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French Pages 355 [356] Year 1970
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LA POESIE POPULAIRE TRADITIONNELLE t'
CHANTEE AU PROCHE-ORIENT ARABE
SOMMAIRE
Avant-propos ......................................................................... Sources et travaux . . . . .. . . . . . . .. . . . . . . .. . . . . . . . .. . . . . .. . . . .. . . . . . . . .. .. . .. . . . .. . . . . . Chapitre I : La poesie populaire ............................................ Chapitre II: Origines, structures et classification des genres litteraires . . . . . . .. . . . . . .. . . . . . . . . .. . . .. . . . . . .. . . . . . . . . .. .. . . . . . .. . . . . . POEMES Liban ................................................................................... Syrie-Liban ............................................................................ Syrie (general) ....................................................................... Syrie (chants druzes) ............................................................. Syrie (chants calaouites) ................................................... Syrie (chants bedouins) .......................................................... Mardine-Djezireh ................................................................... Irak (general) . .. . . .. . . . . . .. . . . . . ... . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . .. . . . . . . . .. . . .. .. . . .. . . .. Irak (chants bedouins) ............................................................ Irak (chants de travail) ........................................................... Irak (chants chiites) ............................................................... Irak (chants politiques) ........................................................... Egypte ................................................................................. Bibliographie . .. . . . .. . . . . .. . . . . . . .. . . . . . . .. . . . . . . . . . . . ... . . . . .. . . . . . . . . .. . . . . . . . . .. . . .. Index ..................................................................................
I
6 18 28
53 III
I35 I53 I67 I79 189 209 249 275 285 297 3II
32 I 329
MODE DE TRANSCRIPTION Les textes presentes appartenant a differents parlers arabes du Proehe-Orient, on comprendra aisement que le systeme de transcription adopte ne peut se conformer qu'incompletement et donc imparfaitement a une phonologie precise et adequate. Le but de cet ouvrage n'est d'ailleurs pas de presenter une etude dialectologique; aussi a-t-on suivi, dans ses grandes lignes, la transcription pratiquee en Occident et qui se conforme partiellement au mode de translitteration de l'arabe classique. Mais comme celle-ci comporte un certain nombre de variations, selon les auteurs et les pays, nous avons tente d'appliquer un systeme phonetique aussi proehe que possible de nos documents enregistres. Misen presence de dialectes differents et complexes de !'Orient, il s'averait impossible de multiplier les phonemes et les signes susceptibles de traduire les particularites phonetiques de chaque dialecte: il a fallu simplifier en reduisant les signes au minimum. Chaque fois qu'il s'est agi d'un document enregistre sur bandes sonores,· ou d'un texte deja transcrit en caracteres arabes, nous lui avons conserve ses particularites d'origine, meme quand celles-ci provenaient de certaines anomalies ou de negligences dues aux libertes d'usage et d'interpretation en tout ce qui touche aux traditions orales: ainsi le phoneme Qäf, au Liban et en Syrie, est articule tantöt comme en arabe classique (en velaire occlusive),tantöt sous la forme allegee de l'attaque vocalique Hamza, et cela au cours du meme poeme et par le meme chanteur. Le phoneme palatal Kaf se presente dans I es parlers des milieux ruraux et surtout bedouins en general sous la forme d'une spirante fricative velarisee Cäf(t5: Oll d'un c latin velarise comme dans "circa"), mais aussi de postpalatale occlusive sonore et emphatisee G (comme dans "gare") ou simplement enfin sous celle dug (. classique. On trouvera plusieurs exemples de ces apparentes anomalies dans les textes. L'emphatisation est difficile a fixer, en raisondes divergences et des fluctuations dont nous avons parle. S'il est vrai que les phonemes les plus couramment emphatiques sont ceux-li1 memes qu'on retrouve
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TRANSCRIPTION ARABE
Les dialectes arabes comportent un certain nombre de consonnes et de voyelles qui ne fi.gurent pas dans l'alphabet classique. Aussi toute transcription de ces dialectes en caracteres arabes n'est-elle que conventionnelle, approximative et en tout cas incomplete. Elle n'a meme pas l'avantage de pouvoir etre phonetique, comme dans la la translitteration en alphabet latin. Cependant, la publication de plus en plus nombreuse de recueils de poesies dialectales a favorise certains modes de transcription classique. Ce sont ces usages que nous avons observes dans la transcription de nos textes. Celle-ci peut, bien entendu, varier d'une n!gion a l'autre: le q J par exemple, ne s'ecrit presque jamais SOUS forme de Hamza 0, en Syrie, Liban, Palestine et Egypte (on en tient compte seulement phonetiquement), tandis qu'en Irak, il est rendu par le phoneme g.2.)velarise, parfois par celui de g c_, mais s'ecrit q !.\, ou g c_ ,ou meme sJ. Certaines transcriptions irakiennes utilisent pour ce phoneme l'usage de l'ecriture persane ~/!.) . Il en est de meme de la consonne k..!.) ,rendue, en parler bedouin, par le phoneme c (ts) : sa transcription suit tantöt la forme classique K ~, tantöt ·est ecrite · g C ou s vZ . Ici aussi certaines ecritures, notamment dans le Sud de l'Irak,utilisent la forme persane ~' !.J . Pour les phonemes qui n'ont pas ainsi d'equivalent en arabe litteral nous avons suivi l'usage courant d'une transcription en alphabet classique, sauf quand il s'est agi de textes dont nous avions deja en main la transcription arabe, comme dans certains poemes d'Irak, ou nous avons respecte l'ecriture originale malgre les anomalies que nous avons signalees et le manque d'uniforrnite que cela pouvait entrainer par rapport aux autres textes. N'etant peut-etre que l'ombre de la realite nous estimons toutefois que la transcription arabe peut aider a la lecture et a la comprehension du texte.
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NOTE SUR LA TRADUCTION La traduction franc;aise des textes pn!sentes n'a aucune pretention litteraire. Elle vise avant tout a rendre fidelerneut les mots et les phrases de !'original arabe. Ainsi, chaque fois qu'il a ete possible de le faire en un franc;ais correct et intelligible, nous avons prefere la traduction litterale a la forme litteraire.
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TABLE ANALYTIQUE LIBAN
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Qa$td: eß-rawenniyy~ .. . . .. . . ... .. . . . .. .. . . ... .. .. . . . . .. .. . .. ..... ... . . ... . . . . .. . . . . ... . .. . .. Qa$fd: 'Eddays mal;lrü' (Liban-Nord: village Bqerqäsä) ........... Qa$fd: Yä hägiri (Mont-Liban) .......... ........... ..................... ... 'Atäbä: Welfi gafäni (Liban-Nord: c Akkär, village I;:>enniyy~)· Qa$td: NeQ.nä'-'