Session politique du Conseil national des 28-29 février et 1er mars 1984: rapport politique général


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1.1 - ETAT D'EXECUTION DES RESOLUTIONS DU 1er CONGRES ORDINAIRE ...
* Pour son application, la Circulaire n°3...
SECTEUR SECONDAIRE ...
3.4 ...
+ D'autre part, l'apport réel du Budget National et ...
Viser avant tout, les projets qui sont à la ...
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Session politique du Conseil national des 28-29 février et 1er mars 1984: rapport politique général

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Union démocratique du peuple malien . Conseil national ( 1948 : Bamako , Mali ) Session politique .

Session politique du Conseil national des 28-29 février et ler mars 1984 .

STANFORD LIBRARIES

JQ

3392 A98 U655PR. 1984 V.1

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HOOVER INSTITUTION on War , Revolution , and Peace FOUNDED BY HERBERT HOOVER , 1919

UNION DEMOCRATIQUE DU PEUPLE MALIEN BUREAU EXECUTIF

CENTRAL

SESSION

POLITIQUE DU CONSEIL NATIONAL

DES 28-29 FEVRIER ET

1ER MARS 1984

RAPPORT POLITIQUE GENERAL

JANVIER 1984

ERRATA

Concernant los a21 :00 s amorcés cux pages :

+ 7 (4ène parazre ho ) + 32 ( 3ème paraura ne ) + 34 ( fin 4èie panasraphe ) se reporter au " doowent intitulé :

Rapport poliüiculo général

Annezes "

- Lire :

+ P 1 : négligeablo ( 1er paragraphe) + P12 : observó ( avant -dernier paragraphe)

+ P13 : ( ... besoin de transports ) ( avant dernier paragraphe ) + P14 : fraiche (qene paragraphe)

+ P47 : par leur 00.0orterent quotidien (4èrie paragraphe) + 126 : nous vons été confrontés à la minorité de blocage

( fin 3èino pararaphe)

+ 130 : pour une meilleure productivité (1er paragraphe ) + 131 : apparitio :2 ( 3ème pera raphe )

constituert ( 4ère pera Iaphe orcaliges tests (2cio paragraphe ) les premiers résultats s'étant révélés

+ F33 : l'organisation projetée tient compto ( 1er parastaube) l'exploitation ( 3ène paragraphe) d'uit esprit politique ... ( 3ère para raphe) aux noi: czos coûts (i in 3ème paragraphe) perso::aliié (dernier paragraphe)

+ 36 : davantage ( 1er paragraphe) les sinctuos du Parti qui concourent au nene but

( fin 4èivo paragraphe) +

38 : principales cerises

+ 46 : procéduros du Parti ( 2èrie tiret ) entre los o.1bitions et les moyeiis du Parti ,

( avant- dernier tiret )

INTRODUCTION =

La présente Session du Conseil National se tient , comme l'a si souvent signalé le Secrétaire Général de notre parti , à un moment particulièrement difficile pour notre pays . La grave sécheresse qui s'abat sur notre sous

région depuis plus d'une decennie et qui s'étend à des zônes jusque là à l'abri de cette calamité naturelle , la chute de la production et de la

productivité qui en découle pour une part non néglégeable , la chute des

cours de nos principaux produits d'exportation et la montée vertigineuse des prix des biens de consommation et d'équipement que nous importons cons tituent des facteurs indéniables aggravants que nous ne maîtrisons pas et que du reste peu de pays dominent même parmi les plus développés .

Cette session qui sera à dominante politique se doit de dégager de nouvel les directives pour consolider les positions acquises dans la dynamisation

du Parti , orienter le présent et l'avenir afin que malgré les obstacles de plus en plus nombreux et complexes , nous réalisions nos objectifs de developpement économique et social .

Toute démarche humaine rationnelle pour être globale et continue exige que l'analyse du chemin parcouru précède les réflexions sur les actions futures . Aussi dans ce rapport , le Bureau Exécutif Central se propose - t il dans les différents chapitres et dans leurs annexes de :

- vous faire le point de l'exécution des résolutions du premier congrès ordinaire et la précédente session économique du Conseil National lors de la clôture de laquelle le Secrétaire Général n'a pas manqué de souli gner l'importance qu'il accordait à la bonne application des décisions ... / ...

- 2 en disant

:

' ... il exige également de nous mesdames et mossiers que los mesures et

recommandations issues de cette session extraordinaire soient appliqées avec toute la fermeté , toute la détermination et tout le courage néces saires " .

de vous dépeindre la vie intérieure et la vie extérieure du Parti .

d'insfter sur les dispositions structurelles mises en oeuvre pour l'amélioration de la production et de la productivité d'attirer votre attention sur quelques axes de réflexion dans le souci permanent du raffermissement de l'U.D.P.M , et d'accroitre l'efficacité de oes instances dans leurs actions , Ces axes de réflexion sont loin dêtre limitatifs et toutes autres suggestions utiles à la réalisation des obje.tifs du Parti seront bien venues .

Vous constaterez enfin que dans le rapport , les points faisant l'objet

de communisations spécifiques au Conseil National n'ont pas été dévelop, pés , il s'agit :

- de la problématique de la sécheresse et de la lutte contre la déserti fication

de la politique extérieure du Mali et de la politique vis - à - vis des Maliens à l'extérieur . X

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... / ...

:

H

A P I TRE

I

:

LA

VIE

DU

PARTI

ETAT D'EXECUTION DES RESOLUTIONS DU 1er CONGRES ORDINAIRE ET LZ LA DERNIERE SESSION ECONOMIQUE DU CONSEIL NATIONAL VIE INTERIEURE

- VIE EXTERIEURE

Relations Internationales

Coopération Mali -Guinée Candidature à l'o : U.A Entrée à l'U.M.0.A .

- 3 -

1.1 - ETAT D'EXECUTION DES RESOLUTIONS DU 1er CONGRES ORDINAIRE ET DE LA DERNIERE SESSION ECONOMIQUE DU CONSEIL

NATIONAL

Le 1er Congrès Ordinaire du Parti et la Session du Conseil National

consacrée aux questions économiques , tenus respectivement les 23 et 24 Février 1982 et les 11 , 12 et 13 Janvier 1983 à Bamako , ont fornu lé une série de recommandations assignées comme tâches essentielles

au Bureau Exécutif Central , organe exécutif du Conseil National .

Fidèle à la ligne de conduite qu'il s'est toujours imposée et qui est dictée par son souci de se conformer strictement aux directives des

instances supérieures du Parti ( Conseil National et Congrès ), le Bu reau Exécutif Central a recensé méthodiquement les résolutions inpor tantes du Congrès et du Conseil National précités pour en faire les

éléments d'un programme pluriannuel de travail dont l'exécution cons titue pour lui la principale priorité .

A l'occasion des présentes assises , un bilan s'avère nécessaire pour faire le point des réalisations et évaluer ce qui reste à accomplir pour couvrir l'ensemble du programme initial .

Avant tout bilan , il paraît logique de commencer par rappeler la subs

tance des différents points sur lesquels il portera . Il convient aussi de souligner que l'accent sera mis surtout sur les thèmes à dominante politique . Ce qui n'exclut pas cependant que l'on puisse évoquer des

problèmes relevant d'autres domaines de la vie nationale .

... / ...

-4 INVINTAIRE DES RESOLUTIONS

Participation active de tous les responsables et de tous les mili tants à la vie du Parti à quelque échelon que ce soit

- Respect du verdict populaire et acceptation du principe de l'alter nance

Révision des dispositifs électoraux de manière à juguler d'avance

l'éclosion de tout esprit de groupe et de clan et assurer dans la

mesure du possible la rprésentation équitable de toutes les cellules de base dans les bureaux des instances immédiatement supérieures

Choix judicieux des responsables à tous les niveaux :" l'Homme qu'il faut à la place qu'il faut "

Création dans les meilleurs délais d'une école du Parti pour l'édu cation politique et civique du militant Mise en place des Comités et Cellules de Surveillance et d'Education Civique au niveau des Départements Ministériels , des Services Publics et Para - Publics

Vaste campagne d'information sur les rôles et prérogatives du Parti et de l'Administration

Réexamen par un groupe ad -hoc des règles de fonctionnement du Bu reau Exécutif Central pour une meilleure décentralisation Organisation de Séminaires de formation et d'information aux niveaux

national , régional, local

Analyse des Statuts et Règlement du Parti en vue d'une meilleure adaptation Utilisation des mass -média pour l'information sur la vie , les rè gles et les objectifs du Parti ,

... / ...

..

- 5 Contact entre le sommet et la base

Rayonnement culturel en vue de faire mieux connaître et aimer le Par ti

Mobilisation de toutes les forces vives pour la bonne exécution du plan quinquennal 1981 - 1985

Amélioration constante de la production et de la productivité dans tous les secteurs et sur tous les chantiers

- Poursuite de la lutte contre les feux de brousse et mise en oeuvre

de programme de reboi - bement sur l'étendue du territoire

- Mise en place des Tons Villageois : identification des lieux d'implan

tation , évaluation des ressources nécessaires , définition des procram mes et leur bonne exécution .

Toutes ces résolutions du 1er Congrès ordinaire de 1982 ont été rappe lées , certaines avec insistance par le Conseil llational de Janvier 1983

qui , en outre , compte tenu de certains impératifs de l'heure , a formulé les recommandations nouvelles suivantes :

Réduction des dépenses somptueuses à l'occasion des cérémonies socia

les par l'application stricte de la circulaire n ° 3 / UIJFM Application rigoureuse des dispositions statutaires en matière de

recrutement , de promotion et de départ à la retraite des fonctionnaires Dofl:: tion des effectifs de la Fonction Publique en encourageant la réorientation des fonctionnaires qui le désireraient vers la production et en canalisant les nouveaux talents et les nouvelles énergies vers d'autres secteurs et d'autres horizons que le seul emploi public

Assouplissem

de la Ligislation pour faciliter et encourager le

.. / ...

-

6

départ du secteur public d'agents désireux de se livrer à d'autres ac tivités productives

Etude de la possibilité d'apporter un soutien matériel et financier à ceux des agents qui s'engagent dans des initiatives productives pri vées

- Nouveaux recrutements à faire uniquement à la lumière des besoins

exprimés et budgetairement prévus et cela conformément aux dispositions

du Statut Général des Fonctionnaires - Mesures d'encouragement pour permettre l'installation de nouveaux

diplômés dans des initiatives privées ( dans le monde rural , dans l'in dustrie , l'artisanat, dans les petites et moyennes entreprises ) Renforcement des activités de ruralisation et intensification de l'en

seirament dans les langues nationales Rationalisation de la participation des populations à la promotion

de leur état de santé et en particulier par le renforcement des actions ,

de développement communautaire et la redynamisation des associations de bienfaisance opérant dans le secteur Poursuite des actions pour la sauvegarde de l'O.U.A .

En vue de la réalisation rapide de ces différentes tâches , le B.E.C.

les a judicieusement réparties entre ses commissions de travail et don né les instructions utiles aux services techniques et aux instances du Parti .

POINT

DES

REALISATIONS

Les termes de références , définissant toutes les phases d'études et d'action à entreprendre pour l'organisation , l'élaboration des Programmes et la construction de l'Ecole du Parti , ont été élaborés par la Commission Politique et approuvés par le Bureau Exécutif Central .

Il faut rappeler que par souci de pra - atisme , parallèlement aux étu

des et aux démarches précitées , il a été décidé d'organiser provisoi rement l'Ecole de manière à dispenser un minimum de formation utile aux dirigeants et aux militants de l'U.D.P.M .

... / ...

-7

Aussi , grâce à l'offre généreuse de l'U.N.J.M . de locaux dans le corps de bâtinent de la Maison des Jeunes et à la bonne disponibilité du Gouvernement sur les instructions

du Secrétaire Général , les cours

pourront bientôt commencer .

A cet effet , un prograrme provisoire a été élaboré par un groupe de travail de la Commission Politique , présidé par le 1er Vice -Président de l'Assemblée Nationale . Cf programme en annexe .

* La mise en place des Comités et Cellules de Surveillance et d'Educa

tion Civique est devenue réalité depuis le 26 Juillet 1983 .

En ce qui concerne les Tons villagois , ils viennent de faire l'objet d'une étude approfondie jointe en annexe à ce rapport . * La Commission Politique a élaboré un document sur les rapports Parti -Administration mais qui attend d'être apprécié par le Bureau Exé

cutif Central . Le Département de l'Intérieur a organisé le 2e Séninaire du Commandement qui a permis au Secrétaire Général du Parti de rappeler

solennellement les reconnandations de la Circulaire n ° 2 / PG - RM du 5 Janvier 1979 et de lancer un nouvel appel ferne aux responsables po litiques et aux responsables administratifs pour qu'ils continuent à améliorer leurs rapports .

* Les campagnes de reboisenent font tâche d'huile mais elles nécessi tent une mrilleure organisation .

Quant aux feux de brousse , malgré les différentes circulaires

( n ° 2 /UDPM du 17 Janvier 1982 , 2 et 4 des 11 Mars et 15 Avril 1982 du Secrétaire Général de l'UDPM , no 19 /UDPM du Secrétaire Politique ) ils continuent à ravager notre écosystème . Il est donc urgent , pour le

salut de notre pays , que chaque Malien se comporte en véritable pion nier de la protection de notre environnement . * Le principe de l'horme qu'il faut à la place qu'il faut entre progres sivement et s'installe dans les noeurs de notre Administration . Un

rapport sur les critères de choix des responsables a été déjà sounis à l'appréciation du Bureau Exécutif Central . ... / ...

,

1

:

8

* Les séminaires de formation et d'information des cadres et des nili

tants se multiplient et tendent de plus en plus vers la généralisation On peut à titre d'exeriple citer le 2e Séminaire du Comanderent qui

a été un forur où ont été discutés les grands probères qui préoccu

pent les Maliens , les Séminaires organisés par les départenents du Développenent Rural et de la Santé et des Affaires Sociales . Les mass -media apportent leur concours à toutes ces actions . Pour ren

dre leur contribution plus efficiente , les media doivent intensifier et organiser néthodiquenent leurs efforts de soutien . * Dans le souci de forner des hommes aptes à produire et de lier

l'école à la vie , la ruralisation et l'enseignement dans les langues nationales constituent des volets de plus en plus importants de notre enseignement .

Aussi les écoles s'évertuent - elles à concevoir des programmes de rura lisation adaptés aux réalités de leur milieu .

L'enseignement dans les langues nationales s'engage lentenent mais

sûre ment dans la voie de la généralisation , les classes expérimenta les en Bambara ayant donné des résultats encourageants . * La participation des populations à la vie du Parti et à la bonne

exécution du plan quinquenal 1981-1985 s'est concrétisée par la réali. sation d'importants " projets d'initiatives de base " dans plusieurs

secteurs . Sans nul doute , cette participation ira en se renforçant , tant notre peuple a pris conscience qu'il est le principal artisan de son développement .

* Le travail relatif à la révision des dispositifs électoraux ... , au réexamen des règles de fonctionnement du Bureau Exécutif Central pour une meilleure décentralisation , à l'analyse des statuts et règle ment du Parti en vue d'une meilleure adaptattion se trouve üctuel lement à une phase d'étude avancée mais n'a pas encore fait l'objet d'une décision du Bureau Exécutif Central .

Pour ce qui est du respect du verdict populaire et de l'acceptation ... / ...

- 9 -

du principe de l'alternance , un exposé sera fait sur ce point dans le cadre de ce rapport ,

* Le contact entre le sommet et la base , neilleur moyen pour être à

l'écoute du peuple , recueillir ses idées , ses sentiments et l'informer

des préoccupations essentielles du Parti s'est concrétisé par les nis sions BEC /GOUVERNEPLNT de Novembre 1982 et de nombreuses missions ponctuelles de membres du B.E.C. Pour rendre ces missions plus opérationnelles encore , le B ... C . a adopté un document intitulé : " NOTE RELATIVE AUX TOURNEES DES MEMBRES DU BUREAU EXECUTIF CENTRAL DANS LES REGIONS "

Cette note a été accompagnée de la Décision n °5 /UDPM en date du 26 Juillet 1983 " PORTAIT SUR LES INSTRUCTIONS GENERALES RELATIVES AUX. TOURNEES DES MEMBRES DU BURJAU EXECUTIF CENTRAL" .

* Les importantes décisions de la 2e Session Economique du Conseil National ont fait l'objet d'une réunion du Bureau Exécutif Central et

du Gouvernement à l'issue de laquelle des tâches précises ont été as signées aux différentes instances du Parti et du Gouvernement .

La Virculaire n ° 20 /UDPM du 8 Février 1983 sous forme d'instructions aux Secrétaires Généraux des Sections UDPM , aux organisations de mas

ses ( UNFII, UNJII, UNTM ), aux membres du Gouvernement , aux Gouverneurs : de régions et Ambassadeurs réppell : vos donisions .

Des actions concrètes ont été déjà menées dans ce sens , surtout pour

l'emploi des Jeunes dans des activités productives privées . A cet effet , une large information a été donnée par le parti et le Gouverne ment .

L'institution des concours pour l'entrée dans la Fonction Publique est effective depuis le mois de Décembre 1983 . Le ?? rti et le Gouvornement on ; élaboré un dossier pour l'emploi des Jeunes et ce dossier a eu un échofnoronhin

niveau de tous les

... / ...

- 10 ,

bailleurs de fonds déjà approchés .

* Pour son application, la Circulaire n °3 /UNFM quiſsuscité des espoirs légitimes bute contre quelques obstacles qui devaient être pris en considération au moment d'initier des décisions dont les effets ont

tendances à s'estoniper dans le terips . Il importe donc de poursuivre et d'intensifier la campagne d'informa tion et de sensibilisation en vue d'une adhésion plus grande et plus consciente de toutes les couches sociales aux recommandations de cette circulaire .

* La recherche du raynonnenent culturel du Mali constitue un des ob

jectifs prioritaires de la Politique Extérieure de notre pays , et les résultats obtenus sur ce plan sont largement positifs .

Quant à la sauvegarde de l'0.U.A . , le Mali peut légitinement se flat ter d'être parmi ceux qui ont choisi de répondre toujours présents à

l'appel de notre Organisation Continentale . Le Mali n'a jamais mis en doute la nécessité et l'importance de l'OUA pour l'affirmation de notre continent . C'est pourquoi le Mali conti nue de considérer que l'0.U.A représente le cadre

le plus indiqué

pour débattre des grandes questions africaines dans la liberté et dans le respect des opinions des autres . C'est pourquoi, quelle que soit la complexité des problèmes à régler et quelle que soit la passion des débats , notre pays s'est toujours distingué par ses prises de position sages dictées par le souci de

préserver l'OUA , une des plus belles conquêtes de l'Afrique . A preuve , s'il en faut , nous avons la fierté de voir notre Secrétaire Général au noeud de toutes les grandes questions débattues et intinerent associé à la base de leurs solutions . 0

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... / ...

..

- 11 I.2 .

L. VIL

INTETICURD DU

PARTI

Les assises de ce Conseil National consacré essentiellement aux quese .

tions politiques , sont une occasion opportune pour jeter un regard criti que sur le chezin parcouru par l'U ... ? . 1 . qui entre dans la cinquième année de sor existence .

Il në s'agit pas de présenter un bilan exhaustif de la vie du Farti meis de procéder à une mise au point qui pemette de mesurer l'impor tance des efforts à déployer encore pour permettre au parti de rempor ter de nouvelles victoires .

Il convient de faire remarquer que toute apzréciation qui se veut correcte de la vie intérieure du Parti doit nécessairement tenir compte

des résultats obtenus et des progrès perceptibles dans l'action de sa dynamisation retenue comme objectif prioritaire par le Ier Congrès ordi naire ,

Certains volots de la vie du Parti devent faire l'objet de communica

tions spécifiques lors de ces assises , cet exposé s'articulera autour de quelques points concrets essentiels à li. phase actuelle du processus de dynamisation .

Il s'agit en l'occurrence de la tenue régulière des réunions statutaires , du rôle du Secrétaire Général d'une instance de base dans l'animation de colle - ci i de la qualité , ce l'envoi régulier des procès -verbaux de réunion aux instances supérieures et de leur exploitation rationnelle par celles - ci i de la meilleure utilisation des cotisations payées par les militants i de la nécessaire bonne collaboration entre le parti et l'Administration ; de la bonne circulation de l'information entre le sommet et la base ; de la mise en oeuvre des structures d'animation de la production de la participation des Femmes et des Jeunes aux program

mes de développement ; du rôle du Parti et de ses organisations intýcrées dans la protection de l'environnement ; du fonctionnement des commis ces sions de travail du Parti ; des activités culturelles et sportives , i co

comités et cellules de surveillance et d'education civique et des Tons villageois sur lesquels un accent particulier sera mis į du renouvel lement des instances .

.../...

- 12 -

I - Il n'est pas rere de constater que la tenue des réunions est liée à

la présence du Secrétaire Général .

C'est le lieu de rappeler que le Secrétaire Général d'une instance en est certes le premier responsable mais que son absence ne doit dn aucun

cas provoquer un ralentissement , à plus forte raison un arrêt des acti vités du Parti dont l'animation incombe à l'ensemble du bureau , collec tif au sein duquel chaque membre a un rôle clairement défini à jouer ,

Mais cet aspect du Partiqui est conforme au principe du Centralisme Démocratique s'efface parfois devant un phénomène de substitution qui tend à restreindre le bureau au Secrétaire Général . Là où ce phénomèno

atteint sonparoxysme , on ne dit même plus le bureau de tel comité , de telle sous - section , de telle section , mais le bureau de monsieur Untel .

Ainsi , le groupe disparaît au profit de l'individu , le Secrétaire Géné ral devenant le seul élément en vue , assunant l'entière responsabilité de l'instance qu'il dirige . Cette importance anormale accordée au

Secrétaire Général explique le fait qu'à l'occasion des élections on ne lutte pas toujours pour être membre de l'organe dirigeant mais pour être le premier responsable ou rien . Lorsqu'un bureau de consensus est mis on

place , la tendance minoritaire ne se sent pas suffisamment concernée par les éventuels échecs de l'équipe en place . Il peut même arriver qu'ello les souhaite pour pouvoir , le moment venu , en tirer profit .

De telles attitudes ne favorisent pas la vraie réconciliation à laquelle oeuvre le parti , celle qui repose sur la solidarité dans les actions .

C'est aussi parce que le bureau s'identifie au Secrétaire Général que

certains membres en viennent à ne plus considérer leur présence indispon sable aux réunions , d'où les difficultés rencontrées parfois pour atteindre le quorum .

Le principe du Centralisme Démocratique doit dans tous les cas être scrupuleusement observés , Le Secrétaire Général , premier responsable politique doit veiller à l'exécution correcte des décisions et instructions émanant des instances

supérieures .

... / ...

· 13

Les réussites et les échecs ne doivent pas non plus être imputables

au seul Secrétaire Général , mais à tout le collectif dirigeant , voire à l'ensemble des militants , principales forces de production dont le Parti doit toujours chercher à obtenir l'adhésion à ses objectifs . Pour ce faire , le responsable politique une fois élu doit se comporter en responsable de toute sa communauté , sans discrimination aucune . En

effet il ne faudrait pas oublier que les bureaux ne sort que les or ganes exécutifs des Assemblées Générales et des Conférences , même les éléments qui ont pu siopposer à son élection méritent sa bienveillar.ce . C'est à cette condition qu'il parviendra sans doute à gagner le sou tien populaire et à faire participer à la vie du Parti beaucoup de cadres honnêtes et disponibles qui ne demandent qu'à être sollicités ,

Comme l'a si bien signalé le secrétaire Général du Parti , lors de sa dernière mission en 6e et 7e régions en Novembre

Décembre 1983 ,

notre pays , en dépit de l'adversité naturelle qui l'accable , regorge de potentialités immenses dont l'exploitation nécessite un encadrement

intense , et adapté et une mobilisation de toutes les énergies de la Nation .

Le rôle des responsables politiques est capital dans la réalisation de cette entreprise . Ils doivent se tenir à l'abri de tout excès et de

tout acte d'injustice , éviter les comportements qui émoussent l'en thousiasme des militants acquis à la cause du Parti , s'imposer une discipline et une rigueur exemplaires , surtout dans l'utilisation des cotisations du Parti . Ces fonds doivent en priorité servir au finan

cement de mini -projets d'intérêt public certain , à l'achat de biens

de production et d'équipement. L'austérité que le parti et le Gouver nement se sont imposée aux plus hauts niveaux doit être de règle éga lement dans toutes les autres instances du Parti , Toute déviation

dans l'utilisation de ces cotisations ( achat de véhicules ou d'engins destinés au confort personnel des responsables et non aux stricts besoins de transports ne peut que susciter chez les populations des sentiments de frustration entraînant parfois une démobilisation irré versible .

2

Pour permettre à la Direction du Parti de suivre de près la vie

du Parti et de donner à temps les orientations appropriées , les sec

tions doivent envoyer régulièrement les procès -verbaux de réunion et

... / ....

- 14 -

les présenter de manière à en facilitar l'exploitation , c'est -à-dire en les rédigeant dans un langage concis , clair et précis . Il est loisible et même souhaitable que les sections dressent à

l'issue de leurs réunions des procès - verbaux détaillés qui foront partie de leurs archives , Mais pour la bonne exploitation de ceux-ci

par l'instance supérieure , leur transmission au Bureau Exécutif Cen trol doit être faite par des lettres succinctes qui mettront en

relief les points qui requerront son avis , son appréciation ou sa décision ,

Une telle procédure ne pourra que foire gagner sur les durées de traitement des informations et de la bonne circulation de celles -ci entre la base et le sommet ,

3

Le réussite des actions définies par le parti implique une cal

le boration frache , loyale et positive entre le parti qui conçoit , oriente et contrôle , et l'appareil edininistratif chargé de la mise en oeuvre des programmes de développement arrêtés par le parti .

Nous pouvons déjà nous réjouir de constater que des progrès remar quables ont été accomplis dans le rapprochement de ces deux struc

tures dont les missions , sans être identiques , restent cependant

complémentaires et visent le même objectif final : la prospérité générale de la nation malienne , Le terrain n'est pas entièrement et définitivement aplani et des

incompréhensions , des tiraillements et des frictions se manifestunt encore çà et là entre responsables politiques et re pinsables adminis tra tifs , liais les explications claires , les mises en garde bien à propos et les recommanda tions fermes du Secrétaire Général du Parti à l'occasion du deuxième séminaire du Commandement tenu au mois de

Septembre 1983 et dont l'initiative a été unanimoment saluée , ne manqueront pas d'inspirer.ceux qui , en violation de la lettre n° 2 PG - P du 5 janvier 1979 , persistent dans lour volonté de créer

et de maintenir des dissensions artificielles et injustifiées , irto lérables au regard de nos institutions et de nos objectifs ,

.../ ...

:

- 15 La recherche des intérêts souverains du peuple dõit constituer le seul mobile de toutes nos actions , et nos comportements doivent y trouver leur justification à tout moment .

Toujours soucieux d'insérer ses actions dans les préoccupat : ons légitimes des populations , le Bureau Exécutif Central s'attache à instaurer un dialogue constructif et ininterrompu avec la base . 4 - En exécution de la lettre - circulcire n 43 du 21 octobre 1982 du

Secrétaire Général du Parti , elle -même conforme à l'esprit du premier Congrès Ordinaire qui a recomandé un contact permanent dt intense

entre le sommet et la base , une tournée générale B2C /GOUVERNEITIENT a

été organisée à travers tout le pays . Des missions similaires sont prévues et pour leur permettre d'attein dre l'impact qu'on en attend , toutes les directives nécessaires sont déjà arrêtées par le Bureau Exécutif Central , 5 - L'U , D , P.11 . étant l'émanation de la volonté populaire librement

exprimée au Référendum du 2 juin 1974 , le creuset de toutes les for ces vives de la nation , son implantation dans tous les bureaux et sur tous les chantiers per la création des comités et cellules de Surveil. lance et d'Education Civique recommandée par le Conseil National a été effective depuis le 26 juillet 1993 . La mise en place de cette structur

politique au niveau des services

publics ne vise d'autre objectif que l'amélioration de la production et de la productivité par une amélioration constante des méthodes de

travail et de l'organisation du traveil , la réduction des heures de production perdues par les pesanteurs sociales ; bref par une attitu de positive vis -à-vis du travail se traduisant dans l'utilisation

judicieuse de toutes les ressources disponibles . Pour une plus largd information sur les comités et Cellules de Sur

veillance et d'Education Civique , un développement plus approfondi leur sera consacré dans le chapitre II relatif à la politique de production et de productivité du Parti .

... / ...

- 16 -

Toujours dans la porspective d'un cccroissement continu de nos cape cités de production et de gestion , la nouvelle organisation du monde rural définie par le parti et fondée sur le "Ton Villageois " progres se et de nouvelles impulsions seront données avec la mise en oeuvre

des programmes d'action élaborés par le parti et le Gouvernenent et qui font l'objet du document intitulé " Politique Nationale de Promo tion de Tons Villageois " .

La consécration de cette nouvelle politique conforse à notre straté gie de développemont autocentré à la base renforcera la participa tion des populations à la réalisation de nos programmes de dévelop

pement socio - économique . Les résultats déjà obtenus dans le cadre de " projets d'initiatives de base " sont assez encourageants . 5

Le protection de notre environnement est une condition essentiel ne

le à réaliser si nous voulons pas voir reduits à néant tous les efforts que nous fournissons et les sacrifices que nous consentons . Aussi devons -nous tous nous mobiliser ce façon déterminée et perma..

nente pour préserver notre écosystème , notamment par une lutte sans merci contr les feux de brousse , une généralisation des actions co reboisement et de l'utilisation des foyers améliorés , Les effets contrariants de la désertification et de la sécheresse

sur nos plans de développement doivent nous inciter non seulement à lutter contre toute action de destruction du couvert végétal , mais aussi à entreprendre de le reconstituer et de rétablir l'équilibre

écologique , surtout dans les zones los plus dévastées par ces flínur à la fois na turels et humains .

Les appels et directives sans cosse réitérés à travers les différen

tes circulaires ( cf les circulaires n° 2 et 4 des II mars et 15 avril 1982 par exemple ) du Sécrétaire Génór i relatives à la protection do notre écosystème et à la lutte contre les feux de brousse méritent de trouvor un écho plus favorable dans toutes les couches sociales

de nos populations . A cet effet , l'opuscule édité par le Bureau Exécutif Central sur " la Lutte contre la désertification " doit ser

vir de breviaire à chaque responsable et à chaque éducateur pour sen sibiliser et organiser la protection de notre environnement et sa

régénération ,

- 17 -

6 - La jeunesse malienne qui s'est déjà illustréo par plusiours actions d'intérêt

public sur differents chantiers (Sélinqué, Youwarcu ) cuiü s'engacer clavantaco cons

le corbat contro la séchcrosco ct la désertification qui rcitont on júril 110 tro survie wêre . La jounesse i :alione doit inultiplier les initiatives posicives et les concrétiser , combattre toutes les teicucos à la facilité , au laisser -aller , à l'abandon de nos valeurs aut ctiques .

Quant aux fe nes , elles ont plci:20" ent conscienco que tout dévelo penent social harronioux inplique leur participation effective . Lour disponibilité et leur volonté à oeuvrer résolu :ont à la moralisation de notre

société se sont concrétisées par les décisions salutaires contemios dans la circu laire n° 3 de l'U..F ..., do:? t l'exécution mériterait encore de gros efforts à tous les échelons de la vie nationcle .

Son importance ne saurait guère être mise en cause et les c ntraintes qui cênent son application doivent être objective: ent et rapicerent cuelysées pour être transcendées .

Tout le peuple malien est vive enü coiivié à cette tâcl.e, au prerier chei les responsables qui, en pareille circonstance doivent servir de nodèle

par lour corpor

teient quotidien .

C'est à ce prix que la dynanique impriméc au Parti ei vérifiée à l'occasion de son 4èle aniversaire célébré e lars 1983 pourra être ontzetene . Le Dureau Lécutif Central, sous la direction clairvoyante et vijilanio cu

Secrétaire Général de l'U.D.foros s'efforce toujours d'uzzécuter toutes les tâcizes qui lui ont été assignées et de lettre en place les structures retenues . 7 - Les grandes Comissions du breau Exécutif Central sunt fonctionnelles de uis

plus d'un an , et par lettro - circulaire n ° 10 /UDP au 11 Septembre 1982 , le Soon taire Général du Parti a ordonné à toutes les sections " de nottre en place lours coissions

avant le 30 Septembre 1932" et " a'elaborer des procracios de travail pour cracine d'elles avant le 31 Octobre 1982" .

.../ ...

- 18 Ces Commissions de Sections sont encore loin d'avoir atteint leur

vitesse de croisière . bussi responsables et militants doivent-ils sans tarder entreprendre de dynamiser ces commissions dont l'animo tion constitue l'un des facteurs les plus importants devant impulser

et renforcer le Parti par l'accroissement de sa capacité de refléchir , de s'engager dans des actions positives , d''tablir des échanges d'idées utiles entre le somot et la base et de former convenable ment les militants .

8 - Le domarrage très prochain de l'Ecole du porti permettra de mioux

informer les militants des préoccupations du Parti , tournées essen: tiellement vers le peuple , d'aiguiser leur sens civique , de leur donner la formation politique roquise pour assumer dignement leurs responsabilités .

L'inſormation et la formation des homses sont capitales pour lc réus

site de nos programmes prioritaires de développement parce que notre

plus grande richesse est constituée par la qualité des hommes et des femmes qui composent la nation malienne .

Nos ressources matérielles sont limitées certes , et multiples 1.25 contraintes qu'une nature austère nous impose , Néanmoins , nous pos

sédons une valeur sûre qu'il n'appartient qu'à nous d'exploiter , C'est la disponibilité de notre peuple à travailler et sa volonté de défier toutes les calamités naturelles ,

La force et la richesse de notre pays , c'est aussi son unité . C'est là und richesse qui résiste au temps et qui se consolide dans l'ad versité . Nous en voulons pour preuve les réactions positives qui 30 manifestent après chaque appel à la solidarité nationale ,

Les activités culturelles et sportives sont des facteurs de pro duction , de civilisation , de promotion individuelle et sociale , 9

Ces activités constituent un cadre approprié pour l'instauration d'un dialogue fécond , d'un échange d'expériences entre jeunes vonas des quatre coins du pays .

.../ ...

- 19 Les activités culturelles et sportives comportent un aspect social ,

écononique : et politique . Elles favorisent l'éclosion des talents , contribuent au rapprochement des jeunes , consolidant la cohésion

nationele , ſorgent la personnalité de l'homme malien et le mettent ainsi à l'abri des effets pervers de la société .

L'organisation des activités culturelles et sportives nécessite toujours des fonds importants et les recettes ne couvrent jamais les dépenses engagées . Ces dépenses sont particulièrement élevées à l'occasion des biennales artistiques et sportives .

Les activités culturelles et sportives doivent être des moyens pri vilégiés de sensibilisation et d'education du peuple , de transmission

des mots d'ordre du Parti , des moments d'intenses réflexions sur la vie du Parti .

Il faut cependant faire remarquer que dans certaines localités , la mobilisation et l'encadrement des participants qux rencontres de

jeunesse soulèvent des problèmes parfois sérieux et dans ces cas , les opérations ne se réalisert qu'au prix de la contrainte ,

Il est important que ca point fasse l'objet d'une réflexion dans le sens d'une participation volontaire , en particulier à la biennale

qui exige la mobilisation de grandes ressources financières , maté rielles et humaines .

La bonne organisation de la biennale de Silasso ( 1983 ) doit inspi rer les autres régions . Il n'est pas exagéré de dire qu'à Sikasso . les objectifs essentiels assignés à la biennale ont été atteints : installation d'infrastructures destinées aux activités de jeunesse , contact dir ct et chaleureux des participants avec les populations de la localité d'accueil et de

participants entre eux .

Pour que Sicasso pérennise la valeur d'exemple de sa biennale ,

les

infrastructures réalisées doivent être convenablement entretenues

et rationnellement exploitées .

C'est ainsi seulement que les acquis de la biennale pourront profi 1

ter à plusieurs générations .

- 20 IO

Dans un contexte international cussi tourmenté et caractérisé

par une crise aigue et généralisée , les ilaliens fidèles à leur éthiquo et à leur philosophie du développement , réagissent toujours avec un sens civique admirable aux mots d'ordre du Parti . Leur attitude démontre les progtes enregistrés dans le processus de dynamisation du Parti . Ces résultats encourageants sont cependant insaffisants au regard des objectifs que nous visons . Nous devons encore améliorer sans cesse nos prestations dans le travail , notre comportement face

au bien public , face à nos productions nationales et face à notre environnement naturel .

Il faut en outre réaliser au sein du Parti une véritable symbiose des coeurs et des esprits ,

Les fondements démocratiques de l'U , D.P.M . autorisent la contradic tion dans les règles du Centralisme Démocratique , Done une contradic tion constructive qui ne s'étemise jamais dans des oppositions figées ,

Les responsables politiques à tous lus niveaux doivent se conformer aux exigences démocratiques du Parti : reconnaître à chaque militant le droit d'émettre et de défendre librement ses opinions .

La dynamisation du Parti a déjà franchi le cap des espérances vagues et est entrée dans une phase de consolidation véritable de l'U , D ..? . 11.. La conficnce dans les objectifs du Parti et la crédibilité qu'il conquiert progressivement sont des raisons bien fondées de croire la réussite de notre politique courageuse et honnête . Mais beaucoup d'efforts restent encore à foumir et beaucoup de sacrifices à consen

tir . L'action de sensibilisation , d'information et de formation du peuple doit être poursuivie et intensifiée , ceci requiert du respon

sable und grande disponibilité , un esprit de justice d'ouverture et de tolérance , une patience à toute épreuve .

A ce prix , il transcendera toutes les oppositions stériles ,

les

querelles de groupes pour des considérations futiles et il oeuvrera à la consolidation de l'unité nationale ot

au renforcement des assises de l'U.D.P.T . , le parti de tous les Maliens ,

... / ...

!

- 21 II

Renouvellement des Instances

Parti unique et constitutionnel , l'U.D.P.14 , a engagé le pari de pro mouvoir en son soin la démoctatie la plus large afin d'obtenir

l'adhésion et le participation de tous les l'aliens à l'oeuvre d'édi fication nationale , pour tenir ce pari , il fallait aménager les voies

de la participation , de l'égalité des chances et celles du recours à tous les militants . Par ses statuts , amondás après le Congrès Extraor-. dinaire de févriör 19EI , l'U.D , P.14 . a assuré l'égalité de chances par la périodicité de renouvellement des instances toutes les trois années . l'instauration du dialogue et de la diffusion sur toutes les questions et la ligne de consensus sur les décisions .

Après six années d'existence , les problèmes que rencontre le Parti dans la dynamique de son évolution se situent à des niveaux tels que le

choix des responsables ; leur rôle dans l'animation , la durée de

leur mandat , la distorsion entre les périodes de renouvellement des

organisations démocratiques , le prise en charge des conflits dans les instances .

Choix des responsables : il s'agira dans ce cas de respecter les cri tères émis par le parti pour opérer les choix objectifs répondant aux

normes d'intégrité , de bonne moralité , de disponibilité dt d'engage ment .

Rôle des responsables : Elu dans le cadre d'un consensus , le recpon sable doit être un rassembleur d'homries , un point de convergence et

non un foyer de divergence . Mais sa compétence , sa disponibilité doivent pouvoir être recompensées par une sécurisation de son rôle et la continuité de son action au service du Parti . Le fait que le responsable soit " coupé " de sa base électorale à ccuse de ses tâches

nationales comporte le risque évident de compromettre le renouvel 1ement de son mandat .

La durée dos mandats : l'expérience a montré qulil conviendrait de réexaminer la durée des mandats afin d'offrir aux élus la possibilité

de s'épanouir réellement et de mener à terme les actions qu'ils ont entreprises ,

... / ...

22

Si la régularité du renouvelle: ont des instances est la garantie du jeu démocratique , il n'en de iere pas moins qu'un mandat trop court ne plaide pas en faveur de l'efficacité .

La concordance des renouvelle ents : ce problème peut être posé en temes d'une réflexion à nener pour trouver un juste milieu entre l'ipératif d'efficacité et la réalité d'une débauche d'énergie autour des seus objectifs électoraux , Prise en charge des conflits : Los conflits peuvent exister à différents niveaux : entre responsables politiques , entre militants et responsables politiques et entre militants ,

Il importe que la réflexion soit approfondie de manière à inculquer davantaco l'esprit de consensus .

En tout état de cause , il est important que les conflits soient gérés ojective ent . Pour la mise en place des Sous - Sections et des Sections , dins la plesure du possible ,

la représentation de chaque instance doit être assurée à l'instance iimédiatorent supérieure .

... / ...

- 23 Valeur de la carte du Parti : En tout état de ccuse , il s'agira de mener la réflexion pour accorder à la carte du Parti sa valeur .

La carte , symbole d'adhésion , doit devenir entre les mains du mili tant , un instrument efficace auquel il aspire et qu'il doit prati quement conyoiter.

1. 3. VE EXTERIEURE DU

PARTI

24

1. 3. 1. Le Parti a développé ses activités et ses relations extérieures selon les lignes de sa Politique Extérieure qui , au demeurant fait l'oc

jet d'une communication lors co la présente session , Il faut signaler que cette même cominunication s'étendra à la Politique du

Parti vis

à

vis des Maliens à l'Extérieur dynamisée par les ins

tructions expresses du Secrétaire Général lors de la cinquième confé rence des Ambassadeurs

tenue en Mars 1982 .

Il faut rappeler toutefois ici l'assise internationale de plus en plus marquée de notre pays et l'excellonce de notre image de marque sur la

scène internationale , du fait de la politique de clairvoyance et de sagesse menée sous la haute direction du Sécretaire Général dont le prix SIMBA de Rome vient si heureusement de recompenser le grand mérite . Commentons ici tout simplement la signature du PROTOCOLE D'ACCORD DE

COOPERATION avec la République soeur de Guinée , la candidature du Mali au poste de Secrétaire Général de l'OUA et l'entrée de notre pays à l'U . M ,

0. A ,

1. 3.

2.

POINT DE LA COOPERATION GUINEE

MALI

C'est en Mar3 1982 que le Secrétaire Général du P , D , G. son Excelence Ahmed Sékou TOURE ,

en visite de travail à Bamako , a lancé un appel à

son frère et ami , le Général Moussa TRAORE , Secrétaire Général de l'UDPM afin que le Mal ! et la Guinée , "mis par la géographie , l'histoire et la culture , s'associent pour constituer un seul et même Etat , vaste , capable

de rappeler le grand Empire du Mali .

Convaincu de la communauté de destin des peuples Guinéen et Malien et de leur aspiration profonde et légitime à l'unité , Convaincu aussi qu'à l'heure actuelle , les micro -nations africaines ne

sont pas de nature à accélérer le processus de développement économique et social de l'Afrique ,

et pour donner la preuve à son Frère et Ami , le Président Ahmed Sékou TOURE fue le Mali partage son idéal unitaire , le Général Moussa TRAORE

a dépêché à CONAKRY le 20/07/82 une délégation na tionale de haut rang chargée de remettre au Secretairs Général du P.D.G. un message relatif

à la coopération Guinéo - Maiienne ,

... / ....

· 25 . Ainsi était déclenchée une dynamique qui Be poursuit toujours à ia satisfaction des deux parties .

Le 18 Mars 1983 , à Conakry , les Secrétaires Généraux des deu - Partis

( P.D.G. et U.D.P.M. ) devaient signer un PROTOCOLE D'ACCORD T : COOPE . RITION GUINCE

MALI définissant en son Article 2 les hases

uccess

sives du processus d'union qui sont : Le renforcement de la coopération - L'harmonisation des politiques et des structures rationales . - L'union .

Il importe de souligner que l'union dont la forme reste à définir , implique nécessairement la réalisation des deux premières phases . Actuellement , tous les organes de mise en oeuvre sont en place :

- Le Comité Politique ( coprésidé par les deux Secrétaires généraux du P.D.G. et de l'U.D.P.M . - Le Secrétariat Permanent qui assiste le Comité Politiqiie at

en assume le Secrétariat , veille au suivi , à la coordination et à l'exécution des programmes assignés aux sept Comités Mixtes Exécutit' . Sectoriels retenus dans le PROTOCOLE D'ACCORD DE COOPERATION et rém

partis en deux groupes comprenant , le premier , quatre Comités Mixtes Exécutifs Sectoriels et le second , trois ,

Le groupe 1 a tenu sa première réunion à CONAKRY les 2 et 3 Décembre 1983 , conformément aux recommandations arrêtées par le Secrétariat

Permanent lors de sa 1ère session qui a eu lieu à Bamako au mois d'Août

1983 .

Il est donc aisé de constater que le projet d'union Guinée

Ma !! au :

obéit à une procédure prudente et sage , reposant sur un rapprochement

progressif des politiques et des différentes st : 'uctures nationales

avance lentement mais sûrement , en respectant acrupuleuament la stia . tégie définie d'accord - parties .

.. / ....

26

1. 3. 3. CANDIDATURE DU MALI AU SECRETARIATGENERAL DE LOUA

La candidature de notre pays au Secrétariat Général de l'0.0.A . a été voulue par des pays progressistes d'Afrique , Leur choix était essen

tiellement dicté par des considérations objectives qui tenaient comp

te d'une part , de la qualité même de notre candidature , et d'autre part , de l'audience internationale dont jouissent notre pays et le

Secrétaire Général de notre parti , Président de la République : Notre candidature s'est heurtée tout naturellement aux clivages re grettables qui divisent le continent chaque fois qu'il se trouve en

position de prendre des décisions importantes .

Il n'en demeure pas moins que lors du 19 ème sommet de l'0.0.A . à Addis Abéba , notre pays a été honoré du soutien ferme de 26 Etats ,

ce qui représentait plus que la majorité absolue des 49 Etats présents

et même des 51 Etats membres ( y compris la R.A.S.D. ) . Mais la charte

de l'0.0.A . exigeant une majorité des 2/3 du nombre des Etats membres , nous avons été à la minorité de blocage . Le Mali souhaite de tout coeur voir l'Afrique dépasser ces divisions

qui ne profitent qu'à ceux que son unité gêne , L'Afrique est un con tinent assez vieux et ses fils , quelles que soient leurs divergences face aux grands problèmes se doivent de faire montre de maturité et

d'un sens élevé de la responsabilité . Autant mir devoir vis -à-vis des Etats qui nous ont placé leur confiance que par tradition d'ouverture sur les questions relatives à la destinée de notre continent , le Mali maintient sa candidature .

Il est important que cet acte soit , et avant tout , soutenu par chaque

malienne et par chaque malien et ce à tous les niveaux . Aussi , toutes les contributions utiles pour notre succès sont - elles requises de cha que militant de l'U . D. P. M ,

Un Comité ad -hoc a été mis en place pour définir et appliquer une stratégie appropriée et vos suggestions y seront les bienvenues .

... / ....

-

27 .

1. 3. 4. ENTREE DU MALI A L'U , M. 0. A.

L'adhésion du Mali à l'UNION MONETAIRE QUEST AFRICAINE ( UMOA ) est à analyser sous trois aspects :

- la logique des accords monétaires de 1967 entre le Mali et la France .

Les attributs de souveraineté et la création monétaire le contexte géopolitique dans lequel évolue notre pays .

1.1 . Les Accords Monétaires de 1967 Ces accords ont consacré le retour du Mali dans la Zone Franc . Au ter

me de ces mêmes accords , notre pays devrait après une période de coo pération bilatérale avec la France , réintégrer l'UMOA . Cette adhésion à l'UMOA implique :

- l'utilisation d'une monnaie commune garantie par la FRANCE et gérée par un Institut d'Emission commun , la Banque Centrale des

Etats de l'Afrique de l'Ouest ( B.C.E.A 0. ) . la mise en commun des réserves de change - la libre circulation des signes monétaires

la liberté de transferts de capitaux à l'intérieur de l'UNION La période de coopération bilatérale , prorogée plusieurs fois depuis 1973 , arrive donc à terme avec l'intégration . 1.2 . Les attributs de Souveraineté et la création Monétaire

Il est important de rappeler que la monnaie est avant tout un attribut

de souveraineté , donc le garant du sérieux et du crédit d'un pays . Autrement dit un Etat responsable se fixe nécessairement certaines cor

traintes en matière de création monétaire , dès lors que son économie est liée à celle des autres .

La monnaie traduit grossièrement les besoins en liquidités nécessaires pour faciliter les transactions entre agents économiques . En principe on distingue trois agents :

- L'Etat au sens strict ( TRESOR ) Les autres agents intérieurs au pays ( Sociétés et Entreprises etc ..... ) Les agents économiques étrangers ,

... / ...

- 28

Chacun de ces agents doit observer des règles strictes de création

monétaire . La Banque Centrale est chargée de veiller au respect de ces règles . L'entrée à l'UMOA ne change rien à ces principes . Chaque pays garde souverainement ses responsabilités en matière de création monétaire et en supporte le coût .

1. 3.

Le Contexte Géopolitique du Mali

En entrant dans l'UMOA , le Mali retrouvera son harmonie nécessaire avec son environnement immédiat .

En effet en tant que membre de nombreuses organisations de l'Afrique

de l'Ouest qui forment un espace économique commun aux frontières larges , le Mali est soumis aux mêmes contraintes .

Notre pays est tenu d'harmoniser ses politiques avec celles de ses voisins . Ceci ne signifie nullement adopter les politiques des autres . La monnaie commune facilite cette harmonisation ,

Il faut dire aussi que la présence du Mali consolidera en retour la Zone Franc dans son ensemble .

2. Les devoirs du PARTI face à

l'adhésion à l'UMOA

Le Parti et le Gouvernement ont le devoir de poursuivre l'action

d'assainissement des Finances Publiques et du Secteur d'Etat , pour améliorer le potentiel de Production du pays . En conséquence le parti doit sensibiliser et mobiliser tous les mili tants autour des objectifs économiques à atteindre . Ceci atténuera

les difficultés éventuelles de la période de transition . En contrepartie , comme l'a indiqué le Secrétaire Général dans son message de Nouvel An , le Parti veillera à ce que le pouvoir d'achat des militants soit sauvegardé . Ceci signifie une surveillance perma nente de tous les prix et la mise en oeuvre de mécanismes de réaction

pour éviter tout dérapage , 3. Les Devoirs des Militants

Chaque militant

devra agir activement :

pour combattre les auteurs " d'anticipations négatives sur les prix " et de spéculations se faisant au détriment de notre économie ;

- 29 -

pour renforcer la solidité de notre économie , notamment en soutenant la production et en renforçant notre capacité d'exportation , en gardant son calme et en restant patient face aux difficultés

inévitables à tout changenient dans les habitudes et procédures d'une économie

;

en soutenant les mesures de contrôles et de gestion cu crécit , nécessaires pour garantir notre souveraineté monétaire ; en soumettant chaque décision écononique , notamment les projets de développement à la recherche de la rentabilité immédiate . Moyennant l'observation de ces mesures simples , nous tirerons tous les bénéfices de cette victoire diplomatique qu'est l'adhésion à l ' l'UMOA .

4. Conditions pratiques de l'Entrée à l'UMOA

Si ce paragraphe ne fait pas cas des conditions réelles auquelles sont soumises notre entrée à l'UMOA , c'est uniquement pour ménager les intérêts supérieurs de l'Etat , dans les négociations délicates qui sont en cours .

Du reste , l'observation du droit à l'information de chaque militant , principe auquel le Parti tient hautement , ne sera pas compromise . En effet le Parti demeure l'instance privilégiée pour mobiliser tous les militants pour les actions d'accompagnement de la décision d'en trée à l'UMOA ,

Chaque militant sera sera donc largement informé au moment où il le faudra ,

THAPITRE

II : LA POLITIQUE DE PRODUCTION ET DE PRODUCTIVITE

CELLULES DE SURVEILLANCE ET D'EDUCATION TONS VILLAGEOIS C

OBSERVATIONS GENERALES SUR LES STRUCTURES PARTICIPANT AU DEVELOPPEMENT .

- 30 -

LE PARTI ET LA POLITIQUE DE PRODUCTION ET DE PRODUCTIVITE

La justification de la création même de l'U.D.P.M . se trouve dans le

souci du peuple et de ses dirigeants de promouvoir le développement économique et la promotion sociale du Mali . Qui dit développement parle de production et de productivité . C'est dans l'axe de cette philosophie , la seule valable pour toute Nation , que le parti a orien té ses actions depuis l'origine . Cependant la prise en charge de tous

les secteurs de développement et la méthodologie d'approche pour une meilleur productivité ont nécessité des démarches souvent obliques . La relative stagnation de la production et la regression notable de

la productivité ont améné le Parti à rechercher les voies les meil

leures pour impulser l'énergie nécessaire à uire reprise conséquente .

Il est de fait que dans un pays comme le Mali dont la structure de production repose essentiellement sur les richesses agro - pastorales

l'effort devait porter sur le monde rural comme support principal ; mais il est aussi évident que tout effort dans le monde rural court

le risque d'être obéré par une inertie de l'encadrement technique qui appartient essentiellement à l'administration . Il est donc apparu dan le fil de l'analyse que la stimulation pour la production et la pro ductivité devait jouer concomittament au niveau des structures du Parti et de celles de l'Administration . C'est dans cette optique qu ' il faut comprendre la nécessité de dynamisation des structures de

développement à la base ( Ton villageois et Comité et Conseil de Dé veloppement ) et la création des cellules d'Education Civique dans l'Administration .

2.

1 .

CELLULES DE SURVEILLANCE ET D'EDUCATION

L'émulation et l'éducation pour la productivité sont des fonctions sociales tendant à améliorer la qualité de travail et l'esprit d'ini tiative des travailleurs face à la carence et à la dégradation des

... / ...

3I .

moyens de production . Ces fonctions sont complémentaires des efforts stimulateurs du progrès technique , de l'organisation plus rationnelle du travail . Elles repondent au niveau de l'administration et de l'en treprise , à l'organisation et à la stimulation au niveau de la pro duction de base par la création des Tons Villageois et l'institution

des Comités et des conseils de Développement . Le succès de toute action politique dépend de l'engagement et de la volonté des membres de la collectivité ,

Seule une action vigoureuse et étendue permettra de lutter efficace

ment contre les attitudes négatives qui font obstacle à notre essor économique . Cette action doit être comprise et soutenue ; elle est

politique avant tout et doit se traduire par l'apparution d'une men talité nouvelle face au travail et au bien collectif qu'il faut fruc tifier . L'action portera simultanément sur le plan de la production

qu'il faudra accroitre et sur le plan de la consommation qu'il faudra reduire .

De plus s'il est de notoriété que les ressources d'un pays consti

tuant un facteur important de production , il faut admettre que le travail en est un élément déterminant ,

Ainsi l'éducation et la formation du travailleur doivent - elles cons tituer un souci permanent de la collectivité et s'inscrire dans un

programme politique et professionnel auquel il sera de plus en plus sensibilisé et associé .

Cette action doit l'amener progressivement à une attitude d'autodis cipline dans le travail .

En cela chacun devra se sentir concerné et chaque malien devra en tout lieu et à tout moment savoir que tout ce qu'il fait ou entreprend

intervient dans la qualité de la vie présente et future , Chacun de nos actes s'inscrit dans un processus dynamique de la vie et du deve nir de toute la collectivité . En retour , la collectivité concédera à l'individu la part équitable qui lui revient . Cette idéologie du travail sera interprétée sur les lieux mêmes du travail par l'éducation et l'émulation du travailleur par le travail

leur . Ce rôle politique sera confié à un comité ou une cellule de surveillance et d'éducatior. civique constituant en quelque sorte un

outil de productivité au service du peuple , donc du travailleur .

32

Le Comité de surveillance et d'Education Civique jouera un rôle d'éducation et

d'information du travailleur . Il pourra donner un

avis consultatif dans l'attribution des primes de rendement . Il sera

progressivement mis en place par le parti et le Gouvernement dans les entreprises , les services ainsi que dans les centres hospitaliers et les écoles .

D'ores et déjà , le Bureau Exécutif Central a décidé de choisir les Services de la Présidence et les Services et Unités relevant du Mi

nistère d'Etat , chargé de l'Equipement comme organismes testes pour

les premières expériences de mise en place de Comités et Cellules de Surveillance et d'Education Civique . le texte relatif à l'organisation ( voir en annexe nº ... Comités et Cellule de Surveillance et d'Education Civique ) . .

Ainsi il a été mis en place du 26 Juillet au 3 Décembre 1983 ,

des

quator

ze ( 14 ) Comités de Surveillance et d'Education Civique par une délé gation du Parti dirigée par le Secrétaire Politique et comprenant le Secrétaire à l'organisation , le Secrétaire Général de l'U.N.J.M .

ainsi que les chefs de Département intéressés ou leurs représentants ainsi que les représentants de l'U.N.F.M . , l'U.N.J.M . et de l'UNTM . Les premiers résultants s'étant reveler positifs d'ores et déjà du point de vue de l'assiduité , de la conscience professionnlle et d'une

manière générale de la productivité , le Bureau Exécutif Central vient lors de sa réunion du 12 Janvier 1984 de décider de l'extension de la mise en place à toutes les unités de production relevant du seo teur d'Etat .

La réalisation des grandes causes demande toujours à l'individu un

esprit de sacrifice auquel il n'accède volontiers que par un prones sus d'éducation et d'information . Mais le sujet éduqué est compara ble à un terrain de culture qui doit être préparé et mis en condi

tion en même temps qu'il reçoit cette éducation politique et dont il sera le principal dispensateur . Il s'agit ici , faute de pouvoir les

lever , de veiller à circonscrire les imperfections administratives , économiques , sociales qui risquent de gêner toute mobilisation préa lable à l'action politique .

... / ...

1

· 33 -

La productivité étant avant tout un indicateur économique , l.orga nisation projetée tien compte des secteurs d'activités d'une part et

de l'unité d'autre part ,

L'action des comités est complémentaireset aussi composite de celles des organisations , de l'administration d'unité qui la composent ;

actions qu'elle génère et catalyse . Elle émane de la structure poli tique et s'intègre aux structures auministratives et démocratiques . La mise en place des Cellules de Surveillance et d'Education , la mise en oeuvre des Tons et l'harmo2isation du travail des Comités et Con

seils de Développement procedent d'une volonté politique qui doit se manifester dans l'explitation optimale et rationnelle des ressources

et dans l'observation rigoureuse des principes d'organisation , de méthode et de discipline à tous les niveaux , car l'insuffisance et le bas niveau technologique appailent une participation effective et consciente du citoyen à l'oeuvre commune de construction nationale et à la réalisation des objectifs économiques de bien- être social , Cette

participation totale procède d'une esprit politique d'honnêteté , de

discipline et de courage dans le travail tant au sein des unités de production , des service , que dans le raonde rural qui supporte une large part de l'activité éocnonique au Mali . Cette attitude militante

de plein éanouissemen i politique du citoyen procède d'une action d'émulation et d'éducation qui engendre un esprit favorable au tra

vail et à l'éconcrie , Produire , toujours davantage , produire mieux et produire aux moindros couts voilà le credo ,

2.

2 .

TONS

VILLAGEOIS

Au Mali existent plusieurs formes c'organisations socio - profession

nelles de développement à la base : ASSOCIATIONS VILLAGEOISES , COPAC , G.R. , ASSOCIATIONS PAYSANNES , Mais selon toute analyse , le Ton dans

la philosophie de développement du Parti semble la plus élaborée ,

la

plus susceptible de siépanouir . Il s'agit , à terme , de drainer les autres associations vers la structure de Tons qui serait leur stade

final et le socle de développement du pays , Le Ton se distingue des autres structures par ses caractéristiques essentielles qui reposent sa mission de promotion du terroir , sa personalité juridique , son mode d'adhésion volontaire de la majorité des habitants du village et

ses règles de gestion démocratique .

- 34

I

La problématique d'implantation des Tons Villageois dont les éléments s'articulent sur plusieurs domaines qu'il faut marier harmonieusement appelle à définir et adopter une stratégie globale de leur mise en oeuvre dès lors que leur existence exige des changements notables de mentalité et d'attitude .

La réussite de toute action de développement à la base nécessite comme préalable la sensibilisation des populations afin d'obtenir leur adhésion sans réserve . Cette sensibilisation appelle une vaste

campagne d'information et d'éducation et de démonstration aussi bien auprès des responsables politiques et administratifs que des popu lations concernées . Après la sensibilisation , vient l'identification des critères pour la formation des Tons ; critères sociaux ( degré de cohésion et de solidarité dans le village , place et rôle des orga

nisations traditionnelles , centres d'intérêt du village ) ; critères politiques ( engagement ou intérêt porté au Parti , degré d'initiative prédisposition au changement ) : critères économiques ( potentialités ; ouverture au progrès capacité d'auto -développement ) . Dans la perspective d'une participation intensive des populations à leur propre développement au sein des Tons , il est indispensable que

les Villageois soient totalement et quasi exclusivement responsabi

lisés dans la conception , la formulation et l'exécution de leurs pro jets : identification de leurs problèmes , définition de leurs besoins fixation de leurs objectifs détermination des moyens , programmation des actions . Les structures d'intervention de l'Etat seront bornées

à inciter et soutenir ces projets .

Une stratégie de mise en place des Tons a été élaborée qui tient comp

te des préalables d'information , de sensibilisation et d'éducation des populations et tend à parvenir à une meilleure compréhension de la philosophie du Ton et à une harmonisation des méthodes d'appro che . Ce document se trouve annexé au présent rapport .

2. 3. OBSERVATIONS GENEP.ALES SUR LES STRUCTURES PARTICIPANT AU DEVELOPPEMENT .

Pour être efficace , la participation des populations doit être respon sable , les représentants des populations doivent prendre part aux responsabilités de l'administration sur la gestion des problèmes qui les concernent au premier chef , En fonction des besoins localement

35

ressentis , les populations pourront elles -mêmes concevoir les projets

de développement les intéressant directement et décider des ressour ces matérielles , financières et humaines à mettre en oeuvre pour leur réalisation .

Par l'extrapolation de leur expérience locale , les populations sont amenées à mieux appréhender le processus de développement régional

et de développement national . Ainsi se trouve justifiée l'existence des comités de développement et des conseils de développement .

Les institutions administratives de participation des populations que sont les conseils municipaux , d'arrondissement , de cercle et de région ne font pas double emploi avec les différentes structures du Parti .

Le Parti poursuit la mobilisation de toutes les forces vives du pays pour consolider l'unité nationale et accélerer l'édification d'une

économie nationale indépendante , notamment par la promotion économi que , sociale et culturelle du Peuple tout entier dans le cadre d'une planification tenant compte des réalités maliennes .

Ces objectifs de mobilisation des forces vives du pays sont poursui vis avec l'aide des structures du Parti que sont les bomités , les Sous - sections et

les Sections ,

Ces structures sont dirigées par des bureaux élus dont les membres

sont responsables de l'exécution correcte des décisions et instruc tions du Bureau Exécutif Central du Parti .

Au niveau de la Région , du Cercle , de l'Arrondissement et de la Com mune les instances du Parti étudient et suivent les plans et program

mes de développement et toutes questions relatives au développement économique , social et culturel et cela dans le cadre des objectifs du Parti , visant à mobiliser toutes les forces vives de la Nation . La participation institutionalisée au Mali est une participation aux responsabilités . Par le biais deleurs représentants au sein des con seils de circonscription , les populations exercent un pouvoir de

décision dans des domaines dans lesquels précédemment le chef de cir conscription décidait seul .

... / ....

-- 36 Pour associer encore d'avantage les populations à la gestion des af

faires publiques , il est même prévu que l'avis des Conseils doit être demandé dans des domaines où le pouvoir de décision reste de la com pétence des autorités de l'Etat . que

Pour/les Conseillers puissent correctement exercer ces pouvoirs dans l'intérêt des populations qu'ils représentent et pour que la partici pation soit aussi dynamique que le gouvernement l'a souhaité en l'ins titutionalisant , il est nécessaire que chaque Conseiller ait une très bonne connaissance des attributions qu'il doit exercer et des respon sabilités qui sont les siennes ,

La participation ne doit pas seulement être encouragée et dynamisée ; elle doit aussi être protégée , guidée et soutenue . C'est là le rôle des autorités supérieures et en particulier du Ministère de l'Inste rieur , qui exercent la tutelle sur les conseils . Ces autorités veil leront notamment que les conseils respectent le cadre des attributions

( territoriales et matérielles ) qui est le leur . Ces autorités veil leront d'autre part aussi que ce même cadre d'attributions soit res pecté par l'ensemble des structures de l'Etat quelque soit le Minis tère dont elles relèvent .

Il s'agira pour le parti afin de sauvegarder la cohésion de l'ensem

ble des organes qui participent au développement , de procéder à une adaptation des structures de liadministration au niveau des Comités

et Conseils de Développement avec les structures du Parti qui con courrent au nême but .

*

*

11

-OINT I ) '

T XECUTION

DU

=

=

Η Α Ρ Ι Τ RR E

III

PLAN

QUINQUENNZL

- 37

POINT D'EXECUTION DU PLAN QUINQUENNAL !

3.1 -INTRODUCTION :

L'adoption en septembre 1981 par notre Assemblée Nationale du document

du Plan Quinquennal 1987-85 a marqué le début de la période de Planifica tion que nous vivons auhourd'hui . Depuis le suivi de l'exécution est le

souci permanent du Département chargé du Plan . Il faut rappeler que le Plan Quinquennal 1981 - 85 a été élaboré en tenant

compte tant des enseignements tirés à la réalisation du Plan 1974/1978 , des impératifs de redressement et d'assainissement du Secteur Public , que

des Orientations de Développement à long et moyen termes définis par le Congrès Constitutif de l'UDPM (Mars 1979 ) et le Conseil National de Février 1981 .

Dans le cadre du présent document nous ne reviendrons pas sur les objectifs et les stratégies de ce Plan , étant entendu que ces Thèmes ont fait l'objet d'une large diffusion en son temps , aussi bien dans les instances du

Parti, que du Gouvernement ( Tournées B.E.C Gouvernement , Conseil National de Février 1982 ; tournée du Ministre du Plan dans les cercles du pays ) . Il est par contre très utile de présenter aux responsables politiques de

l'UDPM , le chemin parcouru , les performances atteintes , ce qui reste à faire et les améliorations nécessaires pour atteindre nos objectifs . 3.2

3.2.1

CONTEXTE DE L'EXECUTION DU PLAN

AU PLAN INTERNE : Nous assistons fort malheureusement à une persis

tance de la sécheresse avec de multiples

effets

:

Baisse généralisée de production , du revenu , de la capacité d'autofinancement , des approvisionnements des Unités Industriel les .

Mauvaise incidence sur notre Balance commerciale .

... / ...

‫از در‬

3.2 . ‫نے‬

AL PLAN EXTERNE

La crise écononique internationale - La flambée des cours des pricipales devises

La chute des cours des produits d'exportation utant de facteurs assez préjudiciables pour notre économie . PLAN BUTUALISE ET SA JUSTIFICATION

( en millions de FM ) !

(

SECTEURS

COUT INITIAL

!

! PART DANS LE PLAN ! !

COUT

31/12/82

Lcondaire

282 771

: 281: 405

!

! 31,60 % ! 319 383 31,80 % | 318 881

infrastru use

Equipement

!

*

( Ressources Hundes (

25T 70

77 78

: 28,13 % ! 315 827 18,47 % ! 94 812

1

894 634

PROJETS

PLAN

JETS

!

!

!

! NOMBRE

ACTUALISE , DANS LE I, DE

!

nonie Furale

! PART

IOO %

!

!

! 30,45 % ! ! 30,40 % ! !

!

!

!

, 1.048 909

!

149 )

)

. !

I 30 , 10% ! ! 9,05 % !

!

II2

141

140

)

!

100 %

542 1

Le cût actualisé au 31/12/1982 est donc de I 048 909 millions de F.M

Cartre 896 634 initialement prévus . L'augmentation globale des coûts actualisés a donc été de 152 280

millions de FeM sot un accroissement de 16,9 % par rapport au coût initial contre TO

15 % prévus accroissement du programme est décom -

p sé comme suit : ECONOMIE RUR - LE

L'accroissement aussi constaté pir rapp'ri au coût initial ( 282 771 millions de F.M ) est de 35 6.16 zil ] i ns de F.M soit un taux d'augmen tation Je I2,91 : 6 ,

.....

)

39 .

SECTEUR SECONDAIRE

La révision des enveloppes augmentera le coût total du secteur de

284 405 millions de F.M à 318 881 millions de F.M. L'augmentation ainsi

constatée par rapport aux prévisions initiales est de 34 376 millions de F.M soit un taux d'augmentation de 12,10 % . SECTEUR DES INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENTS PUBLICS

Concernant ce secteur , le coût total des enveloppes du secteur a été

augmenté de 64 117,5 millions de FM soit un accroissement de 25,5 % par

rapport aux prévisions initiales ( 251 710 millions de F.M ) contre 15 % prévus , le coût se trouve ainsi ramené à 315 827,6 millions de F.M. SECTEUR DES RESSOURCES HUMAINES

Les travaux de révision des enveloppes ont permis d'aboutir à une aug

mentation de 17 064 soit un taux d'accroissement de 21,95 % par rapport au coût initial ( 77 748 millions de F.M ) .

- LE COUT DU PROGRAMME ACTUALISE Le programme actualisé passe de 896 634 millions de F.M à I 048 909

millions de F.M ce qui correspond à une variation de 152 280 millions de F.M soit un accroissement de 16,98 % par rapport au coût initial . Cet accroissement , tel qu'il ressort des descriptions faites ci -avant provient de : a ) - Augmentation du noût du programme initial

75 969

- Augmentation des coûts de projets : ( + 102 882 ) : ( - 14 714 ) - Diminution des coûts de projets · Retrait de projets

b ) - Intégration de projets hors plan ; ; ;

: (:

I2 199 )

76 311

La variation du coût du programme actualisé est donc imputable à

l'intégration de nouveaux projets pour environ 50,1 % et à une meilleure évaluation du programme initial pour 49,9 % .

. 40

3.4

FINANCEMENT ACQUIS

Le financement total acquis au 31/12/1982 se chiffre à 512 196 millions de F.M ( soit 57 % des Prévisions initiales du Plan ) dont : 3.4.1

FINANCEMENT DES PROJETS INITIAUX DU PLAN : 472 083 millions

de F.M soit 53 % des prévisions initiales . 3.4.2

FINANCEMENT DES PROJETS HORS PLAN : 40 107 millions de F.M.

soit 8 % du financement total acquis .

* La présente note donne la situation au 31/12/1982 telle qu'elle ressort des travaux des différents organes de planification qui se sont déroulés au courant de l'année 1983. Une nouvelle situation au

31/12/1983 sera publiée en temps opportun . Pour ce faire les Commis . sions Nationales de Planification seront à pied d'oeuvre dès le Ier trimestre 1984 .

La répartition sectorielle du financement mobilisé au titre des projets du Plan est la suivante

:

Economie Rurale : IIO 730 millions contre une prévision initiale de 282 771 millions soit 39,15 % du taux de financement . Secteur Secondaire : I6I 768 millions contre 284 405 millions de

prévus soit un taux de financement d'environ 57 % .

Secteur Infrastructure : 154 826 millions d'acquis contre une prévisini de 251 710 millions ; ce qui représente un taux de couverture de 61 % . Secteur Ressources Humaines : 44 763 millions d'acquis sur une prévi

sion de 77 748 millions soit 57,6 % de taux de financement .

Deux remarques s'imposent : + D'une part le faible taux de financement enregistré par le Secteur Rural, Secteur considéré comme prioritaire dans notre stratégie de Développement .

La nécessité d'une reprogrammation en vue d'adapter le finanozment à nos objectifs de développement est donc évidente .

..

9

+ D'autre part , le niveau élévé des taux de financement des Secteurs des Infrastructures , Secondaire et Ressources Humaines .

Quant à l'origine du financement , l'on distinguera : - Le financement extérieur qui atteint 471 954 millions de F.M. soit environ 92 % du financement total acquis .

Ce financement extérieur se présente comme suit : Origine bilatérale : 234 424 millions environ 45 % du total carac

térisé par l'accent mis sur les Secteurs Ruraux ( avec 93 907 millions ) et secondąire (84 296 millions de F.M ) . Ce type de financement semble se conformer aux priorités nationales . Origine multilatérale : 214 404 millions de F.M soit 42 % du total

acquis avec un accent particulier sur les Secteurs Secondaire (pour 84 129 millions ) et des Infrastructures ( pour 83 095 millions de F.M ) . 0.N.G : avec un financement total de 23 124 millions de F.M soit environ 5 % du financement total acquis sont exclusivement concentrés dans le secteur Secondaire .

Le financement intérieur atteint 40 242 millions de F.M soit environ

8 % du financement total acquis ce qui est loin du taux de participa tion interne de 15 % souhaité dans le Plan Quinquennal . A noter cependant que ce taux de 8 % ne tient pas compte du financement des projets Régionaux .

La ventilation de ce financement intérieur se présente de la manière suivante

:

Budget National , - Fonds Routier ..

Autofinancement . - Fonds Minier .

.

7,7 milliards de F.M soit 19 %

O

.9

milliards de F.M soit 22 %

.23,5 milliards de F.M soit 58 % 0,5 milliards de F.M soit

I %

Deux remarques sont à faire :

+ d'une part , l'importance de l'autofinancement qui a elle seule repré sente près de 60 % du financement intérieur .

.... / ....

nota 42

+ D'autre part , l'apport réel du Budget National et des Budgets et Fonds Annexes demeure faible . Il est donc nécessaire de redynamiser les

divers Fonds (environ 15 au total ) et d'orienter davantage le Budget National vers les Investissements réels .

3.5

FINANCEMENT EXECUTE

Les dépenses totales engagées au titre du programme initial s'élèvent à 233 545 millions de F.M pour les deux premières années d'exécution du

Plan contre une prévision de 314 548 millions pour la même période ; ce qui représente un taux de réalisation de 74 , 24 % par rapport aux Prévi sions .

Cependant , rapporté au montant total du financement acquis , ( soit 512 196 millions ) , le taux d'exécution financière enregistre une baisse

nette pour atteindre 46 % Ce qui semble poser un double problème de capacité d'absorption de notre Economie d'une part et de procédures de décaissement d'autre part .

En outre , il faut signaler une inégalité évidente d'exécution suivant

les Secteurs . Ainsi , le Secteur des Infrastructures ( avec 125 307 millions d'exécution contre une prévision de 78 033 millions ) vient nettement en tête avec un taux d'exécution de 160,6 % . LE Secteur de l'Economie Rurale aussi a un taux de réalisation satis faisant avec 59,25 % .

Les autres secteurs ( secondaire et ressources humaines ) sont plutôt

d'un niveau d'exécution faible ( respectivement 41,9 % et 18,7 % ) . 3.6- FINANCEMENT A EXECUTER

Il ressort donc de ce qui précède qu'environ 54 yé ( soit 278 651 millions de F.M ) du financement acquis reste à exécuter . L'effort de réalisation devra particulièrement porter sur les Secteurs Secondaires et des Ressources Humaines .

.... / ...

:

- 43

Cependant , le Secteur Rural , de part son importance prioritaire doit être vigoureusement soutenu malgré un taux d'exécution relativement satisfaisant .

L'absence totale ou partielle de financement pour certains projets , la lourdeur administrative , les retards dans les approvisionnements sont autant de facteurs influents sur le niveau d'exécution des différents

projets . Pourtant , tout doit être mis en oeuvre pour réduire l'écart entre l'acquisition d'un financement et sa réalisation . 3.7

CONTRAINTES A L'EXECUTION DU PLAN n

L'on peut distiguer deux grandes catégories de contraintes : les endo gènes et les exogènes . Les contraintes endogènes sont celles inhérentes à notre Econo mie et peuvent se résumer à : 3.7.1

- Des capacités limitées tant du point de vue matériel que humain et

financier ."Et malgré le renversement actuel des tendances , le Budget National demeure encore presque exclusivement reservé aux frais de personnel , le matériel et l'investissement public proprement dits étant très faibles . A cela , il convient d'ajouter l'insuffisance de personnel qualifié pour une bonne gestion de nos projets de dévelop pement .

En tout état de cause , le renforcement de notre capacité d'absorption s'impose . 3.7.2

- Les contraintes exogènes : celles qui ne sont à priori pas maî

trisables par les autorités . Il s'agit :

- De contraintes climatiques . La sécheresse , desormais endémique amplifie d'autant les conséquences d'une crise économique mondiale dans notre pays . En effet , l'économie malienne ne peut échapper à la spirale vi cieuse de la sécheresse entra înant une haisse de production qui s'accom

pagne d'une aggravation du déséquilibre de la Balance Commerciale , Cette dernière étant déjà suffisamment marquée par la détérioration continue des Termes de l'Echange .

... / ...

- 44

- CONCLUSION

ET

PERSPECTIVES

Il conviendrait à ce niveau de réflexion de mettre l'accent sur les points suivants :

- A terme le financement interne doit prendre le pas sur le financement extérieur , il est prévu par exemple de passer de 9 % à 15 % pour le Plan actuel . vent

Les projets avant d'être inscrits doit faire l'objet d'étude approfon . dies surtout dans le sens de la maîtrise du financement .

Une réflexion approfondie doit être faite sur la manière de réduire le coût des projets .

Une articulation plus ? dicieuse doit être faite avec le budget pour garantir au maximum les tranches annuelles du plan .

Une amélioration dans les méthodes de gestions des projets est plus que nécessaire .

Harmonisation des procédures de recherche du financement.

1

S

(H =API.I.R.E ... IV

REERSPECTIVES

ET / ) / OUVEAUX F ) XES

DE

PEELEXION EFLEXION

- 45

PORSTEC1 IVES ET NCUVIS UK

S DE RUFLEXIONI

Il est certainement difficile et ambitieux de vouloir regrouper

sous quelques thènes , les perspectives et axes nouveaux de réflexicn du Parti . En effet la diversité mêre de la vie du Parti ne se prête pas à un moule . De plus les enjeux auxquels le pays doit faire face ,

cbligent à une remise en cause permanente des idées arrêtées , tout en demeurant bien évidemment dans la ligne d'action globale du Parti .

Les présentes réflexions drivent être considérées comme une contri

bution à un largo débat futur . Elles sont guidées par le souci majeur Parti de se faire le devoir à chaque étape importante de sa vie de procéder aux évaluations de ses objectifs , moyens et procédures d'action . Les changements conséquents dcivent être marqués par une volonté politique commune , pour mobiliser tous les militants . Nous retenons pour ces axes de réflexion trois groupes de questions ; La vie du Parti

Les Relations entre le parti et d'autres Organisa tions

- Le Parti et les Grandes Taches de Développement . I. LE VIE DU PERTI

Celle -ci sera marquée par deux prénccupations : La dynamisation du Parti L'Administration du Parti 1.1

LA DYNAMISATION DU PARTI

Par rapport au Conseil National d'Avril 1987 , on doit dire que de nombreuses actions ont été menées et avec succès , pour dynamiser notre Parti .

Toutefois de nombreuses tâches demeurent , si l'on veut traduire qualitativement dans la réalité , la FRIMAUTE DU PARTI . La finalité de la dynamisation du Parti , c'est le rétablissement de sa crédibilité et de sa solidité par une base très large , c'est la transparence pour tous les militants de leur interêt à faire du Parti un outil fort , capable d'appréhender leurs problèmes et de réagir en conséquence .

... / ...

- 46 A ce titre entre autres axes do léflexions il faut citer :

L'adéquation nécessaire entre les dissions et res; onsabilités du ezti d'une part , ses prérogatives et moyens d'action

de l'autre

La simplification des objectifs , programes et procédures du Taxti afin

qu'ils soient compris des miliüaris et souris à lew' sanction réelle à tout ro ent ; L'examen des Voies de Recours des ailitants dans ym système du Forti

Unique et assurer leur bon functionezent ; Le choix des Responsables des Instances du Tauti j

Le problème au rojet , sous prétexte qu'ils sont " étrangers" ce certains cadres techniques qui seraient cependant bien utiles pour le bureau de leur

conité , voire celui de leur Sous -Section ; L'absence de lettrés dans certains bureaus obligeant à n'utiliser que

des personnes extérieures aut instances ,pour la rédaction de leur P.V. compromettant

ainsi quelques fois la prinauté inêre du Parti; L'amélioration des capacités du Parti de comer suite rapide: ent aux

préoccupations des militants

;

L'amélioration du système d'information du tarti . I. 2- L'ADIINISTRATICIT DU DROI

En tant que structure permanente le Tarti a les mêmes problèmes que toutes los organisations .

Touteiois , la rèile de Frisutê cu Parti exige que les délais de transition onire la

naissance du larti et la prise en ucins des Responsabilités , soient les plus courts possibles .

Le Parti a besoin d'une véritable Adisinistration pour gérer :

Ses tâches "d'Etat lajor " Ses tâches de Irozanation

- Ses tâches d'exécution - Son systère d'horation . A ce titre nous pensons que los réflexions devraient porter sur : L'Indépendance du Parti en noyens wrains , catériels et financiers ;

Le nécessaire équilibre entre les ambitions et les oyens du Paati à chaque étape de son dévelopiorrent ; - La recherche par le parti , de l'élite dans chaque couche de la porrulation , pour constituer sa structure et pour réaliser soil idontité

j

... / ....

- 47

Le problème de la coordination des actions du Parti au niveau ré gional ;

La recherche de l'efficacité et de la motivation dans la gestion

des affaires du Parti par développement de la notion de respon sabilité individuelle des actes , en plus de la responsabilité collégiale des instances . 2. LES RELATIONS ENTRE LE PARTI ET LES AUTRES ORGANISATIONS

Ce qui est à rechercher ici , c'est la clarté de la nature des relations à

développer , les conditions qui doivent prévaloir à chaque fris et les procédures précises à respecter . Les relations suivantes devraient être soumises à cet examen :

2. 1

LE PARTI ET L'ADMINISTRATION -

Il faut harmoniser les structures et les actions . 2.2

LE PARTI ET LES RELATIONS INTERNATIONALES

La place du Parti devrait être plus formelle et soumise à des procédures plus strictes .

2.3

PARTI ET LES ORGANISATIONS QUI LUI SONT INTEGRES

L'UNFM et l'UNJM marquent leur autonomie par rapport au Parti , à l'occa sion d'évènement tels que les élections de leurs instances .

Les interelations entre le parti et ces organisations doivent être soumises

aux phares de conflits virtuels d'intérêts , propres aux situations conjonc turelles .

2.4

LE PARTI ET LES AUTRES ORGANISATIONS

La politique économique retenue par le Parti conduit à opérer des trans ferts de missions et de responsabilités , des échelons rentraux vers des associations proches de la base ( UNTM , tons Villageois , Associations de Parents d'Elèves etc .. ) .

... / ...

48

Il faudra veiller d'une part, aux équilibres entre Missions , Responsabili tés , Compétences et Moyens , d'autre part à l'amélioration parallèle du système d'information pour permettre au Parti de jouer auprès de ces par tenaires multiples , son róle d'orientation et de contrôle des objectifs et sauvegarder sa capacité d'arbitrer les conflits . 2.5 - LE PARTI ET LES MIGRATIONS DE POPULATIONS :

Thème insolite , il s'agit là d Mun problème particulier que le parti devra aborder , à cause de ses facettes multiples et de son ampleur .

Les Migrations peuvent être dues à plusieurs raisons : - Projets structurels : MANANTALI, Route Sevaré -Gao etc ... Transformation non voulue , de l'environnement socin-culturel : sécheresse , recherche de revenus stables à l'extérieur ,

- Déséquilibre culturel : attrait des villes . Ces migrations soumettent à rudes épreuves , les rouages politiques , et économiques et culturels du pays . 3 - LE PARTI ET LES GRANDES TACHES DE DEVELOPPEMENT

Le Parti a défini ses grands objectifs de développement . Ce qu'il faut par contre étudier avec minutia.

c'est la Hierarchie à mettr

entre les actions , pour les soumettre aux règles d'efficacité économique et d'utilisation optimale des Ressources .

L'amélioration du potentiel économique du pays passe par l'amélioration immédiate de la Production et de la Productivité , par nos moyens propres Les solutions choisies doivent être en harmonie avec notre culture et

l'etat de notre développement , garants de leur perennité . Les axes de réflexion doivent viser :

Les conditions préalables Les politiques à court terme Les principes ) arcepter par tous .

.... / ...

- 49 -

3. I - LES CONDTIONS PREALABLES CE SONT

Le ravitaillement correct des populations en denrées de prémière nécessité ; L'assainissement des Finances Publiques et du Secteur d'Etat Le problème de l'Emploi : les Jeunes , les Diplômés , les Fonc

tionnaires et agents du secteur d'Etat à recycler ;

- L'adéquation des politiques de Formation et d'Emploi - L'appel aux solutions à la portée du pays : Bonification des Terres à partir des phosphates de Bourem , Exploitation Ration

nelle du Cheptel , Choix des Tecnologies adaptées . Amélioration immédiate de la production et de la productivité par une lutte contre l'absente isme et la Bureaucratie ,

3.2 - LES POLITIQUES A COURT TERME

Certaines politiques doivent être revenues dès à présent et mises en pratique :

Les structures pour le développement à la base : Conseils de Développement , Comités de Développement , tons Villageois etc ..

Les moyens financiers , humains et matériels du développement à la base

La réforme du statut foncier , notamment en milieu rural

Le problème de la commercialisation autant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays

L'intégration de la sécheresse dans tous les programmes comme un paramètre de risque

L'intégration des problèmes de santé et de Nutrition dans les programmes de production . 3. 3

LES PRINCIPES A ACCEPTER PAR TOUS

Le fait de les avoir oubliés à conduit souvent à des pertes d'argent et de temps, parfois à des querelles inutiles : Aller du simple au complexe , dans l'élaboration des projets ; ... / ...

:

- 50

Viser avant tout , les projets qui sont à la portée des populations et qui s'équilibrent sans apport extérieur ou avec un apport réel lement limité dans le temps .

Ne pas faire ce que d'autres font mieux et que l'on peut acquérir au moindre coût ;

Savoir passer à temps de la discussion à l'action ; Responsabiliser pour inciter et sanctionner pour freiner le gaspil lage ;

Raccourcir un circuit de décision si c'est possible et exiger du décideur régulièrement investi, de décider souverainement ; Toujours contrôler et évaluer les actions entreprises.

1

JQ3392

A980655pr

1984 Vil

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1498

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V.