Le corpus des sceaux de l'empire byzantin [2] 2222025052


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Le corpus des sceaux de l'empire byzantin [2]
 2222025052

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PUBLICATIONS DE L'INSTITUT FRANÇAIS D'ÉTUDES BYZANTINES

LE CORPUS DES SCEAUX DE

L'EMPIRE BYZANTIN PAR

V. LAURENTt DIRECTEUR HONORAIRE AU CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE CONSERVATEUR HONORAIRE ÉMÉRITE DU :MÉDAILLIER VATICAN

Tome II

L'ADMINISTRATION CENTRALE

ÉDITIONS DU CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE 15, quai Anatole-France - 75700 PARIS 1981

AVERTISSEMENT

Quand il fut emporté par une mort brutale au soir du 20 novembre 1973, le P. Vitalien Laurent laissait sur sa table de travaille manuscrit presque achevé du tome Il du Corpus des sceaux de l'empire byzantin, auquel il réservait depuis plusieurs années la plus grande partie de son temps. Bien qu'il n'eût pas été revu par lui et qu'il y manquât en particulier l'introduction auquel il renvoie parfois dans les commentaires, l'ouvrage était suffisamment élaboré pour qu'on pût en envisager l'édition. Celle-ci a été retardée pour plusieurs raisons. Recevant, au lendemain du décès du P. Laurent, le premier volume des sceaux de la collection G. Zacos, qui lui était d'ailleurs nommément adressé, je me suis demandé quelle aurait été sa réaction à cette publication, à laquelle il avait occasionnellement collaboré, comme l'atteste sa correspondance. Sa vaste entreprise étant un Corpus, il nous paraissait logique d'inclure dans le tome II de celui-ci les sceaux inédits de la collection Zacos. Je m'étais donc, sans plus attendre, attelé à cette besogne. Mais, prévenu de divers côtés que des catalogues de sceaux byzantins étaient en préparation à Washington (Dumbarton Oaks), Vienne et Léningrad (Ermitage), j'ai, au bout de quelques mois, interrompu ce travail, qui eût été sans fin, et il fut décidé par notre Institut que l'ouvrage du P. Laurent paraîtrait dans l'état d'inachèvement où il avait été laissé, étant naturellement entendu qu'il serait soigneusement revu. A cet effet, nous avons sollicité et obtenu le concours de deux sigillographes éminents, :"!. Oikonomidès, professeur à l'Université de Montréal, chargé de la publication des sceaux de Dumbarton Oaks, et W. Seibt, qui vient de faire paraître le premier volume des sceaux byzantins des collections autrichiennes. Le manuscrit du P. Laurent leur ayant été expédié à tour de rôle, ils se sont livrés à la vérification des 1239 numéros qu'il contenait, redressant le texte de bon nombre de légendes et écartant une trentaine de sceaux insérés à la suite d'une lecture erronée de la fonction de leurs propriétaires. Mon rôle s'est borné à faire la toilette de l'ouvrage et à le mettre à jour au point de vue bibliographique; j'y ai introduit le minimum de modifications, mais je n'ai pas hésité à supprimer ou corriger, toujours tacitement, le contenu des commentaires, quand il était patent que l'auteur s'était trompé. Si le manuserit remis à l'impression a été grandement amélioré, c'est donc essentiellement à N. Oikonomidès et W. Seibt qu'on le doit, et notre Institut tient à leur exprimer ici sa profonde reconnaissance pour leur précieuse et toujours obligeante collaboration. Je signalerai en terminant que la section des planches a été préparée par W. Seibt, qui a reçu du CNRS une subvention pour trier, dans la masse des photos de sceaux accumulés par le regretté P. Laurent, les reproductions qu'il a été jugé utile d'y introduire. Paul

© Centre National de la Recherche Scientifique, Paris, 1981 ISBN 2-222-02505-2

GAUTIER.

TABLE DES RÉFÉRENCES

SIGNES CONVENTIONNELS

::Ë.r~

:'

~

y?

lettres peu lisibles

Ko[IJlTl]

lettres disparues et restituées

(av)6V1TCX(TC{l)

lettres restées en dehors du champ ou omises par mégarde

(TipWTO )OTicx6( api'{l)

solution d'abréviations par contraction ou suspension et des phénomènes d'itacisme

Ma{v}(;ptKêi:S

sert à isoler un élément pléthorique

Xl'/XII' s.

s'entend d'un espace de temps précédant ou suivant de peu le premier janvier du dernier siècle nommé (ici le xne)

xre-xne s.

envisage comme époque de frappe ou d'émission des sceaux une période indéterminée pouvant couvrir, à moins de précision notée dans l'exposé suivant, une partie notable ou la totalité de la période indiquée.

Acta Sanctomm, Bruxelles, depuis 1863 (réédition Palmé). Acles de Laura..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. LEMERLE, A. GuiLLOU, N. Sv oRON OS, Denise PAPACHRYSSANTHOU, Acles de Laura. Première partie : Des origines à 1204 (Archives de l'Athos, V), Paris 1970. Acles du Rossicon...................... . . . A/dy russkago na svjalom Afonie monasfyrja sv. Panteleimona, Kiev 1873. ADLER, Suidae Lexikon................... A. ADLER, Suidae Lexikon, Leipzig 1928-1938. AHRWEILER, La Mer...................... Hélène AHRWEILER, Byzance et la Mer. La marine de guerre, la politique et les institutions maritimes de Byzance aux VII0 -XV' siècles, Paris 1966. AHRWEILER, Recherches.................... Hélène GLYKATZI-ÀRHWEILER, Recherches sur l'administration de l'empire byzantin aux JXeXIe siècles, Bulletin de Correspondance hellénique 84, 1960, p. l-Ill. ARHWEILER, Smyrne ..................... . Hélène ARHWEILER, L'histoire et la géographie AASS............................. . . . . . .

lettres brisées ou partiellement figurées

·'

de la région de Smyrne entre les deux occupations

ALLATIUS, De consensione .. ............... . AMARI, Storia . .......................... .

Anal. Boll .............................. . ANS ................................... .

turques (1081-1317), particulièrement au XIII' siècle, Travaux et Mémoires 1, 1965, p. 1-204. L. ALLATIUS, De Ecclesiae occidenlalis algue orientalis pel'pelua consensione libri ires, Cologne 1648. M. ÀMARI, Sloria dei Musulmani di Sicilia 2 , I-III, Catane 1933-1939. Analecta Bollandiana, Bruxelles, depuis 1882. American Numismatic Society, New York. La référence est donnée aux divers fonds de sceaux

ANTONIADIS-BIBicou, Reche,·ches .. ......... .

ASTRUC, Sou l'ces . ........................ .

qui y sont conservés (Mabbott, Bellinger, Newell, etc.). Hélène ÀNTONIADIS-BIBICOU, Recherches sur les douanes à Byzance (Cahiers des Annales, 20), Paris 1963. Ch. AsTRuc, W. CoNus-WoLSKA, J. GouiLLARD, P. LEMERLE, D. PAPACHRYSSANTHOU, J. PARAMELLE, Les sources grecques pour l'histoire des Pauliciens d'Asie Mineure, Travaux el Mémoires 4, 1970, p. 1-226.

x

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

BALETTAS,

Photius . ...................... .

J.

N.

BALETTAS,

2

) crrrae( apo )Kav6 (t6éxT'!' Kai) Ü:O'TlKPÏT(tç). +KwvcrTaVTlV'!' [3acrtÀtKav6(t )6 ( clT'!' Kai) àcr'lKpfjT(tç). +KwvcrTavTiVC{) 01Ta6apoKav8t86:T'{) Kai O:crT)KpfjTt).

xe s.

X• s. -On rencontre au 10° siècle une triple mention d'un Étienne asécrétis. Au plus ancien Aréthas de Césarée adressa vers 900 et en 907 deux lettres conservées (éd. WESTERINK, Arethas, I, p. 324; II, p. 94). Le deuxième se présente comme le destinataire d'une lettre à lui adressée par un lettré et professeur anonyme dont la correspondance conservée s'étale sur les trois premières décennies du lü• s. Il y a tonte chance qu'il s'identifie au précédent. Cf. BROWNING, Corl'cspondence, p. 422, n. 101. Le troisième en revanche s'en distingue nettement. Il avait la dignité de protospathaire, de beaucoup supérieure à celle de strator, et sc trouvait assez puissant pour compter Nicéphore Ouranos parmi ses obligés. Dans le billet qu'il lui écrit (cf. DARROUZÈS, Épistoliers, p. 222, n. 10), ce dernier lui demande en effet de veiller sur les siens. Il exerçait donc un commandement hors de la capitale, à Thessalonique ou à Antioche, soit en gros entre 996 et 1006. L'amitié et la confiance que se vouaient les deux hommes sont d'autant plus compréhensibles qu'Ouranos avait tenu d'abord un posLe important, celui de préposé à l'écritoire, dans la chancellerie impériale; cf. LAURENT, Chronologie, p. 235, avec la note 1.- Auquel des deux Étienne, ainsi attestés aux deux extrémités du siècle, appartinrent ce sceau etle précédent? Avec Konstantopoulos, j'opterais pour le plus récent, quitte à tenir Je titre de strator, ~vraiment trop modeste vers l'an mille, non pour une dignité, mais pour une charge, celle d'écuyer. Cf. 0IKONOMIDÈs, Listes, p. 338.

75.

73.

L'asécrétis, David

L'asécrétis, Etienne Bucarest. Coll. Orghidan, n. 62. Étiré et oblitéré sur les côtés; légèrement gravé; en voie d'oxydation, surtout au revers. D.:

20 mm (total) et 15 (champ). Éd. : LAURENT, Orghidan, p. 45, n. 62 (non reproduit). Au droit, saint Étienne, de face, en buste, tenant une croisette en main gauche et esquissant de la main droite ramenée devant la poitrine le geste d'allocution. Seuls éléments de l'épigraphe subsistant à gauche de l'effigie: C-T= ['0 &y10s)] :i:T[É oé(J 5ovÀ'lJ l>wpo6É'lJ âo-(71)Kp(i])T1J. XI• s. (milieu). ~ Sur le lis de saint Tryphon, son symbolisme et l'avantage qu'en tirèrent au J3e s. les Lascarides ct les deux premiers Paléologue, voir V. LAURENT, L'emblème du lis dans la numismatique byzantine, Centennial Volume of the American Numismatic Society, New York 1958, p. 417-427. Sa présence sur cette pièce laisserait penser que l'asécrétis Dorothée avait quelque attache avec la ville de Nicée en vertu soit de ses origines, soit de ses fonctions au sein de l'administration centrale.

Au revers, légende sur cinq lignes : 0€0V-/\AKTOA-cnA0, P, En-TlS :f: rKA, -SACH KP-T, = 8EOVf..aKTOS TIPWTOO"rra6éxptoç, ETit ToU xpvcroTptKÀivov Kai Ô:OllKPflTt).

XIe s. (première partie). ~ Ce Théophylacte ne doit pas être autrement connu, car on ne saurait l'identifier à Théophylacte Matzitzikos que le parakimomène Joseph donna comme symponos au nouvel éparque Sisinnios à l'avènement de l'empereur Romain II (nov. 959). Cf. THÉOPH. CoNT. : Bonn, p. 4701'·1'.

104.

L'asécrétis, Théodore Fogg AM, n. 1574. Flan rogné à .la partie inférieure avec légère échancrure aux orifices du canal; faiblement gravé. D.: 21 mm (total) et 18-19 (champ). Inédit.

Au droit, un saint, de face, en buste, gestes indistincts. Épigraphe : 0-EV-. à gauche, ct T-.-. à droite. Sans doute : '0 &(ytoç) Ev[o-]T[p&Ttoç]. Au revers, légende sur cinq lignes : +KER, 0, -TWCW.t..lS, -0€0.t..QP, -ACHKP, T, = +K(vpt)E /3(oi])6(Et) Té(:> o-é{J oov(À'lJ) 8EOowp('lJ) Ô:G71Kp(fj)T(tç). +KvptE j3oi]6Et Té(:> o-é(J 5ovf..'l' 8w5wp'lJ âo-'lKPfiT(tç).

xre s.

106. L' asécrétis, Grégoire Chalkoutzès

Anc. coll. Schlumberger; DO. Coll. Shaw, n. 1054; anc. coll. !ARC, n. 529 =Ermitage, M 3418. États divers; champ décentré vers la gauche; légèrement renflé sur le bas à la partie inférieure. D. : 20-22 mm. Éd.: PANCENKO, Kalalog, p. 170, n. 474 (photo, pl. XVI, n. 9); ScHLUMBERGER, Sigillographie, p. 444, n. 3; p. 635, n. 2 (fac-similé); V. S. SANDRO\'SKAJA, VV 38 (1977), p. 114, n. 474.

jtu droit, saint Grégoire le théologien, de face, en buste, faisant de la main droite le geste d'allocution et tenant en main gauche le livre des Évangiles. Épigraphe dont une partie seule a marqué sur le deuxième (finale) et troisième (début) exemplaire: 0-rP-H-r,-. à gauche, et à droite. -0€-0-/\, = '0 &(ytoç) rp'ly(6)[ptoç 6] 8wf..(6)[y(oç)]. Au revers, légende sur cinq lignes : +K€R, 0, -rPHrOP, -ACHKPH-T, TWXAI\-KlSTZ, = K(vpt)E j3(oi])6(Et) rp'lyop(i'l') Ô:G71KPfiT(tç) Té(:> XaÀKOVTs(1J). + KvplE j3oi]6El r P'lYOpl'lJ Ô:G71KPfiTlÇ Té(:> XaÀKOVT:S1J. XIe s. ~ Schlumbcrger n'a pu identifier le saint de l'avers ct a lu le patronyme Xaf..xo6T71. Pancenko, qui posdate (12•-13• s.) le sceau, transforme le nom de charge en npwToao-'lKPfiTtç et le nom de famille en Xaf..xovTo-1). En fait, comme en de nombreux autres cas, le zèta final est nettement gravé sous forme d'une ligne ténue ondulant sur le flanc de la lettre qui le précède (ici leT). Voir le commentaire deN. BÉÈS, VV 21, 1914 (troisième partie), p. 205-207. L'auteur rejette avec raison l'identification de Grégoire Chalkoutzès avec le propriétaire foncier dont il est question dans une lettre écrite entre 1208 et 1214 par Michel Choniate (au sujet de laquelle voir STADTMÜLLER, Choniales, p. 139). En revanche, il dut ne faire qu'un avec le chartulaire du Trésor public dont le sceau est présenté ci-après au n. 380.

46

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

1

2

Au droit, saint Grégoire le théologien, de face, en buste, portant en main gauche un gros livre au plat orné de perles et levant la main droite dans un geste d'allocution. Seuls éléments de l'épigraphe subsistant à droite : 0-0E-O-A = ['0 O:(y10s) fp1]y6ptos] 6 8EOÀ[6yos].

107. L' asécrétis, Nicolas Akapnès Fogg AM, n. 2954. Rogné sur tout le pourtour, mais principalement sur le côté gauche; empâtement; en voie d'oxydation. D.: 21 mm. Inédit.

Au droit, saint Nicolas, de face, en buste, la main gauche tenant le livre, tandis que la droite esquisse le geste d'allocution. Seuls éléments de l'épigraphe ayant marqué à droite: A-A-0, = ['0 6:(y10s) NtKo]Àao(s). Au revers,. légende sur cinq lignes : +KER. -NIKOAA-ACIKP!:!-T, T, AKA-nN. +K(vpt)E Nm'l)[6(Et)] NtKoM(e;:>) aCJtKpfiT(ts) T(0) 'AKémv[1)].

47

L ASitCRÉTIS

=

+Kvpt• ~ol'\6" NtKoMe;:> aCJ('l)KpfiTts T0 'AK&rrv1J.

XIe s.- Un second sceau, présenté ci-dessous au n. 159, place Nicolas dans un service parallèle du cabinet impérial en tant que mystolecte. On serait tenté de transcrire le dernier nom : 'AKarrvtWT1), par référence au couvent salonicien d'Akapniou. Mais il ne semble pas que ce doive être le cas, car le sceau en question porte nettement la désinence : -TIVl]V.

108. L'asécrétis, Christophore Kentènarès Athènes. Musée, n. 598y. Non décrit, non reproduit, D. : 19 mm. Éd. : KoNSTANTOPOULos, Molybdoboulla, p. 350, n. 598y. Planche 4.

Au droit, saint Nicolas, de face, en pied, orant. Épigraphe : 0NIKO à gauche, et AAOC à droite (en colonne) = '0 6:(y10s) NtKÜÀaos. Au rever·s, légende sur six lignes : KER, 0, -XPICT, , -ÂXPSACH-KPHTTW-KE, T = [ +]K(vpt)s ~(o1'))6(Et) XptŒT(o)'l'(6pe;:>) ÂXP (Kai) aCJ'lKPfiT(ts) Té(\ Ke(v)T'lvapt.

H~A-PI

+KvptE ~o1'\6Et XptŒToq>6pe;:> ÂXP Kai O:rr'lKPfiTtS Té(\ KEVT1]véxp(1J). XIe s. - L'éditeur interprète ainsi l'ensemble ÂXP, nettement gravé sur le plomb rrpwToxpvŒoTptKÀive;:>, leçon difficilement acceptable. Des deux Christophore. connus pour avoir été protoasécrétis, l'un est trop ancien, cité qu'il est dans les Actes du hm hème conctle œcuménique (869) comme cumulant cette charge avec celle de préposé à l'écritoire (cf. MANS!, 16, 408 A); l'autre, de date incertaine, porte un patronyme différent dans le cod. Ambras. gr. 886, f. 335 (cf. A. MARTINI et D. BASS!, Catalogus codicum graecorum Bibliothecae Ambrosianae, 2, Milan 1906, p. 989). W. Seibt propose de transcrire  f : (rrpwTo)(Œrra6apie;:>) (mi TOV) XP(V], +fpl]yopÇi 6:CJ1]KpfiTtS Té(\ KaTa'i'Àwpe;:>. XIe s . - Le patronyme peut aussi s'écrire : Kc>:Tà CllÀwpov; cf. BZ 18, 1928, p. 14-15 (K. Amantos). D'autre part, en raison de la présence au droit d'une effigie de saint Grégoire, il serait tentant de transcrire les deux premières lignes : fpl]yop(ie;:> rrpwTo)aŒ['l]KpfiTt). Néanmoins, parce que le plomb ne porte, après le P du prénom, aucun signe abréviatif et parce que l'alpha qui suit cette lettre n'est pas davantage surmontée du trait semi-lunaire (Â) qui en amplifie la valeur (rrpo-rrpwTO-èlovo), je crois plus sûr de proposer la leçon adoptée, ce qui dispense d'envisager l'attribution du!présent sceau à l'asécrétis Grégoire que Constantin VII nomma vers 956 professeur d'astronomie. Cf. THEOPH. CoNT. : Bonn, p. 446 14 ; voir LEMERLE, Humanisme, p. 265.

110. L'asécrétis, Basile Kaspax Bucarest. Coli. Orghidan, n. 59. Bord inférieur renflé, étiré à droite; éraflé et oblitéré au bas du revers; en voie d'oxydation. D.: 26 mm (lotal) et 19 (champ). Éd. :LAURENT, Orghidan, p. 44, n. 59 (photo, pl. VII, n. 59).

Au droit, saint Basile, de face, en buste, tenant l'Évangile de la main gauche et faisant de la main droite le geste d'allocution. Épigraphe : 0-A-r. -0, à gauche, et R-A-Cl-A à droite = '0 O:y[t]o(s) BMiÀ(Etos). Au revers, légende sur cinq lignes : +KER, -TWCWll.'-RACHA'A-HKPIT, 0-KACn .. = +K(vpt)e ~(o1'))(6(Et)) Té(\ "0 8(ovÀe;:>) Ba"'lÀ(Eie;:>) 6:(rr>11KpiT(ts) 6 KO:Œrr[aÇ]. +KvptE ~o1')6Et Té(\ Œé(\ 8ovÀe;:> BaotÀEie;:> 6:CJ1]Kp(fi)TtS 6 KémrraÇ. XIe s. - Ce Basile serait-il le primicier des notaires qui signe le sceau présenté au n. 176? On l'admettrait sans peine, si à la même époque la famille ne comptait pas d'assez nombreux membres dans l'administration. Sur quelques-uns d'entre eux et les confusions auxquelles le nom a donné lieu, voir les annotations de G. Rouillard, Byzantion 8, 1933. p. 107-116. 111. L'asécrétis, Constantin Artoukômitès Arre. coll. Schlumberger, aujourd'hui à l'Ermitage.

Flan rogné sur tout le pourtour de droite et à la partie inférieure; nettement gravé. D.: 21 mm (total) et 16 (champ). Éd. : ScHLUMBERGER, Sigillographie, p. 623 (fac-similé).

Au droit, légende sur quatre lignes : +KERO-H9EITW-CWll.lSA-KWN Té(\ "0 8ovÀ(e;:>) Kwv(ŒTaVTive;:>).

= +K(vpt)e

~o1')6Et

Au revers, suite du texte sur quatre autres lignes : ACHKP, -TICTWA-PTlSKW-MIT. = 6:CJ1]Kp(fi)Tl) Té(\ ,ApTOVI Xo( l)pompa[KT1)].

Athènes. Bénaki, n. 19. Champ décentré au revers sur la gauche; bord de droite légèrement relevé; oblitération partielle; entaille au côté droit du revers.

Inédit.

Au droil, légende sur quatre lignes : KER, 0, -. WCWâ!S, -. PJrW-Pl, [3(mj)6(s1) [T]0 cre;> 6ov(ÀCf>) [r]p('l)y(o)pi(Cf>).

=

=

+K(vpi)E

Au revers, légende sur quatre lignes : ACH-KPITH-TWKVP. -WTI = à0'11KPlT1J Tél\ Kvp[I]ù:m.

XIe s. - Kyriôtès doit être ici un patronyme, peu porté et cependant illustré par un fonctionnaire écrivain et un penseur de talent, Jean Kyriôtès: au sujet duquel voir BECK, Kirche, p. 553, 554 (avec littér.). Sur le nom lui-mème, voir, entre autres, 'EÀÀT]VIKéx 9, 1936, p. 206 (K. Amantos). Grégoire, que l'on ne peut évidemment pas tenir pour un 1noine du couvent urbain de Kyros, bien que son nom en dérive, n'est pas connu d'autre part. La mention la plus récente de l'emploi de cc dernier est de novembre 1365. Cf. SEN 4, 1935, p. 264 (Irène Kyriôtissa).

+Kvpis

[3o~621

Ti{:> cre;> oovÀCf> M1xai]À àcrTJKp(ij)TI(S) Tél\ XOipocrcpéxKT1J.

XI• s . - A l'époque même où ce sceau fut gravé vivait au Péloponnèse, du temps de Nicolas le Métanoeitès qui eut affaire à lui, un notable dit aussi Michel Choirosphaktès dont le biographe du saint (cf. NE 3, 1906, p. 195-200) vante l'exceptionnelle noblesse, la grande fortune et la science profane. L'illustre personnage aurait-il débuté à Byzance dans la chancellerie impériale et serait-il ensuite retourné au Péloponnèse, dont un autre Choirosphaktès, Constantin, devait être préteur un peu plus tard? Cf. LAURENT, Bulles métriques, n. 129; BoN, Péloponnèse, p. 95, 195-196. Il semble que non. [Il mourut avant 1078 : dans une lettre au Juge de l'Opsikion, Psellos le qualifie de défunt. Cf. KuRTZ-DREXL, Scripta minora, II, n° 243.- P. Gautier]. Sur la famille, consulter KOLIAS, Choirosphaktès, p. 16-19; N. BÉÈS, VV 21, 1914 (troisième partie), p. 224.

115. L'asécrétis, Nicolas Kataphlôros DO. Coll. Shaw, n. 1046. Empreinte débordant le flan et oblitérée sur le côté droit du revers; légère échancrure à l'orifice inférieur du canal. D. : 27 mm.

Inédit. Planche 4.

113. L'asécrétis, Fogg

A~M,

Jean Anthèmiôtès

n. 1330; Istanbul. Musées, n. 956.

Ligne de canal fissurée au revers sur toute sa longueur; bord pressé, partiellement oblitéré à gauche et relevé à droite; éraflures à l'avers. D.: 23-33 mm.

Éd. : LAURENT, Sceaux inédits, p. 42-43 (non reproduit). Planche 4.

Au droit, la Vierge, de face, en buste, faisant de ses mains ramenées sur la poitrine le geste de l'orante; entre les sigles M-P ev. Au revers, légende sur cinq lig·nes 0K€R, 0, - -:!DACHK-. HT, OAN-0HMJO- T, = +8(EOTo)KE [3(mj)6(s1) ['Jjw(éxvv1J) àcrT]K[pjijT(IS) 6 'Av6T]~loT('lS). +8EOTOKE

[3o~6EI

'JwéxVV1J àcrT]KpijTIÇ 6

'Av6T]~I(w)TT]Ç.

Au droit, saint Nicolas, de face, en buste, faisant de la main droite le geste d'allocution et tenant en main gauche le livre des Évangiles. Seuls éléments de l'épigraphe repérables à droite : AAO-C = ['0 &y1oç NIKo]Àaoç. Au revers, légende sur cinq lignes: NIKQ". -ACHKP. -T, TWKA-TAAO. -W = NIKo[ÀàC(l] àcrT]Kp[ij]T(IS) Tél\ KaTacpM[p]Cf>. +NIKOÀà à. XII• s. - Le seul Nicolas Kataphlôros (t c. 1160) que mentionnent les sources vécut bien au 12e s., mais, à en croire l'éloge funèbre que son élève, Grégoire Antiochos lui consacra, il n'aurait été qu'un enseignant et un rhéteur de grande classe. Voir l'extrait de son discours, où sont marquées les étapes de sa carrière, conunenté par P. V\TIRTH, Zu Nikolaos Kataphloros, Classica el Medievalia 21, 1960, p. 212-214 (cf. p. 213). Il est dès lors possible que le signataire de ce sceau ne soit qu'un hmnonyme, oncle ou cousin. On ne peut

50

CORPCS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

toutefois rejeter absolument l'hypothèse d'un cumul de charges dont bénéficièrent maints asécrétis. Le silence d'Antiochos sur la confiance que l'empereur aurait dans ce cas témoignée à son 1naître ne laisserait pas néan1noins de surprendre.

3. -

Lillér.- DucANGE, Glossarium, col. 981; HEISKE, De Cerim., II, p. 632; BENESEvi.

xre ')deuxième moitié).

Untersuchungen, p. 38; DôLGER, Diplomalik, p. 64; IDEM, Urlrundenleh1·e, Le mystique, p. 287-288; ÛIKONO-:\'fiDÈS 1 Listes, p._~i25, avec. la note 223.

132.

GuiLLAND,

Le mystographe, Sylvestre Anc. coll. Schlumberger (Ermitage).

130.

Non décrit. Acquis à Thessalonique. Éd. : ScHLUMBERGER, Sceaux, n. 257

Le mystographe, Jean DO. 58.106, n. 1631. Ligne de canal disposée horizontalement; champ décentré nettement sur le côté avec renflement du bord opposé aux deux faces. D.: 19 mm (total) et 13 (champ).

Inédit. Planche 5.

(non

reproduit).

Au droit, saint Nicolas, en buste, dans l'attitude et avec les attributs ordinaires. Épigraphe : '0 &ytos NtKÔÀaos. Au revers, légende sur un nombre non signalé de lignes : +CIARECTPWA'CnAe, En, T, :f;rKA'SMVCTOrPA' = +LlÀbÉCYTpCfl (TipwTo)crTiaO(aplCfl) ÈTI(\) T(oü) XP(VcroTpt)KÀ(ivov Ka\) ~VCYTOypét, IWMV CTOrP .A

8(eoTÔ)K< ~(oi])O(E!) Téi) créi) 5(oVÀCfl) 'lw(étvv\1) ~v­ CYToypét, mt Tou xpvcroTptKÀivov, ~acrtÀtK0 voTapiCf> Tou eiO(t)Kou, KptTij Tou ~~Àov Kai ~vcrToypa, KptTij hri ToV hnroùpÔIJOV Ko:i 1JVŒToyp6: )) VOTap(loÇaTI(aT)pi

149. Le mystographe, Constantin E!egmitès ~v­

DO. 58.106, n. 5496. Insuffisamment gravé; champ légèrement décentré vers le sommet au revers; oblitération

partielle. D.: 23 mm (total) et 18 (champ). Inédit. Planche 6.

70

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

2

71

LE MYSTOLECTE

Au droit, saint Nicolas, de face, en buste, tenant le livre en main gauche et esquissant de la main droite le geste d'allocution. Épigraphe : 0-NI-K, à gauche, et A-AO-C à droite = '0 &(yws) NtK(6 )Àaos.

151.

Au revers, légende sur six lignes :

Le mystolecte, Épiphane

+KER, 0, TWCWAIS, KWNAcn, 0, SMVCTOrP, '!'TWE~Er

+K(vpl)E ~(01j)6(e1) Té}> cré}> OOV(À'{') Kwv( ŒTaVTlV'{' npWTO )crn(a )6(apt'{') (Kai) ~VŒToyp(é:)q>('{') Té}> 'EÀey-

MIT,

~iT(1J)

DO. 58.106, n. 915 (A); DO. 55.1, n. 1968 (B). Champ nettement décentré sur le côté aux deux faces (A); bord de droite renflé à l'avers (A); échancrure aux orifices du canal (A); champ décentré sur la gauche (B); bord de gauche relevé aux deux faces (B). D.: 16 mm( total) et Il (champ). Inédit. Planche 6.

Au droit, légende sur quatre lignes +K(vpt)E ~(01jeE1) Té}> cré}> o (ovÀ'i') 'EnHpavie:;>

+KER, TWCWA,

XIe s. (deuxième moitié). -Le patronyme que n'avait pu déchiffrer le P. Laurent a été lu par N. Oikonomidès.

€niC!> A

NIW

Au revers, suite du texte sur quatre autres lignes

150.

nPI MIKHP SMVCT, A€KT'

Le mystographe, Constantin DO. 58.106, n. 4962. Forte rognure à la partie supérieure du flan; profonde échancrure aux orifices du canal; entailles sur le bord. D. : 18 mm. Inédit. Planche 6.

Au droit, la Vierge, de face, en buste, orante, portant le médaillon de l'Enfant sur la poitrine; entre les sigles M-P 0V.

Xle

Tipl~lKT]p(l'{') (Kai) ~vcrT(o)­

ÀÉKT(1J)

S.

Au revers, légende sur quatre lignes

+ ... RO. ÊÏ€1KWN TOMI )] (1rpw7o )vo[T]api(Cf>)

+'lwâvvl) i3aŒ1À1K TipwTovoTapiCf>. VIII• s.

7

78

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

2

79

LE PROTONOTAIRE

Au revers, suite du texte sur cinq autres lignes

Rn PO ll.P, TON NOTAP. T1Sll.€C noT,

163.

Le protonotaire, Michel DO. 58.106, n. 2043. Bord de gauche entaillé; légère perforation au sommet de l'avers; champ décentré vers le sommet et bordé par un cercle de légerfeuillage aux deux faces. D. : 25 mm (total) et 23 (champ). Éd. ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2207 (reproduit).

Au droit, monogramme marial cruciforme cantonné par le tétrasyllabe habituel : 8EOTOKE i3o{j6El Téj\ créj\ ÔOVÀ'l'.

Au revers, légende sur quatre lignes : +MIXA-HAB'B€C-TIT'SA'NO-TAPIW =Mtxm'\1\ 13( acrtÀtKéj\) l3wTiT(opt · Kal npw-ro )voTapi'l'. + Mtxm)À l3amÀtKéj\ 13wTiTopt Kal npw-rovo-rapi'l'. IXe s. (première moitié).

13( acnÀtKéj\) npo(é)8p('l') TOV vo-rap(iwv) 'TOÜ ôecr1TDT(ov)

+8EOTOKE l3of]6E1 -réj\ créj\ ÔOVÀ'l' 8w~(/: CWTIKpij-r(t)S Kai l3amÀtKéj\ 1TpoÉÔp'l' TWV vo-rapiwv TOV 5E0"1T6TOV.

xe s. (première moitié). -Thomas doit être le même que le protonotaire homonyme du n. 166. Pour être moins certaine, son identité avec l'asécrétis et épopte du complexe Strymon-Thessalonique est assez probable pour qu'on puisse y voir une étape ultérieure de sa carrière. Il sera passé dans la classe supérieure des asécrétis et de là aura été envoyé,

eomme maints autres membres du secrétariat impérial, servir en province. Dans ce cas, la gravure de ce sceau serait à placer avant août 941, date d'un acte de vente scellé par l'asécrétis et épopte du double thème en question. Cf. Acles de Lavra, I, p. 94-95 (sceau dans l'Album, pl. II).

164.

166.

Le protonotaire, Jean

Le protonotaire, Thomas

DO. Coll. Shaw, n. 726. Empreinte débordant le flan au sommet et sur la g·auche; gravure médiocrement imprimée. D.: 21 mm. Inédit.

Ermitage (Anc. coll. Lichacev). Champ décentré vers le sommet aux deux faces~ pressé et oblitéré sur les côtés; faiblement gravé à l'avers. D.: 25 mm (total) et 22 (champ). Éd.: LrcHACEV, Isl. Znaéenie, Appendice, p. 20, n. 16 (photo, pl. VI, n. 16).

Au droit saint Nicolas, de face, en buste, tenant le livre en main gauche et faisant de la droite le g~ste de l'allocution. Épigraphe : N-1-KO- .. , seuls éléments visibles à droite = ['0 ô:(ytos)] NtK6[1\aos].

Au droit, la Vierge, en pied, légèrement de profil (mouvement vers la droite), portant sur le bras droit l'Enfant Jésus. Ni épigraphe ni sigle visibles. Au revers, légende sur cinq lignes :

Au revers, légende sur cinq lignes

+. !5:€RO ... 0WMA . ÇnAE>AP,

+K(vpt)E l3(of])6(E1) 'lw(6:vv!J) ŒTia6(apo)Kav5(t)5(6:-r'l' Kal) [13(acrtÀtKéj\)] ( npw-ro )vo-rap(i'l')

+KER, 0, IWCnA0, KAN.ll.ll.S . A' NOTA P,

+(8(EOTo)]KE 13o(Tj6(Et)J 8w~(/: [(npw-ro )]crna6ap(i'l') [(Kal)] [13(acrtÀtKéj\)] (npw-ro)vo-rapi'l'

.~NOTA

PIW

xe s. xe s.

167. 165.

Le protonotaire, Grégoire

Le président, Thomas IFEB, n. 1030. Flan rogné au sommet et sur tout le pourtour de droite~ pressé et partiellement oblitéré sur le côté aux deux faces; nettement, mais faiblement gravé. D.: 19 mm.

Au droit, légende sur cinq lignes : .0K. .. TWCW ~. 0WM~

ACHKPH THC

( +] 8(EOTO)K(E] [13(oi])6(E1)] -réj\ créj\ ô(ovÀ'l') 8w~Çi aO"TIKpTjTTiS

Anc. coll. Schlumberger. Non décrit, non reproduit. Éd.: ScHLUMBERGER, Sigillographie, p. 445, n. lü; p. 551, n. 2.

Au droit, la Vierge, de face, en buste; entre les sigles Mi>

ev.

Au revers, sur un nombre de lignes indéterminé, légende : 0K€R'0'TWCWll.1S, rPHrOPIWACHKPIT'SR'A'NOTAP' = +8(eo-r6)KE l3(oTj)6(Et) -réj\ créj\ 8ov(À'l') rp11yopi'l' cXŒTiKPÏT(tS Kal) 13( acrtÀtKéj\ npw-ro )vo-rap(i'l' ). +8EOTOKE l3oi]()El Téj\ créj\

ÔoVÀ'l'

r PTIYOpiy 6:Œ11Kp(ij)Tt5 Kai

XIe s. (non XII• s., Schlumberger).

13acrtÀtKéj\

npWTOVOTapi'l'.

80

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

170.

168.

Le protonotaire, Cyriaque

Le protonotaire, Basile DO. Coll. Shaw, n. 2125. Moitié de plomb brisé verticalement le long de la ligne de canal; gravure très nette et bien centrée. D.: 26 mm (total) et 19 (champ). Inédit.

Au droit, saint évêque (Basile selon toute vraisemblance), de face, en buste. Épigraphe: 0-A-rl-0, seuls éléments subsistant (à gauche) = '0 &yw(>) [Bcxo-iÀEto>J. A la circonférence manque la formule d'invocation postulée par le texte du revers : +K(ûpt)E ~oi]Sa Té;> o-0 ooÛÀCf>.

Bucarest. Coll. Orghidan, n. 49. Bord de droite rogné et presque entièrement oblitéré; patine et usure générale. D. : 20 mm. Éd. LAURENT, O•·ghidan, p. 39, n. 49 (non reproduit).

Au droit, la Vierge, de face, en buste; gestes, sigles et traits oblitérés. Au revers, légende sur six lignes, les deux dernières n'ayant été que peu ou point in1primées :

[ +Bcx]D'tÀ(EiCf>) [~ ( CXŒtÀtKéf>)

aa

]\lKpfj[T(t>) (Kcxi)] ('rrpc.no)vo[T]cxpiCf'

w

+8(EoT6)KE ~(oi])[S(et)] KvptCXK(éf>) aiJllKPfiT( t>) [ (Kai )] ('rrpc.no )voT[ap(i'f' )] [T(ou)] ~[cxo-tÀéw>]

+0KfR, KVPIAK ACHKPHT . ANOT .. . R ...

Au revers, légende sur quatre lignes : ... CIA, .. HKPH .. ANO .APl

81

LE PROTONOTAIRE

2

+8EOTOKE ~oi]Set

KvptCXKé;> acrllKPfiTt> Kcxi TIPWTOVOTcxpiCf> TOU

~CX.

XI• s. -~ Le complément final est autorisé par l'emploi qui en est fait ailleurs (cf. ScHLUMBERGER, Sigillographie, p. 546, n. 5) et, ici même, au numéro 165. XI• s . - Le même, à coup sûr, que le notaire dun. 204. Voir aussi le n° 338.

171. 169.

Le protonotaire, Bardas

Le protonotaire, Léon Anc. coll. Schlumberger. Champ légèrement décentré vers le sommet de gauche dont le bord est rogné; très nettement gravé. D.: 25 mm (total) et 22 (champ). Éd. : ScHLUMBERGER, Sigillographie, p. 445, n. 11; p. 552, n. 5 (fac-similé).

Au droit, saint Acace, reconnu comme tel par l'éditeur, puis transformé par lui (p. 552) en un hypothétique saint Pharnakios, de face, à mi-corps, tenant devant la poitrine la croisette des martyrs. Épigraphe : 0-A-KA à gauche, et K-1-0, à droite = '0 &(yto>) > AKé)-

Athènes. Musée, n. 596. Non décrit, non reproduit. D. : 38 n1m. Éd. : KoNSTANTOPOULos, Molybdoboulla, p. 152-153, n. 596. Planche 7.

Au droit, saint Nicolas, de face, en buste, tenant en main gauche contre sa poitrine le livre des Évangiles ct faisant de la main droite le geste de l'allocution. Épigraphe : 0-N-1 à gauche, et K-0-A, à droite = '0 &(ytO>) NtKoÀcxo(>). Au revers, légende sur six lignes : +K(ûpt)E ~(oi])[6(et)] Béxpoc;x ( npw-ro )o-ncxS( cxpi'f') ini T(ou) XP(V:) ŒTia6ap(o)Kav8(1)8(éxTcr) (Kai) [3( ŒO'lÀlKé;\) VOTap(fC(l ).

Xe-Xl• s. -

+' A3apfç>: ŒTia6apoKav818éxTcp Kai [3aŒlÀlKé;\ voTapfcp. · xe;xre s.

192.

Le notaire, Nicéphore 195. Fogg AM, n. 2508. Bord pressé et partiellement relevé; entaille et échancrure au revers; imparfaitement et inégalement gravé; en voie d'oxydation. D.: 22 mm. Inédit.

Au droit, saint Georges, de face, en buste, portant comme à l'accoutumée la lance et le bouclier rond; revêtu d'une chlamyde nouée sur l'épaule droite. Épigraphe : 0-r-. à gauche, etW-P-r, à droite : '0 &(yws) r(E]wpy(ws). · Au revers, légende sur cinq lignes : +KER, 0, -NIKHOP, -cnA0APO-. ANLI.LI.SRNOTAP' =

+K(vpl)E [3(oij)S(El) N!KTJ> aé;\ 8ovÀ(cp) 'lw(éxvv1J) O'Tia(6(apo)>Kav8(1)8(éxTcp).

=

+K(vpl)E

Au revers, suite du texte sur six lignes : NOTA-T1SKPA-€1SKEAr, -MONRA-IAEO-C (Kai) VOTŒ(p(fcp)> TOU KpŒ(T>EOu KE ay(iov) (!l>>tOV [3a(O'>lÀÉOS. .

=

Athènes. Musée, n. 431". Non décrit, non reproduit. D. : 25 mm. Éd.: KoNSTANTOPOULOS, Molybdoboulla, p. 328, n. 431a. Planche 8.

Au droit, saint Michel, de face, en buste, tenant en main gauche le globe non crucigère et le sceptre en main droite. Seul sigle discernable: ~ (à droite) = YEÀoç).

[M(l)x(m]À)] éx(p)x(éxy-

Au revers, légende sur quatre lignes : +CICIN-NIWRA-CIAIKW-NOTAP, = +2:wwvlcr [3oŒ\ÀlKé;\ VOTap(fcp ).

+KvplE [3oij6El Té;\ aé;\ 8ovÀcp 'lwéxvV1J ŒTiatlapoKoVO!OéxTcp Kai VOTapfcp TOV KpaT(m)ou K(ai) &yfov !l> OOVÀ'fl 'iw(avv1J). Au revers, suite du texte sur quatre autres lignes : NOTA- .. TW,f:C. -RAAA-NT, = [J3(ami\tK0)J voTa[p(î'!')] Té;; Xp(vcro)(;ai\avT(î)(T(\1)).

xe;xre s.

XIe s. - Le patronyme qui dut, ce semble, désigner primitivement un agent chargé de vérifier le poids de l'or, se rencontre encore en sigillographie, v.g. sur un sceau édité par KoNSTANTOPOULOS, Molybdoboulla, n. 399 a (meilleurs exemplaires, coll. Fogg AM,

198.

Le notaire, Jean

n. 571, 740). Istanbul. Musées, n. 985. Bord inférieur du droit pressé et oblitéré; champ décentré au revers sur la droite; en voie de complète oxydation. D. : 20 mm. Inédit.

Au droit, saint Antoine, de face, en buste, tenant une croix de la main droite et le livre de la main gauche. Épigraphe : 0-CI-OC-A. à gauche, ct 0-N-1-0C à droite : 'Ocrtos 'A[vT](w)vtos. Au revers, légende sur cinq lignes : +KER. -IWRAC .. -0AP'SR-NOTAP-O

=

+K(vpt)E

j3(01j)[6(et)] 'Jw(OvV1J) j3(acrtÀtK0 1TpWTO)cr[Tiaj6ap(Î

o[ov](i\)C(> 'J(wOvV1J) (1TpWTO)crTia6(a)p(ÎC(>) (E)Tii TOV KO\TWVOS (Kai) j3(acrtÀtK0) VOTap(i au lieu de ~(acrtÀtKé;'>) VOT. La sigillographie est seule à faire mention de cette famille. Voir ci-dessus le n. 159 où sont signalés, entre autres, deux autres membres du cabinet impérial; voir aussi le n. 107. 8

94

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

2

95

LE NOTAIRE

+'lw6:vvT]s TipwToo-na86:pws, bri ToV xpucroTptK7dvou, KptTT-js Êrri TaO hnroôpÔ!Jov, IJVo-roypâcpos Kai !3ao-1À!KOS VOTap105 (o> . INNA .. 203.

Le notaire, Joseph Bucarest. Coll. Orghidan, n. 53. Canal disposé de biais; champ éraflé et oblitéré sur toute la hauteur des côtés; bord supérieur

relevé; échancrure à l'orifice supérieur du canal. D.: 20 mm (total) et 16 (champ). Éd. :LAURENT, Orghidan, p. 41, n. 53 (non reproduit).

XIe s. - Le notaire et mystographe Jean doit être identique au mystographe qui signe les n. 130, 131 ci-dessus. Les éléments de son patronyme sont trop incertains pour qu'on puisse le reconnaître. On serait certes tenté d'y voir des éléments du nom de Kinnamos et partant le sceau, non de l'historien homonyme prénommé Jean qui, lui, vécut dans la seconde moitié du 12' s., mais du grand-père ou d'un aïeul de cet écrivain. Or, comme il est dit, ce qui se lit sur la dernière ligne n'est nullement garanti.

Au droit, la Vierge, de trois quarts (mouvement vers la droite), en buste, portant sur le bras gauche l'Enfant Jésus; ni sigles ni légende visibles.

206.

Au revers, légende sur quatre lignes : +H-. HR-NOTA-PHO = +'H[wo-]i]cp i3(aŒ1À1Kéi\) VOTapi)o. +('J)wo-ijcp i3aŒ!À1Kéi\ VOTap(fcp ).

Le notaire, Léon Kamatéros DO. 55.1, n. 3076. Rogné au sommet et sur les côtés; bord inférieur renflé et entaillé à l'avers; canal disposé

xre s.

horizontalement. D.: 26 mm (total) et 21 (champ). Inédit. 204.

Le notaire, Basile Bucarest. Coll. Orghidan, n. 54. Flan rogné sur tout le pourtour de gauche; légèrement gravé et partiellement oblitéré. D.

26mm. Éd. LAURENT, Orghidan, p. 41-42, n. 54(photo, pl. VII, n. 54).

Au droit, saint Basile, de face, en buste, esquissant de la main droite le geste d'allocution et tenant en main gauche le livre des Évangiles. Épigraphe : R-A-Cl-A, seuls éléments portés sur le métal (à droite) = ['0 &(y1os)] Bao-ÎÀ(Elos). Au revers, légende sur cinq lignes : RAClA, -ACHKPH-T, SR'NO-TAPI-W = Bao-!À(Efcp) Ô:O"TjKpfiT(lS Ka\) !3( aŒ!ÀlKéi\) VOTapfcp. + Bao-!ÀEÎ

0V.

Au droit, saint Jean Prodrome, de face, en pied, tenant en main droite la croix processionnelle (peu visible) et en main gauche un long cartel. Épigraphe: 0-IW-0 à gauche, et rll-P-0-A-P à droite= '0 &(yws) 'Iw(avv'ls) 6 rTp68p[o).los].

Au revers, légende sur cinq ou six lignes : 0K€R, 0, -A€WNTA-ACnA0AP'-SRNOTAP, -TW. T.- .. = 8(EOTo)KE i3(oi))e(El) /\ÉwVTa (npWTO)ŒTia6ap(10V Kat) i3(aŒ!À!Kbv) VOTapl(ov) Téi\ . . T .. cp.

Au revers, légende sur sept lignes précédée d'une croisette accostée de part et d'autre d'un tiret : - +- -IWAcn. -€niT, ,frKA-KPITtn. -lnnOAPO. -MVCTOrPSRNOT. -INNA = 'lw(avv'ls TipwTo)ŒTI[a6(apws) Èn\ Tou XP(~o-oTpl)KÀ(ivov) Kp,;(i]s) Èn[i T(oCi)] iTino8p6[).1ov] ).lvo-Toyp[acp(os)] (Ka\) !3(aŒ1ÀlK6s) voT[ap(ws)] INNA

+8EOTOKE i3oi)6E1 /\É(0 )VTa TipWTOŒTia6ap!OV Ka\ i3aŒ!ÀlKOV VOTaplOV Téi\ ..... .

XIe s, Le mot final qui doit être un patronyme ne peut être restitué avec une certitude suffisante, mais ce pourrait être également celui du sceau précédent, soit Kamatéros.

96

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

LE NOTAIRE

2

208.

Le notaire, Jean Mousèlé

97

Au droit, la Vierge, à mi-corps, de face, tenant des deux mains devant sa poitriné le médaillon de l'Enfant; entre les sigles M-P ev, au-dessus desquels, des deux côtés, épigraphe: eKE à gauche, ct R, e, à droite= 8EOTOKE ~(m\)B(El). Au revers, légende sur sept lignes : +IWA-cnAeAPI, -MVCT, fPA,OAIREA-AICIWSR+'lw(ô:vv1J npwTo)cmcxBap!('i') f.\V 6ovi\(Cf>) Tiav671ptl{' ('rrpv.>TO )O'Tia6ap(tCf>) rrpatTIOO'TJT(Cf> Ka\) Err(\) TOU KOIT(wvos) TO ÔEK(a]v(ê}>)

+0K€R, 0, TWCWL>!SA, nAN0HPIWA CnA0AP, nPAI nOCHT'S€n' T!SKOIT. TOL>€K. N

+8EOTOKE

~of]6et

Té}> Œê}> ÔOVÀCf> Tiav671ptl{' 1Tpv:>Too-rra6apiCf>, npamOŒ(t)TI{' Ka\ ETil TOU KO!TWVO) T( ê}>) ÔEKavê}>.

XIe s. (deuxième partie). - Bien que Dékanos soit un nom de famille porté à l'époque de frappe par d'autres dignitaires, par ex. par Georges, un général, familier d'Alexis ]" Comnène (ANNE COMNÈNE, Alexiade : Leib, II, p. 154; III, p. 156), et Nicéphore, chargé de garder la capitale en 1107 (Ibidem, III, p. 87), je crois, comme l'a bien vu le premier éditeur, qu'il s'agit ici du nom de charge.

215. 213.

Le dékanos, Jose ph

Le dékanos, Georges Paris. Cabinet, n. 15 (Coll. Sorlin-Dorigny). Fogg AM, n. 1198.

Petit flan épais, au bord de gauche rogné sur tout son pourtour; fort belle gravure; pointe

Canal disposé de biais; bord de droite renflé et sectionné à la partie inférieure; en éLat de

complète oxydation. D.: 22 mm (total) et.17 (champ). Éd.: ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2797 (reproduit.).

Au droit, monogramme cruciforme comprenant W à la base et r surmonté de 1S au sommet de la branche verticale; P à gauche et E à droite du bras horizontal. Solution certaine : r Ecopyfov.

d'oxydation au revers. D. : 15 (hauteur) sur 13 mm (largeur). Inédit. Seulement signalé par SoRLIN-DORIGNY, Sceaux, p. 87, et ScHLUMBERGER, Sigillographie, p. 391.

Au droit, légende sur cinq lignes : +K€ ROH0€1 IWCH ev, partiellement oblitérés.

'lwŒi]

SE:niTIS KANIK

+ N!K[11] créf> 8oût.( '!') 1 p11yopiC(l npoÉ8p(C(l) KptTij TOV [31\f.(ov) (Ka\)

+eK€Re T WC Wt.lSI\, IPHIOPIW nPO€t.P, KPI THTlSRHI\, S EniTlSKANI KJ\€1lS

ÈTii TOÛ KO:VtKÀEfOV

+8toTOKE l3oi]6E1 Téf> créf> 6oÛÀC(l l pTjyopiC(l npoÉÔpC(l, Kp!Tij TOV l3i]f.ov Kai ETil TOV KaV!KÀElOV. XIe s. (seconde moitié) et non XII 8 -Xlll 8 s. (éditeur). -La date proposée repose à la fois sur des raisons de technique, en fonction surtout de la qualité du dessin ct du contenu de la titulature. Le préfet de l'écritoire, nous le notons ci-dessus, eut toujours en propre les titres auliques les plus élevés. Or, il est impensable qu'à la fin du 128 s. un fonctionnaire de cette importance ait été simplement proèdre, alors que ses collègues et lui-même (cf. MM, 6, p. 13910 ) étaient tous sébastes et que la dignité on question semble bien être restée hors d'usage dès le milieu du 128 s. (cf. DIEHL, Proèd1·e, p. 116). On peut même avancer que le sceau ici présenté dut être émis avant 1094./1096 (date probable de l'acte patriarcal qui, nommant dans sa liste de présence le personnage en charge, Manuel Philokalès, le dit protonobellisime, titre de trois rangs supérieur à celui de proèdre). En tenant compte de la dévaluation rapide des dignité auliques qui caractérisa le règne de Nicéphore Botaniate (1078-1081), l'on placera le passage du proèdre Grégoire, inconnu par ailleurs, à la tête de l'écritoire impérial entre 1060 et 1080.

Moscou. Musée Historique. Fortement rogné au sommet et sur les côtés; pressé et oblitéré sur toute la hauteur dU côté gauche au revers; bon relief. D. : 18 mm. Éd.: IAMK 3, 1924, p. 343-344, n. 13 (photo, pl. XIV, n. 13).

224. Le prote du Kanikleion

Au dra il, légende sur quntre lignes : +K~

OHe€.

wcw.e.. .w

+K(ûpt)s o1]6s[t] 0 créf> 8[oû][À]'!'

Au revers, suite du texte sur cinq autres lignes: Ml X . cnAe .. €niT .. ANIK

.ov

Mtx 13(aŒlÀtK0 npono)crnaet(wTÎKC(>) [P. Gautier].

236. Le préposé, Manuel DO. 55.1, n. 1033. Forte échancrure aux orifices du canal; brisé et amputé sur le bord de droite; entaille et rognure sur le bord de gauche. D. : 27 mm. Éd.: ZACOS-VEGLERY, Seals, n. 2152 (reproduit).

Au droit, monogramme marial cruciforme cantonné par le tétrasyllabe habituel 8eoT6KE [3oi]6et Tc{\ cr. 234.

Au revers, légende en grandes lettres sur quatre lignes :

Le préposé, Constantin DO. 55.1, n. 772. Moitié de plomb sectionné le long de la ligne de canal; bord rogné, pressé et partiellement oblitéré sur le côté aux deux faces. D. : 29 mm. Éd.: ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 1835 (reproduit).

Au droit, monogramme marial cruciforme (type V) cantonné do même [3oi]6et Tc{\ cr.

8EOToKE

[M]cxvov~À

. ANlS!:!A CnA0A'KAN àS€niT .. à€€1(.

O'TICX6cx(po )KCXV5(tOéxTC(> Kcxi) €rri T[wv] ÔEEÎcr[EWV]

0

+Mcxvov~À

O'Tia6cxpoKcxv5t5éxTC(> Kcxi Erri Twv 5e(i])crewv.

rxe s. (première moitié).

Au revers, légende mutilée sur quatre lignes : [Kwv]O'Tcxv(T-> [iv] cma6cx(p(o)K>[cxv]5(t5éxTC(> Kcxi) 1rri (T(wv)) [5e Ji] cre[w] (v)

... CTAN ... cnAeA .. à'SEJ;!] .. HC€.' +Kwvo-ravTfv~ crTiaBapoKav6t6é:T~ Kai

Erri TWv 6trlcrEwv.

rxe s. (première moitié).

237. Le préposé, J oannice DO. 58.106, n. 3802. Fortement rogné au sommet et sur tout le pourtour de gauche; champ bordé par un cercle de feuillage; grandes et belles lettres. D. : 26 mm. Éd.: ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2402 (reproduit).

Au droit, monogramme marial cruciforme (type V) cantonné de même : 8eoT6KE "-on6Et Tw' crw' 5ovÀw. t-' "1 ' 235.

Au revCI's, légende sur quatre lignes, une cinquième ayant été emportée par la rognure: ('lwcxv)-

Le préposé, Jean

NIKIWBA

[3cx( crt )ÀtKé(\ crrra6( exp (î)) KCXl ETil TW(v> 5ei]cr(ewv) VtKÎC(>

AIKWcnA~

IFEB, n. 815. Flan fortement rogné sur les côtés; bord inférieur renflé (6 mm); légères entailles, éraflures. D. :22mm. Inédit.

Au droit, monogramme marial cruciforme cantonné par le tétrasyllabe habituel 8eoT6Ke [3oi]6et Tc{\ cr.

KAI€n1TW à€HC'

+ 'lwavvtKi~

~acrtÀtK O"Tia6apf~ Kai

Èrri TWv ôei}aEwv.

IXe s .. (première moitié). -Les premiers éditeurs ont lu avec hésitation : (Strato )nikios [P. Gautier].

114

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

115

LE MAÎTRE DES REQUÊTES

2

Au reuers, légende sur cinq lignes :

238.

Le préposé, X Athènes. Musée, n. 323 b. Non décrit, non reproduit. D. : 29 mm. Éd.: KoNSTANTOPOULOS, Molybdoboulla, p. 314, n.

323~

(non reproduit). Planche 9.

Au droit, même monogramme, cantonné de même : 8Eo76KE [3oi}6Et -r Kat) [e]rri T(wv) oei]cr(Ewv)

+1\ÉOVT\ ~ ( acrlÀlKéi\

rrpwTo )crrrae( api Cf') E'ITl T(oO) xpvcroTp(lKÀivov Kai) Eni Téûv 8Ef1crEc.vv

+/\ÉovTt npwToaïrcx6o:pic.p, ÈTil ToV xpvo-oTplK/dvov Kat Ènl TWv 8ETjo-Ec.ùV.

xre s. (première moitié). --- Le signataire de ce sceau dut être sans aucun doute le protospathaire et juge à l'hippodrome Léon qui, en mai 1030, assista à un jugement du synode patriarcal tenu contre l'hérésie des Jacobites. Cf. FICKER, Erlasse, p. 21; cf. GnuMEL, Regesles, n. 839. Il est moins sûr qu'il doive être identifié avec le correspondant de Michel Psellos, alors vestès (SATHAS, .M B, 5, p. 333). Il est également plus probable, selon l'avis émis par moi naguère (LAUHENT, Médaillier, p. 88-89), que le sceau du Médaillier vatican appartenait à un homonyme plus récent. On doit en effet observer que ce Léon se dit ici non le Maître des Requêtes en titre, mais le délégué de cc haut fonctionnaire dans le thème des Anatoliqucs où il était juge. Il dut prendre dans la suite la tête de l'office central, et c'est peut-être lui qui périt dans la bataille de Mantzikert (cl. ATTALIATE : Bonn, p. 167; SKYLITZÈS : Tsolakès, p. 1521 ), en août 1071.

120

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

LE MAÎTRE DES REQUÊTES

2

250.

Le préposé, Nicolas

Fogg AM, n. 141. Ligne de canal ouverte jusqu'à mi-hauteur au droit; large échancrure à l'orifice inférieur; décentré au revers vers la partie inférieure; partiellement oblitéré sur le côté; en état d'oxydation

avancée. D.: 32 mm (total) et 26 (champ). Inédit. Planche 10.

sanctuaire palatin. Ces dernières fonctions, particulièrement le titre aulique qui les accmnpagne, marquent une prmnotion certaine du personnage que les sources mentionnent à peine. Voir au sujet du prôtos des Blachernes LAURENT, Corpus, V, 2, n. 1202, et Médaillier, p. 83. Nicolas Sklèros ne saurait être confondu avec un autre Nicolas, lui aussi préposé aux pétitions, qui, ayant conspiré contre Constantin Doukas (1059-1067), eut ses biens confisqués et fut incarcéré. Cf. REB 34, 1976, p. 80-89. L'homme était en eflet de basse extraction (Ibidem, p. 8548 ) et, s'il se fut agi d'un Sklèros, Psellos, le rédacteur du chrysobulle (DiiLGER, Regesten, n. 1023), n'aurait pu en taire le nom. On notera aussi que Nicolas Sklèros était un Maitre des Requêtes de l'empereur et non du patriarche (avis opposé de GurLLAND, Requêtes, p. 111 ). A noter que Schlumberger lit le titre aulique de Nicolas mrrplK(iov) au lieu de ~ayiaTp(ov). S'agirait-il de deux sceaux différents? - Sur le personnage, voir maintenant SEIBT, Skierai, p. 93-97.

Au droit, saint Michel, de face, en buste, tenant en main droite le sceptre, et en main gauche le globe non crucigère; vêtu d'une robe à carreaux. Pas d'épigraphe, mais une légende circulaire dont les premiers éléments ont seuls marqué : APXA ................. .

... .. =

252 .

'Apx6:[yyeÀE MlXmlÀ ~oi]e" T0 a0 5ovÀCf>J.

Le préposé, Nicolas Sklèros

Au revers, légende sur cinq lignes : +NHKO .AWR'A'cnA . P, PVC, SŒIT, A€HC€,

+N11KO[À]6:Cf' N aalÀlK0 npwTo )ana[6(a) ]p(iCf>) ETii TOV xpva(oTplKÀivov Kai) ini T(wv) 5ei]ae(wv)

mmsx

+N(l)KoÀ6:Cf' ~O:CJlÀlK0 npwToanaSapiCf>, Èni TOÜ xpvaoTplKÀivov Kai Eni Twv 5ei]aewv.

XIe. (première moitié). - Le propriétaire de ce sceau ne peut être identifié avec Nicolas (Cheilas), attesté vers 1060/1061 (date probable), puisque ce fonctionnaire, qui sera disgracié pour avoir comploté contre l'empereur, était patrice; cf. P. GAUTIER, Un chrysobulle de confirmation rédigé par Michel Psellos, REB 34, 1976, p. 79-99 [P. Gautier].

251.

Le préposé, Nicolas Sklèros

Ermitage (anc. coll. Schlumberger

=

anc. coll. Lichacev).

En deux exemplaires d'une conservation inégale. L'un est fortement rogné sur le bord; l'autre, mutilé au sommet, est surtout pressé et oblitéré. D. : 33-35 mm. Éd. : ScHLUMBERGER, MA, p. 269, n. 134 (non reproduit); LICHAèEv, lst. ZnaCenie, Appendice, p. 14-15, n. 19 et 20 (photo, pl. V, n. 19, 20); SEIBT, Skierai, p. 93 (reproduits).

Au droit, la Vierge, à mi-corps, de face, portant sur le bras gauche l'Enfant au nimbe crucigère. Au-dessus des têtes, en demi-cercle le long de la ligne de grènetis bordant le champ, l'épigraphe : HOAirHTPI. = 'H '05(11)Y11TPi[a]. A la circonférence, entre deux lignes concentriques de grènetis, partant du sommet, la légende : +CPAr'NIKO/\'MAriCTP'S€ni TWN .... €WNTlSCK/\HP' LKÀT)pOO.

=

121

Anc. coll. Lichacev (Ermitage). Rogné sur tout le côté gauche; dessin d'un certain relief mais sans finesse. D. : 30 mm (total)

et 25 (champ). Éd.: LICHACEV, !si. Znacenie, Appendice, p. 14, n. 17 (photo, pl. V, n. 17). Au droit, la Vierge, de face, à mi-corps, portant l'Enfant sur le bras gauche, la main droite ramenée sur la poitrine; entre les sigles Mi' 0V. En demi-cercle au-dessus du nimbe, l'épigraphe : HOA!. HTPIA = 'H '05(11)[Y]11TPia. A la circonférence, entre deux lignes concentriques de grènetis, partant du sommet, légende : CPAr'NIKOA'M .. ICTPR€CTlSSEniTWN ............... = +L:) VOTCXp (i';') T(wv) 5E1jo-(Ewv)

+KER, 0, MH.AHA RNOTAP,

!• 254.

~€H~

+KûptE [3o1j0Et M(t)xm'\71 [3ao-t71tKi{'> voTcxplcr TWv 5E1\o-Ewv.

Le préposé, Jean So1omôn

Xe/Xle s.

DO. 55.1, n. 3324. Nettement centré et gravé; entaille et oblitération partielle sur le côté aux deux faces; légère échancrure à l'orifice inférieur du canal. D. : 28 mm (total) et 23 (champ). Inédit. Planche 10; cf. SEIBT, Bleisiegel, p. 300, 11. 8.

Au d1·oit, la Vierge, de face, en buste, orante, portant le médaillon de l'Enfant sur la poitrine; entre les sigles MP 0V. Au tevers, légende sur six lignes : +0K€R, 0, • WAnPO€Ll.P, • €niTWNLl.€ HC€WNTW COAOMWN Tl

+8(EOTÔ)KE [3(o1j)0(El) ['!Jw( CxVV1J) (npWTO )TipOÉ8p( '{') [(Kai)J ÉTii TWV 5Ei)atWV

T]

Ké;> ÀOyo6É-

TlJ +8EoToKE i3o~6E1 Tio:VÀC(l yevtKé;> Àoyo6ÉT1J.

ÔOVÀC(l (YQV

YEVl-

VII•/VIII• s.

134

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

2

135

LE LOGOTHÈTE DU GÉNIKON

279.

277.

Le logothète, Jean Le logothète, Jean DO. 55.1, n. 966. Brisé et amputé à la partie inférieure; flan rogné au sommet et sur tout le pourtour de gauche; champ bordé par un cercle d'épais feuillage. D. : 28-29 mm. Éd. : ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2026 (reproduit).

Antioche. Musée, n. 359. Non décrit, non reproduit. D. : 28 mm. Éd. : ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2021 (reproduit).

Au droit, monogramme marial cruciforme (type I) cantonné par le nom du signataire: lW- .. -N-H: 8EOTOKE l3oi]6E1 'lw[éxv]v1J. Au revers, légende sur quatre lignes en majeure partie oblitérées

.... rE ... WAO . . 0€TH

Au droit, monogramme marial cruciforme cantonné par le tétrasyllabe habituel 8EOTOKE l3of]IJE1 Té;; o-Q ÔOVÀ~. Au revers, légende sur six lignes

... [(Kai)] ye[v1K]0 Ào[yo]6ÉT1J

±lW~

+'lwéx-

NNHVnA TWB'ACnA. 0API'Sr€NI

VV1J

~

KOAOrl?~

+ 8EOTOKE l3oi]IJE1 '1 wéxVV1J . . . . . Kai YEVIKQ Àoyo6ÉT1J. VJlie S. Zacos : 'lwéxvv1J

vnéxT~

ET.

+'lwéxVV1J

mais VTiéxT~, COmme SUr l'exemplaire de Kai YEVIK0 Àoyo6ÉT1J [W. Seibt ].

IJ faut SUppléer, non

TIŒTplK{~

VTiéxT~,

l3ao-1À1KQ

TipWTOŒTiaiJap{~

Kai YEVIK(Q) Àoyo6ÉT1J.

VIlle s. - La présence dans cette titulature de dignités civiles porterait à croire que Jean et le signataire du sceau précédent sont deux personnes distinctes. Certes, les exemples ne manquent pas de hauts fonctionnaires appartenant ou ayant appartenu à l'état ecclésiastique, et l'on ne peut en toute rigueur écarter l'hypothèse selon laquelle ces deux homonymes n'en font en réalité qu'un. Mais les plus notables d'entre eux, telle métropolite de Néocésarée (ici même, n. 782), affirment en clair leur double appartenance. Comme le diacre Jean prenait la même précaution, il semble plus probable que le sceau ici présenté n'est pas de lui, mais d'un homonyme un peu plus récent.

278.

Le logothète, Jean diacre DO. 55.1, n. 4600. Forte échancrure aux orifices du canal; entailles sur le côté droit; champ décentré légèrement au revers vers le sommet et bordé aux deux côtés par une couronne d'épais feuillage. D. : 33 mm (total) et 24 (champ). Éd. : ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2007 (reproduit).

Au droit, n1onogram1ne marial cruciforn1e (type V) cantonné par le tétrasyllabe 8EOToKE j3oi]6E1 Té;; oovÀ~ o-ov. Au revers, légende sur cmq lignes +lW. . NNHAIA J>ONWSr€ NIKWAOrO 0€TH+

Vir6:-

T0 !3( ŒŒIÀII u[ o(o)VÀ) [À]oyoe(ÉT!J)

VIIIe s. (fin). - Sisinnios ne saurait être confondu avec l'homonyme qui, peu après l'accession au trône de Romain II (959-963), fut, d'éparque de la Ville qu'il était, fait patrice et logothète général. Cf. THEOPH. CoNT. : Bonn, p. 470 6 • II s'ensuit qu'il n'aurait de ce fait rien à voir avec le fameux calice du trésor de Venise signé de ces nom et qualité, si tant est que le précieux objet date vraiment de 962-963, comme on l'avance avec une surprenante précision. Voir à ce sujet M. C. Ross, The Chalice of Sisinios, the Grand Logothete, Greek, Roman and Byzantine Studies, 2, 1959, p. 5-10; GRABAR, Tesoro, p. 67, n. 57 (photo, pl. LII); voir aussi GUILLAND, Logothètes, p. 22-23, 29.

138

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

139

LE LOGOTHÈTE DU GÉNIKON

2

Au droit, monogramme marial cruciforme (type VIII) cantonné par le tétrasyllabe habituel : 8EOTOKE ~01j1JE1 -rej\ crcj\ ÔOVÀ'{). 285.

Au revers, texte sur cinq lignes :

Le logothète, Thomas ~AN€!

DO. 55.1, n. 2557.

Au droit, monogramme marial cruciforme (type V) cantonné par le nom du signataire: = 8EOTOKE ~01jOEI 8w>tq.

0- W-M-A

lnATPIK'

nATPIK f€NIK or.0

Brisé et mutilé à la partie supérieure; champ nettement décentré au revers sur la droite; bord relevé partiellement; champ bordé par un cercle d'épais feuillage. D. : 31 mm (total) et 25 (champ). Éd. : ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2557 (reproduit).

B

B E:OA.

A

[€NNI~,

/\0

Ç00€'

(G>eol -rrcrrptK(i'{') ((Kai)> yevvtK(cj\) f..of..oOÉ(-riJ)

+8EOq>aVEI -rra-rptKl'{' Kai ye{v}VtKcj\ f..oyo1JÉTIJ.

rxe

s.

Au revers, légende sur cinq lignes : +-rr[a-r]ptKi'{' (Kai) YEVIKcj\ f..oyoe-

+n .. PIKIWS r€N1Klp Aoro~ €TH

ÉTIJ

vure s.

288. Le logothète, X

DO. 55.1, n. 640. Profonde échancrure aux orifices du canal disposé horizontalement; bord très aminci sur tout le pourtour; beau relief. D.: 30 mm (total) et 24 (champ). Éd. : ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2510 (reproduit).

Au droit, monogramme marial cruciforme de type V, cantonné par le tétrasyllabe : ~o1j1JEI Tcj\ ÔOVÀ'{' crov.

8EOTOKE 286. Le logothète, Théophane DO. 58.106, n. 4926; DO. 55.1, n. 1241 et 1242. État divers; fortes entailles sur le bord et dans le champ au revers; ligne de canal fissurée et partiellement entrouverte. D.: 33 mm (total) et 28 (champ). Éd. : ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 555 B, 2509 ab (reproduits).

Au revers, autre rnonogramrne cruciforme cmnportant au croisement des deux branches soit un X et un 4>, soit plutôt un 0 et un 4> entrelacés, au bas de la branche verticale un W et nn A ligaturés ct au sommet un P (surmonté d'un T ?), puis aux deux extrémités du bras horizontal, à gauche K et à droite 1. Solution incertaine, un élément ou deux semblant être restés hors du champ. Peut-être 8eoq>(if..'{'-VÀé:KT'{') na-rptKlCfl. Dans les cantons, mention de la dignité et de la charge : BAC-AC-Sr€iii-Aor = ~acr(tÀtKcj\ -rrpw-ro)cr(n(aOapi'{')> (Kai) yev(tKcj\) f..oy(oOÉTIJ). + X

Au droil, monogramme marial cruciforme (type V) cantonné par le tétrasyllabe 8EOTOKE ~o1j1JEI -rej\ 6oVÀ'{' crov.

~acrtÀtKcj\

-rrpw-rocr-rraOapi'{' Kai yevtKcj\ f..oyoOÉTIJ.

VU Je s. (première moitié).- Les éditeurs ont lu : 8eo> (À>oyo6(ÉT1j)

+8EOcpVÀcXKTcp !3acrtÀtK0 crrra6apicp Kai yEv{v}tKc{\ Àoyo6ÉT1j.

VIII•jiX• s.

Au droit, monogramme cruciforme au nom du Seigneur (type VIII), cantonné par le tétrasyllabe habituel : KùptE i301'16Et Tc{\ cre{\ oovÀcp. 298.

Au revers, légende sur cinq lignes :

Le logothète, Georges

+AÉ-

±A~

ov'Tt rra-

ONTinA TPIK•Sr€ IKOAOr .. TH

TptK(icp Kai) yE(v>tKO Àoy(o>[6É]T1J +AÉOVTl rraTptKicp Kai YEVlK(cj\) Àoyo6ÉT1j.

VIII•JIX• s. - Même signataire que celui du sceau précédent. Léon, promu à la très haute dignité du patriciat, s'est naturellement fait graver une nouvelle bulle assortie à son nouveau rang.

Fogg AM, n. 211. Bord inférieur renflé; rogné au sommet sur les côtés; en voie d'oxydation. D. 27 mm {total)

et 23 (champ). Éd. : ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 1926 (reproduit).

Au droit, monogramme marial cruciforme (type V) cantonné par le tétrasyllabe habituel : 8EOTOKE i301')6Et Tcj\ OOVÀcp O"OV. Au revers, légende sur cinq lignes :

+ . ~!:!! 296.

Le logothète, Léon Étampes. Coll. M. Thierry. Flan fortement rogné sur tout le pourtour de gauche; bord de droite renflé; échancrure à l'orifice supérieur du canal; champ décentré au revers sur la droite. D.~: 24 mm.

Inédit. Planche 10.

Au d1•oit, monogramme marial cruciforme (type V) cantonné par le tétrasyllabe habituel : 8EOTOKE i3oij6Et Tcj\ cre{\ OOVÀcp. Au revers, légende sur quatre lignes : A€0NT PIK'B'A'C Sr ENI KW roe

IXe s. (première moitié).

+[f]Ew(p>yijcp rr=pPTJKicp (Kai) YEVlKO ÀOyo6ÉT1j

rHWnAT PHKIWS rENIKOAO roe ETH

+rEwpy(i)cp 1TaTp(t)Kicp Kai yEvtK(c{\) Àoyo6ÉT1j.

VIII•jiX• s.

299.

Le logothète, Georges 1\ÉoVT(t) (rr=>ptK(icp) !3(acrtÀtKc{\ rrpwTo )cr(rra6(apicp )> (Kai) yEvtKc{\ (Ào >yoe( ÉT1J>

Paris. Cabinet, n. 17 (A); Athènes. Musée, n. 404 (B). État divers; bord légèrement renflé; entailles dans le champ; lettres en grand relief. D. : 24-20 mm. Éd. :.KoNSTANTOPOULos, Molybdoboulla, p. Ill, n. 404 (non reproduit); cf. ScHLUMBERGER, Sigillographie, p. 530, n. 1.

144

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

2

145

LE LOGOTHÈTE DU GÉNIKON

Au droit, monogramme marial cruciforme (type V) cantonné par le tétrasyllabe : 8EOTOKE j301j(lEl Té{\ ÔOVÀC}> c:JOV.

TW-~15-AW-CIS

302.

Au revers, légende sur cmq lignes :

Le logothète, Nicéphore

A

B

A +f€WP nwnATP IKIWSf€N IKWAOr 0€TI+

+fEwpyicp m:XTptKicp (Kat) yEvtKé{\ 'Aoy(o)6ÉTt+

W!:'C nATPIK wr€NI KWAOr 00.

+fEwpyicp 1TaTplKl'}> Kat YEVlKé{\ Àoyo6ÉT(1J)+ vnre;rxe s.

Fogg AM, n. 529 (A); DO. 55.1, n. 1090 (B). Champ décentré au droit vers le sommet de gauche; oblitération sur les côtés; éraflures. D. 28mm. Éd. : ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2224 (reproduit).

Au d1·oit, monogramme marial cruciforme cantonné par le tétrasyllabe habituel 8EOTOKE j3o~6El Té{\ c:Jé{\ ÔOVÀcp. Au revers, légende sur cmq lignes B

A

300.

Le logothète, Georges DO. 58.106, n. 4714. Mauvais état; flan rogné à la partie inférieure et sur tout le pourtour de gauche; entailles et

éraflures. D. : 30 mm. Éd. : ZACOS-VEGLERY, Seals, n. 1479 (reproduit).

Au droit, monogramme marial cruciforme (type V) : 8[w]To[KE] j3o~6El. Au revers, légende sur quatre lignes : fEwpyicp TICX'TptKiC9 (Ka\) yEvtKé{\ oyo6ÉT(1J)

f.§;WPrll\! nATPIKIW Sf€~1KW.

Of00€T'

+fEwpyicp mrrptKicp Kat yevtK0 'Aoyo6ÉT1J.

+NIKH OPWnAT' B'AcnA0 Sf€NIKW AOf00'

!:i ... OPWnAT!;' B'A'Cn. Sf€J:! AOf00'

A +NtKT]) (11pw-ro)o-[11cxe(cxpiCfl) (Kcx\) y]evt(K0) Àoyoe ( ÉT1J)

nANTOA NTI .. TPI ASC .... ENI Aoroes

Le logothète, Nicolas Ermitage. Champ décentré aux deux faces sur le côté; échancrure aux orifices du canal; grandes lettres. D. 26 mm (total) et 21 (champ). Éd. : SCHLUMBERGER, Sigillographie, p. 531-532 (fac-similé); ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2218 A

(non reproduit).

+TiavToÀÉoVTl TiaTptKicp, npwToJTio:So:picp Kal yEvtK({S i\oyo6É'T1;J.

IX• s. (première moitié).- Même signataire qu'au numéro précédent.

Au droit, monogramme marial cruciforme cantonné par le tétrasyllabe habituel Beo-r6KE [3of)6et Té{\ o-0 5ovÀCfl.

307.

Le logothète, Serge

Au revers, légende sur quatre lignes : +NtKO[M]Cf' 110:-rpt(KiCfl) [(Kcx\) y•]vtK(0) Ào[yo]6ÉT(1J)

. NIKO .. WnATPI' .. NIKSAO .. 0ET'

+NtKOÀéxCfl 11CX1ptKiCfl KO:t YEV!Ké{\ Àoyo()ÉT1J.

Fogg AM, n. 652. Champ décentré vers le sommet de gauche; bord pressé et entaillé à la partie inférieure; sans canal apparent. D. : 29 mm. Éd. : V. LAURENT, BZ 33, 1933, p. 345-346 (photo, pl. !Il, n. 7); ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2354 (reproduit).

Au droit, monogramme marial cruciforme (type V) cantonné par le tétrasyllabe habituel : Bw-r6KE [3of)eet [T]0 o-0 5oÛÀCf>.

IX• s. (première moitié).

Au revers, légende sur quatre lignes : 305.

Le logothète, Pantoléôn Fogg AM, n. 1281. Flan découpé en rectangle irrégulier; éraflures; champ bordé aux deux faces par un cercle de feuillage. D. : 23 mm sur 18. Éd. : ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2285 (reproduit).

Au droit, monogramme marial cruciforme cantonné par le tétrasyllabe habituel BeoT6[Ke] [3of)eet -ré{\ "0 [5]ovÀCf>. Au revers, suite du texte sur quatre lignes :

+2:epyiCfl !lcxyiO"Tp'fl Ka\ yevtK0 Àoyo6ÉT1J.

IX• s. -L'homonyme, logothète du génikon, cité par THÉOPHANE (de Boor, p. 36523 - 24 ), est un fonctionnaire arabe et au reste d'une époque trop ancienne pour être identique au signataire de ce sceau, qui, en revanche, pourrait bien être ce logothète du drome correspondant de Photius, lors de son premier patriarcat (858-866). Voir ci-après le n. 422; voir aussi GmLLAND, Lagothètes, p. 51, n. 11.

ncxvTOÀÉOVT(l) [3( cxo-tÀtKé{\ 11pw-ro )0"11cx6(cxpiCf>) ( (Kcx\)) YEVVtK(é{\)

+nAN TOAEONT -R'AcnA0'. [ENNIK

+Dcxv-roÀÉOVTl (3CXO"lÀlKé{\ 11pWT00"11cx6cxp{Cfl KO:t yEv{v}tKé{\ (Àoyo()É"f1J).

IX• s.

306.

Le logothète, Pantoléôn DO. 58.106, n. 3581.

Percé au centre d'un grand trou qui a mutilé le dispositif aux deux faces; rogné au sommet et

sur les côtés. D. : 25 mm. Éd. : ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2284 (reproduit).

+LEpyiCfl !lcxyiO"TpCfl (KO:t) YEV!Ké{\ Àoyo()É-r1J

+CEPrl WMAriCTPW SrENIKWAO roe ETH

308.

Le logothète, Serge Athènes. Musée, n. 405. En bon état; non décrit, non reproduit. D. : 24 mm. Éd. : KoNSTANTOPOULos, Molybdoboulla, p. 111-112, n. 405. Planche 11.

Au droit, monogramme marial cruciforme (type V) cantonné par le tétrasyllabe habituel : Beo-r6KE [3of)Oet Té{\ o-0 5ovÀCf>. Au revers, légende sur cinq lignes : CEPriW MAr'AN0'n. TP. R'ACn. e'sAoroe. T. rEN'

LEpyiCfl !lcxy(iO"TpCfl) O:ve(VTiéx-rCf>) 11[cx]-rp(tKiCfl) ~(cxo-tÀtK0 rrpw-ro )0"11[ex]6(cxpiCf> Kcx\) Àoyoe[é](T1J) -r(ou] yev (!KOU)

148

CORPUS DES SCEAUX DE L)EMPIRE BYZANTIN T.

149

LE LOGOTHÈTE DU GÉNIKON

2

+l:epyi(}) !layfo-rpC}l, àv6vrrérreJ?, Tio:TptKf(}l, j3acrtÀtKC{:) TipC.VTOOïra6apicp Kai Àoyo6ËT1J TO'Ü YEVlKOV.

JXe s. - Même propriétaire qu'au numéro précédent. L'éditeur a omis de transcrire le titre d'anthypatos pourtant encore discernable sur la pièce, où l'on distingue d'autre part plusieurs éléments non relevés.- Athènes 407 est au nom du même propriétaire, mais avec la charge de logothète du drome, qu'il faut lire également ici ; voir le n. 422 ci~dessous [W. Seibt].

]Xe s. (deuxième moitié).- Ce doit être le sceau du frère de l'higoumène du couvent urbain de Saint~Diomède qui avait reçu et hébergé le futur empereur Basile Jer à son arrivée à Byzance. On sait que l'usurpateur reconnaissant fit la fortune de la famille en 22 14 plaçant ses membres aux plus hauts postes. Cf. THEOPH. CoNT. : Bonn, p. 691 , 842 ; LÉON LE GRAMMAIRIEN: Bonn, p. 256; THÉODOSE DE MÉLITÈNE, p. 179,

311.

Le logothète, Constantin

309.

Le logothète, Philothée

Athènes. Musée, n. 408 a.

DO. 58.106, n. 3711. Champ légèrement décentré vers le sommet et bordé d'un double cercle de grènetis aux deux faces; flan pressé et partiellement oblitéré sur le côté. D.: 25 mm (total) et 22 (champ). Inédit. Planche Il.

Au droit, croix à deux traverses 1nontée sur trois degrés. A la circonférence, formule d'invocation : +[K(vpt)E ~]oi]Bst Té;\ o-Q 5ovÀ~.

En bon état. Non décrit, non reproduit. D. :. 26 mm. Éd. : KONSTANTOPOULos, Molybdoboulla, p. 325, 11. 408•. Planche Il.

Au droit, croix à deux traverses montée sur trois degrés ct ornée à sa base de fleurons issant dans le champ. A la circonférence, partant du bas à gauche, formule d'invocation habituelle : KvpiE ~oi]BEL Té{) o-0 5ovÀ~. Au revers, légende sur six lignes :

deux points :

·+·

+CDtÀOÛÉ~ ~ ( exo-tÀtK0 rrpuno )o-rrexO[exp (i~ ysvtK(0) 7\[oy](o)~

IA00€W R'A'cnA0 .. f€NlK'A .. , 0€TH

+Kwvo-~

+KWNC TANT, nP! MHK'R'OC THAP'Sf€ NIK'AOr 00€TH

A.u revers, légende sur quatre lignes précédées ct suivies d'une croisette accostée de

Kexl )]

TexVT(iv~) rrpt~

1.\\lK(TlPi~) ~(exCYtÀtKé{)) OCY~ T\lexp(i~

VtK(é;\) oBÉT1J

Kext)

ys~

Àoy~

BÉTlJ

xe s. (deuxième moitié). IXe s. (milieu). - Ami et partisan du césar Bardas au moment où cc dernier fut assassme a l'instigation du futur Basile ]er, le 21 avril 866. Cf. THEOPH. CoNT. : Bonn, p. 678 18 ; LÉoN LE GRAMMAIRIEN: Bonn, p. 244; GÉNÉSIOS: Lesmuellcr~Werncr et Thurn, p. 65 6 ; voir GUILLAND, Logothèfes, p. 22, n. 19; BURY, History, p. 171~172.

312.

Le logothète, Constantin Fogg AM,

310.

11.

785.

Découpé postérieurement de manière à former un losange et muni au centre d'un trou de suspension; canal disposé de biais. D.: 21 mm.

Le logothète, Constantin

Inédit. Planche 11. Fogg AM, n. 1365 (A); DO. Coll. Shaw, n. 663 (B). Flan rogné au sommet et sur tout le pourtour de gauche; entaille sur le côté gauche du revers; en voie d'oxydation. D. : 26 mm sur 24. Éd. : ZAcos~VEGLERY, Seals, n. 1818 (A reproduit). Planche Il.

Au droit, monogramme marial cruciforme (mutilé) cantonné par le tétrasyllabe 8EOTOKE

~oJ\BEt

Té{) o-é{)

Au droit, croix à deux traverses élevée sur trois degrés ct ornée à sa base de rameaux fleuronnés issant dans le champ. A la circonférence, partant du bas à gauche, formule d'invocation : [Kvpts ~oi]BEt] Té{) o-0 5ovi\~. Au revers, suite du texte sur cinq lignes : +KWN~

5ovÀ~.

Au revers, légende sur quatre lignes en grandes lettres A KWN .ANTlNW • P, f€NlK Aoroe,

B KWN .. ANTIN. n. TPIK, Sf€N' KOAOf00,

B

Kwva-rexVTiV'i' rrCXTptKi~ Kexi ysvtK(0) i\oyoBÉTlJ.

ANTlNW TPIKIWSf

(rrex)TpiKi~

NIK~~Of.Q

( E)v1Ké{:> eexhlJ

0AITH

Kwv[o-T]~

exVTiv[ ~] rr[ex]TptK(i~ Kexl) ysv(t)~ Ko i\oyoO ( ÉTlJ)

xe s .. -

+Kwvcr~

(T)exVTiV~

Même signataire que sur le sceau précédent.

(Kexi)

Àoyo~

y~

150

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

151

LE LOGOTHÈTE DU GÉNIKON

2

Au droit, croix à deux traverses élevée sur quatre degrés et inscrite au centre du champ bordé par deux cercles concentriques de grènetis, entre lesquels court la formule d'invocation : KvptE l3oi]6Et Té[\ rré[\ oovÀ'fl.

313.

Au revers, légende sur cinq lignes

Le logothète, Michel

IFEB, n. 801; Bucarest. Coll. Orghidan, n. 173. Flan rogné au sommet et sur le côté gauche; champ décentré au revers sur la gauche; faiblement

gravé. D. : 31 mm sur 28. Éd. : LAURENT, Orghidan, p. 93, n. 173 (photo, pl. XX).

Au droit, croix à deux traverses élevée sur trois degrés. A la circonférence, formule d'invocation mutilée du début : [KuptE l3oi]6Et] Té(\ rré(\ OOVÀ('fl). Au •·evers, légende sur quatre lignes : +MIXA HAR'A'cnA 0'Sr€NIK' Aoroe·

+MtxafJÀ l3( aatÀtKé(\ 'TTpWTO )J'lTa(6aptl{l Kai) yEvtK(0) Àoyo6(ÉTt;l)

+8Ew6wp('fl) l3(amÀtKé[\ rrpo:no)rrrra6ap(il{l Kai) Àoyo6 (ÉTlJ) TOÜ yEvtK(oü)

+0€W àWP, R'AC nA0AP'SA oroe'TIS r€NIK,

+8E(0 )oWp'fl l3amÀtKé(\ rrpWTOJ'JTa6aptl{l Kat Àoyo6ÉTlJ TOÜ YEV\KOÜ.

IX•jX• s. (et non Xe/XI•, comme je l'ai· écrit naguère). On ne saurait de toute manière confondre le signataire de ce sceau avec l'homonyme qui, en 1088, occupait la charge. Cf. MM, 6, p. 50, 54.

316. Le logothète, Nicolas

xe s. Vatican. Cabinet, n. 80 (A); marché d'Istanbul (B). Rogné au sommet et" sur tout le pourtour de droite; légèrement et insuffisamment gravé à l'avers; échancrure accidentelle à l'orifice inférieur du canal. D.: 27 mm. Éd. : LAURENT, Médaillier, p. 70, n. 80 (photo, pl. XI, n. 80); IDEM, Mélanges, p. 431, n. 3.

314. Le logothète, Théodore

DO. 55.1, n. 1677 (A) et 1678 (B). A seul est intact, tandis que B est gravement mutilé au sommet; champ décentré en A sur la droite à l'avers; bord légèrement relevé à la partie inférieure. D. : 28 mm.

Inédit. Planche 11.

Au droit, croix à deux traverses élevée sur quatre degrés. A la circonférence, partant du bas à gauche, formule d'invocation: K(vpt)§ [l3oi]6E1 T]é(\ rré[\ oovÀ'fl. Au revers, légende sur cinq lignes: A

A

B

+0€0à !!/POR'A'C nA. AP'Sr €NHKOAO .J:00€T,

+8EOowpo l3(aO'tÀtKé(\ 'TTpWTO )arra[6]ap(tl{l Ka\) yEVT]KO ÀOyo6ÉT(t;1)

+0€ .. PWR'A' ... 0'Sr€ .IK' AOr00€'

+8EOowp( 'fl) 13a(YJÀJKé[\ rrpwToJ'lTa6api'fl Kai y•v(t)K(é[\) Àoyo6ÉTlJ.

IXe/Xe s. -

Même signataire qu'au numéro suivant.

Au droit, croix ornementale aux bras reliés par deux festons convergents, surmontés d'une fleur de lis it leur point de jonction. A la circonférence, formule d'invocation : KvptE l3oi]6Et Té[\ rr0 oovÀ'fl. Au revers, légende sur cmq lignes : A

+NIKO A'AN0Vn' nATPIKS r€NIKWA oroeETI

A

B + .IK ... AN0V .... nATP .... r€NIKWAO roe ETH

+ NIKOÀéxl{l ô:v6vrr6.T(.}', TiaTptKicp Kai

+NtKOÀ(éxl{l) éxv6vrr ( éxTcp) 'JTaTptK(l'fl Kat) YEVtKé(\ Àoyo6ÉT1 YEVtKCi)

IX•jXe s.- L'homonyme qui signe le n. 304 ci-dessus me paraît différent de ce Nicolas que l'on ne saurait encore moins confondre avec le grand chartulaire que l'on retrouvera ci-dessous (n. 342) et qui est de date beaucoup trop récente (11• s.). La transcription [N]!K[i]T créf>] oovÀ['i'J.

Au revers, suite du texte sur cinq lignes :

+NtKOÀâ('i') âv6vrr( âTcp) TICXTptK(fcp) ~(ŒO"lÀ!K Tip0:lTO )crrra6(apfcp Kai) YEVlK) Àoyo6(ÉT1J)

+N!!SO~

NtK'l

( ( rrpWTO) )ŒTia6ap( (îcp)) (K)È YEV'lK0 [À]oyo6É(T1J)

rxe;xe s.

+1\ÉWV

TIŒTpÎKt(os) Kai YEV!KOS Àoyo6ÉT'lS·

xe s. - Ce dut être le sceau du logothète général qui, en mai 994, délivra aux moines de l'île de Gymnopélagésion (Sporades du Nord) un extrait des registres du fisc pour remplacer les titres perdus dans une incursion des Arabes. Texte de l'acte dans Actes de Laura, I, p. 129-13C. Il était déjà en charge en 988-989, date à laquelle il avait établi en faveur des mêmes religieux un hypomnèma aujourd'hui perdu. Cf. op. cil., p. 127, n. 2, 128 (discussion de la date), 129-130 (document suivi de la signature de Léon).

319. 321. Le logothète, Nicéphore Le logothète, Léon

Fogg AM, n. 321. Moitié de plomb sectionné le long du canal; oblitéra Lion partielle au bas du revers; faiblement gravé; en voie de totale oxydation. D. : 22 mm. Inédit.

Istanbul. Musées, n. 499; Fogg AM, n. 578. Champ fortement décentré sur la droite; bord renflé à gauche; entaille au milieu du champ à l'avers. D. : 20 mm.

Inédit. Planche 12.

Au droit, croix pattée élevée sur un 1nontant et ornée à sa base d'un fleuron issant jusqu'au sommet du champ. A la circonférence, partant du bas à gauche, formule d'invocation : [K(vpt)E] ~oi)6(Et) Té(> [cr0 5ovÀcp].

Au droit, croix à deux traverses élevée sur trois degrés; à la circonférence, à partir du bas à gauche, formule d'invocation: K[vptE ~oi)]B(Et) Té(> créf> oovÀ'i'.

154

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

Au revers, suite du texte sur cinq lignes, de même

Au revers, légende sur cinq lignes :

. nms .0€0V. . KOITSr. .KWAO .. 0€.

+lléwrrcrrpIK(iJ ('l)w(éxvv\1) ~wTapx1J

Inédit.

Au droit, croix à deux traverses 1nontée sur trois degrés, ornée à la base d'un fleuron issant dans le champ. A la circonférence, formule d'invocation dont les derniers éléments ont seuls marqué : [KvpiE ~oi)6EI -re{\] o-1'DŒ)[n]a6(api'i' Kal) ~Ey(6:f.'!') xapTovÀ(apici) TOO yEv(tKov) f.oyo6Eo-i(ov). +Ko:>VŒ1'rraB(o:)p(o)K(av)5(t5érr~ Kai) 1-l(E)y(é, hrl TOU xpvcroTptK?dvov, IJEyé:/\.

Au droit, saint Théodore, de face, en pied, tenant en main droite la lance, et le bouclier en main gauche. Épigraphe 0-0-E: à gauche, et 0-Ll.-WP-0, à droite de l'effigie : '0 &(y10s) 8e65wpo (s).

Au revers, légende sur cinq lignes : ACIA, -B'ACnA0'S-MEr, XAPT- A'TrE:N'K-!'!Qr00E: = [ +BjaO"JÀ(EÎCf>) 13(aO"JÀ!Ké(\ rrpWTO)O"rra6(apÎCf> Kai) ~ey(éci\Cf>) xapT(ov)À(apÎCf>) T(ou) yev(!Kou) Àoyo6e( O"Îov).

T1SRHA1SSM-XAPT'TI>r, -AOr, =

+BaO"JÀdCf> 13aO"JÀ!Ké(\ rrpWT00"7Ta6apÎCf> Kai ~EyécÀCf> xapTOVÀapÎCf> TOU YEVIKOV Àoyo6wiov.

Au revers, légende sur sept lignes : +KER, 0, -NlKOAAW-ACnA0AP, V-nATWKPHTH+K(vpl)E l3(o1])6(e1) N!KOÀ (rrpwTo)cnra6ap(iCf>) Ù"rréxTCf> KpT]Ti) TOU 131ÎÀOV (Ka\) ~(e)y(écÀCf>) x apT(OVÀapÎCf>) TOU y(EV!KOU) Àoy(o6w{ov).

+KvpiE l3o1]6EJ NIKOÀé rrpWT00"7Ta6apÎCf>, \mécTCf>, Kp(l)Ti) TOU 131\ÀOV Kai ~eyécÀCf> xapTOVÀapÎCf> TOÜ yEvtKoÜ ÀoyoBecriov.

XI• s. ~ ScHLUMBERGER (Sigillographie, p. 532, n. 11) publie un second sceau (non reproduit) du même fonctionnaire au revers duquel les éléments de la légende sont répartis différemment. A noter d'autre part que le mot wyécÀCf> est donné là sous sa forme monogrammatique courante: m, et qu'au lieu de 0"7Ta6apÎCf>, il faut certainement lire, comme sur nos plombs aO"ITa6apÎCf>, soit rrpwTOO"rra6apÎCf>. Enfin ce grand chartulaire était également juge à l'hippodrome, comme en témoigne un autre sceau présenté ci-dessous (n. 339) et membre du chrysotriklinos (sceau précédent), juge du thème des Bucellaires (Istanbul. Musées, n. 325) et du double thème d'Hellade-Péloponnèse (n. 339).

341.

Le grand chartulaire, Pothos Fogg AM, n. 316; IFEB, n. 982. Bord de droite pressé et renflé et parLiellemenL relevé; nettement, mais légèrement gravé. D. 19 mm (total) et 13 (champ). Éd. : LAURENT, Sceaux inédits, p. 347-348 (photo, pl. III, n. 9). Planche 13.

xre

s. (milieu).

343.

Le grand chartulaire, Jean Aboudimos DO. 58.106, n. 4083. Rogné au sommet et sur le pourtour de gauche; en voie d'oxydation avancée à l'avers; échancrure aux orifices du canal. D. : 23-25 mm. Inédit. Planche 13.

Au droit, la Vierge, de face, à mi-corps, portant sur le bras gauche l'Enfant au large nimbe crucigère. Effigie ct épigraphe indistinctes. Au revers, légende sur six lignes, la première étant oblitérée : ... -ACnA0-MXAPT, A, ) xapT(ov)À(apÎCf>) TOU yev(l)K(ou) Àoy(o)6(wiov) Té(\ 'A(;ovoi~(Cf>). -T1SrEN, K, -t,Or, 0, TW-ARMIM' ~ ['lw( écvv7J)] (rrpwTo )Œrra6( apÎCf>)

Au droit, légende sur cinq lignes: 0KERO-H0€In0-0WRECT, -KPIT, T1S-RHA1S = 8(eoTo)KE l3o1]6EJ D66Cf> I3ÉŒT7J KpiTfj TOU 131\Àov. Au revers, suite du texte sur cinq autres lignes : MErA-AWXAPT, -AAPIWJ:OVrEN, -Aor = (Kai) ~eyécÀCf> xapT(ov)ÀapÎCf> TOU YEV(!KOU) Àoy((o6wiov)).

XIe s. - Dans mon ancienne édition j'avais transcrit comme suit les deux dernières lignes : T[ou] yev(IKou) À[o]y(o6ÉTov), l'exemplaire alors rencontré sur le marché d'Istanbul étant défectueux en cet endroit. En fait, celui du Fogg AM, décrit ci-dessus, étant en excellent état, oblige à exclure le dernier mot qui, au reste, ne parait pas sur les sceaux d'autres fonctionnaires de ce bureau (voir ci-contre les n. 339, 340). Pathos servit de patronyme à une famille de fonctionnaires des 10•-12• s. Quelques signalements par SvoRoNos, Recherches, p. 70-71.

XI• (milieu). - Les sources littéraires ne font qu'une seule mention de cc patronyme en la personne d'un thessalonicien, Manuel Aboudimos, qui, au matin du 24 août 1185, en allant à son travail, fit la mauvaise rencontre de cinq cavaliers allemands qui lui coupèrent une main. Cf. TAFEL, Opuscula, p. 290, n. 73; KYRIAKIDÈS, Espugnazione, p. 9216 • KouKOULÈS (Eustathe II, p. 282) tient le patronyme pour étranger, ce que conteste KYRIAKIDÈS (op. cil., p. 174), avec quelque raison, puisque le même nom réapparait sur un autre sceau de type privé, celui de Bardas Aboudimos (Fogg AM, n. 1975). De toute manière, même s'il était importé, il se trouvait à la fin du 12• s. bien introduit dans le circuit byzantin.

166

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

2

LE GRAND CHARTULAIRE DU GÉNIKON

344.

346.

Le grand chartulaire, Michel

Le grand chartu1aire, Romain

Bruxelles. BN, coll. Kimps, n. 251. Flan percé d'un trou à la partie inférieure; champ décentré sur le côté aux deux faces. D. : 26 mm (total) et 21 (champ).

Inédit.

Au droit, la Vierge, de face, en buste, tenant des deux mains le médaillon de l'Enfant; entre les sigles M 0. A la circonférence, partant du bas à droite, la formule d'invocation: +8EOTOKE ~01j6El Tép o-ép 6oVÀC(l. Au revers, légende sur six lignes : +MlXAHA-B'ACnA0'SM-Er'XAPTISAAP, -TTENlK' AOr- ... C::!~ = +MlXCxT]À ~(aO'lÀlKép Tipuno)O"TTaB(ap{C(l Ka\) llEY(cXÀC(l) xapTOVÀap(fC(l) T(ou) ysvlK(ou) Àoy[o1ls]aiov.

XI• s. (milieu). -Même signataire qu'au numéro suivant. A moins qu'il ne s'agisse ici de Michel Rhodios, qui, promu prôtoanthypatos, devait régler, en août 1084, comme juge à l'hippodrome, le différend surgi entre le frère de l'empereur Alexis Jer, Adrien, et les moines de Lavra (Athos). Cf. Actes de Laura, I, p. 250, l. 37. Il ne saurait en tout cas pas être question d'identifier cc Michel avec le neveu par alliance du monarque précité, mentionné par ANNE CoMNÈNE (Leib, I, p. 103) en 1081 et encore signalé comme logothète des sécréta dans un chrysobulle de mai 1104 (Actes de Laura, I, p. 303, l. 24). Cf. GmLLAND, Logolhètes, p. 84, n. 8; GAUTIER, Synode, p. 237-238; voir aussi du même, REB 28, 1970, p. 216-217.

167

DO. 58.106, n. 3720, 5275. État divers; flan rogné à la partie inférieure; inégalement imprimé; entaille sur le côté gauche du second exemplaire. D. : 20 mm. Inédit. Planche 13.

Au droit, la Vierge, de face, en buste, orante et portant sur la poitrine le médaillon de l'Enfant; entre les sigles M-P ev. Au revers, légende sur sept lignes: +0K€R, 0, -PWMANW-ACnA0API, -ANOTAPIS-tllXT!S, T!Sr€-N, K!SA, rQ- .. , = +8(soT6)KE ~(01j)6(E1) 'Pw1-1avép (TipWTo)o-TiaBap{(C(l TipWTo)voTopi(C(l Ka\) ll(s)y(aÀC(l) X(op)ToV(ÀopfC(l) TOU ysv(l)KOU À(o)yo[\l(wfov)J. +8EOTOKE ~ofj6El 'PWilOVép TIPWTOO'TiaBopiC(l, rrpwTOVOTapiC(l Kol llEYcXÀC(l xopTOVÀapiC(l TOU yevtKoO ÀoyoBeo-iov.

xre s. (deuxième moitié).

347.

Le grand chartnlaire, Constantin Sk1èros Ermitage, M 6480 (aue. coll. Schlumberger). Non décrit, non reproduit.

Éd. : ScHLUMBERGER, Sigillographie, p. 696, n. 3; SEIBT, Skierai, p. 90 (reproduit, n. 16). 345.

Le grand chartulaire, Michel Acropolite DO. 58.106, n. 3960. Flan rogné à la partie supérieure; ligne de canal fissurée à l'avers; faiblement gravé. D.: 23 mm. Inédit. Planche 13.

Au droit, effigie de l'archange, en buste, comme à l'ordinaire. Seule différence: les ailes sont ici ran1assées sur le côté. Aucune trace de la formule d'invocation. Au revers, légende sur cinq lignes : . MIXA-J:!AAcnA!2-'?tilXAP-T~'TWA-KPOn' = [ +] Mlxo1\À (rrpwTo)o-rraB(opiC(l Ka\) 1-l(s)y(é:ÀC(l) xapTov(Àapi0) Tép 'AKporr(oÀÎT1J).

XI• s. (deuxième moitié). - On est tenté d'identifier ce fonctionnaire avec l'homonyme du milieu du siècle suivant (voir son sceau ci-après au n. 353). En réalité, le titre aulique, qui lui est ici conféré - protospathaire - interdit de dater le sceau qui le porte postérieurement à l'an 1100. Bien plus, à cette dernière date, les chartulaires des grands bureaux et, à plus forte raison, les grands chartulaires avaient dans la hiérarchie nobiliaire un rang bien plus élevé. Nous nous trouvons vraisemblablement devant le cas d'un aïeul auquel son petit-fils de même prénom aura succédé dans la même charge. Ce premier Michel est inconnu d'autre part.

Au droit, effigie de la Vierge (sans autre indication). Au revers, sur un nombre non indiqué de lignes, légende 0K€R0i LKÀ11P·

XI• s. - Deux personnages sont signalés par les sources comme ayant porté ces nom et prénom, le frère de Bardas Sklèros, le prétendant malchanceux du 10• s. (cf. LÉON LE DIACRE : Bonn, p. 110, 118; SKYLITZÈS : Thurn, p. 290-291, 294, 322) et un notable du 12• s. qui fit dorer une icône de la Vierge. Cf. NE 8, 1911, p. 152 bis. Vu l'époque de frappe (11•-12• s.) donnée par l'éditeur, c'est évidemment au plus récent de ces homonymes que devrait pouvoir être assigné le sceau en question. Malheureusement le titre de protospathaire ne se conférait guère plus après 1100 (cf. STEIN, Unlersuchungen, p. 30) et ne pouvait en tout cas pas convenir alors à un grand chartulaire du Trésor. Le sceau serait donc attribuable à un troisième Constantin Sklèros, s'il n'y avait pas lieu de penser que l'éditeur ne l'a pas arbitraire1nent rajeuni.- Sur ce fonctionnaire, voir 1naintenant SEIBT, Skleroi, p. 90-92, qui corrige la lecture de Schlumherger : on ne lirait pas sur le sceau conservé [P. Gautier].

168

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

2

169

LE GRAND CHARTULAIRE DU GÉNIKON

Eustrate; cf. GRUMEL, Regestes, n. 933). Je ne Je crois pas, l'écart des époques étant trop grand. Quoi qu'il en soit, le seul Jean Goudélès que les sources connaissent (cf. MM, 6, p. 388, 511, 549, 550) est trop récent- début du l[)e s. -pour que cette bulle lui soit attribuable. Liste ou signalement de membres de la famille des Goudélès dans NE 13, 1916, p. 212-221; autres indications dans AHRWEILER, Smyrne, p. 170.

348.

Le grand chartulaire, Jean DO. 55.1, n. 3273. Flan pressé et étiré au bord de droite; fissuré le long de la ligne de canal; insuffisamment gravé au revers. D. : 27 mm.

350. Le grand chartulaire, Nicétas Anzas

Inédit. Planche 13.

Au droit, légende sur six lignes : +K€R§!-WACnA-eAPI, MVC-TOrPA, S-M€rAAWXAPT1S = +K(vpr)E J3(01j)B(EI) ['l]w(avvl) npwTo)cnraeapf(cp) ~V KO:i xapTOVÀapiovÀC(l. Au revers, inscriptio·.t sur quatre lignes : • + • -M€AHr~-.

=

+8EOOWpC(l 0rr(mC(l Ka\) xapT(ovÀaptC(l) TOU ye[v(!KOU)] Àoyo6ÉTOV.

60rQ

=

B'cnA0A~'. -. ~TISA'TIS+ MEÀT]ya[Ài):] 13(.xo-!ÀIK0) ŒTTa6ap(iC(l) [(Kal) xa]pTovÀ( apÎC(l) TOV Àoyo(6wiov>.

+ MeÀ(1)yaÀi): 13(acr!ÀIK0)

crrra6apiC(l Kal xapTovÀapÎC(l TOU yev1Kou Àoyo6ecrfov.

+8EOOWpC(l VrrmC(l Ka\ xapTOVÀapÎC(l TOU YEVIKOÜ Àoyo()ÉTov. rxe s. (milieu). - Sur un autre sceau conservé en plusieurs exemplaires, Méligalas se dit en plus soit paraphylax, soit paraphylax et commerciaire d'Abydos. Cf. ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2174, 2176 a, 2178 a-c (reproduits).

vrrr•;rxe s.

362.

Le chartulaire, Constantin Fogg AM, n. 3007. Forte pièce rongée par l'oxydation; renflée au bord de gauche; échancrure aux orifices du canal. D. : 35 mm. Inédit.

Au droit, monogramme marial cruciforme (type V) cantonné par le tétrasyllabe, le tout en état déficient : 8[eoT6KE] l3[o]f]6[E1] T0 o-0 [o]ov[ÀC(l].

Au revers, légende sur cinq lignes : +KWNC-TANTI- .. XAPT- .. AAP-. W .. r = + KwvŒTaVTi[ VC(ll x apT[ov]Ào:p[i]C(l [TOV] y[ EV(!KOU) Àoyoewiov]. +KwvŒTaVTlVC(l xapTOVÀapiC(l TOU YEV!KOU Àoyo6ecriov. VIII0 /IXe s.

365.

Le chartulaire, Méligalas DO. 55.1, n. 1065. Flan rogné au sommet et sur tout le pourtour de gauche; champ bordé par un cercle de léger feuillage; nettement gravé. D.: 28 mm. Éd. : ZACOS-VEGLERY, Seals, n. 2176 b (reproduit).

Au droit, même motif que ci-dessus : 8[eoTÔKE] l3[o]f]6(e)1. Au revers, légende sur cinq lignes en lettres d'un caractère assez fantaisiste pour l'époque: ~€AHrA-6AR'cnA0'-KANAIA'S XAP-T, T, rENHK'A-Or00€C = [ +] MeÀT]yaÀÇi: 13(ao-!ÀIK0) ŒTTa6(apo)Kav0!5(6:rC(l Kal) xapT(ovÀaptC(l) T(ou) YEVT]K(ou) Àoyo6ecr({ov). +MeÀ(l)yaÀi): l3ao-1À1K0 ŒTTa6apoKav5!86:TC(l Ka] xapTOVÀaptC(l TOU yev(l)KoU Àoyo6EaVV1) J3acrtÀtK0 crTiaBapi'9 Kal xapTOVÀapi'9 TOV yevtKOV ÀoyoBwiov, DO. 55.1, n. 1066. Fortement rogné sur tout le pourtour du flan; champ bordé par un cercle de feuillage; nettement gravé. D. : 25 mm. Éd. : ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2176 a (reproduit).

Au droit, monogramme marial cruciforme cantonné par Je tétrasyllabe habituel : 8EOTOKE j3oi]Bct T cr ÔoVÀI:9.

369.

Le chartulaire, Constantin

Au revers, légende sur quatre lignes précédées d'une croisette accostée d'un point de part et d'autre : • +. -M€AirM-BVO'TO:VTÎVC(l TIPWTOO'TI0:6o:pÎC(l Kai xo:pTOVÀO:pÎC(l TOV YEV!KOV Àoyo6EO'ÎOV ... Aave .. O ..

XIe s. (milieu). - Les derniers éléments de la légende doivent sans doute désigner le nom du signataire, car le signe qui précède le groupe ave est plutôt un A ou un A mais non un e, ce qui exclut la leçon : Tf\S 5vcrEws.

Au droit, saint Nicolas, de face, en buste, tenant le livre des Évangiles en main gauche et faisant de la main droite le geste d'allocution. Épigraphe : '0 &(yws) N!KoÀo:os. Au revers, légende sur cinq lignes : eT€A-N, R, cnA0'-KANaa'SXAP-TOVA'T, r€~-. Or00€' = LTE) KplT(i]>) Énl T(ou) lTITIOOp(oiJOV Ka\) xapT(ov)è.éxp(lO>) TOU YEV(l)K(ou) Àoyo6(wiov) 6 'Avs[ë:>J. +Kwvo-ravTÏVOS TipCùTOO'Tia66:ptos, Kpni)s ËTil TOÜ hnro8pÔ!lOV Kai xapTovÀ6:ptos TOÜ YEVlKOÜ è.oyo6wiov 6 'Avs6:>.

XI• s. -

Voir ci-après (n. 845) un autre sceau du même, promu patrice et juge du

Velum.

4. -

LES PROTONOTAIRES ET NOTAIRES

Les notaires sont sans doute ceux que le Clètorologe (éd. 0JKONOMIDÈS, Listes, p. Hi324 ) range parmi les spathaires et rattache à l'administration des caisses du génikon: oi o-na6éxp101 voTéxplOl Twv àpKÀWV TOU yEvlKOU. Il est normal qu'à leur tète il sc soit trouvé des protonotaires dont il ne semble pas que mention en r oit faite ailleurs.

382. 384.

Le chartu1aire, Nicétas

Le protonotaire, Nicétas Fogg AM, n. 1113. Rogné sur le côté droit; éraflures; en complet état de décomposition; d'où oblitération partielle. D.:17mm. Inédit. Planche 14.

Au droil, inscription sur six lignes : +K€-ROHEI, T-CWll.OVA-NIKHT .. -. TW .. -EnH. +K(vpl)E ~ofJ6(El) T(0) o-0 6ovè.(Cf') N!KTJT[q ÉÇéxK]Tw[pl] Éni].

=

Au revers, suite du texte sur six autres lignes, la première n'ayant pu être imprimée : . . . -nO.li.POM-SXAPTAA-P'TISrEN. -KOVTl!J-. KK€. M. = [Tou i]nno5p6J.!(ov Kal) xapT(ov)è.ap(iCf') TOU yEv[l]KOu T0 . KK€. M.

DO. 55.1, n. 1100. Rogné au sommet et sur les côtés; champ bordé par un cercle d'épais feuillage; nettement gravé. D. : 29 mm. Éd. : ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2257 (reproduit).

Au droii, monogramme marial cruciforme (type V) mutilé et cantonné par le tétrasyllabe

= 8EOTOKE

~ofJ6Ei T0 o-0 5oVÀC(l .

Au revers, légende en grandes lettres sur quatre lignes : ±NIK!:!:TAA'NOTA-TISrEN'AOroe€' = +NlKTJTÇX (npwTo)vOTa(p(iC(l)) TOU YEV(lKOU) è.oyo6E(o-iov).

+KVplE ~ofJ6Ei T0 o-0 OOVÀC(l NlKTJTÇX ÉÇéxKTWpl (?), Én(l) TOU lTITIOOpOJ.lOV Kal xapTovè.apiC(l TOU YEVlKOU T0 . KK€ . M.

+NtKi}Tç: TipCùTovoTo:pi ai}> oovÀCf>. 388.

Au revers, légende sur quatre lignes : +CVM€W-NA'NOTAP'-TlSr€NIK'-AOroeq· = +LV~EWV

Le notaire, Sisinnios

(npuno)voTo:p(iCf') TOV YEVlK(ov) Àoyo\JÉT(ov).

+Lv11eC:.w npwTovoTo:piy:> Toü yevtKOÜ f..oyoBÉTov. xe s. (milieu).- C'est, à n'en pas douter, ici à nouveau (cf. ci-dessous le n. 431) le sceau du futur logothète du drome à une étape déjà avancée de sa carrière. Comme beaucoup d'autres, il passa d'un ministère où il faisait carrière à la direction d'un autre aux compétences différentes.

Istanbul. Arre. coll. Mamboury. Trouvé à Karamursel (Anatolie). Plomb massif au bord aminci au point d'être effilé, légèrement relevé sur le côté gauche; échancrure aux orifices du canal; champ bordé par un cercle de léger feuillage. D. 31 mm (total) et 21 (champ). Inédit.

Au droit, monogramme marial cruciforme (type V) cantonné par le tétrasyllabe : 8wTéKE j3oi]llEl Ti\> ai}> ooVÀCf>. Au revers, légende sur quatre lignes VOT(o:piCf>) TOV YEV(l)K(ov) ÀoyoiJ(EŒiov).

386.

Le protonotaire, Agallianos (?) Fogg AM, n. 3115. Rogné au sommet; percé de deux trous {contremarque?) à droite du champ; pressé et oblitéré au côté droit de l'avers; gravure trop légère. D.: 24 mm (total) et 22 (champ). Inédit.

CICIN-NI WNOT'-TOVr€N'K-AOr00' = L:tatvviCf>

+Ltvtvvi ai}> ooVÀCf>.

389.

Le n,,taire, Théodote

Au revers, légende sur cinq lignes : . rA.,-., WACn.-. ANOT.- ... T, r, NH- ... 0rü0, = ['A]yo:[ÀÀlO:V]i}> (;) (npulTO)crn[o:6(o:piCf> Ko:\)] À]oyoll(wiov).

(Tipu:no)voT[o:piCf> T(ov) y(E)Vll[KOÜ

+' Ayo:ÀÀto:vi}> (;) npu:noano:llo:piCf> Ko:l npwTovoTo:piCf> TOV yEv(t)Kov Àoyo6wiov. XejXIe s. plomb.

La transcription [ + ]ro:[Àllv]0 ne semble pas autorisée par l'état du

DO. 58.106, n. 2153. Flan rogné sur tout son pourtour, sauf au c'-mtre à gauche où subsiste une sorte de languette; faiblement gravé et en voie d'oxydation. D. : 20 mm (total) et 18 (champ). Éd. : ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2484 A (reproduit).

Au droit, monogramme cruciforme au nom du Christ (type XIV) cantonné par le nom du signataire: 0€0-l!.O-T-W = XptŒTÈ j3oi]llEt 8w5éT'f'. Au revers, légende sur quatre lignes précédées d'une croisette accostée de part et d'autre d'un tiret;

387.

Le protonotaire, Éltienne IFEB, n. 683. Flan pressé et oblitéré sur les côtés, étiré à droite; ligne du canal bombée au revers. D. 23 mm (total) et 21 (champ). Inédit.

+

+

NOTAP' TOVr€NI KOVAOr 00€T

VOTo:p(iCf>) TOV YEVlKOV ÀoyollÉT(ov)

+8eoTÔKE f3oft6et TQ cr rr0 8oVÀCjl. Au revers, légende sur quatre lignes : +A€0N-THB'NOT'-TlSfENIK'-Aro. /3( arrtÀtKé}>) voT( api 8oVÀCjl.

"iu revers, légende sur quatre lignes : +fPHrO-PIWVnAT'S-R, NOT'TlSf€-N'AOf00, = +rpflyopi ev. Au revers, légende sur sept lignes : +. K€-RO. e€1-MI .. AnPO. -AP. KAIAOrA-PI .. TWTON-OIKICT.- .. N = +(8(EoT6)]KE J3o(i)]6Et Mtx(ai)]À Tipo(É]op('\'] Kai Àoyapt(acr]-r (sic) TOV OlKtCY"T(tKWjV.

IFEB, n. 235. Canal disposé horizontalement; entaille au sommet (côté droit); éraflures et oblitération au revers. D. :22mm. Inédit.

Au droit, la Vierge, de face, à m1·corps, tenant des deux mains sur la poitrine le médaillon de l'Enfant; sigles M-P ev indistincts. A la circonférence, de gauche à droite, formule d'invocation mutilée de la fin: +eK€. OHeHTW ....... = +8(EoT6)Ke [J3]oi)6(Et) -ré{\ [cr oovÀ(éx)v'\' J3( acrtÀtK0) CYTia(6)ap[i'1'] (Kal) Ko~1"}"Til Tiis Àa~ias.

=

+8EO"TOKE j3oi)6Et Mtxai)À TipOÉÙp'\' Kai ÀoyaptaŒ"T(ij) T(wv) OlKICY"TIKWV.

xre;xrre s. --Le relevé de l'éditeur présente à la troisième ligne quelque incohérence

rxe s.

invérifiable en raison du manque de reproduction. Il semble que le nom du fonctionnaire ait été gravé complètement, mais il est aussi possible que par distraction le graveur ait placé le signe X dans l'interligne (forme courante d'abréviation) tout en inscrivant les deux dernières lettres HA. Ce fonctionnaire, titré proèdre, ne saurait évidemment pas être des 10e-12e s., comme le note l'éditeur, ce genre d'agents subalternes n'ayant obtenu le proédrat qu'aux approches de l'an 1100.

402.

Le comte, Théophy!acte Anc. coll. Bànescu. Pressé et partiellement- oblitéré sur le côté droit dont le bord est légèrement relevé; faiblement

gravé. D. : 20 mm. Éd. BANEscu, Colec(ie, p. 118-119 (photo, pl. I, n. 5).

Au droit, au centre du champ, un volatile (une oie?) marchant à gauche et tenant dans son bec un serpent. A la circonférence, partant du sommet, entre deux cercles concentriques, formule d'invocation : +K€RO!:! ... CWAOVAW =+K(vpt)E J3oi)[6Et -ré{\] o-0 oovÀ.POM'

V1J VVJTa-

picp

TOÜ

5p6~(ov)

VIlle s. (deuxième moitié). 447.

Le protonotaire, Georges Kibyrrhaiôtès

449.

Le notaire, Élie DO. Coll. Shaw, n. 1073. Bord inférieur de droite renflé et étiré; nettement gravé; quelques signes écrasés à la suite d'une pression en terre. D.: 25 mm (total) et 17 (champ). Inédit.

Ermitage (arre. coll. Schlumberger); ANS. Coll. MabboLt, n. 42. Éraflé et partiellement oblitéré sur le côté; rogné sur le bord; champ bordé par un cercle de feuillage pa,rtiellement conservé. D. : c. 25 mm. Éd. : ScHLUMBERGER, Sigillographie, p. 483-484 (fac-similé).

220

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

2

LE CHARTULAIRE DU DROME

Au droit, monogramme marial cruciforme (type V) cantonné par le tétrasyllabe habituel : 8EOTÔKE /30TJ6El T0 o-0 50VÀ';'. Au revers, légende en grandes lettres sur cinq lignes :

A la circonférence, disposée de même, suite du texte : + TWNBACIAIKWNArEAWNSTISaPOMIS = +Twv /3amÀ1KWV âyeÀwv (Kai) TOU 5p6~ov. · · • +8EOTÔKE /3oi]6El KwvcrTaVTlV';' /3acr!À1K0 àcr(TJ)Kp(i)TTJS, 5ovÀov (sic!) TOU 8eou, xapTOVÀapfcp TWv !3acrtÎ\tKWv ô:yEA&'w Kat TOÜ Op6JJOV.

'HÀiÇ< [/3(aoiÀIK0)J

HAlA. NOTAPIW ISAOr'TIS aPOM'

VOTO:p(~

rxe s. (première moitié).- Schlumbergcr date cc sceau des J2ejJ3e s., ce qui ne se peut, ni ne se doit. La facture de la pièce est en effet à rapprocher de celle du logothète des troupeaux que Constantin se dit dans la suite (ci-après le n. 582). Le graveur dut être le même de part et d'autre. D'autre part, le motif iconographique choisi dans ce deuxième cas ne se rencontre guère après le 9e s. Sur l'attribution de ce sceau à Constantin Maniakès, voir ci-après le susdit numéro. Les éditeurs lisent O:v8VTié:TOV Kal Ô:OT)KpflTtÇ et xa:pTovi\apfou, puis omettent la conjonction finale entre les deux derniers mots, conjonction nettement représentée sous la forme habituelle duS (ce qui a trompé d'aucuns, v.g. 0IKONOMIDÈS, Listes, p. 312, n. 139).

[T]ou Àoy(oeecriov) Tou 5p6~(ov)

+'HÀiÇ< /3acr1À1K0 voTapic;> Tou Àoyoeecriov TOU

5p6~ov.

rxe s. (première moitié).

3. -

LE

221

CHARTULAIRE

451.

Leur nombre n'apparaît nulle part. Il est possible qu'il n'y en eut que deux, l'un chargé de l'Orient, l'autre de l'Occident, comme le suggère la division même du réseau routier. Ils contrôlaient probablement les opérations fiscales afférentes à leur service et pourvoyaient à l'entretien des voies de communication. Le Clètorologe ne leur connaît pas de notaires, mais le sceau décrit ci-dessous (n. 453) prouve qu'ils en avaient. Leur dignité à la fin du ge s. était celle de spathaire. Cf. 0IKONOMIDÈS, Listes, p. 59 5 , 11713 • Lillér.- BuRY, Adm. Sysl., p. 92, n. 2; p. 40-41; ÜIKONOMIDÈS, Lis/es, p. 311-312.

BRÉHIER,

lnslifulions, p. 302;

GuiLLAND,

Logoihèles,

450.

Le chartulaire, Constantin Berlin. l\J usée, n. 62 (a ne. coll. Dancoisne?). Entaille sur le bord de gauche; échancrure à l'orifice supérieur du canal; empâtement (sous l'effet de l'oxydation?) à la partie inférieure et sur le côté; champ bordé par une couronne de feuillage. D.: 30 mm (total) et 24 (champ). Éd. : Mémoires du congrès international de Numismatique, Bruxelles 1910, p. 44 (K. Regling); ScHLUMBERGER, Sigillogwphie, p. 324, 325; voir aussi BZ 24, 1923-1924, p. 96.

Au d1·oit, monogramme marial cruciforme (type V) continué daus les cantons par les éléments du nom du signataire ainsi disposés : KW

NC

TA IN

NT W

En exergue, entre deux lignes concentriques, suite de la légende partant du sommet et précédée d'une croisette : +BACIAIKWAC!~l;'ITHC = /3acr1À1K0 àcrT]KphTJs. Au revers, même dispositif. Au centre, monogramme cruciforme portant A et W ligaturés au bas et T surmonté de 15 au sommet de la barre verticale; A à gauche et P à droite du bras horizontal; enfin, X au milieu recroisetant la grande croix. Solution certaine : xapTOVÀapic;>. Dans les cantons la formule de dévotion : al5-AIS-TIS-0V = ÔOVÀOV TOU 8eou.

Le chartulaire, Hagiozacharitès DO. 55.1. n. 3049. Deux moitiés de plomb brisé le long de la ligne de canal et rogné sur tout le pourtour, mais surtout au sommet; partiellement oblitéré au côté gauche du revers. D. : 21 mm. Inédit. Planche 17.

Au droit, saint Théodore, de face, à mi-corps, tenant en main droite une lance bouletée et à courte pointe et dans la main gauche un bouclier à peine perceptible; revêtu de la chlamyde nouée sur l'épaule droite. Épigraphe : 0-0-€ à gauche, et W-.ll.O-P à droite : '0 &(yws) 8e65wp(os). A la circonférence, traces de l'invocation: Kvp1e ~oi]6EI T0 o-0 5ovÀ

Tipuno )O"TI[a]Bapio (Kai) x[a]PTOVÀap(icp) T(ou) (5>p(é~ov) TiS L'.vcr( 5ovl\(cp).

Au droit, saint Jean Prodrome, de face, en buste, tenant en main gauche sa longue croix processionnelle appuyée sur l'épaule gauche, et la montrant de l'index de la main droite ramenée sur la poitrine. Épigraphe simple : 0 à gauche, et le signe monogrammatique; tL· à droite, sans plus. A la circonférence, formule d'invocation: +K€ROH0'TWC .. OVA, = +K(vpl)< ~o1\6(E1) Ti\> 0"[0 5]ovl>.(cp).

224

CORPUS DES SCEAUX DE L'K\fPIRE BYZANTIN T.

Au revers: légende sur six lignes :

Au l'evel's, légende sur cinq lignes :

~acnÀ.tK0

!J.VŒEVJS

lTpGùTOŒTia6ap{Cf>

KCd

xapTOVÀapÎCfl TOU

5p6~ov

TiiS llvr:rEWÇ. + Mlxai]t.

xe s. - La transcription 8w56[p]Cfl ne serait valable qu'en supposant une faute d'orthographe de la part du graveur.

+M,xa1]1\ ~ ( aŒIÀ!Ké[\) cma6ap(o)Kav5(!5Ô:T'fl Kai) xapTOVÀap(ÎCfl) TOU 'liJ(;Éov 5pw~ov TÏS !lucrE(ws)

+MIXA HAR'cnA0A P'KANâ'SXAP TOVAAP'Ti!SW :E:i!SâPWM!S TICâVC€'

[ +8]eo56[T]'fl ~(aŒ1ÀlKé[\1Tpono) oovi\Cf>].

Bord supérieur rogné; entaille sur la partie gauche du revers; éraflures; en état d'oxydation générale. D. : 22 mm. Éd. : LAURENT, Orghidan, n. 212 (non reproduit).

Au droit, champ entièrement oblitéré. Au revers, légende sur cinq lignes :

Au revas, légende sur six lignes : ( +) [ll]TJ~(rl)TPÎ'fl ~( ar:rlÀ!Ké[\) r:rTIa6apoKav5( (1)6(éxT'fl )) (Kai) xapTOVÀ(apÎCfl) TOU 5p6~ov T(fis) M[r:r(Ews)]

.HM :):PIWR'C!] ~0APOKAN~

SXAPTlSA'T i!SâPOM!ST âV ..

+[M]avov[1\À J3(acnÀ1Ké[\)] (TipwTo)aTia[6ap(ÎCfl) Kai] xapT[ov]i\(apÎCfl) Tou 5p[6]~(ov) T(fis) lloîr:r(Ews)

+.ANIS ... A'cnA .... XAPT .A, TOVâP . MTâOIC'

+Mavovi)À J3ar:r1À1Ké[\ TipWT00'1Ta6apÎCfl Kai XŒPTDVÀapÎCfl TOU

OpÔ~OV

TfiS f:l(v)aEWÇ.

XIe s.

459,

X• s.- Le nom du signataire semble devoir être Dèmètrios. Toutefois les trois dernières lettres sont seules absolument sûres, mais le M de la première ligne, assez reconnaissable, et les exigences de la symétrie donnent à notre lecture un fondement sérieux. Le dernier élément (géographique) de la légende est en revanche d'une restitution d'autant plus acceptable que ce sceau prend place dans une série d'autres pièces du même ressort administratif. 457,

Le chartu1aire de l'Occident, Michel Athènes. Musée, n. 332. Non décrit. En excellent état. D. : 22 mm. Éd. : ScHLUMBERGER, Sigillographie, p. 504 (fac-similé); KoNSTANTOPOULOS, Molybdoboulla, n. 332 (non reproduit). Planche 17.

Au droit, croix à deux traverses silnplcs élevée sur trois degrés. A la circonférence, entre deux lignes concentriques de grènetis, formule d'invocation: K€ROH0HTWCWAOVA' = K(vp1)E J3of]6(E1) Té[\ r:r0 oovi\(Cfl).

Le chartu1aire de l'Occident, Léon DO. 58.106, n. 3852. Brisé et gravement- amputé au bord inférieur de gauche; rogné sur tout le pourtour de droite; faiblement gravé au revers. D. : 23 mm. Inédit. Planche 17.

Au droit, saint Michel, de face, à mi-corps, ailé; revêtu des pnren1cnts in1périaux tenant en main droite le sceptre bouleté et en main gauche le globe non crucigère. Épigraphe : M-1 à gauche, et A-X à droite: M1(xai]l\) éx(p)x(éxyyEi\os). Au revers, légende sur six lignes : +A€ .. T'nPIMIK €RâOMAP'S XAPT!SA'T' . eoM'THC AVC€!!J.

+AÉ[ov]T(l) Tipl~lK(11Pl'fl) 1(;5o~ap(iCfl Kai) xapTovt.(api'fl Tou [5]pô~(ov) TfiS llvr:rEw[sJ xapTDVÀapÎCfl TOU

5p6~ov

TfiS llvr:rEWÇ.

226

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

227

LE CHARTULAIRE DU DROME

2

XIe s . - La formule d'invocation requise par le texte du revers n'a pu être imprimée au droit en raison d'une trop forte rognure du bord.

462.

Le chartulaire des Anatoliques, Jean

460.

Le chartulaire de l'Occident, Étienne Fogg AM, n. 1212. Champ décentré au droit vers le côté gauche dont le bord est relevé; au bas, trou de suspension; oblitération partielle par suite d'une oxydation généralisée. D.: 29 mm (total) et 23 (champ). Inédit. Planche 17.

Au droit, légende sur quatre lignes +K(vpt)E f3(01'J)6(E1) LTE 'TOU 6Eiov TiaÀa.,-tov [P. Gautier].

éJJ.ov 474.

+K(w)v cr]vÀclK7Cf> Tia7(piKICf> Kai) Àoyo6(É7IJ) TOU 'QÇéov OpO!lOV

VIIIe/IXe s.

475.

8w76KE ~ol\6•1 (7)0 oovÀ'f' crov Ev7v)(i'f' n=plKtCf>.

Au revers, même dispositif. Au centre du champ, un autre monogramme complexe ~ 0 au point de jonction des deux branches de la croix; P surmonté de T et de 15 au sommet et W+A ligaturés au bas de la branche verticale; n et B ligaturés à gauche et K à droite du bras horizontal. Solution très probable : KOV(;JKOVÀaptCf> 70U 6Eiov no:Àa7(ov. A la circonférence, entre deux autres lignes concentriques, fin de la légende : , SAOf00€THT1S, ::EW CAPOM,

[ +] 8[w]-

, VAAKTW nAT, SAOfO 0'T1S0::0:€1S APOM'

+8EOq>VÀclKTCf> TiaTplKl'f' KO:I Àoyo6É7TJ 'TOU 'QÇÉOV 5pO!lOV. ZAcos-VEGLERY,

Au droit, au centre du champ circonscrit par deux lignes concentriques, l'une de feuillage, l'autre de grènetis, monogramme marial de type habituel (type V) que continue la légende inscrite en exergue et débutant au sommet par une croisette : +!QA1SAWC1S€VTU xtwnATPIK!W

. 0,.

(Kai) Àoyo6É7TJ 70U ['O]Çéws 5p6!l[ov].

+8E070KE ~01j6EJ 70 OOVÀ'f' , Ko(v)(;JKo(v)Àap(Cf> 70U eeiov TiaÀa7IOV Kai Àoyo6É7TJ TOU 'QÇéws opO!lOV.

Le logothète, Martinos Anc. coll. Schlumbcrger (Ermitage?). Profonde échancrure aux orifices du ~;anal; bord rogné au sommet eL sur les côtés; nettement gravé. D. : c. 25-27 mm. Éd. : ScHLUMBERGER: Sigillographie, p. 529, n. 3 (fac-similé).

Au drpit, monogramme marial cruciforme (type V) cantonné par le nom du propriétaire : MAP-TI-N-W.

236

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

237

LE LOGOTHÈTE DU DROME

2

Au revers, légende sur cinq lignes :

Au revas, légende sur six lignes :

.. 0

p]cp ~(aatÀtKQ -rrpwTo)[cnr]allap(i]cp (Ka\) ÈTI\ TWV 'OÇé(wv)

.. WR'A' .. A0AP . WSfniT WNO:::€'

ÀtK[Q -rrpc.no]a-rr(a)SapoKavo( 1)oérrVÀcXKTOV ~ŒŒlÀlKOV 8pÔ~OV.

IXe s. (première moitié).- Zacos-Veglery lisent à la finale: TOV oÇÉws 6EOq>VÀcXKTVO ...

lignes

+A ... .

+/\[ÉoVT(t)]

MAr .. ..

~ay(iaTp(cp)

aJvilvrr(cXTC}') [-rr(aT)pt]K(icp) ~(aatÀtKQ -rrpwTo)a[-rrall(apicp (Kai)] Àoyo[6(ÉT1J) T(wv)] 'OÇé[wv]

N0Vn .. . K'R'A'C ..

Au revers, légende sur quatre lignes +IWANN. nATP'R'A'cn' SAOr'T'o::;:' 0€0' R' Ll.P'

SIX

Aoro .... o::E .. +/\ÉOVTl 1J.O:yi01p~, 6:v6vTiéXT~, lTCXTplKÎI{J 1

j3acrtÀIKé;) 1TpWTOŒTiaBap{cp KO:i ÀoyofJÉT1J TÛJV 'QÇÉWV.

xe s. - Sans doute Léon Rabdouchos dont le sceau de logothète du drome est présenté ci-dessus au n. 429. La présence ici du titre de magistros marquerait un avancement ~ans la hiérarchie aulique.

2. -

L'EK PROSÔPOU

477. 479.

Le logothète, X

L' ek prosôpou, Nicétas DO. 58.106, n. 3985. Mutilé et amputé d'un bon tiers sur toute la longueur du côté droit; rogné sur tout le pourtour; nettement gravé. D. : 19 mm.

Inédit. Planche 18.

Istanbul. Musées, n. 416. Légère échancrure à l'orifice supérieur; empâtement partiel; bord recourbé à la suite d'une pression en terre; pointe d'oxydation. D.: 23 mm.

Inédit.

Au droit, croix à deux traverses élevée sur quatre degrés, ornée de chaque côté d'un fleuron issant jusqu'à mi-champ. A la circonférence, formule d'invocation : +KfRO H0HT ...... = +K(vpt)E ~oi]S(n) T[Q aQ 8ovÀcp].

Au droit, saint Nicolas, de face, en buste, esquissant de la main droite le geste d'allocution et tenant en main gauche le livre des évangiles. Épigraphe : 0-NI à gauche, et . -0-A. -0 à droite = '0 &(ytos) N![K]oÀ[a]o(s). 17

238

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

2

Au revers, légende sur six lignes :

Au revers, légende sur cmq lignes : Tç: EK ïrp0-

cr6rrov

+K(vpl)E !3(o~)6(E1) Té;; o-0 o[ovÀ'l'] ('l)w(avv1J npwTo)o-mxS(a)[p(i'l')]. . TE. [(Kai)] EK npoo-( dl )nov TOV ['O]Çéo[v]

+KER, 0, TWCWL!. .. WAcnAe,. . TE .. €K [I~QC, TON

+NT)Ki-

+NHKI TAEKnPO COniSTISO . EISL!.PO

TaO ~o­

[Ç]éov 6p6[~ov]

. ::€0. +N(l)K(~)TÇX

239

LE CHARTULAIRE DU DROME

iK npoo-(w)nov Tou 'OÇéov

6p6~ov.

XI• s. (fin). ~ Il doit s'agir, selon toute probabilité, de Nicétas Anzas qu'un autre sceau de la même collection (KoNSTANTOPOULOS, Molybdoboulla, n. 336) signale dans la charge de chartulaire (du bureau ou sékréton) de l'Occident, poste qu'il occupait en août 1098. Cf. DôLGER, Schatzkammern, p. 183, où l'on corrigera OlOlK~ŒEWS en b.voEws. Il dut faire carrière dans la Direction de l'Occident avant d'accéder à la Direction centrale du Drome accéléré, ce dont témoignerait la légende de ce sceau.

+Kvp!E !3o~SE1 Té;; o-0 ooÛÀI{l 'lwavv1J npwToo-naSapil{l. TE .. Kai EK npoo-dlnov T(w)v 'OÇé(w)v.

XI• s. 482.

L'ek prosôpou, Constantin Bucarest. Anc. coll. Becker. Rogné sur les côtés et au sommet; brisé au revers le long de la ligne de canal; nettement décentré au droit sur la gauche. D.: 25 mm (total) et 23 (champ). Éd. : SECAoANU, Sigilii, p. 5-6 (avec photo dans le texte).

480.

Au droit, saint Nicolas, de face, en buste, dans l'attitude et avec les attributs habituels. Épigraphe : -KO-A-AO-C. A la circonférence, formule d'invocation dont le groupe COL!.IS a seul marqué = '0 &(y1os) N1K6Àaos- K(vp1)E !3o~e,, Té;; o(0) oov[À'l'J.

L'ek prosôpou, Jean DO. 58.106, n. 4851. Assez mauvais état. Flan brisé et amputé d'un quart sur toute la largeur du bas; rogné et aminci sur le bord; insuffisamment gTavé et rayé au droit. D. : 24 mm. Inédit. Planche 18.

Au revers, légende sur cinq lignes : KW cnAe, K~ MEKnPO

Au droit, un saint, de face, en buste (gestes indistincts). Sans épigraphe ni formule visibles.

cwn 6ovf.y ÂÉOVTl "ITpu:nocrmxBapiy, Kpnij Tov [31\f.ov, IÇéxKTwpl Ka\ 1-!Eyéxt.y KovpéxTwpl TWV 'OÇÉwv.

484.

'

Le chartulaire, Paul

x re

s. (début).

DO. 58.106, n. 5491. Flan rogné sur tout le pourtour, principalement sur celui de droite; éraflures; nettement gra-vé. D.:26mm. Inédit. Planche 18.

486.

Le curateur, X

Au droit, légende sur quatre lignes, précédées de quatre boules losangées accostées d'un tiret :

Athènes. Musée, 11. 445. Non décrit. D. : 21 mm. Éd. : KoNSTANTOPOULos, Molybdoboulla, n. 445 (non reproduit). Planche 19.

+llaO?.(os) ( "ITpWTO )cr"ITa6(éxp!OS Ka\) [i]"IT\ -rov 6(E)w(

2:nov8VÀ1J.

XI• s. (première moitié). - Léon Spondylès, que nous retrouverons dans ce volume (ci-dessous, n. 689) comme curateur de l'Arsenal, n'est pas connu autrement. Mais la famille s'était assez distinguée à l'époque de frappe pour que l'un de ses membres, Michel, se vît confier la difficile tâche de gouverner Antioche qu'il défendit au reste mal contre les Arabes (1026-1029). Cf. LAURENT, Antioche, p. 238, 239; voir aussi Byzantion 8, 1933, p. 282; 10, 1935, p. 180. Il n'est pas impossible que Léon Spondylès soit le même fonctionnaire qui signe la pièce no 485 et qu'il faille en conséquence suppléer ici aussi, dans la ligne du revers restée hors du champ, le signe~ ~ ~EyéxÀ'{). Mais cela ne s'impose nullement, d'autant que la titulature plus développée du sceau en question semble indiquer une promotion, vu le cumul des charges mentionnées.

~( aatÀtK 13( ŒO'lÀlKé{\ 1TpWTO )ŒTIŒ6( api) ETITj T( wv) VKlaK(wv Kai) ÈTITj T(wv) l3ap(;a(pwv)

+0K€RO H0'CTAVPA KIWR'A'CnA 0'€nHT'VKI AK'SEnHT' RAPRA'

+8wT6KE l3oi]6e1 LTavpaKÎ l3aatÀtKé{\ 1TpWTOŒTia6apÎ, ÈTI(i) TWV (ol)KtCXKWV Kai ETI(\) Twv l3ap(;apwv.

xe s. -Au droit, peut-être faut-il lire : l':..às

Kvp(te) av(6poo1T)C(> vi](K11V) ; cf. 1\Iacch. II

10, 38 [W. Seibt].

528. L'agent, Nicéphore

Au revers, 1nên1e monogrmnn1e cruciforme qu'au nu1néro précédent, cantonné par le nom du propriétaire : CT-AV-PA-KIW. A la circonférenec, partant du sommet, légende : R'AcnA0'€niT'VKIAKONS€nHT'RAPRAP' = KvplE l3oi]6E1 ITavpCXKÎC(> 13(acrtÀtKé{\ 1TpwTo)crTia6(apiC(>) iTii T(wv) vKtaKov (Kai) lm'\ T(wv) l3ap(;ap(wv).

DO. 68.106, n. 4124. Rogné sur tout le contour de gauche au revers dont la partie inférieure est oblitérée sur le côté gauche et creusée sur le côté droit. D.: 26 mm (total) et 24 (champ). Inédit. Planche 20.

+Kvpte l3oi]6E1 ITavpCXKÎC(> 13acrti\tK0 TipwTOŒrrcxBapÎC(>, lrri Twv (ol)KtCXK(w)v Kai ETI(i) TWv l3ap(;apwv.

Au droit, saint évêque, à mi-corps (peut-être saint Nicéphore, patriarche de CP), de face, en parements épiscopaux, tenant en main droite le livre des évangiles et faisant de la main gauche le geste d'allocution. Sans épigraphe discernable.

xe s. -

Mên1e signataire.

262

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

2

Au revers, légende sur sept lignes : +NIKH 'AcnA6' EniT~>Fr KASEn!:[.

.. EAW. . RAPR.

P,

+N!K!]q>( ép'{l rrpwTo )crrra6( api'{l) êrr\ Tou xp(vO"oTpl)Klo.(ivov Ka\) È1r1') [T(wv)] [XP (VO"O )T]el\&[V] [(Kai)] [3ap~[a]p(wv)

+N!K!]q>ép'{J rrpWTOO"rra6api'{J, mi TOU XPVO"OTplKÀivov Ka\ Êrr(\)

TWV

XPVO"OTEÀWV Kai [3ap~apwv. A

IV. -

Xl• s. (milieu). La lecture des lignes 4-5 du revers est conjecturale [W. Seibt].

LE STRATIOTIKON

1. LE LOGOTHÈTE.

2.

LE PROTONOTAIRE.

3. LE

GRAND CHARTULAIRE ET LE CHARTULAIRE.

1. -

LE LOGOTHÈTE

D'abord soumis à la préfecture du prétoire, le bureau du slraliôlikon, mentionné pour la première fois en 626 (Chronicon Paschale : Bonn, p. 721 ), est définitivement organisé en office autonome vers 680 (cf. MANS!, 11, 209). L'institution, comme telle, dut disparaître au cours du 12• s., la dernière attestation qu'on en ait étant de mai 1088 (cf. MM, 6, p. 55 5 ). Mais le nom survécut, et on le rencontre encore au 14• s. Le Ps.-ConiNos, qui Je nomme (éd. Verpeaux, p. 184 8 • 9 ), déclare qu'il n'a plus de service. Le titre est purement honorifique et est de fait porté alors par des juges. Cf. CANTACUZÈNE : Bonn, p. 24011 (Théodore Kabasilas). Le chef de l'office est désigné de trois manières différentes: 1) Àoyo6ÉTTJS Tou CTTpaTlWTlKou, 2) CTTpaTlW1'1KOS Àoyo6ÉT!JS, 3) CTTpaTlWTlKéS (exemples groupés par SEVCENKO, Poems, p. 216, n. 38). Le bureau doit faire face à des tâches multiples: 1) recrutement, casernement et financement des forces armées en campagne, 2) tenue des rôles militaires, 3) comptabilité assurant les dépenses de J'armée, la solde des officiers et des soldats, 4) mise à jour des prestations diverses dues par la population à titre militaire, etc. Le Clètorologe de Philothée donne au logothète sept collaborateurs 1. xapTOVÀclplOl TOU ocKpÉTOV, 2. xapTovÀ6:pto1 TWV 6e!J,clTwv,

3. 4. 5. 6. 7.

xap1'0VÀclpl01 TWV Tay~) N acrtÀtKé;J Tipw-ro )crTia6ap (iy> KŒi) l\oyo6ÉT(1J) "TOV àYEÀOV

+K(w)vŒTavTivy> flacrtÀtKé;J TipwTocrna6apiy> Kai l\oyo6ÉT1J T(w)v éxyel\(w)v.

!Xe s. (milieu). - Le propriétaire de cette bulle d'une finesse inhabituelle signe un autre sceau (ci-dessus n. 450) en sa double qualité de chartulaire des troupeaux et du drome. Il est normal qu'il ait été promu à la direction de ces offices. Mais l'on peut se demander s'il n'était pas en même temps à la tète du second. En ce cas on devrait presque à coup sûr l'identifier avec Constantin Maniakès alors à l'une des premières étapes de sa brillante carrière. Déjà drongairc de la Veille à la mort de Théophile (842), il devint logothète du drome en 866/67. Cf. GÉNÉSIOS : Lesmueller-,Verner et Thurn, p. 5810 ; SKYLITZÈS : Thurn, p. 108.89 • Notice sur le personnage par GurLLAND, Logothèies, p. 50; Patricia KARLINHAYTER, ,Byzaniion 41, 1971, p. 484-496 (à noter toutefois que l'auteur doute, p. 492, n. 1, que ce Constantin ait été logothète).

292

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

LE LOGOTHÈTE DES TROUPEAUX

2

293

Au revers, légende sur cinq lignes : +'Ava( o-r)aaTjcp j3( aŒIÀtKéi\) 1Tpt~llK(f}pfcp) ( ( npwTo )o-)na9( apicp) K(a\) Ào(yo9)ÉT(1J) T(wv) éxy(EÀwv)

+ANA ACHW RnPIMIK nA0K'AO €T, T, Ar

583.

Le logothète, Marianos Étampes. Coll. M. Thierry. Champ déplacé aux deux faces légèrement sur le côté; ligne du canal fissurée à l'avers sur toute sa longueur; très nettement gravé.

Inédit. Planche 22.

Au droit, croix potencée sur quatre degrés; champ bordé par trois cercles concentriques de grènetis. A la circonférence partant du bas formule d'invoeation : +K€ROH0€1 TWCW.ll.lSAW = +K(vpt)E j3oi)BEI T0 o-0 8ovÀcp.

585.

Le logothète, Constantin

Au revers, légende sur cinq lignes précédées et suivies d'un orne1nent fleuronné +Mapta(v0)

+MAPIA' MAr'AN0'nA TP'R'A'cn'M€ r'.ll.OM'AOrO 0'T'Ar€A'

~ay(io-Tpcp)

6:v9(vm\:TC{l) rraTp(tKicp) j3(ao-tÀtK0 TipVJTO)O"TI(a9apÎC{J) ~E­ y(aÀcp) 8o~(wTiKcp) ?.oyoB(ÉT1J) T(wv) éxyE?.(wv)

+ Maptavég !J.ayicrrpCf!, O:v6vTIÔ:7Cfl, Tio:TptK{Cf!, [3ao1ÀtKég TIPVJTocrrraBaplC:J, !J.Eyé:Àf'rKA KPIT, €!!. I . moaPOMlS MVCTOrP, SANOTAP . WNA[ ..

'Jw(aVV'lS) (TipWTO )a-TI( a)6(apt os) ETii T(ov) xp(vcro'l'pt)KÀ(ivov) KptT(i]s) ÈTI[i] T(ov) [i]mro6p6~ov ~va-royp( a)

) oov/..[09].

Au revers, légende sur quatre lignes précédées et suivies d'une croisette accostée de part et d'autre d'un point :

. +. +lWANN' R'A'cnA0' SEniTOVI ll.IK'AOr'

DO. 58.106, n. 3372. Moitié de plomb sectionné verticalement le long de la ligne du canal; très nettement gravé. D.: 21 mm. Inédit. Planche 23.

Au droit, croix à deux traverses, montée sur trois degrés. A la circonférence, entre deux cercles concentriques de grènetis, formule d'invocation : K(vpt)E l3oTjeE1 T[ oovÀ'lJ]. Au revers, légende sur quatre lignes :

+ 'lw6:VV1J + 'lwéxvv(\1) l3( CXO'!À!K Ka\ Ènl TOV l5tKo0 Myov.

rxe;xe s.

DO. 55.1, n. 2096. Fortement rogné au sommet et sur tout le pourtour de gauche; irrégulièrement découpé. D.: 26 mm (largeur) sur 21 (hauteur). Inédit. Planche 23.

Au droit, légende sur quatre lignes 605.

L 'idikos, Paul Fogg AM, n. 613. Ligne de canal bombée à l'avers; bord partiellement relevé, pressé et oblitéré au revers; oblitération sur les côtés; en voie d'oxydation. D.: 20 mm (total) et 15 (champ). Inédit.

Au revers, suite du texte sur trois lignes, une quatrième n'ayant pas marqué au sommet:

Au droit, croix à deux traverses 1nontéc sur trois degrés. A la circonférence, formule d'invocation: +K€ROH0HTWCWLI.OVA'

~

+K(vpt)E

~oi)B(Et)

T Kai)

+nAV A'R'cnA 0'KANLI.'S EniTOV Hll.H.

rxe;xe

( +:Ï:TE Kai Èni ToO (l)5(t)Ko0.

608.

s.

L'eidikos, Théodore 606.

DO. 55.1, n. 1667. Champ décentré vers le bas à l'avers; bord inférieur rogné; léger empâtement. D.

L'idikos, Stavrakios DO. 58.106, n. 4095. Flan accidenté par un défaut de frappe; pressé, étiré et oblitéré au côté droit du revers; ligne de canal entrouverte à l'avers avec échancrure aux orifices. D. : 25 mm. Inédit. Planche 23.

Au droit, croix potencée élevée sur quatre degrés. A 1 a circonférence, partant du bas à gauche, formule d'invocation presque entièrement oblitérée ou restée hors du champ : +K[vptE ~o]i)BE[t T]T(o)anaB(apil{>) [(Kai)] [È]ni ToO l-

+LTO:Vpcxt ~(aO"tÀtt

+KEB,

. 0€1T!!J CWLI.OV AW

~JK'

+8E(o)5Wpl{>

xe

s. (deuxième partie).

~aO'tÀtK) VOTOp(fcp KOl) EiolK(0)

+Kvp!E [3oJ\6EI MIXOrlÀ npt;.tlKT]pfcp, ETil TOV KOITWVOS, [3aŒIÀ1Ké}> voTapfcp KOl EiotKé}>.

xre

313

L'IDIKOS

2

s. (première partie). ·- L'éditeur lranscrit les deux dernières lignes : (Tipû,>TO)VOTap(fcp) (Kai) EiotK(é}>), ce que BuRY (Adm. Syst., p. 100) corrige en TipwTovoTapfcp, [Tovl EiO!KOv. En réalité, en dépit d'un autre sceau de ce Mtchel, sur lequel on ht voTapiC(l TOV EiOtKOV (voir ici même au n. 135), celui qui est ici décrit porte un S bien marqué entre les deux derniers non1s de charge. A moins de supposer une distraction chez le g.raveur, Il no.us faut admettre que l'ancien mystographe, promu eidikos, avait gardé son titre de notaire impérial. Ce haut fonctionnaire a laissé ailleurs une trace inattendue. C'est en effet, sans doute possible, son nom que l'un de ses ateliers a tissé dans l'étoffe byzantine déposée à Aix-la-Chapelle dans le reliquaire de Charlemagne. Cf. Ch. DIEHL, L'étoffe. byzantme du reliquaire de Charlemagne, Sb·ena Buliciana, Zagreb 1924, p. 441-47 (vmr p. 442); J. EBERSOLT, Arls sompluaires, p. 78-80. Charge et dignité sont en effet les mêmes de part et d'autre. Or, si l'étoffe en question fut vraiment déposée, comme on l'ad1net, en l'an mille dans la célèbre châsse il faudrait que Michel ait géré l'eidikon avant et après cette date, car le sceau ici présenté e~t incontestablement du 11 e s. commencé, le premier sans doute d'une série de primiciers et chambellans préposés au 1nême office, con1n1e l'attestent le,s e::cen1ples suivants, série que clôra peut-être le kitonite Eustathe, le tenant du poste en fevner 1045 (cf . .MM, 5, p. 1), après y avoir servi comme notaire (voir ci-après le n. 629). Cependant la technique de ce sceau ct celle du notaire (n. 629) ams1 que la btulature me donnent l'hnpression que ces pièces sont plus récentes d'une ou deux décennies. - On obt.~~ndra1t plus de précision chronologique si l'on parvenait à déterminer exactement le quantieme de l'indiction portée sur l'étoffe. Or, sur ce point la lecture des éditeurs vane sensiblement, les uns lisant 12e ind. (Diehl), les autres 7e (Ebersolt). Tous les auteurs s'entendent néanmoins pour assigner la fabrication de l'étoffe en question au 10e s. Ce qui me semble impossible, si les deux Michel doivent être identifiés, comme je le crms.

ÈTIL

Eni TOVKO . TWNOC . EIAIK'

TOÙ KO-

[tjTWVOS [(Kai)j EiOtK(é}>)

+Kvp!E [3oJ\6EI Té}> Œé}> ooÛÀ.

XIe s. (première partie). -Le libellé de cette légende ct de celle du numéro suivant est à rapprocher de l'inscription de l'étoffe byzantine du reliquaire de Charlemagne (cf. Ch. DIEHL, loc. cil., p. 442). De part et d'autre le chef de l'eidikon se dit primicier et kitonite; l'orthographe de son titre est également ElOtK6s. ll s'ensuit que ces fonctionnaires durent se relayer dans le poste au cours d'une mê1nc période, ct celle-ci, vu la convergence de ces diverses données, devrait laire tenir pour certaine la deuxième des trois dates (814, 1000, 1166) proposées pour la déposition de la susdite étoffe dans la châsse impériale (cf. DIEHL, loc. cit., p. 445). Au reste, la graphie ElOlKOS qui s'y lit contredit certainement la première; quant à la seconde, il y avait alors plus d'un demi-siècle que le titre en question était sorti de l'usage courant. Voü ci-dessus, p. 302.

615. L'eidikos, Romanos DO. 58.106, n. 3459. Champ débordant le flan sur le côté; entailles aux deux faces à la partie supérieure ct sur le côté. D.: 27 mm. Inédit. Planche 23.

Au droit, légende sur +~~· ROH0 .1 . WCWA'A' PWMANW A'MIKHP'

SIX

lignes +8(EOTo)K[Ej [3ol\6[']1 [T]0 Œé}> o(ov)t.(cp) 'Pw;.tavé}> (TIPI );.t!KT]p(fcp)

1

CORPUS DES SCEAUX DE L EMPIRE BYZANTIN T.

314

Au revers, suite du texte sur six autres lignes : ~ ( Œ Œi{:> OOVÀ,

rxe

~arrtÀtKc{)

!3EŒTTj-ropt Kai Kovpérropt -r&v [?>acrtÀtK&v ÈpyoBocrkvv.

s. (première moitié).

Au revers, suite du texte sur quatre lignes dont les deux dernières sont fortement oblitérées : KAI€ nANWTO . E. roa r~c.vpyiov

640.

Kal ÈTI6:vw T0-

Le curateur, Pierre

[0] i[p]yoo(orriov) (\rrrérrov ; > Kat bré:vw TOÙ Epyoôocriov.

653(654.- L'éditeur lit le titre KaTméxvw, ce qui a suggéré à G. MILLET la combinaison Kcrrméxvw TOÙ lpyooocriov. Cf. Byzantion 1, 1924, p. 606; voir aussi Ibidem 5, 1930, p. 620; AHRWEILER, Recherches, p. 64. En fait, point n'est besoin de corriger le titre en KCITETI6:vw, la forme inâvw étant dûment attestée dans l'expression déjà citée de THÉOPHANE (de Boor, p. 29717 ) : Enéxvw âp~a~ÉVTov. L'état du plomb nettement gravé au sommet du revers n'autorise pas d'autre lecture. D'autre part, tout concorde (espace à remplir, nature et place des éléments subsistants) pour cautionner la correction faite par G. Millet. Sept ans plus tôt (cf. ci-après le n. 643), le même Georges dirigeait la manufacture de la soie. Il avait succédé à Thomas qu'il devait remplacer à la direction générale des manufactures impériales. - A propos de ce sceau, voir le commentaire de ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 198 [W. Seibt].

DO. Coll. Shaw, n. 1147; IFEB, n. 466. Champ légèrement décentré sur la droite; ligne de canal gonflée au revers; légère oblitération sur le côté droit. D. : 24 mm.

Éd. : ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 3164 (reproduit). Au droit, monogramme marial cruciforme cantonné par le tétrasyllabe: TW-CW-ào-AW Œi{:> OOVÀtp.

= 8EOTOKE flo1'J6El Ti{:>

Au revers, légende sur quatre lignes +n€TPW R'CIA€NT. KlSPAT, TW. €Pr. a,

+fTÉTpcp

13 ( acr!À!Ki{:>) ŒlÀEVT[ (~apftp )] ((Kai)) KovpéxT(opl) Tw[v] (fl(arr!ÀlKWv)) ipy[o]o(ocrfwv)

+fTÉTpcp flarrJÀ!Ki{:> ŒlÀEVTlapicp Kal KovpéxTwpl Twv ipyooorrfwv.

IXe s . - Voir ci-après (n. 645) le sceau du diacre Pierre archonte de la soie qui, pour les raisons indiquées, me sen1ble différent du signataire de ce sceau. -Voir aussi ZAcosVEGLERY, Seals, n. 2301, 2309A [P. Gautier].

328

CORPVS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN 1',

LE CURATEUR DES ATELIERS

2

329

pourrait bien avoir appartenu à l'un des deux fonctionnaires ici signalés. Cf. PANCENKO, Katalog, n. 402 (photo, pl. XIV, n. 2).- ZAcos-VEGLERY proposent comme date : 687/688 [P. Gautier].

641.

Le curateur, Michel DO. 58.106, n. 1700. Champ décentré vers le sommet au revers, dont la ligne de canal est fissurée; entailles sur le bord. D. : 2:1 mm (total). Inédit. Planche 24.

Au droit, croix à deux traverses élevée sur trois degrés. A la circonférence, formule d'invocation entre deux cercles concentriques : KvplE ~oij6Et [Té;\ cr]0 5o0i\Cjl.

Au

l'Cuers,

légende sur cinq lignes :

+ Mt[xaJi]i\ (npo.no)[cr]nae(a)p(i'l' Kai) Kovpénop(t) Twv N acrti\tKwv) lpyo5w[cr]Tjw(v)

+M! .. HAA'. nA0 P'SKISPATOP TWNR'EPr O.ll.W.HW'

+ Mtxal]i\ npwTo) XP(VŒO )ET(EÀ(eia>)>

+8EOO (W)pep KOV(;OVKÀ( E)lŒl'{' Kat ~aO'tÀlKéi\ KOVpéxTopt Tfj) 6Eia) XPVO'O{E}TEÀE{a),

xre s.

(début).

Au revers, légende sur cinq lignes : K(vpt)E ~(ol\)6(et) (M)tXmlÀ

f€f,

0, IXAHA CTPHTI lS Kai xapTDVÀapiCf> TOV /3aO"!ÀlKOV /3Ecr-r1apiov.

VIII• s. -

Ce sceau et les sceaux précédents appartinrent de toute évidence au même

haut fonctionnaire.

VIII• s. (première moitié).- Cet André doit être distinct de son homonyme le primicier qui, au printemps de 919, fut envoyé porter un message impérial à Léon Sklèros alors en dissidence. Cf. THEOPH. CoNT. : Bonn, p. 39415 · 16. 691.

Le chartulaire, Lizix 689.

DO. Coll. Shaw, n. 975 (E); DO. 58.106, n. 1531 (C) et 5288 (B); Athènes. Musée, n. 591 y (D); Fogg AM, n. 2133 (A). Cinq exemplaires de matrices différentes, mais de légende identique; gravement brisés et mutilés au sommet et sur le côté avec une profonde échancrure aux orifices du canal. D. : 28-30 mm. Éd. : KoNSTANTOPOULOS, 1\folybdoboulla, n. 591 y; ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 1093 (reproduit). Planche 26.

Le chartulaire, André Fogg AM, n. 890. Flan épais et pesant; bord de gauche renflé; pressé et partiellement oblitéré sur le côté droit du revers. D.: 30 mm (total) et 22-23 (champ). Éd. : ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 1409 b (reproduit).

Au droit, légende sur cinq ou six lignes : A

Au droit, au milieu du champ, monogramme marial cruciforme (type V). A la circonférence, entre deux cercles concentriques de feuillage, partant du sommet, l'inscription : +TWLI.OVAWC. AN. P€A = +Té;"> ooVÀCf> a[ov] 'Av[o]pÉq:.

Au revers, sur six lignes, suite du texte : +VnA TWSXAP TOVAAPI TOVBA.f IKOV .. TIA ..

+ùrré:(Ka\) xapTOVÀapt(Cf') TOV /3aa(lÀ)lKOV [/3w]T!a[p(iov)J

,,

AIZ IKAKOVB. KOV/\APJ. T .. BA ... KWNKO ...

"TCf'

+8EOTOKE /3o1\6E1 Té;"> OOVÀCf> O"OV ,AvopÉq: ùrréxTCf> Kai xapTOVÀapiCf> TOV /3aO"lÀlKOV /3EO""Tlapiov.

VIII• s.- Même signataire que sur le sceau précédent.

B ... IZ . .. OVBI ... APIOV ... BACIA . WNKOIT ON

c

D

E

TOVAAPI TWNBACI. .. WNKO

... KOVB. KOV/\APIIS TWNBACI/\ . KWNKOIT WNWN

APJO. TWN BACIAIKWN KOITONIT

A [+lAis!Ka Kov(;[l]KOVÀapi[OVj T[&iv] ~a[ D"lÀ]( 1)KWV KD[ l"TWVWV]

ws

Au tevers, suite du texte de 111ên1c +KA . XAPTIS .. PIOVTO .. ACIAIK . B€CTIA

. +K. IXA AAP VBAC ISB(C IlS+

APIOVTO BACI/\IK B€CTIAP

IXAP ... AAPIOVT. VBACI/\1. ISB€CTIA PlO V

AAPIOV. VBACIAI. OVB€CTI APIOV

+Ka[l] xap-rov[1\a]piov TO[v /3]aCY1ÀlK[ov] /3EO""Tla(piov)

+J\f:~tKa KOVbtKOVÀ.apiov Tci>V ~aŒlÀtKéDV KOlTd:JVWV Kai xapTOVÀap{ov T00 j3œ:nÀ1KOÜ" !3ecr·napfov.

358

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

2

VIIIe s. (première moitié).- Le nom du signataire ne peut être donné comme certain. A est seul à en avoir conservé les principaux éléments :AlZI KA, ce qui, la légende étant au génitif, laisserait supposer un non1 terminé en -lizikas. L'on songe aussitôt à Lizix, compte tenu d'un désaccord casuel possible. Dans la première moitié du ge s. vivait en effet au palais un haut fonctionnaire de cc nom. Chef du secrétariat du souverain en qualité de protoasécrétis (cf. GÉNÉSIOS: Lesmueller-Werner et Thurn,.p. 60 84 • 85 ; THEOPH. CONT.: p. 161 20 ; SKYLITZÈS : Thurn, p. 89 38 ) ct animateur d'un clan d'iconoclastes qui bénéficia d'une certaine indulgence lors du revirement de 843 (cf. J. GoUILLARD, Deux figures mal connues du second iconoclasme : I. Le protasécrétis Li( é)zix ou Zélix, Byzantion 31, 1961, p. 371-387),

Lizix a bien pu dans un premier temps gérer le vestiarion impérial qui, dans ce cas, puisqu'il eût été en même temps archichambellan, devrait plutôt être le vestiarium personnel du

monarque. Mais, l'identité de personnage avec celui de notre sceau étant loin d'être certaine, je classe cette bulle dans ce dossier.

LE CHARTULAIRE DU VESTIARION

359

Au revers, légende sur cinq lignes : 8wcp[v]flé:KTC{> !3( a Ka\ xapTOVÀapi'{> TOV i3E Ka\) xapTOVÀ(apt'{>) TOV [3(aa\ÀlKOV) [3EO"Ttapiov

AAWnPI .. .. SXAPT'T . B€CT

VIIIe;Ixe s.

Vatican, n. 84; Varsovie. Musée, n. 40; ANS. Copies métalliques. Rogné au sommet et sur les côtés; entaillé à l'avers sur le bord inférieur de gauche; renflé et partiellement relevé à la partie inférieure. D. : 30 mm. Éd. : LAURENT, Médaillier, p. 74, n. 84; SzEMIOTH-WASILEWSKI, Sceaux, p. 29, n. 40; ZAcosVEGLEl\Y, Seals, n. 2282 (reproduit).

Au droit, monogramme marial cruciforme (type V) cantonné par le tétrasyllabe habituel : 8wToKE [3or\6E1 Té;) o-0 6ovÀC{J. Au revers, légende sur quatre lignes : [ +Tia]v6lpl'i' TiaTplK(t'{>) (Ka\) xapT(ovÀapi'{>) TOV

.•• N01P

IWnATPIK SXAPT, TIS RE CT'

~w-r(1apiov)

IX• s. (première moitié).

693. 695.

Le chartu1aire, Théophylacte Le chartulaire, Théodose DO. 55.1, n. 1265. Rogné au sommet et sur les côtés; insuffisamment gravé et partiellement oblitéré sur le côté aux deux faces. D. : 27 mm. Éd. : ZAcos-VEGLERY, Seals, n. 2544 (reproduit).

Au droit, monogramme marial cruciforme (type V) cantonné par le tétrasyllabe habituel ; 8EOTOKE [3or\6El.

Haithabu (Sleswig-Holstein), Musée. Rogné à la partie supérieure; part.iellement oblitéré; champ bordé par un cercle de feuillage; sur les deux faces, un signe rectangulaire, barré d'une ligne transversale, qui doit être une contremarque. D. : 30 mm (total). Éd. : EBERSOLT, Sceaux, n. 467 (incomplet). Planche 26.

Au dr_oit, monogramme marial cruciforme (type V) cantonné par le tétrasyllabe W-CW-~~-AW

= 8E[o]T[6K]E [3[o]r\6El [T]0 o-0 6ovÀC{J.

360

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

2

Au revers, légende, en grandes et belles lettres, sur quatre lignes : +0€0à CIWnATPIK .. CnA0'SXAP ..

~€CT~P

+8w6(o)Œfcp 'TTCITplK(fcp) (l3( OO'lÀtK cré;> 6ovi\cp.

~EO"Tl-

[ap(ov]

Le primicier, Marianos

Fogg AM, n. 318, 319. Deux exemplaires en deux états différents, l'un bien centré mais abîmé par des entailles et deux trous, l'autre en meilleures conditions mais décentré. D. : 25 mm. Inédit. Planche 26.

p(icp Kai) rrpt~~[l]­ KTlP(icp) -roii

XIe s.

372

CORPUS DES SCEAUX DE L'EMPIRE BYZANTIN T.

2

373

LE NOTAIRE DU VESTIARION

Au droit, monogramme marial cruciforme (type V) cantonné par le nom du propriétaire : BA-Cl-. €1-W = 8EOTOKE ~oi]6Et Bo:ŒtÀEi'i'. Au revers, légende sur six lignes : .. !!0- .. APXWN-. NOTAPIW-+ISBACIAI- .ISB€CTI4. -

LE LOGARIASTE

. PliS+

Le logariaste Ce nom de fonctionnaire ne figure pas sur la liste de Philothée. Au ll e s. chaque bureau avait son logariaste, contrôleur des finances et trésorier-payeur. Nous l'avons déjà rencontré en divers services. Cf. supra les n. 229, 400; voir aussi cc qui est dit p. 431 à propos du grand logariaste; mention du sceau présenté ci-après par GurLLAND, Logariaste, p. 102.

=

+[a]'rro [irr]ô:pxwv [(Ko:J)] VOTO:pÎ TOV

vrrre

~O:!J!Àl[K]ov ~E!JT![o:]piov+

s. (première moitié).

720.

Le notaire, Nicéphore 718. DO. 58.106, 11. :3562. Rogné aux deux extrémités et sur Lout le pourtour de gauche; champ pressé, étiré et oblitéré sur le bord de droite. D. : 24 et 21 mm (total). Inédit. Planche 27.

Le logariaste, Jean Athènes. Musée, n. 400 a. Non décrit, non reproduit. Éd. : KoNSTANTOPOULos, Molybdoboulla, p. 324, n. 400 a. Planche 27.

Au droit, légende sur quatre lignes : K€ROH-, €1TWCW-AOVAWIW-ANNH ~of][6]El

Au droit, croix à deux traverses Inontée sur trois degrés. A la circonférence, partant =

K(vpt)E

Ti(> O'i(> ÔOVÀ'i' 'lwÔ:VV1J.

Au revers, suite du texte sur cinq lignes : KPITH-KAIAOrA-PIACTHTOV-R€CT, AP, KptTiJ Kal t.oyapta!JTij TOV ~E!JT(t)ap(iov).

=

du bas à gauche, formule d'invocation: K(vpt)E ~oi]6Et Ti(>

"0

ôovÀ'i'.

Au revers, légende sur· quatre lignes +NlKt:!- .. WR'Ç~A0- .. NOT'TIS-, +N!K!l[) O''ITa[6(o:pÎ'i' Kai)] voT(apÎ) TOV [~]E!JT!(apiov).

~CTI' =

+NtK!l O'i(> ÔOVÀ'i' 'JwÔ:VV1J KplTij KC 6ovÀ(C{)).

722. Le notaire, Christophore DO. Coll. Shaw, n. 747. Gravement mutilé au sommet et à l'orifice inférieur du canal; bord inférieur légèrement renflé. D. :26mm. Inédit.

Au revers, légende, précédée et suivie de quatre points disposés horizontalement, sur cinq lignes : ... +CTARP-AK'B'A'Cn-A0AP'SB'N-OTAP'TlSR-€CTIAP' = . . . LTa(;pcxt ;rpu>TO )O"TiaBap(i({' Kai) ~( aO"tÀtK(6p({') [~( aO"tÀtKi;'> )] O"TiaB(apt({' Kai) ~( aO"tÀtK0) VOTapi({' TOU ~EO"Ttapiov.

IX•jX• s. - Le dernier mot de la légende est abrégé différemment en B, soit R€CT', le signe d'abréviation ressen1blant toutefois à un 1 incliné nettement marqué sur l'autre exemplaire.

724, Le notaire, Stavrakios DO. 58.106, n. 2906. Belle pièce régulièrement découpée et très nettement gravée; légèremenL pressée sur le bord de gauche. O. : 22 mm. Inédit. Planche 27.

Le notaire, Jean Fogg AM, n. 1319. Bord de gauche pressé; champ décenlré au revers sur la gauche; ligne de canal bombée; entailles ct éraflures. D. : 19 mm. Inédit. Planche 27.

A11 droit, saint Jean Chrysostome, de face, en buste, faisant de la main droite le geste d'allocution, et tenant en main gauche un livre au plat richement décoré. Épigraphe : 0-IW-0 à gauche, et,-, -T, -~à droite~ '0 é\(ytos) 'lw(âvv!)s) [6 Xp(vŒo)Œ]T(o)~os. Au revets, légende sur sept lignes : KER, 0, -WAcnAe, -niT:f rKAA-KPHT, , NOAPl, TlSR€-TIAP, TW- .. ,. T, = K(vpt)E ~(o~)B(Et) ('l)w(6:vv1) ;rpwTo)ŒrraB(api({') (i);ri Tou xp(vŒoTpt)KÀ(ivov) â(ŒT))Kpf\T(ts) (wi) voTapi({' TOU ~EO"Ttapiov T0 .... T(1J).

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