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French Pages [659]
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SOCIÉTÉS
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ETC.
MAGIE, PUBLIÉ
d'après
les fiches recueillies. PAR
A.-PEETERS et avec des notes
BAERTSOEN et bibliographiques
historiques
jTome Jusqu'à
I
Tannée 1717
PARIS REVUE INTERNATIONALE DES SOCIÉTÉSSECRETES S,' Avenue Portalis, VIII' 1930
ÉMILE-PAUL FRÈRES '"•'" EDITEURS 100, Faubourg St-Hdnoré, VIÙ'
BIBLIOGRAPHIE DES
OUVRAGES
IMPRIMÉS Q.-u.iont
paru,
ET
MANUSCRITS
sur
LA FRANC-MAÇONNERIE, LES ROSE-CROIX, LES TEMPLIERS LES ILLUMINÉS, LES CARBONARI, LES SOCIÉTÉS SECRÈTES, LA MAGIE, LE MESMÉRISME, etc.
Le titre ci-dessus reproduit est celui que le F.-. Peeters, un franc-maçon belge de marque, avait donné lui-même au catacollection de livres sur la franc-maçonogue de l'importante la magie, l'astrologie, etc., nerie,les sociétés secrètes,l'occultisme, fut disqu'il avait réunie durant sa vie. Cette bibliothèque en persée au vent des enchères publiques. Mais le catalogue est resté déposé à la Bibliothèque..royale de Belgique (Manuscrits, Série II, n° 217). Il forme sep't forts volumes et constitue une véritable curiosité d'une importance bibliographique, car il enregistre des ouvragés qu'on ne trouve considérable, pas signalés dans les bibliographies classiques de Kloss et de • Taute. ce catalogue était assez peu connu. Il Jusqu'ici cependant . n'est guère mentionné que dans le Compte rendu des Séances du Congrès maçonnique international de 1902 à Genève (Berne, 1902), p. 119. A vrai dire il méritait un sort meilleur. Aussi avons-nous jugé utile de l'éditer in extenso, en accompagnant de notes complémentaires, et chaque rubrique historiques critiques. PEETERS-BAERTSOEN(Adolphe) naquit Dans
à Gand le 2 mars 1826.
sa jeunesse, il se consacra aux études juridiques §t . conquit le grade de docteur en droit. Il publia même quelques .brochures d'ordre économique, dont voici les titres .
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BlfetiOGRAi>HIÊ
La question du traité anglo-belge, par un filateur de coton. 1861 ; in-8°, 16 pages. Gand, Van Cleemputte, Le traité anglo-belge et Vavenir de l'industrie cotonniere. — Bruxelles, Decq, 1862 ; in-8°, 55 pages. Les intérêts du commerce .dans la question de Vescompte. — Bruxelles, Muquardt, 1866 ; in-8°, 71 pages. Il avait quarante ans, lorsque, le 26 avril 1866, il se fit initier à la loge des Vrais Amis de l'Union et du. Progrès réunis, de Bruxelles. Il ne tarda pas à y jouer un rôle important, et bien vite il obtint le grade de Maître (3e degré). C'est en cette qualité que, le 3 février 1868, il donna à sa Loge et qui fut reproduite une conférence fort remarquée, en une brochure de 45 pages, sous le titre suivant : La Belgique à l'Exposition de Paris, 1867, et. la Maçonnerie belge. Discours prononcé dans la ten:. du Rr. At.\ Les Vrais Amis de l'Union et du Progrès réunis, le 3e ;.\ 12e m.\ 5867.— Bruxelles, A. Parys, 1868; in-8°. Quatre ans plus tard, le 27 décembre 1872, Peeters entretint aussi les confrères de sa Loge « de la faiblesse de l'enseignement maçonnique et des moyens qui pourraient y remédier ». Déjà sans doute il avait commencé la grande oeuvre de sa vie, à savoir de réunir la bibliothèque maçonnique qu'il laissa après lui. En tout cas, il était l'objet, de la part de ses confrères, d'une Il en reçut des témoignages significatifs. véritable admiration. Le 27 mai 1874, en effet, le F. 1. Riche sollicita pour lui le (22e degré du Rite Ecossais grade de Chevalier Royale-Hache Ancien et Accepté). La proposition fut favorablement accueillie. Le 10 juillet, le Suprême Conseil accordait ce grade au F.\ Peeters, et la cérémonie de consécration eut lieu le 28 décembre. A quelques mois delà, le 16 avril 1875, le grade de Chevalier Commandeurdu Temple (27° degré)fut demandé pourlui,toujours par le F.*. Riche. Le 3 Mai, le Suprême Conseil en décidait favorablement, et le 10 mai, le F.-. Peeters était promu à ce grade. Ce fut sa dernière satisfaction maçonnique. Il ne devait pas, en effet, voir la fin de cette même année. Il mourut à Naples le 8 décembre 1875. Mais, avant de mourir, il n'avait pas oublié ses FF.'.^Dès le 19 décembre 1875, dans une séance du Grand Orient de Belgique, le F.\ Hanssens communiquait nouvelle suivante : l'importante *Le F.*-. Peeters-Baertsoen, de la R.\ .'. Les Vrais Amis de VUnion et du Progrès réunis, a légué à ses exécuteurs testamentaires une somme de 20,000 francs, dont les revenus consti-
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tous les 10 ans par le Gr.\ Or.-, à tueront un prix à'décerner l'ouvrage le plus utile à la maçonnerie. du Gr.\ M.-., une triple batterie sourde Sur la proposition fut tirée à la mémoire du F.*. Peeters. Elle fut renouvelée le 21 janvier 1876. Trois an-s plus tard, la clause testamentaire de Peeters fut réalisée. Par un décret en date du 23 mars 1879, le Grand Orient de Belgique a, en effet, institué à perpétuité un prix décennal, « en faveur de l'oeuvre la plus méridit Prix Peeters-Baertsoen, toire au point de vue des principes maçonniques publiée en Belgique ou à l'étranger par un Franc-Maçon». Depuis lors, trois concours ont déjà été jugés. Le dernier a eu lieu en 1910. Dès 1904, le Congrès maçonnique international de Bruxelles l'annonçait ; voir le Compte rendu des Séances du Congrès (Berne, 1905), p. 36. Le principal lauréat fut le F.-, Robert Freke GOULD, avec son ouvrage intitulé : A Concise History of Freemasonry, Londres, Gale and Polden, 1903. Une traduction française de ce livre a été donnée par M. Louis LARTIGUE, sous le titre suivant: R.-F. GOULD, Histoire abrégée de la Traduit de l'anglais. Bruxelles, J. Lebègue Franc-Maçonnerie. et Cie, 1910 ; in-12, 476 pages. (Cf. Bulletin antimaçonnique, mars 1911, p. 5, col. 2.) * * * En publiant la bibliographie de Peeters, nous avons respecté intégralement le manuscrit. Quand il présente des inexactitudes, celles-ci sont signalées par le mot : sic et rectifiées dans les notes explicatives. Pour ces annotations complémentaires, nous avons largement puisé dans les ouvrages classiques allemands de bibliographie fastidieuse des Aussi, pour éviter la répétition maçonnique. titres de ces ouvrages, avons-nous adopté les abréviations suivantes : KLÛSS = Bibliographie von G. KLOSS. der Freimaurerei, Frankfurt am Main, 1844. TAUTE = Maurerische Bâcherkunde, von R. TAUTE. Leipzig, 1886. Bibliographie = Bibliographie der freimaurerischen Literatur, von Aug. WOLFSTIEG. Tome Ier. Burg B. M., 1911. Handbuch = Allgemeines H andbuch der Freimaurerei. Troisième édition en 2 volumes. Leipzig, 1900.
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BIBLIOGRAPHIE
Peeters a classé ses documents selon l'ordre chronologique. il a accompagné Dans sa rédaction définitive, chaque fiche d'un numéro spécial. Mais, comme il était natubibliographique rel, au cours de cette rédaction, il a rencontré de nouveaux documents qu'il a introduits après coup dans sa série chronologique, Les fiches ainsi intercalées à la place qui convenait. portent un numéro d'ordre accessoire, par exemple dans le manuscrit l 1, 21, 261, etc. Nous avons jugé plus commode, en vue surtout de l'index, de supprimer ces mentions numéde l'établissement contiriques accessoires, et nous avons adopté une numérotation nue. En conséquence, la série 1, l 1, 2, 21, 3, 4, etc. du manuscrit est devenue ici la série 1, 2, 3, 4, 5, 6, etc. Toute ambiguïté et toute erreur sont ainsi évitées. Il restera au lecteur curieux de consulter le manuscrit original le soin de se rappeler cette dispoentre les numéros du sition, s'il veut établir une concordance manuscrit et ceux du texte imprimé. BIBLIOGRAPHIE 1. Brief an die Gold- und Bosenkreuzer, von J.G. LINDNER. — (S. L), 1468 ; in-12. [Lettre aux Croix-d'or Ri aux Rose-Croix,par J. G. LINDNEH.]
Peeters a dû citer cet ouvrage de mémoireou d'après des documentsde seconde main, car il ne donne que la substancedu titre. D'après Kxoss, n° 2690, le titre complet est le suivant : Ganz besondererund merkwurdigerBrief an die II, II. HohenunbekanntenObernGold-und Rosenkreuzer AltenSystemsin Deutsphlandund andernLdndern. [Lettre tout à fait singulièreet curieuse à MM.les hauts supérieurs inconnusdes Croix-d'oret des Rose-Croixde l'Ancien Système en Allemagne et autres pays.] In-8°, 16 pages. La date à laquelle fut écrite cette lettre n'est pas connue d'une façon positive. En tout cas, ce ne peut être en 1468.KLO'SS indique, avec toute vraisemblance,les environs de l'année 1768. L'auteur, en effet, Johann Gotthilf Lindner, docteur en théologieet professeurà l'Université de Kônigsberg,naquit le 11 septembre 1729et mourut le 29 mars 1776. Il appartenait àla stricte Observanceetfut membredola loge «Auxtrois Couronnes» à Kônigsberg(Handbuch,au mot Lindner). Sa lettre aurait été réimpriméeà de nombreux exemplaires vers 1816 (KLOSS). Les Croix-d'or formaient une secte intimement liée à celle des Rose-Croix.Ils firent leur apparition vers le commencementdu xvnr 5 siècle. Ils continuaient la tradition des alchimistes qui, aux siècles antérieurs, se proposaient la recherchede der L. Cari zum aufgehenden Bilcher-Verz'eichnis la pierre philosophale.Cf. GLAHN, Licht,Frankfurt am Main, p. 138, n°1865 ; THORY, ActaLatomorum,I, 335-337. Il existeun Jean Lindner, né à Mônchbergen 1440, mort en 1524,auquel FABRI CIUS,Bibl.med.mt.,IV, 813,a consacréune notice.Cedoit êtrelà l'origine de l'erreur de Peeters. Cf. U. CHEVALIER, Bio-bibl.,II, col. 2839.
BIBLIOGRAPHIE
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1479 ; gr. i 2. Biblia latina, etc. — Colonioe, C. de Honsborch, in-folio. [Biblelatine.] La Bible est une des trois^grandeslumières (les deux autres sent l'équerre et le compas; voir Handbuch,au mot Lichter) et aussiun des plus importants symboles de la franc-maçonnerie.Toutefois Peeters est tombé dans l'exagération en cataloguant dans sa bibliographieun grand nombred'éditions de la Bible. Ni KLOSSni ne l'ont fait, et à juste titre. Sous le n° 218, KLOSS TAUTE indique seulement, d'une façon générale, la Sainte Ecriture dans les diverses langues. C'est dans une bibliographiedes sciencesreligieusesque doiventêtre mentionnéesles éditions de la Bible. 3. Biblia. — Venetiis, per inclytum virum Nicolaum Jenson gallicum, 1479 ; in-8°. [Bible latine.] 4. Biblia latina. — Venetiis, Herbert de Selgenstat, 1484 ; in-4°. [Bible latine]. 5. L. ApuLEiiplatoniciMetamorphoseos liber et Opéra omnia. —Venetiis, 1493 ; in-folio. Livre des Métamorphoseset OEuvrescomplètes.] [Ai'ULÉE, Apulée, né à Madaureon114et mort en 190,fut un des magiciensles plus renommésde son temps. La franc-maçonneriele regarde donc commeun de ses ancêtres, au mêmetitre que tous les occultistes.Le catalogue de la bibliothèque du GrandOrient de Franceaccuse trois exemplairesde l'Ane d'Or (n0332,33, 34).. Saint Augustin a souvent écrit sur Apulée : « car, Africain comme nous, dit-il, nous le connaissonsmieux » (MICNE,P. L., XXXIII, JSpist.cxxxvin, c. iv, n. 18, col. 533).Il expliqueque sondiscourssur la Magie,Oraliode Magia, fut un plaidoyer pour se défendred'avoir séduit par des moyensmagiquesune riche veuve, Pudehtille, qu'il épousa. Il lui reproche d'avoir intitulé un de ses opuscules: Du Dieu de Socrate.Ce passage do saint Augustin dans la Citéde Dieu montre bien qu'Apulée passait pour avoir des rapports avecles démonset qu'il essayaitdelecacher.«Apulée lui-même,écrit saint Augustin, en a tant do honte (de la familiarité d'un démon avecSocrate)qu'il intitule: Du Dieu deSacralecotte longue et laborieusedissertation sur la différencedes dieux et des démons,qu'il devrait intituler, non pas : Du Dieus niais : Du Démonde Socrate.Il a préféré placer cette expressiondans le corps du traité qu'au litre du livre,... car quiconqueeût jeté les yeux sur le titre : Du Démon deSocrate,n'eût pas cru l'auteur en possessiondesa raison.» (MIGNE, P. L., XLI, col 239.) Il n'est pas étonnant que les démonographesdes xvie et xvir3 sièclesaient écrit Discoursdes sorciers, ch. LUI; onguementsur Apulée. On peut consulter BOGUET, Traité de l'apparition,des esprits, ch. xv ; Pierre DE LANCRE, Tableau TAILLEPIED, del'inconstancedesdémons,1. IV, discoursI, p. 239, Paris, Buon 1613. n" 3764,no mentionnequ'une traduction allemande de VAned'Or, éditée KLOSS, à Berlinen 1782ot 1790,on 2 volumesin-8°. Cf. TAUTE, n° 1595, note. 6. Biblia sacra latina. — Lugduni, [Biblelatine.]
J. Moylin, 1500 ; in-folio.
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BIBLIOGRAPHIE
7. Lucii BELLANTI Senensis, Defensio Astrôlogise contra J. Picii adversus Johan. Picum Mirandolum et in Disputationes Astrologos responsiones. — Venetiis, per Bernard Venetum de 1502 ; in-folio. Vitalibus, de Sienne,Défensede l'Astrologiecontre J. Pic de la Mirandole, [L.. BELLANTIUS et Réponseaux attaques de J. Pic de la Mirandolecontreles Astrologues.] LesDisputationesadversusastrologiamdivinalricem,du célèbrePic de la Mirandole, furent publiéesà Bologneen 1495,et une éditioncollectivede ses oeuvresfut donnée dansla mêmevilleen 1496. Lucius Bellanciusde Sienne, contemporain do Pic de la Mirandole, lui avait prédit qu'il ne vivrait pas au delà de 33ans. Senensis Voicile titre complet de l'ouvrage dont il s'agit ici : Lucii BELLANTII Mathematiciac Physici, Liberde astrologicaveritateet in disputationesJoannis Pici adversusastrologosresponsiones. Au recto de l'avant dernier feuillet, on lit : LuciiBellantiicivisSenensisartium et medicincedoctorisresponsionesad Ioannis Pici comitisobjectionesquasadversusastrologicamveritatem quamvis nonediderit commentatuseçt : FéliciterfiniuntVenetiisper BernardinumVenetumde Vitalibus anno a natali ChristianoM.CCCCC.II. 8. L'Ordre de Chevalerie, où est contenu [sic] la manière de faire les Chevaliers et l'honneur et la qui leur appartient signification de leurs armes et harnois de guerre, composé par un Chevalier, lequel dans sa vieillesse fut hermite. •— Lyon, de PortôMriis, 1510 ; in-4°.
Ce titre est le sommairequ'on lit en tête d'un opuscule,de SymphorienCIIAMPIER L'Ordre de Chevalerie.Cette brochure composéeà Nancy et imprimée à Lyon, en 1510,termine l'ouvrageintitulé : Le recueilou croniquesdes hystoiresdes royaulmes I, col. 1772-1773,art. CIIAMPIER d'Austrasie,etc.. D'après BRUNET, (Symphorien),a figuréà part à la vente La Vallière.A la fin de cet exemplaire, l'Ordrede Chevalerie on lit la suscriptionsuivante : Cy finist l'ordre de chevalerie où on peult facillement congnoistre et faire les chevalierset la signiflancede leurs harnoys et insirumens de guerre lequel livre a esté nouvellement imprimé à Lyon sur rosne et achevéle xie iour de iullet lan de grâce mille cinq cens et dix pour Vincent Portunaris de Trinc librairedemourantau dict Lyon en la rue Mercière. Cf. KLOSS, n° 2172. 9. Biblia cum concordantiis Vetèris et Novi Testamenti et sacrorum canonum textimm... in margino (ac diversitatibus positis), per N. Patrem Fratrem Albertum CASTELLANUMVenetum emendata, Sacon, Lugduni impressa, per M. Jacobum M.n.xni ; in-folio, fig. sur bois. [Biblelatine, avecconcordancesentrel'Ancien Testament,le NouveauTestament et les sacréscanons,ainsi_quedesvariantes de textes.]
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BIBLfpGRAPHIE 10. Biblia cum summariorum chal, 1513 ; in-8°. [Biblelatine, avec sommaires.] 11. Grimorium verum, in-8°. [Grimoirevéridique.]
traduit
apparatu.
— Lugduni,
en français.—
Memphis,
Maré-
1517 ;
Voici le titre complet de cet ouvrage : GrimoriumverumvelprobatissimeeSalomonis claviculserabbini Hebraici, in quibus tuin naturalia, tum supernaturalia sécréta,licetabditissimainpromptuapparent,modooperatorpernecessariaet contenta fdciat; sciât tamen oportet dssmonumpotentia dumtaxat peragantur, traduit de l'hébreu par PLAINGIÈRE, jésuite dominicain,avec un recueil de secrets curieux. A Memphis,chez Alibeckl'Egyptien, 1517.Et sur le revers du titre : Lesvéritables claviculesde Salomon,à Memphis,chezAlibeckl'Egyptien, 1517, iri-16. n° 1432,après l'indicationde Dansla Bibliothèqueoccultede StanislasDEGUAITA, la date, 1517,on corrige,entre parenthèses: vers 1780. Plaingière, n'est que le pseudonyme du traducteur qui se qualifieen outre, par ironie,de «jésuite dominicain ». Celivre forme, avec le Grimoiredu Pape Honoriuset le Grand Grimoireavecla grandeclaviculede Salomon,les trois grimoiresles plus connus. 12. Hori Apollonis niliaci, de hieroglyphicis notis, per Bern. TREBATIUM, latinitate donatum. — Basilicoe [sic], Jo. Froben, 1518 ; in-4». Des signeshiéroglyphiquesde Horus, l'Apollondu Nil.] [B. TREBATIUS, BernadinTREBATIUS a publiéen grec et traduit en latin les prétendus hiéroglyphes de Hor-Apollon.Cette édition de Bâle n'est pas mentionnéedans Brunet. 13. Den Bibel, ghetraslateert en vermeerdert, involghede allen die boecke als inde latyne enmitte figure. — Gheprent tôt Antwerpen bi Mi. Claes die Grave, 1518 ; in-4°, fig. sur bois. [La Bibletraduite (en néerlandais)et contenant tousles livres (de l'Ancienet du Nouveau Testament).] 14. Malleus maleficarum, maleficas, et earum hoeresim, ut conterens. (Auctore- SPRENGER). — Colophramea potentissima nioe, J. Gymnieus, 1520 ; in-12. Le marteau des sorcières,écrasant les sorcièreset leur hérésie, à la [SPRENGER. façon d'une très puissante massue.] Ce livre a pour auteur Jacques Sprenger,l'un des trois moinesmendiants charges par le pape Innocent VIII de la recherche du crime de sorcelleriedans plusieurs diocèsesd'Allemagne.L'ouvrage est diviséen trois par.tieset traite delà sorcellerie on général, de la manière de s'en préserver et do la procédure juridique employée contre elle. Imprimé pour la première fois en 1489, à Cologne,le Malleuseut une
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BIBLIOGRAPHIE
influenceregrettable dans un grand nombrede procès de sorcelleriedu xveau xvne siècle.C'estcontreles excèsde cette procédureque s'éleva en particulier le P. Frédéric Spée,jésuite, dansson écritintitulé : Cautiocriminalibus,seudeprocessibuscontra sagas, publié en 1631, à Rinthel. Dict. encyc.dela ihéol. Cf. P. GAMS,art. Sorcellerie(Procès de), dans GOSCHLER, callu,XXII, 302-307. Lusus Asini.libri XI. 15. LUCUAPULEJI Metamorphoseos,sive — Venetiis, in oedibus Aldi et Andréas Soceri, 1521 ; in-8u, Les Métamorphosesoule Jeu de l'Ane (l'Aned'Or).] [L. APULÉE, Voir ci-dessus,n° 5. libri III,
16. AGRIPPA A^on Netteshein, De Occulta philosophia — Lugduni Batav., 1521 ; in-12. • De la philosophieocculte.] [AGRIPPA,
' '' '
Il doit y avoir erreur au sujet de la date de publication ; il faut lire sans doute 1531,au lieu de 1521. Henri-CorneilleAgrippa de Nettesheim(1486-1534)fut accuséde magie à l'occasion de son ouvrage De la Philosophieocculte,et emprisonné'durant une année à Bruxelles. n° 1100,la premièreédition des trois livres de cet ouvragedateD'après GUAITA, rait de 1533, mais le premier livre aurait paru antérieurement. MICKAUD, Biogr., univ., I, 247, fixe à 1531les premières éditions d'Anvers et de Paris, et à 1533 celle ds notre catalogue. Cf. BRUNET, I, col. 114, et G. NAUDÊ,Apologiepour les grands hommessoupçonnesde Magie, Amsterdam, Bernard, 1712, p. 285-306.— Pour le rôle d'Agrippa commepropagateur de la scienceocculte et fondateur des Doctrinedu mal, p.256-260,Paris, Briguet, 1898. sociétéssecrètes,voir ANTONINI, 17. Biblia cum concordantiis, in-folio, avec figures. [Bible latine, avec concordances,j
etc. — Norembergensis,
18. Hier begint die Bibel int diutsche neersteljek, en gecorrigeert. —- Delft, Pieter Kaetr ; Antwerpen, Roemunde, 1525 ; 4 vol. in-16. [La Bible, en traductionnéerlandaiserevue et corrigée.] Voir ci-dessus,n° 13.
1522; i
overgheset Hans vaii
19. Den Bibel, tgeheele Oude en de Nieuwe Testament, met — text den na latynschc gecorrigeert. naersticlïeyt grooter 1528 ; in-folio. Antwerpen, Willem Nosterman, [La Bible,contenant l'Ancienelle NouveauTustament, traduite d'après le texte latin et revue.] '' j Autre traduction de la Bibleen hollandais.Cf. n° 35.
»
BIBLIOGRAPHIE-, 20. Biblia. Sacra scriptura 1530 ; 2 vol. pet. in-4°. ' [Bible latine.]
Veteris Testamenti,etc.
— Basileae
Veteris ac Novi sacre textus, cum eoncordantiis Sl.Biblie Testamenti, [sic], etc. — Lugduni, canonibusque Evangelicorum impressum Scipionis de Gabiano et fratrum Astensium industria J. Myt, 1531 ; in-folio, fig. sur bois. [Bible latine, avec concordancesentre l'Ancien Testament, le NouveauTestament et les sacrés canons, etc.] Voir ci-dessus, n° 9. — Au lieu de : canonibus Evangelicorum,il .faut lire sans doute '.canonibus Conciliorum. scientiarum et artium, 22. Deincertitudineetvanitate AGRIPPA ab Nettesheim. — (S. L), 1531, pet. in-8°. De l'incertitude et de la vanité des scienceset des arts.] [AGRIPPA,
auctore
Cet ouvrage parut avant celui de la Philosophieocculte.Voir supra, n. 16, et cf. n°»2 et 1655. GUAITA, 23. Biblia sacra cum eoncordantiis, etc. — Lugduni, per Jpan. Moylen, 1533 ; in-folio. [Biblelatine, avec concordances.] 24. De occulta Philosophia, auct. AGRIPPÉE.—Mechlensis, 1533 ; in-folio. De la philosophieocculte.] [AGRIPPA, Voir supra, n° 16. 25. La Saincte Bible en francoys, translatée selon la pure traduction de sainct Hierom.e (par Jacques LE FÈVRE D'ESTAPLES).— En Anvers par Martin L'Empereur, 1534; in-folio goth. à 2 col., figures sur bois. La traduction imprimée de J. Le Fèvre d'Estaples fut précédée de plusieurs autres qui n'étaient que la reproductionde manuscrits antérieurs.ot dontla première est celle qui parut à Lyon en 1477ou 1478.Le travail de Le Fèvre se distinguepar son caractère littéral, mais les notes marginales, entachées de protestantisme, firent mettre l'ouvrage à l'index en 1546. 26. Biblia, etc. [Biblelatine.]
Lugduni,
1536 ; in-folio,
L. APULEII Madaurensis philosophi . .27. phosées libri. — Paiïsiis, 1536 ; in-8°. Les Métamorphoses(l'Ane d'or).] [APULÉE, Voir supra, n°«5 ot 15.
gravures platonici
sur boisMétamor
1537; gr. in-8°. [Biblelatine, avec brèvesannotations empruntéesà des interprétations savantes et à des commentaireshébreux.] 29. Hebraea, Chaldaea, Graeca et Latina nomina virorum, idolorum, urbium..., mulierum, quae in Biblis populorum, — Parisiis, ex restituta cum latina interpretatione. leguntur, officina B. Stephani, 1537 ; in-8°. [Index des noms d'hommes,de femmes,de peuples, d'idoles, de villes, etc., qui se trouvent dans les livres bibliques, en hébreu, chajdéen,grec et latin, avec interprétations en latin.] ex doctissi30. Biblia sacra. Brèves in eadem annotationès, mis interpretationibus et Hebraeorum commentariis. — Antverpi» 1538 ; in-8°. [Bible latine, avec brèves annotations,etc.] Probablementla secondeéditiondu n° 28, à moins que ce ne soit la même. 31. Biblia sacra. Vulgata editio Veteris ac Novi Testamenti, etc., authore Isid. Clario BRIXIANO. — Venetiis, apud P.,Schoeffer, 1540 ; in-folio. [Biblelatine. L'Ancienet le NouveauTestament selonle texte'de la Vulgate.] 32. LORICHI ./Enigmatum libellus. — Marpurg, Petit livre des énigmes.] [J. LORICH,
1540 ; in-8°.
Voici le titre complet : JEnigmatumlibellus, rerum cognilionevaria simul ac festivosale refertus,ex optimisauthoribus,cumsacris, tuttiethnicis,non vulgaristudio Hadamarium.Marpurcollectus,ornatoquecarminéredditus,çevIohannemLORICHIUM gi [d'Hademar en Franconie] bonis litteris incumbantem. Dî coepta secundent cum gratia et privilegioCaesareo,ChristianusBgenolphusexcudebat. A la dernière page : Marpurgianno XL(1540). Jean Lorich, secrétaire,de Guillaume,prince d'Orange, fut tué dans le parti GrandDict. hist., IV, 1027, des protestants de Franceen juillet 1570.Cf. MORERI, art. Lorich. deutsch von Martin 33. Das alte und neue Testament, zu Leipzig durch. Nicol. LUTHER. — Wittemberg (gedruckt Wolrab), 1541 ; 2 vol. in-folio. [L'Ancienet le NouveauTestament. Versionallemandede LUTHER.] Le but de Luther fut moins de donner une traduction littérale de la Bibleque de mettre aux mainsdu peuple un texte parfaitement intelligiblepour lui. C'est ce qui explique l'influenceconsidérablede cette oeuvresur le développement de la langue allemande.Son peu de connaissancedes langueshébraïque et grecquelui fit
BIBLIOGRAPHIE
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commettrede nombreuseserreurs de détail qui ont été relevées en particulier par Emser, dès 1523.Plus tard, de regrettables modificationsà tendances dogmatiques furent introduites dans ce texte ; mais, depuis 1855, on a travaillé à le rétablir dans sa teneur primitive. Dict. of theBible,Extra Cf. I. M. BEBB,art. Continentalversions,dans HASTINGS, Volume,p. 413-414. 34. Den Bybel, met grooter neersticheyt ghecorrigeert.— Antwerpen, by J. van Eysvelt, 1542 ; in-folio, fig. sur bois. [La Bible (en traduction hollandaise)corrigée.] Autre traduction de la Bible en hollandais.Voir supra, n0313,18, 19. 35. Den Bibel, tgeheele Oude en de Nieuwe Testament, met — text na den gecorrigeert. latynsche naersticheyt grooter Antwerpen, by Willem Nostermann, 1542 ; in-folio, fig. sur bois. [La Bible, contenant l'Ancien et le Nouveau Testament, traduite d'après le texte latin et revue.] Voirsupra, n° 19, une premièreéditionde cette versionhollandaise,avecle'même titre. 36. Retratos o tablas de las historias del Testamento Viego.— Lion de Francia, so el escudo de Colonio, 1543 ; in-12, figures[Portraits ou tableaux empruntés aux histoires de l'Ancien Testament.] En espagnol. 37. L'Àpulegio tradotto in volgare dal Conte M.M. BOIARDO. Nuovamente con ogni diligenza. Àpresso revisto e ricorretto con tavola. aggiuntovi un brève discorso délia vita dell'autore, — In 1544 ; pet. in-8°. Venegia, al segno dell'Imperadore, avec (L'oeuvred') traduite en langue(italienne)vulgaire,par BOJARDO, [APULÉE, une vie de l'auteur.] Voirs«pra n°"5,15, 27.Cf. GINGUENÉ, art. Bojardodans MIOUAUD, Biogr. univ., IV, 614. 38. Flavius JOSEPHUS. Opéra 1544 ; in-folio. en grec] [OEuvresde Flavius JOSÈPHE
(Graece). — Basileoe, Froben
n° 3751,mentionned'une façoncollectiveles Antiquitésjudaïquesde JosèKLOSS, pho dans le texte grec et en traductions latines. Flavius Josèphe n'a d'ailleurs sa place ici qu'indirectement, par, suite des affinités juives et franc-maçonnes.Aussi fait-il défaut dans la plupart des cataloguesbibliographiquesdes loges. Nous en trouvons cependant un double exemplaire dans celui du Grand Orient de Franco (nra14et 15)et dans celuido la loge de S.-. Jean, 0.\ Hirschberg (HILLCER,Vcrzei. chnis derBiichersammlung der S. Johannis-logea Zur Iwissen Quelle», Hirschbergi, Schl., 1908,p. 166, xuV.30).
BIBLIOGRAPHIE *
12 39. Biblia.— Lutetiae, 2 vol. in-8°. [Biblelatine.]
ex officina
Roberti
Stephani,
1545 ;
40. TRITEMII. De septem secundiis.— (S. L), 1545 ; in-12, Des sept causes secondes.] [J. TRITHÈME. Voicile titre complet: De septemsecundeis,id est, Intelligentiis,seu Spiritibus orbesposl Deum moventibus,reconditissimxscientiseet eruditionislibellus. L'édition]de 1545 est d'Augsbourg; cellede Cologne,de 1567, va se retrouver au n°85du présent catalogue.Il s'agit du théologienJ. Tritheimou Trithème,14621516,savant abbé de Spanheim,qui fut fortementaccusé de magie. L'ouvrageen question est cité dansl'Histoiredela Philosophieoccultede LENGLET DUFRESNOV, n°31029et 2173, III, p. 315, n° 833, et dans le catalogue de GUAITA, avecla npte suivantedu fameux occultiste:«Editionfort rare (Cologne1667; ce doit être pour1567)du Traitédes Causessecondesde l'abbé Jean Trithème, auquel on a joint un choixde ses lettres à des amis ; il est fréquemmentquestion de sciences occultes. » Cf. MIGNE,Dictionnairedes sciencesoccultes,II, col. 753 ; MICHAUD, Biogr.univ.,XLI, 178, art. Trithème; G. NAUDÉ,Apologiedes grands hommes soupçonnésde magie,p. 362. 41. Elixir Jesuiticum sive quinta essentiu jesuiticarum [sic] . — (S. L), 1545; in-18. [Elixir jésuitique ou quintessencede ce qui a rapport aux Jésuites.] Voicile titre et la date exactedu livre : Elixir Jesuiticum,sive quinta essentiajesuitarum,ex variis, imprimis pontificiis authoribus,alembicoveritatistracta, una cumvalicinioHildegardisJesuitis accommoCf. data, collectore Gratiano Leosthene SALICETO, 1645, in-12 (par WEIDNER). CARAYON, Bibliographiehistoriquedela Compagniede Jésus,1864, n° 3119. Il ne faut pas s'étonnerde trouverce pamphlet dansle plus grand catalogued'une bibliothèquefranc-maçonne; le F.-. Tempels disait au Congrèsmaçonniqueinternational de 1902, à Genève : « C'est celui-là qu'il faut frapper, c'est l'ennemi du progrèshumain, c'est le papisme, et son garde du corps, le jésuite. » (Compterendu desséancesdu Congrès,G.'. L.-. Alpina,p. 35.) 42. Raymundi 1546 ; in-4°.
LULLII de Alchimia
opuscula.
-— Norombcrg,
[Raymond LULLE, Opusculessur Alchimie.] Raymond Lulle (1235-1315),après une jeunesse assez dissipée,se convertit vers l'âge de trente ans et fit à Palma, lieu de sa naissance,pendant neuf années, des études approfondies,particulièrementsur la langue et la littérature arabes, dans le but de convertirles Mahométans.Latsciencocabalistique,les subtilitésdes philosophesarabes,l'emploiexagérédes distinctionsscholasliqueset sondésirdeconvaincre lesinfidèlespar le raisonnementlui firentconcevoird'abord son systèmethéologique et philosophiquedéveloppé dans son Grand Art, puis son ouvrage sur les sciencesnaturelleset l'alchimie,et enfinses livresou dissertationsmystiquesqui lui valurent le titre de « docteur illuminé ». Toutes les sourcesbibliographiquessur Bio-Bibliogr.,II, col. 3891,et Raymond Lulle SGtrouvent dans Ulysse CHEVALIER,
BIBLIOGRAPHIE
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sa vie est détaillée dans les Bollandistes, avec le catalogued'une~grandepartie de ses oeuvres,Acta Sanctorum,Jun., VII, 581-676,Paris, Palma, 1867. Sonsystème,fort compliquéd'ailleurs, expliquaitpar la raison toutes les vérités dela foi,mêmele mystèrede la SainteTrinité.De ce fait, RaymondLullefut souvent attaqué, traité de fou par les uns et d'hérétique par les autres. Les Sarrasins ne se convertirent guère, et à son dernier voyage, il mourut des coups de pierre et des mauvaistraitements qu'ils lui firent subir. On l'honore commemartyr à Palma. Ses défenseursprétendent, non sans raison,que ses ouvragesfurent interpolés,et même que les livres d'alchimie, qui le firent accuser de sorcellerie,lui sont faussement attibués. Quoi qu'il en soit, les occultistesle réclament pour l'un des leurs, commeAlbert DUFRESNOY, Hist. de la Phil. hermét.,III, 380, revendiqueplus le Grand. LENGLET de 150 ouvrageshermétiquesde Raymond Lulle. Il est difficilede savoir ceux que veut désignerPeeterssous le titre trop vague : De Alchimiaopuscula. On trouve dans LENGLET DUFRESNOY, p. 212, un Liber de Alchimia et quidem 'Apertorium,in-8",Noremberg,1546; et, p. 21.4,une.Claviculaet Apertorium,in quv omnia,quoein opèreAlchimioerequiruntur,venustedeclarantur(inTheatroGhimico). Lengletajoute : «RaymondLulle assurelui-mêmeque ce traité est nécessairepouo bien entendrece qu'il écrit sur la philosophiehermétique; cependant, quand on l'a 'u, on n'en sait pas beaucoupplus qu'auparavant.» Encore à Nuremberg,en .1546, une Magia naturalis, in-8° (p. 212).Enfin (p. 223),le titre suivant qui doit correspondre, sauf la date, à celui de Peeters : Raymundi LULLII,Opuscula Chimica,id est Apertorium.— Magia naturalis.— De SecretisNaturaeseu deQuinta Essentia.-— Tertia distinctiode transmutationeMetallorum,in-4°, Norimbergoe,1546; ce qui concordeavecles Bollandistes(l.c.,p. 649),danslesquelsnouslisons: «Liber dictus Apertorium.Incipit : Sapientes asserunt.Hic cum Magia, et De secretis natures; de quibus statim editus fuit Norimbergaa,MDCLVI, in-4°, per Joannem Petreium. », D'ailleursLp.NGLiîT DUFRESNOY ajoute à ce catalogue: « Je n'ai pas lu tous les ouvragesde Raymond Lulle ; j'en serais bien fâché; ainsi je ne puis pas désigner eux qui me paraissent supposés.Ce sera l'affaire de ceux qui auront besoin de les savoir.J'ai tiré une partie de cette liste de la Bibliothèquede Pierre Borel, mais je l'ai rectifiéesur la Bibliothèqued'Espagnede NicolasAntonioet sur celledes Bollandistes. Ainsi, après ce détail, on ne doit pas être surpris d'apprendre que Raymond Lulle avait fait plus de cinq cents volumessur la Sciencehermétique. Je ne doute pas néanmoinsque dans le nombre qui lui est attribué, il n'y en ait quelques-uns de supposés,cela ne saurait être autrement. Il suffit qu'un grand auteur ait réussi, sur un sujet, pour se voir chargéde productions,auxquellessouventil n'a pas pensé. Maissi j'en étais cru, je ne conseilleraisdans la lecturede RaymondLulle,que ceux qui sont dans le Manget.»Cf.G. NAUDÉ, Apologiepour lesgrandshommessoupçonnés de magie,p. 265; MORIN, Dict.de Phil. etde theol.scholastiques,art. RaymondLulle \ t. II, col. 693-700. MIGNE, 43. Biblia ad vetustissima exemplaria nunc recens castigata Hebraea, Graeca et Latina. — Lovanii, B. Cravius, 1547; infolio. "[ [Bible^enhébreu, grec et latin, revue sur les plus anciennesrecensions.] 44. ARTEMIDOROphilosopho, dell'interpretazione Venetia, 1547 ; in-12. De l'interprétation des Songes.] [ARTÉMIDORE.
dei sogni, —
Ï4
BIBLIOGRAPHIE
Arlémidored'Ephèse vivait au ir3 siècle, sous Antonin le Pieux. La première éditiongrecquede son Explicationdessonges,en cinq livres, parut à Veniseen 1518 par les soinsd'AideManuco.La traduction italienne ci-dessus,de 1547,est due à Pierre LAURO, de Modène. 45. De Alchemia diâlogi XI. [Sur l'Achimie.Onze dialogues.]
— Norimbergioe,
1548.; in-4°.
46. Den gheheelen Bybel, inhoudende het Oude ende Nieuwe Testament. — Loeven, 1548; pet. in-folio, fig. [La Bible, contenantl'Ancienet le NouveauTestament.] Autre Bibleen hollandais.Cf. ci-dessus,n" 13,18, 19, 34. 47. Biblia sacra.— Lugduni, in-folio. ( [Biblelatine.]
apud Gryphium,
48. Jac. GoHORii,de Usu et Mysteriis Notarum. 1550 ; in^l2. De l'usageet des mystèresdes notations.] [JacquesGOHORRY,
1550 ; 2 vol.
— Parisiis,
Voicile titre entier de ce livre : De usu et mysteriisnotarumliber, in quo vetusta litteràrumet numerorurhet divinorumex sibylla nominumratio explicatur,Parisiisi 1550; in-8»., Jacques Gohorry,philosopheet professeurde mathématiques,mourut en 1576. sur le livredela Il se rattache particulièrementà l'occultismepar son Commentaire fontainepérilleuse,avecla charted'Amours,oeuvretrès excellentede poésieantique contenantla Stéganographie desmystèressecretsdela scienceminérale,et par la traducDU Cf. LENGLET tion des Occultesmerveilleset Secretsde naturede LevinLEHNIUS. Hist. de la Phil. herm.,III, 178,n° 345; MICHAUD, Biogr.univ., XVII,98 FRESNOY, art. Gohorry; GUAITA, Calai.,nos357,484, 052. 49. De Alchymia Opuscula cum plura veterum philosopho1550 ; in-4°. rum, etc. — Francofurti, [Opusculessur l'Alchimie,par divers philosophesanciens.] LENGLET DUFRESNOY, op. cit.,III, 34,analysecommeil suit le présent ouvrage De AlchimiaopusculaCompluraveterumPhilosophorum,in-4°,Francofurti,1550: « On trouve dans ce recueil,qui n'est pas commun,les Traitéssuivants: I. Correctioeorum qui absque studio PhilosophicoconanturArtis Alchemisticoe ructum percipere. II. ClangorBuccinse: petitouvrageestimé. III. SemitaSemita;,seude LapideVegetabili. IV. AVICENN.» Tractaculusde TincturaMetallorum. V. Compendiumanima;transmutationisRuperto Anglorumrégi,per Raymundum LULLIUM transmissum. VI. ScalaPhilosophorum: assezbon. VII. Opus mulierum: estime. •de Tincluris Melallçrum. VIII. RaymundusLULLIUS .;. »A
BIBLIOGRAPHIE
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de Praetica LapidisPhilosophici.Cetauteur fut un des disciples IX. ARISTOTELES d'Avicenne.» qui est le numéro Le tome II de ce Recueilcontient le Rosariumphilosophorum, suivant de notre catalogue. 1550 ; .etc. — Francofurti, 50. Rosarium philosophorum, in-4°. [Le Rosaire des philosophes.] Commenousvenons de le dire, le Rosariumphilosophorumcomposele tome II DUFRESNOY, loe cit.; ajoute; de l'ouvrageintitulé:De AlchimiaOpuscula.LENGLET «CeRecueiln'est pas commun,et lesTraités ensontbonset assezestimésdèsconnaisseurs. » Il nommeailleurs, p. 40et 310, Toletanuscommel'auteur de cette compilation de livresphilosophiques,qui fut reproduitedansles traités de la Pierre philoLeyde,1599,et aussi dansle troisièmevolusophalepubliéspar JUSTEDEBALBIAN, medu Théâtrechimique.Qui est ce Toletanus? Nousne saurionsl'identifier. 51^ ALCIATI Emblemata. — Lugduni, 1551; in-8°. Les Emblèmes.] [ALCIAT. Voici le titre de ce livre et de la traduction en vers par JEANLE FÈVRE: mis en rime francoyseet présenté LivretdesEmblèmesde MaistreAndré ALCIAT, à MonSeigneurLadmiralde France,Paris, ChrétienWethel,rue St Jacquesà l'Escu de Basle,1536. André Alciat (1492-1550)fut un grand jurisconsulte, ce qui ne l'empêcha pas de composerun recueilde petites pièceslatines de quatre, six, huit ou douze vers, qu'il intitula : Emblemata.Bienplus que tousses nombreuxouvragesde droit ou d'histoire, ses Emblèmeslui valurent une immenseréputation. Ils ne rentrent pas au reste dansl'occultisme,et cet auteur ne sembleavoir quelquedroit dans une 1695,in-8°. bibliothèquemaçonniquequepar son opuscule: Contravitammonasticam, 52. Biblia sacra juxta Vulgata quam dicunt editionèm.— Parisiis, 1552 ; in-4°. [La Bibleselonle texte de la Vulgate.] 53. Biblia, d. i. die gantze Heyl. Schrift Altes und Neues Testaments. Teutsch D. Martin LUTHERS.—Nurnberg, 1552 ; gr. in-folio, 12 portraits et cartes. [La Bible,c'est-à-diretoute la Sainte Ecriture, Ancienet Nouveau Testament. Traductionallemandede Martin LUTHER.] 54. Den gheheelen Bibel, inhoudende het Oude ende Nieuwe Testament. — Loven, 1553 ; in-folio, fig. sur bois. [La Bible, contenantl'Ancienet le NouveauTestament.] Bible en traductionhollandaise.Voir ci-dessus,n° 46. 55. Mercurii Trismegisti Poemander, seu de potestate et sapientia divina : Aesculapii definitiones ad Ammonem regem (texte grec et latin). — Parisiis, 1554 ; in-4°. [Le Poemander(le Pasteur) de MercureTrismégiste,ou de la puissanceet de là sagessedivine,Définitionsd'Esculapeau roi Ammon.]
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BIBLIOGRAPHIE
f" ' D'après BRUNET, III, col. 1646-1647,cette édition, due à Ang. Bargitius et publiéepar Turnèbe,est la premièreéditiondu texte grec. La traduction latine est de MarsileFicin. KLOSS, n° 3766,ne mentionnequ'une traductionallemande. On sait que MercureTrismégisteest un personnagelégendaire, Hermèschez les Grecs, Thot chez les Egyptiens. L'antiquité chrétiennea connu un très grand nombrede livres circulantsoussou nom. Nousne possédonsplus aujourd'hui que des fragments,dont une édition critique a été donnée par M. Parthey, en 1854.Le premier et le plus important de ces fragmentss'appelle le Pocmander; un autre assezconsidérableest le Discoursd'initiation, ou Asclepios; le dernier auquel se réfère le secondtitre de notre cataloguecontient les Définitionsd'Asclepiosau roi Ammon.Les écrits d'Hermès Trismégistedatent seulementdes premiers sièclesde l'ère chrétienne.D'après les travaux les plus récents,ils paraissent avoirété composés dansle milieujudéo-chrétiend'Alexandrie; leur tendancegénéraleest gnostique et néoplatonicienne.Cf. Clem.Alex., MIGNE, P. G., IX, Strom.,liv. VI, col. 256, et Dissert,de LENOURRY, col. 1335; - Lactance,MIGNE, P. L., VI, Divin. Insl., 1. I, ch. vi, col. 138et seq ; - S. Augustin, MIGNE, P. L., t. XXXIII, Epist. ccxxxiv col. 1031; t. XLI, De civit. Dei, 1. VIII, ch. xxm. col. 247; ch. xxvi, col. 254 ;' XVIII, ch. XL,col. 599; t. XLII, Cont.Paustum,l. XIII, ch, i, col. 281; ch. xv col. 290; et ch. xvir, col. 292; t. XLIII, De Baptismo,l.VI. ch. xnv, col. 224., D. CALMET, Dict. Il, p. 56-57, art. Mercurius, Ang. Vind., Ig. Adam, 1759; II. De Herm. Trism., Exerc. sect., p. 73-180,Norimbergae,Endter, 1661; URSINUS, DUFRESNOY, LENGLET III, p. 372; GUAITA, Catal.,nos 394,415, 634, 805, 1451 HermèsTrismégiste,Paris, Perrin, 1910. 1462,1612,1613; Louis MÉNARD, 56. Biblia Veteris ac Novi Testamenti (VATABLE).— Basile*, 1554 ; in-folio. [Bible,latine. Ancienet NouveauTestament.Edition de VATABLE.] Veteris et Novi Testamenti, 57. Biblia sacrosancta Vulgatam editionem. — Lugduni, 1555 ; in-8°, [Bible latine. L'Ancienet le NouveauTestamentselonla Vulgatc,] 58. Biblia sacra Vulgatoe editionis.— 1555 ; in-8°. [Bible latine selonla Vulgate.] 59. Biblia (Veteris Stephani, 1556 ; in-folio [Biblelatine.]
Parisiis,
et Novi Testamenti). (premier volume).
.juxta
R. Stephanus, ! — Oliva,
Rob.
Le secondvolumeest noté ci-dessous,n° 63. 60. Cselum philosophorum, seu Liber de Secretis naturoe, per Philippum ULSTADIUM.... Nunc recens adiecimus J. A. CAMPE,.SII [sic] Directorium summoe summarium medicinoe.—Lugdu,'ni, G.çRovillius, 1557 ; in-16, fig.
M
BtBLIOGRAPHIÉ
Le Cieldes philosophes,ou Livre des Secretsde la- Nature ; avec [Ph. ULSTADE. en appendicele Directoiresommairede haute médecine,par J. A. CAMPANIUS.] DU FRESNOY, Nous lisonsdans LENGLET III, 326 : « Phil. ULSTADII, Gèrmani, Ceelumphilosophorum,seu.Sécrétanaturse,'id est quomodoex rébusomnibus Quinta Essentiaparetur, in-12, Lugduni, 1553(bonne édition),1557,1571». Et, III, 327 : «Leciel desphilosophes,ouSecretsde Nature »,par Philip. ULSTADE et autres, in-8°, Paris, 1547.Losdifférenteséditionsde celivre font voir qu'il est estîiaiéet recherché desamateurs.L'auteur vivait eh 1525,à Fribourgen Brisgau. »BRUNËT, V, col.1008, dit que la premièreédition fut imprimée,àStrasbourg,en1526,etqu'elle fut suivie d'un grand nombre d'autres, parmi lesquellesil cite celle de 1557, chez Rovillius, et non pas à Lyon, avec l'addition-du Direcloriumde Jean Antoine CAMPANIUS, Campesius. Lelivre d'Ulstade contient « les Secretzde nature, et commel'hommese peult tenir en santé, et longuementvivre,...extraictdeslivresde Amauldde Villeneufve,du bons grand Albert,RaymondLulle, Jehan de la Roche,Tranchée,et plusieurs autres * auteurs »; Cf. FELLER, < Biogr.univ., XII, 232,Paris, Gauthier,1834. 61. Christoph. ENCELII, de re metallica, h. e. de origine, varietate et natura corporum metallicorum, lapidum, gemmarum, rerûm, ad medicinoe atque aliarum quse ex fodinis eruuntur Libri III.-—Francofurti, usum deservientium, 1557, in-12. Desmétaux, c'est-à-direde l'origine,de la variétéet de la nature [Chr. ENCELIUS. des corps métalliques, des pierres, gemmeset autres minéraux qu'on extrait des mines,et qui servent à l'usage de la médecine.] ' Dans LENGLET DUFRESNOY, III, 155, n° 277, le titre, est un peu modifié : Libri III, de re Metallica,sive de Origineet Natura corporum GhristophoriENCELII Metallicorum,gemmarum ad Medicina;usum deservientium,in-8°, Francofurti, , 1557. 62. Biblia sacrosancta, cum scholiis et commentariis, auctore Isid. CLARIO. — Venetiis, apud Juntas, 1557; in-folio. [Biblelatine, avec gloseset commentaires.] 63. Biblia (Veteris et Novi Testamenti). Stephani, 1557 ; in-folio (second volume). [Bible latine.] ' ' t Cf. ci-dessus,n° 59. , '
— Oliva,
Rob.
.'..''
64. Bonum Makrolcosmikon, h. e. Naturse per artem Gatholicon... H. F. VRISE pinxit. -^ (S. L), 1560 ; quatre planches rondes, gravées sur cuivre. [Le grand Univers, c'est-à-dire l'Universalité (des choses).,dessinée.par H. F. VRISE.] 65. De Bibel, inhoudende
het Oude en Nieuwe Testament,
—
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BIBLIOGRAPHIE
Antwerpen, by die Weduwe van Jacob van Liesveldt, 1560; . in-folio, planches. , ..,,..; [La Bible,contenantl'Ancienet le NouveauTestament.] Traductionhollandaisede la Bible; cf. ci-dessus,n'%46et 54. 66* Verse Alchemioe, artisque metallica? citra aenigmata, .doctrina certusque modus (auctore G. GRATAROLUS).— Basilea?, 1561 ; in-folio. [Doctrine et mode certainde la vraie Alchimieet de l'Art des métaux, par G. GRATAROLE.] LENGLET DUFRESNOY, III, 35, détaillecommeil suit le présent ouvrage : Vera Alchemioe doctrina,certusquemodus,in-folio,Basileoe,Perna, 1561 ArtisqueMetallicèe Idem,in-8°,Basile»,1572,2 vol. Cettecollectionest de GuillaumeGrataroleet contientles ouvragesqui suivent, estimésdes connaisseurs: I. Chrysorrhoas,sive,de Arte ChemicaDialogus. • II. de MateriaLapidis. Lignumvite, DialogusBRASESCHI III. TRÀULADANI animadversioin BRASESCHUM. IV. DemogorgonDialogus. V. SpéculumAlchimioeRogeriiBACCHONIS. VI. CorrectoriumRICHARDI ANGLICI. VII. RosariusMinor. VIII. ALBERTUS MAGNUS de Alchimia. Dansle secondvolume,in-8",on trouve: ': .". I. Incertusauctor de MagniLapidiscompositione. ' II. ARISTOTELES de PerfectoMagisterio. . III. ARNOLDI Liber PerfectionisMagisterii. VILLANOVANI, Monachusde ThesauroPhilosophorum. IV. EFFERARIUS V. Practiea MagistriODOMARI. VI. Tractatus de Marchasita. VII. Epistolavêtus de Metallorummateria, VIII. Johan. DKRUPECISSA de Confectioneveri Lapidis. t IX. IDEM,De Quinta Essentia. • X. De ViribusAqua:ardentis. XL MichaelSAVONAROLA de ConficiendaAquaVit*. *", • ••,-.;,, ... XII. Aqua aurea, Balsamumet oleumnigrum. XIII. Johan. AugustiniAUGURELLI Chrysopoeia. ; : XIV. EJUSDEM Gerontic'onLiber. XV. SuccosaCarduinaARNOLDO attributa. - Cf. BkuNETiII, col. 1712-1713. 67. Das Alte Testament durch D. Martin LUTHER.—Wittemberg, H. Lufît, 1561 ; 3 parties en un gros vol. in-folio (imprimé sur parchemin). [LJAncienTestament,traduction de LUTHBR.]
BIBLIOGRAPHIE
,19
68. Biblia,. die gantze heylige Schrifft, teutsch Dr. Martin LUTHERS.— Frankfurt, 1561 ; 2 vol. in-folio. Feyerabendt, [La Bible, toute la Sainte Ecriture, traduite eh allemandpar LUTHER.] 69. Polygraphie et universelle escriture cabalistique de M. J. TRITHÈME, traduite par Gabriel t de COLLANGE.— Paris, J. Rêver, 1561 ; in-4°, fig. Voir supra n° 40. —•Il est assez curieux de constater que cette magnifique édition,ornéede neuf planchesrotatives, porte dans*l'encadrementdutitre l'équerre, le compas,le tablier, avec la vignette et la devisedu libraire. 70. PORTAE Magia naturalis. Magienaturelle.] [PORTA.
— (S.I.), 1562 ; in-8°.;
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Jean Baptiste Porta (mort en 1615), célèbre physicien napolitain, aurait, dit-on,composéson ouvragede la Magienaturelleà l'âge de quinzeans. La première édition,de 1558,né contientque trois livres ; les suivantes,de 1560,1561,en contiennent quatre ; enfinla premièreédition complète"(Naples,1589) est composéede vingt livres. Nous en avons des traductions italiennes, allemandes et françaises Porta a fondé à Naples l'Académiedes Secrets, écolede magie très pernicieuse DUFRESNOY, Cf.LENGLET III, 269,qui ne cite que le livre : DeASristransmutation™857,858, 859, 2000, nibus,in-4»,Romse,1610; BRUNET, IV, col. 826; GUAITA, 2001,2002,2003;MICHAUD, Doctrinedu mal, p. 264 XXXIV, 124-126; ANTONINI, 71. La Biblia, che si chiama il Vecchio (ed il Nuovo) Testamento, nuovamente tradutto in lingua volgare secondo la verita del testo hebreo, etc. — Stampato (in Genevra) appresso Francesco Durone, 1562 ; pet. in-folio. [La Bible, c'est-à-dire l'Ancien (et le Nouveau)Testament, traduite en.langue vulgaire(italienne)d'après le texte hébreu.] 72. La Biblia italiana, il Vecchio (e Nuovo) Testamentotradutto in lingua volgare — (S.I.), stampato appresso Francesco Durone, 1562 ; in-4°. [La Bible en italien ; l'Ancien (et le Nouveau)Testament, traduits en langue vulgaire(italienne).] 73. Biblische Figuren des Alten (und Neuwen) Testaments von Vergil SOLIS. — Frankfurt am Mein, 1562 ; 2 tomes en,un vol. in-4°. . .' ' [Figuresbibliquesde l'Ancien(et du Nouveau)Testament,par V. SOLIS.) * i ?4. Biblia sacra. — Parisiis, Rêver, 1562 ; in-8°, fig. [Biblelatine.]
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BIBLIOGRAPHIE
75. Der Steinmetzen Brudérschaft and Articul. Ordnungén Ernewert auff dem Tag zu Strassburg auff der Haupthùtten, auff Michaelis. — (S.I.), 1563 ; in-folio. [Statuts et règlements de la Confraternitédes Tailleurs de pierres, renouvelés à la Conférencede la Grande Logode Strasbourg,à la Saint-Michel,1568.] 2742. Cf. ci-dessous,n" 7j9. .KLOSS,-n° La plus ancienne ordonnancerelative à la Société fraternelle des Tailleurs de pierres date de 1459; cf. KLOSS,loc.cit. Maiselle n'est pas la première, car il y est question dé règles plus anciennesencore.Voir HandbUch,au mût Sleinmètzbrûder. sehaften. Voici ce que nous lisons dans l'Histoire pittoresquede la Franc-maçonneriede Clavel au sujet de cet ouvrage : «La confrériede Strasbourg était devenuecélèbre en Allemagne...Toutesles autres s'accordèrent à reconnaître sa supériorité, et elle reçut en conséquencele titre de Haupthiitte[Grande Loge]. Lés Hùtleh [loges] qui s'étaient ainsi ralliées à elle, étaient cellesde Souabe, de Hesse, de Bavière,de. Franconie, de Saxe, de Thuringe et des pays situés le long de la Moselle.Les différents maîtres de cesHiiitèns'assemblèrentà Ratisbonne, en 1459,et y dressèrent, le 25 avril, l'acte de confraternité qui établissait grand maître unique et perpétuel de la confrériegénéraledes maçonslibresde l'Allemagnele chefde la cathédralede Strasbourg. L'empereur Maximilienconfirmacet établissement par son diplôme donné dans cette ville,en 1498. Charles-Quint,Ferdinand et leurs successeursle renouvelèrent. Une autre grande loge qui existait à Vienne, et dont relevaient les loges de la Hongrieet de la'Styrie, la grande loge de Zurich,qui avait dans son ressorttoutes les Hùlten de la Suisse, avaient recours à la confrérie de Strasbourg, dans les cas . graves et douteux. Elle avait une juridiction indépendante et souveraine,et jugeait sans appel toutes les causés qui lui étaient portées, selonles règles et les statuts de la société. Ces statuts furent renouvelés et imprimés en 1563. L'imprimé a pour titre : Statuts et règlementsde la confraternitédes tailleurs de pierre, renouvelésà.la Une conférencede la Grande-Logede Strasbourg,à la Saint-Michel, anno MDLXIII. Hisl. pilt. de la premièrerevision des statuts avait eu lieu del459 à 1468.«(CLAVEL, Franc-maçonnerie,p. 86-87; Paris, Pagnerre, 1845.) 76. Biblia sacra, ex postremis doctorum vigiliis, cum Hebrai— Lugduni, 1563; pet. in-4°, corum nominum interpretatione. grav. [Biblelatine, avec interprétation dès noms hébreux.] het Oude ende Nieuwe Testament. 77. Den Bibel,inhoudende — (Emden), ghedruckt 1563 ; pet. by Lenaert der Kinderen, in-4°. [Là Bible, contenant l'Ancien et le Nouveau Testament (en traduction hollandaise).] Rerum a Societate Jesu in Oriente gestarum ad,ahnum Em. A.cosusque a Deipara Virgine 1568 [sic] Commentarius et latinitate donatus. Accessere de Japonicis TJE, recognitus 78.
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ex libri IV, item recogniti et in latinum rébus Epistolarum — Dilingoe, 1563 ; in-8°. hispanico sermone converti. Commentairessur les missionsen Orient de la Compagnie de [Em. ACOSTA. Jésus jusqu'en 1568.En appendice, Lettres sur le Japon, traduites de l'espagnolen latin.] Il n'y a pas concordanceentre la date donnée dans le titre et celle de l'année d'édition. Peut-être cette dernière est-elle erronée,et faut-il lire 1568? Le P. Carayon, Bibliogr.hist. de la Comp.de Jésus, n™582 et 584, donne pour premièreédition cellede 1571,citée plus loin, n° 94. Cette édition aurait paru sans nom d'auteur sur le titre. D'après MICHAUD, I, 129, Emmanuel Acosta serait un jésuite portugais ;, mais il no figure pas dans la Bibliographiede la Compagniede Jésus par le P. SOMIUERVOGEL. des Tailleurs de 79. Statuts et règlemens de lalConfraternité pierres, renouvelez à la Conférence de la Grande Loge de StrasAnno MDLXIII. •—(S.I.), in-folio. bourg à la Saint-Michel, C'est la traduction française du n° 75. Elle n'est pas mentionnée par KLOSS. 80. Biblia Veteris ac Novi Testamenti, cum aliorum doctiss. S. PAGANI (sic, lire PAGNiNi)ac Fr. VATABLI opéra. interpretum, — Basileoe, 1564 ; in-folio. [Bible latine. L'Ancienet le NouveauTestament, avec desnotesde diverssavants en particulierde S. PAGNINO et Fr. VATABLE.] Voirci-dessousn° 127. 81. La Sainte Bible (Ancien et Nouveau Testament.)— Jean de Tournes, 1564 ; in-folio, fig. sur bois. 82. LEMNI, Occulta naturae miracula. in-8°. Miraclessecretsde la nature.] [LEMNIUS,
Lyon,
— Antverpioe,'1564
;
Levinus Lemnius (1505-1568),né à Ziriczée, en Zélande, fut un médecin très renommé. Devenu veuf, il entra dans les ordres et mourut chanoinede St Liévin. Son ouvragedes Secretsmiraclesde nature fut imprimépour la premièrefois en 1559; il fut traduit on français, en allemand et en italien. LENGLET DU FRESNOY,III (additions au début du tome), cite plusieurs éditions et ajoute : « Lemnius a été médecinflamand Torthabile, et ce qu'on trouve dans ce petit livre regarde surtout l'histoire naturelle ; il y a même plusieurscuriositéssur la métallique. » Cl. BRUNET, III, col. 972 ; MICHAUD, n»»484, 652, 1542, 1543. Les n" XXIV, 91 ; GUAITA, 484 et 652 sont la traduction de Jacques Gohorry, dont nous avons parlé au n° 48 du présent catalogue. 83. Monas hicroglyphica, by John DEE.— (S.I.), 1566 ; in-8°. [J. DEE,Monadehiéroglyphique.] n° 2540, enregistreeuh autre ouvrage de John Dee, à la date de 1618— >KLOSS, Voir ci-dessous,n° 88.
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John DEE (1527-1607),médecin anglais,*né à Londres, était protégé par la reine Elisabeth, dont on prétend qu'il était l'espion. Quoi qu'il en soit, sa carrière aventureuse le conduisitdans presque toutes les coursde l'Europe, où il prétendait enseignerla magie aux souverains.Son ouvragele plus connu, publié à Londres en 1659, est une relation de ce qui se serait passé pendant plusieurs années entre lui et quelques esprits. Le titre complet du livre cité dans notre catalogue est : Menas hieroglyphica,màthematice,magice, cabalistieeet analogiceexplicata.La X, première édition est d'Anvers 1564.Cf. BRUNET,II, col. 561-562; MICHAUD, •67-268. • 84. Occulta natura? miracula ac rara ferum documenta Anth. Levini LEMNI Ziricaci. — Antverpise, G. Simon (G. Plantinus), 1567 ; in-8°, portrait. [LEMNIUS.Miraclessecrets de la nature et manifestations peu communesdes choses.] Voir, sousle n" 82, une édition de 1564du même ouvrage. 85. Joh. TRITEMII. De septem secundis, etc.— Coloniae, 1567 ; . n-18. Des sept (causes)secondes.][J. TRITHÈME. Voirsupra, n° 40, une édition de 1545du même'ouVrage. 86. La Saincte Bible, contenant le Vieil et Nouveau Testament l'une à l'autre, latin françois, chacune version correspondante — Paris, verset à verset, par M. René BENOIST, Angevin. Guillard, 1568 ; 3 tomes in-4°. 87. Biblia sacra cum ., 1568 ; in-8°, fig. sur bois. [Bible latine illustrée.]
figuris, etc.—-Lugduni,
J.
Frellon,
88- Monas hierqglyphica, by John DEE.— (S.I.), 1569 ; in-8°. [J. DBB,Monadehiéroglyphique.] Voir supra, n° 83.'. 89. Neuwe Biblische Figuren des Altén und Neuwem Testaam Meyn, ment, etc., von Joh. BOCKSPERGER.— Frankfurt 1569 ; in-4° oblong. Feyerabend, I [J. BOCKSPERGER. Nouvellesfiguresbibliques de l'Ancienet du Nouveau Testai ment.] < 4
JAMBLICHUS.De Mysteriis 90. Chaldeorum, ^Egyptorum, — Lugduni, J. de Tournes, 1570 ; in-16. Assyriorum. Dès mystères des Egyptiens, des Chaldéenset des Assyriens.] [JAMBHQUE. Kioss, n° 3763 (indicationcollectivesans mention d'édition spéciale).
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Jamblique, disciple de Porphyre, philosopheriéo-platoniciendu m0 siècle,fut un des dernierschefs de cette école,qu'il engageadans la voie du mysticismeet de l'occultisme.Il essaya d'unifier les divers cultes polythéistes pour les opposer au christianisme; c'est particulièrementle but de son livre sur les Mystèresdes EgypChaldéens,des Assyrienset des Babyloniens.Quelquescritiques ont douté tiens,%des que Jamblique fût l'auteur de cet ouvrage; telle n'est pas l'opinion de Matter qui Hist. de l'Ecole' d'Alexandrie, III, 373, Paris, l'attribue à cet auteur (MATTER, III, col. 492-494; MICIIAUD, XX, 536-537. Didot, 1848).Cf. BRUNET, 94. Franc. JUNCTINI Tractatus indicandi revolutiones nativitatum . — Lugduni, 1570 ; in-18. Traité des retours des naissances.] [Fr. JUNCTIN, Junctin(1523-1590),néà Florence,fut d'abord religieuxdans l'Ordredes Carmes, puis il apostasia, se fit calviniste et mena une vie licencieuse.Il rentra cependant dans l'églisecatholique avant sa mort. Il composa.surtout des ouvragessur l'astroVII, 74. IV, 797-798; FELLER, logie.Cf. MORÊRI, 92. Biblia ad vetustissima exemplàrià castigata.—Antverpise, ' ' Steelsius, 1570 ; in-folio, fig. sur bois. . [Bible latine, revue sur les plus anciennesrecensions.] Cf. ci-dessus,n° 43. 93. Constitutiones et declarationes examinis generalis Socie. tatis Jesu. — Bomae, 1570 ; in-18. [Constitutionset déclarationsde l'examengénéralde la Sociétéde Jésus.] • n° 3297,enregistrel'ouvrage suivant : ConstitutionesSoc.Jesu, et Examen KLOSS, cumdeclarationibus, Antwerpïa;,Meursius,1635,in-8°. 94. Berum a Societate Jesu in Oriente gestarum. ad annum 1568. Commentarius Emm. ACOSTA ; accessere de Japonicis rébus Epistolarum libri IIIL-—Dilingse, 1571'; pet. in-8°. Commentairesur les missionsen Orient de la Compagniede Jésus [Em. ACOSTA, jusqu'en 1568.En appendice,Lettres sur le Japon.] Voir ci-dessus,n° 78 et la remarque. Il n'y a probablement qu'une édition, à savoir celle-ci,avec le millésime1571. 95. Biblia, of gantsche ende Heylige Schrift, grondelick — (Dordrecht, trouwelick verduydtschet. J. Canin), ghedruckt anno 1571 ; 2 part, en 1 vol. pet. in-4°,-oui vol. in-8° à 2 colonnes. [La Bible, ou toute la Sainte Ecriture, traduite en hollandais^ 96. M. Pétri Boni LOMBARDI,etc., Margarita pretiosa novella, exhibens introductionem in arterri Ghernioe integrain, àhte ànnos plus minus ducentos septuagintâ composita, nunc multis mendis
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sublatis, cpmmodipre. quam antehac forma édita et indice rerum 1572 ; in-12 (première ad calcem adomata. — Argentorati, édition).'" à [Pierre LOMBARD. Marguerite précieuse et nouvelle, servant d'Introduction * l'art intégral de la Chimie.Nouvelleédition aveccorrectionset index.] FerraDUFRESNOY, On lit dans LENGLET III, 125 : Mag. Pétri Boni LOMBARDI riensis Margarita Novellaet ad Alchimiamintroduclio,in-8°, Basilese,1572; in^8° Argentorati, 1608.Cet auteur, qui vivait au xivcsiècle,passepour l'un desmeilleurs sur la philosophiehermétique.Son ouvrageest cité aussidans le tomeIV du Théâtre ' chimiquesousle titre d'Introductioin ArtàmDivinamAlchimioe,et dansle Manget. ad Vulgatam 97. Biblia sacra Veteris ac Novi Testamenti editionem cum scholiis a D, Joanne BENEDLCTO.— Parisiis, 157.3 ; 2 vol. in-folio. [Bible latine. L'Ancien et le Nouveau Testament selon la Vulgate, avec des notes de J. BENOIT.] 98. Lev. LEMNIUS. Demiraculis occultis naturoe. — Antverpioe, ' 1574 in-8°. PÎantinus, ; DesMiraclessecretsde la nature.] [LEMNIUS. Pour deux autres éditionsantérieures, voir supra, nM82et.84. '
etc.-— Basileoe, 1575 ; 99. Joli. Ant. FENOTI Alexipharmacum, , in-12. [J. A. FENOTA. Co'htrep.oison, etc.] Voicile.titue de l'ouvraged'après LENGLET:;.DU 182: Jo.Ant. FENOTCB FRESNOY.III ad virulei.itiasJosephicujusdamQuerceAlexipharmacum,siveAntidotusApologelica tani evomitasin Lib. Auberti,de Ortu et CausisMetallorum,contraChimistasin qua '• prasterquorumdamParacelsicorumMedicamentorumdiscussionem,omniasere argumenta Chimistarumrescelluriturcum epistolaad Quercelanum,in-8°,Basilea;,1576et 1589. etc.— Alex, von SUCHTEN. De Secretis Antimonii, 100. ; in-4°. Mumpelgard,1575 Des secretsde l'Antimoine.] [Alex, de SUCHTEN. DUFRESNOY, Dans LENGLET III, 304, on lit la notice suivante : « Alexandera Clavis Alchimioe,avec son traité de l'Antimoine, in-8°,Montisbelligardi, SUCHTEN, 1614, en allemand, et De.SecretisAntimoniiLiber, e germanicoin sermonumlatinum translatas, in-8°, Basileaî,1575 ; et in-8°,Londini, 1670. » 101. Jo. Chrysippi FANIANI de Arte metallica; metamorphoseos-liber sin,gularis, etc. — Basile^, 1576.; in-12. [J. Ch.FANIAN.Livre singuliertraitant de l'art des transmutationsdes métaux.] Liber de metamor LENGLET DU FRESNOY, III, 161 : Joh. Chrysippi FANIANI, phosi metallica,in-4°,Basilea;,1560; in-8°,Basileoe,1576et 1660; Montisbelgardi, 1602.Deux autres ouvragesdu mêmeauteur sont égalementcités.
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102. Exercitatio de Amuletis, cum figuris iJlustrata,-^ (S.I.), 1576;in-4°. [Pratique des amulettes, ornéede figures.] Th. Graesse, dans sa Bibliothecamagica et pneumatica, donne Reichelt (Jul.) commeauteur d'une Exercitatiodeamuletisseneis,parue à Strasbourgen 1676,in-4°. Il semblebien qu'il s'agisse de l'ouvrage cité ici, et p.eut-âtre y a-t-il_uneerreur de date : 1576au lieu de 1676. , , 103. Von den Zauberern, Hexen und Unholden,von DANAEUS, VALLICK und MOLITOR. — Colin, 1576 ; in-8°. et MOLITOR. VALLICK Des enchanteurs,sorcièreset esprits malins.] [DANAEUS, lib. cit., p. 53, donneà cet-ouvragele titre suivant : Von,denZauberern GRAESSE, Hexenund Unholden,dreychristlicheverschiedene Berichte,durch LambertusDanaeus '" Jacob Wallickund Ulr. Molitoris,Cologne,15.76,in-8°. 10.4. MOLITOR. Von Hexen und Unholden Berieht. — Colin 1576 ; in-8°. Relationsur les sorcièreset les esprits malins.]] [MOLITOR. lib. cit., p. 32, cite une éditionde 1575donnée à Strasbourg. GRAESSE, Sur Molitor.avocat et procureur,originairede Constance(secondemoitié du xve siècle), voir AllgemeineDeutscheBiographie,XXII, 111. Cf.le numéro précédent. . 10î>. Aurora
acced. Monarchia thesaurusque philosophorum physica per G. DORNEUM Auth. Theophastri (sic) Paracelsi. ' — Basiliae, 1577 ; in-8, fig. Il faut sans doute restituer ce titre de la façon suivante: Aurora Thesaurusque Accedit Monarchia physica, philosophorum,authoritate Theophrasti PARACELSI. per G. DORNEUM. [Auroreet Trésordes philosophes,doPARACELSB ; avecen appendice, la Monarchiephysiquede G. DORN.Bâle,1577,in-80.] Une édition de Bâle, in-8",1575,de VAuroraPhilosophorumde ^aracelse, avec la Monarchiaphysicade G. Dorn, est notée par LENGLET DUFRESNOY, III, 257. Une autre édition de VAuroraseule, avec l'indication : Bâle, 1577,in-8°, est également notée, p. 255. Quant à Gérard Dorn, LENGLET DU FRESNOY, III, 150 et suiv., catalogue de nombreuxouvragesde lui. «Il fut, dit-il, le plus zélécommentateurde Paracelse ; il était habile, maisd'une obscuritéaffectée: ce qui l'a fait croire beaucoupplus savant qu'il n'était. » Manueldu libraire, supplément, t. I, catalogue l'ouvrage suivant : La BRUNET, Monarchiedu ternaireen union, contrela Monarchie,du binaire en confusion,par Gérard DORN, docteur physicien.,S.1. 1587,in-8°.de.8'.ff.fig. géométriques.C'est une piècede vers. Peut-être s'agit-il d'une traduction françaisede la Monarchiaphysical 106. Ars brevis illuminati — .Parisiis, 1578 in-32. ;
doctoris magistri
RaymondiLuLLii,
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Art abrégé.] [-RaymondLULLE. Voir supra, n° 42.
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107. Raymondi LULLII Opusculum de auditu kabbalistico. -^~ . .Parisiis, 157-8 ; in-32. ' ' Petit traité sur l'audition cabalistique.] [Raymond LULLE. '[] /' Voirle n° précédentet le n° 42. 108. Raymondi LULLII Articuli fidei sacrosanctoe ac salutiferoe legis Christian*, etc. — Parisiis, 1578 ; in-32. .. Articlesde la sacrosainteet salutairefoi de la loi chrétienne.] [Raymond .LULLE. Voirles deux n» précédentset le n° 42. 109. Biblia sacra Veteris et Novi Testamenti."—Basileee, 1578 ; in-4°, fig. sur bois. j [Bible latine ; l'Ancien et le NouveauTestament.]
:
'110. Biblia, ad vetustissima exemplaria nunc recens castigata In quibus, praeter ea quse subsequens proefatio indicat, capita singula ita versibus distincta sunt, ut numeri prsefixi lectorem et loca quoesita tanquam digito demonstrant. ;nec. remorentur, — Venetiis, apud heredes Nicolai Bevilaquoe et. socios, 1578 ; 'in-4°. [Bible latine, revue sur les plus ancienneséditions, avec préface, notation des - versetset index.] ' • Cf. ci-dessus,n" 4'3et 92. j 111. La Saincte Bible, contenant le Vieil et Nouveau Testament.— Anvers,'Plantin, 1578 ; in-folio, fig. 112. Histoire de l'origine de toutes les religions qui iusques à présent ont esté au monde, avec les auteurs d'icelles et l'ori— Paris, gine des ordres militaires, par Frère Paul MORISE [sic]. Coulombel, 1578 ; pet. in-8°. Le P. Helyot, dansla préfacede son Dictionnairedes Ordresreligieuxécrit : «Pau Morigia,de l'ordre des Jésuites, donna, en 1569, une Histoirede toutesles religions (c'es't-à-diredes Ordresreligieux)qui fut traduite de l'italien en français,l'an 1578.» Paul Mofigia,né à Milan, était jésuate et non jésuite.. Cf. SOMMERVOGEL, BiblioDiet.Ordresrel., t. I, p. 32. thèquedela Compagniede Jésus,V, 1323; MIGNE, Le Primandre [sic] de Mercure Trismégiste de la Philosophie chrétienne, cognaissance du»Verbe divin... avec Collation 113.
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de très amples commentaires, par François Monsieur de Fois. — Bordeaux, S. Millanges, 1579, in-folio. n° 16Î2, donnele titre complet Voir supra, n° 55. — Le catalogue de GUAITA, de l'ouvrage : Le Pimandre de Mercure Trismégiste,de la Philosophiechrestienne, eognaissancedu Verbedivin, et de l'excellencedesoeuvresdéDieu. Traduit de l'exemplaire grec, avec collationde très amples commentairespar François Monsieurde Foix, de la famillede Candolle,captai de Buchs,etc., evesquèd'Aire, etc. A Paris, chezAbell'Angelier,1587,in-fol.Le h"1613du même cataloguesignalel'éditionde Bourdeaux (sic)par S. Millanges,1579, in-fol.Cet exemplairede Guaita contenait des notes manuscritesde F. K. Gaboriauet de MadameBlavatsky. 114. De miraculis occultis Naturse Libri III (sic). Item. deVitacum —Animi, etc.,,auct. Lev. LEMNIUS. Antverpioe, ex ofî.'Plantiniana, 1581 ; in-8°. ..... Des miraclessecretsde la nature. A la suite, le petit traité:,De [Lev. LEMNIUS. l'organisation de la vie en parfaite conformitéavec la santé de l'âme et du corps.] Voirci-dessusn"' 82, 84et 98.La présenteéditionest augmentée d'un appendice sur la vie et sur l'âme. mentionnée C'est la troisièmeéditiondu DemiraculisoccultisNaturoede LEMNIUS par Peeters.Au numéro 82, il marque l'édition d'Anvers de 1564; l'éditeur, dont il ometle nom,est Plantin. Au numéro 84, c'est encore une éditiond'Anversde chez Plantin, mais la date de 1567ne se trouve dans aucunenotice bibliographique.Au numéro98, la date de 1574,mêmelieuet mêmeéditeur selit dansGRJESSE (Bibliothèca mqgicaet pneumatiea,p. 112; Leipsick,Engeliiiann,1843).L'édition du numéro présehtestencorede Plantin, à AnVers; maiselleest en IVlivreset nonpas en III. Cet ouvragefùtcomposéd'abordenII, puisenlVlivres;l'opusculequiluifutajotttèen1581 est le : De vita cum animi et corporis-ihcolumitaterèctèinstituenda.A Francforten 1591,1593,et 1655on imprima à part le : De vita, suividu Parsenesis,siveExhor tatio ad vitam' optimeinslituendam.GÎ.MICHAUD, XXIV, 91 ; FIRMIN-DIDOT, XXI, col. 614. 115. De miraculis oecultisNaturoe Libri III. Item de Vita cum Animi, etc., auct. Lev. LEMNIUS.— (S. 1.), A. Commelin, 1581 ; in-12. Desmiraclessecretsde la nature. Avec l'opuscule De l'organisa[Lev. LEMNIUS. tion de la vie en parfaite conformitéavecla santé de l'âme et du corps.] Cetteéditionne diffèrede la précédenteque par le format. Il y a lieu de faire l'esmêmesremarquessur la divisionde cet ouvrage en trois . livres. De même, il est étonnant que.l'édition de Peeters n'ait pas d'indicationde lieu, mais seulementde date et de libraire. Il semblebien qu'elle se confondeavec cellequi est mentionnéedans FIRMIN-DIDOT (col. 614) en ces termes « Heidelberg, sans date, in-12 ». FELLER BibliopoliumCommelianum, (VII, 389)renvoiepour la liste des ouvragesde Lemniusà la Bibliographiemédicalepubliéepar C.-L.-F.PANCKOUKE. 116. Biblia sacra (Vêtus Testamentum), illustrata ab J.TREMELLIO et Fr. JUNIO.— Londini, Middletonu's, 1581 ; in-4°. [Biblelatine. AncienTestament.Edition de Londres.]
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117.Thesaurus bibliorum omnem utriusquevitoe antidotumsecundum utriusque instrumenti verifcatem et historiam succincte complectens. — Antverpioe, 1581 ; in-12. [Le trésor des Bibles contenant tout le contre-poisondes deux vies,selonla vérité de l'iine et l'autre source,ainsi qu'un résumé.del'histoire.] 118, Biblia. Pie gantsche Heylighe Sclirif t graudelick ende trauwelich verduydtscli&t. — Delft, Aelbert Hendrick sr., 1581 ; in-8°. [La Bible en traductio.nnéerlandaise.] 119- Const-Bo.ek, nieulyk wten alchemiclistichen gront vergadert. Tracteerende van aile grontlieken ghebruyckinge der Consten. — Gedruckt toe Reesz, 1581 ; in-8°. Le titre de cet ouvragehollandaisest reproduit sous toutes réserves. Cf. Kunsbruchlin,B. N., R. 40141. 120- Calendarium nat.urale perpetuum magic.um, auctore TYCHOBRAHE.— (S. 1.), 1582 ; in-8°. Calendriermagique,naturel et perpétuel.] [ TYCHO-BRAJËE. T^cho-Brahé,célèbreastronomedanois (1546-1601),maîtrede Kepler.Il s'adonna aussi à,l'astrologieet à la magie,bien peu cependantpour figurerdansune bibliographie occultisteet maçonnique.. naturaiema'gieumperpetuumestsortidespressesdel'imprimerieque LeÇfdend.a,rium TyçhprBrahé, avait établie dans son magnifique observatoired'Uraniehborg,au so.mmet.de-l'îlede Hveen, dans le détroit du Sund, entre Elseneuret Copenhague. C'es.tun calendriersur une grande feuille; l'édition de Tyoho-Brahéest de 1582. En 16ip, à.Copenhague,le Calendariumfut reproduit avec des additions par J. B. dans son Oratiode disciplinismathemfiticis. —:MICHAUD, V, 415 ; HouGrqsscJvede ZEAU et LANOASTER, Bibliographiegénéralede l'astronomie,Calendriersgénéraux et perpétuels,I" vol., II»partie, p. 1491,Bruxelles,Xavier Havermans,1882.Cf.Tychole M.-.HIRAM, article de VAcacia,année 1907,p. 241,dans lequel le savant BrahèQVX astronomeestdonnépar le franc-maçon,auteurde l'article, commele type desmodernistes qui veulent unir la foi et la science. BRUNUS(SIC,lire JOR121. Raymondi LULLIIPhilotheus JORDANUS de compendiosa architectura, etc.—Parisiis, 1582 ; in-32. DANUSBRUNUS) BRUNO. [ JORDANO Esquisserésumée de l'Art de Raymond LULLE.] Sur RaymondLulle, voir les Nos42, 107 et 108. Voicile titre complet.decet ouvrage : Liberde compendiosaarchitecturalet compe mentoartis RaimondiLullii ; ad illustr. JoannemMoro, reipublicoeVcnctiscad regem Galliarumet PolonorumHcnricumIII legatum; Parisiis,apud /EgidiumGorbinum, in-12de 44 pages.GiordanoBruno, d'abord dominicain,puis apostat et M.D.LXXXII, calviniste,s'est donnéle titre de Philothée en résumant l'Art de Raymond Lulle, parcequ'il étudia et professala méthode doce philosophe,connuealorssousle nom> d'Ars lulliana. La liste complète des oeuvresde Giordano Bruno se trouve dans le DictionnairedesSciencesphilosophiques, I, 393,Paris, Hachette, 1844.II se fit beaucoup d'ennemispar ses ouvragestrop satiriques,et après avoir dû quitter la Suisse revenir dans sa patrie. Il se la France, l'Angleterre et l'Allemagne,il eut le.désjr,d.e
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flxaàPadoueet il yprofessases idées philosophiquesqùicontredisaientAristôté,mais s'attaquaient souvent à-la foi catholique,bien qu'iLne semblepas qu'il fût athée, commele prétendent Lacrozeet Bayle. Arrêté par l'Inquisition de Venise,il refus» de rétracter seserreurset sa vie, et fut brûléà Romele 17février1600.FELLER (Dict. hisl., II, 606)a dit fort justement,«qu'à côtéde quelquestraits de lumière,les ouvra' ges de GiodanoBrunosont pleinsd'absurditéset d'allégoriesén'igmaliques». GiordanoBrunoa encoreconsacréà RaymondLulle,seslivresintitulés De làrnpàde combihatoria\ulliana, Witemberg, 1587, in-8°; et De specierum scruïinio et LampadecombinatoriaRaimondiLulli, Prague, G. Migrinus,1588, in-8'°."Cesouvra(VI, 37), se trouvent aussidans l'édition des ouvragesde Raimûnd ges, dit MICHAUD VII, col. 631-633; AUGE,Nouveau Lulle,Strasbourg,1617,in-8°.Cf. FIRMIN-DIDOT, Larousseillustré,II, col. 314-315. 122. Den Bibel, inhoudende hefc Oude ende Niéuwe Testament.— Amsterdam, 1582 ; in-4°. [La Bible en traduction néerlandaise.Ancienet Nouveau Testament.] , 123. La sainte Bible. — Lyon, 1582 ; in-4°. 124. TREVISIANUS,de Chymico miraculo, quod lapidem philosophisê — Basiliae, 1583 ; in-12. appellant, etc., per Gérard DORNEUM. DUmiracle chimique, c'est-à-direde la pierre philosophale,Edi. [Le TRÉVISAN. tion de G. DORN.] Voir ci-dessusn° 105. GérardDorn a édité un des livres de Bernard, comtede la MarcheTrévisane,plus connusous le nomde Trévisan. «Bernard, dit LENGLET DUFRESNOY (lib.cit., I, 245) a laisséquelquesouvrages,maisen petit nombre ; l'un est : La Philosophienaturelle desmétauxou L'oeuvresecretdela chimie,qui paraît originairementécrit en français; un secondest : La paroledélaissée,et le troisièmeest : La Lettreà Thomasde Boulogne, premier médecindu Roy CharlesVIII ». Le livre du Secret chimiquequ'on appellela pierre philosophalese trouve en latin dans le Theatrumehemièum,I, 683709(Strasbourg,Zetzner,1659).Cet ouvragehermétique se divise en quatre parties, dont voici les titrés : I. De primis inventoribushujus artis ; II. Describunturingenteslaboresauctoris,et impensesmaximes,eumsingulisopérations, bus ab inilio usquein finem,ex veritateperseverantissimisuccessus; III. Tractaturderadicibuset principiis Metallorum,idquerationibuset auctoritatibus *' * evidenlissimis,atquephilosophicisargumentis; IV. De praclica Philosophicilapidis. 125. Discours des hiéroglyphes aegyptiens, emblèmes, devises et armoiries, par PIERRETANGLOIS.— Paris, 1583 ; in-4°. On lit dans BRUNET Sr de Bellestat (Pierre). Discours (III, col. 820): L'ANGLOIS, deshiéroglypheségyptiens,emblèmes,etc., ensembleLIIHtableaux hiéroglyphiques, pour exprimer toutes conceptionsà la façondes Egyptienspar figures des choses avec"interprétation des songes et prodiges. Paris, A. L'Angelier, 1583, et aussi 1584,in-4°. 126. Morale pratique des Jésuites. Tome Ier.— (S.I.), 1583 ; in-12, 1 frontispice.
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BIBLIOGRAPHIE
. Il est difficilede,cataloguercet ouvrage.'ia MoralepratiquedesJésuites,représentée.eii.plusieurshistoires arrivéesdans toutes les parties du monde, se-composede huit volumes.Le premierporte sur la couverture: A Cologne,chezGervinusQuentel, 1669.Lès deux prerniersvolumesspnt de SébastienJoseph DUCAMBOUT DEPONTles six dernierssont d'AntoineARNAULD. Cf. CARAYON, n° 3173. CHATEAU, On connaîtencoreLa MoraledesJésuites,extraite fidèlementde leurs livres par un avecune préfacepar AlexandreVARRET), docteur de Sorbonne(Nie.PERRAULT, en trois volumes.Maisla date, qui est de 1667,ne concordepas aveccellede Peeters, et l'éditeur est la veuve Waudret,à Mons.Cf. A. BARBIER, Diclionn'airedes ouvrages n° 3167.Ces pamphlets contre les Jésuites anpnymes,III, col, 353-355; CARAYON, .trouvent naturellementleur place dansune bibliographiemaçonnique. 127. Biblia hebraica. Eorum&.em latina interpretatio X. PAGNINI, recenter B. A. MORITANI(sic). — Antverpise, ex off. Plantiniana, 1584, in-folio. [Biblehébraïque avec interprétation latine. Edition de A. MONTANUS.] Peeters est un compilateur, mais un copiste médiocre. Ici, Moritani remplace ARIAS orientalisteespagnoldu16° siècle,fut chargé ArioeMontani.BENITO MONTANO, à sonretour du Concilede Trente, par le roi d'EspagnePhilippeII, d'éditerune nouvelleBiblepolyglotte.C'est danscette Bibleroyale,plusconnuesousle nomde Poly. PAGNINO glotted'Anvers,qu'Arias Montanoinséra la traduction latine de SANTÉS savant dominicaind'Italie. Cette traduction avait paru en 1528, à Lyon, sous ce titre : Veteriset Novi Testamentinovatranslatio; elleformale tome VII de la Poly glotte d'AriasMontano,et fut tiréeà part à Anversen 1572.Douzeans plus tard, en 1584et non pas en 1583commelp marque le Dictionnairedela BibledeVIGOUROUX (art. Arias Montano,fasc. IV, col.954-955),Plantin fitune nouvelleéditionmentionnéeici par Peeters ; dont voicile titre complet.: Eorumdetnlatina interpretatioXantis Pagnini, recenterB. ArioeMontaniet quorumdamaliorumstudiocollato,ad hebraicam dictionemdiligentissimiexpensa.Accesseruntet huic editionilibri g'rtecescripti, qui vocanturapocryphi,cum interlineariinterpretationelatina ex Bibliis Complutensibus petita,'m-i°,Anvers,1584.Cesmots « quorumdamaliorum » font allusionaux collaborateurs d'Arias Montano,dont les principauxfurent AndréMaes,FrançoisLucas de Bruges,docteur de Louvain, Lefèvrede la Boderie,son frère Nicolas,Fr. Raphe, ling, gendre de Plantin, l'éditeur, GuillaumeCanter. Theol.cath. (JEtas recens,1564-1663),III, colCf. BRUNET, I, col. 857; HURTER, II, 199. .215-222;MICHAUD, 128. Numeralium locorum decas in omnifere sciontiis mysticis, auctore G. ONCIAGUS (sic). — Lugduni, Pernot, 1584 ; in-12. Décadedes lieux numériques[?] dans presque toutes les sciences [G. ONCIACUS. mystiques.] ' On lit dans GRJESSE cil. Guil., Numeraliumlocorumdecas, (lib. p. 50) : ONCIACI, .Lugd.1584,in-12.L'auteur est donc Onciacuset non pas Onciagus.C'estGuillaume d'Oncieux,de Chambéry,qui à vingt quatre ans composacet ouvragedont vo'icile titre complet : Numeraliumlocorumdecasin omni ferescientiarumgénère,mysticis XXXTII,col. 683-684),' referta propositionibus,Lyon, 1584, in-8°. (FIRMIN-DIDOT, BRUNET (IV, col. 187)ne mentionnede Guillaumede Oncieuque sonlivre intitulé : « Traitéssur lessingularitésdelà mémoire,Lyon,1622,in-12.
BIBLIOGRAPHIE
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129. ALCIATIEmblemata.— Lugduni, Plantiniana, 1584 ; in-18,figg. Les Emblèmes.] [ALCIAT. Voirsupra, n° 51. Louange du nombre sept,de GEORGE TAPÔTRE, 130LeSeptenaire,ou à très vertueux et docile (sic) personnage George de Maubuisson,son Mécène. — Paris, Lonocier, 1585 ; in-12. 131. Eines unbekannten PhilosophiundNaturkûndigersPhilosophigche Betrachtung von der Materia Lapidis physici und seiner Bëreitung, verfasset von E. V. B. (Ewaldus VOGELIUS BELGA).— (S. L), 1586 ; in-4° et in-12. philosophiquesd'un philosopheet naturalisteinconnusurla matiè[Considérations re de la pierrephysique(pierrephilosophale)et sa préparation,par E. V. B. (Ewald le Belge).] VOGEL, DUFRESNOY LENGLET (III, 327)donne seulementle titre de l'ouvrage suivant': Ewaldi VOGELII ; De lapidis philosophiciconditionnasLiber, quo Gebriet Lullii explicatiomethodicaconlinetur,in-80,Colonioe,1595.Le même traité se trouve dans le Theatrumchemicum(III, 515-648),mais au lieu de lapidisphilosophici,imprimé dans Lengletdu Fresnoy,le titre porte lapidis physici.Ce livre touchant les conditionsdé la pierrephysiqueou philosophalese diviseen sept chapitresdans lesquels l'auteur se propose,commeil le dit dans la préface(p. 521),de commenterles sept propriétésde la Médecineoude la pierrephysiquesicorrectementdécritespar Geber dansle chapitreII de son ouvrageintitulé : Del'inventionde la véritéoude la perfection. 132. Vêtus Testamentum juxtaSeptuaginta(graeca).—Romae,Zannetti, 1587 ; in-folio. [L'AncienTestament. Versionlatine selon le texte grec des Septante.] 133. Biblia sacra. — Antverpioe, Christ. Plantin, 1587 ; in-8°. [Biblelatine.]
• .. >
134. Malleus Maleficarum ; de lamiis et strigibus, aliisque magis et — Francofurtii, 1588 ; pet. in-8°. doemoniacis (auth. J. SPRENGER). [Le marteaudes Sorcières,traitant des lamieset des striges,et d'autres personnes magicienneset démoniaques,par J. SPRENGER.] Voirla notice relative au n° 14, supra. C'est une rééditiondu même ouvrage,arec quelquesmodificationsdans le titre" YVE-PLESSIS (lib. cit. p. 151, n. 1178, 1179)note que : Le Marteau desSorcièresde SPRENGER fut résumédans les Annalesmédico-psychologiques, tome IV, p. 145-151 année1844;et par A. MOREL, dans: La LibreRecherche, revueuniverselle,tomeXIII' p. 55-98, Bruxelles,1855,in-8°. 135. La sainte Bible, contenant le Vieil et Nouveau Testament, etc. — Lyon,. 1589; in-folio.
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ËIBLIOGRAPHIE,
136. Adversus fallâces et superstitiosas Artes, id est Magia, etc.— Ingolstadt, 1590 ; in-12. [Contreles Arts trompeurs et superstitieux, autrement dit la Magie,etc.] Cet Ouvrageest de BENOIT dit Valentihuspour le distinguer de son PSREYRA, . cousinBenoitPereyra, qui fut jésuite commelui. Pereyra Valentinusfut un éxégète derenom ; sonélogese trouvedans J. C. Dorn,Galmet,Possevin,CorneilleLa Pierre t Dupin, RichardSimon.Voicile titre exactdulivrécataloguépar Peeters : BENËDICT PERERII e Societate.Jesu, Adversusfallâceset supertiliosasaries,id est,.De VALENTINI, Magia, De Observdtionesomniorum,et De Divinatione As'trologica ; libri très. La (lib. cit. III, col. 470-473)fut impriméeà Ingolspremièreédition, d'après HURTER tadt en 1591.Il est possibleque Peetersse soit trompéde date en écrivant 1590.Le v mêmeouvragefut réédité à Lyon,1592et 1603,à Cologne,1612.Nous possédonsune édition de Venisede 1592,chez J. B. Ciotto,qui n'est pas mentionnéedans Hurter. 1-37- Adversus fallâces et superstitiosas Artes, id est Magia, etc. — Ingolstadt, 1591 ; in-12. Voirla noticerelative au n° 136,supra. Selon toute vraisemblance,c'est la même édition que la précédente, avec une simpledifférencede date. 138. Dû Secretis, per J. J. WECKERUM. -—Basile, 1592 ; in-12. Des Secrets.] [J.J. WECKER. Voici le titre complet dé cet ouvrage.: Joh. Jac. WECKERI, Basiliensis.Medici Colm.De Secretis,libri XVII, ex variis auctoribus collecti,methodicedigesti, atque tertia hac éditionenon'solumab innumerismendis,obscuritateque purgati, sed et TheodofiSVINGERI philos.etMedic. basiliens.additionibus,e pharmacia et chymia utilissimisaucti. Accessitindex locupletissimiis.Basileae,impensis Johan. Ludovic! Konig; typis Joh. ConradiaiMechel,an, 1701. « C'est ici, écrit LENGLET DUFRESNOY (lib.cit. lit, 328),une des dernières et par célèbre médecin, qui conséquentdes plus amples éditions des Secretsde WECKER, vivait à Bàsleen Suisse en 1562. On trouve dans ces secrets quelques opérations curieusesde la chimie.Le mêmeouvragea été traduit en françaisdèsle XVIesiècle, et imprimédepuisbeaucoupde foisà Paris et à Rouen.L'éditeur latin de l'édition de Basle, qui passait Weckeren savoiret en exactitude,y a fait des additions considérables.Ainsic'est la seulequej'annonceici. » YVE-PLESSIS (lib.cit. p. 139,n. 1101)cite unetraduction françaisedu mêmeouvra'ge, éditéeà Lyon,chez BarthélémyHonoroti.en 1586; plus, une autre édition, revue Lyon, 1617, in-8°. corrigée et augmentée par MEYSONNIÉR, ,139. C.ScHUTZE.Geschichtschreiben Preussens. — (S. 1.), 1592; in-12 Histoirede Prusse.] [C. SCHÛTZE. Cet auteur est peut être le grand père de GasparSchiltze,dit le Sagittaire, historien de grandrenom (1643-1694),Il était né d'un pasteur de Lunebourg,(1597-1667) auteur de quelquesouvrages,nommélui-mômeGasparSchiitze,et filsd'un pasteur protestant d'Osterbourg,ville de Prusse. Ce dernier peut seul avoir composécette Histoirede Prusse qui fut imprimée'en1592.II est regrettable que nous n'ayonspas le lieu où ellefut éditée.Cf.MICHAUD, XXXVII, 232,art. SAGITTARIUS, Gaspar.
BIBLIOGRAPHIE
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140. Traité des Templiers,par Pietro MEJCiA(Leçonsmises en français — par GRUGET). Lyon, 1592 ; in-12. ' n° 2204b. '•''..'KLOSS, ou Messie),né à Séville,fut historiographede CharlesQuint. PedroMEXiA(Mejia Sonprincipalouvrageest intitulé Silva de varia lecion,Séville, 1542,in-4°;C'est dès 1552,que dans ce Recueil de diverses leçons,traduit en françaispar GRUGET XXVII, 162; FIRMIN-DIDOT, se trouve le Traité des Templiers. Cf. MICHAUD, • . XXXV,col 267-268. 141. De occultis literarum notis, seu artis' animi sensa occulte aliis significandi, auctore J.-B. PORTA.— Montisbeligardi,1593 ; in-8°, ' . Hgg-, [J.-B. PORTA.Des signes secrets des lettres, c'est-à-dire l'art d'exprimer aux . autres, d'une façon secrète, les sentimentsde l'âme.] ' voir ci-dessus,n° 70. Sur PORTA, La premièreédition de ce livre parut à Naples en 1563,sousce titre : Defurtivis litteraru.ninotisvulgode ziferis,lib. IV. Les autres éditions furent augmentéesd'un cinquièmelivre, et l'ouvrage fut intitulé : De occultislitterarumnotis. Les principalespont: Naples, J-B. Subtilis, 1602; Strasbourg,Zetzner,1600.Cette dernière édition,augmentéedetexte et ornéede figuresporte le litre suivant.: Deoccultislitterarum notis, seu artis animi sensa occultealiis significandi,aut ab aliis signifieata expiseandienodandique,libri quinque.Quibus auclariumaccessit,addimentaqueedam continens.L'édition cataloguée par Peeters n'est pas relevée dans les dictionnairesbibliographiques. PORTA traite dans cet ouvrage de l'écriture secrèteà l'aide deschiffresparticulièrement; il indique180 combinaisonset les moyens de les'multiplier à l'infini. Cf. BRUNET, IV, col. 826; MICHAUD, XXXIV, 125; FIRMIN DIDOT, XXXIV, col. 843; GUAITA, 860. 142. De Veritate et Antiquitate Artis chimicoe,etc.—Lugdunum,1593 ; in-12. [Dela véritéet de l'anciennetéde l'Art chimique.] Les indicationsde Peeters sont vraiment trop laconiques.Voici l'auteur et le titre de cet ouvrage: ROBERTUS De veritateet antiquitateArtis chemicae, VALLENSIS. et Pulveris,,seuMedicinoe Philosophorum,velauri polabilisTeslimoniaet Theoremata, ex variisauthoribus.Lenglet du Fresnoy ne cite que l'édition de Lyon, 1.602,in-8°. Cet opusculede Robert de Vaulx a été imprimédans le Theatrumchcmicum(I, 7-32,Strasbourg,Zetzner,1659).Il se diviseen trois chapitres.Le premiertraite de la véritéet de l'antiquité de l'art chimique, c'est une compilationde textes tirés de l'Ecriture Sainte, des théologiens,des philosopheset des occultistes.Les deux autres chapitrescontiennentla matière et la compositionde la poussière,ou de la médecinedes philosopheset de l'or potable. Cf. LENGLET DUFRESNOY, III, 277. 143. Artis auriferoe,quamChemiam'vocant, etc.—Basileoe,1593;in-8°, [Del'art de faire de l'or, autrement dit la Chimie.] . . Cet ouvrage,édité d'abord à Bâle en 1572,puis en 1593,en deux volumes in-8°
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BIBLIOGRAPHIE
eut, encore à Bâle, une troisièmeédition en trois volumes, en 1610.En voici le détail : Dansle premier Volumesont : I. PropositionesArtis chimicoe. IL Turbo Philosophorum. III. TurbesPhilosophorumaliud exempiar. IV. Allegorioe supra Librum turboe. V. /Enigmataex visioneAristei. VI. Exercitationesin Turbam. VIL Aurora Confurgens. VIII ROSINUS ad Euthiciam. IX. Idem. Ad Saratantam Episcopum. X. Liber Definilionumejusdem. XI. MARI*ProphetissoePractica. XII. Liber SecretorumCALIDIS filii Jazichi. XIII. Idem.Liber trium Verborum. XIV ARISTOTELES de Lapide Philosophorum, de ConglutinationeLapidis. XV. AVICENNA XVI. Expositio EpistoloeALEXANDRI Magni. i .XVII. Ignotus autor de SecretisLapidis. XVIII. MERLINI Allegoriade Arcano Lapidis. XIX. RACHAIDIBUS de Materia Lapidis. XX. AVICENN* Tractalulus de Alchimia. XXI. Semita Semitoe. XXII. Clangor Buccinoe. i XXIII. Correctiofatuorum. XXIV. Incertus autor de Ârte Chimica. Le secondVolumecontient les Traités suivants : I. MORIENUS Romanus de transmutatione Metallorum,aut de Composiliorie Alchimioe. II. Bernardi TREVISANI Responsio ad Thomam de Bononia. III. Incertus autor de Arte' Chemica. IV. Scala Philosophorum. V. Ludus puerorum. VI. Rosarium Anonynii. VIL ARNOLDI de VillanovaRosarium. VIII. Idem. Novum Lumen. IX. Idem. Flos Florum. X. Idem. Episfola ad Regem Neapolitanum. XI. RogeriusBACCHO de Potestate Artis et Naturoe. Le troisièmeVolume,qui ne se trouve que dans l'édition de 1610.contient'les ouvrages suivants : I. Raymundi LULLIIultimum Testamentum. IL Idem. ElucidatioTestamenti ad RegemOdoardum. III. Potsstas Divitiarumcum expositioneTestamenti Hermetis. IV. CompendiumArtis magie» ad CompositionemLapidis. V. De Lapide et Oleo Philosophorum. VI. ModusaccipiendiAurum potabile. VII. CompendiumAlchimioe, VIII. Lapidarium.
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IX. ALBERTI Magni Secretorum Tractatus. X, Abbreviatio de Secretis Secretorum. XL ArnoLDide Villanova quoestionesde Arte transmutationis Metallorum. Testamentum. XII. ARNOLDI 144. Magia philosophica ex bibliotheca Ranzoviana. -—Hamburgi, 1593 ; in-12. [Magiephilosophiqued'après la bibliothèquede Ranzovius.] Voir le n° suivant. 145. Magia philosophica, summi philosophi Zoroaster et ejus 320 Oracula chaldaica, Asclepii dialogus et philosophia magna Hermetis Trismegisti, ex bibliotheca Ranzoviana (auct. Franc. PATRICII). -— Hamburgi, 1593 ; in-12. [Fr. PATRICIUS. Magie philosophique,[contenant] les 320 oracles chaldéens du grand philosopheZoroastre,le dialogued'Asclepiuset la grandephilosophied'Hermès Trismégiste,d'après la bibliothèquede Ranzovius.] Titre développéde l'ouvrage déjà noté au n° précédent. Sur HermèsTrismégiste, voir ci-dessus, nos 55 et 113. fut à peu près le dernierreprésentant de la philosophieplatoniFrançois PATRIZI cienne, qu'il professaen 1578, à Padoue, puis à Rome, par ordre de ClémentVIII en 1592. Il mourut en 1597.Il attaqua vigoureusementAristote, alors le roi de la philosophie,dansles quatre volumesde ses Discussionumperipateticorum.L'ouvrage inscrit dans ce catalogue poursuivait le même but, et donnait, commeauthentiques, les écrits attribués à Zoroastre,HermèsTrismégiste,Asclépius,etc.. L'édition de ces auteurs, la pluscomplèteet la meilleurequ'on eût à cette époque, faisait suite, avec pagination particulière, au livre intitulé : Nova de universisphilosophia, paru à Ferrareen 1591.Livre presqu'introuvablequi.au dire de Brûckeret de Sorel, coûte autant qu'une petite bibliothèque. La secondepartie fut réimprimée,assez incorrectementet sans le texte grec, à Hambourg, en 1593. Cf MORERI,V, 720; MICHAUD, XXXII, 263-264; FIRMINDIDOT,XXXIX, 342-343; BRUNET, IV, 440. 146. De la puissance paternelle contre ceux qui, sous couleur do religion, voilent les enfants à leurs pères et mères, par P. AYRAULT. Edition seconde. —- Tours, Mettayer, 1593 ; in-12, 204 pages. Pierre AYRAUT (Airault, Ayrault), célèbreavocat et jurisconsulte,naquit à Angers en 1536,fut plus ta'rd lieutenant crimineldans la mêmeville, où il mourut en 1601, L'ouvrage,cataloguépar Peeters, fut composépour déterminer son fils aîné, retenu par les Jésuites malgré le Roi et le Pape, à revenir à la maison paternelle. BRUNET marque : 2»édition, Tours, 1593,ou Paris, Mettayer, 1593. Cf. BRUNET, I, col. 593; MICHAUD, II, 528 ; FIRMINDIDOT,III, col. 902. 147. Apulei Opéra omnia.— in-12. [OEuvrescomplètes d'Apulée.] Voir ci-dessus,n» 5.
Lugduni Batav., Plantiniana,
1594;
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BIBLIOGRAPHIE
148. —Historia Ordinis Jesuitici, de Societate Jesuitarum, auctore, nomine, gradibus, etc., Jac. GRETSER,S. J. conscripta.— Ingolstadt, 1594; in-4°. Histoirede l'OrdredesJésuites.Dela Sociétéde Jésus, de son fonda[J. GRETSER. . teur, de son nom,,de ses grades, etc.] Le P. Jacques Gretser (1562-1625)fut le Jésuitele plus érudit de son temps et un célèbre controversiste.Ses oeuvrescomplètesfurent -impriméesà Ratisbonne, en 1734-1741,et forment dix-sept volumes.Le tome XI est consacréà la défenseet à l'apologiede la Compagniede Jésus.On y trouve l'ouvrage impriméà Ingolstadt, en 1594, sous ce titre : Integra RefutalioHistoriéeOrdinis Jesuitici ab Elia Hasenmillercicànscriptoe.Cf. HURTER,III, col, 728-736; FIRMINDIDOT,XXI, col.» des Ecrivains de la Compagniede Jésus, I, 352. 955-956; DE BACKER, Bibliothèque 149. Ritterkrieg, d. i. ein philosophisch Gedicht in Form eines gerichtlichen Procezs, wie zwey Metallen, nemlich Sol und Mars, vor ihrem — Northaunatùrlichen Richter Mercuris gehoren, von J. STERNHALS. sen, 1595 ; in-8°. La GuerredesChevaliers.Poèmephilosophiqueen formede procès [J. STERNHALS. judiciaire, [savoir] commentdeux Métaux,en l'espècele Soleilet Mars,comparaissent devant leur juge naturel, Mercure.] 150.Biblia,das ist: die gahze heilige Schrift, deutsch D. Martin LUTHER. — Frankfurt, Feyerabend, 1596 ; in-fplio. [La'JBible.Toute l'Ecriture sainte, selonla versionallemandede LUTHER.] Voir ci-dessus,n0' 33et 68. 151. La vérité défendue par la religion catholique en la cause des Hovius, 1596 ; in-8°. Jésuites, par J. DESMÔNTAIGNES.—-Liège, Le titre completde cet ouvrageest : La véritédéfenduepour la religioncatholique. En la causedes Jésuites.Contrele Playdoyèd'Antoine Arnaud. Par François des Montagnes.Responsau fol selonsa folie, affinqu'il ne s'estimeestre sage.Proverb. 26.Avecunetabledes principalesmatières.A Liège,chez Henry Hovius,M.D.XCVI8° pp. 232. Le pseudonymeFrançois des Montagnescache un jésuite célèbre en son temps, le P. Louis Richeome,né à Digne en 1544, et mort à Bordeaux,le 15 septembre 1625,après avoir exercé les chargesles plus importantes de son ordre. La premièreédition de l'ouvrage avait paru en 1595,à Toulouse: on en cite d'autres, de la même année, parues à Turin, à Avignon,à Francfort ; une traduction flamande,de 1600,à Louvain; une traduction latine, du P. Gretser, parue à Ingolstadt, en 1596, contre Le Playdoyède M. AntoineArnauld.....pourl'Universitéde Paris, demanderesse les jésuitesdéfendeurs,avait paru en .1594.. Cf. SOMMERVOGEL, dela CompagniedeJésus,VI, 1816-1817 ; CARAYON, Bibliothèque Bibliographiehistoriquede la Compagniede Jésus, n°* 2891et suiv. ; .QUÉRARD, Supercherieslittéraires,I, 920. — (S. I.), 1596 ; in-12. [ 152. Morale pratique des Jésuites.Tome III. Voir ci-dessusn" 126, l'indication du tome Ier. Le tome II n'est pas mentionné
BIBLIOGRAPHIE
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153. Gli statuti délia sacra religione di S. Giovanni Gierosolymitano di Jacomo Bosio. — En Roma, 1597 ; in-folio, figg. IJ. Bosio.Lesstatuts de la sainte religionde Saint-Jean-de-Jérusalem.] (HistoiredesChevaliershospitaliersde St-Jean-de-Jérusalem, appeD'aprèsVERTOT lés depuis Chevaliersde Rhodes,et aujourd'hui Chevaliersde Malte, V. 132; Paris, Babuty,1772),le Grand Maître,Huguesde Verdalle,choisitle frèreservant, Jacques Bosio,pour écrire l'Histoire de l'Ordre.qui avait déjà été commencéepar le commandeurJean-AntoineFossan.Celui-ciécrivitd'aborden 1588: La CoronadelcavaRome, in-4°; puis, en 1589: Gli privilegidéliareligionedi San lièreGierosolimitano, Rome, in-4°.Ensuite, il publia l'Histoirede l'Ordre sousce GiovanniGierosolimitano, ; lesdeux premiers titre : Istoria déliasacra religionedi San-GiovanniGierosolimitano volumesparurent à Romeen 1594,et le troisièmeen 1602.Cettehistoireva jusqu'en 1571,et fut continuée en italien, par Barthélémy Pozzo jusqu'en 1688, Venise, 2 vol. in-4»,1740. Cf. MORBUI, II, 439 ; MICHAUD, V, 117. II, 325 ; FELLER, 154. Von Hylealischen, d. i. pri. materialischen, catholischen oder algemeinen naturlichen Chaos der Natur gemessen Alchymioe und Alchymisten. Wiederholete, verneuerte und wohlvermehrete Naturgemessalchymisoh und Rechtlehrende philosophische Confessio oder etc. — Magdeburg, 1597 ; in-4°. Bekenntniss Henr. KHUNRATH, [Du Chaoshyléalistique,c'est-à-diredu Chaosnaturel, primitif, matériel étAin.iverselde la nature, suivant l'Alchimieet les Alchimistes.Confessionphilosophique, conformeà l'alchimie et enseignant le vrai, répétée, renouveléeet développéepar H. KHUNRATH.] Henri KHUNRATH (1560-1605)est un philosophehermétique sur lequel LENGLET DUFRESNOY (I, 382)porte le jugement suivant : « Cet auteur a prétendu, par une obscuritéaffectée,se faire passer pour un grand homme. Il est vrai que trop de clarténuit aux auteurs de cette science,en quoi elleest contraireà toutes les autres' où l'on ne se fait estimer que par des ouvragesqui présentent à l'esprit une lumière dégagéede tout nuage ».Et plus loin (p. 475): «HenriConradtou Kunrat,allemand, a beaucoupécrit, et mêmeassezobscurément;il n'a pas plus avancéque lesautres ; son Amphitheatrum,quoiquerare et recherché,n'en est pas plus instructif ». Les titres et les éditions cataloguéspar Peeters diffèrentconstammentde ceux que l'on trouve dans les dictionnaires bibliographiques.FIRMINDIDOTmarque vomHylealischen,etc.. qu'il traduit : Du chaoshyléal'ouvrageintitulé -.Confession naturelde l'alchimie,Straslique,c'est-à-diredu Chaoscatholiqueau universellement nous lisons: ConfessionvonHyleglischen,Aveu bourg, 1699,in-12. Dans MICHAUD, du chaosgénéralde la chimie, « Cet ouvrage, dit-il, a eu plusieurséditions, parmi lesquelleson doit distinguer celle qui a été publiée avec une Clef de la plus haute sagesse,par un anonyme,Strasbourg, 1699,in-12 »^Maisle titre exact de Peeters et l'éditionde Hambourgen 1597ne sont pas relevéspar les bibliographes.LENGLET DUFRESNOY (III, 198)cite une éditionde Strasbourgen 1599et de Magdebourgla mêmeannée.Il intitule ce livre : Confessionde ChaoPhysico-Chimicorum Catholico: ai quoCatholicehabitat Azoth,sivemateriaprima Mundi, hooest MercuriusSapientum: ubi Magnesioecondilionesfideliterrecensentur. . Cf.MICHAUD, n»439,p. 55. XXII, 235; FIRMIN DIDOT, XXVII, col. 277; GUAITA,
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155. GEBRIArabis, philosophiacalchymistoeacutissimi,DeA]chemia, Magisterii ejusdem ab innumeris quibus ante scatebat mendis repurgata, pristinoque ordini restituta. — Argentorum, 1598 ; in-12. l'Arabe. De l'Alchimieet du Magistère.Edition corrigéeet restituée dans [GEBER son ordre primitif.] l'un des plus célèbresphilosophesalchimistesvivait versla fin du huitième GEBER, siècle,et écrivit probablementses oeuvresen arabe, bien qu'il fut peut-être espagnol, DUFRESNOY[(I, 72-80)analysetrois de ses oeuvres:1°Summa grec ou persan. LENGLET perfectionisMagisteriiin sua natura; 2° De InvestigationeperfectionisMetallorum;3° TestamentumGebri.Dans le troisième volumede la Philosophiehermétique(p. 31), il indique le traité de l'Alchimiesous ce titre : Tractatus de InveniendaArte auri et argenti, sive Alchimia,et il ajoute : « Cet ouvrage est le premier de Geber qu'il faut lire, suivant l'auteur même ». L'ouvrage cataloguépar Peeters doit contenir l'Alchimieet la Recherchedu Magistèrede Geberdans un mêmevolume.L'éditeur et le recenseur ne sont pas indiqués et sans doute peu connus, puisque toutes les éditions de Geber furent imparfaitesjusqu'à celle de Dantzick, parue en 1682,qui fut copiéesur un manuscritlatin fort exact de la bibliothèquevaticane.Leséditions antérieures furent fort nombreuseset LENGLET DU FRESNOY (III, 170) s'étonne d'autant plus de leur incorrectionque Geber, dit-il, « est le Chef et le Maîtrede tous ceux qui ont travaillé et qui travaillent à la Philosophiehermétique ». Cf. MICHAUD, XVI, 100 ; FIRMINDIDOT,XIX, col. 789-792; NAUDÉ,Apologie etc.. p. 254. 156. Loca infesta, h. e. de infestis ob molestantes daemoniorum et defunctorum hominum spiritus locis. Author. J. THYR/EO.— Colonia;, Agrip., 1598 ; in-4°. [J. TIIYR^US.Des lieux infestés par les esprits importuns des démons et des hommes décédés.] Pierre THYRÉE (1546-1601), jésuite allemand,alaissé uncertain nombred'ouvrages sur les manifestationsdes esprits.Voicile titre completdu livre cataloguépar Peeters: Loca infesta,hocest, de infestisob molestantesdoemoniorum et defunctorumhominum spiritus locis, liber unus. Accessitlibellusde terriculamentisnocturnisquoehominum mortemsoientporlendere,Cologne,1598, 1604,1627 ; Lyon, 1599.HURTER (III, col. 427)ajoute à ce titre l'analyse suivante : « In quo spirituum infestantiumgênera, conditio, vires, discrimina, opéra, mala, quoeviventibus afferunt ; rationes item quibus partim proscribuntur, modi deniqUe.quibus locaab ipsorum molestialibcrantur, hisque similiadiscutiuntur. Dom Calmet et Lenglet du Fresnoyont largement puisé dans les ouvragesdu Père Thyrée. Cf. FELLER, XII, 107. 157. in-12.
Amphitheatruin
sapientioe, cum tabulis. —
Prag, 1598 ;
[Amphithéâtrede la Sagesse; avec des tables.] Voir ci-dessus,n° 154. Il s'agit de VAmphithéâtre de la sagesseéternelled'Henri Kunrath. Nous relevons le titre sur notre édition :
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AMPHITHEATRUM SAPIENTI^E ^TERNOE SOLIUSVERJE CHRISTIANO-CABALISTICUM DIVINO-MAGICUM Nec Non PHYSICO-CHIMICUM, TERTRIUNUM, CATHOLICON: Instructore HENRICO KHUNRATI LIPS. THEOSOPHI* AMATORE FIDELI,ET DOCT: MEDICINJE UTRIUSQ. HALLELU-IAH! HALLELU-IAH! HALLELU-IAH! PHYDIABOLO E MILLIBUS VIXUNI ANNOM. D. C. II. Les tables indiquéesdans l'édition de Peeters sont sans doute les deux tableaux synoptiquesde la Kabbale. A la fin de l'édition dont nous avons relevéle titre, on lit : Hanorise,cxcudebat GuilielmusAntonius, 1609. (n°1494,p. 183),est un des plus curieuxouvraL'Amphitheatrum,d'après GUAITA ges de la théosophie-kabbalistique.Les deux tableaux synoptiques de la Kabbale synthétisée sont accompagnésde neuf gravures de la plus haute valeur. Enfin, la planchequi représente Khunrath entouré de ses ennemis, déguisésen oisonsbridés DUFRESNOY et en insectesd'enfer, est un véritableCallotpar anticipation. LENGLET (III, 198), moins enthousiaste que Guaita, écrit avec raison : « Malgré plusieurs éditions,ce livre ne laissepas d'être assez rare, et mêmeassezrecherchédesconnaisseurs ; mais il est fort allégorique,et hors de la portée de la plupart des lecteurs ». L'édition de Peeters, Prague 1598, n'est mentionnénulle part. 158. Philosophiachymica tribus tractatibus comprehensa.Opus doctissimum et nunc primum integrum in lucem editum. Auctore Gastone Dulcone CLAVEO.— Colonioe, 1598 ; in-4°. [G. D. CLAVE. Philosophiechimique en trois traités.] Gaston de CLAVE, dit LEDoux (Dulco),né à Nevers (1530 ?), fut avocat dans cette ville, puis lieutenant général du Présidial, Il prit goût à la science hermétique qu'il défenditavec vigueur dans son ouvragecontre ThomasErastus, intitulé : et Chrysopoeise ApologiaArgyropoeioe (Theatrum Ckemicum,II, 6-80). Ses oeuvres furent les premièresimpriméesà Neverspar les nouvellespressesqu'avait introduites le duc Louisde Gonzague.Voicile jugementque porte sur lui LENGLET DUFRESNOY (III, 154): « Cet auteur est estimé ; et, à l'entendre, la manière d'arriver au grand oeuvreest facile ; il paraîtrait mêmequ'il l'aurait eue.Les préparationsqu'il enseigne sont assez simples, c'est un des plus clairs des auteurs de la Chimie métallique; supposénéanmoinsqu'il dise vrai : car il ne faut pas se fier à tous ces Messieurs, qui parlent si clairement ». Lenglet du Fresnoy mentionne une édition de Genève et une autre de Lyon, toutes les deux en 1612,de la PhilosophiaChymica;il n'est pas question décolle de Peeters en 1598.Il faudrait de plus contrôler le lieu de
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l'édition : Colonioe.Lenglet du Fresnoy marque ColoniseAllobrogum(Gcnevw) ; il est probableque l'éditionde Peeters sort desmêmespresses.FIRMIN-DIDOT paraît avoir commisla mêmeerreur en marquant : PhilosophiaChymica;Colonioe, 1612 (IX, col. 716). Cf. LENGLET DUFRESNOY, I, 317-319. 159. Biblia sacra. Dat is de geheele Heylige Schrifture bedelyt in Oudt ende Nieu Testament. — Antwerpen, J. Mocrentorf, 1599 ; in: folio, figg. sur bois. [La Bibleen versionnéerlandaise.Ancienet NouveauTestament.] Soc. Jesu. Derege et régis institutione, L. III.— 160. — J. MARIANA, Toleti, Pet. Rodriguez, 1599 ; in-4°. DUroi et de l'institution royale.] [J. MARIANA-. KLOSS cataloguecelivresouslen° 3293,et indiquequ'il s'agit de l'éditionoriginale qui est rare. Il ajoute la notice suivante : « Commele meurtre de Henri III est célébréavecla plusgrandehardiessedansce livre,le Parlementde Parisle fitbrûler par la maindu bourreaule8 juin 1610; en outre, à la demandede la Courde France, il l'ut égalementinterdit en Espagne ». Jean MARIANA (1537-1624), jésuite espagnol,composades ouvragesde théologie et d'histoire,et s'illustra surtout par sonHistoired'Espagneen30livres,qu'iltraduisit lui-mêmedulatin en espagnol.Sonouvrage:De rege et régis institutione, divisé en trois livreset éditéd'abordà Tolèdeen!599,revêtu de l'approbation desdocteurs et du privilègeroyal, nefut déféréau Parlementde Paris que le 8 juin 1610,c'està-dire après l'assassinat de Henri IV.On prétendit que la lecturede ce livre avait déterminéRavaillac à commettreson crime, commeil en avait fait l'aveu dansson interrogatoire; c'est faux, le nom de Mariana ne fut pas prononcépar Ravaillac. L'éditionde 1590est la seulecomplète: «Les réimpressions,dit BACKER (II, 1088), n'étant point entières,n'ont pas de valeur ».Pour les approbationsde ce livre, voir MonERi,V, 129. Cf. FELLER, III, col. 759-763; MICHAUD, XXVI, 573; BRU. VIII, 168; HURTER, NET,III, col. 1422. 161. Aureum Vellus, oderGûldin Schatzund Kunstkammer.darinncn der aller furnembsten, etc., Auctorum, Schrifîten, Bûcher aus dem gar uralten Schatz der uberbliebenen, verborgenen Reliquien und Monumenten gesammelt. — Rorsch, 1599 ; 2 vol. in-8°. [La Toisond'or, ou Précieuse.Collection,dans laquelle sont réunis les écrits et les livres des auteurs les plus remarquables,d'après l'antique trésor des reliqueset monumentssecrets conservés.] relevonsle titre completdans:BRUNF.T NOUS Celivre est de SalomonTRISMOSIN. (Salomon).La Toysond'or, oula fleurdestrésors,enlaquelle (V,col. 951): TRISMOSIN est succinctementet méthodiquementtraicté de la pierre des philosophes...enrichie de figures,et des proprescouleurs représentéesau vif, selonqu'ellesdoiventnéces, sairementarriver en la pratique de cebel oeuvre,et recueilliedes plusgrandsmonuments de l'antiquité... par ce grand philosopheSalomonTrismosin,précepteurde Paracelse; traduit de l'allemanden françoiset commentépar L.I.—Paris, Ch.Se-
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nu vcstre,1613,petit in-8 de 9 ff. prélimin.,et 219pp. avec fig. sur bois.LENGLET FRESNOY (III, 310)mentionnela mêmeédition ; et il avait déjà écrit dans le même ouvrage(I, 474): .»Salomonde Trismosin,Allemand, dont nous avons la Toison d'Or estiméepar quelques-uns,mépriséepar d'autres ; c'est le sort ordinairede ces sortesde livres».-.• 162. Des geheimen wunderthetigen Universal-steins naturgemesscliymischer philosophorum Rechten. — Magdeburg, 1599; inL8°. [Règlesdes philosophesqui sont des chimistesselon la nature, au sujet de la secrèteet miraculeusepierre universelle.] Cetitre répond à l'ouvragede Bernard PÉNOT, imprimédans le Theatrumchemicum (II, 133) sous la rubrique : De lapide philosophico,avec le titre: Regulssseu canonesphilosophiciLVII.Cesont cinquante-septrèglespourproduirela pierrephidonnera vingt règles losophale.Quelquesannées plus tard, Eyrenée.PHILALÈTHE DUFRESNOY, II, 327). pourse conduiredans l'OEuvrehermétique.(LENGLET 163. Les Noces chimiques du père Rosen-Grux.—(S. L), 1600; in-12. Sousce titi-ÇiPeeters ajoute la note suivante: « Ouvrageattribué, par Nicolaï, • , à Valentin Andréa ». Hochzeit Il s'agitsansdoute d'une traductionfrançaisedulivre intitulé: Chymische la date donnée, ChristianiRosenkreutz (Noceschimiquesde ChrétienRose-Croix).Mais par Peeters est erronée. L'ouvrageoriginalparut, en effet, à Strasbourg,en 1616, en quatre éditions(voir Ktoss, n° 2476). Sur le légendaire Frère Chrétien Rose-Croix,prétendu fondateur de la Société des Rose-Croix,le Handbuch,à l'article : Rosenkreuz,Christian(t. II. p. 259),donne les renseignementssuivants : Le Frère CrétienRose-Croix,dans sa jeunesse,aurait été envoyéà Jérusalemavec un vieux moine.Celui-cimourut en route, à Chypre. ChrétienRose-Croixcontinuaseulle voyagevers Jérusalem, en passantpar Damas. Danscette dernièreville il.tombamalade.Après son rétablissement,sur le conseil d'amis qu'il s'était faits, il se rendit à Damcarauprès de savants arabes, qui l'auraient instruit sur toutes chosespossibleset impossibles,et avec lesquelsil aurait pris connaissancedu LiberMundi.Après un séjourde trois ans, il traversel'Egypte et gagneFez. Il avait des recommandationsauprès de sagesArabesde cette ville, qui lui enseignèrentde nouvellessciences.Deuxans après, il vient en Espagne,où l'on accueillemal ses tentatives de réforme générale. Il parcourt d'autres pays encore,où il répète lesmômesexpériencesavecle même insuccès,et retourneenfin en Allemagne. Il travaille pendant cinq ans d'une façon solitaire. Après quoi il reprend son projetde réforme.Il s'adjoint trois moines,et de la sorte se constituela Fraternité du Rose-Croixqu'on prit l'habitudede désignersousle nomde Fraternité desRoseCroix.Lesquatre Frèresfirentleur demeured'une maisonsecrète,dite du Saint-Esprit. Ils s'associèrentencorequatre compagnonset parcoururent les divers pays du globe.Toutefois,chaqueannée, ils se rassemblaientune foisdans leur maison,où le Père Rose-Croixdemeuraitcontinuellement,en compagniede deux Frères,dont chacun,avant de mourir, devait désignerson successeur. Les disciplesne savent pas au juste quand le Père' Rose-Croixdisparut de ce monde.Environ 120ans après sa mort, ils trouvèrentun jour par hasard son tombeau dans une voûte, avec toutessortes de signeset d'inscriptions. LesNoceschimiquesdu Père Rose-Croixsont communémentattribuéesà Valentin Andréas.
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Joh. Valentin Andréas naquit en 1586, à Herrenberg dans le Wurtemberg; il mourut à Adelberg en 1654. Il est considéré, probablementà juste titre, comme l'auteur des deux plus célèbresouvragesrelatifs aux Rose-Croix: la Fama Fraternitatis et la Confessio(cf. Handbuch,au mot: Andréa).Il écrivit d'ailleursun grand nombre de livres, dont les plus célèbressont les suivants': Turbo, sive molesteet frustra per cunctadivagansingenium,in theatrumproductum,Helicone,1616(KLOSS, n° 2478); Invilatio Fraternitatis Christi,en 2 parties,Argentorati, 1617-1618(KLOSS, n sont égalementfrappantes.Celuiqui est intitulé Fama, etc.,annonceuneréformation généraleet exhortelesjgenssagesde sejéunir en une sociétéinconnueau monde>
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pour s'y dépouillerde toute sa corruptionet revêtir la sagesse.Cette exhortation est accompagnéedu récit allégoriquede la découvertedu tombeau du Père Rosesousle voilede laquelleon présenteles desseinset lesbons effetsde Croix, allégorie " la société projetée. La Noce chymiqueest attribuée au Père Rose-Croix,qui doit l'avoir écrite en 1459; mais on y reconnaîtle ton du commencementdu dix-septièmesiècleet surtout la manièrede J. V. Andréa; c'est une visioncharmante,remplie de poésie et d'imagination,'maisd'une bizarreriesingulièreet fort communedans les écritsd'Andréa.Les piècesde vers^juis'y trouvent, ressemblentfort aux'poésies de cet auteur; elles sont pleinesd'élégance,telles entr'autres que l'Hymne à l'amour. On y rencontreçà et là quelquesobscurités,mais on voit qu'elles y ont été . misesà dessein,de même que les allusionschymiques,dont le but est d'attirer l'attention des alchymistessur les railleriesdont il les accable avec un grand àir de gravité ; il ne faut que voir la comédieridicule qu'iltfait jouer aux alchymistes Paracelsistes,sousle nom de Mercurialistes,avec ses intermèdespleins de finésseï pour être étonné que les soi-disantsadeptes aient pu y chercher si longtempsles secretsde la chymie,sans êtreirappés de la satyre qu'elle contient. « Cesdeux ouvrages,surtout la Fama,firentbeaucoupde bruit en Europe et plus encoreen Angleterre.L'Allemagneétait dans ce temps-làtoute pleine d'amateurs dessciencessecrètes; c'était le règne de la Chymieet de l'Astrologie; on honorait souvent celle-cidu beau nomde Mathématiques.On sait le cas que l'EmpereurRodolphe faisaitde l'Alchymie; et quant à l'Angleterreil ne faut que lire la vie de ses savants dans l&BiographieBritanniqueou dans Wood'sAthenoeOxonienses,pour voir à quel point ces deux faussessciencesy étaient cultivées,et combienon cherchait dans l'astrologiela découvertedeschosesles plus cachées.Tousles amateurs des sciencesoccultescroyaientdonctrouver leur fait dans cette sociétéde la RoseCroix; ils.voulaients'en faire recevoir,ou du moinsentrer en correspondanceavec elle; aucun n'y réussit, et cela par une très bonne raison ; alors plusieurspersonnes se donnèrentpour en être ; mais en considérantleursécrits avec attention, on voit qu'ils diffèrenten tout^les deux premiersdont nous avons parlé, qui annonçaient l'existencede la confrairie,et que des idées toutes nouvellesavaient pris la place des premières; pour en être convaincu,il ne faut que comparerla Fama fraternitatis et la,Nocechymique,avec le Glypeum Veritatisde MichelMayer,et la Défense desFrèresde la Rose-Croixpar Robert Fludd. Andréalui-mêmea dit assez clairement que cette comédiecesserait bientôt, qu'il voulait quitter la confrairiedo la Rose-Groixpour ne s'attacher qu'à la Sociétédes Chrétiens,etc. » Christi Rosa Floresccns ; 346. Invitatio ad Fraternitatem authoro Joann. Valent. ANDRÉA.— Argentorati, 1617; in-18, 82 pagos. [Invitation à la Fraternitédu Christ,[appelée]la Rosefleurie,par J. V. ANDRÉA], n° 2517,ne note commeouvragede ce genre,publié en'1617,que le suiKLOSS, InvitatiofraternitatisChristiad sacri amoriscandidatos. vant : (J. Valent. ANDREW) Argentor.haered. Zetzner,1617,in-12, 67 pages.Peut-être s'agit-il du mêmelivre que celui ci-dessusdésigné? DUFRESNOY du Voir n° 345.Au n° 273,le présentouvrageest signésousLENGLET nom de Florentinde Valentia,pseudonymede J. ValentinAndréa'.Societatis de Rosea Cruce 347.Tractatus Apologeticuslntegritatem défendons. In qua probatur contra D. Libavii et aHorum ejusdem farinas ûalumnias, quod admirabilia, etc. Authoro DE FLUCTIBUS -"- ' '-'-• "-'.: — in-12. Batav., Basson, 1617-, Lugd. (Robert FLUD).
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[Traitéapologétiquepour la défensede la probité de la Sociétéde la Rose-Croix; Où il est prouvé, contrairementaux calomniesde D. Libaviuset d'autres de même farine,que les chosesmerveilleuses,etc., par DEFLUCTIBUS (Robert FLUD).] Pour le .titre completde cet ouvrage,voir ci-dessus,n° 324.Il s'agit sansdoute d'uneréimpression,par lesmêmeséditeurs,de l'éditionde 1616.Il n'en est pasquesn° 2482. tion dansla Bibliographiede KLOSS, Voir ci-dessus,n° 313: 348. Novus Tractatus chymicus,de Vera Materia, veroque processu Lapidis philosophi [sic ; lire : philosophici], quo pleniorem atque fideliorem hactenus non vidit mundus. Cui accessit sub calcem,. ut verum ita sincerum de Fraternitate R. C. judicium. Haec omnia nupcr amici ejusdem litteras responsa, ex mox sub inde publico typo dictai-Fratcrnitati dévote dicata a Mich. POTIER, etc. — Francofurti, 1617 ; in-12. [NouveauTraité chimiquede la vraie substanceet de la vraie manièrede produirela pierre philosophale,tel que le monden'-envit jamaisjusqu'ici de plus complet et de plus exact. A la fin, est ajouté un jugementaussi véridiqueque sincère sur la Fraternité R. C. Le tout en réponseà deslettres récemmentpubliéespar un ami de naguère c'e la même à celle-cipar Mich-, Fraternité, et dédié"dévotement ' ' POTIER], n° 2500. L'ouvragenoté par KLOSS est du formatin-8°.Le titre en est KLOSS, beaucoupplus court que le précédent,encorequ'il contiennela date exacte de la composition: 12 septembre1617,et qu'il nousapprenneque l'auteur, Mich.Potier était citoyen de Dortmund en Westphalie.Voici ce titre, exactementreproduit avec ses abréviations: Novustract, chymicus,de Vera Materia, veroqueprocessu Lapidisphilosophici,cui accessitsub Calcem,ut verumita sincerumde Frat. R. C. dicataa Mich.POTIER, Cive Dortmund, judicium(12 Sept. 1617)dictoeFrat. devoloe Westphalo.Francofurti, Hartm. Palthenius,1617,in-8°,79 pages. Voirplus loin, n° 457. LENGLET DÛFRESNOY (III, 269) catalogueles ouvragessuivants do M.POTIER (Poterius) : N. 615. — MICIIAELIS POTIER,ApologiaHermeticoPhilosophica,in-4°. Francofurti, 1630. VeredariusHermeticoPhilosophions,Loetum,et inauditum nuncium aàferens, in-8°.Francofurti.Apud Aubrios,1622. De conficiendo LapidePhilosophica,et SecretisNaluroe,in-8°.Francofurti, 1622. NovusTractatusChimicusde veramalcriaet veroprocessuLapidis, in-8°Francofurti, 1617. Fons Chimicus,id est vera auri et argenliconficiendi,ex naturalis Philosophie! VenisScaturiens,in-4°.Coloniaî,1637. PhilosophiaChimica,id est methoilusauri et argenli solvendiet exallandi,in-4°. Francofurti,1648: VerainpeniendiLapidemPhilosophicummelhodus,contraAlchimislas. Philosophiapura, quâ non solùm vera mysteria, [RapideMessageà la Fraternité philosophiquedu R. C, par ValentinTSCHIRNESS, philosopheet Licenciéen Médecine,à Gdrlitz en Germanie]. n»2462. Nou-velle édition,de l'ouvrage noté supra, n° 335. Cf. KLOSS, 393. Sendschreiben an die R.C, in Centre Gêrrhaniae. -—-(S. 1.), 1617 ; in-8°, Itazauer, 40 pages. [Missiveaux R. Ç. au Centré de,l'Allemagne]. n» 2515. KLOSS, L'indicationfinale,K.azauer,40 pages,doit être lue avecKLOSS;KAZAUER, p. 40, à Missivedont irs'àgit est mentionnéepar Ghn J3t;KAZAUEK, ce quisignifievque'la là'pagê 40 dé son ouvrageAies;riche eh données-bibliographiques,:intitulé-: Disphistor.de Rosàeemcianis, et qui fut publié à Wlttemberg en 1715.Voir KLOSS, n» 2421. , 394i Die loblich Bt-udérschaft &um Leichtschiff, Verteutscht auf einem Èatèîn, Bxémplar,. so allem ànsehën nach eben so ait alss die Brudërlchaft zum R. C. seyn will. —(S. L), 1617 ; in-8°, 16 pages. [L'iHii6treFraternité en tant que vaisseau rapide. Traduit en allemandd'après un exemplairelatin, qui, selontoute apparence,doit être aussivieuxque la Frater nité'dùR. G.] n° 2522, qui donne cet ouvrage comme une adaptation du Monopolii KLOSS, Philosophorutn, paru en 1489. der versteckten Secretorum Lapidis Phil. Famae 395,Erklarung Fraternitatis vom H. G. — (S. 1.), 1617 ; in-8°. [Explicationde la Fama de la Fraternité du R. C. au sujet dessecretscachésde la Pierre philosophale], n° 2512. |, KLOSS, der R. C. Frater396. Gesprach Von der ungeheuernWeltphantasey nitet und von dém grossen.Phan.tasten Menippus (von Caspar BÛCHER zu Tûbingen). — Tûbingen, 1617 ; in-8°. 1 [Dialoguesur la prodigieusefantaisieuniversellede la Fraternité R. C, et sur le de Tûbingen).] grand visionnaireMenippus(par Gaspard BÛCHER n" 2519. KLOSS, »Le grand visionnaireMenippus»lait sansdouteallusionau Menippusde Valentin Andréa, dont il a été question ci-dessus,n° 355. BIOSEN'THAL cite,deux ouvragesde Bûcher de Tubingue: N° 5232,p. 4ûl : Mèreurhis,s. oratioin qua oecasionefabuliede Memurioet Sta~ tvMrio,pràdigiosïphiluntimmereatores,neenondéformeseriticorumsimioe perstringuntur.
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.. . Tubingae,1615.In-4°. N°6644,p. 508: Aclusoratoriosin quothemadetemperentiaetebrietatein utrattiqUe parlenttractatur.Tubing, 1613.In-4°. 397. Einfal'tiges Antwortschreiben an die Fraternitât des Ordens von Rosencreutz. — (S. 1.), 1817 ; in-8". [SimpleRépliqueà la Fraternité de l'Ordre du Rose-Croix,] Malgréquelquesanalogiesdans le titre, cet ouvragedoit être différentde celui noté ci-dessus,n° 382. 398. Ontdeckinghe van een onghenoemde Antworde of de Famam Frato — (S. 1.), 1617 ; in-12. [Découverted'une réponseanonymeà la Fama Fraternitatis (en hollandais).] n»2434,cet ouvrageserait-deAndréasHOBERVESCHÉLS D'aprèsunenote de KLOSS, VONHOBERNWALD. . ,. . 399. Mythologia Christiana ; auctore Joann. Valent. ANDRÉA.— (S. 1.), 1618 ; in-4°. , [J. V. ANDRÉA. MythologieChrétienne.] à la rubrique de cet ouvrage,n» 2571,ne connaît point d'édition de 1618, KLOSS, maisseulementde 1619; cf. plus bas, n° 479. Voir ci-dessus,n° 345. cité par NICOLAÏ cit. p. 176)et par SÉDIR(Histoiredes Rose-CtoùtABRUCKER, (O/>, des détails qui complètentsa p. 156; Paris, 1910)donnesur ValentinANDRÉAS ab incurtabulismundi, 11,740; Leipzig1742), biographie.(Hist. criticaphilosophioe Né,commenousl'avonsdit (n»163)à Herrenberg,dansle Wurtemberg,le 17 août 1586,où son père était superintendant,il eut pourmèreMarieMoseriaet pour oncle (nonpas pour grand-père,commele marque Sédir) Jacques Andréas, ou mieux connu dans toute l'Allemagnesous le nom du secondLuther (GOSGHMER, Andreoe, Dictionnairede théologiecatholique,I, 303-308).D'après Brucker, Valentin étudia d'abordsousMichaelBeumler, puis à Tubingue.HRFÉLÉ (GOSCIILER. op. cit. I, 305) nousapprendque son père devint, en 1591,abbé luthérien de Konigsbronnet que Valentinreçut sa premièreéducationdansce couvent.Le mêmeauteur, un peu plus critiqueque les protestantset les francs-maçonsBrucker, Nicolaï,Mackey(Encydopoedia of Freemasonry,I, 69), Sédiret tant d'autres, affirmeque Valentin,qui terminasesétudes théologiquesà Tubinguen'affaiblitpas sa santé à travaillerjoui" "t nuit, mais«qu'il tombadansde mauvaisessociétés,qu'ildissipafollementles plus bellesannéesde sa jeunesse, et, qu'il quitta, plein de repentir et de remords,l'Universitéeh 1607,dans l'espoir de retrouver, en voyageant,la santé du corps et la l>aixde l'âme ».On doit lui rendre cette justice, qu'il sut revenir à une conduite irréprochableet combattreles vicesde ses contemporains.Après une premièreabsenceprolongée,il revintà Tubingue,où on lui réfusatoute fonctionecclésiastiquei si'bienqu'il dut se faireinstituteur. En 1610,il voyageade nouveau,et selia d'amitié a Genèveavecle prédicateurJean Scaron.Il demeuraensuiteen France,puis rentra à Tubingue« en qualité de précepteur,nousdit Héfélé,d'un jeune de Gemmingen, deRappenau,près de Wimpfen,dans la maisond'un professeurde théologie,nommé MathieuHafenreffer*, qui eut beaucoupd'influencesur lui». Plus tard, il parcourut l'Autricheet l'Italie, et encorede retourà Tubingue,il obtint ledroit.deCommensal au couventde cette ville, et, en 1614,il fut nommédiacre de Vaihingen,dans.le
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Wurtemberget fit partie de l'école des théologiensmystiques dont Arnd-était le chef. « Valentin Andreoe,écrit Héfélé,appartenait à cette classede mystiquesconvaincus,et il employason esprit et son talent, sesconnaissanceset son imagination à ramener, pensait-il, ses contemporainsdans la voie du Christianismevéritable (luthérien),vivant et pratique de la Bible ».Ses ouvrageslui valurent de nombreux ennemis,le Ménippeparticulièrement.En 1620,ValentinAndreoedevintsuperintendant de Colw, il exerça ces fonctionsdurant 29ans. « Il fut accusédit Héfélé, defomenterl'hérésie, de favoriserlewégélianisme,de soutenirles Rose-Croix.Pour se justifier, il publia Une professionde foidans laquelleil proclamasonadhésionà la Confessiond'Augsbojirg,et son horreurde la tyranniepapale, de l'orgueilcalviniste, de l'hypocrisiedes anabaptistes ».Cette déclarationlui valut le titre de docteuren Théologie,à l'Universitéde Tubingue.Marié,le 2 août 1614,avec Elisabeth-Grûminger,ilfut appelé à Stuttgart commeprédicateurde là cour et conseillerconsîstoriaL Vers 1614,il fut nomméprélat de Bebenhausen,oùil setrouvaplus malheureuxencorequ'à Stuttgart, aussiaccepta-t-illa place de prélat et surintendantd'Adèlberg,maisil mourut, avant de s'y rendre, à Stuttgart, en 1654,à l'âge de 68 ansCf. MORERI, I, 339;. HOEFER, II, col. 559; FIRMINDIDOT,II, col. 559 reproduit Hoefer; MICHAUD, I, 653;FELLER, I, 251; GOIGOUX, I, 464; LAROUSSE, 1,294. La Mythologiachristianaporte le titre suivant dans Hoefer(loc.cit.) ; Mythologioe christianoe,sive virtutumet vitiorumvitoehumanoeimaginumlibriIII ; Strasbourg, 1619,in-12: ce livre a été en partie traduit par Sontag et Herder,. . -, SelonWAITE (lib.ct(.p.;240)la Mythologiachristianaprouveque Valentin.Andreàs ne fut pas Rose-Croix.Voicice passage: « En dépit de l'opinionde Louis Figuier, je ne puis trouver dans la vie'ou dans les écritsd'Andréasaucunebase qui puisse faire supposerqu'il était un discipleassiduet moinsencoreun partisanfanatiquede •Paracelse,et il ressortclairementde sa« Tunis Babel », de sa « MythologiaGRrisianan,et d'autres de ses ouvrages,qu'ilconsidéraitlés manifestesrosicrucienscomme une mystificationrépréhensible.Au 25°chapitre du premier de ces livres, l'auteur propose de mettre sa propre Fraternité Chrétienneà la place de la fabuleuse Sociétédes Rose-Croix.De fait, chaque foisqu'il en parle dans ses oeuvresconnues, c'est toujoursavecblâmeou mépris.Nihil cumhac Fratemitatecommunehabeo,dit •l'aVéritédans la «MythologiaChristiana ». au contraire,(lib. cit. p. 178, note 1) la MythologiaChristiana D'après NICOLAÏ, contient des preuvesque Valentin Andréasne fut pas étranger à l'établissement des Rose-Croix.« On ne peut lire, écrit-il, sans attendrissementses plaintes sur la rage de sesadversaires,dans la préfacede la troisièmepartie de sa MythologiaChristiana (p. 220).Je vais prouverpar ses propres expressions,qu'il est convenu dès l'abord (malgréses désaveux postérieurs) d'avoir eu quelque part à l'invention de la Rose-Croix.Voyez sa MythologiaChristiana, p. 329, où il, fait dire à Alethée: «Planissimenihil cum hac Fr.atemitatehabeo commune.Nam cum paulo. ante lusum quemdamingeniosorem,personatusaliquis in litterarioforo agere vellet, credidissem,hac imprimisaetate,quaead insolita quajq.uèse arrigit, nihil mota sum libellis inter se conilictantibussedvelut in scena,prodeuntessubindealioshistriones non sine voluptatespectavi.At nunc cum Theatrum omnevariis opinionumjurgiis impleatur, et conjecturissuspicionibus.maledicenlia potissimumpugnetur, subduxi ego me, ne impudentiusme ulli rei incertoeet lubricseimmiscèrent».-. On le voit, l'histoiredes Rose-Croixet de leur fondateur'est encore,à faire, et le critique,sérieux qui l'entreprendra devra approfondirla littérature rosicrucienne, si multipleet si variée,avecun esprit dégagédu préjugé'luthérien,--qui désormais canoniseValentinAndréas,et dela préoccupationfranc-maçonne,trop désireuse de renier de nos jours^toute.parenté.entrela Sociétédes,RosérCroixet la.Maçonnerie.
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400. Jhesus nobis omnia ! Rosa Florescens, contra F. G. MENAPII calumnias, etc.— Francofurti, 1618; in-12, 23 pages. [Jésusest tout pour nous !La Roseflorissantecontrelescalomniesde F. G. MENAPIUS,etc.] la signaleégalement, Secondeédition de l'ouvragecataloguésousle n° 379.KLOSS n° 2498,mais de formatin-8°commel'édition originale. Voirci-dessus,nos273,346et 379. bien plus probablementque deMôGLiNG. ANDRÉAS, L'ouvrageest de VALENTIN Au n° 346,Peeters sembleavoir juxtaposéles titres de deux ouvrages distincts d'Andréas: VInvitatioad FraternitatemChristi,que nousretrouvonsdans le numéro suivant,et la RosaflorescenscontreMenapius,souventsignéed'un des pseudonymes d'Andréas,Florentiusde Valentia. Pour le mêmepseudonymeemployépar Môgling,voir les n™349et 379. 401. Invitatio Fraternitatis Christi, per (sic; lire : pars) altéra, paraenetica ; auctore J.Valent. ANDRÉA.—Argentor, haered. Laz. Zetzneri, 1618 ; in-18, 67 pages. Invitation de la Fraternité du Christ; Secondepartie : exhor[J.-Val. ANDRÉA. tative.] Secondepartie de l'ouvrage noté ci-dessus,n° 346. KLOSS, n° 2518,le catalogue également,mais sous le formatin-12 et sous le titre suivant : (J.-Val. ANDRE/B) Invilalionisad fraternitatemChristi,pars altéra,paraenetica. Voirn»3 345, 346, 399 et 400. Le titre de cet ouvrageest ainsi relevé par HOEFER (II, col. 560) : Invitatio ad FraternitatemChristi prior ; Strasbourg,1617; posterior,ibid., 1618, in-12. Ce livre, d'après HÉFKLE lib. cit. p. 308)aurait eu pour but de faire (GOSCULER, croirequ'Andréasn'était pas l'auteur de la Fama. « Commec'était en effet à l'occasionde la Fama, dit Héfélé,quos'était fondéela Sociétéfanatiquedes Rose-Croix, Andreoe cherchaà repoussertoutesolidaritéavecelleen la combattant,en se moquant d'elle,et en faisantun appel à la fraternitéchrétiennedansun nouvelécrit intitulé: FraternitasChristi.Quoiqu'il on soit, ajoute Héfélé,ce furent quelques-unsde ses amis,pasteurs du Wurtemberget de Nuremberg,qui, en 1628, :seréunirent pour formerl'alliancedes Rose-Croix». 402.Responsum ad Fratres Rosacae Crucis illustres ; Heus, Léo [Cruce] fidis, Lux sat hodie, nain quando ficle curris, omis propulsans ecclesise, vigebit. — (S. 1.), 1618 ; in-8°. [Réponseaux illustresFrèresde la Rose-Croix.Hé1Lion qui as confiance[en la croix],la lumièreest suffisanteaujourd'hui,car quand lu coursavec foi, poussant en avant le fardeaude l'Eglise, celle-cino peut qu'être florissante!] n° 2541,à qui le mot Cruceentre crochets est emprunté. KLOSS, La phrase : Heusl Léo[cruce]fidis, etc. sembleune manièred'épigraphe. 403. (J. Valent. ANDREAE)Menippus, sive dialogorum satyricor. Centuria inanitatem nostratium spéculum. In grammaticorum gratiarn castigatum, — Cosmopoli, 1618 ; in-18, 250 pages.
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BIBLIOGRAPHIE
, [(J.-yàlent. ANDRÉA) Ménippe,ou Centuriede dialoguessatiriques,montrant la futilitéde nos compatriotes.Corrigéen laveur des grammairiens.] n» 2518b, la note également,mais Secondeéditiondu n° 355, ci-dessus.KLOSS, sousle format in-12, à l'instar de la première. HOEFER (II, col. 560)cite la premièreédition de 1617,et ajoute : «C'est dans ce livre remarquablequô l'auteur met en relief les causes qui empêchaientl'Eglise et les lettres d'être aussi utiles qu'elles devraientl'être )>. HÉFÉLÉ écritsurcetouvrage(GOSCHLER, 1,306): «Undesplusimportants ouvrages d'Andréasfut son Ménippe(du nom d'un ancienphilosophecyniquefort mordant), recueil'de cent dialoguesqu'il avait composés,étant diacreà Vaihingen.Un passage du deuxièmedialoguepeut donner uneidéede la manièred'Andreaj.« Je voudrais, disait-il,offrir quelquechoseà tous et à chacun.etreprendrequelquechoseà chacun et à tous. Je souhaiterais: aux princesplus de piété et moinsde dissipation; aux conseillersplus de courageet moins d'égoïsme; aux consistoiresplus de miséricorde et moinsde bassesse; aux gentilshommesplus de bravoureet moins de superbe; aux théologiensplus de vertus et moinsd'ambition; aux juristesplusde conscience 'et moinsîle profit ; aux médecinsplus d'expérienceet moinsd'envie ; aux professeurs plus de bon sens et moins-déprésomption; aux hommesd'écoleplus de solide éruditionet moinsde subtilité ; aux hommesd'Etat plus de sincéritéet moinsd'athéisme; aux étudiants plus d'assiduitéau travail et moinsde dépenses; aux soldats plus de parolede Dieuet moinsde grossièreté; aux curés plus de vigilanceet moinsde revenus ». Le langagerude et sincèrede l'auteur de Ménippeexcitachez beaucoupde ses contemporainsune sorte de rage contrelui ; certainsprofesseursde Tiibîriguesurtout se trouvèrent profondémentblessés, obtinrent une prohibition du livre et outragèrentgrossièrementl'auteur, tandis que d'autres, notamment le célèbrethéologienluthérienJean Gerhard,trouvaientgrandplaisirà ce langagelibre et hardi». 404. De naturae secretis quibusdam ad Vulcaniam Artis chymioe. ante omnia necessariis, etc. — (S. 1.), 1618 ; in-12. [De certainssecretsde la nature, surtout nécessairesà la Vulcaniede l'art de la chimie,etc.] KLOSS,n» 2528, sous le format in-8»,donne la suite du titre, qui est la suivante : Andie Hochel.und KunstreicheHerrenderphilos.Frai, vomR, C, abgegangen undlôblicherKilmste«Adressé vonbesondernLiebhabern Gôtil.undndturl.Geheimnisse aux hautement illuminéset ingénieuxMessieursde la Fraternité philosophiquedu R. C, par certainsamateurs de secretsdivinset naturels et d'arts illustres ». 405. Antiquoe Physiologiee Bartb. KECKERMANNIexamen novum et [ad?] veterem Aristotelicoe Philosophioe trutinam institutum, etc., etc., disseruit M. Joh. STEKERUS.— Rostock, 1618 ; in-4°. sur [Nouvelexamende la Physiologieanciennede Barth, KECKERMANN,fondée la balanceantique de la philosophieAristotélique,etc., etc., par M. Jean STÈKER' KECKERMANN, naquit et mourut à Dantzig (1573-1609). plus connu quo STEKER, Il professal'hébreu à Heidelberg,puis la philosophieà Dantzig.L'excès de travail le tua à 36ans. Keckermanna fait des systèmesde presque tentes les sciences.Ses (n° 4893, oeuvresfurent réuniesertdeux volumesin-folio,Genève,1614.ROSËNTHAL p. 375)cite de BarthélémyKeckermann: Meditaliode insoliloet stupendoilloterraimotu,quoannoprselerito,VIII Sept, intrasecundamet primantnoctishoramtotapêne est)pars non exiguà,uno profe mofnerito Europa et Asise(quantumadhuc compertum
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contremuit;Heidelberg, 1,602.HOEFER(XXVII, col. 500) donne sans doute à gemjnade d'autres éditionsdu ii|êmeouvragece titre un peu modifié: Contemplqtio locoet TerroeMotu,Hanau, 1607et 1.611.Le mêmebibliographecatalogue,l^slivres ; SystemaEthi* suivants: SystemaDisciplinéePoliticoe; SystematotiusMathematiçes ; SystemaTheologioe Astronqmioe ; RhetoricaEcclesiastiça ; mais il ne cum; Syslemd> signalepas d'ouvragede physiologiedé' Keckermann. II, 250. Cf. PEIGNOT, 406. Guilielmi L.F. KNYFF, etc. Diseta Analeptica, s. vivendi ratio recreativa, in qua iucundoe maximoeque utiles àd corpus hu.manum ab externis iniuriis, beneficio sex rerum non naturalium,proes.ervandum — Amstelodani, 1618 ; in-4°. loges praescribuntur. [GuillaumeL. F. KNYFF.Diète réconfortante,ou méthode récréative de. vivre, danslaquellesont préconiséesdes règlesagréableset utiles au plus haut degréà préserverle corps humain des injures extérieures,grâce à six.chosesnon naturelles.] 407. Greg. HORSTIID.Dissert, de natura thermaimro,etc, cui annexa est resolutio quaestionis, de modo, quo mineralium virtutes, aquis subterraneis communicantur. — Giessee, 1618 ; in-4°. D. Dissertationsur la nature deseaux thermales,etc, à laquelleest [Greg.HORST jointe la solutionà la questionde savoir commentles propriétésdes minérauxse communiquentaux eaux souterraines.] né à Torgauet mort à Ulm,fut premiermédecindu (1578-1636), GrégoireHORST landgravede Hesse.On l'a surnomméVEsculapede l'Allemagne.Ses oeuvres,fort furentimpriméesà Ulm,à Giessen,à Marbourg,à Nuremberget à Gouda nombreuses, Cesdeux dernièresvillesen donnèrentune édition complèteen 3 volumes,sous la directionde son fils, médecinlui aussi (PEIGNOT, I;1,173). CLMICHAUD, XX, 3 ; HOEFER, XXV, col. 199. 408. Monita privata Societatis Jesu. — (S. 1.), 1618 ; ih-8°. , [Instructionssecrètes de la Sociétéde Jésus.] • t1 -, n° 3295,qui ajoute que ces Avertissements secretsont été révéléspar le JéKLOSS, suite Jérôme Zaorowsky,chassé de la Congrégationen 1611. Les Monita privata SocietatisJesu parurent, d'après GRÉTINEAU-JOLY (Histoire dela Compagniede Jésus, III, 298; Paris, Poussielgue,1851)à Cçacoyie,en. 1,612. BARBIER (IV, col. 1316,Anonymeslatins),dit que cet ouvrageanonyme fut édité probablementen 1617ou 1618,puisque le P. Gretser en publia une réfutation dèsl'année1618.MaisBarbierrelèveà la colonnesuivantel'ouvrage du,P. BEMBUS ainsiintitulé : Monitasalutaria, data anonymoauthoriscripti nuperediti, cui titulus falsoinditur: MonitaprivataSocietatisJesu, Math. BBMBO, S. J. s. 1,1615,in-4»,pp. 64.(Cf. SOSIMERVOGEL, Dict.des AnonymesS. J. col. 600). Le P. MathieuBembus étaitprécisémentsupérieurde la Maisonprofessede Gracovie,ce qui lui permit de répondredès 1615aux Monitaprivata parus dans cette ville (DE BACKER, III, 133). Lemêmebibliographedela Compagniede Jésus (I, 355)inscritune premièreédition, sanslieuni date, de la réponsedu P. GRETSER ; puisune secondeavecle titre suivant. Montrafamosumlibellum,cujus inscriptioest : MonitaPrivata SocietatisJesu, etct Libritrès apologetici.Primas ipsa M.o.nitaexaminai.Secundustestimania.Mustrium
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discuta.Tertiusdocet,quidIllustrissimiProesuleset Proceres virorumcontrasocietalem de Monitiseorumqueauctoresenliant. Ad Reverendissimumej,IllustrissimumD. N. MartinumSyskowski, etc. Ingolstadiiiâpud Elisab.AngerEpiscopumCracoviensem, mariam,1628,in-4°,p. 236.Cetteéditionest postérieureau décèsdu P. Gretser,qui mourut en 1625.Le P. de Backerajoute : « Je donneraiailleursles développements que demandel'histoirede ce livre » ; nous les avons vainementcherchésdans sa bibliographiedes PP. Jésuites. CelivredesMonitaest anonyme.Crétineau-Joly(loc.cit.) écrit queMgrPierreTilicki, alors évêquede Cracovie,établit, en 1615,une procédurejuridique contre Jérôme ZAOROWSKI, curé deGodzdziec,qui en était l'auteur présumé.Barbier invoque le témoignagedu P. Gretser, qui en plusieursendroits de sa réponse attribue les Monitaà un Polonaisplébéien; et celuide Mylius(II, 1356) qui nomme Jérôme ZAOROWSKI, ex-jésuite,chasséde la Compagnievers 1611. Quoiqu'il en soit,ce livre, d'après Crétineau-Joly,serait resté à l'état d'obscur pamphletjusqu'à sa réimpressionà Paris en 1761. «Les Jésuitesallaient succomberdevant les attaques des ministresqui alors gouvernaientles princesdela MaisondeBourbon; cependantoneut la pudeur de cacher, sousla rubrique de Paderborn,l'édition que personnen'osait avouer.Pour donner une origineà cet ouvrage,l'éditeur annonçaque Christiande Brunswickavait saisi les Monitasécrétadansla bibliothèquedes Jésuitesde Paderbornou de Prague. Ce n'était qu'un grossiermensongehistorique.Tousles évoquespolonaisdu tempsprotestèrent avec le Saint-Siègecontreune pareilleimposture,qui n'a trouvé créance que chezles ignorantsou parmi leshommespour qui l'erreurest un besoin ». «TA.u contraire,Barbier (loc.cit.) catalogueune traduction françaisedes Monita parue dansles «SecretsdesJésuites », Cologne,1669,in-12,réimpriméssousle titre de « Cabinetjésuitique»; uneautre traductionque Jean Le Clercfit imprimer,avec le texte latin, dans le Supplémentdes « Mémoiresde Trévoux», en 1701; puis une édition particulièresousce titre : « Les intriguessecrètesdes Jésuites, traduitesdu MonitaSécréta», Turin, 1718,in-8»; traduction reproduite,sauf quelqueschangements,avecle texte latin, sousle titre de «SécrétaMonitaou Avissecretsdela Société de Jésus », Paderborn (Paris) 1671,in-12.Cetteéditionde 1671,Paderborn pour Paris, est fixéeen 1661par Barbier,col.455.Toujoursest-ilque l'éditionrelevéepar Crétineau-Jolyen 1671est exacte, commel'atteste la Préface aux MonitaSécréta concernantla Compagnie de Jésus,II, 5 et 36 ; Paris, de l'ouvrageintitulé: Documents La Gharie,1827.L'autourdesDocumentscite Barbieravecla date de 1761, et non 1671. Notre bibliothèquedé la «RevueinternationaledesSociétéssecrètes» possède une traduction des Monitadans un ouvrageintitulé: « Les Mystèresles plus secretsdes Jésuites,contenusen diversesPièces Originales» Cologne,Marteau, 1727. C'est 'peut-être une réimpressiondes « Secrets des Jésuites » de Cologne, 1669. En tout cas, l'embarras de l'éditeur dans son Avertissementpour présenter les Monita prouve bien leur caractèreapocryphe.«Personneno peut douter, écrit-il, de l'authenticitédesSécrétaMonitaouInstructionssecrètesdesJésuites,qui sontaussi anciennesque leur ordre.Cesontles avis qui se donnentaux sagesde*la Société,à ceux qui ont le Secretde la Compagnie; car tousne l'ont pas, il s'en faut beaucoup; en un mot à ceuxque leGénéraljugepropres,danschaqueMaison,à avancerle Bien temporelde la Société.Cet Écrit, pendantlongtemps,n'a été connuque de ceux qui gouvernentparmieux; et je ne sçaispar quelhazard il esttombéentreles mainsd'un Librairequi l'a d'abordimpriméen Latin, en Françaiset en Flamand.Cettepremière éditionfut bientôtdébitée.Elleétait devenuefort rare, lorsqu'unJésuite qui demeurait à Amsterdamayant sçu qu'on la réimprimait,dit à ceux qui l'en avertirent qu'il n'y voyaitpoint d'autreremèdequede nier quecettePiècefût dela Société.Cependant
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les R. R- P- P- trouvèrent plus à propos d'acheter toute l'Édition, aussitôt qu'elle seraitachevée; maisle Libraireen sauva quelquesExemplaires,dontl'un est tombé entreles mains d'une Personnequi nouson a communiquéune Copie ». : Pourconfondrel'auteur desMonitanoustranscrivonsla page suivantedesDocuconcernantla Compagnie deJésus (II, 18): mentshistoriques,critiqueset apologétiques l'auteurcite toutes les piècesauthentiquesà l'appui de sesaffirmationsqu'il expose au sujet d'un article dansune lettreau rédacteurde la Gazettede Saint-Pétersbourg danslequelce"rédacteurattribuait les Monitaau R. P. AcquavivaLe P. R***S. J. lui oppose: « l» L'originalde la traductionimpriméeen 1668 est un livre latin, sans nom d'auteur,impriméen 1612,qui a paru d'abord à Cracovie. « 2°L'évêquede Cracovie,Pierre Tylicki,établit,le 14juillet 1615,uneprocédure juridique,pour l'examende ce livre,contre un nomméJérôme Zaorowski,présumé < en être l'auteur. « 3°Le 14novembre1615,le nonceà Varsovie,FrançoisDiotallenius,appuya de sonautoritécellede l'évêquede Cracoviepour le susdit jugement. «4°AndréLipski,administrateurde l'évêchéde Cracovie,après la mort doPierre Tylicki,condamnaledit écritcommelibellediffamatoire,et ondéfenditla vente et la lecture,le 20 août 1616. «5°Lemêmelibelleavait déjà été condamnéà Rome,'lé10mai 1616,par les Cardinauxet la Congrégationde l'Index. En voici un témoignageauthentique : « Le 10 «mai1616,danslaCongrégation généraledesCardinauxde l'Index,tenu dans le palais «du cardinalBellarmin,le rapport ayant été fait d'un livreintitulé Monitaprivata «Societatis Jesu,Nolobirgoe, 1612,sansnom d'auteur, quatre seigneurscardinauxont «décidéque ledit livre, étant faussementattribuéà la Compagniede Jésus, et plein «d'inculpationscalomnieuseset diffamatoires,devait être absolumentdéfendu,or«donnantque désormaisil ne fût pluspermisà qui que ce soit de vendre, lire ou «garderchezsoileditlivre.Enfoide quoi j'ai donnéce témoignage,signéde mamain «le 28décembre1616,FRANCISCUS-MAGDALENUS CAPPIFEHREUS, dominicain,secré«tairede ladite Congrégation.A Rome, de l'imprimeriede la Chambreapostolique «1617,avec permissionde l'autorité supérieure». «6° Au moisde mars1621,un autredécretdela mêmeCongrégationa fait insérer celibelledansle catalogueimpriméde livresdéfendus. « 7°Voicile témoignaged'un seigneurlaïc,bien à portéed'apprécierle libelleen question; c'est celuidu comteJean d'Ostrorog,palatin de Posnanie,tiré d'une lettre écriteà ses enfants, et impriméà Neiss,en Silésie,en 1616: « Il n'a jamais existé «d'écritconçuavec plus do méchancetéque celuiqu'un imposteuranonyme,héré«tiqueou faux politique,vient de publiersousle fauxtitre desInstructionssecrètes «dela Compagniede Jésus.Cet imposteurn'a pu trouverdans lesmembresde cette «Compagnie rien quipût prêter à une accusationcontrela justiceetlesbonnesmoeurs. «II eût été convaincude mensongepar l'évidencemêmede la vérité ; mais aveuglé «par la passionet le désir de nuire à la Compagnie,voulantà quelqueprix quo ce «soit essayerde la renverser,il a pris le parti de l'accuserd'hypocrisieen présence «de l'Univers; et, afin qu'on ajoutât foi à ses paroles,il a prétendu avoir puisé les «secretsqu'il révèle,nondansuneautre source,maisdansleseinmêmede la Compa«gnie.Plusieurspersonnes,qui ont réfuté par écritl'imposteur,pensentque la meil«lcurecommela plus simpleréponsequ'on puissefaireà une telle calomnie,est une «dénégationabsolue,puisqu'il est certain que ces instructionsn'ont jamais été ni . «vuesni entenduesdansla Compagnie,ni publiquementcommel'auteur l'avoue,ni «secrètementet par un petit nombrede personnes,ainsi qu'il l'avancecalomnieu«sèment.Il n'y a effectivementpas de réponseplus convenableà donnerà desmen«songesinventésà plaisir ».
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BIBLIOGRAPHIE
Le jugement sur les Monitapar Crétineau-Jolyprésentece curieuxcaractèreque Fouvragene concernepas les Jésuites,maisqu'il dépeintet préciselje.pouvoirocculte maçonnique.Lisezplutôt : « Ce livre, où l'on supposeque le Généraldes Jésuites inculqueà sessubordonnésles conseilsqui doiventéterniserleur pouvoiret accroître leur,fortune, met à nu et justifie toutesles iniquités.Une sociétéquelconquequi partirait de cette base ne serait plusqu'une cavernede voleurs,et il n'y-aurait pas assezde touteslesvengeanceshunlainespourflétrir un pareilcode.Ceuxqui l'avaient inventéle comprirentbien, ils n'espérèrenttromperque les espritsayant besoinde mensonge.Leur succèsne put jamais aller au delà ; mais,pour eux, c'était tout ce * qu'ils attendaient.». 409. FiiORENTiusDEVÀLËNTIA; Rosa florescens, d>.i.Widerantwort auf die calumnias M'enapi wider Rosencreutzishe Societet. — (S. L), 1618 ; in-8°. DEVALENTIA. La Rose florissante,ou Répliqueaux calomniesde Me[FLORENTIN napius contre la Sociétédes Rose-Croix.] Voir ci-dessus,n0*273, 346, 379 et 400. Il s'agit très vraisemblablement'd'une traduction allemandede,l'originallatin. 410.Von den Gesetzen und Ordnungen der lobliche Fraternitet Rosenkreuizer (von M. MAIER). — Frankfurt, 1618.; inT80. [Des loiset ordonnancesde l'illustre Fraternité desRose-Croix(par M; MAIER).] ni TAUTE Ni, KLOSS, n'enregistrentd'ouvrage avec ce simple titre. Il s'agit évidela ThemisAureadeM.Maierique nousretroudemmentdela traduction^allemande verons plus loin, n» 423,avec son titre complet. Nous avonsdéjà parlélonguementde MichelMAIER, n»o211,360,à propos de son Atalantafugiens; n°»361et 388,au sujet de son ouvrage: Silentium,postclamons. 411'. Pêgasus Firmamenti,sive introductio brevis in veram sapientiam, quoe ohm ab Aegyptiis et Persis Magia ; hodie vero a venerabili Frat. R. G. Pansophia r,eete vocatur, in pioe ac studiosoe iuyentutis secretioris phiiosophioe alumgratiam conscripta a Josepho STELLATO no. — (S. 1), 1618 ; in-12. [Le Pégasedu,Firmament,ou brèveintroductionà la vraie sagesse,laquelleétait jadis appeléeMagiepar les Egyptienset les.Perses, mais aujour4'huireçoit de la vénérableFraternité R. C. le nom légitimede «Pansophie » (TouteSagesse).Composéen-faveurde la pieuseet studieusejeunessepar JosephSTELLAT, adepte de la philosophiesecrète.] l'auteur de n» 2529,sousle formatin-8».D'après l'annotation de KLOSS, KLOSS, cet ouvrage,serait un prédicateurde Eissleben,MaîtreChro. HIRSCII, qui l'aurait composéà la demandede Joh. ARNDT. Cf.Franz FREUDENBERG, CariOtto, s. d. GeschitederRpsenhreuser, p.;24 ; Meer»ne„ Nous avons déjà cité Jean ARNDT, n° 399, dans les notes biographiques,CQjnplêallemand.(1555-1621), .mpntairessur ValentinAndréas,Cethéologien, persécuté,pour retira à Eissétait ministreàQuedlimbourg-età,Bi;unswich,se: .ses.idpetripesilorsqu'il leben. Georges,duc de Lunebourg,lui donnaen 1611la,surintendancede tputes.'es
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églisesde son duché. Sonouvragele plus célèbreest intitulé : WahresChristenthum, Le vrai Christianisme.HOEFER (III, col. 298)en cite plusieursautres. Il fut le chefdes théologiensmystiquesprotestantsde son époque.Il avait étudié les mystiquescatholiqueset lesPères.FELLER (I, 377)dit avecraison:« Il eût fallu commencerpar embrasserla vraiefoi, que cesécrivainsprofessaient,et ne chercher qu'ensuiteà recueillirchez eux les lumièresmystiques ». Voicil'appréciation sur Jean Arnd dansGOSCHLER (II, 27) : «Contrairementà l'orthodoxielittérale des Luthérienset àla pqlémiquedel'époque,Arnd,sansrenonceràla croyancedesonEglise, insistasur l'importancede la vie pratique,sur la nécessitéde prouverla foi par l'amour,de fairepénitence^de mortifierle vieilhomme; il étudia surtout les livresdes anciensmystiquescatholiques,saint Bernard,Tauler, Thomasà Kempis,-etc., et devintpar conséquentsuspectaux zélateursluthériens,aux faux scolastiqueset fut notammentaccuséd'être un hérétiqueet un visionnairepar Luc Osianderde Tubingue.D'autres théologiensconsidérésparmilesLuthériensprirentvigoureusement la défensedu vieux pasteur, surtoutJ. Gerhard,ValentinAndreae,Hunnius,Quenstàdt. Ses quatre livres Du vrai Christianismeainsi que son livrede prières intitulé : PetitJardin du Paradis (Paradiesgârtlein), ont eu d'innombrableséditions,ont été traduits en bohème,en suédois,danois,hongrois,hollandais,anglais,français et latin, et sontdevenusla lecturefavoritedes protestants piétistes du monde entier. On a mêmefait deséditionscatholiques des quatre livres Du vrai Christianisme. Les sermons imprimésd'Arndont un peu moinsde réputation. La directionindiquéepar Arndfut suivieplus strictementencorepar Spéner,fondateurde la secte des piétistes,et Arnda toujourseu d'éloquentsdéfenseursparmi ces derniers,par exemple,Jean-AlbertBengel,qui vit dans Arnd l'ange dont parle l'Apocalypse de Saint-Jeanau ch. 14, v. 6 ». LENGLET DUFRESNOY relèvela secondeéditionsansdoute du mêmeouvrageau n° 688du t. III (p. 285): JosephiSTELLATI, Pegasusfirmamenii,siveintroductioin veterumsapientiam,quoehodiea FralernitaleRosese-Crucis, magiaet Pansophiarecte vocatur,in-8»,1619. SÉDIR(lib.cit. p. 74) écrit : « Joseph STELLATUS, l'auteur du Pegasus Firma' menti,serait d'après Arnold (Kirchenund Ketzer Historié,IL p. 903), Christoph > . HIRSCII, prédicateurà Roha et à Eisleben. Arndt dit que c'était un ami d'Andréas,à qui ce dernier avait découverttous ses secrets, et par les soins duquel trente théosophesanonymess'étaient réunis dans le Wurtemberg pour y écrirele FamantFraternitatis, afin de rassembler tous les amis inconnus de la sagesse; celuiqui sait lire entre les lignespeut Voit1 cela dansle Tunis Babelet VInvitationd'Andréas ». 412. P. Joh. ROBERTI,Soc. Jesu. Goclenius Heautontimorumenos. — (S. L), 1618. de la Sociétéde Jésus. Goclenius,bourreaude soi-même,] [P. Jean ROBERT, n» 2534. KLOSS, Jean ROBERTI de Saint-Hubert,dans les Ardennes.sefit jésuite en (1569-1651) 1592.Il fut professeurde Théologieet d'EcritureSaintedanslesUniversitésde Douai, de Trêves,de Wurtzbourg,de Mayence; puis il séjournaassezlongtempsà Liègeet enfin à Namur. Le P. Roberticomposadés livresd'exégèsesur Ezéchiel; d'hagiographie,sur saint Barthélémy,saint Hubert, saint Lambertet plusieursautressaints ; de controverse, sur le Cultedes Images,sur la Messe; d'apologétique,sur le Méprisdu mondeet sur les considérationsqui doivent porter les habitants de Liègeà garder la foi.
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BIBLIOGRAPHIE
Sa polémiquecontre Gocleniusqui prétendait guérir toutes les maladies avec l'aimant lui fit composerun premierouvragesuivi de cinq dissertations.GOCLENIUS médecinallemand-etdisciplede Paracèlse,professala physique et les (1572-1621), mathématiquesà Marpurg.Ce fut son Tractatusde magneticavulneris curatione, 1613,in-12qui engageaentrele P. Roberti et lui la discussiondans laquellele livre cataloguépar Peetersest la seconderéponsedu jésuite. VanHELMONT (1577-1644), car gentilhommede Bruxelles,vint assezmalheureusementau secoursde Goclenius,, sonlivre De magneticavulnerumcurationefut condamnépar l'Université de Louvaih et VanHëlmontfut mêmeenfermédans les prisonsde l'archevêquede Malines, jusqu'à sa rétractation.Gocleniuset VanHelmontfurent, avecParacèlse,les précur.seursde Mesmer(FELLER V, 489; Vl, 232; XI, 30 ; HOEFER XLII, col.389; MICHAUDXXXVI, 142). -,... [ Voici,d'aprèsDEBAKER (I,-635),tous les.ouvragesdu P, RoberticontreGoclenius: « AnàtomemagicilibelliRodolphiGocleniide curationemagnetica per unguon• tUmArmàrium.Treviris,1615, in-12. —Tractatusnovi deMagneticavulnerumcuratione,authoreD. RodolphoGoclenio, :Med.D. et ProfessoreMarpurg.ordinario,brevis anatome,exhibita arte et manu Joh. Roberti...Lovanit,Christ,Flavius,1616,in-8»,pp. 54.— Et dans le Theatrum Joh.Andr.Endterus,etc., 1662,in-4°,de même sympatheticumauctum.Norimbcrgoe, que le suivant. Voicile titre del'ouvragede Goclenius:Tractatusde Magneticacurationevulneris citra ullam et superstitionemet dolorem,et remediiapplicationem,orationisforma conscriptus,a prioritijm ob rerum et causarum,tum exemplorumetiam augmentum onge diversus; accesseruntenim antiquissimorumsophorum,Rhagaëlis,Thetelis, Chaëlis,Salomôniset Hermètis Periapta (ligatures)et Signa_turoe, quibusquousque et quantum sit haberidafides, simulindicatur.Marpurgi,RudolphusHutivalckerus, 1608,in-12.— Francofurti,Joh. Saurius,1613,in-16.— Et dans le TheatrumSymTrinumMagicum,sivesecretorum patheticumauctum.— Et dans : LonginiGoesaris Magicorumdpus. Francofurti, 1673, in-12. Gocleniusrépondità l'écrit du P. Roberti par : Synarthrôsis(liaison)Magnetica, de ' appositseinfaustajanatomioeJoh. Roberti Jesuitse; pro defensioneTractatus vulnerumcuratione.Marpurgi,Johan. Saurius,1617, in-12. — Et dans Magn'é'tica' je TheatrumSympatheticumauctum.Le P. Robertirépliquapar l'ouvragesuivant. — GocleniusHeautontimorumenos, id est, curationisMagneticoe,>et Unguenti Armariiruina,ipso RodolphoGocleniojunlore,nuperparenteetpatrano : nunccum sigilliset characteribùsmagicisultrô proruenteet proecipitante.Johannes Roberti Soc. Jesu Sacerdos,S. Th. Doctor memorandiet miserandicasûsspectator, cum esse osfide descripsit,et Gocleniimagneticamsynarthrosin meramAvxpOpwo-tv tendit. Luxemburgi,HubertusReulandt,1618,in-12,pp. 356,sarisles lim. Et dans le Theatrum Sympatheticumauctum. Gocleniusfit paraître depuis :« MirabiliumNatura) liber, concordantiaset repugnanliasrerum in Plantis, AnimalibusAnimaliumquemorbiset partibus mànifestans. Adjecla est in fine brevis et nova DefensioMagneticaîcurationis vulnerum, éx solidisprincipiis.Francof.,1625,in-12.It. apud Joh. DavidemZunnerum,1643, 'in-12. — MetamorphosisMagneticaCalvino-Gocleniana, quâ Calvino-Dogmatista;,et àmprimisD. RodolphusGocleniusstupendomagnetismoin Giezitasmigrant, et alia mysteriamirificissimavi, et nova,miraquearte ipsius D. Gocleniidescriplaa R. PJoh. Roberti...ex occasioneintexuntur considerationesaliquot ad MarcumAntonium de Dominis,quondamArchiepiscopumSpalaténsem,nunc in Angliamprofu-
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guiri,superConsilioab ipso expositoprofectionis,sive fugassu*. Leodii,Joan. Ouwerx,1618,in-16,pp. 140. GocleniusMagus,seriodelirans.EpistolaAdversuslibellumejus quem Morosophiaminscripsit.Duaci,Arn. Wion,1619,in-12.Contrelelivre de Goclenius,intitulé : Morosophia, — CurationisMagnetica!,et UnguentiArmariimagica imposturaclara demonsIrata. A JohanneRobertiSociet.Jesu Sacerdote,S. Theol.Doctore.ModestaRes« iionsioad perniciosamDisputationemJoannis Baptistseab HelmontBruxellensis, MediciPyrotechnici, contra eundem Roberti acerbe conscriptam.Luxemburgi, excudebatHubertusReulandt, 1621,in-12,pp. 100 sans répit, dédie,et la.préf.— Joan. Kinckius,1622, in-12. C.olonia; J. B. Van Helmont,admirateurde la Doctrinede Goclenius,ne laissa pas sans réponseles écritsdu P. Roberti.Il publiadoncsonTraitéde: «Magneticavulnerum curatione» qui lui attira les censuresde la plupart desFacultésde Théologieet de de l'Europe et qui fut la causedu procèsque lui intenta le Promoteurde Médecine a Cour Archiépiscopalede Malines. Sonouvrageest intitulé : Jo. Bapt. Helmontiide Magneticavulnerumcuratione disputatiocontra D. Joa. RobertiPresb. S. J. Parisiis, Vict. Le Roy, 1621,in-8». Cet écritest encoredans les éditionssuivantes: Joan. Bapt. Van HelmontOpéra omnia.Francofurti,1682,in-fol.•—Opéraomnia, cum indicerérum et verborum. Unacumintroductioneatque clavi Mich. BernardiValcntini. Francofurti,Hier. Chr.Paulli, 1707,in-4» ». 413. Cento Virgilianus de fratribus R.C, authore F. G. Menapio. — Cento Ovidianus de fratribus R. G., auctore F. GENTDORP, cognomento GOMETZMENAPIUS.— (S. 1.), 1618 ; in-12. —Centond'après [Gentond'aprèsVirgilesur lesFrèresR. G.,par F. G.MENAPIUS. Ovidesur les FrèresR. G., par F. GENTDORP, surnomméGOMETZ MENAPIUS.] n° 2539, KLOSS, Deuxlibellesdu fameuxMenapiuscontreles Rose-Croix.Noustrouvonsici quelques-unsdes pseudonymesemployéspar ce « calomniateur» de la Confréiie des Rose-Croix. Voirci-dessus,n°379,où nousavonsrelevéle mêmeouvragedans LENGLET DUFRESNOY, Dansl'Instructionà la Francesur la véritéde l'histoiredesFrères dela Roze-Croix a insérédans ses pagespréliminairesnon (Paris,Julliot, 1623),l'auteur,G. NAUDÉ, chiffrées,une piècede verslatins sousce titre : F. G. MENAPIUS in Epigrammat, F. R. C. Strenoelocotransmissis.Voiciles deux derniersvers: « Ostolidoshominesde se qui talia jactant \ Et qui veraputat stultioressepotest». 414. Epistola Fr. Rogerii BAGONISde secretis operibus artis et uaturoe, et de nullitate Magioe; opéra Joh. DEE Londini e pluribus Mcmplaribus castigàta, etc. — Hamburgi, 1618 ; in-12, 80 pages* [Lettrede Fr.-RogerBACON surles actionssecrètesde l'art et de la nature, et sui1 •avanitéde la Magie; corrigéed'aprèsplusieurs exemplairespar les soinsde J. DEB de Londres.]
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BIBLIOGRAPHIE
est dédiée aux n° 2540, sous le format in-8°.Cette lettre, selon KLOSS, KLOSS, Rose-Croix. Pour le médecinJohn Dee, voir ci-dessus,n° 83. On sait que John Deefut un célèbrealchimisteet un prétenduvisionnaire.Méric Casaubon,fils de l'érudit, a publié un in-foliosousce titre : Relationfidèleet véritablede cequi s'est passédurantde longuesannéesentreJohn Deeet quelquesesprits. Il est donc nàturelque John Dee ait collationnél'ouvragede Roger Bacon. Cette • EpistolaFr. RogeriiBaconisfut traduite en françaispar JacquesGirarddeTournus, sousletitre : AdmirablePouvoiretPuissancedel'Art, deNature et nullitédela Magic, Lyon, 1557,in-8°,Paris, 1629, in-8». Il ne faut pas confondreRoger Bacon (1214-1294),moine anglais surnomméle Docteuradmirable,avec FrançoisBacondont nousavons parlé au n° 356.Les franciscainseurent peur de ses idéesavancéespour son époqueet lorsqueson protecteur, ClémentIV,mouruten 1628,il fut condamnépar ses supérieursetenfermé danslos prisonsdu couvent.L'avènementdu Pape NicolasIV lui valut la liberté . L'Opus majusest l'oeuvrecapitale de Roger Bacon,et contienten substancetoute la science que développeraplus tard le chancelierd'Angleterre,FrançoisBacon.L'apologiede la recenla raison,la prépondérancedes sciencesmathématiqueset expérimentales,, sion des LivresSaints, la critique des argumentsd'autorité, telles étaient les idées nouvellesau serviced'un esprit cultivé et supérieur, mais évidemmenttroublantes et à bon droit, pour ses contemporains. Cf. FnANK,DictionnairedesSciencesphilosophiques, I, 270; HOEFER, IV, col. 82; IV, 233, II, 575.Pour John DEE,voir : HOEFER, Xlll, col.347; FELLER, MICHAUD, qui donnela devisefavoritede ce médecinalchimiste: « qui non intelligit,aut discal aut taceat »; BRUNET, II, col. 501; MICHAUD, X, 267. 4l5. Micha^is MAIERI, A talanta fugiens, h. c. Emblemata nova de secretis natura) chymioa, accomodata partim oculis et intellectni, figuris (52) cupri incisis, adjectisque sententiis, etc. •— Oppenheim, Hier, Galler, sumptibus Joh. Thcod, do Bry, 1618 ; in-4°, 214 pages, [MichelMAIER.Atalante fugitive, c'est-à-direNouveaux Emblèmes chimiques des secretsde la nature, adaptés aux yeux commeà l'intelligenceau moyende (52) figures sur cuivre et par l'addition d'aphorismes.] n» 2543,signaleégalementcette éditionin-4"et la dit appréciéeet recherKLOSS, chée à causedes cuivresgravés par de Bry. Voir ci-dessus,n»' 211, 360, 361, 388et 410. Voicice que WAITEécrit sur VAtalantafugiens(p. 269):«Le plus curieuxde tous ses ouvragesest « Atalantafugiens » , qui abondeen gravuressur cuivrebizarreset mystiques,révélant emblématiquementles plus-inscrutablessecrets de la Nature. Cette oeuvre,avecle Tripus Aureusou troistraitésde BasileValentin,Thomas Norton, et Cremer,l'Abbé de Westminster,qui furent déterrés par l'activité de Maier. sembleavoirparu avant qu'il ne se soit plongédansl'insolublemystèrerosicrucien». ' 416. Sylloge Panis, a Fratrc per Thcophilum Hanovioe, typis
an Hostia sit verus Cibarius, et synonymes dictus R. G. donata Joh. Conr. Rhumelio et Martino Piello, DE PEGA, cum tract. ARNOLDIDE VILLANOVA.~Wechel, 1618 ; in-12.
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[Dissertation(au sujet de savoir)si l'hostieest un alimentvéritable,et est appelée painpar synonymie,proposée'par un Frère R. C. à Jean-ConrardRhumeliuset à avecun traité d'ARNAULD DEVILLENEUVE.] MartinPiellus.Par ThéophileDEPEGA, Kloss,n° 2549, sous le format in-8». l'auteur de cet Le nom Théophilede Pegaest supposé.D'après la note de KLOSS, ' le père, de Francfort-sur-1'Oder. ouvrageserait BECMANN, DUFRESNOY LENGLET (III, 284,n°680)cataloguecommeil suit lemêmeouvrage: an Hostiasit VerusPanis,a FratribusRoseoe-Crucis donataRhumelioet Puello Sylloge, perTheophiluinde PEGA,in-8°,Hanovioe,1618. ': %. 417. Pia et vtilissimaadmonitio dé fratribus R.C.Nimirum an sint? quales sint?vnde nomen sibi ascivcrint Petquo fine eiusmodi Famam scripserint? Conscripta a Henrico NEUIIUSIO, Dantiscano Med. et Phil. Mag. Prostat apud chro. Vetter, 1618 ;' in-12, 63 pa§es. [Pieuxet très utileavertissementau sujet desFrèresR. C. Existent-i^ vraiment? Quesont-ils? D'oùont-ilspris leur nom ? Dans quel but ont-ilsécrit la Fama 1 Par de Dantzig,Maîtreen Médecineet en Philosophie.] HenriNEUHAUS, n» 2550,sousle formatin-8». KLOSS, Surcet ouvrageet son auteur, voirla noticedu n° 229,à proposdola prétendue éditionde 1610. 418. Pétri BUNGII,Bergom. Numorum (sic ; lire .•numororum) mysteria ex additis (sic : lire : abditis) plurimarum dieciplinarum l'ontibus hausta. — Lutetias Parisior., 1618 ; in-4°. de Bergame.Les mystèresdes nombres,puisésaux sourcesca[PierreBUNGIUS, chéesde la plupart des sciences.] n» 3884. KLOSS, . . PierreBONGO, mort en 1601,était chanoineet chantrede lacathédralede Bergame, oùil était né. Il possédaittoutesles sciencesconnues au xvi»sièclo.Il fit paraître endouxparties son traité intitulé : De mysticanumerorumSignificatione,Bergame, 1583,1584.La 3° édition porte le titre catalogué,fort défectueusementd'ailleurs, parPeeters,elleest de Venise1585,in-4°.La mômeannéeparut Uneéditionin-folio à Bergame,une autre in-4°en 1599,avecun appendice.L'éditionde Paris, en 1618, est,la plus parfaite. Nouslisonsdans MICHAUD (V,2) l'appréciationsuivantede cet ouvrage: «Les opinionsdes critiquessont partagées.Quelques-unsregardentcelivre «mnneun recueilprécieuxde tout ce que les Anciensont pensésur les nombreset leurspropriétés; d'autres, commeune compilationfaitesans goût et sans jugement d'unemultitude d'historiettes plus amusantesqu'utiles ». Cf. FELLER, II, 406; HOEFER, VI, col. 570. 419.Invitationis ad fraternitatem Christi pars altéra, paraeneutiea (J. Val. ANDRE/E). — Argentor., haered. Laz. Zetzneri, 1618 ; in-12, 67 pages. [Invitationà la Fraternitédu Christ; Secondepartie ; exhortative (par J,-Val. ANDRÉA.]
BIBLIOGRAPHIE
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Très vraisemblablementle même ouvrageque celui noté au n° 401. Cettefois le titre et les indicationsbibliographiquesrépondent à cellesde KLOSS,n° 2518. 420. Descriptio fraternitatis R. C.— Mur., 1618 ; in-4°, 47 pages. [Descriptionde la Fraternité R. C] Sur ce n» 2536,'d'aprèslequel cet ouvrageest attribué à SCHWEIGHARD. KLOSS, pseudonyme,voir ci-dessus,n° 349. Voir aussi, à proposde cet ouvrage,la noticedu n»353. 421. F-..;R. C. Fama e Scanzia redux. Buccina Jubeli (sic; lire : Jubilei) ultimi. Eooe Hyperboleoe proenuncia montium Europaî cacumina*suo clangore feriens, in ter colla et convalles Araba resonans. — 1618 ; in-12. (|. 1.), [Fraternité des) R (ose-) C (roix).LaFama de retour de Campanie.Trompette du dernierjubilé. Prédictiond'Aurorehyperbolique,frappant de son bruit éclatant les sommetsdes montagnesd'Europe,(et) résonnant parmiles collineset les vallées d'Arabie.] n» 2537,format in-8». KLOSS, Cf.LENGLETDU FRESNOY, III, 287, n»702. Titro de l'ouvrage sans lieu, ni date, ni format. 422. Spéculum Constantioe, d. i. Eine nothwendige Vermahnung an die jenige, so ihre Namen berèits bey der heiligen, gebenedeiten Frat. dess R. C. angegeben, dass sie sich durch etliche bose verkehrte Schrifften nicht jrr machen lassen, sondern vest halten,und getrosl stehen bleiben sollen, etc. — (S. 1.), 1618 ; in-12. [Miroirde la Constance,ou Exhortationnécessaireadresséeà ceux dont les noms sont déjà donnésà la sainte et bénie Fraternité du R. C, qu'ils ho doivent pas so laisserinduireen erreur'par certainsécritsméchantset pervers,mais doiventse tenir fermeset demeurerconfiants.] n» 2526,indiquel'ouvrage du format in-8°,et complètele titre de la façon KLOSS, suivante : Mehrerlheilsauff den TractaidessenTitcl : Speckauff der Fall, so wider AGNOSTUM. dièseFrat. aussgangengerichtel,durch IRENAEUM (5. August). 1618. « Principalementdirigé contre le traité intitulé : De la graisse pour la chute,qui a » AGNOSTUS. été publié contre cette Fraternité, par IRENEUS Sur le pseudonymeIreneus Agnostus,voir les n03320et 379. Cette fois, l'auteur qui se cache seus ce nom apparaît commeun apologistodes Rose-Croix,alors quo jusqu'ici on n'a eu que deslibellesde lui à citer contrelesditsRose-Croix. L'ouvrageSpeckauff derFall sera cataloguéun peu plus loin, n» 426.Voirencore, à propos de cette polémique,le n°,453. DUFRESNOY inscrit le même ouvrage avecle titro et LENGLET (III, 284,n373.KLOSS chiffréeset 15 non chiffrées. 430- Themio Aurea, h. c. De Legibus Fratcrnitatis R.C. Tractatus, quo eorum cum rei vcritato convenientia, vtilitas publica et privata, n:c non causa necessaria, evoluuntur et demonstrantur. Authofe Mich. MAIERO.—- Francofurti, typis Nie. Hoffmann, sumpt. Luca Jcnnis, 1618 ; in-12, 192 pages. [Thémisd'or, ou Traité desLoisde la Fraternité R. C:, où il est développéet dé-montréque cesLoissont conformesà la vérité de leur objet et contribuent,suivant unecausenécessaire,à l'utilité publiqueet privée. Par MichelMAIER.] n° 2546,formatin-8°.Une traductionallemandede cet ouvragea déjà été KLOSS, notéeci-dessus,n° 423.Voiraussiles référencesdu n° 415. Voicice que dit WAITE (p. 271): « Nil'un ni l'autre de cesouvrages»(ils'agit des SijmbolaAureseMensoe,et du SilentiumPost Claniores)« ne représentent l'auteur commeétant personnellementen rapport avec les Rose-Croix,pas plus qu'ils ne donnentaucun renseignementsur eux. Onen peut dire autant de « ThemisAurea », c'est-à-direDe LegibusFraternitatisR. C. Tractatus», que Maierpublia à Francfort en 1618.Il y est affirméque les loisen questionsont bonneset l'auteur s'étendsur la supérioritéprééminentede l'art de guérir, il déclareque touslés vicessont intolérableschezles médecinset que les Rose-Croixen sont*totalement exempts. Le pointle plus curieuxet le plusimportant de toute 1'« Apologia» est que Maierdéclareque la « RéformationUniverselle» n'a aucun rapport avec les manifestesde la Société,mais que c'est un traité traduit de l'italien que l'on a tout simplementrelié avecla « Fama ». De plus, il insistetrès fortementpour délivrerl'Ordre de l'accusationde vouloirréformerle monde. « Reformatioomniumheroesum potius ad Deum, quamadkominemspectat,necaFratribus affeclatur«Maisque la Communiaet Gencralis Reformatioait ou non quelquerapport avec les R. C. ; il ressort des documents qu'onne peut mettre en doute ou discuter, et en particulierde la «Fama Fraternitatis », qu'ils croyaientqu-'unerévolutiongénéraleétait procheet qu'ils y seraient ' môles». 431. De Lapide Philosophico. Durch Joli. Bcrnh. HILDEBRANPT. — Hall in Sachsen, 1618 ; in-8°, gravures sur bois. [De la pierre philosophale.Par J.-B. HILDEBRANDT.] 432. Theologiae WEIGELII, d.i. Oeffentliche Glaubens-bekenntniss, dess weylànd Ehrvv. durch die driite mentalische oder intelleclualischo Pfingstschule erlcuchteten Mannes M. Valentini'WEIGELII. — Neustadt, 1618 ; in-4°. ou Professionde foi publiquedu dignehommeM.Vàlentin [Théologiede WEIGEL, WEIGEL, jadis illuminépar la troisièmeécolede la Pentecôte,laquelleest mentale °« intellectuelle.] Sur Vàlentin Weigel,voir ci-dessus,n» 287 et 325.
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BIBLIOGRAPHIE
433. Geutlichcr Diseurs und. Betrachtung Was fur eino Gottseligkeit und Art der Liebe erfordert wird, d. i.'Wic dieselbc eigentlich beschafîen seyn will, wenn man die in aller Welt vorachte, aber von Gott werth und Ihewer gehaltcne Gcmeinschafft, Wissenschaft, Weissheit und Fra terni te t der rechten R. C. Brùdcr auf besteste Theil zu erreichen begehret, etc. — Oppenhsim, Hisr, Galler, 1618 ; in-8°. [Discoursspirituel et'Considérationsur quellepiété et quelle sorte d'amour est requise,autrementdit commentcetamourseraproprementcréé,siondésireparvenir, pour là meilleurepart, à la communauté,science,sagesseet Fraternité des vrais FrèresR.Ç.,queméprisel'universentier,maisque Dieutient enestimeet onamitié.] n° 2538,qui, au lieu du vagueetc.à la fin du titre, ajoute la mentionsuiKLOSS, vante: Vonneiven BIÎSTELLIS. C. et li. aus Taglichtgedrilckt durchDocl.GRATIANUM DES Archipol.expraidioDomusDei «.De nouveaumisen lumièreparle Dr GRATIEN » ETOILES, , 434. Ëine kurtzc Beschreibung, der Newen Arubischcn vrnd Morischen Fraternitet,laut ihren eigenen,Anno 1614 zu Caescl, vnnd Annu 1615 zu Marpurg cdirtenvnd publicirten Farroe und Confossionie, etc. — Gedruckt zu Liechtonberg [durch Fulgentium Nabclsturmer]. (Rostock), 1618; in-12. [Brève Descriptionde la nouvelleFraternité arabe et maure,suivant sa propre Fhma et Confession,éditées et.publiéesà Casselen 1614et à Marbourgen 1015.] n° 2542,qui indiquel'ouvragede format in-8,à qui le nom (ou le pseudoKLOSS, nyme)de l'éditeurest emprunté,et qui désignel'auteur dela façonsuivante: Durch EusebiumChristianumCUUCIGÈRUM, vonderFraternilcldesHoltzen CreutzesJesit Christi « Par Eusèbe-ChrétienCRUCIGÈRE, de la Fraternité de la Croix de bois de Jésus-Christ». Sur l'édition de la Fama, Cassel,1614,voir le n° 267; et sur l'édition de la Confession(avecla Fama), Marbourg,1615,voir le n" 277. La bibliothèquede la Revueinternationaledes Sociétéssecrètespossèdel'édition delà Famade1614à Cassel;d'aprèsunenotemanuscritedel'éditeuranglaisGARDNKH ce serait la secondeédition, la première,égalementde 1014à Cassel, no portant aucuneindicationdolieuni dodate. 435. Heliio tortius Artista, d.i. Urtheil oder Meinung von déni Ho'clil. Orden der Bruderschaft des R. C. zur AnUvort viï dcrosclben ZWJ unter3chi3de.no Schi'ifften, dorcn die Erstc Fama, die anderc C3nfj33io intitulii-ût worden, etc. — (S. 1.), 1618 ; in-12, 102 pages. [Hélie troisièmeartiste, c'est-à-direJugementou Opinionsur l'Ordrehautement illustredola Fraternitédu II. C, en réponseà deux écritsdifférentsdocette Fraternité, dont l'un est intitulé Fama et l'autre Confessio.] Nouvelleédition du n»328ci-dessus.KLOSS la signaleégalement,n° 2472,mais sousle format in-8°,et en remarquantque cette foisle nomde l'auteur n'a pas éU indiqué. GabrielNAUDÉ,dans sonInstructionà la Francesur la Véritédel'histoiredesl.L. (deBoissat,sieurde Licien)réimpriméeetcommentée par Jean Baudoinjravis, lh-folio,1629.Baudoin a ajouté à cette Histoirede Pierre de Boissat le père, qui avaitdéjà paru en 1612,à Lyon, et qui est presquecopiée de Bosio,des sommaires'
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cl.dosnotes marginales,et l'a continuéedepuis1571,date où elle s'ari'ètaitjusqu'a son temps. Il y a joint une traduction desEtablissements et ordonnances dela Religion de Mallhe. C'était un chevalierde Malte qui l'avait engagéà publierde nouveaucet ouvrageet les deux suivants, en lui faisant espérerune pension de mille écus;mais Baudoin sg vit privé de cette ressource. Ce mêmeouvragea paru sousune formedifférente : Histoirede l'Ordrede SaintJean de Jérusalemtraduitedel'Italien de GiacomoBosio,avecdes sommaires,des an notationsetdesstatutsde l'Ordre,par Jean Baudoin.De plus, les privilègesde l'Ordre sa chronologie et l'abrégédela viedeses Grands-Maîtreset leursportraits,par Annede Noberat,Paris,1629,1643,1659,in-folio.C'est apparemmentla mêmeédition,dont on aura seulementchangéle frontispice. Pierre dé Boissata écrit de nombreuxouvrages,ainsi qu'on l'a vu; citons encore au Roi par les les suivants,qui donnerontune idéede soncaractère.1° Remerciement anoblisdu Dauphiné,1603, in-4".— 2" De la Prouesseet Réputationdes Anciens 1602et 1603.in-4"— Le Brillantde la i?oi/ne,quiestune généalogiedes Allobroges, etc. Lyonl Médicis,1613, ot qui a été réimprimésousle titre d'Histoiregénéalogique sur les duels, 1010,in-4". 1620, in-8°.— Recherches Nous avons des travaux importants et récents sur l'histoire des Chevaliersde Malte. Citons entre autres : Hellwald, Bibliographieméthodiquede l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem; Delaville-Leroux,Cartulaire généraldes Hospitaliersde Jérusalem (1100-1310),Paris, 1894-97; —Idem, LesHospitaliersen TerreSainlc.à Chevaliersde Ma2te(1537-1566) Paris, Chypre,Paris, 1904; Juliende la Gv&vière,Les 1887. Au n° 575du présent catalogue,onretrouveral'auteur qui a servi de base au travail de Pierre de Boissat, c'est-à-direYHistoiredel'Ordre de Saint-Jean de Jérusalempar GiacornoBosio. " Voiraussi la B^ogr.Didot,T. V, col. 451.— TheCalholicCyclopedia,(New-York, Applëton.)T. VII, 480.Au sujet des Chevaliersde Saint-Jean. 570. Biblia sacra Vulgatae editionis Sixti V recognita.-— Paris, 1629 ; in-8°. [La Bible.Editionde la Vulgated'après la recensionde Sixte-Quint.] 571. Arcana totius naturae secretissima, nec hactenus unquam — détecta, a Collegio Rosanio in lucem produntur, opéra Pétri MORMII. Lugduni Batav., 1630 ; in-24. [Lesmystèresles plus secretsde la nature entière, jamais révélésjusqu'ici, et mis en lumièrepar le Collègedes Rose-Croix,grâceaux soinsde Pierre MORMIUS.] n" 2619. KLOSS, Au sujet de Mprmiuset de cet ouvrage,voir la noticedu n° 353,où l'on a oublié DUFRESNOY sur \esArcanatotiusnature:secrede marquerlesréférencesde LENGLET tissima; les voici: III, 240,282,287. 57C D. Daniel' CRAMERI Societatis Jesu et Roseae-Crucis vera, h. e. Décades quatuor Emblematum Sacrorum,ex S. Scriptura,de dulcissimo nomine et cruce J. C. — Francofurti, Lucas Jennis,.1630 ; in-12,
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Les Véritésde la Sociétéde Jésus et des Rose-Croix,ou Quatre 11).DanielCRAJIKK. décadesd'Emblèmessacrésextraits de la S. Ecriture, au sujet du très doux nomet de la croix de Jésus-Christ.] n° 2p16,sousle format in-8". Secondeéditiondu n" 354; cf. KLOSS, Sur D. Cramer,voir la notice du n" 322. Il ne faut pas confondrecet auteur avec un certain GasparCramermentionnépar DU.FRESNOY, commeauteur de deux ouvrages alchimiques(II, p. 142, LENGLET n" 239). t L'ouvrageci-dessfisdu P. DanielCramerest aussi mentionnéavecles mômesindicationsbibliographiquesdansla Bibliographiezur Freimàurerische Litcralur,d'Aug. WOLFSTIEG. (Bibliographiede la Littérature Franc-Maçonnique).Imprimerie maçonnique,Hopfer,à Burg s. M., 1912.T. II, p. 938, n"42314. GRAESSE (T. II, p. 294)donneau sujel des ouvragesde D. Cramerles indications suivantes: DanielP. J. J : SocielasJesu etRoseaeCrucisvera,hocest quatuordécades CUAMERI sacrorumde nomineet CruceJ. Christi. Francfort,1616, in-8° avecfig, cmhlematum Emblematamoralia. Francf., 1630in-8°avec80 figuresaccompagnéesd'une explicationen français,italien et allemand. de Aretinoet Eugenia,qttonobilesarteset virtutespremantur,nonoppriAreteugenia, mantur,fabulaficla et comicedescripta,Viteburg,1592,in-8".Il y a une rédactionallemandede cet ouvrage,par J. Sommer,intitulée Areteugenia,vomRitter Aretinound seinerSchwesterEugenia,Magdeburg,in-8".s. d., ibid. 1602. Cf. BRUNET, I.,col. 403. 573. Antwort, oder Sendschreiben an die von Gott hocherleuchte Bruderschaft von Rosenkreuz, auff ihre Famam vnd Confession der Fraternitet. Gestellt und an Tag geben durch einen wahren Liebhauer der geheimen Weissheit in der Sechsten Gemeind zu Philadelphie (J. M. O. Il. G. a S.). — (S. 1.), 1630 ; in-4°, 8 pages. |Réponse,ou Missiveà la Fraternité, par Dieu hautement illuminée,du RoseCroix,au sujet do la Fama et do la Confessionde la Fraternité. Ecrite et publiéepar un Véritableami dola sagessesecrète, do la SixièmeCommunautéde Philadelphie (J. M.O. H. G. a S.).l n" 2618. KLOSS, Cetouvrageest aussimentionnédans la Bibligoraphiemaçonniqued'A. WOLFSTIEG, T. II.p. 932, n' 42254,maisplus brièvement.En outre.cet auteur dit que l'ouvrage en questiona été imprimédans l'Edition de la Fama Fraternitatispubliéeà Cassel en 1610. 574. Régula, Constitutiones et Privilégia Ordinis Cistertiensis etc., collect. studio Chrysost. HENRIQUEZHortensis. — Antverpiae, Mantin, 1630 ; in-folio. [Régie,Statuts et Privilègesde l'Ordre de Cîteaux,par ChrysostomeHENRIQUEZ 'le Horta.) n° 2205. . -, .. ..... KLOSS,
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un des écrivainsles plus laborieuxet les plus féJean ChrysostomeHENRIQUEZ, conds-del'histoire ecclésiastique,naquit en 1595,d'une famillenoblede Madrid,et entra dès l'âge de treizeans dansl'Ordre de Cîteaux,dont l'histoiredevint plus tard je principalobjet de ses travaux. Quoiquemort assezjeune (en 1632,à Louvain),il a laisséun très grand nombred'ouvrages,dont quelques-unssont restés en manuscrit, L'ouvragequi fait l'objet de la présente notice,est évidemmentcelui que cite HuETE R (Theologiee Catholicse aetasrecens,111, 1564-1663,col. 854)sous le titre suivant : MenùlogiumCisterciense,notalionibusiltustralum; acceduntseorsimrégula' monaslicarumet militaconstitutiones,privilégiaejusdemordinisac congregationum rilun, quaecisterienseinstitutumobservant,Antverpise,1630.T. 2 in-folio. T, XXIV.cf. 201: qui donne une liste assez Sur Henriqtiez,voiraussi HOEFER, 1.c, col.853-54.—FELLER, VI, 275.— 'complètedes ouvragesde cet auteur.HuRTRR, IV, 49 . — et surtout, NICOLAS MORERI, ANTOINE,Biblioth. hispanicanova,I, p. 255, otVisCH,Biblioth.Script.Ord. Cisterciensis, 575. Historia délia sacra religione et illustrissima militia di S. Giovanni Gierosolimitano, di Giacomo Bosio. — Romae, 1630 \ 3 vol. in-folio, fig. [Histoirede la sainte religionot du 1resillustreordre militairede Saint Jean do Jérusalem,par J. Bosio.] n° 2-|85,ne mentionnede J. Bosio quel'ouvragesuivant : Glistatut!dellct KLOSS, sacra'religioneo)iS. GiovanniGierosolymitano, En Roma,1597,f°. con figg. Voirci-dos.^s,la noticedu n" 153; et sur l'adaptation et la continuationfrançaise de l'ouvrageo]eBosio,le n° 569. Pour Bosio lui-même,son ouvrage a été mentionnépar Hermant (Histoiredes militairesdel'Eglise,etdesOrdresde Chevalerie,Paris, 1720,in-18, Religionsou Oçd-res Tome1er,p.29([).Lesautresréférencessont donnéesaux numérosmarquésci-dessus. 576. Mercure Jésuitique auquel sont contenues plusieurs pièces touchant les défauts de leur gouvernement, leurs différends avec des personnes de haute réputation et universités, et concernant les causes de la haine publique où ils sont tombés. —Genève, 1630 ; in-8° (Premier volume). Le secondvolumefait l'objet du n° 580, ci-après. auteur de cet ouvrage,appartenait à une vieillefamillefranJacquesGODEFROY, çaise que les guerres civilesobligèrentà chercherun asile à l'étranger. II naquit,à Genèveen 1537, fut nomméen 1619professeurde droit dans sa ville natale, entra dansleConseilen 1629,fut choisicommeSecrétaired'Etat, élucinq foiscommesyndic de la République,et mourut à Genèveen 1652.11avait composélui-mêmeson épitaphe, à laquelle fut ajoutée une liste de ses ouvragesplus exacte que celle qu'a donnéeSenebier.L'un de ces ouvrages,qui devait être d'un grand intérêt, se composait de 3 vol. in-foliosur les antiquités de Genève; il a été perdu. Lesautres sont relatifs à l'interprétationdes textes de la jurisprudenceromaine,et à la géographie du monde gréco-romain.Mais on sait qu'il a pris l'anonymat pour faire paraître l'ouvrage qui.fait l'objet de la présentenotice: le Mercurejésuite,ou recueilde pièces concernantles progrèsdesJésuites,leursécritscl différends,dont les premièreséditions parurent à Genèveen 1626et 1630en 2 vol.in-8"; puis en uneéditionrevueet aug-
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(Dicl.desOuvr.anonymes inentée,1031,2 vol.in-8°; la 1™édition,d'aprèsBARBIER ci pseud.,T. III, col. 27) a paru chezP.Aubert,d'après Michaud,chezColladon; la i condese réunirait à la réimpressiondu Tome 1erde l'édition précédente. Cf.MORERI, Supplément,II, 971. On ne le confondrapoint avec un homonymeobscur,Jacques Godefroy,sieur de la Commune,qui commentala Coutumede Normandie,passa sa vie en France et mouruten 1624. 577. Biblia sacra Vulgatae editionis. — Coloniae Agrippinae, 1630 ; in-12. [La Sainte Bible, selonl'édition de la Vulgate.] , 578. Handwerkszunft, d. i. kurze Erzahlung und Boschreibung der Yornehmsten Handwerker, so allhier in Augsburg getrieben werden ; von M. Georg ALBRECHT.— Leipzig, 1631 ; in-4°. [Le corpsdes artisans, ou Brèveexpositionet descriptiondes principauxartisans qui ont été chassésici, à Augsbourg; par M. GeorgesALBRECHT. n° 226. KLOSS, Les « artisans » désignentici les « maçons ». Cet ouvrageest doncune utile conv • tributionà l'histoire de la franc-maçonnerieavant 1717. L'auteur de cet ouvragen'est guèreconnu que par un article du Dictionnairede MORERI filsd'un (Supplément,I, p. 207)qui nousapprendque J. GeorgesALBRECHT, théologienprotestant que des discordesreligieusesavaient fait chasser d'Âugsbourgen 1629,en fut chassépour lesmêmescauses,la mêmeannée,en mêmetemps Biqueson père, et qu'il mourutà Norlingenen 1647.Il a écrit un Antibellarminum blicumen 2 tomes,unePhysiologiaChrisliana; le Regentenspiegel (Miroirdek Gouvernants); BiblischesA.B.C.(Abc Biblique); CalendariumChristianum'(Calendrier . Chrétien); des sermonsen allemandsur divers sujets; Pfingst-und-Sonnen-Wunder (la Merveillede la Pentecôteet du Soleil);BiblischesBuss-Altar(l'Autelde la Pénitencedans la Bible).Morerirenvoiepour plus de détails à Marq.FIREER, Theatrum; Bibliotheca. Diarium Biographicum; KOENIG, WITTE, 579, Biblia sacra.'— Lugduni, 1631 ; in-8°. [La Sainte Bible, en latin.] 580. Le Mercure Jésuite ou Recueil des pièces concernant les Jésuites depuis 1620 à 1626. — Genève, 1631 ; in-8° (Second volume). Le premiervolumeest cataloguéci-dessus,n" 576. Ainsiqu'on l'a vu au n" 576,la secondeéditionn'étant que la réimpressiondu premiervolume,le secondvolume,dontil s'agit ici, ne"peutÊtreque le secondvolume dela premièreédition,cellede 1626. 581. Le fondement de l'artifice universel de l'illustre et illuminé docteur Raymond LULLE,etc. Le tout traduit par R. L.,Sr de Vassy, etc. — Paris, Ant. Champenois, 1632 ; in-12, %. Sur RaymondLulle, voir la noticedu n° 42.
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BIBLIOGRAPHIE
DUFRESNOY 'LENGLET (III, 211)mentionnecet ouvrageen abrégeantun peu le titre, maisavecles mêmesindications.Voir égalementdansle mêmeauteur (Philosophiehermétique,I, 144-187)la vie et les ouvragesde RaymondLULLE. BRUNET (III; col. 1234)cite Le grand et dernierart de Raymond LULLEtraduit j'ar de Vassy; Paris; Boulanger,1634,in-8". 582. Biblia sacra, sive TestamentumVetus ab Im. TREMELLIOet Fr. JUNIO ex hebraeo latine redditum, et Testamentum Novum a rh. BEZA e graeco in latinum versum.— Amstelodami, 1632 ; in-12. [La Sainte Bible,ou l'AncienTestament traduit de l'hébreuonlatin par Im. TREet le NouveauTestamenttraduit du grec en latin par Th. DE MELLIUS et Fr. JUKIUS, BÈZE.] 583. Cl. DAUSQUI,Terra et aqua, seu terrae fluitantes.— Torn. Nerv., 1833 ; in-4°. La terre et l'eau, ou les terres flottantes.] '[Cl. DAUSQUS. SOMMERVOGEL (Bibligr.delà C.de/.,T.IL, col.1842)donnesur cet auteurquelques né à St-Omerjen 1566,entra au noviciat indicationssommaires: ClaudeDAUSQUE, les Jésuitesen 1585,enseignapendant plusieursannéesla languegrecqueet.là rhétorique,quitta la Sociétéen 1610,et mourutchanoinede Tournay,en 1644.Ontrouve unelettre adresséeà Dausquedans la Correspondanced'I. Casaubon.MaisSommervogelne dit rien de l'ouvrage mentionnédans l'articlede PeetersBaertsoen.Il mentionnetoutefoisune pièce de verslatins mise en tête d'une édition de l'ouvrage de Martin.Del Rio, S. J. Cesilenceest d'ailleursdans les habitudes de Sommervogel, qui considèreun auteur commemort, du jour ou il a quitté les Jésuites. DEBAGK-ER auxquelsil ajoute (1,250)catalogueonzeouvragesde ClaudeDAUSQUE, es titres de cinq autres que cet auteur promettait en 1641et qu'il n'a paspu achever. L'ouvragerelevé par Peetersest le neuvième,en voicile titre complet: SanctomariiCan.Tor. Terraet Aqita,seu Terne fluitantes,TorClaudiiDAUSQUII naci Nerviorum,ex TypographiaAdriani Quinque,1633,in-4",pp. 260 (lisez290), sansles lim. — Parisis, Joan. Léonard, 1677, in-4". 584. Disquisitionum magicarum libri VI, quibus continetur MARTINODEL curiosarum artium et vanarum superstitionum,auct. RIO, S. J. — Coloniae, 1633 ; in-4°. DELRIO,S. J. Six livres de recherchesmagiques,où est contenueaussi [MARTIN (une dissertation)sur les arts et les vaines superstitions.] Aprèsles'motsvanarumsuperstitionum,Peetersa dû oublierquelqueterme comme iissertatioou confutalio. La lacuneindiquée,dans cette noticeest combléepar uneindicationde ROSENTIIAL (p. 215,n° 2903): le mot qui manqueest confutalio;maisil donnecommedate 1679. Ilmentionneenmêmetemps une traduction qu'il dit être de la plus grande rareté ; — Les controverses et recherchesmagiques,auxquels(sic) sont exactementet doctementconfutéesles sciencescurieuses,les vanitezet superstitionsde la magie. Avecque à l'instrucla manièredeprocéderen justicecontreles magicienset sorciers,accommodée tiondes confesseurs.Traduit et abrégédu Latin par Andrédu Chesne,Tourangeau. Paris, chez Jean Petit-Pas, 1611.16 ff, préf. 1105p. et 27 ff.
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Cf.aussi GRAÉSSE, Cataloguedes ouvragessur la sorcellerie,p. 47.— BRUNET, II, II, 1900. p. 579,— SOMMERVOGEL, SelonGRAESSE (II, p.355),la meilleureéditionde cet ouvragesi célèbreest la suivante : DisquisitionummagicarumLibri VI, quibuscontineturaccuratacuriosarumartium H vanarumsuperstitionumconfutalio.Editio nova prioribusauctior. Venetiis, apud LaurentiumBasilium,1740, trois tomes en 1 vol. 4". T. I, p. 257. Cf.DEBAOKER, MartinAntoineDELRIO,néà Anversen1551,étaitfils d'un gentilhommequi possédaitde grands biens dans les Pays-Bas. Il commençases étudesdans son pays et les poursuività Paris sous le célèbreJean Maldonat,au Collègede Clermont.Il alla ensuiteétudier le droit dans diversesFacultés, et fut reçu docteurà l'Universitéde Salamanque.A son retour dans les Pays-Bas, il fut.nomméà do.",emploiscivilsdes plusimportants, mais il renonça à la vie politiqueot mondainepour entrer dans l'OrdredesJésuitesen 1580,âgé de29ans.Il fit professionàValladoliden Espagne,fut envoyédans divers Collègesde l'Ordre pour enseignerla Philosophie,les langueset lesLettres sacrées; il professad'abord à Louvain,oùil se lia avec Juste-Lipse,puis à Douai,à Liège,à Mayence,à Gratz,en Styrie, et à Salamanquo.ilmourut âgé do 58ans,àLouvain,en 1608.Son ouvrageDesDisquisitionsmagiquesa eu uno réputationqui a rejeté dans l'ombrele plusgrand nombreet peut-être lesmeilleursde ses écrits,quiprouventtout au moinsune connaissanceapprofondiedos langues et des littératuresclassiques,et de la manièredoles enseigner.Citonsles Florida Mariana seudelaudibusVirginia,Anvers,1598in-8".—PliantsSacracSapietuiae,commentaire surl'Ecriture,Lyon,1608,in-4°— Cotnmentarius rerumin Belgiogestarum,Cologne, 1011,in-4°,ouvragequ'il signad'un anagrammedeson nom,RolandusMeriteusOnatinus.Sesautres ouvragessont des notes ou commentairessur les auteurs classiques. Consulterencoresur MartinDELRIO: MICIIAUD, T.X, p. 350; FELLER, IV, p. 251; IIoEi'Eti,XIII, p. 597.— surtout MORERI, II, p. 524,NICERON, XXII, et DEBACKER, 1,256,qui donneune listo1resdétailléede sesoeuvreset de leurs éditions. 585. Praxis chymiatrica Joli. HARTMAINNI, etc., édita a Joh. Mietc. et Geo. Everh. HA.RTMA.NNO, authofis filio. — Lipsiae, CHAELIS, 1633 ; in-4°. éditée par Jean MICHAELIS et G. E. • [La pratique chimiquede Jean HARTMANN, fils de l'auteur.] HARTMANN, LEXGLET DUFRESNOY (III, 183)mentionnede.cetauteur : I" OEuvrescomplètes(Opéraomnia medico-chimica, in-î",Francfort, 1584). 2"L'ouvragequi fait l'objet de la présentenotice,maissans indiquerles deuxsavantsqui s'en sont faits les éditeurs.Enoutre, il donnecommedale 1634,et indique une autre édition, in-8°,Genève,1683. 3°DissertatioChimico-technica, veldisputationesChimico-Medicae, in-4", Marpurgi, 1613. 4°Enfinun écrit contreCrollius,autre médecin,in-4",Lipsiae,1633,'etMoguntiae 1647. ROSENTIIAL (p. 17, n" 250)mentionneune traductiond'un ouvragede Crolliuspar •'•Hartmann,et les ouvragessuivants (p. 30, n01421-422): 1"Hermctische Probierstein,darauffailein Crolliiahhymist.Koenig. Kleynodbefindl.
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BIBLIOGRAPHIE
Prozessund chym.Artzneyencxaminierlwerdenkoennen[La pierre do louche hermétique,au moyen de laquelleon peut examinertous les procédéscontenusdans le Bijou Royal de Crollius,Alchimiste Royal, et ses remèdeschimiques]Francfort, 1647, 4". 2° ChymischeArznciùbung,Nuremberg,1678. Voici quelques détails biographiquesdonnés par HOEFER(Nouvellebiographie générale,XXIII,col.471): Johann HARTMANN naquit le 15 janvier 1588,à Amberg, (Bavière),étudia à Altorf, Iéna,Holmstedtet Wittemberg,et fut nommé en 1592 professeurde rhétorique et de mathématiquesà Marburg.Reçu docteur en médecine à l'Universitéde cette villeen 1606,ily devint, au bout de trois ans,professeur de chimie. Jusqu'alors celte sciencen'avait jamais été enseignéedans aucuneécole pratique d'Europe. Hartmann, passionnépour cette science,contribuabeaucoup à guérir ses contemporainsde leur goût pour les travaux d'alchimie.Ses cours et ses ouvrageslui acquirent une telle réputation que le Landgrave de Hessevoulut l'attacher à sa personnecommepremiermédecin,et Hartmann accepta,noil sans de longues hésitations. Il mourut à Casselen 1631. La Bibliographiede Hartmann donnée par Hoeferdiffère beaucoupde celle de ' Lengletdu Fresnoy, aussi la donnerons-noustout entière. siveMiscellssMedicoe cum npoOw/ichymico-therapeuticadoloris 1° 'E7ntpuXÀtSeç, colici; Marburg,1606, in-4°. 2° DisputationesChymico-Medicse quatuordecim, Marburg",1611et 1614,in-4°. in-4"; Francfort, 1671; Nuremberg,1677; etc. 3"PraxisÇhymiatrica,Leipùg,i(>33, C'est son ouvragele plus important, et il a"été édité par son fils GeorgesEvrard id est disquisitioquomodoet quaHartmann.—4°Diatribede usu medicomicroscosmi, lia e corporehumanovivante,ejusquemanenteintcgritate,medicamentain usum medicum transfcrri qucant, Erfurt, 1635,in-folio,publié par Zacharie Brentel. — 5° Philosophus,sivenaturoeconsuelusMedicus,oratio,Marbourg,1609,in-8°.— 6°Tracde Opio,Wittemberg,1635,1658,in-8°.—7" OEuvrescomplètatus physicus-medicus réunies par Conrad Jorhenius, sous le litre de Opéra omnia tes médico-chimiques Francfort, 1644et 1690,in-folio. Medico-chymica, 586. The holy Bible (Old and New Testament) faithfully translated into English out of the authentical Latin, by the English Col— Douai, 1633 ; in-4° (Premier volume). ledge of Dovay. [La Sainte Bible (Ancienet NouveauTestament) fidèlementtraduite en anglais d'après le texte latin authentique,par le Collègeanglaisde Douai.] Cf. les n0' 590et 593 cataloguésplus bas. Cette traduction anglaisede la Bible est l'oeuvredes catholiquesréfugiésdans les célèbresCollègesde Reimset de Douai.L'éditioncitée ci-dessusparaît avoir eu des titres divers exécutéspour la commoditédes libraires.,C'est sansdoute elle que vise BRUNET(I, 912),lorsqu'il écrit : «Nousavonsvu une éditionde la versionanglaise de l'AncienTestament,faite à Douai,sousla date de 1635, 2 vol, in-4°,avecle nom du libraire Clousier,à Rouen,mais qui, d'après le privilègequi se lit à la fin du 2" volume, a dû être impriméeà Douai.»L'édition originaledu Nouveau Testament de Reims est de 1582; la premièreédition complètede la Bible est de 1609'1610, deux volumesin-4", à Douai. 587. BEN JOHNSON'SComédies. Lovc's welcome,an ment acted at Bossower in the year 1634.
Entertain-
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La bienvenuede l'amour, divertissementjoué à [Comédiesde BENJOHNSON. Bossoweren l'an 1634.] Peetersa écrit Bossower;la vraieformede ce nom de lieu est Bolsower,ainsi que nousl'apprendla longuenotice consacréeà notreauteur par le Dictionaryof National Biography(T. XXX,p. 189); la pièce en questionfiguredans la liste des oeuvresde Ben Johnsonsousce titre;Love's Welcome,the King and Queen'sEntertainment,performed30 july 1634,at Bolsower[La Bienvenued'amour.divertissemèntpour le Roi et la Reine,joué à Bolsowerle 30 juillet 1634].Cettemômenoticenous apprendaussi que la pièce ci-dessusfut impriméein-folioen 1641. Uneautre comédiede Ben Johnson,L'Alchimistefait l'objet du n° 230,ci-dessus. BENJOHNSON (BenjaminJohnson)naquitàWestminstereii1574,etmouruten1637. Il descendait d'une famille écossaise,et perdit son pèrepeu do jours après sa naissance.Samères'élant bientôt remariéeavec un.maçon,ilfut retiré de la célèbreécole de Westminsterfondée par Cole, et mis par son beau-pèreau métier de maçon. Fullerdit toutefois qu'il se vit réduit à celte nécessité,après avoir quitté l'Universitéde Cambridge,et le futur poète travailla de ses propresmainsà la construction deLincoln'Inns.Despersonnesde distinctions'aperçurentde son mérite,et lemirent en état de reprendreses études ; Camdenle recommandaà Walter Raleigh,quil'emmenaaveclui sur le continent. Toutefoiscette partie de sa vie est loin d'être élucidée.Nous savonsseulementd'une manière certaine qu'il dut attendre longtemps la célébritécommeauteur dramatique,que dans ses débutsen cette carrière, il tua un hommeen duel, fut mis en prisonet on sortit, sans qu'on sachecomment."Ilse fit catholiqueet leresta pondantdouzeans, puis serefit anglican.Sa réputation commençaavec sa pièce: Chaquehommeen son humeur,jouéeen 1598sur le théâtre du Globe; et depuisil produisit au moinsune piècepar an jusqu'en 1634.11était lié avec Shakespeare,qui était son aîné de dix ans, et faisait assaut d'esprit avecson riv al dansleurs réunionsau Clubde la Sirène, fondépar Raleigh.Vers 1603, il courut, avecChapman'et Marslon,le danger d'avoir les oreilleset le nez coupéspour avoir écritla comédieû'EasUvardhoe,qnipassa pour une satire contreles Ecossais; mais lo Roi, quoiqueEcossais,commuasa peine en l'obligationde composerdes masques, ou piècesà spectacle,qui étaient alors en grandevogue dans les Cours.En 1619, il reçut le lilre de poèlolauréat avec une pensionde cent livres, sommetrès considérable poufil'époquc; cependant elledut être fort malpayée,carBenJohnsonsouffrit de la pauvreté dans ses dernièresannées. Ses pièces,tragédies,comédies,masques,sont au nombrede plus de cinquante Nousn'avonspas à apprécierici leurvaleurlittéraire.quiétait considérable;bornonsnousà dire qu'elleslui méritèrentla courte et glorieuseépilaplicqui ornosa tombe à Westminster:«0 Rare Ben Johnson»;et à rappelerque parmi-lesfaiblessesde son tempsqui furent l'objet de ses salires, il n'eut garde d'oublierles alchimistes. 588. De symbolis heroïcis lib. IX, auct. Sylvèstro PETRASANCTA. — Antverpiae, Balth.Moretus, 1634 ; in-4° (frontisp., portr.et un. grand nombre de figures symboliques). , Des symboleshéroïques,en neuf livres.] . ••ifjj [SylvoslroPETHASANCTA. SOMMERVOGEL (VI, col. 737)nousdonne sur cet auteur et ses ouvfajf'.sles détails, suivants: « PIETRA SANTA, Silvestre,né à Romeen 1590,entré C^r. / Chmntpinîfi de Jésusen 1608,enseignales humanitéset la philosophieà Fer ^Q pjerr6 T,....-„p„_ rafla,gouverneurde cotte ville,et plus tard cardinal,le prit -eouTconfesseur,et l'emmenaaveclui à Cologne,où il serendait commenonce apostolique.De retour!" en Ita-
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BIBLIOGRAPHIE
lie, il devint recteurdu Collègede Lorette et mourut à Rome, en 1647.Erycius Puteanus dit de lui : «Coelestisfuit ingeniiaeternasque eruditionis ». On a de lui une vingtained'ouvrages.Bornons-nousà mentionner, outre sa biographiedu cardinalBellarmin(Liège,1625,in-4"): De Symbolisheroicis,Libri IX, auctoreS. PETRASANC'TA Romanoe S. J. Antverpiae ex officinaPlantiniana Balthasaris Moreti, M.DC.XXXIV, in-4°,LXXX-480 p. 289,planches,frontispicegravé par T.Galled'après Rubens. L'ouvrageest dédié au nonceCaraffa,et contient son portrait gravépar CorneilleGalle.— Autre édition du mêmeouvragechez Jansson Waesberghe,Amsterdam,1682,in-4»,.avec fig. Cf.sur Pietra Santa et son ouvrage,le P. MENESTIER, La Philosophiedes Images, 1682,p. 40 ; DEBACKER,I, 562-564,"qui catalogue15 ouvragesdecet auteur ; HUHTER, III, col. 1002. 589. Jacobi BIDERMANI,e Soc. Jesu Ignatius, sive de vita et gloria S. Ignatii Loyolae. — Ântverpiae, Plan tin., 1634 ; in-24. de la Sociétéde Jésus. Ignace",ou de la vieet dela gloirede Saint [J. BIDERMANN, Ignace de Loyola.] Autre édition du n" 568.On notera que,d'après les bibliographescités au n" 568, cette éditiond'Anversserait de 1635, et nonde 1634.. 590. The holy Bible (Old and New Testament i'aithfully translated into English out of the authentical Latin, by the English Colledge of Dovay. — Douai, 1634 ; in-4° (Deuxième volume). [La Sainte Bible (Ancienet NouveauTestament)fidèlementtraduite en anglais d'après le texte latin authentique,par le Collègeanglaisde Douai.] Le premiervolumede cette Bibledu Collègeanglaisde Douaifait l'objet du n°586; le troisièmeet le derniervolumeest noté plus bas, n° 593. 591.Regula3 Societatis Jesu, auctoritale Septimoe Congregationis Generalis auctas. — Ântverpioe, MEURSIUS,1635, in-8°. [Règlesdo la Sociétéde Jésus, Edition augmentéeconformémentaux décisions de la septièmeAssembléegénérale]. n" 3.296. L'Édition primitive est notée au n" 492.Cf. KLOSS, Commeles ouvragesrelatifs à la Compagniedo Jésus, à son organisation,etc, figurenten assezgrand nombredans le cataloguedo PeetersBaertsoen,nouscroyons préférablede réunir ici en un seul articleles indicationsque donnera ce sujet LSOMMERVOGEL (passim). : Ellessontclasséesainsi qu'il suit,par ordrede sujelsetnon parordre'chronologique Traitéesur les constitutions; Règles,additions,déclarations; Décretsdes congrégations générales; Lettresdes Générauxde l'Ordre; Explicationsdes Règles; Constitutions,et ouvragesqui les expliquent,divisésainsi : Constitutionsde saint Ignace;
DE PEETERS-BAERTSOEN . Lettresapostoliques . • Examengénéral; Canonset décretsdes Congrégations ; Censures; Règlesdansleur langueoriginale(latin) et traductions; .
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RÈGLES COMMUNES Il est clair, par cette simpleénumération,que plusieursde ces divisionstraitent des mêmessujets, mais cet inconvénientétant celuide toutes les notices bibliogra.-.• phiques,nousne nous y arrêtons pas. Traitésur les Constitutions, Son.ou'par François-MarieARAMBURU (1706-1769). vragein-4"ne se trouve qu'en manuscrità la Bibliothèquede Guadalajarai(SOMMERBACKER VOGEL,' I, col.408)—DE (T. II.,p.-17)nousfait connaîtrele lieu de naissance de cet écrivain,la Puebla doLos Angeles,Mexique). BAHUIEUI (Pierre-Paul),d'Arcetoen Emilie (Italie) 1802-1801.] RcgoleDélia Compagniadi Gesù.Roma, délia TipograXia Salviucci,1834,petit jn— 12",pp. 180 à la suite : Addizioneo RegoledelN. S.P. Ignaziù,estratte dal Libro degliExerciziiSpirituali,con alcunoanalogheDichiarazionedel Direttorioper fare confrutto la Meditazione.gli Esamedi conscienzae per altre pratiche di perfezione. DeBackerne mentionnepas cet auteur. SOMMEUVOOEL.T. II, col. 885. COUPPIER (François),de la Provincede Lyon. (1679—?) DécrétaCongregationum generaliumSocietalisJesu ; manuscriti n-4°d'environ400pp. «Cerecueilde constitutionsest correctementécrit,quoiquechargéde notes marginales.Il fut fini à Lyonpar FrançoisCOPI'IER le 17 septembre1707».(DELANDINE, Manuscritsde la Ribliothèquede Lyon, I, 194,n" 130). (SOMM., T,IL, 1566); Ce m'êmePère ost l'auteur d'une sorte do « TraitédesEtudes » suivant les traditions pédagogiquesde la.S. J. Voir DE BXCKE'H, T. V, p. 147,qui l'appelleCorriEn,commol'a fait Delandine. Cf. SOMMERVOGEL, ibid. KRIEIIEL de Patschgau (Silésie),1617-1694. (Georges-François), SOMMERVOGEL ne donne que cette courte indicationsur l'ouvragedont il s'agit: «H traduisit en allemandquelqueslettres des PP.généraux,pour l'usage des Frères coadjuteurs(d'aprèsun manuscritde BI'UIIII.»(SOMM., T.III,coI. 998.n° 7).DEBACKER nodit rien de cet auteur, sansdoute parcequ'il n'a rien fait imprimer. VIVIEN(Antoine),de Périgueux,1586-1623. LosEpistrcsdesPèresGénérauxaux Pèrescl Frèresdela Compagnie de Jcsus,à.Toordinairesdu Roy, lose,parla Veuvede JacquesColoiniozot R. Goloniioz,imprimeurs 1609,xn, pp. 622.Sansla lettre de Bernardde Angelis,datée de Rome, 5 décembre 1606,la table et les errata. Cet ouvragecontionldeux lettres de saint Ignace,une du P. Laynoz,unedesaint Françoisde Borgia,huit du P.Acquaviva.(SOMM., T.VIII, col-8 ; cf. DEBACKER,, T. VIL, p. 383). Du même: Hpislrcde notreRévérendPère GénéralClaudeAcquavivaà tousles Pèreset Frères dela.Compagniede Jésus louchantla rénovationde l'esprit ; à Lymoges,par Jacques Bafbou,1605,in-16",pp. 64-130.(SOMM., ibid).
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BIBLIOGRAPHIE
DEAVILA(Gilles)de Barujon (Tolède),1532-1596. GONZALVEZ ExplieationesnostrarumRegularumvaldeeruditaeet religiosaeInstituti Societatis Jesu tûmdedaratio,tumconfirmatio.(SOMM., BACKER ne mentionnepoint cet ibid).Y>E auteur. *' DEJÉSUS CONSTITUTIONS DELASOCIÉTÉ SAINTIGNACE DELOYOLA. ConstitulionesSocietatisJesu. Anno 1558; Romae,in aedibus Societatis Jesu 1558; in-8°,pp. 159, et 15 p. pour une lettre : « Dilectis in ChristoFratribus SocietatisJesu S. »,1a table et les errata ; — à la fin : Romaein aedibus Societatis Jesu, AnnoDominiM. DLIX. De LicentiaSuperiorum.. -Editionprincepsde la traductiondesConstitutionsécritasen espagnolpar saint fit cette traduction, qui fut déclaréeauthentiquepar le 79e Ignace. L« P. POLANCO décret de la premièreCongrégationGénérale. LeP. SOMMERVOGEL donne (T.V, col. 78-81)la liste desnombreuseséditionsqui suivirentcette édition princeps. ad dubiaPolanci,ou, selonle titre complet: Centumet duodubiapropoRespOnsa sita a P. JeannePolancocum.responsionibus in margineappositismanuS. P. N. Igna/ tii (notés marginalesautographesde saint Ignace),pp.330-6. Cet ouvragefait suite à une éditionde luxe des Constitutionsdonnéepar le P. J. assistant d'Espagne,en 1892.Sur le P. Jean Polancus,cf. DE Joseph DELATORRE, BACKER, I, p. 379. LlTTERJE APOSTOL1C/E Cesdocumentsfont partie du CorpusInstitutorumS. Jesu publié par Meursius en 1635.Ils ont été publiésséparémentsousce titre : Litterseapostolicoe quibusinstitutio, confirmatioet varia privilégiaet indultaSocietatiJesu a Sedeapostolicaconcessa aedibusSocietatisJesu, 1559,in-8°.pp. 78 (pour68). continentur..RomSLe,\n mentionne(T. V, col. 86) des éditionssuccessivesde cet ouvrage, SOMMERVOGEL contenantde nouvellespiècessur les règles,droits et privilègesde la S. J. EXAMEN GÉNÉRAL. .Jesu admittipetunl. Examengénéraleproponendumils omnibusqui in Socielatem " Romae,in aedibusSocietatisJesu, 1558,in-8°.pp. 52. relativesà cet Examen(T.V, col. 94). Suiventleséditionsdes Constitutions en y ajoutant Pour les Règles,nous rapporteronstout.ce qu'en dit SOMMERVOGEL, toutefois,pour rendrecet article plus clair, les détails qu'il donnelui-mêmedansun autre endroit (Dictionnairedes ouvragesanonymeset pseudonymespubliéspar des Religieuxdela Compagniede Jésus, col. 814). sur l'ordre du Il y eut une premièrerédactionde cesrègles,faite par le R. P. MIRO P. GénéralEverardMercurian.On peut citercelte édition (Rome,1580,in-4°)comme l'édition princepsdes Reguloe,maisil y avait eu, auparavant, quelquespublications analogues. Voicileur énumérationd'après SOMMERVOGEL (T.V, col. 80et suiv) : — Reguloe: quaedamex Constitulionibus SocietatisJesu excerpta.Romae,in Gollegio Societatis Jesu. Anno MD.LXVII,in-8°. — Quaedamex Constitulionibus SocietatisJesu excerpta.Neapoli,apud Josephum Cachium; MDLXVIII,pet. in-12°. — Quaedamex Constitulionibus SocietatisJesu excerpta.Ex Typographiacollegii VirdunensisSocietatisJesu : ex Iiberalitatesui fundatorisR. D. Episcopiac comitis
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rjusdemUrbis. Per M. Mercatorem,ejusdemR. EpiscopiTypographum,1572,pet. in-8°,pp- — (trèêrare). ^ SummariumConslitutionum, p. 2-24.Regula3communes,p. 24-35.Régula?moclestioe, p.35-37.Instructioad reddendamrationemconscienlise,p. 37-41.—Epistola S. P- N. Ignatii de Virtute obedientioe. Cerecueilexistait on 1890à la Bibliothèquedu Collègede Vaugirard, à Paris. ReguloeSocietatisJesu; Romae,jn CollegioejusdemSocietatis,MDLXXX,cum facultateSuperiorum,in-8°.pp. 234. — Régula:SocietatisJesu ; Venetiis.MDLCXXX,in-8°(fortrare). — Régula:SocietatisJesu; Romao,'inCollegioejusdem Societatis,MDLXXXII, cumFacultateSuperiorum,in-8".pp. 230.1ndexRegularum.Errata2 ff..car.italique. — RégulasSocietatisJesu; Romae,in Collegioejusdem Societatis,'1582,petit in8»,p. 72; édition réimpriméeà Romela mêmeannée,et qui a passélongtempspour l'éditionoriginale(Do Bure). — Régula:SocietatisJesu; Vilnae,1582. — Regulse SocietatisJesu ; Tarracone,apudPhilippumMey.cumfacultatesuperiorum,in-12»,pp. 137. — ReguloeSocietatisJesu ; Virduni.apud MartinumMercatoremCIC IDXXCII, in-:i2°,pp.110. — ReguloeSocietatisJesu; Burgis,apud Philippum Junta, 1583, cum facultate Superiorum. —Reguloe SocietatisJesu ; Vlrduni,1588. — ReguloeSocietatisJesu; Romae,in CollegioejusdemSocietatis,MDXC,in-8", pp. 238et 2 ff. n. ch. pour l'indexet l'errata. —Reguloe SocietatisJesu ; Turnoni.apudClaudiùmMichaclem,MDXCVI,in-24°, pp. 15. —Reguloe SocietatisJesu ; Neapoli,ex typographiaTarquiniiLongi,1599,in collegioejusdemSocietatis,in-12°,pp. 104. — Reguloe SocietatisJesu ; Dilingse,apud JoannemMayer,cum facultate superiorum,MDIC,in-8",pp. 29. — Reguloe SocietatisJesu ; Antverpioe,1G03,in-8". — Reguloe SocietatisJesu ; Lugduni,Roussin,MDGIV,in-12»,pp. 232. — Reguloe SocietatisJesu ; Antverpias,apud JohannemTrognaosium,MDCV, petit in-8»,p. 286, S.1. I. — licguloeSocietatisJesu-;Lugduni, ex typographiaJacobi Roussin,M.DC.VI, Superiorumpurmissu; probablement.d'Elsevier. — Reguloe SocietatisJesu; Lugduni,ex typographiaJacobi Roussin, MDC.VII, superiorum permissu,in-120,pp. 258,s.l.t., trois tiragesde celle édilion. — Reguloe SocietatisJesu ; Romae,in CollegioRomoeejusdemSocietalis.Anno OuiM.DC.VII. in-8",pp. 296,s. 23. ff.nch.. — ReguloeSocietatisJesu; juxta excmplarRomas impressumanno M.D.C.VII. s-1.et d. pp. 269,s. 1;t. (impressionbelgedu 19°siècle). - Reguloe SocietatisJesu; ab innumeris,quibusscatobanl,niondisinhac postruina éditions,summacumdiligentiaemendalaset correct» ; Lugduni,ex officinalypograH'icaJacobi Roussini,MD.CIX,permissu,pot. in-12",pp. 558s. 1.t. - Reguloe SocietatisJçsu ; Mussiponli,in collegioSocietatisJcsu,typis Mclchioris K'inardi.M.DC.XIV, in-1C°,112fouilletsdo 3 à 117,le reste non coté-. — Reguloe SocietatisJesu auctoritate SeptimaeCongregationisaeneralis auct» ;
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BIBLIOGRAPHIE
Romse,in CollegioRomanoejusdemSocietatis, M.DC.XVI,ïn-8°,24 ffnc. pour un Avis ad ReligiososSocietatiset l'index. — Reguloe SocietatisJesu ; Mussiponti,in CollegioSocietatisJesu.TypisMelchioris Bornardi,UniversitatisTypographi,M.DC,XIX,in-24",pp. 223.— Id. VilnavlGHi. ' — Reguloe SocietatisJesu ; Parisiis, apud Johannem Fouet, MTJC.XX,petit in-8", pp. 36. (pour360)avecportrait de saint Ignace, gravé par Buschere,d'après Jérémic Wierx. Entre .cesdeux dates se place la reproductionintégrale des Règlesdans VHisloriu Jesuiticade RODOLPHE HOSPINIANUS, Zurich,1619,in-f°. — RégulasSocietatisJesu ; cum facultatesuperiorum,Dilingai,excudebalJohannes Mayer,s. d., in-24",pp. 103. — Reguloe SocietatisJésus ;cum facultateSuperiorum.Dilingai,formisacademieis, apud MelchioremAlgeyer,in-16,s.d., pp. 249et 18 ; cet exemplaireporte la date de 1622 écrite à la main. — Reguloe SocietatisJesu ; Bruxelles,apud GodefriduuiSchovarliuni,M ' DC.XXVl, in-8»,p. 286, sit. — Reguloe SocietatisJesu ; Tyrriavia3,typis academieis.ExcudebalMathiUsSrnensky, anno M.DC.LXXIX,in-12°,p. 144. — Reguloe SocietatisJesu ; Lugduni,apud JohannemCoulavoz,in via Nigra, sub signo BoniViatoris,M.DC.XCIV,cum permissusuperiorum,in-16",p. 208. — Reguloe SocietatisJesu ; Cosmopoli,M.DC.XCVII,in-12",p. 154,plus unelettre du 8 décembre1696,signéeG. B, qu'on nerencontredans aucuneaulre édition.Elle engageles membresdol'Ordreà observerfidèlementleurs règles. Cetteédition,dit SOMMERVOGEL, a été probablementfaite par desennemisdel'Order, qui, du reste, ont reproduit exactementles règles. — ReguloeSocietatisJesu ; Dilingai,1699,in-8». — ReguloeSocietatisJesu ; repressaîsumptibus BibliolhecoeSaiiclaiAnna;Societatis Jesu, Vienna)Austria;,Typis Joannis GoorgiiSchlegel,anno 1712, in-12»,pp. ' 166.s.1.1.,Ed. suiviedesExercices. _. — ReguloeSocietatisJesu; Audomari,typisPelri Boaussarl,MDCCXVII,in-12", pp. 120. — Reguloe SocietatisJesu ; Vieunai,1741,in-12». — ReguloeSocietalisJesu; Posnaniaî.inCollegioejusdemSociolalis,MDCCXU, in-8°, pp. 461. — ReguloeSocietatisJesu ; Panormi,in tirocinioejusdemSoc, lypis AngeliFelicella, 1743,in-12°,pp. 142. — ReguloeSocietatisJesu; Romai,1753,in-12». — Reguloe SocietatisJesu ; EpistolaS. Ignatii de Virlute obedienlia;,dans le Tome III du Codexregularumde Lucas HOLSTENIUS, AugustoeVindelicorum,.Siimplibus Ignatii Adamiet FrancisciAnloniiVeith bibliopolarum,1759;in-f». — ReguloeSocietatisJesu ; Avenione,ex typographia F. Séguin,1828,in-24",pp223. — Reguloe SocietatisJesu ; Hagaecornitum, F. C.B ton Hagen,1857,in-12",pp.'"• — ReguloeSocietatisJesu; Roohamplon,180...in-18",(parle P. Alf..WEi.n). — ReguloeSocietatisJesu ; Venise,Typis ilDmilianis, 1872,in-12". — ReguloeSocietatisJesu; Wolfsborgoe, typis Erne.sli Ploctz, M.DCCCLXXXi • t. in-16»,pp. 250,R..-1. Puisles traductionsen diverseslanguesdo l'Europe et mômede l'Extrême-Orient Meursiusle filsa composéun CorpusInslilutorumSoc.Jcf". "D'aprèsSOMMERVOGEL, qui aurait paru on 1636.Col ouvrage n'est mentionnéni dans Michaud,ni dans
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lloefer.Par sa date et son titre,on pourraitsupposerque le n»591,quia été l'occasion decette longuenote, et le n» 592,seraientdes ouvragesformant partie de celte collection. 592. Constitutiones Soc. Jesu, et Examen cum declarationibus.-— Antwerpiae, Meursius, 1635 ; in-8° [Statuts de la Sociétéde Jésus, avec l'Examenet les Déclarations.] n» 3.297. KLOSS, Voirci-dessusles nos200et 591. avait déjà paru sousce titre : Constitutiones UnepremièrerédactiondesConstitutions SocietatisJesu, Anno 1558. Romavin aedibus Societatis Jusu, 1588, 8°, pp. 159. (Dicl. des Anonymeset pseud.dela C. de J. p. 103, auquel cette indi-SOMMERVOGEL cationest empruntée)renvoieà la Bibliogr.desEcrivainsde la C. de J. 2° Ed, T. II, articleLoyola,pour les autreséditionsdes Constitutions. 593. The holy Bible (Old and New Testament) faithfully translated into English out of the authentical Latin, by the English Collège of Dovay. — Douai, 1635 ; in-4° (Troisième et dernier volume). [La Sainte Bible (Ancienet NouveauTestament)fidèlementtraduite en anglais d'aprèsle texte latin authentique,par le Collègeanglaisde Douai.] Pourlesdeux premiersvolumes,voirles n°s580et 590. 594. Reguloe Societatis Jesu.— Antwerpia?, Meursius, 1635; pet. in-8°. [Règlesde la Sociétéde Jésus.] Probablementle mômeouvrageque celuiqui est cataloguéau n»591. 595. Décréta Congrcgationum gencralium Soc. Jesu.—antwerpiae, Meursius, 1635 ; pet. in-8°. [Décretsdes Assembléesgénéralesde la Sociétéde Jésus.] Voirci-dessusles n»s201et 591. 596. The holy Bible. — (S. 1.), 1635 ; 3 vol. in-4°. [La SainteBible (en anglais).] Ne serait-cepas la versiondu Collègeanglais de Douai,dont les trois volumes viennentd'êlre cataloguésséparémentsous les n»"586,590cl 593ï 597. Arcana Societatis Jesu... c. append. utilissim. — Gen..., 1635; in-8o. ll'OsSecretsdo la Compagniedo Jésus, avec un appendicetrès utile.] «Cet ouvrageest mentionnépar BAIIRIER (Dicl.desouvr.anonymes,IV, col. 1158) s"usce titre : ArcanaSocietatisJesu, publicobono uulgata,cumappciidicibusutilissi""«(PerGasp.SOIOPPIUS.) Gonevao,1635,in-8".Scioppiuss'est cachédans cemême '"•'eiioil sous les nomsde FORTUNIUS d'AucusTiNusARDINGIIELLUS, de GALLINDUS,
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BIBLIOGRAPHIE
». BARBIER renvoiepour plns BERNARDINUS et de DANIEL HOSPITALIUS GIRALDUS, T. XXXIV, p. 219. de détails,à'NicÉRON, On trouve cet ouvragementionnédans G\.Rkfo?i,(Bibliogr. de la S. de J., p. 414 ..n" 3091),sousce mêmetitre. 598. Epistoloe praepositorum generalium ad patres'et fratres Soc, Jesu. — Antverpioe, 1635 ;'-in-8°. [Lettres desGénérauxde la Sociétédo Jésusaux Pèreset aux Frères.] .* Voir ci-dessusn" 591. 599. Cvriositez inovyes sur la sculpture talismanique des Persans, Horoscope des Patriarches et Lecture des Estoilles. Par M. G. GAFFAREL. — (S. 1.), 1637 ; in-8°. ROSENTIIAL (p. 137n" 1859)indiquecet ouvragesous le titre suivant: J. Curiositezinovyes,h. c. curiositalesinauditoede figurisPersarum GAFFARELLI, Ed. Gr. Michaelis, et characteribuscoeleslibus. talismanicis,horoscopo ' 'Patriarcharum Hamb.,1676. - Il mentionnedansle mêmearticleun ouvrageoùle livre précédentest annotépar le mêmeéditeur : Gr. MICHAELIS, Noloein Jac. GaffarelliCuriositales.'Hamb.,1670, 2 parties en 1 vol.avec frontispice,deux tableauxplies,et 15 fig. Les Curiositésde GAFFAREL n'ont point passéinaperçues.ROSENTIIAL (p. 141,n» DESOUVIGNY (sous le pseudonymede 1924) mentionneun livre de Ch. SOREL contrele livre des Curiol'Isle), qui contient.enlreautres opuscules,desObservations sités inouïes.Ch. Sorelest l'auteur d'un autre livre assez connu : l'Histoirecomique de Francionet de quantité d'ouvrages, sur lesquels il faut voir la thèse de M. E. Roy, la Vieet les OEuvresde Charles Sorel, Paris, 1891,in-8. 600. Filum Ariadnes, d. i. Neuer Chymischer Diseurs von dor grausamen verfûhrischen Irrwegen der Alchymisten, dadurch sic selbst und viel Leute neben ihnen verleitet werdeiî : Vnd dann, was doch endlich der rechte vhralte einige Weg zu demallerhochstenscy; wie darinnen zu procediren, vnd welcher Gestalt auch particularia zu Hand gebracht werden konnen, etc. — Leipzig, 1639 ; in-8(>. [Le fil d'Ariane,ou Nouveaudiscours chimiquesur les terribles(el) séduisantes erreurs des alchimistes,par lesquelleseux-mêmessont égarés, ainsi que beaucoup de gensaveceux ; où il est ensuitetraité doce qu'est enfin le vrai, antiqueet unique' chemin qui conduitau SuprêmeSecret; commentil y faut procéder,quelle lonnc et quellesparticularitéspeuvent être employées,etc.] Complétonsce titre d'après un cataloguede librairiementionnantune édition de Gotha, en 1718: ... Konnen.AilesdurchselbstcigeneExperienzcrklaretund an Taggegeben.Daim LXX1Xgrosseundsonderbarewunder. [le tout démontréel mis sind nochbeygefugel en lumièrepar l'expériencemême; en plus on trouve ici LXX1Xgrandes el rares merveilles.]Celle dernière éditionfait connaîtreaussi le nom de l'autour, H. von BATSDORF. D'après ROSENTIIAL, (p. 51.n" 711sq.) ce nommêmeest le pseudonymede Ghr. dont ROSENTIIAL REIBEHAND, indique,outre l'éditionci-dessus,lessuivantes: Leipzig, 1639; ibid., 1690. de Stanislasde Guaita(Premièrepartie,p. 7) menLe Cataloguedela Bibliothèque tionne une traduction de l'ouvragequi fait l'objet de cette notice: Lefilet(sic)à"A-
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i-iunepour entrer avec seurelé dans le Labirinlhe de la Philosophiehermétique. Paris,d'Houry, 1095, in-12. attribue ce petit traité à G. LEDoux, dit de CLAVES ; mais il est plus BRUNET probableque Le Douxn'est que le traducteur, puisquenous connaissonsle nom de l'auteur. en ces DUFRESNOY (III, p. 115,)mentionneH.von BATSDORF EnfinLENGLET erroribus,etvero lermes: Filum Ariadnes,seuDiscursuschemicusde Alchimistqrum Hermundumodoad summumsecrelumperveniendi,per Henricum a BATSDORFP, ,-uin,in-8",1036; ce serait doncla premièreédition. Cet ouvrageost un rare traité d'alchimieet de philosophiehermétique. 601.Emblemata sacra o proecipuis utriusque Testamenti historiis concinnata et a PETRO VAN DER BURGIO figuris aeneis illustra ta, édita a N. J. PISCATORE.—Amstelodami, N. Visscher, 1639 ; in-folio oblong, grav. sacréspuisésdansles histoiresdesdeux Testaments,disposéset illus[Emblèmes VANDERBuRG,etédités par N. J. trésau moyende planchessur cuivrepar PIERRE PISCATOR.] 602. GULIELMI TYRII Historia rerum in partibus transmarinis • gestarum. — Londini, 1640 ; in-folio. 1 [GUILLAUME DETYR,Histoiredos actes accomplisdans les contréesau-delàdes mers.] n" 2.203. KLOSS, • Voirplus bas n" 625, 603. Athanasii KIRCIIERIIter extaticum coeleste. — Herbipoli, 1640; in-4°, planch. et grav. [/VtlianaseKIRCIIER, Voyageextatique céleste.] La Bibliographie du P. DEBACKER donne(VII, p. 286)le titre completdu seulouvragedu P. KIRCIIER qui présentequelqueanalogieavecceluide la présentenotico: II. P. Athanasii KIRCIIERI, SocietatisJesu, Extaticumcoeleste, Cosinterlocutoribus micle cl Theodidacto. Soc. Jesu Universitale DialogusI. Duniin aula archiepiscopali. anno MDCCXXIX,Mcnse...Die... assertionesex univef'saphilosophia Tyniaviensi, publiée propugnarelRev.Nob.ac erudilusDominusSamuelEnglemayer,AA. LL. et Philosophie; Baccalaureus,etc.. Tyrnavioe,typis academiaeper FridericumGall, in!2°,pp. 465. MaisGRAESSE (T. IV, p. 21)nousindiquetroisouvragesduP. Kircherqui forment "n tout, dont l'ensemblerépondassez,bien aux indicationsde la présentenotice. 1"Itinerariumextaticum,quomundiopificium,id est,'coelestis expansiSiderumque etc..novahypothesiexponiturad ç>eWta(em..Romoe,Vitalis Mascarditypis, »«lura,vircs, in-8». 'GôG, 2°Itinerariumextaticumqui el mundiSubterraneiprodromusdicitur ;, ibid, 1657, in"V,avec pi. •'"lier extaticum11, in mundumsubterraneum.DialogusIII honori illuslrissimi Uomiti Barbocziprom.C. Tolnay.oblatum.Tyrnau, 1729,in-18°.
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BIBLIOGRAPHIE
Une nouvellpédition du premier de ces ouvragesest indiquée par GRAESSE, SOUS ce titre : lier extaticumcoelestejiac secundaeditionepraelusioneet scholiisillustratuma Cas— lier extaticumterrestre: Herbipoli,sumptibus Andr. et Wolfganchristianos de statragcmatis et sophismatis politicis Societatis Jesu ad monarcliiam orbis terrarum sibi conficiendam.— (S. 1.), 1641 ; in-18. DEVARGAS, de Tolède.Rapport aux roiset princeschrétiens sur les [ALPHONSE ruseset sophismespolitiquesde la Sociétéde Jésus, en vue de s'assurerla monarchie ,del'univers.] CARAYON (p. 6, n»59) donnele litre complet,el fort long de cet ouvrage: Alphonside VargasRelatioad Regeset Principes Christianosde Stralagemalisel sophismatispoliticisSocietatisJesu ad monarchiamOrbisterrarumsibi conficiendam, in quo Jesuitarumerga Regesac populosoptimede ipsis meritosinfidelitas,ergaque ipsum Pontificemperjidia, contumeliaet in Fidei rébusnovandilibidoillustraturet documentiscomprobatur ; s. 1.,1630,4°, et Cologne,1642.Uneautre édition portole titre abrégé: Slragemataet SophismataJesuitarum; Cologne,1648,in-12». Goiooux (XXVI,3-59)relèveune édition de 1636,in-4",et cellede 1641, in-12». Il ajouteque la traduction allemandea été brûléeà Breslau. 610.. Tubicum {sic; lire : Tubicinium) convivale et hermeticum, sive. Epistola III Buccinatoria, quae (sic) duumviri hermetici foederati curiosos omnes ad sui foederis Societatem invitant. — Gedani, B. L. Tancken, 1642 ; in-4°. 1' [Trompettede table et hermétique,ouTroisièmeLettre claironnante,par laquc-H
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deuxhommeshermétiquesalliésinvitent tous ceuxqui sont curieux(de ces sujets) à fairepartie de leur association.] ' ' 2.620. n» KLOSS, DUFRESNOY LENGLET (III, 316,n» 836): TubiciniumconvivalcHermeticUm; in-4°, •. Gedani,1682.C'est sans doute une autre édition. 611. Symbola Divina et Humana Pontificum, Imperatorum, Regum : Accessit brevis Isagoge-Jac. TYPOTII. Sculpsit ^Egidius — Francofurti, Schoenwetter, 1642 ; in-folio. SADELER. [Symbolesdivinset humainsdes pontifes,des empereursot desrois.BrèveintroDessinsde GillesSADELER.] ductionde J. TYPOTIUS. L'éditionprimitive,en trois volumes,a été cataloguéesous lcsjv" 106,167, '171 et 179,et une édition collective,sousle n»180. GRAESSE (VI,p.211)cite de cet auteurun autre ouvrage: Theatrummorum,drtliche Gesprachder Thiermit wahrenHistoriendenMenschenzur Lehr. [Theatrummorum|dialogueingénieuxdes animaux,avecdes histoiresvéritables, pourl'instructionde l'homme].Raga, 1608,in-4",277 pages,avec bellesgravures, Voiraussi BnuNET,V, col. 23, n» 18.571. 612. De Secretis libri XVII, ex variis authoribus cplle3ti,digesti et aucti. Auth. J. J. WECKER.— Basileae, 1642 ; pet. in-8°. [Dix-septlivressur les Secrets,rassemblésde différentsautours,mis en ordre et augmentés.Par J. J. WECKER.] Voirci-dessusn» 138. GRAESSE cite (VI,p. 427)uneédition antérieure,deBâle,1582,in-8°avec figures. Cetouvrage,dit-il,fut souventréimprimé,par exempleà Bâle en 1604,1629,1662, in-8»,avec figureset additions, chezJ. Zwinger— ibid. 1750,in-8",avecfigures.Il y en eut unetraductionanglaise,parue à Londresen 1666,in-f°javccportrait de l'auteur par Gaywood. GRAESSE mentionneun autre ouvragede J. J. WECKER : Antidùtariuntgénéraleet spécialeex opt. auct.tum vett.tumrécent,scriptisjideliteret methodice congestum per ConradWaldkonts.SumptibusEpiscopiannrum.Basileas,1641,in-4",qui fut traduit sousle titre de « Le grand Thresorou dispensaireet antidotaire,par Jehan WECKER, augmentéde beaucoupet misau jour par Jehan DuvalD. M. d'Yssouldun,Cologne, 1616,in-4»,avec figures ». 613. Liber I. qui Abrahamo patriarchae adscribitur,. una cum commentario R. ABRAHAMsuper 33 semitas sapientioe. Translat. et no Us illustr. a I. St. RITTANGELIO. — Amsterdam, 1642 ; in-8°. [Lelivre I, attribué au patriarcheAbraham,avecle commentairede R.ARRAIIAM surles 32 sentiersde la sagesse.Traduit et annotépar I. St. RITTANGELIUS.] Lesouvragesapocryphesattribuésà ARRAHAM sont au nombrede deux, un Testamentet une Apocalypse. Le premierseul peut avoirété l'objet d'un travail du'Rabbin Abraham,d'ailleursperdu dans la fouledesrabbinsde ce nom. Quant à l'autre ou-
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il n'a été découvertque de nos jours à l'état de manuscrittrès vrage,l'Apocalypse,, ancien. Le traducteurdeRabbiAbrahamestun peu mieuxconnu.La Jeivish Encyclopedia controversisle (TomeX, p.431)nous apprendque Johann StephanRITTANGELIUS, en 1632,qu'il allemand,naquità ForchheimprèsBamberg,et mourutà Koenigsberg passa pour être d'originejuive, s'occupaprincipalementde traductionsd'ouvrages rabbiniques. 614. Literoe ahnuae provincioe Paraguariae Societatis Jesu. — lusulis, 1642 ; in-8°. [Lettres annuellesde la provincedu Paraguay de la Compagniede Jésus.] Surles AnnuoeLiteroe,voir, ci-dessus,les nos164,169,210,219. Pourl'ouvragedont il s'agit ici, voicice qu'on trouveà son sujet dans DEBACKER DEBERVA. (IV, 47),à l'articledo DIEGO Jésuite espagnolné à Trujillo,en 1585,entré dansl'Ordreon 1605,passapresque toute sa vie dans les missionsdu Paraguay,et y fut d'abordRecteur du Collègede l'Assomption,puis Provincial; il mourut en 1658. Lemêmeauteurdonnele titre completde l'ouvragequi fait l'objet de cettenotice: «LitteroeannuoeProvincioe ParaguarioeSocietatisJesuad Adm.R.P. MutiumVilellescum,ejusdemSocietatisPripposilumgeneralemmisswa R. P. Jacobode BERVA, Paraguarioe Insulis, typis TossaniLe Clercq,1642,in-8",pp. 347 ». Cesont les LitteroeannuoeProvincioeParaguarioeSocietatisJesu, abanno1635ad mensemJulium anni 1637.L'originalest daté : CorduboeTuoumani,13Augusti1637,etsignéDiego de Berva. CARAYON (p. 188,n° 1.308)complètecommeil suit le titre docet ouvrage: Literoeannuoeprovincioe ParaguarioeSocietatisJesu ad adm.R. P. Mutium Vitelles; Paracum,ejus Societatisproeposilum generalem,inissoea R. P. JacobodeBERVA latineredditoea P. Franciscode guarioeproeposito provinciali,ex hispanicoau(ographo HAMAL, Belga,Societatisejusdem.— Insulis,1649,in-8». 615.. Sacrorum bibliorum Vulgatse editionis concordantise, primum a Fr. LUCA,nunc denuo vaivs locis expurgatoe ac locupletatoe, cura et studio Hub.' PHALESII.— Antverpise, 1642 ; in-folio. de la Bible,selonla Vulgate,établiepar Fr. LUCAS, [Concordance puis corrigéeel augmentéepar Hub. PHALESIUS.] 616. Aperti Ai'ca Ai'oaui Artificiosissimi, etc. = Fraiikl'urt ani Mayn, 1643, in-4°. .[LeCoffretouvert du Secrettrès ingénieux.(Par Joli. GRASSIIOF.)] Troisièmeéditionde l'ouvragedéjà connu parles nos386et 528.Cettoédition de 1643n'est pas mentionnéepar KLOSS, n" 2.506. Cet ouvragefigure dans la BibliographieMaçonniqued'Aug. WOLFSTIEG, qui en donne(II, p. 925,art. 42.160)le titre complet,fort curieux'enlui-même,et en indique les diverseséditions.Voicidoncce titre, à partir de l'endroitoù s'arrêtel'indication ci-jointe. Benebenderrechtenundwahrhaftigen Physicanalurali [1]rotunda,durcheineVisio-
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undeiner Warnungs-Inbeschrieben, nemchymicamcabalislicamganzverstaendtlich aile die,so das AurumPotabileausserhalbderTincturdes struktionund Beiveiss,gegen falschlich UniversalLapidisphilosophiciper se in wenigerZeit zu verfértigen,audere persuadiren.Allender NatûrlichenDingenErkandlnussund den LapidemPhilosophorumzu GottesEhr suchendenHertzenauss ChristlicherLiebe mitgetheilet,und auchCondesya(vonChortalassaeus, jelzozumandernWahlcorrectiorin Truckgcgeben nus d. i. Joh. GRASSIIOF [accompagnéd'une Physiqueexacteet vraie, écrite d'une manièreintelligiblepour tous, d'après une vision chimiquecabalistique.—Et.d'un avertissementpour conseillerde se garder-contreceuxqui prétendentpouvoirprépareren peu de tempsl'Or potablepar un autre mpyenque la Teinturede la Pierre Ouvrageécrit par affectionchrétienneenverstous ceux qui cherchent Philosophale., à connaître,en l'honneurde Dieu,la natureet la Pierre Philosophale.— Les autres chezUnckel, éditionsmentionnéespar Wolfstiegsont : cellesde Francfort-sur-Mein, 1623,255 p., ih-8».—-Ibid., Zimmel,1643et 1647.— Bre'slau, Millier,1658.— ' Leipzig,Mûller,1658.— Hambourg,1705.,—Hanau, Aubry, 1687. ' GRAESSE (I, p. 178)mentionnecet ouvragesousce titre plus étendu : Areaaperta,arcani artificiosissimioderdesgrosse»und kleinenBauers Eroeffneter derNdtur. Kastender Allergrosslcn und Kunstlichsten Geheimnissen uni offenstehender [Lecoffretouvertdela boîte du grand et du petit paysan,ouverteet montrantles plus grands et les plus subtils des mystèresde la nature], Francfort 1617,in-8°; autre édition, à Hambourg,1705, in-8». Ouvragealchimiquetrès renommé. LeDeutscheAnonymenLexikon,qui mentionnecet ouvrageavec les mêmesincommenom d'auteur. dications,renvoieà J. GRASSHOF, 617. J;H. MEIBOMIUS. De flagrante usu in re venerea et lumborum renumque ofïicio. Epistola ad Chr. Cassium, etc. —Lugduni Batavorum, 1643 ; in-4°. De l'exerciceévidentet du rôle deslombeset desreins dans [J. H. MEIBOMIUS. l'actevénérien.Lettreà Chr. Cassius.]/ifc est pourflagrorum.Voir plus loin le titre donné par GROSSE. Les Meibomiusformentune de cesdynastiesdesavants qui ne sont pas rares au xvir3 siècle.HOEFER, NouvelleBiographieGénérale(T. XXXIV, col. 162 et suiv.) en mentionnetrois qui se succédèrenten lignedirecte, et un quatrième,qui fut sans douteun parent. C'estdu secondqu'il s'agit ici : Jean HenriMEIBOM OUMEIBOMIUS, filsd'un philologueet historien de mérite, s'adonna à la médecine. Il naquit à Helmstedten 1590,il étudia la médecinedans plusieurs Universités d'Allemagne et d'Italie,et enseignacette sciencedans sa villenatale.Ils'établit àLubecken 1626, et fut nommé,troisans après,médecinde cette ville.Ona de lui, outre l'ouvragequi faitl'objetde cette notice, et dont Peeters a si singulièrementaltéré le titre, les illustralum(Commentaire ouvragessuivants : Hippocralisjusjurandumcommentario sur le sermentd'Hippocrate.)— Un Index bibliographiquedesoeuvresde son père, avecune Chroniquede la villede Marienthal; — De Mithridaticoet Theriaca (sur le Mithridateet la Thériaque)Lubeck,1652et 1059,in 4° ; — H. RoslaeHcrtingsbergasivepoemationheroicumde belloobarcem Herlingsbergamanno 1287 gesto, de Rosla, ou petit poème-héroïquesur la guerre autour delà cita(Herlingsberg dellede Herlingsberg)Lunebourg,1652,.in-4°; — Moecenatis vtiajmoreset res ges-
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BIBLIOGRAPHIE
toe,(Vie,moeurset actionsde Mécène),Leyde,1653,in-4", —-Dé Cerevisiis, potibiisqueet ebriaminibus,extravinum; acceditA. Turnebi Libellus de Vino(Des.Bières et desBoissonsenivrantes;autresque le vin, suivid'un opusculed'A.Turnèbesur lo • — A. vin), Helmstaadt,1668,in-4°; réimprimédans le Thésaurus de GRONOVIOS illustrata.(Formule des Médecinsen CassiodoriformulaArchiatrorumcommentatio chefd'A. Gassiodore,expliquéepar un commentaire)Helmstadt, 1668, in-4°; ->~ enfin'plusieursdissertationssur des sujets de médecine. La NouvelleBiographieGénéralerenvqie,au sujet de J.H\ Meibomius,à MOELLER (Cimbrialitterata, T. II.) — BOHMER (Memorioe ProfessorumHelmstadiensium). • GR^ESSE( IV,. p. 465) donne correctementle titre de l'ouvrage mentionnédans j ' PEETERS., Joh.MiMElBÔM EpistoladeFlagrorumusuin revenereaetlumborumrenumqueofficia ad' Christ. Cassium, [Lettre de Joh. H. Meibom,à Chr. Cassius,sur l'emploidu fouet dans l'union sexuelle,et la fonctiondes lombeset des reins.] Lugd. Bat., Elzévier1643, in-4». Cet ouvragea étééditéavecdesadditionspar ThomasBartholin,l069,in-8».Fi'ancf., 1669,1670,in-12,traduit en françaispar Mercierde Compiègne,Paris, 1792, 1795, 1800,in-18,avec grav. et le texte latin ; Loridres[Besançon].Une.traductionallemande en a paru en 1842,sous le titre singulierde Heilungdurch Schloege (La cure par lés coups). 618. Anatomia Societatis Jesu, seu Probatio spiritus Jesuitarum. — (S. 1.), 1643 ; in-8°. .[Anatomiede là Sociétéde Jésus, ou Examen de l'esprit des Jésuites.]" Nous empruntonsà CARAVON (p. 415, n» 3.105)le titre exact et complet de ce pamphlet : AnatomiaSocietatisJesu, seu probatiospiritus Jesuitarum.Item arcana imperiifesuiticicum instructionssecrctissima, pro superioribusejusdem.Et Deliciarum Jesuiticarumspccimina.Tandemdivinaoraculade Societatisexitu, ad excitandam Regumet Principum catholicorum attentionemutilissima.s.l., anno 1643,petit in-12. -.6.19. Mundus alter et idem sive terra Australis hactenus semper Ci; Thom. CAMPANELLA incognita, auctore MERCURIOBRITANNICO vitas solis, et Franc. BACONISNova Atlantis. — Ultrajecti, W. a Waesberghe, 1643 ; in-12. Le mondeautre et pareil, oula Terreaustralejusqu'ici tout à fait inconnue,par La Citédu Soleil,de Thom.CAMPANELLA, MERCURE L'ANGLAIS. et la Nouvelle.Atlantide de Franc. BACON. . KLOSS, n° 224. Trois ouvragesen un volume: 1"La Terreaustrale.— On trouve plusloin,p. 197,les indicationsqui.permettent d'identifiercet ouvrageel l'auteur qui s'est donné ce pseudonyme,à savoir : Jola description seph HALL.L'ouvrage,intitulé : La Terreaustraleconnue,c'cet-à-dire,
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de cepays inconnujusqu'ici,deses moeurset desescoutumespar' M;SADEUR> (pseudofut imprimé à Genèveen 1667. — CL nymede GabrielDEFoiGNY),ex-cordelier, littéraires,III, col.494; -MICHAUD, BARBIER, Supercheries XIV, 280-. 2°La Citédu Soleildé CAMPANELLA (voirla fin de cette notice)'.sur laquelle voir le numéroSui3»La NouvelleAtlantidedu philosopheBACON, vant, et plus haut, n»s356et 494. La mêmeédition, c'est-à-direcelleoù sont réunisles trois ouvragesci-dessus,est DENAÏS et R. LAY,dans leur toutè\récente-"ï?i'&-ï«>indiquéepar MM.P. FÊSCH,"J. et desSociétéssecrètes(Paris, 1912, SociétéBibliographiede la Franc-Maçonnerie ; graphique,lor fascicule,col. 858); mais avec une différencede date, 1648, auliéù de HOETER, de 1643.Cesauteurs nousrenvoientà la NouvelleBiographieUniverselle T. IV, pp. 99, 100.II a paru une traductiondu premiprdes trois ouvragesréunis dans cette édition . et pour titre : collective; elle a pour auteur John HALEY, «Discoveryof a New World,or a DescriptionoftheSouth.Indieshithertounknoivn byan EnglishMercury»(Découverted'uh nouveaumonde,oudes Indesméridionales.. jusqu'àprésent inconnues,par un Mercureanglais),print.for B. Blount,s..d., petitin-8». GRAESSE, qui nous donnece renseignement(III, 200),ajoute la mentiond'autres éditions,dont les plus importantessont les suivantes: n Mundusalleret idem...Francfort, s. d., petit in-8°,titre gravé, et 4 cartes,288 pp.— Id.., Hanovre,1607,in-12",— Francfort, 1648. C'est,dit le mêmeauteur, une satire contreles vicescaractéristiquesde quelques nations.On dit que Swiften a tiré l'idée de ses « Voyagesde Gulliver».Elle a pour auteur l'évêqueJoseph HALL. JosephHalla écrit d'autres ouvragesd'un caractèresatirique et fantaisistecomme celuiqui figure dans cet article ; citonsentre autres: « VirgidemiarumLiber. TheIhreefirst and the threelast booksof bytingsatyres; corrected and amended,with some additions,by J. H. London, Rob. Dexter, 1599 (1002),in-16». Il y avait eu, dit Gn/ESSE, une éditionantérieuredo cet ouvrage,sousle titre sur-, ''.' vant : » Virgidemiarum six Bookcs,firstthreeBookesof foolhlessesatyres : 1°'poeticall, 2° academicall,3° morall.London,R. Dextèr, 1598,in-16",106 pp., mais cette édition fut brûlée par l'ordre de l'archevêquede Cantorbéry. Athenoe Voir,sur ces satires de J. Hall,WARTON, Oxonienscs,T. III, p. 404suiv. La liste complèteet assez,longue des ouvragesde J. HALLest donnéepar WATT, Bibliotheca Britannica,T. I, col.458et suiv. La vie do CAMPANELLA pourrait fournirla matière d'un volumeplus étendu, ot certainementaussiintéressantquel'analysede sesouvrages.Il naquit en septembre 1568,à Stilo, petit villagede Calàbre,oMI est questionmaintenantde lui éleverUn monument.Ses parents lui firent donnerune excellenteéducation,et il en profitai car ce fut un enfant très précoce,très studieux ; il entra dariâl'ordre des Dominicainsà l'âge de quatorze ans et continuasesétudesavecun redoublementd'ardeur. Quelquesanecdotesprouvent à la fois ses progrèset sa supérioritésur ses maîtres. Ainsiun de ses professeurs,devant soutenirdes thèsesà l'Universitéde Cosenze,se trouva incommodéet envoya Campanellales soutenirà sa place; le jeunehomme se tira de cette épreuveimprovisée,avecun bonheurqui lui valut d'être considéré commeun autre Télésio,ce qui était alors,-eten Italie, le plus flatteur des:complf-
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ments..Mais,dans le coursde ses études,il eut l'occasionde reconnaîtrel'ignorance , d'un de ses maîtres; il en fit grand bruit,,et se fit par là ses premiersennemis.1*' n'avait que vingt-deuxans quand il commençaà écrire.En 1590,il serendit à Nazies pour faire imprimerquelquesouvrages; ses opinionstrop avancéesou trop bizarres pour son tempsluivalurentquelquesennuis,et il quitta cette ville pourallerà Rôirte, où il ne fut pas mieuxaccueilli.II crut trouver une protection plus sûre auprès du GrandDucde Florence; l'instabilitémaladivede soncaractère'ne l'y laissa.pasplus longtemps,et il p'artitpour Padoue.Cetteville possédaitune Universitéde réputa-, Mon.'antiqueet européenne,et Campanellaespérait y briller;de tout son éclat. En route, on lui déroba des manuscrits avec lesquels on espérait le compromettre; maisil paraît que ces premièrestentatives n'eurent aucunrésultat, car il passaquelques annéesà Padoue, occupéà instruirede jeunes Vénitiens. Il retourna alors à Rome, où il se fit dans le Sacré Collègedes amis qui, devenusPapes, lui rendirent les plus grands services.L'intempérancede langage de Campanellale compromit plus enepreque ses opinionset ses écritsles plus libres.-Il osa sans doute tenir des . proposdéfavorables,augouvernementespagnolqui tyrannisait et ruinait son paysl'Italie méridionale; il fût arrêté, conduit à Naples,emprisonné,soumisà la torture jusqu'à sept fois,et une foispendantlin jour entier. La privation absoluede sommeil fut un' des tourments qui semblentlui avoir été infligés.Etait-il chefou membre d'une conspirationorganisée.pourchasserles Espagnolsd'Italie ? C'est fort douteux. En tout cas, cette accusationservit de prétexte à une "captivité qui dura , vingt:septans. ' Cette captivité d'abord fort étroite, s'adoucit pourtant : il eut la liberté d'écrire, de faire imprimerdes oeuvres,de recevoirses amis et les visiteurs.qu'attiraientsa réputation, sesidéeset sesaventures.TobiasAdami fut de ce nombre,et devint son àmi dévoué, son imprimeuret-son éditeur. •Le Pape.Paul V entreprit de le délivreret employaà cet effetlesbohs officesde Scioppius.Un tel embassadeurdevait échouer,UrbainVIII réussit mieux,et Philippe IV, roi d'Espagne,donna au Ducd'Albel'ordre de mettre Campanellaen liberté. Campanellase hâta de se faire enfermerde nouveau, mais cette fois ce fut dansles prisonsde l'Inquisition,et dansle but d'y trouverune sécuritéentièrecontre les assassinsespàgnols.Ily jouit d'uneliberté complète,eten sortit,maissousun déguisement,qui lui permit de gagner la France, dans le carrossede l'ambassadeur, M.de Noailles.Il passa quelquesmoischezPeiresc,qui l'avait attendu à son arrivée, et se rendit,ensuite à la cour, où il fut fort bien accueillidu Roi Louis XIII et du Cardinalde Rich'elteu;iise retira, avecune pensionde deux millelivres, au couvent desJacobinsde la rue Saint-Honoréet y mourut le 21m'ai1639.Ona dit qu'il était devenufou dansles dernierstemps de sa vie ; qu'il avait succombéà une doseinopportune d'antimoine,mais un voyagequ'il entreprit en Hollande,cette année-là, et où il alla rendrevisite à Descartes,suffit pour nousexpliquersa mort. Campanellaa beaucoupécrit, sansavoir beaucoupobservéou expérimenté,et il n'y a pas dans son oeuvrel'unité d'une grande pensée.Son ouvragele plus connu et le plus sévèrementjugé est la Citédu Soleil,plan d'un gouvernementoù rien n'est laisséà la liberté individuelle,où toute chose,costumes,heuresdes repas, occupations, amitiê.estrégléepar un corpsde magistrats.Cértainsont vu danscette oeuvre, un sens caché,par lequelellese rattacheraità la propagandemystérieusede quelque sociétésecrète,les Rose-Croixpar exemple.Une des raisons qu'on en donne,c'est que cette oeuvrea la forme d'un dialogueentre un Templieret un Amiral. Fie dePeiresc; Parmiles écrivainsanciensqui ont parlé de lui, citons: GASSENDI, JANUSNICIUSERYTHRAEUS (Rossi)Pinacothecaimaginumilluslrium,cap. 23; LoMémoirespour RENZO CRASSO, i?Jogcsdeshommesde lettres(en italien); NICÉRON,
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T. ÎI, p. 544,qui nousfournit serviral'histoiredeshommesillustres,T.VILr—MORERI, Dictionnairehistorique,T. III, p. 392.— FELLER, Biographie cesnotes.—GOIGOUX, — T. III, p. 116. NouvelleBiographieuniversellepubliée par Firmin universelle, enfin MLCHAUD, VIII, col. T..VI, Oidotsousla directiondu DrF. HOEFER.T. ' 365, p. 491. Th. Campanellaa laissé de nombreuxouvragesmanuscrits,dont M. Marsanela décrittrois volumes,sousce titre : I manoscrilliItaliani déliaregia bibliolccapari' gina.(T. I, p. 592). Voiciune liste assez complètede ses ouvragesimprimés.1° Philosophiasensibus demoilslrala, instauràndoe,FrancNaples, 1591,in-4°.— 2° Prodromusphilosoph'ioe fort,1617,in-4".— 3»DeSensuRerumet Mà'giaLibriIV, Francfort,1620.— 4°Realis philosoph'ioe epilogisticoe. partesIV, Francfort,Eumelieus,1620,La Citédu Soleil formela quatrièmepartie de cet ouvrage.— 5» Apologiapro Galilaeo; Francfort, 1622.— 6° Astrologicorum libri VI, Lyon, 1629.L'édition de Francfort Kaempffer, est augmentéed'un septièmelivre intitulé De Fato. — 7° Atheismustriumphatus, Rome,1631,in-f».-—8»MonarchiaMèssiw,Jesi, Arnazzino,1633,in-4".— 9»DisStatoecclesiastico, carsidélialibertae déliafelicesuggestione.alta ibid, 1633,in-4».Ces deuxderniersouvragessont de la plusgrande rareté. Nicéronles a ignorés,malgré sonéruditionet ses grandesrecherches.— 10»Medicinaliumjuxta propriaprincipia libri VII, Lyon, Pillehotte, 1635.— 11°De gentilismonon retinendo,Paris, 1636f in-4°.— 12°De Proedestinalione, eleclione,etc,Paris, 1036,in-4°.— 13°Disputationumin suam realemPhilosophiamLibri IV, Paris, 1637,in-t».— 14° Philosophioe rationalisparlesquinque,Paris, 1638,in-4».—15"UniversalisPhilosophioe, seu MetaLibri XVIII, Paris, 1638,in-f°.— 16°Eclogain portentosamNalivitatem physicorum DelphiniGallioe,Paris, 1639,in-4». — 17° De MonarchiaHispanica Discursus," Amsterdam,Elzevir,1640,ouvragequi fit beaucoupde bruit. — 18°De LibrispropriisetrectarationestudendiSyntagma.Amsterdam,Elzevir,1645. SurCAMPANELLA, collectionKurschner, nouslisonsencoredans HERDER (OEuvres, I, 425): «Pendantque Campanellaétait prisonnierà Naples,il connutl'AllemandTobias Adami,qui publiaun choixde sespoésies sotisle titre do Scellad'alcune poésiejilosofichedi SettimontanoSquilla (Gkeckchenest la traduction de Campanella)cavale da suoi libri detlila Canlica,conl'esposizione, (Choixde poésiesphilosophiquesdo Rettiinonlano Squilla,tirées de ses livres intitulésle Cantique, avec) explication . stampato(imprimé)en 1622. Surces87 pièces,Jean VàlentinAndraîaen traduisit quelques-unesen vers allemands,il les publia sousce litre GeistlicheKurzweil,(Loisirsspirituels),Strasbourg, IR19,pp. 95 et suite). IliiiiuEitparle encorede Campanelladans sa secondelettre Zutn Andenkenan einigcacltercDeutscheDichtcr(au souvenirde quelquesancienspoètes allemands » (DeutscheMuséum,1780). L'éditionoriginalede Campanellaest très rare. Elle a été réimpriméepar Orelli d'aprèsl'exemplairede la Bibliothèquede Wolfenbuttel; cette réimpressiona été faiteen 1834. L'éditeurdes oeuvrescomplètesdo Campanella,Tobias Adami,et Rudolf von BunarconnurentCampanellaà Naples,au retourde leur pèlerinageen Terresainte. Lopoètese rappellele souvenirdeleur bienfaisanceenvers,lui dans sa pièce du Bon Samaritain,où le bon Samaritainest.un Tcdcscolitterario(un Tudesquelettré) doublementsuspectaux ItalienscommeTèdesco,et aux dominicainscommeluthérien ».
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BIBLIOGRAPHIE
620_.;!Nova Atlantis.per Franc. BACONUM,baronem de Verni amo, vices-comite-mSt-Albahi.•— Ultfajecti, 1643; in-12, 96 pages. baron de Verulam,vicomtede Saint[La NouvelleAtlantide,par FrançoisBACON, de la Sociétéde Salomon. Alban.]Cet ouvragecontient'les*règlements Deux autres ouvragesdu grand philosopheBaconnous sont déjà connuspar les n°*356et 494, et la NouvelleAtlanlidsest aussi notée au n° précédent. . On trouve, au sujet de cet ouvrage,dans GRJESSE (I,p. 273)l'indicationde l'édition anglaiseantérieure: NewAtlanlis,s. 1.n. d. (1635)in-f°;Cette apologiede la Monarchie;est restée inachevée; maisellefut plusieursfois réimprimée,1639,in-f»,1662, in-f°,et,un auteur inconnu,R. II. s'avisa de la continuer. . La NouvelleAtlantidea toujours été louée par les Francs-Maçonset les Roseajoute : «Ce roman,chargé Croix.'Aprèsen avoirfait une analysesuccincte,NICOLAÏ de;tous les ornementspoétiques-quiétaient si fort du goût doson siècle,contribua peujrêtrerdavantageà répandreles idéesde Bacon sur l'observationde la nature, que'son savant et profondouvragen'eût jamais fait. La maison de Salomonfixa l'attention"detout le monde:1eroi Charlesr3'avait envie d'instituer quelquechoso au milieudes désastres, dé semblable,'maisla1guerrecivilel'en empêcha.Cependant, cette,-grandeidée, associéeavec cellesde la Rose-Croix,continua à agir avècforce sûr les esprits des savants du temps ». VNicolaï ajoute en note la réflexion suivante, dans laquelle rentre l'ouvrage de Bàçon':«11est fort singulier,que,dans les ouvragesde ce temps, il se trouveçà et là des allusionsaux TempIiers.Dansla Nocechymique,on choisitneuf prétendants, et après qu'ils qht passépar toutesles épreuves,on leur déclarequ'ils sont Chevaliers, et ils portent chacunune bannière blanche,avec une croix-rouge.Et dans,la NouvelleAtàlantis,celui qui accordeaux voyageursla permissionde séjourner dans l'isle, porte un liabit bleu,un turban blanc, avecune croix rougedessus.Gen'est pas ici le lieu de chercherla raison de ces allusions ». MACKEY {Encyclopoedia of Frecmasonry,New-York,1910,t. I, p. 99, art. Bacon, Francis)estime, avecNicolaïqu'il résume,que la NouvelleAtlantidea donné, une sérieuseimpulsion,auxdébutsdola Franc-Maçonnerieet à l'histoire de ses origines. De fait, la NouvelleAtlantidequi ne semble,au premierabord, qu'un vaste plan d'une société scientifique,peut s'appliquerégalementà une société politique,dont Bacondevait parler dansla secondepartie de l'ouvragequ'il n'a pas écrite.D'ailleurs, la premièrepartie nous décrit suffisammentl'organisation maçonniquepour constater l'applicationqui en a été faite par les Loges!Voici le résuméplein d'intérêt 26, que nous lisonsdans le Secretde la Franc-Maçonneriede M. MAX.DOUMIC-(p. Paris, Perrin, 1905): Des navigateurs abordent à l'île inconnuede Bensalem, on les autoriseà assisterà une Têtecivique et familiale.oùon leur révèlequelquechose des institutions du pays. « La plus remarquabledo ces institutions est une société secrètequ'on appellele «Templede Salomon»,soil du nomde celuidessouverains de l'île qui l'a fondée,soit en souvenirdu roi que la Bible a célébrécommele plus sagedes humains. « Le but de la Sociétéest un but humanitaire: ellese proposede fairele bonheur des hommesen leur révélantles secrets de la nature que la sciencelui a fait pénétrés,.Aussides affiliés,qui;prennentle nom de « frères », solivrenl-ilsà l'étude des sciences,maisen secret.Ils,sontdivisésen un certain nombrede classesdont chacune a ses travaux,déterminés.Ceuxqui occupentles gradesles plus élevésréunissentles résultats de tous ces travaux et en cherchent des applicationsutiles. Tout cela
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ces preoùles frères.discutent-ensemble fait ensuite,l'objet-de réunions(convetitus), »,.s'y mierstravaux ; après quoi, trois frères,que l'on nommeles « trois .lumières-. livrentà dosexpériencesd'une «lumièreplus sublime»; d'autres enfinsont chargés de fairepasserdansla pratique les résultatsainsi obtenus. « Dansces réunions,on délibèreaussiavecsoin et l'on décidedesconnaissances qu'ilconvientdé répandredansle publicet de cellesqu'il lui faut cacher,Les « frères »se sont engagéspar sermentà ne rien révélerde ce qu'on a décidéde garder secret.Dans certains cas, on en communiquequelquechoseau prince et au parlement; d'autres fois,rien no sort du cercledesaffiliés. «Le«Templede Salomon» a des noviceset des apprentis,dont;l'initiationassurera sa continuité; il a des cantiqueset des formesde liturgie, il a des ressources, desinstruments,des provisionsde toutes sortes, et mêmedans une de sesmaisons (la maisondes prodiges),on peut, au moyende machinesperfectionnées,produire dosillusionset des apparencestrompeusesde prodiges,en imposeraux sensdes hommeset faire paraîtrepour des'miraclesdeseffetsnaturelshabilementprésentés. «Le «Temp'Iede Salomon»envoieà l'étrangerdes «frères »chargésde rapporter desrenseignementssur les»affairesdes autres peuples,et de rendre compte-deleur situation.Ces« frères»emportent de fortessommesd'argent, pour se procurerces dans les pays où ils séjournentet payer largementlès personnagesrenseignements ' qu'ily a lieu de payer à cet effet. «Làs'arrêtentlesrévélationsfaitesà nosvoyageurssurle «Templede Salomon» ; car,leur dit-on, les procédésemployéspar les « frères » pour s'introduiresecrètementdansles pays où ils vont, pours'y cacheret s'y fairepasserpourgensdu paya, lespeupleschez lesquelsils ont opérédéjà,et ceux chezlesquels,ils vont aller dans: la suite, tout cela doit rester secret ». ... Cf.FIRMIN DmOT,IV,col.99, et plushaut,p.252l'article de M.Hacault.—Dansles OEuvres deF. Bacon,traduites par Ant. LASALLE, La NouvelleAtlantidese!trouve au l. XI, p. 347-487.— Avant Lasalle (1800)R. RAGUET avait déjà traduit la Nouvelle Atlantide; Pars, 1702,in-12. 621. Histoire des Chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, augmentée par J. BAUDOIN,etc., avec les vies des Grands-Maîtres, etc., par NABERAT(DE BOISSAT).— Paris, 1643 ; in-1'olio. Voirci-dessus, n°>569et 575,qui se rapportent à l'Histoire de cet Ordre, et le ; nu024qui a trail à ses Statuts. 622. Ath. KIRCIIERIMagnes, sive de arte magnetica, opus tripartitum. — Colonial, J. Kalcoven, 1643 ; in-4°, fig. [Ath. KIRCIIER, La pierred'aimant, ou de l'art magnétique,en trois parties.] SurAthanase Kircher,voir ci-dessus,n»603. Quantà l'ouvrage d'A. Kircherqui faitl'objetdecetarticle,ontrouvedansGR.ESSE(T. IV, p. 21), lesindicationsd'autres éditions,savoir: Magnes,seu de Arte MagneticaopustripartilumEditio IIP*; Romai, typis VitalisMascardi,1654,in-f", avecplanches.surcuivre et sur bois. ot : Roma;,sumptibus HermanniSchous,1641, in-4". Voirsur cet ouvrage,BRUNET, T. III, col. 666.GROSSE (ibid.) mentionneenfin nu ouvrageassez analoguepar le litre, savoir: Magneticum NaturoeRegnum,Romse,1667,in-4»,reproduità Amsterdam,en 1667, in-12».
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BIBLIOGRAPHIE
• 623. Bernhardus innovatus, d. i. dess hocherfahreneh, vortréfili' . . . chen vnd waaren Philosophi chemici Horn. BERNHARDI,etc. Chemische Schrifften von der hermetischen Philosophie oder vom genebedeiten Stein der Weisen. — Nùrnberg, 1643 ; in-12°. . [Bernhardrehouvelé,c'est-à-direEcrits chimiquesdu très expérimenté,excellent et véridiqûe.Philosophechimiste, H. BERNHARD, sur la Philosophiehermétiqueet la béniepierrephilosophale.] Voir ci-dessus,Te n" 124. GROSSE (T.VI, p. 195)nousdonnequelquesdétailssur les ouvragesde cet auteur ; et d'abprd le titre d'un écrit qui sembleêtre la traductiond'une traductionde celui . qui est mentionnépar Peeters : TrevirensisComitisantiqui, philosophiexperlissiminzpiX-^pstocf, opus historicum et dogmatièuméiegallicoin latinumsimpliciterversumet nunc primumin luceméditant. Argent., SamuelEmmel exprim.,1567, in-8». Le Traité De LapidePhilosophorum se trouve dans la.collectionqui a pour titre TractatusàliqMtchimici,Geismar,1647,in-4»,p. 16. Il existé destraductionsfrançaisesdes ouvragesde BERNARD LET'RÉVISAN ; citons entre autres : 1°LesDouzeClefsde Philosophiedu Frère BasileVàlentin,traitant dela vrayemédecinemétallique.L'Azot,ou le moyende faire l'or cachédes Philosophes,contenant. 30 figures.Traitédela Naturede l'oeufdes Philosophes, par Bernard,comtede Trêves, le touttraduit et,augmentépar le sieur Lagncau.Paris, 1660,in-8». 2° Opusàulètrèsexcellentde la vrayePhilosophienaturelledes métaux,par Maistrc de D. Zechariits,avecle Traitédu Vénérable DocteurAllemandMcssireBernard,comte la MarelieTrévisane,Lyon, chez Ben. Rigaud, 1574. Lesécritsde BERNARD LETRÉVISAN sur la Philosophiehermétique ont été réunis dans l'édition suivante: vonJ. Tank Chymisohe Schriftcnvonder HermetischenPhilosophie,hcrausgegebcn (Ecrits chimiquessur la Philosophiehermétique)édités par J. Tank,Leipzig,1905, in-i8°. Mentionnonsenfin d'autres éditionsde l'ouvragequi fait l'objet du présent article : Nuremberg,1643,in-8»; Ibid, 1717,1746,in-8». EnfinROSENTIIAL (p. 62, n»846et suiv.) nousrenseigneavec grand détail sur les diverseséditions do cet auteur ; mentionnonsseulementla suivante, qui prisonlo une grande analogioavec celle que cite Peeters : s Bernardusredivivus,h. e. de Chymiaopus, in latinumvertitGui.Gratarolus.Acccdit de aura medicoPhilosophorum dialogusseholaslicus.(Bernardressuscité,c'est-adire ouvragesur la chimie,traduit du françaisen latin par Guill.Gratarolus.On y a joint un dialoguescolastiquesur l'or médicinaldes Philosophes).Francfort,apud Paul Jacobi, 1625. 624. Les Statuts de l'Ordre de Sainct-Jean (Paris), 1643 ; in-folio.
de Hierusalem. —
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Voirci-dessusles n»«569, 5-75-621, - , i. cROULX, qui s'est fait l'historiende cet Ordre, et en a étudié M.J- DELAVILLB-'LE les moindresdët'âikj,a publié : LesStatutsde l'Ordrede l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem,Nogcnt-le-RotroU) * 1887,in-8». DEHELLWALD a publié : une Bibliographieméthodique Bnoutre, M. FERDINAND del'Ordresouverainde Saint-Jean de Jérusalem,Rome,1885,grand in-8». Knfincitons un ouvragemodernesur l'histoire de cet Ordre : PORTER .• A history of tfw Knightsof Maltaor theOrderofSaintWHITWORTH Johnof Jérusalem.Londres, 1883, in-8». 625. GUILIELMITYRII Historia rerum in partibus transmarinis — Londini, 1644 ; in-folio. goatarum. DETYR.Histoiredes actes accomplisdans les contrées'au-delàdes [GUILLAUME mers.] n» 2203. Secondeédition du n»602; cf. KLOSS, DETYR'estun deshistoriensles plus remarquablesdes Croisades.et, GUILLAUME en> à ce litre, il méritequelquesindicationsbiographiqueset bibliographiques.No'us les élémentsà Ja NouvelleBiographiegénérale de HOEFER (T. XXII, emprunterons ' col.674). . . Guillaume,dit de Tyr, parcequ'il devint, par la suite, archevêquede cette ville naquitdeparentsfrançais,vers1130;onnosait s'il naquiten Francoou-àTyr.Etienne deLusignan,danssonHistoirede Cypre,le dit apparentéaux premiersseigneursdu Royaumede Jérusalem.Lui-mêmenous apprend quo tout enfant, il vit Raoul.paIriaiched'Autriche.quifut déposéen 1141; plus tard, il vint en France, y fit ses études,revinten Palestineet fut nomméarchidiacrede Tyr à la demanded'Amaury Itr, quilui confiaune importante missiondiplomatique.Le mêmeprince luiconfia l'élucationde son fils, qui donnaitde bellesespérances,bientôtdétruitespar l'apparitionde la lèpre chez l'enfant. Guillaume devint archevêquede Tyr en 1174, et assista,en cette qualité, au conciletenu à Rome dans l'Eglise de Saint-Jean-deLatran,en 1179.Il était à peinede retour à Jérusalem,quand la mort du patriarche Ainauryon renditle siègevacant. Guillaume,qui désirait vivementcelte succession, s'envil évincer,et.mourut peu après dans un voyageà Rome pour faire valoir ses tleniundes.Son grand ouvrage,qui l'a mis au premierrang parmi les historiensdes s'étend de 1095à 1184.Il se recommandepar son exactitude historique, (Iroisades, l'abondancedes détails, et une latinité fort supérieureà cellede l'époquepour saet mêmeune certaine élégance.lia pour titre, dans la premièreédition, correction, «Rellisacri historiaLibris XXIII compreliensa, de Hierosolymaac Terra PromisxioiusadeoqueuniversapêneSyria, per occidentales principesrecuperata,narrationis «""'eusquead regnumBalduini quarli, per annosLXXXIIII conlinuata. (Histoir ac la GuerreSaintede Jérusalem,do la Terre promiseet de la Syrie recouvrée parles princes d'Occident, racontéeen vingt-trois livres et un récit continu,jusqu'àla mort de BaudouinIV). Cellepremièreédition fui publiée par Philibert Poissenot, à Bâle, 1549, in-f°. • l'autaléon,médecinde cette ville, en donna une seconde édition sous un titre nièrent: HistoriaBelli Sacri verissima,lectuel jucunda el ulilissima,Bâle, 1556, 'n-f°,avecla continuationpar JEANHÉROLD. BONGARS l'inséra dans sa grande collectiondes « GestaDei per Francos ».
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SelonBRUNET (II, col. 15) la continuation de cette histoire faite >parBERNARD et allant'seulementjusqu'en 1275, est bien plus jntéressante. THESAURARIUS, La meilleureédition moderne,avec reproductionde l'ancien texte français,forms deux volumesdu RecueildesHistoriensdes Croisadespublié par Michaud,sous!.. 1Paris, Impr. Royale, patronage de l'Académiedes Inscriptionset Belles-Lettres, 1844-45,2 vol. in-f». BRUNET (Ibid, l. c.) mentionne,commeune excellentetraduction, la suivante : Histoiredelà GuerreSainte,diteproprementla Franciadeorientale...faitelatine (c'està-dire écrite originairementen latin) par Guillaume,archeVesque de Tyr, et traduite en fr.ailçoispar GABR. DUPRÉAU. Paris, Nie. Chesneauou Rob. de Mangnier,1573, in-f°.Mentionnonsenfin une traduction antérieure à celle-ci,parHUGUES PLAGON, datant du XIII"siècleet inséréedans YAmplissimaCollectio de DomMARTÈNE, el une dans les TomesXVItr#"dnoiUon;;p.ostériBure,.la. plus,récente, donnée par GUIZOT XVIII de sa collectionde Documentsrelatifsà l'histoirede France. Cf.'MORERI,. IV, 405.; FELLER, VI, 118; GLAIRE, XII, 034; Goicoux, XIII, 7'.l; GOSCULÈR, X, 205; MICHAUD, XVIII, 171. 626. Relation aus Parnasso und moralische Discurse-wie dieselbon von .allerhand .Welthoendeln darinnen ergeben. •— Frankfurt,, Beyer, 1644..;' in^e. ' [Relation du Parnasse et Discoursmoraux (montrant) commentceux-ci (les Frères, R. G.?) se livrent à toutes sortesd'affairesséculièresmondiales.] n»2428.Voir ci-dessus,les nos377et , Il s'agit ici de la 78»Relation,selon KLOSS, 607, où l'on remarqueraque les titres présentent une identité complète.La différence,ne,porte que sur les dates et les lieux d'impression. 627. Joli. Bapt. PORTÉE,, Neapolitani, Magia> naturalis Libri XX, ab.ipso; quidera authore adaucti, nunc vero ab infinitis, quibus editio illa seateba-t, mendis optime repurgati ; in quibus scientiarum naturalium divitioe et delicioe démonstran,tur. Accessit Index, rem omnom dilucide reproesentans, copiosissimus. Librorum ordinem, qui in hoc opère coiitinentur, post proefationem. inveniet lector. — Lugduni Batavorum, 1644 ; in-12°. [J.-B. PORTA, Napolitain.Vingt livresde Magienaturelle,augmentéspar l'auteur luirinôme,corrigésavec le plus grand soindes fautes nombreusesde l'édition aiiW" • riéure, et oùles richesses,et les délicesdes sciencesnaturellessont misesen évidence. Avec un index très développé,et. une.table des livres que le lecteur trouvera à li> suite de la préface.] Sur Porta et sa Magienaturelle,voir la noticedu n» 70, et les n°>206et 221. Nous lisonsdans ROSENTIIAL, Jo. Bapt., Magia naturalis, p.. 223:;«3022.PORTA, s. de miraculisrerumnalural.,Antw.,PIantin,1560.Avecbelle,bord, de ti.tro.gr,e. !>• 8 et 136ff. 3023.—.Idemopus. Ibid, 1504,In-12". 3024.— Idem opus.Ibid, 1576,300 pp. ln-12°.Edition omisepar Ruelenset de Backer, Annales.Plantin^ ' 3025.— Idem opus. Francof., 1597.
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;)026.—lifcm opus.Lugd., 1650. naturl. Dinge. 3027.— NalurlicheMagia, d. i. Berichtvon den Wundenverckcn 1612. Magdebourgh, 3028.— Magia naturalis od.Haus-.Kunst-u.Wunder-Buch.20 Bûcherin 2 Bdn. Niirnb.,1080. 3029.—Dasselbein ders. Ausg.,nur Bd. 1 in 7 Bûchern. 3030.'— Pneumaticorum11. III. Quibus access. curvilineor.elenlentor.11.II. 2 ptes. Neap.,1601.Nomb.figs. en bois. In-4». H.-G.,Noticehistoriquesur la vieet les ouvragesdeJ.-B. 3031.— [—-]DUCHESNE, Parla,Paris, an IX (1801). Porta était un peu de tout, philosophe,mathématicien, astrologue,-, magicien, poètedramatique, etc, ». 628. J. B. PORTA.Magia naturalis. -i—Lugduni Batavorum, "Vogel,. 1644 ; in-12°, front, gravé. „i Magienaturelle.] [J. B. PORTA. Voirle n° précédent.' 629. Troisième requête de l'Université de Paris contre les libelles que les Jésuites ont publiez sous les titres :.d'Apologie,par leP.CAUSKINet de Manifeste apologétique, par"le P.LE MOIME,et autres'.semblables. Imprimé par l'ordre de l'Université, à Paris, 1644; iii-80, 464 pages. , L'ouvrage'dontil s'agit ici vient se placer naturellement,par le sujet commepar la date, à côté des écrits suivants, mentionnéspar le P. CARAYON de (Bibliographie la Sociétéde Jésus). Jesuiticaprima,s. 1. et d. in-8»(n° 3078,p. 492); Jesuiticasecutida,Uhiversitas SludiiParisiensisSociiset amicis UniversilatibusStudiorum(auctore MICHAELE GIs. 1.,1632,in-8" (Ibid.) RARD) Seconde Requête...contreles Jésuites...(signéeDu MOUSTIER, Recteuiç)s. l.,1644, in-8»(n° 3107,p. 416).' Troisième Requête...contreleslibellesquelesJïsuites ontpubliés...signéeDu MOUSTIER Recteur).Paris, 1644,in-8°.Ibid.). Voirci-dessus,au n» 535,.la.biographiedu P. Caussin. Voicice qu'écrit DEBACKER sur l'ouvrageréfuté par l'Universitéde Paris (1,181); Apologie pour les religieuxde la Compagniede Jésus.A là ReyneRégente.Seconde édition,revueet augmentée.A Paris, 1644,sansnom d'imprimeur,in-12,pp. 309.— Troisième Edition,reyiie et augmentée.Paris, sans nom'd'imprimeur,in-8P,pp, 141. —A Liège,chezJean Tournay,1644,petit in-12°,pp. 219. Troisième apologie,ou Réponsedel'UniversitédeParis à l'Apologiepourles Jésuites, intteau jour souslenomdu P. Caussin,au Manifestedu P. le Moine,efe.1644,in-41!. t.ilte apologieest de GODEFROY chanoinede Beauvais. HERSANT, Requêtes,Procès-Verbaux,et Avertissements,faits à la diligencede M.le Recteur («uMoustier)et par l'ordre de l'Université,pour fairecondamnerune doctrineperN'cieuse et préjudiciableà la Sociétéhumaineet particulièrementà la vie des Roys,
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enseignéeau Collègede .Glermont,détenu par les Jésuites,à Paris. Paris, Jacquin 1644,in-8°. Ce recueilcontient, entre autres, les deux piècessuivantes: le 7 décembre1644,contreleslibellesque les Jésuitesont Troisièmerequête,présentée et de Manifesteapologétique publiéssous les titres : d'Apologiepar le Père CAUSSIN, et autres semblables.;(par Du MOUSTIER, Recteur)avecles Répar le PèreLEMOINE pliquesque cetteUniversitéemploiepour lui servir,tant au jugementde cetteRequête, — Réponse et quelquesextraitsdudit Manifesteapologétique. que desdeuxprécédentes, de l'Universitéà l'Apologiepour les Jésuites,qu'ils ont miseau jour sousle-nom du P."CAUSSIN, HERMANT), impriméepar l'ordre d'icellé Université (par GODEFROY pour servirau jugement, tant de la Requêteprésentéeà la Cour,le 7 décembre1641, que des deux précédentes .Paris, 1644. Quant au P. LE MoiNE,voici.ce qu'en dit DEBACKER (I, 498): PierreLEMOINE, de parents richeset considérés,entra au noné en 1602 à Chaumont-en-Bassigny, viciat'de Nancy,à l'âge de dix-septans. Il enseignad'abord la philosophieà Dijon, et s'appliqua ensuite à la prédication,où il eut du succès,maisil se fit surtoutconnaître par ses poésiesfrançaises.Il est le premier de tous les poètes françaisde la Sociétéqui ait acquis de la réputation dans ce genre d'écrire.Il mourut à Parisen 1671. Ensuite DEBACKER détaille31 ouvragesdu P.Lè Moine.Le 9eest l'ouvrageincriminé : , ManifesteApologétique pour la Doctrinedes Religieuxde ta Compagniede Jésus, contreune prétendueThéologiemorale,etd'autreslibellesdiffamatoires publiéspar leurs ennemis.A Paris, sans nom d'imprimeur,1044,in-4»,pp. 150,sansl'avertissement; *1644,in-8»,pp. 175, sans l'avertissement. — Rouen, par Mannevillo,1644,in-12", pp. 271. C'est en partie contre ce Manifesteque l'Universitéde Paris donnasa Troisième requête,présentéeà la Courdu Parlement,le7 décembre1644,à la fin de laquelleon trouvedesextraits dudit manifeste.Cesextraits contiennent18 pages,et la requête en a 44, in-8».Il parut plusieursécrits à l'occasiondes Apologiesdes PèresCaussin les cite aux n0344669et suivants. et Le Moine.LELONO la Vieetlesoeuvresdu P. Le Moyne,Paris,Picard, 1887,in-8. Cf. H. CHÊROT, 630. Elixir Jesuiticum, sive Quinta essentia Jesuitarum. Collectorc Gratiano Leosthene SALICETO.— (S. 1.), 1645 ; 2 part. in-18°. 1 [Elixir jésuitique, ou Quintessencedos Jésuites, rassembléepar G. L. SALICETO. Voir, au n» 4l', la noticerelative à cet ouvrage,à proposd'une prétendueédiliun de 1545. Voicile titre complet : Elixir Jesuiticum,siveQuinta EssentiaJesuitarumex variis, imprimisPontificiis, authoribusAlembicoveritalisextrada, munditheatroexhibetur,continens: I. Bpitheta et périphrases Jesuitarum; II. Gatalogusvel quasi Testiumveritatis de Jesuitis; III. Similitudineset Apohthegmatade Jesuitis ; IV. Thèseset positionesex nova-antiqua veritate desumplas,patribus Jésuite ad ventilandumproximisdiebus Saturnalibus,et qui eossequenturusque ad cariii» privium, vel praeter propter, propositas.
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collectore i GratianoLeosthene 'SALICETO Anno primi Jubilaei Jesuitici. LocoJesuitis minusrepleto, sed melioribusmentibusdedicato. AnnoDominiM. D. C. XLV. : A la page du frontispice: Le titre représente,en haut, J.-C.entre les deux larrons,dont l'un porte au-dessus do la tête les lettres soci,.l'autre, les lettres ctas. Le titre est ainsi conçu : Elixir Jesuiticum,secundocura et parte attgmentatum,una cum vaticinioHildegardis Jesuitis accommodato. Pars Prima authoreet collectoreI. L. W. O. P. Cetitre est impriméentre deux figuresreprésentantdes Jésuites,l'un disant son chapelet,l'autre lisant son bréviaire. Aubas, trois petites gravuresreprésentant: 1»un assassintirant un coup de pistolet sur un personnageimportant; 2° l'assassinatdo Henri IV par Ravaillac; 3° la conspirationdes poudres. . La Préfaceest adressée: el SpectalissimisDominis l'iris perquamReverendis,Consultissimis,Prudcntissimis Germanicoe l'asloribus,Senioribus,diaconisEcclesioe quoein proenobiliEmporta Amslclodamerlsi collectaet ctiam colligilur,Dominispatronis,Fauloribussuis colendis. et signéeJOHNL. W. La premièrepartie est une anthologieanti-jésuitique,souvent fort ordurière, .s composéede traits on prose,126pp. Lasecondepartie débute par des piècesde vers latins, allemands,etc., ot so com poseprincipalementdo la prophétiede sainte Hildegarde,travestie on vue d'applicationaux Jésuites. Elle commencepar une prière en vers hexamètresadressée à HenriIV et ayant pour sujet do le mettre en garde contrele danger de la mesure qu'ila prise en rétablissantles Jésuites. En tout, 426pp., in-12». Dansla Préface,l'auteur présenteson livre commela répliqueà un Elixir Calviiiisticum,qu'il dit avoirété publié, il y a longtemps,par un Jésuite à Mayence. 631. BENED.A CASTRO,etc. Monomachia, seu certamen medicum, etc. — Hamburgii, 1647 ; in-4°. [BenoîtACASTRO. Monomachie,ou combat médical.] BRNEDIOTUS DECASTRO, né à Hambourgen 1597,d'originejuive et fils d'un célèbre médecin,embrassa,dit-on, le Christianismeen 1617.Sans avoir la réputation deson père,il était assezconsidérépour que Christinede Suèdele prît pour médecin. Il mourutà Hambourgon 1684.Ses ouvrages,sans grande valeur intrinsèque,sont c|i'splusrares. Citons: 1°Epistolaencomiaslicain honorentD. Abr. Zacuti,Hamburgi,1629,in-4°(Epître élogieuse en l'honneurde DonAbrahamZacutus).CeZacutusest regardécommele fondateurde la Médecinelégale.
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tes Jesuistesmis sur l'eschafautpour plusieurs crimescapitauxpar eux commis dansla provincede Guienne,avecla responseaux calomniesde JacquesBeaufès,par lesieurPierreJarrige, ci-devantJésuiste,profèsdu quatrièmevoeuet prédicateur.Loido, 1048,in-8",— 1649,in-8",— S. 1., 1676,in-12». Traductionlatine, Lugd.Bat., 1665,in-12»,avec une figure. Traductionallemande,Breslau,1761,in-8». Traductionanglaise, Londres,1658, in-8". DEBACKER (IV, 318)nousdonneune biographieassezcomplètede ce P.-Jarrige,. ainsiquel'énumérationdesnombreuseséditionsou traductionsde l'oeuvrequi valut à cet hommeune si triste célébrité; nous résumeronscette biographieet reproduironsla partie bibliographique'quise rapporte à l'ouvrageen question. JARRIGE PIERRE naquit en 1605à Tulle,de parentspeu aisés,qui s'imposèrentdes sacrifices pourle faireétudier.Il sollicitasonadmissiondansla Compagniede Jésus cl fut choisipourenseignerla rhétoriqueau Collègede Bordeaux.Unsuccèsde chaire lui indiquasa vocationde prédicateur,mais son ambitionvisait plus haut ; ellefut déçue,et il sefit protestant en novembre1647,il adressasa professionde foi au ministredo la Rochelle,et fit son abjuration dans cette ville. Il passa ensuiteen Hollande,et pendantque les Etats-Générauxlui promettaientpensionset places,ilétait condamnéen effigiedans son pays natal. Sa fureur ne connut plu3de bornes,et il l'exhaladansle livre où il dénigreses anciensmaîtreset confrères.Maiscette crise était trop violentepour être durable. Le P. Ponthelier,attaché à l'ambassadede Franceà la Haye, entreprit de ramenerle fugitif au bercail, et il réussit complètement.Jarrigerentra dansl'Ordre et y passases dernièresannéesdans une obscurité complète: il mourut à Tulleen 1660,mais non en prison,commeon l'a dit à tort. Voicimaintenantles indicationsque nousdonneDE BACKER sur le fameuxpamphletdont il est question : 1°LesJesuistesmissur l'eschafautpourplusieurscrimescapitauxpar eux commis dansla provincedeGuienne.Avecla Responseaux calomniesde JacquesBeaufès,par le sieurPIERRE JARRIGE, profèsdu quairiesmevoeu,et Prédicateur.Imprimé à Leidé^' chezles Héritiersde Jean Nicolasà Dorp, demeurantau SoleilDoré,l'an 1648,ihci-devantJésuiste,Profès 8°,ppi132.— Responceaux Calomniespar lesieur JARRIGE, du quatrièmevoeuet prédicateur,pp. 147, petit in-12». 2°Sousle même titre, mais sans date. 3° Les Jesuistesmis... par PIERREJARRIGE, ci-devantJésuiste,Leyde,Elzeviors 1649,in-12»,pp. 96. Cetteédition est la plusjolie et la plus rare. 4° Les Jesuistesmis... par PIERREJARRIGE, ci-devant Jésuiste.Jouxte la copie impriméeà Leiden,chezles Héritiersde Jean Nicolasà Dorp, demeurantau' (sic) Moleil estime qu'il s'agit là d'une édition alleDoré,1649,in-8°.Le P. DEBACKER ' mande. 5°Les Jésuitesmis... par le sieur PifianEjARniGEavecla Responce,otc,jouxte la copieimpriméeà Leiden,1076,in-12",de 1-114pp.pourles J. sûr l'é. et 119-259pp. l'ourla Responce. RESTAUT a jugé bon de faire suivre sa traduction de la Monarchiedes Solipses '> -.: .-••'. d'une analysede l'ouvrage de Jarrige. DEBACKER cite deuxtraductionslatineset une traductionallemandedu pamphlet deJarrige. Notre,auteur, ayant cru devoir faire connaîtreen détail les motifsde son retour !>'a foi catholique,dans un ouvrageintitulé Rétractationdu P.PIERRE JARRICE dela de Jésus, retirédesa doubleapostasiepar la miséricorde de Dieu,Anvers, •"mpagnie
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BIBUOGRAPHil!
1650,in-8°,vit fondre sur lui une véritable aversede pamphletsplus.acrimonieux encoreque son oeuvre.On en jugerapar le titre de l'un de ces écrits : « Responseà la rétraction(sic) de Pierre Jarrige, jadis Jésuisterenié,hypocriteréformé,maintenantPrestre infâmeet plus digned'être remis à la potence,qu'il n'en a estéd'estredéposé.Avecune Préfacecontenantlesvraiescausesde toutessesapostasiesUn Amsterdam,chésAdriaenRoest, s. d. 52pp. Par JEANNICOLAÏ, Luxembourgeois. 635. La Sainte Bible. — Rouen, 1648 ; in-folio. 636. La tyrannomanie jésuitique, par A. DU VOYER.— Villefranche, 1648 ; in-8°, 395 pages. Voirci-dessus,n» 606,un ouvragedu mêmegenreintitulé : La tyranniejésuitique, * - . et La tyrannomaniejésuitiquerelevéedans CARAYON, p. 417. Ne serait-cepas Peeters qui se serait trompéde titre au n° 606? Quant à la date de 1640,elle se retrouve à la fin de cette notice. Voici l'analyse de cet ouvrage : La tyrannomaniejésuitique,dédiéeà Monseigneurle Baillif d'Iverdon,par A. nu G.B., à Villefrànchë,par GuillaumeBontemps.M. D. C. XLVIII. VOYER, Epître dédicatoire: A Haut et GénéreuxSeigneurMonseigneurFrançois-Louisde Graffenried,seigneur de Gerzenthzéé,très magnifiqueet très honoré SeigneurBaillifd'Iverdon. : . Suit le nom des auteurs desquelsles Remarquesont été tirées. Leursextraits sont rangéspar ordre chronologique. Premièrepartie : monstrantau mondeles claustralessubtilitezet politiquesattentats prattiqués par les Jésuites contre tous les Etats du Monde,depuis l'an 1540 jusqu'en l'an 1565,qui font 25 ans, que nousnommeronsl'Enfancede l'OrdreJésuitique.. Secondepartie':,même titre,depuisl'an 1565jusqu'en l'an 1590,quifont 25 années, que nous appelleronsla Jeunessedel'OrdreJésuitique. Troisièmepartie : depuisl'an 1590jusqu'en l'an 1615,qui font 25 années, que nous nommeronsL'âge viril de l'Ordre Jésuitique. Quatrièmeet dernièrepartie : 1615-1640,qui font les 25dernièresannées,que nous appelleronslà Vieillesseou l'aage décrépitdela SociétédesJésuites; et toutl'ouvrage se terminepar ledénombrement géographiquedes Jésuites rapportépar eux-mêmes au livre III, c.10, d'un Volumeappeléles Images,lequelaété impriméaAnverscette présente année 1640. 637.; Seleniana Augustalia, una cum opusculis aliis ; auctore J. VàlentinA.NDRE.OE.-—IJlmee Suev., Kuhnen,.164Q ; in-12°. [Lespivoines(?) augustales,et autres opuscules,par J. Vàlentin ANDRÉA.]; ' :..;.. •' h»'223. KLOS.S-., 638; Les Jésuites mis sur l'eschafaut pour plusieurs crimes commis par eux dans la province de Guienne, par JARRIGE.— (S. 1.), 1649 ; in-18°.
DE PÉÈTBRS-BAERTSOiSN
211 (,
, Voiraussi plus haut, n° 634. '...,. Lesindicationstrop brèves que donne'ici Peeters, ne permettentpas d'identifier l'éditiondont il s'agit avecune de cellesqui ont été mentionnéesà l'article 634.• ... 639. Philosophia Mystiea.— [Philosophiemystique.]
Neostadii, 165*0; in-4°. ( . -
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640. Fasciculus chymicus, or chymical collections, expressing the * written of the secret hermetic science, by egress progress.and iugress, Arth. DEE, and made English by James HASOLLE(Elias ASHMOLE, esq.). — London, 1650; in-8°. [Lefaisceauchimique,ou Recueilschimiquesmontrant le début, le progrèset le déclindel'asciencesecrètehermétique; composépar Arth. DEE,et traduit en anglais (E. ASHMOLE).] par J. HASOLLE • SurJOHNDEE,pèred'Arthur, voir ci-dessus,les ii°' 83et 414. I>UFRESNOY LENGLET (III, p. 146,n" 250),nous'donnele titre de l'originalqui a servià cette traduction: Fasciculus.ChimicusÀrthuriDee,in-12°.Basileoe,ap. Per• nam,1575et .1629.— Paris, in-12»,.1631.. . ARTHUR DEE,fils doJohn Dee (qui était lui-mêmeun grand mathématicienet un enthousiasteplus grand encore) naquit à Mortlake(comtéde Surrey) en 1579. Il voyageabeaucoup,fit un séjour en Russie, et mourutdansson pays en 1651.Il est l'auteurde l'ouvragequi fait l'objet de cette notice. Elias Ashmole,son ami, s'en (itl'éditeur,sousle nomde.JamesHasolle,qui est l'anagrammede son nom,et ajouta. S l'oeuvrede son ami un petit traité intitulé : Arcanumor great Secretof Hermetic Philosophy. WATT, BibliographiaBritannica,T. I, col. 293. 641. TheWay in-8°.
to Bliss. Ed. Elias ASHMOLE.— London, 1650;
|Le chemindu bonheur.Edité par^E. ASHMOLE.] Voirci-dessous,n° 647. 642. K'orte deductie over dé ghelegenheyt van de ridderlycke Orden van St-Jûhan van Jérusalem, Niî in 't Eylaht Malta resiclerende Aengaende desselss fundatie en de Gouvernement, als ooek oc proeeminentie en de respect, soo deselve heeft in de geheele Christenheyt. In ispecie desselven Ordens wel ghefondeert recht over de Commanderie, Huysinghe en de Goederen, in ende Ontreut de Stadt Maerlem, in Holland gheleghen. Ghedruckt tôt Haerléïn, door de Ordre van St-Johan, 1650 ; in-4°. [Brèvenoticesur la situation de l'Ordre dés Chevaliers"deSaint-Jeande Jérusa-' ,c'n,qui réside maintenantdans l'île de Malte; où il est traité de sa fondationet de s,l!1organisation,commeaussi de sa respectablesuprématieet de son pouvoirdans 1,111'-" la Chrétienté,Impriméà Hàarlem,par l'Ordrede Saint-Jean.(Enhollandais.)] Voirci-dessus,les n»' 569, 575,621et 624.
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BIBLIOGRAPHIE!
643. Biblia sacra. — Amstelodani, (La Sainte Bible, en latin.)
Blaen, 1651 ; in-8°.
644. Eluçidàrius Major, oder Erleuchtuhgeri tïbpf die Refojffnation der gantzen Welt, F. R. C. auss ihfer Chymisehen Hochzeit und sonst mit vielen andern Testimoni;s Philosophorum, u. s. w. — Wien, K-rahss?'1651; in-8°, 188 pages: [Eclaircissementmajeur, ou Explicationssur la Réformationde l'universentier des F, R. G. Extrait de leurs Noceschimiqueset accompagnéde nombreuxautres • témoignagesde philosophes.] noté ci-dessus,n» 367; cf. KLOSS, Secondeéditionde l'ouvragedé R. B'ROTOFEER ,n° 2487.. mentionnecet ouvrageet cette mêmeédition dans sa Bibliographie WOLFSTIEG Franc-Maçonnique(II, p. 938,n° 42811),mais le titre qu'il indique commencepar ces motssigriificâtifs:Autnùnc,aUtnunquam.Beplus,d'après un cataloguede Loge, il indique, sans autre détail, une édition de 1752. L'Elucidariusmajorfait suite à YElucidariuschymicusde Brotoffer(Foircï-desste les-n,in-8°. [Le troisième commencementdésiré des chosesminérales.]
Dinge.
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he677. Biblia polyglotta, compleclentia lextus originales, braicum cum Pentateucho samarilano, chaldaicum, graecum ; cum apparatu, appendicibus, tabulis, etc. Opus tolum edidit Br. WALTON.— Londini, Th. Roycrofl, 1657 ; 6 vol. in-folio. [La Bible.Edition polyglottecomprenantles textes originaux,[savoir]: l'hébreu, le Pentateuquesamaritain,le chaldaïqueet le grec. Avecnotes critiques,appendices, tables, etc. Le tout publié par Br. WALTON.] C'est certainementla même édition, sousun litre légèrementdifférent,que celle notéeci-dessus,n° 674. 678. Velleris aurei mysteria (aul. HAILLY).— Bruxellis, 1658, pet. in-4°).
Car. Franc.
AMOUNETDE
DEHAILLY).] [Les mystèresde la toisond'or (par C.-F.AMOUNET CharlesFrançoisAMOUNET DEHAILLV, prédicateur,né à Bruxellesen 1625,entra en 1650dans l'Ordre des Minimes,dont il devint Définiteuret Provincial.Le ro d'Espagne,PhilippeIV, le distingua et le nommason prédicateurordinaire.Il mou rut en 1667.Parmi.ses écrits, on trouve celui qui figureici : Les Mystèresde la Toison d'Or, Vellerisaurei Mysteria,Bruxelles,1658,in-4°. Cesindications.quenous empruntonsà la Biographienationale,publiéepar l'AcadémieRoyalede Belgique(I, col. 263),nenouspermettentpas de déterminersi l'originalétait en latin ouen français,ou si le texte latin et le françaisétaient réunisdans lamême publication. Ce titre de la Toisond'Orfiguredans celuid'un certainnombred'ouvragesherméDUFRESNOY. Cesont :'1»L'ouvragedeGuillaumeMENNENS tiquesque cite LENGLET :
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BIBLIOGRAPHIE
GUILLELMI MENNENSIS ANTVERPIA.NI AureiVelleris,siveSacroePhilosophie:Vatuni ac unicoe,mysteriorumque selectoe Dei, naturoeet ArtisadmirabiliumLibri III, in-4», Antwerpise,1604.Ouvrageque l'on trouveaussidans le t. V du TheatrumChemiDUFRESNOY, cum.(LENGLET III, 56et 233). 2°La Toisond'Oroula FleurdesTrésors,en laquelleesttraitédela PierredesPhilosophes,de son origineet du moyende parvenirà sa perfection,enrichiede figureset des au vif, selonqu'ellesdoiventarriveren la pratiquede ce proprescouleursreprésentées bel OEuvre, recueillidesplus grandsmonuments de l'antiquité,traduitde l'allemandde SalomonTrimosin,précepteurde Paracelse,avecun commentaire sur chaquechapitre, en 1612. « Trèsrare, mais cependantpeu estiméde Borriin-8»,Paris, SeVestre,—. chius », dit LENGLET DUFRESNOY, III, 315. 3° AureUmVellus,oderGuldenSchatz-undKundt-Kammer,darinnendie auserleseneSchriftenderaltenPhilosophen, in-4»,Hamburg,1708. (La Toisond'Or ou Chambre du trésorde l'or et de l'Art, oùsontcontenuslesécritschoisisdesanciensPhiloDUFRESNOY, III, 321. sophes).LENGLET 4° Vellusaureumet Chrysopoeia, in-8»,Hamburg,1716,(en allemand). LENGLET DUFRESNOY, III, 231; 679. Ein Philosophischer vnd Ghemischer Tractât, genannt der Kleine Baur, etc. — Strasburg, 1658 ; in-4°. [Traité philosophiqueet chimique,appelé: le Petit Paysan, etc.,] Voirle titre complet,ci-dessus,n» 663,à proposde la premièreédition. 680. Responses aux lettres provinciales contre les Pères delà Compagnie de Jésus. — Liège, Havius, 1658 ; in-12. Voir ci-dessus,n° 669. S'il s'agit desLettresprovinciales doPascal,celles-cinesont signaléesqueplus loin, nd720,à la date de 1667. 681. Famé and Confession of Rosie-Cross. in-8°.
— London, 1658,
des Rose-Croix(enanglais).] [La Fama et la Confession Il s'agit de la traductionde Th. VAUGHAN, dont l'édition originale,de 1652,fait n»2.435,révoque en doutel'existencede cette secondeédil'objet du n»652.KLOSS, tion de 1658.Il signalecependantque Nicolaïl'avait eueentre lesmains. On trouvedans l'opusculedu DocteurFrantz FREUDENRERG (A,usderoelterenGeset autresécritsqui en furentla suite chichteder Rosencreuzer, ch. IV. Fama Confessio, ANDRÉAS, p. 17)une courtemais subslanliolloétudesur VÀLENTIN que noustraduisons.pourêtre aussicompletque possiblesur ce fondateurprésuméde la Rose-Croix, et ses principauxécrits, la Famael la Confessio : «Maintenantque nousavonsfranchileseuil du xvn»siècle,nousdevonsfaireune courtehalte pourexaminerde près le contenudo la célèbreFama et donnerd'abord Il naquit en 1586à quelquesindicationssur son auteur, Jean Vàlentin ANORE/E. tlérrcmbcrgjdansle Wurtemberg,el mouruton1654à Stultgarl. Il étudia la théolo"
DE PEETËRS-BAERTSGEN
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gie à Tubingue,fut ensuite précepteurde jeunesgentilshommesd'Allemagne,avec lesquelsil voyageaen Franceet en Italie ; il fut ensuitenommédiacre,surintendant, et devint en 1639prédicateurde la Courà Suttgart ; en 165'0,il fut nommésurintendant et abbé d'Adelsburg.Il visait au Christianismepratique par la prédicationde l'amour fraternel,de la concordeet de l'union. Il écrivit beaucoupenlatin et en alle. Hochzeit(mariagechimique), mand.Onpeut lui attribueraveccertitudele Chymische car il eut toujoursune arrière-penséefacétieuse,et l'on s'accordeà regarder cet ouvrage commeune oeuvremoqueuse,où sont raillésles philosophesde la chimie. Quela Famasoit de lui ou non, — point que nousexamineronsplus tard, — nous avonsdéjà vu qu'avant son apparition, il avait existéun certain nombrede sociétés alchimistoset rosicruciennes.dontle but et l'essencesont impossiblesà déterminer aujourd'hui, ainsi que leur durée ; ces groupesavaient mêmeaccusédes tendances . divergentes.En tout cas, il y eut des Rose-Croixau temps de VàlentinAndréa?.La questionest de savoir'si VàlentinAndréa?n'a pas eu pour but principalde divertir ou de mystifierses contemporainsau moyende la Fama.Si ce but avait été atteint, l'un desmouvementsles plus sérieux,les plusprofondsde l'histoirede la civilisation aurait été.arrêtédès son début par une plaisanterie!Noustraiteronsailleurscette question, mais nous donneronsd'abord ici un résuméde la Fama. FAMA (Edition de Cassel,1614).Fama Fralernitatis,oderEntdeckungder BruderOrdensdesiî.C(Fama Fr.,ou découvertede la Trèshonorable schaftdeshochloeblichen Fraternité de l'Ordre de la R. C). « Aux Chefs,Etats et Savants en Europe, «Nous,les Frèresdela Fraternitéde la Rose-Croix,offronsnotresalut et nos prières à tousceux qui liront dans un esprit chrétiennotre Fama ici présente. « Dieu,l'unique sageet bon, ayant fait surgir des géniestrès éclairés,qui ont en partie rétabli dans leur éclat, les arts atteints de corruptionet d'imperfection.afin que par là l'hommeen vienneà comprendrela noblesseet la magnificence(divines)', et jusqu'où s'étendsonart dans la naqu'il sachequelleest la figuredu Microscome ture, — dans cette intention, le défunt PèreChristianRosenkreuz,Allemandpieux spirituel et très éclairé, chef et créateur de notre Fraternité, s'est efforcéd'entreprendre une réforme générale. « Pauvre, maisde naissancenoble,il est misdansun monastère,apprend les languesanciennes,el se rend avecun Frèroecclésiastiqueà Damas,de là,à Jérusalem, puis à Damcar,enArabie.Ila alorsseizeans. Il y apprendl'arabe et y étudie le livre de M. (Moïseou Mahomet?) Il gagne alors l'Egypte, puis Fez.oùil s'applique à la Magieet à la Cabbalo.Maisil y trouve «unebaseencoremeilleure»pour sa foi,qui est en accordavecl'harmonieuniverselledu Monde,etqu'il retrouveimpriméemerveilleusementdans toutesles périodesdu temps.Etde là se conclutla belle conception que,demêmequ'un trèsbonarbreoufruit est renfermédansun germe.demême l'ampleUniversest contenutout entier dansle petit corpshumain.dontla religion, le gouvernement,la santé, les membres,lalangue,les paroleset les oeuvresagissent de concertet enharmonieavec Dieu,le Cieletla Terre,quetout ce qui y est contraire est erreur,mensonge,ayant pour auteur le Diable,qui est, lui seul,lacausepremière, moyenneet finalede la dissonance.del'aveuglementet de l'amourdesténèbresdans le monde. « Richede sagesseet de trésors,ils'embarqua.aubout detroisans,pourl'Espagne, maisil fut assezmal accueillidessavants du pays, commedu reste de l'Europe.Il fut secondédansseseffortspourétablirl'harmonieuniversellepar Th.B.Théophraste, qui n'était point un Rose-Croix,mais qui avait étudiéavec ardeurle livre de M. «Au bout do cinq ans, malgréses déceptions,Rosenkreuzforme,avectrois Frères
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felBLIOGRÀPËiE
ede sonancienmonastèred'Allemagne,uneSociétépourpropager la réforme projetée « dans l'Edifice de l'Esprit-Saint. » Plus tard, le nombre des Frèresest porté à huit. Avant de se séparer pour parcourir le inonde, ils concluentle pacte suivant : « 1° Aucun d'eux ne doit adopter d'autre professionque de guérir les malades, et cela gratuitement ; « 2° Aucun ne doit être contraint de porter un habit particulier comme membre de la Fraternité, mais devra s'accommoderaux usages du pays ; ;-osùné(rigue,c'est-à-dire composéde prose et de vers, ne contientrien quiregardel'Art, si cen'est des chosesdites avectrès grandevolubilité, et en quelquesortesousun voile; il n'y a que des fragmentsthéoriquesde celui-ci; des enseignementssacro-profanesde la vie philosophique,mais plutôt chrétienne, qui est la mienne,et tout celaest emmêléde tellesorte que la véritableraison,ou le regard, reviennetoujoursse dirigerversla chimie. « LesSortssibyllinsdesNuits Magiquesindiquentla causeet les circonstancesde l'affaire(del'art) et apportent chacunune contributionà l'Art ; ils enseignentparfois très clairement,avecintention,le sujet des Philosophes,maisde tellesorte toutefois qu'on ne peut comprendresans une lecture répétée et approfondie. « Enfin, le Grainextraitdu Van chimiqueest le seul endroit qui présentela chose d'ensemble,et en donnela substance.Celuidoncqui ne voudralireici que deschoses et les Sortssibyllins,parce se, rapportant à l'Art, qu'il omettele Préludeprosimëtrique que,dansle Van chimiquetout est exposésans aucunrecoursà l'appareil typique, figuré des paraboles,circonlocutionset comparaisons,en termesbrefs. légers, littéraires et simples ». Maisle Recondilorium où ChymicoVannasest-ildu Philalèthe,et auquel desPhilalethes faudrait-il l'attribuer ? Voicila note de STANISLAS DEGUAITA : « Très mystérieuxouvr. d'Alchimieet de Philosophiemystiquepublié en mai 1666par les Frèresdela Rose-Croix; il est singulierde texte et de figures,et se trouve difficilementon librairie.Le supplémentCommcntatio paraît plus rare que l'ouvrage.même.Encoreque son sous-titrementionnele ChymicaVannuscommeécrit par le mêmeparaphraste(sic),ce supplémentsembleavoir été publié huit moisauparavant (oct. 1665).Il fait défaut dans un certain nombre d'exemplairesqui ont passésous mes yeux.— Le cataloguede la bibliothèquede l'Abbé Sephorattribue formellementla GhimycaVannusà' Philalèthe, grand maître de la R+ C ». Note deS. deG.— Frontispicegravé et figuressur boiset en taille douce. M. DUJOLS, le plus fin joaillier des bibliophilesoccultistes,u donné l'analyse du desSciencesêsolériques ChymicaVannusdanssa Bibliothèque (août1913): «ouvrage, décrit-il,devenuintrouvableet qui renfermeintégralementla doctrinesecrètedes Frères de la Rose-Croix». Aprèsavoircité la note autographede Stanislasde Guaita reproduiteplus haut, M. Dujolsajoute : « Il faut avouer que pour émaner du GrandMaîtredo l'Ordre Kabbalistiquede la Rose-Croix— novissima,il est vrai — l'appréciationde S.de Guaitaest un peumaigre.Et commesesannotationsn'étaient point destinéesau public,il ef.t permisde conclureque le célèbreauteur des Essais de SciencesMauditesn'a absolumentrien compris,malgré sa « haute initiation », au livrescellé hermétiquementde la Fraternité rosicrucienne... «Voicila dispositiondes matièresde ce volumequo bien peu de bibliophilespeuvent se flatter de posséder: Frontispice: CharaclèredesAdeptesfigurépar l'image de la Rose-Croiximpriméeon sanguineavecson interprétationsymboliquedans les aspectsmultiplesdu Grand-Gîuvre.C'est, suivant la difinitionde l'auteur, « la Clef de la véritableScience».Un secondfrontispiceformant tryptique, et intitulé Choeur des Philosophes,nous apprend qu'on dévoile,dans cet ouvrage « une chosemille fois plus précieuseque l'or et tous les trésorsdu monde,au moyen de laquelle on devientle Magedes Mageset le Philosophedes Philosophes.Suiventun Soliloque ou Prièredu mutindu Paraphraste,et unoHomélieVespérale, sorte de prière du soir.
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BIBLIOGRAPHIE
Ces deux invocationsà Jésus IHuntinateuret à Jésus BônsPasteurSont de.nature à exercerla sagacitédé ceux qui Se piquent d'initiation. Elles correspondent,sous les symbolesdu four et dela nuit, au régnédëSténèbreset de l'erreurdont doit triompher la lumièredé la Vérité.Jésus est dôn&invoqué,le soir, sousla figuré dti BonPasteur, parcequ'il va à là recherchédé la brebis égaréequ'il prendsur ses èp&ulês, afin,de la conduiredes ténèbresdé la nuit à la lumièredu jour. Nouarenvoyonsau Banquetdu Dartteceux qui voudrontpréuserplus à fondcet ésotérisnie.Après,quelquespoèmes,dûmentverrouillésau profane,apparaît la figuredès CerclesMagiques. On remarque,dansl'explicationmystiquede ce dessein,Unjeu de mots familieraux maçonséclairés,ainsi que là révélationdu mystèrede là Toisond'Or de Jâsôh,développé_in-extensodans le PréludeProsimètriquequi l'accompagne,et qui formé environ le tiere de l'ouvrage.L'interprétationdé cette partie exigéun savoir d'humanistedans toute la force de terme « et échapperaéternellementaux adôraféUR-du ouvre «Veau d'Or ».La grandefiguredés Cheminset desPrairiesdes Champs-Elysées un chapitreremplid'arcânes,intitulé : SortsSibyllinsdesNuits Magiques.Lès adeptes en pénétrerontle sensobscurau ihoyehde la clefd'une troisièmepartie du livre Unebellegravure, intitulée : FastesdesSibylles,autrementencorele Graindécouvert. nouSmontre formantrépliqueà celledes CheminsetdesPrariesdes Champs-Elysées, commentles Sibyllescueillentlà fameuseroséedW.Onsait que les Rose-Croixfaisaientun grandmystèrede cette rosée dont il est parlé au chapitre 27 de là Genèse: n'est pas leurs mains qu'il Derorecoeliet pinguedineterree,desibi £>e«s.Toutefois,ce faut suivreslesecret se trouvesousleur pied.Le GranumErutttmnous donnele pur froment de l'oeuvre,maisce n'est pas dans les moulinsaccessiblesà tout le monde qu'on peut le moudre.Cette partie très haute est caractériséepar quatorze cercles, ronds ou ovales,renfermantla substantifiquemoellequ'il faut savoir extraire. Un très subtile commentairedonneia marche à suivre»Maisseul l'aura trouvée, celui qui sera capablede reconstituerl'allégorieque le maître Hiérophanten'a pas voulu peindre. La GlyphicaHebdomasavec ses sept bellesgravures planétaires,termine le de PharmaeoCatholico,bien que ChymicaVannusproprementdit. Le Commentatio portant une paginationspéciale,un titre et le frontispicedu Chdractèredes Adeptes de la Rose-Croix,est un supplémentinséparabledu ChymicaVannus.S'il manque, c'est que l'exemplaireest incomplet. On y trouve une clef alchimique fort curiserait à souhaiter qne quelqu'un de nos euse, mais d*unmaniement difficile.11 " grands Initiés contemporains,un de ceux qui savent", nous ouvre enfinle Palais fermédu Roi, en expliquant— ne serait-cequ'en hébreu — lé ChymicaVannus. Celacompenseraitbien d'écrits aussi pompeuxque vides, et relèveraitle prestige des études hermétiques.» M. Dujolsnous avait demandési nous pendonsque le Philalèthe fut l'auteur du ChymicaVannus.Voicila réponseque nous lui adressionsle 13 juin 1913: «Nousavons étudiévotre questiondu ChymicaVannuspour savoirri le Philalèthe en est l'auteur. Le témoignageinvoquépar Caillet,et, avant lui, par Stanislas Guaitaest celuide l'abbé Sepher,qui ne noussemblepas concluant.L'abbé Sepher avait une grande bibliothèqueoccultiste,mais il vivait dans un temps où la critique était difficileet assezpeupratiquée.D'après les notesde Stanislasde Guaita, l'abbé Sepherparaît attribuerle ChymicaVannusau Philalètheparceque cet auteur aurait été le grand maître des Rose-Croix.Or, la critique modernerejette cette opinionet il semblecertain aujourd'huiqu'aucun des Philalethesn'a fait partie de la société rosicrucienne.D'après Waite, la traduction de la Fama ne serait pas du Philalèthe; celui-cin'aurait fait que la publieren y ajoutant une préface. « D'ailleurs,il faudrait encoreétablir à quel Philalèthe,l'abbé Sepherattribue le ChymicaVannus.D'aprèsl'ouvragede Waite : TheLivesof alchemicalPhûosophers, et les articlesdu Dictionnaryof NationalBiography,on distingue: « 1° EugeniusPhilalèthequi serait Thomasde Vaughan,auquel on enlèveun cer-
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tain nombred'ouvragesqui lui étaient attribués juaqu'ici,comme: l'Introitusaperlus occlusumRégispalatium. « 2° Eirenoeusou IrenoeusPhilalèlhe,dont on ne saurait identifierle personnage, bien que quelques-unspensentqu'il s'agit de Childe,l'auteur de l'Introitus,il aurait aussi ajouté à son pseudonymeceluide Philoponus. « 3° Starkey,disciplede ce Philalètheinconnu,mais qu'il ne faut plus confondre avec lui. « 11est vraisemblableque l'abbé Sephertenait pouf auteur du ChymicaVannusle Philalèthequi a éditéla Pâma. C'estThomasde Vaughan.Or, le traducteurdu Chymica Vannus,qui se dit né à Venloo,dansla provincede Queldre*écritbien que l'auteur du Chymicaest Anglais,maisil ajoute d'autre part, que lui, le traducteur,a fait passerl'originalde l'allemanden latin. Il n'est pas probableque ThomasdeVaughan ait écrit un ouvrageen allemand,il ne serait doncpas l'auteur du Chymica. « Pour établir une solidecritique, on devrait comparerle Chymica,Vannuset le Commeidarius dePharmacouniversaliqui lui est adjoint à la Bibliothèquenationale, commedans l'exemplairede Guaita, avec les ouvragesd'Eugenius.Philalèthe(Thomas de Vaughan).Cetteétude approfondiedesidéeset du style d'EugeniusPhilalèthe, rapprochésdu ChymicaVannus,n'autoriseraientpas davantage,croyons-nous, à lui infligerla paternité de cette dernièreoeuvre.C'estla conclusionque nousavons tirée.d'unesimplelecture.Un tel travailrelèvedela littératureet nonpas dela bibliographieoccultiste.Il n'a donc pas sa place ici ; maisnous n'y renonçonspas si nous faisonsun jour l'histoirelittérairedesRose-Croixà laquelle'Peetersapporteune contribution considérable». 752. Aurum auras vi Magnetismi universalis attractum, pef Inventorem i. e. Christian Adolphus anagrammatizomenum, BALDUINUS, sub oujus nomen hic liber auctior prodiit. — Amstelodami, 1675 ; in-4°. [L'or attiré par l'or, par la forcedu magnétismeuniversel.Par l'inventeurdesanasousle nom duquella présenteéditionauggrammes(?),c'est-à-direCh.A. BALDUIN, mentée est publiée.] Voirci-dessus,n° 747.11importe toutefoisde remarquerque le titre, tel qu'il est donnéicinese retrouvedansaucunedesindicationsfourniesau n° 747.ce qui semble montrer qu'il s'agit d'une éditiondifférente. 753.
Menippus.
— Colonise Brand.,
1676 ; in-12, 384 pages.
[Ménippc.] C'estle Ménippe,ou Centuriede dialoguessatiriques,de ValentinANDRÉA, en qua' trièmeédition.Lestrois premièresfont l'objet des n°3 355,403et 742. Cf. KLOSS, n° 2518b. 754. Athanasii KIRCHERI Sphinx Mystagoga, sive diatribe hieroglyphica. — Amstelodami, 1676 ; in-folio, fig. [Ath. KmcHEit.Le Sphynx mystagogue,ou Diatribe hiéroglyphique.] Cet ouvragen'est pas le Spinx Mystagogaqui fait partie de l'JEdipustégypliacus, maisun traité à part sur les hiéroglyphestracéssur deux enveloppesde momiesapportéesd'Egypte. Voir ci»dessus,n° 706,le trentièmeouvragedu P. Klrchef,p. 288.
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BIBLIOGRAPHIE
755. Grandium Mysterium, illustriorum farinorum, maximorum heroum elogia. Auctore Ad. WILD. — Ingolstadii, 1676 ; in-12. [LeMystèredes forts, ou Sentencesdes plusgrandshéros,de la plus illustrecondition.] La copiedePeetersétant sujette à caution,le mot farinorumest peut-êtrepour farinorum,pris dansle sens d'exploits,d'actionsd'éclat.
756. Nûtzliche Observationes, oder Anmerkungen von den fixen und fliichtigen Saltzen, Auro und Augusto (sic, peut-être pour : Argento) potabili, spiritu mundi und dergl., wie auch von den Farben und Geruoh der Metallen,Mineralien und andernErdgewaohsen; durcli viel-jahrige eigene Erfahrung, Mulic und Arbeit mit Fleiss untersuchet, angemerket, und nun auiï vieler, der Edlen Chimie beflissener und unverdrossener Naturforscher instandiges Begehren zu dero Nutz und Gefallen an den Tag gegeben von Joh. KTJNCKELS.— Haniburg, 1676 ; in-12. [Observationsutiles,ou Remarquessur les selsfixeset volatils,l'or et l'argent (?) potable,l'esprit du monde,etc., ainsi que sur lescouleurset lesémanationsdes métaux, minérauxet autres produits de la terre. Cesobservations,résultat de rechercheset de remarquesfaitesavecapplicationpendant de nombreusesannéeset grâce aux propresexpériencesde l'auteur, à sa peineet à son travail,sont maintenantpubliéessur l'instant désirde beaucoupdonaturalistesinfatigablesot udonnésà la noble Chimie,pour leur utilitéet leur plaisir.Par J. KUNCKELS.] ROSIÏNTIIAL nousdonne,outrele titre (abrégé)de cet ouvrageceluide deuxautres, qui sont assez propresà indiquer la tournure d'esprit do l'auteur, ce sont (p. 35, nos 4'J8et 499): Ars Vitraria experimenlalw, oder Vollkommeiw Glasmacher-Kuust ; commentarium ûberdie vondergleiehen ArbeilbeschriebVil BâcherP. Anth.Neri, unddercnAnmerkungenChr.Merrctli(soans denital. undlatein.ûberseUl) ; samleinemII Haup-Teil in III Bûchentund mehrals 200 Expcrimenten.L'art expérimentaldu Verre, ou art parfait de la fabricationdu Verre, commentairesur les VII livresécrits sur ce sujet par P. Anth. Neri, et les Remarquesde Chr. Merrettittraduitesdu latin et de l'italien)avec unesecondepartie principaleen trois livres,et plus do 200.expériences). Amsterdamet Dantxig,1679. ' Chymiscke' : darin gehandellivird vondenen Principus Chymicis, Anmcrckungen Salibus,AcidisundAlkalibus,FixisundVolalilibusin denendreyenJfegnis.mitAnhang Brille contranon-EniiaChym.[Observationschimiques: il y est einer Chymischen traité des Principeschimiques,des sels, desacideset desalcalistant fixesque volatilsdes trois Règnes.Avecun supplémentde lunettescontreles non-êtreschimiques.] Wittemberg,1677,in-8, 192pp. . DUFRESNOY LBNOLET mentionneplusieursouvragesde cet auteur (t. III, 197, n° 431): Jon. KUNKKMI Milesobservationes chimictede salibusfixis, et volalilibus,Auroet Argentopotabili,et ex Germanicalinguain Lalinumversai,a CaroloAloysioRamsuy, parles duce,in-12. Londiniet Roterodami. — Id. Observationes chimicte,in quibusagitur de principuschimicis,diversisExpérimentaprobalsc,ex Gcrmanico in latinumverséea CaroloAloysioRamsay,in-12.Londiniet Roterodami1678. — Id. PhilosophiaGhimica,experimentisconfirmata.in-12. Amstelodami,1694.
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?-~Id. Volkomene GlasmacherKunst [L'art completdu.verrier],•in-4»Francfort, 1679, : — Id. Anmerkungvondenfireleg.fixeundflûchgtigenSalzen,Auro und argentopotabili,Spiritu mundi [Observationsur lesselsfixeset volatils,sur l'or et l'argentpotables,l'esprit du monde]ini-8».Hambourg,1676. ^ Id. CollégiumPhysico-Chimicum expérimentale,oder LaboratoriumChemicum, in-8°.Hamburgiet Lipsiae,1722, d'un Allemand, Kunckel, médecinet chimiste du Roide Suèdeet de l'Electeurde Saxe; il passeavecraisonpour un des plushabiles artistes des dernierstemps, et ses ouvragespont très estimésdes amateurs. ' ROSENTHAL mentionneaussi ce dernierouvrage,ainsi qu'il suit(p. 392, 5124k) : VONLÔWENSTERN, order KUNCKEL Jph..Collégium physico-chymicum expérimentale Laboratorium vonderivahrenPrincipiis in derNalur unddenen chyniicum,in tvelchem der Metallengehandelt gevvur'èkten Dingennebstder Transmutationund Verbesserung wird.Herausgegeben vonfx>h.Caspar.ENGELLEDER. [Collège(c'est-à-direcours),physico-chimique,ou laboratoirechimique,dans lequel il est traité des vrais principes danslà Nature et les chosesde l'art, ainsi que de la transmutationet amélioration des métaux. Publié par Joh. CasparEngelleder]2e Edition, Hambourg,1722,avec portrait de Kunckel,par 15 ff. et 737pp. de texte, 37 d'index.Rosenthal H, yv. à Hambourg.Rosenthalajoute cette note tiréede Kopp.(1 p.,11.et p. 60): «Ouvragé aussi(intéressantqu'importantpour tousceuxqui s'occupentdela Chimieet desChimistesd'autrefois».II dit, de son côté,que les Traités (ou chapitres)sur l'or et l?argërçtméritentune attention toute particulière. Enfin la BiographieMICHAUD (t. XXII p. 234) contient un articlefort bien fait sur ce personnage: Jean KUNCKEL naquit en 1630,au villagede Hutten dansle Duché de Slesvig.Ses premièresétudes terminées,il parcourutla Basse Allemagneet la Hollande,visitant les ateliers et les manufacturespour étudierles procédésdes ouvriers,Il commença,en 1676,à donnerdes leçonsde chimieà Wjttemberg,et ce fut cette mêmeannée qu'il découvritle phosphorequi porte son nom. L'électeur dp Saxe, Jean GeorgesII, le nommadirecteurde son laboratoireà Anneberg,et lui facilitaainsi les moyensde faire beaucoupd'expériencesutiles. . . Appeléen 1679,à Berlin,par l'électeurde Brandebourg,il y ouvrit un cours qui fut très fréquenté,et contribuaainsi à répandrele goût dé cette sciencealors peu cultivée.Il se rendit, en 1693,aux voeuxdu Roi CharlesXI,qui, cherchait depuis longtempsà l'attirer en Suède.Ce.prince le créa conseillerdes Mines,et le récompensa de sesservicesen lui accordantdeslettresde noblesseet la permissiond'ajouter à sonnom celuide Loewenstern.Kunckelmourut à Stockholmen 1702.11était membrede l'Académiedes Curieuxde la Nature. C'était,dit d'Holbach, un homme fort expérimenté,auteur peu savant, très mauvais écrivain, mais l'opiniâtreté de son travail, l'exactitudede ses procédés,et l'importancede ses découvertes,lui.ont fait un nom très grand et très méritéparmiles chimistes.Outreson phosphore,dont on parleraplusbas, Kunckelavait imaginédes piluleslumineuses,dont l'usageiétait, dit-on, utile en médecineet particulièrementcontre l'apoplexie; il avait aussi le secret d'un verre rougetransparent. Ses ouvrages,écritsen allemand,sont : 1° Expériencessur l'eau-forte(dans les Mélangesde l'AcadémiedesCurieuxde la Nature, lrc année, T. II p. 158).— 2° Recherches et observations sur lesSelsjixes et volatils, sur l'or et l'argentpotables; sur la couleuretl'odeurdesmétauxetdes autressubstances minérahgiques,Hambourg,1676, in-8°, traduit en latin par Ch. Aloys Ramsay, Londreset Rotterdam, 1678, in-8°. Danscet ouvrage, Kunckelassure qu'il avait trouvé,en parcourantles archivesdela maisonde Saxe,lesecretdontl'électeurChristian s'était servi, pour convertir en or d'antres métaux ; — 3° Observations chimiques,Hambourg,1677,in-8°,traduitesenlatin par Ramsay,Londres1678,in-8°; Amsterdam 1693,et Iûua 1719,in-12.Cet ouvrageest estimé; — 4°Lettre aux médecins
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BIBLIOGRAPHIE
et aux philosophesde Saxesur le Phosphoreet lés piluleslumineuses,167^ in=-8°.. chimisteallemand,appelé Lapremièreinventiondecephosphoreestdueauhasard.Un Branditravaillantsurl'usine,ayant trouvédansle récipientunematièrequibrillait dans l'obscurité,la fit VOifà Kunckel,et mourut quelquetempsàprèsssarislui avoircommuniquésonsecret. Kunckel,qui avait VUtravaillerBràftd,SedOUtàtftiël'iirihëformait la base de cette matière lumineuse*et parvint à en retrouverlà composition qU'ilCommuniquaaux savants par la.Lettré qUenousvendusde citer, ÔfttrôUvala Mànlète dé faire le Phosphorebrûlantde Kithckel,pâï Hornbërg,dàflsles Méràoirês de l'ACadérhiedes Sciences,î. X, ** 8°L'an defatfe lé Vetre^1679,ihï4b; traduit ëh françaispar M. Di (le baron d'Holbach),Paris, 1752,in-4°,avecles traités de Neri de Merret. Kunckelavait répété les expériencesde ces deux alchimisteset ajoutéà leurs observationsdés remarquestrès intéressantes.Sontraité particulierest en trois livres ; le premier,qui est le plus curieux,contientla manièredé calciner,de doreret de peindrele verre ; le secondtraite de la fabricationde la faïenceet des procédésà employerpouf'là peindre dé différentescouleUrs; lé troisièmeindique le secret de tirer en argentlà figuredé toutes Sortesdé plantés,de colorer"le gypseet de marbrer le papier, rtuhckël a terminéson oùvfâgëpar la descriptiond'un mouléinventépar j. Dâh. Kraft, conseillerdé i'ËlecteUrdé S'axe,et avec lequel on peut fairedesbou.téilïes dé toutes lesgrandeurs',60LèUreoàllbn prouvequ'il n'y a pas d'acidedans l'esp'til-de-vin,1681,ih-8°; —'7" Traitésur tes setset tesacidesminéraux,.Berlin,1686, iri-fe"*. tjh médecinde HâmbôUfg,Ëiigéllèdér,&publiéun recueildessecretsde ttuncnomde Collégium kél,.enallemand,sôUSle Physieo-Chymicum expérimentale curiosum, et Hambourg,1716 1722,in-8°. 75*71 A short analysis of the unchanged Rites and Cérémonies of the Free-MaBons. -- London* printed for Steav. Dilly, 1676 ; in-8°. tBrêve analyse des Rites et Cérémoniesconstantesdes Francs-Maçons.] C'eëtle premierouvragemaçonniqueque nousrencontronsdansla présentebibliole cataloguéégàlenient,nfi229; maisil a soin d'ajouter la remarque gra'phie.KLOSS dansles Annal.Mac.-., Paris, qUeVoici: « Douteux; mentionnépar A. BOILEAU Cailléau,1808,t. Ht, p. 163 ». dans sa Bibliographiemaeonniaue,T. II, p. 530,n° 33393,s'est borné WOLFSTIEG, à copier Kloss,en supprimantune indicationessentielle,et en modifiantd'une façon peut-être erronéela date de la référence.A l'articleindiqué,on ne trouve que ceci : A shortanalysisof the UnchangedRitesand cereiiwniesof theFreeirtdsorls. Lbndon, Kloss,229, Dilly, 1676,in-8°, AnnalesMac. • . T. III, 1807(eic)ip. 163. 7$8. Menippus, sive Diàlogorum satyric. Centuria, invitatem (sic : lifê : inaiiitatëm) ïiostratitim spéculum, etc. (auct. j. Valent. ANDRËJE). — Colonial Êfâiideb., Volcker, 1677 ; in-12, 384 pages. [Ménippe,ou Centuriede dialoguessatiriduesnlontrant la futilité denos conteirt).] JJOÏ&itts (par J. VâleritANDRÉÀ édition.Voir ci^desSus,nos 355,4Ô3,742et 753. KLOSS, n" 2âl8i, ne GihqAiiitaê connaît point cette édition de 1677; 759* Kabala denudatajSeuDootrinaHebroeorum transcen[den]talis -^ Sulfcbach, metaphysica ac theologiea. Edit* KNORRA ROSENROTH. 1677 ; in-4°.
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Là Kabbalemise à hU)ou Doctrinetranscendantale,métaphysiqueet théologiDEROSENROTH.] que des Hébreux,éditée par KNORR Kidss, n6 3885.PoUrUneédition antérieure,avecla date de 1667,voir ci-dessus, n° 714. 760. IAMBAlXOt XAAXIAËQ2 THÏ KOIAÎIS SW1A2, ÎÏEPÎ MYSTllPIdN ÀOfOïl. JAMBLICHÏ ChâlCidertcis ex Coelë^Syrià,Dô Mysterhs liber. feoemittitur' Ëpistola PORÊHYRIIâd Aûéboriërn Mgyp* tium, eôdem argumente». 'Thô'fnâS.GALÈ Àngjtis' 0rS3Céntin(| Jjrlrîiuni edidit, Latine yèrtit et Notas adjecit. —-ÔxOnii,ë'fhëati'oâhéÎQolliàtici, Anno Bomini CIDDC.LXXviii ; iii-foiid, 323 pages & 2 cb'L, îrdiit. deChalcisëriCoelé-Syrië. LeLivi>ëdesMystères,pfé6êdéd'Uhè'Lettre [jAMBttQUÈ, de PORPHYRE 4 Àrtëbonl'Égyptien sur le méritésujet.Texte g"fëcédité {jourlà p"fë certainsexemplaires,se trouve placéaprès l'avertissementet la table des chapitres;> '--': ;> alors, le volumecommencepar un titre particulierainsi conçur 'Histoiredela Religiondes Juifs etdeleur établissement en Espàghe'ét'autres-parties'' de l'Europe...écrite par Rabbi MozèsLCvi,Amsterdam,Pierre de là Faille, 1680. > BRUNET renvoieau Dictionnairedes Anonymes,V. II, n° 7586. L'Histoirecritiquedu VieuxTestamenta. été réimprimée plus 'exactement et' 'avec des augmentations,à Amsterdam,1685,in-4°. Quant à l'Abrégéet au Factumdontil a été fait mentiondansl'articlebiographique de MICHAUD, voicice que nous trouvonsà ce sujet dans BARBIER. (Dict.des ouvrages anonymes),T. L, col. 42, d. : Abrégédu Procèsfait aux Juifs de Metz,avectroisarrêtsdu Parlementqui lesdéclarent convaincusde plusieurscrimes,et particulièrement RaphaëlLêvid'avoirenlevésur lecheminde Metzà Boulay,un enfantchrétien,âgédetroisans,pourréparationde quoi il a étébrillévif le 17 janvier1670,Paris, Fréd. Léonard,1670,petit in-12,92 pp. Le P. Lelôngattribuecet écrità Amelotde la Houssaye.RichardSimonen a publiéUne réfutationsousce titre : «Factumservantde réponseau livreintitulé': Abrégédu pro-. ces »,s. 1.n. d.,in-4°,18 pp. C'estune piècerare, maisonla trouve impriméedansla Bibliothèque critiquedeSainjore(R. Simon),T. L, pp. 109et suiv. OSMONT attribué le Factum, ayant, dès 1768,dansson Dictionnairetypographique à Amelotde la Houssaye,cette erreura été reproduitede nosjours par plusieursbibliographes. 778. DE ROYAUMOND.L'Histoire du Vieux et du Nouveau Testament, suivant la copie à Paris, 168,; pet. in-8°, fig. Voir ci-dessus,n° 739,et plus loin, n° 781. 779. La vie de Saint Ignace, fondateur de la Compagnie de Jésus, par le P. BOUHOURS. — Liège, 1680 ; in-12. Les Bibliographiesde la Compagniede Jésus, celledu P. De Backercommecelle du P. Son>mervogël, sont un peu trop succinctesdans la partiebiographique.Aussi, dëVons-nous recourirà la Biographiedé MICHAUD pour cette sectionde présent travail (T. V., p. 211): né à.Paris en 1628,entra dansl'OrdredesJésuitesen 1644, DominiqueBOUHOURS, à l'âge de 16ans. Il professad'abordleshumanitésà Paris, et la rhétoriqueà Tours. Aprèscette épreuvequ'il subit avec honneur,il fut chargéde l'éducationdèsjeunes princesde Lohgueville,et ensuitede celle du marquis dé Seignelay,fils déColbért. Tourmentétoutesa vie par de violentsmauxde tète, il mourutà Parisle27mai 1702, à l'âge de 75ans. Ona écrit qu'il avait dit la veillede sa mort à un de sesamis qu'il t ressentait quelquescrupule du plaisirqu'il avait à mourir». Commeil avait été
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RIBLIOGRAPHIE
assez dans l'usagede publier alternativementdeslivresde littérature et deslivres de piété, on lui fit cette épitaphe : Ci-gîtun bel esprit qui n'eut rien de terrestre : Il donnait un tour fin à ce qu'il écrivait. La médisanceajoute qu'il servait Le monde et le ciel par semestre. L'abbé de Longuerue l'a ainsi dépeint : « C'était un homme poli, ne condamnant personne,et Cherchantà excusertout le monde ». «La nature, ajoute le P. Nicéron lui avait donnéun air agréableet une physionomiespirituelle ». Malgréces qualités de caractère,il eUtdesennemis,entre autres Ménageet Maimbourg.Cesderniersl'accusaient d'être aussirecherchédans ses manièresqUedans ses écrits. Ménagedisait qu'il s'était érigé en précieuxridicule,par la lecture trop assidue de Sarrasin et de Voiture.Un passagedes Essaisde morale,où Nicolepeint un religieuxbel esprit qui fait un recueilde mots qui se disentdans lesruelleset dansleslieux qu'il ne doit pas fréquenter,lui parut dirigécontrelui, et de là vint, dit-on,son animositécontre PortRoyal. MaisMmede Sévignédisaitde lui : «L'esprit lui sort de tousles côtés ».Voltaire l'a placé dansle Templedu Goût, derrièrePascalet Bourdaloue,qui s'entretiennent du grand art de joindre l'éloquenceau raisonnement,il marquesur destablettes les fautes de langageet les négligencesqui leur échappent.On a de lui : 1° La relationde la mortde Henri II, ducde Longueville,Paris, 1663,in-4°. 2°Entretiensd'Aristeet d'Eugène,Amsterdam,chez Elsevier,1671,petit in-12. Le clinquant du style,l'agrémentet la variétédesmatièresvalurent à l'auteur beaucoup d'éloges,et il se fit de son livredeux éditionsen six mois.Ce livrefut cependantvivement critiquéla mêmeannée, par Barbier d'AucourdanssesSentimentsde Cléanthe critiqueque l'abbé d'Olivetjugeait ingénieuse,délicate,enjouée,d'un goût sûr, quel quefoisminutieuse,mais toujours vraie. Le P. Bouhoursfit des effortsinutiles pour dit à ce sujet : « Ce dernier ouvrage donna de la vogue la faire supprimer. MORÉRI aux Entretiensd'Aristeet d'Eugène,mais on ne voulut plus lesliresanslesSentiment de Cléanthe, et M. Colbertqui avait lu avec quelque plaisir les Entretiensd'Ariste fut charmé de leur critique ».C'estce qui a fait dire à Voltairedu P. Bouhours: nII a fait quelquesbonsouvragesdont on a fait de bonnescritiques: ex privatisodiisres publicacrescil». 3° La véritéde la Religionchrétienne,traduite de l'italien du marquis de Pianesse Paris, 1672, in-12; 4°Doutessur la Languefrançaiseproposésà MM. del'Académiepar un gentilhomm de province,1674,in-12 ; Nouvellesremarquessur la Languefrançaise,1675,in-4°et in-12 ; Suitedes Remarques,etc., 1692,in-12. 5°Histoirede Pierred'Aubusson,Grand-MaîtredeRhodes,Paris, 1676,in-4°et 1677 in-12 ; La Haye,1759,in-12et 1806,in-4°.Cet ouvragea été traduit en anglais et en allemand. 6° Viede Saint Ignace.Nous intercalonsici ce que donne au sujet de cet ouvragele P. SOMMERVOGEL danssa Bibliographiede la Cie de Jésus (T. I, n° 17, col. 1903): «La viedeSaint Ignace,fondateurde la Compagniede Jésus. — Paris, chezSébas tien Mabre-Cramoisy,imprimeur du Roi, etc., rue Saint-Jacques, aux Cicogne MDCLXXIXavec approbation et privilège,in-4°de 495 pp., sans la dédicaceà la Reyne, signéeBouhours,avec portrait gravé par Jac. -Honernoot,d'après Huot. — Réimprimé,ibid., mêmeannée,in-12en deux partiespp. 319et 495,sansla dédi cace et lettre. — Autre éditionsuivant la copiede Paris, impriméeà Liège,chezGuillaumeStrée 1680,in-8°,483 pp., sans la dédicaceet le titre. — Lyon, 1688,in-12, 2 vol. — Paris, chez Georgeset Louis Josse, 1692,in-8°,648pp.
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— Ibid, chezLouis Josse 1685. — Ibid, 1756,in-12. — Nouvelleédition revue et soigneusementcorrigée,Liège,Duvivier.etBruxelles, Le Charlier,1815,in-8°, XL et 664 pp. — Paris, Méquignonfils aîné 1819,in-12, 548 pp. et portrait. — Ibid., même éditeur, 1820. — Avignon,chez Seguin,1821. — Besançon,chezAnt. Masolo; 1825,in-12, 2 vol., pp. 214et 364et XLHI. A là fin : Del'Institut desJésuites,opusculeen XLIII pp. — Paris, Bureau de la BibliothèqueCatholique,1825,in-18,2 vol. XVII, et 32&, . XXI et 523 pp. — Lyon, chez Périsse frères, 1830,1840, 1850et 1856in-12. — Enfin, un abrégé: Viede Saint Ignace,fondateurde la Compagniede Jésus, extraite du R. P. Bouhours,dela même Compagnie,Limoges,chezArdant frères,1859, 1861, 1863avec une gravure, et 1865. l Il en existe des traductions : — Allemande,par le P. J. Starcke,Cologne1693,et une autre par AlbertVon Haza ; Radlitz, à Vienne1835,in-12. Imprimeriedes Mekhitaristes; 2eédition de,cette traduction, ibid., 1861. — Anglaise: Londres,1686,in-8°. — Hollandaise,par M. B. Berends,La Haye, chezles frèresLangenhuysen,1827; 2" édition, 1845. Autre traduction hollandaisepar J.-H.-J. et R.-C.-P.,Malines,chezP.-J. Hanicq, 1842,in-18, 2 vol ». Nous revenonsà notre biographie: 7° Vie de Saint François-Xavier,Paris.1682, in-4°et in-12. 8° De la manièrede bien penserdans les ouvragesd'esprit, Paris, 1687,.in-4°; Amsterdam, Elzévir 1688,petit in-12; Paris 1691, 1715et 1768,in-12.Audry de Boisrigaud publia contre ce livre les Sentimentsde Clèarque,faible imitation de ceux de Cléanthe; et le marquis Orsi l'attaqua vivement en 1703dans un ouvrageitalien, Basnage dit :« que les penséesdes ancienset des modernesy étaient cousuesavec des fils d'or et de soie », et Bussy-Rabutinécrivit à l'auteur : « La Francevous aura plus d'obligationsqu'à l'AcadémieFrançaise; ellene redresseque les paroles,et vous redressezle sens ». 9° Penséesingénieusesdesanciens-et des modernes,Paris, 1689, in-12; ibid, 1734, in-12; Boileau,oubliédans le précédentouvrage, est cité avantageusementdans celui-ci, mais à côté d'auteurs italiens et à de versificateurspeu estimésdu satirique. Il dit sèchementà Bouhoursqu'il l'avait mis en assezmauvaisecompagnie. 10° PenséesingénieusesdesPères de l'Eglise, Paris, 1700,in-12. Cette compilation entreprisepour faire tomberles propos tenus contre le ton mondainet profane des précédentsouvrages, ne fit que les confirmer, et l'on observa que l'auteur devait avoir peu lu lesPères. 11»Viede Laurencede Belléfonds,supérieureet fondatricedu monastèredesreligieude Rouen, Paris, 1686, in-8°; ses Bénédictinesde Notre-Dame-des-Anges 12°Opusculessur diverssujets, Paris, 1684,in-12 ; 13°Lettresà la Marquisede...sur le sujetdela Princessede Clèves,Paris,1678,in-12 ; 14°Relationde la sortied'Espagnedu P. EverardNitard, Jésuite, Confesseurde la Reine,Paris, 1669,in-12, piècerare et curieuse ; 15°Critiquede l'ImitationdeJésus-Christtraduitepar le sieur de Beuil(Le Maistre de Sacy),Paris, 1688,in-12 ; 16°lettres à unedamede province,sur les dialoguesd'Eudoxeetde Philanthe,Paris, 1688, in-12 ;
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BIBLIOGRAPHIE
17°Maximesde Saint,Ignaceavecles sentimentsde Saint François-Xavier,Paris 1683,in-12; 18°Recueilde Verschoisis,Paris, 1693,in-12; 19°SentimentsdesJésuitestouchantle péchéphilosophique, Dijon, 1690,in-12; 20°NouveauTestament,traduit en françaisselonla Vulgate; 2 vol. in-12,le 1eren 1697,le 2° en 1703.LeP. Bouhoursy travailla pendant lés quinzedernièresannée de sa vie, dansles intervallesdeses migraineshabituelles; les PP. Le Tellieret Bes nïer, Jésuites,y ont aussitravaillé..Cettetraductioneut des censeurs,et RichardSi monlui reprochad'y avoir,fait parler les Evangilesà la Rabutine.Piqué de cescri tiques, lé P. Bouhoursannonçaitle desseinde s'en venger; Boileaul'en détourna « Gardez-vous-en bien,lui dit-il, c'est alors qu'ils auraientraisonde dire que vou n'avez pas entendu votre original,qui prêche surtout le pardon des injures ». Le défautsdecette traductionn'ont pas empêchéle P. Lallemandde l'adopterpourse Réflexionsmorales,de préférenceà cellede Mons,dont s'était servile P. Quesnel. On trouve l'Elogedu P. Bouhoursdans les Mémoiresde TRÉVOUX, juillet 1902 dansle JournaldesSavantsdu 24 juillet 1702,et dansles MémoiresdeNICÉRON.
780. Le Jésuite défroqué, ou les Ruses de la Société. — Rome (Hollande), 1680 ; pet. in-12. T. IL, col. 992)indiquel'ouvrag BARBIER (Dict.des anonymeset pseudonymes), : suivant ' LeJésuitesécularisé (par DUPRÉ) Cologne,Villebard(Hollande),1676,1681,1682 et il ajoute qu'il existeune Critiquedu Jésuite sécularisé,Cologne,Delpenck,168 in-12. GRAESSE. TrésordesLivresrares, T. III, p. 761,donne l'indicationsuivante: «LeJésuitedéfroqué,oulesRusesdela Société,Rome(c'est-à-direquelquevilled Hollande),s. d., in-18. «Il existeun autre ouvragedont le titre est analogue.c'est: le Jésuiteséculari paru à Cologne,chezVillebard.Il en a paru une Critique,qui, dans certains exem plaires, est jointe à l'ouvrageprincipal.Ce derniera la formed'un dialogueent etle JésuiteMaimbourg. Dprval,abbéetdocteurenthéologie,
avec . 781. L'Histoire du Vieux et du Nouveau Testament, des explications édifiantes tirées des SS. Pères ; par DE ROYAU MONT(Nie. FONTAINE), suivant la copie imprimée à Paris, che 1680 ; in-8°, grav. Pierre Le Petit (Amsterdam), N'est-cepas la mêmeéditionque cellecataloguéeplushaut, n° 778?
782. Magnum interest totius Reipublicee Hermeticoe, siv Epistola II Buccinatoria ad J. Ottonem Helbig, Joh. de Mont Hermetis Anonymum ad (lire : ac) caateros Magnâtes hermeticos XI data Duumviris Hermeticis foederatis qua responditur Hermès a Monte cum quaastionibus Helbigianis, interpellatur toto Senatu Hermetico, ut mature inspiciant, quid Reipublicae intersit. — Gedani, B.-L. Tanck, 1681 ; in-4°.
jT[Legrand intérêt de toute la Républiquehermétique,ou DeuxièmeLettreréso et autres m D'HERMÈS nante adresséeà J. Otto Helbig,à l'anonymeJeanDUMONT gnats hermétiques,remiseaux Duumvirshermétiquesfédérés,dans laquelleil e répondu aux douzequestionsd'Helbig,et où est interpelléHermèsdu Montav
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tout le Sénathermétique,afin qu'ils examinentsansdélaice qui est de l'intérêt de la République.] n° 2630.Voir ci-dessus,n° 764,la Premièrejlettrede ce genre,et n° 610,la KLOSS, Troisième.Les douze questionsposéespar J. Otto Helbig.l'ont probablementété danssa lettre aux Rose-Croix,qui fait l'objet du n° 772. 783. Adam A. LEBENSWALDT,Arzt zu Salzburg. Acht Tractâtlein von des Teufels List und Betruge, etc. Viertes von des .Teufels List und Betrug in der falschen Alchymisterei und Go.lddarinnen ausfùhrlicher Bericht gegeben wird von macher-kunst, und Theophrasto den sogenannten Fratribus Rosen-Kreutzern, .Paracelso. (Nouvelle édition). —*Salzburg, J.rBapt. Meyer, 1681; in-18. ' Médecinà Salzbourg.Huit petits traités sur la ruse et [Adam A. LEBENSWALDT, les imposturesdu diable,etc. — Quatrième(traité)sur la ruse et l'imposturedudiable dansla fausseAlchimieet l'art desfaiseursd'or ; oùil est donnéunerelation détaillée sur les dénommésFrères Rose-Croix,ainsi que sur ThéophrasteParacelse.] n° 2628. Nouvelleéditiondu n6 774ci-dessus.Cf. KLOSS, der gantzen weiten 784. Allgemeine und General-Reformation Welt. Beneben der. Fama Fraternitatis des Lôblichen Ordens des Rosencreuzes. — Regensburg, 1681 ; in-8°. [Universelleet GénéraleRéformationde l'universentier.Avecla Fama Fraternitatis de l'illustreOrdredu RôSe-Croix.] n° 2429; TAUTE, n° 858.Voirla noticerelativeà l'éditionoriginale,supra, KLOSS, n" 267. 785. Chymische Hochzeit Christiani Rosencreuz. Anno 1459. '— Regenspurg, 1681, in-8°. ' ' de ChristianRosé-Croix. E n l'an Noces 1459.] chimiques [Les n° 2476(où Voir au sujet de cet ouvrageles noticesdes nos163et 345.Cf. KLOSS, il faut lire 1681,au lieu de 1781). M.ArthurWAITE, danssonlivre: HisloryoftheRpsicruciansconsacre,toutun long chapitre(pp. 99-196)à la bibliographieet à l'analyse de cet ouvrage.L'analyse qu'il en fait ne permet guèrede voir autre chosequ'une fantaisiepeut-êtreavec quelques traits satiriquesà l'égard des contemporainsdeValentinAndré,l'auteur biencertain de cet ouvrage.Dece long travail, noustireronsles indicationspropresà aiderlesrechercheset nous laisseronsaux chercheurseux-mêmesles conclusions. «BUHLE qualifiecet ouvragede roman comiqued'un talent extraordinaire.Il fut jpubliépour la premièrefoisà Strasbourgen 1616,mais il sembleavoir été composé vers 1601-1602,et être resté manuscrit,en sorte qu'il aurait précédé de .beaucoup mêmeles premiersouvragesrosicruciens.Le British Muséumpossèdedeux éditions de l'originalallemand,portant toutesdeuxla date1616.Il fut traduit en anglaispour la premièrefoisen 1690sousle titre : « TheHermeticRomance,or theChymicalWedTranslatedby E. Foxcroft,late ding Writtenin High Dulchby ChristianRosencreulz.
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BIBLIOGRAPHIE
Felloivof King's Collègein Cambridge.Printed by A. Sotvle,at the CrookedBille HollotvLane,Shoredilch; andsoldal theThreeKeysin Nag's HeadCourt; Gracech Street.(Le Roman hermétique,ou le Mariagechimique.Ecrit en haut allemandp ChristianRosencreutz,traduit par E. Foxcroft,ex-fellowde King'sCollègeà Ca bridge. Imprimépar A. Sowle...)» Quant aux deux éditions allemandes,M. Wa les indique ainsi : « ChymischeHochzeitChristianiRosenkreuz.Anno, 1459. Erstl Getruckt zu Strassbourg.AnnoMDCXVI.— La secondeéditionfut impriméep Conrad Echer. Au Chap.VIII (p. 216).M.Waite revientsur l'attribution du MariageChimiq ValentinAndré: t J'ai dit que toute la discussion(sur l'originedes Rose-Croix)se c centre dans l'examen du MariageChimique.Or, depuis la publicationen 1796d OÙfut impriméepour la premi d'hommescélèbres,par SEYEOLD, Autobiographies fois,mais en traduction allemande,l'autobiographiede Valentin André,on n'a p aucuneraison pour douter qu'il en soit l'auteur. Le texte latin de cette autobiog phie, texte qui est l'original, ne fut impriméqu'en 1840,in-8°.F.-H. Rheinwald fut l'éditeur.ValentinAndrénommecet ouvragedansl'énumérationde ses prem écrits, et dit qu'il le composaà l'âge de quinzeans, que c'était une partie de ses o vres de jeunesse,qui ont péri pour la plupart. Le MariageChimiqueétant resté p sieursannéesen manuscrit,fut impriméà Strasbourg,en 1616,commeon l'a vu. R. C. R. des premiersmanifestesrosicruciensfut immédiatementidentifiéavec ChristianRosencreuz duromanallégorique,et bienquela premièreéditiondelà Confe Fraternitatis,et, en apparence aussicellede la Fama ne parlent pas de la Fratern commeétant la Rose-Croix,l'édition de 1615impriméeà Francfortl'appelle en p ; on a donc droit de dire que les tr pres termes BruderschafftdesRosenkreutzes ouvrages,Mariagechimique,Fama et Confessiosont d'un seul et mêmeauteur. M. Waite dans une note sur ce passage,sembletrouver ou indiquer un grand profondmystère, qui doit appeler l'attention des hommesqui s'adonnentaux qu tions risicruciennes,dans ces lignesd'un style sans doute prétentieux et compli maistout à faitau goût de l'époque: «Jama secundoet tertiopost millesimumsexc tesimum coeperamaliquid exercendiingeniiergo pangere,cujus facile prima fu Estheret Hyacinthuscomoedioe ad oemulationem Anglicorumhistrionumjuvenili a factse,et quibus posterior,quai mihirelicta est, pro setate,non displicet.Secutas Venerisdetestolio et Lacrymoe, tribus dialogissatis prolixis,ob infelicem...casumme express»,quoeinvito me perierunt. Superfuerant e contra Nuptiss Chymicse,c monstrorumfoecundofoetu,ludibrium,quod mirerisa nonnullisoestimatumet s indagineexplicatum,plane futile et quod inanitatem curiosorumprodat et inve co etiaminchartismeistitulos Julii SivePolitiselibrostrès,Judiciumastrologicum astrologiam,Iter, sed quod dudum perierunt,quid iis consignarim, non mem (Vita, Lib. I, p. 10, Ed. Rheinwald,1849). Traduisonscelaen françaiset l'on verraà quel point il faut avoirledésirde trou du mystère dans les chosesles plussimples,pour suivrele conseilet aussi l'exem de M.Waite.Valentin Andréa nous dit donc : « Dèsles années1602et 1603,j'av commencéà écrire quelqueschosespour exercermon esprit; mes premièrescom sitionsfurent certainementlescomédiesd'Eslheret d'Hyacinthe,que la hardiesse vénileme porta à écrirepour rivaliseravecles acteurs anglais; la dernièrede ces p ces, que j'ai conservée,ne me déplaîtpas, étant donnél'âgeque j'avais. Puis, vinr une MalédictioncontreVénuset les formes,en trois livres assez prolixes,qui ont d paru, à mon grand regret,parsuitede mon destin malheureux.Au contraire,le M riage chimiquea survécu,plaisanteriequi a été fécondeen produitsmonstrueux; v serezétonnéd'apprendrequecetteoeuvrefutile,etquifait ressortirlavanitédes curieux,a subtiles.Je trouve au pour certainsun objetd'estimeet une occasionde recherches dansmes papiersles titres ; Julius ou la politique,en trois livres,unjugementas
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logiquecontrel'astrologie,un voyage, mais commeils ont péri depuis longtemps,je ne me rappellepas ce que j'y avais rapporté ». On ne saurait montrer plus clairementla route où il ne fallait pas s'engager. M.Waite reprend : « Le Mariagechimiquecontient ce passage : «Sur quoi je me préparaipour le voyage,je me revêtis de monhabit de toile,je ceignismesreins avec un ruban rouge de sang fixéen croix sur mon épaule ; je plantai quatre rosesà mon chapeau ». Celasembleune allégorie,mais M. Waite la détruit lui-mêmeen expliquant ainsi ce passage : Lesarmesde la familled'Andréa?contiennentune croix de Saint-André avec quatre roses. M.Waite tient cependant à sonidée ; il nous dit en effet(p.231): «ValentinAndreoe qualifiele Mariagede ludibrium,et Buhledit que c'est un roman comique,mais ceux de meslecteursqui sont au fait des allégoriesalchimiquesdiscernerontbiendes choses d'une significationgrave et occulte dans ce singulierrécit d'un étudiant ou artiste préparé,qui avait été choisimagiquementet surnaturellementpour participerà l'accomplissementdu magnumopus. Ils reconnaîtront que les incidents comiquesfont partie d'un plan sérieux,que l'ensemblede l'ouvrage est en concordanceavecles traditionsgénéralesdel'alchimie.Ilsse demanderontsi l'auteur est franc quand il sesert d'une épithète qui est visiblementhors de sa place». Il ne reste plus à M.Waite qu'à dire que ValentinAndreee,dans une autobiographie restéeinédite jusqu'en 1797,a menti en disant qu'il a écritle Mariagechimiquealors qu'il avait seulement une quinzaine d'années. Les autres raisons qu'il donne pour présenter le Mariagechimiquecommeune oeuvreocculte d'un adepte consomméne sont pas plus convaincantes, 786. L'inquisizione processata, opéra storica e curiosa; divisa in due tomi. — In Colonia, apresso Paulo délia Tenaglia (à la Sphère), 1681 ; 2 tomes en 1 vol. in-12. [Instruction contre l'Inquisition. Ouvrage historique et "urieux, divisé en deux tomes. (En Italien.)] 787. Histoire des Juifs, par Flav. JOSEPH, traduite par Arnaud D'ANDILLY. — Amsterdam, Schippers, 1681 ; in-folio, grav. Sur Flavius Josèphe, voir le n° a8. ûber das erste 788. Mysterium magnum, oder Erklarung durch (sic ! lire : Buch)) Mosis, von der' Offenbarung Gôttlichen Worts durch die 3 Principia Gottliches Wesens, auch vom Ursdurch prung der Welt und der Schoppfung u. s. w, Beschrieben — Zu Jacob BOHME, sonst genannt Teutonicus Philosophus. 1682 ; in-8°. Amsterdam, (Le grand Itystère, ou Eclaircissementsur le PremierLivre de Moïse,traitant de la révélationdu mot divin par les trois principesde l'essencedivine, ainsique de l'odénomméaussi le rigine du mondeet de la création, etc, composépar Jacob BOHME, Philosopheteuton.] Voir le numérosuivant. 789.
Betrachtung
Gôttlicher
Offenbarung,
was Gott,
Natur
4Q0
BIBLIOGRAPHIE
und Greatur, sowohl Himmel, Hôlle und W.elt, sambt allen Crea t'ùren sind ; woher aile Dinge in der Natur ihren Ursprung g nommen haben ; und wozu Gôtt dieselbigè geschaffen hat, u. s. w Ausgefangen zu beantworten, jedoch nicht vollendet im Jahr Jacob BOHME, sonsten Teutonicus Philosophus.ge.1624, durch nannt. — Amsterdam, 1682 ; in-8°. •V.i
[Reflexionssur la Révélationdivine: qu'est-ceque Dieu,la nature et.la créati .de mêmeque le ciel,l'enferet le mondeavectouteslescréatures? d'où touteschp dansla natureont-ellestiré leur origine,et pourquoiDieulesa-t-il créées? etc. M ditations commencées,mais non achevées,en l'an 1624,par Jacob, dénomméau . . Je Philosopheteuton.] , La Biographienationaleallemande,publiéepar les soins de l'Académie Roy des Sciencesde Bavière,(Leipzig,1876,T. III, p. 65) contient,sousla signature Hamberger,l'histoiretrès complètede la vie et des travaux de Boehme,à laque .nous allonsfaire quelquesemprunts ; . - JACOB BOEHME naquit en 1575.àAltseidenberg,villageprès de Seidenberg,da :la Haute Lusace.ilreçut une éducationsévèrementreligieusechezses parents, pa sans intelligentset aisés,et acquit une instructionassezétenduedans l'écolede ville natale,et, commeses condisciples,!! lut avec applicationla Bible.Commeii p raissait trop faible pour les travaux des champs,il entra commeapprenti chez cordonnierdela ville; il avait alorsquatorzeans.Lespropos,indécentset impiesqu entendait autour delui ledécidèrentà quitter son maître,et il entreprit,âgé de 18 19 ans, son voyagede compagnon.Il n'y eut que trop souventl'occasionde voir maux causéspar les haines religieuses,mais les questionssérieusesqui s'agitai sous les querellesextérieurespurent contribuerà éveillerles dons intellectuelsq dormaienten lui. Il se remit à une étude approfondiede la Bible,et lut aussidiv écrits de Paracelse,Weigel, Schwenckfeldet autres.selivra à la priêre.ettrouva to jours une consolationdansles promessesdu Sauveur,et il tira profit de ces acqu tions spirituellesdès qu'il fut établi à Gôrlitzà la fin de son voyage,en 1594: i acquit le droit de bourgeoisieet la qualitéde maîtredansla professionqu'ilexerç Puisil épousala filled'un maître; son mariagelui donnale bonheur,etil eut six e Jants. Il était le modèledes épouxet des pères; il s'appliquaità sa profession d'u manièresi laborieuseet si honnête,qu'au bout de neuf ans, ses économiesle mir en état d'acheterune maison.A cette époque,ses relationsétaient bornéesà son m lieu.et avecla simplicitédeses moeurset lamodérationdesonlangage.iln'avaitatt l'attention d'aucun membreduhaut clergéprotestant.Mais,peu de tempsaprès établissementà Gôrlitz,c'est-à-direvers 1600,il reçut d'en haut une illumina merveilleuse.L'éclat projeté par la lumièredusoleilsurun vase polide fer-blanc naître on lui une grandeclarté intellectuelle; on eût dit que les mystèresles p profonds de la nature lui étaient devenusaccessibles,maisil laissa encore'd coulerune dizained'annéesavant de mettre par écritles chosesqui lui étaient ré lées.Il avaitalors trente-cinqans, et il obéità unmouvementintérieurqui se prod sit spontanémenten lui.Lesidéesfondamentalesqu'il exprimadansson premiero vrage, intitulé d'une manièrebien caractéristique: Aurora oder Morgenrôrth .A.ufgang(Auroreou rougeurmatinaleà son lever)sont tout à fait identiquesà ce ..qu'ontrouve dans ses écrits postérieurs,maisdansce premierouvrage,qui fut éc avecunecertaineprécipitation.ontrouvela marque d'une fermentation,d'unbouill nementintellectuelqui nuit à la clarté et à l'ordrede l'exposition.Cetteoeuvrefutd puis,pourlui.l'occasionde millesouffrances.Un gentilhomme,Karlvon Endern,q vitcetouvrageenmanuscritfutfortementséduit parsalecture;ilenfit une copie; u .au tre copietombaentreles mainsdu pasteursupérieurGregoriusRichter,et celu
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n'y trouva que leshérésiesles plus dangereuses.Il tonnacontreellesdu haut de la chaire,et conjurales magistratsde Gôrlitzde tirer l'épéevengeressede la loicontre cet hérésiarque,pourquela colère divine épargnât la ville.Le magistrat craignait le pasteur, qui avait l'art de s'appuyersur la populace; il fit arrêter Boehmepar le gardede ville,maislemit en libertéà la conditionque, désormais,il n'écriraitplus de livrés.Boéhmecéda à cette dure loi, et contint pendantcinq ans sa puissante pensée, nonsans éprouverune douleurdes plus vives; il craignaitde voir s'éteindre la lumièreintérieurequi l'éclairaitet le réchauffait;il était en mêmetemps torturé à unelâchecraintedeshommes.D'ailleurs par le remords; il attribuaitson-obéissance Richter ne cessapas les injurieusesdéclamationsen Voyantque VAurorase répandait de plus en plus, que les gens de mérite exprimaientune admirationcroissante pour cette oeuvre.Boehmerésolutalorsde reprendrela plume.et,depuiscette époque jusqu'à la fin desa vie, il composaenvirontrente ouvragesplus ou moinsétendus,,dans lesquelson voit son esprit s'élever plus haut encoreque dans le premier, gagner en clarté et en liberté.On pensebien que,dans une telle situation, Boehme n'avait guèrele loisiret le goût de travaillerà son métier,et qu'il dut recourirà l'aide et à la protectionde sesamis ; et.commeil n'obtenaitpas d'eux tout le nécessaire,il fut souvent,avec sa nombreusefamille,en grand souci,et dut subirbien des privations.En \ 623,MM.de Schweinichen ayant fait imprimerdeuxopusculesde Boehme, l'un intitulé Vomûbersinnlichen Leben(Surla viesuprasehsible)et VonwahrerBusse. (De la vraie pénitence),le pasteur supérieur souleva un nouvel orage, en prêchantcontrelui, et en publiant un ouvrageinjurieux.Boehmeréponditpar une Apologie.Unenouvellerequête adressée aux magistratsne fut point accueilliepar eux, et ilsse bornèrentà conseillerà Boehmede quitter la ville.Maisil y prolongea son séjourjusqu'au 9 mai 1624; il serendit à Dresde,oùil avaitété invitédèslemois do mars. Le Consistoiresupérieurde Dresdele convoquaà un colloque,à la suite duquelil fut reconnucommeun chrétienpieuxet orthodoxe.On ne sait s'il eut une entrevueavecl'Electeur de Saxe, qui le croyaitalchimiste,quoiqueBoehmefût fort éloignédecegenrede spéculationset de recherches.Cruellementdéçudansson espoir de trouverà Dresdesinonl'aisance,au moinsle repos,Boehme.revintauprèsdessiens, que le pasteursupérieurn'avait cesséde poursuivrede sesinvectiveset de ses tracasseriespendant son absence.Une forte fièvrecontractéependant un séjour chez un ami l'emporta,le 17novembre1624.Un peu avant sa mort, il demandaà son fils Tobie,s'il n'entendait pas une musiquecéleste,— c'était un dimanche.Ce même jour, vers6 heures,il dit adieuà sa famille,murmuraquelquesmotset reprit : «Maintenant, je vaisau paradis », et il expira. Sonennemiacharné,le pasteur Gregorius Richterl'avait précédédodeuxmoisdansla tombe,maisil avait léguéson esprit de persécutionà son successeur,qui refusala sépultureecclésiastiqueà cet hommequi était mortsi pieusement,aprèsavoirdéclaréqu'il restait fidôlpà son Eglise.Il fallut l'ordre desautoritéssupérieurespourque le corpsde Boehme.obtînt cette sépulture, et l'obstiné fanatiquequi la lui avait refusée ne put s'empêcherde jeter sur cette tombede nouvellesinjures,si bien que la magistraturedut lui imposersilence. Boehmeeut de bonneheuredes discipleszélés.Citonsparmi euxle docteurBalthasar Walther, qui s'employapersonnellementà propagerses idées; Abraham von Frankenberg,le DrFriedrichKrause,Johann Théodorevon Tchesch.,Pierre Poiret, Johann AngeliusWerdenhagen,leSuisseNicolasTscheer,qui, l'ayant connupersonnellement,exposèrentsa doctrinepar écrit. Un riche négociantd'Amsterdam,Henri Beskeou Beets, entreprit de faire imprimerplusieursouvragesde Boehjne,et Abraham Wilhelmsoonde Beyerlandles traduisit en bas-allemand.En Angleterre,leroi CharlesIers'intéressaà la doctrinede Boehme,et il parut troistraductionsanglaises de ses écrits, par John Sparrow,Edward Taylor et WilliatnLaw ; Boehmetrouva dansJohn Pordageun commentateurintelligent; ThomasBromleyet Johanna Leade, inspiréspar leur prédilectionpour Boehme,fondèrentune véritableSociété,qui
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prit le nom de Philadelphes.Le savant Henry Morequi devait publierune cen de ces Philadelphiens,renonça au Cartésianismepour s'attacher à la d trine de Boehme.En 1682,l'enthousiasteJean-GeorgesGichtel,fondateurde la ciété des Enfants des Angespublia une édition fort belledes oeuvrescomplète J. Boehme,ornée de gravures sur cuivretrès significatives.En 1730,une nouv édition plus correcteet plus complètefut publiéepar un négociant,Joh. Wilh Ueberfeld, qui appartenait aussià la Sociétédes Enfantsdes Anges.Entre ces d éditions,il faut mentionnercellede J.-O. Glûsing,de 1715. Plus tard, d'autres Boehmistes,commeQuirinusKuhlmann, ChristianHob Fred. Brecklingattaquèrent vivementl'Egliseluthérienne,ce qui valut à la doct de Boehmeles critiques violentesdes théologiensde cette Église,commeJoh. bricius, TobiasWagner,Johann Môller,AbrahamCalovius,AbrahamHinckelm le ConseillerErasmus Francisci,ChristopheHoltzhausen.Ils qualifièrentBoe de fou, de visionnaire,d'athée, déclarèrentque sa piété était une.hypocrisie.Phil Jacob Spener prit part commearbitre à cette querelle,et dans ses Theologisc denken(Réservesthéologiques)se déclaraen faveurdu théosophe,auquel Ade donna une place danssonHistoiredela Foliehumaine.LePrélat wurtembergeo thérien) Fred. ChristopheCËtingerfut Uhpartisan célèbrede Boehme,il trouva d les écrits de celui-cila véritableclefde l'Ecriture, et il inspira son enthousias Joh. MichelHahn. Oii peut ranger parmi les disciplesde Boehme,un contemporaind'OEtinger, L Claudede Saint-Martin,dont lesécritsagirentprofondémentsur Jean-MathiasC dius,Jean Fred.von Meyer,ArnoldKanne,Gotthif Heinrichvon Schubert,Aug Neander, etc. On peut en dire autant de Fried. Sçhlegel,de Fried. von Hardenb de Jung dit Stilling.Schellingareçu delui une impressionprofonde,ainsi que Fr Baader, qui, étant une nature du mêmeordre que Boehme,a le plusprofondém pénétré dans sa doctrine. La plus récente éditionallemandedes oeuvresde Boehmeest cellede Schie publiéeà Leipzig,1836-46,en 6 volumes.On trouve une biographietrès soigné Boehmedans le 33°volumedu NeuesLausitzesMagazin,Gôrlitz,1857.Juliusfta bèrgera publiésous le titre : DieLehreJacobBoehme's(Doctrinede J. Boehme)M nich, 1844,une biographieet un exposétrès détailléde la doctrinede J. Boehme tons aussi Franz Baader: Vorlesungen und Erlauterungenûber Jak. Boehme(Le et éclaircissementssur J.-B.) dansle XIII0volumedeses OEuvrescomplètes,Leip 1855.Son appréciationa été adoptéeentièrementpar le DrJohannes Huber,dans essai sur J. Boehme,que l'on trouve dans ses Opuscules(Leipzig,1871).Le Dr bert Peip a écrit un livre qui a pour titre : JacobBoehme,der VorlauferChristl Wissenschaft(Jac. Boehme,précurseurde la Sciencechrétienne),Leipzig,186 Ontrouveégalementdansla BiographiedeMICHAUD.SOUS une doublesignature(T p. 526),unenoticefort intéressante,maisqui débute par une erreur:seloncesaute les parents de Boehmeauraient été de pauvresgens ; la noticede M.Hambergern a apprisqu'ils étalentdes paysansaiséset considérés,et que,d'ailleurs,Boehme,av de recevoirles révélationsqui firent de lui un théosophe,gagnait fort biensa v Tairedessouliers.Nosdeux biographescontinuent: «Waltherlui ayant donnéq ques notionsde chimie,il en fit sortirun systèmephilosophiquetout nouveau(n avons vu d'aprèsM. Hambergerque sa vocationde théosophelui fut révéléesoud par la contemplationd'un vase en fer-blanc).En somme,le résultat fut le mô Boehmes'abandonna à des extases mystiques,se crut appelé de Dieu, eut des sions,des révélations,et écrivit,en 1612,unlivre intitulé Auroraqui,malgréson o curité, excitala colèredu clergéde Goerlltz,qui le fit saisir et défendre.Maison depuisréimpriméà Amsterdam.Boehme,qui continuait à rêver, continuaà écr En 1619,parut sonlivre De TribusPrincipiis : Il y assujettissait les opération la grâce aux mêmesprocédésque ceux de la nature dansla purificationdes méta
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et regardait Dieucommela matièrede l'univers,qui a tout produit par voied'émanation,ce qui est une espècede spinosisme.Il allaensuiteà Dresdeoù des théologiens plus indulgentsle trouvèrentirréprochable.Deretour à Goerlitz,il y mourutenl624, laissant un grand nombrede traités mystiques: du MystèreCélesteet terrestre,De la Vieintellectuelle, etc. « Mosheimlé traite avec une grande sévérité : « Il est impossible, dit-il, «detrouver plus d'obscuritéqu'il n'y en a dans ces pitoyablesécrits,où l'onnevoit «qu'un mélangebizarrede termesde chimie,de jargonmystiqueet de visionsàbsur«des».Boehmea cependanttrouvédanslesiècledernierun zéléapologistedansWilliam Law, qui a publiéunetraductionanglaisede ses oeuvresen 2 vol. irt-4°.Sesdisciplesl'ont appeléle Théosopheallemand; il en eut un grand nombre,et ce nombre s'est accru, après avoir un peu diminué.Quelques-uns,malgré leur attachement à son système,mirent quelquemodérationdansleur conduite,mais d'autresétaient de vrais fanatiques,commeKuhlmann,qui fut brûléà Moscou,en 1684. «Cettesectes'est répanduesurtout dansle nord de l'Allëihagnè.Claudede SaintMartina traduit en françaiscinqouvragesde Boehme,savoir: 1°L'Aurorenaissante, etc.Paris,1800,2 vol. oula racinedela Philosophie,deVAstrologie, etdeta Théologie, in-8°; 2"LesTroisPrincipesdeVEssence divine,etc., Paris, 1800,2 vol., in-8d; 3" Le Ministèrede l'Hotnnte-Ësprit,Paris, 1802,in-8°; 4° QuaranteQuestionssur l'Origine, l'esprit,l'être,la nature,la propriétéde l'âme,etc., Paris,1807,in-8°; 5°Dela triple vie del'hommeselonle mystèredestroisprincipesdela Manifestationdivine, PâriS, 1809, in8°.Il se proposaitde publierlatraductioncomplètedes ouvragesdeBoehmeen 50 volumes.Il a, de plus, donnéune biographiedecet illuminé,et il y ra'côntel'anecdote à laquelleon attribue son illuminisme.En reconnaissantque les illuminéssont presque tous spinosistes,d'habiles critiques observentque Boehmese rapprochait du Manichéisme,oar, tandis que Swedenborgétablissaitles deux colonnesamouret sagesse,principede tout ce qui existe(l'agentetlepatient), Boehmeadmettait pourdeuxièmeprincipela colèrede Dieu (lemal) et ce qu'ily a de plusremarquable, c'est que cettecolèreémanait du nez de Dieu. En effet,ces illuminéstombentsouventdans l'anthropomorphisme. Outreses ouvragesmystiques,Boehmeena éoritd'autressur la chimie(nousavons vu dansla noticede M. Hamburger,qu'il n'était point alchimiste):il a écritun traité de Métallurgieen allemand (nouvelleanalogieavecSwedenborg).Cetraité a paru à Amsterdam en 1695, in-12. Son Miroirtemporelde l'Eternité ou de la Signaturedeschosesa été traduit en français,Francfort,1669,in-8°.Tousses ouvragesont été réimprimésà Amsterdam,en 1730,sousle titre de Theosophiarevelata.' A cette noticeest jointe l'importante note suivante : Un anonyme a traduit en françaisLe Cheminpouraller à Christ,en neuf petits traités,etc. Berlin,1772,in-12. M.Noé,Juif polonais,a publiéla Clef,ou Explicationdesdiverspointset termesprincipaux employéspar J. Boehmedansses ouvrages,traduit del'allemandsur ses oeuvres complètesimpriméesen 1715.Paris, 1826,in-8°. Il a paru,en 1908,à la librairieChacornac,dansla Collection des Classiquesde l'Occulte,une traductiondu traité De Signaturarerum, par M.Sédir avecdes supplémentset un vocabulaire. LENGLET DUFRESNOV nousindiqueplusieursdes ouvragesde J. Boehme. 1° (T. III, p. 124: n° 156)JacobBOEHME, Miroir temporelde l'Eternité,traduit de l'allemand,Francfort,1669,in-8°. 2° (Ibid.) : JacobBOHEM OUBOEHMEN, Metallurgia,in-12, Amsterdam,1695,en allemand. 3° (Ibid.): TheosophiaRevelata,in-4°...-2vol. Ce livre, ajoute-t-il,sert à prouver que le Nouveauet l'Ancien Testamentcontiennentle Secret du Grand OEuvre.Cet auteur est extrêmementmétaphorique.Sur sa réputation,j'ai cru qu'il contenait de
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grands mystères,je l'ai lu et n'y ai trouvé que quelques dévotes allégories,sa cune instruction sur la philosophiehermétique. 4° (Ibid.,p. 125, n° 157): Idea ChimioeaàeptseBohmianse,in-12,Amsterdam en allemand.(Cetouvrageparaît plutôt être une exposition(les idéesde Boehm un autre que lui). Catalogueof a choicesélectionof Booksfrom the valuableLibraryof the laie M wood.(Londres,s. d.). Dans ce catalogue de vente nous trouvons, p. 19, n° 14 BEHMEN (Jacob)— TheWorksof Behmenthe TeutonicPhilosopher,translate Rev.WM.LAW,M. A., 3 vol.in-4°avec un beau portrait et de nombreusesgra Londres, 1764-1772. Le tome Iercontient : Viede Behmen,l'Aurore, lesTrois Principes; — Le to contient la Triple Viede l'homme,Réponseà quarante questionssur l'Ame, le de VIncarnation,la Clef; — Le TomeIII contient le Mysteriummagnum,Les Tablesdela Révélationdivine. Mêmecatalogue,p. 19, n«150: BEHMEN, tlieRemainderof Bookswrittenby Behme.Englishedby John Sparrow.(Le reste des ouvragesécrits par J. Behm en anglaispar John Sparrow),petit in-4°.On y trouve : La premièreApolog VAuroreà Balthasar Tycklen; la secondeApologie,— les Quatretempéramen sidérationssur lelivre deE. Stiefelsur le Triple Etat de l'Hommeet la Nouvell sance ; L'Apologieen réponseà E. Stiefel; l'apologieen réponseà GregoriusR plus vingt-cinq lettres. Mêmecatalogue,p. 20, n° 151: Severaltreatisesof Jacob Behmenot printed in Englishbefore. En BEHMEN, by John Sparrow,London,1661.(Plusieurstraités de J. Boehmenon encoreim en anglais, mis en cette langue par J. Sparrow). , Cette suite de la traduction précédentecontient : Un Livredes GrandsSix ainsi qu'un petit livredesix autres points;les177Questionsthéosophiques,aver aux 13 premières; Du mystèreterrestreetdesmystèresdivins; la Sainte Semai Visiondivine; l'Expositionde la Tabledes trois Principes, etc. MêmeCatalogue,p. 20, n° 152: Jacob Behmen: XL Questionsconcerningthe and in his Answertothe firsl Questionis theTurned Eye, or PhilosophickGlobe rante questions concernant l'âme, et dans sa réponse à la lr 0 question se trouv tourné ou globephilosophique),petit in-4°. Mêmecatalogue,p. 20, n° 153(l'ouvrage qui suit est une expositionde la d de Boehmeet non un de ses écrits). BEHMEN'S Behmen-Taylor(Edward) JACOB TheosophickTreatiseunfoldedin Considérationsand Démonstrations,the principal Treatisesof thesaid authorab and Ansiversgivento theRemainderof the 177 TheosophickQuestions.Being an Gâteto the Greatest Mysleries.(Traité théOsophiquede J.-B. développéen d considérationset démonstrations; les principaux traités dudit auteur abrégés ponses donnéesau reste des 177questions théosophiques,— formant une po verte aux plus grands Mystères.)Londres, 1691,petit in-4°. Dans ROSENTHAL, p. 207,n° 2791,nous trouvons un ouvrage tiré des écrit d. Gi Boehme.Cet ouvragea pour titre : 150 Weissagungenund Offenbarungen Lilien-andRosen-Zeit,oderd. glortviirdigst-Jesus Monarchie,— von Quirinus man aus denJ.-B.SchrifftenJ.-B. Zus'ammengebracht(150 ProphétiesctRévé sur le temps deslis d'or et des Roses, ou de la très glorieusemonarchie de Christ, compilépar Quirinus Kuhlmandans les Ecrits de J. Boehme),s. 1 probablement1700, in-4°. L'ouvragesuivant contient une critique des doctrines de J. Boehme,qui y e en assez mauvaise compagnie.Cette indication nous est fournie aussi par R THAL COLBERG : Platonisch-Hermetische (p. 230): E. DANIEL Christenthum,beg
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die historischErzehlungvomDrsprung und vierlerleySektender heutigenfanatischen Théologie,untermNamender Paracelsisten,Weigelianer,Rosenkreutzer, Quacker,Bôhmisten, Wiedertaiifer,Bourignisten,Labadisten,Quielisien. (Le Christianismeplatonico-hermétique,comprenant le récit historique de l'origine et de la multiplicitédes sectes de la théologiefanatique présente,sous les nomsde Paracelsistes,Weigèliens, Rosé-Croix,Quakers,Boehmistes,Anabaptistes,Bourignistes,Labadistes,Quiétistes.) 2 parties en 1 vol. Francfort et Leipzig1690, 438et 771pp. (Cetouvrageest rare, et quoiqu'ilcontienneurtementiondes Rose-Croix,il ne figure pas dans Kloss.) Le Catalogue,fort bien fait, de la Bibliothèqueocculte de Stanislas de Guaita, publiépar Dorbon,contient, commeil fallait s'y attendre, la mention de plusieurs ouvragesde J. Boehme: P. 11, n° 74.L'Aurore naissante,oula raison de la Philosophie,de VAstrologie, dela BEHME sur l'édition d'AmsterThéologie,etc...Ouvragetraduit de l'allemand,de JACOB dam,de 1682,par le PhilosopheInconnu,Paris, Laran, 1800, 2 vol. in-8°. (C'est la traductionde Cl.de Saint-Martin,qui fut tiréeà un petit nombre d'exemplaires). N° 75. BCEHME. Le cheminpour aller A Christ,comprisen neufpetitstraités réduits ici en huit, par JACOB du Vieux Seidenbourg,nommécommunément le ThéoBOHME, PhilosopheTeutonique; Berlin,1722,petit in-8°. N° 76. BoeHME De l'Incarnationde Jésus-Christ,exposéeen trois parties, (JACOB). savoir: 1° Commentle VerbeEternelestdevenuhommeet de la ViergeMarie; 2° Que nousdevonsentrerdanslessouffrances,l'agonieet la mortdu Christ; 3°del'arbrede la en l'année 1620, BÔHM, foi chrétienne.Ecrit d'après uneélucidationdivine, par JACOB traduitde l'Allemand(par Bury, de Lausanne); Lausanne,1861,in-8°,avec un por' . trait de l'auteur. N° 77. BOEHME. Quarantequestionssur l'origine,l'essence,l'être, la natureet la propriétéde l'âme, et sur ce qu'elleest, d'éternitéen éternité; suiviesdela baseprofondeet sublimedessix points.Par JACOB traduites de l'allemandsur l'éditiond'AmsBEHME, terdamde 1682, par un PH. IN. Paris, Migneret,1807, in-8° (L'auteur de cette traduction est encorele Philosophe Inconnu, Cl. de Saint-Martin. Elle est ornée d'une intéressante planchegravée « Globe philosophiqueou l'oeil de l'étornité »). N° 78. BOEHME. De la triple viede l'homme,selonle mystèredes trois principesde la autrement manifestationdivine; écrit d'après uneélucidationdivinepar JACOB BEHME, dit le PhilosopheTeutoniqueen l'année 1620,imprimé à Amsterdamen 1682, traduit de l'allemanden français par un Ph. Inc. (Cl. de Saint-Martin) en 1793. Paris, Migneret,1809,in-8»avec une planche. N° 79. BOEHME. Des trois principesde l'essencedivine, ou de l'éternelengendrement sans origine. De l'homme, d'où il a été créé et pour quellefin. Commetout prend son commencement dans letems; commenttoutpoursuitson cours,etce quetoutredeviendra à la fin : par JACOB du vieux Seidenbourg,nomméle PhilosopheTeutonique. BEHME, Traduit de l'allemand,sur l'édition d'Amsterdamde 1682,par le PhilosopheInconnu, Paris, Laran, 1802, 2vol. in-8°. La BibliothèqueNationale possèdede Boehmeles ouvrages suivants relevés par M. ALBERT L. CAILLET, dans sen Manuel BibliographiquedesSciencesPsychiqueset Occultes.Paris, 1913,Dorbon (T. 1,185 et seq.) : La premièreédition de ses OEuvresa paru en Hollandepar les soins de Henri Betke. Maisla plus complèteest cellequ'a donnéeGichtelà Amsterdamen 1682,10 vol. in-8°. N° 1288: BOEHME Des Gottseeligen hoch-erleuchteten JacobBomensalletheo(JACOB). sophischenWercke,darinnen aile tieffeGeheimnûsseGottes,der ewigenund zeitlichen
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Natur und CreatursamtdemivqhrejigrundechristlicherReligionund der Gpttsee nach dem apoptolischen Gezeugnusz qffenbahretwerden.Theilsaus des AuthorisQ nalentheilsaus denerstenund nachgpsehenen bestenCqpyenauffsfleissigstecarri und in Reyfyigung ettlicfierClaviumso vorhinnochnie gedruckt,nebensteinemzw chenRegister.(Tousles ouvragesthéosophiques, du pieuxet très.IlluminéJacob B nje, danslesquels,sontrévéléstous les profondsmystèresde Dieu, de la pâture la créatureéternelleset temporelles,ainsi que le vrai fondementde la religion -la piété chrétiennes,d'après le témoignageapostolique.En partie d'après les naux de l'auteur,en partie d'après les premièrescopiesrevueset corrigéestrè gneusement,avecadditionde quelquesclefs,qui n'ont jamais été impriméesju ce jour, et d'un doubleIndex) ; Amsterdam(Wetstein)1682,9 vol. petit irt-8° le titre généralde l'éditiondue aux soinsde Johann GeorgGichtel.On trouve cette Edition : TOMEL LXXIII ff. non chiffrés,Ja.vie de Boehme,par Abraliatnvon Fran berg. TOME II. Mprgenrôteira, Aufgang,dus ist ; die WurtzeioderMutterdprPhil und Theologioe, aus rechtemGrunde; oderBeschreibung der Natur, iv. Astrologioe und im Aufgang wardenis.t; tviedie Natur undElempnlqcreaturlic getypspn, Alters37Jahre.D seynd;.,.durchJacobBphmen,in GprlizinJ, Christi1612,'seines tag in Pfingsten; ailesvonneuenubersehen,und mit Fleipznachdes.Authqrisrig Maimseriptocarrigiretund.verbessprt, (L'auroreà son lever, c'est-à-direî Inraci mèredpla Philosophie,de l'Astrologie,et de la Théologie,sur leur véritableba Descriptionde la rfature,oommenttout s'est prpduit et a eu commencement mentla Nature et les Elémentssent devenusdes créatures...,par J, B. à. Gôrli du Christ 1612,et celuide son âge 39ans, le jeudi de }a Pentecôte, le tout re nouveau,et corrigéavecsoin, d'aprèsle propre manuscritde l'auteur); Amste (Wetstein)1682,petit irt'8"de XXVI-a60.III pp. avec une planche. Autre Edit Amsterdam,1659,in-12 dé LjXXU-618p, et frontispice. TpMEIII. Beschreibung der dreyPfineipien,gqttliches. Wesens,dusist ; vonde UrsprungewigenGebuhrlder DreyfultigkeitGottps,und vviedurch uns aus dçr sind gesçhaffenwprdcndie Engel,sq.wphldie HimmelauchdieSterneund Eleni furtiehrnliqhvondemMensohen,wpraus«r gesçhaffenivarden,undzu wqserleyE und dan wieer ausseinererstenParadiesischeHerligkeitgefallenin die zarnige G ;iv rnigkeit,.,middan auchwasder zornGottes(S,V-nde, Todt,TpuffelundHalle)spy splhein exigerRuhe,.und in grossprFreude gestanden; auch tvieailesin diese spinpnaufqnggenqmmen,und wie siçhstreibet,uni endlicjiwiederwerdensvird Jaçob BÔHMEN. (Descriptiondes Trois Principes de l'être divin, c'est-à-dire naissanceéternellesans commencement,de la Trinitéde Dieu,et commentpar ont été créésd'elleles Anges,ainsi que le 'Ci.pl,les Astreset les Eléments...,prin lementde l'Homme; de quoi jl a été créé,et pourquellefin,et commentil est t de §asplendeurdu Paradis,dansl'état derévolte irritée,ce qu'a été ajorsla col Dieu(Péché,mort, diableet enfer),commentil a été dansunreposéternelptuneg joie, et aussj commenttoutes chosesont eu leur commencementdans ce tem commenttout se fait maintenant,et prendra fin, par J. Bohme); Amsterdam( tein) 1682,petit ih-8°de II-448-VIIpp. avec planche. Autre édition : Amsterdam, par H. Betke, in-8°de XIV-624-pp.fronti TOMEIV. Hoheundtieffegrunde vqmdreyfaçhenLpbpndes Menschen,nac der dreyenPrincipien GqttUcher Geheimnusq Offenbarung,Geschriehen nachGp ErleuçhtungdurchJacobBphmen,imJ, 1620.(Hauteset profondesraisonsdela vie de l'homme,d'aprèsle mystèredes trois Principesde la Révélationdivine d'après l'illummationdivine par J. Bôhme, en l'an 1620); Amsterdam(We 1682,petit-in-8°de 11-307-111 pp. avec2 planchesdontune grande.
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TPMEV. ViertzigFragenvonderSeelenUrstqnd,Essentz,Wesen,Natur undEigens-, dergraschaffl,wassievonEwigkeitsey; verfassetvonDTB.qlthasarWalther,Lieb.hnh.er undbeanwortetdurchJacobBphme,darbeyam Ende beygefilget sen Geheimnùszen, ist das ungemandte AngevonSeelenund Ihrer Bildnusz,(Quarante questionssur l'état originelde l'âme,son essence,naturept propriété, ce qu'elle est de toute éternité, (questions)rédigéespar le Dr Balthasar Walther, amateur des grands Mystères,et auxquellesa répondu Jacob Bohme,à la fin y est ajouté l'oeil inexpérimentéde l'âme et de son image); Amsterdam (Wetstein),1682, petit in-8° de II-165-ll-pp, avec2 pi. dontune double. TOME Jesu Ghristi,wiedas EwigeWortsey MenschworVI, VonderMenschwerdung den, und vonMaria der Jungfrawen,wprsie von ihrem Urstandgewesen,und wassie seyin derEtnpfangnuszihrerSohnesJesu Christifiir eineMutterivprden,in.dreyTheil nach gqttlicherErleuchtungdurch Jacob Bohme,ipa-J>1620, abgetheilpt,Geschrieben (CommentJésus-Christest devenuhomme,commentle Verbe éternels'est fait homme, et sur Ja ViergeMarie, qui elle était en son état originel,etconimentplieestde^ Diviséen trois parties. Ecrit venuemèrelorsdela conceptionde sonfils JpsusTChrist. d'aprèsl'illuminationdivinepar J, Bôhnie?Pan 1620); Amsterdam(Wetstejn),1682, petit in-8°de IL204-II pp., avec une plancheen tête de chacunedes trois parties. der drey TOME VIL VonSechsPunatenhoheund tieffeGriindUng:I : vomGewâchse Principien; waseinjsedesinsich,undaus sichselberfilr ëinenBaumoderLebengebûhre. Baum.BÔsesundGutes...III : vomVrstandedesWider-WenII: vondemVermisehten in demdas Lebenin sichselberstreitigwlrd...IV : Wie derhei-. tigkeitdesGewachses, ligeundguteBaum. deseivigenLebensaus allenGewaehsen...V: VomBaum undLeVI : VomLebender Finsternûsz,darinnendie Teufel bensGewâchse der Verderbnùsz... ivohnen...durchJacob Bohmen,int J- 1620.(Démonstrationélevéeet profondedes six points: 1° Dela productiondestrois Principes, ce que Ghacund'eux est en soi, et quel est l'arbre de la vie qu'il engendre; I. Del'arbre mixte du bien et du mal... III, Del'état priginelde contradictionde l'arbre, danslequella vie combat aveceljo? même; III. Del'arbre saint et bon dp la yip éternelle; V. De l'arbre de la vie t créatures de la corruption; VI. De la vie des ténèbres, où habitent les diables,— par J. Bohme, en l'an 1620; ( Amsterdam (Wetstein), 1682, petit in^8°de 11-104 pp. avec2 planches.Cetraité remplitles 76 premièrespages,puisviennent : SecltsPuncten (courte explication des six Eine KurtzeErklûrungnachfolgender pointssuivants) pp. 77-90,et GrundlicherBerichtvom... Mysterio(Relation approfondiedu... Mystère),pp. 91et suiv. TOME VIII : DerWeegzu Christo,verfassetin npunBuchlein,dasI vpnwahrerBusse; ; IV. vonwahrer II, vomhpUigenGebeth ; III. ein SehlusselgpttUcherGeheimniisse VI.vomubersinnlichen Leben;VII. vongpttUGelassenheit;V,vpnder Wiedçrgebuhrt; cherBeschauligkeit Seplen; IX, vonden und unerleuchteten ; VIII. vonder erleuchteten vier Complexionen. Gestellet aus gattliçhenErkânntnuszdurchJacob Bohme.(La voie au Christ,arrangéeen neufpetits livres,le l°f sur la vraie pénitence; le 2esur la prière sainte ; le 3eest une clefdes mystèresdivins; le 4esur la résignationvéritable ; le 5° sur la régénération; le 6esur la vie suprasensible; le 7°sur la contemplationdivine; le 8°sur l'âmeilluminéeet npn illuminée; le 9esur Jesquatretempéraments.—Letout composégrâce à la connaissancedivine,par Jac. Boehme; Amsterdam (Wetstein) 1682,petit in-8°de 11-245pp. avec 5 figures.Ce sont les traités IX à XIV, XXIII et XXIVde l'éditionde 1715.Il exjste une réimpressionmartinistedecette collection " particulière,s. 1.1803. Autre édition,s. ]. 1635,de 245ppf TOME IX. BedenckeniiberEsaioeStifelsBilchleinvondreyerleyZustqnddes.Mens-
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BIBLIOGRAPHIE
chen, und newenGebuhrtGeschribenA. Chr. 1622 von Jacob Bohme; Amsterd (Wetstein)1682,'petit.in-8° de 11-368pp. Cet ouvrage va jusqu'à la page 32 ; ensuite viennent : 2° Apologia(viderEsa Stiefel.(ApologiecontreIsaïeStiefel; 3°ApologiawiderBalth.Tilken(Apologiecon Balth.Tilken ; 4° ZweiteApologiawider B. Tilken. (SecondeApologiecontre B. T ken); 5° ApologiawiderGregorRichter. Cesont les traités apologétiquesindiquéssousle n° XVde l'édition de 1715. TOME X. DeSignaturarerum,dasist : vonderGebuhrtundBezèichnungallerWes wieaile WesenauseinemeinigenMysteriourstânden; und wiesichdasselbeMysteri vonEwigkeitimmerin sich selbererbâhre,ûnd wiedas Gutein Bôse,unddasBôse durchJacobBoehme.(Sur la signaturedes chos Guteverwandeltwerde...Beschrieben c'est-à-diresur la naissanceet la dénomination(donnée)aux choses,commentto lesEtres ont tiréleur origined'un seul et uniquemystère ; commentcemêmemyst s'engendrede lui-mêmede toute éternité, et commentle biense changeen mal, e mal en bien... Ecrit par J. Boehme); Amsterdam^(Wetstein)1682,petit in-8°de 287pp. avec une planche et un tableau. On trouve dans ce volume,avec titres sé rés:1° ClavrisoderSchlûsseletlichervornehmenPunctenund wôrter,so in denallen AuthorisBûchernzu finden, deulliehererklàret.Geschriebenin Monat Aprili des 1624durchJ. BÔHME, pp. 221-267.(Clefde quelquespoints et mots remarquablesq se trouventdanstous leslivresde l'auteur, et qui sont expliquésclairement.Ecrite moisd'avril de l'an 1624par J. Bôhme); — et 2° Tabula PrincipiorumvonGottu vpnder grossenund KleinenWelt,gestelletdurchJACOB BÔHME, pp. 269-287.(Tabl des principesde Dieu, du macrocosmeet du microcosme,composéspar J, B.) avec grandtableau. Autre édition,s. 1.,1635,in-12de 403p. Cet ouvragecontientlestraités XÏX, XX et XXVII de l'éditionde 1715. TOMEXI. VonderGnaden-WahloderdemWillenGottesiiberdie Menschen,das i eineKurtz Erklàhrungund EinfuhrungdesHôclistenGrundes,wieder Menschzu g licherErkantnuszgelangen m'oge; auchdie SprucheHeiligerSchriflzuverstehen seyn nachgbttlicherErleuchtung,durchJacobBôhme.(Surla grâceélective,c'e geschrieben à-diresur la volontéde Dieuà l'égard des hommes,courteexplicationet introduct dansla connaissancedivine ; et commentil faut entendrelesoraclesdela SainteE ture, écrit par Jacob Bôhme d'après l'inspiration divine;) Amsterdam (Wetste 1682,petit in-8°de II-198-II pp. avec une planche. TOMEXII. VomChrisliTeslamentumzweiBuchlein,daserstevonderH. Taufe, dieselbeimGrundezuverstehen,und warumbein Christsollgelauffetwerden? das zw des HerrenChristiund, wasdas sey, nûtzeundwurcke,und vomdemH. Abendmahl dasselbewurdiggenossenwerde?... durchJacob Bôhme.(Deux opusculessur le Te ment du Christ,savoirle premiersur le saint Baptêihe,commentil faut l'entend sonsens profond,et pourquoiun Chrétiendoit être baptisé ? Lesecondsur la sai Communion,ce qu'elle est, à quoi elle sert, ce qu'elle opère, et commentonla reç dignement... par Jac. Bôhme).Amsterdam(Wetstein), 1682,petit in-8°de 11 pp. avec une planche. TOMB XIII. Mysteriummagnum,oderErklârungûberdas ersteBuchMosis,von GôltlichenWorlsdurchdiedrey Principia gôtllichesWesens,auchvonU Offenbarung prung der Weltundder Schôpffung,darinnendas ReichderNatur, und das Reich Gnadenerklàretwird; zu wehrernVerstandeder AllenundNcue Testaments, wasAd und Christussey...Beschrieben durchJacobBôhme.(Le G,randMystère,ouExplica sur le premier livre de Moïsepar le moyen dostrois Principes de l'essencedivine aussi sur l'originedu mondeet la Création,par où sont expliquésle Règnede la N ture et de la Grâce,pour la plus grandeintelligencede l'Ancienet du NouveauTe ment, et que sont Adam,et le Christ...écrit par J. Bôhme); Amsterdam (Wetst
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1682,petit in-8°de IV-805-VIIpp. avecune planche doubleet un curieuxfrontispice • gravé. . Autre Edition : S.L. 1640,in-4°de XVI-735pp. , was Gott,Natur undCreatursowohl ; TOMEXIV. BètrachlunggôttlicherOffenbahrung, Himmel,Hôlle und Welt,sembtallenCreaturensind ; woherallé Dinge in der Nature ihren Vrsprunggenommenhaben; und wozuGottdieselbigegesçhaffenhat : sonderlich vondemMenschenwasAdamund Christussey...in\ll theosophischen Fragen vorgèstelt angefangen...in Julii 1624,durchJacobBôhme.(Considérationdela Révélationdivine, ce qu'est Dieu, ce que sont la Nature et la Créature, ainsi que le Ciel,l'Enfer et le monde,avec touslesêtres créés,d'où viennenttoutes les choses,et d'où ellesont tiré leur origine; à quelle fin Dieu les a créées; (il y est traité) spécialementde l'homme,de ce qu'est Adam,et de ce qu'est le Christ,disposéen 177ques-' tions théosophiques...Commencéen juillet 1624, par Jac. Bôhme); Amsterdam (Wetstein) 1682,petit-in-8°en 11-48pp. avecune planche.Cetraité a reçu des augmentationsdansl'édition de 1715,oùil est le XXVe.Aprèsla 14equestion'(p.48),'on lit ces mots : Mehrliaider Authornichtgeschrieben: (L'auteur n'en a pas écrit davantage). , TOMEXV. Theosophische Send^Briefedes von Gott in GnadenErtduchtètenJacob Bôhme,von Alt-Seidenburg ; enthaltendallerhandgottseelige Ermahnungenzu wahrer; ErkantnuszgôttliBuszund Besserung; wieauch einfâltigenBerichtvonhochwurdigen cherund natiirlicherWeiszheit; nebenstrechterPrûfungjetzigerZeit..'..(MissiveThéosophiquede Jacob Bôhme;du VieuxSeidenburg,'éclairépar la grâce divine;contenant des avertissementspieux de toute sorte pour la vraie pénitenceet correction; ainsi qu'une simplerelation sur la sagesse divine et naturelle,'puis un examen sincère de ce temps-ci); Amsterdam(Wetstein)1682,petitin-8°de 11-264pp. avecune planche. TOMEXVI. ZiveyRegisteruberaile Jacob BôhmeseeligenSchrifften.(Deux Index sur toutesles oeuvrespieusesde J. Bôhme)petit in-8°de XCVIII ff.non chiffrés. Ici se terminele détail desoeuvresde Boehmecontenuesdans l'édition d'Amsterdam. Nouscontinuonsà donnericiles oeuvreset éditionsqui se trouventà la Bibliothèque nationale,et que mentionnele Manuelde M.AlbertCaillet. N° 1288bis. Boehme(Jacob) : Theosophiarevelata,das ist : AilegôttlicheSchriften des gottseligenund hochcrleuchteten DeutschenTheosophiJacob Bôhmens,darinnen..i mit vielemFleiszund heiligerSorgfalt,aus genauerVntersuchungder bisherigenEdilionen,insonderheitder vomAo (Anno)1662,auchanderweiligen SchriftlichcnVrkunverbesserl den,vielerOrten.merklich ; anleymildes..Johan Georg.Gichtel...(Théosophie révélée,c'est-à-diretous les écrits du pieux et illuminé Théosopheallemand Jàcob' Bôhme,contenant...édité et corrigéen beaucoupd'endroits par les soins de Jean-, GeorgesGichtel,qui a apporté beaucoupde soinet de sainte attention,-à rechercher léséditionsparuesjusqu'à cejour, et en particuliercelledel'an 1062,et d'aprèsd'autres documentsmanuscrits); (Hambourg)imprimé en l'an de l'annonciationdu grand salut, 2 vol. grand in-4°,X ff.avec3928colonnesavec fig. On trouveà la finles piècessuivantes: HistorischerBerichtvon...J. Bôhmens.(Relation historiquesur J. Bôhme).C'estun recueilde biographieset d'appréciationssur Boehmepar lesauteurssuivants : Abrahamvon Franckenberg,biographiedétaillée; — CorneilleWeisner,sur la conduitevraiment chrétienne du Théosophe; — Tobie Kober,docteur-médecin,sur la pieusemort de J. Boehme; — Témoignagehonorable de Hegenitzsurla haute intelligence,le talent et les écritsdel'auteur. — Nombreuses particularitésremarquablessur la personne,les donset les écrits de Jac. Boehme; — Surlesancienneset nouvelleséditionsou réimpressionsde ses noblesécrits; — Item des traductionshollandaises,anglaises,françaiseset latinesdesdits ouvrages,100covonJohan WilhelmAlberlonnes; et enfin: Schliisselzum inwendigcnGcistesgrundè...
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BIBLIOGRAPHIE
feld. (Clefpour l'intelligenceapprofondiede (J. Boehme)par J.-W. Alberfeld.2 ff manuscrits.Puis 60ff. de Tables. N° 1289.JACOB BÔHME. TheWorksof JacobBehmen,the TeutonicPhilosopher,to whiehis prefixedthe Lifeof the author,withfiguresillustratinghis Principles,leftby theRévérendWill.Law,M. A-(LesoeuvresdeJ. Bôhme,le philosopheteutonique,pré cédéesde la vie de l'auteur, avec figuresexpliquantses principes)laissées(misesen état de paraître) par lp RévérendW. Law, maître es arts). London,printed fo M. Riohardson,1764-81,4 vol. grand in*4«avec un portrait et des figures.Gettetraduction contient : TOMEI. La vie de Boehme,.l'Aurora, les Trois Principesde l'Essencedivine. TOME II, La triple vie de l'homme.Réponseà,40 questionssur l'âme, le traité de ^Incarnation,la Clefou Explication... TOME III. Le Grand,Mystère,les 4 Tablesde la Révélatipndivine. TOMEIV. La Signaturedps choses,sur la grâce élective,la voieversle Christ,un dialogueentre une âme affaméeet altérée après la sourcede vie ; LesquatreTempe raments ; les Testamentsdu Ghrlst,le Baptêmeet la Cène, — VAuroreNaissante,ou la Racinedela philosophie, N° 1290.J. BOEHME. de l'as trologieet dela théologie,contenantune descriptiondela Nature,dans,laquelleon expli commentla Nature et lesélémentssen que commentta\tt a étédansle commencement; devenuseréetturels ; ce que sont lesdeux qualitésbonneet mauvaise,dqnt chaquechos tireson origine; commentcesdeuxqualitésexistentet agissentmaintenantetce qu'elle serait à (a-findestems; cequ'estle royaumedeDieuet le royaumeinfernal; etcomme leshommesopèrentarêaturellemenl dans,l'un etl'autre; le toutexposéavecsoin,d'aprè Unebasevraie,dans la connaissancede l'esprit,et par l'impulsiondivine; ouvragetra duit de l'allemand,de JacobBehme,sur l'éditiond'Amsterdamde J632; par le Philo sopheinconnu. Paris, Imp. de Laran et Cie, an IX (180Q),2 vpj. in-8°de IV-266et IV-342pp. Ne 1291.Bedenekpn iibec MsaispStijclsftiichlein(Réflexionssur l'opusculed'Isaïe Stifel)écritesparJ. Boehmel'an 1621); Amsterdam,H. Betkius,1676,petit in-12de 58 pp. N° 1292.Le Cheminpour aller à Christ,comprisen neufpetitstraitésréduitsici en huit, par JapobBohmedu VieuxSeidenbourg,namrnècommunément le Tliéa-Philos phe Teutonique; Berlin, 1722,Jn-8P , N° 1298,Le Cheminppur aller à Christ,comprisen IX petitstraités réduitsici en VIII : dela VraieR.eppntancf >dela SaintePrière,dela VéritableEquqnimitè,dit l'A di bandon; de la Règénfoatipn ; Dialoguedela viesupersensuelle, de lu Contemplation vine; Entretiensd'une Amequi est illuminéeavecuneautrequi n'estpas illuminé?; de Traduit de l'allemandde Jacob Bôhme; Berlin,chez Gpthar Quatre Cornplexians. Schlectiger,1722,inrl2, de 438pp, N° 1294,J. BOEHME. Punctenund Wôrte Clavis,oder Schlusselelliçhervornehmen so in allpndes AuthorisBuclternzu findendeutliehstererklâret,Geschriehen imMonat Teutonicus Aprili des lahrs 1624, durch JacobBphmen,sonsten' Philosophasgenan TabulaPrinripiarumvonGott,oderGrossenund KlemenWelt.(Nousavons donnéla traductionde ce titre dansla liste des ouvragesde l'édition d'Amsterdam,TomeX Amsterdam,bey H. Betkip,1662,3part, in-12de 118pp. C'estla «Clefde J. Boehme» en petite éditien-Elle a été traduiteen français,puisréimpriméerécemmentà Pari chez Dorbon aîné). N° 1295.BOEHME (Jacob). Clefou explicationdes diverspointset termesprincipau emphyéspar JacobBoehmedanssesouvrages,traduitede l'allemandsur l'éditionde se oeuvrescomplètes,impriméeen 1715(par Noé, Juif polonais); Paris, Migneret,1826 in-8»de XLXVII-7Qpp. et un grand tableau plié. Ouvragefort rare, et réimprim récemmentpar Dorbon aîné. , ^__
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vers N'iage.BpsHMEÎJAepBÎ.c'estrpnyrageprépéde.n^dpntlaréinipres^ionfntfaite 1900(?) par Dorbonaînéà 300exemplairesseulement,L'attribution de cette traducr tion à Noé,Juif polonais,est de Barbier,L'ouvragese compose.dedpujf:parties, dfthordupe Biographiede Boebmepar un de ses familiersde cjôrlitsj,avecla «Relation véritablefaite par ÇprneilleWeissner,DpcteurMédecin, de la douceur,de l'au»Bbilité de Jacob Boehme,et de l'Examen qu'il a subià D?psdeen présencede S. A. Electorale et de huit PrincipauxProfegspurs»,Puisiine deuxièmepartie par Boehmeluimême,résnntéet explication4e ses divers ouvrages,je tout scppmpagnéd'un grand tableau,mystique,in;f?. N° 1297.BOEHME =^rDe l'Incarnationde Jés,Us-Christ, (JACPB), exposéeen trqis parties,savoir: commentle—Verbe Etprnelestdevenuhomme,et dela ViergeMarie! 3° et la mprtdpChrist; 3" del'Arbre Queno.ysdevonsentrerdans less.QUffFanées, Vagonie de la foi chrétienne. Ecrit d'aprèsitneélucidationdiyinfi.par JdoqbBôhmeen l'art1620. Traduitdel'allemand(par Bury,4e Lausanne); l^usanne, 1-861,in-8?avecun portrait de l'auteur. , N°1298.BOEHME D,eIncarnationVpr-b.i, Jesu (JACOB). çdèl'fonder Menschwerdang ;,.. geschrieben. voitJacob (idchGôitlicher Christi,in DrpyTheileabgetheilet ErleuchtUng Bàhmen; S. ]. n. d. (la date est probablementi'?3Ô),lni-804e IVrp21pp. avep une planche.C'estle texte originalde la traductionqui figureau n°1297. N" 1299, BOEHME (JACPB).. Jacpb Bô)jm,sRurtiç MrtddeutljphePescbpeihungdes Steinsdes Weisen,nachseiner Materia,aus Welcher,erGpmachet,nach seinen#eicbenund Farbe,.- dempnochbeygefugteineSpn^iz-èclfriftseineFSchriften.(Çqupte et clairedescriptionde la Pierre Philnspphale,Séloblft-piatièredont elle est faite, sans d'aprèsses signeset couleur...suivid'une APPlogiede Sesécrits); Amsterdam}, , nom d'impr. 1747,in-8"de 91 pp. CommenQUS savonsque Boehmen'était pointAlchimiste,et mêmese défendaitde ni dansla liste 4e ses oeul'être, commed'ailleursnous»Ptrouvonsl'ouvragepi-4^3S}us vres (Editipn4'Amsterdam,168,2)ni dansla traductioncomplètedeWiDa\v,ilest presquecertainquenousavpngaffaireiciàjuneoeuvreapocryphe;à laquelleon aura ajouté, pour lui donnerquelquevaleurmarchande,un fragmentdesoeuvresauthentiquesde J. Boehme.Nous douteronsaussi de l'authenticitéd'un livre intitulé:IdeaÇhyniite SPUCataAdeptoe qui figuredansla liste 4ëses.Opuvres, 4onnéeP^r MiAiWAITBI ,4&nS desAlchimistes. loguealphabétique Cet auteur, dans,sop livre Liv.esof theAlohemistieal Philosopliprs, p. 280,4onneftinçiqit'Ustiit la li»tede quelquesouvrages4eJ-Ppahme: «BÔHME contenantl'Aiirore., les frais (Jacob) «TeutonicusPhilosophus».OEUVRES Principes,lq Tripleviedel'homme,Réponsesà 40.attestionssttf l'ftrnp,Traitéde.l'incarnation,,la Clef,leGrandMystère,QuatreTablesde Révolution divine,dp la Signature la Voieversle Christ,Dialogueentrelesâmes,les Quatre deschoses,4e la Prédestination, les Testamentsdu Christ,etc.,(en anglais),Londres,'1764T^78'1, Tempéraments, «— OEuvres,par Ellistonet Sparrpw,10 vol. in-4°,Londres,1659. «— Miroir temporelde l'Eternité,in-8°.Francfort,1669. «— Idoea(sic)ÇhimioeAdeptteBohniianoe, in-12,Amsterdam,1690. Il donneaussi, pages161-166«du mêmepuvrage,une bpnnebiographiede J, Boehme. Le seul ouvragequi pourrait fairemettre Boehmeparmi les alchimistesest le suivant, qui n'est pas de lui, mais qui est tiré de sesécritsplus ou mpinsexactementinterprétés : desSciencesOccultes, Tome1er,p. 122> (ManuelBibliographique par A.-L.CAILLET). n° 1300: derMetallen,nachihrernUrsprung MetallurgiaBohmiana,dasist eineBeschreibung und Wesen,uud wiesic auszdemMerpurio,Sale und SulphureGebohren werden,nqph deszJacobiBôhmiiPhilosophiTeutoniciPrineipiis.(Métallurgiede Bôhm,c'est-à-cHrë
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BIBLIOGRAPHIE
Descriptiondes Métaux,d'après leur origineet nature, et commeils naissentdu Mercure, du sel et du soufre,d'après les principesdu PhilosopheTeutoniqueJacob Boehme); Amsterdam,s. n. d'impr. 1665,petit in-12de VII-352pp. Le CatalogueAtwood,auquel nous avons déjà emprunté la mention d'éditionsou de traductionsde.Boehme,nous indique aussides ouvragesqui ont pour but l'expositionoula discussionde sa doctrine; ce sont : N° 144,p. 19 An Attestationto Divine Truth, the mostcertainTruth and High Importanceof theGroundof themysteryof Nature,openedin theTeulonicPhilosopher,etc. en faveurde la vérité divine,laVéritéla pluscertaineet de la plushaute (Témoignage importance: le fonddu Mystèrede la Nature révélé dansle PhilosopheTeutonique) in-4°IV-52pp. Londres,1771. petit ' N°145. Viewof theTeutonicPhilosophy,witkan EnquiryintothesubCompendious jèct Matterandscopeof the wriiings of JacobBehmen; alsoseveralExtractsfromhis Writings,by a.GentlemanretiredfromBusiness.(Vueabrégéede la Philosophie teutonique,avecuneEtudesur le sujet et le but desécritsde J. Behmen; avecnombreux extraits deses écrits.Par un gentlemanretiré des affaires.)Londres,in-12,1770. N° 147.DrHans L. MARTENSEN : JacobBoehme,His lifc and Teaching; or Studies in Theosophy(J. B. sa vieet son enseignement,ou Etudes en Théosophie),in-8° 1885. Londres, " N° 148.TheWorks Jacob of Boehme,with introduction,by a Graduate of Glasgow University,T. I. the Epistles. (Les OEuvresde J. Boehme,avec une introductionpar un gradué de l'Université de Glasgow.Tomelorlettrés) ; petit in-4°,Glasgow,1886. Nous ajouteronsici, grâce au Manuelde M. CAILLET l'indicationde quelquesouvragessur J. Boehme. Tome 1er,p. 233, n° 1589: M. EmileBOUTROUX. Le PhilosopheallemandJacob Boehme(1575-1624) ; Paris, F. Alcan,1888,in-8»de 60 pp. Ibid. TOME : JacobBôhme,ein BioIII, p. 528,n°10198: JohannFriedrichSULLIG graphischerVersuch(J. Boehme)Essaide biographie); Pirna, Arnold,1801,in-8»de 253 pp. Ibid.T. III. p. 363,n°9102: J.-G. RAÎTZE : Blumenlese aus JacobBôhmensSchriften; nebstder Gesehichte seinesLebensundseinerSchicksale.(Anthologiedes écrits de J. Boehme,avecl'histoiredesa vieet desa destinée); Leipzig,C.-H.-F.Hartmann,1819, in-8"de VI11-264pp. La vie de Boehmecommenceà la page 209et est suiviede la liste de ses écrits. MORERI ne dit pas un mot de Boehme.Lesdictionnairesde GOIGOUX (I. p. 287)et FELLER (II. 350)ne donnentà son sujet que desindicationstrèssommaires; oh trouvera desdétails biographiqueset bibliographiquesplus nombreuxet plus précisdans la BiographieDIDOT-HOEFER, T. VI, col. 344.On trouve dans cette mêmebiographie la mention de quelquesautres travaux sur Boehme: en voicila liste : BAILLET: Jugementsdes Savants; MORHOF, Polyhistorliterarius; Jac. BRUCKER Hisloria critico-philosophica, T. IV, période III ; Cataloguede la Bibliothèquede Bunow.(T. I. eh latin) ; LAMOTTE-FOUQUÉ (l'auteur à'Ondine).Noticesur JacobBoehme, Jacob Boehme'sLeben(vie de J. Boehme)en allemand, Greiz,1831,in-8°; WULLEN, Stuttgart, 1836, in-8". Finissonspar quelquesjugementsde théologienscatholiques: FELLER (/. c.) écrit : « Boehmemourut en 1624,après avoir,affectéd'avoir de fréquentes extases, genre d'imposture qui lui procurait des sectateurs parmi les imbéciles.On a de lui plusieursouvragesqu'on peut placer avec les rêves des autres enthousiastes». GOSCHLER (Dictionnairede la théologiecatholiqueIII, 170) sous la signature DE ROUSCHER :
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« Ses amis le surnommerontle philosopheallemand,et, en effet, il est le premier qui'ait composéen langue allemandedes écrits qui ont quelqueintérêt pour la philosophie.On ne peut juger équitablementses travaux si l'on n'a égardaux circonstances dans lesquellesil se livra à ses recherches.En fait d'instruction positive, il ne savait que ce qu'une écolede villagedu xvi"siècleavait pu lui apprendre. II eut, il est vrai, le désir de suppléerà ce qui lui manquait ; mais,commeil de comprenaitque l'allemand,il était réduit à de très faiblesressources,à une époqueoù tous les ouvrages scientifiquesétaient en latin. En dehorsdel'Ecriture sainte, il ne connaissaitque quelquesécrits théosophiqueset les ouvragestraduits en allemand de Théophraste Paracelse,auquel il emprunta beaucoupde mots techniques.Des maîtrescommeParacelseet ValentinWeigeln'étaient guèrepropresà le dirigersainementdans son développementscientifique,et ne faisaient que fortifieren lui sa prédilectionpour le monde mystérieux,insaisissableet sans bornes, vers lequel le poussait la tendance innée de son esprit. Il mourut d'ailleurs peu d'années après qu'il se fut mis à écrire sérieusement.On ne peut doncs'étonner de ce que son expositionsoit confuse,sans méthodeet sans plan ; de ce qu'il se laisseentraînersouventà confondrelés symboles dont il se sert avec les objets mêmesqu'ils doivent représenter; de ce qu'il se perd dans des contradictionsfréquentes,par cela même qu'il ignoreles principesles plus élémentairesde la logique.Maisses contradictionsont encoreune autre source : ses explicationssont souventopposéesaux dogmesdu Christianisme;Uneveut pasavouer cette opposition,et dès lors, il chercheà se couvrir en avançant hardimentdes propositionsqui sont conformesà l'Evangile, maisen completdésaccordavec son systèmeet ses assertionsantérieures.Toutefois,au milieude ce fatras contradictoire;on rencontrebeaucoupde penséesprofondeset d'aperçusdignesd'être recueillis; presque partout on reconnaîtle sentiment d'une sincèrepiété ; et, quant au style, lorsqu'on songeque Boehmefut le premier à façonnerla langue allemandeau service de la penséephilosophique,et que cette langue était, à cette époque,dansun mouvement plutôt rétrogradeque progressif,on ne saurait assezs'étonner de la hardiesse, de la nouveautéet du bonheur d'expressionsde Boehme.Sousce rapport, le cordonnierde Gôrlitz devança de beaucoup les savants et les hommes d'Etat de son temps ». dans le Dictionnairede Théologiecatholique(art. BOEHME, Enfin, L. LOEVENBRUCK, col. 924-926)analyse très clairementla philosophiede Boehmeet termineen disant : «Ce systèmepanthéiste et mystique du Philosopheteutoniqueprétendait ainsi être une scienceuniverselle,et expliquer l'essencela plus intime de tous les êtres, il fut professéavecun respect enthousiastepar de nombreuxdisciplesqui se crurent chrétiens orthodoxes,et il a encore quelquesadeptes dansle nord de l'Allemagne». 790. Sammtlichen Schriften von Jacob BÔHME,herausgegeben von GICHTEL. — Amsterdam, 1682 ; 10 volumes- in-3°. éditées par GICHTEL.] [OEuvrescomplètesde Jacob BÔHME, Voir les deux numéros précédents,ainsi que le n° 792. 791. Adam A. LEBENSWALDT,Arzt zu, Salzburg. Acht Tractatlein von des Teufels List und Betrtige, u. s.. w. — Salzburg, J.-Bapt. Meyer, 1682 ; in-18° Médecinà Salzbourg.Huit petits traités sur la ruse et [Adam A. LEBENSWALDT, les impostures du diable, etc.] Troisièmeédition de cet ouvrage. Les deux premièresfont l'objet des ncs 774et n»2628. 783.Cf. KLOSS,
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BIBLIOGRAPHIE
792.. Entstehend MorgenÉôthë, odèr Ursprung der Philosophie, voti. Jaçob BOHME. — AmsAstrologie, und Gottéslehrsâmkelt, terdam, 1682 ; inraJe,DiDOT-HOEFER ne nou fournit que des indicationsbibliographiques: PremièreEdition, intitulée Le Gran DictionnaireHistorique,ou le mélangecurieuxdei'Histoiresacréeetprofane,quipar c Lyonen 1674in-f°;la 6°(Amsterdam,1691,4tomesin-f°),estdufameuxJeanLECLER ministreprotestant, et a servi de base aux quatresuivantes; la 11e(Paris,1704,4vol et suiviede RemarquesCritiques(Paris,1706,in in-f°)a été donnéepar VAULTIER, 12). La 13e,(Paris,1712,5vol.in-f°),à laquelleE. Du PINa eu une largepart, a repar avec un supplémentconsidérablede BERNARD dansla 14e,(Amsterdam,1717,6 vo in-f°); la 15e(Paris, 1718; 5 vol. in-f°)a donnélieu à de nombreusescritiques.; la 16 La meilleu et l'abbéLECLERC. (Paris,1724,6 vol. in-f°)a été soignée'parLABARRE
1. Sur ce point, il est difficilede ne pas donnerraisonau critique. L'articlesu Witsius, a une couleur protestante des plus marquées,et le style a le caractèr tout particulier qu'on a appelé le style réfugié.
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éditionde cet ouvrageest la 20eet derrière(Paris, 1759,10vol. in-f°); elleréunit les 3 vol. du supplémentde l'abbé GOUJET. renvoie pour La BiographieDIDOT-HOEFER d'autres détailssur Moreri,au dictionnairelui-même,édition de 1759,et à NICÉRON, Mêm.T. XXVII. L. GOSCHLER (Dictionnairede la ThéologieCatholique,Paris,1862,chezGaumeet Duprez),nous fournittrès peu de détails, maisils sont importants : «On en a pris, extrait, abrégéet traduit une fouled'articles: par exemplele dictionnaireallemand d'IsELiN,qui ne cite pas une seulefoisMoreri,n'enest qu'une traductionlittérale.—Goschler(T. 15, p. 336)renvoieà PÉRICAUD : Morerià Lyon,1837,in-8°,travail extrait des Variétéshistoriques,biographiques et littéraires». où l'on devait s'attendre, vu ses vastes proporQuant à la BiographieMICHAUD, tions, à trouverdes détailsbiographiqueset bibliographiquesplus nombreuxet plus importantsque danstoutesles autres, ellene nousapprendriende plus,et cependant on y lit ce passage: nAuteur du premierouvrageoùse trouventréunis lesnomsde tous les personnagesqui avaient quelquesdroitsà la célébrité,Morerine pouvaitêtre oubliédans celui-ci.Nous croyonsmêmepouvoirajouter qu'aprèsles nomshistoriques ou ceux que le géniea rendus fameux, nul ne réclamaità plusjuste titre une place dansla BiographieUniverselle». nous Et mêmece passagecontientune erreur, puisquela BiographieDidot-H'oefer a appris que Moreriavait pu connaîtreJuigné, dont le dictionnaireavait eu, depuis 1644,un grand nombred'éditions. 800, Le Jésuite sécularisé (par Roxelius UMEAU).— A Cologne, chez Jacques Vilebau (à la Sphère), 1683 ; in-12. Voir le numérosuivant. La Bibliothèque desEcrivainsde la Compagniede Jésus, par les PP. DEBACKEn (T.IV, p. 376),à la fin de l'articleconcernantleP. Maimbourg,contientl'indication suivante; «LeJésuitesécularisé,dialogueentrel'abbé Dorvalet Maimbourg,Jésuitesécularisé, Cologne,1683 »,indicationqui correspondà cellede P. Baertsoen,et la complètesur certains points. DansBARRIER T. II, col. 902),nous (Dict,desOuvragesanonymeset pseudonymes, trouvonsla mentionsuivante : « Le JésuiteSécularisé(par DUPRÉ), Cologne,Villebard (Hollande),1676,1682, 1683,in-12 ». Il existe une Critiquedu Jésuite sécularisé,Cologne,Delpenck.Cet ouvrage fait l'objet de la noticesuivante, n° 801. L'exemplaireque nousavonsentre les mainscontientle Jésuiteséculariséet l'opusculequi fait l'objet de la noticesuivante : c'est-à-direLa CritiqueduJésuitesécularisé.Le tout formeUnvolumede tII-234 pp., — et 114pp. La premièrepartie,le Jésuitesécularisé,est ornéed'un frontispicegravésur cuivre, qui a sans doutel'intentionde représenterMaimbourg,— intentionmalréaliséetoutefois,car le personnageen questionporte le costumelaïc, et la seule partie qui rappellele religieuxest le bonnetcarré que le personnagetient à la main.Desa bouche sort une bande sur laquelle on lit : Drap d'Espagne,sergede Rome,et il tient de la main gauche un large rouleau portant cette inscription: Ex PreeceptoSanctissimi. Le titre mêmede l'ouvrageest LeJésuitesécularisé.— A Cologne,chezJacques Villebard, 1683,avecla marqueà la sphèrearmillain. Puis, vientuneLettredel'Autheur assezcourteet assezintéressantepour être reproduiteentièrement(avecses particularités orthographiques). «C'esten vain,moncher Olympius,quevousavéstâchédemedétournerdudessein
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que je formé dans votre Compagnie,d'escrireles entretiens du Jésuite sécular C'enest faict, je n'ay pu vous obéir, et les raisonsque vous m'apportâtespour m loignerde cette entreprise,n'ont pas esté assésfortespour retenir ma plumedans chaleur. «Vous me diressans doute que c'est m'exposerau malheurqueprédit le Proph Isa'i'e,à celuiqui marchesur lesOEufsdu Basilic, qu'il n'a pasplustost écrasés,qu sort de leur coque une Vipère, qui poursuit avec ardeur celui qui lui â faict voir jour.ErumpitextestaViperaquseconculcantem insequitur.Vousmedires,quec'est bri cesOEufsdeSerpentsque dedécouvrircommeje fais,lesRuses,les Fraudes,lesImpos res, les Artificeset les Conseilsmalings,decesAmesnoiresmillesfoisplusdangereu que les Vipèreset les Crocodiles.Vousme dires qu'il n'est point de Sociétéplus se sible, et plus vindicativeque celle que j'attaque, que toutes ses morsuressont m telles, que ses dentssont envenimées,qu'elle venge ses moindresquerellesavec bras de tout le monde,et qu'elle déclareennemysde Dieu et des Hommes,ceux q ne se prosternentpas devant elle. «Je m'attand à tous ces reproches,etsçay que vousne manqueréspoint de m'o jecter toutes ces choses,auxquellesje repondrayqu'outre que la férocitédes Lion la rage des Tigres,ne nous doivent pas empescherde les poursuivre,lorsqu'ilsrav gent nos provinces,je n'ay aucun desseinque mon ouvragesorte des mainsde m Amis,auxquelsseulsje veux le communiquer,afin d'en désabuserquelques-uns,q l'extérieuret le dehorsde ces Tartuffesa séduits.Je vous l'envoyéd'abord monch Olympius,commeà mon plus intime, afin que vousen faSsiésla lecture, et que vo m'appreniéssi j'y soutiensbienla qualité d'Alexicacosque vousme donnâtesdev vôtre départ. Je vous avertis que je n'y dis rien que de véritable, et que j'en exce tousles honestesgens,que je ne prétend point comprendredans mes discours.Vo seréssurpris que ces Dialoguesayent été conceuset enfantésen si peu de temps . vousen connoîtrésla causesi vousla rapportés au Zèlede la Gloirede Dieuet de s Eglise. CalamumsiquidemmovebatAffeelus. «Commece n'est pas d'aujourd'huy que nousnous connoissons,et que vôtre am tié m'a pardonné autrefois quantité de défauts,jo ne vous prie point derechefd' cuser ceux que vous trouvèresdans ce manuscrit, et vous conjureseulementde conservervôtre affection,et de juger favorablementde mon dessein,que vous pouvésblâmer,tant que vous aymerésla Véritéet que vousn'-haïréspas votreanc Amy. ROXELIUS UMEAU. Adieu » A la suite de cette lettre-préfacecommencéle : Jésuite sécularisé,Dialogue ent Dorval, abbé et docteur en Théologieet Maimbourg,Jésuite, sécularisé.Ce Dor est commeun confidentde comédie; il ne joue dansle dialogued'autre rôle que provoqueret recevoirles affirmationsde Maimbourg.Quant à celui-ci.ildébitecon lesJésuitestouteslesaccusationsqui avaient coursdansce temps,en les agrémen d'anecdotesrapportées sans citer aucune preuve. L'opusculese termine par une pièce intitulée CanticumJesuiticumen strophes troisversrimant entre eux, en unlatin négligé; en voiciun spécimen: Opulenlascivitates, Ubi sunt commoditates Semperquoeruntisti Patres Claras aedes,bonumvinum, bonumpanem,bonumlinum, et palliumtempestivum.
Pingui carne vitulina, non bovina,sed Ovina, horumplena est coquina. Ambiuntubiqueprimum, non admilluntperegrinum, Ncc surgunl ad Matutinum.
DE PEETERS-BAERTSOEN IndioeGalli, Capones, Vivuntuna joviales, Dies agunt feriales, Turdi,lepores,pavones *' Sunt horumPatrum bucones. quoioptarunt esse taiesJ In singulosspeculantur, Sollicilide gloria Et ubiqueperscrutantur, Semperet de peeunia Et augendafamilia.', Quid vel agant, vel loquanlur. Excohortejuventutis, Confessores curiosi, Proedicatoresverbosi, lllos aguntblandimentis, Et DpctoresFastuosi. In hossoeviuntlormentis. Voicila fin de cette belle pièce: , Hos igitur Jesilitas, Tanquamsanctiadoranlur, Nebulones,Hipocritas TanquamRegesdominanlur, Tanquamfures depredantur. fuge si coelicaquoeras. Gubernantspirituale Vita namqueChristiana, Gubernantet temporale, abhorretab hac doctrina, Gubernantomnia maie. tanquamficta et insana. brgo Vosqui cum JESU itis Non ite cumJesuitis.
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801. Critique du Jésuite sécularisé. — Cologne, Eusèbe Delpeuck, 1683 ; pet. in-12, frontisp. La Critiquedu Jésuiteséculariséest précédéed'un frontispicegravésur acier ; on y voit un édificedont le sommetporte un livre ouvert, où on lit : . unus qui est Deus super -\ '. , . .V ' et pater omnes omnium(Ephes.4,V-6). Le Jésuite séculariséest figurépar un hommeétenduà terre, et que foulentaux piedsquatre personnagesreprésentant(à en juger par leur costume)les quatre ordres . mendiants. '..: r i -. ;>-.-. --MLe titre exact et complet, qui commencela premièrepage est : Apologiepour M. Maimbourg,ou CritiqueduJésuitesécularisé,à Philalète. Le sens véritable de cet opusculene saurait être ni la critique de Maimbourg,ni son apologie,mais une défensede l'indifférencela plus complèteen matière de religion,indifférencedéguiséesousle nom do tolérance.On en jugera par la conclusion, que nous rapportonsici : «Que sera à votre avis notre Prosélyteau milieude tant d'embarras ? un chacun l'assuredela bontéet de la véritédeson Eglise,et quelques-unsle menacentmêmede damnations'il ne s'y range, et tous, par leurs ràisonnemens,remplissentson âme de Crainte, de Doutes,et de Scrupules...Enfin, aprèsplusieurslectures et une infinité de recherchesqui lui ont été inutiles, il fait la rencontred'un hommedésintéressé,à qui il communiqueses peines; il lui exposel'embarrasdans lequel il se trouvedans le choix qu'il veut faire d'une Eglise; il lui proposeses doutes et ses difficultés,et, après quelquesparoles,lui demandequelle est sa religion? Cet honnêtehomme lui répondqu'il est catholique; il l'interrogederechefsur lesmotifsqu'il a eus dese ranger plutôt dans cette Egliseque dansuneautre ? et celui-cylui apprend,que sa volonté n'aû (sic)aucunepart danscetteélection,maisquec'estunesuitedesonéducation.Qu'il
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croit que dans toutes les Sectesdu Christianisme,on peut se sauver ; que Dieu pointattaché le salut desHommesà la croyanced'uneinfinitéd'opinionsqui divi les chrétiens,que le Catholique,^Calviniste,etleLuthérien,dansleurs différentes nières de le servir, lui sont aussi agréablesles uns que lesautres, et qu'il ne leur point rendre comptede ces erreursd'entendementqu'ils s'attribuent réciproque par un zèle indiscret, maisbien de l'obéissanceà cesexprèscommandementsqu pondent à cette loy intérieurequ'il a gravéedansle coeurd'un chacun.Qu'il fau garderle Christianismecommeun grand Arbredont Jésus-Christfait le corps,et d touteslessectesdifférentessont les brancheset lesrameaux.Que de toutesces b ches, il n'y en a point qui ait lieu de se vanter d'appartenir plus particulièrem cet Arbre qu'une autre, puisqu'ellesen sont toutes égalementet qu'elles en ti leur nourriture.Que lesOiseauxqui se reposentsur les plus bassessont aussiass que ceux qui perchentsur les plushautes, que Dieu, qui est celui qui maintien Arbre, et qui lui donneaccroissement,ne juge de la bonté de toutes ces tiges que les Fruits qu'ellesrapportent, et n'en retrancheque cellesqui sont sèches,stéril infructueuses.C'est-à-direqu'il n'a égardqu'à l'amour que nousavons pourlui, la Charité que nous marquonsà notre prochain,et au respectet à l'obéissanc nousrendonsaux Supérieurset aux Magistratsqu'il a constituéssur nous. « N'est-il pas vray, PHILALÈTHE, que ces parolesdu Catholiquedésintéresséfe plus d'effet sur l'esprit du Néophiteque tous les Entestemensdesraisonnable autres ? N'est-il pas vray que ce raisonnementsera seul capable de mettre sa scienceen repos, et de la délivrerde toutesles inquiétudesque les discoursprécé auront fait naître dansson intérieur ? » 802. Les enluminures du fameux almanach LEMAISTREDE SACY). — Liège, 1683 ; in-12. Voirles ri°s 661et 662.
des Jésuites
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des Chevaliers de la Capote. — (S. 1.),1683 ; inn° 3680,lit sans doute par erreur : Statuts desChevaliersde la Cajole KLOSS, 803.
Statuts
804. Kaballa (sic) denudata, id est Liber Sonar (tome 2e). Francofurti, 1684; in-12. [La Kabbalemise a nu, ou le Livredu Zohar.] Cetteéditionne doit avoir rien à faireaveccellesignaléeplus haut, n° 759.Il s en Outred'un tome II, et le premiern'a pas encoreété signalé. de ROSENROTH dan La nouvellemention de la CabbalaDenudatade KNORH numéro, nous permet de revenirsur la question importantede la doctrinecabb tique. Nous devons faire précédercet exposéd'une remarque essentielle: c'est la Cabbale est franchement ésotérique : elle se transmet oralement d'un maî l'autre, et chacun d'eux n'en fait connaîtreà ses disciplesque ce qu'il juge à pro Le talmudismeest, au contraire, destinée régirlavie religieusedela grandemas peuplejuif, à la dirigerdansses moindresdétails: à prescrire;par exemple,il pre le nombrede pas à fairele jour du sabbat, la manièred'allumer lefeu pour récha les alimentspréparésla veillede cejour, etc. La Cabbalen'est pas moinssubtile, cette subtilitéconsisteà tirer d'un livre, d'un passage,d'un mot, dé prétenduesa rités pour une doctrinerévéléed'en haut. On trouvera plus loin l'indicationde q ques tendancesde conciliationentre le Talmudismeet le Cabbalisme; onverra ces tendancesont été rares,faibles,et qu'ellesn'ont point abouti à une doctrine mune, à une synthèse mêmepassagère.
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Le travail qui va suivre, et dans lequel sont exposéesl'histoire, les doctrineset l'influencede la Cabbale,est emprunté à une oeuvrejuive où l'érudition la plus sûre s'allieà une grande indépendancedans l'interprétation destextes. Plusieursauteurs ont concouruà cette oeuvre,en sorte qu'elle ne donnera peut-être pas l'impression d'unitéet d'harmoniequi résulted'un travail individuel.Maissouvent,onle sait, cette unité, cette harmoniesont un produitpurementartificiel,où leslacunesquecomporte le sujet sont combléesau moyend'hypothèsesou de simplesaffirmations. Dans le DictionnairedesSciencesPhilosophiques, paru chez Hachette, ouvragequi a eu plusieurséditions,et qui est donnécommel'oeuvred'uneSociétéde Professeurs, on trouveun articleassezétendusur la Cabbale,dû à Ad.FRANCK, qui a dirigél'exécution de ce Dictionnaire.Maiscet article a vieilli,par suite de la découverteet de la publicationde textes gnostiquesimportants. D'ailleurs,il a pour base la traduction du Zohar donnée par M. Franck lui-même,et le dernier traducteur du Zohar, Jean de PAUL Y, accused'inexactitudes fréquentescette traduction de Franck. C'est aussi cette traduction de Franck qui a servi de base au livre de M, ALBERT la Clefdu Zohar, Eclaircissements et unification des Mystèresde la JHOUNEY,intitulé Cabbale(Paris, Chacornac,1909,grand in-8°). Nous emprunteronsd'abord à notre sourceprincipale,l'article de la JefvishEncyclppedia,(T. III, p. 458-479)son expositionsi claireet si complètedesdoctrinesde la Cabbale,ce sera la meilleureintroductionà l'histoiresi compliquéede cette doctrine, et à la recherche de ses origines. Pour faire une expositionsuivieet cohérente,il faut laisser de côté le hasidisme (que nousretrouveronsdans la partie historique),etse bornerau systèmedu Zohar, tel qu'il est interprété par MoïseCordoveroet Isaac Luria. Doctrinesur Dieu. — La doctrinede l'En-Sofest le pointcentral de toute la spéculation cabbalistique.Dieuest l'Etre illimité,infini,auquel il n'est pas possibleni per-, misde donnerdesattributs ; on ne peut le désignerque par le mot En-Sof (sansfin). L'idéede Dieune peut être poséeque négativement: on sait ceque Dieu n'est pas ; commeSpinosal'a dit plus tard, toute déterminationest une négation. La Création.— En rapport aveccette conceptionnégativede Dieu, surgit la difficile question de la Création.Si Dieuest l'En-Sof,sirien n'existehors de lui, comment expliquerl'Univers ? Il n'a pu préexisterà l'état de substanceprimordiale; sa création en un momentdéterminésupposeun changementdans l'intelligencedivine; un changementtel ne peut se concevoir.Autre difficulté: Dieu est nécessairementspirituel, simple, élémentaire: commenta-t-il créé le monde qui est corporel,composé, et cela sans subir aucun changementpar son rapport avecun tel monde? En un mot, commentle mondecorporela-t-il pu arriver à l'existence,sans qu'une partie de Dieu y fût incorporée. — L'idéed'un gouvernementdumondepar Dieun'est pas moinsincomProvidence. préhensible.Elle supposeun être qui connaît, un être qui est connu,un rapport entre le premieret lesecond ; or, le premierest simple,spirituel ; l'autre est composé,matériel. — A l'idée de Providencese rattache celledu Mal, qui est un démentiincompréhensibleà une Providenceincompréhensible. Tels sont les problèmesque la Cabbalea voulu résoudre. La Volontéprimordiale.— Aristote,suivi par les philosophesarabes et juifs enseignait qu'en Dieu, le sujet pensant, la pensée,et l'objet de la pensée ne font.qu'un. Les Cabbalistesadoptèrent cette conceptiondans toutesonétendue et allèrent même plus loin ; ils admirent une différenceessentielleentre le mode de penséede Dieu et celuide l'homme.Chezl'homme,l'objet auquelil pensereste une idée abstraite, une pure forme, qui n'a qu'une existence subjective dans l'esprit qui la pense. La penséede Dieu, au contraire, prend une existencespirituelleconcrète; la formeellemêmeest déjà une substancespirituelle,simple,sans bornes, mais toujours concrète, car la différenceentre sujet et objet ne s'appliquepoint à la cause première,et on ne
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saurait en faire une abstraction.Cettesubstanceest le premierproduit de la cau première,émanant immédiatementde la Sagesse,qui est identiqueavecDieu, éta sa pensée.Par suite, commela sagesse,elle est éternelle,inférieureà celle-ci,seu ment en degré,maisnonen temps ; et c'est par elle,par la volontépremière,que tou chosefut produite, que toute choseest continuellementordonnée,disposée.Le Zoh exprimecelaen cestermes: Vienset vois! la penséeest le commencementdetout qui est, mais commetelle, elle est contenueen elle-même,et inconnue...La pens réelle(divine)est unieà En-Sofet ne s'en sépare.jamais.C'est ce que signifientc mots (ZACII., XIV, 9] «Dieuest un et son nom est un ». La Sagesse.— Le Zohar,commeonle voit, emploiel'expressionde «pensée » o d'autres Cabbalistesemploientcelle.deVolontéPremière,maisc'est une simpledif rencede terminologie.Le mot de volontén'est entenduque commeune négation savoir: que le mondene fut point produitsans une intentionpar la cause premiè commecertainsl'ont dit, mais par l'intention,c'est-à-direpar la Sagessede la Cau première.La cause première et éternelleest, commel'indique son nom d'En-S la Sagessela plus complète,la sagesseinfinie,enfermanttout, et sans cessepensan Maison ne saurait y atteindre par la discussion.L'objet de la pensée,objet qui e aussiéternel,identifiéavecelle,est pourainsidirele plan del'Univers, dans touteso existence,dans sa durée, dans l'espaceet dansle temps. En d'autres termes, ce pl ne contient pas seulementl'esquissede la structure du mondeintellectuelet mat riel, mais aussila déterminationdu temps où il apparaîtra, des puissancesqui ag ront pour cette fin, l'ordreet la règleconformesà certaineslois, oùse produirontl événementssuccessifs,les vicissitudes,les apparitionset disparitions. La Cabb cherchaà résoudreles questionsposéesplushaut en établissantune volontéprimo diale. La créationne causaaucun changementdansla causepremière,car le passa . de l'état potentielà l'état réel était déjà contenudansla volontéprimordiale. • La volontéprimordialecontientainsien elle-mêmele plan de l'Universdans to l'infini dé l'espaceet du temps; elleest par cela même,ipso facto,la Providen Bien que la cause premièresoit la seulesourcede toute connaissance,cette conna sanceest, chezelle, de la nature la plus généraleet la plussimple.L'omniscienced la causepremièrene limitepas la volontéde l'homme,parcequ'ellene s'occupepoi desdétails ; l'omnisciencede la volonté premièren'est que d'un caractèrehypoth tique et laisselibre jeu à la volontéhumaine. L'acte dela créationfut doncproduitpar le moyendola volontéprimordiale,aus appeléela LumièreInfinie; maisil reste la question : commentse peut-ilque de qui est simple,absolu',indéterminé,étant identiqueà la cause première,que de volontéprimordiale,soient sortiesdeschosesdéterminées,composites,commecel qui existent dansl'Univers? Les Cabbalistes tentent de répondreà cette questi par la théoriedu Zimzum,c'est-à-direde la contraction.Cephénomèneest une lim tation de ce qui était auparavantinfini,de ce qui était dès lors par soi-même,inv sible, imperceptible,parce que l'indéterminéest inaccessibleà la vueet au touch « L'En-Sof, disent les Cabbalistesse contracta pour laisserun espacevide pour . monde ».En d'autres termes,le tout indéfinidut devenirmultiplepourdevenirapp rent et se manifesteren chosesvisibles.La puissancedivineest illimitée; ellen'est p limitéeà l'infini; ellecomprendaussilefini.CommedisentlesCabbalistespostérieu le plan du mondeest contenudans la causepremière,maisl'idéedu mondeenferm phénomène(sa manifestation),et il faut qu'elle soit renduepossible.LesCabbalis appellentla Lignecette facultécontenuedansla cause première: elle pénètre to l'Univers, et lui donnel'être et la forme. Identitédela substancecl dela forme.—Maisiciapparaîtunautre danger:SiDieue immanent dans l'Univers,les objetsindividuels,ou, commedit Spinoza,les mod peuvent facilementêtre regardéscommeune partie de sa substance.Pour répond
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à cette objection,les Cabbalistesdisent d'abord qu'on perçoit dans les chosesaçcif, dentellesde l'Universnon seulementleur existence,mais encoreune vie organique,, qui est trinité dansla pluralité,-lebut général,la fin desêtresindividuelsqui n'exis-. tent quepourleursbuts et finsindividuels.Cetenchaînementdes êtress'harmonisant avecla Sagessesuprême,n'est pas inhérentaux choseselles-mêmes; il ne peut venir, que dela parfaitesagessede Dieu. Delà s'ensuitla connexionintime entre l'infini et; le fini,entrele spirituelet le corporel,lessecondstermesétant inclusdanslespremiers,, Selon cette donnée,on aurait droitde déduirele spirituelet l'infinidu corporelet du fini,qui ont rapport l'un à l'autre, commela copieà l'original.Onsait que toute chose, finieesteomposéede substanceet de forme; de là, onconclutque l'Etre infinia aussi une formeen unité absolueaveclui, qui est finie,certainementspirituelleet générale. Pendantqu'on ne peut se faire aucuneidée de l'En-Sof, pure substance, on peut néanmoins tirer des conclusions de l'Or-en-Sof(lumière infinie)qui peut être connue en partie par la penséerationnelle; c'est-à-dire que de l'apparence de la substance, on, peut conclure à sa nature. L'apparence de Dieu,, est naturellement différenciéede celle de toutes les autres choses, car, tandisque toute autre chosene peut être conçueque comme un phénomène,Dieu peut être conçu commeréel, sans phénomène,et le phénomènene peut être conçu, sanslui.Bienqu'il failleadmettre que la Causepremièreest inconnaissable,sadéfini-, tion contient la possibilitéde reconnaître qu'elle renferme en elle toute réalité, sans cela, ellene serait plus la Causepremière.L'infini dépasseléifini, maisne l'exclut pas,parce que la conceptiondel'infiniet de l'illimiténe peut êtrecombinéeavec , l'idéed'exclusion.En outre,lefinine peut pas existers'il est exclu,car iln'a pas d'éxis-, tencepropre.Le fait que le fini a sa racine dansl'infiniconstituele début du phéno-. mèneque les Cabbalistesappellentla lumièredans l'épreuvede la création.Ils indiquent par là qu'elle ne constituepas, ne complètepas la nature de Dieu, elleen est seulementle reflet. La Causepremière,en vite de correspondreà sa conceptionen. tant que contenant toutes les réalités, mêmecellesqui sont finies, s'estenquelque sorteretiréeen sa proprenature, s'est limitée,cachée,afin que le phénomènedevînt possible,ou, pour parler le langagedes Cabbalistes,pour que la premièreconcentration pût se faire. Toutefois,cette concentrationne représentepas encorele passage del'état potentielà l'état actuel, carelles'est faiteen dedansde l'infini pourproduire. la lumièreinfinie. Aussi, cette concentrationest-elle appeléefissure; cela signifie qu'en réalitéaucun changementne s'est produit en dedansde l'infini, de mêmeque nous pouvonsregarderdans l'intérieurd'un objet par une fissurequi s'est produite, à la surfacesans qu'aucun changementait eu lieu au dedartsde l'objet lui-même. C'estseulementaprès que la lumièreinfiniea été produitepar cette concentration, c'est-à-direaprès que la Cause premièreest devenueun phénomène,une manifesta-' lion,— qu'il se produit un commencement pourla transitionau finiet au déterminé; transitionqui se fait par une secondeconcentration. — Le finin'a pas d'existencepar lui-même; et l'infini ne peut êtreConcentration. perçu commetel ; c'est seulementgrâce à la lumièrede l'infini que le fini peut paraître exister, de mêmeque c'est grâceau fini que l'infinidevientperceptible.Aussi, la Cabbaleenseigne-t-elleque la lumièreinfiniecontracta et condensason infinité, afin que le fini pût devenirexistant. En d'autres termes, l'infini apparaît commela sommedes chosesfinies.La premièreconcentration,commela seconde,alieu seulementdansleslimitesdu pur être ; pourque les réalitésinfiniesqui formentuneunité absolue,puissent apparaître dans leur diversité,il faut concevoirdes instruments dynamiquesou formesqui produisentles gradations,les différences,les qualités diversesqui distinguentles chosesfinies.Celaconduità la doctrinedes Sefirotqui est peut-êtrela plusimportante de la Cabbale. LesSefirot.— Malgrésonimportance,cette doctrine est présentée d'une manière
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différentedans différentsouvrages.CertainsCabbalistesregardent les Sefirotc identiques dans leur totalité, avec l'être Divin, c'est-à-dire que chaqueSefira gulier de Sefirot)n'est qu'un aspect de l'infini, ce qui permet de le saisir. Pour -tfes, les Sefirot ne sont que les instruments de la Puissance divine, cré entièrement différentesde l'Etre Pr supérieures,néanmoins(d'aprèsRECANATI), La définitionsuivante des Sefirot,d'après CORDOVERO et LURIA,peut être reg comme correcte. Dieu est immanent dans les Sefirot,maisil est lui-même plus qu'on ne sau la percevoir,dansces formesde l'idéeet de l'être. De mêmeque,selon SPINOZA tance premièrea un nombreinfinid'attributs, maisse manifesteuniquementen attributs, l'étendue et la pensée, telle est aussi, selonla Cabbale,la relati Sefjrot et de l'En-Sof. Les Sefirotelles-mêmes,dans lesquelleset par lesquel pèrent tous les changementsdans l'Univers, sont composites,en ce qu'on peu cerneren ellesdeux natures, savoir:1°ceen quoi et par quoi a lieu tout change 2? ce qui est immuable,la lumièrede la puissancedivine.Les Cabbalistesapp ces deux différentesnatures des Sefirot,lumièreet vaisseaux.Car,de même q vaisseauxde différentescouleursréfléchissentdiversementla lumièredu soleil pr.pduireun changement,de mêmeaussila lumièredivinemanifestéedansles n'est point changéepar leurs différencesapparentes (CORDOVERO). La premièreSéfirah (Keter,couronneou hor mahalah,hauteur exaltée) est i que avecla volonté de Dieu,et est différenciéede l'En-Sof,ainsi qu'il a été di haut, seulement,en ce qu'elle est l'Effet Premier,l'En-Sof étant la CausePre Cette premièreSefirah contenaiten elle-mêmele plan de l'Univers dans sa to infinie de temps et d'espace.Néanmoins,beaucoup de Cabbalistesne mette Keter au nombre des Sefirot, parce qu'elle n'est pas une émanation p ment dite dei Dieu; mais c'est le plus grand nombred'entre eux qui la mett tête des Sefirot.De cette Keter,qui est une unité absolue, différenciéede tout est multiple, de toute unité relative, procèdentdeux principesparallèlesqui so , apparenceopposés,mais en réalité,inséparables,l'un masculin,actif, appelé Ho (Sagesse),l'autre féminin,passif,Binah (Intelligence).L'union de Hokmahet d nah produit Daat (raison),c'est-à-direque le contraste entre la subjectivité e jectivité trouve sa solutiondans la raison, par laquelle la connaissancedevien sible. Ceuxdes Cabbalistesqui excluent Keterdu nombre des Sefirot,placen comme3eSefirah,maisle plusgrandnombre regardentDaatcommeunecombi de Hokmahet de Binah, et noncommeune Sefirahindépendante. Les trois premièresSefirot,Keter,Hokmah,Binali forment entre ellesune un connaissance; ce qui connaîtet ce qui est connusont une mômechoseen Di monden'est aussi quel'expressiondesidéesouformesabsoluesde l'intelligence l'identité de l'être et de la pensée,du réel et de l'idéal est enseignéedansla Ca à peu près commepar Hegel.La pensée,danssa triplemanifestation,produit e des principes en contraste : Hescd(miséricorde)le principe masculin,actif, e (justice)féminin,passif,appeléaussiPahad (effroi)et Geburah(puissance)qui se binent en un principecommun,Tiferet(Beauté).Toutefois,les conceptsde Jus Miséricordene doivent pas être pris dansle senslittéral de ces mots, mais comm désignationssymboliquespourl'expansionet lacontractiondelavolonté;leurso l'ordre moral, apparaît commeBeauté.Cette dernièretriade des Sefirotreprése nature dynamique,savoir la nature masculine,Nezah(Triomphe)et la nature nine, Hod(Gloire):1apremièreindiquant l'accroissement,la seconde,la force, quelleprocèdent toutes les forcesproduites dans l'univers. Nezahet Hod s'un pour produire Yesod(fondation),l'élément reproductif,la racine do toute exis Cestrois triades des Sefirotsont aussi désignéescommeil suit : les trois prem Sefirotformentle monde intelligible(CosmosNotlos)des Néo-platoniciens;el
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présentent l'identitéabsoluedel'être et de la pensée.La secondetriade a un caractère moral ; aussiAZRIEL l'appellele monde-âme; les Cabbalistesplus modernesdisent : le mondesensible.La troisièmetriade composeleinonde naturel, la nalura naturata, pour employerle langage de Spinoza.La dixièmeSefirah est Malkut (règne), celle dans laquellela volonté,le planetlesforcesactivesdeviennentmanifestes,c'estla sommede l'activité permanenteet immanentede toutesles Sefirot.Les Sefirotà leur première apparition, ne sont point encore les instruments dynamiquesproprement dits, qui construisentet ordonnentle mondedes phénomènes: ellessont simplement leurs prototypes. Dansleur domainepropre, appeléolamazilut(royaumede l'émanation)ou parfois, Adam Kadmon,parceque la figure (le corps) de l'hommeest parfois employéepour représentersymboliquementles Sefirot,celles-cisont regardéessimplementcomme les conditionsdu fini qui va exister.Leuractivitécommence seulementdansles trois autres mondes,savoir: le mondedes idées créatives,le mondedes formationscréatives, et le mondedela matièrecréative.La descriptionla plusanciennedeces quatre mondes (Azilutet les trois derniers)se trouve dans le livre MasseketAzilut.Le premier mondeazilutiquecontientles Sefirot,le monde bériatiquecontientles âmesdes hommes pieux, le trône divin, les séjours divins.Le monde Yeziraliqueest le séjour des dix classes d'anges avec leur chef, METATRON, qui a été changéen feu. Là sont aussi les esprits des hommes. Dans le monde asiyyatique sont les ofanirn, anges qui reçoivent les prières et contrôlent les actions des hommes, font la guerre contre le mal ou Samael. Bien qu'il soit certain que cesmondesont été d'abord conçuscommeréels,et aient aussidonnélieuaux nombreuseset fantastiques descriptionsdelà Cabbaleancienne,ils furent, par la suite, interprétés commepurement idéals. La Cabbalepostérieureadmet trois puissancesdans la nature, la puissancemécanique, la puissanceorganiqueet la puissancetéléologique(finaliste)qui sont uniesensemble commele produit d'une idée générale,indépendante,purement spirituelle. Ellessont symboliséespar les quatre mondes.Le mondecorporelest perçu commeun mondesoumisau mécanisme-Commecela ne peut être dérivéd'un corps,la Cabbale s'efforced'en trouverune base dans l'incorporel; le monde asiyyatiquea lui-même ses Sefirot,c'est-à-direses puissancesnon corporelles,qui ressemblentbeaucoupaux monades de Leibniz.Maiscette hypothèsen'expliqueraitque la nature inorganique. Les corps organiques,susceptiblesde formation, de développement,doivent procéder d'une forcequi agit de dedansau dehors,et non en sens inverse.Cesforcesintérieures qui forment,de dedans,l'organisme,représententle mondeyeziralique,monde de la création.Commeon trouvedansla nature nonseulementde l'activité, maisencore une activité sage, les Cabbalistesappellent cette intelligence,qui se manifeste dans la nature, le royaumedes idéescréatrices.Mais comme les idées intelligentes ' qui sont manifestéesdans la nature procèdent de vérités éternelles qui sont indépendantes de la nature existante, il doit y avoir nécessairementun royaume de ces vérités, c'est le monde azilutique.Ainsi, les divers mondes sont essentiellementun, étant en rapport lesuns avecles autres commel'originalet la copie.Tout ce qui est contenudansle mondeinférieurse retrouveen formed'archétypesupérieurdansle mondeimmédiatementau-dessus.Ainsi,l'univers formeun vaste tout unifié,un être vivant, individuel,composéde trois parties qui s'enveloppent mutuellement (concentriques),et au-dessus d'elles plane, comme l'archétype souverain, le monde à'Azilut. — La psychologiede lajCabbale se rattache étroitement à sa métaPsychologie. physique. Dansla Cabbale,commedans le Talmud,l'homme est représentécomme la sommeet le produit le plus élevé de la création.Les organesmêmesde son corps sont construits conformémentaux mystères de la plus haute sagesse,mais l'homme
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proprementdit, c'est l'âme; le corpsn'en est que le vêtement.L'âmeest triple,e composede Nefesh,Buachet Neshamah.Nefeshcorrespondau monde Asiyyat Ruachau mondeYesiratique;Neshamahau mondeBériatique.Nefeshestle prin animal,sensitif,et commetel, il est en contact immédiatavecle corps; Ruache nature morale,siège du bien et du mal, des bonsou mauvaisdésirs,selonqu'e tourne VersNeshamahou vers Nefesh.Neshamahest l'intelligencepure,l'esprit incapabledebienoudemal, pure lumièredivine,le point culminantdela viedel' Naturellement,la genèsedeces troisprincipesest différente.Neshamahprocèded tementdela sagessedivine; Ruach,dela SefirahTiferet(Beauté)et Nefesh,del firah Malkul(domination).En dehorsde cette triade, il y a aussile principein duel, c'est-à-direl'idéedu corps avecles traits appartenant en propre à chaque sonne,et l'esprit de vie, qui a son siègedansle coeur.Mais,commecesdeuxder élémentsne font pointpartie de la nature spirituellede l'homme,ils ne sont p comprisdansles divisionsde l'âme. Les cabbalistesexpliquentainsi qu'il suit le entre l'âme et le corps; Toutes les âmesexistent avant la formationdu corps, le mondesuprasensible,et dans le coursdu temps, ellesviennents'unir à leur c respectif.La descentede l'âme dansle corpsest renduenécessairepar la nature de la première; elleest obligéede s'unir avecle corpspourprendresa placedan nivers,contemplerle spectaclede la création,acquérirla conscienced'elle-mêm son origine,et finalement,après avoirachevéses lâchesdansla vie, remonterà D sourceinépuisablede lumièreet de vie. Immortalité.— Pendant que Neshamahremonteà Dieu,Ruachentre dans l' pourjouir des plaisirsdu paradis,et Nefeshresteen paix sur terre.Maiscelane pliquequ'aux justes. A la mort des impies,Neshamah,étant souilltBpar les pé rencontredes obstaclesqui l'empêchentde remonter à sa source,et tant qu'el est point revenue,Ruachne peut entrer dans l'Eden,Nefeshne trouvepoint de sur terre.A cette doctrineest étroitementliéecellede la transmigrationdel'âm laquellela Cabbaleinsistefortement.Pour que l'âme puisserevenirà sa sou faut qu'elle ait atteint l'entier développementde toutes ses perfectionsdans l terrestre.Siellen'a point remplicetteconditionen uneexistence,elledoitrecom cer dansun autre corps,et continuerjusqu'à l'achèvementdesa tâche.La Ca Lurianiqueajoutait à la théoriede la métempsychoseproprementdite cellede prégnationdesâmes ; cela signifieque si deux âmes se sentent incapablesd'ac plir leurs tâches, Dieulesréunit dansun seul corps,de tellesorte qu'elles pu se compléteret se soutenir mutuellement,comme le font un paralytique e aveugle(paraboledansle Traité talmudiqueSanhédrin91a b). Si l'une des âmesa besoind'aide,l'autre devienten quelquesorte sa mère, la prend su sein, et la nourrit de sa propresubstance. L'Amourestla plus hauterelationavecDieu.— En ce qui concernela relat l'âme à Dieucommeobjet final de son existence,les Cabbalistesdistinguent,t point de vue de la connaissanceque dela volonté,une doublegradation.Pour lonté, nous pouvonscraindreDieu et nous pouvonsl'aimer. Sa crainteest ju en ce qu'elle conduità l'amour. «Dansl'amourse trouvele secretde l'unité d c'est l'amour qui unit les plans supérieur et inférieur,qui élèvetoutes cho niveauoùtout doit êtreun » (Zohar,Wa-Yakhel,II, 216a) Demêmelaconna peut être réfléchieouintuitive ; cette dernièreest évidemmentla plus élevée.L doitmonteràcesplanssupérieursdeconnaissanceetdevolonté,à la contemplati l'amourde Dieu,et c'est ainsi qu'ellerevient à sa source.Laviedel'au-delàest de pure contemplationet d'amour complet.La relationentrel'âme et Dieuest sentéeainsi dansle langagefiguré dela CabbaleZohariste: «L'âme (Nesham procèdede la SefirahBinah, commeonl'a vu plus haut) vientdansle mondep nionduroi avecla matrone,le roi signifiela . Sefirah Tiferet et la matrone
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SefirahMalkut.Le retour de l'âme à Dieuest symbolisépar l'union de la matrone ' avec le roi. Ethique.— On voit par là.quel'éthique est-lebut.dernier de la-Cabbale';-'on peut même dire que la métaphysiquede la Cabbaleest subordonnéeà son éthique. Naturellement,les Cabbalistesregardent la questionéthique commeformantune partie de la questionreligieuse.Leur théorie de l'influencecaractériseleur attitude aussi' bien à l'égard de l'éthiquequ'à celui de la loi. « Le mondeterrestre est uni avecle monde céleste,et le mondecélesteavecle mondeterrestre».Cette doctrinerevient souvent dans le Zohar (Noe,1 70 i). Les derniersCabbalistesformulentainsi cette idée : «Les Sefirotdonnentautant qu'ellesreçoivent,bienque le mondeterrestresoit ' la copie du mondeidéal céleste,ce derniermanifesteson activité selon l'impulsion que le premiera reçue.La connexionentre le monderéelet le mondeidéal est effectuée par l'homme,dontl'âme appartientau ciel,pendantque son corpsest terrestre. L'hommeréunit les deuxmondespar le moyende sonamour pourDieu,ce quil'unit avec Dieu.La connaissancede la Loidansses aspectsmoralet religieuxest aussi-un moyend'agir sur les régionssupérieures,car l'étude de la Loi équivaut à l'union de l'hommeavecla sagessedivine.Il est évidentque la doctrinerévéléedoit être entenduedanssonvraisens ; il faut doncchercherlesenscachéde l'Ecriture. Doctrinede l'influence.— Le Rituel a égalementune Significationmystiqueprofonde; il sert à préserverl'Univers,il luiassuredesbienfaits.Autrefois,c'était le but des sacrificesrituels dans le Temple; aujourd'hui, ils sont remplacéspar la prière. Le culte pieuxpendantlequell'âme est si exaltée,qu'ellesembledésirerd'abandonner le corps,afin de retournerà sa source,agite l'âme céleste,c'est-à-direla Sefirah Binah. Cette excitationse propagesecrètementparmi les Sefirotde tous les mondes, si bien qu'ils se rapprochenttous plus ou moinsde leursourcejusqu'à ce qu'enfinla béatitude entière de l'En-Sof atteigne la dernièreSefirah,Malkut; alors, tous les mondesont conscienced'uneinfluencebienfaisante.De même,les bonnesactionsde l'hommeexercentune influencesalutairesur tousles mondes; ses mauvaisesactions une influencemaligne. Le Problèmedu Mal. — Voicicommentles Cabbalistestraitent cette question.Il faut distinguerentre le malen soiet lemal dansla naturehumaine.Lemal est le côté gauchede Dieu, le bienest son côté droit, idée gnostique.Le divina une existence vraie ; le mal, c'est ce qui n'a pas d'être, le non-réel,la choseapparente,la chosetelle qu'ellese montre.Ici, il faut faireunenouvelledistinction: entre la chosequi paraît être, mais qui n'est pas, c'est-à-direl'apparenced'unechosequi n'a pas de réalité,et une autrechosequi est ce qu'elleparaitêtre, c'est-à-dire,commeayant une existence propre,un type originald'existencequi soit à elle.Cette apparenced'une apparence, ousemblantde phénomène,se manifesteau débutmêmedu fini,du multiforme,parce que cescommencementsimpliquentlesbornesde la naturedivine; or, les bornesdu divin constituentle mauvais,le mal.En d'autres termes,le mal, c'est le fini.Comme le finiembrassenon seulementle mondede la matière,maisencoreson idée, les Cabbalistesparlent des mondesBériatiques,Yeziratiques, du mal, en cesens, Asiyyatiques que ces mondescontiennentles commencementsdu fini. Seul, le mondedes émanations immédiates(olamAzilut)où le finiest regardé commen'ayant pas l'existence et cherchantl'existence,est exemptdu mal.Le mal, en sa relationà l'homme,semanifesteen ce que l'hommeprend l'apparencepour la substanceet s'efforcede s'éloigner de la sourcedivineprimordiale,au lieu de tendre à s'unir avec elle. La chutede l'homme.— Un grand nombred'ouvrages.cabbalisliques de la période postérieureau Zohar,combinentaveccette théoriedumal une doctrinequi a quelque analogieavecla doctrinechrétienne.Parlant de l'anciennehypothèsede l'excellence corporelleet spirituelled'Adamavant la chute, les cabbalistespostérieursaffirment
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qu'à l'origine,toutesles âmesétaient combinéesen une seule, qui formaitl'âm dam. Ainsi,dansson état premier,l'hommeétait un être général; il ne posséd encorel'individualitéempirique avec laquelle il apparaît dans le monde actu en mêmetempsque lui, toute la créationinférieureétait dans un état spirituele rieux. Maisle venin du serpent s'insinua dans l'homme, l'empoisonna,et, av toute la nature, et tous deux devinrent dès lors accessiblesau mal. Alors,la n humaine devint ténébreuseet grossière,l'hommereçut un corpsmatériel; en temps, le mondeasiyyatiqueduquel Adam avait été le seigneuret le maître,fu denséet devint grossier.LesmondesBériatiqueet Yeziraliquesubirentaussice fluence.Ils s'abaissèrentet furent condensésà un degré relativementsupérieur ainsi que les Cabbalistesexpliquentl'originedu mal moral et du mal physiqu l'Univers. Maisla Cabbalene considèrenullementl'homme commeperdu ap chute. Le plus grand pécheur,dit-elle,peut attirer la haute puissancecéleste pénitence,et détruireainsien soile poison du serpent qui agit en lui. La guerre l'homme et la puissancesatanique ne cessera que quand l'homme;sera de no élevé dansle centre de la lumièredivine, et rentrera en contact avecelle.Cette et-cette spiritualitépremièresde l'hommelui seront rendues dans l'époqueme que, où le cielet la terre seront rénovés,où Satan lui-mêmerenonceraà sa mé ceté. Cedernierpoint a quelquechosede chrétien (sic); on trouve.d'ailleursd'a idéeschrétiennesdansla Cabbale,par exemplela trinité des Sefirot,et.surtout l mièretriade. (Cf.sur lestrois pouvoirsen Dieu: PHILO N,du Sacrificed'Abeletd Philo's Contemplative XV,id. Questionssur la Genèse,IV, 2, et CONVBEARE, Li'/e p. 304) ; mais bien que la Cabbale ait accepté certains élémentsétrangers, saurait y indiquerd'élémentsvéritablementchrétiens.Biendeschosesqui y sem chrétiennesne sont que le développementlogique de certaines anciennesdoc ésotériquesqui furent incorporéesau Christianismeet contribuèrentà son dé pement, mais qui se trouventaussi dans les oeuvreslalmudiques. Opinionssur la valeurdela Cabbale.— Il ne faut pasjuger de la Cabbalepar pressionque fait sur un esprit modernela lecturedesécrits cabbalistiques,et su la lecture souvent extrêmement pénible de la Cabbalezoharistique.Dansles s passés, la Cabbale était regardée comme une révélation divine. Les cri modernes ont une tendance à la condamner entièrement à cause du ment fantastiquedans lequel la plupart des cabbalistes, se plaisent à enve leurs doctrines,ce qui leur donneune apparencequi n'a rien de juif. Sila Cabbal aussi étrangèreau judaïsmequ'on le dit, la séductionqu'ellea exercéesur desm échouadanss d'espritsjuifs serait une énigmeinsoluble.Car,tandis que SAADIA tative pour concilierle Judaïsme talmudique avec l'Aristotélianisme,tentativ fut reprisesans plus de succèspar le brillant géniede MoïseMAIMONIDE et son la Cabbaleréussit si complètementà se fondredans le Judaïsme talmudiqu pendant un demi-siècle,ces deux courantsn'en firent qu'un. Bienque plusieur et l'auteur pseudonymedu Kanah ne fussentpoint balistes,commeABOULAPIA rablesau Talmudisme,cette exceptionnofait queprouver la règle,que lesCabb ne se croyaientnullementen oppositionavecles Talmudistes; ce qui le prouve leurs, c'est que des Talmudistes commeMoïseNACHMANIDE, SALOMON-IB et ELIE-BEN-SALOMON deWilnane se bornèrentpa JosephCARO,Moïse,IssERLES faireles défenseursde la Cabbale,mais encorecontribuèrentbeaucoupà son dév pement. Et ceshommesétaient des représentantsdu vrai talmudisme.Cequi le rait dansla Cabbale,cen'était point sa métaphysique,maissa psychologie,qui d à l'hommeune placétrès haute — celaséduisaitl'espritjuif. Pendant que Maim et ses disciplesregardaientla spéculationphilosophiquecommele plus haut d de l'homme, et subordonnaientmême l'immortalité de l'âme à l'accomplissem ce devoir,et dèslors,semblaientfairede l'immortalitéle monopoled'uneélite,le
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seulement que tout homme peut attendre beaucoup du balistes enseignaient''Jnon mondefutur, maisencorequ'il est un des agentsles pluspuissantsde la nature dans ce monde.Cen'est pas l'intelligencede l'homme, mais sa nature morale,qui le fait ce qu'il est. Et il n'est pas seulementun des rayonsd'une roue, une parcellesans importancedansl'Univers; il est le centreautour duqueltout semeut. LaCabbalejuive, en oppositionen cela avecla philosophieétrangère,s'efforçaitde présenterune image vraiment juive delà vie, un tableau qui concordaitavecle Judaïsmetalmudique. — Le Juif aussi bien que l'hommeavait sa place dans la Cabbaleet philosophie'.' Cabbale.En dépit de la nuancefortementpanthéistede sa métaphysique,la Cabbale ne tenta jamais de méconnaîtreou de diminuerl'importancedu judaïsmehistorique. Commel'Ecole de Maimonide.les Cabbalistesinterprétèrentallégoriquementl'Ecriture, maisune différenceessentielleles sépare. Ainsi,pourlesuns et les autres, Abraham et la plupart des patriarchessont les symbolesde certainesvertus, maisla Cabbale regardait lesviesdes patriarches,rempliesde bonneset pieusesactions,comme les incarnationsde vertus déterminées(par exemplela vie d'Abrahamétait'l'incarnation de l'amour), tandis que la philosophieallégoriquecherchait uniquement des idéesabstraites dans les récits de l'Ecriture. Si les Talmudistesvoyaient avec horreurlesallégoriesdel'Ecotephilosophiquequi,portéesjusqu'auboutdeleurdévelopJuifs)auraientprivéleJudapementlogique(etiln'ajamaismanquédelogicienschezles netrouvaientrienàblâmerdanslesinterprétationscabïsmedetoute basehistorique),ils balistiquesde l'Ecriture,qui sont identifiéesavecla réalité. Le mêmejugements'applique à la Loi. Les Cabbalistesont été blâméspour avoir porté à l'excès l'allégorisationde la partie rituelle de la Loi. Mais la grandeimportance de la Cabbalepour le Judaïsmerabbiniquese trouvedans ce fait qu'elle l'empêcha dese fossiliser.Cefut la Cabbalequi porta la prièreà la positionqu'elle occupa pendant dessiècleschezles Juifs, commemoyende s'éleverau-dessusdes chosesterrestres et de se sentir en unionavec Dieu.Et la Cabbaleproduisitcette action à une époqueoù la prièrecommençaità dégénéreren simpleexercice religieuxextérieur, des lèvres et non du coeur.Et de même que la prière fut ennobliepar l'influence de la Cabbale, de même le plus grand nombre des actes rituels perdirent dé eur caractère formaliste, furent spiritualisés et purifiés. La Cabbale rendit' donc deux grands servicesau développementjudaïque: elle y arrêta la marche de l'Aristotélianismeet celledu formalismetalmudique. Influencesnuisiblesde la Cabbale.— Maiscette actionfut contrebalancéepar des résultats des plus pernicieux.Partant de ce principemétaphysiquequ'il n'existe rien au mondequi soit dépourvudeviespirituelle,lesCabbalistesdéveloppèrentune Magie juive. Ils enseignèrentque les élémentslogent desêtres qui sont les rebuts, les restes de la vie spirituellela plus basse,êtres qui sont divisésen quatre classes,lesêtresélémentairesdu feu, de l'air, de l'eau et de la terre ; les deux premièresclassessont invisibles,les deux dernièrespeuvent être aisémentperçuespar lessens.Cesdernierssont généralementdeslutins malicieuxqui taquinent l'homme, lo vexent, le raillent ; les premierssont bienveillantset secourables.En conséquence,la Démonologieoccupe une placeimportante dans les ouvragesde beaucoupde Cabbalistes; car les lutins sont apparentés à des êtres qui sont généralementdésignéscommedémons(sedim). douésdes différentspouvoirssurnaturels,et capablesde voir dansles domainescachés de la nature inférieure,et mêmeà l'occasionde plongerleur regard dans le monde futur et spirituelsupérieur.La Magie(mahish,sedim)peut-êtrepratiquée avec l'aide de ces êtres, et les Cabbalistesadmettent la magie blanche, en oppositionavec la magie noire (magiedes démons,art noir). La magienaturelledépendpour une large mesurede l'hommelui-même,car, selon la Cabbale,tousleshommessont douésdela facultéde voirintérieurementet de pouvoirsmagiquesqu'ils'peuventdévelopper.Les moyensindiquésdanscebut sont Kaw-
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wanah(méditationintense)pour attirer l'influencespirituellesupérieure,unevol forte, fermementtendueversson objet; une imaginationvive pour que les im sionsdu mondespirituelpuissentpénétrerprofondémentdansl'âmeet s'y conse D'aprèsces principes,nombrede Cabbalistesdéveloppèrentleursthéoriessur les clesdes sorts, la nécromancie,l'exorcisme,ou conjurationdes espritsmauvais,bi mancie.Le mysticismedesnombreset deslettresfut développéen systèmescomp Là Conceptionmétaphysiquede l'identitédu réel et de l'idéal donnanaissan conceptionmystiqueque toutechoseperçuepar nossensa une significationmysti — On en conclutque lesphénomènespeuventinst Superstitioncabbalistique. l'hommesur ce qui se passedans l'idée divineou dans l'intelligencehumaine.D là doctrinecabbalistiquede l'alphabet céleste,qui a poursignesles constellatio lesétoiles.L'astrologiefut ainsilégitimée,la bibliomancietrouvasa justificationd la doctrineque les lettres hébraïquesne sont pas seulementdes signesfaits pou primerdes choses,mais qu'ellessont, de plus, desinstrumentsde puissancesdiv au moyendesquelson peut se rendre maître de la nature.Il estaiséde voh'com cesdoctrinesdurent être funestesdansl'influencequ'ellesexercèrentsur l'intellig et l'âme du Juif. Il est d'ailleursnécessairede reconnaîtreque ceschosesne pr pas leur originedansla Cabbale,mais qu'ellesfurent attirées par elleet vinren dehorsse fondre en elle. Pour compléterce qui précède,il nousreste à exposerl'histoirede la Cabba l'influencequ'elle a exercéesur la penséejuive, mêmesur la penséechrétienn nous commençonscette secondepartie par une autre définitionde la Cabbale, que cette définitionest historiqueplutôt que doctrinale. (?"OnappelleCabbalela doctrineésotériqueou mystiquequi a pourobjet Dieu monde,et qui est nousprésentéecommeunerévélationfaite à quelquesélus, dan temps très reculé,et conservéepar un fort petit nombred'initiés.Ellesse tran d'abordcommeune connaissanceempirique;mais,sousl'influencede la philos elle prit un caractèrespéculatif.Dan néoplatonicienneet néo-pythagoricienne, périodegéonique,elle est rattachée à un manueld'étude dansle genre de la Mi le Sefer Yezirah,et formel'objet spécialdesétudes des Mckubbalim,ou Caal Kabbalah(possesseursou adeptesdela Cabbale).Ils furent plus tard appelésles M kilim (sages),puis les adeptesen grâce. A partir du xin0 siècle,la Cabbaleprod unevaste littérature,parallèleà la littérature talmudique,et souventen oppos avecelle.Sesauteurs employèrentun dialectearaméen,et ses oeuvresse group commecommentairessur la Torah (laLoi),puiselle prit pour centrele Zohar,qu soudainson apparition. LaCabbalesediviseenun systèmethéosophiqueet théorétique,etun systèmeth giquëouCabbalepratique.En fait, le motmêmede Cabbalen'apparaît qu'au xi et de presque tousles é cle ; à causedu caractèrepseudépigraphiquedu ZOHAR cabbalistiques,le plus grand nombredes auteurs modernesqui en ont traité, fait'avecun certainpartipris,avecune tendancerationaliste,plutôt qu'aupointde et historique;ainsi,ZUNZ,GRAET7,LUZZATTO,STEINSCH psychologique Ils n'ont appliquéle nom de Cabbalequ'aux systèmesspéculatifsapparusdepu xnic siècle,sous destitres prétentieux,enexcluantla tradition mystique des te géoniqueset talmudiques;avec ce préjugéet ce système,onne peut plus saisirla ture et le développementde la Cabbale,alors que ce développementest contin graduel, à partir d'une sourceunique et avec desélémentsconstants. P La Cabbalecomprenaitoriginairementtoutela connaissancelégendaire,par o sition à la Loi écrite(Torah); elle embrassaitdoncles livres prophétiqueset h graphiquesde la Bible,qu'onsupposaitavoirété «reçus »par le pouvoirdeTEs Saint plutôt que commeécrits de la mainde Dieu. Chaquedoctrinereçueétait sentéecommetraditiontransmisedepuisles Pères,et remontantpar filiationdir
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par les Prophètes,à Moïsesur,leSina'i.Aussila Masorah,«barrièrede la Torah»,est, corrélativeà la Cabbale.Ce qui donne à cette aipsi que le dit fort justementTAYLOR, dernièreson caractère particulier,c'est qu'à la différencedes Ecritures,,qui étaient entre les mains de tout le peuple, ellen'était communiquéequ'au petit nonibredes la règleprescritepourla transmissiondela connaissancecabbaélus.En conséquence, listiqueétait dene pas expliquerle Chapitrede la Créationdevantplus d'un auditeur, ni'celuidu Chariot(Ezéchiel,Ch. 1)si ce n'était à un hommedesagesseetd'intelligence profonde.C'estdoncque la cosmogonieet la thé.osophieétaient regardéescommedes étudesésotériques.Telleétaitla Masoret-ha-Hokmah (la traditiondela sagesse)transmisepar Moïseà Josué, et aussila doublephilosophiedes Esséniens,«la contemplation del'essencede Dieuet l'originedel'Univers »indiquéepar Philon (Quodomnis probusliber,Ch. XII). A côté,de ces sujets, il y avait l'eschatologie,c'est-à-direla connaissancedu temps et dulieu où seraientdistribuéesrécompenseset châtiments, et de la rédemptionfuture, deschambressecrètesdu Béhémoth et du Léviathan, le secret du calendrier(c'est-à-direde la manièrede calculerles annéesen vue du royaumemessianique),et finalementla connaissancedu nom ineffable,qui devait être aussi transmis seulementaux hommessaints et discrets.Tout cela formait la sommeet la substance des Mystèresdela Torah, des « choses qui ne se disaient qu'à voix basse » L'antiquité de la Cabbalepeut se déduiredu langagede l'Ecclésiastique« Tu ne t'occuperaspoint deschosesSecrètes»(III, 2). Lalittératureapocalyptiquedu second . et du premiersiècleavant l'ère chrétiennecontenaitles élémentsessentielsde la Cabbale. SelonJosèphe (GuerreJud., II, 8),ces écritsétaient aux mainsdes Esséniens, de Vila qui les gardaientjalousement,et en affirmaientla haute antiquité(PHILON, III, et HIPPOLYTUS, réfutationdetoutesleshérésies,IX, 27)en sorte que contemplativa l'on a desraisons suffisantespour regarder les Essénienscommeles créateursde ia Cabbale. Le IVeLivre d'Esdras dit clairement(XIV, 45-46)que les «sages » possédaient beaucoupdelivres de cegenre. Il y est dit en effetqu'Esdraspublia devantle peuple les 24livresdu Canon,pourque lessagesetlesautres pussentégalementles connaître, mais qu'il eut l'ordre de garder les 70 autres pour les communiquerseulementaux sages (Conf. Daniel, XII, 10) car, « en eux est la sourcede l'intelligence,la fontaine de la sagesse,le ruisseaude la connaissance».L'étudedes quelqueslivresapocryphesqui nousrestent prouvele fait, inaperçude la plupart des auteursmodernes qui ont écrit sur la Cabbaleet sur l'Essénisme,que la « connaissancemystique »à laquelleil est faitde tempsà autre allusiondanslalittératuretalmudiqueoumidrashique,est non seulement présentée d'une manière plus systématiquedans ces écrits anciens,mais qu'en outre, ellerenfermeen soi la preuve d'une traditioncabbalistique continue. Ainsi, l'ancien livre d'Enoch, dont des fragmentsont été conservésdansla littérature géoniquemystique, donne, par son angélologie,sa démonologieet sa cosmologie, une intelligencepluscomplètesur la Merkabah(le chariotd'Ezéchiel,ou Cosmologie)et sur le Bercshit(création,1erchap. de la Genèse),que ne faitlellc/talot;ce derniern'en présenteque les débris,maisla figure centralede la CabbaleMetalronEnoch,y apparaît (chap. LXX-LXXI) en voie de transformation.La cosmogonie de l'Enoch slavon(trouvéerécemmenten une traductionslavonne)estun produit du premiersiècleavant l'ère chrétienne,et montreune évolutionplus avancéeque dans le texte plus ancien ; elle projette un flot de lumièresur la cosmogonierabbinique par sa descriptionréaliste du procédéde la création. Là, on trouveles « pierres de feu »dont est fait le «Trônede Gloire »et desquellesémanentles anges; la «mer de verre »au-dessousde laquelleles sept cieux, formésde feu et d'eau, sont étendus, e monde ayant son fondementsur l'abîme, la préexistencedesâmes. (Cf.PLATON,
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Timée,36) la formationde l'hommepar la sagessecréativequi y emploiesept s tances(Philonet les Stoïciensont desidéesanalogues),lesdixclassesd'anges,etd unecertaine version,dix cieuxau lieu de sept, un systèmemillénaireplus comp Soncaractèrecabbalistiqueest démontrépar l'attribution d'écritsaux premier triarches,Adam,Seth, Cainan,Mahalelelet Jared. Le LivredesJubilésest plus instructifencorepourl'histoiredela connaissance balistique.Ecrit sousle règnede Jean Hyrcan,il mentionneaussi leslivresde Ja de Cainan,de Noé; il présenteAbrahamcommele rénovateur,Lévi commele c servateur de cesécritsanciens,et il donne,plus de milleans avant la date attrib au SeferYezirah,une cosmogoniefondéesur lés 22 lettresde l'alphabethébreu, m en rapport de dépendanceavecla chronologieet la théoriemessianiquejuives, t en insistantsur le caractèresacré du nombresept, de préférenceà la décadeado par les Hagadistes''postérieurset le Sefer-Yezirah.L'idéepythagoriciennedela p sancecréatricedes nombreset des lettres, sur laquelleest fondéle Sefer-Yezira qui était commeau temps des Tanaïtes(comp.l'assertionde Rab : « Bezaleelsa la combinaisondeslettres par laquellefurent créésle cielet la terre, •—Talmud rachoth, 55 a) apparaît ici commeune ancienneconceptioncabbalistique.En la croyanceau pouvoirmagiquedu tétragrammeet autres nomsde la Divinité,pa avoireu son origineen Chaldée(LENORMANT, Magiedes Chaldéens,pp. 29 et 43 Mais,c'est surtout le Gnosticismequi prouvel'antiquité de la Cabbale.II est et commel'a prouvéANZ(dieFr riginechaldéenne,commel'a suggéréKESSLER, La questionde l'originedulGnoslicisme). nachdemUrsprungdesGnostizismus, LeG ticismefut d'uncaractèrej uiflongtempsavantdedevenirchrétien.Il sembleavoirét premierefforttenté par les philosophesjuifs pour donnerun tour spéculatifà la c naissancemystiqueempirique,avec l'aide d'idées platoniciennes,pythagoricie et stoïciennes.De là, le danger d'hérésiedont Akibaet Ben-Zomacherchèrentà préserver,et dontles systèmesde Philon,adepteen Cabbale,montrentles nombr pièges.Cefut l'ancienneCabbalequi tournaen allégoriele CantiquedesCantiquesp la,d'Adam-Kadmon,ou Dieu-homme,dela fiancéede Dieu,et par suite, du «mys de l'union des puissances»en Dieu, avant Philon,Paul, les Gnostiqueschrétien la Cabbalemédiévale.L'ancienneCabbalespéculative(IV, EsdrasIII, 21,Sag.11, parla du « germede poisonvenu du serpent et transmisd'Adamà toutesles gén tions, avant Paul et R. Johanan. Si la classificationdes âmesen pneumatiquesp chiqueset hyliquespeut être rapportéeà Platon, Paul nefut pas le premieràenpar Tout le systèmedualistedu bienet du mal commepuissanceségales,système remonteà la doctrinede Zoroastreet par là à la vieilleChaldée,peut se reconna dansle Gnosticisme;etilexerçasoninfluencesurl'ancienneCabbaleavantd'attein celledu MoyenAge.Telleest la conceptionsur laquellese fondel'arbre cabbalisti dontle côtédroit est la sourcedelumièreet de pureté,le côtégauchesource,deté breset d'impureté,conceptionet imagequ'on trouvechezles Gnostiques(Cf.IRÉ I., 5..—EPIPHANE, Hoeres,XXXII, 1,2; —HoméliesClémentines, VII,3). Les Ke pot,ouécaillesd'impureté,qui tiennentbeaucoupde placedansla Cabbalemédiév se retrouventdansles vieillesincantationsbabyloniennes,et cela montrel'antiqu de la plupart des matériaux cabbalistiques. Il est évidentque lessecrets dela Cabbalethéurgiquenesont pas aisésà conna et cependantle Testamentde Salomon,découverteassezrécente,a révélétout le s tème de la manièrede conjurer les anges et les démons,et d'exorciserles mauv esprits; mêmele signeousceaumagiquedu Roi Salomon,connudes Juifs du Mo Agesousle nomdeBouclierde Davida été retrouvé.
1. L?s Hagadistessont des prédicateur:;populairesqui mêlant uie forte prop tion de récits historiques,légendairesou imaginairesaux exhortationsmorales
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! A la mêmeclasseappartient le Seferfief u'ot (le livre de la guérison)qui contient les préservatifscontreles maladiesinfligéespar les démons,préservatifsécrits par Noé,d'aprèsles instructionsdonnéespar l'angeRaphaël et transmisespar Noéàson filsSem(LivredesJubilés,X, 1-14).Celivreest donnécommeétant identiqueà celui que possédaitSalomon,celuiqui fut cachéensuitepar le Roi Ezéchias,tandis que le secret de l'art noir, ouart de guérirpar les pouvoirsdémoniaques,fut transmisà des tribus de païens, « aux fils de Keturah,ou aux Amorites.(Cf.Livred'Enoch,X, 7). Il y a tant d'analogieentre le Shi'ur Komahet la descriptionanthropomorphique de la divinité par les Gnostiques(Irénée1. c.) et les lettres de l'alphabet mises en travers du corps dans l'ordre d'Albash,formant les membresdu Macrocosme,que les deux conceptionss'éclairentréciproquement.Il en est de mêmedes «vêtements de lumière»,de la «doubleface »,de «la nature mâleet femelle»de l'oeil,de la chevelure,du bras, dela tête, de la couronne« du Roi de Gloire»empruntéesau Chant de Salomon(Parai: L. L, XXIX, 11 ; Ps. LXVIII, 18, et autrestextes bien connus); il en est de même du «sans-fin » En-Sof, à.ixspavToç, qui trouvent leurs parallèles dans d'anciensécrits gnostiques (textes coptes publiéspar Schmidt, 1892). D'autre part, la croix mystique.(Stauros,lettre X, anciennelettre tau, T,) et bien d'autres détailssont singulièrementéclairéspar l'anciennecosmogoniecabbalistique. Avecle petit nombredes matériauxdont on disposepour l'étude du Gnosticisme, 1sembleactuellementprématuréet hasardeuxde préciser,commel'ont fait MATTER et GrRÔREi. lurent gardéesassezsecrètesjusqu'à JÙdahle Pieux,qui était membrede la .fa mais son discipleF.léazarcommençaà introduireles doctrinesésotériquesora ' écritesdans un cercleplus étendu. L'enseignementessentielde cette école est le suivant: Dieu est trop haut que l'esprit mortelpuisasle concevoir: les angeseux-mêmesen sont incapables le but de se.rendrevisibleaux angesainsi qu'aux hommes,Dieucréa du foudiv Majçsté,qui a une dimensionet une forme,et qui est assisesur un trône, à l'O commevraiereprésentationde DieuiSontrtoe est séparedu mondedesansespar deau qui le voileà l'est, au sudet au nord ! le côtéde l'ouestest à découvert(C Shçkinahde Dieu,habitant à l'Orient,et les Constitutions Apostoliques, il, 57).d sorte que la lumièrede-Dieu,qui est n l'ouest, puissel'éclairer.Tous les passag de l'Ecriturese rapportent à cette Majesté,et non à Dieulu thropomorphiques me. Los Cabbalistesallemandsadmettent, p'af analogieavec les Cabbaliste
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pagne,quatre(quelquefois cinq)mondes: le mondede la gloire,qui est celuide la Majeslés le mondedes anges,le mondede l'Ameanimale,et enfinle mondede l'âmeintellectuelle.Jl est aisé de voir que cette curieusethéosophien'est pas un produitd