 1
leur fonction propre et inspirant de la terreur; et, lorsqu ils fi nirent par former une gr~de foule, il devint progressivement ma'i.tre lutteur, grand et puissant. ( : ) Il est révélé: avec cour~e et confiance en son.xvar:ah, il 13 14 invita à la religion d'Ohrmazd Tur i Urvaitadeng, fort, maitre ~e vastes territoires et de riches trésors entourP. d'une troupe de kek et de karaP à la fureur mortelle; ainsi que le dit ,la Religion: Zoroastre dit: 110 Tur-i"urvaitadeng-i-Usix:San, exalte la justice, blâme -les dev et professe le mazdéisme zoroastri8n 11 • (15) Ma.is ~r-i I Urvaitadeng-i UsixSan dit: 110 Zoroastre le Spitamide, ne m entraîne 11 pas dans 11 abomination (?Ù tu te trouves 11 . - (1.6) Zoroastre ~it: 0hrmazd m'a demandé: o Zoroastre, lorsque tu es arrivé dans notre monde qui avais-tu vu, dans le monde matériel, qui fut le plus fort, '1e plus riche en bétail, ayant le plus à manger (qu~ do~e le plus), le plus hospitalier (il y a un continuel va-et-vient a ses portes), parmi les hommes riches en bétail, parmi les ho111D1es guerriers? - je lui répondis: Tur-i Urvaita.deng-i UsixSan. - (17) Il me répliqua: o Zoroastre, c'est bien lui que tu dois amener le :remier parmi les ho111D1es guerriers à ce qu 1 il conforme ses penseeus, ses paroles et ses actions à la Religion d 1 0hrmazd et de zartustI ( 1 8) Si, 8 Zoroastre, tu le convertis, s'il.croit ~t te fait co~I fiance, s I il s I asseoit devant toi comme disciple_ (_s i~ parle_ et· agit comme ton disciple), s'il écoute ta religion et la·fa1t progresser, alorsl 8 Zoroastre, il sera pour toujours le premier parmi les hom. le.plus fort , le plus riche en bétail, le plus renommes guerr1ers, _ , • . 1 mé, le plus hospitalier de ceux qui sont nes jusqu a maintenant et
1
Ch. IV - 19 à 28
DK. VII
'haë 'nÜn fr'â~,. (1.9) u 'hakar 'hCLn, Zartux'st, 'në hàêet 'u-S 'në "~ 1
'v~::av_ët 'n~- ë·t _i 'to raf!ï,kih 'dahët 'në nig'ôkSët, 'në 't0 patërak )
t:
'~ts1-net ('ce 'ne 'to Paterak 1ni~'lnët ë 'kÜ-m •dan:LSnik 'kÜ 'hh~t) '~Par 'ôy 'g'ô~, Zartux'st, 'kÜ: zatxvâstâr-ahrây!h 'hëh u 5 na~ra~an markarZan xrÔsi8n-dQ.tQ.r, 'Ô ruf3Ïin. 1 êe êt3niC ((u)) 'hast u 'et markarZiîn 'bavët 1 Cë-S 'hast'ik!h i D'ën 'dahist. (.:.10) 'af>ar 'to 'go(?om, fÜr i Urvâitadëng i UsixSan 'kU: zat-xvO.stQ.r ahrQ.yih 'hëh, _tanâ'(>'uhrakân markarzân xr'ôsiSTi dâtàr ''ô rufbn.(2:) ~ak Sk:ft·i 1dëvân paitik 'kë 1har 1ëë yazdân duSman karap-ê l.O V~edvo~S~ 'n~(i) aha.x:tàn (i) Ôhrmazd. (22) 1u-S guft Ôhrmazd 'kÜ:
:ad
1
asar~ eto1:, 'h.~ '~ar_t, ZartUXSt,
kë-S 1pat 'man 'apar dam frâc ''â,rOn spazg~h. u 'ne-C 'ha?! 'han 'deh 'hân i apaiôn an'â~fih fr(},ë apes'.lhet u 'ne 'h'an i apârOn sn'ohis'n u •në 'hân i, àpOrOn spazgih ·•tâ 'kad ô 35 'd~end f-,atiri'sn_ (OJ asrôn i mënôk-sard'â-r i ·Pu-r-guftOr (i) -r'ast: guftar i _ahra~ (Tosar) (1.'8) u 'kaà 1d·ahend patiri'sn .'Ô mënôk-sardÎÏ-r ~ f>ur-guft'â,r i râst-guftâr i ahra~ (Tôsar), 'has_t 'kU 1 ôy$an 'deh 'k a d ' xvu.u.en -:;,;i- d , be::i·azenisn-ih -""- - .., .. vindend u 'nè an-a5vënak ë 'haë ''h.Gn
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~~9)· ~ 'pat Dên-i~istâr At~rpât i Mahraspandân (i) Fryân nâf èegOn1.s ((1.)) 1apar patva.ndis'n i ·•:x:varrah '.O tôxmak •ên-iè' 'g0{3ët 1_1;cû: 'koà - "h 'har..v: nafan - _ _' u Z ' -rasi"t ah rayi (u) naftyG:n i JUrân 'kad uzit 'Pat Ji'ryancm guft ( 'ICU.-S '0d patiriSn 1bavët) 'Pat bavcmdak-1rtëniSrt,ihf'f5.
1.~ tan-fra.m~n i_: tan-framâ.nih Il // 30 0~.ân: annSnn hend: 'dahisn b // asron i asrnn d B //
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35 •da-
supr~mement chefs (les plus dastvar) 11 - (1.0) Et _ceci: Parmi cemc qui a.u.ront exalté la religion mazdéenne aux cinquième et sixième siècles, personne ne sauvera son â:me si ce n I est par la vérité des quatre (cela veut dire: _ces quatre personnages, ArZVik, Sr0.t'6-sp8da, zrayanhi et Spenta-xratvi ~xerceront la fonction de dastvar, eux quatre qui auront la puissance sur les recours aux formules sacrP-es en pensées, paroles et actions). (ii) L'hérétique de cette époque sera RélSn-r@s dont on dit beaucoup de choses dans le Ras'naoS et notamment ceci: De leur malice auront à souffrir tous ceux qui sont créatures du Saint Esprit; ces hommes-là leur donneront de 1 1 espoir, le juste ArZvîk et les trois autres. (~) Parmi les organisateurs du siècle, Artax~a9r fils de Pftpak dont on dit: Quel est ce Prince puissant (ArtaxSaer) / vaillant, incarna.nt les formules sacrées, / aux armes redoutables, ahurien? / dans la maison duquel la bonne Ahri~va.ng / se promenait brillan~e ,/ ayant le corps d 1une jolie femme / très forte et bien bâtie, / la ceinture haute, droite, / de lignée illustre et noble/. (13) Celui qui, invincible dans la bataille/ de ses bras se cherche le mieux la place;/ qui, invincible dans la bataille/ de ses bras/ combat le mieux 1 1 adversaire ? ·( 14) Il sera assisté de T8sar, d I après ce que 1 1 ori dit: De nouveau Zoroastre lui posa la question: 11 Qui est-ce qui est le plus salutaire pour un pays que les dêv ont tlétourné du bien et où des infidèles propagea.nt des doctrines fausses se sont_ emparés du gouvernement? 11 (15) 11 Ce sont: un prince qui guérira _le pays, qui n 1 est pàs criminel (il ne fait pas souffrir les bons), qui sait donner les ordres (il donne des ordres justes), dont'la lignée est noble; ainsi qu 1 un prêtre expert en discussion, renommé dans· le pays et juste: ce sont eux les plus salu:taire's pour le pays. (16) Je te le dis: l'hérétique doit Btre tué coDIDle un loup_à quatre patte~, lui, qui précipite ce pays dan.à 1 1 esclavage (1 1 esclavage est le résultat·de son action); il fait du tort mé'me aux indigents (i;t. leur arrache des choses de leur main); tandis que des intrus a.mènent vite en esclavage les êtres vivants. (1.7) La _discorde criminelle, les lamentations criminelles, les calomnies criminelles s 1 abattront sur ce pays. La discorde criminelle ne disparaitra pas de c~-pays, ni les lamentations criminelles, ni les calomnies criminelles avant qu 1 ils n I aient accepté le pr~tre et chef spirituel, Jloquent, véridique et juste (T8sar). (1.8) Lorsqu 1 ils auront accepté ie chef spirituel, éloquent, \ véridique et juste (T&ar), i~ guériront leur pays lorsqu~ ils 1 1 auront voulu, mais pas autrement, 8 Zoroastre J 11 (19) Voici ce qu 1 on dit au sujet du rénovateur de la Religion, Aturpft.t-i M8.n.sraspandîn de _la famille des Fry-8.n .à la lignée des quels fut rattaché le xvarrah: Quand la justice s'épanouit par l'oeuvre des petits'--1'Ps et des
Ch. VII - 20 à 27
DK, VII
d:nd,.,-gëh5n (i astOmand-i ahràyih u tangih •O druj 'dahend) u ham •~y~an 'apar 'Pat Vahwn.an '-mânend, ZartuxSt, 'ôyWn rG,111.ënttârth 'Pat go~iSn: (20) zayak!h, ZartuxSt, 'ha~ 'amah 'kê Amahraspand 'hêm, ~amàh_ ''ët 'Ô 'to rO.fih 'hast 'kê A111,ahraspanà, 'h'ëm. • 5 Aturpat Fr~vax.Stom ô/3.itak 1 bût. 1 u-S •ën -ië 'apar 'g:Ô~ (ët) 'kÜ: '~CÏ~ ~fjÏ~ (!J !OlO,pat~k :an~ar 1hQn 'mart 1z'ayêt, A.vara0rabà af... z~ikih arastar, ahray.ih arastar, hanj amanik, At11,rj/G,t i 'Mahrasf>an"T
fk!
dan. 1.0
(21) 'Ên-ië: Ava-re0rabii irâst'a.r-ë i ahra~ fravahr ,Kyazom.- VakëtrOk.;. dah i Min~~~ihr ô;,'a.tak (u) Aturpit nyak 1gôf3ët 'kÜ: 'ha~ 'Ôy 'bë Ava-reeraba. (22) U i 1hac nen pityârak8.D. ahramOkân ahra.mÛk 'ï-Sin Mazdakik-i~ 'xvint 'he:nd, CêgÔniSaD. 1ën-iè' 1apar 'gÔrf't 'kÜ:- 'ên i 'man Dên 'pat
e
15
axv-mênis'nih niki!'êh, 1vas 1 bê nikirëh Zartux.St 'kad •vas ahr•- -k akas ahrayih-kartarih u asrôkih-C 'g0f3end av:inâsih u kani ~kâr ( (u)) varzi târ 'hend. --
--
·--
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QJ.110
(23) 'pat Dên i -mazdêstin 1ët 1ku.: 'Pat Dên 'bê nikÏr 'u-Mn éarak 'xvâd ·u 'h0.C '0y3an éek'àmcê Pityârtar 'bÜt ;estend 'andar axv i astômand u agrift'ar 1 adak ;h.end ahràyih 'kê 'hai hast'an pahrom. ?.O u êtOn Dën i mazdëstâ.n: 'Pat tOX'l/lak *b• égalenient Burhân-i QcÏ,ti' érl. Moin 43 s, ·S .v. asib (58) JrâSm v. Bailey, DSOS 6.596.
CH. II - 61 à 6 7
Commentaire DK. VII
166.
(60) axvaàiSn'ih: an-iSti 'incapacité', cf. axvcistO.r: anaëSa 'impuissant', 'faible'. xvâô- est la traduction
11 mécanique 11
d
1 av.
iS-, aês-
indépenclamm.ent de sa valeur et de son étymologie; mais les gloses attestent souvent, comme ici, que la valeur propre du terme est encore sentie.
(61-66) Le récit revient chez zâtspram, avec quelques variantes:
zs
4 • 9""'umark 1kû àruj 1apar àf3',Ïr7t ( 1u-S) marnjënët ahra~ Zartux'st. àroj 10 1Ôy 1 apar àf3lr'It 1henà BÜt 'dëv sêZ i nihân râ~iS'n frëftâr. (2) ZartvxSt Ahuvar frâc srüt ('hân 2 yaa:i-ahû vairyô 'kê h'USiti 10 1 pëS 1kê 1 estët. 1u-S) 1'âp i 'veh fraé 'yazët 'kê 'veh Dâitï. 1u-S dën i mazd'ëst'an fra:n'aft ( 1kü-S fravar'anë kart). druj 1ha'é 1Ôy start 1 apâC d~r1'.t 'hend BÜt 1 dëv sëZ i nih'an ra~iStt fr'ëftO,r. (3) druj O 'Ôy pâsax1Y yOytt 'kÜ tar-v'ënttiir 'hêh Ën'âk Mënôk (ë 'to 'heh 1 kÛ 'haC 1 CiS 'bë 'në nik'irtt u 'hân 'i-t 1 xvat 'në tu~n kartan 'amâh framàyë) 'në 'man 'h"ân ô 10y OS- 'aPar 'd"it 'kë spitâmân Zartu'st .11-'ha'é pur- ·1 xvarrahih ('ha'é 'vas xvêSkârih) i ahra~ ZartuXSt (ê 1 h0n paitiikënend 'kÛ 'kê 'andar xvëSkârth 'estët pityârak kem 1 apar 'rasët) ZartuSt 'Pat mëniSrt 'apar 1d7:t 'kÜ 1dëv dravand i à'USd"ânâkxëm 'Pat ôS Ô h,am-f,,ursenà. (4) 'ul OstO,t ZartuXSt frO'é raft Zart'USt 1haë afsariSnih Akôman ('kaO-iS AkOman 'Pat tan afsart 'estêt) 'at 'han i xruSd bëS p,ursi5n ('Pat 'hân frursi'sn O)t)n saxt 10y râB kart 1 fist'ët; 'hast 'k'ë ëton 1 gôf3ët ë 'u-'s afsart Akôman 'kaB 1 h'ân i xr'USà bêS pursit) 1u-S sag 1 pat 'dast éwst katak-masâB büt ahra{3 ZartUSt (sag sagën; 'hast ,_kë mënôk yae:î ahÜ vairyô 'gO(?êt) 'kë-S vindit 'ha'é Dâtar Ôhrmazà 'kÜ 0 dâ,St 'Pat 'ên damik i Polrn i girt dûr-vttarak ',Pat Drej1k zbâr 'anàar mân i PurUSasp ('hast 'kë ëton 1 g0f?.êt ë '°-Y dOSt 'Pat 1ën damik hanà pahn i girt i dûr-vttarak; 'u-S 'hân gyO,k dO,St 'Pat Drafik zbcir 'andar i PurUSâsp). Les deux textes paraissent relativement autonomes; si le texte aves-
as
man
tique est en gP-néral traduit de la même façon (mais. cf. au par. 3 skutara: tar-vënitO.r Vd contre tar-nikirttàr Dk), les gloses, beaucoup moins étendues rlans l 1 P-crit pehlevi, ne sont pas identiques. c'est cet P-pisorle - et non celui de la présentation de Zoroastre enfant par le karap D~risra~ - qui se trouve évoqué par JaihaDi (ap. ~ahrastani, éd. Badran 606.3-607.2). Nous citons la traduction rlu P. de Menasce et ajoutons quelques remarques: tzarrluSt ayant reçu cette Din d 1 ûrhmazd le créateur, s 1 en pénétra et la mit en pratiqùe. Il se mit à la 11 marmotter 11 dans la maison de son père ce qui excita la fureur du pervers, qui était un mécha.nt plein de mort, ténèbres, calomnies et persécutions. Celui-ci appela ses démons du nom de ••••• et leur ordonna l.ogie 5:.: ss. (4) 'im bag; ce passaf;:'e est à ajouter à ceux énumérés par Bartholomae., MinmM 3.8 ss.
Gamm. Rivayçt Pehlevie
Gamm. Rivayat Pehtevie
ironischen Philologie 1.2.58 qui mettait en doute que le premier élément soit ham-; Ce doute n 1 est plus permis, anbân est bien d 1 origine parthe (Lentz, ZII 4.1925.275) et son témoignage ne saurait prévaloir. Cf. encore de Menasce, Biür 1101954.i6~.-
LA CONVERSION DE VJ§TASP SELON LE CH, 47 DE LA RIVAYAT PEHLEVIE (1) I.e paragraphe commence par le titre du chapitre ZartuxSt, introduit par ë 'kÜ, formule habituelle de la riviyat, écrite souvent 1 êt 'kÜ, ainsi 46.1 1êt 'kÛ asmEn êeyjn (u) 'ha(!" iêe kart 'estët 1 Ceci: I.e ciel; comment et de quoi a-t-il été fait 1. Li graphie ê indique la prononciation réelle du pronom.Il faut évidemment supprimer une des deux 'haC Ohrmazà. (2 ss~) cf. ~e récit parallèle de ZartuSt i Bahrâm et comp. Culte, mythe et cosmologie 325 ss. Bien que ViStisp ne soit nommé qu 1 au par. 9, c 1est probablement lui qui ordonne de proclamer la religion; cela ne peut pas gtre le .Mauvais Esprit dont il est question dans la phrase précédente. 'kaB àÔZit a certainement comme sujet ZartUSt, mais la suite relate les actions entreprises contre lui par ses ennemis. La construction nihât i ZartvJ!t indique un texte traduit de 1 1 avestique, cf. Bailey, Zor. Prob. 95 n.2 de la page 94. Au par. 7 il faut tout d 1 abord suppléer guft: ce sont encore les adversaires du Prophète qui parlent contre lui. ~urs propos vont au moins jusqu'à 'hast; Dhabhar.fait ici intervenir la coupure. Pour notre part, nous préférons la placer après ZartUSt que nous interprétons comme sujet de la phrase qui précède. Ce qui suit ne fait plus partie de la ~itation; mais quel est le sujet de la phrase? M. Zaehner, BSŒ 9.892 pense que c'est Zo~oastre, selon nous il s 1 agit plut6t de ses adversaires: ce sont eux: qui tiennent à compromettre le Prophète et il ne paraît pas y avoir de changement de sujet entre .'ka&-iS 1anàar 'nihat et ce qui suit. (6) àÔZit, pers. 1 coudre 1 • astaxvan 1 os, squelette', cf. pers. hanbâii. - ·La val.eur précise du mot n'est pas claire. Pers. hanbàn ou.anbân, désigne un 1sac de cuivre', mais i_l s 1 agit d 1un_ sens dérivé. Un hnP'n revient à deux reprises dans le·s papyri aralJléens d 1Egypte publiés par Kraeling (9,9, 10.4) où il dés~~e une partie d 1 un bitiment. B. Geiger ap. Kraeling, fhe Brooklyn Museum Aramaic Papyri ~41 dérive le mot Correctement de ham-pana et traduit 1 abri 1 • I.e second Passage araméen situe hnP'n dans la proximité du trésor royal, mais il s'agit toujours d 1 un corps de batiment. Ce sens est impossible ici, et le sens du mot persan ne convient pas non plus. Il s'agit sûrement d 1 une cachette, coffre, etc.- L'initiale pose un problème: faut-il lire han- ou an-? Tavadia, ~~ 2n.11 et glos. p. 158 opte pour an- en invoquant l'autorité de Horn, Grundriss der
1
I!
(10) ,cë Ohnnazd •••• 'bë 'estë; résumé de Dk 7.4.80 où ces paroles sont mises dans la bouche des Amahraspand.-
1
1
•
( 16-18) Ce passage s'apparente à celui qui suit immédiatement (19~1) mais ne fait pas double emploi avec lui. Ici et là ViStâ.sp est opposé aux rois et aux héros anciens et son oeuvre - s 1 il accepte la religion - sera supérieure à la leur, et plus parfaite. Les prédécesseurs de ViStBSp ont pu exceller chacun dans son domaine, aucun n'a mérité d'être exalté plus que les autres. Que ViStâ.sp s 1 y esRaie à Son toùrl Ce sera avec plus de succès. Car, même parmi les plus notables, ni Yam ni FrêtOn n1 Ka.rs~p n 1 ont pu arriver au but; bien entendu, ils ont tous appris la religion mais, ne l'ayant pas acceptée, ils ont-tous fini par s 1 opposer à Ôhrmazd. Cf. sur cette Supériorité de ViSt'asp sur les autres rois et son interprétation Culte mythe 193 ss. Le se~ond passag~ a derrière lui 1 1 autorité d 1 une tradition dérivée de l'exégèse githique (v. plus bas); le premier évoque en revanche l'Âfrin i Paitâmbar ·zartUSt. Nous en transcrivons ici le texte pehlevi tel que le -donne Dhabhar, Zanà i Khurtak Apistak, 181-184: ZartuxSt *kaB •'bê 1 pëS ViStCJ,Sp 1 àmat 'ën 0,jrîn guft: (1) àahmân 'ham ( 'kU 'mart 'veh- 'mart 'hom) 'ajr'in gO~iSn 'h'om ( 'kÜ O,jr"in 'gô~om 'kÜ 'bê 'rasëit); 'xvarrahOmanà 'man 'to 'sahist! 'u-S eton guft Zartux'st 1 0 Kai VistG,sp âfr'inom 10 'to_ 'm~rt i 'a~ar _ 'àeh 'deh-pat ('Sahân 1Sah) âpzOt-zivis'n xup-zivi5n der-ziviSl'î, ('ku derziviS11, i dravist ztvët, 'Pat patëxvTh *Ztvët) ztvët 1S'ITiah 1apâk 'narân zivët rSmâh 1 ap0,k narikO,n zfvët rSmO,h 1 apO,k 'Pus u 'duxt (apO-rik frazandân 1$mah àravist u aranj 'bavët 'kÜ dër zivët 'Pat àravistih 'kÜ 1 pat patëxvih u apëbimih zivët)! (2) 'u-t êvak 'bavët 'éè'fm Jâmâsp 'ën âJrin pat-iS 1 kunàt. (êefm Jâwâsp kart 'apar àahyupat ViStâsp) sûtOmand ajz'ônik 'bavët 'éëjm DâtQ.r mazàëst (d®âk jrârOn 'ôhrmazd xvatây 'Pat këir 'd'atastO.n) përôZkar 'bavët êefm Frët'ôn 'bÜt (hunarômand) amâvanà 'bavët êeySn JO:masp 'bÜt. (Pat 1 CiS i jrâr'on). vas-varC (bavët) ëëy>n Kai Us 'bÛt (d0n0-k) Pur-zër 'bavët êeyjn llSnar (f>urxrat). zënO-vanà 'bavët êe-jm taxmôrû,p 1 but (zênâvand; 'u-S zënavanàih 1 êt kû-S Ahraman 'dëvân 'àëv râB 30 damistân 'Pat bàrak dâSt. (3) 'xvarrah5mand 'bavët ëë'fm Iamsët huramak ( 'u~S huramakih 1 êt kÛ-S rama/3. ( i) , gO,vcin u gôspand"ân u 'martomOn àravist dâSt) ! 1000-viêostâr bët ëêfm Dahâk (i 'vattar àën; 10y 'Pat apàr'onih, 1 SmÜh 'Pat Jr'âiôn.?h 'bavOt)! tfêr u OZ0111anà 'bavët êey5n KarSasp 'bÜt! d0,n'ak ·_· . hanJmr.an7k 'bavêt cêfm UruO,x's 1 bÜt! nëvak-kG-r((Ih)) apë-vin'às 'bav?ù cë--pn KŒi
Com.11i. Rivayq,t pehLevie SyâvaxS! (4) Pur- 'gav bët Cë)'On AEwiyân ~'bÜt ('hêt Pur- 1gavih 1ët bët 'kÜ-S haC 'har m06-ê ha.zâr 'bavêt)! pur- 'asp 'bavêt êey5n Purusâsp 11- 'bÜt ( 1hët pur- 1(t$'p'ih 1ët 'kÜ-S 'haë 'har mOô-ë hazâr 'bavët)! ahra~ 'bavêt cë)'On ZartuxSt spitâiân! Arang-dûr-purtak i raspân ('bavët cë)'On Vi)- 'farë i nav-vOzênitG-r! àOst 'bavët 'Ô yazààn ëë')'On 'zarr 'm..artom.an (gr0-111.ik. 'a&Lk 1 SmÜh 'Pat casm. (i) yazàÜn u martomOn gr'â,mik 'bavët)! (5) 'zci.yanà 'haC '3Mh 10 'Pus. 'sê *, bavand asrün (hërpat Cë"'(On magupat'an 111.agupat Aturp;it i Ma0raspanà'â,n) ! 1së 'bavënà ëër5n artëStO-r (as~r cë-yën S,PanààO.t i ViStâsp"'ân) ! 1 sê 'baveni!, è'ë)'On vâstryOS (u varzikOr êe"'(On Zaw (i) 'I'Ôx:masp 'anàar gêhân (i) 'veh)! 'u-t ëvak 'bavat Cë-yijn (àahyu,Pat) Gustâsp! (6) tëZ- 'asP 'bavêt ëejjn xvarsêt! rOSn 'bavët 'ée'(On 'mah (baxtàr)! sOcâk 'bavët 'éëyjn Aturyazat ('Pat frârônih)! tëZ-takik 'bavët ëë'(On Mi0r yazat ·( 1 apÜk Mi0r0-druJân)! hurust për"ôZkar 'bavêt êey3-n Sr'ôS! (7) râst-dG,tastân 'bavët ëëyün Ra5n i rOst! d'/.4Sman-zatâr 'bavët êe-yôn• PêrOZkar i °Dhrmazdtiât (Vahrâm yazat)! pur-xvahr7h 'bavët ëë)'011, Râm.iSn i hurO.m.! ayask amark 'bavët ée)'On Kai ·uOsrav! (8) 1 pas 1ën 'afrin 'bê 'rasât ( 1 0 1Sm'ah 'vehân) 'hân i pahrom axv i ahra~n rOS?i i ha1/lak xvahrih! ëtOn 'rasG,t cê-yôn-im âjrînit (hamë përOZkarih myazd xvatây u 'apar 'vehân 1kê tëtar matâr 1hêt dâniSn i nêvak tan dravist u gyân anOSak (u) 'xêr u patg'as! pâôak 'andar frajâm. 'Pat 'har apâyit kâm.ak hanjâm, 'haë 1har pityârak dÜr mênôk i s,POhpat m.Œnsraspand pu'st panâh i tS'lW,h! 1 ap0,k hamG,k 1vehan haft kiSvar dam.ik 'bav'at ! tSmâh ham.bâyit 'vehân 've-hdênân 'k'ê ',Pat 1 ën myazd frâé ras:Ct, dahm"ân 1 kê 1 pat 1 ën myazd 1a1llat 'hend •••• ru(:fin garOtmâ.nik 'bavât ahra~ 1 bavët dër zivêt!). ( i) Quand il se présenta devant ViStisp, Zoroastre prononça cette bénédiction: 11 Je suis un juste (je Suis un homme bon), je te bénis (je récite la bén.édiction pour que cela arrive). Tu m1apparais plein de xvarrah". Et Zoroastre dit à Kai Vis'ta8p: 11 Je te bénis, ô homme, souverain du pays, roi des rois. Vivez une vie noble, une vie longue (vivez longtemps en_bonne santé, vivez prospères)! Vivez avec vos hommes, vivez avec vos femmes, vivez avec vOs fils et vos filles, avec vos autres enfantsl Soyez en bonne santé et sans peine (vivez longtemps en bonne santé, vivez prospères et sans crainte)l (2) _ Puisses-tu avoir un (fils) comme J8.lllisp, qu 1 il te bénisse comme Jam~p a béni le roi ViSta..8p1 Soyez utiles et saints comme -Mazdi le Créateur (sage et juste est le Seigneur Ôhnnazd dans ses dispositions)! Soyez victorieux comme le fut Fr;t~n! Soyez vertueux et forts comme J~~p le fut dans le bien, pleins d 1 éclat comme le fut Kai Us! Soyez sages et pleins de prudence comme le fut ÛSnar très raisonnable! SÜyez bien armés comme TaxmOrup fut bien armé ( 11 bien armé 11 : il s'était servi d 1 Ahraman comme de monture pend~t trente hivers)! (3) Soyez pleins de xvarrah comme Ya.mSet aux beaux troupeaux ( 11 aux beaux troupeaux: 11 : il maintenait en bonne santé les troupeaux de boeufs,_ de moutons et d'hommes)! Soyez doués de mille capacités comme Dahak
Com.m. Rivayat ,Peh levie •
J
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1
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de mauvaise religion (soyez le en bien comme il le fut en mal)l Soyez sages et actifs d~s les assemblées comme le fut UrvaxSl Soyez beaux de corps et sans péché comme le fut Kai Syâ.vax.S l (4) Ayez beaucoup de boeufs comme Ae,..,yin ( 11 avoir beaucoup de boeufs 11 : en avoir mille de chaque poil) l Ayez beaucoup de chevaux comme PuruSasp ( 11 avoir beaucoup de cheVaux: 11 : en avoir mille de chaque poil)l Soyez justes comme Zoroastre le Spitamidel Puissiez-vous traverser le fleuve Arang et garder les chemins comme Vifra le Marinl- Soyez chéris des dieux comme 1 1 or est cher aux hommes précieux. Vous serez alors précieux aux yeux des dieux et des hommes)! (5) Que dix fils naiaSent de vousl Que trois soient prêtres (des hërpat comme le magupat~ magupat Aturpit i Mahraspand'an) l Que trois soient comme des guerrters (des cavaliers comme Spandd~t i ViStisp~)l Que trois soie~t comme des éleveurs (et agriculteur comme Zav i Taxm~p·dans le monde du bien) l Et que 1 1 un d 1 eux soit comme le r()i Gustispl- (6) ~yez des chevaux rapides comme le Soleil! Soyez lumineux comme la Lune distributrice! Soyez brillants comme Xturyazat (par la vertu)! Soyez tranchants comme Mihrya:z:at à l'égard des Mi.hrdruj! Soyez bien b~tis et victorieux comme SrOSt (7) Prononcez des sentences justes comme Ras'n le juste 1 Tuez les ennemis comme le Victorieux créé par Ôhrmazd (Vahriœ yazat) 1 Soyez pleins de bonheurs comme R~is'n i Hllaratnl Soyez exempts de maladie et de mort connne Kai HÛsra~l (8) Que cette bénédiction atteigne ensuite (pour vous, 8 justes!) la meilleure existence des justes, lumineuse et pleine de bonheur 1 Qu'elle arrive comme je 1 1 ai prononcée 1 (Que le Seigneur de myazd soit toujours victorieux! Bonne donation,. santé du corps·, vie immortelle, richesse et honneur aux bons qui sont venus ici! Et, une place à la fin, accomplissement de tout désir licite, loin de toute opposition! Et que ce gén~ral spirituel, la parole sacrée, soit votre défenseur et protecteur. Que la terre de sept continents soit pour tous les bons 1 Vous tous, 8 bons et croyants, qui avez repris ce myazd, qui gtes venus à ce myazd ••••• que votre S,me aille au Paradis 1 Soyez ahra~, vivez longtemps! ) 111 .... La plus grande partie du par. 8 ne se trouve pas dans 1 1 original avestique. Son adjonction à la version pehlevie résulte de la m€me tendance qui fait substituer au bava.hi avestique le bavêt pehl,.; la bénédiction ne s 1 adresse plus à un seul personnag~, le roi (ViSt3Sp), mais à toute 1 1assistance, à tous ceux qui assistent à 1 1office. Du point de vue structurel, ce changement ne touche pas l'essentiel; car, ainsi que nous 1 1avons exposé Cuite, mythe cosmoiogie 193 sé., 428 ss., ViSta.,9p est le prototype du laie mazdéen et le récit de sa conversion le mythe du NÛzÛd.- Cf·. ici le premier frak:art du ViStispya,s't, transcrit et traduit ibid 348 s.L1objet d.e 1 1éloge n'est pas douteux, il s 1agit de souhaiter au roi que son activité soit aussi universelle que possible, qu'elle trans-
Comm. Rivay~t Pehlevie Comm, Riv1J:,YGt Pehievie
cende et incarne tous les aspects de la vie. ViStâsp sera ce roi idéal et il le restera dans toute la tradition mazdéenne. I.e Zar;tUSt-n"ama v. 741 mentionne qu 1 en arrivant à la cour de Gustisp, Zoroastre prononça une bénédiction du roi, et cela s 1accorde avec la remarque qui introduit l'ÀfrÎn. L'usage toutefois qu 1en fait' la rivayat est original, il ne s 1 agit pas d'un éloge pur et simple ni d 1 une bénédiction, mais d'un élément essentiel de 1 1 apostolat, d 1 un argument employé par le Prophète pour amener la conversion du roi. Pour ce qui est de la liste elle-mgme, elle contient les noms des héros anciens, et ne contient qu 1 eux. Us rioms des yazat en sont absents aussi bien que ceux des héros à venir. C 1est là une différence essentielle à la fois avec la liste de l 11.Jrin (et du ViSt'asp yaSt) qu 1avec celle, plus brève et plus aberrante, que contient le chapitre 37 du Dâtastân i dênik. On y discute de la façon dont s'établira la Rénovation; cette oeuvre est dlores et déjà commencée, elle s 1établit progressivement depuis l'Assaut et plusieurs héros sont suscités, tout au long de 1 1histoire du monde, pour y contribuer, chacun selon les qualités qui lui sont propres (v., sur cette doctrine, cuite, mythe, cosmologie ~81- 308. DD 37.35 •••• Gand bavcmdak 10 'hân i zam®ak kâr 1 zayend 'andar tôxmak: 'hêin i Pur-frazand ëëyôn F'ravak u 'hêin i fë'sdàt cë)'Vn HOSa:ng u 'h'an i 1d'ev-zatêir êe)On Taxm.ür'ët, 1h'a.n i Pur- 'xvarrah ëë"'(On ram u 'hân i Pur-b'e'saz êe)'On F'rë"tôn, 'hêin i 'har 2 xrat cêyôn ahra~ MànuSCihr u 1 h'a:n i Pur-OZ êefjn Karsêisp u 1hëm i 'xvarrah-tÔmak êeyën Kai Kav"ât u 1hêin i Pur-xrat ëë)'Vn •OSnar (36) u 'hêin i êi.Zcitak Ge)'OO Syâvf.1S u 'h@ i apark"âr Geyën Kai HÔsrav u 1 hàn i burZ'avand ë'e)Vn Kai vi'dtâsp u 'Ji.in i pur- 'veh a'sok Zartuist u 1Wln, i g"ëh'an- v"'irëiB êefyn Pê'syOtan u 1hân i dR-n aparoli cëyjn Â-/Jurp'ât u 1hân i 'ITULnSrik lb'setar u -'han i dâfik êeyjn Hôsêtarm"ah u 'h® i g&,sân1k u frajêim'ik êejin s0siins. 1 Plusieurs parfaits naîtront parmi les descendants pour accomplir 1 1 oeuvre du Temps: celui qui aura une nombreuse progéniture, Fravik; qui sera 11 Préposé 11 , HÜ~ang; qui tuera des dëv: Ta.xmur;tj qui sera plein de xvarrah: Yam; qui sera guérisseur: Fr;tOn; qui sera doué des deux sagesses: le juste M~uSëihr; qui sera très fort; Karsa8p: qui sera d 1 une race douée du xvarrah: Ka.i Ka.vit; qui sera tI'ès sage: ÜSnar; qui seta noble: Syi.vas'; dont l I action sera supérieure: Kai Hôsrav; le sublime: Kai ViStisp; qui sera très- bon: le juste Zoroastre; qui organisera le monde: Pës'ôtan; celui qui rétablira la Religion: Âturpit; le 111ânsrik: HôSëtar; le d0,tik: HO~êtarmah; le githique et final sôSins. 1
ceym
ée-pn
fl)3I' fa.ciliter la comparaison des trois listes nous donnons ici un tableau syno_ptique:
J,.
A:frin i Paitâmba.r ZartuxSt Rivàyat pehlevie
1
Ditastin i dënik
_pehlevi
avestique
pur-fra.zand pëSdit dëv-iatir pw·-xvarrah
rra.vâk
(J9!g
(tue-beaucoup de dëv) pur-xva.rrah _pur--viëôst'a.r pur- perO~ka.r
iënivand iaènahva.nt xvarenahvantxva.rrahÔmand haza.nra-yaOX8tya 1000-viëôstii.r përëiZkar vere0rajan
pur-ta.kik pur-guft:;;:r pur-~as'ti..i· pur-ha.nja.manik pur-grift:ir,
buda.h-,vyaJl:a.napouru-jira
V pur~arc, pur-ya.zan
~-vareëah-
dinak u hanja.manik pur-zer, purxrat pur--xrat xvarrah-tÔmak vas-varë
pur-Ôj
ug'ra aojista srira-lœhrpa anstrava aya.ska a.mahrka.
~ër u ÔjÔmand nëvak-karp apëvinâs . ayask ama.rk pur- gav pur•asp
zartll8t
pouru•gava pouru-aspa Mavan-
ViStisp JUlisp
a.mava-
huna.r'ômand illll:;;:vand
1
-~
~rup )'a:11(Set)
j"'"'
rrétOn
FJ'39YaP )'.a{SêvBSt spitiir
.,.,;i f'nar • t,:ai Kav:;;:t Ja.i u,
l
Xa,tsasp
5yivaxS
\ !,'.ai HÔsrav
Dënkart '7,J.
pësd'it zënà'..va.nd vas-.oj druj
pu.r-bëlf'"a.z 1ha.r 2--xrat
pur-Ûj âzitak
-
pur-zer vas-va.r-can u pu.r-xvarrah
_...
bamik
dâ.stirtan
~an
Pu!"llSisp
-·~
pur-.eh,
ahra~
hurZ:;;:vand (,)
.
j ,syôtan , vi'.fr-naviz
gëba.D.-vira.6 ranham-duraêPM=
Ar~ur--purto.k raspa.n dën-11.parak
JA!~pit
mallSrik
1Hosetar Has'ètarflla.b
diitik ga-Sânik u fraj8.!ilik
1 sOSalls
' j (1)
1 1 1
cf, rt 5,108; 9,.29; 11,5.2:
barazâ.i6is Kava viStispo
Comm. Rivayat pehievie 1
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Les trois listes présentent certains points communs; aucune ne contient le nom de GayOmart ni celui de Mas'Î et Ma.§ini: ce n 1 est qu 1 au moment où la différenciation fonctionnelle est acquise qu 1 il est possible de parler de fonction spécifique d 1un héros donrié. Ce n 1est ni le cas de GayOmart ni celui de Ma.si et Ma.sinL I.e point de départ se situe plus bas dans la chronologie mythique, parmi les descendants de Ma.si et MasinI quî se répandent dans le monde entier (v. plus haut ad Dk 7.1.14). leur ancgtre commun est Syimak mais celuici ne procrée qu'un fils et une fille, Fravik et Fravaki (BdAnkL 106.3-4); à leur tour, les deux derniers engendrent quinze couples donnant naissance à autant d 1espèces (ib. 4-6) et les quinze espèces d 1hommes habitant le Xvanira.s et les six autres kiSvar descendent toutes de Frav~ (v. en dernier lieu Hartma.n, GayOmart 53 s.). Qua.nt aux dix espèces d 1hommes descendant directement de GayÜmart, il semble qu 1 il s 1 agisse de races de monstres (BdAnkl 107.1-14). -En tout cas la tradition souligne bien la prodigieuse fécondité de Fr'avak: et c I est bien cela qui était néces.saire à. 1 f époque suivant immédiatement celle des premiers parents. Mais le Dëitast'an est seul à commencer sa liste par Fraval[j i 'Âfrin place en premier lieu Ohrmazd, la riviyat commence par HÛSang. Cela est logique, HÛSang étant le premier qui eut établi les lois de la royauté (plus haut, Dk 7.1.16 ss.). I.e texte le désigne comme nstr et insiste sur le fait qu 1 il a tué beaucoup de dêv. J_,e Datastëin conserve ici 1 1 épithète ancienne du héros, pêSdat: paradâta dont la signification précise nous échappe mais qui est en liaison avec sa fonction sociale. On comparera, d 1un c8té le nom des I Paralatai 1 pour les Scythes royaux, Hérodote IV.6, de l'autre 1 1 étymologie la plus probable du nom qui le met en rapport avec skr. Pu.rohita, Hertel, .Die avestischen Herrschafts- und Siegesfeuer 4. L'Afrin ignore HÜéang et le remplace par TaxmOrup désigné comme zënâvand 1 bien armé 1 ce qui est une transformation de son épithète azinavant 1alerte 1 (? 1 à peau de chèvre 1?) connue des Yas't (15.11; 19.~8). Cet azinavant ·> zinâvand en pehlevi où i et ê se confondent devant une nasale. De là son interprétation comme zënavand transposé en zaênanhant- dans l 'Àfrin avestique. D1 autre part, le DG-tast5n se contente de désigner le héros comme 1 tueur des dëv 1 et cela non plus n 1 est pas sans antécédent avestique. Sous 1 1 influence·de cette tradition, l'épithète subit en persan une nouvelle transformation, favorisée également par 1 1 évolution phonétique et par 1 1 ambigüité de la graphie pehlevie. En effet -vand > ,.band et le n de zën pouvant gtre lu aussi bien v que n, on obtient •zèvband qui est interprété comme , dêvband 1dompteur des dev 1 • Il ne faut pas oublier non plus que, transcrit en caractères arabes, zywbnd - ne dÎffère que peu de dywbnd. - En tout cas il paratt que c 1 est cette dernière interprétation de 1 1 épithète 4ui est à. la source de la glose de la version pehlevie de l 11Jr7n; cette version e~t elle-mgme récente et postérieu-
Comm. Rivayat pehievie re de plusieurs siècles à la conqu€te islamique, cf. Dhabahar, Zand i Khurtak APistak, Intr. 29. les trois listes sont d'accord pour désigner Ya.m comme 'riche en xvarrah', et ici la tradition est ancienne et solide. Daha.k: n'est mentionné que par la rivâyat et Z 11frin. Faisant franchement partie de la mauvaise création, son action ne peut €tre considérée c0Dm1e une contribution à la rénovation qu'avec beaucoup de bonne volonté; et MM.u~ëibr en a évidemment beaucoup moins - il écarte de s3: liste également Frasyâp et les autres Tou.riens - que l'auteur du .oatastizn i m'ënOk i. xrat pour qui le règne de Dahik et celui de Frasyik le Tou.rien constituent le moindre mal permettant d'éviter la domination directe de xëSm (Mx 27.34ss.). ~me le commentateur de l '1fr7n croit devoir ajouter une glose indiquant que ViSta.9p doit employer pour le bien les talents-dont Dahâk avait usé pour le mal. L'auteur de la riviyat a moins de scrupules, il constate seulement que, bien qu'il dispos~t de beaucoup d~ talents, lloeuvrè de Dahak n'en fut pas moins déficiente, mais·au·même titre que celle· de Ya.m ou de Fr;t~n P• ex. - L'épithète de Daha.k est hazare-yaoXStya dans le pseudo-avestique de 1 1 Afrin, hazanra-yaoxStya: hazar-viëOstar dans le HOIJI. Ya.s't, I 9.8. I..a rivâyat la remplace par Pur-viëOstlir Conformément à sa tendance à commencer toutes les épithètes des héros par Pur-. -Sur ces adjectifs en Pur-: pouru- Pagliaro. Pour ce qui est de Fr;tOn, notre interprétation, développée pour là première fois en 1951 dans un mémoire inédit sur le dualisme zoroastrien, diffère sur quelques points de celle quia proposée M._ Wika.nd.er Hethi tiska My ther hos Greker och Perser11 Vetenskap Societetens i ' Lund Arshok 1951.39-56; Cahiers du SÙd 314.10 ss.; sa fonction est ambigue et ses épithètes ici 1 1exp;îment avec force. Le vere0raja avestique se reflète dan.s le perôZkar de l 'ifrln et le pur--perOzkar de la riviyat. Mais Lo '>11.-r~•bêSâz du Dâtastan reflète une tradition qui n I est pas moins ancienne; car déjà dans le Fravartin YllSt ( rt 13.131) la fra~i de 0raitauna est invoquée contre la fiffle et toutes sortes de maladies (cf. aussi ZS 32.3). Le Dênkart (7.125-~7) évoque les deux a.speCts de la fonction de Fr;tôn. Les considérations s11iva.ntes ne seront peut-gtre pas sans intérgt ici: Après le règne de Ya.m~;t et celui de Dah.ik:, règnes pleins d'imprévu et de surnaturel, Frëtôn appara!:t comme celui qui établit l'ordre des choses définitif, liquide les excès 11 magiques" de l'époque précédente.et organise la royauté telle qu'elle se manifestera dans le royaume iranien historique: c 1 est le r8le de Zeus par rapport à Kronos et à Ouranos. La liquidation du démoniaque comporte, certes, un certain aspect guerrier, mais cela ne veut pas dire que nous avons affaire à un héros guerrier. Malgré certaines ressemblances FrëtOn ~ ' n 1est pas du meme type que l'Indra védique par exemple, il est beaucoup plus justicier que combattant. Mais l'établissement de l'ordre définitif 1mp ' 1 1.que · la r éalisation d'un idéal: aux yeux des mazdéens,
Comm. Rivayat pehlevie
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cet idéal est fondé sur la possibilité du libre épanouissement de la vie et de la fécondité, sur la protection contre les maJ.adies et la destruction. L'agriculture, au sens large du terme, y a donc un r8le primordial à jouer; c 1est elle qui donne la force de résister à la destruction. Frëtôn tue ou enchaîne Dahak parce qu'il dia_pose de la 11 troisième 11 partie de la religion qui le fortifie et le rend victorieux. Et c'est elle également-qui permet de combattre la maladie, d'organiser le Xvaniras et de le préserver des attaques des mazaniens.- Ainsi se précise la différence entre Fr~tOn et un héros guerrier type tel que Karsa.8p: celui-ci, qui dispose du xvarrah de la 11 deux:ième 11 fonction (Dk. 7 .1.3~) tuera, certes, plusieurs monstres nuisibles, mais fera également du tort aux hommes et péchera contre le fe_u. Des trois listes, celle du n'a,tast01/, i dënik est seule à mentionner apr~s Fr;tOn ~n:us'ëi.br comme posSesseur des .deux sagesses. ·1a ri"Varat présente en revanche une suite de trois personnages ·qui, considérés comme néfastes par la tradition, n'apparaissent pas da.ns les autres listes: Frasyip, Kars~ast et Sp_ity,Îr. L'épith~te· de Fraayip n 1 appelle pas de commentaire, elle va de soi chez un héros dont le métier est de faire la guerre. Plus étonnante est celle de Karsëvaat; et la glose au par. 16 précise qu'il ne s'agit pas d 1un simple 1 bavard 1 , mais d 1un homme qui, ayant prononcé de bonnes paroles, .les a observées et mérité-considération. Dans la tradition "épique Kirsavazd joue le rSle du vilain et a pa.rt au meurtre de Syivas (cf. ~iih-.nâma, éd. Vullers.. Naficy,. pp. 639 ss.) et déjà dans les Ya1t (19.77) et le Dênkart (7.1.39) il est mis sur le m~me plan que son frère Frahrasyan et tué avec lui par_Kai H0srav. L1 épithète de SpityÜr ne p~ut être •Pur-dâtâr ma.is plut8t »pur-vëxtâr; or, vëx'târ: av. a.star- 1 archer 1 • Malheureusement la seule chose que nous sachions de SpityÜr est que, tout en étant le fd1re de Yam, il aida Dah~ à le scier (rt 19.46; BdAnkl ~B.Ss.; 1..2s.) et nous ne pouvons pas dire à quoi on fait allusion. UrvaxS fait franchement partie de la bonne création. L'Âfrin lui confère les qualités de hudàh- et de vyaxana: danâk et hanjamanik. La seconde de ces épithètes devient Pur-han,jamanik dans la rivâyat. D'après r 9.10 Urvax:Saya était le frère de Krs8..Spa qui aurait.vengé sa mort sur un certain Hitispa (Tt 15.28); contrairement à son frère guerrier, Urva.xs'aya aurait été législateur et maître de religion. Ôsnar appelle peu de commentaire. L'épithète de la rivâyat, purgrijtGr traduit pourujira dont Pur-zëi constitue la transcription èt f>ur-xrat la glose. Ie DGtastan est seul à contenir le nom de Kai Ka.vit, mais ignore celui de Kai Us que présentent les autres. L'épithète av. a3-varëah ( :vas-var'ë) de l 'lfrin se retrouve au par. 17 de la riv"ayat sous la forme Pur-varë. Au par. 16 le ms. suivi ,11ar Dhabhar ne donne aucun sens convenable; ncius préférons la leçon des mas. MR.11 et J, Pur-
Co1T1.11t.
Rivayat Pehlevie
Cou. Riva,yqt peh!evie
ycizân 'qui s'efforce beaucoup, qui a beaucoup d'ambitions' (sur yàif•
que c'était lui le Créateur, mais ignorant comment il avait créé. A la suite de ce mensonge, le xvarran de la souveraineté lui fut enlevé et son corps exposé à la destruction par les dëv. De mgme tout autre qui seyante de qualités qu'il ne possède pas, celles qu 1 il possède le quittent comme elles ont quitté Yam11 •
en pehlevi, cf. Zaehner, BSOAS 9·.320). Ka.rs~p qui suit porte son épithète habituelle. rt 19.38 il est désigné comme I le plus fort des hommes forts hormis Zara.0ustra' mas'yana .v - . .., _ _ , m uyranam aoJisto anyo zara6u.§trat. Da.n.s l'Afrin le positif èt le supe~latif apparaissent comme deux épithètes distinctes et la version pehlev!e souligne leur distinction. I.e D0tastân s'accorde ici avec la rivayat. Ia liste de la riviyat s 1 achève ici, on nly trouve ni divinités ni héros postérieurs à Zoroastre. Disons encore quelques mots sur deux personnages mentionnés par l'Afrin. Pour ce qui est d'Îewyàn 'riche en bétail' il est possible qu'il doive son existence à une f~usse interprétation d 1un texte plus ancien. En effet, la généalogie de_Zoroastre (Dk 7.~.70 etc.) connatt entre autrts un Fur- 'gâv i 1suryan, décalque d'un •Pouru-ga àa.rya?iôiS avestique. 0r c'est cette fo~e .qui ~liq~e-le mieux le passage du AfZ avestique pO'IJ,ru,,.,gO bavahi yaea A~anoiS où le nom du fils aurait été interprété comme une épithète du père. Mais, d 1un autre c8té, il faut souligner que da.ns la tradition généalogique en question, tous les Aswyio porten~ des noms composés avec -gâv ce qui implique une relation entre cette famille et le bétail. Quant à la II richesse en chevaux:11 de Pnrufu p elle semble tirer son origine de 1 1 interprétation de son nom.
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1
)
------------
(1 9-:a1.) Pour le refus de la religion par Yam v. le passage suivant de la rivâyat pehlevie:
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31
((i82 Zartu!rt guft
1
'ce
kÜ-!/ kart Yam i Vivanghanan 'kë-!î d~tas!an eton 'vat? (9) ~hrmazd guft 'kÛ-m nazdist 'haë gêtikân am Den 'o Tam nimÜt 'ka&-tS dânaktar apQ/yist 'bÜt •0 rQS i Ahra111,(J,n u - 'deva:n 'estat;,. (10) 'u-S guft 1kU 'Ôtf) '-man 'dât, dam"tk 'man 'dât, uruar 'man 'dat, xva0fët 'man 'dat, mâh 'man 'dât, star 'man 'dât - , uasm~n- man 'dat~ gos_P~nd 'man 'd°at 1martom 'man 1 d"at hama&,ên dahi~ !=te '~a~._'~at. !ton 'd:Ô~ guft '~ 'hilend 1ët 'kÜ 'Ôy 'dât 'bê 1 et ku ce-yon 'dat 1 estet 'u-S 'ne vdànist. u 'Pat 'drÔ(7-gô(ti.fflih a's ':x:uarrah xvat°'Yih haë-iS a.par but 'u-S tan 'bë '0 viSOpi~ est 'dêva'.n mat~ u apârik-ië •oX fkë 'xvëSta:n 'hân hunar st:ï,.,ët , ·_" J -J 1, s 'nest a 'han i 'hast êtôn haë-iS ~bë tSavêt éey>n 'haë ram 'b°ë. 1sfüt)) •_
1
(8) Zoroa.'3tre dit: 11 Qu 1a fait Yam i Vivangba.D.â.n pour se trouver en état aussi mauvais? 11 (9) ûhrmazd dit: 0 J 1ai enseigné la Religion à Yam comme au premier parmi les êi:res gë têo Mais voulant en savoir plus long J il s, en détour.na pour emprunter. L, chemin d I Ahraman et des dëv. (1.0) Et il affirma: îC 1e.st moi qui ai créé lieau, c'est moi qui ai créé la terre, c I est moi qui ai créé les plantes, c'est mo:1 qui ai créé le soleil; c 1est i11oi qui ai créé la lune 1 c'est moi qui ai créé les étoiles, c I est moi q_ui. a,i créé le ciel, c I est moi qui ai créé .le 1 bétail, c est moi qui ai créé les hommes, toutes. les créatures gêtëu 1 c est moi g_ld les ai créées~o Il · · ne 0achant que le fa.it . -,"..en•-, ., 1't r.. ms1,
0
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1
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1
1 ,1
j
Zoroastre et ViSta.9p sont seuls capables de propager la religion dans le monde. Le motif revient dans la tradition en connexion avec l'exégèse de I 43.11 s. attestée par le VarStDlaDsr nask:
DkM 851..~-9: ((u 'var awd!h i ViStâsp u ZartuSt. u 'ën-ië 'kÜ,-m nimÜ-t Dën 'Ô Yam i huram.ak; 'u-m nimÜt ,5 r03n i buland Frëtôn; 'u-m nimÜt Kai ArS: 'u-m niht sâmâ.n Karsâsp. 'u-sân 'në patTrujt 'haC staxmakih i dru} i anig'ôxsltâr"'ih 'i-San 'aPar -mëhman 'bÜt. u 1'ën-ië 'kÛ âkâs 1 bÜt 1hom. 'kÜ ra~k 'nê 'ba:vêt 'pêS 'haë 'hait 1 ta 'kaô 10 'man 'rasët srôs'ahray (i ViStâspJ 1kë-S 1apak 'hait i mas rat /Zartux!/t))).
,o
,a ((,))
1Et" sur les miracles de ViSta'sp et de Zart~t. Et not~ent ceci: 11 J 1 ai enseigné la religion à Ya.m aux beaux troupeaux:, je 1 1 ai enseignée à Frêtôn le lumineux, le grand, je 1 1 ai enseignée à Kai ArS et je 1 1 ai enseignée à salJl~ Karsa8p. Et ils ne 1 1 accepthent pas, car la druj de -la désobéissance qui habitait en eux était trop forte 11. Et ceci aussi: 11 Je savais qu'elle ne se propagerait pas avant que ne viennent chez moi SrÔSahray (ViSta.8p) en compagnie de ce grand généreux (Zoroastre) 1 • L'idée est présente-également dans la version pehlevie du passage 7 h'ique; gat
PY 4301.~ (a) afz'onik-im ëtDn 'to m'enît 'hêh ~hrmazd ·(b) 'kaB 1 0 'man Vahuman 'bê mat; (c) 'kaB ,smah, 'saxvan 'Pat nikëZiSTi nikëzit (Dën), (d) vitang-tGn O 'man guft 'andar 'martom~ raf1-Ïk-dahiSliîh ('kU-tân 'ët guft 1kU Dën kartan duSxvar) (e) ëtôn varZi$11, 'dahom 'kÜ-tart 0 'man guft Pahrom / 1pas-i~ 'oh 'kunom!. (1.2 a) 'kë-C-t'ân-0 1man guft 'kÜ-t Ô afrâyîh rasisn 'vas (b) ëtDn 'to 'në 'h~ 'hÜn i 'man anigOks'ttârih 'a/Jar guft ('në anigOksîtârîh 'man r06 bât 'ka6-itân 1ët guft 'kÜ eknÜn dâtan 'në r-aiyët) (c) 'ul uZi$nih pêS 'ha,c 'h® 1 ta 'kœô 6 'man 'hân 'rasët (d) SrOSaàray (ViSt'a,spJ 'kê-S 1h0n mas rât 1 apak (Zartu~t) (e) 1 kê 'bë râst O patk0rdârân SÜt 1 àahët ( 1 han Vi~tasp). (11.a) Comme saint je t 1 at conçu, ô Ohimazd, (b) quand Vahuman m1 a abordé. (c) Qu.and vous mÏavez exposé la parole (;a Religion), (d) vous m1avez dit que c 1est au milieu de l'angoisse qu 1elle se fera un chemin parmi les hommes (vous avez dit ceci: 11 Il est diffiBile de propager la Religion")' -(e) Il m1 est donné de faire ce que vous m1 avez indiqué comme le meilleur (plus tard, notamment; j I agirai ainsi). (1.2a) Ge que vc;>us m1 a.vez dit, que plusieurs doivent venir par moi à. la justice - (b) Tu n 1auras pas à. évoquer ma. désobéissance; il n'y a pas d I obéissance pour moi quand vous avez dit: Il est iru.11ossible
Comm, Rivayrt peh!evie
Comm. Riva,Jat Pehlevie
qu'elle (c) pousse maintenant avant que ne vienne à moi (d) Sr0Sahray (Vis'tisp) en compagnie de ce grand généreux (Zoroastre) (e) qui conférera le profit, avec justice, aUX disputants (ce ViStâsp). C'est le passage du VarStma.D.sr qui a dfi servir de modèle à celui de la riviyat. Pour un passage analogue conservé par Mahrastini - Jaihani cf. de Menasce, Don'UJ11, natalicium Nyberg 5~ s.- Pour l'équivalence SrOS-viSt8.Sp cf. Culte, mythe, cosmologie, 1.08 ss.-
(20) kOtënak, pers. kÜà'tneh ( 2 1) I.e meurtre de Kars°isp par Ak:Oma.n n 1est pas connu d'ailleurs. Toutefois, si nous acceptons l'identité du fond mythique de la saga de Rusta.m avec le mythe de Krsispa, nous pouvons faire état ici de l'aventure de Rustam avec le dev Akva.D·. Celui-ci ne tue pas le héros mais le malmène et ce n 1 est que tout à fait par hasard que Rusta.m réussit à lui échapper.
tarmëni~ih. Il n 1est pas sans intér@t, pour situer la conception de la tarmêni$nih dans le système de 1 1 éthique mazdéenne et dans ses
rapports avec la D;n, de citer ici un passage du si:x:ième livre du D~nkart:
'ën-ië Ô)Ôn dG,.St 'kÜ xëm 1hân 'kë 'kas 'nê Jrêpët; xrat 'han 'kë 'xvàt 1nê frëpët; u dën 1h00 'kê 1hQn i 1 ée
DkM 474.11.-1.7: ( ( 'u-5an
'dânêt 'kÜ kirpak 'kunët. 'u-s"an 1ën -ië ô"'iffl dâSt 'kÜ: 'hàn 1 êe 1dànêt 'kÜ ki.r/)ak 1në 'kunët 'hân tarm.ërii~ih; tarm.ênisn1h i xem Pity"'ârako 'h® 'êe 1në 1 danêt 'kÜ kirpak aiv'a,p vinâs u 1 pëS 1 tG 'Ô dcini_m 'rasët. 'kunët xvat d"ô~akih; xvatdo'!!akÎh den pi tyarak) J. Et ils eâtima.ient également ceci: le xê-m c'est de ne pas tromper les autres; ie xrat c 1 est de ne pas se tromper soi-mgme; la Dën c'est ·de faire ce que l'on sait gtre rme bonne action.- Et ils estimaient éga~ lement ceci: Quand quelqu'un ne fait pas quelque chose qu 1il sait gtre une bonne action, cela constitue la ta1"lfl,"ëniS71,Îh; et la tarm.êniSnih est opposée au xêm. Et quand quelqu'un se ·trouve ignorer si une action est bonne ou màuv~ise et l'accomplit avant de s 1 en être assuré, c 1est alors la. xuatdÔSakih; et la xvatdÔSakih est opposée à la 1
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(1.6) 1 Ceci: Yam le splendide, filt de Vivanghans_qui, en ce monde, fut le plus heureux dans ·son activité g;tikienne, éloigna de tous les gtres du gëtë la peste et la mort et les rendit exempts de vieillesse et immortels; trompé pa:r la druj, il oublia qu 1 il était un serviteur d'Ührmazd et aspira à devenif le Seigneur supr&me, (1.7) revendiqua.nt la qualité du créateur du mollde. Ce mensonge le priva d'éclat et de :x:uarrah et les dëv et les hommes le déchirèrent; ce dépecement le fit périr. •o O
O ·'
(27 s.) Transcrit par Widengren, Numen 2.1955.57 n~ 104 qui lit hutur~t
1emsig 1
au lieu d 1Artvahist.
{33 s,) Paraphrase de Dk 7,5,3, v. plus haut,
Kh.onai disant que Zoroastre est mort dévoré par des loups, v. de Menasce, Anthropos 35/36.1.940/41.452 (c.r. de Widengren, Hochgott-
glaube im alten Iran).
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1
ën 'kÛ ramsët i VivanghâOOn 'kê 'anclar gëtë-ra~iSnih 1 pat 1 h00 i gêtikik ka_r farrax:vtom u vispân "-'Janvarân ((w)) sëZ u mark"lh 'apO,'é d'a.StO,r, azarman'lh amarkih 'but vinârtar, 1 ka6 1 haë dru) fr,;pihast 'u-S 'haë 'ohrmazd bandakih 1Ô apartom xvatâyth arZ"ôkênît .-- (17) ·ru-S dâm-d"'âtârih 'a.Par 'xvëS"guft; 'Pat 'hân drujisn 1apar anOtak 'bÜt 'ha'é rây u ''r"'Uarrah. 'u-siin «drin7 t 1dëv u 'martom. 'andar 1hâ:n drÎni'sn a,,/Jasihit •••• (16)
tion saDJ. blessé pa.r le Turc N0hën,· .à, cause de son opposition à la Religion mazdéenne ( 'Pat 1harL 1 kaô-iS tarmëni t dën i mazdêst®). De son c6té, le Mênôk i xrcit (60. 20) parle de la plaine de PeSandas près du mont Demava.nd comme du lieu du repos du héros.
( 3 7) Aucune autre source ne dit que le meurtrier de Zoroastre se soit ·déguisé en loup, le seul parallèle est fourni par Théodore bar
dên.' (19) Le motif de la fin tragique de Ya.m. est banal et à peu près constant dans la tradition, depuis Yt 19.46 jusqu'au N'â.knii.ma. Formulation très voisine DD·39.16s.:
tapar 'Pç,t bâli~ i paitaktom. Cf. Dk 805,13-14 (résumé· du Sutkâr- nask): u Asâvazd i Pu-rutaxSt 'Pus 1kë pâtax'say 'aPar 'Pat b'âlist i pait"aktom, da5t i PêSnas. Cette plaine de PêSnas est évidemment identique à celle de PëSansë où, selon BdAnkl 197.17-198.6 repose jusqu'à la résurrec-
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{39) à comp. ZS •5•5•
Comm. ViCirkart
Comm. ViCirkart
LA SELON
VIE LE
DE
de faire périr Zoroastre comme dans le septième livre du n;nkart et encore, partiellement, chez zitspram. Ce ne sont pas non plus les sorciers de la famille de Pur~asp comme dans le cinquième livre, mais des sorciers tout court~qui volent l'enfant pour le faire périr. La. version du Vië[rkart s 1 approche ici de celle que donne Zartùst i
ZOROASTRE
VICIRKART
DENI K
(1) L'attribution du Vicirkart i denik, écrit tardif et dont la lan~ue est plutôt du persan que du pehlevi, à MedyÔmâh cousin de Zoroastre est - cela va sans dire - manifestement apocryphe, v. addendum P• 108. Il est cependant intéressant de noter que la tradition attribuant à M;8y~kmili un récit de la naissance et de l'enfance du Prophète est beaucoup plus ancienne, aussi ancienne au moins que le premier chapitre du VarStmaD.sr nask, cf. Dk 818-27 sq. VarStMnsr
Bahratll.
(8) 'Ô 'h0n PuruSG,Sp darm5,n 1 bÜt drÔtjit, phrase de Dk 7.3.11 isolée mécaniquement de son contexte.et transférée dan8 un contexte nouveau où elle fait étrange figure.
(9) u PuruSasp 'afJar 1 0 1hQn karap 'CJJ/Jar-iC -'në spurta:n i 'gàvan xa'snüt 1 bÜt. Les deux derniers mots ajoutés d'une façon mécanique à une phrase de Dk 7.3013 dont la signification est toute différente.
'hast 23. frakart. Fratom, 1.sra,Pai tiS, 'Pat p,ursiSn i MëeyOkmâh 0 Zartux's"t 'apar ëëyjn'ih 1 zâyiSti i ZartuxSt u matan 'i-S 10 dën (2) u pâsaxv i Zartux'st 'I.e Var~tmànsr comprend 23 chapitres. I.e 1
(11) d®Ük lgenou 1 à la place de dan'ük/zanÜk. 'm~hoire 1 (Dk 7.3.16), ainsi que 1 1 atieste le pad, qui suit. Cela malgré la conservation de la glose qui parle de la 1bouche 1 , 1dehan.
premier, Asrapaiti. Les questions adreSsées par ~dyÔmih à Zoroastre au sujet_de la naissance de celui-ci et comment il obtint la religion, (2) et les réponses de Zoroastre1- Sur ce chapitre v. cuite, mythe, cosmologie 368-ss·. •bratar cf. ad loc. Junker, WZKM 28.1914.47 s. mênôk xrat asne. Contamination de deux expressions pehlevies avec inversion des deux termes du composé asnO-xrat (ou asnë-xrat), inversion inconnue des textes pehlevis authentiques. FraJÜt 1 miracle 1 , persan dll. DasQ.tir fraJÜtl. Quelle que soit l'origine de ce mot, son apparition ici n 1 a rien .de surprenant. Les rapports éventuels du Vitirkart et du zoroastrisme de l'école d'Azar Kaiv~ mériteraient une étude spéciale.
(2) • • • 'Pat 'h"ân vaxSvar'ih
11
(15) Ici l'influence de la tradition judéo-chrétienne ou m1,1sulma.ne
v01/Jar'ihast 'estët nipiSt Cimik: réminis-
cence évidente de Dk 7.i.3.
(5) draytt n'est pas ici employé comme terme dévique. M. Moin attire notre attention sur le fait que cet usage s'accorde avec la valeur du terme en persan. Mais il est peut-être licite de se demander si le compilateur, ayant trouvé le terme dans des textes pehleviS n'a pas cru avoir affaire à un terme archaïque pour 'parler' et l'a employé comme tel. En tout cas la même -tendance est attestée par l I emploi de 1 1 ideogramme pour 'az à. la place de celui pour ''f!lan, trois fois dans le même paragraphe.
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(6) ddmk? 1
Cë 1 ën 'bÛt
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cf. Dk '7•3•:0::o
!B ss.-) Ici ce n 1 est plus Puruà'â'.sp qui demande au sorcier le moyen
j
(passage de la mer Rouge) n 1 est pas à exclure; la description s 1 écarte d 1une façon notable de ce que nous connaissons des sources les plus anciennes. Zart~t i Da:llràm dit seulement que le Prophète éprouve, à l'~e de trente ans, le désir du pays de 1 1 Iran (l'interprétatiOn de M. Corbin, Eranos-Jahrbuch 22.1953.131 s.: 11 Avoir le désir d 1Êra.Il. V;j, c'est désirer la terre des visions, c 1est gagner le centre du monde, la Terre céleste où a lieu~ rencontre des Saints Immortels.11, touche ici l'essentiel, bien ·que le tex-te ne parle que du 1 pays d 1 Iran 1 , Irân zamin, toute la tradition confirme qu 1il s 1agit ici réellement de l'ËrânvëZ), dans le Viëirkart il fuit la persécution déclenchée par DÜrisra~, comme Moîse celle du Pharaon. C1 est à ce stade seulement que la légende de Zoroastre est parallèle , à certaines vies de prophètes sémitiques. Pour 'apprécier les rapports entre le Viëirkart et le ZarâtUSt-nâma cette constatation n'est pas sans.valeur: il ne semble pas, en effet que le second puisse dépendre du premier. Une influence du monothéisme sémitique sur le ViCÎrkart n I est pas à écarter a priori et le fait que nous venons de relever n 1est pas isolé. La, doctrine de base du texte est un· monothéisme·intégral, nettement opposé au dualisme explicite de la tradition mazdéenne plus ancienne; on y trouve ainsi l'affirmation S\l!'prenante que le Mauvais Esprit est une créature d 1 ûhrmazd (pp. 11 ss.); en général, toute chose a sa place dans le plan de la providence divine et si elle paraît mauvaise à première vue, c 1 est que nous n 1 en voyons qu'un aspect superficiel (p. 11 ss, la discussion sur les xrafstr). I.e problème de la date du Viè'irkart et celui de son auteur mériteraient un examell attentif. Ab'a,yak: c 1est la rivière abha:n"i du Ji'arhang-i Jah'angir"i.
Com-m. Rivayat pehievie (16) comp., pour le problème des rapports entre le Vi~rkart et la tradition monothéiste, le texte suivant d 1 Ibn Is4aq-Ibn His'im sur la première apparition de Jibrâ 1il· à MùJ?.ammad (éd. W"""u.stenfeld 1,153) que nous citons ici dans la traduction française de M. Bla.chère, le Pro-, blème de Mahomet 39, en remplaçant Allah par 1Dieu 1 : 11 je sortis de la caverne. A peine arrivé au milieu de la montagne, j 1 entendis une voix venant du ciel qui disait: 1 0 Mahomet! tu es l'Ap6t.re de Dieu et moi, je suis G~b_riel 11 • Je levai la tête vers le ciel, pour regarder. Et voici que Gabriel était là, sous la figure d 1 un jeune homme joignant les talons, à 1 1horizon du ciel, et il me dit ( encore une fois) : 1 0 Mahomet, tu es 1 1 Ap8tre de Dieu et, moi, je suis Gabriel'. Je m'arrêtai~ le regardant sans p9uvoir avancer ni reculer. Je me pris alors à \ tourner de lui mon visage, vers les autres coins de 1 1horizon, maîs je ne regardais nul.coin du ciel sans voir 1 1Ange en la même attitude: je demeurai ainsi, debout, sans pouvoir avancer ni revenir sur mes pas. l'ange s 1 en ·a.11a et je mI en retournai vers ma famille ••• 11 - v. aussi Widengren, Mohammed the Apostle of God ia4 s. et la discussion Cuite, mythe cosmologie, 280 s. (17) I.e motif de la descente du Prophète à travers le toit fendu du palais du ViStâsp est connu des écrivains musulmans tels que QazvinI, Cosmographie, éd. Wüstenfeld 2.267 et Ibn al-Âthir Chronicon, éd. Tornberg 1.182; cf. aussi RÜsenberg, Le Livre de Zoroastre 41 n.1. Selon Daqiqi v. 62 ss. (Vullers p. 1499) Zoroastre présente le feu Burzên Mihr et un cyprès. L 1 auteur du Yàristàn i ~ahàr ~aman, éd. Bombay 1279 p. 190 ss. discute· surtout le miracle du feu auquel il attribue grande importanceJ et qu 1 il utilise mgme pour prouver 1 1 identité de Zoroastre avec Abraham. 'kê 'hêh u 'haC 'kÛ mat 1hêh: nouvel exemple d 1 une formule tiaditio.nnelle employée dans un contexte nouveau et avec une valeur nouvelle. (18) Mêey~mih. n 1 est plus ici le premier disciple du Prophète comme chez Zatspram, mais se convertit seulement à la suite des autres.
GLOSSAIRE
REMARQUE. I.e glossaire comprend· en principe toutes les formes attestées dans les textes publiés (le septième livre du Den~art et le début du cinquième; la conversion de ViStasp selon la rivayat peh~evie; la vie de Zoroastre selon le ViCirkart i dënik), exception faite pour les ·pronoms, les conjonctions et les verbes_les plus usuels.
1
·~ 1
Abbréviations: i) les textes: Dk - D~nkart cv - la Conversion de ViSt'a.sp selon la rivayat ,Peh-
1
)
vz ~)
autres:
1
levie; la Vie de Zoroastre selon le ViC.Irkart i
A 1
1
abl1:}'ak nom d 1 une rivière, VZ 15. abeS indemne, Vl 10. a~inn détruit, DK 7.2.43. - kartan faire disparaître, Dk 7•3•7•
aêarenitan rendre impuissant~ 1 bë aCârënët Dk 7.2.60 a6ak alors, donc, passim. adÔst non-ami, Dk 7.8.12. a&fJan-var enceinte dU palais, Dk 7.4.66.
(20) Echo de la tradition sur la visite des Ama.hraspand Chez ViSt'àsp, visite qui a lieu après la conversion et ne joue plus aucun-rôle. Ce r8le est d'ailleurs déjà insignifiant chez ZartllSt i Da.hràm. le motif disparaîtra totalement du ~ÜristG:n.
d;nik
abstr.: abstrait, adjectif, adj.: adverbe, adv.: coll.: collectif, pluriel, pl.: singulier, sg.: subst: substantif.
aBvên coutume, usage, Dk 7.8.2; 5.4.9.; VZ 19.
a6v€nak espèce, forme, genre, Dk 7.2.21, 56; 3.9, 11; 13, 15; 4.69; 5.5; 8.37; - 5 •.2.9, 1 1.; 4 • 7 ; - CV 37-VZ 5, 10, 11, 12. a-frayÛt-ha'éiSi1t'a. de façon que rien n 1 en soit omis, Dk 7.1.41;
afrOë-guftar celui qui renie, Dk 7.4.11. a-fr'âc-saëi5nih le fait de ne pas passer, Dk 7 .4.81.
afSârtan écraser, Dk 7.3.5. afzâr instrument, arme, outil, Dk 7.1.11; 8.38. afzâr-gOspo:nd (•gaosÜra) riche en bétail, Dk 7.4.75, 76, 85.
afz'a.randih instrumentation, Dk 7.4.9.
afzârih oeuvre, Dk 7.11.5. afzâyënitan faire accroître: 'be afzâyënët Dk 7.9.19. afz'an accroissement, prospérité, Dk 7.3.21; 9.5; 10.2. afz'érn-frahang science utile, Dk 7.8.16, 18.
afz0nik (sj)anta) saint, 4.8; 6.5.- VZ 1.7.
Dk 7.2.l.8;
256.
Glossaire
257.
Glossaire
ajzOnik
andar-dO-riSnth
l - v. aussi atax's i afz'ônik
më'nOk i afzOn[k Afz'ônik MênOk {llfMainyu's Span-tOtamo), -Dk 7.8.18.
afzôn!kth prospérité; sainteté, Dk 7.3.21.;9.13; - 5.3.1..
afzon1kth ( (u)) bavandak--meTiiSTi'ih (SPanta Armaiti) sainte dévotion, Dk 7.3.40. ajzOOikih-Orastâr organisateu:r de la sainteté, Dk 7.7.20. afz®iktom (1tspaniSta) le plus saint, Dk 7.3.60; 4.11; 8.36.
ajzOnik-xrat Dk 7.7.8. aJZUtan accroître: afzÜt 7.1.31;
-.vz
Dk
10, 13.
agat sans briga.nds ( ou 1taàat
sans animaux: sauvages?), Dk 7.8.60; 9.23. ayra:nd répugnant, Dk 7.6.7; 7.34. ayrandtom le plus répugna.nt, Dk 7,6.7,
ayrand-zatar dont les actions sont r_épugnantes (?), Dk 7_.6.7. agriftar qui ne saisit pas, Dk 7,7,23,
aguft--nâm dont le nom n 1 est pa.s dit, Dk 7.1..43. ahünsand involontaire, VZ 11. ·
ah01'1.sandtha involontairement, Dk 7,8,48, ah'àsih immortalité, VZ 1.9. ahra~ juste, Dk 7.2.20, 43,52,60, 68; 4.26,36,40,41.,43,45,75,80, 81.,82; 5.3,.6 (;µ:); 7.9,1.5,1.7, 1.8,21.,26,29,34,37; 8.22,31.,33, 45,56; 9,13,-VZ 1 (2x), 2(2X), 4,5,1.1,1.7,1.8,19 (3X),20(2X). ®·Dk 7.3.38; 7.28 (2x); 9.1.3; VZ 18,19. ahra(rdcÎtastO-n (:1taSO-tkCWSa) dont la doctrine est juste, Dk 7.8.20, 27. ahraf3ih qualité de juste, Dk 7.8,23,
ahraf!,-fravahr dont la juste ou bienheureuse, Dk 7.1..43. ahra~tom le plus juste, Dk 7.4.43; 7 •. 9. Ahr(Jfff/,an Dk 7.11..7; - 5.2.6. ahramOk hérétique, Dk 7.4.1.3; 7.4,1i,22 (2x); 8.8,11.,14,19, 23,30.- an Dk 7.7.22; VZ 6, 18. ahramDk-0,kâs Dk 7.7.22. ahràmÔkih hérésie, Dk 7.7.16, 28; 8.5; 11.4. ahrây (ën)i tan pratiquer la justice·: ahr0yënëm Dk 7.10.6; a/irayend Dk 7,8,29. ahrâ::;ih justice, Dk 7,3.46,57 (4X), 58 (2X); 4•4 (2x), 14, 22,33,35,43"80,87; 6.3,8 (2x), 9 (.2X),10 (2x); 7.19,23; 8.23, 24,29,30,44; 10.5, (.2x) ,6; u,3(,ax), 6; n,3 (2X),- VZ 16, ahr0,yih-0,ra5târ organisateur de la justice, Dk 7.7.20; -vz 13. ahrŒJih-franâmi'snih tendance vers la justice, Dk 7.8 •.:;i7. ahrâyih-këîmaktar le plus épris de justice, Dk 7.2.64. ahrO.yih-kartarih pratique de la justice, Dk 7.7.22. ahrOyih-stâyiSnih exaltation de la justice, Dk 7.4.35. ahr~ih-varZitOr celui qui pratique la justice, VZ 20. ahr0-y ih-vëni tÜ,rih contemplation de la justice, VZ 17. ahrëftan monter: ahrëpât Dk 7.3.38; ahreft 'estât Dk 7.4.60. AhriSvang Dk 7.4.81; 7.12. ahuratih le fait d·•gtre ahu et ratu, Dk 7.3.49. ahUSi'sn ne se desséchant pas, Dk 7.1.23. ahuvar Dk 7.1.12,13; 4.38,42,45,Bo. Airyak Dk 7 •.:;i.20; - VZ 4• aivàp ou, passim.
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)
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akai sans kai, Dk 7.8.60; 9.23 akarap sans karn1-. Dk ..,.8.60; 9.23. akartQ.rih inaction, Dk 7.2.60. akaS ayant un mauvais oeil, malveillant, Dk 7.4.1.2. akQ..r paralysé, Dk 7.3.41,~,43vz 17, 19. - kartan rendre· inefficace, Dk 7.2.43; - kunenà Dk 7.8.1.3. akarënitan rendre inefficace, Dk 7.2.43; 5.8; - 5.1..!5. akarih inaction, paralysie, Dk 5,2,3, akQ.rihastan gtre rendu.ineffi~ cace, ak'a.rihast Dk 7.4.72. akdënih mauvaise religion, Dk 7,8,6, akënih absence de haine, Dk 7.9-7. akih malice, Dk 7.4.69; 8.14. Ak01llan CV 21. Akrêxrat Dk 5•3•3• A!aksandar Dk 7,7,3, 7 (2x),5.3,3, Amahraspand Dk 7.1-.4, 34 (2X); 2.15,18; 3.51; 4.84; 7.20; 8.5. - ë Dk 7.2.16. - an DK 7.1.4,7,12,1.3; 2,16,21, 22 (.2x),39,54; 4.5,22,26,74, 75,76,80,83; 6.5,13; 8.60.; 9.23.- 5.2.1,12. - CV 1.0.- VZ 12,16,20. amarakG,nik général, Dk 7.4.13. amark non soumis à la mort, immortel, Dk 7.1.20,23,~; 4.81; 5.12; 8.50; - CV -24.VZ 19. amark-à"astâr-_tan dont le corps n 1est pas soumis à la mort, Dk 7.1.40. amarkih immortalité, VZ 1.9. a'll!-aniS?t inhabité, Dk 7 .4 .49 • amavand fort, Dk 7.5.12; 8.46; amâvandih force, Dk 7.1.38; 4.1.2,66,76; 8c50 (2X.).- VZ 15•
Amurdat Dk 7.2.1.9; 5.9. anayr r03nih (anayra raoëa) luml.ères infinies, Dk 7.2.3 (2x:), anahra~ injuste, Dk 7.8.10; 1.1.8, an8ang0sitak?hêi, d 1 une façon incomparable, Dk 5.2.9. Ananhat Dk 7.2.70; VZ 4• anapasihi'sn qui ne périt pas, inépuisable, Dk 7.1 •.:;i3. anasPMTh ingratitude, Dk 7.8.5. anawr sans nuages, Dk 7.4.58. anâk mauvais, injuste; gare!, Dk 7.3.7, 39; 4.88. anëi.kas ignorant, Dk 7.8.30. anOkOsih ignorance, Dk 7.8.30. anâkTh injustice, tribulation, péché, Dk 7.4.15,62,69; 7.36; 8.10,1.2; 11.4;- CV 5.-vz 14, 15 ('lX), 18. anak-viëiJit instruit en malice, Dk 7,3,5, anamurZitartar plus impitoyable, Dk 7.7,29. anàr grenade, VZ 19. ann Dk 7.7.26 ('IX), 28 (JX).
anos'mar innombrable, Dk 7.4.6; 5.3.1.
apaitâk non-~ident, invisible, Dk 7.4.10, 70;-VZ 18 (2X). - insignifiant, -an Dk 7.8.3.
1
1
l \ 1
1
1 i J
Dk 7.2.43. Dk 7.7.27.
apakantatn jeter, renverser, Dk 7.3.15; apakanët Dk 7.7.27; VZ 8; apokenend Dk 7.8.14;VZ 10,11; apo.kant Dk 7.2.6; 3.8, 32; bë apakant VZ 9. apandih-dâstakih le fait de laisser sans conseil, Dk 7.8.9. apar sur, de, passim. apar ahrëftan, .s 1accoupler: apa,r ahrëft Dk 7.2.51. apar-astiSnih adhesion, Dk
! 1
apar-asti$/,ih pression, Dk 7.4.68. apar a.'snutan entendre: apar aSnut Dk 7.4.89; 6.6, 9. apar awyOxtan retomber: apar awyoxt Dk 7 .4. 68. apar QSëftan jeter dessus: apar
âsëjt Dk 7.3.g. apar 'àsuftan rabattre: apar OS'Uft Dk 7.4.90. apar âyuxtan •combattre: apar ayoZet (•Paiti-yuiôiSto!) Dk 7•7• 1 3•
apar-bari8nih le fait d 1 apporter ou de soulever, Dk 7.3.27,28, 29,30,39.
apar brihënitan préparer, former: apar brihenit CV 5• apar burtan amener, conférer: apar barend Dk. 7.9.7; apa,r burt Dk 7.2.6; - 5.3.5; apar-dâri'sn'lh soutien, Dk 7.5.6. apar do.stan soutenir; prgter; soulever: apar dârêh Dk 7.5.6; apar darët Dk 7.5.6; apara.âst
-vz
Dk 7.7.25.
apar dfbritan se précipiter: apar àl3iirët Dk 7.4.36; apar àfbrit hend Dk 7•4•37• apar ditan apercevoir: apar vënët Dk 7.11.• 2; apar dÎt·Dk 7.2.17; 4.39,40,76;
-vz
17.
apar-ditârik visible, Dk 5.2.2. apar dratan courir vers, arriver: apar drât Dk 7.2.3 (,x),
Dk 7.2.34.
apar estâtan adhérer: a.par estend Dk 7.8.14; apar estët CV 1.6; apar estat hend Dk 7.2.51.
1
.1
apar-gÔ(3iSnih récit, Dk 7.5.6. apar-gÔ(3i5nih le fait de parler, Dk 7.4.17, 43• apar griftan s'emparer: apar grift Dk 7.1.35. apar guftan parler de, raconter: apar g0(3êt Dk 7.7.5,6,9,11,1.2, 12,20,22; 8.33; apar guft-om Dk 7.4.67.
1
i 1
trus, Dk 7.7.16.
aPar hambÜtan accompagner: apar hambÛt hom Dk 7.3.28,29,30. apar hëmêtakêni tan donner de 1 1espoir: apar hemëtak'ënend Dk 7.7.11. apar matan descendre chez, aborder, Dk 5.4.2~ apar mat Dk 7.3.51; - 5.2.3°
7.4.~7 (2X).
aparmëni3nih refle.x:ion Dk 7.4.1.7, 43•
apar-nëvak tar plus joli, Dk 7.4.85.
9•
apar dâtan fournir: apar dahet
37; 3.10.
1
aparkâr présompteux, Dk 7•4•77• apar fflanistan attendre: apar 11lanist: Dk 7.4.31. apar 11laniSnih (aiwiStârÔ!) inapar mëni'snih présomption, Dk
NZ 14.
apar dffitan cueillir: apar d1'Üt
7•4•75, 80.
259•
apar rafiin, tan
Dk 7• 2.66; 1
apaitâkênitan faire disparaître, apakani$1, le fait de renverser,
Glossaire
apar n ihaxtan partir: a par nihaxt hend Dk 7.2.27. apar nihêitan déposer: apar nihat VZ
19•
apar nihuftan se cacher; revgtir: apar nihumbêt Dk 7.8.54; 9.17; 11.1.2,14. apar nihuft Dk 7•3•5• apar nikêis-ê dâStan observer, surveiller: apar nikêis-ë dârët Dk 7.7.29,31.,32.
apar-nik'asdârih surveillance, Dk 7.1.21.
apar nikiritan regarder: apar nikirom Dk 7•3•39• apar-nipiSt décrit plus haut, Dk 7.6.13.
apar Ô h.am rasitan se rassembler sur: apar ô ham rasët Dk 7.11.5.
apOrân pécheur, criminel, Dk 7.7.17 (6x), 36 (JX), 37 (JX);
8.13. -iha Dk 7.8.32. apârOO-d.atih le fait de suivre une loi criminelle, Dk 5.1.5. apar Opastan s'abattre sur: apar
Opast CV 20. apar ôstâtan abandonner: apar jstëm Dk 7.2.51.
apar-pOOak protecteur, Dk 7.8.38. apar-pêm lait supérieur, Dk 7.2.42.
apar ra~nitan amener: apar ra~nit Dk 7•?.•?1~
260.
261.
Glossaire
Glossaire
apO!ji'tan
a/Jar raftan apar raftan (uPa-ay-) s I accoupler: apar raft hend Dk 7.1..10. apar raftan descendre, aborder, se rendre chez quelqu'un, procéder: a.par ra~ Dk 7.1.12, 31; apar ra?ët Dk 7.9.7,18; 10.15. apar raft Dk 7.2.13, 34; 3.12,14; apar raft hend Dk 7.2.5; 3.17. apar rasëni tan amener: apar rasënët Dk 7.7.33; ·8.31.. apar-rasi!!n le fait d 1amener, Dk 7•7•25• apa,r-rasiSnih attaque, Dk 7°2°15.
0/fJar-rattom le plus chef supr~me, le plus grand chef, Dk 7•7•9• apar-râs (••ava-paitay-) fausse route, Dk 7.8.16. apar-rô'snih lumière supérieure, Dk 7.2.7. apar SUstan laver: apar Sust Dk 7•2•32, 33• af;ar Su tan descendre: apar Sut hend Dk 7 •2•25• apartar supérieur, Dk 7.2.54; 3.46; 4.76,84; 8.3; 9.7;5.4.4.- VZ 19. apartar-xvarrahih le fait de disposer émhiemment du xva.rrah, Dk 5•4•2• apartarih supériorité, Dk 7•3•47• apartar-m.êniSnih présomption, Dk 7•4•.43• apar-tarsiSn le fait de s'effrayer, Dk 7•4•77• apar tâftan échauffer: apar tâpët Dk 7.8.58; 9.51. apartom suprême Dk 7.1..41-; 2.33; 4.12; 5.11; 10.2. apar ul fravitan flotter: apar ui froyët Dk 7.8.56; 9.19. apar-varZi3nÎh pratique, Dk 7, 17, 43•
i
apar vaxsltan pousser: apar vaxsët Dk 7.10.4; apar vaxs"ît
1
Dk 7 .10.4.
apar-vaxSvar prophète supérieur; Dk 7•4•12•
apar-veniSnih regard, Dk 7.4.84
0
aparuê~victorietDr:,· VZ 17. apar xrOsttan crier à: apar be xrosit Dk 7.2.48,49,50. apar xvantan appeler: apar be xvanet Dk 7.9.8; apar be xvant
l
l 1 1
1 1
Dk 7 •4•4•
apar xvast (?) VZ 5· apar xva5tan établtr: apar xvâ&t (PaitiSat) Dk 7.10.17. a.par xvëS guftan revendiquer: apar xvë~ guft 7.4.66. apar zatan frapper: apar zanëh
1
)
j
Dk 7.2.64.
apasihënitan faire périr,
Dk
7.2.67.
1
apasihiSn perdition, Dk 7.9.2,3; 11.4.
apasihi tan périr: apasihat Dk 7.2.57; apasihit Dk 7.2.58. apasp'a,rtan livrer, Dk 7.4.67; apaspô,rt Dk 7.7.14. Apastak Dk 7.1.44; 4.63 (2X); 5.11; 6.13,14 (~); 7.5,38,39 (2X); e.2,10; -5.4.6; -vz 1.7. Apastâk u Zand Dk 7.8.22,35; 5•3•4• Apastâk-êvâcik en langue avestique, Dk 5.2.6. Apastâkik avestique, Dk 7•7•2• apatiriS11,ihG Dk 5.2.6 (sa.ns avoir rien obtenu). apatiruftakÎh non-acceptation Dk 7.8.8. apat11!an-kÔSi5nih abattage démesuré. apâC apakantan rejeter: apaë a/)akant Dk 7.1.19. apâ~ astimih le fait de repousser, Dk 7.7.26.
ap'O,ë O.fii-rtan ramener: apaë al>urt Dk 7 •7 •3 • apâë-ârGstârih restauration,
apâC-va'st tourné vers, Dk 7.3.20. apâ'é-vO,Stak refusé, détourné,
rétablissement, Dk 7.1.38. œpâc bÜtan &tre de nouveau: apa'é bavëm Dk 7.2.67. rester, rentrer: apaC bût Dk 7.2.24; 4•2• apGë da5tan retenir, repousser: apâl! darom Dk 7.4.22; apa'é daSt Dk 7.3.1.2, 14. apaé datan rendre: ap'aC dahom Dk 7.8.16. apâC estâtan revenir, être de nouveau: apaC estët Dk 7.7.28; 7.7.68; 8.60; 9.23. - se tenir à 1 1écart: ap'a'é estât hend Dk 7.4.28. apaè! estiSnih: pat- pour résister où repousser, Dk 7.4.12, 13. apâ'é gumextan se réunir de nouveau: apaë gwnëxtët Dk 7.8.
ap'â.'ê vOStan rentrer, revenir: apa'é vartêt Dk 7•4•53• apOë xvMtan broyer: apfX xvâst
40,~-
apal'J *hUSk desséché, Dk 7.3.6. a,paëih le fait d 'lhre derrière, Dk
1
1
1 1
7.8.32.
Dk 5.4.1.
Dk 7.2.46.
ap(J,'é yütâr dévora.nt de nouveau, Dk 7.3.6.
ap'ak avec, passim. apâk-ië bien que, Dk 7.4.64 etc. apak bÜtan accompagner: apak bavët Dk 7.11..3; apar apâk bût Dk 7•4•43•
apâkênitan rejoindre, suivre: apâ,kënêh Dk 7.4.79; ap'akenend Dk 7.8.44; apâkênit Dk 7.2.34. ap'a,kih le fait d 1~re ensemble, Dk 7.2.34; 3.62; 7.14.
apârik autre, Dk 7.1.4,11; 3.1.2, 14,21 (2X); 4.67,69,80; 5.8,9; 7.36; - 5.2.3 (2X), 4,9; 3.1 (21U,rnO.y-datth minorité,
1 1
Dk
7.3.36,40. aPurnëiryih minorité, enfance, Dk 5.2.3. ap.urnayik enfant, Dk 7.2.54; 3.2.5,33,: 1.0.4. - an Dk 7•3•30 (:,,:). ap,urn,Ofj ikih minorité, Dk 7 . i .31.. appu,rtan enlever: aparend Dk 7.8.36. afJÜyi'sn ne pourissant pas, Dk 7.1..20; 4.81.; 8.50. araftak qui n'attaque pas, Dk 7•2•9• Arak Dk 7.a.9. arak c8té, Dk 7.2.2; 4•54• aranJ sans douleur, VZ 1.0. ara t qui n I obéit pas à un ra tu, illégal_, Dk 7.7.27; 8.1.9,21. ('uh l pont, passage, VZ 1.5. Pur-G,Sixt pleinement arrosé, Dk 7.8.60; 9.23. f>u,r-b€ritak très injurié, vz 7. PurgG-v Âswy5n Dk 7.2.70;- VZ 4. frur-g1'iftàr très CV 16,17.
Pur-guftâr très éloquent, Dk 7.7.17,18,34,57;- CV 16,17. Pur-hanjamanik très éloquetlt
(?),
1l )
CV 16,17.
frurih plénitude, Dk 7.1.14,15;
pu11Ltë tci6 plein de bonheur, Dk
f.,ur-zër très sage, Dk 7.1.36.
7.1.20.
pus fils, Dk 7.1.15; 2.13,24,
p,ur-vaStâr·très versatile(?),
27,34; 3.18,19,31 (2x); 4.5, 81; 5.12; 7.25; 8.16,50,51, 55,56; 9.7,18,19; 10.15,16.cv 24;- VZ 1,4,8,10,13,19. Pusar fils, Dk 7.3.24,25,26,27, 28,29,30; 8.16.- vz 5,9,11. - On Dk 7.1.26,42. Pus-kcimak aima.nt son enfant,
CV 16,17.
Dk 7.8.14.
f>'/i,r-kâmak[h désir complet, Dk
pur-viCOstar riche en talents,
7.3.46.
CV 16,17.
frur-mark riche en mort, Dk 7.36
Pur-vistar ? frur-vOiyon riche en fléàu,
(2X),64,67,68.
Pu~karth actions d'adulte,
Dk 7.8.14.
Dk 7.1.31. Pur--nërOk riche en force;-
Dk 7.3.10,12,14,18.
p,ur-x:varrah riche en xvarrah,
pus-kâmakih VZ 9. pustân-pân corset, Dk 7•4•55• j>us-xvâ6i~nih procréation, Dk
Dk 7.1.35; 3.5; 4.69; 5.12;-
VZ 9•
CV 16,17.
f>u:r-nëvak très bon, Dk 7.3.49. pur-nëvakih Dk 7 .5.8;- 5 •3 • 1 • Pur-ôZ très fort, CV 16,17. p,ur-pëm qui donne la pleine mesure de lait, Dk 7. 3 .~, 43 • frur-perO.Zkar très victorieux,
301 •.
ramak"omandtar
pur-vattarih plein de malice,
8.6.
CV
Glossaire
P,u-r-xvarrah'ih richesse en xvar-
7.2.24,48,50. p,ust dos, Dk 7.4.68 (2x).
rah, Dk 7.5.5; 4.40. pur-'JâZan qui s'efforce beaucoup, CV 16.
16,17.
Purr plein, Dk 7. 3 •34 • Pur-ra~Snih grand nombre,
R Dk
7.1.10,29; 9•4• ,Pursj/n question, Dk 7.1.43 (2X); 5•~·3,6; 2.9. PursiSntkân PursiSntktar Dk 7.6.6. Pursttan demander: f>v,r~it Dk 7.2.53; 3.9,11,13,15,27,55; 4.16; 7.14; 8-24,28,38,40,~. - vz 5,17. t>ursê tO-ôih bonheur entier, Dk 7.11.7. Pur-·tak'ik très vaillant, CV 16, 17.
frur-tars très effrayé, vz 8. PurtakénitOr-gÔ~Sn qui rompt les paroles (?) DK 7.8.13. Pur'IJ.S5sp Dk 7.2.10 (2X),13,29 35,39,41,46,47,48,56,57,70; 3•3,4,7,8 (2XC); 9 (:ax),11 (:,x), 13 (:,x),15 (2X),21,23(,ax), 26,
-vz
vz 19. ra?iik-dênih propagation de la religion, Dk 5.2.12.
ra(iÏkêni tan propager, Dk 7-4.74; ra[?a,kênit Dk 7.1.19,41. ra~kénitarih propagation, Dk 5.2.1,1.
ra(iÏkih propagation, Dk 7.1.3, ,1
17.4; 2•5•
i
ra(iik"ih d'âtan propager: ra~kih dahët Dk 7.4.18,19. ra~kih ka·rtan: raR,:îkih kunêh
1
ra~nitan conduire, Dk 7.3.11° ra~i'.sn passage; le fait de par-
Dk 7.5.6.
(2X) ,30,31,02 ('IX) ,33 (2X) ,34,
27,34 (2X),37.- 5.2.2,4;
ra~k kartan propager: ra(?ak kunët Dk 7.4.18, raf3ak kart
,1 1
1
(:ax),4 (2X),5 (2X),6,7,8 (2X),
6,7,B (2X), 9 (.2x),10,11.
.1
tir, Dk 7.1.15; 2°31. raftak parti, VZ 6. raftan partir, Dk 7.2.9,11; 4.69; ra~ Dk 7.2.11;- VZ 16;- bë ra~ Dk 7.4.23,85;- VZ 15;- ravë Dk 7.2.54; raf?ë"t Dk 7.4.79; 8.23,
46,55; be rawenà Dk 7.11.5; bë raf)end Dk 7.8.16; ra(?iind VZ 9; raft Dk 7.1.13,14,29; 2.66; 3.4,12,14,51,52,53;4.3 1 ; 6.5;- 5.2.13; 4.3.- VZ 9,10 (ox);- raft hend Dk 7.2.63; 4.76;- vz 10,20; bê raft henà Dk 7.3.62.
raftenttan amener: raftëntt Dk 7.2.11-
rah u pasvarzd Dk 7.10.5. RajiSn VZ 4. R'âk u NOtar Dk 7.2.51; 3.19,39. ram troupeau, tribu, Dk 7.1.34 (µ); 4.2,88;- 5.1.4; 4.9; - @ Dk 7.2.64;- 5.1.3;
ram SG,n Dk 5.4.8. ramak troupeau, Dk 7.3.21; 4°25, 26.
Ramakgâv ÀSllryân Dk 7.2.70. ramakÔm:anàtar qui a. plus de troupeaux, Dk 7 •.d-•52•
; i
,
Glossaire
3CY.l.
ramik
1
ramik membre de la tribu,
raôëniSniha, en organisant, Dk
- an Dk 5.1..6. ranj douleur, peine, VZ 8,13 (ox). ranjak qui peine, Dk 7.3.56.
ranjihastan se blesser: ranjihast Dk 7,0,68, rapifwaktar méridional, Dk
4.76; 6°2 (4X) ,3,8,11. (~) ,13.5•3•2•- vz 1.7. rasiSn avènement, arrivée, Dk
7.1..51.,~,53,54; 3•3 (zx:),49, 51.; 4.83; 7.1.0,1.3 (2X); 8.1.; 9.1 {2x); 10.1. (:.ax:),1.0; 11.·.1.. ras i tan arriver, venir, Dk · 7.4.64; 7.29,31.,32; 1.0.2;- VZ
20; rasêt Dk 7.2.64,67; 3.i5, 21.,22 {:µ:),28; 4.9,48,49,51., ~ (2x),86; 7.29,30,31.,32,34, 39; 8.10,23,45,61.; 10.6.- VZ 1.1.; rasat Dk 7.1..12 (2x),1.3 (.2x); 2°39; rasenà Dk 7.8.1.4, 47,50; ras7t Dk 7.4.1.3; 7.4;CV 1.9;- VZ 8,12; - ras1t h'ëm VZ 4,15; - rasit estët VZ 11; - ras"It bÛt VZ :;:i; -xvast char,
Dk 7,4,76,
l
rG,y richesse, éclat, Dk 7.2.41;
1
3,28 (ox) ,29 (ox) ,30 (2x),
1
7 °8°23 • d I avoir un
rat, de contenir la parole rat, Dk 7.8.13. ra~m lutte, Dk 7.4.65,69° râôëni'sn éducation, Dk 7.3.20; 4.12.
18.
rOC jour, Dk 7.2.56
(:.:x); 3 .~, 14; 4.58; 8°58,60; 9.21,23 (:.:x); 10.19;- CV 39;-vz s (2X),6,9,15,17,19,20°- - e vz 18,19; - an Dk 7.10.2. rOG'Lk clair, Dk 7.4.84. rÔ6 airain, Dk 7•5•5· rOyi graisse, beurre, Dk 7•2•54• rOstOk vz 11. rOsn clair, lumineux:, Dk 7.2.56; 4028,58; 6.5; 7.12; 8.60; 9-23; 11.2.- vz 1,5,15,17. rOsn bavanàak Dk 7•3•59• rOSnënitan éclairer, illuminer: r05nënom VZ 8; Dk 7.1.41. roSnih lumière, Dk 7.1.41; 2•4, 7,8; 4.76; 6.5 (2x); 8.44;5.2.1,-2 (2X);- vz 5,15. rÔSnih-franamiSn approche de la lumière, Dk 7•4•49• r05nkar illuminant, Dk 7 .4.80. rOSntar plus clair, Dk 7.2.8;
8.4; 9.5,18; 10.3;- 5.4.1.
4.23,24,27,43,84.
-rayâmand P1ei.n de richesse, Dk 7,0.58,
râyômanàtom le plus plein de richesse, Dk 7•4•43•
râyOmanà-tOxmak de race brillante, Dk 7.7.12,
raz secret, mystère, VZ 19. rOZ secret, mystère, Dk 7.1.38; 4.63,B4; 5.10;- 5.:;:i.11.
riizik secret, mystérieux, Dk 7.1.40.
rk 7,2.70;-VZ 4• sOkomand ardent, Dk 7.3,1.2; 4,30,35,
SôkSans Dk 7.1.53; 10 •1 , 15; 11.1,2,6.- 5.2.14; 3.5;sôSy'ans Dk 7 • 1 •42 • sôxtan brfrler, Dk 7•3•9; s0Cêt Dk 7,2.4. spandarmat Dk 7.2.19; 4•57, 58 (JX), Spandafmat (mois), VZ 15, 19. - Dk 5,2, 1 2,. VZ1718 Spanddat ' '
spanâk Mënôk Dk 7.1..5; 7•11 • - service, , f.,.......eur rec on spas sance, Dk 7.1,5; 8.4;- VZ 8, spantO-xratvâ Dk 7•7• 8 , 10 • spët blanc, Dk 7•2•39• spët--gâv 1swyân Dk 7 °2•7°• «-Y
spët-dÔisr
,
aux: yeux clairs,
Dk 7,4,28,
sPitvrTk céleste, Dk 7•5• 10 • spitâm Dk 7 .2.70, spitÜmrân Dk 7.2,9,11.,29,56; 7,27; 8-22,35;- vz 1,4,17.
spitâmân ZartuxSt Dk 7.1,2,4 1 , 44; 2,68; 4•39,75,79, 81182 , 86 (2X),89; 5,3j 7.28; 8,23, 31.,32;- VZ 3,15:-_v, aussi
Zartu.xSt i spi taman. spi tür CV 17 • sPôxtan éliminer, Dk 7• 1 •3 1 ; Dk 7.1.26;- 5• 1 •9· 5• 8 '• s~oxt ,., spôZihitan Dk 5•4•3• spurrikihastan se compléter: sPurrikinët Dk 7• 10 •8 • s-purr-rüëênitar perfectionneur: -
an
Dk 5•2° 1 4•
spurr-vÜWarikânih acceptation totale, Dk 7• 1
•1 •
spu,rr"ikih perfection, Dk 7 •3•45• spu/artan écraser, Dk_7 •3 • 13, 15; - Vz 9 ' 10 '._ sparinet Dk 7,3.11,13; vz 9.11.
sra(3 nouvelle, récit, Dk 7•2•59,
19,
Spa/urgav Js,,,yân Dk 7,2,70,-
vz
3o5. srâyi.Snîh
4•
_
sparzitan s'efforcer: be sparZit Dk 7,4,88, spazg. ~alomniateur: - an VZ i8 • spazgih calomnie, Dk 7•7• 1 7 (2X),36,37; 8,5,-
vz
12,
spazgi5nihâ en calomnia.nt, Dk 7,4.67.
spâh armée, Dk 7,4,7; 8 •38 , 39 ;5•1•4•
spiihikik Dk 5,1.,4. spâhpafih commandement, Dk 5.1-4-,
61; 3,49; 4,73; 6 •2 ; 8~22 •
srâk la grande salle: -
e
Dk 7,2°8°
srÜ,tak genre, espèce, Dk7,2.38; 3.49; 4.14,42; 9.2; - ë Dk 7.2,27. SrÜtak srÜtak Dk 7,8.8,
srautaë is'n qui coule dans les rivières, Dk 7,8.33,
srâyiSn récitation·, Dk 7•~·~2 : v sray isn protec t·1.on , prosper1.te, Dk 7 .1,21,
srâyiSnih prospérité, Dk 7.8.6,
'11
===-c€1....-~.~- ,.1,~
306.
sriSk goutte: sriSk sriSk Dk 7.a.38.
sr~~~tak tiers, Dk 7 • 1 • 18 ; 2 • 33 • srisuxtak tiers, Dk 7 •1 •22 ; 9.13.
Srit Dk 7.a.6 3 64 - 2 ' • Srit Dk 7 .6.a (4'ih (?) nuit, Dk 7•7•9• Sarm honte, pudeur, Dk 7.2.48, 49,50; 4.6 (ax); 8.4. ~asp rampant, Dk 7.8.45. SO,Som si.xi~, Dk 7.'7.10; 8,53; 9.16; 10.13. Saer cité, pays, Dk 7.8.7; -
"
/1
saire plus violent, Dk 5.2.10.
Skaftih violence, Dk 7.4.69,70;
Sak branche, VZ 1'7. Sap nuit, Dk 7.2.7,56; 3.17,21;
(sx), 69 ;
sUlâk trou, tannière, Dk 7.2.57,
~kaft-hamârënitârihâtar adver$ah,
VZ 19.
sturg-xvastar le plus fort (?), Dk 7.8.11. suô faim, Dk 7. 4 .68 10.2.
"
7.4.39,85; 5.8,10; 8.35;5.4.8,9; sayast CV i6 (ax); sayit hend Dk 7.4.46. sët asp cheval alezan, nk: 7•4•'JO• )/etœ;p Dk 7 .8.47. sêvan pleurs, Dk 7~8•'1• s-lr lait, Dk 7.10.2;- VZ 19 (zx:). Sirënih douceur, sa,veu.r, Dk 'J.10.s. Skaft violent, Dk 7.i.39; 2,6, 53,68; 3•4'Jj 4.64,73; 5.7., 5.2.7,8;- VZ 15,17.- prodige (démoniaque) Dk 7.4.ai. Skaftak violent, Dk 7.2.66 Skaftaktar plus merveilleux:., V'/, 17.
9.3; 10.10;- VZ 11.
Skaft-kartâr à l'action hardie, Skaft-zëh à 1 1 arme puissante, Dk 7.7.,_,,. Skar-dast-ë désert, Dk 7•4•49• Skastan briser, Dk 7.4.42,46; - Skast Dk 7.1.39; 2.45; 3.45; - 5.~.7; bë !fkast Dk 7•4•45• Skast-dahan aux mâchoires brisées, Dk 7.4.30,35.
Skast-k'âipat le fait·d 1avoir la forme détruite, Dk 7.4.63. Skift merveilleux, VZ 17 (-2X). 'skiftîh merveille, VZ 5,6,17. 'skifttar plus merveilleux, VZ 17. 'skOhth misère, Dk 7.9.6. Skravistan se faufiler: Skravist hend Dk 5.a.3. 'skuft merveilleux, VZ 5,7. s'nam satisfaction, VZ 20. Snâxtan connattre, Dk '7.4.63; bê Swixt Dk 7.4.46; 5nâxt hêh Dk 7.4.67, Snâxtârih VZ 12. 5?W,yênitan apprendre, satisfaire: Snâyenôm Dk 7.4.58; Snâyëntt Dk 5.1.9. Snây iSn reconnaissance, satis-
i,
I'
faction, Dk 7.1.1. Sun manière, Dk 5•4•3• Supânih élevage de bétail, Dk 7.1.14.
Susr sperme, Dk 7,2°27,38; 3•45 (ax); s.56; 9.,9.
1,
,
Glossaire
Sutan alle·r, partir: Savëh Dk 7 •2 .54; 3 .31; Savend Dk 7-4.00;
Sut Dk 7.4.49;- 5.1.4;- VZ 5-,7, 15,16; Sut hend Dk 7•2•2"/•
T taêen'i tan faire courir, Dk 7.3.13; taéenand VZ 10. taCiSnih vz 16. taèï tan accourir: taè'ëm VZ 15; taCit VZ 9,14; bë taCit Dk 7.3.10,12,14,18; taCit hend Dk 7,6,:lll,
takark grêle, Dk 7•5•9• takik vaillant, Dk 7.1.35; 6.9; 7•l2j 11.3. takikih vaillance, Dk 7.3.47; 4,69,
tak[ktaT le plus vaillant, Dk 7,4,89,
tam obscur; ténèbres, Dk 7.7.34; 8.44. tan corps, Dk 7.2.5,8,36 (.2:x::), 37,56,62; 3•24)47,52; 4°62, 69,70 (2X),~; 6.2 (2~); 7.13; a.6; 9.2,9; 10~2; 11.2;5.2.8 (ax); 4•9; cv 20;- vz a, 1"l (2X) ,19; -
an Dk 7 •7•34•
tan i pasên Dk 7.1.54; 3~30 (2x). tanâpuhrakan Dk 7.4,19,20. tan-biZiSkih médecine du corps, Dk 7.1.27. tan-framân incarnant les manera Dk 7 ,7 ,12,
tang étroit, Dk 7.3G11;- VZ 10. tangih angoisse, Dk 7.2.67_; 7•19• tan-gÔhr substance du corps, Dk 7,2,36 (2X),46 (2X),47; 52• Tankartar Dk 7,10,17 (2X),
tanÔmand incarné, corporel, Dk 7.10.17. tan...p,urih plénitude du corps, Dk 7•9•5•
fansar Dk 7.•7.14,17,18.
tapO,hënitan persécuter, Dk 7.3-50. tapahih oppression, Dk 7.2.63. tar frais, Dk 7•2•22 (2X),23, 28,31. tar ul-iC complètement, Dk 7.,2.43. tarâZêniSn le fait de peser, Dk 5.2.10. tarih effacement, humilité, Dk 7,8,35,
tarist matan passer; arriver: tarist mat Dk 7.4.89; tarist mat hëm Dk 7.4.78; tarist mat hend Dk 7.4.77 (:ix),
tarist va~tan llercer: tarfst vartët Dk 7,7,36,
tarmêniSnih désobéissance, opposition, Dk 7.3.2; ·pv 19,20, 21;- vz 6. tar mën?tan mépriser, s'opposer: tar mënend Dk 7,8,36 (2X); tar '17lenit CV 19,20,21. tar nikirïSn qui ne voit pas clair, Dk 7•4•39• tarOk tendre, Dk 7•3•5• tars peur, Dk 7.3.32;- VZ 6,13. tarsëni tan effrayer: tarsën 1t Dk 7•3•7• tarsi,'c!n peur, Dk 7•3•2• tarsi tan avoir peur: ma tars Dk '1•4•77; tarsenà Dk 7.8.46;
tarstt hend VZ 6; bë tarsit hend Dk 7•3•2• tarvênitan dominer: taruënët Dk 7.10.16. taruênTtâr dominateur, Dk 7.8.8;
1
Glossaire
tasom quatrième, Dk 7.3.54; 7•32• taSt plateau, Dk 7.4.85,86. tO,Stak plateau: - an Dk 7.4.85. taviSn force, Dk 7.8.49. taxl amer, Dk 7.4.90. Taxm5rap Dk 7.1.19;- 5.1.8; 4.3;- VZ 4• taxsitan former: taXSëm Dk 7.2.20; taxSit Dk 7.2.11;5.2.1.. tiixt tr6ne, VZ 17. tO, jusqu'à, pasSim. taftan brfil.er, chauffer: tape
3o9. eritak
tôxtan payer, expier: toCet Dk 7,2,64,
tu(iin capable, Dk 7.i.21; 2.60, 67; 8.12,15;- 5.4.9;- CV 20,- tu(:iin bÜt VZ 18,
tuf3:'inik puissant, Dk 7.8.38,39 •. tu~'!kkarih richesse, Dk7o4-.25. tuf?ÏinikiYmand Dk 7 •7 ,33, tuf:a,nistan pouvoir: tuf3lnist VZ 14. tu(hnkar riche: -i:in Dk 7.4.16.
tui,inkarih richesse: Dk 7•4•25, 50.
tu~n-tuxSakiha s'efforçant d.ans la mesure de ses forces,
Dk 7,2,54; bë tapët Dk 7,2,8, Taj Dk 7,1,34,
fG,jik arabe, Dk 7.8.47; - an
Dk 7•3•47•
tÜn sauné, Dk 7.5.9; 8.33.
Dk 7,1,34,
TÜr Dk 7,2,63 (2X); 4,6 (2X),7, fÜr i BratrôkreS Dk 7•3•27• TÜr BrâtrOres Dk 5.3.2. TÜr BratrOS CV 37. T'Ur Prangrasy'ak Dk 7.11.3. TUr i UrvG,itadeng Dk 7.4.13. TÜ.r i Urv'ait0.deng i Usix$an Dk 7.4.7,B,9,1.0,14,15,16,20. :rürân Dk 7.2.62 (2X),63; '7.19; 9.13. Turk Dk 7,8,47, tursit terrible, Dk '7.3.17. tUSt-meniNn à l'esprit tranquille, Dk 7.8.39. tux;Sakih énergie, zèle, Dk 7-4.86. tuisakihâtar avec plus de zèle, Dk '7.10.6. tuxSaktar plus zè¼ VZ 12 (2x). tuxsitan s'efforcer: tuxSit hend Dk 7,4,6,
tâk branche, Dk 7•3•52• tarÎk obscur, Dk 7•2•7• tëZ bient6t, aigüe, Dk '] 3.22; 0
4,86 (,,x),90 (2X); 6,7; - VZ
7,1.9. tëZ-bëSëni tO,r très affligeant, Dk 7,2,53,
tëZtam le .plus a1gue, Dk 7•2•53• tiSn soif, Dk 7.4.69; 1.0°2. tiSnakih soif, CV 8. fo'/! Dk 7,1,30, tOCi~n rachat, expiation, Dk 7.10.5. t0sn-dâri$11,ih Dk 7.2.34. tOStar jeune homme, Dk '1•4•23 (2x) ,24,
tOxmak race, semence, Dk 7.1.29, 33; 2.70; 7.19,23; 8.55; 9.18; 10.15;- 5.2.2; 4.1 (2X),2,4, 7;- vz 1,4.
1
- vz 5• TO..Sar, cf. de Mena.ace, Annuaire de l 1Ecole Pratique des H.E., Sciences Religieuses,1956/7, p. 4.• et n.2.
e eiS chose,
VZ 19.
~-.~~:..:;:_
310.
1
Glossaire
va.Stan
1
u6arasak
V
u ufurasak qui marche sur le ventre, Dk 7.4.60; 9.9,10. ui âmatan jaillir: ui âmat Dk 7•3•45• uZ burtan lever: ul burt VZ 7• ul bÜtan ul bÜt VZ i5. ul dav "l tan courir vers le haut: ul dav"lt Dk 7.4.28. ul dôJftan retirer: ul da"st vz 15,17. ul estâtan s 1 arrgter; se lever: ul estât Dk 7.3.~,38.- VZ 9• ul griftan saisir pour soulever: ul grift hem VZ 11. uZih hauteur, élévation, Dk 7.1.34; 3.27,28,54; 4.28 (,ax),54,82; 8.,7. ui ~ikiritan regarder vers le haut: ui nikirit Dk 7.3.27, 28. ui Ostâtan se leve:t·: ul Ostât ul paitakihastan révéler, Dk 7.5.10. ui pat?tan se retenir: uZ patit- hend Dk 7.2.48,49,50. ul raftan montrer: ul raft Dk 7.3.51;- VZ 16. ul rasi tan: ul rasit Dk 7 ~7 .19;VZ 17. ui-Sust-vastrak ayant lavé les vêtements, Dk 7•2•32• ul UZitan passer: ul UZet Dk 7•7•32• ul-vaxSiSnih lever (du soleil), Dk 7.2.56;- VZ 5• ufoazên"l tan amener vers le haut: ui 'vaZënêm, Dk 7 .4.82. ul zâtan na!tre, ui zâyët Dk 7.2.69; 4.18; 8.57; 9.20; 10.18; ul zât Dk 7.2.3,7,58; 3 .,21.
uZ zat estend Dk 7.4.18. Urugadasp Dk 7.2.70.
311.
Glossaire
VaëdiSt Dk 7.2.70;- VZ 4• vaeovOiSt _i ahaxtOn Dk 7.4.21,
. uruswar entrailles, Dk 7.1.25, 26.
23,24 (2x). Vahuman Dk 7.1.4; 2.17,19,24, 25; 3.17,22 (2X),26,51,52 (3x),54,56,58,60,62 (,x); 4.29,74,75,78; 7.19;- Dk 5.2.5,9;- CV 23;- VZ 16 (JX), 20. 2 Vaiiwnan Dk 7•7·5· Vahuman i spanddâtOn Dk 7•7·5· VahurOC i Frahnyân Dk 7.8.55; 9.18; 10.15. Vaikart Dk 7 ,4,2 (2x) • Vakêrakan KirsOvazd Dk 7.1.39. VakêtrÔk-d.ah Dk 7.7.21. van arbre, Dk 7.2.26,27,30,31,
UrvaruiasP VZ 4•
urvar plantes, Dk 7.1.23; 2.20, 38 (:µ:),39,40; 3.io (2X),52 (.2x); 8.23,34; 10.8 (2X),9; 11.4;- VZ 19; - ân Dk 7.5.9; 9.2;- VZ.11. urvar-xvariSn dont les plantes constituent la nourriture, Dk 7 .11.4.
UruaXS CV 17. urvOxmânih joie, Dk 7.2.34;
US sagesse, "Dk 7.3.46. uS aurore, aube, Dk 7.3.10,12, 14,17.
'USih sagesse, Dk 7•3•33• uSOmand Dk 7.3.J.o,~,14,19.• Uza[, i :rômaspân Dk 7.1:31. uzdës-Parastakih id.ollirie,
J3•
Vanand-fravi'sn spOhân VZ 4• Vanfra~isn Aswyan Dk 7.2.70. var ordalie, Dk 7.5.4,5; 7•2,25• var enceinte, Dk 7.4.65. var tfëëast Dk 7.1.39. varan concupiscence, VZ 12° varC sple.ndeur, DK 7.1.38,42,
Dk 7.1.19; 8.6.
uzmiïyi'sn essai, épreuve, Dk 5.2.4;-
vz
19.
uzmûtan éprouver, Dk 7.4.63.-uzvân langue, Dk 7.2.61; 3.49." uzvân-a-yÔ)iitàr qui ne divague pas avec sa langue, Dk7.7.26. uzv5n'ômand doué d I une langue,
Dk 7.2.15,19,20.
uzvë6~hastçm, proclamer: uzve6ihast Dk 7.2.61. uzvêôihik annonciateur, Dk 7•3•49•
UZdehikënitan exiler, Dk 7.2.10.
uZdêsCar temple
d I id8les, Dk
7.1.39.
vJidês-parastiSnih id6latrie, Dk 7.4.72.
ul!T,tan passer: uzit Dk 7.7.19; ul!it estat Dk 7.5.i.
)
j
44;.3.33; 6.13,14 (2x); 11.2,5;- vz 2,6,7,12,13,16, i7 (:µ:),i8,- - ë Dk 7,2,62, varêavand illustre, Dk 7.1.2, 46; 2.59; 11.5.- vz 17; - an Dk 7.2.61; 11.5. var'ëavaMih exploits illustres, Dk 7.1.33. varêauancftha d 1une façon brillante, Dk 7.2.10° varC01na:n.d illustre, - an VZ 4 • varg feuille, VZ 17 (2X) vartak esclave, Dk 7.7.16. vartakih servitude, Dk 7.7.16° vartak-taxSiSnih asservissement, Dk 7.7.16,33; 8.-9. vartiSn tournant, Dk 7.2.67; 11.2. 0
varZ oeuvre, action, Dk 7.1.3. varZikarih agriculture, Dk 7.1.14.
varZi tan pratiquer: varZit Dk 7.1.10,28; 2.70; 3.50;- VZ 4,12,15. varz!tiïr agriculteur, Dk 5•~•2• varZi târih culture, labourage, Dk 7.1.17. varZkarih miracles, Dk 7.1.31; 7.2;- 5·2•9• vas, pl. vasân beaucoup, nombreux:, passim. vas-a&vëna.k de plusieurs espèces, Dk 5.2.8° vas-aMvand très fort, Dk 7•7.•"J2· vas-dartom qui a le plus de portes, Dk 7.4.10,18° vas-gOspandih le fait d 1 avoir beaucoup de bétail, Dk 7•4•27• vasîh abondance, Dk 7.8.5,8;VZ 12. vas-OZ très fort, Dk 7.1.26° vas-pahre'ëiSn très prudent, Dk 7 ,3.46. vas-pihantom qui donne le~plus de repas, Dk 7.4.16. vas-saxvan Dk 7.8.46. vastrak vgtement, Dk 7•2•32, 33; 3.54; 10 •4• vastrak-kartarih confection des v@tements, Dk 7.1.14. vasUk -sorcier, Dk 7.8.18. vasÜk-xëm Dk 7.8.18. vas-varCOn riche en splendeur, Dk 7.1.35; 2°68. vaStak détourner, Dk 5•4•9• vOStak-dênih le fait de provOStan tourner, se transformer: vartët Dk 7.3.44; va'st Dk Dk 7.2.23,45; vaSt hend Dk 5 •2 .6; be vaSt hend Dk 7•2•24•
,
Glossaire
vat mauvais, VZ 12. vatak méchant, .Dk 7.1.9. Vatak Dk 7.2.64. vataktar plus malheureux:, Dk 7.4.52. vat-5x dont 1·1 essence est mauvaise, - an VZ 18. vat-Jraë-bë-dahiSn7h pardon des péchés, Dk 7•7•35• vat-kartan crime, Dk 7.2.~. vat-kuniS'nih mauvaise action, Dk 5.1.5. vattar méchant, passim. vattarih malice, Dk 7.4.64; 8.5,46; 11.4. vattom le pire, Dk 7.10.5. vattom axvân la pire existence, Dk 7 .8.44. vat-xem dont le caractère est mauvais, - an VZ 13. vat-yÜt mauvaise nourriture, Dk 7.3.18. vat-za'm.anih malheur du temps, Dk 7 .8.12. vaxS parole, esprit, Dk 7.1.28, 31,40; 8.22. vaxS flamme (?) Dk 7•2•7· vaxS-apar-burtârih transmission de la Parole, Dk 7.1.8,15; 2.59. vaxSëniSn le fait de faire cro!:tre, Dk 7.8.39. vaxsënitan faire croitre: vaXSenit Dk 7.1.20,31;- 5•4•2• vaxSënitan faire flamber: vaxSenend Dk 7.2.8 (2x) vaxSënii5r-ahrâyih Dk 7.8.56, Vaxsên'hür-ny