Rapport sur l’élaboration d’une politique générale de l’emploi au Mali


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French Pages [90] Year 1989

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1 ...
- ...
l'installation/intégration des jeunes diplômés ...
l'harmonisation des textes, des structures et des procédures ...
T1. TAUX D'ACTIVITE D'OCCUPATION ET DE CHOMAGE PAR ...
T3. POPULATION RESIDENTE* DU MALI ...
14. SITUATION DANS L'ACTIVITE PRINCIPALE DE LA POPULATION ...
1 ...
T7.. ...
369 ...
- IX - ...
REPARTITION DES TRAVAILLERS ETRANGERS PAR QUALIFICATION ...
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Rapport sur l’élaboration d’une politique générale de l’emploi au Mali

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Rapport sur l'elaboration d'une

politique generale de l'emploi au Mali .

HD

5847.3 ACD2

D R O

F N A

ST

S

E I R

TilbiA

A LL HOOVER INSTITUTION on War, Revolution , and Peace FOUNDED BY HERBERT HOOVER . 1919

Republique du Mali Un Peuple - Un But - Une Foi

Commission Sociale Du

Bureau Executif Central ( B. E, C )

RAPPORT SUR L'ELABORATION D'UNE POLITIQUE GENERALE DE L'EMPLOI AU MALI

S E I AR

D

R FO

N

A ST

R B I VELR

RO

INSTI

Bamako, Avril 1989

|IEN

gift

E RRA I PAGE

UM

6.

Lire au premier paragraphe - Point 3 .

Un fort secteur informel dont le dyna

misme est limité par la baisse du pouvoir d'achat des populations avant dernier paragraphe :

lire les jeunes diplômés , sortant des écoles

professionnelles PAGE Lire

10

:

1.3.6 .

au

PAGE 13

la mise en place d'une grille de suivi...

Lire au 4.1.2 : l'adaptation continue de la formation par la

:

révision des contenus des programmes ..... des volumes d'horaires... PAGE

PAGE

14

Lire à la fin du 4.1.4 .

:

16

:

Lire au paragraphe 6

un soutien aux actions

PAGE

17

:

préconisées et

Les profils souhaités ... Outre

les recommandations sus - indiquéci

qui sont entre autres :

Lire au dernier paragraphe : la création d'une Direction Nationalec

l'Artisanat .

Le Département de l'Emploi a organisé une unité d'accueil des personnels licenciés des Sociétés d'Etat . Ce service les

PAGE 20 :

Lire au second paragraphe

accueille ...

paragraphe avant les Perspectives à moyen et long terme : Ces actions , si elles ont effectivement ... Les cibles , elles ont été ...

PAGE 22

:

Lire au dernier

Lire à la dernière phrase du paragraphe : les leçons tirées de cette expérience . et orienté

les efforts du Département de l'Emploi et de la Fonction Publique

PAGE 23 :

avant dernier paragraphe : lire : un renforcement des ressources

, de préinsertion et de reconversion en particulier en matière d'opérationnalisation de

formation

PAGE

24

:

initiale .

Lire au quatrième tiret : l'assistance et le suivi ....

Lire au d ) : coordination et redéploiement des appuis des partenaires bilatéraux et

multilatéraux ...

TEN

C

alft - 2 -

Lire sous Recommandations :

PAGE 26 : 1

1

Les stratégies adoptées ou engagées .... de mesures d'accompagnemi pas remplies ... -Lire au a )

-

l'intégration

b ) - la concertation ... c)

la concertation ...

d)

la réorientation

e)

la dynamisation

f)

la mise en application ...

g) h)

la création

Α Ν Ν Ε Χ Ε

la sensibilisation ...

:

1

PAGE

III

PAGE VIII

: supprimer la source

: supprimer le renvoi figurant au bas de la page .

1

-

Dagra

ge :

1 1

!

1

- 1 -

AVANT

PROPOS

Le 3ème Congrès ordinaire de l'UDPM , dans une de ses résolutions générales a confié à la Commission Sociale du B.E.C

la tâche suivante

: " Prendre toutes

les dispositions visant à la promotion de l'emploi , notamment celui des jeunes à la lumière des réalisations socio - économiques du pays . "

Cette tâche ( objectif ni 6 de la Charte Nationale ) constitue un des objectifs prioritaires de l'action sociale du PARTI qui a pour fondement la solidarité nationale .

La solidarité nationale étant , selon la Charte Nationale , l'ensemble des actions

entreprises par les pouvoirs publics en

vue

de promouvoir un développement

équilibré des différentes couches de la population et des pôles de développement

du pays et d'assurer des conditions de vie acceptables aux citoyens dépourvus de moyens de subsistance .

La mise en oeuvre de la politique d'assistance et de solidarité nationale fait de la Commission Sociale du B.E.C un organe de conception et d'élaboration de la politique sociale du PARTI dont l'application incombe au Secrétaire aux

Affaires Sociales du B.E.C. A ce titre , elle fait des suggestions sur les voies et moyens les plus appropriés pour assurer le développement social du pays .

. C'est dans cette optique que le présent rapport a été élaboré et est soumis

à la haute appréciation du Bureau Exécutif Central de l'Union Démocratique du Peuple Malien ( U.D.P.M ) .

- 2 -

PRESENTATION

SOMMAIRE

1 - POSITION DU PROBLEME :

Des facteurs endogènes et exogènes tels que :

- l'enclavement géographique du pays ; des

conditions climatiques sévères entraînant une chute brutale

des

productions agricoles ,

la non sécurisation de celles - ci et

la fluctuation des rendements et des révènüs : agricoles ; - la taille réduite

des marchés handicapant la production indus

trielle ;

- un budget d'Etat déficitaire et privé de moyens d'investissement ; la

mise

en

oeuvre d'une politique d'ajustement structurel avec

l'aide du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale ;

- la forte croissance démographique de la population ( + 2,8 % par an ; - la dégradation constante des termes de l'échange ; - le poids de la dette extérieure

sur le budget de l'Etat par suite

de la hausse des taux d'intérêt sur les marchés financiers inter nationaux ;

la diminution des taux de croissance économique des pays indus trialisés réduisant

les débouchés pour les pays producteurs de

niatières premières ;

ont contribué à confronter notre pays à un véritable défi de l'emploi .

Le diagnostic de la situation permet de faire le constat suivant :

sur une population active estimée à 2 675 000 personnes en 1987 , seulement 4 % occupent un emploi salarié permanent et à temps plein ;

- le marché du travail accueille chaque année plus de 190 000 jeunes

dont 3 500 seulement sont détenteurs d'un diplôme de l'enseignement professionnel , normal ou supérieur ; un

" stock "

potentiel

de

10

000

jeunes

diplômés

à

la recherche

- 3 -

d'un emploi de 1983 à 1988 auquel il faut ajouter 2 500 nouveaux jeunes diplômés par an ;

une population de 3 500 salariés victimes des compressions dans les Sociétés et Entreprises d'Etat de 1979 à 1988 et un millier environ en 1989 ; - une capacité limitée de notre appareil de production se traduisant par un très faible niveau de créations d'emplois dans le secteur privé notamment ( moins de 300 en deux ans ) ; un

secteur rural

caractérisé par un sous -emploi et un secteur

informel dont le dynamisme est limité par la baisse du pouvoir d'achat des populations .

2 - ACTIONS MENEES ET PERSPECTIVES :

La réflexion engagée par les autorités politiques et les partenaires sociaux en présence a abouti à une démarche en trois temps : i - Dans

un

premier temps ,

l'accent a été mis sur les préoccupations à

court terme en envisageant des actions à effet immédiat sur la création d'emplois pour des groupes cibles particuliers . Il s'agit de : . l'emploi

des

jeunes

diplômés

( insertion

dans

l'emploi

salarié

ou auto - emploi ) ; la réinsertion des victimes de la réforme du secteur d'Etat dans

le secteur productif ou leur reconversion en promoteurs de petites et moyennes entreprises ;

l'intégration dans le secteur privé des partants volontaires de la Fonction Publique ;

.

l'appui au

secteur

non

structuré pour améliorer la capacité de

ce secteur à créer des emplois nouveaux et à assurer l'insertion

professionnelle des jeunes par l'apprentisage . ii

Dans

un

deuxième temps , il s'est agi d'envisager des actions visant

à moyen terme à surmonter les principaux obstacles identifiés au cours des actions précédentes et à prendre en compte l'ensemble des facteurs et des groupes concernés par la promotion de l'emploi :

- 4 -

le regroupement en association des groupes cibles privilégiant

la complémentarité des profils de formation , d'expérience ou d'option en matière d'insertion ou de reconversion ;

la mise en place d'une concertation interinstitutionnelle pour une

meilleure

coordination

des actions

engagées dans

le

cadre

de la promotion de l'emploi ; la sensibilisation et l'information des groupes cibles et de l'en vironnement en vue d'une transformation des mentalités ;

. l'adaptation des structures d'intervention au nouveau contexte ,

iii - Dans un troisième temps enfin , après une identification de ses éléments constitutifs , une politique nationale de l'emploi sera élaborée et

mise en oeuvre en cohérence avec la politique de développement écono mique et social retenue par le Mali .

3

RECOMMANDATIONS :

La réussite du processus entamé

passe nécessairement par :

l'intégration effective du facteur emploi dans les programmes et plans de développement socio - économique ;

- la coordination des actions menées en faveur de la promotion de l'em ploi ;

- l'harmonisation des textes , des structures et des procédures adminis tratives dans le but de faciliter la promotion de l'emploi .

PLAN

DU

RAPPORT

1 - INTRODUCTION

2

-

LES

ACTIONS

MENEES

EN

VUE

DE

DE L'EMPLOI

3 - PERSPECTIVES A MOYEN ET LONG TERME

4.

O

RECOMMANDATIONS .

LA

PROMOTION

- 5

1 - INTRODUCTION

Pays enclavé d'une superficie de 1 241 238 km2 , le Mali est confronté depuis quelques années à un réel défi de l'emploi .

les causes de cette crise de l'emploi sont nombreuses et sont le fait de facteurs exogènes et endogènes .

De natures structurelles et conjouncturelles , on peut les classer sommairement en quatre rubriques :

des conditions géographiques et climatiques contraignantes : .

l'enclavement géographique du pays et ses vastes dimensions qui tendent à renchérir les coûts de production en raison des coûts de transport et des marchandises importées ou à exporter ,

les aléas climatiques qui désorganisent la production agricole et animale . une

La sécheresse qui a débuté en 1972 a eu pour conséquence

chute

des

brutale

productions

agricoles ,

la

non

sécurisation

de celles - ci , la fluctuation des rendements et des revenus . - la forte croissance démographique de la population ( + 2,8 % par an ) . Elle pèse lourd sur l'exigence de création d'emploi dans la mesure où le Mali compte 90 000 actifs de plus par an auxquels il faudrait procurer un emploi . - Une situation économique interne se caractérisant par : une faiblesse du P.I.B et du revenu par tête d'habitant ; .

une prépondérance du secteur primaire dans la structure du P.I.B , même si elle décroit d'année en année au profit du secteur tertiaire où le commerce joue un rôle important ;

.

des difficultés de transport liées à la dégradation du système routier , à la vétusté du système ferroviaire et à la faible utilisation des systèmes

produits ,

fluvial

et

aérien

influant

les circuits commerciaux ,

sur

la

commercialisation

des

les échanges interrégionaux et

internationaux ;

la taille réduite des marchés handicapant la production industrielle ;

- 6 -

une production agricole fluctuante ; .

.

un secteur moderne productif en pleine restructuration ; un fort secteur informel dont le dynamisme est limité par la baisse du pouvoir d'acaht des populations ;

un budget de l'Etat déficitaire et privé de moyens d'investissement . Des relations économiques défavorables avec l'extérieur : le pays subit une détérioration continuelle des termes de l'échange ;

la dette extérieure pèse lourd sur le budget de l'Etat par suite de la hausse des taux d'intérêt sur les marchés financiers interna tionaux ;

• la diminution des taux de croissance économique des pays industria lisés qui réduit les débouchés pour les pays producteurs de matières premières .

Pour l'essentiel , les facteurs sus -mentionnés ont eu à des degrés divers une influence négative sur l'emploi dont les effets sont perceptibles à travers quelques chiffres .

-

Il convient de rappeler que plus de 190 000 jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail , et ce nombre augmentera progressivement dans les années 1990 en raison de la croissance démographique . Plus de la moitié de ces jeunes

entament une scolarité qu'ils ne mènent pas jusqu'au terme normal . Les déperdus du système scolaire forment donc un groupe important , qui rencontre des grandes difficultés d'emploi en particulier en milieu urbain .

- Les jeunes diplômés , sortant des écoles professionnells , techniques , normales et supérieures se heurtent à d'énormes difficultés d'insertion professionnelle depuis que la Fonction Publique a réduit fortement les recrutements . On évalue

actuellement à plus de 10 000 le " stock " de jeunes diplômés de tous niveaux demandeurs d'emploi , et à plus de 2 500 par an le nombre de ceux qui , dans

le contexte actuel , ne parviennent pas à trouver une situation professionnelle stable .

- Les

personnels

licenciés

des

sociétés

et

entreprises

de 5 300 environ : les licenciements se sont opérés

d'Etat

sont

au

nombre

de 1979 à 1988 et doivent

- 7 -

se poursuivre en 1989 ( un millier de nouveaux licenciés venant s'ajouter aux 5 300 précédents ) . Certains travailleurs sont donc depuis de longues années sur le marché du travail et la plupart d'entre eux sont en attente d'une réin sertion professionnelle durable .

On rappellera enfin que le sous - emploi sévit de façon endémique en zones rurales et en milieu urbain .

Dans les régions ,

le sous - emploi regresse légèrement

dans les années favorables à la production agricole mais , il alimente régu lièrement un flux de migrations saisonnières ou définitives vers les villes où le sous - emploi affecte principalement le "secteur informel " qui emploie plus de 50 % des actifs urbains .

Face à cette situation , une intense réflexion a été menée sous l'égide des autorités politiques et des partenaires sociaux en présence .

C'est ainsi que pour mieux résoudre les problèmes de l'emploi , le Département du Travail a pris l'appellation de Ministère de l'Emploi et de la Fonction Publique par décret n ° 322 /PG-RM du 31 décembre 1984. Outre la gestion de la main - d'oeuvre en activité ( mission traditionnelle ) ledit département s'est vu

assigner une

d'activité .

Dans

nouvelle mission

cette

optique ,

:

les

la gestion de la main -d'oeuvre Services Techniques

la

en

quête

Direction

du Travail et l'Office National de la Main - d'Oeuvre ont été restructurés pour devenir respectivement : Direction Nationale de l'Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale ,

et Office National de la Main -d'Oeuvre et de l'Emploi .

Une Commission Nationale pour la Promotion de l'Emploi ( CNAPE ) a été créée par décret n °

213/ PG -RM du 17 août 1987. Elle a pour mission de contribuer à la mise en oeuvre du suivi du programme gouvernemental pour le développement

de l'emploi .

Par ailleurs ,

suite aux recommandations de la Charte Nationale d'Orientation

et de conduite de la Vie Publique , le Plan de développement économique et social

( 1987-1991 ) a retenu des objectifs fondamentaux et des stratégies complémen taires dont la réalisation passe nécessairement par la promotion de l'emploi , conséquence de l'utilisation optimale des ressources humaines du pays . Il s'agit de l'autosuffisance et la sécurité alimentaires d'une part ,

la

lutte

contre

la sécheresse et la désertification d'autre part auxquels il faut adjoindre :

- 8 -

- la couverture des besoins de base des populations : santé , eau potable , éducation et formation , développement industriel ;

la promotion de l'emploi à partir de la croissance d'activités saines et durables ;

- l'obtention d'un désenclavement intérieur et extérieur du pays .

L'acuité du problème de l'emploi a conduit également le gouvernement , confor mément aux directives données par la 4ème Session ordinaire du Conseil National de

l'UDPM , à entreprendre des journées de réflexion sur la question . Elles

se sont déroulées en trois étapes : - LES JOURNEES D'ETUDES SECTORIELLES SUR L'EMPLOI Elles

ont

fait ressortir les spécificités de chacun des groupes - cibles . Au

cours des dites journées , des thèmes aussi variés comme l'emploi des jeunes , la réinsertion des travailleurs licenciés , des émigrés , la création d'emplois

ont été débattus et suivis de recommandations assez pertinentes . LES JOURNEES D'ETUDES REGIONALES SUR L'EMPLOI Elles

ont

permis

de

circonscrire les les

potentialités de création d'emplois

et d'identifier les contraintes dans chacune des régions . Les thèmes abordés se rapportaient au développement de l'emploi à travers les tons villageois , les

coopératives ,

les

activités de

saison morte ,

la création

de l'emploi

à travers les projets de développement , la promotion de l'artisanat local . LE DEBAT NATIONAL SUR L'EMPLOI

Synthèse des Journées d'Etudes Sectorielles et Régionales sur l'emploi ,

le

Rapport du Débat National ayant sanctionné les travaux a formulé les recom

mandations suivantes , qui , si elles sont strictement appliquées peuvent cons tituer une amorce de solutions aux problèmes d'emploi : 1 - SECTEUR PRIMAIRE : 1.1 . 1.1.1

Problème foncier

:

La réhabilitation

par l'Etat

des terres amenagées ,, l'inventaire

et l'amenagement des terres fertiles et la sélection des variétés culturales adaptées .

- 9 -

1.1.2

Le retrait de toutes les concessions rurales non mises en valeur conformément

aux

clauses du cahier des

charges en

vue

de

leur

octroi à de nouveaux promoteurs .

1.1.3 - La diffusion large du nouveau code foncier en milieu rural pour lever les obstacles à l'installation définitive de nouveaux promo teurs . 1.1.4

L'application souple en milieu rural du code foncier en tenant compte des us et coutumes .

1.1.5

La responsabilisation des collectivités villageoises dans l'attri bution des terres .

1.1.6

l'intensification de l'agriculture comme garant de la conservation des terres arables .

1.1.7

L'information des sans -emplois sur les intérêts que procure le travail agricole afin de les orienter vers les activités rurales .

1.1.8

La promotion des formes associatives dans le processus d'installa tion des sans -emplois en milieu rural .

1.1.9

Le

soutien

des

projets d'installation des nouveaux promoteurs

dans leur terroir . 1.1.10

La sensibilisation du secteur privé pour la création d'entreprises agro - industrielles .

1.2 .

-

1.2.1

Problème de la commercialisation des produits agricoles : La

responsabilisation

de

l'ensemble

des

acteurs

du

circuit

de

commercialisation . 1.2.2

Le développement rationnel et efficient du circuit de commercia lisation par produit , en vue d'enrayer la faiblesse de la distri bution inter - saisonnière et inter -régionale .

1.2.3

1.2.4

- La promotion d'entreprises intervenant dans la commercialisation , collecte , transport , stockage , conservation , distribution etc ... Les mesures tendant à faciliter l'accès des promoteurs au crédit bancaire .

1.2.5

La participation des communautés villageoises au désenclavement de leurs localités pour faciliter la commercialisation .

- 10 -

1.2.6

La mise en oeuvre d'actions tendant à assurer la pérennité des circuits de commercialisation notamment par l'intensification , la diversification des productions et par la maîtrise de l'eau .

1.2.7

La vulgarisation des technologies appropriées de production et de stockage .

1.3 .

L'encadrement , la participation et le suivi :

1.3.1 - L'initiation des projets répondant aux besoins réels des groupes cibles . 1.3.2

La mise en place d'un encadrement pluridisciplinaire caractérisé

par la transparence et l'esprit d'équipe . 1.3.3

Le renforcement du rôle des structures de participation dans l'en cadrement , la planification et l'harmonisation des moyens mis en

oeuvre .

1.3.4 - Le transfert des compétences d'encadrement aux communautés rurales au rythme de la réceptivité des paysans .

1.3.5

L'organisation des stages de formation de pré - installation couvrant

au moins une campagne agricole à l'intention des nouveaux promo teurs .

1.3.6 - La mise en place d'une gille de suivi et son application rigou reuse .

2 - SECTEUR SECONDAIRE : 2.1

Promotion et consommation de la production nationale :

2.1.1 - Le renforcement de la capacité de production de l'artisanat et la création de petites et moyennes entreprises industrielles en vue de fournir les moyens pour accélérer la mécanisation et la petite moto

risation de l'agriculture . 2.1.2 - Le renforcement de la recherche et de la mise au point de technolor gies appropriées de production et de transformation . 2.1.3

L'identification de nouveaux créneaux de développement de l'indus trie nationale :

intensification de la production et de la transformation des céréales classiques , des cultures industrielles ;

- 11 -

intensification et rationalisation des techniques d'élevage et de pêche ;

• intensification de la recherche et de la mise en exploitation de mines et carrières .

2.1.4

La réhabilitation des entreprises existantes , publiques ou privées .

2.1.5 - Le renforcement et la diversification de l'assistance aux entreprises et aux promoteurs . 2.1.6 - La révision de la réglementation des marchés administratifs de ma

nière à privilégier les entreprises nationales . 2.1.7

La création d'entreprises de taille réduite pour approvisionner des unités centrales de taille plus conséquente .

2.1.8

La poursuite de l'amélioration de l'environnement industriel .

2.1.9 -

l'adoption pour l'industrie d'une tarification en baisse de l'énergie et

de

la

publicité

favorisant

nos

productions

nationales ,

ainsi

que la formation d'agents de marketing . 2.1.10

2.1.11

La poursuite des efforts d'aménagement des marges bénéficiaires de distribution privilégiant les productions nationales . La création

d'un Conseil National de Normalisation et de contrôle

de qualité .

2.2

L'INITIATION

DES

ETUDES

DE

CONSOMMATION

INTERMEDIAIRES

DES

SOCIETES

NATIONALES DEVANT ABOUTIR A LA CREATION DE P.M.E ( SOUS - TRAITANCE )

2.2.1 - L'inventaire des unités industrielles nationales et sous -régionales , existantes ou à créer dans un proche avenir . 2.2.2 La détermination des intrants industriels de ces unités . 2.2.3

L'identification parmi ces intrants industriels de ceux susceptibles d'être fabriqués localement .

2.2.4 - La recherche et la mise au point des technologies permettant d'assurer ces fabrications dans les conditions les plus favorables . 2.2.5

La formation et le perfectionnement de la main - d'oeuvre et des cadres

de gestion . 2.2.6

L'adoption de tarifs douaniers privilégiant les importations de consom mations industrielles .

1 12

2.2.7

La création d'une unité de maintenance industrielle pour résoudre les graves problèmes des entreprises industrielles .

2.3 - L'adoption

d'une politique volontariste d'industrialisation au niveau

régional :

2.3.1 - La création des Directions Régionales des Industries . 2.3.2

L'aménagement dans les capitales régionales de zones industrielles , même de superficie réduite , avec les utilités que sont l'eau et l'électricité .

2.3.3

Une large information sur les dispositions du code des investisse ments , en particulier celles favorisant l'installation dans les régions .

2.3.4

L'industrialisation des régions à partir de leurs potentialités prou vés par des évaluations rigoureuses .

3 - SECTEUR TERTIAIRE : 3.1

Artisanat et développement de l'emploi

3.1.1 - La mise en place dans les meilleurs délais d'une structure nationale d'encadrement des artisans et de coordination de leurs activités . 3.1.2 - Le choix judicieux des corps de métiers à soutenir .

3.1.3 - Le regroupement des artisans . 3.1.4

La prise en compte dans les plans de lotissement des villes de la nécessité de leur attribuer des terrains à usage professionnel .

3.1.5 - La mise en place de structures appropriées de formation et de perfec tionnement des artisans . 3.1.6 - L'adoption d'un code propre à l'artisanat .

3.1.7 - L'organisation fréquente des expositions ventes des produits artisanaux et la possibilité pour les artisans de participer à des foires inter nationales .

3.1.8 - La substitution des produits artisanaux aux produits importés simi laires , notamment dans les administrations .

3.1.9 - L'adoption d'une fiscalité favorisant la promotion de l'artisanat .

- 13 -

3.2

3.2.1

La création et la promotion d'entreprises de service

L'élaboration d'un guide pratique et d'une législation appropriée .

3.2.2 - La formation et le perfectionnement des promoteurs d'entreprises de service . 3.2.3

L'allègement de cautions exigées pour l'agrément et d'impôts sur les entreprises de service nouvellement créées .

3.2.4 - La réalisation d'études sectorielles pour mieux orienter les intentions de création d'entreprises de service . 3.2.5

La simplification des procédures d'agrément et de mesures tendant à favoriser le regroupement des promoteurs en vue de partager certaines charges fixes et de procéder à des achats groupés .

3.2.6 - La redynamisation de la Commission de Contrôle des Investissements .

3.3 - Organisations Non Gouvernementales et la création d'emploi : 3.3.1

L'intégration des actions des O.N.G dans le plan de développement national ,

3.3.2 - La sensibilisation des ONG sur les problèmes d'emploi . 3.3.3

3.3.4

L'application stricte des clauses de l'accord cadre . Le renforcement du secrétariat technique de la Commission Nationale d'Evaluation des Activités des ONG .

4 - MESURES GENERALES : 4.1

Actions de formation pour la création d'emploi :

4.1.1 - La généralisation et le renforcement de la ruralisation dans les dif férents ordres d'enseignement . 4.1.2

L'adaptation continue de la formation par la révision des contenus

des programmes , des modes d'orientation des élèves , de la durée de

la formation , des volumes horaires , des conditions d'accès aux filières . 4.1.3 - La revalorisation des diplômes de l'enseignement technique et profes

sionnel par la révision des textes en vigueur et le renforcement de la spécialisation fonctionnelle à partir des métiers des secteurs informel et traditionnel .

. 14 -

4.1.4

La collaboration entre formateurs et employeurs et la participation de ces derniers aux

conseils de perfectionnement des structures de

formation pour leur permettre de mieux déterminer les besoins de for mation et les profifs souhaités . 4.1.5

L'institution des contrats - formation pour rendre opérationnels les sortants des écoles professionnelles tout en mettant l'accent sur la pratique dans la formation .

4.1.6

L'introduction de la notion de création et de gestion d'entreprise dans les différents ordres d'enseignement afin de susciter l'intérêt des jeunes pour les branches techniques et professionnelles et l'adop tion de méthodes et de techniques de formation appropriées ( démons tration , études de cas , visites d'ateliers ou d'entreprises ) . etc.

4.1.7

- L'amélioration du système de collecte de données nécessaires à la con

naissance de l'emploi , de la formation en impliquant les établissements d'enseignement supérieur . 4.1.8 - La coordination efficace des interventions des différentes structures

nationales concernées par les problèmes de développement de l'emploi et de la formation .

4.1.9

le développement de la formation des branches connexes très spéciali sées à l'intérieur des grands types de formation .

4.1.10 - L'organisation des métiers au sein des corporations en vue de la créa tion d'une chambre des métiers .

4.1.11

L'adéquation des plans de développement des entreprises et des plans de formation .

4.1.12

Le diagnostic , l'évaluation , l'analyse des besoins de formation de façon permanente des entreprises .

4.1.13

La formation en cours d'emploi calquée sur les besoins de performance

de l'entreprise . 4.1.14

L'adoption et la mise en oeuvre d'un plan de reconversion tant pour les travailleurs contraints à changer d'emploi par suite des mutations économiques et technologiques .

4.1.15

- La formation complémentaire de jeunes à la recherche d'un emploi pour leur permettre d'exercer une activité qui ne correspond pas à leur formation initiale .

- 15

4.1.16 - La formation complémentaire ( formation -action ) des créateurs et repre neurs d'entreprise en vue

de

leur

faire

découvrir

les

réalités

de

conditions d'exercice de leurs futures activités .

4.2 . - Financement de la création d'emploi : 4.2.1 - La mise en place d'un fonds national pour le développement de l'emploi . 4.2.2

L'appui du fonds d'auto - suffisance alimentaire pour soutenir la créa tion d'emplois dans le domaine agricole .

4.2.3

La mise en place d'un fonds de solidarité pour la réinsertion des travailleurs émigrés .

4.2.4

La mise en place d'un fonds d'investissement ou de garantie au niveau de l'Institut National de Prévoyance Sociale .

4.2.5

La mise en place d'un fonds de garantie d'études et de suivi pour réduire les risques encourus par les banques en cas de financement .

4.2.6

La recherche de sources de financement adaptées pour l'investissement en vue de la création d'emplois .

4.2.7

L'intensificationde

la mobilisation de l'épargne nationale et de

l'épargne des ressortissants maliens à l'étranger . 4.2.8 - La consolidation et la sécurisation des premières expériences d'ins tallation . 4.2.9

La création d'une banque de données sur les opportunités d'investisse

ment et création d'emplois . 4.2.10

-

L'assainissement

de

l'environnement

économique par la création de

zones industrielles viabilisées tant au niveau de la capitale qu'au niveau des régions . 4.2.11 - La redynamisation de la Commission Nationale des Investissements .

4.2.12 L'orientation des financements dans une large proportion vers les secteurs de la production . 4.2.13

Le soutien des banques commerciales aux initiatives de création d'em plois .

4.3 4.3.1

Mesures de facilitation pour la création d'emploi : L'organisation d'une enquête emploi -main -d'oeuvre permettant de décé ler les possibilités d'emploi dans les différents secteurs de l'économie .

- 16 -

4.3.2 - La création de structure unique d'agrément où tous les départements

impliqués dans le processus seront représentés dans le but de réduire les formalités .

4.3.3 L'organisation de stages pratiques rémunérés sous - tendus par des amé nagements en faveur des entreprises dans le but de réduire la méfiance des employeurs et de faciliter l'insertion des jeunes dans la vie active .

4.3.4

L'organisation pour les produits de la déperdition scolaire , des actions sanctionnées par un certificat de métier de formation appropriées sanctionnées leur permettant soit d'obtenir un travail salarié , soit de s'installer dans le secteur non structuré .

4.3.5

La protection de la production nationale tout en veillant à la qualité et à la compétitivité des produits nationaux .

4.3.6

L'intégration de la variable emploi au niveau de la planification régionale et nationale à travers des actions de formation des respon sables concernés et d'un suivi .

Outre

les recommandations

sus - indiquées ,

au

niveau

des

différents

secteurs ,

le Débat National sur l'Emploi a adopté des mesures d'accompagnement consti tuant un soutien aux actions préconisées qui sont entre autres : -

la formation pour la création d'emplois par l'organisation de séances

de perfectionnement en gestion d'entreprise

et

de de

stages pratiques

dans des entreprises de la place ; - l'allègement fiscal pour les entreprises à haute utilisation de main d'oeuvre locale

;

Sous cet angle , la commission Sociale suggère en complément des mesures préci tées :

une application stricte des dispositions légales et réglementaires en matière de recrutement des travailleurs étrangers ;

l'institution d'une taxe de développement de l'emploi payée par les entreprises utilisant la main - d'oeuvre étrangère destinée à alimenter le Fonds National de Développement de l'Emploi.

- 17 -

La Commission Sociale propose en outre : l'instauration d'une réflexion approfondie sur les possibilités de création d'une structure nationale de commercialisation des produits

agricoles regroupant les différentes coopératives . - la création d'une Direction Nationale d'Artisanat en vue de rendre ce secteur plus apte à créer des emplois . Elle remplacerait le Conseil Technique existant .

C

18

ACTIONS MENEES EN VUE DE LA PROMOTION DE L'EMPLOI

2

Ces actions relevant d'une approche pragmatique ont été menées en

direction

d'une série de groupes cibles conformément aux directives données par la 4ème session

du

National

Conseil

de

l'UDPM

application

en

et

de

certaines

recommandations du Débat National sur l'Emploi.

Les jeunes diplômés :

De

1985

1987 ,

à

la BNDA ,

avec

le

financier

concours

d'un

groupe

de

bailleurs de fonds ( Etat malien , CEE , PAM , CCCE ) d'un montant de 316,5 millions de FCFA , a initié un programme d'installation de jeunes diplômés à leur propre compte dans les activités agro -pastorales . 91 jeunes diplômés en ont

été bénéficiaires . Mais les petites entreprises créées rencontrent aujourd'hui de nombreuses difficultés . Depuis Mars 1987 , un projet PNUD / BIT d'assistance à l'emploi des jeunes diplômés , doté d'un budget de fonctionnement de 230 millions de FCFA , accueille les jeunes diplômés et les oriente vers l'auto - emploi , ou les aide

trouver

à

financés

pour

l'installation

un emploi

salarié .

montant

un

d'une

quinzaine

C'est 18

de de

ainsi

millions

jeunes

que 4 projets ont été de

diplômés ,

FCFA , et

permettant près

de

100

placements ont été effectués , dont la plupart pour des durées déterminées .

Le projet PNUD / BIT organise également des sessions de formation pour opérationnaliser pour

les connaissances acquises dans le système éducatif et

initier les jeunes aux techniques de création d'entreprises :

en

1988 , 6 séminaires d'une durée d'un mois ont touché 120 jeunes et 20 stages d'insertion professionnelle ont été organisés .

Depuis novembre 1987 , un projet d'appui à la création d'entreprises et à l'insertion des jeunes diplômés

financés par le FED ( Fonds Européen

de

Développement ) comportant une subvention de 672 millions de FCFA et une ligne de crédit de 490 millions de FCFA , a ouvert des antennes à Bamako , avec pour mission l'insertion et le soutien

à la création d'entreprises

par les jeunes diplômés , ainsi qu'à Ségou et Sikasso , avec pour objectif l'appui

aux

promoteurs

résultats suivants

:

nationaux .

En

1988 ,

le

projet

a

obtenu

les

- 19 -

à Bamako :

plus de 60 entreprises financées ,

pour un montant de 159

millions de FCFA et 229 emplois créés .

à Ségou : 50 entreprises financées pour un montant de 187 millions de FCFA et 238 emplois créés . à Sikasso : 46 entreprises financées pour un montant de 179 millions de FCFA et 174 emplois créés .

L'impact du projet est favorable à l'amélioration du climat d'initiative économique dans le secteur des petites entreprises . L'office National de la Main - d'Oeuvre et de l'Emploi continue pour sa part son action en faveur du placement des jeunes diplômés . De 1984 à 1987 , l'office a procuré un emploi à 300 jeunes diplômés environ , soit environ 75 par an en moyenne . Face

aux

performances limitées

des

opérations

de

placement,

des

jeunes

diplômés dans les structures de production existantes , il a été créé au sein de l'office de la Main - d'Oeuvre une nouvelle Division , chargée spécifiquement du problème d'emploi en général et celui des jeunes diplômés en particulier .

Cette division a reçu une double mission : procéder à l'information et à l'orientation

des

usagers ,

entreprendre

des

études visant à déceler des

créneaux d'emplois .

La Division développe les stratégies suivantes : rapprocher les différentes forces vives de la Nation (UNFM ,UNJM , UNTM ,

FNEM , CCIM ) et les organismes d'assistance à l'emploi des jeunes , pour cerner l'impact de leur intervention organiser

des

visites

d'entreprises

pour

mieux

ser

ibiliser

les

employeurs au problème de jeunes diplômés orienter

les

jeunes

diplômés

vers

les projets d'assistance à la

création d'entreprises

réaliser des enquêtes pour une meilleure approche de l'emploi , en collaboration avec la Division Statistique . Les licenciés des Sociétés et Entreprises d'Etat Une action est engagée avec le concours financier de la Banque Mondiale , pour un montant total de 3,5 milliards de FCFA ,

un prêt de la Coopération Japonaise .

ultérieurement

complété par

!

- 20

Ces fonds régis par l'ordonnance 88-21 /PRM du 15 Décembre 1988 et le Décret

n° 363/PG-RM du 8/12/88 couvrent le paiement des indemnités de licenciement et le versement d'une allocation trimestrielle conditionnée à la formulation

d'un projet de création d'entreprises . Le Département de l'Emploi a organisé licenciés

des

Sociétés

modalités

d'utilisation

d'Etat .

Ce

du Fonds

une unité d'accueil des personnels

service

accueille

et

d'Indemnisation et

de

les

informe

Réinsertion .

des

Près

d'une centaine d'idées de création de petites entreprises individuelles a été

recensée en

Plusieurs

trois

programmes

regroupement

de

de

mois

fonctionnement

collectifs

certains

sont

personnels

de

également

cette

à

unité

l'étude ,

( Regroupements

d'accueil .

à

partir

personnels

de

du des

anciennes sociétés Air Mali, SOMIEX , SONETRA etc ) . Cette dernière formule offre

de

reconstituer

publics , d'affaire

possibilités .

réelles sur

mais ou

la

avec

base

de

Certains

ces

projets

pourraient

société ,

restant

sous

de

l'ancienne

( pourcentage sur

intéressement financier

autre

.. )

des

cadres ,

ou

sollicitation

de

la

le

se

capitaux chiffre

coopération

bilatérale pour la dotation en managers confirmés . La Coopération française vient de mettre en place une cellule d'appui au secteur productif malien , dont l'action pourra bénéficier entre autre

aux

licenciés désireux de créer leur propre entreprise .

Les partants volontaires à la Fonction Publique : Le

Gouvernement

effectifs

de

la

s'est engagé dans la voie de la réduction des Fonction Publique par le jeu , notamment , des départs

malien

volontaires . Un

premier programme programme ,

soutenu

par

l'USAID

dans

le

cadre

du

Programme

de

Réforme Economique , a permis d'assurer le départ de 210 agents en 1987 et 400 en 1988. Les partants volontaires sont incités à s'intégrer dans le secteur privé grâce au versement d'une prime de départ et à la possibilité qui leur est offerte d'accéder à des crédits pour la création d'entreprises , un fonds de garantie et un fonds d'études étant mis à la disposition des banques de la place . La France a accepté de prêter son concours financier pour une extension du programme de départs volontaires à la retraite .

- 21

-

Les travailleurs maliens résidant en France : qui retournent définitivement

au Mali sont encore relativement peu nombreux . L'INPS réalise un recensement de ces travailleurs : 460 dossiers ont été recensés dans la lère Région ( Kayes ) et 738 dossiers grâce à l'opération menée à l'aéroport de Bamako - Sénou . Actuellement , 333 dossiers définitifs sont recensés ; 169 provenant de la lère Région et 164 de Bamako .

Par ailleurs , le bureau de l'office des

Migrations Internationales ( OMI ) récemment ouvert à Bamako , précise que 175 ressortissants venant de France se sont installés dans les divers secteurs

de production ( 102 en 1987 et 73 en 1988 ) dont 61 % dans l'agriculture . La plupart d'entre eux sont installés en lère Région , mais aussi à Baguineda , Sélingué et Yanfolila .

Le recensement effectué par l'INPS vise à préserver les droits sociaux des ressortissants et à les aider à entreprendre une activité qui leur permette de s'insérer dans l'économie nationale . Une

convention vient d'être

conclue

par

le Gouvernement malien

avec

la

France . Elle prévoit plusieurs volets : la formation , l'étude de dossiers et le financement de l'installation dans le privé .

L'appui au Secteur Non Structuré ( SNS ) Plusieurs actions ont été menées .

Depuis Février 1982 , un projet BIT financé par la Coopération Suisse vise à améliorer le fonctionnement du SNS, accroître sa contribution à l'emploi et à développer le potentiel de ressources humaines existantes . Concernant menuiserie

au départ du

bois ,

la construction , il

s'est

la menuiserie métallique et la

étendu

à

d'autres

métiers

comme

l'électricité , la tôlerie , la mécanique , le carrelage , la plomberie , etc.

Il a également retenu des services créés par les jeunes : 16 jeunes ont pu créer des unités de bobinage , soudure , couture et pulvérisation . Le projet est installé principalement à Bamako ( où il touche plus de 700

artisans répartis sur les communes II à VI , dont plus de 200 actifs ) et dans les régions , à Ségou , Tombouctou , Kolokani et Niafunké , où il touche 400 artisans environ .

- 22

Plusieurs objectifs ont été atteints , notamment , la stabilité des emplois ,

la formation pour l'amélioration de la qualité des produits , la recherche de nouveaux produits , la commercialisation , le système de gestion axé sur l'auto - financement .

Avec

l'appui

de

la

Banque

Mondiale ,

le

Service

de

Vulgarisation

de

l'Artisanat (SERVULART ) a pour objectif de promouvoir l'artisanat utilitaire à Ségou et

à Sikasso

i

ce projet a regroupé 350 artisans et assuré la

formation de 90 autres .

Fonctionnant depuis 1983 avec l'appui technique et financier de la Chambre

de Commerce de Cologne ( R.F.A. ) , un projet de formation en menuiserie et mécanique a permis de créer 9 PME et de trouver un emploi à 96 personnes formées .

Ces actions , si elles ont effectivement permis d'apporter des solutions ponctuelles au niveau des groupes sociaux qui en étaient les cibles , ont été confrontées limites

de

économique

à

des

difficultés

cette

approche

par

actuel

du Mali

;

de

plusieurs ordres ,

groupe -cible

les

leçons

dans dans

et ont montré

l'environnement

tirées de cette

les

socio

expérience ont

enrichi et orienté les efforts du Département et des partenaires sociaux pour améliorer les perspectives de promotion de l'emploi et de conception d'une politique nationale de l'emploi .

3

LES PERSPECTIVES A MOYEN ET LONG TERME

Les obstacles qui contrarient les efforts de promotion de l'emploi au Mali sont nombreux . Se situant en amont , en aval ou au niveau même de l'insertion dans le système productif , ces obstacles sont liés aux individus destinataires des efforts de promotion de l'emploi ( préparation technique et psychologique insuffisante , absence d'initiative , de créativité ou de

ressources ou à l'environnement ( mauvaise perception du problème de l'emploi ou de certains groupes cibles , obstacles socio -culturels à l'installation et

à l'intégration des intéressés , obstacles structurels , etc ... ) . La pérennisation des résultats obtenus et de leurs effets multiplicateurs pour résoudre de manière durable et satisfaisante le problème de l'emploi ,

- 23

nécessite

la

obstacles ,

des

levée

ou

tout

moins

au

atténuation

une

significative de leurs effets . Pour y parvenir , le Département de l'emploi , avec l'appui ou la participation active des partenaires nationaux ou

extérieurs , envisage une série de stratégies devant permettre , à moyen terme , de confirmer puis améliorer les performances atteintes en matière de création d'emplois et de revenus , et à long terme , de définir et de mettre en oeuvre

une politique nationale de l'emploi pour maîtriser le développement harmonieux . 1° )

Les stratégies pour le moyen terme

Visant

essentiellement

actions

déjà engagées

à créer de

ou

meilleures

à venir ,

et ,

conditions

d'efficacité

des

en particulier , en palliant une

certaine dispersion des efforts que générait l'approche par groupes cibles , les stratégies pour le moyen terme se développeront autour de cinq ( 5 ) axes principaux en amont , en aval , et en accompagnement de l'insertion/ réinsertion dans le système productif :

a)

Amélioration de la préparation des récipiendaires des efforts de création d'emplois , par une

systématisation

relations

des

entre

formation

et

emploi

( concertation plus fréquente entre milieux employeurs et formateurs , notamment

à

travers

une

redynamisation

des

conseils

de

perfectionnement des institutions de formation professionnelle ) , une meilleure information des acteurs par la mise en place d'un système et de mécanismes rapides d'information sur le marché de l'emploi , les réalités de l'économie ( en particulier , la

connaissance de créneaux porteurs ) et de la formation ( ressources de formation , et stocks de qualifications disponibles ) ; un renforcement des ressources de pré - insertion et de reconversion , en particulier en matière d'opérationnaliser de formation

initiales ou de formation complémentaire , en utilisant l'expérience acquise

par

les

projets

d'assistance

à

l'emploi

des

jeunes

( PNUD/ BIT ) , certaines ONG ou institutions prestataires de service .

b)

création d'un environnement attentif et incitatif ( propice à l'investis

sement ) ,

par

une

plus grande

information / sensibilisation des opérateurs

économiques et des différents milieux socio -culturels aux problèmes de

- 24

l'installation/ intégration

des

jeunes

diplômés

la

ou

réinsertion

des

travailleurs reconvertis ; il s'agit en particulier de : la création d'un Fonds National de l'Emploi en mesure de compléter puis prendre la relève du financement extérieur ; l'opérationalisation

des

de

directives

la

lettre - circulaire



3

du

Secrétaire Général de l'Union Démocratique du Peuple Malien relative à l'implication directe des Comités de Développement dans le processus d'installation des jeunes ;

l'implication

significative

des

opérateurs

économiques ,

" secteur

du

structuré " , et du système bancaire national dont les réticences vis à vis

des groupes cibles en cause ont constitué l'un des obstacles majeurs de la promotion de l'emploi par la création de petites unités de production ; l'assistance

et

du

suivi

technique plus systématique des promoteurs

individuels ou collectifs d'actions génératrices d'emploi : l'analyse récente et approfondie des résultats des différents projets ou programmes en faveur de l'emploi ( PNUD / BIT , FED , US / AID , RFA , BNDA , etc ) a permis une réformulation de ces projets en cours , et une meilleure orientation de nouveaux projets

( Canada par exemple ) ,

mettant l'accent sur

cette

assistance technique indispensable aux promoteurs ; c)

regroupement associatif des promoteurs ( intra et inter - groupes cibles actuels ) , à la fois une utilisation mises

ressources

création

en

d'emplois ,

essentielles

de

oeuvre , une

optimum des qualifications et des un

accroissement

intégration

l'entreprise

pour

en

des

rationnelle assurer

opportunités des

de

fonctions

l'efficacité

et

la

compétitivité , et surtout pour garantir la cohérence de cette politique de création de PME /MPI avec les options nationales de développement socio - économique ;

d)

coordination et redéploiement des appuis des partenaires bilatéraux en

multilatéraux , bailleurs de fonds , qui seront incités à orienter leurs efforts pour la promotion de l'emploi et des revenus vers les projets prioritaires du Mali à travers :

- 25

.

la

mise

en

place

d'une

cellule

de

coordination

et

d'assistance

au

Ministère de l'Emploi et de la Fonction Publique ; l'organisation , avant fin 1989 , d'une table ronde sectorielle sur l'emploi . e)

en plus de la réorientation et de la restructuration déjà entamée des

services chargés de l'emploi ( Direction Nationale de l'Emploi , du Travail et de la Sécurité Sociale , et Office National de la Main -d'Oeuvre et de l'Emploi en particulier ) , adaptation au nouveau contexte des procédures administratives et application plus stricte de certains textes tel que détachement , Général Fonctionnaires le Statut des ( retraite , disponibilité )

2° )

Les efforts pour la mise en oeuvre , à long terme , d'une politique Nationale de l'Emploi

Aux causes exposées en introduction de la crise actuelle de l'emploi au Mali , il ya lieu d'ajouter un élément complémentaire explicatif :

l'absence , l'emploi

jusqu'à présent , orientant

les

d'une véritable politique nationale de

efforts

du Gouvernement ,

et

s'intégrant

de

manière cohérente dans les options nationales de développement. Aux initiatives coordonnées par le Département de l'Emploi, se sont récemment ajoutés

les appuis techniques d'un organisme international

( le Bureau International du Travail ) et d'une firme privée (ASCOR ,France ) pour identifier dans les perspectives socio -économiques du Mali , les éléments

susceptibles

d'orienter

la

définition

d'une

politique

cohérente de promotion de l'emploi au Mali . Les documents déjà produits dans

ce

sein

du

sens ,

font actuellement l'objet d'une analyse approfondie au

Département

de

l'Emploi ,

qui

impliquera ,

le

moment

venu ,

l'ensemble des Ministère et partenaires sociaux au développement . Il convient de retenir que toute approche d'une politique de l'emploi au Mali passe nécessairement par un choix de politique économique portant soit sur " la relance de la demande " , soit sur " la modification des prix relatifs en

faveur des consommateurs ou " politique de l'offre " . Les instruments d'une politique de " relance de la demande " sont :

- 26

l'accroissement

des

transferts

gouvernementaux

aux

ménages

en

vue

d'accroître leur revenu , donc leur consommation l'accroissement du volume des investissements

Dans le cadre d'une politique de l'offre les instruments utilisés sont :

l'amélioration de la productivité du secteur agricole

( Reforme institutionnelle , progrès techniques , etc ... ) l'accroissement du volume de main - d'oeuvre disponible .

4

RECOMMANDATIONS

Les stratégies adoptées ou envisagées à moyen terme pourraient difficilement atteindre leurs objectifs si un certain nombre de préalables ou de mesures d'accompagnement ne sont pas remplies ; il s'agit en particulier de : a)

intégration effective du facteur emploi dans les programmes et plans de développement socio - économique , chargé

de

l'Emploi

au

niveau

par une représentation du Département de

toutes

les

instances

nationales ,

régionales et locales d'élaboration , de suivi et d'évaluation de ces plans et programmes ; le principe du séminaire organisé dans ce sens en janvier

1989

sous

l'égide

du

Ministère

de

l'Emploi

devrait

être

approfondi et systématisé ;

b)

concertation permanente entre le Ministère de l'Emploi et de la Fonction Publique et les autres Départements pour : - la prise en compte de la promotion de l'emploi au niveau de tous les

projets : le séminaire organisé en Février 1989 sur la méthode ZOP de planification de projets , sous l'égide du Département de l'Emploi et avec une participation interministérielle a aussi permis d'amorcer la constitution d'une " Banque de projets " porteurs d'emplois , qu'il faudra poursuivre ;

- 27

l'harmonisation

textes ,

des

des

structures

et

procédures

des

administratives facilitant la promotion de l'emploi : l'idée du " Guichet Unique " réduisant

démarches

les

permettant

des

utilisation

une

promoteurs ,

plus

cellules

les

rationnelle

des

coordination

de

actions

ressources

et

déployées au titre de divers groupes cibles par ou à travers les différents départements ministériels ;

c)

concertation entre les partenaires sociaux et le Département de l'Emploi, pour

sensibiliser

mieux

problèmes

productif

partenaires

les

efforts

entamés

dans

l'Office National de la Main - d'Oeuvre

démarche

aux

engagée

la

par

Commission

sens

ce

technique

le

dans

milieu

l'Emploi ,

de

et

en

complexes

et

nombreux

l'insertion /réinsertion / intégration

de :

ces

circuit

urbain

ainsi

par

que

la

interministérielle

de

reflexion sur la sensibilisation des milieux ruraux à l'installation des devraient recevoir un soutien plus conséquent pour jeunes diplômés , devraient augmenter leur impact ;

d)

réorientation et coordination des actions en faveur de la promotion de

l'Artisanat en particulier et du " secteur non structuré" en général . e)

dynamisation de la structure chargée de coordonner les actions engagées

par le Gouvernement en matière de création d'emplois . Il s'agit de la Commission Nationale

pour

la Promotion de

tâches prioritaires sera de poursuivre

l'Emploi dont l'une

la réflexion

sur

des

l'adéquation

formation -emploi et ce en collaboration avec les Départements concernés .

Pour plus d'efficacité de la structure , il est souhaitable qu'elle soit représentée au sein de certaines commissions

comme les commissions

d'agrément et d'investissement . f)

mise

en application rapide des recommandations pertinentes du Débat

National sur l'Emploi

g)

Création d'une Direction Nationale de l'Artisanat utilitaire appelée à remplacer le Conseil Technique existant .

h ))

sensibilisation

des

villages

d'accueil

réinsertion des travailleurs émigrés .

en

vue

de

faciliter

la

-

Α Ν Ν Ε Χ Ε

-

- 1

T1 . TAUX D'ACTIVITE D'OCCUPATION ET DE CHOMAGE PAR SEXE ET PAR AGE ( EN POURCENT ) EIVSEMBLE DU MALI

GROUPE

SEXE

D'AGE

MASCULIN

SEXE

FEMININ .

SM

+ SP .

TÀUX D'ACTIV D'OCCUP . CHOMAGE D'ACTIV D'OCCUP CHOMAGE D'ACTIVIT TAUX

.

TAUX

TAUX DE

TAUX

TAUX

TAUX DE

5-9

19,24

95,61

4,39

4,54

92,05

7,95

11,99

1024

66,21

96,98

3,02

14,34

94,00

6,00

41,32

15-19

81,59

97,43

2,57

18,69

96,78

3,22

49,00

20-24

90,84

97,98

2,02

17,37

98,61

1,39

50,54

25-29

97 , 27

98,77

1,23

17,94

19,46

0,54

51,97

30-34

97,92

99,07

0,93

17,10

99,51

0,49

53,63

35-39

97,93

99,19

0,81

17,38

99,45

0,55

57,17

oli

97,65

99,24

0,76

17,24

98,98

1,02

56,41

15.18

97,48

99,27

0,73

17,32

99,11

0,89

60,00

5034

96,23

99,27

0,73

15,60

92,92

7,08

56 , 48

55-59

94,51

99,17

0,83

14,69

97,39

2,61

59,20

.

&

60-64

89,22

99,08

0,92

11,58

95,03

4,97

50,02

65-69

83,97

98,82

1,18

10,31

92,97

7,03

49,58

70-74

74,16

98,29

1,31

7,50

.87,47

12,53

38,95

75 et +

61,01

97,35

2,65

5,99

81,81

18,19

33,32

TOTAL

60,12

98,29

1,71

11,74

97, 29

2,71

35,40

jurce : Recensement 1976

- II

T % . TAUX D'ACTIVITE D'OCCUPATION ET DE CHOMAGE PAR SEXE ET PAR AGE ( EN POURCENT )

MALI URBAIN

GROUPE D'AGE

SEXE TAUX

D'ACTIV

MASCUL IN

TAUX

D'OCCUP

SEXE

TAUX DE CHOMXGE

TAUX

D'ACTIV

FEMININ TAUX

D'OCCUP

SY + TAUX DE

CHOM PGB

&

Tux

D'ACTIVIT

1 :

5-9 :

6,89

79,13

20,87

2,16

71,27

28,73

1,50

10-14

19,45

75,40

24,60

4,75

67,31

32,69

11,92

15-19

44,65

86,93

13,07

8,97

82,58

17,42

26,53

20-24

70,10

91,52

8,48

10,70

91,09

8,91

39,98

25-29

92,58

95,59

4,41

11,74

96,90

3,10

48,69

30-34

95,64

97,06

2,94

9,88

98,23

1,77

49,77

35-39

96,10

97,58

2,42

9,38

97,72

2,28

52,34

40 44

95,82

97,55

2,45

9,75

98,00

2,00

53,37

4549 '

95,83

99,35

0,65

10,65

97,93

2,07

56,42

50-54

93,01

97,119

2,81

11,66

94,95

5,05

54,64

55-59

87,73

96,92

3,08

10,79

93,57

6,43

52,90

60-64

-80,79

96,66

3,34

9,83

89,00

11,00

44,48

65-69

78,01

96,20

3,80

8,34

83,33

16,67

43,70

70-74

69,29

95,31

4,69

7,41 .

76,88

23,32

34,65

58,23

92,97

7,03

6,38

62,87

37,13

27,73

46,06

93,65

6,35

6,48

89,07

10,93

25,94

75

et +

TOTAL

Source : Recensement 1976

1 O

III -

T3. POPULATION RESIDENTE * DU MALI A L'ISSUE DU DENOMBREMENT D'AVRIL 1987

Régions

Résidents

Répartition

Kayes

1 058 575

13,9

Koulikoro

1 180 260

15,5

Sikasso

1 308 828

17,2

Ségou

1 328 250

17,5

Mopti

1 261 383

16,5

Tombouctou

453 032

5,9

Gao

383 734

5,0

646 163

8,5

7 620 225

100

Bamako . Total

D.

en 1

* Exclus les maliens ayant quitté le territoire national depuis plus de six mois mais inclus les étrangers vivant

au

Mali

six ans .

Source : Recensement 1976 ( Résultats provisoires )

depuis

plus de



IV -

1

14. SITUATION DANS L'ACTIVITE PRINCIPALE DE LA POPULATION ACTIVE OCCUPEE .

ENSEMBLE DU MALI

MASCULIN

SITUTATION DANS L'ACTIVITE

EFF .

%옹

FEMININ EFF...

TOTAL

.

$ ...f.EFF ,

.

4.818

0,26

2.058

0,56

6.876

0:31

56.897

3,12

8.321

2,25

65.218

2,97

25.5 74

1,40

2. 171

0,59

27. 745

1,27

982.548

53,85

49.441

13,42

1.031.9.89

47,05

676.784

37,09

286 : 572

77,78

963..356

43,93

Apprentis

8.611

0,47

303

0,08

8,914

0,41

Autres

7.692

0,42

1.468

0,40

9,160

0; 42

61. 786

3,39

18.123

4,92

79.909

3,64

1.824.7101 : 100,00

368.457

100,00

2.193,167

100,00

Patrons

Salariés du

public Salariés du

prive Indépendants Isolés

Aides Familiaux Non remunérés

Non Déclarés ENSEMBLE

MALI - URBAIN

1.591

0,71

293

0,94

1.884

Salariés du public

42.690

18,94

7. 196

23,07

49 , 886

19,48

Salarié du privé

17.804

7,90

1.716

5,50

19 : 520

7,61

108.276 .

48,03

8.210

26,33

116 , 486

45,40

34. 104

15,13

10, 591

33,96

44.695

17,42

Apprentis

7.232

3,21

154

0,49

7 , 386

2,88

Autres

3.412

1,51

484

1,55

3,896.

1,52

10.296

4,57

2.544

8,16

12.840

5,00

225. 405

100,00

31. 188

100,00

256,593

100,00

Patrons

0,32

Indépendants Isolés Aides Familiaux

Non Déclarés ENSEMBLE

Source : Recensement 1976

.

:

V

. 15.

1

TABLEAU RECAPITULATIF DES

RECRUTEMENTS ,

STATISTIQUES

Exercices Budgétaires 1984 à 1988 FONCTIONNAIRES

1

1 Exercice

Exercice

Exercice

Exercico

1984

1985

1986

1987

Exercice

Observations

1

1

1

F

323

1 1,179

1

F

H

1 239

1 1

1

H

F

H

F

580

166

336

90

1 284

854

1

1

| F

H

1

I 612

1

1

1 H

1987

Ettectit

Admis =

H. = 3,561

YF .

= 1.102

| = 4.663

.

T. = 935

IT. = 1.418

1

T. = 1.138

1

T. = 746

1

T. = 426

CONVENTIONNAIRES ( Recrutements et contirmations )

1 Exercice 1987

Exercice 1986

1

1 630

Exercice 1988 ( Non recrutés )

423

135

Exercice 1985

1 292

Source : Ministère de l'Eaploi et de la fonction publique Direction Nationale de la Foction Publique et du personnel Avril 1988 .

des

1

- VI

T7 ..

Région

-

REPARTITION DES TRAVAILLEURS PAR BRANCHE ET REGION

1

2

5

4

3

6

7

9

8

Total

Kayes

717

69

471

781 544

465

78

811 559

5 060

Koulikoro

425

279

446

60

184

226

582

81 477

3 690

Sikasso

929

346

210

253

167

511

72

101 1 283

3 872

02 107

51

175

850

128

100 2 005 6911 221

9 953 3 222

745

1 451

Ségou

4 714

Mopti

597

0

51

15

725

430

114

73

0

0

44

32

389

124

Tombouctou

Bamako Mali

0

606

03 326

416 1 013 3 425 2 019

1 354 11 02823 187

8 111

756 6 637

9474 0636 480 3 231

1 745 20 048/51 864

Répartition en

%

15,6

1,5

12,8

1,8

7,8

12,5

6,2

3,4

Source : DNTLS / INPS /ONMOE - 1984

Branche 1 : Agriculture , chasse , sylviculture et pêche Branche 2 : Industries extractives

Branche 3 : Industries manufacturières Branche 4 : Electricité , gaz , eau Branche 5 : Bâtiment et travaux publics

Branche 6 : Commerce de gros et de détail Branche 7 : Transports , entrepots et communication Branche 8 : Banque , assurance et affaires immobilières Branche 9 : Services fournis à la collectivité , services sociaux et services personnels

38,6

100

. VII . !

T8. REPARTITION DES TRAVAILLEURS PAR BRANCHE REGION ET CERCLE

2

Branches

3

.

4

5

6

8

7

9

TOTAL

Carcles

Régions 85

57

85

274

44

63

883

1 692

35

0

9

0

1 432

33

14

0

143

1 666

Diéma

19

0

0

0

0

6

1

0

31

57

Kéniéba

34

69

0

0

16

39

3

0

73

234

198

O

kayes BaFoulabé

135

0

46

18

5

72

6

O

189

471

Nioro Yélimané

287

0

0

3

6

26

9

18

156

505

9

0

0

0

0

12

0

O

47

1

Autres cercles Kayes

0

0

331

0

0

3

717

69

471

78

1 544

465

78

0 81

1 559

5

342

11

1

84

533

8

554

0

8

0

19

5

0

132

1 656 185

34

6

O

124

428

2

0

30

142

32

3

458

964 203

33

Banamba Doila Kangaba

21

148

0

0

14

28

0

0

0

102 67

Kati

135

279

14

12

4

Kolokani KOULOKORO

54

0

0

0

0

15 27 25

425

279

446

60

184

226

582

O

Koulikoro

O

3

32

369

Kita

8

367

121 1 477

3 690

1 415

Sikasso

165

0

68

29

44

208

20

51

830

Bougouni

297

0

0

24

80

62

8

5

145

1

0

0

0

17

8

0

70

621

0

0

22

0

0

42

65

463

0

142

16

43

105

35

45

71

920

2

346

0

184

0

681

0

0

O

0 1

74

0

51

74

929

0 946

75 22

0

0

210

253

167

511

72

101

1 283

3 872

2 862

0

2 107

51

73

302

109

61

236

6 801

2

0

0

o

0

6

2

0

32

42

40

0

0

0

0

118

3

0

54

115

205

0

0

0

0

24

2

0

90

321

Niono San Tominian Autres cercles

1 080

0

0

13

19

4

30

242

1 388

0

0

89

286

7

9

292

878

3

0 0 o

0

0

20

20

1

0

55

77

327

0

0

0

o

0

0

0

4

331

Ségou

4 714

0

2 107

51

175

850

128

100

2 005

9 953

Mopti

417

O

51

603

325

95

69

431

2 191

14

0

0

37

26

3

0

145

225

28

0

O

0

16

82

142

13

0

0

1 2

0 0

67

92

24

0

0

83

175

49 34

0

18

o 0 0

597

0

Kadiolo Kolondiéba Koutiala

Yantolila Yorosso Sikasso

Ségou Baraoulé Bla Macina

Bandiagara Bankass Djenné Douentza Koro Téninkou Youwarou Mopti

195

ūo o

1

0 0

0

1

0

10

0

50

11

7

0

35

19

1

0

99

203

0

o 0

0

14

3

0

64

115

O

0

0

9

2

51

15

725

430

114

69

50

79

1 221

3 222

... / ...

O

- VIII

19. (Suite )

1 1

Branches

2

1

3

TOTAL

5

6

7

8

9

32

211 36

76

o

376

750

18

0

132

215

54

Régions /Cercles |

13

I 0

0

0

0

Tombouctou

73

O

Gao

34

Niantounké Autres cercles

0 0

1

0

62

174

10

0

78

146

0

36

13

0

134

0

0

0

o

85 10

0

745

32

570

32

389

124

26

30

177

126

97

0

41

13

2

21

10

1 1 1 * 1 125

Ansongo

7

O

Bourem

5

29

0

0

0

Kidal Ménaka

1

0

0

O

11

2

11

25

3

0

0

3

58

82

26

30

5 223

13 184

114

730

1 451

10 7

0

0

79

89

0

0

74

87

5

29

3

0

44

O

480

623

0

50

Gao

0

42 49

Autres cercles Commune I

0

0

0

O

o

0

0

O

0

0

Commune II

0

0

0

0

Commune III

0

0

28

0

0

73

42

Commune IV Commune v

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

6

0

0

105 114

0 6

Commune VI Autres cercles

0

0

18

O

71

0

98

0

606

O

3 273

416

942

3 324

1 850

1 351

10 367

Banako

606

0

3 326

416

1 013

3 425

2 019

1354

11 028

28

215

22 187 23 187

1 MALI

51 864

Source : DNTLS / INPS / ONDE

Recensement des travailleurs 1984

Voir nomenclature des branches dans le tableau suivant page 68

1

1 429



44

1

10

‫ܘ‬ ‫ܐ‬

33

7

52

Booo

Gourma Rharous

31

。。

38 6

O

Goundam

O

1 1

0 29

引 。Booom

Tombouctou Diré

1

- IX -

all - CHOMEURS: SELON L'AGE , LESEXE , LE TYPE DE DONAGE

CHOEPE

CHOAOT

7252

15-19 ans 20-24 ans 25-29 ans

18024 25886

30-34 ans 35-39 140-44 145-47 50-54 $5-59 60-64

ans ans ans ans ans ans

65 ans et +

TOTAL

CHOKAGE

15.95 17.14

Ferinin Kasculin Fesinin

Masculin

AGE

10-14 ans

TAUX DE

CHOMEURS

ACTIFS

843 1227

52 368

262

1157

1494

3089

1422 1412

934 165

6260 7458 4753 1581

57

805

24.18

24972 25175

2049

· 218 483

3634 4543 1266

20801

977

215

223

13911 10983 8854

695 477 695

52

5268

367

2394

367 53

2962

160

160

2.21 5.40

26856

16.05

842

162

1285

477 695 53

29.87

18.88 7.60 5.79 4.34 7.85 6.97

855

liota !

5747

11957

1183

7959

-167337

CH2 - CHOMEURS SELON LE SEXE , LE TYPE DE CHOMAGE ET LE NIVEAU D'INSTRUCTION TYPACT SEXE INSTRUCTION

Total

ACT

.

CHOADT

CHOEPE

SEXE

SEXE

Masculin

Feninin Masculin

Feminin

Niveau d'instruction Sans

52

Alphabetise

3016 105

F1

1824

F2

1616

213 327

1067 162 2725 2838

436

110

1072

213

Prof. long

591 SS

1126 1074

Superieur

274

Secondaire Prof. court

NO

53 2: 4

7969

4829

1294 1105 485

6056 5886

1410

3340

327 433

1908 2761

267

52

53

Total

1840

694

1183

11957

2104

105

5747

26356

Source : Enquête sur l'Emploi et le Chômage dans le District de Bamako avril 1988

ONMOE/ PNUD

· BIT

- X -

REPARTITION DES TRAVAILLERS ETRANGERS PAR QUALIFICATION

NON AFRICAINS

Cadres supérieurs

32

Cadres moyens

24

Agents de maîtrise

19

Ouvriers qualifiés

-

TOTAL

75

Source : DNETSS 1989. ( Rapport d'Etape )

AFRICAINS

TOTAL

32 3

27 ‫السا‬

QUALIFICATIONS

22

12

12

18

93

HD 5847.3

A6R37 1989

IKS 159

)

STANFORDYSBUTI

ONES

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1989