Catalogue des manuscrits persans: de la Biblothèque Nationale 9781463229719

This work is a catalog of over 2,000 Persian manuscripts from the Bibliotheque Nationale, classified by subject.

232 22 31MB

French Pages 341 [342] Year 2012

Report DMCA / Copyright

DOWNLOAD PDF FILE

Recommend Papers

Catalogue des manuscrits persans: de la Biblothèque Nationale
 9781463229719

  • 0 0 0
  • Like this paper and download? You can publish your own PDF file online for free in a few minutes! Sign Up
File loading please wait...
Citation preview

Catalogue des manuscrits persans

Kiraz Historical Catalogues Archive

30

Kiraz Historical Catalogues Archive is a series that makes available the academic catalogues of manuscript collections of ancient western Asia. Often tucked away in major research libraries, these catalogues are of great value to the general scholar in the field for their comprehensive listings of rare materials and sources.

Catalogue des manuscrits persans

de la Biblothèque Nationale

Volume 2 E . Blochet

2012

Gorgias Press LLC, 954 River Road, Piscataway, NJ, 08854, USA www.gorgiaspress.com G&C Kiraz is an imprint of Gorgias Press LLC Copyright© 2012 by Gorgias Press LLC Originally published in 1905-1934 All rights reserved under International and Pan-American Copyright Conventions. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrieval system or transmitted in any form or by any means, electronic, mechanical, photocopying, recording, scanning or otherwise without the prior written permission of Gorgias Press LLC.

2012

ISBN 978-1-61143-070-7

ISSN 1935-3197 Reprinted from the 1905-1934 Paris edition.

Printed in the United States of America

AVERTISSEMENT. Le deuxième volume du Catalogue des manuscrits persans de la Bibliothèque nationale comprend la description des traités scientifiques et des livres de philologie qui ont été écrits en Perse, aux Indes et dans l'Empire osmanli, à laquelle on a joint celle des tezkérès ou anthologies biographiques qui ont toujours joui d'une grande vogue en Perse. Le troisième volume contiendra la description des livres de poésie, des ouvrages littéraires, ainsi que des recueils de traités et d'opuscules. Sauf d'honorables exceptions, les livres scientifiques et les traités de philologie qui ont été écrits par les Persans n'ont point l'importance de ceux qui ont été composés en arabe, et qui leur ont servi de modèles. Ce défaut est tangible surtout pour les traités philologiques dont aucun ne pourrait soutenir la comparaison avec le Kitab de Sibawaîhi, le Moghni dlbn Hisham, le Lisan el-Arab, ou le Tadj el-arous. On le remarque principalement dans les livres que les Persans ont écrits sur la grammaire de leur langue; non seulement, il n'ont pas su se délivrer du joug écrasant du paradigme du verbe trilitère, mais ils n'ont écrit aucun ouvrage qui puisse éclairer la syntaxe de la langue persane, au contraire des Arabes qui ont toujours, et avec raison, subordonné la morphologie, le cyo, que l'on apprend rapidement, à la syntaxe, le y è , qui ne s'acquiert, quand on l'acquiert, que par une longue pratique des textes et par une lecture considérable.

M

MANUSCRITS PERSANS.

Les ouvrages lexicographiques, qui sont en grand nombre dans la littérature persane, sont loin également de jouir de l'autorité du Lisan, du Tadj, ou même du simple Kamons, dont l'ordonnance a été si injustement et si âprement critiquée en Orient comme en Occident. Ce sont des livres tardifs et hâtivement écrits, qui ne sont que d'un secours médiocre pour l'étude de la lexicographie persane; ils sont loin de suffire à l'intelligence des textes, et ils ne serviront que de pis-aller jusqu'au jour où l'on aura dressé un dictionnaire en lisant systématiquement les bons auteurs, ce que Quatremère avait commencé dans la première moitié du dernier siècle, et ce qui l'a conduit aux résultats que l'on admirera longtemps dans son histoire des sultans mamlouks et dans celle des Mongols de la Perse. Ce volume contient les notices des n°* 721 à 1160. rangées dans l'ordre méthodique suivant : SCIENCES,

11« 721-929.

Encyclopédies, n°» 7 2 1 - 7 2 7 Logique, n M 728-729 Éthique et Morale, n™ 730-754 Politique, n w 755-770 Mathématiques, n" 7 7 1 - 7 7 2 Astronomie, n°* 773-800 Mécanique, n°» 801-803 Histoire naturelle, 804-817 Médecine, n08 81d-890 Sports, n° 891 Hippiatrique, n - 892-894 Astrologie et cabale, n M 895-912 Musique, n" 9 1 3 - 9 1 5 Varia, n m 916-929.

.'......

t 10 i3 »9 &o ¿7 72 7& 8a 189 i3g 1A t 166 169

MANUSCRITS PERSANS.

vu

08

IWIOGIE, n 930-1128. Grammaire arabe et persane, n"' 930-941... 16t Dictionnaires arabes-persans, n°* 9 4 2 - 9 7 0 . . . 170 Dictionnaires persan-persans, n°" 971-1005,. 19a Dictionnaires turk-oriental-persans, n° 1006.. 920 Dictionnaires persans-turcs osmanlis, n°* 10071029 aaù Dictionnaires divers, nM 1030-1042 a 46 Dialogues, nM 1043-1044 a54 Prosodie et métrique, n0* 1045-1050 a55 Insha (Correspondance diplomatique), n 0 ' 10511066 960 Logogriphes, n M 1067-1071

Dialectes nM 1072-1112 CaHigraphie, nM 1113-1128

980

990 3oa

PoÉSJE.

Histoire des poètes persans, n"' 1129-1160..

3io

CATALOGUE DBS

MANUSCRITS

PERSANS

DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE •fra*» •

SCIENCES.

ENCYCLOPÉDIES.

721 j j i . Recueil encyclopédique rédigé par un auteur anonyme. Le titre est inscrit sur la tranche du volume sons la forme «Jy?ljA]l jS? oîyaidt i «la mer des choses utiles à l'usage des Soufls... ». Quoique les matières dont il est traité dans cet ouvrage ne soient pas tontes relatives à l'Esotérisme et à la vie mystique il est certain, comme le montre le passage suivant: omm! outiXA . (fol.6 V), que l'auteur appartenait an Soufisme modéré, et que le Bahr el-févayed a été composé à l'usage des adeptes de la doctrine dsotérique. L'auteur nous apprend dans sa préface qu'il rédigea ce traité encyclopédique en Syrie et qu'il mit cinq années à parfaire son travail; il dédia le Bahr el-îévayed au grand atabek Alp Koutlough Tcha-Boukha ¿bon Satd Arslan Aba ibn Ak-Songhor : P ^ T 5 " ^ - • • .jJ* o J y j J l ç ^ k î pSWiH âls y i ù J t iyai J i U

¿M

¿n U ^ ¿lui ¿ J i

(JS^AH 3

«y&f

j * * » $ y ? «?'

çji»

j*>

> iifb shi v**

}

(fol. 5 v°).

2

MANUSCRITS

l'ERSANS.

En l'absence de tonte date pins précise, il est difficile de savoir exactement quel est cet atabek, dont les états ne sont pas indiqués, et qui était le fils, ou le descendant, du célèbre Ak-Songhor, auquel Malik Shah l"donna, en 481, le gouvernement d'Alep, où il mourut en ¿91. Son Pis, Imad edDin Zeugi, reçut de Barkyarouk le gouvernement de toute la Syrie, il se rendit maître d'Alep en 5 a a , et fut assassiné en 5 Ai au siège de la forteresse de Djaabar, après avoir guerroyé toute sa vie contre les Chrétiens. Malgré ccla, et quoique le titre de « j i û l ¿cols ait été porté couramment par les princes musulmans qui ont combattu 1«» Francs en Syrie à l'époque des Croisades, ce n'est évidemment pas d'imad ed-Din Zeugi qu'il est question dans ce protocole, ni de Nosret ed-Din Emir-i Émiran Mohammed ibn Zengi, frère de Nour ed-Din, prince de Syrie ( t » 6 9 ) , mais plutôt de Youzaha ¿yj^jJ (ms. fils de Zengi, et frère du célèbre Nour ed-Din Mahmoud, souverain de la Syrie, et de Maudoud, atabek du Diar Bekr. Ce Youzaba était vali du Fars, il se révolta contre le sultan seldjoukide Masoud, s'empara d'Ispahan, fut battu à Hamadhan et mis à mort en 541. Son neveu, Songhor, fils de Maudoud, fils d'AkSonghor, ou, suivant d'autres, fils de Zengi, se souleva contre les Seldjoukides pour le venger et s'empara du Fars, où il fonda la dynastie des atabeks Salghourides (Gouzidè, ¿1. Gantin, p. 4a6 et 436). peut être l'équivalent de ¿yl ySiwj!, car, si les dictionnaires mongols bouddhiques donnent j ' fc-1 arsalan comme la traduction du sanskrit le sens de ces noms d'animaux, n'est pas absolument fixe, puisque le sultan du Caire Beïbars traduisait bars par des lions de pierre. Aj\ est le mongol aba, forme apocopée de abatc/ù »chasseur», comme A i j j t a rat apocopé d'une forme \>cJ i î n ^ 1 ^ daroughalcht prouvée par la transcription chinuise ^ % ^ ta lou-houa- tckheu. Saighor est probablement n n doublet, avec l'alternance « = / , de Songhor. Tcha-Boukha «le taureau apprivoisé» est à rapprocher, comme forme, du mongol fo ' ' O tchu-boughou «cerf apprivoisé», s'il n'est pas la transcription de ce terme, ce qui n'est pas impossible. Le Bahr el-févayed est divisé en Boo chapitres repartis en 35 livres, et la doctrine qui s'y trouve contenue est illustrée par de nombreuses anecdotes, comme dans le Goulistan et dans les ouvrages d'éthique du Soufisme moyen; sa lecture montre qu'il est tout à fait un livre destiné à l'instruction générale d'un prince qui n'a pas le temps de s'attarder aux particularités: une table générale très complète des chapitres de ce traité se trouve dans la préface du Bahr el-févayed aux folios 6-11. Voici la liste de ces livres : i l ^ i l c->Lx£ (fol. i l ) , traité de la lutte contre les passions de l'âme; 8&Â t j U s (fol. 39 v°), sur la manière de conduire sa vie; I f i j J l iljjJJi j (fol. 36 v"), surles prières et les invocations; ¿JyJd! c a j ç w ù (fol. 39 v"), traité de la conduite que doivent tenir les rois;

MANUSCRITS

PERSANS.

3

(fol. 44 V ) , sur les vertus et les mérites des Saints; ^ L a J l

(fol. 5 1 r ° ) , histoires sur lesSonfis, à la suite desquelles

vient (fol. 6 3 v") un chapitre sur les préceptes o à l que les rois doivent observer; ¿»i^ilt

manquant dans la copie;

^j^ijUJ! (fol, 66 v " ) , sur la connaissance j JSUL c J ^ 3 V ^

térique;

^¿¿ji

an point de vue éso-

( ^ 1 . 6 8 r ° ) , sur les façons de vivre

et de gagner son pain; ¿u^y&Jf ^ U d i j j d > (fol. 7 4 V ) ; (fol. 7 7 r ° ) ; y l k J U i l ¿ l l a ï l o l 5 ( f o l 84 V ) , traité sur les fiefs; ^àJI

(fol, 88 r " ) , traité des droits et des devoirs des personnes

les unes envers les antres; f\jÂ

s

o t s ^ (fol. 9a

J s U L ( f d . 10B r°); j^UJIt o b Î v ^ ^

ç y  N &  U » (foL i a 5 r ° ) ;

0 1

-

i 1 9

v°); v

°)î

o L 5 " ( f o l . i 3 8 r");

V1^ oté

y M ^ J i (fol. i 4 4 r ° ) , traité sur les propriétés cabalistiques des pierres précieuses;tfcmîl ^ a l j j ç j t ï S ^ f o l . i 4 6 v " ) , recueil de sentences des Tabiïs, d'Abon Hanifa, de Shaféï et des grands docteurs s o u f i s ^ l j o » . o l x S ' pUÛI ( f d . i 5 o r ° ) , recueil de sentences mordes; ¿ U ^ a J t

obi^

(fol. i 5 9 r ° ) ; i&$S)î v ^ i » b£ ( f d . 1 6 0 v»), mérites de Shaféï, Malik ibn Anès, Ahmed ibn Hanbal, Sofian el-Tsauri, etc.; p j i l c a ^ J y * . c>lx£ gjiilt

3

(fol. i 6 3 v ° ) , exposé des croyances des Chrétiens et des Grecs;

y^XaUî J x ^ iJ^Ji

o b S " ( f o l . 1 6 6 v°); y r f j J I

JycA

(fol. 1 7 6 r ° ) ;

(fol. 1 8 a r»), traité sur la Prophétie; ¡ ^ U i l l

cjUST

manquant dans la copie; Lj^Ji ( f d .

1 9 7 r");

( J s £ (fol. a o i

v°); y l l a L J t

(fol. aoa v ° ) , traité sur la conduite des rois; i j À J l

tJié

^6-3

(fol. 3 0 7 r»); L U ^ J t o U T (fol. 909 r ° ) ; c ^ y J f j uutlaAM (fol. a t i r " ) , traité des merveilles du monde; c ^ u l ^ l < j b 5 " ( f o î . 3 1 9 v"). On trouve an commencement et à la fin de ce volume des notes en arabe sur les traditions, et des passages du Koran; le pins important est un fragment de commentaire sur le passage bien connu, y ^ j i l j (¡yâ/Jij ( f d . 3v°). Assez bon nesklii turc copié en 979 de l'hégire (167» de J.-C.) par Abdi ilm Sheïkhzadè Hosam. 995 feuillets. ao "*• i 5 centimètres. Cartonnage turc. — (Ancien fonds s3.)

4

MANUSCRITS PERSANS.

722 pjJutt olxi. Traité encyclopédique des connaissances humaines, par l'imam Fakhr ed-Din ibn Omar clRazi (t 606 H.). Le titre, qne Von rencontre dans d'autres exemplaires sous les formes pjAal! ¿«t^e» et jt^WILT ¿ J U » . ¿ ne se lit qu'an recto da folio 3. Fakhr ed-l)in raconte dans sa préface qu'il se rendit à Kltvarizm j^jjjjjÀ-, attiré par la renommée du sultan dJUU y*IU!l (¿«loSl« ydaJU* üUJS 3 ü í ^ ' ¡ y ^ - u U i fg^ 1íJjX» Ala ed-Dounia wedlUn Aboul Mouzaifer Tukush ibn Knvarimshah Boorban Émir el-Mimntinin (fol. a 1"), et, qu'après avoir vécu durant trois ans daus cette ville, il Ait admis daus la société du souverain qui le pria d'écrire un compendium des sciences musulmanes; il satisfit ce désir d'Ala ed-Din Khvarànishah en l'année S74 (Ethé, Cat. d'Oxford, n° 1/181). La Djuiui elouloum contient quarante sciences dont le détail est donné au folio 3 recto et verso; nn exemplaire, conservé an Britisli Muséum sous ce titre, en contient 56, et le manuscrit d'Oxford 60. Les quarante sciences dont il est traité dans le présent exemplaire sont les mêmes, et rangées dans le même ordre, que les quarante premières du manuscrit de Londres (Ricu, Supplément, p. 10a). Il existe, sous le titre de j ] ^ ) ! ¿jl^üll une édition nn peu plus complète de laDjami el-ouloum (Rien, Supplément, p. to3). L'exemplaire connu par Hadji Klialifa (Dicl. bihl., t. Il, p. 56o) 11e contenait également que quarante sciences. Le copiste a pris soin d'avertir (fol. »71 v°) que le manuscrit qu'il transcrirait était défectueux ¿tût», et qu'il n'a pu collationner sa copie. Faklir ed-Din liazt fut l'un des auteurs les plus prolixes du vi° siècle de l'hégire et son activité s'étendit à toutes les branches des connaissances humaines. Bonne écriture turque datée do n 3 i de l'hégire ( 1 7 1 8 de J.-C.), avec encadrements et frontispice en or et en couleurs. 1 7 1 feuillets, ao sur 1 1 centimètres. Cartonnage turc. — (Schefer 87. — Supplément t395.)

723 jslflJl &&s»J jûLXJI jôîy Encyclopédie, par Mohammed ibn Émin el-Millet wed-Din Aboul Mékarim Ayyoub ibn Ibrahim el-Donaïsiri.

MANUSCRITS PERSANS. Le titre de cet ouvrage n'est donné qu'au folio 3 recto sous une forme assez altérée et l'auteur se nomme dans sa préface (loi 1 v°) ja/uJ1 ^ J I (¿-¿¿J! j-ÂUI ( j ^ l j.Uî)l ^ U l l g u J I « ¿ b J j a ^ û j t^g^oiXll (jjjl wjat pUllI, ce qui montre qu'il avait été le disciple de son père et, plus simplement (fol. »56 r°), Mohammed ibn el-Kazi b£Td'Anba el-Sabil Ju^-JI M ; l e SyJL ob5", le ( ^ 1 * 1 ! "yu le ^ l à J ! i U le O^eUXMe A^iOoilt aIL^II ob5T le iliC^XI j l y l 1« tJs£ Jfcodt, le Jjd» o l i S ; le p)* v b S ; le iiilji. 0.« i jt Sj>Sm 3 UUs3M, tous ces derniers de l'imam Abou Hamid Mohammed ibn Mohammed d-Ghazali; les œuvres dn sheïkh Shihab ed-Din el-Sohra verdi, l'auteur du Hikmet el-isbrak, qu'il nomme d'une façon bizarre lg£ 4JIJ ^U^Jt^ Jy&U yl^Jllj J l W ; les livres de l'imam Fakhr ed-Din Mohammed ibn Omar ibn Hoseïn d-Razi, tels que le jjaX^JI ç A i i , le (joas^jcI) ç>US7 le f* ç>b£5~ sur la talismanique, le «jU^ Ua^Ia, le bljulo tjUS; le ¿U*3pt tjbS'd'Aristole; le livre des «Quatre discours» co^GUt t_> US~(ste) de Ptoiémée; le y t o obiS* pj^aJt, le li5"et le livre de Maverdi cl-Mausili. Ces sources ne lurent pas les seules sur lesquelles Mohammed el-Dounfeiri dit avoir travaillé, et il est extraordinaire qu'avec un si grand nombre de lions auteurs, il soit arrivé à faire un livre aussi restreint et aussi insignifiant, mais il est vraisemblable qu'ils ne sont cités que pour éblouir le lecteur par le développement d'une érudition factice et écrasante. Trois datw sont indiquées dans la conclusion du Névadir el-tébadour comme étant celles auxquelles cette encyclopédie fut terminée : celle du 96 Ramadhan 68a et celle de la 3t" minute delà 7' heure du jeudi 9* jour du mois de Moharrem de l'année 669 de l'hégire (fol. 106 r°), et l'auteur a pris soin d'indiquer quel était l'horoscope de la ville dans laquelle il écrivait alors (fol. 1SG r° et 157 r°), ainsi que la correspondance du a* jour du mois de Moharrem 669 avec les autres ères connues des Musulmans, soit le at* jour du mois d'Ab de l'année i 5 8 t de l'ère d'Alexandre, le 16* jour du mois de Aban de l'année 63g de Yezdégerd, le dernier roi sassanide. Enfin, on lit, au verso du folio 157, cette épigraphe rédigée dans un arabe très peu correct : y * v^JUlt ¡j»» «.'S ^ ¿ J l ^ ¿¡jjsvJ! slïure occidentale en basane pleine.— (Gaulmin; RegiusiSùg. — Ancien fonds tA3.) LOGIQUE.

728 Commentaire pour éclairer les difficultés d'un traité de logique de Djourdjani, par Zeïn ed-Din Mahmoud ibn Mohammed el-Hérévi. Le titre de ce commentaire, ainsi que celui du traité qui lui sert de base, et le nom de l'auteur de ce dernier, sont k peu près illisibles par suite de l'état des premiers feuillets qui ont été mouillés et déchirés en plusieurs endroits. On y peut lire encore que l'auteur se trouvait dans le collège Shodja'yyi à Kandahar (sic) U mjjü Iuj}t5

àU»! ^ l U j 31 jljMi]

MANUSCRITS PERSANS.

11

cigbUl Sjw «Oil uwKi, lui demandèrent d'en écrire un commentaire qui leur permit d'en pénétrer les difficultés. Mahmoud ibn Mohammed el-llérévi, résumant l'enseignement qu'il avait reçu de «es maîtres, mligea le présent ouvrage. Cette œuvre fat entreprise sous les auspices de deux personnages dont les noms ont malheureusement disparu dans les lacunes et les déchirures des premiers feuillets; l'on, le constructeur du monastère ¿UujtXjo y ) ¿U «ajjft-fc, est qualifié de [^LbuLw]

oyti».

J J L m A-cj-Ï S - n ^ S i y û U UL*L> j y S ' j b l 3 U y l d JuM ¡¿V ^ L . aj:Ji j U J ^ s jujI ^ Sj^iXil o U i a l l ; son nom semble être Moezz ed-Daulèh wéd-Din Mirza Shah Hasan, et il était encore vivant à l'époque à laquelle fut écrit ce commentaire sur Djourdjani. Il ne s'agit évidemment pas ici du prince mouzafféride Djélal ed-Din Shah Shodja, fils de Moobariz ed-Din Mohammed ibn Mouzaffer, qui fut le deuxième sultan de la dynastie des Monzafférides du Fars. LeSeyyid-i Shérif, Ali ibn Mohammed el-Djounljani, né en 7&0 à Taghou, près d'Astérabad, étudia au Caire, et fut l'un des auteurs les plus variés et les pins profonds du commencement de l'époque des Timourides; le sultan mouzafféride Shah Shodja le nomma professeur è Shirciz, et il oceupa cette place dorant dix années, jusqn'à ce que Timour, s'étant emparé de Shiraz (789), l'envoya à Samarkand, 011 il demeura jusqu'à la mort du conquérant; il s'en revint alors à Shiraz où il mourut en 816. La liste de ses ouvrages est considérable, et ils jouissent en Perse d'nne réputation tirés méritée par leur science et la clarté de leur exposition; les plus connus sont le traité des définitions qui est peut-être son chef-d'œnvre, son commentaire sur le Tahrir el-kavaïd du célèbre Nasir ed-Din el-Tousi, un commentaire du Miftah el-ouloum de Sakkaki, et da Mavakif d'Adhod ed-Din el-Idji, ces ouvrages étant écrits en arabe. Le traité de logique écrit en persan dont le commentaire se trouve dans le présent manuscrit est celui qoi est cité par Hadji Khalife (t. lit, p. 446), sous le titre de ¿1x41 £ aJLmj , et qui fut traduit en arabe par Mohammed, fils de Djourdjani. Hadji Khan& cite trois commentaires de ce traité, deux par Abonl Baka ibn Abd cl-Baki el-IIoseïni, le troi-

12

MANUSCRITS PERSANS.

siènje par Isam ed-Din Ibrahim ilm Mohammed el-Méraïni, lequel fut {[losd en persan par un certain Mir Abonl Fatli, Début ; ..

AS'ouu) à y ^ }

Bon neskbi persan copié à la Mecque en g4o de l'hégire (i533 de J.-C.). 174 feuillets. » 8 sn r t a centimètres. Reliure on maroquin ronge aux armes du roi. — (Vansleb; Regius i5a4. — Ancien fond» i3a.)

729 ^UiSill Traité de logique, de rhétorique et de poétique, par un anonyme. La date de la composition de l'Asas el-iktibas n'est point marquée dans la préface; cet ouvrage persan est évidemment différent du traité arabe qui porte le même titre et qui a pour auteur Ikhtiyar ibn Ghiyas ed-Din el-Hosiîïni [897 H.] (Hadji Khalifa, Diet, bibl., 11, p. a6/. et Fluegel, Calaloguu, 1.1, p. 3o8). Le Asas cl-iktibas est divisé en 9 discours (makala) subdivisés en fenn et en fasl qni sont indiqués de la feçon suivante : J u J t j À . f g j ^ y A m j ] f j T ^ t i k J U JdLOw» J i » aJUu (fol. 3 r°); r aIUu OOiIjà. ^ l ^ x j J s U t ^ i T j j & x . e ^ i l y U j i (fol. i 3 r°); e a l j L c j ô C x i l i u «XjL-ilj-à. ^lUjuOjî «¿JU

J (foL i4B r");

¿Orija». Uô^lo 1 y T j J j v a . J » i «Ilio (fol. 19a r°); « W U a j a v ¿d!ju> ¿ O j l j à . UULmày- l y t , (fol. a a 5 r°); liyjjiaj; y î j

j » a aIUu

¿ o u i l j - i . (fol. a 3 o \ ° ) ; (man. U t ^ k ^ j ) U^la^a

ji> 4 «Jliu

O U i l j i . (foL a53r°). Le volume est incomplet de la fin, mais le neuvième discours est bien le dernier de l'ouvrage. Les traités grecs, dont il est question dans ce livre persan, sont l'Efoo•y&ytj de Porphyre, les ILvnryopieu, le Ilepl èpjirp>e(xs, les kvuXwmâ, comprenant deux sections, les kûakuvtx&v -erporépaw (SiSXfa ¡3', les kmÀUTixtôv iurlépùov j3iSXitt f , les Tomxmv jSiSA/« tf', les Hepl oeÇuflat&v èXéyxçtv fitëXia ¡3', qui réunis, foraient YÙpyavov àfryivatv, les

MANUSCRITS PERSANS.

13

p>;ropiHifs ¡SiëXh y' et la ï'^topouTs wpàs ÀAé£ot»>Spov jSiSAiw> a'; le llspi •moaitixïjs (3i$X{ov «'. Débat :

plgil,»

ë j t » j a j Çy

Bon neskhi persan du win* siècle, a5p feuillets, ai sur i 5 cenlimètros. Reliure en basane souple. — (Tholozan. — Supplément persan 1376.) ÉTHIQUE ET MORALE.

730 oU (pAà.1. Traité d'éthique, par le grand astronome persan, Nasir ed-Din Mohammed ibn Mohammed ibn Hasan ei-Tousi. Kliadjè Abou Djaafer Mohammed naquit à Tons dans le Kliorasan le samedi 11 Djoumada t " 597 de l'h%ire et mourait à Baghdad le lnndi 17 Zilhidjdja 67a de l'hégire (Rashid ed-Din, Djami el-tévarikh, mon. a55, foi. a63 V ) , laissant un grand nombre d'ouvrages mathématiques et philosophiques. Nasir ed-Din Abd er-Rahim ibn Abou Mansour el-Moublaskem ( t 655), qui fat gouverneur du Kouhistan au nom des doux princes ismaïliens Ala ed-Din Mohammed etRokn ed-Din Khoarsliah, et qui se soumit sans difficulté aux Mongols le 17 Djoumada 1" 653 H., avait prié Nasir edDin el-Tousi de traduire en persan le o t £ f d'Abou Ali Ahmed ibn Mohammed ibn Yokoub Miskavmh el-Razi (fol. 4 r"). C'est à cet ouvrage, abrégé et traduit en persan avec des additions, que le célèbre astronome donna le nom d'Akhlak-i Nanti', pour rappeler que sa composition fut inspirée par Nasir ed-Din d-Mouhtashem. La traduction est divisée en 3 discours (makala) subdivisés en sections (kism) et en paragraphes (fasl) : le premier discours traite du perfectionnement moral; le second, dn gouvernement domestique; le troisième, du gouvernement des cités et des villes. Le détail en est donné aux feuillets 8 verso à 10 recto. L'original arabe, £ SjtgUI ç>U57 est divisé en six livres dont le détail est indiqué par Hadji Khalife (t. V, p. 11s). Abou Ali Ahmed ibn Mohammed ibn Yakoob Abou Ali el-Khaan, surnommé Miskouyè, et en arabe Miskavaïh, était d'origine persane, et il professa la religion mazdéenne jusqu'au moment oà il se convertit à l'Islamisme (voir n° 7 3 7) ; il atteignit de très grandes connaissances en philosophie, et écrivit des traités sur cette science, intitulés j y d l u l o et j y J l . Il fat également l'auteur d'un assez grand nombre d'ouvrages dont les titres sont cités, pour ainsi dire sans aucuns détails, par Yakout elHamavi, dans son Modjem el-oudaba (t. II, p. 89-9»); le principal est le

MANUSCRITS

PERSANS.

{»«Jt o j l a ë , histoire générale du monde, des origines jusqu'en 36q, dont ie premier volume a été publié en fac-similé par Leone Cae(ani, prince de Teaoo. Cette histoire, qui n'a aucune importance pour la partie post-islamique, car die est une copie de Tabari, en présente une certaine pour la partie qni traite de la Perse ancienne, car l'auteur, par ses origines, a connu quelques détails qui sont restés ignorés de son devancier. D'autres sont le o>»JI jjwil qui contenait des histoires, des vers, et des proverbes, le «a1>Ulï y» le ¿^CwJU oliiS'contenant ur choix de vers, le ¿ « U . I u ^ L . , et l e t A ï S . Miskavaïh fut le trésorier, ou plutôt le bibliothécaire, du prince Adhod ed-Daulèh, et il mourut le 9 Safar A a i . Il était parvenu, à ce que rapporte Yakout,à des stades élevés dans la hiérarchie du Soufisme. Nasir ed-Din Abd er-Rahim el-Moubtashem fut nommé gouverneur delà ville de Toun par Houlagou, et il mourut à un âge très avancé, en 655 de l'hégire. Un passage de la préface (fol. 3 r ° ) pourrait faire croire que ce volume est M»

de la main de Nasir ed-Din el-Tousi : c J L u j . . .(¿yieli ( p ^ - b oum! j>yuy>

^

\Jûy> 3 o J t i u y J y ^

^aî

mais il ne feut

évidemment pas le comprendre dans ce sens, car on trouve à la fin le nom du copiste sous la forme Mohammed ibn Abi Hamid el-Kébir ibn Abil Barizi ^ j o j L N ( j l y j «XaaCJI. Début : i i ) J L » c j j L s i ^ . t n a , ¡ j j ^ I (fol.

y>



j ^ I j T à j i w ) (JnUJ

i-iiylà (jl^ij»- OywJIsS 0 9 4 6 y *

J

4° jtÀj«AS~ylj&U

' - 7

«îlij gyjJi

ÇA&.

j ¿&U© JuJtft caljli

v°);

o i t b } J f j , ¡ ù j y à j y i . £ (fol. i o 6

tfjLt 7°

) (

tls»

JU j ¿Ujo ^Xa^jOsit o^w j i

11

0

JA j a

^ y> ( f o l .

0 flLîi y S U S ^ « X i j j i

Ù. (W. à y).

La dynastie à laquelle appartenait l'auteur du Kabous namè fut fondée pur un certain Ziyar, dont le fils, Merdavidj, s'empara, avec son frère Vashméguir, des provinces septentrionales de la Perse et de rirak-i-Adjémi; il fut assassiné en 3a3, à Ispahan, et H eut pour successeur Vashméguir qui mourut en 867, laissant deux fils, Kabous et Béhistoun; Kabous succéda à Vashméguir, malgré l'opposition de son frère, etil eut pour successeur, son tils, le prince Minoutchehr ibn Kabous ibn Vashméguir, qui porta le titre de Félek el-Méali ( t 4 a 4 ) ; Kaï-Kaous ibn Iskender ibn Kabous succéda à son cousin, Abou Kalandjar, fils de Minoutchehr (+ A4 i), qui fut le contemporain de Sultan Masoud, fils de Sultan Mahmoud le Ghaznévide, et il mourut en 46 a , laissant le trAue à son fils, Ghilan Shah. Il avait, dans sa jeunesse, servi à la cour du sultan Mahmoud le Ghaznévide, qui lui avait donné sa fille en mariage, ce qu'il rappelle dans sa préface, et il avait fait avec ce monarque, le plus puissant de tout l'Iran, la campagne des Indes. Il est impossible de concilier ce que dit, à la lin de son livre, l'auteur du Kabous namè, à savoir qu'il l'a commencé en 476, avec l'assertion des historiens qui placent sa mort en 46a de l'hégire, mais il est vraisemblable que cette dernière date est fausse. Dans sa préface, Kaï-Kaous ibn Iskender rappelle à son fils qu'il est d'une race illustre, qui, de tout temps, a exercé la royauté : son grand-père était Shems el-Méali Kabous ibn Vashméguir, petit-lils de Arghash (jfcéjt Ferhâdvend (ouFerhâdân, d'après d'autres exemplaires, patronymique ae Ferhâd), roi du Ghilan au temps du roi sassanide Kaï-Khosrav, dont il est question dans le Shah namè d'Ahoul Mouayyad4 Balkhi; la grand'mère de la grand'mère de Kabou,, était la fille de Mereeban ibn Roustem ibn Shervin qui écrivit le Merzeban namè; son aïeul à la i3* génération fàji* n'aurait été autre que Kaï-Kaous, fils de Kobad, frère du roi sassanide Khosrav Anonshirvan, le Juste. Quant

MANUSCRITS PERSANS.

31

a la mère de Kabous, elle ¿tait la fille de Sultan Mahmoud-i Nasir ed» Din (fol. 5 Y*), qui est Mahmoud le Ghamévide, lequel fat le suzerain d'Onsor el-Méali Kaï-Kaous ibn Iskender. On voit, par le nom de l'autenr, qu'il a rapporté assez inexactement la généalogie de son fils dans sa préface. Ce traité d'éthique est divisé en 39 chapitres dont le détail est donné aux folios 6-7. Le texte a été édité à Téhéran par Riza Kouli Khan en ia8f> de l'hégire. Cet ouvrage a été traduit en turc (Rieu, Catalogue, p. 116) ; une traduction allemande en a été publiée d'après la version turque par Diez (Berlin, 1811), et M, Querry a traduit le Kabous namè en français en 1886, d'après l'édition de Riza Kouli Khan, laquelle, d'après lui, est de 197S, tandis que Rieu lui assigne la date de i a 8 5 . Une nouvelle édition du Kabous namè doit être publiée aux frais du Gibb Fond. Les premiers et les derniers feuillets contiennent des extraits de tout genre, en arabe, en persan et en turc, prières, traditions, talismans. Au recto du folio 6, % trouve la signature de Galland, avec la date de 1699. Bon neskhi persan copié & Konia en 879 de l'hégire (1A7& de J.-C.). 117 feuillets. 18 sur i3 centimètres. Reliure en maroquin ronge aux armes du roi. — (Galland 5o, Regius i54o, a. — Anden fonds 188.)

Le même ouvrage.

756

Cet exemplaire porte, au recto du folio i , le litrej t a i a »ItJ^S'^ijfí. ¿¿¿yo J U U .

1

Bon nestalik persan à encadrements et à frontispice du commencement du m*" siècle. 159 feuillets. 17,5 sur 11 centimètres. Reliure en cuir jaune. -— (Supplément 17&1).

757 ¿yd!j+m. Traité sur l'art du gouvernement, par Abou Ali eî-Hasan iba Ali el-Tousi, surnommé Nizam elMoulk. Nizam el-Moulk fut le vizir des deux sultans seldjoukides Âlp Arslan et Mélik Shah; il ftit assassiné en 485 de l'hégire, près de Nihavend, par un Ismaïlien. En 484 de l'hégire, Mélik Shah avait prié les grands officiers de son royaume, dont les principaux étaient Nizam el-Moulk, Shéref el-Moulk,

MANUSCRITS PERSANS. Tadj el-Moulk el Medjd el-Moulk, d'écrire un traité de gouvernement; ce fut celui de Niaiam el-Moulk qui obtint l'agrément du sultan seldjoukide. Le Siyer el-moulouk, qui porte également Tes titres de jmU «s*wl*w, l£> jUlft«JI, JUXI ¡.Uài et enfin de J t t i ¡.U&* J ^ t t l j*»', fut publié après la mort tragique du vizir par un certain Mohammed qui était employé dans la bibliothèque du sultan b copier des livres. On trouve & la fin du volume une kasida dédiée au sultan seldjoukide Ghiyas ed-Din Mohammed, fils de Mélik Shah, qui arriva au trône en l'année A98 de l'hégire. C'est à tort que, dans son dictionnaire bibliographique, Hadji Khalifa prétend que le Siyer el-moulouk a été composé en S69 pour le sultan seldjoukide Mélik Shah. Cet ouvrage est divisé en 5o chapitres dont on trouvera la liste dans le Catalogue de Rieu (t. II, p. ¿45); les derniers traitent, avec beaucoup de détails, des sectes hétérodoxes de l'Islamisme et de leurs origines, Karmathes et Khourremdinis, que l'auteur rallaehe, par le guèbre Sindbad et l'imposteur Mazdak, au mouvement religieux de l'Iran sassanide. Le texte de ce livre a été édité par M. Ch. Schefer, sous le titre de Siassct Namèh, dans la Bibliothèque de l'École des Langues orientales; il existe, sous le litre de ou de ¿IXU |»Uài (¿Uej, un recueil de conseils politiques adressés par Nizam el-Moulk à son fib Aboul Mouzafler Ali Fakhr el-Moulk, qui fut vizir de Barkiyarok en 488, et qui fut assassiné en 5oo de l'hégire (Rieu, Catalogue, p. 446). Cet exemplaire porte les ex-Iibris d'Abou Bekr ibn Roustem ibn Ahmed (1977 el-Shirvani, de Soleïman ibn Neskhi cursif copié en 694 de l'hégire (1994 de J.-C.) [¿>3 .vmiu-ii j} JL» j ] par Mahmoud Semltal (?) JW571.)

758 d^Ul J^Uai i ¿JjJuJI

¡ly. T r a i t é d e g o u v e r n e m e n t à

l ' u s a g e d e s r o i s , p a r I s h a k i h n I b r a h i m i b n Abir R é s h i d i b n G h a n e m e l - T a ï b i e l - S é d j a s i (^-Isa-JI ^ J W t . L'auteur, qui ne se nomme pas dans le présent exemplaire, mais seulement dans le suivant, raconte dans sa préface (fol. 17 v°), qu'étant arrivé à l'Age d'environ quarante ans, il forma le projet d'écrire, pour indiquer aux rois la conduite qu'il leur convient de tenir et les qualités qu'As doivent chercher à acquérir, un livre comparable au Kalila et Dimna et au Sindbad namè. Ce traité, commencé en Redjeb 609. fut terminé en

MANUSCRITS PERSANS.

33

Redjeb 610 de l'hégire : aJLw l * * . ) U j t

ovi)

y' J*

jt»

V«?-; «S' 3

ismX^Limm

j

U^î *#

Cwâ

yl

SjAe

Jlw jlrf oOw* 5

. . .ayC (fol. 989 v°), et l'auteur le dédia à ï'atabek Aboul Mouzafl'er Mouzaffer ed-Din Uzliek, fils de Mohammed ibn lltnkuz, qni lui avait demandé d'écrire ce livre, peu de temps après son avènement : »Igi

(¡jtaU

¿3 S&

j l S ^ tiUaftl j i

jt^a

J j j l ylfta-

fc)^'

yaa b

(jûjà jl^lo

(fol. 19 v'). Ifebek fut le dernier atabek de l'Azerbeïdjan, et il mourut de la peste quelque temps après avoir été dépouillé de ses États en Tannée 629 de l'hégire. D'après une note écrite en 10^7 de l'hégire en marge du verso du feuillet 38g, l'auteur du Féraïd ol-sotdouk ne serait autre que le célèbre poète suufi Hakim Sénat, qui l'aurait composé en 610, ce qui est radicalement impossible, ce renseignement étant tiré de la chronique de Aboul Hasan el-Beïdhavi :

A-S'yli.

gjlj-3 p xS Û^J

J4I

ol^mas y ¡»U? Mm y U j yi» lî g j b »!; 3

Le Féraïd el-soulouk a été composé pour imiter à la fois le Kalila et Dimna et le Sindbad namè (fol. 17 V ) . L'auteur a été incité k faire ce travail par la publication d'une très mauvaise imitation du Kalila, dans laquelle cet ouvrage était pris à parti d'une façon très injuste. Le Féraïd el-soulouk contient un grand nombre d'anecdotes analogues à celles qui se trouvent dans le Gulistan de Sadi; il est divisé en 10 chapitres dont voici le détail : 1' i u j g U i ( ^ U - j JJwH J«Lôi i JJi» o l J I (fol. aa r°); 20 o U l S^oV-4

J«Uài À «jlSIt ( M . 71 v°); 3 ' S d j l i i l

jUâJJ ( ^ j ô ^ L I t , aAst ÔJL 3 Jj| V

IJ!

V

UI

cK» 1 ^ (fol. 176 r°); 6* J^U&i S g - s L J I oLJI

s*i\jj> p B ^ , J.^2 (fol 199 r°); f

S&Â J^Uôi i £ ? U ! ¿t*J!

(M. 919 r°); 8° U ^ l ^ i ^ L s î , feL&H JuUsi i

34

MANUSCRITS PERSANS.

(fol. a34 r°); 9° »>1*«} ÂiaJl J*Uâi & ¿wU)l çAJt (fol, a55 V); 10" l ^ k ^ s ¿SU.JN pli» Sy;U)l çAJI (fol. 97a v°). Chacun de ces chapitres est suivi d'un poème à la louange delatabek Moiizafler e«i-Din Uzhefc. Début : isiIaAIo j jyo ¿¿»f» }

j Jifi

. . .^¡.fc IjojjS } j-Uil JC&> 3 (jotiSl y LÛl

(J^Um j US y J ^ - j

Bon nestalik persan ctirsif daté du mois do Rcbi second do Tannée 980 de l'Iiqjiro (août 1&79). 990 feuillets, 17 sur 19 centimètres. Reliure en maroquin rouge estampé. — (Supplément 9 1 . )

Le même ouvrage.

759

Le titre ne paraît pas dans le corps de l'ouvrage, il se trouve an folio 1 verso sous la forme jagLa^. j ¿I^XmJI cylïS^ Ce volume porte les ex-libris ou les cachets de Moustala ibn Mohammed Férazdakzadè du Caire(1009 11.); de Soieïman Yousonf el-... (1070 II.); de Soieïman Tahi KistasV ^ I L » ! £>l> Tchaousch; et, au folio 1 a6 verso, l'appréciation de sa valeur à 35 piastres. licou neskhi persan doté do 9 1 5 de l'hégire ( 1509 de J .-(¡. ) [ J JAb , lire 7«5 ?]. i a 6 feuillets, 99 sur i 5 centimètres. Reliure en maroquin rougo iux armes du roi, — (Vansleb$ Itogius i 5 ô i . — Ancien fonds i 3 6 . )

760 ¿jjUI S^ii-i. Traité d'éthique et de politique, par Émir Seyyid Ali ibn Sliiliab ed-Din ibn Mil* Seyyid Mohammed el-Hoseïni el-Hamadani, L'auteur de ce traité est le célèbre Sonfl alide dont la vie se trouve racontée dans la Néfahat el-ouns de Nonr ed-Din Abd el-Ralmian ûjami et dans le Médjalis el-oushshak attribué à Sultan Hoseïn ibn Mansour ibn Baïkara; il est surtout connu comme apôtre du Kashmir qu'il visita à partir de l'année 781 de Fh,-i. h La, Juel^J»

bhiij^^jtaHAf^i

MANUSCRITS ^

1

»

PERSANS.

Irf! Zakhiret el-mouiauk est divisé en t o

1° C h J 8 J O ^ CaU? iS^l

¿ T yTjOC

p

chapitres ;

) y j y t f l pUÂ.1 S

a ' c o i ^ t ¿^JU. t g b l j A ; S" g * * * . }

y j ^ w i i l j «UX&. c ^ a « * ) » L à à b ^ U W O e l _} I J J L Î I J jlaâ*. y W ^ k

JUwjè i f ^ j j

3 i>3fjl s

¿Lw.il

4" «¿lai j »

3 £ 3 ) ) (jji'iJlj



6° ^lywl i l

UïAi.

. . . .«XilàjS'yjCtf ^ j j » ! S u i i S U . j ^ U U s ^ y a » Oki^à. (fol. a r"). Début :

q*?

¿IXU

y l û J b yljywA. cailiu»

^¿i*

Cet exemplaire porte l'es-libris de Mohammed, surnommé Soleûnan Agha Zadè. Beau ncstalik à encadrements du commencement duivi'siècle. 38 feuillets. 3o sur 19 centhnètres. Reliure turque en maroquin plein. — (Schefor a5.— Supplément ) mentionne son Firaset namè. Le Destour el-saltanol, qui fut écrit pour servir de guide aux rois, et qui se trouve a s m bizarrement cité dans la liste ci-dessus, est délié an sultan Soleîman Khan ( i 9 7 4 H.); il est divisé eu cinq chapitres (maksad) qui comprennent chacun l'étude de l'une des obligations du souverain,, et dont voici le détail ; i° ^ y - t o « a » — j '."»Ji Vi \ m y L ^ j j à yt laSl^A } (fol. io v°); a" ç ^ j y U ? } y x b S U 3 «iljX» J l » . y U j ylxwi j t j o o i i A j oolfcj (fol. t6 r°); 3° ^ (fol. r*); 4° ^ «1 j « J 3 U « ? & J-wj ^ «»7**« j à OOàji A X j ; î ( f o l 3 3 r'); 5° o J U ® y W ; ^ 35 r«). Les titres de ces chapitres montrent la tendance mystique, d'ailleurs modérée, de ce traité, dont les principales autorités sont les traditions et le Koran. Début:y&it dUlo

J J u jj-L«. 3

t pU»X*l s y ^ o

fj\xm C t & b

y L » yL_j

Cet exemplair! porte l'ex-lihris du collectionneur turc Ahou Bekr ibn Roustem ibn Ahmed el-Shirvani (fol. 1 1"). Manuscrit de luxe; beau neeklii du m° siècle écrit avec des encres de toutes le» routeurs, frontispice et encadrements en or et en couleurs. 61 feuillets, al sur iGrenliraètreB.Cartonnage turc. — (Ancien fonds i35.)

40

MANUSCRITS PERSANS.

770 & U U I o b i . T r a i t é d e politique, p a r u n a n o n y m e . Aucun renseignement n'indique l'époque à laquelle ee traité a été composé. Il est divisé en a chapitres, le premier sur les devoirs du sultan, le second sur ceux des vrars, subdivisés en sections (fasl). Début : c J à î j » o w * _ A j d L g

x.^ 4SI «itawiwt ylOo »Xju Cil cajljj 3 (."»ihLi

Kiomplaire de luxe, tris l>oau divani avec encadrement et frontispice de la fin du XVJI" siècle, 98 feuillets. 99 sur 1 9 centimètres. Reliure en maroquin ronge. — (Schefer a i . — Supplément »3aft.)

MATHÉMATIQUES.

771 ^

ol^p!

j ¡M v t y j j - ^ ^LuU» ¿ J U j . T r a i t é

d ' a r i t h m é t i q u e , p a r Khalil ibn I b r a h i m . Ce traité, qui est divisé eu dix sections précédées d'une préface et suivies d'une conclusion : J-waj «à j AjoOJi*> j j cxwt JucUw* *JL»j ¿ ¿ l à . y (fol. 3 v°), est dédié au sultan de Constantinople, Mohammed ibn Mourad ibn Mohammed UuuâJt ^y-ft (¿¿¿Jtj Li«>JI Jît». yLkJlw

glkXw

¿Uit c*jUiu

( j U i f ) piXSJI jetaft

yU» yi yi (jlkL* (fol. 3 v°), c'est-à-dire, le sultan Mohammed Khan II (f 886 H.). Le titre est donné sous sa forme pleine au folio 3 verso. La préface contient des détails sur treize points qu'il est nécessaire de connaître avant de passer à l'étude du livre, des explications sur les poids et mesures et le système monétaire; les dix chapitres contiennent l'exposition des procédés généraux du calcul numérique. Début : g U C * t 01JL1» jt .. .CXjw j l 3! «âflU»

«>l a i r « . . » « ^ » ^

C*M*X3yS Jjji) (j«Uï ^

jmLw j j C & y

j (j*it>JCo

MANUSCRITS PEBSANS.

âl

Sur les premiersfeuillets,an lecteur ture a écrit des vers de Haffc et de Saliki Ce volume porte an recto du premier feuillet l'ex-libri» de Chrkttam Havij Berlinatig. Nestaiik turc eursif et assez négligé daté du mois de Moliarrem 906 de l'hégire (1698 de J.-C.). 34 feuillets. 18 sur 1 3 centimètres. Cartonnage. — (Ravius; Uauimins Regias i 5 5 5 . — Ancien fonds »68.)

772 Recueil de a 4 traités et opuscules de mathématiques. 1° Précis sur l'astrolabe, sans titre ni nom d'auteur, qui est le «au»*» t j b de Nasir ed-Din el-Tousi (+679), commençant par c»m^taiV. OSTcjUUI 4)1 V^? '"»-'"• t ? JÎ bMvwu* oàl}]*wt CtiyM j i aïSte «art « j ^ l a J j S t j i ^ s Il est divisé en 90 chapitres o l j , dont le premier contient la description de chacune des partirá de l'instrument, et dont les autres traitent de la façon de s'en servir; ce traité est suivi de quelques extraits (fol. 17 r°) sur la manière d'observer la déclinaison et de déterminer le point exact où se trouve la kibla ( t i î ^ l JjJv*. *» J $ t «JUî «»«« oUj*® Hadji Khalifa, dans son Diet, bibliographique, cite un commentaire du Bist bab par Nizam ed-Din ibn Hébib Allah el-Hoseïni; on en trouvera deux autres sous le numéro 783. 9° Traité d'arithmétique sans titre, et simplement nommé xJlwj, par Mahmoud ibn Mohammed ibn Kivam el-Kadi el-Valishtani ¿buülpl ¿^UH, plus connu sous le nom de Mahmoud ei-Hérévi el-Héyavi Dans la courte préface de ce traité qui commence par uhLw y Out; o j l¡> l ù ï j cM' ji Î 3 fk* Ji 3 ifrfc" 3 j\ Mahmoud el-Hérévi nous apprend qu'il a rédigé ce précis d'arithmétique, probablement d'après quelque original arabe, à la prière de plusieurs de ses amis qu'il avait rencontrés au cours de ses voyages, et qui étaient pour lui comme des frères. Ce traité, qui est très bien fait, se divise en deux discours (makala) subdivisés en bab, traitant, le premier, des opérations qui se font snr les nombres entiers, et le second (fol. a6 r°), de celles qui se font sur les fractions. Mahmoud el-Hérévi est l'auteur d'un traité de géométrie, intitulé Févaïd-i Djémali, traduit d'un original arabe écrit par Shems ed-Din Seyyid Hakim Samarkandi, sous le titre de Jt£ù!

42

MANUSCRITS PEHSAINS.

(jMAwbdt (Rien, Catalogne, p. M 9 ) en 5i)3 de l'hégîro, et cette traduction est dédiée à Djémal ed-Din Sultan Hoseïn. Il est ¿gaiement l'auteur «l'un traité d'arithmétique et d'un traité d'astronomie intitulé iuSloill iuUgJI £ . Il vivait avant 86a de l'hégire, date de la copie d'un de ses ouvrages, probablement à l'époque des premiers Timourides. On trouve le nom de cet auteur gong la forme j l x i o l j J I (Rieu, Catalogue, p. 44g) et j l W * » y i [Hadji Khalifa, Dict. bMogi-aphipte, t. IV, p. 34o] (fol. 18 v"). 3° Tables des sinus droits et des sinus Yerses {¿y*** çaaa. Jj'Xa. , UN^uta jl

yTjj

Jj, avec quelques lignes d'explication :

lï »XiiSjji. ¡jS~tgljjâ yb

câlina

OiyJM j i

003~(fol. 35 r"). 4° Sur la divisibilité des nombres et leur résolution en làeleurs plumiers J&.f!

J-oL«

;t Ju&L*

yùljpl g ^ j ^taM

Jàlfi

s « j ^ l IàyX* ¿LL» y j ^ y U t g à j i i l ! ¿»ts »¿Jjb çjàs! ¿Uïi)1 »àlti^j

(jJil p ^ î ¿ l i t

^'jSjji vayh** (jiiUft?

fcjljS

y î ^

^ U »

.. ^ ¡ ^ i j j ^ i j ^ à

Le titre de q » ^ ¿»yiÛI ¿wls reporte à l'époque des Croisades, et il n'est pas douteux que ce prince soit l'atabck de l'Azerbeidjan, Mohammed Pehlevan Bjiban, fils de Shems ed-Din Iltukuz, qui mourut en 581 de l'hégire. Shems ed-Din Iltukuz a\ait été le mamiouk de Kémal ed-Din d-Somaïrémi, vizir de Sultan Mahmoud, le Seldjoukide. A la mort du vizir, il passa au service du sultan, dont le successeur, Sultan Masoud, le nomma gouverneur de l'Arran; Shems ed-Din s'y rendit presque indépendant, et il s'empara de l'Azerbeïdjan, ainsi que d'une partie importante de l'Irak-! Adjémi, d'Isfaliau et de Reï, et il régna sur ces pays comme vassal des Seldjoukides. On récitait dans ses États la prière au nom du sultan Arslan Shah, fils de Toghril, qui était son beau-fils, et qui n'avait aucune / Q autorité réelle sur lui. Il-Pehlevan (^{¿¿¿aN avait à sa cour le sultan seldjoukide Toghril ibn Arslan ibn Toghril, et il faisait réciter la prière au nom de ce prince dans toute l'étendue de ses États, sans qu'il jouit de la moindre autorité. H-Pehlevan eut pour successeur son frère, Kizil-Arslau, »le lion rouge», et le sultan seldjoukide, s'étant révolté contre sa tyrannie, lui arracha une partie des' États sur lesquels Il-Pehlevan avait régné. Il-Pehlevan est l'équivalent absolu de Pehlevan-i Djihan, tl, en turk, signifiant à la fois pays, grand, et allié. L'auteur nous apprend lui-même dans sa préface, qu'eu plus de l'explication des termes de la technologie spéciale à son art, le livre est réparti en trois sections traitant de la métrologie des surfaces, des solides, des mesures sur le terrain, du jaugeage des fleuves, etc., le tout accompagné de figures (fol. 49 v°). 8° Chapitre sur les mesures à prendre quand l'on veut irriguer une pièce de terre, contenant la description de l'appareil nommé x^J. Début : ^ j j l i ât^* L^jlXx» j t^À**) yiXAsSV» .. .^¡uo

e*wt$JU*j jt

¡^XàJjjSi

tg O o i H Oki^lM J j t «SMwI g j i JUil j > Km C t t L t o 5 l l Ut

(hjlè

«Ut y i

¡.Ust

qjjJS

jU»J>Jlïilt j S L ^ i

>ai

y l i p L j L 1$cJ j i w j y

1W Deux fragmente géométriques en arabe*, le premier, intitulé ( J & j i yàieUaat u L w , commence par j.Lm$I yl*? i j S S Jj^Io j^té « X » J U (jjxàJuîAj ( ¿ ^ t i j (jjiO^tj U ^ s qa yAjlLaat (fol. i o 5 r»), et le second , qui a le titre de «»UX»à4\ i ôtOvct

y t UaAs

par y j u i L» tivJO u t l i i j t l i t

( ¿ f r l k u (^4-jJUiM (fol. to6 r°).

MANUSCRITS PERSANS. i5° Sur la division des triangles *ct des quadrilatères; propriétés des triangles équilatéranx, en persan, avec figures. Début : ¿ ¿ o ^ o l eJuU aá

jáiTjbjMb l^C^ULUl

ôJU-o tyg j l ¿y,!) j l ¿ í " j â à ? f u S ' ^ l m S »

&t¿T¿

(fol. 108 r").

16o Problèmes d'arithmétique accompagnés de leurs solutions portant le titre de uaLwlaâ jài^j j » JjLwo, et commençant par J j ^ w j â aLLm«-« « i ¿s>¿£y*

j-« J j t 5 «JsJ'Xi. jjoL. «sub

jAu^Amté

JJJ¿>

. . .»à (jyÇjS u b a i (M. 119 r°). 17" Constructions géométriques dont Tune porte le titre de ¿^»súmI oULâlt ¿iLil

iUíUüd)

avec quelques lignes

d'explication pour chacune d'elles (fol. 190 v°). i 8" ^«Xao^JI J j C í a ' ( « 0 J l * ^ - Recueil de procédés pour la division des triangles rectangles, sur la mesure des arcs, sur les poulies, les lois de la réflexion, la mesure de la hauteur des objets inaccessibles, la mesure des triangles scalènes, par Abou Bekr el-Khalil. Début : J - » JyeW .. . j J o l ^ l l

«alÜi*

«fcljJJ páUK «aUJUil

¿ >si

(fol. ia4 V).

19° o j ^ & l ! O j j ^

i W l j S l y i J I . Figure composée de

cinq cercles sécants servant à déterminer la valeur cabalistique de certaines lettres, avec une explication de quelques lignes commençant par : (jlwOUg« »J-Sb Ofj*. ¿j-sïwd tslma. ¿feitf pjots U . . .)1

«Xi! « Í . L

Cette figure est accompagnée d'une équivalence des aigles numérales formées de lettres non ponctuées avec des chiffres, dans laquelle i vaut 1, V a, ' c ' 5 . e t e - (fol- 189 r°). ao° Tableau de pronostics astrologiques, disposé suivant les signes du Zodiaque et les conjonctions de la lune dans ces signes, analogue au n* 31, quoique composé d'une façon différente (fol. 1^9 v°). ai- ^ W t j ^ A Î l y l k J U

^

jjUl

eJjLïàJ.

Élections des mansions de la lune et consens sur ce qu'A convient de faire

MANUSCRITS PERSANS.

46

et de m pas faire, à chaque position de la lune dans le ciel. en vers mesnévis, par Nnsir ed-Din el-Tousi; ce traité, dont l'attribution à Nasir n'est p i n t srtre, est disposé, comme le précédent, d'après les signes du Zodiaque. Débat: «N^isfr^y6

J)-* >J

\ calUwyC», qu'il composa à l'imitation d'Émir Mansour ibn Nasr ibn Irak, lequel appartenait à une famille contemporaine de la dynastie des Samanides. Shems ed-Din avait primitivement fait une traduction du traité d'Aboul Véfa qui s'était en partie perdue. Nedjm ed-Din ne parait pas dans Hadji Khalife dans la liste des savants qui ont commenté l'Almageste de Ptolémée, dont il existe en arabe, d'après Kazizadè-i Roumi (HadjiKhalifa, t. V, p. 386), trois éditions principales : la première par d-Hadjdjadj; la seconde, par Ishak, qui fut corrigée par Thabit ibn Korra; la troisième, par Thahit tout seul. Ces traductions furent exécutées sous le règne d'el-Mamoun. Les dessins ipii accompagnent le présent traité, et probablement ceux de tout le

MANUSCRITS P E R S A N S ,

67

l i v r e , soul de la m a i n d ' A h o u Ishak ibn A b d Allah Koulmnani Y e a l i (fol. 1 7 8 V 0 ). Début : ^ r

X i J U > jm*

¿L^-jJI

(j?

J j a »fJUallj y x ^ U J t t^

M

u p t ^ «jI*^ xry

. . . t > l i «>)1}A y Î a ù J L s j j

J&cwj

ûit^p*

¿UwJOA

O v J ( f o l . iht

V°).

a3° Problèmes de géométrie avec figures ( f o l . 1 8 0 r"). 9 4 ' Traité anonyme s u r l a manière de compter s u r les doigts. Début ; ¿ U k o t ¿ t j i t i 0 4 U 4 CiUaJI lu»l ¿ ¿ T - J S Î p j j

j t Oou

. . . j à ^ l e i a ( f o l a o o r°). C e v o l u m e porte l'ex-libris de Sinan-Tcbaoush ( f o l . 9 r°). Q u o i q u e copié à line é p o q u e relativement m o d e r n e , on trouve d a n s c e c u r i e u x manuscrit dos archaïsmes g r a p h i q u e s , tel

pour

q u i étaient la règle à

l'époque m o n g o l e et au commencement des T i m o u r i d e s , e t des archaïsmes de langue c o m m e

. . . y > p o u r indiquer le datif, q u i montrent q u e l'ori-

ginal de cet exemplaire était antérieur au x m ' siècle. Beau nestalîk persan k demî oiirsif du commencement du xni* siècle, ao 1 feuillets. a5 sur 17 centimètres. Reliure en veau plein aux armes de Napoléon 1 " . — (Tiiéwnot, Regius t 5 5 a . — Ancien fonds 1 6 g . )

ASTRONOMIE.

773 ¿^jttlt ( j y y i

Tableau des constellations,

par A b d e r - R a h m a n el-Soufi. Cet o p u s c u l e , q u i commence par :

ta ¿->1 ¿tj-iJ)! j j y o l . , .JUs1 3 o J j a yl

(jfSljjé

ylijly

3

«iL^dit«)vàh. u»Uu*

tjbiS*" ^,>1 Uiiyt

g (jt'^;*

LSI

J^Oo y ct q.>., est

divisé en deux livres (makala) subdivisés en un grand nombre de chapitres : âJs» y i ^ J o O o j J l & l j

Lj yU»,?! (jtiLwO jlJU) yjJt«

3

j «ibWt

j LJy» (j^jS"IJvjlJ 5

ylfr?

jj> a*Sf*.

JU. j l^iUwl

jlOvjU y^S'.XrfO^ j ytS)L*w JljA.1 c*l*J> (jl^o jà v x)UU i ^ y ® J1»-^

1

àb J

owmI ylswl g)

s

¡jl^S wuMj***

g î

Igjlt) _)j>ljU J gjljS yijS'yljo } ijlà ¿1*3 (fol. a r°). Cet exemplaire n appartenu à un astrologue nommé \ri cd-Din el-Mostakhridj ^ s i w X t el-Hoseïni (fol. 1 r°).

Bon,neskhi persan, ropii en (>79 «If l'lii''|;ire (1380 de J.-C.) par Ali ilin Shal» Kmir ilin ci-Hawm el-ltnsani ibn Ta lia ta lin tllsUb. iM fciiillots.a.'t sur 16 centimètres. Reliure «m maroquin hrun. — (Renaudot; Saint-Germain 334. — Supplément 363.)

776 Le même ouvrage. Exemplaire portant une pagination chinoise, avec le titre de 35 (tScience du Ciel», à la mode chinoise, le tout ayant été plus qu'à moitié rogné par un relieur oriental.

Bon ncsklii de la 'fransoxianc presque entièrement dépourvu de points diacritiques ol copié en 73g de l'ln^ire (i338 deJ.-tl.), par Ahmed ibn Osman ilm Kcrim ed-Din cl-Djauhcri ei-Hérévi. 76 feuillet». 3i sur ao centimètres. Demirciiure. — (Scheter 3. — Supplément i3o0.)

MANUSCRITS PERSANS.

777 ¡jmy&ù*} i j S

T r a d u c t i o n e t c o m m e n t a i r e du Kapinàs

de P t o l é n i é e , t r a i t é d ' a s t r o n o m i e a s t r o l o g i q u e . Cette traduction, Faite sur la version arabe intitulée p^esUt

i

a pour auteur l'astronome Nasir ed-Din Mohammed el-Tousi qui, dans le liti-e du présent manuscrit, est qualifié de J w à i l à b ù * t ^ibJt t^JaS Uilj» Jv^r

fcJ-ftWU}

isàP ( j j j ò J l j giti jAkoi j j i ^ - U i ^ yjyoSouit

g e l a l i . Dans la courte préface qui se trouve en tôle de cet ouvrage, l'astronome d'IIoulagou dit qu'il l'a composé sur la demande du gouverneur d'Isfahan Délia ed-Din Mohammed ibn Shcras ed-Din, auquel il donne les titres de (J^^WMXIJ J.5UÌII (jMfâ (JJOJI^ ¿ J î jjUll «ilU ^»IÓJM f - k - c ^ t vwa.Ua}! jolà*Il tjyi! yf ( ^ U l l ¿ ^ L S i l l „UsL> (^UJI i i ^ X * ¿IJU ( J J a W I ^ p3Ws)l (j^oJli ^wjSJIj ç y d l j y X - ï ç J U l pliai «4JUX1 y ^ i (fol. a v°)..Shem3 ed-Diu Djonyeïni est le célèbre Sahib-i divan qui fut mis à mort en 683 de l'hégire. D'après la souscription du commentaire du Kacpw6s, accompagné du texte arabe, qui se trouve dans le manuscrit arabe 4731, et qui est l'original de ce traité, Nasir ed-Din el-Tousi termina son travail à Maragha, le 9 du mois de Djoumada 1" de l'année 6 7 0 . Nasir déclare (man. 118, fol. 3 r°) s'être servi pour la rédaction de cet ouvrage de deux commentaires beaucoup plus anciens, composés, l'un par un nommé Ahmed ibn Yousouf el-Misri el-Mouhendisqui était secrétaire d'un prince de la dynastie des Toulaunides ¡ ^ ¿ l o et un autre, dont il ne donne point davantage le titre, qni avait pour auteur Aboul Abbas Ahmed ibn Ali el-lsfaliani. Hadji Khalifa (t. II, p. 6 9 G ) cite parmi les commentateurs du pl C-> 1 £ s ^ I l f^sÀit, Abou Yousouf el-Ouklidisi, qui est peut-être le même que le Ahmed ibn Yousouf dont parle Nasir, Abou Mohammed el-Sheïbani, Abou Saïd el-Thémali, Ibn ei-Tayyib d-Djathoiìki (Katholiki) el-Sérakhsi, et un nutenr inconnu qui dédia son travail à l'émir Abon Shodja Roustem ibn Marzban en 485. Le Kapvós est le complément du traité que Claude Ptolémée écrivit sous le titre de Tg*pi€«6Aos trôwaêis ftaûyftaToa}, que les Arabes ont traduit par ¿uoji)! on ¿ujiM (Ibid. ; Ha rira, Biblioteca graven, t. V, p. a 8 4 , 989). D'après une note du folio 6 7 v°, la traduction du Kapvós de Ptolémée portait en langue grecque ¿SyajyJl le titre de Ik^^lail, ce qui signifie les

52

MANUSCRITS PERSANS,

trceni proies» £JU. Ce nom parait daua le texte de Hadji Khalila sous In forme I k ^ j L i l , que l'éditeur a eu le tort' de transcrire Andromeda (sic), et qu'il faut corriger eu lUij y b ï l , soit les ènceròp les cent apophtbegmes dont se compose en'eflet le Kspwós. Cet ouvrage est suivi d'un extrait d'Abou Ssud Abd er-Reuok el-Onyouki J^Aitlt sur les événements qui se sont passés antérieurement à l'hégire, avec ies noms des plus anciens astronomes arabes. Nesklii passable ropiu en Soi» do l'iicgiro ( l fio3 do J.-C.) par Bedr etl-Din Um Khnli ol-Klivar