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French Pages [167] Year 2022
Notices 1400 à 1712
Asie mineure Dans L'Année épigraphique 2022/1 (année 2019), pages 599 à 764 Éditions Presses Universitaires de France ISSN 0066-2348 ISBN 9782130829522 DOI 10.3917/aep.2019.0599
Article disponible en ligne à l’adresse https://www.cairn.info/revue-annee-epigraphique-2022-1-page-599.htm
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ASIE MINEURE Généralités 1400) Les malversations financières dans les cités grecques. A.-V. P , dans Philorhômaios kai philhellèn (supra n° 21), p. 289-306, discute des effets de la domination romaine sur la façon dont les cités grecques traitaient les malversations financières. L’a. étudie les sources littéraires, juridiques et épigraphiques pour identifier les différents types de malversations. L’État romain a peut-être freiné les pires excès, mais il était considéré comme moralement convenable d’attribuer des marchés aux amis ou de leur procurer des ressources financières. Le degré d’autonomie locale laissé aux élites pour l’application de la loi, a peut-être permis aux fonctionnaires civiques de s’en tirer plus facilement qu’à l’époque hellénistique pour les malversations. 1401) Oligarchisation et épigraphie honorifique. A. H , dans Roman Imperial Cities (supra n° 41), p. 93-105. L’a. a compilé une base de données de plus de 1000 inscriptions honorifiques d’Asie mineure d’époque romaine ; elle a relevé les références aux liens de parenté et conclu que la majorité des citoyens qui ont reçu des honneurs publics ne sont pas issus d’un cercle restreint de familles très prestigieuses. Selon elle, la rotation des fonctions publiques devait être courante à l’intérieur d’un groupe plus large de citoyens. Elle estime que rechercher des parallèles épigraphiques peut donner « trop de poids à une série d’exemples similaires sans se demander à quel point ils sont représentatifs ». 1402) Les femmes citoyennes romaines de l’Orient grec. S. D , dans Philorhômaios kai philhellèn (supra n° 21), p. 307-328.
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Dans une enquête sur la position des citoyennes romaines dans l’Orient grec, l’a. traite de quelques dames provenant d’Asie. Brèves discussions sur Κλαυδία Φῆστα fille du procurateur Κλαύδιος Κλήμης de Kaunos (I.Kaunos, 126), Ἰουλία Τατα ἡ καὶ Ἑλήνη de Patara (AE, 1994, 1730) ; l’a. souligne l’importance des lignées féminines pour l’histoire des grandes familles, comme les Carminii d’Aphrodisias (arbres généalogiques) dont l’entrée dans les ordres supérieurs de l’empire romain fut inaugurée par le mariage de Sallustia Frontina (PIR2, S, 104 ; FOS, 679), fille de sénateur avec le chevalier Titus Flauius Athenagoras Agathos. L’accès à la citoyenneté représentait un privilège des plus recherchés. 1403) L’établissement de fondations en Asie romaine et les autorités romaines. M. H , dans Epigraphische Notizen. Zur Erinnerung an Peter Herrmann (supra n° 26), p. 215-234. À l’origine de l’article se trouve la publication, avec commentaire, de l’inscription SEG, 30, 1390 de Magnésie du Sipyle par P. H dans Studien zur antiken Sozialgeschichte. Festschrift für F. Vittinghoff, W. E éd., Cologne, Vienne, 1980, p. 339-356. L’inscription assez fragmentaire concerne l’établissement d’une fondation pour le financement d’une stéphanéphorie « perpétuelle » à Magnésie, mais elle fait aussi référence à la διάταξις d’un empereur, sans doute du milieu du IIe s. p. C., dont le nom n’est pas préservé. Plusieurs inscriptions mentionnent les problèmes liés à l’établissement de fondations lorsque le fondateur et les autorités municipales destinées à en être les bénéficiaires n’étaient pas d’accord sur certaines modalités prévues du fonctionnement ; ces questions sont discutées par l’a., qui prend en même temps en considération la mention occasionnelle d’une intervention des autorités romaines, de la part, le plus souvent, de fonctionnaires provinciaux. En conclusion, l’a. observe que les autorités romaines ne semblent pas avoir accordé un intérêt fiscal particulier aux fondations (voir pourtant, p. 226, le rôle du gouverneur Flauius Aper à l’égard de la fondation de Iulius Demosthenes) et qu’il n’y a pas eu de politique générale à l’égard des fondations pas plus qu’un contrôle systématique de leur bon fonctionnement. Seule la volonté de garantir la sécurité juridique d’une fondation et, peut-être aussi, les contacts personnels des fondateurs ou des autorités municipales ont-ils, dans quelques cas, provoqué une réaction de l’empereur ou des fonctionnaires romains provinciaux. L’article offre aussi des observations utiles sur le caractère et les objectifs des fondations en Asie romaine. Outre l’inscription de Magnésie du Sipyle, l’a. se réfère surtout aux textes suivants : IG, II-III2, 1092 ; IG, V, 1, 1208 et 1390 ; IG, XII,
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4, 2, 952 (= IGR, IV 1086 ; Syll3, 804) ; I.Aphrodisias, 2007, 12, 26 et 12, 1007 ; [I.Ephesos, 27] (la fondation de C. Vibius Salutaris) ; I.Iasos, 248 ; I.Kibyra, 43 (= IGR, IV, 915) ; I.Milet, VI, 3, 1044 ; TAM, V, 2, 828 (= IGR, IV, 1168) ; M. W , Stadt und Fest im kaiserzeitlichen Kleinasien, Munich, 1988 (la fondation de C. Iulius Demosthenes, à Oinoanda). 1404) Le culte de divinités solaires et lunaires en Anatolie. I. M , Religious Excitement in Ancient Anatolia. Cult and Devotional Forms for Solar and Lunar Gods, Louvain, 2019 (Colloquia Antiqua, 23). Version anglaise du livre Culte solare şi lunare în Asia Mică în timpul Principatului, Iaşi, 2011 (en roumain), issu d’une thèse de doctorat soutenue à l’Université d’Angers. Cet ouvrage est consacré à l’étude des dieux universels (Hypsistos, Mithra, Mèn / Meis / Mis), des dieux cavaliers solaires et lunaires (Hosios et Dikaios, Lairbenos / Lermenos / Lyermenos / Leimenos, les Dioscures avec la Déesse pisidienne, Sandan, Sôzôn) et des déesses solaires et lunaires (Anaïtis, Mâ, Artémis de Pergé). Toutes ces divinités sont considérées par rapport à la situation géopolitique et ethnoculturelle de l’Anatolie à l’époque romaine en contraste avec leurs manifestations antérieures. L’a., à l’aide d’une grande variété de témoignages disponibles (en grande majorité épigraphiques), analyse pour chaque divinité ses caractéristiques et ses éléments conceptuels et iconographiques. La deuxième partie de la synthèse examine l’organisation et le personnel du culte, la nature des temples et des sanctuaires, l’identité des dédicants et la nature des textes épigraphiques (dédicaces et inscriptions votives, inscriptions funéraires, stèles de confession, consécrations (καταγραφαί), inscriptions honorifiques). La partie la plus utile est le catalogue des presque 800 documents qui occupent plus de la moitié du volume. Ils sont présentés selon neuf regroupements ethnoculturels suivant l’ordre du SEG : 1. Carie, Ionie ; 2. Lydie ; 3. Éolide, Troade, Mysie ; 4. Bithynie, Pont, Paphlagonie ; 5. Galatie ; 6. Phrygie ; 7. Lycie, Pamphylie, Pisidie ; 8. Lycaonie, Cilicie ; 9. Cappadoce ; 10. Provenance incertaine. Les attestations les plus nombreuses concernent Mèn (249 occurrences), suivi par Hosios et Dikaios (166), Lairbenos (156) et Hypsistos avec les dieux assimilés (145). De nombreux citoyens romains de la période antérieure à 212 p. C. figurent comme prêtres et dédicants et non seulement pour les dieux universels, bien que, sur les trois seuls textes latins, deux soient des dédicaces à Mithra (n° 2.1.1 = CIMRM, II, 24B (suppl.), Colophon ; n° 2.9.2 = CIL, III, 6772 = 12135 = AE, 1889, 45 = ILS, 1661 = CIMRM, I, 17, Caesarea-Mazaca) et le troisième à Diana Pergaea (n° 7.7.18 = I.Perge, I, 133). En annexe, bref recueil de 18 témoignages littéraires
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(pour la plupart tirés de Strabon). Concordance et index épigraphique. Compte rendu de la version roumaine par C. S , Ephemeris Napocensis, 22, 2012, p. 327-330. 1405) La diffusion du premier christianisme en Asie mineure. P. M K , Christianizing Asia Minor : Conversion, Communities, and Social Change in the Pre-Constantinian Era, Cambridge, 2019. Cet ouvrage, centré principalement sur la diffusion du premier christianisme parmi les classes aisées de Phrygie et des régions voisines, s’appuie sur la documentation épigraphique pour la moitié de ses chapitres. Pour Hiérapolis (p. 65-67) l’importance de la communauté juive est confirmée par la provenance hiérapolitaine de près de la moitié (23) des inscriptions juives de Phrygie (48) recueillies dans I.Jud. Orientis, II. L’a. commente en particulier les épitaphes de P. Aelius Glykon Zeuxianus Aelianus (I.Jud. Orientis, II, 196 = I.Hierapolis Judeich, 342 [= AE, 1994, 1660]) et d’Aurelius Heortasios Iulianus (I.Jud. Orientis, II, 191 b [= AE, 1999, 1585 b]). Un chapitre, p. 147-165, accompagné de belles images (photos, dessins), est consacré à la découverte, à l’exposition moderne et à l’histoire de l’étude de l’épitaphe dite d’Abercius, saint évêque de Hiérapolis (ou Hieropolis) de la Pentapole phrygienne (Koçhisar) ; voir infra n° 1571. Sur le groupe de stèles-portes chrétiennes de Temenouthyrae (W , Türsteine, p. 366-367 et 372-375) identifiées par E. G , GRBS, 16, 1975, p. 433-442 comme Montanistes (T , Montanist Inscriptions, 3-8 = ICG, 1371-1376), l’a. s’inscrit en faux, p. 123-139, contre l’interprétation de S. Mitchell, dans Roman Phrygia, P. T éd., 2013, p. 168-197 (= AE, 2013, 1526), et insiste sur leur caractère montaniste. Sur la localisation de Pepuza, la Jérusalem nouvelle de la communauté montaniste, l’a. commente le texte, p. 139-146, du rescrit de Septime Sévère adressé aux coloni Tymiorum et Simoensium (= AE, 2003, 1690). Dans le cadre de la diffusion du christianisme parmi les classes dirigeantes, p. 187-209, l’a. insiste à nouveau sur son interprétation (voir déjà AE, 2008, 1417) des rapprochements prosopographiques et du caractère chrétien de l’épitaphe d’un certain Alexandre (Ἀλέξανδρος ὁ καὶ Ἀρτέμων δʹ) d’Apollonia de Pisidie (MAMA, IV, 222) en réaction aux doutes émis par C. P. Jones (AE, 2009, 1469). Au passage, p. 199, l’a. donne une mise à jour de son catalogue des bouleutes (βουλευταί) chrétiens des cités phrygiennes antérieurs à Constantin (voir déjà I , Interdisciplinary Journal of Research on Religion, 5, 1, 2009, p. 1-20). Il compte onze bouleutes du IIIe s. p. C., dont dix sont connus par l’épigraphie (ICG, 1025, 1029, 1050, 1057, 1062, 1448 et LBW, 734 = R , Phrygia, 451) et, parmi ceux-ci, six viennent d’Eumeneia. Cette partie se clôt par une discussion sur l’ossuaire
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du martyr Trophime à Synnada (ICG, 1378 [= N , Saints, PHR-10-01]). Deux chapitres, p. 209-245, sont consacrés à la chronologie de deux formulaires d’épitaphes chrétiennes. L’a. établit la chronologie de l’usage de la formule monothéiste dite « euménienne » contre les profanateurs de tombe (ἔσται αὐτῷ πρὸς τὸν Θεόν ou similaire), présente à Eumeneia et dans les cités voisines, sur la base d’un catalogue de 18 occurrences bien datées par l’ère syllanienne entre ἔτους τλαʹ (331 = 246 p. C., MAMA, XI, 36 = ICG, 1364) et ἔτους τνηʹ (358 = 274 p. C., MAMA, IV, 357 = ICG, 1072). Sur la chronologie plus discutée de la formule « Les chrétiens aux chrétiens » (Χριστιανοὶ Χριστιανοῖς), présente dans la Haute Vallée du Tembris (Phrygie Épictète), l’a. choisit la datation de E. G , The Christians for Christians Inscriptions of Phrygia, Missoula, 1978 (les premières décennies du IVe s. p. C.) au lieu de celle plus étendue (entre le IIIe et la 2e moitié du IVe s. p. C.) proposée par S. M , JThS, 31, 1980, p. 201-204. Au passage, p. 242, il se prononce en faveur de l’identification de Domnus μέγας ἰστρατιώτης (Steinepigramme, III, 1631-12 = T , Montanist Inscriptions, 60 = ICG, 1270) à un soldat romain plutôt qu’à un soldat du Christ. [Voir le compte rendu de S. D , RHR, 239, 1, 2022, p. 137-141. MYP] 1406) Le développement du christianisme en Asie mineure. Early Christianity in Asia Minor and Cyprus : From the Margins to the Mainstream, S. M , P. P éd., Leyde, 2019 (Ancient Judaism and Early Christianity, 109). Issu d’un colloque tenu l’année précédente, le volume est dédié à Cilliers Breytenbach à l’occasion de son 65e anniversaire. Deux articles s’appuient sur des inscriptions d’Anatolie, un troisième sur celles de Chypre (voir infra n° 1718). P. T , p. 164-201, étudie, sur la base de l’exploration archéologique du site, l’essor du christianisme à Sagalassos. Son analyse suggère que l’impact de la nouvelle religion n’y est guère discernable avant le dernier quart du IVe s. p. C. La première intervention anti-païenne dans l’espace public semble être la sécularisation du Tychaion de la cité à l’agora supérieure par sa transformation en 378 p. C. en un monument en l’honneur de la dynastie valentinienne (AE, 1995, 1544-1548 = I.Sagalassos, 37 a-c). Excepté quelques invocations Εἷς Θεός et la gravure soignée d’une croix avec l’invocation ἀγαθῇ τύχῃ sur la porte claudienne, l’impact du christianisme dans le centre historique reste modéré jusqu’au VIe s., quand le bouleutérion a été converti en église cathédrale. De cette époque relève la gravure maladroite dans l’agora supérieure sur un piédestal de l’acclamation νικᾷ ἡ τύχη Μιχαιλιτῶν : une acclamation en
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faveur des dévots de l’archange Michel qui se trouve aussi sur quelques assiettes en céramique découvertes dans le portique Ouest de la même agora (SEG, 44, 1111 [= N , Saints, PSD-05-01]). A. S , p. 202–225, aborde le phénomène de la survivance d’inscriptions païennes provenant de sanctuaires de Carie à travers l’Antiquité tardive, en examinant la façon dont les inscriptions d’origine profane ou explicitement païenne ont été reçues dans un environnement de plus en plus chrétien. En particulier, elle note la gravure de lettres de l’empereur Théodose II (I.Mylasa, I, 611-612) en 428 p. C. et du préfet du prétoire Fl. Illus Pusaeus Dionysius (I.Mylasa, I, 613) en 480 sur le temple de Rome et d’Auguste à Mylasa, les nombreux graffites de croix et l’invocation Κ﹙ύρι﹚ε βοήθη (= βοήθει) gravés sur le temple d’Hécatè à Lagina, et la préservation in situ et bien visible à Euromos d’une dédicace en carien (I. A , The Carian Language, Leyde, 2006, p. 133-134, n° C.Eu, 2) sur le linteau d’une fontaine (?) lors de sa reconstruction comme ἁγίασμα (source d’eau bénite) chrétien, bien que l’inscription antique ait été sans doute incompréhensible. Sur la visibilité d’inscriptions antiques dans la cathédrale d’Aphrodisias, voir infra n° 1593. 1407) L’épigraphie du culte des saints en Anatolie dans l’Antiquité tardive. P. N , Inscribing the Saints in Late Antique Anatolia, Varsovie, 2018 (Journal of Juristic Papyrology Supplement, 35). Réalisé dans le cadre du projet de recherche « The Cult of Saints in Late Antiquity » (voir supra n° 80), cet ouvrage rassemble un dossier riche d’environ 225 documents épigraphiques sur le culte des saints entre le IVe et le VIIe siècle provenant des provinces anatoliennes, c’est-à-dire des provinces terrestres du diocèse administratif d’Asie (en laissant les Îles à l’écart), des provinces du diocèse pontique et des provinces d’Isaurie et des Cilicies du diocèse d’Orient. Bien que le culte de Marie Mère de Dieu soit le plus répandu, l’a. identifie deux zones distinctes concernant la popularité de saints, divisées par une diagonale qui traverse l’Anatolie du sud-ouest au nord-est (de Telmessos en Lycie à Amisos en Hélénopont). Cette division culturelle ne correspond pas à la division entre les zones d’influence des sièges patriarcaux de Constantinople et d’Antioche. Les saints les plus souvent invoqués par les sources épigraphiques dans les provinces du Nord-Ouest sont : l’archange Michel, les apôtres Jean, Paul et Pierre, le martyr Polycarpe de Smyrne, les martyrs syriens Serge et Bacchus, Étienne le Protomartyr, Théodote martyr d’Ancyre et Tryphôn martyr phrygien ; dans les provinces du Sud-Est : l’apôtre André, JeanBaptiste, Conon martyr isaurien, Charitine martyr d’Amisos, le prophère Élie, Cyr enfant martyr de Tarse, Serge seul, Thècle de Séleucie, Théodore d’Euchaïta et Zacharie (amalgame du prophète et du père de
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Jean-Baptiste). En annexe, l’a. regroupe 36 attestations de culte douteuses et 16 épitaphes de martyrs et de saints. Chaque notice du catalogue comprend l’édition et la traduction du texte en anglais (disponibles également dans la base de données en ligne : https://csla.history.ox.ac.uk/) avec un commentaire développé. Plusieurs notices ont bénéficié des avis de D. Feissel. Particulièrement intéressantes pour l’AE sont, en particulier, les attestations de l’activité du gouvernement romain et de membres de l’élite impériale : — épitaphes de soldats ou fonctionnaires romains invoquant des saints : BIT-02-01 = CIL, III, 14188 = ILCV, 2180 = TAM, IV, 1, 367 (sépulture ad martyres d’Octemus, fils du scutarius, Fl. Maximinus) ; GAL-04-01 = IGR, III, 221 = I.North Galatia, 130 (Σωτήριχος ὁ τῆς μεγαλοπρεπ﹙οῦς﹚ μνήμης). — bornes limitrophes de domaines ecclésiastiques établies en vertu de décisions impériales : HLN-01-04 inédite = D. F , Chroniques d’épigraphie byzantine, Paris, 2006, 456 et HLN-02-01 = SEG, 47, 1691 (Anastase) ; HLN-03-03 = Studia Pontica, II, p. 120, n. 2 (infra n° 1410), GAL-01-08 = I.North Galatia, 207-208 = ICG, 2379-2380, GAL-01-09 = I.Ancyra, II, 346 bis (infra n° 1644), CAP-01-01 = AE, 1903, 199 (Justinien) ; et POL-01-01 = SEG, 40, 1171 (Maurice et Constantina). — commémoration d’actes évergétiques dus aux empereurs ou aux fonctionnaires : ASI-08-14 = I.Ephesos, 666 d = AE, 2014, 1293 (dédicace de la memoria de l’apôtre Jean par Fabius Titianus, proconsul Asiae) ; ASI-08-16 = Anthologie grecque, 1, 91 = I.Chr. Asie Mineure, 100, 3 = I.Ephesos, 1354, 3 = Steinepigramme, I, 03-02-50 (mosaïque de Justinien et Théodora couronnés par l’apôtre Jean) ; CIL-05-01 = I.Anazarbos, 58 (restauration d’une peinture murale par Φιλάγριος ἰνλούστριος) ; CIL-06-01 = I.Cilicie, 118 (dédicace votive d’une église par Γεόργιος ὁ μεγαλοπρεπέστατος). — lettres et autres actes du gouvernement impérial : ASI-08-02 = I.Chr. Asie Mineure, 107 = I.Ephesos, 1353 + 1326 (lettre de Justinien ?) ; ASI-08-08 = I.Ephesos, 4134 + 1332 + 1334 + ASI-08-11 = I.Ephesos, 1373 (lettre d’un proconsul aux Éphésiens, selon D. Feissel) ; ASI-0809 = I.Ephesos, 45 (lettre de Justinien ; infra n° 1543) ; ASI-08-10 = I.Ephesos, 4133 (deux lettres de Justinien) ; CAR-01-08 = I.Chr. Asie Mineure, 220 bis = I.Milet, 3, 1576 = ICG, 1785 (dossier de trois actes législatifs : une lettre de Justinien ; une lettre de Fl. [---] Petrus Paulus Iohannes [Bonus], quaestor exercitus ; un édit (?) de Fl. Marianus [Michaelius Gabrielius (?) ---] Iohannes Patricius, comes et consularis Cariae) ; PAM-01-01 = CIL, III, 13640 = ILCV, 213 = I.Chr. Asie Mineure, 314 = FIRA2, I, 97 (rescrit bilingue de Justin et Justinien) ; HLN-03-01 = Studia Pontica, III, 1, 101-102 (promotion d’Euchaïta au rang de cité par Anastase).
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L’a. se prononce en faveur d’une date moderne pour l’épigramme de Safranbolu attribuée à l’impératrice Eudocie (D-PLG-01-01 = Steinepigramme, II, 10-02-99) que plusieurs savants avaient jugée authentique (voir, par exemple, AE, 1996, 1415). 1408) Les monuments honorifiques majeurs ou exceptionnels en Asie mineure. W. E , dans Epigraphische Notizen. Zur Erinnerung an Peter Herrmann (supra n° 26), p. 195-213. L’a. s’intéresse aux monuments honorifiques d’une taille supérieure à celle des bases « normales » destinées à des statues représentant un personnage en pied. La plupart des monuments discutés sont des bases de statues équestres. Plusieurs critères permettent de déterminer si une inscription appartient à la base d’une statue équestre : — la profondeur de la base est élevée (parfois même plus de 200 cm). Les monuments discutés sont : IGR, III, 426 = TAM, III, 1, 36 (Termessos, Auguste) ; AE, 1974, 630 = I.Kaunos, 103 (L. Licinius Murena ; dans ce cas, la profondeur de la base (210 cm) confirme le texte selon lequel Murena a été honoré par une statue équestre : εἰκόνι χαλκῆι ἐφίππωι) ; I.Ephesos, 5102-5103 (les deux statues équestres à g. et à dr. de l’entrée de la bibliothèque de Celsus ; mais, dans ce cas, il ne s’agit pas de monuments honorifiques) ; [AE, 2015, 1575] (Limyra ; la base d’une statue équestre, transformée sous Théodose Ier en un monument en l’honneur de Théodose l’Ancien). La base, perdue, portant une inscription en l’honneur de M. Titius (consul en 31 a. C.) CIL, III, 7160 = ILS, 891, décrite comme basis magna par Cyriaque d’Ancône était vraisemblablement celle d’une statue équestre (p. 200) ; — le bloc inscrit a une profondeur trop réduite pour être la base d’une statue (par exemple, 14 à 20 cm) et doit être la façade d’un monument plus grand. Les monuments discutés sont : I.Perge, 54 [= AE, 1986, 687] et I.Sagalassos, 13 (Vespasien) ; TAM, V, 2, 918 (Thyatire ; L. Licinius Lucullus) ; I.Pergamon, 480 = IGR, IV, 402 (Sex. Appuleius) ; I.Ephesos, 4333 (Hadrien) ; I.Ephesos, 706 = AE, 1968, 483 (M. Plautius Siluanus ; dans ce cas il pourrait s’agir de la base d’un bige, voir les notes 25 et 51) ; — l’inscription gravée sur la base précise qu’il s’agit d’une statue équestre (voir supra AE, 1974, 630). Les monuments discutés sont : Studia Pontica, III, 107 (Amasia) ; MAMA, IV, 142 ; CIL, III, 12246 = ILS, 7192 (Alexandrie de Troade). Quelques statues sont de type incertain : AE, 1997, 1486 = I.Sagalassos, 83 ne faisait nécessairement pas partie de la base d’une statue équestre (p. 199) ; I.Sagalassos, 64 [= AE, 2018, 1705] appartenait peut-être à une base portant un bige avec la statue de la personne honorée
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(p. 199). La profondeur de seulement 144 cm de la base I.Ephesos, 3019 en l’honneur de Claude pourrait indiquer que Claude était assis sur une sella curulis ou peut-être que le cheval était représenté en levade (p. 202, avec un renvoi à AE, 1993, 472 = 1996, 424a, inscription de la base d’une statue équestre de Trajan, à Misène). Vers la fin de l’article, on trouve des observations relatives aux quadriges placés sur des arcs honorifiques. Après avoir mentionné des quadriges en dehors de l’Asie mineure, l’a. donne deux exemples probables de quadriges placés sur des arcs honorifiques en Asie, tous les deux en l’honneur de Claude : CIL, III, 7061 = ILS, 217, à Cyzique, et SEG, 58, 862 [= AE, 2008, 1326] à Cos. Mention aussi (p. 208) des bases de statues de Septime Sévère, Caracalla et Sévère Alexandre placées au sommet d’un arc à Ariassos (I.Central Pisidia, 112-114 ; une quatrième base dont l’inscription est illisible était probablement celle d’une statue de Iulia Mamaea). L’article offre aussi des remarques sur les cas dans lesquels une seule et même personne est honorée par un grand nombre de statues dans la même ville ; sont évoqués les exemples suivants : C. Stertinius Xenophon, à Cos ; le sénateur C. Antius A. Iulius Quadratus, à Pergame ; C. Antonius Rufus, à Alexandrie de Troade ; Cn. Dottius Plancianus et le sénateur C. Arrius Calpurnius Frontinus Honoratus, à Antioche de Pisidie. Des cas similaires sont attestés également à Ancyre et Oinoanda. 1409) Le remploi d’inscriptions en Asie mineure dans l’Antiquité tardive. A. M. S , AJA, 123, 4, 2019, p. 643-674, photos, soutient, en examinant les sources textuelles et archéologiques relatives à l’Asie mineure, que les hommes de l’Antiquité tardive pouvaient lire et réinterpréter du matériel épigraphique plus ancien pour répondre à leurs besoins actuels. Deux inscriptions d’époque impériale, remployées dans un baptistère sur le territoire de Kibyra, témoignent d’une manipulation visant à cacher l’identité païenne du dédicant originel (infra n° 1602). Quant à la réutilisation du temple d’Auguste et de Rome à Ancyre, elle devrait dater du Ve ou du VIe siècle : l’a. envisage des possibilités de lecture des Res Gestae Diui Augusti (I.Ancyra, I, 1) et de la liste des grands-prêtres du culte impérial (I.Ancyra, I, 2) gravées sur ses murs d’un point de vue chrétien. Bien que les mots inscrits soient restés les mêmes, les messages communiqués ont été transposés dans les points de vue culturels de l’Antiquité tardive. [Sur la réception des Res gestae dans l’Ancyre chrétienne et médiévale, voir en dernier lieu S. M , « Das Monumentum Ancyranum : Text, Gebäude, Geschichte », dans Inschriften edieren und kommentieren, A. E éd., Berlin, 2021, p. 51-74.]
PONT-BITHYNIE Études et inscriptions site par site 1410) Alaçam (Zaliches-Leontopolis). Lecture révisée. P. N , Inscribing the Saints (supra n° 1407), p. 490, n° HLN/03/03 = Cult of Saints, E00976 (http://csla.history.ox.ac.uk/ record.php?recid=E00976). F. et E. Cumont, Studia Pontica, II, p. 120, note 2. Édition ici suivant la lecture proposée par D. Feissel (l. 1 : ἐνορία σίας). 1411) Les agoranomes de Nicomédie (İzmit). M. A , Philia, 5, 2019, p. 20-33 ; photo. L’a. réexamine le texte d’un « poids de gouverneur », publié récemment (AE, 2018, 1485), qui mentionne l’agoranome et bithyniarque M. Vlpius Pius Demetrianus. Suit l’examen du dossier épigraphique relatif aux agoranomes de la cité en portant une particulière attention aux autres fonctions qu’ils ont exercées : bithyniarchai, homonoiarchai, gymnasiarchai, panegyriarchai, archiereis. Pour l’inscription lacunaire de Nicomédie dite des phylarchoi (IGR, III, 7 = TAM, IV, 42), qui mentionne un anonyme clarissime, gouverneur de rang consulaire, et un anonyme premier archonte, agoranome et koinoboulos, l’a. suggère de façon convaincante de distinguer les deux anonymes, considérés jusqu’à présent comme une seule personne. 1412) Nicomédie (İzmit), quartier Mehmet Ali Paşa. En 2015, lors de fouilles privées. Sarcophage en marbre, inscrit sur un petit côté : dimensions non indiquées. Ligatures aux l. 2, 4, 5, 6. Hederae aux l. 2, 3, 7. İzmit, Musée d’Archéologie et d’Ethnographie. H. S. Ö , R. G , K. Ç , Phaselis, 5, 2019, p. 157-160 ; photo. ------ | καὶ τῇ συνβίῳ μου Ἀρριανῇ Χρηστίων[ος], | ζησάσῃ ἔτη λαʹ, μῆ﹙νας﹚ θʹ, ἡμέρας ιβʹ | καὶ τῷ υἱῷ μου Ἀρριανῷ καὶ βούλομ[α]ι | μετὰ
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τὸ τεθῆναι τοὺς προγεραμμένους |5 μηδένα ἕτερον ἀνοῖξαι, εἰ δέ τις παρὰ τὰ | προγεγραμμένα ποιήσῃ, δώσε[ι ---]. | Χαίρετε. « [---] pour ma femme Arriana, fille de Chrestion, qui a vécu 31 ans, 9 mois, 12 jours, et pour mon fils Arrianus ; je veux qu’après la déposition des personnes désignées ci-dessus, personne d’autre ne soit enseveli, et si quelqu’un agit contrairement aux dispositions ci-dessus, il paiera [---]. Adieu. » L. 4 : ΠΡΟΓΕΡΑΜΜΕΝΟΥΣ lapis. Noter les cognomina Arrianus / Arriana dans la cité d’origine du sénateur et historien Arrien, L. Flauius Arrianus de Nicomédie (PIR2, F, 219). Date : Ier - IIe s. p. C., d’après l’écriture. 1413) Sapanca. Rüstem Paşa, district voisin du lac de Sapanca, lors de travaux de canalisation. Stèle à fronton triangulaire inscrit : 150 × 270 × 30 cm. Lettres : 15 (indication apparemment fausse) à 2,6 cm. Ligatures : ΑΥΡ à la l. 1 ; ΟΣ à la l. 2 ; ΝΗ à la l. 3. Exposé dans la Kültür Yolu rue à Sapanca, province de Sakarya. H. S. Ö , Phaselis, 5, 2019, p. 392-393, n° 1 ; photo. Αὐρ﹙ήλιος﹚ | Μέμ﹙μ﹚ιος | Ἀσκληπιόδοτος | ἱππικὸς ζῶν ἑμαυτῷ καὶ Αὐρ﹙ηλίᾳ﹚ |5 Σεργ﹙ίᾳ﹚ Ἰουλιανῇ τῇ γλυκυτάτῃ μου | καὶ ἀσυνκρίτῳ γυναικὶ uac. χαίρετε. « Moi, le chevalier Aur(elius) Mem(m)ius Asclepiodotus, (j’ai préparé la tombe) de mon vivant pour moi-même et pour Aur(elia) Serg(ia) Iuliana, mon épouse bien-aimée et incomparable. Adieu. » L. 2 : ΜΕΜΙΟΣ lapis. Le terme hippikos semble désigner dans ce cas l’appartenance à l’ordre équestre plutôt que la condition de cavalier, suggérée par l’a. Date : après 212 p. C. 1414) Pylai (Yalova, province de Yalova), à Çiftlikköy, lors de la fouille d’une nécropole. Autel en marbre, surmonté d’une stèle figurée où sont représentés le défunt en toge, couché, une couronne dans la main droite, une femme assise, vêtue de la stola, et un enfant ; le couronnement de l’autel, orné d’un gorgoneion, est flanqué d’acrotères : dimensions non indiquées. Ligatures aux l. 2, 5, 6. N. E. A Ş , H. U , Gephyra, 17, 2019, p. 273-274, n° 34 ; photo. Αὐρ﹙ηλία﹚ Τειμοθέα ∆είου ζῶ|σα ἑαυτῇ τὸ μνημεῖον κα|τεσκεύασα καὶ τῷ ἑαυῆς | ἀνδρὶ Φοιβίωνι ∆είου ζή|5σαντι ἔτ﹙η﹚ νʹ μνήμης χά|ριν μετὰ τῶν τέκνων [Ε]ὐ|τύχους καὶ Τειμοθέας.
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« Moi, Aurelia Timothea, fille de Deios, j’ai élevé ce monument de mon vivant, pour moi-même et pour mon mari Phoibion fils de Deios, qui a vécu 50 ans, en souvenir, avec mes enfants Eutyches et Timothea. » L. 3 : ΕΑΥΗΣ lapis. Date : après 212 p. C. 1415) Provenance inconnue, peut-être Kios (Gemlik, province de Bursa). Stèle en marbre, dont le fronton est orné d’une rosette et d’objets d’usage féminin en relief (miroir, fuseau, quenouille, panier destiné à la laine) au-dessus de l’inscription : 62 × 43 × 12 cm. Lettres : 2 à 4 cm. Mairie de Gemlik. N. E. A Ş , H. U , Gephyra, 17, 2019, p. 272, n° 32 ; photo. Λάκαινα, Νεικίου | καὶ Ἀφροδείτης | θυγατήρ, γυνὴ δὲ | Λ﹙ουκίου﹚ Ὀρφίου Φήλεικος |5 ἐτῶν κγʹ. Χαῖρε. « Lakaina, fille de Nikias et Aphrodite, épouse de L. Orfius Felix, âgée de 23 ans. Adieu. » Le nom théophore Ἀφροδείτη est bien représenté dans le LGPN. Le gentilice Orfius est attesté à l’époque d’Hadrien chez les notables de la région de Cyzique (IMT, Kyzikene, Kapu Dağ nos 1459, 1470). Date : époque impériale. 1416) Nicée (İznik). En 2018, lors de fouilles dans la zone située au nord-ouest du théâtre. Base circulaire, brisée en bas, avec inscription sur l’abaque (l. 1) et sur la face (l. 2-7) : 59 × 41,5 (diam.) cm. Lettres : 3 à 3,5 cm. Sur place. A. E M , B. D , Gephyra, 17, 2019, p. 183-188 ; photo. Ἀγαθῆι Τύχηι. ‖ Τὸν ἱερέα τοῦ Ἀσκληπιοῦ | Π﹙όπλιον﹚ Κλαύδιον Καλπουρνιανὸν | υἱὸν Π﹙οπλίου﹚ Κλαυδίου Συλλιανοῦ |5 Νεικομήδους ἱερέως | τοῦ μεγίστου Αὐτοκράτορος | Καίσαρος Ἁδριανοῦ Σεβαστοῦ | -----« À la Bonne Fortune. (Untel a honoré) le prêtre d’Asclépios P. Claudius Calpurnianus, fils de P. Claudius Syllianus Nicomedes, prêtre du très grand Empereur César Hadrien Auguste [---]. » Les a. suggèrent que le culte d’Asclépios, attesté ici pour la première fois à Nicée, a été introduit dans la cité à la suite du tremblement de terre de 120 p. C. et de la visite successive de l’empereur Hadrien. Selon eux, les personnes mentionnées appartenaient à la riche famille des Claudii, notables locaux apparentés au sénateur et historien Cassius Dion de Nicée (PIR2, C, 492). Date : 117-138 p. C., probablement après 120 p. C. (tremblement de terre de Nicée).
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1417) Territoire de Nicée (İznik), provenance exacte non précisée. Autel en calcaire, dont le couronnement, orné d’une rosette, est flanqué d’acrotères : 175 × 70 × 53 cm. Lettres : 2,7 à 5 cm. H. S. Ö , Libri, 5, 2019, p. 310-311, n° 6 ; photo. uac. Ἔτους γʹ uac. | Νίκανδρος Νεικάνδρου | ζῶν ἑαυτῷ καὶ Ἰουλίᾳ | τῇ συνβίῳ ζησάσῃ uac. |5 ἔτη λʹ uac. « En l’an 3. Nikandros fils de Nikandros, (a élevé l’autel) de son vivant, pour lui-même et pour sa femme Iulia, qui a vécu 30 ans. » Selon l’interprétation usuelle, retenue par l’a., l’an 3 (l. 1) renverrait à l’année de règne de l’empereur (dont le nom n’est pas précisé). Date : IIIe s. p. C., d’après l’écriture. 1418) Territoire de Nicée (İznik), village de Cumalı (province de Bilecik), à environ 45 km au sud-est de Nicée. Autel votif en marbre, brisé en haut, orné d’une couronne et d’un anneau ou une couronne en relief sur les faces latérales : 94 × 43 (fût) à 59 (base) × 36 (fût) à 49 (base) cm. Lettres : 2 à 4 cm. Musée de Bilecik (inv. n° A 766). Y. D , dans Eskiçağ Yazıları 13 - Akron 17, Ankara, 2019, p. 282-284 ; photo. [Ὑπὲρ] Αὐτο[κ|ρ]άτορος Τρ[α]|ιανοῦ Ἁδρι[α]|νοῦ Καίσαρος |5 Σεβαστοῦ νίκη|ς καὶ διαμονῆς. | Ἀρχέστρατος Σερ|τωρίου κὲ ∆ιομή|δης Φιλίνου ὑπὲρ |10 τῆς εἱερᾶς τετρακω|μίας τὸν βωμὸν | ἀνέστησαν. « Pour la victoire et la permanence de l’Empereur Trajan Hadrien César Auguste. Archestratos fils de Sertorius et Diomedes fils de Philinos ont élevé cet autel pour la sacrée tetrakômia. » Date : ca 117-138 p. C. 1419) Modrene (Mudurnu, province de Bolu), village de Pelitözü, à environ 50 km au sud-ovest de Claudiopolis (Bolu). Cippe cylindrique en calcaire, avec moulure en haut : 135 × 41,5 (diam.) cm. Lettres : 2,1 à 2,4 cm. Ligatures aux l. 3, 5, 8. Sur place. H. S. Ö , dans Mnemes Kharin Filiz Dönmez-Öztürk Anısına Makaleler - Anadolu Arkeolojisi, Epigrafisi ve Eskiçağ Tarihine Dâir Güncel Araştırmalar. Essays in Memory of Filiz Dönmez- Öztürk. Recent Work on the Archaeology, Epigraphy and Ancient History of Anatolia, B. Ö , H. S. Ö , K. E , B. B A , H. A éd., Istanbul, 2019, p. 467, n° 2 ; photo. Αἴλιοι | Πολέμων καὶ | Ἀντιμένης Αἰ|λίᾳ Ἰᾳ τῇ μητρὶ |5 χρευσάσῃ ? ἔ|τη κηʹ ζησά|σῃ δὲ ἔτη νʹ. | Μνήμης χάριν. | Ἀνεξοδίαστον.
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« Les Aelii Polemon et Antimenes (ont élevé le monument) pour leur mère Aelia Ia, qui est restée veuve 28 ans et a vécu 50 ans. En souvenir. (Le tombeau est) inaliénable. » L. 4 : ΙΑΑ lapis, Ἰ﹙ουλί﹚ᾳ éd. Le nom féminin Ια est attesté dans le LGPN. Date : IIe s. p. C., d’après l’écriture et les gentilices. 1420-1430) Musée de Bursa. Inscriptions inédites, provenant de diverses localités, non précisées, des provinces de Bursa et de Yalova. 1420) Provenance inconnue. Lampe en céramique, brisée en plusieurs fragments. Dimensions non indiquées. Ligature : VA à la l. 2. N. E. A Ş , dans Eskiçağ Yazıları 13 - Akron 17, Ankara, 2019, p. 322 ; photo. T. [Ve]rgili(us) | Salua(tor) ? Date : époque impériale. 1421-1430) Trente-sept monuments, pour la plupart inédits ; quelques-uns ont déjà été publiés (nos 21-25 : voir AE, 2016, 1546-1547) ou sont anépigraphes (nos 26-31) ; d’autres sont conservés ailleurs que dans le musée (nos 32-36 : voir supra nos 1414-1415). N. E. A Ş , H. U , Gephyra, 17, 2019, p. 239-285. 1421) P. 241-244, n° 2 ; photo. Provenance exacte non indiquée, peut-être le sanctuaire de Zeus Kersoullos près d’Hadrianoi (Orhaneli, province de Bursa) en Mysie. Colonne en marbre gris : 189 × 25 à 34 (diam.) cm. Lettres : 2,2 à 3,5 cm. Musée de Bursa (inv. n° 3051). [Ἀγα]θῇ Τύχῃ. | ∆ι[ὶ Κ]ε[ρ]σούλλῳ | Ἀπολλώνιος Ἀσκλη|πιάδου Ἀνκυρανὸς |5 κώμης Ἀοριασσης | ἀνέστησεν κατ’ ἐπιταγήν, | προφητεύσαντος | Ῥούφου μυστάρχου. « À la Bonne Fortune. À Zeus Kersoullos a élevé (la colonne votive) selon son ordre Apollonios fils d’Asklepiades, citoyen d’Ancyre, du village d’Aoriassa, quand était prophète le mystarches Rufus. » En annexe, p. 244-246, les a. présentent le dossier des 16 inscriptions relatives au culte de Zeus Kersoullos. Date : époque impériale. 1422) P. 248-249, n° 4 ; photo. Prusa ad Olympum (Bursa), Zından Kapısı. Autel en marbre, brisé en h. et en b. : 35 × 31 × 23,5 cm. Lettres :
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dimensions non indiquées. Ligatures : MON à la l. 2 (avec nu miniature, inscrit à l’intérieur de l’omicron). Musée de Bursa, jardin. Ἀπόλ[λωνι ? ---]|ραίῳ τὸν βωμὸν | κατὰ ἐπιταγὴν | ἀνέστησεν Πο| λύαινο[ς] Ἀκύλου | μετὰ τ[ῆ]ς γυναι|κός. 5
« À Apollon [Ak?]raios a élevé l’autel selon son ordre Polyènos fils d’Aquila avec sa femme. » L. 1-2 : [Ἀκ?]|ραίῳ éd. Date : époque impériale. 1423) P. 250-251, n° 6 ; photo. Çitli près d’İnegöl (province de Bursa), à environ 57 km au sud-est de Bursa. Lors de travaux de canalisation. Autel avec couronnement flanqué d’acrotères : 132 × 48 à 52 (fût) × 43 cm. Lettres : 3 à 4 cm. Ligatures aux l. 2, 3, 4. L. 1 gravée sur le bandeau inférieur du couronnement. Musée de Bursa, jardin. Λούκιος Μάρκου ‖ ζῶν ἑαυτῷ καὶ Ἀσκλη|πιοδότῃ Νεννεος | τῇ ἑαυτοῦ. « Lucius fils de Marcus, (a élevé l’autel) de son vivant, pour lui-même et pour Asklepiodote fille de Nennis, sa femme. » Date : époque impériale. 1424) P. 251-252, n° 7 ; photo. Provenant du séquestre de biens archéologiques transférés d’une localité non précisée, peut-être de la zone de Hadrianoi (Orhaneli, province de Bursa) en Mysie. Autel en marbre, orné d’une couronne en relief sur la face antérieure : 84 × 37,5 × 30 cm. Lettres : 2,5 à 3 cm. Ligatures aux l. 3, 4. Musée de Bursa, jardin. Αὐρ﹙ηλία﹚ ∆ωρὶς σὺν τοῖς τέ|κνοις Ἐλπιδηφόρῳ | κὲ Εὐτυχίδῃ ἀνδρὶ γλυ|κυτάτῳ Εὐτυχίδῃ μνή|5μης χάριν. « Aurelia Doris avec ses enfants, Elpidephoros et Eutychides, (a élevé l’autel) pour son mari bien-aimé Eutychides. En souvenir. » Date : après 212 p. C. 1425) P. 253-254, n° 10 ; photo. Kios (Gemlik, province de Bursa), à environ 32 km au nord de Bursa. Autel cylindrique en marbre, mouluré en h. et en b. : 91 × 57 (diam.) cm. Lettres : 3 à 4 cm. Musée de Bursa, jardin (inv. n° 2016/24). Αὐρήλιος Στάχυς | Ἀσκληπιοδότου | φυλῆς Πρωτινίας | φύλαρχος, ζῶν ἑαυτῷ |5 κατεσκεύσα τὸ μνη|μῖον καὶ τῇ γλυκυτάτῃ | μου γυνεκὶ Σεκούν|δᾳ καὶ τοῖς γλυκυτά|τοις μου τέκνυς.
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« Moi, Aurelius Stachys fils d’Asklepiodotos, phylarque de la tribu Protinia, j’ai élevé ce monument de mon vivant, pour moi-même, pour Secunda ma femme bien-aimée et pour mes enfants bien-aimés. » L. 3 : la tribu Πρωτινία est nouvelle ; à Kios, on connaissait seulement la tribu Ἡρακλεωτίς (I. Kios, 37 et 77). L. 5 : ΚΑΤΕΣΚΕΥΣΑ lapis. L. 9 : τέκνυς pour τέκνοις. Date : après 212 p. C. 1426) P. 254-255, n° 11 ; photo. Provenance non indiquée. Colonne en marbre blanc : 68 × 43 (diam.) cm. Lettres : 2,5 à 4 cm. Musée de Bursa, jardin. Ὁ δῆμος | Φαβίαν | Φάβουλαν | εἰατρείνην |5 ζήσασαν | κοσμίως. « Le peuple (a honoré) Fabia Fabula, médecin, qui a vécu dignement. » Le médecin femme Fabia Fabula s’ajoute à deux médecins connus pour le territoire de Prusa ad Olympum, voir C. N , Prosopographie des médecins de l’Asie Mineure, I. Catalogue, thèse de doctorat, Paris EPHE, 2006, p. 54-57, nos 26-27. On connaît aussi une femme médecin dans la ville voisine de Kios (Gemlik), la εἰατρείνη Empeiria (I. Kios, 52, avec référence à une autre femme médecin : voir N , p. 22-23, n° 6). Date : époque impériale. 1427) P. 255-256, n° 12 ; photo. Provenance non indiquée. Stèle en marbre blanc moulurée, en forme d’autel, brisé en haut, dont le couronnement est flanqué d’acrotères : 90 × 30 × 15 cm. Lettres : 1 à 1,3 cm. Lettres miniatures aux l. 3, 4, 5. Musée de Bursa, jardin. Μ﹙ᾶρκος﹚ ∆ομίτις | Στερτίννις | Ἀρισταίνετος | Μαξίμᾳ Λόγγου |5 τῇ γλυκυτάῃ | συμβίῳ τὸ | μνημεῖον. « M(arcus) Domitius Stertinius Aristainetos (a élevé) le monument funéraire pour sa femme bien-aimée, Maxima fille de Longus. » L. 1-2 : ∆ΟΜΙΤΙΣ | ΣΤΕΡΤΙΝΝΙΣ lapis. L. 5 : ΓΛΥΚΥΤΑΣΗ lapis. Date : époque impériale. 1428) P. 258-259, n° 15 ; photo. İnegöl (province de Bursa), à environ 45 km au sud-est de Bursa. Stèle en marbre, ornée de deux couronnes à rubans en relief dans la partie sup. au-dessus de l’inscription : 80 × 43,5 × 7 cm. Lettres : 2,5 à 3 cm. L. 2 réécrite sur martelage. Musée de Bursa, jardin. Ἀλεξανδρὶς | « Μάρκου », | γυνὴ δὲ Βάσσου, | ἐτῶν |5 ιεʹ. « Alexandris fille de Marcus, épouse de Bassus, âgée de 15 ans. » Date : époque impériale.
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1429) P. 259-260, n° 16 ; photo. Provenance non indiquée. Stèle en marbre, brisée en haut, ornée d’une couronne de laurier à rubans en relief, flanquée de deux rosettes dans la parties sup. au-dessus de l’inscription : 67 × 36 × 6,5 cm. Lettres : 6 (l. 1-2), 4 (l. 3-4), 1 (l. 5-6) cm. Musée de Bursa, jardin. Τι﹙βέριος﹚ Κλαύδ|ιος Φίλλυς, | Κλαυδίου Φίλ|λυ παιδευ|5τοῦ υἱός, ἐτῶν | ιεʹ. « Τi. Claudius Phillys, fils de l’instituteur Claudius Phillys, âgé de 15 ans. » Date : IIe - IIIe s. p. C., d’après l’écriture et les gentilices. 1430) P. 260-261, n° 17 ; photo. Kestel (province de Bursa), à environ 13 km à l’est de Bursa. Stèle en marbre, brisée en bas, dont le fronton triangulaire est orné d’une rosette et d’un cadre placé au-dessus de l’inscription qui contient une couronne à rubans, deux étoiles et quelques objets d’usage féminin (miroir, peigne, fuseau, quenouille, panier pour la laine) en relief : 86 × 50 × 7 cm. Lettres : 3 à 4 cm. Musée de Bursa, jardin (inv. n° 2016/26). Πακίλιος Τατίᾳ γυναι|κί, θυγατρὶ δὲ ∆ιωγένο|υ καὶ Χρυσίου, ζήσασῃ ΜΕ|[..]ΠΡ[---]ΚΡΙ∆[---] | -----« Pacilius (a élevé le monument) pour son épouse Tatia, fille de Diogenes et Chrysion, qui a vécu [---]. » L. 1 : Πακίλιος uel Π﹙όπλιος﹚ Ἀκίλιος éd. L. 2-3 : ∆ιωγένο[υς | το]ῦ καὶ éd. L. 3-4 : με[γα|λο]πρ[---] éd. Le nom féminin Χρύσιον est bien attesté dans le LGPN. Date : époque impériale. 1431) Constantinople. Marques de lapicides sur le décor sculpté de Sainte-Sophie. [Noter qu’au IIe s. p. C., époque choisie pour le classement des provinces dans l’AE, Byzance, future Constantinople, appartenait à la province de Pont-Bithynie.] A. P , dans Dialoghi con Bisanzio (supra n° 64), t. II, p. 761-769, complète l’inventaire qu’il avait dressé quinze ans auparavant dans Santa Sofia di Costantinopoli. L’arredo marmoreo della Grande Chiesa giustinianea, A. G G , C. B éd., Cité du Vatican, 2004 (Studi di antichità cristiana, 60), p. 649-734, des marques de lapicides inscrites sur les marbres de Sainte-Sophie, à la lumière de nouvelles observations réalisées en 2013-2014. Il s’intéresse en particulier aux marques d’assemblage du type Π suivi de divers groupes de lettres.
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1432) [= CIG, IV, 8639 = Kaibel, Epigrammata, 1064.] Constantinople. Église Saints-Serge-et-Bacchus. G. T , dans Dialoghi con Bisanzio (supra n° 64), t. II, p. 1011-1118, aucune photo, propose de nouvelles observations sur cette célèbre inscription en se référant au bon fac-similé de D. P. D , Sitzungsberichte der philosophisch-historischen Classe der kaiserlichen Akademie der Wissenschaften, 27, Vienne, 1858, p. 164-173, à la suite des restaurations effectuées en 2003. L’a. propose des observations relatives à l’écriture, la gravure, la coloration des lettres, la lisibilité du texte et sa distribution sur le support. [Sur cette fondation impériale, voir aussi la récente mise au point de J. B , Journal of Late Antiquity, 10, 2017, p. 62-130, avec réédition et commentaire historique de la dédicace de Justinien et Théodora (p. 86-99).]
ASIE Généralités 1433) Supplément au corpus des stèles de confession. G. P , EA, 52, 2019, p. 1-105. Supplément au corpus publié par l’a. dans EA, 22, 1994 [= AE, 1994, 1639]. Publication de 50 nouveaux textes (nos 125-175), addenda et corrigenda ; discussion, bibliographie, concordances et indices. Textes mentionnant des noms romains : nos 125 [= AE, 2004, 1393], Ἰουλία ; 126 [= ΑΕ, 2018, 1559], Ῥούφιλλα ; 128 [= ΑΕ, 2018, 1560], Λούκιος Ἀντώνιος Ἄρατος Βαλεριανός ; 135 [= AE, 2007 1354], Τιβ. Κλ. Τραιανὸς Στρατονεικιανός ; 138 = SEG, 57, 1159, Γάιος et Ἰουλία ; 142 = SEG, 57, 1222, Μαρκία ; 153 = SEG, 16, 753, Γάιος ; 168 = H. M , G. P , New religious texts from Lydia, Vienne, 2017, n° 178, Ἰουλία ; 171 = H. M , G. P , n° 188, Λεύκιος [Τατι?]ανός. 1434) La prééminence de la province d’Asie. A. F , Efeso, Ulpiano e il Senato. La contesa per il primato nella provincia Asia nel III sec. d. C., Stuttgart, 2019 (Acta Senatus, 5). Cette étude a pour point de départ et pour aboutissement l’interprétation de l’inscription I.Ephesos, 217 qui, malgré son état fragmentaire et sa date incertaine, a retenu l’attention par la mention du juriste Ulpien, dont la cité devra consulter les textes pour rassembler dans un dossier les justificatifs demandés par le gouverneur pour une proédrie dont elle prétend bénéficier de longue date. L’a. retient la datation admise par la majorité des commentateurs, l’époque tétrarchique. Une photographie et de nouvelles lectures, dues à D. Feissel, ne laissent plus désormais subsister qu’une lacune de 6 à 9 lettres à la fin de la deuxième ligne conservée : ἵνα τῆς τε προσηκούσης διορθώσεως τ[ύ]χῃ τὰ παρ᾽ αὐτῶν α[---]. L’a. propose τὰ παρ᾽ αὐτῶν ἀ[χθέντα], qu’il comprend comme la mention d’une action en justice. Convaincu, comme les
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premiers éditeurs, que la nécessité de justifier une proédrie est liée à un nouvel épisode de la compétition entre les principales cités d’Asie pour la primauté, l’a. passe en revue l’ensemble de la documentation qui, du IIe au IVe siècle, a trait à cette rivalité. Un chapitre est consacré à la reconstitution de la carrière d’Ulpien, dont l’a. date le secrétariat a libellis des années 213-217 ; des tableaux présentent l’ordre de succession possible des a libellis et ab epistulis d’époque sévérienne. Est ensuite examiné le dossier des trois lettres impériales I.Ephesos, 212. Pour la plus importante d’entre elles (212C), lettre de Caracalla au koinon d’Asie à propos de la troisième néocorie d’Éphèse, est proposée, pour la lacune de la fin de la l. 17, la restitution π[ροεδρίαν] (alii : τ[είμην]), inspirée par la présence de ce terme dans I.Ephesos, 217 et par l’interprétation que l’a. entend lui donner ; pour la fin de la ligne suivante, les compléments retenus sont ceux des premiers éditeurs, car l’a. écarte les propositions de J. H. Oliver (Greek Constitutions, 266) et de C. P. Jones (voir AE, 2017, 1450) [qui amélioraient pourtant nettement le sens : l’argument invoqué est que l’empereur ne peut pas se rabaisser au point de présenter son accord comme un simple complément à celui du koinon (συναπο[δοχῆς… ἐ]μῆς) ; mais n’est-il pas incomparablement plus étrange qu’une lettre impériale désigne le Sénat par la périphrase « ceux qui gouvernent à Rome » et que Caracalla dise lui accorder (ἔδωκα) la néocorie d’Éphèse ?] Les péripéties de la troisième néocorie sont examinées plus en détail dans le quatrième chapitre, qui reconstitue ainsi le fil des événements : Éphèse aurait tenté, sous Septime Sévère, de s’arroger une néocorie au nom d’Artémis, prétention que l’empereur aurait refusé de valider ; plus tard, Geta aurait concédé à la cité une troisième néocorie impériale ainsi qu’une néocorie au nom d’Artémis, privilèges annulés lors de son abolitio nominis et que Caracalla n’aurait restitués que partiellement, validant seulement la néocorie au nom d’Artémis ; enfin, Éphèse eut gain de cause sous Élagabal, qui concéda la troisième néocorie impériale. Le cinquième chapitre présente une synthèse, dans le sillage des travaux d’A. Heller, sur les rivalités entre cités néocores et métropoles jusqu’au règne de Commode et essaie de définir la chronologie probable de l’attribution de ces titres. Deux éléments nouveaux ont été acquis par les récentes découvertes épigraphiques : la deuxième néocorie de Sardes avant 124 et la néocorie de Laodicée, sous Hadrien également. Les deux chapitres suivants étudient la lutte des cités pour la primauté jusqu’à l’époque des Tétrarques. Le jeu des concessions et annulations de privilèges aboutit à une sorte d’égalité de rang entre Éphèse, Smyrne et Pergame du règne d’Antonin à ceux des Sévères ; puis, le conflit avec Macrin amène la déchéance de Pergame, tandis que Smyrne s’élève progressivement jusqu’à une sorte de prééminence, avant que la primauté d’Éphèse ne soit définitivement consacrée par l’obtention de la quatrième néocorie, sous
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Valérien et Gallien (tableau de l’évolution des titulatures, p. 156-157). Un appendice épigraphique au chapitre VII est consacré à I.Laodikeia, 10, que l’a. situe, d’après la paléographie, à l’époque constantinienne : le texte aurait trait à la rivalité entre Laodicée et Hiérapolis. Le huitième chapitre s’intéresse à I.Ephesos, 802 qui honore, en 217-218, un avocat de la cité qui avait victorieusement plaidé περὶ τῶν πρωτείων sous les Sévères et assuré de nombreuses ambassades [qu’il n’est peut-être pas nécessaire de rapporter toutes, comme le fait l’a. en essayant de fixer leur chronologie, à la question de la primauté]. Enfin, le chapitre IX revient au point de départ de l’enquête, I.Ephesos, 217, et à la question de la proédrie. L’a. traduit ce terme par « presidenza » et l’interprète comme la présidence des séances du koinon [il aurait été utile de fournir des références pour justifier cette traduction, car le mot désigne communément, dans les inscriptions, le droit de siéger au premier rang (au théâtre, dans les concours) et, s’il prend dans les textes littéraires la valeur symbolique attachée à la « préséance », on ne l’y trouve pas, sauf erreur, au sens de « présidence »]. À l’origine, les séances du koinon d’Asie étaient présidées par un collège de proèdres (IAph2007, 2.503) ; ceux-ci n’apparaissent plus à partir du Ier siècle p. C. : ils ont été remplacés par le collège des asiarques, comme le prouve AE, 2017, 1479. Selon l’a., la proédrie en question dans I.Ephesos, 217 pourrait être un privilège détenu par Éphèse au IIIe s., une sorte de monopole de la présidence, peut-être un vote double accordé à l’asiarque d’Éphèse, alors que précédemment les asiarques des cités néocores étaient sur un pied d’égalité [mais l’inscription parle d’une proédrie ἐξ ἀρχῆς… προσνενεμημένη]. Une cité rivale, qui, à cette date, ne pourrait être que Smyrne, aurait intenté une action judiciaire pour contester ce privilège. Le dixième chapitre présente l’interprétation de l’a. pour la diorthôsis que le gouverneur estime nécessaire (l. 2). Il s’agirait de la mission d’un corrector, cumulée par le rédacteur de la lettre avec la fonction de gouverneur. [Sur ce point aussi, une étude de l’usage épigraphique du mot aurait été utile : quand il n’a pas, comme dans le poème IG, IV2, 1, 687, le sens moral, répandu surtout dans les textes littéraires, particulièrement chrétiens, de « correction » d’une conduite coupable, ou celui de réparation matérielle (IG, XII, 3, 324 ; SEG, 20, 417), il désigne la rectification d’un document : loi (IG, IX, 1, 694 ; I.Pergamon, I, 163) ou convention (IG, XII, 5, 829 ; Milet, I, 3, 150). Ce sens, également très fréquent pour le verbe correspondant, convient parfaitement dans le contexte de l’inscription d’Éphèse, sans qu’il soit nécessaire de faire intervenir un corrector : la cité a pu demander la rectification d’un texte qui paraissait remettre en question une proédrie dont elle bénéficiait traditionnellement ; l’origine de ce document étant inconnue, il n’est même pas certain que la rivalité avec Smyrne soit en cause.] Le dernier chapitre propose une identification du
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gouverneur : T. Oppius Aelianus Asclepiodotos (PIR2, O, 115), qui avait cumulé son gouvernement avec la fonction de corrector d’Asie ; l’a. place cette mission en 293-294. Un appendice épigraphique rassemble des fragments d’inscriptions des IIIe et IVe siècles relatives à des correctores : IAph2007, 5.215 pourrait être en rapport avec la réforme administrative de Julien vers 362 ; dans Milet, I, 7, 266, il faut peut-être reconnaître Claudius Firmus (PIR2, C, 867), corrector d’Égypte en 274 ; pour le fragment de Sébastopolis publié par L. Robert, voir infra n° 1601. 1435) Le koinon d’Asie et l’aristocratie provinciale. G. F , dans Philorhômaios kai philhellèn (supra n° 21), p. 251-266, s’appuie sur des sources épigraphiques pour étudier l’aristocratie provinciale de l’Asie romaine. Ce groupe devait être nombreux et comprenait les prêtres du koinon d’Asie (quelque 200 noms sont connus), qui ont formé un milieu social distinct. Le koinon a formé une communauté politique pour les élites de la province, mais il semblerait qu’elles restent distinctes des chevaliers romains. Pourtant, l’aristocratie provinciale reste quelque peu insaisissable parce que les sources, qui proviennent principalement de contextes civiques, valorisent peu les activités exercées dans le cadre du koinon. 1436) La Phrygie dans l’Antiquité. Phrygia in Antiquity : from the Bronze Age to the Byzantine Period. Proceedings of an International Conference ‘The Phrygian Lands over Time: From Prehistory to the Middle of the 1st Millennium AD’, held at Anadolu University, Eskişehir, Turkey, 2nd - 8th November, 2015, G. R. T , M. B. B , J. H éd., Louvain, 2019 (Colloquia Antiqua, 24). Quatre contributions dans ces actes de colloque s’appuient sur les sources épigraphiques de l’époque romaine. O. P -V , p. 221-234, recense les sénateurs romains de l’époque impériale d’origine phrygienne, analysant leurs cités d’origine, familles, carrières, richesse et liens de parenté. Le premier des dix-huit connus, L. Seruenius Cornutus d’Acmonia (PIR2, S, 566), était descendant par son père d’immigrés italiens et par sa mère des maisons royales galate et attalide. La plupart des sénateurs partagent l’origine acmonienne, mais il y en a d’autres de Dorylaeum, d’Aezani, de Laodicée du Lycos et d’Attouda. Malgré la prospérité de la cité, on ne connaît encore aucun sénateur originaire d’Apamée Cibotos-Célènes. E. İ , p. 271-285, s’intéresse à la transition du paganisme au christianisme dans le monde rural en Phrygie Épictète (Dorylaeum, Nacolea, Cotiaeum, Aezani, Midaeum). Sur base de l’analyse de 445 inscriptions funéraires et de 170 stèles votives (tableau récapitulatif, p. 274), il remarque le conservatisme des pratiques
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religieuses parmi la population rurale de cette région. A. A , p. 287-349, au cours d’une étude exhaustive sur les noms de personne trouvés dans l’épigraphie phrygienne, rassemble les quatorze occurrences de noms uniques d’origine latine qui se trouvent dans les parties grecques d’inscriptions néo-phrygiennes (p. 320-324). H. B , p. 351-362, examine l’onomastique et l’acculturation en Phrygie Parorée, constatant que les données onomastiques et prosopographiques montrent que les colons romains prenaient des femmes indigènes sur place (mais l’inverse était rare). Il s’agit d’une forme patente de prédation et de domination sociale. Cependant, la mixité socio-culturelle semble s’être s’accélérée au fil du temps entre indigènes et Romains. 1437) Études sur les cités de la vallée du Lycos (Colosses, Hiérapolis, Laodicée). The First Urban Churches, 5. Colossae, Hierapolis, and Laodicea, J. R. H , L. L. W éd., Atlanta, 2019 (Writings from the Graeco-Roman World Supplement Series, 10). Dans ce volume consacré à l’étude du contexte des premières communautés chrétiennes et en partie répondant à l’ouvrage de U. H , Early Christianity in the Lycus Valley, Leyde, 2013, deux chapitres prennent appui principalement sur les sources épigraphiques : A. H. C , J. R. H , p. 3-70, présentent le paysage épigraphique de ces trois cités sur les rives du Lycos ; et A. B , p. 325-361, revient sur le problème de l’épitaphe du saint évêque Abercius [article inclus dans ce volume en raison, semble-t-il, de la confusion trop commune entre Hiérapolis (Pamukkale) dans la vallée du Lycos et Hiérapolis de la Pentapole phrygienne (Koçhisar) située à ca 115 km au nord-est]. Voir infra nos 1571-1573 ; 1576. Études et inscriptions site par site 1438-1440) Lesbos (Mytilène). Inscriptions inédites. M. S. D , Grammateion, 8, 2019, p. 85-89. 1438) P. 86-87, n° 2 ; photo. Circonstances de la découverte inconnues. Piédestal rectangulaire en marbre pâle de Moria, sculpté sur toutes ses faces : 110 × 60 cm. Couronne supérieure (h. 22 cm) endommagée sur le côté droit, se terminant par un couronnement. Sur le dessus, espace pour une statue ou une stèle. Sur la face A : guirlande en relief. L’inscription A inscrite (peut-être plus tard) sans soin et mal conservée entre les extrémités de la guirlande. La face B (avant) présente une couronne d’olivier en relief. À l’intérieur de la couronne ὀ δᾶμος, le reste de
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l’inscription B en dessous en lettres claires. Lettres : 3 cm (A) et 2 cm (B). Mytilène, Musée Archéologique, inv. MM 31097. Α : Ὀ δᾶμος | [Κλα]ύδ[ι]ον | Κεφαλί|ωνα. B : Ὀ δᾶ|μος ‖ Τιβέριον | Κλαύδιον ‖ Κεφαλί┌ω┐να. « Le peuple (a honoré) Tiberius Claudius Kephalion. » B l. 5 sur la pierre : Κεφαλίονα. Tiberius Claudius Kephalion est inconnu par ailleurs. Date : après 41 p. C. (règne de Claude, d’après le gentilice). 1439) P. 88, n° 3 ; photo. Provenance exacte inconnue. Stèle en marbre pâle de Moria, incomplète en h. : 72 × 44 à 48 × 29 cm. Sur la face, inscription peu distincte sous un rectangle en creux. Lettres : 2,2 cm. Mytilène, Musée archéologique, inv. MM 31088. Μκος Λίβιος [χα]ῖρ[ε]. | Μᾶρκος Λίβιος Πρῖμο[ς]. | χαῖρε. « Marcus Livius, salut, Marcus Livius Primus. Salut. » L. 1 pierre : ΜΚΟΣ. L’omission du cognomen dans une salutation est courante à Lesbos. Mais, vu la date, la personne n’en portait peut-être pas. Date : Ier s. a. C. - Ier s. p. C., d’après le nom et la forme des lettres. 1440) P. 89-90, n° 5. Encastré dans le mur d’un réservoir de la villa Bostani à Charemi dans la région d’Outza. Fragment d’une stèle, en marbre pâle de Mori : 20 × 35 cm. Lettres : 3 cm Charemi, Villa Bostani. M. Vipsanius | Camil(ia) Clonius | uixit annos X. Le garçon était probablement le fils ou le descendant d’un affranchi de M. Agrippa, qui a séjourné dans l’île en 23 a. C., ou d’un Grec qui avait acquis la citoyenneté romaine auprès d’Agrippa. L’utilisation du latin suggère que la première hypothèse est la plus probable. Un M. Oupsanios (= Vipsanius) Kapiton est connu par un catalogue d’éphèbes de Lesbos (I.Lesbos Suppl., p. 17-18, sur IG, XII, Suppl. 20) ; voir infra n° 1444. C’était probablement un membre de la même famille. Date : Ier s. a. C - Ier s. p. C. (Auguste). 1441-1446) Lesbos. Noms romains. U. K , Arctos, 53, 2019, p. 69-82, commente très brièvement des noms romains dans les inscriptions grecques. P. 71-76 : inscriptions de Lesbos. 1441) = IG, XII, 2, 88. P. 71, n° 6. Lire l. 5 : Α﹙ὖλος﹚ Πόντιος Α﹙ὔλω﹚ υἶος au lieu de Λ﹙εύκιος﹚ ; l. 22 : Λ﹙εύκιος﹚ Σωφήιος Λ﹙ευκίω﹚ υἶος au lieu de Σώφιλος ; l. 23 : Γ﹙άιος﹚ Ἰούλιος Γ﹙αίω﹚ υἶος Φίρμος au lieu de ΦΙΙΟΣ. Date : 2e moitié du Ier s. a. C. (Auguste).
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1442) = IG, XII, Suppl. 690. P. 71-72, n° 7. Lire I 26 : Π﹙όπλιος﹚ Γαβείνιος ﹙Ποπλίω﹚ Γαύρεινος au lieu de Ταυρεῖνος ; II 30 : Αὖ﹙λος﹚ Καίδιος Λ﹙ευκίω﹚ υἶος Πανθήρας au lieu de Καίδιος + υἶος Πανθήρας. Date : début ou milieu du Ier s. p. C. 1443) P. 72, n° 8. I.Lesbos Suppl., p. 19-21, n° 18. Lire l. 1 : Γ﹙άιος﹚ Ο+[---] au lieu de Ο[---] ; l. 2 : Μ﹙ᾶρκος﹚ Ὀρτήσ[ιος - ca 8 - ν]δρος au lieu de Ὀρτεί[λιος - ca 6 - ν]δρος ; l. 3 : ∆ιογένης [- ca 8 -] uac. ; l. 14 : Αὖ﹙λος﹚ Κοίλιος ﹙Αὔλω﹚ Ἀνναῖος au lieu de Αὐ﹙ρηλιος﹚ ; l. 16 : Π﹙όπλιος ?﹚ [Κ]λώδιος ﹙Ποπλίω﹚ Ῥοῦφος au lieu de Γ﹙άιος﹚ ; l. 20 : Λ﹙εύκιος ?﹚ [Κ]ανείλιος ﹙Λευκίω﹚ ∆ίων au lieu de Λ﹙εύκιος﹚ [Κ]ανείνιος ; l. 21 : Γ﹙άιος ?﹚ Ἰο[ύ]λιος Γ﹙αίω﹚ ﹙υἶος﹚ Νάσων au lieu de [․], Π﹙όπλιος﹚ est aussi possible ; l. 23 : Μ﹙ᾶρκος﹚ Ἀπώνιος Γαίω υἶο[ς] Κέλσος au lieu de Ἀ[ντώ]νιος Κέλσος ; l. 24 : Σεκοῦνδος Εὐδόξω au lieu de Σ[ε]κο[ῦ]νδος ; l. 29 : ΠΕ+άνης Λευκίω au lieu de Πειάνης ; l. 30 : Μ﹙ᾶρκος﹚ Λαίλιος ﹙Μάρκω﹚ Λόνγος au lieu de Μ﹙ᾶρκος﹚ Λαίλιος ΟΛΟΝΟ ; l. 32 : Μ﹙ᾶρκος﹚ Ουαλέριος ﹙Μάρκω﹚ ὄρφανος au lieu de > = ﹙Οὐαλερίου﹚. Date : début ou milieu du Ier s. p. C. 1444) P. 73-75, n° 9. I.Lesbos Suppl., p. 17-19 sur IG, XII, Suppl. 20. Nouvelles lectures de certains noms. Col. A : Κ. Ὄππιος Φορτουνᾶτος (l. 2), Κ. Ὄππιος Σύμφορος (l. 3), Γ. Σήιος Ῥοῦφος (l. 4), Γ. Σήιος Ῥουφεῖνος (l. 5), τοπιάριοι· | Μ. Οὐιψάνιος Καπίτων (l. 7), Γν. Πομπήιος [-]+[-]ΑΠΛ+[---] (l. 11), Μενεκλῆς Κλέωνος Καπίτω[ν] (l. 13), Κλέων ﹙Κλέωνος﹚ Τέρτιος (l. 14). Col. B : Λυσίμαχος Γναίου Λέσβιος (l. 3), Π. Ἀννιολήιος Ιρ++ος (l. 4), Π. Γενύκιος Μᾶρκος (l. 7), Μ. Κάσσιος Ἐλπιδᾶς (l. 8), Μ. Κασσκέλλιος Μ. ﹙υἶος﹚ Ῥοῦφος (l. 13), ∆ιονύσιος Μάρκου ἁλιεύς (l. 16). Date : 50-150 p. C. 1445) = IG, XII, 2, 189. P. 75, n° 10. I.Lesbos Suppl., p. 39, n° 51. Dédicaces pour Hadrien. Les deux monuments sont identiques ; lire Ὀλυμπίωι (avec Paton) pour Ὀλυνπίωι. 1446) P. 76, n° 11, photo. I.Lesbos Suppl., p. 70, n° 105. Traces de relief en b. Nouvelle lecture. Πόπλιε Κόρ|ουιε Ποπλίου | [υ]ἱὲ Καπίτων | [ἀρχ]ιτεκτονή|5[σας ? τ]ῇ πόλει | [- 2 -]++ΤΙ[.]¯[.]Ε+ΚΑΙ | [.]+ΡΤΟΝΑΙΝΕ | .]ΕΣ[- 2-3 -]ΟΑΡΣΕΩΣ | -]+[- 2 -]+[.]ΕΙΣΙ∆ |10 [- ca 6 - χ]αῖρε. | (uac. ca 6 cm ?).
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« Publius Coruius Capito fils de Publius, ancien architecte de la cité [---]. Salut. » 1447) = IG, XII, 4, 3, 1394 = SEG, 36, 1473. Kos. Noms romains. U. K , Arctos, 53, 2019, p. 77, n° 12, identifie les deux monuments et commente très brièvement les noms. Dans A, lire Γναίου Πολλίου Φορτίου au lieu de Γναίου Πολλίου ΦΟΡΙΟΥ et dans B l. 4-5, compléter Πολλία Γναίου θυ|γά┌τ┐η Ζωσάρι[ον]. 1448) = IG, XII, 4, 2, 1166. Citharède de Kos. E. M D M , Axon, 3, 2, 2019, p. 329-343, discute deux inscriptions de Kos pour des kitharoidoi et identifie le kitharoidos anonyme d’IG, XII, 4, 2, 945 à Helenos d’IG, XII, 4, 2, 1166 (= AE, 2013, 1509). 1449-1450) Îles d’Égée. Noms romains. U. K , Arctos, 53, 2019, p. 78, commente très brièvement des noms romains dans des inscriptions grecques provenant des îles d’Égée. 1449) P. 78, n° 14. I.Mus. Verona, p. 135, n° 72. L. 1 : [Μ]άαρκος pour Μᾶρκος ; l. 2 : Ουαρηίου pour Οὐαρηίου. Date : époque hellénistique, d’après la nomenclature et l’orthographe. 1450) P. 78, n° 15. I.Mus. Verona, p. 162, n° 98*. Λ﹙ούκιος﹚ Κορνοφίκιος Ἄκτιος. L’a. affirme contre l’avis de Ritti qu’Ἄκτιος est un cognomen. Date : époque impériale. 1451) Cyzique. Lieu de provenance inconnu, mais probablement Cyzique. F. D , dans Mnemes Kharin. Filiz Dönmez-Öztürk Anısına (supra n° 1419), p. 172-174, n° 7 ; photo. Stèle en marbre avec scène de banquet, brisée en trois fragments jointifs : 79 × 60,5 × 11,5 cm. Lettres : 1,5 à 2 cm. Ligatures : ΗΣ, ΤΗ à la l. 3. Hedera à la fin de la l. 1. Musée archéologique d’Istanbul. uac. Ὑπόμνημα uac. | Λ﹙ουκίου﹚ Πετρωνίου Σεουήρου στρατιώτου | λεγιῶνος ζʹ Κλαυδίας Εὐσεβοῦς Πιστῆς | στρατευσαμένου ἔτη κεʹ βιώσαντος νεʹ |5 ὃ κατεσκεύασαν αὐτῷ τὰ τέκνα, καὶ ἡ γυνὴ | αὐτοῦ Πῶλα ζῶσα αὑτῇ. « Mémorial de L. Petronius Seuerus, soldat de la legio VII Claudia Pia Fidelis, qui a servi 25 ans et a vécu 45 ans, que ses enfants ont fait contruire pour lui, et sa femme Polla de son vivant pour elle-même. »
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Le terme ὑπόμνημα et la formule ὃ κατεσκεύασαν indiquent que la stèle provient de Cyzique. La légion VII Claudia Pia Fidelis était stationnée à Viminacium, en Mésie supérieure. Date : 1re moitié du IIIe s. p. C., d’après l’écriture et l’onomastique. 1452) Mysie. Environs de Bursa. Origine inconnue, apportée au musée en 1974. Stèle en marbre avec scène de banquet, brisée en h. : 48 × 43 × 9 cm. Lettres : 2 à 2,5 cm. À droite de l’inscription, un récipient profond est représenté vu de dessus. Sigma lunaire. Eskişehir, Musée, inv. A-237-73. N. E. A Ş , H. U , Gephyra, 18, 2019, p. 157, n° 20 ; photo. Τιβέριος | uac. ? Ἰούλιος | Γράπτος | ἐτῶν κδʹ. « Tiberius Iulius Graptus, âgé de 24 ans. » Date : IIe - IIIe s. p. C. 1453-1454) Noms romains dans des inscriptions grecques de Mysie. U. K , Arctos, 53, 2019, p. 79-80. 1453) P. 79, n° 18. E. S , N. G S , Epigraphica: Lydien, Mysien, Türkei der Sammlung Yavuz Tatış, İzmir, 2018, p. 113, n° 72. Lire +[+]οκας θεᾷ | Πεισματηνῇ au lieu de Λ[ο]υκᾶς θεῷ | [Πει]σματηνῇ | εὐχήν. 1454) P. 79-80, n° 14. Apollonia du Rhyndakos. T. W 1911, p. 294, n° 4.
, AM, 36,
L. 1 : Γ﹙άιος﹚ Σαυφεῖος pour Γ﹙άιος﹚ Σαυφήιος. 1455) = AE, 2018, 1527. Ergil (environs de Daskyleion). G. S , ZPE, 210, 2019, p. 116-134, commente cette dédicace à Zeus Hypsistos, qui mentionne Antonin le Pieux, et propose quelques corrections et suggestions : L. 4-5 : [εἰς ἐπί]σκεψιν λαβὼν τ[ὸ ὕ]ψος καὶ πέλυκι διαιρεῖ καὶ σώζει π[ρονοίᾳ --- | uac. ?] Ἀντωνείνῳ δὲ β[α]σιλεῖ διὰ βίου νείκην καὶ κ[ράτος ---]. « (le Dieu Ouranos…) a occupé le sommet pour l’observation, et il partage avec la double hache, et garde [avec un soin prévoyant ? ---] pour l’empereur Antonin la victoire et le pouvoir à vie. »
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L. 5 : p. ex. καὶ κ[ράτος ὁ ὕψιστος θεὸς παρέχοι]. L’a. commente la nature non conventionnelle de l’expression et propose quelques antécédents hellénistiques (p. ex. SEG, 8, 504a ; OGIS, 90 l. 3). La demande de « victoire et de pouvoir » pour l’empereur Antonin le Pieux est une indication de la persistance des formes du culte hellénistique du souverain dans le culte impérial romain. La dédicace à Zeus Hypsistos peut avoir été mise en place par un groupe ou une association de ce culte dans le contexte d’une guerre imminente avec les Parthes. L’association avec les thèmes cosmologiques avait également de longues traditions et était déjà attestée pour Démétrios Poliorcète (Athénée, XII, 50). L’a. souligne qu’il y avait un grand intérêt pour l’astronomie / astrologie sous le règne d’Antonin le Pieux, et fait référence à des monnaies provenant d’Alexandrie avec des thèmes zodiacaux qui pourraient représenter l’empereur et l’impératrice. L’a. suppose que le texte du monument correspondait aux vues de l’empereur et spécule que celui-ci poursuivait une politique religieuse fondée sur les représentations hénothéistes du culte de Theos Hypsistos. Enfin, il propose que des modèles religieux similaires, visibles dans les oracles de Claros, proviennent également de la propagande religieuse impériale. Date : 138-161 p. C. (Antonin le Pieux). 1456) Kemallı près d’Alexandreia. Sarcophage de type Assos : 75 × 210 × 94 cm. Lettres : 5 à 7 cm. Grossièrement gravée sur le panneau central ; bucrane de chaque côté. Ligatures aux l. 2, 3, 4. Écriture irrégulière, l. 2 endommagée. Transporté au Museé archéologique de Çanakkale en 2017. T. Ö , H. Y , Gephyra, 18, 2019, p. 77-95 ; photos, dessin. [--- καὶ τοῖς τέ] | uac. [κν]οις μου uac. Σουρπικί[ῳ] Αὐ[ρ]ηλίῳ Λ[..]∆ uac. | καὶ Σουρπικίῳ Αὐρλίῳ Σμινθεῖ· εἰ δέ τις ἀνοί|ξη καὶ ἕτερον νεκρὸν βάλῃ δώσει τῷ ἱερωuac.|uac.τάτῳ κολληγίῳ τῶν ναυπηγῶν uac. ﹙δηνάρια﹚ φʹ uac. . « Et pour mes enfants Sulpicius Aurelius [---] et Sulpicius Aurelius Smintheus. Si quelqu’un ouvre (le sarcophage) et y place un autre corps, il paiera 500 deniers au très sacré collège des constructeurs de navire. » Sarcophage de type Troas, avec amende pour une association de constructeurs de navire. Noter le rhotacisme Σουρπίκιος pour Σουλπίκιος (= Sulpicius). Le nom Σμινθεύς dérive du sanctuaire d’Apollon Smintheus situé à proximité. Discussion des activités du κολλήγιον de ναυπηγοί (collegium fabrum naualium = l’association des charpentiers navals) qui était actif dans le port d’Alexandreia. Discussion de l’épiclèse ἱερώτατος qui indique le statut social du collège dans la société locale. Date : IIIe s. p. C.
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1457) Pergame (Pergamon). En 1973, dans une maison privée. Plaque en marbre finement polie en façade ; anathyrose en h. : 27,5 × 51,2 × 6,8 (à dr.) 8 (à g.) cm. Lettres : 7 à 3,5 cm. Écriture élégante : L et E allongés, H et N plutôt carrés ; des apices marquent presque toutes les voyelles longues. Ponctuation. Pergame, Dépôt d’inscriptions à l’Agora inférieure. R. F , Chiron, 49, 2019, p. 441-452 ; photo. ------ | L. Iunius Aeschylus uac. | uac. accensus delatus ab eo | maceriam et aram mar|uac.moream de suo fecit. uac. Lucius Iunius Aeschylus (probablement un affranchi) n’est pas connu par ailleurs. L. 2 : ab eo delatus signifie qu’Aeschylus avait été déclaré à l’aerarium comme accensus par un magistrat dont le nom aurait été mentionné dans une partie perdue de l’inscription, mais qui doit probablement être identifié à Lucius Iunius Caesennius Paetus, proconsul d’Asie en 92-93 ou 93-94 p. C. L’a. suggère qu’il était le patron d’Aeschylus mort pendant son mandat. C’est l’accensus qui lui a élevé la tombe, a assuré la dépense de l’enceinte et de l’autel en marbre. Date : au tournant des Ier et IIe s. p. C., d’après l’écriture. 1458) Ayazören (Iaza). Inscriptions funéraires. P. T , Philia, 5, 2019, p. 122-137, publie des inscriptions de la vallée de l’Hermos, dont quelques-unes avec des noms romains : P. 125, n° 3, épitaphe de Λεωνίδης Τέρτιος ; P. 126, n° 4, épitaphe de Πρόκλα élevée par son mari Αὐρ. Σεκοῦνδος ; P. 126-129, n° 6 ; photo. Épitaphe de Ἰουλία élevée par les membres de sa famille, dont plusieurs portent des noms romains : Πρόκλα, Φορτουνᾶτος, Καπετωλεῖνα. P. 129-132, n° 7, épitaphe de Αὐρ. Μοσχᾶς βʹ, il est question d’une amende de 2500 deniers payable au ἱερώτατον ταμεῖον. 1459) Şehitloğlu (Thermai Theseos). Vue et photographiée par H. Malay à Kula en 1997 et 2005, vue par l’a. en 2016, utilisée comme panneau arrière d’un bassin dans le hammam des hommes Emir Kaplıcaları. Stèle à porte en marbre blanc (quatre panneaux, pilastres à enroulement de lierre, archivolte arrondie, étui à style, deux mains levées et diptyque fermé en relief, cadre au-dessus de la porte, biseauté en dessous), brisée au-dessus, trou pour l’utilisation en fontaine : 101 × 82 (h.) à 83 (b.) × ? cm. Inscription sur l’archivolte (l. 1) se poursuivant sur le cadre au-dessus de la porte. Lettres : 2,8 à 1,1 cm. Şehitloğlu, hammam Emir Kaplıcaları. P. T , Philia, 5, 2019, p. 132, n° 8 ; photo. Τίτῳ Φλαουίῳ Κόσμῳ τὸ μνημ[ῖον] ἐπόησεν αὐτοῦ Πρόκλα | ἡ γυνὴ αὐτοῦ μ[νήμ]ης ἕνεκεν.
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« Pour Titus Flauius Kosmos, sa femme Procla a fait le monument, en souvenir. » L’a. observe qu’il s’agit probablement d’une pierre errante provenant d’Akmoneia. Date : 175-250 p. C., d’après la forme du monument. 1460) Sardes (Sardis). Deuxième tome de l’édition des inscriptions grecques et latines (I.Sardis, II). G. P , Sardis. Greek and Latin Inscriptions, Part II. Finds from 1958 to 2017, Cambridge Mass., 2019 (Archaeological Exploration of Sardis, Monograph, 14). Disponible gratuitement en ligne : https:// sardisexpedition.org/publications/m14. Suivant le corpus de W. H. Buckler et D. M. Robinson publié en 1932 (I.Sardis, I), ce deuxième tome contient plus de 450 textes antiques et byzantins qui ont été trouvés sur le site urbain et dans le territoire depuis la reprise de la mission archéologique américaine dans la seconde moitié du XXe s. Les inscriptions, presque toutes illustrées de bonnes photos, sont présentées en cinq groupes principaux : I, documents et monuments publics de divers types (nos 301-433), y compris un grand nombre de bases de statue trouvées sur la terrasse (dit « champ n° 55 ») devant le temple de la première néocorie sardienne (dit « Temple de Ouadi B ») ou en remploi dans un mur tardif à l’est de la terrasse du temple (voir F. K. Y , The Temple of Artemis at Sardis, Harvard, 2020, p. 217-220) ; II, inscriptions votives (nos 434-568a), y compris la très importante collection de textes juifs (nos 486-566) ; III, une poignée de textes variés (nos 569-580) ; IV, textes funéraires (nos 581-717) ; et V, finalement les menus fragments. Parmi toutes les catégories se trouve un petit nombre de textes latins et bilingues, y compris un seul grec-hébreu (n° 566). Le volume se clôt par plusieurs indices précieux, les concordances avec éditions antérieures et une liste des inédits. La grande majorité des textes remontent à l’époque romaine, dont beaucoup reflètent l’influence des institutions et de la culture romaine, par exemple les honneurs fréquents pour les grand-prêtres du culte impérial, ou les néocories et d’autres liens réels et imaginaires avec Rome et les empereurs célébrés dans la titulature civique. Parmi ces textes importants plusieurs étaient déjà connus ; ci-dessous la liste des textes publiés antérieurement qui intéressent L’Année épigraphique : n° 304 = AE, 2002, 1401 (fragment d’un sénatus-consulte) ; n° 305 = AE, 1989, 684 (validation du droit d’asile du sanctuaire d’Artémis Sardianè par Jules César) ; n° 318 b et d = AE, 1994, 1645 b et d (version bilingue d’un édit du proconsul T. Aurelius Fuluus Boionius Antoninus, le futur empereur Antonin le Pieux) ;
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n° 318 f = AE, 1994, 1645 f = 1995, 1462 = 1996, 1454 (lettre d’Asinius Rufus) ; n° 319 = AE, 2003, 1668 (mention d’un Ἁδριανεῖον à Sardes) ; n° 321 = AE, 1999, 1534 (Arrius Antoninus, proconsul d’Asie, et Venuleius Valens, procurateur de Vespasien) ; n° 322 = AE, 2009, 1391 (pétition au proconsul Manilius Fuscus) ; n° 325 = IGR, IV, 1367 (l’ἀρχιερεύς de la cité, Π. Ῥέγιος ∆ημητρίου υἱὸς Κορνηλία [---]) ; n° 327 = AE, 1996, 1453 = 2002, 1400 (bilingue, L. Mun[atius C. f. Plancus]) ; n° 329 = AE, 1995, 1457 (Tibère) ; n° 331 = AE, 2007, 1352 (Germanicus) ; n° 332 = AE, 1995, 1459 (Caligula divinisé) ; n° 333 = SEG, 36, 1092 (Tibère divinisé) ; n° 337 = AE, 1998, 1326 a-b (Τι. Κλαύδιος Θεογένης Λαχανᾶς et sa mère Κλαυδία Θεογένους θυγάτηρ, épouse de Κλαύδιος ∆ιόδωρος Λαχανᾶς) ; n° 347 = SEG, 46, 1524 (Τ[ιβέριος] Ἰούλιος Λέπιδος [---]γενιανός, ὁ [τῆς] τε Ἀσίας καὶ [πόλεως] φιλόκαισαρ [ἀρχιερεύς], honoré par les commerçants du marché aux esclaves (οἱ ἐν τῷ σταταρίῳ πραγματευόμενοι) ; voir infra n° 689 de ce recueil) ; n° 354 = AE, 1996, 1448 (Τίτος Φλάουιος [---]) ; n° 377 = AE, 2012, 1520 (le xystarque Λ. Κέσσιος ∆ιονύσιος) ; n° 378 = SEG, 36, 1093 (Lucius Verus) ; n° 389 = SEG, 36, 1096 (Caracalla) ; n° 401 = AE, 1993, 1506 (Γ. Ἀσίννιος Νεικόμαχος Φρουγιανός) ; n° 411 = AE, 1996, 1449 (Π. Αἴλ﹙ιος﹚ Τρύφων) ; n° 413 = SEG, 32, 1239 ([---]ος, gladiateur) [en revanche, le destinataire du n° 412 = I.Mus. Manisa, 450, signalé ici comme gladiateur, était plutôt un athlète ; voir BE, 1971, 517] ; n° 414 = AE, 1995, 1458 = I.Asia Mixed, 164 (bilingue, Tibère) ; n° 419 = AE, 1993, 1505 (dédicace de la « Cour de Marbre » en l’honneur de Caracalla, Geta (martelé) et Iulia Domna) ; n° 423 = AE, 1968, 491 (Σεουῆρος Σιμπλίκιος, clarissimus comes ordinis primi et agens uicem praefectorum) ; n° 426 = AE, 1993, 1504 (Φλάβιος Ἀρχέλαος, clarissimus comes ordinis primi et agens uicem praefecti, nouvellement datée postérieurement à 425 p. C.) ; n° 428 = Steinepigramme, I, 04-02-03 (le gouverneur tardif Βασιλίσκος) ; n° 440 = SEG, 28, 928 (Ἰουλία Λυδία) ; n° 441 = AE, 1996, 1447 (culte de la déesse Ῥώμη) ; n° 447 = AE, 2016, 1589 (Caracalla, avec Geta martelé) ;
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n° 448 = SEG, 32, 1238 (Γάιος Ἰούλιος Τρόφιμος, Ἰουλία Ζωσίμη, et leurs enfants Σαβεῖνος, Σαβεῖνα et Μάγνα) ; n° 477 = AE, 2016, 1588 (le sophiste Λ. Φλ﹙άουιος﹚ Στλάκκιος) ; nos 486, 488, 490, 493-496, 501-502 = AE, 2001, 1872-1879 (dédicaces des mosaïques de la synagogue) ; nos 500, 503-504, 517-519 = AE, 2001, 1880-1885 (dédicaces du revêtement de marbre de la synagogue) ; nos 524, 553-554, 557, 559 = AE, 2001, 1886-1890 (inscriptions votives de la synagogue) ; n° 591 = AE, 1996, 1451 (﹙Τιβέριος Ἰούλιος﹚ Μενογένης ∆ημητρίου, stéphanèphore) ; n° 592 = AE, 1996, 1450 (Τιβέριος Κλαύδιος Μηνοδότου υἱὸς Κυρίνα Θεόφιλος Ποπλᾶς, mort sous le stéphanèphore Κλαύδιος Ἰουλιανός) ; n° 608 = Hermann, Polatkan, Epikrates, 450 (Ῥώμη Ἀσκληπιάδου) ; n° 629 = AE, 2005, 1452, attribué à Philadelphie par erreur (M. Vigellius Rufus) ; n° 630 = I.Mus. Manisa, 470 (C. Octauius Alexander) ; n° 631 = AE, 2014, 1271 (Cn. Caecilius Cn. f.) ; n° 644 = AE, 2006, 1428 (Μ. Λουκρήτιος Ἀτειλιανὸς ὁ καὶ Παραμύθιος) ; n° 645 = AE, 2014, 1270 (Αὐρηλία Γλυκωνίς, ἰατρόμαια « obstétricienne ») ; n° 660 = IG, XIV, 1760 (Τι. Κλ﹙αύδιος﹚ Νεικόμαχος Μίλητος et Κλ﹙αύδιος﹚ Αἰγιαλὸς ὁ θρεπτός) ; n° 674 = IGR, IV, 1365 (Calpurnius Proculus, proconsul d’Asie) ; n° 689 = AE, 2010, 1552 (médecin de Τιβέριος Ἰούλιος Λέπιδος) ; n° 690 = SEG, 50, 1191 = Steinepigramme, IV, 04-02-13 (Προκληϊανός) ; nos 693-695 = SEG, 26, 1320 et 29, 1206 (Φλ﹙άβιος﹚ Χρυσάνθιος, fabricensis, ducénaire) ; n° 696 = SEG, 26, 1314 (Ἀνίων, fabricensis, ducénaire). Parmi les textes funéraires inédits on notera au n° 665 un défunt qui était κομάκτωρ (dérivé du latin coactor), c’est-à-dire encaisseur de paiements pour les ventes aux enchères. On y trouve aussi diverses mentions d’amendes pour violation de la tombe payables au fisc impérial (n° 673 : τῷ φίσκῳ ; n° 676 : τῷ εἱερῷ ταμῳ ; et n° 683 : ἰς τὸν [Καίσαρος φί]σκον avec stipulation de récompense pour le δηλάτωρ, translittération du latin delator). Parmi les inédits trop fragmentaires pour être repris ici, est digne de mention un anonyme qui a exercé la fonction d’asiarque (n° 369 : [ἀ]σιάρχη[---]) ; autres honneurs (n° 402) pour C. Asinius Nicomachus Frugianus (AE, 1993, 1506 = n° 401 de ce recueil) ou
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pour un autre membre de sa famille qui était également petit-fils / fille d’[Ἀσίν]νιος Φροῦ[γι καὶ … Ἀσιννία Φρού]γιλλα ; honneurs pour un [Ἀ]σιννι[ος ---] Καικι[λιανός ?] (n° 403) ; dédicaces de statues d’empereurs (n° 408 : Αὐτοκ[ράτορα ---] et n° 409 : [Αὐτοκρά]τορ[α ---]) ; la marge dr. d’un document public bilingue (lettre ou constitution d’un empereur, d’un magistrat ou d’un administrateur romain ?), dont seules les fins des deux dernières lignes du latin sont conservées (n° 721, l. 1-2 : [---]OVS | [---]NAE) ; mention d’un proconsul en rapport avec la construction ou la restauration d’un aqueduc (n° 416 : ὕδωρ … ἀνθ[υπατ-]) ; honneurs pour une femme de rang consulaire (n° 723 : [ὑπ]ατική, suivant la restitution de J.-Y. Strasser, BE, 2020, 392) ; mention d’un ἀρχιερ[εύς] et / ou d’une ἀρχιέ[ρεια] (n° 725) ; plaque honorifique pour un Τιβ. Κ[λαύδιος ---] (n° 729) ; mention, peut-être, d’un sénatus-consulte (n° 730 : [δόγμα τῆς συ]νκλήτ|[ου] ?) ; et fragment bilingue où il ne subsiste du texte latin que ROMA[---] du texte latin (n° 767). Noms latins dans des inscriptions inédites non reprises ici : Ἀντώ[νιος] Φιλοστράτου, n° 454 ; [Κλαυ?]διανή, n° 680 ; Κλαύ[διος], n° 679 ; [Ἰο]υλία, n° 457 ; Ἰουλιανός, n° 663 ; Λαβιῆνος, stéphanèphore, n° 612 ; Λουκια[νός / -ή], n° 483 ; [Π]όπλι[ος ?], n° 371 ; Ῥου[φεῖνα], n° 464 ; [Ῥο]ῦφος et [Ῥοῦ]φος, nos 370 et 590a ; [Σε]κοῦνδος, stéphanèphore, n° 590b ; Σουλπίκιος, n° 683 ; Στερτι[νια]νός, n° 366 ; [Το]ρκοᾶτος, n° 650 ; Βαλε[ρια]νός, n° 463. Le plus notable des Aurelii vraisemblablement postérieurs à 212 p. C. est [Αὐ]ρ﹙ήλιος﹚ Χρήσιμος [ἀρχ]ιατρός, qui a élevé une statue en l’honneur de son père homomyme, [Χ]ρήσιμος ὁ πρῶτος ἀ[ρχιατρ]ὸς καὶ φιλ[ό]σοφος (n° 394). Pour les textes inédits reproduits ici, voir infra nos 1461-1530. 1461) P. 34, n° 328 ; photo. En 1963, provenance exacte inconnue. Fragment de marbre bleu-gris, brisé de tous côtés mais conservant la marge inf. : 50 × 38 × 20 cm. Lettres soignées : 3,3 cm. Trait marquant l’abréviation au-dessus du N à la l. 3. Points ronds. ------ | [---]MP+[--- | --- prouin?]ciae [--- | --- proc(uratori) ratio]n(is) priua[tae --- | --- pr]oc(uratori) proui[nciae --- |5 --proc(uratori) sum]mae rat[ionis ---]. Cursus ascendant d’un procurateur équestre. L. 3 : restitutions de l’AE ; comparer à CIL, VI, 2132. Date : époque impériale, d’après le contenu. 1462) P. 35, n° 330 ; photo. En 2015, tombé du mur tardif à l’est du « Temple de Ouadi B ». Bloc en marbre, endommagé à dr. par creusement
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d’un canal : 197 × 70 × 64 cm. Lettres régulières à empattements légers : 3,5 à 2,5 cm. Mise en page centrée. Ὁ δῆμος ἐ[τείμησεν] | Πόπλιον Πετρών[ιον τὸν ἀν]|θύπατον τὸ ϛʹ [διὰ τὰς ἀδι]|αλείπτους αὐτ[οῦ εἰς τὴν] |5 πόλιν εὐεργ[εσίας]. « Le Peuple a honoré P. Petronius, proconsul pour la 6e année, en raison de ses bienfaits incessants envers la cité. » P. Petronius (PIR2, P, 269) a été proconsul d’Asie pour un sexennium entre 29 et 35 p. C. Date : 34-35 p. C. (6e année du proconsulat). 1463-1465) Inscriptions fragmentaires appartenant à un groupe de monuments en l’honneur de membres de la dynastie claudienne, tous trouvés lors des fouilles du complexe des thermes-gymnase. 1463) P. 38, n° 334 ; photo. En 1960, dans la « Cour de Marbre ». Fragment de marbre blanc, retaillé pour remploi mais conservant l’angle dr. inf. : 22 × 21 × 6 cm. Lettres soigneusement gravées avec empattements forts : 4,3 à 4,5 cm. ------ | [--- κ]αὶ θε|[οῦ ? --- ἀδελ]φόν. « [---] et frère du divin [---]. » Monument en l’honneur d’un homme de la dynastie claudienne, peutêtre Drusus, comme père de Claude et frère de Tibère (θε|[οῦ Τιβερίου ἀδελ]φόν), ou Germanicus, comme fils de Tibère et frère de Claude (θε|[οῦ Κλαυδίου Σεβαστοῦ ἀδελ]φόν), ou encore Nero (Iulius) Caesar (PIR2, I, 223), comme fils de Germanicus et frère de Caligula (θε|[οῦ Γερμανικοῦ ? Σεβαστοῦ ἀδελ]φόν). Cette dernière hypothèse s’appuie sur les monuments en l’honneur d’un autre frère, Drusus (Iulius) Caesar (I.Sardis, I, 35) et de Caligula encore en vie comme [Γερ]μανικὸς [Καῖσ]αρ θεὸς [Σεβασ]τός (AE, 1995, 1459 = I.Sardis, II, 332). Date : 37-54 p. C. (règnes de Caligula ou de Claude). 1464) P. 38-39, n° 335 ; photo. En 1960, dans la « Cour de Marbre ». Fragment de la partie dr. inf. d’une plaque en marbre blanc, brisée en h. et à g. : 18 × 23 × 7 cm. Lettres régulières à empattements forts : 3,8 cm. Réglure. Point ornemental à la fin du texte. ------ | [---]ΤΗΝ | [--- θυγατ]έρα.
L. 2 : ou [μητ]έρα. Monument en l’honneur d’une femme (fille ou mère d’empereur) de la dynastie claudienne, peut-être Octavie, fille de Claude, ou Antonia Minor, mère du même empereur. Date : 41-54 p. C. (règne de Claude).
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1465) P. 39, n° 336 ; photo. En 1963, dans la salle principale de la synagogue. Fragment de la partie dr. d’un bloc en marbre blanc, brisé en h., en b. et à g. : 44 × 35 × 12 cm. Grand espace vierge au-dessous du texte. Lettres soigneusement gravées avec empattements forts : 5,5 cm. ------ | [--- Σεβ]αστήν. Monument en l’honneur d’une impératrice de la dynastie claudienne, peut-être Livie, grand-mère de Claude et divinisée par lui après sa mort en 42 p. C. ([θεὰν (Ἰουλίαν) Σεβ]αστήν), ou Antonia Minor, mère du même empereur et grand-mère de Caligula, qui lui a donné le titre d’Augusta en 37 p. C. ([Ἀντωνίαν Σεβ]αστήν). Date : 41-54 p. C. (règne de Claude). 1466-1468) Bases de statues en l’honneur de C. Iulius Quadratus Machairion.
1466) P. 42, n° 339 ; photos. En 2005, en remploi dans un mur tardif à l’est de la terrasse du « Temple de Ouadi B ». Grand bloc en marbre : 120 × 62 × 52 cm. Lettres régulières à empattements légers : 3 à 2,5 cm. Alpha à barre curviligne, oméga sans pieds. Petit alpha suspendu à la fin de la l. 4. Grand espace vierge de 51 cm entre les l. 4 et 5. Hedera à la fin de la l. 1. L. 5-7 peut-être regravées sur martelage. Ἡ βουλ[ὴ] καὶ ὁ δῆμος | ἐτείμησεν τὸν ἑαυτῶν | σωτῆρα καὶ κτίστην Γ﹙άιον﹚ Ἰού﹙λιον﹚ | Κουαδρᾶτον Μαχαιρίωνα· |5 ἀναστησάντων τὸν ἀνδριάν|τα τῆς μεγάλης πλατείας σκυ|τικῆς ἀπὸ τοῦ Ὠκεανοῦ. « Le Conseil et le Peuple (ont) honoré leur sauveur et fondateur, C. Iulius Quadratus Machairion ; (les artisans) de la grande avenue des cordonniers depuis (la statue de) l’Océan ayant assumé l’élévation de la statue. » Le destinataire, Quadratus Machairion, doit être un proche parent de l’ἀρχιερεύς et στεφανηφόρος, Γάιος Ἰούλιος Μαχαιρίωνος υἱὸς [---] Μαχαιρίων, honoré dans TAM, V, 1, 544 à Menye (Maionia). L. 6-7 : comparer à οἱ ἐν τῇ σκυτικῇ πλατείᾳ τεχνῖται à Apamée-Célènes (IGR, IV, 790). L’adresse ἀπὸ τοῦ Ὠκεανοῦ est une référence spatiale, elle indique le lieu où s’élève la statue d’Okeanos. Date : Ier s. p. C., d’après l’écriture.
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1467) P. 43, n° 340 ; photo. En 1970, en remploi dans un mur tardif du complexe des thermes-gymnase. Fragment de la partie g. sup. d’une stèle en marbre gris, retaillé et brisé à dr. et en b. : 27 × 40 × 29 cm. Lettres soignées à empattements : 3,5 cm. Mise en page centrée. [Ἡ βουλὴ καὶ ὁ δῆμος ?] | ἐ[τείμησεν] | Γάιον [Ἰούλιον Κουαδρᾶτον Μαχαιρί]|ωνα [τὸν ἑαυτῶν σωτῆρα καὶ κτίστην]· | uac. |5 ἀν[αστησάντων ---] | -----Vraisemblablement un autre monument en l’honneur du même destinataire que celui de la notice précédente. L. 5 : également ἀν[αστήσαντος] ou ἀν[αστησάσης]. Date : Ier s. p. C., d’après la prosopographie. 1468) P. 43, n° 341 ; photo. En 1966, au nord du Şeytan Deresi. Fragment d’une stèle en marbre blanc, brisé en h. et en b., dont la surface inscrite est endommagée à dr. : 38 × 55 × 18 cm. Lettres soignées à empattements forts : 3,5 cm. Alpha à barre brisée, oméga à pieds détachés. [Ἡ βουλὴ καὶ ὁ δῆ|μ]ος [ἐτείμησεν] | τὸν ἑαυτῶν [σωτῆ]|ρα καὶ κτίστη[ν Γάι]|5ον Ἰούλιον Κο[υα]|δρᾶτον Μαχα[ιρίω]|να. Troisième exemplaire des honneurs décernés par les organes du gouvernement civique à C. Iulius Quadratus Machairiôn comme leur sauveur et fondateur. Date : Ier s. p. C., d’après la prosopographie. 1469-1471) Bases de statues en l’honneur de P. Cornelius Aquila Laenas Marcellus. 1469) P. 44, n° 343 ; photo. En 2014, en remploi dans le mur tardif à l’est du « Temple de Ouadi B ». Grand bloc en marbre : 120 × 61 × ? cm. Surface inscrite endommagée à g. Lettres soignées à empattements : 2,5 cm. Mise en page centrée. [Π﹙όπλιον﹚ Κο]ρ﹙νήλιον﹚ Ἀκύλαν Λαίνα Μά[ρ|κελ]λον τὸν ἀσιάρχην | ἡ Ἑκατειτῶν κατοικία. « Le village des dévots d’Hécatè (a honoré) l’asiarque, P. Cornelius Aquila Laenas Marcellus. » Dé d’une base de statue. Le destinataire n’est probablement pas identique au πρῶτος ἄρχων de Sardes, Π. Κορ. Ἀκύλας, nommé sur des monnaies des années 244-249 p. C. [RPC Online : https://rpc.ashmus.ox.ac. uk/type/20241, 20254, 22015, 76904] ; il est plutôt un de ses ancêtres. Date : Ier - IIe s. p. C., d’après l’écriture.
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1470) P. 45-46, n° 344 ; photos. En 2015, en remploi dans le mur tardif à l’est du « Temple de Ouadi B ». Base en marbre blanc, moulurée en b., endommagée en h., aux côtés polis et au dos grossièrement travaillé : 107 × 55,5 × 55 cm. Lettres soignées à empattements : 2 à 2,5 cm. Upsilon à barre horizontale. Petit Γ suspendu à la fin de la l. 9. Ponctuation. Texte centré aux l. 5-6, 25 et 29-30. Le signe ‖ indique ici le commencement du bloc conservé. [… καὶ δὶς (?) νεωκόρου τῶν Σεβαστῶν κα]‖1τὰ [τὰ δόγματα τῆς ἱερᾶς συν|κλήτου, φίλ]ης τε [καὶ συμμά|χου Ῥωμαί]ων κα[ὶ οἰκείας τοῦ | κυρίου ἡμ]ῶν Σαρδι[ανῶν πό|5λεως ἡ βο]υλὴ καὶ ὁ δῆ[μος | ἐτ]είμησεν | Π﹙όπλιον﹚ Κορ﹙νήλιον﹚ Ἀκ[ύλαν Λαίν]α Μά[ρ]|κελλον τὸν [ἀσιάρχ]ην, συ[γ]|κλητικῶν καὶ ὑ[πατ]ικῶν συγ|10γενῆ, ἔκγονον ἀρχιερέων, | υἱὸν Κορ﹙νηλίου﹚ Ἀκύλου καταλι|πόντος τῇ πατρίδι ἄλλα | τε πλείονα καὶ εἰς ἔργο[υ κ]α|τασκευὴν ﹙δηνάρια﹚ μύ﹙ρια﹚ πεντήκοντα, |15 καὶ εἰς ᾠδείου κατασκευὴν | ﹙δηνάρια﹚ μύ﹙ρια﹚ δέκα, καὶ χρήματα εἰς | στεφανηφορίαν διηνεκῆ, | ἐν πᾶσιν πρὸς τὴν πατρίδα | φιλότειμον, τοῖς δὲ περὶ |20 τὴν ἰδίαν ἀρχιερεωσύνην | κυνηγεσίων τε καὶ μονομα|χιῶν ἀναλώμασιν παρευδο|κιμήσαντα πάντας τοὺς ἐ|πὶ τῆς Ἀσίας ἀρχιερασαμέ|25νους. | Τὴν τειμὴν ἀναθέντων | παρ’ αὐτῶν κατοικίας Γαν|γαλειτῶν ἐν τῇ ἰδίᾳ αὐτοῦ πλατείᾳ καθὰ ἡ πατρὶς |30 ἐψηφίσατο. « Le Conseil et le Peuple de la cité de Sardes [---] (deux fois ?) néocore selon les décrets du Sénat sacré, amie et alliée des Romains et apparentée à notre seigneur, (ont) honoré P. Cornelius Aquila Laenas Marcellus, l’asiarque, apparenté à des sénateurs et des consulaires, descendant de grands-prêtres, fils de Cornelius Aquila qui légua à la patrie en plus de plusieurs autres bienfaits 500 000 deniers pour la réalisation de l’œuvre, 100 000 deniers pour la construction de l’odéon, et de l’argent pour une stéphanèphorie ultérieure, (l’honoré même étant) en toutes choses plein de zèle envers la patrie, surpassant en dépenses pour les spectacles de chasse et les combats de gladiateurs à l’occasion de sa grande-prêtrise, tous ceux qui ont exercé la grande-prêtrise d’Asie. Les habitants du village des Gangaleitai ont élevé ce monument honorifique dans sa propre avenue conformément à un décret de la patrie. » Le texte commençait avec une titulature civique développée sur un couronnement aujourd’hui perdu. L. 1-4 : restitués d’après J.-Y. Strasser, BE, 2020, 385 ; Γα[νγαλειτῶν ? --- | - ca 7 -]ΛΗΣΤ[- ca 7 - | - ca 7 -] ΩΝΚΑ[- ca 7 - | - ca 6 -]ων Σαρδι[ανῶν . .], ed. pr. L. 3-4 : ou κα[ὶ οἰκείας τῶν | κυρίων ἡμ]ῶν ; sur la titulature civique, voir infra n° 1488. L. 8 : malgré la restitution assurée [ἀσιάρχ]ην, l’a. traduit « high-priest », peut-être distrait par l’insistance mise par la suite (l. 19-25) sur les largesses offertes à l’occasion d’une grande-prêtrise de la province d’Asie
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par ailleurs non mentionnée. En fait, selon Strasser, la dédicace établit de cette manière « une équivalence difficilement contestable entre le titre d’asiarque et la grande-prêtrise d’Asie ». L. 14 : le type de l’œuvre (ἔργον) mentionné n’est pas déterminé [mais elle pourrait s’identifier avec « sa propre avenue » où la marque d’honneur (τειμή), vraisemblablement une statue, a été élevée]. Date : Ier - IIe s. p. C., d’après l’écriture. 1471) P. 46-47, n° 345 ; photo. En 2016, sur la terrasse devant le « Temple de Ouadi B ». Fragment de la partie centrale d’un bloc en marbre blanc, brisé de tous côtés, mouluré en b. : 108 × 65 × 61 cm. Lettres soignées à empattements : 2,3 à 2,7 cm. Lettre initiale du nom des Χαρακηνοί élargie à la l. 14. Texte centré à la l. 12. ------ | [---]+[--- | καὶ εἰς ᾠδ]είου [κατα|σκευὴν ﹙δηνάρια﹚ μύ﹙ρια﹚ δέκα], καὶ χρή[ματα εἰς | στεφανη]φορίαν [διηνε|κῆ, |5 ἐν πᾶσιν] πρὸς τ[ὴν | πατρίδα φιλότ]ειμον, [τοῖς | δὲ περὶ τὴν ἰδ]ίαν ἀρχ[ιε|ρεωσύνην | κ]υνηγε┌σ┐ίω[ν τε | καὶ μονομα]χιῶν ἀνα[λώ|10μασιν παρευδο]κιμήσαν[τα | πάντας τοὺς ἐπὶ τῆς] Ἀσίας ἀρχι[ε|ρασα]μένους. | [Τὴν τει]μὴν ἀναθέ[ν|των παρ’ α]ὐ[τῶ]ν Χαρακην[ῶν |15 ἐν τῇ ἰδίᾳ] α[ὐτ]οῦ πλατε[ίᾳ | καθὰ ἡ πατ]ρὶς [ἐ]ψηφίσατο. | [ἐπι]μελησαμένων τ[ῆς | ἀναστάσεω]ς τοῦ ἀνδριάντο[ς | --- Σ]ατορνείνου Π[--- |20 --- Μ]ητροδώρου ΑΠ[--- | ἐπὶ στεφανη]φόρου Ἀρτε[μ|ιδώρου ?].
L. 8 : ΥΝΗΓΕΞΙΩ, lapis. Dédicace acéphale qui présente aux l. 2-16 un texte presque exactement parallèle aux l. 15-25 de la base précédente et donc sans doute élevée en l’honneur du même destinataire. La seule différence concerne l’identité des dédicants, en ce cas certains Charakènoi (« habitants de la forteresse »), peut-être le peuple de la communauté lydienne d’Apolloniou Charax-Charakipolis à 30 km au nord de Sardes. Cette base ajoute des précisions sur le type de l’honneur, une statue (ἀνδριάς), sur la responsabilité de son élévation par Saturninus fils de P[---] et Mètrodôros fils d’Ap[---], ainsi que sur la datation par le magistrat éponyme (le stéphanèphore Artemidôros ?). Date : Ier - IIe s. p. C., d’après l’écriture.
1472) P. 47, n° 346 ; photo. En 2013, en remploi dans le mur tardif à l’est du « Temple de Ouadi B ». Bloc en marbre, étant à l’origine la partie inf. d’un pilier, endommagé en h., brisé en b. : 173 × ca 52 × ca 47 cm. Lettres assez régulières à empattements : 3,5 cm. ∆ῶρος Φλαβια|νὸς ἀσιάρχης | τὸν ἑαυτοῦ εὐ|εργέτην. « L’asiarque Dôros Flauianus (a honoré) son propre bienfaiteur. »
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Le nom du destinataire a été gravé sur un bloc supérieur perdu. Date : Ier - IIe s. p. C., d’après l’écriture. 1473) P. 49-50, n° 348 ; photo. En 2013, en remploi dans le mur tardif à l’est du « Temple de Ouadi B ». Base en marbre, brisée à dr. et à l’angle g. sup. : 132 × 54 × ? cm. Surface endommagée à l’angle g. inf. du ch. ép. Lettres régulières à empattements forts : 2,5 à 2 cm. L. 12-16 : gravées par une seconde main. Hedera à la fin de la l. 11. [Ἡ β]ουλὴ ἐτείμησεν | [Μ]ελιτίνην Μενάνδρου | τοῦ ἀγορανόμου καὶ ἱε|ρέως τοῦ ∆ιὸς καὶ γραμμα|5τέως τοῦ δήμου θυγατέ|ρα, καυειν, τὴν γενομένη[ν] | ἱέρειαν τῆς Ἀρτέμιδος [ἐπι?]|δοῦσαν καὶ κρατῆρα τῇ β[ου]|λῇ τῆς ἱερωσύνης καὶ τὰ ἔ[θι]|10μα ἐκ πλήρους παρασχο|μένην τῇ θεῷ. | Ὑπὲρ ἧς Μένανδρος ὁ πα|τὴρ ἀνέθηκεν εἰς θυσίας | τῶν Σεβαστῶν καὶ κρατῆ|15[ρα τ]ῇ βουλῇ κατ’ ἐνιαυτὸν | [δη]νάρια ἑξακισχίλια. « Le Conseil a honoré Melitinè, fille de Menandros, l’agoranome et prêtre de Zeus et secrétaire du Peuple, kaueis, et ancienne prêtresse d’Artémis, qui a donné un cratère (un symposion) au Conseil pour la prêtrise et a pleinement fourni les offrandes habituelles à la déesse. En son nom, son père Menandros a consacré six mille deniers pour les sacrifices aux Augustes et pour un cratère (un symposion) pour le Conseil chaque année. » Le terme lydien καυεις, propre aux inscriptions de Sardes, désigne un certain type de prêtresse d’Artémis (voir aussi I.Sardis, I, 51 et II, 337 (= AE, 1998, 1326 b) et 393). Pour la traduction de κρατήρ dans ce contexte, voir J. et L. Robert, BE, 1970, 511 sur Petzl, Beichtinschriften, 1. Date : Ier - IIe s. p. C., d’après l’écriture et l’onomastique. 1474) P. 50, n° 349 ; photo. En 2005, sur la terrasse devant le « Temple de Ouadi B ». Base de statue en marbre avec moulures, retaillée en h. et en b., endommagée à g. Initiales du gentilice et du cognomen du destinataire plus grandes à la l. 4 ; et aussi l’iota au début de la l. 6. Chiffre surligné à la l. 13. Mise en page centrée à la l. 15. [Ψ]ηφισαμέ[νης | τ]ῆς βουλῆς [καὶ] | τοῦ δήμου | Φλ﹙άουιον﹚ Πρόκλο[ν, |5 β]ουλευτήν, τὸν | ἱερέα τοῦ Πολιέ|ως ∆ιὸς καὶ πα|νηγυρίαρχον | καὶ ἀγωνοθέτην, |10 ζήσαντα σεμνῶ[ς] | καὶ ἐπιεικῶς | [Φλ﹙άουιος﹚] Σεκοῦνδος | [στρ]ατηγὸς αʹ, | [τὸ]ν γλυκύτατον |15 [ἀ]δελφόν. « Conformément à un décret du Conseil et du Peuple, Flauius Secundus premier stratège (a honoré) son frère bien-aimé Flauius Proculus, bouleute, prêtre de Zeus Polieus, panégyriarque et agonothète, qui a vécu avec dignité et modération. »
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Le dédicant pourrait être identifié à Φλ. Σε[κοῦνδος] attesté comme donateur d’une fontaine dans I.Sardis, I, 17, l. 22, qui est datée vers 200 p. C. Date : IIe s. p. C. ? 1475) P. 51-53, n° 350 ; photo. En 2013, tombée du mur tardif situé à l’est du « Temple de Ouadi B ». Base en marbre, brisée en h. et partiellement en b. : 123 × 64 × 62 cm. Lettres soignées à empattements : 2 cm. Ligature : ΝΗ à la l. 4.
[..]ΛΑΣΙΟ[--- | τ]ὴν δὶς ἀρχιέρει[αν τῆς Ἀσί]|ας καὶ ἀρχιέρειαν τῶν τρισ|καίδεκα πόλεων καὶ στεφανη|5φόρον τῆς πόλεως, θυγατέρα{ν} | Ἰουλίου Μηνογένους τοῦ δὶς | ἀρχιερέως τῆς Ἀσίας καὶ δὶς στε|φανηφόρου τῆς πόλεως, γυναῖ|κα δὲ Ἰουλίου Μαχαιρίωνος, τοῦ |10 [ἀρ]χιερέως τῆς Ἀσίας καὶ ἀρχιερέ|ως τῆς τρισκαιδεκαπόλεω┌ς┐, στεφα|νηφόρου καὶ ἀγωνο{σ}θέτου, μη|τέρα δὲ Ἰουλίου Μαχαιρίωνος τοῦ | ἀρχιερέως καὶ ἐκδίκου τῆς Ἀσίας |15 καὶ ἀποδεδειγμένου στεφανηφό|ρου καὶ ἀγωνοθέτου καὶ ἀρχιερέως | τῆς τρισκαιδεκαπόλεως καὶ ἱε|ρέως τοῦ Πολιέως ∆ιὸς καὶ πανη|γυριάρχου, πολλὰ διὰ παντὸς τοῦ |20 βίου τὴν ἑαυτῆς εὐεργετήσασα | πατρίδα{ν} καὶ ταῖς κατὰ καιρὸν ἐν|δείαις εὐωνίαις, ποτὲ δὲ καὶ δω|ρεαῖς θρέψασαν τὴν πόλιν· ἀνα|θείσ{σ}ης τὴν τειμὴν τῆς Τμωλί|25δος φυλῆς ἐκ τῶν ἰδίων, ἐπιμε|ληθέντος τῆς ἀναστάσεως Γλύκω|νος τοῦ Περσέως, Ἠπίου τοῦ | [Πρ]οσόχου.
« [---] qui a été deux fois grande-prêtresse d’Asie, et grandeprêtresse des Treize cités et stéphanèphore de la cité, fille de Iulius Mènogenès deux fois grand-prêtre d’Asie et deux fois stéphanèphore de la cité, femme de Iulius Machairiôn grand-prêtre d’Asie et grand-prêtre de la fédération des Treize cités, stéphanèphore et agonothète, mère de Iulius Machairiôn grand-prêtre, défenseur d’Asie, stéphanèphore désigné, agonothète, grand-prêtre de la fédération des Treize cités, prêtre de Zeus Polieus et panégyriarque – elle, qui a été souvent durant toute sa vie bienfaitrice de la patrie et qui, en période de pénurie, a nourri la cité par des (ventes à) bas prix, quelquefois aussi par des distributions gratuites. La tribu Tmolis a fait l’hommage à ses frais ; Glykôn fils de Persée et Èpios fils de Prosochos étant responsables de l’élévation. » Base de statue en l’honneur d’une femme dont le nom est perdu ; l’a. accepte la proposition de D. Campanile selon laquelle, comme fille de Iulius Mènogenès, la prêtresse doit s’appeler Ἰουλία Μηνογενίς, et être la donatrice d’une fontaine, Αὐρηλία Ἰουλία Μηνο[---], mentionnée dans I.Sardis, I, 17, l. 20. L. 5 : noter l’accusatif
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terminé par un nu intrusif, et de même à la l. 21. Le père Iulius Ménogenès est vraisemblablement identique au grand-prêtre pour la deuxième fois attesté à Didymes (I.Didyma, 148) sous Caligula. L. 11 : τῆς τρισκαιδεκαπόλεων, lapis. La τρισκαιδεκάπολις est généralement considérée comme une locution indiquant le koinon des Ioniens [mais selon M. H , Chiron, 50, 2020, p. 1-28, ce terme désigne les cités aidées par Tibère après le séisme de 17 p. C.] ; comparer avec Flauia [---], commémorée à Didymes, qui avait exercé la fonction de grande-prêtresse de la triskaidekapolis des Ioniens (I.Didyma, 356, l. 6-8 : ἠρχι[ερα]τευκυῖα τῆς τρισκαιδε[καπό]λιδος τῶν Ἰώνων). L. 9-19 : il y a évidemment des liens de parenté entre les Iulii Machairiônes mari et fils homonyme de la destinataire et C. Iulius Machairiôn, grand-prêtre et stéphanèphore honoré dans TAM, V, 1, 544 à Menye (Maionia), et C. Iulius Quadratus Machairiôn honoré dans I.Sardis, II, 349-341 (voir supra nos 1466-1468). L. 14 : le titre d’ekdikos signale que Iulius Machairôn fils avait plaidé la cause du koinon d’Asie auprès d’un pouvoir supérieur (proconsul ou empereur). L. 25-26 : ἐπιμεληθέντος (sing.) à la place d’ἐπιμεληθέντων (pl.). Date : Ier s. p. C, d’après la prosopographie. 1476) P. 53-54, n° 351 ; photo. En 2013, tombés du mur tardif situé à l’est du « Temple de Ouadi B ». Deux fragments jointifs d’une base en marbre, moulurée en b. : 67 + 79 × 24 (fragm. sup.) / 40 (fragm. inf.) × 51 cm. Lettres soignées à empattements : 3 cm. Hedera à la fin de la l. 18. ------ | [---]ΚΑ[--- | ---]ΤΩΝ[--- | ---]. Η[--- | ---]ΝΑ[--- |5 ---] πρω[τ- --- | ---]Ξ[--- | ---]ΡΑΜ[--- | ---]ΚΑΙ[--- | ---]. ∆ΙΟ[--- |10 ---]ΣΕ[--- | ---]ΕΣ. [--- | --- Μ]ην[ογεν]ειο[--- | ---]αντα τὰς ὀρο[φάς --- | ---]ΟΥΤΟΙΣ φιλοτειμ[. |15 ---]ΟΝ ἐκ τῶν ἰδίων καὶ | [κοσμή?]σαντα λίθοις λευ|[κοῖς] τὸ ὕπαιθρον τοῦ | [Μηνο]γενείου. | [- ca 4 -] Μυρεῖνος ἐπίτρο|20[πος το]ῦ Σεβαστοῦ τὸν | [ἀνδριά]ντα τοῦ φίλου | [ἐκ τῶν ἰ]δίων ἀνέστησεν. « [---] qui [---] premier [---] le Mènogéneion [---] les toits (ou plafonds) [---] avec zèle [---] à ses frais et a revêtu de pierre blanche la cour du Mènogéneion. [---] Myrinus, procurateur impérial, a fait élever cette statue de son ami à ses frais. » L. 5 : πρω[τόχθων ? ou πρώ[τη ?]. L. 12 et 18 : cet édifice dit Μηνογενεῖον, qui doit peut-être son nom à Mènogenès fils d’Isidôros honoré par le koinon d’Asie et Sardes sous Auguste (IGR, IV, 1756 = I.Sardis, I, 8) ou un autre membre de sa famille, est mentionné comme point de repère dans une liste de fontaines (I.Sardis, I, 17, l. 15). Date : Ier - IIe s. p. C.
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1477) P. 54-55, n° 352 ; photo. En 2013, tombés du mur tardif situé à l’est du « Temple de Ouadi B ». Trois fragments jointifs d’un orthostate en marbre, conservant les marges sup. et inf. : ca 120 × 132 × 15 cm. Texte disposé en deux colonnes aux l. 4-10 (col. I, l. 4-10 ; col. II, l. 11-17). Lettres soignées à empattements : 3 cm. Êta dans ΗΒΟΥΛ- (à la l. 3) et epsilon dans ΕΚ (à la l. 11) élargis (5 cm).
[---] μητροπό[λεως --- | ---]αι πόλεω[ς --- | ---] ἡ βουλὴ κα[ὶ ὁ δῆμος --- | --- |5 --- | --- | ---]Φ[. | ---]ΜΕΝΟΝ | [---]+Α ἐν τῇ τοῦ |10 [---] ἀ[ρ]χιερεωσύνῃ | Π﹙όπλιον﹚ Αἴλ﹙ιον﹚ Γελλ[ιανόν, ἀρχι]|ερέα τῶν τ[ρισκαίδεκα] | πόλεων [γενόμενον] | καὶ μετὰ π[λείστης προ]|15θυμίας ἐκτε[λέσαντα] | τὴν ἀρχιερεωσ[ύνην, ἄν]|δρα καὶ ἐν λόγο[ις κ]αὶ ἔ[ρ|γοις --- · τῆς ἀν]αστάσεως γενομένης ἐκ τῶν δημοσίων [πόρων ?]. « Le Conseil et le Peuple [---] de la métropole [---] de la cité (de Sardes ont honoré) [---] dans la grande-prêtrise [---] P. Aelius Gellianus, ayant été grand-prêtre des Treize cités [---] et ayant accompli la grande-prêtrise avec la meilleure volonté, homme qui a excellé par ses discours et ses actions ; la construction a été faite à frais publics. » L. 1-3 : vestiges des titres honorifiques de Sardes. L. 11-12 : ou, moins probablement, Γέλλ[ιον, τὸν ἀρχι]|ερέα. Sur la confédération des Treize cités, voir supra n° 1475. L. 17-18 : ἔ[ρ|γοις ἀγαθόν ou ἄριστον ?]. Date : Ier - IIe s p. C. [règne d’Hadrien ou postérieure, d’après l’onomastique]. 1478) P. 55-56, n° 353 ; photo. En 2013, tombés du mur tardif situé à l’est du « Temple de Ouadi B ». Deux fragments non jointifs de marbre : le sup. conservant la marge dr. et une partie de la moulure sup. ; l’inf. la partie de la marge à g. : 30 × 28 × 20 cm (fragm. sup.), 35 × 20 × 20 cm (fragm. inf.). Lettres soignées à empattements : 2,8 à 2,2 cm. Texte centré à la première l. [Ὁ δῆμο?]ς | [ἐτείμησεν ?] Μᾶρκον | [...]ΟΝ [---]+Α πρεσ|[βευτ]ὴ[ν καὶ ἀντισ]τρά|5[τ]ηγον τ[οῦ ? Καίσα]|ρος Σε[βαστοῦ διὰ τὰς] | ἀδιαλε[ίπτους αὐτοῦ εἰς τὴν | πό]λιν ε[ὐεργ[εσίας]. « Le Peuple a honoré M. [---i]us [---]a, légat propréteur de César Auguste, en raison de ses bienfaits incessants envers la cité. » Base de statue honorifique. [L. 2 : restitution de l’AE. L. 3 : traces du gentilice et du cognomen du destinataire, qui s’appelait peut-être Μᾶρκος [...ι]ος [---]+ας.] L. 5-6 : restitutions de l’a. à titre d’hypothèse [mais le formulaire avec l’article défini est insolite ; la restitution des noms de Tibère : Τ[ιβερίου Καίσα]|ρος Σε[βαστοῦ], convient mieux à la largeur de la lacune]. L. 6-8 : restitutions d’après I.Sardis, II, 330 (supra n° 1462). Date : Ier - IIe s. p. C., d’après l’écriture [14-37 p. C. (règne de Tibère)].
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1479) P. 57-58, n° 358 ; photo. En 1976, provenance exacte inconnue. Fragment en marbre, brisé de tous côtés : 53 × 46 × 12 cm. Lettres soignées à empattements : 3 à 3,5 cm. ------ | [---]++[--- | --- Κλ]αύδιον [--- | ---]ΙΟΝ τὸν ΣΤ[--- | --στεφαν]ηφόρον καὶ φ[--- |5 --- φιλ]όπολιν κατα[--- | --- ﹙δι﹚δ]όντα τῇ πατρ[ίδι --- | εἰς] ἐτήσιον δ[ιανομήν ? --- | ---]Ν δην[αρ- ? --- | ---]ΑΣΕΞ[---] | -----« [---] Claudius [---] fils de [---], premier stratège (?), stéphanèphore et [---], ami de la cité [---] qui donne / a donné à la patrie [---] deniers [---] pour une distribution annuelle [---]. » [L. 3 : [--- υ]ἱόν, τὸν στ[ρατηγὸν αʹ] ? L. 4, fin : lecture de l’AE d’après la photo ; καὶ [ἀγωνοθέτην ?], ed. pr. L. 6-7 : pour la commémoration d’une donation annuelle similaire, voir I.Sardis, I, 56. Date : Ier - IIe s. p. C., d’après l’écriture. 1480) P. 60-61, n° 365 ; photos. En 2015, tombée du mur tardif situé à l’est de la terrasse du « Temple de Ouadi B ». Partie dr. d’une base en marbre blanc, retaillée à g. pour remploi comme jambage de porte à l’époque tardive. Hedera à la fin du texte. [Τιβέρι]ον Ἰούλιον | [Μηνο]γένους υἱὸν | [---]αιον, ἄνδρα | [καλὸν] καὶ ἀγαθὸν |5 [---]ν ἕνεκεν | [---] διενηνο|[χότα ἐ]τείμησαν | [πρὸς τ]ῇ διστέγῳ | [τῆς ἀγ]ορᾶς στοᾷ |10 [αἱ . φυ]λαί. « Les (x) tribus ont honoré (avec ce monument) près du portique à deux étages de l’agora, Ti. Iulius [---]aeus, fils de Ménogenès, homme accompli [---] distingué en raison de [---]. » L. 2 : ou [Ἑρμο]γένους ou similaire. L. 3 : plus probablement [Πολεμ]αῖον ou mieux [Μουσ]αῖον [peut-être aussi [Ἀθήν]αιον]. Date : Ier - IIe s. p. C., d’après l’écriture. 1481) P. 62, n° 367 ; photo. En 2013, tombé du mur tardif situé à l’est du « Temple de Ouadi B ». Côté dr. avec moulure d’un fragment de marbre blanc : 55 × 28 × 18 cm. Lettres soignées à empattements : 2,8 cm. Upsilon à trait horizontal. Petit êta suspendu à la l. 2. Espace vierge audessous de la dernière l. conservée. ------ | [---]Α | [---]ΤΗΣ | [---]ΑΙ | [---]ΤΟ∆Ε |5 [--- ὑ]πάτου | [--γυ]ναῖκα | [---]λιανοῦ | [---] τοῦ πρε|[σβευτοῦ --- τῆς Ἀ]σίας. « (… a / ont honoré unetelle, fille ?) de (pro)consul [---] et épouse de [---]lianus [---] le légat d’Asie. » Dédicace d’un monument élevé en l’honneur d’une femme vraisemblablement de l’ordre sénatorial, apparentée à un consul /
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proconsul et femme d’un légat du proconsul d’Asie. L. 5 : ou [--ἀνθυ]πάτου. [L. 7-8 : on pourrait lire [τοῦ κρατίσ]του ou [τοῦ λαμπροτά]του πρε|[σβευτοῦ (τῆς) Ἀ]σίας ?] Date : Ier - IIe s. p. C., d’après l’écriture. 1482) P. 65, n° 373 ; photo. En 2000, dans un champ de la partie nord de la cité antique. Base en marbre blanc veiné de gris, moulurée en b., avec anathyrose sur la surface sup., retaillée à g., a appartenu à un pilier : 125 × 37 × 53 cm. Lettres soignées à empattements : 3,5 à 2,5 cm. Hederae à la fin des l. 2 et 10. Espace vierge entre les l. 8 et 9. [Αὐτοκρ]άτορα Καί|σαρα θε]οῦ Τραια|[νοῦ Πα]ρθικοῦ υἱόν, | [θεοῦ Ν]έρουα υἱωνόν, |5 [Τραιαν]ὸν Ἁδριανὸν | [Σεβαστ]όν, πατέρα | [πατρίδο]ς, γῆς καὶ θα|[λάσσης] δεσπότην | uac. | [ἡ Σαρδι]ανῶν βουλὴ κα[ὶ |10 ὁ δῆμος] καθιέρωσεν· | [ἐπιμελ]ηθέντων Γαίου | [Ἰουλίου ? Μ?]άγνου ἱερέως Τ[ι|βερίου Καίσ]αρος καὶ στρα|[τηγοῦ] πρώτου καὶ Οὐλπ[ί|15ου Οἰνο]μάου καὶ Πύρρου | [...... κ]αὶ Ἀνδρέα Σε|[.......]ατια Θεοδότου | [συναρ]χόντων αὐτοῦ. « Le Conseil et le Peuple de Sardes (ont) consacré (cette statue de) l’Empereur César Trajan Hadrien Auguste, fils du divin Trajan Parthique, petit-fils du divin Nerva, père de la patrie, maître de la terre et de la mer ; étant responsables (de l’élévation) C. Iulius Magnus, prêtre de Tiberius César et premier stratège, Vlpius Oenomaos et Pyrrhus fils de [---] et Andreas fils de Se[---] et [---]atias fils de Theodotos ses co-magistrats. » Base d’une statue élevée peut-être lors de l’une des visites de l’empereur en Lydie en l’an 124 et 128 p. C. ; voir P. W , Chiron, 25, 1995, p. 213-224. [Le titre pater patriae favorise la seconde date, 128 p. C.] L. 12 : ou Ἅγνος. Date : 128-138 p. C. (Hadrien est père de la Patrie). 1483) P. 65, n° 374 ; photo. En 1971, à Keklik Suyu, sur le versant Est de la vallée du Pactole. Autel en marbre blanc mouluré en h. et en b., retaillé pour remploi : 47 × 30 × 19 cm. Lettres régulières à empattements : 3 cm. Texte centré à la l. 4. Σωτῆρι καὶ κτίσ|τῃ Αὐτοκράτορι | Ἁδριανῷ Ὀλυμ|πίωι. « À l’Empereur Hadrien Olympien, sauveur et fondateur. » Hadrien Ὀλύμπιος, non Πανελλήνιος. Date : 129-132 p. C., d’après la titulature impériale. 1484) P. 66, n° 375 ; photo. En 1970, lors de fouilles près de l’arc monumental. Autel en marbre blanc, brisé en h., dont le côté dr. et la
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moulure en b. ont été retaillés pour remploi : 70 × 37 × 29 cm. Lettres soignées à empattements : 3,5 cm. L. 6 ajouté après coup. [Ὁ δῆμος κ]αὶ | [ἡ βουλ]ὴ Αὐ|[το]κράτορι | [Ἁ]δριανῷ Ὀ|5λυμπίῳ. | Ἀντωνείνῳ. « Le Peuple et le Conseil (ont consacré cet autel) à l’Empereur Hadrien Olympien ; à Antonin. » Une dédicace originelle à Hadrien a été adaptée à Antonin le Pieux par le simple ajout de son cognomen au-dessous du texte initial. Date, l. 1-5 : 129-132 p. C., d’après la titulature impériale ; l. 6 : 138160 p. C. (règne d’Antonin le Pieux). 1485) P 67, n° 376 ; photo. En 1958, dans les ruines de la maison de la mission archéologique de H. C. Butler. Fragment d’un bloc en marbre blanc à deux bandeaux, brisé à g. et à dr. : 18 × 37 × 30 cm. L. 2 gravée sur le bandeau inf. en retrait. Lettres assez irrégulières et peu profondément gravées : 6 cm. [Αὐτοκράτ]ορα θε[οῦ --- υἱὸν --- | κτίστην ? κ]αὶ σωτῆρ[α ---].
Restitutions de P. Herrmann. L. 1 : ou θε[όν ---]. Dédicace à un empereur, peut-être Hadrien ; comparer avec CIG, 3522 = IGR, IV, 1160 : Αὐτοκράτορα θεοῦ Νέρουα υ[ἱ]ωνὸν θεοῦ Τραιανοῦ υἱὸν Τραιανὸν Ἁδριανὸν Καίσαρα Σεβαστὸν ἡ Μακεδόνων Νακρασειτῶν βουλὴ καὶ ὁ δῆμος (Nakrason, haute Vallée du Caïque). Le bloc a peut-être fait partie du chaperon d’un mur. La qualité inférieure de la gravure suggère une inscription non officielle. Date : époque impériale. 1486) P. 69-70, n° 379 ; photo. En 1970, près du bâtiment A. Fragment de marbre blanc, brisé en h., en b. et à dr. mais conservant une partie du côté g. : 36 × 21 × 12 cm. Lettres : 1,8 à 2 cm. ------ | [---]ΟΤ[--- | ....]ΑΤΩΡΕ[--- | ....]Σ καὶ ἀνα[---] | στρατιωτικ[--πανη]|γυριαρχήσα[--- στρατιωτι]|κῆς ἀγορᾶς [---] | ∆ιοσημίας [---] | δὲ καὶ ἀρχι[ερ- --- τρισκαί]|δεκα πόλ[εων ---]|10χίαις καὶ [--- σε|μ]νῶς κ[αὶ ἐπιεικῶς ? | . ]+Ο+[---] | -----« [---] et [---] militaire [---] ayant exercé la fonction de panégyriarque [---] de l’annone militaire [---] signe(s) de Zeus [---] et aussi grand-prêtre / grande-prêtresse des Treize cités (des Ioniens) [---] et honorablement et (avec modération ?) [---]. » L. 2 : [---π]άτωρ ou [---κρ]άτωρ ? L. 5-6 : restitutions et traductions d’après J.-Y. Strasser, BE, 2020, 388. L. 7 : ∆ιοσημίας, gén. sing. ou acc.
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pl., ou peut-être ∆ιοσημία / -ίᾳ Σ[---], nom. ou dat. sing. ? L. 8-9 : ou [--- τῆς τρισκαι]|δεκαπόλ[εως] ; sur la confédération des Treize cités, voir supra n° 1475. Date : IIe s. p. C., d’après l’écriture. 1487) P. 70-71, n° 380 ; photo. En 1986, à l’est du bâtiment A. Partie sup. d’une base en marbre gris, avec tenon au dos et brisée en b. : 34 × 69 × 61 cm. Trous de fixation des pieds d’une statue sur la surface sup. Première l. du texte sur la moulure sup. Lettres soignées à empattements : 2,5 à 3 cm. Lettre isolée, au milieu de la l. 8. Point au milieu de la l. 1. Ἀγαθῇ τύχῃ· ‖ Ἡ βουλὴ καὶ ὁ δῆμος ἐτείμησεν | Ποπλίκιον Νεικηφόρον | ἱππικόν, βουλευτήν, ἔνδο|5ξον εἰρήναρχον καὶ φιλό|τειμον ἀγορανόμον, θέντα | ἔλαιον τῇ γλυκυτάτῃ πατρίδι. | Α | -----« À la Bonne Fortune ! Le Conseil et le Peuple ont honoré Publicius Nikephorus, chevalier, bouleute, illustre irènarque et agoranome généreux, qui a donné / envoyé de l’huile à sa patrie bien-aimée. » L. 8 : l’alpha isolé a été gravé peut-être au-dessus d’une autre l. perdue. Date : peut-être IIe s. p. C. 1488) P. 71-72, n° 382 ; photo. En 2015, sur la terrasse devant le « Temple de Ouadi B ». Partie sup. d’une base en marbre blanc, brisée à dr. et en b. : 92 × 52,5 × 50 cm. Lettres soignées à empattements : 2,5 cm. Texte centré à la l. 5. Φλ﹙άβιον﹚ Εὐγενέ[τορα, τὸν] | κράτιστον [ἐπίτρο]|πον τῶν Σ[εβαστῶν], | ἄνδρα εὐπ[ρεπῆ καὶ] |5 δικαιότα[τον] | ἡ βουλὴ καὶ ὁ δ[ῆμος τῆς] | αὐτόχθονος [καὶ πρω]|τόχθονος καὶ [ἱερᾶς | τ]ῶν θεῶν καὶ μη[τρο]|10πόλεως τῆς Ἀσί[ας καὶ] | Λυδίας ἁπάσης [καὶ Ἑλ]|λάδος κὲ δὶς νεω[κόρου] | τῶν Σεβαστῶν [κατὰ | τ]ὰ δόγματα τ[ῆς ἱερᾶς |15 συν]κλήτ[ου καὶ τὰς κρί|σεις] τῶ[ν αὐτοκρατόρων, | φίλης καὶ συμμάχου Ῥω|μαίων καὶ οἰκείας τῶν | κυρίων ἡμῶν Σαρδιανῶν |20 μητροπόλεως]. « Le Conseil et le Peuple de la métropole de Sardes, terre indigène, ancestrale, sacrée aux dieux et métropole de l’Asie, de toute la Lydie et de l’Hellas, deux fois néocore de temples des Augustes selon les décrets du Sénat sacré et les décisions des empereurs, amie et alliée des Romains et apparentée à nos seigneurs, (ont honoré) Flauius Eugene[tor], uir egregius, procurateur impérial, homme de noble apparence et très juste. » La découverte en 2013 et 2015, parmi les débris tombés du mur tardif à l’est de la terrasse du « Temple de Ouadi B », de plusieurs menus fragments d’une base acéphale non reproduite ici (I.Sardis, II, 383), qui portent des vestiges d’une dédicace parallèle (et donc vraisemblablement
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en l’honneur d’Eugenetor elle aussi), fournit le texte des l. perdues au bas de la pierre, restituées ici à titre d’hypothèse. Flauius Eugenetor (PIR2, F, 264) est attesté comme procurateur de la Chersonèse thrace par IGR, I, 822 = I.Sestos, 28. L. 7-8 et 15-16 : certains éléments de la titulature civique de Sardes (l’association αὐτόχθων καὶ πρωτόχθων et la périphrase καὶ τὰς κρίσεις τῶν αὐτοκρατόρων) figurent seulement dans ces deux dédicaces de statues en l’honneur de Eugenetor. L. 9-12 : μητροπόλις (τῆς Ἀσίας καὶ Λυδίας ἁπάσης καὶ Ἑλλάδος) avec le sens, non de métropole de province, mais de cité-mère de colonies – et d’Hellas d’après l’origine lydienne prétendue de Pélops, éponyme du Péloponnèse. L. 18 : la parenté avec les empereurs se fondait sur la supposée descendance de la famille d’Atia, mère d’Auguste, depuis le roi Atys, héros fondateur de Sardes. Sur les prétentions mythiques des Sardiens, voir Tacite, Ann., 4, 55, 3. Date : IIe - IIIe s. p. C., entre les règnes d’Hadrien et d’Élagabal (d’après le nombre des néocories). 1489) P. 73-74, n° 384, p. 73-74 ; photo. En 2015, encastrée dans le mur tardif situé à l’est de la terrasse du « Temple de Ouadi B ». Base en marbre blanc : 54 × 70 (visible) × ? cm. Lettres soignées à empattements forts : 2,5 à 3 cm. Ligatures : ΝΗΦ à la l. 7 ; ΤΗΝ à la l. 13. Φυλὴ Πελοπὶς ἐτείμη|σεν ἐκ τῶν ἰδίων Τιβέριο[ν] | Κλαύδιον Στλάκκιον Νίγρο[ν], | ἀρχιερέα τῶν τρισκαίδεκα π[ό]|5λεων καὶ ἀγωνοθέ[τ]ην δὶς πε[ν]|ταετηρικῶν ἀγώνω[ν] καὶ στε[φα]|νηφόρον τρὶς ἐφεξ[ῆ]ς μετὰ τ[ῶν] | υἱῶν Ἰουλιανοῦ τε καὶ Στλακκί[ου] | καὶ ἱερέα Πολιέως ∆ιὸ[ς καὶ ἱε]ρῆ Τ[ιβε]|10ρίου Καίσαρος Σεβαστ[οῦ] γε[νό|μ]ενον καὶ στρατηγ[ὸν πρῶτον καὶ | ἀγορα?]νόμον καὶ [--- | ---]ΥΤΗΝΑΠ[--- | ---]+[---] | -----« La tribu Pelopis a honoré à ses frais Tiberius Claudius Stlaccius Niger, grand-prêtre des Treize cités et deux fois agônothète des concours pentétériques et trois fois successivement stéphanèphore avec ses fils Iulianus et Stlaccius, prêtre de Zeus Polieus, et ancien prêtre de Tibère César Auguste et premier stratège et agoranome et [---]. » L. 1 : le nom de la tribu civique évoque l’origine prétendue lydienne de Pélops ; voir la notice précédente. L. 4-5 : sur la confédération des Treize cités, voir supra n° 1475. L. 8 : on pourrait identifier Iulianus au stéphanèphore Claudius Iulianus mentionné dans l’épitaphe I.Sardis, II, 592 et, peut-être, aussi avec Ti. Claudius Ti. f. Quir. Iulianus, honoré dans IGR, IV, 1525 = I.Sardis, I, 41*, un texte généralement attribué aujourd’hui à Philadelphie. Date : IIe s. p. C., d’après l’écriture.
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1490) P. 74, n° 385 ; photo. En 2013, en remploi dans le mur tardif situé à l’est de la terrasse du « Temple de Ouadi B ». Base en marbre, avec moulure du bas retaillée, brisée en h., encore enterrée dans le sol à g. : 57 (visible) × 45 (visible) × 53 cm. Lettres soignées à empattements : 3 cm (sauf ΗΣ petits suspendus à la fin des l. 3 et 4). ------ | [.....] Κλαύδιο[ς ? --- | ...] Μηνόφιλος ∆ι|[...]ωνιανὸς ἀσιάρχης, | [ἀπὸ] χιλιαρχίας, τὸν τῆς |5 [πατρί]δος καὶ ἑαυτοῦ | [ε]ὐεργέτην. « [---] Claudius [---] Mènophilus Di[---]ônianus asiarque, ancien tribun, (a honoré) [---] Untel le bienfaiteur de la patrie et de lui-même. » L. 1 : ou [.....] Κλαύδιο[ν ---], partie du nom du destinataire des honneurs. Date : peut-être IIe s. p. C., d’après l’écriture. 1491) P. 74-75, n° 386 ; photo. En 2015, sur la terrasse devant le « Temple de Ouadi B », remployés comme couverture de bouche d’égout. Deux fragments jointifs d’un bloc en marbre gris, conservant une partie du côté g. : 56 × 45 × 7 cm. Espace vierge de trois l. entre les l. 5 et 6. Lettres soignées à empattements forts : 3 à 2,5 cm. Upsilon à trait horizontal. Texte centré à la l. 5. ------ | [Τ﹙ίτον﹚] Φλ﹙άουιον﹚ ∆αμια[νόν, τὸν] | κράτιστον λο[γιστήν], | πατέρα συνκλη[τικῶν], | διὰ τὴν ἐπιφανῆ [αὐ]|5τοῦ λογιστεία[ν.] | Ἀναστησ[αντ- --- τὸν ἀν]|δριάντ[α ---]Ν[---] | -----« [---] (a / ont honoré) T. Flauius Damianus, uir egregius, curateur, père de sénateurs, pour sa curatèle remarquable. L’élévation de la statue [---]. » Le destinataire est le fameux sophiste éphésien, T. Flauius Damianus, ca 140-210 p. C. (PIR2, F, 253), dans sa fonction de curateur de la cité de Sardes. L. 3 : selon Philostrate, V. Soph., 2, 23, 1 (605), tous les fils du sophiste ont été admis au Sénat en raison de leur bonne réputation et de leur dédain de l’argent. Date : dernier quart du IIe ou 1re décennie du IIIe s. p. C., d’après la prosopographie. 1492) P. 77, n° 390 ; photo. En 1958, dans les ruines de la maison de la mission archéologique de H. C. Butler. Fragment d’un bloc en marbre, brisé de tous côtés : 45 × 33 × 24 cm. Lettres soignées à empattements : 2,5 cm. ------ | [--- Καίσα]ρος Μ﹙άρκου﹚ [Αὐρ﹙ηλίου﹚ --- | --- Ε]ὐσεβ﹙οῦς﹚ Εὐ[τυχ﹙οῦς﹚ --- | --- τοῦ ἐν π]ᾶσιν τῆς π[όλεως εὐεργέτου ? | --- διὰ ?] τὴν εὔνο[ιαν --- |5 ---]+ΕΙ+[---] | ------
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« (Pour la sauvegarde ?) de l’Empereur César M. [Aurelius ---] Pieux Heureux Auguste [---] bienfaiteur de la cité en toutes choses [---] pour (sa ?) bienveillance [---]. » Selon P. Herrmann, le texte pourrait avoir commencé par [ὑπὲρ σωτηρίας Αὐτοκράτορος Καίσα]ρος, soit une dédicace à l’empereur en remerciement de ses bienfaits. Le nom et les titres impériaux conviennent à Commode, Caracalla, Élagabal et Sévère Alexandre. Date : règne de Caracalla ? [entre 180 et 235 p. C., d’après la titulature impériale]. [On peut penser à d’autres empereurs. XD] 1493) P. 78, n° 391 ; photo. En 1967, en remploi dans le mur voisin de la porte Est de la palestre du complexe des thermes-gymnase. Bloc en marbre remployé à l’époque romaine déjà en chapiteau corinthien : 56 × 70 × 28 cm. Lettres soignées à empattements : 4 cm. Texte centré à la dernière l. et légèrement martelé partout. Hedera à la fin du texte. ------ | [--- οἰκεία | τῶν κυρίων ἡμῶν αὐ|τοκρα]〚τόρων ἡ λ[αμ|πρ]οτάτη Σαρδια[νῶν | π]όλις τὸν ἴδιον κ[ύρι|ον] κα[ὶ] κτ[ί]στην καὶ ε[ὐ]|5εργέτην.〛 « La très splendide cité de Sardes [---] apparentée à nos seigneurs les empereurs [---] (a honoré) [---] son seigneur, fondateur et bienfaiteur. » Sur la parenté prétendue avec les empereurs, voir supra n° 1488 ; en dehors de la mention de la parenté avec plusieurs empereurs, le texte est un parallèle très proche de la dédicace d’une statue en l’honneur de Caracalla comme ὁ ἴδιος σωτὴρ καὶ εὐεργέτης (I.Sardis, II, 389 = SEG, 36, 1096). Donc, au vu du martelage, le texte ci-dessus pourrait avoir été gravé en l’honneur de Geta. Date : 211-212 p. C. (règne conjoint de Caracalla et Geta Augustes) [ou 209-211 (règne conjoint de Septime Sévère, Caracalla et Geta Augustes)]. 1494) P. 78, n° 392 ; photo. En 1964, dans des déblais de fouilles antérieures. Angle dr. inf. d’un bloc en marbre, brisé à g. en h. et au dos : 12 × 31 × 20 cm. Lettres soignées à empattements : 2,57 à 3 cm. Côté dr. poli et avec anathyrose. [Αὐτοκράτορ]α Καίσαρα | [---]ον Σεουῆρον. Fragment de la partie sup. d’une base de statue en l’honneur d’un empereur sévérien, soit Septime Sévère ([Λ. Σεπτίμι]ον Σεουῆρον), soit Caracalla ([Μ. Αὐρήλι]ον Σεουῆρον ‖ [Ἀντωνῖνον ---]) ou encore Sévère Alexandre ([Μ. Αὐρήλι]ον Σεουῆρον ‖ [Ἀλέξανδρον ---]). Date : 193-217 ou 222-235 p. C. (règne d’un empereur dit Sévère).
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1495) P. 78-79, n° 393 ; photo. En 2005, en remploi dans le mur tardif situé à l’est du « Temple de Ouadi B ». Stèle en marbre, brisée en h. et retaillée à dr. : 130 × 42 × 37 cm. Lettres soignées à empattements forts : 2,2 cm. Initiale du cognomen plus grande à la. l. 26. Upsilon à trait horizontal. Texte centré aux l. 14, 23 et 27. Ponctuation. ------ | καὶ μητροπόλεω[ς] | τῆς Ἀσίας καὶ Λυ|δίας ἁπάσης κα[ὶ | δ]ὶς νεωκόρου τῶ[ν] |5 Σεβαστῶν κατὰ τὰ | δόγματα τῆς ἱερᾶ[ς] | συγκλήτου, φίλη[ς] | καὶ συμμάχου Ῥω|μαίων καὶ οἰκείας |10 τοῦ κυρίου αὐτοκρ[ά]|τορος Σαρδιανῶν | πόλεως ἡ βουλὴ | καὶ ὁ δῆμος ἐτε[ί]|μησεν |15 Αὐρηλίαν Ἰουλίαν, θ[υ]|γατέρα Αὐρηλίου Ἀ|δράστου καὶ Αἰλ[ί]|ας Μητροδώρας, κ[αυ]|ειν ἱερασαμένη[ν] |20 τῆς Ἀρτέμιδος ἐ[ν] | ἑκατόμβῃ τοῦ ∆ι[ὸς] | εὐσεβῶς καὶ φιλ[ο]|τείμως· | προνοησαμένο[υ] |25 τῆς ἀναστάσεω[ς] | Αὐρ﹙ηλίου﹚ Μοντανοῦ τ[οῦ] | πάτρως αὐτῆς. « Le Conseil et le Peuple de la cité de Sardes [---], métropole de l’Asie et de toute la Lydie, deux fois néocore des temples des Augustes selon les décrets du Sénat sacré, amie et alliée des Romains et apparentée à notre seigneur l’empereur, (ont) honoré Aurelia Iulia, fille d’Aurelius Adrastus et Aelia Mètrodora, kaueis qui a exerçé la prêtrise d’Artémis lors du grand sacrifice à Zeus avec piété et avec zèle ; Aurelius Montanus, son oncle, ayant pourvu à l’élévation (du monument). » L. 1-12 : sur la titulature civique, voir supra n° 1488 ; selon l’a., cette variante suggère une date antérieure à l’octroi d’une troisième néocorie par Élagabal [mais, étant donné l’annulation de ce privilège par Sévère Alexandre peu après, ce critère n’est pas décisif]. Le gentilice Aurelius porté par la destinataire, son père et son oncle, favorise une datation postérieure à la constitutio Antoniniana. [On notera, en revanche, que le gentilice de la mère suggère une citoyenneté romaine plus ancienne.] L. 18-19 : sur le titre sacerdotal καυεις, voir supra n° 1473. Date : ca 212-222 p. C., d’après l’onomastique et la titulature de Sardes. 1496) P. 80-81, n° 395 ; photo. En 2005, tombée du mur tardif situé à l’est du « Temple de Ouadi B ». Partie sup. d’une base en marbre à couronnement concave, brisée en b., avec trous de fixation d’une statue en bronze sur la surface sup. : 46 × 90 × 73 cm. L. 1-7 gravée sur la surface concave du couronnement ; l. 8-9 au-dessous d’une moulure sur la face principale. Lettres soignées à empattements : 2 à 3 cm. Upsilon à trait horizontal. Ligatures : ΚΕ aux l. 1, 2, 3, et 5. Texte centré à la l. 7. Τῆς πρωτόχθονος κὲ ἱερᾶς τῶν θεῶν κὲ μη|τροπόλεως τῆς Ἀσίας κὲ Λυδίας ἁπάσης κὲ | Ἑλλάδος κὲ δὶς νεωκόρου τῶν Σεβαστῶν | κατὰ
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τὰ δόγματα τῆς ἱερᾶς συγκλήτου, |5 φίλη κὲ συμμάχου Ῥωμαίων καὶ οἰκείας | τοῦ κυρίου ἡμῶν αὐτοκράτορος Σαρδι|ανῶν πόλεως ‖ ἡ βουλὴ καὶ ὁ δῆμος ἐτείμησεν | Ἰούλιον Ἐπάγαθον [βο]υλευτήν | -----« Le Conseil et le Peuple de la cité de Sardes, terre ancestrale et sacrée aux dieux, métropole de l’Asie et de toute la Lydie, deux fois néocore des temples des Augustes selon les décrets du Sénat sacré, amie et alliée des Romains et apparentée à notre seigneur l’empereur (ont) honoré Iulius Epagathus, bouleute [---]. » Date : IIe - IIIe s. p. C., d’après la titulature de Sardes. 1497) P. 81, n° 396 ; photo. En 2015, en remploi dans une construction tardive à l’est du « Temple de Ouadi B ». Base en marbre blanc, moulurée en h. : 91 × 52 × 60 cm. Lettres régulières à empattements : 2 à 2,5 cm. Initiale du cognomen du destinataire plus grande à la l. 3. Texte centré à la l. 7. Ἡ Ἡράκλειος γερουσ[ία | κ]αὶ ὁ γυμνασίαρχος Σά[λβ﹙ιος﹚ ? | Ῥο]υφεῖνος Αὐρ﹙ήλιον﹚ Ἕρμιππο[ν] | δὶς Σαρδιανόν. « La gérousie d’Héraclès et le gymnasiarque Saluius Rufinus (ont honoré) Aurelius Hermippus II, Sardien. » La Ἡράκλειος γερουσία était probablement la gérousie du Ἡράκλειον γυμνάσιον, une association connue par exemple en Égypte hellénistique (SB, I, 1106 de Sebennytos) ; comparer au Ἡράκλειος γυμνασίαρχος d’époque augustéenne à Delphes (BCH, 49, 1925, p. 81, n° 8). L. 2 : Σά[λ﹙ουιος﹚ ?], ed. pr. [mais l’espace sur la pierre convient mieux à la perte de deux lettres]. Date : IIIe s. p. C., d’après l’onomastique. 1498) P. 87-88, n° 405 ; photo. En 1959 et 1963, aux environs de la « Cour de Marbre » du complexe des thermes-gymnase. Deux fragments jointifs de l’angle g. sup. d’un bloc en marbre marron-blanchâtre, brisé à dr. et en b. : 26 × 32 × 9 cm. Lettres régulières mais inélégantes : 3,5 cm. Réglure. Texte centré à la l. 3. D(omino) n(ostro) Di[ocletiano] | Pio Felici [Inuicto] | semper A[ugusto | .....] ΤΑΤΗΙΙ[---] | -----L. 4 : malgré les doutes de l’a. en raison de l’espace, J.-Y. Strasser, BE, 2020, 388, veut restituer [ἡ λαμπρο]τάτη μ[ητρόπολις]. [Lisant le texte comme latin, on pourrait penser à restituer, après un gentilice abrégé (par exemple, Cl., Fl., Iul.), le cognomen d’un magistrat ou de l’administrateur responsable de la dédicace, par exemple [.. Eus]tathiu[s ---], un nom propre de l’époque tardive.] Date : 284-303 p. C. (règne de Dioclétien).
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1499) P. 88, n° 406 ; photo. En 1967, sur Belen Ovası à l’ouest des Bin Tepe (« Milles tumuli ») à ca 10 km au nord-ouest de Sardes. Plaque en marbre blanc : 34 × 41 × 9 cm. Lettres régulières à empattements : 2 cm. Points en forme de flèche. Martelage aux l. 1-2. §[Dd(ominis) nn(ostris) Gal(erio) Val(erio) Maxim]ino | [P(io) F(elici) Inu(icto) Aug(usto)] età Fl(auio) Val(erio) | Constantino P(io) F(elici) Inu(icto) | Aug(usto) et Val(erio) Licinniano |5 Licinn[io] P(io) F(elici) Inu(icto) Aug(usto). Le nom et les titres de Maximin Daia ont été martelés après sa défaite face à Licinius et sa mort dans l’été de 313 p. C. Date : 311-313 p. C. (règne conjoint de Maximin Daia, Licinius et Constantin). 1500) P. 98, n° 410 ; photo. En 1958, dans les ruines de la maison de la mission archéologique de H. C. Butler. Deux fragments jointifs d’une base en marbre blanc, moulurés en h., à la surface inf. polie mais brisée de tous les autres côtés : 24 × 28 × 24 cm. Lettres soigneusement gravées à empattements : 4 cm. I long. Signe d’abréviation en forme de trait curviligne après le P. [D(omin- )] n(ost- ) Imp(erator- ) M. A[urelius ou -ntonius | -----Date : fin IIe ou IIIe s. p. C. (d’après D. n.). 1501) P. 98, n° 420 ; photo. En 1963, dans la salle principale de la synagogue. Voussoir en marbre à trois bandeaux, endommagé en b. : 78 × 51 × 55 cm. Vacat de l’espace d’une lettre au début des l. 1 et 3. Le signe ‖ indique ici les extrémités du bloc. Θεοῖς ‖ [πατρίοις καὶ ? --- |2 ---] ‖ Ἀντωνίνῳ Σ‖[εβαστῷ ? --- |3 καθιέρω]‖σεν τ[ῆ] π‖[όλει ? ---] « Untel a dédié (cet édifice) [---] aux dieux ancestraux et [---] à Antonin Auguste [---] pour la cité (?) » Dédicace d’un édifice indéterminé. Au vu de la mise en page du texte, ce voussoir était peut-être la clé de voûte. L. 2 : l’absence des épithètes Εὐσεβὴς Εὐτυχής favorise l’identification de l’empereur à Antonin le Pieux, Marc Aurèle, ou Commode, plutôt qu’à Caracalla ou Élagabal. L. 3 : [κατεσκεύα]σεν ἐπ[ὶ ---] (« Untel a fait construire, sous [---] »), P. Herrmann. Date : 138-192 p. C.
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1502) P. 98, n° 421 ; photos. En 2005, en remploi dans le mur tardif situé à l’est de la terrasse du « Temple de Ouadi B ». Partie g. d’un bloc d’architrave à deux bandeaux : 60 × 96 × ? cm. Trous de fixation pour lettres de bronze : 17 à 8/9 cm (l. 2). Grand espace vierge de ca 50 cm au début de la l. 2. Le signe ‖ indique ici les extrémités du bloc. [---] ‖ συνκ[λητ- --- ‖ --- |2 ---] ‖ uac. +++++[---] ‖ ------
Partie de la dédicace gravée sur la façade du « Temple de Ouadi B » avec mention du Sénat. La disposition des trous sur le bandeau inf. suggère une mise en page centrée à la l. 2. Un autre bloc portant l’extrémité dr. de l’inscription a été trouvé au même endroit en 2016 mais, conservant seulement la partie sup. du bandeau sup., il demeure indéchiffrable. Le style de l’architrave convient à l’époque claudienne ou au début de l’époque flavienne, confirmant peut-être ainsi l’identification du temple avec celui de la première néocorie de Sardes [voir F. K. Y , The Temple of Artemis at Sardis, 2020, p. 217-220] et l’hypothèse de l’octroi de ce culte impérial provincial sous Claude ou Néron ; voir B. B , Neokoroi, Leyde, 2004, p. 100-103. Date : Ier s. p. C., d’après le style architectural. 1503) P. 98, n° 422. En 2000, en remploi dans un pilier du bâtiment D. Bloc de pierre de nature non déterminée : 117 × 127 × 32 cm. Lettres : 7 à 8,5 cm. L’indication des changements de ligne est arbitraire. ------ | [---] Αὐτοκράτορος Ἀρκ[αδίου --- | ---] ∆ωσιθέου τοῦ λ[αμπροτάτου ? --- τὴν | ἐπι]γραφὴν ποιησαμέν[ου --- ὑπατείας | Ὁνω]ρίου τὸ δʹ καὶ Εὐτ[υχιανοῦ --- |5 ---]ΟϹ τῇ πρὸ ἐ[ννέ]α ? [--- | --διὰ ἐ]πιστασίας Ἰοβείν[ου ---]. « [---] de l’empereur Arcadius [---] le clarissime Dositheus ayant fait graver l’inscription [---] sous le consulat d’Honorius pour la 4e fois et d’Eutychianus [---] le neuvième jour avant les calendes de [---] sous la direction de Iouinus [---]. » Dédicace d’une œuvre publique ou impériale. Vraisemblablement la pierre ne portait que la partie centrale d’un texte plus large. Dositheus doit être un administrateur ou un notable local. [L. 4-5 : normalement le jour et le mois précèdent les noms des consuls dans le formulaire de datation. On pourrait penser à une série de dates d’achèvement des différentes étapes des travaux ; comparer à Altertümer von Hierapolis, 4 d-f, i, l-n = AE, 2018, 1497, l. 12-15.] L. 6 : ou Ἰοβειν[ιανοῦ ---]. Date : 398 p. C., consulat d’Honorius IV et Flauius Eutychianus. 1504) P. 99-100, n° 424 ; photo. En 2017, mosaïque de pavement du portique Nord de la « Voie de Marbre » devant le magasin byzantin
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n° E19. Inscription en tesselles noires sur fond blanc. Ch. ép. en forme de tabula ansata : 72 × 284 cm. Lettres à empattements : 12,5 à 14,5 cm. Abréviation du gentilice à la l. 2 et de l’épithète à la l. 3 marquée par un S, du καί à l. 3 par le kappa à pied étendu et infléchi (ϗ). Ἐκεντήθη ὁ ἔ[μ]βολος | ἐπὶ Φλ﹙αβίου﹚ μεγαλο[π]ρ﹙επεστάτου﹚ κόμ﹙ητος﹚ κ﹙αὶ﹚ ὑπατικοῦ.
Μαιονίου
τοῦ
|
« Le portique a été pavé sous Flauius Maionius, uir magnificentissimus, comte et consulaire. » Acte de l’aménagement daté par et / ou attribué à un gouverneur (consularis) de la province de Lydie auparavant inconnu. L’étymologie de son cognomen, Μαιόνιος, tiré du toponyme lydien Maionia (Menye), favorise une origine locale ; le seul autre porteur de ce nom connu est un diacre de Menye précisément (TAM, V, 1, 582). Date : Ve - VIe s. p. C., d’après les titres. 1505) P. 100, n° 425 ; photo. En 1970, sur le côté Nord de la « Voie de Marbre », entre le pavement de mosaïque du portique et les vestiges des fondations de l’Arc monumental, en remploi comme couverture de canalisation. Bloc en marbre, brisé en h. et à dr., en deux morceaux, avec moulure retaillée en b. : 60 × 117 × 24 cm. Lettres régulières à empattements légers : 4 à 4,5 cm. Sigma carré, oméga cursif carré. -----Μαιόν[ιος] μεγάλῳ +Η∆Ε Ι Ι Ε Ι[---]. αὐτὰρ ὁ πειθόμενος τεχνήσ[ατο ¯ ˘ ˘ ¯ ¯ ] κρηπεῖδα κρατερὴν κρείσονα [ ¯ ˘ ˘ ¯ ]. « [---] Maion[ios] avec grand [---] Néanmoins obéissant il a achevé avec art [---] un soubassement formidable, plus fort que [---]. » Dédicace édilitaire versifiée, composée de deux strophes de distiques élégiaques, dont le premier hexamètre dactylique est perdu. Étant donné la rareté du nom et le contexte, Maionius célébré par cette inscription métrique doit être le comes et consularis mentionné dans I.Sardis, II, 424 ; voir la notice précédente. L. 3 : selon M.-C. H , Recherches sur le vocabulaire de l’architecture grecque d’après les inscriptions de Délos, Paris, 1992, p. 242-243, la κρηπίς est « la plate-forme ou le soubassement à degrés… d’un important édifice public, soubassement visible au-dessus des fondations proprement dites …. ; … mur de soutènement à gradins ». Maionius a été responsable des travaux de renforcement des fondations de l’arc monumental. Date : Ve - VIe s. p. C., d’après la prosopographie et l’écriture.
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1506) P. 104, n° 430 ; photo. En 1973, à l’église EA. Fragment de clôture en marbre, avec deux bandeaux et un filet mouluré, brisé à dr., à g. et en b. : 15 × 23 × 5 cm. Inscription sur le bandeau sup. Lettres régulières à empattements : 2,5 cm. Delta oncial, omicrons petits, sigma lunaire. [---]τος ἀρχιδιάκον[ος ---]. « [---]tos archidiacre [---]. » Date : VIe s. p. C., d’après l’écriture. 1507) P. 114-115, n° 444 ; photo. En 2014, sur la terrasse devant le « Temple de Ouadi B ». Deux fragments jointifs d’un autel cylindrique, mouluré en h. et brisé en b. : 70 × 40 (diam.) cm. Lettres régulières : 2 cm. Mu à jambes obliques, upsilon à trait horizontal. Martelage aux. l. 9-11. Καίσαρι Αὐτοκρ|άτορι μεγίσ{σ}τῳ | καὶ ∆ιὸς Βάχῳ ∆ιο|νύσῳ ὁ θίασος |5 τῶν δορυφόρων | ἀνέθηκεν ἐπιμελη|θέντος τῆς ἀνασ|στάσεως καὶ τοῦ | ἔργου §--- |10 --- | ---à. « L’association sacrée des doryphores a dédié (cet autel) au très grand César Empereur et à Bacchus Dionysos fils de Zeus, [Untel] ayant été responsable de son élévation et de l’ouvrage. » La nomenclature Καῖσαρ Αὐτοκράτωρ μέγιστος, en dépit de l’absence de parallèle, est bien compréhensible pour désigner Octavien après la défaite de Marc Antoine et avant l’octroi du cognomen Auguste ; comparer avec SB, V, 8428 (Καῖσαρ Αὐτοκράτωρ) et OGIS, 655 (Καῖσαρ Αὐτοκράτωρ Θεὸς ἐκ Θεοῦ). On notera la gémination des sigmas aux l. 2 et 8. L. 5 : les δορυφόροι sont ici les membres de l’association des figurants du théâtre. L. 9 : selon la traduction de l’a., on doit comprendre ἔργον comme un édifice [salle de réunion du thiase peut-être]. Le nom du responsable a été martelé aux l. 9-11. Date : 31-28 a. C., d’aprèts la titulature. 1508) P. 122, n° 456 ; photo. En 1972, provenance exacte inconnue. Fragment d’une stèle en marbre blanc, dont seul le côté g. subsiste : 16 × 11 × 3 cm. Lettres régulières à empattements : 1,5 cm. Réglure. Ἀρτέμ[ιδι Ἀναειτι καὶ Μη]|νὶ Τιαμ[ου --- ἱε]|ρῷ ὕδατ[ι ---]|νοις Αὐρ+[--- ἑκα]|τονταρχ[--- | ---] ΛΛ[---]. « Aurelius [---], centurion, [---] à Artémis Anaïtis, à Mèn Tiamou [---] et à l’eau sacrée [---]. » L. 2-3 : le culte d’Anaïtis ἀπὸ τοῦ ἱεροῦ ὕδατος est attesté à Silandos en Lydie en 193-194 p. C. (TAM, V, 1, 64).
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[Sur l’épithète Τιαμου, voir les hypothèses de V. P , Kadmos. Zeitschrift für vor- und frühgriechische Epigraphik, 60, 1-2, 2021, p. 117-136. MYP] Date : IIe - IIIe s. p. C., d’après l’onomastique. 1509) P. 131, n° 476 ; photo. En 1993, provenance exacte inconnue. Bloc en marbre blanc, brisé à dr. : 49 × 46 × 34 cm. Lettres soignées à empattements : 3 cm. Texte centré à la l. 3. Τίτος ΜαΙ[...] | Ἀγρίππας [ἀνέ]|θηκε[ν]. « T. Ma[---] Agrippa a consacré (ce monument). » [L. 1 : malgré d’autres possibilités, la mention sous Antonin le Pieux du bouleute Τ. Μάριος Ῥοῦφος à Éphèse (I.Ephesos (IK, 14), 1044, l. 14) pourrait favoriser la restitution Τίτος Μάρ[ιος], qui convient très bien à l’espace vacant.] Date : Ier ou IIe s. p. C., d’après l’écriture. 1510) P. 169, n° 567 ; photo. Fragment d’une base rectangulaire en marbre, brisé aux angles : 22 × 10 × 19 cm. Inscription conservée sur deux côtés dans un bandeau entre les moulures. Lettres : 1,5 à 2 cm. Epsilon et sigma lunaires. Ligature : ΟΥ. Croix grecque au début texte. Ὑπὲρ εὐχῆς [Ἐπι]τυνχανίου ν[οταρίου ? ---].
« Conformément au vœu du notaire Epitynchanius [---]. » Restitutions d’après BE, 2020, 390, citant le nom d’un visiteur tardif aux tombeaux des rois à Thèbes en Égypte, Ἐπιτυνχάνι﹙ο﹚ς (I.Syringes, 1770) ; [---]τυνχάνι οὖν[---], ed. pr. Date : IVe - VIe s. p. C. [VIe s. p. C., d’après l’écriture]. 1511) P. 172, n° 571 ; photo. En 1963, dans le magasin byzantin n° E19. Bloc en marbre blanc veiné de gris, retaillé à l’époque romaine en raison du remploi en base de colonne : 32 × 76 (diam.) cm. Lettres partiellement effacées : 3 à 4 cm. Interlignes : 6 à 7 cm. [---]OROVAT[--- | ---]SLIBCAESN+OA[--- | ---]IENO Sardianoru[m --- | ---] platia VO[. .]+PRO[---]. L. 2 : lecture de l’AE, d’après la photo ; [---]SL·BCAESNOA[---], ed. pr. L. 4 : platia, translittérée du terme architectural grec πλατεῖα (« grande avenue ») ; voir ILS, 5350-5353 avec la graphie platea. Date : époque impériale. 1512) P. 173, n° 574 ; photo. En 1958, dans les ruines de la maison de la mission archéologique de H. C. Butler. Tuile de type imbrex
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angulaire en marbre du toit du temple d’Artémis : 13 × 85 × 4 cm. Lettres : 2,5 cm. Ligature : ΦΥ. Φυ﹙λῆς﹚ Και﹙σαρείου ?﹚.
« (Don) de la tribu césarienne. » Contribution à la restauration de l’Artémision par une subdivision de la communauté politique nommée ainsi en l’honneur d’un César ; comparer la quinzaine de tuiles du même type déjà connue (I.Sardis, I, 186, 1-15), y compris les deux exemples donnés par la Φυ﹙λὴ﹚ Συλ﹙ληίς﹚, nommée ainsi en l’honneur de Sylla (nos 9-10). Le César commémoré ici est soit peut-être Jules César à la suite de l’octroi du droit d’asile au sanctuaire (I.Sardis, II, 305 = AE, 1989, 684), soit, plus probablement, Tibère pour l’aide apportée à Sardes après le séisme de 17 p. C. Date : Ier s. (après 17 ?) p. C. 1513) P. 178-179, n° 582 ; photo. En 1959, au-dessous du sol de la tombe n° N à la « Maison des Bronzes ». Plusieurs fragments jointifs d’une urne cinéraire en argile : 37 × 29 (diam.) cm. Lettres peintes en noir après cuisson : 2 à 2,5 cm. Sigma lunaire, oméga cursif. [Ἐπὶ στε]φανη|φόρου Καίσαρ[ος], | μηνὸς Ξανδικοῦ· | [Ἐλ?]άτη Αἰσχρίωνος |5 τοῦ Αἰσχρίωνος | [ἐτῶ]ν λδʹ. « Sous César stéphanèphore, au mois de Xandikos ; [Él]atè (?) femme d’Aischriôn fils d’Aischriôn, (décédée à l’âge) de 44 ans. » Le Καῖσαρ qui a revêtu l’honneur (et les dépenses) de magistrat éponyme était probablement Auguste ; il est mentionné de cette manière comme stéphanèphore à Milet en 17/16 a. C. (I.Didyma, 234 b, II, l. 2-3) et une seconde fois en 7 a. C. (I.Didyma, 346, l. 6-7). L. 3 : sur Ἐλάτη comme nom de femme lydienne, voir I.Sultan Dağı (IK, 62), 1 ; ou également [Ἀπ]άτη, nom attesté lui aussi en Lydie (SEG, 56, 1264). Date : 31 a. C. - 14 p. C. (règne d’Auguste). 1514) P. 180, n° 585 ; photo. En 1973, dans la zone du Pactole Nord. Couvercle d’une urne cinéraire en marbre gris : 38 × 46 × 6 cm. Lettres régulières à empattements forts : 1,8 cm. Réglure. Ἐπὶ Χάρμου τοῦ Χάρμου τὸ γʹ, | μη﹙νὸς﹚ ςʹ uac. ιςʹ· Γάιος Τηίδιος, | Γαΐου Ὑετυρία, μετήλλαξεν | ἐ﹙τῶν﹚ ξγʹ. « Sous Charmos fils de Charmos pour la 3e fois, au mois 6, (jour) 16 ; C. Teidius C. f. Veturia est décédé (à l’âge) de 73 ans. » Date : fin de la République ou Haut-Empire, d’après l’écriture et l’onomastique.
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1515) = R , Hellenica, VI, p. 114, n° 46 = I.Mus. Manisa, 439 (sans édition). P. 181, n° 587 ; photo. [Ἐπ]ὶ στεφανηφόρου Χηνᾶ, | μη﹙νὸς﹚ Ὑπερβερεταίου ιδʹ· | Μᾶρκος Οὐιγέλλιος | Ἀσιατικὸς ∆ημητρίου | καὶ Σεκούνδας. « Sous le stéphanèphore Chènas, au mois d’Hyberberetaios 14 ; M. Vigellius Asiaticus, fils de Démétrius et de Secunda. » Date : Ier s. a. C. - Ier s. p. C., d’après l’écriture et l’onomastique. 1516) P. 200, n° 632 ; photo. En 1966, au complexe des thermesgymnase. Fragment du couvercle d’une urne cinéraire en marbre blanc : 25 × 19 × 8 cm. Lettres soignées à empattements légers : 2,5 à 1,7 cm. Points triangulaires. Espace vierge de ca 1,5 cm entre les textes latin et grec. [---]o Laelio P. [ f. ? --- | --- Se]ruilia P. f. uxor [--- | --- in i]gnem inlat[o ? --- | uac. | ---] Οὐεττ[ηνι- ? ---] | -----Comparer avec l’inscription bilingue d’une urne cinéraire à Philadelphie (TAM, V, 3, 1692) qui concerne deux familles différentes. L. 3 : référence aux rites funéraires [pour le formulaire voir CIL, I2, 2965 = ILLRP, 786 a = AE, 1959, 146 = 1968, 17 a de 51 a. C.]. L. 4 : peut-être un membre des Vettenii, au vu du cognomen de L. Cornelius Vettenianus, asiarque et stratège de Sardes dans les premières décennies du IIIe s. p. C. (I.Sardis, I, 75). Date : non proposée par l’a. [fin de la République ou Haut-Empire]. 1517) P. 204, n° 643 ; photo. En 1995, dans un champ voisin de la colline de la nécropole à l’est de la cité. Base en marbre blanc, moulurée en h. et en b., brisée à l’angle dr. sup. : 123 × 83 × 83 cm. Cavité ronde avec six trous de fixation, à la surface sup. Lettres régulières à empattements : 5,5 à 7 cm. I long à la l. 1, initiale du gentilice plus grande à la. l. 2. Mise en page centrée. Dis Manibus | Rubelliae | Heliones Selon l’a., la base a servi de support à une statue [mais la forme du creux suggère une urne monumentale]. Date : Ier s. p. C., d’après le formulaire. 1518 a-b) = SEG, 59, 1398 (sans édition). P. 205, n° 646 ; photos. En 2007, lors de fouilles dans tombe n° 07.1. Partie inf. d’une cuve de sarcophage en marbre « à colonnes », reconstituée à partir de quatre fragments jointifs, ornée sur les longs côtés de cinq édicules abritant
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des personnages (vestiges) en bas-relief : ca 35 à 80 × 226 × 103 cm. Inscriptions par des mains différentes sur la moulure inf. a) Sous le premier édicule à g. Lettres assez irrégulières : 3 à 3,5 cm. Sigma lunaire carré. Ponctuation. Κλ﹙αυδίου﹚ Ἀντ﹙ωνίου﹚ Ἕρμωνος. b) Sous l’édicule central. Lettres soigneusement gravées : 3,5 cm. Upsilon à trait horizontal. Hederae. καὶ Αὐρ﹙ηλίας﹚ Θαλείας. « (Sarcophage de) Claudius Antonius Hermon ; et d’Aurelia Thaleia. » Vraisemblablement un sarcophage occupé par un couple marié. Selon l’a., le nom de la femme a été ajouté postérieurement. A. A , dans Sculpture in Roman Asia Minor, M. A éd., Vienne, 2018, p. 272-273, en s’appuyant sur la qualité inf. de la gravure du nom de l’homme, propose l’ordre inverse. Date : IIIe s. (après 212) p. C., d’après l’onomastique. 1519) P. 215, n° 667 ; photo. En 1980, dite provenir de Bin Tepe (« Milles tumuli ») à ca 10 km au nord-ouest de Sardes. Stèle à fronton en marbre blanc local, brisée en h. Ch. ép. orné au centre en h. d’une couronne de laurier en relief entre deux piliers esquissés dans un uacat de ca 7,5 cm entre les l. 2 et 3. Lettres irrégulières à empattements : 2 à 2,5 cm. Chiffres surlignés aux l. 1-2. Hederae à la fin des l. 1 et 8. Salutation centrée à la l. 8. Ἔτους σλδʹ, μη﹙νὸς﹚ ∆ύσ|τρου κʹ· Αὐρήλιος | τῷ πατρὶ Εὐαρέστῳ, Ὡραί|α τῷ ἀνδρί, Κλ﹙αύδιος﹚ Εὔτυχος τῷ |5 φίλῳ, Μηνογένης τῷ ἀδελ|φῷ κατεσκεύασαν τὸ μνη|μεῖον καὶ οἱ συνγενεῖς ἐτεί|μησαν. Χαῖρε. | Ὃς ἂν τούτῳ τῷ μνημείῳ ἐπι|10χειρήσει, μηδὲ γάμους τελέσει | μηδὲ τέκνων θαλάμους. « En l’an 234, le 20 du mois de Dystros, Aurelius a fait construire le mémorial pour son père Euarestos, Hôraia pour son mari, Claudius Eutychus pour son ami, Mènogenès pour son fils et les proches parents lui ont rendu les honneurs (ultimes). Adieu ! Si quelqu’un touche à ce tombeau, il ne célébrera ni mariages (pour lui-même) ni cérémonies nuptiales pour ses enfants. » [Si la datation est selon l’ère de Sylla, ou selon l’ère d’Actium, noter le nom unique Aurelius avant 212 p. C.] L. 9-10 : ἐπιχειρήσει pour ἐπιχειρήσῃ (aor. subj.). L. 10-11 : μηδέ … μηδέ pour μήτε … μήτε. Date : 149-150 (d’après l’ère de Sylla) ou 203-204 (d’après l’ère d’Actium) p. C.
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1520) P. 223, n° 681 ; photo. En 1960, dans la zone du Pactole Nord. Fragment de la marge sup. d’une plaque en marbre : 16 × 19 × 6 cm. Lettres régulières à empattements : 1,3 cm. [Ἐπὶ στεφαν]ηφόρου Ἰου[λίου ? --- | ---]αλου τό τε [--- | --- Γ?]αίου Ὀκκτω[νίου ? --- | ---] Ὀλυμπίας Ε[--- |5 ---]ίου Προκλ[- ---]. « Sous le stéphanèphore Iu[lius ? ---] et de C. Octonius ---] d’Olympia [---] de [---]ius Proculus. » L. 3 : pour le gentilice Octonius, voir CIL, XIII, 6265 = ILS, 7075. Ou, moins probablement, une version grecque (Ὀκκτω[βρ﹙ί﹚ου ?]) du cognomen October, porté, par exemple, par un vigile originaire de Nicomédie (CIL, VI, 2780 = ILS, 2087). [L. 4 : ou Ὀλυμπιάς (nom.), variante la plus diffusée en Lydie à l’époque romaine ; voir LGPN, V A, p. 344.] Date : non proposée par l’a. [Haut-Empire, d’après l’écriture et l’onomastique]. 1521) P. 226, n° 687 ; photo. En 1973, en remploi dans le magasin byzantin n° W13. Bloc en marbre blanc au couronnement retaillé : 50 × 53 × 30 cm. Lettres soignées à empattements : 3,7 cm. Hederae au début et à la fin de la dernière l. Mise en page centrée. Σωφροσύνῃ διαλάμψας | ἑκκαίδεκα ἐτῶν | Ἁδριανὸς υἱὸς Ἁδριανοῦ | καὶ μητρὸς Σαβείνης, |5 ματρώνης στολάτης, | ἐνθάδε κεῖμαι. | ἀλλὰ σὺ χαῖρε. « Brillant en tempérance, à (l’âge de) seize ans, Hadrien, fils d’Hadrien et de mère Sabina, matrona stolata, moi je gis ici. Mais toi, adieu ! » Épitaphe en prose rythmique plutôt que texte versifié. L. 3-4 : il est frappant que les parents du défunt portent les noms du couple impérial qui a visité Sardes en 124 p. C. L. 5 : le terme matrona stolata désigne (à partir de l’époque sévérienne, selon B. H , ZPE, 38, 1980, p. 127-134) la femme d’un chevalier romain ; donc Hadrien père doit être membre de l’ordre équestre. Date : 2e moitié du IIe s. p. C., d’après l’onomastique. 1522) P. 230-231, n° 692 ; photo. En 1999, dans des déblais de fouilles antérieures à l’ouest de la terrasse sup. Bloc en marbre, endommagé à dr. : 57 × 55 × 11 cm. Ch. ép. avec cadre en creux. Lettres irrégulières : 2 à 4 cm. Αὐρή﹙λιος﹚ Ἀντωνεῖ|νος διάκων κατε|σκεύα[σ]α τὸ ἡρῶιον, | ἐν ᾧ εἰσιν λεττεῖκες |5 δύω καὶ κατ’ αὐτῶν | πύργος καὶ τρικλεί|νιον καὶ κοιτώνιον, | ἐμαυτῷ καὶ τέκνοις | καὶ ἐκγόνοις τοῖς ἐν πί|10στει· εἰ δέ τις ἕτερος θελή|σῃ κηδεῦσαι, ἔσται αὐτῷ | πρὸς τὴν κρίσιν τοῦ Θεοῦ.
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« Moi, Aurelius Antoninus, diacre, j’ai fait construire pour moimême, mes enfants et petits-enfants qui partagent la foi, cette tombe, dans laquelle se trouvent deux litières et près d’elles une tour, un triclinium et une chambre. Si quelqu’un voulait enterrer une autre personne, il aura affaire au jugement de Dieu. » L. 4 : λεττεῖκες, graphie variante de λεκτεῖκες, pl. de ὁ λεκτίξ (voir aussi I.Sardis, II, 693-694, 696), tiré du latin lectica. L. 6 : la forme et la fonction du πύργος restent énigmatiques. La forme diminutive κοιτώνιον (développée de κοιτών) semble être un hapax legomenon. L. 10-11 : θελήσῃ itacisme pour θελήσει (fut. ind.). L. 11-12 : on trouve le même formulaire dans I.Sardis, I, 164. Date : IIIe s. (après 212) p. C., d’après l’onomastique. 1523) P. 234, n° 698 ; photo. En 1959, dans la « Maison des Bronzes ». Plaque en marbre blanc, brisée en b. : 22 × 17 × 5 cm. Lettres soigneusement gravées : 2,6 à 2,9 cm. Sigma lunaire carré, oméga cursif carré. Ligature : ΗΣ à la l. 6. Réglure. Μνῆμα | Θεοδώ|ρου ἑκα|τοντάρ|5χου στρώ|του καὶ τῆς | [γυναικός ?]. « Tombeau de Théodore, centurion strator, et de sa femme. » Στρώτης rend le terme latin strator (soldat responsable des chevaux) ; voir Corpus Glossariorum Latinorum, éd. Goetz, II, p. 439, l. 22. Date : IVe - Ve s. p. C. 1524) P. 235, n° 700 ; photo. En 1979, trouvée dans un champ près du Şeytan Deresi. Stèle en pierre de nature non déterminée, brisée en h. et en b. : 28 × 29 × 8 cm. Lettres irrégulières à empattements : 5,5 cm. Alpha et mu onciaux, delta au début de la l. 2 et lambda minuscules, epsilon lunaire. Abréviation à la l. 2 indiquée par omicron surligné. Le troisième iota de la l. 3 a l’apparence d’une croix latine, peut-être à l’origine un iota à tréma. Croix au-dessus du texte. Μνῆμα | διαφέρο﹙ν﹚ | Φιλιπίδο[υ] | νοταρί[ου]. « Tombeau appartenant à Philippides, notaire. » Date : époque tardive [VIe s. p. C. ou postérieure, d’après l’écriture]. 1525) P. 235, n° 701 ; photo. En 1972, provenance exacte inconnue. Stèle en marbre blanc, retaillée en h. et à dr. : 79 × 33 × 5 cm. Lettres irrégulières : 6,5 cm. Croix au centre de la première l. et à la fin du texte. Μνῆμ[α] | Κερσια[ν?]|οῦ πρεσ[βυ]|τέρου δι|αφέρι. « Tombeau du prêtre Kersianos, (qui lui) appartient. » Date : époque tardive.
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1526) P. 240, n° 714 ; photo. En 2002, à Çaltılı, deux pas à l’est de la cité antique. Stèle en marbre : 40 × 18 cm. Lettres irrégulières : ca 2,5 à 3 cm. Epsilon, sigma et oméga lunaires. Croix latine au-dessus du texte. Ἐρπίδ﹙ιος﹚ | διάκον﹙ος﹚ | τῆς ὀρθο|δόξου πί|στεως. « (Ci-gît) Elpidius, diacre de la foi orthodoxe. » L. 1 : variante phonétique tardive, avec rhô à la place de lambda, pour Ἐλπίδιος. Date : époque tardive [VIe s. p. C. ou postérieure, d’après usage du mot orthodoxe]. 1527) P. 260, n° 761 ; photo. En 2013, sur la terrasse devant le « Temple de Ouadi B ». Fragment en marbre blanc, brisé de tous côtés, sauf pour une partie de la marge dr. : 20 × 24 × 9 cm. Lettres soignées à empattements forts : 3 cm. ------ | [---]Ι | [--- Αὐτο]κράτο|[ρ- ---] Οὐηρ[..] | -----Peut-être mention de l’empereur Lucius Verus [ou également d’un Sévère, si on lit [Σε]ουηρ[..] à la l. 3 ; voir, par exemple, supra n° 1494]. Date : 161-169 p. C. (règne de Lucius Verus) ? [193-217 ou 222-235 p. C.]. 1528) P. 262, n° 768 ; photo. En 1958, dans les ruines de la maison de la mission archéologique de H. C. Butler. Fragment en marbre blanc, brisé de tous côtés : 16 × 12 × 4 cm. Lettres soignées à empattements : 3,5 cm. Point rond à la l. 1. Martelage à la l. 2. [---] M. A[urelio ? --- | ---]§...à[--- | --- Felic?]i Au[gusto ---] | -----Inscription en grec selon ed. pr. L. 2 : martelage du nom de Commode selon P. Herrmann [on pourrait penser à d’autres empereurs Aurelii au nom martelé]. L. 3 : lecture de l’AE d’après la photo. Date : 180-192 p. C. (règne de Commode) ? [entre 185 et la fin du IIIe s. p. C.]. 1529) P. 266, n° 779 ; photos. En 2013, sur la terrasse devant le « Temple de Ouadi B ». Cinq fragments non jointifs d’une plaque en marbre blanc. Épaisseur des fragments, 6 à 10 cm. Ch. ép. avec cadre mouluré. Lettres soignées à empattements : ca 2 cm. a) Avec partie de la marge sup. conservée : 9 × 13 cm. Point après S. [--- Anton]inus [---] | ------
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b) Brisé de tous côtés : 7 × 26 cm. Points de chaque côté du chiffre surligné à la l. 2. ------ | [ἀρχιερ]εὺς μέγιστ[ος --- | --- ὕπα]τος τὸ γʹ, πατ[ὴρ πατρίδος ---] | -----« [---] grand pontife [---] consul pour la 3e fois, père de la patrie [---]. » c) Βrisé de tous côtés : 12 × 22 cm. ------ | [---] ἐπιτιμίοι[ς --- | --- στρατηγ?]οῦντι δὲ τὸ δε[ύτερον ?] | -----« [---] amendes (ou personnes / choses honorables) [---] à / pour Untel stratège pour la deuxième fois [---]. » L. 1 : ἐπιτιμίοι[ς], déclinaison du nom neut. pl. ἐπιτίμια ou de l’adjectif ἐπιτίμιος. d) Angle g. inf. : 22 × 19 cm. ------ | ΠΟΣ[--- τῆς Ἀρτέ]|μιδο[ς ---]. « [---] d’Artémis [---]. » e) Partie de la marge inf. : 20 × 15 cm. ------ | [πρ]ὸ ιγʹ [καλ﹙ανδῶν﹚ | Ἰ]ουνίω[ν ἀπὸ | Φ]ωρμίω[ν]. « [---] (émise) le 13e jour avant les calendes de juin depuis Formies. » L. 1 : restitutions de l’AE ; [---]ΟΙΙ[---], ed. pr. L. 2-3 : restitutions de J.-Y. Strasser, BE, 2020, 779. L. 2 : [Β]ουνίω[ν ? ---], ed. pr. : les a. pensent à cet anthroponyme attesté uniquement à Pareudos en Lydie en 248 p. C. (SEG, 34, 1214). Inscription bilingue d’une annonce impériale faite par un empereur appelé Antoninus qui a revêtu le consulat trois fois, c’est-à-dire Antonin le Pieux (140-144 p. C.), Marc Aurèle (161-180 p. C.), Commode (181-183 p. C.), Caracalla (208-212 p. C.). [Au vu du formulaire de datation, vraisemblablement une lettre aux Sardiens émise le 20 mai d’une année inconnue quand l’empereur séjournait à Formies en Campanie dans le domaine impérial connu par CIL, VI, 8583 = ILS, 1578. Le lieu exclut Marc Aurèle en juin des années 168, 170-176 et 179 p. C., et Caracalla, sauf en l’an 211 p. C. ; voir H. H , Itinera Principum, Stuttgart, 1986, p. 212-225. On pourrait résoudre le problème de la relation entre les fragments d et e en pensant à la disposition du texte en deux colonnes dans cette partie.] Date : IIe - IIIe s. p. C., d’après l’écriture.
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1530) P. 267, n° 782 ; photo. En 1962, provenance exacte inconnue. Côté dr. d’un fragment en marbre : 18 × 18 × 7,5 cm. Lettres assez irrégulières : 2 à 3 cm. Mu cursif, sigma lunaire, et oméga cursif. Édition ici d’après J.-Y. Strasser, BE, 2020, 392. [Με]μόρι|[ον] Ζωσί|[μο]υ ἠσι|[κι]άριος. « Mémorial de Zosime, charcutier. » Pour d’autres exemples à Sardes de ce formulaire funéraire avec translittération de memorium voir I.Sardis, I, 169-170. L. 3-4 : translittération du latin isiciarius ; comparer à ICNapoletana, 26 (latin) et I.Aphrodisias, 11.55 b, l. 51 (grec). Date : IIe - IIIe s. p. C., d’après l’écriture [époque tardive, d’après le formulaire]. 1531) Sardes. Les Chrysanthina. J.-Y. STRASSER, REG, 132, 2019, p. 367-409. À partir d’un fragment du palmarès d’un athlète récemment publié (AE, 2018, 1490), l’a. discute en détail plusieurs aspects du concours des Chrysanthina. Le nom dérive de l’hélichryse, une fleur qui poussait sur le mont Tmolos voisin, et que l’on retrouve également sur des monnaie locales. Des couronnes d’hélichryse étaient offertes aux vainqueurs. L’a. commente l’histoire des néocories locales, qui est connue principalement sur la base des monnaies et de quelques inscriptions (aperçu commode p. 394-397). Sardis a reçu une deuxième néocorie peut-être sous Hadrien (en 124 ?), ou plus tard sous Antonin le Pieux, quand le temple d’Artémis a été adapté pour faire place aux statues d’Antonin et de Faustine. Une troisième néocorie fut instituée seulement sous Élagabal. Les premiers concours des Chrysanthina ont dû être organisés dans les années 140 ; l’un des plus anciens vainqueurs connus est M. Aur. Dèmostratos Damas dans les années 160. L’a. donne une nouvelle édition de I.Sardis, I, 77 (infra n° 1532) et montre de manière convaincante que cette inscription a marqué la promotion des Chrysanthina au statut isélastique sous Septime Sévère. [Aux p. 401 et 402, Thomas Corsten doit être remplacé par Thomas Drew-Bear.] 1532) = I.Sardis, I, 77. P. 400-408. Nouvelle édition. ------ | [φίλης καὶ συμμάχου Ῥωμαίων καὶ | οἰκείας τοῦ κυ]ρίου [αὐ|τοκρά]τορος Σεουή[ρου | Σα]ρδιανῶν πόλε[ως | ἡ β]ουλὴ [καὶ ὁ] δῆμος |5 ἐτίμη[σαν Γάιον ? | Ἀρ]ούντι[ον Μάτ]ερνον | [Ἀ]νυλλε[ῖνο]ν Σταλ[κκι|α]νόν, ἔ[γγο]ν[ο]ν Ἀρουν[τί|ο]υ Ματέ[ρνο]υ ἀσάρ|10[χ]ου, υἱὸ [Ἀρουντ]ίου Μα|[τ]έρνου ἱ[ππικο]ῦ, πολ|[λ]ῶ[ν] συ[νκλητι]κῶν συ[ν|γε]νῆ [τ]ῶ[ν π]ρώτων ἀ[γ]|ώνων Χρυσανθίνω[ν ἱε|15ρ]ῶ[ν εἰσε]λασ[τ]ικῶν [εἰς | ἅπασαν
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τὴ]ν οἰκο[υμέ|νην γραμ]ματε[ύσαντα | κ﹙αὶ﹚ ἀθλοθετήσ]αν[τα κ﹙αὶ﹚ ἀ|γωνοθετή]σαντα φι[λο|20τίμως ---] . αὐξήσα[ντα | ---] ἀν[δρι]ά[ν]τα[ς] ? « Le Conseil et le Peuple de la cité de Sardes, amie et alliée des Romains et apparentée à notre seigneur l’empereur Sévère, ont honoré Gaius (?) Arruntius Maternus Anullinus Stlaccianus, petit-fils de l’asiarque Arruntius Maternus, fils du chevalier Arruntius Maternus, et parent de nombreux sénateurs ; qui a été secrétaire, athlothète et agonothète des premiers concours sacrés et isélastiques pour tout l’univers des Chrysanthina, plein de zèle [---] il a augmenté [---] statues. » Le début est perdu ; pour un modèle, voir I.Sardis, 63, l. 3-4 : la formule onomastique de l’empereur, avec seulement le cognomen, est un peu inhabituelle. La taille de la lacune interdit de penser à Sévère Alexandre. L. 5 : le praenomen Gaius est commun à tous les Arruntii de Sardes. La pierre porte Stalkkianos pour Stlaccianus : voir Στάλκιος (= Στλάκιος), I.Smyrna, 479. Date : 193-211 p. C. (Septime Sévère). 1533) Izmir (Smyrna). Provenance exacte inconnue. Stèle en marbre : aucune description. Izmir, Çeşme Musée. Ç. Ç , B. D , A. U , C. G , P. Ö. A , C. Ç , AST, 36, 1, 2019, p. 407-428 ; fig. 7 (pas de texte). IAsMin, 3, 2020, n° 126 (seulement le texte). Αὐτοκράτορι | uac. . Ἁδριανῶι uac. . | Ὀλυμπίῳ | σωτῆρι καὶ | uac. κτίστῃ uac..
.
« À l’Empereur Hadrien Olympios, sauveur et fondateur. » Date : 117-132 p. C. (Hadrien). [Date : entre 129 et 132 (Hadrien Ὀλύμπιος, non Πανελλήνιος).] 1534) Smyrna. Poids en plomb en forme de pelte vu dans un catalogue de vente aux enchères, probablement de Smyrne. Poids : 345 g, une litra ; aucune autre dimension indiquée. Forme ovale avec une extrémité inf. dentelée. Lettres : Α presque comme delta, Σ lunaire, Ω cursif ; points épais à la l. 1. Le Ν du cognomen n’est pas avant, mais sous la terminaison de celui-ci, pour une raison inconnue. P. W , ZPE, 209, 2019, p. 177-180, photo. Auktionskatalog Münzzentrum Rheinland, H-W. M éd., 181, 17. 5. 2017, n° 1002. Ἐπὶ στρα﹙τηγοῦ﹚ Αὐ﹙ρηλίου﹚ | Ἄσμω|ν|ος. « Sous le stratège Aurelius Asmon. » Origine et date établies sur la base d’une comparaison avec des objets similaires provenant de Smyrne. Date : IIe s p. C.
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1535) Kırtepe (katoikia des Lydomouandeitai), terr. d’Hypaipa. Dédicace à Sévère Alexandre. Lors de fouilles illégales, et transporté au musée de Tire en 2017. Carreau de marbre : 52 × 83 × 20 cm. L. 1 sur le cadre. Lettres : 1,7 à 2,7 cm ; lettres lunaires aux l. 15-16. Le S est utilisé pour séparer des mots aux l. 16 et 17. Tire, Musée. H. U , dans Panegyrikoi logoi (supra n° 52), p. 427-439 ; photo. Vac. Ἀγαθῇ uac. τύχῃ uac. ‖ ∆ιὶ Μεγίστῳ κὲ θεοῖς πατρίοις κὲ Αὐτοκράτο|ρι Καίσαρι Μάρκῳ Αὐρηλίῳ Σεουήρῳ Ἀλεξάν|δρῳ Σεβαστῷ κὲ τῇ Λυδωμουανδειτῶν κα|5τοικίᾳ ἡ συμβίωσις οἱ περὶ Αὐρηλίους Ἀμμια|νὸν Χρυσέρωτος κὲ Τατιανὸν Τροφίμου κὲ Ἀνδρέ|αν βʹ κὲ Βάκχυλον Χαριξένου κὲ Ἄτταλον Γλύκω|νος κὲ Τρόφιμον λογιστὴν κὲ Μητρόδωρον λο|γιστὴν κὲ Ἀντώνιον Ἀσκληπιάδου κὲ Εὐτύχην |10 Ἵππου κὲ Ἀτείμητον Ἀτειμήτου. τὰ δύο διά|στυλλα τῆς στοᾶς παρ’ ἑαυτῶν οἰκοδομή|σαντες δωρεὰς καὶ τάχειον ἐπιμελείας | καὶ οἰνοποσίας ιζʹ καὶ ἐλεοθεσίας ιεʹ ὑ|ποσχόμενοι καὶ ἐπιφανῶς συντελειώσαν|15τες ἐτειμήθησαν ὑπὸ τῆς κώμης στεφα|νοῖς τρισὶν διὰ βίου, τελειωθέντος τοῦ | ἐργοῦ ἔτους σοʹ, μηνὸς Πανήμου ιεʹ. « À la Bonne Fortune. À Zeus Megistos et aux dieux ancestraux et à l’Empereur César Marcus Aurelius Seuerus Alexander Augustus et à la katoikia des Lydomouandeitai, l’association autour des Aurelii Ammianos fils de Chryseros, Tatianos fils de Trophimos et Andreas fils d’Andreas et Bakchylos fils de Charioxenos et Attalos fils de Glykon, Trophimos, le logiste, Metrodoros, le logiste, Antonios fils d’Asklepiades, Eutyches fils d’Hippos, Ateimetos fils d’Ateimetos, après avoir construit les deux entrecolonnements d’un portique à leurs frais comme cadeau, et après avoir promis d’organiser 17 banquets et 15 distributions d’huile, ayant rempli leur promesse de manière éclatante, ils ont été honorés par le village de trois couronnes à vie. L’ouvrage fut achevé en l’an 270, le 15e jour du mois de Panemos. » L. 17, Πανήμου, lapis ; l’a. : Πανδήμου (par err.). Dédicace à Zeus, aux dieux ancestraux et à l’empereur et à la katoikia des Lydomouandeitai par une association de caractère inconnu. Le texte identifie le nom de l’ancienne colonie comme étant la katoikia des Ludomouandeitai qui était rattachée à Hypaipa. La date est fondée sur l’ère césarienne de Pharsale (48 av. J.-C.). Date : 270 de l’ère de Pharsale, après le 13 mars 222 p. C. (Sévère Alexandre Auguste). 1536-1538) Territoire d’Éphèse. Inscriptions inédites. H. U , Cedrus, 7, 2019, p. 545-555.
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1536) P. 546-548, n° 1 ; photo. Küçükkale. Base de statue moulurée : 94 × 46 × 53 cm. Lettres : 2,1 à 1,8 cm. L. 1-3 : sur le couronnement et la moulure du ch. ép. Hedera de part et d’autre de ἀγαθῇ τύχῃ. Tire, Musée.
Ἀγαθῇ Τύχῃ ‖ ἐπὶ ἱερέως Τ. Φλ. ‖ Ἀριστίωνος ‖ συνκλητικοῦ |5 ἡ Βωνειτῶν | κατοικία ἐτεί|μησεν Τατιανὴν | Ἀγαθόποδος Νει|κολόχου δʹ, θυγα|10τέρα Ἀμμίαδος | Ἀλεξάνδρου | ἱερατεύσασαν | uac. τῆς Ἀρτέμιδος | καὶ γυμνασι|15αρχήσασαν | καὶ δοῦσαν | εἰς τὸ πρόστοον | ﹙δηνάρια﹚ ρνʹ. « À la Bonne Fortune. Sous le prêtre T. Flauius Aristion, sénateur, le village des Boneitai a honoré Tatianè, fille d’Agathopous fils de Nicolochos IV et d’Ammias fille d’Alexandre, qui a été prêtresse d’Artémis et gymnasiarque, et qui a donné 150 deniers pour le portique. » L. 1-2 : T. Fl. Aristion était déjà connu par I.Ephesos, 3239A. La lacune de cette inscription peut être maintenant restituée : Ἀριστ[ίωνος]. Date : Ier - IIe s. p. C. 1537) P. 550-551, n° 4. Lieu de découverte inconnu. Tabula ansata en marbre : 35 × 46 × 9 cm. Lettres : 3 à 2,3 cm. Tire, Musée. Λούκιος | Ἀλιακὸς | Σατορνεῖ|λος. [Le gentilice Ἀλίακος correspond au nom latin Alliacus (CIL, VI, 2467 et 21306). OS] Date : IIe s. p. C.
1538) P. 551-552, n° 5 ; photo. Lieu de découverte inconnu. Plaque en marbre : 40 × 40 × 4 cm. Lettres : 3 à 2 cm. Tire, Musée. Ἔτους υλγʹ Αὐρ﹙ήλιος﹚ Τατιανὸς | Ἀλεξάνδρου κα|τεσκεύασεν τὸ ἡ|ρῶιον τῇ μητρὶ αὐ|5τοῦ καῖ ἀδελφῷ | καὶ ἑαυτῷ καὶ τῇ συ|βίῳ ἑαυτοῦ καὶ τέ|κνοις ἀρσενικοῖς | καὶ ἐγγόνοις. « En l’an 433, Aurelius Tatianus fils d’Alexandre a fait construire cet hérôon pour sa mère, pour son frère, pour lui-même, pour son épouse et pour ses enfants de sexe masculin et ses descendants. » Date : 433, soit 348-349 p. C., selon l’ère de Pharsale très utilisée dans la vallée du Caystre, soit 292-293 p. C., selon l’ère de Sylla. La deuxième est possible, vu que le lieu de découverte est inconnu et que l’ère syllanienne est largement préférée dans la province d’Asie. 1539) Éphèse. Culte impérial et agones à l’époque impériale. R. S , Die Neokorien und Agone der antiken Stadt Ephesos : Rangstreit, Loyalität, Selbstdarstellung, ökonomische Aspekte, Hambourg, 2019 (Studien zur Geschichtsforschung des Altertums, 39).
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Dans le cadre d’une étude sur le rôle du culte impérial dans la rivalité pour la primauté qui anime les cités d’Asie, vue comme une occasion de manifester leur fidélité et leur identité locale mais aussi comme un mécanisme du contrôle romain, l’a. observe un synchronisme entre l’octroi du droit de construire un temple du culte impérial (néocorie) et l’établissement de nouveaux agones ou la renaissance d’anciens jeux. L’étude est fondée principalement sur l’épigraphie. Sur la datation controversée de la première néocorie, s’appuyant sur l’image d’un temple avec la légende νεωκόρων Ἐφε﹙σίων﹚ du revers de monnaies émises en l’année 65-66 p. C. [RPC, I, 2626-2628A], l’a. favorise l’hypothèse de l’octroi du titre sous le règne de Néron et propose que Vespasien ait autorisé l’établissement des Balbilleia (I.Ephesos, 642, 686 et 1122) par le procurateur impérial Ti. Claudius Balbillus. Donc, selon une suggestion de R. Posamentir (communiquée par l’a., p. 64), on pourrait attribuer la dédicace fragmentaire du front de scène du théâtre par ἡ νεο[κό]ρος [--- Ἐφεσ]ίων πό[λις] à Néron [---] δη[μαρ]χι[κῆς ἐξουσίας τὸ ιβʹ], αὐ[τοκράτο]ρι τὸ ιαʹ [---], c’est-à-dire en l’an 66 p. C., plutôt qu’à Domitien en 85-86 p. C. (I.Ephesos, 2034). D’après une lecture (inédite) de Posamentir (également communiquée par l’a., p. 64) d’une inscription perdue en lettres de bronze dorées pour l’actuelle I.Ephesos, 410 + Add p. 8-9, la dédicace du temple autorisé par Néron était déjà en l’honneur de Sebastoi au pluriel lors de sa réalisation sous Domitien vers 88-89 p. C. et non seulement après la damnatio de ce dernier. L’a. rapproche la consécration de ce temple et l’établissement des Olympeia (I.Ephesos, 1084 a et 1132), financés par Ti. Claudius Nysius, qui a été commémoré comme agonothète perpétuel (I.Ephesos, 1114-1118, 1120 et 4413). L’octroi de la deuxième néocorie à Éphèse par Hadrien en 132 p. C. est associé à l’établissement des Hadrianeia sous le patronage du sénateur et agonothète à vie P. Vedius Papianus Antoninus (I.Ephesos, 730). Bien que l’a. n’ait trouvé aucun concours associé avec la troisième néocorie de 211 p. C., elle propose un lien entre la quatrième néocorie de 218 p. C. (annulée en raison de l’abolitio nominis d’Élagabal) et les Pythia (I.Ephesos, 2073 et 1147 b) associés au nom de l’agonothète perpétuel Marius Septimius Marion (I.Ephesos, 1107), et, sur la base de la numismatique, propose une célébration des Pythia lors de la restauration de la quatrième néocorie par Valérien et Gallien en 258 p. C. 1540) Éphèse. Pratiques religieuses aux époques impériale et tardive. Religion in Ephesos Reconsidered : Archaeology of Spaces, Structures, and Objects, D. N. S , S. L , S. J. F , C. T éd., Leyde, 2019 (Supplements to Novum Testamentum, 177). Sur les treize études issues du congrès de la Society of Biblical Literature tenu à Vienne en 2014, quatre s’appuient principalement sur l’épigraphie. R. J. P , p. 62-72, revient sur l’importance des plus
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de 300 textes (graffites, dipinti) découverts sur cinq couches d’enduit des murs de la « Grotte de Saint Paul » (voir E ., Mitteilungen zur christlichen Archäologie, 6, 2000, p. 16-19 ; E ., AnzWien, 143, 1, 2008, p. 71-116), y compris la grande peinture murale du Ve s. p. C. représentant trois figures identifiées par des inscriptions comme Θέ[κλα], Παῦλος et Θεόκλι[α], mère de Thècle [SEG, 53, 1294 et 1120] et les centaines d’imprécations graffitées (la grande majorité inédite) sollicitant l’aide de l’apôtre Paul, de sainte Marie et de l’archange Michel [par exemple I.Ephesos, 1285]. A. P , p. 73-89, étudie la christianisation des espaces publics et domestiques à Éphèse à l’époque tardive par la gravure de symboles chrétiens (croix, images de saints, citations bibliques) sur des édifices et du mobilier. A. S , p. 109-122, d’après l’inscription de la fondation de C. Vibius Salutaris (I.Ephesos, 27), analyse le rôle de la Porte de Magnésie dans la procession depuis l’Artémision jusqu’au théâtre et identifie des éléments romains dans les rites prescrits. F. K , p. 195-210, retrace l’histoire du culte impérial à Éphèse jusqu’au séisme de 262 p. C. à l’aide des témoignages numismatiques et surtout épigraphiques. Il commente en détail I.Ephesos, 4324 = Crawford, Roman Statutes, 35 à propos de l’établissement dans l’Artémision d’un culte de Rome et du Diuus Iulius avec un grand-prêtre (ἀρχιερεύς) sous Marc Antoine ca 40-38 a. C., une décennie avant l’installation au même endroit du culte de Rome et d’Auguste après 29 a. C. 1541-1542) = I.Ephesos, 27. Éphèse. La fondation de C. Vibius Salutaris. 1541) D. Y. N , dans Roman Artists, Patrons, and Public Consumption : Familiar Works Reconsidered, B. L , E. E. P éd., Ann Arbor, 2018, p. 63-88, photos, retrace l’histoire de l’étude moderne du dossier des textes concernant la fondation de Vibius Salutaris depuis la découverte de l’inscription par J. T. Wood lors de ses fouilles du théâtre en 1866. Elle constate que les dispositions de la fondation étaient bien conçues pour la promotion de la conscience publique de l’évergétisme de Salutaris et pour son renforcement par la répétition régulière d’actes mensuels et non seulement annuels. 1542) C. K , Tekmeria, 14, 2017-2018 [2019], p. 215-252, étudie cette inscription, et offre quelques observations pertinentes sur la carrière de Salutaris et sur sa fondation. Elle propose une nouvelle lecture des lignes 16-17 : πρὸς πά[ντας | ἀγ]αθῇ χρώμ[ενος δι]αθέσι au lieu de πρὸς πατρὸς et suggère que Salutaris n’était pas un Éphésien de naissance mais un citoyen honoraire qui avait occupé seulement des postes subalternes dans l’administration romaine. Elle souligne qu’il a exercé un contrôle
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particulièrement strict sur le capital de sa fondation. Les deux statues de Trajan et Plotine (l. 154-158) ont pu constituer un don supplémentaire, car sa fondation, telle qu’elle était envisagée à l’origine, n’a peut-être pas été acceptée à l’unanimité. L’a. souligne que l’ampleur des bienfaits de Salutaris ne sortait pas de l’ordinaire. Pourtant, le grand nombre d’inscriptions commémoratives lui a conféré un honneur disproportionné, ce qui peut être un signe de ses bonnes relations avec l’élite locale. En annexe, l’a. examine l’usage des mots εἰκών et ἀπεικόνισμα et conclut qu’ils pourraient être utilisés pour des statuettes. 1543) = SEG, 4, 517 = I.Ephesos, 45 + fragments inédits. Éphèse. Lettre de Justinien. P. N , Inscribing the Saints (supra n° 1407), p. 345-350, n° ASI-08-09 = CSLA (supra n° 80), E0708 (http://csla.history.ox.ac. uk/record.php?recid=E00708), dessins, présente la nouvelle édition proposée par D. Feissel, qui unit les deux parties de cette plaque de marbre bleuâtre déjà publiées à trois petits fragments non jointifs inédits. Cette édition supprime la plupart des restitutions proposées par J. Keil (voir H. G , Byzantion, 1, 1924, p. 712-715), par W. Crönert (SEG, 4, 517) et par H. Wankel (I.Ephesos, 45), et ajoute aux l. 14-15 deux nouvelles restitutions par E. Rizos. I. Dix fragments jointifs trouvés en 1911 parmi les ruines des thermes du Gymnase du port : 45 × 65 × 4,5 à 6 cm. Lettres : 2 à 2,25 cm. Inv. 1892. ------ | [---]ως καὶ τοσαύτης ἐκ [...... | .... ἀξι]ωθῆναι καὶ ἀγαπητὸν αὐτὸν μαθητὴν | [ὑπὲρ πάν]τας ὀνομασθῆναι, καὶ πρῶτον μὲν | [τοῖς Κ﹙υρίο﹚υ] ἀνακλιθῆναι στέρνοις, ἐκεῖθέν τε |5 [ἕλκειν .]+τους ἐκείνας φωνάς, δι’ ὧν ἡμῖν καὶ | [δοὺς τὴν] ἔνθεον αὐτοῦ καὶ ἀνεκδιήγητον θεο|[λογίαν κ]αὶ βροντῆς υἱὸς εἰκότως ἐκλήθη, ὡς | [οὐκ ἀνθ]ρώπινον φθεγγόμενος ἀλλ’ ἐξ οὐρανοῦ | [ἡμῖν τὰ μ]υστικώτατα τῶν δογμάτων ἀναφαίνων, |10 [- ca 14 -] τοσοῦτον δὲ τὸ μέγεθος | [--- ὥστ]ε καὶ πρὸς τὴν ἁγίαν τε καὶ | [ἀειπάρθενον ? αὐ]τοῦ κυρίως μητέρα τὸν Θ﹙εὸ﹚ν | [--- ἁγιώ]τ﹙ατον﹚ ἀπόστολον εἶναι τῆς | [αὐτῆς υἱόν, ὥσπερ] ἂν μητρὸς ὑπαρχούσης |15 [τοῦ αὐτοῦ ἁ]γι[ωτ﹙άτου﹚ ἀ]ποστόλου κατὰ [υἱοθεσίαν (ou τὸ πνεῦμα ?)] | -----« [---] et qu’il a été jugé digne d’un si grand honneur, et qu’il fut appelé le disciple chéri au-delà de tous les autres, et premièrement qu’il reposa sur le sein du Seigneur, et de là il a puisé ces paroles par lesquelles il nous a aussi fait connaître sa théologie divine et inexprimable, et pour cette raison il a été appelé à juste titre le « Fils du Tonnerre », puisque ses
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propos n’ont rien d’humain, mais qu’il tire du Ciel pour nous les révéler les plus mystérieux des dogmes, [---] et telle était la grandeur de [---] que Dieu lui-même déclara à sa sainte et éternelle Vierge vraie mère, que le très saint apôtre était son propre fils, comme si elle était mère du très saint apôtre par adoption (ou « en esprit ») [---]. » II. Deux fragments jointifs trouvés en 1904 et 1907 dans le narthex et l’atrium de l’église Ste-Marie-la-Vierge : 33,5 × 58 × 4,3 à 5,75 cm. Lettres : 2 à 2,2 cm. Inv. 1213 + 1569. ------ | [μεγά]λου μά[ρτυρος ? --- | ---]ωρειν καὶ ὑποκεκλί[σθαι --- | ---] ἁγιωτ﹙άτου﹚ μάρτυρος Πολυκάρπο[υ τοιοῦτο | προνό]μιον ἐσχηκότος. οὐ γὰρ ἑτέρ[α τούτῳ τῆς |5 ἁγιό]τητος οὐδὲ τῆς ἱερωύνης δ[ιδασκαλία | ἢ παρ]ὰ τῶν ἀποστόλων τε καὶ μαθ[ητῶν τοῦ Θ﹙εο﹚ῦ, | οὐδὲ] ἂν οὐδὲ αὐτὸς ἀποδέξοιτο, Σμ[υρναίους | εἰ τ]ῷ καθ’ ὑμᾶς ἀποστολικῷ τεμ[ένει ? | ---]ειν ἐπιχειροῖεν [--- |10 ---] ἐξ οὗ καὶ αὐ[--- | ---] ἀριθμηθ[--- | ---]αικ[---] | -----« [---] du grand martyr [---] à être soumis [---] du très saint martyr Polycarpe qui avait un tel privilège. Et il n’a reçu aucun [enseignement] sur la sainteté et la prêtrise autre que [de] la part des apôtres et des disciples de Dieu. Et lui-même n’approuverait pas les Smyrniotes s’ils entreprenaient de [---] pour votre sanctuaire apostolique [---]. » III/1. En 1898, dans le champ dit « de Dionysis » : 10 × 9 × 5,5 cm. Lettres : 2 à 2,5 cm. Inv. 358. ------ | [---]+δ[--- | --- π]εριβλ[επτ- --- | --- τ]οῖς δὲ [--- | --- ]νοσ[---] | -----« [---] uir spectabilis [---]. » III/2. En 1898, dans les champs à l’extérieur de la muraille byzantine contigüe au Bülbüldağ : 15 × 8 × 5,5 cm. Lettres : 1,5 à 2,5 cm. Inv. 402. ------ | [---]+ο[--- | ---]του[--- | ---]νολ[--- | ---]συγ[--- | --- | ---]ιου[---] | -----III/3. En 1905, dans la nef latérale Sud de l’église Ste-Marie-laVierge : 12 × 9 × 4,9 cm. Sans inv. ? ------ | [---]ΜΕΙ[--- | ---]ΕΡΑΤ[--- | ---]τέραν [--- | ---]+ ΤΙ+[---] | -----Il s’agit, selon Feissel, d’un acte impérial adressé aux Éphésiens mettant en parallèle le saint apôtre Jean d’Éphèse et le saint martyr Polycarpe de Smyrne et qui fut vraisemblablement jadis exposé dans l’église de la Vierge Marie. La totalité de la première partie est consacrée
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au statut unique de l’apôtre Jean (voir plus haut). La deuxième partie concerne le statut de Polycarpe, martyr et prêtre, mais également disciple de saint Jean qui doit respecter son maître. On peut supposer que les dernières lignes de cette partie faisaient référence à des troubles de quelque sorte dans la hiérarchie ecclésiastique. Partie II, l. 7-9 : Σμ[υρναῖοι δὲ εἰ | τῇ αὐτῇ τ]ῷ καθ’ ὑμᾶς ἀποστολικῷ τει[μῇ θρόνῳ (syntaxe incohérente) ἑαυτοὺς | περιβαλ]εῖν ἐπιχειροῖεν [---] (« Mais, si les Smyrnéens essayaient de s’investir de la même dignité que votre trône apostolique [---] »), Rizos. Dans le fragment III/1, l. 2, l’a. reconnaît un homme du rang de περίβλεπτος, peut-être un comes Orientis chargé de l’exécution des ordres impériaux [il s’agit plus probablement du proconsul d’Asie : ὁ περίβλεπτος ἀνθύπατος Ἀσίας ; voir AE, 1977, 796 = I.Ephesos, 44 + Add. p. 3]. Au vu de l’importance accordée à saint Jean, la construction de sa nouvelle église par Justinien, que Procope décrit en termes très proches de la partie I, l. 2-9 (De aed., 5, 1, 4-6), est le contexte vraisemblable de l’émission de cette lettre. Date : 527-565 p. C. (règne de Justinien). 1544-1545) Éphèse. Deux inscriptions latines apportées d’Éphèse à l’Ashmolean Museum (Oxford) par Hyde Clarke (1815-1895), qui participa à la construction du chemin de fer de Smyrne à Aydın en 1863. Provenant probablement de l’aqueduc byzantin où ces pierres avaient été remployées. A. C , dans From Document to History (supra n° 10), p. 431-454. 1544) = CIL, III, 435 = 7131 = I.Ephesos, 2305b = EDCS, 26600022 = AshLI, 168. P. 433-435, n° 2 ; photo. Pas de changements par rapport aux éditions précédentes. Oxford Ashmolean Inv. AN. Michaelis. 214. La stèle de L. Pompeius Marcellinus, tribun de la cohors prima Ligurum, a été élevée par sa mère Flauia Marcellina et sa sœur Pompeia Catullina, qui ont voyagé avec lui, ce qui suggère que la communauté militaire romaine était beaucoup plus variée qu’on ne l’a souvent supposé, et que des femmes de la classe supérieure pouvaient vivre aux côtés des soldats en service. Date : IIe s. p. C. 1545) = AshLI, 175. P. 435-453, n° 3 ; photos. Nouvelle liste de noms. Donné au musée en 1866, bloc en marbre portant une inscription latine très usée : 49 × 174 × 22 cm. Le bloc semble intact le long des bords sup. et g., mais brisé à l’angle inf. droit et retaillé le long du bord inf., peutêtre lors de sa réutilisation. Lettres : en-tête 2 cm ; texte principal 1 cm, écriture assez irrégulière. Un en-tête et 9 colonnes. Oxford, Ashmolean AN 1896-1908, G.1188. [Les corrections de O. S , Arctos, 55, 2021, ont été intégrées dans le texte en gras.]
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Rubrique (en h. à g.) : Sex. [P]o[mpeio | L.] Co[rnificio | c]o(n)[s(ulibus)] | uac. Quelques traces de lettres le long du bord supérieur : S uac. D[- ca 11 -]A[-]B[-]A[---]DEC[- ca 6 -]. Col. 1 : ------ | [---]ACC[---] | uac. A uac. | [L.] Annius L. f. [---]donus | M. An[to]nius M. l. [P]elo[p]s | [- ca 16 - | -] A[- ca 5 -] L. l.
amphilus | - ca 8 -] Meno[- ca 3 -]us | [- ca 7 -] A[nti]oc[h]us | M. [- ca 8 -] Epap[hr]oditus | D. Anisius Diogenes | D. [- ca 5 -] D. l. uac. Damas | A. Aemilius A. l. Philippus | -----Col. 2 : ------ | [- ca 9 -] Antioch|[- ca 15 -]S | [- ca 11 -] Cerdo | Cn. Atinius Cn. l. [- ca 5 - | - ca 4 -]ius Q. l. [- ca 7 -] | C. Audius C. l. Phileros | M. Albius M. [. Pin?]darus | M. [A]p[on?]ius M. l. Glaucia | Q. Aninius Q. l. Amphio | L. Aufidius L. l. Zoilus | -----Col. 3 : ------ | [- ca 16 -]us | [- ca 14 -]cles | [- ca 16 -]us | [- ca 16 -]us | [- ca 13 -]hilus | [- ca 15 -]ouf | [- ca 13 -]dorus | [- ca 12 -] Apella | C. Curti[us] C. l. [-]er[- 2 -]enes | C. (Curtius) C. l. Lache[s] | L. Cae[se]nnius [- ca 8 -] | Q. Caeciliu[s] M. l. [- ca 4 -]us | L. Clodius [- 2 -] uac. Cris[p]us | C. [- ca 5 -]nius L. l. uac. Eros | C. Cae[- 7 -] C. l. Artas | [-] Cor[ne]lius L. [-] Aristo | M. Cusinius L. l. uac. Iaso | Q. Caecilius Q. l. [- 2 -]ius | uac. D uac.| -----Col. 4 : ------ | L. [- ca 9 -] Epigonus | L. [- ca 8 -] Apollonis | A. Granius A. [-] Asp[a]sius | Q. [- ca 16 -]m | C. Gauius [- ca 11 -] | P. Gr[an]ius P. l. Rufion | L. Gauius [- 2 -] H[il]arus | M. G[raeci]nius M. f. Rufus | uac. H uac.| C. Heredius C. l. Nicephor(us) | M. Hostius M. l. uac. Bithus | uac. [I] uac.| C. Iulius C. l. Epaphroditus | C. (Iulius) C. l. Terpnus | -----Col. 5 : ------ | [- ca 17 -]us | C. [- ca 4 -]ius C. [-] Apollodor(us) | C. uac. C. l. Heracleo | C. Mannaius C. l. [S]phaerus | C. Minucius C. l. Alex[- ca 3 -] | A. Mucius A. l. Alexsa | L. Munatius P. f. Plancus | L. Mundicius L. l. Isidorus | M. Minucius M. f. Rufus | uac. N uac.| C. Nessinius C. f. Lupus | Q. Nerius Q. l. Menophilus | C. Nonius C. f. uac. | L. Numitorius L. l. Nicia | D. Naeuius D. l. [---] | ------
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Col. 6 : ------ | [- ca 12 -] Sabinus | uac. QR uac. | [- ca 8 -]ius [-] l. Agatho | Q. R[uti]lius Q. l. [- 2 -] Zabina | uac. S uac. | P. S[eru]ilius P. l. [uac.] Dama | P. Seruilius P. l. Philogenes | P. (Seruilius) P. l. Licinus | M. (Seruilius) P. l. Menodotus | P. (Seruilius) P. l. Apollonius | [-] (Seruilius) P. l. Astragalus | D. (Seruilius) [P. l.] Saluius | P. (Seruilius) P. l. Phila[r]gur(us) | D. (Seruilius) P. l. Sune[-]e[- ca 4 - | - ca 11 -] gath[- ca 4 -] | A. Stlaccius [- ca 9 - | - ca 3 -]A[- ca 3 -] M. l. [- ca 10 -] | -----Col. 7 : ------ | uac. T uac.| L. Terentius [uac.] Rufus | C. Tuscenius C. l. Alupus | L. Terentius L. l. Alexsa | P. Titius P. l. [uac.] Sabbio | uac. V uac. | D. Volumnius P. l. Epaphodt(us) | Ap. Vinucius [uac. ca 3 -]A[- 3 -] | L. [- ca 18 -] | Q. Vettienus [- ca 9 -] | M. [- ca 18 -] | C. [- ca 18 -] | -----Col. 8 : ------ | C. Cas[sius ? - ca 9 -] | M. Falcidius Ruf[us] | C. Minucius C. f. P[ii]ca | L. Mundicius L. f. Spica | L. Marcius L. f. Pri[..] | M. Tonniu[s ---] | -----Col. 9 : ------ | [-]OQV[-]D | -----Le texte très effacé a été lu à l’aide de la RTI (Reflectance Transformation Imaging) et consiste en une liste d’au moins 90 noms répartis sur neuf colonnes, approximativement dans l’ordre alphabétique. Les noms de la col. 8 ont été ajoutés plus tard. Il est possible qu’à l’origine le total des noms ait été au moins le double. La fonction du monument n’est pas claire. L’usage du latin et l’onomastique suggèrent qu’il pourrait s’agir d’une liste de membres d’un conuentus ciuium Romanorum qui in Asia negotiantur, de ciues Romani qui negotiantur, ou d’Italicei quei Ephesi negotiantur (p. 449). De nombreux gentilices se retrouvent aussi à Délos et en Campanie. Sex. Pompeius et L. Cornificius étaient les consuls de 35 a. C. Il est possible que leurs noms aient été écrits au nominatif, et qu’ils soient les initiateurs du monument. Les ingénus et les affranchis sont mélangés, ce qui appuie l’idée d’une liste de négociants romains. Quelques réflexions sur le rôle de la communauté des Romains dans le monde grec. Cf. https://latininscriptions.ashmus.ox.ac.uk/xml/AN_18961908_G_1188.xml. Date : 35 a. C., d’après la date consulaire.
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[Observations de O. S dans l’article mentionné supra. Col. 1 : [He]donus et Amphilus Cooley, mais ces noms n’existent pas (voir les notes 10 et 22). Col. 3 : l’espace après le prénom de l’affranchi Lache[s] (pour le surnom, voir la note 24) n’a pas été inscrit ; l’affranchi portait donc le même gentilice Curtius que l’homme mentionné à la ligne précédente. Pour l’usage de laisser blanc l’espace destiné à un gentilice si le même gentilice était déjà mentionné à la ligne prédédente, usage qui visait à éviter d’inscrire le même gentilice plusieurs fois et qu’on retrouve aussi dans les colonnes 4, 5 et 6, voir les notes 21, 23, 25, 26. L’article contient aussi des observations sur les surnoms Pica et Spica (notes 13 et 14) et sur la diffusion en général et / ou dans l’Orient romain des gentilices Aemilius (associé au prénom Aulus), Albius, Aninius, Anisius, Aponius, Atinius, Audius, Caesennius, Curtius, Cusinius (Cosinius, Cossinius), Falcidius, Graecinius, Granius, Heredius, Hostius, Mannaeus, Mucius, Munatius, Mundicius, Naeuius, Nerius, Nessinius (Nessenius, Nesennius), Numitorius, Stlaccius, Tonnius, Tuscenius, Vettienus, Vinucius (Vinicius), Volumnius ; on y trouve également des précisions sur l’ordre des consuls de 35 a. C.] 1546-1547) Noms romains dans des inscriptions grecques d’Éphèse. U. K , Arctos, 53, 2019, p. 78-79. 1546) = I.Ephesos, 904a. P. 79, n° 16. L. V. 10 : Πόπλιος Φάριος Ποπλίου υἱός au lieu de Φά┌β┐ιος. 1547) = I.Ephesos, 905a. P. 79, n° 17. L. 4 : [p. e. ἀρχοῦ]ντος Κοίντου Σηίου Σπ[ορι---], au lieu de [Κοῖ]ντος. 1548) Corpus de Nysa et de la moyenne vallée du Méandre. W. B Die Inschriften von Tralleis und Nysa II. Die Inschriften von Nysa, Bonn, 2019 (IK, 36, 2). Deuxième partie du corpus de Tralles et Nysa avec les inscriptions de Nysa et environs. Addenda et corrigenda aux I.Tralleis I (n° 70 = AE, 2011, 1349) et nouvelles découvertes de Tralles (nos 273-307). Suivent les inscriptions de Nysa précédées des sources, des notes prosopographiques et d’une bibliographie. Les inscriptions de Nysa sont classées par ordre géographique, à l’exception du dossier de Publius Aelius Alkibiades (PIR2, A, 134) et de membres de sa famille (nos 434-442) ; Salavatli, à l’ouest de Nysa (nos 401-407) ; Sultanhisar (Nysa) (nos 408-511) ; à l’est de Nysa : Atça (nos 512-517) et Nazilli (nos 518-526). Puis les villes situées au nord et au sud de la vallée de Méandre, chacune précédée des sources et d’une bibliographie, Mastaura (nos 581-584), Anineta (nos 591-596), Euhippe (nos 601-603), Orthosia (nos 611-616), Antiocheia (nos 621-639),
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Yamalak (nos 641) et Syneta (nos 651-654). Concordances, indices et une carte de la région (p. 282). Inscription latine : n° 516 = AE, 2013, 1546 (milliaire). Nous donnons une concordance. n° 402 = C. B. W , RC, p. 260-264, n° 64 = M C , Nysa, 5. n° 403 = AE, 2012, 1463 ; n° 403a = SEG, 4, 410 = M C , Nysa, 70 ; n° 404 = G. R , BCH, 14, 1890, p. 231-232, n° 3 = M C , Nysa, 46 ; n° 405 = AE, 2010, 1602 = 2013, 1547 ; n° 411 = Syll., 741 II = M C , Nysa, 9 ; n° 412 = Syll., 741 III = M C , Nysa, 7 ; n° 417 = Syll., 741 IV = M C , Nysa, 8 ; n° 418 = AE, 2009, 1441 ; n° 419 = G. P , RA, 31, 1876, p. 282-283, n° 13 = M C , Nysa, 19 ; n° 420 = W. K , W. R , Anz. Wien, 30, 1893, p. 93, n° 1 = M C , Nysa, 18 ; nos 422-425 = SEG, 4, 402-405= M C , Nysa, 25-28 ; n° 426 = SEG, 4, 406 = M C , Nysa 42 ; n° 427 = SEG, 4, 407 = M C , Nysa, 41 ; n° 428 = SEG, 4, 408 = M C , Nysa, 24 ; n° 429 = AE, 2013, 1545 ; n° 430 = SEG, 4, 409 = M C , Nysa, 31 ; n° 431 = AE, 2014, 1299 ; n° 432 = M C , Nysa, 30 ; n° 433 = AE, 2014, 1300 ; n° 434 = SEG, 4, 417 = M C , Tralles, 57 = M C , Nysa, 23 ; n° 435 = AE, 1999, 1595 ; n° 436 = CIG, II, 2947 = ILS, 8857 = M C , Nysa, 32 ; n° 437 = CIG, II, 2948 = M C , Nysa, 33 ; n° 438 = W. M. R , BCH, 7, 1883, p. 269-270 , n° 13 = M C , Nysa, 35 ; n° 439 = M. P , Αἱ Τράλλεις, Athènes, 1895, p. 51, n° 81 = M C , Nysa, 34 ; n° 440 = M. C , BCH, 9, 1885, p. 124-131, A = I.Ephesos, 22 = M C , Nysa, 1 ; n° 441 = M. C , BCH, 9, 1885, p. 124-131, B = M C , Nysa, 2 ; n° 443 = LBW, 1666 = M C , Nysa, 36 ; n° 444 = AE, 2007, 1373 ; n° 445 = AE, 2009, 1440 ; n° 446 = AE, 2009, 1442 ; n° 447 = AE, 1995, 1482 = 1997, 1461 ;
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n° 448 = AE 2012, 1601 ; n° 449 = CIG, II, 2944b = M C , Nysa, 37 ; n° 451 = W. M. R , BCH, 7, 1883, p. 272-274 , n° 15 = M C , Nysa, 38 ; n° 452 = AE, 2015, 1490 ; n° 453 = AE, 2016, 1633 ; n° 454 = SEG, 52, 1098 ; n° 455 = SEG, 53, 1260 ; n° 456 = AE, 2014, 1298 ; n° 457 = AE, 2016, 1634 ; n° 460 = W. M. R , BCH, 7, 1883, p. 270-272, n°14 = M C , Nysa, 40 ; n° 461 = M. P , Αἱ Τράλλεις, Athènes, 1895, p. 50, n° 79 = M C , Nysa, 43 ; n° 466 = M. P , Αἱ Τράλλεις, Athènes, 1895, p. 50, n° 75 = M C , Nysa, 58 ; n° 469 = AE, 2016, 1635 ; n° 470 = AE, 2009, 1443 = 2008, 1376 ; n° 479 = AE, 2009, 1444 ; n° 490 = Steinepigramme, I, 02-07-01 = SEG, 48, 1342 ; n° 491 = SEG, 64, 978 ; n° 512 = M. P , Αἱ Τράλλεις, Athènes, 1895, p. 50, n° 80 = M C , Nysa, 39 ; n° 513 = AE, 1995, 1483 = 2012, 1463 ; n° 514 = CIG, II, 2946 = M C , Nysa, 45 ; n° 516 = AE, 2013, 1546 ; n° 518 = CIG, II, 2943, b = M C , Nysa, 22 ; n° 519 = AE, 2012, 1463 ; n° 520 = CIG, II, 2949 = M C , Nysa, 21 ; n° 523 = CIG, II, 2952 = M C , Nysa, 56 = IAph2007, 14.15 = SEG, 57, 1028 ; n° 524 = CIG, II, 2952 = M C , Nysa, 63 ; n° 584 = M C , Nysa, 60 ; n° 591 = AE, 2004, 1401 ; n° 592 = SEG, 30, 1379 = M C , Nysa, 30.3 ; n° 593 = AE, 2004, 1400 ; n° 601 = AE, 1953, 90 ; n° 611 = M C , Nysa, 29 = SEG, 60, 1136 ; nos 612-613 = AE, 2010, 1605-1606 ; n° 614 = AE, 1996, 1483 = AE, 2010, 1607 ; n° 622 = R , CB, p. 190-191, n° 73 = M C , Attouda, 4 ; n° 623 = Sterrett, Ep. Journey, p. 9, n° 5 = M C , Attouda, 19.5 ; n° 625 = AE, 2011, 38 et 1343 ;
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n° 639 = IG, XII, 6, 1, 6. Il y a peu d’inédits, voir infra nos 1549-1553. 1549) P. 65, n° 407 ; fig. Savatlı (Acharaka). D’après un dessin de Kubitscheck. Fragment en marbre blanc : 31 × 28 × 37 cm. [--- Καί]σαρ[ι ? --- | --- Γερμαν]ικῷ [? --- | ---]ΘΕΝ[---]. « À César [---] Germanicus [---]. » 1550) P. 103, n° 442 ; photo. Sultanhisar (Nysa). D’après un dessin de Kubitschek (1893) et un estampage. Base de statue : 60 × 39 × 65 cm. Lettres : 3,3 cm. Τίτον | Αἴλιον | Ἀλκιβιάδ[ην] | ἡ πατρ[ίς] | uac. « La Patrie (a honoré) Titus Aelius Alkibiades. » Date : le texte peut être postérieur au règne d’Antonin le Pieux (138-161 p. C.). 1551) P. 116, n° 458 ; photo. Encastré dans un mur de l’agora. Fragment en marbre brisé à g. et à dr. : 48 × 33 × ? cm. Lettres : 3 à 3,4 cm. [---]ΗΝ Ῥωμαίων | [--- εὐερ]γέτην uac. | uac. « [---] des Romains [---] bienfaiteur. » Date : époque impériale. 1552) P. 119, n° 462 ; photo. En 1992, dans le ravin qui traverse la ville. Base de statue en marbre gris-blanc, bord g. usé : 110 × 57 × 45 cm. Lettres : 2,8 à 3 cm. Ponctuation. [Ἡ] βουλὴ καὶ ὁ δῆμος | uac. ἐξ ἰδίων πόρων uac. Τι﹙βέριον﹚ Κλ﹙αύδιον﹚ Κλαυδίου Ἰου|[κ]ουνδιανοῦ υἱὸν Κυ|5ρείνα Μένιππον ἥρωα | πανηγυρίαρχον | uac. ἔτου[ς -] | uac. | ἐπιμελησ[αμένου |10 ---]Μ[--- | ---] Ν[---]. « Le Conseil et le Peuple (ont honoré) à leurs frais Tib. Claudius Menippos, fils de Claudius Iucundianus, de la tribu Quirina, héros, panégyriarque de l’an [---] s’est occupée (du travail) [---]. » 1553) P. 143, n° 515 ; photo de l’estampage. Atça, territoire de Nysa. D’après une copie de Kubitschek (1893). Fragment en marbre : 85 × 48 × 39 cm. Lettres : 5 à 9,5 cm. [Ἡ] πατρὶς Οὐλ|[π]ίαν Φιρμια|[νὴ]ν τὴν ἀρχι|[έρε]ιαν ἐτίμη|5[σεν] ἀρετῆς | [ἕνε]κα καὶ φι|[λαν]δρίας | uac.
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« La patrie a honoré Vlpia Firmianè, grande prêtresse, pour sa vertu et son amour pour son mari. » Date : IIe - IIIe s. p. C. (LGPN). 1554) Aydın (Tralleis). Additions aux I.Tralleis. W. B Die Inschriften von Tralleis und Nysa II. Die Inschriften von Nysa, Bonn, 2019 (IK, 36, 2). Addenda et corrigenda aux I.Tralleis I (n° 70 = AE, 2011, 1349) et nouvelles découvertes de Tralles (nos 273-307). Nous donnons une concordance. P. 9-12, n° 70 = AE, 2011, 1349 ; n° 275 = AE, 1993, 1524 ; n° 276 = AE, 1993, 1525 = infra n° 1555. n° 277 = AE, 1988, 1026 = 1993, 1523 ; n° 278 = AE, 1997, 1427 ; n° 279 = AE, 2004, 1428 ; nos 280-282 = AE, 1993, 1526-1528 ; n° 284 = AE, 1993, 1529 ; n° 293 = SEG, 54, 1177 ; n° 298 = AE, 2010, 1603 ; n° 299 = AE, 1996, 1479. Pas d’inédits pour L’Année épigraphique. 1555) = I.Nysa, 276 = AE, 1993, 1525 = SEG, 43, 729. Nouvelle édition. Aydın (Tralleis), région. Aydın, Musée. T. E , dans Panegyrikoi logoi (supra n° 52), p. 147-155. §∆ιὶ Λαραàσίῳ Σεβασ|τῷ §Εὐμενεàῖ Κλαύ|§διος Μελίàτων ὁ §ἱε|ρεὺςà ἀποκατέστη|5σεν. « À Zeus Larasios Sebastos Eumenes Claudius Meliton, prêtre, a dédié (ce monument). » L’a. revient sur cette inscription considérée comme une dédicace à l’usurpateur Auidius Cassius de 175 p. C. Il identifie le texte comme un second exemplaire d’I.Tralleis, 8 : une dédicace à Zeus Larasios Sebastos Eumenes. L’épithète Sebastos a pu être employée pour flatter l’empereur et pour élever le statut du dieu local. P. Hamon, BE, 2020, 398 suggère de le dater du règne de Domitien. Date : 81-91 p. C. (Domitien). 1556) = I.Milet, VI, 2, 570. Milet (Miletos). Tombe de Publius Granius Philippikos. K. P , K. W , Chiron, 49, 2019, p. 69-92, photo, republient une inscription funéraire dont le propriétaire réserve à ses fils
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l’utilisation et le droit de disposer du tombeau. Noms romains : Publius Granius Philippikos et Ioulia Phaine. Les a. suggèrent que le propriétaire soit P. Granius Asiaticus (I.Milet, VI, 2, 569). 1557) Didymes (Didyma). Partie sup. d’un bloc mouluré en marbre gris-blanc dont le bord est conservé : 29 × 17 × 8,5 à 9,5 cm. Les lettres sont caractéristiques du IIe s. : 2,5 à 1,5/1,7 cm. Les l. 4-5 sont gravées sur les moulures (arrondi et congé). Bouclier à bosse à la fin de la l. 1. Le ch. ép. commence à la l. 6 (traces visibles). La face arrière est grossièrement taillée, et résulte d’un travail de spoliation postérieur. Maintenant dans la maison de fouilles. W. G , dans Panegyrikoi logoi (supra n° 1535), p. 241-248 ; photo. [Προφ]ήτης | [Π﹙ούβλιος﹚ Αἴλιος] Θεμιστοκλ[ῆς | Θεμιστοκ]λέους ἀσι[άρ|χου, γένους] ἀρχιερέων |5 [καὶ συνκλ]ητικῶν καὶ | [ἱππικῶν ---]ΙΣ[..]. | -----« Prophète. P. Aelius Themistokles fils de Themistokles, asiarque, d’une famille de grands-prêtres et de sénateurs et chevaliers. » Inscription pour P. Aelius Themistokles, asiarque. Il est le fils de P. Aelius Themistokles et le frère de P. Aelius Protoleon, qui sont connus par des monnaies comme magistrats à Keramos et grands-prêtres à Miletos / Didyma. Date : fin du IIe s. p. C. 1558-1566) Dorylaion et ses environs. N. E. A Ş , H. U , Gephyra, 18, 2019, p. 137-191, publient 43 inscriptions, maintenant au musée de Eskişehir. 1558) P. 138-142, n° 1 ; photo. Eskişehir. Bloc en marbre endommagé sur le dessus et les côtés : 60 à 61 × 61,5 × 19 à 20 cm. Sur le côté droit, en bas, une partie de la pierre est coupée. Nombreuses traces de choc en façade. Lettres minutieusement gravées : 3,5 à 6 cm. Ligatures aux l. 3, 4, 5, et 8. Μ﹙ᾶρκος﹚ Αὐρ﹙ήλιος﹚ Ἰουλιανὸς Μα|ξίμου βουλευτής, | ὃς τέλεσεν πάτρῃ ἀρχὰς | [π]άσας κὲ παραπομπὰς |5 [ἐ]ντεῦθε κείμη πρεσβύτ[ης] | σὺν συνζύγῳ Θεοδώρ[ᾳ] | ζῶν uac. χρῶ uac. κτῶ | ἵνα μὴ θνητὸς ἀπεχθή[ς]. « M. Aurelius Ioulianos fils de Maximos, bouleute, qui a rempli pour sa patrie toutes les magistratures et escortes, je gis ici, un vieil homme,
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avec ma femme Theodora. Acquiers, jouis en vivant, afin que tu ne deviennes pas un mortel odieux. » Épitaphe de M. Aurelius Ioulianos et Theodora. L. 4 : παραπομπή fait référence à l’escorte du passage de l’armée romaine sur le territoire de la cité. Le gentilice (M.) Aurelius suggère qu’il a reçu la citoyenneté en l’an 212 p. C. (ou déjà sous le règne conjoint de Septime Sévère et Caracalla). Date : IIe - IIIe p. C., d’après l’écriture. 1559) P. 168-171, n° 34. Eskişehir. Stèle en marbre sans ornement, brisée en h. et en b. : 73 × 52 à 53 × 10 cm. Chrisme au-dessus du texte. Lettres : 2 à 3 cm. Inscription soignée. Épigramme, six vers en mètre iambique : Ἰητρὸς ἵππων καὶ Θ﹙εο﹚ῦ διά|κονος ἐνταῦθα κῖμι πρεσ|βύτης παῖδας λιπὼν τρῖς καὶ | θυγάτρα καὶ σύνευνον ἐν δό|5μοις· οἳ δὴ τὸ γράμμα τοῦτ’ ἔ|γραψαν ὡς ὁρᾷς τυθθοῖς | μὲν ἐν λόγοισι τῷ σοφω|τάτῳ πατρὶ Ἀβασκάντῳ | τόνδ’ ἔτευξαν τὸν τά|10φον. « C’est ici que repose le médecin des chevaux et le diacre de Dieu, un vieillard qui a laissé dans sa maison trois fils, une fille et sa compagne. Ceux qui ont écrit cette inscription, comme tu le vois, en peu de mots, ont préparé cette tombe pour le très sage père Abaskantos. » L. 2 : κῖμι, lapis, pour κεῖμαι. L. 5 : οἱ δὴ ed. L. 9 : τὸν δ’ ed. Les vétérinaires (ueterinarii) étaient surtout actifs dans la cavalerie et jouissaient d’un statut social relativement élevé. Le défunt était à la fois vétérinaire et diacre. Date : IVe - Ve p. C. 1560) P. 172-173, n° 36 ; photos. Eskişehir. Petite stèle en marbre gris : 39,5 × 31 × 5,5 cm. Lettres : 1,5 à 3 cm. Croix au début et en dessous du texte. Ἔθα κῆτε | Μαρία γαμετ|ὴ Στεφάνου π|ροτοδεκανοῦ |5 τ┌ῶ┐ν ┌ὀ┐ρθοδόξ┌ω┐ν ἐκ|λισίας κὲ καπίλου.
L. 5 : τὸν ὠρθόδοξον, lapis, pour τῶν ὀρθοδόξων. « Ici repose Maria, femme de Stephanos, protodekanos de l’église des orthodoxes et cabaretier. » Date : VIe s. p. C.
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1561) Noms romains d’Eskişehir. P. 143-145, n° 4. Ἑρένιος et Φλαία ; P. 146-147, n° 7. Aurelii : Σερουειλία ; Ἰουλία ; Κορνήλιος ; P. 150-150, n° 11. Τερτία ; P. 153, n° 14. Aurelii : Νουνας ∆όμνα ; P. 153-154, n° 15. Aurelius : Ἀθηνόδωρος ; P. 166-167, n° 32. Μαρκία. 1562) P. 145-146, n° 6. Photo. Bahçecik köyü, près d’Alpu (terr. de Midaion). Stèle en marbre avec cadre mouluré : 127 × 58 à 60 (fronton) × 16 cm. Lettres : 2 à 4 cm. Ligatures aux l, 2, 3, 5. Réglure. Ἐρύκιος Ἀντίπα|τρος κὲ Κορ. Φλαουι|ανὴ κὲ Θεοφίλη θυ|γάτηρ αὐτῶν Κίμ|βρῃ θρεψάσῃ μνήμη|ς ἕνεκε. « Erucius Antipatros et Cor(nelia) Flaviane et leur fille Theophile pour Kimbre leur nourrice, en souvenir. » Date : IIe - IIIe p. C. 1563) P. 171-172, n° 35. Alpu (terr. de Midaion). Tuile carrée en terre cuite, croix en haut à g. et en bas à dr. : 29 × 29 × 5,5 cm. Lettres : 2,5 à 2,8 cm. Ἐνθάδε κα|τάκιτε Αμια πισ|τὴ θυγάτηρ | Θεοδούλου |5 διακόνου. « Ici repose la fidèle Amia, fille du diacre Theodoulos. » Date : Ve - VIe p. C. 1564) Noms romains de Midaion et son territoire. P. 142-143 n° 2. Aurelii : Ἀμίαντος ; ∆ημήτριος ; Αππας ; ∆ιονύσιος et Ἀκμάζων ; P. 144-145 n° 5. Ἀγριππας, Γάιος ; P. 145-155, n° 16. Λούκιλλα ; P. 155-156, n° 18. Aurelii : Εἵλαρος, Ἰουλία. 1565) P. 160-161, n° 24 ; photos. Bozüyük près de Bilecik (Lamounia). Stèle en marbre avec en h. une couronne effacée, brisée en bas avec un trou au milieu : 92 × 66 × 9 cm. Lettres : 2,5 à 3,5 cm. Ἀρειδαῖ[ος] Αὐτοκράτορο[ς] | Τραιανοῦ Ἁδριανοῦ Σεβ[ασ]|τοῦ Καίσαρος δοῦλος | οὐέρνας Φλαουίᾳ Εὐη|μερίᾳ [---]μου συνβίῳ | μ[νή]μης χάριν. « Areidaios, esclave uerna de l’Empereur Trajan Hadrien Auguste pour sa compagne Flavia Euhèmeria fille de [---]mos, en souvenir. »
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Épitaphe érigée par Ἀρειδαῖος, δοῦλος οὐέρνας (un esclave né dans la familia Caesaris) pour sa compagne citoyenne romaine Φλαουία Εὐημηρία. Date : 117-138 p. C. (Hadrien). 1566) P. 163-164, n° 29 ; photos. Tepebaşı / Eskişehir, territoire de Şarhöyük (Dorylaion). Stèle avec guirlande en h. : 97 × 41 × 22 cm. Hedera à la l. 4. Γ﹙άιος﹚ Ἰούλιος Τιμια|νὸς Πολέμων | Κλ﹙αυδίᾳ﹚ Θεμιστῷ ἐξ|αδέλφῃ ἡρμοσμέ|5νῃ. « G. Iulius Timianus Polemon pour Claudia Themisto sa cousine et fiancée. » Date : IIe s. p. C. 1567) = IGR, IV, 566. Aizanoi. Nouvelle lecture de la lettre de Septime Sévère. Deux blocs de l’ante Nord du temple de Zeus : dimensions non indiquées. Lettres capitales aux l. 8-9, 24, 26 et 27. In situ. M. W , dans Epigraphische Notizen. Zur Erinnerung an Peter Herrmann (supra n° 26), p. 61-78 ; photos. Αὐτοκράτωρ Καῖσαρ θεοῦ Μάρ[κου Ἀντωνεί]|νου Εὐσεβοῦς Γερμανικοῦ Σα[ρματικοῦ υἱός]. | θεοῦ Κομμόδου ἀδελφός, θ[εοῦ Ἀντωνείνου] | Εὐσεβοῦς υἱωνός, θεοῦ Ἁδριαν[οῦ ἔκγονος, θε]|5οῦ Τραιανοῦ Παρθικοῦ καὶ θεοῦ Νέ[ρουα ἀπό]|γονος Λούκιος Σεπτίμιος Σεουῆρος Εὐσε|βὴς Πέρτιναξ Σεβαστὸς Ἀραβικὸς Ἀδιαβηνι|κὸς ἀρχιερεὺς μέγιστος δημαρχικῆς ἐξουσί|ας τὸ εʹ Αὐτοκράτωρ τὸ ηʹ ὕπατος τὸ βʹ πατὴρ |10 πατρίδος uac. Αἰζανειτῶν τοῖς ἄρχουσι καὶ τῇ | βουλῇ καὶ τῷ δήμῳ uac. χαίρειν. | Τὴν ἡδονὴν ἥν ἐπὶ τοῖς κατορθωμένοις | ἔχετε καὶ ἐπὶ τῷ τὸν υἱόν μου Μᾶρκον Αὐρή|λιον Ἀντωνεῖνον ἐπιβαίν{ν}ειν ἀγαθῇ τύχῃ |15 τῶν τῆς ἀρχῆς ἐλπίδων καὶ τετάχθαι μ[ετὰ] | τοῦ πατρὸς φανερώτατα ἔγνων δι[ὰ] | τοῦ ψηφίσματος καὶ ἥσθην ὅτ[ι δη]|μοσίαν ἠγάγετε ἑορτὴν καὶ ἐθύ[σατε] | τοῖς θεοῖς θυσίας χαριστηρίους [πό]|20λις ὄντες ἔνδοξος καὶ ἐκ παλαιο[ῦ τῇ Ῥω]|μαίων ἀρχῇ χρήσιμος. Τὴν Νείκη[ν δὲ] | ὡς εἶδον ἐπὶ μαρτυρίᾳ τῶν κατορθωμ[έ]|νων ἐλθοῦσαν μετὰ τοῦ ψηφίσματος | ἀπέπεμψα τὸ ἵδρυμα ὑμεῖν παρὰ τοῖς |25 ἐνχωρίοις θεοῖς ἐσ[ό]μενον. uac. | Ἐπρέσβευον Κλαύδιος Καμπανὸς Φλα|ουιανός, uac. Κλαύδιος Ἀπολλεινάριος Αὐ|ρηλιανός, uac. Φίλ[ι]ππος Μηνοφίλου, Κλαύ|διος Πασιλεανός, uac. Βείθυς ∆ημητρίου, |30 Αὐρήλιος Κάτυλλος, uac. Μηνόφιλος Φι|λίππου, Φίλιππος Μηνοφίλου, uac. Μεν[ε]|κράτην δὲ Μειλήτου ἔφασαν
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[ἀπο]|λυθῆναι, οἷς τὸ ἐφόδιον ἀποδ[οθήτω | εἰ μὴ προ]ῖκα ὑπέσχηνται πρε[σβεύειν. |35 Εὐτυχεῖτ]ε. « L’Empereur César Lucius Septimius Severus Pius Pertinax Augustus Arabicus Adiabenicus fils du divin Marcus Antoninus Pius Germanicus Sarmaticus, frère du divin Commodus, petit-fils du divin Antoninus Pius, descendant du divin Hadrien, descendant du divin Trajan Parthique et du divin Nerva, grand pontife, revêtu de la puissance tribunicienne pour la 5e fois, acclamé empereur pour la 8e fois, consul pour la 2e fois, père de la patrie. Aux archontes, conseil et peuple des Aizaneitai salutations. La joie que vous avez de mes succès et de l’heureuse entrée de mon fils Marcus Aurelius Antoninus avec bonne Fortune dans les perspectives du pouvoir au côté de son père, je l’ai vue très clairement dans le décret, et je me suis réjoui que vous ayez organisé une fête publique et que vous ayez offert des sacrifices d’actions de grâces aux dieux, en tant que cité illustre et depuis longtemps utile au pouvoir des Romains ; quant à la Victoire sachant qu’elle est venue en témoignage de mes succès avec le décret, je vous ai renvoyé la statue afin qu’elle soit posée parmi les dieux de votre pays. Les ambassadeurs étaient Claudius Campanus Flauianus, Claudius Apollinarius Aurelianus, Philippus fils de Menophilos, Claudius Pasileanos, Beithys fils de Demetrios, Aurelius Catullus, Menophilos fils de Philippus, Philippus fils de Menophilos, en ce qui concerne Menekrates, fils de Miletos, ils ont dit qu’il était excusé ; c’est à eux que les frais de voyage doivent être payés, s’ils n’ont pas promis de se charger gratuitement de la légation. Bonne chance. » L’a. réédite une lettre de Septime Sévère aux Azianitai, qui l’avaient félicité pour ses succès dans la guerre civile et pour la nomination de Caracalla comme son successeur. L’empereur accepte les félicitations, mais rend une statue de Victoire que les Aizanitai lui avaient offerte. La nouvelle lecture à la l. 9 δημαρχικῆς ἐξουσίας τὸ εʹ Αὐτοκράτωρ τὸ ηʹ ὕπατος τὸ βʹ confirme qu’il s’agit de la cinquième puissance tribunicienne de Septime Sévère, donc de 197 p. C. Discussion du contexte historique et de l’utilisation du terme ἡδονή dans la propagande de Septime Sévère. La légation d’Aizanoi contenait 9 membres, parmi lesquels, 4 citoyens romains. Trois générations d’une même famille y ont participé. Nouveau cognomen l. 29 : Κλαύδιος Πασιλεανός. Date : 197 p. C. 1568) Simav (Synaos), province de Kütahya, à 1 km de l’antique Synaos, lors de fouilles de sauvetage dans la Mozaikli kilise (église aux mosaïques). Autel en marbre (?) : 50 × 60 × 60 cm. Lettres : dimension non indiquée.
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S. Ü , O. P 2018 Yıllığı, S. Ü
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, S. A -D , dans Kütahya Müzesi éd., Ankara, 2019, p. 13-14 ; photo.
[---]Ο[.. | τὴν κρ]ατ[ίσ]|uac.την uac. | Καριστάνι|5ος Ἀρτεμί|δωρος Φλα|βιανὸς συν|κλητικὸς τὴν | μητέρα. « Le sénateur Caristanius Artemidorus Flauianus (a honoré) sa mère [Flauia ? ---], clarissime (?). » Une branche de la famille des Caristanii qui résidaient à Antioche de Pisidie s’est installée, semble-t-il, à Synaos. 1569 a-c) İscehisar (Docimium). En 2016, de provenance exacte inconnue, lors de travaux d’entretien des routes. Borne en forme de colonne à base quadrangulaire en marbre blanc de Docimium, endommagée en h. : 187 cm (hauteur totale) ; colonne : 126 × 48 (diam.) cm ; base : 61 × 51 × 51 cm. La moitié sup. de la colonne est ornée d’une niche abritant une figure masculine debout, nue et barbue, le bras g. levé. La pierre porte trois textes : deux dédicaces, qui se déroulent, sur des ch. ép. polis, du milieu de la colonne jusqu’à la face frontale de la base, et un texte énigmatique sur le côté dr. de la colonne. Au jardin du musée d’Afyonkarahisar, inv. 2016/358. E. L , S. M , M. B , dans Festschrift für Karl Strobel zum 65. Geburtstag (supra n° 1160), p. 175-187 ; photos. a) L. 1-6 sur la moitié inf. de la colonne, l. 7-8 sur la base entre des bandeaux horizontaux moulurés. Lettres soignées à empattements légers : 7,1 à 10,2 cm. Ponctuation. Mise en page centrée. Imp(erator) Caesar diui | Neruae filius | Nerua Traianus | Aug(ustus), Germ(anicus), Dacic(us), |5 pontif(ex) max(imus), trib(unicia) | potest(ate) XII, imp(erator) VI. ‖ A lapicid(inis) Doc(imenis) | mil(ia passuum) II. L. 7 : les a. offrent deux développements alternatifs, Doc(imium), c’est-à-dire « à Docimium », ou Doc(imeni) [grammaticalement incohérent]. b) Inséré dans l’espace vierge entre les deux parties de la dédicace en latin : l. 1-3 au pied de la colonne, l. 4-5 sur la partie sup. de la base, au-dessus du bandeau horizontal sup. Lettres soigneusement gravées mais un peu irrégulières : 3,5 à 4,2 cm. Epsilon et sigma lunaires, mu et oméga cursifs. Mise en page centrée. Αὐτοκράτορσι Καίσαρσι | Λικιννίοις Οὐαλεριανῷ | καὶ Γαλλιηνῷ, ἡ λαμ‖[προτ]άτη ∆οκιμέω[ν] |5 πόλις. L. 1 : lecture de l’AE d’après photos ; omise par ed. pr.
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c) Dans la moitié sup. de la colonne, à dr. de la niche. Grandes lettres irrégulières : 9,7 à 21,1 cm. Sigma lunaire. ΕΥΚΟ﹙-﹚ | Ϲ﹙-﹚. Le relief, qui serait, d’après les a., une représentation de Zeus, est un élément très insolite sur un milliaire. Selon les a., il a été sculpté avant la gravure du premier texte. Donc la pierre était à l’origine une colonne votive, remployée par la suite comme milliaire indiquant deux milles depuis les carrières impériales de Docimium. Dressé alors au nom de Trajan, le milliaire témoigne de l’aménagement de la route provenant des carrières à une époque où le marbre docimien était transporté à Rome et destiné aux projets édilitaires impériaux. Le milliaire a été plus tard dédié par « la très splendide cité de Docimium » aux empereurs Valérien et Gallien, plus probablement avant l’association au collège impérial de Valérien le Jeune comme César dans l’été 256 p. C. Les a. ne donnent aucune explication pour le texte c. Dates : a) ca 108 p. C. (12e puissance tribunicienne de Trajan) ; b) 253-256 p. C. (règne conjoint de Valérien et Gallien avant l’élévation de Valérien César) ; c) époque tardive, d’après l’écriture. 1570) = IAsMin, 3, 2020, n° 340. Sebaste. Sazak à Sivaslı, province d’Uşak. Autel en marbre : 73 × 38 à 48 × 31 cm. Lettres : dimensions non indiquées. Nouvelle lecture. N. E. A Ş , H. U , dans Sebaste (Phrygia). City and its Surrounding. Results of the Excavations 1966-1978 and the Survey 2016-2020, E. T , M. D éd., Ankara, 2021, p. 344-345, n° 4 ; photo. Ἀρτέμιδι Λαιρβη|νῇ Γ﹙αία﹚ Μεμμία{ς} | Εὐαμμια ἔτους | σιδʹ. « À Artemis Lairbene Gaia Memmia Euammia (a dédié ceci ). En 214. » L. 1-2, Λαγβηνη IAsMin, correction infondée. L. 2, les éditeurs de IAsMin développent Γ﹙αίος﹚, mais la personne de la l. 2 doit être identique à celle de la l. 3. Date : 129-130 p. C., 214 de l’ère syllanienne. 1571) = IGR, IV, 696 = AE, 2000, 1435 = Steinepigramme, III, 16-07-01 = ICG, 1597. Koçhisar (Hiérapolis de la Pentapole phrygienne). Études sur « l’épitaphe d’Abercius ». P. M K , Christianizing Asia Minor (supra n° 1405), p. 147-169, dessin, photo, donne une interprétation conventionnelle (et pieuse) de la fiabilité du texte de l’épitaphe telle que le transmet la Vie d’Abercius (traduite en anglais, en appendice, p. 263-287) et telle qu’elle est présentée au Museo Pio Cristiano du Vatican. En revanche, A. B ,
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dans The First Urban Churches, 5 (supra n° 1437), p. 325-361, en s’inspirant des remarques récentes de P. Thonemann (voir AE, 2012, 1503) sur les pratiques de collectionneur de l’hagiographe anonyme, met en doute la fiabilité de certaines parties du texte non assurée par le témoignage épigraphique, en ressuscitant ainsi quelques suggestions de critiques protestants de la fin du XIXe siècle sur la nature païenne de l’épigramme. Encore plus sceptique, M. V , Writing the History of Early Christianity : from Reception to Retrospection, Cambridge, 2019, p. 77-161, en développant davantage l’approche de Thonemann, propose d’une manière convaincante de considérer toute l’épitaphe comme une fraude fabriquée par l’hagiographe à l’aide du mélange de trois éléments : — au centre (l. 7-15), une épigramme du IIe s. p. C. d’un anonyme, qui raconte à la 1re personne ses voyages à Rome et dans les régions syriennes, dont le texte fut copié par l’hagiographe à partir de la pierre peut-être alors déjà mutilée en bas et encastrée dans le mur des thermes tardifs d’Agros Thermon (Hüdai Kaplıcası) à 6 km au sud de Koçhisar où elle fut découverte par W. M. Ramsay en 1883 ; — le début (l. 1-3) et la fin (1. 20-22) empruntés directement à l’épitaphe métrique d’un certain Alexandre fils d’Antoine (Ἀλέξανδρος Ἀντωνίου : IGR, IV, 694 = Steinepigramme, III, 16-07-02 = ICG, 1598), également rédigée à la 1re personne, qui est conservée sur le monument funéraire trouvé par Ramsay en 1881 à Kelendres (Karadirek) à 3 km au nord de Koçhisar et qui est datée, dans la partie finale écartée par l’hagiographe (l. 17-20), précisément de l’an 300 (ἔτει τʹ) de l’ère syllanienne (215-216 p. C.) ; — deux parties jointives (l. 4-7 et 16-19) fabriquées, selon Vinzent, par l’hagiographe afin de renforcer l’identité du narrateur comme Abercius et la nature chrétienne de l’épigramme. À la différence de Thonemann, qui proposait de dater la composition d’une « version originale » de la Vie d’Abercius vers le milieu du IVe s. (après 363) p. C., Vinzent préfère placer la fabrication du saint et de sa biographie, l’épitaphe y comprise, au milieu du Ve s. p. C. afin d’augmenter l’autorité théologique de l’homonyme, Abercius, évêque d’Hiérapolis, qui assista au concile œcuménique de Chalcédoine en l’an 451 p. C. (S. D , PCBE, 3. Diocèse d’Asie, Aberkios, 2). 1572) Pamukkale (Hierapolis). Religion et société dans les premiers siècles p. C. J. R. H , dans The First Urban Churches, 5 (supra n° 1437), p. 19-46, donne, sur la base de l’archéologie, de la numismatique et de l’épigraphie, un aperçu de la culture religieuse, des relations sociales et de la vie civique de Hiérapolis. L’a. traite de divers thèmes : l’histoire mythique de la cité, les cultes indigènes et impériaux, l’évergétisme, les
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spectacles et la communauté juive. Au passage il commente et traduit en anglais une poignée d’inscriptions qui mentionnent des empereurs et divers citoyens romains, notamment : la lettre d’Hadrien renvoyant aux Hiérapolitains la couronne apportée par leur ambassadeur Ti. Iulius Myndius [AE, 2004, 1423] et le décret en l’honneur du même Myndius [AE, 2001, 1902] ; les malédictions contre les profanateurs de sa tombe exprimées par P. Aelius Apollinaris Macedo (I.Hierapolis Judeich, 339) ; l’évergète D. Iunius Pompeianus (ASAA, 41-42, 1963-1964, p. 414-415) ; le gladiateur Stephanos (Robert, Gladiateurs, 124 [= I.Hierapolis Judeich, 205]) ; les inscriptions juives (I.Jud. Orientis, 188-209), surtout l’épitaphe de P. Aelius Glycon Zeuxianus Aelianus (I.Jud. Orientis, 196 [= I.Hierapolis Judeich, 342 = AE, 1994, 1660]). 1573) = AE, 2017, 1482-1484. Hiérapolis. Le dossier épigraphique de Titus Flauius Meniskos Philadelphos. M. W , Chiron, 49, 2019, p. 483-486. Cet article a été traité dans AE 2017. Le dossier consiste en deux lettres d’Antonin le Pieux, l’une adressée à T. Fl. Meniskos (Philadelphos), l’autre à la cité de Hiérapolis ; un décret en l’honneur de Meniskos émanant du koinon des Grecs d’Asie avec envoi d’une copie à l’empereur ; la réponse d’Antonin le Pieux à la lettre du koinon, datée du 13 août 156. Le décret du koinon a été transmis à l’empereur par le proconsul d’Asie C. Bellicius Flaccus Torquatus Tebanianus. Établissement de la séquence des proconsuls d’Asie entre 152-153 et 157-158 p. C. [avec, à ce propos, les observations de B. Puech dans AE, 2017, 1484]. 1574) Bucakköy (Syneta ?), au nord d’Aphrodisias. En 1995, lors de la construction d’une route. Stèle en marbre blanc avec moulure, brisée sur les bords de la moulure (en haut) et en b. à g. ; surface endommagée sur le côté g. de la pierre : 123 × 57,5 (h.) à 61,5 (b.) à 61 (moulure) × 14,5 (en h. à dr.) à 15,5 (en h. à g.) à 16,5 (en b. à dr.) cm. Inscrit sur les deux faces ; sur l’avers, les noms sont inscrits sur deux colonnes. Lettres : 0,7 à 1,1 cm. Musée d’Aphrodisias. A. C , dans Epigraphische Notizen. Zur Erinnerung an Peter Herrmann (supra n° 26), p. 85-91, n° III ; photos. L. 28 : [---]ς Νουίου. « [---] fils de Nouius. » Dédicace à Zeus Synetenos suivie des noms de 122 dédicants (des soldats ou leur descendants réunis dans une association cultuelle) dont un Romain : [---] fils de Νόυιος. Date : début du IIe s. a. C., d’après l’écriture.
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1575) Eskihisar (Laodicée du Lycos). Religion et société de l’époque hellénistique jusqu’au IIe s. p. C. J. R. H , dans The First Urban Churches, 5 (supra n° 1437), p. 46-58, passe en revue l’histoire des prospections et fouilles archéologiques de la cité antique, en s’appuyant surtout sur l’épigraphie. L’a. aborde divers thèmes : les grands édifices publics, l’approvisionnement en eau, les nécropoles, les cultes civiques, les évergètes, la communauté juive. Parmi les études de cas, l’a. commente et traduit en anglais plusieurs inscriptions qui mentionnent des empereurs, des gouverneurs et d’autres Romains, notamment : une série de monuments pour des gladiateurs (I.Laodikeia Lykos, 73 [= CIG, 3942 = IGR, IV, 857], 74-75, 76 [= IGR, IV, 865], 77 [= MAMA, VI, 30]) ; les dédicaces du stade-amphithéâtre sous le proconsul M. Vlpius Traianus (le futur empereur Trajan), de sa restauration par la suite (I.Laodikeia Lykos, 15 et 83 [= CIG, 3935-3936 = IGR, IV, 845 et 861]) et la dédicace du gymnase (ou thermes) sous Gargilius Antiquus (I.Laodikeia Lykos, 14 [= IGR, IV, 848]) ; les attributions de siège (« Toposinschriften ») au théâtre (I.Laodikeia Lykos, 29 [= CIG, 3944], 30 [= CIG, 3953], 31 [= MAMA, VI, 7 = AE, 1940, 179], 32-34) ; l’édit du proconsul sur l’aqueduc (infra n° 1577) ; l’épitaphe de Neratia Eutychè [AE, 2015, 1493] ; la statue et l’autel d’Hestia consacrés par Terentius Longinus (I.Laodikeia Lykos, 65 [= IGR, IV, 862 = MAMA, VI, 3]), les cultes assimilés de Zeus Megistos à Domitien et de Zeus Sôter aux Augustes au pluriel (I.Laodikeia Lykos, 24 [= CIG, 3949 = CIL, III, 14192, 10 = IGR, IV, 847 = MAMA, VI, 2] et 62 a [= AE, 1997, 1460]) ; l’évergétisme de Q. Pomponius Flaccus et de l’affranchi impérial Ti. Claudius Tryphon (I.Laodikeia Lykos, 82 [= IGR, IV, 860] et 24)] ; et le sarcophage du juif, L. Nonius Glycon (I.Jud. Orientis, 213 [= I.Laodikeia Lykos, 111 = I.Mus. Denizli, 197]). 1576-1590) Eskihisar près de Denizli (Laodikeia). Nouvelles inscriptions de Laodicée du Lycos. 15. Yılında Laodikeia (2003-2018), C. Ş éd., Istanbul, 2019 (Laodikeia Çalışmaları, 5). 1576-1577) En fouille en 2015. Inscriptions de la fontaine monumentale : dédicace à Trajan et fin d’un édit du proconsul d’Asie de 114-115 p. C. réglant la police de l’eau. F. G , p. 143-164 (trad. en anglais). Voir BE, 2020, n° 102. 1576) P. 145-147 ; photo. Dédicace à Trajan sur un épistyle ionique couronnant une fontaine en hémicycle, à proximité de fragments d’une statue de Trajan plus grande que nature. Il en subsiste 8 fragments dont
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un seul bloc complet en longueur (2,24 m) pour une longueur totale de 7,91 m ; hauteur 83 cm pour le seul bloc complet en hauteur ; épaisseur au lit inf. 37 à 42 cm. Il est composé d’une architrave à trois fasces surmontée d’une frise ornée d’un rinceau encadrée de deux moulures très décorées. L’inscription est gravée sur la fasce sup., h. 8,3 à 14 cm (l. 1), et la fasce médiane h. 6,5 à 12 cm (l. 2) ; lettres : 4,8 à 7,5 cm (l. 1), 5 cm (l. 2). [--- ca 10 Αὐτοκρά]τορι Νέρο[υᾳ] Τραιανῷ Καίσαρι Σεβαστῷ uac. Γερμανικῷ ∆[ακικῷ ca 10 ---κατεσκεύ]ασεν ? [--- σὺν τῇ σκουτλ-/uel θεμελι]ώσει καὶ ΦΑΤ+ΩΜ+++Σ καὶ τὰ [---] uac. ἐπιμελη[θεὶς/-έντος nomen (ca 15) -]ου uac. | [ἡ Λαοδικέων πόλις ? ἐκ] τῶν ἰδίων ἐποίησ[εν, ἐπὶ ἀνθυπάτου Οὐικιρίου Μαρτ]ιαλίου ? [- ca 10 -].
L. 2 à la fin, autre possibilité : ἐποίησ[εν, καθιερώσαντος Οὐικιρίου Μαρτ]ιαλίου ? [τοῦ ἀνθυπάτου ---]. 1577) P. 147-162 ; photo. Bloc inf. de façade à l’extrémité gauche de la fontaine, mouluré en bas (il manque une petite partie de l’extrémité dr. de la moulure), épaufré aux arêtes ; surface endommagée par endroits ; trous de goujon au lit sup. : 82 × 217 × 49 cm. Inscription de 30 lignes très longues (120 à 130 lettres) qui occupe un peu plus des trois quarts de la hauteur du bloc. Lettres : 1,5 à 1,8 cm ; interl. 0,3 à 0,5 cm. ------ |1 τῆς λαμπροτάτης Λαοδικέων πόλεως αἰεὶ καὶ [μᾶ]λλον ἐπιδιδούσης εἴς τε μέγεθος καὶ κάλλος, δι᾽ ὧν τοῖς εὐτυχεστάτοις καιροῖς συνακμ[άζει ?] uel συνακμ[άζειν uel συνακμ[άζουσα] |2 ἐκ τῆς τοῦ ἱερωτάτου καὶ ἀσυνκρίτου Αὐτοκράτορος Νέρουα Τραιανοῦ Καίσαρος Σεβαστοῦ Γερμανικοῦ ∆ακικοῦ προνοίας ἄφθονον ὕδωρ τῇ σωτηρίῳ χρείᾳ προθύμως [ὁ]μο[ῦ] καὶ [φι]|3λοφρόνως ἐκ δαψιλεστάτων πηγῶν εἰσάγει, τῶν τε κατὰ τὰς βασιλικὰς δωρεὰς καὶ τῶν λοιπῶν τῶν ἄνωθεν τὴν χρῆσιν τῆς πόλεως συνπληρουσῶν· καὶ οἱ κράτιστοι Κορνήλιος Τάκ[ιτος ὁ] |4 ἀνθύπατος καὶ Σαίνιος Σαβεῖνος ὁ πρεσβευτής, διδαχθέντες ὑπὸ Ἰουνίου Κλάρου τοῦ τότε στρατηγοῦ καὶ νῦν ἐπιμελητοῦ τῶν ὑδάτων, ἐκύρωσαν καὶ ὁ προνοητικώτατος ἀνθύπατος Οὐικί[ριος] |5 Μαρτιάλις ἐπέστειλε συνηδόμενος καὶ αὐτὸς τῷ μὴ μόνον εὐχρήστῳ, ἀλλὰ καὶ ἀναγκαίῳ κατορθώματι τῆς πόλεως ἔγνω τὴν κοινωφελεστάτην χρῆσιν ἀξιῶσαι καὶ διαμονὴν τὴν [εἰς] |6 πάντα τὸν χρόνον, σὺν ἀκρειβεστάτῃ φροντίδι ἑπόμενος τῇ τῶν ἡγεμόνων διατάξει, ᾗ καὶ αὐτὸς ἀκολουθῶ, πρὸς τὸ ἀνεπιβούλευτον ταῖς κακουργίαις τῶν βλαπτόντων τό τε ὕδωρ [καὶ πάν]|7τα τὰ ὑπηρετοῦντα αὐτῷ ἔργα ἀδιάφθορα μεῖναι. uac. (12 cm) Παραγγέλλω δὴ διὰ τοῦ διατάγματός μου τούτου
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§ 1. Μηδένα ἐκ τῶν τῆς πόλεως πηγῶν καὶ ὀχετῶν διὰ μηδεμιᾶς προφάσεως ἢ [αἰτί]|8ας ἀπάγειν ἢ μετοχετεύειν τὸ ὕδωρ μήτε χρόνῳ μήτε τόπῳ τινὶ πρὸς τὸ πᾶν ἀνελλιπὲς καὶ ἄδολον εἰς τὴν πόλιν κατέρχεσθαι· οὐ γὰρ δίκαιον προϋφαιρουμένους αὐτὸ τὴν κοινὴν καὶ πᾶσαν ἀναγκαίαν [χρῆσιν] |9 μειοῦν. Οὕτως γὰρ οὔτε ἐλάττω ορίσεται τὰ ἔργα καὶ ἡ συνηθροισμένη δαψίλεια τῶν ὑδάτων τὴν χρῆσιν ὁμοῦ καὶ τὴν ὄψιν ὁλόκληρον ἕξει. § 2. Ἐὰν δέ τις πρὸ τῆς πόλεως χρήσηται ἢ μετοχετεύσῃ [ἀρδεί]|10ας χάριν ἤ τινος ἑτέρας χρείας ἢ κακουργήσῃ τρόπῳ τινὶ τὸ ὕδωρ, ἀποτεισάτω εἰς τὸν τοῦ κυρίου Τραϊανοῦ Καίσαρος φίσκον ﹙δηνάρια﹚ πεντακισχείλια ὧν τὸ ὄγδοον ἔστω τῷ ἐνδειξαμένῳ καὶ [οὐχ] |11 ἧττον ἀφαιρείσθω τοῦ ὕδατος. uac. § 3. Ὁμοίως μηδενὶ ἐξέστω προῖκας λαβεῖν παρὰ τῆς πόλεως ὕδωρ μηδεμίᾳ παρευρέσει μηδὲ ἄρχοντι τὴν δωρεὰν ταύτην ψηφίσασθαι. Εἰ δέ τις α[ὐτ]ὸ [ἐπιψηφί]|12σαιτο, ὑπεύθυνος ἔστω τῷ τοῦ κυρίου Καίσαρος φίσκῳ τῷ προγεγραμμένῳ προστείμῳ ἀκυρουμένου τοῦ δοθέντος uac. § 4. Ὅσοι μέντοι εἰσὶν ἠγορακότες ὕδωρ μὴ ὑπεναντίον τῆς το[ῦ θείου] |13 Οὐεσπασιανοῦ διατάξεως ἤτοι ἐν οἰκίαις ἢ κήποις ἢ βαλανείοις ἢ προαστίοις καὶ τούτοις οὐκ ἄλλως συνχωρῶ τὴν χρῆσιν, εἰ μὴ ἐκ τῆς πόλεως αὐτῆς ἀπαγάγοιεν. εἰ δὲ μὴ, καὶ αὐ[τοὶ τῷ ὁ]|14μοίῳ προστείμῳ ἔστωσαν ἔνοχοι. uac. § 5. Οἱ δὲ τὸ ὕδωρ ἠγορακότες ἐν τοῖς καθ᾽ ἑκάστοις ἐπιτηδείοις τόποις τοὺς λεγομένους καστέλλους κατασκευάσουσιν δι᾽ὧν τὸ ἐπιβάλλον μέ|15τρον ἕξουσιν χαλκείῳ μέτρῳ καὶ δημοσίᾳ δεδοκιμασμένῳ καὶ κατεσφραγισμένῳ δακτυλιαίῳ καὶ ἡμιδακτυλιαίῳ καὶ οἷς ὑδραγωγίοις χρώμενοι. uac. § 6. Ὅστις δ᾽ἂν ᾑδήποτε ἤ [τινι τέ]|16χνῃ ἐλαττώσῃ ὑπορύττων ἢ ἄλλως πῶς λυμαινόμενος τὸ ὕδωρ, οὗτος ὑπεύθυνος ἔστω τῷ αὐτῷ προστείμῳ μὴ χρώμενος τῷ κλέμματι. uac. § 7. Ἐπειδὴ πάσης κατασκευῆς σωτηρίως ἐφε|17τὸν ἐστὶν ἡ τήρησις καὶ μάλιστα τῶν ὑδραγωγίων ἡ συνσκέπασις, κελεύω μετὰ τὸ τὴν πρόχρησιν τῶν τριῶν μυριάδων καὶ ἡμισείας ἀποδοθῆναι τῇ πόλει τὸν ἐκ τῶν ὑδάτων ἅ|18παντα πόρον εἴτε τὸν μεταπτωτικὸν εἴτ᾽ἐκ πράσεως εἴτε καὶ ἄλον ὁντιναοῦν ἐπ᾽αὐτῶν πορίσειεν ταῦτα τὰ χωρὶς τῶν ἐξῃρημένων εἴκοσι δακτύλων τῷ πόρῳ τῆς ἀναθεράσεως ἀξίωι |19 κατὰ τὴν πόλιν σωλήνων εἰς τὴν συνστέγασιν χωρῆσαι τῶν ὀχετῶν ἄνωθεν ἀπὸ τῶν πηγῶν μέχρι καὶ τῶν οἴκων τῶν ἐκδοχικῶν. uac. § 8. Ἐὰν δέ τις ἢ ἄρχων ἢ πολειτευτὴς ἢ ἰδι|20ώτης μετακεινήσῃ τοῦτον τὸν πόρον μέχρι τοῦ παντελῆ τὴν συνστέγασιν αὐτῶν γενέσθαι,
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ὑπεύθυνον ἔστω τῷ τοῦ κυρίου Καίσαρος φίσκῳ ﹙δηναρίοις﹚ μυρίοις δισχειλίοις πεντακοσίοις. uac. § 9. Σκε|21πτόμενος δὲ περὶ τῆς διηνεκοῦς ἀσφαλείας τοῦ ὕδατος, ἀναγκαῖον ἡγησάμην καὶ τοῦτο προσδιορίσαι, ὅπως ἐκ τῶν εὐσχημονεστάτων ἀνδρῶν αἱροῖντο ὑπὸ τῆς πόλεως ἐν ἀρχαι[ρεσίαις] |22 ἐπιμεληταὶ εἰς ἕκαστον ἐνιαυτὸν δύο οἵτινες ἁγνῶς καὶ φιλοτείμως προνοήσουσιν τῆς ἐπιμελείας εἰς μόνον ἀφορῶντες τὸ κοινῇ συνφέρον. uac. § 10. Αἱ πρυτανεύουσαι φυλαὶ [- ca 10 -]|23ΩΝ νέων καθ᾽ ἕκαστον μῆνα ἀνιοῦσαι τὰ ἔργα ἐπισκοπείτωσαν. uac. § 11. Κελεύω δὲ τούς τε ὑδραγωγοὺς τοὺς ἐξ ἔθους καὶ τρεῖς δημοσίους ἐπὶ τῷ εἰωθότι ὀψωνίῳ προσμένειν τοῖς ἔργοις ++Α++ΗΤΩΝ|24 ὑδάτων τηρήσει, τῶν γε ἐπὶ τῆς πόλεως καὶ τῶν ἐπὶ τῆς χώρας, οἵτινες κωλύοντες τὰς κακουργίας τὰς τολμωμένας προσαγγέλλουσι καθὼς καὶ Σαίνιος Σαβεῖνος ὁ κράτισ[το]ς [πρεσβευ]|25τὴς διατάγματι ἐβεβαίωσεν, ὑδραγωγοὶ δὲ οἱ κακουργήσαντες τοῖς αὐτοῖς προστείμοις ἔνοχοι ἔστωσαν. uac. § 12. Ἵνα δὲ μᾶλλον ἡ διάταξις τῶν ὑδάτων βεβαιωθῇ ἕκαστος τῶν Τ[- ca 5-]Σ ἐω|26νημένων καὶ ὠνησομένων τύχῃ οὗ ἐπρίατο μέτρου, ἡ λαμπροτάτη πόλις ἑλέσθω [τ]ὸν δικαιότατον ἄνδρα διαιρετὴν ἐσόμενον τοῦ πραθέντος ὕδατος π[ρ]ὸς τὰ προγεγραμμένα μέτρα. uac. § 13. [Παρὰ δὲ τὸν uel Τὸν δὲ] |27 ἐπιλεγόμενον κόλυμβον μηδενὶ ἐξέστω μισθώσασθαι τῶν γειτνιώντων [κ]αὶ ἐξ αὐτοῦ ἔθος ἐχόντων ἀρδεύειν τὰ ἴδια χωρία πρὸ ταύτης τῆς διατάξεως· ἐὰν δέ τις ἢ δι᾽ αὐτοῦ καὶ ὑπο +++ |28 τοῦ προσώπου εὑρεθῇ κακουργῶν τὸ ὕδωρ τῇ προφάσει τῆς μισθώσεως, τῷ προγεγραμμένῳ προστείμῳ εἰς τὸν φίσκον ἔνοχος ἔστω καὶ ἡ μίσθωσις ἀκυρούσθω. uac. § 14. Τοῦτό μου τὸ [διά]|29ταγμα οἱ ὑπὸ τῆς λαμπροτάτης Λαωδικέων πόλεως αἱρεθέντες ἐργεπιστάται ἄνδρες ἀξιόλογοι στήλλαις ἐνχαραξάτωσαν ἕκαστος ἐπὶ τὸ ἴδιον ἔργον ἵνα πᾶσιν [ὁ πε]|30ρὶ αὐτῶν νόμος ᾖ πρόδηλος. « [---] de la très brillante cité de Laodicée qui s’accroît toujours en taille et en beauté par quoi, florissant dans les circonstances les plus heureuses grâce à la prévoyance du très sacré et incomparable empereur Nerva Trajan César Auguste Germanique Dacique, elle fait venir de l’eau en quantité pour un usage salutaire avec ardeur et bienveillance, depuis les sources les plus abondantes, les unes grâce aux dons impériaux, les autres plus anciennement, qui pourvoient aux besoins de la cité ; et les distingués (clarissimi) Cornelius Tacitus, proconsul, et Saenius Sabinus, légat, informés par Junius Clarus alors stratège et maintenant
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responsable des eaux (curator aquarum) l’ont validé ; et le très prévoyant proconsul Vicirius Martialis a écrit une lettre où il s’en félicite lui aussi, et il a décidé d’accorder au bel ouvrage de la cité, qui est non seulement utile, mais indispensable, l’utilisation la plus utile pour le public et la permanence perpétuelle, en se conformant avec le soin le plus exact aux dispositions des gouverneurs – que j’adopte moi même – pour que l’eau ne soit pas exposée aux méfaits de ceux qui lui nuisent et que toutes les installations qui lui servent restent en bon état. J’ordonne par mon présent édit : § 1 (l. 7-9). Que personne ne prenne ou ne détourne l’eau des sources et des conduites de la cité sous aucun prétexte ou pour aucune cause en aucun temps ni aucun lieu, afin qu’elle coule vers la cité sans interruption ni fraude. Il ne serait en effet pas juste que des gens, en en prélevant en amont, amoindrissent l’usage commun et indispensable en totalité. Ainsi les installations n’en fourniront pas une quantité moindre et l’afflux en abondance des eaux sera complet pour l’usage en même temps que pour la vue. § 2 (l. 9-11). Si quelqu’un utilise ou détourne l’eau en amont de la ville pour l’irrigation ou tout autre usage, ou lui porte atteinte d’une façon quelconque, il versera au fisc du seigneur Trajan César une pénalité de cinq mille deniers dont le huitième reviendra au dénonciateur, et il sera néanmoins privé d’eau. § 3 (l. 11-12). De même il ne sera permis à personne sous aucun prétexte de recevoir de l’eau gratuitement de la part de la cité, ni à un magistrat de mettre aux voix cette concession ; si quelqu’un la met aux voix, il sera passible envers le fisc du seigneur César de la pénalité ci-dessus mentionnée, et la concession sera invalidée. § 4 (l. 12-14). Cependant, j’accorde à tous ceux qui ont acheté de l’eau sans contrevenir à la constitution du divin Vespasien soit pour des maisons, soit pour des jardins, soit pour des bains, soit pour des domaines suburbains, de l’utiliser pourvu qu’ils ne la détournent pas de la cité elle-même ; sinon, ils seront passibles de la même amende. § 5 (l. 14-15). Ceux qui ont acheté l’eau construiront aux endroits appropriés dans chaque cas ce qu’on appelle des châteaux d’eau par le moyen desquels ils auront la quantité qui leur revient en utilisant une mesure de bronze officiellement contrôlée et marquée d’un sceau, d’un doigt ou un demi-doigt, en usage pour les conduites d’eau (?). § 6 (l. 15-16). Celui qui viendrait à diminuer le débit par quelque artifice que ce soit, en creusant par-dessous ou en polluant l’eau autrement, sera passible de la même amende sans pouvoir utiliser ce qu’il a volé. § 7 (l. 16-19). Attendu que l’objectif salutaire est la conservation de toute installation et en particulier la couverture des aqueducs, j’ordonne
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qu’après le versement (ou remboursement ?) du prêt de trente cinq mille deniers à la cité, tout revenu produit par l’eau, qu’il soit variable, ou résultant de sa vente, ou tout autre qu’elle pourrait en obtenir, ces sommes, à l’exception des vingt doigts pour le budget consacré au chauffage des tuyaux en ville, soit consacré à la couverture des aqueducs depuis les sources jusqu’aux constructions des réservoirs. § 8 (l. 19-20). Si un magistrat, un citoyen exerçant une charge publique ou une personne privée change l’affectation de ce revenu jusqu’à ce que leur couverture soit complètement réalisée, il sera passible envers le fisc du seigneur César (d’une amende) de douze mille cinq cents deniers. § 9 (l. 20-22). Réfléchissant à la sécurité durable de l’eau, j’ai estimé indispensable de fixer encore ceci : que soient choisis par la cité parmi les hommes les plus honorables, lors des élections, deux responsables (épimélètes) chaque année qui pourvoiront à cette responsabilité avec intégrité et zèle, en n’ayant en vue que le bien commun. § 10 (l. 22-23). Que les tribus exerçant la prytanie aillent dans la campagne chaque mois [---] les jeunes (neoi) inspecter les installations. § 11 (l. 23-25). Et j’ordonne que les techniciens des eaux habituels et trois esclaves publics, pour le salaire habituel, veillent par un entretien complet sur les installations des eaux en ville et dans la campagne, en empêchant les tentatives de fraude, qu’ils les dénoncent conformément à ce qu’a disposé par édit le distingué (clarissimus) légat Saenius Sabinus, et si les fraudeurs sont les techniciens des eaux eux-mêmes, ils seront passibles des mêmes pénalités. § 12 (l. 25-26). Afin que la distribution de l’eau soit mieux assurée, et que chacun de ceux [---] qui en ont acheté ou en achèteront obtienne la quantité qu’il a achetée, que la très brillante cité désigne l’homme le plus juste pour être distributeur de l’eau vendue conformément aux quantités prévues. § 13 (l. 26-28). Qu’il ne soit permis à personne des riverains de prendre en location ce qu’on appelle kolymbos (réservoir) et d’irriguer ses propres champs comme il était d’usage avant le présent édit. Si quelqu’un est pris à frauder l’eau, ou personnellement et par personne interposée, sous prétexte de prise en location, il sera redevable envers le fisc de l’amende ci-dessus et la location sera invalidée. § 14 (l. 28-30). Que les responsables des bâtiments désignés par la très brillante cité de Laodicée, hommes estimables, fassent graver sur des stèles mon présent édit, chacun sur son propre bâtiment, afin que la loi qui les concerne soit en évidence. » Première édition préliminaire de ce texte important qui demande un commentaire approfondi. L’édit montre la continuité de l’attention que les autorités portent à l’alimentation en eau de Laodicée du Lycos. Son auteur est probablement le gouverneur M. Ostorius Scapula. L’objet est de fixer
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des règles pour lutter contre les détournements qui amoindrissent le débit et peuvent altérer la pureté de l’eau arrivant en ville : l’affichage de l’édit sur une fontaine principale de la ville est logique. Un édit comparable est celui de Vicirius Martialis pour Éphèse, I.Ephesos, 3217 B. L. 3 : Cornelius Tacitus est très vraisemblablement l’historien, dont le proconsulat en Asie date de 112-113. L. 7-11, § 1 et 2 : nous suivons la division des éditeurs, mais il n’y a pas de uacat à la fin du § 1 dont le § 2 prend la suite logique, selon une structure de phrase dont les § 3, 4 et surtout 13 offrent d’autres exemples. L. 9 : ορίσεται, conjecture DF ; ὁρίσεται ed., ce qui ne peut se comprendre : « in this way the works will be no less defined », ed. L. 15, § 5 : χαλκείῳ μέτρῳ καὶ δημοσίᾳ δεδοκιμασμένῳ καὶ κατεσφραγισμένῳ δακτυλιαίῳ καὶ ἡμιδακτυλιαίῳ καὶ οἷς ὑδραγωγίοις χρώμενοι « with a bronze measure publicly approved and sealed, of a finger or half a finger, the one in use for the aqueducts (?) », ed. La construction grammaticale du passage échappe : la mention de mesures d’un doigt ou un demi-doigt peut être mise en rapport avec Frontin, Aq., 24, mais son rapport avec les mesures officielles, que la grammaire impose, n’est pas clair. On ne peut pas davantage interpréter la mention des conduites. L. 17 : le verbe ἀποδοθῆναι implique la restitution d’un dû, mais faute de connaîre le contexte, il est difficile de préciser. L. 18 : le sens de l’expression χωρὶς τῶν ἐξῃρημένων εἴκοσι δακτύλων n’est pas clair. Il s’agit dans tout ce passage de mesures destinées à préserver le système du gel. L. 22-23, § 10 : il doit s’agir de confier aux neoi le soin de patrouiller dans la campagne pour surveiller le tracé des aqueducs. L. 23, § 11 : peut-être [ἁπ]ά[σ]ῃ τῶν |24 ὑδάτων τηρήσει, DF. L. 27-28, § 13 : peut-être ὑπο[βλή]|28του, DF. [Le début de l’inscription figurait sur le bloc immédiatement supérieur dont la hauteur était au maximum équivalente à celle du bloc conservé, ou un peu moindre, mais il est difficile d’estimer la longueur du texte manquant faute de certitude sur la restitution du monument (il n’est pas vraisemblable que le texte ait débuté sur le bloc symétrique à droite comme le suggère l’a.). L’inscription en lettres très petites se termine à environ 22 cm du sol : la totalité de la surface disponible a donc été utilisée, mais la lecture devait être très difficile et l’intérêt de l’inscription devait tenir davantage à son existence qu’à la possibilité concrète d’en prendre connaissance. L’introduction très amphigourique dont le début manque (l. 1-6) reprend probablement les termes de la demande adressée au gouverneur, et son style contraste nettement avec celui de ce dernier. La présente notice a grandement bénéficié des remarques de Denis Feissel.]
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1578) = IGR, IV, 860 = I.Laodikeia Lycos, 82. Inscription honorifique de Q. Pomponius Flaccus. F. G , p. 167-169 ; photo : texte, traduction anglaise et commentaire. Honneurs décrétés à titre posthume pour un notable de Laodicée, citoyen romain, par le conuentus ciuium Romanorum, le koinon d’Asie et le peuple de Laodicée. Date : Ier ou début du IIe s. p. C. 1579-1583) Inscriptions liées aux portiques de l’« Agora Sacrée ». F. G , p. 170-174 ; photos. Ce complexe monumental (Agora Nord), caractérisé par deux grandes colonnades (avec colonnes ioniques à l’ouest et colonnes corinthiennes à l’est), paraît dater de l’époque antonine (voir C. Ş , p. 42-47). 1579) P. 170-171 ; photo. En 2018, lors de la fouille du portique occidental. Trois blocs (a, b, c) d’une architrave en marbre, en remploi : 74 × 220 (a), 226 (b), 185 (c) cm. Lettres : 7 cm. Alpha à barre brisée, omega à base brisée, iota adscrit. Apices. Sur place. [Τ﹙ίτωι﹚ Αἰλίωι Ἁδρι]ανῶι Ἀντωνίνωι [Σεβ]αστῶι Εὐσεβεῖ καὶ Μ﹙άρκωι﹚ Α[ἰ]λίωι Αὐρηλίωι [Καίσαρι]. « [À T(itus) Aelius Hadria]nus Antoninus [Aug]ustus Pius et M(arcus) Aelius Aurelius [Verus ? Caesar]. » L. 1, à la fin : Αὐρηλίωι [Οὐήρωι ? Καίσαρι]. Date : 148-161 p. C. [ou plutôt 138-161 p. C.] 1580-1582) Les donateurs de colonnes. Les riches donateurs ont donné de une à 10 colonnes, au prix de 1000 deniers chacune. 1580) P. 171-172 ; photo (illisible). En 2005, lors des fouilles au sud du Théâtre Nord. Fragment de colonne en marbre, provenant peut-être des portiques de l’« Agora Sacrée » : 285 cm. Lettres : 2,5 à 3 cm. Texte gravé sous le chapiteau. Sur place. [- ca 3-4 - Ἑ]ρμογένους ἱερέως υἱὸς Πουπιν[ί]α | ∆ιογενιανὸς [μό]νος ἔδωκεν εἰς ἀνάσ[τα|σιν] ﹙δηνάρια﹚ τετρακισχίλια. « [---] Diogenianos, fils du prêtre Hermogenes, de la (tribu) Pupinia, a donné seul 4 000 deniers pour l’élévation. » L. 2 : [κίο]νος Guizzi. Citoyen romain, fils d’un notable, dont le prénom et le gentilice abrégés devaient se trouver dans la lacune [ex. Πό﹙πλιος﹚ Αἴλ﹙ιος﹚.
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Diogenianus, dont la contribution est de 4000 deniers, a probablement contribué à l’élévation de quatre colonnes.] Date : IIe s. p. C. 1581) P. 172 ; photo. En 2010, lors de fouilles dans le portique oriental. Colonne en marbre : 238 × 90 (diam.) cm. Ch. ép. dans une tabula ansata : 18 × 62 cm. Lettres : 3 cm. Ligatures. Ponctuation. In situ. Πό﹙πλιος﹚ Αἴλιος Ἀριστάνορος υἱὸς | Σεργία Ἀριστάνωρ ἀνέθηκε. « P(ublius) Aelius Aristanor, fils d’Aristanor, de la (tribu) Sergia, a dédié (la colonne). » Date : IIe s. p. C., règne d’Hadrien ou peu après. 1582) P. 172-173 ; photo. En 2011, lors de fouilles dans le portique oriental. Colonne en marbre : dimensions non indiquées. Ch. ép. dans une tabula ansata : 18 × 80 cm. Lettres : 4 cm. In situ. Μ﹙άρκος﹚ Στατείλιος ┌Π┐ολλία Ἑρμογᾶς μετὰ | τῶν υἱῶν ἔδωκεν εἰς κειώνων ἀνάστασιν ﹙δηνάρια﹚ ͵β. L. 1 : ΛΟΛΛΙΑ lapis. « M(arcus) Statilius Hermogas, de la (tribu) Pollia, avec ses fils a donné 2000 deniers pour l’élévation des colonnes. » Date : IIe s. p. C.
1583 a-c) P. 173-174 ; photo. En 2011, lors de fouilles dans le portique oriental. Sept colonnes en marbre (sur dix) : dimensions non indiquées. Ch. ép. dans une tabula ansata : 9,5 × 68,5 cm. Quelques variations dans le texte selon la mise en page. Lettres : 3 cm. In situ. a) Colonne n° 13 (depuis le sud). L. 1-2 : dans la tabula ; l. 3-4 : au-dessous. Πό﹙πλιος﹚ Ἀλφῆνος Οὐᾶρος ∆ου|κηνιανὸς ἀνέθηκε ‖ τοὺς ἐξεῖς κείονας ιʹ. | Ὑπέσχε ﹙δηνάρια﹚ μύ﹙ρια﹚. « P(ublius) Alfenus Varus Ducenianus a dédié les dix colonnees suivantes. Il a promis 10 000 deniers. » b) Colonnes nos 6, 9, 11 (depuis le sud). Πό﹙πλιος﹚ Ἀλφῆνος Οὐᾶρος ∆ου|κηνιανὸς ἀνέθηκε. c) Colonnes nos 2, 4, 5 (depuis le sud). Πό﹙πλιος﹚ Ἀλφῆνος Οὐᾶρος | ∆ουκηνιανὸς ἀνέθηκε.
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[Le dédicant, P. Alfenus Varus Ducenianus, donateur de dix colonnes du portique oriental, est soit le grand-prêtre d’Asie Alfenus [V]arus, attesté vers 156 p. C., soit l’un de ses parents : voir AE, 2017, 1483.] Date : IIe s. p. C., probablement au milieu du siècle. 1584-1585) Hommages à Hadrien et son épouse Sabine. En 2008, lors des fouilles de la fontaine orientale de l’Antiquité tardive. Dépôt de la Mission de Laodicée. F. G , p. 175-176. 1584) P. 175 ; photo. Base en marbre blanc : 148 × 61 × 54 cm. Lettres : 4 cm. Hederae à la fin des l. 1 et 5. Αὐτοκράτορα Καί|σαρα Τραιανὸν Ἁ|δριανὸν Σεβασ|τὸν Ὀλύνπιον ἡ νεω|5κόρος Λαοδικέων | πόλις τὸν εὐεργέτην | καὶ σωτῆρα τοῦ κόσ|μου. « La cité néocore de Laodicée (honore) l’Empereur César Trajan Hadrien Auguste Olympien, bienfaiteur et sauveur de l’univers. » 1585) P. 175 ; photo. Base en marbre blanc : 55 × 90 × 55 cm. Lettres : 4 cm. Hedera à la fin de la l. 1. Αὐτοκράτορος Καίσα|ρος Σεβαστοῦ Ἁδριανοῦ | γυναῖκα Σαβῖναν Σεβασ|τήν. « (En l’honneur de) l’épouse de l’Empereur César Auguste Hadrien, Sabine Auguste. » Ces inscriptions font savoir que Laodicée a reçu d’Hadrien la néocorie ; elles datent très probablement de la visite d’Hadrien et Sabine. Date : 129 p. C. 1586-1588) Inscriptions votives. En 2011, lors de fouilles à l’ouest de l’aire du Temple A (le supposé Sebasteion). F. G , p. 176-178. 1586) P. 176 ; photo. Stèle en marbre : 51,5 × 31 × 19 cm. Lettres : 4 cm. Hederae au début et à la fin de la l. 1. Dépôt de la Mission de Laodicée. ∆ιὶ | Σωτῆρι | καὶ θεοῖς | Σεβαστοῖς. « À Zeus Sauveur et aux dieux Augustes. » Date : IIe s. p. C.
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1587) P. 177 ; photo. Autel en marbre avec moulure au sommet : 60 × 28 × 20 cm. Lettres : 2 cm. Dépôt de la Mission de Laodicée. [∆ιὶ Σω]τῆρι | [καὶ θε]οῖς | [Σεβασ]το|[ῖς Αὐ]τοκρά|5[τορσιν]. « À Zeus Sauveur et aux dieux Augustes Empereurs. » Date : IIe s. p. C. 1588) P. 177 ; photo. Dans la maison située à l’ouest du Temple A. Texte gravé sur le premier tambour, à partir de la base, d’une colonne : 106 × 45 (diam.) cm. Lettres : 4 à 4,5 cm. Sur place. Ἀγαθῆι Τύχηι. | ∆ιὶ | Κτησίωι | καὶ θεοῖς | Σεβαστοῖς. « À la Bonne Fortune. À Zeus Ktesios et aux dieux Augustes. » Date : Ier - IIe s. p. C. 1589) En 2017, dans les fouilles du Théâtre Ouest, près de la scenae frons. Base de pilastre en marbre, remployée dans l’Antiquité tardive, brisée en six gros fragments : 44 × 76 × 75 cm. Lettres : 2 à 3 cm. Écriture cursive, caractères lunaires. Le plan supérieur, recreusé, dessine une mensa en forme de fer à cheval, dont le rebord saillant présente à gauche le texte a.1, au devant le texte a.2, à droite le texte a.3. Le texte b est gravé sur la face frontale. Symboles chrétiens : sur le plan sup., au milieu, grande croix incisée, flanquée de deux petits agneaux. Hederae (texte a, l. 1 ; texte b, l. 1 et 4). Sur place. M. N , p. 181-186 ; photos plus ou moins lisibles. a.1) Πολλὰ τὰ ἔτη, κυρὰ Πραοίλα. « Νombreuses années, dame Praüla ! » L. 1 : κυρὰ Πραοῦλα γεῦε ou γεύε[ι] ou γεύσ[ι] Nocita. [La graphie Πραοίλα (lisible sur les photos) équivaut phonétiquement à Πραΰλα (b, l. 3). De même, Πραοίλιος, Πραοιλίου à Aphrodisias (SEG, 36, 970), Πραοίλλιος en Lydie (TAM, V, 3, 1884) sont des graphies de Πραΰλιος, nom dérivé de πραΰς, fréquent en Asie mineure. DF] a.2) Γεῦσ[ε], κύρι.
« Goûte, seigneur ! » [Phrase indépendante, non reconnue par l’a., qui joint à tort le premier mot au texte a.1 et le second au texte a.3. L. 1 : γεῦσ[ε], graphie de γεῦσαι (impératif aoriste moyen) ; κύρι forme tardive de κύριε. DF] a.3) Τὰ ἀλλότρια τρώγων μὴ φλυαρῖ.
« En mangeant ce qui n’est pas à lui, qu’il ne raconte pas de sottises ! » L. 1 : Κύρι τὰ ἀλλότρια τρωπῶν μὴ φλυαρῖ Nocita.
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[On lit bien sur la photo le participe τρώγων et non τρωπῶν (du verbe τροπόω selon l’a.). L. 1 : φλυαρῖ équivaut au subjonctif φλυαρῇ. DF] b) [Ἀγαθ]ῇ Τύχῃ. | Νικᾷ ἡ Τύχη τῆς μητροπόλ(εως). | Κύριε βοή[θει] τῇ δούλῃ σου Πραΰλᾳ. | Κὲ αὕτη ἡ χάρις |5 τῶν Βενέτων. | Κοκομυ δὸς νερόν, | ἡ χάρις μετ’ ἐσοῦ. « À la Bonne Fortune. Victoire pour la Fortune de la métropole ! Seigneur, aide ta servante Praüla ! elle aussi est la grâce des Bleus ! Kokomus, donne de l’eau, la grâce est avec toi ! » L. 2 : μητροπόλ[εως] Nocita. L. 4 : αὐτὴ Nocita. L. 6 : Κοκο μυ ou Κοκομυ δόσν ἔρον Nocita. [L. 6 : pour le nom masculin Κοκομυς, qui est très rare, l’a. signale Marek, Pontus-Bithynia Nord-Galatia, n° 43 ; elle n’a pas reconnu le mot νερόν ou νηρόν (forme vulgaire de νεαρόν), équivalent de ὕδωρ en grec tardif et moderne. L. 7 : pour le vulgarisme μετ’ ἐσοῦ (= μετὰ σοῦ), voir I.Ephesos, IV, 1357 : Θεὸν ἔχις μετ’ ἐσοῦ. DF] L’a. replace justement cette série d’acclamations ou d’apostrophes dans le milieu des factions du cirque et, dans le cas présent, du théâtre. Elle considère Praüla comme une matrone, « fan » de la faction bleue. [On peut se demander si Praüla et Kokomus, tous deux doués de « la grâce », ne sont pas plutôt des acteurs vedettes, mimes ou pantomimes. Des textes a.2, a.3 et b, qui évoquent des propos de table, il ressort que cette mensa, en dépit de son décor chrétien, était destinée à un usage profane. DF] 1590) En 2012, dans le fleuve Asopos (Gümüşçay), près de la nécropole Ouest. Bloc architectural en marbre, remployé comme autel funéraire : 118 × 64,5 × 56,5 cm. Lettres : 2 à 3 cm. Capitales cursives et onciales. Ligatures. Ponctuation. Texte gravé sur la face frontale, audessus d’une grande niche qui contient un relief figuré : un soldat, debout, nimbé, avec lance et uexillum (avec croix), tient les rênes d’un cheval et pose les pieds sur un long serpent à tête humaine. Symboles chrétiens : nimbe, croix. Dépôt de la Mission de Laodicée. C. Ş , A. F , p. 187-220 ; photo, dessin. Aur(elio) Mariniano n(umeri) leg(ionis) VII Kl(audiae) fec|[i]t et posit Aurelio (sic) Dinianus eques | [l]e[g(ionis)] VII Kl(audiae) qui commendabit morti e[t] | [a]ram fecit et posuit titulos{s} Aur(elio) |5 Marinan[o] qui {s}sekt(auit ?). L. 2 : posit pour posuit, Aurelio pour Aurelius. L. 3 : commendabit pour commendauit. L. 5 : MARINAN[-]QVISSEKT lapis. « Pour Aur(elius) Marinianus, du numerus de la legio VII Claudia, a fait et posé (l’autel) Aurelius Dinianus, cavalier de la legio VII Claudia, qui l’a confié à la mort, a fait faire l’autel et graver les inscriptions pour Aur(elius) Marinianus, qui l’a escorté. »
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Le cavalier Aurelius Dinianus s’est chargé de la sépulture d’Aur(elius) Marinianus, son écuyer. Sur la base de l’histoire de la legio VII Claudia, cantonnée à Viminacium (Mésie supérieure) sur le Danube, et des sources littéraires sur le règne de Constantin, les a. supposent qu’un numerus de cavaliers de la légion a participé aux campagnes de Constantin contre Licinius (ca 316-324 p. C.) et est arrivé à Laodicée après la bataille de Chrysopolis (324). Ils excluent que les symboles chrétiens soient une réélaboration postérieure, d’époque byzantine, inspirée de l’iconographie des saints militaires et suggèrent plutôt un lien direct avec la propagande chrétienne de Constantin. Date : IVe s. p. C., d’après l’écriture et l’onomastique, probablement vers 324-350 p. C., selon l’interprétation des a. 1591) Honaz (Colossae). Patrimoine épigraphique. A. H. C , dans The First Urban Churches, 5 (supra n° 1437), p. 5-19, revient sur l’apport de la documentation épigraphique à l’histoire de la cité (voir déjà AE, 2011, 1346) et, étant donné l’absence d’un corpus, rend service en dressant une liste numérotée des 31 inscriptions connues de Colosses et/ou de Colossiens, toutes datées de l’hégémonie romaine (Ire s. a. C. - VIe s. p. C.). Si on exclut les épitaphes d’Aurelii (nos 8-9, 13-14, 24, 31), sept méritent d’être signalées dans l’AE : n° 10 [= AE, 1899, 78] = IGR, IV, 869 : dédicace à Hadrien, probablement liée au passage de l’empereur en 129 p. C. [où, étant donné la disposition du texte dans le dessin du seul témoin (J. G. C. A , JHS, 18, 1898, p. 90, n° 25), on pourrait lire le nom du dédicant à la l. 6 comme [Φ]λ﹙άουιος﹚, plutôt que Λ﹙ούκιος﹚, Μακεδὼν χε[ι]λίαρχο[ς], même si cette lecture ébranle l’identification séduisante de ce tribun avec Ti. Claudius Secundinus L. Statius Macedo proposée par la PIR2, C, 1015, puis développée par H. G. P , Carrières procuratoriennes équestres, I, Paris, 1960, p. 262-264, n° 109] ; n°15 [= AE, 1940, 182] = MAMA, VI, 38 : dédicace en latin à Constance Chlore ; n° 19 = IGR, IV, 868 : dédicace à Trajan ; n° 20 = M. A. C , BCH, 11, 1887, p. 353, n° 10 : Γ. Κλ﹙αύδιος﹚ Μένανδρος Φλαουιανός, εὐεργέτης τῆς πόλεως ; n° 22 [= AE, 2007, 1384] : Μᾶρκος, Κολοσσηνῶν ἀρχερμηνεὺς καὶ ἐξηγητής, entendu par l’a. comme « chef d’un corps d’interprètes » ou « interprète supérieur » plutôt qu’« interprète d’oracles » (comme A. C , SEG, 57, 1382) ; n° 25 = MAMA, VI, 39 = I.Mus. Denizli, 59 : Μ. Λάρκιος Κρισπεῖνος père de Μ. Λάρκιος Παπίας ; n° 29 = AE, 2011, 1347 : restauration des thermes.
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1592) Geyre (Aphrodisias). La terminologie des éléments des tombes. P. D. D S , dans Aizanoi, IV : Özel Sayı. Anadolu’da Hellenistik ve Roma Dönemleri’nde Ölü Gömme Adetleri - The Burial Customs in Anatolia during the Hellenistic and Roman Periods, E. Ö , éd., Ankara, 2019, p. 250-267 ; photos, dessin. L’étude est consacrée à la la signification des termes désignant les diverses parties des tombes monumentales tels qu’ils sont utilisés dans les inscriptions funéraires de l’époque impériale dans les nécropoles d’Aphrodisias. Sur la base des tombes recensées dans l’Aphrodisias Regional Survey Site Database (https://deepblue.lib.umich.edu/ handle/2027.42/89592), l’a. examine les usages de σορός (« sarcophage »), de τόπος (« emplacement » de la tombe) et du terme alternatif πλάτας (« surface pavée »), de βωμός (« piédestal mouluré » au-dessous de sarcophages) et du terme propre à Aphrodisias εἰσώστη (« niche » souterraine de chambre voûtée). L’interprétation de ce dernier terme contraste avec celle de l’étude classique de J. K , Les monuments funéraires dans les inscriptions grecques de l’Asie Mineure, Varsovie, 1968, p. 104-107, qui comprend les εἰσῶσται comme des loculi dans une structure de surface. 1593) Aphrodisias. Le remploi d’inscriptions antiques dans l’église (ancien temple d’Aphrodite). A. M. S , JLA, 12, 1, 2019, p. 136-168, photos, dessins, s’intéresse aux destins variés d’inscriptions des époques antérieures sur pierres remployées dans le nouvel espace sacré lors de la transformation du temple d’Aphrodite en église cathédrale vers l’an 500 p. C. Elle remarque, par exemple, que, malgré le martelage important de l’inscription sur une architrave provenant du gymnase mais remployée dans l’atrium de l’église (I.Aphrodisias 2007, 1.174), le passage qui mentionne l’empereur Hadrien a été laissé bien lisible. Un linteau remployé sur l’une des entrées de la nef conserve la dédicace à Auguste par deux évergètes locaux sans martelage (I.Aphrodisias 2007, 1.102). En revanche, la dédicace d’un autre linteau réutilisé (celui de C. Iulius Zoilos ; I.Aphrodisias 2007, 1.7) a été plus complètement effacée en raison de la mention de la déesse Aphrodite. Dans la nef le visiteur pouvait encore lire in situ en haut sur les fûts des colonnes une série d’inscriptions de donateurs du Ier s. p. C. gravées dans des tabulae ansatae (I.Aphrodisias 2007, 1.4-1.8), dont l’une (1.6) est vraisemblablement, au vu de son écriture, une copie maladroite des deux autres (1.4 et 1.5 = MAMA, VIII, 437-438) nouvellement gravée après la transformation en église. En revanche, à l’extérieur une liste de donateurs ou d’anciens prêtres païens (encore inédite mais mentionnée au passage par J. M. R , dans Aphrodisias Papers 4, C. R , R. R. R. S éd., Portsmouth, RI, 2008, p. 39) fut cachée aux yeux du public chrétien d’abord par un revêtement, puis par un enduit de plâtre.
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1594) Aphrodisias. Fragments de l’Edictum de Pretiis. R. R. R. S , KST, 40, 3, 2019, p. 254, rapporte brièvement la découverte de trois morceaux de l’Edictum de Pretiis lors des fouilles d’Aphrodisias. Aucun texte intégral : 1, un grand fragment avec 15 lignes de la section 19 sur les vêtements et les textiles ; 3, un fragment avec des prix, et 2, l’angle sup. g. d’un panneau de marbre de la façade de la basilique avec une inscription de deux lignes : Item ex lino [grosso ad usus rusticorum uel familiaricorum]. 1595-1597) Bingeç et Yaykın (Plarasa, terr. d’Aphrodisias). Nouvelles éditions. W. B , EA, 52, 2019, p. 117-132, réédite des inscriptions qui ont été copiées dans deux villages Bingeç et Yaykın en 1890 par G. Doublet, G. Deschamps, puis par Kubitschek et Reichel en 1893. Aperçu des témoignages et de la bibliographie récente. 1595) = M C , Aphrodisias, n° 19. P. 121-122, n° 2 ; dessin. Estampages à Berlin et Vienne. G. D , G. D , BCH, 1890, p. 604-605, n° 2. [Ἔδοξεν τῇ β]ουλῇ καὶ τῷ δήμῳ [γνώμη ἀρ]χ[όντων] καὶ . ΑΙΝΩ[---]|ιωνος Οὐλπιανοῦ γραμματέως δήμου καὶ Ἀπολλωνίου τοῦ . [..]ΛΥ[.]|τη[...]ς καὶ Ποπλίου Αἰλίου Σεκούνδου τῶν ἐπὶ τῆς χώρας στρατηγῶν· | ἐπεὶ Μένιππος υἱὸς Μενίππου τοῦ Ζήνωνος τοῦ Καλλίου, γένους ὢν ἐνδό|5ξου, πατρός τε καὶ προγόνων ἐν ἀρχαῖς καὶ λειτουργίαις γεγονότων, ἔτι [θ]άλλω[ν] | καὶ ἀσκούμενος τὰ κάλλιστα ἐπιτηδεύματα, ὑπὸ τοῦ τὰ καλὰ καὶ σεμνὰ λ[υ]|μενομένου δαίμονος μεθέσταται το[ῦ βίου], π[ρο]σήκει δὲ δημοσίας παρηγορίας ἀ[ξι]|οῦσ[θ]αι τοὺς πειραθέντας γονεῖς [τῶν] οἰ[κεί]ων συνφ[ο]ρῶν εἰς τὸ ἐπικουφί|ζεσθαι αὐτοὺς διὰ τῆς δημοσίας [παρηγορ]ίας τῆς λύπης, δεδόχθαι τ[ῇ] |10 βουλῇ καὶ τῷ δήμῳ uac. « Il a plu au Conseil et au Peuple, sur proposition des archontes, de [.]aino[---] fils de [---]ion Ulpianus, secrétaire du peuple [---], d’Apollonios, fils de [---], et de Publius Aelius Secundus, stratèges du territoire. Attendu que Menippos fils de Menippos, fils de Zenon, fils de Kallias, de famille illustre, dont le père et les ancêtres ont été magistrats et liturges, qui dans la fleur d’âge se préparait aux plus belles occupations de la vie, a perdu la vie par la faute du démon qui fait périr les choses belles et sérieuses, et qu’il convient que les parents dignes d’être consolés par le peuple, lorsqu’ils sont endeuillés parmi leurs proches, soient soulagés de leur deuil par une consolation publique ; qu’il plaise au conseil et peuple. »
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Début d’un décret de consolation pour Menippos. Nouvelle édition sur la base des notices de Kubitschek et Reichel. Bref commentaire. Date : époque impériale. 1596) = M C , Aphrodisias, n° 86. P. 124-125, n° 4. G. D , G. D , BCH, 14, 1890, p. 607, n° 3. Fragment d’inscription honorifique pour le défunt […]άνιος Ἄτταλος Ἰουλιανός. Date : époque impériale 1597) = M C , Aphrodisias, n° 442. P 127-129, n° 7. W. R. P , JHS, 20, 1900, p. 76-77, n° V. Voir J. K , Les monuments funéraires dans les inscriptions grecques de l’Asie Mineure, Varsovie, 1968, p. 60, n° 105. Sarcophage destiné à Μᾶρκος Αὐρήλιος Ἄδραστος et aux membres de sa famille. Il est question d’une amende de 5000 deniers payable au fisc. Date : époque impériale 1598-1600) = OGIS, 762 = I.Kibyra, 1. Kibyra. Lors des fouilles autrichiennes. Fragments de deux copies du traité entre Kibyra et Rome (174 a. C.). L. M , Kibyra in hellenistischer Zeit - neue Staatsverträge und Ehreninschriften, Vienne, 2019 (Denkschriften, 516 ; ETAM, 29), p. 9-40, n° 1. Fragments de deux copies du traité. Exemplaire 1 (bilingue latingrec) sur la base d’une statue de Thea Rome. Exemplaire 2 sur l’ante d’un temple, qui complète I.Kibyra, 1. La version latine est incomplète mais peut être restituée sur la base de la version grecque. Un texte presque complet peut être reconstitué. Commentaire développé. Date : 174 a. C., d’après les consuls. 1598) P. 9-12 ; photos. Exemplaire 1, Col. 1 (texte latin). Fragment a) Orthostate en marbre, la face antérieure et le long côté gauche polis ; anathyrose sur la face sup. ; le long côté droit est grossièrement travaillé : 61 × 21 × 91 cm. Sur la face étroite, le bord g. d’une inscription latine de 24 l. ; 4 et 8 lettres sont conservées pour chaque ligne. Lettres : 1,5 à 2 cm. Fragment e) Plaque de base, au milieu à g. Bloc trapu en marbre, moulure (13 cm) en bas grossièrement travaillé : 28 à 29 × 82 × 58 à 60 cm. Sur la face visible, à g., une colonne de 7 l. d’une inscription latine. Lettres soignées avec apices fins : 2 cm ; distance de la colonne de droite (grecque) 12 cm.
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Fragment a : ------ | inter eo[s --- M. Valeriod M. f.] | C. Liuiod [M. f. cos. --poplo] | Cibura[tai --- | sempiter[na ---] |5 hostis a[duorsariosue ---] | agrum [--- comoinid] | consili[od dolod malod --- sub] | imperio[d ---] | eos fru[mentod ---] |10 nauibus [--- comoinid] | consili[od dolod malod --- hostis] | aduors[ariosue ---] | ┌q┐ua ips[i --- comoinid consiliod] | dolod ma[lod --- quo poplo] |15 Cibura[tai ---] | neiue a[rmis ---] | milite[s ---] | ┌d┐uelom ---] | tom popl[us Romanus ---] |20 eret quo[d ---] | licebet f[acere. ---] | aud ad[uorsum --- poplo] | Roman[o ---] | foderis [---]. L. 13 : qua : pierre OVA ; l. 18 duelom : pierre OVELOM.
Fragment e : [--- poplus] Ciburates comoinid | [consiliod ---] comoinid consiliod, | [--- liceto]d. Quod adideront id | [--- l]egibus exstod. Hasce | [leges --- scribun]tod et posnuntod Romai |30 [in Capitoliod --pop]lus Ciburates ad uac. | [--- decreue]ront. uac. 25
L’orthographe ressemble à celle du SC de Bacchanalibus (CIL, I2, 58). L’inscription a été gravée par un lapicide grec et n’est pas exempte de fautes (l. 18, 24, 28). P. 12 : reconstruction du texte latin, sur la base du grec et des nombreux parallèles mentionnés. ------ | inter eo[s et poplum Romanum --- M. Valeriod M. f.] | C. Liuiod [M. f. cos. Haec leges suntod poplo Romano ac poplo] | Cibura[tai. Ameicitia ac societas duona estod terrad maridque] | sempiter[na. Duelom ne estod. Poplus Ciburates] |5 hostis a[duorsariosue popli Romani per suum] | agrum [qua ipse imperat ne transire sinitod comoinid] | consili[od dolod malod, quo poplo Romano quibusue sub] | imperio[d eius erunt duelom facerent, neiue] | eos fru[mentod neiue armis neiue pequniad neiue] |10 nauibus [adiouantod neiue milites mittuntod comoinid] | consili[od dolod malod. Poplus Romanus hostis] | aduors[ariosue popli Ciburatai per suum agrum] | ┌q┐ua ips[e imperat comoinid consiliod] | dolod ma[lod ne transire sinitod, quo poplo] |15 Cibura[tai quibusue sub imperiod eius erunt duelom facerent, ] | neiue a[rmis neiue pequniad neiue nauibus adiouantod neiue] | milite[s mittuntod comoinid consiliod dolod malod. Sei quis] | ┌d┐uelom [prior faxit poplo Ciburatai aut aduorsum hasce leges faxit,] | tom popl[us Romanus poplo Ciburatai auxsiliatod, utei oportunom] |20 eret quo[d ex legibus iuribusque iurandis foideris poplo Romano] | licebet f[acere. Sei quis duelom prior faxit poplo Romano] | aud ad[uorsum hasce leges faxit, tom poplus Ciburates poplo] | Roman[o
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auxsiliatod, utei oportunom eret, quod ex legibus ] | foderis [poplo Ciburatai licebet facere. Sei quid ad hasce |25 leges poplus Romanus ac poplus] Ciburates comoinid | [consiliod adere eximereue uelint] comoinid consiliod, | [poplicod utriusque uoluntate liceto]d. Quod adideront id | [legibus inestod, quod eximeront id l]egibus exstod. Hasce | [leges in tabolam ahenam scribun]tod et posnuntod Romai |30 [in Capitoliod, posnetod Ciburai pop]lus Ciburates ad uac. | [basim Romai quam auream decreue]ront. uac. 1599) P. 13-14 ; photos. Exemplaire 1, Col. 2 (texte grec). b) Plaque de couverture, au milieu à dr. : bloc en marbre clair avec moulure sup. grossière (9 cm) sur la face d’exposition : 25 × 88 × 84 cm. Sur la face visible, deux colonnes (larg. : 44 à 38 cm) avec quatre lignes. Lettres : 2 à 2,2 cm ; interlignes : 3,8 cm, à peu près à moitié conservées ; distance entre les colonnes : 9 cm. Traces d’emplacement sur la face supérieure grossièrement polie. c) Plaque de couverture à dr. : bloc en marbre clair en h. de la face d’exposition moulure grossièrement travaillée (10-11 cm) : 24 × 86 × 93 cm. Sur la face visible, une colonne avec quatre lignes à moitié conservée à g. (Lettres : 2,2 cm ; interlignes : 3,8 cm). d) Orthostate en marbre veiné de rouge : 61 à 62 × 85,5 × 29 cm. Lettres : 2,2 cm ; interlignes : 3,8 cm. e) Embase, au milieu à g. Bloc trapu en marbre, moulure (13 cm) en bas grossièrement travaillé : 28 à 29 × 83 × 58 à 60 cm. Sur la face visible, à dr., une colonne avec quatre lignes d’inscription. Lettres : 2 à 2,2 cm ; interlignes : 3,8 cm ; distance de la colonne à gauche : 12 cm. f) Embase, au milieu à dr. Bloc en marbre clair ; moulure (13,5 cm) en bas, grossièrement travaillé : 28 × 85 × 71 cm. Sur la face visible, deux colonnes avec quatre ou deux lignes, chacune à moitié conservée ; distance entre les colonnes : 6 cm. Lettres avec apices fins ; Lieu de découverte : spolié en position renversée dans l’aile Nord de la zone de la porte de l’Antiquité tardive, au sud-est, en dessous de l’agora. Conservé dans la rocaille à l’est, en dessous de l’agora. Fragment b : [ἐπὶ στρατηγῶν ὑπάτω]ν Σπουρίου Ποστομίου Αὔλου | [υἱοῦ Κοίνκτου Μουκίου] Κοίνκτου υἱοῦ, κατὰ πόλιν | [δὲ στρατηγοῦ Μαάρκ]ου Φρουρίου Γαίου υἱοῦ, μηνὸς | [∆εκεμβρίου· ἐν δὲ Κιβύρ]αι ἔτους ἑπτὰ καὶ δεκ[ά]του, | Fragment d : ἱεροῦ Γορπιαίου· πρεσβευσά[ντων Μ]οαγετου Ιαγοου | τοῦ Οργλου καὶ Παπου Τροκον[δα το]ῦ Ολουσιος καὶ | Μοαγετου Ογωλλιος τοῦ Μ[οου κ]αὶ Τληπολέμου Μίκου | τοῦ Μοξισφου ἀνδρῶν
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καλῶν τε καὶ ἀγαθῶν καὶ ἀξίων τῆς ἑαυτῶν | πατρίδος ἀνενεώσαντο τὴν προγεγε[ν]ημένην πρὸς ἀλ|10λήλους φιλίαν τε καὶ συμμαχίαν ἐπὶ στρατηγῶν ὑπάτων | Μαάρκου Ὀαλερίου Μαάρκου υἱοῦ Γαίου Λειβίου Μαάρκου υἱοῦ· | καὶ ἔστωσαν αὗται αἱ συνθῆκαι τῶι τε δήμωι τῶν Ῥω|μαίων καὶ δήμωι τῶν Κιβυρατῶν· συμμαχία καὶ φιλία καλὴ | ἔστω κατὰ γῆν καὶ κατὰ θάλασσαν εἰς τὸν ἅπαντα χρό|15νον· πόλεμος δὲ μὴ ἔστω. ὁ δῆμος ὁ Κιβυρατῶν τοὺς πο|λεμίους καὶ ὑπεναντίους τοῦ δήμου τῶν Ῥωμαίων διὰ | τῆς ἰδίας χώρας καὶ ἧς ἂν αὐτὸς ἐπάρχηι μὴ διιέτω δημο|σίαι βουλῆι δόλωι πονηρῶι, ὥστε τῶι δήμωι τῶι Ῥωμαίων | καὶ τοῖς ὑπὸ Ῥωμαίους τασσο[μ]ένοις πόλεμον ἐπι|20φέρειν, μήτε αὐτοὺς σίτωι μ[ήτ]ε ὅπλοις μηδὲ χρήμασ[ιν] | μηδὲ ναυσὶν χορηγείτωσαν [μηδ]ὲ στρατιώτας ἀφιέτ[ω] | Fragments e-f : σαν δημοσίαι βουλῆι δ[όλωι πο]νηρῶι. ὁ δῆμος ὁ τῶν Ῥω|μαίων τοὺς πολεμίους καὶ ὑπεναντίους τοῦ δήμου | τοῦ Κιβυρατῶν διὰ τῆς ἰδίας χώρας καὶ ἧς ἂν αὐτοὶ ἐπάρ|25χωσιν μὴ διιέτωσαν δημ[οσ]ίαι βουλῇ δόλωι πονηρῶι, | Fragments b-c : ὥστε τῶι δήμωι τῶι Κιβυρατῶν καὶ τοῖς ὑπ’ αὐτὸν τασ|σομένοις πόλεμον ἐπιφέρειν, μήτε αὐτοὺς σίτωι μήτε ὅπλοις μήτε χρήμασ[ι]ν μήτε ναυσὶν χορηγείτω|σα[ν] μηδ[ὲ στρα]τιώτας ἀφιέτωσαν δημοσίαι βουλῆι |30 [δόλωι πονηρῶι--- | - ca 16 lignes (Fragments e-f) --- μὲν Ῥώμηι ἐν τῶι ἱερῶι] | τοῦ ∆ιὸς τοῦ Κα[πε]τωλ[ίου, ἐν δὲ Κιβύραι ἐπὶ τῆς] | βάσεως τῆς Ῥώμης, ἣ[ν ἐψηφίσατο χρυσῆν]. 1600) P. 14-15 ; photos. Exemplaire 2. Fragment a) Bloc calcaire oblong soigneusement poli en façade, et aux côtés longs échancrés à l’arrière de 1,5 ou 2 cm sur une longueur de 12 à 13 cm : 43 × 59 × 74 cm. Face inf. avec surface grossièrement travaillée et anathyrose (8-9 cm). Lettres gravées à vue : 1,8 à 2 cm ; barre transversale du Α brisée de manière très pointue. Dans le mur de l’Antiquité tardive ; maintenant dans le dépôt de la maison de fouilles. Fragment b) = OGIS, 762 = I.Kibyra, 1. Le bloc correspond exactement au fragment a en ce qui concerne les dimensions, la facture et les caractéristiques paléographiques. La pierre a disparu ; copie, estampage et dessin. Fragment a : ἐπὶ στρατηγῶν ὑπ[άτων Σπου]ρίου Ποστομ[ίο]υ Αὔλ|λου υἱοῦ Κοίνκτου Μ[ουκίου Κοί]νκτου υἱοῦ, κατὰ πόλιν | δὲ στρατηγοῦ Μαάρκου Φουρίου Γαίου υἱοῦ, μηνὸς ∆ε|κεμβρίου· ἐν δὲ Κιβύραι ἔτους ἑπτὰ καὶ δεκάτου, ἱεροῦ Γορ|5πιαίου· πρεσβευσάντων Μοαγετου
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Ιαγοου τοῦ Ορ|γλου καὶ Παπου Τροκονδα τοῦ Ολουσιος καὶ Μοαγετου | Ογωλιος τοῦ Μοου καὶ Τληπολέμου Μίκου τοῦ Μοξι|σφου ἀνδρῶν καλῶν τε καὶ ἀγαθῶν καὶ ἀξίων τῆς | ἑαυτῶν πατρίδος ἀνενεώσαντο τὴν προγεγενη|10μένην πρὸς ἀλήλους φιλίαν τε καὶ συμμαχίαν ἐπὶ | στρατηγῶν ὑπάτων Μαάρκου Ὀαλερίου Μαάρκου | υἱοῦ Γαίου Λειβίου Μαάρκου υἱοῦ· καὶ ἔστωσαν αὗται αἱ | συνθῆκαι τῶι τε δήμωι τῶν Ῥωμαίων καὶ δήμωι Κι|βυρατῶν· συμμαχία καὶ φιλία καλὴ ἔστω κατὰ γῆν |15 καὶ κατὰ θάλασσαν εἰς τὸν ἅ[παν]τα χρόνον· πόλε|μος δὲ μὴ ἔστω. ὁ [δῆμος ὁ Κιβυρατῶ]ν τοὺς πολεμί|ο[υς κ]αὶ ὑπεναντίους τ[οῦ δήμου τ]ῶν Ῥωμαίων διὰ | [τῆς ἰδ]ίας χώρας καὶ ἧ[ς ἂν αὐτὸς ἐπάρχηι μὴ δ]ιιέ[τω] | -----Fragment b : [--- ἐξῆι τῶι δή|μ]ωι τῶι [Ῥ]ωμα[ί]ω[ν] π[οι]εῖν. ἐὰν δέ τις πρότερος πόλε|μον ἐπιφέρηι τῶι δήμωι τῶι Ῥωμαίων ἢ τὰς συν|θήκας παραβῇ, τότε ὁ δῆμος ὁ τῶν Κιβυρατῶν τῶι |5 δήμωι τῶι Ῥωμαίων βοηθείτω κατὰ τὸ εὔκαιρον, ὃ | ἂν ἐκ τῶν συνθηκῶν καὶ ὅρκων ἐξῆι Κιβυρατῶν τῶι | δήμωι ποιεῖν. καὶ ἐάν τι πρὸς ταύτας τὰς συνθήκας | ὁ δῆμος ὁ Ῥωμαίων καὶ ὁ δῆμος ὁ Κιβυρατῶν κοινῆι | βουλῆι προσθεῖναι ἢ ἐξελεῖν βούλωνται, κοινῆι βουλῆι δη|10μοσίαι ἑκατέρων θελόντων ἐξέστω· ἃ δ[ὲ] | ἂν προστιθῶσιν ἐν ταῖς uac. συνθήκαις, ἐνέστ[ω] | ἐν ταῖς συνθήκαις· ἃ δὲ ἂν ἀφέλ[ω]σιν τῶν συνθ[η]|κῶν, ἐκτὸς ἔστω· ταύτας δὲ τὰς συνθήκας εἰς χ[άλ]|κωμα ἀναγραψάτωσαν καὶ ἀναθέτωσαν ἐμ μ[ὲν] |15 Ῥώμηι ἐν τῶι ἱερῶι τοῦ ∆ιὸς τοῦ Καπετωλίου, ἐν δὲ [Κιβύραι] | ἐπὶ τῆς βάσεως τῆς Ῥώμης, ἣν ἐψηφίσαντο χρυσ[ῆν]. « Sous les consuls Spurius Postumius, fils d’Aulus, et Quintus Mucius, fils de Quintus, sous le préteur urbain Marcus Furius, fils de Gaius, au mois de décembre, à Kibyra, la 17e année, au mois sacré de Gorpiaios. Quand Moagetes, fils de Iogoas, petit-fils d’Orglos, Papes, fils de Trokondas, petit-fils d’Olouses, Moagetes, fils d’Ogollis, petit-fils de Moas, Tlepolemos, fils de Mikos, petit-fils de Moxisphos, hommes nobles et bons, dignes de leur patrie, furent ambassadeurs, ils renouvelèrent l’amitié et l’alliance mutuelles préexistantes (qui avaient été conclues) sous les consuls Marcus Valerius, fils de Marcus, et Caius Liuius, fils de Marcus. Les conditions suivantes doivent être conclues entre le peuple romain et le peuple de Kibyra : il doit y avoir une alliance et une bonne amitié sur terre et sur mer pour toujours ; et il ne doit pas y avoir de guerre. Le peuple de Kibyra ne doit pas, par une décision publique de mauvaise foi, laisser passer les ennemis ou les adversaires du peuple romain sur son propre territoire ou celui qu’il contrôle, afin de faire la guerre aux Romains ou à leurs sujets, ni leur fournir (sc. aux ennemis de Rome) du grain, des armes, de l’argent ou des navires, ni envoyer des
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soldats par une décision publique de mauvaise foi. Le peuple romain ne doit pas, par une décision publique de mauvaise foi, laisser passer les ennemis ou les adversaires du peuple de Kibyra sur son propre territoire ou sur celui qu’il contrôle, ni leur fournir du grain, des armes ou des navires, ni envoyer des soldats par une décision publique de mauvaise foi. Si quelqu’un commence une guerre contre le peuple de Kibyra ou viole le traité, le peuple romain doit – si la situation le permet – aider le peuple de Kibyra, avec ce que le peuple de Rome peut faire sur la base des traités et des serments. Mais si quelqu’un commence une guerre contre le peuple de Rome ou viole le traité, le peuple de Kibyra doit – si la situation le permet – aider le peuple romain, avec ce que le peuple de Kibyra peut faire sur la base de traités et de serments. Et si le peuple romain ou le peuple de Kibyra veulent ajouter des conditions ou supprimer quelque chose, cela doit se faire par le biais d’une décision publique commune avec l’accord des deux parties. Mais ce qu’ils ajoutent aux conditions, doit être dans les conditions, et ce qu’ils veulent enlever des conditions, doit être en dehors des conditions. Ils doivent graver les conditions sur une plaque de bronze et l’installer à Rome dans le temple de Jupiter Capitolin, mais à Kibyra sur la base de la (statue de) Rome qu’ils ont décrété être en or. » L’exemplaire 1 a été gravé sur la base d’une statue dorée de Thea Rome (forme non déterminée) ; la base était large d’au moins 340 à 380 cm, haute de 111 cm et profonde d’au moins 220 cm ; traces de statue(s) sur le dessus. Le monument a dû exister jusque tard dans la période impériale. L’exemplaire 2 a été exposé sur l’ante d’un temple ou d’une stoa non identifié. Il correspond à la partie découverte par Heberdey au XIXe s. et publiée comme OGIS, 762 = I.Kibyra, 1 qui a depuis disparu. Les inscriptions permettent de reconstruire presque complètement le texte du traité qui a probablement été conclu dans le contexte de la deuxième guerre lycienne. Il prouve une activité diplomatique romaine dans cette région avant 167 a. C. plus importante que ce qui a été souvent supposé jusqu’ici. Le traité suit le formulaire standard avec un prescriptum daté par les consuls Sp. Postumius A. f. Albinus Paullulus et Q. Mucius Q. f. Scaeuola et le préteur urbain de l’année, M. Furius C. f., inconnu jusqu’à présent. Il est situé en décembre selon le calendrier romain, qui avait alors plusieurs mois de décalage. Le mois sacré de Gorpiaios tombait en été (juillet-août). L’ère locale remontait probablement à la date de l’indépendance de Kibyra vis-à-vis des Séleucides vers 190 a. C. Kibyra a pris l’initiative du traité en envoyant une délégation de quatre notables locaux à Rome pour « renouveler » l’amitié remontant aux consuls de 188 a. C., C. Liuius M. f. Salinator et M. Valerius
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M. f. Messala. Un culte de Thea Rome pourrait avoir été établi vers cette date. Après les synthekai (leges) du traité (ameicitia et societas duona et sempiterna), le texte stipule l’obligation de neutralité, avec interdiction explicite d’envoyer des soldats, interdiction de soutenir les ennemis et les adversaires (hostes aduersariiue). À cette époque, le sens du latin hostis évolue d’étranger à ennemi. Les changements éventuels devaient être acceptés par les deux parties. La formule συνθήκας παραβαίνω (Copie 2, l. b2-3), se réfère probablement à toute partie essayant de saper les termes du traité. Le document devait être publié à Rome et sur une plaque de bronze et à Kibyra sur la base d’une statue dorée de Thea Rome. Noter qu’en 88 a. C. Kibyra a choisi de se ranger aux côtés de Mithridate, ce qui lui a fait perdre son statut spécial et ses privilèges. 1601) Kısılca (Sebastopolis). Fragment de marbre rouge, encastré dans un mur : 59 × 22 cm. Lettres : 3,5 cm. A. F , Efeso, Ulpiano e il Senato (supra n° 1434), p. 230-232 ; photo. L. R , Études anatoliennes, Paris, 1937, p. 351 ; copie, photo. [---] τὸν | [λαμπρότατ]ον ὑπα|[τικὸν, ἐπαν]ορθω|[τὴν καὶ σωτ]ῆρα τῶν | [ἐθνῶν καὶ πάντα δί|[καια θείᾳ ? Σ]εβαστοῦ | [κυρίου ἡμῶν ? π]ρονοί|[ᾳ κατορθωσ?]άμενον, | [ἡ Σεβαστοπο]λει|[τῶν βουλή]. L. 4-9, restitutions Filippini. Le personnage honoré pourrait être Aurelius Appius Sabinus (PIR2, A, 1455), corrector Asiae vers 250-251 p. C. 1602 a-b) = AE, 1997, 1474 = I.Kibyra, 94. Uylupınar (terr. de Kibyra). Interprétation du martelage. A. M. S , AJA, 123, 4, 2019, p. 648-652, photos, signale, après l’examen visuel, les parties martelées du texte original que les éditions précédentes ne reconnaissaient pas suffisamment ; il propose une lecture nouvelle de ces parties de texte qui restaient lisibles lors du remploi du linteau dans l’un des murs latéraux d’un baptistère. a) Dédicace originale sur le linteau. Θεο〚ῖς〛 Μεγάλο〚ις συννάοις | [Ἔπ]ριο[ς] Ἀ〛γα〚θ〛εῖ〚ν〛ος. « Eprius Agathinus aux Grands Dieux qui partagent le temple. » b) Dédicace après remploi dans mur latéral du baptistère. Θεῷ 〚..〛 Μεγάλῳ 〚......... | ........〛 Γά〚.〛ει〚.〛ος. « Gaius (a consacré cet ouvrage) au Grand Dieu. » L. 1 : les omicrons du texte original ont été transformés en omégas par martelage partiel du fond des lettres. L’a. compare le destin de ce texte
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avec celui de la dédicace sur linteau qui l’accompagne (AE, 1997, 1473 = I.Kibyra, 93), et qui, remployée dans le mur latéral opposé du baptistère n’a pas été martelée en raison de son contenu plus ambigu : Κυρίῳ Ἄνω Θεῷ Ἔπριος | Ἀγαθεῖνος (« Eprius Agathinus au Seigneur d’en Haut Dieu »). Date : a) Ier - IIe s. p. C. (après 70) ; b) époque tardive [Ve e VI s. p. C. ?]. 1603) Gölhisar (Kibyra). Découvertes épigraphiques. O. A , E. A , Ş. K , dans Ş. Ö , KST, 40, 3, 2019, p. 468, donnent un aperçu des résultats de la campagne archéologique de 2017 au centre de la cité antique, et signalent notamment les trois découvertes suivantes : — trouvé dans l’agora, pierre (base de statue ?) portant un texte honorifique de huit lignes daté de l’époque impériale par la mention des Καισαρεῖς Κιβυρᾶται ; — lors de fouilles, en remploi dans la « terrasse II » de l’agora, inscription en l’honneur de l’empereur Claude et de sa mère (Antonia Minor) ; — lors de fouilles, en remploi dans la terrasse Sud de l’agora, inscription en l’honneur d’une fille du même empereur (Octavie, épouse de Néron ?). 1604-1606) Kibyra. Inscriptions inédites découvertes en fouille. E. A -G , Libri, 5, 2019, p. 335-340. 1604) P. 336-338, n° 1 ; photo. Portique Ouest de la rue à colonnades. Base de statue en marbre, posée à l’envers sous une colonne cylindrique : 32,5 × 59,5 à 74 × 53 à 68 cm. Lettres : 3 à 2,5 cm. ὁ δῆμος uac. ἐτείμησε | Φλαουίαν Τάταν, θυγατέρα | Κλαυδίου Νεάρχου, γυναῖκα | δὲ Φλαουίου Κρατέρου, |5 ἁγνὴν φίλανδρον ἡρωίδα. « Le Peuple a honoré Flauia Tata, fille de Claudius Nearchos, femme de Flauius Krateros, chaste héroïne, aimant son mari. » L. 4 : Flauius Krateros est déjà connu par I.Kibyra, 63, 69 et peut-être 40. L’a. note que cette nouvelle inscription peut confirmer la restitution du nom proposée par T. Corsten pour I.Kibyra 40, qui n’avait pas été acceptée par S. K -A , dans A. Vedat Çelgin’in 68. Doğum Günü Onuruna Makaleler, Istanbul, 2018, p. 510. Date : 2e moitié du IIe s. p. C.
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1605) P. 338-339, n° 3 ; photo. En 2009, lors des fouilles de l’Agora supérieure. Bloc de calcaire d’après l’a. [mais plutôt partie sup. moulurée d’une base de statue] : 44 × 70 × 29 cm. Lettres : 4 cm. Ligatures : ΗΚ, ΝΚ à la l. 1. [---] §στῳà ἡ Καισαρέων Κιβ[υρατῶν --- | ---]πολις ἀγορανομία[ς ---].
L. 1 : trois lettres martelées, soit en raison d’une abolitio nominis, soit en vue d’un remploi. Date : IIe s. p. C. 1606) P. 339, n° 4. En 2012, lors des fouilles de l’Agora supérieure. Partie sup. d’une base de statue moulurée [en calcaire, apparemment] : 48 × 27 × 43 cm. Lettres : 2 cm. Καισαρέων Κιβυρατῶν | ἡ βουλὴ καὶ ὁ δῆμος | ἐτείμησαν | -----« Le Conseil et le Peuple de Kibyra ont honoré [Untel]. » Date : IIe s. p. C. 1607-1610) Kibyra. Nouvelles épitaphes de la nécropole orientale. E. A -G , M. Ş , Libri, 5, 2019, p. 275-297. 1607) P. 282-283, n° 1b. In situ dans la zone de la nécropole Est, en un lieu dit temenos des Claudii où les membres de la famille étaient ensevelis. Sarcophage à guirlande en calcaire semi-élaboré : 161 × 235 × 77 cm. Lettres : 3,5 à 3 cm. Ligatures : ΝΕ, ΗΝ, ΜΝ. Κλ﹙αύδιος﹚ Νεικήτης Κλ﹙αυδίῳ﹚ uac. Ζωσίμῳ τῷ ἀδελφῷ τὴν σόρον uac. μνείας χάριν. « Claudius Neiketes (a fait) le sarcophage pour Claudius Zosimos son frère, en souvenir. » Ce même Neiketes est attesté dans une inscription métrique, mais sans le gentilice Claudius (p. 278-282, n° 1a). Soit l’inscription ci-dessus est postérieure à la première, soit, plus vraisemblablement, l’omission du gentilice Claudius s’explique par l’usage poétique. Date : fin du IIe s. p. C. 1608) P. 283-287, n° 2 ; photo. In situ dans la zone de la nécropole Est, en un lieu-dit temenos des Flauii. Sous le sol sur lequel le sarcophage est posé se trouve une chambre funéraire souterraine (appelée hypogée dans l’inscription) avec un dromos d’accès : 107 × 221 × 120 cm. Lettres : 4,5 à 2,5 cm. Ligatures : ΛΜΗ à la l. 4 ; ΗΒ, ΗΝ à la l. 6.
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Τιβέριος Κλαύδιος Πολύτειμος τὴν σόρον σὺν | τῷ ὑποκειμένῳ βωμίκῳ τῇ σόρῳ παντὶ ἑαυτῷ | ζῶν καὶ Νανᾷ Τ[ρ]ω[ί]λου τῇ γυναικὶ ζώσῃ κατεσκεύ|σεν· Μηδενὸς ἑτέρ[ου] ἔχοντος ἐξουσία[ν ἐν] |5 τῇ σορῷ ἄλλον τινὰ καταθέσται· ἐπεὶ ἀπο[δώ]|σει τῇ βουλῇ δηνάρια δισχείλια πεντακόσια· | τούτου ἀντίγραφον ἐτέθη εἰς τὰ ἀρχεῖα· uac. ἔτο[υς] uac. κρʹ uac. | Ἐν τούτῳ τῷ ὑπογείῳ οἴκῳ τέταπται Τύχη καὶ Κλαύδις | ∆ιογένης καὶ μόνοις ἐξέσται θάπτειν τοὺς κατὰ |10 ἰδιότητα Κλαυδίῳ Πολυτείμῳ. « Ti. Claudius Polytimus a fait construire ce sarcophage, avec un podium mouluré placé sous le sarcophage, pour lui-même de son vivant et pour sa femme, Nana fille de Troilus, encore vivante. Personne d’autre n’a le droit de mettre quelqu’un d’autre dans le sarcophage ; en ce cas il paiera 2 500 deniers au Conseil. Une copie de ce (texte) a été déposée aux archives ; en l’an 120. Dans la chambre souterraine sont ensevelis Tyche et Claudius Diogenes et seuls ceux qui sont parents proches de Claudius Polytimus sont autorisés à ensevelir. » L. 5 : καταθέσται pour καταθέσθαι. L. 8 : τέταπται pour τέθαπται. Date : 143-144 p. C. (120 de l’ère de Kibyra). 1609) = AE, 2004, 1466 = SEG, 55, 462. P. 287-289, n° 3 ; photo. Kibyra. Dans la zone de la nécropole Sud-Est, à Armutlu Mahallesi. Partie gauche d’un linteau, déjà publiée par T. Corsten : 23 × 71 cm × 34 cm. Lettres : 1,5 à 2 cm. Ligatures : ΝΚ, ΗΓ à la l. 2. Κλ﹙αύδιος﹚ Σαγάρις κατεσκεύασεν [--- ἑαυτῷ] | ζῶν καὶ τῇ γυναικὶ Στρατονείκῃ [καὶ --- τῷ τέ]|κνῳ, ἑτέρῳ δὲ μηδενί· ἐὰν δὲ βιά[σηταί τις ---]|κειν τινα, δώσει τοῖς πατρώναι[ς ---]. [Traduction française dans AE, 2004, 1466.] L. 1: [τὸ μνημεῖον ἑαυτῷ] ed. pr. Corsten ; [τὴν σορὸν ἑαυτῷ] AltenGüler. L. 3-4 : · ἐὰν δὲ βιά[σηταί τις εἰσενεν|κεῖν] Alten-Güler (ce qui est acceptable. DF). Date : IIe - IIIe s. p. C. 1610) = I.Kibyra, 155 (partie droite). P. 289-290, n° 4 ; photo. Lors des fouilles de la nécropole orientale. Bloc gauche de la plate-forme d’un sarcophage en marbre blanc : 52 × 115 × 54 à 75 cm. Lettres : 3,5 cm. Τιβέριος Κλαύδιος Φίλητος Κλαυδίᾳ Παυλείνῃ | τῇ Κλαυδίας Ἰουλίας θυγατρί, ἐκγόνῃ ἰδίᾳ | [μ]νήμης ἕνεκεν. « Ti. Claudius Philètos pour sa fille, Claudia Paulina, fille de Claudia Iulia, en souvenir. »
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L’inscription est maintenant complète. Date : IIe - IIIe s. p. C. 1611-1614) Kibyra. Inscriptions inédites. Ş. K , M. Ş , Libri, 5, 2019, p. 261-274. 1611) P. 264-266, n° 1 ; photo. Nécropole orientale. Sarcophage en calcaire avec podium : 73 × 230 × 120 cm. Lettres : 3 cm. Ligatures : ΜΝΗΜΗΣ, ΝΚ à la l. 3 ; ΜΗΝ à la l. 4. ἔτους ηιρʹ | Κλαύδις Μῆνις καὶ Φλαβία Σεκοῦνδα ο[ἱ γ]ονεῖ┌ς┐ | Φλαβίᾳ εβρίδι τῇ θuac.υγατρὶ μνήμης ἕνεκεν καὶ αὐτοῖς ζῶσι | καὶ Φλαμηνεί· ἕτερος ἀνύξι θήσει τῇ πόλει |5 ﹙δηνάρια﹚ δισχίλια. « En l’an 118, Claudius Menis et Flauia Secunda, ses parents, (ont fait cette tombe) pour leur fille Flauia Nebris en souvenir, pour eux-mêmes de leur vivant et pour Flauius Menis ; si un autre l’ouvre, il versera deux mille deniers à la cité. » L. 4 : selon les a., qui lisent Φλαμηνεί, Flaminius pourrait être le mari de Flauia Nebris. [Il faut plutôt lire Φλα﹙βίῳ﹚ Μήνει, suivi sûrement de ἕτερος ἀνύξι, la conjonction εἰ étant omise par haplographie. DF] Sur le couvercle du sarcophage l’inscription I.Kibyra, 154 donne les noms des parents de Flauia Secunda : [Φλάβιος Μῆ]νις [vraisemblablement nommé encore ici à la l. 4] et Κλαυδί[α] Παρσένιον. Date : 141-142 p. C., 118 de l’ère de Kibyra. 1612) P. 267-268, n° 2a ; photo. Nécropole orientale, au lieu-dit temenos des Flauii. Sarcophage en calcaire avec podium : 90 × 174 × 58 cm. Lettres : 5 cm. Hederae aux l. 1 (après le prénom), 2 (de part et d’autre du gentilice) et 5 (avant ζῶν). Τίτος Φλάουιος Τ[ί]|του Φλ﹙αουίου﹚ Ἐπαφροδείτου | υἱὸς Κ[υ]ρείνα Καπίτων | Κλαυδίᾳ Κουάρτῃ τῇ γυναικὶ |5 καὶ ἑαυτῷ ζῶν. « T. Flauius Quirina Capito, fils de T. Flauius Epaphroditus, pour sa femme Claudia Quarta et pour lui-même de son vivant. » Le père du défunt, T. Fl. Epaphrodeitos, est connu par I.Kibyra 176. D’après une inscription encore inédite, les a. signalent que ce Capito et son cousin ont contribué à la restauration du stade entre 198 et 211 p. C. Date : IIIe s. p. C. 1613) P. 268-269, n° 2b ; photo. Nécropole orientale, au lieu-dit temenos des Flauii. Sarcophage en calcaire avec podium : 215 × 240 ×
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125 cm. Inscription dans une grande tabula ansata sur le podium. Lettres : 5 à 4,5 cm. Ponctuation. Ligatures : ΗΚ, ΗΓ à la l. 2. Τ﹙ίτος﹚ Φλ﹙άουιος﹚ Καπίτων νεώτε[ρ]ος | Οὐιλίᾳ Σηκρήτῃ τῇ γλυκυτάτῃ | καὶ σεμνοτάτῃ γυναικὶ | καὶ ἑαυτῷ ζῶν. « T. Flauius Capito le Jeune pour Vilia Secreta, sa femme bien-aimée et très respectable, et pour lui-même de son vivant. » T. Fl. Capito est sans doute le fils du Capito de la notice précédente. Date : IIIe s. p. C. 1614) P. 270-271, n° 4 ; photo. Sarcophage en calcaire avec trou consécutif à un vol sur le petit côté : 73 × 201 × 64 cm [rectifié par l’AE]. Lettres : 2 cm. Ἔτ[ους --- Τ﹙ίτῳ﹚ ?] | Φλ[﹙αουίῳ﹚ ? --- κατὰ τὴν δι]α|θή[κην ? --ἑτ?]έρῳ | ΤΕΙΙ[--- τὴν σό]ρον [---]. Date : IIe s. p. C. 1615-1617) = I.Kibyra, 36. Kibyra. Nouveau fragment et nouveaux exemplaires de l’inscription honorifique de Quintus Veranius. L. M , dans Mnemes Kharin Filiz Dönmez-Öztürk Anısına Makaleler (supra n° 1419), p. 319-333. 1615) P. 320-321, n° 1 ; photo. Deux blocs en calcaire blanc veiné de rouge, soigneusement travaillés, encastrés dans l’aile Nord de la porte de l’Antiquité tardive au sud-est de l’agora. Fragment a : 87 × 63 × ? cm. Ch. ép. : 63 cm. Anathyrose sur la face inférieure ; orienté sud-sudouest. Fragment b : 108 × 62 × 63 cm. Anathyrose sur la face inférieure. Lettres : 3,5 à 4 cm ; orienté est-sud-est. In situ. Le texte du fragment b prend très exactement la suite de celui du fragment a. Fragment a : [Ὁ Κιβυρατῶν δῆ]|μος ἐτείμησεν | Κόιντον Οὐηρ[άνι]|ον πρεσβευτὴ[ν |5 Τ]ιβερίου Κλαυδ[ίου] | Καίσαρος Σεβασ|τοῦ Γερμανικο[ῦ] | ἀντιστράτηγο[ν] | ἐπιμεληθέντα |10 τῶν σεβαστῶν ἔρ|γων ἀναλόγως | ταῖς τοῦ πιστεύ|σαντος Τιβερίου | Κλαυδίου Καίσαρος |15 Σεβαστοῦ τοῦ κτίσ|του τῆς πόλεως ἐντ[ο]|λαῖς καὶ τῆς Σεβασ-| Fragment b : -τῆς Εἰρήνης καὶ τῆς τοῦ | πυροῦ ἐξ ἴσου παροχῆς |20 παρὰ τὸν ἀνανκαιό|τατον καιρὸν καὶ ἐν | πᾶσιν ἁγνὴν καὶ | πρέπουσαν τῶι Σε|βαστῶι πρόνοιαν |25 πεποιημένον. « Le Peuple de Kibyra a honoré Quintus Veranius, légat propréteur de Tiberius Claudius Caesar Augustus Germanicus, qui conformément aux instructions qui lui ont été données par Tiberius Claudius Caesar
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Augustus, fondateur de la cité, s’est occupé des travaux impériaux, de la Paix Auguste, de fournir le blé à un niveau égal en dépit d’un moment de grande nécessité et qui dans tous ces domaines a fait preuve d’une prévoyance intègre et digne de l’Auguste. » Fragment a : l. 1 : il n’y a pas assez de place pour la suggestion de Corsten [Σεβαστῆς Κιβύρας ὁ δῆ]μος, même si le nombre de lignes manquantes n’est pas clair. Il est douteux que la cité ait déjà utilisé le titre d’Augusta à cette époque. Variations mineures par rapport à l’édition d’I. Kibyra. 1616) P. 321-322, n° 2 ; photo. Deux blocs en calcaire blanc veiné de rouge, soigneusement travaillés, encastrés dans la zone Nord de la porte de l’Antiquité tardive au sud-est de l’agora. Fragment c : 83 × 61 × ? cm ; orienté sud-sud-ouest. Fragment d : 61 × 83 × 67 cm. Anathyrose sur la face supérieure. Lettres : 3 à 3,5 cm. Interlignes : 6 à 4,5/5 cm décroisant. In situ. Fragment c : [Ὁ Κιβυρατῶν | δῆμος ἐτείμη]|σεν Κόιντον Οὐη|ράνιον πρεσβευ|5τὴν Τιβερίου Κλαυ|δίου Κ[α]ίσαρος Σε|uac.βαστοῦ | Γερμανικοῦ ἀντι|στράτηγον |10 ἐπιμεληθέντα | τῶν σεβαστῶν ἔρ|γων ἀναλόγως ταῖς | τοῦ πισuac.τεύσαν|τος Τιβερίου Κλαυδί|15ου Καίσαρος Σεβασ|τοῦ τοῦ κτίστου τῆς | [π]όλεως ἐντολαῖς | Fragment d : καὶ τῆς Σεβαστῆς | Εἰρήνης καὶ τῆς τοῦ |20 πυροῦ ἐξ ἴσου παρο|χῆς παρὰ τὸν ἀνανκαιό|τατον καιρὸν καὶ ἐν | πᾶσιν ἁγνὴν καὶ πρέ|πουσαν τῶι Σεβαστῶι |25 πρόνοιαν πεποιημέ|uac.νον.
Les nos 1 et 2 sont probablement des monuments à piliers, le texte manquant aurait été inscrit sur une plaque de couverture. 1617) P. 322-323, n° 3 ; photo. Bloc mural en calcaire, tronqué vers le nord-ouest, provenant d’un temple du début de l’empire directement en face du sud-est de l’odéon : 110 × 75 × 60 cm. En raison de son emplacement, difficile à lire. Lettres : 5 cm. Interlignes : 7 à 9 cm. In situ. ------ | [--- Οὐηρά]νιον π[ρεσβευτὴν Τιβερίου | Κλαυδίου] Καίσαρος Σε[βαστοῦ | Γερμανι]κοῦ ἀντιστράτ[ηγον ἐπι|μεληθέντ]α τῶν σεβαστῶν ἔρ[γων --- |5 --- Τι]βερίου Κλαυδίου Καίσα[ρος --- | --- π]όλεως ἐντολαῖς [--- | --- τῆ]ς τοῦ πυροῦ ἐξ [--- | --- ἀνανκαιό]τατον καιρὸν καὶ ἐ[ν --- | --- τ]ῶι Σεβαστῶι πρόνο[ιαν πεποιημένον]. Q. Veranius fut nommé en 43 p. C. par Claude pour mettre fin aux troubles civils et organiser la nouvelle province de Lycie. Il fut envoyé en mission supplémentaire en Carie (partie de l’Asie) pour s’occuper de
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travaux de construction (peut-être d’un temple dédié à Tibère et Livie), et de la dédicace d’une statue de Pax Augusta, qui jouait un rôle important dans la représentation du pouvoir impérial sous Claude. Ses efforts en faveur de l’approvisionnement en blé peuvent avoir impliqué la vente forcée du blé stocké par de riches propriétaires terriens, sur ordre de Claude. Les inscriptions honorifiques pour Q. Veranius Philagros élevées dans le théâtre pourraient être liées à cet événement (voir I.Kibyra, 41). Date : 43/44-47/48 p. C. 1618-1619) Iasos. Inscriptions. A. F , dans Forme del sacro. Scritti in memoria di Doro Levi, F. B éd., Athènes, 2019 (ASAA, Suppl., 5), p. 185-194, étudie quelques inscriptions tardives trouvées lors des fouilles italiennes. 1618) = I.Iasos, 420-421. P. 185-188, n° 1 ; photos. Lors des fouilles de 1960-1961 dans la basilique au pied de l’acropole. Deux fragments architecturaux (corniches) en marbre gris, courbes en façade, appartenant au même élément. Milas, Musée. Inv. nos 26 et 225. 1.A : Inv. n° 26 (= I.Iasos, 420) : 15 × 29 × 20,5 cm. À la base, un renfoncement de 5 cm, d’environ 15 cm de profondeur. L’inscription devait se trouver sur deux autres éléments contigus, aujourd’hui perdus ; le fragment conservé est le morceau central. Lettres : dimensions non indiquées ; lettres lunaires ; lettres petites (omicron, epsilon) ; alpha cursif. 1.B : Inv. n° 225 (= I.Iasos, 421) : 13,5 × 45,4 × 19 cm. Deux blocs jointifs. L’inscription a dû commencer sur un autre bloc à gauche, aujourd’hui perdu. Lettres : 2 à 3,5 cm ; lettres lunaires ; lettres cursives Α, Λ, Υ ; croix latines au début et à la fin de la l. 2. 1.A. l. 1 : [ἔτους -ʹ βασιλίας Ἰουστινιανοῦ ?] Κέσαρος κὲ ἐπὶ τοῦ ὁσιωτάτ[ου ἐπισκόπου ἡμῶν ---]. 1.A. l. 2 : [Μνήσθητι Κύριε τῨν δούλον σου τῨ]ν καλιελγησάντον κὲ [συνελθόντον ? uel καρποφορησάνον ? ἐν τῇ ἁγίᾳ σου ἐκκλησίᾳ uel ἐν τῨ ἁγίῨ ναῨ τούτο]. A. l. 2 : τῨν δούλον = τῶν δούλων ; [τῨ]ν καλιελγησάντον κὲ [συνελθόντον ?] = τῶν καλιεργησάντων κὲ συνελθόντων ; τῨ ἁγίῨ ναῨ τούτο = τῷ ἁγίῳ ναῷ τούτῳ. 1.B. l. 1-2 : [Μνήσθητι Κύριε τῨν δ]ούλον σου τῨν συνελθόντον κὲ καλιελγησάντον | [ἐν τῇ ἁγίᾳ σου ἐκλησίᾳ ---. -]οις uel [ἐν τοῖς ἁγίοις ναοῖς τούτ]οις ὥτι ἅγιος ἶ εἰς τοὺς ἐῨνας, ἀμήν.
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B. l. 1 : τῨν δούλον = τῶν δούλων ; τῨν συνελθόντον κὲ καλιελγησάντον = τῶν συνελθόντων κὲ καλιεργησάντων. B. l. 2 : ὥτι = ὅτι ; ἶ = εἰ ; ἐῨνας = ἐῶνας. A) « [La énième année du règne de Justinien ?] César et sous notre très saint [évêque ---]. [Souviens-toi, Seigneur, de tes] serviteurs qui ont embelli (l’édifice) et [se sont rassemblés (?) ou ont fait des dons (?) dans ta sainte église ou dans ce saint temple]. » B) « [Souviens-toi, Seigneur, de tes] serviteurs qui se sont rassemblés et ont fait des embellissements [dans ta sainte église (ou bien : dans ces saints temples)], car tu es saint pour l’éternité, amen. » L’a. réédite deux inscriptions distinctes mais très semblables, sur des fragments architecturaux portant la mention d’un empereur, d’un évêque et une invocation chrétienne. Elles ont dû faire partie d’un même élément. Les échanges entre voyelles courtes et longues (ο pour ω et vice versa), entre voyelles simples et diphtongues (ε au lieu de αι, ι au lieu de ει), et entre consonnes liquides (λ au lieu de ρ, avant γ), sont les signes des transformations phonétiques de l’Antiquité tardive. Discussion de l’usage du titre de César (probablement Justinien ou un de ses successeurs), de l’invocation et des variantes. Les serviteurs étaient les donateurs et les contributeurs, ou les ouvriers du chantier. Date : VIe s. p. C. (règne de Justinien, 527-565 p. C.), d’après le contexte archéologique et l’écriture. 1619) = I.Iasos, 423. P. 189-190, n° 2 ; photo. Réédition partielle. En 1962-1964, lors des fouilles dans la basilique de l’acropole, nef droite (occidentale). Partie gauche d’une mosaïque de pavement près de l’entrée. Les bords extérieurs sont conservés, mais la partie centrale est en grande partie perdue. Lettres noires sur fond blanc. Aucune dimension indiquée. Lettres lunaires et écrasées (l. 5-6). In situ. Ἀρτεμίσι|ος πρεσβύ﹙τερο﹚ς | κὲ ἡ [αἰδ﹙εσιμωτάτη﹚] Χλο|ρ[ίς … ἡ] εὐ|σ[εβὴς γυνὴ] αὐτοῦ. « Artémisios prêtre et la [très vénérable] Chloris, [---] sa pieuse femme [---] ont fait ? » [L. 2 : d’après la photo, le bèta est suivi non d’un upsilon mais d’un signe d’abréviation en forme de S, puis d’une lettre ronde, sigma ou omicron. Il faut probablement lire πρεσβ﹙ύτερος﹚ ὁ | κὲ, formule qui pourrait introduire un surnom ou un nom de métier exercé par le prêtre. DF] La partie inférieure de l’inscription (l. 6-9) est trop fragmentaire pour être restituée. Date : VIe s. p. C., d’après le contexte archéologique et l’écriture.
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1620-1622) Bodrum (Halikarnassos). Fragments de l’Edictum de pretiis. Les références à *I.Halik. sont provisoires. Tous les fragments sont à Bodrum au Musée d’archéologie sous-marine. J. I , ZPE, 209, 2019, p. 185-189, publie deux nouveaux fragments, en republie un autre et signale la découverte d’un quatrième. La numérotation des lignes suit l’édition de M. G , Edictum Diocletiani et Collegarum de pretiis rerum venalium in integrum fere restitutum a Latinis Graecisque fragmentis, Gênes, 1974. Date : après 301 p. C. (Dioclétien). 1620) = *I.Halik., 338. P. 185-190, n° 1 ; photo. Lors des fouilles danoises du Mausolée dans l’angle Sud-Est de la terrasse, signalé par P. P [= AE, 2009, 1454]. Fragment d’une dalle en marbre blanc, brisée de tous côtés, surfaces avant et arrière conservées : 24 × 16 × 13 à 13,2 cm. Le texte est aligné à g., la partie dr. est manquante. Lettres : 0,9 à 1,5 cm. Le lapicide utilise Y pour upsilon dans les mots dérivés du grec, mais V dans les mots latins. Forme similaire aux autres fragments trouvés à Bodrum. 17 [m]astich[ae albae Chiae p(ondo) unum (denaria) centum septuaginta quinque] | mastich[ae nigrae p(ondo) unum (denar-) uiginti quattuor] | apsinthi in [herua Pontici p(ondo) unum (denar-) ---] |20 meliloti [p(ondo) unum (denar-) ---] | stypteri[ae scissae p(ondo) unum (denar-) ---] | stypter[iae rotundae p(ondo) unum (denariis) trecentis] | stypte[riae meliaces p(ondo) unum (denar-) ---] | arsen[ici --- p(ondo) unum (denar-) ---] |25 arsenic[i --- p(ondo) unum (denar-) --- | asphal[ti p(ondo) unum (denarii) uiginti ?] | misyos [p(ondo) unum (denar-) ---] | calbane[--- p(ondo) unum (denar-) ---] | calbane[--- p(ondo) unum (denar-) ---] |30 opopan[acis p(ondo) unum (denar-) ---] | haloes e[--p(ondo) unum (denar-) ---] | halo[es --- p(ondo) unum (denar-) ---] | -----Fragment du chapitre De Pigmentis : sept produits n’ont pas été conservés dans les autres éditions : l. 19 : absinthium, l. 24 arsenicum, l. 26 asphaltum ou asphalatum, l. 27 misyos (pyrite de cuivre), l. 28-29 calbane ou calbaneum (galbanum est un extrait de férule), l. 30 opopanax (suc de la plante nommée panax) et l. 31-32 : deux types d’aloès (?). 1621) = *I.Halik., 442. P. 191-192, n° 2 ; photo. Müskebi, ville côtière près de Bodrum. Identifié dans le dépôt du Musée en 2012. Fragment d’une stèle en marbre, brisé de tous côtés : 33 × 17 × 13,3 cm. Le texte est divisé en deux par un espace entre les parties sup. et inf. Lettres, partie sup. : B, 1,5 cm, N, 0,9 cm et P, 1,4 cm ; partie inf. : T, 1,1 cm, et E, 1,4 cm. Forme similaire aux autres fragments trouvés à Bodrum. ------ |130 [Formae tertiae] uac. [Scythopolitanorum telam unam (denariis) d]uobus milibus q[uingentis] | [Tarsicorum telam unam
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(denariis) duobus mil]ibus ducentis quinq[uaginta | Bubliorum telam unam (denariis) duobu]s milibus | [Ladicenorum telam unam (denariis) mille se]ptingentis quinq[uaginta. | Tarsicoalexandrinorum telam un]am (denariis) mille duce[ntis | quin]quaginta |135 [item lini quod a forma tertia s(upra) sc]ripta inferius [habetur carracallarum formae primae telam unam (denaria) mille] uac. | [ formae secundae telam unam (denariis) sep]tingentis [quinquaginta | formae tertiae telam unam (denariis) sesc]entis | -----Fragment du chapitre De Linis. Brèves remarques sur les types de textiles. 1622) P. 192-194, n° 3 ; photo. Lettres : E et T, 1 à 1,5 cm, Forme similaire aux autres fragments trouvés à Bodrum. Estampage maintenant dans la Collection Robert à l’IAS, Princeton. G. C , C. D , BCH, 14, 1890, p. 108-111, n° 10. ------ |3 [---rum clauantium hy]pob[lattae | uncias sex telam unam (denariis) uiginti] tribus [milibus | --- clauantium] oxytyriae [uncias sex | telam unam (denariis) -ed]ecim milib[us |5 --- clauantium oxyt]yriae | [uncias sex telam unam (denariis) -]cim mil[ibus | --- ]blis u[--- | --- telam unam] (denariis) decem [milibus | --- ]rum ut supra | [---] (denariis) decem [milibus | --- a]sema militar[is --- | ---] una (denariis) duobus [milibus quingentis | --- ? asem]a militaris cu[--- | ---] una (denariis) mille duce[ntis quinquaginta |10 --- ? militar]is isginosemae [--- | ---]aris una (denar-) mi[lle | ---] blattosemarum [uirilium ? | claua]ntium uncias se[x | telam unam (denariis) triginta quat]tuor milibus | [dalmaticarum hy]poblatta[--- | --- clauantium uncias | sex telam unam (denariis) uiginti tribus milibus] | -----Suppléments sur la base des éditions de Lauffer et Giacchero. Fragment du chapitre De Linis qui énumère différentes qualités de lin à rayures pourpres. Confirmation des corrections de l’édition de Cousin et Diehl par Lauffer et Giacchero. 1623) Tekir (Knidos). Corpus de Cnide II. W. B , Die Inschriften von Knidos II, Bonn, 2019 (IK, 42). Le volume II du corpus des inscriptions de Cnide (voir I.Knidos, I = IK 41) contient les sources, y compris les notices prosopographiques, les addenda et corrigenda, et les nouvelles découvertes depuis 1992 (aucun inédit), classés par ordre géographique. Concordances et indices, notamment des empereurs romains, de leurs familles et des fonctionnaires romains. Nous donnons une concordance : n° 2 = SEG, 44, 903 ; n° 11 = SEG, 63, 901 ;
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n° 13 = SEG, 58, 1219 ; n° 37 = AE, 2017, 1517 ; n° 39 = AE, 2017, 1518 ; nos 41-44 = AE, 2017, 1519-1522. 1624) = I.Knidos, 34. Cnide (Knidos). Intervention d’Auguste. K. J. R , EA, 52, 2019, p. 112-113, propose une nouvelle interprétation de l’intervention d’Auguste à Cnide dans un conflit entre des citoyens privés conduisant à la mort de l’un d’entre eux. Selon lui, le conflit tournait autour d’une tentative de saisie privée sur la base d’une revendication légale. Auguste a fait examiner l’affaire et a jugé que le meurtre était accidentel, et il a ordonné aux Cnidiens d’annuler la condamnation. L’intervention d’Auguste peut refléter le malaise croissant des Romains face aux saisies privées. 1625) = AE, 2014, 46. Rhodes (Rhodos). Sommaire de la Lex Rhodia de Iactu (Digeste, 14, 2, 1). D. L , IAH, 10, 2018, p. 161-167, revient sur ce texte, publié en 1995 et discuté récemment par N. B , dans Öffentlichkeit-MonumentText. XIV Congressus Internationalis Epigraphiae Graecae et Latinae, 27.-31. Augusti MMXII. Akten, W. E , P. F , M. D , K. H , M. H , M. G. S éd., Berlin, 2014 (Auctarium Series Nova, Vol. 4). L’a. soutient que le texte a été gravé pendant l’occupation italienne de Rhodes. Le texte Digeste, 14, 2, 1 est transformé en une disposition légale.
GALATIE Études et inscriptions site par site 1626) Vezirköprü (Neoclaudiopolis-Andrapa). Malédictions et amendes dans les épitaphes. V. S , E. O , EA, 52, 2019, p. 143-166, photos, publient quatre épitaphes inédites découvertes lors de prospections sur le territoire de Neoclaudiopolis par E. Olshausen et G. Kahl en 1988 et 1989 et analysent leur contenu en les comparant à d’autres textes déjà connus (Studia Pontica, III, 30, 59, et 62 ; tableau récapitulatif, p. 153). Tous les nouveaux textes, qui commémorent des individus de statut vraisemblablement pérégrin et pourraient être datés des IIe ou IIIe s. p. C., prescrivent une amende payable au fisc impérial (τὸ ﹙ἱερώτατον﹚ ταμεῖον) en deniers (de 1500, n° 1 ; de 4500, n° 2 ; de 2500, nos 3-4) et ajoutent une malédiction envers ceux qui contreviendraient aux stipulations concernant une sépulture ultérieure. Trois individus ont une onomastique latine : la mère défunte du n° 1 Πουλχρῖνα, génitif Πουλχρίνης (nom nouveau) ; le dédicant Σαταρνεῖλος (sic) et sa femme défunte ∆ομε ou ∆ομε du n° 4. 1627) Viranşehir (Caesarea-Hadrianopolis). Pavements de mosaïque. S. P , E. L , Hadrianopolis IV : Early Byzantine Mosaics and Frescoes from Northwestern Central Turkey, Oxford, 2019 (British Archaeological Reports. International series, 2928) donnent la publication définitive des éléments iconographiques des bâtiments civils et ecclésiastiques découverts lors des campagnes archéologiques des années 2005-2008, y compris les inscriptions déjà publiées des donateurs de mosaïques de l’église A (p. 80 ; photo : Marina ἡ λαμπροτάτη = AE, 2013, 1593 = I.Hadrianopolis Paphl., 10) et de l’église B (p. 168 ; photo : Himerius scholarius avec Valentina ἡ κοσμιωτάτη καὶ σεμνοπρεπεστάτη = AE, 2010, 1618 = I.Hadrianopolis Paphl., 9), toutes les deux datées du VIe s. p. C.
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1628) Mihalıççık (Praedia Considiana et Planciana). Inscriptions au musée d’Eskişehir. N. E. A Ş , H. U , Gephyra, 18, 2019, p. 137-191, photos, comprennent dans leur publication de textes de la collection du musée (voir supra nos 1558-1566) sept épitaphes d’époque impériale provenant du canton de Mihalıççık ou dites apportées généralement du nord-ouest de la Galatie. Parmi elles, quatre épitaphes mentionnent des noms uniques d’inspiration latine dans des familles pérégrines : n° 17 (Karacaören), de Τερτία, femme de Μένανδρος et mère de quatre fils Λούκιος, Μᾶρκος, Γάιος et Τίτος et de la fille Ακκα ; n° 25 (Gökceayva), de Γάιος, père d’Ἀντώνιος et de Πονπεῖος ; n° 30 (Galatie NO), d’Ἀρίβαζος, frère d’Ἀντώνιος, de Πετρώνιος et de Λαλα et fils de Νῦσα ; et n° 31 (Yukarı İğdeağacı), de Νουνας, fils de Μάγνα. 1629-1630) Praedia Considiana et Planciana. Les sanctuaires de Zeus Sarnendènos et Zeus Akreinènos. H. G , AS, 69, 2019, p. 155-174, photos, publie deux groupes de monuments concernant des cultes de Zeus locaux, trois relatifs à Zeus de Sarnenda (nos 1-3) et cinq consacrés à Zeus d’Akreina (nos 4-8), tous trouvés lors de prospections épigraphiques menées en 2015 dans le canton de Mihalıççık. Sont reproduits ci-dessous les deux textes qui concernent des individus d’onomastique romaine. 1629) Kızıltepe, Gürleyik (Sarnenda). P. 158-159, n° 2 ; photo. Sur le site antique situé au sommet de la colline dite « Kızıltepe », en surface. Fragment d’un monument en marbre blanc, mouluré en h., brisé de tous les autres côtés : 38 × 75 × ? cm. Partie inf. de la face principale, portant les l. 4-5 du texte, en creux. Lettres un peu irrégulières : 3 cm. Epsilon et sigma lunaires, oméga cursif. [∆ιὶ Σαρν]ενδηνῷ εὐχὴν Ἀλέξανδρος | [ἱερεὺς καὶ] ∆αδα γυνὴ ἱέρισσα καὶ Α[π|πας υἱὸς ?] ταῦτα ἀγάλματα [ἀνέ|στησαν ἐκ] τῶν ἰδίων· Αὐρ﹙ηλίου﹚ Ἀ+[... |5 ... Σαρν]ενδηνοῦ ἐπιΟΙΠΙ[ ....] | -----« À Zeus Sarnendènos, en ex-voto, Alexandros, prêtre, sa femme Dada, prêtresse, et Appas son fils (?) ont fait élever ces images à leurs frais ; Aurelius A[---] de Sarnenda ayant été responsable (?) [---]. » Le prêtre dédicant est vraisemblablement identique à l’homonyme qui a fait construire le temple du sanctuaire avec son père selon la dédicace trouvée encastrée dans le sous-sol de la mosquée dite « İmamlar » au village de Gürleyik pendant les mêmes prospections (n° 1, l-3 : [--Σ]ωκράτου ἱερε[ὺς --- | καὶ Ἀλ]έξανδρος υ[ἱὸς αὐτοῦ | ἐποίησα]ν τὸν
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ναόν ...). Les deux inscriptions sont gravées sur des pierres de forme similaire, provenant peut-être de l’enceinte (temenos) du sanctuaire. Date : IIe - IIIe s. (peut-être après 212) p. C., d’après l’écriture (et l’onomastique). 1630) Kozlu (Praedia Planciana). P. 162-163, n° 7 ; photos. Encastré dans le mur d’une maison privée. Bloc de pierre de nature indéterminée couvert de chaux : 45 × 38 × ? cm. Lettres régulières : 4 cm. Epsilon et sigma lunaires, oméga cursif. Κό﹙ιντος﹚ [Μ]ού|κιος Φαβια|νὸς Γαλατι|κὸς ∆ιὶ Ἀκρ[ε]|5ινηνῷ εὐχή[ν]. « Q. Mucius Fabianus Galaticus (a accompli son) vœu à Zeus Akreinènos. » Il s’agit probablement d’un autel votif. Selon l’a., dans cette région de grands domaines, Fabianus pourrait avoir été un régisseur (uilicus). L. 3-4 : noter l’épithète ou l’agnomen ethnique utilisé ici aux confins des provinces d’Asie et de Galatie. L. 4-5 : cet autel a été apporté du sanctuaire de Zeus d’Akreina, que l’a. propose de localiser, d’après ses prospections archéologiques, à Öreniçi, ca 750 m au sud-ouest du village de Kozlu. Date : milieu du IIe - milieu du IIIe s. p. C., d’après l’écriture. 1631) Ancyre. Deuxième partie du corpus des inscriptions grecques et latines d’Ancyre (I.Ancyra, II). S. M , D. H. F , The Greek and Latin Inscriptions of Ankara (Ancyra), Vol. II. Late Roman, Byzantine and Other Texts, Munich, 2019 (Vestigia, 72). Après un premier volume qui recueille les textes de l’époque impériale (AE, 2012, 1578), les a. (dont le second est décédé en 2017) complètent le corpus des inscriptions d’Ancyre par ce volume qui comprend plus de 230 inscriptions datant du milieu du IIIe siècle p. C. à l’époque byzantine moyenne (IXe - XIe s.) ; la majorité d’entre elles sont inédites. Les a. introduisent le recueil de textes par une série d’essais sur divers aspects de l’histoire politique, sociale et ecclésiastique de la cité. Sur la base de leur importante étude des textes de la muraille (nos 315 bis - 328), ils présentent une chronologie révisée des phases de sa construction, en datant la grande enceinte autour de la cité antique de 267 p. C. et sa démolition en 859 p. C. lors de la construction de la citadelle sup. (« İç Kale ») (plutôt que vers le milieu du VIIe siècle) et proposent une date un peu postérieure pour la construction de la citadelle inf. (« Dış Kale »). L’édition des textes, presque tous accompagnés de bonnes photos, est organisée en deux chapitres principaux : les textes provenant d’Ancyre de l’époque tardive et byzantine (nos 315 bis - 504), y compris trois longues compilations d’exemples scriptuaires gravés
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au VIe siècle exhortant les fidèles à la vie charitable et vertueuse (nos 347-349, non recensés ici) ; et les additions au premier volume datées des IIe et IIIe siècles p. C. (nos 505-545). Viennent ensuite un catalogue de témoignages épigraphiques d’habitants originaires d’Ancyre et d’autres Galates à Athènes, un catalogue des inscriptions grecques et latines qui mentionnent des gens originaires d’Ancyre attestés dans d’autres régions, et un chapitre consacré aux corrections de textes publiés dans le premier volume, la plupart tirées des observations de W. Eck [déjà indiquées dans AE, 2012, 1578]. Le volume se clôt par plusieurs indices utiles, des concordances aux éditions antérieures et une liste d’environ 140 inédits. Un grand nombre de textes chrétiens sont déjà enregistrés dans le recueil numérisé des Inscriptiones Christianae Graecae (ICG) [voir AE, 2018, 2]. Ci-dessous la liste des textes relatifs aux institutions romaines ou ecclésiastiques publiés antérieurement : n° 316 = CIG, 4053 = Bosch, Ankara, 290 (ὁ λαμπρ. ἡγεμών dont le nom est martelé) ; nos 318 = CIG, 4051, et 319 = Bosch, Ankara, 292-293 (Aur. Dionysius Argaeinus ὁ λαμπρότατος, probablement un gouverneur selon les a. [peut-être un curator ciuitatis ?]) ; n° 320 = Bosch, Ankara, 291 (Minicius Florentius ὁ λαμπρ. ὑπατικός) ; n° 322 = SEG, 6, 25 (Ofellius Leontius ὁ κρ﹙άτιστος﹚) ; n° 329 = CIL, III, 6751 = AE, 2003, 64 (dédicace de Fl. Constantius u. c. praefectus praetorio à Constantin) ; n° 330 = AE, 2006, 1473 (dédicace de Fl. Constantius u. c. praefectus praetorio à Constantin comme aeternae pietatis au[ctor], suivant la proposition de D. Feissel au lieu d’Au[gustus]) ; n° 331 = AE, 1924, 89 (Lucil. Crispus u. p. a. u. praeff. praet.) ; n° 332 = CIL, III, 247 = ILS, 754 (dédicace de Saturninius Secundus u. c. praef. praet. à Julien) ; n° 336 = CIG, 4045 (dédicace fragmentaire à Αὐτοκράτωρ Καῖσαρ [---]) ; n° 338 = AE, 1937, 96 (Λιμένιος πρωτίκτωρ) ; n° 345 = SEG, 6, 26 [= ICG, 3997] (acclamation πολλὰ τ[ὰ ἔτη] pour un certain ΦῈστος) ; n° 348 = SEG, 27, 848 = New Doc. Early Christ., II, 115 (série d’exemples bibliques sur le thème de la vie charitable) ; n° 362 = Steinepigramme, III, 15-02-06 (épigramme funéraire pour Λεόντιος, ἡγητὴ Γαλατῶν, c’est-à-dire du gouverneur de la province) ; nos 370-372 et 374 = SEG, 6, 28 [= ICG, 3720-3722 et 3724] (épitaphes des πρεσβύτεροι Ἡρακλίδας, Λεόντιος, Παῦλος et Στέφανος) ; nos 376-378 = SEG, 27, 864 et SEG, 27, 882 [= ICG, 3726-3728] (épitaphes d’Ἐλπίδιος διάκονος du πτωχεῖον de Tauium [voir infra n° 1654], de Ἰουληανὸς ὑποδιάκονος et de Στεφανία ἡγουμένη) ;
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n° 385 = SEG, 27, 876 [= ICG, 3735] (Ταράσι﹙ο﹚ς soldat de la πρώτη χώρτη πεζῶν) ; n° 399 = SEG, 27, 889 [= ICG, 3749] ([Ἀν]αστά[σιος πρεσβύτερος]) ; n° 411 = SEG, 55, 1398 = BE, 2009, 643 [= ICG, 3761] (Τρόφιμος ἀπόστολος Πεπουζεύς et Σευῆρ[ος] προστάτης δεκα[νί]ας γʹ) ; n° 416 = SEG, 55, 2003 [= ICG, 3764] (Ὀλύνπιος ἐπίσκοπος Ἰουατνων) ; n° 508 = CIL, III, 281 (grec plutôt que latin : [ὕπατ]ος ou [στρατηγ]ὸς Ῥωμαί[ων]) ; n° 517 = CIG, 4080 = CIL, III, 280 (épitaphe bilingue élevée par une femme anonyme, où on lit sapien[s uiua] à la l. 2) ; n° 535 = IGR, III, 185 (Μ. Σηδά[τιος ---]). Parmi les inédits trop fragmentaires pour être repris ici, est digne de mention la dédicace latine d’une base de statue d’époque impériale presque entièrement effacée sauf [I]uli[us ?] (n° 509 bis). On notera aussi des noms latins ou latinisés dans des inscriptions inédites non reproduites ici : Γαειανής, n° 439 ; Φορτοῦνα, n° 445 ; Φροντῖνα, femme d’Αὐρήλιος Παῦλος, n° 350 ; Αὐρήλιος Παυλ﹙ῖ﹚νος, n° 310 ; Κόιντος, n° 529 ; Λονγῖν[α], n° 494 ; [Λ]ουκι[ανός], n° 527 ; Μᾶρκος, n° 518 ; Πετρικιανός (sic), n° 340 ; Ποπλ[---], n° 519 ; Σάνκτα, n° 463 ; Σευῆρος, n° 465 ; Οὐαλέριος, mari d’Αὐρηλία Γοργονία, n° 364. Pour les textes inédits ou peu connus repris ici voir infra nos 1632-1637. 1632-1637) Addenda et corrigenda à I.Ancyra, I. 1632) P. 260-261, n° 506 ; photo. En remploi dans la tour d’angle SudOuest de la citadelle sup. Partie dr. d’une plaque en marbre clair, brisée en b. et retaillée à g. pour remploi comme matériau de construction : aucune dimension indiquée. Lettres soignées à empattements légers. Alpha à barre brisée ; nu gravé de taille réduite à la fin de la l. 3 ; petit nu gravé dans l’omicron à la fin de la l. 6. Mise en page centrée. Sur place. [Αὐτοκρά]τορα | [Καίσαρα] θεοῦ | [Ἁδριανοῦ] υἱὸν | [θεοῦ Τραι]ανοῦ |5 υἱωνὸν θε]οῦ | [Νέρουα ἔγγ]ονον | [Τίτον Αἴλι]ον | [Ἁδριανὸ]ν Ἀν|[τωνεῖνον Σεβ|10αστὸν Εὐσεβῆ] | -----Dédicace sur la base d’une statue en l’honneur d’Antonin le Pieux. Date : 138-161 p. C. (règne d’Antonin le Pieux). 1633) P. 263-264, n° 509 ; photo. En remploi dans la tour n° 8 de la muraille Ouest de la citadelle sup. Fragment d’un bloc d’architrave à deux bandeaux, brisé aux deux extrémités. Sur les deux bandeaux, trous de fixation pour des lettres en bronze : ca 12 cm. Sur place. Tib. Iul[i- ---] | +++++++ [---].
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Fragment de la dédicace en latin d’un grand édifice public. L’individu mentionné pourrait être un notable local, par exemple Ti. Iulius Iustus Iunianus, qui a fait construire les grands thermes (I.Ankara, I, 91-95), ou bien un gouverneur ou un haut administrateur impérial, par exemple Ti. Iulius Candidus Marius Celsus, légat de Galatie-Cappadoce de 88 à 91 p. C. [PIR2, I, 241], qui a été honoré à Ancyre d’une statue élevée par un membre de son office (CIL, III, 250 = Bosch, Ankara, 71 = I.Ancyra, I, 35). Date : Ier - IIe s. p. C., d’après le style architectural. 1634) P. 264, n° 510. Vu en 1925 par W. M. Ramsay en un lieu indéterminé. Morceau de pierre : aucune dimension indiquée. Point avant le chiffre à la l. 6. Édition d’après la copie de Ramsay, Note-book de 1925. Perdu ? ------ | [---]ΛΕ[ . | ---]νιανόν | [---]ΣΙΝΗ | [--- ἱππέ]α Ῥωμαίων τὸ[ν |5 ἀξιολογώτα]τον γαλατάρχην | [---]τροφον, φυλὴ αʹ | [Μαρουραγηνὴ] | τὸν πλουτιστὴν | [καὶ εὐεργέτην]. « La tribu 1re Maruragène (a honoré) son très riche bienfaiteur, le très méritant Galatarque et [---]ianus [---], chevalier romain. » Dédicace sur la base d’une statue ; le texte est similaire à ceux, mieux conservés, gravés en l’honneur de Tertullus Varus (IGR, III, 201 et 205 = Bosch, Ankara, 279-280 = I.Ancyra, I, 118-119) et de Caecilius Hermianus (IGR, III, 179 = Bosch, Ankara, 287 = I.Ancyra, I, 116 et Bosch, Ankara, 288 = I.Ancyra, I, 117). Date : milieu du IIIe s. p. C., d’après le formulaire. 1635) P. 264-265, n° 511 ; photo. En 2010, lors de la démolition d’une maison à Berrak Sok, 10, sur l’acropole (« Ankara Kale »). Fragment de marbre blanc cristallin, brisé de tous côtés : 43 × 30 × 20 cm. Lettres soignées à empattements : 3,5 à 4 cm. Ponctuation aux l. 2 et 4. ------ | [--- leg(atus) Aug(usti) | pro] pr(aetore) prouin[ciae Ga]latiae prom[ot|us] in prouin[ci|5am] Numidia[m]. Selon l’a., il s’agit d’un monument votif élevé par un gouverneur de Galatie, province sans légion (inermis), à l’occasion de sa double promotion aux postes de légat de la legio III Augusta à Lambèse et de gouverneur de Numidie. Le seul gouverneur sénatorial connu pour avoir été transféré directement de la Galatie à la Numidie est L. Iulius Apronius Maenius Pius Salamallianus [PIR2, I, 161] en 223 p. C. (AE, 1917-1918, 51 et CIL, VIII, 18270 = ILS, 1196). Date : 1re moitié du IIIe p. C.
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1636 a-b) P. 269, n° 516 ; photo. En 2014, à Akköprü. Bloc en calcaire blanc, dont les moulures originales en h. et en b. ont été enlevées lors d’un remploi ultérieur comme matériau de construction : 146 × 78 × 57 cm. Le texte et une copie sont gravés superficiellement sur la face principale et au dos. Aux Thermes romains, sans n° d’inv. a) Lettres irrégulières à empattements : 5 à 7 cm. Ponctuation. Hedera à la fin du texte. Aelio Iunio | ueterano | leg(ionis) VIII Aug(ustae). b) Lettres irrégulières à empattements : 6,5 à 7,5 cm. A à barre brisée à la l. 2. Ponctuation par hederae. [A]elio Iunio | [u]eterano | [l]eg(ionis) VIII Aug(ustae). Première occurrence connue en Asie mineure d’un vétéran de la VIIIe légion, normalement cantonnée à Strasbourg (Argentorate). Au vu de l’association d’un gentilice impérial et du gentilice (Iunius) utilisé comme cognomen (comparer à l’eques singularis, P. Aelius Iunius, CIL, VI, 31149 = ILS, 4833), les a. pensent à un pérégrin qui a reçu la citoyenneté romaine lors de son recrutement dans la légion sous Hadrien ou Antonin le Pieux. Date : 3e quart du IIe s. p. C., d’après l’onomastique. 1637) = Bosch, Ankara, 174. P. 316-318, n° 9 ; photos. Réédition, après examen par l’a., de cette liste de noms non retrouvée lors de la publication de I.Ancyra, I, dont l’édition s’appuie sur la copie faite à l’aide d’une longue-vue par A. D. Mordtmann en 1858. Vu en 2016, encastré dans la muraille de la citadelle inf. entre les tours nos 2 et 3. Bloc en marbre blanc, brisé de tous côtés, sauf à g. : 69 × 41 × ? cm. Lettres un peu irrégulières : 1 à 1,5 cm. Chiffres surlignés à la col. I, l. 10, 25 et 33. Ligatures : ΗΝ à la col. I, l. 6 et 15 ; ΗΡ à la l. 15 ; ΤΕ à la l. 16 ; ΜΕΝΗ à la l. 26 ; ΝΤ à la col. II, l. 3. Texte centré dans la col. II, l. 5. Sur place. Col. I : ------ | [Σά]τυρος Πρό[κλου] | Κλ﹙αύδιος﹚ Ἱππ[ί]ας | Κλ﹙αύδιος﹚ Σεουῆρος | Λού﹙κιος﹚ Οὐαλ﹙έριος﹚ Οὐάλη﹙ς﹚ |5 Ἰουλιανὸς Γαίου | Λυρνησὸς Γαίου | Μ﹙ᾶρκος﹚ Ἀντίστιος Μαρκιαν﹙ός﹚ | Γ﹙άιος﹚ Ἰ﹙ούλιος﹚ Θησεύς | Γ﹙άιος﹚ Ἰ﹙ούλιος﹚ Ἄσανδρος |10 ∆έκιμος βʹ ὁ νῦν Αἴλιος | Κλέανδρος Λυκείνου | Τι﹙βέριος﹚ Ἰουνιανὸς Ἰοῦστος | Ἀρούντιος Σεουῆρος | Ἰανουάριος Σαραπίον﹙ος﹚ |15 Σεουῆρος Ἀθηνοδώρ﹙ου﹚ | Κό﹙ιντος﹚ Σεξτείλιος ∆εῖος | Ἀρούντιος Κρίτων | Γ﹙άιος﹚ Ἰ﹙ούλιος﹚ Σεουῆρος | Φλ﹙άουιος﹚ Φοῖβος |20 Φιλωνίδης Κλεοδώρ﹙ου﹚ | Σπένδων Ἰουλίου | Αἴ﹙λιος﹚ Ἄλκιμος | Τί﹙βέριος﹚ Κλ﹙αύδιος﹚ Ἰουλιανός | Κλ﹙αύδιος﹚ Μάξιμος |25 Εὔδοξος βʹ Ἀτηδίου |
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Φλ﹙άουιος﹚ Πυλαιμένης | Γ﹙άιος﹚ Ἰ﹙ούλιος﹚ Λυκεῖνος | Ἰ﹙ούλιος﹚ Ἑρμῆς | Ἰ﹙ούλιος﹚ [Μ]αξιμενο┌ς┐ |30 Λικινια﹙νὸς﹚ Ἱερώνυμος | Ἑρμᾶς Λουκίου | Κό﹙ιντος﹚ Βη﹙ράνιος ?﹚ Τέρτιος | Ἄετος γʹ Ἀπολλωνίδης | Γ﹙άιος﹚ Ἰ﹙ούλιος﹚ Ἄργεννος |35 Αἴλ﹙ιος﹚ Θυαιας | [Ἰ﹙ούλιος﹚ Θ]εόπομπος | [Μ﹙ᾶρκος﹚ ? Ση]στύλλιος | [...]+του | -----Col. II (1re l. alignée à la l. 2 de col. I) : Γαια[νός ? ---] | Ὀστώριος Μα[---] | Οὔ[λ]π﹙ιος﹚ Α[ἴλ﹙ιος﹚] Ἀντ[ωνῖνος] | Στάτιος Ἐπάγαθ[ος] |5 ἀρχιτέκτω[ν] | uac. | Μέμιος ∆αδέως | Φλ﹙άουιος﹚ Κλαυδιαν[ός] | Μ﹙ᾶρκος﹚ Λουκρή﹙τιος﹚ Πλά[των ?] |10 uac. | Φλ﹙άουιος﹚ Γάλλος | Βελλιχος Ἀ[---] | Στράτων [---] | Οὐᾶρος Ἀσ[κληπ- ---] |15 Πασίνεικο[ς ---] | Γ﹙άιος﹚ Τιτουλήι[ος ---] | Λυκεῖνος Πο[---] | Ἀλέξανδρος Ο[.....] | Μ﹙ᾶρκος﹚ Ἰ﹙ούλιος﹚ ∆ιόφαντος |20 Κοκ﹙κήιος﹚ Ἀλέξανδρ[ος] | Ἀκύλας Ἀήτου. Col. I, l. 29 : [Μ]ΑΞΙΜΕΝΟΥ, lapis. L. 32 : développement du gentilice, AE ; Βῆ﹙ρος ?﹚, Bosch ; Βη﹙-﹚, Mitchell. L. 35 : lecture de l’AE d’après la photo [le cognomen Θυαιας est connu dans les régions pontiques ; voir LGPN, IV, p. 170 et V A, p. 221] ; Αἴλ. ┌Ο┐ὐ┌λ┐ίας, Bosch ; Αἴλ. [Ἰ]ου┌λ┐ιάς, Mitchell, bien que le cognomen soit féminin. Col. II, l. 1 : ΓΑΙΛ[---], lapis [ou Π﹙όπλιος﹚ Αἴλ﹙ιος﹚ [---] ?]. L. 4 : restitution de l’AE ; Ἐπαγάθ[ου], Mitchell. L. 9 : ou Μ. Λουκ﹙κήιος ?﹚ Ῥήγιλα, pour le cognomen latin masculin Regula ; ΡΗΙΤΛΑ, lapis. Au vu de la présence d’un architecte (col. II, l. 5), il s’agirait d’une liste de donateurs pour la construction d’un édifice public ; en revanche, A. C , dans Personal Names in Ancient Anatolia, R. P éd., Oxford, 2013, p. 97, pense à une liste de membres du Conseil. La relecture de 31 des 57 lignes fait apparaître une proportion plus élevée d’individus portant des noms romains (duo ou tria nomina) – ceux-ci étant désormais au nombre de 35 sur 56 (62,5 %) – et fait disparaître le seul Aurelius (col. I, l. 6 : Αὐρ. Νῆσος Γαίου, Bosch, et Mitchell dans I.Ancyra, I). Parmi les individus porteurs d’un nom unique, 11 ont au moins un élément latin dans leur onomastique (ca 50 %). L’onomastique (notamment la mention d’un nouveau Aelius à la col. I, l. 10) et la prosopographie favorisent une datation sous Hadrien ou Antonin le Pieux. Col. I, l. 12 : Ti. Iunianus Iustus est vraisemblablement apparenté au grand évergète local –sinon identique à lui –, Ti. Iulius Iustus Iunianus, honoré d’une série de statues par les tribus d’Ancyre (I.Ancyra, I, 91-95). L. 18 : on peut identifier C. I(ulius) Seuerus au sénateur originaire d’Ancyre [PIR2, I, 573], cos. suff. ca 139 p. C., dont le fils homonyme a été consul en 155 [PIR2, I, 574]. L. 24 : Cl. Maximus pourrait être identique au phylarque de l’époque d’Hadrien (I.Ancyra, I, 39 et 81).
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Col. II, l. 3 : Vlpius Aelius Antoninus est évidemment un proche parent, peut-être le fils, d’Vlpius Aelius Pompeianus, helladarque et grand-prêtre honoré par l’association des artistes dionysiaques en 128 p. C. (I.Ancyra, 140-143). Les noms de Fl. Claudianus (l. 7) et Fl. Gallus (l. 10) figurent aussi dans la liste des dévots du culte impérial de l’époque antonine (I.Ancyra, I, 8). L. 20 : Coc(ceius) Alexander pourrait être identifié à Trebius Cocceius Alexander, responsable comme client de la statue élevée en l’honneur de C. Iulius Seuerus fils (I.Ancyra, I, 77) à l’occasion de son consulat en 155 p. C. Date : milieu du IIe s. p. C., d’après l’onomastique et la prosopographie. 1638-1640) Inscriptions inédites ou peu connues provenant des remparts tardifs d’Ancyre. 1638) P. 43-44, n° 315 bis ; photo. Vu en 1895 par l’architecte italien G. Mongeri, en remploi comme linteau d’un bâtiment dans la citadelle (« Ankara Kale »). Bloc d’architrave, brisé aux deux extrémités, orné d’une frise qui surmonte trois bandeaux : ca 300 cm (long.). Première l. du texte en grandes lettres élégantes sur le bandeau sup. ; deuxième l. (non lisible) sur le bandeau médian. Epsilon et sigma lunaires mais oméga classique. Ponctuation. Perdu ? S. B , Ankara Araştırmaları Dergisi, 4, 2, 2016, p. 131-157 ; photo. [--- δημαρχικῆς ἐξουσίας τ]ὸ ιεʹ, αὐτοκράτορι τὸ γιʹ, ὑπάτωι τὸ ζʹ, π﹙ατρὶ﹚ π﹙ατρίδος﹚ [--- | ---]++ΡΙ[---]ΝΓΩΟ+++Ι+[---]. « [---] à l’Empereur [---] revêtu de la puissance tribunicienne pour la 15e fois, salué imperator pour la 13e fois, consul sept fois, père de la patrie [---]. » Dédicace gravée sur un bloc provenant d’un grand édifice du IIe ou du début du IIIe s. p. C., incluse lors du remploi dans les remparts nouvellement construits, probablement comme linteau de l’une des portes. La titulature impériale correspond à celle de Gallien, attesté comme imperator XII en 265 (IRT, 456) et XV en 268 p. C. (AE, 1959, 271 et 2014, 1481), cos. VII en 266, et qui a revêtu la puissance tribunicienne pour la 15e fois le 10 décembre 266 p. C. On peut par conséquent restituer le début du texte comme suit : Αὐτοκράτορι Καίσαρι Πουβλίῳ Λικιννίῳ Γαλλιηνῷ Εὐσεβεῖ Εὐτυχεῖ Σεβαστῷ ἀρχιερεῖ μεγίστῳ ou similaire [et plus probablement ἀνθυπάτωι suivant la partie conservée] et fixer la date de la treizième acclamation impériale avant la fin de 267 p. C. Les proches parallèles des dédicaces des fortifications de Lamos en Cilicie à Gallien (SEG, 20, 90) et de Nicée à Claude II (I.Mus. Iznik, I, 12) suggèrent que les bribes du texte du bandeau inf. précisaient le nom de la cité d’Ancyre
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comme organisme dédicant et les noms des administrateurs impériaux et civiques responsables de l’achèvement des travaux. Date : 10 décembre 266 - 9 décembre 267 p. C. (15e puissance tribunicienne de Gallien). 1639) P. 51-52, n° 321 ; photo. Vue en 2004, à la « Ankara Evi » dans le Parc du Hisar. Moitié g. d’un bloc en calcaire clair : 40 × 51 × 31 cm. Ch. ép. dans une tabula ansata avec cadre mouluré. Texte gravé entre des lignes fortement incisées. Lettres un peu irrégulières : 2 à 2,5 cm. Epsilon et sigma lunaires, oméga cursif. Hedera au début du texte. Au Musée des Civilisations anatoliennes. Ἀγαθ[ῇ Τύχῃ·] | ἐπὶ τοῦ λαμ[πρ﹙οτάτου﹚ ὑπατικοῦ] | Φλώρου Ἡλ[ιοδώρου ? τὸ] | χρησιμώτ[ατον ἔργον] |5 τῇ πόλι γ[έγονεν]. « À la Bonne Fortune ! Cette construction, très utile pour la cité, a été achevée sous le consulaire clarissime, Florus Heliodorus. » Commémoration de l’achèvement probable d’une tour de l’enceinte tardive d’Ancyre sous les auspices d’un gouverneur de la province de Galatie auparavant inconnu. Cette dédicace semble suivre la même formule que CIG, 4050 = Bosch, Ankara, 291 = I.Ancyra, II, 320, gravée sous un autre gouverneur consulaire, Minicius Florentius, qui n’est recensé ni par la PIR ni par la PLRE [voir N. H , Kontinuität und Wandel des Senatorenstandes im Zeitalter der Soldatenkaiser, Leyde, 2019, n° 191]. Date : 2e moitié du IIIe - 1re moitié du IVe s. p. C., d’après l’écriture et le formulaire. 1640) [= ICG, 3981.] P. 53-55, n° 323 ; photo. Vue en 2006, au restaurant « Boyacızade », Kale Sokak. Moitié dr. d’un grand bloc d’architrave à trois bandeaux en calcaire dur et clair : 57 × 220,5 × 60 cm. Lettres élégantes à empattements légers : 12 à 8 cm. Epsilon et sigma lunaires, upsilon à trait horizontal. Croix à la fin de chaque ligne. Mise en page centrée. Sur place. [Ἡ πό]λις | [τῆς Ἁγίας] Θεοτόκου | [Ἄνκ]υρα. « Ancyre, cité de la Sainte Mère de Dieu. » Annonce de la protection de la cité par la Vierge Marie gravée sur un bloc de l’époque du Haut-Empire. Au vu du lieu de découverte, ce bloc pourrait avoir été réutilisé comme linteau de la porte Est des murailles tardives. Les a. associent l’inscription à la politique religieuse de Justinien, peut-être en réaction à la peste des années 540 p. C. L’invocation de la Sainte Mère de Dieu (IG, IV, 3, 205), gravée au-dessus
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de l’une des portes des remparts de Corinthe et explicitement datée du règne de Justinien, offre un parallèle proche. Date : 527-565 p. C. (règne de Justinien, peut-être à partir de 542 p. C.). 1641) [= ICG, 3985.] P. 78-81, n° 333 ; photo. Vue vers 2003 par K. Görkay dans une maison sur l’acropole. Grande base en marbre, moulurée en h. et en b. : ca 160 × 70 × ? cm. Inscription gravée sur un texte antérieur effacé. Lettres assez irrégulières : ca 8 cm. Alpha à barre brisée, omicron ovoïde allongé, sigma carré, oméga cursif. Croix grecque au-dessus du texte. Mise en page centrée. Perdue ? Εὐχῆς | Ἀρκαδίου | κὲ | Ὁνωρίου. « D’un vœu d’Arcadius et d’Honorius. » Monument de l’époque impériale réutilisé pour une dédicace votive faite conjointement aux noms des frères empereurs. Les formules de datation de constitutions impériales indiquent qu’Arcadius a passé du temps à Ancyre et ses environs dans l’été des années 397, 398 et 405 p. C. (O. S , Regesten der Kaiser und Päpste, Stuttgart, 1919, p. 291-295, 305). Selon l’a., l’aspect élémentaire du texte convient à la commémoration d’un acte public de piété chrétienne probablement effectué dans l’église la plus importante de la cité. Date : 395-402 p. C. (Arcadius et Honorius Augustes, avant l’élévation de Théodose II). 1642) [= ICG, 3991.] P. 91-92, n° 339. Vu en 1858 par A. D. Mordtmann dans le cimetière du monastère de Vank. Bloc de pierre : aucune dimension indiquée. Sigma lunaire, oméga parfois cursif. Vacat au début de la dernière l. J. H. M , Marmora Ancyrana, diss., Berlin, 1874, p. 22, n° 11. Πωλ﹙λ﹚ὰ τὰ ἔτη τοῦ χωρεπισκό|που Καλ﹙λ﹚ινίκου καὶ παντὼς το|ῦ κλήρου καὶ πάντων συνκαμνών|των εἰς τὸ ἔργον. Κύριε βοήθι Πατρί|5κιον τὼν διάκονα ὥτι συνέκαμνεν | τῷ ἔργῳ. « Nombreuses années au chorévêque Kallinikos, à tout le clergé et à tous ceux qui travaillent ensemble à l’ouvrage ! Seigneur, aide le diacre Patricius parce qu’il a collaboré à l’ouvrage ! » Acclamations pour des membres du clergé et autres individus qui avaient participé aux efforts collectifs lors des travaux de construction. Plusieurs fautes de graphie du type oméga pour omicron. L. 1-2 : pour un autre chorévêque (évêque de communauté rurale) dans le territoire d’Ancyre, voir I.North Galatia, 237 [= ICG, 2390]. Plusieurs chorévêques sont connus dans les régions intérieures d’Anatolie aux IVe et Ve siècles ;
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sur cette institution, voir S. D , S. M , Topoi, 15, 2007, p. 343-377. Date : IVe ou Ve s. p. C. (mention d’un chorévêque). 1643-1644) Bornes de domaines ecclésiastiques. 1643) [= ICG, 3998.] P. 97-98, n° 346 ; photo. Encastré dans le mur au-dessus de la porte Nord de l’Arslan Hane Türbesi. Partie sup. d’un bloc d’andésite locale, endommagé en h. et brisé en b. : 54 × 47 × ? cm. Lettres : 2 à 4 cm. Alpha à barre brisée, sigma carré. Sur place. [Ὅροι τοῦ ἁγ]|ίου κὲ ἐνδό|ξου μάρτυρος | Ἀνικίτου κα[ὶ] |5 τῖς περιοχῖς | τοῦ κτίματος | διακιμένου | [ἐ]ν Λυρνησ[ῷ] | -----« Limites (du sanctuaire) du saint et glorieux martyr Anikètos et du périmètre de la propriété située à Lyrnesos. » Borne délimitant le droit d’asile confirmé par une décision de Justinien. On peut restituer la partie perdue du texte d’après les exemples de bornes similaires du sanctuaire de saint Michel archange trouvées à Çiftlik près de Kalecik (Malos) à ca 60 km à l’est-nord-est d’Ancyre. (I.North Galatia, 207-208 = SEG, 36, 1178) : … παρασχεθὲν παρὰ τοῦ εὐσεβεστάτου ἡμῶν δεσπότου Φλ﹙αβίου﹚ Ἰουστινιανοῦ τοῦ αἰωνίου Αὐγούστου καὶ Αὐτοκράτορος πρὸς σωτηρίαν τῶν προσφευγόντων (« …octroyé par notre très pieux seigneur Flauius Iustinianus Auguste perpétuel et empereur pour la sécurité des fugitifs »). L’orthographe du nouveau texte montre plusieurs exemples d’itacisme, y compris κτίματος pour κτήματος (cf. κτᾶσθαι), « propriété foncière » (l. 6), διακιμένου pour διακειμένου (l. 7 ) et Ἀνίκιτος pour Ἀνίκητος. Cet Anikètos est probablement identique au saint martyrisé sous Dioclétien et commémoré le 12 août par le Synaxarium Ecclesiae Constantinopolitanae. L’a. fonde sa lecture du toponyme Lyrnesos sur un rapprochement avec le même nom utilisé comme anthroponyme dans la liste énigmatique de noms du IIe s. p. C. (I.Ancyra, I, 9, col. I, l. 6, avec addenda dans I.Ancyra, II, p. 316-319 ; voir supra n° 1637). Date : 527-565 p. C. (règne de Justinien). 1644) P. 98-100, n° 346 bis ; photo. Lors de travaux de construction à Pursuklar à 14 km au nord d’Ancyre. Stèle en andésite rougeâtre locale au fronton orné d’une croix grecque en relief : 175 × 53 × 23 cm. Surface effacée à g. Lettres irrégulières : 2,5 cm. Ligature : ΟΥ partout, sauf à la l. 1. Gentilice impérial abrégé par un signe en forme de S à la l. 8. Croix grecque au début du texte. Aux Thermes romains, sans n° d’inv. Ὅροι τοῦ ἁγίου καὶ ἐνδ[ό]|ξου Ἀρχανγέλου Μιχα[ὴλ] | καὶ πρωτοβαπτίστ﹙ου﹚ [Ἰω]|άννου τῶν δι﹙α﹚κιμένων |5 ἐν Ἀτοροιστοχωρίῳ
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[πα]|ρασχεθέντες παρὰ [τοῦ] | εὐσεβεστάτου ἡμῶ[ν] | δεσπότου Φλ﹙αβίου﹚ Ἰουστι[νι]|ανοῦ τοῦ ἐωνίου Αὐγούσ[του] |10 καὶ Αὐτοκράτορος π|ρὸς σωτηρίαν τῶν | προσφευγώντων. « Limites (des sanctuaires) du saint et glorieux Michel archange et du premier baptiste Jean situés à Atoroistochorion octroyés par notre très pieux seigneur Flauius Iustinianus Auguste perpétuel et empereur pour la sécurité de ceux qui s’y réfugient. » L. 4 : δικιμένων pour διακειμένων ; la même orthographe dans I.North Galatia, 207-208 [= ICG, 2379-2380]. L. 9 : ἐωνίου pour αἰωνίου. L. 12 : προσφευγώντων pour προσφευγόντων. Date : 527-565 p. C. (règne de Justinien). 1645-1654) Épitaphes inédites des nécropoles tardives d’Ancyre. 1645) [= ICG, 3711.] P. 134-135, n° 359 ; photo. Dalle en calcaire blanc, brisée à dr. : 60,5 × 47,5 × 7 à 8 cm. Lettres très irrégulières et mal gravées : 2,5 à 4 cm. Epsilon parfois et sigma toujours lunaires, oméga cursif. Au dépôt d’Akkale. Χαῖρε παροδεῖτα· | ὧδε κεῖτε υἱὸς | πρωτήκτορος | Οὐρσείνου ὄνο|5μα Παος | νεοφώτιστος | κηδευθεὶς ὑπὸ | Ζευδᾶ· ἔθηκα τὴν | ϹΚΟΥΤΛΑϹ uac. ΤΩΩ, |10 ἂν δέ τις κεινήσι | ἕξι πρὸς Θεόν. « Salut, passant ! Ci-gît le néophyte, fils du protecteur Vrsinus, qui a pour nom Paul, enseveli par Zeudas ; j’ai placé cette plaque (?). Si quelqu’un la déplace, il aura affaire à Dieu. » L’installation de la pierre tombale par une tierce personne suggère que le père est décédé avant son fils nouvellement baptisé ; la gravure inexperte suggère une sépulture rapide, peut-être en temps de peste ; comparer à la dédicace votive élevée par un autre protector, commémorant la guérison d’une certaine Daphnous (AE, 1937, 96 = I.Ancyra, II, 338, l. 8-9 : ὑπὲρ | ἀνα[λήψ]εως ∆άφνου). Le nom indigène Ζευδας est typique de l’Isaurie ; voir LGPN, V C, p. 165. L. 9 : les traces indéchiffrables pourraient présenter une forme de σκούτλωσις (placage), indiquant le couvercle du tombeau. Date : IVe - VIe s. p. C., d’après l’écriture et le formulaire. 1646) [= ICG, 3718.] P. 147-148, n° 368 ; photo. En 2014, en remploi dans la muraille Sud de la citadelle sup. d’Ankara Kale entre les tours nos 5 et 6. Partie dr. d’une dalle en calcaire, brisée en h. et à g. : ca 70 × 35 × ? cm. Ch. ép. avec cadre mouluré. Lettres élégantes : ca 3,5 cm.
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Ligatures : ΟΥ aux l. 2 et 7 ; ΜΝΗΜ à la l. 4. Ponctuation par un signe en forme de S au centre de la l. 5. Croix au-dessus du texte. Sur place. [Ἐνθά]δε καικύμι|[τε ὁ δοῦλ]ος τοῦ Θ﹙εο﹚ῦ | [---]ς ὁ τῆς θε|[οφιλοῦς] μνήμης γε|[νάμενος] πρωτο|5[πρεσβύτε]ρ﹙ος﹚, ἐτελιώ|[θη μη﹙νὸς﹚ Α﹙ὐ﹚γούσ]του κβʹ ἰνδ﹙ικτιῶνος﹚ δʹ. « Ici repose le serviteur de Dieu [---]os, le défunt protoprêtre de mémoire chère à Dieu, décédé le 22 du mois d’août en la 4e (année) de l’indiction. » L. 1-2 : καικύμιτε pour κεκοίμηται. L. 3-4 : en Galatie, la fonction de prôtopresbyteros se trouve aussi deux fois à Tauium (I.North Galatia, 427 et 449). L. 5-6 : ἐτελιώθη pour ἐτελειώθη. Date : 2e moitié du Ve ou VIe s. p. C., d’après l’écriture. 1647) [= ICG, 3723.] P. 151-152, n° 373 ; photo. Dalle en marbre blanc, avec un fronton orné d’une croix de Malte en relief et une petite croix incisée à dr. : 125 × 60 × 10 cm. Ch. ép. en b. dans une tabula ansata au-dessous d’une partie anépigraphe ornée de deux grandes et une petite croix incisées. Lettres régulières : 2 à 3 cm. Epsilon et sigma lunaires, oméga cursif. Ligatures : ΟΥ aux l. 2, 7 et 8. Abréviation par un signe en forme de S à la l. 8. Croix grecque au début du texte. Aux Thermes romains, inv. 142.1.87. Ἐνθάδε κε|κύμητε ὁ δοῦ|λος τοῦ Θε﹙ο﹚ῦ | Φωκᾶς ὁ νέος, |5 υἱὸς Γεοργίου | πρεσβυτέρου, | ἐτελιώθη μη﹙νὸς﹚ Ἰου|νίου ηʹ ἰνδ﹙ικτιῶνος﹚ ιεʹ. « Ici repose le serviteur de Dieu le jeune Phôkas, fils du prêtre Georges, décédé le 8 du mois de juin en la 15e (année) de l’indiction. » L. 1-2 : κεκύμητε pour κεκοίμηται. Sur νέος à l’époque tardive au sens de « très jeune enfant », plutôt que « Untel le Jeune », voir D. F , Chroniques d’épigraphie byzantine 1987-2004, Paris, 2006, p. 69. L. 7 : ἐτελιώθη pour ἐτελειώθη. Date : 2e moitié du Ve ou VIe s. p. C., d’après l’écriture. 1648) [= ICG, 3729.] P. 156-157, n° 379 ; photos. Dalle en marbre blanc, avec fronton arrondi orné d’une rosette en relief : 102 × 53 × 11 cm. Ch. ép. en b. dans une tabula ansata au-dessous d’une partie anépigraphe. Lettres irrégulières : 1,5 à 2,5 cm. Delta oncial, epsilon et sigma lunaires, oméga cursif. Ligatures : ΟΥ aux l. 2-4. Abréviation du nom sacré surlignée à la l. 3. Ponctuation par un signe en forme de S au centre de la l. 4. Croix grecques au début et à la fin du texte. Aux Thermes romains, inv. 8993. Ἐνθάδε κε|κύ`μιτε´ παρ|5αμο{υ}νάρι|ος.
ὡ
δοῦλος
|
τοῦ
Θ﹙εο﹚ῦ
Θεόδ|ουρος
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« Ici repose le serviteur de Dieu Théodore, paramonaire. » Plusieurs fautes de graphie des voyelles. L. 1-2 : κεκύμιτε pour κεκοίμηται. L. 2-3 : on trouve aussi la graphie Θεόδουρος pour Θεόδωρος à Docimée en Phrygie (ICG, 1578). Deuxième attestation dans les provinces du diocèse pontique, après une autre à Euchaïta en Hélénopont (AE, 2018, 1746), de la fonction ecclésiastique de paramonarios (régisseur ou directeur d’un établissement caritatif). Date : 2e moitié du Ve ou VIe s. p. C., d’après l’écriture. 1649) [= ICG, 3731.] P. 158, n° 381 ; photo. Dalle en calcaire clair : 113,5 × 26,5 × 52 cm. Lettres très irrégulières : 3 à 8 cm. Thêta et sigma cursif carrés. Croix latine au centre de la dernière l., où le texte est aligné à dr. À l’arrière des Thermes romains, sans n° d’inv. Κύ┌ρι┐ε | βούθ|ει Ἀν|θύσα|5ς Λο{υ}|νγεί|νου | πρεσ|βυτέ|ρω. « Seigneur, aide Anthousa fille du prêtre Longinus ! » Plusieurs fautes de graphie des voyelles. L.1 : ΚΥΕΡΕ, lapis. L. 2 : βούθει pour βοήθει. L. 3-5 : on notera la désinence du génitif en alpha plutôt qu’êta. L. 10 : πρεσβυτέρω pour πρεσβυτέρου. Date : VIe s. p. C. ou postérieure. 1650) P. 201, n° 428 bis ; photo. Vue en 1977 au dépôt du Musée de Yalvaç, mais venant probablement du Musée des Civilisations anatoliennes d’Ancyre. Plaque rectangulaire en calcaire blanc, retaillée à dr. et en b. : 33,5 × 30 × 2 cm. Lettres régulières : 2,5 à 3 cm. Sigma et oméga cursifs carrés. Yalvaç, au dépôt du musée, inv. 1062. Ἔνθα κατάκι[τε ἡ τῆς] | μακαρίας μνή[μης] | ἡ κύρα Εὐφημ[ία] | ἡ Κοσταντιν[οπο]|5λίτισα, θυγα[τὴρ] | γενομένη Πέ[τρου] | Κωσταντιν[οπολί]|του, γαμετὴ [γε]|νομένη Ἰωά[ννου] |10 Ἀνατολικο[ῦ]· | εἴ τις ἐπιβουλεύ[σει | δώσει Θεῷ λόγον]. « Ci-gît la dame de bienheureuse mémoire, Euphemia, Constantinopolitaine, fille de Pierre Constantinopolitain et épouse de Jean l’Oriental. Si quelqu’un a des visées (sur la tombe), il aura affaire à Dieu. » L. 1 : κατάκιτε pour κατάκειται. L. 3 : κύρα variante κυρία, adresse respectueuse pour Euphemia, femme de rang social élevé. On pourrait restituer également Εὐφημ[ιανή]. L. 5 : -λίτισα = -λίτισσα. L. 10 : toutes les personnes mentionnées sont étrangères à Ancyre ; l’ethnique Ἀνατολικός signale une origine dans le diocèse d’Orient (Ἀνατολική). L. 12 : ou ἔχῃ πρὸς τὸν Θεόν ou similaire. Date : 2e moitié du Ve ou VIe s. p. C., d’après l’écriture et les formules.
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1651) [= ICG, 3781.] P. 205-207, n° 433 ; photo. Probablement trouvés dans la zone de la nécropole tardive à Maltepe au sud-ouest de la cité antique. Six fragments jointifs d’une tuile en terre cuite rouge : 28 × 41 × 4 cm. Texte gravé avant cuisson en écriture angulaire. Lettres régulières : 2,5 cm (Φ : 6,2 cm). Alpha, delta et lambda à jambe dr. étendue en h., thêta, omicron et phi en forme de losange, sigma et oméga cursifs carrés. Croix latine à empattements triangulaires au début et croix monogrammatique à la fin du texte. Texte centré à la dernière l. Au dépôt D du Musée des Civilisations anatoliennes, inv. 118-109-68. Ἐνθάδε κατά|κιτε ὁ δοῦλος | τοῦ Θεοῦ Λονγῖ|νος ὁ οὐεικαρι|ανός, ὁ πάντων | φίλος. « Ci-gît le serviteur de Dieu le uicarianus Longinus, ami de tous. » L. 2 : κατάκιτε pour κατάκειται. Le défunt était administrateur dans le bureau du uicarius du diocèse pontique, qui avait son siège à Ancyre, jusqu’à l’abolition de l’office de vicaire du Pont par Justinien, Nouella, 8, 3 du 15 avril 535 p. C. [ou après le rétablissement de ladite fonction en 548 (Justinien, Édit 8). DF]. Date : 2e moitié du Ve - VIe s. p. C. 1652) [= ICG, 3907.] P. 233-234, n° 477 ; photo. En 2009, lors des fouilles au centre sportif universitaire de Maltepe. Quatre fragments jointifs d’une tuile en terre cuite, privée de sa partie sup. : ca 30 × 30 × ? cm. Texte gravé avant cuisson. Lettres un peu irrégulières : ca 3,5 cm. Omicron et sigma cursif carrés, bêta et rhô étroits. Réglure. Au Musée des Civilisations anatoliennes, sans n° d’inv. [Ἐνθάδε] | κα[τάκ]ιτε | Σεειριανὸς | πρεβύτερος. « Ci-gît Seuerianus, prêtre. » L. 2 : κατάκιτε pour κατάκειται. L. 3 : ou, moins probablement, Σεειριανός comme dérivation de Σιγέριος, nom porté par un prêtre dans l’entourage de l’évêque Marcellus en 371 p. C. (Épiphane, Pan., 72, 11, 1). Date : 2e moitié du Ve ou VIe s. p. C. 1653) [= ICG, 3917.] P. 240-241, n° 487 ; photo. Provenance exacte inconnue. Fragment d’une tuile en terre cuite fortement incrusté de chaux : aucune dimension indiquée. Thêta et omicron carré. Croix latine au début du texte. Musée des Civilisations anatoliennes, sans n° d’inv. Μνήμη | Τιμοθέ|ου πρσβυ﹙τέ﹚|ρου. « Mémorial du prêtre Timothée. » Date : 2e moitié du Ve ou VIe s. p. C.
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1654-1656) Büyüknefes (Tauium). Nouvelles inscriptions funéraires. C. W , Philia, 5, 2019, p. 138-148, publie un lot de onze inscriptions découvertes lors de prospections menées en 2018 au village de Büyüknefes voisin du site antique de Tauium et conservées depuis au nouveau musée local. Toutes, sauf une, sont des stèles ; une seule (n° 1), d’époque impériale, est païenne et a été élevée par un certain Πρόκλ[ος ? ∆ιο]νυσίου pour son frère Ἄσανδρος. Des autres, toutes chrétiennes, sont reproduites ci-dessous seulement les épitaphes de membres du clergé et d’administrateurs ecclésiastiques. 1654) P. 143, n° 6 ; photo. Dans l’ancienne maison de B. Yılmaz à Bahçecik. Stèle en marbre rougeâtre, brisée en h. : 107 × 60 × 25 cm. Ch. ép. avec cadre mouluré ; inscription gravée entre les bras d’une croix latine en relief. Lettres : 3,5 à 5,5 cm. Epsilon lunaire, oméga cursif. Ἔνθα κα|τάκιτε | ὁ δοῦλος | τοῦ Θεοῦ |5 ὁ εὐλα|βέστατ|ος πρεσ|β﹙ύτερος﹚ Βασίλις | ξενοδόχ|uac.ος. « Ci-gît le serviteur de Dieu, le très pieux prêtre Basile, hôtelier (ecclésiastique). » L. 2-3 : κατάκιτε pour κατάκειται. L. 8 : Βασίλις, forme syncopée de Βασίλ﹙ε﹚ιος ; sa fonction de xenodochos indique qu’il y avait un xenodocheion à Tauium. Cette auberge de pèlerins n’est pas la seule institution caritative associée à l’église de Tauium ; un ptôcheion (« hospice des pauvres ») est attesté par une épitaphe d’Ancyre, SEG, 27, 364 = I.Ankara, II, 376 [= ICG, 3726] : Ἐλπίδιος διάκ﹙ονος﹚ τοῦ πτωχίου Ταβίας. Selon l’a., Basilis est le deuxième ξενοδόχος connu à Tauium (voir la notice suivante). Date : Ve - VIe s. p. C., d’après l’iconographie et le formulaire. 1655) P. 143, n° 6 adn. En 1999, dans les environs de l’église byzantine. Stèle : aucune dimension indiquée. Croix à la fin du texte. Κύμη|σις Μα|κεδωνί|ου πρεσ|βυτέρου | κ﹙αὶ﹚ ξενο|δόχου. « Lieu de repos de Macedonius, prêtre et hôtelier (ecclésiastique). » L. 1-2 : κύμησις pour κοίμησις, orthographe répandue dans les régions galato-pontiques. Date : Ve - VIe s. p. C., d’après le formulaire. 1656) P. 144, n° 7 ; photo. Dans une maison du village. Stèle en marbre blanc-rouge, brisée en h. : 52 × 51 × 20 cm. Ch. ép. avec cadre mouluré ; inscription gravée entre les bras d’une croix latine en relief. Lettres : 3 à 5 cm. Epsilon et sigma lunaires, oméga cursif. Inv. 71. [Ἔνθα | κατά|κιτε] | ὁ δοῦ|λος Θ﹙εο﹚ῦ Θε|όδωρος | πρεσβύτε|ρος.
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« Ci-gît le serviteur de Dieu, Théodore, prêtre. » L. 2-3 : Κατάκιτε pour κατάκειται. Date : Ve - VIe s. p. C., d’après l’iconographie et le formulaire. 1657-1659) Tauium et son territoire. Nouvelles épitaphes chrétiennes. F. Y , Philia, 5, 2019, p. 149-165, publie dix-sept inscriptions d’époque tardive découvertes lors de prospections menées depuis 2017 dans le département actuel de Yozgat, dont une épitaphe bilingue, trois inscriptions qui commémorent des membres du clergé et un petit fragment découvert à Güneşli qui pourrait mentionner le culte d’un saint ([---]Α τοῦ ἁγίου Ι[---], non repris ici). Pour les textes relatifs à la province de Cappadoce, voir infra nos 1694-1695. 1657) P. 151-152, n° 2 ; photo. À Güneşli, près de la mosquée mais probablement apportée de Büyüknefes (Tauium) en 2016. Dalle en calcaire blanc réutilisée comme stèle : 90 × 38 × 39 cm. Ch. ép. avec cadre en creux ; inscription gravée entre les bras d’une croix latine en relief largement effacée. Début de la première l. sur le cadre. Lettres un peu irrégulières : 4,5 cm. Epsilon et sigma lunaires. Ligature : ΟΥ deux fois à la l. 4. Ἔν‖θα κα|τάκι|τε ὁ δ|οῦλ﹙ος﹚ τοῦ |5 Θ﹙εο﹚ῦ εὐ﹙λα﹚|βέσ|[τ]α|τος πρεσ|βύτε|uac.ρος |10 uac. Ῥομ﹙ανός ?﹚. « Ci-gît le serviteur de Dieu, le très pieux prêtre, Romanus. » L. 1-3 : κατάκιτε pour κατάκειται. L. 10 : Ῥομ﹙ανός﹚ pour Ῥωμ﹙ανός﹚ ? Date : Ve - VIe s. p. C., d’après l’iconographie et le formulaire. 1658) P. 155-156, n° 10 ; photos. À Aydıncık, en remploi dans la fontaine devant la mosquée centrale. Stèle en calcaire blanc à fronton, ornée d’une croix latine en relief : 121,5 × 56,5 × ? cm. Texte sur un bandeau au bas du fronton. Lettres un peu irrégulières : 2,5 cm. Epsilon et sigma lunaires, oméga cursif. Κοίμησις πρεσβυ|[τ]έρου Θεοδώρου. « Lieu de repos du prêtre Théodore. » Date : Ve - VIe s. p. C., d’après l’iconographie et le formulaire. 1659) P. 156, n° 11 ; photo. À Aydıncık, en remploi dans la fontaine devant la mosquée centrale. Partie sup. d’une stèle brisée en b. : aucune dimension indiquée. Surface très effacée. Lettres : 2 cm. Κοίμησις διακό|[νου ....]ου. « Lieu de repos du diacre [---]os. » Date : époque tardive, d’après le formulaire.
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1660) = I.North Galatia, 476 + 480. Bahçecik, terr. de Tauium. Nouvelle restitution et révision de la lecture. C. W , dans Festschrift für Karl Strobel zum 65. Geburtstag (supra n° 1160), p. 349-350, photos, identifie deux pierres encastrées à l’extérieur du mur Sud de la mosquée de Bahçecik (anciennement Kötlek) et vues par Linton Smith en 1907 (M. L S , M. N. T , Liverpool Annals of Archaeology and Anthropology, 4, 1912, p. 37, nos 9-10), comme les parties jointives d’une même épitaphe. Il propose de lire : [Ἔν]θα κατά|κιτε ὁ δοῦ|[λ]ος τοῦ | [Θ]﹙εο﹚ῦ ὁ θεοφι|5λέστατος | πρεσβύτε|ρος ∆ῖος ὁ | ὀρθοῦ βίου | πολιτευθὶς |10 καὶ πάντ┌ω┐ν | φίλος. « Ci-gît le serviteur du Dieu, prêtre très aimé de Dieu, Dios, qui a vécu une vie droite et a été l’ami de tous. » L. 1-4 = I.North Galatia, 480 ; l. 5-11 = I.North Galatia, 476. L. 7 : ∆ίθεο[ς], ed. pr. ; lecture révisée de l’anthroponyme déjà enregistrée par LGPN, V C, p. 122, ∆ῖος, n° 6. L. 10 : πάντον, lapis. 1661) Ballıhisar (Pessinus). Résultats de fouilles récentes. A. A , dans Pessinus and its Regional Setting, vol. 2. Work in 2009-2013, G. R. T éd., Louvain, 2019 (Colloquia Antiqua, 22), p. 351-382, photos, dessins, avec S. A , p. 383-409, offrent la publication définitive des inscriptions trouvées lors des fouilles et prospections menées au cours des années 2009-2013 ; voir aussi p. 484-490 pour les premières notices faites à l’occasion des découvertes. Tous ces textes ont été signalés dans les rapports préliminaires et ceux relatifs au monde romain ont déjà été recensés par l’AE : p. 356-357, n° 3 = AE, 2013, 1601 ; p. 258, n° 5 = p. 485-486, n° 2 = AE, 2015, 1531 ; p. 360-362, n° 8 (proposant la restitution [ὑπατεύοντ]ος / [ἡγεμονεύοντ]ος ou [ἄρχοντ]ος λαμπροτάτου) = AE, 2013, 1610 ; p. 384-385, 484-485, n° 1 = AE, 2015, 1530 ; p. 385-386, n° 2 = p. 486-487, n° 3 = AE, 2015, 1532. 1662) Yalvaç (Antioche de Pisidie). La famille du procurateur P. Anicius Maximus. M. C , ZPE, 209, 2019, p. 297-300, revient sur le milliaire récemment découvert à Dösene (AE, 2012, 1703) qui mentionne P. Anicius Maximus, procurator prouinciae Galaticae Ponti Pamphyliae et Lyciae en 72 p. C., que les premiers éditeurs ont identifié à P. Anicius P. f. Ser. Maximus [PIR2, A, 604], praefectus castrorum legionis II Augustae, honoré d’une statue par les Alexandrins à Antioche de Pisidie (CIL, III, 6809 = ILS, 2696). Selon l’a., on doit distinguer le militaire d’époque claudienne et le procurateur d’époque flavienne, qui lui-même doit être le père d’Anicius Maximus, proconsul de Pont-Bithynie vers 106-107 p. C.
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[PIR2, A, 603]. Il y aurait donc trois personnages sur trois générations, qui s’élevèrent progressivement de l’élite coloniale à l’ordre sénatorial. Un autre homonyme, P. Anicius Maximus, légat du proconsul d’Afrique dans les années 160 p. C. (AE, 2004, 1673) doit être un descendant (petit-fils ?) du proconsul de l’époque de Trajan. 1663-1664) Yalvaç (Antioche de Pisidie). Réédition de quelques inscriptions latines. C. W , dans Epigraphische Notizien. Ζur Erinnerung an Peter Herrmann (supra n° 26), p. 143-156, republie, d’après de nouvelles photographies prises au dépôt du musée de Yalvaç, cinq textes latins qui ont été publiés par M. A. B , G. L , d’après les dessins faits par W. M. Ramsay dans les années 1920 : n° 2 = I.Antioche Pisidie Ramsay, 175 ; n° 3 = I.Antioche Pisidie Ramsay, 211 ; n° 5 = I.Antioche Pisidie Ramsay, 239 ; pour les deux autres, qui présentent des restitutions nouvelles, voir ci-dessous. 1663) = I.Antioche Pisidie Ramsay, 148. P. 144-146, n° 1 ; photo, dessin. Bloc de calcaire local gris-marron [retaillé pour remploi ?], conservant la marge dr. : 33 × 39 × 11,5 cm. Lettres régulières : 2 à 3 cm ; interlignes : 1,9 à 2,2 cm. Ponctuation. [In h(onorem) dd(ominorum) Impp(eratorum) Seu|eri et Antonini | et 〚Getae〛 Caesa|ri]s Auggg(ustorum) nnn(ostrorum) Ma|5ximius Attia[nus] | q(uaestor) pr(o) pr(aetore) mi[ss(us) a Sem|pr]onio Senecion[e | pro]co(n)s(ule) Asiae se[n|tentia sua] fin[es |10 determinauit]. Borne rappelant la décision du questeur du proconsul de l’année 209-210 p. C. fixant la limite entre le territoire de Philomelium et celui d’Antioche et donc la frontière provinciale entre l’Asie et la Galatie. L. 9-10 : restitutions de S. Mitchell, d’après le texte parallèle trouvé à Sarayköy dans une gorge qui relie Antioche à Philomelium (AE, 1997, 1448 = 1998, 1361-1362). Date : 1er juillet - automne 209 p. C. (année proconsulaire et Geta César, voir AE, 1998, 1361). 1664) = AE, 1986, 640 = I.Antioche Pisidie Ramsay, 232. P. 151-153, n° 4 ; photo, dessin. Fragment de marbre blanc, brisé de tous côtés : 20,5 × 21 × 13 cm. Lettres régulières : 3 à 3,5 cm ; interlignes : 2,8 cm. ------ | [Videris nobis | senatus con|sultum igno|rare, qui si cum |5 peritis contu|leris, scies Se|natori populi | Ro]mani [necesse | no]n esse in[uito |10 ho]spitem [suscipere.] ------
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Identification de ce fragment avec la lettre de Septime Sévère et Caracalla du 31 mai 204 p. C. (selon laquelle aucun sénateur n’était obligé d’accueillir un hôte contre sa volonté et qui est connue par plusieurs copies en latin et en grec ; voir AE, 1977, 807), déjà faite par C. P. Jones d’après un estampage conservé à Princeton (AE, 1986, 640 [voir aussi H. B , JES, 4, 2020, p. 144, n° 9]). L. 1-7 : disposition du texte indiquée à titre d’hypothèse. 1665) Karadağ (Boratinon Oros), terr. de Barata. Sur un rocher à ca 5 km au sud-est du village de Ortaoba. Inscription rupestre dans un ch. ép. poli : 35 × 120 cm. Lettres irrégulières : 2,5 à 3,5 cm. Omicron carré, sigma et oméga cursifs carrés. Texte centré à la l. 3. E. A , M. K , Seleucia, 9, 2019, p. 126-127 ; photo. Ἐπὶ τῶν δεσποτῶν ἡμῶν | ∆ιοκλητιανοῦ καὶ Μαξιμιανοῦ | τῶν Σεβαστῶν | καὶ Κωνσταντίου καὶ Μαξιμιανοῦ |5 Καισάρων Αὐτοκρατόρων διαφόρων ἄγρου Ταδαδα | τὰ ὅρη ἕως ὧδε. « Sous nos seigneurs Dioclétien et Maximien Augustes et Constance Chlore et Galère Césars, Empereurs, les limites de propriété du domaine de Tadadas (furent fixées) jusqu’ici. » Quatrième texte connu de ce type daté de la Tétrarchie : deux provenant également de cette région aux confins de la Galatie, de la Cappadoce et de la Cilicie (AE, 1991, 1540 (Ereğli), AE, 2014, 1372 (Derbe)) et un autre trouvé à Chora (Hoşköy) en Thrace (CIG, 2018 = SEG, 35, 1832). L’anthroponyme indigène Tadadas était inconnu auparavant. À ca 35 cm à g. de la l. 6 se trouve le mot isolé ἐπὶ qui, d’après les a., doit être le début d’une première tentative de gravure avortée. [Noter le neutre τὰ ὅρη au lieu de l’habituel οἱ ὅροι ou du diminutif τὰ ὅρια. DF] Date : 1er mars 293 - 1er mai 305 p. C. (1re Tétrarchie).
LYCIE-PAMPHYLIE Généralités 1666) Le développement de l’onomastique en Lycie. C. S , dans Changing Names. Tradition and Innovation in Ancient Greek Onomastics, R. P éd., Oxford, 2019 (Proceedings of the British Academy, 222, 2019) p. 195-216. Aperçu sur les noms personnels en Lycie, divisé en quatre périodes : I, du Ve s. jusqu’à la fin du IIIe s. a. C. ; II, d’environ 200 a. C. jusqu’à 50 p. C. ; III, d’environ 50 p. C. jusqu’à 300 p. C. ; IV, le Bas-Empire (non discuté). Pendant la 1re période, des noms grecs sont attestés, mais les noms indigènes dominent. Pendant la 2e période, la majorité toujours croissante des noms consiste en des noms grecs, même si les noms indigènes occupent toujours une place importante ; le passage des noms indigènes aux noms grecs est plus lent en Lycie centrale qu’en Lycie de l’Ouest. On note aussi des noms d’origine perse. Pendant la 3e période, on commence à trouver plus souvent des Lyciens porteurs d’un nom latin ; les noms latins restent pourtant rares, et les noms indigènes lyciens, bien que leur nombre diminue, ne disparaissent pas complètement, même au IIIe s. Cette section offre aussi des observations sur les types de noms grecs attestés, sur la diffusion de la citoyenneté romaine en Lycie, sur l’onomastique des 120 grands-prêtres connus entre 43 et 300 p. C. et sur les noms doubles dans lesquels le second nom est introduit par la formule ὁ καί / ἡ καί. Discussion rapide des inscriptions AE, 2007, 1517 et TAM, II, 176. 1667) Les distributions d’argent en Lycie. K. K , ZPE, 212, 2019, p. 121-136. Étude de 45 inscriptions qui mentionnent des distributions d’argent en Lycie. L’a. se pose au préalable deux questions : – sur les distributions d’argent comme moyen d’organiser le pouvoir social : dans quelle mesure ont-elles contribué aux antagonismes opposant
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les membres de l’élite lycienne entre elles et les élites aux couches inférieures des villes lyciennes ? – pourquoi cette nouvelle méthode organisationnelle a-t-elle connu un tel développement au IIe s. p. C. alors qu’elle était déjà pratiquée à la fin de la période hellénistique (l’a. se réfère ici à I.Priene, 108) ? L’a. traite ensuite des distributions évergétiques et de la bienfaisance en général sous l’Empire. Sont cités par exemple les textes suivants : Pline le Jeune, Ep., 10, 33 ; 34 ; 116 ; 117 ; Dion de Pruse, Discours, 7, 49 ; Plutarque, Πολιτικὰ παραγγέλματα 821F-822A ; plusieurs passages de Lucien. Dans le catalogue des sources épigraphiques sont citées les inscriptions suivantes : [AE, 1996, 1507 ;] BCH, 10, 1886, p. 219, n° 3 ; 24, 1900, p. 338 n° 1 ; F.Xanthos VII, n°s 66-67 ; I.Boubon Kokkinia, 6 ; IGR, III, 473 (SEG, 41, 1358), 476 (SEG, 28, 1217), 492-493, 495, 497 ; IV, 914 ; SEG, 27, 938 ; 38, 1462 ; TAM, II, 15, 143, 155, 189, 191 [« TAM III 590 » par erreur], 201, 261, 284, 287, 495, 508, 539, 578, 590, 671, 838, 905 ([AE, 2000, 1454] ; des extraits de l’inscription d’Opramoas mentionnant des distributions d’argent), 910, 1200, 1203 [AE, 2006, 1509] ; une inscription inédite d’Oinoanda en l’honneur de Tlepolemos fils de Kroisos. L’a. conclut en observant par exemple que les distributions d’argent étaient « la réponse parfaite du point de vue de l’idéologie d’un côté et de la politique locale de l’autre aux problèmes rencontrés par les élites lyciennes dans leurs efforts pour maintenir leur prééminence dans la sphère publique des πόλεις ». Études et inscriptions site par site 1668-1670) Perge. Inscriptions nouvelles. N. T -Ö , M. A , Libri, 5, 2019, p. 323-330. 1668) P. 323-324, n° 1 ; photo (IAsMin, 3, 2020, n° 287). À dr. de la rue conduisant aux tours hellénistiques à la porte de la ville de l’Antiquité tardive. Base en marbre brisée en six fragments, maintenant réunis sur place : 71 × 65 × 52 cm. Lettres : 5 cm. Πλανκίαν Μά[γ]ναν | Μ﹙άρκου﹚ Πλανκίου Οὐάρου | καὶ πόλεως θυγα[τ]έρα, | ἀνεψιὰν βασιλ[έ]ως |5 Ἀλεξάνδρου, γυναῖ|κα Γ﹙αίου﹚ Ἰουλίου Κορ|νούτου Τερτύλλου, | Μ﹙ᾶρκος﹚ Πλάνκιος Πίος τὴν | [αὐ]τοῦ πατρώνισσα[ν]. L’inscription est identique à I.Perge, 122 par le contenu comme par l’écriture. M. Plancius Pius a honoré aussi Plancia Magna [PIR2, P, 444] par I.Perge, 123. Date : [1re moitié du IIe s. p. C., probablement de l’époque d’Hadrien].
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1669) P. 324-327, n° 2 ; photo (IAsMin, 3, 2020, n° 288). Lors de la fouille de la rue Ouest. Base en calcaire en partie abîmée à dr. : 115 × 65 × 58 cm. Lettres : 2,5 cm. Ligatures : ΝΝ à la l. 3 ; ΗΠ, ΝΝ à la l. 8. ΡΟΝ Φαλκωνιανόν, [ἱε]ρ[έ]α | τῆς Ἀρτέμιδος καὶ δημιου[ρ]|γὸν καὶ γυμνασίαρχον ν[έων] | τε καὶ γεραιῶν καὶ [πα]ίδων |5 τὸ βʹ καὶ ἱερέα Τύχης Σεβαστ[ῆς] | διὰ βίου, ἔπαρχον τεχνειτῶ[ν] | τὸ ιʹ καὶ ἀγωνοθέτην ἀγώνων | τριετηρικῶν Νεμεσείων Σευη|10ρείων ἐκ τῶν ἰδίων εὐσεβῆ κα[ὶ] | φιλόπατριν Κ﹙όιντος﹚ Σεπτούμι|ος Πρόκλος καὶ Π﹙ούβλιος﹚ Σεπτούμι|ος Ῥοτειλιανὸς νέος δι[ὰ] uac. | τοῦ πατρὸς αὐτῶν Κ﹙οίντου﹚ Σεπ[του]|μίου Ἀλκίμου, τὸν ἑαυτῶν [φί]|15uac.λον καὶ εὐεργέτην. L. 1 : les lettres ΡΟΝ appartiennent probablement à la fin d’un autre surnom. Il n’y a pas d’espace sur la pierre pour des lignes qui précéderaient le texte conservé ; la partie manquante du texte a donc été écrite sur une autre pierre. L. 11 : Κ﹙λαύδιος﹚ ; l. 13 Κ﹙λαυδίου﹚ les a. Date : époque sévérienne.
1670) P. 327-330, n° 3 ; photo (IAsMin, 3, 2020, n° 289). Lors de la fouille de la rue Ouest. Fragment de marbre qui peut être raccordé au fragment I.Perge, 219 à l’écriture identique : 43 × 40 × 16 cm. Lettres : 4 cm. [Ἀρχ]ιερέα τ[ῶ]ν Σεββ﹙αστῶν﹚ | [Γν]αῖον Πε[δ]άνιον | Οὐαλερ[ιανὸν | φι]λόδοξ[ον, ἡμερῶν |5 ὁ]λοκλ[ήρων ὀξέσι | σ]ιδηρ[οῖς ⌝?⌞ ---] | ΛΚ [---]. Les lettres soulignées sont conservées dans I.Perge, 219. Cn. Pedanius Valerianus était déjà connu par I.Perge, 181, où il est dit ἱππικός et λογιστὴς τὸ βʹ. Selon les a., les Σεββ﹙αστοί﹚ seraient Marc Aurèle et Commode (177-180 p. C.). Cette période conviendrait à la date proposée par A. Ö , dans Perge’nin M.S. 1.-2. Yüzyıllardaki Gelişimi, İstanbul, 2012, p. 195-203, pour une tête couronnée, représentant donc un grand-prêtre, trouvée dans la rue à colonnade. Il pourrait donc s’agir du portrait de Pedanius Valerianus. L. 4-6 : selon les a., ces lignes se référeraient à des combats de gladiateurs offerts par la personne honorée ; ces combats auraient duré « toute la journée » (ἡμερῶν ὁλοκλήρων) et les combattants auraient utilisé des « armes effilées » (ὀξέσι σιδηροῖς [ou plutôt σιδήροις]). Comme parallèles, les a. citent (p. 329, notes 39-42) les inscriptions [I.Cret., IV, 305 ; Milet, VI, 3, 1141 ;] I.Sagalassos, 112 [; AE, 2012, 1617 d’Apollonia en Galatie]. Date : 177-180 p. C. ?
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1671) Phaselis. Lors de fouilles près de la porte d’Hadrien. Base en calcaire fragmentaire : 23 × 35 × 15 cm. Lettres : 2 cm. N. T -Ö , Phaselis, 5, 2019, p. 361-368 ; photo (IAsMin, 3, 2020, n° 262). [--- τῶν] | ἐν Μ[ουσείωι σιτουμένων] | ἀτελῶν φ[ιλόσοφον καὶ ἐπίτρο]|πον τῶν Σ[εβαστῶν] |5 Μᾶρκος Αὐρήλ[ιος ---] | ὁ ἑταῖρος [αὐτοῦ]. Comme parallèles justifiant ces restitutions, l’a. cite plusieurs inscriptions, notamment IGUR, 241 ([Μ. Αὐρ﹙ήλιον﹚ Ἀσκ]ληπιάδην Ἀλε[ξανδρέα πανκρατιασ]τὴν περιοδονείκη[ν, πρεσβύτατο]ν νεωκόρον τοῦ μεγά[λου Σαράπιδ]ος καὶ τῶν ἐν τῷ Μουσείῳ [σειτου]μένων ἀτελῶν φιλοσόφων) et [I.Portes du désert], n° 14 (Φλάυιον Μαίκιον Σε[ουῆρον] ∆ιονυσόδωρον τῶν [ἐν τῶι] Μουσείωι σιτουμέ[νων ἀτελῶν] Πλατωνικὸν φιλόσ[οφον], etc.). Le « musée » est celui d’Alexandrie. L’a. donne aussi des exemples de philosophes qui ont parcouru une carrière équestre (ainsi Ἄππιος Ἀλέξανδρος, I.Ephesos, 616). [L. 3 : ou φιλοσόφων.] Date proposée : après 212 p. C. [à cause de la présence du prénom une date un peu plus précoce semblerait aussi envisageable]. 1672) Myra. Construction de l’enceinte sous l’empereur Marcien. L’épigramme 15, 2 de l’Anthologie Palatine, qui est précédée du lemme εἰς τὴν πόλιν τῶν Μύρων τῆς Λυκίας et qui évoque la construction de l’enceinte sous Marcien (450-457 p. C.), est la copie d’une inscription jadis existante. Texte et commentaire. C. B , Chiron, 49, 2019, p. 215-250. Καλλιχόρου τόδε τεῖχος ἀνηέξησε πόλεως Μαρκιανὸς σκηπτοῦχος ὑπ᾿ ἐννεσίῃσιν ὑπάρχου Παλλαδίου θεσμοῖς τε περίφρονος Ἀρτεμεῶνος· ἡ δὲ πόλις παλίνορσον ἑὸν χρόνῳ εὕρατο μέτρον. « Cette enceinte de la ville, où l’on danse joliment, Marcien, porteur du sceptre, l’a restaurée sur la proposition du préfet Palladios et selon les instructions du très sage Artemeon ; et la ville avec le temps, a vu resurgir toute sa mesure. » L’épigramme se lit comme un tissu de réminiscences homériques. Les observations concernent surtout les expressions καλλίχορος, qui serait une allusion au théâtre renommé de Myra, παλίνορσον μέτρον, caractérisant un état antérieur de la ville (p. 219-220), σκηπτοῦχος (p. 229-232), περίφρων (p. 236). Dans la partie historique du commentaire, il est question de l’intérêt de Marcien pour la Lycie, qui se manifeste également par la fondation de la nouvelle ville lycienne Μαρκιανή, non encore localisée (p. 224). Palladios, praefectus praetorio
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Orientis en 450-455 p. C., est bien connu (PLRE, II, Palladius 9), mais l’identité et le rôle d’Artemeon restent à éclaircir ; on a pensé à un architecte (dans ce cas, les θεσμοί seraient les plans de chantier) ou à un gouverneur de Lycie (p. 233). L’a. note que θεσμός ne peut désigner ici que l’édit d’un magistrat et conclut qu’Artemeon devait être gouverneur de Lycie (donc probablement un consularis plutôt qu’un praeses), dont le mandat aurait duré de 451 à la fin de 455 ou au début de 456. À propos de l’enceinte de Myra, l’a. observe que le verbe ἀναέξειν « faire croître en hauteur (Bailly) » désigne la restauration d’une enceinte déjà existante. Il cite, avec traduction allemande, des extraits de plusieurs inscriptions et de textes littéraires ; notons AE, 1995, 1435 (p. 238) ; I.Arykanda, 108 (p. 239) ; IG, X, 2, 1, 42 (p. 230) ; SEG, 36, 1341 (p. 236-237) ; Steinepigramme, I, 02-09-24 (p. 236) ; Anthologie Palatine, 2, 405-406 (p. 230) ; 9, 656 (p. 240). 1673) Patara. Entre 2007 et 2012, trouvés dans le mur Ouest du bouleuterion à l’extérieur de l’abside. Quinze fragments constituant une bonne partie de la face antérieure d’une base en calcaire. Dimensions reconstituées : 99 × 91 × (ép. non reconstituable) cm. Lettres : 3 à 3,5 cm. K. Z , dans Epigraphische Notizen. Zur Erinnerung an Peter Herrmann (supra n° 26), p. 129-141 ; photo (IAsMin, 3, 2020, n° 260). Π[αταρέων τ]ῆς μητροπ[ό]λεως τοῦ | Λυκίων ἔ[θνους ἡ βουλὴ κ]αὶ ὁ δῆμος καὶ | ἡ γερουσί[α Ὀπραμόαν Ἀπολλω]νίου δὶς | τοῦ Κα[λλιάδου Παταρέα καὶ Ῥοδια]πολ[εί]| 5την, [πολει]τευόμε[νον δὲ καὶ ἐν ταῖς κα|τὰ] Λυκ[ίαν π]όλεσι πά[σ]αις, [υἱὸν τῆς πόλε?]|ος, τὸν ἀ[ρχ]ιερέα τῶν [Σεβ]ασ[τῶν], τὸν δὲ αὐ|τὸν καὶ γρ[α]μματ[έα Λυκίω]ν το[ῦ κο]ινο[ῦ] | καὶ ἀγωνοθετή[σαντα δὶ?]ς τοῦ τῆς πό|10λεος ἡμῶν θεοῦ Ἀπ[όλλ]ωνος, δι᾿ἃς | παρέσχε[ν καὶ] τῇ ἡμετέρ[ᾳ πό]λε[ι δωρεὰς ?] | εἴς τε τ[ῆν τῆς] στο[ᾶ]ς δι[πλῆς καὶ ἐξέδρα?]ς κα|[τασ]κευὴ[ν καὶ ἐπὶ ταῖ]ς τε ἀ[ναδόσεσι?]ν καὶ | uac. [φιλοτε]ιμίαις. uac. | uac.
L. 6-7 : [καὶ υἱὸν πόλε?]|ος serait aussi possible ; πόλεος pour πόλεως, comme aux l. 1 et 9-10. L. 9 : ἀγωνοθετή[σαντα καλῶ]ς serait trop long. L. 11 : [εὐεργεσίας] serait trop long. Premier monument de Patara en l’honneur d’Opramoas, l’évergète bien connu originaire de Rhodiapolis, qui a reçu des inscriptions honorifiques dans plusieurs villes lyciennes (p. 129, note 4). L. 7 : la grande-prêtrise est datée de 136 p. C. L. 9-10 : cette agonothésie, à dater de 138-139, était déjà connue (p. 134 et note 24). Dans le commentaire développé, observations sur Opramoas et ses évergésies, surtout envers Patara. Citations nombreuses, principalement de TAM, II, 905, voir AE,
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2000, 1454 (l’inscription du mausolée d’Opramoas à Rhodiapolis) et de F.Xanthos VII, n° 67 (la liste des évergésies d’Opramoas). 1674) Patara. En remploi dans l’enceinte d’époque byzantine. Autel en calcaire : 40 × 35 × 33 cm. Lettres (souvent peu soignées) : 4 cm. Patara, maison des fouilles. S. B -M , dans Mnemes Kharin. Filiz Dönmez Anısına Makaleler (supra n° 1419), p. 117-127 ; photo (IAsMin, 3, 2020, n° 256). [---] signifer legionis | XII Fulminatae, ex | magnis pe|riculis ara|5m Neptuno u|otum. Le soldat semble avoir été sur le chemin en route vers sa garnison dans l’est de l’Asie mineure ; les magna pericula se réfèrent sans doute à un problème particulier (par exemple une tempête) survenu durant la traversée maritime : le soldat aurait promis un ex-voto à Neptune s’il était sauvé. [Noter le style succinct ; on attendrait par exemple ex magnis periculis liberatus… uotum soluit.] 1675-1676) Patara. En 2014. Deux milliaires. Au nord-est de la ville, sur la pente Sud du Çamurlağı Tepesi, à environ un mille romain de la ville (à partir de l’arc de Mettius Modestus, entrée principale de la ville en venant du nord) et donc en raison de l’indication de la distance « un (mille) » dans le n° a proche de l’emplacement original. Ces milliaires sont en rapport avec la route qui conduisait de Patara à Phellos (p. 117-118). Maison de fouilles, dans le « jardin des pierres ». C. S , dans Epigraphische Notizen. Zur Erinnerung an Peter Herrmann (supra n° 26), p. 107-127 ; photos (IAsMin, 3, 2020, n° 258). 1675 a-b) P. 110-111, n° I. Milliaire en calcaire portant l’inscription a sur la face principale et l’inscription b de l’autre côté : 155,5 × (diam.) 48 (en b.) à 36 (en h.) cm. Lettres, texte a : 3,5 à 4,5 cm. (l. 8 : 9 cm.) ; texte b : 2,5 à 3,5 cm. Ligatures dans texte b : ΝΩ aux l. 4 et 7 ; ΩΝΣ à la l. 5 ; ΩΝ à la l. 8 ; ΗΜΗ à la l. 9. a) Αὐτοκράτωρ Καῖσαρ Φλά[ουιος] | Οὐεσπασιανὸς Σεβαστ[ὸς] | τὰ μειλιάρια καὶ τὰς ἀρχαίας | ὁδοὺς ἐπεσκεύασεν διὰ |5 Σέξτου Μαρκίου Πρείσκου | πρεσβευτοῦ ἰδίου καὶ ἀν|τιστρατήγου. | Ι. Il s’agit du milliaire le plus précoce en Lycie. Sex. Marcius Priscus, attesté par plusieurs textes, a été gouverneur de Lycie de 63 à 70 p. C. Comme dans d’autres inscriptions lyciennes (voir p. 114, note 28), toutes du début du règne de Vespasien, la titulature impériale inclut encore le gentilice Flauius, écarté au plus tard au début de 70 p. C. L. 3 : le
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terme latin μειλιάριον semble attesté ici pour la première fois dans une inscription grecque. L. 3-4 : la formulation τὰς ἀρχαίας ὁδούς est sans parallèle ; les travaux de restauration ont peut-être été nécessités par un séisme. L. 8 : noter que la distance est donnée seulement avec le numéral latin. Le commentaire contient une section détaillée (p. 114-121) sur les travaux édilitaires en Lycie, y compris les constructions routières, causés au moins en partie par deux séismes en 68 et 69, sous le gouverneur Marcius Priscus. Sont citées principalement les inscriptions suivantes : [AE, 2002, 1472 ;] AE, 2006, 1511 ; [AE, 2006, 1512] (noter que S. B -M a vu que les noms de Vespasien ont été inscrits sur le martelage du texte original mentionnant Galba, voir p. 121) ; AE, 2008, 1436 ; [AE, 2008, 1519 ;] F.Xanthos VII, n° 12 ; TAM, II, 270. Le commentaire se conclut par un résumé hypothétique de la chronologie des événements en Lycie en 68-70 p. C., avec la proposition de dater le premier séisme, suivi d’un tsunami, dans la première moitié de 68, et le second au printemps de 69. Date : 69 (août) - 70 (printemps) p. C. b) Αὐτοκράτορσιν | Καίσαρσιν Γαίῳ Οὐαλ﹙ερίῳ﹚ | ∆ιοκλητιανῷ καὶ Μάρ﹙κῳ﹚ | Αὐρ﹙ηλίῳ﹚ Οὐαλ﹙ερίῳ﹚ Μαξιμιανῷ |5 καὶ Φλα﹙ουίῳ﹚ Οὐαλ﹙ερίῳ﹚ Κωνσταντίῳ | καὶ Γαλ﹙ερίῳ﹚ Οὐαλ﹙ερίῳ﹚ uac. | Μαξιμιανῷ ἐπιφαν﹙εστάτοις﹚ | Καίσαρσιν Παταρέων | ἡ μητρόπολις. Voir l’inscription suivante. Date : 293-305 p. C. 1676) P. 111-113, n° II (IAsMin, 3, 2020, n° 259). Milliaire en calcaire : 168 × (diam.) 39 (en b.) à 34,5 (en h.). Lettres : 3 à 3,5 cm. Sigma oncial, oméga carré. Ligatures : ΝΩ aux l. 3, 5 et 8 ; ΩΝΣ à la l. 6 ; ΩΝΗΜΗ à la l. 10. Αὐτοκράτορσιν | Καίσαρσιν Γαίῳ uac. | Οὐαλ﹙ερίῳ﹚ ∆ιοκλητιανῷ | καὶ Μάρ﹙κῳ﹚ Αὐρ﹙ηλίῳ﹚ Οὐαλ﹙ερίῳ﹚ |5 Μαξιμιανῷ καὶ Φλα﹙ουίῳ﹚ | Οὐαλ﹙ερίῳ﹚ Κωνσταντίῳ | καὶ Γαλ﹙ερίῳ﹚ Οὐαλ﹙ερίῳ﹚ Μαξι|μιανῷ ἐπιφαν﹙εστάτοις﹚ | Καίσαρσιν Πατα|10ρέων ἡ μητρόπολις. Milliaire de Dioclétien et Maximien, Augustes, Constance Chlore et Galère, Césars. On connaissait quatre autres milliaires porteurs du même formulaire (voir p. 112-113). Date : 293-305 p. C. 1677) = AE, 1994, 1730. Patara. La famille de M. Aurelius Dionysios. S. D , dans Philorhômaios kai philhellèn (supra n° 21) p. 320-322.
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Étude avec stemma, à la suite de C. S , Studi Ellenistici, 15, 2005, p. 289-293, des ancêtres mentionnés dans l’inscription de M. Aurelius Dionysios [le nom, publié en 1994 par C. M à l’accusatif comme Μ. Αὐρ. ∆ιόνυσον, forme reproduite dans AE, 1994, est sans doute à corriger en Μ. Αὐρ. ∆ιονύσιον], dont la lignée féminine « a beaucoup plus d’éclat que la branche masculine ». L’a. se demande comment expliquer le titre d’ὑπατική de la grand-mère maternelle, Iulia Mettia Aurelia Helene, et pense soit à un père (non mentionné dans le texte) consulaire, soit à un premier mariage « avec conservation du titre » ; discussion aussi du titre de κρατίστη ματρώνη [le nominatif est normalement ματρῶνα] de la mère, Iulia Tata dite aussi Helene, pourtant fille du sénateur C. Iulius Nigrinus et de l’ὑπατική. 1678-1679) = AE, 2007, 1512 b, l. 10-11. Patara. Le Miliarium Lyciae. Deux études sur les routes qui y sont mentionnées. 1678) Les routes entre Xanthos et Sidyma et entre Sidyma et Pinara. F. A , H. U , Adalya, 22, 2019, p. 319-344. Deux routes sont connues entre Xanthos et Sidyma, celle du sud via Karadere et Kumluova et attestée aussi par les milliaires tétrarchiques TAM, II, 257 et 258, et celle du nord via Dereboğazı et Gölbent. Selon les a., qui publient deux nouveaux milliaires appartenant à cette dernière route (voir infra n°s 1682-1683), ce serait la route mentionnée à la l. 10 sur la face b du Miliarium Lyciae. Quant à Sidyma et Pinara, le Miliarium Lyciae ne mentionne aucune route entre ces deux villes. Les a. l’expliquent en suggérant que les voyageurs de Sidyma à Pinara devaient prendre d’abord la route du nord de Sidyma à Xanthos pour rejoindre la route de Xanthos à Pinara, peut-être dans la région de Gölbent. 1679) La route partant de Sidyma vers Kalaba(n)tia. F. O , Adalya, 22, 2019, p. 259-296. L’a. étudie à la l. 11 la restitution proposée par S. Ş et M. A ἀπὸ Σιδύμων ε[ἰς ? Καλαβαντί]αν στάδια κδʹ, et leur identification de Καλαβαντία (apparemment plus correctement Καλαβατία) avec le port de Sancaklı. Cette restitution est trop courte et, par ailleurs, la distance réelle entre Sidyma et Sancaklı est de 7-8 km, alors que la distance indiquée dans le Miliarium correspond à environ 4,5 km. Après une étude détaillée de la topographie de la région entre Sidyma et la côte, l’a. propose d’identifier la destination mentionnée dans le Miliarium avec les ruines voisines du village de Bel, à environ 4,5 km au sud de Sidyma ; il pense que ce lieu, dont le port se situerait au lieu-dit Gavur
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Kalesi, pourrait être identifé à Kalabatia, localité qui se trouvait en tout cas dans la région. La restitution du passage en question par les premiers éditeurs étant trop courte, l’a. envisage d’ajouter dans la lacune la mention du Kragos ou de l’Antikragos, les chaînes de montagnes de la région, et propose (p. 275), sans exclure d’autres possibilités, de restituer soit ἀπὸ Σιδύμων ἐ[ν τῶι Κράγωι εἰς Καλαβαντί]αν, soit ἀπὸ Σιδύμων ἐ[πὶ τοῦ Κράγου εἰς Καλαβαντί]αν. L’a. cite plusieurs inscriptions ; notons TAM, II, 174 (p. 265-269) ; 188 (p. 268 et 271) ; 190 (p. 269) ; 244 (p. 268 et 271) ; 245-246 (p. 271). En annexe (p. 276-281), liste des sources littéraires et épigraphiques concernant le Kragos et l’Antikragos. 1680) = SEG, 54, 1464 (19) (mention). Xanthos, dans le secteur de la nécropole Nord-Est. Sarcophage très endommagé, en calcaire : 96 × 250 × 88 cm. Lettres : 2,6 à 3,1 cm. Les trois premières lignes sont inscrites sur le couvercle, le reste dans une tabula ansata sur la cuve. E. B -K , Libri, 5, 2019, p. 299-305 ; photo (IAsMin, 3, 2020, n° 237). Τὴν σωματοθήκην σὺν τῷ ὑποσ┌ο┐ρίῳ ἐωνήσατο Αὐρήλιος Μόλης Εὐέλθοντος Ξάνθιος | ἐν τῇ δεκάτῃ τοῦ Πανήμου τοῦ ἐπὶ ἀρχιερ[έως] Μάρ﹙κου﹚ Αὐρη﹙λίου﹚ Κρατέρου Ἐντείμuac.ου βʹ ἔτους | [ἐ]πὶ τῷ τεθῆναι αὐτὸν καὶ {τὴ} τὴ[ν γυναῖκα αὐτοῦ Αὐρηλίαν --- Ξαν]θίαν· ‖ [ἑτέρῳ δὲ οὐδενὶ ἔξ|5εστι θάψαι τινὰ· ὁ θά|ψας δώσει τῷ ἱερωτά]τῳ | [ταμείῳ δηνάρια πεν]τακόσια, | [ὧν ὁ ἐλένξας λήνψεται τὸ τ]ρίτον | [ἐ]ν τῶι [ὑπ]οσ┌ο┐ρ{ο}ίῳ |10 ἈΝ περὶ ὧν διατάξω|μαι.
L. 1 : ὑποσωρίῳ ; l. 9 : [ὑπ]οσωροίῳ lapis. L. 10 : l’a. traduit cette ligne (non lisible sur la photo) comme « seulement ceux à qui je le permets par disposition testamentaire (seront ensevelis dans cet hyposorion) ». Date : IIIe s. p. C. 1681) Xanthos. Inscriptions nouvelles. N. T Ö , E. B , Ş. K , ANMED, 17, 2019, p. 253-254. Aperçu sur les études épigraphiques de l’année 2018. Sur la « place publique » à l’est du dipylon, bloc parallélépipédique appartenant à une structure monumentale portant le texte latin LARGO, inscrit « avec peu de soin » ; un autre bloc, trouvé à l’est de l’agora Ouest et du théâtre, portant une inscription en l’honneur d’un empereur dont la première ligne et la moitié de la deuxième ont été martelées. Les traces de lettres lisibles à la l. 1 indiquent que l’empereur s’appelait Marcus Aurelius ; on lit ensuite qu’il a été honoré à l’occasion de ses decennalia [il s’agit sans doute de Sévère Alexandre, dont les decennalia datent de 230 p. C.].
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1682-1683) Dereboğazı, entre Xanthos et Sidyma (voir supra n° 1678), au cimetière. Milliaires. F. A , H. U , Adalya, 22, 2019, p. 319-344. 1682 a-b) P. 325-327, n° 1 ; photos (IAsMin, 3, 2020, nos 257 [a] et 264 [b]). Milliaire en calcaire inscrit deux fois, brisé en h. : 54 × 42 (diam.) cm. Lettres, textes a et b : 3 à 3,5 cm. a) [§Αὐτοκράτορι Καίσαρι | Μάρκῳ Αὐρηλίῳ Κομμόδῳ | Ἀντωνείνῳà Σεβαστῷ Γερμα]|νικῷ Σαρματικῷ μεγ[ίστῳ] | Βρεταννικῷ Σιδυ[μέων] | ἡ πόλις καθιέρωσεν π[ρο]|νοησαμένου τῶν ὁδ[ῶ]ν |5 τοῦ κρατίστου ἀνθυπάτου | Γαίου Πομπωνίου Βάσσου | Τερεντιανοῦ. Selon les a., les noms de Commode auraient été martelés. Il s’agit du deuxième milliaire trouvé pour cette route, après celui de Patara sous Vespasien (supra n° 1675 a). Le proconsulat de Lycie-Pamphylie (connu aussi par TAM, II, 175 = IGR, III, 582 de Sidyma) de C. Pomponius Bassus Terentianus [PIR2, P, 707] daterait, selon les a., plus probablement de 186-187. L. 3-4 : selon eux, ce texte serait l’exemple le plus précoce de l’emploi du verbe προνοεῖν dans le contexte de travaux routiers en Asie mineure. L. 4 : le pluriel ὁδοί pourrait être le signe de travaux dans la région de Sidyma, y compris peut-être sur les deux routes reliant Sidyma et Xanthos (voir supra n° 1678). Date : probablement 186-187 p. C. b) [Αὐτοκράτορσιν Καίσαρ|σιν Γ﹙αίῳ﹚ Οὐαλερίῳ | ∆ιοκλητιανῷ καὶ | Μά]ρ﹙κῳ﹚ Αὐρ﹙ηλίῳ﹚ Οὐα[λ﹙ερίῳ﹚ |5 Μαξιμια]ν[ῷ Εὐσεβ﹙έσιν﹚ Ε]ὐ|[τυχ]έ[σιν Σ]εββ﹙αστοῖς﹚ | καὶ Φλ﹙αουίῳ﹚ Ο[ὐ]α[λ﹙ερίῳ﹚ Κ]ωνσ|5[ταν]τίῳ [καὶ] Γαλ﹙ερίῳ﹚ | [Μαξιμιανῷ ἐπιφ﹙ανεστάτοις﹚ Καίσαρ]σιν |10 [Σιδυμ]έω[ν ἡ πό]λις. Milliaire de Dioclétien et Maximien, Augustes, Constance Chlore et Galère, Césars. [L. 9 : Il faudrait sans doute restituer dans la lacune aussi le deuxième gentilice de Galère : Οὐαλ﹙ερίῳ﹚.] Date : 293-305. 1683) P. 327-328, n° 2. Milliaire (nature de la pierre non indiquée) : 71 × 41 (diam.) cm. Lettres : 3,5 cm ; photo (IAsMin, 3, 2020, n° 265). Αὐτοκράτορσιν Καίσαρ|σιν [Γ﹙αίῳ﹚ Οὐαλ]ερίῳ | ∆ιοκλητιανῷ [καὶ | Μά]ρ﹙κῳ﹚ Αὐρ﹙ηλίῳ﹚ Οὐα[λ﹙ερίῳ﹚] |5 Μαξιμιανῷ Ε[ὐσεβ﹙έσιν﹚] | Εὐτυχέσ[ιν] Σεββ﹙αστοῖς﹚ | καὶ Φλ﹙αουίῳ﹚ Οὐαλερίῳ | Κωνσταντίῳ καὶ | Γαλερίῳ Οὐαλερί[ῳ] |10 Μαξιμιανῷ ἐπιφ﹙ανεστάτοις﹚ | [Καίσαρ]σιν Σιδυ|μέων ἡ πόλις.
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Date : 203-305 p. C. Dans le commentaire, les a. notent qu’au même endroit se trouve une troisième inscription [selon la photo, de forme cylindrique] qui pourrait être la partie inférieure d’un milliaire. Le texte se limite à un lambda ou moins probablement, pour les raisons indiquées p. 327, au numéral V. Discussion (p. 327-328) de la possibilité d’interpréter le lambda comme une indication de la distance de ce lieu à Sidyma en stades (dans ce cas 30 stades = environ 4 milles = 6 km) ou de penser que le signe représenterait un delta dont la barre inférieure aurait été peinte (dans ce cas, même résultat de 4 milles). Il ne semble en tout cas pas possible d’admettre que le chiffre pourrait être interprété comme indiquant la distance de 30 milles = environ 43 km. 1684) Sidyma (près de —), cimetière de Ge Mahallesi. Parallélépipède en calcaire : 20 à 21 × 120 × 61 cm. Lettres : 5 cm. Ligature : ΝΤ à l. 2. F. A , H. U , Adalya, 22, 2019, p. 333-334, n° 9 ; photo (IAsMin, 3, 2020 n° 272). [Οὗτος] ὁ οἶκος λιμήν ἐστιν [--- | ξέ?]νων κὲ ἰατρῖον νοσούντ[ων | --γ]ὰρ ἔλεως τοῖς ἀσθενοῦσιν. L’édifice servait d’hospice (pour étrangers indigents) et d’hôpital, institutions rarement mentionnées dans l’épigraphie grecque ; les a. citent quelques parallèles. L. 1 : ils soulignent l’emploi métaphorique du mot λιμήν « port » pour indiquer un lieu où on peut se mettre à l’abri. L. 3 : ἔλεως pour ἔλεος. Date : les lettres et le contenu datent le document de l’époque chrétienne, selon les a. probablement le Ve ou le VIe s. p. C. 1685) Oinoanda. Trouvé en 1983 par A. H , qui n’a pas indiqué le lieu exact ; non retrouvé. Bloc en calcaire, mouluré en h. et en b., brisé à g., à dr. et partiellement en bas : 48 × 67 × 41 cm. La l. 1 a été gravée sur la moulure supérieure. Lettres : 3 à 4 (l. 1) cm. Alpha à barre brisée, oméga en arche de pont, sigma à quatre barres dans la l. 1, lunaire ailleurs. Ligature : ΗΜ à la l. 2. Signes ronds, représentant probablement des feuilles, aux l. 1 (?), 5 (?), 7. N. P. M , AS, 69, 2019, p. 141-145, n° 2 ; photos, dessin (IAsMin, 3, 2020, n° 240). [Ὑπὲρ ὑγ]είας καὶ νείκης [- uac. ? -] ‖ uac. | [τοῦ κυρί]ου ἡμῶν Αὐτοκράτορ[ος --- | - ca 7 -]ΟΥ Εὐσεβοῦς Εὐτυχοῦ[ς Σεβαστοῦ | Γάιος Ἰού?]λιος Σιμωνίδης Ἑρμαῖ[ος ? --- |5 --- γραμμα]τεὺς βουλῆς κατεσκεύα[σεν --- | - ca 9 -]Σ τῷ πατρῴῳ θεῷ Ἀπ[όλλωνι --- | - ca 7 εὐτ]υχῶς κατειέρω[σεν ἡ πόλις ?].
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L. 2-3 : selon l’a., il s’agirait de Commode, Caracalla, Sévère Alexandre ou Gordien ; il penche pour Caracalla (voir p. 141 et 144). L. 4 : la restitution s’appuie sur des traces [non visibles sur la photo] de la partie dr. de la lettre Y devant ΛΙΟϹ et sur le fait qu’un Γάιος Ἰούλιος Σιμων[ί]δης, attesté en 124 p. C. comme premier agonothète des Demostheneia (SEG, 38, 1462, l. 95-6), pourrait être un ancêtre. L. 5-6 : l’a. suggère des restitutions du type μετὰ | τῆς βάσεω]ς τῷ ou ἐκ τῆς ἰδί|ας δαπάνη]ς τῷ ou encore τοὺς… βωμοὺ]ς τῷ. L. 7 : κατειέρω[σεν] pour καθιέρω[σεν] (voir p. 143). Le même article (p. 133-154), où sont publiées deux inscriptions non reprises ici, propose des observations sur les prêtrises πρὸ πόλεως de Lêto (p. 134-138) et d’Apollon (p. 145-149), sur le culte du πατρῷος θεὸς Ἀπόλλων (p. 139-140), et aussi sur le culte d’Apollon en Lycie en général (p. 138-139). Date : fin du IIe - fin du IIIe s., mais probablement règne de Caracalla d’après l’a. 1686) Oinoanda. Inscription sur le couvercle d’un sarcophage creusé dans le rocher, décrit par E. K en 1895 dans la « nécropole rupestre » (« Felsnekropole ») au nord-est de l’« esplanade ». L’inscription, sans cadre, se trouve à g., à dr. deux mains. Alpha à barre brisée, oméga en arche de pont, sigma à quatre barres. Ch. ép. : ca 60 × 37 cm. Lettres : 2 à 2,5 cm. Ligatures : ΗΝ à la l. 2 ; ΜΗ aux l. 4-5. Un estampage se trouve à Vienne à l’Institut für Kulturgeschichte der Antike. V. S -G , Philia, 4, 2019, p. 63-71, n° I ; photo (non lisible) de l’estampage (IAsMin, 3, 2020, n° 244). Κατεσκεύασεν [τὴν σω]|ματοθήκην Ἀρμαπια Καϊκ[ίη] | δούλη Κροίσσου ἑαυτῇ καὶ τῷ | ἀνδρὶ αὐτῆς Μηνᾷ καὶ τοῖς τέ|5κνοις αὐτῶν· ἑτέρῳ δὲ μηδε|νὶ ἐξὸν εἶναι [ἐ]πισενεγκεῖν | ἕτερον πτῶμα, ἢ ὁ ἐπι┌κ┐ηδεύ|σας ἀποτείσει τῷ ἱερωτάτῳ τ|αμείῳ ﹙δηνάρια﹚ χείλια· ἐὰν δὲ ἀμελή|10σουσιν Α.[- ca 5-]ΟΝ.ΕϹ τοῦ προγε|γραμένου [πρ]ο[σ]τίματος θήσου|σι[ν] ΟΤΑΤΩΝΑ[---]Ω[..] διακόσια. L. 7-8 : ΕΠΙΤΗ∆ΕΥΣΑΣ ; l. 9 : ΑΜΕΙΩΧΧΕΡΑΤΑ ; l. 10 : ΣΟΥΕΙΝΑΙ[…]ΗΝ ; l. 11 : ΓΡΑΜΕΝΟΥ[---]ΤΙΜΑΤΟϹ ; l. 12 : [---]ΤΑΤΩΝΑ[Ω]∆ΙΑΚΟ.Α, Kalinka. L. 2 : Ἀρμαπια est sans doute la forme féminine du nom masculin Ἀρμαπιας, attesté à Limyra (SEG, 45, 1788). L. 2 : la restitution Καϊκ[ίη] s’inspire d’une malédiction du Pirée, datée de ca 300 a. C. (IG, III, App. 58) [cette restitution semble très incertaine]. L. 3 : le nom Κροῖσ﹙σ﹚ος est attesté en Lycie exclusivement à Oinoanda, où on le trouve pourtant plusieurs fois depuis le Ier s. p. C. L. 7-12 : sur l’amende « double », voir p. 69. [Il semble que la seconde amende frappe ceux qui négligeraient de percevoir la première.] L. 11 : l’a. signale un seul autre exemple du substantif neutre πρόστ﹙ε﹚ιμα
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(SEG, 57, 1599, à Termessos-Kelbessos), au lieu du banal πρόστ﹙ε﹚ιμον. [On peut considérer le neutre πρόστ﹙ε﹚ιμα comme une variante locale de la forme classique προστίμημα.] Plusieurs inscriptions sont citées dans le commentaire ; notons un texte inédit vu par E. Kalinka mentionnant un esclave de la femme clarissime Cornelia Alexandra (p. 69-70, note 48). Date : fin du IIe - IIIe s. p. C. 1687) = SEG, 44, 1200. Oinoanda. Lecture corrigée. N. P. M , Gephyra, 18, 2019, p. 1-5 ; photos (IAsMin, 3, 2020, n° 243). A. H , N. M dans Studies in the History and Topography of Lycia and Pisidia in Memoriam A. S. Hall, D. F éd., Londres, 1994, p. 42, n° 36. [--ἐπιτε|λουμένη]ς ἀ[πὸ οὐσίας | Μελεα]γρίδος 5 [ἀγωνοθε|τοῦν?]τος Αὐρη[λίου Ἀν| τι?]χάρους Ἀ[πολλω|ν]ίου τοῦ κα[ὶ] Φ[ι]λ[ώτου] | Ἀπολλωνίου Ὀρ[θαγό]|ρου, Αὐρήλιος Αἴσιμ[ος] | Ἀράτου καὶ Ἑρμαίου Θό|10αντος, ἐνδόξως ἀγω|νισάμενος ἀνδρῶν | πανκράτιον εἰκ[οσ]τῇ | [θ]έμιδι κα[ὶ] στεφθε[ὶ]ς, | π[λ]ειστονείκης [τὸν ἀν|15δριά]ντα ἀνέστη|uac.σεν τῇ πατρίδι. uac. « Quand Aurelius Antichares, fils d’Apollonios dit Philotas, fils d’Apollonios fils d’Orthagoras, était agonothète pour le … célébré avec le fonds de Méléagre, Aurelius Aisim[os], fils d’Aratos dit Hermaios, fils de Thoas, qui a pris part avec distinction au concours de pancrace masculin dans la 20e themis et a été couronné (vainqueur) et plusieurs fois vainqueur, a élevé la statue pour sa patrie. » Dans le commentaire, l’a. discute la lecture des noms des l. 8-9 et corrige celle de la l. 14 en π[λ]ειστονείκης « plusieurs fois vainqueur ». 1688) = SEG, 38, 1462. Oinoanda. La fondation des Demostheneia par C. Iulius Demosthenes. Nouvelle étude du texte. A. M. G , ANMED, 17, 2019, p. 74. En utilisant la technique appelée « RTI » (Reflectance Transformation Imaging) une équipe de l’université de Liverpool a pu lire quelques parties du texte qui étaient encore illisibles pour le premier éditeur M. W (Stadt und Fest im kaiserzeitlichen Kleinasien: Studien zu einer agonistischen Stiftung aus Oinoanda, 1988). L’a. ne précise pas quand et où les lectures nouvelles seront publiées. 1689) = SEG, 48, 1536. Olbasa. Correction de la lecture du cognomen. N. P. M , Gephyra, 18, 2019, p. 5-6, n° 2 ; photo. Au lieu de Πραΰτης, le surnom doit être lu Πρωτῆς. La lecture de cette inscription (non reprise dans l’AE) martelée mais lisible, inscrite sur un autel, est donc Θεοῖς Σεβασ|τοῖς | Μάνιος Πε|τρώνιος Πρω|5τῆς.
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1690) = I.Central Pisidia, 133. Ariassos, dans le secteur sud-ouest de la nécropole Nord. Relecture d’une inscription déjà copiée en 1902 par R. H (un estampage partiel fait par lui se trouve à Vienne à l’Institut für Kulturgeschichte der Antike). Sarcophage avec couvercle en calcaire, placé sur un podium : 130 × 225,5 × 108 cm ; couvercle : 52 × 243 × 119 cm. Les l. 4-8 de l’inscription sont inscrites dans une tabula (non une tabula ansata, comme il est dit par erreur dans I.Central Pisidia) sur la face antérieure du sarcophage : 42 × 54 cm. Les l. 1-3 sont inscrites au-dessus, la l. 9 sous la tabula. Lettres : l. 1 : 5,5 cm ; l. 2-8 : 4,5 cm ; l. 9 : 7 cm. Ligature : ΗΝ à la l. 2. E. T , Philia, 5, 2019, p. 107-121 ; photos [peu lisibles]. Εὐψύχει, πάτερ, οὐδεὶς ἀθάν[ατος ---]. | Αὐρ﹙ήλιος﹚ Ἀσκληπιανὸς Κράτερος τὴν σωματοθ[ήκην κατεσκεύασεν ἑαυτῷ καὶ τῇ γυναικὶ αὐ]|τοῦ Αὐρ﹙ηλίᾳ﹚ Εὐ[κ]λιανῇ ⌝?⌞ Τύχῃ καὶ τοῖς υἱοῖς αὐτ[ῶν --- ἄλλῳ δὲ οὐδενὶ ἐξ]‖έσται ἐνκατα|5θεῖναι ἕτερον | σῶμα, ἐπ[εὶ] ἀπο|τείσ[ε]ι τῷ ἱε|ρωτάτῳ τα[μ]ίῳ ‖ ﹙δηνάρια﹚ ͵βφʹ. L’apparat critique avec les lectures de H et des I.Central Pisidia n’est pas reproduit ici. L. 1 : l’adresse au père semble indiquer que les fils mentionnés à la l. 3 se sont occupés des funérailles de leur père. L. 2 : selon l’a., la forme masculine Ἀσκληπιανός serait attestée ici pour la première fois [Asclepianus se trouve pourtant dans plusieurs inscriptions latines : AE, 1984, 158 = Suppl It, 2, Velitrae n° 15 ; CIL, VIII, 1181, voir PIR2, A, 27]. L. 6 : l’a. traduit justement ἐπεί comme « anderenfalls » (« autrement », « faute de quoi ») [pour la phrase ἐπεὶ ἀποτείσει, etc. en Lycie, voir par exemple TAM, II, 63, 78, 227, 332, 343, 351, 352, 349, 1031]. L. 9 : amende de 2500 deniers. Date : IIIe s. p. C., après 212 p. C.
CAPPADOCE Études et inscriptions site par site 1691) Sulusaray (Sebastopolis-Heracleopolis). L’histoire de la cité. Ş. D. F , dans Settlements and Necropoleis of the Black Sea and its Hinterland in Antiquity. Select papers from the third international conference ‘The Black Sea in Antiquity and Tekkeköy: an ancient settlement on the southern Black Sea Coast’, 27-29 October 2017, Tekkeköy, Samsun, G. R. T , S. A éd., Oxford, 2019, p. 208-213, revient sur l’histoire de la cité à l’époque romaine d’après les inscriptions et les monnaies, en donnant photos et / ou textes de huit inscriptions, toutes déjà publiées : IGR, III, 111 = AE, 1991, 1481 ; AE, 1968, 503 = 1991, 1477 ; AE, 1968, 504 = 1991, 1476 ; SEG, 39, 1350 ; IGR, III, 115 ; IGR, III, 118 = Peek, GVI, 1184 = Steinepigramme, II, 11-13-01. Sont reproduites ci-dessous deux inscriptions qui méritent une notice dans l’AE. 1692) P. 209. Vu en 1900 en remploi dans le mur d’un jardin à l’ouest de la ville. Autel en calcaire gris : 50 × 37 × ? cm. Lettres : 3,5 cm. Epsilon et sigma lunaires, oméga cursif. T. B. M , ZPE, 89, 1991, p. 190, n° 4 ; dessin ; édition d’après le manuscrit de F. C , Studia Pontica, III, 2, 284. Θεῷ Ὑ|ψίστῳ | εὐχῆς | χάριν Πον|τία Οὐαλε|ρία. « Au Dieu Suprême en ex-voto Pontia Valeria (a fait élever cet autel). » Liens de parenté probables entre la dédicante et Μ. Πόντιος Νοουέλλιος de père homonyme, honoré par le Conseil et le Peuple de Sebastopolis (SEG, 39, 1352 = Studia Pontica, III, 2, 292), et peut-être aussi la famille des Lucii Valerii connue par l’épitaphe conjointe des sœurs Λουκία Οὐαλερία, femme de Ἰούλιος Σεουῆρος, et Οὐαλερία Μαις ἡ καὶ Λούκουλλα, femme de Κλαύδιος Χαρείσιος, grand-prêtre du koinon
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de Cappadoce, élevée par leurs parents Λούκιος Οὐαλέριος Οὐάληνς et Φλαουία Μαις (AE, 1991, 1489 = Studia Pontica, III, 2, 295 a). Date : milieu du IIe - IIIe s. p. C., d’après l’écriture. 1693) P. 209-210 ; photo. Provenance exacte inconnue. Stèle en marbre gris, ornée d’une menorah : 92 × 46 × 13 cm. Ch. ép. en creux au-dessus du relief : 17,5 × 32 cm. Lettres irrégulières : 2,5 à 3,5 cm. Sigma lunaire. Ligature : ΗΝ à la l. 4. Au lapidarium du Sebastopolis Antik Kenti Taş Eserler ve Mozaik Müzesi. Ş. D. F , S. S , ZPE, 192, 2014, p. 176-180 ; photo. Ἔνθα κατά|κιτε Μουσῆς | ἀρχισυνάγο|γος ἐν εἰρήνῃ. « Ci-gît Moïse, archisynagogos, en paix. » L. 3-4 : ἀρχισυνάγογος pour ἀρχισυνάγωγος. Cette épitaphe d’un responsable de la synagogue confirme la présence à Sebastopolis d’une communauté organisée de Juifs, dont trois autres membres sont attestés par leurs stèles funéraires (SEG, 41, 1137-1139 = I.Jud. Orientis, II, 159-161), toutes datées de l’époque tardive. Date : IVe - VIe s. p. C., d’après l’écriture et le formulaire. 1694-1695) Département de Yozgat. Nouvelles épitaphes chrétiennes. F. Y , Philia, 5, 2019, p. 149-165, publie dix-sept inscriptions d’époque tardive découvertes lors de prospections épigraphiques menées depuis 2017 dans le département actuel de Yozgat. Pour les textes relatifs à la province de Galatie voir supra nos 1657-1659. 1694) P. 158-160, n° 15 ; photo. Au village de Gülpinar près de Sarıkaya (Basilika Therma), devant la maison de Satılmış Gülebaş. Stèle en calcaire blanc avec tenon en b., ornée d’une croix de Malte dans un cercle en relief à la partie sup. Ch. ép. en creux. Lettres régulières : 3 cm. V latin cursif, epsilon lunaire, sigma et oméga cursifs carrés. Croix à la fin du texte. Texte centré à la l. 3. Curres ? curro | u┌s┐que ubi ? usque | hic ! | Τρέχεις ; τρέχω, | ἕ[ως] ποῦ ; ἕως ὧδε. | χῈρε παροδῖτα. « Tu cours ? Je cours jusqu’où ? Jusqu’ici ! Salut passant ! » L. 2 : lecture de D. Feissel, d’après le grec ; ubique, ed. pr. Ce dialogue est connu par plusieurs variantes grecques (voir D. F , Chroniques d’épigraphie byzantines 1987-2004, Paris, 2006, p. 190, § 603) et apparaît ici pour la première fois en latin. Date : époque tardive, d’après le formulaire.
CAPPADOCE
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1695) P. 160, n° 16 ; photo. À Çayıralan, dans le jardin de la maison de Mustafa Alkan. Stèle en calcaire blanc, brisée de tous côtés : 38 × 58 × ? cm. Ch. ép. en forme de tabula ansata. Lettres irrégulières : 5 cm. Epsilon et sigma lunaires, oméga cursif. Croix latines au début et à la fin du texte. Κύμησις | Θεοδόρου | πρεσβυτέ|ρου. « Lieu de repos de Théodore, prêtre. » L. 1-2 : κύμησις pour κοίμησις. L. 2 : Θεοδόρου pour Θεοδώρου. Date : Ve - VIe s. p. C., d’après l’écriture et le formulaire. 1696) Kayseri (Caesarea-Mazaca). Diffusion de la culture hellénique. M. A , dans Epigraphische Notizien zur Erinnerung an Peter Herrmann (supra n° 26), p. 157-173, photos, offre quelques observations sur la culture hellénique en Cappadoce sur la base de deux inscriptions provenant du territoire de Caesarea : la dédicace d’une statue en l’honneur d’une femme de rang consulaire, Eupatoris, par son père Flauius Aretaios (AE, 2017, 1568) ; et la stèle funéraire élevée par son épouse et ses affranchis (qui portent des noms littéraires) en mémoire d’un certain Apollonios salué comme Ἑλλήνων πρῶτος (AE, 2006, 1548). À propos de la première, l’a. propose (p. 157-159) d’identifier le père d’Eupatoris au médecin Arétée de Cappadoce (voir déjà le commentaire d’AE, 2017, 1568) ; et, à propos de la seconde, l’a. discute (p. 165) la signification de la désignation d’Apollonios comme « premier des Grecs » : une allusion au haut niveau de culture hellénique atteint par celui-ci ? ou bien un titre octroyé par le koinon de la province ? (comparer C. Iulius Seuerus honoré comme πρῶτος Ἑλλήνων à Ancyre, IGR, III, 173 = I.Ancyra, I, 72). 1697) = CIL, III, 14184, 9 = AE, 1974, 637 = I.Tyana, 101. Kemerhisar (Tyana). Nouvelles interprétations et restitutions d’une épitaphe bilingue. D. D , ZPE, 210, 2019, p. 176-178, reconnaît dans les lettres énigmatiques ΣΕΥΟΥΡΑ une transcription fautive en grec de la tournure latine sub cura et écarte la proposition de G. J , Esplorazioni e studi in Paflagonia e Cappadocia, Rome, 1937, p. 25, n° 10, qui envisageait un circitor saburrae, c’est-à-dire un gardien de réservoir contre l’obstruction de l’aqueduc par le sable, sous le commandement d’un praepositus Seuerinus (voir AE, 1974, 637). Au vu d’autres améliorations proposées, l’a. donne une nouvelle édition : [Fl(auius) ? Vitalianus, circ(itor) s(ub) c(ura) Seuerini p(rae)p(ositi),] | or(iundus) Dacia, qui se+++++++[---] | d(enariorum) myriades quinquaginta tres. | hoc ?. Aur(elia) Ceze uixit annis XV | et pos
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ducto uixit dies XV. |5 Βειταλειανὸς, | κερκείτωρ σευουρα Σευ|ηρείνου πρεποσείτου, | γενηθέντα ἐν ∆ακείᾳ, | τοίαν ἀτλείαν Κύζην πα|10ραλαβόντα μου κοι|νωνείαν ἐς ἡμέρας | δεκαπένται αὐτὴν | ἀπώλεσα Βειταλεια|νός. Κύζη μου, σῴζου ‖15 ﹙ζῇ﹚. « Fl. (?) Vitalianus, circitor aux ordres du praepositus Seuerinus, né en Dacie, qui [aménagea la tombe pour le prix de ?] 530 000 deniers ici. Aurelia Ceze a vécu 15 ans et après le mariage a vécu 15 jours. Vitalianus, circitor aux ordres du praepositus Seuerinus, né en Dacie, ayant pris la malheureuse (?) Kyzè pour partager ma vie, je l’ai perdue au bout de 15 jours, (moi) Vitalianus. Ma Kyzè, reste dans mon souvenir. (Vitalianus) encore en vie. » (Traduction d’après l’a.) L. 2 : on peut penser à une forme du verbe sepelire ou bien aux termes sepulcrum ou sepultura. L. 4 : on observe la chute des consonnes finales, pos pour post et ducto(m) pour ductum. L. 6 : pour la lecture comparer l’épitaphe tardive de Crémone Aur. Supero, circit(ori) sub cur(a) Iusti … (CIL, V, 4100 = ILS, 2795 = AE, 2005, 630 = EDR, 116323). L. 8-10 : γενηθέντα et παραλαβόντα accusatifs là où on attend les nominatifs γενηθείς et παραλαβών. L. 9 : lecture de l’AE ; ΤΟΙΛΝΑΤΛΕΙΑΝ, lapis ; ζοῖαν ἄτλειαν, Jacopi ; ΤΟΙΛΝ Αὐρλειαν ?, selon l’a. ; ἀτλείαν pour ἀθλ{ε}ίαν, suivant la suggestion de D. Feissel. L. 15 : ζῇ dans la marge à g. de l. 12.
CILICIE Généralités 1698) Le rôle des royaumes clients dans l’urbanisation de la Cilicie (Ier s. a. C. - Ier s. p. C.). E. B , dans Roman Imperial Cities (supra n° 41), p. 157-175. Trois études sur la promotion de l’urbanisme par des rois clients. Elles concernent : — les dynasties Tarcondimotide à Hierapolis Kastabala (puis à Anazarbe) et Teucride à Olba (avec la question de la fondation de Diocésarée : p. 163-164) ; — Archélaos, roi de Cappadoce et, à partir de 20 a. C., souverain aussi d’une partie de la Cilicie qui appartenait auparavant à Amyntas roi de Galatie (p. 165 note 31 : Elaiousa appelée Sebaste dans les inscriptions ; p. 165-167 : Elaiousa comme βασίλειον d’Archélaos) ; — Antiochos IV de Commagène, qui a régné sur la partie de la Cilicie qui appartenait antérieurement à Archélaos (p. 167 : essai de délimitation de son royaume cilicien ; p. 167-168 : les villes (re)fondées par lui ; p. 168-169 : grand temple à Elaiousa). Inscriptions citées occasionnellement : IG, II2, 2430 = OGIS, 357 (p. 164 note 27) ; IG, II2, 3434 (= OGIS, 362), 3435 (p. 165 note 34) ; I.Westkilikien Rep., p. 187, n° KrA1.A9 (p. 165 note 34) ; p. 338, n° OlD 45 (p. 163 note 25). 1699) Les démiurges dans les inscriptions de Cilicie. M. H. S , dans ΣΕΒΑΣΤH. Studies in Honour of Eugenia Equini Schneider, A. P , H. A K , M. O éd., İstanbul, 2019, p. 121-135. L’article consiste essentiellement en une liste des inscriptions de Cilicie, non numérotées, qui mentionnent des démiurges. Dans la plupart des cas, les textes sont cités ; quelquefois l’a. ajoute quelques mots de
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commentaire. En Cilicie Trachée, des démiurges sont mentionnés à Antioche ad Cragum, Elaiousa Sebaste, Iotape, Kestros, Korakesion, Laertes, Olba, Séleucie du Calycadnus ; en Cilicie Plane, à Aigeai, Anazarbe, Epiphaneia, Flauiopolis, Hierapolis Kastabala, Mallos, Mopsueste, Tarse. 1700) Les routes et les milliaires en Cilicie Plane. M. H. S , dans Roman Roads (supra n° 82), p. 147-165. Après un aperçu rapide sur les voies de communication principales de la Cilicie Plane où la construction des routes a commencé après la provincialisation de la Cilicie en 72 p. C., l’a. se livre à des observations sur la route la plus importante, qui conduit des Portes ciliciennes à Antioche sur l’Oronte avec des ramifications, en soulignant les découvertes de ces quinze dernières années. La partie de la route des Portes ciliciennes (photo p. 151 du milliaire CIL, III, 227 = 12118, attribué p. 152 à Élagabal) à Tarse, appelée sur quelques milliaires uia Noua, semble avoir été construite lors des préparatifs de la guerre parthique. Sur ce tronçon de route, les milliaires de Sévère Alexandre sont les plus nombreux. Depuis Tarse, la route continuait jusqu’à Adana, puis jusqu’à Mopsueste, Epiphaneia, Alexandrie d’Issos, Antioche. L’a. offre aussi des observations sur les routes d’Adana via Mallos à Aigeai (p. 159) et de Mopsueste via Anazarbe et Flauiopolis à Mélitène (p. 161-163). Nombreuses photos et références aux ponts et aux autres monuments et édifices le long des routes. 1701) Les travaux de l’année 2018 sur le projet Corpus Inscriptionum Latinarum XVII/5-3. Miliaria Provinciarum Lyciae-Pamphyliae et Ciliciae. H. Ş , S. T , ANMED, 17, 2019, p. 198-202, donnent des notes sur les routes suivantes : — Séleucie du Calycadnus - Diocésarée. — Diocésarée - Kekikli - Claudiopolis. Avec mention de quelques milliaires nouveaux, mais sans inscriptions lisibles. — Anemourion - Kaşpazarı - Ağaçtepe - Kırkkuyu - Sarıova Akçaeğrik (Germanicopolis). Plusieurs milliaires, tous anépigraphes excepté un milliaire trouvé à Kırkkuyu, sur lequel figure un texte de trois lignes avec des traces de lettres latines et grecques. Études et inscriptions site par site 1702) Arsuz (Rhosos). En 2016, lors de la fouille d’une église à trois nefs, Ö. Ç , Müze kurtarma kazıları sempozyumu, 27, 2018,
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p. 265-276, donne la traduction (par Hamdi Sayar) de deux inscriptions grecques sur mosaïque de la nef Sud et de deux autres de la nef principale, accompagnée de photos peu lisibles. L’un des textes mentionne un évêque Petros (de Rhosos ?) qui semble inconnu par ailleurs (noter aussi sur l’autre texte de la même nef principale un nouvel exemple du nom Théoteknos). 1703-1704) Düziçi (Eirenopolis-Neronias). Dans les années 2016-2017, à Düziçi (à env. 75 km au nord d’Osmaniye), lors de fouilles dans un complexe ecclésiastique tardif. A. T , Z. K , H. Ç , U. A , dans Müze Kurtarma Kazıları Sempozyumu, 27, 2018, Ankara, 2019, p. 25-38 ; photos. 1703) La fouille de plusieurs parcelles a livré une petite dizaine de stèles funéraires romaines réutilisées dans une canalisation (textes donnés en traduction, par Hamdi Sayar), à l’onomastique variée (Tarkondimotos, Mithridates, Alexandros, Dionysios, Iulianus, Secundus, Tibarias). Sur une autre parcelle ont été découverts les vestiges d’une église et de ce qui est interprété comme un baptistère, infra n° 1704. 1704) P. 30 ; photo (sans édition). Médaillon circulaire inscrit dans un pavement en mosaïque. Lettres formées de tesselles noires sur fond de tesselles blanches : aucune dimension indiquée. Sigma cursif carré, oméga cursif. Abréviation indiquée par un signe en forme de S à la l. 8. Chiffres surlignés aux l. 8 et 10. Édition de l’AE d’après photo (fig. 14, p. 38). Γέγο|νεν τὸ πᾶν | ἔργον τοῦ λου|[τρο]ῦ ἐπὶ Προκο|5πίου τοῦ ὁσιωτά|του ἡμῶν ἐπισκό|που ἐν χρόνοις | ἰνδ﹙ικτιῶνος﹚ ιδʹ ἔ|τους |10 φʹ. « L’ouvrage entier du baptistère fut achevé sous Procope, notre très vénérable évêque, à l’époque de la 14e indiction, l’an 500. » Date : 448-449 p. C., selon les a. [date erronée, étant donné que cette année était la deuxième de l’indiction et que l’ère d’Eirenopolis a pour point de départ l’automne 51 p. C. (F.-B. K , Jahrbuch für Numismatik und Geldgeschichte, 42-43, 1992-1993, p. 87-88). Donc l’an 500 de l’ère civique correspond à l’année 550-551 p. C., en accord avec la 14e indiction qui commence le 1er septembre 550. L’évêque Procope d’Eirenopolis était déjà connu pour avoir participé quelques mois plus tôt au synode provincial de Cilicie Seconde, tenu à Mopsueste le 17 juin 550 p. C. (Acta conciliorum oecumenicorum, t. IV, vol. 1, éd. J. Straub, Berlin, 1971, p. 115-130). RWBS, DF]
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L’ANNÉE ÉPIGRAPHIQUE
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1705) Tarse pendant la période de Septime Sévère et Caracalla. A. M , dans Roman Imperial Cities (supra n° 41), p. 177-192. Réflexions sur l’identité multiculturelle de Tarse dont la population comportait une aristocratie grecque mais aussi un élément d’origine phénicienne. L’octroi de la citoyenneté romaine à tous par la Constitutio Antoniniana de 212 p. C. a contribué à équilibrer les relations entre les deux groupes. L’exposé se fonde surtout sur des sources littéraires et numismatiques. 1706-1711) Milliaires de la route de Korykos à Iconium. H. Ş İ , dans Roman Roads (supra n° 82), p. 176-188. 1706) P. 177, nos 1, 2, 3, 4 ; photo. Hüseyinler, à environ 10 km au nord de Korykos. Quatre milliaires cylindriques en calcaire dont les faces inscrites, enterrées, ne sont pas lisibles. Leur hauteur varie de 180 à 235 cm., leur diamètre de 65 à 70 cm. 1707) P. 178, n° 1 ; photo (inscription non lisible). Vallée de Karyağdi, à 4 km au nord-ouest de Hüseyinler. Milliaire en calcaire dont l’inscription est très abîmée en plusieurs endroits : 240 × 56 (diam.) cm. Lettres : 3 à 6 cm. DD(ominis) nn(ostris) | Maxi[m]ian[o | et M]aximian[o | in]uicti[s A]u[gg](ustis) |5 [et] Maximino | [e]t Constantino | [n]obilissimis | uac. [C]aess(aribus) uac. m(ilia) p(assuum) X[---]. [Il s’agit des empereurs de la 3e Tétrarchie, Galère et Sévère Augustes et les Césars Maximin Daia et Constantin ; le nom de Sévère est donné de façon erronée comme Maximianus ici et infra nos 1710-1711.] [Pour ces trois notices faut-il exclure qu’il s’agisse de Maximien, revenu au pouvoir, et Galère entre le printemps et novembre 308, après la mort de Sévère ? XD] Date : 306-307 p. C. 1708) P. 179, n° 2 ; photo (inscription non lisible). Même lieu, à environ 50 m du milliaire précédent. Milliaire en calcaire avec socle : 183 × 59 (diam.) cm. Lettres : 3,5 à 4 cm. ------ | [∆ιοκαισα]ρέων ἡ π[όλις]. Publication préliminaire. Date : 295-305 p. C. ?
CILICIE
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1709) P. 180, n° 3 ; photo (inscription non lisible). Même lieu. Milliaire en calcaire, brisé en h. et en b., dont l’inscription est très abîmée : 75 × 50 (diam.) cm. Lettres : 2,5 à 5 cm. ------ | [---]ΤΟΝ[--- | --- | ---]Γ | [---]ΦΛ[--- |5 ---]ΚΩΝ[--- | ---]ΝΕΙ[---]Η[--- | ---]ΝΟ[---]. Publication préliminaire. Selon l’a., ce milliaire serait à dater de la période tétrarchique. Il propose de comprendre [Σεβασ]τόν à la l. 1, Φλ[αβίῳ] à la l. 4 et Κων[σταντείνῳ] à la l. 5 [on attendrait le même cas, soit un accusatif, soit un datif, dans les trois lignes]. Date : période tétrarchique ? 1710 a-b) P. 181, n° 4 ; pas de photo. Même lieu. Milliaire en calcaire, brisé en b., avec traces de deux inscriptions, a et (à dr.) b : 150 × 45 (diam.) cm. Lettres : 2,5 à 5,5 cm. a) [DD(ominis) nn(ostris) | Maximiano | et Maximiano | inuictis Augg(ustis) |5 et Maximino] | et Con[stan]tino | no[b]ilissim[is] | Caess(aribus) | C R V P I L O |10 Milia [---]. b) ------ | [---]NOS | [---]IOS | [---] | C[---] | CAE[---]. Publication préliminaire. Voir le milliaire supra n° 1707. a, l. 9 : l’a. ne s’explique pas sur ces lettres. Date : 306-307 p. C. (a). 1711) P. 182, n° 5. Même lieu. Milliaire en calcaire avec socle et inscription très abîmée : 166 × 60 (diam.) cm. Lettres : 3 à 5 cm. Dd(ominis) nn(ostris) | 〚Maximiano〛 | [et] Maximiano | inuicti[s] Augg(ustis) |5 [et] M[aximino] | et Constantino | [nobil]issimis | uac. C[ae]ss[a]ri[bus]. Publication préliminaire. Voir le milliaire supra n° 1707. L. 8 : au début, traces de lettres grecques. Date : 306-307 p. C. L’article se poursuit par la publication (p. 182-188 nos 4-9) de plusieurs milliaires anépigraphes ou non lisibles de la même route, trouvés à Dikenlialan (à 6 km au nord de la vallée de Karyağdi), à Bozağaç (à 2 km au nord-ouest de Dikenlialan), dans la vallée de Söğüt (à environ 10 km au nord de Bozağaç), à Borcakesiği (à 10 km au nord de la vallée de Söğüt), à Kazanpınar (à 3 km au nord de Borcakesiği) et à Yılanlıkeben (à environ 5 km au nord-ouest de Borcakesiği).
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L’ANNÉE ÉPIGRAPHIQUE
2019
1712) Memedöldü, à environ 15 km à l’ouest de Diocésarée. Milliaire (nature de la pierre non indiquée), très abîmé avec une inscription dont on peut lire quelques lignes : 121 × 60 (diam.) cm. Lettres : 4,5 à 5 cm. H. Ş , dans Roman Roads (supra n° 82), p. 175-176, n° 1 ; photo (inscription non lisible). [Αὐτοκράτορι Καίσαρι Γαίῳ Οὐαλ﹙ερίῳ﹚ | ∆ιοκλητιανῷ Εὐσεβεῖ Εὐτυχεῖ | Σεβ﹙αστῷ﹚ καὶ Αὐτοκράτορι Καίσαρι | Μάρ﹙κῳ﹚ Αὐρηλίῳ |5 Μαξιμιανῷ Σεβ﹙αστῷ﹚ καὶ | Φλα﹙ουίῳ﹚ Οὐαλ﹙ερίῳ﹚ Κωνσταντίῳ | ἐπιφανεστάτῳ Καίσαρι καὶ Γαλερίῳ | Μαξιμι]ανῷ | ἐπιφανεστάτῳ Καίσαρι |10 [∆ιοκαισαρ]έων ἡ πόλις. Le milliaire a été trouvé à environ 4 km à l’ouest d’un autre milliaire tétrarchique découvert à Kekikli [AE, 2009, 1532]. Ces milliaires indiquent qu’il existait une route, qui n’est pas autrement connue, entre Diocésarée et Claudiopolis passant par Yeniçıktı, Kekikli, Memedöldü et Kodaka (voir carte p. 175). Date : 295-305 p. C.