L'Année épigraphique 2022/1 (année 2019) L'Année épigraphique 2022/1 (année 2019) — Notices 91 à 309 — Rome 9782130829522, 213082952X


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L'Année épigraphique 2022/1 (année 2019) 
L'Année épigraphique 2022/1 (année 2019) — Notices 91 à 309 — Rome
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Notices 91 à 309

Rome Dans L'Année épigraphique 2022/1 (année 2019), pages 87 à 147 Éditions Presses Universitaires de France ISSN 0066-2348 ISBN 9782130829522 DOI 10.3917/aep.2019.0087

Article disponible en ligne à l’adresse https://www.cairn.info/revue-annee-epigraphique-2022-1-page-87.htm

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ROME Généralités 91) La continuation des ICUR, n. s. H. S , Arctos, 53, 2019, p. 216-218, revient sur l’utilité qu’il y aurait à poursuivre l’édition des Inscriptiones Christianae Urbis Romae, dans lesquelles trois catégories d’inscriptions manquent encore : les intramurana, les inscriptions sur verre issues des catacombes romaines et les inscriptions que l’on a de bonnes raisons de considérer comme fausses ou suspectes (voir H. S , Arctos, 34, 2000, p. 180-181). Parmi les intramurana, les inscriptions suivantes, dont l’a. donne quelques éléments de commentaire utiles, sont particulièrement importantes et mériteraient d’être traitées : ILCV, 315 b (épitaphe d’une Porfirius, c(larissima) f(emina), voir PLRE, II, p. 900, à dater cependant, selon l’a., des IVe / Ve s. p. C.) ; 1273 ; 2188 ; 2941 ; 3018 ; 3403 ; 3463 ; 3844 (probablement du VIe, voire du VIIe s. p. C.) ; 3891 ; 4325 ; 4342 (qu’il n’y a pas lieu de considérer comme un faux moderne) ; 4766 ; 4788. Les inscriptions ILCV, 3855 et 3856 sont probablement médiévales et il n’y a donc pas lieu de les reprendre dans les ICUR. [Le tome XI des ICUR, n. s., est en préparation. MYP] 92) Les gammadiae dans les catacombes chrétiennes de Rome. C. C , Le c.d. gammadiae nelle catacombe cristiane di Roma. Censimento, confronti ed ipotesi interpretative, Oxford, 2019 (BAR International Series, 2947), donne une étude approfondie sur les éléments de décoration appelés traditionnellement gammadiae, c’est-à-dire des signes souvent en forme de lettres – I, H, Γ (d’où la désignation générique de ces signes), L, Z pour les principaux : voir les tableaux p. 148-157 –, ornant le bord du vêtement de personnages figurés, ici sur le matériel (fresques, mosaïques, pierres inscrites, verres à fond doré) présent dans les catacombes et hypogées chrétiens de Rome. De tels signes sont

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attestés en contexte non chrétien, juif ou païen, dès le Ier s. p. C. L’enquête se fonde sur une base de données, la plus exhaustive possible, dont les fiches au nombre de 209 sont publiées en annexe, p. 160-228. L’a. en conclut que, sauf exception, seuls les vêtements du Christ, des apôtres, des martyr(e)s et des saint(e)s sont pourvus d’une telle ornementation ; elle interprète une telle distribution, qui exclut les simples défunts, comme témoignant pour un usage honorifique des gammadiae, et en rejette toute exégèse en terme de système symbolique. Par ailleurs elle examine la distribution topographique de ces signes entre catacombes et au sein d’une même catacombe (voir les plans, p. 103-122, et les histogrammes, p. 229-235) ; elle constate que cette distribution est très inégale et peut-être liée à des pratiques d’atelier. [L’a. donne un résumé de son livre dans RAC, 95, 2019, p. 231-280.] 93) Cippus ou terminus ? G. L. G , dans I confini di Roma. Atti del convegno internazionale (Università degli Studi di Ferrara, 31 maggio - 2 giugno 2018), R. D éd., Pise, 2019, p. 175-179. L’a. s’intéresse à la terminologie des pierres servant à délimiter les espaces publics. Le terme cippus est utilisé pour désigner le support d’inscriptions de types variés – textes funéraires, délimitation –, tandis que terminus s’applique à des artefacts dont la fonction est de circonscrire un espace. L’a. prend pour exemple la ville de Rome et passe en revue l’aspect, le formulaire des termini pomerii, riparum Tiberis, aquaeductuum, inter priuatum et publicum. 94) Les apports de la collection épigraphique de Detlef Heikamp conservée à la Biblioteca Hertziana de Rome. C. L , dans Epigrafia tra erudizione antiquaria e scienze storica (supra n° 25), p. 149-164. Sont reproduites ci-dessous seulement quelques remarques de l’a. concernant cette riche collection pleine de nouveautés. P. 154 ; photo. Fragment de calendrier qui fournit pour le 15 mars la mention Annae Perenn(ae) | ad miliar(ium) tertium s(acrum). Cette distance semble plus conforme, par rapport au miliarium aureum du Forum romain, à celle donnée par les Fasti Vaticani, uia Flaminia ad lapidem prim(um). Le bois sacré de la déesse se trouvait Piazza Euclide. P. 155-156. Fragment des Commentarii fratrum Arualium pour les premiers mois de 67 p. C. Il mentionne une conjuration : in Capito(lio) ob supplicatio[nes a senatu decretas | post nefar(iorum) con]silia detecta, peut-être celle que mentionne Dion Cassius (63, 10, 1-2) et fait connaître un nouveau consul suffect pour 67 p. C. A. Vett[---]. P. 157. Une dédicace bilingue (en grec et latin) de 166 p. C. à la Salus et à la Victoria Armen(iaca) et Parthic(a) de Marc Aurèle et Lucius Verus

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atteste pour la première fois par l’épigraphie le dies imperii des deux empereurs, le 7 mars. Une dédicace rappelle qu’une femme [--- t]hronum columnis et marmoribus | [exornatos su]a pecunia fecit et dedicauit. P. 158. L’épitaphe du prétorien C. Rufellius C. f. Ouf(entina) Serenus confirme par l’épigraphie l’existence du grade d’optio speculatorum dans ce corps. Parmi les métiers, noter la présence d’une balneatrix. Plusieurs noms sont des hapax ou très rares, tels le cognomen Alciphron ou le gentilice Teiturnius. P. 159. Les carmina epigraphica sont au nombre de dix, sept en latin et trois en grec. 95) Les juifs à Rome. S. R , dans Roman Imperial Cities (supra n° 41), p. 437-467, plans de Rome, examine la population juive de Rome depuis la fin de la République jusqu’à la veille des invasions barbares, à l’aide de sources variées, littéraires, archéologiques et épigraphiques (le corpus de D. Noy, publié en 1995). Sous la République, les juifs vivaient probablement dans le quartier de Subure et, à partir de l’époque d’Auguste, principalement dans la région XIV, le Transtiberinum ; à la fin de l’Antiquité, des communautés juives se trouvaient aussi au sud (Regio I) et à l’est (Regio VI) de la Ville : souvent dans les mêmes zones que les chrétiens, concentrés autour de tituli. Les juifs n’ont jamais été nombreux à Rome.

Inscriptions nouvelles ou révisées 96) = CIL, VI, 17267 = 33828. Confirmation de lecture. Selon H. S , Arctos, 53, 2019, p. 215-216, la photo de Supplementa Italica. Imagines, Roma, 5, 5322 confirme, à la l. 3, la lecture de CIL, VI, 17267 = 33288 donnée par Mommsen. Au début de la même l. il faut sans doute lire p(rimi)p(ilarius) act(or). 97) = CIL, VI, 28210 = CIL, XI, 101*, 164 = EDR, 151968. Bologne, Museo Civico Archeologico. W. E , ZPE, 212, 2019, p. 257-258, revient sur cette inscription [qu’il présente comme inédite, mais voir EDR]. Il en donne l’édition suivante : D(is) [M(anibus)]. ‖ Valeriae | Hermocratiae, | q(uae) u(ixit) a(nnos) III, m(enses) V, d(ies) XII. ‖ [Valerio ou Valeriae | ---, | q(ui) ou q(uae) u(ixit) a(nnos) -, m(enses) -, d(ies) -.] ‖5 Hermes [et Sabbatis], | pare[ntes].

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Les textes des l. 2-5, répartis en deux colonnes, concernent deux défunts différents. Celui des l. 1 et 5-6 est commun. Le texte de la partie g. de l’inscription correspond presque exactement à celui de CIL, VI, 28209 = CIL, XI, 101*, 164, lequel permet ici de restituer le nom de la mère, Sabbatis. Les deux petits défunts devaient avoir chacun leur épitaphe propre en plus de cette épitaphe commune, laquelle devait figurer sur la façade du monument familial. 98) = CIL, VI, 29896 = CLE, 1175. La chienne Margarita. R. M , ZPE, 210, 2019, p. 91-103, revient sur l’épitaphe métrique de cet animal de compagnie, rédigée à la 1re personne. Il montre de quelle manière le savoir de Margarita, dite docta, est mis en évidence et relève, dans une étude intertextuelle très détaillée, des correspondances qui ne peuvent pas être dues au hasard entre ce texte et divers passages de la poésie latine, notamment Catulle (2), Virgile (voir Donat, Vita Verg., 35), Properce (1, 1, 9-16 ; 2, 13, 11), Tibulle (3, 4, 30), Ovide (Amores, 3, 2, 42) et Martial (Épigr., 1, 109). L’emplacement d’origine de la sépulture de Margarita n’est pas connu, mais l’a. pense qu’il s’agissait d’une propriété privée. 99) = CIL, VI, 31978 = 41406 = ILCV, 199 A [= EDR, 093629]. Palatin. Bord de labrum de type VII en marbre pavonazzetto, brisé sur trois côtés : 88 × 44 × 8 cm. Lettres : 3 à 5 cm (EDR, A. F ). Croix latine à l’initiale. Abréviations des titres et fonctions surlignées. Cryptoportique de la Domus Tiberiana. L. S , dans Studi in memoria di Fabiola Ardizzone, 1 (supra n° 19), p. 197-217 ; photo, fac-sim. Fl(auius) Arbazac(ius) u(ir) i(nlustris) com(es) et pa[t(ricius) ---]. L’inscription a été gravée plusieurs siècles après la réalisation de l’artefact assignable aux Ier - IIe s. p. C. (A. A , Labra di età romana in marmi bianchi e colorati, Rome, 2005, p. 260, n° L. 63). L’a. n’écarte pas la possibilité que le dédicant (PLRE, II, Arbazacius 2, p. 127-128) puisse être identifié à PLRE, II, Arbazacius 1. Elle passe en revue l’épigraphie sur labrum et montre qu’il s’agit le plus souvent d’offrandes religieuses. Elle met en parallèle cette inscription avec un autre texte inscrit sur un labrum en porphyre conservé aujourd’hui au Palazzo Vecchio à Florence et provenant probablement de la Villa Médicis à Rome (A. A , op. cit., p. 179-182, n° L. 7), qui porte après un chrisme une inscription qu’elle propose de lire : Ὠρίων ὅς διάκ﹙ονος﹚ ἐπλήρ﹙ωσε﹚ [la lecture alternative Ὠρίων ὅσ﹙ιος﹚ διάκ﹙ονος﹚ est très probablement à écarter, car l’adjectif ne s’applique pas à un diacre. Dans la première hypothèse ος pour ὡς.]. Elle fait l’hypothèse que le labrum du Palatin

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provient du palais impérial et a été réutilisé sur place comme offrande dans l’église S. Cesareo. Date : Ve s. p. C. 100) = CIL, VI, 32522. La définition des laterculi praetorianorum. D. R , ZPE, 209, 2019, p. 270-272, photo, s’interroge sur la pertinence d’une définition exclusive des laterculi praetorianorum en tant que « registres (ou liste) de soldats ayant reçu leur congé ». Il s’agit d’une acception moderne, due aux premiers éditeurs du CIL, fondée sur l’usage, dans l’Antiquité tardive, d’un terme qui ne se référait pas uniquement à des vétérans. L’a. constate qu’aucune des inscriptions de Rome que l’on qualifie habituellement de laterculi et qui portent les noms de prétoriens ou d’urbaniciani ne mentionne explicitement le fait qu’il s’agisse de soldats ayant obtenu leur congé. En réalité, le formulaire de ces inscriptions reproduit celui des rôles rédigés par l’administration militaire. En proposant une analyse détaillée de l’inscription CIL, VI, 32522, l’a. identifie notamment le prétorien [L. ?] Titius L. f. Pap. Verus, mentionné sur ce laterculus, au C. Titius C. f. Verus dont le nom figure sur une épitaphe encore inédite de Carnuntum, mort au cours des guerres danubiennes de Marc Aurèle, après 18 ans de service, sans avoir jamais été vétéran. De même, C. Sueto C. f. Car. (sic) Marcellinus, enrôlé en 154 comme l’indique le laterculus de Rome, est mentionné sur une épitaphe de Pisaurum (CIL, XI, 6350), où l’on apprend qu’il est mort après seulement 6 ans et 8 mois de service. Les noms qui figurent sur le laterculus CIL, VI, 32522, que l’on peut dater entre 157 et 160/161, sont donc ceux de soldats en service actif et non de vétérans ayant obtenu leur congé. En raison de cette datation, les soldats mentionnés sur le fragment « d » de ce laterculus n’appartiennent pas nécessairement aux cohortes urbaines. 101) = CIL, VI, 40518. Nouvelle restitution. W. E , AA, 2019, 2, p. 195-205. [Imp(erator) Caes(ar) diui Traiani Par|thici fil(ius) diui Neruae nep(os) | Traianus H]adri[anus Aug(ustus), | pontif(ex) max(imus), t]ribu[n(icia) potest(ate) ©, |5 co(n)s(ul) III, p(ater) p(atriae),] pr[oco(n)s(ul) fecit ou restituit ?]. L. 5 : peut-être aussi [co(n)s(ul) III,] pr[oco(n)s(ul) fecit], sans mention du titre de pater patriae, si l’inscription devait être datée entre le milieu de 121 et l’été 125 p. C. Si ce dernier titre était mentionné, il devait en tout cas figurer, comme toujours pour cet empereur, avant celui de proconsul, et non après.

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L’a. propose cette restitution car il constate que le titre de proconsul, que les empereurs n’assumaient que lorsqu’ils se trouvaient sur le sol provincial (sur ce point, voir aussi supra n° 34), ne peut pas avoir figuré dans une inscription postérieure à l’hiver 132/133 p. C., date du retour définitif d’Hadrien à Rome. Par une argumentation complexe qu’il n’est pas possible de résumer ici en détail, il conteste le lien supposé par M. F , BCAR, 115, 2014, p. 125-148, entre cette inscription et deux reliefs que cet a. associe à un arc monumental qui aurait été érigé en l’honneur d’Hadrien à l’occasion de la répression définitive de la révolte de Bar Kokhba en 136 p. C. Cette inscription devait être de très grandes dimensions (env. 1,6 × 5,5 à 6 m) et mentionner la construction ou la restauration d’un monument important, ordonnée et financée par Hadrien alors que celui-ci se trouvait encore hors d’Italie, soit entre 121 et 125 ou entre l’automne 128 et mars 133 p. C. Le fait que l’inscription ait été gravée dans ces conditions interdit de penser que celle-ci ait figuré, avec une titulature au datif, sur un monument destiné à honorer cet empereur à l’occasion de son aduentus à Rome. Date : voir ci-dessus. 102) = CIL, VI, 40689. Catacombes de Saint-Sébastien. Une inscription « fantôme ». W. A , ZPE, 210, 2019, p. 190-193, revient sur cette inscription, présentée dans la base de données EDCS avec le texte Gordianus, Pupienus, Balbinus, et souvent évoquée pour dater, par terminus post quem, la Triclia, laquelle se trouve au-dessus du mausolée où cette inscription aurait été lue. Or l’a. montre qu’il s’agit d’un texte « fantôme », découlant de l’interprétation abusive d’épitaphes latines en caractères grecs qui figurent sur trois plaques de loculi visibles dans le mausolée Y, effectivement situé sous la Triclia : ILCV, 3995 a (Ποπηνίῳ | Βαλβείνῳ | Ἰννοκεντι|ώρομ), 3995 b (Γορδιανῷ | Ἰννοκεντι|ώρομ) et 3995 c (δώβους Γο|ρδιάνις Ἰν[νοκεντι|ώρομ]), voir F. F -G , Inschriften und ‛Selbstdarstelllung’ in stadtrömischen Grabbauten, Rome, 2003, nos 146-148. En dépit de la présence dans le même mausolée d’un graffite potentiellement chrétien (ICUR, n. s., V, 12889 : ΙΤΧΘΥΣ), l’existence à cet emplacement d’un usage funéraire chrétien qui y précéderait l’établissement de la Triclia n’est pas assurée. Ces défunts, caractérisés comme Innocentii, peut-être un signum, ne seraient pas nécessairement chrétiens. L’analogie de ces noms avec ceux des empereurs de 238 p. C. reste à expliquer. 103) = AE, 1994, 146 b. Correction d’une restitution. W. A , ZPE, 210, 2019, p. 188-189, conteste la restitution communément admise [©] pre[sbyter] | tit[ulum posuit ?] et propose de

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lire [©] pre[sbyter] | tit[uli ©]. La formule titulum posuit serait plutôt caractéristique du Haut-Empire. Il s’agirait ici d’un prêtre responsable de l’une des églises titulaires de Rome. 104) Transtévère. Les inscriptions chrétiennes du lapidaire de S. Maria in Trastevere. F. A. P , VetChr, 56, 2019, p. 157-175, réexamine les textes incertae originis encastrés dans le fond du portique de S. Maria in Trastevere (ICUR, n. s., I, 528-710) et propose une révision des lectures d’un certain nombre d’entre eux. Seules les corrections majeures sont ici reprises. Les inscriptions suivantes ne sont pas perdues mais encastrées dans le portique. P. 162, n° 10 ; photo : ICUR, n. s., I, 636 = ILCV, 2521 adn. = EDB, 28523. P. 163, n° 13 ; photo : ICUR, n. s., I, 643 = ILCV, 4040 F = EDB, 28852. P. 164, n° 15 ; photo : ICUR, n. s., I, 649 = ILCV, 2493 adn. = EDB, 28859. P. 170, n° 28 ; photo : ICUR, n. s., II, 4627 = EDB, 18045. P. 170, n° 29 ; photo : ICUR, n. s., III, 8772 = EDB, 21008. Elle est brisée en deux fragments exposés séparément. P. 171, n° 30 ; photo : ICUR, n. s., IV, 12500 = EDB, 4185. P. 172-173, n° 34 ; photo : ICUR, n. s., VIII, 22532 = EDB, 37170. Elle est brisée en deux fragments exposés séparément. P. 169-170, n° 27 ; photo : ICUR, n. s., I, 1368 = EDB, 30734. L’original est encastré dans le portique tandis qu’au Museo del Collegio Teutonico au Vatican ne se trouve qu’une copie. P. 173-174, n° 36 ; photo : ICUR, n. s., VIII, 23064 = EDB, 34547 = CIL, VI, 33721. L’inscription opisthographe – l’autre face porte ICUR, n. s., VIII, 23065 – n’est pas perdue mais les deux faces sont encastrées séparément dans le portique. 105) = ICUR, n. s., I, 575 = EDB, 28594. P. 160-161, n° 6 ; photo. Plaque en marbre brisée à g. : 25,5 × 60 × ? cm. Lettres : 3 à 5 cm. D(is) M(anibus). | Platoriae Faustine | coiuci benemerenti | Patricius in pace.

[L. 2 : Faustine pour Faustinae ; l. 3 : coiuci pour coniugi.] Le texte complet est restitué d’après une copie conservée au Museo Civico de Catane (I.Mus. Catania, p. 386, n° 513) : le texte souligné est celui qui manque dans l’original romain. Date : 1re moitié du IVe s. p. C.

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106) = ICUR, n. s., I, 638 = EDB, 28847. P. 162-163, n° 11 ; photo. Plaque en marbre : 29 × 59 × ? cm. Lettres : 5 cm. L. 1 : hedera en début et fin de ligne. Theoctes|tus Betitiae cn(iugi) | benemerenti. Date : IVe s. p. C. 107) = Epigrammata Damasiana, 28 [= ICUR, n. s., VI, 16961 = EDB, 2410]. Découverte d’un nouveau fragment. R. P , RAC, 95, 2019, p. 107-111, photo, publie un nouveau petit fragment de cette inscription (15 × 12,2 × 2,5 cm) – au total quatre lettres incomplètes, ici en gras, disposées sur deux lignes en écriture philocalienne et appartenant respectivement aux mots retulit (l. 2) et carnificem (l. 3) – trouvé dans des remblais du XVIe s., lors de fouilles, en 2011-2012, au monastère des Quatre Saints Couronnés sur le Caelius. 108) = ICUR, n. s., VII, 17644. Plaque en marbre, brisée à g. : 72 × 83 × ? cm. Lettres : ca 8 cm. Cloître de la Basilique St-Laurent-hors-lesMurs. M. A , ZPE, 210, 2019, p. 249-250, revient sur cette inscription et conteste la lecture proposée, à la l. 2, par les ICUR : [sagit]tarius gentilis. En lieu et place il propose de restituer [scu]tarius et d’y voir un membre des scholae gentilium, bien attestées à Rome au IVe s. p. C. Bien que les scutarii ne figurent pas parmi les scholares gentiles répertoriés par la Notitia Dignitatum (Or., XI, 4-10), Ammien Marcellin (20, 2, 5) recourt au terme gentiles scutarii pour désigner des membres des scholae gentilium ; et Cassiodore (Hist. eccl. trip., 6, 34) qualifie de scutarii principis deux martyrs du IVe s. p. C. qui faisaient partie des κανδιδᾶτοι issus des scholae gentilium (voir Malalas, Chron., 13, 9 Thurn). 109) = ICUR, n. s., VIII, 21095. Le nom Hodius. H. S , Arctos, 53, 2019, p. 216, revient sur ce nom, correspondant au grec Ὅδιος, rarement attesté (IG, XII, 8, 240, à Samothrace, et Jamblique, De Vita Pythagorae, 267, à Chalcédoine). Il émet des doutes sur la pertinence de cette lecture mais laisse la question ouverte. S’agit-il vraiment d’un gentilice ? 110) = IGUR, III, 1155 = IG, XIV, 1389, II. Confirmation d’une lecture. L. R , ZPE, 209, 2019, p. 71-73, revient sur la lecture du v. 87 de cette inscription, publiée pour la première fois par I. Casaubon en 1607 : πλὴν ὅ κεν αἵματος ἦισι καὶ ἐκ γένος ἑσσαμένο`ι´. Depuis, certains éditeurs ont corrigé (ἔγγονος, ἔκγονος) la leçon de la pierre, ΕΚΓΕΝΟϹ, considérant que l’hyperbate entre la préposition ἐκ et le participe

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ἑσσαμένοιο n’était pas conforme à la pratique du vers épique. L’a. s’appuie toutefois sur plusieurs passages homériques et post-homériques dans lesquels le syntagme ἔκ τινος γένος εἶναι [avec γένος comme accusatif de relation], est bien attesté, sur des exemples homériques et post-homériques d’hyperbates analogues, ainsi que sur un parallèle fourni par Oppien (Halieutica, 504-505 : ἐκ μὲν γένος εἰσὶ θαλάσσης | Εὐξείνου), pour montrer que, dans IGUR, III, 1155, la leçon de la pierre doit être retenue. Il évoque la possibilité d’un modèle épique, non conservé, commun à Oppien et à l’auteur anonyme de l’inscription de Rome. 111) [= EDR, 181609.] Palatin, « Thermes d’Élagabal ». Lors de fouilles en 2007-2013, dans la pièce 2 et dans les remblais d’une fosse. Plaque en marbre blanc (de Carrare ?), brisée en cinq fragments, dont trois jointifs a-b-c, et les deux autres d-e non jointifs mais positionnables par rapport au premier ensemble, d précisément, e relativement (il appartient probablement aux l. 6-7). Fragment a-c : 25 × 16,5 × 3,5 à 4,3 cm ; fragment d : 11 × 7 × 4 cm ; fragment e : 7,4 × 8,5 × 4,2 cm. Lettres : 1,8 à 2,5 cm. Texte centré. Réglure. Ponctuation régulière, y compris, l. 5, en début et fin de ligne. Dernier L : chiffre surligné. [Parc archéologique du Palatin, le long du Clivus Capitolinus (EDR, E. M ).] D. N , dans M. P , I reperti scultorei dalle “Terme di Elagabalo”. Il ritrovamento - il restauro - l’edizione, Rome, 2019, p. 270-274 ; photo, fac-sim. Fragments a-d : ------ ? | [Pro salute et ?] uict[oria | et ? reditu ? Im]pera[tor(-) | --- Geni]o sanc[t]o | [c]as[trorum per]egrinorum | M[---]+us | C+[---]us. Fragment e : [---]L[--- | ---] III [---]s. L. 2 : il n’est pas possible de déterminer le nombre des empereurs mentionnés. L’a. reconstitue une plaque de ca 30 × ca 40 × ca 4 cm insérée dans un mur. Il s’agit d’une nouvelle dédicace – on en connaît une quinzaine – au Génie des castra peregrina situés sur le Caelius, effectuée par un (des) soldat(s) lié(s) à cette caserne. Son (leur) onomastique, son (leur) grade et son (leur) unité d’appartenance étaient donnés aux l. 6-7. L’a. propose exempli gratia une restitution du type : M. [Aurel]ius | Ca[tul]l[in]us | [ fr(umentarius) leg(ionis) III [---]. Une autre dédicace au même Génie a été trouvée, non loin de là, dans l’atrium Vestae (voir CIL, VI, 36775 = ILS, 484) ; la nouvelle inscription

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corrobore l’hypothèse de la présence d’un détachement de peregrini au service de la résidence impériale du Palatin aux abords de l’une des principales voies d’accès à la colline. Date : époque sévérienne. 112) [= AE, 2017, 96.] Palatin, « Thermes d’Élagabal ». Lors de fouilles en 2007-2013, dans la cour, dans les remblais d’une fosse. Plaque en marbre blanc à gros grains et veines grisâtres (Proconnèse ?) en deux fragments jointifs, brisée de tous côtés, sauf en b., et portant un double cadre ainsi que sur le bord inférieur un trou de fixation en forme de U : 35 × 95 × 6 cm. Lettres : 4 à 6,2 cm. S. C , dans M. P , I reperti scultorei dalle “Terme di Elagabalo” (supra n° 111), p. 275-277 ; photo, fac-sim. ------ | [--- ?] Ἀλέξανδ[ρος ? Σε]β﹙αστοῦ﹚ ἀπελ[εύθερος ? --- ?]. Les restitutions des deux derniers mots restent hypothétiques. Il pourrait s’agir d’une dédicace à une divinité de la part d’un affranchi impérial. Date : IIe-IIIe s. p. C. 113-115) Révision d’inscriptions du Forum de Trajan. S. P , BCAR, 120, 2019, p. 95-108. P. 99-100 ; photo [= AE, 1934, 157 = EDR, 073235, 131937]. P. 100-101 ; photo [= CIL, VI, 2943 = EDR, 175677]. 113) [= CIL, VI, 3493 = VI, 32902 c = EDR, 167117.] P. 95-97 ; photo. [--- leg(io) XIIII Gemina Ma]r(tia) Vict(rix), leg(io) XV A[pol(linaris) ---]. L’a. rejette la mention de la legio XX Valeria Victrix proposée par le CIL parce que cette légion ne participa pas aux campagnes daciques de Trajan et que dans les textes officiels la liste des légions suit l’ordre numérique. C’est pourquoi il propose la legio XIIII Gemina Martia qui suivit l’empereur en Dacie. 114) [= CIL, VI, 3493 = CIL, VI, 32902 b = EDR, 167117.] P. 97. [--- leg(io) V]II Cl(audia) [P(ia) F(idelis) ---]. À la suite de l’examen de la pierre, l’a. propose de restituer le nom de la legio VII Claudia qui combattit en Dacie.

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115) [= CIL, VI, 3493 = CIL, VI, 32902 a = EDR, 167117.] P. 97-98 ; photo. Leg(io) I A[diut(rix) P(ia) F(idelis) ---]. L’a. propose de restituer le nom de la legio I Adiutrix en se fondant sur la présence d’un signe vertical suivi d’une cassure plus semblable à une lettre qu’à un chiffre. [Dans ce cas, il manquerait cependant l’espace entre la lettre finale G de legio et l’hypothétique chiffre I, comme cela se voit dans CIL, VI, 32903c entre la lettre G et le chiffre X.] 116) [En 2015 ou 2016,] via Ipponio, station Amba Aradam-Ipponio du métro C, lors de fouilles, en remploi dans le pavement (US 1472, terminus post quem : fin du Ier s. p. C.) de l’aile Ouest des castra. Découverts lors de la construction de la station, deux fragments jointifs de la paroi d’une amphore Dressel 20 (n° “special find” 171). Aucune dimension indiquée. Écriture cursive, gravée avant cuisson. [Lieu de conservation non mentionné.] S. O , ZPE, 212, 2019, p. 307-309 ; photo. Maturi Fuscus. Le texte est presque identique à celui qui a été gravé, également avant cuisson, sur une amphore provenant d’un dépôt du IVe s. p. C. à Worcester (Viroconium) en Angleterre (AE, 1992, 1132 a = RIB, 2504, 40) : Maturi Fusci. La gravure des deux inscriptions est très similaire, laissant penser que toutes deux sont dues à une même main. Plutôt que de lire, sur le fragment de Rome, Maturi(us) Fuscus, l’a. propose de voir dans les deux graffites le nom d’un ouvrier, Fuscus (au nominatif à Rome, au génitif à Worcester), dépendant d’un certain Maturius, toujours mentionné au génitif. À titre de parallèle elle signale une série de graffites incisés avant cuisson provenant du Monte Testaccio, portant chacun deux idionymes, dont l’un, celui du patron ou du maître d’ouvrage, figure toujours au génitif (J. R R et al., dans Estudios sobre el Monte Testaccio (Roma), VI, Barcelone, 2014, p. 469-475). On connaît, à Rome et ailleurs, plusieurs exemplaires d’une estampille Maturi (CIL, XV, 3026, 1-2 ; XIII, 10002, 349), mais il s’agit d’amphores d’un type différent (Gauloise 4), sans relation probable avec celles de Rome et de Worcester. 117) Temple de Minerua medica. Instrumentum inscriptum. C. F , dans Minerva medica. Ricerche, scavi e restauri, M. B , M. M C éd., Milan, 2019, p. 119-136, donne le catalogue des estampilles et graffites sur céramiques, amphores et lampes trouvées lors des fouilles effectuées en 2012-2016. Voir le n° suivant.

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118) P. 121-122 ; photo, fac-sim. Fond de lampe inscrit dans un clipeus soutenu sur la dr. par une Victoire : dimensions non indiquées. Annum | nouum fau|stum fel|icem mih(i) | hic. [Cette estampille est identique à CIL, XI, 6699, 006b (Florence).] Date : époque néronienne ou flavienne. 119) Église S. Silvestro in Capite [encastrés dans une paroi]. Deux fragments jointifs de l’angle sup. g. d’une plaque de columbarium : 14,5 × 15 × 1 cm. [Ch. ép. avec cadre mouluré.] Lettres : 2,3 cm (l. 1) à 1 cm (l. 2-7). [Capitales régulières, tendant parfois légèrement vers la cursive.] Les l. 3-7 sont décalées de 3,6 cm vers la dr. par rapport aux l. 1-2. [Points triangulaires.] Sur place. , ZPE, 210, 2019, p. 104-107 ; photo. P. M , BCAR, Ma L 51, 1923, p. 127, n° 239. Tropus [© ?]. | Quod mihi fatus [©] | edidi luminis ++[©] | natura trib[©] |5 moribus b[©] | meis. uac. | Bene di[©]. Le texte des l. 2-6 est poétique mais la nature du ou des mètres ne peut pas en être déterminée. L’espace libre (uac.) à la l. 6 marque sans aucun doute la fin du poème, suivi, à la l. 7, par une formule conclusive en prose. Le défunt, Tropus, sans doute un esclave, s’exprime à la 1re personne. L’a. propose une analyse littéraire de ce qui reste de ce poème, mettant en évidence quelques champs sémantiques, habituels ou non, de ce type d’épitaphe (le destin, la lumière, la nature). Moribus, à la l. 5, se réfère sans doute au comportement décent du défunt. La clausule (l. 7) pourrait être bene di[cas : sit tibi terra leuis], ou bene Di[s Manibus]. La prosodie du texte métrique conservé est : Quōd mĭhĭ fātūs [©] | ēdĭdī lūmĭnis ++[©] | nātūra trĭb[©] |5 mōrĭbūs b[©] | mĕīs. Il pourrait s’agir de séquences hexamétriques avec des irrégularités (séquences crétiques dans ēdĭdĭ lūmĭnĭs), ou de séquences trochaïques. Date : Ier - IIe s. p. C., d’après l’écriture. 120) Sur le marché des Antiquités anglais. Plaque rectangulaire en forme de pseudo tabula ansata, décorée en haut et en bas d’une rangée de petites feuilles stylisées : dimensions non indiquées. Lettres régulières et ornées aux extrémités. I longs aux l. 2 et 4. La présence de deux trous symétriques indique qu’il s’agit très vraisemblablement d’une plaque de columbarium. A. B , dans Una lezione di archeologia globale (supra n° 28 bis), p. 307-309 ; photo. Mantias | Ti. Caesaris Aug(usti) (seruus), | medicus ocular(ius), | uix(it) ann(os) XXVII.

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L’esclave oculiste de l’empereur Tibère a reçu le nom de Μαντίας, célèbre médecin qui a vécu dans la seconde moitié du IIe s. a. C. : élève d’Hérophile d’Alexandrie et maître d’Héraclite de Tarente, il est mentionné par Galien comme l’auteur du premier traité de pharmacologie. La typologie invite à attribuer la fabrication de la plaque à l’officine lapidaire que D. Manacorda a identifiée sur la Via Appia. L’épitaphe de l’esclave de Tibère pourrait provenir de l’un des columbaria de la Vigna Codini. 121) Rome, Via Appia. Sur la voie antique après la tombe de Caecilia Metella, à la hauteur du Ve mille. Fragment de marbre blanc, encastré dans un mur au n° 191, qui conserve la bordure sup. : 43,5 × 46 cm. Lettres : 6,5 à 5 cm. Ponctuation. Selon l’a., il s’agit vraisemblablement du fragment d’un bloc parallélépipédique appartenant à la face antérieure d’un monument funéraire, semblable à d’autres que l’on peut voir dans le même contexte topographique. S. O , dans Una lezione di archeologia globale (supra n° 28 bis), p. 351-354 ; photo. [L. ? C]ornelius +[--- | Br]undisinus +[--- | quaest?]or II L. Cor[neli--- | ---] uniu[ers---] | -----La questure est ici une magistrature de collège pour laquelle des cas d’itération sont bien connus. Le cognomen Brundisinus est attesté à Brundisium et à Rome. L’a. suppose, à la fin de la l. 1, l’indication du nom du patron [L. Cor]nelius F[austi lib(ertus)] en relation avec Faustus Cornelius Sulla, consul en 31 p. C. (PIR2, C, 1459), dont les affranchis portaient le prénom Lucius qui était celui de son père. Pour la fin de la l. 2, l’a. suggère, sur la base de parallèles, la première fonction collégiale de magister ou de decurio II. Enfin, pour la dernière ligne, elle envisage une expression centrée entre deux uacat : [plebi] uniu[ersae] ou [sodalibus] uniu[ersis]. Pour elle, L. Cornelius [---] de la l. 3 pourrait être un second dédicant sans l’usage de la conjonction de coordination et. Brundisinus aurait soit suivi en tant que questeur la construction du monumentum aux frais du collège, soit ajouté sur ses fonds propres un élément à l’édifice. Date : premières décennies du Ier s. p. C., d’après l’écriture et l’emploi du marbre. 122) = EDR, 105794. Via Latina. Columbarium dit de Pomponius Hylas, non loin de la Muraille Aurélienne, le long d’un diverticule de la Via Latina. U. S , SEBarc, 17, 2019, p. 101-112, photos, republie l’urne cinéraire « amalfitaine » richement décorée, qui avait été transportée à

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Ravello, comme l’a montré D. Manacorda en 1979, et qui est conservée aujourd’hui au Musée du Duomo. L’a. évoque, à l’aide d’une riche illustration, la fouille du colombarium menée en 1831 par le marquis Giampietro Campana, qui avait observé que l’hypogée avait été pillé à diverses époques. Il donne une nouvelle lecture du texte de l’urne, dont le texte avait été martelé à l’époque moderne, et qui est conservée aujourd’hui au Musée du Duomo de Ravello. Cn. Pomponio | Hylae | Pomponia Cn. l. | Vitalis sibi et |5 patrono. Pomponia Vitalis a fait préparer l’urne pour elle-même et pour son patron C. Pomponius Hylas. 123) Rome, 2e mille de la Via Latina. Trois fragments de marbre mis au jour en 1948 appartenant à la plaque en marbre d’un monument funéraire des affranchis de Potitus Valerius Messalla. Les fragments jointifs 1a et 1b, qui correspondent au milieu de la plaque, sont conservés au Museo della Civiltà Romana et le fragment 2, qui correspond à l’angle sup. g. mouluré, dans le jardin de la Maison-Mère des Pères Marianistes, 22 Via Latina. Lettres des trois premières lignes : 6,5 à 4 cm. Lettres des lignes 4 et 5 : 1,5 cm. G. D P , dans Una lezione di archeologia globale (supra n° 28 bis), p. 311-317 ; plan, photos et reconstitution de la plaque. Messal[lae P]otiti libe[rtis] | quorum [no]mina infra s[cr(ipta) sunt] | Anter[os] conlibertis [ fecit]. | [--- M. Aurelii] Cottae Maximi | [et M. Valerii Mess]allae Messallini l(iberto) | ------ ? Le fondateur est Anteros, affranchi de Potitus Valerius Messalla, consul suffect en 29 a. C. avec Octavien (PIR2, V, 140) et demi-frère de Messalla Coruinus, consul en 31 a. C. Les destinataires de la dédicace étaient des coaffranchis du fondateur. Seule subsiste la formule de patronat de l’un d’entre eux, présenté comme affranchi d’un Cotta Maximus et d’un Messalla Messallinus. Ces deux sénateurs sont M. Aurelius Cotta Maximus Messallinus, fils de Messalla Coruinus et consul en 20 p. C. (PIR2, A, 1487-1488), et son demi-frère (aîné) M. Valerius Messalla Messallinus, consul en 3 a. C. (PIR2, V, 146). L’a. attire l’attention sur la face antérieure d’une urne cinéraire à deux registres trouvée dans la zone de la Maison-Mère des Marianistes et perdue par la suite, dont il donne la photo. Les défunts sont M. Aurelius Orphaeus et M. Valerius Paederos. Il pourrait s’agir d’affranchis (ou de descendants d’affranchis) des Aurelii Cottae et des Valerii Messallae dont la sépulture se trouvait à l’intérieur du monument érigé par Anteros. Date du monument d’Anteros : entre le Ier s. a. C. et le Ier s. p. C.

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124-206) Via Prenestina. Carte archéologique, Ier - VIe mille. Inscriptions. La “villa dei Gordiani” al III miglio della via Prenestina. La memoria e il contesto, D. P éd., Monte Compatri, 2019 (Roma Antica. Archeologia e storia urbana, 1), p. 241-393. Ce volume offre une exceptionnelle documentation fondée non seulement sur les vestiges conservés mais aussi sur l’exploitation de riches sources archivistiques. Les petits fragments ne sont pas repris ici. P. 395-408 (E. M ) : coordonnées des inscriptions (point sur la carte archéologique, référence de la publication, datation) [il y a des omissions]. P. 409-436 (E. M ) : répertoire onomastique des inscriptions (point sur la carte archéologique, référence de la publication, prénom, gentilice, filiation / affranchissement / esclavage, tribu, surnom, charge / métier) [il y a des omissions]. P. 439-460, D. P donne une très riche synthèse sur les témoignages relatifs aux Gordiens (238-244 p. C.) à Rome. [Les transcriptions des inscriptions grecques souffrent très souvent de problèmes de police qui les rendent inintelligibles : voir p. 276, n° 29H ; p. 330, n° 126/12 ; p. 331, n° 126/24 ; p. 334, n° 126/79 ; p. 347, n° 133 ; p. 342, n° 127 E56 ; p. 353, n° 127 G55 ; p. 354, n° 127 G58 ; p. 360, n° 127 W ; p. 362, n° 129, 23 ; p. 367, n° 141, 1 ; p. 368, n° 144, 1.] 124) Piazzale Labicano. En décembre 1955. Stèle en marbre : 30 × 15,5 × 3 cm. Lettres : dimensions non indiquées. [Ponctuation régulière.] Museo della Civiltà Romana. R. C , dans La “villa dei Gordiani” (supra nos 124-206), p. 260, n° 3B ; photo. D(is) M(anibus) s(acrum). | Perperni|ae Symphe|rusae | Perperna | Scirtus matri. Scirtus : voir infra n° 198 une autre attestation de ce nom. 125-126) Nuovo sottopassaggio Prenestino. Le 9 février 1955. Inscriptions nouvelles. R. C , dans La “villa dei Gordiani” (supra nos 124-206). 125) P. 274, n° 29D ; pas de photo. Plaque en marbre, brisée de tous côtés, sauf en h. : 24 × ? × 2,3 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Ponctuation régulière. Museo della Civiltà Romana. ------ ? | [Mar?]cia L. l. | [---]+ uixit | [annos] XXX | ------

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126) [= EDR, 182954.] P. 274-275, n° 29E ; photo. Plaque de colombarium en marbre : 15 × 16 × 5,8 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Ponctuation régulière. Museo della Civiltà Romana. Cn. Plotius | Cn. l. Ingenuos. L’inscription provient peut-être du colombarium situé entre le Piazzale Labicano et la via Casilina. L. 2 : Ingenuos pour Ingenuus. Date : 1re moitié du Ier s. p. C., d’après la typologie du support et l’écriture. 127-131) Via Prenestina. Inscriptions nouvelles. A. S , dans La “villa dei Gordiani” (supra nos 124-206). 127) [= EDR, 030532.] P. 284, n° 48A ; pas de photo. Piazza di Porta Maggiore, à l’intérieur des murs d’Aurélien. Cippe en travertin : 76 × 55 × [15,5] cm. Museo Nazionale Romano, jardin du côté de la Piazza dei Cinquecento. Vi(uit) | M. Instimenius | §Hilari l. Cidraàmi(us) | in ag(ro) p(edes) XX|[---] in fronte p(edes) XII. Ce cippe, déclaré de provenance inconnue, fait partie selon toute probabilité de ceux qui délimitaient la zone de sépulture de M. Instimenius Cidrami(us) et furent trouvés dans la 2e moitié du XVIIe s. et en 1875 : voir CIL, VI, 6784 [= EDR, 030563] ; 19684 [= EDR, 030561] ; [EDR, 116713]. Cet ensemble, quoique signalé sur la via Prenestina, vigne Stivagni, à un mille de la Porta Maggiore, provient de la zone de la Porta Maggiore. Date : fin Ier s. a. C. - début Ier s. p. C. (50 - 20 a. C. selon EDR, C. F , A. F ). 128) [= EDR, 182203.] P. 285, n° 49 ; pas de photo. Au premier mille de la via Prenestina, vigne Sanguigni. Plaque en marbre : dimensions non indiquées. Perdue. T. A , PBSR, I, 2, 1902, p. 151. D(is) M(anibus) | Seruiliae Philtate | c(oniugi) c(arissimae) f(ecit) b(ene) m(erenti) | uix(it) ann(is) XXI m(ensibus) IV | T. Flauius Rhodon.

[L. 2 : Philtate pour Philtatae. L. 3 : développements de EDR (A. M ). Date : milieu du Ier - fin du IIe s. p. C. (EDR d’après le formulaire et l’onomastique).]

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129) P. 308, n° 84C ; pas de photo. Via Prenestina, à l’angle avec la route d’Acqua Bullicante. Le 7 août 1946, lors de travaux de voirie. Plaque en marbre accompagnant un sarcophage de marbre : dimensions non indiquées. Perdue. Iuliae Comasiae Iulio | Liberale con(iu)g(i) bene | receptos. [L. 1 : cognomen très rare ; l. 2-3 : le texte est étrange ; peut-être bene receptis.] 130) = EDR, 101907. P. 310-311, n° 96 ; photo. Via del Pigneto, à la hauteur de l’Acqua Bullicante. Le 24 février 1960, lors de travaux de voirie. Plaque de colombarium en marbre : 11 × 25 × 1,7 cm. Lettres : dimensions non indiquées. [L. 3 : Y long.] Ponctuation régulière. Museo della Civiltà Romana. M. N S , BCAR, 1985/2, p. 410. L. Meuius Cosmus | sibi et Ancharenae | Staphyle uxori f(ecit). Date : 1re moitié du Ier s. p. C. 131) [= EDR, 160583.] P. 313, n° 107 ; pas de photo. Via Prenestina, sur la dr., avant le 3e mille, à l’angle du Largo Telese, dans une carrière. Bloc de travertin : 58 × 102 × 72,5 cm. Lettres : 11 cm. Perdue. T. A , PBSR, I, 2, 1902, p. 155. [--- ua]scularius | [---]+o | [---] uascularius. Pour une autre inscription du même secteur mentionnant un uascularius, voir CIL, VI, 37824. L’inscription est relative à un monument funéraire en grands blocs de tuf. )]. Date : Ier s. a. C. [2e moitié (EDR, D. N 132-206) Via Prenestina et la « villa des Gordiens ». Inscriptions nouvelles. E. M , dans La “villa dei Gordiani” (supra nos 124-206). 132) [= EDR, 101414.] P. 320-321, n° 125 ; pas de photo. En novembre 1923. Lieu de découverte peu clair : soit Tor Pignattara à 150 m de la via Casilina, sur la g., à dr. d’une voie privée menant au vicolo dei Carbonari, soit à Tor de’ Schiavi, non loin de la via Prenestina, soit via Labicana près de Tor Pignattara. Plaque en marbre : 56 × 30 × 3 ou 5 cm. Perdue. T. A , PBSR, I, 2, 1902, p. 155. D(is) M(anibus). | L. Marcio Pri|uato qui ui|xit ann(is) XXXII | m(ensibus) X d(iebus) XX fecit | Caesia Fortu|nata mater | et Aeliae | Maximae con|iugi eius | ------

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133) [= EDR, 183004.] P. 329, n° 126/3 ; pas de photo. Le 24 octobre 1953. Au 3e mille de la via Prenestina. Villa des Gordiani. Autel en marbre : 72,7 × 47,5 × 32,5 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Jardin du gardien. D(is) M(anibus). | [Fu]ndaniae Aglaidi | quae uixit annis | XXXII mensibus XI | diebus XXV coniugi | bene de se meritae | fecit L. Fundanius | Laurentinus. 134) [= EDR, 182009.] P. 330, n° 126/19 ; pas de photo. Au 3e mille de la via Prenestina. Villa des Gordiani, dans le colombarium g. Plaque en marbre blanc : 40 × 22 × 5 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Perdue. D(is) M(anibus). | L. Annio Maximino | Seuerus fratri bene | merenti fecit. Vixit | ann(is) XVIIII et men|sibus VI. 135) [= EDR, 182010.] P. 330, n° 126/20 ; pas de photo. Au 3e mille de la via Prenestina. Villa des Gordiani, dans le colombarium g. Plaque en marbre blanc avec cadre mouluré : 55 × 30 × 5 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Perdue. D(is) M(anibus). | Fl(auio) Iusto | Primitiuus | et Olympina |5 alumno | dulcissimo. [L. 4 : cognomen rare. Date : IIe - IIIe s. p. C. (EDR, A. M

).]

136) P. 330-331, n° 126/23 ; pas de photo. Au 3e mille de la via Prenestina. Villa des Gordiani, « tombe de la liberté ». Plaque en marbre : 18,5 × 33,5 × 8 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Palazzo delle Esposizioni. ------ | ++[---]+++ | Aug(usti) lib(ert-) | Vitae libertae | suae de se | b(ene) m(erenti) fec(it). [L. 3 : Vita ne paraît pas être un cognomen attesté ; [A]uita peut-être.]

137) P. 331, n° 126/26 ; pas de photo. Au 3e mille de la via Prenestina. Le 25 mai 1953, villa des Gordiani. Plaque en marbre : 45 × 36 × 2,5 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Instruments gravés sous le texte. Palazzo delle Esposizioni. D(is) M(anibus). | M. Macrinio Florentino | filio dulcissimo qui | uixit annis VIIII m(ensibus) XI | M. Catonius Gaetulicu|s et Macrinia Kara fece|runt et sibi et suis lib(ertis) liber|tabusque posterisque | eorum.

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[Les personnes mentionnées ont certainement quelque chose à voir avec le chevalier, puis sénateur et consul en 175 p. C., M. Macrinius Avitus M. f. Claud. Catonius Vindex (PIR2, M, 22). OS] 138) P. 331, n° 126/27 ; pas de photo. Au 3e mille de la via Prenestina. Le 4 juillet 1953, villa des Gordiani. Plaque en marbre, brisée en b. à g. : 23 × 14 × ? cm. Lettres : dimensions non indiquées. Palazzo delle Esposizioni. [D(is)] M(anibus). | [---]ximo Pae|[---] Aug(usti) lib(erto) | [---]o uix(it) | [---]r. [Le défunt pourrait être un P. Aelius Aug. lib. [---]us. HS] 139) P. 332, n° 126/57 ; pas de photo. Au 3e mille de la via Prenestina. Villa des Gordiani. Plaque de colombarium en marbre en forme de tabula ansata avec trous de fixation : 17,5 × 14 × 3 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Dépôt de via Ferratella. [---]ellanus | [---]amus. L. 1 : prénom et gentilice [Gerellanus, OS]. L. 2 : cognomen, [peut-être Priamus, nom grec bien connu à Rome. HS]. Date : 1re moitié du Ier s. p. C. 140) [= EDR, 183130.] P. 332, n° 126/61 ; pas de photo. Au 3e mille de la via Prenestina. En juillet 1958, villa des Gordiani, zone du mausolée. Plaque en marbre pseudo-ansée : 24 × 38 × 6 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Palazzo delle Esposizioni. D(is) M(anibus). | Mercatori | uernae suo et | Vnioni colleg(ae) |5 b(ene) m(erenti) fec(it) Ti. Iuli(us) | Restitutus. [L. 4 : cognomen rarissime.] 141) P. 332, n° 126/62 ; pas de photo. Au 3e mille de la via Prenestina. Le 12 décembre 1958, villa des Gordiani, nécropole devant le mausolée. Dimensions non indiquées. Perdue. D(is) M(anibus). | Cocceiae | Feliculae | dominae |5 Ruficanu[s] | Memor c[um?] | Iul[---]. [L. 5 : gentilice rarissime.]

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142) P. 333, n° 126/64 ; pas de photo. Au 3e mille de la via Prenestina. Le 20 février 1960, villa des Gordiani, dans les déblais autour du mausolée. Dimensions non indiquées. Perdue. D(is) [M(anibus)]. | P. Aeliu[s ---] | Licinn[ius --- | ---]nae c[---] | ------

[L. 3 : peut-être plutôt Licinn[us ©]. Un cognomen se comprendrait mieux ici. Licinna est attesté comme cognomen féminin dans AE, 2005, 580, à Altinum, et le cognomen Licinus est fréquent. MA] [Plutôt Licinn[ianus]. OS] 143) P. 334, n° 126/74 ; pas de photo. Au 3e mille de la via Prenestina. Villa des Gordiani, zone de la basilique, dans l’abside. Plaque en marbre brisée en deux fragments jointifs : 35 × 39 × 2,5 cm. Lettres : 5 cm. Palazzo delle Esposizioni. ------ | [--- M]aximo Iuli[ano --- | --- f ]ilio eo[rum --- | procuratori ?] a com[mentariis | ratio(nis) uol]upt[uariae ---] | -----[L. 3-4 : restitutions incertaines.] Date : 1re moitié du Ier s. p. C. 144) P. 334, n° 126/80 ; pas de photo. Au 3e mille de la via Prenestina. Le 22 janvier 1958, villa des Gordiani, zone de la basilique, entre l’abside, la pièce octogonale et les cabanes. Plaque en marbre brisée : dimensions non indiquées. Perdue. D(is) M(anibus). | [--- ?] Apollonio [--- ? | --- ?] coniugi +[---] | ------ ? 145) P. 334, n° 126/87 ; pas de photo. Au 3e mille de la via Prenestina. Le 26 août 1963, villa des Gordiani, zone de la basilique, dans les déblais du mur d’enceinte. Plaque en marbre brisée : dimensions non indiquées. Perdue. D(is) [M(anibus)]. | Flauiae [---] | Stach[---] | fili[--- ?] | ------ ? 146) P. 337, n° 127 C2 ; pas de photo. Via Prenestina. Zone de Tor Sapienza. En décembre 1820. Cippe en travertin : dimensions non indiquées. Perdu. C. F , Frammenti di fasti consolari e trionfali ultimamente scoperti nel Foro Romano e altrove, Rome, 1820, p. XXXIX. Locus adquisitus. Termin(auit) | M. Rufinus M. f. Valerianus | u(ir) c(larissimus) praef(ectus) Vrb[(i) ---] | curator uiar[um ---] | ------ ? L. 1 : lieu non précisément identifié. L. 3 : personnage attesté par une série de constitutions conservées au Code Théodosien entre le 22 février

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et le 8 mai 381 p. C. comme préfet de la Ville : voir A. C , Les fastes de la préfecture de Rome au Bas-Empire, Paris, 1962, p. 208, n° 86. PLRE I, Valerianus 8. [La partie du nom M. Rufinus M. f. n’a certainement pas été lue correctement, parce que Rufinus serait un gentilice assez surprenant et surtout parce qu’en 381 on ne trouve plus des filiations du type M. f. OS] Date : autour de 381 p. C. 147) P. 339, n° 127 E13 ; pas de photo (rapport de fouilles). Via Prenestina. Tor de’ Schiavi. Lors des fouilles Fortunati en 1861-1862. Dans le même espace qu’une mosaïque blanche et noire. Ligatures : MI à la l. 1 ; HE, MV à la l. 2. Perdue. C. Comini dona | Crhesimus sepe.

[L. 2 : Crhesimus pour Chresimus ; sepe pour saepe.] 148) = CIL, XIV, 1000 = IGUR, 501. Provenance. P. 347, n° 127 E133 ; pas de photo. L’inscription provient des fouilles Fortunati réalisées à Tor de’ Schiavi (via Prenestina) en 1861-1862 et non d’Ostie. 149) P. 349, n° 127 G1 ; pas de photo. Via Prenestina. Tor de’ Schiavi. Plaque en marbre brisée à g. et à dr. : 29 × 35 × ? cm. Lettres : 6 cm. Museo Nazionale Romano. ------ ? | [--- A]ugust[--- | ---]ri sign[---] | ------ ? L. 3 : sign[um ?].

150) P. 349, n°127 G2 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque en marbre brisée en trois fragments a (62 × 58 × 4,5 à 4,8 cm) et b-c jointifs (51 × 41 × 4,5 à 4,8 cm). Lettres : 4,5 à 5 cm. L. 7 : F gravé à la place de V. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina. Tituli, pedaturae dagli scavi di Lorenzo Fortunati, Rome, 2015, p. 121, note 90. Dis [Manib]us. | Claudia[e ---]manae | quae uixit a[nnis ---] diebus XL | Claudia E[---] mater | filiae piissim[ae si]bi et | Hermae Imp(eratoris) [Caes(aris) Domit]iani | Aug(usti) Germ(anici) ser(uo) ┌u┐estia(rio) | libertis libertabusq[ue]. Date : sept. 83 - sept 96 p. C. 151) P. 349, n° 127 G2 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Fragment d’architrave ionique en marbre : 47 × 76 × 29 cm. Lettres : 7,5 à 9,5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E ,

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Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 120, note 90. ------ ? | nutric[i | --- nu]trici assae [---] | ------ ?

L. 1 : un gentilice ? ; l. 2 : pour la fonction de nutrix assa, voir Fronton, Ep., I, 5 ; CIL, VI, 29497 [= EDR, 118792 ; EDR, 000925 ; AE, 1989, 213 = EDR, 081376]. 152) P. 349, n° 127 G5 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque en marbre africain brisée à l’angle inf. g. et portant des cavités et des clous : 17 × 26 × 4,5 cm. Lettres : 2,5 à 3,5 cm. Traces de peinture rouge. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. Lecture de l’AE : Sex. Lucili (mulieris) l. | Aphrodisi ; | Princeps cliens | dedit. L. 3 : selon l’a., qui développe le nom du défunt au nominatif, l’expression pourrait désigner le client le plus important d’un patron. [Le client s’appelle Princeps et le nom du défunt est au génitif. OS] Date : Ier s. p. C. 153) P. 349, n° 127 G6 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque de colombarium en marbre, brisée à dr., avec trous de fixation : 7 × ? × ? cm. Lettres : 2 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 120, note 90. Hy[---] | uixit [---]. Date : 1re moitié du Ier s. p. C. 154) P. 349-350, n° 127 G7 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque en marbre, brisée à dr. : 14 × 20 × ? cm. Lettres : 3,5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 120, note 90. Pompo[ni---] sibi f[ec(it) ? ---]. Date : Ier s. p. C. 155 a-b) P. 350, n° 127 G8 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque en marbre, opisthographe, brisée à dr. : 10 × 12 × ? cm. Lettres : 2,5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 120, note 90.

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a) [D(is)] M(anibus). | [---] Callistus [---] | -----Date : fin du Ier - IIIe s. p. C. b) [D(is ?)] §M(anibus) ?à | [---]nius Mn|[---]cons[---]+++. Date : Ier s. a. C. 156) P. 350, n° 127 G9 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Dans un colombarium. Plaque en marbre, ébréchée à dr., à g. et en b. : 10 × 26 × ? cm. Lettres : 1,5 à 2,5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. L. Pomponius | L. l. Cryseros.

[L. 2 : Cryseros pour Chryseros.] Date : milieu du Ier s. p. C. 157) P. 350, n° 127 G10 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque en marbre, brisée en h. à dr. : 8 × 28 × 3 cm. Lettres : 1,5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 120, note 90. Iulia Sp(uri) f. Fabulla uixit a(nnis) XV[---]. | Hic quiesquit una cum | Propaside matre sua.

[L. 2 : quiesquit pour quiescit.] [Propaside : ablatif de Prop(h)asis (S , Namenbuch, p. 1341, avec une seule attestation, CIL, VI, 26446, où le nom est écrit Propasis comme ici ; une recherche dans EDCS produit trois autres attestations, toutes avec l’orthographe Propa- au lieu de Propha-. OS] Date : Ier s. p. C. ? 158) P. 350, n° 127 G11 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque en marbre, brisée à dr. et à g. : 9 × 30 × 2,5 cm. Lettres : 1 à 2 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 120, note 90. [Dis M]anib(us). Claudiae Augu[--- | qua]e uix(it) ann(is) XXII m(ensibus) II d(iebus) V | [---]his mater fecit sibi s[uisque]. Date : fin du Ier - début du IIe s. p. C. 159) P. 350, n° 127 G12 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque de colombarium en marbre : 8 × 36 × 2,5 cm. Lettres :

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3,5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. A. Mamili(us) A. l. Eron.

[Lire sans doute A. Mamili A. l. Eron(is). Eronis est le génitif de Eros. HS] Date : 1re moitié du Ier s. p. C. 160) P. 350, n° 127 G13 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque en marbre, décorée et brisée en h. et à dr. : 9 × 13 × ? cm. Lettres : 1,8 à 2,5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. [D(is) M(anibus).] | Senti[a ---] | coniugi [---] | merent[i ---]. 161) P. 350, n° 127 G14 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque de colombarium en marbre à pseudo-queues d’aronde, brisée en h. à dr. et en b. à g. : 14 × 28 × 2 cm. Lettres : 1,8 à 2,5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. Vettiena | Nais | uixsit an(nis) XXI. Date : 1re moitié du Ier s. p. C. 162) P. 350, n° 127 G15 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Stèle en marbre : 65 × 15 × 4,5 cm. Lettres : 2 à 3,5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 120, note 90. D(is) M(anibus). | Iuliae | Ianuariae | Iulia | Beneria | matri | optimae. L. 5 : Beneria pour Veneria.

163) P. 350, n° 127 G16 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque en marbre brisée : 10 × 25 × ? cm. Lettres : 6 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), Rome, 2015, p. 121, note 90. ------ | [---] C. Maece[nas ?]. Date : époque républicaine. 164) [= EDR, 182435.] P. 352, n° 127 G34 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Stèle en travertin : 31 × 37 × 13 cm.

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Lettres : 3 à 6 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. L. Critonius | L. l. Artema | sibi et suis. | [In front(e) p(edes) XX in agr(o) p(edes) XX]. Une inscription au texte identique mais avec une mise en page légèrement différente se trouve au CIL, VI, 16599 (d’où la restitution de la l. 4). Elle est dite provenir d’un colombarium près de la via Appia et a été vendue sur le marché des Antiquités. S’agit-il de la même inscription ? 165) P. 352, n° 127 G35 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Stèle en travertin brisée : 97 × 32 × 12 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. Q. Curti | Summachi. | In f(ronte) p(edes) XX | in a(gro) p(edes) XX.

[L. 1 : Summachi pour Symmachi.] Une inscription au texte identique se trouve au CIL, VI, 16648 = I2, 1298. Elle est dite avoir été trouvée dans la vigne Fortunati entre la via Nomentana et la via Tiburtina. S’agit-il de la même ? 166) P. 352, n° 127 G36 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Stèle en travertin : 104 × 30 × 17 cm. Lettres : 4 à 4,5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. Cornelia | Chreste Iulio | Philoxeno patr(i). | In fr(onte) p(edes) XII | in agr(o) p(edes) XX. Une stèle jumelle a été trouvée en 1861 lors des fouilles de Lorenzo Fortunati et se trouve au CIL, VI, 16364. Date : époque de Sylla - Jules César. [Cette inscription serait probablement l’exemple le plus précoce de l’omission du prénom du défunt dans tout le monde romain : plutôt Ier ou IIe s. p. C. OS et HS] 167) P. 352, n° 127 G37 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Stèle en travertin : 117 × 30 × ? cm. Lettres : 3 à 4,5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), Rome, 2015, p. 121, note 90. [L.] Faenio | Blasto. | In fr(onte) p(edes) XVI | in agr(o) p(edes) XX. Trois stèles jumelles ont été trouvées en 1861 lors des fouilles de Lorenzo Fortunati et se trouvent au CIL, VI, 17668. Date : Ier s. p. C.

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168) P. 352, n° 127 G38 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Stèle en travertin : 77 × 29 × 11 cm. Lettres : 3 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. C. Iunius | Aprodisius | Iunia C. l. [Mur]|sine. In fron(te) | p(edes) XXIV in agr(o) | p(edes) XX. Deux stèles jumelles ont été retrouvées en 1861 lors des fouilles de Lorenzo Fortunati et se trouvent au CIL, VI, 20758-20759 = I2, 1321 a-b. Date : époque de Sylla - Jules César. 169) P. 352, n° 127 G39 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Stèle en travertin : 26 × 37 × ? cm. Lettres : 2 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. Mammia P. l. | Stratonice. | [In] fr(onte) | p(edes) XX | [in agr(o)] p(edes) XX. Une stèle jumelle a été retrouvée en 1861 lors des fouilles de Lorenzo Fortunati et se trouve au CIL, VI, 21908. Date : Ier s. p. C. 170) P. 352-353, n° 127 G40 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Stèle en travertin : 150 × 37 × 12,5 cm. Lettres : 3,5 à 5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. [D. Cassius D. l.] | Dama | L. Rubrius [L. l.] | Hilarus | Cassia D. et L. l. | Helena. In fr(onte) p(edes) XX | in agr(o) p(edes) XX. Une stèle jumelle a été retrouvée en 1861 lors des fouilles de Lorenzo Fortunati et se trouve au CIL, VI, 14502. 171) P. 353, n° 127 G41 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Stèle (?) en travertin : 60 × 70 × 29 cm. Lettres : 6 à 8 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. [---]ae Maior[--- | ---] sibi et s[uis --- | ---]partu anno [--- | ---]o Philargyro f[--- |5 ---]diae Nysae lib[erta ? | --- V]ettenis Antigo[nus ---] | -----[L. 6 : [--- V]ettenis Antigo[no et ---]].

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172) [= EDR, 180906.] P. 353, n° 127 G42 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque (?) en marbre : 50 × 87 × 30 cm. Lettres : 4 à 8 cm. [Le texte est disposé sur trois colonnes (EDR, S. O , dont sont ici repris la lecture et la transcription).] Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 120, note 90. ------ ‖ [Do]ttiae | [A]ntiochidi | uxori ‖ Dottiae | (mulieris) l. Trepusae | delicio | amborum. [3e colonne, l. 2 : le cognomen paraît être un hapax.] [Erreur du lapicide pour Prepusae ? MA] [Date : Ier s. p. C. (EDR).] 173) P. 353, n° 127 G43 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque en marbre brisée à g. : 75 × 75 × ? cm. Lettres : 7,5 à 13 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 120, note 90. [---]ius L. f. | [---]o | [---] suisque. 174) P. 353, n° 127 G44 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque en marbre blanc : 16 × 17 × 4 cm. Lettres : 2 à 2,5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. [D(is)] M(anibus). | [---]mandae | [---]it | [---] Hermadion. 175) P. 353, n° 127 G45 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque en marbre, privée de son fronton : 47 × 28 × ? cm. Lettres : 1,5 à 3 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. D(is) M(anibus). | Ti. Iulio Ero|ti coniugi | suo benemerenti | Atellia Felicula | posuit. Les mêmes personnes apparaissent au n° suivant. 176) P. 353, n° 127 G47 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque en marbre blanc : 75 × 36 × ? cm. Lettres : 1,5 à 2,5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 120, note 90. D(is) M(anibus). | Oct[a]uiae Isiadi | filiae bene | merenti fecit |5 Atellia Felicula | mater ; uixit | annis XVIII me(n)s(ibus) IIII | et Ti. Iulio Eroti coniugi. L. 5 et 8 : les mêmes personnes apparaissent au n° précédent. La l. 8 a probablement été gravée dans un second temps.

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177) P. 353, n° 127 G48 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque en marbre : 29 × 29 × ? cm. Lettres : 3 à 5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. D(is) M(anibus). | Aelio Euphileto | Ael(ius) Hilarus et Va|lent(ia) Oriclia paren|tes bene mer(enti) fecer(unt). [L. 4 : la forme attestée du cognomen est Oricla.] Date : fin du IIe - début du IIIe s. p. C.

178) P. 353, n° 127 G49 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque en marbre : 33 × 32,5 × 7 cm. Lettres : 2 à 2,9 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. D(is) M(anibus) | Gamici | qui uixit an(nis) XXIII | Epyre coniugi |5 bene merenti | fecit. L. 4 : Epyre pour Ephyre.

179) P. 353, n° 127 G50 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque en marbre avec cadre mouluré et trou pour fixer un pieu de stabilisation : 58 × 28 × 5 cm. Lettres : 2,5 à 3 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. D(is) Manib(us). | Quintilia | Vitalis | uixit ann(is) XXV | fecit Quintilia | Onesime filiae | piissimae suae. 180) P. 353, n° 127 G53 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Stèle : dimensions non indiquées. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 120, note 90. [---]nus | sibi et suis | Deiaampia (sic) | Fortunata | sibi et suis. | In fr(onte) p(edes) VIIII s(emis) | [in a]gr(o) p(edes) XXI s(emis). [L. 3 : peut-être Deia Ampia.] 181) P. 353, n° 127 G54 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque en travertin : 38 × 31 × ? cm. Lettres : 3,5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 120, note 90. [---]ntonis | [---]us | [---]ume | [--- | ---]aera. | [In fr(ont)]e p(edes) II | [in agr(o) p(edes)] II s(emis).

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L. 1 : nom du défunt ; l. 2 : nom du dédicant ; l. 3 : [opt]ume ? Date : fin de l’époque républicaine - début du Ier s. p. C. 182) P. 354, n° 127 G62 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Stèle en marbre à fronton: 23 × 19 × 2,5 cm. Lettres : 1,5 à 2 cm. Traces de peinture rouge. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. D(is) M(anibus) | Vediae | Auitae | u(ixit) a(nnis) XII | P. Vedius Helicon | alumnae | fecit. Date : fin du Ier s. p. C. 183) P. 354, n° 127 G63 ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Bord sup. d’une plaque en marbre appartenant peut-être à un sarcophage : 7,9 × 24,5 × ? cm. Lettres : 1,3 à 1,5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 120, note 90. D(is) M(anibus). Aeliae Sa[binae uixit annos ---] | me(n)ses V dies XII c[oniugi ---] | Aelius Marcus +[--- et Sa]binae filiae d[ulcissimae fecit]. Date : fin du IIe s. p. C. 184) [= AE, 1984, 97 = EDR, 079206.] P. 358-359, n° 127 Q ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Lors de fouilles après 1945. Stèle en marbre de Luni avec fronton : 55 × 27 × 7 cm. Lettres : 2,5 à 3 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. D(is) M(anibus). | Bassillae | uix(it) ann(is) XXV | Epagathus | coniugi | b(ene) m(erenti) f(ecit). Date : IIe s. p. C. 185) [= EDR, 030509.] P. 359, n° 127 T ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque en marbre en forme d’édicule, brisée en quatre fragments jointifs : 36 × 27 × 8 cm. Lettres : 1,5 à 3 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. V(iuit) Auctus ‖ dec|urio ‖ sibi et Saluiae. Date : milieu du Ier s. p. C.

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186) [= EDR, 030514.] P. 359, n° 127 U ; pas de photo. Via Prenestina. Près de Tor de’ Schiavi. Plaque de colombarium en marbre à pseudoqueues d’arondes avec trous de fixation : 15 × 31 × 1,5 cm. Lettres : 2 à 2,5 cm. Museo Nazionale Romano. M. E , Il sepolcreto al III miglio della via Prenestina (supra n° 150), p. 121, note 90. L. Cassius L. l. | Eutactus. | Viuit. | Cassia (mulieris) l. Synerusa. Date : 1re moitié du Ier s. p. C. 187) [= EDR, 182536.] P. 364, n° 132, 2 ; pas de photo. Via Olevano Romano, à l’angle de la via Prenestina. Colombarium. Lors de travaux. Le 5 décembre 1958. Sarcophage : dimensions non indiquées. Perdue. M. Marius | Secundius e[---] | -----188) P. 364, n° 132, 3 ; pas de photo. Lors de travaux dans les années 1950, via Olevano Romano, à l’angle de la via Prenestina. Colombarium. Plaque en marbre, brisée en trois fragments jointifs : 15 × 15 × 1,5 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Palazzo delle Esposizioni. M. Vibius | M. (mulieris) l. Clytus | uixit an(nos) VII | et menses VIIII. 189) P. 364, n° 132, 4 ; pas de photo. Lors de travaux dans les années 1950, via Olevano Romano, à l’angle de la via Prenestina. Colombarium. Plaque en marbre, brisée en trois fragments : 18 × 13 × ? cm. Lettres : dimensions non indiquées. Palazzo delle Esposizioni. C. Egul[leius ---] | Egulleia C. [l. ---]lis lib(ert-). 190) P. 364, n°132, 5 ; pas de photo. Lors de travaux dans les années 1950, via Olevano Romano, à l’angle de la via Prenestina. Colombarium. Plaque en marbre brisée : dimensions non indiquées. Palazzo delle Esposizioni. M. Vi[---] | Opta[---] | Albia L. +[---]. 191) P. 364, n° 132, 6 ; pas de photo. Lors de travaux dans les années 1950, via Olevano Romano, à l’angle de la via Prenestina. Colombarium. Plaque en marbre, brisée en cinq fragments jointifs : dimensions non indiquées. Palazzo delle Esposizioni. Q. Vibius Q. l. Dignus [--- ?] | ------

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192) P. 364, n° 132, 7 ; pas de photo. Lors de travaux dans les années 1950, via Olevano Romano, à l’angle de la via Prenestina. Colombarium. Plaque en marbre brisée : 11 × 11 × 1 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Palazzo delle Esposizioni. [---]idu[--- | ---]merotis | [---]orum | [---] uicar(i-).

L. 4 : un seruus uicarius ? [Peut-être [Her]merotis. HS] 193) = AE, 1968, 48. Provenance rectifiée. P. 364, n° 134 ; pas de photo. Contrairement à ce qu’indique l’AE, l’inscription provient non de la via di Decima, mais des environs de Tor de’ Schiavi, località Sorgare, où elle a été trouvée en 1929. L. 6-7 : M. Canuleius Hyginus paraît être identifiable au personnage de même nom connu par CIL, VI, 14376 et 14373. 194) [= EDR, 182453.] P. 365, n° 135 ; pas de photo. Près de la voie ferrée Rome - Sulmona, à la hauteur de Tor de’ Schiavi. En 1886, lors de travaux dans une propriété du chevalier Maraini. Dans une tombe. Plaque en marbre : dimensions non indiquées. Perdue. R. L , NSA, 1886, p. 81. D(is) M(anibus). | Pardo filio | bene mirenti | Lea mater | pia fecit uix(it) | ann(is) XXVII. L. 3 : mirenti pour merenti.

195) P. 367, n° 141, 2 ; pas de photo. Via Basiliano. Lors de fouilles pour la construction de la ligne à grande vitesse Rome - Naples. Dans le mausolée. Vestibule. En remploi. Plaque en marbre. Perdue. A. B , P. C et alii, MEFRA, 115, 1, 2003, p. 327-328. D(is) M(anibus). | C. Iulius Romanus | fecit Kattae Maximillae | et C. Iulio Romano filio | suo qui uixit m(ensibus) VIIII diebus XVII | et Baleriae Restute congnatae suae | libertis libertabusque posterisque | aeorum.

[L. 3 : comprendre Katiae. L. 6 : Baleriae Restute congnatae pour Valeriae Restutae cognatae ; l. 8 : aeorum pour eorum.]

196) [= EDR, 182449.] P. 375, n° 155, 2 ; pas de photo. Via Prenestina, à la hauteur du fort du même nom. Colombarium. Lors de travaux dans les années 1950 ? Plaque en marbre, brisée en deux fragments jointifs : dimensions non indiquées. Perdue. M. Pacuuio | M. l. Fausto.

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197) [= EDR, 030868.] P. 377, n° 162 ; pas de photo. Via Prenestina, au kilomètre 5 environ. En juillet 1923, lors de travaux. Plaque en marbre de Luni, encastrée dans une structure en gros blocs de pierre : 98,9 × 61 × 8 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Perdue ? L. M. U , NSA, 1923, p. 255. Zoticus Augusti lib. | fecit sibi et | Cocceiae Fuscae l(ibertae) et coniugi | et libertis libertabusque suis | qui testamento nominati fuerint | posterisque eorum. | H(oc) m(onumentum) h(eredem) non sequetur. | In fr(onte ped(es) XXXIX s(emis) in ag(ro) ped(es) LXVII s(emis). L’aire funéraire mesurait 11,54 × 19,83 m. Date : début du IIe s. p. C. 198) [= EDR, 102353.] P. 377, n° 163 A ; pas de photo. Via Prenestina, au kilomètre 7,5 sur la g. En janvier 1942, lors de travaux. Tombeau. Stèle de travertin à fronton, insérée dans un mur en opus reticulatum derrière le tombeau : 120 × 41 × 22 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Perdue. C. P , BCom, 1946-1948, p. 236. T. Quincti | Cimbri l. | Scirti | sibi et suis.

Scirtus : voit supra n° 124, une autre attestation de ce nom. 199) [= EDR, 033475.] P. 379, n° 167 B 10 ; pas de photo. Via Prenestina, Quarticciolo. En janvier 1942, lors de travaux. Fragment : dimensions non indiquées. Perdue. C. P , BCom, 1946-1948, p. 239. ------ ? | [---]llichi | M. l. Felici. 200) [= EDR, 102816.] P. 379, n° 167 B 11 ; pas de photo. Via Prenestina, Quarticciolo. En janvier 1942, lors de travaux. Fragment d’une stèle en marbre : dimensions non indiquées. Perdue. C. P , BCom, 1946-1948, p. 239. [---]ius | [---]ae | [---]uini T. l. Si[---]. 201) P. 379, n° 167 B 12 ; pas de photo. Via Prenestina, Quarticciolo. En janvier 1942, lors de travaux. Plaque en marbre : 29 × 30 × ? cm. Lettres : dimensions non indiquées. Perdue. C. P , BCom, 1946-1948, p. 239. D(is) M(anibus) | Iuliae fili|ae fecit.

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202) [= AE, 1974, 154 = EDR, 075686.] P. 380, n° 171 ; pas de photo. Via Prenestina, Casale del Quarticciolo. En 1930. Encastrée. Stèle en travertin : 110 × 65 × 10 cm. Lettres : dimensions non indiquées. L. Q , Collatia. Forma Italiae, Regio I, X, Rome, 1974, p. 281. M. Iunius Serenus et | Claudia Timia | fecerunt sibi et | Thaliae sorori optimae et |5 Ti. Claudio Eune et | Onesimo filio et libertis | libertab(usque) posterisq(ue) eorum. | H(oc) m(onumentum) h(eredem) n(on) s(equetur). [L. 5 : EDR (G. C

) lit Euno, ce qui paraît plus probable.]

203) [= AE, 1974, 156 = EDR, 075688.] P. 385-386, n° 199 ; pas de photo. Via Prenestina, Quarticciolo. En 1927. Autel ? avec patera et urceus sur les petits côtés : 63 × 37 × 26 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Perdue. L. Q , Collatia (supra n° 202), p. 285. D(is) M(anibus). | M. Aur(elio) Dariatori | patri karissimo | qui uixit annis | p(lus) m(inus) LXX. | Dariator filius | benemerenti fecit. [L. 2 et 6 : EDR (G. C ) propose de corriger la gravure du cognomen et de le lire ┌P┐ariator ; dans le cas contraire, il s’agit d’un hapax.] 204) [= AE, 1974, 157 = EDR, 075689.] P. 389, n° 206 ; pas de photo. Via Prenestina, à 100 m environ de Tor Tre Teste. En 1928. Villa romaine. Dans le remblai de l’une des pièces. Stèle en marbre avec couronnement et acrotères : 63 × 28 × 26 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Perdue. L. Q , Collatia (supra n° 202), p. 291. D(is) M(anibus) s(acrum). | Diallace | filiae | dulcissimae | Ignatius et | Corinthias | parentes. [L. 2 : Diallace pour Diallage (gr. διαλλαγή : « réconciliation ») ? Voir AE, 1974, 157 : D(is) M(anibus) | Dialla[g]e | filiae dulcissimae | Ignatius et | Corinthias parentes. MA] 205) [= AE, 1974, 158 = EDR, 075690.] P. 390, n° 208, 2 ; pas de photo. Via Prenestina, à 100 m en face de Tor Tre Teste, à dr. de la voie. En 1928. Fragment d’une stèle en marbre : 18 × 19 × 5 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Perdue. L. Q , Collatia (supra n° 202), p. 294. Cl(audius ?) [---] | em[---] | m[---]icl[---] | et Acte in[---] | fe[cit].

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206) [= CIL, VI, 38064 = I2, 3001.] P. 390, n° 208, 2 ; pas de photo. Via Prenestina, près du Casale de Tor Tre Teste, à 10 m de la voie. En 1909. Stèle en travertin brisée : 60 × 35 × 13 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Perdue. L. Q , Collatia (supra n° 202), p. 297. [---] L. l. Auillior | [---] P. L. l. Irenai[---] | et Olumpi[---]. | In fro(nte) p(edes) XIIX | in agr(o) p(edes) XX.

[L. 1 : le CIL lit LL(uciorum) Auillior(um) et considère les débuts des l. 1-2 comme intègres.] 207) Rome. Coemeterium Maius de la via Nomentana. Plaque en marbre blanc : 30 × 47,5 × 1 à 2,2 cm. Lettres irrégulières : 3,5 à 6 cm. À l’abbaye de Montecassino. H. S , dans Le epigrafi della Valle di Comino. Atti del quindicesimo convegno epigrafico cominese (Atina, Palazzo Ducale, 2 giugno 2018), H. S éd., Arezzo, 2019, p. 210-211 ; photo. A. F , Epigraphica, 24, 1962, p. 135, n° 41. Epuleni mam|me benemere|nti Vitalis.

Epuleni datif de Epula ou Epule, inconnu par ailleurs. Les noms formés sur epulum, epulo, epulae sont très rares. L’origine est peut-être grecque Αἰπόλος ; Aepolus est connu à Rome ; on peut supposer l’existence d’un féminin Aepole. L’inscription est peut-être chrétienne en raison de son lieu de découverte. Date : Bas-Empire. 208-209) Via Salaria. Deux cippes funéraires retrouvés. G. B , SEBarc, 17, 2019, p. 183-192 ; plan, photos, dessins. La redécouverte fortuite, dans le jardin d’une maison via Piemonte 62, de deux inscriptions publiées au CIL VI permet de revenir sur la nécropole de la Via Salaria dite Sepolcreto Salario. 208) = CIL, VI, 38671a est un cippe funéraire en travertin mis au jour en 1909 dans un terrain du marquis Almerici sur le Corso d’Italia à la hauteur du n° 35b actuel à côté de l’église Santa Teresa d’Avila : c’est une borne de délimitation (terminus) de l’enclos funéraire de l’affranchi C. Norbanus C. l. Mama. En 1910 a été découvert sur le même terrain un cippe jumeau identique, mentionnant les mêmes dimensions de 14 × 12 pieds : CIL, VI, 38671b. Un cippe semblable signalé en 1911 pourrait être l’un des deux précédents ou un troisième. La notice EDR, 165562 ne distingue pas les cippes a et b. L’écriture date le cippe de la fin de la République ou l’époque augustéenne. L’un des deux Norbani Flacci, consuls respectivement en 24 a. C. et 15 p. C., a pu être le patron de Mama.

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209) = CIL, VI, 37485 est un cippe funéraire en travertin, brisé en haut, mis au jour en 1909 dans la même propriété du marquis Almerici sur le Corso d’Italia avec un terminus jumeau (CIL, VI, 37484) : les deux bornes délimitaient l’enclos funéraire de L. Orbius [L. l.] Galata, Orbia (mulieris) l. Acume et M. Naneius M. l. Mena, caractérisé par les dimensions fréquentes 12 × 12 pieds. Un troisième cippe, très mutilé, appartenant à la même tombe, a été trouvé trois ans plus tard à quelques centaines de mètres des précédents lors de la démolition du mur où il avait été remployé. Les deux premiers défunts sont des affranchis des Orbii : Acume est une variante d’Acme. Le troisième est un affranchi d’une famille Naneia / Nanneia peu connue. L’écriture date les cippes de la fin du Ier s. a. C. ou des premières années du Ier s. p. C. Dans les années 1900 la maison de la via Piemonte 62 appartenait aussi au marquis Almerici qui y avait fait transporter des cippes dont il possédait aussi le « double ». 210 a-b) En 2011-2017, lors de fouilles via Aurelia, località Massimina - Casal Lumbroso. Deux tuyaux en plomb avec estampilles ornées d’une palme à la fin du texte. G. D G , ArchClass, 70, 2019, p. 747-756 ; photos. a) Furi Octauiani c(larissimi) u(iri). b) C. Iulius Hermes fec(it). Le tuyau atteste la présence de la domus du sénateur C. Furius Octauianus signo Amphilochius, consul suffect avant 217 p. C. Il est moins probable qu’il s’agisse du sénateur Furius Octauianus curator aedium sacrarum sous le règne de Maxence, en raison de la datation du contexte archéologique et de la possible mention du plumbarius C. Iulius Hermes sur un tuyau (CIL, XV, 7578) alimentant en eau la propriété du sénateur d’époque sévérienne M. Claudius Macrinius Vindex Hermogenianus. 211-217) Rome. Inscriptions révisées et inédites. S. O , L. C , M. G , M. M V. V , Scienze dell’Antichità, 25, 1, 2019, p. 133-146.

, M. S

,

211) = CIL, VI, 37067 = EDR, 114621. P. 133-135, n° 1 ; photo (S. O ). L’a., en se fondant sur AE, 1998, 1437, propose à la l. 1 l’intégration L. f. dans le nom de Iuuentia Maxima, identifiée par F. Chausson comme l’épouse de C. Carbonius Statilius Seuerus Hadrianus, légat de la province d’Arabie.

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212) = CIL, VI, 23324 = EDR, 129714. P. 135-136, n° 2 ; photo (S. O ). L’a. propose que C. Octauius Trypho ait été l’affranchi d’un des enfants nés du mariage de C. Claudius Marcellus et Octavie. Selon l’a., Trypho aurait été auparavant l’esclave d’Octavie et une fois libéré aurait voulu rendre hommage à sa première maîtresse en prenant le gentilice Octauius et non le gentilice Claudius. Date : 1re moitié du Ier s. p. C. 213) = CIL, VI, 36426 = CLE, 1970 = EDR, 163213. P. 136-137, n° 3 ; photo (M. S ). Nouvelle proposition de lecture. [L. Auianius Didymus et] Thaumaste sibi fecit. | [Hi sancte coluere deos] uixere fideles, | [post obitum Elysios ut] possent uisere campos | [utque darent coniuncta aet]ernae membra quieti, | [quod saepe optauer]e senes haec dona tulere. L’a. restitue la partie gauche du texte grâce à l’inscription fragmentaire connue seulement par la tradition manuscrite CIL, VI, 12877. Le fragment droit ci-dessus n’appartient pas à CIL, VI, 12877, car les deux inscriptions ont en commun une partie des l. 2-3. Le même texte a donc été gravé sur deux supports différents. Date : Ier s. p. C. 214 a-b) = AE, 1982, 69 = EDR, 078396. a) P. 139-140, n° 5 ; photo (M. G ). Par comparaison avec CIL, VI, 3608 = CLE, 475, il est possible de restituer les dernières lignes de l’inscription où l’on trouve la composition métrique : Quod peto, si colitis Manes cuncti meo nomini semper hanc mihi terra leue optetis : uobis dii fortunam beatam et semper honoratam prestent suo numine sancto, ex qua possitis obiti bene linquere natos [la même composition, bien qu’avec quelques différences, est présente aussi dans CIL, VI, 3452 = CLE 476]. Par rapport à la reproduction d’AE, 1982, 69, noter l’absence à la l. 10 de X et la présence à la fin de la l. 11 de P. b) G. B , G. L. G , ZPE, 213, 2020, p. 105-107, photo, proposent, par comparaison avec CLE, 474-476, les restitutions suivantes pour l’ensemble de l’inscription : [D(is) M(anibus) ? | Hic sita] est Hilarita[s post annos ---. | Casta ?] fide thalami [post pignora certa ? | Gnatu]m memoriae st[atuit haec prima cubili ? |5 Coniu]gis obsequio [merui in munere functae sedes ? | dign?]as pro meritis [a coniuge amante ? | percip]erem titulo ta[--- | ---]ritum nati sim[ilis ? ---. | ---]ana sum stirpe geni[ta --- |10 Quo]d peto,

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si colitis ma[nes, cuncti meo nomini tantum ? | terr]a(m) leue(m) optetis. Vob[is nunc dii fortunam beatam et ? | se]mper honoratam p[raestent suo numine sancto libentes ?, | ex qua possitis ?] obiti b[ene linquere natos ?]. Les a. soulignent qu’il existait des lieux communs que les lapicides proposaient aux commanditaires en les adaptant aux circonstances et aux situations différentes. Date : IIIe s. p. C. 215) P. 140-141, n° 6 ; photo (V. V ). Provenance exacte inconnue. Plaque en marbre, en deux morceaux jointifs, avec cadre à volutes et deux fenestrons : 70 × 90 cm. Lettres : 4 à 3 cm. Ligature : VE à la l. 6 de la colonne I. Fragment a, à Arezzo, Casa Museo dell’Antiquariato Ivan Bruschi ; fragment b, Lapidaire municipal de Stuttgart, collection von Ostertag-Siegle. Colonne 1 : D(is) M(anibus). | S(extus) Attius Fortis | sen(ior) fecit | sibi et suis | et lib(ertis) libert(abusque) | posterisque | eorum ita | ne de nomi|ne exeat. Colonne 2 : D(is) M(anibus). | M. Antonius Clarus | fecit sibi | et Antoniae | Onesime | sor(ori) et suis | et liber(tis) liber(tabus)|que poste|risq(ue) eor(um) | ita ut ne de | nomine exeat. [Noter, à la l. 2 de la colonne 1, l’abréviation rare de Sextus à l’initiale.] Ces deux fragments confirment l’origine commune des collections Ivan Bruschi et von Osterag-Siegle. Date : IIe s. p. C. 216) = CIL, V, 2215 = VI, 14729 = EDR, 099102. P. 141-143, n° 7 (L. C ). La présence de l’inscription dans le codex épigraphique rédigé entre 1566 et 1568 par Onofrio Panvinio [1529-1568] donne à penser que sa provenance est Rome. 217) = CIL, V, 2279 = VI, 28305 = EDR, 099106. P. 143-144, n° 8 (L. C ). L’a. remarque la double publication de l’inscription au CIL V et au CIL VI. L’indication, dans le Corpus de Gruter, de Venise comme lieu de conservation de l’inscription permet d’exclure une provenance de Rome et de proposer Ateste, comme il est établi traditionnellement pour toutes les inscriptions vues pour la première fois à Venise.

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218-222) Rome. Cinq épitaphes mentionnant des urbaniciani. E. M , Epigraphica, 81, 2019, p. 683-692, édite cinq inscriptions signalées dans AE, 2011, 178. 218) = EDR, 161410. P. 684-685, n° 1 ; photo. Provenance inconnue. Mensa funéraire en marbre avec infundibulum central : 26,8 × 34 × 3 cm. Lettres : 2 à 2,5 cm. Points lancéolés. Réglure. Mise en page centrée. Museo Nazionale Romano, collection Gorga. D(is) M(anibus). | M. Iulio Proculo | mil(iti) coh(ortis) XI urb(anae) (centuria) | Similis mil(itauit) an(nis) | XIII uix(it) an(nis) | XXVIIII m(ensibus) VIIII | d(iebus) III. Date : Ier - IIe s. p. C. 219) = EDR, 167076. P. 685-687, n° 2 ; photo. Lors de travaux, via Zanardelli. Fragment d’une plaque en marbre : 27,8 × 27,3 × 3 cm. Lettres : 3 à 1,7 cm. Points lancéolés. Réglure. Mise en page centrée. Museo Nazionale Romano, Terme di Diocleziano. D(is) M(anibus). | C. Accio P. f. [--- uete]|rano Augusti u[ixit annis --- milita]|uit annis XVII [---] |5 oneste (sic) amico b[ene merenti ?] | fecit C. Rufican[us --- | m]iles coh(ortis) XII ur[b(anae) ---] | bene eiu[s --- ?].

L. 5 : oneste pour honeste. Les 17 années de service invitent à voir dans le défunt un prétorien (les prétoriens effectuaient 16 années de service contre 20 pour les autres corps de troupes de Rome). Le gentilice Ruficanus est rare. Voir supra n° 141. Date : Ier - IIe s. p. C.

220) = EDR, 161412. P. 687-688, n° 3 ; photo. En 1909, via Flaminia. Fragment d’une plaque en marbre : 19 × 13 × ? cm. ------ | [---]++[--- | ---]+ERA[--- | --- c]oh(ortis) XII u[rb(anae) --- | ---]lia Tyc[he ? --- | --- co]niu[gi --- | ---]ss[---] | ------ ? L. 2 : probablement ueterano. 221) = EDR, 161414. P. 688-689, n° 4 ; photo. Via Bocca della Verità. Fragment inf. g. d’une urne parallélépipédique en marbre, orné d’un pilastre à motif végétal : 15 × 14 × 11 cm. Lettres : 1,5 à 2 cm. Points lancéolés. Mise en page centrée. Museo della Civiltà Romana. ------ | [---]+[--- cohortis ---] | urb(anae) [---] | uix(it) an(nis) [--- mensibus)] | V Ant[---]|cianu[s ---] | b(ene) m(erenti) [ f(ecit)]. Date : IIe - IIIe s. p. C.

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222) = EDR, 161460. P. 689-692, n° 5 ; photo. Provenance inconnue. Stèle en marbre dont un acrotère et une partie de couronne à rubans sont conservés : 61 × 19 × ? cm. Lettres : 3,1 à 2,5 cm. Basilique Sainte-Agnès-hors-les-Murs. D(is) M(anibus) | T. Visidi [---]|ini mil(itis) [coh(ortis) ---] | urb(anae), mil[itauit] | annis X[--- ?, mens(ibus) ---], | dies (sic) XX, u[ixit a]|nnis XXX[--- ? mens(ibus)] | IIII, diebus X[--- ?, ---]|tia Nobili[s et D]|exter lib[ertus ?] | bene mer[enti] | fecerunt. Le gentilice du défunt est rare. Pour les dédicants, l’a. privilégie deux personnes, la femme et un affranchi, plutôt que trois affranchis. Date : IIe s. p. C. 223-225) Trois inscriptions nouvellement repérées dans un manuscrit ancien. X. E , ZPE, 210, 2019, p. 244-246, fac-sim., publie trois inscriptions de Rome, inédites jusqu’ici, contenues dans un manuscrit du XVe ou du XVIe s. (Londres, British Library, Additional 10100, contreplat postérieur). 223) P. 244-246. Ap(ud) Aram Maximam. In ara He(r)c(u)l(is). Deo Herculi | Inuicto | Rutilius | Maximus |5 p(raetor) u(rbanus) d(onum) d(edit). L. 5 : lecture de l’AE. [Sur le fac-sim. du manuscrit on lit P·V et non PR·V comme édité par l’a.] Ou V(rbis) ; ou d(edicauit) [ce qui paraît cependant peu probable]. L’absence de prénom oriente vers une date tardive. Ce Rutilius pourrait être l’un des nombreux porteurs de ce gentilice qui ont accédé à de hautes charges à l’époque impériale. L’a. songe notamment à Rutilius Maximus (PIR2, R, 255), de l’époque de Dioclétien, mais reste prudent à ce sujet. [Date : IIIe - IVe s. p. C. ?] 224) P. 244-246. Ap(ud) Aram Maximam. In ara He(r)c(u)l(is). Herculi | Inuicto | ex d(ono) d(edit) | Iuuentius |5 Optatus | u(ir) e(gregius). L. 3 : ou d(edicauit) ; l. 6 : ou, moins probablement, u(ir) e(minentissimus). Ici encore, l’absence de prénom oriente vers une date tardive. Ce Iuuentius Optatus n’est pas connu. Comme parallèles de ce type de dédicaces, l’a. mentionne notamment CIL, VI, 312-319, ainsi qu’EAOR, VI, 266.

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Il donne aussi, p. 246, un tableau récapitulatif des dédicaces à Hercule Invaincu provenant de l’Ara Maxima. [Date : IIIe - IVe s. p. C. ?] 225) P. 245-246. Zone du Forum Holitorium, iuxta (a)edem diui Nicholai in carcere. Imp(erator) Caesar Augustus, | pont(ifex) maxim(us), trib(unicia) potest(ate) | XXXV, imp(erator) XX, co(n)s(ul) XIII, | ex s(enatus) c(onsulto) f(aciendum) c(urauit). Restauration [ou construction] par Auguste, sur décret du Sénat, d’un édifice ou d’une infrastructure fluviale non identifiable, dans la zone du Forum Holitorium. Date : 1er juillet 12 - 30 juin 13 p. C., d’après la titulature. 226) Rome. Une inscription inédite dans le manuscrit de Felice Feliciano (Cité du Vatican, B.A.V., Vat. Lat., 3616, f° 72r, 1). X. E , Epigraphica, 81, 2019, p. 212, n° 497. D(is) M(anibus) | Cornelie pudicissime sine uiro uix(it) | an(nis) XXI m(ensibus) VII d(ie) I Tracia mater | curauit. 227) Inscriptions revues et inédites dans les archives de Rome. M. G , Epigraphica, 81, 2019, p. 333-400. Grâce à une recherche à l’Archivio della Sovrintendenza Capitolina ai Beni Culturali, à l’Archivio Storico a Palazzo Altemps et à l’Archivio Centrale dello Stato, l’a. publie de nombreuses inscriptions inédites (infra nos 228-254) et identifie le lieu de provenance d’une centaine d’autres, publiées au CIL et dans l’AE. La découverte du contexte d’origine a permis non seulement d’attribuer à Rome AE, 1987, 209 et AE, 2005, 1701 mais aussi de confirmer les hypothèses avancées par les chercheurs à propos de la provenance d’un des fragments de la dédicace placée par le collegium Augustianum Maius Castrense (CIL, VI, 40415) et du cippe en travertin appartenant à l’insula Volusiana (CIL, VI, 40886) ou l’identification du librarius T. Aurelius Charito et du signifer Aurelius Peregrinus, mentionnés dans une stèle funéraire en compagnie de deux equites singulares (AE, 1990, 66). Toujours en se fondant sur le lieu de découverte, l’a. confirme le lien entre CIL, VI, 7135 = 24592 et CIL, VI, 35726 et en suppose aussi un entre CIL, VI, 18518 e G. L , NSA, 1918, p. 21. Enfin l’a. repère les inscriptions suivantes qui, déjà présentes dans le CIL VI, ont été à nouveau publiées comme inédites dans le CIL ou dans des ouvrages postérieurs :

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CIL, VI, 6802 = 35735 ; CIL, VI, 6814 = 25716 + 30510 ; CIL, VI, 11709 = 37991 ; CIL, VI, 12103 = B. E. T , Opuscula Romana, 3, 1961, p. 184, n° 16 ; CIL, VI, 24107 = 30249, 2 ; CIL, VI, 30002 = 30440, 7 ; CIL VI, 30148 = 30565, 7 a ; CIL, VI, 34568 = M. F , dans Miscellanea greca e romana, 18, Rome, 1994, p. 218, n° 38 ; CIL, VI, 38717 = 39171 ; CIL, VI, 38817 = L. Q , Collatia, Rome, 1974, p. 344 ; AE, 1984, 86 = 1994, 369. 228) P. 340, n° 1 ; dessin. En 1925, lors de fouilles entre le Lungotevere Testaccio et les rues Cristoforo Colombo et Amerigo Vespucci. Fragment d’un cadre : 65 × 12 cm. Lettres : 7 cm. Non retrouvé. E. G , BCAR, 1925, p. 279-281. [Imp(eratori) Caesari diui Traiani | Parthi]ci f(ilio) diui Neruae [n(epoti) ---] | -----Date : 117-138 p. C. 229) P. 340-341, n° 2 ; dessin. En 1940, lors de fouilles via della Consolazione. Plaque fragmentaire en marbre : 29 × 20 × 10 cm. Non retrouvée. ------ | [pontif(ici) max]im[o], | [tribunic(ia)] pot(estate) XVI, | [imp(eratori) ---, co(n)s(uli) -?]II, p(atri) p(atriae) | -----En se fondant sur la 16e tribunicia potestas et le consulat revêtu 2 ou 7 fois, l’a. suppose que le destinataire de la dédicace est Hadrien, Marc Aurèle, Septime Sévère, Caracalla ou Gallien. 230 a-b) P. 341-343, n° 3 ; dessin. En 1921, lors de fouilles sur le Lungotevere Marmorata, à la hauteur de la via Marmorata. Blocs de marbre. Non retrouvés. a) C. Aeli Censorini. b) C. Aeli Censorini u(iri) cl(arissimi). L’a. suppose que les deux inscriptions appartenaient à un édifice ou à une structure dont la réalisation ou la restauration a incombé au sénateur C. Aelius Censorinus durant sa charge de curator regionis VII (CIL, X, 3732 = AE, 1999, 457).

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[Dans tous les cas, il s’agit du sénateur C. Caelius Censorinus. Lire : en a Caeli Censorini, en b C. Caeli Censorini, et dans AE, 1999, 457 C. Caelio Censorino. GCa] 231) P. 343-344, n° 4 ; dessin. En 1929, lors de fouilles via Vittorio Veneto. Plaque en marbre : 27 × 57 × 3 cm. Lettres : 6 à 5,8 cm. L. 3 centrée. Non retrouvée. Norbanio Ruf[o], | uiro consula|[ri], marito. Date : IIIe s. p. C., d’après l’écriture et l’absence de praenomen. Ce consulaire est inconnu par ailleurs. 232) P. 344-346, n° 5 ; photo, dessin. En 1879, à l’intérieur du temple de Minerua Medica. Plaque en marbre, fragmentaire : 13 × 10,6 × 2,5 cm. Réserves de l’Antiquarium Comunale. [Fi]lio dulcissim(o) | [-] Faustio Stat|[ia]no ┌e┐q(uiti) R(omano), qui | [ui]x┌i┐t annis XI, | [m]ens(i)bus VIII, d(iem ?) | [Faus?]tia [---] | ------

L. 2 : FQ pour eq(uiti) ; l. 3 : [VI]XLT pour [ui]xit. Noter le gentilice rare Faustius et le statut d’eques Romanus du jeune défunt. Date : IIIe s. p. C., d’après l’écriture et l’absence de praenomen. 233) P. 346-348, n° 6 ; dessin. Provenance exacte inconnue. Urne en marbre. Non retrouvée. D(is) M(anibus) s(acrum). | M. Caruilio | Proculo, scr(ibae) q(uaestorio), | soror et liberti | de suo. Date : IIe s. p. C. 234) P. 348-351, n° 7 ; photo. En 1950, lors de fouilles via Ostiense. Base de statue : 70 × 30 × 20 cm. L. 6 : O et P petits. Musei Capitolini. C. B , BCAR, 90, 1985, p. 434-435. L. Licinio L. f. | Peregrino, | decuriali scrib(ae) | quaestorio, | Heluia Pia marito | optimo fecit Monument funéraire du scriba quaestorius L. Licinius Peregrinus de la part de son épouse Heluia Pia mentionnée aussi dans un autel (CIL, VI, 19276 = EDR, 149124), vu pour la première fois dans la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs. L’association des deux textes fait savoir qu’Heluia Pia, après la mort de L. Licinius Peregrinus, devint l’épouse de P. Ciartius Sergianus et qu’elle réalisa l’autel funéraire en mémoire de sa

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fille Heluia L. f. Licinia Hispanilla, dont l’onomastique se caractérise par la présence du gentilice maternel suivi du gentilice paternel. Date : 1re moitié du IIe s. p. C., d’après l’écriture et la comparaison avec CIL, VI, 19276. 235) P. 351-353, n° 8 ; photo. En 1952, lors de fouilles via del S. Uffizio. Plaque en marbre, fragmentaire : 46 × 64 cm. Lettres : 5 cm. Chiesa dei santi Michele e Magno. P. L , dans Carta archeologica di Roma. Primo quadrante, M. A. T , P. L , Rome, 2005, p. 410. [D(is)] M(anibus) | [--- decurialis] dec(uriae) uiat(oriae), hominis | [--sim]plicissimi b(ene) m(erentis) | [--- Aga]pomenus cognat(us) | [---] cum sarcopha[go | ---]sessi.

L. 4 : cogna[tus] (P. Liverani). Épitaphe d’un messager au service des magistrats et membre de la decuria uiatoria. Agapomenus est un cognomen rare. Date : IIe s. p. C.

236) P. 353-355, n° 9 ; dessin. En 1927, lors de terrassements à Borgo S. Spirito. Autel en marbre, fragmentaire, avec sur les petits côtés urceus et patera : 43 × 28 × 35 cm. Non retrouvé. Dis [Man(ibus)]. | Ti. Claudius Aug. l. | Onesimus, aedituus | de Capitolio ab aras, | [mag]ister corporis | -----Noter l’accusatif aras régi par la préposition ab. Épitaphe d’un affranchi de Claude ou de Néron qui fut portier et gardien du temple de Jupiter, Junon et Minerve, charge attestée seulement par CIL, VI, 10021 ; l’affranchi avait aussi la garde des autels. Il était vraisemblablement président du collège des aeditui. Date : 41-100 p. C., d’après l’onomastique. 237) P. 355-356, n° 10 ; dessin. En 1916, lors de la démolition de bâtiments via Arenula. Plaque en marbre, fragmentaire : 19 × 14 × 6 cm. Non retrouvée. ------ | [---]stidiu[s --- | -] Quartienus [--- | -] Pinarius [---] | C. Catienus [---] | C. Firminius [---] | [Im]p(eratore) n(ostro) III co(n)s(ule) [(centuria) --- | -] Sedrius [--- | -] Vesius [--- | ---]honius | [---]s | [---]s | -----L’a. suppose qu’il s’agit d’un fragment de laterculus qui pourrait avoir fait partie de CIL, VI, 2375 = 32515 de l’époque d’Hadrien. Le gentilice Quartienus est rare ; Sedrius est un hapax.

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238) P. 356-357, n° 11 ; dessin. En 1959, via F. Fuga. Cippe en marbre, fragmentaire : 100 × 58 × 50 cm. Non retrouvé. Dis Manibus. | L. Gras[---]io L. f. | Palat(ina) Maxi[m]o, | (centurioni) legionis [XI]III | Geminae art(iae) | Victricis. | T(estamento) p(oni) i(ussit). L. 2 : gentilice Grasidius, Grassidius ou Grasinius, tous rarement attestés. Date : fin du Ier - IIe p. C. 239) P. 358-359, n° 12 ; dessin. En 1886, lors de terrassements via Pastrengo. Plaque en marbre, fragmentaire : 11 × 55 cm. Non retrouvée. R. L , BCAR, 1886, p. 89, n° 1121. ------ | [--- sui temporis ?] | primi statuam [---] | M. Iulio Honorato archim[imo ---]. Inscription honorifique probable pour M. archimimus, profession attestée six fois à Rome.

Iulius

Honoratus,

240 a-b) P. 359-360, n° 13 ; dessin. En 1933, dans un terrain situé à 80 m de la via Latina et à environ 400 m de la Porta Latina. Deux cippes en travertin : 65 × 35 × 12 cm (a) ; 68 × 32 × 10 cm (b). Non retrouvés. a) L. Aelius L. f. Co(lina). | In fr(onte) p(edes) XXIII s(emis), | in agr(o) p(edes) XII. b) L. Aelius. Date : fin de la République - début de l’Empire. 241) P. 360-361, n° 14 ; dessin. En 1906, vigne Stanislao Rocchi, via Casilina. Sarcophage en marbre blanc. Non retrouvé. D(is) M(anibus). | M. Aur(elius) Aug. lib. | Chrysomallus | se uibus emit sibi | et posuit. L. 3 : le cognomen Chrysomallus est rare. L. 4 : uibus pour uiuus. Date : 2e moitié du IIe - début du IIIe s. p. C., d’après l’onomastique. 242) P. 361, n° 15. Support inconnu. Non retrouvé. D(is) M(anibus). | M. Baebio | Trophimo, | fecit | Laberna Lais | coniugi suo | cum quo | uixit annis | XX bene | merenti. Première attestation du gentilice Labernus dont est cependant connu le cognomen correspondant, rare, Lauerna.

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243) P. 362, n° 16. En 1874, sur l’Esquilin. Sarcophage à godrons, en marbre. Non retrouvé. Cl(audii) Eurysaces (sic), | alumni et lib(erti) | Cl(audii) Temisonis. Le sarcophage fut réalisé pour Claudius Eurysaces, alumnus et affranchi de Claudius Themiso. Le cognomen Themiso, gravé sans aspiration, est rare et le cognomen Eurysaces encore plus. Date : fin du IIe - IIIe s. p. C., d’après l’onomastique et l’écriture. 244) P. 362-363, n° 17 ; photo. En 1920, lors de terrassements viale Parioli. Plaque de columbarium en marbre : 36 × 13 × 4 cm. Martelage du texte originel. Inscription en deux colonnes. Réserves du Museo Nazionale Romano, Thermes de Dioclétien. Gauia | M. l. | Sophia ‖ M. Aruleius | Eros | uix(it) an[nis ---]. Le gentilice Aruleius est attesté seulement trois fois à Rome (CIL, VI, 12490 ; 26466 ; 33540). Date : 1re moitié du Ier s. p. C. 245) P. 363-364, n° 18 ; photo. En 1964, lors de terrassements via G. Puccini. Plaque de columbarium : 14,3 × 26 × 4 cm. [Réserves de la Sovrintendenza Capitolina.] Iulia | Chrysis Caesaris l. l. | Tertia | uix(it) an(nis) XVII. [L. 2 : on attendrait Chrysidis. OS] Épitaphe de Iulia Tertia affranchie de l’affranchie impériale Iulia Chrysis, libérée par Auguste ou par Caligula. Noter la formule Caesaris liberta qui n’est pas attestée au-delà des Julio-Claudiens. 246) P. 364-366, n° 19 ; photo. En 1964, lors de terrassements via Livenza. Plaque de columbarium fragmentaire. I long à la l. 1. Réserves de l’Antiquarium Comunale. C. Lucceius C. f. O(u)fe(ntina) Comagus | annor(um) XXXV, aerorum X. | C. Lucceius Secun(dus), C. Lucceius | Tertus posuerunt ob piet[atem] | M(---) C(---) V(---). L. 1 : Ofe(ntina) pour Ouf(entina) ; l. 4 : Tertus pour Tertius. Le cognomen Comagus du soldat est rare et pourrait suggérer une origine celtique, en particulier de Mediolanum dont les habitants étaient inscrits dans la tribu Oufentina.

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247) P. 366-367, n° 20 ; dessin. En 1933, dans un terrain situé à 80 m de la via Latina et à ca 400 m de la Porta Latina. Cippe en pépérin : 80 × 30 × 10 cm. Non retrouvé. T. Marius | T. l. Eros. | In fr(onte) p(edes) X, | in agr(o) p(edes) XI. Date : Ier s. a. C., d’après le formulaire et le matériau. 248 a-b) P. 367-368, n° 21 ; photo. En 1984, à proximité du mur d’enceinte de la villa Torlonia, lors de travaux. Deux cippes en travertin : 113 × 56 × 20 cm (a) ; 96 × 40 × 17 cm (b). Le second cippe présente un trou de 10 à 32 cm à la base. [Villa Torlonia, Casino dei Principi.] a) Viu(it) | G. Plotius | (mulieris) l. Eros. b) In fr(onte) p(edes) XIII, | in agr(o) p(edes) XVIII. Date : fin du Ier s. a. C. 249) P. 369, n° 22. En 1927, lors de terrassements à Capannelle. Deux morceaux d’une plaque en marbre : 40 × 23 × 3 cm. Non retrouvée. D(is) M(anibus). | Rantia Restu|ta Restuto fi|lio pientissi|mo qui u[ix(it)] | -----Le gentilice Rantius est peu répandu. 250) P. 369-370, n° 23 ; photo. En 1887, lors de fouilles via di Porta Pinciana. I long à la l. 1 ; S petit à la l. 3. Ligature : AE à la l. 4. Traces de réglure. Réserves du Museo Nazionale Romano. Diis Manibus. | Titiae Nardini, | C. Silius Onesimus | ┌f ┐ecit coniu┌g┐i suae | et C. Silio Tuendo | patrono suo | et sibi. L. 4 : EECIT pour fecit ; coniuci pour coniugi. Date : IIe s. p. C. 251) P. 371, n° 24 ; dessin. En 1912, lors de fouilles via Isonzo. Cippe en travertin : 32 × 28 × 6 cm. Non retrouvé. Valeria (mulieris) l. | Prontheis, | L. Octauius L. l. | Pusio, | Rufio, | Hilarus | -----Prontheis est un cognomen d’origine grecque, inconnu par ailleurs. Peut-être déformation (ou mauvaise transcription ?) de Promethis (gr. Πρόμηθις : « Prévoyante ») ? Date : Ier s. a. C.

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252 a-b) P. 371-372, n° 25 ; dessin. En 1926, lors de terrassements via Pinciana. Deux cippes en travertin. Non retrouvés. a) C. Vettius C. l. | Philodamus, | Vettia C. l. Apicla, | C. Vettius C. f. Fab(ia) | Rufus, | Tib. Vettius C. f. | Fab(ia) Candidus. | In fr(onte) p(edes) XII, | in ag(ro) p(edes) XII. b) In fr(onte) p(edes) XII, | in ag(ro) p(edes) XII. Le texte mentionne les parents, affranchis, et leurs deux fils ingénus, citoyens. Date : fin de la République - début de l’Empire, d’après la typologie, le matériau et la structure du texte. 253) P. 373, n° 26 ; dessin. En 1917, via Arenula. Cippe en marbre, fragmentaire : 47 × 23 × 14 cm. Non retrouvé. Valeria | Nobilis | Attico | filio suo | posuit | tumulum. | Manibus. 254) P. 374, n° 27. En 1946, via Appia Antica. Support inconnu. Non retrouvé. D(is) M(anibus) | Bubali. | M. Aurelius Primigenius et Aelia Nice paren|tes filio carissimo. Le cognomen Bubalus est rare. 255) Rome. Provenance exacte inconnue. Donnée aux Musées du Vatican en 1934 par l’antiquaire Ettore Alberici. Plaque en marbre, fragmentaire : 20 × 15 × 4,5 cm. Lettres : 1,7 à 0,5 cm. F long à la l. 5 ; T long à la l. 6 ; P et I longs à la l. 7. Lapidario Profano ex Lateranense. I. D S M , BMMP, 37, 2019, p. 88-98 ; photo. ------ | L. S[---] | C. Iu+[lius ---] | M. Cul+|[---] | C. Maeciu[s ---] | Qui fullones in noue(m) com[pitis --- ne --- | ne]ue uescantur nisi Fontinalib[us ---]. | Quaeque loca lege pleuescita s(enatus)ue c(onsulta) +[---] | ponendi, aedificandi, figend[i ---] | eius(dem) conlegi, qui nunc su[nt quique postea erunt --- | --- ? | ---]+ siue ea quo a[--- | ---]+[---] | -----L. 7 : lege pour legem, pleuescita pour plebiscita ; l. 9 : conlegi pour collegi. [L. 7 : peut-être Quaeque loca lege pleuescit┌u┐ s(enatus)ue c(onsulto). MA] L’inscription fragmentaire s’ouvre par les noms de quatre personnes, probablement les dirigeants du collège des foulons. Puis suit un texte

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normatif relatif à la participation des membres aux banquets en commun et aux initiatives liées au culte. Date : époque augustéenne. 256) Rome. Provenance exacte inconnue. Donnée aux Musées du Vatican en 1927 par l’antiquaire Giovanni Fabiani. Plaque fragmentaire en marbre : 9,5 × 12,5 × 3,5 cm. Lettres : 3 à 1 cm. Lapidario Profano ex Lateranense. G. D G , BMMP, 37, 2019, p. 100-113 ; photo. [- M]inucius | Nico | [- l(ibertus) cae?]lator.

L. 1 : [Q. M]inucius (Di Giacomo) ; l. 3 : [Q. l. cae?]lator (Di Giacomo). L’a. suppose la mention d’un caelator, artisan spécialisé dans la ciselure de produits déjà semi-élaborés en or, argent et bronze. La restitution calator est peu vraisemblable du moment que n’est pas précisé le collège sacerdotal auprès duquel le défunt aurait servi. D’autres métiers tels capulator, conflator, calculator, fistulator, nomenclator et speculator sont à exclure pour des raisons de mise en page. Selon l’a., le défunt portait le prénom Quintus qui est le plus répandu à Rome chez les Minucii. [À la fin, on attendrait plutôt le cognomen. HS] Date : fin du Ier s. a. C. - début du Ier s. p. C., d’après l’écriture et la typologie du support. 257) Rome. Provenance inconnue. Deux mesures à liquide en bronze, dont un inscrit, ayant appartenu à la collection de F. Bianchini (1662-1729). Vérone, Musée archéologique du théâtre. Mesure de forme conique rétrécie vers le bas qui présente un trou, sous la lèvre de section triangulaire inscrite, large cannelure : 14,5 × 8,5 (diam. ext.) / 7,8 (diam. int.) × 0,3 cm. Capacité : 19,42 cl. A. B , dans Visy 75. Artificem commendat opus. Studia in honorem Zsolt Visy, G. I. F , R. N , M. S éd., Pécs, 2019, p. 79-85 ; photos. [Imp(eratoris) Had]riani Au[g(usti) p(ondo)] V. Une vingtaine de mesures de ce type sont connues. L’absence de la formule figurant sur les étalons (exactum in Capitolio ou exactum ad Castoris) montre qu’il s’agit d’un objet à usage interne à la maison impériale. Sa fonction exacte reste encore à définir. 258) Très probablement Rome, provenance exacte inconnue. Partie sup. d’un support cylindrique de bassin en marbre blanc, ultérieurement remployée tête-bêche comme base d’offrande : 17,5 × 36 (diam.) cm. Le bandeau originellement supérieur, concave, est décoré d’une série

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de 8 palmettes (h. : 8 cm) distantes les unes des autres de 10 cm, reliées entre elles par des rinceaux. Un second bandeau concave forme la partie originellement inférieure du cylindre, dans le plan inférieur duquel on repère une mortaise de 4 × 4 cm. L’inscription figure sur le bandeau originellement supérieur, tête-bêche par rapport à l’orientation originelle du cylindre. Lettres : [dimensions non indiquées, env. 4 cm. d’après la photo, par comparaison avec les palmettes. Capitales] assez grossièrement gravées [tendant fortement vers la cursive]. Musées du Vatican, sans numéro d’inv., étagère n° 227. W. E , H. H , ZPE, 210, 2019, p. 263-266 ; photos, dessin. Q. Aufidius Arte|mon uotum (soluit). Des supports de bassin similaires sont connus. Ils mesurent généralement 60 à 70 cm de haut. Le décor et la typologie orientent vers une date impériale précoce, peut-être augustéenne (IIIe style pompéien). Le remploi de l’objet comme base d’offrande inscrite ne peut pas être situé avec précision, mais l’usage des tria nomina s’accorde avec une date antérieure au IIIe s. p. C. Le cognomen grec du dédicant, Artemon, bien attesté à Rome, est principalement porté par des affranchis, mais aussi par des ingénus, notamment des prétoriens (CIL, VI, 2666 ; 2730 ; 2821). 259) Rome, provenance exacte inconnue, avant 1961, date à laquelle l’inscription a été photographiée, via della Buffalotta 1368, encastrée dans une paroi. Trois fragments d’une plaque en marbre, dont deux, à g., sont jointifs. La partie centrale de la plaque manque. Ch. ép. avec cadre mouluré. Aucune dimension indiquée. [Lettres de la l. 1 plus hautes que celles des l. 2-5 ; lettres de la l. 6 plus petites. Capitales régulières tendant fortement vers la cursive. Pas de ponctuation.] Partie g., dépôt de la Surintendance archéologique, Ospedale Nuovo Regina Margherita ; partie dr. perdue. G. D G , ZPE, 212, 2019, p. 298-300 ; photo, dessin. Archivio di Epigrafia Latina “Silvio Panciera”, Sapienza Università di Roma ; archive photographique du Deutsches Archäologisches Institut, nég. D-DAI-ROM-61.3021 ; 61.3031. Diis [Man]ibus. | `T.´ Rubrius [- ca 4 -]rus, gemmar(ius), | Rubriae [- ca 6 -]di, filiae | dulciss[imae, q]uae uixit an|5nis XXVII, m[enses ©, d]ies XXIII, | [ fec]it et sibi et [suis lib(ertis) poste]risq(ue) eorum.

Lecture de l’AE d’après la photo et le dessin. L. 2 : peut-être [Hila]rus ; l. 3 : peut-être [Chrysi]di. [L. 4-5 : noter le changement de cas pour annis et dies, dont la lecture semble certaine.] Le prénom Titus étant associé au gentilice Rubrius aussi dans les milieux sénatoriaux, ce gemmarius,

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probablement un affranchi, pourrait avoir été lié à l’un de ces Rubrii de haut rang. On connaît à Rome trois autres T. Rubrii affranchis, probablement dans le même cas (CIL, VI, 33931 ; AE, 1990, 32 = 1993, 270). L’a. donne aussi, p. 291-298, une étude approfondie, essentiellement fondée sur les textes juridiques, des aspects contractuels du commerce des pierres précieuses dans le monde romain. Date : dernier tiers du Ier - 1re moitié du IIe s. p. C., d’après l’écriture, l’onomastique et le formulaire. 260) = EDR, 033721. Une inscription de Rome conservée au château Glienicke près de Potsdam. A. C , Epigraphica, 81, 2019, p. 79-98. F. W. G , Katalog der Antikensammlung des Prinzen Carl von Preussen im Schloss zu Klein-Glienicke bei Potsdam, Mayence, 1972, p. 73, n° 393. ------ | Flauiae Capitol[in]ae cui et Pacciae | Macedonis Aug(usti) lib. coniugi | Zoticus Aug(usti) lib. sorori benemerenti. De façon incompréhensible, cette plaque de marbre (31,5 × 97 cm) n’est pas répertoriée au CIL alors que plusieurs manuscrits la mentionnent entière, dont le Vat. Lat. 7113 de G. B. Doni f° 86r (1594-1647) et le Vat. Lat. 7753, daté entre 1605 et 1637. En outre, dans les Inscriptiones antiquae Donianae publiées en 1731, est insérée l’indication selon laquelle elle fut trouvée en 1633 dans la « vigna Stati » sur le Viminal. L’a. retrace l’histoire de la plaque qui, des Stati, passa en 1637 dans la collection Giustiniani, dispersée au début du XVIIIe s. ; au début du XIXe s., la plaque, brisée à droite, était aux mains de l’antiquaire I. Vescolani qui la vendit au prince Charles de Prusse. Noter que le pronom et l’agnomen sont au même cas (le datif) que le nom de Flauia Capitolina. Date : IIe s. p. C. 261-309) Inscriptions inédites de la collection de l’antiquaire Ivan Bruschi (1920-1996). C. S , La collezione epigrafica della Casa Museo dell’Antiquariato Ivan Bruschi di Arezzo, Rome, 2019 (Opuscula epigraphica, 19). L’a. présente l’histoire de la collection qui est suivie du catalogue des inscriptions. Le créateur de la « Feria Antiquaria » d’Arezzo (1968) acquit la collection d’antiquités et d’objets d’art de la comtesse Caterina Vitali Danielli de Fermo en 1974. La collection, constituée par le comte Francesco Vitali (1856-1927) au début du XXe s., contenait notamment des inscriptions qui servirent à composer le décor architectural de sa villa des Marches.

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Le catalogue est divisé en trois parties : les inscriptions déjà publiées (nos 1-18) ; les inédites (nos 19-80), funéraires et de provenance romaine ; les fausses (nos 81-84). Indices, p. 79-87. Les menus fragments ne sont pas reproduits ci-dessous. [Compte rendu de H. Solin, Arctos, 54, 2020, p. 409-412.] 261) = EDR, 170206. P. 46-47, n° 19 ; photo. Angle sup. dr. d’une plaque en marbre de Luni avec cadre : 30 × 31 × 7,5 cm. Lettres : ca 5,2 cm. [--- XVuir- sacris fa]ciundis | [--- adlect- inter ---]cios | [--- prouinciae Bit]hyniae | -----Carrière d’un sénateur qui a bénéficié d’une adlectio. Date : 2e moitié du Ier - début du IIe s. p. C. 262) = EDR, 170207. P. 47, n° 20 ; photo. Fragment d’une plaque en marbre, brisé de tous côtés : 22 × 32 × 3,5 cm. Lettres : 6 cm. ------ | [---]oniano [--- | --- regi]on(is) Calab[riae --- ? | --- et ? Apu]liae ? [---] | -----Fragment de la carrière d’un sénateur ou d’un chevalier. [HS, supra, p. 410, estime que ces restitutions n’ont pas de sens.] Date : fin du IIe - IIIe s. p. C. 263) = EDR, 170208. P. 47-48, n° 21 ; photo. Fragment g. d’une plaque en marbre avec cadre : 16 × 19 × 3 cm. Lettres : 4,5 cm. ------ | +[---] | acce[ns- ---] | lict[or- ---] | sc[rib- ? ---] | -----Cursus d’un appariteur. Date : Ier - IIe s. p. C. 264) = EDR, 170209. P. 48-49, n° 22 ; photos. Stèle en marbre à sommet arrondi, ornée d’une couronne dans le tympan : 52 × 22 × 5,5 cm. Ch. ép. errodé : 19 × 14,8 cm. Lettres : 1,8 à 1,3 cm. L. Domitius | L. f. Pom(ptina) | Celer, Ebor(a)e, | mil(es) coh(ortis) VII |5 pr(aetoriae) (centuria) Apri | mil(itauit) an(nis) VIIII | uix(it) an(nis) XXXV | Arria Fortu|nata coniug(i) b(ene) m(erenti). Le prétorien est originaire d’Ebora en Lusitanie, dont toutefois les citoyens semblent habituellement inscrits dans la tribu Galeria. Le terme coniux a ici un sens large, car le défunt est mort en service. Date : 2e moitié du Ier - 1re moitié du IIe s. p. C.

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265 a-b) P. 49-50, n° 23 ; photos. Plaque en marbre, opisthographe, brisée sur un côté : 22,3 × 28,7 × 4 cm. a) = EDR, 170210. Inscription horizontale. Lettres : 2 à 1,8 cm. Ligature : AE à la l. 5 D(is)] M(anibus). | [---] mil(iti) coh(ortis) VI pr(aetoriae) P(iae) V(indicis) | [---]anius Seruandus tub(icen) | [coh(ortis) --- pr(aetoriae) P(iae) V(indicis ?) (centuria) R]estuti heres con|5[tubern(ali) bene m]aerent(i) karissimo | [ex testamento ?] posuit qui | [uixit] annos XXXII | [militauit] annis XII. L. 5 : maerenti pour merenti. [Noter le changement de cas annis / annos aux l. 7-8.] Date : après la réforme sévérienne de 193 p. C., en raison des épithètes de la cohorte. b) = EDR, 170211. Inscription verticale. Lettres : 2,4 à 1,5 cm. D(is) M(anibus). | [-]elix | Caesaris | a commentari(i)s | Lucifero |5 concellario | b(ene) m(erenti). L. 2 : [F]elix ou [H]elix. L. 5 : concellarius, un hapax épigraphique, signifie inquilinus, cohabitant. Date : 2e moitié du Ier - 1re moitié du IIe s. p. C. 266) = EDR, 170212. P. 50, n° 24 ; photo. Stèle rectangulaire en marbre : 41,5 × 18 × 2,5 cm. Lettres : 3 à 2,2 cm. D(is) M(anibus). | C. Valerio Bit|o (quadriere) Minerua|{e} militi classis |5 praetoriaes (sic) | Misenatium | natione Bes(so) | uixit an(nis) XLVII | militauit an(nis) |10 XXV heres be|ne merenti | fecit. Date : IIe s. p. C. 267) = EDR, 170213. P. 50-51, n° 25 ; photo. Plaque en marbre brisée en h. : 32,7 × 22,2 × 4,2 cm. Ch. ép. entouré d’un sillon. Lettres : 2,5 à 2,2 cm. ------ ? | [--- Ani]|nio +[---]|co fra[tri] | dulcissi|mo bene me|renti fecit | L. Aninius | Zoticus. Date : IIe s. p. C. 268) = EDR, 170214. P. 51, n° 26 ; photo. Plaque en marbre : 14,5 × 48 × 2,5 cm. Ch. ép. en forme de tabula ansata. Lettres : 2,5 à 2,2 cm. Antoniae Spendusae | uixit annis XXI | Philetus contubernali | piissimae. Date : Ier s. p. C.

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269) = EDR, 170215. P. 51, n° 27 ; photo. Fragment central d’une plaque en marbre : 11 × 10 × 4 cm. Lettres : 3 cm. ------ ? | [-] Atili [---] | Sex. Titin[i --- | S]ex. Titi[ni ---] | ------ ? Probablement inscription d’une tombe familiale dont les noms des titulaires sont au génitif. Date : 1re moitié du Ier s. p. C. 270) = EDR, 167760. P. 51, n° 28 ; photo. Plaque en marbre : 8 × 16,5 × 2 cm. Ch. ép. entouré d’un sillon ondulé. Lettres : 1,2 à 1 cm. L. Atinius | Primus. Date : 1re moitié du Ier s. p. C. 271) = EDR, 169569. P. 52, n° 29 ; photo de l’angle sup. Voir supra n° 215. 272) = EDR, 170216. P. 53, n° 30 ; photo. Plaque en marbre : 33 × 28,8 × 4,5 cm. Lettres : 1,6 à 2 cm. D(is) M(anibus) | Q. Calidi Q. f. Thalli. | Vixit ann(is) V mens(ibus) VI. | Q. Calidius Thallus | et Calidia Galatia | parentes filio | dulcissimo bene | merenti fecerunt. Date : fin du Ier - IIe s. p. C. 273) = EDR, 167769. P. 53, n° 31 ; photo. Plaque en marbre : 31,5 × 38,5 × 4,7 cm. Lettres : 3 à 1,7 cm. D(is) M(anibus). | Ti. Claudius Glyco | fecit Graniae Feli|cissimae baene me|renti et libertis li|bertabusque poste|risque eorum. H(uic) m(onumento) d(olus) m(alus) a(besto). | In f(ronte) p(edes) IIX in a(gro) p(edes) X.

L. 4 : baene pour bene. La formule h(uic) m(onumento) d(olus) m(alus) a(besto) est surtout attestée dans les inscriptions des monuments funéraires familiaux à Rome. Date : Ier - IIe s. p. C. 274) = EDR, 170217. P. 54, n° 32 ; photo. Plaque en marbre en remploi (bandeaux ? au dos) : 20 × 24 × 3,2 cm. Lettres : 2,5 à 1,5 cm.

D(is) M(anibus). | M. Vlpius Iason Ti. | Claudio Vlpio Phi|loni filio suo be|ne meren|ti et sib(i) et | suis.

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Le défunt est un polyonyme qui serait né d’un rapport de contubernium ; il aurait porté le gentilice de la mère (si celle-ci était affranchie) ou du patron (si elle était esclave), et aurait adopté le gentilice du père seulement dans un second temps, peut-être d’ailleurs seulement comme cognomen. [On pourrait aussi penser que le fils a été adopté par un Ti. Claudius. OS] Date : IIe s. p. C. 275) = EDR, 170221. P. 54, n° 33 ; photo. Fragment d’une plaque en marbre : 14 × 26,5 × 3 cm. Lettres : 2,5 à 1,5 cm. Symboles chrétiens gravés postérieurement à l’épitaphe, vraisemblablemnt par le vendeur de celle-ci au comte Vitali. Coelia | D. l. Tertulla | uixit an(nos) II me(n)ses III [---]. Date : 1re moitié du Ier s. p. C. 276) = EDR, 170223. P. 55, n° 35 ; photo. Fragment d’une plaque en marbre : 28,7 × 63 × 2,6 cm. Lettres : 6 à 3,5 cm. La surface présente des moulures qui ont servi de réglure au lapicide. D(is) M(anibus). | M. Cosconio Felicissimo | an(norum) XIII m(ensium) III. Date : selon l’a., fin du IIIe - IVe s. p. C., d’après l’écriture et en dépit de l’invocation aux Mânes et de la présence d’un prénom pour le défunt. [Datation plus précoce.] 277) = EDR, 167759. P. 55-56, n° 36 ; photo. Plaque en marbre : 21,5 × 25,5 × 2 cm. Lettres : 3 cm. Crispini|anus Cris|pino filio | baene mer|enti. L. 4 : baene pour bene. Date : fin du IIe - IIIe s. p. C. 278) = EDR, 170224. P. 56, n° 37 ; photo. Partie g. d’une plaque en marbre : 30,5 × 25 × 4 cm. Lettres : 3,7 à 3,5 cm. L. Dom[itius] | Thall[us fec(it)] | sibi [---]. Date : Ier - IIe s. p. C. 279) = EDR, 170225. P. 56, n° 38 ; photo. Plaque en marbre : 24,2 × 23 × 4,5 cm. Lettres : 3,3 cm. Epagatho. Nominatif féminin ou datif masculin. Date : Ier - IIe s. p. C.

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280) = EDR, 170226. P. 56, n° 39 ; photo. Plaque en marbre : 30 × 22,5 × 5,5 cm. Lettres : 4,5 à 2 cm. D(is) M(anibus) | Euphrosynes | bene merenti | ficit Theseus |5 conseruae | suai. L. 4 : ficit pour fecit ; l. 7 : suai pour suae. Date : fin du IIe - IIIe s. p. C. 281) = EDR, 170228. P. 57, n° 41 ; photo. Plaque en marbre, brisée à dr. : 12,5 × 37,5 × 3 cm. Lettres : 2,3 à 1,8 cm. I de Dis long à la l. 1. Dis Manibus. | M. Gellius Apollinaris f[ec(it)] | Herenniae Seuerae | coniugi suae sanctissim[ae]. Date : Ier s. p. C. 282) = EDR, 170229. P. 57, n° 42 ; photo. Plaque en marbre, brisée à g. : 12,5 × 37,5 × 3 cm. Lettres : 2,8 à 2 cm. Ch. ép. entouré d’un sillon. [D(is)] M(anibus) | [---]ae Honori|[ae ? u(ixit) a(nnis) ---] m(ensibus) IIII h(oris) V | [---]ius Epaphro|[ditus co]niugi f(ecit) b(ene) m(erenti) | [et ? sibi] et suis. Date : fin du Ier - IIe s. p. C. [Plutôt IIIe s. p. C., d’après le cognomen Honoria. HS] 283) = EDR, 170230. P. 57-58, n° 43 ; photo. Plaque en marbre, brisée de tous côtés : 39,5 × 34 × 5 cm. Lettres : 3,2 à 2,2 cm. Ch. ép. avec cadre mouluré. Ligature : ME à la l. 5. D(is) M(anibus). | [C.] Iulio Ianuario f[ilio] | qui uixit annis VI m(ensibus) III[--- | e]t Verriae Florent[iae ? co(niugi ?) |5 ---]tissim{e}ae cum qua ui[xit annis ?] | rel[la ?] | C. Iulius Ianuarius f[ecit et ? | liber]tis libertabusque post[erisq(ue) eor(um ?)]. L. 6 : gravée seulement à la fin. Date : fin du Ier - IIe s. p. C. 284) = EDR, 167757. P. 58-59, n° 44 ; photo. Plaque en marbre : 20 × 29 × 3 cm. Lettres : 3,5 à 1,8 cm. Iuniae Theonoe | u(ixit) a(nnos) IV mens(es) V dies XXIII | L. Iulius Cnosus frater | fecit. Noter le gentilice différent du frère et de la sœur. Le cognomen géographique Cnosus est rarissime. Date : époque julio-claudienne.

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285) = EDR, 170231. P. 59, n° 45 ; photo. Plaque en marbre avec cadre mouluré : 26 × 49 × 6 cm. Lettres : 3,5 à 1,7 cm. Iuuentia Placida | emit in hoc monomento | de Nonia Fortunata in descenso | parie(te)m parte dexteriorem ollarum |5 numero XXXVI in quo inaedificauit aedcla. L. 2 : monomento pour monumento ; l. 3 : descenso pour descensu ; l. 5 : aedcla pour aediculam. [L. 4 : on attendrait parietis partem dexteriorem. HS] Iuuentia Placida a acheté une partie du monument de Nonia Fortunata qui se situait entre la via Appia et la via Latina (CIL, VI, 28126) et que l’on peut dater grâce à la mention d’un affranchi de Vespasien (CIL, VI, 15551). Il est possible que Nonia Fortunata soit une affranchie de la famille sénatoriale des L. Nonii Calpurnii Asprenates dont six membres furent consuls au Ier s. p. C. (PIR2, N, 118-123). Date : 2e moitié du Ier s. p. C. 286) = EDR, 167770. P. 59-60, n° 46 ; photo. Mensa funéraire en marbre, brisée à dr. : 20,6 × 32 × 2,5 cm. Lettres : 3,2 à 1,9 cm. Dis Manibus f[ec(it ?)] | Antonia Vitalis | D. Laelio Laure[ntio] | coniugi bene meren[ti et] | sibi suisq(ue) poster[is]. [L. 3 : plutôt Laure[ntino]. OS] Date : Ier s. p. C. 287 a-b) = EDR, 170232. P. 60-61, n° 47 ; photos. Plaque en marbre, opisthographe : 37,5 × 31 × 3,5 cm. a) Lettres : 3 à 3,3 cm. D(is) M(anibus). | Marco Lici|nio Philu|meno qui ui|xit annis XXII | m(ensibus) VIII d(iebus) VI Ae|lia Philete | mater infe|[l]icissimo | [ filio b(ene) m(erenti) fec(it ?)]. b) Lettres : 1,8 à 2,7 cm. Inscription gravée à 90° par rapport à la précédente. [D(is)] M(anibus). | [M. Lic]inio Philumeno | [qui uix]it annis XXII | [m(ensibus) VIII] d(iebus) VI Aelia Philete |5 [ filio] infelicissimo | [---]ssimo b(ene) m(erenti) fecit | [se ?] ui┌u┐a. L. 7 : VINA pour uiua. La version b était vraisemblablement l’inscription visible : à la l. 7 Aelia Philete faisait savoir qu’elle voulait être ensevelie à côté de son fils.

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288) = EDR, 167768. P. 61, n° 48 ; photo. Plaque en marbre : 27,2 × 43,7 × 2,5 cm. Lettres : 7,5 à 4,8 cm. Ligature : IN à la l. 1. Mariniana | annorum VIII. Date : IVe s. p. C. 289) = EDR, 170233. P. 61, n° 49 ; photo. Plaque en marbre, en remploi (bande centrale entre deux moulures) : 27 × 75 × 3,3 cm. Lettres : 2 à 4,5 cm. Ligature : IN à la l. 1. Croix à g., christogramme à dr. Recueuit in pace IIII kal(endas) Apriles | dulcissimo coniugi Marino | bene merenti qui uixit annis XXXXV. L. 1 : recueuit pour requieuit. Date : IVe - début du Ve s. p. C. 290) = EDR, 170234. P. 61-62, n° 50 ; photos. Plaque en marbre avec cadre mouluré, brisée à g. : 14,3 × 84,6 × 3 cm. Ch. ép. divisé en quatre colonnes de largeur variable par des arbrisseaux incisés. Colonne I : -----Colonne II, lettres 2,4 à 1,5 cm : A. Rufius A. f. | Secundus u(ixit) a(nnis) LX | Thalia patrono suo | bene merito fecit. Colonne III, lettres 2,5 à 2 cm : Q. Tedius Q. l. | Nomentinus. Colonne IV, lettres 1,8 à 1,6 cm : L. Mommeius | L. f. Col(lina) | Lyporeus. Il manque au moins une colonne à g. Les inscriptions sont de mains diverses. Le gentilice Mommeius est seulement attesté dans la table de Veleia ; on pourrait penser à Mummeius. Lyporeus est un hapax à moins qu’il ne s’agisse du cognomen rare Lycoreus. Date : Ier s. p. C. 291) = EDR, 170240. P. 62-63, n° 51 ; photo. Plaque en marbre, brisée à g. : 45 × 28,8 × 4 cm. Lettres : 5,5 à 2,7 cm. Hederae. Nae|uiae | Scintillae. Date : Ier - début du IIe s. p. C. 292) = EDR, 167765. P. 63, n° 52 ; photo. Plaque en marbre : 24 × 59 × 4,3 cm. Lettres : 3,3 à 2,3 cm. D(is) M(anibus) | Noni(a)es Pompei(a)es | quae uixit mens(ibus) IX d(ie) I | Nonius Pompeius | filiae dulcissimae b(ene) m(erenti). [Noter le nom au génitif grec de la défunte.] Date : IIe s. p. C.

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293) = EDR, 170241. P. 63, n° 53 ; photo. Plaque en marbre : 23 × 34 × 2,8 cm. Lettres : 3 à 2,6 cm. Θεοῖς | καταχθωνείοις | Χρηστεῖνα Παούλῳ | ἰδίῳ ἀνδρὶ | ἀξιῷ.

L. 2 : καταχθωνείοις pour καταχθωνίοις. L. 3 : Παούλῳ pour Παύλῳ. [La graphie Παουλ- se rencontre dans des inscriptions d’Asie mineure et d’Égypte. HS] Date : IIe - IIIe s. p. C. 294 a-b) P. 64, n° 54 ; photos. Plaque en marbre de Luni, opisthographe : 12 × 46,5 × 4 cm. a) = EDR, 170242. Lettres : 1,6 à 1,3 cm. Ch. ép. divisé verticalement par un arbrisseau après Pomentina : C. f. Modesta et l. 2-3 à dr. du végétal. [P]omentina C. f. Modesta | A. Paxeius Epaphra | coniugi suae.

Le dédicant porte une variante du gentilice rare Pax(a)eus. Le gentilice de la défunte est aussi restreint dans l’espace (Rome, Ostie) et dans le temps. Date : époque julio-claudienne. b) = EDR, 170243. Inscription en deux colonnes, séparées par un sillon, dans le même sens que a. Lettres : 1,7 à 1,1 cm. Colonne I : Fflliae P. l. | Amabili | u(ixit) annis XVII. Colonne II : Dis Manibus. | Luciliae Stilbeni bene merenti | fecerunt C. Lucilius Eunus | et Baebia Pyrallis sibi et suis. Colonne I, l. 1 : Fflliae pour Filliae ou Felliae. Colonne II, l. 2 : le nom Stilbe est rare. Date : 2e moitié du Ier s. p. C., postérieure à a.

295) = EDR, 167767. P. 65, n° 55 ; photo. Plaque en marbre : 14,5 × 24,7 × 3 cm. Lettres : 2,7 à 2,2 cm. Glycera uiua | fecit sibi et | P. Pomponio P. l. | Anteroti coni(ugi). Date : Ier s. p. C. 296) = EDR, 170244. P. 65, n° 56 ; photo. Plaque en marbre : 13 × 28 × 5,6 cm. Lettres : 2,2 cm. Sex. Pomponius Sex. l. | Maxsumus uixsit | annu(m) et me(n)ses XI. Date : début du Ier s. p. C.

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297) = EDR, 167771. P. 66, n° 57 ; photo. Plaque en marbre avec des acrotères incisés : 48 × 23,2 × 7 cm. Lettres : 2,3 cm. D(is) M(anibus). | C. Pompulius | Charito fecit | Faustino filio |5 suo et Pompu|lia Iorte bene | merenti. Vixit | annos XIX | dies II. In ag(ro) | p(edes) XII in fr(onte) p(edes) X. L. 6 : Iorte pour Heorte. Date : fin du Ier - IIe s. p. C. 298) = EDR, 170244. P. 66-67, n° 58 ; photo. Plaque en marbre avec cadre mouluré : 22,5 × 32 × 5 cm. Lettres : 2,5 à 2 cm. L. 1 sur le cadre. D(is) M(anibus). ‖ §D Mà Popiliae Sum|ferusae A. Domitius Σo|simus coniugi optimae |5 A. Domitius Anthus | matri pientissimae. | In fr(onte) p(edes) I s(emis) in agr(o) p(edes) I s(emis). L. 2-3 : Sumferusae pour Sumpherusae ; l. 3-4 : Σosimus pour Zosimus. L. 7 : dimensions du loculus, voir CIL, VI, 15551. Date : fin du Ier - IIe s. p. C. 299) = EDR, 167761. P. 67, n° 59 ; photo. Autel en marbre avec acrotères et tympan orné de deux oiseaux qui picorent un fruit : 46,6 × 29,8 × 18 cm. Lettres : 1,5 à 1,2 cm. Ligature : NT à la l. 5. Dis Manibus | Sabinae uixit | annum mens(es) III d(ies) XX | Iulia Hedea et |5 Fortunatus parent(es) | memoriae causa | filiae dulcissimae.

La formule memoriae causa [correspondant au gr. μνήμης χάριν] est fréquente dans les provinces hellénophones [elle est au moins autant attestée à Rome et en Italie. MYP] Date : Ier s. p. C.

300) = EDR, 170246. P. 67-68, n° 60 ; photo. Plaque en marbre : 14 × 20 × 4,7 cm. Lettres : 2,5 à 2,2 cm. Sallu(u)iae | Maximae | Sallu(u)i Primi | filia(e) uix(it) an(nis) XI die(bus) XI. Date : Ier s. p. C. 301) = EDR, 170250. P. 68, n° 61 ; photo. Plaque en marbre, brisée à g. : 22 × 33 × 4 cm. Lettres : 3,5 à 2,2 cm. Ossa | Sepuriae Sex. l. Philem(a)e | u(ixit) a(nnis) XXVIII. Le patron de Philema est vraisemblablement originaire de Tarquinii où l’on trouve le très rare gentilice Sepurius (étrusque sepurie). Date : Ier s. p. C.

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L’ANNÉE ÉPIGRAPHIQUE

2019

302) = EDR, 170251. P. 68, n° 62 ; photo. Plaque en marbre, brisée en h. : 25,2 × 42 × 4 cm. Lettres : 5,5 à 5,2 cm. ------ | Siluina | coniugi suo. Date : IIIe s. p. C. 303) = EDR, 170252. P. 68-69, n° 63 ; photo. Angle inf. dr. d’une plaque en marbre : 9,5 × 13 × 3,8 cm. Lettres : 1,6 à 1 cm. L. 2 à la fin : S gravé dans une dépression lenticulaire. ------ | [---]issimo | [---] Sotas | [--- bene me]rentibus ? Date : IIe - IIIe s. p. C. 304) = EDR, 170253. P. 69, n° 64 ; photo. Plaque en marbre avec fenestellae latérales en partie conservées à g. : 37,8 × 48 × 2,6 cm. Lettres : 3,7 à 2 cm. Premier I de Ionico long à la l. 1. D(is) M(anibus). | D. Suruio Ioni[co] | Suruia Eulog[ia] | patrono et coniu[gi] | bene merenti fecit et [sibi] | et lib(ertis) libertabusq(ue) s[uis] | posterisq(ue) eorum.

Le gentilice Suruius est très rare. Une Suruia Eulogia, vraisemblablement identique à la dédicante de l’épitaphe, est mentionnée dans la nécropole de la via Portuense (R. P , NSA, 1922, p. 411, n° 4). Date : milieu du IIe s. p. C.

305) = EDR, 170254. P. 69-70, n° 65 ; photo. Plaque en marbre : 44 × 62,6 × 2,7 cm. Lettres : 3,6 à 3 cm. D(is) M(anibus) s(acrum). | L. Tapilius Coe|ranus Cyrico patri | dulcissimo et pientis|simo fecit et sibi | suisque libertis | libertabusque pos(terisque) | eorum. In f(ronte) p(edes) VIIII | in g(ro) p(edes) XI. Le gentilice Tapilius, dérivé du celtibère Tapilus, est attesté une seule fois en Lusitanie (CIL, II, 922). Coeranus et Cyricus sont probablement des affranchis. Date : IIe s. p. C. 306) = EDR, 170255. P. 70, n° 66 ; photo. Fragment d’une plaque en marbre (stèle ?) moulurée sur les côtés : 16 × 22,9 × 2,8 cm. Lettres : 2,1 à 1,9 cm. ------ | [--- ui]xit ann(is) | XXIII m(ensibus) VIII d(iebus) III | fec(it) Thallus | coni(ugi) piissi|mae et sibi. Date : Ier - IIe s. p. C.

ROME

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307) = EDR, 170256. P. 70-71, n° 67 ; photo. Plaque en marbre avec cadre : 26 × 34 × 4,5 cm. Lettres : 2,5 à 2,2 cm. D(is) M(anibus). | M. Valerio Bromio | fil(io) pientis(simo) M. Valerius | Bromius fecit et sibi | et suis. Date : IIe - début du IIIe s. p. C. 308) = EDR, 170257. P. 71, n° 68 ; photo. Plaque en marbre gris veiné, avec cadre : 42 × 30 × 7 cm. Lettres : 2,7 à 2 cm. D(is) M(anibus). | Vlpia Placida | mater Vlpio | Felicissimo |5 sibi et filio | pientessimo | ann(orum) XVII. L. 6 : pientessimo pour pientissimo. Date : IIe - début du IIIe s. p. C.

309) = EDR, 170267. P. 74, n° 77 ; photo. Fragment d’une plaque en marbre. Aucune dimension indiquée. ------ | [---]D[--- | ---]LXX[--- | depositus est ? in p]ace III[--- | Eustathio et Agri]cola co[nss(ulibus)]. Date : 421 p. C., consulat de Flauius Eustathius et Flauius Agricola.