La planification dans les pays d’économie capitaliste 9783111416861, 9783111052557


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French Pages 271 [272] Year 1968

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Table of contents :
TABLE DES MATIÈRES
Introduction à la collection
Introduction to the series
Préface
INTRODUCTION: Définitions et délimitations
CHAPITRE I: La « planification indicative »
CHAPITRE II: De la technique aux idéologies
PREMIÈRE PARTIE: POURQUOI PLANIFIER?
CHAPITRE I: Les débats autour de la planification
CHAPITRE II: Quelques données sur les circonstances historiques et politiques de l'apparition de la planification dans les pays industrialisés du monde occidental
CHAPITRE III: Quelques conclusions
DEUXIÈME PARTIE: LA PLANIFICATION, L'ETAT ET LES SERVICES PUBLICS
CHAPITRE I: Caractéristiques et fonctions du Bureau de planification
CHAPITRE II: Les rapports du Bureau du Plan avec les différentes instances politiques et administratives
CHAPITRE III: La structure interne du Bureau du Plan
CHAPITRE IV: Planification et politique économique courante
CHAPITRE V: Les effets de la planification sur les comportements des centres de décision économique de l'Etat et du secteur public
CHAPITRE VI: Les types de politiques économiques et sociales à moyen et long terme comme éléments de planification dans les différents pays
TROISIÈME PARTIE: METHODES ET TECHNIQUES DE LA PLANIFICATION
CHAPITRE I: Prévision et prospective
CHAPITRE II: La confection de programmes au niveau des entreprises, des firmes et de l'économie nationale
CHAPITRE III: Les comptes nationaux
CHAPITRE IV: Les modèles économétriques
CHAPITRE V: Les tableaux d'échanges interindustriels
CHAPITRE VI: Les techniques d'élaboration des plans
CHAPITRE VII: Les techniques particulières
REMARQUES FINALES : La planification indicative dans l'économie et la société
PLANNING IN THE CAPITALIST COUNTRIES ( Summary )
BIBLIOGRAPHIE
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 9783111416861, 9783111052557

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LA PLANIFICATION DANS LES PAYS D'ÉCONOMIE CAPITALISTE

CONFLUENCE SURVEYS

OF

RESEARCH

IN T H E SOCIAL

SCIENCES

A SERIES EDITED BY THE

INTERNATIONAL

COMMITTEE FOR SOCIAL SCIENCES DOCUMENTATION

VOL. XIV

IN CO-OPERATION WITH THE INTERNATIONAL SOCIAL SCIENCE COUNCIL AND WITH THE SUPPORT OF UNESCO

CONFLUENCE É T A T S DES

RECHERCHES

EN SCIENCES

SOCIALES

COLLECTION PUBLIÉE PAR LE

COMITÉ INTERNATIONAL POUR LA DOCUMENTATION DES SCIENCES

SOCIALES

VOL. X I V

AVEC LA COLLABORATION DU CONSEIL INTERNATIONAL DES SCIENCES SOCIALES ET AVEC L'APPUI DE L'UNESCO

LA PLANIFICATION DANS LES PAYS D'ÉCONOMIE CAPITALISTE

PAR

JEAN-PIERRE DELILEZ Chef de travaux à L'École Pratique des Hautes Études, Paris

PRÉFACE DE

CHARLES

BETTELHEIM

Directeur d'études à L'École Pratique des Hautes Études, Paris

PARIS . Editions MOUTON . LA HAYE 1968

© 1966 MOUTON & CO PRINTED IN FRANCE

TABLE DES MATIÈRES Pages Introduction Introduction Préface

à la collection to the Sériés

INTRODUCTION

:

Définitions

9 11 13 et délimitations

19

I : La « planification indicative » Des plans et des programmes en général La planification dans le champ économique et social Les plans économiques Notes sur la définition des « pays industrialisés » CHAPITRE II : De la technique aux idéologies CHAPITRE

23

A. B. C. D.

23 27 28 31 33

PREMIÈRE PARTIE : POURQUOI PLANIFIER? Possibilité, opportunité, efficacité de la planification CHAPITRE I : Les débats autour de la planification A. Le débat politique B. Le débat idéologique C. Le débat théorique D. Les attitudes explicites et implicites des groupes et courants sociaux et politiques à l'égard de la planification CHAPITRE II : Quelques données sur les circonstances historiques et politiques de l'apparition de la planification dans les pays industrialisés du monde occidental A. Les caractères particuliers du New Deal B. Autres expériences de lutte anticrise et de relance de l'économie C. La préparation de la guerre et la guerre elle-même D. La période de reconstruction qui a suivi la seconde guerre mondiale CHAPITRE III : Quelques conclusions DEUXIÈME

PARTIE

CHAPITRE

I :

PUBLICS cation

:

LA PLANIFICATION,

Caractéristiques

L'ETAT ET LES SERVICES

et fonctions

du Bureau de

planifi-

Les rapports du Bureau du Plan avec les différentes instances politiques et administratives A. Le gouvernement et la responsabilité de la prévision B. Le centre de la décision étatique CHAPITRE

II :

35 37

37 39 43 45 55 55 56 56 59 61

63 65 67 67 68 7

Pages

C. Réseaux d'information et de décision D. Planification et structure du pouvoir d'Etat interne du Bureau du Plan C H A P I T R E I I I : La structure C H A P I T R E I V : Planification et politique économique courante C H A P I T R E V : Les effets de la planification sur les comportements des centres de décision économique de l'Etat et du secteur public .. C H A P I T R E V I : Les types de politiques économiques et sociales à moyen et long terme comme éléments de planification dans les différents pays A. La planification indicative française B. La planification en Norvège C. La planification en Suède D. La planification aux Pays-Bas E. La planification au Japon F. Les débuts de la planification indicative au Royaume-Uni . . G. Libéralisme, prévisions à moyen et long terme et concertation en Allemagne fédérale H. Prévisions économiques globales, études sectorielles et programmation des activités gouvernementales aux Etats-Unis . . I. Brèves indications bibliographiques portant sur la planification dans d'autres pays TROISIÈME PARTIE :

CATION

METHODES

ET TECHNIQUES

DE LA

PLANIFI-

Prévision et prospective La confection des programmes au niveau des entreprises des firmes et de l'économie nationale A. Au niveau de l'entreprise B. Au niveau des groupes et des firmes C. Au niveau d'une économie nationale C H A P I T R E III : Les comptes nationaux C H A P I T R E IV : Les modèles économétriques CHAPITRE V : Les tableaux d'échanges interindustriels C H A P I T R E V I : Les techniques d'élaboration des plans C H A P I T R E VII : Les techniques particulières A. La consommation B. Les méthodes descriptives des rapports entre la production, l'investissement et la technologie C. Emploi et productivité par secteur et p a r branche D. Les économies régionales E. L'évaluation des ressources et les problèmes du long terme . . R E M A R Q U E S F I N A L E S : La planification indicative dans l'économie et la société CHAPITRE

I :

CHAPITRE

II :

PLANNING IN THE CAPITALIST COUNTRIES (Summary) BIBLIOGRAPHIE

8

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Introduction

à la collection

La collection Confluence est un élément du programme bibliographique d'ensemble que le Comité International pour la Documentation des Sciences Sociales a entrepris de mettre en œuvre. Ce Comité, créé en 1950 avec l'aide de l'Unesco, est une organisation internationale non gouvernementale, dont les membres sont des spécialistes des diverses sciences sociales et des techniciens en matière de documentation. Ils travaillent en liaison étroite avec le Conseil International des Sciences Sociales et avec les associations internationales spécialisées en ce domaine. En matière bibliographique, la première tâche assumée par le Comité a été l'établissement de bibliographies internationales annuelles, concernant respectivement la sociologie, la science économique, la science politique et l'anthropologie sociale et culturelle, régulièrement publiées depuis 1951 (actuellement diffusées par Tavistock Publications, Londres). En outre, le Comité établit ou fait établir des bibliographies occasionnelles, des bibliographies analytiques, des répertoires et index, dont la liste peut être envoyée sur demande. En ce même domaine bibliographique, le Comité s'est donné comme deuxième tâche la préparation d'études évaluatives et critiques. Les volumes de la collection Confluence ont ainsi pour objet de faire connaître l'état actuel des recherches sur des sujets donnés. Certains de ses volumes sont consacrés à des problèmes de caractère interdisciplinaire, intéressant à la fois différentes sciences sociales ou justifiant d'approches multiples. D'autres concernent des méthodes utilisées par plusieurs disciplines. La rédaction de chaque volume est confiée à un spécialiste, qui établit le manuscrit sous sa propre responsabilité, mais en se conformant à des règles de présentation valables pour la collection dans son ensemble, notamment en ce qui concerne les références bibliographiques. Un sous-comité de lecture est, dans chaque cas, appelé à se prononcer sur le manuscrit avant son impression. Le Comité International exprime sa reconnaissance aux person9

nalités qui ont accepté .de constituer le sous-comité auquel a été soumis le manuscrit du présent volume : Prof. József BOGNAR, Centre pour la recherche de l'Afro-Asie de l'Académie des sciences de Hongrie, Budapest. Prof. Bertram M. GROSS, Syracuse University, New York. Dr. Michael K Ä S E R , St. Antony's College, Oxford. La collection a comporté jusqu'à présent les titres suivants : 1. National character and national stereotypes : A trend report prepared for the International Union of Scientific Psychology, by H . C . J . D U I J K E R and N . H . F R I J D A (University of Amsterdam), 1 9 6 0 . 2. La Médiation : Tendances de la recherche et bibliographie (Î9i51959), par Jean MEYNAUD (Université de Lausanne) et Brigitte SCHRÖDER, 1 9 6 1 .

3. La Délinquance juvénile, étiologie et prophylaxie : Tendances de la recherche et bibliographie ( 19Î5-1960), par Denis SZABO (Université de Montréal), 1963. 4. Aspects sociaux de la radio et de la télévision : Revue des recherches significatives 1950-196A, par Beno STERNBERG et Evelyne S U L L E R O T , avec un avant-propos d'Edgar M O R I N (Ecole pratique des hautes études, Paris), 1966. 5. Social and economic factors affecting mortality : A survey of recent research, by Bernard B E N J A M I N (Director of Statistics, Ministry of Health, London), 1966. 6. The effects of economic development on traditional political systems in Africa, South of the Sahara, by John MIDDLETON (New York University), 1966. 7. The role of small industry in the process of economic growth : Japan, by Migohei S H I N O H A R A ; India, by Douglas F I S H E R ; under the direction of Bert F . H O S E L I T Z (University of Chicago), 1 9 6 7 .

10

Introduction

to the series

T h e series Confluence is a part of the overall bibliographical program undertaken by the International Committee for Social Sciences Documentation. T h e Committee, formed in 1950 with the support of Unesco, is an international non governmental organization, whose members are social scientists and specialists of documentation problems. T h e y work in close co-operation with the International Social Science Council and the various specialized international associations. As far as bibliography is concerned, the first task undertaken by the Committee has been to prepare annual international bibliographies, f o r sociology, economics, political science and social and cultural anthropology, which have been issued regularly since 1951 and are presently published by Tavistock Publications, London. Other publications, such as occasional bibliographies, abstracts services, repertories and indexes, are prepared by the Committee or under its auspices ; their list will be sent upon application. In the same field of bibliography, the second task of the Committee has been to publish critical surveys. T h e volumes in the series Confluence are intended to assess the situation of current research on special subjects. Most of these subjects are problems of an interdisciplinary nature, of interest to several social sciences or warranting multiple approaches. Other volumes are devoted to one method used in several disciplines. Each volume is written by an individual scholar, under his own responsibility. However, each author follows common instructions as to the standard f o r m of the report and the bibliographical references. A reading sub-committee reviews each manuscript before it is printed. T h e Committee expresses its gratitude to the members of the sub-committee to which the manuscript of the present volume was thus submitted for review : P r o f . Jozsef BOGNAR, Centre pour la recherche de L'Afro-Asie de l'Académie des sciences de Hongrie, Budapest.

11

Prof. Bertram M. GROSS, Syracuse University, New York. Dr. Michael K Ä S E R , St. Antony's College, Oxford. The titles previously published in the series are : 1. National character and national stereotypes : A trend report prepared for the International Union of Scientific Psychology, by H.C.J. D U I J K E R and N.H. F R I J D A (University of Amsterdam), 1960. 2. La Médiation : Tendances de la recherche et bibliographie (19i51959), par Jean MEYNAUD (Université de Lausanne) et Brigitte SCHRÖDER, 1 9 6 1 .

3. La Délinquance juvénile, étiologie et prophylaxie : Tendances de la recherche et bibliographie (1945-1960), par Denis SZABO (Université de Montréal), 1963. 4. Aspects sociaux de la radio et de la télévision : Revue des recherches significatives 1950-1964, par Beno STERNBERG et Evelyne S U L L E R O T , avec un avant-propos d'Edgar M O R I N (Ecole pratique des hautes études, Paris), 1966. 5. Social and economic factors affecting mortality : A survey of recent research, by Bernard B E N J A M I N (Director of Statistics, Ministry of Health, London), 1966. 6. The effects of economic development on traditional political systems in Africa, South of the Sahara, by John MIDDLETON (New York University), 1966. 7. The role of small industry in the process of economic growth : Japan, by Migohei S H I N O H A R A ; India, by Douglas F I S H E R ; under the direction of Bert F . H O S E L I T Z (University of Chicago), 1 9 6 7 .

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Préface

Ce livre de Jean-Pierre D E L I L E Z constitue à la fois une excellente source de références (dans un domaine devenu extraordinairement vaste) et une excellente source de réflexions sur un sujet aux aspects multiples. Un des grands mérites du présent travail est, précisément, de mettre en lumière la multiplicité des problèmes posés par l'apparition de ce phénomène économique et social nouveau que constitue la planification dans les « pays industrialisés du monde occidental », autrement dit dans les pays capitalistes industrialisés. L'ampleur même du thème, sa nature et l'état des travaux le concernant obligeaient Jean-Pierre D E L I L E Z à formuler une problématique sans se contenter de dresser un bilan. C'est ce qu'il a tenté, avec succès, dans les pages qui suivent. Celles-ci sont riches de substance. A leur lecture, la « planification indicative » apparaît comme s'insérant dans un moment particulier et significatif du mode de production capitaliste, moment caractérisé par l'émergence de formes nouvelles de « régulations » de l'économie. L'économie capitaliste du 19* siècle était avant tout soumise à la « régulation » ex post par le marché. Le rôle régulateur de celui-ci reposait sur l'existence d'une multitude de producteurs indépendants les uns des autres et dont les décisions étaient en général de si faible envergure qu'elles n'affectaient que de façon minime 1'« état du marché », si bien que celui-ci pouvait être pris comme une donnée. La concentration capitaliste et l'apparition de monopoles, de quasimonopoles et d'oligopoles ont profondément bouleversé cette base objective de la « régulation » du capitalisme, ce qui évidemment ne signifie ni que le marché ne joue plus un rôle dominant, ni que la concurrence ait disparu, mais désormais l'action du marché s'exerce de façon plus complexe précisément parce que la concurrence joue à des niveaux très divers. En particulier elle ne s'exerce plus que partiellement à travers le marché des produits et donc à travers leurs prix (d'ailleurs de plus en plus faiblement liés aux coûts). La 13

concurrence s'exerce aussi de moins en moins à travers le marché des capitaux, car on assiste au dépérissement relatif des marchés financiers et au progrès des formes institutionnelles de financement (autofinancement, rôle croissant des banques, des instituts financiers et de l'Etat), ce qui implique que la « régulation » par le taux du profit est aussi partiellement mise en cause (les transformations du marché capitaliste ont en effet brisé les mécanismes qui tendaient à réaliser l'égalisation du taux du profit dans les différentes branches de la production). D'autre part, ce n'est plus qu'exceptionnellement que les firmes productrices s'affrontent directement car les plus importantes sont elles-mêmes incluses dans des groupes industriels et financiers de plus en plus polyvalents et multinationaux. Aussi c'est au niveau de ces groupes que se déploient désormais les phénomènes de concurrence qui ont un effet décisif sur la marche générale de l'économie. Cette concurrence se manifeste principalement sous la forme d'affrontement de forces extrêmement complexes (affrontement que l'on essaye aujourd'hui de saisir formellement comme des « jeux de stratégie » ) s'exerçant aussi bien à travers les prix et les investissements qu'à travers la publicité et la recherche scientifique et technique. Aussi, nombre d'investissements peuvent-ils désormais être effectués et cependant apparaître comme « irrationnels » dans l'optique du marché ou même dans celle d'une utilisation économique des ressources, puisqu'il peut s'agir d'occuper des positions simplement pour qu'un autre groupe ne les occupe pas. Dans ces conditions, les prix cessent d'être simplement une donnée car ils deviennent aussi, pour les groupes industriels et financiers, des « leviers » grâce auxquels une action est exercée sur la demande, sur les flux financiers, etc.; bien entendu, les conséquences effectives d'une action peuvent être très différentes des effets attendus. Toutes ces transformations de l'économie capitaliste, loin de rendre celle-ci plus transparente et plus stable, tendent au contraire à la rendre plus opaque et plus instable, ceci d'autant plus que, pour des raisons technico-économiques, l'échelle minimale des investissements ne cesse de croître et, donc, que l'impact social de chaque décision est aujourd'hui plus considérable et peut bouleverser de nombreuses prévisions. C'est dans ce contexte, comme le rappelle très justement JeanPierre D E L I L E Z , que surgit la nécessité d'une régulation globale de l'économie dont les diverses formes de la planification indicative constituent des manifestations particulières. L'efficacité de cette régulation est limitée par la puissance et les intérêts propres des principaux groupes industriels et financiers. L'émergence de la planification capitaliste se manifeste aussi comme le résultat d'une sorte de « montée » historique des Plans. 14

Ceux-ci, d'abord cantonnés dans les limites de chaque entreprise (au stade du capitalisme concurrentiel), établis par chacune pour ses propres fins et en s'appuyant sur les indications du marché, sont ensuite plus ou moins systématiquement établis au niveau des ententes ou des cartels puis des groupes industriels et financiers et finalement au niveau des Etats et même à un niveau interétatique. Ainsi se trouve posée la question des rapports entre « planification privée » et « planification étatique », thème que Jean-Pierre D E L I L E Z aborde de façon fort intéressante. Une autre question dont Jean-Pierre D E L I L E Z traite est celle des « conjonctures » qui ont suscité l'accélération du mouvement vers la planification étatique ou vers des formes de régulation jouant un rôle analogue mais que l'auteur ne se propose pas d'étudier. Il note que successivement, la grande crise de 1929, puis la préparation à la guerre, la deuxième guerre mondiale elle-même, la reconstruction et l'inflation ont constitué les supports conjoncturels de ce développement. Aujourd'hui le poids des budgets militaires et les pressions inflationnistes continuent à rendre indispensables différentes formes de régulation étatique de l'économie. A ce propos JeanPierre D E L I L E Z note très justement que le recours à la forme spécifique de la planification n'est pas sans rapport avec le rôle politique et idéologique joué par celle-ci. Cependant par-delà les phénomènes conjoncturels on est toujours renvoyé aux transformations structurelles lorsque l'on s'efforce de comprendre le caractère général et nécessaire de l'émergence des formes nouvelles de régulation de l'économie, c'est-à-dire de formes qui tendent à substituer au « guidage » par le marché la prise en compte des « rétroactions » pouvant découler des différentes constellations de décisions. C'est cette nécessité qui est saisie par les marxistes à travers l'analyse du « capitalisme d'Etat monopoleur » et qui est désignée par des économistes non marxistes lorsqu'ils traitent de la « concurrence monopolistique » et de ses conséquences. Arrivé à ce point, on voit surgir la question qui a souvent été évoquée par les termes de « convergence des systèmes ». Jean-Pierre D E L I L E Z évoque aussi cette question, mais il n'était pas dans son propos de la traiter en elle-même. Quelques remarques sur ce sujet me paraissent donc utiles. Ce dernier thème comporte évidemment deux aspects. L'un se réfère à l'apparition au sein des sociétés capitalistes de phénomènes formellement analogues à ceux que connaissent les sociétés socialistes, l'autre se réfère à l'évolution récente de certaines sociétés socialistes et qui conduirait celles-ci à se rapprocher dans leurs conditions de fonctionnement des sociétés capitalistes contempo15

raines. Seul le premier aspect relève des préoccupations du présent ouvrage. A vrai dire cet aspect est loin d'être nouveau. C'est Marx qui, le premier, a cherché ce qui dans l'évolution du capitalisme « préfigurait » la société socialiste, et c'est Lénine qui, parlant du < capitalisme d'Etat monopoleur », déclarait que le socialisme se montrait « à toutes les fenêtres » de celui-ci. Aussi, beaucoup plus importante que la question des similitudes est celle des différences entre planification capitaliste et planification socialiste. Fondamentalement ces différences ont leur racine dans la nature des groupes sociaux dominants et donc de l'Etat. Dans la société capitaliste, les « centres de décision » réels sont les firmes et surtout les groupes industriels et financiers qui agissent en fonction de leurs intérêts propres, c'est-à-dire des intérêts des capitalistes qui les contrôlent. L a notion de « concertation » ne fait qu'exprimer de façon plus ou moins heureuse cette réalité. L'Etat, comme toujours, ne peut être que l'instrument des forces sociales dominantes et, dans ces conditions, les « directives » à partir desquelles un Plan sera éventuellement élaboré ne peuvent que refléter à travers une série d'ajustements ce que ces forces dominantes exigent en quelque sorte objectivement. Aussi JeanPierre D E L I L E Z a-t-il raison d'analyser ce processus en termes d'ajustements des stratégies des différents groupes industriels et financiers et de considérer que le rôle de la planification, dans ces conditions, est de structurer avec plus ou moins de bonheur des stratégies autour d'un axe central. C'est pourquoi ce qui apparaît superficiellement comme « moment initial » n'est, en fait, qu'action en retour, reflétant dans des formes plus cohérentes les interactions des stratégies qui se situent dans le champ économique réel. Si l'on admet cette analyse — et il me semble difficile de la contester — on conçoit que la planification capitaliste ait un tout autre contenu que la planification socialiste (qui n'a pas à opérer de « concertation » de stratégies indépendantes et adverses), c'est-àdire que ses priorités aussi sont différentes. De cela découle toute une série de conséquences sur lesquelles il serait trop long de s'arrêter. Tout au plus peut-on en énumérer quelques-unes de particulière importance : existence de limites spécifiques aux actions sur les structures, contenu également spécifique de la politique des prix et donc aussi des politiques monétaire et bancaire (il y aurait ici beaucoup à dire sur le cycle inflation-déflation caractéristique du capitalisme d'Etat monopoleur contemporain), et finalement, et surtout, contenu spécifique de la « politique des revenus » puisque celle-ci est le terrain où s'affrontent les intérêts des différentes classes sociales, d'où d'ailleurs le 16

rôle « idéologique » joué par cette politique et que Jean-Pierre D E L I L E Z a été conduit à souligner à plusieurs reprises. Finalement, la question des différences entre planification capitaliste et planification socialiste renvoie à celle des lois économiques propres à chacun des systèmes, car les décisions prises ne peuvent être efficaces que si elles sont conformes à ces lois. Ainsi on se trouve renvoyé à des problèmes qui sont encore plus amples que ceux pourtant déjà vastes dont il est question dans cet ouvrage, le plus fondamental de tous étant celui du degré d'efficacité des différents niveaux de la structure économico-sociale dans le cadre respectif du capitalisme et du socialisme. Cette dernière remarque donne toute sa portée à la partie des analyses qui suivent où Jean-Pierre D E L I L E Z insiste sur le fait que l'activité planificatrice ne relève pas d'une simple technique mais qu'elle constitue au contraire un phénomène social, économique et politique, d'où son importance extrême pour la compréhension de notre époque. Le présent ouvrage contribuera certainement beaucoup à faire progresser cette compréhension. CHARLES

B E T T E L H E I M

Directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes

études

17

2

INTRODUCTION

Définitions

et

délimitations

La planification économique, sous des formes diverses et avec une intensité variable selon les pays, intéresse aujourd'hui la majorité des Etats du monde. Les publications de tous ordres qui touchent à ce sujet, qu'elles soient officielles ou polémiques, techniques, politiques ou économiques, ont pris une telle extension, un tel volume qu'il est d'ores et déjà difficile de prétendre s'en faire une idée véritablement exhaustive. A travers ces publications, ce sont pourtant à la fois une réflexion et une expérience qui apparaissent : le moment est peut-être venu en parcourant les principales publications d'en faire le point, mais il est vraisemblablement trop tôt encore pour tenter une approche théorique d'ensemble. Le point de départ constituera pour nous l'existence d'un ensemble de pratiques planificatrices, pratiques qui se rangent parmi les politiques économiques et sociales à moyen et long terme (on reviendra ultérieurement sur les définitions). Il faut noter que dans des cas de plus en plus nombreux, l'élaboration et l'application de la politique économique courante semblent bien conduire à une quantification, même approximative, de certaines grandeurs considérées comme les buts que l'on se propose d'atteindre. Cependant, dès l'instant où l'on se préoccupe d'assurer une cohérence synchronique et diachronique à cet ensemble de fins, on peut véritablement parler d'activité planificatrice. D'autre part, pour des raisons objectives sur lesquelles on sera amené à revenir, les pratiques de politique économique et sociale à court terme obligent à des explorations, à des incursions plus ou moins denses et précises dans l'avenir, et ces prolongements dans le futur apparaissent, eux aussi, comme une amorce de planification appelée à se développer dans certaines conditions. En moins de vingt ans, l'élaboration, la formulation et la mise en œuvre de programmes et de plans économiques et sociaux à 19

moyen et long terme ont pris une place de choix parmi les préoccupations essentielles d'un très grand nombre de gouvernements. Par voie de conséquence, la planification est également devenue l'un des thèmes de réflexion et de recherche en sciences sociales, beaucoup plus, il est vrai, du moins pour l'instant, dans le domaine de la recherche appliquée que dans celui de la théorie proprement dite. Dans les pays du système socialiste, et particulièrement en Union Soviétique où elle a été « inventée » il y a quelque quarante ans, l'activité planificatrice a donné lieu à de multiples débats techniques et, au-delà, à des discussions politiques et théoriques. L'examen et l'analyse de ces débats et de ces discussions, au moins dans leurs aspects essentiels, seraient évidemment de première importance pour tenter de comprendre et d'apprécier non seulement les origines de la planification (voir notamment B E T T E L H E I M , 9 2 ) *, mais son sens dans la vie économique et sociale de ces pays. Et cette connaissance, faut-il le souligner, serait également de quelque secours si l'on se proposait de replacer sur leur véritable terrain certains débats actuels sur la possibilité ou l'opportunité de planifier l'économie dans des pays qui ne font pas partie du « monde socialiste » ou dans d'autres qui, dans des circonstances différentes et avec des mobiles divers, ont proclamé officiellement leur volonté de réaliser un certain type qualifié quelquefois de type « spécifique » d'économie collective, comme c'est le cas de nombreux pays appartenant à ce qu'il est convenu d'appeler le « tiers monde ». La planification économique est préconisée et appliquée, avec des procédures, des méthodes et aussi des fortunes diverses dans de très nombreux pays « insuffisamment développés ». L'objet de cette planification est de rechercher une voie plus commode, si possible plus rapide, vers la croissance économique et le développement social et culturel en mettant en œuvre un ensemble de moyens adéquats pour assurer un « démarrage » de l'économie, rattraper le retard, sortir du sous-développement (voir Dokumente und Berichte..., 2 3 9 ; H A Z L E W O O D , 3 9 3 ) . L'étude de ces planifications, de leurs méthodes et de leurs résultats a pris ces dernières années une certaine extension. Etant donné la part relativement importante de l'Etat, l'emprise des relations extérieures et le caractère plus visiblement volontariste de ces plans, les problèmes les plus délicats qui se posent ramènent toujours en dernière analyse à la prise en considération des « structures socioéconomiques » et à une appréciation du « contenu politique » de ces diverses expériences de planification. Quant aux pays « occidentaux industrialisés » ou pays « capitalistes développés », la situation y est encore beaucoup plus complexe et, donc, moins facile à analyser : l'activité planificatrice y 20

serait corrélative à une étape nouvelle des structures économiques et à des fonctions nouvelles de l'Etat. Certains gouvernements, et non des moindres, tiennent officiellement la position selon laquelle l'élaboration et la mise en œuvre de plans économiques seraient non seulement inopérantes, dans leur propre situation, mais qu'elles pourraient même être dangereuses, nuisibles : c'est le cas des Etats-Unis et de l'Allemagne fédérale. On trouvera à la fin de la deuxième partie du présent ouvrage des exposés par pays avec les références bibliographiques correspondantes. D'autres gouvernements au contraire se sont résolument engagés, en particulier depuis la deuxième guerre mondiale, dans la voie de l'élaboration de plans économiques, en ont fait l'expérience pratique, et la planification y est en définitive devenue un thème politique officiel. Les exemples les plus typiques sont ceux de la France et, dans une certaine mesure, du Japon. Ailleurs, comme aux Pays-Bas ou dans certains pays scandinaves, la planification économique apparaîtrait plutôt comme une sorte de prolongement technique, normal mais discret, de la politique économique courante, sans que l'opinion publique en soit particulièrement alertée. Ceci n'implique évidemment pas qu'il n'y a pas de position officielle en faveur de la planification économique, mais simplement que les débats politiques à ce sujet prennent beaucoup moins d'intensité. Enfin, on constate qu'avec des avancées et des retraits, le processus de planification gouvernementale se manifeste depuis quelques années dans toute une série de pays où les pouvoirs politiques ont adopté ou envisagent d'adopter des plans mais ne tiennent pas (ou pas encore) à en faire un axe central de la politique gouvernementale. Avec des nuances, ce serait le cas actuel de la GrandeBretagne et de l'Italie où les attitudes à l'égard des pratiques planificatrices semblent en pleine évolution. C'est précisément parce que les débats ne sont pas clos, parce que les expériences ne sont pas généralement considérées comme concluantes, parce que les techniques sont encore en pleine gestation, parce qu'enfin la signification sociale et institutionnelle de la planification ne ressort pas avec netteté, qu'il serait d'une excessive prétention d'en vouloir réaliser une sorte de bilan dans les pays industrialisés du monde occidental. Tout au plus peut-on tenter, à travers une liste déjà fort longue de publications, de tracer une problématique qui, si elle est adéquate, aidera à voir plus clair, à poser les questions dans un cadre nouveau. En regroupant les thèses et les débats autour de thèmes, d'idées-force, on s'expose certes nécessairement au danger de schématisation et de simplisme 21

arbitraire. L'effort doit donc tendre à ordonner sans trop déformer, à classer sans mutiler, et c'est une tâche particulièrement ardue. Avant même de passer à une analyse du contenu de la notion de planification, quelques précisions, définitions et délimitations sont nécessaires. Que doit-on entendre, au moins formellement, par « planification indicative » ? Quelles sont les limites du champ défini par cette notion? Quels sont les aspects ou les angles divers de la planification indicative qui méritent le plus de retenir l'attention? Le centre du sujet est incontestablement économique. Il ne fait cependant pas de doute que l'activité planificatrice ne prend tout son sens que replacée dans son contexte social, politique, historique. L'examen des techniques de planification ramène, enfin, à prendre en compte les récents développements des diverses méthodes de l'analyse économique utilisant l'outil de raisonnement formel que sont les mathématiques.

22

CHAPITRE

La « planification

I

indicative »

Le terme de planification indicative est, en fait, assez mal choisi. D'une manière plus générale, le contenu même de la notion de planification économique, si toutefois cette notion est homogène, ne saurait être saisi qu'après un premier examen des divers aspects des activités planificatrices elles-mêmes. On pourrait alors proposer, s'il y a lieu, une définition plus scientifique de ce qu'est la pratique planificatrice dans tel ou tel système économique et social et, en particulier, dans les pays occidentaux industrialisés. L'ambiguïté profonde du terme de planification indicative tient au fait qu'il implique à priori une sélection parmi les instruments et les méthodes disponibles, ce qui, on le constatera plus loin, est loin d'être évident. Ce terme de planification indicative avec ce qu'il a de prédéterminé a d'ailleurs été souvent refusé. On pourrait peut-être parler plutôt de € programmation » et, pour effectuer la distinction avec l'établissement de programmes au niveau des entreprises, de « programmation nationale» (BÉNARD, 7 7 ) ou «étatique». Par ailleurs, étant donné les modalités et les formes plus ou moins caractérisées des planifications occidentales, le terme de « politique de croissance à moyen et long terme » a également été proposé ( « Croissance et politique économique», 207).

A . D E S PLANS ET PROGRAMMES EN GÉNÉRAL.

Avant de tenter une définition de la planification économique, il faut examiner quelque peu la notion même de plan ou de programme dans son acception la plus générale. Cela ne préjuge évidemment pas encore de la réponse positive à la question de l'homogénéité du concept de planification, quel que soit le champ auquel il s'applique. En fait, la recherche en cette matière ne peut se passer d'un certain nombre de définitions, de 23

formalisations préalables qui, il faut le souligner, ne font qu'indiquer les directions ou les domaines de recherche sans livrer d'aucune manière le contenu même de ce qui fait l'objet de l'analyse. La définition scientifique de la notion de planification indicative amènerait à prendre en compte un grand nombre de concepts qui ne peuvent faire l'objet pour l'instant d'une discussion. Ceci posé, la définition du plan ou du programme oblige à faire appel à plusieurs catégories : 1° Il faut, semble-t-il, admettre d'abord que l'on est en présence d'un sujet (qu'il s'agisse d'un individu, d'un Etat, de la direction d'une entreprise, d'un état-major, etc.) et que ce sujet a une prise réelle sur le monde, qu'il peut se livrer à une action, à une pratique. 2° Il faut également que ce sujet se propose d'atteindre un objectif, qu'il poursuive une fin ou un but. Même dans les cas apparemment simples, il s'agit en fait, le plus souvent, d'un ensemble ou d'une série de buts. Disons, pour simplifier, que ce sujet ne se borne pas à réagir, bref qu'il n'est pas passif, mais qu'il se dirige dans un certain sens, vers un certain objectif. 3° Enfin, il est également nécessaire que le sujet dispose de moyens ou d'instruments lui permettant, à la fois, de s'informer sur les données et les conditions de son action sur l'environnement et d'agir sur celui-ci pour le modifier. Ainsi, l'activité planificatrice ou programmatrice impliquerait seulement que s'affrontent, dans un temps donné, un sujet et un environnement; les actions du sujet seraient autant de liens, de contacts intermédiaires, elles permettraient à celui-ci de s'informer et, en même temps, de changer le monde extérieur ou tout au moins la partie de ce monde qui est à sa portée : l'environnement. Les moyens ou instruments d'information et d'action ne constituent pas seulement le trait d'union instantané entre le sujet et le monde qui l'environne, mais également le raccord ou la liaison entre un présent ou une situation de départ et un avenir au sein duquel prennent place pour le sujet ses buts ou ses objectifs. Le problème de la planification ou de la programmation est donc tout à la fois celui de l'appréhension et celui de l'action. Ce ne serait que dans le cas où une certaine complexité interviendrait au niveau de l'articulation des moyens et des fins que l'activité programmatrice ou planificatrice prendrait son véritable sens. Le problème du plan ou du programme ne se pose en réalité que parce que les moyens ou les relais ne peuvent être mis en œuvre n'importe comment : le cheminement de l'action vers le but, qui constitue l'essentiel du programme ou du plan, oblige à décomposer 24

l'action en sous-actions ou opérations qui doivent, en prenant une place déterminée dans l'ensemble, répondre à certaines normes et obéir à une certaine cohérence. Comme préfiguration, l'objectif à atteindre se suffirait, du moins momentanément, à lui-même. Il pourrait, en effet, se désigner, s'identifier, voire se décrire, sans que la description ou l'agencement des opérations et des instruments reliant le présent à l'avenir aient, pour autant, été effectués. Le plan ou le programme — quel que soit le domaine où l'on se situe — doit donc être conçu comme un élément supplémentaire, comme un complément nécessaire, au moins logiquement sinon toujours explicitement, à la réalisation de l'objectif fixé. Le caractère spécifique essentiel du plan ou du programme se situerait donc au niveau de la recherche par le sujet d'une certaine cohérence simultanée et successive. Cohérence, d'abord, entre les instruments et opérations, pour parvenir au but; cohérence, également, de ces instruments et opérations avec le but lui-même. C'est dire qu'il ne peut y avoir plan ou programme que dans la mesure où le sujet conçoit un certain type de cohérence, c'est-à-dire l'existence d'un certain champ conceptuel, logique, à l'intérieur duquel il se propose d'exercer sa pratique. Le monde, et par conséquent l'environnement, a ses propres processus objectifs, ses propres lois, en quelque sorte extérieures et préexistantes, à l'objectif fixé par le sujet. Ce dernier peut définir, en vue de l'action, un système plus ou moins complexe d'interrelations, de limites et de contraintes auxquelles il estime devoir se heurter ou se conformer en agissant. En un sens, chaque but ou objectif défini se situe dans un champ qui a sa propre structuration. L'activité de programmation ou de planification la plus élémentaire n'est donc pas autre chose qu'une certaine manière de régler un affrontement entre un sujet qui cherche à atteindre un but ou des buts et un environnement sur lequel il se propose d'agir, mais il est indispensable, dès lors, qu'à l'environnement objectif corresponde, pour le sujet, une mise en ordre, une élaboration conceptuelle grâce à laquelle il sera possible de concevoir l'action et l'agencement des opérations simultanées et successives dans un univers pensé comme équivalent du monde objectif, ce qui permet de donner une certaine consistance pratique au projet lui-même. D'autre part, puisque cette structuration idéale doit nécessairement répondre elle-même à une certaine logique, à un certain système conceptuel dont l'adéquation au mouvement complexe du réel est plus ou moins poussée, l'épreuve préalable, idéale, du plan ou du programme peut conduire à affiner ou même à réexaminer l'ensemble du système comme conséquence d'une meilleure appréhension de l'environnement lui-même. 25

La démarche première du plan ou du programme apparaît dès lors comme une conceptualisation, même si les concepts que cette activité planificatrice permet d'élaborer restent des concepts de la pratique, des concepts techniques même, indiquant un procédé et revêtus par nature d'un caractère approximatif. Cela n'exclut pas la possibilité de considérer, à un certain niveau, le monde environnant dans lequel le sujet exerce sa pratique comme relativement « transparent », ce qui exprime le fait que l'on considère le système conceptuel comme adéquat aux processus ou aux lois du monde auquel la pratique s'applique. Il n'est cependant pas étonnant qu'une fois réglé le problème de l'outil conceptuel, on se pose celui de la collecte d'informations. Si l'on veut bien tenir compte de ce que cette collecte est, en tant que telle, une action, qu'elle consomme par conséquent de l'énergie et prend du temps, on est contraint d'admettre que plus l'environnement est difficile à pénétrer, plus le système conceptuel risque d'être remis en cause et plus les efforts d'adéquation aux processus essentiels, fondamentaux sont grands. Ces quelques remarques appelleraient naturellement une quantité de précisions et d'approfondissements, non seulement du point de vue théorique, mais du point de vue des différents champs auxquels s'appliquent la confection et la mise en œuvre de plans et de programmes. Un point important, cependant, mérite encore d'être noté : le rôle du plan ou du programme lorsqu'on veut apprécier si le dessein ou le but que l'on se fixe est ou non réaliste. La structuration conceptuelle de l'univers joue ici un rôle important, car elle permet de savoir si la représentation que l'on se donne des instruments et des opérations est suffisante, si leur dénombrement est correct, autrement dit, si l'on a quelque chance pour qu'au moins l'une des solutions possibles du problème puisse être envisagée et prise en considération. L'« épreuve » du plan ou du programme, comme préalable, pour retenir, modifier ou écarter un objectif, est à cet égard essentielle et la « mise en ordre » peut aboutir dans certains cas à une reformulation du but ou même à la recherche d'un autre objectif. En réalité, il faut tenir compte du fait que le monde dans lequel s'exerce l'action du sujet est toujours doté pour lui d'une certaine opacité. Le système conceptuel est, en réalité, plus ou moins approximatif et la logique qu'il utilise est nécessairement limitée : le problème fondamental est donc bien alors celui des rapports qui s'établissent entre l'abstraction et la pratique, c'est-à-dire, en fin de compte, le problème de l'élaboration d'un système conceptuel spécifique, et l'inadéquation de l'appareil conceptuel, qui conditionne à son tour le traitement des données, ne peut nullement se 26

mesurer, comme on le prétend souvent, à un certain « degré d'abstraction » qui éloignerait des conditions concrètes. La plupart des modèles abstraits sont amenés à exprimer clairement qu'ils sacrifient délibérément toute une série d'aspects de la réalité. L'expérience constitue le critère unique et ultime permettant de tester et de remodeler le système conceptuel initial.

B. LA

P L A N I F I C A T I O N DANS L E C H A M P ÉCONOMIQUE E T

SOCIAL

Il y aurait beaucoup à dire sur les aspects nouveaux du problème qui apparaissent lorsqu'on ne considère plus le sujet comme une entité relativement homogène mais comme un ensemble, une multiplicité d'éléments agissant les uns sur les autres, comme c'est le cas lorsqu'il s'agit d'une entité sociale ou économique : l'Etat, les services publics, les entreprises nationales, etc. D'autre part, il faut également tenir compte de la multiplicité d'objectifs ou de buts poursuivis par ces différents sujets. Il est clair que l'élaboration du système conceptuel, la conception même des articulations du plan ou du programme s'en trouvent compliquées. En liaison directe avec les remarques précédentes, et quelles que puissent être l'adéquation du système conceptuel et la qualité des « informations », on en arrive à concevoir que, dans la pratique, le plan ou le programme ne peuvent être qu'un cadre général d'action, sujet à certains remaniements et à certaines modifications en cours d'exécution. Ces changements sont rendus possibles par le fait que l'action permet notamment de mieux connaître les réactions de l'environnement. Néanmoins, ils ne sont nécessaires qu'en raison même des modifications plus ou moins profondes de cet environnement pouvant intervenir pendant l'exécution des différentes phases ou opérations du plan et remettre en cause certaines des hypothèses formulées sur l'avenir. C'est ce qui s'exprime par l'idée que, trop précis, trop détaillé, le plan risque de s'éloigner du « réalisme » dans la mesure où l'on aurait tenu pour certaines des évaluations qui se révéleraient par la suite incertaines ou erronées. Au contraire, la souplesse d'adaptation et les possibilités de rajustement du système initial conféreraient à la planification une plus grande efficacité pratique en augmentant sa capacité de réponse aux situations nouvelles. Planification et guidage sont complémentaires. Mais ils sont aussi deux aspects contradictoires d'une même activité : on se référera aux travaux sur la recherche opérationnelle qui fournit une contri27

bution importante à la formalisation des méthodes planificatrices et programmatrices tout en confondant le guidage et la planification (voir n o t a m m e n t BOITEUX, 121; CHURCHMAN, 181; FAURE, 277; KAUFMAN, 446, 4 4 7 ; MASSÉ, 588, 5 9 5 ; M U L L E R , 6 2 3 ) .

Par opposition au plan, ou au programme, qui définit un cadre stratégique général, le guidage serait une activité « tactique » concernant les opérations de rajustement vers le but et de réadaptation en fonction d'un système d'interaction mouvant. Le guidage admet une orientation, une direction générale, mais n'implique pas cette mise en œuvre complète qui relie par anticipation les opérations simultanées et successives à l'objectif fixé initialement. Le plan, de son côté, ne peut prétendre évaluer toutes les éventualités auxquelles le guidage devra faire face. C'est précisément parce qu'il se détache de l'immédiat pour organiser l'action à un certain niveau d'abstraction qu'il accroît les chances de parvenir aux buts. La contradiction entre guidage et planification peut provenir du fait que le guidage n'est pas suffisamment enserré dans le cadre du plan lorsqu'il en existe un. Le guidage peut aussi entraîner des modifications telles de l'environnement que la cohérence du plan n'ait plus de signification par rapport à ce dernier. A l'opposé, la planification peut gêner ou rendre impossible la conception de certaines opérations de guidage qui, en l'absence du plan, auraient pu être considérées comme admissibles.

C. L E S PLANS ÉCONOMIQUES

Si l'on considère l'activité planificatrice ou programmatrice comme admettant une certaine explicitation et une certaine mise en ordre des opérations qui vont mener le sujet social à son ou à ses buts, cette activité concerne évidemment un grand nombre de domaines et semble s'étendre de plus en plus. Ceci est d'abord en relation directe avec le fait que les moyens d'information dont disposent les différents « centres de décision » (en tant que « sujets » techniques, économiques, politiques, etc.) se perfectionnent. Mais cela semble dû aussi et avant tout à une complexité croissante des problèmes posés. L'agencement des opérations les unes par rapport aux autres oblige alors à la mise en place d'organismes planificateurs ou programmateurs qui mettent en quelque sorte en évidence, en l'isolant de son contexte, l'activité proprement planificatrice. Historiquement, on pourrait dire que la confection de plans et de programmes a suivi un double mouvement : elle est d'abord

28

passée du domaine militaire au domaine civil. L'armée peut être considérée comme un corps social doté d'une cohésion (la plupart du temps d'ailleurs, très forte), où les ordres se transmettent d'une façon hiérarchique à partir de l'état-major qui en constitue le centre de décision fondamental. L a stratégie et la tactique militaires semblent être depuis toujours le domaine d'élection de l'activité planificatrice. Cette activité a obligé d'une part à affiner les moyens d'information exigés par l'état-major pour établir ses plans (par exemple établissement de cartes géographiques donnant les caractéristiques principales du terrain) et d'autre part, à formaliser les différents types d'opérations qui vont entrer en combinaison pour parvenir au but recherché. Le reflet de cette planification au sens large se retrouve également dans certaines activités de jeux (échecs). Un deuxième mouvement opéré par la planification va du technique à l'économique et au social. Les programmes de grands travaux de construction (réseaux de routes, établissements portuaires, installations industrielles, etc.) obligent, au fur et à mesure que les techniques se compliquent, à établir des plans et des programmes. Plus récemment, le maître d'œuvre s'est trouvé amené à prendre en compte, d'une manière de plus en plus précise, l'environnement économique dans lequel se situe son ouvrage. Sur le plan de l'économie globale proprement dite, la planification n'apparaît que lorsqu'il est possible, d'une part, de disposer d'une quantité et d'une qualité d'information suffisantes pour bâtir, même imparfaitement, des représentations schématiques (des modèles) du « fonctionnement de l'économie » et, d'autre part, de faire abstraction, pendant une période donnée, de divergences ou de contradictions entre divers sujets sociaux (groupes sociaux, « centres de décision », etc.). Mais si ce sont là les conditions qui rendent possibles l'élaboration et l'exécution des plans économiques, ce ne sont pas celles qui les rendent nécessaires. Tant que des processus objectifs (conçus comme spontanés) peuvent opérer certains rajustements et permettre ainsi à l'économie dans son ensemble de fonctionner, tant que n'affleure pas à la conscience des sujets économiques la nécessité d'agir pour corriger certains de ces mécanismes, pour ne pas parler encore de « régulation », la planification économique comme processus conscient n'apparaît pas. La planification économique et sociale constitue (Actes du onzième congrès d'étude de l'économie et de la politique industrielle). Rivista di Politica economica 54 (3-4), marsavr. 1964 : 1-381. Rapport de COSCIANI, C. sur les aspects financiers et fiscaux de l'action d'Etat. Rapports du budget avec la planification. Exposé de COSTA, A. sur l'Etat comme entrepreneur : formes assurées par l'activité de l'Etat, dimensions de cette activité, critères de gestion des entreprises publiques. 36. AUJAC, H. « La Hiérarchie des industries dans un tableau d'échanges interindustriels», Revue économique (Paris) 11 (2), mars 1960 : 169239. La différence entre les relations de dépendance et les relations d'interdépendance entre les différentes industries dans le tableau d'échanges permet, en confrontant les objectifs de production et de consommation, d'organiser un calcul prévisionnel pour l'établissement du plan. 37. AUSTRUY, J, « La Réglementation des ententes et les pouvoirs compensateurs», Revue économique (Paris) 11 (5), sept. 1960 : 770-807. Pour orienter les ententes qui doivent être contrebalancées à l'échelle européenne par des pouvoirs compensateurs, il faut se livrer à des jeux de stratégie, utiliser les coalitions et les luttes de pouvoir. 38. AYMARD, P. Les Banques et l'Etat. Paris, A. Colin, 1960, 290 p. (Cahiers de la Fondation nationale des sciences politiques, 111.) 39. BACHELET, V. « La Pianificazione economica e i diritti della persona umana » (La Planification économique et les droits de la personne humaine), Rivista trimestrale di Diritto pubblico 4 (4), oct.-déc. 1954 : 931-945.

40. BAILEY, R. « Towards an Euro-Planbureau? », Westminster Bank Review, Feb. 1963 : 11-22. Description des principaux organes de planification et des objectifs des politiques économiques. L'idée d'une planification européenne peut être développée bien que le Traité de Rome se borne à suggérer que les Etats membres pourraient adopter une politique économique commune ou harmoniser leurs politiques économiques de manière à maintenir un équilibre général des paiements, 41. BAILEY, R. « Economie planning in Great-Britain », Economie burg) 30 (4), janv. 1966 : 189-198. 160

(Til-

Bilan d'activité du N.E.D.C., action du ministère des Affaires économiques. 42. BALASSA, B. « Economies of scale in the European Common Market », Economia internazionale 6 (52-54), mai 1961 : 198-215. Est-il possible de réaliser des économies d'échelle p a r l'intégration économique de l'Europe? Selon certains auteurs, la dimension approximativement égale des établissements aux Etats-Unis et dans des pays plus petits et l'impossibilité d'établir une relation entre la dimension et la productivité amènent à r é p o n d r e p a r la négative. A la suite de J. Dean l'auteur estime que la dimension est mieux représentée p a r la capacité de production, et, sur cette base, les établissements américains seraient trois à cinq fois plus g r a n d s que ceux de Grande-Bretagne. Les économies d'échelle sont donc possibles et des profits p o u r r o n t être obtenus dans la production de masse (énergie atomique, sidérurgie, mécanique, constructions électriques, fibres synthétiques, cotonnades...). 43. BALASSA, B. The theory of economic Unwin, 1962, 305 p. Bibliogr.

integration.

London, Allen and

44. BALDWIN, C.D. Economic planning : its aims and implications. Urbana, 111., University of Illinois Press, 1942, 188 p. Bibliogr. 45. BALIS, H.B. « T h e public accounts, their purposes and factors affecting their f o r m : an administrative view », Canadian public Administration 17 (4), Dec. 1964 : 422-441. Méthodes de comptabilité nationale en Grande-Bretagne et au Canada. Evolution. 46. BALOGH, T. Germany : an experiment in « Planning » by the free price mechanism. Oxford, B. Blackwell, 1950, 72 p. 47. BALOGH, T. « La Programmazione inglese vista de sinistra » (La Programmation anglaise vue de gauche), Mondo economico 17 (25), 23 j u i n 1962 : 31-32.

La planification anglaise p a r r a p p o r t à la planification f r a n ç a i s e ; la position du parti travailliste anglais face à cette programmation. 48. BARAN, P. « National economic Planning », pp. 335-407 in : HALEY, B.F., ed. Survey of contemporary economics. Vol. II. Homewood, 111., I r w i n , 1952. (American Economic Association.) 49. BARCA, L.; FOA, V.; SYLOS-LABINI, P. « Tavola rotonda sul progetto Pieraccini » (Table r o n d e sur le projet Pieraccini), Problemi del Socialismo 7 (1), nuova serie, mars-avr. 1965 : 97-125. 50. BARJONET, A. « Le Quatrième Plan », Economie et Politique 89, dèe. 1961 : 49-57. L'auteur expose le point de vue communiste; le plan est u n facteur important de concentration capitaliste dans l'agriculture, le commerce et l'industrie. 5 1 . BARNA, T . ; ABRAHAM, W . I . ; KENESSEY, Z . , e d . Structural

dence and economic

development.

interdepen-

London, Macmillan, 1963, 365 p.

161 II

Choix de rapports et articles provenant de la conférence sur les méthodes d'input-output tenue à Genève en 1961 sous l'égide de Harvard Economie Research Project. Modèles globaux; modèles régionaux; technique d'input-output et planification; problèmes d'estimation et de statistiques. On notera une contribution de CHENERY, H.B. sur l'utilisation des tableaux interindustriels, un article de DELANOE, G. sur la collecte et l'organisation des données pour les études interindustrielles en France, et deux articles, l'un de CARTER, A.P., l'autre de SEVALDSON, P., avec commentaire de WATANABE, T. sur les changements dans les coefficients. 52. BARNES, I.R. « Programmazione concorrenziale. Lezione dell' esperienza statunitense » (Programmation concurrentielle. Leçon de l'expérience des Etats-Unis), Rivista internazionale di Scienze economiche et commerciali 10 (9), sept. 1963 : 861-877. Le degré d'intervention de l'Etat dans l'économie est fonction de trois variables : I o la mesure dans laquelle la concurrence est sujette à des distorsions; 2° la mesure dans laquelle les monopoles, oligopoles et cartels sont capables de diriger en partie l'économie; 3° la mesure dans laquelle un manque de coordination se manifeste de la part des intérêts privés ou du gouvernement pour aborder certains problèmes spécifiques et où des procédures non cohérentes apparaissent. L'activité de programmation et de coordination entreprise par le secteur public se limite normalement à corriger les distorsions qui ne sont pas automatiquement éliminées par les forces du marché. Elle vise le maintien des possibilités de la concurrence et la coordination entre secteurs public et privé. L'objectif initial est de rétablir le fonctionnement des marchés concurrentiels et peut entraîner des interventions d'ensemble si les solutions partielles se révèlent incompatibles ou inconsistantes. 53. BARRÈRE, A. « La Recherche de la compatibilité entre les décisions du budget et les recommandations du plan », Reflets et perspectives de la vie économique 4 (2), mars 1965 : 99-114. Recherche, dans le cadre du plan, d'une compatibilité entre les objectifs et les instruments du budget financier et du plan. 54. BARTOLI, H. « La Rationalité des décisions de politique économique et la crise du pouvoir dans les sociétés capitalistes industrielles », Economie appliquée 15 (1-2), janv.-juin 1962 : 67-101. Conditions de la rationalité : cohérence du pouvoir politique et du pouvoir économique. La concentration des moyens techniques et financiers, les groupes et les monopoles constituent des centres de décision qui peuvent influer sur les structures économiques et sociales de la nation. La rationalité des décisions implique une norme sociale de référence. Echec des tentatives de définition et de formalisation de l'avantage collectif. Critique des conceptions du bien-être social. Le régime politique doit organiser le débat entre le pouvoir politique 162

et les pouvoirs de fait. Imperfection des nationalisations et difficultés de l'économie concertée en raison de l'absence d'institutions purement économiques. 55. BARTON, A.H. Sociological and psychological problems of economic planning in Norway. Ann Arbor, Michigan University Microfilms, 1958, x v + 593 p. (Collation of the original.) 56. BARZINI, L. « Burocrazia, potere politico e programmazione » (Bureaucratie, pouvoir politique et programmation), Tempi moderni 6 (12), janv.-mars 1963 : 71-72. 57. BASSETTI, P. « IL Programma di sviluppo economico e la sua articolazione territoriale. » (Le Programme de développement économique et son articulation territoriale), Aggiornamenti sociali (Milano) 17 (1), 17 (2), janv. et fév. 1966 : 19-30 et 95-110.

58.

59.

60.

61. 62.

Commentaire sur le programme de développement : la programmation économique italienne, les étapes suivies depuis la libération. BASSIE, V.L. « Economic planning in Western Europe », Quarterly Review of Economics and Business 3 (2), été 1963 : 7-17. Historique et développement de la planification à long terme (Suède, France et Pays-Bas). BASSIE, V.L. Economic forecasting. New York, MacGraw-Hill, 1965, 6 9 2 p. Il s'agit d'une systématisation des méthodes utilisées par les firmes. Approche par les flux dépenses-revenus. Le livre se termine par l'examen de problèmes fréquemment soulevés par la prévision, tels que la politique économique, la production, la localisation. BAUCHARD, P. La Mystique du plan - Les menaces de la prospérité. Paris, Arthaud, 1963, 270 p. Livre politique, décrivant de manière vivante l'événement, avec quelques passages intéressants, notamment sur la technocratie (l'E.N.A. prend le pouvoir). Une étude des mécanismes de décision et des positions des différents groupes et courants politiques devra en tenir compte. BAUCHARD, P.H. Les Technocrates et le pouvoir : X-crise, synarchie, C.G.T., clubs. Paris, Arthaud, 1966, 320 p. (Notre Temps, 112.) BAUCHET, P. « Le Troisième Plan de modernisation et d'équipement, 1958-1961 », Droit social 22 (6), juin 1959 : 325-331.

63. BAUCHET, P. La Planification française. Quinze ans d'expérience. Paris, Ed. du Seuil, 1962, 347 p. Dans cette nouvelle édition remaniée de l'ouvrage L'Expérience française de planification (1958), l'auteur, après avoir examiné les différentes caractéristiques institutionnelles du plan, aborde les questions posées par la prévision, la détermination de l'équilibre général, la recherche de l'optimum et l'efficacité du plan. Etude du Quatrième Plan et des efforts de régionalisation. 64. BAUCHET, P. Propriété 1962, 350 p.

publique

et planification.

Paris, Ed. Cujas,

163

L'auteur réserve son étude aux entreprises non financières françaises. L'entreprise publique est un centre de décision « rationnelle » (optimum, prix, investissements; étude de la politique de fait). Mais c'est aussi un instrument de réalisation d'une politique économique globale, à condition que certaines normes de direction et de contrôle soient respectées. L'évolution en France peut se faire dans trois directions : 1° les entreprises publiques constitueront une puissance autonome; 2° le mouvement qui va de la nationalisation à l'étatisation se poursuivra et, en tombant plus directement aux mains de l'administration, les entreprises publiques échapperont à la nation; 3" l'entreprise publique exerce des pressions sur le pouvoir politique pour obtenir aide et approbation d'un comportement qu'elle définira seule. 65. BÀUCHET, P. « L'Investissement des entreprises publiques », Revue de l'Action

populaire

(160), juil.-août 1962 : 822-839.

Il faut distinguer parmi les entreprises publiques celles qui appartiennent à un secteur concurrentiel et les monopoles. L'article étudie la rationalité des investissements du secteur nationalisé. Deux aspects au problème : privilège ou handicap financier et rationalité des affectations opérées par les entreprises. 66. BAUDHUIN, F. « Planning et programmation >, Revue de Science économique 36 (127), sept. 1961 : 143-160. 67. BAUER, G.F. « La Prospective », Revue économique et sociale (Lausanne),

oct. 1963 : 293-308.

La volonté de maîtriser l'avenir économique répond à une prise de conscience de changements : mutation de l'équipement, modification des dimensions des phénomènes économiques, interdépendance croissante entre les niveaux politique, économique, scientifique et technique. L'une des causes de déséquilibre vient de l'opposition entre l'accélération des changements techniques et l'inertie des structures. Philosophie de l'action, la prospective doit attirer l'attention suffisamment tôt pour permettre à la société de se comporter en fonction de son avenir. 68. BAUM, W.C. The French economy and the state. New York, Princeton University Press, 1958, 391 p. 69. BAUMOL, W.J.; QUANDT, R.E. « Rules of thumb and optimally imperfect décisions », American economie Review 54 (2), mars 1964, P a r t 1 : 23-46.

Les décisions des entreprises sont souvent déterminées par la méthode des essais et erreurs, ce qui économise les frais d'études. On utilise aussi des règles de pseudo-maximisation à partir d'estimations rapides des fonctions de coûts et de demandes. Les résultats souvent sont proches de ceux obtenus par des méthodes plus scientifiques. 70. BECKERMAN, W. et al. The British economy Cambridge University Press, 1965, 635 p. 71. BEDFORD, M. American government millan, 1965, 674 p. 164

in 1975. Cambridge,

and the economy. London, Mac-

72. BELD, C.A. VAN DEN. « National accounting and economic policy decisions; with special reference to the Netherlands», pp. 91-98 in : CLARK, C.; STUVEL, G. Income redistribution and the statistical foundations of economic policy. London, Bowes and Bowes, 1954, 353 p. (Income and Wealth series, 10.) 73. BELD, C.A. VAN DEN. « Erfahrungen mit den zentralökonomischen Plänen in den Niederlanden » (Expériences des plans économiques centraux aux Pays-Bas), pp. 85-97 in : Programmierung im Gemeinsamen Markt. Hannover, Verlag f ü r Literatur und Zeitgeschehen, 1963. 74. BELLMAN, A.E.; DREYFUS, S.E. La Programmation

dynamique

applications. Paris, Dunod, 1965, 385 p. (Traduction de Applied mic programming. Princeton University Press.)

et

ses

dyna-

"75. BENADUSI, L.; ANIELLO, E. D'. « Note su Parlamento e sindacati nei procedimenti de programmazione economica » (Notes sur le rôle du Parlement et des syndicats dans les processus de programmation économique), Pianificazione 2 (3), sept.-déc. 1965 : 5-14. 76. BÉNARD, J. « Problèmes et instruments de synthèse d'un plan indicatif », Cahiers de VI.S.E.A. 68, série D, mai 1958, numéro spécial : 53-66. (Série D : le revenu national, 10.) économique nationale à 77. BÉNARD, J. Cours sur la programmation moyen et long terme dans les pays industrialisés. Paris, Centre d'études des programmes économiques, 1961, 113 p. Fase. 1. Il s'agit d'un document donnant l'une des vues les plus complètes des problèmes généraux de la « programmation nationale à moyen et long terme », des instruments d'analyse, des procédures pratiques d'élaboration des programmes et de l'utilisation des modèles. 78. BÉNARD, J. « Conflits et choix dans l'élaboration de la politique économique », Revue économique (Paris) 13 (5), sept. 1962 : 701-735. Le passage d'un modèle unidécisionnel à un moment multidécisionnel implique que l'on représente logiquement l'affrontement de stratégies distinctes comprenant un nombre important de paramètres. Les gouvernements ne se servent que rarement de modèles destinés à vérifier la cohérence ou à rechercher l'optimum de leur politique économique. L'interdépendance et les oppositions entre les diverses mesures de politique économique projetées peut ressortir grâce à une utilisation de la comptabilité nationale prospective. L'auteur fait le point des techniques utilisées dans différents pays occidentaux (Pays-Bas, Norvège, France, Belgique, Royaume-Uni, Etats-Unis, Italie). 79. BÉNARD, J. « Production et dépenses intérieures de la France en 1970 : r é s u l t a t s et m é t h o d e s », p p . 74-110 i n : GEARY, R.C.,

Europe's

éd.,

future in figures. Amsterdam, North Holland Publishing C°,

1962.

Caractères des projections françaises à moyen et long terme : résultats numériques pour 1970; étapes du calcul prospectif; les raisons de la répugnance des services officiels français envers les modèles 165

économétriques globaux; l'utilité de la formalisation; les recherches en cours. 80. BÉNARD, J. « Réseau des échanges internationaux et planification ouverte», Economie appliquée 16 (2), avr.-juin 1963 : 249-276; Actualité économique (Montréal) 39 (3-4), oct. 1963-mars 1964 : 537-567. 81.

J. « Le Marché commun européen et l'avenir de la planification française», Revue économique (Paris) 15 (5), sept. 1964 : 756784. La planification indicative, française en particulier, est-elle condamnée, comme une survivance historique, avec le renforcement du Marché commun? Ces planifications ont-elles des chances de réapparaître sous de nouvelles formes ? Ces questions permettent une étude perspicace de la nature et du rôle de la planification indicative dans une économie de marché développée, de 1'« ébranlement de la planification nationale par l'ouverture aux échanges extérieurs » et des « chances et signification d'un dépassement par une planification indicative supranationale ». Comme il est vraisemblable, une programmation supranationale verra le jour, mais il importe de savoir si elle se bornera à catalyser les opérations de marché ou si, au contraire, elle les dirigera dans des voies qui ne seraient pas spontanément les leurs. BÉNARD,

et al. Programación del desarrollo económico (Programmation du développement économique) [par] Jean BÉNARD, Nicholas KALDOR, Michael R A L E C K I , Wassily L E O N T I E F F . . . Mexico, Fondo de Cultura economica, 1965,192 p. 83. BENEVOLO, G. « Osservazioni in merito agli obiettivi di produzione industriale del programma quinquennale » (Observations relatives aux objectifs de production industrielle du programme quinquennal), Rivista di Politica economica 55 (4), avr. 1965 : 565-597.

8 2 . BÉNARD, J .

84.

BERLE, A . A . The American economie republic. New York, Harcourt, Brace and World, 1963, 247 p. Selon l'auteur, le pouvoir économique n'a jamais été assez fort aux Etats-Unis pour dominer l'Etat. Le marché libre, en grande partie sauvegardé, est maintenu comme un instrument pour empêcher les « regroupements inacceptables » (monopoles). L'Etat a un rôle important à jouer pour l'expansion de la « productivité » par des voies non commerciales. La capacité de consommation est un facteur limitant de l'accroissement de la productivité. Les systèmes actuels de banque et de financement peuvent, mécaniquement au moins, résoudre le problème de la productivité en expansion. Un chapitre est consacré aux structures gouvernementales de la « république économique américaine » : pouvoir direct; organisation politico-économique; comité des conseillers; commission mixte du rapport économique; bureau du budget; achats directs du gouvernement et action fiscale; orientation des décisions économiques du secteur privé. A . A . La Réorganisation de l'économie Presses universitaires de France, 1965, 252 p.

8 5 . BERLE,

166

américaine.

Paris,

86.

B E R N A R D , J . R . Le Système Utility. Paris, A . Colin, 1 9 5 3 , 1 0 2 p. Bibliogr. (Cahiers de la Fondation nationale des sciences politiques, 46.) Etude de l'expérience de dirigisme économique instaurée par le gouvernement britannique pendant la seconde guerre mondiale, débutant par l'Utility Cloth Maxima Order de septembre 1942 et se prolongeant après la guerre jusqu'au 17 mars 1952. La Grande-Bretagne, en période de pénurie, a mis au point empiriquement tout un système de contrôle de la production et des prix, sans pour autant se référer à une doctrine précise.

P. « La Planification régionale en France », Revue de l'Action populaire 145, fév. 1961 : 21-35. 88. B E R N A R D , P. « La Planification macro-économique en France », Economie (Tilburg) 30 (3), déc. 1965 : 117-132. Mécanismes et conditions de la planification indicative en France. 89. Besoins (Les) de biens de consommation. Paris, Editions du C.N.R.S., 1964, 228 p. (Colloque de Grenoble, 11-15 sept. 1961.) Dans le but d'orienter les recherches vers des questions concrètes, quotidiennes, la Commission des études économiques et financières du Centre national de la recherche scientifique a chargé M.R. Massé d'organiser ce colloque sur l'évaluation des besoins en biens de consommation et leur influence sur la production. 8 7 . BERNARD,

90.

B E S S O N , J.F. Les Groupes industriels et l'Europe : l'expérience de la C.E.C.A. Paris, Presses universitaires de France, 1962, 639 p. Bibliogr. (Etudes économiques internationales.) 91. B E T O U T - M O S S É , E. « La Comptabilité nationale dans la préparation du Quatrième Plan», Etudes et Conjoncture 18 (4-5), avr.-mai 1963: 265-318. Esquisses générales et travaux décentralisés. Enseignement à tirer pour la préparation du Cinquième Plan. 92. B E T T E L H E I M , C. Les Origines historiques des plans quinquennaux. Paris, Rivière, 1939, 27 p. 9 3 . B E T T E L H E I M , C . L'Economie allemande sous le nazisme. Un aspect de la décadence du capitalisme. Paris, Rivière, 1946, 302 p.

94.

BETTELHEIM,

C. Bilan de l'économie P.U.F., 1947, 292 p. Bibliogr.

française

1919-1946. Paris,

95.

BETTELHEIM,

96.

C., éd. Choix et efficience des investissements. Paris, Mouton et C", 1963, 124 p. (Collection Congrès et colloques. VI* section de l'Ecole pratique des hautes études.) Ce colloque franco-polonais a vu la participation de douze économistes. On y trouvera notamment un rapport de B É N A R D , J . sur la détermination de l'investissement et de sa répartition interbranche faisant essentiellement référence aux méthodes de calcul macro-

C. Nouveaux aspects de la théorie de l'emploi. Centre de documentation universitaire, 1952, 82 p. Multigr.

Paris,

BETTELHEIM,

167

économique expérimentées ou étudiées en France, et un r a p p o r t de E. sur les critères et le choix des investissements présentant u n e discussion de la méthodologie et la solution f r a n ç a i s e . Une note de G R U S O N , C . sur le financement des investissements en F r a n c e de 1954 à 1959 examine les c o m p o r t e m e n t s des différents agents en insistant sur le rôle de l'Etat, et conclut sur la maîtrise de la progression des investissements et le financement p a r le recours à l'endettement plutôt qu'à l'autofinancement. MALINVAUD,

L E R O Y , R . Economie en croissance lente : le cas de la Belgique. Bruxelles, Office belge pour l'accroissement de la productivité, 1964, 151 p. Bibliogr. De 1948 à 1957, la croissance du P.N.B, a été particulièrement lente; faible progression du m a r c h é i n t é r i e u r et charge des inactifs ont contribué au climat de déflation. La part du P.N.B, a p p o r t é e aux investissements est plus faible que dans les autres pays. Au processus « labor saving » s'est substitué un processus « capital saving » dans les b r a n c h e s dont les profits sont médiocres.

97. BEUTHE, M.;

98.

B I C A N I C , R. « A g r a m m a r f o r Greek p l a n n i n g » , Kyklos 16 (4), oct.déc. 1963 : 662-666. Historique du centre de r e c h e r c h e s économiques d'Athènes dont la formation est due aux efforts du gouvernement grec, des f o n d a t i o n s F o r d et Rockefeller et de la mission américaine en Grèce. L'objectif est d'orienter le développement de l'économie grecque afin que le p a y s s'adapte au cours d'une p é r i o d e de vingt-deux ans aux impératifs du Marché c o m m u n .

99.

A. « La Réorientation de la croissance planifiée f r a n ç a i s e et les risques de freinage p a r le commerce extérieur », Cahiers de l'I.S.E.A. 104, Série P, août 1960 : 39 p. (Commerce m o n d i a l et conditions internationales de la croissance, 4.)

100.

B I E R I , H. « Geld u n d Kredit in einer w a c h s e n d e n W i r t s c h a f t : Theoretische Betrachtungen » (Monnaie et c r é d i t dans u n e économie en croissance. Considérations théoriques), Schweizerische Zeitung für Volkswirtschaftlichen Statistik, sept. 1961 : 265-274. La politique m o n é t a i r e et le crédit doivent viser la pleine utilisation de la capacité productive. Une série de causes oblige à p r a t i q u e r , afin d'obtenir u n e croissance m a x i m u m , une inflation d é t e r m i n a n t une hausse des coûts de 2 à 3 % p a r an. P r i x stables et plein emploi ne sont compatibles que d a n s la mesure où l'augmentation des salaires et celle de la productivité sont strictement harmonisées. L'auteur pose la question de savoir si les progrès de productivité ne devraient pas se t r a d u i r e p a r des baisses de prix.

BIENAYMÉ,

F . ; T H O R E , S. « Simulation experiments w i t h d y n a m i c p r i c e Strategie in monopoly theory », p p . 2 9 7 - 3 2 1 in : W O L D , H.O.A., ed. Economic model building. Amsterdam, North Holland Publish i n g C°, 1964, 419 p.

1 0 1 . BILLSTROM,

102.

168

J. Les Techniciens et le pouvoir. de France, 128 p. Bibliogr.

BILLY,

Paris, Presses universitaires

Définition du phénomène technocratique. Progrès du pouvoir directorial en France depuis vingt ans; morphologie du groupe des directeurs et des techniciens; la nouvelle société française et les vrais pouvoirs. Un court chapitre est consacré à la planification économique et à ses aspects technocratiques; les progrès de la technocratie d'Etat (apports de l'Ecole nationale d'Administration; l'I.N.S.E.E. et le S.E.E.F.; l'activité des établissements publics financiers; l'aménagement du territoire et les sociétés d'aménagement). Un chapitre est consacré à la permanence des forces traditionnelles. 103. BISHOP, R.A. « Formulazione dei proggeti in rapporto ai programmi generali di sviluppo » (Formulation des projets en rapport avec les programmes généraux de développement), Rivista di Politica economica 54 (1), janv. 1964 : 93-105. Le technicien du plan est concrètement aux prises avec la nécessité de définir un programme de développement qui ne peut être seulement un groupe coordonné de projets. Difficulté de la liaison entre formulation et évaluation. 104. BJERVE, P.J. Planning in Norway 1947-1956. Amsterdam, North Holland Publishing C°, 1959, 383 p. L'auteur, qui a été ministre des Finances de son pays, présente, sur une période de dix années, un grand nombre de plans et projections annuels et à long terme. Analyse critique des méthodes utilisées en Norvège dont le budget national constitue l'essentiel instrument. L'objectif de plein emploi et de haut niveau d'investissement a été atteint alors que l'inflation et le déséquilibre du commerce extérieur ont continué à peser. La comparaison avec les réalisations est faite de telle manière que l'examen des déviations entre prévisions et réalisations permet de mettre en lumière à la fois les causes des divergences, le rôle de la politique économique et l'utilité des plans. Projections de production, plans d'exportation et d'importation. Projections de la consommation. Plan d'investissement. Programmes de construction. Objectifs principaux de l'allocation des ressources. 105. BJERVE, P.J. et al. La Planification en cinq pays de l'Europe occidentale et orientale (Norvège, Pays-Bas, Yougoslavie, Pologne, U.R.S.S.). Turin, G. Giappichelli, 1962,137 p. 106. BJERVE, P.J. « Contrôle économique et planification en Norvège », pp. 23-50 in : La Planification en cinq pays de l'Europe occidentale et orientale. Paris, Institut universitaire d'études européennes de Turin, 1962. Méthodes d'établissement du budget national et variables utilisées : variables de fait, variables gouvernementales, variables privées. En plus des budgets nationaux annuels, la Norvège possède des budgets nationaux à long terme établis sur la base de coûts moyens courants de l'année précédant l'établissement du plan et de prix de l'année en cours. Principaux organismes et services responsables du contrôle du plan. Procédure d'adoption du budget national. Compte tenu des différents budgets particuliers (production, importation, exportation, etc.). Résultats obtenus.

169

107. BJERVE, P.J. Ziele und Mitfei der norwegischen Kreditpolitik (Buts et moyens de politique de crédit en Norvège). Kiel, Universität Kiel, 1963, 18 p. (Universität Kiel. Institüt für Weltwirtschaft. Kieler Vorträge. Neue Folge, 25.) 108. BLACKABY, F.T. « La Nouvelle structure de l'administration économique en Grande-Bretagne », Bulletin S.E.D.E.I.S., 919. Supplément futuribles 92,10 mai 1965 : 34 p. Evolution du Trésor britannique; les mesures prises par les conservateurs et les nouvelles structures instaurées par les travaillistes. Problèmes posés par la planification économique en Grande-Bretagne. 109. BLANC. Comptabilité sociale générale. Paris, 1958, 2 vol., 125 p. Multigr. 110. BLASS, P. «Economic planning European style», Harvard Business Review 41 (5), sept.-oct. 1963 : 109-120. L'affaiblissement de la confiance dans le jeu de libre concurrence et la nationalisation d'importants secteurs de l'économie, les expériences de planification européenne et les avantages de la planification ont contribué à attirer l'attention des experts américains sur l'Europe, contrairement à un mouvement inverse qui s'était manifesté à la fin de la deuxième guerre mondiale. Les avantages de la planification sont, aux yeux de l'auteur : la coordination des politiques économiques, la formulation des buts, l'allocation des ressources rares, la correction des défauts de la concurrence telle qu'elle se présente actuellement, une meilleure information économique, enfin l'explicitation des coûts sociaux et des économies externes. 111. BLOCH-LAINÉ, F. « Economie concertée et planification démocratique », Bulletin de l'Association des Cadres dirigeants de l'Industrie 164, janv. 1962 : 11-30; Cahiers de la République 7 (45), juin 1962 : 448-514.

Evaluation, procédure et buts. 112. BLOCH-LAINÉ, F. « Réflexions sur le partage du pouvoir économique », Promotions 61, 2' trim. 1962 : 11-28. Comment assurer la représentation des pouvoirs professionnels auprès des pouvoirs publics et quelles fonctions publiques peut-on leur faire exercer. 113. BLOCH-LAINÉ, F. « Pour une réforme de l'administration économique», Revue économique (Paris) 13 (6), nov. 1962 : 861-885. Le rôle de l'Etat s'est profondément modifié. L'auteur propose une réforme des administrations en tenant compte de cinq groupes fonctionnels principaux : I o budget annuel, plans pluri-annuels, long terme; 2° production; 3° finances et échanges; 4° équipements collectifs; 5° démographie et problèmes sociaux. La réforme doit aboutir à faire participer activement les pouvoirs professionnels à l'administration. Il lui faut également permettre de régler les problèmes du choix des investissements. 114. BLOCH-LAINÉ, F. Pour une réforme de l'entreprise. Paris, Ed. du Seuil, 1963, 159 p. 170

115. BOBBA, F. « Mercato commune e sviluppo economico » (Marché commun et développement économique), Bancaria 18 (11), nov. 1962 : 1286-1292.

Une politique commune de développement passe d'abord par la coordination des interventions publiques dans le cadre d'une planification indicative. 116. BOCKEL, A. La Participation des syndicats ouvriers aux fonctions économiques et sociales de l'Etat. Paris, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1965, 623 p. 117. BOHLER, E. « Die langfristige Prognose und Planung in der Wirtschaft » (Prévision et planification économique à long terme), Schweizerische Monatshefte (Zurich) 44 (5), août 1964 : 414-422. Problématique et idéologie de la prévision et de la planification à long terme. 118. BOISSONNAT, J. « La Planification indicative en France», Revue de l'Action populaire 123, déc. 1958 : 1192-1206. 119. BOISSONNAT, J. « Le Cinquième Plan et la crise de la planification française», Esprit (2), fév. 1965 : 390-408. La nouveauté du Cinquième Plan et le problème de la place de la planification dans les rapports socio-économiques. 120. BOISSONNAT, J. La Politique des revenus. Paris, Ed. du Seuil, 1966, 128 p. 121. BOITEUX, M. « Perspectives nouvelles de la recherche opérationnelle », Revue française de Recherche opérationnelle 7 (28), août 1963 : 201-213.

La recherche opérationnelle s'enrichit des méthodes et techniques nouvelles de la programmation, de l'ordonnancement du contrôle cybernétique. L'information elle-même est indiquée dans les modèles de décision. Les décisions collectives d'ordre économique, social et même politique pourront tirer parti des nouveaux progrès de cette discipline. 122. BONHOEFFER, F. Langfristige Branchenprojektionen, Methoden und "Probleme (Projections sectorielles à long terme, méthodes et problèmes). München, I.F.O. — Institut für Wirtschaftsforschung, 1963, 78 p. 123. BONNICHON, A. « Planification démocratique », Etudes (Paris) 313 (6), juin 1962 : 289-299. Fins, moyens et fonctions de la planification démocratique. 124. BON VALSASSINA, M. « Tecnici e politici nelle programmazione economiche » (Techniciens et politiques dans les planifications économiques), Rivista di Politica economica 54 (6), juin 1964 : 923-943. 125. BON VALSASSINA, M. « Programmazione economica ed impegni communitari europei » (Programmation économique et contrats de la communauté européenne), Rivista di Politica economica 54 (11), n o v . 1964 : 1 5 1 5 - 1 5 4 1 .

Doctrines et expériences de nationalisme économique. Incompati171

bilité entre commerce multilatéral et planification nationale. Objections aux nationalisations dans la mesure où elles se relient à un nationalisme économique. 126. BOUDEVILLE, J.R. Les Espaces économiques. Paris, Presses universitaires de France, 1961, 128 p. (Que sais-je?, 950.) Une définition des instruments d'information et des moyens d'action susceptibles d'aider à résoudre les problèmes régionaux. L'auteur part des notions fondamentales présentées par F. Perroux : espace homogène, espace polarisé, espace planifié. Les processus d'aménagement urbain ou de bassins fluviaux sont également étudiés. 127. BOUDEVILLE, J.R. Les Programmes économiques. Paris, Presses universitaires de France, 1965, 128 p. Bibliogr. (Que sais-je?, 1073.) 128. BOURGUIGNAT, H. Espace économique et intégration européenne. Paris, S.E.D.E.S., 1961, 343 p. (Observation économique.) L'intégration européenne ne risque-t-elle pas de provoquer une désintégration interne? Après une partie historique (traité francobritannique de 1860, Zollverein, Unité italienne, C.E.C.A., Bénélux) dont l'auteur tire la conclusion que la libération des flux — à part dans le cas du Bénélux — a eu un effet déstabilisant, un essai de prévision des effets de l'union douanière sur les inégalités de développement. L'union douanière apparaît comme un accélérateur virtuel du processus de formation des inégalités de développement. L'auteur propose des mesures pour corriger les disparités : élaboration de tableaux d'échanges interindustriels décrivant les structures régionales et utilisation de la programmation linéaire pour « dynamiser » le système. Le retard des études est encore grand en ce domaine. 129. BOURGUIGNAT, H. « Economies et déséconomies externes », économique (Paris) 74 (4-5), juil. 1964 : 503-532. 130. BRANCH, M.C. Planning : aspects and applications. 1966, xiv + 333 p., flg., dépl., Bibliogr. Index.

Revue

New York, Wiley,

131. BREMS, H. « Wages, prices and profits in a macro-economic model, illustrated by Germán data», Weltwirtschaftliches Archiv 89 (2), 1962 : 179-205.

L'auteur présente une formulation de son modèle, afin d'évaluer la sensibilité de la production allemande et l'importance relative des salaires, des prix et de la politique fiscale. Application à la période 1950-1959 pour la République fédérale allemande. 132. BROCHIER, H. « Les Groupes financiers dans le capitalisme japonais d'après-guerre», Tiers-Monde 3 (12), oct.-déc. 1962 : 599-623. Structure et comportement des groupes financiers et industriels japonais. Tableaux et graphiques. 133. BROCHIER, H. « Les Effets de la planification française au niveau des structures économiques et sociales », pp. 151-180, in : La Planification comme processus de décision. Paris, A. Colin, 1965. (Cahiers de la Fondation nationale des Sciences politiques, 140.) 172

134. BROWN, H.P. « The National Economic Development Organisation », Public Administration (London), aut. 1963 : 239-246. Structure et fonctionnement du N.E.D.O. 135. « Brown Study», Banker 115 (476), oct. 1965 : 643-648. Analyse du plan national britannique. 136. BRUNHOFF, S. DE. « Réflexions sur certaines formes nouvelles de (Paris) 16 (2), capitalisme financier d'Etat », Revue économique mars 1965 : 293-311.

Le secteur financier public en France depuis la fin de la guerre monI diale; régression du rôle du Trésor : limites instaurées par la politique financière et dépérissement du Fonds de développement économique et social ; modification du « capitalisme financier d'Etat ». 137. BRUNHOFF, S. DE. Capitalisme financier public. Influence économique de l'Etat en France (1948-1958). Paris, S.E.D.E.S, 1965, 218 p. Descriptions comptables des opérations de l'Etat. Analyse théorique du rôle économique de l'Etat. Investissements publics; investissements sur fonds publics; politique financière; rôle du Trésor public. 138. BUCHANAN, J.M. « Are rational economic policies feasible in Western democratic countries? » Politico 29 (4), dec. 1964 : 801-808. L'auteur examine les différentes conditions requises pour qu'une politique économique cohérente puisse être réalisable. 139. « Budget (Le) social de la nation », Droit social 26 (12), déc. 1963 : 577-612. Ce document d'information fournit des renseignements de caractère statique (chiffres bruts de dépenses, prestations, parts dans le revenu national) et dynamique (évolution à court et moyen terme des éléments du budget). Selon les cas, les recettes sont affectées ou non affectées. 140. CABRERA-KABANA, M. « Desarrollo economico e inversion directa » (Développement économique et investissement direct), De Economia 15 (74), avr.-juin 1962 : 323-356.

Dans une perspective de développement économique l'investissement direct présente de substantiels avantages. Mais il est cependant nécessaire d'avoir recours à des compagnies étrangères ou mixtes qui introduisent des techniques de direction. 141. CAETANO, M. « Plano economico em Portugal » (Le Plan économique du Portugal), Boletim gérai do Ultramar 36 (405), mars 1959 : 15-33. 142. CAIRE, G. « La Planification française à l'heure de l'Europe », Economie et Humanisme 22 (146), mai-juin 1963 : 43-58. Dans l'immédiat, les engagements pris à l'égard des partenaires peuvent être un obstacle aux objectifs d'un plan; à long terme, la réussite de la planification française doit déboucher sur l'élaboration d'une programmation commune. 143. CAIRNCROSS, A.K. « Programmes as instruments of co-ordination », Scottish Journal of political Economy 8 (2), juin 1961 : 85-101. 173

Comme instruments de coordination de la production les programmes économiques peuvent être conçus au niveau de la firme et au niveau national. Essentiellement quantitatifs ils visent l'allocation entre les différents secteurs sur les périodes de temps déterminées. Ils doivent être flexibles de manière à tenir compte des modifications et ajustements requis à la lumière des indicateurs de marché qui restent, en l'absence d'un système adéquat d'information, le seul véritable guide de la planification. 144. CANADA. Conseil économique. Objectifs économiques du Canada pour 1970 : premier exposé manuel. Ottawa, Editions du Conseil économique, 1964, 223 p. 145. CAO-PINNA, V. « Validité théorique et empirique d'une prévision globale de la croissance de l'économie italienne de 1958 à 1970 », pp. 111161, in : GEARY, R.C., éd. Europe's future in figures. Amsterdam, North Holland Publishing C°, 1962. Analyse critique des prévisions globales fondées sur l'expérience du passé; limites des prévisions globales et nécessité des prévisions détaillées; hypothèse de croissance de l'économie italienne de 1959 à 1970. 146. CAPRONNIER - SPIELHAGEN, J. Comptes nationaux et régionaux de l'énergie. Paris, A. Colin, 1962, 347 p. Les précisions méthodologiques classiques précèdent le tableau national détaillé des relations interindustrielles du secteur énergétique pour l'année 1954. L'énergie primaire (produits entièrement élaborés à l'état naturel) et l'énergie secondaire (produits ayant subi une transformation technique) sont distingués. L'évolution jusqu'en 1962 est étudiée. La seconde partie traite des comptes régionaux et indique notamment l'influence des prix régionaux sur les consommations des différents types d'énergie. 147. CARABBA, M. « La Programmazione economica nel debattito politico italiano » (La Programmation économique dans le débat politique en Italie), Ponte 19 (6), juin 1963 : 770-786. Analyse des positions prises par les principales forces politiques et économiques à travers les travaux de la Commission nationale de la programmation économique. 148. CARAVALE, E. « Considerazione sull'attuazione dello schema di sviluppo » (Considérations sur la mise en oeuvre du schéma de développement), Mulino 8 (6), dèe. 1959 : 474-494. 149. CARAVALE, E. « La Programmazione economica » (La Programmation économique), Stato sociale 8 (12), dèe. 1964 : 1149-1158. Sens théorique et pratique de la programmation en Italie. 150. CARILLON, R. La Politique de développement, objectifs et moyens. Paris, Conseil national des économies régionales, 1965, 80 p.

174

151. CARTER, A.P. Capital coefficients as economie parameters : The problem of instability. New York, National Bureau of Economie Research, 9-10 oct. 1953. (Harvard economie research Center.) En partant de données concrètes communiquées aux services gouvernementaux américains par les entrepreneurs, l'auteur critique l'utilisation de coefficients de capital et en souligne les dangers. 152. CARTOU, L. « Le Marché commun et les capitaux », Revue de Science financière 55 (3), juil. 1963 : 332-353. Relations entre programmes européens, investissements communautaires et investissements des Etats membres dans le cadre de la libération des capitaux. Contrôle de la circulation des capitaux dans la Communauté. 153. CASTELNUOVO, R.A. « La Programmazione in Gran Bretagna » (La Programmation en Grande-Bretagne), Rivista di Politica economica 53 (89), a o û t - s e p t . 1963 : 1291-1303.

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Ce sont les représentations globales et les conduites qui en découlent qui déterminent les grandes options du système de répartition. Rôle des concepts d'économicité et de technicité dans les économies capitalistes. 204. COUTSOUMARIS, G. The morphology of Greek industry. of Planning and Economie Research, 1963, 432 p. 205. Crise et Plan. Quinze Conférences. tion ouvrière, 1934, 95 p. 180

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Paris, Centre confédéral d'éduca-

Comment la Confédération Générale du Travail envisageait le problème de la planification au moment de la crise des années trente. 206. « Crisis (The) in the old order », Neu? Slatesman 63, 1628, 25 mai 1962 : 741. Il faut abandonner le libéralisme et adopter la planification en Grande-Bretagne. Le Conseil national de planification n'a pratiquement aucun pouvoir pour planifier et la politique des salaires n'a aucune possibilité de contrôle des salaires. L'article propose d'instaurer une taxe à long terme sur les profits capitalistes, une taxe sur les entrées pour développer le capital actionnaire, et une taxe sur les affaires avec exception pour les exportations. 207. « Croissance et politique économique. Rapport du groupe de travail de l'O.C.D.E. chargé de l'étude des mesures destinées à favoriser la croissance économique », Noies et Etudes documentaires 3155, 14 janv. 1965 : 89 p. Court rapport général insistant notamment sur la « tendance à la planification », suivi d'études par pays très documentées : Allemagne fédérale, Royaume-Uni, Suède, France, Norvège, Pays-Bas. 208.

« Pour une analyse sociologique de la planification française », Revue française de Sociologie 6 (2), avr.-juin 1965 : 147-163. Le planificateur cherche à influencer le comportement d'agents autonomes; il est donc indispensable de connaître les limites psychologiques qui pèsent sur les décisions. CROZIER, M .

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en Belgique,

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et les groupes.

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Les mécanismes de type capitaliste utilisés par la puissance publique pour devenir elle-même un agent économique direct; la structure des « groupes financiers d'Etat » sur lesquels celui-ci renforce son contrôle. 224. « Démocratie et plan », Revue de l'Action populaire 20-76. 225.

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242. « Douze hommes politiques répondent à douze questions », La Nef 22 (24-25), oct.-déc. 1965 : 223 p. Parmi les questions posées figure la planification; réponses de M M . D'ASTIER, E . ; DEBRÉ, M . ; FAURE, E . ; FAURE, M . ; LECANUET, J . ; MARCILHACY, P . ; MARTINET, G . ; MITTERAND, F . ; MOLLET, G . ; R O C H E T ,

184

W., c'est-à-dire des représentants des courants politiques allant des communistes aux gaullistes et aux « européens ». 243. Dow, J.C.R. « L'Expérience britannique en matière de prévisions économiques officielles », Bulletin d'Information et de Documentation de la Banque nationale de Belgique 37 (3), mars 1962 : 217-230. Les Economic Surveys qui présentent les prévisions officielles peuvent donner une idée de certains raisonnements sous-jacents mais il n'existe aucun compte rendu des méthodes utilisées. De fait, la pratique britannique fait un usage aussi large que possible des indicateurs de tendance future. Jusqu'en 1951 on a surtout cherché à mesurer l'écart inflationniste dans l'hypothèse de prix stables. Les dépenses publiques et la production furent surestimées. Les revenus en provenance de l'étranger diminuèrent au lieu d'augmenter. 244. Dow, J.C.R. The management of the British economy. 19Ì5-1960. Cambridge, Cambridge University Press, 1964, 443 p. Mesures de politique économique prises par les chanceliers de l'échiquier travaillistes (1945-1951) et conservateurs (1952-1960). Le National Economic Development Council doit faire ses preuves et l'auteur opte pour une politique dirigiste plus active. 245. BRABBLE, B.J. Potential output 19b6 to 1970. Ottawa, Conseil économique du Canada, 1965, 81 p. (Staff Study, 2.) 246. DREZE, J.H. « Some postwar contributions of French economists to theory and public policy with special emphasis on problem of resource allocation», American economic Review 54 (4), Part II, juin 1964 : 4-64. Tarification au coût marginal (E.D.F., S.N.C.F., etc.) ; allocation intert e m p o r e l l e d e s i n v e s t i s s e m e n t s (ALLAIS, M.; DESROUSSEAUX, J . ; MALIN-

VAUD, E . ) ; planification (MASSÉ, P . ; GRUSON, C.). Descriptif plutôt

qu'analytique.

247. DROR, Y. « The planning process : a facet design », Revue internationale des Sciences administratives (Bruxelles) 29 (1), 1963 : 46-58. L'auteur préconise l'utilisation de la « facet design method » pour aborder la planification comme instrument d'action administrative. Cette méthode explicite les différents éléments et les variables en insistant particulièrement sur leur nature complémentaire. Elle permettrait une étude détaillée qui ferait ressortir les phases essentielles du processus planificateur. La planification est un processus qui prépare un ensemble de décisions visant à des actions futures et destiné à atteindre des buts par des moyens optimaux. Les facettes fondamentales de l'activité économique seraient : 1° l'environnement général, 2° le sujet, 3° l'unité planificatrice, 4° la forme du plan recherchée. Chacune de ces facettes est la combinaison d'un certain nombre de facettes secondaires (facteurs de l'environnement, ressources, facteurs psychologiques, buts). 248. DROR, Y. The Netherlands : mutual adjustment planning. Syracuse, N. Y., Syracuse University Press, à paraître. (National Planning Series.) 185

249. DUBAIL, R. Une expérience d'économie dirigée : l'Allemagne nationale-socialiste. Paris, P. Dupont, 1962,173 p. Le principe essentiel de l'économie nazie reste le profit, mais le chef d'entreprise est considéré comme ayant une fonction publique. L'ouvrage examine les méthodes financières du D r Schacht (préfinancement, détachement de l'étalon monétaire). Les entrepreneurs sont groupés dans un système corporatiste. 250. DUBINI, E. « Prospettive dell'iniziativa privata nell'ambito della programmazione » (Perspectives de l'initiative privée dans le cadre de la programmation), Rivista di Politica economica 53 (2), fév. 1963 : 269-289. 251. DUBSON, B. « Y Mirie illjuzii : anglijskaja programma planirovanija » (Dans le monde de l'illusion : le programme anglais de planification), Mirovaja Ekomomika i Meldunarodnije otnosenija 1, 1964 : 89-91. 252. DUESENBERRY, J.S. Business cycles and economie growth. N e w York, MacGraw-Hill, 1958, 341 p. L'auteur présente ses vues sur les causes de la croissance du revenu et de ses fluctuations. Principe d'accélération; efficacité marginale de l'investissement. L'oligopole et l'investissement. Modèle de formation du revenu. Essai de simplification des mouvements du revenu et de ses composantes. 253. DUESENBERRY, J.S. et al. The Brookings quarterly economie model of the United States. Chicago, Rand McNally; Amsterdam, North Holland Publishing C°, 1965, 776 p. 254. DUJARDIN, L.J. « Vers une politique économique européenne à moyen terme?», Recherches économiques (Louvain) 30 (2), mars 1964 : 133146.

Les attitudes des pays de la C.E.E. vis-à-vis des plans et de la prévision économique; le Traité de Rome et l'harmonisation des politiques économiques. 255. DUMOULIN, A. « L'Expérience de programmation économique en Belgique », Revue d'Economie politique 73 (3), mai-juin 1963 : 439-464. Le Bureau de programmation économique créé en 1959 a établi un programme d'expansion fondé sur un modèle économétrique et un tableau input-output à 21 secteurs. Le modèle fait intervenir des instruments de programmation (répartition du P.N.B. et objectifs d'exportation des 21 secteurs d'activité, les liens structurels, les conditions d'équilibre (offre et demande des biens d'investissement, balance des paiements, o f f r e et demande de l'emploi). Après l'établissement du modèle intersectoriel par les travaux effectués en liaison avec les représentants des 21 secteurs et des commissions ad hoc les problèmes horizontaux ont été abordés par des commissions spécialisées (investissement public, finances, emploi, etc.). 256. DUPRIEZ, L. « Comparaison des temps opératoires de la planification socialiste aux temps opératoires de la conjoncture économique et des plans d'investissements», pp. 103-117, in : Les critères économiques

186

de la division internationale du travail, Bruxelles, Editions de l'Institut de sociologie, 1961. A travers la notion des termes opératoires, l'auteur analyse les horizons des décisions économiques dans les systèmes socialiste et libéral. Le problème du temps se pose dans les deux ordres politiques par rapport à la « demande efficace ». L'auteur analyse les conséquences socio-économiques et techniques qui découlent des décisions relatives au temps opératoire, et montre les différences entre la longueur des temps opératoires en économie socialiste et en économie libérale. 257. « Economie (L') du Portugal », Notes et études documentaires 3032, 28 oct. 1963 : 39 p. Données sur l'économie portugaise; plan de développement. 258. < Economie (L') grecque et ses perspectives de développement dans le cadre du plan quinquennal », Wirtschaftliche Mitteilungen (Lausanne) 35, 14 sept. 1966 : 461-477. Objectifs globaux et sectoriels, moyens de financement et organes de réalisation du Plan Quinquennal grec (1960-1964). 259. E D M O N D S , H. A British five year Plan. London, Jarrolds, 1932, 190 p. 260. E D W A R D S , D. Cartelization in Western Europe. Washington, U.S., Government printing office, 1964, 98 p. 2 6 1 . E I J K , C.J. V A N ; S A N D E E , J. « Quantitative determination of optimum economic policy», Econometrica 1 (27), janv. 1959 : 1-13. 262. E I N A U D I , M . ; B Y E , M . ; Rossi, E . Nationalization in France and Italy. New York, Cornell University Press, 1955, x + 260 p. 263. « Employment (The) Act : twenty years of policy experience », pp. 170-186, in : Economic report of the President (transmitted to the Congress). Washington, U.S., Government Printing office, jan. 1966, 306 p. 264. « Empresa pública en Occidente» (L'Entreprise publique en Occident), Información comercial española (367), mars 1964 : 49-179. Structure et évolution des entreprises publiques dans lès pays suivants : Grande-Bretagne, France, Allemagne fédérale, Italie, Belgique, Canada, Etats-Unis, Suède, Grèce et Espagne. 265. E N S E M B L E , J. Le Contre-Plan. Paris, Ed. du Seuil, 1965, 126 p. Travail collectif émanant de techniciens et de fonctionnaires du Plan et des administrations se réclamant du « parti du mouvement », et opposant aux options du Cinquième Plan une série d'objectifs plus ambitieux : 5,9 % de croissance par an, réduction de la durée de travail, resserrement de l'éventail des revenus, amélioration de la productivité nationale et des équipements collectifs. Le Contre-Plan viserait notamment à permettre de rattraper en cinq ans le retard que les années de stabilisation ont fait prendre à la croissance française. 266. « Entreprises privées et planification », Professions sept.-oct. 1962 : 13-104.

(16-17), août-

187

Compte rendu des travaux du centre technique des patrons et dirigeants d'entreprise français, Rousse, mars 1962. Voir notamment DREUX, R. : « Entreprise privée et planification »; MASSÉ, P. : « Planification à la française»; BARRÈRE, A. : « Conditions et chances d'une démocratie économique pour la France de 1962 ». 267. ERGAS, I.H. « Remarques sur les relations entre les planifications nationales et régionales et leur liaison avec les problèmes du commerce extérieur », Cahiers de l'I.S.E.A. 154, Série P, oct. 1964 : 235253. (Série P, Relations économiques internationales, 10.) 268. ERHARD, L. «Une planification européenne est-elle souhaitable?», Revue politique et parlementaire 65 (731), fév. 1963 : 3-10. Contre le projet de programmation européenne au nom de la liberté et de la responsabilité individuelle. 269. « Etude et pratique de la planification », Revue Sciences sociales 11 (3), 1959 : 337-428. 270. Europe's future consumption. C , 1964, 363 p.

internationale

des

Amsterdam, North Holland Publishing

271. EVALENKO, R. « Planification et organisation de l'économie », Socialisme 6 (34), juil. 1959 : 420-432. 272. « Exécution du Troisième Plan français. Essai de mesure et d'analyse. Livre I » , Bulletin du C.E.P.R.E.L. (2), juil. 1964 : 194 p.; « Les Instruments d'exécution du Troisième Plan, par J . BÉNARD, F. CHESNAIS, C. GIRARDEAU, G. TERNY, L i v r e I I », Ibid.

(3), déc. 1964 : 178 p.;

« Etudes sectorielles témoins. Livre I I I » , Ibid. (4), juin 1965 : 166 p. (Centre d'étude de la prospection économique à moyen et long terme, Arcueil.) 273. FABRE, J . « Le Cinquième Plan contre la nation », Economie tique

(125), déc. 1964 : 9-30.

et Poli-

274. Facteur (Le) résiduel. Paris, O.C.D.E., 1965, 312 p. En plus des facteurs « travail » et « capital », on fait intervenir de plus en plus le « facteur résiduel », c'est-à-dire les « investissements intellectuels ». DENISON, E.F. a insisté sur les deux aspects de la contribution de l'enseignement à la croissance économique : accroissement de productivité de la population active, accélération du progrès des connaissances. SVENNILSON, L. étudie les rapports croissance économique - progrès technique, en s'appuyant sur la fonction de Cobb-Douglas. HAAVELMO, T. note que l'accroissement de capital à qualité constante entraîne une forte diminution du taux de rendement, mais qu'avec de nouveaux types de capitaux ce n'est plus vrai. KALDOR, N. insiste sur le fait qu'on ne sait pas mesurer le rendement social d'une dépense supplémentaire consacrée à l'enseignement. TINBERGEN, J . et Bos, J.P. présentent un modèle de planification des besoins d'enseignement. 275. « Facteurs (Les) de la décision dans la politique économique », Cahiers économiques de Bruxelles 29, 1er trim. 1966 : 69-142. 188

Voir notamment HENRION, R. : « Le rôle des milieux financiers dans les décisions de la politique économique. 276. FAIVELEY, G. L'Equipement dans l'analyse des échanges interindustriels à la recherche de l'optimum économique. Paris, C.N.R.S., 1961, 35 p. (Monographies du Centre d'économétrie.) Un modèle qui décrit l'équipement par secteur d'utilisation et année d'origine. L'équipement optimum est défini dans différents cas. Le modèle proposé peut aider à le déterminer. 277. FAURE, R . ; BOSS, J . P . ; LE GARFF, A. La Recherche

opérationnelle.

Paris, Presses universitaires de France, 1961, 128 p. Programmation linéaire; phénomènes d'attente; problèmes de stocks, dépréciation, usure, renouvellement des équipements; méthodes de simulation. Rentabilité et avaries de la recherche opérationnelle.

2 7 8 . FELLNER, W . ; GILBERT, M.; HANSEN, B . ; KAHN, R . ; LUTZ, F . Le

Pro-

blème de la hausse des prix. Paris, O.E.C.E., 1961, 559 p. 279. FENIZIO, F. DI. « Questioni di pianificazione indicativa » (Questions de planification indicative), Industria 14, oct.-déc. 1961 : 552-569. La planification indicative : relations entre le plan indicatif global et l'économie de marché. Structure d'un plan indicatif. L'auteur étudie l'application au cas de l'économie italienne. 280. FENIZIO, F. DI. « I Piani economici per il prossimo decennio » (Les Plans économiques pour la prochaine décennie), Industria (1), janv.m a r s 1962 : 86-87.

281. FENIZIO, F. DI. Le Leggi dell'economia. La programmazione globale in Italia (Les Lois de l'économie. La programmation globale en Italie). Roma, I.S.C.O., 1962, 235 p. 282. FENIZIO, F. DI. « La Politica del Piano e l'accumulazione di capitale » (La Politique du Plan et l'accumulation du capital), Industria 4, oct.-déc. 1962 : 523-526.

283. FENIZIO, F. DI. « La Programmazione : occidentale o marxista? » (La Programmation : occidentale ou marxiste?), Industria 4, oct.-déc. 1962 : 521-523.

284. FENIZIO, F. DI. « In margine al progetto di programma Giolitti » (En marge du projet de programme Giolitti), Politico 29 (3), 1964 : 625630.

285. FENIZIO, F. DI. La Programmazione economica (19Ì6-1962) [(La Programmation économique (1946-1962)]. Torino, Unione tipografica editrice torinese, 1965, 355 p. 287. FERNANDEZ DIAZ, A. « Modelos econométricos y desarrollo regional » (Modèles économétriques et développement régional), De Economia (Madrid)

6 (78-79), avr.-sept. 1963 : 241-258.

Mesures fiscales à prendre afin d'atteindre une croissance harmonisée. Modèles économétriques de développement régional applicables à l'Espagne. 189

288. FERNANDEZ DIAZ, A. « Programmafción econòmica global en Espana e Italia » (Programmation économique globale en Espagne et en Italie), De Economia (Madrid) 17 (82-83), juil.-déc. 1964 : 427-453. Comparaison des systèmes italien et espagnol de programmation. 289. FEROLDI, F. « Un aspetto particolare del problema della nazionalizzazione delle imprese » (Un aspect particulier de la nationalisation des entreprises), Risparmio 9 (3), mars 1961 : 433-446. Comparaison des coûts et des résultats des entreprises privées et des entreprises nationales. 290. FERRARI-AGGRADI, M. Le Partecipazioni statali nella politica di sviluppo (Les Participations de l'Etat dans la politique de développement). Roma, Ministero delle participazioni statali, 1959, 159 p. 291. FERRARI-AGGRADI, M. Perche una politica di programmazione (Pourquoi une politique de programmation). Roma, Ed. Cinque Lune, 1963, 1 9 1 p. 292. FERRARIS DI CELLE, G. « La Grecia ed i suei piani di sviluppo » (La Grèce et ses plans de développement), Civitas 11 (1), janv. 1960 : 54-68.

293. FIACCADORI, A. « Studi italiani dal 1944-60 sul problema della programmazione economica (Etudes italiennes de 1944 à 1960 sur le problème de la programmation économique), Economia e Storia 7 (3), juil.-sept. 1960 : 291-382. 294. FIORELLI, F. « Programmazione regionale e communità europea » (Programmation régionale et communauté européenne), Nord e Sud 10 (39), mars 1963 : 18-33. Programmation des économies régionales dans le Marché commun et aspects des déséquilibres régionaux. 295. FLAMANT, M. « Rythmes de production et rythmes d'investissement », Bulletin d'Information et de Documentation de la Banque nationale de Belgique

37 (5), 1962 : 377-389.

Les divergences entre les rythmes d'investissement et la croissance de la production peuvent s'expliquer d'abord par une incertitude des délais liée à des différences de temps opératoires, par des variations du taux d'utilisation des capacités des entreprises, et enfin par l'existence de prévisions non concertées (calculs individuellement exacts menant à des erreurs collectives). Le principe d'accélération a l'avantage de montrer que les particularités du financement n'expliquent pas les rythmes différents de l'investissement. L'autofinancement semble déterminer des cadences supérieures à celles de la production. L'appel au marché financier ne semble pas mu par la rationalité qu'on lui attribue souvent, car le taux d'intérêt ne joue qu'un rôle mineur. Les rythmes de production et d'investissement dépendraient avant tout du progrès technique. 296. FOLDES, L. « A determinate model of bilatéral monopoly », (London)

44 (122), m a i 1964 : 117-131.

Economica

Dans la négociation bilatérale, tout délai comporte une perte. Le 190

point d'équilibre recherché vient d'une comparaison entre les délais marginaux d'attente de chaque partenaire. On ne peut cependant éliminer les questions d'incertitude et de dynamique des négociations. 297. Fonctionnement des entreprises nationalisées. Paris, Dalloz, 1956, vu + 416 p. (Troisième Colloque des Facultés de Droit.) 298. FONTANET, J. « Le rôle des forces économiques et sociales dans la démocratie à r e f a i r e » , Chroniques sociales de France (Lyon) 71 (5), 31 juil. 1963 : 337-347.

Le Commissariat du Plan, les commissions mixtes du secteur semipublic préfigurent une démocratie « organique ». Les forces sociales et professionnelles recherchent toujours davantage une participation à la vie politique, ce qui amène à revoir les rapports entre l'économique et le social. 299. FORSYTH, M. « Economie planning and the Common Market », The Year Book of World Affairs (London) 17, 1963 : 29-46. Essai de synthèse des problèmes communs qu'ont à résoudre deux systèmes économiques majeurs en Europe : la planification indicative française et le néo-libéralisme allemand. Formulation d'une politique des revenus. Différence sur le rôle de la concurrence, les libertés individuelles, la libéralisation des échanges, etc. Le néolibéralisme allemand admet l'intervention de l'Etat dans la mesure où celle-ci peut permettre une action plus efficace du mécanisme des prix. 300. FOURASTIÉ, J. Les Méthodes de prévision économique dérivées de l'étude des échanges interindustriels. Paris, Commissariat général du Plan, 1951, 41 p. 301. FOURASTIÉ, J. « Le Quatrième Plan d'expansion et de modernisation de la France », Journal de la Société statistique de Paris 103 (1-2-3), janv.-fév.-mars 1962 : 64-73. 302. FOURASTIÉ, J. « Sur les besoins de l'économie française en personnel qualifié », Droit social 26 (4), avr. 1963 : 193-195. Selon l'auteur, le Commissariat du Plan a obligé à envisager les problèmes économiques non plus avec une optique financière, mais avec une optique fondée sur les problèmes humains du plein emploi. Le problème des cadres est essentiel, car toutes les difficultés liées au personnel qualifié se répercutent sur l'ensemble du personnel de l'entreprise. Les prévisions du Quatrième Plan ont tenu compte de ces problèmes, mais la réalisation de ces objectifs, en raison des pénuries de personnel du secteur de l'enseignement, rencontrera des difficultés. 303. FOURASTIÉ, J . ;

France.

COURTHÉOUX, J . P . La

Planification

économique

Paris, Presses universitaires de France, 1963, 208 p.

en

304. Fox, C.K. « The Study of interactions between agriculture and nonfarm economy : local, régional, and national », Journal of Farm Economies 44 (1), fév. 1962 : 1-34. Les liens entre secteur agricole et économie non agricole doivent faire 191

l'objet d'études quantitatives. Certains travaux actuels se réfèrent à des modèles globaux, d'autres à des modèles interrégionaux. 305. FRADAULT, P. « France's plan and the part of the banking in its drafting and execution », Banca Nazionale del Lavoro Quarterly Review 75, dèe. 1965 : 355-375. Rôle de la Banque de France et des institutions bancaires dans les décisions d'investissement et de politique financière du Commissariat du Plan. 306. « Frankreichs Wirtschaftsplanung und ihre Bedeutung für die E.W.G. » (La Planification économique française et sa signification pour la C.E.E.), Europa Archiv 17 (4), 26 juil. 1962 : 491-506. « System und Zielsetzung der französischen Wirtschaftsplanung » (Système et finalité de la planification française) : 491-497. Organisation, élaboration et exécution des plans ; les objectifs des quatre plans français. LOEFFELHOLE VON COLBERT, B. « Vorteile und Schwäche der französischen Wirtschaftsplanung » (Avantages et faiblesses de la planification en France) : 497-506. Le Parlement et la planification; liberté de décision de l'entreprise, l'adaptation au Marché commun; vers une planification européenne. 307. FRANKS, O. Central planning and control in war and peace. London, Longmanns, Green and C°, 1947, 61 p. 308. FREY, J. « Strumenti e struttura organizzativa della programmazione » (Instruments et structure d'organisation de la programmation), Mondo economico 17 (4), 13 oct. 1962 : 11-15. Stimulants et freins de la programmation en Italie. 309. FRIEDMANN, J.; ALONSO, W. ed. Regional

development

and

planning.

Cambridge, Massachusetts Institute of Technology Press, 1964, 722 p.

310. FRISCH, R. « La Pianificazione economica e il problema della crescita nei passei in sviluppo » (La Planification économique et le problème de la croissance des pays en voie de développement), Rivista di Economia politica 17 (2), avril-juin 1962 : 125-144. Pour établir une politique de développement, il est d'abord nécessaire de prendre en compte des données concernant la consommation, les investissements, l'emploi et les équilibres entre biens de consommation et biens de production. Interviennent ensuite d'autres éléments tels que les options politiques. L'article étudie les différents problèmes : collecte et élaboration de l'information, choix du taux de croissance, choix du modèle. L'exécution du plan oblige à traiter les questions de l'optimum de décentralisation, de l'actualisation, etc. L'article concerne essentiellement les économies sous-développées et comporte un grand nombre d'indications valables au niveau de la planification en général. 311. FRISCH, R. « Preface to the Oslo Channel Model : a survey of types of economic forecasting and programming », pp. 248-286, in : GEARY,

R.C., ed. Europe's future Publishing C*. 1962. 192

in figures. Amsterdam, North Holland

L'un des textes les plus importants concernant les définitions et les considérations générales sur prévision et programmation. 312. FRISCH, R. Theory

of production.

Dordrecht, Reidei, 1965, 370 p.

313. FRISCH, R. « Intorno ad un matodo di pianificazione macroeconomica avanzata e democratica » (A propos d'une méthode de planification macro-économique avancée et démocratique), Rassegna economica 30 (1), janv.-avr. 1966 : 5-42. L'auteur estime que d'une manière générale la planification telle qu'elle est communément définie, manque de rationalité et n'est pas assez démocratique. 314. FRISELLA VELLA, G. « Compiti e limiti della programmazione economica » (Buts et limites de la programmation économique), Rivista di Politica economica 51 (12), dèe. 1962 : 1646-1668. Le champ de la programmation économique nationale, en économie de marché, exige que l'Etat établisse clairement un programme pour orienter l'initiative privée. Mais l'Etat démocratique verra apparaître plusieurs orientations politiques auxquelles correspondront une pluralité de programmes économiques. 315. FUA, G.; SYLOS-LABINI, P. Idee per la programmazione economica (Idées pour la programmation économique). Bari, Laterza, 1963, 1 8 7 p. Rapports soumis à la section des experts de la Commission nationale pour la programmation économique. Le développement rapide de l'économie italienne a accusé les déséquilibres structurels. Un programme à long terme poursuivant le plein emploi ; l'harmonisation des rémunérations et des investissements de capitaux dans les différents secteurs. Propositions pour un plan de quinze années environ. 316. FUJIOKA, M. « Appraisal of Japan's Plan to double income », Staff Papers 10 (1), m a r s 1963 : 150-185. Objectifs et difficultés du Plan Décennal japonais de doublement du revenu national. 317. FURUSTAD. M. « Utvecklinsplan for Spanien » (Plan de développement pour l'Espagne), Ekonomisk Revy (Stockholm) 20 (4), avr. 1963 : 253259.

318. GALBRAITH, J.K. American capitalism : the concept of countervailing power. London, Hamish Hamilton, 1952, xvi + 217 p. Revised edition, 1957.

319. GALBRAITH, J.K. The Liberal rican Library, 1964, 160 p. 320. GANSHOF

VAN

DER

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Bruxelles, Bruylant; Paris, Sirey, 1966, 583 p.

européennes.

321. GARCIA ECHEVARRIA, S. « P l a n e s de desarrollo econòmico» (Plans de développement économique), Boletìn de Estudios económicos (Bilbao) 16 (52), janv.-avr. 1961 : 103-125. 193 13

322. GARDELLE, J.; PROU, C. Etablissement de programmes en économie sous-développée. T. II. Quelques expériences méthodologiques. Paris, Dunod, 1964, 168 p. L'intérêt de cet ouvrage dépasse le cadre des pays sous-développés. Les auteurs exposent les approches du long terme (C.E.P.A.L., E.C.A.F.E., projection en Tunisie et en Algérie) et présentent trois approches méthodologiques du problème du Plan : le modèle du professeur MALAHANOBIS de FRISCH, R., de CHENERY, C. Cette analyse

des méthodes macro-économiques contribue à la réflexion sur l'économétrie s'appliquant aux pays développés. 323. GASCUEL, A. Aspects du Quatrième Plan. Statistique P. Massé. Paris, Berger-Levrault, 1962, 100 p.

1961. Préface de

324. GATHERCOLE, G.E. « The record and role of planning in economic development», Canadian public Administration 5 (2), juin 1962: 194-199. 325. GEEL, M. VAN. « Over de relatie tussen de sektoriele kapitaalcoefficienten, de investeringsstructuur en de globale kapitaalcoefficient » (Sur la relation entre les coefficients de capital sectoriels, la structure des investissements et le coefficient de capital global), Tijdschrift uoor Economie (Louvain) 4, 1963 : 453-469. Les aspects mathématiques des relations entre les coefficients du capital sectoriel, la structure des investissements et le coefficient de capital global. 326. GEHRIG, G. Eine ökonometrische Analyse des Konsums von 1925-1938 und 1950-1957 (Une analyse économétrique de la consommation de 1925-1938 et 1950-1957). München, I.F.O. - Institut für Wirtschaftsforschung, 1962, 104 p. 327. GEHRIG, G. Ein makroökonomisches Modell des Bundesrepublik Deutschland (Un modèle macro-économique de la République fédérale allemande). München, I.F.O. - Institut für Wirtschaftsforschung, 1963, 59 p. 328. GEISMANN, G. Politische Struktur und Regierungssystem in den Niederlanden (Structure politique et système de gouvernement aux Pays-Bas). Frankfurt, Athenaüm Verlag, 1964, 337 p. 329. « Gestion et informatique », Gestion, 8 oct. 1965 : 509-598. (Numéro spécial.) 330. GIALANELLA, A. « La Programmazione economica alla luce della congiuntura e delle tensioni interne » (La Programmation économique à la lumière de la conjoncture et des tensions internes), Mondo Aperto 19 (1), f é v . 1 9 6 5 : 13-22.

Les premières mesures envisagées dans le cadre de la programmation économique. 331. GINZBERG, E . ; HIESTAND, D . L . ; REUBENS, B.G. The

pluralistic

eco-

nomy. New York, MacGraw-Hill, 1965, 235 p. L'économie des Etats-Unis s'est profondément transformée depuis

194

1929, surtout en ce qui concerne le rôle et la place de l'Etat et des institutions qui ne sont pas fondées sur le profit. 332. GITTI, C. Aspetti giuridici della pianificazione in Italia. Programmazione e pianificazione nelle costituzione italiane (Aspects juridiques de la planification en Italie. Programmation et planification dans la constitution italienne). Milano, I.L.S.E.S., 1962, 106 p. 333. GIUDUCCI, R. « Pianificazione e ' design ' (Planification et « design »), Comunità 19 (129), mai 1965 : 25-28. Des options démocratiques de consommation peuvent ouvrir des perspectives nouvelles à l'industrie. 334. GLUTZ VON BLOTZHEIM, A.B. « L'Expansion économique de la F r a n c e d'après-guerre et la planification souple », Wirtschaft und Recht 17 (1), 1965 : 49-63.

335. GOETZ-GIREY, R. « La ' distance sociale ' et les groupes du Conseil économique et social», Revue économique (Paris) 14 (6), nov. 1963 : 801-824. Le dépouillement des scrutins et un traitement succinct de ceux-ci amènent l'auteur à constater que le groupe syndical s'est trouvé entre 1953-1956 et 1959-1962 de plus en plus isolé, alors que le groupe patronal a trouvé des alliés. 336. GOLA, M. « Il Tentativo britannico per giungere ad una politica del reddito » (La Tentative britannique pour parvenir à une politique des revenus), Rassegna di Statistiche del Lavore 5, sept.-déc. 1962 : 201-204. Jusqu'en 1960 la politique économique de la Grande-Bretagne était typiquement libérale. Avec la création du National Economie Development Council s'est amorcée une nouvelle étape. Le principal obstacle à la politique des revenus qui devait permettre à l'Etat de contrôler la masse totale des salaires est venu des syndicats, mais les entrepreneurs ont eux aussi négligé de suivre dans tous les cas les directives du gouvernement. Malgré son caractère consultatif, le N.E.D.C. pourra, selon l'auteur, encourager la concertation entre le gouvernement, les entreprises privées et les syndicats. 337. GOLDMAN, M.I. Comparative economie Random House, 1964, 495 p.

systems.

A reader. New York,

338. GOLDSMITH, R.W. The national wealth of the United States in the post war period. Princeton, Princeton University Press, 1962, 434 p. (National bureau of economie research.) Le capital aux Etats-Unis, ses éléments, sa structure, son évolution. Exposé sur les méthodes d'investigation par évaluations brute et nette des stocks sur la richesse nationale. Recherche en vue de réduire les écarts entre comptabilité en termes de stocks et comptabilité en termes de flux. De 1945 à 1958 le triplement de la richesse des EtatsUnis s'explique en grande partie par la hausse des prix et les changements de structure du système des prix. Comparaisons internationales.

195

339. GORDON, P. Théorie des chaînes de Markov finies et ses Paris, Dunod, 1965, 132 p.

applications.

340. GORT, M. Diversification and intégration in American industry. Princeton, Princeton University Press, 1962, 238 p. (National bureau of economic research.) Importante contribution à l'étude des structures de production, cet ouvrage offre essentiellement une confirmation du fait que la croissance des grandes firmes s'opère actuellement pour une large part à travers la diversification de leurs produits. Cette diversification évite la limitation qui se manifeste dans tout secteur particulier de la production et qui tient au ralentissement de la demande de ce secteur. Diversification et intégration entrent en compétition pour l'absorption des capitaux et des compétences disponibles. Il n'est pas indifférent de savoir laquelle de ces modalités de développement l'emporte. Le caractère compétitif et l'atténuation des fluctuations au cours de la croissance — contrariés par l'intégration — en dépendent. 341. GOURNAY, B. « L e s Administrations verticales», Revue économique (Paris) 13 (6), nov. 1962 : 920-929. Il s'agit d'administrations économiques dont la responsabilité s'étend à tout un secteur ou un groupe de secteurs. Elles réalisent des études, participent à la planification, examinent les prix et l'investissement, contrôlent l'application de la législation sociale. Elles négocient avec les administrations horizontales. 342. GOURNAY, B.; VIOT, P. « Les Planificateurs et les décisions du Plan », pp. 55-83 in : La Planification comme processus de décision. Paris, A. Colin, 1965. (Cahiers de la Fondation nationale des Sciences politiques, 140.) 343. Goux, C.; PERRUCHE, L. « Modèles de prévision et variables de base », Metra

3 ( 4 ) , 1964 : 523-537.

Les méthodes traditionnelles de prévision reviennent à n'utiliser que l'analogie, l'extra-polation, le précédent. Le modèle permet mieux de tirer parti des données. Il opère une sélection des grandeurs et utilise des données globales. Il comprend un support (invariants du système et hypothèses de base) et une formulation. Modèles directs, itératifs; modèles non susceptibles de formulation mathématique simple. En général, un modèle représente la détermination de variables endogènes à partir de variables exogènes. On a évidemment intérêt à réduire le nombre de ces dernières. Les variables de structure sont considérées comme stables, mais il ne peut plus en être ainsi dans les secteurs où le progrès technique est très rapide. 344. GRANGÉ, J.E. Le Budget fonctionnel. Paris, Librairie de Droit et de Jurisprudence, 1963, 246 p. Les dépenses publiques sont classées selon : 1° l'aspect juridique (charges temporaires et charges définitives, 2° la nature économique (dépenses de fonctionnement, dépenses de transfert, dépenses d'investissement), 3° la destination administrative (selon les services intéressés), et enfin 4° les fins poursuivies : dépenses politiques et

196

administratives, défense nationale; dépenses internationales; dépenses éducatives et culturelles; dépenses économiques et sociales, etc. Cette dernière répartition (fonctionnelle) pose des problèmes théoriques et pratiques. Il faut noter, de plus, que l'action de l'Etat a tendance à s'exercer de plus en plus hors du budget, notamment par le secteur nationalisé et d'économie mixte. 345. GRAYSON, H. Economic planning under free enterprise. Washington, Public Affairs Press, 1954, 160 p. Il existe deux types de prévision économique : celle fondée sur des schémas historiques, mais qui ne vise pas à une action déterminée, et celle, au contraire, qui se relie à une politique économique très déterminée. Qu'elles soient opérationnelles ou non, elles doivent toujour être retraduites en séries temporelles. Le problème majeur est celui du cycle (influences endogène et exogène, importance des facteurs stratégiques, interaction entre les différents cycles économiques). Le maintien du plein emploi et l'utilisation rationnelle des ressources naturelles impliquent : I o une bonne comptabilité nationale, 2° des estimations de la formation de capital et de l'investissement, 3° des études détaillées des secteurs-clés (« power industries »), 4° des études régionales, plusieurs études par pays. 346. GRAYSON, H. « Planning and Forecasting in Canada », pp. 54- 73 in : Economic planning under free enterprise. Washington, Public Affairs Press, 1954. Le Livre blanc du gouvernement canadien intitulé Employment and income, publié en 1945, affirmait le rôle de l'Etat pour maintenir un niveau stable de l'emploi et des revenus. Les moyens préconisés étaient : I o encouragement des exportations et restauration du commerce multilatéral, 2° contrôle de l'investissement privé par des mesures indirectes (impôt, taux d'intérêt), 3° stabilisation des dépenses de consommation par une législation spéciale (chômage, allocations familiales), 4° orientation de l'investissement public vers les zones de sous-emploi et les secteurs développés où ils sont susceptibles de stimuler l'investissement privé, 5° mobilité et viscosité de la main-d'œuvre en développant notamment la formation professionnelle. 347. GRAYSON, H. « Swedish planning and forecasting techniques », pp. 91104 in : Economic planning under free enterprise. Washington, Public Affairs Press, 1954. Depuis 1938, la Suède possède un système de double budget (budget de capital et budget courant) dont le fondement est, à l'origine, le principe selon lequel l'emprunt ne peut servir qu'à financer les projets productifs, tandis que les dépenses gouvernementales et les investissements non productifs doivent être couverts par la fiscalité. Mais si cette méthode permet de résoudre les difficultés liées au cycle, la planification économique doit tenir compte de la stagnation à long terme et de désajustements. La Commission de planification économique et ses neuf sous-comités créés en 1944 ont préconisé pour cette raison un contrôle permanent des matières premières, une stabili-

197

sation de l'investissement et de la demande des consommateurs, une réglementation des pratiques oligopolistiques et monopolistiques; un conseil de l'investissement a été institué pour superviser et p r e n d r e des mesures anticycliques. 348. GRAZIANI, A. « Politica della congiuntura e politica di sviluppo », Nord e Sud 123, fév. 1965 : 6-27. Le choix est à faire en Italie entre une politique conjoncturelle et une politique de développement. 349. GBEEN, H.A.J. Aggregation in economic analysis. An introductory survey. Princeton, Princeton University Press, 1964, 129 p. Les problèmes théoriques posés p a r l'agrégation dans l'analyse économique de la demande, de l'utilité, des fonctions de production, des indices de prix, des « secteurs » dans l'analyse des tableaux d'échanges, dans la mesure de capital. Des concepts apparaissent : « fonctional separability », degré de liberté, consistance, etc. 350. GRENIEWSKI, H. « Le Concept d'information et la planification », pp. 231- 251 in : Le Concept d'information dans la science contemporaine. Paris, Ed. de Minuit, Gauthier-Villars, 1965, 424 p. Bibliogr. (Cahiers de Royaumont. Philosophie, 5.) 351. GRIFFON, J.W. « Les Activités tertiaires», Consommation

9 (3), juil.-

s e p t . 1963 : 23-60.

Le terme de secteur tertiaire est employé dans des sens très différents. Il peut se définir à partir d'une nomenclature de produits, de secteurs, de métiers et d'activités individuelles. La demande finale de services a non seulement augmenté, mais s'est modifiée dans son contenu. Le progrès technique favorise l'extension du secteur tertiaire qui est essentiellement lié au cadre urbain. La deuxième partie de l'étude présente des relations entre population des agglomérations françaises et importance du secteur tertiaire à partir de deux séries spatiales. Caractéristiques des « villes tertiaires » et des « villes non tertiaires ». 352. GRIMANELLI, P. « Politique concertée des revenus », Association des Cadres dirigeants de l'Industrie pour le Progrès social et économique. Bulletin 182, sept. 1963 : 313-326. Disparités constatées et possibilités d'harmoniser les salaires dans l'industrie. 353. GROSS, B.M. « T h e great vista; national planning research», Information sur les Sciences sociales 14 (2), juin 1965 : 7-20. Le concept de planification et les institutions qui lui correspondent dans les principaux pays. 354. GROSS, B.M. « National planning : findings and fallacies », Administration Review 25 (4), déc. 1965 : 263-273. 3 5 5 . GROUDE D'ÉTUDES DE LA COMPTABILITÉ NATIONALE. « L ' E c o n o m i e

Public belge

d'ici à 1975, pp. 1-54 in : GEARY, R.C., ed. Europe's future in figures. Amsterdam, North Holland Publishing C°, 1962. Le Groupe d'études présente un modèle complet expliquant l'évolu-

198

tion du capital et des principales composantes de la demande et fournit des prévisions d'ensemble aux prix courants de l'année étudiée. Pour une démocratie économique. Paris, Ed. du Seuil, 1964, 107 p. (Collection Jean Moulin.) La démocratie économique est prise au sens le plus large et implique donc des changements de structure socio-économique. Les mécanismes du plan, selon les participants du groupe qui relèvent du syndicalisme chrétien et paysan en France, peuvent être améliorés; une politique des revenus, plus « juste » et plus « égalitaire », peut changer la structure sociale; une série d'objectifs économiques est proposée.

3 5 6 . GROUPE DE R E C H E R C H E OUVRIER PAYSAN.

« Operationale Planung in der Unternehmung (Planification opérationnelle dans l'entreprise), Zeitschrift für Betriebswirtschaft 34 (2), fév. 1964 : 88-101. La planification des profits s'appuie sur l'analyse du point mort et la programmation linéaire, celle des investissements sur la durée des amortissements (« pay-back period method»), sur l'évaluation du capital en fonction et le taux d'intérêt interne (« discounted cashflow method »).

3 5 7 . GRUNEWALD, A .

358.

GRUSON, C . « La Prévision économique aux Etats-Unis », I.S.E.A. 2, Série K, 1957 : 31 p.

Cahiers

C . « L e s Décisions économiques nationales», pp. 1 4 5 - 1 5 7 in : La Décision. Colloque C.N.R.S. Paris, C.N.R.S., 1961, 205 p.

3 5 9 . GRUSON,

C. « L'Expérience française de planification », Reflets et perspectives de la vie économique 2 (2), mars 1963 : 85-100. Cadres institutionnels; méthode d'élaboration du plan par l'un des principaux spécialistes de la planification en France.

3 6 0 . GRUSON,

361.

GRUSON, C.; R A I S O N , F. Productivité et prospective. productivité de l'industrie cotonnière, 1964, 44 p.

Paris, Centre de

362.

GUARINO, G . « Rapporti delle imprese pubbliche e private con l'organo di programmazione » (Rapports des entreprises publiques et privées avec l'organe de programmation), Tempi moderni 5 (11), oct.déc. 1962 : 64-66. Tavola redonda. Roma, 15-16 sept. 1962. Strumentazione democratica della programmazione (Centro italiano di Ricerche documentazione.)

363.

GUARINO, G . « Tecnici e politici nello stato contemporaneo » (Techniciens et politiques dans l'Etat contemporain), Rassegna de Diritto pubblico (Napoli) 18 (1), janv.-mars 1963 : 1-25. Les limites de l'utilisation des techniciens. Les hommes politiques se servent des techniciens comme ils se sont servis des militaires et des bureaucrates.

364.

GUGLIELMI,

G . « Intervento dello Stato ed economica regionale » (Intervention de l'Etat et économie régionale), Rivista internazionale di Scienze economiche e commerciale 9 (1), nov. 1962 : 1001-1015.

199

L'auteur examine la planification nationale et régionale et le rôle du dirigisme économique dans les pays socialistes et capitalistes. 3 6 5 . HAAG, E. VAN D E N . « The planners 8 ( 2 ) , printemps 1 9 6 4 : 1 4 3 - 1 5 4 .

and the planned », Modem

Age

Les différents styles de planification se définissent par rapport à la liberté économique. La planification centralisée est forcément d'une efficacité limitée.

366.

Das amerikanische Planning. Eine Bewegung für geplantes Wirtschaft in U.S. (Le Planning américain. Un mouvement vers l'économie planifiée aux Etats-Unis). Leipzig, Hirschfeld, 1933, vin + 115 p.

367.

H A C K E T T , J.; H A C K E T T , A.-M. Economic planning in France. Cambridge, Harvard University Press; London, Allen and Unwin, 1963, 418 p. L'étude envisage la planification française à la fois du point de vue économique et du point de vue institutionnel. Elle met en évidence les relations qui existent entre le Commissariat du plan et les différentes instances économiques et politiques qui participent pratiquement à son élaboration et à son exécution. La plus grande partie du travail de projection du plan est réalisée à l'extérieur du Commissariat. Organisation et évolution des fonctions du Commissariat du plan. Rôle très important des techniciens. La préparation du plan et la technique utilisée s'appuient sur une méthode qui fait généralement appel à la programmation linéaire dans trois directions : biens et services, main-d'œuvre, finances. Rôle du ministère des Finances et des autres ministères, de la Banque de France et du Conseil national du crédit. Etude des instruments : secteur public, industries nationales, travaux publics, collectivités et budget. Présentation des versions du Quatrième Plan. Le livre est très riche du point de vue de la description de l'organisation, mais ne tient pas compte des critiques formulées à l'égard de la planification française.

HAAN, H .

Economic planning in France. Its relations to the policies of the developed countries of Western Europe. London, Asia Publishing House, 1965, 55 p. (Council for Economic Education.) 369. H A C K E T T , J . ; H A C K E T T , A.M. L'Economie britannique. Problèmes et perspectives. Paris, Colin, 1966, 221 p. 368. HACKETT, J .

370.

371.

H Ä G E N , E.; W H I T E , S.F.T. Great Britain : quiet Revolution in planning. Syracuse, Syracuse University Press, 1966, 180 p. (National Planning Series, 6.) H A I , F T , M. « Problèmes posés par l'exécution du Quatrième Plan », Journal Officiel. Avis et rapports du Conseil économique et social, 11 janv. 1963 : 2-18. L'exécution du Quatrième Plan au cours des années 1961-1962.

M. « Méthodes d'élaboration du Cinquième Plan >, Journal Officiel. Avis et rapports du Conseil économique et social, 7 déc. 1963 : 708-724.

3 7 2 . HALFT,

200

La détermination des options fondamentales et la méthode d'ensemble. Contrôle d'exécution. 373. HALM, G.N. Economic systems. A comparative analysis. New York, Holt, Rinehart and Winston, 1964, 341 p. En présentant — en opposant même à bien des égards — le capitalisme et les économies marxistes, l'auteur est amené à avancer que la vieille controverse capitalisme contre socialisme est dépassée. Le choix actuel se situerait entre une planification totalitaire et une économie de marché fondamentalement libre mais soigneusement réglée. Description et appréciation concernant l'économie soviétique, celle de l'Allemagne nazie, celle de la Grande-Bretagne sous le gouvernement travailliste et celle de l'Allemagne occidentale. 374. HAMEL, E. Fonctions du Troisième Plan de modernisation et d'équipement. Paris, C.E.P.E.S., 1956, 37 p. (Conférence présentée le 21 nov. 1956.) 375. HANSEN, A.H. Economic policy and full employment. New York, MacGraw-Hill, 1947, 340 p. Afin d'assurer une politique de plein emploi, l'auteur envisage les mesures dirigistes comprenant également des projets à moyen et long terme et préconise l'emploi alternatif de l'accélération et du frein (programme à « double f a c e » ) . Les déclarations et programmes gouvernementaux de Grande-Bretagne, du Canada, de l'Australie, de la Suède et des Etats-Unis sont analysés. En appendice : « The Employment Act of 1946. » 376. HANSEN, A.H. Monetary theory and fiscal policy. New York, MacGrawHill, 1949, 236 p. Nombreuses données historiques illustrant cet essai essentiellement doctrinaire. 377. HANSEN, A.H. A guide 237 p.

to Keynes,

New York, MacGraw-HilI, 1953,

378. HANSEN, A.H. Economic issues of the 1960's. New York, MacGrawHill, 1961, 244 p. Inflation, croissance, développement économique, politique monétaire et fiscale, structure de la consommation, cycle économique. 379. HANSEN, A.H. Public enterprise and economic Routledge and Kegan, 1965, 485 p.

development.

London,

380. HANSEN, N.M. « Indicative planning in France », Quarterly Review of Economics and Business 4 (4), hiver 1964 : 7-18. La planification française place l'économie entre le capitalisme américain et le système soviétique. Son incidence sur le développement économique. 381. HANSEN, P. The accounting concept of the profit, an analysis and evaluation in the light of the economic theory of income and capital. Amsterdam, North Holland Publishing C°, 1962, 144 p.

201

Etude théorique sur les concepts économiques du profit et leur signification dans les calculs de la comptabilité nationale. 382. HANSON, P. « Economie planning : Western and Communist Styles », The Bankers' Magazine (London) 1441, avr. 1964 : 255-263. Les problèmes techniques soulevés par la planification économique s'apparentent dans les pays occidentaux et les pays du camp communiste. Une certaine convergence se manifeste, ainsi que des tendances de la planification en Grande-Bretagne et en U.R.S.S. En 1961, le gouvernement britannique s'est trouvé contraint de créer un organisme de planification semi-gouvernemental : le N.E.D.C. Un objectif de croissance de 4 % par an avait été fixé à la suite de projections effectuées par les départements ministériels selon des procédures ayant quelques traits communs avec celles de la planification soviétique. Le système de planification volontariste français (méthode de l'analyse « input-output » et accent mis sur la demande finale) a également fourni des éléments pour le N.E.D.C. 383. HARRIS, S.E. Economie planning. New York, A. Knopf, 1949, 580 p.

The plans

of fourteen

countries.

384. HARRIS, S.E., ed. Saving American capitalism. A libéral economic Programm. New York, A. Knopf, 1950, 377 p. Ce livre collectif (participation de vingt-quatre économistes et spécialistes) développe de très importants thèmes, surtout si on les replace dans le contexte d'après-guerre aux Etats-Unis, concernant la nécessité de mettre en œuvre des instruments économiques pour maintenir en particulier le niveau de l'emploi et des revenus et pour développer les ressources nationales. Libéralisme et histoire économique; ressources et développement; planification et contrôles; stabilisation de la demande; relations économiques internationales; travail, Sécurité sociale et éducation; démocratie, littérature et science. 385. HARROD, H. « Politique monétaire et croissance économique », Bulletin d'Information et de Documentation de la Banque nationale de Belgique 36 (4), oct. 1961 : 353-359. La stabilité peut être atteinte si l'augmentation des prix des produits de base n'est pas supérieure à celle de la production par habitant. Si l'on veut parvenir à des prix de base stables, on pense qu'il suffit de maintenir l'augmentation annuelle de la masse de monnaie en circulation inférieure à l'accroissement de la population. Cependant, la vitesse de circulation de la monnaie peut varier, notamment sous l'effet de la demande effective globale. La Banque centrale devra alors restreindre la demande excédentaire, ce qui peut provoquer la hausse des taux d'intérêt. Les mesures monétaires doivent être complétées de mesures budgétaires et fiscales, de réglementation du crédit et du ralentissement des investissements dans le secteur public. L'effet indirect peut être une réduction de la production. L'action pour réduire les effets du plein emploi ne doit pas augmenter le chômage, mais affaiblir le taux d'emploi des entreprises, ce qui a pour conséquence d'augmenter les coûts moyens. Ces derniers sem-

202

blent augmenter plus vite en période de restriction qu'en période d'expansion. 386. HARROD, R.F. Policy against inflation.

London, MacMillan, 1958, 257 p.

387. HARROD, R.F. The British 2 4 0 p.

New York, MacGraw-Hill, 1963,

economy.

388. HART, P.E. Studies in profit, business saving and investment in the United Kingdom, 1920-1962. Vol. I. London, G. Allen and Unwin, 1963, 231 p. (University of Glasgow. Social and economic studies. New series, 3.) Premiers résultats d'une recherche effectuée p a r une équipe d'économistes de l'Université de Glasgow sur le profit, l'épargne et l'investissement dans le Royaume-Uni. 3 8 9 . HART, P . E . ;

MILLS, G . ;

WHITAKER,

J.K.

Econometric

analysis

for

national economic planning. Proceedings of the sixteenth symposium of the Colston Research Society, held in the University of Bristol, Apr. 6-9, 1964. London, Butterworths, 1964, 320 p.

390. HARVEY, P. « L'Enquête sénatoriale sur la main-d'œuvre et l'emploi », Actualités économiques (Montréal) 37 (3), oct.-déc. 1961 : 549-553. Le Comité sénatorial canadien a produit un r a p p o r t sur l'emploi et le chômage en 1961. L'auteur analyse le rapport qui révèle notamment un excédent chronique de l'offre de travail et une insuffisante mobilité de la main-d'œuvre. 391. HATRY, P.

« La Programmation

1 9 6 4 ) », Politico

économique en Belgique (1959-

29 (4), d é c . 1964 : 826-835.

Le bureau de programmation : origines et activités. 392. HAWLEY, E.W. The Neu> Deal and the problem of monopoly. A study in economic ambivalence. Princeton, Princeton University Press, 1966, 525 p. 393. HAZLEWOOD, A. ed. The Economics of development. An annotated list of books and articles published 1958-1962. London, Oxford University Press, 1964, x n + 104 p. (Institute of Commonwealth studies.) 394. HEERTJE, A. « On the optimum rate of savings », Weltwirtschaftliches Archiv 90 (1), 1963 : 7-44. Discussion des théories sur le taux d'épargne optimum. Problème de l'utilité et de la maximisation du bien-être. Théories de la croissance. Il faut préciser si l'on désire maximiser la quantité relative ou la quantité absolue d'épargne. Modèles axés sur la maximisation de l ' u t i l i t é a u c o u r s d u t e m p s : RAMSEY, ( 1 9 2 8 ) , TINRERGEN, J .

(1956).

t e m p s : LANGE, O . ( 1 9 3 8 ) , HORVAT, B . ( 1 9 5 8 ) ,

(1962),

Modèles axés sur la maximisation de la croissance au cours du SOLOW, R . M .

KALDOR, N. Il faut distinguer à propos du problème de l'utilité et du bien-être le champ des préférences individuelles (et l'attitude des consommateurs) et la maximisation de l'utilité à travers le temps. Il n'est pas possible d'agréger dans le temps la satisfaction que les individus retirent de la consommation aux différents moments. Le

203

jugement d'utilité est un guide insuffisant. Faute de voie optimale d'approche de l'optimum, il faut étudier l'objectif de croissance. Les modèles fondés sur les équilibres généraux et la théorie des jeux ( N I K A I D O , H. ( 1 9 5 4 ) et l'allocation des ressources ( K O O P M A N S , T . C . ; DEBREU,

G.;

MALINVAUD,

E.;

DORFMAN,

R.;

SAMUELSON,

A.;

SOLOW,

R.M.) permettent d'attirer l'attention sur la structure logique de la réalité économique, mais risquent selon l'auteur de donner une impression trop mécanique. La conclusion est que le problème étudié n'a rien à voir avec la théorie économique : c'est un problème de politique économique et la seule question pertinente est de savoir comment sont exprimées les préférences des différents groupes qui ont à p r e n d r e les décisions. 395.

H E E R T J E , A.; H I R S C H F E L D , R.A. « Quelques remarques sur la dynamisation de la théorie de l'oligopole», Economie appliquée 16 (1), janv.-mars 1963 : 29-46. Essai de dynamisation des théories de l'oligopole ( C O U R N O T , A . ; C H A M B E R L I N , E.H.; F E L L N E R , W . ) , théories suédoises du monopole. Il est possible de donner des formulations dynamiques se rapportant de manière stricte au modèle statique : la solution stationnaire est toujours égale à l'état optimal des modèles statiques. Dans les modèles dynamiques, il s'agit toujours d'un mouvement de la quantité produite ou d'un mouvement du prix. La dynamisation échoue lorsque l'entrepreneur fixe le prix de telle manière qu'il se produit un changement de profit zéro, sans qu'on se trouve au maximum de profit.

396.

H E I L P E R I N , M.A. Studies in economic Paris, Minard, 1960, 233 p.

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Genève, E. Droz;

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H E R B E M O N T , G . D'. « Aspects de la théorie statistique des décisions », Revue de Statistique appliquée 1 1 ( 3 ) , 1 9 6 3 : 4 1 - 8 2 . Le statisticien, comme l'a montré W A L D , A . , est à la fois sujet et objet de la statistique et occupe une place de choix parmi les sujets susceptibles de p r e n d r e des décisions.

400.

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204

conclusions de l'étude. La consommation alimentaire au cours des campagnes 1956-1957 et 1958-1959 a obéi à la loi d'Engel. Mais la précision quantitative des prévisions est réduite en raison du trop grand nombre d'incertitudes politiques, démographiques et technologiques, ainsi que par les variations de la répartition du revenu. Il ne faut pas confondre les prévisions et les études économétriques qui visent à déterminer les conséquences probables d'une hypothèse donnée. 401. HETMAN, F. « Perspectives du plan britannique », Bulletin S.E.D.E.I.S. Etudes 826,10 juil. 1962 : 22 p. Les chances de réalisation du Plan économique quinquennal préparé par le National Economic Development Council; prévisions de croissance de la population, de la productivité et des investissements. 402. HICKMAN, B.G. ed. Quantitative planning of economic policy. A conference of social science research council committee on economic s t a b i l i t y ( b y ) T H E I L , H . ; F o x , K . A . ; THORBECKE, E . ; SENGUPTA, J . K .

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13 (3), m a i 1962 : 439-482.

Origines du pouvoir économique : croissance et concentration. Rôle de la concentration dans la croissance. Stratégies des groupes et dynamique du pouvoir économique. Interventions de l'Etat. 205

412. HOUSSIAUX, J. Le Pouvoir de monopole. (Recherches économiques, 1.)

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3 (30),

oct. 1958 : 324-331.

417. HUTTER, R. « Réflexions sur les investissements», Transports

3 (32),

déc. 1958 : 401-419.

418. HUTTON, G. Planification et entreprise. Zurich, International Freedom Academy, 1964, 44 p. Pour éviter de tomber dans des erreurs économiques graves, la planification doit tenir compte des structures politiques, économiques et sociales du pays dans lequel elle doit être pratiquée. L'auteur qui défend le libéralisme cite une série d'erreurs économiques résultant de l'interventionnisme aux niveaux national et international. 419. « I n d i c a t i v e planning», Political Quarterly 36 (2), avr.-juin 1965: 125-130. Comment concevoir la programmation dans une société fortement industrialisée? Quels sont les buts de la planification? 420. Input-output analysis : an appraisal. Princeton, Princeton University Press, 1955, 371 p. (A report of the National bureau of economic research.) Rapports et commentaires présentés à une conférence du N.B.E.R. Cet ouvrage de première importance traite de l'utilisation de l'analyse input-output (notamment le rapport de LEONTIEF, W.W.) et des rapports entre cette méthode et la comptabilité nationale. 421. Input-output relations. Proceedings of an inter-industrial relations conference held at Driesbergen, Holland. Edited by the Netherlands economic Institute. Leiden, Stenfert Kroese, 1953, x + 234 p. 206

422.

Planification et enseignement. Cycle de conférences de l'I.P.N. 1962-1963. Paris, I.P.N., 1963, 139 p.

I N S T I T U T PÉDAGOGIQUE N A T I O N A L .

4 2 3 . INTERNATIONAL

BANK

FOR

RECONSTRUCTION

AND

DEVELOPMENT.

The

economic

development of Spain. Baltimore, J o h n Hopkins Press, 1 9 6 3 , 4 1 6 p. Résultats d'une mission effectuée à la demande du gouvernement espagnol et comportant d'importantes conclusions sur les mécanismes économiques et financiers de l'Espagne. 424. International research cooperation on the sociological problem of economic planning. New York, Columbia University, 1949, 10 p. Multigr. Methods of regional analyses. An introduction to regional science. New York, Willey; Cambridge, Mass., Technology Press, 1960, xxix + 784 p.

4 2 5 . ISARD, W .

Ministero del bilancio. Commissione nazionale p e r la programmazione economica. Osserviazioni presentate dai membri della C.N.P.E. al rapporto del Vice Presidente (Observations présentées p a r les membres de la C.N.P.E. au r a p p o r t du vice-président). Roma, Ministerio del Bilancio, avr. 1964, 484 p. Recueil des prises de positions sous forme d'« observations » des représentants des organisations professionnelles (Confédération générale de l'industrie, Confédération générale de l'agriculture, Confédération générale italienne du Commerce et du tourisme, Confédérations syndicales, etc.) et des experts, membres de la Commission de programmation. Ce document est riche d'informations à la fois sur l'économie italienne et sur les positions de p r i n c i p e prises à l'égard de la planification en Italie.

4 2 6 . ITALIA.

Consiglio nazionale dell' economia e del lavoro. Parere dal Progetto di programma di sviluppo economico per il quinquennio 1965-1969 (Avis sur le projet de p r o g r a m m e de développement économique pour le quinquennat 1 9 6 5 - 1 9 6 9 ) . Roma, Ministerio del Bilancio, 1965, 117 p. Consultation du Conseil national de l'économie et du travail, à la demande du Conseil des ministres, sur le programme de développement économique pour le quinquennat 1965-1969. Rapport : observations sur la structure prévisionnelle quantitative du p r o g r a m m e ; financement; problèmes régionaux et sectoriels. Amendements au r a p p o r t et déclaration de vote.

4 2 7 . ITALIA.

P. « Difficultés et faiblesses du Quatrième Plan », 78, nov. 1961 : 995-1005.

4 2 8 . JACQUELIN,

Direction

Service-

R. « Quatrième Plan et avenir économique de la F r a n c e », Economie et Humanisme 1 9 ( 1 2 6 ) , juil.-août 1 9 6 0 : 4 8 - 6 1 . Conditions économiques et politiques intérieures et extérieures dans lesquelles doit se poursuivre la croissance de l'économie française. Exposé sur le taux de croissance et l'évolution. Libéralisation et développement des échanges. Relations avec les pays du tiers-monde.

4 2 9 . JACQUES,

207

L'auteur présente les solutions proposées p a r le Conseil économique : 1° accroissement des temps libres et des salaires, réduction de la disparité des revenus, orientation de certaines dépenses de consommation, priorité aux équipements collectifs; 2° réorientation de l'agriculture et de l'industrie vers des exportations de produits agricoles et de biens d'équipement, développement du tourisme, incitations à l'épargne, orientation de l'investissement vers les secteurs prioritaires par une politique de quasi-contraste, augmentation de la population active. 430.

J A N N E , H . ; MORSA, J . ; D E L R U E L L E , N . ; C O E N E N , J . Technique développement économique et technocratie. Bruxelles, Institut de Sociologie, 1964, 226 p. « Il y a technocratie lorsque des techniciens se prévalant de leur compétence et de leur efficacité exercent — en droit ou en fait — les fonctions dirigeantes dans un groupe social dont l'objet n'est pas exclusivement technique ou scientifique» ( M U E D E L R U E L L E ) : Le pouvoir attribué aux compétences remonte à la conception aristocratique de Platon, Saint-Simon, Comte, et plus près de nous Louis Armand et Jean Bareti se rattachent à cette tendance. La technocratie pénètre non seulement les firmes privées mais l'appareil d'Etat et elle exerce son influence notamment grâce à la planification et au secteur public.

431. « Japan into affluence », Far Eastern economic Review 42 (5), 31 oct. 1963 : 228-268. Les conditions du miracle économique japonais. Relations avec les autres pays d'Asie, orientation future de la politique économique du Japon. 4 3 2 . JÉGOUZO, G . « Essai d'orientation sur la prévision de la population active agricole », Etudes d'Economie rurale (Rennes) 14 (43), mars 1963 : 1-87. Etude des facteurs de l'évolution de l'emploi agricole et des méthodes de prévision par région utilisées dans la préparation du Cinquième Plan français. 433. J O H A N S E N , L. A multi-sectoral study of economic growth. Amsterdam, North Holland Publishing C°, 1960, 177 p. Variations des positions respectives des différentes branches d'activité au cours du processus de croissance. Travail et capital doivent faire l'objet de ré-allocations. Présentation du modèle multisectoriel utilisant la méthode input-output en tenant compte des substitutions capital-travail et des rendements décroissants, modèle utilisé depuis la seconde guerre mondiale en Norvège pour l'étude de la croissance. O . « Economic development in Sweden during the 1960's : How far has the long-term Plan been fulfilled? », Skandinaviska Banken Quarterly Review 45 (4), 1964 : 115-123. Prévisions et réalisations de 1960 à 1965. Certaines prévisions ont été dépassées.

434. JOHANSSON,

4 3 5 . JOHN, G.

verkehr

208

Struktur Wandlung en und Entwicklungstendenzen in Güterder Bundesrepublik von 1950 bis 1975 (Changements de

structures et tendances du développement du trafic de m a r c h a n d i s e s de la République fédérale de 1950 à 1975). Miinchen, I.F.O.-Institut fiir Wirtschaftsforschung, 1962, 77 p. 436. JOHNSON, G. « Efficiency and w e l f a r e implications of United States agricultural policy », Journal of Farm Economics 45 (2), mai 1963 : 331-342. La perte d'efficacité la plus sensible de l'agriculture américaine proviendrait non d'une mauvaise répartition des ressources mais de leur excès global. La politique agricole se b o r n e à soutenir les p r i x et à o p é r e r des compensations sans s'attaquer au problème fondamental du transfert des forces productives. L'offre de travail en agriculture n'est pas inélastique. 437. JOHNSTON, J. Econometric 300 p.

methods.

New York, MacGraw-Hill, 1963,

438. JOUANDET-BERNADAT, R. Comptabilité économique et espaces régionaux. Paris, Gauthier-Yillars, 1964, 237 p. Analyse des régions complexes, modèles de comptabilité sociale, comptabilité économique de régions homogènes, comptabilité interindustrielle, analyse régionale et décontraction des flux nationaux. 439. JOUVENEL, B. DE. « Planning in France, techniques and lessons », Moorgate and Wall Street, aut. 1961 : 24-39. Structure et méthodes de planification économique en France. Exposé à l'intention des Américains. 440. JOUVENEL, B. DE. « Pourquoi une politique des revenus », Bulletin S.E.D.E.I.S. 902, 20 nov. 1964 : 19 p. La politique des revenus visant à éviter une « bousculade des groupes sociaux pour l'accroissement de leurs revenus p r o p r e s » doit porter sur l'allure de l'augmentation globale et sur son partage p o u r éviter qu'elle f r e i n e la croissance future. La persuasion fait régner un climat incitant à la production sans effet excitant sur les prix des facteurs et des produits. 441. JOUVENEL, B. DE. L'Art de la conjecture Rocher, 1964, 405 p. Bibliogr.

: futuribles.

Monaco, Ed. du

442. JUNGENFELT, K. « T h e methodology of Swedish long-term planning », Skandinaviska Banken Quarterly Review (4), 1964 : 111-114. 443. KAHN, J. « Le Quatrième Plan au service exclusif des monopoles », Cahiers du Communisme 38 (7), juin 1962 : 28-49. 444. KAIDOR, N. « El Desarrollo económico y el problema de la inflación »

(Le Développement économique et le problème de l'inflation), De

Economia (Madrid) 14 (69), janv.-mars 1961 : 13-4?. La stabilité des p r i x n e peut d a n s tous les cas favoriser la croissance. Ce n'est possible que lorsque la progression de la productivité et celle de la population active sont suffisantes. D a n s le cas contraire, u n e inflation lente et constante doit soutenir le développement économique.

209

14

445. KAPP, K.W. « Economic development, national planning and public administration», Kyklos 13 (2), 1960: 172-204. La croissance économique des pays sous-développés dépend en grande partie de la qualité du système d'administration publique. L'auteur souligne qu'en Europe occidentale, même dans des conditions libérales, le rôle du gouvernement et l'importance de l'administration publique ont crû de manière constante. Ce rôle stratégique est particulièrement décisif lorsqu'il s'agit de mettre en ceuvre des réformes de structure. 446. KAUFMAN, A.; FAURE, R. Invitation à la recherche Paris, Dunod, 1963, 294 p. Bibliogr.

opérationnelle.

447. KAUFMAN, A.; DESBAZEILLE, G. La Méthode du chemin critique : application aux programmes de production et d'études de la méthode P.E.R.T. et de ses variantes. Paris, Dunod, 1964, 180 p. Principaux concepts de la théorie des graphes, décomposition en niveaux d'un graphe annexe sans circuit, ordonnancement des sommets et des arcs. Fondements de la méthode P.E.R.T. Généralisation à des programmes comportant des décisions dont le résultat définit le déroulement ultérieur des opérations. Optimalisation conjointe des durées et des coûts d'un programme. 448. KEILHAU, W. Principles of private and public planning. A study economic sociology. London, Allen and Unwin, 1951, 272 p. 449. KEISER, N.F. Macroeconomics, fiscal New York, Wiley, 1964, 525 p.

policy

and economic

in

growth.

450. KENDRICK, J.W. Productivity trends in the United Slates. Princeton, Princeton University Press, 1961, 630 p. (National bureau of economic research, 71.) 451. KENEN, P.B. British monetary policy and the balance of payments 1951-1957. Cambridge, Mass., Harvard University Press, 1960, 325 p. 452. KEREVER, A. L'Inflation d'aujourd'hui. Paris, Editions ouvrières, 1964, 1 9 7 p. A l'inflation classique « par la demande » s'ajoute l'inflation « p a r le coût ». Lutte contre l'inflation et en particulier la politique des revenus; l'exemple hollandais. 453. KERR, C. et al. The public interest in national labor policy. New York, Committee for Economic Development, 1961, 158 p. Un groupe d'universitaires analyse l'évolution des relations industrielles : loi Norris-La Guardia (1932), loi Wagner (1935), interventionnisme croissant de l'Etat dans les relations industrielles, formule des conventions collectives, « processus d'équilibre et de contrepoids conforme à la tradition américaine ». Les auteurs refusent tout mécanisme visant à fixer la part des salaires dans le produit national, mais préconisent l'idée d'une conférence annuelle syndicats-patronat comprenant un rapport sur les résultats et les perspectives des conventions collectives émanant des conseillers économiques du président

210

et intégré dans le Rapport économique annuel. Les conventions collectives rendent les structures économiques plus rigides et peuvent conduire à l'inflation. 454. K E R V Y N DE L E T T E N H O V E , A. « Programmation économique? », Comptes rendus des travaux de la Société royale d'Economie politique de Belgique 268, fév. 1960 : 23 p. 455. K E R V Y N DE L E T T E N H O V E , A. « L'Approche belge à la programmation indicative », Etudes économiques (Möns) 112-113, nov. 1960 : 93-103. 456. K E R V Y N DE L E T T E N H O V E , A. « La Programmation belge », Reflets et Perspectives de la Vie économique 2 (2), mars 1963 : 75-84. La préparation du programme de planification et les instruments de réalisation. 4 5 7 . K E R V Y N DE L E T T E N H O V E , A . « L'Expérience belge de programmation », pp. 13-25 in : Les problèmes de la planification. Bruxelles, Université libre de Bruxelles, 1963. L'accélération de la croissance économique est rendue indispensable en particulier pour faciliter l'intégration de la Belgique dans le Marché commun. Le programme 1961-1965 vise les objectifs suivants : plein emploi de la main-d'œuvre potentielle afin d'accroître la productivité, augmentation du volume des investissements. Des analyses sectorielles et une étude des équilibres de base macro-économiques ont été utilisées pour déterminer ces objectifs. 458.

G. « La Querelle de la planification autoritaire », Rivista internazionale di Scienze economiche e commerciali 11 (9), sept. 1964 : 843-847. Le danger de la planification autoritaire est beaucoup plus vivement ressenti dans les pays développés occidentaux que dans les pays sousdéveloppés.

KHERIAN,

R.A. « O gosudarstvenno - monopolisticeskom planirovanii v Svecii » (Sur la « planification » monopoliste d'Etat en Suède) i Vestnik Leningradskogo Vniversiteta (ekon. fdos.) 11, 1964 : 5-17. 460. KIM, Jung-Moo; KIM, Juah-Kyum. State planning systems abroad. (S. 1.), Government of Republic of Korea, Offtce of Planning and Control, 1962, 258 p. Description générale des systèmes de planification dans différents pays d'Europe et d'Asie. Le terme de planification est pris au sens large d'organisation de la production au niveau national.

4 5 9 . KHOKI.OV,

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K I N D L E B E R G E R , C . P . « European economic integration and the development of a single financial center for long term capital », Weltwirtschaftliches Archiv (Kiel) 9 0 ( 2 ) , 1 9 6 3 : 1 8 9 - 2 0 8 . L'intégration économique européenne ne semble pas mener jusqu'à présent à la formation d'un centre unique de financement à long terme. New York restera, selon toute probabilité, le pôle d'intégration financière à long terme pour l'Europe. Le court terme, par contre, serait assuré en eurodollars au niveau de la C.E.E. Les possibilités de collaboration des grandes banques et l'action des firmes indus-

211

trielles ne concourent pas nécessairement à une intégration cière.

finan-

462. KINDELBERGER, C.P. Economic growth in France and Britain 18511950. Cambridge, Mass., Harvard University Press, 1964, 378 p. 463. KIRSCHEN, E.S. « Croissance et programmation économique en Belgique », Socialisme 10 (55), janv. 1963 : 64-74. 464. KIRSCHEN, E.S.; MORISSENS, L. « Les Motivations de l'homme politique en matière économique », Cahiers économiques (Bruxelles) 20, 4« t r i m . 1963 : 465-490.

L'utilisation p a r les hommes politiques de notions qui ne correspondent pas aux notions économiques pose le problème de la traduction des buts politiques en objectifs économiques.

465. KIRSCHEN, E.S. et al. Economic Holland Publishing C", 2 vol.

policy in our time. Amsterdam, North

Vol. I : KIRSCHEN, E.S.; BÉNARD, J . ; BESTERS, H . et al. General

theory.

1964, 476 p. Vol. II : Country studies. ECKSTEIN, O. : United States; BLACKABY, F. : United Kingdom; FAALAND, J. : Norway. 1964, 224 p.

466. KITAMURA, H. « Long-run projection of the Japanese economy — a critical evaluation »; Kyklos 9 (2), 1956 : 135-163. Le Japon se trouve aux prises avec des problèmes structurels (sousemploi, déséquilibre chronique de la balance des paiements). La projection officielle qui a servi de base au plan économique 1956-1960 prévoyait : 1° un taux d'accroissement de 5 % par an du produit social brut; 2° une élévation de la consommation p a r tête; 3° un plein emploi virtuel; 4° l'équilibre du commerce extérieur et de la balance des paiements sans aide étrangère; 5° une stabilité du niveau des prix. L'épargne réelle, qui devait passer de 13,6 % du revenu national avant guerre à 20 % en 1960, risque de se trouver insuffisante en raison de la forte pression de la demande des consommateurs. L'une des faiblesses de la projection tient à l'hypothèse d'un bas niveau d'importation (11 % du produit social brut) en contradiction avec les exigences du développement prévu. 467. KITSIKE, N.D. « Kritike analusis to pentaetous » (Analyse critique du plan quinquennal grec), Néa Oikonomia (5), mai 1960 : 321-332. 468. KIYOSHI, K. « Capital accumulation and the course of industrialisation, with special reference to Japan », Economic Journcd 70 (280), déc. 1960 : 757-769. L'auteur distingue deux phases dans le processus d'industrialisation du Japon : u n e période de changements structurels, puis une période de croissance équilibrée et de progrès de la productivité. 469. KLANFER, J. « Planning : technologischer u n d sozialer Fortschritt » (Planning : progrès technique et social), Zukunft (12), juin 1965 : 15-20.

Etude sur la planification française et ses résultats.

212

470. KLATZMANN, J. « Réflexions sur la planification en agriculture », Economie rurale 41, juil.-sept. 1959 : 19-26. 471. KLEIN, L.R. Economic fluctuations in the United States 1921-19H. New York, Wiley, 1950, 174 p. (Cowles Commission Monograph, 11.) 472. KLEIN, L.R.; GOLDBERGER, A.S. An Econometric model of the United States, 1929-1952. 2nd edit. Amsterdam, North Holland Publishing C°, 1 9 5 5 , 1 9 6 4 , 1 6 6 p. Présentation et discussion du modèle. Estimation statistique, extrapolations et prévisions; prévisions pour 1954. 473. KNESCHAUREK, F. « National Product Forecasts in Switzerland », pp. 184-190 in : GEARY, R.C., ed. Europe's future in figures. Amsterdam, North Holland Publishing C , 1962. 474. KOONTZ, H.; GABLE, R.W. Public control of economic enterprise, New York, MacGraw-Hill, 1956, 820 p. Toutes les formes et tous les domaines touchés par les aides, assistances et régulations gouvernementales aux Etats-Unis sont envisagés. Le contrôle étatique sur l'économie en général (contrôle de temps de guerre; contrôle en vue de la stabilité et la croissance) fait l'objet d'un chapitre spécial. 475. KOOPMANS, T.C. Statistical inference in dynamic economic models. New York, Wiley, 1950, 438 p. (Cowles Commission. Monograph., 13.) Onze contributions importantes concernent l'économie mathématique et les modèles. 476. KORNAI, J.; LIPTAK, T. « Two level planning», Econometrica

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213

croissance de Shinomura, « clé de la dynamique des épargnes et investissements élevés ». 482. Kuusi, P. Social policy for the sixties. A plan for Finland. Finnish Social Policy Association, 1964, 295 p.

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214

cation dans le cadre du marché fait appel à des moyens indirects : crédit et fiscalité notamment. 492. LANDAUER, G. Contemporary economic systems. lysis. Philadelphia, Lippincott, 1964, 560 p.

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Historique de la planification en Espagne; panorama actuel et projets; cartes. 499. LAURE, A. « Les Programmes de modernisation et d'équipement des agglomérations », Moniteur des Travaux publics et du Bâtiment 15, 9 avr. 1960 : 17-22. Etude des procédures administratives et méthodes d'étude par un collaborateur du commissariat du Plan. 500. « Lavori della Commissione per la programmazione » (Travaux de 215

la commission pour la programmation), Tempi modérai 6 (13), avriljuin 1963 : 151 p. Les travaux de la commission de programmation ont porté sur la mise au point d'un schéma de développement. 501. LEBERGOTT, S. Manpower in economic Growth. New York, MacGrawHill, 1964, 576 p. Etude du rôle de la main-d'œuvre dans la croissance des Etats-Unis depuis 1800. Séries statistiques. 502. LE BRUN, P. Questions actuelles du syndicalisme. Paris, Ed. du Seuil, 1965, 175 p. Rôle possible des syndicats dans le cadre d'une planification démocratique, par un ancien secrétaire de la Confédération Générale du Travail en France. 503. LECAILLON, J. et al. La Politique des revenus. Paris, Cujas, 1966, 104 p. (Travaux du Congrès des économistes de langue française, 1965.)

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L'harmonisation des techniques économiques qui forment la base de la planification et des techniques juridiques. Les recommandations législatives du plan. 505. LEFEBER, L. Allocation in space. Production, transport and industriel location. Amsterdam, North Holland Publishing C°, 1958, 151 p. Analyse de l'équilibre spatial général de la production et des choix de localisation industrielle, basée sur une simple extension de l'analyse néo-classique. Problèmes de localisation des facteurs productifs et des projets d'investissement. 506. LE GUAY, F. « La Planification en France », Bulletin économique pour VAmérique latine, mars 1963 : 25-49. L'organisation de la planification; les instruments techniques; le processus de préparation ; l'exécution du plan; déficiences techniques : l'étude des variantes et la définition de l'optimum, les insuffisances du processus démocratique, les limites de la planification dans un seul pays; planification et économie décentralisée. 507. LE GUAY, F. « Problèmes politiques et administratifs posés par la mise en œuvre du Plan français», pp. 25-39 in : Planification et programmes de développement. Paris, Centre de développement de l'O.C.D.E., 1964. Les problèmes administratifs et politiques liés à la planification. Les conditions politiques exigées pour la définition d'une politique économique, la coordination des travaux techniques et des décisions politiques, la finalité collective du plan. L'expérience française montre la nécessité de créer des conditions psychologiques favorables à la planification et de mettre en place des institutions correspondant aux traditions et aux structures économiques et sociales de chaque pays. 216

508. LEHBERT, B. Entwicklungstendenzen in der westeuropaischen Energiewirtschaft (Tendances du développement de l'économie énergétique en Europe occidentale). Kiel, Schmidt u n d Klaunig, 1955, 84 p. (Forschungsberichte des Instituts f ü r Weltwirtschaft a.d. Universität Kiel. Kieler Studien, 35.) 509. LEHBERT, B. On forecasting by extrapolation. Basel, Universität Basel, Institut f ü r Sozialwissenschaften, 1963, 51 p. Mimeogr. Conférence présentée le l*r mars 1963 à l'Institut f ü r Wirtschaftsforschung. Les prévisions fondées sur la méthode globale ont l'inconvénient d'être trop influencées p a r le passé. La méthode des modèles, p a r contre, donne une précision mathématique illusoire. Deux motifs permettent d'établir des extrapolations sur des régularités existantes : 1" le progrès technique, 2° le phénomène de saturation. L'auteur propose une méthode utilisant les échelles logarithmiques doubles. 510. LELONG, P. < L'Evolution de la science et la planification de la r e c h e r c h e » , Revue économique (Paris) 15 (1), janv. 1964, 1-62. Examen des freins qui s'opposent à la coordination de la recherche. L'examen de l'évolution entre 1958 et 1963 en France amène l'auteur à faire des propositions pour l'élaboration du Cinquième Plan. 511. LEMERLE, P. « La Planification française », Cahiers du Centre d'Etudes et de Recherches (Paris) 17, 1962 : 12 p. La planification française est notamment marquée p a r les deux idées de Monnet : administration légère, commissions de modernisation. Présentation des trois premiers plans et de leurs résultats. 512.

LENOUDIA, P. « Public enterprises in Greece », Finances publiques (La Haye) 18 (3-4), 1963 : 287-307. L'essentiel du financement des entreprises publiques en Grèce a été fourni par les avances de l'Etat. Ces entreprises peuvent lancer des emprunts sur le marché financier et même recourir à des emprunts étrangers. Les avantages fiscaux dont elles jouissent favorisent l'autofinancement.

513. LENTI, L. « Il Piano Vanoni » (Le Plan Vanoni), Recita nuova 20 (6), juin 1955 : 509-516. 514. LEONTIEFF, W.W. Studies in the structure of American economy : Theorical and empirical exploration in input-output analysis. New York, Oxford University Press, 1953, 561 p. 515. LEPIDI, J. « L'Economie française à travers les plans », Revue de la chambre de commerce de Marseille 48 (720), avr. 1961 : 225-258. 516. LESCUYER, G. Le Contrôle de l'Etal sur les entreprises nationalisées. Paris, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1959, 349 p. 517. LESOURNE, J. Technique Dunod, 1958, 619 p.

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et gestion

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518. LESOURNE, J. « Essai de classement des applications de la théorie », Economie appliquée 13 (1), janv.-mars 1960 : 117-126. Les décisions peuvent se classer en deux catégories selon la manière 217

dont elles s'insèrent dans le temps : celles qui sont prises une fois pour toutes et celles qui se répètent. L'article propose huit combinaisons comprenant les alternatives suivantes : 1° décisions stratégiques et décisions tactiques, 2° décisions mettant en cause ou non l'information, 3° décisions portant sur des éléments probabilisables ou non. 519.

Le Calcul économique. Paris, Dunod, 1964, 252 p. Le calcul économique est l'ensemble des méthodes qui permettent de comparer les solutions offertes en ce qui concerne l'utilisation des ressources rares à usage alternatif. Analyse des transformations marginales et des transformations structurelles. Exemples. LESOURNE, J .

M . « La Pianificazione indicativa in Francia : illusioni e realtà» (La Planification indicative en France : illusion et réalité), Mondo economico 18 (5), 2 fév. 1963 : 11-14. Caractéristiques de la planification indicative française; critiques.

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« La Programmation économique en Italie : le rapport SARACENO », Grands Aménagements régionaux (5), juil. 1964, 17-41; Politique étrangère 29 (2), 1964 : 131-160. Objectifs et délais de réalisation du programme. Elimination des déséquilibres régionaux. LEVI, M .

M.E. Fiscal policy, cycles and growth. New York, National Industrial Conference Board, 1963, 141 p. (Studies in Business Economics.) L'inadaptation de la structure budgétaire peut favoriser la stagnation. Parmi les instruments à utiliser pour définir la politique fiscale, il faut ranger le produit national brut prospectif, l'excédent budgétaire de plein emploi, la comptabilité des revenus. Définition des concepts utilisés.

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L'exemple italien présente une situation à fermeture de marché, les liens entre les groupes industriels et financiers, les appuis dont jouissent les grands groupes dans les sphères gouvernementales rendent bien difficile la manifestation entre eux d'une concurrence active de type Schumpeterien. La compensation des pouvoirs (Galbraith) n'a pas davantage la possibilité de jouer. La politique antimonopoliste ne peut être le résultat que d'une politique de développement efficace, élaborée de façon autonome, en fonction de laquelle l'Etat saurait quelle orientation donner à la programmation des grands groupes publics. 534. LOPEZ-RODO, L. « Esperanzas y problemas de la planificación espar ñola » (Espérances et problèmes de la planification espagnole), Información comercial española 343, mars 1962 : 111-119. 535. LOPEZ-RODO, L. « Objetivo y estructura del plan de desarrollo económico » (Objectif et structure du plan de développement économique), Información comercial española 355, mars 1963 : 81-89. 536. LORWIN, L.L. National planning in selected countries. Washington, United States Government Printing Office, 1941, 173 p. (National resources planning board.) 537. LOUCKS, W.N. Comparative and Row, 1 9 6 5 , 8 0 1 p.

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219

Clark, la notion d'état stationnaire exprime la limite au développement quantitatif des hommes et des subsistances. Pris d'un point de vue dynamique, le mouvement d'état stationnaire se définit p a r trois caractéristiques externes : il est périodique, entretenu et autogène. Une série de théories contemporaines peuvent être éclairées et l'auteur, p a r généralisations successives, présente ainsi les modèles de la croissance équilibrée et du développement, notamment le modèle quasi stationnaire de J. von Neumann. 541. LUTZ, V. Italy : a study în economic development. London, Oxford University Press, 1962, 362 p. (Royal Institute of International Affairs.) 542. LUTZE, W.Y. « Un important colloque sur le secteur public à Bruxelles », Annales de l'Economie collective 50 (1), janv. - mars 1962 : 133-140.

Colloque organisé sur le secteur public dans la C.E.E. p a r la Société pour l'économie publique de Berlin et le Comité européen de travail (Paris). L'article résume les discussions, en rappelant la part du secteur public dans les différentes économies européennes, la structure plus ou moins centralisée de ces secteurs et les liaisons entre problèmes juridiques et problèmes économiques. 543. LYNCH, P. « Economic planning in Ireland », Administration (Dublin) 8 (3), août 1960 : 181-190. 544. MACESICH, G. « T h e Joint economic committee's study of inflation », Social Research 29 (3), 1962 : 357-380. Le point de vue du Joint economic committee selon lequel la puissance des monopoles est responsable de l'inflation n'a qu'une valeur descriptive. En effet, les syndicats ouvriers ne peuvent pas déclencher de spirale inflationniste. Il est difficile d'attribuer à la rigidité des prix un rôle moteur dans l'inflation. Il vaut mieux chercher l'origine de cette rigidité dans la politique du secteur public. Après diverses analyses, notamment sur le prix de l'acier, l'article définit l'inflation comme le prix à payer pour éviter le chômage et maintenir la production à un niveau élevé. Les politiques anti-inflationnistes, monétaires et fiscales restent encore valables. 545. « Machinery (The) for economic planning », Public Administration (London) 44, p r i n t e m p s 1966 : 1-72. Numéro consacré à la description des organes de planification de Grande-Bretagne sur le plan national (N.E.D.C.) et sur le plan régional. Le rôle du ministère de la Technologie. 546. MAC KERMA, P. Aggregate Rinehart, 1965, 195 p.

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549. MALINVAUD, E. Les Modèles économétriques. Paris, 1958, 4 vol., 290, 83 p. (Cours. Ecole pratique des hautes études. Centre d'études des programmes économiques.) 550. MALINVAUD, E. Procédures décentralisées pour la préparation des Plans. Paris, Direction générale de l'I.N.S.E.E., Ecole nationale de la statistique et de l'administration, mai 1963, 64 p. Miméogr. 551. MALINVAUD, E. Initiation à la comptabilité nationale. Presses universitaires de France, 1964, 236 p .

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de l'économétrie.

553. MALISSOL, J. « Premières réflexions sur le Cinquième Plan », Paysans 9 (52), f é v r . - m a r s 1965 : 38-51.

Les étapes du Cinquième Plan et la position des agriculteurs français. 554. MALTERRE, A. « L'Economie concertée », Ingénieurs et Cadres de France (Paris) 85, mai-juin 1962 : 23-28. Les raisons de l'instauration d'une économie concertée. Définition et limites. 555. MALTERRE, A. « Plan d'expansion ou de récession? », Revue et parlementaire 760, oct. 1965 : 3-9.

politique

556. MALVÉ, P. « La Planification française à travers le Quatrième Plan », Tendances 22, avril 1962 : 32 p. Institutions; méthodes d'élaboration et contenu. 557. MANNE, A.S.; MARKOWITZ, H.M. Studies in process analysis : Economy-wide production capabilities. New York, Wiley, 1963, 427 p. (Yale University. Cowles Foundation for research in economics, Monograph, 18.) Possibilités des industries et des complexes industriels. Modèles technologiques utilisés pour répondre aux problèmes de produits complexes avec diverses combinaisons de ressources. Méthode de l'analyse de processus appliquée à diverses industries : exemples américains et mexicains. 558. MARC, D. « Le Rapport d'orientation du Cinquième Plan », Revue socialiste 180, fév. 1965 : 120-128. Analyse du Cinquième Plan et appréciations des socialistes français. 559. MARCHAL, A. « Progrès technique et concurrence dans la C.E.E. », Revue économique (Paris) 12 (6), nov. 1961 : 849-876. La relation existant entre la technique utilisée et le type de structure qui favorise le mieux la concurrence permet de mettre en évidence que l'objectif à atteindre n'est pas une structure de marché mais un type de comportement. La concentration et les ententes ne semblent pas excessives eu égard aux dimensions de la Communauté économique européenne. Rôle d'une politique préservant la concurrence (pouvoirs compensateurs et contrôle des investissements). 560. MARCHAL, J. Expansion et récession. Paris, Ed. Cujas, 1965, 200 p. Effet multiplicateur, effet d'accélération et effet d'anticipation peu-

221

vent se conjuguer dans le cadre du mécanisme général de l'expansion et leurs effets peuvent être atténués en économie ouverte en raison des mouvements de la balance commerciale et des flux de capitaux. Les risques d'inflation et de récession doivent être reliés notamment à des déséquilibres de branches, aux tensions du marché du travail, au comportement financier et aux relations internationales. La récession et la crise ne sont pas l'inverse de l'expansion. Les stabilisateurs s'opposent aux tendances déflationnistes. La reprise doit être soutenue et favorisée p a r l'action de l'Etat. 5 6 1 . M A R C Z E W S K I , J . « Conjoncture et développement appliquée 1 5 ( 1 - 2 ) , janv.-juin 1 9 6 2 : 1 7 5 - 1 9 8 .

planifié»,

Economie

Interactions de la conjoncture et du plan. L'action du plan sur la conjoncture est très diversifiée. Les planifications macro-économiques n'ont pas su concilier un taux élevé de croissance, une stabilité des prix et un équilibre à moyen terme de la balance des paiements. L'action du plan est limitée par les disparités entre les rythmes de développement des différents pays industrialisés. Une planification macro-économique n'est pas en mesure de maîtriser les mouvements cumulatifs de la conjoncture. L'action de la conjoncture sur le plan se traduit par des écarts des valeurs exogènes par rapport aux valeurs hypothétiques. Les réactions du système économique entraînent des mouvements cumulatifs pouvant affecter les structures de l'économie et rendre impossible l'exécution du plan. La synthèse du plan et de la conjoncture oblige à agir avant que les perturbations conjoncturelles se transforment en mouvements cumulatifs. Le plan doit donc avoir une souplesse suffisante pour amortir les chocs dus aux variations imprévues des variables exogènes : introduction dans les équations du modèle de variables aléatoires. J . « Nouveaux instruments d'analyse conjoncturelle », Actualités économiques (Montréal) 38 (4), janv.-mars 1963 : 513-547. L'auteur distingue cinq indicateurs de conjoncture : produit national brut, emploi, chômage, prix moyen du P.N.B., balance des opérations commerciales. L'explication doit remonter des indicateurs aux séquences causales et en définitive à celles qui peuvent être considérées comme exogènes au système économique. L'auteur propose un choix de modèles conjoncturels.

5 6 2 . MARCZEWSKI,

563.

MARCZEWSKI,

564.

M A R C Z E W S K I , J. « Le Rôle des finances publiques dans la planification libérale», Finances publiques (La Haye) 20 (1-2), 1965 : 150-168.

565.

M A R G L I N , S.A. Approaches to dynamic investment terdam, North Holland Publishing, 1963, 162 p.

222

J. Comptabilité nationale. Paris, Dalloz, 1965, 663 p. I. Partie historique. II. Les agents et les comptes. III. Analyse des structures économiques à partir des flux et des stocks. Modèles statiques et dynamiques de relations intersectorielles. IV. Comparaisons entre pays, région et périodes. Les comptes servent toujours pour établir le cadre d'élaboration des plans, pour le contrôle de leur exécution et pour les interventions qui rendent nécessaires les écarts conjoncturels ou les modifications structurelles non prévisibles.

planning.

Ams-

La nécessité d'une approche dynamique dans l'élaboration des plans d'investissements ne fait plus de doute. Le livre envisage le problème en compliquant progressivement la méthode : d'abord sans contrainte budgétaire puis avec un choix à effectuer entre dépenses diverses. La deuxième partie est consacrée à des recherches sur un modèle simplifié de planification des ressources en eau. 566. MARITI, P. « La Programmazione economica in Olanda » (La Programmation économique en Hollande), Mulino 13 (4), avr. 1964 : 419-430.

567. MARITI, P. « Le Linee del piano» (Les Lignes du plan), Mulino 14 (4), avr. 1965 : 369-382. Objectifs; formation et utilisation des ressources; financement de programme; répartition des revenus. 568. MARJOLIN, R. « Rapport général pour le colloque sur la programmation européenne », Revue du Marché commun 53, déc. 1962 : 477485.

Les pays en croissance rapide tendent à établir des plans; les institutions européennes rencontrent beaucoup de difficultés à établir un Plan de développement économique équilibré.

569.

MARJOLIN, R. « La Programmation européenne », Bulletin S.E.D.E.I.S. 839, suppl. 1, 20 déc. 1962 : 16 p. L'objectif de la programmation européenne rendu possible par l'importance croissante de l'intervention de l'Etat dans plusieurs grands secteurs économiques (agriculture, énergie, transports, logement, etc.) ne doit pas être de porter atteinte au libre fonctionnement du marché, mais, suivant les expériences des différents pays, d'introduire un élément de rationnalité. L'action commune doit s'étendre à toutes les décisions majeures et la Communauté devenir un véritable centre de coordination et d'harmonisation. Les problèmes à envisager dans le cadre communautaire devraient être notamment l'emploi, l'investissement collectif, la productivité, l'évolution des échanges extérieurs, la politique de l'assistance aux pays sous-développés, la réglementation des pratiques commerciales restrictives, la détermination de la répartition du P.N.B. entre grands secteurs, les perspectives de développement des principales industries.

570. MARJOLIN, R. « Programmation européenne et action régionale », Hommes et Commerce 12 (71), 1963 : 25-53. Le nécessaire programme communautaire de développement devrait s'appuyer sur une analyse et une coordination de politiques communes pour chaque secteur. Il faudrait également coordonner les politiques régionales des pays de la C.E.E. en vue de réduire les écarts entre les différentes régions. L'expansion économique continue et équilibrée doit se fixer comme but la promotion du progrès social. 571. MARSCHAK, T.A. « Centralization and decentralization in economic organisations », Econometrica 27 (5), 1959 : 399-430.

223

572. MARTEL, G. « La Croissance économique et les problèmes de la programmation régionale et globale en Italie », Etudes et Conjoncture 18 (2), fév. 1963 : 141-158.

Dans le cadre de la préparation d'une perspective 1970, l'Italie doit inclure la réduction des déséquilibres internes et l'intégration de l'Italie dans l'Europe. 573. MARTIN, F. « The information effect of economie planning », Canadian Journal of Economica and politicai Science 30 (3), août 1964 : 328-342.

Le gouvernement est contraint, dans le cadre de la planification, non seulement à agir de manière cohérente mais publique.

574. MARTÍNEZ DE AZAGRA, J.J. « El Plan de desarrollo en m a r c h a » (Le

Plan de développement en marche); Nuestro Tiempo 112, oct. 1963 :

351-364.

675. MARTIN-LOBO, M. « Realidad y perspectiva de la planificación regional en España » (Réalité et perspective de la planification régionale en Espagne), Revista de Estudios agro-sociales 9 (33), oct.-déc. 1960 : 85-128. 576. MARTNER, G. « Organización y presupuestos para el desarrollo económico» (Organisation et budget pour le développement économique), Revista de la Facultad de Ciencias económicas y de Administración de Montevideo (23), juin 1964 : 23-36. Organisation et financement de la planification dans différents pays. 577. MARZANO, C. Il Bilancio dello Stato e la programmazione economica (Le Budget de l'Etat et la programmation économique). Milano, Giuffrè, 1963, 53 p. Les moyens d'intervention de l'Etat (politique monétaire, politique du crédit, politique budgétaire) sont grands. Vers un budget « économico-fonctionnel » intégral. 578. MASÓN, E.S. « Interests, idéologies, stability and growth », American economie Review 53 (1, part. 1), mars 1963 : 1-18. En Europe occidentale, la puissance publique est nettement plus active et collabore plus étroitement avec les firmes et les syndicats. La planification indicative française a été facilitée par la cartellisation de l'industrie. Aux Etats-Unis, par contre, les rapports gouvernement-groupes d'intérêts sont défavorables à la croissance et les firmes sont incapables de participer à la formulation d'une politique nationale souhaitable. 579. MASSÉ, P. « Quelques problèmes d'optimum économique », 23 p., in : Stratégies et décisions économiques. Etudes théoriques et application aux entreprises. Paris, C.N.R.S., 1954. Centre d'Econométrie (Cours et Conférences de recherches 1951-1953). Quelques exemples tirés de l'expérience illustrant certains aspects de la théorie des jeux. Notion d'optimum dans une économie aléatoire, gestion optimale des stocks, tarifications d'intérêt public, investissement optimum dans le cadre de l'entreprise et de la nation.

224

580. MASSÉ, P. Le Choix des investissements. Bibliogr.

Paris, Dunod, 1959, 491 p.

581. MASSÉ, P.; BOITEUX, M. « L'Incertitude et l'action », Economie appliquée 13 (1), janv.-mars 1960 : 5-12. Présentation du numéro spécial sur l'incertitude et l'action. L'incertitude est une notion plus large que la probabilité. La décision affronte un degré supérieur d'ignorance. Le contenu à donner à un être mathématique comme la probabilité pour traduire l'incertitude pose de nombreux problèmes. 582. MASSÉ, P. « La Préparation du Quatrième Plan », Société des Ingénieurs civils de France (Mémoires) 114 (1), janv. 1961 : 27-40. 583. MASSÉ, P. « Economie planning in F r a n c e », Politicai and economie Planning 27 (454), 14 août 1961 : 207-237. (Record of a conférence organized by the National Institute of economie and social research i n L o n d o n , 20-22 a v r i l 1962.)

584. MASSÉ, P. « La Planification économique», Problèmes économiques 718, 3 oct. 1961 : 1-10. Discours prononcé au colloque organisé à Londres du 20 au 22 avril 1961. dirigeants 585. MASSÉ, P. « Ardente obligation », Association des Cadres de l'Industrie pour le Progrès social et économique. Bulletin 164, janv. 1962 : 3-10. Obligations et responsabilités pour la réalisation du Quatrième Plan. 586. MASSÉ, P. « La Philosophie des Plans français », Revue Mondes

des

Deux

(10), 15 m a i 1962 : 161-175.

587. MASSÉ, P. « F r e n c h methods of planning », Journal of industriai Economies 11 (1), nov. 1962 : 1-17. Etapes de la planification française; l'élaboration du Plan, les moyens d'exécution, les progrès qui restent à accomplir. 588. MASSÉ, P. « L'Esprit prospectif et l'application », Prospective

10,

d é c . 1962 : 17-38.

La prospective n'est ni un calcul de probabilité ni un jeu. Sa première tâche est de définir ce qu'il est souhaitable de connaître pour éclairer la décision. Tout programme comporte une partie irréversible et une partie « au crayon » qui pourra être modifiée et complétée selon les exigences de l'avenir. L'article décrit brièvement le modèle des trois plans mis au point p a r l'Electricité de France. Les programmes sont élaborés en deux temps : dégrossissage p a r catégorie, puis calculs marginaux portant sur les opérations elles-mêmes. La méthode est applicable à la planification générale. La structure du modèle des trois plans est séquentielle. La théorie des décisions ne fournit pas de formules permettant aux responsables d'échapper au choix, mais elle suggère que le jugement ne portera plus sur la conséquence mais sur un terme nouveau : regret ou infériorité. 589. MASSÉ, P. « Rapport sur la programmation économique en F r a n c e », Revue du Marché commun 53, déc. 1962 : 473-477. La planification française est avant tout une étude de marché et un 225 15

programme de production. La recherche d'une expansion concertée et équilibrée. 590. MASSÉ, P. Histoire, méthode et doctrine de la planification française. Paris, La Documentation française, 1962, 21 p. (Notes et études documentaires. Supplément 1962.) 591. MASSÉ, P. « Situation et perspectives de la planification française», Hommes et Techniques 19 (218), janv. 1963 : 9-14. Le plan pluriannuel français est conçu de manière souple : des ajustements annuels sont opérés. L'emploi des méthodes françaises de planification devrait se généraliser. 592. MASSÉ, P. « L'Europe et l'idée de programmation économique », Revue du Marché commun 55, fév. 1963 : 49-55. L'expérience de la planification française semble dominer les discussions autour de la programmation communautaire. Les problèmes qui se posent concernent la comptabilité des programmes avec l'incertitude de l'avenir et l'équilibre des influences entre les partenaires de la programmation. « Une certaine coordination entre les groupements les plus puissants sous l'œil bienveillant mais attentif de leur gouvernement » (Perroux F.) devrait permettre de tendre vers cet équilibre. 593. MASSÉ, P. « Planification et démocratie», Res Publica 5 (3), 1963 : 211-219.

594. MASSÉ, P. Réflexions pour 1985. Paris, La Documentation française, 1964, 156 p. Introduction aux réflexions prospectives du « groupe 85 » présidé par M. Guillaumat. 595. MASSÉ, P. Le Plan ou l'anti-hasard. Paris, Gallimard, 1965, 255 p. Recueil d'articles et de travaux publiés antérieurement. 596. MATHUR, G. Planning for steady growth. Oxford, B. Blackwell, 1965, 386 p. 597. MAUD'HUY, M. DE. « Problèmes administratifs posés par la mise en •œuvre des plans régionaux », Journal officiel. Avis et rapports du Conseil économique et social 7, 14 avr. 1960 : 293-297. 598. MEADE, J.E. Planning and the price mechanism : the liberal socialist solution. London, Allen and Unwin, 1948,130 p. 599. MEADE, J.E.; LIESNER, H.H.; WELLS,S.J. Case studies

in

European

economic union. The mecanics of integration. London, Oxford University Press, 1962, 432 p. (Royal Institute of International Affairs.)

600. MENDÈS-FRANCE, P.; ARDANT, G. La Science

économique

et

l'action.

Paris, Julliard, 1954, 230 p. 1° Le problème de l'équilibre; 2° Le problème du choix. Voir notamment les développements sur « La Coordination de la politique économique et financière » : 121-137.

601. MENDÈS-FRANCE, P. « Planification démocratique et syndicats », Cahiers

226

du Centre

d'études

socialistes

23-24, L'R-15 fév. 1963 : 28-34.

602. MÉRAUD, J. « Les Tests conjoncturels dans la prévision économique à court terme», Revue de Statistique appliquée 10 (3), 1962 : 85-96. Méthodes utilisées par l'Institut national de la statistique et des études économiques. Il s'agit d'enquêtes statistiques d'un type particulier portant sur une durée courte et concernant le passé, le présent et l'avenir. Difficultés de dissociation du subjectif et de l'objectif. 603. MERCIER, R.; ECHARD, P. « Recherches des schémas d'analyse globale des problèmes de développement régional », Revue économique (Paris)

14 (6), n o v . 1 9 6 3 : 848-864.

La réorganisation du plan aboutit à envisager plusieurs hypothèses de développement : la première correspond à l'option de croissance nationale sans déplacement de population, la seconde correspond à l'option de croissance nationale en supposant une mobilité parfaite de la main-d'œuvre; enfin, l'évolution spontanée. La recherche de l'option en matière de développement régional apparaît donc être celle d'un optimum de croissance nationale en tenant compte des contraintes en matière de déplacement de population et, éventuellement, des contraintes sur les niveaux relatifs des revenus des diverses régions. 604. MERLI-BRANDINI, P. « Sindacato e programmazione : lotta egemonica o coesistenza » (Syndicat et programmation : lutte hégémonique ou coexistence), Nuovo Osservatore 35-36, fév.-mars 1965 : 141-157. Problème des conditions et limites de la collaboration syndicale à l'élaboration des Plans. 605. Méthode (La) P.E.R.T. Paris, Entreprise moderne d'édition, 1964, 150 p. Les principales notions : étape, opération, réseau, estimation d'une durée. Calculs sur de petits réseaux puis réseaux plus complets. 606. « Méthodes de prévision du développement économique à long terme », Informations statistiques 6, nov.-déc. 1960 : 698 p. (Office statistique des Communautés européennes.) Rapport d'un groupe d'experts. Aspects généraux de la prévision. Notion d'évolution normale. Aperçu des trois méthodes de prévision (extrapolation simple; exploitation d'informations recueillies au moyen d'enquêtes; application de modèles). Particularités de l'utilisation des modèles; difficultés d'élaboration et d'utilisation d'un modèle complet d'équations simultanées; méthode de « schéma itératif »; tests de cohérence. Prévision globale de l'offre. Prévision de la demande et confrontation des perspectives d'offre et de demande. Passage à la production par branche et retour à la prévision d'ensemble. Conclusions : prévisions volontaristes et non volontaristes. Le rapport est signé par : REGUL, R., Luxembourg; BAUER, W., Allemagne fédérale; BÉNARD, J., France; CAO-PINNA, U., Italie; GRUSON, C., France ; KIRSCHEN, E.S., Belgique; VERDOORN, P.J., Pays-Bas. 607. MEYER, J. « Régional économies : A survey », American economie Review 53 (1, part. 1), mars 1963 :19-54. Deux méthodes sont possibles pour aborder l'étude des régions et 227

définir des politiques économiques régionales : la méthode historique et d'étude des comportements d'une part, et les modèles quantiflables et prévisionnels d'autre part. Elles doivent se compléter l'une l'autre. Le r e t a r d des études régionales ne p o u r r a être r a t t r a p é qu'à c e prix. L'établissement de comptes régionaux s'avère en particulier nécessaire. 608. MEYNAUD, J. Planification et politique. Lausanne, chez l'auteur, 1963, 190 p. (Etudes de science politique.) Une série de réflexions très importantes sur le sens et la portée de la planification capitaliste. I. Motifs de la planification. — II. Morphologie de la planification. — III. Planification et démocratie. — IV. Problèmes de la planification. L'auteur rejette les mythes du « gadget » et c h e r c h e la voie d'une véritable planification démocratique. Son p r i n c i p e est « conserver les mécanismes du marché, tout en leur substituant p o u r certains choix des mécanismes de direction consciente ». La répartition des pouvoirs, les rôles des syndicats, du gouvernement, des centres de décisions privés, posent toute une série de questions que le livre aide puissamment à éclairer. 609. MEYNAUD, J. La Technocratie, mythe ou réalité? Paris, Payot, 1964, 2 9 7 p. Les liens de la technique et de la politique. La technocratie comme désaisissement de l'homme politique, responsable devant les citoyens, au profit des techniciens irresponsables. La civilisation industrielle ne provoque nullement l'élimination des spécialistes de la politique. (Il est douteux que l'Etat ait plus d'autorité à l'égard de la Régie Renault, pourtant nationalisée, que vis-à-vis d'entreprises demeurées dans le secteur privé : Citroën, Peugeot.) 610. MEYNAUD, J, Les Groupes de pression. 3" édit. Paris, Presses universitaires de France, 1965, 128 p. (Que sais-je?) 611. MIGHELL, R.L. Compétition, cartels and their régulation. Amsterdam, North Holland Publishing G°, 1962, 428 p. (Studies in industriai économies, 4.) Ouvrage collectif abordant les questions suivantes : rôle de la concurrence et des monopoles; contrôles et mesures anti-trusts; expérience allemande d'avant et d'après la guerre en matière de cartels; politique anti-trust aux Etats-Unis; rôle des monopoles dans la distribution aux Etats - Unis; communauté c h a r b o n - acier; Marché commun. 612. MILONE, F. L'Italia nell' economia delle sue regioni (L'Italie à travers l'économie de ses régions). Torino, Einaudi, 1955, 1297 p. Bibliogr. 613. MIRABELLA, G. Dislocazione dualistica dell'economia italiana (Dualité de l'économie italienne). Seminario di economia e scienza finanziare dell'Università di Palermo. Palermo, Università degli studi, 1962, 1 0 3 p. Les déséquilibres territoriaux ne peuvent naturellement p a s être

228

éliminés p a r le seul jeu des forces du marché. Les problèmes posés par les déséquilibres italiens et en particulier le développement de la Sicile justifient une planification : entre 1950 et 1960, l'écart s'est cependant accru entre les principaux agrégats du Nord et du Sud. Le plan 1954-1965 sera sans doute exécuté globalement. Or si, en 1960, le plan s'est déjà réalisé pour plus des deux tiers, le Nord a pris 83 % de l'accroissement et le Sud seulement 7 %. 614. MISES, L. VON. Planned chaos. New York, The Foundation for economic education, 1947,190 p. En plus d'une étude d'histoire économique du socialisme et du communisme, l'auteur souligne que le capitalisme tend à être remplacé par un troisième système. Il montre l'influence du communisme, du fascisme et d'autres conceptions d'ensemble sur l'évolution récente des idées politiques, économiques et sociales. 615. MITCHELL, J. « The functions of the National economic development Council», Political Quarterly 34 (4), oct.-déc. 1963 : 354-365. Nature et fonctions du N.E.D.C. Bilan des deux ans d'activité d'après les trois rapports de cet organisme. 616. MOCKERS, J.P. Dynamique et structures. La méthode structurale comme fondement de l'analyse dynamique en économie. Paris, Sirey, 1 9 6 6 , 4 1 2 p. 617. Modèles dynamiques en économétrie (Les). Paris, C.N.R.S., 1956, 383 p. Compte rendu d'un colloque tenu à Paris du 23 au 28 mai 1955. 618. Models of income determination. Princeton, Princeton University Press, 1964, 427 p. (National bureau of economic research.) Communication présentée à la conférence sur les modèles de revenus (Chapell Hill, North Carolina, fév. 1962). Deux rapports sur la présentation des modèles pour les Etats-Unis et le Canada. Quatre études des relations structurelles dans les domaines de la consommation, des dépenses de capital et de profit, de l'investissement de stocks, et du gouvernement fédéral. Enfin, trois communications, l'une sur les modèles de prévision à court terme, la seconde sur un modèle empirique de croissance pour les Etats-Unis, et la dernière sur la mesure de changement des prix et de qualité. 619. MODIGLIANI, F.; COHEN, K.J. The role of anticipations and plans in economic behaviour and their use in economic analysis and forecasting. Urbana, University of Illinois Press, 1961, 166 p. Le rôle des anticipations et des plans dans les choix des entreprises mène à une analyse des contraintes dynamiques de la nature du planning et des effets des coûts d'obtention et d'exploitation des informations. La deuxième partie s'intéresse au rôle des données ex ante dans l'analyse économique et la prévision, et présente successivement le modèle économique dans l'hypothèse de l'homogénéité des périodes de décision et les implications de ce modèle en ce qui concerne la prévision et l'utilisation pour l'analyse des données ex ante. Partie mathématique.

229

620. MONTGOMERY, A. « Langtidsutredningen » (Programmes à long terme), Ekonomisk Revy (Stockholm) 19 (3), mars 1962 : 191-195 (Suède). 621. MORGENSTERN, O. On the accuracy of economie observations. Princeton, Princeton University Press, 1963, 322 p. Les statistiques économiques sont sujettes à des causes d'erreurs diverses : l'auteur en présente un tableau exhaustif. L'économie mathématique peut également conduire à des conclusions erronées si les formulations mathématiques ne rendent pas compte de toute la complexité du réel ou si, naturellement, le modèle utilisé contient des erreurs internes. L'intérêt du livre tient notamment à une étude spéciale de degré de précision des différentes statistiques p a r grands secteurs ou catégories. 622. MULLENDER, P. « Le Marché commun en cinquante régions », Hommes et Techniques 19 (219), fév. 1963 : 131-172. Ce que les régions du Marché commun représentent les unes p a r rapport aux autres : u n e étude comparative réalisée p a r UNIMAREL. 623. MULLER, Y. Initiation à l'organisation Paris, Eyrolles, 1964, 349 p. 624. MUND, V.A. Government 1 9 6 5 , 3 8 5 p.

and business.

et À la recherche

opérationnelle.

New York, H a r p e r and Row,

625. MURCIER, A. « Part de l'Etat dans l'économie française »,

Direction

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Importance du budget et étendue du secteur public. Tableaux.

626. MUSGRAVE, R.A. The theory of public finance. New York, MacGrawHill, 1959, 628 p. Traitement de la théorie des impôts, détermination de la dépense publique; analyse systématique des effets de la politique. 627. NADAL, J. « Socialisme et planification », Revue socialiste 179, janv. 1965 : 67-74. Ce ne sont pas les socialistes qui ont inventé le concept de planification. 628. NAHARRO, J.M. « Il Piano di stabilizzazione dell'economia spagnuola » (Le Plan de stabilisation de l'économie espagnole), Economia internazionale (Genova) 14 (2), mai 1961 : 261-294. 629. NAPOLEONI, C. « Il Problema della programmazione in Italia (Le Problème de la programmation en Italie). Rivista trimestriale di Diritto pubblico 12 (4), dèe. 1962 : 701-720. Si le chômage semble en voie de résorption en raison des mécanismes du marché, il n'en va pas de même des déséquilibres entre Nord et Sud, entre agriculture et industrie, et des problèmes posés p a r les équipements collectifs. Il faut distinguer entre l'élimination des problèmes et la réalisation d'équilibres qui ne peut se produire que p a r une politique de programmation s'appuyant sur le principe unitaire d'un rapport de subordination de la consommation à la production. 230

630. NARDI, G. DI. « Osservazioni intorno a una teoria della pianificazione democratica » (Observations autour d'une théorie de la planification démocratique), Giornale degli Economisti 7 (5-6), nuova serie, maijuin 1948 : 241-261. 631. NATAF, A. « Essais de formalisation de la planification », économique

(Montréal)

Actualité

39 (3-4), oct. 1963 - m a r s 1964 : 581-614.

La méthode discrétionnaire : le programme proposé est reconnu possible en raison de tous les tests de cohérence réalisés, en raison du fait que les chiffres proposés ont été étudiés p a r des spécialistes au courant des possibilités internes de leur secteur. La méthode formalisée : on tente d'extraire, parmi toutes les solutions possibles, celle ou celles qui réaliseront soit l'optimum d'un objectif isolé, soit l'optimum d'un ensemble d'objectifs donnés (parétien). L'idée maîtresse de la formalisation consiste dans la recherche d'une optimisation, compte tenu des seuls renseignements dont on dispose. Son avantage réside dans l'adéquation parfaite des résultats obtenus aux hypothèses explicites du modèle. 632. NATAF, A. Théorie des choix et fonctions de demande. Paris, C.N.R.S., 1964, 87 p. (Monographies du Centre d'économétrie, 4.) 633. « National Platitudes », Economist 18 sept. 1965 : 1071-1073. Le « Plan Brown » a provoqué la déception des milieux politiques. Ce numéro de l'Economist contient également une analyse du Plan. 634. « Nature et rôle du plan dans une démocratie », Cahiers de la République 6 (39), déc. 1961 : 19-42; « L'exécution du plan », ibid. 7 (4041), janv. 1962 : 51-69. Rapport du Club Jean-Moulin; la détermination des objectifs dans une planification démocratique; problèmes d'exécution. 635. NEILD, R.R. Pricing and employment in the trade Cambridge University Press, 1964, 73 p.

cycle.

London,

636. NEURISSE, A. La Comptabilité économique française. Paris, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1963,130 p. Exposé des techniques utilisées en France se référant aux comptes et méthodes des années 1956 à 1959. Origines et éléments de la comptabilité. Utilisation pour l'analyse économique et la prospection. 637. NIITAMO, O.E. « National accounting systems : East and West », OstOkonomi, déc. 1962 : 210-293. Comparaison entre les systèmes de comptabilité nationale occidentaux et le système soviétique. Les concepts fondamentaux de production, d'investissement; les comptes d'agents et comptes d'opérations. C38, NIKITIN, S.M. Krilika ckonometriceskih teorii « planirovanija » kapitalisticeskoj ekonomiki (Critique des théories économiques de la planification de l'économie capitaliste). Moskva, Gosstatizdat, 1962, 150 p . 639. NIVEAU, M. « Politique économique et croissance », Economie appliquée » 14 (4), oct.-déc. 1961 : 549-602. 231

Les mesures de politique conjoncturelle orthodoxes freinent la croissance. L'efficacité et la portée de la politique monétaire dépendent des structures économiques. L'expansion n'est possible que par la coordination fondée sur l'action sélective des gouvernements dans les p r i n c i p a u x domaines de l'activité économique. C'est donc la coordination des politiques économiques sélectives qui peut permettre de résorber les déséquilibres existants. 640. NOLS, E. « Synthèse critique du p r e m i e r programme d'expansion économique », Revue du Conseil économique Wallon 60-61, janv.avr. 1 9 6 3 : 1 - 2 1 . 641. NORRO, M. Le Rôle du temps dans l'intégration économique. Louvain, E. Nauwelaerts, 1962, 262 p. Les courants de la pensée économique et le problème du temps. L'auteur propose d'étudier le temps en rapport avec l'acte économique et montre que la simultanéité de présence des horizons économiques et des réactions qu'ils suscitent est un élément essentiel. L'intégration, la notion de structure et les problèmes de la C.E.E. qui visent, d'une part, à renforcer les mécanismes du marché et, d'autre part, à les compléter p a r des mesures d'harmonisation, font l'objet de développements. Les étapes et le calendrier de l'intégration européenne. 642. « Nouveau (Le) contrat social », La Nef 20 (15), nouvelle série, sept.nov. 1963 : 127 p. Numéro spécial consacré au problème de la répartition des revenus en France et du rôle du plan dans cette optique. 643. NOWICKI, A. « La Grande entreprise américaine : profits, planification, stimulation des cadres », Cahiers de VI.S.E.A. Sept. 1963 : 312 p. (Série A.B. : Economie du travail, 141.) Divergences et contradictions entre planification et décision à l'intérieur et hors de l'entreprise, entre le Plan national et le plan d'entreprise, entre les plans actuels et les situations à venir. 644. NOWICKI, A. « La Coordination des plans de développement par le commerce extérieur», Cahiers de l'I.S.E.A. Série P. 10, 154, oct. 1964 : 3-90.

645. NUNES BARATA, J.F. « O Piano do fomento » (Le Plan de développ e m e n t ) . Esludos

(Coïmbra)

36 (372), d é c . 1958 : 619-625.

646. OFFELEN, J. VAN. « Recent experiences of economic planning in Western countries », Politico 29 (4), déc. 1964 : 841-845. Les mécanismes et les résultats obtenus p a r les diverses formules de planification. 647. OKITA, S.; MIYAZAKI, I. « L'Influence de la planification sur la croissance économique du Japon », p p . 41-71 in : Planification et programmes de développement. Paris, Centre de développement de l'O.C.D.E., 1964. Caractères généraux de la planification économique au Japon ; étude de l'expansion japonaise et des différents plans qui se sont succédé :

232

plan de relèvement, d'autonomie financière, plan de développement. Le plan de doublement du revenu national se propose : I o de renforcer l'infrastructure sociale, 2° de créer les conditions de développement industriel, 3° de développer les ressources humaines, la science et la technique, 4° de réduire le dualisme des structures économiques et sociales. La planification, à travers le libre jeu des mécanismes du marché, se propose de mobiliser l'épargne et d'orienter les investissements vers les industries modernes. Elle insiste particulièrement sur le nécessaire équilibre des investissements publics et privés, l'implantation des activités, la politique conjoncturelle et l'organisation administrative. Application de la technique du « Plan continu » remanié tous les deux ou trois ans. Planification et techniques statistiques projectives. New York, Nations-Unies, Conseil économique et social, 1961, 34 p. Le Plan peut être élaboré sans consultation des agents économiques (planification impérative) ou après consultation de ceux-ci (planification indicative). L'auteur distingue les étapes suivantes : élaboration, réalisation, exécution, contrôle et ajustement. Il aborde ensuite le problème des techniques statistiques à utiliser. Bien que destinée aux pays sous-développés, son étude est d'un grand intérêt pour l'analyse de la planification en général.

6 4 8 . OLIVIER, R .

649.

O L ' S I E V I G , J . « O Dolgorocnih ekonomiceskih prognosah v kapitalisticeskih stranaH » (Sur les prévisions économiques à long terme dans les pays capitalistes), Voprosy Ekonomiki 2, fév. 1965 : 87-93. J . « Planirovanie anarhii » (Planification de l'anarchie), Kommunist 1, janv. 1 9 6 5 : 1 0 5 - 1 1 5 . Les diverses méthodes de planification adoptées en Occident comportent des limites fondamentales qui sont liées aux structures économiques de ces pays.

6 5 0 . OL'SIEVIC,

6 5 1 . ORGANISATION

Planification 652.

DE

COOPÉRATION

économique.

ET

DE D É V E L O P P E M E N T

ÉCONOMIQUES.

Paris, O.C.D.E., 1964, 57 p. Multigr.

ORGANISATION

DE

COOPÉRATION

ET

DE D É V E L O P P E M E N T

ÉCONOMIQUES.

6 5 3 . ORGANISATION

DE

COOPÉRATION

ET

DE D É V E L O P P E M E N T

ÉCONOMIQUES.

Techniques de prévision économique. Un exposé des méthodes de prévision économique à court terme utilisées par les administrations publiques au Canada, aux Etals-Unis, en France, aux Pays-Bas, en Suède et au Royaume-Uni. Paris, O.C.D.E., 1965, 200 p., fig. tabi. Bibliogr. Analyse des méthodes de prévision à court terme dans une série de pays (Canada, Etas-Unis, France, Pays-Bas, Suède et Royaume-Uni), rédigée à partir de rapports fournis par les administrations. L'introduction de MAC M A H O N , C.W. souligne les analogies entre les méthodes prévisionnelles utilisées. Inflation. Paris, analytique.

O.C.D.E.,

1965, 84 p. Multigr. Bibliographie spéciale

6 5 4 . O R G A N I S A T I O N DES N A T I O N S - U N I E S .

Méthodes

d'évaluation

du

revenu

233

national. New York, Nations-Unies, 1957, 70 p. (Etudes méthodologiques, Série F, 8.) 655.

Système de comptabilité nationale et tableaux connexes. New York, Nations-Unies, 1960, x + 52 p. (Etudes méthodologiques, Série F, 2.)

656.

O R G A N I S A T I O N DES N A T I O N S - U N I E S . Conseil économique et social. Planification du développement économique et social équilibré en Norvège. (Six monographies.) New York, Nations-Unies, 1964, 308 p.

657.

O R G A N I S A T I O N DES N A T I O N S - U N I E S .

[ORGANISATION

DES N A T I O N S - U N I E S ]

UNITED NATIONS

ORGANIZATION.

Economic commission for Europe. Some factors in economic growth in Europe during the 1950. P r e p a r e d by the Secretariat of the Economic Commission for Europe. Genève, United Nations, 1964, pagination discontinue. DES N A T I O N S - U N I E S . Planification du développement économique, New York, Nations-Unies, 1964, vi + 308 p. (NationsUnies. Département des affaires économiques et sociales.)

6 5 8 . ORGANISATION

Les Problèmes et méthodes de la planification sociale. Genève, Nations-Unies, 1964, 140 p. Ouvrage collectif contenant des contributions émanant de plusieurs pays européens. Concept de planification sociale. Coûts et résultats des programmes sociaux. Organes de décision; détermination des priorités; allocations en matière de planification sociale.

6 5 9 . O R G A N I S A T I O N DES N A T I O N S - U N I E S .

660.

234

E U R O P É E N N E DE COOPÉRATION ÉCONOMIQUE. Cycle de conférences sur le développement économique. Paris, O.E.C.E., 1961, 138 p. Organisé à Madrid en janv.-fév. 1961, comprenant notamment : —• un r a p p o r t de Z I M M E R M A N , L . J . , intitulé « Méthode de la planification économique » (comment r é p a r t i r l'épargne nationale entre les divers secteurs, où investir, quand investir) ; — un r a p p o r t de S A Y E R S , R . S . , sur le rôle de la Banque centrale dans une économie en expansion (le contrôle des banques commerciales ne suffit pas, il doit p o r t e r sur tous les établissements financiers; il est souhaitable de concentrer à la Banque centrale toutes les opérations techniques relatives au contrôle monétaire) ; — un r a p p o r t de B A L O G H , T . sur la balance des paiements; — un r a p p o r t de M A S S É , P. sur l'investissement productif. L'Etat doit se préoccuper de l'investissement productif de trois manières : 1° incitations directes (Etats-Unis, Allemagne fédérale); 2° participations et nationalisations motrices (Grande-Bretagne, Italie, France) ; 3° établissement de plans indicatifs (Pays-Bas, France). L'influence du plan indicatif est renforcée pour les investissements directs de l'Etat et par l'allocation des stimulants; — un r a p p o r t de E M M I N G E R , O . intitulé « Croissance économique sans inflation » : trois attitudes sont possibles : 1° inflation r a m p a n t e favorisant l'expansion (position de K E Y N E S , J . M . qui préconisait l'inflation p a r les profits) ; 2° la hausse des prix (certains facteurs ORGANISATION

rendent les prix insensibles à la baisse et sensibles à la hausse) ; 3° la recherche d'un taux optimum dans la stabilité monétaire; — encouragements à la formation de capital; amélioration de la productivité; recherche scientifique et technique; système fiscal adéquat. Il est nécessaire de coordonner la politique du crédit et la politique monétaire et fiscale. Une politique de croissance peut s'accomplir avec des taux d'intérêt élevés. 661.

ORSAY, M .

D'. « La « Crise de croissance» de la planification française », Perspectives 20 (886), 16 mai 1964 : 15 p. Les problèmes majeurs à résoudre sont ; une programmation à long terme plus poussée en raison de la multiplicité des options possibles à l'intérieur du plan; une prise en compte des problèmes de l'intégration européenne; la régionalisation du plan; la programmation en valeur en vue de la mise en oeuvre d'une politique des revenus.

662.

O R T O N , W . A . The economic role of the State. Discussion on the basis and limitations of Government action. London, W. Hodge, 1950, 193 p.

Kritika sovremennyh burzuaznyh teori'i ekonomiceskogó rosta (Critique des théories bourgeoises contemporaines de là croissance économique). Moskva, Instituía'mezdunarodnyh otnosenïj, .1963, 200 p. 664. O U S S E T , J. « La Multiflrme », Revue économique (Paris) 15 (4), juil. 1964 : 567-644.

6 6 3 . OSADCAJA, I . M .

665.

OZGA, S . A . Expectations Nicolson, 1965, 303 p.

in economic

theory. London, Weidenfeld and

666.

« Etude empirique sur l'évolution des coefficients input-output. Essai d'application de la méthode R.A.S. de Cambridge au tableau interindustriel belge », Economie appliquée 16 (1), janv.-mars 1963 : 81-112. Deux techniques peuvent être utilisées pour évaluer les variations des coefficients techniques. La première fait appel à des appréciations fournies par les techniciens sur l'évolution technologique et la signification des rapports, dans le temps, entre productions et produits dans le tableau interbranche. La seconde est mathématique (J.R.N. PAELINCK, J . ; WAELBROECK, J .

STONE e t J . A . C . B R O W N ) .

667.

Programmation économique et modèles économétriques de croissance. Liège, Institut de Science économique de l'Université de Liège, 1963, 55 p. Analyse des relations économétriques employées p a r le Bureau de programmation économique en Belgique pour effectuer les projections en relation avec le programme d'expansion économique 19611965. Comparaison avec les méthodes de l'Université libre de Bruxelles ( K I R S C H E N ) . PAELINCK, J . ; WAELBROECK, J .

A comparison of national output and productivity of the United Kingdom and the United States. Paris, O.E.C.E., 1949, 246 p.

6 6 8 . PAIGE, D . ; BOMBACH, G .

235

669. PAISH, F.W. Studies 1 9 6 2 , 337 p.

in an inflationary

economy.

London, Macmillan,

670. PAMPALONI, E. « Piani generali di bonifica nella pianificazione di sviluppo globale » (Les Plans généraux d'aménagement rural dans le cadre de la planification de développement global), Rivista di Economia agraria 18 (4), 1963 : 3-36. Le pian d'aménagement des sols n'a presque pas été appliqué. Relation des plans de travaux publics avec l'évolution économique générale et l'évolution agraire. 671. PANNE, C. VAN DE. « De voorspellingskwaliteit van de centraale economische plannen 1949-1956 » (La Nature prophétique des plans économiques centraux 1949-1956), Economist (Haarlem) 107 (2), fév. 1959 : 91-123.

672. PAPANDREOU, A.G. A strategy for Greek economie development. Athens, Contos Press, 1962, 181 p. (Center of planning and economie research.) 673. PAPI, G.U. Principles of production. London-New York, Macmillan, 1952, 232 p. (International Economie Papers, 2.) 674. PAPI, G.U. « Nota di presentazione dei primi lavori della Commissione per uno schema organico di sviluppo nazionale dell'occupazione e del reddito » (Note de présentation des premiers travaux de la Commission pour un schéma organique de développement national de l'emploi et du revenu), La Documentazione italiana 22, 1961, 8 p. 675. PAPI, G.U. Programmazione indicative (Programmation indicative). Milano, Guiffrè, 1962, 53 p. Les travaux de programmation consistent essentiellement en prévision des projections macro-économiques et en études des différents secteurs de l'économie italienne en vue d'une coordination de l'ensemble des activités de l'administration publique. 676. PAPI, G.U. Pianificazione Guiffrè, 1963, 53 p.

indicative

(Planification indicative). Milano,

077. PAPI, G.U. < Redditi e consumi » (Revenus et consommations), Rivista di Politica economica 53 (4), avr. 1963 : 535-553. L'inflation de demande doit être reliée à l'activité de l'Etat qui contribue p a r ses propres dépenses et celles des activités publiques à l'expansion du pouvoir d'achat. Les conséquences sur les prix de l'action des groupes dans une structure oligopolistique sont plus faibles que celles de l'action des organisations syndicales. 678. PAPI, G.U. « Du schéma Vanoni aux amorces d'une planification active», Revue économique (Paris) 16 (3), mai 1965 : 391-523. Une première tentative remonte à 1948. Le Plan quadriennal 19481953 se propose d'agir pour un financement d'Etat du développement du Midi. En 1950, l'étude de l'O.C.D.E. sur l'Italie préconise un budget national des investissements, et en 1954, un projet de développement du revenu et de l'occupation, connu sous le nom de projet Vanoni,

236

voit le jour. Ce n'est qu'en 1961 qu'une commission pour la programmation est désignée par le ministre du Budget, M. Pella. Mais dès 1962, le changement de gouvernement entraîne la constitution d'une nouvelle commission qui, fin 1963, présente un programme dirigiste admettant un taux de croissance du revenu réel de 5 % par an pour les cinq années à venir. L'auteur critique le rôle accru des « technocrates du budget » et dénonce le danger, pour l'Italie, de tomber dans une « programmation coercitive ». 679. PARENTEAU, R. « The Quebec Economic Advisory Council », Canadian Public Administration 8 (2), juin 1965 : 167-171. 680. PARENTEAU, R . ; MCQUEEN, D . R . ; YOUNG, A. La

Planification

écono-

mique dans un Etat fédératif. Québec, Presses de l'Université Laval, 1 9 6 5 , 6 8 p. Compte rendu d'un symposium tenu à Québec le 2 nov. 1963.

681. PARRILLO, E. « Theoria della politica economica e pianificazione » (Théorie de la politique économique et planification), Rivista di Politica economica 5 (4), avr. 1961 : 567-592. La tendance à planifier se manifeste en Occident aussi bien à l'échelle nationale qu'à l'échelle internationale. Indicative, cette planification cherche à substituer une croissance accélérée et ordonnée à un processus de développement spontané, lent et discontinu. Elle est plus complexe que la planification autoritaire et reste un simple instrument de coordination et d'équilibre fondé sur le choix des producteurs et des consommateurs. 682. « Part (La) du facteur capital dans la planification industrielle », Industrialisation et productivité 7, 1964 : 26-39. Le choix de critères pratiques concernant la part du facteur capital pose des problèmes au niveau de la planification globale et également au niveau des programmes d'installations industrielles. 683. PAYNE, B. Programme à long terme et croissance de l'entreprise. Comment définir les objectifs et établir les plans : marketing, production, recherche, financement. Paris, Entreprise moderne d'édition, 1 9 6 5 , 2 5 1 p. 684. PEACOCK, A.T.; ROBERTSON, D.J., ed. Public expenditure : appraisal and control. Edinburgh, London, Oliver and Boyd, 1963, 168 p. 685. PEACOCK, A.T. Public finance as an instrument for economic development. Paris, O.C.D.E., 1965,115 p. Rapport à la conférence d'York (l*r-23 juil. 1964) sur la coopération technique. 686. PELLA, G. « La Programmazione economica in Italia » (La Programmation économique en Italie), Stato sociale 6 (2), fév. 1962 : 87-99. 687. PENGLAOU, C. « Les Techniques monétaires et l'évolution conjoncturelle de la République fédérale allemande », Revue d'Economie politique 71 (3), mai-juin 1961 : 335-374. Les banques allemandes sont beaucoup moins spécialisées que les 237

banques françaises : les grands établissements de crédit fonctionnent aussi comme banques d'affaires. Etant donné que les entrepreneurs se réfèrent relativement peu au taux d'intérêt pour p r e n d r e leurs décisions, d'autres mesures, comme les réserves obligatoires, qui ont été décidées par la Bundesbank, sont nécessaires. 688. PEPELASIS, A.A.; YOTOPOULOS, P.A. Surplus labor in Greek agriculture 1953-1960. Athens, Centre of Planning and Economie Research 1962, 1 8 6 p. 689. PEREZ DE AYAT.A, J.L. « El Plan de desarrollo económico y social (1964-1967) » [Le Plan de développement économique et social (1Ô641967)]. Boletín del Centro de Estudios Sociales de la Santa Cruz del Valle 4 (1). 1964 : 13-41.

Les principaux traits du plan de développement espagnol. 690. PERROUX, F. Economie organisée et économie socialisée. Paris, DomatMontchrestien, 1945, 24 p. 691. PERROUX, F. « Note sur la notion du pôle de croissance », Economie appliquée

8 (1-2), j a n v . - j u i n 1955 : 307-320.

692. PERROUX, F. « La Firme motrice dans la région et la région motrice », Cahiers de V1.S.E.A. III, Série AD, mars 1961 : 52 p. (Série AD. Evolution des techniques et progrès de l'économie, 1.) 693. PERROUX, F. « Le Quatrième Plan français », pp. 135-167 in : Les Problèmes de la planification. Bruxelles, Université libre, Institut de Sociologie Solvay, 1963, 268 p., flg., tabi. (Institut de sociologie Solvay. Etudes d'économie politique). Colloque de janvier 1962. Les difficultés rencontrées par le Quatrième Plan proviennent de plusieurs facteurs : I o difficulté de contrôle du mouvement des capitaux; 2° puissance croissante des monopoles en France et en Europe; 3° contradiction entre les effets globaux de la politique monétaire et la politique sélective du plan; 4° « renforcement des forts p a r l a conjugaison du plan indicatif et la politique de libéralisation, laquelle compromet l'acquiescement au plan du travail organisé ». Analyse des objectifs du plan et de ses équilibres fondamentaux. 694. PERROUX, F. « Le Quatrième Plan français 1962-1965. En quoi consiste notre planification indicative», Economie appliquée 15 (1-2), janv.-juin 1962 : 5-65. 695. PERROUX, F. Le Quatrième Plan français universitaires de France, 1962,126 p.

1962-1965. Paris, Presses

696. PERROUX, F. « Les Industries motrices et la croissance d'une économie nationale», Economie appliquée 16 (2), avr.-juin 1963 : 151196.

Relation entre taux de croissance du produit de l'industrie et changements dans la structure de l'industrie. On propose de distinguer : industrie de croissance, industries modernes, industries entièrement nouvelles. Effets d'entraînement, effets de dimension, de productivité, d'innovation d'une unité motrice sur une unité mue.

238

697.

PERROUX,

F. et al. Problèmes de planification. Montréal, Les presses de l'Ecole des hautes études commerciales, 1964, 301 p. (Colloque canado-français. Montréal, nov. 1963.)

698.

P E R R O U X , F. Les Techniques quantitatives de la planification. Paris, Presses universitaires de France, 1965, 315 p. La planification doit tenir compte, dans ses calculs, des effets asymétriques et irréversibles exercés par les plus grandes firmes et par les secteurs moteurs qui conditionnent l'économie de façon durable. Le tableau d'échange interindustriel ne peut expliciter les effets d'entraînement. Théoriquement, il faut rendre compte du fait qu'une unité A (simple ou complexe) peut provoquer l'augmentation du taux de croissance du produit ou de la productivité d'une unité B. L'unité entraînante agit soit par un effet de dimension, soit par un effet de productivité ou d'innovation. En plus des industries modernes, il faut examiner les industries « entièrement nouvelles » qui peuvent induire des innovations par l'amont ou l'aval. Les pouvoirs publics interviennent dans tous les pays capitalistes pour financer les innovations. Mais l'Etat doit choisir dans le sens de l'avantage collectif.

L'I.R.I. nell'economia italiana ( L ' I . R . I . dans l'économie italienne). Milano, Guiffrè, 1964, 61 p. (Università di Messina. Istituto di Scienze Economiche, 8.) Le système de participation de l'Etat est présenté comme permettant de mieux adhérer aux conditions générales de l'économie de marché que les nationalisations.

699. PETRILLI, G.

G . « I . R . I . and planning », Review of the economie Condition in Ilaly 19 (2), mars 1965 : 121-131. Le rôle primordial de l'I.R.I. dans l'économie italienne. Mise en oeuvre de la politique économique. P E T R I L L I , G. « Le Participazioni statali nella politica del piano » (Les Participations de l'Etat dans la politique du Plan), Lavori di Sicurezza sociale 4 (2), mars-avril 1962 : 279-302. Piani di sviluppo in Italia del 194-5 al 1960 (Plans de développement en Italie de 1945 à 1960). Milano, Guiffrè, 1960, 361 p. «Piano (II) nazionale britannico» (Le Plan national britannique), Relazioni internazionali 29 (40), 2 oct. 1965 : 925-930. Le plan est une tentative travailliste d'établir un certain équilibre. P I A T I E R , A. « Philosophie de la planification », Cahiers de l'I.L.E.C. 3 (4), 1962 : 20-32. Le classement habituel des systèmes de planification et de prévision ne répond pas à la réalité. Il existe dans toutes les formes d'économie soit un centre planificateur, soit de multiples centres de décision.

700. PETRILLI,

701. 702. 703. 704.

K R E L L E , W . , et al. Les Formes modernes de la concurrence. Paris, Gauthier-Yillars, 1964, 344 p. Ouvrage collectif comprenant neuf études qui replacent le problème de la concurrence dans les conditions de la société moderne et analysent l'incidence des phénomènes monopolistiques et oligopolisti-

7 0 5 . PIATIER, A . ;

239

ques, de l'intégration amont et aval, du phénomène du pouvoir dans les économies contemporaines. 706. PIAZZI, U. « Il Difficile compito dei sindacati nella programmazione » (L'Attitude difficile des syndicats par rapport à la programmation), Orientamenti sociali 21, avr. 1965 : 338-369. Les réticences des syndicats ouvriers à la collaboration, à l'élaboration des programmes : rôles de la psychologie et de l'idéologie. 707. PIERACCINI, G. « The five-year Plan economie development program (1965-1969) », Reuiew of the economie Conditions in Italy 19 (2), mars 1965 : 103-120. Présentation générale du Plan quinquennal italien par son principal auteur. 708. PIETTE, J. < Vers une planification européenne », Revue socialiste 166, o c t . 1 9 6 3 : 2 3 1 - 2 5 0 .

L'intervention des gouvernements dans la prévision économique prépare une certaine planification à l'échelle du Marché commun. 709. PIETTE, J. « Socialisme et planification », Revue socialiste 185, juil. 1965 : 145-161. Les conditions de la participation des socialistes à la planification. 710. « Plan (Le) ». Revue économique (Paris) 17 (2), mars 1966 : 161287. Les méthodes et la valeur de la planification en France. Articles de BAUCHET, P . ; BROCHER, H., e t c .

711. « Plan (El) de estabilización de la economía española » (Le Plan de stabilisation de l'économie espagnole), Moneda y Crédito 70, sept. 1959 : 75-111. 712. « Plan (El) económico provisional dé Francia 1960-1961 » (Le Plan économique provisoire de la France 1960-1961), Economia inter* nacional (Barcelona) 5 (4344-45), juin-août I960 : 8-31. 713. « Plan (Le) intérimaire», Revue du Trésor 40 (7), juil. 1960 : 259265. 714. « Plan (Le) italien de développement économique (1965-1969) », Notes et Etudes documentaires 3225, 8 oct. 1965 : 5-49. (Extraits.) 715. « Planification (La) française.» Esprit 30 (308), juil.-août 1962 : 2472. CUSENIER, J. : « Sur la logique de la planification f r a n ç a i s e : 24-42;

JACQUES, R. : «Connaissance et choix des b e s o i n s » : 48-54; FosSAERT, R. : « Subir ou m a î t r i s e r ? » : 54-64.

716. « Planification française et démocratie », Economie et Humanisme 20, nov.-déc. 1961 : 1-103. Numéro contenant plusieurs contributions sur les aspects suivants : la décision politique, l'orientation de la consommation, la technocratie, la démocratie, l'économie régionale en relation avec la planification française. 240

717. « Planification (La) en Italie : le développement du Midi », Eludes et Documents du Centre de Recherches économiques et sociales 9, déc. 1960- janv. 1961 : 10-144. 718. « Planification (La) aux Pays-Bas : le développement des polders », Etudes et Documents du Centre de Recherches économiques et sociales 8, juin-juil. 1960 : 9-10. 719. « Planification, socialisme et démocratie. Réalités et perspectives d'une planification française », Perspectives socialistes 45, fév. 1961 : 36 p. 720. « Planifier dans la liberté », Revue socialiste

153, mai 1962 : 449-566.

721. « Planning for growth », Planning 31 (487), mars 1965 : 79-110. La technique de planification instaurée en Grande-Bretagne. 722. PLASSÈGUES, A. « A propos de la planification capitaliste », et Politique

(118), mai-juin 1964 : 25-40.

Economie

Le plan ne peut éliminer le jeu des lois du capitalisme. Du point de vue marxiste, la planification capitaliste vise à étendre la domination des monopoles sur l'ensemble de l'économie nationale. 723. PLAZA PRIOTO, J . « Algunos aspectos de la planifìcación econòmica en Francia » (Quelques aspects de la planification économique en France), Boletm de Estudios económicos (Bilbao) 18 (58), janv.-avr. 1963 : 77-97.

724. PLITZKO, A. éd. Planung ohne Planwirtschaft (Planification sans économie planifiée). Basel, Kyklos Verlag, 1964, 297 p. (Frankfurter Gespräch der List Gesellschaft, 7-9 juin 1963). 725. POKROVSKIJ, A.I. Francuzkaja burzuaznaja politiéeskaja ekonomìa» Obnovlenie ili krisis? (L'économie politique bourgeoise française : renaissance ou crise?). Moskva, Akademia Nauk S.S.S.R., 1961, 224 p. Voir notamment le chapitre portant sur la critique de la théorie du « capitalisme planifié ». 726. « Politique économique à moyen terme de la Communauté : une recommandation de la Commission européenne au Conseil et un projet de décision en vue d'une programmation européenne », Europe Documents (Luxembourg), août 1963 : 1-17. Etablissement de perspectives quantitatives à moyen terme. Définition d'un programme de politique économique à moyen terme (finances publiques, développement régional, transports, formation et enseignement, recherche scientifique et technique), organisation proposée par la Commission en vue de la réalisation de ces activités. Procédure. 727. « Politique (La) des salaires aux Pays-Bas », Bulletin d'information et de documentation de la Banque nationale de Belgique 37 (6), déc. 1962 : 505-518. La politique des salaires, dirigiste entre 1945 et 1959, puis plus libérale, se place dans le cadre défini par le gouvernement, le Collège des médiateurs, la Fondation du Travail et le Conseil économique et 241

16

social. Depuis 1953 on tend à remplacer la référence à la productivité sectorielle par des critères macro-économiques. Les firmes privées jouent un rôle actif dans la définition de cette politique. 728. PORTA, G. DELLA. « Consideraciones sobre el plan de desarrollo eco-nómico y social 1964-1967 » (Considérations sur le plan de développement économique et social 1964-1967), De Economia (Madrid) 17 (82-83), juil.-déc. 1964 : 413-419. 729. PRANGE, K. « Freiheit und Planung» (Liberté et planification), Neue Gesellschaft 13 (2), mars-avr. 1966 : 85-89. Il faut sortir, par un effort de synthèse, du dilemme entre libéraux et planificateurs; le programme de Godesberg. 730. PRATE, A. « Problèmes généraux de la programmation européenne », Revue du Marché commun 78, mars 1965 : 125-135. Nécessité de définir une politique commune à moyen terme. Progrès réalisés dans ce domaine. 731. PRATTEN, C. « The best laid plans...», Lloyds Bank Review 7 (7-8), juil. 1964 : 15-27.

L'intervention de l'Etat, le dirigisme, la planification économique, mettent en évidence les obstacles à la croissance, mais ne peuvent suffire à les éliminer. 732. PREDETTI, A. « Riflessioni su due recenti documenti di programmazione » (Réflexions sur deux documents récents de programmation), Industria (4), oct.-déc. 1964 : 483-505. Etude et comparaison du rapport SARACENO, P. et du rapport GIOLITTI, A. Objectifs et moyens. Financement. 733. PREDÖHL, A. Verkehrspolitik, Grundriss der Sozialwissenschaft (Politique des transports : fondement des sciences sociales). Göttingen, Vandenhoeck und Ruprecht, 1959, 360 p. 734. Prévision de l'emploi. Paris, O.C.D.E., 1963,115 p. Il est intéressant de considérer le travail comme un facteur rare dans les pays développés et d'utiliser une fonction de production de CobbDouglas. Les tableaux d'input-output permettent de choisir entre les techniques économisant du travail et économisant du capital. La productivité du travail peut être estimée de façon autonome par extrapolation du passé ou en admettant que l'emploi manifeste une élasticité de 0,5 par rapport à la production (relation de Verdoorn). Une correction doit tenir compte de la durée du travail. La demande de moyens de formation a certaines analogies avec les processus d'accélération. La session d'études de l'O.C.D.E. comprend trois rapports nationaux : FOURASTIÉ, J. (France), DE WOLF, P. (Pays-Bas), Doos, S.O. (Suède) et un rapport général de TINBERGEN, J. 735. « Previsioni (Le) dell'occupazione » (Les Prévisions de l'emploi), Politica sindicale, août 1962 : 166-241. Ce numéro spécial contient notamment des articles sur la France, la Suède et les Pays-Bas. Techniques de prévision de l'emploi. 242

736.

R. « La Prospective économique », Revue économique (Paris) 16 (2), mars 1965 : 312-325. Rapports entre prospective et calcul économique. De la prévision par extrapolation à la prévision par anticipation.

737.

PRITCHARD,

PRÉVOST,

E.P. « The responsability of the nationalized industries to Parliament », Parliamentary Affairs 17 (4), aut. 1964 : 439-449. Caractère et limites du contrôle du Parlement sur les industries nationalisées en Grande-Bretagne.

738. Problèmes 104 p.

du Cinquième

Plan. Paris, Hommes et Commerce, 1965,

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pour le quinquennat 1965-1969), Mondo economico 20 (7), suppl. 20 fév. 1965 : 1-43. Le programme italien présenté par P I E R A C C I N I , G . 742. « Programmation (La) économique en Belgique », Eludes économiques (Möns) (114-115), déc. 1961 : 201-235. 743.

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753. RAYNAUD, J.D. « Politique des revenus », Revue de Sociologie du Travail 5 (63), juil.-sept. 1963 : 278-286. Au centre d'une politique des revenus se trouve u n e politique des salaires à la définition de laquelle devraient contribuer les syndicats. 754. RAYNAULD, A. Institutions chemin, 1964, 476 p.

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populaire

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Les objectifs présentés par la Haute Autorité ne relèvent pas de la simple perspective mais comportent des appréciations sur l'orientation souhaitable de la production, et les mesures à p r e n d r e . Ces objectifs ont été élaborés p a r une concertation entre les gouvernements, les producteurs, les syndicats, les consommateurs et la Haute Autorité, et aboutissent à un partage de responsabilité de la décision économique. Les progrès de la technique et la complexité des économies européennes justifient l'élaboration en commun des prévisions d a n s le cadre de la C.E.E. et l'harmonisation des décisions économiques à l'échelle communautaire. 761. RIBOUD, J. « Le Plan français, critiques et suggestions», Revue tique et parlementaire 60-65.

poli-

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A study in the

working

245

of competitive economy. London, Oxford University Press, 1960, 226 p. Dans les modèles d'analyse concurrentielle, on ne précise pas la quantité d ' i n f o r m a t i o n que les e n t r e p r e n e u r s sont censés détenir, ni les moyens qu'ils ont de se la p r o c u r e r . L'auteur veut définir ce qui est nécessaire p o u r p r e n d r e des décisions d'investissements. On est amené alors à préciser le rôle des « imperfections du m a r c h é » et les conditions dans lesquelles u n e coordination délibérée ou une planification peut a i d e r ou même remplacer une économie décentralisée. L'influence de l'incertitude sur la gestion de l'entreprise est analysée. 764. RIDKER, R. « An evaluation of the forecasting ability of the norwegian national budgeting system », Review of Economics and Statistics 45 (1), 1963 : 23-33. Après la période dirigiste qui a suivi la seconde guerre mondiale, la Norvège a adopté la m é t h o d e des budgets économiques. L'auteur applique cinq méthodes systématiques p o u r tester le système des budgets économiques et conclut que ce système n'est pas nettement plus favorable qu'une quelconque méthode d'extrapolation en tant que système de prévision. 765. ROBBINS, L. Lord. Politics and economics. London, Macmillan, 1963, 231 p. Recueil d'articles et de conférences : relations e n t r e la politique et l'économie; théorie de l'Etat et relations entre Etats. 766. ROBSON, W. Nationalised industries Allen and U n w i n , 1962, 544 p.

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W. Jenseits von Angebot und Nachfrage (Au-delà de l'offrft et de la demande). Erlenbach-Ziirich, Stuttgart, E. Rentsch, 1958, 368 p. Société de masse moderne; préalable et limites du marché; Etatprovidence et inflation chronique; centrisme et décentralisation. L'Etat moniste de la doctrine démocratique devient l'Etat pluraliste de la réalité démocratique. Groupements particuliers, organisations d'intérêts, « veto groups », entreprises à fort capital ébranlant fortement l'Etat démocratique. Aucun acte du législatif, aucun droit de douane à l'importation, aucune démarche importante de l'administration n'échappent aujourd'hui à l'attention des groupes puissants et à leurs tentatives souvent fructueuses de tourner l'Etat à leur avantage. RÔPKE,

Economie planning in the British industry 1945-1949. Philadelphia, University of Pennsylvania Press, 1960, 159 p. 777. R O S E N S T E I N - R O D A N , P.N. « La Pianificazione nazionale » (La Planification nationale), Mondo economico 18 (16), 20 avr. 1963 : 27-32. Les objectifs du plan doivent permettre de perfectionner les mécanismes du marché dans le sens d'une utilisation optimum des ressources disponibles en diminuant les risques que comporte cette économie de marché. L'auteur analyse le contenu des plans de développement, aborde le problème de la répartition des investissements et termine en présentant les modèles de planification agrégée (France, Hollande, Italie) et les modèles « mullisectoriels » (pays sous-développés). 7 7 6 . ROSENBERG, N .

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R O S E N S T E I N - R O D A N , P.N. « La Planification dans la nation », Annales de l'Economie collective 51 (1), 51 (2-3), janv.-mars et avr.-sept. 1963 : 53-58; 205-220. Comme politique économique cohérente et coordonnée qui harmonise spécifiquement et explicitement ses moyens et ses buts, la planification doit, en particulier, en raison des faiblesses théoriques concernant l'investissement en économie libérale, recourir, pour évaluer un programme d'investissements, aux « prix d'ombre ». Présentation et discussion des « taux d'intérêt d'ombre, taux de change d'ombre, taux de salaire d'ombre ». R O S E N S T I E H L , P.; GHOUILA-HOURI, A . Les Choix économiques : Décisions séquentielles et simulation. Paris, Dunod, 1960, 357 p.

780. Rossi, S. « I Modelli econometrici nella programmazione dei paesi del MEC » (Les Modèles économétriques des programmations des pays de marché commun). Mulino 15 (1), janv. 1966 : 27-38. 247

Présentation et commentaires du colloque de Florence (juin 1965) sur les méthodes économétriques de la programmation : Belgique, France, Italie, Hollande. 781. ROUSTI, P. « Les Principes de la planification française », Revue de Défense nationale 19, oct. 1963 : 1489-1500. L'originalité de la conception française de la planification : respect de la liberté individuelle des entreprises tout en cherchant à obtenir le maximum d'efficacité. 782. ROWE, J.Z. The public and private character of United States central Banking. New Brunschwick, N.J., Rutgers University Press, 1965, 212 p. 783. RUEFF, J. Epitre aux dirigistes.

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791. SALMON, R. L'Information économique, clé de la prospérité. Paris, Hachette, 1963, 204 p. L'auteur distingue trois niveaux de l'information économique : la pensée économique, l'action économique et l'information du grand public. 792. SAMUEI.SON, P . A . ; BISHOP, R . L . ; COLEMAN, J . R . Readings

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Etude portant sur la politique régionale en Belgique. 799. SARACENO, P. Iniziativa privata ed azione pubblica nei piani di sviluppo economico (Initiative privée et action publique dans les plans de développement économique). Milano, Guiffrè, 1959, 103 p. 800. SARACENO, P. « La Struttura economica della società italiana » (La Structure économique de la société italienne). Mondo economico 17 (40), 6 oct. 1962 : 31-37. Rapport au colloque de la Démocratie chrétienne de S. Pellegrino (29 sept.-2 oct. 1962). 801. SARACENO, P. La Programmazione in Italia (La Programmation en Italie). Milano, Feltrinelli, 1962, 236 p. Intervention au Congrès sur la programmation économique européenne organisée à Rome (30 nov.-2 déc. 1962). 802. SARACENO, P. L'Italia verso la piena occupazione (L'Italie vers le plein emploi). Milano, Feltrinelli, 1963, 235 p. 249

803. SARACENO, P. « La Planification dans l'entreprise publique », Annales de l'Economie collective 51 (2-3), avr.-sept. 1963 : 179-192. L'auteur souligne les aspects communs à la programmation dans l'entreprise privée et l'entreprise publique. Les différentes étapes de la planification au sein de l'entreprise. Critères d'action de l'initiative publique : les liens entre l'entreprise et le pouvoir politique. 804. SAUNDERS, C.T. « Outline of a possible ten year projection for the B r i t i s h E c o n o m y , 1960 to 1970 », p p . 214-247 i n : GEARY, R.C., e d .

Europe's

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Essai d'extrapolation faisant intervenir l'entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché commun. Le taux de croissance britannique; structures et changements dans la balance des paiements, l'investissement fixe, etc. Structure des dépenses des consommateurs. Annexes. Projection 1969-1970 par secteur. 805. SAUVY, A. Conjoncture et prévision économique. Paris, Presses universitaires de France, 1965, 128 p. (Que Sais-Je?, 112.) 806. SCHLESINGER, R. « Some observations on the historical and social conditions of planning », Economies of Planning 5 (1-2), 1965 : 53-73. L'auteur aborde à travers l'analyse des conditions historiques de la planification le problème de la « convergence » des systèmes socialiste et capitaliste développés. Problèmes posés par l'automation et la croissance du secteur tertiaire dans les deux systèmes. 807. SCHNEIDER, H.K. « Planifikation als normatives Informations-system und als Koordinationsprinzip » (La Planification comme système d'information normatif et comme principe de coordination), Zeitschrift für die gesamte Staatswissenschaft 120 (2), avr. 1964 : 329-351. Comparaison du système de planification française (approximations successives et coopération) et de l'économie de marché de l'Allemagne fédérale. La planification française a pu résoudre des problèmes de main-d'œuvre et contribuer à atteindre un taux de croissance élevé, mais la stabilité monétaire, l'équilibre de la balance des paiements et les inégalités régionales restent problématiques. La croissance globale de l'Allemagne fédérale a aidé à résoudre indirectement les problèmes sociaux. Le système libéral ne peut cependant spontanément résoudre le problème des prix à long terme, s'il n'est accompagné d'un réseau d'information approprié. 808. SCHWANSE, P. « Volkswirtschaftliche Gesamtrechnung für die Bundesrepublik » (Comptabilité macro-économique pour la République fédérale), Vierteljahrshefte für Wirtschafts-Forschung 4, 1963, 345363. L'Office de statistiques de l'Allemagne fédérale a publié la réforme de la Comptabilité nationale en octobre 1962. L'article expose les résultats des nouveaux calculs. D'autres réformes sont envisagées. 809. SCHWANSE, P. Beschäftigungsstruktur der Bundesrepublik Deutschland;

250

und Wirtschaftswachstümer in 1950 bis 1963 (Structure profes-

sionnelle et croissance économique dans la République fédérale allemande de 1950 à 1963). Berlin, Duncker und Humblot, 1965, 115 p. 810. SCOTT, A.M.; LUCAS, W.A.; LUCAS, T.M. Simulation

lopment. New York, Wiley, 1966,177 p.

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deve-

811. SCOTT, M.P.G. A study of United Kingdom imports. Cambridge, Cambridge University Press, 1963, 269 p. (National Institute of Economic and Social Research.) L'intérêt de cet ouvrage est double : il fournit des éléments d'appréciation sur le commerce extérieur britannique et il propose une méthode combinant l'économétrie et l'histoire économique. Une recherche prospective sur les tendances des importations à court et à long terme et une étude sur les facteurs qui peuvent influencer les variations des importations (taux de change, niveaux de la demande, contrôles des importations, subventions à l'agriculture, droits de douane sur les objets manufacturés, etc.) retiennent particulièrement l'attention. 812. « Secteur (Le) public en France, plus important que dans n'importe quel autre pays non socialiste », Entreprise 519, 520, 21-28 août 1965 : 42-67. Présentation des 506 entreprises publiques françaises. 8 1 3 . SEIDLER, H . ;

LA CHEVALLERIE, 0 . DE. Die

Anlageinsvestitionen

der

sozialen und kulturellen Bereiche in der Bundesrepublik von 194-9 bis 1957 (Les Equipements de base dans les domaines sociaux et culturels en République fédérale allemande de 1949 à 1957). Berlin, Duncker und Humblot, 1960, 44 p., tabi. (Deutsches Institut f ü r Wirtschaftsforschung. Sonderheft. Neue Folge Nr. 48. Reihe A. Forschung.)

814. SEIDMAN, B. « Behind Europe's boom-planning for prosperity », The American Federationist 70 (9), sept. 1963 : 7-12. C'est le Plan Marshall qui a encouragé les pays européens à élaborer les plans à moyen et long terme. En France, le caractère indicatif du plan n'empêche pas le gouvernement de prendre des mesures directes et indirectes pour en assurer l'exécution. En Grande-Bretagne, un mouvement s'esquisse depuis 1962 vers la planification. Récemment un système de coordination a été proposé en Europe par M. Marjolin afin d'obtenir un taux d'expansion global de 4 % en Europe. Les Américains, quelle que soit leur méfiance ou leur opposition à l'égard de la planification, sont de plus en plus conscients de la validité de ces formules de planification dans certains domaines. Un certain intérêt se manifeste aux Etas-Unis en faveur d'une politique de la main-d'œuvre et de développement régional. 815. SELLIER, F. Problèmes de l'adhésion syndicale à la politique des revenus. Paris, Sirey, 1965, 15 p. (extrait de la Revue d'Economie politique, mai 1965). Intervention au Congrès des économistes de langue française. 816. SERMET, J. « Les Plans espagnols de stabilisation et de développement 251

et l'expansion économique de l'Espagne », Problèmes 874, 875, 29 sept., 6 oct. 1964 : 15-20 et 14-22.

économiques

817. « Services (Les) de la prévision économique près de la présidence aux U.S.A. », Etudes économiques (Mons) 114, 115, déc. 1961 : 193198. Le directeur du Conseil économique, l'assistant du président et le secrétaire de la Trésorerie étaient, pendant le mandat présidentiel d'Eisenhower, les trois personnages principaux chargés de l'information économique du président. Un état-major de douze économistes coiffé par un comité de trois économistes était l'axe essentiel de l'élaboration de cette information. Depuis 1953, le directeur du Conseil économique préside la réunion hebdomadaire de l'Advisory Board on Economie Growth and Stability. De nombreuses réunions informelles ou consultatives sont suscitées par la présidence. Le Business advisory council du Département du commerce réunit plusieurs fois par an les principaux présidents de banques et de conseils d'administration. 818.

S H A C K L E , G . L . S . Décision, order and time in human affairs. Cambridge, Cambridge University Press, 1961, 302 p. Il s'agit d'un travail très original qui aidera à critiquer la conception de l'avenir des probabilités. L'axiome des probabilités composées est très imparfait, car il ne tient pas compte de l'écoulement du temps. Le probabiliste opère sur un espace de probabilités où le temps ne tient pas une place centrale. L'idée de surprise potentielle est substituée à celle de probabilité. Rien ne se crée dans la simultanéité : une décision qui résulte de ce calcul est « vide », elle résulte seulement de la structure du monde passé.

819.

M. « La Planification du développement économique en Grande-Bretagne», Etudes économiques (Mons) 114-115, déc. 1961 : 89-191. A propos de la première réunion du National economic development council, l'auteur définit les deux échelons qui constituent ce conseil ; un échelon inférieur dirigé par l'ancien directeur de l'Iron and Steel Board, comprend des planificateurs employés à plein temps, et un échelon supérieur de dix-sept membres sous la présidence du chancelier de l'échiquier et composé d'industriels, d'administrateurs gouvernementaux, de syndicalistes et d'économistes indépendants.

820.

S H E A H A N , J. « L'Administration Kennedy et l'économie américaine », Revue économique (Paris) 14 (4), juil. 1963 : 537-554. Une partie de cet article est intitulée : « Encore une autre version de la planification?» Si, par planification, on entend un contrôle spécifique de gouvernement sur les décisions des producteurs, il n'y a pas de planification aux Etats-Unis. Si on y voit simplement un système d'analyse de la conjoncture et des grands choix économiques du pays, la planification existe depuis la création du Council of economic advisers. On peut interpréter ce programme de la nouvelle administration comme un plan assez poussé. Il comporte même des

252

SHANKS,

explications chiffrées de ce que l'on attend dans l'avenir et comporte les grandes lignes fiscales permettant d'y parvenir. Promotion and control of industry in postwar France. Cambridge, Mass. Harvard University Press, 1963, 316 p. L'aspect le plus immédiatement intéressant est le rapprochement entre le « monde affaires » et les pouvoirs publics (l'Etat omniprésent) qui sont tous deux « polycéphales». Les producteurs d'acier, le Commissariat au Plan, le ministère de l'Industrie étaient d'accord pour relever le prix de l'acier, alors que les industries utilisatrices, le ministère des Finances et le Contrôle des prix y étaient opposés; la sociologie des décisions économiques est donc esquissée, suggérée. L'auteur est loin de croire au « miracle français ». Les données existaient pour une croissance, et les pouvoirs publics, le plan, n'ont qu'amélioré le taux de croissance « spontané ». Défendant l'initiative de l'entrepreneur, le livre va jusqu'à mettre en garde contre des mesures tendant à réduire les investissements dans les secteurs où la capacité risque de devenir excédentaire. Attitude typiquement « américaine » qui rejoint cette critique de l'auteur à l'égard des pouvoirs publics français qui sont « obsédés » par la concentration. Il est reproché à l'action sélective de l'Etat d'avoir donné leur chance seulement aux grosses firmes.

821. SHEAHAN, J.

A . A . « Economic planning in Great Britain : pretense and reality», Modern Age 7 (2), printemps 1963 : 143-156. La planification économique en Grande-Bretagne : importance réelle dans la vie politique, économique et sociale; positions respectives des deux grands partis britanniques.

822. SHENFIELD,

823.

S H I N O H A R A , M. « Evaluation of economic Plans in the Japanese Economy», Weltwirtschaftliches Archiv 92 (1), 1964 : 208-219.

824.

S H I S K I N , J. Signals of recession and recovery. New York, National bureau of economic research, 1961, 191 p. Le point des travaux du N.B.E.R. sur les analyses du cycle et les indicateurs. L'affinement par élimination des variations saisonnières, des trends et des écarts accidentels est possible grâce à l'emploi de machines électroniques. Trois méthodes d'analyse : 1° examen d'indices de niveau d'activité économique répartis en trois catégories (précurseurs, concomitants, retardataires) ; 2° étude d'indices de diffusion déduits des précédents; et 3° mesure de l'intensité des variations des niveaux d'activité d'où l'on peut tirer les éléments sur l'amplitude probable des variations à venir.

825.

S H O N F I E L D , A . British economic policy worth, Penguin Books, 1958, 288 p.

8 2 6 . SHONFIELD,

and private 827.

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the war.

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A.

S H U B I K , M. Strategy and market structure : competition, oligopoly, and theory of games. New York, Wiley, 1959, 387 p. L'un des principaux ouvrages dû à un dirigeant de la compagnie

253

américaine General Electric sur la concurrence oligopolistique et l'application de la théorie des jeux. Propriétés générales des interdépendances stratégiques des marchés. Rôle de la différenciation du produit dans la concurrence oligopolistique. Rôle de l'information. Théorie de l'oligopole. 828. SIEGEL, B.N. Aggregate économies and public policy. Homewood, 111., Irwin, 1960, 337 p. Cette synthèse, relativement représentative des travaux américains actuels, retiendra surtout l'attention par ses derniers chapitres qui traitent de l'inflation, de la croissance, des politiques de stabilisation et enfin des problèmes du long terme dans l'économie américaine. 829. SIEGFRIED, A. et al. L'Economie dirigée. Paris, Alcan, 1934, 304 p. Quelques conférences sur l'économie dirigée et la politique économique aux Etats-Unis, en Allemagne, en Italie et en U.R.S.S. On retiendra en particulier l'exposé sur l'économie dirigée aux EtatsUnis. 830. « Simposio sulla strumentazione democratica della programmazione » (Symposium sur la mise en œuvre démocratique de la programmation), Tempi moderni 5 (11), oct.-déc. 1962 : 200 p. 831. SINGER, M. « Proposais regarding inflation without full employment in the U.S. economy », Kyklos 16 (2), avr.-juin 1963 : 267-285. Les monopoles et la rareté de l'offre de certains produits peuvent, en plus du rôle de la demande, globale, être considérés comme favorisant l'inflation en maintenant les prix ou en les augmentant, alors que les coûts ont tendance à baisser. Les entreprises moyennes tendent à renforcer leur financement mais se heurtent à des difficultés pour trouver les fonds nécessaires. La politique anti-inflationniste doit s'appuyer sur la croissance des biens et services et l'élévation de l'emploi. 832. SLICHTER, S.H. Economie growth in the United States. Bâton Rouge, Louisiana State University Press, 1961, 196 p. La grande crise a imposé l'idée que la croissance de l'économie est limitée par les déficiences chroniques de la demande. Mais l'économie américaine n'est pas devenue stagnante pour autant. Les décisions d'investissements dépendent beaucoup des changements récents de la technique d'organisation, de l'intérêt des entreprises à rechercher les occasions d'investissements et de la capacité de l'économie à absorber le progrès technique. La recherche est appelée à jouer un rôle de plus en plus important. Selon l'auteur, le régime des EtatsUnis implique que le gouvernement guide les entreprises privées, ce qui lui donne une très forte aptitude à promouvoir la recherche technique. 833. SMYTH, D J . « Can ' Automatic stabilizers ' be destabilizing? », Finances publiques (La Haye) 18 (3-4), 1963 : 357-364. La liaison entre prévision et politique économique à court terme, d'une part, et prévision à moyen terme, d'autre part, doit s'appuyer

254

sur une analyse dynamique du système. En effet, certains « stabilisateurs automatiques » entraînent des perturbations à moyen terme. 834. SOLARI, L. Modèles et décisions économiques. Essai sur les fondements de l'économie pure. Genève, Droz, 1963, 505 p. Etude logique des concepts fondamentaux de l'économie pure, les « possibilités de raisonnement » permettent de déterminer le degré d'adéquation, c'est-à-dire la capacité d'une action d'atteindre un résultat déterminé. Il n'est pas possible d'exprimer toujours les degrés d'adéquation par des nombres; aussi faut-il recourir à des ensembles possédant une structure plus faible que la structure numérique (structure de pré-ordre). L'univers des appréciations peut posséder des structures plus fortes; on peut alors établir des indicateurs numériques d'appréciation ou des indicateurs numériques d'utilité. 835. SOLARI, L. « La Programmazione economica delle participazioni negli ultimi anni » (La Programmation économique des participations de l'Etat dans les dernières années), Rivista internazionale di Scienze economiche e commerciali 10 (4), avr. 1963 : 343-362. L'auteur se réfère aux principes sur lesquels s'est fondée la participation de l'Etat pour éclairer les problèmes d'une programmation qui ne s'est pas encore définie. 836. SOLOW R.M. Capital theory and the rate of return. Amsterdam, North Holland Publishing, 1963, 98 p. Deux difficultés inhérentes à la théorie du capital peuvent être évitées en recourant à l'étude des taux de rendement sociaux et privés pour étudier l'épargne courante. L'effet du progrès technique doit permettre de calculer un nouveau taux de rendement et d'établir si ce progrès entraîne une divergence entre rendement privé et rendement social. Une partie de l'ouvrage confronte la théorie et la réalité, en étudiant la relation entre l'épargne, l'investissement et la croissance à long terme de la capacité de production (Etats-Unis et Allemagne fédérale). 837. STAMMATI, G. « Fini, modalità e limiti dell'intervento dello Stato » (Fins, modalités et limites de l'intervention de l'Etat), Rivista di politica economica 38 (4), III e série, avr. 1948 : 275-288. 838. STAMMATI, G. « Le Rôle du secteur public en vue de la liberté, de la sécurité et du bien-être », Annales de l'Economie collective 49 (3-4), juil.-déc. 1961 : 495-505.

Les principes et les caractères du système de participation de l'Etat en Italie, qui concernent un champ très vaste d'activités économiques. 839. STEFANI, G. « La Scelta dei prezzi delle imprese pubbliche in relazione al costo di produzione » (Le Choix des prix des entreprises publiques en relation avec le coût de la production), Giornale degli Economisti ed Annali di Economia 21 (1-2), janv.-fév. 1962 : 96-147. Référence des entreprises publiques aux coûts de production dans l'établissement de leurs prix : prix égaux aux coûts unitaires moyens, tarifs à prix multiples, tarifs à deux parties, prix inférieurs aux coûts unitaires moyens, coûts décroissants, ventes à perte sans rattache-

255

ment des prix à un élément du coût, couverture du déficit et recours à la fiscalité. 840.

STEINER,

G. « La Planification des grandes entreprises multi-nationales », Economie appliquée 17 (2-3), 1964 : 441-466.

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Capital and rates of return in manufacturing industries. New York, Princeton University Press; 1963, 229 p. (National bureau of economic research, 78.) Flux et taux de rendement des investissements des industries de transformation de 1938 à 1957 aux Etats-Unis, incidence sur ces taux des r e n d e m e n t s escomptés, de la concentration, des capacités inemployées. Répartition entre le capital et le travail dans la r e c h e r c h e du rendement m a x i m u m .

8 4 2 . STIGLER, G . J .

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applied 3 vol. Vol. I Vol. II Vol. I l l

R., ed. A programm for growth. London, Department of economics University of Cambridge, Chapman and Hall, : A computable model of economic growth, 1962, 91 p. : A social accounting matrix for 1960, 1962, 70 p. : Input-output relationships 1954-1966, 1963, 81 p.

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847.

S T O N E , R. « Models of the national economy for planning purposes », Operational Research Quarterly 14 (1), m a r s 1963 : 51-59. Analyse des fonctions qui reviennent respectivement à l'économiste, au politique et à l'administrateur dans l'établissement du modèle, et nécessité de mettre en ceuvre diverses formes de coopération non seulement pour examiner les résultats obtenus mais pour opérer un r a p p r o c h e m e n t et u n e certaine intégration des différents modèles particuliers.

848. « Structure et croissance régionale >, Cahiers de l'IS.E.A. série L, 11, 1962 : 212 p. Colloques 1961-1962 de l'Association de science régionale de langue française. 849.

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850. SULLO, F. « Il Debattito politico sulla programmazione economica in Italia : 1945-1960 » (Le débat politique sur la programmation économique en Italie : 1945-1960), Economia e Storia 7 (3), juil.-sept. 1960: 382-444. 851. SURANYI-UNGER, T. Private enterprise and governmental an integration. New York, MacGraw-Hill, 1950, 389 p.

planning:

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(fkonomì.

(3), dec. 1962 : 193-210.

Contrairement à Tinbergen, l'auteur pense qu'une différence fondamentale demeure entre le système de planification centralisée et impératif et celui où les prévisions individuelles continuent à jouer un rôle important. La signification des prix et des fins collectives en économie socialiste. 853. SVENNILSON, I.; BECKMAN, R. « Long term planning in Sweden », Skandinavska Banken Quarterly Review 43 (3), 1962 : 71-79. Les plans à long terme sont devenus une institution en Suède; organisation et technique. 854. SWANN, D.; MACLACHLAN, D.L. « Programming and Competition in

the European Communities», Economic

Journal 74 (293), mars 1964 :

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855. SYLOS-LABINI, P. Economie capitalistiche ed economie pianificate (Economies capitalistes et économies planifiées). Bari, ed. Laterza, 1960, 246 p. 856. SYLOS-LABINI, P. Oligopolio e progresso technico grès technique). Torino, Einaudi, 1964, 244 p.

(Oligopole et pro-

857. « Syndicalisme (Le) devant la planification française », Cahiers Reconstruction 16 (6), déc. 1961 : 151-164. Objectifs et résultats du Troisième Plan. Place du syndicalisme dans l'élaboration et l'exécution des plans par les représentants de la fraction active du syndicalisme chrétien en France. 858. SZCZEPANIK, E.F. National accounting as a tool of economic planning. The Hague, Mouton and C°, 1965, 60 p. (Publications of the Institute of Social Studies, series minor, 6.) Voir en appendice un organigramme du ministère du Plan. 859. TAILLEFER, J . « Comité d'études pour la République. Le développement économique et les insuffisances du Plan français », Revue Banque

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26 (195), mai 1962 : 171-185.

860. TAIX, G. Le Plan Monnet est-il une réussite? Paris, Pichon et DurandAuzias, 1953, 160 p. 861. TALAMONA, M. « Problemi di teoria e di metodo nella programmazione globale della Publica Administrazione : il caso norvegese » (Problèmes de théorie et de méthode dans la programmation globale de l'Administration publique : le cas norvégien), Rivista di Diritto finanziato 22 (1), mars 1963 : 3-87. 257 17

La programmation économique en Norvège; formes d'intervention de l'Administration publique; le système d'économie « m i x t e » . 862. TAMAMES, R. Estructura económica de España (Structuré économique de l'Espagne). Madrid, Sociedad de Estudios y Publicaciones, I960, 6 6 7 p. 863. THEIL, H. Economie forecast and policy. Amsterdam, North Holland Publishing C°, 1961, 567 p. Travail économétrique de l'un des principaux participants du plan néerlandais; les développements sur l'idée de prévision et les différents types de prévision, sur les mesures de l'inégalité, sur les erreurs, sur les indices dits de « disconformité » sont à retenir. 864. THEIL, H. Optimal décisions rules for government and induslry. Amsterdam, North Holland Publishing C°, 1964, 364 p. La prise de décisions sous-entend que l'on contrôle certaines variables, ce qui peut être formalisé au moyen d'une fonction quadratique de préférence. La décision peut être sous-optimale; la décision sous-optimale joue un rôle important lorsqu'il n'y a pas certitude. On maximise alors l'utilité attendue et on accorde une très grande attention à l'équivalence avec la certitude. Il faut se placer dans une perspective dynamique en cherchant une règle qui détermine une décision pour chaque période future comme fonction de l'information qui est disponible quand la décision est prise. Exemples micro et macro-économiques. La dépression américaine des années 1930 et la Hollande de 1957 à 1959. Un chapitre est consacré à la prise de décisions par un comité dont les membres ont des préférences différentes. 865. Théorie générale, gestion des entreprises, cycles économiques, planification. Paris, Centre national de la recherche scientifique, 1962, 166 p. 866. THIEMEYER, T. « Thèses relatives à la formation des prix dans les entreprises publiques », Annales de l'Economie collective 50 (2), avr.juin 1962 : 311-326. Examen du principe de l'élasticité de la politique des prix et de la multiplicité des systèmes de formation des prix. Critiques de la vente au coût marginal, mais la vente au coût moyen n'est pas le seul système assurant la rentabilité à l'entreprise. Le principe de la formation du prix au coût marginal de longue période manque également d'efficacité. Les entreprises publiques peuvent jouer un rôle régulateur des prix sur des marchés oligopolistiques. Une politique de prix des entreprises publiques doit se référer avant tout aux objectifs que s'est fixé le système économique. 867. THIONET, P. « Information et utilité collective », Etudes et conjoncture 18 (4-5), avr.-mai 1963 : 319-361. On peut tirer des enseignements de la théorie des jeux à deux personnes à somme non nulle, même pour un nombre de joueurs supérieur à deux. Dans la planification les écarts prévision-réalisation

258

entraînent des pertes d'utilité individuelle et collective et il ne semble pas qu'un réajustement rapide du plan puisse souvent permettre de réduire cette perte. « Price strategies of an ' ignorant ' monopolist », pp. 2 8 3 296 in : WOLD, H.O.A., ed. Economic model building. Amsterdam, North Holland Publishing C°, 1964.

868. THORE, S.

8 6 9 . TINBERGEN,

J.

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« Government budget and central economic plan », (3), juil. 1 9 4 9 : 1 9 5 - 2 0 5 .

4

870. TINBERGEN, J. « The influence of productivity on economic welfare », Economic Journal 62 (248), mars 1952 : 68-86. Centralisation and decentralisation in economic policy. Amsterdam, North Holland Publishing C°, 1954, v m + 80 p.

8 7 1 . TINBERGEN, J .

872. TINBERGEN, J. L'Econométrie. Paris, A. Colin, 1954, 213 p. L'économétrie pourrait se définir comme « l'observation statistique de concepts reposant sur une théorie », ou encore « l'économie mathématique travaillant sur des données chiffrées ». Méthodes de travail de l'économétrie. Résultats. Politique économique: essai 1° d'évaluer pour les Pays-Bas l'influence de la politique des salaires, des impôts et des prix (dévaluation comprise) et d'un accroissement de productivité sur la balance des paiements et l'emploi; 2° de donner quelques exemples de « régulateurs inefficaces » en politique économique; 3° d'illustrer des questions de méthodologie. Appendices : a) usage de l'analyse de corrélation dans la recherche économique; b) preuve statistique du principe d'accélération; c) élasticité à long terme du commerce extérieur. 873. TINBERGEN, J. The design of development. Baltimore, The John Hopkins Press, 1958, v m + 99 p. (I.B.R.D. The Economic Development Institute.) Le choix rationnel des investissements maximisant la consommation nationale au moindre coût ne peut se fonder sur des prévisions de flux à actualiser, déterminés par la seule considération des prix actuels du marché. Les prix de certains facteurs de production diffèrent souvent de leur « valeur intrinsèque » ou « prix de référence » qui prévaudrait si 1° le modèle d'investissement était effectivement mis à exécution, et 2° l'équilibre existait sur les marchés mentionnés. Etude des déséquilibres qui déterminent la divergence des prix de marché et des prix de référence. Economic policy. Principles and design. Amsterdam, North Holland Publishing C°, 1956, 276 p. Les chapitres fondamentaux de cet ouvrage sont ceux consacrés aux limites de la politique économique : 1° La politique « quantitative» est représentée par « les changements qui peuvent être supportés dans les valeurs des instruments de la politique économique ». Le mode d'action ambitieux mais rapide est fréquemment employé. L'auteur l'étudié en « économie fermée » et en « économie ouverte ». 2° La politique « qualitative » implique des changements de struc-

8 7 4 . TINBERGEN, J .

259

ture, c'est-à-dire dans « l'ensemble des éléments de l'organisation de la société humaine ». 3° Les réformes sont des « changements dans les traits les plus fondamentaux de l'organisation sociale ». Elles concernent les valeurs spirituelles et les « relations essentielles entre les êtres humains ». Le livre se termine sur quelques remarques sur l'organisation de la politique économique. 875. TINBERGEN, J. Selected papers. Amsterdam, North Holland Publishing C°, 1959, 318 p. Ce recueil permet d'aborder notamment la pensée de TINBERGEN, J. concernant l'équilibre, les cycles, les mouvements à long terme du commerce international. La théorie des mouvements de tendance et un modèle de détermination du chômage technologique. Bibliographie des travaux de l'auteur. 876. TINBERGEN, J.; Bos, H.C. Mathematica! models of economie growth. New York, MacGraw-Hill, 1962,144 p. Le modèle économique peut fournir un instrument de coordination parce qu'il est une connaissance ordonnée et complète. L'ouvrage présente un grand nombre de petits modèles dont chacun est une brève schématisation fondée sur sept ou huit relations. Les auteurs font appel à un « croisement de critères » (nombre de ressources rares, nombre de secteurs, possibilités de substitution entre facteurs de production, etc.). 877. TINBERGEN, J. « La Planification aux Pays-Bas », pp. 55-64 in : La Planification en cinq pays de l'Europe occidentale et orientale. Paris, Institut universitaire d'études européennes, 1962. Planification à court terme (coïncidant avec l'année fiscale) et planification à long terme (20 à 25 ans). Le modèle mathématique vérifié à l'aide de méthodes statistiques combine des données et des variables. Les variables-buts les plus importantes depuis la guerre ont porté sur : 1° l'excédent de la balance des paiements; 2° l'emploi; 3° le niveau des investissements; 4° le rapport salaires moyensrevenu national par habitant; 5° le niveau des prix. Les instruments indirects sont les impôts directs et indirects, les dépenses publiques, le niveau des salaires, la politique de crédit. La prévision à court terme utilise comme données : le niveau de la demande internationale des produits exportés par le pays, le niveau des prix d'importation, le taux de croissance de la population active, le taux d'augmentation autonome de la productivité. Plan par secteur et plan monétaire (tableau des flux financiers entre les secteurs pour le financement des flux réels) complètent le modèle global. Procédure d'établissement du plan. 878. TINBERGEN, J. « L'Organisation de l'économie au service de l'homme. Rapport de synthèse », Annales de l'Economie collective 51 (1) ; 51 (2-3), j a n v . - m a r s e t a v r . s e p t . 1 9 6 3 : 1 0 3 - 1 1 1 e t 3 9 7 - 4 3 0 .

Les problèmes macro-économiques se rattachent à l'économie de bien-être. Les buts visent les composantes du bien-être social, il s'agit de comparer un accroissement d'utilités pour un individu avec une diminution d'utilités pour un autre individu et de déterminer

260

si, globalement, il y a ou non accroissement de liquidités sociales. Les moyens du régime économique peuvent être décrits à travers les institutions qui forment un ensemble interdépendant remplissant si possible les conditions de l'optimum. L'article analyse le degré optimum de décentralisation des décisions, l'élaboration des décisions de groupes, les institutions et instruments qui peuvent contribuer à l'optimum : unités de production, système des prix, système politique, système culturel. L'organisation optimum de la production pose deux problèmes : I o le secteur privé peut comprendre toutes les activités de production ayant comme caractéristiques des coûts marginaux égaux ou supérieurs aux coûts moyens et une absence d'effet extérieur (effet sur le bien-être des personnes autres que celles qui paient les produits qu'elles achètent); 2° le secteur public intervient lorsque le processus de production manifeste l'une des deux caractéristiques suivantes : soit des coûts marginaux inférieurs aux coûts moyens, soit la présence d'effets extérieurs. L'article se termine sur des propositions concernant l'action des autorités internationales et un système de vote dans les décisions internationales. « Planification de la croissance économique », Revue économique et sociale 21 (4), oct. 1963 : 309-316. Une politique de développement est nécessaire pour atténuer les écarts entre les différents revenus nationaux. Elle implique une analyse de la situation économique de chaque pays avec fixation de la part du revenu national destinée aux investissements productifs, des choix de priorité d'investissements pour les grands secteurs, l'établissement d'échelles de critères pour la sélection des projets d'investissements prioritaires.

879. TINBERGEN, J .

880.

TINBERGEN,

J. Central planning. New Haven - London, Yale University Press, 1964,150 p. Livre consacré aux aspects économiques et administratifs. L'essentiel est constitué par les réponses à un questionnaire envoyé aux bureaux de planification du monde entier dont on peut regretter que quelques questions aient été mal formulées ou mal interprétées. Un ouvrage essentiel de « planologie comparative ».

881.

TINBERGEN,

J.; B A Y K O V , A. Economie et C", 1964, 144 p.

planning.

La Haye, Mouton

International economie integration. Amsterdam, Elsevier, 1965, 142 p. Après un examen des principales forces économiques au niveau international, l'auteur, dans une seconde partie, définit l'intégration économique comme le degré optimum de centralisation des activités et de la politique économique. Après une discussion des buts et des moyens de cette politique, l'auteur présente une description de l'intégration économique en Europe et préconise une politique mondiale de développement allant avec une intégration financière. Le rôle des agences de financement international est examiné.

882. TINBERGEN, J .

261

883. TOBIN, J. « Economic growth as an objective of government policy », American economic Review 54 (3), mai 1964 : 1-20. Tous les gouvernements se proposent actuellement d'atteindre le développement économique, ce qui exige une étude détaillée des besoins structurels. 884. TONIOLLI, M.A. « Prezzo delle imprese pubbliche a costi crescenti e rendita del produttore » (Prix des entreprises publiques à coûts croissants et rente du producteur), Giornale degli Economisti ed Annali di Economia

21 (11-12), nov-déc. 1962 : 742-771.

L'hypothèse du prix d'équilibre égal au coût marginal se déduit logiquement de la conduite économique des agents et est une exigence de toute maximation de bien-être collectif. La détermination du prix des entreprises publiques à coûts croissants conduit à admettre comme économiquement convenable un prix égal au coût moyen. Mais cette proposition est inacceptable. L'équilibre entre le prix et le coût marginal satisferait à la fois les intérêts des consommateurs, du produit de l'entreprise publique et l'intérêt collectif.

885. TOUCHARD, J.; SOLÉ, J . « Planification et Technocratie. Esquisse d'une analyse idéologique », pp. 23-34 in : La Planification comme processus de décision. Paris, A. Colin, 1965. (Cahiers de la Fondation nationale des Sciences politiques, 140.) 886. « Transfert (Le) des objectifs économiques des autorités nationales à des autorités communautaires », Cahiers économiques de Bruxelles 26 (2), avr.-juin 1965 : 163-181. 887. TREMPONT, S. « La Politique de développement régional en Belgique », Revue du Marché commun 21, janv. 1960 : 26-30. 888. TREVES, G. L'Organisation gouvernementale pour le développement économique. Bruxelles, Institut international des Sciences administratives, 1963, 87 p. (12" Congrès international de Sciences administratives, Vienne : 16-20 juil. 1962.) 889. TRIFFIN, R. Monopolistic competition and general equilibrium Cambridge, Harvard University Press, 1949,196 p.

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Un taux de croissance élevée oblige le secteur agricole à d'incessantes adaptations. L'accroissement de la production peut déterminer des baisses de revenus. La mesure de l'incidence des changements sur le revenu moyen agricole par rapport aux revenus non agricoles doit se ramener à celle de l'élasticité de l'offre globale et de la demande de facteurs de production. 898. UNESCO. « La planification à long terme dans le domaine de l'éducation », Revue analytique de l'Éducation 9 (7), sept. 1957, 17 p. 899. UNESCO. La Planification de l'éducation. Recherche d'éducation comparée. Paris, UNESCO, 1962, 192 p. (UNESCO-BIE publication, 241.) 900. UNESCO. « La Planification de l'éducation. Répertoire préliminaire », Revue analytique de l'Éducation 14 (2), 1962, 36 p. 901. UNESCO. Principes de la planification de l'enseignement. Paris, UNESCO, 1962, 42 p. (UNESCO, études et documents d'éducation, 45.) 902. UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES. Institut de Sociologie. Centre d'économie régionale. Bibliographie internationale d'économie régionale. Bruxelles, Institut de sociologie Solvay, 1964, 768 p. 903. UNIVERSITY OF CAMBRIDGE. Department of Applied Economies. Exploring 1970. Some numerica! results. London, Chapman and Hall, 1965, 1 0 7 p.

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904. URI, P. « La Planification entre les nations pour construire l'Europe », Annales de l'Economie collective 51 (1), 51 (2-3), janv.-mars, avr.sept. 1963 : 59-72 et 333-335. L'auteur estime que le Marché commun réalise les conditions propices au développement planifié de l'Europe et propose un modèle pour l'ensemble de la Communauté. 905. UTKTNT, E.A. Problemi) planirovanija v blèmes de planification dans les pays mika, 1965, 168 p. 906. VANONI, E. Discorsi sul programma di sur le programme de développement poligrafico dello Stato, 1956, 297 p. 907. VASSEUR, M. L'Etat, banquier d'affaire.

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908. VEIT, O. « Les Enseignements de la politique monétaire en Allemagne fédérale », Revue d'Economie politique 70 (6), nov.-déc. 1960 : 157172.

Une politique purement monétaire peut entrer en contradiction avec la politique économique de l'Etat, en particulier lorsque celui-ci recherche le plein emploi, ce qui oblige dans certains cas à sacrifier la valeur de la monnaie. La stabilité externe de la monnaie peut également se trouver opposée à la stabilité du pouvoir d'achat. Les partisans de la stabilité des prix intérieurs en Allemagne occidentale ont fait passer celle-ci avant la stabilité externe. De plus, si la monnaie conservait une neutralité absolue, les consommateurs pourraient s'attendre à une baisse des prix en raison des baisses des coûts de production. Après avoir maintenu cette stabilité des prix, la Banque fédérale se montre favorable à une baisse. Enfin, le risque de voir se transformer l'inflation par le crédit en inflation des prix demeure.

909. VERAN-PUIDOT, P. « Le Plan intérimaire du Troisième au Quatrième Plan de modernisation et d'équipement», Techniques Trésor 7 (38), sept. 1960 : 128-135.

910. VERDOORN, P.J. « Complementarity and long-range projections », Econometrica

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911. VERGEOT, J. « Un exemple de programmation économique : les plans français d'équipement et d'expansion », Revue du Conseil économique wallon 35, nov.-déc. 1958 : 1-9. 912. Verkenning (Een) der economische toekomstmogelijkheden van Nederland. 1950-1970. (Une évaluation des potentialités économiques des Pays-Bas. 1950-1970.) 's Gravenhage, Central Planbureau, 1955, 144 p. 913. VERMOT-GAUCHY, M. « La Planification à long terme vers de nouvelles méthodes d'étude », Bulletin S.E.D.E.I.S. (Futuribles) (851852,10-20 avr., 1" mai 1963 : 44 et 54 p. Méthode de prévision des besoins en main-d'œuvre de différents 264

types et niveaux de qualification en fonction des diverses options à long terme d'une politique du travail en France (1959-1975). Ressources et besoins en liaison avec la réforme de l'enseignement et les plans d'investissement universitaire. 914. VERNOVSKIJ, A.I. « cto ito ' plany '? — O susînosti i metodah elconoj miceskogo programirovanija v Zapadnoj Evrope. 2> (Que sont les plans? Essence et méthodes de programmation en Europe occidentale), Znanie, Serija III (Ekonomika) 12, 1964 : 40 p. 915. Vers une coordination des programmes nationaux à moyen et long terme. Paris, B.R.A.E.C., 24, rue de Léningrad, déc. 1963, 107 p. Multigr. (Bureau de recherches et d'action économique, 27.) 916. VIAU, P. Démocratie, planification, aménagement. Paris, Editions ouvrières, 1964, 216 p. Nécessité d'un passage de la démocratie politique à la démocratie économique; le plan doit répondre aux besoins des citoyens, prévoir la demande finale, orienter l'expansion. Arbitrages au cours de l'élaboration. L'aménagement du territoire doit se réaliser à partir de pôles de développement, éviter le danger des interventions dispersées, rechercher un équilibre agriculture-industrie. Les instances régionales doivent être intégrées dans le processus d'élaboration du plan. 917. VIENNEY, C. « Une planification difficile». Coopération 36, fév. 1966: 7-18.

Les plans, de plus en plus précis, impliquent un nombre croissant de choix politiques et sont donc plus difficiles à mettre en œuvre. 918. VIET, J. Les Méthodes structuralistes dans les sciences sociales. Paris, Mouton et C", 1965, 246 p. Voir notamment : I : Différentes tendances de la méthode structuraliste, et V : Méthodes structuralistes en science économique : notions d'équilibre; dynamique; temps; micro-structures et macrostructures. 919. VIET, J. Input-outpul. tème de W. Léontieff. 1966, 143 p.

Essai de présentation documentaire du sysPréface d'E. Malinvaud. Paris, Mouton et C",

920. VILLEY, D.; BAUCHET, P.; BANDT, J. DE. Marché

et Plan.

Croissance

et destruction créatrice. Paris, Cujas, 1965,149 p. Discussion des trois rapports présentés au Congrès des économistes de langue française en 1964 sur : « Marché et Plan : l'option du système », « La régulation par le Plan » et « Croissance et destruction créatrice ». Les deux premiers rapports donnent lieu à une riche discussion doctrinale sur le dirigisme et la planification, alors que le rapport de J. de Bandt appelle une discussion sur les mécanismes de l'investissement, de l'emploi, etc., en relation avec le progrès technique.

921. VINCENS, J. « De la planification indicative », Revue de Science et Législation financières 51 (4), oct-déc. 1959 : 575-595. 265

922. ViOT, P. « Les Institutions de l'aménagement du territoire », Revue de l'Action populaire 189, juin 1965 : 674-691. 923. VIOT, P. « Planification et aménagement du territoire », Economie Humanisme

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924. VITELLO, V. « I quattro anni dello schema Vanoni » (Les Quatre années du Plan Vanoni), Politica ed Economia (Roma) 3 (8-9), aoûtsept. 1959 : 376-380. 925. VITO, F. « La Programmazione economica e la participazione del sindacato » (La Programmation économique et la participation du syndicat), Rivista internazionale di Scienze sociali 34 (4), juil.août 1963 : 309-325.

La participation syndicale à l'élaboration et à l'exécution des plans en Italie devra s'effectuer : les objectifs du Plan doivent être retraduits en termes d'offre de travail. 926. VOGT, W. Makroökonomische Bestimmungsgründe des wirtschaftlichen Wachstuns der Bundesrepublik Deutschland von 1950 bis 1960 (Bases macro-économiques de la croissance de la République fédérale d'Allemagne de 1950 à 1960). Tübingen, Mohr, 1964, 226 p. Modèle théorique (vingt variables endogènes et vingt-six variables exogènes), description et interprétation, notamment étude des facteurs limitant la croissance de l'Allemagne fédérale, du point de vue de l'offre et de la demande. 927. VOIGT, F. Die volkswirtschaftliche Bedeutung des Verkehrssystems (La signification économique du système de transports). Berlin, Duncker und Humblot, 1960, 329 p. (Verkehrswissenschaftliche Forschungen Universität Hamburg.) 928. VOSGERAU, H.J. Über optimales wirtschaftliches Wachstum. Ein Beitrag zur makroökonomischen Theorie des Investitionsoptimums (Sur la croissance économique optimale. Contribution à la théorie macroéconomique de l'optimum des investissements). Basel, Kyklos, Tübingen, Mohr, 1965, 120 p. 929. WAISGLAS, N.J. « A labor view on economic planning », public Administration 8 (2), juin 1965 : 141-145.

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MAN, G., ed. Value and Plan, Berkeley - Los Angeles, University of California Press, 1960, vm + 370 p. Bibliogr. Index. (Russian and East European Studies.) L'auteur cherche à établir pour chaque type de structure institutionnelle des conditions permettant d'obtenir le maximum de bien-être et met en évidence les variables et paramètres qui peuvent être manipulés par le planificateur. Il s'agit en particulier de déterminer dans quelles conditions le contrôle des prix s'avère nécessaire et quels sont les autres instruments dont dispose la planification pour influer

266

sur le système économique. Référence est faite à la planification en Union Soviétique et en Yougoslavie. 932.

933.

G. « Planning like the French? », Bankers Magazine 1461,1463, déc. 1965, fév. 1966 : 357-361 et 91-96. Le N.E.D.C. doit suivre l'exemple du plan français : la planification et l'intervention de l'Etat sont très efficaces. Wirtschaftsprogrammierung in W A T E R S C H O O T , J . VAN. Fünf Jahre Belgien (Cinq ans de programmation économique en Belgique). Kiel, Institut f ü r Weltwirtschaft der Universität Kiel, 1965, 18 p. WASSERMAN,

Development planning. Lessons of experience. Baltimore, Johns Hopkins University press, 1965, 706 p. Bibliogr. Ecrit par l'un des principaux spécialistes de la planification du développement de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, cet ouvrage aborde en réalité bon nombre de problèmes communs à la planification indicative des pays industrialisés et des pays peu industrialisés, bien que les expériences soient toutes tirées des pays du « tiers monde ». On retiendra particulièrement les développements concernant les étapes de la planification et les difficultés d'une planification globale, la description des caractéristiques des plans, les chapitres sur les rapports entre budget et plan et sur les difficultés de l'application. Dans une seconde partie réservée à l'organisation de la planification, l'auteur décrit les fonctions du plan, le rôle et les types d'organisation du Bureau du Plan.

9 3 4 . WATERSTON, A .

« Un prodige de l'après-guerre : la planification du développement », Finances et Développement, mars 1965 : 1-9. La planification dans le monde après guerre et actuellement.

9 3 5 . WATERSTON, A .

936.

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937.

W E I N E R , H.E. British labor and public ownership. Washington, Public Affairs Press, 1960, 111 p. Evolution de l'attitude du mouvement travailliste à l'égard des nationalisations en Grande-Bretagne. La propriété des entreprises fait place à la notion de « public control ».

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941. WICKHAM, S. « D e s Plans indicatifs de transports», Revue économique (Paris) 14 (6), nov. 1963 : 865-890. Les transports présentent à chaque instant, dans l'économie contemporaine, de larges excédents de capacité inemployée contrastant avec des insuffisances aiguës localisées à certains goulots. Ils représentent 20 à 30 % du capital national, part bien supérieure à leur valeur ajoutée au produit national. Une anticipation meilleure des investissements sur la demande y semble particulièrement souhaitable. 942. WICKHAM, S. Concentration et dimension. Paris, Flammarion, 1966, 246 p. Favorisé par l'évolution technique, le processus de concentration, sous ses diverses formes, apparaît comme freiné par toute une série de causes : la France est en retard, de ce point de vue, à la fois sur les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, mais également sur la Belgique, les Pays-Bas et l'Italie. 943. WILDGEN, F. National saving at potential output to 1970. Ottawa, Canadian Economic Council, 1965, 43 p. (Staff Study, 10.) 944. WILLIAMS, J.H. Economic stability in a changing world : Essays in economic theory and policy. New York, Oxford University Press, 1953, 284 p. 945. WILLIAMS, B.R. « Research and economic growth, what should we expect? » Minerva 3 (1), automne 1964 : 57-71. Rapport entre taux de croissance et pourcentage du revenu national affecté à la recherche. 946. WILSOH, H. « U n Plan cuatrienal para Gran Bretana» (Un Plan quadriennal pour la Grande-Bretagne), Revista de Economia politico. (Madrid) 28, mai-août 1961 : 554-574. 947. WILSON, T. Planning and growth. London, MacMillan, 1964, 210 p. On notera particulièrement la distinction entre deux types de planification : ou bien l'Etat cherchera, par un grand nombre de mesures, à favoriser la croissance; ou bien le gouvernement proposera un certain taux de croissance pour l'économie dans son ensemble et pour les branches prises en particulier. Un développement sur « plans et prévisions ». Ce que l'on nomme « plans nationaux » est en fait le plus souvent hybride. Ce sont, en partie, de véritables plans, et en partie, des prévisions. Quelques courts chapitres sur la planification communiste, la planification française et la planification dans les pays sous-développés. Chapitres sur la politique générale régionale, sur l'inflation, etc. Le rôle du N.E.D.C. 948. WOLD, H.O.A. Econometric model building. Amsterdam, North Holland Publishing C°, 1964, 419 p. Ouvrage collectif. 1° Les méthodes des enchaînements de causes; 2° Contributions mathématiques et de théorie statistique; 3° Contributions économiques; 4° Contributions empiriques. 949. WOLD, H.O.A.; JUREEN, L. Demand Wiley, 1964, 358 p. 268

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950. WOLF, G. « Le Rôle de la Trésorerie flans la coordination de la politique économique en Angleterre », Etudes économiques (Möns) (114-115), d é c . 1961 : 171-187.

La trésorerie britannique est à la fois un département administratif comme les autres et un super-ministère. Son rôle dans la coordination des programmes (investissement, importation) et dans l'établissement du budget économique de la Nation (analyse de la situation économique et direction de la politique économique). 951. WOLFF, J. La Prévision. Paris, Berger-Levrault, 1963, 246 p. La première partie est consacrée à la prévision au niveau national. Les prévisions à long terme sont soit qualitatives — utopie, prospective, futurisation, — soit quantitatives et portent sur la démographie, la productivité, le produit intérieur brut. Les méthodes du moyen et du court terme se réfèrent à la planification indicative française et aux budgets économiques. 952. WOLFF, P. DE. « Het Nederlandse Centraal Planbureau » (Le Bureau central du Plan néerlandais), Etudes économiques (Möns) 112-113, n o v . 1960 : 121-135.

953. WOLFF, P. DE. « La Politique économique à long terme des Pays-Bas », Revue de la Société Belge d'Etudes et d'Expansion 60 (194-195), janv.-fév., mars-avr. 1961 : 129-145. 954. WOLFF, P. DE. « Les Techniques de la planification néerlandaise », pp. 107-146 in : Les Problèmes de la Planification. Bruxelles, Institut de Sociologie Solvay de l'Université de Bruxelles, 1962. 955. WOLFF, P. DE. « The scope, methods and tools of planning », pp. 3-14 in : Planning papers read at the business economists conference at Oxford. Margate, Eyre and Spottinswoode, H.M. printers, 1966, 44 p. 956. WONNACOTT, R.J. Canadian-American dependances. An interindustry analysis of production and prices. Amsterdam, North Holland Publishing C°, 1961,143 p. Essai de mise au point d'un modèle des relations canado-américaines. Mise en oeuvre des données quantitatives. Modèle des prix et rôle des salaires canadiens. 957. WOOD, M.K. Quantitative approaches to public policy formation. Adress to the Operations Research Society of America. Boston, Operation Research Society of America, 6th May 1965,12 p. 958. WOOD, M.K. « P.A.R.M. An economic programming model », Management Science 11 (7), mai 1965 : 619-680. 959. WOYTINSKY, W; « La Planificación económica en los Estados Unidos» (La Planification économique aux Etats-Unis). Unwersitas. (Bogota),

15 déc. 1958 : 261-270.

960. WJRIGHT, R. Investment decision in industry. London, Chapman and Hall, 1964, 170 p. L'analyse reposant sur la « maximation du profit » est sommaire. L'entreprise est dans l'impossibilité de procéder au calcul marginal, 269

en raison de l'univers incertain qui l'environne. Le chef d'entreprise est en réalité dans une situation analogue à celle que présentent les problèmes d'optimisation. S'il est en position défensive, il ne fera qu'imiter ses concurrents; s'il a une stratégie offensive, il lui faut réduire l'incertitude. 961. YÀMADA, R. « On the method of the economic plan (1958-1962) of Japan », Annals of the Hitotsubashi Academy 10 (1), août 1959 : 21-36. 962. YOUNES, Y. Ordres de production et procédures décentralisées d'élaboration des plans. Paris, Centre d'études et de recherches mathématiques appliquées à la programmation, 1966, 15 p. Multigr. 963. YOUNG, J.H. « Planning in Canada : problems and prospects », Canadian public Administration 8 (2), juin 1965 : 131-137. 964. ZANGARI, G. « Profili costituzionali della participazione sindacale alla pianificazione economica » (Aspects constitutionnels de la participation syndicale à la planification économique), Rivista trimestriale di Diritto pubblico 14 (4), juil.-sept. 1964 : 549-614. Dans un système démocratique à plusieurs partis, les syndicats peuvent, dans une certaine mesure, participer non seulement à l'élaboration mais à l'exécution des tâches fixées par la planification. 965. ZAPPA, G. « La Pianificazione in una economia di mercato » (La Planification dans une économie de marché), Tempi moderni 6 (14), juil.-sept. 1963 : 79-96.

966. ZIELINSKI, J.G. « Are there laws of planning? Socialist planning and its relevance to suited economies », Economic planning 5 (1-2), 1965: 43-52.

Des principes généraux qui peuvent être appliqués dans n'importe quel contrôle socio-économique et en particulier l'expérience des pays socialistes qui peut être utilisée dans les pays sous-développés. 967. ZIMMERMAN, L.J. « La Méthode de la planification économique », Industria (3), juil.-sept. 1962 : 300-316. Les problèmes qui se posent à l'Etat pour faciliter le développement économique en aidant les investissements privés et en prenant des initiatives lorsque ces investissements font défaut obligent à instituer un bureau de planification et à p r e n d r e des orientations portant sur : 1° les choix de taux d'investissements; 2° la planification structurelle à long terme; 3° la planification régionale; 4° la planification à court terme. Les décisions politiques doivent être examinées par les services techniques pour en apprécier la consistance. Le rôle du Bureau de planification est d'élaborer un système de critères pour apprécier les projets et déterminer ainsi les priorités d'investissement. Mais la planification des pays sous-développés exige une action internationale visant à la stabilisation des prix des matières premières et des produits d'importation et d'exportation, et à l'attribution de prêts. 270

968.

ed. Economic planning. The Hague, Mouton and C°, 1963, 144 p. En plus de deux contributions provenant de pays à économie socialiste ( B A Y K O V , A . , pour l'U.R.S.S., et P A J E T S K A , J . , pour la Pologne), ce livre présente sous forme relativement succincte les techniques de planification indicative ( T I N B E R G E N , J . ; V E R D O O R N , P.-J., O ' C A R O L L , F.M.) : critères de sélection des projets, modèles de projections à long terme; rôle du capital; distribution des revenus et développement économique. ZIMMERMAN, L.J.,

271

Achevé d'imprimer le 13 mai 1968 sur les Presses de l'Imprimerie de Châtelaudren (22) Dépôt légal : 2' trimestre 1968. N" d'éditeur 38