Les anciens commentateurs grecs des psaumes 8821003930, 9788821003936


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French Pages 357 [364] Year 1970

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Les anciens commentateurs grecs des psaumes
 8821003930, 9788821003936

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STUDI E T E ST I --------------

264

--------------

ROBERT DEVREESSE

LES ANCIENS COMMENTATEURS GRECS DES PSAUMES

CI TT A DEL VATICANO B I B L I O T E C A A P O S T O L IC A V A T I C A N A

1970

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STUDI

150. C ern ili, E . 11 e Libro della Scala » e la que­ stione delle fonti arabo-spagnole della D i­ vina Commedia. 1949. p p. 574, 15 tav. 151. Diw an A b a t u r ... or Progress through the Purgatories. Text with translation, notes and appendicee by E . S . D row er. 1950. p p. vit, 45, Facs. m . 6 5 0 x 0 ,2 4 .

E TESTI

173. Ilo n ig m a n n , p p. v u , 255.

E.

Patristic

Studies.

1953.

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152. L oen ertz, R . J . Correspondance de Manuel Calécas. 1950. p p . xit, 350.

176. T h e H aran Gawaita and The Baptism of fiibil-Ziw a ... translation, notes and commen­ tary by E . S . D row er. 1953. p p. xi, 96. Facs.

153. Prete, S . 11 Codice Bembino di Terenzio. 1950. p p. 110, 5 tav.

177. A ndreu, F . Le lettere di s. Gaetano da Thiene. 1954. pp. xxxiv, 144, 3 tav.

154. M ercati, G . Il frammento Maffeiano di Nestorio e la catena dei Salmi d’ onde fu tratto. 1950. pp. [ 5 ] , 40.

178. M ercati, A . I costituti di Niccolò Franco (1568-1570) dinanzi l ’ Inquisizione d i Rom a, esistenti nell’ Archivio Segreto Vaticano. 1955. pp. [ 2 ] , 242.

155. B lu m , R . La biblioteca della Badia Fioren­ tina e i codici di Antonio Corbinelli, 1951. p p. x it, 190. 156. C ia n , V . U n illustre nunzio pontificio del Rinascimento: Baldassar Castiglione. 1951. p p. xi, 340. 157. M ercati, A . p p . vi, 119.

D all’Archivio Vaticano .. . 1951.

158. M ercati, G . A lla ricerca dei nom i degli «al­ tri » traduttori nelle Om ilie sui Salmi di s. Giovanni Crisostomo e variazioni su alcune catene del Salterio. 1952. p p. vu i, 248, 10 tav. 159. R ossi, E . I l « Kitab-i Dede Qorqut » ; rac­ conti epico-cavallereschi dei turchi Oguz tra­ dotti e annotati con « facsimile » del ms. V at. turco 102. 1952. p p. 2 , [36 4 ]. 160. Pertusi, A . Costantino Porfirogenito: D e the­ matibus. 1952. pp. XV, 210. 3 tav.

179. P atzes, Μ . Μ . Κριτον τοΰ Π α τζή Τιπούκειτος. Librorum L X Basilicorum summarium. L i­ bros X X X IX -X L V III edid. S t. H o erm a n n et E . S eid l. 1955. p p. xxiv, 287. 180. B au r, C . Initia Patrum graecorum. Α - Λ . 1955. pp. exui [ 2 ] , 661.

V o l. I .

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Textgeschichte des Laertios Grosse Exzerpt Φ . 1955.

161. R ation es d ecim aru m Italia e. Umbria, a cu­ ra di P . S ella. I . Testo. 1952. pp. [ 4 ] , 916.

185. T archnisvili, M . Geschichte der kirchlichen georgischen Literatur. 1955. p p. 540.

1 6 2 . -------- I I . Indice. Carta geogr. delle diocesi. 1952. p p. 204.

186. L oenertz, R . J. Démétrius Cydonès, Cor­ respondance. V o l. I ... 1956. p p. XVI, 220.

163. M on n eret d e V illa rd , U . Le leggende orien­ tali sui Magi evangelici. 1952. pp. 262.

187. B idaw id, R . J. Les lettres du patriarche nestorien Timothée Ier. Etude critique ... 1956. pp. x m , 132 [4 8 ].

164. M ercati, G ., card. Note per la storia di al­ cune biblioteche romane nei secoli xvi-xix. 1952. p p. [ 5 ] , 190, 9 tav. 165. Miscellanea archivistica A ngelo Mercati. 1952. p p . XXVII, 462, ant. (ritr.), 10 tav.

188. A ly , W . De Strabonis codice rescripto, cuius reliquiae in codicibus Vaticanis V at. gr. 2306 et 2061 A servatae sunt. Corollarium adiecit F r. S b o r d o n e . . . 1956. p p. xiv, 285, 36 tav.

166-169. R o u ë t d e Jo u rn el, M . J ., Nonciatures de Russie d’après les documents authentiques. 1922-52. vo l. 4.

189. P asztor, L . - P irri, P . L ’ Archivio dei G o ­ verni provvisori di Bologna e delle Provincie Unite d e l 1831 ... 1956. pp. l x x x , 635.

170. M aier, A . Codices Burghesiani Bibliothecae Vaticanae. 1952. p p. v u , 496. Constantiniana.

190. S an tifa ller, L . Quellen und Forschuugen zum Urkunden- und Kanzleiwesen Papst Gre­ gors V I I . I . T e i l . . . 1957. p p. xxvi, 479, 25 tav.

172. G r a f, G . Geschichte der cliristlichen arabischen Literatur. V . Bd. Register. 1953. pp. 1, 196.

191. Incisa d ella R occhetta, G . - V ia n , N . Il primo processo per s. F ilip p o Neri . .. V o l. I. Testimonianze dell’ inchiesta romana: 1595 ... 1957. p p . XXVII, 419.

171. F ran ch i d e’ Cavalieri, 1953. p p . 207, [ 1 ] .

P.

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STUDI E TESTI -----------------------------

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ROBERT DEVREESSE

LES ANCIENS COMMENTATEURS GRECS DES PSAUMES

CITTÀ DEL VATICANO BIBLIOTECA

APOSTOLICA

VATICANA

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Imprimatur. t Petrus Camsius Tan Lierde, Vie. Gen. F. Vicariatu Civ. Vatic. die 13 Iunii 1970

T IP O G R A F IA P O L IG L O T T A V A T IC A N A

1970

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PRÉFACE

Qu’il me soit permis de relier la publication de cet ou­ vrage à de précieux souvenirs. En octobre 1922, j ’arrivais à Rome sur la présentation d’un collègue et ami de l’État-M ajor des Troupes françaises du Levant, devenu mon supérieur par la suite — S. É . le cardinal Tisserant, doyen du Sacré-Collège. Il eut la bien­ veillance de me recommander au préfet de la Bibliothèque Vaticane: c’était Mgr Giovanni Mercati. Celui-ci me proposa une étude sur les chaînes grecques des Psaumes et me mit entre les mains le Catalogue de KaroLietzmann. Quelques mois plus tard, Mgr Mercati, — qui jusque-là n’avait guère parlé au modeste lecteur feuilletant jour après jour, et presque sous ses yeux, les manuscrits Vaticans de cette catégorie, — me touchait à l’épaule et me demandait pourquoi, depuis des semaines, j ’avais quotidiennement sur le pupitre le V at. gr. 1789. Je lui répondis qu’à mon avis c’était le seul manuscrit ayant conservé le texte origi­ nal de l’exégèse d’Origène, d’Eusèbe, Didyme et d’autres encore sur le premier tiers du Psautier; j ’étais, on le devine peut-être, presque confus de ma hardiesse. Alors, Mgr Mercati me fit signe de l’accompagner à son bureau. Arrivé là, il me questionna sur les motifs de mon opinion. Puis soudain il enchaîna: Ce que vous me dites confirme une impression que j ’avais naguère bien souvent ruminée, mais que je n’ai pas eu le temps d’approfondir davantage; je la crois maintenant si bien justifiée que je vous abandonne tout de go mes notes sur les anciens exégètes

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VI

Préface

des Psaumes; la question vous appartient. E t il me remit dans les bras un lourd paquet d’analyses et de transcrip­ tions.. C’est à ce dossier, complété au mieux de mes possibilités depuis une bonne quarantaine d’années, qu’enfin je reviens aujourd’hui. Mais il était de toute justice que fut évoqué, dès le début, le souvenir de G. Mercati et que fussent dédiées à sa mémoire des pages où son nom sera fréquemment rappelé. Les divers auteurs recensés au long des pages qui sui­ vront ne sont pas traités uniformément. Le plus amplement — j ’allais écrire: le seul intégrale­ m ent — cité est Origène, pour cette seule raison que les fragments inédits de son Commentaire ne sont pas très nombreux et que la personnalité de l’auteur valait bien qu’on lui accordât un intérêt particulier. Qu’on ne s’étonne pas de la place réservée à Hésychius de Jérusalem. Tout d’abord, parce qu’il fallait distinguer au préalable la tradition de son triple Commentaire des Psaumes. Ensuite, parce que la plus grande partie du grand Commentaire étant inédite, je voulais en dénombrer les sources — ici des fragments, là un texte intégral — en sui­ vant l ’ordre du Psautier. Mais aussi, je l’avouerai sans dé­ tours, pris aux rets d’un auteur presque inconnu que j ’avais découvert au début de mes recherches, j ’ai cru longtemps pouvoir éditer ce qui restait du grand Commentaire en ques­ tion. J’avais donc rassemblé à cet effet tout un dossier sur l’exposé de sa théologie et sur la pratique de l’église de Jé­ rusalem, dont il fut, après Cyrille, l’illustration en ce début du Ve siècle. C’est pourquoi les p. 261-301 de ce volume sont occupées par une vue d’ensemble sur les divers thèmes abordés par Hésychius dans ses Commentaires. Pour les autres, je me suis borné à un simple registre des extraits découverts à travers les chaînes. C’est dire que je laisse une ample besogne à de plus jeunes que moi. J ’ai fait

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Préface

VII

de mon mieux pour leur faciliter la tâché, en donnant tout au long assez d’indications précises pour qu’ils la repren­ nent où je l’ai abandonnée. Après moi, ils pourront tirer parti des transcriptions et des notes du card. Mercati, ainsi que des miennes propres: j ’ai pris des dispositions pour qu’elles reviennent à la Bibliothèque Vaticane, où la plu­ part furent recueillies.

Septembre 1969.

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OUVRAGES LE PLUS SOUVENT CITÉS

I. Livres imprimés G. K aro et I. L xetzmawn, Catenarum, graecarum Catalogus. Ans den Nachrichten der K . Gesellschaft der Wissenschaften zu Gottingen, Philos.-hist. Niasse, 1902. Heft 1. 3. 5, p. 20-64. — Les manus­ crits y sont répartis en x x v i types, d’après une analyse de lem· contenu sur les psaumes x x ii et cxv; suit (p. 64-66) une liste de « codices uarii » (xxvn). A. B ahlfs, Verzeichnis der griechischen Handschriften des Alten Testaments. Aus den Nachrichten ..., 1914, Beiheft. - Réper­ toire des manuscrits de chaînes, p. 399-401; des commentaires, p. 402-410. G. card. Mercati, Psalterii Eexapli reliquiae. Pars prima « Osser­ vazioni », 1965; p. x m -x ix « Indicazione dei libri frequentemente usati »; cité sous l’abréviation Osservazioni » 1. Aux catalogues de Karo-Lietzmann et de Rahlfs on ajoutera le mémoire de M. R ichard , Quelques manuscrits peu connus des chaînes exégétiques et des commentaires grecs sur le Psautier, dans le Bulle­ tin d'information de l'Institut de Recherche et d'Histoire des textes, n° 3, 1954, p. 87-106. Pour n’avoir pas à multiplier des références usuelles, j ’indique les plus fréquentes d’entre elles, en dehors des volumes de la Patro­ logie de Migne ( = P.G.) cités d’un bout à l’autre: J. B. P itra , Analecta sacra Spicilegio Solesmensi parata, II-III, 1884; liste des manuscrits consultés II, p. 405-407 ( = P itra , Anal. s.). R. D evreesse , Chaînes exégétiques grecques, dans le Supplément du Dictionnaire de la Bible, I, 1928, col. 1114-1139. 1 Ib. (p. 45-49) sur les chaînes en général, comparées à celle du Psautier Hexaplaire de Milan.

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X

Ouvrages le plus souvent cités

II. Manuscrits Cette liste suit l’ordre du catalogue de Rahlfs, augmenté de quel­ ques modestes suppléments; dans la plupart des cas j ’y ai joint un renvoi à la classification proposée par Karo-Lietzmann ( = K.-L., type...). Après quoi l’indication des pages où le manuscrit est cité. Atfios Βατοπαιδίου 196.197 (Richard, Quelques manuscrits, p. 97): p. xvn, n. 14. — 1226.1241 (op. cit., p. 101): p. 248 n. 35. — Ίβήρω ν 597 (Rafilfs, p. 13): p. xv m , n. 21, 13, 16, 105-107, 108, 161-162, 165-166, 167-169, 237. — Λαύρα 1485 (Rahlfs, p. 20): p. x v n n. 14. — - Παντελεήμονος 33 (Rafilfs, p. 20): p. 248 n. 35. Bologne, Bibl. Univers. 2499: p. 246-247. Bucarest, Académie Roumaine 931 (Richard, op. cit., p. 101-102): p. x v m n. 21,10,13,16,93-94,105-107,108 (Eusèbe); 151, 161-162, 165-166, 167-169 (Didyme), 224-225 (Cyrille), 237 (Astérius). Cesena, Bibl. Malatestiana D x x v m 2-3: p. 251-252. Florence, Conv. soppr. 39 (Rahlfs, p. 63): p. 312 n. 2. — Bibl. Mediceo-Laurenziana, Plut, v 14 (Karo-Lietzm., p. 65: codices varii; Rahlfs, p. 65): p. 314, 315, 321 n. 68, 324. — Plut, vi 3 (Karo-Lietzm., p. 48 = type xvi; Rahlfs, p. 66): p. 6 n. 46, 242 n. 3, 253 n. 59, 324 n. 97, 328. Grottaferrata A. y. vi: : p. 244 n. 7. Istanbul, Bibl. patriarc., Panaghias Kamariotissès 9 (Richard, Les premières chaînes sur le Psautier, dans Bulletin d'information de l'Institut... des textes, n° 5, 1956, p. 88): p. x v m n. 21. Leningrad, Bibl. publique 64: p. 5 n. 37. Lesbos Λειμώνος 49 (Rahlfs, p. 100): p. 323 n. 91. Madrid, Bibl. ÎTacional 4582 (Rahlfs, p. 118 = type vm ): p. x ix n. 34. — Bscor. Ψ-ι-2: p. 244 n. 6, 250 n. 48. Messine, Bibl. Univers. 29-30 (Rahlfs, p. 136): p. 251, 255,256, 257-261. — 71: p. 241. — Bibl. Univ. 38: p. 309 n. 43. Milan, Bibl. Ambros. B. 106 sup. (Karo-Lietzm., p. 45 = type xiv; Rahlfs, p. 126): p. 250 n. 48, 324 n. 96, 99 et 101. — C. 98 sup. (Karo-Lietzm., p. 48 = type xvi; Rahlfs, p. 126): p. 242 n. 3, 253 n. 59, 326, 327, 328 n. 138. — F. 12 sup. (Karo-Lietzm., p. 39 = type xn; Rahlfs, p. 129): p. 327. — F. 126 sup. (Karo-Lietzm., p. 38 = type xi; Rahlfs, p. 129):

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Ouvrages le plus souvent cités

xi

p. xym , n. 26, 19-88 (Origène), 116-144 (Eusèbe), 181-210 (Didyme), 211-223 (Apollinaire), 240 n. 9, 261 n. 90. — M. 47 sup. (Karo-Lietzm., p. 64 = codices varii; Rabiis, p. 130): p. 318, 323. — O. 39 sup. (Rahlfs, p. 130-131): p. 3. — Q. 114 sup.: p. 246 n. 20. Moscou, Bibl. Synod. 358 (Karo-Lietzm., p. 53-54 = type xviii; Rahlfs, p. 147): p. 319. Munich, Bibl. Nationale 12. 13 (Karo-Lietzm., p. 27 = type m ; Rahlfs, p. 150): p. xvi n. 7. — 359 (Karo-Lietzm., p. 30 = type vi; Rahlfs, p. 156): p. x v m n. 20, 105-107, 165-166, 167-169, 237. Oxford, Bibl. Barocc. 118: p. 246. — Barocc. 223 (Karo-Lietzm., p. 35-37 = type x; Rahlfs, p. 170): p. 303 n. 6. — Barocc. 235 (Karo-Lietzm., p. 30 = type vi; Rahlfs, p. 170): p. XVI n. 6, x v m n. 20, 3-18 (Origène), 89-115 (Eusèbe), 147-175 (Didyme), 224-232 (Cyrille), 235-237 (Astérius), 326. — Mise. gr. 5 (Karo-Lietzm., p. 21-24 = type i; Rahlfs, p. 163-164): pp. 126, 134, 142, 148, 153, 158, 159, 160, 170, 206, 212, 215, 232, 235, 244, 245, 299 n. 444, 308, 314, 315, 319 n. 45-48, 322 n. 79 et 83, 324 n. 99, 327, 329. — New Coll. 31: p. 5 n. 35. — Th. Roe 4: p. 5 n. 35. — 13: p. 257-260. Paris, Bibl. Nationale Grec 139 (Karo-Lietzm., p. 27 = type m ; Rahlfs, p. 200): p. 89, 256, 260, 321. — 143 (Karo-Lietzm., p. 62 = type xxv; Rahlfs, p. 201): p. 325. — 146 (Karo-Lietzm., p. 47 = type xv; Rahlfs, p. 201): p. 89. — 164 (Karo-Lietzm., p. 65 = type xxvn : codices varii; Rahlfs, p. 204): p. 142, 173, 257, 261, 322 n. 83, 327. — 166 (Karo-Lietzm., p. 57-58 = type xxi; Rahlfs, p. 204-205): p. 245, 251. — 654: p. 250-253, 270 n. 158. — 655: p. 259 n. 80. — 843. 844: p. 238. — 1051: p. 238. — 1115: p. 241 n. 4. Coislin 10 (Karo-Lietzm., p. 55 = type xix; Rahlfs, p. 186): p. 5 n. 37, 245, 251, 313, 322 n. 79, 328. — 12 (Karo-Lietzm., p. 66 = type xxvn : codices varii; Rahlfs, p. 186): p. 240.

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S II

Ouvrages le plus souvent cités

— 44: p. 89, 116-117. — 80 (Eahlfs, p. 187): p. 316, 318, 328. — 187 (Karo-Lietzm., p. 64-65: codices varii; Eahlfs, p. 188): p. 319 n. 46 et 47, 324. — 189 (Karo-Lietzm., p. 31 = type vu; Eahlfs, p. 187): p. 5 n. 37, 318, 326. — 190: p. XX. — 275: p. 302 ss., 320, 323. — Supplément grec 423: p. 5 n. 36. — 474. 689 (Eahlfs, p. 215): p. xv n n. 14. — 773: p. 89 n. 1. — 1156 (Eahlfs, p. 216): p. xv n n. 14. Patmos, Μονή Ίωάννου τοϋ Θεολόγου 215 (Eahlfs, p. 218; Eichard, Quelques manuscrits, p. 102-103): p. xv m n. 25, 19-88 (Origène), 116-145 (Eusèbe), 181-210 (Didyme), 211-223 (Apollinaire), 240 n. 9. Eome, Bibl. Oasanat. 1908 (Karo-Lietzm., p. 63 = type xxv; Eahlfs, p. 234): p. 325. — Bibl. Valliceli. E 40: p. 241. Bibliothèque Vaticane, Barber. 340 (Karo-Lietzm., p. 21; Eahlfs, p. 237): p. 245, 319 n. 46 et 47, 322 n. 79, 323. — 348: p. 243 n. 2. — 525 (Eahlfs, p. 238; Mercati, Osservazioni, p. xvr): p. xvi n. 10. Borgian. 2-4: p. 303 n. 6, 304 n. 11. Ottob. 95: p. 251-252, 320. — 398 (Karo-Lietzm., p. 28-29 = type iv; Eahlfs, p. 241; Mer­ cati, Osservazioni, p. xin): p. 3 n. 19, 235 n. 6, 245, 318, 328. — 408: p. 325 n. 113. Palat, gr. 44 (Eahlfs, p. 242): p. 243-244, 315. — 247 (Karo-Lietzm., p. 34 = type vm ; Eahlfs, p. 243): p. 321 n. 67. Pii II, 8: p. 251-252. — 26: p. 319. Eegin. 40 (Karo-Lietzm., p. 35 = type ix; Eahlfs, p. 246): p. 244 n. 7 et 10, 247 n. 30, 248 n. 36, 251, 271, 313 n. 5, 314, 316, 324 n. 104. Vatican gr. 342: p. 3 n. 19. — 412 (Eahlfs, p. 251): p. 4 xvi n. 9, xvn. — 507: p. 252 n. 56. — 525: p. 253-256, 314, 329. — 619: p. 319 n. 46. — 627 (Eahlfs, p. 252; Mercati, Osservazioni, p. xvn): p. 303 ss., 328.

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Ouvrages le plus souvent cités

XIII

— 672: p. 325 n. 114. — 718 (Bahlfs, p. 254): p. 328 n. 131. — 744 (Karo-Lietzm., p. 49 = type x v n a; Bahlfs, p. 254; Mercati, Osservazioni, p. xiv): p. 247 n. 30, 258 n. 79, 326, 328. — 752 (Karo-Lietzm., p. 59 = type xxn; Bahlfs, p. 255; Mercati, Osservazioni, p. xiv): p. 245, 315, 324 n. 102, 326, 327. — 754 (Karo-Lietzm., p. 40-41 = type xm ; Bahlfs, p. 256; Mer­ cati, Osservazioni, p. xiv): p. 3 n. 15 et 19, 9, 240, 245, 313, 316, 317, 318, 319, 322 n. 79, 324, 327. — 1223 (Bahlfs, p. 260): p. 253-256, 329. — 1422 (Karo-Lietzm., p . 47 = ty p e XV; Bahlfs, p . 262-263): p . XV n. 3, 3 n. 17, 241, 245, 247 n. 30, 248 n. 36, 251-254, 319 n. 45, 326, 327. — 1447: p. 312 n. 2. — 1519: p. 6 n. 44. — 1617 (Karo-Lietzm., p. 49-50 = type x v n a; Bahlfs, p. 263): p. 328 n. 138. — 1682-1683 (Karo-Lietzm., p. 28 = type m ; Bahlfs, p. 265; Mercati, Osservazioni, p. xv): p. 118 n. 33, 169, 183, 211 n. 1, 212-219, 241, 248 n. 40, 250-254, 258 n. 78, 260, 261, 327. — 1685 (Karo-Lietzm., p. 41 = type xm ; Bahlfs, p. 265; O. Giannelli, Codices Vaticani graeci 1684-1744, 1961, p. 2-3): p. 322 n. 82. — 1747 (Karo-Lietzm., p. 43 = type xiv; Bahlfs, p. 265-266): p. 245, 251, 322 n. 79, 324 n. 96, 324, 327, 328 n. 133. — 1789 (Karo-Lietzm., p. 30 = type vi; Bahlfs, p. 266): p. x v m n. 20, 3-18 (Origène), 89-115 (Eusèbe), 147-175 (Didyme), 224232 (Cyrille), 235-237 (Astérius), 308, 326. — 2057 (Karo-Lietzm., p. 24-25 = type II; Bahlfs, p. 270): p. x ix n. 31, 245, 247 n. 30, 248 n. 36, 249, 251, 252, 254, 261, 315, 316, 319 n. 46, 323, 324, 325 n. 115, 326, 327, 329. Sinaï, Sainte Caterine 25 (Bahlfs, p. 286): p. x v n n. 14. Turin, Bibl. Kat. B. i. 22 [Pasini 79] (Karo-Lietzm., p. 52 = type x v n 6; Bahlfs, p. 298): p. 328 n. 138. — B. vn. 30 [Pasini 342] (Karo-Lietzm., p. 63-64 = type xxvi; Bahlfs, p. 299): p. 244 n. 5, 321, 324. — C.ii.6 [Pasini 221] (Karo-Lietzm., p. 64-65 = type xxvn: co­ dices varii; Bahlfs, p. 299): p. xvili n. 22, 18 n. 76, 116, 176178, 180-182, 184, 185, 187-190, 211-214. Venise, Bibi. Marciana. Appendix i, 29 (Bahlfs, p. 303-304): p. 246, 247.

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XIV

Ouvrages le plus souvent cités



I , 30 (Karo-Lietzm., p. 49 = type xvn; Rahlfs, p. 304): p. 147 n. 2. — I , 31 (Rahlfs, p. 304): p. 246. — I, 41 (Karo-Lietzm., p. 51 = type x v n b; Rahlfs, p. 305): p. 316 n. 26, 328 n. 129. Marcian. gr. 17 (Karo-Lietzm., p. 27 = type m ; Rahlfs, p. 308): p. 6, 256. — 19 (Rahlfs, p. 308): p. 244 n. 8, 315 n. 23. — 535 (Rahlfs, p. 310): p. 246, 247. — 536 (Karo-Lietzm., p. 34 = type vm ; Rahlfs, p. 310): p. 314, 324 n. 103. — 578 (Rahlfs, p. 310): p. 246, 247. Yérone, Bibi. Capit. 118 (Karo-Lietzm., p. 50 = type x v n b; Rahlfs, p. 311): p. 241. Tienne, Theol. gr. 8 (Karo-Lietzm., p. 29 = type V; Rahlfs, p. 318): p. XVI n. 5-6, 6 n. 47, 8 n. 61, 17-19, 21-26, 28, 30-32, 34-37, 39, 44, 46, 48-55, 60, 61, 63, 66, 76, 84, 85, 87 (Origène); 90, 108, 109, 115, 118-133 (Eusèbe); 169, 170, 171, 175, 185-191, 193-200 (Didyme); 211, 213-219 (Apollinaire); 227, 232 (Cy­ rille); 255, 309, 314, 316, 321, 323, 324, 328. — 17 (Rahlfs, p. 318): p. xv i n. 5 et 8. — 59 (Karo-Lietzm., p. 31 = type vn; Rahlfs, p. 320): p. 4 n. 24, 326. — 297 (Karo-Lietzm., p. 39 = type xn; Rahlfs, p. 323): p. xvi n. 5 et 11, 316. — 298 (Karo-Lietzm., p. 20; Rahlfs, p. 323): p. xv i n. 5 et 11. — 311 (Rahlfs, p. 323): p. 246 n. 21, 247.

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IN TR O D U CTIO N

1. L es

chaînes imprimées

La première chaîne imprimée se présente sous la forme d’une traduction latine d’extraits qui vont de Justin (f vers 165) à Ni­ céphore Blemmyde (milieu du x m e s.); elle fut composée par D. Barbaro, coadjuteur d’Aquilée1. On n’a pas encore retrouvé le manuscrit — à supposer qu’il en fut jamais aucun — traduit par Barbaro 23 . La seconde collection de fragments grecs sur le Psautier est due à Antoine Ajello (t nov. 1608) ®. Le troisième ouvrage consacré aux anciens exégètes du Psautier — et de beaucoup le plus important, puisqu’il s’étend à tout le livre sacré — est celui de Cordier4. Nous devons nous y arrêter un instant. Les circonstances, les sources, l’économie de l’ouvrage sont ex­ posées dans la Préface (p. xm -xiv): En furetant à travers les ma­ nuscrits grecs ramenés de Constantinople, un siècle bientôt aupa­ ravant, par l’ambassadeur Auger de Busbecke (1555-1562), Cordier s’est arrêté devant cinq manuscrits d’exégèse des Psaumes et il a 1 Aurea in quinquaginta Davidicos psalmos doctorum graecorum catena, V e­ nise, 1569. — Sur les extraits de Nicépliore cf. G·. M e r c a t i , Il Niceforo di Da­ niele Barbaro e il suo Commento del Salterio, dans Biblica, X X V I, 1945, p. 153181. 2 Cf. M e r c a t i , Ancora per Daniele Barbaro, dans Biblica, X X V II, 1946, p. 1-2; Studi e Testi 158, 1952, p. 163 « della quale [la chaîne de Barbaro] finora non si è riconosciuto l’originale greco ». Le nom de Nicéphore ne se retrouve, que je sache, dans aucune chaîne. 3 Antonii Agellii ex congregatione clericorum regularium episcopi Acernensis Commentarii in psalmos et in divini officii cantica. Bomae, ex Typographia Vaticana, m d c v i . L ’ouvrage est dédié à Paul V « quae fragmenta partim ex tuae Sanctitatis bibliotheca collegi, partim ex manuscripto piae memoriae Car­ dinalis Sirleti libro, quem ille commendaverat, delibaui ». Le manuscrit de Sirleto, auquel il est fait allusion est le Vatican grec 1422. 4 Expositio Patrum graecorum in Psalmos a Balthasare Corderio Soc. Iesu... concinnata, A n vers, 1643-1646, 3 v oi. in -folio (cf. K a r o -L ie t z m a n n , Catalogus, p. 20; B a h l f s , Verzeichnis, p . 399 n. 1; M a r ié s , Le Commentaire de Diodore de Tarse sur les Psaumes, 1924, p p . 119-123).

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XVI

Introduction

obtenu faculté de les examiner à loisir5. Deux lui paraissent mériter une attention spéciale (dimension, parchemin, écriture); cependant ils sont mutilés et l’un d’entre eux ne va pas au delà du ps. l 6. Pour suppléer aux lacunes de ces deux témoins, Cordier fit appel à deux manuscrits de l’Électeur de Bavière 7: de la combinaison des quatre, il tira une nouvelle « chaîne », celle qu’on lit d’un bout à l’autre de ses trois volumes. Mais il ne s’arrêta pas là. A Vienne, — et précisément parmi les manuscrits de Busbecke, — il avait repéré un Commentaire ano­ nyme assez copieux 8. Venant à Rome, il trouva deux exemplaires du même: l’un d’entre eux n’allait pas au delà du ps. l x x v i 9; l’au­ tre se réclamait de Théodore d’Héraclée101 , et Cordier acquiesça au titre en imprimant le texte. Des deux derniers manuscrits de Busbecke signalés plus haut u, il tira une Paraphrase à chacun des cent cinquante Psaumes. Les sources de Cordier dénombrées, il nous faut dire comment il les ajusta dans son ouvrage. L’explication de chaque psaume s’y trouve en effet — les « Annotationes » étant hors de notre propos — répartie sous quatre chefs: 1) VArgumentum·, il est tiré de Théodore d’Héraclée (gardons-lui provisoirement cette étiquette); 2) la Paraphrasis extraite des Vindob. 297, 298 et complétée çà et là par des emprunts au Vindob. 8; 3) le Commentarius, c’est-à-dire le gros de Théodore d’Héraclée, à la suite de l’argument; 4) la Catena Patrum proprement dite. Passons maintenant à une autre question. Ce Théodore d’Héra­ clée, auquel Cordier a fait un si grand honneur, quels titres pour-

5 Quatre manuscrits de Vienne, convenant à notre propos, ont gardé trace de l’appartenance à Busbecke: Theol. gr. 8, 17, 297 et 298. 6 Le premier est, à coup sûr, le Vindob. 8 (K a r o -L ie t z m a n n , p. 29 = type V; R a h l f s , p. 318; M a r ié s , op. oit., p. 75-77; R. C a d io u , Commentaires inédits clés psaumes. Étude sur... le manuscrit Vindobonensis 8, 1936, p. 15-23); assez proches du type vi de Karo-Lietzmann sont les fragments d’ Origène sur les ps. i-v, l -l v i i , ci-cv et sur le début du ps. c x x v m (fi. 210v-222). — Quant au second (ps. i -l ) je le rapprocherais volontiers du Barocc. 235; sur d’autres iden­ tifications proposées d’ailleurs, v. M a r ié s , Le Commentaire, p. 111-122. 7 Monacenses 12. 13 (K a r o -L ie t z m a n n , p. 27 = type m ; R a h l f s , p. 150). 8 Vindob. 17 (R a h l f s , p. 318; M a r ié s , p. 85-88). 9 C’est le Vat. gr. 412 (cf. Codices Vaticani graeci, II, 1937, p. 119), gui porte encore les vestiges d’une inscription au nom de Pierre de Laodicée. 10 Barberini gr. 525 (M a r ié s , p. 79). 11 Vindob. 297 (K a r o -L ie t z m a n n , p. 39 = type xii; R a h l f s , p. 323; M a ­ r ié s , p. 77, 122) et Vindob. 298 (K a r o -L ie t z m a n n , p. 20, R a h l f s , p. 323, M a r ié s , p. 122-123).

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Introduction

XVII

rait-il bien posséder à notre créance? Jérôme, il est vrai, l’a nommé (avec Origène, Eusèbe, Astérius, Apollinaire et Didyme) parmi les exégètes du Psautier12, mais de lui, il semble que rien ou presque rien n’ait été retenu dans nos chaînes 13. Or à ce même Commentaire dont nous nous occupons 14, le Yat. gr. 412 donnait un éponyme: Pierre de Laodicée1S. Mais qu’il s’agisse de Théodore d’Héraclée ou de Pierre de Lao­ dicée, le résultat est somme toute négligeable, car de cette sorte de chaînes sans lemmes il n’y a guère profit à tirer16. 2. D ivision

du

P sautier

et formation des chaînes

Avant d’aller plus avant, faisons une remarque par où nous nous engagerons au cœur même de notre propos: elle concerne les parties du Psautier. Les Juifs le distribuaient en cinq livres d’inégale lon­ gueur (i -x l , XLi-LXXi, Lxxn-Lxxxvm , Lxxxix-cv, cvi-cl), chacun des quatre premiers étant ponctué par un double Amen final. Cette division, acceptée par les plus anciens exégètes 17, se trouve encore signalée par Hésychius de Jérusalem à la fin de son grand Commen­ taire des mêmes psaumes, mais elle n’a guère laissé de traces dans nos chaînes 18. Celles-ci en effet — du moins les plus anciennes — 12 Epist. 112, 20 (éd. H il b e r g , I, 2, p. 390); De vir. ill., 90. 13 Ci-dessous, p. 328. 14 M. Richard en a signalé deux exemplaires dans les Vatopedi 196 et 197 Quelques {manuscrits..., p. 97); du Vatop. 196 ont été arrachés divers feuillets qu’on a pu retrouver dans les Paris. Suppl, grec 474, 689 (cf. M a r ié s , p. 82-84) et 1156. — Diverses sections ont leur parallèle dans ΓAthon, s. Athanasii 1485 (Θ 70), R a h l f s , p. 20; M a r ié s , p. 45-53) et le Sinait. 25 (61; R a h l f s , p. 286). 16 Ci-dessus n. 9. — Sur Pierre de Laodicée et la mince originalité des com­ mentaires des évangiles transmis à son nom cf. B a r d e n h e w e r , Gesch. d. ait kirehl. Lit., V, 1932, p. 107-109; — concernant le IVe évangile en particulier, je me permets de renvoyer à mon Essai sur Théodore de Mopsueste, 1938, p. 37, 295-296. 18 C’est au même genre de compilation qu’on rattachera le commentaire des psaumes ci-cvii réimprimé dans P.G., LV, 635-674; il est basé sur Théodoret, avec insertion de nombreux extraits tirés d’Eusèbe, de Didyme, d’ Hésychius (grand commentaire), plus rarement d’Apollinaire et d’Athanase. — Le com­ mentaire des ps. xcviii, 6-civ, 5 imprimé sous le nom d’Eusèbe (P.G., X X III, 1237 C-1304 B) provient d’ une mouture de cette espèce. « Origène (P.G. X II, 1056 A); Eusèbe (P.G., X X III, 66 C, 368 A, 821 D, 836 A); Epiphane (P.G., X L III, 244 D-245; cf. P.G., L X IX , 713; P it r a , Anal, s., II, p. 435, 11. 20-30). 18 Cf. Ambros. F 126 sup., f. 46 (fin du ps. l x x x v i i i ): Πεπλήρωται καθ’ 'Εβραίους καί ή γ βίβλος των ψαλμών, άρξαμένη μεν άπό τον οβ’ , περαιωθεΐσα «5ε εως τον πη'. 2

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XVIII

Introduction

répartissent autrement les matériaux qu’elles exploitent. Et c’est d’elles que nous allons maintenant parler. Dans une première étape ou premier groupe de chaînes, le Psau­ tier est distribué en trois parties (i - l , l i - c , c i - c l ) ou séries d'eclogae 19. De la première partie, le Catalogue de Karo-Lietzmann indiquait trois témoins 20; d’autres ont été signalés naguère21: lacuneux à un endroit ou à l’autre, ces manuscrits se recoupent et se complètent. Vers la fin (sur l , 7) Sévère est cité. La seconde partie (l i - c ) était représentée intégralement par un manuscrit dont il ne reste que des feuillets épars, mordus par l’in­ cendie et abîmés par l’eau — le Taurinensis C.ii.6 22. Aux extraits des grands exégètes se trouvait mêlée une interprétation d’Hésychius sur xcm , 20 23; le colophon est du même style que celui de la première partie 24. Dans l’état présent de nos recherches, la tradition directe fait totalement défaut entre lvi et Lxxvm , 1 (ci-dessus n. 22). A cet endroit, le relais est asuré par le Patmiac. 215 25, bientôt rejoint (à partir de l x x x i i i , 4) par l’Ambros. F. 126 sup.26; l’un et l’autre se recouvrent à peu près jusqu’au b o u t27. Ces chaînes « primaires », que nous venons d’énumérer, ont une base commune: le commentaire de Théodoret découpé en fragments 19 Cf. article Chaînes exégétigues, eoo. 1116-1117. 20 Type vi (Vat. 1789, Monac. 359, Bodl. Barocc. 235). A la fin du Barocc. (f. 486): Τών είς τούς ψαλμούς εξηγητικών εκλογών συναγωγή άπό πρώτου έως πεν­ τηκοστού. Ces manuscrits souffrent de lacunes plus ou moins importantes dont voici, à peu près, les limites: vu, 7-vin, 9; xx v n , 3-7; x x v m , 2-4; x x x i i , 4; XXXIII, 9; XXXIV, 22-xxxvi, 12; x x xvi, 25-31; x x x v i i , 5-8 (voir ci-dessous Eusèbe, Didyme, Apollinaire aux passages indiqués). 21 Athos Iviron 597; Bucarest, Académie Roumaine gr. 931 (je dois la pho­ tographie de ces deux manuscrits à l’Institut de recherche et d’histoire des textes); on y pourrait ajouter Istanbul Bibl. patriarch., Panaghia Kamariotissès 9 (M. R ic h a r d , Les premières chaînes sur le Psautier, p. 88). 22 K a r o -L ie t z m a n n , p. 64-65 (codices uarii). J’ai fait usage, en le citant, des analyses prises avant le désastre par Mgr Mercati sur les ps. l i -l v , l x x x i i i l x x x v i , LXXXVIII, 14-52, xcv-c. 23 Cf. K a r o -L ie t z m a n n , loc. eit., Gl. M e r c a t i , Un salterio greco... dal Sadoleto, dans Miscellanea Pio Paschini, II, 1949, p. 211 = P.G., LV, 769,11. 3-21. 24 Τών είς τούς ψαλμούς εξηγητικών εκλογών συναγωγή· άπό να' έως ρ'. 25 Mutilé du début;... καίοις εΐ μετά τών αμαρτωλών (cf. ci-dessous, p. 178). 28 K a r o -L ie t z m a n n , p. 38 (type xi); R a h l f s , Verzeiehnis, p. 129. 27 Ils ont en commun deux notes sur Eusèbe, Didyme, Apollinaire, Théo­ doret à la fin du ps. l x x x v i i (Ambros., f. 25; Patmiac., f. 45v) et sur l x x x v i i i , 39-46 (Ambros., f. 42v; Patmiac., f. 55v); l’un et l’ autre achèvent l’exégèse du ps. cx viii par une citation d’ Hésychius (Ambros., f. 280v; Patmiac., ff. 247v248).

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Introduction

X IX

sensiblement parallèles à la succession des versets; y sont adjoints les plus célèbres des exégètes: Eusèbe et Didyme en première im­ portance; Origène, Apollinaire et Cyrille d’Alexandrie ensuite; Astérius enfin et Basile. On n’allait pas s’en tenir là. D ’autre part existaient, en effet, des commentaires entiers du Psautier qu’on ne pouvait abandonner à l’oubli — ceux d’Atbanase, d’Hésycbius de Jérusalem, de Théodore de Mopsueste, de s. Jean Chrysostome par exemple. Pour leur faire place sans augmenter démesurément l’épaisseur des volumes, les exégèses de la première collection furent, non pas écourtées, mais résumées 282 . 9 A partir de là, suivre par le détail l’évolution et l’imbrication de nos chaînes 28, présumer le moment où des auteurs — qui n’étaient plus des exégètes — se trouvèrent exploités dans nos collections 30, me paraît à peu près irréalisable et, au bout du compte, sans notable profit. C’est pourquoi, négligeant ici tout l’entre-deux, je me conten­ terai de signaler, au terme de cette sommaire enquête à vue de pays, le dernier anneau des chaînes, immédiatement reconnaissable par ses emprunts à Métrophane de Smyrne (ix e s .) 31. J ’ai laissé délibérément de côté la chaîne de Mcétas d’Héraclée (dernier tiers du x ie siècle)323 , dont nous possédons une douzaine d’exemplaires plus ou moins complets 3S. A la différence des anciens, Mcétas avait adopté une division en cinq livres 34, — à moins qu’il ne s’agisse tout simplement des tomes de son ample compilation. Celle-ci ne mérite d’ailleurs qu’une très relative confiance 35. 28 On saisit bien le procédé de raccourcissement en comparant sur ce point les chaînes du premier groupe en trois volumes étudié à l’instant (type vi) avec celles du type in (Cf. Revue Biblique, 1924, p. 69-71; 1929, p. 41-42; Chaînes exégétiques grecques, col. 1117-1119; Essai sur Théodore de Mopsueste, p. xv-xvn ). 29 Un exemple, fourni par les Préfaces, dans Studi e Testi 142, p. 4-6. 30 Ci-dessous, p. 312 ss. 31 Ci-dessous, p. 323. Le manuscrit le plus riche en fragments de Métro­ phane me paraît être le Vat. gr. 2057 (type n). 32 Sur Nicétas cf. A. E h r h a r d , dans K r u m b a c h e r , Gesch. d. byzant. Litter., p. 211-212, 215. 33 Type vin de Karo-Lietzmann (p. 32-34); aux manuscrits indiqués, on ajoutera le Matrit. 4582 (R a h l f s , p. 118) et divers autres repérés par M. R i ­ c h a r d (Quelques manuscrits, nn. 1. 2. 17. 19. 35. 42. 44. 45). La préface, édi­ tée par A. Mai, a été reproduite dans P.G., L X IX , 700-713. 34 On lit, en effet, après cx xxiv, 21 ( dans le Matrit. 4582, qui va de cxiv, 1 à cet endroit): Tà τέταρτον βιβλίον των ερμηνειών τοϋ ψαλτήρος. 35 Cf. M e r c a t i , Osservazioni, p. xiv et p. 468: Niceta d’Eraclea; Studi e Testi 158, p. 186.

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XX

Introduction

Un manuscrit de Mcétas (Coislin 190) présente au début, accom­ pagnée d’un très bref commentaire, une liste des auteurs compilés dans la chaîne; un catalogue, — plus simple, mais aussi plus complet, — a trouvé place ailleurs 36. Nous y rencontrons à peu près tous les noms qui seront cités dans les pages qui suivent. De ce qui précède dérive l’ordonnance de l’ouvrage. On y trou­ vera en premier lieu les grands exégètes de l’époque classique, d’Origène à Astérius, cités par ordre d’importance ou d’ancienneté (p. 1-237). Après quelques pages réservées à Athanase, Cbrysostome et Théodore de Mopsueste, nous nous arrêterons à Hésychius de Jérusalem (p. 243-301) puis au couple Diodore-Anastase (p. 302311), pour terminer avec divers auteurs qui ont retenu l’attention des caténistes. 36 K a r o -L ie t z m a n n , p. 53; M e r c a t i , Studi e Testi 142 (1948), p. 157.

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ORIGÈNE (t 253-254)

De même qu’en divers livres de l’Écriture1, l’exégèse du Psautier par Origène revêtait trois formes: des annotations ( σχόλια, σημειώσεις, excerpta), des homélies, des explications suivies (volumes, tomes ou commentaires). De cette triple série consacrée aux Psaumes, il nous faut dire un mot. Au prologue de ses « Excerpta de Psalterio », s. Jérôme donne un renseignement précis: sur un Psautier d’usage courant, qu’il appelait son Enchiridion, Origène consignait de brèves annotations, sans nul souci de continuité2. A la fin de ce même prologue, Jérôme avertit qu’il comblera les vides par des emprunts aux tomes ou aux homélies 3. Des uns et des autres la liste est donnée dans le catalogue (incomplet) de la lettre à Paula. Les « tomes » ou « livres » étaient au nombre de quarante-six répartis entre les psaumes i à c m 4. Les homélies étaient plus nombreuses: 121 sur 62 psaumes (iii CXLix), prononcées vers 246-249; Origène, qui avait pris l’habitude de dicter à des tachygraphes, finit par admettre leur collaboration à l’église 5. De cette centaine d’homélies que reste-t-il? Cinq homélies 1 Cf. R. D e v r e e s s e , dans Studi e Testi 201, 1959, p. 29-30. 2 Éd. G. M o r in , Sancti Hieronymi... commentarioli in Psalmos, 1895, p. 1 « Prologus. Proxime cum Origenis psalterium, quod Enchiridion ille vocabat, strictis et necessariis interpretationibus adnotatum in commune legeremus, simul uterque deprehendimus nonnulla eum vel praestrinxisse leviter, vel in­ tacta penitus reliquisse... ». — On peut identifier cet « usuel » avec les Excerpta in totum psalterium, dont Jérôme fait mention dans sa lettre à Paula (Ep. 33, 4). 3 M o r in , p. 2-3: « Non quo putem a me posse dici quae ille praeteriit: sed quod ea quae in tomis vel in omiliis ipse disseruit, vel ego digna arbitror lec­ tione, in hunc angustum commentariolum referam ». 4 Le Commentaire des vingt-cinq premiers psaumes avait été écrit à Ale­ xandrie (entre 218 et 230; cf. Eusèbe, Hist. ecel. VI, xxiv; extrait sur les 22 livres de ΓΑ. T. dans P.G., X II, 1084 B C). — La série fut complétée dans la suite — avant 246: allusion à ps. xlv et xlvii dans le Gontra Celsum vu, 31. 5 E u s è b e , Hist. eccl. VI, x x m , 2 et xx xvi, 1; Apologie, préface (P.G., X V II, 545 B C). — Dans l’hom. xv, 6 sur Josué (P.G., X II, 904 B) Origène rappelle son explication de ps. c, 8; je ne crois pas qu’il s’agisse de l’exégèse de ce

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sur le ps. xxxvi, deux sur xxxvn , deux sur x x x v i i i 6, un fragment de l’homélie sur le ps. l x x x i i 7. Eusèbe excepté, ce n’est pas aux homélies qu’ont puisé les plus anciens auteurs qui nous ont transmis quelques fragments de l’œu­ vre d’Origène sur le Psautier, mais bien aux « tomes ». Dans son « Apologie pour Origène » Pamphile cite cinq extraits sur quatre psaumes 8. La Philocalie en a recueilli quatre sur le tome et psaume i 9; un sur iv, 7 10; un dernier sur ps. L u. Or il se trouve que deux d’entre ces extraits de l’Apologie et de la Philocalie men­ tionnés à l’instant se lisent dans les plus larges coupures insérées par Épiphane au cours de son Panarion12. Citations bien insuffi­ santes, on le devine, à nous donner une vue générale sur les questions que posait à Origène le texte d’un Psautier dont il scruta les moin­ dres détails plus qu’il ne fit d’aucun autre livre de l’Écriture. Si nous voulons nous faire une idée plus exacte de sa méthode et de la richesse de son intelligence, c’est ailleurs qu’il nous convient de regarder. Et d’abord vers la Préface des Hexaples, dont je pro­ pose une restitution 13: psaume (il ne figure pas dans le Catalogue) mais d’une allusion à son hom. vin, 7(xn,869 D-870). Dans Thom, x m , 2 sur Lévitique (545D-546 A) il rappelle son interprétation de ps. cx vm , 105; peut-être venait-elle de l’une ou l’autre des trois homélies (perdues) sur ce psaume (cf. ci-dessous p. 59 n. 108). 6 P.G., X II, 1319-1388, 1391-1410; traduction de Rufin, qui ajusta peutêtre au texte même des homélies nombre de fragments pris d’ailleurs comme avait fait Jérôme (ci-dessus n. 3). 7 E u sìibe VI, x x x v i i i (sur les Helchésaïtes). 8 Ps. I , 5 (P.G., X V II, 598-599); vi, (602-603); xv, 9 (600 A B) et xvm , 6 (600-601). — Le ps. x v m ne figure pas dans le catalogue de la lettre à Paula et Pamphile n’avait pas retrouvé le commentaire du ps. cxxvi. 9 Phil. 2: Κεκλείσθαι — ούκ άφίετε είσελθεϊν (P.G., X II, 1076-1077 C 11); καί μ εθ’ ε τ ε ρα. Μέλλοντες δε άρχεσθαι — συγκρίνοντες (1080 B C); καί μ ε τ ά πολλά. El δε τά λόγια — άποφαίνεσθαι Θεοΰ (1080 D - 1081 D). Phil 3: ’Enei ôè εν τφ περί άριθμών — τα κβ' θεόπνευστα βιβλία (1084 A); à quoi s’ajuste le fragment d’Eusèbe VI, 25 (1084 B C). 10 Phil. 26: Πολλής — τφ διδάσκοντι (1149-1164). 11 Phil. 1: Ei δε τφ βιαϊον — προς τον Θεόν (1453). 12 Haeres, lxiv , 6-7: Τών Ώριγένους εις τον α' ψαλμόν άρχή (P.G., X II, 10761080; éd. H oll, p. 415-417); le premier passage de Phil. 2 va jusqu’ à 1077 C 11 (ci-dessus n. 9). Haeres, lxiv , 10-12 (P.G., X II, 1092-1097); le passage ' Ωσπερ ôè τό είδος — παρ’ δ rjv (1093 C 6-1096 A 3) correspond à la citation de l’Apologie 7 sur ps. I, 5 (ci-dessus n. 8). 13 C’est d’elle, si je ne me trompe, que s’est plusieurs fois inspiré Hilaire dans son Instructio psalmorum (éd. Z in g e e l e , 1891, p. 3-18; cf. B a e d e n h e w e b , Gesch. d. altkirch. Literatur, III, 1912, p. 374, n. 6). — J’apprends, au moment de corriger les épreuves, la publication d’un ouvrage d’É. G o f f in e t , L ’utilisa-

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1) « Livre des Psaumes » et « Psaumes de David », tel est le titre authentique M. 2) Les cinq livres du Psautier: Εις πέντε βιβλία—έως των εσχάτων (P .G ., X II, 1056 Α ) 15. 3) Les inscriptions « Εις το τέλος ». Zita τους έπιγεγραμμένους ψαλμους « εις το τέλος» - ήν έχει χώραν ό σόμπας κόσμος (P .G ., X II, 1053 Α-1056 A 2 ) 16. 4) Anépigraphes et psaumes de Moïse: ’ Ε γώ μεν ωμήν ένα είναι Ίω σίας όνομα αύτω (P .G ., X II, 1056 Β-1057 C 10)17. * 5) Le diapsalma: Πολλάκις ζητήσας - καί συ έπιατήσης (P .G ., X II, 1057 C-1060 C )18. Il existait d’autre part un « mémoire » d’Origène sur les Psaumes (inscriptions, nombre, ordre, collection): ΟΙ επιγεγραμμένοι ψαλμοί πεποιημένων κεκαθαρμένην (P .G ., X II, 1060-1076 B ) 19. Ces deux avant-propos mis par Origène au livret des Psaumes, utilisés par Hilaire et Jérôme, quel emploi les eaténistes en ont-il fait à leur tour? Ouvrons donc maintenant le t. III des Analecta Sacra de Pitra, p. 428 ss.20: Ώριγένους περί τών ρν γαλμών. Se succèdent divers para­ graphes qui n’ont pas tous marque suffisante d’authenticité; bonne partie d’entre eux néammoins se trouvent au nom d’Origène dans nos meilleures chaînes, — le Vat. 1789 et le Barocc. 235: tion d’Origène dans le commentaire des Psaumes de saint Hilaire de Poitiers, Lou­ vain, 1965. 14 Ambros. O. 39 (Hexaples), f. 7V: Ίστέον, ώς εν τοΐς υπό ' Ωριγένους εκτεθειμένοις Έ ξ a π λ ο I ς ... έπιγεγράφθαι την βίβλον τών ψαλμών έβραϊστ'ι σ ε φ ρ ... και ούτε τον Ααυείδ οντε τφ Δαυείδ (M e r c a t i , Opere minori I ( = Studi e Testi 79, 1937), p. 326-327. 16 Vat. gr. 754, f. 10; M e r c a t i , St. T., 142, 1948, p. 113 (n); Jérôme, dans Anecd. Mareds., I l i, 1903, p. 61, 11. 19-25; Hilaire, Instructio η. 1. 16 Réédité par P it r a {Anal.s., II, p. 437-438); cf. Hilaire n. 18. 17 Ambros. (Hexaples), f. 7: Εΰρον εν βιβλίω εχοντι τά ' Ε ξ α π λ ά Ώριγένους εις τούς ιραλμούς τάδε κατά λέξιν (M e r c a t i , op. cit., p. 326); — sur le patriarche Jules (1056 B 4) cf. Jérôme lib. I, 13 adv. Ruflnum cité col. 1051; scholie du Vat. gr. 1422, f. Ιθ4'. 18 Ambros. (Hexaples), f. 7: Γράφεται και τούτο εκ ... τού ' Ε ξ απλού υπό Ώριγέ­ νους λεγόμενον (M e r c a t i , loc.cit.). Traduction de Jérôme dans la lettre à Marcella. 19 Υπόμνημα Ώριγένους είς τούς ιραλμούς (Vat. 754, Ottob. 398); anonyme et incomplet dans le Vat. 342, fi. 10-15v; cf. M o n t f a u c o n , Origenis Hexapla, p. 78 ss. 20 Le contenu de ces pages correspond aux prologues édités par De Ma­ gistris sous le nom d’ Hippolyte (P.G., X , 712-721) et repris par A c h e l is , Hippo­ lytus Werhe, I, 2, pp. 136-145.

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A. p. 428-429, avant-dernière ligne: Καί αυτή μεν της βίβλου όσιότης (Vat. 1789, moins le début, f. 1; Barocc. 235, f. 6r,v21; A c h e l is , p. 137 (vu). — Divers sujets y sont abordés: a Et d’abord, le titre même du livret; il faut lire « livre des Psaumes » et non pas « Psaumes de David » 2 12. b Le rôle d’Esdras (p. 428, der­ nière ligne-429,1. 5); le passage est emprunté du «mémoire » 23. ° Les auteurs de certains psaumes (p. 429, 11. 6-13). d Les anépigraphes (p. 429,11. 14-34) 24. καλώς είσίν νενομισμένοι

B. Les deux manuscrits (Vat. 1789, ff. 1-2 et Barocc. 235, ff. 6v-8) donnent, immédiatement après, un long passage: Διά τ ί δε είσιν εκατόν πεντήκοντα - άλλ’ άνωθεν (Ριτεα , ρ. 429, dernière ligne - 432, I. 3 ab imo; A c h e l is , p. 138-140: i x ) . Ce développement doit être mis en parallèle avec la fin du « mémoire » à partir de l’endroit où Origène, abandonnant l’explication des titres, passe à celle des chif­ fres — provoquée par le rappel du ps. l (P.G., X II, 1073 C 13). Sans prétendre débrouiller l’écbeveau, essayons de démêler quelques fils: e Le chiffre 50 (Pentecôte, jubilé, deniers de l’évangile; p. 430, II. 1-26)2S. f Le chiffre 7 (p. 430, 11. 27-30) 26. s Le chiffre 8 (p. 431, 11. 1-12) 27. b Les cantiques des montées (p. 431, 11. 20-33). 1 La vertu des nombres dans l’ordre des psaumes: l i antérieur à l 28, L antérieur à m 29 (p. 432, 11. 2-28). k Nabla, psautier (p. 432, 11. 29-37 άλλ’ άνωθεν) 30. Après quoi, nous arrivons à la dernière partie de la Préface (Vat. 1789, ff. 2T-3; Barocc. 235, ff. 8-9v): 1 le Psautier et l’harmonie du corps mystique (p. 433, 11. 10-23; A c h e l is , p. 141: x i ) S1. m Psau21 Quelques variantes de part et d’autre. 22 Cf. ci-dessus n. 14; Hilaire η. 1. 22 Ci-dessus n. 19 = P.G., X II, 1076 B 8-12; Hüaire n. 8. 24 Sur la foi d’un manuscrit de Vienne (Theol. gr. 59), le passage a été réé­ dité par M. Richard au nom de Théophile d’Alexandrie {Rev. Bibl., 1938, p. 391). La source est P.G., X II, 1056 (ci-dessus n. 17); Hilaire n. 3; Jérôme (Anecd. Mareds. III, 3, p. 61, 11. 25-29; p. 67, note à 1. 16). 25 Repris en partie, p. 431, 11. 12-19 (Και περί άφέσεως — τής εξομολογήσεως); cf. P.G., 1076 B 4-6. 28 Cf. P.G., 1076 A 2-12; Hilaire n. 12. 27 Cf. Hilaire n. 13-14. 28 Cf. P.G., 1073 C 13-15; Hilaire n. 9. 29 P.G., 1073 C 15-D 4. — Tout le passage qui suit dans P.G., 1073 D 41076 B 8 se retrouve, ici et là, mot à mot dans Eusèbe {P.G., X X III, 601 A 7B 8; cf. 66 A, début); Hilaire n. 10. 80 Cf. Eusèbe (66 A 7-10); Hilaire n. 7. — La suite du texte édité par Pitra (p. 432, 1. 37-433, 9: τfj κιθάρα. — είς τά άνω πορείαν) revient à Basile (P.G., X X I X , 213 B C). 81 Hilaire n. 7 (2e partie).

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mes, Cantiques et degrés (p. 433,1. 24-435, 1. 7; A chelis, p. 141-142: X II) 32. n Le diapsalma (p. 435, 11. 8-18; A chelis, p. 142-143: X III) 33. Ce coup d’œil jeté sur les Préfaces, nous passons aux fragments d’exégèse conservés par les chaînes. La majeure partie se trouve rassemblée au t. X II de Migne (col. 1085 ss.); à la fin du Monitum (col. 1053), Delarue les présentait en ces termes: « Ea partim e Ca­ tenis editis a Balthasare Corderio et Daniele Barbaro 34, partim e sche­ dis Grabii qui codices Anglicanos 35 et Combefisii qui codices Regios exscripsit36, partim denique e codd. mss. bibliothecae Goislinianae 37, nec non ex aliis locis quae suo loco 38 indicantur, deprompta sunt ». Parmi tous ces fragments qui remplissent avec leur traduction 600 colonnes de la Patrologie, il y a bon nombre d’intrus; j ’en si­ gnalerai quelques-uns: Théodore de Mopsueste 39, Hésychius de Jé­ rusalem 4°, Tbéodoret41. 32 Hilaire un. 19-21. 33 Hilaire n. 23; cf. P.G., X II, 1072 B C. 34 Sur ces deux chaînes, cf. ci-dessus p. xv-xvi. 35 En plus des notes de J.-E. Grabe, conservées à la Bodléienne et fré­ quemment citées, divers manuscrits de la même bibliothèque furent consultés: le Barocc. 235, sur les cinquante premiers psaumes; le New Coll. 31 (cf. 1199 n. 97; 1202 n. 7; 1204 n. 13); le Th. Eoe 4 (cf. 1085, n. 55; 1117 n. 81; 1119 n. 83); d’autres peut-être avec eux, désignés globalement sous l’étiquette « codices an­ glicani » (cf. 1169 n. 21 et 22; 1209 n. 24; 1286 n. 25). 36 Paris. Suppl, gr. 423; (cf. 1088 n. 58; 1091 n. 59; 1101 n. 71). 37 II s’agit des Coislin 189 et 10 (cf. 1219 n. 47); le premier est de date ré­ cente et contient une chaîne sur ps. 1-76 (cf. 1541 n. 41); le second, mutilé du début et de la fin, est du X e siècle. — En dehors de ces deux-là, Delarue cite à diverses reprises un «codex Coislinianus » (cf. 1103 n. 72; 1120 n. 83), lequel, n’étant ni l’un ni l’autre des deux nommés à l’instant, pourrait bien être le Coisbn 188 (aujourd’hui Leningrad. Bibl. pubi. 64; ann. 993-994). 38 Catenae aliae manuscriptae: cf. 1375 n. 47; 1380 n. 51; 1381 n. 52. 39 Sur Lvxi, 8» (1476 C 10-14) = E. D evreesse, Le Commentaire de Th. sur les psaumes, p. 378, 24-379, 2; lviii , 4» (1477 A 14-B 4) = Le Commentaire, p. 382, 12-15; lxiii , 10b (1492 C 14-D 4) = Le Commentaire, p. 413, 18-21; LXIV, 10d (1496 C 4-D 1) = Le Commentaire, p. 418 21-419, 8; lxv , 4 b (1500 A 2-3) = Le Commentaire, p. 422, 15-16; lxv ii , 3b c (1505 A 7-13) = Le Commen­ taire, p. 430, 19-431, 2. 48 Sur l x i i i , 11 (1493 A); c x v i i i , 45 (1596 C 12-D 6), 56 (1600 A 4-8), 61 (1600 C 14-D 4), 140 (1617 B 9-C 3), 153 (1621 B 2-9), 157 (1621 D 9-1624 A 3), 166 (1625 A 2-9). 41 Sur XVI, 10 (1220 C 15-D 6) = P.G., L X X X , 969 A B; cm , 16 (1561 B C) = L X X X , 1700 C 8-14; cxvil, 19 (1581 C 11-D 1) = L X X X , 1813 D 1-6; c x v i i i , 25 (1593 B 5-8) = L X X X , 1829 B 9-13; 116 (1613 A 7-11) = L X X X , 1857 B 1-5; 143 (1620 A 9-12) = L X X X , 1865 B 10-13.

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Une seconde collection de fragments « origéniens » tirée du Mar­ cianos 17 42 fut publiée par A. Galland avant d’être insérée dans P.G., X V II, 105-140; il s’agit d’extraits plus ou moins copieux con­ cernant les psaumes ix, xm , xv-xvn, xxn , xx m , xxvn, x x x v i43, XLi, L 44, d’un long développement sur lxxvh , 30-31, 44, l x x x et cl. — La valeur et l’authenticité de ces morceaux sont diverses: quelques-uns sont de l’Origène déjà édité et plus ou moins remanié; d’autres sont des adaptations d’Eusèbe, Cyrille et Théodoret. La troisième collection est du card. P itra45, d’après une quinzaine de manuscrits vaticans 46 exploités sans critique. La quatrième et dernière collection est de prétentions beaucoup plus modestes que celles qui étaient nommées à l’instant47. Dès le début, son éditeur nous avertit: « Parmi les inédits d’Origène que fournit le Vindobonensis 8, seuls les fragments les plus sûrs et les plus importants ont été admis dans la présente publication ». Mis en garde de cette façon, on peut se demander quelle raison y avait-il de faire une place à deux intrus 48? quel motif de réimpri­ mer des fragments qu’on pouvait déjà lire dans Migne49 ou dans P itra50? De surcroît, parmi ces inédits, nous trouvons un passage de s. Jean Chrysostome51, divers emprunts à Théodoret52 et une coupure de D idym e53. 42 K aro -L ietzmann , Catalogus, p. 27 (typus III). 43 Cf. ci-dessous, p. 14. 44 A cet endroit (col. 137) l’éditeur a inséré deux fragments (sur L, 7 et 8) publiés par Mal d’après le Vat. gr. 1519. 45 Analecta sacra, 1884, II, p. 444-483 (ps. i-xxv) et III, p. 1-364 (ps. XXVI-CL). 46 Liste dans Anal, saera, II, p. 405-407. — Parmi la douzaine de frag­ ments tirés du Laur. vi, 3 (Anal, s., III, p. 521-522) quatre au moins reviennent à Théodoret. 47 R. Cadiotj, Commentaires inédits des Psaumes. Étude sur les textes d’Origène contenus dans le manuscrit Vindobonensis 8, 1936. 48 Théodore d’ Héraclée (p. 77; sur x l i v , 2 a), Jean de Scythopolis (p. 82; sur L , 3). 49 Sur x l i v , 4 (p. 78) = P.G. X II 1429 B 1-7; x l i v , 5° (p. 78) = en partie X II, 1429 B 9-11; x l i v , 7a (p. 79) = , X II 1429 D 1-5; x l i v , l l a (p. 79) = X II, 1432 B 4; x l v i i , 14» (p. 80) = en partie X II, 1441 A 6-8, etc. 59 Sur in, 5» (p. 73) = Pitra, Anal, s., II, p. 450; Civ, 19» (p. 89-90) = Anal., s. III, p. 207-208; cvn, 2» (p. 94) = Anal, s., p. 220; c x v i i i , 3, 73», 140 (p. 104, 111, 116) = Anal, s., p. 253, 279, 301; cx x v m , 6a (p. 125) = Anal, s., p . 326. 51 Sur XLiii, 19» (p. 76-77); remaniement de P.G., LV, 179, 11. 26 ss. 52 Sur civ, 18» (p. 89,11. 4-5) = P.G., L X X X , 1713 D 9-1716 A 2; c x v i i i , 28», 32, 44, 120 (p. 106, 107, 109, 115) = L X X X , 1829 D 4-1832 A 4; 1832 B 8-15; 1836 A 10-15; 1857 C 14-D 3; c x l i , 5» (p. 130, 2» partie) = L X X X , 1953 A 12-13. 53 Sur C, 8a (p. 86-87).

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Laissant maintenant . de côté les pistes sans issue et les fourrés où elles aboutissent, nous allons tenter de reconstituer ce qui peut avoir survécu de l’œuvre authentique d’Origène sur les Psaumes, en reliant aux extraits directement transcrits de l’Apologie, de la Philocalie et des Préfaces ceux que nous ont conservés les chaînes « primes » 54. Ps. I, 1. Γενικώς τρία έστίν - καί ενώπιον εαυτών επιστήμονες (P.G. X II, 1085 Β 10-1088 A 5) = Barocc. 235, f. 12* y at. 1789, f. 5*·ν 2. Μελετά τον νόμον - πειρασμοΐς περιπίπτομεν (X II, 1088 A 8-C 10) = Barocc., f. 15Γ·ν; Yat., f. 7Γ·ν; cf. Barbaro, p. 7. 3. Μ ετά ταϋτα παραληψώμεθα - ύπ’αυτον κατευοδοϋται (X II, 1088 C 15-1089 D 11) = Barocc., ff. 17-18, qui ajoute quelques lignes après από τής γης φυόμενα (1089 0 6) et après των άλογωτέρων τροφή (1089 D 1); lacune de Yat. 1789; cf. Barbaro, p. 8-9. 4. Barocc., f. 18v. Τινες προστιθέασιν δεύτερον το « ούχ ούτως » · ούτε το εβραϊκόν εχει αυτό, ούτε τις τών ερμηνευαάντων εχρήσατο τή επαναλήψει τής λ έξεω ς55.

5. ’ Εντεύθεν οι άπλούστεροι — καί ποικιλία (X II, 1092-1097 C 5); cf. ci-dessus η. 12. 6. Barocc., ff. 19ν-20. Σημείωσαι καθολικώς — επί τούτων άναφέρεται ( = P.G., X X III, 80 Ο 7-15). 'Οδός δε δικαίων —αναλαμβάνει τούτων την μνήμην (P.G., X II, 1100 A 8-C 5 ) 56; cf. Barbaro, p. 11. Ps. Il, 1-2. Δνσίν εντυχόντες — κατανοήσωμεν δε τάς λέξεις (X II, 1100-1101 A) = Barocc., f. 20ν; Barbaro, p. 12; cf. Mercati, Studi e Testi 142, p. 15-16. Τέσσαρα γένη τώ ν ανθρώπων — καί τά εξής (1101 A 9-1104 D 9) = Barocc., ff. 21-22ν: τοϋ ρητόν ή έξήγήγησις Ωργν, Barbaro, ρ. 12-13 575 . 9 8 3. 4. Προς τούς πρώτους στίχους — γής βασιλείς καί άρχοντες (P.G., X X III, 84 A 7-D 13) = Barocc., ff. 23ν-24 sous le lemme d’Ori­ gène5S; cf. Barbaro, p. 15 (Eusebii) 5S. 54 Type VI de Karo-Lietzmann, dont les témoins seront appelés dans les pages suivantes. 65 P.G., 1092 A 2-3; Anal.s., II, p. 446; Morin , Anecd. Mareds., I l l , 1, p. 5, 11. 14-17. 56 Cf. Anal.s., II, p. 446, 1. 2 ab imo-447, 10; Morin , op. cit., p. 6, 1. 6 ss.; Mercati, Studi e Testi 158, p. 184-185. — Sur 1100 A 10-15 cf. hom. IV in Genesim (188 A 5-11). 57 Sur le tétragramme divin (vv. 2 et 4; P.G., 1104 A 9-C 4) cf. Mercati, dans Biblica, 1941, p. 350-354. 58 Une notable partie (P.G., X X III, 84 A 10-C 11) dans Anal, s., II, p. 448. 59 Le fragment reproduit par R. Cadiou (p. 72, sur 3a) est tiré, lui aussi

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Origene

5. E l oi λόγοι των απειλών λόγοι είσ'ιν εν οργή απαγγελλόμενοι (P .G ., X X III, 85 D 1-2), ύπισχνεΐται ôè δ Θεός — δεινά καί άνήκεστα (P .G . , X II, 1105 Β 6-1108 A 11) = Barocc., ff. 25-26; Barbaro, p. 17. 9. Kal παρά τφ άποστόλω Πανλω — έργα χειρών κεραμέως (1108 D1112 A 2) = Barocc., ff. 28ν-29ν; Yat. 1789, ff. 9-10; cf. Barbaro, p. 21. 10. Ονκ άλλότριον — χρνσίον δεδοκιμααμόνον (1112 A 9-1113 C 7) = Barocc., ff. 31-32; Barbaro, p. 23. 11. Δ όξει μεν τισιν —- συγχαίροντας τφ άγίω (1113 C 15-1116 Β 14) = Barocc. ff. 32ν-33; Barbaro, p. 23-24, 1. 10 (la fin manque). 12 ab. Την μεν προκοπήν — iva μηκέτι νπάρχητε εν αυτή (1116 C 11117 A 4) = Barocc., ff. 33-34; partie dans Yat. 1789, f. 1 1 eo; Bar­ baro, p. 24, 11. 10-22. 12 ca. E l καί δεύτερον — ονδενδς περιέλκοντος αυτόν (1117 A 7 - Β 5) = Barocc., f. 34; Vat. 1789, f. 11. Ps. Ill, 1. Δοκεί δ ψαλμδς — ονκ επεξηργάσατο τον τόπον (11171120 A 15) = Barocc., f. 35Γ·ν; Vat. 1789, f. 12r=L 2-3. "Οσον επ'ι τη λέξει — πρόσκειται το « εν τφ Θεφ » = Barocc., ff. . 36-37; Yat. 1789, f. 12^-13. Le texte de P .G ., 1120 B 4-1121 B 5 ne représente pas intégralement l’ensemble du fragment; cf. Barbaro, p. 26, 11. 32-43; 27, 38-28, 9. 4. ’ Εάν μεν δ Δαυίδ λίγη — τή υποδοχή αύτοϋ γεγέννηκεν (1121 Β1124 A 6) = Barocc., f. 38Γ·ν; Vat. 1789, f. 14r-v; Barbaro, p. 27, Π. 19-37. 5. "Αξιόν ζητήσαι — εκ ναόν άγιου αύτοϋ (1124 A 8-1125 A 13) = Barocc., ff. 39v-40; Yat. 1789, f. 15v; Barbaro, p. 29. 6. rΗμείς μεν ήγούμεθα — εξήγειρεν αυτόν (1125 A 15-1129 A 5) = Barocc., ff. 41-43; cf. Barbaro, p. 30 61. 7-8 .a Πρέπουσα άγίω φωνή — « εχθρός νμϊν γέγονα άληθεύων νμϊν » (1129 A-D 9) = Barocc., ff. 43ν-44ν; Barbaro, p. 32, Π. 19-35. (11. 3-5) d’ Eusèbe (col. 85 A 2-7); il est mieux conservé dans la citation d'Anal, s., I ll, p. 371. L ’hypothèse de Cadiou (p. 38-39) sur une interpolation du com­ mentaire d’ Origène à cet endroit me paraît indéfendable; reconnaissons néan­ moins que l’emmêlement des chaînes est quelque fois désespérant. — Le com­ mentaire du V. 7: 7o « σήμερον » δνομα — εχρήσατο, donné dans Barocc., f. 26v (sous le lemme Ώριγεν. δμ. Εύσεβ.) me paraît revenir à Eusèbe (88 A-B); Bar­ baro, p. 19: Origenis. 80 A partir de άλλ.’ ] επεί οϋτε εν τφ εβραϊκά) (1116 C 15). Nos trois témoins insèrent entre les mots δικαίας et OU πάντως (1116 D 10) deux lignes omises par homoioteleuton: ίαν μή άρα όντως νοήσωμεν, τάδε νμϊν συμβήαεται. Έάν μή δράξησθε παιδείας, δργισθήσεται νμϊν Κύριος καί άπολεϊσθε εξ δδοϋ δικαίας. 61 Courts fragments du Yindob. 8 (Cadiou, p. 34, 73-74).

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Origène

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b Suite de Barocc. (f. 44v): Καί èv τοϊς διαψάλμοις υποβάλλεται — » καί τά εξής ; cf. Barbaro, ρ. 32, 11. 36-52. ° Κ αί πρώτον γε ζητητέον — βρυγμός των όδόντων (1129 D 101132 C3 ) == Barocc., fl:. 44ν-45ν; la fin dans Yat. 1789, f. 16; Bar­ baro, p. 32, 1. 52-33, 25. 9. 'Ο πειβόμένος — èv τοϊς επουρανίοις εν Χριστώ (1132 C D) = Barocc., ff. 45ν-46; Yat. 1789, f. 16; Barbaro, p. 34. « Κύριε, εμίσησα

Ps. IV, 1. Πολλών ψαλμών κατά τούς 0 ’ — εϊη αν το μελώδημα (1132 D-1133 D 9 ) = Barocc., fi. 47^-49; Yat. 1789, fi. 17^-18; Bar­ baro, p. 34-35 62. 2. Tò λέγον πρόσωπον — ό Θεός τον Κυρίου μου (1133 D-1136 D) = Barocc., fi. 49ν-50; Yat. 1789, fi. 18ν-19; Barbaro, p. 36 63. E l καί ώς άνθρωπος — οίκτειρηθήναι υπό Θεοϋ (A n a l. S., ρ. 452, 11. 19-27; d’après Yat. 754); Barocc., fi. 51v-52; Vat. 1789, f. 20v; Bar­ baro, p. 38: Gregorii. 3. Tò «υιοί ανθρώ πω ν» — καί "Ελλησιν έθος (1137 C 12-13) τώ τοιούτω χρήσθαι σχηματισμό) λέγουσιν. Υΐες ’ Αχαιών, καί τά δμοια (Anal,

s., ρ. 452, 11. 30-33); anon. dans Barocc., f. 52 et Yat. 1789, f. 20v. "Ετεροι δε — ζητήσωσι την άλήθειαν (1137 C 14-1141 Β 5) = Barocc., fi. 52-53ν; Vat. 1789, fi. 20ν-21; Barbaro, ρ. 38-39. 4a. 'Ο προφήτης περί Χριστού — θαυμαστοί γενόμενοι (P .G ., XXH I, 105 Β 14-108 A 5; cf. A na l, s., p. 453) = Barocc., f. 54Γ·ν; Yat. 1789, f. 22Γ·ν; Barbaro, p. 40-41. 4b - 5a. Μεγάλη φωνή — μη αμαρτάνετε (1141 Β 9-1144 Β 7) = Barocc., fi. 54ν-55ν; Yat. 1789, fi. 22ν-23; Barbaro, ρ. 41-42. 5 b-°. Δ là τούτων εοικεν — ούτως ησυχάσατε (1144 Β 9 -1145 Β 11) = Barocc., fi. 56-57; Vat. 1789, f. 24Γ·ν; Barbaro, ρ. 43. 62 L ’ensemble se reconstitue de la façon suivante: a Πολλών ψαλμών — ζωοποιηθήναι κατά (1132-1133 A 6; Anal.s ρ. 451, Π. 1-16; Barbaro, ρ. 34,11. 3341), b "Οσον δε εν τφ λέγειν — των ζωοποιηθέντων (Anal.s., ρ. 451,11. 16-23; Bar­ baro, 11. 41-45), ° Νομίζομεν τοίνυν — τέλος ή νίκη τυγχάνει (1133 A 6-10; Anal.s., ρ. 451, 23-452, 1; Barbaro, 11. 46-47), d ΠολλαΙ μεν οΰν — την επιφάνειαν αύτοΰ (Anal.s., ρ. 452, 1-11; Barbaro, 11. 47-51); ε ’ Επεί οΰν — μάταια αγαπώντας (1133 A 11-D 1; Barbaro, ρ. 34, 51-35, 14), f après αγαπώντας Barocc. et Vat. ajoutent: καί τούς το ψευδός ζητοϋντας' δτε καί προκαλεϊται, ώς περ'ι έτερον δίκαιον λέγων κατά τά πολλαχοϋ απαγγελλόμενα, γνώναι τούς ακούοντας την θαυμάστωσιν αύτοΰ, β Ού πάνυ δέ — το μελφδημα (1133 D 1 - 9; Barbaro, ρ. 35, Π. 14-18). — Le tout est dé­ marqué dans le Ps. Eusèbe de P.G., X X III, 101-104 A 10. 63 Me paraît douteuse l’authenticité de P.G., 1136 D 9-1137 C 5 (”Εοικεν ή θεία γραφή — εν καιρώ θλίψεως; Barbaro, ρ. 37, 11. 31-54: auxilium attulerit). Le passage est omis par Vat. 1789; il est anonyme dans Barocc., ff. 50v-51; d’autre part, les deux dernières lignes (Πλατύνει — μεγαλοψυχίαν διδούς: 1137 C 5-7; Barbaro, 37, 1. 54) reviennent à Didyme.

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Origène

6. 'Ο εξ άδικων — τοϊς άγαπώσιν αυτόν (1145 Β 13-1149 A 11) = suite du précédent dans Barocc., ff. 57-58v; Vat. 1789, £f. 24v-25v; Barbaro, p. 44-45. 7 a. ΟΙ μεν άπλούστεροι — τα αγαθά (1149 B -D 5) = Barocc., f. 59rv; Yat. 1789, f. 26rv; Barbaro, p. 45. Extrait de Pbilocalie 26 (1149-1164). 7 b. "Οτι φως εστιν ό Θεός — νοοϋντας φθάνουσα·, (1164 A 2-1165 C 15) anon. dans Barocc., fï. 59v-61 et Yat. 1789, ff. 26v-27; Barbaro, p. 46-47. 8 a. Συνάδει τον στίχου — μεθνσκον ώς κράτιστόν (1165 D 2 -1168 A 3) = Barocc., ff. 61ν-62; Yat. 1789, f. 28; Barbaro, p. 47-48. 8 b. Έ ν τώ έβραϊκω — καρδίαν άνθρωπον διαληπτέον (1168 A 5-15); anon. dans Barocc., f. 62 et Yat. 1789, f. 28; Barbaro, p. 48. 9 b. ’ Εάν μεν εκ προσώπου — πάντα ελπίζοντας (1168 B 3-C); anon. dans Barocc., f. 63r v et Vat. 1789, f. 29r v; Barbaro, p. 49. Ps. V, 6b-7. Τούς μεν εν τ fj πολιτεία — εις τον μέλλοντα (1169 A 13Β 6) = Barocc., f. 69ν; Yat. 1789, f. 34; Barbaro, p. 55, 11. 51-55. 8. Των πονηρευομένων — πολιτεία καί φρονήσει (1169 05-1172 A 5) 64 = Barocc., ff. 69ν-70; Yat. 1789, f. 34r v; Barbaro, p. 56. 9. 'Ο προτιθέμενος — ενώπιον σου κατευθυνθήναι (1172 B 8-C 3) = Barocc., f. 70r B y at. 1789, f. 34B 11. Ού γάρ άφ αυτόν — έξωσον αυτούς (Anal. s., p. 455, 11. 26-29; cf. P.G., X II, 1172 B 3-5) = Barocc., f. 71v; Yat. 1789, f. 35v; Bar­ baro, p. 59. 12. Oi ελπίζοντες επί σε πάντες — καί εμπεριπατοϋντα (anon. dans Barocc., f. 72 et Vat. 1789, ff. 35v-36; cf. Anal, s., p. 456, 11. 1-8 et Barbaro, p. 59, 11. 38-44. Ps. VI, 11. ’Εάν νικήσωμεν — d άγιος τούτο ποιεί (1177 A 15-Β 4) = Barocc., f. 79; Yat. 1789, f. 39; Barbaro, p. 67, 11. 5-7. Fragment de l’Apologie (1177). Ps. vm , 1.

Καί

ό

ογδοηκοστός έπιγέγραπται

« εις

το

τέλος,

υπέρ

των ληνών · τώ Ά σ ά φ »... καί δ ογδοηκοστός τρίτος «εις το τέλος ύπερ |=

Yat. 1789, f. 46ν (la suite manque; Barocc. lacuneux à cet endroit). La tradition directe semble mieux représentée dans le Bucurest. 931, f. 75 que dans P.G., 1181 D-1183 A ( = Anal, s., p. 459,11. 10-28) et Barbaro, p. 83. 61 Eéimprimé P.Q., X X X I X , 1172 A 9-B 12.

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Origene

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Ps. IX, 6 b. ’Εξήλειψε και τον ’Αβραάμ το δνομα — ονόματα των μα­ (1188 C 10 - D 9) — Barocc., 1 96ν; Vat. 1789, f. δΟ; Bar­ baro, ρ. 94. 9. « ΟΙκουμένην » μεν νοήσεις — παρά την εκκλησίαν (P .G ., X V II, 105 Ο 6-10) = Barocc., f. 97ν; Vat. 1789, f. 51; Barbaro, ρ. 95, 11. 25-27. 12. Έ ν πάση ψυχή — εγένετο καταφυγή (P .G . , 1189 A 13-Β 5; X V II, 105 C D) = Barocc., f. 99; Yat. 1789, f. 52; Barbaro, ρ. 96. 15. Πνλαι δε θανάτου — ταΐς άρεταΐς (1189 Ο 4-9) sous le double lemme Ωρ Δ . dans Barocc., f. 100 [P .G ., X X X I X , 1196 A 9-12]; Yat. 1789, f. 53; Barbaro, p. 98. 18. Άποστρέφονται oi αμαρτωλοί ïva μη ιδωσιν — τ α έθνη (Barocc. f. 102; Yat. 1789, f. 54^); cf. 1189 D 5-1192 A 3; A nal, s., p. 463, 7-11 et note; Barbaro, p. 102, 11. 23-26. θητών

Ps. XI, 4. 'Ο Κύριος εξαφανίζων — τά χείρονα (1200 D 5 SS.) = Barocc., f. 116r-v; Vat. 1789, fi. 63v-64; Barbaro, p. 119, 11. 39-43. 6. 'Ο Παϋλός φησιν — στενάζομεν (1201 A 7-11) = Barocc., f. 116v; Yat. 1789, f. 64. 'Ο θησαυρίζωv — ον καταγινώσκει (1201 011-13) = Barocc., f. 117v; Yat. 1789, f. 64v. 7. Kàv καλά δε λόγια — ουδέν ψευδός άναμέμικται (1201 D 1-4) = Barocc., f. 117^; Yat. 1789, f. 65. Ps. XII, 1. Μ ήποτε ώς προς τό τέλος — έ ξ ΊεσσαΙ ράβδον (1204 A 24, 6-11; Β 6-9), dans Barocc., f. 119ν et Yat. 1789, f. 66: σχο. Ωργ·, Barbaro, ρ. 123. Sur 6 d nos deux manuscrits présentent la même observation: Ίστέο ν δέ ώς τό « καί ψαλώ τω όνόματι κυρίου τον ΰψίστου » ουκ έκειτο παρ’ ούδενι εν τω τετρασελίδω, ούτε εν τοίς Ευσεβίου τοϋ Παμφίλου, ούτε παρ

Ώριγένει.

Les neuf psaumes qui suivent (xm -xxi) ne sont représentés par aucun fragment dans Barocc. 235 et Yat. 1789. Sur xv, 7, il nous reste une allusion de Jérôme (Anecd. M areds., III, m , p. 23 n. 14); sur xv, 9 les deux extraits de l’Apologie [P .G ., X II, 1216 et X V II, 600); sur xvm , 6 un dernier extrait du même ouvrage (XII, 124243; X V II, 600-601). Ps. XXII, 4 a. ’ Εντεύθεν ο λόγος — «άνέτειλεν αντοϊς» (1260 C-D) = Barocc., ff. 223v-224; Yat. 1789, f. 124v; Barbaro, p. 214. 4 °. "Οτι ή ράβδος — πάντα υιόν δν παραδέχεται (1260 D 12-1261 Β 15) = Barocc., ff. 224ν-225; Yat. 1789, f. 125; Barbaro, p. 215.

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Origene 5. Τί βούλεται το « εξ εναντίας των θλιβόντων με » — « κανχώμενοι εν

(1261 C 8-D 5) = Barocc., f. 225; Yat. 1789, f. 125v; Barbaro, p. 215 6S. — La suite du commentaire (’Εν άρχαΐς δε εφάσκομεν τον εκ προκοπής — άντικείμενοι πολλοί) n’est pas facile à par­ tager entre Origène et D idym e666 ; cependant, ie crois qu’il revient 7 à Didyme (cf. p. 159). 6. Τις εστιν ô καταδιώκουν — μακροήμεροι γένωνται (A nal. S., p. 481) = Barocc., f. 227; Yat. 1789, ff. 126v-127; Barbaro, p. 217. Cf. X II, 1264 D. ταϊς θλίψεσιν »

Ps. ΧΧΠΙ, 1. Προ (1265 A 13-Β 12). δ

τής Χριστού επιδημίας — κατοικεί την οικουμένην γάρ εκ τον διαβόλου ονκ εστιν τού Κυρίου, εαυτόν

ποιήσας τούτου μερίδα · τα δ’ αλ.λα ομοίως τω προ αυτού =

Barocc., f.

229 (Yat. 1789 manque); Barbaro, p. 219. 3 . 'Ο προκόπτων ανεισιν — τον εύαγγελιζόμενον την Σ ιώ ν61. Ε ί βούλεσθε παράδειγμα λαβεΐν — επαγγελιών τούτων τενξόμενος (1265 D 2-9) = Barocc., f. 229ν; cf. Barbaro, p. 220, 11. 3-6. 4 a. Πολλοί γάρ τάς μεν πράξεις — τή καρδία εαυτών = Barocc., f. 229ν; cf. X II, 1268 A 2-4; Barbaro, p. 220, 11. 10-12. 5. 'Οποίος γάρ — από Θεού (1268 A 9-10) = Barocc., f. 230ν; Yat. 1789, f. 128. 6. Ά λ λ ’ ούδείς ζητών — πρόσωπον τού Θεού ’Ιακώβ (1268 B 7-C 4) = Barocc., ff. 230ν-231; Yat. 1789, f. 128ν; Barbaro, p. 221, Π. 2-7.

65 Réimprimé dans P.G., X X X I X (Didyme), 1292 A 14-B 11; Anal, s., p. 480, 11. 1-15. 66 1) Έν άρχαΐς εφάσκομεν [cf. P.G., X X X I X , 1289 A B ] — προς τούς θλί­ βοντας δυνηθώ (X II, 1261 D 5-1264 Β 4; X X X I X , 1292 B 12-D 10; Anal, s., p. 480, 11. 15-40; Barbaro: Didymi et Origenis, p. 215, 11. 27-42. 2) Kal γάρ οτε — άντικείμενοι πολλοί (X X X IX , 1292 D 11-1293 A 2; Anal, s., Π. 40-44; Barbaro, 11. 42-44. L ’ensemble dans Barocc., f. 225 Γ·ν (Δ. όμ. Ωρ) et Vat. 1789, ff. 125v126 (lemme disparu). 67 Dans Barocc., f. 229v le fragment est précédé du lemme Ωρ. Δ. et corres­ pond en gros à P.G., X X X I X , 1296 B 10-C 1 (cf. X II, 1265 C 11-D 2); au nom d’ Origène dans Barbaro, p. 219 1. 55-220 1. 3. — A la suite du commentaire des vv. 7-9 et début de v. 10 par Didyme (P.G., X X X I X , 1297 A-C 15 ώς άρχοντα στρατοπέδων) nos deux manuscrits Barocc. et Vat. donnent immédiatement une explication du Παντοκράτωρ (Σημειωτέον — περί τον Υίοϋ είρηται: 1297 C 15-1300 Β 3). Or il est arrivé que dans certain témoins — dont Vat. 1789 — une note marginale, όμ. Ωρ., placée en face de Σημειωτέον, a été prise pour le lemme d’ Origène; ainsi s’explique-t-on que toute cette ûn sur le Pantocrator se retrouve à peu près mot à mot dans P.G., X II, 1269 B ( = X X X I X , 1297 C 14-1300 A 5; cf. P.G., X V II, 116 A B ; elle est reprise, à partir de 1297 D 10, dans Anal, s., p. 482, 11. 19 ss.). Le tout dans Barbaro, p. 221.

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Origene

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Ps. XXVII, 1. Τών προς Θεόν βοώντων — καί τνφλοίς άνάβλεψιν (12841285 A 2; cf. P.G., X V II, 116-117 et M e r c a t i , Osservazioni, p. 47-48l) = Barocc., iï. 255-256; Yat. 1789, ff. 143-144; Barbaro, p. 244. 2. Έ μ ο ί δοκεΐ διαφέρειν — δόξα εστίν τοϋ Θεού (1285 A 8-0 4) = Barocc., f. 257Γ·ν; Yat. 1789, ff. 144v-145; Barbaro, p. 245-246; cf. P.G., X V II, 117 B 10-15. 3. Τις χρεία ταϋτα λέγεσθαι — èv τή καρδία εαυτής. Le passage re­ produit dans P.G. (X II, 1285 D 4-1288 B 11) vient de Cordier, le Barocc., étant mutilé dès les premiers mots. L ’ensemble est à com­ pléter et à corriger d’après Yat. 1789, f. 145r-v; Bncurest. Acad. 931, f. 212; Athon. Iber. 597, ff. 164v-165. Sur les vv. 2 et 3, cf. M e r ­ c a t i , op. cit., p. 52-53 4‘5. 4. Δ ιδασκόμεθα από τοϋ λόγου — άνταπόδομα αυτών αύτοίς (1288 C 8-13) = Yat. 1789, f. 145^; Bucur., f. 212^; Iber., f. 165. 5. ΟύδεΙς γάρ μη νοήσας — κολαζέσθωσαν (PiTRA, A n a l, s.., I ll, p. 2 d’après Yat. 1789, f. 146); Bucur., f. 213; Iber., f. 165v. 6-7. Εύξάμενος κακά —- σωτήριον τοϋ Θεοϋ (PiTRA, p. 2, Π. 24-30 β8) = Yat. 1789, f. 146ν; Bucur., f. 213v; Iber., f. 213v. Ps. XXIX, 2. "Ο τι εκ προσώπου τοϋ Χριστοϋ — ενοικοϋντα. αυτή ύψοϊ (P.G., X II, 1292 B 1-D 4) = Barocc., ff. 268^-269 (Yat. 1789 man­ que); Barbaro, p. 261,11. 22-24, 36-49. ’Α ντί δε τοϋ « υπέλαβες » — από τής κακίας (1292 D 4-7) = Barocc., f. 269; Barbaro, p. 261, 11. 49-51. 3. Ταϋτα μεν ούν εκ προσώπου — εϊρηνται οι ψαλμοί (1292 I) 91293 A) = Barocc., ff. 269ν-270; Barbaro, p. 261, 1. 51-262, 1. 3. 5-6. Έ π εί ονχ ωραίος — οι δσιοι τοϋ Κυρίου (1293 B) = Barocc., f. 270Γ-ν; Barbaro, p. 263. 7. Ε ίτε δε Χριστός — οϋδαμώς ετι περιτραπήσεται (1293 D 6-1296 A 5) = Barocc., f. 272r-v; Barbaro, p. 265. 8 . Καί Χριστοϋ καί δικαίου —

πληρούμενων των

θείων ευαγγελίων

(1296 A 11-Β 11) = Barocc., f. 273ν; Barbaro, p. 266-267, 1. 6. Λέγειν » (1296 Β 12 - C 3) = Barocc., f. 274; Barbaro, p. 267, 11. 6-8. 10. ’ Επειδή δέ τινες — καί γνώσεως εσφαλμένος (1296 D 5 -1297 A 10) = Barocc., f. 274Γ·ν69; Barbaro, p. 268, Π. 33-41. 11-13. "Αξιόν δ’ εστίν ιδεΐν τ ί είπόντος — « εις τον αιώνα έξομολογήσομαί σοι » = Barocc., ff. 275ν-276; Barbaro, p. 269; cf. 1297 Β.6 9 8 δε κα'ι τον Χριστόν — « ή ψυχή μου τετάρακται

68 La fin de la citation de Pitra revient à Théodoret (P.G., L X X X , 1060 B 4-8). 69 Seconde partie d’nne citation sous le lemme Ωρ. A. La première partie (Πολλή μέν βελτίωσις — άρθήναι τον κόσμον την Αμαρτίαν) me semble devoir re­ venir à Didyme. Le tout résumé dans Anal, s., p. 5. 3

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Origene

A partir de là jusqu’au ps. x x x v i nous n’avons guère qu’une brève allusion à xx xi, 1 (P.G., X II, 1050). Le catalogue hiéronymien de la lettre à Paula enregistre seule­ ment « in ps. xx x v m , lib. I », mais neuf homélies sur les ps. xxxvix x xv m : elles nous sont parvenues dans la traduction de Rufin 70. Je vais signaler les textes des chaînes qui les recouvrent ici et là de plus ou moins près. Des cinq homélies sur le ps. x x x v i (P.G., X II, 1319-1368) 71, rien n’a passé dans nos chaînes d’Oxford et du Vatican; mais on peut avancer que de nombreux fragments sur les w . 1-25 publiés par A. Galland72 et recueillis dansP.ér., X V II, 117-136, - auxquels s’ajoutent quelques autres épars dans P.G., X II et Pitra, - ressortissent à l’exé­ gèse origénienne de ce psaume. 1-2. Διαφέρει τό ζηλοϋν — « πάσα σάρξ χόρτος » (XV II, 117 0-120 A 3); cf. X II, 1320 B 7-9; 1321 B 7-9, C 1-4; 1322 B 5-14; Anal, s., III, p. 9-10, 1. 10. 3. Τοντέστιν Ά γά π η σ ον — « και ούδέν με υστερήσει)) (XV II, 120 B-D); cf. X II, 1324 D-1325 D. 4. ’Έ θος τή Γραφή — των ούκ όρθώς ζην έλομενών (XV II, 120 D121 C); cf. X II, 1325 D-1327 D. 5-6. ’Έ σο, φησίν, φανερώς — ώσπερ ήλιον εν μεσημβρία (XV II, 121 D124 Β; Χ Π , 1316 C; Anal.s., p. 10); cf. X II, 1328 O D. 7 a. Υ π ο τα γή ν ούν ενταύθα — πάνυ άλογόν εστι (X V II, 124 B); cf. X II, 1330 D-1331 A). 7be. Μή μψ ήση — τον καρπόν προσδέχεσθαί φησι (XV II, 124 Ο125 A 2); cf. X II, 1331 A-C. 8. 5Επωφελές τό παράδειγμα — εάν που ενρεθή τις τέλειος (XVII, 125 A 5-Β 1; L X IX , 928 C [Cyrille]); cf. X II 1331 C-1332 B. 9 b. "Ωσπερ δέ εστιν ό Σωτήρ — μη ταραττόμενος τοίς παροϋσι (XV II, 125 Ο 1-9; L X IX , 929 Β 14-0 7 [Cyrille]); cf. X II, 1333 A 15-Β 5. 11. 01 από Οναλεντίνου — υπό τον αύτοϋ Πνεύματος (X V II, 125 C D; Anal, s., II, ρ. 338); cf. X II, 1334 Β 73. 12. ’ Εντεύθεν μανθάνομεν — τής δικαιοσύνης τον εραστήν (XVII, 128 A B); cf. X II, 1335 A. Horn. I I .

70 Ci-dessus η. 6. 71 Dix lignes sur la succession des Sévères (1323 A B « Vide quis imperavit ante ïl o s triginta annos — ne vestigium quidem sui reliquit ») permettent de rapporter l’homélie aux années 240-242. 72 Cf. ci-dessus n. 6. 73 Contrôles Valentiniens; Valentin nommé avec Basilide et Marcion (1347 C).

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Origene

14. "Ωσπερ εστι πανοπλία Θεόν — επιβουλή (X V II, 128 B-C 14); cf. X II, 1335 Β-1336 Α.

εστι κατά τον πτωχού

Horn. I I I . 14 (suite). Καλόν μεν ούν μή εχειν — ον μην καί 'Εβραίων (XV II, 128 C 15-D 8); cf. X II, 1337 A-C. 'Ώσπερ μέντοι ό Σωτήρ βέλος — καί «α π ό τής χειρός τού σκοπού» (XVII, 128 D 9-129 Β 3); cf. X II, 1338 Β -1340 Β. 15. "Ωσπερ δε ή ειρήνη — ό ευθύς τή καρδία (XV II, 129 C 12-15); cf. X II, 1340 Ο 12 - D 5. 16. "Εχει μεν ούν ή λέξις — έν κακία ή απιστία (XV II, 129 D -132 A); cf. X II, 1340 D-1342 A. 17. 5Εάν ϊδης τον τόνον — και άναρθούντος τούς κατερραγμένους (XVII, 132 A B); cf.‘ X II, 1343 B-C 5. 18. Τάς τής ψυχής — τής δικαιοσύνης (Anal, s., I ll, ρ. 10); cf. X II, 1344 C 8-11. 19. 'Ε ν τω αντίο καιρω άμαρτωλοΐς λίμος — ο'ι αμαρτωλοί άπολοϋνται (A n a l, s., ρ.' 10-11); c f / x i l , 1345 C 11-1346 C 11. 21. 'Υψηλότερον δε — τά τον βασιλέως χρήματα (XVII, 132 Β C); cf. X II, 1347 B-D. Horn. I V . 23. Ο ϊ γε μην από των αιρέσεων — ή ερπετού ή κτήνους (X V II, 133 Β 11-C 3); cf. X II, 1351 Β. 24. ΟΙ εν τοίς άγώσι παλαίοντες — καί γένηται χαμαί δλος κείμενος (X V II, 133 C-136 A); cf. X II, 1353 A 2-1354 C. 25. Έ τέρ ω ς δέ ϊσμεν ηλικίαν — iva άναψανή δίκαιος (XV II, 136 A-C); cf. X II, 1354 D 6-1356 A; A n a l, s., ρ. 12,11.1-6. E l ή δικαιοσύνη αρετή εστι-ενενδεία εσται (A nal s., ρ. 12, 11. 9-17); cf. X II, 1357 A-D. « In ps. XXXVII, om. ii; in ps. xx xv m , om. n »: cette donnée de la lettre à Paula se trouve confirmée, les quatre homélies nous étant parvenues dans la traduction de Rufin (P.G., X II, 1369-1410). Un contingent appréciable de textes grecs a été préservé par les chaînes. Ps. XXXVII, 2. Παιδεύει ημάς ό Κύριος — Ιατρικως, μή δικαστικούς ρ. 13-14 1. 4); cf. X II, 1371 Β 13-C 3. A partir de là nous retrouvons les deux manuscrits d’Oxford et du Vatican: ils nous fourniront des extraits plus copieux que les pré­ cédents — sur ps. xx xvi; de nombreux parallèles avec la traduction de Rufin ont été relevés par Pitra, p. 145 ss. 74. 3. Και το εύλογον τής αΐτήσεως επιφέρει λέγων « 'Ό τι τά βέλη-τήν χει(A nal, s.,

ρά σου ». Ο'ι λόγοι τού Κυρίου βέλη είσιν — εις την ψυχήν τού άκούοντος =

Barocc., f. 327τ; Vat. 1789, f. 183^; P.G., X X X I X 74

(Didyme),

Quelques fragments tirés de Cordier sont répartis au bas des coll. 1373 ss.

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Origène

1341 B 7-C 10; A n a l, s., p. 14-15,1.15; Barbaro, p. 372; — trad. Butin (XII, 1373 A 2, 6-B 2; 1374 A 9-B 3). 4. Διά τούτο μή αυτής τής οργής — φαντασίαν τον προσώπου τής οργής = Barocc., ff. 328ν-329; Vat. 1789, f. 184; Bucur. 931, f. 281Γ·ν; A na l, s., p. 15-16, 1. 12; — cf. Butin (1374 B 4-9). Kal εις το « ούκ εστιν ϊασις» — «από προσώπου των αμαρτιών μ ου» = Barocc., f. 329 Γ·ν; Vat. 1789, ff. 184V-18S; quelques omissions dans A n a l, s., p. 16, 1. 17-17, dern. ligne; Barbaro, p. 374; — cf. Butin (1374 G 2-1375 D 6, 1376 B 10-D 3). 5-6. ΟΙ γάρ μή βαρυνόμενοι — « από προσώπου τής αφροσύνης μου » (Anal, s., ρ. 18) = Barocc., f. 330Γν; Vat. 1789, ff. 185ν-186; Bu­ cur. 931, ff. 281v-282; Atbon. Iber. 597, f. 249r-v; Barbaro, p. 375; cf. Butin (1376 D 7-1377 A 15). Μ ή βάλητε — πάντα μοι όζει (Anal, s., p. 19, 11. 17-27) = mss. cités, suite; Barbaro, p. 376; — cf. Butin (1377 A 15-C 3). 7. Τάχα τοιοϋτον — δλην την ημέραν σκυθρωπάζων επορευόμην (Anal. S., ρ. 19-20,1. 23) = ms. cités, suite; la fin manque à Barocc. [abrump. êv τώ εύαγγελίω δς: p. 20, 1. 17]; Barbaro, p. 377, 11. 17-26; — cf. Butin (1377 C 12-1378 B 10). Έ ξ ου ήμαρτον — « ol γελώντες νϋν, δτι πενθήσετε και κλαύσετε » (A nal, s., ρ. 21, 11. 4-12) = mss. cités, suite; — cf. Bufin (1378 B 12 - C 8). 8. Τούτω παραπλήσιον — το ήδη δεύτερον λέγεσθαι (A nal, s., ρ. 22, I. 2-11) = Barocc., f. 331 (fin); Vat. 1789, ff. 186v-187; Barbaro, p. 377, 11. 44-46; — cf. Bufin (1379 A 10-B 10). 9. A l εορται τοϋ Θεοϋ — εως σφόδρα (A nal, s., ρ. 22) = Barocc., f. 331; Vat. 1789, f. 187; Barbaro, p. 378; — cf. Bufin (1379 B 11-0 7). 11. ”Ημην, φησί, ποτέ Ισχυρός — τής αμαρτίας εξομολόγησιν (Anal, s.,

ρ. 22-23, 1. 6) = Barocc., f. 332Γ;ν; Vat. 1789, ff. 187v-188; Barbaro, ρ. 379, 11. 51-53 et 380, 11. 32-33; — cf. Bufin (1380 B 10 - C 1 et début de VJiom. II). 12. Καταφρονήσας γάρ — εσμεν εν επιτίμιοις (A nal, s., ρ. 23) = Barocc. et Vat. 1789 (suite); — cf. Bufin (1381 C 1-9). 13 b. Πολλάκις γάρ και έπιβαίνουσι τοίς τοιούτοις. Ε ισί τινες ζητονντες τά κακά — άλλ’ ·ν; Barbaro, p. 373, 11. 12-41: Eusebii et Basilii. 4. Την γάρ σάρκα μου — « διά τάς αμαρτίας μου » (X X III, 342 C 12D 9) = Barocc., f. 330; Vat., f. 185r v; Bucur., f. 281v; Barbaro, p. 374, 11. 43-54: Eusebii vel Basilii. 5-6a. A là τούτων διδάσκει ημάς — συνέχειν τα αμαρτήματα (X X III, 344 A 14-Β 2) = Vat., f. 186ν (Barocc. fait défaut); Bucur., f. 282v; Iviron, f. 250r v; cf. Barbaro, p. 375, 11. 5-7: Eusebii vel Basilii. 7b-13b. Προεπισημηνάμενος εν τή προγραφή — άπαξ ύπ αυτιών νενικημένος (X X III, 344 Β 5 - 345 A 14) = Barocc., ff. 333-334; Vat., ff. 188v-189; Barbaro, p. 380-381, 1. 35: Eusebii vel Basilii. 16-17. Ουκ εμαυτω θαρρών — olov οί άποστάται σου γενόμενοι (X X III, 345 A 14-Β 15) = Barocc., ff. Vat., ff. 189^-190. Ps. X X X V in , 1. Πολλήν δε εμφέρειαν έχει — και τή διανοία (X X III, 345 C 1-15) ταϋτα προς εαυτόν λέγειν = Barocc., f. 336ν; Vat., f. 191; Barbaro, p. 387. 2-3. Κατ αυτόν φησι τον καιρόν — την αμαρτίαν ενηργηκότος (X X III, 345 D 1-348 A 10) = Barocc., ff. 337^-338; Vat., f. 191r-v; cf. Vindob. 8, ff. 10v- l l ; Barbaro, p. 389. 16 Les deux dernières lignes sont à restituer ainsi: « m> μη δικάσηται αυτόν, όταν κρίνηται αύτω », άνθ’ οΰ δ μέν Άκύλας εΐπεν « Καί ού μη δικάση αϊτόν εν τφ κρίνεαθαι αύτω κ.τ.λ.

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Eusèbe de Césarée

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56. Τί το πέρας εσται μετά το συμβεβηκότα μο«] καί μετά την εξομο­ λόγησή — πας άνθρωπος ζών (X X III, 348 A 14-D 3); les deux lignes qui précèdent: 5Αναμιμνησκόμενος — πυρί, appartiennent à Théodoret [1148 A 3-5 et n. 37] = Barocc., fl. 340v-341; Vat., f. 194r-v; Bar­ baro, p. 391, 1. 17-392, 11. 1-6 et 36-40. 8-12. 'Ο δε Σύμμαχος ούτως — καί κακοπαθούντα ταλανίζων (X X III, 348 D 4-349 D 12) = Barocc., ff. 343-344; Vat., f. 196Γ·ν; Barbaro, p. 393-394, 1. 16, 395. 1314. 'Ο πολλάκις είπών « Πλήν μάτην πας άνθρωπος », ενταύθα — « τοϊς καταβαίνουσιν εις λάκκον » (X X III, 352 A C) = Barocc., f. 345Γ·ν; Vat., ff. 197v-198; Barbaro, p. 397. Ps. X X X I X , 2-4. 5Επειδή « ή θλϊψις υπομονήν κατεργάζεται » [Bom., V, 3] — έαυτοϊς νπογράψουσιν ελπίδα (X X III, 352-353 Β 15) = Barocc., f. 347Γν; Vat., ff. 198ν-199; Barbaro, p. 398-399. 5. 'Ο διά πείρας ελθών — « είτε σωφρονούμεν νμίν » (X X III, 353 C D ) = Barocc., f. 350Γ·ν; Vat., ff. 200v-201; Barbaro, p. 402. 69. 'Ο την πολυποίκιλον τού Θεού — των σωματικώς Ίουδαίοις παραδεδομένων (X X III, 356-357 Α 3 ) = Barocc., ff. 350ν-352; Vat., ff. 201-202; Barbaro, p. 403,11. 16-29, 33-38; 403, 1. 53-404,1. 7; — partie dans Vindob. 8, ff. 13^-14. 10-13. (Νοήσεις δε και οϋτως). 'Ως δ μακάριος Δαυίδ — και ταϋτα κά~ κείνα προσφέρεται (X X III, 357 A 9-D 6) = Barocc., ff. 354ν-355; Vat., f. 204Γ·ν; Barbaro, p. 406, 11. 9-28. 1416. (Νοήσεις καί οϋτως). Έπεί ού δει μακαρίζειν — τήν εαυτών κομισάμενοι αισχύνην (X X III, 357 D 7-361 A 2) = Barocc., ff. 355ν-357; Vat., ff. 204v-205v; Barbaro, p. 406, 1. 51-407, 1. 6; 407, Π. 31-48. Ps. XL, 2. Προιών έξης ό λόγος — το ίσον μέτρον ώ εμέτρησεν (X X III, 361 Α-364 C 5) = Barocc., ff. 357ν-359; Vat., f. 206Γ·ν; Barbaro, p. 410-411. 3. 'Αλλά καί ψολάξαι — « εις ψυχάς εχθρών αυτού » (X X III, 364 C 6-D 2) = Barocc., f. 359Γν (Vat. manque); Barbaro, p. 411, 11. 4045. — La note du caténiste sur v. 5a (Ίστέον — ύπ αυτού: X X III, 364 D 3-6) se lit dans Barocc., f. 361v (avec le lemme Εύσ.); Vat. f. 207. 10. Κατά δε τον Σύμμαχον — ώνομακέναι έμνημόνευσεν (X X III, 364 D 10-365 Β 13) = Barocc., f. 362ΓΤ; Vat., f. 207ν; Barbaro, p. 415. 13-14. Εις το « 'Εμού διά τήν άκακίαν » — « πεπιστωμένως » (X X III, 365 Β 14-D 7) = Barocc., ff. 364ν-365 (Vat. manque); cf. Barbaro, p. 417, 11. 16-22 et 28-32. Sur les deux premières parties du Psautier: la première finit ici; la seconde ya de xli à lx x i (X X III, 365 D 8-13) = Barocc., f. 365 (Vat. manque): Barbaro, p. 418; cf. prologue du ps. x li .

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Ps. XLI, 1. Tò μεν πρώτον μέρος — « καί ό Θεός μου » (X X III, 368 A — Β 3) = Barocc., f. 365Γ·ν; Yat., f. 209; Barbaro, p. 418419, 1. 4. l-3 a. Ούτε ψαλμόν, οϋτε ωδήν — « από των αμαρτιών μου » (X X III, 368 Β 4-372 A 4) = Barocc.', fi. 365γ-367; Yat., ff. 209-210Y; Barbaro, p. 419, 1. 4-22 et 420. 3b-5a. Ό διψών τον Θεοϋ και δι ευχής λέγων « Πότε ήξω καί όφθήσομαι τω προσώπφ τοϋ Θεοϋ ;>] πάντα τα επί γης — « εξέχεα επ’ εμέ την ψυχήν μου » φασίν (X X III, 372 A 5-C 5) = Barocc., f. 369Γ·Υ; Yat., ff. 211T-212; Barbaro, p. 421-422, 1. 3. 5b-6. Λεγόντων μοι — όφειλομένην ευχαριστίαν αύτω (X X III, 372 C 7373 D 12) = Barocc., fl. 370γ-371γ; Yat., fl. 212γ-213γ; Barbaro, p. 423. 7-8. Tà μεν ελπίσιν άποκείμενα — πάθη εις εαυτόν άνελάμβανεν (X X III, 376 A-D 8) = Barocc., ff. 373-374; Vat., fl. 214v-215; Barbaro, p. 424-425 (couvre jusqu’à 376 C 4; la suite fait défaut). 9-11. Εί καί πάσαι — « Ποϋ έστιν δ θεός σου; » (X X III, 376D 10377 D) = Barocc., fl. 375γ-377; Yat., fl. 216γ-217. Ps. XLII, 1-2. Ανεπίγραφος παρ’ 'Εβραίοις — τα εμαυτοϋ κατορθώματα (X X III, 377-381 A 8) = Barocc., fi. 378-379; Yat., fl. 218-219; Bar­ baro, p. 425 et p. 426. 3-5. (Νοήσεις καί ούτως). Τοϋ παρά σοί φωτός — «καί ή αλήθεια καί ή ζωή » (X X III, 381 A 12-384 A 9) = Barocc., fl. 381Y-382Y; Yat., fl. 220v-221v; Barbaro, p. 428, 11. 12-17 et 1. 36-429, 1. 2. Ps. XLIII, 1. Άλλ’ ουδέ oî προκείμενοι λόγοι — αυτά τά πάθη εξέρχονται (X X III, 384 A Β) = Barocc., ff. 382ν-383; Yat., f. 221ν; Barbaro, p. 430. 2-4. Oi γάρ κατά την αιχμαλωσίαν γενόμενοι — κρείττους των εχθρών καί πολεμίων γεγόνασιν (inédit) = Barocc., ff. 383ν-384ν; Yat., f. 222Γ·ν; Barbaro, p. 431. 5-9. ’Αντί τοϋ « ό έντελλόμενος » — διεξέρχονται (X X III, 384 C 1 385 Β 3) = Barocc., ff. 385ν-386; Yat., ff. 223ν-224; Barbaro, p. 433. 10-17. Έπεί τό πλήθος — δι’ ήν έμπροσθεν άπεκλαΰσατο (X X III, 385 Β 5-D 7) = Barocc., ff. 387-388; Yat., f. 225r-Y; Barbaro, p. 435-436. 18-19. "Ωσπερ άσεβήσαντος — « τάς προς σε συνθήκας » (X X III, 385 D 9 - 388 Β 12) = Barocc., ff. 388ν-389ν; Vat., f. 226Γ·Υ; Barbara, p. 438; — dans nos trois témoins, les dernières lignes (388 B 8-10) sont plus développées.

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21-24. Σε μάρτυρα — κατορθώματα υπέρ τοϋ παντός λαοϋ (X X III, 388 C 1-389 Λ 1 1 )171 8= Barocc., f. 390Γν; Vat., ff. 226ν-227; Barbaro, ρ. 440, 11. 22-42. 25-27. Σύμμαχος — γένει των ανθρώπων εδωρήσατο (X X III, 389 B-D) — Barocc., ff. 390ν-391ν; Vat., ff. 227ν-228; Barbaro, ρ. 440, 42-441, 1. 6. Ps. XLIY, 1. 0 i τα τοσαϋτα — καί τά πρώτα διεξελθών (X X III, 392-393 Β 6) = Barocc., ff. 392-393; Vat., ff. 228v-229; Barbaro, ρ. 442-443. 2. Δ. Κ. Ευσ. Τινες ωήθησαν ώς εκ προσώπου τοϋ Πατρός — είς εαυτόν γενομένην ενέργειαν; (X X III, 393 B 7-C 13; X X X I X , 1365 A Β) = Barocc., f. 394ν; Vat., f. 230; début dans Anal, s., III, p. 439-440, 1. 6. 2. ’Αντί τοϋ «Έξηρεύξατο» — χρωμενού αυτή άγιου Πνεύματος (X X III, 393 C 14-396 Β 2) = Barocc., ff. 395ν-396; Vat., ff. 230^-321; Bar­ baro, ρ. 446. 3. Είδέναι ôè δει — εκ τοϋ πληρώματος αύτοϋ είλήφασιν (X X III, 396 Β 3-397 A 9 1β) = Barocc., ff. 398-399; Vat., ff. 232v-233v; Barbaro, ρ. 448 et 449. 4-5. ’Επιβάλεις δε και ούτως — « βασανίσαι ημάς » (X X III, 397 A 10-400 Β 4) = Barocc., ff. 403ν-405; Vat., ff. 236ν-237ν; Barbaro, ρ. 453-454, 1. 7 et 11. 26-33. 7-8. "Οτι ωραίος και καλός — « Θεέ, ο θεός σου » (X X III, 400 Β 5401 A 11) = Barocc., ff. 405τ-406; Vat., ff. 237v-238v; Barbaro, ρ. 455. 9. ’Αντί δε βάρεων — διό ώβέλισται (X X III, 401 A 13-404 A 3) = Barocc., ff. 409-410; Vat., ff. 240v-241; Barbaro, p. 459, 11. 14-21 et 39-55 19. 14. (’Άλλως δε). Νοήσεις, φησί, πώς κρόσσοις — εν Ιματισμώ δε χρνσώ (X X III, 404 A 6 -Β 1) τελεία τή γνώσει κοσμηθήσεται = Barocc., f. 412; Vat., f. 242Γ·ν; Barbaro, ρ. 461, 11. 36-40. 17 La dernière phrase (Έπισημήνασθαι — ήνίξατο) revient à Théodoret (1185A 9-10). 18 396 C 14-D 9 (οϋτω γάρ — ον δεξάμενον σπίλον) reviennent à Théodoret (1189 A 10-B 5). 19 A la suite d’un fragment de Cyrille (P.G., L X IX , 1041 B 13-D 5), nos deux manuscrits (Barocc., ff. 410v-411 et Vat., f. 241v) donnent une explication anonyme des vv. 11b- 13a (P.G., L X IX , 1041 D 10-1044 C 4), dont les derniers mots correspondent à Basile 409 A (προσκαλούμενος — άκρόασιν). — L’ensem­ ble, sous le nom d’ Eusèbe, est traduit dans Barbaro, p. 461, 11. 1-13 et 30-34; on y remarquera une formule de renonciation à Satan (1044 B 1-5) analogue à celle que commente Cyrille de Jérusalem dans sa première catéchèse mystagogique; cf. M erca ti , Osservazioni, p. 313 n. 1.

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15-16. 'Η διά των έμπροσθεν —· ναός δε οίκος Θεόν έστιν (X X III, 404 Β 3 — C 14). Έπεί ούν ο οίκος καί βασιλέως εστιν, σαφώς παρίσταται Θεός ών ο βασιλεύς = Barocc., ff. 413ν-414; Yat., f. 243Γ·ν; Barbaro, ρ. 464, 11. 26-38 et 11. 50-51 202 . 1 17. Τούτων την διάνοιαν — εκκλησία τον Θεοϋ καθίστησιν (X X III, 404 D 3-405 A 7) = Barocc., f. 414; Yat., f. 243v; Barbaro, p. 465. 18b. Σύμμαχος « ’Ανυμνήσω το δνομά σου κατά πάσαν γενεάν... διηνεκώς ». 'Η προλεχθεϊσα — καί ευφροσύνης πληρωθεΐσα (X X III, 405 A 9Β 1). Xos deux manuscrits (Barocc., f. 415; Yat., f. 244r-v) pour­ suivent: Ευχαριστήριον ύμνον ... καταξιώσαντι [405 B 8-9: début ps. X L V ] — « καί είς τον αιώνα τον αίώνος »} Barbaro, ρ. 466 (cf. M e s c a t i , Osservazioni, ρ. 355). Ps. X L V , 1. Προφητικός ών δ ιραλμός — άναφωνεΐται δε τά λεγάμενα εκ προσώπου των αποστόλων = Barocc., ff. 415ν-416: éd. M e s c a t i , Osservazioni, ρ. 318; Yat., f. 245; cf. Anal, s., ρ. 442; Barbaro, ρ. 467 3-4. (Νοήσεις δε καί άλλως) την σνγχυσιν — ανατροπή τής πολυθέον πλάνης (X X III, 405 D 7 - 408 C 15) = anonyme dans Barocc., ff. 416v-417v et Yat., ff. 245v-246 (cf. P.G., L X X X , 1201 n. 46); Barbaro, p. 469-470: Eusebii. 5a. Το διάψαλμα — « τά πάντα εν πάσιν » (X X III, 408 D 1-409 A 5 = Barocc., f. 418v; Yat., ff. 246v-247; Barbaro, p. 472, 11. 10-19. 5b. Κατά δε τον Σύμμαχον — « εσονταί μοι λαός » (X X III, 409 A 6Β 3) = Barocc., f. 419Γ·ν; Vat., f. 247r-^; Barbaro, p. 472, 11. 28-31. 6. ("Ετερος δε πάλιν φηαίν)· Οίμαι αυτόν — λειτουργέΙν ειωθε τω Θεία (X X III, 409 Β 5-13) = Barocc., ff. 419^-420; Yat., ff. 247'f-248· Bar­ baro, ρ. 473, 11. 7-11. 7-8. ’Ενταύθα τούς την γην — πάντα κατωρθώσαμεν (X X III, 409 C 1-412 A 10) = Barocc., ff. 420-421; Yat., f. 248Γ·ν; Barbaro, ρ. 473-474. 9-10. ’’Εστιν γε επιστήσαντα — τή πίστει πεφραγμένων ιρνχών (X X III, 412 A 14-C 11) = Barocc., ff. 421ν-422; Yat., f. 249Γ·ν; Barbaro, ρ. 475-476. 20 P.G., 404 C 14-D 1 (Άγουσι — προφήται) revient à Didyme; p. 441. 21 Le texte imprimé X X III, 405 B 8-D 7 comprend d’abord {Εύχαριστήριον — καταξιώσαντι) revenant à x l i v , v . 18b, puis trois Théodoret: δ λόγος — το κράτος (Β 9-12 = L X X X , 1201 A 1-5), προφητικός λόγος — κνκωμένας πνευμάτων (Β 13-C 6 = L X X X , 1201 Ταϋτα δε διδάσκει — δόγματα διεσκέδασε (C 6-D 7 = L X X X , 1201

cf. Anal, s., deux lignes extraits de είτα λέγει δ Β 10-C 3), A 8-Β 10).

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Eusèbe de Césarée

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11. Επειδή λοιπόν — τοϊς πάλαι με είδέναι νομιζομένοις (X X III, 412 Ο 14-413 A) = Barocc., ff. 422ν-423; Yat., ff. 249ν-250; Barbaro, ρ. 477. Ps. XLVI, 2-3. Δοκεϊ μοι — κα'ι θεολογίαις άνυμνεϊν αυτόν (X X III, 413 Β-416 A 2) = Barocc., ff. 423ν-424; Yat., f. 250Γ·ν; Barbaro, ρ. 478-479. 4-5. "Οτι τοϊς υίοϊς Κορε — δόξα κα'ι καύχημα αυτόν (X X III, 416 A 5-D 11) = Barocc., ff. 424ν-425ν; Yat., f. 251Γ·ν; Barbaro, ρ. 480. 10. Μετά των άλλων — και «λαός τοϋ Θεοϋ » (X X III, 417 A Β) = Barocc., f. 429ν; Vat., f. 255; Barbaro, ρ. 483. Ps. XLVn, 1. Τρεις μεν oi πρώτοι — « ούκ εστι τις όμοιωθήσεται » (X X III, 417-420 A 5) = Barocc., f. 430Γ·Β Vat., ff. 255-256; Bar­ baro, ρ. 485. 2. Μύγας ούν Κύριος, δ τούς πολεμίους των εθνών άθεους — « δς εστιν ’Ιησούς Χριστός » (X X III, 420 A 6 — 421 A 2 ) 22 = Barocc., ff. 430 v431v; Vat., f. 256v; Barbaro, p. 486, 11. 13-34. 3b-c. Διόπερ και τα πλευρά — «πόλις τοϋ βασιλέως τοϋ μεγάλου» (X X III, 421 A 4-Β 10) = Barocc., ff. 431ν-432; anon. dans Yat., f. 257; cf. Barbaro, p. 487. 4-8. Πάλιν κάνταϋθα σημεία — τών συντριβόμενων (X X III, 421Β 12424 D 3 ) = Barocc., ff. 432^-434; Vat., ff. 257^-259; Barbaro, ρ. 488-489. 9. Λεχθείη ταϋτα κα'ι εκ προσώπου τών ιερών αποστόλων] οι πάλαι — κα'ι άκαθαίρετος διαμένη (X X III, 424 D 7-425 A 13) = Barocc., f. 435ν; Vat., f. 260rv; Barbaro, ρ. 490. l l c-15. Έπειδήπερ ή δεξιά αντοϋ — « ό ποιμήν δ καλός » ( X X III, 425Β 1-428 D 1), ύφ' δν ποιμαινόμενοι εϊποιμεν αν ευκαιρίας- « Κύριος ποι­ μαίνει — υστερήσει » (Ps. XXII, 1) = Barocc., ff. 437ν-439; Vat., ff. 262-263; Barbaro, ρ. 492-493. Ps. XLVm, 1. ’Έδει δε τούς υιούς Κορε — ανακαλείται φάσκων (X X III, 428 D-429 A 7) = Barocc., ff. 441ν-442; Vat., f. 265; Barbaro, ρ. 496. 2-3. (Νοήσεις και οϋτως). 5Επειδή τών εθνών — δ κατά μέρος έκαστος (X X III, 429 A 11-C 2) = Barocc., f. 443; Vat., f. 266; Barbaro, ρ. 497; — résumé Pseudo-Origène (Anal, s., I ll, ρ. 48, 11. 10-23). 4-5. Sous le triple lemme d’Origène, Théodoret, Eusèbe, nos deux manuscrits (Barocc., f. 444r-v; Vat., f. 267Γ·ν; cf. Barbaro, p. 498-

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22 La phrase qu i suit (και άγαλλίαμα — γης) appartient à Cyrille (P.G., L X IX , A 1 4 -1 5 et B 9 -1 0 ).

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Eusèbe de Césarée

499) donnent une explication (Ταϋτα ôè — επιστημόνως κινούσαν) dont il faut distinquer trois parties: 1) Ταϋτα δε και από των άγιων απο­ στόλων δνναται λέγεσθαι (X X III, 429 C 6-7; L X X X , 1220 η. 41), 2) Παραβολάς δε καλεΐ— τάς ερμηνείας προσέφερεν (L X X X , 1220 C 1-4; cf. X X III, 429 C 7-9), 3) Διό εξ αυτών — επιστημόνως κινούσαν (entre crochets dans L X X X , 1220 C 4-1221 A 13); — cette troisième partie, qui me semble devoir revenir à E u s è b e , est résumée X X III, 429 O 9-D 8 et Anal, s., III, p. 49. 6. Τής οϋν πτέρνης — τα διαβονλιά μου (Barocc., f. 446; Vat., f. 268v) = Anal, s., p. 444, 11. 22-27 2S. l l b-14. (Νοήσεις και ούτως) Ούδεν πλέον εξουσιν — καί επακολονθήσαι αυτοϊς {Anal, s., p. 446-448, 1. 15) = Barocc., ff. 451v-452v; Vat., ff. 272v-273v; Barbaro, p. 505, 11. 27-39 et 506, 11. 24-44. — L ’inter­ prétation des vv. 11-12 est résumée dans P.G., X X III, 432 C. 15-16. Tà μεν πρώτα περί τών προ τού θανάτου — μετά την εντεύθεν άπαλ,λαγήν (Barocc., f. 453Γ·ν; Vat., ff. 273ν-274; Barbaro, p. 508). — Le texte P.G., X X III est composite: 432 D 3-6 : Π ροκ όπ τοντος γά ρ τ ο ν χρόνου, προκύπτει καί το ευαγγελίαν, καί

γ ν ώ σ ις ή περί τ ο ϋ Χ ρ ίσ το υ πλατυνομένου τ ο ϋ χρόνου συμπλατύνεται; c i . sur L X X I, 5 b. 259 Su r XXVIII, 8 (se co n d c o m m e n ta ir e : J a g ic , p . 5 0 ). 260 Su r L x x i i , 1 (o p . cit., p . 1 1 7 ). 261 Su r

l x iv

,

13 (a v e c référen ce à Is a ïe

l iv

,

1); cf. G ai. i v , 2 7 .

262 Sur XXIX, 1 (J a g ic , p . 51). 283 Su r V, 1 (J a g ic , p . 5). 264 S u r XLIV, 14: Πρόσωπον τής εκκλησίας ό Χριστός. 265 Su r XXXIV, 8 : (q u a n d l ’ É g lis e s’ adresse à D ie u )

â Χριστός έαυτφ περιτίθησιν τής εκκλησίας τό πρόσωπον; cf. l x v , 1 3 b-1 4 . 266 Su r LXXI, 5 b: Σελήνην πάλιν την εκκλησίαν νόησον ώσπερ γάρ ή σελήνη λέ­ γεται εκ τοϋ ήλιου τό φώς εχειν, οϋτως καί ή εκκλησία τό φως παρά τοϋ Χριατοϋ δεόανεισμένον κέκτηται; sur ν . 7 : αυτή δε μέχρις αιώνων ασάλευτος εστηκε. 267 Su r LVlll, 3: την έαυτοϋ σάρκα, δηλαδή την εκκλησίαν. 268 Su r XLIV, 3 e; L x v i i , 2 4 ; — 269 Su r XV, 7 ; X L i x ,

les o s ( x x x i v ,

1 0 a).

1 1 b; ih . « l a b e a u té d u c h a m p » .

270 Su r X L iv , 1 0 b.

271 Su r XLVll, 3 e (la cité d u G ra n d R o i): τοϋ Χριστού ή ’Ιερουσαλήμ, ο εστιν

ή εκκλησία

(J A G I C , ρ .

272 Sur x c i i ,

9 1 ).

1 (a v e c c ita tio n de M a t t h ., x v i ,

18).

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Hésychius de Jérusalem

vent groupés tous les instruments du salut 273. Et ce qui est dit de l’Église vaut également pour les églises disséminées à travers l’uni­ vers: immobiles comme les îles battues par les flots 274; plantureuses vallées que fertilise l’incessante coulée des montagnes spirituelles (les prophètes) pour qu’elles donnent la vraie nourriture, qui est la foi au Christ 2752 . Toutes et chacune, elles sont le pressoir où le Christ 6 7 ne cesse de fouler les grappes du verger pour en tirer un même vin 27β; le nid incorruptible où les petits de l’hirondelle reçoivent leur part de nourriture 277; elles sont le cadre du repos du Christ et de la floraison des vertus jusqu’à la courbe de notre vie 278. A l’aide de ces traits, leur dessin varié et leur soudure, nous pou­ vons déjà nous faire une image de l’Église, cité sainte du ciel reflé­ tant son unité et ses richesses dans les fondations locales et les assem­ blées de croyants278bis. Il nous reste cependant une troisième accepta­ tion du même mot — la plus usuelle — à enregistrer: l’église est l’édifice qui accueille les fidèles du Christ. L ’église, où nous nous réunissons, est la maison de Dieu 2792 , le 1 0 8 temple de la prière28°, la nef appuyée sur le bois de la croix et tou­ jours en disposition de servir2S1. ïtous ne devons l’aborder qu’avec un pieux respect et surveiller notre maintien quand nous y sommes entrés 282; elle abrite en effet le lieu saint, c’est-à-dire le sanctuaire 283: là nous prenons un avant-goût de la douceur de Dieu, le Christ se fait notre joie, la liturgie des mystères accomplis dans l’église étant 273 Sur Lix, l l a: ’ Ev ή πάντα περιέχεται τον Θεόν τά μυστήρια' νόμος, προφήται, εύγγέλια, φόβος, άγάπη, απειλή, προτροπή, πίστις, χάρις, πάντα δσα περιεκτικά τής ήμετέρας σωτηρίας καθέστηκεν (répété en partie sur evil, 11). 274 Sur x cvi, 1b ( J a g i c , p. 196). 275 Sur LXiv, 14 b·0. 276 Sur LV, 1; VIII, 1. 277 Sur Lxxxiii, 4»·°; cf. J agiô, p. 169. 278 Sur x ci, 14-15 ( J a g i c , p. 189). 2 78 bis

S ur

L X II)

3,

279 C’est le mot qu’ on rencontre le plus souvent dans nos commentaires (οίκος Θεόν), mais il y en d’autres: οίκητήριον Θεού, έτοιμον κατοικητήριον, σκήνη Θεόν, σκήνωμα δόξης. 280 Sur LXXXIII, 2: Σκηνώματα τον Κνρίον ονχ οι ναοί μόνον, οι προσενκτήριοι λέγονται... Ταντα τοίννν Αγαπητά μεν τφ Θεφ, ώς παρ’ αντον σκηνονμενα' Αγαπητά δε και ήμϊν, επειδή δι αυτών έγγίζειν Θεφ τφ άπροσίτφ δννάμεθα. 281 Sur cm , 26a: Ai εκκλησίαι πλοία εικότως λέγονται διά το αννεστάναι μεν από τον ξνλον τον στανροϋ, την εμπορίαν δε καί την χρήσιν εν τοίς ϋδασι κεκτήσθαι τον βαπτίσματος; cf. sur evi, 23a. 282 Sur V, 8. 283 Sur x x iii, 3»; x x v , 6b; cf. second commentaire sur cx x x iv , 19 ( J a g i c , p. 274).

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pour nous la réplique des réalités célestes 2 *84 auxquelles nous devons 1 8 avoir part. Le texte de ovi, 23 « Descendus en mer sur des navires, ils fai­ saient négoce parmi les grandes eaux » donne à Hésychius occasion de tirer les lignes maîtresses de notre itinéraire. En ce qui nous con­ cerne, nous ne disposons que de très modestes esquifs dont les bois tombent de pourriture; comment seraient-ils donc en mesure d’as­ surer notre traversée parmi les tempêtes et la hauteur des vagues? Cette mer démontée, cadre de notre vie, il faut pourtant l’affronter si nous voulons la réussite de notre « négoce », c’est-à-dire notre salut. A cet effet, l’église nous offre ses vaisseaux: ils nous amè­ neront aux « grandes eaux » 285, au mouillage tranquille 286. L ’Église était la vallée des tentes (ci-dessus n. 275): de cette val­ lée découlent les eaux spirituelles 287; elle est le vaisseau où nous devons nous embarquer; elle est l’abordage. Toutes ces analogies que proposait le livre des Psaumes étaient comme les maillons d’une chaîne tendue entre ciel et terre. De la demeure d’en haut, où le Christ introduit l’Église son épouse, nous sommes descendus jusqu’aux portes où l’église d’en bas va nous prendre en charge. Elle commencera par nous débarrasser de la crasse originelle, ne se fatiguera pas de nous repolir après nos salis­ sures, nous procurera au long de la route une nourriture d’immorta­ lité. C’est l’objet des trois sacrements dont il nous faut maintenant parler: baptême, pénitence, eucharistie. 281 Sur X X V I , τούτφ κατοικεϊν διηνεκώς ô λαός ô χρίεσθαι μέλλων έπιθυμειν, θεωρεΐν δέ την τερπνότητα τον Κυρίου, τουτέστι τα μυστήρια, δύναται ... και τον ναόν αυτού τόν ουράνιον εύχερές επισκέπτεσθαι· μίμημα γάρ τ&ν κατ’ ουρανόν (ουρανών ms.) τα μυστικώς έν εκκλησία τελούμενα. 285 ... πως ξνλοις σαθροϊς ύδάτων βάθη τοσαϋτα καί μήκη διαπερατοί καί τέμνεται, καί μέσον άνεμων σφοδρών καί κυμάτων μικρού τά δρη μιμούμενων, σκάφος έλάχιστον ριπιζόμενον σφζεται, πλήν άλλ’ ενταύθα θάλασσαν νοήσαι χρή τον βίον τον ήμέτερον, πλοία τάς εκκλησίας, ... οϋτοι (les apôtres) « εργασίαν εν νδασι πολλοΐς », εν τφ πλήθει δηλαδή τού βαπτίσματος, την τών ανθρώπων σωτηρίαν πεποίηνται. 286 Sur CVI, 35a: οδτος δέ λίμνην ύδάτων τάς κολνμβήθρας ενόησε τού βαπτίσμα­ τος (citation d e Cant., v i i , 5)..., πύλας τάς εκκλησίας, λίμνας δέ Έσεβών (ευσεβών ms.) τάς κολνμβήθρας τού βαπτίσματος. 287 Sur C V I I , 8 e : κοιλάδα μεν των σκηνών, τών εκκλησιών δηλονότι τυγχάνουσαν, επειδή την τών νοητών ύδάτων συναγωγήν ( φημί : Ό πηλός, εάν μή τύχη φειδοϋς, παραχρήμα συντρίβεται. "Αμα δέ καί τούτο αίνίττεται, ώς ουκ άλλως 6 πηλός αλλά δι ϋδατος άναπλάττεσθαι βούλεται, ώστε ήμεϊς τοϋ βαπτίσματος εις άνάπλασιν χρήζομεν. Cf. second commentaire sur cm , 5, 12» (J a g ic , p. 209, 210).

308 Cf. J ü s s e n , II, p. 31-41. 308 Second commentaire sur xvn , 12e (J a g ic , p. 26): τό τελούμενον μυστήριον iv τοϊς ϋδασι τοϋ βαπτίσματος διά των σωμάτων. Cf. sur ηχν, 13b-14 (ci-dessous n. 315). 307 S e con d c o m m e n ta ir e su r x l i , 2

(J a g i c , p . 8 0 ); l x v , 6.

398 S e con d c o m m e n ta ir e su r l , 9 et l x x v i i , 13

(J ag ic , p p . 99 et 1 5 3 ).

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et l’obligatoire instrument de notre régénération 309. Le baptistère, où il sera administré, est la pièce intime 310 que l’église réserve à l’accueil des catéchumènes 311. Il renferme la piscine d’eau 312: en raison de sa forme, de son contenu, de son symbolisme, de ses effets, Hésychius l’appellera indifféremment conque ou ventre {μήτρα, κοι­ λία, γαστήρ), fleuve ou mer; elle est dominée par la croix 313. Comme les Hébreux parvenus à la mer après leur itinéraire de fuyards, les catéchumènes ont quelque appréhension devant cette masse d’eau 314. Qu’ils se rassurent: le Pharaon spirituel (le diable) qui les poursuivait jusque-là vient de lâcher prise depuis qu’ils ont rompu les liens de la servitude pour se soumettre à la loi et à l’en­ seignement du Christ31δ. Dans cette eau qu’anima la « chorégie » de l’Esprit-Saint 316, le catéchumène est plongé à trois repri­ ses 317. La grâce du baptême (: ... αϋτοχειροτόνητοι γάρ οντοι [les justes], μάλλον δε παρά Θεοϋ χειροτονηθέντες, βασιλείς διά το δεαπόζειν τών ηδονών καί φυλάξαι την βασιλικήν εικόνα τυγχάνουσιν. 416 Sur XCI, 13. 417 Sur I V , 9: "Υπνος γάρ μετά τήν άνάστασιν τοϋ Χριστού ό ήμέτερος θάνατος. «Έ ν ειρήνη επί το αυτό », τουτέστιν άμα· εικότως δέ άμα «κοιμηθήαομαι» λέγομεν σώμα καί τήν ψυχήν ειρηνεύει δ μετά πίστεως θάνατος· ούκέτι γάρ ή ψυχή κατά τής σαρκάς άνταίρει, ουδέ ή σαρξ κατά τής ψυχής στρατεύεται. 418 Sur L X V , 9. 410 Sur civ, 19» (exemple de Joseph; cf. ei-dessus n. 410). 420 Sur en, 3.

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ni de l’autre on ne s’écarte impunément: autant fidélité à la loi équi­ vaut à vérité de la vie, autant sa transgression correspond avec mort421. Nous ne nous éloignons pas trop de l ’homme ni de la loi, en grou­ pant ici divers titres où ranger les témoins de Dieu: ceux qui ont donné leur sang pour affirmer sa vérité, ceux et celles qui consacrent leur vie à son service, ceux qui n’ont d’autre titre que de clients de Dieu. Martyrs. L’Église était déjà établie, sa doctrine et ses progrès s’affermissaient, quand survint la persécution. Dès lors, la foi s’é­ clipsa chez beaucoup; d’autres, en petit nombre, n’hésitèrent pas à en faire profession ouverte, indifférents au martyre, mais « accablés sous l’étreinte des maux » qui attendaient renégats ou prévarica­ teurs422. Soutenus par l’Esprit, victimes n’ayant opposé à l’ennemi que la vigueur de leur foi 423, ils ont triomphé de l’avantage momentané que le Christ avait permis à leurs bourreaux de prendre sur eux 424. A ceux qui les pressaient d’abjurer, les martyrs répondaient par un dédain qui confondait leurs adversaires et rendait vains leurs efforts: ils s’étaient figuré couper la foi dans sa dilatation en supprimant ses témoins; calcul erroné: le zèle des martyrs a contribué au progrès et à l’épanouissement de la vérité 425. Grecs, Juifs, hérétiques — suppôts d’iniquité — n’ont plus qu’à se taire; et qui donc bouge­ rait la langue contre ceux-là dont les morts prévalent sur les vivants et ont acquis l’honneur de participer désormais à l’administration des choses de Dieu 426f Aussi bien l’Église réserve-t-elle une vénéra­ tion particulière aux martyrs, deux fois immolés à Dieu — par les vertus de leur âme et par le valeureux sacrifice de leur corps 427. 421 Sur cx vm , 17, 102 (avec référence à Jac., n, 20). 422 Sur C V I, 39: ενεκα γάρ των βασάνων καί των άλλων πειρατηρίων των πολλών ή πίστις εκρύπτετο, ολίγοι δε αυτήν εις φανερόν προέφερον, ναρκώντες το μαρτύριαν οϋτοι « καί εκακώθησαν από οδύνης », ον τής εφ εαυτοίς, αλλά τής (τοϊς ms.) επί τοίς ύποστελλομένοις ή καί παραβαίνονσιν. 423 Sur L, 21e: Μόσχοι γάρ οί μάρτυρες σιτιθέντες τή χορηγία του Πνεύματος (cf. Matth., X , 19-20) · μόσχοι, επειδή τοϊς κέρασιν τής όμολογίας τον εχθρόν κερατίζουσιν. 424 Sur L X V , 11-12. 425 Sur C V I, 40: Οίόμενοι γάρ πλατύνομενην τήν πίστιν καί τρέχουσαν άνακόπτειν διά τής τών μαρτύρων άναιρέσεως επλανώντο, επειδή προς δόξης αυτή καί προκοπής τον μυστηρίου περιουσίαν δ ζήλος τών μαρτύρων εγένετο. 428 Sur evi, 42 b: « ’Ανομία ôè πάσα » — είτε *Ελλήνων, είτε Ιουδαίων, είτε αι­ ρετικών — το εαυτής έγκαλ.ύπτει στόμα. Τις γάρ ήδύνατο γλώσσαν κατά τούτων κινήσαι, ών οί νεκροί νπερ τούς ζώντας ισχύουσι καί τή μετά θάνατον τιμή καλώς πολιτεύσασθαι τά προς Θεόν άπεδείχθησαν; 427 Sur L X V , 15.

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Hésychius de Jérusalem

Prêtres. Trois expressions du Psalmiste donnent motif à Hésycliius de caractériser le ministère des prêtres: comme le « bœuf », voués au travail du champ de Dieu, ils sont démuselés au foulage du grain 428; comme des « chiens », sans cesse en éveil et prêts à don­ ner de la voix contre les agresseurs du troupeau, ils demeurent at­ tentifs au signal de Dieu: lui seul, en effet, donne sagesse et puissance à leur parole 4 429; pour tout résumer, ils sont la « langue » du Christ 454 8 2 °. 1 3 A côté des prêtres, délégués du Christ au ministère de la parole et des sacrements, il nous faut mentionner ceux qui font profession de suivre les conseils. Les moines d’abord481, comparés au passereau isolé sur le toit 432; en même temps qu’eux, Hésychius nomme ici la tourterelle (vierges et veuves) dont il avait déjà signalé le rôle dans l’Église 433. Des uns et des autres, on peut dire qu’ils ne meurent au monde que pour offrir capacité à la parole de Dieu; la transformation des âmes se comparerait assez bien, en effet, à la préparation de l’outre: laissée au soleil, elle se boursoufle et devient fiasque; — ainsi de l’âme: abandonnée à la mollesse, elle se gonfle de vide; humiliée et comprimée par l’ascèse, elle s’affermit et la liquem qu’on lui in­ fuse remplit exactement son volume en lui donnant consistance 434. C’est à quoi ont abouti les saints, semence du Christ, amis et race de Dieu 43S; serviteurs de Dieu sur terre, ils participent à sa gloire: la piété a renouvelé leur nature, en remplissant l’entre-deux interposé entre le présent et le futur 436. Clients de Dieu. Hésychius me paraît avoir bien remarqué la nuance — suggérée par l’étymologie — qu’il y a entre πενία et πτωχεία, 428 Ib.: Βόες oi ιερείς καί διδάσκαλοι, οί εργαζόμενοι τον Θεού το γεώργιον, οϋς ô Μωϋσής αΐνιττόμενος ελεγεν « ον φιμώσεις βουν άλοώντα » (Deut., X X V , 4). 429 Sur LXVII, 24: ... Κύνες γάρ της εκκλησίας οί διδάσκαλοι υλακτούντες, ώστε καί την ποίμνην μη άγνοήσαι τάς επιδρομάς των νοητών θηρίων διυπνίζοντες... «Π αρ’ αυτού » δε προσέθηκεν, iva γνφς ότι παρά τού Θεού μόνου ή σοφία τοίς λέγουσιν ούτοι γάρ τούτου χάριν σοφίαν καί δύναμιν ώστε ρητορεύειν επ’ εκκλησίας λαμβάνουσιν. 430 Sur X X X I V , 28 (cf. Revue Biblique, 1924, p. 507). 431 Cf. ci-dessus, n. 9-10. 432 Sur L X X X l l i , 4: ... Tà δέ γε άληθέστερον, στρουθίον τον Άνδρα καλεί τον εν μοναδική φιλοσοφία. Έμφερή γάρ αντφ προς το στρουθίον πολλά· οίκον επί γης ούκ έχει, ου μεριμνά τά εις αϋριον, δόλον ούκ επιτηδεύει, τροφή τή παρατυχούση κέχρηται; cf. sur Cl, 8-9a. 433 Sur XLiv, 15-16. 434 Sur cxvin , 83 (avec citation de Matth., ix, 17). 435 Second commentaire sur cxi, 2 (J agic, p. 236), 436 Sur Cl, 13: ... το δε αυτό καί οί τούτο) [Dieu] δουλεύοντες· τής γάρ τού Θεού δόξης καί οί δούλοι μετέχουσι, καί άνανεοΐ την φύσιν ή ευσέβεια συνάροΰσι τά μέλλοντα.

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entre le pauvre d’origine et le pauvre par déchéance volontaire ou casuelle. Πένητες, indigents de nature, les miséreux qui n’ont ni pain, ni toît, ni vêtement 4374 ; les « nations » vouées à l’idolâtrie, à la divina­ 0 9 8 3 tion, à la sorcellerie43S. Du fait d’Adam, l’homme, qui avait été créé riche et noble, s’est ensuite dégradé au point que sa chute s’est encore aggravée avec le temps et qu’on peut bien dire qu’il est re­ tombé à la misère 439. Le πτωχός est essentiellement l’appauvri, le déchu; entre πτωχός et πένης, il y a la même différence qu’entre pécheur et infidèle: le premier peut encore redresser une situation obérée, l’autre en est totalement incapable 44°. — L ’exemple du Christ, se dénuant depuis sa naissance jusqu’à sa m ort441, nous amène au sens évangélique de πτωχός: le pauvre volontaire 442. Prière. Clients ou mendiants de Dieu, pauvres de toute façon, il n’est qu’un seul remède à notre situation: la prière, qu’elle soit articulée ou qu’elle fuse d’un cœur éploré 443. Trop souvent, il faut en convenir, notre prière n’est que vain bavardage, qui nous vaudrait presque d’être « envoyés aux corbeaux » importuns et bru­ yants 444. Quelles seront donc les conditions de la prière! Hésychius propose l’exemple de David mêlant sa prière à la prophétie: aussi avancé qu’ on puisse être dans la science divine, il importe de tendre sans relâche à rectitude de la vie et à la sagesse 445. Pour nous enten­

437 Sur I X , 13 b. 438 Sur I X , 13; x x x i v , 10b; l x v i i i , 34 ( o f . n . 440); c x i , 9 ( a v e c c i t a t i o n d e II Cor., I X , 9). 439 Sur X X X I X , 18a et L X X X V , l b (πτωχός καί πένης). 440 Sur L X V I I I , 34: "Ωσπερ γάρ διαφορά πτωχόν τις είναι δοκεϊ καί πένητος (πτω­ χόν γάρ τον εξ εύγενών η πλοντούντων καταγόμενον, πένητα δέ τον εν πενία τραφέντα καί απορία πολλή λέγονσιν), ούτως αμαρτωλού καί άσεβοϋς διαφορά, επειδή αμαρτωλός μεν πολλάκις καί πιστός ονομάζεται, ό δε ασεβής έκ παντός τρόπον άπιστος ονομάζεται, ούδεμίαν κεκτημένος εναεβείας εύγένειαν. Cf. sur l x i x , 6 a: πτωχός διά τήν άμαρτίαν, πένης διά τήν ασέβειαν, sur C V I , 10: οι γάρ τοϋ πλούτου τής άρεπής εκπεπτωκότες πτωχεύουσι. 441 Sur X I I I , 6 et l x x x v i i , 10 (avec citation de II Cor., vin, 9), 16; l x v i i i , 30a (avec citation de Phil., π, 6-7). 442 Sur C I, 1: Πτωχόν ή επιγραφή λέγει τον έκουσίως πτωχεύοντα, τουτέστιν άφ’ έαυτοϋ ταπεινούμενον, ον ό Κύριος χαρακτηρίζων ελεγεν « Μακάριοι οί πτωχοί τφ πνεύματι κ.τ.λ. » (Matth., ν, 3). 443 Sur ci, 2. 444 Sur X X V I , 9° (μή άποσκορακίσης με). — Il est assez curieux que, sur ce même verset et sous le même lemme (σχο. Ησυχίου), ait été recueillie une εις κόρακας παροιμία (Oxford, Mise. gr. 5, f. 76); Théodoret y fait allusion (1053 C). 445 Sur ci, 2 (avec citation de Malachie n, 13) et 24b.

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dre, Dieu exige la pureté du cœur 446; alors il lui plait de suppléer par miséricorde à l’ignorance où nous sommes de nos vrais besoins 447. Mais il ne suffit pas d’avoir prié une fois pour être exaucés et de nous abandonner ensuite à l’insouciance et à l’inertie: Dieu distribue ses dons, il ne les gaspille pas M8. Ce que l’expérience du juste nous aidera à comprendre: Que sa prière aille droit à Dieu et qu’il l’enregistre, n’en doutons pas; quant à la rendre immédiatement effective, nous voyons qu’il diffère sou­ vent. Persuadons-nous donc que les délais de Dieu ne sont qu’ap­ parents; il n’ « économise » que pour distribuer au moment voulu et bien au delà de la requête; maintes fois, le juste l’aura invoqué dans une seule tribulation et voilà qu’après courte remise, Il le délivre à jamais de toute inquiétude 448. Assurés sur l’efficacité de la prière individuelle, que dirons-nous de la prière collective1? Comparable à la corde avec ses divers tortis, prière et louange se renforcent par la masse, et leur effet, plus ou moins grand, se compense aux avantages de tous 449. Siècle (αιών). Après avoir signalé l’opinion qui distingue entre « siècle du siècle » (c’est-à-dire le futur) et « siècle » (le présent) 45°, Hésychius ne veut retenir que le second sens, — la vie présente 4514 *, 2 5 symbolisée dans ses coupures par le chiffre « sept » 482 et semblable à la mer par son agitation 483. Chaque jour de notre pèlerinage ter­ restre 454 débute par une heure d’importance particulière, — le ma­ tin (το πρωί). Apparemment, le matin n’est que le passage des té­ 446 Sur VI, 9: Όράς ώς όταν άποστώμεν των εργατών τής άνομίας (είτε ανθρώ­ πων, εϊτε λογισμών), τότε δ Θεός τάς ήμετέρας δεήσεις ετοίμως καί την προσευχήν δέ­ χεται. 447 Sur l x v , 19-20 ( a v e c c i t a t i o n d e Rom., v m , 26) e t v , 2-3. 448 Sur I V , 2: ... κατά μέρος και κατά τάξιν λαμβάνομεν. 443 Sur XXXIII, 18: ... μηδαμώς αυτόν παροφθήναι νομίσωμεν, άλλ’ είσακοϋσαι μεν τον Θεόν τής προσευχής επιτελέσαι, είς δέον ταμιενεσθαι, ώστε καί μείζονα παρασχειν ώνπερ ήτησαν. Πολλάκις γάρ τοϋ δικαίου περ'ι μιας προαευξαμένου θλίψεως, μικρόν δ Θεός αναβαλλόμενος πασών ϋστερον τών θλίψεων άπαλλάττει. 449 Sur XXXIII, 4: Καί τίνος χάριν πολλούς εις τήν δοξολογίαν τον Θεοΰ συνήγαγεν; ’Επειδή καθάπερ σχοινίον το εκ πλειόνων πεπλεγμένον ισχυρότερον, ούτως ευχή καί δοξολογία ή παρά πλήθους γινόμενη μείζονα δύναμιν έχει καί τούς πλησίον προτρεπομένη είς ευσέβειαν, ώς άπολανειν αυτών τήν κοινωνίαν. 450 Sur X X , 5” (cf. T h éo do ret ; P.Q., L X X X , 1004 B). 451 Sur Lxxxvin, 2, 38a; l x x x i x , 6, 14a; x ci, 9; cm , 31a; CIV, 8a; evi, 1. 452 Sur CXVIII, 164: '0 ε π τ ά άριθμός σνμβολον τοϋ παρόντος αίώνος καθέστηκεν (avec citation de G-en., η, 2 et Dan., ιχ, 27). 463 Sur LXIV, 8a-b: ... θάλασσαν διά το αατατον τον βίον τον παρόντα ίκάλεσεν. 454 Sur CXVIII, 54: ... τόπον παροικίας τον παρόντα βίον εκάλεσε.

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nèbres au plein jour, mais il revêt une signification plus intime: survenant pour beaucoup à une nuit de péché, le matin sera le mo­ ment où se tourner vers la miséricorde de Dieu par le repentir; alors, la lumière et l’éclat des vertus retrouveront leur splendeur, en même temps que la prière agréera au soleil de justice 455. De surcroît, cha­ que matin devrait éveiller nos âmes à deux considérations: c’est au matin que le Christ a vaincu la m ort4δ8; au matin encore, qu’à la lumière du jugement, s’épanouira le triomphe des justes sur les pé­ cheurs et des croyants sur les infidèles 457. Voie. En termes de l’Écriture, la « voie » correspond à la vie pré­ sente 458; la « voie de l’homme » à nos raisonnements et à nos démar­ ches 459 ; la «voie d’iniquité» aux incitations du diable 460. Quant à la « voie » ou aux « voies de Dieu », — règle de conduite formulée par la loi et ses commandements 461, — il faut reconnaître qu’elle aboutit aux préceptes de l’évangile, c’est-à-dire à la vérité totale: le Christ lui-même 462. 465 Sur 456 Sur 457 Sur 458 Sur 489 Sur 460 Sur 461 Sur 462 Sur

x ci, 3 et v, 4. Lxxxix, 14a; second comm. sur v, 4 (J agic, p. 5-6). X L vin, 15». X X I V , 8»; C X V l l l , 1, 3; cf. n. 451. cx vin , 26, 59. cx v m , 29. cx v m , 3, 59. X X I V , 4a, 5a; c x v m , 30.

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ANASTASE DE ÏTICÉE. DIODOEE DE TAESE

Divers manuscrits appartenant à diverses bibliothèques con­ tiennent une explication du Psautier plus ou moins développée qui leur est commune le plus souvent, et, dans un témoin ou l’autre, presque identique. Cette explication est présentée sous des noms variés: Pierre de Laodicée, Théodore d’Héraelée, Anastase de Mcée; certains passages ont été édités parmi le commentaire d’Athanase; on y trouve in­ sérés des fragments de Théodoret, tandis que d’autres se lisent dans les chaînes sous le couvert de Diodore et d’Anastase; d’un bout à l’autre, et principalement dans la présentation des psaumes (ύπόθεσις), l’exégèse se réduit à un arrangement du Commentaire de Théodore de Mopsueste où à une réplique de ses observations. Entre 1911 et 1933, le P. Louis Mariés, au cours de plusieurs articles ou mémoires, revendiqua l’ ouvrage en faveur de Diodore de Tarse1. Contentons-nous présentement d’analyser les faits. Un seul manuscrit (Coislin 275) donne l’ensemble — Préface et Commentaire — sous un titre précis: Ύπόθεσις και ερμηνεία τον ■ ψαλτηρίου των εκατόν πεντήκοντα ψαλμών από φωνής 5Αναστασίου μητρο­ πολίτου Νίκαιας 2. A diverses reprises, il est fait allusion à la Préface 3*, et cette con­ cordance entre les deux termes serait déjà un argument sérieux en faveur d’Anastase de Mcée. Davantage, Anastase de Mcée est nommément cité en deux en1 Deux titres principaux seront fréquemment cités dans les pages suivantes: Le commentaire de Diodore de Tarse sur les psaumes (thèse de doctorat ès-lettres), 1924; extrait de la Bévue de l'Orient chrétien, 1924, p. 58-189 (mes références sont prises de cet extrait). Études préliminaires à l’édition de Diodore de Tarse sur les psaumes, 1933. 2 Edition de la Préface par L. Mariés (Recherches de science religieuse, 1919, p. 82-89; un important fragment se lisait déjà dans P itra , Analecta Sacra, II, p. 438-439); ib., p. 90-101, Prologue du ps. cx vm . 3 Argument (ύπόθεσις) des Psaumes iv, v, vu, x x m , x x x , x x x v i, [x lii , 1], L X X II,

C V I I I.

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Anastase de Mcée et Diodore de Tarse

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droits45 ; sur une bonne soixantaine de versets *, son nom est réduit à une abréviation (αναστ.) qui fut quelquefois prise pour celle d’Athanase 6. Mais, avant d’aller plus loin, jetons un regard sur certain alinéa de la Préface. Les psaumes, nous est-il dit, sont classés dans l’ordre de leur découverte 7: le livret des psaumes, en effet, s’était perdu au cours de la captivité; on ne le retrouva qu’au temps d’Esdras « psau­ me par psaume, deux par deux, parfois peut-être trois par trois. On les réunit comme on les avait trouvés» 8. « De là aussi vient que les inscriptions sont pour la plupart fau­ tives, ceux qui ont réuni les psaumes ayant, pour en trouver le sens, fait appel, dans la plupart des cas, à la conjecture et non pas à la science » 9. Conjectures plus ou moins heureuses des anciens découvreurs du Psautier, Anastase va s’expliquer au long de l’ouvrage, — prin­ cipalement dans la première moitié. A dire vrai, il ne semble pas avoir eu d’opinion bien arrêtée, et nous allons le voir en marquant ses réactions devant les inscriptions traditionnelles 10: 1) L’inscription est mise par conjecture (εξ ύπονοίας έγραψαν 4 Sur XXIX, 1 et cm , 17. 5 Soixante-douze fois exactement, si je ne me trompe, dont une trentaine revenant au ps. c x v i i i , 1-99; tous ces fragments des chaînes se retrouvent dans le Commentaire. s Ainsi en est-il dans la chaîne de Barbaro sur les ps. x x i i , x x m , xxvi, XLix (cf. G. M e r c a t i , Studi e Testi 158, 1952, p. 164-171); sur cv m , 14, 20 (P.G., X X V II, 457 B, 460 A) et cx vm , 83 (496 B). On pourrait y ajouter les fragments ’Αθανάσιον 2 et 32 du Barocc. 223, son anonyme 36 ( K a r o - L i e t z m a n n , p. 36-37), ceux encore qui leur correspondent dans le Vat. Borg. 2-4 ( M e r c a t i , Studi e Testi 142, p. 5 η . 1). 7 Recherches (p. 86, 20): Ουδέ γάρ κατά τάξιν οι ψαλμοί κεϊνται, άλλ’ ώς εύρέθη έκαστος. La même opinion est reprise — et en termes identiques — au début du ps. x x m , du ps. x x x ; avec quelques variantes dans l’ argument des ps. l x x i i et cx xxvi. 8 Recherches, p. 86, 25-29. — Pour intéressante que soit l’explication, elle n’a rien de bien original; on la rencontre déjà dans Origène {P.G., X II, 1076 B), à plusieurs reprises chez Eusèbe (P.G., X X III, 604 A B [cf. 73 C D et P.G., X X V II, 56 B et 57 A]; 1040 D-1041 A, 1041 D-1044 A; cf. G. M e r c a t i , Studi e Testi 142, 1948, p. 113-115); dans Théodoret (P.G., L X X X , 864 A); saint Hilaire, chez les Latins, y fait écho (Instructio Psalmorum 5, 8). 9 Recherches, p. 86, 29-31; Études 'préliminaires, p. 77: ’ Εντεύθεν και a l ε π ι γ ρ α φ α ι ai πλείους εσφαλμένοι εΐσί, των συνθεμένων τούς ψαλμούς επί πολύ στοχασαμένων τ ή ς έ ν ν ο ι α ς και ούκ επιστήμην τεθεικότων. Cf. argument des psaumes iv, vu (ib.) et note sur le ps. x x ix (p. 55). 10 Je renverrai, dans la plupart des cas, au Vat. gr. 627 (cf. Codices Vaticani Graeci, III, 1950, p. 34-35).

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Anastase de M cée et Diodore de Tarse

ταντην την επιγραφήν ol επιγράψαντες): ps. L X I I (Yat. 627, f. 93). 2) Discutée, mais non écartée: ps. x x x m (627, f . 47v ), l i ( f. 80v), l u i ( f. 81v), LiY (f. 82). 3) Befusée; il ne faut pas s’y fier: xi (f. 14v ... àXK ότι μεν ai επιγραφαί ουκ είσίν άληθεΐς εκ πολλών δεδήλωται), X I I (f. 15τ ... ουδέ τοϋτο αληθές εστι), L (f. 78 ... ή των επιγραψάντων αμέλεια ...). 4) Befusée avec épithètes de dédain: vi (f. 5V), vin (f. 8V), X X I X (fi. 41v-42) u, nn (f. 81v). 5) Acceptée: m (f. 3 ... ακόλουθον έχει την επιγραφήν), V I I (f. 6V ... δοκεϊ δέ μοι καλώς έχειν), X V I I (f. 21 ... σύμφωνον τη υποθέσει την επιγραφήν έχει), L X X (f. 106ν: ’Αληθής εστιν ή επιγραφή τον ο' ψαλμοϋ), L X X I (108ν «Εις Σολομώντα » την επιγραφήν έχων ο οα ψαλμός άληθενει). — A d’autres endroits, l’auteur reproduira l’inscription sans aucune remarque. Mais, pouvons-nous demander, sur quelle base peut-il donc s’ap­ puyer pour déclarer qu’une inscription est recevable ou non? Sur ce principe qu’il doit y avoir concordance entre l’inscription et le thème amorcé dans l’argument (ύπόθεσις), puis développé au long du psaume (έννοια) u. L ’un ou l’autre des « arguments » faisait ressortir, presqu’au dé­ but, le fil qui reliait l’inscription à la suite du poème; et l’explication donnée à cet endroit était assez proche de Théodoret pour laisser croire à un emprunt plus ou moins larvé1 *S. 3 2 1 Arrivons à la note qui suit l’exégèse dups. x x ix (ci-dessus, n. 11); le second paragraphe vise l’inscription du ps. x x v i et donne les mo­ tifs qui obligent tout homme tant soit peu intelligent à récuser cette inscription « Psaumes à David, avant son onction »: Que l’on se re­ 11 Cf. Etudes préliminaires, p. 87: Γελοιότατοι δέ είσιν ai επιγραφαί των ψαλμών, και ούκ αν τις δυνηθείη κατασχεΐν έαυτον εί λογίσοιτο των επιγραψάντων τάς κενολογίας. Cet avant-propos à une vue d’ensemble sur les inscriptions des ps. x x v i - x x i x a fait couler un peu trop d’ encre; le responsable en est Barbaro (p. 271: Porro a n ­ t i q u i o r e s psalmis sunt inscriptiones»), ce qui suppose (au lieu de γελοιότατοι) γεραιόταται ou παλαιόταται comme dans le Borg. 2-4; Studi e Testi 158, p. 170). Mais il n’y a pas lieu de mettre de la pommade là où l’humeur n’en voulait pas (cf. sur le διάφαλμα [m , 5; Vat. 627, f. 3V], où, son opinion donnée, Anastase poursuit: περί γάρ τον έτερον καί λέγειν γ ελ ο ι ό ν εστιν. Τινές γάρ καί τούτο ετερατ εύσαντο...). 12 Cf. sur XXIX et χχ χ π (Mariés , Études prél., p. 55 et 79); on en rapprochera l’opinion exprimée par Théodore de Mopsueste (K. D. Essai sur Théodore, 1948, p. 69-70). 13 Ps. m et x iii (Vat. 627, fi. 3 et 16v); cf. P.G., L X X X , 884-885 A, 948. De même, dans l’ argument du ps. vi (f. 5V), après une bouffée de mépris contré les allégoristes et leur interprétation de Vόγδοη, le ton se radoucit en faveur d’exégètes mieux avisés: oi δέ σεμνότερον την όγδόην νόησαντες την κυριακήν εφαααν, ώς καί πρώτην οΰσαν αυτήν και όγδόην ημέραν, de même, arg. dups. x i (f. 14v; cf. L X X X , 901 B).

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Anastase de M cée et Diodore de Tarse

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porte à Théodoret (1048 D 2-1049 A 4; Barbaro, p. 236) et l’on y trouvera exposée la même difficulté. Les deux derniers paragraphes de la même note (sur ps. xx ix) ne font guère, à leur tour, que re­ prendre l’argument développé par le même Théodoret (1069 C 12-14, D 4-5; 1072 A 5-9). Et maintenant, gagnons d’emblée la dernière partie du psau­ tier u. Ps. CX IX (Coisl., f. 320v): 3Ωδή τών αναβαθμών. 'Ο δε Θεοδο­ τ ίων — από Βαβυλώνος επάνοδον ... 6 πρώτος τάς συμφοράς εξηγείται καί την θείαν εύμένειαν άνακήρυττε ( = Théodoret, 1873 D - 1876 A 3 et B 1-3). C X X V (Coisl., f. 325): ... ή καί δσοι τών ’Ιουδαίων τής κατά νόμον επεθύμουν λατρείας την οίκείαν όρώντες ελευθερίαν ... καί εύχονται ταύτης και τους ομοφύλους τυχείν ( = 1889 A 6-11). C X X V II (Coisl., f. 326v): "Οσων πρόξενον αγαθών — ευσεβείας τέλειος όρος ( = 1893 B C). C X X X (Coisl., f. 329): ... εκπαιδεύει δε και ταπεινοφροσύνην — καί Θεόν λιπαρούντων ( — 1901 B 15-C 3). C X X X I (Coisl., f. 329ν): 'Ομοίαν έχει τω πη ιραλμω την ύπόθεσιν και δ ρλα . Παρακαλοϋσι γάρ τον Θεόν μνησθήναι τών υποσχέσεων ... (cf. 1904 B). CXLIV (Coisl., f. 350): ... Εχει δε πρόρρησιν τής τών εθνών κλήσεως ( = 1965 C 7-8). A côté de ces insertions plus ou moins habiles de passages tirés de Théodoret, nous pourrions signaler ici et là divers rapprochements des points de v u e 1 45; mais notre homme, qui manifestait plus haut tant de dédain pour les inscriptions, c’est encore à elles qu’il nous retient. Il a recueilli une première interprétation de celle qu’on lit au frontispice du ps. V (Καί νομίζουσί τ ιν ε ς εκ τούτου έκ προσώπου τής εκκλησίας εΐρήσθαι τον ψαλμόν) avec référence aux w . 7-8 16; l’ayant dédaigneusement écartée17, il en propose une autre: le psaume est « babylonien ». De même encore sur l’inscription du ps. x x x n i (Yat. 627, f. 47v: Τον λγ -ψαλμόν τ ιν ες έρμηνεύονσι κατά την επιγραφήν); ainsi Théodoret (1101); Anastase préfère Ezéchias à Abimelech et David18. Mais voici de quoi surprendre: dans certains psaumes l’inscrip­ tion est double, c’est-à-dire qu’elle assemble deux membres sépa­ rables et, par conséquent, deux arguments; quatre exemples vont suivre: Ps. LV (Vat. 627, f. 84Γ·ν) a Εις το τέλος — μεμακρυμμένον (thème babylonien), b τω Δαυίδ — εν Γέθ. Anastase semble résumer à 14 J ’ ai recours, dans ce paragraphe, à des n otes prises, v o ic i lon gtem ps, sur le Coislin 275. 15 P ar exem ple, sur les argum ents des psaum es c v i i , c x x v i , c x x x i i , c x x x m , C X X X IX ,

C X L I,

C X L II.

15 Cf. T h éod oret (P.G., L X X X , 896 A , 897 B C). 17 M a r ié s , É t u d e s prél., p. 102. 18 I d . , p. 103.

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Anastase de Nicée et Diodore de Tarse

vue de pays l’argument de Théodoret (1281-1284 A), qui serait à lui seul les προγενέστεροι dont il fait mention. Ps. LVI (Yat. 627, ff. 85v-86) a Εις το τέλος — είς στηλογραφίαν, b εν τω αυτόν — εις το σπήλαιον. L V III (Yat., 627, f. 88Γ·ν) a Εις το τέλος — εις στηλογραφίαν. b 'Οπότε — θανατώσαι αυτόν. Ps. L IX (Vat. 627, f. 89v) a Είς το τέλος — είς διδαχήν (cf. Théodoret, 1316-1317 A), b cf. II Beg. vin, 3-6 (victoire de David). Tout en paraissant rejeter la première (Yat. 627, f. 89v: ούδεν δε εοικεν εχειν αληθές ή προτέρα επιγραφή, αλλά μάλλον ή δευτέρα), c’est à elle qu’il se rallie, c’est-à-dire — en gros, et une fois de plus — à l’interprétation de Théodoret (1316-1317 A ) 19. Ne quittons pas les arguments: le thème qu’ils exposent va nous orienter vers un commencement de solution; mais qu’on me permette de revenir un peu en arrière. Pour éclaircir un écheveau fort embrouillé, je me contentais, à la page précédente, de signaler une double présentation des ps. v et xx xm . — Laissant pour compte l’application du ps. v à l’église (Théodoret), Anastase se tourne vers le passé; le psaume est « baby­ lonien » (Coislin, f. 18v): εκ προσώπου τοϋ λαοϋ λέγει τοϋ οντος εν αιχ­ μαλωσία. Quant à x x x m , après avoir enregistré l’opinion de Théodoret (τινές) il poursuit (Yat. 627, f. 47v): Άληθεστέραν δε είναι μάλλον την κατά τον Έζεκίαν υπόθεσιν. 'Όμοιος γάρ εστι καί ούτος τ ο ί ς προ α υ τ ο ύ . A qui revient cette explication? Sans hésiter, l’on peut répondre que nous sommes devant une adaptation du commentaire de Théodore de Mopsueste2°. Dans le thème des « épigraphes » de divers psaumes signalés plus haut (p. 305), — parce qu’ils présentaient une interprétation de Théodoret où notre Anastase avait glané sa mouture, — nous retrouvons encore Théodore21. Et ce ne sont pas les seuls. La liste serait trop longue à citer et je dois abréger; mais que l’on compare les « arguments » de Théodore sur la plupart des psaumes dont nous possédons le commentaire en grec — ou ceux dont il ne reste que des fragments en traduction latine — et l’on verra qu’Anastase s’est largement inspiré de Théodore. Il ne s’est pas contenté d’ailleurs de puiser aux arguments que proposait Théodore: il a démarqué à sa façon des extraits aussi ca-

19 C’ est de lu i en core que paraissent em pruntés les argum ents des ps. x x x i i (cf. 1093 B et V at. 627, f. 46) et x x x v m (1144 C et V at. 627, f. 58). 20 Sur l ’ argum ent du ps. v cf. m on édition , Le Commentaire de Théodore de Mopsueste sur les Psaumes (Studi e T esti 93, 1939), p. 26,11. 2-4 et 27,11. 3-14; sur x x x m , op. cit., p. 157 et argum ents des ps. x x v m , x x i x , x x x i , x x x i i . 21 Ps. c x i x , c x x v n , c x x x , c x l i v (Coislin 275, ff. 320v, 326v, 329, 350).

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ractérisés que ceux-là même qui furent retenus par le V e concile sur X V , 10 22, X X I, 2 (contre l’attribution au Christ)23; l x v i i i , 22-23 24. Rarement, certes, lui est-il arrivé d’insérer tel quel un fragment de Théodore 25; le plus souvent, il arrange ou résume ses emprunts sous une forme plus ou moins artificielle26. Cette façon de grappiller à travers Théodore de Mopsueste n’est point d’ailleurs particulière au Commentaire que le Coislin 275 nous offre sous le nom d’Anastase de Mcée et que divers manuscrits 27, moins complets, présentent sous un autre nom, quand ils ne l’ont point transmis sous le couvert de l’anonymat. Deux compilations, auxquelles la Chaîne de Cordier a réservé une place d’honneur au début de chaque psaume, manifestent à leur tour de si étroits liens de parenté avec les emprunts d’Anastase que nous devons nous y arrêter un instant. — La première (Para­ phrasis) est tirée de trois manuscrits de Vienne 28. Or, à partir de X X X V III, 6 et jusqu’à l x x x , 17, cette Paraphrase démarque plus de quatre-vingts passages du commentaire de Théodore29. — La se­ conde (Commentarius Heracleotae) 30 en a accueilli un moindre nom-

22

p. 142; V a t. 627, f . 19; o f . R . D ., L e C o m ­ p. 99-100. 23 V at. 627, f. 30; cf. L e C o m m e n t a ir e , p . 121-122. 24 V at. 627, f. 105r‘ v; cf. L e C o m m e n t a ir e , p. 454-455. — A ces em prunts on pou rra it join d re l’ exp lica tion du ps. v in (V at. 627, ff. 8V-10V) par rap p ort au Christ ( L e C o m m e n t a ir e , p . 42-49). 23 P a r exem ple sur x x v i , 6a: Tô ôè « καί νυν Ιδού » — λέγει « την κεφαλήν μον » ( M a r i é s , É t u d e s p r ê t ., p. 108; V a t. 627, f. 38 = L e C o m m e n t a ir e , p. 131, 11. 1-3). 26 P ar exem ple, à la fin du ps. x x i x ( M a r i é s , o p . c it ., p. 88, 11. 42-46; V at. 627, f . 42); c f . L e C o m m e n t a ir e , p . 132, 22-133,6. x x x m , 12 (V at. 627, f . 48v): "Ηρμοττε τφ Έζεκία ή παραίνεσις — προτρέπειν και τούς λοιπούς εις την όμοίαν ευσέβειαν; c f . L e C o m m e n t a ir e , p. 164, Π. 13-20. x x x v i n , 6 (V at. 627, f . 58v): M a r i é s , É t u d e s 'p r é lim in a ir e s ,

m e n t a ir e ,

« Παλαιστάς » αντί τον μεμετρημένας — τούτο ούδεν εστιν εν σνγκρίσει τον άεΐ δντος δεσπότου; c f . L e C o m m e n t a ir e , p. 234, 11. 11-23; 238, 25-28; 238, 30-239,8. x l i, 2 (V a t. 627,

62^); c f . L e C o m m e n t a ir e , p. 261, 11. 5-15; 7 » (V at. 627, f . 63*); c f . p. 263-264. x x n , 3a (V a t. 627, f . 64); c f . L e C o m m e n t a ir e , p. 267, 1. 13. X L i v , 8°, 1 0 ,1 1 b, 16b-18a (V a t. 627, fE. 67v-68v); c f . L e C o m ­ m e n t a ir e , p. 290, 11. 6-8; 291, 25-292, 2 et 13-15; 293, 2-3; 297, 22, 26-27; 298, 14-21; 299, 2-4. l i x , 10 (V at. 627, f . 90v); c f . L e C o m m e n t a ir e , p. 395,11. 16-18. L x x v n , 1 3 b (V at. 627, f . 119v); c f . L e C o m m e n t a ir e , p. 523,11. 3-7. 27 Cf. M ariés , É t u d e s p r é l im i n a i r e s , p. 11-23. 28 Ci-dessus, p. x v i. 29 Cf. m on édition , p. 234-561 et V at. gr. 627, ff. 58v-126. 30 Ci-dessus, p . x v i - x v i i . Le

f.

C o m m e n t a ir e ,

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Anastase de Nicée et Diodore de Tarse

bre; ils se répartissent entre x x x m , 11 et l’argument du ps. lxx iii 31; à un endroit ou l’autre, ils coïncident avec la Paraphrase 32. Théodoret, Théodore de Mopsueste — deux antiochiens 33*; à peine avons-nous cité jusqu’à maintenant le nom du troisième, na­ guère proposé à la vedette: Diodore de Tarse. Le P. Mariés avait relevé dans les chaînes « parisiennes » 60 frag­ ments Διόδωρόν 34 (c’était la base de sa thèse), en même temps qu’il remarquait l’absence de six d’entre eux dans le Commentaire suivi du Coislin 275 35. Trois autres pourraient encore être mis à part, puisqu’ils concernent une péricope biblique retenue par Diodore et d’autres exégètes avec lu i36. Aux citations signalées par le P. Mariés l’examen d’autres chaînes a permis d’ajouter trente nouveaux fragments Αιοδώρου. De l’ensem­ ble nous devons écarter immédiatement trois extraits d’Athanase 37 et autant de Théodoret38; une douzaine d’autres restent douteux 39. D ’autres sont si proches de Théodore de Mopsueste qu’on ne peut guère lui en dénier la paternité40: V, 1 (Yat. 1789, f . 31: Διόδωρος και Θεώδωρος): Έκ προσώπου τον λαόν φησ'ι τοϋ υπό Ναβονχοδοσόρ αίχμαλισθέντος (Le Comm. de Théodo­ re, p. 26) καί ώφεληθέντος μεν από των συμφορών, δεομένον δε επανελθεϊν καί τά οικεία καταλαβεΐν και έπαγγελλομένου βελτιοϋσθαι τοϋ λοιπού. L’ensemble dans Coislin 275, ff. 18v-19; lacune dans Vat. 627. X X V , 1 (Oxford, Mise. gr. 5, f. 73v: Διωδώρου καί Θεοδωρίτου): "Οτι εϊ ποτέ έπί τής δοτικής — αυτοί δε εις εμε πάση πονηριά (Yat. 627, f. 36; Mariés , p. 115). Cf. Théodore, p. 128 avec renvoi à v, 11. X X X IV , 3 (Mariés , Le Commentaire, p. 107 n° 4): Το εκχεον —-

31 Cf. m on édition , p. 163-489 et V a t. gr. 627, ff. 48 v-113v. 32 P a r exem ple sur x x x v m , 6a; X L , 4 "; x l i , 5 »·°... 33 B on n om b re de « traits an tioch iens » relevés pa r le P . M ariés ( É t u d e s •prélim in a ires, p . 98-130) se retrou v en t dans le com m en taire de T h éodore. 31 L e C o m m e n t a ir e , p. 107-115. 35 Sur x x x iv , 20 (7, 8); l x x x v ii , 8, 11 (40, 43); l x x x v iii , 8, 25 (49, 51). 36 Sur X I I I , 3 (2: D iod ore, T h éod ore, Cyrille, D id y m e ; cf. G. M erca ti , dans Studi e T esti 154, p . 32 n . 49); x x x v i i , 21 (9: D iod ore, T h éod ore, D id y m e, Origène); XL v il, 10 (11: T h éod ore et D iod ore). 37 Sur l x x i i i , 22; l x x v , 10»; l x x x v i i , 11 (P.G., X X V I I , 337 D , 344 C, 381 B ). 38 Sur l x x v i i , 21; l x x x i v , 6; x c , 5 (P.G., L X X X , 1489 A B , 1548 B , 1612 A ). 39 Sur L x x , 13»; l x x v i , 10; l x x v ii , 48 et 50»; l x x x i i , arg. (M ariés 22); l x x x ii , 18-19 (M. 23); l x x x i i i , 6 (M. 26); l x x x iv , 14; l x x x v , 2; l x x x v i i , 9 (M. 41); l x x x i x , arg. (M. 55); x c , 12. — N oton s au passage que ces extraits (notes 35-39) ne se lisent p o in t dans le V a t. 627. 10 Cf. ci-dessus n. 20-26.

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Anastase de M cée et Diodore de Tarse

309

δρμήν αυτών άπείργων, M E R C A TI, Studi e Testi 154, p . 32 n . 48; Yat. 627, ff. 49v-50; c f . Théodore, p . 176-177 et p . 523 sur l x x v i i , 13». XLiii, 13ab (M a r i é s , op. cit., p. 108 n° 10 et p. 95; variantes: Πεπρακας ημάς — εποίησας άλλαγμα Yat. 627, f. 65ν). Cf. Théodore, p. 273. XLV, 1 (M a r i é s , Études préliminaires, p. 167; Vat. 627, ff. 68 v69). Cf. Théodore, p. 300-301. l i , 7b (Vindob. 8, f. 49v: Αιοδωρ.·, Vat. 627, f. 81). Cf. Théodore, p. 344, 9-15. L x v r a , 29b (Yat. 627, i ï . 105v-106); c f . Théodore, p . 457-458. Lxxvi, 5 (Yat. 627, f. 118); cf. Théodore, p. 510. l x x v i i , 1 (Yat. 627, f. 119; diverses chaînes sur v. 5); cf. Théo­ dore, p. 517. l x x v i i , 49e (diverses chaînes Διοδ. καί Eva., omis dans 627). A peu près intégralement dans Théodore, p. 533. J ’arrête ici la comparaison, ajoutant simplement cela, que nom­ bre des « traits antiochiens » tant positifs que négatifs et des « traits diodoriens » relevés par le P. Mariés 41 se retrouvent aux mêmes en­ droits dans le commentaire de Théodore. Coïncidences trop fréquentes et trop étroites pour qu’on les explique par le hasard ou par une quel­ conque parenté intellectuelle; quoiqu’il en soit en définitive, il reste que la hase d’une attribution de l’ensemble à Diodore de Tarse42 demeure fragile, voire inconsistante. Une autre remarque s’impose. La tradition manuscrite du com­ mentaire est double: le Coislin 275 est certes le témoin le plus com­ plet, il n’est pas le meilleur, grevé qu’il est d’un contingent d’inter­ polations dont se trouve exempte la tradition « de Messine » 43. Achevons ce rapide examen par un coup d’œil sur la Préface44. Le premier paragraphe (11. 1-11) et le second (11. 12-26), commandés par la citation de II Tim., m , 16 — Πάσα γραφή θεόπνευστος — ne sont pas sans quelque rapport avec le début de l’explication du ps. i par s. Basile et divers passages de la lettre-préface de s. Athanase à

41 É t u d e s

'p r é lim in a ir e s ,

p. 98-149.

42 Soixante fragments environ, dont certains sans grand relief. 43 J ’ entends p ar là le Messan. U n iv. 38 (A . M an cin i , C o d ic e s g r a ec i m o n a ­ s te r ii M e s s a n e n s i s S . S a lv a to r is , 1907, p. 75-78; saec. x i - x i i ) et ses copies, d on t le V a t. 627 sou ven t n om m é. — On aura une idée de ces in terpolation s en p a r­ cou ra n t les pages 33-44 des É t u d e s p r é l im i n a i r e s du P . Mariés; tou tes sont o m i­ ses dans la tradition de Messine.

44 R e c h e r c h e s

d e s c ie n c e r e lig ie u s e ,

1919, p. 82-89.

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310

Anastase de M cée et Diodore de Tarse

Marcellin45. — Certaines lignes sur le bénéfice d’une exposition correcte adaptée à l’office clioral (p. 82, 1. 23-84, 1. 4; 86, 11. 6-10), sur les thèmes — moraux et dogmatiques — abordés dans les psau­ mes (p. 84, 11. 5-8) rappellent à l’esprit l’une ou l’autre des considéra­ tions développées par Théodoret au début de son Commentaire46. — D ’autres — sur les « automates », contre ceux qui contestent l’inter­ vention de la Providence (p.· 84, 11. 12-23), sur la priorité de l’his­ toire (p. 88, 11. 1-4) — pourraient bien avoir été inspirées de Théo­ dore 47. Que ces divers traits reviennent finalement au trésor commun de l’ancienne exégèse et en particulier à l’école d’Antioche, je n’y contredirais pas. Mais ni l’un' ni l’autre des exégètes le plus souvent cités dans les pages précédentes (Théodore et Théodoret) ne se se­ raient permis de rappeler à leurs lecteurs des légendes crétoises aussi vulgaires que celles de l’union de Zeus avec Europe sous forme d’un taureau ou de son mariage avec Héra, sa propre sœur484 . Encore 0 5 9 bien moins, et avant eux, — à Antioche même, peu après la mort de Julien et en pleine gloire de Libanius, — s’adressant à des « frères, au temps du chœur », Diodore aurait-il eu le mauvais goût d’illustrer les allégories de l’Écriture par l’impudicité des fables païennes. Eeste à dire un mot du titre de l’ouvrage dans le Coislin 275: Ύπόθεσις καί ερμηνεία τον ψαλτηρίου... άπό φωνής ’Αναστασίου μητροπο­ λίτου Νίκαιας. Formule d’école, réservée d’abord (au tournant des v e-v ie siè­ cles) à des ouvrages profanes, l’expression άπό φωνής i9 se déborde progressivement vers la littérature sacrée et, au fil du temps 5°, se trouve adaptée à un plus large emploi qu’au début. On la trouve fréquemment dans les chaînes, où elle sert à engre­ ner une suite d’auteurs51. Mais ailleurs, elle n’est plus appliquée qu’à

45 P.G., X X I X , 209-213 (§ 1-2); X X V I I , 12, 40-44 (§ 29-32). On en peut ra pproch er quelques phrases de T h éod ore de M opsueste sur l’ u tilité des psaum es dans les vicissitudes hum aines (arg. des ps. x x x v i et x x x v n ; L e C o m m e n t a ir e , p . 205-206, 219-220). 46 P.G., L X X X , 857 A 5-7, 861 A 3-12 et B 11-14. 47 Cf. L e C o m m e n t a ir e , p. 20, 19-23; 116, 9 ss.; 3, 25-27; 142, 9-14. 48 P rolog u e du ps. c x v i i i { B e c h . s e . r e i., 1918, p. 90, 11. 11-19). 49 M. R i c h a r d , Από φωνής ( B y z a n t i o n , X X , 1950, p . 191-222). 50 Cf. V a t. gr. 216, f. 14v (H ésiode): Έξήγησις . . . ά π ό φ ω ν ή ς τοϋ πρωτοσπαθαρίου κυροϋ Ίωάννου ( f i n X I I I e s.). 51 Sur le C antique: Προκοπίου χριστιανού ... εξηγητικών εκλογών επιτομή ά π ό

φ ω ν ή ς Γρηγορίου Ννσσης ... Ευσεβίου Καισαρείας καί ετέρων διαφόρων

(c f. Μ . PA U L -

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A nastase de N icée et Diodore de Tarse

311

un seul nom, celui à qui revient l’ouvrage52. C’est pourquoi, à mon tour, je traduirai le titre du Coislin 275 de la façon la plus simple: Préface et commentaire des 150 psaumes du Psautier d'après Anastase métropolite de Nicée. Une dernière question se présente: Qui est cet Anastase, métro­ polite de Nicée? A coup sûr, faut-il éliminer 1’Anastase évêque de Nicée, présent à Chaleédoine; un siècle plus tard, Nicée n’était encore qu’une « ville » de l’éparchie Pontique 53 ; au milieu du i x e siècle, elle est devenue métropole de la seconde éparcliie de Bitliynie 54. Dans sa « Conclusion générale » 55, le P. Mariés écrivait ceci: « La preuve est faite... Le Commentaire de Diodore sur les Psaumes existe en son entier et l’on dispose, pour en établir le texte, d’un matériel que pourraient lui envier plus d’un Père de l’Église... Il n’y a plus qu’à l’éditer ». Nous attendons encore l’édition. Quand elle sera publiée — avec les références aux sources mises à profit — on verra clairement à quoi se réduit le Diodore authentique: une collection de passages (la plus grande partie sur les ps. m i - L X X i x ) noyés dans une « inter­ prétation » qui n’était le plus souvent qu’un « surtravail » pour lier à la file des éléments pris d’ailleurs; peut-être même, en définitive, une chaîne d’origine antiochienne56. h a b e r , PLohelied - Proverbien - und Prediger - Catenen, 1902, p. 29); — sur l’Ecclésiaste (p. 143); — sur Job et les évangiles (R ic h a r d , p. 218; le manuscrit cité d’après L. Thomas est le Paris, gr. 188); — sur Éphésiens (R ic h a r d , p. 217). 52 Je citerai deux exemples: Coislin 58 (xe s.) f. 194; à la fin du commen­ taire de Grégoire de Nysse sur l’Ecclésiaste: τ έ λ ο ς συν Θ ε φ ... à n ò φ ω ν ή ς τ ο ϋ Γ ρ η γ ο ρ ίο υ Ν . ; Vat. 819 ( X I e s.), f. 1: vie de s. Épiphane α π ό φ ω ν ή ς Ί ω ά ν ν ο ν τ ο ϋ μ α θ η τ ο ϋ α ντο ϋ .

53 Synecdèmos d’ Hiéroclès 692, 1; cf.

J o n e s , The Cities of the eastern Homan

Provinces, 1937, p. 424 n. 28 et 426 n. 35.

54 Notice de Basile nos 202 et 203. L’élévation du siège à la dignité de mé­ tropole remonte peut-être à l’époque du second concile de Nicée (787). Le Quien (O rien s Christianus, I, 644) signale un (second) Anastase de Nicée au vne-vine siècle; serait-ce le nôtre? 55 Études préliminaires, p. 161. 56 Je n’irai pas me vanter de n’avoir guère changé d’opinion depuis une quarantaine d’années (Rev. Bibl., 1925, p. 605-606; Suppl. Diet, de la Bible, I, 1928, col. 1089, 1128-1130; Rev. Bibl., 1936, p. 217 n. 4). J’y aurais volontiers consenti en face d’une démonstration: affirmations réitérées d’une part, témoi­ gnages complaisants ou blanc-seing de l’autre ne pouvaient en tenir lieu.

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CITATIONS DIVERSES

Les auteurs auxquels nous allons maintenant nous arrêter ne sont point, dans la pluralité, des exégètes de profession compara­ bles à ceux que nous avons rencontrés jusqu’ici. Seulement est-il que des chaînes — d’âge postérieur et de formation diverse — les ont cités à un endroit ou l’autre L Ils se répartissent sur huit siècles — de Philon a Aréthas de Césarée — , mais j ’ai cru préférable de les énumérer dans l’ordre de l’alphabet. A d r i e n (milieu Ve siècle). Nous avons deux éditions de 1’εΐσαγω γη εις τάς θείας γραφάς d’Adrien1 2; dix-sept fragments tirés des chaînes, et rangés selon l’ordre du Psautier, ont été édités par Pitra 3. L ’Isagoge n’est pas un ouvrage bien original: ce serait plu­ tôt une collection d’expressions bibliques recueillies çà et là et com1 Cf. l’index du Catalogue de K a r o -L ie t z m a n n , p . 171-174; liste à deux échelons dans G. M e r c a t i (Studi e Testi 142, 1948, p. 157). Pour certains auteurs, rarement nommés et pour lesquels je n’ai rien à ajouter aux quelques références naguère données dans mes Chaînes exégétiques, je me contenterai d’un simple renvoi au susdit mémoire. Le premier de la série est Ammo n i u s (col. 1137). Par commodité, j’ai fait ici place à M é t r o p h a n e de Smyrne, bien que son apport soit assez copieux, et qu’il puisse même être assimilé aux reliques d’un commentaire égaré dans la suite. 3 P.G., XCVIII, 1273-1312; Pr. G o e s s l in g , 1887 (division en paragraphes). Le plus ancien manuscrit (Florent. Conv. soppr. 39, ff. 246-254) est de l’année 1105; deux appartiennent au xve s., cinq au xvie; j’attribuerais au xm e un extrait (§ η'-λζ'; P.G., 1285 B-1293 C) recueilli dans le Vat. gr. 1447, S. 1-2: εκ τοΰ περί των Ιδιωμάτων τής θείας γραφής, και μάλιστα τοϋ Δαυίδ, είσί ταϋτα. 3 Analecta sacra, II, 1884, p. 130-136; cf. G. M e r c a t i , Pro Adriano, dans Revue Biblique, 1914, p. 246-255; réimpression dans Opere minori I I I (= Studi

e Testi 78), 1937, p. 383-392. — Cinq extraits (sur l x v i i , 23 et 31; l x x i i i , 11; LXXvili, 12; xc, 4b) que j ’avais mis au compte d’An d r é (Chaînes exégétiques, col. 113S), par suite d’une interprétation erronée du lemme, sont à restituer à Adrien; ils correspondent aux fragments xi, xn, x i v -x v i de Pitra. C’est à une méprise de ce genre qu’est due, croirais-je, l’intrusion Κάνας — αποστόλων φωνή dans le fragment x i de Pitra ( = Athanase; P.G., XXVII, 300 C 2-7).

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Adrien. Anastase d’Antioche. Aréthas de Césarée

313

mentées à l’aide de péricopes empruntées à divers auteurs, depuis Origène jusqu’à Théodore de Mopsueste4. A n a s t a s e d’A n t i o c h e (le Sinaïte), fin v n e siècle. Sous un lemme de forme assez curieuse pour avoir induit anciens et mo­ dernes à conjecturer l’existence d’un exégète Αύγουστον ’Αντιό­ χειας5. deux manuscrits (Coislin 10 et Yat. 754) donnent quelques fragments entre ps. x x v i i i , 3 et c x l v i i i , 4; la majeure partie en fut extraite de l’ouvrage d’Anastase sur l’Hexaeméron: X X V I I I , 3: ΙΊερί ταυτής της άβυσσον — - άπειρων εθνών (Yat. 754, f. 86ν) = In Hex., lib. I l l (P.G., L X X X IX , 881 A 3-6); — 10 (f. 87^): Κύριος τον κατακλυσμόν κατοικιεϊ εις συναγωγήν μίαν, καί καθιεϊται κύριος βασιλεύων αύτοϋ (881 A 6-9). X X X I I , 7: Θησαυρούς τον Θεόν — επάνω τής άβυσσον εκειτο (Vat. 754, f. 96) = P.G., 880 D. X L I , 8: Καί προτρέπεται — ούκ άνεπαύετο δέ (Coisl., f. 94ν; Yat. 754, f. 118) = Lib. I [P.G., 869 A 8-15) 6. C X L V III, 4: El δε καί τούς ουρανούς — άνώτατον ουρανόν των άγγέλων (Yat. 754, f. 353) = Lib. II {P.G., 876 A 3-10).

A r é t h a s de C é s a r é e (ix e-x e s.). Onze citations — réparties entre ix, 22 et cxxxvi, 7 7 — se présentent dans plusieurs manuscrits, ici au nom d’Aréthas, là au nom de l’archevêque Aréthas; la majeure partie d’entre elles comportent une référence à Osée.

4 Quelques sondages m’ont révélé qu’Adrien avait souvent quêté sa pro­ vende à travers l’œuvre de Théodore, et l’on pourrait sans doute examiner ses brefs articles en gardant devant les yeux les pages que j’ai consacrées à la mé­ thode exégétique de celui-ci (E s s a i s u r T h é o d o r e d e M o p s u e s t e , p. 58-68). Quant au dernier paragraphe de l’Isagogè (Pitra, p. 136), il semble inspiré de l’intro­ duction d’ Origène au ps. cxvm (cf. A n a l , s ., II, p. 341; III, p. 252; G. M e r c a t i , dans Studi e Testi 142, p. 13-14, 19). 5 Quelquefois simplement Ά ν τ ι ο χ . , comme dans le Vat. Eeg. gr. 40, f. 53v (sur ps. XXV, 6); mais il s’agit d’un emprunt à Théodore de Mopsueste ( L e c o m ­ m e n t a ir e , p. 131, 11. 11-15). 6 Une longue citation sur l x v i i i , 16 (Coisl. et Yat.) se retrouve équivalemment dans l’Athanase de P . G . , XXVII, 309 A C. 7 Accompagnées d’un savant commentaire, elles ont été éditées par le card. M e r c a t i (Studi e Testi 158, 1952, p. 220-235); une douzième — simple postille sur XXXI, 3 — leur est adjointe. Il nous est parvenu, d’autre part, sous le nom d’Aréthas, une copieuse exégèse des ps. i et xxxv (éd. J. Co m p e r n a s s , dans S t u d i b iz. e n e o e ll., ni, p. 3 ss.).

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314

Arsénius. Clém ent d ’Alexandrie. Cosmas

A r s é n i u s ( V e s.). Divers manuscrits 8 ont recueilli une dou­ zaine de citations Άρσε(νίου) 9, réparties entre ps. v, 9 et c x x h i , 5 10; sept autres — entre ix, 36 et l x x x v i i i , 26 — se lisent dans le Yat. Eeg. 40; une — sur l x x v i i , 25 — dans l’Oxon. Bodl. Mise. 5. — Exé­ gèses occasionnelles, il y aurait lieu de voir si on les retrouve à un endroit ou l’autre des traités d’Arsénius11 ou dans les florilèges ascétiques. C l é m e n t d’A l e x a n d r i e (n e-m e s.). Neuf fragments ont été receuillis dans les chaînes: deux (sur i, 5 et v, 7) relèvent d’un arrange­ ment du Pédagogue par Mcétas 12; deux autres (sur xxxi, 1 et x l v i i , 13), fournis par la chaîne ambrosienne des Hexaples, sont tirés des Stromates 13; un cinquième (sur l x x v i i , 30b), tiré du Pédagogue (II, 1,12), se trouve inséré dans le Laurent. Y, 14 141 ; — le sixième (sur 7 6 5 cxvn, 24) consiste en trois lignes du Vindob. 8, f. 184v15; j ’ai lu un septième (sur x x x m , 16) dans le Marcianus 536, f. 122v 16; un hui­ tième (sur c l , 3-6) dans Cordier, III, p. 850 (cf. Pédag., II, 4, 4-5; Staehlin, p. 182); un dernier (sur c x l v i i , 4) est tiré du Περί τον Πάσχα11. C o s m a s I n d i c o p l e u s t è s (vie s.). Le Yat. gr. 525, — qui débute par le Prologue aux Psaumes de Cosmas, extrait de la Topo­ g r a fia Christiana 181 9— doit être la source d’où Agellius, dans un moment de distraction, a tiré quatre extraits (sur n, 1; m , 6; xvi, 14; xvm , 5) mis par lui au nom de Cosmas ie. 8 Ils appartiennent aux types xv et xvi de Karo-Lietzmann. 9 II semble bien qu’il s’agisse de l’ancien précepteur d’Arcadius et Hono­ rius, un Komain devenu ensuite moine de Scété (cf. Synax. Constantin, au 8 mai). 10 L’une d’entre elles (sur l x x v i i , 58) doit être restituée à Arétbas (M e r ­ c a t i,

op. oit., p . 229). B a r d e n h e w e r , Gesch. d. altkirch. Lit.,

11 Cf.

IV, p. 94-95.

12 Anal, s., II, p. 347-348; cf. p. 443. Ils viennent de Pédag., I, 92 et I, 18 (Staehlin, p. 144 et 100). On en rapprochera Stromat., II, xv, 68, 1 et 69, 1. 13 M e r c a t i , Osservazioni, p . 179-180 n. 6; 362-363 n. 8.

14 Bandini l’a édité dans son catalogue de la Laurentienne (I, p. 35). 15 B. C a d io u , Commentaires inédits des Psaumes, p. 30 n. 2; G. Mercati a identifié le fragment (Angelicum, XX, 1948, p. 202-203); il vient de Stromat. VI, X V I , 145. 16 Chaîne de Nicétas: Κ λ η μ τ . Κ α τ ά δέ τ ο ν Ιερόν Κ λ ή μ ε ν τα οφθαλμοί μ ε ν Κ ν ρ ίο ν καί

:

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192. V a n L an tsch oo t, A . Les « Q uestions Théodore » . . . 1957. p p . v in , 303.

de

2 1 4 .------- V ol. IV . Γ -Γ ... 1963. pp. xxn, 459.

193. P atzes, Μ . Μ . Κριτσϋ τοϋ Π α τζή Tmoótcei· τος. Librorum L X Basilicorum Sum m arium . Libros X L IX -L X ed id . S t. H oerm an n e t E . S e id l. .. 1957. p p . x il, 351. 194. R o u ë t d e J o u m e L M . J ., Nonciatures de R ussie. V o l. V : Interim de B envenuti, 1799-1803 .. . 1957, p p . XL, 471. 195. P etra rca , F . 11 « D e otio religioso » . . . cura di G . R o to n d i.. . 1958. p p . x v , 113.

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