Dictionnaire historique de l’anthroponymie romane (Patronymica Romanica). Volume III/1 Les animaux: Première partie. Les mammifères 9783110424126, 9783110426892

Après le premier volume du dictionnaire PatRom, paru en 2004, consacré à l’homme et aux parties du corps humain, paraît

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French Pages 484 Year 2015

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Table of contents :
Introduction
Contents
Bestia/ Bistia
Animal
Caballus
Mulus
Bo s
Taurus(SN)/ Taurus(NP)/ *Taurellus
Vacca
Porcus/ Porcellus (SN)/ Porcellus (NP)/ Porculus/Porcula
Verres/Verrus/*Verrius
Multo
Ovis/Ovicula
Vervex
Agnus/ Agnellus/ Agnellus(NP)
Capra/Capritus
Canis/Cania/Caninus/ Catellus/Catella/Catulus
Cattus/Gattus
Leo (SN)/Leo (NP) et Dérivés
Ursus (SN)/Ursus (NP)
Cervus/Cervius/ Cerebellum
Lupus (SN) et Dérivés/ Lupus, Élément De Noms Composés (Article Additionnel)/ Lupus (NP) Et Dérivés
Vulpes/ Vulpecula/Vulpiculus
Lepus/Leporarius
Cuniculus/Cuninus
Scuirus/ Scuriolus/ Squiriolus
Sorex/ Sorex/ Soricius/ *Soricarius
Draco
Grypus/Gryphus
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Dictionnaire historique de l’anthroponymie romane (Patronymica Romanica). Volume III/1 Les animaux: Première partie. Les mammifères
 9783110424126, 9783110426892

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Dictionnaire historique de l’anthroponymie romane Patronymica Romanica (PatRom) Volume III/1 Les animaux Première partie. Les mammifères

Collectif PatRom Centres PatRom Universités de Trier, Lisboa (Centro de Linguística), Santiago de Compostela (Instituto da Lingua Galega), Oviedo/Uviéu, Santander, Madrid (Complutense), Sevilla, Vitoria/ Gasteiz, Zaragoza, València, Palma de Mallorca, Louvain-la-Neuve, Udine, Pisa, Bari; Institut d’Estudis Catalans (Barcelona), Institut National de la Langue Française (Nancy), Academia Româna (Bucureşti).

Rédaction panromane Rédacteurs principaux: Maria Giovanna Arcamone, Reina Bastardas i Rufat, Eva Buchi, Ana Mª Cano González, Jean-Pierre Chambon, Jean Germain, Catherine Hanton, Dieter Kremer, Claudia Maas-Chauveau, Esperança Piquer, Beatrice Schmid, Domniţa Tomescu, Norbert Weinhold. Autres rédacteurs: † Manuel Ariza Viguera, Enzo Caffarelli, Carole Champy, Jean-Paul Chauveau, Gianluca D’Accunti, Ute Hafner, Carla Marcato, Pantaleone Minervini, Rodica Sufleţel-Moroianu, Federico Vicario.

Synthèses et documentation par domaine linguistique Panroman: Trier, Dieter Kremer; Portugais: Dieter Kremer, Ivo Castro; Galicien: Ana Boullón, † Fernando Tato Plaza, Raquel Aira; Asturien: Ana Mª Cano González, Xosé Lluis García Arias, Isabel Torrente, Xulio Viejo Fernández, Loreto Díaz Suárez, Susana Villa Basalo; Castillan: José Luís Ramírez Sádaba, Tomás Labrador Gutiérrez, Consuelo García Gallarín, † Manuel Ariza Viguera, Manuel Álvarez García, Josefa Ma Mendoza Abreu; Basque et navarrais: Ricardo Cierbide Martinena, † Alfonso Irigoien; Aragonais: † Tomas Buesa Oliver, Vicente Lagüéns Gracia, José María Enguita Utrilla, Rosa Ma Castañer Martín, María Luisa Arnal Purroy; Catalan: Reina Bastardas i Rufat, Esperança Piquer, Emili Casanova Herrero, Joan Miralles i Monserrat, Rosa Planas, María Planas; Galloroman: Eva Buchi, Carole Champy, Claudia Maas-Chauveau, Jean-Pierre Chambon, Aude Wirth, Jean Germain, Catherine Hanton, Wulf Müller, Gianmario Raimondi (révision: Roger Berger, Marie-Guy Boutier, Jean-Paul Chauveau, † Marianne Mulon, Jean-Marie Pierret, Gérard Taverdet); Frioulan: Giovanni Frau, Federico Vicario, Carla Marcato; Italien: Maria Giovanna Arcamone, Enzo Caffarelli, Pantaleone Minervini (révision: † Giuliano Gasca Queirazza, Alda Rossebastiano, Rocco Berardi, Franco De Vivo); Sarde: Heinz Jürgen Wolf; Roumain: Domniţa Tomescu, Rodica Sufleţel-Moroianu, Maria Dobre, † Ion Florea, Viorica Goicu (révision: Marius Sala); Moldave: Maria Cosniceanu.

Consultants Holger Bagola, Ramón Lorenzo, † Antoni Ma Badia i Margarit, Pierre-Henri Billy, Marie-Guy Boutier, Pierre Rézeau, Pierre Swiggers, André Lapierre, Max Pfister, Carlo Alberto Mastrelli, † Gabriella Giacomelli, Marius Sala, † Ernst Eichler, † Jürgen Untermann.

Principaux organismes de subvention Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG); Instituto Nacional da Investigação Científica (INIC); Dirección General de Investigación Científica y Técnica (DIGICYT); Institut d’Estudis Catalans (IEC); Fonds National de la Recherche Scientifique (FNRS) – Fonds de la Recherche Fondamentale et Collective (FRFC); Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS); Consiglio Nazionale delle Ricerche (CNR); Ministero dell’Istruzione e della Ricerca (MIUR); Academia Româna.

Dictionnaire historique de l’anthroponymie romane Patronymica Romanica (PatRom) publié pour le collectif PatRom par Ana María Cano González, Jean Germain et Dieter Kremer

Volume III/1 Les animaux Première partie. Les mammifères

De Gruyter

ISBN 978-3-11-042689-2 e-ISBN (PDF) 978-3-11-042412-6 e-ISBN (EPUB) 978-3-11-042426-3

Library of Congress Cataloging-in-Publication Data A CIP catalog record for this book has been applied for at the Library of Congress. Bibliografische Information der Deutschen Nationalbibliothek Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet diese Publikation in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über http://dnb.dnb.de abrufbar.

© 2015 Walter de Gruyter GmbH, Berlin/Boston Satz: Meta Systems Publishing & Printservices GmbH, Wustermark Druck und Bindung: Hubert & Co. GmbH & Co. KG, Göttingen ♾ Gedruckt auf säurefreiem Papier Printed in Germany www.degruyter.com

Introduction

Le premier volume du dictionnaire PatRom, paru en 2004, a été consacré à l’homme ainsi qu’aux principales parties du corps humain qui le constituent. Dix ans après, le second volume du dictionnaire proprement dit, en forme de contrepoint, parcourt le monde animal supérieur, à savoir les mammifères. Entretemps, ont paru en 2007 et 2010, les deux volumes rassemblant les diverses introductions, le cahier des normes rédactionnelles et les bibliographies ; nous y renvoyons le lecteur. L’aventure éditoriale PatRom continue donc, lentement mais avec persévérance. Le volume III/1. que nous proposons aujourd’hui se compose de 28 super-lemmes, dont 12 avaient déjà été traités – parfois partiellement – dans le volume de présentation du projet en 1997; on retrouvera ces articles ici dans une forme plus développée, plus mature pourrait-on dire. Ces 28 super-lemmes correspondent à 49 lemmes particuliers, c’est-à-dire à 49 articles relevant d’étymons distincts selon la macrostructure de notre cahier de normes. Trois d’entre eux concernent les animaux en général, 24 les animaux domestiques, 20 des animaux sauvages et enfin deux des animaux mythiques. La distinction entre animaux domestiques et animaux sauvages est parfois aléatoire et spécieuse, mais nous avons préféré cet ordre « logique » à un ordre alphabétique encore plus arbitraire. Cela nous permet notamment de regrouper les divers étymons s’appliquant, dans le monde roman, aux bovidés, aux porcidés, aux ovidés et aux canidés. Malheureusement, pour des raisons qu’il serait trop long d’exposer ici, nous avons dû renoncer à deux articles qui étaient prévus initialement, à savoir VITULUS/VITELLUS, en complément à TAURUS et VACCA, ainsi que KOŠ, prolongeant l’article consacré à PORCUS. Précisons que, ultérieurement, un autre volume collectif prendra en charge les autres étymons prévus du monde animal, particulièrement ceux des oiseaux. Quelques données statistiques concernant ce volume. Quantitativement, en termes de mots et de caractères, le poids représenté par les animaux domestiques ne représente que 42,2 % par rapport à celui des animaux sauvages qui s’élève à 50,4 % du total ; c’est que celui-ci fonctionne partiellement dans l’univers mythique propice à la création de surnoms, à travers des animaux « sublimés » comme le lion, l’ours, le loup, etc. Leurs articles sont dès lors plus fournis, avec des issues onymiques plus anciennes et plus diversifiées. En effet, ces animaux sauvages et mythiques ont déjà exercé leur fascination anthroponymique à l’époque romaine. Cela explique l’importance prise dans notre propre anthroponymie par les noms issus des animaux majeurs que sont les noms personnels LEO, URSUS et LUPUS (et leurs nombreux dérivés); cela se reflète tout naturellement dans l’importance quantitative de ces trois gros articles, auxquels s’ajoutent TAURUS et PORCELLUS, à savoir 22,5 % du volume total. Comme dit plus haut, certains articles – une douzaine – sont des reprises d’articles parus initialement dans le volume de présentation de 1997. Était-ce utile de les reprendre ? Sans doute pour l’unité et la cohérence des volumes thématiques, mais aussi pour d’autres raisons. En premier lieu, l’intégration, pour tous les NF italiens (Ministère des Finances) et espagnols (INE), des indices de fréquence par région ou province a permis de revoir la structure de plusieurs articles et d’ajouter de nombreux NF ignorés jusqu’à là. De ce point de vue, on a pu se rendre compte de l’extrême richesse de l’anthroponymie italienne, qu’elle soit du nord, de Toscane ou du sud. À cela s’ajoutent des mentions historiques tirées de nouvelles sources, des références à de nouveaux dictionnaires et ouvrages de référence ou de langue. Enfin, il a bien sûr été tenu compte des critiques émises dans quelques comptes rendus, dans la mesure où celles-ci se justifiaient. Bref, il y a eu du mouvement dans quelques articles, par le transfert d’un lemme à l’autre, et y compris dans la macrostructure : PORCUS est ainsi passé de deux étymons (PORCUS, PORCELLUS) à quatre (PORCUS, PORCELLUS SN, PORCELLUS NP, PORCULUS); l’article CAPRA a été scindé en deux (CAPRA, CAPRĪTUS). V

Introduction

On peut mesurer l’impact de ces améliorations, sinon du point de vue qualitatif, au moins du point de vue quantitatif. C’est ainsi que l’article initial CAPRA + CAPRITUS a augmenté d’environ 40 %. Plus modestement, la croissance est de 16,6 % pour PORCUS, de 14 % pour CUNĪCULUS, de 9 % pour DRACO/-ŌNE et de 4,2 % pour CATTUS/GATTUS. On aurait voulu ajouter davantage de cartes géo-linguistiques, en appui des articles eux-mêmes, mais nous nous sommes limités finalement à quelques cartes comparatives ou de détail. Il est vrai qu’actuellement, les sites Internet sont devenus d’une extrême facilité pour visualiser instantanément, au niveau d’un pays ou même au niveau mondial, la distribution géographique des noms de famille. Comme le précédent, ce volume dédié aux animaux mammifères met en œuvre des articles où interviennent des matériaux de toutes les régions de la Romania, parfois sous des étymons différents (comme pour les porcidés et les ovidés). S’y sont exprimés, dans des synthèses régionales tout à fait primordiales dans l’économie du projet, une petite cinquantaine de spécialistes issus des divers horizons de la Romania, même si, au fil du temps et de la raréfaction des subsides alloués, l’équipe de rédaction s’est progressivement réduite à une douzaine de collaborateurs effectifs. Il convient de noter que les synthèses régionales de ces articles ont été rédigées dans les années 1995–2002, reprises ultérieurement et finalisées en 2013–2014. Au demeurant on considérera les libertés et les entorses prises çà et là avec le très contraignant Cahier des normes rédactionnelles comme une expression de la richesse documentaire et de la complexité – toute humaine – du matériau anthroponymique à analyser. C’est ainsi qu’on peut découvrir, au sein de ce volume, deux articles qui n’auraient pas dû y figurer selon le CdN en question, à savoir d’une part les nombreux composés avec LUPUS et d’autre part un article CEREBELLUM "cerveau" issu de la parenté homonymique avec certains résultats de l’étymon CERVUS "cerf". Comme dans le premier volume paru, ces différents articles permettent à nouveau d’apprécier la qualité de l’analyse des étymons et de ses résultats, que ce soit dans une perspective purement onymique ou dans une approche plus lexicographique. Ils montrent de façon pertinente, à des degrés divers, toutes les difficultés d’appréhension de certains noms de personne (lexèmes versus déanthroponymiques) et reflètent en même temps l’apport indéniable de l’approche systématique du projet PatRom. Sans avoir l’impression d’avoir épuisé le sujet et la recherche, nous avons la faiblesse de penser que l’on a rarement approché avec autant d’objectivité et de systématisation – et à une telle échelle, permettant le comparatisme – le matériau anthroponymique, en remettant au centre des préoccupations l’analyse linguistique, l’exigence méthodologique et la prééminence de la documentation, ancienne ou contemporaine. Les quelques comptes rendus, rarement négatifs ou très critiques, parus à l’occasion de la sortie du volume de présentation et du volume II/1. en sont la preuve et nous incitent à poursuivre l’expérience, malgré la difficulté opérationnelle de l’entreprise, victime de l’usure du temps. Par ailleurs, nous regrettons de ne pas avoir pris connaissance plus tôt du bel ouvrage collectif Onomàstica Mediterrània. Onomàstica d’origen zoonímic i dels intercanvis entre pobles, València, 21–37, qui s’attache à l’analyse des noms d’animaux, essentiellement en Italie et en Catalogne. En clôturant cette brève introduction, nous tenons à remercier tous les collègues qui continuent à nous faire confiance dans la conduite de cette entreprise scientifique et humaine de renom international, tout particulièrement Maria Giovanna Arcamone et Reina Bastardas, ainsi que les collaborateurs qui se sont joints à nous ces dernières années en tant que consultants. Notre gratitude s’adresse également aux spécialistes qui n’hésitent jamais à nous fournir une assistance scientifique, ainsi les professeurs Max Pfister et A. Fanciullo. Enfin, nous savons gré aux éditions De Gruyter d’avoir accepté de poursuivre la publication de cet ambitieux dictionnaire. Pour le collectif PatRom Les éditeurs VI

Table des étymons donnant lieu à des articles

........................ ........................

1 10

.......................

25

.....................

31

........................

61

..........................

83

BĒSTIA BĪSTIA

CATELLUS/CATELLA/CATULUS CATTUS/GATTUS

ANIMAL

. . . . . . . . 387

. . . . . . . . . . . . . . . . . 395

(SN) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 431 LEŌ (NP) et dérivés . . . . . . . . . . . . . . 452

LEŌ CABALLUS MŪLUS BŌS

URSUS (SN) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 521 URSUS (NP) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 555 CERVUS/*CERVIUS

. . . . . . . . . . . . . . . . 587 < CEREBRUM (article additionnel) . . . . . . . . . . . . . . 609

(SN) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 TAURUS (NP) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 *TAURELLUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 TAURUS

VACCA

(SN) et dérivés . . . . . . . . . . . . . 615 élément de noms composés (article additionnel) . . . . . . . . . . . . . . 671 LUPUS (NP) et dérivés . . . . . . . . . . . . 703

LUPUS

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147

....................... (SN) . . . . . . . . . . . . . . . . . PORCELLUS (NP) . . . . . . . . . . . . . . . . PORCULUS/PORCULA . . . . . . . . . . . . . . PORCUS

PORCELLUS

VERRĒS/VERRUS/*VERRIUS MULTŌ

CEREBELLUM

LUPUS,

187 208 223 230

VULPĒS

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 803 . . . . . . . . . . . 823

VULPĒCULA/VULPĪCULUS

. . . . . . . . . 233

LEPUS

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 833 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 858

LEPORĀRIUS

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259

OVIS

CUNĪCULUS/*CUNĪNUS

VERVEX

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 877 *SCŪRIOLUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 881 *SQUIRĪOLUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 885

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279 OVICULA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282

. . . . . . . . . . . . . 863

SCUĪRUS

AGNUS

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297 (NP) . . . . . . . . . 304

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 893 SŌRĪX / *SŌRĪCIUS . . . . . . . . . . . . . . . 900 *SŌRICĀRIUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 909

AGNELLUS/AGNELLUS

SŌREX

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321 CAPRĪTUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343 CAPRA

DRACO CANĪNUS

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 384

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 915

CANIS/*CANIA

GRYPUS/GRYPHUS

VII

. . . . . . . . . . . . . . . . 933

Table des cartes illustrant des articles

3. Distribution des NF cont. Ursachi et Ursache en Roumanie/Moldavie . . . 537 4. Répartition du NF cont. Ursan en Roumanie/Moldavie . . . . . . . . . . 541 5. Distribution des NF cont. Ursariu, Ursaru et Ursărescu en Roumanie/ Moldavie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 543

CABALLUS

1. Diffusion du NF picard Queva dans le nord de la France . . . . . . . . 2. Diffusion de la forme vocalisée Chevau en France et en Wallonie . .

41 43

TAURUS (SN) 1. Distribution respective des NF Taurin et Thaurin en Normandie . . . . . . . . . . 131

LUPUS (SN) / LUPUS (NP) 1. NF cont. italiens du type Lupone/ Luponi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2. NF cont. italiens du type Lupotto/ Lupotti . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3. NF cont. italiens du type Luparello/ Luparelli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4. NF cont. italiens du type Lupino/ Lupini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5. NF cont. italiens du type Lupolo/ Lupoli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

VERRĒS/VERRUS/*VERRIUS

1. Distribution respective des NF Veret et Verret en France d’oïl . . . . . . . . . . . 249 2. Répartition du NF Verrot en domaine occitan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 251 CATTUS/GATTUS

1. Carte synthétique des principales issues de lat. CATTUS en France . . . . . . . 401 2. Microdistribution des porteurs du NF Chatot dans l’est de la France . . . . . 407

725 765 777 795 799

LEPUS

1. Distribución del NF cont. Lebredo en España . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 849 2. Distribución del NF cont. Lebredo en Asturias . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 851 3. Distribution de la forme Lebraud en domaine occitan . . . . . . . . . . . . . 855

LEŌ (NP) 1. Distribución en Italia de los NF Leonino, Leonina, Leonini y de la Doc.hist. De Leonina . . . . . . . . . . . . . . . . . . 495 (SN) / URSUS (NP) 1. Les NF cont. italiens avec préposition Dell’Orso, Dell’Orsi, Dall’Orso, Dallorso . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 531 2. Les NF cont. dérivés et composés avec URSUS en Italie . . . . . . . . . . . . . . . . 533

URSUS

*SCŪRIOLUS/*SQUIRĪOLUS 1. Carte synthétique des principales issues de lat. *SQUIRĪOLUS en France . . . . 887 2. Distribution du type occitan esquirol dans le lexique et en anthroponymie 889

VIII

BĒ STIA

BĒSTIA

(lat.) bête.

Structure1 A. NP métaphoriques A.0. A.I.0. A.I.0.3. A.II.(+ -ĀCEU).0. A.II.(+ -ĀCEU).1. A.II.(+ -ĀLE).1. A.II.(+ -ĀRIU + -ELLU).0. A.II.(+ -ĀRIU + -ŌNE).0. A.II.(+ -ELLU).0. A.II.(+ -ELLU).1. A.II.(+ -ELLU + -ĪNU).1. A.II.(+ -ELLU + -ITTU).0. A.II.(+ -ELLU + -OTTU).0. A.II.(+ *-HARD-).1. A.II.(+ -ĪNU).0. A.II.(+ -ŌNE).1. A.II.(+ *-WALD-).0. A.II.(+ *-WALD-).1. A.III.(FORTIS +).0. A.III.(MALUS +).0. A.III.(MALUS +).II.(+ -ELLU).0.

BĒ STIA

l’anthroponymisation romane, restée pourtant d’une importance limitée. En effet, les représentants anthroponymiques de BĒSTIA (de même que quelques dérivés et un composé) se retrouvent – plus ou moins sporadiquement – dans les seuls domaines portugais, galicien, galloroman et italoroman4. On a séparé les NP dont la motivation est d’ordre métonymique (→ B.) de ceux dont la création remonte plus probablement à une métaphore (→ A.). Ø VasconcellosAntrPort; MachadoDicOnom 250; Ø DicApellidosEsp; DauzatTraité 261; DauzatDNFF 41-2; MorletDENF 102,106; DebrabandereWb 133; GermainNFWallonie 163; HerbillonNFBelg 9,131; Ø DeFeliceDCI; Ø DeFeliceCognItal.] A. NP métaphoriques A.0. [À l’origine de la majorité des NP se rattachant à BĒSTIA semble être un emploi métaphorique du lexème de base. Comme motivation entre en ligne de compte une référence à la stupidité5, à la férocité et à la brutalité6, à la laideur7, secondairement au caractère poilu8 (cf. aussi RefraneiroGalego 128-9; FerrarioMetafora 46).]

B. NP métonymiques A.I.0. [D’agal. bescha n.f. "animal" (a.1274– s.15, LorenzoGlosCrónica 240), bestia (a.1162, LorenzoCronología 45; emprunt savant), occ. id. (dp. ca.1143, BrunelChartes 1,50), fr. bête (dp. a.1100, beste, TLF 4,434), adj./n. "imbécile" (ca.1220–1350; a.1580; dp. a.1763; TL 1,949; Gdf

B.0. B.I.0.3.4. [DĒ +] B.I.0.4. [DĒ +] B.I.2. B.I.2.3.4. [DĒ +] B.II.(+ -ĪMEN).1.

0. [Lat. BĒSTIA n.f. "animal" (dp. Plaut., ThLL 2,1935) est présent dans toute la Romania, soit sous une forme héréditaire (galicien, romanche, dialectes italiens septentrionaux), soit en tant qu’emprunt savant (REW 1061; DOLR 1,29; LEI 5,1325)2. L’emploi dès l’époque latine de Béstia comme cognomen masculin et (plus rarement) féminin3 annonce 1 2

3

Rédaction en 1997, achevée en décembre 2002. Dans le domaine galloroman, la forme classique BĒSTIA a été refaite en *BESTIA (FouchéPhon 417; GPSR 2,365). ThLL 2,1940; Forcellini 5,261; KajantoCognomina 326; AlföldyPNDalmatia 165. – V. aussi Bestius (ThLL 2, 1940; Forcellini 5,261).

1

4

5

6

7

8

Cf. aussi le SN cont. O Bestia Humana (ESP-GAL[Ourense] RamónFz,RDTP 27,349). Cf. gal. besta n.f. "personne grossière et ignorante" (DicNormGal 136), fr. beste "être stupide" (1160/1170, TLF 4,434), it. bestia "personne sans intelligence, ignorante, peu lettrée" (dp. déb. s.14, GDLI 2,195); 'So gente che se descreziano poco dale bestie, e per rasicone so gente menscipia ["ignorante"] e bestiale e senza senno' (s.13, GDLI 2,194). Cf. afr. 'Mais cil saut sus comme beste sauvage' (ca.1185, Ziltener 169); it. bestia n.f. "personne violente, irascible, brutale" (dp. déb. s.14, GDLI 2,195). Cf. afr. 'C’onques si laide creature Ne fu vëue un escripture Con la vielle […], qu’elle avoit les oeus Plus lais c’onques n’ot nulle beste' (1226/1230, Ziltener 168). Cf. afr. 'ne fust ja de dras vestuz, Quar come beste esteit peluz' (1165/1170, Ziltener 168).

2

BĒ STIA

BĒ STIA

8,320; TLF 4,434), frpr. be(s)ta n.f. "animal" (DuraffourGloss nº1361), it. bestia (dp. s.13, LEI 5, 1316), "imbécile" (dp. ca.1308, LEI 5,1320).] Doc. hist. IB-11 Nuno Bescha a.1244 RivasOnom 394. GR-20 [SN du marquis d’Argenson, homme politique français, ‘en raison de ses manières très frustes’ (LarEnc 1982):] la Bête a.1694–1757 BracquartSN 33. – GR-23 [NF:] Marie-Anne Bete (Artois > St-Clément) a.1787 FichierTours9. – GR-25 Beste (Corbie) a.1359 Morlet,BPH 1967,769. – GR-29 [NF:] Beste (Ste-Hélène [SaôneL]) a. 1648 TaverdetMicrotopon 2960, Beste (Morey [SaôneL]) a.1675 TaverdetMicrotopon 2960. – GR-32 Petrus Betaz a.1464 LevéeGenève 56. IR-24 Bestia tabernario a.1274 LGrossusReggio 5,68. NF cont. Beste (FRA:16/HMarne:4,CôteOr:2)10, Bête (FRA:5/SaôneL:5)11. SN cont. [SN de la famille Calpúrnia:] Bestia (POR MachadoDicOnom 250).

mont-s/Lausanne) [a.1275] CartNDLausanne 328. – GR-42 Andrieus li Bieste a.1284(s.19) DettesYpres 26613.

A.I.0.3. Doc. hist. GR-25 Johannes Ruffus dictus le Beste a.1319(or.) MorletNPAbbeville 25, [NF:] Labeste (Bapaume) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2, 12. – GR-26 Laurent Le Biesse a.1571(or.) BourgeoisNamur 2,10912. – GR-28 maison qui fu femme la Beste a.1328 ArchAdministReims 2, 538. – GR-29 Guillermi dicti La Beste a.1319(or.) ChartStÉtienneDijon 145. – GR-32 [Avec article masculin:] Reymondus li Besta de Lustrie (Bel-

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Graphie étonnante (la graphie moderne bête est attestée depuis a.1740, DicHistOrthogr 147). On écarte, parce que d’origine germanique (DebrabandereWb 132), le NF Best (BEL:45/Lb:17, Bxl:12) et sa variante Beste (BEL:2/FlOc:2, aussi Le Cateau-Cambrésis [a.1803/1822] DesmaretNFNord 59). Quant à son homonyme Best (FRA:198/PuyD:45) et à De Best (FRA:3/ Ariège:1,Drôme:1,Vaucl:1), ils sont d’origine détoponymique. Des deux éponymes Best envisageables (FRA/ PuyD, vill., comm. Novacelles, ct. Arlanc; ham., comm. et ct. de St-Dier), l’examen de la distribution des porteurs dans le département (concentration remarquable au Vernet-la-Varenne [7] et à St-Just [8]) conduit clairement à choisir le nom du village de Novacelles. Les porteurs du NF Bête de Saône-et-Loire se localisent dans une petite zone septentrionale entre Autun et Chalon-s/Saône qui correspond à celle de la Doc. hist. en GR-29; un porteur habite Morey. Cf., pour la forme, nam. biesse n.f. "bête" (ALW 8,13).

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A.II.(+ -ĀCEU).0. [D’it. bestiaccia n.f. "animal mal fait, immonde" (dp. av. 1543, GDLI 2,196), "personne brutale, non civilisée" (dp. av. 1535, ibid.).] NF cont. Bestiaccia (ITA:93/Pg:93). A.II.(+ -ĀCEU).1. [Masculinisation du précédent.] NF cont. Bestiacci (ITA:16/Pg:10). A.II.(+ -ĀLE).1. [On suit l’étymologie de MorletDENF 102: de mfr. bestail adj. "brutal" (a.1508/ 1517, Gdf 1,636).] NF cont. Bestal (FRA:2), Bestau † (FRA MorletDENF 102). A.II.(+ -ĀRIU + -ELLU).0. [Forme évoluée d’un *bestereau, formation comparable à fr. friandereau adj. "gourmand" (< friand adj., Nyrop 3,182)14.] NF cont. Bestraud † (FRA MorletDENF 102). A.II.(+ -ĀRIU + -ŌNE).0. [Forme évoluée d’un *besteron, formation comparable à fr. laideron n.m. "femme laide" (dp. av. 1544, n.f., < laid adj., TLF 10,912; Nyrop 3,185)15.] Doc. hist. GR-21 [NF:] Bestron (Mehun-s/Yèvre [Cher]) a.1891–1915 FordantNFFrance 88. NF cont. Bestron (FRA:9/MeurtheM:5). A.II.(+ -ELLU).0. [Vu la concordance aréologique avec le NF Bestel (→ II.(+ -ELLU).1.), plutôt féminisation anthroponymique que d’afr. bestele n.f. "petite bête" (Sud-Ouest ca.1170, Gdf 1,646), malgré MorletDENF 102.] Doc. hist. GR-28 [NF:] Bestelle (Vouziers [Ardn]) a.1891–1915 FordantNFFrance 88. NF cont. Bestelle (FRA:7/Ardn:1,Marne:1, Nord:1). A.II.(+ -ELLU).1. [Dérivé non représenté dans le lexique, assuré aussi par le NP Malbéteau (→ A.III.(+ MALUS).II.(+ -ELLU).0.).] 13

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Forme picarde (cf. id. Tournai a.1267, Gdf 8,320; Mons biesse/biette, FEW 1,340b). Plutôt que forme contractée de fr. bestier/occ. bestiari, comme le suggère MorletDENF 102. Plutôt que forme contractée de fr. bestier/occ. bestiari, comme le suggère MorletDENF 102.

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BĒ STIA

BĒ STIA

Doc. hist. GR-21 [NF:] Besteau (Paris) a.1891– 1915 FordantNFFrance 992, Besteaux (Gommerville [EureL]) a.1891–1915 FordantNFFrance 992, Bétiaux (Diou) a.1891–1915 FordantNFFrance 88. – GR-22 [NF:] Beteau (Ste-Hermine [Vend]) a.1891–1915 FordantNFFrance 88. – GR-23 [NF:] Bestaux (Planguenoual [CôteAr]) a.1891–1915 FordantNFFrance 88. – GR-26 Biesteau a.1602/ 1603(or.) TerriersNamur 30216. – GR-28 [NF:] Bestel (Ménil-Annelles [Ardn]) a.1891–1915 FordantNFFrance 88. – GR-29 Bétiau (Dornes) [s.17] DauzatTraité 261. NF cont. Bestel (FRA:144/Ardn:36,Meuse:18, Marne:16), Besteaux (FRA:1)17, Bestaux (FRA:23/ CôtesAr:6; SeineMrt:6), Beteau (FRA:23/Vend: 11), Béteau (FRA:27/Vend:14), Bétiaux (FRA:3/ All:2), Betiaux (FRA:4/All:1,SaôneL:1).

NF cont. Bestard (FRA:44/Cher:8,LoirCh:3; MeurtheM:3)18, Betard (FRA:30/Vend:16), Bétard (FRA:80/Vend:27,CharM:11; Vosges:9), Bêtard † (FRA MorletDENF 102).

A.II.(+ -ELLU + -ĪNU).1. [Surdérivé anthroponymique.] Doc. hist. GR-23 [NF:] Besthelin (Champ-s/ Layon [MaineL]) a.1891–1915 FordantNFFrance 992. – GR-26 Jehan Bestlin a.1426 TailleSoignies 224. A.II.(+ -ELLU + -ITTU).0. [Surdérivé anthroponymique isolé; → A.II.(+ -ELLU + -OTTU).0.] Doc. hist. GR-25 Betelete (Corbie) a.1359 Morlet,BPH 1967,769. A.II.(+ -ELLU + -OTTU).0. [Surdérivé anthroponymique isolé; → A.II.(+ -ELLU + -ITTU).0.] Doc. hist. GR-25 Bestelote (Corbie) a.1359 Morlet,BPH 1967,769. A.II.(+ *-HARD-).1. [Du type représenté à date contemporaine par Mouzon, Louhans, SR. Lyon bêtard adj. "bête" (FEW 1,341b).] Doc. hist. GR-21 [NF:] Bestard (Jouet-sur-l’Aubois [Cher]) a.1891–1915 FordantNFFrance 88. – GR-22 [NF:] Betard (Cheffois [Vend]) a.1891– 1915 FordantNFFrance 88. – GR-23 Macé Bethart a.1335 DicGéogrIndreL 5,394. – GR-25 [NF:] Bestard (Calais) a.1820 BoyenvalNFPCalais 1,68.

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La graphie de la finale représente l’aboutissement français de -ELLU dans un mot que la diphtongue dénonce comme wallon. Ø NF Besteau Minitel 2000.

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A.II.(+ -ĪNU).0. [Le NP occitan pourraît être en rapport avec aocc. bestina n.f. "sorte de poisson" (s.d., LvP 46); en italien, dérivé non retrouvé dans le lexique.] Doc. hist. GR-13 Petrus Bestina a.1180(1212) CartTrinquetaille 130. IR-21 Albertus Bonus f. Bestina a.1157 LIuriumGenova 200. A.II.(+ -ŌNE).1. [De gal. best(i)ón adj. "imbécile" (DicGalCast 1,350) dans le traitement héréditaire.] Doc. hist. IB-11 morador en Pazos de Arenteiro Gonzalo Beschon a.1411 DocCatedralOrense 266. A.II.(+ *-WALD-).0. [Prob. féminisation anthroponymique de → A.II.(+ *-WALD-).1.] Doc. hist. GR-28 [NF:] Bestautte (Bar-s/Aube [Aube]) a.1891–1915 FordantNFFrance 88. NF cont. Bestautte (FRA:16/Aube:8). A.II.(+ *-WALD-).1. [Du type représenté seulement à date contemporaine par fr. bêtaud adj. "bête" (a.1989, Frantext; cf. TLF 3,905).] Doc. hist. GR-21 Bestault (Paris) a.1891–1915 FordantNFFrance 88. NF cont. Bestault (FRA:14/Yonne:2). A.III.(FORTIS +).0. [Avec fr. fort adj. "qui a beaucoup de vigueur physique, d’énergie vitale" (dp. fin 10e s., FEW 3 , 732b).] Doc. hist. GR-27 Thevenin Fortebeste (= Thevenin Fortbeste) (Anoux/Mancieulles, MeurtheM) a.1480/1481 WirthAnthrLorraineRom 565, Colignon Forte Beste (Anoux/Mancieulles, MeurtheM) a.1480/1481 WirthAnthrLorraineRom 565. A.III.(MALUS +).0. [De fr. malebête n.f. "personne dangereuse" (dp. a.1648 seulement, 'vx, littér.', Robert1985 6,185), saint. "loup-garou" (FEW 1,341a), it. mala bestia "personne mauvaise" (dp. s.16, GDLI 2,195).] 18

En revanche, les NF catalans Bestart/Bestard (> ESPCST/M:20) sont des variantes de Bastard (MollLlinatges 261).

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BĒ STIA

Doc. hist. GR-21 [NF:] Malbeste (Thizay [IndreL]) a.1652 AnnuaireGénéalCentre 433, Malbete (Dame-Sainte [Cher]) a.1689 AnnuaireGénéalCentre 433, Malbete (Vierzon [Cher]) a.1891–1915 FordantNFFrance60019,20. – GR-24 Guillemo Male-Beste a.1268 CartBonPort 274, Malebeste a.1277 CartBonPort 309, Rogier Malebeste a.1368 CartLouviers 2/1,159, Mallebeste a.1421 (Évrecin) AnnalesNormandie 41,291. – GR-25 Malebeste (Beaulieu) [s.12/14] DupasNPFlandreArtois 98, Ustasse Malebeste a.1286 TerrierBeaulieu 382. – GR-27 Thierat Malebeste a.1267(or.) BannrollenMetz 1,134, Thierat Lihart le fil Malebeste a.1269(or.) BannrollenMetz 1,198. – GR-31 Stevenin Malabeste [a.1388/1390] DocForez 295. IR-22 Guidone Malabestia a.1218(or.) CartTortona 1,341. NF cont. Malbete (FRA:34/SeineMrt:6,Nord:3, Calv:2;Cher:3,Indre:2), Malbête (FRA:55/Indre: 10,Cher:6), Malbéte (FRA:2), Malbète (FRA:11/ Cher:4,Indre:3). A.III.(MALUS +).II.(+ -ELLU).0. Doc. hist. GR-22 [NF:] Malbeteau (St-Juliende-l’Escap [CharM]) a.1891–1915 FordantNFFrance 600. NF cont. Malbéteau (FRA:6/CharM:3)21. 19 20

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Avec chute de schwa à l’intérieur du mot. Que penser du NF Malbet (FRA:94/PuyD:11,Cantal:7, Gir:7,Dord:4); dp. Autruy (Loiret) a.1639 AnnuaireGénéalCentre 433? Les NF Betaille (FRA:52/Lot:4,Corr:3; > BEL:1), Bétaille (FRA:73/Corr:14,Lot:10), Bétailles (FRA:3), Betail (FRA:2/Cantal:1,Corr:1), Bétail (FRA:4) proviennent sûrement du NL Bétaille (FRA/Lot, dp. a.943/948, NègreTGF nº10159 et FRA/Corrèze Mistral 1,278), malgré DebrabandereWb 133. Les NF Betaillole (FRA:6/Gir:2, Corr:1), Bétaillole (FRA:4/Corr:2), Betailliole (FRA:1), Betaillon (FRA:3/Lot:1), Bétaillon (FRA:5/Corr:2, Lot:2), de même que Betaillouloux (FRA:8/Corr:6), Bétaillouloux (FRA:17/Corr:16), Betailloulou (FRA:3) et Bétailloulou (FRA:1), sont sans doute d’anciens ethniques formés sur ce NL (v. WolfEthnika 61–2 pour -ol, 54–5 pour -on, 56–7 pour -ou). – Quant à Beteille (FRA:178/ HGar:27,Tarn: 23,Aude:18,LotG:13,Hér: 11; > BEL:2), Béteille (FRA:134/Aveyr:26,Tarn:25, Aude:17; > BEL:1), Beteilles (FRA:3), et même peutêtre Beteil (FRA:1/VMarne:1), ils ont de grandes chances d’être aussi d’origine détoponymique (cf. NL Beteille, FRA/Aveyr[comm. St-André-de-Najac] DNCF), plutôt que de représenter fr. bataille, comme le suggère DebrabandereWb 133, ce qui est impossible. D’autre part, le NF Bestry (FRA:3/Ardn:1,Marne:1) peut difficilement représenter, comme propose MorletDENF 102, une

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BĒ STIA

B. NP métonymiques B.0. [Avec frioul. bestie n.f. "animal (surtout bovins et équidés)" (emprunt savant, DESF 1,209), it. bestia "animal" (dp. s.13, LEI 5,1316). – Les NP qui contiennent une préposition semblent tirer leur origine d’un emploi métonymique, désignant au départ des personnes ayant un quelconque rapport avec les bêtes22.] B.I.0.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-13 [NP attribué à une famille slovène en contexte roman, → B.I.2., B.I.2.3.:] Martinus de (la) Bestia [a.1308/1320] MerkùNPTrieste 882, Marticha de la Bestia [a.1316/1320] MerkùNPTrieste 882. – IR-21 [Forme peu claire:] Bonifacius Delabesta a.1259 LIuriumGenova 1,1305. B.I.0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-21 Iacobus de Bestia a.1288 LIuriumGenova 2,186, Iohannes de Bestia a.1288 LIuriumGenova 2,186. – IR-52 [Forme peu claire:] Presbiter Theodorus de Besti a.1324 DecimePuglia/Calabria/Lucania 238. B.I.2. [AD +. – Frioul. a prép. "à", DESF 1 +. Les NP portent le pluriel sigmatique frioulan23]. Doc. hist. IR-13 [→ B.I.0.3.4.:] Martinus a Bestijs [a.1308/1320] MerkùNPTrieste 882, Wolçina a Bestijs a.1309 MerkùNPTrieste 882, Ivano a Bestijs a.1321 MerkùNPTrieste 882, Dominica Abestijs a.1344 MerkùNPTrieste 882. B.I.2.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-13 [→ B.I.0.3.4.:] Martinus de (lis) Bestiis [a.1308/1320] MerkùNPTrieste 882.

forme contractée de fr. bestier/occ. bestiari. Les NF Betis (FRA:55/MeurtheM:6,Vosges:3,HGar:3), Bétis (FRA:36/ Vosges:3,HGar:3; cf. aussi Bétiseau † FRA MorletDENF 102) enfin semblent être en rapport avec le NP littéraire Bet(h)is, rare dans l’épopée (LangloisTableNP 96), mais plus utilisé dans le roman (FlutreTableNP 298). 22 Cf. IB-13 Johão Vaáz rendeyro das bestas a.1565 LLançamentoLisboa 3,133, et le NP IR-21 Bestosus a.1259 LIuriumGenova 1,1308, dont le lexème de base devait avoir le sens de "qui a beaucoup de bêtes". – Pour les NP qui contiennent le représentant de BĒSTIA au singulier, on pourrait aussi penser à un nom d’enseigne, quoique cela soit moins probable. 23 Cette analyse nous paraît préférable à celle qui y verrait des latinisations faisant intervenir la préposition AB.

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BĒ STIA

B.II.(+ -ĪMEN).1. [Du type représenté par apic. bestin n.m. "bétail" (ca.1330, Gdf 1,638), avec suffixe à valeur collective (Meyer-LübkeGram 2,485–6). – Le premier porteur devait posséder du bétail.] Doc. hist. GR-23 Françoise Bestin fille de Julien et Françoise Clérisseau (St-Pierre-des-Corps) a.1583 FichierTours. NF cont. Bestin (FRA:30/IlleV:11). →

BĪSTIA.

Buchi. – Documentation: Kremer; Trèves; Gendron; Wirth; Müller; Caffarelli. – Synthèses: Galicien/Boullón; Galloroman/Buchi, Hanton; Italoroman/Arcamone. – Consultants: Berger; Frau; Mulon. – Révision : Chambon; Bastardas.

BĪ STIA

BĪSTIA

(lat.) bête.

Structure

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A. "bestiole; ver" A.0. A.I.0. A.I.0.3. A.I.1. A.II.(+ -ĪNU).1. A.II.(+ -ŌNE).1. B. "biche" B.0. B.I.0. B.I.0.3. B.I.0.3.4. [DĒ +] B.I.2.3.4. [DĒ +] B.II.(+ -ELLU).1. B.II.(+ -ELLU + -ĪNU).1. B.II.(+ *-HARD-).1. B.II.(+ -ĪNU).1. B.II.(+ -ĪNU + -ITTU).1. B.II.(+ -ITTU).0. B.II.(+ -ITTU).1. B.II.(+ -ŌNE).1. B.II.(+ -OTTU).1. B.II.(+ -OTTU).1.3. B.II.(+ *-WALD-).1. B.II.(+ *-WALD- + -ELLU).1. B.III.(+ MALUS).0. B.IV.(Bibiche!).0. C. "chèvre" C.II.(+ -OTTU).1. D. "serpent" D.0. D.I.0. D.I.1. D.II.(+ D.II.(+ D.II.(+ D.II.(+ 1

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-ĀRIU).0. -ĪNU).0. -ITTU).0. -ITTU).1.

Rédaction datée de 1997, complétée en décembre 2002 et en 2006.

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BĪ STIA

D.II.(+ -ŌNE).1. D.II.(+ -ŌNE).III.(MALUS +).1. D.II.(+ -OTTU).0.

0. [Lat. BĪSTIA n.f. "bête" (Greg. Tur., bisteis, bistiarum, ThLL 2,1935), variante secondaire de → BĒSTIA créée sous l’action combinée du /s/ implosif et du yod (FouchéPhon 417)2, s’est maintenu en portugais3, en galloroman et en italoroman (FEW 1,340a; LEI 5, 1325), en subissant en général une spécification sémantique. Il s’est anthroponymisé dans ces trois domaines linguistiques, à travers des SN médiévaux dont la motivation dépend du sens que les représentants de BĪSTIA ont pris dans les différentes langues: "bestiole; ver" (ibéroroman: → A.), "biche" (galloroman; → B.), "chèvre" (poitevin; → C.) ou "serpent" (italoroman; → D.)4. Cette division sur base sémantique paraît toutefois problématique pour le portugais. VasconcellosAntrPort 217; MachadoDicOnom 253–4; DauzatDNFF 42, 45; MorletDENF 106,109; Herbillon/GermainNFBelg 113,116,467; GermainNFWallonie 164,168– 9; DebrabandereWb 144; HuberRätNb 3,877; Ø DeFeliceDCI; Ø DeFeliceCognItal; DCI 234.]

BĪ STIA

au contraire à la modestie7; d’une manière générale, on leur prêtera une intention dépréciative8.] A.I.0. [De port. bicha n.f. "animal rampant (par ex. ascaride, sangsue, ver)", "animal comprido e sem pernas, verme, larva, réptil" (nombreux sens secondaires) (dp. a.1513, DELP 1,428, Houaiss 445)9,10 gal. "bête; serpent; sangsue" (DicNormGal 137).] Doc. hist. IB-12 Cathrina Loppes Bicha a.1699 InquisiçãoCoimbra 309. NF cont. Bicha (POR:43/Sud[sauf Lis]:17, Lis:16)11. SN cont. A Bicha (ESP-GAL[Ourense] RamónFz,RDTP 26,349).12

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A. "bestiole; ver" 12

A.0. [Les SN à la base de ce groupe de NP ont pu faire référence à l’avarice5, à la méchanceté6 ou 2

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La forme étymologique est discutée (v. RohlfsGramHist 1,72; DCECH 1,580; LEI 5,1325; PellegriniAnimali 185 n.9). D’où il est passé en castillan (DCECH 1,580). Déjà en latin, bēstia s’utilise pour parler de serpents, cf. «proserpentem bestiam» (Plaut., ThLL 2,1937), «nutrix ferarum bestiarum maxime serpentium» (Vitr., ibid.), «venenato bestiae pestiferae morsu» (Sen., ibid.). – On relève aussi le sens de "serpent" en portugais (à Douro, DELP 428). Pour le serpent frappé de tabou, v. MaçãsAnimais 93-4 n.22. Cf. port. bicha n.f. "personne économe" (a.1712, 'vx', Bluteau 1,119). Cf. port. bicha n.f. "víbora" (VKR 4,67), "sale bête, chameau" (a.1871, VieiraDicPort 1,766), "femme désagréable; homme efféminé" (dp. a.1950, Silva 2,482), fazer bichas loc.verb. "jouer des tours" (dp. a.1950, Maçãs-

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Animais 249), virar bicho "se mettre en colère" (dp. a.1950, MaçãsAnimais 249). Cf. port. bichano n.m. "petit homme modeste, effacé; petit garçon" (a.1712, BluteauSuppl 1,132); v. encore Basto,VKR 4,67. Cf. port. bicho n.m. "humain (en tant que créature misérable)" (a.1712, Bluteau 1,121), "personne (péj.)" (a.1850, Faria 1,865), "homme laid" (dp. a.1950, Silva 2,484), en dépit de sens sporadiquement positifs (→ A.II.(+ -ŌNE).1.). Plutôt que d’un NL Bicha (POR FrazãoDicCorográfico). Cf. aussi, pour l’Alentejo (TratadoAlcunhas 100), Bicha "era considerada uma mulher muito avarenta", "foi criado por uma senhora que já tinha essa alcunha", Bicha Bicha, Bicha Azeda "mulher com mau feitio". Les indications concernant les NF cont. du Portugal de cet article proviennent de l’annuaire électronique sur Internet. D’autres dérivés portugais intéressants en Alentejo ne sont attestés que par des surnoms contemporains. Ainsi (+ -ĀCEU).0. [Lexème non lexicalisé.] SN cont. Bichaço (POR/Alentejo, TratadoAlcunhas 100). – (+ -ĀNU).1. [Prob. de port. bichano s.f. "gato manso ; gato novo" (dp. a.1727, Bluteau, Houaiss 445c) qui a créé toute une famille de lexèmes autour de la notion de "chat" et de "ronronner" (bichanada s.f. "gataria", "cochicho ou sussurro de quem bichana", bichanar "dizer em voz baixa", "contar segredo ou mexerico em voz baixa" (Houaiss 445c).] SN cont. Bichana s.19 (POR/Alentejo, TratadoAlcunhas 100). – (+ -ĀRIU).0. [De port. bicheiro s.m., avec beaucoup de sens figurés (Houaiss 446a). Dans ce contexte prob. ou port. *bicheiro adj. "quem adora animais" ou port. bicheiro s.m. "jugador de jogo do bicho".] SN cont. Bicheiro "era bicheiro" (POR/Alentejo, TratadoAlcunhas 100). – (+ -ĀRIU).1. [De port. bicheira s.f. "grande número de bichos" (dp. a.1776, Houaiss 446a).] SN cont. Bicheira "adora animais e queria apanhar bichos" (POR/Alentejo, TratadoAlcunhas 100). – (+ -ITIA).2. [De port. bicheza s.f. "grande quantidade de bichos" (s.20, Houaiss 446a).] SN cont. Silvério António

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BĪ STIA

BĪ STIA

A.I.0.3. Doc. hist. IB-12 Marianna Lopes a Bicha de alcunha de Lavandeira (Guimarães) [s.d.] InquisiçãoCoimbra 466.

ao trato social, retraído" (s.d. Houaiss 447a) : ] Bicho do Mato "indivíduo que não gosta de conviver com as outras pessoas" (POR/Alentejo, TratadoAlcunhas 101). O Bicho (ESP-GAL[Ourense] RamónFz,RDTP 26,349)17.

A.I.1. [De port. bicho n.m. "(petite) bête (notamment ver, insecte)" (dp. s.14, bischo, DELP 1, 428)13,14, "animal" (en général) (vs "homme")15,16, gal. id. (DicNormGal 137), cast. "bestiole" (dp. a.1578, < port., DCECH 1,580). – Pour D. Kremer, de l’étymon secondaire *BESTIUS, plutôt qu’une simple masculinisation.] Doc. hist. IB-12 [Masculinisation de Catharina Loppes Bicha, NP de la mère (→ A.I.0.):] Luiz Loppes Bicho a.1699 InquisiçãoCoimbra 310, padre Manoel Marques Bicho de Muimenta [s.d.] InquisiçãoCoimbra 466. – IB-13 Antonio Lopes Bicho (Castelo Branco) a.1631 FintaPortugal 187, [NF:] F. Mendez Bicho (Evora) [s.18] VasconcellosAntrPort 217. NF cont. Bicho (POR:fréquent/Centre-Sud; > ESP:7/Cc:2,Ba:2). SN cont. Bicho (POR/Coimbra, Leiria, Santo Tirso VasconcellosAntrPort 217), José Maria Luís "Bicho" (POR, TPiel), José Bicho = José da Fonseca Marques "José Bicho" (POR, MatKremer). – [De port. bicho do mato s.m. fig."indivíduo arredio

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"Bichezas" (POR, MatKremer), "é considerado uma pessoa muito má" (POR/AlentejoTratadoAlcunhas 100). Cf. lat. bēstius n.m. "bête" (dp. Gloss., ThLL 2,1941–2). Plutôt que d’un NL Bicho (POR FrazãoDicCorográfico). Cp. par ex. «Em esta ylha de Madeyra nom auia animalias nenhũas nem mansas nem brauas nem bichos nem ratos / mas agora ha nella animalias de todas sortes / saluo que bicho ou besta peçonhosa nom ha hy se nom algũus lagartinhos pequeninos de hũu palmo porem nom fazem mal a nenguem » [a.1507] MatKremer. Nombreuses acceptions secondaires dans TratadoAlcunhas 101 : Bicho "indivíduo que é muito feio", "herdou a alcunha do avô, que caçava "bichos bravos" para vender as peles", "não gosta de se relacionar com outras pessoas", Bichos Farós "corruptela de ferozes", Bicho Fino "consideram-no muito esperto", Bicho Mau "é considerado uma pessoa conflituosa", Bicho Lobo "homem que é muito feio", Bicho Nove (longue explication anecdotique), Bicho Verde s.17, Bicho da Madeira "omem permanentemente quesilento e conflituoso à semelhança dos bichos da madeira que fazem ruído ininterruptamente", "trabalha em carpintaria", Bicho da Piorneira, Bichas das Áfricas "retornada de África e que não primava pela beleza", Bicho das Galinhas "quando era rapaz, roubava galinhas", Bicho de Estrume "porque é pequeno e gordo".

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A.II.(+ -ĪNU).1. [De port. bichinho n.m. "(dim. de bicho18; hypocoristique)" (dp. a.1712, Bluteau 1,119 ; Houaiss 446b), ou dérivé anthroponymique19.] NF cont. Bichinho (POR:33/Centre:14,Lis:12). SN cont. Bichinho "gosta muito de vaguear pelo campo" (POR/Alentejo, TratadoAlcunhas 100). A.II.(+ -ŌNE).1. [De port. bichão n.m. "(augm. de bicho); homme corpulent; homme expérimenté; bon ami" (dp. a.1939, Silva 2,483). NF cont. Bichão (POR:46/Nord [sauf Porto]:34).

B. "biche" B.0. [La motivation de ce groupe de SN peut reposer sur une allusion à la douceur, voire à la faiblesse prêtées à l’animal20, ou sur une allusion sexuelle21, mais cf. aussi la taille, invoquée pour le SN cont.] B.I.0. [D’afr. bisse n.f. "biche" (ca.1135–déb. s.13, TL 1,981-2; TLF 4,462), fr. biche (dp.

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Cf. aussi le SN cont. Bechoco (ESP-GAL/C AlcumesRianxo 54) < gal. bichoco n.m. "ver" (DicNormGal 137), ainsi que O Bicho Feo AlcumesPontevedra 37, O Carabicho AlcumesPontevedra 37. Cf. Bichinho da Seda "é muito branco e tem a pele bastante fina" (POR/Alentejo, TratadoAlcunhas 100) ; Bichinho do Mato "não gosta de conviver com as pessoas" (POR/Alentejo, TratadoAlcunhas 100). Cf. aussi le SN cont. Bichinha (POR/Pal[Nisa] VasconcellosAntrPort 217), qu’il faut sans doute analyser comme un dérivé anthroponymique (plutôt que de port. bichinha n.f. "amoureuse; maîtresse", dp. a.1950, 'pop.', Silva 2,484, ou d’un NL Bichinha, MachadoDicOnom 254). Cf. afr. «cels dedenz ëust pris cum l’um prent bisse al piege» (ca.1170, Ziltener 229). Cf. fr. destourner la biche loc.verb. "attirer les femmes" (fin s.16), biche n.f. "femme entretenue" (a.1730/1765; s.19/20), ma biche "(appellation affectueuse d’une femme)" (dp. a.1837, tous TLF 4,462).

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ca.1160, TLF 4,462)22,23, frpr. biche ('mot d’emprunt [au fr.] généralement adapté aux patois’ GPSR 2,385).] Doc. hist. GR-21 Alixandre Biche a.1292 TailleParis 3424. – GR-24 terre Ricardi Bisse a.1180 RôlesNormandie 1,26. – GR-25 [NF:] Biche (Lille) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 62, Bisse (Anzin, Valenciennes) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 65, Bisse (Arras) a.1820 BoyenvalNFPCalais 1,71, [SN:] François Pouillaude Biche (Cléry-s/Somme) [s.19] DebrieSNSomme 7. – GR-26 Lowys Biche a.1306(or.) CartVal-Benoît 311. NF cont. Bisse (FRA:7/Eure:1,LoirCh:1,SeineMrn:1), [prob. graphie du précédent:] Bissé (FRA: 7/Orne:4), Bische (FRA:1/SeineMrn:1)25, Biche (FRA:169/IlleV:22,LoireA:10; BEL:32/Ht: 23)26,27. – Biche (FRA:169/Isère:22). SN cont. [Femme de grande taille:] el Biche (FRA/Somme[Pozières] Debrie,RIO 11,219. B.I.0.3. Doc. hist. GR-23 Marin Labiche fils de Guillaume de Jeanne Hervé (St-Symphorien) a.1658 FichierTours. – GR-24 Ricardus Labisse a.1180 RôlesNormandie 1,26, Raimundus Labisse a.1203 RôlesNormandie 2,97. – GR-25 Jehan le Bisse a.1292/ 1293(or.) ComptesMons 34, [NF:] Labiche (Billancourt, Chaulnes) a.1849 DebrieNFSomme 141. – GR-28 Jacquemart la Biche (Laon) a.1380 MorletHPicardie 382, la vesve Jaquier la Biche a.1516 DeniseNPChâlons 68. – GR-29 Alardetti dicti la Biche (Dijon) a.1282 Billy,MélRouffiange 33 n.159 (= Alardetti dicti Bichet → B.II.(+ -ITTU).1.). NF cont. Labiche (FRA:181/Calv:16,EureL:10, Manche:10,Eure:9), Labisse (FRA:12/Nord:4),

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V. FouchéPhon 417 et TLF 4,462 pour l’origine de cette forme. Pour des raisons géolinguistiques et motivationnelles, nous écartons comme étymon, malgré MorletDENF 106, for. biche n.f. "pot de terre" (FEW 1,361a). En revanche, Biche le Lombard a.1292 TailleParis 1 doit en être séparé: il s’agit de l’Italien Albizzo Guidi, banquier de Philippe le Bel. Cf. la graphie bische du lexème (norm. ca.1160; ca.1209; pic. 1er t. s.13; TL 1,981-2). Le NL Bisches (FRA/Nièvre DNCF) semble être d’origine déanthroponymique. En revanche, le NF cont. Bichain (FRA:20/Aube:2) semble provenir, plutôt que de représenter le c.r. de biche (MorletDENF 106), du NL Bichain (FRA/Yonne DNCF 126).

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[avec apocope:] Labis (FRA:74/Nord:35[arr. Dunkerque:20], [sous réserve:] BEL:163/Lx:66,Nr:58). B.I.0.3.4. [DĒ +.] NF cont. De la Biche (FRA:7/Gir:2,LoireA:2). B.I.2.3.4. [DĒ +. – SN de métier.] Doc. hist. GR-29 [Responsable des cerfs:] Jean du Cerf (ou des Biches) [a.1452/1467] David,AnnalesBourgogne 35,219. B.II.(+ -ELLU).1. [D’afr. bissel n.m. "petite biche" (1er t. s.13, bissiaus pl., Gdf 1,644)28.] Doc. hist. GR-25 [NF:] Bisseau (Anzin, Louvignies-les-Quesnoy, Raucourt, Santes) [a.1830/ 1822] DesmaretNFNord 65, Bisseaux (Bouvignies, Louvignies-les-Quesnoy) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 65, Bissaux (Bruille-St-Amand) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 6529. NF cont. Bisteau (BEL:18/Bxl:9), Bistiau (BEL: 10/Ht:10), Bistiaux (BEL:54/Bxl:26,BW:16); [avec attraction graphique du suffixe -aud:] Bisseaud (FRA:4)30. B.II.(+ -ELLU + -ĪNU).1. [Surdérivé anthroponymique31.] NF cont. Bisselin (FRA:1). B.II.(+ *-HARD-).1. [De mfr. bichart n.m. "petit de la biche" (norm. 3e qu. s.14; a.1499; Gdf 1, 644)32, d’une variante phonétique *bissart33 et de 28

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Plutôt que dérivé de frm. bysse n.f. "lin très fin" (a.1519, Gdf 1,653), comme propose MorletDENF 110 s.v. Bisseux, qui convient moins bien du point de vue motivationnel. Quant au NP Bissiaux † (DesmaretNFNord 65; BoyenvalNFPCalais 1,71), il pourrait représenter une variante du NF Bisiaux (FRA:568/Nord:242). En revanche, le NF Bissel (FRA:36/HRhin:31) est clairement détoponymique: < NL Bisel (FRA/HRhin, dp. a.1280, NègreTGF nº2807). Quant au NF Bichel (FRA: 37/Mos:12), il est d’origine allemande (v. Gottschald 135 s.v. Bühel; NaumannFN 75), malgré MorletDENF 106. Plutôt que de frm. bysse n.f. "lin très fin" (a.1519, Gdf 1, 653) – comme propose MorletDENF 100 s.v. Bisseux –, qui est sémantiquement peu convaincant. Plutôt qu’en rapport avec fr. bichet n.m. "mesure de grains" (dp. a.1226, TLF 4,463), comme le propose DauzatDNFF 42. En revanche, on ne peut pas exclure l’explication par un NP germanique BIK- + *-HARD- due à MorletDENF 106. Plutôt que d’afr. bissarde n.f. "sorte d’étoffe bise (?)" (poit. ca.1160, Gdf 1,653), qu’il faut d’ailleurs déplacer, en raison de la sourde (v. FEW 1,432b n.6), de FEW 1,

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leur correspondant occitan (dérivé lexical ou anthroponymique d’occ. bicho n.f. "biche", dp. av. 1649, < fr., Mistral 1,284)34.] Doc. hist. GR-23 [NF:] Anne Bissart a.1590 FichierTours, Magdelaine Bichart (La Riche) a.1622 FichierTours, Marie Bichard (La Riche) a.1681 FichierTours, Jean-Gérald Bissard (La Riche) a.1749 FichierTours. – GR-25 Etienne Bichart (Chauny) a.1449 MorletHPicardie 28935. NF cont. Bichard (FRA:251/PuyD:6336 )37.

Doc. hist. GR-25 [Chaîne onomastique inversée:] Biscete Rogiers a.1223(or.) NecrArras 24, Bischete Maroie a.1235(or.) NecrArras 32, [NF:] Bissette (Achiet-le-Grand, Bancourt, Frémicourt, Grévillers) a.1820 BoyenvalNFPCalais 1,71. – GR-27 [NF:] Bichotte (St-Dié) a.1891–1915 FordantNFFrance 91. – GR-28 Simon Bichette (Laon) a.1411 MorletHPicardie 289. NF cont. Bichette (FRA:9/EureL:9)40, Bichotte (FRA:14/Vosges:7), Bissette (FRA:22/PCal:14).

B.II.(+ -ĪNU).1. [Dérivé anthroponymique.] Doc. hist. GR-25 [NF:] Bichin (Bray-surSomme) a.1849 DebrieNFSomme 36. – GR-29 Léonard Bichin dit Finguerlin (Montbéliard) a.1465 ThiébaudNotaires 9138, Bichin (Luze) a.1499 MériotNPMontbéliard 80, Gaspard Bichin dit Finguerlin (Luze) a.1562 ThiébaudNotaires 90, Etienne Bichin (Clerval) a.1590 ThiébaudNotaires 89.

B.II.(+ -ITTU).1. [Dérivé anthroponymique41,42.] Doc. hist. GR-23 [NF:] Bichet (Mouzay) [s.17/ 18] RobertFamillesTouraine 15. – GR-27 Therris Bichés (Neufchâteau) a.1256 DocVosges 37, Tierion Bichet (Neufchâteau) a.1261 DocVosges 85. – GR29 Alardetti dicti Bichet (Dijon) a.1282 Billy,MélRouffiange 33 n.159 (→ B.I.0.3.), Pierre Bichet (Besançon) [a.1500] ThiébaudNotaires 8843, Bichet (Dambenois) a.1530 MériotNPMontbéliard 54, H. Bichet (Pontarlier) a.1532 ThiébaudNotaires 88, Benoît Bichet (Pontarlier) a.1548 ThiébaudNotaires 1, 87, Guillaume Bichet (Besançon) a.1555 ThibaudNotaires 88, Jean Bichot (Villersexel) a.1570 ThiébaudNotaires 91, Bichet (Montceau, Côted’Or) [-a.1575] TaverdetMicrotopon 2967, [forme standard et forme régionale du suffixe:] Jehan Bichet alias Bichot (Villersexel) a.1578 ThiébaudNotaires 88, [NF:] Bichet (Glainans) a.1750 DicCommDoubs 1439, Bichot (Abbenans, Accolans, Cubry, Rougemont, Vergranne) [s.18] DicCommDoubs 53;61; 952;2783;334544. – GR-31 [NF:] Bichet (ChauxNeuve) a.1750 DicCommDoubs 761.

B.II.(+ -ĪNU + -ITTU).1. [Surdérivé anthroponymique.] NF cont. Bichinot (FRA:2/MeurtheM:2). B.II.(+ -ITTU).0. [De fr. bichette n.f. "petite biche" (dp. a.1176/1181, pic. bissete, TLF 4, 463)39.] 432a, *BOMBYCEUS à 1,669b, BYSSUS, dont la puissance motivationnelle en anthroponymie paraît faible. D’autre part, le critère géographique rend difficile l’interprétation en variante issue de la réduction de /ɥi/ en /i/ de Buissard (FRA:22/Isère:12[Grenoble:4]), que MorletDENF 149 rattache à BUXUS, mais qui pourrait être d’origine détoponymique, cf. NL Buissard (FRA/HAlpes, dp. a.1152, Buxall, NègreTGF nº22883). 34 Plutôt que 'surnom donné à un mesureur, à l’homme qui avait pour tâche de quantifier les denrées mises en vente sur les marchés pour les taxer (de l’ancien français biche, sorte de mesure de capacité variable selon les anciennes provinces)' (GonzalezNFAuvergne 36), hypothèse oïlique difficilement acceptable. 35 En revanche, le NP Bissard † cité par DesmaretNFNord 65 pourrait représenter une variante issue par simplification de /ɥi/ en /i/ du NF Buissart (FRA:104/Nord:29, PCal:29) < BUXUS (cf. MorletDENF 149). 36 Surtout implanté dans le nord-ouest du département (notamment à Youx). 37 Quant au NF Bissardon (FRA:120/Rhône:64), il est d’origine détoponymique (< NL Bissardon, FRA/Rhône, comm. Caluire-et-Cuire, DNCF 283). 38 V. encore ThiébaudNFFranche-Comté 168–9. 39 Plutôt que d’afrpr. bicheta n.f. "mesure de grains" (Rhône a.1341, Gdf 1,644), mfr. bichette (hap. s.15/16, ibid.), qui convient moins bien sémantiquement.

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Plutôt que de centr. bichette n.f. "chèvre" (FEW 1,340a), qui ne convient pas vraiment géographiquement. – Cf. aussi Bichette (FRA/CharM[Rochefort] Guérin,Aguiane 20,513), SN d’une employée de bureau qui ne voulait utiliser que des gommes de cette marque. Plutôt que de fr. bichet n.m. "mesure de grains" (dp. a.1226, TLF 4,463), frpr. id. (GPSR 2,385–6) ou d’un dérivé de frm. bysse n.f. "lin très fin" (a.1519, GPSR 1, 653) – comme propose MorletDENF 110 s.v. Bisseux –, qui conviennent moins bien du point de vue motivationnel. Le parallélisme avec les formes en /s/ ainsi que l’équivalence la Biche = Bichet (→ B.I.0.3. GR-29) sont également favorables à cette hypothèse. Le NL Les Bichets (FRA/Doubs[comm. Maîche] DNCF) semble être d’origine déanthroponymique. V. aussi ThiébaudNFFranche-Comté 167–8 et 169. Cf. aussi l’équivalence Côte Bichot = Côte Bichon (cadastre Côte-d’Or, TaverdetMicrotopon 2967).

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NF cont. Bichet (FRA:650/Doubs:72,HSaône:32, SaôneL:32), Bichot (FRA:273/Doubs:2345 )46,47. – Bichet (SUI/Vd, Vs [dp. av. 1800] RépNFSuisse 156).

B.II.(+ -OTTU).1. [De mfr. bichot n.m. "petit de la biche" (ca.1393, TL 1,982; v. Nyrop 3,141) et de ses correspondants occitan et francoprovençal51.] Doc. hist. GR-14 H. Laffon dich Bichot a.1366/ 1367 TaillePérigueux 163. – GR-22 [NF:] Bichot (Gourgé) a.1891–1915 FordantNFFrance 91. – GR-24 [NF:] François Bissot (Eure) a.1648 DicGénéalQuébec 110. – GR-25 [NF:] Bissot (Gratibus, Marestmontiers) a.1849 DebrieNFSomme 37, [SN:] François X. Bichot (Champien) [s.19] DebrieSNSomme 7. NF cont. Bichot (BEL:5/Lg:5)52. – Bissot (FRA: 6/Rhône:3).

B.II.(+ -ŌNE).1. [Dérivé anthroponymique48.] Doc. hist. GR-21 Regnault Bichon (Senlis) a.1340/1341 MorletHPicardie 289. – GR-23 [NF:] Sylvain Bichon (Bonan) a.1753 FichierTours. – GR-25 Jacobus dictus Bichon de la Capelle en Thiérache a.1340 MorletHPicardie 289, [NF:] Bichon (Arras) a.1820 BoyenvalNFPCalais 1,69. – GR-29 Bichon (Charmontey) a.1489 MériotNPMontbéliard 41;43;64, Bichon (Saône-et-Loire) [a.1642/1772] NosAncêtres 15,100, [NF:] Bichon (Bosjean) a.1792 TaverdetMicrotopon 2967. – GR31 [NF:] Bichon (St-Martin-d’Hères) [a.1692/ 1726] Brun,SMHHistoire 2,28. NF cont. Bichão (POR). Bichon (FRA:1083/LoireA:271,DSèvres:75, CharM:42,Vend:39; BEL:2)49,50. 45

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Les porteurs du NF Bichot du Doubs se concentrent autour de L’Isle-sur-le-Doubs, dans la partie oïlique du département et clairement dans la zone où -ITTU > -ot. À séparer de deux homonymes (→ B.II.(+ -OTTU)1., C.II. (+ -OTTU).1.). En ce qui concerne le NF Bisset (FRA:45; cf. aussi Bissez, FRA:3), il semble avoir deux origines: tandis que le NF occitan, avec un maximum d’intensité (7 porteurs) dans l’Hérault, est d’origine détoponymique (NL Bisset, FRA/Hér, ferme, dp. a.1116, DicTopogrHérault 20), son homonyme oïlique (Marne:6,PCal:4; déjà a.1803/1822 DesmaretNFNord 65) pourrait être issu par simplification de /ɥi/ en /i/ de Buisset (FRA:248/Nord:101) < BUXUS (MorletDENF 149; v. FEW 1,666a–7a). L’hypothèse de MorletDENF 110 (diminutif de Bisseux) est exclue pour des raisons morphologiques. Plutôt que d’occ. frpr. bichon n.m. "pot" (FEW 1,361a, BIKOS), qui ne satisfait pas le critère géographique. En revanche, on ne peut pas exclure comme étymon frm. bichon n.m. "petit chien d’agrément, métis de l’épagneul et du barbet" (dp. a.1588 seulement, TLF 4,463), "(t. d’affection)" (dp. a.1808 seulement, ibid.). En revanche, le NF Bisson (FRA:2336/Calv:306, Orne:169,SeineMrt:155) semble bien se rattacher, comme le propose MorletDENF 110, à mfr. bisson n.m. "buisson" (fin s.13–a.1549), norm. id. (tous FEW 15/1,196a, *BOSK-; v. STEINMEYER, Georg. 1979: Historische Aspekte des «français avancé». Genève: Droz. 60; 253). En outre, les données généalogiques suggèrent l’identité des porteurs appelés tantôt Bisson, tantôt Buisson (RobertFamillesTouraine 15). En revanche, l’hypothèse émise par MorletDENF 110 s.v. Bisseux (< frm. bysse n.f. "lin très fin", a.1519, Gdf 1,653) ne convainc pas. On hésite de même à y rattacher le NF wallon Biston (BEL:111/Nr:31,Lg:21,BW:19,Ht:14), Charle Biston

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B.II.(+ -OTTU).1.3. NF cont. Lebichot (FRA:3; BEL:55/Lx:27, Nr:14). B.II.(+ *-WALD-).1. [Dérivé non attesté dans le lexique.] Doc. hist. GR-25 [NF:] Bissaut (Caulières) a.1849 DebrieNFSomme 37. NF cont. Bichaud (FRA:118/HVienne:30)53. – Bichault (FRA:1/DSèvres:1), Bichaut (FRA:10/ DSèvres:4)54. B.II.(+ *-WALD- + -ELLU).1. NF cont. Bistaudeau (FRA:2/Gir:1,Paris:1). B.III.(+ MALUS).0. [D’afr. male bisse loc.nom.f. "mauvaise bête" (déb. s.13, TL 1,982), contenant fr. mal adj. "mauvais" (a.881–1659, TLF 11,220; FEW 6/1,123b)55.] a.1771 à Haybes (Ard), que GermainNFWallonie 169 ┌ ┐ propose d’analyser comme bichet-on . 51 Plutôt que de frm. bysse n.f. "lin très fin" (a.1519, Gdf 1, 653) – comme propose MorletDENF 110 s.v. Bisseux –, qui est sémantiquement peu convaincant. D’autre part, un rattachement à BIKOS, envisagé par Herbillon/GermainNFBelg 113, passerait par agen. abern. bichot n.m. "mesure de grains" (GPSR 2,386); le critère géographique fait écarter cette hypothèse. 52 À séparer de deux homonymes (→ B.II.(+ -ITTU).1., C.II. (+ -OTTU).1.). 53 Dérivé d’occ. bicho n.f. "biche" (dp. av. 1649, < fr., Mistral 1,284). 54 En revanche, la concentration du NF Bissaut (FRA: 4/Creuse:2) dans le domaine occitan n’est pas propice à un rattachement à notre étymon. 55 Le NF cont. Bichat (FRA:152/Ain:33; dp. Besançon a.1588, ThiébaudNFFranche-Comté 166; cf. aussi Bichaton, FRA:8/MeurtheM:2?) pourrait, plutôt que de se rattacher à mfr. bichat n.m. "petit de la biche" (a.1413, Gdf

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Doc. hist. GR-24 terre Hugonis Malebisse a.1195 RôlesNormandie 1,43. – GR-25 Engerrans Male Bisse [a.1295/1302] RôlesArtois 62, Pieres Malebisse [a.1295/1302] RôlesArtois 61.

NF cont. Bichot (FRA:273/DSèvres:27,May: 26)58.

D. "serpent" B.IV.(Bibiche!).0. [Délocutif allocutorial: personne que, dans l’intimité, on appelle par l’hypocoristique rédupliqué (cf. wallnam. bibiche n.f. "petite bête", FEW 1,341a)56,57.] Doc. hist. GR-25 [NF:] Bibiche [a.1803/1822] DesmaretNFNord 62, Bibiche (Lille) a.1891–1915 FordantNFFrance 91. NF cont. [Prob. matronyme:] Bibiche (FRA:7/ Nord:4). SN cont. [SN de Mme Claude Pompidou:] Bibiche (FRA BracquartSN 33).

C. "chèvre" C.II.(+ -OTTU).1. [De poit. bichot n.m. "petite chèvre" (s.15/18, FEW 1,340b).]

1,644), remonter au correspondant francoprovençal d’afr. afrcomt. lorr. id. "mesure de grains" (a.1294; a.1316; Gdf 1,644; FEW 1,361a, BIKOS) – mais ce serait un peu étonnant du point de vue motivationnel (cf. aussi frcomt. bichat "sorte de jeu", FEW 22/1,194a). – Quant au NP Bichelet † (Jallerange a.1457; Valay a.1567; ThiébaudNotaires 87; ThiébaudNFFranche-Comté 166), le critère géographique invite à le rattacher au type représenté par aneuch. bichelet n.m. "gobelet" (s.14–17, GPSR 2,385). – En ce qui concerne le NF Bichelot (FRA:21/Morb:11 [tous dans la partie bretonnante], il est d’origine inconnue (Ø DeshayesDicNFBretons; Ø GourvilNFBretTop; Ø LeMennNFBretagne). – En revanche, les NF Bicherel (FRA:60/Calv:16) et Bichereau (FRA:5/Cher:4) semblent plutôt être d’origine détoponymique, cf. les NL Bichereau (FRA/SeineMrn NègreTGF nº24969), Bicherel (FRA/Yv[comm. St-Rémy-l’Honoré] DNCF) et Bicherelle (FRA/Calv, ham., HippeauDicTopCalvados 27). – S’il n’est pas exclu de rattacher avec MorletDENF 110 le NF Bisseux (FRA:51/Aisne:20) à frm. bysse n.f. "lin très fin" (a.1519, Gdf 1,653), Bicheux (FRA:54/SeineMrt:35) et Bicheu (FRA:5/BRhône:3) restent inexpliqués. – Les NF Bicharel (FRA:15/Loiret:4), Bisseret (FRA:15/MaineL:5), Bichelin (FRA:1/HSav:1), Bischelonne (FRA:4/Vaucl:2), Bisseron (FRA:5) et Bicheron (FRA:96/BRhône:28) sont d’origine inconnue. 56 Le critère géographique fait écarter comme étymon le NL Bibiche (FRA/Mos DNCF 297), de même que Metz bibiche n.f. "barbe" (FEW 1,243b, BARBA). 57 En raison de son isolement, il est en revanche difficile de se prononcer sur Bichebich (FRA:1/SeineMrt:1).

21

D.0. [La motivation de ces NP peut reposer sur une allusion à la rapidité59.] D.I.0. [D’it. biscia n.f. "serpent (en général petit et inoffensif)" (dp. ca.1313, LEI 5,1274), ven. venez. a. bissa (dp. a.1424, LEI 5,1274).] Doc. hist. IR-51 Biscia (Copertino) a.1598 RohlfsCognSalento 24. NF cont. Biscia (ITA:75/Cn:56)60, Bissa (ITA: 468/Cr:176; Vr:130). D.I.1. [D’it. biscio n.m. "serpent (en général petit et inoffensif)" (dp. a.1868, LEI 5,1288).] NF cont. Biscio (ITA:18/Ge:12); Bisci (ITA:646/ Ta:338,Me:92). D.II.(+ -ĀRIU).0. [Du type représenté par vers. bisciaio n.m. "lieu humide, ombragé, plein de pierres et de ronces" (LEI 5,1292).] NF cont. Bisciaio (ITA:166/Pg:130). D.II.(+ -ELLU).0. [D’un dérivé non retrouvé dans le lexique.] NF cont. Biscella (ITA:98/Va:83,Mi:10). D.II.(+ -ĪNU).0. [Du type représenté par lomb. ┐ bissin n.m. "lombric; vers; insecte" (LEI 5, 1295-5). Pour une motivation possible, cf. tic. bissín n.m. "garçon qui s’emporte facilement" (LEI 5, 1297).] NF cont. Biscini (ITA:39/Pg:22). ┌

D.II.(+ -ITTU).0. [Dérivé (non retrouvé dans le lexique) de lomb. [bisa] n.f. "serpent" (AIS 452).] Doc. hist. IR-11 Jachiam Byssetta (San Murezzan) a.1505 HuberRätNb 3,877, Bissetta a.1518 HuberRätNb 3,877. NF cont. Biscetta (ITA:8/Vt:6,Tr:2)

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À séparer de deux homonymes (→ B.II.(+ -ITTU).1., B.II. (+ -OTTU).1.). Cf. ait. «Virtù così per nimica si fuga da tutti come biscia» (a.1313/1319, GDLI 2,250). Aussi ITA/Ta (RohlfsCognSalento 24).

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BĪ STIA

BĪ STIA

D.II.(+ -ITTU).1. [Du type représenté par Carr. Bedizzano biset n.m. "petit serpent" (LEI 5,1291; cf. aussi LEI 5,1295)61.] NF cont. Biscetti (ITA:426/Ri:132,Rm:120, Vt:110)62.

Doc. hist. IR-31 Cienni Malbiscione a.1259 LMontaperti 20, Bencivenni Malbiscione a.1260 LMontaperti 325.

D.II.(+ -ŌNE).1. [D’it. biscione n.m. "grand serpent" (dp. déb. s.16, GDLI 2,250 s.v. biscia).] Doc. hist. IR-31 [NF:] Biscioni a.1861 DiBelloCognFirenze 155. NF cont. Biscione (ITA:526/Pz:421)63; Biscioni (ITA:226/Fi:55,Ms:28,Lu:22)64.

D.II.(+ -ŌNE).III.(MALUS +).1. [It. malo adj. "mauvais" (dp. s.12, DELI 706) +65.]

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Plutôt que d’it. biscetto n.m. "établi de cordonnier" (dp. av. 1876, GDLI 2,250), qui convient mal du point de vue motivationnel. Malgré DizOnomSicilia 158, qui explique ce NF comme un diminutif de Bisco (lui même variante de Visco, < EPISCOPUS). Le NF n’est pas du tout méridional mais très localisé au Lazio. Aussi ITA/Bas, Camp (RohlfsCognLucania 55; DizOnomSicilia 158). Aussi ITA/Pa (DizOnomSicilia 158). Cf. aussi le SN cont. Bistiuzza (+ -ŪCEU, ITA/Rg[Acate] RohlfsSNSicilia 33).

23

D.II.(+ -OTTU).0. [Du type représenté par ┌ ┐ B.piem. bisot n.m. "orvet" (LEI 5,1291), lig.centr. "lombric" (LEI 5,1294).] NF cont. Bisciotti (ITA:179/Fg:39,Is:37)66. →

BĒSTIA.

Buchi. – Documentation: Kremer; Trèves; Gendron; Müller; Caffarelli. – Synthèses: Portugais/ Hafner; Galicien/Boullón; Galloroman/Buchi, Hanton; Italoroman/Arcamone. – Consultante: Mulon. – Révision: Berger; Chambon; Kremer. – Relecture : Bastardas; Germain.

66

En revanche, le NF Biscioli (ITA:42/Ar :31) semble plutôt se rattacher à it. bisciolo adj. "zézéyant" (s.a., d’origine onomatopéique, GDLI 2,250).

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ANIMAL

ANIMAL

(lat.) être vivant; animal.

Structure1 A. *ANIMĀLIA A.0. A.I.0. A.I.0.3. A.I.0.4. [DĒ +] A.I.1.3. A.II.(+ -ĀRIU).0. A.II.(+ -ĀRIU).0.3. A.II.(+ -escu).0. A.II.(+ -ISSA).0. B. *ANIMĀLIUM B.0. B.I.0. B.I.2.3.4. [DĒ +] C.

ANIMAL

(forme semi-savante)

C.0. C.I.0.

0. [Lat. ANIMAL n.n. "être vivant; animal" (dp. Varron, ThLL 2,79), concurrencé dans la langue populaire par → BĒSTIA, ne s’est maintenu de façon héréditaire dans les langues romanes que de manière très limitée (italoroman, rhétoroman et galloroman), le plus souvent au prix d’une spécialisation de son sens et avec diverses restrictions sémantiques. Il a parallèlement connu une restriction géographique, notamment dans le domaine galloroman, où il n’occupe plus que les aires périphériques, ce qui est caractéristique d’un terme délaissé par le français central (cf. FEW 24,592a). La forme simple, avec le maintien du i bref latin, semble généralement tardive ; par ex. en français le mot est rare avant le 16e s., tandis qu’en espagnol et en italien, le mot est clairement savant. Dans les langues modernes, son emploi actuel au sens de "animal" (terme gé1

Structure de base établie par Chambon en 1997 ; rédaction achevée en février 2004.

25

ANIMAL

nérique) vient d’un réemploi savant du mot dès le Moyen Âge (FEW 24,592b; REW 476). Le pluriel neutre ANIMĀLIA, de sens collectif "bêtes à cornes" (déjà dans la Lex salica, cf. Schramm 53), a connu un sort assez parallèle, mais il a survécu de façon plus large dans toute la Romania, parfois sous une forme semi-savante ou comme singulier refait (cf. FEW 24,592; REW 476/2). Les bases des NP romans ci-dessous reposent soit sur le pluriel *ANIMĀLIA (→ A.), soit sur un singulier *ANIMĀLIUM refait à partir de ce dernier (→ B.), soit encore – mais uniquement pour l’italien – à partir de ANIMAL (→ C). La productivité anthroponymique des lexèmes issus de cet étymon a été relativement faible; elle se limite essentiellement aux domaines français et roumain (un peu en galicien, en portugais et en italien). Les valeurs d’emploi des simples en anthroponymie sont difficiles à préciser: dans le cas où la base lexicale n’a qu’un sens collectif (bétail, troupeau), la dérivation métonymique s’impose; dans les cas où la base lexicale a un sens singulatif comme celui de "taureau reproducteur" (cf. → B.I.0), une métaphorisation n’est pas exclue; en cas de syntagme déterminatif (→ B.I.2.3.4.), le lexème conserve naturellement son sens primaire. On comparera avec les issues anthroponymiques des étymons parallèles → BĒSTIA/BĪSTIA. Enfin, pour le NF italien Animali/Nimali (→ C.I.0.), le sens dérivé "uomo brutale, sciocco" paraît évident. KremerAufsätze 12,157; Ø VasconcellosAntrPort; Ø MachadoDicOnom; Ø DicAppellidosEsp ; Ø DauzatTraité; DauzatDNFF 372; MorletDENF 58, 597; Ø DebrabandereWb; Ø GermainNFWallonie; Ø DeFeliceDCI ; Ø DeFeliceCognItal ; Ø DCI; ConstantinescuDOR 331–2; Ø IordanDNFR.]

A. *ANIMĀLIA A.0. [La base est le continuateur du pl. ANIMĀLIA devenu féminin singulier à valeur collective ou singulative.] 26

ANIMAL

ANIMAL

A.I.0. [De fr.(rural, archaïque) aumaille n.f. "bétail; troupeau; bétail à cornes, bovins" (dp. s.12, FEW 24,589a)2, dacoroum. nămaie "menu bétail; bête à corne; brebis". L’appellatif dacoroumain est attesté seulement, aujourd’hui, dans le Banat; l’anthroponymie montre que sa diffusion a été autrefois plus large.] Doc. hist. RO-15 Nămae ţigan a.1679 ArhBucAchizitiiNoi 7,23, [le même NP contenu dans une forme toponymique :] Nămaesti a.1506 DocRomHistB 3,101. NF cont. Aumaille (FRA:18/Sarthe:11; Mos:2)3.

A.II.(+ -ĀRIU).0. [Le suffixe est sous réserve, car le NF ne paraît guère bourguignon (sauf SaôneL:4), là où le suffixe –ARIU > -ey, mais plutôt girondin. Peut-être simple var. graphique du suivant, cf. Laumaillet.] Doc. hist. GR-12 [NF:] Marie Aumailley (Mérignac, Gironde) a.1816 Familysearch. NF cont. Aumailley (FRA:37/Gir:25; SaôneL:4).

A.I.0.3. Doc. hist. GR-23 [NF:] Laumaille [a.1680– 1869] Familysearch. RO-15 Nămaia4 a.1512 DocIstRomB 1,77. NF cont. Laumaille (FRA:38/Sarthe:4,LoireA:4; RP:13; > BEL:1/Bxl:1)5. Nămaia (ROM:3/Ar:l). A.I.0.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-23 Perrette d’Aumaille (Normandie) a.1599 Familysearch. A.I.1.3. [Avec changement de genre en roumain.] NF cont. Namei (ROM ConstantinescuDOR 331), Nemai (ROM ConstantinescuDOR 332).

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Bien que le type aumaille n.f. "génisse" soit très courant dans le lexique d’une grande partie du domaine wallon (FEW 24,589a), on n’en trouve pas trace dans l’anthroponymie wallonne (ancienne ou contemporaine). À propos des NF liégeois Lamaille (BEL:65/Lg:50), Lamaye (BEL:26/Lg:16), Edgard Renard précise bien qu’«on ne peut guère penser à L’åmaye, car on ne trouve pas de forme Laumaye qui révélerait une initiale longue» (BTDial 25,135); la prononciation traditionnelle du NP est du reste [lamay] avec [a] initial bref. On hésite à raccrocher à cast. alimaña n.f. "animal; animal perjudicial a la caza menor, como la zorra, el gato montés, el milano, etc.", issu avec métathèse de lat. *ANIMĀLIA (dp. a.1251, Calila, DCECH 1,173; DRAE), le NF Alimaña (ESP:2/Alicante:1,Majorque:1 [Données Hispatel]) qui, dans ce cas, ne serait pas catalan d’origine ; s’il s’agit d’un NF historiquement catalan, il pourrait s’agir d’une variante du NF Alimany (ESP-CAT:45/Selva:18, Ba:11), de la famille de ALAMANDUS. Nănaia dans la traduction. MorletDENF 597 reprend l’article de DauzatDNFF 372 en y ajoutant Laumaille, mais elle localise cette dernière forme en Normandie par erreur.

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A.II.(+ -ĀRIU).0.3. [D’un correspondant oïlique ┌ du type frpr. armalier ┐ n.m. "vacher" (dp. a.1304, FEW 24,590a)6. SN de bouvier, de vacher (DauzatDNFF 372, MorletDENF 597).] Doc. hist. GR-21 [NF:] Marie-François Laumailler [s.18] Familysearch, Stanislas-François Laumaillier (St-Germain-en-Laye) a.1873 Familysearch. – GR 24 [NF :] Michel Laumailler (Flers, Orne) a.1673 Site perso.club.internet.fr/sguilln. NF cont. Laumaillier (FRA:8/SeineMrt:3, CôtesAr:2)7, Laumailler (FRA:49/Orne:7,IlleV:6, Sarthe:4; PCal:3), Laumaillié (FRA:1/Manche:1), Laumaillé (FRA:76/May:17,Sarthe:11,LoireA:10, Orne:9,Manche:3); [simple var. plutôt que forme féminine :] Laumaillée (FRA:3/Calv:3); [autre var.:] Laumaillet (FRA:17/May:2,LoirCh:2,Sarthe: 2; RP:6). A.II.(+ -escu).0. Doc. hist. RO-15 Nămescu (din Bîrsa) a.1652 IorgaDocRom 10,97. NF cont. Nămaiescu (ROM:11/Br:4), Nămescu (ROM:4/Br:3). A.II.(+ -ISSA).0. [Dér. avec le suffixe marital du roumain.] NF cont. Nămaiasa (ROM ConstantinescuDOR 332).

B. *ANIMĀLIUM B.0. [La base est une rétroformation au singulier, reconductible formellement, sinon toujours historiquement, à un type latvulg. *ANIMĀLIUM.] 6

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MorletDENF 597 se contente de gloser le NF par un frm. [?!] « l’aumailler » non attesté. – Par ailleurs, pour des raisons phonétiques, le rattachement à ANIMĀLIA de GR-21 Lammaillier a.1342 Gdf (v. FEW 24,592b, n.12bis) (Mehun-s-Loire [sic FEW]) est douteux. DauzatDNFF 372 enregistre Laumailler, -ier et donne la localisation "Normandie" après -ier; il se pourrait que la localisation concerne les deux NF.

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ANIMAL

ANIMAL

B.I.0. [De gal. almallo n.m. "touro semental" (dp. déjà a.1200/1201, sous la forme latinisée almalium, LorenzoCron s.v. almalho), port. almalho (dp. a.1253, almalio, MachadoDELP 1,204; Houaiss 161), dacoroum. *nămaiu, correspondant à aroum., méglénoroum. nămal’u "menu bétail; bêtes à cornes; brebis" (Capidan 12; PuşcariuLR 1, 224). – Dans le domaine galaïco-portugais, on peut penser que la valeur est métaphorique, avec connotation sexuelle (KremerAufsätze 12,157).] Doc. hist. IB-11 Domingo Perez dito Almallo a.1326 DocUnivSantiago 66, Fernan d’Almallo, escudeyro a.1373 DocBelvis. – IB-12 Gunsalvus Menendi dictus Almalo (var. Almalho) a.1258 PMHInquisitiones 808b. RO-15 Nămaiu a.1620 DocIstRomB 3,503, Nămaiu a.1624 DocIstRomB 4,132. NF cont. Almallo (ESP-GAL:65/C:65[Mazaricos:21,Outes:20])8. Nămaiu (ROM:4/Ag:2)9.

de vue anthroponymique que dans le seul domaine italien, à une date assez récente et dans une zone très limitée autour d’Ancône (Marches). Du point de vue de la motivation, c’est sans doute le sens dérivé "uomo brutale, sciocco", largement attesté à côté des significations basiques (LEI 2,1338–49), qui doit être à l’origine du surnom.]

B.I.2.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. IB-13 Maria Martijs dos Almalhos a.1326 ChancAlfonsoIV 87.

C.

ANIMAL

(forme semi-savante)

C.0. [Les formes semi-savantes et tardives ANIne semblent avoir été productives du point

MAL

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C.I.0. [D’it. animale "essere animato irragionevole; bestia", (au fig.) "essere umano in cui le facoltà superiori e propriamente umane appaiono sopraffatte dalla parte corporea e istintiva", (au fig.) "uomo bestiale, di mente ottusa, di modi grossolani e volgari, ciecamente violento, schiavo dei suoi impulsi" (GDLI 1,481–2); de même, au fig. vivere da animale [… ] (con un accentuato senso di abbassamento del livello morale o materiale dell’esistenza); essere un animale, di persona stupida, ignorante, rozza (Devoto-Oli 116).] NF cont. Animali (ITA:161/An:131,Rm:18,Vt:3, Vc:3), Nimali (ITA:7/Fr:5,Vr:2). →

BĒSTIA/BĪSTIA.

Chambon, Germain, Tomescu. – Documentation: Trier; Kremer. – Synthèses régionales: Galicien/ Centre de Santiago; Belgoroman/Hanton; Galloroman/Chambon (rév.: Champy, Germain); Italien/ Arcamone; Roumain/Tomescu. – Consultante: Marcato. – Réviseurs: Bastardas; Cano.

Pas de variantes Almalho, Armallo ou Armalho attestées dans Hispatel. En roumain, la forme Nămaiu avec l’article défini indique que la terminaison appartient bien à l’appellatifbase.

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CABALLUS

CABALLUS

(lat.) cheval.

Structure1 A. SN métaphoriques et métonymiques A.0. A.I.0. A.I.0.3. A.I.0.4. [AD +] A.I.1. A.I.2. A.I.2.3.4. [AD +] A.I.2.3.4. [DĒ +] A.I.2.4. [DĒ +] A.I.2.4. [DĒ + AB +] A.II.(+ -ĀCEU).0. A.II.(+ -ELLU).0. A.II.(+ *-HARD-).0. A.II.(+ -ĪNU).0. A.II.(+ -ĪNU).0.4. [DĒ +] A.II.(+ -ĪNU).1. A.II.(+ -ĪNU).1.4. [DĒ +] A.II.(+ -ĪNU).2. A.II.(+ -ĪNU).2.4. [DĒ +] A.II.(+ -ISCU).0.3. A.II.(+ -ITTU).0. A.II.(+ -ITTU).0.3. A.II.(+ -ITTU).0.3.4. [DĒ +] A.II.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +] A.II.(+ -ITTU).1. A.II.(+ -ŌNE).0. A.II.(+ -ŌNE).0.3. A.II.(+ -OTTU).0. A.II.(+ -OTTU).2. A.II.(+ -ŪCEU).0. A.II.(+ -ŪCEU).0.3. A.II.(+ -ŪCEU + -ELLU).0. A.II.(+ -ŪCEU + -ŌNE).0.3. A.II.(+ -uţ).0. A.II.(+ -uţ).1.3. A.II.(+ -uţ + -ĀRIU).0. A.II.(+ -uţ + -ĀRIU).0.3. A.II.(+ -uţ + -ELLU).0.3. A.II.(+ *-ŪTTU).0. A. II.(+ *-ŪTTU).1. A.III.(BONUS +).0. 1

Article VdP remanié en juin 2002, avec dernières corrections en 2006.

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CABALLUS

A.III.(BONUS +).0.3. A.III.(MALUS +).0. A.III.(+ ALBUS).0. A.III.(+ BADIUS).0. A.III.(+ BONUS).0. A.III.(+ MARĪNUS).0. A.III.(+ MAURUS + -ITTU).0. A.III.(+ NIGER).0. A.III.(+ MAS).0. A.III.(+ DONĀTUS).0. B. SN provenant d’enseignes B.0. B.I.0.3.4. [DĒ +] B.I.0.4. [DĒ +] B.III.(*BLANK +).0. B.III.(GRANDIS +).0.3.4. B.III.(RUBEUS +).0.3.4. [DĒ +] B.III.(RUBEUS +).2.3.4. [AD +] B.III.(RUBEUS +).2.3.4. [DĒ +] B.III.(VIRIDIS +).0. B.III.(VIRIDIS +).0.3. B.III.(VIRIDIS +).0.3.4. [AD +] B.III.(VIRIDIS +).0.4. [DĒ +] B.III.(+ AURUM).0.

0. [Lat. CABALLUS n.m. "cheval de somme" (dp. Sulp. Ruf., ThLL 3,3), par extension "cheval (t. générique)" (dp. Varr., ibid.)2, a une valeur dépréciative par rapport à equus, qui est le terme neutre; c’est dans ce contexte qu’il a été utilisé comme cognomen (Forcellini 5,295; KajantoCognomina 85; Ø CIL II). Les représentants romans de CABALLUS, qui a supplanté equus comme terme générique (cf. RohlfsDifferenzierung 74–7; REW 1440; CanoGonzález 2008–2012 in DÉRom s.v.*/ ka’βall-u/; DOLR 5,58; PellegriniAnimali 192–4), se sont fixés par deux filières motivationnelles dans l’anthroponymie: d’une part dans des SN métaphoriques et métonymiques 2

Plus précisément, le sémantisme de lat. caballus évolue de "cheval de labour", à travers "cheval de selle", vers "cheval (en gén.)"; en revanche, contrairement à ce qu’affirment les dictionnaires (v. ThLL 3,3–4), aucun contexte ne permet d’inférer que lat. caballus aurait signifié "cheval châtré" (v. SEIDL, Christian. 1984: Das Wort caballus im Latein. Mémoire, Université de Zurich. 35–45).

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CABALLUS

CABALLUS

(→ A.), d’autre part à travers des noms d’enseigne (→ B.)3,4. Kremer,Aufsätze 11,154-5; VasconcellosAntrPort 220; MachadoDicOnom 380; DicApellidosEsp 180; Ø MollLlinatges; Ø DCVB; DauzatDNFF 124–5; MorletDENF 183, 188,215,218; DebrabandereWb 270; Herbillon/GermainNFBelg 169–171,675,820; GermainNFWallonie 240,842,1010; HuberRätNb 866-7; DeStefaniCognCarnia 259; DeFeliceDCI 99; DeFeliceCognItal 41,54–5, 57,130,159; DCI 428-430; ManconiDCSardi 38; PittauCognSard 41,43; ConstantinescuDOR 227; IordanDNFR 96–7.]

brutale10; pour le cheval dressé, la soumission et la résignation11, enfin l’endurance aux plus pénibles travaux (CompanNPNice 528) ainsi que la bêtise12; cf. aussi BeinhauerTier 74–7 et FerrarioMetafora 73–7, 218–22. Le prénom révolutionnaire Cheval (→ A.I.0. GR-24/25) est à mettre à part. D’autre part, le SN peut être de type métonymique; il réfère alors à un possesseur de cheval, à un homme circulant à cheval (DauzatDNFF 124– 5; Fexer 177), ou encore à un marchand de chevaux (→ A.II.(+ *-HARD-).0.). En tant que SN honorifique, il renvoie à une personne qui sait dompter les chevaux (Arcamone,RIOn 1,16).]

A. SN métaphoriques et métonymiques A.0. [La majorité des NP assignables à CABALs’expliquent par des sobriquets, qu’ils soient d’origine métaphorique ou métonymique5. Même si la distinction entre les deux filières est souvent difficile à établir, on peut admettre que la motivation est assez souvent métaphorique. Ainsi les textes médiévaux et les locutions figées faisant intervenir un représentant de CABALLUS révèlent des sèmes connotatifs se rapportant à des particularités physiques telles que la force et la rapidité6, mais aussi la grande taille7, ainsi qu’à des particularités morales: pour le cheval sauvage ou rétif, la déraison8, la rébellion, l’orgueil et la luxure9, la virilité LUS

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Certains des NP classés ci-dessous, comme Caballos, pourraient provenir d’un NL < CAPUT VALLIS (cf. DESLANDES, G. 1948: Cheval, nom de lieu. Le témoignage de la topographie. In: Onomastica 2.175–178). On relève des désignations du cheval entrant dans d’autres systèmes anthroponymiques européens (v. par exemple Gottschald s.v. Pferd; GonzalezNFFrance 122; ReaneyDicEnglNP 239; DICKENMANN, Ernst. 1997: Das Pferd in russischen Nomina appellativa und Nomina propria. Heidelberg, notamment 60–72 et 90–110). Cf. le SN cont. li blanc tch’fau (BEL/Ht[Châtelet] Lempereur,DW 25/26,216), interprété comme «l’homme au cheval blanc». Cf. aocc. «plus fort d’un cheval arabit» (Marcabru, Ziltener 202); afr. «plus curt a piét que ne fait un cheval» (Roland, Ziltener 201). Cf. cast. parecer un caballo loc.verb. "être grand et mince (notamment d’une femme)" (BeinhauerTier 75), aocc. «El col a guisa de caval» (Jaufre, Ziltener 200). Cf. mfr. «comme font ces foles hardies qui [...] regardent de travers comme cheval desreé» (a.1392, DocDMF). Cf. mfr. «Et est [le filz sans discipline] a bon droit comparé au cheval sauvaige pour sa mignoitise, dureté, or-

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A.I.0. [De port. cavalo n.m. "grand mammifère ongulé à crinière, plus grand que l’âne, domestiqué par l’homme comme animal de trait et de transport" (dp. s.13 seulement, DELP 2,104), gal. cabalo (DicXeraisLingua 137), ast. caballu (dp. 889 [kauallos pl.], DELLAMs; DGLA ; DALLA), cast. caballo (dp. a.932, DCECH 1,708)13, cat. cavall (dp. a.1030, DECat 2,647; DCVB 3,74), occ. caval (dp. a.1181/1194, Raynouard 2,366), fr. cheval (dp. déb. s.12, TLF 5,672), wall. tchfò (FEW ┌ ┐ 2,8b), norm. pic. queva(l) (ALF 269; v. aussi ┌ ┐ Tuaillon,TraLiLi 9/1,101), bourg. chevau (avec généralisation de la forme du pluriel; FEW 2,8b; ALB 1014), frpr. chival (dp. a.1315, DocLyonnais 197; GardettePhon 193; Hafner 82)14, frioul. ciavàl (DESF 377), it. cavallo (dp. déb. s.13 seulement, caval, GAVI 3/1,347), sic. [kavaḍḍ(r)u] (VS 1,640–1), roum. cal (dp. s.16, Tiktin 1,416–7). –

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geuil et luxure» (a.1360, DocDMF); faire du mauvais cheval loc.verb. "se montrer rétif, déplaisant" (ca.1462, DiStefanoDLMF). Cf. mfr. «cheulx qui se rechoipvent mariage [...] pour entendre à leur charnalité comme ung cheval et ung mulet esquels n’est pas entendement» (a.1360, DocDMF). Cf. mfr. «comme ung cheval recreu qui ne fait compte de l’esperon ne de chouse que l’en lui face» (a.1390, DocDMF). Cf. it. intelletto da cavallo n.m. "intelligence peu aigüe" (dp. a.1545, GDLI 2,917); sic. [kavaḍḍu] n.m. "homme ignorant; garçon polisson; personne indocile" (VS 1, 641). Dans le domaine ibéroroman, une allusion au paronyme aport. agalic. acast. cava n.f. "muller vendida para fornicario" (RivasOnom 400) a pu jouer. ┌ ┐ Le type chival est consigné à une zone délimitée par Roanne, Lyon et Grenoble (Tuaillon,TraLiLi 9/1,126).

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Tuaillon,TraLiLi 9/1,91–176. – Les NP des Grisons sont d’origine italienne (HuberRätNb 867), cf. engad. chavagl, sursilv. cavagl (tous les deux DRG 3,482).] Doc. hist. IB-11 Munio dictus Caballus de Donius a.1177 TumboSobrado 2,355, domna Maior Caualu filia Pelagio Munit de Carantonia a.1181 TumboSobrado 2,377, Pero Cabalo veçino de Diamunde a.1516 CDFPantón. – IB-12 Pelagius Cavalo a.1220 PMHInquisitiones 73, Dominicus Cavalo a.1258 PMHInquisitiones 410 et al., Gonsalvus Caballus a.1258 PMHInquisitiones 470. – IB-21 Ffernan Cauallo a.1262(or.) CDCatedralLeón 8, 1393, Yuan Caualo a.1264 StaaffDialLéonais 86, Pero Caballo a.1494 DocParroquiasGijón 383. – IB-22 Domingo Cauayllo (Estella) a.1330 PoblNavarra 269, Sancho Cauaillo (Sangüesa) a.1366 PoblNavarra 485. – IB-27 Juan fijo de Juan Cavallo [a.1253](s.16) RepSevilla(Espinosa) 2,72, Martín Caballo a.1508/1510 DocCarmonaMs (MendozaApellidosAndaluces 78). – IB-31 [< DĒ DOMINU:] Bernardus den Cavall a.1332(1578) DiplStLlorençMorunys 237, en Caball 1389(or.) PadróBarcelona f º154r, Pere Cavall (Corró d’Avall) a.1553 FogatgeCatalunya 345 etc. – IB-33 [Graphie pouvant noter une latérale palatale:] Gartia Cavalo a.1239 RepValencia 1,160, G. Cavalo a.1240 RepValencia 2,44. GR-12 Guillelmus Cavallus a.1148 CartStGilles 245, Dominicus Caballus a.1201(s.13) CartGuillemsMontpellier 361, Caval (Rabastens) [a.1374/1392] Nègre,RIO 8,70. – GR-13 Guillielmus Cavallus (Roquebrune) a.1264 CompanNPNice 657, Petrus Cavalus dictus Calcia (Roquebrune) a.1303 CompanNPNice 657. – GR-21 Jehan Cheval a.1292(or.) TailleParis 29 et al., Jehan Cheval a.1296(or.) TailleParis 33, [pourrait être un SN provenant d’une enseigne:] Jehan Cheval ostelier a.1297(or.) TailleParis 32 et al., Michiel Cheual peletier a.1298(or.) TailleParisMs, Michiel Cheval a.1313(or.) TailleParis 199, Guillaume Cheval a.1314(or.) ComptesProvins 242b. – GR22 Cheval [s.14/15] MorletNPStJeanAngély 41. – GR-23 [NF:] Cheval (passim) [a.1710/1792] LeRossignolNFIlleV 48. – GR-24 Ranulfo Caval a.1180 RôlesNormandie 1,28, Radulfo Cheval a.1198 RôlesNormandie 2,43, Ricardo Kaval a.1198 RôlesNormandie 2,61 etc., Mychael Caval [s.12/13] MoisyNFNormands XII, Henrico Cheval a.1262(s.14) CartBeaumontRoger 53, Rogier Que-

val a.1332(or.) LRougeEu 159, [prob. var. de norm. ┌ ┐ queval 15:] heredes Germani Caval [a.1438] DocVerson 2,90, Crespin Cheval bastart a.1444(or.) CompteOrbec 149, [prénom du calendrier révolutionnaire (5 vendémiaire):] Cheval (Eure) [a.1792/ 1795] HörschRepPN 455. – GR-25 Warnerus Caballus a.1195(or.) NecrArras 2, Kevaus (Hénin) [s.12/14] DupasNPFlandre-Artois 104, [chaîne onomastique inversée:] Chevals Oede a.1226(or.) NecrArras 25, Chevaus Ernous a.1259(or.) NecrArras 48, Kevaus Tumas a.1267(or.) NecrArras 51, Jehans Keviaus a.1286 CartVilleBinche 85, Nicholes Keviaus (Lessines) a.1286 Herbillon/GermainNFBelg 675, Colars Chevauls de Mekignies (Mons) a.1344 DebrabandereWb 270, [graphie picarde pour /k/:] Phelippars Cevaus a.1364 BourgeoisieForaineAth 285, [NF:] Marguerite Cheval (St-Gervais d’Avranches) a.1661 DicNormandsRéhabilités 123, [prénom du calendrier révolutionnaire (5 vendemiaire):] Cheval (Calaisis) [a.1792/ an III] HörschRepPN 455, [NF:] Cheval (passim) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 137, Chevaux (Cambrai, Dunkerque) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 137, Cheveaux (Cambrai) [a.1803/ 1822] DesmaretNFNord 137, Queval (Ghyvelde, Lille) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 596, Queva (passim) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 596, Cheval (Allouagne, Calais, Marles-les-Mines) a.1820 BoyenvalNFPCalais 1,109, Queval (passim) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,102, Queva (passim) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,102, Quevau (Vendin-lès-Béthune) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,102;172, Cheval (Ham) a.1849 DebrieNFSomme 59, Chevaux (Airaines, Amiens, Nesle, Pargny) a.1849 DebrieNFSomme 59, Queval (Flixecourt, Meneslies, St-Quentin, Vron) a.1849 DebrieNFSomme 196, Quéva (Longpré) a.1849 DebrieNFSomme 196, [SN:] Louis Digeon Cheval (Harbonnières) [s.19] DebrieSNSomme 18. – GR-26 Johannis dicti Caballi [a.1226] ObNDHuy 138, [NF:] Jacques-Joseph Cheval (Tournai) a.1697 DicGénéalQuébec 245. – GR-27 Chevals [a.1225](or.) CensToul 253, Chevalz traians [a.1225](or.) CensToul 242, Mareçons, li feme Colin Cheval a.1238 ChartMeurtheM 8, Pieresat Cheual a.1293 BannrollenMetz 2,390.– GR-29

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Pour le maintien de A-, cf. par exemple pic. capon < CAPŌNE (FEW 2,267a).

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Cheval (Semur-en-Auxois) a.1255 MonsaingeonAnthrAuxois 3,134 et al., [NP contenu dans une formule toponymique:] bois Saint Pere qu-en apele la vendue Gui Cheval a.1270 DocYonne 84, Cheveaul (Montbard) a.1340 MonsaingeonAnthrAuxois 3,135, Chevaul (Grignon) a.1359 MonsaingeonAnthrAuxois 3,135 et al., Perrin Cheval a.1386(or.) ComptesBesançon 18, Guillhum Chevaux (Colombey) a.1411 Bonin,NosAncêtres 13, 17, Monnot Cheval (Perrigny-sur-l’Ognon) a.1442 CarrezAnimaux 118, Jehan Cheval (Soissons-surNacey) a.1442 CarrezAnimaux 118, Coulas Cheval a.1460/1461 MorletNPChâtillon 196, Cheveaul (Saffres) a.1461 MonsaingeonAnthrAuxois 3,135, Chevalx (Ste-Marie) a.1520 MériotNPMontbéliard 106, [NF:] Pierre Cheval (Le Russey) a.1657 DocPopFranche-Comté 2,205 etc., Nicolaus Chevaux (St-Maurice) a.1657 DocPopFranche-Comté 2,99, Cheval (Cour-St-Maurice, Pont-de-Roide, Vaucluse) [a.1745/1755] DicCommDoubs 912;2588; 3272. – GR-31 Piero Chival de Bechivelein (Lyon) a.1396/1397 DocLyonnais 533, [NF:] Amour Cheval (Poligny) a.1657 DocPopFranche-Comté 3,205 etc. – GR-32 Chevaux (Lussy) a.1531 LOrVaud 111. – GR-41 Roger Cheval a.1208 ReaneyDicEnglNP 94, William Cheval (Essex) a.1241 ReaneyDicEnglNP 94. – GR-42 [Prob. graphie de pic. queval:] Eustases Kaval a.1281 DettesYpres 146, Jans wijf van Chevael (Eigenbrakel) a.1356 DebrabandereWb 270, Pieter Cheewael (Bergues) a.1407 DebrabandereWb 270, Jan Chevael (Tournai/Bruges) a.1441 DebrabandereWb 270. – GR43 [NF:] Cheveau (Montréal) a.1666 DicGénéralQuébec 249. IR-11 Jacobus Cavallo (Zuoz) a.1283 HuberRätNb 866, Jacobi Cavallis a.1304 HuberRätNb 866, Kauall (Samnaun) a.1400 HuberRätNb 866, [formes alémanisées:] Christli Gawall [a.1495] HuberRätNb 866, Benedikt Gfall a.1497 HuberRätNb 866, Christli Gfal a.1650 HuberRätNb 86616. – IR-13 Cabalus bariglarius (Gemona) a.1270 Corgnali, Nicolusius Caval [s.13] Corgnali, Johanne Cavallo de Pasiglano sclavonico (Villalta) a.1306 Corgnali, D. Henrici Cavalli de Concoretio a.1331 Corgnali, Cavallus de Aviano a.1333 Corgnali, Chavallus de Aviano a.1341 Corgnali, Ciavál (Udine) a.1393 Corgnali, Andreas Caval (Mog-

gio) a.1460 Corgnali, Andrea Chiaval (Moggio) a.1460 Corgnali, Duri Cavallo (Lauco) a.1498 Corgnali, Chiaval Andrea (Moggio) a.1543 Corgnali. – IR-21 Henricus Caballus a.1188(s.12) CDGenova 2,329, Raimundus Caualus a.1288 LIuriumGenova 2,186. – IR-22 Otto Caballus a.1171(s.13) RegAlba(App) 8, Guillelmus Caval a.1188 CartCasanova 126, Henricus Caual a.1191 RegAlba 1,234, Henricus Cauallus (= Enricus Equs) a.1194(or.) CartArchAsti 2,125, Guillelmus Cauallus a.1198 RegAlba 1,215, Iacobus de Iohannes Cavallo a.1217 CartValsesia 71, Jacobi Cauali a.1223(or.) RegAlba(App) 61, Otto Caballus a.1224(s.14) LVerdeAsti 1,58;59, Petrus Caballus a.1229 CartCasanova 251, Otto Cavallus a.1231 CartCasanova 260, Anselmus Caballus (= Anselmus Cauallus) a.1257(s.14) LVerdeAsti 1,318;321, Jacobus Cauallus a.1260(s.14) LVerdeAsti 332, Caballi a.1268 ArchAsti 107, Oddo Cauallus a.1291(s.14) LVerdeAsti 2,90, Ansermus Cauallus a.1328(s.14) LVerdeAsti 1,39, Galuagninus Gauallus de Caroxio a.1328(s.14) LVerdeAsti 1,39, Petrus Caballus de Monteregali a.1331(s.14) LVerdeAsti 1,15; 36 etc., Mondinus Cauallus a.1331(s.14) LVerdeAsti 1,41, Petrum Caballum imperiali auctoritate notarium a.1349(s.14) LVerdeAsti 1,137, Petrus Cavallus a.1356 CSussLanzo, Henrico Chival 17 a.1359 CSussBalangero, Bertino Cavalli a.1356 CSussAvigliana. – IR-23 Otto Caballus a.1181(or.) DocVoghera 63, Cavalus (Mori) a.1259 CesariniCognTrentino 98, Gadenzius Cavall (Soglio) a.1508 HuberRätNb 867, Bartolino Cavallo cavalante a.1553 CuginiCastelleone 56, Andrea Cavalus [s.16] CesariniCognTrentino 99, [NF:] Cavalli [s.19] AnastasiCognTicino 22. – IR-24 Cavallus (Modena) a.1165 VioliCognModena 57, Ianinus Caballo a.1197 LGrossusReggio 1,157, Martinus Cavallus (Pergognaga) a.1219(or.) LGrossusReggio 1,110, Bertolotus Martini Cavali (Pergognaga) a.1219(or.) LGrossusReggio 1,111, Guido condam domini Gandulfi Petri Cavalli suo nomine a.1257 LParadisusBologna 109, Antonio q. Andree Cavallo de Medesano a.1485 ArchOdofredoBologna 428. – IR-25 Justo filius Dominici Cavallo [a.994/ 1008] DocVenezia 1,140, Lupus Caballus

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V. aussi Finsterwalder 294–5.

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Cette dernière attestation concerne une amphizone piémontaise-francoprovençale (Balangero); le résultat phonétique palatalisé est francoprovençal (Note de G. Raimondi).

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a.1141(or.) (= Lupus Capallus a.1181(or.)) CDPadova 1,297;2,431, Caballo a.1194 OlivieriCognVeneto 213, Cavallo (Venezia) a.1194 RapelliCognVerona 133, [NF:] Cavalli (Verona) a.1855 RapelliCognVerona 133, Cavalli [-a.1923] (Venezia) OlivieriCognVeneto 213. – IR-31 Gianni Cavallo a.1203 DocComuneFirenze 105, Guido Cavallo (Montalcino) a.1212 CaleffoSiena 153. – IR-33 Rolandus Cavalli (Orvieto) a.1202 CaleffoSiena 75. – IR-42 presbiter Sebastianus Caballus a.1343(or.) CDGaeta 3,103. – IR-43 Clerici Cavalli (Larino) a.1309 DecimeAbruzzo 320. – IR-44 Iohannes Caballus a.1197 NecrSalerno 209, Maria soror Petri Caballj [s.12/14] ObBenevento 120, presbiter Agustinus Caballus (Napoli) [a.1308/1310] DecCampania 285, presbiter Bartholmeus Caballus (Benevento) [a.1308/1310] DecimeCampania 320. – IR45 Azzo Caballo [a.1150/1200] PergStNicolaBari 2,280. – IR-46 presbiter Iohannes Cavallus (S.Severina) DecimeCalabria 205. – IR-53 Iohannes Cavallus a.1326 DizOnomSicilia 350. NF cont. Cavalo (POR), Cabalo (ESP/GAL: 50). – Caballo (ESP:716/CST:520/M:235,Se:99, Ba:68,Sa:26,Gu:26; ARA:15/Z:14), Caballu (ESP: 9/ARA:7/Z:7). – Caball (ESP-CAT:66/Ae:62)18,19; > Caval (ITA-SRD:17/Ss:10). Cheval (FRA:1617/Drôme:129) 20, Chaval (FRA: 80/Gir:6,Dord:4)21,22. – Cheval (FRA:1617/IlleV:

12323, Nord:141, BEL:236/Ht:130), Queval (FRA: 423/SeineMrt:169; BEL:9/Bxl:4, Ht:3), [plusieurs NF contiennent un accent adventice:] Quéval (FRA:92/Nord:18,SeineMrt:15; BEL:1), Queva (FRA:250/Nord:57,PCal:49, BEL:1), Quéva (FRA: 255/Nord:53, PCal:157, BEL/Ht:5), [prob. var. de ┌ ┐ norm. queval :] Caval (FRA:51/Calv:9), Chevau (FRA:59/Yonne:14; BEL/Lg:8) 24, Chévau (BEL: 1), [graphie du précédent:] Chevaux (FRA: 282/ SaôneL:99; SUI/Vd [dp. av. 1800] RépNFSuisse 346; > ESP-CST:2), Cheveau (FRA:186/LoireA: 19; CôteOr:20,Yonne:20 25; BEL:11/Bxl:5,Lg:5), Chéveau (BEL:1), [graphie du précédent:] Cheveaux (FRA:39/SaôneL:7), Chéveaux (BEL:8/ Lg:6), Chavau † (FRA MorletDENF 215), [graphie du précédent:] Chavaux (FRA:44). – Chival (FRA: 12/Ain:4,Drôme:4,Isère:2). Caballo (ITA:30/Cn:16,To:11), Cavallo (ITA: 21134/Cn:2153,To:1252; Br:2932,Ta:1946; Sa: 1618; Rg:118526; FRA/CorseS:3,HCorse:2; > BEL:6)27, Cavalllo (ITA:5/Br:2); Cavalli (ITA: 12311/Pr:1409,Bs:1040,Mi:1021; FRA/CorseS:14, HCorse:6; SUI/Ti [dp. av. 1800] RépNFSuisse 331; > BEL:10)28. SN cont. [«Vengueren carn d’un cavall mort de malaltia i ja enterrat»:] Cal Cavall (ESP-CAT/ Vr[St. Celoni] MoreuRenoms 191)29.

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À distinguer de l’homonyme Caball (ESP-CAT:47/Sl: 36), qui est d’origine détoponymique: < mas de Cavall (Solsonès, comm. Navès, GEC s.v. Cavall). Quant au type valencien Cavall, il est très probablement à lire Çavall (= Savall, < VALLIS). Le noyau du NF se localise dans le nord de la Drôme, à la limite du francoprovençal et de l’occitan, dans une zone où la voyelle initiale du représentant indigène de CABALLUS varie entre /y/, /i/ et /ß/. C’est typiquement dans de telles zones de flottement que la forme de la langue commune est empruntée. ┌ ┐ V. Dord. chaval n.m. "cheval" (ALLOc 405 et cf. ALO 576). – La phonétique fait écarter un homonyme Chaval picard (FRA:80/Nord:18, BEL:85/Ht:71; dp. Lille a.1891/1915, FordantNFFrance 186). Le NF Chavalle (FRA:43/Nord:14[ct. Marchiennes:7], BEL:100/Ht:75; dp. Vred a.1891/1915, FordantNFFrance 186), plutôt que de remonter au NL Chavailles (FRA/Aisne, ham., comm. Martigny-en-Laonnois, dp. a.1165, Chavalla, DicTopogrAisne 64), semble représenter une variante graphique de Chaval. La palatalisation de l’initiale, le maintien concomitant de -b- et la graphie -bb- font écarter, malgré MorletDENF 188, Chabal (FRA:382/Ardch:78), Chaballe (FRA:1/

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Vaucl: 1; BEL:46/Lg:39) et Chabbal (FRA:107/Tarn: 47). 23 En 1710/1792, le NF Cheval se concentre dans l’extrême sud-est de l’Ille-et-Vilaine (LeRossignolNFIlleV XVIII). 24 Pour d’évidentes raisons géographiques, le NL Chef Haut (FRA/Vosges, dp. a.1436, Chevaul, v. aussi Chevau, a.1594, NègreTGF nº20218) ne convient pas comme étymon. 25 La répartition géographique fait préférer cette hypothèse plutôt qu’un rattachement à CAPUT, comme le proposent DauzatDNFF 124-5 et MorletDENF 215. 26 Aussi Sic,Na,Rc DizOnomSicilia 350. – De par sa fréquence, le NF Cavallo occupait en 1979 le 221e rang des NF d’Italie (DeFeliceCognItal 41) et le 25e rang des NF du Piémont (DeFeliceCognItal 54). 27 Le NF italien semble avoir été adapté sous la forme de Kavalko (VOI:1) et Kavaliç (VOI:1, avec suffixe patronymique slave) en Vojvodine. 28 Aussi Sic,Na,Rc DizOnomSicilia 350. À titre d’exemple, le NF Cavalli occupe, de par sa fréquence, le 20e rang à Parme (367 porteurs; ParaboschiCognEmilia 78). 29 Cf. aussi le SN Antonio Duarte Portela Cavalo Malandro MatPiel/Kremer et le SN Maximino de Castro Rodríguez el Caballista (ESP-AST[Muros del Nalón] 17/3/1995, La Nueva España 64).

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Carte 1.

CABALLUS ┌



Noyau et répartition du type queval (forme picarde et normande) dans le nord de la France

[kavaḍḍu] (ITA/Bas,Le[Gallipoli] RohlfsSNSicilia 42; RohlfsSNSalento 58), [var. graphiques:] [kavaḍḍ´ǝ] ITA/Ta[Massafra] RohlfsSNSalento 58), Cavaddru (ITA/Ag MarraleSNLicata 189), [forme toscanisée:] Caballu (ITA/Le[Tricase,Spongano] RohlfsSNSalento 41).

A.I.0.3. Doc. hist. GR-24 [NP contenu dans une formule toponymique:] campo Radulfi le Cheval a.1222 (s.14) CartBeaumontRoger 74. – GR-25 [Chaîne onomastique inversée:] Quadrupes li Chevals Wautiers a.1239(or.) NecrArras 34, Maroie li Kevaus

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Carte 2.

CABALLUS ┌



Noyau et répartition du type chevau (avec forme vocalisée) en France et en Wallonie

a.1275/1276 LoiTournai 1,298, Jakemin li Kevaus (Tournai) a.1306 DebrabandereWb 27030. – GR-26QuerinleChevola.1544DénombrStavelot-Mal-

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On écarte le NF Liqueval (Cambrai) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 474, qui représente peut-être une graphie erronée de Riqueval (Cambrai) ibid. 612 (tous les deux Ø FordantNFFrance).

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medy 2,52, Johan le Chevole a.1544 DénombrStavelot-Malmedy 2,61. – GR-27 li Chevaul qui alaite [a.1225](or.) CensToul 253, Domangins li filz lou Cheual de S. Clemant a.1293 BannrollenMetz 2, 444, dou fil le Chevaul (Varennes-en-Argonne, Meuse) a.1341/1343 WirthAnthrLorraineRom 342, li Chevaulz (Chaillon, Meuse) a.1345/1346 WirthAnthrLorraineRom 342. – GR-41 Herbert le Cheval (Bedfordshire) a.1220 ReaneyDicEnglNP 94. 44

CABALLUS

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RO-14 Dumitru Calul a.1616(or.) DocIstRomA 4,68, Dimitrie Calu a.1795 DocOrhei 339. NF cont. Le Cheval (FRA:2/LoireA:2), Lecheval (FRA:13/LoireA:8). Calu (ROM:52/Br:18,B:9).

TailleParis 202, Henri aus Cheuax corratier a.1299(or.) TailleParis f º428b, Jehan aus Cheuaus talemelier a.1299(or.) TailleParisMs, Robin au Chevaus (Senlis) a.1306 MorletHPicardie 283. – GR-24 Jehannot aus Chevax a.1338 ActNormands 201. – GR-25 Jehane as Kevaus veve a.1365(or.) TailleMons 62, Jehan as Quevauls (Tournai) a.1408 DebrabandereWb 270, Catherine as Chevaulx (Tournai) a.1437 DebrabandereWb 270.

A.I.0.4. [AD +. – La préposition peut indiquer la filiation ou un rapport métonymique.] Doc. hist. GR-21 Girart a Cheval orfevre a.1313(or.) TailleParis 27. A.I.1. [Féminisation de l’anthroponyme masculin (→ IB-31)31,32.] Doc. hist. IB-12 Elvira Cavala a.1258 PMHInquisitiones 928b. – IB-31 la viuda Cavalla (Ivars d’Urgell) a.1553 FogatgeCatalunya 2,388. GR-31 [NF:] Chivale (Isère) a.1793 ListeÉmigrés. – GR-32 [NF; graphie de Chevallaz en domaine alloglotte:] Noël Chevalat (Suisse) a.1657 DocPopFranche-Comté 3,55, Chevallaz (Montherod) a.1821 LOrVaud 110. IR-22 Caballa a.1237(s.14) LVerdeAsti 1,263. – IR-42 Maria Caballa [s.11](or.) NecrProvRomana 1,16. NF cont. Chevalaz (FRA:22)33, Chevallaz (FRA:13; SUI/Vd [dp. s.19] RépNFSuisse 345). Cavalla (ITA:190/At:67,To:67). SN cont. Caballa (ITA/Ta[Manduria] RohlfsSNSalento 41). A.I.2. [Le pluriel invite à y voir des personnes ayant un rapport quelconque (possession, charge) avec des chevaux.] Doc. hist. IB-31 Joan Cavalls (Bagà) a.1553 FogatgeCatalunya 467 et al. – IB-33 Antonius Cavals coltellerius a.1318(or.) ProtocolsValència s.f. NF cont. Caballos (ESP:142/CST:121/Se:85). A.I.2.3.4. [AD +. – La préposition marque un rapport aux chevaux (propriété, charge).] Doc. hist. GR-21 Jehan aus Chevax a.1292(or.) TailleParis 114, Robert aus Chevaus a.1296(or.) TailleParis 240, Henri aus Chevaus a.1297(or.)

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Cf. lat. caballa n.f. "jument" (dp. Anth., rare, ThLL 3,4). Plutôt que de cast. caballa n.f. "Scomber colias (maquereau)" (dp. a.1599, DCECH 1,708), malgré Kremer, Aufsätze 11,177. Il semble s’agir d’émigrés francoprovençaux concentrés dans des régions attractives (notamment BRhône:16[La Ciotat:7]). Ø NF Cheval(l)at).

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A.I.2.3.4. [DĒ +. – La préposition marque un rapport aux chevaux (propriété, charge).] Doc. hist. IB-13 Antonio Lopez dos Cavalos confeyteyro a.1565 LLançamentoLisboa 1,362. – IB-21 fre Dominico de los Cavalos a.1242(or.) DocVillaverdeSandoval 121, Yuanes de los Cavalos a.1242(or.) DocVillaverdeSandoval 121. GR-25 [Chaîne onomastique inversée:] Des Kevaus Hues a.1297(or.) NecrArras 65. SN cont. [Marchand de chevaux:] N.N. dels Cavalls (ESP-CAT/Vr[St. Celoni,Reus] MoreuRenoms 141). A.I.2.4. [DĒ +. – Dans le domaine italoroman, la préposition semble indiquer l’appartenance à une famille.] Doc. hist. IB-23 Martin de Cavallos a.1537 DocTrabajoZaragoza 1,167, Miguel de Caballos a.1590 DocTrabajoZaragoza 1,499. GR-21 Marie fame feu Adam de Cheuax tonnelier a.1300(or.) TailleParisMs. – GR-26 Johans Rollans de Chevaus li bresseur a.1380 ChartGuilleminsLiège 68, Lambert de Vivegnis dit de Chevalz a.1513 ChartGuilleminsLiège 191. IR-13 Jacobo de Caballis can. civit. a.1412 Corgnali, Symonem Sigismundi de Cavallis a.1509 Corgnali, Jac de Cabalis (Cormons) a.1559 Corgnali. – IR-23 Zenone de Cavalis [s.16] CesariniCognTrentino 99. – IR-24 Bassanus de Cavallis a.1554 ParaticiPiacenza 102, Ardoino de Cavallis a.1251 ArchOdofredoBologna 111. A.I.2.4. [DĒ + AB +.] Doc. hist. IR-42 Lancellotto da Cabalis a.1526/ 1527 CensRoma(Gnoli) 335. A.II.(+ -ĀCEU).0. [Dérivé non retrouvé dans le lexique34.] 34

En revanche, les NP de type Cabaliacus se rattachent au NL Cavaglià, v. DizToponItal 183.

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Doc. hist. IR-22 Lotherius Caballacius cives Novarie a.1259 LVercelli 119. – IR-23 Ottonem Cavallacium a.1218(or.) AttiMilano 2,38, Guilielmus Cavallacius a.1227 AttiMilano 2,264. – IR24 Ugolinus curatorio nomine Munsarelli Cavalaçii a.1257 LParadisusBologna 111. NF cont. Cavallaccio (ITA:155/Ce:128), Cavallazzo (ITA:15/Me:15); Cavallacci (ITA:95/Pt:36, Lu:20,Fi:14), Cavallazzi (ITA:419/Mi:155,No:89; Bo:46,Fe:30)35, Cavalazzi (ITA:148/Ra:76). SN cont. Cavallacci (ITA/Ag MarraleSNLicata 190).

a.1279 DocVeronaMantova 180, Giov. Cavallinus a.1292 CesariniCognTrentino 98, [NF:] Cavallini [s.19] AnastasiCognTicino 22. – IR-24 Cavalinus a.1165 VioliCognModena 57, Cavallinus Martini Cavalli (= Cavalinus Martini Cavalli) a.1288 StatBologna 377;410. – IR-31 [NF:] Cavallini a.1841 CensToscana, [NF:] Cavallini a.1861 DiBelloCognFirenze 157. – IR-44 Aurelianus cognomento Caballinus (Cava) a.1025 DizOnomSicilia 350. NF cont. Cavalinho (POR). – Caballín (ESP:19/ AST:6; > M:5)38. [Forme francisée:] Chevaly (FRA: 18/AlpesHP: 9)39. – Chevalin (FRA:9)40,41. Cavallin (ITA:2765/Tv:1387; > BEL:23), Cavalin (ITA:28/Pd:8,Ve:6), Cavallino (ITA:457/Ge:165; Na:65; Pa:135); Caballini (ITA:19/Co:4,Tv:3), Cavallini (ITA:9031/Fe:1264; Pi:104542; FRA/HCorse: 4; SUI/Ti [dp. av. 1800] RépNFSuisse 331; > BEL: 12), Cavalini † (FRA/Corse MorletDENF 215)43.

A.II.(+ -ELLU).0. [Suffixation anthroponymique fréquente dans l’Ouest de la France.] Doc. hist. GR-22 [NF:] Chevalleau (DSèvres) a.1793 ListeÉmigrés, Chevalleau (Barbâtre) [a.1891/1915] FordantNFFrance 1038. – GR-23 [NF:] Chevaleau (= Chevalleau) (Bréhémont, Rigny-Ussé) [a.17/18] RobertFamillesTouraine 32. NF cont. Chevaleau (FRA:19/CharM:8), Chevalleau (FRA:1/IndreL:1). A.II.(+ *-HARD-).0. [Prob. SN d’un marchand de chevaux (DebrabandereWb 270)36.] Doc. hist. GR-26 Henris Chevalars (Liège) a.1292 DebrabandereWb 270. A.II.(+ -ĪNU).0. [Suffixe diminutif. La dérivation a pu se faire en anthroponymie (notamment en IB et en IR, v. IR-24) ou dans le lexique, cf. ast. caballín n.m. "petit cheval" (dp. 17 e s. [caballinos pl.], DELLAMs; DALL ; DGLA), occ. cavalin n.m. "espèce chevaline" (Mistral 1,508), mfr. frm. chevalin "petit cheval" (a.1585–1636, FEW 2,9a), it. cavallino (dp. fin s.15, GDLI 2,914)37.] Doc. hist. IB-11 Martyn Cabaljno a.1412 DocNoia 61,nº28, Gonçaluo Caualino a.1437 LConcelloPontevedra 75. – IB-12 Petrus Menendiz capellanus Cavalino a.1220 PMHInquisitiones 164a. IR-21 Iacobus Caualinus a.1290 LIuriumGenova 2,235. – IR-22 Albertus Caballinus a.1259 CartCasanova, 389. – IR-23 Cavalinus de Pratolamberto

A.II.(+ -ĪNU).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-60 Petrauula de Cauallino (Veglia) [s.12] BartoliVeglia 249. A.II.(+ -ĪNU).1. [Prob. féminisation du NP masculin, en tout cas pour le NP picard (→ A.I.0.3 Doc. hist. GR-25 li Chevals Wautiers)44.] Doc. hist. GR-25 Caballina feme Wautier a.1229(or.) NecrArras 27. 38

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Aussi Cal[Praia a Mare] RohlfsCognCalabria 291. Quant aux NF Chevalard (FRA: 57/Rhône:23), Chevallard (FRA:52), Chavalard (FRA:28/Loire:12,Rhône:10), Chavallard (FRA:46/Loire:34), ils sont d’origine détoponymique: < NL Le Chevalard (dp. a.1385, DufourDTForez 209). Une explication détoponymique (NL Cavallino ITA/Emi, Pugl TCI 347; cf. DizToponItal 184) paraît moins probable.

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Le NF Cabalin (ESP:32/CST:22/Ma:15) est difficilement rattachable à CABALLUS par l’absence de palatale et de voyelle finale. Les porteurs du NF Chevaly des Alpes-de-Haute-Provence se concentrent dans l’ouest du département (Sisteron:5, Thèze:2), en face de la Drôme, pour laquelle -ÍN > -i est bien attesté (Ronjat 2,286–7). Quant au NF Cavalin (FRA:59/MaineL:44), vu son implantation, il ne peut pas représenter, malgré MorletDENF 215, un dérivé d’occ. caval. Il s’agit au contraire d’un représentant du NP breton Catuualon (v. LeMennNFBretagne 87; DeshayesDicNFBretons 39. – Le NF Cavallin (FRA:120/ Isère:18,HGar:16) est d’origine inconnue. Cf. aussi le NF cont. Le Chevalin (FRA:1/PCal:1). À titre d’exemple, de par sa fréquence, le NF Cavallini occupe le 19e rang à Ferrare (341 porteurs; ParaboschiCognEmilia 78). Cf. aussi les SN Cavallinu-biancu (ITA/Le[Ugento] RohlfsSNSalentino 58) et Cavaddrubbiangu (ITA/Ag MarraleSNLicata 189). Plutôt que d’it. cavallina n.f. "petite jument" (seulement dp. a.1855, DELI 219). En revanche, on ne peut pas exclure, pour les NF italiens, le NL Cavallina (ITA/Tosc TCI 347) comme étymon; la rareté des matériaux ne permet pas de trancher.

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IR-23 Niccolò detto Cavallina (Vigo di Rendena) a.1345 CesariniCognTrentino 98. NF cont. Caballina (ITA:11/Mc:10), Cavallina (ITA:489/Fe:192,Bo:149; > BEL:2)45. SN cont. Cabballina (ITA/Le[Monteroni] RohlfsSNSalento 41).

Doc. hist. IB-12 Petro Cavalete a.1258 PMHInquisitiones 431. – IB-21 Alfonso Caballete a.1458 ActCatedralLeón 5,319. – IB-24 Luys Caballete (Segovia) a.1594 CensMoriscosValladolidMs, Franciso Caballete su hijo (Segovia) a.1594 CensMoriscosValladolidMs, Diego Caballete otro su hijo CensMoriscosValladolidMs. – IB-27 [Prob. avec assimilation régressive, plutôt que < CAPILLUS:] Fernando Alonso Cabellete [a.1491] RepRonda 172. GR-21 Estienne Chevalet a.1292(or.) TailleParis 35, Estienne Quevalet a.1297(or.) TailleParis 3952, Estienne Queualet poulaillier a.1299(or.) TailleParisMs, Estienne Queualet poulaillier a.1300(or.) TailleParis 478, Estienne Quevalet a.1313(or.) TailleParis 40, George Chevallet (Meaux) a.1554 LHabitantsGenève 1,36. – GR-22 Cavalet [s.14/ 15] MorletNPStJeanAngély 41, Chevalet [s.14/15] MorletNPStJeanAngély 41. – GR-24 Thoumas Quevalet a.1339 ActNormands 211. – GR-25 Jehans Kevalés [a.1280] LoiTournai 2,336, Colart Kevalet (St-Quentin) a.1329 MorletHPicardie 381 (= Kevalot → A.II.(+ -OTTU).0.), [NF:] Chevalet (Ledringhem) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 137, Quevalet (Audicthun, Dennebroeucq, Thiembronne, Vincly) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,102, Quevallet (Verchocq) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,102, Quevalet (Oise, Vd’Oise) [a.1891/1915] FordantNFFrance 751. – GR-26 Etienne Chevollet a.1505 BourgeoisNamur1, Jean Chevolet a.1602/ 1603(or.) TerriersNamur 1,120, Barbe Chevolet a.1664(or.) BourgeoisNamur 3,179. – GR-27 Saire meire Chivallat a.1277 BannrollenMetz 2,253, Symonins Chiuallas de Cronney a.1279(or.) (= Symonins Chiualas a.1281(or.), Symonin Cheualat a.1281(or.), Symonat Cheuallat a.1290(or.)) BannrollenMetz 1,430;2,7;2,7;2,324. – GR-28 Thoumas Chevalet (Laon) a.1290 MorletHPicardie 302, Jehan Chevalet (Laon) a.1404 MorletHPicardie 302, [NF:] Chevalot (Reims) [a.1891/1915] FordantNFFrance 190, Chevallot (Dommartin-Lettrée) [a.1891/1915] FordantNFFrance 19054. – GR-29 Chevalot (Grignon) a.1360 MonsaingeonAnthrAuxois 3,135 etc., Chevalet (Frasne) a.1436

A.II.(+ -ĪNU).1.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-24 D. Constancia q. Thome de Cavalina a.1489 ArchOdofredoBologna 458. A.II.(+ -ĪNU).2. NF cont. Cavalinhos (POR). A.II.(+ -ĪNU).2.4. [DĒ +. – Pluriel indiquant la famille.] Doc. hist. IR-42 Fr. Pantaleus de Cavallinis [s.15] NecrProvRomana 2,467. A.II.(+ -ISCU).0.3. [Dérivé patronymique.] NF cont. Cǎiescu (ROM:5). A.II.(+ -ITTU).0. [De port. cavalete n.m. "petit cheval" (dp. s.17 seulement, DELP 2,103)46, cast. caballete (dp. a.1430, FernándezDerivaciónNominal 54), ast. caballete (DALLA ; DGLA) ; d’un ┌ ┐ dérivé diminutif de gasc. chibau "cheval" (ALF 47 269) ; d’afr. mfr. chevalet "petit cheval" (s.12–16, ┌ ┐ FEW 2,9a)48,49, frpr. tsevale (GPSR 3,527), romanche c(h)avagliet "id. (légèrement dépréciatif)" (DRG 3,490)50, frioul. cavalèt "*petit cheval; cheval de bois" (DESF 320), it. cavalletto "petit cheval" (dp. av. 1571 seulement, DELI 219)51.]

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Aussi Pa DizOnomSicilia 350. En portugais et en castillan, le suffixe -ete est importé (cf. MeyerLübkeGram 2,549; Alvar/Pottier 372; PennyGramHist 267). La forme en -i- est circonscrite à une aire délimitée par Bordeaux, Toulouse et Bayonne (Tuaillon,TraLiLi 9/1, 126). Plutôt que de fr. chavalet n.m. "tréteau" (dp. 1429, TLF 5,674). Contrairement à ce que laisse entendre MorletDENF 215, les NF cont. Chevaley (FRA:5; SUI:Vd [dp. s.19] RépNFSuisse), Chevalley (FRA:304/HSav:30, HSaône: 39,Vosges:56; SUI/Fr,Vd [dp. s.19] RépNFSuisse) et Chevallay (FRA:127/HSav:104; SUI:Vs [dp. s.19] RépNFSuisse) représentent le type CABALLĀRIUS (v. GPSR 3,529). Selon HuberRätNb 3,867, les NP des Grisons sont d’origine italienne. Plutôt que du NL Cavalletto (ITA/Abr TCI 347).

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Le NP Queval(l)et n’est pas représenté dans la patronymie française contemporaine (ø Minitel 2000). Cf. Metz [ʃvεlɑ] n.m. "chevalet" (FEW 2,10a). Dommartin-Lettrée se situe à l’intérieur de la zone où -ITTU > -ot (v. Hasselrot 56–7).

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DicNFFranche-Comté 2,28, Chevalot (Feule) a.1459/1584 DicNFFranche-Comté 2,29, [NF:] Chevallot (Genay) a.1543 MonsaingeonAnthrAuxois 3,135 et al., Jacques Chevalet (Froidefontaine, Mournans, Nozeroy) a.1583 Ruty,BullGénéalFrComté 43,7;9;10, Pierre Chevallot (Lavigney) a.1657 DocPopFranche-Comté 4,440, Chevalet (Semur-en-Auxois) a.1703 MonsaingeonAnthrAuxois 3,134, Chevallet (Bartherans) a.1750 DicCommDoubs 231, Chevalet (Besançon) a.1760 DicNFFranche-Comté 2,28, Chevallet (Besançon) a.1767 DicNFFranche-Comté 2,29. – GR-31 Chivallet a.1437 MarteauxNFAnnecy 66, [NF:] Antoine Chevalet (Esavilly) a.1657 DocPopFrancheComté 2,341 et al. – GR-32 Samuel Chevalet a.1585 LHabitantsGenève 2,130, [NF:] PierreÉtienne Chevalet a.1707 LHabitantsGenève 3,93. – GR-42 Baud. Kevalet a.1285 DettesYpres 324. IR-11 Jacobo Cavallette (Coire) a.1281 HuberRätNb 866, Caueltett (Andiast) a.1391 HuberRätNb 866, Peidar Chiavalett (Pontresina) a.1562 HuberRätNb 866. – IR-13 Leonardus dictus Chavaletus (Codroipo) a.1369 Corgnali, Johanne Cavalet (Moggio) a.1566 Corgnali. – IR-22 Martinus Cavalletus a.1356 CSussLanzo. – IR-24 Antonio Bernardi Cavalletto a.1458 ArchOdofredoBologna 285. – IR-31 Cavalletti a.1841 CensToscana. NF cont. Cavalete (POR)55. Chivaley (FRA:11/Gir:7). – Chevolet (FRA:2; BEL:91/Lg:45,Lx:20,Nr:7), Chevallot (FRA:126/ CôteOr:23; Marne:21,Aube:1556 )57. – Chevalet (FRA:173/Jura:21)58, Chevallet (FRA:250/Isère: 60,HSav:57; > SUI RépNFSuisse 345)59, Chivalet † (FRA/'Dauphiné' Pilot,SocStatIsère 6,387). Cavallet (ITA:184/Bl:132), Cavalet (ITA:177/Bl: 140), Cavalitto (ITA:21/To:16), Cavallito (ITA:

125/At:54,To:53), Cavalletto (ITA:744/Pd:442), Cavaletto (ITA:459/To:169; Pd:166); Cabaletti (ITA:32/Pt:16), Cavalletti (ITA:1602/Re:266; Pg: 308), Cavaletti (ITA:606/Mn:141,Re:132,Mi:89, Cr:80,Mo:63).

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Le NF Cabalete, présent dans quelques annuaires téléphoniques (ESP-CST/M), est absent d’Hispatel. Il s’agit bien d’un seul noyau: les porteurs du NF Chevallot de l’Aube (ct. Chevanges:2) et ceux de la Marne (ct. St-Rémy-en-Bouzemont:6) se font face. → A.II.(+ -OTTU).0. pour un NF homonyme. Le noyau du NF Chevalet se situe clairement dans la partie francoprovençale du département du Jura (19 porteurs sur 21). En revanche, on écarte, pour des raisons géo-phonétiques, le NF Chabalet (FRA: 12/Drôme:5), dont l’éventuel bétacisme ne saurait être indigène; Chabalat (Ø Minitel 1994) dans MorletDENF s.v. Chabal est peut-être une faute d’impression pour Chabalet.

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A.II.(+ -ITTU).0.3. [Pour des raisons sémanticomotivationnelles, plutôt dérivé anthroponymique ┌ ┐ que de wall. tchivolet n.m. "chevalet, trépied" (FEW 2,10a).] Doc. hist. GR-26 Johan le Chevolet a.1524(or.) DénombrStavelot-Malmedy 1,28, Estienne Le Chevolet a.1550(or.) TerriersNamur 1,113, Evelette Le Chevollet a.1562 BourgeoisNamur 2,113, Johan le Chevolet a.1567 HaegensNPCoutStavelot 38, Johan le Chevolet a.1567 Herbillon/GermainNFBelg 171. A.II.(+ -ITTU).0.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-26 Franchois du Chevollet (Namur) a.1556 BourgeoisNamur 2,78, Catherine du Chevolet a.1612(or.) TerriersNamur 2,347. IR-42 Ioanne del Cavaleto a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 335. A.II.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-26 Adam de Chevolet a.1544(or.) TerriersNamur 2,78, Jehan de Chevollet a.1556(or.) BourgeoisNamur 2,33. IR-11 Viuentz de Caualett (Andiast) a.1391 HuberRätNb 866. A.II.(+ -ITTU).1. [Prob. féminisation anthroponymique.] NF cont. Cavalletta (ITA:9/Mo:7), Cavaletta (ITA:40/Mn:22). A.II.(+ -ŌNE).0. [De port. cavalão n.m. "(augm. de cavalo); homem ou mulher que (principalmente se é de maior estatura) se move apressada e desordenadamente" (dp. 1950, Silva 2,1042), ast. caballón (DELLA ; DGLA); d’un dérivé diminutif ┌ ┐ de gasc. chibau "cheval" (ALF 269)60, frpr. ┌ ┐ cheva (DuraffourGloss no 8764)61; de ven. cavalon "gros cheval robuste" (Boerio 152), it. cavallone (dp. av. 1535, DELI 219).] Doc. hist. GR-22 [NF:] Chevalon (St-Jeand’Angély) [a.1891/1915] FordantNFFrance 190, 60 61

→ n.47. Cf., pour le domaine galloroman, mdauph. [tsavalu] n.m. "petit cheval", aveyr. chobolou, Vinz. [tsåvålu] (FEW 2, 9a).

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Chevallon (Chef-Boutonne) [a.1891/1915] FordantNFFrance 190. IR-25 [NF:] Cavallon (Verona) [-a.1923] OlivieriCognVeneto 213, Cavallon a.1923 RapelliCognVerona 133. – IR-51 Giov. Pietro Cavallone (Brindisi) a.1590 RohlfsCognSalento 44. NF cont. Cavalão (POR). Chevallon (FRA:32/Char:5,CharM:3,DSèvres: 3)62, Chivallon (FRA:3/Gir:3). – Chevalon (FRA: 41/Ain:16)63, 64. Cavallon (ITA:222/Vr:97,Vi:57), Cavallone (ITA:1035/To:115,Al:85,Vc:78; Br:157,Ta:79; Fg: 130; Sa:86) ; > BEL:2)65; Cavalloni (ITA:405/Mi: 246,Pv:41). SN cont. Cabballone (ITA/Le[Sannicola] RohlfsSNSalento 41).

Cavalot (ITA:17/To:17), Cavallotto (ITA:642/ Cn:318,At:112,To:84; Cl:52), Cavalotto (ITA:74/ At:48,To:10); Cavallotti (ITA:1713/Mi:641,Pv: 305; Mo:136,Bo:54; Pa:67)69,70, Cavalotti (ITA: 87/Vc:22). SN cont. [Personne à la démarche sautillante:] el Cavallot (ESP-CAT/Bm[Rupià] MoreuRenoms 81).

A.II.(+ -ŌNE).0.3. Doc. hist. IB-21 el Cavallon de Gozon a.1275 DocHospitalesAsturias 352. NF cont. Cǎloiu (ROM:4). A.II.(+ -OTTU).0. [De frioul. cavalòt n.m. "cheval robuste" (DESF 320; < veneto), it. cavallotto (dp. a.1305, chavalotto, GAVI 3/1,351). Dans le domaine oïlique, variante occasionnelle du dérivé en -ITTU (→ A.II.(+ -ITTU).0.).] Doc. hist. GR-25 Colart Kevalot (St-Quentin) a.1333 MorletHPicardie 381 (→ A.II.(+ -ITTU).0.). IR-13 Cavalotti (Gemona) a.1285 Corgnali. NF cont. Chevalot (FRA:79/Aisne:766 ), Chevallot (FRA:124/Manche:14)67,68. 62

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64

65 66

67 68

Le NF Chevallon se concentre dans une aire à cheval sur les trois départements: ct. Cognac-Sud:2 (Charente), ct. Aulnay:1,Burie:1,Pons:1 (Charente-Maritime), ct. Brioux-s/Boutonne:1,Prahecq:1,St-Maixent-l’École:1 (Deux-Sèvres). Les porteurs du NF Chevalon se concentrent dans la partie centrale de l’Ain: ct. Ceyzeriat:4. En revanche, le NF Cavalon (FRA:31/Morb:16) s’explique soit par le breton catuualon ou son correspondant anthroponymique CATUUALLON, soit par le NL CAVALON (FRA/Morb, Cavalan a.1447, LeMoingNLBretHBret) de même origine, malgré MorletDENF 215, qui y voit à tort un dérivé d’occ. caval. Aussi Ta[Manduria] RohlfsCognSalento 44. Les porteurs du NF Chevalot de l’Aisne se concentrent dans la partie nord-est du département, en domaine champenois (nord-est de la Thiérache), mais en zone de non confusion des issues de -ITTU et de -OTTU. → A.II.(+ -ITTU).0. pour un NF homonyme. Peut-être peut-on y rattacher le NF Chevaillot (FRA:6; BEL:5/Lb:5).

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A.II.(+ -OTTU).2. Doc. hist. IR-13 Gregorius Cabaloz (Azzida) a.1577 Corgnali. A.II.(+ -ŪCEU).0. [D’it. cavalluccio n.m. "(dim. de cavallo)" (dp. 1558, DELI 219); les NF sardes semblent être des sardisations du NF italien (cf. Bitti [kavaḍḍu] n.m. "cheval", Dorgali [kaaḍḍu], log. kaddu, DES 1,323–4).] Doc. hist. IR-31 Cavalucci a.1841 CensToscana. – IR-41 a Guidone Cavalluccii (Osimo) [a.1290/1292] DecimeMarche 361. – IR-42 Pietro Cavalucho a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 454. NF cont. Cavalluccio (ITA:14/Ct:11), Cavalluzzo (ITA:280/Bn:227); Cavallucci (ITA:1306/Fo: 309; Pg:212,Ar:77; Ch:247,Pe:91; > BEL:4), Cavalucci (ITA:20/Fo:13), Cavalluzzi (ITA:374/Mi: 15,Va:11; Ba:319)71, Cavaluzzi (ITA:10/Ba:8). – Caadducciu (ITA:16/Ss:15). Cǎlut (ROM:8/Ct:4). SN cont. Cavadduzzu (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 42). A.II.(+ -ŪCEU).0.3. NF cont. Călutiu (ROM:6), Călutu (ROM:6). A.II.(+ -ŪCEU + -ELLU).0. Doc. hist. RO-14 Toader Călutel a.1774 RecensMoldava 2,62. A.II.(+ -ŪCEU + -ŌNE).0.3. NF cont. Călutoiu (ROM:4). A.II.(+ -uţ).0. [Dérivé diminutif.] NF cont. Căluţ (ROM:4). 69

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71

Aussi Le[Salve],Na,Pa[Belmonte Mezzagno] Rohlfs CognSalento 44; DizOnomSicilia 350. – Peut-être faut-il y rattacher Chiavallotti (ITA/Pa DizOnomSicilia 374). On écarte le NP Calotă et ses dérivés Calotescu, Calotită (IordanDNRF 97), qui proviennent probablement de gr. mod. καλλίω ou d’aslav. KALŬ. Aussi Pa DizOnomSicilia 350.

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CABALLUS

A.II.(+ -uţ).1.3. NF cont. Căluţa (ROM:4). A.II.(+ -uţ + -ĀRIU).0. NF cont. Căluţer (ROM:19/Ms:14). A.II.(+ -uţ + -ĀRIU).0.3. NF cont. Căluţeriu (ROM:10/Ms:4). A.II.(+ -uţ + -ELLU).0.3. Doc. hist. RO-15 Căluţelu a.1613 DocIstRomB 2,212. A.II.(+ *-ŪTTU).0. [V. DeLeidi 150-1 pour le suffixe.] Doc. hist. IR-13 Cristoforo Caballuti de Asio a.1482 Corgnali. A.II.(+ *-ŪTTU).1. Doc. hist. IR-13 coram Jacobo Cavaluta (Fagagna) a.1363 Corgnali. A.III.(BONUS +).0. [Arag. bon adj. "bon" (BadiaVocAragonés 46) + arag. caball n.m. "cheval" (ibid. 51). En galloroman, fr. bon adj. "qui a les qualités utiles qu’on en attend" (dp. a.881, TLF 4, 657) +.] Doc. hist. IB-23 B. Boncabal a.1226 CDConcejoZaragoza 152, B. Boncavall a.1226 CDConcejoZaragoza 154. GR-29 Bon Chevaul a.1341 MonsaingeonAnthrAuxois 2,193. – GR-41 Rob. Boncheval (Yorkshire) a.1212 JönsjöMENicknames 60. NF cont. Boncheval (FRA:7/HSav:7[ct. Thônes: 6]). A.III.(BONUS +).0.3. Doc. hist. GR-29 le Bon Chevaul (Semur-enAuxois) a.1397 MonsaingeonAnthrAuxois 3,135. A.III.(MALUS +).0. [Fr. mal adj. "mauvais" (s.9– a.1659, FEW 6/1,123b) +72.] Doc. hist. GR-27 Jeffroit Malcheval a.1281(or.) (= Jeffroit Macheval a.1285(or.), Jeffrois Machevalz a.1285(or.)) BannrollenMetz 2,8;108;114, Willaume Maulz Chevaulx (Saint-Remy-aux-Bois,

72

Cf. aussi le SN ['perché ostentava sicurezza, era imponente, ma era di scarsa consistenza, come un cavallo di cartapesta':] Cavaddu 'i cartuni (ITA-SRD[Gioiosa Marea] ArgentinaSNGioiosa 50).

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CABALLUS

MeurtheM) a.1508 WirthAnthrLorraineRom 990, Didier Mauvais Cheval (Saint-Remy-aux-Bois, MeurtheM) a.1509 WirthAnthrLorraineRom 990. A.III.(+ ALBUS).0. [+ roum. alb adj. "blanc" (dp. a.1214, Tiktin 1,145–6).] Doc. hist. RO-14 Pintilei Calalb a.1774 RecensMoldova 1,78. NF cont. Calalb (ROM ConstantinescuDOR; MOL:308/Sv:96). A.III.(+ BADIUS).0. [+ fr. bai adj. "de couleur rouge brun" (dp. a.1165/1170, TLF 4,25).] Doc. hist. GR-26 Reniers Chevalbay a.1274 CartValDieu 182, Henris Chevabai a.1292 CartValDieu 233, Reneri Chevabay a.1309 CartValDieu 249. A.III.(+ BONUS).0. [+ roum. bun adj. "bon" (dp. a.1211, Tiktin 1,398-9).] Doc. hist. RO-14 [NF:] Radu Calbun a.1774 RecensMoldova 1,83. ┌



A.III.(+ MARĪNUS).0. [D’it. cavallo marino n.m. "hippopotame" (dp. s.17, GDLI 2,916).] NF cont. Cavalmarino (ITA:6/Al:4,Ge:2). SN cont. Cavallu-marinu (ITA/Cal RohlfsSNCalabria 335).

A.III.(+ MAURUS + -ITTU).0. [+ it. moretto adj. "noir; brun" (dp. av. 1574, GDLI 10,901).] NF cont. [Avec pluriel renvoyant à la famille:] Cavalmoretti (ITA:146/Mn:98). A.III.(+ NIGER).0. [+ roum. negru adj. "noir" (dp. a.1401, Tiktin 2,748).] NF cont. Calnegru (ROM:4). A.III.(+ MAS).0. [+ roum. mare adj. "grand" (dp. a.1442, Tiktin 2,602-3).] Doc. hist. RO-14 Nistor Calmare a.1774 RecensMoldova 2,84. A.III.(+ DONĀTUS).0. [Prob. francisation d’un NP contenant le participe passé d’occ. douna v.tr. "faire cadeau" (Mistral 1,818-9). Il s’agit sans doute d’un SN à valeur sociale, la personne dénommée ne possédant un cheval que parce qu’on lui en a donné un73.] 73

Cf., pour le caractère typique de la situation du don d’un cheval, mfr. A cheval donné on ne doit point la gueulle

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CABALLUS

CABALLUS

Doc. hist. GR-21 Chevaldonné (Loiret) a.1754 DauzatDNFF 124. NF cont. Chevaldonné (FRA:14/PuyD:7[Thiers: 6])74, [graphie erronée du précédent:] Chevaldonne (FRA:6).

StatArtiBologna 30. – IR-42 Iaquinto de Caballo a.1249(or.) CartStSistoRoma 216, pbr. Paulus de Caballo [s.15] NecrProvRomana 2,461.

B. SN provenant d’enseignes B.0. [On classe ci-dessous les NP qui tirent prob. leur origine d’une enseigne (par exemple SN d’aubergiste).] B.I.0.3.4. [DĒ +75.] Doc. hist. IB-31 [Acc.; < DĒ IPSU:] Joannem Dez Cavall a.1423(s.18) DiplStLlorençMorunys 246. – IB-33 Raymundo del Caballo domini regis a.1249 RepValencia 2,75. GR-25 [NF:] Ducheval (Caestre) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 28576, Ducheval (Béthune, Essars, La Couture) a.1820 BoyenvalNFPCalais 1, 179. – GR-26 Renerus dele Chevaz a.1280 PolyptStLambertLiège 140, Thiri del Cheval a.1361 Herbillon/GermainNFBelg 170, Henry del Chival a.1524 DénombrStavelot-Malmedy 17, Johan del Chevail a.1524 DénombrStavelot-Malmedy 1,24. NF cont. Del Cavallo (ITA:68/Vt:36,Rm:29). B.I.0.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-26 Heynekins de Cheval li vinier (Liège) a.1373 Herbillon/GermainNFBelg 170, Lambert de Vivengnis dit de Cheval (Liège) a.1513 Herbillon/GermainNFBelg 170. IR-22 Stephano de Cauallo a.1195(or.) CartArchIvrea 1,45, Iacomonus de Cabali a.1313 LRossoChieri 131. – IR-23 Bastiano fu Nicc. de Cavallo [s.16] CesariniCognTrentino 99. – IR-24 Arduinus f. Martini de Contissa de Cavalli [a.1219/1230]

ouvrir etc. (Coquillart, Hassel; cf. DiStefanoDLMF 161). – L’étymologie proposée par DauzatDNFF 124 ('antiphrase ironique de Dieudonné') paraît peu probable. – V. Billy,NRO 31/32,301 pour les NF Chevaldonné et Chevaudonat (+ NP Donat). 74 La famille des Chevaldonné n’est cependant pas originaire d’Auvergne (comm. pers. Christian Hérilier). ┌ ┐ 75 On écarte les NP du type de Cavallo du domaine ibéroroman, qui s’expliquent mieux à partir de toponymes < CAPUT VALLIS (cf. ELH 1,516). 76 Ce NF ne s’est pas maintenu jusqu’à l’époque contemporaine (Ø *Du Cheval, *Ducheval, *Du Queval, *Duqueval Minitel 2000).

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B.III.(*BLANK +).0. [It. bianco adj. "blanc" (dp. s.12, DELI 136) +. – Très probablement, forme contractée de *Biancocavallo, lui-même non plus attesté dans le corpus de NF cont.] NF cont. Biancavallo (ITA:14/Le:12). B.III.(GRANDIS +).0.3.4. [Fr. grand adj. "de dimensions dépassant la norme" (dp. ca 881, TLF 9, 417).] Doc. hist. GR-21 Perrot des Grans Chevauls a.1338 comm. pers. Kremer. B.III.(RUBEUS +).0.3.4. [DĒ + fr. rouge adj. "qui a la couleur du sang humain" (dp. fin s.12, FEW 10,532a) +.] Doc. hist. GR-21 Guill. le Breton du Rouge Cheval a.1296(or.) TailleParis 181, Guill. du Rouge Cheval tauernier a.1299(or.) TailleParisMs. B.III.(RUBEUS +).2.3.4. [AD +.] Doc. hist. GR-21 Robert aus Rouges Chevaus a.1297(or.) (= Robert aus Rouges Cheuax a.1299(or.)) TailleParis 222;Ms. B.III.(RUBEUS +).2.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-21 Robert des Rouges Chevax a.1292(or.) TailleParis 163. B.III.(VIRIDIS +).0. [Fr. vert adj. "de la couleur entre le bleu et le jaune" (dp. ca.1100, TLF 16, 1067). +. – Cf. le nom de maison Cheval vert à Liège (RenardAnthrLiégeoise 267).] Doc. hist. GR-25 [NF:] Vercheval (Allouagne, Beuvry) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,152. – GR26 Barthélemy Verdcheval a.1707 Herbillon/GermainNFBelg 820, Sébastien Vercheval (Namur) a.1714 Herbillon/GermainNFBelg 820, François Verdcheval a.1801 RemacleNPGleize 263. NF cont. Vercheval (FRA:14/HRhin:6; BEL: 188/Lg:110). B.III.(VIRIDIS +).0.3. Doc. hist. GR-26 Jean le Verdcheval a.1655 RemacleNPGleize 263. B.III.(VIRIDIS +).0.3.4. [AD +.] Doc. hist. GR-26 au Verdcheval a.1585 DebrabandereWb 1424. 58

CABALLUS

CABALLUS

B.III.(VIRIDIS +).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-26 Martin de Vert Cheval a.1359 (= Martin de Vert Cheval le bresseur (Liège) a.1392) DebrabandereWb 1424, Martin fils de feu Pietre de Verdcheval (Liège) a.1480 DebrabandereWb 1424.

Buchi; Champy. – Documentation: Kremer; Trèves; Lisboa; Cierbide; Yrigoyen; Zaragoza; Maas-Chauveau; Wirth; Müller; Frau; Deprati; Pisa; Caffarelli; Raimondi78; Arsenijeviç. – Synthèses: Galicien/Boullón; Asturien/Cano; Castillan/ García Gallarín, Ramírez; Catalan/Bastardas; Galloroman/Buchi, Hanton; Frioulan/Frau, Vicario; Sarde/Wolf; Roumain/Goicu, Tomescu. – Consultants: Arcamone; Ariza; Berger; Caffarelli; HoogErgisi; Kremer; Maas-Chauveau; Müller; Mulon; Pfister. – Révision: Chambon; Chauveau. – Relecture: Germain.

B.III.(+ AURUM).0. [+ it. oro n.m. "or" (dp. fin s.13, DELI 846).] Doc. hist. IR-25 [NF:] Caval-d’oro (Venezia) [-a.1923] OlivieriCognVeneto 213). NF cont. Cavaldoro (ITA:154/Ve:144)77. →

77

CAPUT, FLŌS, MANDŪCĀRE, QUARTUS, TESTA.

La var. vénitienne Caval-d’oro (OlivieriCognVeneto 213) semble être éteinte.

59

78

Avec références à des sources non inventoriées dans le vol. I.2.

60

MŪ LUS

MŪLUS

(lat.) mulet.

Structure1 A. [Noms de personne en lien avec l’animal] A.I.0. A.I.0.3. A.I.0.3.4. [DĒ +] A.I.0.4. [DĒ +] A.I.1. A.I.1.2. A.I.1.2.3.4. [AD +] A.I.1.2.3.4. [DĒ +] A.I.1.2.4. [DĒ +] A.I.1.3. A.I.1.3.4. [DĒ +] A.I.1.4. [DĒ +] A.I.2. A.I.2.3. A.I.2.3.4. [DĒ +] A.II.(+ -ĀCEU).0. A.II.(+ -ĀNU).0. A.II.(+ -ĀRIU).0. A.II.(+ -ĀRIU).0.3. A.II.(+ -ĀRIU).0.3.4. [DĒ +] A.II.(+ -ĀRIU).0.4. [DĒ +] A.II.(+ -ĀRIU).1. A.II.(+ -ĀRIU).2.3.4. [DĒ +] A.II.(+ -ATTU).0. A.II.(+ -ATTU + -ĀRIU).0. A.II.(+ -ATTU + -ĀRIU).0.3. A.II.(+ -ATTU + -ŌNE).0. A.II.(+ -ea).1. A.II.(+ -ELLU).0. A.II.(+ -ELLU).1. A.II.(+ *-HARD-).0. A.II.(+ -ĪNU).0. A.II.(+ -ISCU ?).0. A.II.(+ -ISCU ?).0.3. A.II.(+ -ISCU ?).1. A.II.(+ -ITTU).0. A.II.(+ -ITTU).0.3. A.II.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +] A.II.(+ -ITTU).0.2.4. [DĒ +] A.II.(+ -ITTU).1. A.II.(+ -ITTU).1.3.

MŪ LUS

A.II.(+ A.II.(+ A.II.(+ A.II.(+ A.II.(+ A.II.(+

B. [Noms de personne véhiculant l’idée de métissage] B.II.(+ -ASTER).0. B.II.(+ -ATTU).0.

0. [Dans toutes les langues romanes excepté le roumain, les continuateurs de lat. MŪLUS (dp. Pl., OLD 1144) désignent les hybrides de l’âne et de la jument ou du cheval et de l’ânesse2, le plus souvent stériles (REW 5742). Les Romains employaient le mot comme terme d’injure (dp. Catul., OLD 1144; DELL 420) et comme cognomen avec le sens de "stupide" (KajantoCognomina 85; 328)3; il est néanmoins très improbable que les anthroponymes romans représentent des continuateurs directs de ce cognomen. On a divisé l’article en deux parties d’inégale longueur: sous → A., on trouvera les noms de personne continuant un lexème qui a encore un lien avec l’animal. Sous → B., on trouvera les quelques noms de personne qui contiennent un continuateur de MŪLUS véhiculant le sens de "mulâtre, métis". La motivation des noms de personne de ce deuxième groupe est très probablement purement descriptive. Par contre, les noms de personne du groupe A. sont des SN par rapport métonymique ou par rapport métaphorique. Certains désignent par métonymie quelqu’un ayant une occupation en rapport avec l’animal: c’est très clairement le cas des NP avec certains suffixes et de tous ceux contenant une préposition4, quoique dans la plupart des cas, on ne 2

3

4 1

Rédaction achevée en février 2005, révisée en 2006.

61

-ITTU + -ĀRIU).0. -ITTU + -ELLU).0. -ITTU + -ĪNU).0. -ITTU + -ŌNE).0. -ŌNE).0. -OTTU).0.

En rigueur, le latin aurait une distinction entre MŪLUS "hybride de l’âne et de la jument" et hinnus "hibryde du cheval et de l’ânesse", ce dernier non continué. Il n’est cependant pas attesté dans la Péninsule Ibérique (Ø CIL II). → A.II.(+ -ĀRIU).0., A.II.(+ -ATTU + -ĀRIU).0., A.I.0.3.4., A.I.1.2.3.4., A.I.1.3.4., A.I.2.3.4., A.II.(+ -ITTU).0.4.

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MŪ LUS

MŪ LUS

puisse pas dire avec certitude en quoi consiste cette occupation: ce peut être l’élevage, la garde, le commerce, etc. Les SN à rapport métaphorique doivent avoir été attribués en raison des caractéristiques qu’on prête aux mules et aux mulets, perceptibles dans les expressions ou les comparaisons employées dans les différentes langues romanes. Ces animaux sont en général vigoureux et très endurants5 mais cette force de travail s’exerce habituellement sans intelligence, sans réflexion6. Les mules et les mulets ont surtout une réputation d’entêtement, d’obstination7, à la base de nombreux proverbes, locutions, comparaisons8 et sans doute aussi de nombreux NP. Kremer,Aufsätze 11,155, 12,151, 12,157, 14,256; VasconcellosAntrPort 226-7; MachadoDicOnom 1003, 1031, 1032; DicApellidosEsp 536; DíezApellidos 274; MollLlinatges 289; DCVB 7,642; DauzatTraité 164, 195; DauzatDNFF 445; MorletDENF 579, 716; Fexer 461; DebrabandereWb 1006–7; Herbillon/GermainNFBelg 248, 588–9; GermainNFWallonie 339, 750; Ø HuberRätNb; Ø DeFeliceDCI; Ø DeFeliceCognItal; DizOnomSicilia 1079; ManconiDCSardi 91; PittauCognSard 154–5; Ø ConstantinescuDOR; IordanDNFR 319.]

A. [Noms de personne en lien avec l’animal]

5

6

7

8

En castillan, on appelle donc mulo/mula une personne forte et vigoureuse, capable de réaliser des travaux qui requièrent une grande force physique. En français, l’expression être chargé comme un mulet (RollandFaune 4, 271) véhicule le même sentiment. Cf. déjà l’expression latine muli Mariani, appliquée aux soldats de Marius, à cause des poids qu’on leur faisait transporter (OLD 1144). V. le galicien où mula s’applique à une personne "bruta, ignorante y testaruda" (DicGalCast 2659), l’asturien où mula adj. a le sens figuré de "brutu, torpe” (DALLA 841) et le catalan où mul est aussi enregistré avec le sens figuré de "personne grossière et obtuse, qui travaille durement" (dp. s.14, DECat 5,829). V. ast. como una mula loc. "mui neciu" (DALLA 841), cast. más terco que una mula "très têtu" (SecoDEA 3165), fr. têtu comme une mule (dp. a.1690, FEW 6/3, 211b), voire de caprice, v. fr. fantasque comme une mule (a.1667–1878, FEW 6/3,212a). V. RefraneiroGalego 405; RollandFaune 4,268–75; DiStefanoDMLF.

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A.I.0. [De port. mulo n.m. "hybride mâle né d’un âne et d’une jument ou d’un étalon et d’une ânesse", fig. "indivíduo forte, viril ; homem que tem, ou teve, várias mulheres mas que nao gerou filhos" (dp. a.959, DELP 4,178), [la forme régulière de l’aport. mu, mua (dp. s.13, Houaiss 1971a9 ) a été remplacée par le couple mulo (mot savant)/macho (< MASCULU)], ast. mulu (dp. a.964, mulo, DELLAMs; DALLA 841), cast. mulo (dp. a.1042, DCECH 4,186), cat. mul (dp. a.1022 DocGMLC10 ), aocc. mul (dp. [a.1180-1200], Raynouard 4,285), afr. mul (FEW 6/3,211)11, frioul. mul, mûl "mulo; (metaf.) bastardo" (FagginVocFriul 839-40; NPirona 627), ait. mullo, it. mulo (dp. av.1292, DELI 3,784; AIS 1067), fig. "persona estremamente testarda" (dp. Savonarola, GDLI 1,66), sarde mulu (DES 2,136). – À noter que ce masculin est, dans les actuels parlers ibéro-romans, une survivance d’un ancien état de la langue et qu’il est concurrencé, voire remplacé, par les représentants ┌ du type macho ┐12.] Doc. hist. IB-11 Fernandus Mulo a.1215 (= Fernandus Mulus a.1220) TumboSobrado 2,212;216. – IB-12 Martino Mulo a.1220 PMHInquisitiones 163b. – IB-21 Rodericus Mulo villicante a.1173(or.) DocStIsidoroLeón 166, Dominicus Mulus laicus de eodem loco a.1215(or.) CDCatedralLeón 6,294. – IB-31 et Berengarium Mul de Perdiniano a.1280(or.) CDGirona 512. GR-41 Yuo Mul a.1206 ReaneyDicEnglNP 316. IR-13 Marino Mulo tabernario de Plano a.1293 Corgnali, Odoricus Muli a.1429 Corgnali et al., q. Dominici Mulli a.1471 Corgnali. – IR-22 Iacobus Mulus (Levaldigi) a.1370(or.) DocPopPiemonte 195 et al., Constancius Mullus (Levaldigi) a.1394(or.) (= Constancius Mullus (Levaldigi) a.1405) DocPopPiemonte 196;199. – IR-31 [NF:] Mulli (5) a.1841(or.) CensToscana. NF cont. Mul (FRA:40/LotG:9,Land:5,Gir:3; AlpesM:9,BRhône:6).

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Conservé, p. ex., dans le NL Vale da Mua (POR/ San[Abrantes]). «dp. or. de la langue», DECat 5,289. Remplacé dans le lexique par son dérivé mulet → (+ -ITTU).0. Pour ce type, v. → II.(+ -ĀCEU).0. note.

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Mulo (ITA:30/Na:29); Muli (ITA:38/Pg:16), Mulli (ITA:6). – Mullu (ITA:26/Or:21). SN cont. O Mulo (ESP-GAL/Ou[Ourense] ApodosOrensanos 361). – en Mul (ESP-CAT/Ml[Montuïri] MoreuRenoms 89). Mulu (ITA MarraleNomeLicata).

17) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 535. – GR-32 Jehan Mule (Nérac, Guyenne) a.1708 LHabitantsGenève 3,99. – GR-41 Baldewin Mule a.1225 ReaneyDicEnglNP 316. – GR-42 Jakemon Mule, vallet Jehan de Dudsele a.1291 DettesYpres 482. IR-12 Conradi dicti Mullae a.1391 CesariniCognTrentino 104. – IR-13 Odoricus Mulla a.1273 Corgnali, fil. Petri Mule de Glemona a.1299 Corgnali et al., Johannes dictus Mula de Meles a.1343 Corgnali, Zuan Mula a.1535 Corgnali et al. – IR31 Teuti que vocabatur Mula a.1042/1043 CartPisa 1,231. – IR-60 Giovanni Antonio Mula (Orosei) a.1750 Familysearch et al., [NF:] Efisio Mua (Assemini) a.1908 Familysearch. NF cont. Mula (POR:4)14. Mula (FRA:198/Hér:28,Gard:12,AlpesM:12, BRhône:11,Vaucl:11,Gir:10,Aude:9,LotG:8,HGar: 5)15. – Mule (FRA:58)16, Mulle (FRA:53/Somme: 9, Nord:8). Mule (ITA:2014/Ag:673,Pa:443,Tp:308,Cl:229). – Mula (ITA:1338/Nu:835,Or:72,Ca:53; Ag:137), Mua (ITA:165/Ca:126)17. SN cont. Mula (POR[Algarve] VasconcellosAntrPort 227), O Mula do Prior (POR, AlvesPescadoresEriceira 96), [«rapaz que aparenta dar coices pelos gestos que faz; teimoso que nem uma mula; uma mulher que nunca conseguiu engravidar; indivíduo que nao gosta de trabalhar; tinha uma mula que dava coices»:] Mula, [«quando ri, fecha os olhos»:] Mula Cega, [«denominação atribuída a uma mulher que é pouco elegante; mulher que

A.I.0.3. Doc. hist. GR-41 David le Mul a.1199 ReaneyDicEnglNP 316, William le Moul a.1327 ReaneyDicEnglNP 316. A.I.0.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. IB-13 Johan do Muu a.1330 ChancAfonsoIV 175. NF cont. Del Mul (ITA:66/Pn:60). A.I.0.4. [DĒ +.] NF cont. Di Mulo (ITA:170/Ct:71,Me:55). A.I.1. [D’agal. mua n.f. "hybride femelle né d’un âne et d’une jument ou d’un étalon et d’une ânesse" (s.13, LorenzoGlosCrónica 2,878–9), "fêmea do burro" (s. 13, Houaiss 1975b), gal. mula (dp. s.14, LorenzoGlosCrónica 2,878–9), ast. mula (dp. a.939, CDCatedralLeón 1,200; DALLA 841), cast. mula (dp. Cid, DCECH 4,186), cat. mula (dp. a.1003, DECat 5,830), occ. mula (dp. [a.1180– 1200], Raynouard 4,285), fr. mule (dp. a.1080, FEW 6/3,211b), it. mula (dp. s.14, DEI 4,2527; ait. mulla GDLI 16,55–6)13, sard. mula (DES 2,136) (pour le type Mua, v. le commentaire de PittauCognSard 154 «è la variante campid. rust. del cogn. Mula»). – Le féminin latin MŪLA est déjà attesté dans Varron (OLD 1140).] Doc. hist. IB-11 Petrus Mula [s.11] CDCelanova 2,174. – IB-21 Rodrigo Mula cf. a.1145(or.) CDCarrizo 1,34, de Maria Mula a.1224(or.) CDCarrizo 1,147, Pedro Mula a.1307(s.14) DocPolasAsturias 149. – IB-23 [On ne peut dire clairement s’il s’agit d’un anthroponyme ou d’un microtoponyme:] Mula a.1234 DocReconquista 3,617. GR-22 Benedictus Mula (Marennes) a.1171 CartSaintes 166 (Fexer 461). – GR-25 [NF:] Mule [a.1803/1822] DesmaretNFNord 535, Mulle (Nord:

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Dans l’it. régional de la région de Trieste, mula a le sens de "ragazza, giovinetta" (GDLI 11,56); pourtant il n’y a pas de continuité anthroponymique dans cette aire si bien que ce sens ne semble pas avoir de répercussion en anthroponymie.

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On écarte, avec DicApellidosEsp 536, le NF cont. espagnol Mula (ESP:1563/Mu:382; > BEL:4/Ht:4) d’origine détoponymique (NL Mula, village de la province de Murcia). V. aussi la doc. hist. suivante: IB-33 Garcia Perez de Mula escudero [a.1272/1275] RepOrihuela 65, Garcia de Mula [a.1272/1275] RepOrihuela 64. IB-26 Isabel de Mula Bernabé (La Alberca, Mu) [a.1699] Familysearch et al. – Les 512 occurrences du NF cont. dans la province de Barcelone d’Hispatel 2000 sont avec toute probabilité des émigrés de Murcia; un NF indigène catalan n’est pas attesté (Ø MollLlinatges; Ø DCVB). Certains porteurs ont un prénom clairement italien ou espagnol. On ne peut cependant pas exclure la possibilité d’un NF provençal indigène. Une assez grande proportion des porteurs de ce NF (± 1/3) a un prénom italien. Le NF sicilien Mulà (ITA:23/Ct:10,Ag:6) proviendrait en dernier terme de lat. MŪLUS mais à travers du grec tardif, avec un suffixe indiquant un métier (v. DizOnomSicilia 1079).

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mantinha relaçoes com vários homens»:] Mula da Cooperativa, [«homem que é bastante magro»:] Mula de Arame, [«O visado andava metido com uma mulher casada e, um dia, quando por lá pernoitava, foi apanhado pelo marido da mulher em causa. Levou um tiro numa perna e ficou coxo»:] Mula Manca, [«aplicado a uma mulher que é loura e pouco simpática»:] Mula Ruça, Mula Velha (TratadoAlcunhasAlentejo 402 pour toutes les attestations précedentes). – O Mula (ESP-GAL/Ou[Ourense] ApodosOrensanos 361; [Coruña] AlcumesBetanzos 124). – La Mula (ESP-CAT[passim] MoreuRenoms 89). A.I.1.2. Doc. hist. IB-23 Jayme Mulas capatero a.1629 DocTrabajoZaragoza 2,154. – IB-24 Juana Mulas a.1753 CatastroSalamanca 201, Joseph Mulas a.1753 CatastroSalamanca 181, Angela Mulas Martínez (Valladolid) a.1784 Familysearch et al. IR-60 Antonia Mulas (Cagliari) a.1849 Familysearch, Bernardo Mulas (Tertenia, Nu) a.1873 Familysearch. NF cont. Mulas (POR:11/Sul:9). – Mulas (ESP: 607/CST:459/Sa:180,Va:28,Za:27; > M:129). Mulas (ITA:7755/Nu:2857,Ca:1893,Ss:1805). SN cont. [«porque andavam sempre juntas»:] Mulas do Malagueta (TratadoAlcunhasAlentejo 402). A.I.1.2.3.4. [AD +.] Doc. hist. GR-25 [Séquence inversée:] dicta as mules Maroie [a.1276](or.) NecrArras 56. A.I.1.2.3.4. [DĒ +. – À l’origine de ces NP, SN métonymiques.] Doc. hist. IB-24 Manuel de las Mulas a.1752 CatastroValladolid 243. – IB-27 Domingo Perez de las mulas a.1291 RepSevilla 89. IR-12 Lorenzo dalle mule a.1449 CesariniCognTrentino 104. NF cont. De las Mulas (ESP:54/CST:45/M:23, Cr:12). Desmules (FRA:20/Rhône:12,Loire:4), Demules (FRA:12/Rhône:3,Ain:2), Démules (FRA:2 ; > SUI/Ge [dp. av. a.1925] SUI RépNFSuisse 418), Desmule (FRA:4), Desmul (FRA:4). Dalle Mule (ITA:259/Tv:111,Bl:73), Dalle Mulle (ITA:127/Bl:59,Tv:16), Dallemule (ITA:31/Tn:27). SN cont. lo Miquelet de les Mules (ESP-CAT/ Cb[Montblanc] MoreuRenoms 141). 67

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A.I.1.2.4. [DĒ +.] NF cont. De Mulas (ESP:5)18. A.I.1.3. Doc. hist. GR-21 Ernoul la Mule a.1292 TailleParis 130 et al. RO-12 [En roumain moderne, la forme féminine (latinisme, du s. 19) s’applique à un homme sans énergie ou taciturne, morose (Cioranescu 544; Tiktin 705):] J. Moula a.1550 DrăganuRomânii 296; 298. NF cont. Lamule (FRA:7), Lamulle (FRA:63/ SeineMrt:31,MeurtheM:8,Calv:3). Lamula (ITA:47/Ce:32,Na:13), La Mula (ITA: 36/Na:24). A.I.1.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. IB-11 Sancha da Mua a.1334 DocUnivSantiago 138, Gonçaluo da Mua a.1335 DocUnivSantiago146. – IB-24 Francisco Pérez de la Mula a.1753 CatastroTalavera 112 et al. – IB-31 [SN qui font allusion au métier du porteur (v. notamment l’exemple de 1553; cat. traginer "muletier"):] Johan de la Mula a.1389(or.) PadróBarcelona f º81v, Guillem de la Mula treginer (Rupit) a.1553 FogatgeCatalunya 1,455 et al., Tonj de la Mula (Blanes) Bota,SOBI 59,152, en Pere de la Mula (Vall de Querol) [s.18] MoreuRenoms 141. GR-21 [Les différents porteurs du nom sont voisins: il est probable que la Mule est un nom d’enseigne:] Elyes le Rous de la mule ostelier a.1296 TailleParis 235, Jehan de la Mule a.1296 TailleParis 235 et al. NF cont. Della Mula (ITA:12/Vc:7,To:4), Dellamula (ITA:59/Vc:44,To:12). A.I.1.4. [DĒ +.] Doc. hist. IB-11 Johan Martiis dito de Múa a.1341 CDMontederramoMs. IR-25 Domenico Giovanni Da Mula (Venezia) a.1667 Familysearch. NF cont. Demule (FRA:46/Marne:6,Somme:5), Demulle (FRA:1/Somme:1)19. – Demule (FRA:46/ Rhône:10,HSavoie:8), Démule (FRA:6/Rhône:5).

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Répartition non significative; deux porteurs à Madrid et trois dans le domaine catalan. Ajouter Demul (FRA:4)?

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A.I.2. Doc. hist. IB-24 Antonio Mulos López (Tordesillas, Va) a.1757 Familysearch. NF cont. Mulos (ESP:7/CST:6/To:5)20.

mulaccio n.m. "mulet (déspectif)" (dp. Berni, GDLI 11,66)22. – VasconcellosAntrPort 226; MachadoDicOnom 1003; DeFelice,RIOn 9,267.] Doc. hist. IB-13 Gonçallo Muacho a.1436 ChancDuarte 1/2,323, Abru Muache [alfaiate] (Torres Vedras) a.1442 JudeusPortugal 372, [classé ici puisque Olivenza est lusophone, malgré appartenir à l’Espagne:] Ana Rosa Moacho (Olivenza, Ba) a.1841 Familysearch. – IB-15 Eitor da Breu [filho de] Dioguo Muacho [ja defunto] [e de] Bretis a.1601 RegTânger 107. – IB-21 Dominicus Mulacho cfr. [a.1224/1229](or.) CDCatedralLeón 6,428, don [D...] Mulacho cf. a.1240(or.) CDCarrizo 1, 247, tierras de fijos de Mulacho a.1260 StaafDialLéonais 135, Martín Mulacho a.1260 StaafDialLeónais 136. IR-23 Catterina Mulazzi (Fertiere) a.1863 Familysearch. – IR-45 [Chaîne onomastique inversée:] Mulazzi Clotilde a.1867 ArchStatBari. NF cont. Moacho (POR:37/Lis:17,Sul:16), Muacho (POR:91/Sul:66; > ESP:6/Ba:523 ). [Pour la forme septentrionale du suffixe, v. RohlfsGramStor §1037:] Mulasso (ITA:94/Cn:62,

A.I.2.3. NF cont. Li Muli (ITA:343/Pa:323), Limuli (ITA:21/Pa:20). A.I.2.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. IB-21 [Il pourrait s’agir de celui qui s’occupe des mules ou de celui qui garde des mules:] Rodrigo de los Mulos a.1290(or.) TumboMontes 600. – IB-24 Isabel de los Mulos (Bercial, Sg) [a.1651] Familysearch, Manuel Fernández de los Mulos a.1751 CatastroToledo 239. – IB-27 Alonso Garcia de los Mulos a.1493 RepMálaga 144 et al. – IB-31 Berengario dez Muls a.1177(s.13) DiplPoblet 1,433. A.II.(+ -ĀCEU).0. [D’agal. / aport. muacho n.m. "jeune mulet; mulet" (a.1279/1325, Dom Dinís; DCECH 3,751a), ast. mulachu "despectivo de mulo" (dp. a.1250 seulement [mulacho], DELLAMs ; DGLA); le résultat du suffixe ibéroroman pourrait s’expliquer par mozarabisme (DCECH 3, 751b)21. – D’it. rég. mulazzo, correspondant à it. 20

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À ajouter le SN suivant, à forme castillanisée et de motivation peu sûre [MoreuRenoms 138 suggère «antic lloc del canvi de postes?»:] els Mulos (ESP-CAT/Vr[St. Feliu de Codines] MoreuRenoms 137-8). Dans le DCECH on considère, suivant C. Michaëlis de Vasconcellos, que cast. macho n.m. "mulet" (dp. Juan de Mena, s.15, DCECH 3,750) provient de port. macho n.m. "mulet" (dp. Bluteau, a.1715; DCECH 3,751b n.6) qui, à son tour, serait le résultat de l’ancien muacho et par conséquent à rattacher à MŪLUS et pas à MASCULUS. Cette hypothèse n’a pas été unanimement acceptée. – Pour les NF portugais et castillans du type Macho et dérivés, il est difficile de décider s’ils ont à leur origine macho "mulet" ou un autre lexème homonyme (port. / cast. macho n.m. "mâle" < MASCULU (DELP 4,12; DCECH 3, 747) ou cast. macho n.m. "mazo grande para forjar el hierro" (DCECH 3,748)). DicApellidosEsp 482-3 donne préférence à une origine sur macho "mâle" en s’appuyant sur le fait de l’existence de NF qui ont pour base des lexèmes avec ce sens dans d’autres domaines romans (NF cat. Mascle, MollLlinatges 275; NF fr. Mâle, Lemâle MorletDENF 654, 612; NF it. Maschio et al., DeFeliceDCI 163, etc.). Pourtant ces langues ont aussi des NF basés sur des lexèmes qui désignent le mulet, ce qui rend l’argument non décisif. On en donne les occurrences ici en note: pour le castillan, NF cont. Macho (ESP:2221/ CST:1524/Ct:332,Pa:303; > Viz:238). De Macho (ESP:

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8/CST:8/M:3,Ct:2,Ma:2). Dérivé en -ŌNE: Machón (ESP: 196/CST:161/M:100; Ba:13; Va:11,Bu:10,Pa:9). Pour le Portugal, NF cont. Machorro (POR:15/Centro:20,Sul:3), déjà comme SN historique du 17e siècle IB-12 «Antonia Rodrigues a Maxorra de alcunha que nunca cazou de Lamego apresentada no tempo da Graça» a.1631 InqCoimbra 148; VasconcellosAntrPort 407 cite le nouveau chrétien Pedro Rodrigues de Moraes, dont le nom juif était Jacob Machorro a.1644. Cf. port. machorra n.f. "fêmea estéril, incapaz de procriar" (dp. a.1716, Bluteau, Houaiss 1803b). Aussi comme NF cont., le dérivé Machorrinho (POR:6/Sul:5). Par contre, il est hors doute que les SN catalans suivants se rattachent au sens de "mulet", seul sens de cat. matxo n.m (dp. a.1574, DECat 5,831), lui même un castillanisme: SN cont. Matxo (ESPCAT[passim] MoreuRenoms 89), en Joan dels Matxos (ESP-CAT/Mm[Arenys de Mar] MoreuRenoms 141). 22 L’alternative suggérée par DeFelice,RIOn 9,267 de partir du NL Mulazzo «piccolo borgo e antico castello dei Malaspina in provincia di Massa» n’est pas confortée par la distribution géographique du NF, plus au Nord. – Par contre, le type Mulazzano (ITA:21/Cn:18); Mulazzani (ITA:798/Fo:379,Ps:114) est, par sa forme, à rattacher à un type toponymique, bien qu’aucun des NL évoqués par DeFelice,RIOn 9,267, dans les provinces de Parma et Lodi, ne corresponde vraiment à la localisation du NF. 23 Tous dans la capitale de province (qui est pourtant très proche du Portugal et surtout des villages lusophones de l’Espagne).

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To:11)24; Mulazzi (ITA:647/Pc:344,Mi:94,Pv:47, Pr:38).

NF cont. Mulero (ESP:1751/Mu:32827; Se:152, Ca:93,Ba:70; Va:5228; > FRA:82; BEL:1; > Muléro FRA:23, Mulèro FRA:1). – Muler (ESP-CAT:2/Br: 1,Bb:1)29. Muler (FRA:24/CôteOr:7,Allier:4,Loire:3), Mulier (FRA:125/Nord:61,PCal:13; BEL:381/FlOc: 269), Mullier (FRA:353/Nord:165,PCal:21,Somme:15,Aisne:14,Oise:13; BEL:204/Ht:88,FlOc:51), Muliez (FRA:11/Nord:4,Marne:2), Mulliez (FRA: 255/Nord:106,PCal:17; BEL:89/Ht:38,FlOc:20), Mulie (FRA:1; BEL:27/FlOc:19), Mullié (BEL:14/ BrFl:8), Mullie (BEL:281/FlOc:155,Ht:61).

A.II.(+ -ĀNU).0. [Suffixe péjoratif en asturien.] Doc. hist. IB-21 Maria Perez Mulan a.1307(s.14) DocPolasAsturias 394. A.II.(+ -ĀRIU).0. [De cat. muler n.m. "mulater" (DCVB 7,643), cast. mulero "celui qui est chargé de s’occuper des mules" (DRAE; DCECH 4,186), agasc. muler (FEW 6/3,216b)25, afr. mulier (hapax du Sud de la France, FEW 6/3,212b) "muletier", mfr. mullier "mulet" (a.1492, St Omer, Gdf 5, 447)26. – En Belgique, le NF est surtout flamand et hennuyer.] Doc. hist. IB-24 Juan Mulero (Bolaños de Campos, Va) a.1701 Familysearch [plusieurs autres porteurs dans la zone de la Tierra de Campos]. – IB26 Catalina Mulero (Mazarrón, Mu) a.1693 Familysearch [plusieurs autres porteurs dans la région de Murcie]. – IB-27 Francisco José Mulero Carrasco (Algodonales, Ca) a.1765 Familysearch. – IB31 Bernat Muler balle (Sta. Oliva i l’Albornar) a.1553 FogatgeCatalunya 1,396. GR-11 l’ostau Arnauton Muler (Gan) a.1385(or.) DénombrBéarn 159 et al. – GR-24 Raol Muler a.1311/1312 CartFontenayMarmion 80. – GR-25 Collard Mulier (Lille) a.1349 DebrabandereWb 1007, David Muillier (Flers) a.1545 DebrabandereWb 1007, [NF:] Mulier (PCal:2) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,71, Mullier (PCal:6) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,71, Mulliez (PCal:2) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,71, Mullié a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,71. – GR-42 Jan Muliers (Anvers) a.1511 DebrabandereWb 1007 et al., Pieter Mulier (Heule) a.1593 DebrabandereWb 1007, Pieter Mulie (Courtrai) a.1684 DebrabandereWb 1007, Albertus Mullier fs Martin Mullie (Geluwe) a.1726 DebrabandereWb 1007.

A.II.(+ -ĀRIU).0.3. Doc. hist. GR-26 Francote li Muliers (Liège) a.1280 HerbillonNFBelg 10,506. NF cont. Lemulier † (FRA Dauzat DNFF 445), Lemullier (FRA:21/Eure:13,SeineM:2). A.II.(+ -ĀRIU).0.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-11 l’ostau Guiraute deu Muler (Sauvelade) a.1385(or.) DénombrBéarn 7. A.II.(+ -ĀRIU).0.4. [DĒ +. – La présence de la préposition ne semble pas indiquer un nom détoponymique.] Doc. hist. IB-31 Guillemó de Muler (Montoliu) a.1358(or.) FogatgeCatalunya 1 f º 27r. A.II.(+ -ĀRIU).1. [Féminisation occasionnelle du NF castillan Mulero; Urones de Castroponce se trouve dans la Tierra de Campos où le NF Mulero est extrêmement fréquent.] Doc. hist. IB-24 María Mulera (Urones de Castroponce, Va) a.1617 Familysearch30. 27

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En outre, il y a 18 occurrences à Naples qui doivent correspondre à une autre origine. À noter que, si les attestations anciennes sont presque toutes béarnaises, la localisation des noms de famille contemporains est nettement plus septentrionale (bourguignonne). Une autre explication, proposée par HerbillonNFBelg 10, 506 serait de voir dans ce nom de métier celui du fabricant de mules (pantoufles) → mulleus. Cependant, le FEW 6/3,201a (s.v. mulleus) ne donne aucun dérivé de ce type.

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Les habitants de la ville murcienne de Mula sont appelés muleños (comm. pers. S. Villa); on doit donc écarter que les occurrences du NF Mulero à Murcia correspondent à un gentilé. Le nom de village Los Muleros (ESP/Mu), avec article et au pluriel, pourrait correspondre à un SN collectif (à partir du NF?). Ce noyau, bien attesté encore aux 18e et 19e siècles, est numériquement moins important aujourd’hui. DCVB localise ce NF à «Manresa, Barcelona, Reus, Albiol, etc.», ce qui montre une vitalité plus forte à partir du 20e siècle. Le classement du NF catalan Mulera n’est pas sans problème. On ne voit pas quel lexème pourrait l’expliquer et, en même temps, une féminisation anthroponymique sur Muler semble peu probable dû à la faible vitalité de ce type; d’ailleurs les localisations de l’un et l’autre ne sont pas coïncidentes (Muler étant plutôt du sud de la Catalogne et Mulera du nord). Les données sont les sui-

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A.II.(+ -ĀRIU).2.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-25 Lotard des Muliers (Marcqen-Baroeul) a.1142 DebrabandereWb 1007, [NF:] Desmuliers (Estaires) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 251, Desmulier (Estaires, Hondeghem, Nieppe, Staple) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 251, Desmullier (Sailly-les-Lannoy:9) [a.1803/ 1822] DesmaretNFNord 251, Desmulliez (Wattrelos:9,Hem:3), [a.1803/1822] DesmaretNFNord 251, Desmulie (Bailleur:9,Staple:7 et al.) Desmullie [a.1803/1822] DesmaretNFNord 251, Demulier [a.1803/1822] DesmaretNFNord 230, Demullier [a.1803/1822] DesmaretNFNord 230, Demuliez [a.1803/1822] DesmaretNFNord 230, Demulliez [a.1803/1822] DesmaretNFNord 230, Demullies [a.1803/1822] DesmaretNFNord 230, Demulie [a.1803/1822] DesmaretNFNord 230, [NF surtout représentés dans les arrondissements de Béthune et Arras:] Desmulier (Laventie:16,Fleurbaix:9) a.1820 BoyenvalNFPCalais 1,163, Desmullier (Festubert:7) a.1820 BoyenvalNFPCalais 1,163, Desmulliez a.1820 BoyenvalNFPCalais 1,163, Demulier a.1820 BoyenvalNFPCalais 1,154, Demullier a.1820 BoyenvalNFPCalais 1,155, Demuliez a.1820 BoyenvalNFPCalais 1,15531, Demulliez (Amiens) a.1849 DesmaretNFSomme 83. NF cont. Desmuliers (FRA:10/Nord:7), Desmulier (FRA:23/Nord:13,PCal:5), Desmulliers (FRA:1/ Nord:1), Desmullier (FRA:32/Nord:17), Desmulliez (FRA:23/Nord:17; BEL:5/Ht:5), Desmulie (BEL:9/ FlOc:7)32 > Démulier (FRA:1), Démullier (FRA:1/ Nord:1), Demulier (FRA:62/Nord:25,PCal:9; BEL: 29/Ht:19), Demullier (FRA:39/PCal:16,Nord:9; BEL:52/Ht:21), Demuliez (BEL:13/Ht:12), Demullierz (FRA:1/Nord:1), Demulies (BEL:16/Ht:12), Demullie (BEL:7/FlOc:7); > De Mullier (BEL:50/ FlOr:30,Ht:20), De Mullie (BEL:12/FlOc:10)33,34.

A.II.(+ -ATTU).0. [De port. mulato n.m. "jeune mulet" (dp. a.1526, Gil Vicente, Houaiss 1975b; DELP 4,178)35 et d’un dérivé du même type italien (que d’ailleurs on doit présupposer en raison de l’existence du type mulattiere (v. A.II.(+ -ATTU + -ĀRIU).0.).] Doc. hist. IB-10 Muato [s.15] VasconcellosAntrPort 227. – IB-13 Joham Martinz Muato [s.14] VasconcellosOpúsculos 3,116. IR-12 [En raison de l’antiquité de cette attestation et de sa position comme nom unique on la classe ici et pas sous B.:] Mullatus a.1285 CesariniCognTrentino 104.

vantes: Doc. hist. IB-31 na Mulera [s.14](or.) LRebudesTortosa fº 6r, Rosa Anna Mulera Cros (Olot) a.1737 Familysearch [autres porteurs du 18 et 19 siècle dans la Garrotxa]; NF cont. Mulera (ESP-CAT:7/Gx:1,Bg:1,Sv: 1,Br:4; > FRA:2). 31 Variante [Dé-] signalée. 32 DebrabandereWb 1007 ajoute le NF Desmouilleres (BEL:1), ce qui est très douteux. 33 DebrabandereWb 1007 donne les noms qui précèdent comme représentants de fr. mulier avec l’article défini flamand de. Nous y voyons plutôt, dans cette zone flamande autrefois très dominée par le picard, un phénomène de mécoupure influencé par une réinterpétation de ce type. 34 Ajouter à cette série des NF ayant subi une transformation graphique leur donnant l’aspect d’un féminin : Doc.

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A.II.(+ -ATTU + -ĀRIU).0. [De cat. mulater n.m. "celui qui conduit les mulets" (dp. a.1390, DCVB 7,643)36, aocc. mulatier (s.14-17, FEW 6/3,212a), it. mulattiere (dp. av. a.1342, DELI 3,785).] Doc. hist. IB-31 Bernat Muleter sartre a.1389(or.) PadróBarcelona f º32r. GR-11 Bernad Mulater a.1532 TestamentsRoisNavarre 126. – GR-13 Petro Mulaterii a.1288 (Léoncel) Fexer 461. – GR-31 Jean-Pierre Mulatier (Taluyers) a.1702 Familysearch. NF cont. Mulatier (FRA:72/HSavoie:22,Rhône: 9; > BEL:2/Bxl:2), Mulatié (FRA:2), Mullatier (FRA :18/Doubs:3,CôteOr:3 [NF du Jura à l’origine] > SUI/Ge [dp. av. a.1861] RépNFSuisse 1305). Mulatero (ITA:312//To:243,Cn:54; > FRA:20; > Mulatéro FRA:5), Mulattiero (ITA:8/Cn:7); Mulateri (ITA:17/To:9,Ge:7; > FRA:2; > Mulatéri FRA:1), Mulatieri (ITA:8/Cr:4,Mi:2) Mulattieri (ITA:614/Fr:108,Cn:86,Bs:85; > FRA:26; BEL:2; > Mulattiéri FRA:3; > Mulattierri FRA:1). SN cont. [SN indiquant un métier:] Muleter (ESP-CAT MoreuRenoms 128).

hist. [NF:] Desmuliere a.1820 BoyenvalNFPCal 163, Demulière (Bapaume:10) a.1820 BoyenvalNFPCal 155; NF cont. Demulière (FRA:5), Démulière (FRA:1). 35 Ce type a pris rapidement le sens de "mulâtre" (dp. a.1514, MatKremer; «ho padre Pero Fernandez emprenhou hũa molher em sua casa e parjo huũ mulato» a.1514 MonAfricana 1,301; «Joham Fernandez mulato» a.1516 HistCaboVerde 83) (→ B.II.(+ -ATTU).0.). 36 Le mot catalan signifie également "traginer" = "personne qui transporte des marchandises (notamment avec des bêtes de somme)" (dp. a.1647, DECat 5,831).

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A.II.(+ -ATTU + -ĀRIU).0.3. Doc. hist. IB-31 [Le nom désigne le métier qu’exerce le porteur:] Joan lo Mulater (Alguaire) a.1553 FogatgeCatalunya 2,337. GR-25 le Mulatier a.1311/1312 Vasseur,RIO 4, 146.

donne mulin que comme adjectif ancien provençal et moyen français signifiant "qui se rapporte au mulet"; on ne peut pas exclure l’hypothèse d’une dérivation anthroponymique.] Doc. hist. GR-25 [NF:] Mulin [a.1803/1822] DesmaretNFNord 535, Mullin [a.1803/1822] DesmaretNFNord 535, Mullins [a.1803/1822] DesmaretNFNord 535. – GR-31 maistre Jehan Mulin a.1420(or.) RegConsulLyon 283. NF cont. Mulin (FRA:79/Doubs:40,Isère:12)38.

A.II.(+ -ATTU + -ŌNE).0. Doc. hist. GR-31 Laurent Mulaton (Liergues, Rhône) [a.1788] Familysearch. NF cont. Mulaton (FRA:30/Rhône:25). A.II.(+ -ea).1. NF cont. Mulea (ROM IordanDNFR 319). A.II.(+ -ELLU).0. NF cont. Muleau (FRA:2). Muleddu (ITA:65/Nu:39). A.II.(+ -ELLU).1. NF cont. Muledda (ITA:27/Nu:17; > BEL:1). A.II.(+ *-HARD-).0. [Suffixe probablement à valeur péjorative. Le lexique a quelques dérivés de ce type, beaucoup plus tardifs que ceux que fournit l’anthroponymie: fr. mulard n.m. "mulet" (ca. a.1600, FEW 6/3,212b), mulard "bâtard du canard musqué et du canard commun" (dp. a.1840, FEW 6/3,212b); les NP qui suivent proviennent donc plutôt d’une dérivation anthroponymique37.] Doc. hist. GR-25 Lambiers Mulars (Tournai) a.1277 DebrabandereWb 1006, Johannes Mulard a.1282 TailleCalais 56, Pières Mulars a.1286 CensBinche 143, [NF flamand ou flamandisé:] Mullaert (Nord:12/Hz3:6) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 535, [NF:] Mulard (PCal:51/Calais:48) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,71. – GR-42 Willaumes Mulars fillastre Jakemon le Rous a.1283 DettesYpres 200, Henri Mulart a.1284 DettesYpres 266 et al., Coppin Mulard du mestier des pisseniers (Bruges) a.1302 VerriestOtagesBruges 491. NF cont. Mulard (FRA:285/PCal:49; IndreL:33, Loiret:23), Mular (FRA:4), Mulart (FRA:1). A.II.(+ -ĪNU).0. [De *mulin n.m. "petit mulet" d’après DauzatDNFF 445, mais FEW 6/3,212b ne

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MULLEUS a lui aussi un dérivé en *-HARD-, mulard "personne qui a des engelures au talon" mais qui, très récent lui aussi (dp. a.1661, FEW 6/3,201a), ne constitue pas l’étymon direct des noms de ce paragraphe.

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A.II.(+ -ISCU ?).0. [Peut-être de mfr. mulois adj. (hapax) "de mule" (Gdf 5,446-7; s.16, Huguet 5, 373; FEW 6/3, 212b) ou bien dérivation plutôt anthroponymique.] Doc. hist. GR-25 Mullois [a.1803/1822] DesmaretNFNord 535. NF cont. Mulois (FRA:13/Calv:6,Aisne:3), Mullois (FRA:96/Calv:48, Orne:8,LoireA:7,Eure:6). A.II.(+ -ISCU ?).0.3. Doc. hist. [NF:] Lemullois (PCal:4/Calais:4) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,33. A.II.(+ -ISCU ?).1. NF cont. Muloise (FRA:4). A.II.(+ -ITTU).0. [D’un dérivé d’ast. mulu (→ A.I.0.) à valeur diminutive, de cat. mulet n.m. "mâle né d’un âne ou d’une jument ou d’un étalon et d’une ânesse" (dp. a.1051 DocGMLC; DECat 5, 83039 ), en fonction de nom unique dans la documentation la plus ancienne, fr. mulet (dp. a.1080, FEW 6/3,211a), frioul. mulet "mulo" (FagginVocFriul 839), "(dim. di mûl)" (NPirona 628), it. muletto (dp. Latini, GDLI 11,58).] Doc. hist. IB-21 Dominicus Petri Muleto a.1217 DocACZamora 67, [éventuellement le même personnage:] Petrus Iohannis gener Dominici Petri Muleto a.1218(or.) CDCarrizo 1,120, Laurentius Muleto (Toro) a.1228 BullAlcántara 31. – IB-23 don Pedro Mulet molinero a.1212 CDHuesca 4, 720. – IB-24 Martin Dominguez Muleto a.1271

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On a écarté les doc. hist. GR-32 Mermeti de Mulin a.1381 DocLaLance 565; Loys du Mullin [a.1475/1477] ComptesFribourg 119, détoponymiques (à rapporter probablement à molīnum). Les autres sens que le mot peut prendre sont modernes, et pour ces sens il s’agit de castillanismes ou de gallicismes (DECat 5,830).

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CartLiébana 205. – IB-31 Ss. Guilielmus Mulet a.1063 (= Ss. Guilielmo cognomento Muleti a.1099) CartGirona 250;314, Ss. Mulet a.1100(or.) DiplPoblet 1,56, Pere Mulet [a.1145](or.) LlistaHabitantsBarcelona s.f., [noter le différent surnom des deux frères:] donatores sumus ad te Gilelm Marti et ad Bernad Mulet, frater tuus a.1152 CDGardeny 1,132, Ss. (Berengarii?) Muleti presbiteri a.1157 CartStCreus 79, Ss. Muleti a.1173 CartStCreus 170, [à noter la transmission du nom du père au fils:] Ss. Raimudi Mulet, qui ista diffinicione facio et firmo firmarique rogo. Ss. Mulet pater eius a.1174 CDGirona 128, Ss. Muleti a.1182 CartStCugat 3,289, Guillelmi Muleti (St. Esteve de Vilasacra) a.1341(or.) PergArenysMar nº382, Bernat Mulet pelisser a.1360 LTallesGirona 1 s.f. et al., Bernat Mulet sartra a.1363(or.) FogatgeBarcelona 1 f º58r, Jacobo Muleti a.1383 LlistaVeïnsValls s.f., Arnaldo Mulet a.1391(or.) LVeïnatgeCervera f º5r, Ffrancisco Mulet a.1393 LlistaVeïnsCardona f º69r, Blasch Mulet (Montsó) a.1397(or.) LMonedatgeCincaLlitera f ºIIIr, Joan Mulet (Cervera) a.1553 FogatgeCatalunya 2,417 et al. – IB-32 Guillem Mulet a.1336(or.) LMonedatgeInca f º16r et al., Antoni Mulet (Sineu) a.1359(or.) LHomesArmesMallorca f º34v et al., Guillem Mulet parayre (Palma) [s.14](or.) LTallesStJaumeMallorca f º7v, Silvestre Mulet, texidor a.1478 LTallaMallorca 187, La muller d’en Luís Mulet, spacier a.1478 LTallaMallorca 193. – IB-33 Berenguerono Mulet a.1249 RepValencia 2,61, Arnau Mulet [a.1277] RepValencia 3,79 et al., Pero Mulet [a.1300/1314] RepOrihuela 107, [originaire de Cervera:] Guillermus Muleti ville Cervarie a.1349 LPobMontesa f º102v. GR-21 Rogier Mulet linier a.1298 TailleParis f º143d. – GR-25 Gosson Mulet a.1240(or.) ChirographesTournai 156, Giles Mulés a.1259(or.) ComptesMons 83, [séquence inversée:] Mulet Wautier [a.1274](or.) NecrArras 55, fille Mulet Thomas [a.1278](or.) NecrArras 57, Geoffroi Mulet (Senlis) a.1306 DebrabandereWb 1007, [NF:] Mulet (Nord:12) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 535, Mulez [a.1803/1822] DesmaretNFNord 535, Mullet (Nord:28) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 535, Mulletz [a.1803/1822] DesmaretNFNord 535, Mullez [a.1803/1822] DesmaretNFNord 535, Mulet (PCal:27) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,71, Mullet (PCal:97) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,71. – GR26 commemoratio Amelii Mulet [s.11/15](s.18)

ObStLambertLiège 162, Bauduins Mules (Namur) a.1289 HerbillonNFBelg 10,506. – GR-32 domum Johannis Mulet [a.1354] LBourgeoisFribourg 221, Glaudio Mulet de Nusio (Valle Augusta) a.1476/ 1477(or.) ComptesGrandStBernard 291. – GR-41 John Mulet a.1275 ReaneyDicEnglNP 316. IR-13 Wargnedi Muleti a.1264 Corgnali et al., Stephanus dictus Mulettus q. Bartholomei de Premarachio a.1371 Corgnali et al., Petrus dictus Muletus a.1377 Corgnali et al., q. Petri Muletti a.1426 Corgnali. NF cont. Mulet (ESP-CAT:5313/Ml:2143; Ma: 866; Bb:354,Tt:224; > ESP-CST)40, [variante graphique du précédent41; dans quelques cas, on a peut-être affaire à une fausse graphie du recensement pour Mollet (< NL):] Molet (ESP-CAT:320/ Ac:24,Os:72,Si:76,Vr:31). Mulet (FRA:351/Hér:20,Var:20,AlpesM:19, BRhône:16). – Mulet (FRA:351/Eure:31,SeineMrt: 12,Calv:11; BEL:1/Anv), Mulat (FRA:46/Aube:12, Marne:5)42, Mullet (FRA:240/PCal:46,EureL:28, Nord:26,Eure:21; BEL:3; † SUI/Vd [Etagnières] LOrVaud 297)43, Mulley (FRA:13/Yonne:7). Muletto (ITA:30/Ct:10,En :7); Muletti (ITA:162/ Cr:95).

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A.II.(+ -ITTU).0.3. Doc. hist. GR-25 Gérardins li Mulés a.1286(or.) CensVilleMons 26, Jehans li Mulés a.1288/ 1289(or.) ComptesMons 293, Jehan Le Mullet a.1289(or.) (= Jehans Le Mulles a.1295(or.)) ComptesMons 307;547, Jehan Le Mulet [a.1297/ 1305](or.) ComptesMons 514.

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La répartition des NF cont. catalans, principalement à Majorque, continue le foyer bien attesté au 14e siècle. Par contre, l’important foyer de Cervera des 14e et 16e siècles n’est pas continué clairement dans le corpus des NF cont. où ce NF présente une distribution plus méridionale. – Dans le reste de l’Espagne, le NF est clairement importé; des plus de 2500 porteurs dans Hispatel 2000, seulement 142 se situent en dehors des provinces catalanophones. Le catalan oriental ne distingue pas -o- et -u- atones. Mulat paraît bien pouvoir représenter + -ITTU: les porteurs de la Marne (autour de Vitry-le-François), de même que ceux de l’Aube (Chavanges, Ramerupt), se situent assez près de la petite zone de la Marne où le résultat de -ITTU est [a] v. Hasselrot. On exclut Mulé (BEL:1), Mulè (BEL:1), d’origine italienne, à rattacher donc à ar. mawlá (DeFeliceDCI 173; DizOnomSicilia 1079).

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A.II.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IB-31 [La préposition ne paraît pas marquer une origine détoponymique:] Matheu de Mulet a.1361(or.) LConsellTàrrega f º8v. NF cont. Demullet (FRA:7/Nord:2,Oise:1).

objet qu’on porte sur soi et auquel on attribue de pouvoir de préserver des maladies, des accidents, des maux les plus divers" est en effet un emprunt savant au lat. amuletum, d’origine inconnue, datant seulement de 1558 (TLF 2,885–6).] Doc. hist. GR-21 Guillaume l’Amulete a.1292 TailleParis 64.

A.II.(+ -ITTU).0.2.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-27 Dedier dez Mullet (Vaxy, Moselle) a.1477 WirthAnthrLorraineRom 1060. A.II.(+ -ITTU).1. [De port. muleta n.f. "mula pequena" (dp. s. 13, Houaiss 1975c). Pour les formes historiques catalanes et françaises, féminisations anthroponymiques plutôt que de cat. muleta n.f. "(diminutif de mula)" (dp. a.1051(or.) DocGMLC), ou de mfr. frm. mulette n.f. "petite mule", qui n’est attesté que bien plus tardivement (s.15– 17, FEW 6/3,211a). Pour l’italien soit féminisation anthroponymique soit d’it. muletta n.f. "(diminutif de mula)" (dp. Sanudo, GDLI 11,56 s.v. mula)44.] Doc. hist. IB-31 la viuda Muleta (Tarragona) a.1553 FogatgeCatalunya 2,264, Ramona Mitjà i Muleta (Olot) a.1879 Familysearch. GR-25 Mulete feme Jehan [a.1252](or.) NecrArras 44, [séquence inversée:] Muleta Maroie a.1279(or.) NecrArras 57, Adans Mulète a.1286(or.) CensVilleBinche 88 et al.45. – GR-26 commemoratio Johannis dicti Mulette [s.11/17] ObStLambertLiège 126. NF cont. Mulette (FRA:58/Mos:6,Nord:6, Aisne:5). Muletta (ITA:53/So:40), Muleta (ITA:38/Me: 38). SN cont. [Motivation: «l’avi, amb una mula, recorria les fabriques d’embotits de la Plana, i comprava les deixalles»:] en Pau Muleta (ESP-CAT/ Os[Vic] MoreuRenoms 142). A.II.(+ -ITTU).1.3. [Peut-être lecture erronée de l’amulette pour la mulette. – Fr. amulette n.f. "petit 44

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Le sens secondaire de port. muleta n.f. "bastão comprido, com encosto na parte superior adaptado à axila" (Houaiss 1975c) est à la base des SN cont.: [«tem uma deficiência nas pernas e, então, puseram-lhe esta alcunha; homem alto»:] Muleta(s), [«tem uma perna postiça»:] Muleta Negra (les deux, TratadoAlcunhasAlentejo 403). V. aussi le SN catalan [«coixa»:] la Maria Muletes (ESP-CAT/ VOc[Matadepera], MoreuRenoms 80), créé à partir du castillanisme muleta n.f. "béquille" (DRAE), le mot catalan pour la béquille étant crossa. Notamment une femme, Mahaus Mulète CensVilleBinche 88.

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A.II.(+ -ITTU + -ĀRIU).0. [De fr. muletier "celui qui garde ou conduit les mules" (dp. a.1380, FEW 6/3,212a), mfr. multier (s.16, Huguet 5,372)46.] Doc. hist. GR-13 [NF:] Pol Muletier (Dieulefit) a.1622 Familysearch et al. – GR-27 [NF:] Claude Multier (Uruffe) a.1794 Familysearch. NF cont. Muletier (FRA:18/Loire:7,Rhône:4), Multier (FRA:33/Loire:7,Rhône:4,Hér:3; > CôteOr:3,HMarne:3), Mulletier (FRA:5). A.II.(+ -ITTU + -ELLU).0. NF cont. Multeau (FRA:54/Vienne:20,IndreL: 6). A.II.(+ -ITTU + -ĪNU).0. NF cont. Mulletin (FRA:3), Multin (FRA:45/ Ain:38). – [Sous réserve :] Mulatin (BEL:31/Ht: 19)47. A.II.(+ -ITTU + -ŌNE).0. [De mfr. muleton n.m. "petit mulet" (a.1555, FEW 6/3,212a).] NF cont. Muleton (FRA:3/Loiret:2,Indre:1), Multon (FRA:243/IndreL:20,Indre:18,Vienne:14; HSaône:14,Vosges:10,HMarne:8,Marne:3). – Mulleton (FRA:2/Rhône:2), Multon (FRA:243/Ain:9, Rhône:9,Isère:6). A.II.(+ -ŌNE).0. [Dérivé anthroponymique mais cf. it. mulona n.f. "(augmentatif de mula)" (dp. Grazzini, GDLI 11,56, s.v. mula).] Doc. hist. IR-31 [NF:] Mulloni (8) a.1841(or.) CensToscana. NF cont. Muloni (ITA:6/Ud:6). – Mulone (ITA: 567/Ag:276,Tp:90,Cl:50). A.II.(+ -OTTU).0. [D’it. mulotto n.m. "(déspectif de mula)" (dp. Rinuccini, GDLI 11,66); cf. aussi 46

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Contre MorletDENF 716, qui analyse comme «forme contractée de Mulatier». D’après DebrabandereWb 1007, dérivé de mulet, non attesté dans le lexique. Le FEW 6,212b donne l’apr. bestiari mulatin qui n’a très certainement rien à voir avec le NP attesté en Belgique.

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pour le suffixe: «-otto: questa desinenza […] viene usata prevalentemente per formare nomi di animali giovani, cfr. aquilotto, galloto, balenotto, passerotto, etc.» (RohlfsGramStor &1143).] NF cont. Mulotto (ITA:47/Tv:33); Mulotti (ITA: 7/Ud:7)48.

DCECH 4,186), cat. (< cast.) mulato "mestís de persona blanca i negra" (dp. a.1803-5, Belv., DECat 5,831), it. (< cast.) mulatto (dp. 1554, Ramusio, DELI 784; GDLI 11,57).] Doc. hist. IB-31 Manuel Mulato (Fontcoberta, Gn) a.1795 Familysearch. IR-00 [NF:] Angelo Mulato a.1874 Familysearch. NF cont. Mulat (ESP-CAT:2/Br:2). Mulato (ITA:84/Tv:46,Pd:10; > FRA:23). SN cont. en Mulato (ESP-CAT/Os[Sant Hipòlit de Voltregà] MoreuRenoms 93)49.

B. [Noms de personne véhiculant l’idée de métissage.] B.II.(+ -ASTER).0. [De fr. mulâtre n.m. et adj. "(personne) dont les parents sont l’un de race blanche et l’autre de race noire et dont la peau présente une coloration assez sombre" (dp. a.1544, TLF 11,1205).] NF cont. Mulatre (FRA:1[Kourou]). B.II.(+ -ATTU).0. [De cast. mulato n.m. et adj. "(aplícase a la persona que ha nacido de negra y blanco o al contrario)" (DRAE; dp. Góngora,

Hanton. – Documentation: Trèves; Kremer; Louvain-la-Neuve; Müller; Wirth; Arcamone; Caffarelli. – Synthèses: Galicien/Boullón; Asturien/Cano; Castillan/García Gallarín, Ramírez Sadaba; Aragonais/Centre de Zaragoza; Catalan/Bastardas; Galloroman/Hanton (rév.: Germain); Frioulan/Frau; Sarde/Wolf. – Consultants: Chauveau; Villa Basalo. – Révision: Bastardas; Cano; Chambon; Kremer.

49 48

MorletDENF 716 ajoute le NF cont. Mulocheau (FRA:5/ Hér:2) qu’elle localise erronément dans l’Ouest. Existent aussi les NF cont. Mulochot (FRA:7) et Mulochau (FRA: 7/Sarthe:6), mais on ne voit pas à quel dérivé on pourrait rattacher ces NP.

81

→ VILLA, *MATTARE, MULLEUS, *MULL (Doc. hist. GR21 Jehan Mulot a.1292 TailleParis 97 et Doc. hist. GR21 Guillaume le Mulot cuisinier a.1292 TailleParis 151 se rattachent à cet étymon (fr. mulot dp. s.12, FEW 16, 578a)), MOLA (> NF cont. Mulon, Mullon MorletDENF 716. V. FEW 6/2,23a-28b), MAULA.

82

BŌ S

BŌS

(lat.) bœuf, vache.

Structure1 I.0. I.0.3. I.0.3.4. [AD +] I.0.3.4. [DĒ +] I.0.4. [DĒ +] I.1. I.1.3. I.1.3.4. [DĒ +] I.1.4. [DĒ +] I.2. I.2.3. I.2.3.4. [AD +] I.2.3.4. [DĒ +] I.2.4. [DĒ +] II.(+ -ĀCEU).0. II.(+ -ĀCEU + -ŌNE).0. II.3.(+ -achi).0. II.(+ -aş).0.3. II.(+ -ATTU).0. II.3.(+ -ean).0. II.3.(+ -ean).0.3. II.(+ -ELLU).0. II.(+ -ELLU).1. II.(+ -ELLU).1.1 [DĒ +] II.(+ -ELLU + -ACCIU).0. II.(+ -ELLU + -ĪNU).0. II.(+ -ELLU + -ITTU).0. II.(+ -ELLU + -ITTU).0.4. [DĒ +] II.(+ -ELLU + -ITTU).1. II.(+ -ELLU + -ŌNE).0. II.(+ -ELLU + *-OTTU).0. II.(+ *-HARD).0 II.(+ *-HARD + -ITTU).0. II.(+ *-ICELLU).0. II.3.(+ -ICIU).0. II.(+ -ĪNU + -ITTU).0. II.3.(+ *-ISCU).0.3. II.3.(+ -ISSA).0.3. II.(+ -ITTU).0. II.(+ -ITTU).1. II.(+ -ITTU).0.3. II.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +] II.(+ -ITTU).1.3.4. [DĒ +]

1

Article terminé en janvier 2003.

83

BŌ S

II.(+ -ITTU + - ĪNU).0. II.(+ -otă).0. II.(+ -otă).1.3. II.(+ -ŪCEU).0. II.(+ -ŪCEU).0.3. II.(+ -uş + -că).0. II.(+ -uş + -că).0.3. III.(TRĒS +).2. III.(SEPTEM +).2. III.(MILLE +).2. III.(BELLUS +).0. III.(BONUS +).0. III.(BONUS +).0.3. III.(*FRISK +).0. III.(MALUS +).0. III.(+ BALTEĀTUS).0. III.(+ BONUS).2. III.(+ CLĀRUS).0. III.(+ CRASSUS).0. III.(+ GALBINUS).0. III.(+ LĀTUS).0. III.(+ NIGER).0. III. (+ NIGER).0.3. III.(+ REUS).0. III.(+ RUBEUS).0. III.(+ RUSSUS).0. III.(+ VETERĀNUS).0.

0. [Lat. BŌS n.m. "animal de l’espèce Bos taurus" (dp. Enn., ThLL 2,2136) est panroman (REW 1225). Le sémantisme du mot ne comportait pas à l’origine de distinction de genre2; pourtant, l’existence des mots TAURUS et VACCA désignant les animaux adultes, masculin et féminin respectivement, a amené à une réorganisation du champ sémantique dans les langues romanes, qui font majoritairement une distinction entre les continuateurs de BŌS "bœuf; mâle châtré" et TAURUS "taureau; mâle non châtré"3. Cependant, dans diverses zones de la Romania, les continuateurs romans de BŌS ont le sens de "taureau" (ALiR 1,74–5; ALDT 349); le mot ne s’est pas transmis au 2

3

Qui pouvait, à l’occasion, être précisé par un adjectif: bos mas; bos femina. V. Benjamín GARCÍA-HERNÁNDEZ, “El campo semántico del latín bos”. In Les zoonymes. Actes du colloque international tenu à Nice les 23, 24 et 25 janvier 1997. Nice: Université de Nice, 1997, p. 219–31.

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BŌ S

BŌ S

sens de "vache" (dp. Pl., ThLL 2,2141–2). On ne traite pas ici les continuateurs de BOĀRIUS / BOVĀRIUS adj. "relatif aux bœufs" (dp. Cic, ThLL 2,2056), n.m. "marchand de bœufs" (dp. Corp., ThLL 2,2056), qui constitue un étymon à part. Le latin ne semble pas avoir connu d’usage anthroponymique de BŌS (Ø KajantoCognomina). La motivation pour les usages anthroponymiques des continuateurs romans de BŌS doit se trouver dans les sens métaphoriques d’"homme très fort" (cf. TLF 4,623b; LEI 6, 1213), "personne ignorante" (cf. LEI passim s.v. bos; Ziltener 199); la plupart des langues romanes associent aux continuateurs de BŌS des sèmes connotant la force ou la corpulence (Ziltener 198). Il est aussi utilisé métonymiquement comme SN des bouchers (v. l’exemple sous I.0.3. Doc. hist. GR-28) ou d’autres métiers ayant rapport avec des bœufs (v. → I.2.3.4. SN cont.). La fixation anthroponymique s’est produite sous la forme simple (catalan, occitan) ou avec agglutination de l’article (surtout en français et en roumain) ainsi qu’à partir de plusieurs derivés (lexicaux ou anthroponymiques). Les résultats de BŌS sont partiellement homonymiques avec ceux des NP germaniques Bovo et Boso (MorletNPGaule 1,59–60; FörstemannADNb 1,317–9, 1,329–32; SupplFörstemann 64, 68–9). Cette confusion est surtout possible dans les domaines galloroman et italoroman; en Catalogne seul le NP Boso est attesté à époque ancienne (RAC 191) mais il ne survit pas à celle de formation des NF. La mise à l’écart des formes remontant à ces NP a été faite en tenant compte de la position dans la chaîne onomastique (noms uniques) et la chronologie des formes4. Dans le domaine occitan, une collision homonymique avec les continuateurs de lat. BONU adj. "bon" est aussi possible pour quelques formes (bos).

Kremer,Aufsätze 11,153, 12,156; VasconcellosAntrPort 205, 217; MachadoDicOnom 262b; Ø DiezApellidos; DicApellidosEsp 175; MollLlinatges 287; DCVB 2,634–6; MoreuRenoms 38, 89, 141, 171, 191; RAC 191; MoreuAntroponímia 73; DauzatTraité 195; DauzatDNFF 48, 61; MorletDENF 117; Fexer 136–7, 163–4; CompanNPNice 527, 634, 639; DebrabandereWb 190, 192, 850; Herbillon/GermainNFBelg 89, 121, 131, 135, 136, 233, 489–90; Germain/HerbillonNF Belg 135, 175, 194, 622; HuberRätNb 157; DeFeliceDCI 86; DeFeliceCognItal 121; DizOnomSicilia 166, 187–8, 498, 509, 871, 884, 1718; RohlfsCognSicilia 51, 116, 195; RohlfsSNSicilia 35, 139, ManconiDCSardi 34; PittauCognSard 31; ConstantinescuDOR 212; IordanDNFR 59, 76–77.]

4

On écarte donc le NF cont. Bove (MorletDENF 135) mais non les occurrences de la forme homonyme en deuxième position dans des chaînes onomastiques formulées en latin où il représente sûrement un continuateur de BŌS.

85

I.0. [De gal./port. boi n.m. "bœuf" (dp. a.921 bo, DELP 1,442; pg. boi dp. s.13, Cunha 115a), ast. güe, bue "taureau; bœuf" (dp. a.1194 [boes], DELLAMs; DALLA 681,193; DGLA; ALiR 1,74–5), cast. buey "bœuf" (dp. a.1184, DCECH 1,688), cat. bou (dp. a.1080, DCVB 2,634, DECat 2,183; ponctuellement "taureau" DCVB 2,634), occ. bou "bœuf" (dp. Arnaut Daniel, Raynouard 1,244), buou (dp. Elias Cairels [pluriel], Raynouard 1, 244), biou (FEW 1,445a-b; v. aussi ALF 141), fr. bœuf "mâle adulte, châtré, de l’espèce Bos taurus" (dp. s.12, buef, TLF 4,624), pic. bué (ALPic 161), wall. boû, frpr.(Ain). bué (ALF 141, p 917), romanche(Tschlin) bo (HWbRätorom 118), it. bò (dp. ca.1315, LEI 6,1207; aussi "taureau" dans le Nord LEI 6,1221), bove (dp. ca.1367, LEI 6,1207), sic. boy (dp. av.1337, LEI 6,1229), voi (LEI 6,1230), lougod. bòe, campid. bòi (les deux DES 1,215), roum. bou (dp. a.1235 Tiktin 1,368; Cioranescu 100).] Doc. hist. IB-11 casal de Ueremudo Bove [s.a.] TumboSobrado 1,376, J. Boy a.1267 RivasOnom 397, Dominicus Petri dictus Boy a.1297 DocMondoñedo 209, Pedro Boy a.1347 CDGalicia 1,279, Rodrigo Boy a.1410 DocMondoñedo 498, Johan Boy a.1487 DocDevanceirosOurense 2,236, Micael Boi [s.a.] Godoy 191. – IB-12 Godino Boi a.1258 PMHInquisitiones 395a, Egeas Boi a.1258 PMHInquisitiones 1145a5, Pedro Lopes Boij a.1631 Inqui5

Cf. Boi Egee a.1258 PMHInquisitiones 1156a.

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BŌ S

BŌ S

siçãoCoimbra 1886. – IB-13 huũ Pedro Boy (Vila Ruiva) a.1439 VasconcellosAntrPort 217, Pedro Lopes Boij (Alcains) a.1631 FintaPortugal 1887. – IB-21 Pelagius Boi cf. a.1182(or.) CDCatedralLeón 5,526, Petro Boi a.1195(1715) TumboCastañeda 142, Iohnes Boe et Iohnes Cazon et Garsias Tres a.1232 DocBalmonte 17, Pedro Boe et Ferna Iohnes et Pedro Pedriz a.1232 DocBalmonte 21, Esteuan Boy et Pedro Martinez ferreros (Astorga) a.1275(or.) CDCarrizo 2,103, Domingo Bue a.1287(s.14) DocClerecíaOviedo 146, vineam que dicitur de Boe a.1293 ColAsturias 2, 153, [les attestations suivantes correspondent probablement à la même personne:] Pedro Bue a.1302(or.) CDStPelayoOviedo 1,331, tras la casa de Pedro Bue a.1303(or.) CDStPelayoOviedo 1, 341, Pedro Bue a.1309(or.) CDStPelayoOviedo 1, 365, Buex cf. a.1351 DocSahagún 658, Bue cf. a.1351 DocSahagún 659, Buex ts. a.1351 DocSahagún 660, el corral de Pero Bue a.1440 DocParroquiasGijón 377, corral de Pero Buey a.1494 DocParroquiasGijón 3848. – IB-22 Domingo Buey (Tafalla, Na) a.1736 Familysearch. – IB-23 Bernard Bove a.1187 CDConcejoZaragoza 1,110, Sanc Bou a.1187 CDAlmunia 31, vinea de Bernardo Bove a.1190 CDHuesca 440, Bernardus Bou a.1196 CDConcejoZaragoza 1,116, Guillelmi Bovis a.1205 DocSigena 74, Bernardus Bobis a.1210 CDConcejoZaragoza 1,130, B. Bovis a.1212 CDAlmunia 236, Arnaldi Bovis a.1218 DocJaimeI 41, Guillelmo Boy a.1223 CDConcejoZaragoza 1, 145, Guillem Bovi a.1226 CDConcejoZaragoza 1, 152, G. Bovis a.1239 DocJaimeI 69, dompno Guillelmo Bovis a.1268 CDGrisén 92, Guillem Buey a.1285(or.) DocZaragoza 418. – IB-24 Petrus Bos a.1173 CDBenevívere 17, Martin Buey el juez a.1245 DocHuelgasBurgos 2,136, Pascual Buey a.1351 DocTierraÁvila 1,86, Martin Buey .II. quarteros [s.d.] CartLiébana 314, Catalina Buey (Torrecilla de la Abadesa, Va) a.1653 Familysearch. – IB-31 Ss. Bernardi Bovi a.1166 LFeudorumMaior 1,415, Johannis Bovis a.1166 BalariOrígenes 586, Ss. Iohannis Bovis a.1171 CartStCugat 3,239, Ss. Iohannis Boui a.1172 ArxiuStAnnaBarcelona 2, 447, Ss. Berengarii Bovis a.1173(1357) DiplPoblet 1,357, Ss. Berengarii Bovis a.1173 CartStCreus Cf. en outre l’anthropotoponyme Perboi (POR/Coi). Cf. en outre l’anthropotoponyme Peroboi (POR/PAl). Cf. en outre l’anthropotoponyme Garcibuey (ESP/Sa).

177, Ss. Berengarii Bouis, uicarii regis a.1180(or.) ArxiuStAnnaBarcelona 3,48, et Bernardum Bovis a.1183(or.) DiplMontalegre 198, Ss. Berengarii Bouis [a.+1186](or.) ArxiuStAnnaBarcelona 3,80, Ss. Gillelmi Bouis a.1188 ArxiuStAnnaBarcelona 3,88, usque in ortum Berengarii Bouis a.1192(1229) ArxiuStAnnaBarcelona 3,129, Ss. Berengaris Bovis a.1194 CDGardeny 2,944, Ss. Guillelmi Bovis a.1194 CartSCugat 3,333, Ss. Raimundi Bovis a.1194 CartSCugat 3,335, Ss. Arnaldi Bouis a.1194(1221) ArxiuStAnnaBarcelona 3,148, manumissores meos […] Guillelmum Bovem […] Ss. Guillelmi Bovis a.1196 DocTemplersTortosa 291–3, Ss. Petri Bovis a.1197 CartStMariaRoses 57, [témoin du translatum; la date est celle du translatum:] Ss. Petri Bos a.1198 DiplCatedralBarcelona 1,199, Ss. Bernardi Bovi acoliti a.1241 CartStMariaRocaRossa 291, presentibus […] Raimundo Boue a.1280 DiplStMariaAmer 257, Petro Bovis a.1304(or.) PergArenysMar nº180, Bernardi Bovis (Sta. Maria de Pineda) a.1347(or.) PergCalella nº109, Raymundum Bovis (Sant Feliu de Llobregat) a.1347/1348(or.) CapbreusBarcelona 1 s.f., en Bou a.1348(or.) CapbreusVic 1 f º5v, Bou prevere a.1349(or.) CapbreusVic 1 f º23r, Françesch Bou a.1350(or.) CapbreusVic 1 f º48v, Françesch Bou comanador de la casa de la merce a.1356(or.) CapbreusVic 1 f º72v, Bartomeu Bou prevere a.1361(or.) CapbreusVic 1 f º111v, Bartomeu Bou beneficiat a.1362(or.) CapbreusVic 1 f º141r, en Bou (St. Esteve de Palautordera) a.1362(or.) LCortMontclús f º51v, Pere Bou a.1363(or.) FogatgeBarcelona 1 f º40r, Pere Bou traginer a.1363(or.) FogatgeBarcelona 1 f º40v, Pere Bou macip a.1363(or.) FogatgeBarcelona 1 f º36r, Bartomeu Bou prevere a.1364(or.) CapbreusVic 1 f º151r, Romeu Bou (Piera) [a.1365/1370](or.) FogatgeCatalunya 4 s.f., [nom non féminisé d’une femme:] na Bou a.1367(or.) CapbreusVic 1 f º169v, en Bou traginer a.1371(or.) CapbreusVic 2 f º20r, en Bou traginer a.1373(or.) CapbreusVic 2 f º62r, Guillem Bou traginer a.1374(or.) CapbreusVic 2 f º71r, en Bou traginer a.1375(or.) CapbreusVic 2 f º105v, madona Bou a.1375(or.) CapbreusVic 2 f º106v, na Bou a.1376(or.) CapbreusVic 2 f º117v, fra Francesch Bou comandor a.1376(or.) CapbreusVic 2 f º118r, Pere Bou hostaler a.1378(or.) FogatgePiBarcelona f º25v, na Bou a.1378(or.) FogatgeMarBarcelona f º52v, en Bou mariner a.1389(or.) PadróBarcelona f º3v, Barthomeu Bou a.1389(or.)

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BŌ S

BŌ S

PadróBarcelona f º72v, en Bou a.1389(or.) PadróBarcelona f º146r, Barthomeu Bou a.1389(or.) PadróBarcelona f º210r, Petro Bou a.1393(or.) LlistaVeïnsPuigcerdà f º186r, Bernardi Bou (Cuquet(el Torricó)) a.1397(or.) LMonedatgeCincaLlitera f ºXXVIIv, en Berenguer Bou a.1399(or.) LConsellTarragona 14 f º3r, Bonanat Bou mariner a.1399(or.) FogatgeBarcelona 5 f º4r, Barthomeu Bou mestra de cases a.1399(or.) FogatgeBarcelona 5 f º25r, Bernat Bou [s.14](or.) LRebudesTortosa f º22v, Guillelmus Bou de Fontaneda [s.14] DiplVallAndorra 1,118, Salvador Bou, scrivá a.1462 CensGerona 230, En Bou a.1497 FogatgeCatalunya 1,185, Pere Bou (Granollers) a.1553 FogatgeCatalunya 1,310, Bertomeu Bou (Palou (Granollers)) a.1553 FogatgeCatalunya 1,343, Gaspar Tapia alias Bou (Corró d’Avall) a.1553 FogatgeCatalunya 1,345, plegada Bertomeva Bou viuda (Sta. Perpètua de Mogoda) a.1553 FogatgeCatalunya 1, 365, Antoni Bou (Olesa) a.1553 FogatgeCatalunya 1,374 [26 autres porteurs dans la même source], Andreu Bou (Peratallada) a.1578 Familysearch [plusieurs porteurs dans la source, surtout dans l’Alt et Baix Empordà], [NF:] Bou (Sansa) a.1841 CostaRépNFPyrOr 146 [4 autres porteurs à Perpignan]. – IB-32 Guillem Bou sabater (Palma) a.1336(or.) LMonedatgeStNicolauMallorca f º7r, Pere Bou (Sóller) a.1359(or.) LHomesArmesMallorca f º27r, [nom non féminisé d’une femme:] la dona Bou (Palma) [m.s.14](or.) LTallesStJaumeMallorca f º4r. – IB-33 Bertran Bou a.1238 RepValència 1,40–44, Bou Sartre a.1240 RepValència 1, 179, Berenguer Bou [a.1266/1268] RepOrihuela 19, Arnaldus Bou a.1296(or.) DocAlcoi f º8–8v, testis Bernardus Bovis civis Valencie a.1327 LPoblMontesa f º61r, testis Bernardus Bou civis Valencie a.1329 LPoblMontesa f º156r, testimoni Pere Bou especiaire a.1368(or.) LAveynamentsValència s.f., fermador Pere Bou especier (València) a.1375(or.) LAveynamentsValència 43, fill menor Francesch Bou (Sagunt) a.1379(or.) CensValència f º5r–5v, Benet Bou a.1381(or.) FogatgeGandia f º52r, Bernat Bou a.1393 DocValència s.f., Pere Bou a.1393 DocValència s.f., Antoni Bou (Alboraia) a.1646(or.) CensValència f º117v [14 autres porteurs dans la source]. GR-119 Guillelmus Bos Des parchag [a.1154] (= Willelmo Bove Desparchag [s.d.]) Berganton-

DérivéBéarn 19810, Raimundus Bou (Gimont) a.1169(s.13) Fexer 163. – GR-12 Ss. Petrus Bou (Toulouse) a.1098(or.) HGL 5,400, [forme au cas sujet:] Ricardus Bous (Silvanès) a.1151(s.12) Fexer 163, Petri Bovis (Nonenque) a.1170 Fexer 163, P. Bovis (Nonenque) a.1181 Fexer 163, Petrus Bos (Nonenque) [a.1208] Fexer 163, [forme au cas sujet:] G. Bous (Martel) [+a.1250] Fexer 163, a maestre P. Bou (Martel) [+a.1250] Fexer 163, Daude Buou a.1336 GermainHistMontpellier 1,408, cossol en Johan Buou a.1338 GermainHistMontpellier 1,408, [NF:] Buou (Rabastens) [a.1374/1392] Nègre,RIO 8,70, Jeanne Biou (Berriac, Aude) a.1661 Familysearch [plusieurs autres porteurs à Berriac et Airoux, Aude]. – GR-13 Rostagnus Bovis (Marseille) [s.11](s.13) Fexer 163, Petrus Bos de Angulo [a.1150](s.12) CartNice 51, Lantelmus Bos a.1169(or.) CartLéoncel 19, Pharaldus Bos (Marseille) a.1190(s.13) Fexer 163, Ademarus Bos a.1191(or.) CartLéoncel 47, Aimarus Bos conversus a.1199(or.) CartLéoncel 69, U. Bues (Roaix) a.1203 Fexer 163, W. Bos (Marseille) a.1218(s.13) Fexer 163, W. Bues a.1223(or.) CartLéoncel 92, B. Bovis a.1255(1255) CartLérins 2,123, Guglienlmo Bovis a.1264 CompanNPNice 640, Jacobus Bos a.1296 CompanNPNice 639, Raymundus Bos a.1297 CompanNPNice 639, juxta domum Johannis Bovis a.1297 CompanNPNice 640, Amicus Bos […] Vialinus Bos a.1302 CompanNPNice 639, Johannes Bos a.1305 CompanNPNice 639, Hugo Bovis a.1305 CompanNPNice 640, Guill. Bovis a.1320 CompanNPNice 640, Raymunda Bovis (Puget-Théniers) a.1378(or.) CartLérins 2,67, Emmanuelus Bovis a.1388 CompanNPNice 640, Isnardus Bovis a.1398 CompanNPNice 640, Hugo Bovis précepteur de Fenestres a.1401 CompanNPNice 640, Johan Buou (Manosque) [a.1418/1426] LComptesProvence 48, Johanes Bos a.1456 CompanNPNice 639, Honorat Beuf (St-Raphaël) [-a.1500] Roux,AVEP 58bis,35, Raphel Buou (Fréjus) a.1518 Roux,AVEP 58bis,35, Raphel Bou (Fréjus) a.1532 Roux,AVEP 58bis,35. – GR-14 Johannes Bos (Blessac) s.12(s.17) Fexer 163, J. Bos

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V. aussi l’attestation Bos de Benag [a.1105] BergantonDérivéBéarn 198, mais la position initiale dans la chaîne

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onomastique nous fait douter de son rapport avec BŌS et nous préférons le rapprocher plutôt du NP germ. Boso ou de BONUS. À noter que son fils apparaît comme: Arnaldus filius Bovis qui dicitur Vitulis de Sparchaco [s.d.] BergantonDérivéBéarn 198 → VITULUS.

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serviens [a.1250/1263] DocBrivadois 64, Bonitus Bos a.1291(s.17) DocBrivadois 198, Guillelmus Bos a.1291(s.17) DocBrivadois 198, Geraldo Bovis de Mauriaco a.1295 DocBrivadois 237, J. Bovi (Orléat) a.1357 DocLivradois 3,52. – GR-21 Hugo Bos, Hugone Bove [s.12] CartStPèreChartres 310; 335;353, Jehan Bovis (Montlignon) a.1407(or.) ChartVincennes 564. – GR-22 Iterio Bovis [a.1100/ 1125](s.13) CartStAmantBoixe 169, Helias Bos [a.1117/1130] CartVaux 9, Rainaldo Bove [a.1120] CartTalmond 252, Gunbaudus Bos (Vaux) [a.1130](s.13) Fexer 163, Gaufrido Bove milite Andegavensi a.1167 CartSaintes 102, Ss. Petrus Bos (Nouaillé) a.1187(or.) Fexer 163, P. Bove a.1201 CartVaux 27, P. Bos laicus, P. Bove a.1213 CartVaux 29, Petrus Bos a.1218 CartVaux 31, Petro Bovis laico a.1221 CartVaux 33, P. Menardi ac Bovis a.1228 ChartArvert 127, Petro Bovis de Vallibus a.1233 CartVaux 32, Huguet dit Buef (Montreuil-Bellay) a.1281 Fexer 163, [possiblement la même personne:] Huguet Buef (Fontevrault) a.1294 Fexer 163, frere Guillaume Buef priour de Saent Ladre de Fontevraud a.1295(or.) ChartPoitou 2,3111. – GR-23 Goslenus Bos [a.1056/1082] CartStSergeAngers 75, Mainardus Bovis [a.1056/ 1150] CartStSergeAngers 494 (→ II.(+ -ITTU).0. Mainardus cognomento Bovetus), Mainardus Bovus [a.1100] CartLaval/Vitré 1,69, Mamardus Bovus [a.1100] CartLaval/Vitré 1,70, fevo Bovis militis [a.1158/1160] ChartStJulienTours 1,132, Galebrunus armiger Bovis [a.1158/1160] ChartStJulienTours 1,133. – GR-24 Raginaudo Bove (Le Theil) [a.1120] CartThiron 1,60, filius Roberti Bovis a.1247 DocVerson 2,178, terram Durandi Bove a.1249(-1335) CartFontenayMarmion 12, terram Mauricii Bove a.1277(-1335) CartFontenayMarmion 26, Gontiez Buez a.1304 LRougeEu 109. – GR-25 [Chaîne onomastique inversée:] Bove Gerart a.1210(or.) NecrArras 15, Bove a.1211(or.) NecrArras 15, Boves li fourniers a.1288(or.) NecrArras 61, Baude Bueff qui fu des vieswariers a.1365 TailleMons 92, Pierre Beu a.1420 MorletHPicardie 212, [NF:] Bœuf [a.1803/1822] DesmaretNFNord 72. – GR-26 Watiers Bieuz a.1265 CensNamur 1, 26, Andrien Buef a.1444 AidesNamur 2,21, esquevin Lambert Bovis a.1460 SourcesSambreMeuse

857, feu Gabriel Bœuf a.1658 SourcesSambreMeuse 136. – GR-29 Hugue Buef abbey d’Oigney a.1380 RegBeaune 250, Othenin genre a Buef a.1386(or.) ComptesBesançon 29. – GR-31 Johannes Bues (Rochefort) [a.1200/1225] DocLyonnais 6, Pierre Beuf [a.1394/1397] DocForez 228, Jean filz de Monet Bœuf de St Martin du Fresne près Nantua, chapelier (Ain) a.1584 LHabitantsGenève 2,132. – GR-32 [NF:] Bœuf a.1414 LOrVaud 75, Sermet Buex a.1558 LHabitantsGenève 1,130, [il pourrait être originaire de Laon (Picardie):] Bartholome Bœuf de Loan, tincturier a.1572 LHabitantsGenève 2,17. – GR-33 Bou (Saint-Marcel) s.18 CatastoSardoVDA. – GR-42 Jehan Bove a.1328 DocSoulèvementFlandre 131. IR-22 Jacobi Bos a.1178 CartCasanova 41, Iacobus Bos a.1194 LVercelli 412, Jacobus Bos a.1217 CartCasanova 182, Mainfredo Boue a.1256 CartCasanova 367, Henricus Bos a.1260(s.14) LVerdeAsti 1,109, Jacobus Bouis a.1260(s.14) LVerdeAsti 1,109, Petrus Bouis a.1260(s.14) LVerdeAsti 1,109, Johannes Bo a.1318 TagliaPinerolo, Jacobus Bos a.1331(s.14) LVerdeAsti 1,30, Anthonius Bos (Levaldigi) a.1405 DocPopPiemonte 198. – IR-24 domino Azoni Guidobovis a.1247 LGrossusReggio 2,102, Zozo Bonci Bovi a.1257 LParadisusBologna 50, Michael Bovi a.1257 LParadisusBologna 50, Melglodilialtri Bovi a.1257 LParadisusBologna 50, Pizegolus Bovi a.1257 LParadisusBologna 50, Bonvisinus Bovi a.1257 LParadisusBologna 49, Bonazunta Bovi a.1257 LParadisusBologna 50, Victorius Bovi a.1257 LParadisusBologna 50, dominum Henricum condam filium domini Bovis de Tacolis a.1278 LGrossusReggio 5,18, Franciscus Iohannisbovis [s.13] LGrossusReggio 4,68. – IR-25 Iohannes Bos a.1149(or.) CDPadova 1,378, ex parte Leonis Bovis a.1158 CDPadova 2,34, Guarientus de Iohanne Bove a.1177(or.) CDPadova 2,365, Guarnerius Staniario de Littore Bovis a.1188 DocCommercioVenezia 1,364. – IR-31 Uillanus Boui a.1100 CDAmiata 3,159, Bue a.1142 LEI 6,1234, Gulielmos Búes a.1149 LEI 6,1234, Bovi a.1156 DocComuneFirenze 4, Gerardus Bovis (Firenze) a.1201(or.)

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Le même personnage apparaît dans d’autres documents de la même source jusqu’en 1298.

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On écarte l’attestation suivante: IR-23 ser Guilielmus frater ser Bovi (Mesocco) a.1203 HuberRätNb 866 et 157 [classée deux fois par Huber, comme délexical et comme NP] étant donné qu’il s’agit d’un nom unique, ce qui semble plutôt indiquer un NP germ.

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CaleffoSiena 69, Ugo Gianboi a.1228 DocComuneFirenze 21413. – IR-33 Raynucius Berardi Bovis a.1244(or.) CDPerugia 431. – IR-40 Tancredus Bos [s.12] CatalBaronum 98, Johannes Bos [s.12] CatalBaronum 273. – IR-41 Bove Bernardini, filii Bove Bernardini a.1219 CDJesi 28, Junctolus Symonis Bovis a.1284(or.) CDJesi 268 [autres occurrences dans la source], Nicolai Bovis [s.13] CDOsimo 205. – IR-42 Aratenisius Bove de Piceno [s.12] NecrCassino 23, Gregorius Bove de Piceno [s.12] NecrCassino 37, Iohannes Bove de Piceno [s.12] NecrCassino 42. – IR-44 filia Sergi congnominato Bovis (Montevergine) a.1126 DizOnomSicilia 187, Leo Boe a.1177(or.) CDAmalfi 372, Iohannes Bove (Montevergine) a.1179 DizOnomSicilia 187, uxor Leonis f. dom. Ursonis Bove a.1181(or.) CDAmalfi 391, Maria uxor Iohannis Bovis [s.12/14] ObBenevento 17, dompna Beneventa uxor Maffei Bovi [s.12/14] ObBenevento 67, dompna Eufimia mater Angelus Bovis [s.12/14] ObBenevento 21;68, Petrus Bove [s.12/14] ObBenevento 72, Dopna Castellana uxor Filippi Bovj (= Mongarda de Filippo Bovis) [s.12/14] ObBenevento 136, Judicta Bove monacha in fine [s.12/14] ObBenevento 155, Magister Bartholomeus corviserius Bovis [s.12/14] ObBenevento 160, Andreas Bovis [s.12/14] ObBenevento 164, Johannes Boves [s.12/ 14] ObBenevento 177, Leo Boves [s.12/14] ObBenevento 177, Cyoffu Bovi [s.12/14] ObBenevento 181, Johannes Boves de Cunsu [s.12/14] ObBenevento 181, Jacobus Boves [s.12/14] ObBenevento 181, Falcus filius Petri Bovis [s.12/14] ObBenevento 240, Luce filio quondam Iohannis Bovis a.1212(or.) CartBenevento 74, Iohannem Bovem, Iohannem Bovem (= Iohannem Boverum = Iohannes Bos) a.1221(or.) PergArchCapua 1,70, Iohannes Bos a.1233 CDSalerno 1,174, domini Riccardi cognomine Bovis a.1236(or.) PergArchCapua 3,43, Petro cognomine Bove a.1236(or.) PergArchCapua 3,43, Rogerius Dominici Bovis (Maddaloni) a.1269/1270 RegChancAngioina 3,86, Iohannes Bove de Alberico [s.13] NecrSalerno 93. – IR-45 Petri Bove (civitate Lisina) a.1065 CDTremiti 240, Petri Bove a.1069 CDTremiti 240, Stephanus Bos [a.1150/1200] PergStNicolaBari 2,280, Sergii Bovis tunc regii secreti in Apulia (Gioia) a.1267 Perg-

DuomoBari 2,20, sire Iacobo Bove de Botonto a.1290 PergStNicolaBari 13,72, Franciescho Bove de la moenta di Sarcini [a.1301] PergStNicolaBari 4,168. – IR-46 Bove Antonio [a.1700/1870] DizPatriotiLucania 1,165. – IR-51 Rogerius filius domini Sergi Bovi de Ravello (= Sergi Bovi de Ravello a.1278(or.)) a.1274(or.) CDBrindisi 175;191. – IR53 Porsia Voi (Lipari, Me) a.1560 Familysearch. – IR-60 Marian Boe [s.11/13] CondSalvenor 52, Gosantine Boe [s.11/14] CondTrullas1 144, Iusta Boe [s.11/14] CondTrullas1 13, Petru Boe [s.11/14] CondTrullas1 263, Trogodori Boe [s.12/13](or.) CartArchCagliari 3,2, Arsoco Boe, Barono Boe, Gonnario Boe, Guantino Boe, Joanne Boe, Margiano Boe a.1388 CDSardinia 1388, Guantinus Voe a.1339(or.) InventSardo-Pisa, Guantinus Boy a.1316 RegRenditeCagliari 53 s, Johanne Boy a.1323 RegRenditeCagliari 389, Comita Boy a.1323 RegRenditeCagliari 390;395, Gonarius Boy a.1338(or.) InventCagliari 61, Leonardi Boy a.1338(or.) InventCagliari 71, Miale Boy a.1338(or.) InventCagliari 71, Truischum Boy a.1338(or.) InventCagliari 70, Nastencii Boy a.1388 CDSardinia, Comita Boy a.1388 CDSardinia. NF cont. Buey (ESP:174/CST:66/Pa:23,Va:16; ARA:60/Z:53,Hu:7). – Bou (ESP-CAT:5611/Ho: 558,Rb:347,Pa:317,Mb:277,Sf:257,Ra:253,Os:232, Ml:182,Bm:176,Aa:176,Gn:165)14. Buou (FRA:19/Vaucl:13[Apt:9]), Biou (FRA: 192/Hér:15,BRhône:6,HGar:6, Aveyr:5,Tarn:4,Var: 4,Gard:3)15, Bou (FRA:503/Aveyr:112; > BEL: 14)16, [forme francisée:] Beuf (FRA:150/PuyD: 2317 ), [forme francisée d’un NF occitan:] Bœuf (FRA:1242/BRhône:85,Var:80). – Bœuf (FRA: 1242/CharM:48,Char:26;CôteOr:49, SaôneL:25; 14

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Ce type de composé s’est fixé comme NF en Sicile, surtout dans la province de Messina (RohlfsCognSicilia 97).

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Bien que la variante bau n.m. "bœuf" existe dans la région d’Alacant (ESP-CAT/At) (DCVB 2,387), le NF homonyme se localise à l’Osona outre les villes de Barcelone et Valence (Bau (ESP-CAT:791/Ho:312,Os:199,Br: 142). Ceci nous porte à croire que le NF a une autre origine (cf. cat. bau adj. "balb" (DCVB 2,387)). Les foyers en domaine oïlique (IlleV:16,DSèvres:14, CôtesAr:12) sont importés ou relèvent d’un autre étymon. L’hypothèse de MorletDENF 124 selon laquelle le NF Bohu serait une variante (graphique?) de Bou est à exclure, les deux NF n’ayant pas la moindre correspondance aréale: Bohu (FRA:90/LoireA:17,CôtesAr:14). À noter qu’il y a 37 porteurs du NF Bœuf dans le même département. En plus, on notera 17 porteurs du NF Beuf dans l’île de la Réunion.

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Nord:29,PCal:14; BEL:10)18, Boué (BEL:44/Bxl: 10,FlOr:19), Bué (FRA:172/PCal:38,Somme:26; BEL:1), Bue (FRA:54/PCal:8,Nord:7; BEL:1). – Bué (FRA:172/SaôneL:1419,Rhône:7,Ain:6), Bue (FRA:54/SaôneL:9,Rhône:2,Jura:1)20, [forme francisée d’un NF frpr.:] Bœuf (FRA:1242/Isère:54, Rhône:50,Loire:46; SUI/Vd[Marnand] GPSR 2, 449; [dp. av. a.1800] RépNFSuisse 195). Buo (ITA:259/Na:98,Fg:95), Buò (ITA:29/Rm: 20), Bove (ITA:11320/Sa:2099,Ce:1447, Na:1435; Le:1011), Bo (ITA:2294/At:497,To:439,Ge:313, Cn:265), Bò (ITA:79/Ss:17;Mi:8;Ba:7), Voi (ITA: 351/Rg:129,Tp:68; > Vr:59), Bue (ITA:106/Rg:21, Cl:14;Fg:17;Cn:15,Al:13), Buè (ITA:51/Cl:26,Rg: 22), Bui (ITA:1371/Fe:632,Bs:136;Si:116; SUI[Ti, Bs] RépNFSuisse 291), Bovi (ITA:2223/Rm:346; Ve:254,Fe:182,Mn:176;Sa:303; > SUI[Vs] RépNFSuisse 227), Bos (ITA:116/Mi:47;Fr:15;Tv: 13). – Boe (ITA:473/Nu:241,Ss:142), Boi (ITA: 7422/Ca:4129,Nu:2055,Ss:128)21, Boy (ITA:182/ Ca:53,Or:25)22. SN cont. Manuel Boi (POR VasconcellosAntrPort 217), Boi [GAL AlcumesBembriveWeb], Os do Boi [GAL "Por seren donos dun semental. Alcume de profesión" AlcumesCerdedoWeb]. – [Forme galicienne:] Ramon el Boy (Xixón) [a.1850/1890](1937) GarcíaOliva,LLAA 51,55. – en/el Bou (ESP-CAT[passim] MoreuRenoms 89). Buòi (ITA/Me[Montalbano] RohlfsSNSicilia 35), Voi (ITA/Pa[Carini] RohlfsSNSicilia 139).

I.0.3. Doc. hist. IB-13 os filhos de Pedro Lopes o Boy (Alcains) a.1631 FintaPortugal 188. GR-21 a familia Petri Lebuef a.1269(s.13) CartHôtelDieuPontoise 42, Estienes li Bues a.1276(or.) ComptesProvins 25a, Henri le Buef braolier a.1292 TailleParis 26, Guillaume le Buef a.1292 TailleParis 69, Lorenz le Buef a.1292 TailleParis 117, Germain le Buef a.1297 TailleParis 354, Anfroi le Buef serjant a.1297 TailleParis 354, Symon le Beuf deschargeeur a.1298 TailleParis f º98c et al., feu Pierre le Buef a.1302(or.) ComptesProvins 191b, Symon le Buef a.1403/1404 ChartVincennes 100, Pierre le Beuf mercier a.1423 RôleParis 256. – GR-23 Brient le Beuf chevalier a.1267 CartSiresRays 1,4, [peut-être la même personne:] Brient le Buef chevalier (Nantes) a.1275(or.) CartSiresRays 1,127, Jullien le Beuf a.1517 CartMarmoutierMaine 1, 188. – GR-24 Robertus Lebuef (= Robertus Leboef a.1198) a.1195 RôlesNormandie 1,70;2,58, Radulf Leboef a.1198 RôlesNormandie 2,43, Ricart le Buef a.1298 LRougeEu 94, Mahiu le Buef a.1303 LRougeEu 106, Massieu le Buef nostre lieutenant a.1334 CartBeaumontRoger 180, Guillemin Lebeuf plastrier a.1407/1408(or.) ComptesRouen 78, Jehan Lebeuf a.1501/1502(or.) ComptesRouen 407. – GR25 Gillos li Bues a.1279/1280 LoiTournai2 325, Jehan le Buef a.1302 LoiTournai4 421, li Buef a.1311/1312 Vasseur,RIO 4,42, Piérars li Buès [a.1356/1358] BourgeoisieForaineAth 243, Pierre le Buef a.1384 MorletHPicardie 394, Huet le Buef [s.14] MorletHPicardie 394, Charle le Buef a.1459/ 1460 MorletHPicardie 394. – GR-26 Lambert Hallebar dit le Bœuff a.1659 PonthirSOMontegnée 78. – GR-27 Hennillo lou Buef a.1277(or.) BannrollenMetz 2,2*, Petre lou Buef a.1288(or.) BannrollenMetz 2,183, Petres li Bues a.1288(or.) BannrollenMetz 2,183, la vigne Bertran lou Buef a.1288(or.) BannrollenMetz 2,219, Jennas li Bues a.1290(or.) BannrollenMetz 2,301, l’osteit Burtran lou Buef a.1293(or.) BannrollenMetz 2,358, lai maxon ke fut Petre lou Buef a.1293(or.) BannrollenMetz 2,404, Thieriat lou Buef de Porte Muzelle a.1336(or.) RôlesBansMetz 202, Salmon le Beuf (Boviolles, Meuse) a.1495 WirthAnthrLorraineRom 1764, Salmon le Beuf (Saint-Joire, Meuse) a.1495 WirthAnthrLorraineRom 1764, Lebœuf (Meuse) [a.1800/1850] RichardSNLorraine 370, Lebœuf (Vosges) [a.1800/1850] RichardSNLorraine 389. – GR-28 Th. le Buef

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Les NF Beuffe (FRA:32/HSaône:6; BEL:2) et Beufe (FRA:13/Somme:3,SeineMrt:2) peuvent représenter des variantes graphiques de ce NF. Pourtant l’existence de formes de ces deux NF avec accent graphique Beuf(f)é nous fait douter de son classement. Les porteurs (aussi comme ceux du NF Bue) se trouvent majoritairement dans la zone francoprovençale du département (canton Cuisery). L’hypothèse de Morlet (DENF 148) selon laquelle le NF serait un détoponymique à partir du NL Bué (FRA/Cher) est à écarter, le NF n’étant pas du tout représenté dans le Cher. Les porteurs à Rm:240, To:107 et Mi:113 s’expliquent par migration. D’après Pittau 100, les NF Foe (ITA/SRD:6) et Fois (ITA/SRD:670) (Doc. hist. IR-60: Arsocchus Foi [a.1317/1319](s.14) LFondachiGaltelli 278, Elia Foi a.1388 CDSardinia) seraient aussi à rattacher à BŌS. Pourtant de telles formes lexicales ne sont pas attestées, ce qui nous permet d’exclure cette hypothèse.

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(Reims) [s.13] TarbéChampagne 216, Thomas le Bœuf (Reims) [s.13] TarbéChampagne 215, Jessons li buef (Reims) [a.1301/1413] Quantin,RIO 6,129, Milot le Buef (Bar-sur-Aube) a.1338 DocChampagneBrie 3,239, Huçon filz le Buef (Ronay) a.1338 DocChampagneBrie 3,249, Perrot Lebuef a.1429 RegTroyes 198, [à remarquer une possible origine du SN dans le métier du porteur:] Perrot le Beuf le maistre bouchier a.1431 RegTroyes 256, Jehan le Beuf a.1516 DeniseNPChaalons 68. – GR-29 la fome Mathiat le Buef a.1386(or.) ComptesBesançon 26, Jehennat li Buef a.1386(or.) ComptesBesançon 29, feu Othenin le Beuf chapelier citien de Besançon a.1479(or) TestamentsBesançon 2,185a, [NF:] Lebœuf (Le Gratteris, Mamirol) [a.1660/ 1790] Duquet,BullGénéalFrComté 34,7, feu Maistre Estienne le Beuf d’Argilly a.1667 DocVillageBourgogne 22, le Bœuf (Montbouton > Fresches-le-Châtel) a.1704 MériotNPMontbéliard 66. – GR-31 Pierre le Beuf faiseur de flunes a La Foullouse [a.1394/1397] DocForez 229. – GR-41 Robert le Bueff (Lincolnshire) a.1169 ReaneyDicEnglNP 51, Johannes Gyffard dictus le Boef (Cornwall) a.1297 ReaneyDicEnglNP xiii23. IR-25 Marcus Maripetro lo Bo (Venezia) a.1268 LEI 6,1208, note 4. – IR-53 Rosario Lo Bue (Casteltermini, Ag) [a.1724] Familysearch, Filippo Lobue a.1742 Familysearch24, Rosa Lo Voi (Sant’Oliva, Pa) [av.1802] Familysearch. RO-11 [Chaîne onomastique inversée:] Bou Petru a.1743 ConscriptioAradiensis 220. – RO-14 Dragoşe Boul a.1487 DocRomHistA 3,24-25, Gheorghe Boul a.1502 DocRomHistA 3,487, vornicul Boul a.1528 DocIstRomA 1,286, Toader Boul a.1596 DocIstRomA 4,156, Boul a.1607 DocLăpuşna 37, Boul a.1610 SureteIzvoade 9,163, Boul din Ruginoasa a.1627 DocRomHistA 19,248, Boul a.1628 DocRomHistA 19,512, Pătraşco Boul a.1632 DocRomHistA 21,94 etc., Stefan Boul a.1632 DocRomHistA 21,177 etc., Boul a.1634 CatalogMoldova 2 etc., Vasile Boul a.1643 SureteIzvoade 6,153, Drăgan Boul a.1645 DocBasarabia 7, 29, Boul a.1657 DocOrhei 106, Arsăni Boul a.1668 DocLăpuşna 102, Boul a.1774 RecensMoldova 1,

308 [14 occurrences dans la source], Afteni Boul a.1794 DocBasarabia 20, Gheorghe Boul a.1805 SureteIzvoade 109. – RO-15 Stoica Boul din Boeşti a.1560 DocRomHistB 5,177, [génitif slavon:] Ion Boulov a.1634/1635 DocRomHistB 24,353, Pîrvul Boul a.1661(or.) ArhBucTismana 29 (nº1), Ion Boul a.1685(or.) ArhBucTismana 86 (nº19), Stan Boul a.1707(or.) AhrBucClocociov 28 (nº17), Nicula Boul a.1714(or.) ArhBucArnota 18 (nº82), Ion Bou a.1875(or.) ArhBucTismana 95 (nº50), Gheorghie Bou [ţigan] a.1796(or.) ArhBucBistriţa 64 (nº334). NF cont. Lebœuf (FRA:1283/Vend:159,LoireA: 42,MaineL:34;Marne:55, Loiret:45,SeineMrn:40; SaôneL:42,CôteOr:35; BEL:114/FlOr:32,Ht:56,Lx: 14), Le Bœuf (FRA:97/Morb:31; BEL:5)25, Lebeuf (FRA:119/HMarne:12,Marne:9;Oise:11, Somme:9, SeineMrt:8; BEL:15/Ht:15), Lebeuffe (BEL:1), Lebuf (FRA:4/IllV:3; BEL:5/FlOr:5)26, Le Buf (FRA: 7/IlleV:2). Lo Bue (ITA:2348/Pa:1235,Ag:338,Cl:304), Lobue (ITA:115/Pa:54,Cl:34), Lovoi (ITA:40/Pa:21) Lo Vói (ITA:556/Pa:458). Bou (ROM:64/B:40; MOL:310/Sd:115).

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La forme s’est fixée comme NF contemporain en Angleterre (Leboff ReaneyDicEnglNP 51). Sans localisation concrète à l’intérieur de l’Italie, mais la localisation des autres attestations ainsi que des NF cont. fait présupposer un NF sicilien.

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I.0.3.4. [AD +.] Doc. hist. GR-21 [NF:] Aubœuf (Berry) a.1800 AlabergèreNFCentre 98. – GR-23 Pierre Aubeuf (Coutures, MaineL) [a.1607] Familysearch, Renée Aubœuf (Les Rosiers, MaineL) [av.1634] Familysearch et al. – GR-24 Au Beuf plastrier a.1407/ 1408(or.) ComptesRouen 77. – GR-25 Michiel au Bues (Compiègne) a.1294 MorletHPicardie 283. NF cont. Aubeuf (FRA:42/PuyD:8). – Aubœuf (FRA:89/SaôneL:55; BEL:1), Aubeuf (FRA:42/ Manche:6,Calv:3)27. 25

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Le Bœuf est d’ailleurs un NF cajun (USA/Louisiane; Doc. hist. François Dominique Le Bœuf (La Nouvelle Orléans, Lo) [a.1723] Familysearch etc.); il existe aussi la variante graphique Le Bouef (USA/Lo; Doc. hist. François Charles Le Bouef (Saint James, Lo) a.1749 Familysearch et al.). Forme correspondant probablement à une réduction d’afr. buef. Le NF a été flamandisé en Debuf, avec traduction de l’article (BEL:104/FlOc:82,FlOr:5). À noter que les NF contenant le type buf ne sont attestés pour la Belgique qu’en Flandre, où sont souvent conservées les formes les plus archaïsantes. – Comme parallèle non roman, cf. aussi le NF flamand Den Os (DebrabandereWb 850). MorletDENF 54 explique le NF Aubeuf comme provenant d’un NP germanique et la var. Aubœuf comme ayant

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BŌ S

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I.0.3.4. [DĒ +. – Pour les formes galloromanes, probablement nom d’enseigne.] Doc. hist. IB-23 Cathalina del Buey (Cuarte, Za) [a.1580] Familysearch et al. GR-12 B. dal Bou (Martel) [+a.1250] Fexer 163, notari de viguier maystre Johan del Buou a.1397 GermainHistMontpellier 1,436. – GR-14 Jehan Dubeufz [merchant] a.1571 Durif,Gonfanon 54, 15. – GR-22 François Delbœuf (Angoulême) a.1674 Familysearch. – GR-25 [Chaîne onomastique inversée:] Du Boef Pieres a.1304(or.) NecrArras 67, Jacquemart du Bœuf marchant de saies a.1421(or.) ComptesArras 1,124. – GR-26 Maria Margarita Delbœuf (St-Nicolas-sur-Meuse, Liège) a.1773 Familysearch. – GR-29 dame Eude dou Buef a.1342(or.) RegDijon 59. – GR-31 Jean Antonine Dubœuf (Chevrières, Loire) a.1768 Familysearch, Jeanne Josephte Delbœuf (Lyon) a.1793 Familysearch. IR-46 Del Bove Pietro [a.1700/1870] DizPatriotiLucania 2,75. NF cont. del Buey (ESP:97/CST:68/Za:19). Dubou † (Mistral 1,309 «NF méridional»). – Delbœuf (FRA:18; BEL:25/Lg:15,Lb:6). – Dubœuf (FRA:252/Loire:85,Rhône:53). Dal Bò (ITA:464/Tv:318), Dalbò (ITA:5/Tv:3), Dal Bo (ITA:1461/Tv:1059), Dalbo (ITA:18/Tv: 11), Del Bò (ITA:67/Pv:44), Delbò (ITA:98/Pv:60), Del Bo (ITA:297/Pv:145), Delbo (ITA:93/Pv:64), Dal Bue (ITA:6/Mi:3;Vi:2), Delbue (ITA:85/Re:22, Mi:19), Del Bue (ITA:362/Re:107,Mo:41), Del Bove (ITA:386/Fr:123,Lt:116).

607, don Johan Martinez de Buey caballero a.1310 DocCísterZaragoza 2,213. GR-21 Michelet de Buef (Senlis) a.1410 MorletHPicardie 318. – GR-25 A Sarain de Bove a.1266(or.) NecrArras 51, Maihix de Bove [a.1293/ 1296] CueilloirAmiens 5 n.1, [chaînes onomastiques inversées:] De Boves Tasse Dame a.1306(or.) NecrArras 67, De Boves Dan Robert a.1356(or.) NecrArras 84. – GR-27 Jean Debeuf (Murvaux, Meuse) a.1694 Familysearch [autres porteurs dans le même département], Christophe Debœuf (Lignières-sur-Aire, Meuse) a.1697 Familysearch [autres porteurs dans la Meuse et dans la Meurthe-et-Moselle]. IR-11 Claus de Bu erben (Tschlin) a.1521 HuberRätNb 866. – IR-22 Oddonus de Boue a.1259 CartCasanova 344, Blaxius de Bove alias de Gilardis a.1500 StatVillanovaAsti 324, Obertinus filius quondam Antonii de Bove alias de Gilardis a.1500 StatVillanovaAsti 324. – IR-23 Amadeo de Bove a.1243 PergCremona 239, Äoaninus de Bovis (Mantova) a.1279 DocVeronaMantova 179, Bocalata de Bovis (Mantova) a.1279 DocVeronaMantova 181, Äiliolus de Bovis (Mantova) a.1279 DocVeronaMantova 181, Martinus de Bovis (Mantova) a.1257(1269/1270) LGrossusReggio 2,147, Folriolus de Bovis (Mantova) a.1257(1269/1270) LGrossusReggio 2,182. – IR-24 Carocinus domini Bucalate de Bovis sacri palacii notarius et tunc comunis Mantue dictator a.1272 LGrossusReggio 4,123. – IR-41 Venuta de Bove a.1219 CDJesi 28. – IR-44 Bartholomeus de Bove (Fondi) a.1269/1270 RegChancAngioina 3,84, Petrus de Bove (Fondi) a.1269/1270 RegChancAngioina 3,84, Petrus de Bovi (Sessa Aurunca) a.1269/1270 RegChancAngioina 3,96. NF cont. Debeuf (FRA:78/PuyD:9). – Debœuf (FRA:211/DSèvres:35;Nord:24; BEL Herbillon/ GermainNFBelg 212), Debeuf (FRA:78/Nord:30; BEL Herbillon/GermainNFBelg 212), De Beuf (BEL Herbillon/GermainNFBelg 212)28. – Debœuf (FRA:211/Ain:18). De Bo † (ITA/Sic DizOnomSicilia 509), Di Buo (ITA:192/Ap:172), Di Buó (ITA:255/Ap:209), De Buoi (ITA:11/Re:4,Mo:3,Bo:2), Debove (ITA:10/

I.0.4. [DĒ +. – Les NF belges pourraient être des détoponymiques à partir du NL Bœuf (Dottignies, Hainaut).] Doc. hist. IB-12 [NL:] in uila que uotam [? à lire uocam] Trasuari suptus Castro de Bo terredoiro portucalense a.921 DiplChart 15. – IB-23 Santius de Bue a.1119 CDConcejoZaragoza 1,84, Ximino Garcez de Bue a.1125 DocReconquista 3,540, Martin Sanchez de Buey a.1309 DocStClaraHuesca

subi l’attraction graphique du lexème. Par contre, p. 596, elle explique le NF Laubœuf comme une double agglutination de “l’au bœuf” glosé par “le [fils] au Bœuf”. La distribution du NF Laubeuf (FRA:19/Calv:2,Nord:2,Aisne:1,Aube:1; Sav:2,HSav:1,Rhône:1) ne permet pas de faire des interprétations. Le NF Laubœuf n’est plus répertorié par le Minitel.

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Cf. aussi de Beuf (DebrabandereWb 850), qui, pourtant, peut être une forme flamandisée de Le Beuf (cf. → n. 26).

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To:5), Da Bove (ITA:69/Sv:57), Dabove (ITA:181/ Sv:139)29; De Bovi (ITA:21/Pd:20).

NF cont. Bois (POR:5). – Bueyes (ESP:6/AST: 6), Bueis (ESP:9/CST:4/Ct:2). Bois (ITA:257/Li:54;Ca:25)31.

I.1. Doc. hist. GR-12 na Bova d a Veu (Nîmois) [a.1150] BrunelChartes 1,67, [NF:] Buova (Rabastens) [a.1374/1392] Nègre,RIO 8,70. IR-22 Utina Boa a.1318 TagliaPinerolo. – IR-53 Antonini Bua (Marsala) a.1682 Familysearch et al. NF cont. Buà (ITA:3519/Ct:860,Tp:501,Pa:361; Ss:490)30. I.1.3. Doc. hist. IR-53 Cola la Bua a.1480 DizOnomSicilia 204, Sabella la Bova vidua a.1480 DocPopPalermo 53, Gaetano la Bua (Palermo) a.1884 Familysearch. NF cont. La Bua (ITA:746/Pa:559;Na:47), Labua (ITA:7/Pa:5). I.1.3.4. [DĒ +. – Classement douteux. Soit il s’agit d’une forme hybride (?) soit la préposition et l’article indiquent la filiation maternelle et alors le NF est à classer sous → I.0.] Doc. hist. IR-24 Thomas della Bove a.1542 ParaticiPiacenza 3,100. I.1.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-53 Andreas de Bua a.1325 DizOnomSicilia 204, Antoni di Bova a.1480 DocPopPalermo 78, Carmelo di Bua (Raccuia, Sicilia) [a.1889] Familysearch. NF cont. Di Bua (ITA:85/Me:47,En:22). I.2. Doc. hist. IB-24 Juan Salas Bueyes (Trigueros del Valle, Va) a.1714 Familysearch, Manuela Salas Bueis (Trigueros del Valle, Va) a.1717 Familysearch, Mercedes Cuadrado Bueis (Villanubla, Va) a.1848 Familysearch. – IB-31 Bernat Bous brasser a.1360(or.) LTallesGirona 1 s.f., FFrancesch Bous perayre a.1388(or.) LTallesGirona 2 s.f., Narcis Bous a.1399(or.) LTallesGirona 3 s.f. GR-13 Guilhem Bous (Vence) a.1533 DocMidi 532.

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On trouve des porteurs du NF en Uruguay et Argentine, aux 19e et 20e siècles (Familysearch). On écarte le NF cont. Bova (ITA:4305/Rc:1395,Pa:685, Cz:666) qui est avec toute probabilité un détoponymique (NL Bova, ITA/Rc, Enciclopedia Italiana 7,622).

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I.2.3. NF cont. Li Voi (ITA:52/Ct:20,En:30), Livoi (ITA:43/Ct:11,En:10; > Sp:11), Ivoi (ITA:33/Ba: 15). I.2.3.4. [AD +.] Doc. hist. GR-21 Jaques aus Bues a.1292 TailleParis 147, Robert aus Beus feure a.1299 TailleParis 349a, Jehan aus Beus librere a.1299 TailleParis 426b, Guerin aus Beus buschier a.1299 TailleParis 429a, Heruy aus Beus parcheminier a.1299 TailleParis 435b, Jehan aus Beus marcheant de busche a.1299 TailleParis 447a. – GR-23 Jehan aux Beufs (= Jehan au Beufs) (Brissac) a.1395 CartSiresRays 1,164;1,177. IR-23 Petrus adboues a.1181(or.) DocVoghera 67. I.2.3.4. [DĒ +. – Désignation probablement motivée par le métier comme c’est le cas des SN cont.] Doc. hist. IB-11 Juan dos Boys a.1516 DocCatedralOrense 373. – IB-13 Rodrigo Afomso dos Bois a.1475 IriaGon 83, Antonio Diaz dos Bois a.1565 LlançamentoLisboa 3,319. – IB-14 Joam Afomso dos Bois (Funchal) a.1494 LEstimosFunchal 73. – IB-21 Antolin de los Bues a.1262(or.) CDSahagún 5,386, Domingo de los Bues [aussi de los Boys] a.1265 CDCatedralLeón 8,428, don Fernando de los Bues de Santi Spiritus a.1266 DocMoreruela 2, 347, Juan de los Bues criado de donna Ygnes de Miranda a.1471(or.?) CDCasaValdecarzana 253. – IB-24 Juana de los Bueyes (Trigueros del Valle, Va) a.1713 Familysearch et al., Brigida de los Bueis Martin (Becerril de Campos, Pa) a.1883 Familysearch [deux autres porteurs de la fin du s. 19 dans la province de Valladolid]. – IB-27 Juan Garcia de los Bueyes a.1384 LCuantíasSevilla f º53r. – IB-33 Macot dels Bous (Robau) a.1445(or.) CensValència f º80r. GR-25 des Bues Sare a.1225(or.) NecrArras 25, Pierre des Buefs a.1381(or.) CartBeauvais 531. – GR-27 Jehan dez Buefz (Brin-sur-Seille, MeurtheM) a.1477 WirthAnthrLorraineRom 1764, Je-

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On écarte les 141 porteurs du Val d’Aoste où le NF correspond à fr. bois.

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han des Beufz (Viocourt, Vosges) a.1499 WirthAnthrLorraineRom 1764, Nicolas des Beuf (Totainville, Vosges) a.1499 WirthAnthrLorraineRom 1764, Pierre Desbœuf (Levoncourt, Meuse) a.1683 Familysearch, Jean Desbœufs (Serre, MeurtheM) a.1687 Familysearch, Barbe Desbœuf (Serres, MeurtheM) a.1702 Familysearch. – GR-28 Jean Desbœufs (Châlon-sur-Marne, Mrn) [a.1578] Familysearch. – GR-32 Marie-Cecile Desbœufs (Courgenay, Ju) a.1876 Familysearch. IR-23 Bernardino dai Boi di Verona [s.d.] CesarinoCognTrentino 97. NF cont. dos Bois (POR:1). – de los Bueyes (ESP:2), de los Bueis (ESP:165/CST:105/ Pa:65 [Palencia:36,Becerril de Campos:15]). Desbous † (Mistral 1,309 «NF méridional»). – Desbœufs (SUI/Ju[Courgenay, Courtedoux, St-Ursanne],Ge GPSR 2,449; RépNFSuisse 425), Desbœuf (SUI/Bs RépNFSuisse 425). Delli Bove (ITA:6/Av:4); Delli Bovi (ITA:308/ Sa:239). SN cont. [Il était propriétaire des bœufs utilisés pour sortir les filets de la mer; forme avec l’article provenant de IPSE:] en Pau des Bous (ESP-CAT: Sl[Blanes] comm. pers. N. Baltrons)32.

Doc. hist. GR-14 Therese Bouvachon (La Blachère, Ardch) a.1839 Familysearch. NF cont. Bouvachon (FRA:9/BRhône:1,Vaucl: 1). – Bouvachon (FRA:9/Calv:5).

I.2.4. [DĒ +.] Doc. hist. IB-24 Ysabel de Bueyes (Medina de Rioseco, Va) a.1640 Familysearch. II.(+ -ĀCEU).0. [D’un dérivé piémontais en -asso, à rapprocher sans doute de (trent. or.) boazzo n.m. "bue grande e grosso" (LEI 6,1242).] Doc. hist. IR-22 Buacii de Cinaglio (Cinaglio) a.1179, Jacobo Buacio (Casale Monferrato) a.1228, Gastaldus et Guillelmum Buacium eius nepotem (Casale Monferrato) a.1239, [forme féminisée ?] Anselmus Buacia de Cinalia a.1239 (tous Doc. Rossebastiano), Bigora Bovacius a.1237 CartCasanova 344. NF cont. Boasso (ITA:898/Cn:408,To:316,At: 37,Sv:24; Ca:17,Or:10). II.(+ -ĀCEU + -ŌNE).0. [De prov. bouvachoun n.m. "jeune bœuf" (dp. après a.1855, Mistral 1,354; v. Ronjat 3,353 pour le résultat du suffixe -ĀCEU) et d’un parallèle normand.] 32

D’ailleurs le surnom est attesté dans tout le domaine (MoreuRenoms 141) indiquant métonymiquement les propriétaires de ces bœufs.

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II.3.(+ -achi).0. [Formation anthroponymique. Suffixe diminutif d’origine grecque.] Doc. hist. RO-14 Gheorghe Boulachi a.1698 SureteIzvoade 9,186. II.(+ -aş).0.3. NF cont. Bouaşu (ROM ConstantinescuDOR 212). II.(+ -ATTU).0. [D’un type occitan avec -ATTU, suffixe servant à former des noms des petits d’animaux (Ronjat 3,393), et du type de sav. bouva n.m. "le gros bétail d’une étable", etc. (FEW 1,445b).] Doc. hist. GR-13 Catherine Bouvat (Croix-enDiois, Dauphiné) a.1667 Familysearch, Pierre Bouvat (= Bouvard) de Beaumont en Dauphiné, blanchier de peaux a.1699 LHabitantsGenève 3,66, Marie Bouvat (Dieulefit, Drôme) a.1711 Familysearch, Vincent Bouvat (Besayes, Drôme) a.1727 Familysearch [autres porteurs dans la Drôme], Guillaume Bouvat, de St-Julien en Dauphiné, sabotier a.1755 LHabitantsGenève 3,230. – GR-29 Les hoirs Bovait (Courgenay) a.1369 LOrJura 296. – GR-31 Mathias Bouvat (La Frette, Isère) a.1740 Familysearch. – GR-32 [NF:] Bovat a.1471 LOrVaud 84. IR-22 Johannino Boati a.1356 CSussCaselle, Odonino Bovati, a.1359 CSussCaselle. NF cont. Bouvat (FRA:93/Drôme:26)33. – Bovat (SUI[Vd dp. av. a.1800] RépNFSuisse 226)34. II.3.(+ -ean).0. [De roum. boulean n.m. "junges Rind" (dp. a.1588, Tiktin 1,369; Cioranescu 101).] Doc. hist. RO-15 Paraschiva Boulean (Vîlcea) a.1911 Familysearch. NF cont. Boulean (ROM:4). II.3.(+ -ean).0.3. NF cont. Bouleanu (ROM:13/B:6,Dj:3).

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Tous les porteurs se localisent dans la partie occitane de la Drôme. La graphie en -b- rend impossible un rattachement de la forme suivante à BŌS : Doc. hist. GR-32 Johannes Boubat a.1426(or.) ChartLausanne 513.

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II.(+ -ELLU).0. [De fr. bouveau n.m. "jeune bœuf" (dp. a.1315, FEW 1,445b). Derivés anthroponymiques pour les autres domaines. – Pour les types en -i et en -e en Suisse Romande v. TableauPhon 42-43.] Doc. hist. IB-31 [Doc. conservé seulement par un regeste moderne:] vinya de Bovello (Montpeità) a.986(s.20) DiplManresa 189. GR-12 François Bouvel (Bouriege, Aude) a.1670 Familysearch. – GR-14 Bartholomeus Boveus a.1280(or.) DocLivradois 1,5, Antoinette Bovel (Brezons, Cantal) [a.1599] Familysearch, Jehanne Bouvel (Coppel, PuyD) [a.1631] Familysearch. – GR-21 magister Symon dictus Bovel (Paris) a.1295(or.) ChartStMagloire 2,105. – GR-25 Bouveaus de Quaregnon a.1286 CartVilleMons 45, Wietus dictus Bouviaus a.1263 MorletHPicardie 294. – GR-26 Petrus Boveal a.1269 CartAbbValDieu 152 et al., Pieres Boveas a.1280 PolypPauvres-en-IleLiège 152 etc. – GR-27 Simonin Bovel a.1277(or.) BannrollenMetz 2,38*, Simonas Bouels a.1279(or.) BannrollenMetz 1,407, Aburtin Bouvel a.1397 JugementsÉchevinsMetz 1,581. – GR-29 Jean Bové (Fontenais) a.1707 LOrJura 296, Claude Bouveau (Asnières-sous-bois, Yonne) a.1712 Familysearch, Conrad Bovel (Porrentruy) a.1725 LOrJura 296, Joseph Bovel (Courchavon) a.1769 LOrJura 296. – GR-32 Jean Bovy (Rougemont, Vaud) [a.1557] Familysearch, [NF:] Bovy (Longirod, St-Georges) [s.16] LOrVaud 85, JeanIsaac Bovy, del Vuffens-le-Château, Bailliage de Morges, domestique (Vaud) a.1776 LHabitantsGenève 3,282, Jean-Samuel Bovy, Bailliage de Morges, découpeur de bijouterie (Vaud) a.1791 LHabitantsGenève 3,312. IR-21 Ss. Boelli de Carnoto a.1098(s.13) CDGenova 1,12. – IR-22 Jaquetus Bovellus a.1313 TagliaPinerolo. – IR-53 Giovanni Bovello (Palermo) a.1823 Familysearch et al., Vittoria Bovelli (Palermo) a.1827 Familysearch35.

NF cont. Bouvel (FRA:24/HMarne:3,Aisne:2, Marne:2), Bouveau (FRA:75/Yonne:10,Nièvre:8). – Bovel (SUI/Vd[Marnand, dp. av. a.1800] RépNFSuisse 227), Bové (SUI/Ju[dp. av. a.1800] RépNFSuisse 226), Bovy (SUI/Vd,Ge[dp. av. a.1800] RépNFSuisse 227). Bovello (ITA:43/Pa:23), Voiello (ITA:17/Na:12); Bovelli (ITA:50/Pg:29), Buelli (ITA:372/Bg:261, Bs:38,Mi:33). – Boeddu (ITA:312/Nu:197,Or:43).

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Étant donné qu’il n’existe pas de résultats romans avec le suffixe -ICULU, on peut postuler que les formes cidessous sont des fausses latinisations de formes avec un autre suffixe diminutif, probablement -ELLU ou éventuellement -ITTU: Doc. hist. GR-21 Gausfridus Boviculus [a.1106?] CartStPèreChartres 240. – IR-22 Maynfredus Bouiculus a.1123(or.) CartArchAsti 2,9, Iacobus Boviculus a.1212 ArchAsti 6, Mussus Boviculus notarius a.1247 StatVillanovaAsti 258.

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II.(+ -ELLU).1. Doc. hist. IB-31 La señora Bovella (Tortosa) a.1553 FogatgeCatalunya 2,169. GR-14 Jehanne Bouvelle (Saint-Laurent-lesBains, Ardch) a.1613 Familysearch. – GR-28 Magdaleine Bouvelle (Foulzy, Ardn) a.1680 Familysearch. NF cont. Bouvelle (FRA:120/Nord:34,Aisne: 15)36. II.(+ -ELLU).1.[DĒ +.] Doc. hist. IR-22 [Sous réserve, v. la note 36:] Petrus de Bovella a.1356 CSussLanzo. II.(+ -ELLU + -ACCIU).0. Doc. hist. IR-24 Maria Santa Bovelacci (Branzolino, Fo) [a.1763] Familysearch. NF cont. Bovelacci (ITA:94/Fo:55;Ba:7). II.(+ -ELLU + -ĪNU).0. Doc. hist. IR-31 Bovellinus (Pisa) a.1228(or.) CaleffoSiena 376. NF cont. Bovellini (ITA:11/No:11). II.(+ -ELLU + -ITTU).0. [De fr. bouvelet n.m. "jeune bœuf" (dp. a.1389, FEW 1,445b), wall. botelet (FEW 1,445b) (à noter que l’anthroponyme fournit la première attestation de ce type).] Doc. hist. GR-26 [-s du cas sujet:] Bouveles meres d’Acoche (= Boveles d’Acoche) a.1294 CensNamur 3,273, Jehan Bottelet a.1353 HaegensNPCoutStavelot 31, Eleine Bovelet a.1548 BourgeoisNamur 2,16, Jacq Bouvelet notaire a.1617 SourcesSambreMeuse 454, Marguerite Bo-

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On ne retient pas par contre le NF piémontais Boella (ITA:311/Cn:133,To:85,At:46,Mi:19), très prob. détoponymique, d’après le NL Biella attesté sous la forme Buella aux 13e et 14e s. : Obertinus de Buella a.1233, Jacobi de Buella a.1257, Raimundus Buella a.1370, etc. (Doc.Rossebastiano).

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velet (Liège) a.1739 Familysearch. – GR-28 Jacques Bottelet (La Cerleau, Ardn) a.1705 Familysearch. NF cont. Bouvelet (FRA:5/Nord:4,Somme:1), Boeuvelet (BEL:8), Beuvelet (BEL:16/Ht:14), Bieuvlet (BEL:11/Lg:11), Bieuvelet (FRA:20/ MeurtheM:8; BEL:15), Bievelez (FRA:8; BEL:69/ Ht:53), Biévelez (BEL:27/Ht:16), Bievelet (FRA:1/ Nord:1; BEL:6/Ht:6).

Bovard, de Chancy, émailleur a.1779 LHabitantsGenève 3,289. – GR-33 Bovard (Valgrisenche) s.18 CatastoSardoVDA. NF cont. Bouvart (FRA:286/Nord:37,Aisne:18, PCal:17). – Bouvard (FRA:1644/Ain:219,HSav: 189,Rhône:141,Isère:91; SUI[Ag,Ge,Zh] RépNFSuisse 226), Bovard (FRA:52/HSav:15; SUI[Fr,Ge, Vd,Vs,Zh] RépNFSuisse 22637; ITA:36/Ao:34).

II.(+ -ELLU + -ITTU).0.4. [DĒ. – Peut-être NL?] Doc. hist. GR-24 Raoul de Boveles a.1320(or.) PlaidsMortemer 9. II.(+ -ELLU + -ITTU).1. Doc. hist. GR-26 Marée Bovelette a.1289 CensNamur 2,267. II.(+ -ELLU + -ŌNE).0. NF cont. Buelloni (ITA:50/Mn:37), Bueloni (ITA:31/Mn:22). II.(+ -ELLU + *-OTTU).0. Doc. hist. GR-27 Jean Bouvelot a.1702 (Custines, MeurtheM) Familysearch. NF cont. Bouvelot (FRA:34/Cantal:9,PuyD:5, Cor:3). II.(+ *-HARD).0. [De mfr. bovart n.m. "jeune bœuf" (dp. a.1362, FEW 1,445b), fr. bouvard (FEW 1,445b).] Doc. hist. GR-21 Hubertus Bovardus [-a.1070] CartStPèreChartres 159. – GR-25 Colart Bouvart a.1263 MorletHPicardie 294, Jehan Bovart a.1400 MorletHPicardie 294, Philippe Bovart a.1405 MorletHPicardie 294. – GR-27 Thomassin Bouuart a.1269(or.) BannrollenMetz 1,186. – GR-29 Perrenat Bovart de Boverans a.1431(or.) TestamentsBesançon 2,66b, Jehan Bovart (Porrentruy) a.1511 LOrJura 295, François Bouvard (Porrentruy) a.1769 LOrJura 295, Thiébaud Bouvard a.1796 LOrJura 295. – GR-31 Nycodus Bovardi, de Divona a.1414 LBourgeoisGenève 12, Jacobus Bovardi de Groysier in Bornis, escofferius a.1461 LBourgeoisGenève 51 et al. – GR-32 Io. Bouvardi a.1412(or.) RegGenève 1,34, in eadem domo, Petrus Bovardi a.1464 LevéeGenève 57, [NF:] Johannes Bovar, de Confignon a.1468 LBourgeoisGenève 63, Aymé Bovard, fils de feu Loys Bouvard, de Bernex, charrier a.1547 LBourgeoisGenève 228 et al., Bovard a.1566 LOrVaud 84, Henry 107

II.(+ *-HARD + -ITTU).0. [Dérivé anthroponymique.] Doc. hist. GR-31 Jean Bovardet, de Vaux, pare de Vitry a.1574 LHabitantsGenève 2,95. II.(+ *-ICELLU).0. [Cf. le parallèle flor. [bovžéllo] n.m. "manzo" (LEI 6,1242).] Doc. hist. IR-24 Gerardino dicto Bovexillo a.1236 RegPelavicino 463. – IR-33 Giovanni Battista Bovicelli (Perugia) a.1560 Familysearch. NF cont. Bovicelli (ITA:201/Gr:72;Ps:42). II.3.(+ -ICIU?).0. [De roum. bouleţ n.m. "junges Rind" (dp. a.1588, Tiktin 1,369; Cioranescu 101)38.] Doc. hist. RO-14 Bouleţ a.1667 CatalMoldova 1 3,1549. – RO-15 Stan Bouleţ a.1620 DocIstRomB 3,511. NF cont. Bouleţ (ROM IordanDNFR 76). II.(+ -ĪNU + -ITTU).0. [Surdérivé anthroponymique.] Doc. hist. GR-27 Pierre Bouvinet (Reillon, MeurtheM) a.1775 Familysearch, Bouvinet (Vosges) [a.1800/1850] RichardSNLorraine 389. II.3.(+ *-ISCU).0.3. Doc. hist. RO-15 Boulescu Constantin a.1685(or.) ArhBucTismana 86 (nº19). NF cont. Boulescu (ROM:10/B:7). II.3.(+ -ISSA).0.3. [Matronymique.] Doc. hist. RO-14 Bouleasa a.1622 DocIstRomA 5,135. NF cont. Bouleasa (ROM:4).

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Dp. av. a.1800 dans les cantons du Vaud, Valais et de Fribourg. Il est douteux que l’attestation suivante se rattache à un type avec ce suffixe: IB-23 S. Bovici a.1241 DocJaimeI 101.

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II.(+ -ITTU).0. [Bovet est utilisé comme nom unique dans la couche la plus ancienne de l’anthroponymie catalane et occitane; à partir du 11e s., il apparaît comme patronymique. Sinon de cat. bovet n.m. "(dimin. de bou)" (DCVB 2,639), bouet "bou petit o jove" (DCVB 2,636), béarn. boet (FEW 1, 445b), afr. mfr. bouvet (dp. a.1305, FEW 1,445b), it.sett.occ. boveti (ca. a.1490 [pluriel], LEI 6,1241), venez. boèto (LEI 6,1241). – MollLlinatges 287; DauzatTraité 195; MorletDENF 134.] Doc. hist. IB-23 Nicholay Boveti a.1257 DocJaimeII 96. – IB-26 Domingo Bouet [a.1266/ 1271](1272/1273) RepMurcia 70, Miguel Bouet [a.1266/1271](1272/1273) RepMurcia 123. – IB31 Ss. Boveto a.978(or.?) ArchCondalBarcelona 361, concedo a Iohanne, que uocant Boueto a.992 DiplCatedralBarcelona 1,435, Ss. Boveto a.996(or.) DiplCatedralVic 595, Ss. Boveto a.998(or.) DiplCatedralVic 530, Vivifredus levita, quem vocant Bovet a.998(or.) DiplCatedralVic 625, Ss. Boveto a.1005 CartSCugat 2,49, Bouetus a.1026 BalariOrígenes 586, Ego Boueto et uxori mea Amada a.1040(or.) ArxiuStAnnaBarcelona 1,48, de occiduo in domos Guitardus Boueti a.1067 (= ab occiduo in domos Guitardi Boetii) ArxiuStAnnaBarcelona 2,109;104, mansum quod est Bernard Boveth a.1113 CartSCugat 3,21, a meridie in alodio de Boueto a.1132(or.) ArxiuStAnnaBarcelona 2,239, a parte uero circii in fexam de Boueto a.1161(or.) ArxiuStAnnaBarcelona 2,367, Ss. Ramon Bovet a.1175(or.) CDTempleBarberà 162, Iohannis Bovet (St. Julià de Lòria) a.1176 CartVallAndorra 1,223, Ss. Iohannis Bouet (Lòria, Andorra) a.1176(s.13) DocUrgell 10,235, Ss. Petri Bovet a.1196(or.) CDTempleBarberà 276, Ss. Guillelmi Boveti a.1201 CartSCugat 3,360, Iohannis Boveth […] Iohanne Boveth a.1234 CartSCugat 3,438, Ferrario Boueti a.1273 CartGirona 2,674, Gilelmi Boveti (St. Celoni) a.1305(or.) PergArenysMar nº183, Petrus Boveti (St. Celoni) a.1338(or.) PergArenysMar nº341, Periconi Boveti (St. Celoni) a.1353(or.) PergArenysMar nº459, Pere Bovet ("lo mas den Bondia") a.1358(or.) FogatgeCatalunya 1 f º165r, Bernat Bovet (la Guardialada) a.1358(or.) FogatgeCatalunya 1 f º165v, Pere Bovet (Barberà) a.1358(or.) FogatgeCatalunya 1 f º169v, Arnau Bovet (Verdú) a.1358(or.) FogatgeCatalunya 1 f º173v, Petrus Boveti clericus (Maçanet) a.1381(or.) PergArenysMar nº683, Barthomeu Bovet a.1389(or.) PadróBarcelona f º33r, Pere Bovet

a.1389(or.) PadróBarcelona f º66r, Pere Bovet ortola a.1389(or.) PadróBarcelona f º66r, en Bovet laurador a.1389(or.) PadróBarcelona f º132r, Guilelmo Bovet peratore a.1393(or.) LlistaVeïnsPuigcerdà f º160v, Pere Bovet mestre de draps de senyal a.1399(or.) FogatgeBarcelona 5 f º7v, Barthomeu Bovet sartre a.1399(or.) FogatgeBarcelona 5 f º35r, Asteva Bovet pescador a.1399(or.) FogatgeBarcelona 5 f º69v, Miquel Boet, flasader a.1462 CensGerona 218, Narcis Boet, padrer a.1462 CensGerona 218, Francesch Boet, padrer a.1462 CensGerona 218, en Boet (Argentona) a.1553 FogatgeCatalunya 1,337. – IB-33 Pere Bouet menor (Traiguera) a.1646(or.) CensValència f º206r, Pere Bouet maior (Traiguera) a.1646(or.) CensValència f º207v. GR-11 l’ostau de Guilhem Bouet (Andrein) a.1385(or.) DénombrBéarn 27b. – GR-12 Ugonis Bovet (Rodez) a.1120?(s.13) Fexer 137, Bernat Boet (Rayssac) a.1181 Fexer 137, Bouet del Port a.1226/1227(s.14) ChartAgen 27, Bernardus Boeti mercator (St-Sernin) a.1335 EstimesToulouse 209, Arnaut Boet (Lézat) a.1390(or.) RôleComtéFoix 189a, Bertholomeus Bovet laborator a.1463(1516) PaixAurillac 368, Guillaume Bovet, filz de feu Jehan, de Milleaux, natif de St. Friq près Milleaulx en Auvergne39, diocèse de Rodes, serrurier a.1552 LBourgeoisGenève 238. – GR-13 Dodonus etiam Boetus (Marseille) [a.1025](ca.1100) Fexer 136, Pontius Boetus (Marseille) [a.1025](ca.1100) Fexer 136, Bovetus firmavit a.1032 CartLérins 1,138, Willelmus Boveti (Aix) a.1082(ca.1100) Fexer 136, Petro Boet [s.11] CartLérins 1,18, Petrus Boet (Lérins) [a.1100](s.13) Fexer 136, cum salinis Petri Boit (Lérins) [a.1100](s.13) Fexer 136, ego Bovets (Nice) [a.1115] DocMidi 625, Amalricus Boveti [a.1147] CartRicherenches 48, Petrus Boveti [a.1147] CartRicherenches 48, Bertranni Boet (Marseille) a.1155(s.13) Fexer 137, Bertran Bovet (Richerenches) a.1175 Fexer 137, Ademaro Bovet a.1190/1192(or.) (= Ademarus Bovez [a.1193](or.) = Ademarus Bovetz a.1195(or.)) CartLéoncel 49;57;64, Raimundus Bouet a.1196(1212) CartTrinquetaille 175, Rostagnus Bouet a.1197(1212) CartTrinquetaille 143, Lambert Bovet (St-Paul-lès-R.) a.1208 Fexer 137, Bertrandus Bouet a.1209(1212) CartTrinquetaille 259, terre Bovet a.1247(or.) CartLéoncel 151, Boveth filii

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En réalité Millau se trouve en Rouergue.

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Lamberti de Hosteu a.1248(or.) CartLéoncel 163, Boveti a.1266(or.) CartLéoncel 228, terre Heustachii Bovet clerici Romanen a.1281(or.) CartLéoncel 247, Raymundus Bovetus (La Croix) a.1297 CompanNPNice 640, Petrus Bovets (Rigaud) a.1297 CompanNPNice 640, Guillelmus Boveti a.1305 CompanNPNice 640, Guill. Boeti a.1362 CompanNPNice 634, Astruga, uxor Guillelmi Boveti a.1371 CompanNPNice 640, Salomon Bouet (Arles) [s.15] SerorNomsJuifs 52, noble Ant. Boeti [s.d.] CompanNPNice 634. – GR-14 Boetz (Le Puy) [a.1175] Fexer 137, P. Boet (BeauregardL’Évêque) a.1357 DocLivradois 3,57, Johan Boet (= Johan Boets) [a.1380/1385] LEstimesStFlour 262;287, Bouet de Courbanges a.1413(or.) JournalMurol 371, Colinus Boeti serviens ordinarius Mimatensis a.1477 DocConsulatMende 179. – GR-21 Jeh. Boez de St. Lou a.1274(or.) ComptesProvins 11b, Adam Bouvet a.1292 TailleParis 8, Robert Bouvet le genne a.1292 TailleParis 62, Robert Bouvet le viel a.1292 TailleParis 62, Giles Bouvet a.1292 TailleParis 106, Guillaume Bouvet a.1292 TailleParis 123, Guillaume Bovet (Bellême) a.1298(or.) CartMarmoutierPerche 127, Jehan Bouvet tapicier a.1313 TailleParis 257. – GR-22 A. Boet (Poitiers) [a.1100](s.12) Fexer 137, Boet (Saintes) s.12(ca.1170) Fexer 137, A. Boet (Saintes) [s.12](ca.1170) Fexer 137, [même attestation?:] Aimericus Boet [a.1171] CartSaintes 165, Boet [a.1171] CartSaintes 165, Pere Boet a.1246(or.) MorletNPAunis 137, [même attestation?:] Père Boet a.1246(or.) TerrierAunis 101. – GR-23 Paganus Buvet (= Paganus Bovet) [a.1056/ 1150] CartStSergeAngers 501, Hubertus Bovitus [a.1082/1093] CartStSergeAngers 129, Hubertus Bovet [a.1082/1093] CartStSergeAngers 6, Mainardus cognomento Bovetus [a.1093/1102] (= Mainardus Bovet [a.1093/1168]) CartStSergeAngers 473; 476 (= Mainardus Bovis → I.0.). – GR-24 Robertus Bouvet a.1245(-1335) CartFontenayMarmion 175. – GR-25 Bouvet [a.1295/1300] ComptesMons 345, Bovet a.1311/1312 Vasseur,RIO 4,42, Philippot Bouvet a.1340/1341 MorletHPicardie 249, Pierre Bouvet a.1438 MorletHPicardie 249. – GR26 Jehan Bouveis a.1289 CensNamur 2,38, Catherine Bovet a.1696 BourgeoisNamur3 173, Jacque Boufvé a.1781 SourcesSambreMeuse 589. – GR27 la maison Bouvat a.1262(or.) BannrollenMetz 1,96, Bouvot (Meurthe) [a.1800/1850] RichardSNLorraine 354. – GR-28 domum Boveti

textoris a.1228 CartStLoupTroyes 280. – GR-29 Gerardus dictus Bovas (Bonfol) a.1296 MonHistÉvêchéBâle 2,605 [= LOrJura 296], [nous classons selon l’origine du porteur:] Bouvet d’Auçerre a.1313 TailleParis 254, Joseph Bowat (Grandfontaine) a.1770 LOrJura 296. – GR-31 Iohannes Boveti (Bauges) a.1273 FinanzaSabauda 3,32, Petrus Bovez (Ugine) a.1279 FinanzaSabauda 3,187, Johan Boveit affannour a.1388 LVaillantLyon 134. – GR-32 Villelmo Boveti (Romont) a.1278 FinanzaSabauda 3,171, liberi quondam Johannodi Bouet a.1385 DocLaLance 569, Uldricus Bovet, de Praromant, factus est extraburgensis a.1403 LBourgeoisFribourg 189, Yecquillinus Bovet, dictus Grospel, filius quondam Jaqueti de Cormoraul, lathomi, quondam burgensis Friburgi a.1409 LBourgeoisFribourg 138, Jehan Bovet serrurier a.1550 LHabitantsGenève 1,8, [NF:] Bovet a.1599 LOrVaud 84, Isaac Bovet (orig: Vevey et La Tour-de-Peilz) a.1674 LOrJura 296, Daniel Bovet, de Faoug, Bailliage d’Avenches, bourrelier a.1707 LHabitantsGenève 3,97 et al. – GR-33 Johannes Bovet a.1363 CChâtCly,3,15, Johannes Boveti a.1392 CChâtCly 2, 259, Bovet (63 occ.) s.18 CatastoSardoVDA. IR-22 Martinus Bovetus a.1319 TagliaPinerolo, Jacometus Bovetus a.1351 TagliaPinerolo, Vianus Bovetus (Busca) a.1432(or.) DocPopPiemonte 136, [le même?:] Vianus Boveti (Busca) a.1434 DocPopPiemonte 140 (n.115), Anna Maria Boetto (Lanzo, Torino) a.1665. Familysearch [autres porteurs dans la région], Francesco Boetti (Valperga, Torino) [a.1794] Familysearch. – IR-24 Iacobus Bovetii (Parma) a.1218 LGrossusReggio. – IR-25 Prosdocimo Bovetto (Padova) a.1643 Familysearch. – IR-41 Bovectum [s.13] CDOsimo 204. – IR-53 Domenica Giovanna LaGanga Bovetto (Messina) a.1736 Familysearch. NF cont. Bovet (ESP-CAT:79/Bd:32,Si:10), Bobet (ESP-CAT:268/Si:226,Gg:14), Boet (ESP-CAT: 107/Br:41,Gn:34,Sv:13,Mm:10)40.

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Plutôt que postuler une origine détoponymique à partir du NL Pla de Boet (ESP-CAT/Ps; CorominesOnomasticon 3,44), qui ne correspond pas du tout à la localisation du NF (sauf si on croyait à une migration et à la disparition du NF de son lieu d’origine), ou une origine délexicale à partir de cat. boet n.m. "eina de fuster" (DCVB 2, 542), dont le sens est trop spécialisé pour générer des anthroponymes. DCVB 2,542 donne ce NF sans explication étymologique; MollLlinatges 287 le considère comme un diminutif de bou; pourtant *boet n.m.

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Bouet (FRA:1783/BRhône:31,Gard:6)41, Bovet (FRA:245/AlpesM:22,BRhône:7,Gard:6,Var:6), Boet (FRA:86/AlpesM:12). – Bouet (FRA:1783/ Calv:117,MaineL:115,Cher:88), Bouvet (FRA: 4335/IlleV:336,Sarthe:298,MaineL:262,May:173, LoireA:107; Orne:108; BEL:37/Lg:16), Bovet (BEL:6/Ht:3), Bouvot (FRA:163/CôteOr:18,Doubs: 15,MeurtheM:14)42, Boet (FRA:86/Nord:21,SeineMrt:11). – Bouvet (FRA:4335/HSav:213,Loire: 130,Isère:106,Rhône:101), Bovet (FRA:245/HSav: 44,Doubs:1343,Jura:10; ITA:56/Ao:55; SUI[Bl,Bs, Fr,Ge,Ne,Vd,Vs,Zh; dp. av. a.1800] RépNFSuisse 227)44. Bovetto (ITA:30/To:13;Ro:12), Boetto (ITA:895/ To:370;Pd:226,Ve:75), Boietto (ITA:11/To:8); Bovetti (ITA:308/Cn:204), Boetti (ITA:799/Cn:457), Boeti (ITA:278/Rc:221), Boietti (ITA:62/No:37). SN cont. [«Son pare li deia que mugia»:] en Bovet (ESP-CAT/Ml[Montuïri] MoreuRenoms 89).

II.(+ -ITTU).0.3. Doc. hist. GR-13 li Bovet [a.1251/1275] CensDie 258. – GR-27 Jehan lo Bouat a.1267(or.) BannrollenMetz 1,118. – GR-29 messire Jehan Le Bovat gouverneur de la cure de Semur a.1369/1370 InventBourgogne 1,211.

II.(+ -ITTU).1. [Féminisation anthroponymique; les formes historiques catalanes sont des féminisations occasionnelles attribuées à des femmes à partir du nom du mari.] Doc. hist. IB-31 na Boveta (Sant Feliu de Llobregat) a.1347/1348(or.) CapbreusBarcelona 1 s.f., na Boveta a.1388(or.) LTallesGirona 2 s.f., na Boveta vidua a.1389(or.) PadróBarcelona f º38r. IR-24 Franciscus Bovetta a.1516 ParaticiPiacenza 3,97, Iacobus Bovetta a.1563 ParaticiPiacenza 3,104. NF cont. Boeta (ESP-CAT:3). Bouvette (FRA:3). Bovetta (ITA:12/No:9). SN cont. en Boveta (ESP-CAT/Ml[Mallorca] MoreuRenoms 38). "(diminutif de bou)" n’est pas attesté dans la lexicographie même si ce n’est pas, bien entendu, une formation impossible comme diminutif de bou. 41 La localisation de MorletDENF 126 dans le 'Limousin' ne correspond pas à la réalité. 42 Les porteurs du Nord-Ouest de la France (PCal:11 et Calv:7) pourraient s’expliquer par émigration, un dérivé en -OTTU n’étant pas autrement attesté. 43 Les six porteurs de l’arrondissement de Montbéliard et les deux de Besançon sont probablement des émigrés de la zone francoprovençale du département (5 porteurs à Pontarlier). 44 À ajouter le NF suisse Bœufvé (SUI[Be] RépNFSuisse 195) dont les porteurs provenant de France ont acquis le droit de cité en 1954.

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II.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-11 Azemaria de Boed (Gimont) a.1162(s.13) Fexer 137, l’ostau de Per-Arnaut de Bouet (Burgaronne) a.1385(or.) DénombrBéarn 26b. – GR-22 Acharies de Boet a.1246(or.) MorletNPAunis 137, Aymeri de Boet a.1246(or.) MorletNPAunis 137, Beneeit de Boet a.1246(or.) MorletNPAunis 137 (= [même attestation?] Beneeit de Boet a.1246(or.) TerrierAunis 102), Aymeri Micheau de Boet a.1246(or.) MorletNPAunis 142. IR-21 Petrinus de Boueto (Capriata d’Orbe) a.1218 LIuriumGenova 1,635. II.(+ -ITTU).1.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-25 [Chaîne onomastique inversée:] De le Bovete Renier a.1329(or.) NecrArras 75. II.(+ -ITTU + - ĪNU).0. [Ø MorletDENF.] Doc. hist. GR-21 Phelippe Bouvetin a.1296 TailleParis 109, Hugues Bouvetin a.1297 TailleParis 85, Phelippe Bouvetin a.1297 TailleParis 94.45 II.(+ -otă).0. [Suffixe slave à sens patronymique.] Doc. hist. RO-14 Lupul Boute a.1774 RecensMoldova 2,52. II.(+ -otă).1.3. NF cont. Bootul (ROM ConstantinescuDOR 212). II.(+ -ŪCEU).0. [De roum. bouţ n.m. "viţelul mic" (PascuSufixRom 153).] NF cont. Bouţ (ROM IordanDNFR 77). II.(+ -ŪCEU).0.3. NF cont. Bouţu (ROM IordanDNFR 77). II.(+ -uş + -că).0. [Suffixe diminutif.] NF cont. Bouşcă (ROM IordanDNFR 77).

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On hésite à voir dans le NF Bouket (BEL:1/Lg:1) un dérivé avec un suffixe wallon-liégeois d’origine flamande.

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II.(+ -uş + -că).0.3. NF cont. Bouşca (ROM IordanDNFR 77). III.(TRĒS +).2. [Roum. trei adj. numéral "trois" (dp. s.16, Tiktin 3,711; Cioranescu 858) +.] Doc. hist. RO-14 Ignatie Treiboi a.1774 RecensMoldova 2,431 et al. NF cont. Treiboi (MOL:1173/Ns:389). III.(SEPTEM +).2. [Roum. şapte adj. numéral "sept" (dp. s.16, Tiktin 3,565; Cioranescu 721) +.] Doc. hist. RO-14 Petru Şepteboi a.1774 RecensMoldova 2,170 et al. NF cont. Şapteboi (MOL:105/An:25). III.(MILLE +).2. [It. mille adj. numéral "mille" (dp. a.1231–1250, DELI 756) +.] NF cont. Millevoi (ITA:66/Po:26). III.(BELLUS +).0. [It. bello adj. "beau" (dp. ca.1224, DELI 129) +.] Doc. hist. IR-25 Ugolini Belbovi (= Ugolini Belboi a.1231) a.1219 RegRavenna 1,139;1,218. III.(BONUS +).0. [Ast. bonu adj. "bon" (DALLA 181) + .] Doc. hist. IB-21 Gonzalo Fernandiz Boni Vos a.1244(or.) PergCornellana 309. III.(BONUS +).0.3. [Fr. bon adj. "qui répond positivement à ce qui est attendu de lui" (dp. a.881, TLF 4,657) +.] Doc. hist. GR-28 Jehan le Bon Buef (Bar-surAube) a.1338 DocChampagneBrie 3,238. III.(*FRISK +).0. [Fr. frais adj. "qui est tout nouveau, récent" (dp. s.11, TLF 8,1201) +. – Prob. en référence à l’âge de l’animal.] NF cont. Fraisbœuf (FRA:3). III.(MALUS +).0. [Fr. mal adj. "mauvais" (a.881s.17, TLF 11,220) +.] Doc. hist. GR-23 Pierre Malbœuf (Anjou) [a.1640] Familysearch, Jean-Baptiste Malbœuf (Angers, MaineL) a.1665 Familysearch. – GR-24 Jehan Malbeuf dict Cristoffle a.1581 DocMarineNormande 231. NF cont. Malbœuf (FRA:21/LoireA:5,CharM:4, Vendée:2; Loiret:2), Maubeuf (FRA:2)46. 46

On écarte le NF portugais Boialvo (POR:17) et la doc. hist. IB-21 Johannes f. de Voialbo cf. a.1202(or.) DocVil-

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III.(+ BALTEĀTUS).0. [+ roum. bălţat adj. "tacheté" (dp. a.1425/1426, Tiktin 1,298; Cioranescu 64).] Doc. hist. RO-14 Boubălţat a.1774 RecensMoldova 2,427. III.(+ BONUS).2. [+ roum. bun adj. "bon" (dp. a.1211, Titkin 1,398; Cioranescu 115).] Doc. hist. RO-14 Istratie Boibuni a.1774 RecensMoldova 2,76. III.(+ CLĀRUS).0. [+ fr. clair adj. "qui produit un effet semblable à celui d’une bonne lumière naturelle" (dp. s.11, TLF 5,869), faisant référence à la couleur du poil de l’animal; → III.(+ GALBINUS).0.] Doc. hist. GR-29 Alexandre Beucler (Bavans, Doubs) [a.1569] Familysearch, André Beucler (Bavans, Doubs) [a.1597] Familysearch, [à défaut de localisation concrète, on le classe sous GR-29 avec les autres formes] Jean Beucler («Suisse») [a.1627] Familysearch, Jean Beucler (Blamont) [a.1652] Familysearch [autres porteurs aux 18e et 19e siècles, surtout à Abbevillers]. NF cont. Beucler (FRA:116/Doubs:5047 ), Beuclair (FRA:8/MeurtheM:5). III.(+ CRASSUS).0. [+ fr. gras adj. "qui a de la graisse" (dp. ca.1170, TLF 9,439).] Doc. hist. GR-21 Jean Bougras (Chamigny, SeineMrn) a.1764 Familysearch. – GR-22 Marie Bougras (Aubigny, Poitou) [a.1635] Familysearch. – GR-29 Claude Boeugras (Marigny, SaôneL) a.1720 Familysearch, Jean Bœufgras (Le Breuil, SaôneL) a.1787 Familysearch48. NF cont. Bœufgras (FRA:31/SaôneL:14), Beugras (FRA:64/SaôneL:29,All:5,CôteOr:4), Boeugras † (FRA MorletDENF 103). III.(+ GALBINUS).0. [+ roum. galben adj. "jaunâtre" (dp. a.1456, Tiktin 2,206; Cioranescu

laverdeSandoval 81 qui sont détoponymiques (cf. Boialvo, distrito Porto). 47 Les porteurs se localisent dans la partie oïlique du Doubs, notamment dans l’arrondissement de Montbéliard (la concentration la plus grande correspond aux 19 porteurs du canton de Montbéliard Ouest). 48 On en rapprochera la mention Mengin Gras de Beuf (Varangéville, MeurtheM) a.1488 WirthAnthrLorraineRom 661.

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352); le mot est utilisé comme nom des animaux jaunâtres.] Doc. hist. RO-15 Florea Dinu Bougalbin a.1844 CatagrafiaDolj et al.

Doc. hist. GR-12 G. Bouroigz .III. d. (Les Canabières, Rouergue) [a.1190] BrunelChartes 2,139.

III.(+ LĀTUS).0. [+ roum. lat adj. "ample" (Cioranescu 466); cf. particulièrement l’adj. lateş "corniabierto" (Cioranescu 467).] Doc. hist. RO-14 Gheorghiţ Boulat a.1704 SureteIzvoade 9,19649. III.(+ NIGER).0. [+ fr. noir adj. "qui est de la couleur la plus sombre" (dp. ca.1100, TLF 12,183), roum. negru (dp. a.1401, Tiktin 2,748; Cioranescu 562).] Doc. hist. RO-14 Vasîle Bounegru a.1774 RecensMoldova 2,331 et al., Bounegru a.1811 DocOrhei 453. NF cont. Beunoir (FRA:1/Rhône:1). Bounegru (ROM:19/Br:8; MOL:460/Cr:244). III.(+ NIGER).0.3. [Très probablement nom d’enseigne.] NF cont. Lebœufnoir † (Paris) [a.1891/1915] FordantNFFrance 1215. III.(+ REUS).0. [+ roum. rău adj. "mauvais; méchant" (dp. a.1490, Tiktin 3,289; Cioranescu 693).] Doc. hist. RO-15 Dima al lui Bourău a.1686(or.) ArhBucBistriţa 65 (nº45), Constantin Bourău a.1815 CatalDocVâlcea 31,9. III.(+ RUBEUS).0. [+ occ. roig adj. "rouge" (dp. SFoy roi, FEW 10,532).]

III.(+ RUSSUS).0. [+ roum. roşu adj. "roux" (dp. a.1465, Tiktin 3,331; Cioranescu 706).] Doc. hist. RO-14 Bouroş a.1710 DocPutna 107 et al., Ion Bouroş a.1774 RencensMold 2,434 [6 occurrences dans la source]. – RO-15 [Traduction de la forme slavone Cervenbol:] Bouroşu a.1547 DocRomHistB 4,274, Radul Bouroşiiu a.1598 DocRomHistB 11,404, Mîinea Bouroşu a.1626 DocRomHistB 21,188, Mîinea Bouroşiu a.1626 DocRomHistB 21,216. NF cont. Bouroş (ROM IordanDNFR 77). III.(+ VETERĀNUS).0. [+ roum. bătrîn adj. "vieux" (dp. a.1399, Tiktin 1,308; Cioranescu 73).] Doc. hist. RO-14 Sandul Boubătrîn a.1774 RecensMoldova 2,102 et al. NF cont. Boubătrîn (ROM:4; MOL:203/Gl:48). → *BUSCARE, CABALLICĀRE, *CAPTIĀRE, CACARO, COLLUM, *DISCALCEĀRE, FRONS, *MATT(I)ĀRE, OCULUS, PES, PILUS, *PILĀRE, TAU50 RUS, TŪTĀRE, VACCA, VITULUS .

PUT,

Baltrons, Bastardas. – Documentation: Trèves; Kremer; Ariza; Champy; Buchi; Wirth; Müller; Schmid; Frau; Pisa; Giuliani; Raimondi51. – Synthèses: Galicien/Boullón; Asturien/Cano; Castillan/ Ramírez, García Gallarín; Aragonais/Centre de Zaragoza; Catalan/Baltrons, Bastardas; Galloroman/ Hanton,Bastardas (rév. Champy, Germain, Müller); Sarde/Wolf; Roumain/Goicu, Tomescu. – Consultante : Rossebastiano. – Révision: Pfister.

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En outre, le SN catalan, nom de maison motivé par une anecdote concrète, cal Bou Mort (ESP-CAT[Sant Celoni] MoreuRenoms 191); avec cat. mort adj. "qui a cessé de vivre" (dp. a.1242 [pluriel], DECat 5,789).

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Aussi BATTUERE, BOSO (NP), BOVO (NP), BOĀRIUS / BOVĀRIUS, CANTĀRE, EXCORTICĀRE, *FERRĀRE, LIGĀRE, MINĀRE, *PANNĀRE, PAPPĀRE, PARĀRE, PREHENDERE, PUNGERE, *STAKKA, *TOKK-, *TORCĀRE, Matabous (NL). Avec références de sources non enregistrées dans le dictionnaire PatRom, vol. I.2.

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TAURUS

(lat.) toro.

Structure1 I.0. I.0.3. I.0.3.4. [AD +] I.0.3.4. [DĒ +] I.0.4. [DĒ +] I.1. II.(+ -ĀTA).0. II.(+ -ĀRIU).0. II.(+ -AŠ).0. II.(+ -ELLU).0. II.(+ -ELLU + -ĪNU).0. II.(+ -ĪCULU + -ŌNE).0. II.(+ -ĪCULU + -OTTU).0. II.(+ -ĪNU).0. II.(+ -INU).1. II.(+ -*ISCU).0. II.(+ -ITTU).0. II.(+ -ITTU).0.3. II.(+ *-ĪTTU).0. II.(+ *-ĪTTU).1. II.(+ *-OCEU).0. II.(+ -ŌNE).0. II.(+ -ŌNE).0.3. II.(+ -ŌNE + -ITTU).0. II.(+ -ŌNIU).0.

0. [Los continuadores léxicos del lat. TAUn.m. "toro" (dp. Ennius, OLD 2,1909) se han perpetuado en todas las lenguas romances (REW 8602) con el sentido propio de "mamífero rumiante de gran envergadura que tiene la cabeza armada con dos cuernos". No obstante y por lo que se refiere al dominio galorrománico el simple TAURUS ha sido reemplazado por algunos de sus derivados o substituido por otros lexemas sinónimos2, siendo, sin duda, el derivado diminutivo formado con el sufijo -ELLU (→ TAURELLUS) el más extendido y el sustituto por excelencia de TAURUS. En antroponimia, TAURUS fue ya un gentilicio latino a partir del cual se creó una rica

TAURUS (SN)

serie de derivados antroponímicos en época romana (KajantoCognomina 86,329). No obstante, los continuadores romances de TAURUS se han perpetuado a través de dos tradiciones antroponímicas distintas: de una parte, como NP (→ TAURUS) y de otra, como sobrenombres cuyos resultados antroponímicos aparecen en este artículo3. La motivación de estos sobrenombres es de tipo metafórico. Los textos medievales del dominio galorrománico, así como los diversos sentidos figurados que aparecen en locuciones y refranes de los dominios iberorrománico e italorrománico muestran significados y connotaciones del apelativo que se relacionan con cualidades físicas (corpulencia, musculatura4, cuello ancho5, frente prominente, voz fuerte), así como características concernientes al carácter (fuerte6, nervioso, vigoroso7, indomable, impetuoso, fogoso), y también con particularidades morales como el orgullo y la vanidad8, atribuidas popularmente al animal. Además el sobrenombre pudo haber sido utilizado como símbolo de la virilidad9. 3

RUS

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Article VdP remanié en septembre 2003. Para otros lexemas sinónimos, véase especialmente → BOS.

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Como testimonios de la vitalidad onomástica del elemento TAUR- a destacar el gran número de NP actuales, como por ejemplo, en portugués Táureo, Taurino, Tahurcilla (f.) (AlmeidaVocOnomástico), así como Taurina, Taurisco, Taúron, Taurião, Táurea (m.) (MachadoDicOnom 1389) o en el dominio rumano Taura, Taure, Tauru, Tăuras, Tăurel, Tăurescu, Tăuroi, Tăuran, Tăurean. Cf.. frm. «Cette brute stupide et contrefaite, aux muscles de taureau» (a.1887, DocTLF). Cf. también it. esser un toro "di chi ha struttura fisica potente" (dp. a.1879, DELI 1351). Cf. frm. cou de taureau "cou large et musclé" (dp. a.1798, FEW 13,130b). Cf. frm. «Il avait une colère de taureau» (a.1864 DocTLF). Cf. también port. touro "homem forte, e que ás vezes esbraveja" (VasconcellosAntrPort 210). Cf. frm. taureau "homme très vigoureux" (dp. a.1798, FEW 13,130b). Cf. afr. «nule beste n’est plus fiere Ne plus orguelleuse de tor. [...]. Il n’a el mont riens tant hardie, Tor ne sanglier ne fort lïon Ne säetere ne dragon.» (TL 10,388). Cf. fr. être un bon taureau "être un bon reproducteur" (a.1904 DocTLF 15,1415a) y taureau "homme très viril" (a.1863 DocTLF 15,1415a). Cf. también Kremer,Aufsätze 11,152 n.60; RollandFaune 5,2; Ziltener 210–1 y Gottschalk 1,138–9. Por otra parte, en el dominio gallego el lexema almallo n.m. tiene el significado de "touro semental" desde el siglo 13 → ANIMAL.

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TAURUS (SN)

TAURUS (SN)

Kremer,Aufsätze 11,152–3,12,157; VasconcellosAntrPort 53,210,234; MachadoDicOnom 1423–4; DicApellidosEsp 730; Ø MollLlinatges; Ø DCVB; DauzatTraité 108 y 195; DauzatDNFF 565,570,572; MorletDENF 919,927–8, 931; VincentNFBelgique 74; DebrabandereWb 1358,1381; GermainNFWallonie 656,951; HuberRätNb 3,866; Ø DeFeliceDCI; DeFeliceCognItal 248; DCI 622,689,1001,1639,1669; ManconiDCSardi 132; Ø PittauCognSard; ConstantinescuDOR 386].

Doc. hist. IB-11 Martinus Tauro [s.10] TumboCelanova 1,225, Didaco Tauro a.1164 TumboSobrado 1,206, Petro Tauro nepote de Azenda Amiguit s.d. TumboSobrado 1,343, Petru Touru a.1202 TumboSobrado 2,162 et al., Pelagius Roderici dictus Taurus a.1219 (= Pelagio Tauro s.d.) TumboSobrado 1,359;343, Johan Touro a.1262 CDCatMondoñedo 74, Afonso Touro noso notario pubrico a.1405 MaiaHist 95, Gonçaluo Touro a.1480-90 CDMens 65. – IB-12 Pelagio Tauro a.1258 PMHInquisitiones 838a etc., Pelagius Menendi dictus Taurus clericus a.1258 PMHInquisitiones 841a, Stephanus Taurus de Alvelos a.1258 PMHInquisitiones 1022b,1058b, Johannes Tauro a.1258 PMHInquisitiones 1048a, Miguel Touro a.1312 VasconcellosAntrPort 234, Graviel Touro a.1565 LLançamentoLisboa 1,244. – IB-21 [Siervo:] Pelagio Thoro a.1153(or.) CDStMVegaOviedo 8, Dominicus Toro ts. a.1186(or.) CDSahagún 4,413, Dominicus Toro cf. a.1228(or.) CDCatedralLeón 6, 462, Pero Toro a.1332(or.) DocTeverga 247, Pedro Toro de Murias a.1337(or.) CDStPelayoOviedo 2, 161, Diego Perez dicho Diego Toro mio juguero a.1394 ColAsturias 2,106, [NF:] Toro s.18 CensOviedo nº9095–9101;5054;5113. – IB-22 Michael Tauro scripsit a.1224 CDPrioradoNavarra 188, Garçia Toro [a.1224] LCullitaOlite f º37r, Johannes de Toro a.1244 RoldesOlite f º21r, Semen Toro a.1264 RoldesOlite f º42r, Juan Toro [Villasuso] a.1821 CPobAlava 396. – IB-24 Juan Toro a.1500 LAcuerdosMadrid 4 259. – IB-27 Pedro Toro13 a.1485 RepSetenil 563 et al. – IB-31 Ss. Sendred

I.0. [De port. touro, var. toiro n.m. "boi que não é castrado e que se utiliza como reprodutor; fig. homem muito robusto e fogoso" (dp. s.13, DELP 5,320), ast. toru (dp. s.13, DELLAMs; DGLA), esp. toro (dp. s.12, DCECH 5,559), arag. toro (AragüésDizAragonés 290), cat. toro10 (dp. s.14, DECat 8,614; DCVB 10,372, con la variante rouss. taure DCVB 10,180), apr. taur/tor (FEW 13/1, 130a), afr.,mfr. tor (ca.1090–1530 FEW 13/1, 130a), engad. tor (HWbRätorom 902, PeerDicziunari 520), it. toro (dp. a.1300/1313, DELI 1351), calabr. táuru (dp. s.13, DEI 3832), dacorum. y meglenorum. taur11 (PuşcariuEW 1721; CADE 1809). – En el dominio iberorrománico el NF gallego y portugués Touro y el NF castellano Toro pueden tener un origen detoponímico. En efecto, la existencia del topónimo Touro, productivo en todo el territorio gallego (Nomenclátor de Galicia) y portugués (MachadoDicOnom 1424), así como la ciudad de Toro (ESP/Za)12 hacen factible esa posibilidad.] 10

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Para la catalanidad de esta forma cf. DECat 8,614 y CorominesLleures 198. En el dominio rumano las dos variantes del singular taur y taure (popular) incluyen este apelativo dentro del sistema de doble denominación de los nombres de animales con alternancia de la consonante final y de la -e final como por ejemplo bourg/boure, cerb/cerbure, puric/purice, tăun/tăune; ello se explica morfológicamente por la tendencia a intercambiar las declinaciónes (II–III) de los nombres (Puşcariu 5,763). Cf. estos ejemplos del dominio gallego que evidencian esta procedencia detoponímica, que el uso de la preposición en Ffernan Afonso de Touro a.1255 DocXII–XIII 73, Tareija Peres de Touro a.1454 DocDevOurense 2, 63. – A tener en cuenta que en Iberorromania Central este NF podría proceder del NL Toro (ESP-Za), probablemente continuador de (campos, tierra, etc.) GOTORUM. En la documentación medieval aparece muchas veces la

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etimología popular Toro = toro "animal" y la consiguiente latinización del tipo «apud Taurum conmorantes» a.1211(or.) DocCarrión 1,131, etc. – Es interesante el NL villa vocabulo Captauro a.982 TSamos 260, villa de Captauro a.982 TSamos 376 (Astorga) de difícil interpretación ya que podría ser *caput auro o *cap(ut) tauro. No se descarta una posible interpretación a partir del topónimo sin la preposición de precedente, puesto que se trata de una fuente documental generada en un contexto de repoblación y por consiguiente en su mayoría los sobrenombres hacen referencia a la procedencia geográfica del portador. En ese sentido véase la siguiente muestra de Doc. hist.: Diego de Toro a.1491 RepRonda 171 et al., Juan de Toro a.1491 RepAlmuñécar 434 et al., Pedro de Toro a.1266(1338) RepJerez 99 et al., Rodrigo de Toro a.1443 RepAntequera 174 et al., Salvador de Toro a.1253 RepSevilla(Espinosa) 2,161 et al., Juan de Toro a.1493 RepMálaga 2,160 et al.

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Toro a.1074 DocUrgell 6,nº863, Ramon Toro a.1358(or.) FogatgeCatalunya f º173v, Berenguer Toro taverner a.1378(or.) FogatgeMarBarcelona f‘88v, Johan Toro a.1497 FogatgeCatalunya 1,250, [variante rosellonesa de la zona del Capcir:] Guillem Taure fuster (Rupit) a.1553 FogatgeCatalunya 1,455, Joan Taure alias Spinet (Rupit) a.1553 FogatgeCatalunya 1,455. – IB-33 en Macià Toro (Ador) a.1373(or.) MonedatgeAlacant 56. GR-26 Willelmus Taurus14 a.1272 PolyptVillers 131. IR-11 solamen Nicolai dicti Tor (Burgeis)15 a.1390 HuberRätNb 3/2,866. – IR-13 Petrus Taurus de Artha a.1314 Corgnali. – IR-22 Rufinus Taurus (Alessandria) a.1203(or.) RegAlba 1,9, Willelmus Taurus a.1231(or.) RegAlba(App) 96, Benço Taurus (Alessandria) a.1231 RegAlba(App) 97, Taurus a.1292 ArchAsti 378. – IR-42 dominus Andreas dictus Taurus (Sezze) a.1272(or.) PergSezze 58, domino Andrea Tauro (Sezze) a.1278(or.) PergSezze 79) etc., Leonardo Tauro (Sezze) a.1332 PergSezze 476, Ioanna Maria Toro a.1526 CensRoma 404. – IR-52 Taurus clericus et primicerius a.1073(or.) CDCava 10,193, Sergius filius Tauri de Sergio a.1073(or.) CDCava 10,193. NF cont. Touro (POR:11/Porto:516; ESP-GAL: 3), Toiro (POR:1); [con expresión castellana:] Toro (ESP:4706/GAL:87/Ou:50,C:17,Po:15,Lu:5). – Toro17 (ESP:4706/AST:25; CST.:3189/Se:621,M: 529,Ma:375; VAS:96;ARA:84), Taure (ESP:23/ ARA:4/Z:4). – Toro (ESP:4706/CAT:1225/B:803, V:157,Bal:81,A:63,Gi:48,T:43,Ll:25), Taure (ESP:

23/CAT:19/B:16,Gi:3), Taura18 (ESP:94/CAT:92/ Cs:3919,V:24,Bal:22; > CST:1/Ba:1). Taur (FRA:7/HGar:4)20, Tor (FRA:70/PyrO:17, Gard:6,Aude:6,Ariège:6)21. Tauro (ITA:1671/ITA:591,Pe:163,Br:162,Mt:124 > FRA:3)22, Toro (ITA:2913/Ct:517, Pe:350,Sa: 194,Sr:184,Rm:141,Na:125,Ba:114)23; Tauri (ITA: 30/Vr:2;Re:6;Lu:6; Ts:6,Ud:1; Te:5), Tori (ITA: 739/Ge:20; Lu:210,Li70,Pt:12,Fi:10,Si:9,Ar:6,Gr: 4; Mo:81,Bo:30,Re:3; Pg:32,Fr:11,Tv:10,Rm:50; Me:12,Tg:4,Cl:2,Tp:2). – [It.:>] Tauro (ITA-SRD ManconiDCSardi 132), Toro (ITA:2913/ITA-SRD/ Ca:511). Taur (ROM:4), Taure (ROM:3). SN cont. Toro (ESP-AST/Llv 28/6/00, La Nueva España 77). – [Atribuido a una persona muy fuerte:] el Toro Mallol (ESP-CAT/Ae[Roses] MoreuRenoms 67). Tauro (ITA/Pugl RohlfsSNSalento 268), Tàuru (ITA/Cal,Sic RohlfsSNCalabria 451; RohlfsSNSicilia 130).

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Se ha descartado la siguiente documentación: GR-21 Thore a.1292 TailleParis 3b ya que al aparecer dentro del barrio de la Çavaterie en una relación de personas probablemente lombardas, su interpretación a partir del étimo TAURUS parece difícil de sostener. La ciudad de Burgeis en la zona del Tirol italiano es el lugar de redacción del documento, pero el NP puede considerarse grisón. Una familia solamente (Touro Pereira). Según MachadoDicOnom 1424 el NF portugués Touro se explica mejor a partir de topónimos (cf. Touro top.[POR- Carrazeda de Ansiães, Cinfães, Grandola, Idanha-a-Nova,Sabugal,Sintra]). Se ha descartado el NF Toros (ESP:10/CST:8) por considerarse procedente de un NL que no hemos localizado en el territorio español, pero que sería similar al tipo de los NL Vacas que se encuentran en los países de Bolivia y de Puerto Rico, los cuales deben su nombre al hecho de ser lugares donde pacían dichos animales.

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I.0.3. Doc. hist. GR-25 Flora de le Tor [a.1197](or.) NecrArras 8, Le Tor Baudes a.1219(or.) NecrArras 20. – GR-26 [Émigré wallon en Suède:] Joan le

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A destacar que el NF catalán Taure está muy poco representado en todo el dominio catalán, mientras que existe un gran número de portadores con el NF Taura. La forma Taura podría explicarse como el reflejo de una pronunciación local, propia del catalán oriental, donde -e átona final se pronuncia [æ] y en la mayoría de los casos no es posible distinguir si ese sonido corresponde, desde un punto de vista fonológico, a una /a/ o /e/ (MollGramHist 89; BadiaGramHist 63; VenyParlars 36-7). Localizados principalmente en la comarca de la Plana Baixa (ESP-CAT/Cs). Se ha descartado el NF cont. francés Thau (FRA:73/ TarnG:26) por tener un posible origen detoponímico a partir del NL Pays de Thau, situado en la zona del Languedoc. Se excluyen aquí los NF cont. Thor (FRA:62) y Thor (BEL:1) por ser mayoritariamente portadores con nombres de pila no franceses. También RohlfsCognLucania 187, DizOnomSicilia 1605, RohlfsCognCalabria 259, RohlfsCognSicilia 184. Con carácter testimonial dado que se trata de un solo portador, véase también el NF cont. Tauro (ESP:1/CAT:1). También en Sic[Pa,Tp,Ag,Me,Ct,Sr,Rg] DizOnomSicilia 1633. Según Caracausi, los NF Toro sicilianos pueden ser también hipocorísticos de Ristoro (DizOnomSicilia 1633).

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TAURUS (SN)

TAURUS (SN)

Thoor (= Johan le Thoor a.1635) a.1628 AppelgrenNFWallons Suède. RO-14 Taurul a.1491 DERS 234. – RO-15 Neag Taurul a.1475 DocRomHistB 1,248, Ganea Taurul a.1488 DocRomHistB 1, 338 NF cont. El Toro (ESP:1/CAT:1/V:1). Letor (FRA:22/PCal:4,LoirCh:4,LoireA:3; BEL: 191/Ht:117,BW:23,Nr:13,Bxl:17)24. Lo Tauro (ITA:254/Ct:186,Sr:1725 ), Lotauro (ITA:15/ Ct:9, Sr:5), Lotoro (ITA:110/Ba:43, Sa: 33, Na:15). Taurul (ROM:8/B:3).

253/CST:60/ICa:19). – Del Toro (ESP:1298/CAT: 301/V:137), Deltoro (ESP:253/CAT:193/V:165), De el Toro (ESP:1/CAT:1/A:1). Del Toro (ITA:452/Te:224, Si:77, Ap:30, Ce:15, Fg:1328 ).

I.0.3.4. [AD +. – El SN podría hacer referencia a la persona responsable de los toros.] Doc. hist. GR-29 Nicolas au Torreau (Dijon) a.1341/1342 MulonOnomata 10,92. I.0.3.4. [DĒ +. – Con la preposición articulada del cast. del. En el dominio iberrománico la preposición de puede indicar la vinculación del portador a un dominio o partida señorial llamado el Toro.] Doc. hist. IB-12 Anna do Touro26 viuva a.1583 InqCoimbra 35. – IB-13 Joana Rodrigues viuva do Touro (Faro) a.1612 MachadoDicOnom 1424, Luis do Touro (Mértola) a.1631 FintaPortugal 175, Luis de Touro (Tavira) a.1631 FintaPortugal 178. – IB26 Domingo Lazaro del Toro a.1268/72 RepMurcia 241, Domingo Perez del Toro a.1268-1272 RepMurcia 242, Johan Perez del Toro a.1268/1272 RepMurcia 173, Esteuan del Toro [s.14] RepLorca 29. – IB-31 [Aparentemente latinización de del Toro:] Bernardum de Tauro (Sant Feliu Ll.) a.1347/ 1348(or.) CapbreusBarcelona s.f. – IB-33 Michel del Toro a.1268/1271 RepOrihuela 35, Miguel del Toro a.1268/1271 RepOrihuela 36, [cast.:] Dominico del Toro (Torrent) a.1370(or.) ProtocolsValència s.f. NF cont. Del Toro (ESP:129827/GAL:6/Po:5,C: 1). – Del Toro (ESP:1298/AST:4; CST:964/ICa: 271;VAS:20/Viz:13; ARA:3/Z:2), Deltoro (ESP:

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On classe par contre Letors (BEL:2) avec les NF Letort, etc. sous → TORTUS, V. PatRomVdP 285. También en Sic [Ct,Sr,Rg] DizOnomSicilia 883. A tener en cuenta que en el dominio portugués puede tratarse o bien de un detoponímico, de o do Touro (NL) o bien de un delexical, do Touro (= cast. Del Toro). Se excluyen los NF cont. De Toro (ESP:822/CST:608) y Detoro (ESP:5/CST:2) por relacionarse con el NL Toro (ESP-Za).

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I.0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-21 Enricus de Tauro (Capriata) a.1218 LluriumGenova 1,635. – IR-25 Bernardus de Tauro (Verona) a.1207(or.) DocVeronaMantova 20. NF cont. Di Toro (ITA:1413/Ch:543, Ce:109, Pe:76, Aq:75)29, Ditoro (ITA:16/Ch:4, Fg:4, Ce:3), De Toro (ITA:120/Bn:73, Na:20, Ce:7). I.1. [Antropónimos de difícil interpretación. Cf. port. toura s.f. "vaca estéril; fam. mulher irascível, bravia, mulher forte e de boas cores; prov. vaca nova" (Silva 5,327, Maçãs 97–8)30. También sería posible una feminización del nombre del marido o padre31, pero en los dos casos hay una interferencia de un NL homónimo que a su vez puede ser deantroponímico32, ast. tora adj. "en celu [un animal]" (DALLA s.v. toru), mfr. thore n.f. "génisse" (FEW 13/1,132b), roum. taura "vache stérile" (LMBLR 1436). En el dominio castellano parece tratarse de una feminización del nombre del padre o del marido.] Doc. hist. IB-11 Maria Yannes dita Toura a.1328 CDVilourente 124. – IB-13 quintana de Maria Toura a.1258 PMHInquisitiones 295a33, Margarita Taura alemana a.1582 RegSéLisboa 1, 375. – IB-21 heredad de Marinna Tora a.1306(or.) CDNava 236. – IB-22 Domenga Tora a.1244 RolOlite f‘21r, Domenga Tora a.1264 RolOlite f º73r. 28 29

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También en Sic[Ct] DizOnomSicilia 517. Se han excluido aquí los NF cont. Di Toro (ITA:1413/ Cb:190) por tener un claro origen detoponímico a partir del NL Toro cercano a Campobasso, v. DCI 689. A tener en cuenta también que los restantes NF cont. Di Toro y De Toro podrían tener el mismo origen, dada la distribución geográfica de los portadores, localizados en las regiones colindantes a Campobasso. El mismo significado tienen también las formas diminutivas tourinha y toirinha. A destacar un posible sobrenombre femenino, aumentativo de toura, en IB-12 vinea Johannis Johannis de Tourona a.1258 PMHInquisitiones 710a. Cf. también un tipo de formación posible en NL Courelas da Triste (POR:Evo). Cf. NL na [= en la] Toura a.1258 PMHInquisitiones 293b.

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TAURUS (SN)

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NF cont. Toura (POR:2/Sul:1)34. Thore (FRA:222/Gers:38,HGar:22,PuyD:14)35, Thore (BEL:3)36. Taura (ROM ConstantinescuDOR 386).

Corgnali et al. – IR-33 domino Passaro Taurelli a.1251(1261) CDPerugia 516. NF cont.38 Tauriello (ITA:228/Pz:141,Ba:26,To: 17), Torello (ITA: 1025/Vc:170, Ch:164, At:138, Av:73, To:72)39; Taurelli (ITA:158/Rm:141, Ms:5; FRA/Corse MorletDENF 919), Torelli (ITA:6230/ Re:898, Ba:589, Rm:365, Fo:356, Mo:266, Pr: 21940; SUI/Ti[también Be,Ge,Vd] RépNFSuisse 1853; > ESP:16/CST:16). Tăurel (ROM:4).

II.(+ -ĀTA).0. [De cast. torada n.f. "manada de toros" (DCECH 5,559); cat. torada n.f. "ramat de toros i vaques" (DCVB 10,351).] Torada (ESP:27/CST:1). – Torada (ESP:27/CAT: 23/B:13,V:7,Cs:3). II.(+ -ĀRIU).0. [De port. toureiro n.m. "aquele que toureia, mas especialmente por profissão" (dp. s.16, DELP 5,320 (Morais)), cast. torero (a.1534, DCECH 5,559 → GlossProf s.v. TAURĀRIUS.] NF cont. Toureiro (POR:80/Sul:4637/Lisboa: 33). – Torero (ESP:30/CST:20/Cc:10; > ESP:30/ CAT:4/Val:3,A:1; VAS:6/Viz:3). II.(+ -AŠ).0. [Derivación antroponímica.] Doc. hist. RO-15 Stoica Tăuras a.1548 DocRomHistB 111,3, Tăuras cel Mic a.1567 (18s.) DocRomHistB 6,32. NF cont. Tăuraş (ROM:8/B:3). II.(+ -ELLU).0. [De it. torello n.m. "giovane toro (dp. a.1323 solamente, DELI 1351); ragazzo robusto e vigoroso" (dp. a.1961 solamente, DELI 1351), rum. taurel "(diminutivo de toro)" (Tiktin 1568). → *TAURELLUS.] Doc. hist. IR-11 Joan Bapt. Torelli a.1747 HuberRätNb 3,866. – IR-13 Valantin Torello a.1635

II.(+ -ELLU + -ĪNU).0. Doc. hist. IR-24 Torellino de Torellis a.1207 LGrossusReggio 2,148. NF cont. Torellini (ITA:70/Ce:43,Na:11). II.(+ -ĪCULU + -ŌNE).0. [De fr. taurillon n.m. "jeune taureau" (dp. ca.1300, torillon, TLF 15, 1416; FEW 13/1,131b).] Doc. hist. GR-27 Husson Torillon (Viocourt, Vosges) a.1499 WirthAnthrLorraineRom 1409. NF cont. Torillon (FRA:21/Creuse:5,Gir:3, HLoire:2), Thorillon (FRA:19/PuyD:3). – Thorillon (FRA:19/Somme:2), Thorillion (FRA:1). – Torillon (FRA:21/Ain:5), Thorillon (FRA:19/ Loire:4)41,42. 38

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Según Telecom Portugal, el NL es Courela da Toura (POR:Evo). Este lugar debe identificarse con el NL Toura (POR/Évora) citado por MachadoDicOnom 1423, el cual a su vez remite a CostaDicCorográficoPortugal 11, 804. Por otra parte, se ha descartado el NF cont. castellano Tora (ESP:593/A:153,Mu:54) por ser dudosa su interpretación a partir del étimo TAURUS. Se excluye el NF cont. francés Thoré (FRA:80/Sarthre: 16) por considerar un posible origen detoponímico a partir del NL Thoré-La-Rochette, situado en el departemento de Loire-et-Cher. VincentNFBelgique 74 propone para los NF en Thor-, Tor-, Thur- una explicación a través del NP THORWALD (Turold en la Chanson de Roland). Así pues, existe la posibilidad que dichos NF procedan de nombres de persona. De los cuales 15 en Campo Maior y 6 en Arraiolos. Con carácter testimonial dado que se trata de un único portador, véase también el NF cont. Toureiro (ESP:1/CST:1).

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Han sido descartados los NF cont. Toriello (ESP:17/AST: 10/Lln:4,Xx:2,Av:2,Rs:1,Co:1) por relacionarse con los NL asturianos Toriellu (Rs) y Toriello (Uv). Lo mismo sucede con los NF cont. Toraño (ESP:242/AS:162) cuya microdistribución geográfica en el Principado de Asturias confirma su origen a partir del NL asturiano Torañu. Los NF cont. Torello de los portadores localizados en Italia centro-meridional pueden ser derivados de Salvatore. También en RohlfsCognCalabria 262. "On écarte (malgré l’avis contraire de MorletDENF 927, qui ne considère que deux formes en -r-: Thorillon et Thorillion) les NF suivants: Torrilhon (FRA:17/PuyD:2, tous à Ambert; Rhône:5, mais tous à Pierre-Bénite dans l’agglomération de Lyon; nom porté par l’industriel J.-B. Torrilhon, né à Neschers, PuyD.,en 1824), Torrillon (FRA:14/HLoire:5, dont 3 dans le canton de Craponnesur-Arzon; PuyD.:1, dans le canton de Viverols), Torilhon (FRA:3/PuyD:3, tous à Ambert), Thorilhon (FRA: 2/PuyD:1, à Ambert; HLoire:1, mais dans le canton du Puy), Torillon (FRA:18/Ain:4,Creuse:4, HLoire:2, à Craponne-sur-Arzon et St-Victor-sur-Arlanc), Thorillon (FRA:19/ PuyD:3, tous dans le canton d’Ambert; Loire: 4, mais à Saint-Étienne et Saint-Chamond), Thorillion (FRA:1/Ess:1). L’examen de la distribution montre qu’on ne peut séparer ces différents NF cont. et qu’il s’agit de variantes graphiques d’un type unique dont le centre de diffusion se situe dans la zone Ambert–Craponne (en do-

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TAURUS (SN)

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II.(+ -ĪCULU + -OTTU).0. [Derivado no atestiguado en el léxico francés.] NF cont. Torillot † (FRA/ 3 naissances entre 1891-1990 [geopatronyme.com])43.

su mayoría evidentemente detoponímicos45. Véase para el dominio galorrománico la mapa 1.] Doc. hist. IB-11 Stebo Taurino de Vilarino a.1214 TViñasRibadavia 169, Martín Iohannis dito Tourinno, carniceyro de Bayona a.1309 DocTui 380, Rui Martiis Touriño (= Rui Touriño) a.1433 MNPontevedra 43, Nuno Tourino barbeiro a.1455 LCPontevedra 215, Aluaro Touriño a.1507 CDRibadavia 67. GR-21 Helouyn Torin bouchier a.1292(or.) TailleParis 97 et al., Estienne Torin a.1292 TailleParis 101 etc., Thomas Thorin bouchier a.1299 TailleParis f.390a. NF cont. Tourinho (POR:16/Lisboa:9;Sul:5)46, Taurino (POR:9/Lisboa:7), Touriño (ESP:415/ GAL:327; > CST:45; CAT:22), Toriño (ESP:2/ CST:2/Va:1)47,48. – [Forma dialectal del noroeste:] Tauriño (ESP:4/CST:3/H:2).

II.(+ -ĪNU).0. [De gal. touro + -iño, port. touro + -inho no lexicalizados. Los NF iberorrománicos del tipo taurino son cultismos que se refieren seguramente al animal, siendo difícil una interpretación definitiva: de port. taurino adj. "relativo ao touro; próprio ou característico do touro44; relativo a tourada ou corrida de touros" (dp. a.1664, Houaiss 2679a), cast. taurino (dp. a.1444, DCEH 5,559). – En el dominio galorrománico cabe destacar la existencia de un tipo léxico torin "taureau", muy conocido en los dialectos del dominio de oíl, en particular en la parte Oeste y en el Centro del dominio (FEW 13/1,131b), para el cual no existen testimonios antiguos. A destacar que en las atestaciones más antiguas de la documentación citada a continuación, los sobrenombres están aplicados a carniceros. – Los NP italianos del tipo Taurino son en

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maine occitan, comme on devait s’y attendre d’après les graphies en ). Plaident contre le rattachement à TAURUS (+ -ĪCULU + -ŌNE) l’absence d’équivalent occitan (Ø FEW 13/1,131b) de fr. taurillon n.m. "jeune taureau" (dp.ca.1300,torillon,TLF 15,1416; FEW 13/1,131b) et l’existence de variantes en -rr-, qui font penser plutôt à un dérivé de TURRIS. Or, la toponymie de la zone dans laquelle l’analyse géographique des NF place l’épicentre fournit une base toponymique convenable: Tourris (FRA/ PuyD.,village, Sauvessanges), Torrels a.1350, Torreilz/ Torrilz a.1515 (BoyNLAmbert 67,118, avec étymologie erronée par «bas latin toralia», désignant une levée de terre). Torrilhon et var. doivent donc s’analyser comme dérivés de ce NL à l’aide du suffixe -on < -ŌNE courant en auvergnat comme formateur d’ethniques (WolfEtnica 57; Chambon,NRO 15/16,276; Chambon,ActesCollPatRomDijon 95). On rejoint donc, en quelque sorte, BoyNFAmbert 46, qui, s’occupant du seul NF Torrilhon, lui accorde la glose suivante: «originaire de Torreil, du bas-latin toralia»". – Chambon. 42 V. aussi désormais, à propos des NF Thorrillon, Torrilhon et variantes, J.-P. Chambon, Méthodes en anthroponymie historique: cinq noms de famille bas-auvergnats (Chassa[i]gnon, Vorilhon, Torrilhon, Fayon, Chandezon), in RIOn II/2, 1996, 274–275, et un point de vue opposé développé par P.-H. Billy, L’anthroponymie historique. Essai sur la Basse-Auvergne, in NRO, 29–30, 1997, 27. 43 Con reserva, otros derivados: Torilloux (FRA:4/Somme: 3) y Torillioux (FRA:2). 44 Por ejemplo pescoço taurino (fig.).

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En ese sentido, véase la Doc. hist. Taurinus Blancardus, Taurinus faber a.1264(or.) CartTorino 122 et al. y los NF cont. Taurino (ITA: 2636/Le:1352, Br:320, Ta:248, Na: 186, Fg:154 > ESP:2/CAT:2/B:1,Bal:1); Taurini (ITA:61/ Rm:21, Bo:8, Bn:8, Im:5). Cf. «Tourinho - Apelido de familia nobre, que tem por armas: de verde, touro de vermelho, armado de prata, com unhas de oiro. Timbre: o touro do escudo, sainte. Pertenecía a esta familia Pedro de Campo Tourinho, de Viana do Minho, um dos primeiros povoadores do Brasil», «Tourinho - Por decreto de 10 de Agosto de 1881, foi criado 1.º Visconde de Tourinho, José Vicente Gonçalves Tourinho, comendador de Cristo, negociante no Rio de Janeiro», CostaDicCorográficoPortugal 11,808. Corresponde al apellido < NL (Herdade do) Tourinho (POR/Pal), probablemente en relación con el NL Tourinho (POR/Vis) y éste a su vez procedente del diminutivo de touro (MachadoDicOnom 1424). Es posible que el NL Tourencinho (POR/VRe) = Tourezino (var. Taurezino) a.1220 PMHInquisitiones 44a, Tourezino (var. Tourenzino) a.1220 PMHInquisitiones 126a sea una variante en -z-inho, pero la -ç- sorda indica un probable origen deantroponímico, de *TAURENTIUS + -INU, y no *TAURECINUcomo propone MachadoDicOnom 1424a. No ha sido considerado el NF cont. Torino (ESP:28/AST: 1; CST:19; VAS:2; CAT:6) porque puede tratarse de un NF importado de origen toponímico (cf. el NL Torino (ITA) PellegriniTopon 657). Lo mismo para Torinos (ESP:49/AST:1; CST:34; VAS:10; CAT:4). Sin embargo, Ana Boullon no cree que se pueda afirmar la vinculación con un topónimo de manera tan tajante: el topónimo Touriño no puede haber dado origen al apellido, porque precisamente en el área geográfica de ese lugar (Vilalba-Lugo) no se registra el apellido, que está distribuído especialmente en torno a Santiago. Y, además, el lugar que ocupa esta palabra en las secuencias onomásticas medievales parece indicar un antigo alcume

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Carte 1. Diffusion des noms Taurin/Thaurin essentiellement en Normandie

Torin (FRA:13/VOise:2)49, Thorin (FRA:313/ Char:34,Aisne:23), Taurin (FRA:90/SeineMrt:16, (quizá sea significativo que o "dito Touriño" de 1309 sea de profesión un carnicero). – Toiriño (ESP:1/GAL:1) y Touriña (ESP:1/GAL:1) son muy probablemente dos erratas. De Touriño (ESP:2/GAL:2) a relacionar con el NL Touriño (ESP-GAL/Lu). 49 A destacar que 8 de los portadores modernos están en la Guadalupe francesa.

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Eure:15,Sarthe:5,Calv:4,Orne:4; BEL:17/BFl:10), Thaurin (FRA:9/Eure:7,Calv:4,Manche:3,SeineMrt:3)50.

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Le classement des NF Taurin, Torin, etc. sous TAURUS (SN) + -ĪNU est contesté par Billy,NRO 31–32, 1998, 303–4 dans son c.r. de l’article du PatRomVdP : «Ces classements sont d’autant plus illogiques qu’on lit que les NF Taurin et Thaurin sont le plus fréquents en Nor-

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II.(+ -ĪNU).1. [De port. tourinha n.f. "corrida de novilhas mansas; imitação de uma corrida de touros, sendo estes representados por canastras, etc." (dp. a.1721, Bluteau, Houaiss) a partir del cual puede explicarse la serie de NL Tourinha (POR/ Extremadura:3) y Tourinhas (POR/VRe) que sin embargo Maçãs 76 interpreta como diminutivos de toura.] Doc. hist. IB-17 Branca de Andrade Tourinha a.1592 InqBahia 570. NF cont. Tourinha (POR:1/Lisboa:1), Toirinha (POR:3/Sul[Beja]:3).

NF cont. Letoret (FRA:39/Nord:16,PCal:3,Aisne:2; BEL:54/Ht:37,Nr:751 ), Letorey (FRA:56/ Calv:25; BEL:9/Lg:5,Ht:4)52.

II.(+ -*ISCU).0 [Derivación antroponímica.] NF cont. Tăurescu (ROM:5). II.(+ -ITTU).0. [De cat. toret n.m."toro jove" (DCVB 10,358), occ. tauret "jeune taureau" (Mistral 2,965), mfr. toret "junges stier" (ms. s.15, TL; Ø FEW 13/1). Cabe destacar también la existencia en el dominio de oíl del tipo léxico toret n.f. "génisse" [Mayenne] ALF 637.] Doc. hist. GR-23 Estene Norment alias Toret a.1382(or.) MulonNPClisson 82. – GR-26 [NF:] Hugues Torez a.1703 BourgNamur 3, Marie-Françoise Toret a.1792 BourgNamur 3. NF cont. Toret (ESP:53/CAT:12/B:3,Bal:2,Gi:2, T:2,:1,Ll:1,V:1; > ESP-CST:41/Ma:24). Thauret (FRA:1/Gir:1), Tauret (FRA:1). – Toret (FRA:36/Orne:4; MeurtheM:3, CôteOr:2,Vosges:2), Thoret (FRA:106/Loiret:25,SeineMrn:5,CharM:5, Cher:5, VOise:5), Thorez (FRA:383/Nord:176, PCal:100; BEL:82/Lg:37,Lb:16,Ht:9), Torez (FRA: 3/Nord:1; BEL:21/Ht:15,Lg:2).

II.(+ *-ĪTTU).0. [De cast. torito n.m. "(derivado de toro)" (DCECH 5,559).] NF cont. Torito (ESP:3/CST:1/Ba:1 > ESP:2/ CAT:2/V:2). II.(+ *-ĪTTU).1. [Probablemente formación diminutiva espontánea toura + -ita, no lexicalizada como la del tipo tratado en → II.(+ -ĪNU).1.)] NF cont. Tourita (POR:6/Centro:5). II.(+ *-OCEU).0. [Posible derivación antroponímica.] NF cont. Taurozzi (ITA:63/Cb:43,Ch:5). II.(+ -ŌNE).0. [Probablemente de port. tourão n.m. "furão bravo, gineto" (dp. a.1258, MatKremer53, s.17, Houaiss 2742a) o aumentativo espontáneo de touro + -ão54. La concentración de este NF solamente en Lisboa no permite una interpretación definitiva. – En el dominio galorrománico derivación antroponímica; cf.apr. taur "taureau" (FEW 13,130a).] NF cont. Tourão (POR:8/Lisboa:8)55. Tauron (FRA:41/Corr:6; > ESP:6/CAT:6)56, Thauron (FRA:13/Corr:4), Thauront (FRA:19/ BRhône:5). – Tauron (FRA:41/ Rhône:5). 51 52

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II.(+ -ITTU).0.3. [En Bélgica, podría tratarse también de otro sobrenombre con artículo definido, fr. dial. étoré adj. "bien pourvu, garni" (FEW 4, 722a), del cual proceden los NF Estorez (BEL:75/ Ht:63), Storez (BEL:73/Ht:48), Sthorez (BEL:1), y también GR-25 Johan Estoret a.1501 AidesHainaut 101, cf. GermainNFWallonie 656.] Doc. hist. GR-26 [NF:] Letoret (Fontaine-Valmont) a.1773 GermainNFWallonie 656.

mandie et que la Gaule a connu deux saints évêques du nom de Taurinus, l’un à Eauze, l’autre à Évreux. La preuve est bien là: en Normandie, sauf émigrés, les porteurs des NF Taurin et Thaurin doivent leur nom au saint évêque d’Évreux».

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Principalement dans l’Entre-Sambre-et-Meuse. Otros derivados posibles de este tipo: Letore (FRA:8/ HMarne:3), Letoré (FRA:3) y Létoré (FRA:5/Sarthe:2, Morb:2). «melior pellis de tourom ualeat duos solidos» a.1253(or.) PMHLeges 193. Los topónimos portugueses Tourencinho (POR/VRe) = Tourezino (var.Taurezino) a.1220 PMHInquisitiones 44a, Tourezino (var.Tourenzino) a.1220 PMHInquisitiones 126a podrían ser detoponímicos formados a partir de una forma hipocorística del cognomen latino Taurentius (KajantoCognomina 329); sin embargo, parece más bien tratarse de una formación diminutiva a partir de touro o tourão, a tenor de la documentación medieval encontrada. Para Maçãs 75 estos NL, incluso Tourões (varios), son los nombres de animales aplicados en toponimia. Véase en ese mismo sentido la opinión de MachadoDicOnom 1424 (→ TAURUS I.0). En el dominio castellano, se excluyen por ser de difícil interpretación -dada su poca frecuencia- los NF Torao (ESP:7/CST:5) y Torau (ESP:1/CAT:1). Se descarta el NF cont. francés Taurou (FRA:8/Tarn:4) por considerar un posible origen detoponímico a partir

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TAURUS (SN)

TAURUS (NP)

Taurone (ITA:370/Sa:301,Na:21; To:24); Tauroni (ITA:19/Ps:15 > ESP:62/CST:48). II.(+ -ŌNE).0.3. Doc. hist. GR-29 Philippe le Tauron (Couchey) a.1277 CarrezAnimaux 118.

TAURUS (lat.) (NP m.). (A. TAURUS (-ŌNE), B. *TAURELLUS, C. TAURĪ* CIĀNUS, D. TAURIDIUS, E. TAURĪNUS) Structure1 A. TAURUS (-ŌNE)

II.(+ -ŌNE + -ITTU).0. Doc. hist. GR-29 Guillaume Taurenet (Molesme) a.1317 CarrezAnimaux 118. II.(+ -ŌNIU).0. [Derivación antroponímica.] NF cont. Tăuroiu (ROM:5) →

CAPUT, MACTĀRE, TAURELLUS,

TAURUS (NP).

Piquer. – Documentation: Kremer; Lisbonne; Villa Basalo; Wirth; Müller; Pisa; Trier. – Síntesis: Gallego/Boullón (revisado); Asturiano/Cano (revisado); Castellano/García Gallarín (revisado); Catalan/Bastardas; Galorrománico/Hanton (rev.: Germain); Rumano/Tomescu. – Revisión: Cano; Kremer.

A.I.0. A.II.(+ -ULU).0. B. *TAURELLUS B.I.0. C. TAURĪCIĀNUS C.I.0. D. *TAURIDIUS D.I.0. E. TAURĪNUS E.I.0.

0. [El NP TAURUS es gentilicio en época Imperial y Bajo Imperial junto con una rica serie de derivados antroponímicos: TAURENTIUS, TAURIANUS, TAURILLUS, TAURILLA, TAURIO, así como también TAURINUS y TAURINIANUS (KajantoCognomina 86,329). No obstante, sólo TAURUS, TAURĪNUS y TAURINIĀNUS continuaron con su función antroponímica a lo largo del período histórico comprendido entre la época Bajo Imperial y la Alta Edad Media, perpetuándose como NP a partir del repertorio hagiográfico medieval como en el caso de → E. TAURĪNUS, o manifestándose a través de topónimos de formación de tipo deantroponímico como, por ejemplo, Taurinianus2 1 2

del NL vallée du Taurou, situado en el departamento de Tarn.

135

Article VdP remanié en septembre 2003. Véase en ese sentido, por ejemplo, la documentación histórica catalana alto medieval: IB-31 [NL:] Tauriniano a.846 DocCuixà 245 (passim)2, villa Toriniano a.874(879) DocCuixà 260, in villa Tauriniano a.878 AebischerÉtudes 135, de villa Tauriniano a.950 AebischerÉtudes 135, correspondiente al actual NL Taurinyà (FRA/PyrOr). Respecto a los topónimos Touriñán (ESPGAL/C), Touriñao (ESP-GAL/C), Taurignan (FRA/ Ariège), Turignano (ITA/FI), Turignano (ITA/Lu) PielN-

136

TAURUS (NP)

Por otra parte, no sólo se continuó utilizando el elenco de los NP latinos vinculados con el NP TAURUS, sino que a lo largo de los primeros siglos medievales aparecieron antropónimos de nueva creación. En efecto, a pesar de la escasa presencia del NP Taurus en el período anteriormente citado parece constatarse una cierta vitalidad del mismo que se manifiesta en la creación de nuevos derivados antroponímicos. A su vez, estos derivados imitaron a los NP de tradición latina en lo que concierne a su perpetuación en la antroponimia romance, es decir, se continuaron a través de NPs – aunque algunos fuera del repertorio hagiográfico cristiano como, por ejemplo, → B. TAURELLUS – y como topónimos de formación de tipo deantroponímico como, por ejemplo, Taurullius3. Así pues, en este artículo aparecen reagrupados bajo un mismo epígrafe, los derivados antroponímicos latinos y romances que se formaron a partir del NP TAURUS en su mayoría sólo documentados en la Alta Edad Media. KajantoCognomina 86,329; PielNPoss 150 §415-7; Kremer,Aufsätze 11,152 (n. 60).]

TAURUS (NP) *

Tauronius5, sin descartar la posibilidad de una formación en -ŌNE. Esta posibilidad ha sido considerada en este apartado como la más probable, ya que en principio la forma Tauronius > Touroño.] Doc. hist. IB-11 Afonso Tourón, notario publico de Lugo a.1405 CDMaia 96, Pero de Touron a.1435 MinNotPontevedra 163, Álvaro Tourón a.1491 DocDevanceiros 217. – IB-12 Tauron cognomento Magoria a.936 PMHDiplomata 26, Mozas Tauroniz a.957 PMHDiplomata 41, Tauron a.1100 PMHDiplomata 546, vinea de Tourom a.1258 PMHInquisitiones 395. – IB-21 [Siervo del monasterio de Tuñón:] Tauron a.891(s.14) CDCatedralOviedo 1,52, Tauron Fortuniz a.992 DocObispadoAstorga 467, alia villa qui fuit de Tauron [a.998] CDCatedralLeón 3,99, Moniu Tauronez a.1002 CDCatedralLeón 3,138, [hijos de Fortes:] Pelagio et Sancio et Taurone a.1030 CDCatedralLeón 3,469, Monnio Toroniz a.1096(or.) CDStVicenteOviedo 1,197, [siervo:] Martino Toroniz a.1118(s.12) CDCatedralOviedo 1,361, Petro Tauroniz a.1137(1290) TumboMontes 250, [probablemente genitivo analógico:] Petrus Tauri conf. a.1208 ColAsturias 2,14, [probablemente genitivo analógico:] Petrus Tauri qui notuit a.1226(or.) DocVillaverdeSandoval 109. – IB-24 Froila Tauroniz 5

A. TAURUS (-ŌNE) A.I.0. [En el dominio portugués aparece el NP Toure4, probablemente vinculado a una forma culta * Taure < TAURUS. PielNPoss 150 §417 postula una etimología para los NP Tauron a partir de un NP

3

4

Poss 150 §417 duda entre un origen a partir de Taurinius + -ANUM o del NP Taurinianus. Véase el NL actual Taurulle (ESP-GAL/Lu) de probable formación deantroponímica (cf.*[VĪLLA] TAURULLI]) Véase la documentación encontrada al respecto de difícil interpretación: IB-12 Elvira Tóures filha de dom Toure Çarnao que fez Vairao e Roriz [s.14] LDeaoLinhagens 170 (= dona Elvira Touríz filha de dom Touriz Sarna que fundou o moesteiro de Vairam [a.1340/1344] LLinhagens 1,476). El primer ejemplo sería una falsa interpretación Tóures = patronímico que hace referencia al nombre del padre *Toure, mientras que el segundo ejemplo podría basarse en el topónimo Touríz (POR) de origen deantroponímico: villa Teuderici, cf. Piel-Kremer §271,26. Cf. también los NL gallegos Toiriz, Tuiriz, Tudriz, Tudrid, Toriz.

137

Del mismo origen deantroponímico (*[VĪLLA TAURONI]) se constata la existencia de los NL Tourón (ESP-GAL/ Lu, ESP-GAL/Or, ESP-GAL/Po) y su correspondiente NF cont. Tourón (ESP:229/GAL:150,AST:6, CST:42, VAS:2, CAT:28) el cual según PielNPoss 150 §417(add.) podría interpretarse a partir de un NP de*TAURONIUS, sin dejar de tener en cuenta, como se comenta en el párrafo I.0., la posibilidad de una formación en -ŌNE que de hecho parece la más probable. Partiendo de *TAURONIUS se debería de prever una forma *touroñe que sería quizá el étimo directo de IB-[NL:] Toroño (ESP-GAL/C, PielNPoss §417(add.)). Sobre la interferencia en toponimia con el port. toruão/toirão “tejón” de origen discutido, véase Piel,Aufsätze 7,197. En ese sentido, el nombre de este animal estaría en la base del origen del NL Touroes (POR/Ave;Lei, Piel,Aufsätze 6,173). Por otra parte, MachadoDicOnom 1424b explica el NF cont. Tauron a partir "de *Tauronis, genitivo medieval de um antr. M. Tauron; como apel. Tauroniz em 957 (Dipl., p.41)", sin mencionar una forma *Tauronius. – Hay que decir que el gallego tourón también designa un mamífero roedor (Mustela putorius) (DRAG); y, además, habría que añadir otra posibilidad etimológica, ya que Bascuas (2005: 103.2) considera los topónimos gallegos derivados de un orónimo prerromano con base *taur-, relacionado con otros topónimos como Touro, Tourós y los portugueses Tourão e Tourões. A. Boullón.

138

TAURUS (NP)

TAURUS (NP)

a.966 CartPiasca f º51v-52r, Froila Tauroniz confirmans a.966 CDSahagún 1,288. – IB-31 Taurus (Lleida) a.546 ColCanónicaHisp 3106. IR-44 Leone f. Tauro de Leone [a.947] CDAmalfi 11. NF cont. [Con reserva, cf. nota 5:] Tourón (ESP: 229/GAL:150: > AST:6, CST:42,VAS:2, CAT:28).

dominio catalán donde existen también NP medievales de temprana cronología que no obstante no tuvieron continuidad como NF contemporáneos8,9.] Doc. hist. IB-21 Taurellus ts. a.864 CDCatedralLeón 1,8, Taurel cf. a.878 DocObispadoAstorga 35, filius de Taurelle a.915 DocObispadoAstorga 203, Taurelus ts. a.930 CDCatedralLeón 1,146, Taurel cf. a.941 CDCatedralLeón 1,221, Taurellus a.953(or.) CDCatedralOviedo 1,106, Taurelli ts. a.953 a.953 CDCatedralLeón 2,6, Taurello ic testis a.959 CDCatedralLeón 2,82, vobis Taurello a.960 CDCatedralLeón 2,101, senera de Piniolo Taurelliz a.978(or.) CDStVicenteOviedo 1,57. – IB-31 Taurello a.875 MonsalvatjeStMariaArles 8, Taurello a.876 MonsalvatjeStMariaArles 8, ss. quem vocant Taurello a.888 CartGirona nº12, in vineam Taurello a.900 DiplVic nº30, Taurellus presbiter a.904 CartStCugat 1,nº2 etc., Taurellus presbiter a.959 CartStCugat 1,nº59.

A.II.(+ -ULU).0. Doc. hist. IR-31 Taurulu a.747 CDAmiata 1,13.

B. *TAURELLUS B.I.0. [Se trata de una formación no documentada en época clásica, pero de creación posible en todo momento (cf. Maurellus, etc.). La documentación iberorrománica sugiere una tradición antroponímica continua desde la época latina hasta la medieval. En efecto, en el dominio iberrománico aparecen testigos del NP Taurellus en la documentación asturleonesa de la Alta Edad Media; sin embargo estos NP no tuvieron continuadores antroponímicos posteriores7. Lo mismo ha sucedido en el 6

7

Las diferentes versiones de códices medievales sobre los Concilios visigóticos presentan dos variantes: Taurus en la mayoría frente a Maurus que aparece en dos de los códices catalanes. Ante tal disyuntiva ha sido considerada como lección correcta la variante Taurus en lugar de Maurus. No obstante, se asume plenamente el riesgo que comporta el criterio -no siempre válido en crítica textualmediante el cual la lección correcta viene transmitida por el consenso de la mayoría. Por otra parte, en el ámbito judío catalán del siglo XIV se documentan los antroponímos Issach Torocii, filius Abraham Torocii judei de Petracissa, et Torocium Abraham fratrem meum que debían ser frecuentes en el contexto judío ya que SerorNomsJuifs p. 262-3 los cita bajo las formas Tauros (a.1293), Thoros/Tauroci (a.1367/96), Tauroz (a.1286), Toroz (a.1274), Thoroz (a.1417), Taurossius (a.1355), Taurocius (a.1336), Tauroscius (a.1195), Taurassonus (a.1321) para los cuales Seror da dos posibles interpretaciones: la primera, del gr. Theodoros > Todros > Tauros «chez les juifs», y la segunda «dans l’onomastique française "Tauros" a dû avoir pour origine "taureau" et indiquer un homme fort et trappu» (p. 263), ambas poco argumentadas. Cf. los NL Tourelhe (POR/Vis), Tourelle (ESP-GAL/Lu), Tourel (ESP-GAL/Or), probablemente todos de formación deantroponímica. A destacar también la existencia documentada en la época medieval del NL portugués Taureliones posiblemente procedente de un NP *TAURELIUS (-ŌNE), éste último derivado del NP TAURELLUS (Doc. hist. IB-12 [NL:] rapeda de Taureliones a.1012 PMHDiplomata 133).

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C. TAURĪCIĀNUS C.I.0. Doc. hist. GR-29 Tauricianus (Nevers) a.517 MorletNPGaule 2,111.

D. *TAURĪDIUS D.I.0. Doc. hist. IB-31 terra Turidio a.920(or.) ArchCondalBarcelona nº65, ad ipso prado que dicitur orto Toridio a.920(or.) ArchCondalBarcelona nº65. 8

9

Por lo que se refiere al NF catalán Torell documentado ya en el siglo 15 y que por evolución fonética catalana podría relacionarse con el diminutivo latino *TAURELLUS, Moll duda entre interpretarlo como procedente del lat. * TAURELLUS o de una palabra formada a partir de la raíz prerromana *TOR-/*TUR- con el significado de lugar elevado (DCVB 10,357; MollLlinatges 290), siguiendo la tesis Aebischer,BDCatalana 18,193–216. No obstante, no se descarta un posible origen a partir del lat. TORUS "segment de tronc" (DECat 8,595). Se han descartado en el dominio catalán los NP Torelli y Torellum documentados en época Alto Medieval catalana ya que la monoptongación au>o en el dominio catalán -como sucede en la Romania en general- es un fenómeno relativamente tardío. Así se constata la existencia de una vacilación persistente entre -au y -o sobre todo en el catalán septentrional a lo largo de la Edad Media (BadiaGramHist 129). Además debe considerarse también que existe frecuentemente en la documentación Alto Medie-

140

TAURUS (NP)

E. TAURĪNUS E.I.0. [En la Galia franca se documentan dos santos con este NP: uno, fue obispo de Evreux a inicios del siglo 6 y otro, obispo de Eauze (FRA/ Gers). – En el dominio asturiano se constata la presencia de un NP Taurina que aunque formalmente podría parecer un NP femenino, el contexto aboga por uno masculino del tipo Bardina, Gotina, etc. los cuales corresponderían, sin duda, a formaciones antroponímicas paralelas a él. En Navarra el NP Tarín, procedente del lat. TAURĪNUS se explica a partir de una forma léxica tarín surgida en el romance navarro-aragonés del siglo 12, en el cual el diptongo au>a. Por otra parte, a tener en cuenta las posibles interferencias entre el NP Taurinus y el étnico TAURĪNUS en el momento de establecer el posible origen de algunos SN medievales10.] Doc. hist. IB-11 Taurino a.1237(or.) CDRamirás 201. – IB-12 [NL < *[VĪLLA] TAURĪNI:] S. Maria de Tourim11 a.1258 PMHInquisitiones 336a. – IB-21 Gundemaro Tauriniz a.1082(s.13) LRegCorias 36,

10

11

val una fluctuación gráfica por lo que se refiere a la -r-/-rr- apareciendo indistintamente en un mismo documento la misma persona designada como Torelli o Torrelli por lo cual parece más plausible que se trate de étimos vinculados con el lat. TURRE. En ese sentido han sido descartadas en este apartado las atestaciones históricas: GR-13 Ricardus Taurinus a.1171 CartOulx 165 e IR-13 Taurion a.911 Corgnali por considerarse que están más vinculadas al étnico TAURĪNUS (> ITA Torino) que al NP Taurinus (< TAURĪNUS). PielNPoss 150 §415 atribuye a este topónimo una vinculación con el NP Taurinius. A destacar también la existencia de un NL Taurin en el concejo de Teberga (GarcíaArias,BIDEA 93–4) cuyo origen probablemente sea deantroponímico.

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TAURUS (NP)

alia hereditas que fuit de Taurino s.13 LRegCorias 78. – IB-22 don Tarin12 de Villava a.1197 CDPrioradoNavarra 92, Tarin Garcia a.1290 CDPrioradoNavarra 521, Tarino a.1270 CDPrioradoNavarra 416. GR-13 Taurinus a.780 CartStVictorMarseille 46. – GR-23 Taurinus a.688 MorletNPGaule 2, 111. – GR-24 Taurinus [déb.s.6] MorletNFGaule 2,111. IR-22 presbitero Taurino a.1319(s.14) IR-22 LVerdeAsti 2,53. NF cont. Thaury (FRA:48/ HVienne:5,Creuse:4, Rhône:4,Isère:3,PuyD:3, Dord:2), Taury (FRA:8/ Loiret:1,Creuse:1; > ESP:1/CAT:1)13.

Kremer/Piquer. – Documentation: Kremer, Lisbonne; Chambon; Pisa; Trier. – Síntesis: Gallego/ Boullón (revisado); Asturiano/Cano (revisado); Castellano/Ramirez (revisado), García Gallarín (revisado); Catalán/Bastardas; Galorrománico/Hanton (revisado). – Revisión: Cano, Germain, Kremer.

12

13

La forma Tarin se explica a partir del romance navarroaragonés del siglo 12, en el cual el diptongo au > a. Se ha descartado en este apartado Tarin acompañado de la preposición de, por considerar que ésta indica la procedencia del portador (cf. Doc. hist. Domingo de Tarin, Lorenz de Tarin a.1366 PoblNavarra 568), vinculándose así más bien con el NL Tarin que con el NP Taurinus. Selon P.-H. Billy, NRO 31–32, 1998, 303–4 (c.r. du VdP), «en Normandie, sauf émigrés, les porteurs des NF Taurin et Thaurin doivent leur nom au saint évêque d’Évreux».

142

*TAURELLUS

*TAURELLUS (latvulg.) toro. Structure1 I.0. I.0.3. I.1. II.(+ -ITTU).0.

0. [En la Galia medieval el diminutivo *TAURELLUS se impuso como designación habitual no sólo de "toro joven", sino también de "toro" en general (véase torel n.m. "bête à corne qui est le mâle de la vache" dp. s.13 FEW 13,130b). En antroponimia los continuadores léxicos de *TAURELLUS se han perpetuado a través de dos tradiciones distintas: una como NP (→ TAURUS) y otra como sobrenombre cuyos resultados antroponímicos son los que aparecen en este artículo. La motivación de estos SN ‒ documentados por primera vez en la Baja Edad Media ‒ son de tipo metafórico, siendo con ellos designadas aquellas personas consideradas fuertes y vigorosas, comparando esas cualidades personales con el carácter que se le atribuye al animal (RollandFaune 5,2). DauzatTraité 125; DauzatDNFF 565,570; MorletDENF 919 et 931; MorletHPicardie 212, 459; MoreauNFTouraine 252; Herbillon/ GermainNFBelg 778; GermainNFWallonie 951, 962.] I.0. [De occ. taurel n.m. "mâle de la vache" (dp. Flamenca, FEW 13/1,130b), afr. torel (Chrestien– s.13, FEW 13/1,130b; torel "jeune toreau" ca. 1145, TLF 1415), mfr. toreau (s.14–a.1613, FEW 13/1,130b), mfr. frm. taureau (dp. a.1549,FEW 13/ 1,130b), frpr. toré (FEW 13/1,130b; sólo documentación contemporánea).] Doc. hist. GR-21 Robin Torel a.1292(or.) TailleParis 24, etc. – GR-25 Robert Torel de Marest Dampcourt a.1236 MorletHPicardie 459, Petrus Toriaus a.1247 MorletHPicardie 459, Alars Toriauls a.1279/1281 ComptesMons 527, Oudardus dictus Thorel a.1285 MortletHPicardie 459, Jehans Thoriaus [s.13] MorletHPicardie 459, Jehanès To-

1

Article VdP remanié en septembre 2003.

143

*TAURELLUS

riaus a.1302 LoiTournai 4,449, Jakemes Torieaus a.1302 LoiTournai 4,420. – GR-26 Magina uxor Thoreal a.1280 DénombrStavMalmedy 2, les enfans saingor Gilon Toreal a.1280 PolyptPauvresLiège 96, Johan Toreas de Lonchins fis le viel maiour a.1348 CartVal-Benoit 445. – GR-27 Jehan Taurel (Aouze, Vosges) a.1499 WirthAnthrLorraineRom 1397. – GR-31 Creyssandus Torel (Chambéry) a.1400 SerorNomsJuifs 266, Samuelus Torellus (Savoie) a.1400 SerorNomsJuifs 266, Heliogardo Thorelli (Bagé) a.1439 SerorNomsJuifs 266. NF cont. Taurel (FRA:134/BRhône:23,Var:16; > BEL:1), [variante reflejando una pronunciación francesa:] Torel 2 (FRA:64/IlleV:15,BRhône:10, Nord:8). – Thaurel (FRA:6/Meuse:3), Torel (FRA: 65/IlleV:15,Nord:8; BEL:14/ BFl:10; > ESP:5/ CST:5), Thorel 3 (FRA:1119/PCal:180,SeineMrt: 151,Somme:106,Nord:65,Eure:58,Calv:40; BEL: 14/Ht:7), Taureau (FRA:140/IndreL:18,Cher:10, All:9; BEL:2), Thaureau (FRA:22/SeineStD:3, Vienne:2), Thaureaux (FRA:6/Yv:4), Toreau (FRA: 70/Sarthe:17,IndreL:7), Thoreau (FRA:502/Loiret: 44,Vienne:43; BEL:41/BW:10,Lg:16), Thoreaud (FRA:6/CharM:4), Thoreaux (FRA:10/Vienne:5), Thoraud (FRA:26/CharM:12), Thoraux (FRA:12/ Char:9), Toraud (FRA:5/CharM:4). I.0.3. Doc. hist. GR-24 Richard le Torel a.1318 (–1335) CartFontenayMarmion 36. – GR-25 Berte li Toreaus a.1286 CensVilleBinche 96. – GR-27 le Thorel (Lamarche, Vosges) a.1333/1334 WirthAnthrLorraineRom 1397. – GR-29 Henri le Toreaul (Labergement-le-Duc) a.1377 CarrezAnimaux 118, Humber le Tauré (Colombier) a.1391 CarrezAnimaux 118. NF cont. Le Thorel (FRA:7)4, Lethorel (FRA:4). I.1. [De occ. taurau adj. f. "en rut" aplicado a la vaca (Mistral 2,965) y también de occ. taurela n.f. 2

3

4

La macrodistribución del NF francés Torel muestra dos centros de difusión: uno localizado en el dominio occitano, concretamente en el departamento de Bouches-duRhône y otro foco situado en el dominio de oil, en el departamento de Ille-et-Vilaine. Este NF ha sido interpretado, sin argumentos, por DauzatTraité 125 como un hipocorístico del NP Mathorel. La macrodistribución geográfica de los portadores contemporáneos muestra que los NF franceses Le Thorel y Lethorel se concentran casi exclusivamente en la zona Oeste del dominio de oil.

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*TAURELLUS

*TAURELLUS

"vache stérile" (FEW 13/1, 131a; sólo documentación contemporánea). En el dominio de oil, donde no se documenta la presencia de una forma femenina puede tratarse de una feminización del antropónimo masculino.] NF cont. Taurau (FRA:3/All:3), Taurelle (FRA: 54/Gard:17)5. – Thorelle (FRA:41/Yonne:8).

Torellot (Lamarche, Vosges) a.1402 (= Thiebaut Thorellot [Lamarche, Vosges] a.1403) WirthAnthrLorraineRom 1409, Didier Torelet (Limey, MeurtheM) a.1478/1480 WirthAnthrLorraineRom 1409. – GR-28 Gregoire Torlet (Laon) a.1489 MorletHPicardie 459. NF cont. Torlet (FRA/Paris:4,MeurtheM:1).

II.(+ -ITTU).0. [De mfr. tore(l)let n.m. "jeune taureau" (Meuse a.1380-a.1412, Gdf 7,753) y variantes (FEW 13/1,131a); las formas lorenesas representan el tratamiento regional del sufijo -ITTU, v. Hasselrot.] Doc. hist. GR-25 Mathieu Thorlet (Compiègne) a.1448 MorletHPicardie 459. – GR-27 Thiebaut

5



TAURUS,

TAURUS (NP).

Piquer. – Documentación: Kremer; Trier; Chambon; Müller; Wirth. – Sintesis: galorrománico/Hanton (rev.: Germain); rumano/Tomescu. – Revisión: Cano, Kremer.

MorletDENF 919 interpreta, sin argumentar, la forma Taurelle como una forma italiana; sin embargo la macrodistribución geográfica de los portadores contemporáneos muestra que el NF Taurelle puede considerarse como un NF occitano con un centro de difusión en el departamento de Gard.

145

146

VACCA

VACCA

(lat.) vache.

Structure1 I.0. I.0.3. I.0.3.4. [AB HOC +] I.0.3.4.[AD +] I.0.3.4. [DĒ +] I.0.4. [DĒ +] I.0.4. [DĒ + AB +] I.1.3 I.2. I.2.3. I.2.3.4. [AD +] I.2.3.4. [DĒ +] I.2.3.4. [DĒ + AB +] I.2.4. [AD +] I.2.4. [DĒ +] I.2.4. [SINE +] II.(+ -ĀLE ?).1. II.(+ -ĀNEU).0. II.(+ -ĀRIU).0. II.(+ -ĀRIU).0.3. II.(+ -ĀRIU).1. II.(+ -ĀRIU).1.3. II.(+ -ĀRIU).2. II.(+ -ĀRIU).2.4. [DĒ +] II.(+ -ĀRIU + -(I)ĀNU).1. II.(+ -ĀRIU + -(I)ĀNU).1.3. II.(+ -ĀRIU + -ĀRIU).1. II.(+ -ĀRIU + -ELLU).1. II.(+ -ĀRIU + -ĪCEU).1. II.(+ -ĀRIU + -ĪCEU).1.3. II.(+ -ĀRIU + -ĪLE).1. II.(+ -ĀRIU + -ĪNU).1. II.(+ -ĀRIU + -ĪNU).1.3. II.(+ -ĀRIU + -ITTU).1. II.(+ -ĀRIU + -ITTU).1.3. II.(+ -ĀRIU + -(E)OLU).1. II.(+ -ĀRIU + -(E)OLU).1.3.

1

Article rédigé en janvier 2005, remanié en 2012–13 et terminé en décembre 2014. Le rédacteur panroman de l’article n’ayant pu assumer le travail de rédaction jusqu’à son terme, les éditeurs s’en sont chargés sans disposer de toute la documentation disponible; il en résulte sans doute des lacunes. L’article suivant VITULUS/VITELLUS "veau", non fourni par son rédacteur, a dû être malheureusement supprimé.

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VACCA

II.(+ -ĀRIU + -ŌNE).1. II.(+ -ĀRIU + -OTTU).1. II.(+ -ĀRIU + -ŪCEU).1. II.(+ -(Ā)TŌRE).0.3. II.(+ -ATTU).0. II.(+ -ELLU).0.2.3.4. [DĒ +] II.(+ -ELLU).1. II.(+ -ELLU + -ĀCEU).1. II.(+ -ELLU + *-HARD-).1. II.(+ -ELLU + -ĪNU).1. II.(+ -ELLU + -ITTU).0. II.(+ -ELLU + *-OTTU).1. II.(+ *-HARD-).1. II.(+ -(I)ĀNU).1. II.(+ -(I)ĀNU).1.4. [DĒ +] II.(+ -ĪNU).0. II.(+ -ĪNU).1. II.(+ -ĪNU).1.4. [DĒ +] II.(+ -ĪNU).2. II.1.3.(+ -ISCU).3. II.(+ -ITTU).0. II.(+ -ITTU).0.3. II.(+ -ITTU).1. II.(+ -ITTU + -ĪNU).1. II.(+ -JA).0 II.(+ -ŌNE).a.1. II.(+ -ŌNE).b.1. II.(+ -ŌSU).1. II.(+ -otă).0. II.(+ *-OTTU).1. II.(+ *-OTTU).1.3. II.(+ *-OTTU + -ELLU).1.3. II.(+ *-WALD-).1. III.(*BLAROS + ).0. III.(BONUS +).0.4. [DĒ +] III.(MALUS +).0. III.(*PETTĪTTUS +).0. III.(+ CRASSUS).0. III.(+ MORTUUS).0. III.(+ NIGER).0. III.(+ RABIŌSUS).0. III.(+ RUBEUS).0. III.(+ RUSSUS).0. III.(+ VETULUS).0. III.(+ AURUM).0.

0. [Lat. VACCA n.f. (dp. Var., OLD 2000) est panroman, bien vivant partout, riche en dérivés et en développements sémantiques; l’acception principale seule (et éventuellement les 148

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transferts sémantiques les plus proches) semble avoir fourni des motivations capables d’engendrer des emplois anthroponymiques. L’antiquité latine connaît des exemples sporadiques de cognomina en relation, non sans réserves, avec VACCA2, mais rien ne permet de conclure à la continuité entre les anthroponymes latins et romans. Vu l’importance millénaire de l’élevage des bovins3, les surnoms modernes peuvent renseigner sur la genèse par métonymie de certains NF formés du simple. Ainsi les surnoms attestés (→ SN cont.) s’emploient généralement en fonction de nom de profession: NN des vaches, NN aux vaches = "NN le vacher" et localement "marchand de vaches"4. La même structure au singulier indique plutôt le propriétaire d’une vache. Ce type de dénomination se fixe facilement sous forme elliptique: NN Vache(s), NN Lavache, etc.5. Les noms de métier eux-mêmes, issus de l’étymon *VACCĀRIUS qui n’est attesté que peu après Isidore de Séville, en 634 (Ø OLD; Ø REW), sont traités dans cet article, de manière limi-

tée; pour une documentation plus complète, on renvoie à → GlossProf. La vache fournit des termes de comparaison tant de particularités physiques que de traits de caractère (Gottschalk 1,146–9; RollandFaune 5,1–115; FEW 14,103a, Ziltener 194). Un trait suggestif est la corpulence avec, d’un côté, l’impression d’opulence qu’elle entraîne facilement, et, de l’autre, la pesanteur et la maladresse qu’elle peut évoquer. Durant l’Antiquité et le Moyen Âge l’appréciation de la vache est essentiellement positive6; l’imagination populaire espagnole en conserve les connotations de complaisance et de générosité (DRAE 1457; BeinhauerTier 52). Un type de connotation commun aux trois grands domaines romans d’Occident, bien que d’intensité inégale, est l’allusion au libertinage sexuel (étrangère aux symbolismes populaires germaniques par exemple). C’est en Italie que prédomine ce trait d’où, peut-être, il s’est propagé depuis le 16e siècle (Devoto-Oli 2068; MachadoDicOnom 1450 pour l’augmentatif vacão, AlonsoDHMLE 4105, FEW 14,103a). La francophonie prête à la vache toute une gamme de défauts moraux: lâcheté, hypocrisie, rancune, saleté, paresse (siècles 14e et 19e, FEW 14,97b), dévergondage (dp. a.1640, FEW 14,103a), tandis que les connotations faiblement péjoratives du mot roumain paraissent récentes. Il est bien possible que, dans des cas individuels, des surnoms ont pu naître de ces emplois imagés, mais en général, il sera impossible de les distinguer des formations métonymiques7. Nombre de NF sont à considérer comme des détoponymiques, les toponymes et surtout les

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Le type le plus ancien, représenté par Vaccus a.329 (KajantoCognomina 25, RE 9A,426), est peut-être d’origine étrusque, mais doit avoir été confondu avec VACCA: si Vaccio (KajantoCognomina 165) et Vaccius (1ier siècle av. J.-Chr., RE 7A/2,2040; personnage de Varron qui le fait discourir sur l’élevage bovin!) se rattachent plutôt à Vaccus, Vaccula (KajantoCognomina 329) ne peut être que diminutif de vacca. – La seule attestation de la forme de base est tardive (RE 7A/2,2033 et RE 1/2,2226 s.v. M. Annaeus Lucanus): Vacca auteur d’une Vie de Lucain, du début du 6e siècle, inconnu par ailleurs et impossible à localiser. – Le composé toscan Bonavaccius a.1259/ 1260 LMontaperti 10 et al., est dérivé de avaccio "presto" < ABANTE x VIVACIUS (BrattöNuoviStudi 46); cf. quand même agasc. de Bona Vaca → III.(BONUS +).0.4. Importance qui se traduit aussi dans la fréquence élevée des NF issus de noms de métier; pour le seul type Vacher < *VACCĀRIUS, Infobel France 2001 donne près de 3000 entrées. Cf. FEW 14,100b où un dérivé wallon de VACCA signifie à la fois "vacher" et "marchand de vaches". Dans ce contexte, il est regrettable que l’article VITELLUS/VITULUS "veau, petit de la vache" qui était programmé pour la rédaction, n’ait pu être associé à cet article. Les matériaux rassemblés n’ont pas été communiqués aux éditeurs par la personne en charge de l’article.

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Cf. Dauzat/Morlet DNFF 1976, 583a: «'vache' n’a jamais été péjoratif au moyen âge: l’injure est une création tardive de citadin». – Cette impression se confirme par l’absence, dans la riche collection de RollandFaune, des connotations sexuelles dans l’image que se font les paysans de la vache. Cet article sur VACCA a connu un prolongement récent en zone piémontaise, v. ROSSEBASTIANO, Alda. 2012 : Vacca e affini nell’onomastica piemontese. In Onomàstica Mediterània …, València, 21–37. Nous n’en avons pas eu connaissance assez tôt pour en intégrer les matériaux.

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microtoponymes issus de VACCA étant euxmêmes très nombreux, dans tous les domaines linguistiques. On pense ainsi à Vacherie, Lavacherie, en domaine galloroman, au type Vacariza en Espagne, etc. Kremer,Aufsätze 11,153–4; VasconcellosAntrPort 234; MachadoDicOnom 1450; DicApellidosEsp 751; Ø MollLlinatges; Ø DCVB (comme NF); Mistral 2,1078; Ø DauzatTraité; DauzatDNFF 583; MorletDENF 310,947,952; Debrabandere 1414; Herbillon/GermainNFBelg 801,816; GermainNFWallonie 618,987, 1006–7; DeFeliceDCI 256; DCI 1707–9; DizCognPugl 498; ManconiDCSardi 136; PittauCognSard 242; ConstantinescuDOR 403; IordanDNFR 479.]

Vaca regidor a.1515 LConsistorioLeón 2,139, Lope Vaca a.1549 LGradasValparaíso 114, Catalina Vaca a.1563 LGradasValparaíso 117. − IB-238 [génitif lat.:] Bernardi Vacce a.1219 (= Bernardi Vacca a.1220) DocJaimeI 56;62, Iacobi Vacca a.1236 DocJaimeI 399. − IB-24 Fernant Perez Vaca a.1338 DocÀvila 82, Luis Vaca criado a.1452 CDSepúlveda 561. − IB-27 Ferrant Vaca a.1407 PadrónSevillaMs, Cristobal Vaca herrador a.1508 DocCarmonaMs 9;10, Francisco Vaca a.1508 DocCarmonaMs 1;12. − IB-28 don Luis Vaca a.1473 ChronCanarias 257. − IB-31 Bernardi Uacha a.1187 BalariOrígenes 586 = ss. Bernardi Vacca a.1190 ArxiuStAnnaBarcelona 559, Johannis Vacce a.1208 HGL 8,562, na Vaca (Alguaire) a.1358(or.) FogatgeCatalunya f º15r, Bernat Vaca alias Barbarossa (Morters, AltUrgell) a.1553 Fogatge Catalunya 2,100. − IB-339 Vaca OnomMoriscosValencia 236, Baca (Benipescar) a.1591 OnomMoriscosValencia 166 et al. GR-12 Arnaldus Vacca a.1158 CartSilvanès 225 et al., Berengerius Vaca a.1162 CartSilvanès 158, Bernart Raimon Vaca (Rouergue) a.1168 BrunelChartes 2,26 et al., Berenguerius Vaca a.1173 CartNonenque 21, Johannes Vacca a.1201 CartGuillemsMontpellier 462, cossol Jo. Vaca a.1211 GermainHistMontpellier 1,379. − GR-13 Jarento Vacha de Traseis (Valentinois) [a.1181] BrunelChartes 2,95, P. Vaca a.1252 CompanNPNice 2, 813, Petrus Vacha a.1297 CompanNPNice 2,813. − GR-14 Petrus Vaca [-a.1066] GrCartBrioude 97. − GR-21 Arnulfus Vacca [a.1130] CartJosaphatChartres 1,92. − GR-22 Willelmus Vacca a.1150 CartSaintes 81, Stephanus Vacca a.1173 ChartChalais 109. − GR-24 Thomas Vaque a.1307 DelisleNormandie 723. − GR-25 Willelmo Vaca a.1165 GiryHistStOmer 384, [inversion dans le ms.:] Vaca Heluis a.1211(or.) NecrArras 15, Willelmus cognomine Vake a.1213 CartCompiègne 423 [passim], Willelmus Vake a.1236 GiryHistStOmer 411, [inversion dans le ms.:] Vaca Aelis [a.1243](or.) NecrArras 38, pro Vache a.1248(or.) NecrArras 41, Willem Vaca a.1296 DocCalais 79, [NF:] Vache

I.0. [De gal./port. vaca n.f. "vache" (DicNormGal 963; dp. a.837 [lat.], LorenzoCronologia 370, ast. vaca (dp. a.781 (s.12), DELLAMs; DGLA 1239 ; DALLA 1235), esp. vaca (dp. Cid, AlonsoDHMLE 4105), cat. vaca (dp.s.11, DECat 9,13; DCVB 10,635), occ. vaca, vacha (dp. s.13, FEW 14,97), fr. vache (dp.s.11, FEW 14,97), frioul. vàcie (NPirona 1253), it. vacca (dp. s.9/10, DELI 1407), sard. vaca (dp.s.12/13, AtzoriGlossSard 435), roum. vacă (dp. a.1438, Tiktin 3,812).] Doc. hist. IB-11 magister Uacca can. a.1174 TumboSobrado 2,57, Estevoo Vaca a.1302 DocDevanceirosOurense 1,55, Antonio Vaca a.1565 CatálMondoñedoXVI 821, don Pedro Vaca de Herrera a.1649 DocMondoñedo 95. − IB-12 Joham Uaca a.1336 CensSéPorto 134. − IB-21 Guillelmus Uaca a.1196(or.) CDSahagún 4,539, Giral Vaca a.1233(or.) DocAsturies 4,168, Pedro Uaca [s.13] CDCatedralLeón 9,537, Maria Periz decha Vaca a.1255 (DELLAMs), Pedro Vaca corredor a.1265 CDCatedralLeón 8,422, Pero Vaca obispo de Leon a.1339(1456) CDAyuntamientoOviedo 233, Alvaro Vaca a.1456 ActCatedralLeón 5,191, Fernand Vaca canonigo a.1457 (= Fernand Vaca a.1458 = Fernando Vaca thesorero a.1478 = don Fernando Cabeça de Vaca thesorero) ActCatedralLeón 5,191;6,318; 7,123;124, et al., Rodrigo Vaca a.1461 (= Rodrigo Vaca tesorero a.1466) DocJuderíaCiudadLeón 240; 242, Pedro Vaca arcediano de Triacastela a.1481 DocJuderíaCiudadLeón 240 (= ActCatedralLeón 8, 321), Pedro de Nava et doña Maria Vaca su mujer [a.1502] DocInscrAsturias 449, señor Francisco Vaca a.1513 LConsistorioLeón 1,117, Francisco 151

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Pour les zones de contact avec le basque, il faut tenir compte de l’existence de SN correspondants dans l’anthroponymie basque, cf. Eneco Beya a.1228 CDNavarra 207 et al., < behi "vache" + article -a. Toutes les attestations sont des surnoms, fournis sans chaîne onomastique par l’éditeur.

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a.1820 BoyenvalNFPCal 2,146a. − GR-26 Henris Vake a.1265 CensNamur 1,157. − GR-32 Anthoine Vachia a.1573 LHabitantsGenève 2,74. − GR-41 Reginald Vacca (Lincolnshire) a.1210 ReaneyDicEnglNP 464, Richard Vache (Worcestershire) a.1275 ReaneyDicEnglNP 464. IR-13 Jacobus dictus Vaca de Buya a.1341(c.) (= Jacobus dictus Vacha q. Marchi de Buya a.1342) Corgnali. − IR-21 Adalaxia Vacca [a.1182/1190] BachGênes. − IR-22 Guido Vaca de Roxasco a.1188 LVercelli 229;297, Oliverius Vacca a.1212 LVercelli 285, Albertus Vacha a.1217 CartValsesia, Albertolinus de Dominico Vacha a.1243 DocBiscioni 158, [génitif lat.:] Anselmi Vache a.1245 ArchAsti 55, Robaldus Vaça a.1255 ArchAsti 72, Bonefacius Vacha de Monteclaro a.1252 ArchAsti 67; 70, Sardo Vacha a.1260 ArchAsti 86, Guido Vacça a.1264(or.) CartTorino 123, [génitif lat.?:] Rolando Vache a.1273 ArchAsti 164. − IR-23 Mainfredus Vacca (Alessandria) a.1227(or.) AttiMilano 2,263, Vacha domini Iacobi Valcambii a.1279 DocVeronaMantova 179, Bartolo detto Vacha a.1348 CesariniCognTrentino 106. − IR-31 [génitifs lat.:] Senese Vacche (Ardengheschi) a.1202 CaleffoSiena 113, Nero Vacce (Orvieto) a.1221(or.) CaleffoSiena 298, Vaccha f. Rugieri a.1260 LMontaperti 353, [NF:] Vacca a.1639 RegBattesimiMirteto. − IR-45 [NF, 10 personnes:] Vacca (Trani) [a.1815/1846] ArchBari, [NF:] Vacca Francesco (Bari) a.1866 DizCognPuglia 498, Vacca Antonio (Santo Spirite) DizCognPuglia 498. − IR-60 Furadu Vaca de Goni [s.12/13](or.) CartArchCagliari 13,6, Petru Vacca [s.12/13](or.) CartArchCagliari 13,10;14,12, Gosantine Vacca [s.11/14] CondSilki 189, Susanna Vacca [s.11/14] CondSilki 407, Furatu Vacca [s.11/ 13] CondTrullas nº314;316;320, Iorgia Vacca [s.11/13] CondTrullas nº289, Maria Vacca [s.11/ 13] CondTrullas nº289, Frebari Bacca [s.11/13] CondTrullas nº27 et al., Comida Vacca [s.12/14] CondBonarcado 169, Comida Vaca [s.11/13] CondSalvenor 170, Miguel Vaca [s.11/13] CondSalvenor 168 et al., Petrus Vacha a.1316 RegRenditeCagliari 47;49;54, [génitifs latins:] Margethi Vacche a.1316 RegRenditeCagliari 35, Petri Vache a.1323 RegRenditeCagliari 428;429, Dimildie Vaca a.1323 RegRenditeCagliari 377, Johanne Vacca a.1323 RegRenditeCagliari 347;348, Nicola Vacca a.1323 RegRenditeCagliari 348, Gonnarius Vaccha a.1339(or.) InventSardo-Pisa, Georgia Vaccha a.1339(or.) InventSardo-Pisa et al., Domenico

Vaca a.1388 CDSardinia, Christoforo Vacha a.1388 CDSardinia, Deusdadu Vaccha a.1388 CDSardinia. RO-12 Vacă a.1680 PaşcaNPOlt 124. − RO-14 Toader Vacă a.1610 SureteIzvoade 21, Mardarie Vacă a.1624 IspisoaceZapise 2,43, Pavel Vacă a.1774 RecensMoldova 95. NF cont. Vaca (POR:3; ESP:1841/GAL:12[Lu: 4]); Baca (ESP:538/GAL:24/Ou:13,Po:6). – Vaca (ESP:1841/AST:18; VAS:71/Viz:36,Gui:20; ARA: 13/Z:11; CST:1379/M:268;Va:104,Le:72;Ca:251, Ba:155,Se:163,Cc:69,Gr:53,Ma: 52)10; Baca (ESP: 538/CST:310/Ma:91,Gr:86,Se:41;M:42])11. – [La forte concentration barcelonaise est indice d’un haut pourcentage de NF d’immigrés:] Baca (ESP: 538/CAT:190[B:125; Cs:21]. [Graphie rendant la phonétique provençale:] Vaque (FRA:54/Vaucl:19, BRhône:4,Drôme:2)12, Vacque (FRA:5/LotG:2,Lot:1,Gers:1), [graphie rendant la phonétique languedocienne et gasconne:] Baque (FRA:184/HGar:35,Gir:10,TarnG:9) ; [graphie francisée ?:] Vache (FRA:188/Vaucl:22,Hér: 19,Drôme:15). – Vache (FRA:188/PCal:20, Marne: 9,Nord:8,Aisne:4, BEL:1), [graphies rendant la phonétique normanno-picarde:] Vaque (FRA:54/ SeineMrt:5); [avec redoublement hypocoristique de la première syllabe:] Vavache (BEL:23/Ht:23). Vacca (ITA:16477/Ba:1145,Br:516,Ta:374; Na: 1222,Av:162; Rm:596,Fr:499,Is:353)13, [sous ré-

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Dont 12 Pascua-Vaca (Se:11), 8 Cano-Vaca (ICa:3), 6 Pascual-Vaca (Se:4), 2 García-Vaca, 1 Zarco-Vaca, 1 Cabeza-Vaca (→ CAPUT). Les chiffres comprennent 15 Fernández-Baca: CST: 15[Ma:11]. Chiffres minitel, sans la région parisienne qui est sans intérêt pour la géographie des NP. – Une bonne partie des occurrences méridionales devra se lire Vaqué, les erreurs d’accentuation étant fréquentes dans le minitel. Pour le Roussillon, il donne 4 Vaque, mais CostaRépNFPyrOr 2, 284 ne donne, en 1841, que des Vaqué; le mot de base est complètement absent de l’anthroponymie catalane moderne, et rare dans celle des trois domaines galloromans. La seule variante qui apparaît comme NF occitan dans Mistral, est Baque. Une grande partie des NF dispersés à travers l’Italie reflètera l’émigration du Sud, spécialement sarde, la Sardaigne réunissant à elle seule près de 47% du total italien ; le chiffre des Pouilles (13,5% du total) est trop énorme pour ne pas être autochtone; à Naples semblent converger les courants d’immigration apulien et sarde, et peut-être un foyer autochtone de l’arrière-pays; il y a comme une route allant des Pouilles d’un côté, et de Naples de l’autre, sur Rome. – Les chiffres par province dépassent quelquefois celui des relevés alphabétiques

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serve:] Vaccà (ITA:45/Pi:11,Ms:11,Sp:4; Na:6), Bacca (ITA:497/Le:156,Br:67; [?] > Tn:85,Bs:40); Vacchi (ITA:1174/Fe:554,Bo:216;Bs:64; > SUI/Be RépNFSuisse 1884)14. – Vacca (ITA-SRD:Ca: 5072,Nu:1122,Or:872,Ss:709) Vacă (ROM:8/Il:3; MOL:7/Ch:4).

IB-31 Joan Lavaca (Sta. Maria de Josàs, Bagà) a.1553 FogatgeCatalunya 467. GR-21 Jehan la Vache a.1292 TailleParis(or.) 92 et al., Jehan la Vache mercier a.1296(or.) TailleParis 143, Jehan la Vache marinier a.1298(or.) TailleParis(or.), Richart la Vache voiturier a.1298(or.) TailleParis(Ms), Robert la Vache mercier a.1300(or.) TailleParis(Ms), Ameline la Vache a.1300(or.) TailleParis(Ms). − GR-25 le Vake [s.12/ 13] DupasNPFlandre-Artois 111, le Vack [s.12/13] DupasNPFlandre-Artois 125, [inversion dans la source:] li Vache Heluis 1259(or.) NecrArras 48, li amie Jehan le Vake a.1275/1276 LoiTournai 1,306, Pieres li Vaque li jovenes [a.1295/1302] RôlesArtois 88, Pieres li Vake et se fille [a.1285/1302] RôlesArtois 88, Jakemars li Vake a.1302 ChartMons 514, Petrus le Vaque a.1316 CensHôtelDieuBeauvais 419, [NN] le Vaque a.1316 MorletBeauvais 303, Marie le Vaque [a.1350] CensHôtelDieuBeauvais 416, Jaque la Vache a.1336 MorletHPicardie 390, Colart la Vache a.1404 MorletHPicardie 390, [NF:] Levaque a.1820 BoyenvalNFPCal 2,39b. − GR-26 François Levache a.1596 BourgeoisNamur 2,125, Anne Le Vasche a.1653 (= Anne Levache a.1656) BourgeoisNamur 3,255, Hubert Le Vache a.1690 BourgeoisNamur 3,255; [hypercorrectisme née de la tendance à désonoriser les finales:] Bertrand Levage a.1726 BourgeoisLiège 187, Jean Levage a.1769 CartCiney 229. − GR-29 Girardi dicti la Vaiche a.1375(or.) TestamentsBesançon 1, 479a. − GR-41 Alexander la Uache (Écosse) [a.1214/1219] ReaneyDicEnglNP 464. − GR-42 Willaumes li Vake a.1271 DettesYpres 30 et al. NF cont. Lavache (FRA:48/Calv:18,Manche:10, Nièvre:8; BEL:3), [avec article picard:] Levache (FRA:7/Calv:1,Manche:1,IlleV:1; RP:3) ; [graphie rendant la phonétique picarde:] Levaque (FRA:15/ Calv:2,Nord:1,SaôneL:215; BEL:113/Nr:41,Bxl:31, Lg:18,BW:12), Levacq (FRA:10/Nord:5, BEL:55/ Ht:28,Bxl:13); Levacque (FRA:12/MeurtheM:4, Eure:2,Nord:1,RP:4). La Vacca (ITA:95/Fg:41,Ba:35), Lavacca (ITA: 848/Ba:531,Fg:200); > FRA:2)16.

I.0.3. Doc. hist. IB-12 [L’article réfère au porteur mâle du SN:] Antonio Fernandes mercador solteiro o Vaqua de alcunha (Porto) a.1599 InqCoimbra 73. −

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parce qu’il fallait y ajouter les NF à deux éléments qui ne constituent pas des composés, type Ros Vacca ou Vacca Torelli, séparés de Vacca par l’alphabet. – Autres NF composés unis : Vaccaro Notte (ITA:86) > Vaccaronotte (ITA:11), Vaccaluzzo (ITA:14/En:6,Ct:4,Me:4) Vaccamaiello (ITA:6) Vaccamozzi (ITA:21/Vr:16), etc. Pour Vaccus je suis encore d’avis qu’il ne peut s’agir d’un NP germanique dans la plupart des cas, parce que Wacho était peu répandu et aurait dû devenir Guacco, comme Wilhelm est devenu Guglielmo, etc.; en outre, il n’est plus possible aujourd’hui de distinguer entre les NF qui proviennent de la côte campanienne et ceux qui proviennent de l’intérieur, puisqu’en Italie il y a eu une grande osmose depuis la réunification de 1871. – Arcamone. Géographiquement Vacchi (lombardo-romagnol) et Vacchio (Campanie) sont tout à fait indépendants, mais l’arrière-pays napolitain (Duché de Benevent) constitue lui aussi une zone d’influence lombarde, cf. Pellegrini 271. Mais les aires actuelles d’intensité maximale présentent aux 12e et 13e siècles le premier nom Vaccus qui continue sans doute le NP germanique WACHO(NE) (DizToponItal 679 s.v. Vacone; F. Sabatini, Riflessi linguistici della dominazione longobarda nell’Italia mediana e meridionale, in: Atti dell’Acc. toscana di Scienze e Lettere La Colombaria, 28 (1963), 132–249; cf. MorletNPGaule 1,211): Doc. hist. IR-23 de servitoribus (...) Vaccus de Vedano a.1177(or.) AttiMilano 1,149, Vaccus Vallianus a.1206 AttiMilano 1,403. − IR-24 Vacus de Menuciis (Pegognaga) a.1219(1269/1270) LGrossusReggio 1,111, Dominiginus Vachi (Mantova) a.1257(1269/1270) LGrossusReggio 2,177. − Avec préposition qui peut marquer une relation de parenté ou de service ("l’homme de Vaccus"): IR-23 de servitoribus (...) Ambrosius de Vacco a.1208(or.) AttiMilano 1,438, (= ?) Ambroxius de Vacho servitor comunis Mediolani a.1225(or.) AttiMilano 2, 202, Ardicinus de Vaco a.1223(s.14) AttiMilano 2,132, cum Stephano de Vacho a.1251(s.13) AttiMilano 3/1, 49. − Dérivés: IR-31 [ou du NL Vacone/Rieti?:] Burnitus Vaconi (Siena) a.1208 DocComuneFirenze 157. – On préfère ce rattachement, puisqu’il donne la clé pour un autre NF, encore plus difficilement reliable à VACCA: Vacchio (ITA:259/Bn:86,Av:39,Ce:36,Na:29), Del Vacchio (ITA:257/Av:146,Na:31,Sa:30) et peut-être aussi Vaccio (ITA:8/To:7,Fg:1).

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Mais aussi PuyD:3,Loire:2. Les NF cont. Lavacchi (ITA:136/Fi:90,Ar:22,Pt:19; > FRA:3), Lavacchini (ITA:99/Fi:98), les deux exclusivement toscans, Lavacchielli (ITA:116/Mo:72,Pr:27), type émilien, n’ont rien à voir avec VACCA; ils remontent, par le biais de toponymes et de microtoponymes toscans (Lavacchia/Fi; Lavacchio Ar,Lu,Li; Lavacchino/Lu; Lavacchione/Li; Pellegrini, 186; Lavacchielli/Cr, Lavacchiello/

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VACCA

VACCA

SN cont. [Castillanisé:] La Vaca (ESP-GAL AlcumesBetanzos 124), Pepe la Vaca (ESPAST[Xixón] [a.1850/1890(1937)] GarcíaOliva, LLAA 51,60), [l’article réfère au porteur mâle du SN:] (Juan Quiñones Ordóñez dit) el Vaca (ESPAST). − [SN de propriétaire ou de fondateur, attesté comme élément d’un nom de maison:] Can Vaca (ESP-CAT/Bm[Palafrugell], Cd[Puigcerdà], Vr[St. Feliu de Codines] MoreuRenoms 89). (a) Vacca (ITA/Sic MarraleNomeLicata 321).

NF cont. De la Vaca (ESP:1/CST:1[Gr:1]); De la Baca (ESP:4/CST:4/Gr:4). Delavache (FRA:2/AlpesM:2); [phonétique normanno-picarde:] Delvacque (FRA:6/LoirCh:5), Delvaque (FRA:40/LoirCh:17,Orne:4,EureL:3), Delvac (FRA:4/HSeine:4). SN cont. Da Vaca (ESP-GAL AlcumesBetanzos 124). ["il Dellavacca (SN della madre)":] (u) Avacca (ITA/Sic MarraleNomeLicata 166).

I.0.3.4. [AB HOC +. − La préposition peut marquer la qualité de propriétaire ou de vacher.] Doc. hist. GR-25 avec le Vace [s.12/13] DupasNPFlandre-Artois 145. − GR-42 Jehan avec le Vace a.1328 DocSoulèvementFlandre 85.

I.0.4. [DĒ +. − La préposition marque la possession, ou une relation de parenté, ou elle introduit un NL (non identifié); les noms latinisés d’Italie correspondent en général à des noms vulgaires munis de l’article.] Doc. hist. IB-22 Maria Sanchiz la de Vaca a.1366 PoblNavarra 645. − IB-24 Pero de Vaca a.1492 OrdChinchilla 36. IR-21 Villanus de Vacca a.1166(s.12) CDGenova 46. − IR-23 Mazinum de Vacca a.1218(or.) AttiMilano 2,38, Lafranchum de Vacca a.1218(or.) AttiMilano 2,38, Petri de Vacha a.1264 AttiMilano 3/ 2,410. − IR-45 Leo de Vacca magistri Gualterii f. a.1276 PergStNicolaBari 4,41, Gualterius Leonis de Vacca a.1301 PergStNicolaBari 4,154;171; (= a.1310 PergStNicolaBari 5,15), Gualterius de Vacca a.1326 PergStNicolaBari 5,125. − IR-53 Antonius de Vacca a.1373 DizOnomSicilia 1676.

I.0.3.4. [AD +. − La préposition peut marquer la qualité de propriétaire ou de vacher, mais aussi une relation de parenté avec une personne au SN.] Doc. hist. GR-25 Jehan a le Vake a.1284 Chirographes[31]Tournai 13. I.0.3.4. [DĒ +. − La préposition marque ou la possession ou un lien de parenté avec un porteur du SN la Vache.] Doc. hist. IR-24 Petrus de la Vacca a.1242 ArchOdofredo 519, Iohannem de Lavaca de Gavassa a.1244 LGrossusReggio 2,96, Christophorum de la Vacha a.1478 ArchOdofredo 381 = Vincentio q. Christophori de Vaca a.1484 ArchOdofredo 419, Iacobus q. Peregrini de la Vacha a.1479 ArchOdofredo 387 et al., D. Antonia q. Mathei de Vaca a.1482 ArchOdofredo 408 et al.17 – IR-45 Gualterius Leonis de Vacca a.1301 PergStNicolaBari 4,171.

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Mn, et «... i molti Lavacchio, Lavacchieto, ecc. toscani», P. Boselli, Dizionario di toponomastica bergamasca e cremonese, Firenze (Olschki) 1990, p.168), à lavacchio n.m. "tosc. piccola pozza di acqua ...; gora, pozzanghera" (dp. s.20 seulement, GDLI 8,844) < lattard. LAVACRUM, avec changement de suffixe (DEI 2185), ou par croisement avec LACULUS (GDLI 8,844). Une explication détoponymique est à écarter. On a l’impression, en ce qui concerne ArchOdofredo, de se trouver face aux membres d’une seule famille où s’intégrerait parfaitement l’attestation de LGrossusReggio. D’une manière ou d’une autre, il faut rattacher à ce groupe Ioannis da la Vaca a.1476 ArchOdofredo 365; ou bien il y a erreur dans da pour de du reste des noms, ou bien tous les de (latins!) traduisent da < DĒ + AB.

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I.0.4. [DĒ + AB +. − La préposition marque une caractérisation "celui de la vache":] Doc. hist. IR-42 Miss. Nicola da Vacca de Fundi [s.15] NecrProvRomana 2,535–48. I.1.3. [En domaine italien, la masculinisation du surnom semble particulière au domaine sicilien18. − Le changement de genre est fréquent dans l’anthroponymie roumaine; il peut pourtant s’agir du NP bulgare Vako adapté.] Doc. hist. RO-15 Vacul portar a.1685(or.) HOR 19 nº34. NF cont. Lo Vacco (ITA:131/Ag:102,Cl:7,Fi:6, Pa:5), Lovacco (ITA:8/Ag:7,Le:1). Vacul (ROM ConstantinescuDOR 403).

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Pour les NF italiens Vacchio et Del Vacchio, voir → note 14.

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VACCA

VACCA

I.2. Doc. hist. IB-25 Martin Vaccas [s.d.] GodoyApellidos 191. – IB-27 Andres Martinez Vacas a.1407 SevillaMs. GR-25 [NF:] Vaches a.1820 BoyenvalNFPCal 2, 146a. NF cont. Vacas (POR:176; ESP:2204/GAL: 14[Lu:10]). – Vacas (ESP:2204/AST:16; CST: 1620/M:261,S:63,Sa:42)19, Bacas (ESP:160/CST: 64/M:19;Gr:17;Cc:8). – Vacas (ESP:2204/CAT/Br: 92,Ho:45,Ml:26), Bacas (ESP:160/CAT:95/Cs: 6520. SN cont. [Indication du métier par métonymie:] Cal Pau Vaques (ESP-CAT/Ap[St. Quintí de Mediona] MoreuRenoms 142).

a.1270 PadrónSoria, Alfonso Sanchez de las Vacas a.1477 DocStBartoloméPinares 135 n.54. − IB-27 Pero Garçia de las Vacas a.1491 RepRonda 152; 350. − IB-33 Iacobus de las Bacas a.1239 RepValència 3,155. GR-25 [Inversion dans le ms.:] des Vakes Margerite [a.1224](or.) NecrArras 24. IR-45 Dynus de Vaccis mercator a.1301 PergStNicolaBari 4,171. NF cont. Pérez de las Bacas (ESP:11/CAT:7/V: 7; > CST:4). SN cont. [Motivation: vacher (Villalonga Safor, Montuïri) ou propriétaire d’une laiterie (Pollença):] NN de les Vaques, de ses Vaques (ESP-CAT MoreuRenoms 141, FRA/PyrOr Camps 45).

I.2.3. Doc. hist. IB-22 la muijer de Pero las Uacas a.1350 PoblNavarra 311.

I.2.3.4. [DĒ + AB +.] Doc. hist. IR-24 Piero de seri Stevan dalle Vacche lavoradore [s.14/15] DocPopBologna 122. NF cont. Dalle Vacche (ITA:165/Ra:97,Fe:23, Bo:12), Dallevacche (ITA:5/Ra:2,Bo:1; > Ud:2).

I.2.3.4. [AD +. – La préposition peut marquer la qualité de propriétaire ou de vacher. La forme latinisée peut traduire une forme vulgaire munie de l’article; cf. cependant → I.2.4. [AD +].] GR-21 Robertus ad Vaccas [a.1180] CartGénéralParis 480. − GR-24 Ansel ad Vacas a.1279 LRougeEu 33. − GR-25 [Prénom postposé:] as Vakes Guifrois [a.1242](or.) NecrArras 36, Yerbiaus ki fu feme Watier as Vakes a.1256 ChartDouai 318, Jehans as Vakes a.1284 CartHainaut 2,109. − GR28 Constans as Vaches (Reims) [a.1301/1413] Quantin,RIO 6,129.

I.2.4. [AD +. − La préposition peut marquer la qualité de propriétaire ou de vacher. La forme latinisée peut correspondre à une forme vulgaire munie de l’article.] Doc. hist. GR-24 Ansel ad Vacas a.1279 LRougeEu 33, Iohan ad Vaquez a.1300 LRougeEu 100. − GR-28 Constans as Vaches (Reims) [a.1301/1413] Quantin,RIO6,129.

I.2.3.4. [DĒ +. − La préposition peut marquer la qualité de propriétaire ou de vacher; elle peut toujours introduire un NL non identifiable de la toponymie mineure, mais → 0. (fin).] Doc. hist. IB-13 Afonso das Uacas a.1432 MonHenricina 4,159. − IB-22 Johan de las Vacas a.1350 PoblNavarra 311. − IB-23 Iohan de las Uagas a.1160(or.) DocPilarZaragoza 68, Iohan de las Vachas a.1159(–a.1200) DocPilarZaragoza 65, Johan de las Bacchias a.1195(or.) DocPilarZaragoza 209. − IB-24 Petro de las Vacas a.1194(s.13) CartAvila 39, Sancho de las Vacas

I.2.4. [SINE +.] Doc. hist. GR-21 Robertus sine Vaccis [+ a.1100] CartStPèreChartres 479.

I.2.4. [DĒ +. − La préposition peut marquer la qualité de propriétaire ou de vacher.] Doc. hist. IB-23 Petrum de Bacas a.1258 DocJaimeI 2,167. − IB-24 Andres de Vacas a.1488 DocStBartoloméPinares 186. − IB-27 Juan de Vacas a.1508 DocCarmonaMs 9.

II.(+ -ĀLE ?).1. [Par substitution de suffixe ?] NF cont. Vachal (FRA:35/Corr:18; Yonne:3; Rhône:3)21. 21

19 20

Dont 21 García-Vacas (M:8,To:7) et 1 López-Vacas. Les 83 Vaques et 611 Baques catalans doivent être lus probablement Baqués/Vaqués < VACCĀRIUS. – Les formes au pluriel n’ont pas d’attestations historiques et sont peut-être importées dans le domaine catalan.

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Par contre les NF Vaquand (FRA:4/HAlpes:2,Vaucl:1, BRhône:1), Vaquand (FRA:16/MeurtheM:6,Mos:1,Oise: 1); Vacquand (FRA:17/RP:7), Vacquant (FRA:19/All:3, PuyD:2; RP:6) et Vacant, semblent se rattacher à mfr. vacant "qui erre à l’aventure ; oisif, errant" (FEW 14, 120b), d’après l’opinion de MorletDENF 947.

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VACCA

VACCA

II.(+ -ĀNEU).0. [Pour RohlfsGramStor §1067, ce suffixe acquiert vite une fonction substantivale]. NF cont. Vaccànio (ITA:34/Ba:29; No:2), Vaccàneo (ITA:242/Cn:108,At:80,To:46,Vc:9,Al:6; Ss:8); Vaccani (ITA:431/Co:249,Mi:118,Va:20).

NF cont. La Vaccara (ITA:176/Ct:55,En:51,Cl: 17,Ag:9; > Mi:14,To:11), Lavaccara (ITA:30/Ct: 25).

II.(+ -ĀRIU).0. [De port. vaqueira n.f. "pastora" (dp. s.17, HistTrabalho), gal. vaqueira "pastora de gando vacún" (dp. a.1900, SantamarinaDicDiccionarios; DRAG), ast. vaquera "persona que curia’l ganáu vacuno; la qu’atiende’l ganáu nel puertu, na braña" (GarcíaAriasPropuestes 2,413), cast. vaquera "pastora de vacas y toros" (dp. a.1340, Kasten/ Cody 716), fr. vachère, afr. vachiere "femme qui garde les vaches" (dp. a.1348, FEW 14, 100b). − Une relation avec le NL Vachères (FRA/AlpesHP, Drôme) n’est pas à écarter pour les NF cont. de la vallée du Rhône.] Doc. hist. IB-11 Pedro Fernandes de Parada Vaqueira e seu fillo Johan Vaqueyro a.1265 DocDevanceirosOurense 1, nº12. – IB12 Elvira vaqueira a.1258 PMHInquisitiones 316b, Joam Vaqueiro pastor solteiro filho de Francisco Fernandez tesellam e de Maria Vaqueira do Carsam a.1718 InquisiçãoCoimbra 343. – IB-21 Marina Vaquera a.1205(1290) TumboMontes 382, Mayor Ferrandez baquera a.1494 RegCasaValdecarzana 342; 379. – IB-22 Maria Domingo baquera a.1264 LCullitaOlite 12. – IB-31 madona Vaquera vidua a.1389 *OnomBarcelona 80v., la viuda Vaquera a.1553 FogatgeCatalunya 2,180. – IB-33 na Vaquera [a.1379] MorabetíSMateu 29. GR-11/12 na Vaquiera a.1387(or.) RôleComtéFoix 42 n.9. – GR-13 dona Rasens Vaquiera a.1370 Pansier 2,78. – GR-25 [Séquence inversée:] Vakiere Sare [a.1262](or.) NecrArras 49. NF cont. Vaquera (ESP:993/CST:699/Ba:386, M:91,Se:87,Co:69,Cr:19,Gr:12, Cc:11; > CAT: 223), Baquera (ESP:172/CST:100/M:78,Ma:22; > ARA:7; > CAT:21). Vachère (FRA:2/PyrA:1,Rhône:1), Vachere (FRA:1/PyrA:1). Vaccara (ITA:163/Tp:125,Pa:8,Ct:4). II.(+ -ĀRIU).0.3. Doc. hist. GR-21 Nichole la vachiere tisserande a.1298(or.) TailleParisMs. – GR-25 Li Vakiere [a.1268](or.) NecrArras 51, Pietre le Vakière a.1386 DemeuldreAnthrLadeuze 224. 161

II.(+ -ĀRIU).1. [De port. vaqueiro n.m. "pastor" (dp. a.1059, Houaiss; DELP), gal. vaqueiro "pastor de gando vacún; persoa que trata con gando vacún" (dp. a.1854 seulement, SantamarinaDicDiccionarios; DRAG), ast. vaqueru "persona que curia’l ganáu vacuno; el qu’atiende’l ganáu nel puertu, na braña" (dp. a.964 [uakarios], GarcíaAriasPropuestes 2,413), cast. vaquero "pastor de vacas y toros" (dp. a.1340, Kasten/Cody 716; DME), cat. vaquer (dp. a.1566, DCVB, a. 1647, DECat 9,14), fr. vacher, afr. vachier "pâtre de vaches" (dp. ca.1200, FEW 14, 99b)22, pic. vacquier, wallnam. vatchî (FEW 14, 99b), ait. vacario, it. vaccàio "guardiano di vacche e bovini in genere; mandriano" (dp. ca1485, GDLI 21,612; GAVI 19, 49). – En ancien fr., le terme a pu être équivalent de celui de bouvier, ainsi Jehan de Havrech bouvier (vakier) d’Espinleu a.1365 TailleMons 7823.] Doc. hist. IB-11 Pedro Fernandes de Parada Vaqueira e seu fillo Johan Vaqueyro a.1265 DocDevanceirosOurense 1, nº12. – IB-12 cazal de Fernando Vacario s.11/12 DocCoimbra 10,379, Joanni Bacario s.12 DocCoimbra 10,636, Petrus vaqueiro a.1258 PMHInquisitiones 360, Joam Vaqueiro pastor solteiro filho de Francisco Fernandez tesellam e de Maria Vaqueira do Carsam a.1718 InquisiçãoCoimbra 343. – IB-13 Pedro Gonçalvez dicto vaqueyro a.1288 DescobrimentosPort 1,20, Joham Lourenço uaqueyro a.1397 *ChancDuarte 1/2,321 (Évora), Lourenço Anes uaqueiro a.1475 Gonçalves,TH 4,41, Martim Vaqueiro o Moço a.1475 Gonçalves,TH 4,51 [et al.], Antam Ro(drigu)iz vaqueiro a.1591 *InquisiçãoBahia 326. – IB-21 Bacarius a.936 CDSahagún 1,91, Bacarius a.990 CDCatedralOviedo 1,191, [siervo:] Iohanne Uaqueiro a.1144(s.13) LRegCorias 190, Dominico Uaquero a.1150(or.) CDSahagún 4, 221, [siervo:] Pelagio Uakero (= Pelagio Vakero CartVega 167) a.1153(or.) CDVegaOviedo 8, Petrus Pelagii ua-

22

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Dans le sud de la France, un rapport avec le NL Vaquiers (FRA/HGar) ne peut être que marginal et secondaire. Cf. aussi la précision concernant la charge d’un vacher à Paris : « vachiers, porchiers et bergiers... ung vacher qui gardera trente vaches ou plus » a.1351 MétiersParis 1, 30.

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VACCA

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chero a.[1185-1187](or.) CDCatedralLeón 5,572, Roman Uaqueiro a.1188(1715) TumboCastañeda 135, Andreas vaccarius a.1202(or.) CDCatedralLeón 6,142, Andreas uaccarius a.1202 EstepaLeón 383 (= domnus Andreas uaquero a.1209 ib.), domnus Facundus uaquero a.1209(or.) CDCatedralLeón 6,203, Iohannis Martini vaquero a.1226(or.) DocVillaverdeSandoval 109, don Ysidro Uaquero a.1237(or.) CDCarrizo 1,227, Yuanes vaquero de Cofinal a.1242(or.) DocVillaverdeSandoval 121, terra de don Esidro Uaquero [a.1245 ou 1242(or.)] CDCarrizo 1,253, Ueremundus Uaqueo confirmat (= Vermudus Uagero) a.1246 DocMoreruela 2,258; 1,207, Juan Pedriz vaquero de Zurita a.1248(or.) DocSalamanca 319, Pedro Vaqueyro a.1257(1290) TumboMontes 440, don Aparicio uaquero a.1260 EstepaLeón 383, Domingo et vaquero a.1285(or.) DocSalamanca 499, Pedro Uaquero de Restello a.1289 DocBalmonte 133, Pedro criado de Pedro Iohan vaquero a.1346(or.) CDStPelayoOviedo 2, 214, Pero Marcos vaquero a.1402 RegCasaValdecarzana 94, Juan Baquero a.1490 RegCasaValdecarzana 301, [hidalgo:] Jose Fernandez Baquero a.1722 CensOviedo 229, [pechero:] Fernandez Vaquero Jose a.1751 CensOviedo 255, don Antonio Baquero a.1821 DocParroquiasGijón 110. – IB-22 Scemen Bakero [a.1106] DocLeire 298, Aznar Ruuio vacquero a.1245 CDRoncesvalles 207, Aznar lo uaquer [a.1300](or.) CDRoncesvalles 459. – IB-23 Petro Bachero a.1192(or.) DocPilarZaragoza 193, Gassion Baquero a.1229(or.) DocCisterZaragoza 2,35, casas de Matheo Baquero a.1242(or.) DocMontalbán 1,255. – IB-24 [vaquero] a.1226 *DocMozárabesToledo nº1030. – IB-26 Lorenz Uaquer [a.1266-72] RepMurcia 72. – IB-27 Mateo Sanches vaquero (= Matheo Sanches el vaquero) a.1491 RepRonda 248;436. – IB-31 Anthoni Vaquer a.1389 *OnomBarcelona 83. – IB-32 Martinus Uaquerus (= Uaquerius) [a.1270] DiplStMariaMallorca 1,317. – IB-33 D. Baquer a.1239 RepValencia 3,75. GR-11 Aner Baquer s.11/12 DocGascogne 12, Martinus baquer a.1161 (= Martinus Vaquer a.1162à CartGimont 444;391, Vitalis Baquerius a.1181 CartGimont 440 [et al.], Sanz Baquer [s.12] *CartBerdoues 390, Bertolomeu Baquer [+a.1250] MorletNPBordeaux 109, frater Bernardus Baquer a.1281(or.) *ActBonnefont 187. – GR-12 Poncius Vacarius a.1180 LNoirBéziers 392, Johannes Vaquerius a.1201 CartGuillemsMontpellier 361, Ber-

nardus Vaquerius a.1221 LNoirBéziers 549, V. Vaquer a.1226 ChartAgen 27/43, Jorda Vaquer (Agen) a.1248(s.14) ChartAgen 65, Helias Vaquier a.1255 CartFronsac 28, Matfredus Martini de Bruniqueldo vaquerii a.1321(or.) CartProuille 2,248, Poncius Vaquerii de Buco a.1329(or.) CartProuille 1,181, Guilhem Vaquier (Foix) a.1390(or.) RôleComtéFoix 42a, P. Bordas alias Vaquier (Ornolac) a.1390(or.) RôleComtéFoix 112b, vir dominus Guillermus Vaquerii a.1401(or.) RôleComtéFoix 42,n.9, Guilhem Vaquer [a.1423] RôleComtéFoix 211. – GR-13 Bernardus uaccarius a.1136 *MayerLevantehandelMarseille 177, Rostagni Vacarii a.1152/1153 CartRicherenches 74, Ugo uacarius a.1211 (= Ugo vaccarius a.1238) CartLéoncel 83; 100, frater Hugo vaccarius de Liuncello [a.1220] CartLéoncel 87, W. Vaquerius a.1225 *LabandeAvignon 306, Isnardo Vaquerio a.1236/1237(or.) ActProvence 347, P. Vaquier a.1239/1240 ActProvence 402, Jorda Vaquer a.1248 ArchAgen 65, Bertrando Vacherii a.1327(1329) DocBrivadois 320, Andreas Vacherii (Glaine-Montaigu) a.1357 DocLivradois 3,50, Antoni Vaquier de Velaron a.1371 Pansier 2,80, Guillelmi Vacherii (PugetThéniers) a.1378(or.) CartLérins 2,65, Georgin Vaquier (Vence) a.1536 DocMidi 537. – GR-14 D. Vacherii a.1250/1263 DocBrivadois 58, Jehan Vachier a.1443 DocBrivadois 511, Pontius Vacherii a.1469/1470 DocConsulatMende 107, Gabriel Vacher (Craponne) a.1791 DocLivradois 1,50. – GR21 Henrici dicti Vacher a.1238 CartNDVoisins 127, Johanne Vachario [a.1250](or.) CartThiron 154, Denis Vachier a.1334 LHabitantsBlois 14, Colin Vachier a.1484(or.) ChartBourbonnais 360, Jean Vacher a.1492 PerretNHabitantsCombs 1,17. – GR-22 Tebaudo Vacherii [a.1120/1190] CartAbsie 25, Petrus Vaccarii a.1173 *ChartChalais 1,109, B. Vacher a.1224 BardonnetLaRochelle 248, Henricus vaccarius a.1224 BardonnetLaRochelle 251, Johannes Vacherius a.1276(or.) *ChartChalais 2,136, [PN:] Vacherio [a.1287/1288](or.) DocPoitiers 1, 185, Beraudus vacherius [a.1287/1288](or.) DocPoitiers 1,214, ad querelam Gaufridi Vacher [a.1287/1288](or.) DocPoitiers 1,214, et al. – GR23 Aufredus vaccarius qui fuerat pastor vaccarum Agne comitisse [a.1080] DocStBrieux 4,304. – GR-25 Uaccarius a.867 DiplBelgique 67, Geroldus Vacarius a.1145 (= Geroldus vaccarius a.1149) *CartAmiens I,27;40, Vacarius Herbers [a.1222](or.) NecrArras 22, Vakerus Robers

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[a.1226](or.) NecrArras 26, Vakiers Jehans [a.1271](or.) NecrArras 53. – GR-26 Jan Vaché (émigré en Suède) a.1633 Appelgren, Laurent Vachey a.1787 BourgLiège. – GR-28 Jehan Vacher a.1595(or.) ChartStUrbainTroyes 359. – GR-28 halam Vacheriorum a.1276/1278 *DocChampagneBrie 2/1,11, Laurentius Baccarius a.1325 CartÉpernay 177. – GR-29 [Plusieurs mentions en fonction de premier nom:] Vacherius filius comitis Giraldi a.1200 CartSalins 266, Stephano Vacher a.1230 ChartCluny 6,135, Vachiers abbes de Goile a.1266 CartHuguesChalon 350, Guigo Vacher mon. = Guigo Vacherii s.13/16 *NecrCornillon 4 [et al.], Vachier de Memiroles cuturier a.1386(or.) ComptesBesançon 25, Vacherius Gonnet capellanus curatus de Velotte a.1463 ObBesançon 91. – GR-31 Moss. P. Vachiers [a.1260](1316) DocForez 102, Vachers (Rochetaillée) a.1326/1327 DocLyonnais 130, Etevenet Vacher a.1338/1339(or.) ComptesConsulGrenoble 66, Matheuz Vachers a.1339/1340(or.) ComptesConsulGrenoble 87, Johan Vacher tisserant a.1388 LVaillantLyon 118, G. Chandalon alias vacher a.1395 *GononMétiersForez 186. – GR-32 Petro Vacherio (Avigliana) a.1264/1265 FinanzaSabauda 1,97, Anthoine Vachier (St-Julien-en-Champsaur) a.1559 LHabitantsGenève 1,166, Florent Vacher (Romans) a.1559 LHabitantsGenève 1,159, Sebastian Vachier (Gap) a.1559 LHabitantsGenève 1,191. – GR-33 Villelmus uacher a.1197 CartOulx 214, uinea Petri uacherii a.1205 CartOulx 239. IR-21 Bernardus vaccarius [a.1134] CDGenova 1,87, Michael Vacarus a.1188 CDGenova 2,324. – IR-22 Iohannes Vacarius a.1192 LVercelli 129, Petrus uacarius a.1194(or.) *CartPinerolese 256, Petrus uacherius a.1208(or.) (= fratris Petri uacherij a.1220(or.)) CartTorino 151;183, Petrus vacherjus a.1220 *CartRivalta 84, Rufinus Vacarius a.1225 DocBiscioni 3,17, Iohannes Vacharius a.1229 DocBiscioni 1/1,84, Petrus wacherius a.1237 *CartRifreddo 58, ripa et pratum Petri Vacherii a.1246 *CartPinerolese 323, Iacobus uacharius a.1259(or.) RegAlba(App) 176, Ugucio Vacharius a.1262 DocBiscioni 1,39, [surnom approprié:] Vacherius Magliauacha a.1275 DocTortonaVoghera 198, Jacobus vacherius notarius a.1283(or.) (= Jacobinus Vacherius de Auillania notarius a.1285(or.)) *DocTorino 336;351, frater Johannes uaquerius a.1293(or.) CartTorino 355, Guillelmus vacherius a.1299 *CartRivalta 259, Manffredus

Vacherius (Savigliano) [s.14-15] DocPopPiemonte 194. – IR-24 Vacarius a.1184 LGrossusReggio 2, 132, Vaccario a.1188 LGrossusReggio 1,238, Vaccarii a.1191(or.) *RegPiacenza 57, Petrus Vaccarius a.1221 LGrossusReggio 1,55, Bonusfilius Vacarus a.1237 RegRavenna 1,256, Lionus Nicholai Vacarii a.1257 LGrossusReggio 2,149, Petro Ioanne Vacharo a.1542 ParaticiPiacenza 3,77. – IR25 Johanes Vacarius pastor a.1165 CDPadova 2, 136. – IR-31 [En fonction de premier nom:] Vaccarius Sancti Miniati consule a.1197(or.) CaleffoSiena 101 (= Vacaio condam Sufredi consule castri Sancti Miniatis a.1197/1198(or.) DocComuneFirenze 37), Vacarius Manni a.1203 DocComuneFirenze 123, Vaccarius a.1205(or.) CaleffoSiena 130, Odericus Vacaius a.1208 DocComuneFirenze 164, Guerrieri Vacai a.1208 DocComuneFirenze 170, Rubertuccius Vaccarii a.1212(or.) CaleffoSiena 185, Bianeus Vaccharii a.1213(or.) CaleffoSiena 200, Chiocolus vaccaio a.1221(or.) CaleffoSiena 280, Farinellus vachaio a.1221(or.) CaleffoSiena 281, Vaccarius Gualandelli a.1224(or.) CaleffoSiena 315, Vaccarius Rinovardi et Rimfredus qd. Ildibrandini Vaccharii a.1251(or.) CaleffoSiena 765, Vaccaius Gianni a.1260 LMontaperti 164. – IR-41 dno. Johane vaccario a.1256 *CDMarche 5,192. – IR-42 Maria Georgii Vaccharii s.15 NecrProvRomana 1,381. – IR-44 Nycolaus vaccarius s.12/14 ObBenevento 110, Palmeri baccarus s.12/14 ObBenevento 252. – IR-45 Vaccari P. (CDP 20. XX) DizCognPuglia 498, Rogerius Vaccarius (CDP 31. 22) DizCognPuglia 498. – IR-52 Basilio de Dominico vaccaro a.1201(or.) CartCalabria 165. NF cont. Vaqueiro (POR:27/Norte:12,Porto:3, Lisboa:5,Sul:7; ESP-GAL:1065/Po:851,Ou:14; > CST:31; > CAT:22; > VAS:21), Baqueiro (ESPGAL:653/Po:545,C:21; > POR:1). – Vaquero (ESP:27667/ AST:466; CST:24838/M:5364,Za: 4752,Cc:2169,Va:2019,To:1724,Sa:1422,Av:1361, Se:1298,Cr:755,Ba:615,Co:599,Gr:493,Le:349,Gu: 242,Pa:220,Ma:218,Cu:179,Ca:156,ICa:154,Ct: 150,R:137,Sg:93,Al:87,Bu:70,H:58,Mu:51; VAS: 1555/Viz:697,Gui:404,Na:286,Ala:168; ARA:429/ Z:284,Te:97,Hu:48; > GAL:630/ Po:288,Ou:163, C:156,Lu:23; > CAT:2016), Baquero (ESP:7058/ AST:108; CST:3907/Se:655,M:653,Ba:519,Ma:375, Mu:285,Cu:267,H:240,R:110,Ab:92,Gr:92,Ct:91, ICa:80,Cr:79,Ca:75,Cc:48,Av:40,Pa:40,Le:37,Co: 27,To:22,Va:22; VAS: 227/ Na:129,Viz:48,Gui:33, Ala:17; ARA:949/Z:736Te:187,Hu:26; > GAL:

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287/Po:265; > CAT:1005). – Vaquer (ESP-CAT: 3373/CAT:3155; > CST:76; > ARA:32), Baquer (ESP-CAT:263/CAT:78; > CST:11/M:11; VAS:21/ Na:21; ARA:125), Baqué (ESP-CAT:1640/CAT: 721; > CST:77/M:56; > VAS:69; > ARA:35/Z:35), Vaqués (ESP-CAT:83), Baqués (ESP-CAT:611). [Formes gasconnes:] Baquer (FRA:41/LotG:6, Gir:4,Ariège:3,HGar:3), Baqué (FRA:544/HGar: 137,Gers:61,PyrA:28,Gir:25,Land:22);Vacher(FRA: 3200/Gir:130,PuyD:106), Vacqué (FRA:38/LotG: 26,Gir:4,Gers:3), Vaquer (FRA:165/PyrOr:25, BRhône:14,Aude:11,HGar:11), Vaqué (FRA:104/ PyrOr:20,LotG:11); [formes archaïques avec maintien du -i-:] Vachier (FRA:191/BRhône:54,Var:27, HAlpes:22,AlpesHP:13; Isère:14), Vachié (FRA:1/ AlpesM:1); Vacquier (FRA:203/Hér:44,Gard:22, Aude:18), Vacquié (FRA:102/HGar:19,Aude:13, TarnG:9,Hér:8,Gir:7,Ariège:7), Vaquier (FRA:178/ Hér:14,BRhône:12,Dord:8,AlpesM:7,Aude:5), Vaquié (FRA:115/Aude:20,Ariège:12,HGar:12,Lot: 13), [avec perte de l’accent:] Vachie (FRA:5/AlpesM:5), Vacquie (FRA:16/HGar:4,TarnG:3,Hér: 2), Vaquie (FRA:27/Lot:4,HGar:4,Ariège:2). − Vacher (FRA:3200/partout; BEL:26/Bxl:10,BW:9,Nr: 4), Vaché (FRA:213/CharM:14,Nord:12,Aisne:11; BEL:5/Ht:4); Vaqué (FRA:104/SeineMrt:17); Vacquer (FRA:8/SeineMrt:2), Vaquier (FRA:178/ Nord:6,SeineMrn:6), Vacquier (BEL:37/FlOc:36), Vackier (BEL:109/FlOc:52,FlOr:30,Anv:20). − Vachèr (FRA:3200/Isère:175,Rhône:200,Loire:246), Vachèr (ITA:76/Ao:51,To:14; > Mi:7). Vacchèr (ITA:434/Pn:249,Tv:61,Ve:56; > Rm: 36, Mi:9). − Vaccaro (ITA:17440/Pa:2216,Cz:2082, Ag:1743,Na:1665,Pz:1219,Sa:1054,Cs:834,Ct:590, Ge:495,Rm:353,Me:371Mi:318,Ba:264,Fg:79,Ta: 49)24, Vaccario (ITA:79/Al:24,Cr:18,Pv:6,Tn:6; > Rm:11), Vacchero (ITA:53/To:51,Ao:1,Cn:1), Vacchiero (ITA:85/To:72,Vc:8), Baccaro (ITA:2524/ Ro:177,Pd:86,Vr:86,Vi:22; Mi:69,Mn:21,Va:19,Pv: 16; Br:503,Ba:416,Le:247,Ta:158; Sa:183,Ce:72, Na:34; Is:64,Cb:56; Rm:55,Lt:25,Fr:15); Vaccari (ITA:9708/Mo:2035,Bo:955,Ve:867,Fe:622,Mi: 578,Cl:491,Mn:468,Rg:467,Vi:451, Cb:433,Re: 409,Rm:268,To:262,Al:229,Cr:221,Ge:187,Rc:

153,Pv:137,Vi:132,Va:127,Le:27)25, Vaccheri (ITA: 27/Ge:14), Vacchieri (ITA:141/To:110,Ge:14), Vaccài (ITA:218/Pt:74,Li:53,Fi:27,Pi:15,Sv:13,Pg: 12). − Vacquer (ITA:17/Ca:17), Vaquer (ITA:94/ Ca:56,Nu:3,Ss:2,Or:1; > Rm:19,To:6)26. II.(+ -ĀRIU).1.3. Doc. hist. IB-21 IB-21 [siervos:] Marina Petri mulier del Uaquero a.1144(s.13) LRegCorias 182, Johan Ferrandiz clerigo fillo del vaquero a.1377(or.) CDStPelayoOviedo 2,470. GR-14 Dausde lo vachers (Rouergue) a.1174 BrunelChartes 2,51, Joh. dicti loci lo vacher [de Vendos] (Auzelles) a.1357 DocLivradois 3,45, Peris li vachers a.1405(or.) JournalMurol 305. – GR21 Evrarz li vachiers a.1292(or.) ComptesProvins 134b, Jehan le vacher tonnelier a.1298(or.) TailleParisMs, Gautier le Vachier tauernier a.1300(or.) TailleParisMs, Hebert le vachier boursier a.1300(or.) TailleParisMs, Jehan le vachier orfeure a.1300(or.)TailleParisMs et al., Guerin le Vachier a.1306(or.) RôlesSenlis 746, Jehan le Vachier esmailleur d’orfavrerie a.1309 MétiersParis 2,101, Guill(aum)e le Vachier marchant d’aveinne a.1313(or.) TailleParis 158, Adam le Vachier (Chatpandu) a.1324 ChartStMagloire 2,430 et al., Pierre le vacher a.1325(or.) ComptesProvins 265a, Geuffroy le Vachier a.1334 LHabitantsBlois et al., Jehan le Vachier autrement dit le Prestre a.1355(or.) ChartStMagloire 3,200, dominus Johannes le Vachier presbyter prisionarius noster (Chartres) a.1412 MerletBECh 17,584. – GR-22 la maison Arbonea le Vacher [a.1249/1271](or.) MorletNPNiort 57, Aymericum Levacher (= Aymerico Vacherii [a.1287/1288](or.)) [a.1287/1288](or.) DocPoitiers 1,209;203, ad querelam Michaelis Le Vacher [a.1287/1288](or.) DocPoitiers 1,212. – GR-24 Willelmo le Vachier a.1222 CartBeaumontRoger 74, Roberti le vacher a.1241 (= Robertus Le Wachier a.1259) CartLaTrappe 530;536, Baudricio

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Auxquels on peut ajouter les NF doubles Rivignano Vaccaro (ITA:11) et Salgaro Vaccaro (ITA:48), ainsi que le NF Guardavaccaro (ITA:260/Ba:231), composé de guarda- et de vaccaro (comp. it. guardacaccia, guardainfante, etc.).

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En outre les NF doubles Rivignani Vaccari (ITA:43) et Rivignano Vaccari (ITA:9). Quant au NF romagnol Piovaccari (ITA:435/Fo:296,Ra:60; Or:10), il est d’autre origine (DCI). Le NF sarde Vaccargiu (ITA:641/Ca:460,Or:106) peut constituer une variante locale de Vaccaro avec palatalistaion de l’-i- semi-consonantique du suffixe -āriu > -argiu, mais une origine détoponymique est plus probable, d’après le top. (Monte) Vaccargiu dans la région de Sassari (DCI).

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Le Vachier a.1259 CartLaTrappe 536, Hubertus Le Vacer a.1266 CartLaTrappe 567, Joubin le vachier a.1307(or.) DelisleNormandie 727, Guidonis le Vacquier a.1327 CartBon-Port 380, Symon Levaquier (= Simon le vachier) a.1340 CartBon-Port 393, Jehan le Vachier a.1444(or.) CompteOrbec 249. – GR-25 Gerars li Vakiers a.1218 MorletHPicardie 427, Petris le Vacher a.1248 MorletHPicardie 419, Balduini le Vakier a.1250 ChartTournai 2, 55, Li Vakiers Hues [a.1254](or.) NecrArras 51, le maison Simon le Vakier a.1256(or.) ChartDouai 322, Signeur Jakemon le Vaker (= Jakemon le Vakier a.1276–1277) a.1276–1277 CharitéTournai 235;256, Jakemes li Vakiers provos a.1279–1280 LoiTournai 1,318, Colars li Vakiers a.1279–1281 ComptesMons 524, Brisses li Vakiers a.1286 CensVilleMons 13, Johannes li Vakiers a.1291(or.) Fossier,MélDubois 453, Jacques li vakiers a.1293 *DocHainautFrance 67, Estienes li Vachiers [s.13] MorletHPicardie 427, Pieres li Vakiers [a.1296– 1302] RôlesArtois 52, Henris li Wakiers [a.1295/ 1302] RôlesArtois 101, li fille Jehan le Vakier [a.1295/1302] RôlesArtois 143, Jehan le Vakier le foulon a.1298 Chirographes[31]Tournai 27, tenemento quod fuit Huil le Vakier a.1301 DénombrAmiens 214, Watier le Vachier a.1304/1305 *CartRoyallieu 31, Gautier le Vachier a.1311 *CartRoyallieu 57, li Vakiers (Ponthieu/Vimeu) a.1311/ 1312 Vasseur,RIO 4,147, Jakemart le Vakier a.1333 ComptesMons 410, Jehan le Vakier carton [= charreton] a.1365 TailleMons 78, Pierrot le Vachier a.1377 MorletHPicardie 419 [et al.]. – GR-26 Denis le Vachy (= Denis le Vacher a.1596) a.1593 BourgDinant. – GR-28 Herbertus li Vachiers a.1225 *CartStPierreTroyes 176, Oudart le Baquier a.1292 DocChampagneBrie 2/1,205, Houris li Vachiers (Montigny) a.1338 DocChampagneBrie 3, 263. – GR-29 Guilleminus li Vachiers de Paysie a.1361(or.) TestamentsBesançon 1,434a, la femme Regnault le Vacher a.1400 FeuxBeaune 6,129, Alexandre le vacher [feu mendiant] a.1433 FeuxBeaune 4,286. – GR-31 Girondo lo Vachier (StSymphorien) a.1270/1271 Finanza Sabauda 1, 137. – GR-41 (?) Will. le Vacher a.1218/1219, Hug. le Vachir a.1227, Petr. le Vachier a.1231 [et al.] Thuresson 58–59. – GR-42 Colart le Vakier [a.1275](or.) RentierAudenarde f º140v. IR-45 [NF:] Lobaccaro Domenico a.1994 DizCognPuglia.

NF cont. Le Vacher (FRA:3/Manche:1), Le Vaché (FRA:1/Fin:1), Levacher (FRA:576/SeineMrt: 144,IlleV:57,Eure:23; BEL:4/Anv:2,FlOr:2), Levaché (FRA:28/MaineL:9,Manche:5)27. Lobaccaro (ITA:180/Ba:138; > Mi:22); [NF sicilien:] Li Vaccari (ITA:6/Pa:6), Livaccari (ITA:9/ Pa:9).

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II.(+ -ĀRIU).2. NF cont. Vaccheris (ITA:9/To:9). II.(+ -ĀRIU).2.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-12 Petrus de Vaqueriis publicus Tholose notarius (= Petrus de Vaquerius [?] publicus Tholose notarius) [a.1275/1277](1288) MulhollandGildsToulouse 107;108. – GR-13 Lantelmus de Vacheriis a.1229(or.) CartLéoncel 105. NF cont. Des Vachez (BEL:1/Ht:1), Desvachez (FRA:17/Nord:3,RP:7; BEL:30/Ht:9,BW:4,BFl:5, Bxl:10). II.(+ -ĀRIU + -(I)ĀNU).1 Doc. hist. GR-31 Borcardus Vacherant a.1344 ChartVaud 87. NF cont. Vaccaiani (ITA:10/Rm:10). II.(+ -ĀRIU + -(I)ĀNU).1.3. Doc. hist. GR-31 Villelmerius li Vacheranz (Romont) a.1278 FinanzaSabauda 3,140. II.(+ -ĀRIU + -ĀRIU).1. Doc. hist. IB-21 eredad de Baquerero a.1535(or.) CDVegaOviedo 643, [alcalde en Mayorga:] don Vaçarero a.1275(or.) CDCarrizo 2, 99. II.(+ -ĀRIU + -ELLU).0. Doc. hist. IR-45 Vaccarella Lucas, diaconus ecclesie S. Iacobi de Barolo (Barletta) a. 1349 DizCognPuglia 498. 27

Les NF Vacherie (FRA:45/Dord:8,Corr:5), Vachery (FRA:9/Morb:5); Vacquerie (FRA:18/Eure:5,Nord:2, PCal:2), Vacquery (FRA:2) ; Lavacherie (FRA:30/ CharM:9), Lavachery (FRA:8/Gir:3), Lavacquerie (FRA: 9/Orne:2), Lavacquery (FRA:4), Lavacry (FRA:34/SeineMrt:15,Somme:6) ; Delavacherie (FRA:16/SeineMrn: 8), Delavaquerie (FRA:72/Oise:23,Nord:7), Delavacquerie (FRA:33/Oise:9,PCal:8), Delavacquery (FRA:12/ PCal:6), sont très nettement des détoponymiques, d’après les nombreux NL Vacherie, Vaquerie, Lavacherie, de France et de Belgique. – De même sans doute, plus au sud, les NF Vacherias (FRA:27/Loire:9,PuyD:7,AlpesM: 3), Vachérias (FRA:13/PuyD:6,Loire:2).

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NF cont. Vaccarèlla (ITA:1888/Pa:341,Sr:327, Bn:196,Na:114,Fg:92,Ag:87,La:80, Cb:67,Cl:51, Mi:45,Me:44,Rm:73,Ba:39,En:25,To:21,Br:11,Sa: 14,Ta:13).

Doc. hist. IB-24 Petro Bacariço a.1195(or.) CDRioja n.355, Vaccarizo [a.1196] FSoria 436, uaquerizo a.1262 DocVillaMadrid I,87, Domingo vacarizo a.1270 JimenoSoria. – IB-27 Domingo Yuannez vaquerizo de don Sancho a.1263 RepÉcija 546. NF cont. Vaquerizo (ESP:4065/AST:6; CST: 3546/M:1307,To:673,Ba:567,Sg:389, Va:152,Se: 133,J:63,Ab:58,Gu:57,Bu:38,Mu:31,Ca:15,Cr:14, Ct:12,Co:11,So:8,Pa:7,Le:6,Gr:5; VAS:104/Viz:55, Ala:22,Gui:22,Na:5; ARA:43/Z:43; > CAT:278), Baquerizo (ESP:635/CST:Co:85,M:64,Se:62,Ba:7, To:6; VAS:11/Viz:11; ARA:47/Z:47; > CAT:29/Br: 23), Vacarizo (ESP:7), Bacarizo (ESP:105/CST:61/ M:41,Gu:20; ARA:33/Z:33).

II.(+ -ĀRIU + -ELLU).1. Doc. hist. IR-45 [NF:] Vincenzo Vaccarèllo di Trani (Cerignola) a.1794 DizCognPuglia 498, Vaccarèlli Giovanni (Molfetta) a.1815 DizCognPuglia 498. NF cont. Vacquerel (FRA:20/Calv:9,Orne:5,Loiret:3), Vaquerel (FRA:3). Vaccarèllo (ITA:563/Ag:306,La:70,Pa:42,Ct:29, Mi:25,Rm:16; cf. DeFeliceDCI 256), Vaccariéllo (ITA:814/Ba:281,Av:173,Na:74,Mi:44,Ce:41,Fg: 40,To:36,Bn:35,La:12,Fg:40); Vaccarèlli (ITA:220/ Aq:57,Ta:52,Ba:51,Fg:15,Rm:14, So:6), Vaccaielli (ITA:23/Ct:20), Vaccherelli (ITA:16/Vi:16)28. II.(+ -ĀRIU + -ĪCEU).0. [Peut-être de cast. vaqueriza n.f. "vaquera, pastora de vacas y toros" (dp. a.1340, Kasten/Cody 716), mais auparavant "corral de vacas" (dp. a.972 [vaccariza] DCECH 5,727); il peut donc s’agir de détoponymiques29, particulièrement en Galice30.] NF cont. Vaqueriza (ESP:198/CST:98/M:75,So: 23; VAS:84/Gui:66,Viz:18), Baqueriza (ESP-GAL: 5/Co:5. – ESP:182/CST:27/M:27; VAS:132/Gui: 39,Viz:93). II.(+ -ĀRIU + -ĪCEU).1. [De cast. vaquerizo n.m. "pastor de vacas y toros" (dp. a.1270, Kasten/Cody 716).] 28

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Quant aux NF Vaccarecci (ITA:60/Ar:24,Pg:12; > Rm: 11,Ge:8) et sans doute Vaccherecci (ITA:14/Ar:8) qui pourraient être des dérivés en -ĀRIU + -ĪCEU, il s’agirait plutôt d’un détoponymique (DCI) même si RohlfsCognSicilia le rapproche de cal. vaccarizzu "troupeau de vaches". Détoponymiques aussi sont les NF Vaccarezza (ITA:461/Ge:319,Sv:54,Sp:47) et Vaccarezzi (ITA:5/ Cr:5), du top. septentrional assez fréquent Vaccarezza (DCI). En domaine castillan, on dénombre seulement un NL Vaqueriza à Huleva et un NL Bacariza à Albacete, sans qu’ils correspondent à la diffusion des NF équivalents. C'est ainsi qu’on considére comme détoponymique le NF Bacariza (ESP:305/GAL:205/Po:125,Lu:41,Co:39. – ESP: 305/CST: 67/Le:32,M:22,Se:7,ICa:6), répandu surtout en Galice, où l’on dénombre d’après les Nomenclatores 9 NL (A) Vacariza dans les prov. de Lugo, 1 dans la prov. de Pontevedra et 3 dans celle de La Corogne. Toutefois, assez curieusement, ne sont attestés en Es-

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II.(+ -ĀRIU + -ĪCEU).1.3. Doc. hist. IB-24 Assensio el vacarizo a.1270 JimenoSoria. – IB-27 don Aparicio el vaqueriso a.1283 DocSevilla n.231. II.(+ -ĀRIU + -ĪLE).1. Doc. hist. IB-21 Petri Uakaril a.1182(or.) CDCatedralLeón 5,531. NF cont. Vaccarili (ITA:7/Mc:4,Te:3). II.(+ -ĀRIU + -ĪNU).1. [En italien, souvent en fonction de premier nom.] Doc. hist. IR-24 Nicholecti Vacarini a.1217 LGrossusReggio 3,285, Gandulfinus de Vacarino a.1218 LGrossusReggio 1,97, Vacarinus Petri Ruyni a.1267 LGrossusReggio 4,62/76. – IR-25 Litulfinus de Vacarino a.1181 CDPadova 2,442. NF cont. Vacquerin (FRA:1/Aveyr:1). Vaccarino (ITA:842/To:240,Me:228,Pa:164,Rg: 31), Vaccarin (ITA:111/Vi:53,Pd:13,Va:11,No:8, Ve:8); Vaccarini (ITA:1069/An:332,Mi:166,Rm: 104,Fo:101, Te:52,Mc:49,Tr:29,Pv:33,Ps:24,No: 13). Vaquerín (ESP:89/M:56,Va:8), Baquerín (ESP: 210/Pa:91,R:41,Gu:20). II.(+ -ĀRIU + -ĪNU).1.3. [Le terme fr. vacherin "fromage au lait de vache, à pâte généralement molle et à croûte lavée, très crémeux", attesté seulement dp. a.1605, est un mot d’origine régionale (Franche-Comté, Savoie, Dauphiné) emprunté au

pagne ni le NF Vacariza, ni le NF Vaccariza, correspondant directement à ces formes toponymiques.

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franco-provençal (dp. a.1489 vacheryn, FEW 14, 100b; TLFI).] Doc. hist. GR-29 Li Vacherin a.1386(or.) ComptesBesançon 32, Vacquerin (Porrentruy) a.1472 FEW 14,105a, note 16.

Vaccarone (ITA:267/Al:98,Pv:78,To:19,Mi:14, No:7;Sp:15,Sv:8,Ge:7)31; Vaccaroni (ITA:49/Mi: 30,Ve:4).

II.(+ -ĀRIU + -ITTU).0.3. Doc. hist. GR-29 Marienoz li vaicherote a.1341 RegistreDijon 45.

II.(+ -ĀRIU + -OTTU).1. NF cont. Vacherot (FRA:140/EureL:9), [simple variante ?:], Vacheraud (FRA:1). Vaccarotto (ITA:60/Pd:343,Vi:18); Vaccarotti (ITA:43/Vt:17,Vi:9).

II.(+ -ĀRIU + -ITTU).1. Doc. hist. GR-14 Guillaume Vachierret a.1527 DocLivradois 1,63. − GR-24 Radulfo Vacheret a.1195 RôlesNormandie 1,58. – GR-31 Hugonin Vacheret (= Gonins Vacheret [a.1375] DocLyonnais 79 = Huguones Vacheres a.1389 DocLyonnais 169) (Givors/La Chance) a.1388 DocLyonnais 166, Pierre Vacheret a.1388 LVaillantLyon 39. NF cont. Vacheret (FRA:106/Jura:20,Doubs:9, Rhône:9,HMarne:9), Vacherey (FRA:1/SaôneL:1), Vacheré (FRA:1/PyrA:1); [avec évolution normale du suffixe -ITTU dans ces régions de l’Est:] Vacherat (FRA:61/All:10,HVienne:4; Aube:5), Vacherot (FRA:140/CôteOr:12,MeurtheM:5,HMarne:4). Vaccaretto (ITA:31/Vr:31); Vaccaretti (ITA:91/ Vi:87).

II.(+ -ĀRIU + -ŪCEU).1. [Pour le DCI 1707, ce NF pourrait résulter d’une variante de sic. vaccaruzzu n.m. "giovane vaccaro" (RohlfsSNSicilia), mais cette pseudo-italianisation reste très hypothétique. – Fanciullo]. NF cont. Vaccalluzzo (ITA:382/En:187,Ct:128), Vaccaluzzo (ITA:14)32.

II.(+ -ĀRIU + -ITTU).1.3. Doc. hist. GR-28 Thomas le Vacherat a.1433 RegTroyes 420.

II.(+ -ATTU).0. [Suffixe diminutif, spécialement de noms d’animaux. − FEW 14, 97–106 ne documente pas de dérivés en -ATTU dans le lexique, mais les anthroponymes qui suivent se situent en dehors des zones où -at peut provenir de -ITTU.]35

II.(+ -ĀRIU + -(E)OLU).1. Doc. hist. IR-31 Vaccaiolus de Pari a.1202 CaleffoSiena 115. NF cont. Vacheroux (FRA:1/Creuse:1). Vaccaroli (ITA:44/No:25,Pv:14,Va:4).

II.(+ -(Ā)TŌRE).0. Doc. hist. GR-26 Clément Vacheresse a. 1387/ 1410 ÉchevinageHuy33. II.(+ -(Ā)TŌRE).0.3. Doc. hist. GR-25 Anniès li Vakeresse a.12801281 LoiTournai 1,364, Ysabella le Vakeresse a.1301 DénombrAmiens 215, Mengnon le Vakeresse a.1365 TailleMons 6034.

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II.(+ -ĀRIU + -(E)OLU).1.3. Doc. hist. GR-26 Pirar Renchonnet dis le Vacheroul a.1444 TerreJauche 170, Johans le Vacheroul a.1444 TerreJauche 171. II.(+ -ĀRIU + -ŌNE).1. [De mfr. vacheron (hapax s.15) n.m. "petit gardien de vaches" (FEW 14, 100a; Gdf 8,128a), (Vosges) vacheron "homme qui a soin des vaches dans les métairies où l’on fait du fromage de Gruyère", auv. vacheron "aide pâtre" (ibid.). – Pour les NF italiens, cf. DCI 1708.] NF cont. Vacheron (FRA:455/Loire:97,PuyD:47, Rhône:40,HLoire:24), Vacheront (FRA:1/Fin:1). 173

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Le NF turinois Vaccarono (ITA:64/To:63) en est peutêtre une variante, avec finale en -o. À moins qu’il ne s’agisse d’un NF double Vacca Luzzo. Il est plus difficile de statuer sur les NP attestés à Liège en 1355, avec préposition pouvant marquer soit l’origine toponymique soit la filiation: Thirion de le Vachereche a.1355 LFiefsLiège 523, Rogier de Vachereche a.1355 LFiefsLiège 538. En France, le NF Vacheresse (FRA:143/Ain:38,Doubs: 10,Rhône:15,Loire:8,Isère:7) est clairement détoponymique, d’après les nombreux NL Vacheresse (FRA/ Vosges, HSav, Loire), tout comme le NF Vachellerie (FRA:3/CôteOr:1; Dord:1). Sans doute en est-il aussi pour la mention historique GR-23 Egidio de la Vacqueresse (Le Mans) CartEvêchéLeMans 281. On écarte par contre les NF italiens Vaccarisi (ITA:214/ Sr:187,Rg:7), ethnique du top. sic. La Vaccara (DCI 1708), et Vaccato (ITA:12/Pd:6,Vr:2), à rapprocher de Vacatello, cf. DeFeliceDCI 256 et DCI 1707.

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Doc. hist. GR-25 Benedictus Vachat a.1263 CartVaux 1, Petrus Vachat a.1263 CartVaux 1. − GR-31 Francois Vachat (orig. de Chindrieu/Savoie) a.1559 LHabitantsGenève 1,203.

NF cont. Vachelard (FRA:33/HLoire:14,PuyD:6), Vachelart (FRA:1/Hér:1).

II.(+ -ELLU).0.2.3.4. [DĒ +. De esp. vaquilla s.f. "d[iminutivo] de vaca", DRAE 1462, dp. a. 1490, DCECH 5,727. – Martín Alonso, Enc del idioma, 4121: « 2. (taurom.) La que se corre en capeas y fiestas pueblerinas”; Sánchez Pérez, Gran Dicc de la lengua española, 1888: "2. ternera de año y medio a dos años". 3. pl. toreo de reses jovenes, realizado por aficionados. »] Doc. hist. IB-27 Juan Martin de las Baquillas a.1384 RepMedinaSidonia 112, Martin Gonçalez de las Vaquillas (Lebrija) a.1431 PadrónSevillaMs, Juan Gonçalez de las Vaquillas (Lebrija) a.1431 PadrónSevillaMs. SN cont. El Vaquilla (SN d’un célèbre délinquant, El País 7-2-1995,24.) II.(+ -ELLU).1. [En français, type dérivationnel représenté par apic. vakele f. "petite vache" (a.1226, FEW 14,99a); un diminutif de vacher formé par substitution de suffixe et passé à nom de métier, est tout à fait possible36. – Pour le domaine italien, où le dérivé lexical n’est pas attesté, la dérivation doit être anthroponymique à sens hypocoristique, sans d’ailleurs présupposer, en termes stricts, une masculinisation: la ‘cognomizzazione’ par -i, ressenti comme marqueur de NF, peut s’effectuer sur n’importe quelle forme de base.] Doc. hist. GR-21 Pierre Vaquel ferpier a.1300(or.) TailleParis(Ms). NF cont. Vachel (FRA:5/CharM:1,CôteOr:1; RP:3 MorletDENF 947); [forme vocalisée:] Vacheau (FRA:1/SeineStD:1). Vacchelli (ITA:727/Cr:386,Pv:77,Bs:76; > SUI RépNFSuisse 1884). II.(+ -ELLU + -ĀCEU).1. [Sans doute suffixe à caractère anthroponymique.] NF cont. Vachelas (FRA:2/Gard:1,PuyD:1). II.(+ -ELLU + *-HARD-).1. [Probablement nom de métier "vacher", avec ou sans connotation péjorative.]

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Cf. pour le wallon, Herbillon DBR 7,168.

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II.(+ -ELLU + -ĪNU).1. [Substitution de suffixe pour créer un diminutif de vacher ou de vachelier, cf. ALW 9,30 pour le wallon.] Doc. hist. GR-25 [NF:] Vachelin a.1820 BoyenvalNFPCal 2,146a. NF cont. [Forme picardo-normande:] Vaquelin (FRA:5/All:2,Eure:2,Vendée:1). II.(+ -ELLU + -ITTU).0. [Cf. frm. vachelette f. "petite vache" (Cotgrave a.1611, FEW 14,99a).] Doc. hist. GR-25 Andrius Vakelette a.1275/1276 LoiTournai 1,297 [passim]. II.(+ -ELLU + *-OTTU).1. [Substitution de suffixe pour créer un dérivé non nécessairement diminutif de vacher ou de vachelier, qui coexistent en wallon (ALW 9,30). Le suffixe -ot qui à lui seul peut former des noms de métier, a pu fonctionner comme un renforçatif.] Doc. hist. GR-26 Renier Vachelot a.1544 DénombrStavelot-Malmedy 2,55. NF cont. Vachelot (FRA:7/Loiret:1,Nièvre:1, RP:4, cf. MorletDENF 947). II.(+ *-HARD-).1. [Suffixe qui dès le 11e siècle peut être augmentatif-péjoratif, mais aussi former des noms d’agent/profession37.] Doc. hist. GR-22 Herveus Vachart a.1224 BardonnetLaRochelle 250. NF cont. Vachard (FRA:33/EureL:9,Oise:8). II.(+ -(I)ĀNU).1. [Suffixe indiquant généralement l’appartenance.] NF cont. Vacchiano (ITA:1121/Ud:76), Vacchiani (ITA:70/Ud:57; > Co:7,Mi:2,To:2, cf. Corgnali). – Vacchiano (ITA:1121/Na:628,Ce:64,Av:49, Sa:16; Pz:18; Cs:103,Cz:36; Rm:11,Lt:11; To:19; Im:18, cf. DizCognPuglia 498). II.(+ -(I)ĀNU).1.4. [DĒ +. − La préposition peut marquer la filiation.]

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Il a aussi formé des noms de jeunes animaux, probablement par confusion avec -ATTU; *vachard n’est pas attesté dans ce sens. Frm. vachard adj. et n.m., (exclusivement francoprovençal sur le plan dialectal; FEW 14, 103b) est sans lien chronologique ni géographique avec l’attestation saintongeaise.

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Doc. hist. IR-13 Zuan de Vachian de Buia (Ospedale) a.1555 Corgnali.

us Vacchinus (Cazas, orig.: Mesocco) a.1720 HuberRätNB 3,866, [peut-être graphie romanche d’un NP it.:] Marianna Vagin (Zizers, orig.:Mesocco) a.1754 HuberRätNB 3,866, Jac. Osvaldus Wachin (Cazas, orig. Mesocco) a.1760 HuberRätNB 3,866 et al., Clemens Vachini (Soazza) a.1838 HuberRätNB 3,866, [NF:] Vacchini (Ascona) [-a.1800] RépNFSuisse 1884. NF cont. Vachin (FRA:23/HGar:3,Aveyr:3,PyrOr:2,Loz:2,TarnG:2), Vacquin (FRA:11/PyrOr:3; RP:4). − Vaquin (FRA:28/Eure:5; Rhône:3; RP: 11). Vacchino (ITA:310/To:84,Al:57,Cn:53; Sa:21; > SUI/Ge RépNFSuisse 1885), Vaccino (ITA:206/Ve: 110,To:28,No:10;Ct:20); Vacchini (ITA:633/Mi: 351,Pv:157; > SUI/Ti RépNFSuisse 1884-5). SN cont. O Vaquiña (ESP-GAL[Ourense], RamónFz,RDTP 27, 368).

II.(+ -ĪNU).0. [En latin médiéval, vaccina < carne vaccina signifiait "carne di vacca". – Fanciullo.] Doc. hist. IB-13 Dieguo Alvarez Vaquinha caballeiro a.1496 PMA 2,229. NF cont. Vaquinha (POR:1)38. Vacchina (ITA:293/At:132,To:76,Cn:26,Al:24; > SUI/Ag RépNFSuisse 1884)39, Vaccina (ITA:251/ Ba:86,Le:46, Ta:12,Fg:4,Br:2; Mi:23;Rm:21). II.(+ -ĪNU).1. [Suffixe diminutif et hypocoristique; en italien du Nord, il se spécialise dans la formation de noms de métier (RohlfsGramStor §1094)40. L’adj. vacchino "che è relativo, proprio della vacca" (dp. av. 1739, GDLI 21,612; GAVI 19,51) semble d’une tradition indépendante; cf. aussi it. vaccino (GAVI 19,52). − En galloroman, le dérivé vachin n.m. "cuir de vache" (dp. a.1346, FEW 14,98b) pourrait, par métonymie, désigner le producteur41]. Doc. hist. IR-13 Antonio dicto Vachino a.1299 Corgnali, Vachinus [s.d.] Corgnali. − IR-23 Nicola38

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Cf. le SN cont. o Vaquiña (ESP-GAL[Ourense] RamónFz,RDTP 27, 368. Un détoponymique issu du NL Vaquinha (MachadoDicOnom 3,1458) n’est pas exclu. Le NF est dans RohlfsCognLucania 197, mais nos seuls NF relevés dans le Sud sont Cz:3. Un groupe asturiano-léonais d’attestations Baquina du 10e siècle, unies (non considéré un faux du s.12) par l’initiale B-, par une certaine cohésion géographique et chronologique, et surtout par la fonction de premier nom, inexistante pour VACCA, reste inexpliqué. Piel/Kremer 95 évoquent l’éventualité d’une base gotique *BAG; à côté d’attestations Baquina dans les domaines gallégo-portugais et cantabre (Liébana, zone anciennement de langue asturienne), ils documentent Baquino, la présumée forme de base Baga et un dérivé en -ilo(ne). – Nous préférons rattacher à ce groupe le cas isolé de IB-11 Baquino a.1021 TumboCelanova 518. Le NF cont. Vaccina (ITA:251/Bari:86,Lecce:46,Taranto: 12) provient d’it. vaccino, adj., et vaccina s.f., emprunts de l’adj. lat. vaccinus. L’emprunt a été effectué à plusieurs reprises et dans des acceptions différentes: la première attestation est le substantif f. au sens "sterco di vacca", s.14, puis "carne di vacca", dp. av.1524, DELI 1407; dial. abr. vaccine "vacca", DEI 3972 s.v. vaccino. Les dictionnaires donnent le NF pour la Basilicate et la Sicile (RohlfsCognLucania 197, DizOnomSicilia 1677), mais les chiffres très bas (Sicile: Ct:2,Me:1; Lucania: Pz:6) les font rattacher, comme cas de dispersion, au foyer apulien.

177

II.(+ -ĪNU).1.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-13 Joh. de Vachini a.1379 CompanNPNice 813. II.(+ -ĪNU).2. [La référence au NL Vaquinhas (MachadoDicOnom 3,1458) ne semble que secondaire et ne paraît pas en mesure d’avoir engendré un nombre aussi important de NF.] NF cont. Vaquinhas (POR:89 [surtout Lisbonne et Bas Alentejo]). II.1.3.(+ -ISCU).3. [Suffixe patronymique; il peut s’agir d’un singulier refait à partir du pluriel Văculeşti, nom de groupe attesté seulement comme toponyme a.1419.] NF cont. Văculescu (ROM:6/Gl:4). II.(+ -ITTU).0. [Suffixe diminutif en lexique, diminutif et hypocoristique en anthroponymie. – De fr. vachette n.f. "petite vache" (dp. fin s.12, FEW ┌ 14,99a), pic. vaquette, frpr. vachetta ┐, mfr. vachette "génisse" (tous FEW 14,99a), it. vacchetta "registro di forma lunga e stretta, orignariamente rilegato in pelle di vacca" (GAVI 19, 50); sinon dérivation anthroponymique "descendant d’un(e) nommé(e) Vache; → II.(+ -ITTU).0.3. – Une relation avec le NL Vachette, comm. de Val-des-Prés (FRA/HAlpes) ne peut être que secondaire.] Doc. hist. GR-25 [NF:] Vaquette a.1820 BoyenvalNFPCal 2,150a, [NF:] Vacquette a.1820 BoyenvalNFPCal 2,146a. − GR-27 [Zone de -ITTU > -at:] Steuignons Vachate a.1241(or.) BannrollenMetz 1, 178

VACCA

VACCA

20, hoirs Vachate a.1262(or.) BannrollenMetz 1,84, l’ostel Sebelie Vachate a.1267(or.) BannrollenMetz 1,161, Auburtins Vaichate a.1267(or.) BannrollenMetz 1,139, Isaibel Vaichatte a.1323 JugementsÉchevinsMetz 1,54, Richairs Vaichate li vignieres a.1335(or.) RôlesBansMetz 107[passim]. − GR-29 [La diphtongue est la phase qui précède -ot, résultat de -ITTU dans l’Est:] Guillelmo Vachoit a.1368(or.) TestamentsBesançon 1,449b. − GR-32 Marmet Vacheta [1343/1397] LBourgeoisFribourg 221, [picard:] Jehan Vaquete sergier a.1557 LHabitantsGenève 1,100. IR-22 Vacheta scriba a.1246(or.) CartStaffarda 2,2. NF cont. Vaquette (FRA:248/Gard:11[St-Gilles: 7],Var:6,AlpesM:5), Vaqueta (FRA:4/CharM:4), Vachette (FRA:136/All:21,Creuse:10). − Vachette (FRA:136/Oise:9,Aube:5,IlleV:4; RP:42), [graphie rendant la phonétique normande et picarde:] Vaquette (FRA:248/PCal:59,Somme:54,Nord:11; BEL:2). − Vachetta (FRA:24/Isère:842 ). Vacchetta (ITA:325/Cn:198).

II.(+ -ATTU).0.44:] Vachat (FRA:25/HSavoie: 14; PuyD:4,SeineMrn:3); [graphies rendant la phonétique normande et picarde:] Vaquet (FRA:27/ Calv:2,Loiret:2,DSèvres:2,Sarthe:1;RP:15; > PyrOr:3), Vacquet (FRA:16/Oise:6,Loiret:3), [c.s. dont la graphie a pu s’étendre à des Vachet et des Vacher homophones):] Vachez (FRA:259/Marne:16,SaôneL:13), Vaquez (FRA:119/Somme:35,Manche:23 [Octeville:5]), Vacquez (FRA:16/Somme:6,Manche: 4,Oise:3)45. − Vachet (FRA:542/Rhône:42,Isère:22, Loire:15,Ain:16,Sav:13,HSavoie:10), Vachez (FRA: 259/Loire:25,Sav:23,Isère:21,Rhône:19). Vacchetto (ITA:125/Cn:102); Vacchetti (ITA: 170/Cn:66,To:22; Fo:32,Bo:16).

II.(+ -ITTU).0.3. Doc. hist. GR-27 la fame Thieriat la Vachate a.1269(or.) (= as hoirs Thieriat la Vaichate de Siey a.1278) BannrollenMetz 1,181;197;359. − GR-32 Berthin la Vacheta a.1385 LTacchFribourg 92. II.(+ -ITTU).1. [Cf. les types dialectaux gallo vachet, norm. vachot, diminutifs de vache (FEW 14, 99a). – Ou diminutif de vacher formé par substitution de suffixe43.] Doc. hist. GR-25 Pieret Vaket [a.1295–1302] RôlesArtois 140 et al., [NF:] Vachet a.1820 BoyenvalNFPCal 2,146a, [NF:] Vaquet a.1820 BoyenvalNFPCal 2,150a, [C.S.; NF:] Vaquez a.1820 BoyenvalNFPCal 2,150a, Vacquez a.1820 BoyenvalNFPCal 2,146a. – GR-32 [NF d’immigrants de Genève:] Vachet (Lully) a.1767 LOrVaud 384. IR-13 Giacomo Vaceto (Orgnese) a.1600 Corgnali, Giacomo Vaceto (Cavasso) a.1600 Corgnali. NF cont. Vachet (FRA:542/Vaucl:27,BRhône: 26,HAlpes:23,AlpesM:11). − Vachet (FRA:542/ CôteOr:50,SaôneL:41,Indre:16,Marne:13; BEL:1/ Ht:1; SUI/Ge < FRA RépNFSuisse 1885), [provenant des zones de l’Est où -ITTU > -at, ou →

42 43

Aussi BRhône:3,Hér:2; MeurtheM:4. Cf. Herbillon DBR 7,168 et Hasselrot 71-3 pour la formation de noms de métier en -ITTU, -ATTU, -OTTU.

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II.(+ -ITTU + -ĪNU).1. [Probablement le [i] protonique est dû à l’influence du [i] tonique.] Doc. hist. IR-24 Pax Vachitini a.1288 StatBologna 411. II.(+ -JA).0. [Classement douteux: dérivé à valeur hypocoristique ou emprunt du NP bulgare Vača (IordanDNFR 479).] Doc. hist. RO-14 Vaci ţigan a.1680 DocNeamţ 2. − RO-15 Vace a.1671(or.) TISM 87 nº28. NF cont. Vacea (ROM:5/B:2). II.(+ -ŌNE).a.1. [Suffixe augmentatif en ibéro- et en italoroman. − On ne peut exclure le NP germanique WACHO(NE) attesté en galloroman et en italoroman (→ I.1.), ni une origine commune avec le NP Baquina (→ n.28).] Doc. hist. IB-11 Petro Bacon a.1093 TumboSamos 409. − IB-21 Sona Bacon a.1166(or.) DocVillaverdeSandoval 44, Sonna Baccon a.1178 DocEslonza 296, Sonna Bacon cf. a.1184(or.) CDSahagún 4,397, Micael Bacon cf. a.1189(or.) CDSahagún 4,447, Somna Baconem [a.1192(or.)] CDCatedralLeón 6,30, Petrus Guterri f.Guterrii Bacon a.1198(or.) CDSahagún 4,555, Dominicus Bacon de Quiniones a.1207(or.) CDCarrizo 93, dompna Sancia Bacon a.1211(or.) CDCatedralLeón

44

45

Le NL Vachat, comm. de Conand (FRA/Ain) ne paraît pas la source de ces NF. Ne sont considérés ici les NF Vaqué (FRA:104) dont 65 NF du Midi représentent cat. vaquer n.m. "vacher" (20 en PyrOr, 27 sur l’axe de migration très caractérisé Perpignan-Bordeaux); les 16 NF de SeineMrt correspondent à norm. vaquer (Bray, havr., FEW 14,100a) n.m. "vacher" plutôt qu’à une graphie aberrante de vachet ou vachez.

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VACCA

VACCA

6,224, Domingo Martinez Bacon a.1274(or.) CDCarrizo 89. − IB-24 Sonna Uacon maiorinus regis a.1191 CDBenevívere 32. SN cont. [Avec des motivations variées: corpulence, poitrine saillante, voix très forte, impudicité:] Vacão (POR VasconcellosAntrPort 234).

(FRA:10/HSav:6; > SUI/Ge [naturalisations a.1901,1908] RépNFSuisse 1885), Vachoux (FRA: 98/HSav:81; > SUI/Ge [naturalisations a.1869, 1918,1934] RépNFSuisse 1885)46. [Avec dégémination typique des dialectes du Nord:] Vacotto (ITA:9/Cn:5,Sv:4); Vacotti (ITA:12/ Al:9,Sv:2,Cn:1).

II.(+ -ŌNE).b.1. [Suffixe diminutif en galloroman; DauzatTraité 313 cite quelques emplois en fonction de nom de métier. On ne peut exclure le NP germanique WACHO(NE) (→ I.1.)] GR-13 Johannis Vachoni a.1296 CompanNPNice 2,813, Vachoni a.1296 CompanNPNice 2,813, Jean Vachon (orig. de Rochebaudin/Drôme) a.1573 LHabitantsGenève 2,76. − GR-25 [NF:] Vachon a.1820 BoyenvalNFPCal 2,146a. − GR-31 Jean Vachon (orig. de La Tour du Pin) a.1586 LHabitantsGenève 2,153. NF cont. Vachon (FRA:721/PuyD:34,Drôme:23, Creuse:13). − Vachon (FRA:721/Vienne:52,Vendée:45,LoireA:27;CôteOr:34). − Vachon (FRA: 721/Rhône:76,Isère:59,Loire:37).

II.(+ *-OTTU).1.3. Doc. hist. GR-26 [C.s.:] Gofin le Vachos a.1330 Herbillon,DBR 7,168. II.(+ *-OTTU + -ELLU).1.3. Doc. hist. GR-26 [C.s.:] Jacobus dictus le Vachoteaz de Rupeforti a.1429 Herbillon,DBR 7,168. II.(+ *-WALD-).1. NF cont. Vachaud (FRA:58/LoireA:4,IndreL:3), Vachau (FRA:1/Loiret:1). – Vachaud (FRA:58/ Isère:7,Sav:6,Ain:3)47.

46

II.(+ -ŌSU).1. NF cont. Vacheux (FRA:4/AlpesM:1; Isère:1; RP:2). II.(+ -otă).0. [Suffixe patronymique d’origine slave.] NF cont. Vacotă (ROM:4/Bv:2). II.(+ *-OTTU).1. [Diminutif de vacher formé par substitution de suffixe, cf. Herbillon DBR 7,168. Pour la formation de noms de métier en -ITTU, -ATTU, -OTTU, cf. Hasselrot 71–73. – Les NF en -oux représenteraient naturellement un type en -ŌNE à évolution phonétique nord-occitane (cf. aocc. vacon "veau", FEW 14,99a), avec attraction graphique par des formations lexicales en -ŌSU (inexistant pour VACCA), ou anthroponymiques en -OLD, -WULF; en Savoie, la graphie -oux a absorbé aussi le type local en -oud < *-OTTU. La présence massive du NF en Savoie et son extrême rareté et dispersion dans l’aire occitano-catalane (3 seulement) plaident pour le rattachement de la totalité des occurrences au type savoyard. – La localisation ‘Ouest’ de DauzatDNFF 583 et MorletDENF 947 est contredite par les résultats Minitel.] NF cont. Vachot (FRA:78/SeineMrt:7,Char:7). − Vachot (FRA:78/Rhône:7,Loire:5,Sav:3,Isère:3), Vachod (FRA:17/Sav:9,Ain:3,Rhône:3); Vachoud 181

47

Les graphies -oud qui, théoriquement, pourraient représenter des suffixes anthroponymiques -old, et par confusion -ald, -aud (cf. Michaud, Michoud, MorletDENF s.v. Michel) rappellent les variantes graphiques -od de -ot, fréquentes, mais non exclusives à l’Est. L’évolution phonétique peut se ramener à la confusion, assez répandue dès le 16e siècle, de [o] fermé de toute provenance et [u], mais qui régionalement a dû se transformer en évolution régulière; les Atlas linguistiques en donnent des vestiges (ALJA c. 353, 424, 515 pour la Bresse et le Mâconnais, ALLY c.1135 points 2,7,8,10; ALB c.1548, points 110, 112,117). – Le Minitel situe le maximum des Vachoud en FRA/HSav (7, contre 5 occurrences dispersées entre Paris et Nice); l’écrasante majorité des 99 Vachoux se situe également en FRA/HSav (80), 7 dans la région Bresse/Mâconnais/Lyonnais. En absence d’attestations d’un dérivé en -ŌSU, il s’agira de la francisation graphique de la forme dialectale Vachoud. – Cf. FEW 8, 343b *PETTĪTTUS 1.a): sav. petiou "petiot"; MorletDENF 783 NF Pichoud, forme savoyarde de Pichot. – G. ERNST: Gesprochenes Französisch zu Beginn des 17. Jahrhunderts, Tübingen 1985,36; P. Fouché: Phonétique historique du français, Paris 1952,241; M. MULON: Les suffixes dans les noms de famille français, in: R. SCHÜTZEICHEL/A. WENDEHORST (éd.): Erlanger Familiennamen-Colloquium, Neustadt/Aisch 1985, 49–65; Ch. THUROT: De la prononciation française depuis le commencement du XVIe siècle, Paris 1881–1883, 1,245–50. – La localisation des Vachoud rend improbable une relation avec des NP germaniques Wacaldus, Wacolfus (MorletNPGaule 1,211; MorletDENF 973 s.v. Wachald). On ne retient pas davantage les NF Vachée (FRA:16/ Aisne:2,Nord:1,Oise:1) et Vaquaise (FRA:5/Sav:5), sans doute détoponymiques également.

182

VACCA

VACCA

III.(*BLAROS + ).0. [Avec pic. blère adj. f. "(vache) qui a la tête tachée de blanc" (afr. bler dp. a.1230, FEW 1,401).] NF cont. Blairvache (BEL:1/Ht:1), [formes picardes:] Blervaque (FRA:179/Nord:97,PCal:7, BEL:49/Ht:39), Blervacque (FRA:29/Nord:20, PCal:3 BEL/Ht:6), Blairvacq (FRA:23/Nord:8, PCal:3, BEL:82/Ht:56), Blervacq (FRA:22/Nord: 11,PCal:3, BEL:124/FlOr:61,Lb:30,Ht:14), Blairvack (FRA:2/PCal:1), Blervacques (FRA:9/ Somme:2; RP:4), Blervaques (FRA:1/Yv:1), Blervaeque (FRA:1/Nord:1).

III.(+ RABIŌSUS).0. [Latinisation et 1ère datation indirecte d’it. rabbioso adj. "furioso" (dp. Dante), "chi ha la rabbia" (dp.s.14 seulement, DELI 1017).] Doc. hist. IR-23 [génitif latin:] Petrus f. q. Morandi Vaccherabiose a.1256(or.) AttiMilano 3/1,177.

III.(BONUS +).0.4. [DĒ +. – Avec occ. bon adj. (dp. a. ±1250, Raynouard 2,235). − La préposition introduit ou une relation de propriétaire/de profession, ou une relation de parenté avec une personne qui porte le SN. La construction latine doit rendre une formule vulgaire avec article, sauf s’il s’agit d’un NL non identifié.] Doc. hist. GR-11 Sancio de Bona Vacca presbitero a.1274(s.14) CartAuch 277. III.(MALUS +).0. Doc. hist. IR-23 Albertum a.1256(1256) AttiMilano 3,199.

Malavacam

III.(*PETTĪTTUS +).0. [Forme aphérésée (dp. s.19 seulement, en normand et picard, FEW 8, 342b) de fr. petit (dp. a.775, FEW 8,342b–7a).] Doc. hist. GR-25 Pieres Tite Vake a.1267 CensHerchies 16548.

III.(+ RUBEUS).0. [Traduction d’it. rosso ou latinisation d’ancien italien robbio < RUBEUS (REW 7408).] Doc. hist. IR-23 Gualterius Vacarubea a.1247 MaiocchiMilano-Pavia 270 et al. III.(+ RUSSUS).0. [Latinisation et 1ère datation indirecte d’it. rosso adj. "rouge" (dp. Dante seulement, DELI 1107)49.] Doc. hist. IR-23 Carbonus Vaccarussa a.1267 AttiMilano 3/2,519. NF cont. Vaccarossa (ITA:112/Mi:84). III.(+ VETULUS).0. [+ esp. viejo adj. (dp. a.1068, DCECH 5,805).] Doc. hist. IB-24 [Attestation indirecte d’un NP par un NL?] solar poblado de Uaca Uieja a.1232 DocHuelgasBurgos 2,29. III.(+ AURUM).0. NF cont. [Nom d’enseigne/de maison?] Vachedor (FRA:6/IndreL:4). → 50 ,

RO

III.(+ CRASSUS).0. [Avec roum. gras adj. "gras" (dp. a.1455, Tiktin 2,253).] Doc. hist. RO-14 Vacăgrasă Andrei a.1774 RecensMoldova 220 et al. III.(+ MORTUUS).0. [Avec it. morto adj. "mort" (dp. s.13, DELI 778). Anche se forse l’origine non è detoponimica, si ricorda che in Abruzzo esistono le Grotte di Vaccamorta.] NF cont. Vaccamorta (ITA:66/Ge:65). III.(+ NIGER).0. [+ roum. negru adj. "noir" (dp. a.1401, Tiktin 2,748).] Doc. hist. RO-14 Sandu Vacăneagră a.1774 RecensMoldova 353 et al.

48

Les attestations [cas-régime:] Petitvaske, [cas-sujet:] Petiveskes, var. Petisvaskes, Petizvakes et al., représentent, selon l’exemple latin Bonus amicus Parvus episcopus BannrollenMetz 3,337 index et n.1, plutôt Petit Évêque.

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50

51

BRACCHIUM, BUCCA, CAPUT/*CAPITIA, CACOLLUM, CUNNUS, OCULUS, PES, TESTA51.

Il manque en effet rosso dans le Dizionario delle Origini (= OVI) della Crusca. Ainsi Alexandro Carne de Bacca &.1244(or.) CDBrindisi 1,97. Les dérivés de lat. VACCA entrent aussi en composition dans des NP avec plusieurs verbes (éventuellement via des toponymes) → *CINGULARE, *EXCORNARE, *EXQUARTARE, MANDUCARE, *(MAR)TYRARE, *MATTARE, PILARE, *PIŠARE, *RENDERE, RODERE?, STRANGULARE?, *TORSARE?, USTULARE. Ainsi les NF fr. Leguevaques (BEL:1); Tuvache (BEL:3/Nr:3) et surtout les nombreux NF it. Calzavacca, Cazzavacca, Magliavacca, Magnavacca/Magnavacchi, Mangiavacca/Mangiavacchi, Maiavacca/Maiavacchi, Majavacca/Majavacchi, Migliavacca, Pelavacca, Sbroiavacca, Scanavacca/Scanavacche, Scannavacca, Scornavacca/Scornavacche, Tagliavacca/ Tagliavacche, Tornavacca (DCI 1707–8), ainsi que les NP attestés dans des mentions anciennes: GR-27 Nicoles Burlevaiche (= Nichole Brulevache) a.1265 ChartMeurtheM 283;284; IR-22 Johannis Tornauache a.1349(s.14) IR-22 LVerdeAsti 1,139, etc.

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VACCA

VACCA

Weinhold; Germain. − Documentation: Trier; Kremer; Lisboa; Zaragoza; Sevilla; Müller; Wirth; Pisa; Udine; Minervini. − Synthèses: Galicien/ Boullón; Asturien/Cano; Vasconia/Cierbide,Iri-

goyen; Castillan/García Gallarín, Ramírez; Catalan/Bastardas; Galloroman/Hanton,Germain; Sarde/ Wolf; Roumain/Tomescu. – Révision: Arcamone/ Fanciullo; Cano; Kremer.

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PORCUS

PORCUS

(lat.) porc.

Structure1 I.0. I.0.3. I.0.3.4. [DĒ +] I.0.3.4. [DĒ + AB +] I.0.4. [DĒ +] I.1. I.2. I.2.4. [DĒ +] II.(+ -ĀCEU).0. II.(+ -ĀCULU).0. II.(+ -ĀCULU).1. II.(+ -ĀCULU).2. II.(+ -ĀCULU + -ĀRIU).0. II.(+ -an).0. II.(+ -ATTU).0. II.(+ -ea).0. II.(+ -ea).0.3. II.(+ -ea + -ed).0. II.3.(+ -ean).0.3. II.(+ -ELLU).0. II.(+ -ICCU).1. II.(+ -ICCU).1.3. II.(+ -ilă).0. II.(+ -ilă + -ISCU).0.3. II.(+ -ĪNU).0. II.(+ -ĪNU).1. II.(+ -ĪNU + -ELLU).0. II.(+ -ISCU).0.3. II.(+ -ITTU).0. II.(+ -ITTU).0.3. II.(+ -ITTU).1. II.(+ -ITTU + -ELLU).0. II.(+ -ĪTTU).0. II.(+ -ĪTTU).1. II.(+ -ĪTTU).1.3.4. [DĒ +] II.(+ -ĪTTU + -ĪNU).0. II.(+ -ĪTTU + -ŌNE).0. II.(+ -OLU).0. II.(+ -ŌNE).0. II.(+ -ŌNE).0.4. II.(+ -ŌSU).0.

PORCUS

II.(+ -otă).0. II.(+ -OTTU).0. II.(+ -OTTU).1. II.(+ -ov).0. II.(+ -ovici).0. II.(+ -ŪCEU).0.3. II.3.(+ -ulă + -eţ).0. III.(+ CRASSUS).0. III.(CALIDUS +).0. III.(CENTUM +).0.

0. [Latcl. PORCUS n.m. dénomme le goret (dp. Lucil., OLD 2,1405), sūs étant le nom de l’animal adulte. En latin tardif il remplace sūs, la dénomination du goret étant prise en charge par le diminutif PORCELLUS (v. BenvenisteVocInst 1,27–36). Dans son sens tardif PORCUS survit dans toutes les langues romanes (REW 6666). Ultérieurement des dénominations secondaires l’ont concurrencé dans certains domaines romans (→ KOŠ, PORCELLUS, GORR- etc.; v. Tuaillon,Géolinguistique 2, 167–71, RohlfsPanorama 222). Il n’est pas traité dans cet article des nombreux noms dérivés de lat. PORCĀRIUS → GlossProf. En tant que NP, les représentants de PORCUS2 sont attestés à travers toute la Romania, mais ils sont plus rares dans les domaines où l’appellatif a été supplanté par des dénominations secondaires (par exemple en portugais par bácoro ou leitão, dans les Asturies par gochu (→ KOŠ), en castillan par cerdo, en catalan par godall, etc.). Les dérivés italiens Porc-/Porch- (Porqu-) peuvent poser problème en termes de graphie. En italien standard, le /k/ latin se présente comme /k/ devant les voyelles /a/, /o/, /u/, tandis qu’il devient affriquée palatale /ʧ/ devant les voyelles /i/ et /e/; dans les deux cas est normalement utilisé le graphème parce que la prononciation différenciée est fonction de la voyelle qui suit. Pour représenter /k/ de-

2 1

Article VdP remanié en janvier 2006, complété en 2008 et révisé pour l’italien en 2013. L’article suivant KOŠ, KUŠ "porc", non fourni par son rédacteur, a dû être malheureusement supprimé.

187

Le NP attesté en latin, Porcius gentilice (2e siècle av. J.ChL, OLD 2,1405) survit dans des NL + -ACUS: Poursay (NègreTGF nº 7792), Poursac (NègreTGF nº 07511), Pourcy (NègreTGF nº 9429); + -ANUS: Poussan (NègreTGF nº 9771) etc.

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PORCUS

PORCUS

vant les voyelles palatales on recourt plutôt au graphème ou ou bien également au simple . L’it. Porc- devant les voyelles palatales est présent dans des dérivés plus anciens remontant au latin (par ex. porcello/ Porcello < PORCELLUS), tandis que Porch(Porqu-) devant les voyelles palatales (par ex. porchetta/Porchetta) est présent dans des dérivés moins anciens < PORCU- ou bien dus à l’analogie avec porco /’pɔrko/ – Fanciullo. La majorité de ces NP proviennent de SN métaphoriques3 ou métonymiques (dénomination d’un porcher, v. par exemple Fexer 545). Les noms du porc entrent dans de nombreuses locutions et ils connaissent des emplois figurés nombreux qui font de cet animal un symbole de l’obésité, de la voracité, de la saleté, de la paillardise (Ziltener 207–8; DiStefanoDLMF 716; RollandFaune 5,230-56; FEW 9,189b; GDLI 13,902–3) → PORCELLUS. Kremer,Aufsätze 11,156–7, 12,158; VasconcellosAntrPort 231; MachadoDicOnom 1199; DicApellidosEsp 274; MollLlinatges 289; DCVB 8,749–53; BadiaDicAntrCat 135–139; DauzatDNFF 493, 495; MorletDENF 801, 805; Herbillon/GermainNFBelg 253, 508, 660; GermainNFWallonie 647–8, 825–6; DebrabandereWb 867; Ø HuberRatNb; DeFeliceDCI 200; DeFeliceCognItal 121–3, 340; ManconiDCSardi 111; PittauCognSard 196; IordanDNFR 375; ConstantinescuDOR 351.]

sard. porcu (DES 2,296), roum. porc "porc" (dp. a.1423, Tiktin 3,150), macédoroum. porcu (Cioranescu 650). – Les sens secondaires se sont lexicalisés déjà très tôt: fr. porc "homme sale" (a.1226, dp. a.1640, FEW 9,189b), it. porco "persona moralmente sudicia, viziosa e volgare" (dp. Dante, DELI 957)4; v. également roum. porcese adj. "sale, immoral" (dp. a.1581, Tiktin 3, 150–1), porcos "sale, trivial" (dp. a.1793, Tiktin 3,150–1).] Doc. hist. IB-11 Munio Porco a.1069 TumboCelanova 752. – IB-12 Pelagium Porcum a.1258 PMHInquisitiones 1015a, Martino Porco militi a.1258 PMHInquisitiones 1094b, Nuno Parco [jogral] [s.13] DicLitGalPort 483. – IB-21 [Seulement des attestations du nord du domaine asturien à graphie latinisée (absence de diphtongaison):] Petrus Porco diaconus cf. a.1143(or.) CDCatedralOviedo 1,394, Petrus Porcus diaconus notuit a.1160(or.) CDStVicenteOviedo 1,432, Johannes Porcum a.1219 DiezApellidos 274, Iohannes Porco a.1220 DocInstLeonCastilla 125. – IB-22 Martin Puerco (Estella) a.1330 PoblNavarra 278, Pero Martiniz Puerco (Estella) a.1330 PoblNavarra 278. – IB-23 Garcia de Sanz Porc a.1139 DocReconquista nº 208, [forme catalane, note /k/:] Ramon Porch a.1179 CD Huesca 346, Dominico Porco a.1187 DocZaragoza 241, Raimundus Porco zapater a.1189 CDHuesca 2,435. – IB-24 Iohannes Porco a.1163 DocAlfonsoVIII 106, Martin Porco a.1183 DiezApellidos 274 (= CDStSalvadorMoraI), Gil Porco (Burgos) a.1206(s.13) DocCastilla 207, Martin Puerco a.1232 DocHuelgasBurgos 2,29. – IB-3l [Forme catalane, note /k/:] Bernat Porch (Verdú) a.1358(or.) FogatgeCatalunya l, f º173v, [classement douteux étant donné que le prénom et la voyelle finale de Porcho semblent être castillans:] Pedro Porcho porter a.1378(or.) FogatgePiBarcelona f º6v. – IB-33 [Les trois variantes qui suivent désignent la même personne, d’origine castillane:] Garcia Porcho alias de Osso a.1378(or.) DocCancelleriaValència s.f., Garcia d’Oso alias Porco (= Garcia Porco) a.1378(or.) DocCancelleriaValència s.f. GR-11 an Bidal Porc (Comminges) a.1189(1249) DocGascogne 7, Tescelinus Porcus

I.0. [De port./gal. porco n.m. "cerdo, jabalí" (dp. a.908, LorenzoCronologia 286; DELP 4,403), ast. puercu [très peu utilisé aujourd’hui] (dp. a.889 [porcos pl.] DCatedralOviedo 1,46 nº12; DGLA 1018 [solo en Candamu]; Ø DALLA; Ø MiguélezDicLeonés; Ø LeMenLexleonés), cast. puerco (dp. a.1044, DCECH 4,675), cat. porc "cochon" (dp. s.11, DECat 6,702), occ. porc (dp. ca.1300, Raynouard 4,601; Levy 6, 460), fr. porc (dp. Roland, FEW 9,189a), pic. pourc(k) (dp. ca.1300, v. RemacleDifférenciation §18 pour la diphtongaison), frioul. porc "porco" (NPirona 797; FagginVocFriul 1019), it. porco "maiale" (dp. av.1320, DELI 957),

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PORCUS avait déjà chez Catulle le sens figuré de "replet, grassouillet", et chez Horace on trouve le sens moral de "voluptueux" (Forcellini 3,764b).

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V. également Lotli 1990: «porcello: 1. persona che non fa molta attenzione a come mangia, lavora, cammina, ecc. e, percià, si macchia o si sporca. 2. persona che indulge talora a qualche licenziosità.»

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[s.11/14] CartLaSauve 507 etc. – GR-12 Johan Enguilran d’autremens Porcho (Montpellier) a.1374 (= Johan Enguilran alias Porcho a.1383) ThesaurStSperit 50;51 etc. – GR-14 Guillelmo Porci a.1327(1329) DocBrivadois 320. – GR-21 Bernardo Porco [a.1122](s.17) ChartBourbonnais 32, Robertus Porcus [a.1100/1110] ChartNéronville 319, Robertus filius Tescelini Porci [a.1110/1120] ChartNéronville 326 et al., domini Ade Porci a.1200 ArchHôtelDieuParis 24, Hervei dicti Porci a.1230(or.) ChartStMartinParis 4,65, Johannes Porcus a.1240 CartNDParis 1,455. – GR-22 [NF:] Roger Porcq (Jonzac) a.1878 DicBiogrMouvementOuvrier 39, 130. – GR-23 Gaufridus dictus Porcus, Egidius quondam dictus Porcus a.1269 DocStBrieuc 3,150 (= Egidius Le Port → 1.0.3.). – GR-24 Hugonis Porci a.1180 RôlesNormandie 1,23. – GR-25 feme de Porcus Jachemon des Porciaus a.1254(or.) NecrArras 45 (→ PORCELLUS), [NF:] Porc (Raucourt) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 583, Porcq [a.1803/1822] DesmaretNFNord 5835, [variante graphique plutôt que représentant de PORCA:] Porque (Béthune) a.1820 BoyenvalNFPCalais 95. – GR-26 Heluwidis relicta Godefridi Porci a.1272(or.) PolyptVillers 1,395. – GR-28 Odo Porcus a.1131 CartStVincentLaon 207, Thomas Porcs (Reims) [s.13] TarbéChampagne 216. – GR-41 Porcus a.1148 ReaneyDicEnglNP 358. IR-00 Alberico nomine Porco a.1088 PlacitiItalia 399. – IR-2l Guilielmum Porcum a.1127(or.) CDGenova 1,52, Guillielmus Porcus a.1146 LIuriumGenova 119, [prob. identique à:] Guillielmus Porcus a.1146(s.12) CDGenova 1,212, Oger Porcus (Genova) a.1157(or.) CartGiovanniScriba 1,82, Rubaldus Porcus a.1174(s.12) CDGenova 2,216, Maria Anselmi Porci [a.1182/1190] BachGênes, Jacobaeus Porcus [a.1182/1190] BachGênes, Henricus Porcus (...) Porcus filius eius a.1188 CDGenova 2,323, Ogerius Porcus a.1191 BachGênes etc., Andreas Porcus a.1210(or.) LanfrancoGenova 1,249, Lanfrancus Porcus (Genova/Marseille) a.1229 LIuriumGenova 1,862, Conradus Porcus a.1256 LIuriumGenova 1,1248 etc. – IR-22 Porcum a.1192(s.13) LVercelli 128, Muntonarius Porcus a.1202(or.) LVercelli 34. – IR-23 Guizardus Porcus (Pavia) a.1247 MaiocchiMilano-Pavia

267. – IR-24 Porcus faber (Forli) a.1183(or.) RegCamaldoli 2, 261, Guidobonus qui dicitur Porcus a.1241(s.13) LGrossusReggio 3,192, Ugocionus frater condam Iohannis Porchi (Quarantoli) a.1243 LGrossusReggio 3,163, Dino Porco de Luca a.1296(s.14) RegSarzana 38, Bartolomeus Porcus a.1414 RegSarzana 338. – IR-25 Porcus a.1173 (or.) CDPadova 2,272, Iohannes Porcus (Pergine) a.1220 CesariniCognTrentino 205, [originaire de Florence (IR-31):] Porcus filius quondam Porcaroli6 de Florentia a.1245 DocCommercioVenezia 2, 303. – IR-31 Porco a.1139 CDAmiata 2,313, Porci (Bibbiena) a.1196(or.) RegCamaldoli 2,310, Mellorellus f. Porchi (Siena) a.1208 DocComuneFirenze 153, Guantinus Porcus (Pisa) a.1228(or.) CaleffoSiena 370, Guido Porco (Lucca) a.1265(or.) CaleffoSiena 1033. – IR-44 Petro et Matheo germanis filiis quondam Iohannis qui dicitur est Porcus a.1222 CDSalerno 1, 140, Nicolaus Porcus (Calvi) a.1269/1270 RegChancAngioina 3,87, filia Mathei Porci [s.13] NecrSalerno 155. – IR-52 [SN:] Purcos a.1192 Mosino 143. – IR-53 Leon Purkos (Mistretta) a.1122 RohlfsCognSicilia 155 (= λέoν πουρκος DizOnomSicilia 1269), Porcus Stillaporcus7 a.1283 DizOnomSicilia 1269, Porcus Alferius (Palermo) a.1291 DizOnomSicilia 1269, Philippus Porcus Battifogla (Messina) a.1313 DizOnomSicilia 1269, Gynuisius Porcus (Palermo) a.1325 DizOnomSicilia 1269, Philippos Porkos (Messina) a.1328 RohlfsCognSicilia 152. – IR-60 [Porc(h)o sont des italianisations, Porc(h)us des latinisations:] Comida Porcu [s.11/13] CondSalvenor 5 (= Comita Porcu [s.11/14] CondSilki 394; 421), Arzaco Porcu (= Arzaccu Porcu) [s. 12/14] CondBonarcado 209;3, Paraçone Porchus a.1316 RegRenditeCagliari 62;65, Arthochus Porchus a.1316 RegRenditeCagliari 83;85, Mariano Porco Carboni [a.1317/ 1319](s.14) LFondachiGaltelli 283, Guantinus Porcus [a.1317/1319](s.14) LFondachiGaltelli 255 et al., LFondachiGaltelli 291, Comita Porco a.1323 RegRenditeCagliari 429, Juliano Porco a.1323 RegRenditeCagliari 424; 415, Gomita Porcu a.1335 (or.?) CartAlfonsoIII-Italia 356, Nicola Porcu a.1338(or.) InventCagliari 69, domino Symoni

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Ce NF a été relevé à Raucourt, Ruesnes, La Gorgue, Merville, Morbecque, Vieux-Berquin, Halennes-les-Haubourdin, Lomme, Sainghin-en-Weppes et Santes.

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Le NP Porcaroli est un dérivé de PORCĀRIU + -OLU (→ PORCĀRIUS). Le NP composé Stillaporcus, d’it. stillare v. "uscire a stille" (dp. av. 1321, DELI 1275), semble être un SN de charcutier.

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Porci [a.1346/1350] DecimeSardinia 169 (nº1753), Iohannis Porci [a.1346/1350] DecimeSardinia 212 (nº2478), Antiogho Porcu a.1388 CDSardinia etc., Deodato Porchu a.1388 CDSardinia etc., Anthonio Porco a.1388 CDSardinia etc., Philipo Porcho a.1388 CDSardinia, Aranio Porchus a.1388 CDSardinia. RO-12 [Les formes Porck, Pork et Porch sont des graphies hongroises:] Porc [a.1235/1270] DrăganuRomânii 57, Porck a.1237 DrăganuRomânii 57, Porch a.1237 DrăganuRomânii 57, Porc a.1240 DrăganuRomânii 57, Porch a.1255 DrăganuRomânii 57, Porch a.1424 DrăganuRomânii 57, Porch a.1435 DrăganuRomânii 57, Joan Pork a.1668 UrbariiFăgăraş 2,249. – RO-14 Ivan Porc ceaşnic a.1443 CatalMoldova 1,31;32. NF cont. Porc (ESP-CAT:1/Pa:1), Porch † (ESPCAT MollLlinatges 289). Porcq (FRA:80/LotG:7,Gir:6)8. – Porc (FRA: 23/EureL:8,Aisne:5;Eure:4; BEL:2/Lb:2), Porck (BEL:1), Porcq (FRA:80/Nord:18,PCal: 18), [avec marque maintenue de c.s.:] Porcz (BEL:3/Lg:3). Porco (ITA:24329/Cs:209610;Cz:92; > FRA:58, BEL:22), Puorco (ITA:43/Na:42,Ce:1)11; Porchi (ITA:109/Rc:59,Sa:12 ; > SRD:16/Nu:14). – [NF extrêmement répandu en Sardaigne, avec exode vers l’Italie continentale:] Porcu (ITA:14271/SRD: 10601/Ca:5906,Nu:2801,Ss:2218,Or:1676; > Rm: 356,To:232,Mi:207,Ge:149 ; > FRA:224/CorseS: 17,BRhône:31; BEL:58; ESP-CAT:6312 )13, Porcù (ITA:179/SRD/Ca:9,Nu:7,Or:2; > Pa:11,Na:6; Ge: 28,To:16; Rm:17)14. Porc (ROM:481/Bz:132,Ag:80,Hd:78, Mm:65, Ab:54,Ot:47,Bh:23). SN cont. 0 Porco de Pe (ESP-GAL [Ourense] RamonFz,RDTP 27,348).

Porcu (ITA-MES RohlfsSNSicilia 103), Puorcu (ITA-MES RohlfsSNSicilia 23;105).

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Entre 1881 et 1962 il y a eu six changements officiels de noms de porteurs du NF Porcq dont quatre qui ont changé leur nom en Parcq (DicChangementsNoms). Y compris le NF double Porco Rossi transcrit en une forme unique Porcorossi (ITA:33/Pg:25,Vt:6; Ts:7). Par ailleurs, l’adj. sic. purcarusu "sporco, schifoso" (VS 23, 998; DizOnomSicilia 1269) ne pourrait être à l’origine d’un NF *Porcorossi. – Arcamone/Fanciullo. Y compris le NF Porco Gallina (ITA:77/Cs:70). DeFeliceDCI 200 et RohlfsCognCalabria 308. NF presque exclusivement relevé à Alghero (53 sur 63). NF très répandu en Sardaigne (13e NF par ordre de fréquence; comm. pers. Wolf). Selon Caracausi, 'forma sarda, con spostamento eufemistico dell’accento da Pórcu' (DizOnomSicilia 2,1239).

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I.0.3. Doc. hist. GR-21 Guillaume le Porc a.1292(or.) TailleParis 9415, Guillaume le Porc çavetier a.1297(or.) TailleParis 412. – GR-23 [Confusion graphique due à l’amuïssement des consonnes finales (FouchéPhon 782):] Egidius le Port a.1237 (= Egidio le Porc a.1254, Egidius Leport a.1261, Egidius quondam dictus Porcus a.1269) DocStBrieuc 3,89;122;138;150, Gaufridum dictum le Porc a.1295 DocStBrieuc 3,186, Mathei le Porc [a.1335/ 1365] CartTours 1,24, Floridas Le Porc (Vitré) a.1451 CartLaval/Vitré 3,139. – GR-24 Jehan le Porc a.1282(or.) LRougeEu 42, Gillebert le Porc a.1304(or.) LRougeEu 109, Guillot Le Porch (Dancé) a.1304(or.) CartMarmoutierPerche 213, Pierres Leporc escuier a.1321(or.) PlaidsMortemer 46. – GR-25 Jehans le Porc [a.1296/1302] RôlesArtois 51, [chaîne onomastique inversée:] Le Porc Rogier a.1328(or.) NecrArras 75, Willame le Porc a.1415/ 1416(or.) ComptesBoulogneMer 13, [variante graphique plutôt que représentant de PORCA:] Lambert le Porcque [venu d’Anor] a.1616 DénombrPrincipChimay 229, Leporc (Sains-du-Nord, Wallers) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 461, Leporck (Wavrin) 1803/1822 DesmaretNFNord 461, Leporcq [a.1803/1822] DesmaretNFNord 46116, Leporc (Béthune) a.1820 BoyenvalNFPCalais 35, Leporcq (Béthune, Boulogne-sur-Mer) a.1820 BoyenvalNFPCalais 35 etc., Leporq (Béthune) a.1820 BoyenvalNFPCalais 35, Leporc (Abbeville) a.1849 DebrieNFSomme 154. – GR-26 Lambert le Porq a.1764 DoppagneNPLouette 61. – GR-27 Willemin le Porc a.1269(or.) BannrollenMetz 1,208. – GR-41 Robert le Porc (Essex) a.1198 ReaneyDicEnglNP 358, Ralph le Porc (Sommerset) a.1221 ReaneyDicEnglNP 358.

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Le même personnage apparaît dans les rôles de Paris jusqu’en 1300: Guillaume le Porc munier a.1296(or.) TailleParis 144 = Guillaume le Porc a.1297(or.) TailleParis 341 = Guillaume le Porc munier a.1298(or.) TailleParisMs = Guillaume le Porc munier a.1299 (or.) TailleParisMs = Guillaume le Porc munier a.1300(or.) TailleParisMs. On constate une concentration importante à Berlaimont (31) et environs: Anor (9), Sassegnies (8), Semousies (6), Locquignol et Merville.

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RO-12 [Graphie hongroise:] Porkuly a.1642 PaşcaNPOlt 305, Porku alias Timár a.1788 PaşcaNPOlt 305. – RO-14 pan Oană Porcul a.1421(or.) DocRomHistA 1,29417 Şandru Porcu stolnic a.1437(or.) DocRomHistA 1,234, Porcu vistier a.1443 CatalMoldova 1,30, Porcu ceaşnic a.1445 CatalMoldova 1,30, pan Porcu a.1456(or.) DocRomHistA 2,87, Porcul a.1536 DocRomHistA 1,386-7, Porcul a.1560 DocRomHistA 2,151, fiul lui Porcul a.1581(l701) DocRomHistA 3,162, Porcul a.1632(or.) DocRomHistA 21,307, Iordache Porcul a.1680 CatalMoldova 4,119, Porcu a.1774 RecensMoldova 2,252. – RO-15 Dragomir logofăt Porcul a.1629(0r.) DocRomHistB 22,612, Dan Porcul a.1630(or.) DocRomHistB 23,124, Necula Porcu a.1658 CatalŢaraRomânească 6,396. NF cont. Leporc (FRA:53/SeineMrt:18,Ain:10, Nord:8; BEL:4/Ht:3)18, Leporq (FRA:23/SeineMrt: 5,VOise:3), Leporcq (FRA:228/PCal:59,NordA9; Ain:16; BEL: 56/Ht:39), Leporck (FRA:2/PCal:1 ; BEL:8/Lg:7), Lepourcq (BEL:6/Ht:3,Lg:2), Lepour (BEL:4/Bxl:3), Lepork (BEL:3/Lg:3), [sous réserve, de wall. arch. pwèr n.m. "porc frais" (HaustDLiég 514):] Lepoir (BEL:6/Bxl:4); [formes avec flamandisation de l’article défini:] Depourcq (BEL:99/FlOc:26,FlOr:60)19, De Pourck (BEL:32/ FlOr:23), De Pourcq (BEL:42l/FlOc:110,FlOr:207; > FRA:7), de/De Pourck (BEL:3/BW:2; > FRA:3), De Pourque (BEL:1), De Pourq (BEL:1); [ note /u/:] De Poerk (BEL:21/Bxl:7,FlOc:4,FlOr:6), Depoerck (BEL:7/FlOr), de Poerck (BEL:3). Porcu (ROM:7/Tl:7).

sauvaige en 1458 et une autre appelée le Porc d’or):] Jakemes dou Porc a.1275/1276(or.) LoiTournai 1,299 et al., Willamme dou Porc a.1286 CartCysoing 227, Dirin dou Pourc a.1287(or.) CartCysoing 229, iretage dame Mehaut dou Porc a.1341(or.) Chirographes[31]Tournai 54 et al., [ note /-k/:] Dierins dou Porch (= Dierins dou Porc) a.1304(or.) Chirographes[31]Tournai 35; 12. – GR-29 [Nom peut-être tiré d’une enseigne, le personnage étant tavernier (RegDijon 54–5):] Joffroit dou Porc (= Joffroiz dou Por) a.1341 RegDijon 18;41 etc. IR-42 Marsilio de lo Porcho a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 399. NF cont. del Porco † (ITA-FRI Corgnali). SN cont. [Motivation non explicitée. Forme avec l’article provenant de IPSE:] en Pere des Porc (ESPCAT[Palma de Mallarca] MoreuRenoms 45).

I.0.3.4. [DĒ +. La préposition introduit probablement le nom d’une enseigne.] Doc. hist. GR-24 Pierre du Porc chevalier a.1402 CartBeaumontRoger 234. – GR-25 [Prob. nom d’enseigne (Bormans,BSLW 9, 297-470: l’auteur cite une maison portant l’enseigne du Pourck

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Le même personnage apparaît sous les noms de: Joan Porcu a.1440 CatalMoldova 1,26, Oana Porcula.1442 DocRomHistA 1,429-30, Ion Porcu a.1448(or.) DocRomHistA 1,402. En 1919, un porteur français du NF Le Porc a fait changer officiellement son nom en Le Port (DicChangementsNoms). – Le NF Lepore est manifestement NF d’origine italienne (→ LEPUS). DesmaretNFNord 235 signale le NF flamand Deporcq à Bergues, Bailleul et Meteren (13), et Depourcq à Dunkerque.

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I.0.3.4. [DĒ + AB +.] Doc. hist. IR-44 Daria da lu Porci [s. 13] NecrSalerno 91. I.0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-22 Nigro de Porco a.1218(or.) LVercelli 320. – IR-24 Leonardo de Porco a.1334 RegSarzana 210. – IR-31 Roizellinus de Porco (Berardenga) a.1201 CaleffoSiena 119. I.1. Doc. hist. IB-21 Marinna Porca a.1274(or.) DocClerecíaOviedo 83 nºIII. I.2. Doc. hist. IB-13 Lujs Porcos a.1475 EmpréstimoAlfonsoV 85. IR-60 Petro Porkis a.1343 CDStSede-Sardegna 461 etc., Guantino Porchis a.1343 CDStSede-Sardegna 461 etc., Johanne Porcis a.1410 CDSardinia. I.2.4. [DĒ +.]20 Doc. hist. IR-21 Anfelix de Porcis (= Wuilia filia Anfelicis de Porcis) a.1191 BachGênes, Manfredus de Porcis (Tortona) a.1198(s.12) CDGenova 3,130. – IR-22 Ardicio de Porcis a.1217(or.) CartValsesia 80. – IR-24 Jacobus de Porcis a.1312 Es20

On écarte le NP picard: GR-25 De Porcis Maroie a.1212(or.) NecrArras 16 qui se rattache probablement à un NL, v. Porcheux (Oise) < de Porcis/Porci a.1202 (NègreTGF nº 24828).

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timoImola 174. – IR-42 Marcus Antonius de Porchis a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 407.

grossier pour une personne sale, désagréable, dégoûtante (Cioranescu 650).] Doc. hist. RO-12 Porcan a.1216 ConstantinescuDOR 351.

II.(+ -ĀCEU).0. [NF exclusivement napolitain, à suffixe plutôt péjoratif.] NF cont. Porcaccio (ITA:63/Na:63). II.(+ -ĀCULU).0. [D’aport. porcalho n.m. "porco pequeno; leitão, bácoro" (dp. a.984 (porkalio), DELP 4,402)21.] Doc. hist. IB-11 Petrus Porcalio a.1167 TumboSobrado 1,535, Iohannes Porcalio a.1206 TumboSobrado 2,263, [Joan Porcallo mercader a.1420(or.) DocCatedralOrense 276] (= ? Joan Porcallo a.1428) = Joan Porqallo o vello a.1433 PadrónOurense 17;32. – IB-12 Roderici Porcalo22 a.1258 PMHInquisitiones 546a;1148a etc., Martinus Petri Porcalho filius de Martino Porca a.1258 PMHInquisitiones 946a, Pero Fernamdez Porcalho [s.14] PMHScriptores 303 (→ II.(+ -ĀCULU).2.). – IB-13 Lourenço Anes Porcalho a.1383 MartinsCléticosChelas 34. NF cont. Porcalho † (POR MachadoDicOnom 1198). II.(+ -ĀCULU).1. NF cont. Porcacchia (ITA:173/Rm:92;Tr:65). II.(+ -ĀCULU).2. [La filiation est exprimée par le pluriel.] Doc. hist. IB-12 [Petit-fils de Pero Fernamdez Porcalho → II.(+ -ĀCULU).0.:] os Porcalhos [s.14] LLinhagens 2,30. II.(+ -ĀCULU + -ĀRIU).0. [Dérivé à partir d’aport. porcalho n.m. "porco pequeno" (Silva 8, 513) non attesté dans le lexique; dénomination d’un porcher.] Doc. hist. IB-11 Petrus Martini cognomento Porcaliario a.1206 TumboSobrada 2,26323. II.(+ -an).0. [De roum. porcan n.m. "(gros) porc", avec suffixe augmentatif; terme d’injure

II.(+ -ATTU).0. [Dérivation très peu représentée en domaine galloroman (FEW 9,190b: seulement Arrens).24] Doc. hist. GR-32 Porchat (Mont-le-Grand/Penthalaz) a.1550 LOrVaud 327, maitre Jean Porchat (Neuchâtel) a.1635/1636 ComptesBourserieNeuchâtel 4,117, Louis-Samuel Porchat (Aubonne) a.1791 LHabitantsGenève 3,309. NF cont. Porchat (FRA:13/Dord:4,Gir:3). – Porchat (SUI/Vd [dp. av. 1800] RépNFSuisse 1432). II.(+ -ea).0. [Dérivé anthroponymique hypocoristique ou patronymique avec un suffixe d’origine slave.] Doc. hist. RO-15 Porce de Bădeni a.1632 DocRomHistB 23,514. II.(+ -ea).0.3. Doc. hist. RO-12 [Graphie hongroise:] Porchia a.1237 DrăganuRomânii 57. – RO-14 Porcea aprod a.1599 CatalMoldova 1,254. – RO-15 Porcea a.1538 DocRomHistB 4,87 = DERS 189, Porcia [a.1617] CatalŢaraRomânească 2,414, partea Porcei a.1626 CatalŢaraRomânească 3,286, Porcea [a.1834/1838] ConstantinescuDOR 351. NF cont. Porcea (ROM:6/Bv:6). II.(+ -ea + -ed).0. [Double dérivation avec le suffixe slave -ea et le suffixe hongrois -(e)d (DrăganuRomânii 326).] Doc. hist. RO-12 Porched a.1211 DrăganuRomânii 326. II.3.(+ -ean).0.3. [De roum. porculean n.m. "petit porc" (Cihac 213).] NF cont. Porcoleanu (ROM IordanDNFR 375).

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Cf. les NL, port. Porcalho Via[Monçào], Porcalha Coi[Góis], gaI. Porcallos qui remontent, selon VasconcellosOnomat 196, à d’anciens SN. Probablement identique à: Boy [= Roy?] Porcalho a.1258 PMHInquisitiones 1157ab. Quant au NF gênois Porchal (ITA:11/Ge:11), il serait issu d’un étymon distinct → PORCĀLE.

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Est écarté le nom Porcato [lecture erronée pour Porcaro] (Lucca) a.1267 (+1275) LCensuumPistoia 250. Arcamone/Fanciullo. – On hésite aussi à joindre le NF triestin Porcorato (ITA:7/Ts:7) qui constituerait un double dérivé -ŌRE + -ĀTU. Quant au NF sicilien Porcasi (ITA:220/Pa: 156), on peut y voir soit un détoponymique d’après un NL sicilien, soit un dérivé d’un NP Porcasius (DizOnomScilia 2,1268).

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PORCUS

PORCUS

II.(+ -ELLU).0. [Dérivé formé sur gal. porco n.m. "cerdo, jabalí" (dp. s.l0, LorenzoGlosCrónica 2, 1025; var. porquo, s.13, ib.) et non pas représentant de → PORCELLUS.] Doc. hist. IB-11 Johan Porquello a.1433 DocDevanceirosOurense 2,460.

Doc. hist. IB-11 Yuan Porquin escriuano público par el rrey a.1305 CDMontederramoMs. GR-13 [NF] Pourcin (Manosque) a.1793 ListeÉmigrés, Pourcin [a.1878/1886] Mistral 2,623. – GR-28 [Avec radical refait sur celui du mot de base:] Gilles Porquin (Laon) a.1404 MorletHPicardie 446. IR-23 Porcinus de Lazarono a.1306 PergCremona 319. – IR-31 Porcini a.1110 CDAmiata 3,Ms. – IR-42 Luciano de Matheo Porcino [-a.1500](or.) NecrProvRomana 2,536. – IR-52 [SN:] Porkinos a.1181 DizOnomSicilia 126926. NF cont. Pourcin (FRA:88/AlpesHP: 22)27. Porcino (ITA:1059/Me:201;Ct:11;Rc:624;Le:58; Na:39; > Mi:39,Rm:20; > BEL:2); Porcini (ITA: 243/Bs:46,Mi:8; Ar:19,Lu:5; Na:76,Sa:16; Cz:27, Rc:9).

II.(+ -ICCU).1. [De roum.(mold.) purcică n.f. "petite truie" (Tiktin 3,250).] NF cont. Porcică (ROM IordanDNFR 375), Purcică (MOL:84/Il:63,C:10). II.(+ -ICCU).1.3. [De roum. purcică n.f. "petite truie" (Tiktin 3,250).] NF cont. Porcica (ROM:57/Tl:22,Br: 12,Dj:11, Cl:4). II.(+ -ilă).0. [Dérivé anthroponymique à valeur hypocoristique non attesté dans le lexique.] Doc. hist. RO-15 Purcilă a.1526 DocRomHistB 3,56. NF cont. Porcilă (ROM:28/Ab:14,Hd:6). II.(+ -ilă + -ISCU).0.3. [Dérivé avec suffixe patronymique.] Doc. hist. RO-14 Porcilescu [s.16] ConstantinescuDOR 351. NF cont. Porcilescu (ROM:57/Is:49). II.(+ -ĪNU).0. [Dérivé anthroponymique en galicien, non attesté dans le lexique; d’aocc. porssi (s.13, Levy 6,462), afr. porcin adj. "vilain, grossier (en parlant d’un paysan)" (s.13, FEW 9,189a); d’it. porcino adj. "di porco" (dp. av. 1320, DELI 957). – Il convient de faire attention aux NF italiens apparemment formés avec le suffixe -ĪNU comme Porcina, Porcini, Porcino attestés en ITA/MER et en ITA/SARD. Les NF Porcino et Porcini peuvent être effectivement des formes dialectales dérivées de PORCUS comme cal. purcini "sandali fatti di pelle di porco" (RohlfsCalabria 557; DEI 3022) < latcl. PORCINUS "fatto di pelle di porco"; les Porcini d’Italie septentrionale dérivent en grande partie de PORCUS (+ -ĪNU), à moins qu’il ne s’agisse d’immigrés. – Arcamone/Fanciullo.25]

II.(+ -ĪNU).1. [Féminisation anthroponymique. – Le NF sarde Porcina est d’explication difficile; il pourrait s’agir : a) d’une forme de langage administratif, par ex. (carne) porcina; b) de la toscanisation/standardisation d’une forme dialectale diminutive porchedda. – Arcamone/Fanciullo.] NF cont. Pourcine (FRA:26/Aude:12), [faux pluriel:] Pourcines (FRA:9/BRhône:2,Aude:1). Porcina (ITA-SRD:114/Ca:108,Ss:5,Or:1). II.(+ -ĪNU + -ELLU).0. [Dérivation anthroponymique (cf. BrattöNuoviStudi 182).] Doc. hist. IR-31 Porcinellus Citi a.1203 DocComuneFirenze 109. II.(+ -ISCU).0.3. Doc. hist. RO-14 Pavăl Porcescul a.1695 CatalMoldova 4,391. NF cont. Porcescu (ROM:166/Nt:50,B:43,Bc: 32; MOL:533/Sg:113,Dr:105,Or: 86,C:71,Sr:51). II.(+ -ITTU).0. [De cat. porquet n.m. "petit porc" (DCVB 8,761), aocc. porquet/porchet28 (FEW 9, 190a), afrpr. (dauph.) porchet (ca.1100–s.12, DevauxDauphiné 284), afr. id. (a.1258–1400, FEW 9,

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Ou bien dérivés de latcl. PŬLLĬCĬNUS "pulcino" ou encore d’origine grecque (Faré 6822.1, 2; 6666); en outre, en Toscane on peut penser également à "fungo porcino" (DEI 3022). – Arcamone/Fanciullo.

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V. également Mosino 143. Les porteurs sont concentrés dans une petite zone dans les cantons de Forcalquier, Manosque, Reillanne (18 sur 21). Dans le CartStVictorMarseille 1,540 on relève l’appellatif mlat. porchetus dès le 11e siècle.

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PORCUS

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190a), mfr. porquet (Cotgr a.1611) ou dérivé anthroponymique.] Doc. hist. IB-23 Porchet a.1137 MarcaHispanica 128529, don Iohan Porchet a.1184 CDHuesca 389 etc., Iohannes Porcheti a.1197 DocJaca 2,78, Iohan Porquet a.1211 CDHuesca 704, Johanni Porqueti a.1381 DocPedroIV 734, Bernardo Porqueti a.1398 DocCísterZaragoza 2,236. – IB-31 Petri Porquet (= Petri Porqued) a.1162(or.) DiplPoblet 189;230; 24330, ss. Wilemi Porqueti a.1177(or.) DiplPoblet 425, ss. Guillelmi Porcheti a.1196 CartStCreus 385, Thomas Porquet batle (Sanui) a.1381(or.) CensRibagorça f º4v31, Berthomeo Porquet (Tamarit de Llitera) a.1397(or.) LMonedatgeCincaLlitera f º23v et al. – IB-33 Dominicus Porchet a.1248(or.) RepValencia 2,92;194. GR-11 Ramundus Porchet 32 de Scendos a.1151 BergantonDérivéBéarn 256, B. Porchet (Morlaàs) [a.1180] BergantonDérivéBéarn 256, Porchet de Ydrag (Berdoues) a.1219 BergantonDérivéBéarn 256, Porquet de Mont Agut [a.1250] LOrBayonne 75;100, Dominie Porquet a.1256(s.14) CartAuch 220, Arnaud Porquet [s.d.] LVertBénac 77. – GR12 P. Porquet (St-Antonin) a.1165(or.) BrunelChartes 1,103, Raimonz Porquetz (Rodez) [a.1174] Fexer 548, Imberti Porquet (Rodez) a.1219(s.15) DocCarlat 2,14. – GR-13 Raimundus Porchet a.1l78(or.) CartStRémyProvence 42. – GR-14 W. Porchetz a.1204 CensChomelix 19. – GR-21 Guillemin Pourcet a.1296(or.) ComptesProvins 158a, Gervaise Porchet pelletier a.1313(or.) TailleParis 203, domui Gervasii dicti Porchet a.1314 (= la meson Gervaise Porchet a.1315(1331)) ChartStMagloire 2,274;284, Jehan Porchet tavernier a.1421 RôleParis 112, Guillaume Porquet

a.1421 RôleParis 200, [NF:] Jean-Pierre Porchet (Dordives) a.1815 DicBiogrMouvementOuvrier 3, 243, Nicolas Porchet (Passy) a.1846 DicBiogrMouvementOuvrier 8,223, Porquet (St-Ouen) a.1924 DicBiogrMouvementOuvrier 39,130. – GR-22 Reginaldo Porchet [a.1080/1115] CartTalmond 93, [NF:] Camille Porchet (Deux-Sèvres) a.1936 DicBiogrMouvementOuvrier 39,129. – GR-23 Macé Porchet a.1412(or.) MorletNPMontjean 43. – GR-24 Hugone Porket a.1195 RôlesNormandie 1,80, Osulfo Porket a.1198 RôlesNormandie 2,65, Robertus Porquet a.1210 (= Roberti Porchet) a.1228 RôlesNormandie 1,191;142, [NF:] Porquet [-a.1875] MoisyNFNormands 370, Isidore Porquet (Les Andelys) a.1883 DicBiogrMouvementOuvrier 39, 131, Auguste Porquet (Cherbourg) a.1919 DicBiogrMouvementOuvrier 39, 130. – GR-25 Porquet (Ponthieu/Vimeu) a.1311/ 1312 Vasseur,RIO 4,147, Porket (Ponthieu/Vimeu) a.1311/1312 Vasseur,RIO 4,147, [NF:] Porchet (Solre-le-Château, Haverskerque) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 583, Porchez [a.1803/1822] DesmaretNFNord 58333, Pourchez [a.1803/1822] DesmaretNFNord 58734, [sonorisation?:] Porgez (Cambrai, Lille) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 584, Porquet (Boulogne-sur-Mer) a.1820 BoyenvalNFPCalais 95 etc., Pourchet (St-Omer) a.1820 BoyenvalNFPCalais 97, Porchez a.1849 DebrieNFSomme 19135, Porquet a.1849 DebrieNFSomme 19136, Porquez a.1849 DebrieNFSomme 19137, Pourchet (Amiens, Beauval) a.1849 DebrieNFSomme 192, Pourchez a.1849 DebrieNFSomme 19238. – GR-27 [NF:] Eugène Pourchot (Ars-surMoselle) a.1850 DicBiogrMouvementOuvrier 8, 239. – GR-29 Henricus Porchet a.1198 CartRougeAutun 258, Regnault Porchot a.1391 FeuxBeaune 1,170, Perrin Porchet a.1393 (= Perrin Porchot a.1400) FeuxBeaune 1,172 ;6,128, Gremeaul Pourchot a.1400 FeuxBeaune 6,129 (→ I.0.3.),

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NP apparaissant parmi les hommes de Ramire d’Aragon. Ce document est également publié dans LFeudorumMaior 1,13. NP très fréquent au 14e siècle dans la région touchant l’Aragon (la Llitera, Ribagorça), ce qui coïncide avec la répartition des NF cont. – MollLlinatges explique également le NF Porcet comme un dérivé de PORCUS à l’aide du suffixe -ITTU, mais on peut préférer l’explication donnée par Veny (→ PORCELLUS). DCVB 8,761 (aussi comme NF). Plus de 20 attestations dans le CensRibagorça de 1381 et 1385; plusieurs personnes, qui habitent surtout à Estopanyà et à Sanui, sont mentionnées dans les deux documents. Pour le traitement du suffixe -ITTU > gasc. -ét, v. Ronjat §707; BergantonDérivéBéarn 112.

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À Douai, Lille et Seclin. Au Quesnoy, à Dunkerque et Lille. NF relevé à Amiens (19), Abbeville (3), Lœuilly (3), Creuse (1), Wailly (1), Essertaux (1), Ayencourt (1). NF relevé surtout à Bouzincourt (6), Amiens (3), Villele-Marclet (3), Flixecourt (2), Mesnil-Martinsart (2), Albert (2). NF relevé à Cerisy-Buleux (4), Feuquières-en-Vimeu (2), Abbeville (2), Marcelcave (1). NF relevé surtout à Pont-de-Metz (10), Cagny (9), Cerisy-Gailly (5) et Amiens (3).

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[NF:] Pourchet (Lièvremont) [a.1617/1991] DicNFFrancheComté 2,59, Estienne Pourchot natif du pays (Chemilly) a.1654 DocPopFrancheComté 4, 53, Pourchot (Audincourt) [a.1750/1789] DicCommDoubs 173, Henri Pourchot (Vieux-Charmont) a.1842 DicBiogrMouvementOuvrier 8,239, Frédéric Pourchot (né à Raynans) a.1845 DicCommDoubs 1961, Albert Pourchot a.1871 DocBiogrMouvementOuvrier 8,239. – GR-3l Porchez de Macon (Rochetaillée) a.1326/1327 DocLyonnais 100, Porchet lo messager (= li dit Porches a.1345 DocLyonnais 312), Johan Dorer dit Porchet a.1351/1352(or.) DocLyonnais 271 (= Johan Dorer dit Porchet meyselier a.1355(or.) DocLyonnais 273 = Johan Dorer autrement Porchet a.1388 LVaillantLyon 85 = Porchés li mayseller a.1388 LVaillantLyon 12), Jehan Porchet de Monluel a.1420(or.) RegConsulLyon 278. – GR-32 Porchet (Corcelles) [–a.1432] LOrVaud 327, Porchet (Syens) [–a.1461] LOrVaud 327, Jean-Pierre Pourchet (Corcelles) a.1720 LHabitantsGenève 3,131, Daniel Porchet (Yverdon) a.1721 LHabitantsGenève 3,136. NF cont. [Localisé à Segrià, Ribagorça et Llitera et à Barcelone, ce qui coïncide avec la Doc. hist.:] Porquet (ESP-CAT:123/Si:16,Rg:21,Ll:12; > ESPARA:1939 ); [graphie représentant la prononciation orientale:] Purqued (ESPCAT:1). Pourquet (FRA:51/Gers:23,Gir:11)40. – Porquet (FRA:464/PCal:l02,Calv:69,Somme:53; BEL: 2/Ht:2)41, Porchet (FRA: 240/Vend:27,DSèvres:13, CharM:12,IlleV:12,SeineMrt:11,CôtesAr:10; BEL: 3/Nr:3; SUI/Vd [dp. av. 1800] RépNFSuisse

1432–3), Pourchet (FRA:393/Doubs:170)42, Pourchot (FRA:68/Doubs:21)43, Porchez (FRA:47/RP: 25), Pourchez (FRA: 89/Somme:35,PCal: 29). Porchetto (ITA:60/Sv:25,Ge:23; Ce:11); Porchetti (ITA:90/Tr:55;Rm:13,Vi:5;Ta:6). SN cont. [Motivation: «per la cara»:] El Porquet (ESP-CAT[Vilajoiosa; Montcada-València] MoreuRenoms 90).

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NF relevé avec 17 occurrences dans la province de Huesca avec une forte concentration dans la zone orientale. Le NF Pourquet est bien localisé en Gascogne et régions limitrophes (Gers:23,Gir:11, PyrA:4,HGar:3,LotG:1). – On ne retient pas, en raison des formes anciennes, l’hypothèse de DauzatDNFF 493 selon laquelle les noms Po(u)rchetl Po(u)rchotl Po(u)rchez représenteraient le NF Porcher (→ PORCĀRIUS) dont on aurait substitué le suffixe. On ne retient pas non plus l’interprétation de MorletDENF 805 qui interprète les NF Pourchet, Pourchot comme des variantes régionales de Porcher < PORCĀRIUS de même que Porchet, Porchez expliqués par 'une apocope de la finale' (801). Le NF Porquet montre bien deux implantations en domaine d’oïl, l’une en Normandie avec 105 porteurs sur l’ensemble (Calv:59,Manche:21,Orne:10,SeineMrt:9,Eure:5) et l’autre en Picardie avec 203 porteurs (PCal:102, Somme:53,Nord: 16,Oise:8,Aisne:2).

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II.(+ -ITTU).0.3. Doc. hist. GR-29 Jehan le Pourchot a.1393–l400 FeuxBeaune 1,177;6,129 (→ I.0.). IR-53 lo Porcito de Milazzo (Aragon-Sicilia) a.1292 DizOnomSicilia 1269b. II.(+ -ITTU).1. [En français, féminisation anthroponymique44; d’it. porchetta n.f. "(diminutivo di porco)" (dp. a.1325, DELI 957) ou féminisation anthroponymique.] Doc. hist. GR-25 Porquete (Ponthieu/Vimeu) a.1311/1312 Vasseur,RIO 4,147. NF cont. Porchetta (ITA:115/Ct:30,Rm:29;Cb: 46). II.(+ -ITTU + -ELLU).0. [Diminutif non attesté dans le lexique, donc anthroponymique.] Doc. hist. GR-23 Gaufridi Porchetelli (Limeray) a.1316 CartTours 1,29, Gauffridus Porcheteau a.1392 PouillésTours 209. II.(+ -ĪTTU).0. [De frioul. porcit/porchit "maialino" (NPirona 797;1588), purcit "maiale" (NPirona 826).

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Les NF PourchetlPourchot ont leurs maxima dans le Doubs et sont donc des variantes du même type. Environ 75% des Pourchot se trouvent dans une région où -ITTU aboutit à -ot. – Selon DicNFFranche-Comté 2,59–60: «patronyme assez répandu en Franche-Comté et, plus particulièrement dans le Saugeais, autour de Lièvremont», où ce NF est attesté au moins depuis le 17e siècle. Selon DicNFFranche-Comté 2,260, le NF Pourchot est: «Assez rare, à l’exception du nord de Franche-Comté où il se concentre presque exclusivement». Cette affirmation n’est pas corroborée par les attestations anciennes et la répartition des NF cont. Pourchot est un nom tout à fait typique de Montbéliard (Doubs, Haute-Saône[Étobon et Héricourt] et diffusion dans la partie attenante du Territoire de Belfort). En français, le dérivé lexical porquet n.m. "petit porc", n’est attesté que depuis le mfr. (a.1611 Cotgrave, FEW 9,190).

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Doc. hist. IR-13 dictum Purcitum (Gemona) [a.1260] Corgnali, Jacobo dicto Purçitto (Gemona) [a.1260] Corgnali, Jacobo Purçito (Gemona) a.1274–1278 Corgnali, ab Hermanno filio dñi Purciti de Optins a.1312 Corgnali, q.m S. Purciti de Attems a.1318 Corgnali, Hermannus q.m d. Purziti de Attems a.1318 Corgnali, filij q. Francisci q. dñi Purçitti de Atens a.1321 Corgnali, Johannes dictus q. Batalgyussij Purcite a.1323 Corgnali, q. Dñi Purcit (Attens) a.1326 Corgnali, Purcitti de Galamo a.1327 Corgnali, Hermannus q. D. Purciti a.1331 Corgnali, qd. dñi Purcitti (Attems) a.1343 Corgnali, Andrea Purcit a.1358 Corgnali, q. Johannis Purzit de Gaglano a.1374 Corgnali, Sabadino Purzit q. Johanutti de Gaglano a.1374 Corgnali, pro Joannem Purcitum (Madrisio) a.1374 Corgnali, Joh. Purçit (Gagliano) [s.d.] Corgnali, q. Purçitti (Gagliano) [s.d.] Corgnali.

II.(+ -ŌNE).0. [Cf. occ.(Ambert) pouerchou adj. "très sale" (FEW 9,190b). En français, dérivé hypocoristique; en italien, dérivé augmentatif (RohlfsGramStor §1095).] Doc. hist. GR-I4 [NF:J Pourchon (Ardes/s. Couze) a.1705–1792 FichiersARGHA 1996, Pourchon (St-GermainLembron) a.1832 FichiersARGHA 1996. IR-21 Porcono a.1203(or.) LanfrancoGenova 1, 147. – IR-25 Iacobum Porchoni (Viarago) a.1386 CesariniCognTrentino 105. NF cont. Pourchon (FRA:31/HLoire:8,PuyD:10, Rhône:4)45. – Porchon (FRA:51/SeineMrn:10). Porconi † (ITA/Laz).

II.(+ -ĪTTU).1. [De frioul. purcite/purzite n.f. "femmina del maiale" (dp. s.14, NPirona 827).] Doc. hist. IR-13 Martinus Purçita (Gemona) a.1262 Corgnali, Purcitta [s.d.] Corgnali, Henrice Purçite (Gemona) a.1285 Corgnali, Bertulo filio q. Martini Purçitte de Glemona [s.13] Corgnali, Denel filg chu fo di Martin Purzite di puarte di Vilalte a.1410 Corgnali. II.(+ -ĪTTU).1.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-13 Henrici de la Purcita (Gemona) a.1262 Corgnali. II.(+ -ĪTTU + -ĪNU).0. [Diminutif non attesté dans le lexique, donc anthroponymique.] Doc. hist. IR-13 Purçitino muratore (Gemona) a.1278 Corgnali, in terra Purçitini (Gemona) a.1295 Corgnali, Petro Purçitini (Gemona) a.1294 Corgnali, q. Petri Purcitini (Gemona) a.1299 Corgnali, q. Purcitini (Gemona) a.1302 Corgnali, dmi. Purcitini a.1426 Corgnali. II.(+ -ĪTTU + -ŌNE).0. [De frioul. purciton n.m. "(accr. di purcit)" (NPirona 828).] Doc. hist. IR-13 in emptoris et in Purcitonis et in Karelli (Gemona) a.1269 Corgnali, in terra Purçitonis (Gemona) a.1285 Corgnali. II.(+ -OLU).0. [Dérivation hypocoristique (RohlfsGramStor §1086).] Doc. hist. IR-24 Porcolus de Amelia a.1076(s.13) RegPelavicino 398. 205

II.(+ -ŌNE).0.4. [La préposition pourrait indiquer l’origine et en conséquence signaler un NL plutôt que la filiation.] Doc. hist. IB-21 Martin de Porcon a.1451 CDCatedralOviedo 2,20. II.(+ -ŌSU).0. Doc. hist. RO-14 D. Porcos a.1774 RecensMoldova 2,522. II.(+ -otă).0. [Dérivé anthroponymique non attesté dans le lexique.] Doc. hist. RO-15 lui Porcotă a.1600 DERS 190. II.(+ -OTTU).0. Doc. hist. GR-25 [NF:] Pourchot (Boulognesur-Mer) a.1820 BoyenvalNFPCalais 97. II.(+ -OTTU).1. Doc. hist. GR-25 [NF:] Pourchotte (Bavay) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 587. II.(+ -ov).0. NF cont. Porcov (ROM IordanDNFR 375)46. II.(+ -ovici).0. [Le suffixe composé -ovici rend parfois en slavon le suffixe anthroponymique -escu.] 45

46

NF probablement originaire de la zone (montagnarde) d’Ardes-sur-Couze et s’étant répandu dans les zones d’Issoire (PuyD) et de Brioude (HLoire). Dans le Rhône 3 des 4 porteurs de ce NF se trouvent à Lyon, ce qui présente un faciès diffusionnel typique d’une émigration. IordanDNFR 375 fait remonter ce nom au NF bulgare Porkov. Mais il est plus probable que le NF bulgare provient du roumain.

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PORCELLUS (SN)

PORCUS

Doc. hist. RO-14 [Génitif:] Ivana Porcovicea a.1443 DERS 190. II.(+ -ŪCEU).0.3. [De roum. porcuţ n.m. "petit porc" (Cihac 213).] NF cont. Porcuţu (ROM IordanDNFR 375). II.3.(+ -ulă + -eţ).0. [De roum. porculeţ n.m. "petit porc" (Cihac 213).] Doc. hist. RO-12 [Graphie hongroise:] Porculecz a.1726 PaşcaNPOlt 305. NF cont. Porculeţ (ROM: 16/Nl: 10). III.(+ CRASSUS).0. [+ roum. gras adj. "gras" (dp. a.1455, Tiktin 2,253).] NF cont. Porcgras (MOL:24/Cmt:22,C:2). III.(CALIDUS +).0. [Composé contenant fr. chaud adj. (dp. Roland, TLF 5, 613); SN de charcutier.] Doc. hist. GR-24 Robert Chauporc a.1293(or.) LRougeEu 79, Michiel Chauporc [warde des bouchers] a.1312(or.) (= Michiel Chaut porc [garde des bouchiers] a.1331(or.), Michel Chautporc [garde des chars] a.1334(or.)) LRougeEu 127;157; 161, Robert Choport a.1335(or.) LRougeEu 163, Nicole Choporc a.1338(or.) LRougeEu 165, Robert Choport [garde de char cuyte] a.1363(or.) LRougeEu 261. III.(CENTUM +).0. Doc. hist. IR-42 Johannes Centum Porci (Roma) a.1026 Poma,AGI 18,351. → *CAPTIĀRE,

CAPUT, KOŠ, CRASSUS, PES,

*PIK-

PORCELLUS

(lat.) goret.

Structure1 I.0. I.0.3. I.1. I.1.3 I.2. I.2.3.4. [AD +] I.2.3.4. [DĒ +] I.2.4. [DĒ +] II.(+ -ĀCULU).1. II.(+ -aş).0. II.(+ *-ATTU).0. II.(+ -ĀTU).0. II.(+ -ea).0.3. II.(+ -ĪNU).0. II.(+ -ISCU).0.3. II.(+ -ITTU).0. II.(+ -ITTU).0.3. II.(+ -ITTU).0.3.4. [AD +] II.(+ -ITTU).1. II.(+ -ITTU).1.3. II.(+ -ITTU).2.3.4. [DĒ +] II.(+ -ŌNE).0. II.(+ -ŌNE).0.3. II.(+ -OTTU).0. II.(+ -OTTU).1. II.(+ -ŪCEU).0. II.(+ -'ULU).0. II.(+ -uş).0. III.(CRASSUS +).0.3. III.(MALUS +).0.4. [DĒ +]

KĀRE, PILĀRE, PORCA, PORCĀRIUS, PORCELLUS

(SN), PORCELLUS (NP),

PORCULUS, TESTA.

0. [Lat. PORCELLUS n.m., diminutif de PORdénomme en latin le goret (dp. Var., OLD 2,1405) et s’est transmis dans une grande partie de la Romania (REW 6660), à l’exception du domaine ibéroroman proprement dit où il manque en portugais, galicien et asturien, et où il n’est attesté en domaine castillan que par emprunt au catalan. Ne sont traités sous cet article PORCELLUS SN que les noms clairement identifiés comme surnoms, notamment ceux qui, dans la docuCUS,

Maas-Chauveau. – Documentation: Trèves; Kremer; Lisboa; Pisa; Udine; Caffarelli; Kremer; Minervini; Müller. – Synthèses: Galicien/Boullón; Asturien/Cano; Castillan/Ga Gallarín, Ramirez; Vasconia/Irigoyen; Aragonais/Centre de Zaragoza; Catalan/Bastardas; Galloroman/Hanton; Sarde/ Wolf; Roumain/Tomescu. – Consultants: Buchi; Pfister; Vicario. – Révision: Arcamone/Fanciullo; Chambon; Chauveau; Germain; Kremer.

1

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Article VdP remanié en janvier 2006, complété en novembre 2008.

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PORCELLUS (SN)

PORCELLUS (SN)

mentation historique, apparaissent en second lieu dans la chaîne onomastique. Par contre, les noms uniques, ceux qui sont cités en première position ou au génitif en second position sont traités dans un article à part → PORCELLUS NP. Le départ entre les deux articles n’est pas absolument sans risque et les méprises tout à fait possibles. PORCELLUS est devenu dans certains domaines la dénomination de l’animal adulte face au représentant de PORCUS qu’il a repoussé (cf. pour le galloroman FEW 9,187b; pour l’italoroman AIS 1088 en Lombardie et Vénétie), selon une évolution sémantique qui n’est pas rare (→ PORCUS). Pour les noms issus du SN, la motivation peut être métaphorique ou métonymique (personnes possédant des porcs ou des pourceaux, notamment → I.2.3. et I.2.). Les noms du porc entrent dans de nombreuses locutions et ils connaissent des emplois figurés nombreux qui font de cet animal un symbole de l’obésité, de la voracité, de la saleté, de la paillardise (cf. Ziltener 207–8; DiStefanoDLMF 716; → PORCUS). Kremer,Aufsätze 11,156–7, 12,158; Ø VasconcellosAntrPort; MachadoDicOnom 1198; DicApellidosEsp 606 ; MollLlinatges 289; DCVB 8,754; BadiaDicAntrCat 136–7; DauzatTraité 196; DauzatDNFF 495; MorletDENF 801, 805; Herbillon/GermainNFBelg 508,660,664; GermainNFWallonie 648,830; Ø HuberRatNb; DeFeliceDCI 200; Ø DeFeliceCognItal; DCI 1374; DES 2,296; DizCognPuglia 396–7; ManconiDCSardi 111; PittauCognSard 195; ConstantinescuDOR 351; IordanDNFR 375, 383.] I.0. [De cast.(Murcia) porcel n.m. "chichón, porcino" (DRAE 1163) < cat., cat. porcell/porsel "cochon de lait" (dp. a.1242 seulement, DECat 6, 703), gasc. pourcèt (FEW 9,185b), occ. porcel/porcelh "petit cochon" (dp. ca.1200, Raynouard 4,601; FEW 9,185b), afr. porcel "porcelet" (ca.1200– 1350, FEW ibid.), mfr. pourceau "porc" (dp. a.1487, FEW ibid.), apic. pourciel (a.1331, FEW ibid.), porchel (a.1440, FEW ibid.), frpr.(Fribourg) porceaulx pl. (a.1489, GPSRMs), frioul. purcièl "maiale" (dp. s.14, NPirona 826), purzièl (s.18,

NPirona 829), it. porcello "maiale di poco mesi" (dp. a.1272, DELI 957), campid. porceddu "porchetto", logoud. porqueddu/porcheddu (DES 2,296), roum. purcel "petit cochon" (dp. a.1479 seulement, Tiktin 3, 250). – Il semble que Porcel a appartenu (diachroniquement comme SN délexical) à la couche anthroponymique romane archaïque.] Doc. hist. IB-26 almoxeriff del rey Orrigo Porcel a.1266 RepLorca 69 = Orrigo Porçell el mayor (Cartagena) [a.1266/1271(s.13) RepMurcia 247, Porçellin fijo de Rodrigo Porçel [a.1266/ 1271(s.13) RepMurcia 6 (→ PORCELLUS NP. II.(+ -ĪNU).0., Francesqui Porçell [a.1266/1271(s.13) RepMurcia 18, Porçel Porçel [a.1266/1271](s.13) RepMurcia 5, Rodrigo Porçell (= Rodrigo Porçel) [a.1266/127l](s.13) RepMurcia 3;10 et al. – IB-27 Luis Porcel a.1493 RepIznalloz 197, Ponçe Porçel a.1505 RepIznalloz 240. – IB-31 Ferrer Porçell traginer [a.1363](or.) FogatgeBarcelona f º8r, Joanot Porcell (Térmens) a.1553 FogatgeCatalunya 2, 347. – IB-32 en Guillemo Porsel a.1336(or.) LMonedatgelnca 2, f º14r, Guillem Porssel (Andratx) a.1359(or.) LHomesArmesMaliorca f º50v. – IB-33 Guarner Porçel [a.1266/1268] RepOrihuela 16, Domingo Porcel [a.1268/1271] RepOrihuela 36, Rodrigo Porçell [a.1268/1271] RepOrihuela 38. GR-11 Gocellinus Porcellus [s.11/14] CartLaSauve 829, [forme francisée:] Piritz Porceau a.1469 LÉtablissementsBayonne 437. – GR-12 Petrus Porcellus [a.1140] CartGellone 419, Bernart Porcel (Rouergue) a.1178(or.) BrunelChartes 2,62, Raimonz Porcelz (Rouergue) a.1176(or.) BrunelChartes 1,144, Deusde Porcelz e sa moller Ricardz (Rouergue) [a.1180](or.) BrunelChartes 2,85, Peire Porsels (Rouergue) a.1184(or.) BrunelChartes 2, 112, Bernart Porcel (Millau) a.1189(or.) BrunelChartes 2,133, eu Peire Porcelz et eu Bernartz sos fraire (= B. Porcelz) (Rouergue) [a.1190](or.) BrunelChartes 1,243;2,143 etc., Daurde Porcel a.1196 CartNonenque 54, Poncius Porcellus, Guillelmus Porcellus frater ejus a.1196 CartGuillemsMontpellier 540, Raimundus Porcel [s.12] CartAniane 231, S. Petrus Porcellus [s.12] CartAniane 421, B. Porcelli [s.12] CartGuillemsMontpellier 449, Raimundus Porcel [s.12] CartGuillemsMontpellier 456 etc., P. Porcel a.1207 GermainHistMontpellier 1, 378, Durant Porcel a.1237 GermainHistMontpellier 1,384 etc., Brune uxori Guillelmi Porcelli a.1320(or.) RegInqPamiers 1,313 et al., B. Porsel

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PORCELLUS (SN)

PORCELLUS (SN)

a.1325/1326(or.) ComptesStAntonin 11, Guillerma uxor Aymerici Porcelli a.1329(or.) CartProuille 1, 203, Guilhem Porcel (Ax) a.1390(or.) RôleComtéFoix 127a, Arnaut Porcel (Montaillou) a.1390(or.) RôleComtéFoix 137b etc. – GR-13 Petrus Durantus Porcellus a.1143(1212) CartTrinquetaille 18, Gaufre Porcel [a.1150](s.12) CartNice 47 = Compan,BPH 1965,272, Petro Porcello a.1151(s.12) CartNice 34, Petrus Porcellus a.1296–1305 CompanNPNice 770, Rostagnus Porcellus f. qd. Stephani (Séranon) [a.1295/1297] Durbec,BPH 1966/ 2,470, Raimundus Girmanus f. qd. St. Porcelli (Séranon) [a.1295/1297] Durbec,BPH 1966/2,471, heredes Rostanj Porcelhi a.1333 CompanNPNice 770, terra Guill. Porcelli alias Blanci notarii a.1343 CartStRémyProvence 344, magister Remigius Blanci alias Porcelli not. (= Remigus Porcelli alias Blanci) a.1343 CartStRémyProvence 351;360. – GR-14 R. Porcels a.1262(s.13) DocConsulatMende 35. – GR-21 Joscelinus Porcellus (= Goscelinus Porcellus) [a.1100/1110] ChartNéronville 314;337, Herbertus Porcellus (Bou) a.1176(or.) CartStCroixOrléans 173;528, domo defuncti Bernardi Porciau a.1240(or.) CartChâteaudun 125, Henricus Porcel miles a.1248(or.) CartChâteaudun 141 n.1, Hugo Porcelli (Husseau-sur-Mauves) a.1265 CartNDVoisins 23, domino Petro Porcelli presbitero a.1271(or.) ChartStMartinParis 5,91, Ansel Pourcel a.1278(or.) ComptesProvins 41 a, Johannes dictus Pourcel a.1286 ChartStMagloire 2, 32, Guillaume Pourcel a.1297(or.) TailleParis 3, Guillaume Porciau a.1298(or.) TailleParisMs, Nicolas Porcel fuiselier a.1313(or.) TailleParis 114, Benoist Porciau a.1313(or.) TailleParis 126, Regnaut Pourcel a.1340/1341 AssisesSenlis 757-8; 7602, [Simon Pourciau labroureur] (ModonvilleSt-Jean) a.1377 DocPaysLoire 82, Jehan Pourcel [a.1480](or.) ChartVincennes 846, Charles Pourchel (Paris) a.1850 DicBiogrMouvementOuvrier 8, 238. – GR-22 Airaldo Porcello [a.1065] CartBasPoitou 217, Willelmus Porcel a.1134(1167/1171) CartSaintes 141. – GR-233 Rainaldus Porcellus

[a.1082/1106] CartStAubinAngers 2,351, [NF:] Pourceau a.1792 ListeÉmigrés etc. – GR-24 Willelmo Porcel a.1180 RôlesNormandie 1,14 etc., Porchelli a.1277/1278 CartNormand 221, filius Galteri Porcel [s.13] CartLaTrappe 571, [NF:] Porcel [-a.1882] DicPatoisNormand 445. – GR-25 [Chaîne onomastique inversée:] Porcels Johans a.1198(or.) NecrArras 9, Porcel Andrius a.1202(or.) NecrArras 10, Jehan Porcial a.1248(or.) DocHainaut 30, Jakemes Porceaus a.1254(or.) (= Jakemes Pourciaus a.1255 (or.)) ChartDouai 311;313, [probablement même personnage que le précédent] Sakemon [sic] Pourciel a.1255(or.) ChartDouai 317, Jacobi Pourciel a.1265 ChartStMartinTournai 2,274, Rogiers Pourcheaus li merchiers a.1275/1276(or.) LoiTournai 1, 299, Jehans Porcheaus a.1286(or.) CensVilleMons 2, Gilles Pourcheaus a.1286(or.) CensLessines 142 et al., Jehan Porchiel a.1286 TerrierBeaulieu 404, [NF:] Pourceau (Arras/Guerrande) a.1792 ListeÉmigrés, Porchel [a.1803/1822] DesmaretNFNord 583, Pourcel (Tourcoing) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 587, Pourchel (Le Quesnoy) [a.1803/ 1822] DesmaretNFNord 587, [avec graphique:] Pourcheaux (Douai) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 587, Pourchaux a.1820 BoyenvalNFPCalais 97, Pourcel (Amiens) a.1849 DebrieNFSomme 1924, Pourchel a.1849 DebrieNFSomme 1925. – GR-26 Massin Pourcheal a.1351 RenardAnthrLiégeoise 241, Causine Pourcel a.1449(or.) AidesNamur 105. – GR-27 Jakemin Porcel a.1269(or.) BannrollenMetz 1,196. – GR28 Odo Pourciaux [a.1204/1210] DocChampagneBrie 1,105, Matheus dictus Pourcel (Laon) a.1384 MorletHPicardie 448. – GR-29 Umberto Porcello [a.1148/1155] LEnchaînéMacon 372. – GR-31 Bosonem Porcel (St. Genix) FinanzaSabauda 3,263, [c.s.:] Guis Porceuz (Mionnay) [a.1275/1300] Doc-

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V. également GR-21 Roucel marchand de pourciaus a.1306(or.) RôlesSenlis 742. Lat. PORCELLUS a été emprunté en breton, cf. abret. porchill n.f. "jeune truie" (DeshayesDicNFBretons 298), mbret. porchell n.m. "pourcel" (a.1499, Lagadeuc), bret. mod. porc’hell n.m. "pourceau" (DeshayesDicNFBretons 298) qui a formé les NP et NF bretons suivants: Porcell (Quimper) a.1323 DeshayesDicNFBretons 298, Porcel (Quimper) a.1350 DeshayesDicNFBretons 298, Porhel

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4 5

(Quimper) a.1536 DeshayesDicNFBretons 298, Porchel (Ergué-Armel) a.1607 DeshayesDicNFBretons 298, Le Porchel (Quimper) a.1645 DeshayesDicNFBretons 298, Le Porchell (Quimper) a.1650 DeshayesDicNFBretons 298 (> NF Porhel). En Basse-Cornouaille, PORCELLUS est à la base du NF Poriel attesté sous les graphies Porhiel/Poriel/Porriel etc. depuis le 17e siècle (v. DeshayesDicNFBretons 298). NF relevé à Amiens (11) et à Montdidier (1). NF relevé à Brocourt (3), Mesnil-Martinsart (2), etc.

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PORCELLUS (SN)

PORCELLUS (SN)

Midi 816. – GR-32 magister Porcellus a.1166 MuretSNSuisse 431. – GR-33 infantes olim Girardi Porcelli [a.1220/1227] CartOulx 252. – GR-41 Gaufridus Porcellus (Surrey) a.1130 ReaneyDicEnglNP 365, Ralph Purcell (Staffordshire) a.1159 ReaneyDicEnglNP 365, William Purcell (Leicestershire) a.1230 ReaneyDicEnglNP 365. – GR-42 ad obitum Michaelis Porcel de Furnis canonici (Courtrai) a.1280 DebrabandereWb 1128 = Mikiel Pourcel de Furnes (Courtrai) a.1280 Herbillon/ GermainNFBelg 664, [formes flamandes avec adaptation de la finale -el en flam. -eel:] Machtilt Porcheels (Ypres) a.1280 DebrabandereWb 1128, Henricus dictus Porceel (Goetshenhoven) a.1322 DebrabandereWb 1128, Clai Pourcheaus a.1328 DocSoulèvementFlandre 32. IR-13 Andreas Porcel vicino (Udine) a.1358 Corgnali, Porcello [s.d.] Corgnali. – IR-21 Conradus Porcellus (Genova) a.1156(or.) CartGiovanniScriba 1,29, Ido Porcellus a.1157(or.) CDGenova 1,346, Rubaldus Porcellus a.1180(1267) CDGenova 2,261, Bartholomeus Porcellus a.1188 CDGenova 2,324, Guilielmus Rubaldi Porcelli a.1188 CDGenova 2,324 etc., Maria quondam uxor Anselmi Porcelli a.1191 BachGênes. – IR-22 Petrus Porcellus a.1184(or.) CartTorino 47 et al., Iohannes Porcel (Alessandria) a.1192 LIuriumGenova 1, 385 = Iohannes Porcel (Alessandria) a.1192(1267) CDGenova 3, 28, Lançarotus Porcellus (Torino) [+a.1350] Gasca,StPiem 3,284. – IR-23 Bonum piscatorem filium quondam Johannis qui fuit dictus Porcellus a.1142 CDLodi 135, Petrus Porcellus (Milano) a.1266 BrattoNuoviStudi 182. – IR-24 Petrus Porcellus a.1220 RegRavenna 1,141, Petrus Porcellus a.1264 ArchOdofredoBologna 131. – IR-42 Guillelmus Porcellus (Gaeta) a.1269/1270 RegChancAngioina 3,98, Nicholao Porcello clerico (Ferentino) a.1328/1329 DecimeLazio 214, d. Frederico Porcello clerico (Alatri) a.1328/1329 DecimeLazio 122, d. Iacobo Porzello (Alatri) [a.1331/1333] DecimeLazio 135. – IR-44 abbas Nicolaus Porcellus (Aversa) a.1324 DecimeCampania 250. – IR-45 [NF:] Porcelli a.1809-1860 ArchStatBari7. – IR-46 [NF:] Porciello Carmine di

Vito [a.1700/1870] DizPatriotiLucania 4,193. – IR-52 Porcellis (Val di Crati) a.1130 Mosino 143. – IR-53 κωνσταντίνοσ πορκέλλης a.1101 DizOnomSicilia 1269, λεων πουρτζελλης a.1142 DizOnomSicilia 1269, Ασκηττήνου Πορτζελλης a.1130 DizOnomSicilia 1269, Philippu Purchellu (Palermo) a.1480 DizOnomSicilia 1269. – IR-60 Mariane Furca Porkellu [s.11/14] CondSilki 306, Leonardu Porkellu [s.12/14] CondBonarcado 200, Vera Porkellu [s.12/14] CondBonarcado 151, Barsuolo Porcello, Nicola Porcello a.1323 RegRenditeCagliari 353 et al., Juliano Porcellu, Saracenu Porcellu, Matheo Porcellu a.1388 CDSardinia, Franchadu Porcheddo a.1388 CDSardinia, Margiano Porquedu a.1388 CDSardinia, Joanne Porceddo a.1388 CDSardinia, Francesco Porcedu a.1388 CDSardinia et al., Dominico Porchello a.1410 CDSardinia. RO-12 [Graphies hongroises:] Purcsel a.1726 PaşcaNPOlt 305, Purtsel a.1788 PaşcaNPOlt 305. – RO-14 Purcel a.1479(or.) DocRomHistA 2, 321, Mircea Purcel surlariul a.1495(or.) DocRomHistA 3,306, Sima Pursel a.1532 DERS 196 (= Sima Purcelu → I.0.3.), [génitif:] pana Purcela a.1570 DERS 190, Pătraşco Purcel a.1587 DocÎnsemnRom 160, Purcel postelnic a.1627 CatalMoldova 2, 87, Vasilie Purcel a.1632(or.) DocHistRomA 21,81 etc. – RO-15 [Éventuellement NP:] Purcel a.1620 DocTeleorman 1,77, Mihăilă Purcel a.1642 CatalŢaraRomânească 5,308. NF cont. Pourceau (FRA:38/Sarthe:14,May:5; BEL:30/Ht:24)8, Pourchau (FRA:12/Nord:11), [avec graphique:] Pourchaux (FRA:19/Nord: 6,Ardn:4, BEL:28/Ht:26), Pourceaux (FRA:4/ Marne:2,Nord:1; BEL/Ht:3), Pourchel (FRA:39/ PCal:24,Somme:5), Porchel (FRA:17; SUI/Fri [dp. av.1800] RépNFSuisse 1432), [forme latinisée:] Porcélius (BEL:4/Lg:4). Porcello (ITA:559/Pa:206,Cl:151,Me:68,Tp:33, Ag:24), Porciello (ITA:866/Na:412,Av:190,Ce:55, Pa:21; > BEL:2; > ESP-CAT:1); Porcelli (ITA: 6603/Na:688,Pa:283,Sa:273,Bn:195,Av:108; Ba: 19459,Fg:273,Is:107; Cz:241 ; Lt:438,Rm:407,Fr: 106; Mi:271,To:175; > ESP-CST, FRA:51, BEL:9). – Porcellu (ITA-SRD:11/Ss:11) ; [formes régio-

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Sur la même page, on trouve l’appellatif correspondant au c.r. pluriel: «( ... ) li diemos del porceuz et aygenuz et del veuz (...) ». Environ 100 porteurs de ce NF sont recensés entre 1809 et 1860 dans cette source de Bari.

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V. également le SN de Rétif de la Bretonne: le Pourseau vanillé (BracquartSN 197). Y compris le NF double Visconti Porcelli (ITA:37/Ba: 35).

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PORCELLUS (SN)

PORCELLUS (SN)

nales sardes:] [campid.:] Porceddu (ITA-SRD: 2369/Ca:1570,Or:270,Nu:200,Ss:52; > To:49,Mi: 35,Al:12,Va:122; Rm:35)10, [logoud., graphie espagnole:] Porqueddu (ITA-SRD:733/Ss:540,Nu: 47,Ca:26,Or:2; > Rm:13;Im:10;Sp:10; > FRA:15), [logoud., graphie italienne:] Porcheddu (ITA-SRD: 1547/Ss:1075,Nu:170,Ca:82,Or:65; > Ge:42,Rm: 28,Mi:25,To:16; > FRA:3511; > ESP-CAT:1812 )13; [formes sardes altérées en France:] Porchedu, Porcedu/Porcedou (ITA-SRD; > FRA:3), Porcedo/ Porcédo (ITA-SRD; > FRA:11). Purcel (ROM:1722/Bn:157,Ab:147,Vn:139,Tm: 136,Hg:121,Gj:121,Mm:Ill,B:96; MOL:894/C:167, Il:152,Cş:130). SN cont. Porceju (TTA/Cal RohlfsCognCalabria 419), [purcieḍḍu] (ITA/Sic [Palazzola,Canicatina] RohlfsSNSicilia 106), [purceḍḍu] (ITA/Sic[Leonforte] RohlfsSNSicilia 106).

I.1. [Soit féminisation anthroponymique soit d’aocc. porcela n.f. (s.14, Levy 6,461), mfr. pourcelle f. "truie" (a.1464, FEW 9,186a).] Doc. hist. IB-31 [Dans le même village se trouve un homme nommé Matheu Porçell:] na Asseno Porcella (Montblanquet) a.1358(or.) FogatgeCatalunya 1,f º174r, Sor Maria Porcella a.1392 Veny, MiscMoreu-Rey 290. GR-12 Blancha Porcela a.1320(or.) (= Blanca Porcella a.1328( or.)) CartProuille 2,246; 182. – GR-13 R. Porcella (Eze) a.1252 CompanNPNice 770, Marie Porcelle a.1258(or.) CartStRémyProvence 13215. – GR-25 [Chaîne onomastique inversée:] Porcella Beneoite a.1240(or.) NecrArras 36, Pourcele Maroie feme P. a.1310(or.) NecrArras 69, [NF:] Pourcelle (Tourcoing) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 587, Pourchelle a.1820 BoyenvalNFPCalais 97, Pourcelle a.1849 DebrieNFSomme 19216, Pourchelle (Amiens) a.1849 DebrieNFSomme 192. – GR-26 Bartholomé Pourcelle a.1666(or.) BourgeoisNamur 3,278. IR-13 [Graphie italienne:] Nicolaus Porcella de Savorgnano (St. Vito) [s.15] Corgnali. – IR-21 Guillielmus Porcella (Triora) a.1261 LluriumGenova 1,1334. – IR-22 Nicolaus Porcella a.1202– 1207(or.) LVercelli 55;115;135;139;335, Willelmus Porcella a.1231 LRossolvrea 261, Guilelmus Porzella a.1246(or.) LVercelli 380. – IR-31 Berta Porcella (Berardenga) a.1201 CaleffoSiena 121, Ugolinus Porcelle (Pisa) a.1228(or.) CaleffoSiena 385, Porcellam (Sticciano) a.1278(or.) CaleffoSiena 1064. – IR-42 Saxus de Petro Porcella a.1069(or.) CartStCosmaDamiano 177, Savo Porcella [-a.1500](or.) NecrProvRomana 2,546, Iuvanni Sancto Porcella [-a.1500](or.) NecrProvRomana 2,545 [Iannisancto de Porcella → I.1.4], Giorgio Porcella a.1526 CensRoma 512. – IR-46 Porcella Carmine Felice [a.1700/1870] DizPatriotiLucania 4,193. – IR-60 Arzzocu Porkella a.1215(or.) CartArchCagliari 297. RO-15 Purcea a.1558(or.) DocRomHistB 5, 139–40. NF cont. Porcella (ESP-CAT:8/Br:2, Ho:6; > ESP-CST). Pourcelle (FRA:41/Nord:10,All:6,SeineMrt:4, Oise:3; BEL:25/Ht:17), Pourchelle (FRA:20/Nord: 9,Somme:5).

I.0.3. Doc. hist. GR-23 dom Guillaume le Porcel (Vannes) a.1366 ActJeanIV 123. – GR-24 terram Johannis le Porchel a.1268 LNoirBayeux 2,241. – GR-25 Jehans Ii Pourchiaus [a.1279/1281](or.) ComptesMons 540, Adans li Porcheaus a.1286(or.) CensLessines 142 et al., Wanier le Pourciel a.1301/ 1302(or.) ComptesLille 422. – GR-26 [SN:] Lepourceau (Petit-Rechain) [s.17/18] Herbillon/GermainNFBelg 508. – GR-27 Richardins li Porcel a.1269(or.) BannrollenMetz 1,178, Symonin le Porcel a.1269(or.) BannrollenMetz 1,199, l’osteil Jaikemat lou Porcel delai Viez Bucherie a.1281(or.) BannrollenMetz 2,73. – GR-42 cortil ki fu Robert le Porcel [a.1275](or.) RentierAudenarde f º166r. NF cont. Lepourceaux † (BEL Herbillon/GermainNFBelg 508)14. Purcelu (ROM:86/Hd:66,Vn:18,Db:2).

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Dont Porceddu Cilione (ITA:8/Vr:8). Dont 5 attestations de ce NF en Corse: Porcheddu (CorseS:4), Porchedu (HCorse:1). NF localisé exclusivement à Alghero. Il est problématique de distinguer les NF sardes de ceux du Sud de l’Italie (beaucoup moins fréquents), p.ex. Porcheddu (Cs:14;Na:8;Ta:4;Ct:2), Porqueddu (Ta:5;Cz:4 ; Bn:1;Is:1), Porceddu (Ce:9;Na:5 ;Cs:3 ;Rg:2;Av:2; Ta:2). Ce NF a dû disparaître au cours des trente ou quarante dernières années. Il n’apparaît plus dans le recensement de la population belge de 1987.

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Également cité comme NP d’une chrétienne par SerorNomsJuifs 217. NF relevé surtout à Agenvillers (7) et Amiens (3).

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PORCELLUS (SN)

PORCELLUS (SN)

Porcella (ITA:1018/Ge:146,Sv:78,To:24,Mi:19, Co:12; Rm:27; Ba:227,Cs:109,Ta:11 ; > FRA: 14). – Porcella (ITA:1018/SRD:291/Ca:196,Or:60, Ss:26,Nu:9), Porcedda (ITA:1326/SRD:1185/Ca: 1041,Nu:89,Or:44,Ss:11; > Rm:27,To:25,Mi:22; > FRA:11,BEL:3), Porchedda (ITA:80/SRD:66/Or: 41,Ss:18,Nu:7; > Rm:8,Ge:3,To:2; > FRA:10), Porcedde (ITA-SRD; > ITA/Laz, Gens, Ø MinFin). Purcea (ROM IordanDNFR 383).

II.(+ -aş).0. [Du diminutif roum. purcelaş n.m. "petit porc" (Tiktin 3, 250).] NF cont. Purcelaş (ROM:6/Ar).

I.1.3 [Féminisation anthroponymique.] Doc. hist. GR-24 Aalicia la Porcelle a.1277 CartNormand 219. I.2. [Pluralisation pour référer à deux individus.] Doc. hist. GR-25 Jehan et Aubellet Pourchiaulx frères a.1375 LRougeNoyon 52–3. I.2.3.4. [AD +. – Le SN s’applique à quelqu’un qui possède des porcs, la préposition marquant la propriété, ou bien qui les garde, s’en occupe.] Doc. hist. GR-21 Emoul aus Pourciaus, Richart aus Pourciaus a.1292(or.) TailleParis 10. – GR-25 Mathieu aux Porcheaulx a.1237(s.15) CartStLazareBeauvais 220, [chaîne onomastique inversée:] as Pourciaus Aelis a.1264(or.) NecrArras 50. I.2.3.4. [DĒ +. – Le SN s’applique à quelqu’un qui possède des porcs, la préposition marquant la propriété.] Doc. hist. GR-25 [Le prénom qui devrait suivre manque:] Des Porcels a.1210(or.) NecrArras 15, [feme de] Parcus Jachemon des Porciaus a.1254(or.) NecrArras 45. – GR-26 Jehan dez Pourceay (Laroche) a.1472 Herbillon/GermainNFBelg 664. I.2.4. [DĒ +. – Le SN s’applique à quelqu’un qui possède des porcs, la préposition marquant la propriété.] Doc. hist. GR-21 Perrat de Pourciaus leur vallet a.1292(or.) TailleParis 34, Jehan de Pursiax sellier a.1298(or.) TailleParisMs. – GR-25 [Le prénom qui devrait suivre manque:] De Porcellis a.1250 (or.) NecrArras 43. – GR-27 decanatus de Porcelz [a.1250] CensToul 239. IR-13 Albertum de Porcellis a.1279 Corgnali. – IR-21 Bertolinus de Porcellis (Genova) a.1191 BachGênes.

II.(+ *-ATTU).0. Doc. hist. IR-13 Porcelatto becar de Civit. [a.1293/1306] Corgnali. II.(+ -ĀTU).0. NF cont. Porcellato (ITA:471/Tv:322,Pd:69, Vi:16; To:39,Al:5,At:5); Porcellati (ITA:37/Lt:18, Rm:5; Na:12). II.(+ -ea).0.3. [Dérivé anthroponymique avec un suffixe d’origine slave.] Doc. hist. RO-12 [Graphie hongroise:] Purcsellya a.1726 PaşcaNPOlt 305, Porcseylla a.1788 PaşcaNPOlt 305. – RO-15 Manea Purcelea a.1525(or.) DocRomHistB 2,444, Vlad ilogofătul Purcelea a.1644 CatalŢaraRomânească 5,553. II.(+ -ĪNU).0. [D’un dérivé fr. en -in correspondant à mfr. beste pourceline n.f. "bête porcine" (dp. a.1367), frm. porcellin n.m. "peau de cochon" (FEW 9,186b).] Doc. hist. GR-12 Senior Porcellinus [s.11] CartLérins 1,270, S. Guillelmus Porcellinus a.1152 HGL 5,591. – GR-13 [Jean] Porcellini a.1342 CartStRémyProvence 291, [les frères Guillaume et Rostang] Porcellini a.1342 CartStRémyProvence 337. – GR-25 Adam Pourcelin (StQuentin) a.1399 MorletHPicardie 448. NF cont. [Forme néerlandisée ?:] Porcelijn (BEL:1/Anv:1). II.(+ -ISCU).0.3. [De roum. purcelesc, dérivé de purcel n.m. "petit cochon" (dp. a.1479 seulement, Tiktin 3,250).] Doc. hist. RO-14 Crăciun Purcelescul a.1429 DocRomHistA 1,121, Vâlcul Purcelescul a.1483 DocRomHistA 2,379, Ilie Purcelescul a.1483(or.) DocRomHistA 2,379. NF cont. Purcelescu (ROM IordanDNFR 383).

II.(+ -ĀCULU).1. NF cont. Porcellacchia (ITA:29/Ps:19; Ge:8).

II.(+ -ITTU).0. [De fr. porcelet m. "petit porc" (s.13; dp. Est 1538), pourcelet (s.13; Oud 1660) cf. FEW 9,186a, apic. pourchellet (seulement Molin, FEW 9,186a), abourg./afrcomt. po(u)rcelot (s.14; a.1550, FEW 9,186a).] Doc. hist. IB-31 Rostan Porcellet a.1151 LFeudorumMaior 1,20, = ? Rostan Porcellet a.1189 Ba-

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PORCELLUS (SN)

PORCELLUS (SN)

lariOrígenes 586, Ambrosio Porcellet cantori a.1379 Veny,MiscMoreu-Rey 290. GR-12 Guilelmus Porceletus a.1082 HGL 5,682, Bertranno Porceleto (Toulouse) a.1106 HGL 5,792, Gaufredi Porcelleti a.1112 (= a.1125) LFeudorumMaior 2,346;360 = ? Gaufridus Porcelletus [a.1132](s.13) CartGuillemsMontpellier 131. – GR-13 Rostagnus Porcelletus firmavit a.1037 (s.12) CartStVictorMarseille 1,380;225, signum Porcelleti filius Volvera (Provence) a.1040(1100) CartStVictorMarseille 1,203, Amelii Porcelleti a.1041(s.12) CartStVictorMarseille 1,197, Porcelletus [a.1045](s.12) CartStVictorMarseille 1,32, Porcelletus a.1053(or.) CartStVictorMarseille 2, 540, testis Bertrannus Porcellet a.1131 (= Bertranni Porcelliti [s.12]) CartLérins 1,88;272, Gaufridi Porcelleti (Arles) a.1144 CartStJeanJérusalem 1, 129, Rostagni Porcellet (Arles) a.1150 CartStJeanJérusalem l, 151, Raimundus Porcelleti [a.1156/ 1158] CartRicherenches 125, Ugo Porcellet a.1167 (1212) CartTrinquetaille 50, Ugonis Porcelet [a.1182/1189](1212) CartTrinquetaille 15, terra Bertrandi Porceleti a.1191(1212) CartTrinquetaille 36, Willelmus Porcelleti et ego Porcellus frater eiusdem a.1191(1212) CartTrinquetaille 37, etc., Rostang Porzellet a.1150(1212) CartTrinquetaille 204 et al., Porcellettus a.1224(or.) CartStRémyProvence 99, Guillelmi Porcelleti (Grasse) a.1252 DocAubenasProvence 36. – GR-14 Pourcelet a.1404 (or.) (= Pourselet a.1414(or.)) JournalMurol 304; 378. – GR-21 Guillaume Pourcelet a.1292(or.) TailleParis 85, Pierre Pourcelet a.1296(or.) TailleParis 106 = Pierre Pourcelet a.1297(or.) TailleParis 92. – GR-23 [Acte de baptême:] Catherine Pourcelet (Tours) a.1576 FichierTours, [baptême:] Marguerite Pourcelet (Tours) a.1597 FichierTours et al., Françoise Pourselet (Tours) a.1620 FichierTours, M. Pourcellet a.1637 ChronBeaumontTours 125, [décès:] Marthe Poursselet (Tours) a.1691 FichierTours. – GR-25 Roberti Porcelet a.1220(or.) CartCysoing 113 = Gdf 6, 283, Willaume Porcelet a.1256(or.) ChartDouai 321, Jehan Pourchelet a.1271 MorletHPicardie 448, [c.s.] Robers Pourcelés borgois de Saint Quentin a.1285(or.) (= Robert Pourchelet a.134117 ) ChartAbbayeBois 347;396, Gaufridus dictus Pourchelet (St-Quentin) a.1295

MorletHPicardie 448 et al., Crestienne Pourcelés [a.1296/1302] RôlesArtois 42, Jehans Pourcelés [a.1296/1302] RôlesArtois 42, Pourchelet a.1296 (or.) NecrArras 64, Jehan Pourcelet (StQuentin) a.1304 MorletHPicardie 448, Thumas Pourchelet (St-Quentin) a.1327 MorletHPicardie 448 et al., Jakemars Pourcellez a.1363/1364 BourgeoisForaineAth 279, Drouin Porchelet a.1404 MorletHPicardie 446, Denis Pourcelet a.1518 AnthrLadeuze 235, Jehanne Pourcelet a.1533 AnthrLadeuze 237, [NF:] Pourcelet (Bambecque, Teteghem) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 587, Pourcelet (Boulogne-sur-Mer) a.1820 BoyenvalNFPCalais 97, Porselet (Bresle) a.1849 DebrieNFSomme 191. – GR-29 Henricus Porcelez (Beaune) a.1227 Gdf 6,283, Jaqueta uxore Johannis Porcelleti a.1329(or.) TestamentsBesançon 1,332b, Guidoni Pourceleti civi bisuntino a.1362(or.) TestamentsBesançon 1,436b, Johannes Porceleti quondam thesaurarius Bisuntinus (= Johannes Pourcelleti) a.1368 ObBesançon 24;53, Martin Pourcelot de Louvi a.1372(or.) TestamentsBesançon 1, 461a, Estienne Pourcellat filx fut Guiat Porcellat a.1385(or.) ComptesBesançon 42, Jehan Pourcelat [...] Estienne Pourcelat (= Estienne Porcellat) a.1386(or.) ComptesBesançon 18;46, Catherine Porceliot (Gray) a.1657 DocPopFrancheComté 4, 363, Claude et Jean-Claude Porcelot (Passonfontaine) a.1657 DocPopFrancheComté 2,227 et al., [NF:] Claude-Joseph Pourcelot (Pontarlier) a.1792 ListeÉmigrés. – GR-32 Villermerius Porcelet clericus (= Villelmerius Porcelet) (Romont) a.1278 FinanzaSabauda 3,76; 102. – GR-45 [< GR-13:] Willemi Porcelleti (Tripoli) a.1142 CartStJeanJérusalem 1,118 etc., Guillelmus Porcelet Bertrannus Porcelet filius ejus (Tripoli) a.1151(or.) Richard, BECh 130,368, Georgii Porcellet (Tripoli) a.1206 CartStJeanJérusalem 2,56, ego Willelmus Porcelleti (Tripoli) a.1209(or.) Richard,BECh 130,369. IR-53 Guillelmo Porcelletto [var. Porcellecto] a.1271/1272 RegChancAngioina 8,65 etc. NF cont. Pourcelet (FRA:32/Nord:7,Oise:6, BEL: 46/Ht:41), Pourcelot (FRA:365/Doubs:215)18.

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D’après la table de a.1341 ou «guide des archives de l’Abbaye-aux-Bois».

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65% des Pourcelot se trouvent dans ce seul département et presque 75% d’entre eux dans la région où -ot est le résultat régulier de -ITTU. Il n’est pas possible de poser un type dérivationnel distinct pour les formes Po(u)rcelot dispersées hors de la zone -ITTU > -ot.

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PORCELLUS (SN)

PORCELLUS (SN)

II.(+ -ITTU).0.3. Doc. hist. GR-26 Jaquemar le Pourcelet a.1449(or.) AidesNamur 92. – GR-27 Jennin lou Porcelat a.1298(or.) BannrollenMetz 2,57019. – GR-27(?) Thieris li Porceles a.1337 Gdf 6,283. – GR-29 feu Jaquot le Pourcellot a.1430/1432(1490) MorletNPChâtillon 213, feu Jaquinot le Porcellot a.1430/1432(1490) MorletNPChâtillon 213. NF cont. Le Pourcelet (FRA:4), Lepourcelet (FRA:27/Manche:13).

II.(+ -ŌNE).0.3. [Du type de mfr. pourcillon n.m. "porcelet" (seulement a.1388, FEW 9,187a) formé sur pourcille "truie" après changement de suffixe: -eau/-elle > -ille.] Doc. hist. GR-26 Colins li Porcillons a.1289(or.) CensNamur 2,161. – GR-27 Jacque le Pourcillon a.1448(or.) TailleMetz 107.

II.(+ -ITTU).0.3.4. [AD +. La préposition marque probablement un rapport métonymique.] Doc. hist. GR-25 le maison qui fu Will. au Pourcelet a.1301 DénombrAmiens 335. II.(+ -ITTU).1. [Dérivation anthroponymique, la forme diminutive n’étant attestée dans le lexique français que tardivement et dans des sens secondaires (FEW 9,186b) qui ne peuvent avoir été productifs en anthroponymie.] Doc. hist. GR-13 [Sœur de Rostagnus Porcelletus:] Porcellete a.1185(1212) CartTrinquetaille 54, Galbergis Porcelleta a.1191 (1212) CartTrinquetaille 37, etc. – GR-25 [NF:] Porcellette (Feuquières-en-Vimeu) a.1849 DebrieNFSomme 191. – GR-45 ma espoze Marie Porcelete (Tripoli) a.1248(or.) Richard,BECh 130,371. NF cont. Porcelette (FRA:1/BRhône:1). Porcelletta (ITA:10/Lt:8,Rm:2). II.(+ -ITTU).1.3. [Dérivation anthroponymique, la forme diminutive n’étant attestée dans le lexique français que tardivement et dans des sens secondaires.] Doc. hist. GR-14 la Pourcelete (= la Pourceleta) a.1412(or.) JournalMurol 354;369. – GR-21 Jehannete la Pourcelete a.1292–1299(or.) TailleParis 81; Ms. II.(+ -ITTU).2.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-29 Anna-Maria Des Porcelets vidua comitis de Saint-Amour a.1671 ObBesançon 106. II.(+ -ŌNE).0. NF cont. Porceillon (ITA:27/Ao:27). Porcelloni (ITA:103/Si:95). 19

Selon BrattöAnthrMetz 41–2, le suffixe (et la graphie) -at remonte régulièrement à -ITTU dans les bans de tréfonds de Metz.

221

II.(+ -OTTU).0. Doc. hist. IR-31 Porcellotti a.1841 CensToscana. – IR-33 Porcelloctus (Orvieto) a.1226(or.) CaleffoSiena 335. NF cont. Porcellotti (ITA:92/Ar:44,Si:21). II.(+ -OTTU).1. Doc. hist. GR-13 Porcellota (Manosque) a.1316 SerorNomsJuifs 217. II.(+ -ŪCEU).0. NF cont. Porcelluzzo (ITA:6/Br:6) ; Porcelluzzi (ITA:716/Ba:542,Br:42,Fg:32 ; > Mi:36,Ts:30; > FRA:1), Porceluzzi (ITA:5/Ba:3;Ts:2). II.(+ -'ULU).0. Doc. hist. GR-13 Josfredi Porcelluli a.1128 CartLérins 1,97. II.(+ -uş).0. [Du roum. purceluş n.m. "petit porc" (dp. a.1703, Tiktin 3,250).] NF cont. Purceluş (ROM:18/Tm:16,Mş:2). III.(CRASSUS +).0.3. [Afr. cras adj. "gras", spécialement wall., pic., agn. (dp. s.13, FEW 2,1277b) +.] Doc. hist. GR-26 Nicolai dicti le Crapourceau a.1729 ObAndenne 354. III.(MALUS +).0.4. [DĒ + fr. mal adj. "mauvais" (s.9–a.1659, FEW 6/1,123b) +. – SN provenant d’enseigne.] Doc. hist. GR-21 Jehan de Mau-Pourciau a.1292(or.) TailleParis 32. →

PORCUS,

PORCELLUS (NP).

Maas-Chauveau. – Documentation: Kremer, Müller (révision), Pisa, Caffarelli, Minervini, Vicario. – Synthèses: Ø Portugais; Ø Galicien; Asturien/Cano; Madrid/Garcia Gallarín; Castillan/Ø Sevilla, Ramirez; Aragonais/Centre de Zaragoza; Vasconia/Irigoyen; Catalan/Bastardas (révision); Galloroman/Hanton (révision); Sarde/Wolf; Roumain/Tomescu. – Consultants: Buchi; Müller. – Révision: Chambon; Chauveau; Germain; Kremer; Pfister. 222

PORCELLUS (NP)

PORCELLUS (NP). Structure1 I.0. I.0.A. I.0.4. [DĒ +] I.0.4.A. [DĒ +] I.1. I.1.4. [DĒ +] II.(+ -ĪNU).0. II.(+ -ĪNU).0.4. [DĒ +] II.(+ -ĪNU).2.4. [DĒ +] II.(+ -ITTU).0.

0. [Le cognomen latin PORCELLUS est bien attesté à date ancienne (KajantoCognomina 328) et de nombreux noms en sont issus. Toutefois, la documentation historique ne permet pas toujours de rattacher aisément les NP médiévaux – et à fortiori les NF contemporains qui en sont issus – au NP latin, sauf dans certains domaines linguistiques, particulièrement en gascon, occitan et catalan, voire même en toscan. Généralement les NP de la documentation médiévale de ces différentes régions qui apparaissent en première place dans la chaine onomastique, en fonction de prénoms, se rattachent plutôt à la filière anthroponymique latine, de même que ceux qui sont déclinés au génitif en seconde position. Pour les NF modernes, la séparation est plus alétaoire et l’on se reportera à l’article parallèle → PORCELLUS (SN). MollLlinatges 289; DCVB 8,754; DauzatTraité 196; DauzatDNFF 495; MorletDENF 801, 805; GermainNFWallonie 648,830; DeFeliceDCI 200; DCI 1374; DizCognPuglia 396–7.] I.0. [En Catalogne, Gascogne, Languedoc et en Provence, où Porcellus apparaît aussi comme nom unique ou comme premier nom, la continuité avec le cognomen latin (KajantoCognomina 328) est très probable. Néanmoins, il n’y pas de transition saisissable entre les données latines et les données

PORCELLUS (NP)

médiévales qui n’apparaissent qu’à l’extrême fin du 11e siècle (Ø MorletNPGaule; Ø RAC). On n’écarte pas la documentation des domaines ibéroromans (asturien2, castillan et aragonais) même si PORCELLUS ne semble pas avoir eu de continuateurs dans le lexique; les formes relevées en domaines aragonais et castillan pourraient être des noms d’immigrés occitans ou catalans, à date ancienne. Par ailleurs, il semble que Porcel ait appartenu (diachroniquement comme SN délexical) à la couche anthroponymique romane archaïque. – Sous I.0.A. et I.0.4.A., ci-après, sont cités les NF importés en Catalogne, probablement via l’occitan, et qui remontent à une forme d’origine gasconne.] Doc. hist. IB-21 Bartholomeus cognomento Porcel cf. a.1140(or.) CDSahagún 4, 172, don Porcel a.1200(or.) CDCatedralLeon 6,123, Dominicus Porcel cf. a.1202(or.) CDSahagún 5,31. – IB-23 Porcellus (Tudela) a.1146 DocReconquista 240, Bernardi PorceIi a.1236 DocJaimeI 394. – IB-24 Gaufredus Porcelli fideiiusor a.1126 CDRioja 2, 157. IB-3I Porcel (Carcassonne) a.1067 LFeudorumMaior 2,317, Porcel (Melgueil) [a.1172] LFeudorumMaior 2, 343 et al., Porcel [a.1102/1125] Veny, MiscMoreu-Rey 288, Porcel a.1120(or.) DocUrgell 9,149, ss. Porcelli a.1137 CartPoblet 334, Porcel de Cervera a.1148 Veny,MiscMoreu-Rey 288, [variante graphique en reflétant la prononciation du catalan oriental:] ss. Purcelli a.1153 CartRoses 91, ss. Porcelli baiuli comitis3 a.1159(or.) DiplPolinyà Vallès 102, ego Porcellus (= ss. Porcelli) a.1163(or.) DiplPoblet 246, ss. Bernardi Porcelli a.1166(or.) DiplPoblet 279, Guillelmo Porcel a.1168(or.) DiplPoblet 326, ss. Porcelli de Calidis a.1171 CartStCugat 3,239 = AebischerOnomaCat 43, Porcel a.1182(or.) DocUrgell 10,280, ss. Raimundi Porcellis a.1236 CartStCugat 3,448, Petro Porcelli (St.Celoni) a.1336(or.) PergArenysMar nº331. – IB-32 en Porceyll a.1329(or.) LMonedatgelnca 1,f º9r. GR-11 Porcellus de Albole [a.1085] CartStMont 139, Porcellus a.1150 DocGascogne 5, Porcellus de Marenx [a.1150](s.13) CartAuch 69 = Porcellus

2

3 1

Article VdP remanié en janvier 2006, complété en novembre 2008.

223

Selon DíezApellidos 39, ast. Porcel remonterait au NP PORCILIUS (cf. aussi PielNPoss §332). Il s’agit probablement du même personnage qui apparaît dans d’autres documents de Polinyà et de Solsona; il est parfois appelé Porcell de Calidis, c.-à-d. "de Caldes".

224

PORCELLUS (NP)

PORCELLUS (NP)

de Marrencs (Berdoues) a.115l BergantonDérivéBéarn 256, Porcel Desparvers abbas de Toged a.1159 CartGimont 206, Petrus Porcellus (= Petrus Porcel) a.1160(s.13) CartGimont 407;386;387 et al., Porcel Benie a.1169(s.13) CartGimont 30;73, Porcello a.1169(s.13) CartGimont 30;73, Porcetus de Loberchano (Berdoues) a.1185 BergantonDérivéBéarn 256, Porcet 4 (Lourdes) [s.13] BergantonDérivéBéarn 256. – GR-12 Frotardi Porcelli a.1097 CartGellone 382, Raimundi Porcel a.1113 CartGuillemsMontpellier 252, S. Porcel de Narbona a.1114 HGL 5,839, Guillelmi Porcelli a.1123 (s.18) LNoirBéziers 176, Raimundi Porcelli a.1125 CartGellone 308, S. Porcelli monetarii a.1130 HGL 5,967, Deodatus Porcelli a.1135(s.12) CartSilvanès 36, Raimundus Porcelli, Bernardus Porcelli a.1152(s.12) CartSilvanès 48 (= CartNonenque 3), Bernardi Porcelli a.1162 CartGuillemsMontpellier 328, Porcelli a.1167 DocCarlat 2,7, Porcel (Melgueil) a.1172 LFeudorumMaior 343, Raimundus Porcelli a.1174 CartNonenque 28, in presentia (...) Porcelli (Nîmes) [a.1175] Fexer 546, P. Porcelli a.1190 CartAniane 181, B. Porcelli [s.12] CartGuillemsMontpellier 449, Ramundus Porcelli [parator] a.1319 MulhollandGildsToulouse 137, Bernardus Porcelli clericus (Carcassonne) a.1315 CartProuille 2,64, Guillelmus Porcelli de Luganno senior qui aliter cognominatur Calveti (Toulouse) [-a.1331](s.17) Wakefield, Names 27, 197, Guillelmus Porcelli parator a.1335 EstimesToulouse 174. – GR-13 Guillelmus Porcelli a.1094 (s.12) CartStVictorMarseille 2,26, Porzellus [chanoine du Chapitre d’Apt] a.1113 CartApt 304, Porcelli domini de burgo Arelatensi a.1164(s.13) CartStVictorMarseille 2,580, ego Porcellus [a.1160/ 1167](1212) CartTrinquetaille 48, Porcellus testis a.1167 CartLérins 1,322, Porcellus et Ber. Porcelli et Ugo Porcelli a.1168(1212) CartTrinquetaille 35 etc., Porcel d’Arlede (Arles) a.1176 LFeudorumMaior 2,356, Bermundus Guillelmus Porcelli a.1184(or.) CartLérins 2,20, Porcel a.1205(or.) CDStRufValence 101, Porcelli macellarii5 a.1224(s.13) CartStVictorMarseille 2, 597, Bertrandus Porcelli baiulus a.1257(or.) CartStRémy-

Provence 131 etc., Johan Arnaut Porcelli et de Gabriel Porcelli (= Porcelli Arnaud et Gabriel) (Puget-Théniers) a.1552 DocMidi 582. – GR-14 Gaufredo Porcelli (Creuse) a.1198 ChartStBenoîtLoire 2,167. IR-24 Porcello a.1205(1269/1270) LGrossusReggio 2,246, Porcellus a.1221 EstimoImola 125. – IR-25 Porcellus a.1164(or.) CDPadova 2, 127. – IR-31 Albertus qui et Porcellus uocatus (Firenze) a.1050 BrattoNuoviStudi 181, Porcellus f. supradicti Martinus a.1098 LCrocePistoia 144, Porcelli f. Fati (Firenze) a.1104(or.) RegCamaldoli 2,17 etc., Porcelli filii Sigheri a.1148(or.) CartCertosaCalci 2,244, Iohannes Porcelli, Gainellus Porcelli (Semifonte) a.1202(or.) DocComuneFirenze 79, Bernardinus Porcelli (Semifonte) a.1202(or.) DocComuneFirenze 80 etc., Panzus Porcelli (Montalcino) a.1212(or.) CaleffoSiena 152, Bonusjohannes Petri Porcelli a.1219 LCensuumPistoia 66, Porcellus Squarciati (Poggibonsi) a.1221(or.) CaleffoSiena 241, Gonbertinus Porcelli (Poggibonsi) a.1221(or.) CaleffoSiena 244, Balduinus Porcelli a.1226 LFocorumPistoia 66, Panzus Porcelli (Montalcino) a.1232(or.) CaleffoSiena 508, Porcellus donne Massae (Arezzo) a.1251(or.) CaleffoSiena, Porcellus f. Rimberti massarius dicti populi a.1260 LMontaperti 363, [NF:] Porcelli a.1841 CensToscana. – IR-33 Porcellus (Siena et Orvieto) a.1202 CaleffoSiena 77, Deotalieva Porcelli de Sancto Iovanale (Orvieto) a.1221(or.) CaleffoSiena 300, Iohannes Porcellus (Orvieto) a.1221(or.) CaleffoSiena 294. NF cont. Porcell (ESP-CAT:132/Gn:67,Pe:2,Sv: 14,Ei:16; > ESP-ARA:1; > ESP-CST; > FRA:12), [variante graphique du même NP:] Porsell (ESPCAT:26/Ml:15; > ESP-CST/S:7)6, [on ne peut pas distinguer pour le NF cont. entre les porteurs du NF Porcel et ceux du NF Pòrcel 7, la source des NF cont. ne comportant pas d’accentuation:] Porcel (ESP-CAT:1190/Ml:541,Br:237; > ESP-CST/ S:1; > ESP-ARA:15; > ESP-AST:39; > ESP-GAL: 15); [variantes graphiques de la prononciation

6

4

5

Pour le traitement du suffixe -ELLU > gasc. -èt, v. Ronjat §686; BergantonDérivéBéarn 111. Ce NP apparaît à côté de Petri Multonis macellarii, ce qui pourrait indiquer un SN de boucher; cf. Fexer 546 (→ MULTO).

225

7

NF localisé très nettement aux alentours de Girona et à Mallorca. Selon MollLlinatges 289, Pòrcel est une déformation euphémistique du NF Porcel(l): «La forma Pòrcel, amb l’accent sobre la primera síl.laba, és una innovació introduïda pel poeta Rosselló Porcel en el seu propi cognom, per tal de desfigurar més el porcell originari. »

226

PORCELLUS (NP)

PORCELLUS (NP)

orientale:] Purcel (ESP-CAT:1), Purcell (ESPCAT:38; > ESP-CST). [Formes gasconnes en –et:] Pourcet (FRA:56/ Gers:35), Porcet (FRA:8/HPyr:4,HGar:2,Gir:1)9; Pourcel (FRA:360/Aveyr:78,BRhône:51; > ESPCAT:310 )11, Porcel (FRA:185/Isère:29, AlpesM: 16,BRhône:11,Hér:10,Var:9; > BEL:1).

a.1329(or.) LMonedatgeInca 1,f º34r, na Porsela a.1336(or.) LMonedatgeInca 2, f º14r. IR-21 Porcella uxor Wilielmi [a.1182/1190] BachGênes, Porcella de Porcello [a.1182/1190] BachGênes.

I.0.A. [NF importé en catalan du domaine gascon (cf. RohlfsGascon §468 pour le traitement de -ELLU > gasc. -et), le dérivé en -ITTU donnant en catalan porquet. Le NF n’est documenté qu’au 17e siècle pour des porteurs d’origine occitane établis dans la région du Llobregat, ce qui coïncide avec la répartition du NF cont.; Veny,MiscMoreu-Rey 293.] Doc. hist. IB-31 [Lacroix-Falgarde:] Antoni Porcet a.1664 Veny,MiscMoreuRey 293. NF cont. Porcet (ESP-CAT:20/Bt:8, Br:4,Ml:7), [variante graphique du même NP:] Porset (ESPCAT:3], [variantes graphiques notant la prononciation orientale:] Purcet (ESP-CAT:26), Purset (ESPCAT:16). I.0.4. [DĒ +. La préposition marque la filiation.] Doc. hist. IB-31 Arnallus de Porcel a.1163(or.) DiplPoblet 196. IR-21 Porcella de Porcello [a.1182/1190] BachGênes. I.0.4.A. [DĒ +. La préposition marque la filiation. → I.0.A.] Doc. hist. IB-31 [originaire de Gimont en Gascogne:] Pere de Porcet a.1632 Veny,MiscMoreuRey 293. I.1. [Féminisation anthroponymique ?] Doc. hist. IB-32 [Dans le même village se trouve un homme nommé en Porceyll:] na Porcella 8

9

10

11

Ce NF cont. peut néanmoins représenter le NF anglais Purcell, donc le nom d’un immigré. Le NF Porcet montre une répartition peu différenciée mais surtout gasconne, ce qui permet de le rattacher à PORCELLUS avec évolution du suffixe -ELLU à -et dans ce domaine, plutôt que d’y voir un dérivé de PORCUS. L’aire de répartition correspond approximativement à celle du NF Pourcet. V. également Pourcel (Olette:2) a.1841 CostaRépNFPyrOr 1,279. La localisation du NF cont. Pourciel (FRA:17/HGar:15) ne s’accorde pas avec celle de la forme lexicale apic.

227

I.1.4. [DĒ +. La préposition indique un rapport familial.] Doc. hist. IR-31 Bene de Porcella (Poggibonsi) a.1226(or.) CaleffoSiena. – IR-42 Paolo de Porcella [-a.1500](or.) NecrProvRomana 2,545, Bartholomea de Porcella [-a.1550](or.) NecrProvRomana 1,553, Iannisancto de Porcella [-a.1550](or.) NecrProvRomana 1,553 (→ I.1.). II.(+ -ĪNU).0. [Dérivé anthroponymique dans les domaines linguistiques IB et IR.] Doc. hist. IB-26 Porçellin fijo de Rodrigo Porçel [a.1266/1271](s.13) RepMurcia 6. – IB-33 Porçellin [a.1266/1268] RepOrihuela 1612. IR-21 Porcellinus (Vemazza) a.1209 LIuriumGenova 1,547. – IR-24 Mutinense Porcellini a.1277 LGrossusReggio 5, 180. – IR-3I Porcellini filii Aldibrandini (Settimo) a.1177 LarsonGlossTosc 507, Paganelli qd. Porcellini (Pistoia) a.1187 LarsonGlossTosc 507, Porcellini a.1192 LarsonGlossTosc 507, Porcellinus (Pisa) a.1228(or.) CaleffoSiena 381, Francus Porciellini a.1259 LMontaperti 18, Colo Porcellino a.1407 FuochiPisa 249. – IR-46 Porcellini Gennaro Battista [a.1700/1870] DizPatriotiLucania 4,193. NF cont. Porcellino (ITA:6/Sa:3; Pz:2); Porcellini (ITA:817/Mi:307,Cr:24,Pv:11; Fo:187; Ra:54, Bo:28;Pe:16; > FRA:16; > SUI/Bs [dp. 1925] RépNFSuisse 1432), Porcelini † (ITA/Lomb[Mi]). II.(+ -ĪNU).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-3I Neruccio di Porcellino a.1407 FuochiPisa 238. II.(+ -ĪNU).2.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-46 [NF:] De Porcellinis Albino [a.1700/1870] DizPatriotiLucania 2, 135. NF cont. De Porcellinis (ITA:57/Na:22).

12

pourciel, attestée également comme NP médiéval en GR25 (cf. ci-dessus). Forme d’origine non-catalane comme le prouve le maintien du -n final; cf. MollGramHist §407.

228

PORCELLUS (NP)

II.(+ -ITTU).0. [Dérivé hypocoristique anthroponymique dans les domaines IB et IR.] Doc. hist. IB-22 Porcellet a.1142 CDPrioradoNavarra 18. – IB-31 ss. Porcelet a.1116 CDStMariaSolsona 80 IR-31 Porcellettus Pietri Porcelletti (Orvieto) a.1221(or.) CaleffoSiena 300. – IR-33 Provenzanus Porcellecti (Orvieto) a.1221(or.) CaleffoSiena 295, Ildibrandinus Guidonis Porcellecti (Orvieto) a.1221(or.) CaleffoSiena 297, Ocdo Pietri Porcellecti de Sancto Iovanale (Orvieto) a.1221(or.) CaleffoSiena 300, Ruffinus Porcellecti (Orvieto) a.1226(or.) CaleffoSiena 334. →

PORCUS, PORCELLUS

(SN).

Maas-Chauveau. – Documentation: Kremer, Pisa, Caffarelli, Minervini, Vicario. – Synthèses: Catalan/Bastardas (révision); Galloroman/Hanton (révision). – Consultants: Buchi; Müller. – Révision: Chambon; Chauveau; Germain; Kremer; Pfister.

PORCULUS/PORCULA

PORCULUS/PORCULA

Structure

(lat.) petit porc.

1

I.0.3. I.1. II.(+ -AR + -ŌNE).1. II.(+ -ITTU).0.

0. [Lat. PORCULUS "petit porc" (dp. Gel., OLD 1405) et lat. PORCULA "scrofa giovane" ne semblent avoir été productifs que dans le seul domaine italoroman (Ø REW), tant au niveau du lexique que de l’anthroponymie. La motivation qui sous-tend ces SN ne peut être que similaire à celle de → PORCUS et PORCELLUS. DCI 998,1374; DizCognPuglia 396; Ø DizOnomSicilia.] I.0.3. [Pour le DCI 998, NF des Pouilles (Bari et Foggia) composé de l’article lo et d’une forme masculine de Porchia (lat. PORCULA).] NF cont. Lo Porchio (ITA:23/Na:10,Fg:9;Ba:7), Loporchio (ITA:333/Ba:148,Fg:101,Na:24). I.1. [Prob. d’it. porchia n.f. "porcella" (DEI 4, 3021). Pour le NF Porchia, typiquement calabrais et sicilien, le toponyme mineur Pòrchia (Montalto delle Marche, Ap) est sans doute à écarter comme origine, mais peut-être pas le le top. San Salvatore di Porchia (Calabre), ancien nom de Motta Santa Lucia, dans lequel Rohlfs 1974 voit un terme calabrais pùrchia "luogo dove zampilla un po’ d’acqua", cf. DCI 1374 et DizOnomSicilia 2,1269.] NF cont. Porchia (ITA:334/Cz:235,Cs:37), Purchia (ITA:13/Bn:8,Na:2; Ss:2); [avec S- initial renforçatif:] Sporchia (ITA:250/Bg:206,Mi:32,Va:6, Co:4)2. II.(+ -AR + -ŌNE).1. [Pour ce NF de la région de Viterbe et de sa province (avec concentration maximale à Vasanello), DCI 1396 propose un

1

2

229

Article annexe ajouté tardivement et dont la documentation est probablement incomplète. Pour le DCI 1603, ce NF bergamasque demande une base analogue à celle du top. Porchiola dans la province de Milan (cf. Olivieri 1961).

230

PORCULUS/PORCULA

PORCULUS/PORCULA

double dérivé en -aro- + -one d’it. porchia n.f. "porcella".] NF cont. Purchiaroni (ITA:244/Vt:198,Rm:27).

NF cont. Porchietto (ITA:109/Cn:83,To:25); Porchietti (ITA:8/Cn:7)3. → PORCĀRIUS (GlossProf), PORCELLUS, PORCUS.

II.(+ -ITTU).0. [Dérivé apparemment non attesté par la lexicographie. Peut-être simple var. des NF Porchetto, Porchetti → PORCUS II.(+ -ITTU).0. ?]

Germain, Kremer. – Documentation: Kremer; Pisa. – Révision: Arcamone.

3

231

On écarte par contre le NF Porquieri (ITA:9/Mi:5;Cr:4) → PORCĀRIUS (GlossProf), ainsi que le NF Porchianello (ITA:60/Vt:31;Rm27), correspondant plutôt à un des NL Porchiano (ITA/Tr, Ap, Pg), même si les gentilés ont généralement recours au suffixe -ese. Pour le NF Porchiazzo (ITA:25/Ba:17; Ce:6), DizCognPugliApp 56 propose comme étymon direct le lexème portulaca (nom d’une herbe).

232

VERRĒ S/VERRUS/*VERRIUS

(lat.) / VERRUS (latvulg.) / *VERRIUS cerdo no castrado, verraco. VERRĒS

VERRĒS

/

VERRUS

a.I.0. a.I.0.3. a.I.0.3.4. [AD +] a.I.1. a.I.1.3. a.I.1.3.4. [DĒ +] a.I.2. a.I.2.4. a.II.(+ *-ACCU).0. a.II.(+ *-ACCU).0.3. a.II.(+ -ĀCEU).0. a.II.(+ -ĀCEU + -ĪNU).0. a.II.(+ -ĀNU).0. a.II.(+ -ĀNU + -ĪNU).0. a.II.(+ -ASCU + -ĪNU).0. a.II.(+ -ASTER).0. a.II.(+ -aş).0.3. a.II.(+ -ATTU).0. a.II.(+ -ATTU).0.3. a.II.(+ -ELLU).0. a.II.(+ -ELLU).1. a.II.(+ -c- + -ELLU).0. a.II.(+ -ICULU).1. a.II.(+ -ĪNU).0. a.II.(+ -ISCU).0.a a.II.(+ -ISCU).0.3. a.II.(+ -ITTU).0. a.II.(+ -ITTU).0.3. a.II.(+ -ŌNE).0. a.II.(+ -ŌNE).2. a.II.(+ -ŌSU).0. a.II.(+ -OTTU).0. a.II.(+ -OTTU).0.3. a.II.(+ -OTTU).1.3. a.II.(+ -ŪCEU).0. a.II.(+ -UCULU).0. a.II.(+ -UCULU).1. a.II.(+ -ŪCULU).0. a.II.(+ -ŪTU).0.

1

a.III.(+ a.III.(+

BELLUS).0. VETUS).0.

b. Tipo *VERRIUS

Estructura1 a. Tipo

VERRĒ S/VERRUS/*VERRIUS

Article VdP remanié en octobre 2003; dernière version en 2011.

233

b.I.0. b.II.(+ b.II.(+ b.II.(+ b.II.(+ b.II.(+ b.II.(+

-ĀCEU).0. -ĀNU).0. -ŌNE).0. -OTTU).0. -ULU).0. -ULU).1.

0. [El lat. VERRĒS, -IS n.m. "cerdo no castrado, verraco" (dp. Var., OLD 2039; DELL 724)2 ha dejado continuadores léxicos en todas las lenguas romances, bien directamente o a partir del latvulg. VERRUS, -I (glosas, DELL 724) o *VERRIUS (ThomasEss 78; FEW 14,305a), o de una forma derivada. Así, VERRĒS se continúa en sardo, VERRUS en italiano (verro; AIS 1089) y probablemente en rumano, mientras que las soluciones de algunas lenguas romances no son transparentes en este sentido (francés antiguo, occitano o incluso el catalán verre/verro); el tipo *VERRIUS lo hace en una amplia zona del área occitana3 y en la Italia centro-meridional (→ b.*VERRIUS); y las formas derivadas están representadas en la mayor parte de los dominios iberorrománico y galorrománico (REW 9239; FEW 14,304a–5a; DECat 9,180; BachRückzugsgebiete 240). Desde el punto de vista semántico en algunas lenguas puede ofrecer, junto al significado etimológico con el que entra en concurrencia con los continuadores de otros términos (→ PORCUS), el de "jabalí" (francés antiguo, rumano o italiano; cf. Lerch, FM 6,325). Los descendientes léxicos de VERRĒS, -IS / VERRUS, -I (REW 9239) así como sus derivados y compuestos se han fijado, aunque no han sido muy productivos, en la antroponimia 2

3

Humorísticamente aplicado al hombre aparece documentado con anterioridad en Pl. Mil. v.1058–60: «… Audin tu, mulier? / Dixi hoc tibi dudum et nunc dico: nisi huic uerri adfertur merces, / Non hic suo seminio quemquam † proculem† inpertiturust». Para la formación, cf. aocc. cervi n.m. "ciervo", analógico con el femenino *CERVIA (FEW 2,613a).

234

VERRĒ S/VERRUS/*VERRIUS

VERRĒ S/VERRUS/*VERRIUS

de los dominios iberorrománico, galorrománico e italorrománico (→ a); los de *VERRIUS, aunque raramente, en occitano y en italiano (→ b). En rumano la identidad gráfica entre el continuador de VERRĒS y vier n.m. "viñador, persona que cultiva las viñas" (< vie n.f. "viña" < lat. VĪNEA4, Cioranescu 892) hace que los NF contemporáneos del tipo Vier(i)u, Vieraşu, Vierescu planteen problemas a la hora de su filiación etimológica5,6. En italiano pudieron producirse confluencias formales con los derivados de VARIUS → a.II.(+ -ĀNU + -ĪNU) y quizá también con los de *WERRA (→ a.I.1.) o con el NP Oliviero (DeFeliciDCI 180; DeFeliceDNI 286) → a.II.(+ -ŪCEU).0. Los antropónimos romances fueron mayoritariamente, en su origen, SN metafóricos aplicados a los portadores a los que se atribuyeron algunas de las características o cualidades que se presuponen en el animal y que, en gran medida, están presentes ya en los usos figurados del lexema aplicado a las personas. Estas connotaciones semánticas hacen referencia a particularidades físicas como la fuerza (→ a.I.0.; → a.II.(+ *-ACCU).0.)7; a particularidades de comportamiento como la gula (→ a.I.0. SN cont.), la suciedad o el aspecto desaseado (→ a.I.0. SN cont.; → a.II.(+ *-ACCU).0.); a particularidades morales, generalmente negativas8 como la brutalidad (→ a.I.0. para el occitano), la lujuria (→ a.I.0. para el

occitano; → a.II.(+ -ASCU + -ĪNU).0.; → a.II.(+ -ŌNE).0. SN cont. para el asturiano; → a.II.(+ -ŪTU).0. para el italiano)9, la ira o el mal carácter (→ a.II.(+ -ŌNE).0. para el asturiano; → a.II.(+ -ŌSU).0., a.II.(+ −ŪTU).0. para el italiano meridional)10, la grosería o la falta de delicadeza (→ a.I.0. para el catalán; → II.(+ *-ACCU).0.), la falta de honestidad o de lealtad (→ a.I.0. para el catalán), la desconfianza11; en mucha menor medida se constatan las connotaciones positivas como la valentía (→ a.II.(+ *-ACCU).0.)12, la vivacidad pero a veces unida al atrevimiento (→ a.II. (+ -ELLU).0.; → a.II.(+ -ŪTU).0.). La motivación pudo ser en algunos casos de tipo metonímico para designar a la persona posesora de un verraco (→ a.I.0. SN cont. para el catalán), destinado a la reproducción. Kremer,Aufsätze 11,157; Ø VasconcellosAntrPort; MachadoDicOnom 221, 1459; Ø DicApellidosEsp; Ø MollLlinatges; DCVB 10,749; Ø DauzatTraité; DauzatDNFF 592; MorletDENF 960,1027; Ø DebrabandereWb; Herbillon/GermainNFBelg 515,819; GermainNFWallonie 658,1009; Ø DeFeliceDCI; DeFeliceCognItal 315; DCI 1746–47; LuratiCognLombPiemSVI 494; DizOnomSicilia 157,1701,1712–13; ManconiDCSardi 60, 137; PittauCognSard 27, 93, 243; ConstantinescuDOR 405; IordanDNFR 485.]

9 4 5

6

7 8

Quizá directamente del lat. VINEĀRIUS (Cioranescu 892). Dicha identidad no es fónica ya que, como consecuencia de la evolución fonética, vier "verraco" es un monosílabo mientras que vier "viñador" es bisílabo. A sabiendas del posible error, he optado por incluirlos en el artículo aunque en IordanDNFR 485 se relacionan con vier "viñador". En latín se documenta el antropónimo Uerres como gentilicio (KajantoCognomina 163; SolinCognomina 203), el derivado Uerrinus como cognomen (KajantoCognomina 163; CIL 4224[Tarraco]) y Uerrius como gentilicio (SolinCognomina 203). Para algunos autores dichos antropónimos son de origen etrusco o mesápico (RE 16/2, 1654), aunque en DELL 724 se incluye Uerrius entre los derivados de VERRĒS. Cf. it. "forte come un verro" (Devoto-OliNVoc 2,3422). Cf. el verso de Mistral «E la drudiero fai de verre» (Calendau, Mistral 2,1108).

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Cf. fr. paillard comme un verrat loc.adj. "muy libertino, licencioso" (RollandFaune 5,238); nap. virrë virrë n.m. pl. "cose da verro, prurito, pizzicore sessuale" (Altamura 265). Cf. cast. chillar como un verraco (DCECH 1,570, s.v. berrear), fr. écumer comme un verrat "estar muy encolerizado" (dp. a.1928, TLF 16,1046–7), it. «E’ si sentia rugghiar per la battaglia, Tanto che un verro par ch’ognuno azzanni» (Devoto-OliNVoc 2,3422), sic. verra "ira dei fanciulli e grido di pianto, strillo" (DizOnomSicilia 1712 s.v. Virruso). Cf. mfr. «Comme homs plus eschaufés c’un verras que l’en berse» (Guillaume de Machaut, a.1340–1377; Ziltener 220). Por ejemplo, en Juan Ruiz (primera mitad del s.14) se dice que todas las hembras son flacas para lidiar, «salvo si son vellosas, ca éstas son berracas», es decir, "valientes como un verraco" (DCECH 5,790 s.v. verraco).

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VERRĒ S/VERRUS/*VERRIUS

a. Tipo

VERRĒS

/

VERRUS

a.I.0. [Del cat. verro n.m. "verraco" (dp. a.1507, DECat 9,180; dp. finales del s.13, verre, DECat 9, 180), "fig. persona que juga brut, deshonesta; persona grollera" (DIEC 1861); occ. verre (dp. a.1200 solamente, FEW 14,304a; DAOSuppl 584), ver (dp. ca.1140, DAO nº1292; Levy 8,657, s.v. veragut; vere (Drôme), ver (HGar, Cantal) FEW 14, 304a), verre/verro "fig. homme brutal" (Mistral 2, 1108)13, verre (Marsella) "verrat; fig. vaurien abruti par la luxure" (RollandFaune 5,229); afr. mfr. ver/vier "verrat; sanglier" (Roland–s.16, FEW 14, 304a; Gdf 8,183); frpr. veere/ver (FEW 14,304a); it. verro "jabalí" (amil. av. 1315, BonvesinBiadene, MatLEI), "verraco" (dp. av. 1320, DELI 1428), verre (dp. s.17 solamente, anticuado, DEI 4029), march. guerro (AIS 1089 p 538, 555, 558, 567, etc.)14, abr. y nap. vierrë "bizze, malumore" (DEI 4031 s.v. verruto2), cal. verru (dp. a.1466, verre, MosinoGlossCal 279), verru/vierru "persona forte e bruta" (RohlfsCalabria 762), sic. verru "verraco" (dp. a.1371, Giuffrida,BCSS 12,393), sard. (v)erre, (b)erre (DES 2,573), campid. (b)erri (PittauCognSard 27)15, v. también AIS 1089; rum. vier "verraco; jabalí" (dp. a.1673, Tiktin 3,846).] Doc. hist.16 GR-12 P. Verre a.1196 CartGuillemsMontpellier 540, Petrus Verre (= cossol P. 13

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Y apodo de los habitantes de Villars-Colmars (BassesAlpes). Con tratamiento de [u-] semiconsonántica latina similar al del [w-] germánico (v. RohlfsGramStor §167). Las formas con /b-/ del sardo se explican por betacismo, fenómeno que se encuentra también en algunas zonas de Italia meridional (Abruzzo, Lucania, Campania, Calabria, Salento, Sicilia) (RohlfsGramStor §167; WagnerLingua 37). En IB-11 se constata únicamente como NL (< NP; → n.6; Ø BoullónAntrMedGal): Gonçaluo Perez escudeyro de Verres a.1280 DocGalegoPortugueses 188; Berres como NL aparece en A Coruña y Pontevedra (Madoz 4, 285–6). En Portugal se documenta Verres como NP (MachadoDicOnom 1470). En IB-21, un solo registro de Asturias del siglo 12 (orto de Martino Uerres [a.1158] CDStVicenteOviedo 1,413); pero la no documentación en asturiano de formas léxicas procedentes del latín VERRĒS nos hacen pensar en un continuador del NP latino VERRES en genitivo, como patronímico (más bien que de VERRIUS como propone DíezApellidos 157). El NP VERRES sería también el reponsable del topónimo asturiano La Marrana < *ILLAM VILLAM VERRĀNAM, que responde a la construcción apelativo + nombre del posesor, transpuesto a la función adjetiva mediante el sufijo

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VERRĒ S/VERRUS/*VERRIUS

Verre) a.1225 GermainHistMontpellier 1,334;382; 383. – GR-13 Obertus Verrus (Menton) a.1302 (= Obertus Verus a.1313) CompanNPNice 815, Simonius Verre (Menton) a.1325 CompanNPNice 815. – GR-25 Viers Jakemes a.1278(or.) NecrArras 5717, [NF:] Vier a.1803 DebrieNFDoullens 54. – GR-31 Arthaudus Verres [a.1260](1316) DocForez 101, Aynarda Vere a.1358/1359 DocForez 210. – GR4218 Clai Ver [-a.1241](or.) DocHanseStOmer 51, Hues Vers [-a.1241](or.) DocHanseStOmer 53. IR-21 Ogerius Verrus a.1191 BachGênes, Bellonus Verus a.1203(or.) LanfrancoGenova 1,135, Belloni Verri a.1203(or.) LanfrancoGenova 1,170, Guidotus Verrus a.1216(or.) LanfrancoGenova 2, 47. – IR-22 Salutus Uerrus (Alessandria) a.1231 RegAlba(App) 96, Johanni Uerro a.1243(or.) CartTortona 2,146, Johannes Verrus a.1266(s.17) CartTortona 2,254, Jacobus Verrus a.1438 RegAlba 2, 293. – IR-23 Amdriolus Verrus (Quarantoli) a.1243(1269/1270) LGrossusReggio 3,160. – IR31 Arrigus Vere (Montalcino) a.1232(or.) CaleffoSiena 506, [NF; 28 portadores:] Verri a.1841(or.) CensToscana. – IR-41 Ugo Vere (Monte San Vito) a.1216 CDJesi 20. – IR-46 Verre [a.1700/1870] DizPatriotiLucania 5,328, [el NF va antepuesto:] Verri Gaetano [a.1700/1870] DizPatriotiLucania 5, 328. – IR-53 Uuccius Verres a.1299 DizOnomSicilia 1700, Emmanuel Verru a.1415 DizOnomSicilia 1700, Manuel Verrus a.1421 DizOnomSicilia 1700. – IR-60 Troodori Verri [s.12/14] CondBonarcado 130, Paulus Verre a.1388 CDSardinia, Obilicus Berres a.1410 CDSardinia. NF cont. Verre (FRA:49/Var:8,TarnG:6,Aude:3), Ver (FRA:28/Cantal:3)19, [probablemente con gra-

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-ĀNA (la confusión de labiales en posición inicial y el influjo abridor de la vibrante explicarían satisfactoriamente la solución Marrana) (GarcíaArias,BIDEA 93–4, 102). Según GarcíaArias,BIDEA 93–4,102 n.1 todo ello vendría apoyado por el hecho de que en el llamado Libro del Codo de la iglesia de San Pedro de Teberga se alude a una heredad de Verrana y se documenta un canónigo de la Colegiata de Teberga llamado Gonsalvus Varrana (a.1263 ColAsturias 118). En esta fuente, habitualmente el segundo antropónimo precede al primero en la cadena onomástica. Erróneamente DebrabandereWb 1421 considera Ver como probable forma corta de Levert (→ a.I.0.3. n.35). El NF cont. Ver es esencialmente occitano, con 16 constataciones sobre 28 (FRA:28/Cantal:3,Gir:2,TarnG:2, HGar:2,Aveyr:2,Lot:1,PyrOr:1,Gard:1,Var:1,AlpesM:1). A tener en cuenta que en Cantal y HGar, por ejemplo, se documenta el lexema (FEW 14,304a; → 0.). De los regis-

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VERRĒ S/VERRUS/*VERRIUS

VERRĒ S/VERRUS/*VERRIUS

fía errónea:] Verret (FRA:290/Drôme:14). – Verre (FRA:49/CharM:5,LoireA:4). – Verre (FRA:49/ Sav:2). Verre (ITA:70420/Cz:168,Cs:100,Na:40,Mt:30, Ch:25,Pz:1721; Rm:68; To:4922), Verro (ITA:245/ Pa:5623,Tp:10,Cz:43; Fr.35,Rm:23; To:20,Al:15, Vc:14,)24, Guerro (ITA:32/An:31,Mc:1); Verri (ITA:3777/Le:57525,Cs:107,Pa:44; Fe:523,Mi:424, Mo:329,Al:183,Bo:125,Tv:98,No:93)26, Berri (ITA:

59827/Pv:121,Al:90,Mi:68,Ge:52,Mo:51,Vc:36). – Verre (ITA:704/Ss:62)28, Erre (ITA:368/Ss:251, Nu:62,Ca:19)29; Berri (ITA:598/Ca:14)30, [probablemente variante gráfica del anterior (PittauCognSard 27):] Berry (ITA:27/Ca:7)31. SN cont. Verro32 (ESP-CAT/Mn DCVB 10,749; DECat 9,180), [para referirse a una persona que comía en exceso, como un cerdo:] En Verro (ESPCAT/Ml,Mn MoreuRenoms 152), [designando a personas sucias, desaseadas:] El Verro (ESP-CAT/ Ae,Bm,Br,Os,Ml MoreuRenoms 105), [en referencia a las casas que poseían dicho animal:] Cal Verro (ESP-CAT MoreuRenoms 142). Verru (ITA/Sic[En] RohlfsSNSicilia 139; Cz,Rc RohlfsSNCalabria 460; Le RohlfsSNSalento 291), Giovanni Brusca = u Verru (ITA/Sic 12/12/1999, El País 2), Vierru (ITA/Cs RohlfsSNCalabria 461); Verri (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 138; Le RohlfsSNSalento 291).

tros del NF en el domino oílico, siete se localizan en la Región Parisina, hecho poco significativo. – Descarto, debido a su probable origen toponímico, los NF cont. Vers (FRA:23/Cantal:4,LotG:4,Aude:1) y Vers (FRA:23/ Nord:5,PCal:2). Dentro del dominio occitano, Vers se registra como NF en los departamentos de Cantal (4) y de Lot-et-Garonne (4); y como NL en Lot, situado entre Cantal y Lot-et-Garonne, y en la parte norte del departamento de Tarn, al sur de Lot. En el dominio oílico los portadores se concentran en Nord (5) y Pas-de-Calais (2), zonas de atracción (hay que añadir Yonne:1, Nièvre:1, Región Parisina:5) y podrían explicarse como debidos a una inmigración desde el sur. La cartografía parece mostrar una posible vía de expansión a partir de Cantal: Cantal → Nièvre → Yonne → Región Parisina → Nord → Pas-de-Calais. Esto podría venir confirmado porque si, por un lado, son conocidos los movimientos migratorios de todo el oeste del Macizo Central hacia Agenais, por otro, «le Cantal de tradition migrante parisienne envoie massivement dans la capitale» (ESTIENNE, Pierre. 1988: Terres d’Abandon?, Clermont-Ferrand, 192;191). 20 De ellos, 5 Mossa Verre (Ss:3; Lu:2). 21 También en RohlfsCognLucania 200. 22 Y Mi:6,Bo:5,Ge:4. No se descarta que los portadores de Rm o de ITA-SET, al menos en parte, sean emigrantes del sur o de Cerdeña. 23 También en DizOnomSicilia 1700. 24 No se excluye que algunos NF cont. piamonteses y lombardos del tipo Vermi (ITA:514/Bs:262,Bg:34,Mi:33,Vc: 5,To:1), a relacionar en principio con piem. lomb. verm "verme" (PascualiDizPiem 608; DEG 950), se puedan vincular a la variante dialectal verm para ver (v. AIS 1089 p 330). Por otro lado, es probable que los NF cont. del tipo Virro (ITA:14/Ba:10,Na:3,Mt:1) tengan como base el nombre del animal (para el paso -e- > -i-, v. RohlfsGramStor §101), mientras que no se puede afirmar lo mismo para el tipo Virri (ITA:26/Mi:16,Ge:9,Pc:1). Tampoco se excluye que algunos NF del tipo Vero (ITA: 1036/Cn:221; Ba:173,Fg:155,Le:88,Cz:88; Fi:4,Ms:2,Pi: 2,Li:2) y Lovero → a.I.0.3. constituyan variantes de Verro (V. AIS 1089 p 133, 144, 150, 244, 252, 263, 267, 372, 373, 381, 385, 393 para ITA-SET; p 412, 413, 424, 432, 511, 520 para ITA-CEN; etc. 25 También en RohlfsCognSalento 262. 26 Y Rm:67,To:59,Ge:50,Ve:14,Na:12,Ba:11,Fi:8,Pg:7. – También en RohlfsCognSicilia 193, concretamente en Me; DizOnomSicilia 1700, concretamente en Cat,Me,Pa.

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a.I.0.3. [Para la simplificación de -rr- en italiano, v. RohlfsGramStor §238.] Doc. hist. GR-25 le Ver Heluin a.1204(or.) NecrArras 11, li Vers Robers a.1260(or.) NecrArras 4833, Godefroy le Ver de Jussy a.1271 MorletHPicardie 420, le Ver (Ponthieu/Vimeu) a.1311/1312 Vasseur,RIO 4,148, Thomas le Ver a.1319(or.) MorletNPAbbeville 2534. – GR-42 Nicoles li Ver a.1285 DettesYpres 30235. En DizOnomSicilia 144 se incluye como dudoso Berri ya que podría tratarse de un detoponímico francés (Berry), aunque puede ser una forma sarda. 27 De ellos, 5 son Berri Subbi (Ts:5). – Para el betacismo, v. RohlfsGramStor §167. No se descarta que en algún caso se trate de inmigrantes sardos o de Italia meridional. 28 De ellos, 5 en Tempio Pausania. También en PittauCognSard 243; ManconiDCSardi 137. 29 También en PittauCognSard 93; ManconiDCSardi 60. 30 También en PittauCognSard 27. 31 Y Rm:6; Vi.3. 32 Apodo de los habitantes de Es Mercadal (Mn). 33 Podría tratarse del c.s. de vert < VIRIDIS. 34 A añadir el nombre del lexicógrafo Firmin le Ver ca.1370/1444, en cuyo blasón familiar figuraban tres jabalíes sin duda aludiendo a su NF (cf. MERRILEES, Brian; EDWARDS, William. 1944: Firmini Verris Dictionarius. Dictionnaire latin-français de Firmin le Ver. Turnholti: Typographi Brepols Editores Pontificii. VII n.142). 35 Según DauzatDNFF 388, el NF cont. Lever sería una variante de Levert → VIRIDIS. Es más bien un apellido bretón, encontrarse el máximo de intensidad en Finistère, cf. DeshayesDicNFBretons 233 (NF Léver). En Bélgica, el apellido sobre todo difundido en Flandes (BEL:29/

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VERRĒ S/VERRUS/*VERRIUS

VERRĒ S/VERRUS/*VERRIUS

IR-53 lo Verri [s.16/17] DizOnomSicilia 1700. NF cont. Loverre (ITA:275/Ba:224,Mt:11; Mi: 13; Rm:7), Lo Verro (ITA26/Pa:11; Pd:9), Loverro (ITA:158/Ba:145)36, Lovero (ITA:714/Ba:594,Ta: 13; An:27; Ts:16; To:14,Cn:6). Vieru (ROM:180/B:124; MOL:10), Vieriu (ROM: 30/B:27)37.

NF cont. Verra (ITA:518/Cn:265,To:127; Tn:52; Rm:6)41.

a.I.0.3.4. [AD +. – La preposición indica la posesión del animal.] Doc. hist.38 GR-25 au Ver Jehans a.1231(or.) NecrArras 29, au Vier Jakemon a.1279(or.) NecrArras 57. a.I.1.39 [Del piem. vera/verra n.f. "troia, scrofa" (AIS 1090 p 158, 167, 169)40. No se descarta que en algunos casos se trate del representante del continuador de *WERRA (> it. guerra), con transformación de [w-] longobarda en [v-] (v. RohlfsGramStor §168).]

Anv:16,Bxl:8,BFl:4) debe ser de otro origen (→VIRIDIS ?), cf. DebrabandereWb 875. 36 También en DizOnomSicilia 884[Pa]. 37 V. §0. y n.4. 38 Sin considerar, por tratarse de detoponímicos, los registros medievales de GR-24 correspondientes a de Ver (cf. NègreTGF nº4000, Ver (NL Manche dp. a.1027, Calvados dp. a.1066)). 39 El NF catalán Verrà, documentado durante los siglos 15 y 16 en la Selva del Camp, y que ha dado lugar al nombre de una calle en dicho pueblo (carrer Varrà, Murgadas,SOBI 45,33; cf. infra), podría representar una masculinización del catalán verrana n.f. "cerda" (localizado en St. Joan Despí, verranes, a.1609, DECat 9,180); cf. también el aragonés (Gistau) verrán n.m. "verraco" (a.1965, DECat 9,180) y verrana n.f. "cerda" (a.1965, DECat 9,180). La Doc. hist. de la que dispongo es la siguiente: IB-31 Climent Verrà, Lorençs Verrà, Arnau Verrà, Pere Verrà a.1404 Murgadas,SOBI 45,31; Berthomeu Verra a.1414 Morelló,MiscTextosMed 7,611, Pere Verra a.1414 Morelló,MiscTextosMed 7,613, [con neutralización de la vocal átona, que justificaría la acentuación oxítona y la propuesta etimológica:] Lorenç Varra a.1414 Morelló,MiscTextosMed 7,613, Joan Verra a.1553 FogatgeCatalunya 2,236, Loren Verra ('en el carrer d’en Verra') a.1553 FogatgeCatalunya 2,237 (todos en la Selva del Camp). 40 El área geográfica del lexema se extiende por Piamonte (At, All), Liguria (Sp), Emilia-Romagna (Mo,Bo,Fe) y Toscana (Pi) (AIS 1090 p 167, 158, 169, 199, 464, 455, 427, 439 (y "putana"); Sarzana,Masetti, Rohlfs,SLI 1, MatLEI).

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a.I.1.3. [¿Feminización antroponímica (→ a.I.0.3.) ?] Doc. hist. GR-25 li Vere Izabiaus a.1260(or.) NecrArras 48. a.I.1.3.4. [DĒ +. – La preposición podría indicar la relación de parentesco o la metonímica.] Doc. hist. GR-42 Gilles de le Vere a.1328 DocSoulèvementFlandre 37. a.I.2. Doc. host. IR-31 Bernardus Verris (Pisa) a.1228(or.) CaleffoSiena 366. a.I.2.4. [La preposición indica la pertenencia a una determinada familia (→ a.I.2.).] Doc. hist. IR-31 Gionta de Verris (Pisa) a.1228(or.) CaleffoSiena 366. a.II.(+ *-ACCU).0. [Del gal. berraco n.m. "cerdo semental" (GarcíaGlosGal 133 s.v. borrón), ast. bracu n.m. "cría del gochu; gochu", adj. "valiente, que s’enfrenta colos problemes, colos peligros ensin evitalos; fuerte, que tien fuercia; que nun pon procuru [al tratar cola xente, al facer les coses]; puerca, gocha [una persona]" (dp. a.1387 solamente, bracos pl., GarcíaAriasPropuestes 3:37; DALLA 186), cast. verraco n.m. "cerdo padre" (dp. fin s.13 solamente, DCECH 5,790).] Doc. hist. IB-21 Dauti Braco cf. a.965(f.s.13) CDCatedralLeón 2,170. – IB-24 Pelai Verraco a.1258 CartLiébana 193. NF cont. Berraco (ESP:62/GAL:3/Po:3)42. – Berraco (ESP:62/CST:54/To:31,M:21; > CAT:5/ B:5)43,44. 41

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Y Bz:43, pero a tener en cuenta para la posible filiación etimológica, lad. vèra n.f. "Rauferei, Lärm, Krieg", vérra "Krieg, Zank" < *WERRA (EWD 7,295). Datos de Hispatel 2000. Si no se trata de un NL (v. nota 45 y Madoz 4,284). A tener en cuenta que la máxima concentración corresponde a Toledo, provincia limítrofe de Ávila, y a Madrid, centro de atracción. No se considera el NF cont. Braco (ESP:107/CST:6/M: 3,Ma:1,Mu:1,Va:1; VAS:63/Nav:61,Gui:2; ARA:1/Z:1) cuya máxima concentración corresponde a Navarra ya que podría tratarse de un representante del n.m. braco "perro perdiguero", adj. "aplícase a la persona que tiene la nariz roma y algo levantada" (DRAE) (cf. braco navarro "nombre que se da hoy a una célebre raza de perros

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VERRĒ S/VERRUS/*VERRIUS

VERRĒ S/VERRUS/*VERRIUS

a.II.(+ *-ACCU).0.3.45 Doc. hist. IB-24 Don Pedro el Berraco [s.12/13] GodoyApellidos 56.

a.II.(+ -ASCU48 + -ĪNU).0. [Del diminutivo espontáneo del port. varrasco "porco não castrado; fig. homem femeeiro" (a.1815, Houaiss 2831c).] NF cont. Varrasquinho (POR:17/Lisboa:10, Sul:7)49.

a.II.(+ -ĀCEU).0. [En italiano, sufijo con valor aumentativo y/o peyorativo. En Italia septentrional y meridional predomina el valor aumentativo; y en Toscana y en Sicilia, el peyorativo (RohlfsGramStor §1037).] NF cont. Verrazzo (ITA:139/Na:126,Ce:5), Verazzo46 (ITA:494/Ce:412,Na:56; Mi:4,To:4). a.II.(+ -ĀCEU + -ĪNU).0. Doc. hist. IR-31 [NF; tres portadores:] Verraccini a.1841(or.) CensToscana, [ciento cincuenta y nueve portadores:] Veracini a.1841(or.) CensToscana, [un portador:] Varacini a.1841(or.) CensToscana. a.II.(+ -ĀNU).0. [Sufijo con función adjetiva para expresar la relación de pertenencia (RohlfsGramStor §1092).] Doc.hist. IR-31 [NF; un portador:] Verrani a.1841(or.) CensToscana, [ochenta y nueve portadores:] Verani a.1841(or.) CensToscana. NF cont. Verrano (ITA:18/Na:18); Verrani (ITA: 44/Mi:32; Cz:9).

a.II.(+ -ASTER).0. [El sufijo se une a sustantivos que designan animales para hacer referencia al animal aún joven, sin el matiz peyorativo que posee cuando se añade a otro tipo de sustantivos (RohlfsGramStor §1127)50.] Doc. hist. IR-46 [El NF va antepuesto:] Verrastro Andrea [a.1700/1870] DizPatriotiLucania 5, 327. NF cont. Verrastro (ITA:978/Pz:788,Ba:23; To: 33,Mi:25,Ge:6; Rm:12)51. a.II.(+ -aş).0.3. [Del rum. vieraş n.m. "(diminutivo de vier)" (IordanDNFR 485).] NF cont. Vieraşu (ROM:14/B:8)52. a.II.(+ -ATTU).0. [Del occ. verrat/varrat n.m. "verraco" (dp. a.1603 solamente, verrat, DAOSuppl 584; Mistral 2,1108; REW 14,304a), fr. verrat53 (dp. a.1334 solamente, FEW 14,304a), frpr. 48

a.II.(+ -ĀNU + -ĪNU).0. Doc. hist. IR-31 [NF; dos portadores:] Verranini a.1841(or.) CensToscana47.

perdigueros navarros, desaparecida hace mucho tiempo" (IribarrenVocNavarra 95–6), de otro origen (DCECH 1, 649). 45 Descarto las documentaciones medievales del tipo del Berraco (Juan del Berraco (= Juan Berraco) a.1489 DocÁvila 608;609, Martin Lopez del Berraco [a.1414](or.) DocÁvila 171) por tratarse del NL El Berraco (a.1489 (or.) DocÁvila 619 (Miguell Sanchez Verdugo el Viejo vezino del Berraco a.1489 DocÁvila 633). 46 La degeminación de [-rr-], además de en la Italia septentrional, se produce en amplias zonas de Toscana, Marcas, Umbría, expandiéndose también hasta el límite del Lacio con Campania (v. RohlfsGramStor §238). Esto podría explicar la espresión de los NF cont. del tipo Verazzo, Veracini (→ a.II.(+ -ĀCEU + -ĪNU).0.). 47 Resulta difícil determinar si los NF Varranini (1) a.1841(or.) CensToscana y Varanini (ITA:62/Ms:22,Rm: 15) se relacionan con este étimo o con otro (por ejemplo, con un derivado de VARIUS).

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A tener en cuenta: a.II.(+ -ASCU).0. [Del port. varrasco "porco não castrado", fig. "homem femeeiro" (a.1815, Houaiss 2831c).] SN cont. Varrasco (POR:Sul[Sines] TratadoAlcunhasAlentejo 580), Barrasco (POR/Lis MachadoDicOnom 221). – En este contexto quizá haya que considerar aport. y reg. (Alentejo) ravasco n.m. "homem libertino" (Silva 9,208; MachadoDicOnom 1243), sin explicación etimológica satisfactoria: Doc. hist. IB-13 Uasco Gill Rrauasco, Gill Eanes Rauasco, Aluaro Gill Rrauasco a.1475 GonçalvesEvora 47–8, Antonio Rodrigues Ravasco [s.16] MachadoDicOnom 1243. NF cont. Ravasco (POR:52/Lisboa:33,Sul:19). – Existe igualmente como NL, en referencia al nombre del propietario: Eiras de Rabasco (Alandroal, Lisboa), Casais do Rabasco (Vila Franca de Xira, Évora) (MachadoDicOnom 1232); Herdade do Ravasco (Estremoz, Évora) (MachadoDicOnom 1243). – Cf. también Silveira,RLus 35,94–5. Y como SN cont. [«Porque consideram que ela é uma pessoa muito suja»:] Varrasquinha (POR:Sul[Moura] TratadoAlcunhasAlentejo 580). Sin embargo en RohlfsCognLuc 200 hace referencia al "verro poco buono". Para DeFeliceCognItal 315 se trata de un sufijo raro y limitado al Sur, con valor peyorativo. También en RohlfsCognLuc 200; RohlfsGramStor §1127 n.2; RohlfsCognSalento 262. V. §0. y n.4. La homonimia producida a finales de la Edad Media entre ver n.m. "verraco" y ver n.m. "gusano" (< VERMIS), consecuencia de la simplificación casual y de la pérdida de -M final en verm (< VERMEN), produce la sustitución

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verrá (FEW 14,304a). – En italiano el sufijo tiene valor diminutivo y se utiliza sobre todo para denominar animales jóvenes (v. RohlfsGramStor §1142).] Doc. hist. GR-13 maistre Johan Varat a.1445 Pansier 2,184. – GR-21 Raginaudus Verrat (CourMarigny, Loiret) a.1170 ChartStBenoît 2,31. – GR28 li sires Garins Verraz de Mosturul a.1240(or.) DocVosges 6, Jehan Verat (Villeperrot) a.1492(or.) ChartVincennes 465. – GR-32 Verrat (Neuchâtel) [a.1370] NHabitantsCernier 84. – GR-33 Antonio Verra (Valle de Aosta) a.1475/1476(or.) ComptesGrandStBernard 236, Remigio Verrat de Nusio (Valle de Aosta) a.1475/1476(or.) ComptesGrandStBernard 239. NF cont. Verrat (FRA:70/Aube:11; CharM:11; > AlpesM:6,Gir:5). – Verrat (FRA:70/Sav:7), Verraz (ITA:54/Ao:50). Verrato (ITA:21/Pd:14,Vi:1; Al:3; Na:3); Verratti (ITA:489/Ch:362,Cb:60,Pe:20; Mi:13; Rm:7), Verrati (ITA:36/Rm:11; Ve:8,Fe:6; Ge:4).

RohlfsGramStor §101; para la simplificación de -rr-, v. RohlfsGramStor §238.] NF cont. Verilli (ITA:70/Ud:49). – Verriello (ITA:265/Ba:21756, Verrillo (ITA:1242/Ce:620,Bn: 184,Lt:92,Cb:74,Rm:25; Bo:1957, Verillo (ITA:14/ Ce:4,Rm:2,Na:1); Verrelli (ITA:1132/Fr:821,Rm: 168,Ba:62,Sa:33; Ge:9,To:7,Mi:4), Verelli (ITA: 129/Fr:58,Rm:24,Ar:17,Lt:6), Verrilli (ITA:565/ Bn:433,Fg:39,Av:26,Rm:6)58, Verilli (ITA:70/Bo: 16; Rm:3).

a.II.(+ -ATTU).0.3. Doc. hist. GR-21 Pierre le Verrat a.1421 RôleParis 176;24154. – GR-28 Perrot le Verrat (Ronay) a.1338 DocChampagneBrie 3,252, Estienne le Verrat (Chaumont) a.1338 DocChampagneBrie 3,258. a.II.(+ -ELLU).0. [Del derivado diminutivo del friul. viru n.m. "verro" (NPirona 1282; FagginVocFriul 1574), nap. verrillo n.m. "giovanottino sveglio e pronto; fig. giovane licenzioso" (dp. av. 1627, verrillo/berrillo "giovinastrello", CorteseMalato, MatLEI; Altamura 263; Faré 9329), "birba, in senso buono e cattivo" (dp. av. 1632, verrillo, BasilePetrini, MatLEI)55. – Para las soluciones meridionales con diptongación metafonética y posible posterior monoptongación del diptongo en i v.

del primero por el derivado verrat, aunque hablas francesas del norte, occitanas y francoprovenzales conservan aún hoy la forma primitiva en concurrencia con los derivados en -ATTU, conocidos en todo el país (FEW 14, 304a–305b; BachRückzugsgebiete 240). Originariamente verrat designaba el animal joven. Está documentado ya en las Glosas de Kassel (Lerch,FM 6,326; DECat 9,180). 54 El mismo personaje se cita indirectamente en el regesto de un documento de ChartStMagloire 3,494 donde se señala que el vidimus del citado documento fue establecido por Pierre le Verrat en 1422, en París. 55 Para el valor del sufijo v. RohlfsGramStor §1082.

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a.II.(+ -ELLU).1. [A tener en cuenta nap. verrella ‘capriccio, bizza’ (dp. s.17, Basile, D’Ascoli-2 831).] NF cont. Verrella (ITA:14/Fr:14). a.II.(+ -c- + -ELLU).0. [Para el infijo -c- en italiano v. RohlfsGramStor §1082. – No se descarta que en algún caso se trate de representantes del it. verricello n.m. "piccolo argano con tamburo ad asse orizzontale e trazione verticale, azionato manualmente o per mezzo di un motore" (GDLI 21,794; dp. a.1619, DELI 1428), del mismo origen «vista la somiglianza tra la funzione degli strumenti indicati e l’atto sessuale del verro» (DELI 1428).] Doc. hist. IR-45 [Clérigo de San Giacomo:] Iohannes dictus Berricellus (= Iohannes Verrecellus) a.1373 PergBarletta 2,41;42, dopnus Iohannes Verrecellus de Sancto Iacobo (= Iohannes Virricellus) a.1379 PergBarletta 2,5059. a.II.(+ -ICULU).1. [Derivado diminutivo en italiano (RohlfsGramStor §1045). No se descarta estar en algún caso ante representantes antroponímicos del abrucés-molisano vǝrrécchjǝ n.f. "lèva dell’argano del carro agricolo; grovìgliolo, ritorciménto" (DAM 2336), "viticcio" (AIS 1310 p 556, 666, Umbria, Abruzzo), o incluso del topónimo de la provincia de L’Aquila Verrecchie (AnnuarioTCI 1264). Esta última hipótesis vendría avalada por la abundancia del sufijo -icchiu en la toponomástica de Italia central (RohlfsGramStor §1045).]

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En To:33, probablemente emigrantes del sur. También en Sic[Me,Ct] DizOnomSicilia 1700; RohlfsCognSicilia 193. En Mi:3, probablemente emigrantes del sur. Se excluye el NF cont. italiano Verrico (ITA:344/Lt:192, Ce:89,Rm:12), a relacionar probablemente con el NL Vèrrico[Aq] (AnnuarioTCI 1265).

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NF cont. Verrecchia (ITA:1469/Fr:589,Is:332, Rm:156,Na:74,Lt:43; Mi:60); Verrecchi (ITA:5/ Rm:4,Ce:1).

NF cont., aunque sí como SN cont.64. – Del pic. lorr. verret n.m. "verrat" (dp. a.1807 solamente, FEW 14, 304a), centr. verret (FEW 14,304a), frcomt. varret (dp. a.1755, FEW 14,304a), cf. también hmanc. vèret "jeune cochon" (FEW 14,304a). – Aunque en italiano -etto es el sufijo diminutivo más usado y se une con frecuencia a nombres de animales (RohlfsGramStor §1141), no se descarta que en algunos casos podamos estar ante representantes antroponímicos de verretta n.f. "dardo, spiedo da lanciare con mano o con balestra", de otro origen (DEI 4029) o, al menos en el caso de Torino, ante NF detoponímicos en relación con el NL Verretto [Pv] (AnnuarioTCI 1264).] Doc. hist. IB-31 ss. Bernardi Verret a.1063(or.) DocUrgell 6,118. GR-29 Feu misérable Hugue Varet a.1423 FeuxBeaune 2,20565. IR-31 [NF; un portador:] Verretti a.1841(or.) CensToscana66. NF cont. Verret (FRA:290/LoirCh:19,CharM:18, SeineMrn:14,Loiret:12,Vienne:10, PCal:9)67.

a.II.(+ -ĪNU).0. [Sufijo afectivo, que puede conllevar matices diminutivos (RohlfsGramStor §1094); para las formas del tipo Verino, Verini, v. RohlfsGramStor §238.] Doc. hist. IR-31 [NF; nueve portadores:] Verini a.1841(or.) CensToscana. NF cont. Verrino (ITA:188/Cz:120,Cs:35,Ba:1; Mi:13; Rm:2), Verino (ITA:51/Na:30; To:14); Verrini (ITA:390/Mo:221,Mi:41,Va:39,Re:29,Ge:7; Na:4), Verini (ITA:350/Ch:88,Aq:47,Rm:24)60,61. a.II.(+ -ISCU).0. [Derivado antroponímico para designar a los miembros de una misma familia (RohlfsGramStor §1121)62.] Doc. hist. IR-31 [NF; cuarenta y seis portadores:] Verreschi a.1841(or.) CensToscana. NF cont. Verreschi (ITA:104/Pt:58,Ve:16,Gr:10, Fi:6,Lu:4,Ge:1). a.II.(+ -ISCU).0.3. [Sufijo patronímico.] NF cont. Vierescu (ROM:8/B:6)63. a.II.(+ -ITTU).0. [En catalán formación circunstancial, sin continuidad ni en la Doc. hist. ni en los

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Excluyo el tipo Verrigno (ITA/Sic[Pa] DizOnomSicilia 1700) ya que, si bien podría proceder de un adjetivo derivado de verro (DizOnomSicilia 1700), podría tratarse de una variante de Ferrigno < *FERRĪNEUS (DizOnomSicilia 602). Excluyo los NF cont. del italiano y del sardo del tipo Verrina (ITA:272/Cs:124; Ge:97; también en RohlfsCognCalabria 273 (var. Varrina RohlfsCognCalabria 272); ITA/Sic DizOnomSicilia 1700. – ITA-SRD PittauCognSard 243), Berrina (PittauCognSard 27), Berría (ITA:151/Nu:73,Ss:43,Ca:5,Or:1; también en PittauCognSard 27), Barría (ITA:165/Nu:80,Ss:44,Or:11,Ca:5; también en PittauCognSard 23), Birría (PittauCognSard 30), Perría (ITA:933/Or:401,Ca:343,Nu:14,Ss:11; también en PittauCognSard 179); y los SN cont. italianos del tipo Verrina (ITA/Cal[Rc] RohlfsSNCalabria 460), Virrina (ITA/Sic[En] RohlfsSNSicilia 139), porque posiblemente haya que ponerlos en relación con el it. verrina n.f. "succhiello" (dp. a.1612, del latín VERRĪNA, de VERRĪNUS, derivado de VERRĒS, con alusión al acto sexual de este animal, DEI 4030; sardo verrina, PittauCognSard 243) más que considerarlos como feminización de Verrino. Según DEI 4030, el apelativo en la lengua literaria parece provenir de Génova, «come attrezzo marinaro»; a tener en cuenta que a Génova corresponde un importante número de registros de los NF cont. Para otros posibles orígenes del sufijo italiano -esco v. RohlfsGramStor §1121. V. §0. y n.4.

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Ø DCVB como NF o como apelativo; Ø MollLlinatges. Descarto los siguientes registros, a relacionar probablemente con un derivado de VARIUS (v. FEW 14,183a): GR-21 Pierre Veret espinglier a.1365(or.) ChartStMagloire 3,300, Perrin Veret [a.1403/1404] ChartVincennes 95, Guillaume Veret cousturier a.1421 RôleParis 169. – GR-24 Radulpho Veret a.1437(or.) ComptesRouen 622. – GR-25 [NF, probablemente variante gráfica por Verret:] Weret a.1746 DebrieNFDoullens 55, Verret a.1756 DebrieNFDoullens 54, Véret [a.1802/1923] DebrieNFDoullens 54, Veret [a.1802/1923] DebrieNFDoullens 54. En el mismo caso se encuentra el NF cont. Veret (FRA: 320/Nord:37,PCal:23,SeineMrt:18,Somme:16). Tampoco considero los 11 registros del NF cont. Veret de IndreL (de ellos 10 corresponden al distrito de Tours) porque probablemente deban interpretarse como detoponímicos ya que en este mismo departamento y distrito se localiza el NL Véretz (v. NègreTGF nº3579), si no se trata de una variante de Verret. – V. mapa 1. No se descarta que el [NF:] Benveretti (2) a.1841(or.) CensToscana sea un representante de (BENE- + ~ + -ITTU).0. Sin correspondencia en la Doc. hist., pero el área léxica de ‘verret’ es compacta y engloba el departamento de mayor densidad de NF cont. Verret (LoirCh:19) (FEW 14,304a). V. mapa 1. – Excluyo los NF cont. Varret (FRA:76/Corr:8) y Varet (FRA:324/Cantal:13), probablemente en relación con el NL Varetz (FRA/Corr, ct. Malemont-sur-Correze, DNCF 1250); desconozco el origen de Varret (FRA:76/Nord:6,PCal:5,SeineMrt:4,Somme:3) y de Varet (FRA:324/Nord:31,PCal:23,SeineMrt:18).

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Mapa 1.

VERRĒ S/VERRUS/*VERRIUS

NF cont. Verret / Veret en Francia

Efectivos totales: 320 / 290 ▲ NL Véretz ■ Documentación histórica

B Máxima concentración del NF cont. Verret ┌ ┐ Área léxica de verret (FEW 14,30a)

Verretto (ITA:5/To:5); Verretti (ITA:18/Ch:8,Rm: 1,Bn:1,Ce:1; Ge:7). SN cont. Ca’n Verret (ESP-CAT/Ml[Consell] Villalonga,SOBI 12,46).

a.II.(+ -ITTU).0.3. Doc. hist. GR-27 Aurowin lou Verret a.1278(or.) BannrollenMetz 1,315, Perrin lou fil lou Verret a.1290(or.) BannrollenMetz 2,283.

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Mapa 2.

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NF cont. Verrot en Francia

Efectivos totales: 73; B Máxima concentración

a.II.(+ -ŌNE).0. [Del port. varrão (var. barrão, berrão) n.m. "verraco; fig. homem femeeiro" (dp. s.13, Houaiss 2831c; para la variante barrão, v. nota 72); ast. verrón, vurrón "gochu [que se cría pa semental]", adj. "aum. de verru (= "en celu, caliente"); en celu [la gocha]" (dp. s.18 solamente, berrones pl., GarcíaAriasPropuestes 3:152; DA-

LLA 1251), berrón adj. "que berra; dau a berrar" (DALLA 165)68; cast. verrón (DRAE); y probable-

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Según el DCECH 1,570 (s.v. berrear) esta acepción del asturiano se debe posiblemente a la comparación "con los berridos desaforados del cerdo al ser sacrificado, o con los del animal en celo".

VERRĒ S/VERRUS/*VERRIUS

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mente de los correspondientes supuestos occitano, italiano y sardo69.] Doc. hist. IB-13 Varrão [s.18] MachadoDicOnom 145970. – IB-21 Petro Garciaz cognomento Uerron a.1136(or.) CDStVicenteOviedo 1,307, Elvira Verron [a.1307/1355](1382/1383) DocPolasAsturias 397. GR-13 juxta domum Jordanj Verron (Puget) a.1297 CompanNPNice 815. – GR-14 Jeh. Veró (Salmerange) a.1357 DocLivradois 3,72, Pilho Verone (Salmerange) a.1357 DocLivradois 3,7271. IR-31 [NF; un portador:] Degli Innocenti Verroni a.1841(or.) CensToscana, [48 portadores:] Veroni a.1841(or.) CensToscana. NF cont. Varrão (POR)72. – Verron (ESP:1/CST: 1/M:1), Verrion (ESP:1/CST:1/Ma:1), Berron (ESP:166/AST:1; CST:146/Av:69,M:6373; VAS:1/ Gui:1; > CAT:18/B:12)74,75.

Verrone (ITA:1546/Sa:597,Ce:305,Na:28976,Ba: 43,Fg:37; Rm:33; Mi:12; Fi:10), Verone (ITA:165/ Ba:70,Na:18,Ce:15,Te:15); Veroni (ITA:1237/Re: 334,Mo:210,Ms:131; Rm:90,Fi:53,Te:35)77 – Errone † (ITA-SRD PittauCognSard 93)78; [de procedencia italiana o con grafía italianizante:?] Veroni (ITA:1237/Ca:54). SN cont. [SN actual aplicado a un hombre con fama de tener hijos con muchas mujeres:] el Vurrón (ESP-AST/Ti).

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Sufijo con valor diminutivo en occitano (Ronjat 3,364) y aumentativo en sardo (WagnerHistWortbildung §65– 7). – En italiano -ŌNE es habitualmente un sufijo aumentativo, pero en la Italia meridional puede tener también un valor diminutivo como en vulpone "volpe giovane", lupone "lupo giovane" (RohlfsGramStor §1095). A tener en cuenta también los NL italianos Verrone [Vc] y Verroni [Bn] (AnnuarioTCI 1265) con los que podrían relacionarse algunos de los NF cont. italianos. Para la simplificación de -rr-, v. RohlfsGramStor §238. Para MachadoDicOnom 1459 se trataría de un continuador del NP VARRŌ. Excluyo la Doc. hist. de GR-21 (Verron), GR-23 (Verron) y GR-24 (Veron) por su posible filiación toponímica (v. n.75). De clasificación dudosa es el NF cont. Barrão (POR MachadoDicOnom 1,221), quizá en relación con los NL Quinta do Barrão (POR/Lis[Alenquer]) y A do Barrão (POR/San[Vila Franca de Xira]), registrados por CostaDicCorográfico 3, que se pueden corresponder con el apelativo barrão n.m. "porco novo e não capado", var. de varrão, o con barrão adj. "ordinário, grosseiro" (Silva 2,394). No se excluye la relación con un derivado de barro n.m. "terra branca, amarela, vermelha e de outras cores, composta principalmente de sílica e eluminio, de que se fazem vasos, como potes, quartas e outras louças, mais ou menos finas, telhas etc." o con barrão n.m. "designação dada em Santarém ao trabalhador de fora, que vem temporariamente trabalhar na região" (Silva 2, 394), variante de albarrão (cast. albarrán) n.m. "diziase daquele que carecia de domicílio ou que não era consoderado vizinho numa povoação", de origen árabe. La forma femenina correspondiente barroa n.f. "mulher do Norte que vem trabalhar no Alentejo" (Silva 2,399) está en la base del registro de la documentación histórica de IB-13 Beatriz Barroa a.1583 RegSéLisboa 1,241 (etc.). Y To:3,Gr:2,Sg:2,Al:1,Ba:1,Gu:1,Ma:1,Te:1,Va:1,Za:1.

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a.II.(+ -ŌNE).2. NF cont. Berrones (ESP:4/CST:2/H:2,R:2). a.II.(+ -ŌSU).0. [Para el valor del sufijo en italiano, especialmente frecuente en la Italia meridional, 74

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No se descarta en algún caso un posible origen detoponímico. En Madoz 4,289 se recoge como NL Berrón, barrio en la provincia de Burgos y Berrones, caserío en la provincia de Álava. También como NL, El Berrón en Asturias, que García Arias pone en relación con el nombre del animal o con los NP VARRO o BARRONIUS (GarcíaAriasPueblosAst 251-2). Los NF cont. franceses del tipo Verron (MaineL:124,LoireA:45,Sarthe:31), dada su distribución geográfica, se relacionan más bien con el NL Verron (FRA/Sarthe, dp. a.1178/1197, NègreTGF nº11338), a pesar de MorletDENF 960 para quien se trata de continuadores del apelativo latino VERRĒS y de DauzatDNFF 592 quien contempla la posibilidad de que sean continuadores de VERRĒS o bien variantes de Véron. Aunque el topónimo Verron se localiza en Sarthe, su mayor proximidad a Angers que a Mans explicaría la importante inmigración en Maine-et-Loire. – Lo mismo, el NF Verronneau (FRA/ Vendée:21,IndreL:14 geopatronyme.com [1891–1915]), podría relacionarse también con el topónimo Les Verronneaux, c. de Marray (FRA/IndreL), cf MorletDENF 1027. De ellos, 7 son Russo Verrone. Los NF cont. Verrone e Verone, difundidos en la Italia meridional, no guardan relación con el término usado en la Italia centro-septentrional verone, verrone n.m. "terrazzo scoperto" (dp. s.14, Boccaccio DEI 4029), "lett. balcone; tosc. terrazzino coperto con cui termina la scala esterna nelle case di campagna" (Devoto-OliNVoc 2, 3421). Los NF Veroni del CensToscana, así como los Veroni modernos, podrían ser representantes de verone n.m. "terrazzino coperto", pero, teniendo en cuenta que su máxima difusión corresponde a Emilia y a Toscana noroccidental, parece oportuno considerarlos variantes de verroni, con simplificación de -rr- (cf. RohlfsGramStor §238). La clasificación es dudosa pues podría tratarse del NF Serrone, con aféresis de S- interpretada como perteneciente al artículo (PittauCognSard 93); de todos modos hay que tener en cuenta el NF cont. sardo Erre (→ a.I.0.).

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v. RohlfsGramStor §1125; del sic. virrusu adj. "irrequieto, rabbioso" (NicotraDizSicItal 904). – Para el paso -rr- > -r- en italiano, v. RohlfsGramStor §238; para las soluciones con b-, v. RohlfsGramStor §167.] NF cont. Verruso (ITA:181/Bn:72; Ag:59; Rm: 5)79, Verrusio (ITA:30480/ Na:112,Bn:109,Fi:1581), Verusio (ITA:76/Bn:37,Na:16), Virruso (ITA:280/ Pa:170,Cl:51,En:22,Ct:10])82, Birruso † (ITA/Sic DizOnomSicilia 157), Viruso † (ITA/Sic[Cg,Ct] DizOnomSicilia 1713).

a.II.(+ -ŪCEU).0. [Sufijo con valor diminutivo, que puede conllevar matices peyorativos, o afectivo; con este valor aparece en los NP (sobre todo en el sur de Italia) y en los apellidos (RohlfsGramStor §1041).] Doc. hist. IR-31 [NF; trece portadores:] Verrucci a.1841(or.) CensToscana, [diecinueve portadores:] Verucci a.1841(or.) CensToscana, [veintiún portadores:] Verruzzi a.1841(or.) CensToscana. NF cont. Verruccio (ITA:34/Sa:32; > Rm:1)85; Verrucci (ITA:174/Vt:48,Ap:38,Rm:26).

a.II.(+ -OTTU).0. [Del mfr. verrot n.m. "verrat" (a.1530, FEW 14,304b), verot (norm. a.1559 solamente, FEW 14,304b), norm. verrot (FEW 14, 304b) y de una forma sufijada paralela nor-occitana. – Sufijo diminutivo en italiano, unido con frecuencia a nombres de animales para designar al animal joven (cf. aquilotto, gallotto, balenotto, passerotto, leprotto) (RohlfsGramStor §1143).] Doc. hist. GR-24 Balduino Verot a.1180 RôlesNormandie 1,14, Nicole Verrot [a.1327/1329] ActNormand 6. – GR-29 Antoine Verot (Quingey) a.1756 ImmigrationSavoyardeFrComté 98. NF cont. Verrot (FRA:73/Ardch:15,Drôme:6)83. Verrotti (ITA:1284/Pe:5,Si:2,Mc:2,Ch:1).

a.II.(+ -UCULU).0. [Sufijo con valor diminutivo en italiano (RohlfsGramStor §1046). La distribución geográfica de los NF cont. italianos (Italia centro-meridional) excluye su relación con it. verrocchio n.m. "strettoio da olive" (DEI 5,4030), difundido principalmente en Toscana (AIS 1323 p 551; 1349 p 571, 581, 582)86.] NF cont. Verrocchio (ITA:362/Pe:276,Te:27,Ch: 13,An:11,Tr:7,Ap:6); Verrocchi (ITA:280/Aq:213, Li:18,Pe:10).

a.II.(+ -OTTU).0.3. Doc. hist. GR-25 Jehan le Verot [+a.1300](or.) MorletNPCrotoy 78, Rauol le Verot [+a.1300](or.) MorletNPCrotoy 78 (→ a.II.(+ -OTTU).1.3.). a.II.(+ -OTTU).1.3. Doc. hist. GR-25 [Con indicación clara de la filiación:] Petite le Verote fille Rauol le Verot [+a.1300](or.) MorletNPCrotoy 78, Perrote le Verote [+a.1300](or.) MorletNPCrotoy 78. 79 80

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También en Sic[Pa,Ag],Na DizOnomSicilia 1701. De ellos, 7 Verrusio Grippa Scafati (Ba:3,Na:2,Av:1, Bn:1). También en Sic[Ct] DizOnomSicilia 1701. Para Caracausi, forma latinizante de Verruso (DizOnomSicilia 1701). También en DizOnomSicilia 1712. V. mapa 2. – El territorio de Ardèche y de Drôme donde se localiza la mayor densidad de este NF cont. constituye un área geográfica contigua ya que de los 15 portadores de Ardèche, 13 corresponden a Tournon-sur-Rhône, al noreste del departamento, y los 6 de Drôme se sitúan en los cantones de Tain-l’Hermitage y de Saint-Vallier (Valence), en el noroeste del departamento, frente a Tournon-sur-Rhône. De ellos, 7 Verrotti di Pianella (Pe:5,Rm:2).

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a.II.(+ -UCULU).1. [Feminización onomástica del anterior.] NF cont. Verrocchia (ITA:85/Aq:67,Rm:11). a.II.(+ -ŪCULU).0. [Sufijo con valor diminutivo en italiano (RohlfsGramStor §1047).] Doc. hist. IR-31 [NF; cinco portadores:] Verruchi a.1841(or.) CensToscana, [un portador:] Varrucchi a.1841(or.) CensToscana87.

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También en Pz RohlfsCognLuc 200. Por el contrario, probablemente representen este sustantivo los NF Verrocchj (5), Verrocchi (8) y Varrocchi (26) del a.1841(or.) CensToscana. – No se tienen en cuenta los registros de IR-31 [NF:] Verrucoli (24) a.1841(or.) CensToscana ni los NF cont. Verrucoli (ITA:18/Ar:12,Fi: 5,Mi:1) dado su carácter detoponímico a relacionar con los NL toscanos Verrucola[Ms] y Verrucole[Lu] (AnnuarioTCI 1265). No se descarta para el NF Verruchi documentado en CensToscana una relación con verruca n.f. "ipertrofia circoscritta delle papille del derma, di origine virale, che si presenta sotto forma di piccola escrescenza cutanea tondeggiante; per simil. altura, piccolo poggio" (GDLI 21, 795). En definitiva podría remontar al mismo étimo que Verrucoli (v. nota anterior). En cuanto a Varrucchi, quizá se pueda considerar como variante de Verrucchi, con paso de -e- a -a- en posición átona.

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NF cont. Verrucchi (ITA:40/Mo:13,Bo:10,Fi:7), Verucchi 88 (ITA:594/Mo:405, Bo:134).

b.II.(+ -ĀNU).0. [El sufijo indicaba pertenencia (RohlfsGramStor §1092).] Doc. hist. IR-31 [NF; seis portadores:] Veriani a.1841(or.) CensToscana. NF cont. Veriani (ITA:59/Mi:19; Gr:17,Rm:12).

a.II.(+ -ŪTU).0. [Del it. verruto adj. "lascivo, libidinoso; bizzarro" (D’Ascoli-2, 832), nap. verruto adj. "capriccioso, voglioso, libidinoso, irrequieto, salace" (dp. av. 1627, CorteseMalato, MatLEI; Altamura 263, s.v. vërrëzzùoso). A tener en cuenta también fogg. verrute n.m. "anziano in gamba, tutto pepe" (MatLEI), cal. verrutu adj. "vivace e impertinente (di ragazzo)" (Alessio,AAPalermo 4.7/ 8), sic. virrutu "rabbioso, iracondo (di bambini)" (DEI 4031 s.v. verruto2; DizOnomSicilia 1712) y otros dialectos meridionales italianos (DEI 4031).] NF cont. Verruto (ITA:36/Na:18,Cb:7,Ce:3,Rm: 3,Lt:2); Verruti (ITA:33/Na:30)89. a.III.(+ BELLUS).0. [Con el it. bello adj. "che per aspetto esteriore o per qualità intrinseche provoca impressioni gradevoli" (dp. ca.1224, S. Francesco d’Assisi, DELI 129.] Doc. hist. IR-31 [NF; dos portadores:] Verbelli a.1841(or.) CensToscana. a.III.(+ VETUS).0. [Con el anap. vetere adj. "viejo" (s.14 solamente, Mussafia 334, MatLEI). → VETUS.] Doc. hist. IR-44 terra heredum quondam Martini Berrobetere (Maddaloni) a.1132 CDAversa 1,56.

b. Tipo *VERRIUS b.I.0. [De un aauv. *verri n.m. "verraco", antecesor del auv. verri n.m. "verraco" (FEW 14,304b; ALMC 516) y del correspondiente italiano no documentado en el léxico pero deducible dado el amplio número de derivados antroponímicos que lo exigen.] Doc. hist. GR-14 Stephanus Verri (Pont-du-Château) a.1357 DocLivradois 3,6490. NF cont. Verrio (ITA:19/Le:19)91. 88

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No se descarta que algunos de los NF del tipo Verrucchi, Verucchi, difundidos especialmente en el área Emilia-Romagna, puedan estar relacionados con el NL Verrucchio/ Verucchio, localidad situada en Romagna cerca de Rimini. No se tiene en cuenta el NF cont. piamontés Berruto (ITA:842/To:649,Cn:62), presumiblemente con otra etimología. No se tiene en cuenta el NF cont. Verri (FRA:45/HGar: 8). – Verri (FRA:45/Isère:8) dado que, tanto en el domi-

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b.II.(+ -ŌNE).0. [Cf. RohlfsGramStor §1095.] Doc. hist. IR-31 [NF; veinte portadores:] Verioni a.1841(or.) CensToscana. NF cont. Verioni (ITA:12/Ms:12). b.II.(+ -OTTU).0. Doc. hist. IR-00 [NF:] Antonio Verriotto (New York) a.1914 FamilySearch. NF cont. Verriotto (ITA:13/Na:11; > To:1,Ud:1); Verriotti (ITA:10/Na:6; Lu:4). b.II.(+ -ULU).0. [Para el sufijo, v. RohlfsGramStor §1085.] Doc. hist. IR-00 [NF:] Donato Verrioli (Connecticut) a.1881 FamilySearch. − IR-31 [NF; dos portadores:] Verrioli a.1841(or.) CensToscana. NF cont. Verrioli (ITA:14/Sa:11,Br:2,Na:1). b.II.(+ -ULU).1. NF cont. Verriola (ITA:30/Sa:27,Ce:3). →

BELLUS, PORCUS, VETUS, VIRIDIS.

Cano. – Documentación: Tréveris; Kremer; Buchi; Champy; Frau; Arcamone, Caffarelli, Pellicci. – Síntesis: Gallego/Boullón; Portugués/Kremer; Asturiano/Viejo; Castellano/Ramírez, García Gallarín (revisado); Vasconia/Irigoyen; Aragonés/ Centro de Zaragoza; Catalán/Bastardas (revisado); Galorrománico/Hanton (rev.: Germain); Sardo/ Wolf (revisado); Italorrománico/Arcamone; Rumano/Tomescu. – Consultores: Arcamone; Buchi; Caffarelli; Champy; Irigoyen; Maas-Chauveau; Müller; Schmid; Weinhold. – Revisión: Chambon; Germain; Kremer; Pfister.

nio occitano como en el francoprovenzal, los portadores se concentran alrededor de las capitales regionales Toulouse y Grenoble respectivamente y que además en algunos casos este NF se combina con NP extranjeros del tipo Aldo, Severino, Angel, Galdino o Dolorès. Todo ello hace pensar en un NF importado. 91 A añadir b.II.(+ -ĀCEU).0. SN cont. ["Alto di statura":] Virriazzu (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 139).

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*MULTŌ

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*MULTŌ (gaul.) mouton. Structure1 I.0. I.0.3. I.0.3.4. [AD +] I.0.3.4. [DĒ +] I.0.4. [DĒ +] I.1. I.1.3. I.2. I.2.4. [DĒ +] II.(+ -ĀRIU).0. II.(+ -ĀRIU).0.3. II.(+ -ĀRIU).0.3.4. [DĒ +] II.(+ -ĀRIU).1. II.(+ -ATTU).0. II.(+ -ELLU).0. II.(+ -c- + -ELLU).0. II.(+ -c- + -ĪNU).0. II.(+ -ISSA).1. II.(+ -ITTU).0. II.(+ -ITTU).0.3. III.(DUO +).2.3.4. [AD +] III.(DUO +).2.4. [AD +] III.(*BLANK +).0. III.(*GRÎS +).0. III.(NIGER +).0.3.4. III.(PLATTUS +).0.

0. [Gaul. *MULTŌ n.m. dans un sens général de "mâle de la brebis" (IEW 716) n’est pas attesté en latin (Ø OLD; Ø ThLL) avant l’époque carolingienne: latméd. multo (s.9, CapitulareVillisBrühl, MatLEI; MLLM 707). Le mot a été pourtant répandu et a connu une continuité certaine dans la partie centrale de la Romania: en catalan, occitan, français et italien2. Il s’est adapté dans le latin tardif à la déclinaison en -Ō (-ŌNIS) (sur le modèle de lat. PETRŌ (-ŌNIS) n.m. "bélier"; Alessio 272),

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Rédaction de l’article en 2004, avec révision et compléments en décembre 2008. L’occident péninsulaire part d’un dérivé de lat. CARO (CARNIS) f. "chair, viande" (port. carneiro, cast. carnero, ast. carneru; v. DCECH 1,879–80; DELLAMs; DGLA; DALLA) pour désigner le mouton; le roumain dispose de berbec, de lat. VERVEX (Cioranescu 77).

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mais les langues romanes connaissent seulement des continuateurs du cas oblique (REW 5739). Du point de vue sémantique, quelques variétés romanes ont spécialisé les continuateurs de *MULTŌNE au sens de "bélier châtré" (p. ex. cat. moltó en opposition à marrà; fr. mouton en opposition à bélier; RohlfsPanorama 161; cf. également asic. muntuni cugulutu "montone non castrato" a.1371, Giuffrida, BCSIC 122,342, MatLEI), mais la langue ancienne et les dialectes comme l’italien (cf. cidessous) attestent aussi le sens de "bélier", et les continuateurs de *MULTŌNE peuvent tout autant désigner génériquement les animaux de l’espèce Ovis aries; d’ailleurs la distinction entre animal châtré ou non châtré étant seulement utile aux bergers et la présence de béliers étant très limitée dans un troupeau, il est normal que la langue commune présente des hésitations (v. WartburgSchaf pour le sémantisme des différents mots désignant les animaux de l’espèce)3. Dans le domaine italoroman se sont généralisées les variantes en -n- au lieu de -l-; ces variantes ont été expliquées par étymologie populaire sous l’influence du verbe montare "saillir" (DELI 3,776; DEI 2504) mais elles peuvent aussi être expliquées par évolution spontanée du groupe l + cons (v. RohlfsGramStor §245)4. Ces variantes en -n- mènent à des homonymies avec des continuateurs de MONS (p. ex. it. montone n.m. "mucchio, ammasso" (GDLI 10,862)), ce qui rend difficile l’explication étymologique des anthroponymes5. Les continuateurs de *MULTŌNE se sont fixés dans l’anthroponymie de tous les domaines romans où le lexème a survécu; par 3

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D’ailleurs, il semble, comme l’indiquent Buck et Coromines (BuckDicSynonyms 158–9; DECat 5,767), que le sens original du mot gaulois serait plutôt celui de "mouton châtré", puisqu’il provient d’une racine indoeuropéenne (*MELH1-) avec le sens de "écraser; moudre" (IEW 716). Quelques dialectes galloromans présentent aussi un -ndû à l’influence de la nasale précédente (FEW 6/3,209b). Dans les zones où *MULTŌNE n’a pas eu de continuateur, comme c’est le cas du sarde, ces homonymies, bien entendu, ne jouent aucun rôle (v. note 6).

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contre, ils ne sont pas présents dans les domaines ibéroroman central et occidental, sarde et roumain6. La motivation des anthroponymes peut être métaphorique en raison d’une ressemblance physique (cheveux bouclés; v. l’expression française être frisé comme un mouton7 ) ou d’une ressemblance de caractère ou de comportement avec les caractéristiques attribuées à l’animal: le mouton évoque tout autant la douceur et la docilité, perceptible dans les locutions qui contiennent une comparaison avec l’animal et qui s’appliquent à l’homme (fr. être doux comme un mouton (déjà en mfr., DiStefanoDLMF 568), se laisser égorger comme un mouton, suivre comme un mouton, etc.). Le terme mouton désigne ainsi, par analogie, une personne docile, impressionnable, se laissant facilement conduire, berner ou déposséder (dp. a.1566, TLF 11, 1173–5; FEW 6/3,207b)8; on trouve aussi les mêmes sens en italien "persona sciocca, stupida, poco accorta, ottusa, stolida, o, anche, ingenua, credulona" (dp. s.13, Iacopo de’ Tolomei, GDLI 10,861), "persona pusillanime, vile" (dp. a.1674, Brusoni, GDLI 10,861); mais v. aussi lad.-ven.(agord.) testa de molton "ostinato" (Rossi,AIVen121,num.125, MatLEI). Enfin, pour MorletHPicardie 213, le SN a pu désigner une personne d’humeur égale. Certains NP peuvent être enfin d’origine métonymique, et, dans le domaine galloroman, faire référence à une enseigne sur la-

quelle aurait figuré un ou des moutons9 ou au métier de son porteur (v. → I.0. Doc. hist.)10. Ø Kremer,Aufsätze; DicApellidosEsp 523; MollLlinatges 289; DCVB 7,516; Ø MoreuRenoms; CorominesOnomasticon 6,299– 300; DauzatTraité 11, 28, 54, 196; DauzatDNFF 444; MorletDENF 714–5; Fexer 453–4; GrosclaudeNFGascons 187; MoreauNFTouraine 204; MorletHPicardie 213; DebrabandereWb 1002, 1004–5; HerbillonGermainNFBelg 503, 587; GermainNFWallonie 642, 748–9; RemacleNPGleize 229; HuberRätNb 867; Ø DeFeliceDCI; Ø DeFeliceCognItal; Ø DizOnomSicilia; RohlfsCognLucania 132; RohlfsSNSicilia 84; RohlfsSNCalabria 394; RohlfsSNSalento 161.]

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Ø VasconcellosAntrPort; Ø MachadoDicOnom; Ø ManconiDCSardi; Ø PittauCognSard; Ø ConstantinescuDOR; Ø IordanDNFR. Les NF sardes Muntone (ITA:89/Nu:65, Ss:9,Or:3) et Muntoni (ITA:2133/Ca:1202,Ss:438,Or: 120,Nu:100; attesté dp.1821 en Sardaigne par Familysearch) (cf. PittauCognSard 156) sont sans rapport avec notre étymon. Seuls les quatre porteurs à Catania du NF Muntone pourraient correspondre au type muntúni (à Mandanici, AIS 1069, p 819) mais le type lexical, isolé en Sicile, est probablement importé de la Calabre; au demeurant le noyau du NF est trop faible pour qu’on puisse baser une interprétation là-dessus. Cf. l’expr. wall.(Charleroi) crolè come in bèdot "bouclé, frisé comme un agneau" (CarlierDOWallon 1,112). V. par ex. le proverbe wallon on n’ tond qu’ les moutons "on n’abuse que des faibles" (DejardinProverbes 2,101).

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I.0. [De cat. moltó n.m. "mascle de l’ovella castrat" (dp. a.974, forme latinisée dp. a.907, DECat 5,766), occ. moutoun, mounton, moutou "mouton, bélier châtré", "mammifère ruminant de la famille des ovidés (terme générique)" (1ère m. s.12, monton, Gévaudan, BEC 118,44, MatLEI; dp. s.13, molto(n), mouto, Raynouard 4,252; Levy 5, 304; Mistral 2,383), fr. mouton "mâle châtré élevé pour sa chair par opposition au bélier reproducteur" (dp. 1ère m. s.12, multun "bélier", mouton, TLF 11, 1173-5), "personne crédule, facile à mener ou à duper" (a.1566–1611), "mari trompé" (a.1536, FEW 6/3,207b), frcomt.(Orgelet) moton (FEW 6/ 3,205b), wall. mouton "mouton (terme générique)", wall. mouton ou moton (FEW 6/3,205a; HaustDLiégeois 419; LéonardLexNamurois 461), frpr. ┌ mòtõ ┐ (DuraffourGloss 416); aussi d’afr. mfr.

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V. → I.0.3.4., III.(DUO +).2.3.4., III.(DUO).2.4., III.(*BLANK).0., III.(*GRIS).0., III.(NIGER +).0.3.4. Autres mentions d’hostelleries ou d’enseignes: Jehan de Villiers demourant au Mouton en la rue Saint Jaques a.1421 RôleParis 97, l’ostel du Mouton a.1458 DocMontreuil 1, 172, Glaude Guyon oste du Mouton de Carpentras a.1558 Pansier 2,271, Tibaut hostalier del Moton (Sisteron) a.1445 DocMidi 237, Jacques hostelain du Mouton a.1552 SubsidesNamur 117, etc. Par ex., GR-12 Ramundus Moltoni [macellarius] a.1322 MulhollandGildsToulouse 72, GR-13 Petri Multonis macellarii (Marseille) a.1212(1224) Fexer 453, GR-21 Symon Mouton escorcheeur de moutons a.1296(or.) TailleParis 148, GR-24 Jehan Mouton boucher a.1515 CartLouviers 3,64, GR-25 Jehans Moutons de le triperie a.1302(or.) LoiTournai 2,473.

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monton (pic. 1256; 1380), norm. id. (1625–1655), HMarne id., ainsi que des formes francoprovençales modernes qui présentent la même assimilation régressive (FEW 6/3,205b)11. D’it. montone "bélier" (dp. a.1261–1292, Giamboni, GDLI 10, 861; DELI 776; déjà a.1083 montone dans le latméd. camp., CavaTirreni, Gentile 77, MatLEI; → v. 0. pour les sens figurés), alomb. molton (DEI 2504), avén. mouton (ca.1250, ProverbiaNatFemTobler, ZrP 99, MatLEI), cal. muntuni (RohlfsCalabria 441), salent. muntoni (RohlfsSalento 371) et du type en mḍnd- des Pouilles et Lucania (AIS 1069). Pour le romanche (IR-11) le lexème manque, même s’il existe une attestation anthroponymique.] Doc. hist. IB-31 Molto [a.1145](or.) LlistaHabitantsBarcelona s.f., illa cechia Arnalli Moltonis (terme de Lleida) a.1152 CDGardeny 1,135, concessit [...] Burdo Moltoni .X. solidos a.1153 Madurell,AST 25,140, laudamus tibi Arnallo Molto a.1153/1154(or.) (= illud donum quod Arnaldus Molton fecit vobis a.1166(or.)) DiplPoblet 1,139;1, 225 [= CartPoblet p.135; CorominesOnomasticon 6,299], Ss. Gilelmi Molto a.1175(or.) (= Guillem Molton a.1176(or.)) DiplPoblet 1,387;1,419 (= Gilelmo Molton VI morabetinos a.1176(or.) CDGardeny 1,449), ss. Petri Multoni a.1205 CDGirona 170 (nº104), Antoni Molto (Roní i Beraní) a.1553 FogatgeCatalunya 2,75. – IB-32 en Bernat Molto a.1308(or.) LMonedatgeMontuïriMallorca f º2r. – IB-33 Bernat Molto [a.1240] LPrivCatí nº4, Petro Molto rectoris ecclesie Silla a.1299(or.) DocValència f º76v–77v, Guillermus Molto a.1306 LPrivCatí nº8, Domingo Molto a.1359(or.) PergBocairent nº17, fermador Franciscus Molto perator pannorum a.1370(or.) LAveynamentsValència s.f., Molto a.1381(or.) FogatgeGandia f º46v, Francisco Molto (Alcoi) [a.1600] Familysearch etc.12, Jaume Molto (Aielo de Malferit) a.1646 CensValència f º351v etc. GR-12 Guilelmi Arnalli Molton, Arnal Molton, Bernad Molton, Raimon Molton (Carcassonne) a.1067 LFeudorumMaior 2,316-8, Peiro Molto (Ste-Eulalie, Aveyr.) a.1183 BrunelChartes 2,104, Johanne Moltono (Conques) [fin s.11]([s.12])

Fexer 453, E. Sparros e Moltos sos fraires (Rodez) a.1190 Affre,RLR 15,6, Ramundus Moltoni [macellarius] a.1322 MulhollandGildsToulouse 72, cossol lo senhor en R. Moton especiayre a.1390 GermainHistMontpellier 1,433, Marie Monton (StPons, Narbonnne, Aude) [a.1609] Familysearch, [NF:] Moutou (Mazanet, Tarn) [a.1891/1915] FordantNFFrance 660. – GR-13 B. Molton a.1189(or.) (= Bernardus Moltonus a.1197(or.)) CartTrinquetaille 138;101, Bertrandus Molton a.1197(or.) (= Bertranz Moltons [a.1200](1212)) CartTrinquetaille 102;304, Petri Multonis macellarii (Marseille) a.1212(1224) Fexer 453, Bostos Moutos [a.1251/1275] CensDie 254, Moutos [a.1251/1275] CensDie 261, Raymundus Montoni a.1332 Roux, RIO 9,112 et al., Folco Mouton (= Fulco Mutonis) (Hyères) [a.1400/1420] Roux,RIO 9,112 et al., Antoine Mouton (orig. de Grasse) a.1559 LHabitantsGenève 1,211, [NF:] Mouton (Grasse) [a.1635–1673] Familysearch, Jean Mouton (Fréjus) a.1683 Roux,AVEP 58bis,35, [NF:] Jean Mouton (Marseille) a.1685 Familysearch, Jacques Moton, d’Orange, maçon a.1758 LHabitantsGenève 3,238, Joseph Moutton (Clamensane, AlpesHP) a.1758 Familysearch, [NF:] Mouton (Marseille, BRhône) [a.1891/1915] FordantNFFrance 660. – GR-14 Ss. Roberti Montoni (Brioude) [s.11]([s.17]) Fexer 453, Stephanus Moltos (Le Puy) a.1162 Fexer 453, Moutos (Le Puy) a.1210 Fexer 453, Bertholmeu Molto alias Rey Guay [a.1380/1385] LEstimesStFlour 285. – GR-21 Odo Multons [a.1050] CartVierzon 175, Bernardus Multonius [a.1050] (= Bernardi Moltoni [s.a.] = Bernardo Molton a.1075) CartVierzon 175;180, [limite avec GR-23:] Albericus Multonus [a.1079] CartVendôme 1,435, uxori Rannulfi Multonis [s.11] CartVierzon 204, domus Roberti Mouton [a.1250/1280](or.) CensProvins 27, Marie fame feu Henri Mouton a.1272(or.) ComptesProvins 3a, Mouton le Tesserrant a.1292 TailleParis 109b, Mouton a.1296(or.) TailleParis 66, Symon Mouton escorcheeur de moutons a.1296(or.) TailleParis 148, Raoul Mouton tavernier a.1297(or.) TailleParis 157 et al., Adam Mouton chapelier a.1298(or.) TailleParisMs et al., Jehan Mouton vallet tesserrant a.1299(or.) TailleParisMs, [SN de femme:] Macy Mouton tauerniere a.1299(or.) TailleParisMs et al., Petri dicti Mouton a.1309(1311) ChartStMagloire 2,210, Jehan Mouton tavernier a.1313(or.) TailleParis 247 et al., Mouton maistre dou guet a.1313(or.) (= Mouton

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Quant au NL Mouton (FRA/Char NègreTGF 1699), il semble être déanthroponymique. Quelque 50 porteurs dans la source, surtout du 19e s., tous localisés dans la province d’Alacant.

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garde de nuit a cheval a.1316(or.)) ComptesProvins 238a;245b, Jehan Mouton a.1314(or.) ComptesProvins 242b, un homme appellé Mouton (Paris) a.1337 DocMontreuil 1,85, Baudoin Mouton demourant à Saint Quez a.1340/1341 AssisesSenlis 761, Mahiet Mouton a.1368 LRaisonPontoise 137, Gilles Mouton potier d’estaing a.1421 RôleParis 196 et al., [NF:] Marie Moutton (Versailles) a.1610 Familysearch et al., Pierre Multon (Aubervilliers) a.1641 Familysearch, Multon (Auneau, EureL) [a.1664–1870] Familysearch, Jacques Francois Madeleine Monton (Saint-Germain-en-Laye, Seine-et-Oise) a.1732 Familysearch, Moulton (Paris) [a.1820–1863] Familysearch. – GR-23 Multonus [a.1050](s.18) CartNoyers 511, Michiel Mouton a.1359/1360(or.) ComptesTours 1,144, Mouton (Vitré) a.1522 CartLaval/Vitré 4,66, [NF:] Gilles Mouton (St-Grégoire, IlleV) a.1728 Familysearch. – GR-24 Galfrido Mouton a.1198 RôlesNormandie 2,73 et al., Rogerus Mouton a.1226 CartBon-Port 69, [non juif:] Robert Mouton (Rouen) a.1295 SerorNomsJuifs 197, Robert Tardieu Moutonn a.1360 LRougeEu 251, Jehan le Caron dit Mouton (Louviers) a.1426 CartLouviers 2/ 2,58, deffunte Colette Certaine jadis femme Henry Mouton a.1444(or.) CompteOrbec 135, Jehan Mouton boucher a.1515 CartLouviers 3,64 et al., Nicolas Mouton, de Rouan a.1573 LHabitantsGenève 2, 76. – GR-25 Molton [a.1219](or.) NecrArras 20, Bricion Mouton a.1235(or.) Chirographes[31]Tournai 155 (= Brission Mouton a.1251(or.) ChartHainaut 44) et al., [séquence onomastique inversée:] Mouton Wion [a.1271](or.) NecrArras 53, Jehan Mouton a.1276/1277(or.) CharitéTournai 240 et al., Jakemes Moutons provos (= Jakemon Mouton) a.1279/1280 LoiTournai 1,318;334 et al., Huberti Mouton [a.1292](s.15) ObHôtelDieuBeauvais 375, Jehans Moutons [a.1295/1302](or.) RôlesArtois 126, Gossuins Moutons a.1296(or.) Chirographes[31]Tournai 23 et al., Bernardus Mouton [a.1298](or.) NecrArras 65 et al., Gillion Mouton a.1302(or.) LoiTournai 2,417 et al., Jehans Moutons de le triperie a.1302(or.) LoiTournai 2,473, Jehans Moutons a.1302 DénombrAmiens 309, Mouton (Ponthieu/Vimeu) a.1311/1312 Vasseur,RIO 4, 146, Wautier Mouton (Berteaucourt) a.1312(or.) Estienne,BPH 1940/1941,216, Gilles Moutons a.1316(or.) TestamentTournai 72, Colaia relicta Petri Mouton [a.1350] CensHôtelDieuBeauvais 401, Jehans Moutons li jovenes [a.1356/1358] Bour-

geoisForaineAth 237, Mouton a.1359 MorletNPCorbie 770, Colart Mouton a.1365 TailleMons 89, Jehans Moutons a.1386 DemeuldreAnthrLadeuze 224, Pierre Mouton (St-Amand) [a.1415/ 1419] MorletHPicardie 437 et al., Daniel Mouton (Eterpigny) a.1442 Debrie,RIO 20,13, Charles Mouton (Harchies) a.1541 Familysearch, Adrien Mouton (Wavrans-sur-Ternoise) a.1569 BergerNPArtois 806 etc., [SN:] François Crognier dit Mouton (Vignacourt) a.1768 Debrie,RIO 21,277 et al. – GR-26 commemoratio magistri Johannis dicti Muton [s.11/15](s.18) ObStLambertLiège 78, Jehans Muton a.1302(or.) DocForgeMirwart 417, Jehanin Mouton de Fremeries a.1444(or.) AidesNamur 18 etc., Jacques Mouton (Florennes) a.1502(or.) SourcesSambreMeuse 240 et al., Jehan Mouton a.1540(or.) DocForgeMirwart 241, Jacquemin Mouton a.1552 GavrayBanFronville 116 et al., Franchois Mouton a.1566(or.) BourgeoisNamur 2, 136, Jean Mouton a.1602/1603(or.) TerriersNamur 41 et al., [NF:] Adrienne Mouton (Moustier) a.1618 Familysearch et al., Jean Mouton a.1625 BourgeoisNamur 3,267, Jean Mouton a.1659(or.) DénombrSalm 11713, [NF:] Joannes Moutton (Fresin) a.1702 Familysearch, [NF:] Mouton (Chevetogne) [a.1758–1861] Familysearch. – GR-27 Geraldon Monton a.1267(or.) BannrollenMetz 1,158, sire Jacques Moutons [a.1275](or.) CensToul 238, frere Mouton (Château-Salins, Moselle) a.1492 WirthAnthrLorraineRom 1057, Didier Mouton (Châtel-sur-Moselle, Vosges) a.1664 WirthAnthrLorraineRom 1057, [NF:] Anne Mouton (Cheppy, Meuse) a.1711 Familysearch et al., Motton (MeurtheM) [a.1749–1861] Familysearch, Moutton (MeurtheM) [a.1797–1878] Familysearch, [SN:] Mouton (Meuse) [a.1800/1850] RichardSNLorraine 370. – GR-28 terram Folkaut Mouton a.1210/1211 CartStNicaiseReims 290 et al., Thoumas Mouton a.1290 CartStVincentLaon 243, Lambins, Hues Mouton (Laon) [s.13] MorletHPicardie 437 et al., Jacquet Mouton (Reims) [s.14] TarbéChampagne 216 et al. – GR-29 Guillaumes dit Moutons dou Saçoy damoisel a.1290 (= Guillaume Mouton a.1290 = Moutons de Satoy a.1300) CartHuguesChalon 143;183;96,

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On écarte Moton Fontaine a.1497 BourgeoisNamur 1, où Moton représente une aphérèse de Jamoton, prénom dérivé de JACOBUS, bien représenté dans la doc. hist. du Namurois. V. aussi note 20.

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Mouton (Dijon) a.1306 SerorNomsJuifs 197, Monton a.1306 SerorNomsJuifs 197, dominus Martinus Moutons presbyter a.1309(or.) MaillardNPCluny 200, frater Johannes Mutonis [a.1358] CartNevers 212, Jehan Mouton orfevre a.1377 InventBourgogne 1,568, Johan Mouton de Charnoulx chevalier a.1390(or.) TestamentsBesançon 1,515a, Thevenin Mouton a.1450 FeuxBeaune 5,116, Mouton [a.1452/1467] David,AnnalesBourgogne 35,236, Etienne Mouton (Quingey) a.1489 ThiébaudNotaires 820, Moton (St-Valbert) a.1499 MériotNPMontbéliard 104, Jehan Moutton (St-Valbert) a.1520 MériotNPMontbéliard 105, Claude Moton (= Motton) (St-Valbert) a.1520 MériotNPMontbéliard 105, Mouton (Colombier-Châtelot) a.1523 MériotNPMontbéliard 48, Mouton (= Mouthon) (St-Valbert) a.1543 MériotNPMontbéliard 105, Mouton (Montbéliard) a.1534 ThiébaudNotaires 819, Marie Monton (Luze, HSaône) [a.1644] Familysearch, [NF:] Mouton (Yonne) [a.1720–1773] Familysearch. – GR-31 Pierre Mouton a.1388 LVaillantLyon 206, Anthoine Moton a.1416(or.) RegConsulLyon 14, Jehan Mouton troillieur a.1446(or.) NomméesLyon 94, Claudius Mouton (Vilard in Sabaudia/Etuz) a.1690 ImmigrationSavoyardeFrComté 87, [NF:] Mouthon (HteSavoie) [a.1733–1889] Familysearch, [NF:] Mouthon (Villard, HteSavoie) [a.1891/1915] FordantNFFrance 659. – GR-32 P. Moutonz [ou Montouz?] a.1410(or.) RegGenève 1,13, Manginus Mutonis, tonsor a.1453 LBourgeoisGenève 33, Nicolas Mouton, tesm. a.1574 LHabitantsGenève 2,108, [NF:] Jeanne Emilie Moutton (Genève) a.1768 Familysearch, François-Antoine Mouthon (Carouge) a.1780 Familysearch14. – GR-41 Stephen Mutton (Oxfordshire) a.1195 ReaneyDicEnglNP 318, Robert Mouton (Leicestershire) a.1219 ReaneyDicEnglNP 318, Benome Mutun (Londres) a.1221 SerorNomsJuifs 197, Abraham Motun (Londres) a.1273 SerorNomsJuifs 197, William Moton (Sussex) a.1327 ReaneyDicEnglNP 318. IR-11 Menga Mouton a.1792 (Malans) HuberRätNb 867. – IR-21 Montonus a.1166 CDGenova 45. – IR-22 Petrus Mo[l]tonus, Guibertus Multo-

nus a.1194(or.) LVercelli 105;111, Iacobus Moltonus a.1216 LVercelli 117. – IR-23 c. ser Ancii dicti Moltoni (Lisignano) a.1352 CesariniCognTrentino 103, Ma. Rosalia Moltone a.1781 (Leggia) HuberRätNb 867. – IR-24 Petri Multoni a.1202 LGrossusReggio 1,163. – IR-31 Aldebrandinus Reneri Montone (Siena) a.1208 DocComuneFirenze 171, Rainerius Montoni (Volterra) a.1220 ChartPacisToscana 52, Montone (Poggibonsi) a.1221 CaleffoSiena, Bernardinus Montonis (Poggibonsi) a.1221 CaleffoSiena, Montone de Sarteano (Chiusi) a.1232(or.) CaleffoSiena, [NF:] Montoni [s.19] DiBelloFirenze 165. – IR-33 Montone (Orvieto) a.1226 CaleffoSiena 335. – IR-42 Prudentia Di Ottaviano Montoni (Roma) [a.1567] Familysearch. – IR-45 Riccardo Montone a.1137 CDTremiti 285, Domenico Menduni (Corato, Ba) [a.1753] Familysearch et al., Rocco Vincenzo Montone (Acquaviva delle Fonti, Ba) a.1742 Familysearch. – IR-52 Angela Rosa Montone (Spezzano Albanese, Cs) a.1788 Familysearch15. NF cont. Moltó (ESP-CAT:3111/Aa:755,Co:557, Ho:334,At:204,Ra:165, Bv:121,Ma:119,Mb:105; > Br:274; GAL:10; CST:226/Mu:3516; VAS:12; ARA:4), [graphie de la neutralisation de la voyelle atone en domaine catalan oriental:] Multó (ESPCAT:21/Br:18; > CST:4/H:4). Moutou (FRA:238/Tarn:31,HGar:10,Gir:7Aveyr: 717 ), Moutton (FRA:49/Var:5,AlpesM:4,Drôme:3), Mouton (FRA:3193/Ardch:6918 )19. – Mouton (FRA:3193/PCal:183,Nord:163,etc.20; BEL:1876/

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Le NF Mouton est attesté dp. 1860 à Lausanne, provenant du Languedoc (LOrVaud 296). Il apparaît encore dans l’édition de 1940 du RépNFSuisse (à Lausanne) mais il n’y figure plus dans l’édition de 1962; la famille a dû s’éteindre entre temps.

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Aussi exporté en Argentine: Elisabetta Moltoni (Azul, Argentina) a.1859 Familysearch. La province de Murcie confine à celle d’Alacant; le NF est importé de la zone valencienne; sa localisation ne correspond pas à la petite enclave catalanophone (El Carxe) de la province de Murcie. Le NF est aussi d’Outremer (Guadeloupe:55,Réunion:17) et peut donc être partiellement d’autre origine. Par contre le NF Mouttou (FRA:27) est nettement d’origine arabe. En Ardèche, la forte densité des porteurs se retrouve au sud et à l’est de Privas (Privas:14,Chomérac:12, Villeneuve-de-Berg:12,Aubenas:6), dans le domaine nord-occitan. Aussi en Auvergne: on y trouve le NF Mouton (Riom) d’après BillyNFPuyD 2,211. En Charente, le NF Mouton pourrait être détoponymique, les 15 porteurs du nom se répartissant autour du nom de commune Mouton, dans le canton de Mansle (FRA/ Char), notamment au sud vers le centre attractif d’Angoulême.

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FlOc:532,FlOr:408,Ht:213,Lg:170,Nr:166), Moutton (FRA:49/MeurtheM:4,Mos:2,Aisne:2; BEL:36/ FlOc:36)21, Monton (FRA:25/SeineStD:6,Eure:5), [sous réserve, peut-être à classer sous → MŪLUS:] Multon (FRA:243/IndreL:20,Indre:18,Vienne:15, Loiret:8,RP:63)22, Motton (FRA:81/HMarne:9, Oise:5,MeurtheM:5,CôteOr:5,RP:21; [éventuellement aphérèse de Jamotton < JACOBUS:] BEL:23/ BrFl:18)23,24, Moton (FRA:7/HMarne:5). – Mouton (FRA:3193/Rhône:112,Loire:93,Isère:55,Ain:31), Mouthon (FRA:235/HSavoie:118; > SUI/Ge [dp. a.1902],Vd [dp. a.1915 à Nyon25],Vs RépNFSuisse 1280; > BEL:3/BW:2), Moutton (FRA:49/HSavoie:3,Rhône:4,Loire:3,Ain:2), Monton (FRA:25/ Rhône:4,Isère:1,HSavoie:1). Multone (ITA:27/Vc:26,No:1; > FRA:2/Nord:1; Var:1; > SUI/Vs [dp. a.1917] RépNFSuisse 1306)26; Moltoni (ITA:776/Rm:495,Vt:14; So:188, Co:17; To:11), [le noyau du Lazio correspond bien avec la localisation dialectale du type montone; par contre ce dernier est absent de la région de Pesaro ou Forli (AIS 1069):] Montoni (ITA:426/Fr:218, Rm:24; Ps:131,Fo:10)27, Menduni (ITA:730/Ba: 348,Fg:134; > To:57,Mi:39). SN cont. [‘Brave homme’:] Mouton (FRA/Somme[Beaucourt-s/Hallue] Debrie,RIO 11,218).

Muntuni (ITA/Ct[San Cono] RohlfsSNSicilia 84; ITA/Cz[Tropea] RohlfsSNCalabria 394), Muntoni (ITA/Br[Francavilla] RohlfsSNSalento 161).

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BoyenvalNFPCal 71 mentionne en outre une var. Moutont à Ouve-Wirquin (Somme) en 1820. ‘NF très localisé à l’intersection des trois départements de l’Indre (où il est le plus fréquent), de la Vienne et de l’Indre-et-Loire’ (MoreauNFTouraine 204). On trouve de nombreux doc. hist. contenant Jamot(t)on voire même Jamout(t)on, surtout en région namuroise → JACOBUS, v. GERMAIN, Jean (1987): Les prénoms à Namur de 1491 à 1699. In BCTD 60, 23–83. Il n’est donc pas impossible, comme le mentionne Herbillon/ GermainNFBelg 587 que certains des NF contemporains cités ici soient des formes aphérésées de Jamo(ut)ton plutôt que des représentants de MULTŌ. Plutôt que de fr. motte n.f. "levée de terre" (dp. Wace, FEW 6/3,294a), comme le suggère MorletDENF 711. V. aussi LOrVaud 296 qui indique la provenance concrète de la famille: Viry en Haute-Savoie. On considère la forme suivante davantage en rapport avec l’étymon MONS, étant donné que la région de la Campania présente plutôt des continuateurs de PECUS pour la notion de mouton (AIS 1069): Montone (ITA: 1683/Sa:330,Ce:301,Na:241,Av:163; Cs:209; Ba:106). Par contre, dans la province de Cagliari, le NF Montoni (TTA:426/Ca:10) doit correspondre à une variante de Muntoni (v. note 6).

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I.0.3. Doc. hist. GR-21 [Séquence onomastique ambiguë:] feodum Gohier apud le Mouton a.1239(or.) CartVendôme 3,98, [SN désignant une femme:] Denise le Mouton a.1313(or.) TailleParis 99, [NF:] Jaques Jean François Lemouton (Paris) a.1858 Familysearch. – GR-24 Ragnaut le Mouton [s.12/13] MoisyNFNormandie XII, Willelmum Lemonton a.1225 LNoirBayeux 2,118, Ragnaut le Mouton (Avranches/Mont-St-Michel) a.1302 DelisleClasseAgricole 146,n.59, [NF:] Ambroyse Le Mouton a.1561 Familysearch, [NF:] Philippe Le Mouton a.1616 DicNormandsRéhabilités 196, George Francis Le Mouton (St-Helier, Jersey) a.1888/1889 Familysearch, [NF:] Lemolton (Barenton, Manche) [a.1891/1915] FordantNFFrance 564. – GR-25 [Deux SN désignant des femmes:] Bietris li Moutons [a.1296/1302](or.) RôlesArtois 86, Alis li Moutons et si enfant [a.1296/1302](or.) RôlesArtois 89, li Mouton (Hénin) [s.13/16] DupasNPFlandre-Artois 104. – GR-26 Symon le Motton a.1272(or.) PolyptVillers 393, Jehan le Motton de Luzeri a.1488(or.) (= Jehan le Mouton de Luxery a.1517(or.)) LJusticeBastogne 5,63, Wilhem Lynar le Motton del Venne a.1570 (= Lienar fils Matthy le Mouton del Ville de Bois demourant à la Venne a.1571) RemacleNPGleize 229. – GR-27 Le Moutton (Bruyères, Vosges) a.1482 WirthAnthrLorraineRom 1057, Jehan le Mouton (ChâteauSalins, Moselle) a.1492 WirthAnthrLorraineRom 1057, [NF:] Henriette Thérèse Le Mouton (Craincourt, Moselle) a.1670 Familysearch, Theresse Lemouton (Froville, MeurtheM) a.1681 Familysearch. – GR-28 Jehans li Moutons (Laon) [s.13] MorletHPicardie 425, le Mouton (Ronay) a.1338 DocChampagneBrie 3,248. – GR-29 Guillaume le Mouton (Bourgogne) [a.1230/1299] DauzatTraité 53–4 [→ II.(+ -ITTU).0.3.], Le Mouton (Arnay-leDuc) a.1398 MonsaingeonNFAuxois 3,385. NF cont. Le Mouton (FRA:10/Manche:2,Morb: 1,Orne:1; Yonne:2; BEL:1/FlOr:1), Lemouton (FRA:62/Manche:18,SeineMrt:8,Calv:6). I.0.3.4. [AD +. – Prob. du nom d’une taverne.] Doc. hist. GR-21 [Il est probable que les trois attestations correspondent à un seul porteur:] Raoul 270

*MULTŌ

*MULTŌ

au Mouton a.1292 TailleParis 118a, Raoul au Mouton normant a.1296(or.) TailleParis 172, Raoul au Mouton tauernier a.1298(or.) TailleParisMs.

[femme d’un nommé Mouton:] Bertranda Moutona (Grasse) a.1362 Vouland,CollAix 268, [NF:] Anne Moutonne (Toulon) a.1703 Familysearch. – GR-14 Ahelis Moltona a.1291(s.17) DocBrivadois 198. – GR-25 Jehane Moutonne (Berteaucourt) a.1312(or.) Estienne,BPH 1940/1941,216, [séquence inversée:] Moutonne Maroie [a.1328](or.) NecrArras 75, Moutonne a.1359 MorletNPCorbie 770.

I.0.3.4. [DĒ +. – Prob. de noms d’enseigne, par ex. «estoient logez au devant oudit hostel de la Cloche a l’enseigne du Mouton» a.1389, DocDMF, «à Namur, 4 hosteliers, assavoir le Blan Levrier, le Loup, le Mouton et Victor Rosart» a.1602/1603 TerriersNamur 96; v. aussi → III.(+ NIGER).0.3.4. et note 8.] Doc. hist. GR-24 Dumonton a.1467 CartLouviers 3,34. – GR-25 dame Juliame dou Mouton a.1280/1281(or.) LoiTournai 1,363. – GR-26 Lambillon du Mouton a.1444(or.) AidesNamur 12. I.0.4. [DĒ +. – Forme avec préposition; pour l’attestation catalane, le sens à attribuer à la forme avec préposition et sans article n’est pas évident mais la présence d’un NL dans cette formule semble à écarter. Il ne semble pas non plus que l’attestation italienne contienne un NL.] Doc. hist. IB-31 Bernat de Molto a.1396(or.) LConsellTarragona 12 f º1v. IR-31 Bonacursius de Montoni (= Bonacursius de Montone a.1208) (Siena) a.1203 DocComuneFirenze 98;155. I.1. [Féminisation anthroponymique ou peut-être attestation indirecte précoce de frm. moutonne n.f. "jeune femme douce" (FEW 6/3,208a), qui est peut-être déjà contenu dans afr. (a.1271) moutonne utilisé comme nom propre (FEW 6/3,208a)28. – Plus généralement féminisation anthroponymique, notamment dans le domaine occitan et catalan.] Doc. hist. IB-31 Elicsen Moltona a.1378(or.) FogatgePiBarcelona f º21v. GR-12 [NF:] Marie Moutonne (Saint-Geniès, Caunes-Minervois) a.1633 Familysearch. – GR-13 Gaufrida Moutone a.1322 Roux,RIO 9,112, Guillelma Montona a.1332 Roux,RIO 9,112,

28

Fr. moutonne n.f. "brebis qu’on engraisse pour la boucherie" (dp. a.1785 seulement, FEW 6/3,206b) est trop tardif pour avoir joué un rôle dans la motivation des SN médiévaux. Il en est sans doute de même pour d’autres sens dérivés comme "coiffure féminine où les cheveux sont ramenés sur le front en touffes épaisses et frisées" (ca.1685), wallliég. moutonne "ancienne étoffe commune; flanelle dont on fait des jupes", etc. (FEW 6/ 3,208a; HaustDLiégeois 419-20).

271

I.1.3. Doc. hist. GR-14 lostal de la Motona [a.1380/ 1385] LEstimesStFlour 307. – GR-21 dame Gile la Moutonne a.1299 TailleParis. I.2. [Pluriel collectif pour la forme médiévale; sinon simple marque morphologique du cas-sujet pour les formes modernes et des NF cont.] Doc. hist. GR-11 [NF:] Moutous (St-Pierred’Irube, PyrA) [a.1891/1915] FordantNFFrance 660. – GR-22 et quibusdam monachis Sancti Juniani, Stephano scilicet et Gaufredo fratre suo qui Multones cognominantur (Poitiers) [a.1091/ 1115](or.) Fexer 453. – GR-25 [NF:] Marie Joseph Moutons (Avesnes) a.1735 Familysearch. – GR-31 [NF:] Moutons (Lyon, Rhône) [a.1891/1915] FordantNFFrance 66029. NF cont. Moutons (FRA:3/Isère:3). I.2.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-23 Cresimbenus de Moltonis (Mantova) a.1279(or.) DocVeronaMantova 177. – IR-25 Çuliano de Moltonibus a.1291 DocVeronaMantova 239. II.(+ -ĀRIU).0. [De cat. moltoner n.m. "pastor de moltons" (s.18 ‘inusuel’, DCVB 7,517), occ. moutouniè, moutouè "marchand ou conducteur de moutons", "boucher qui vend de la viande de mouton" (dp. 2e m. s.13, moltonier, motonier, FEW 6/3,207a; Raynouard 4,252; Mistral 2,383–4), gasc.(HPyr) [mutwé] (FEW 6/3,207a)30, fr. moutonnier "vendeur, marchand de moutons, boucher

29 30

Aussi dans le département du Vaucluse. Le gascon présente la perte régulière du -n- intervocalique. L’explication de GrosclaudeNFGascons 187 ‘de motoner, avec chute du -n- intervocalique’ est ambiguë puisqu’elle permet de sous-entendre que la chute du -nintervocalique se trouve seulement dans l’anthroponymie.

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*MULTŌ

*MULTŌ

qui vend de la viande de mouton" (dp. a.1303, TLF 11,1177; FEW 6/3,207a), mfr. "berger" (a.1546– 1608, Gdf 5,432)31, ait. montonaro (av.1321, DanteEncDant, MatLEI), it.(Lazio, Abruzzo) montonaro (GlosConsGiur 2, MatLEI; aussi AIS 1187, comm. au p 612). – Quelques-unes des formes italoromanes sont utilisées en fonction de premier nom.] Doc. hist. IB-31 Guilelmus Moltoner (St. Celoni) a.1314(or.) PergArenysMar nº225. GR-11 [NF:] Moutoué [a.1891/1915] FordantNFFrance 66032, [NF composé:] MoutouéFardet (Arrosès, PyrA) [a.1891/1915] FordantNFFrance 660. – GR-12 [Latinisation:] Aimericus Moltonerius (Nîmes) a.1218 Fexer 454. – GR-13 Eimeric Moutonier a.1385 Pansier 2,89. – GR-21 [NF:] Moutonnier (Paris) [a.1891/1915] FordantNFFrance 660. – GR-25 Janin Moutonnier a.1415/1416(or.) ComptesBoulogneMer 16, Fusien Moutonnier (orig. de St-Martin en Picardie) a.1559 LHabitantsGenève 1,153, Nicolas Antoine Moutonnier (Asnères, Somme) a.1793 ListeÉmigrés. – GR-29 Perronetus Motonerii a.1309(or.) MaillardNPCluny 200, Colin Moutonnier [a.1452/ 1467] David,AnnalesBourgogne 35,218. – GR-41 Hugh Motoner (London) a.1275 ReaneyDicEnglNP 318, [NF:] Zacarie Moutonier (Walloon, Southampton) a.1582 Familysearch, Jane Moutonnier (Walloon, Southampton) a.1587 Familysearch et al.33 IR-22 Montonarius Porcus a.1202(or.) LVercelli 36, Montonarius de Serra a.1202(or.) LVercelli 36, Montonarius Aventus a.1217 CartValsesia, Montonarius a.1243 BiscioniVercelli 157. – IR-31 Magaloctus Montonarii (Siena et Orvieto) a.1202 CaleffoSiena 74, Bernardinus Montonarii (Siena et Orvieto) a.1202 CaleffoSiena 75, Guido Montonarii (Siena et Orvieto) a.1202 CaleffoSiena 75, Montonarius (Siena et Ovieto) a.1202 CaleffoSiena 77, Montonarius Oliverii (Siena et Orvieto) a.1202 CaleffoSiena 77. – IR-33 Montonarius Ianis Pedonis

(Orvieto) a.1221 CaleffoSiena 296, Iohannes Montonarii (Orvieto) a.1221 CaleffoSiena 297 et al.– IR-53 Giovanni Paulo Montonaro (Lipari, Me) a.1575 Familysearch et al.34 NF cont. Moutounié † (FRA/occ. Mistral 2,384), Moutoué (FRA:3/HPyr:2,PyrA:1). – Moutonnier (FRA:4/Orne:1,Cher:1,RP:2; BEL:1/Bxl:1). II.(+ -ĀRIU).0.3. Doc. hist. GR-24 Claude Le Moutonnier a.1597 DocMarineNormande 79. – GR-26 Gillechon le Moutonnier a.1444(or.) AidesNamur 24. II.(+ -ĀRIU).0.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-25 [Séquence inversée:] Del Moutonier Maroie [a.1231](or.) NecrArras 29. II.(+ -ĀRIU).1. [Féminisation anthroponymique; sinon fausse féminisation due à la prononciation à l’anglaise.] Doc. hist. GR-41 [NF:] Josue Moutoniere a.1583 (= Josue Moutonnier a.1590) (Walloon, Southampton) Familysearch. II.(+ -ATTU).0. [D’un dérivé auvergnat correspondant à berr. moutonat n.m. "petit mouton, jeune mouton" (FEW 6/3,206b), avec suffixe -at que l’on retrouve dans d’autres dérivés de noms d’animaux comme lobat et orsat (Fexer 454)35. ] Doc. hist. GR-14 Johannes Moltonat a.1293 DocBrivadois 20536. II.(+ -ELLU).0. [De mfr. moutonneau n.m. "petit mouton, agneau" (FEW 6/3,206b); dérivé anthroponymique pour le SN sicilien] NF cont. Moutonneau (FRA:1/Vend:137). 34

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À noter que l’adj. moutonnier "qui suit niaisement les autres (à l’instar des moutons de Panurge)" (a.1546) est une création de Rabelais (FEW 6/3,208a). Attesté à Paris mais aussi dans le département des PyrA d’où le NF est sans doute originaire. L’occurrence suivante est purement lexicale: GR-32 [< Rumilly:] Laurent filz de feu Maurys Bonta moltonier a.1558 LHabitantsGenève 1,129.

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Les formes suivantes semblent à écarter comme purement lexicales: IR-42 Constantino montonaro a.1526/ 1527 CensRoma(Gnoli) 476, Andrea Afenochi montonaro a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 476. Mistral 2,383 ne mentionne que le dérivé occ. moutounas n.m. "gros mouton, vieux ou vilain mouton", avec suffixe -ĀCEU. Par contre, le type italien Montonati (Doc. hist. IR-23 Liberata Montonati (Mercallo, Va) [a.1703] Familysearch; NF cont. ITA:376/Va:176,Mi:134,Pv: 24; > Rm; 12) est sans doute détoponymique; l’éponyme Montonate (Va) correspond parfaitement à la localisation du NF. L’adjectif, du domaine technique de la géologie, montonato (GDLI 10,861) ne joue ici aucun rôle. Le NF pourrait s’expliquer à partir du NL Moutonneau (FRA/Char NègreTGF 1724), lui-même apparemment d’origine déanthroponymique.

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*MULTŌ

*MULTŌ

SN cont. Muntuneḍḍu RohlfsSNSicilia 84).

(ITA/Me[Lìmina]

II.(+ -c- + -ELLU).0. [De mfr. et mpic. moutoncel n.m. "petit mouton, agneau" (FEW 6/3,206b), ait. montoncello "(vezzeggiativo de montone)" (dp. a.1270-1342, Cavalca, GDLI 10,862; s.16, DEI 2504).] Doc. hist. GR-25 [Séquence inversée:] Moutoncel Jehans [a.1305](or.) NecrArras 67. IR-31 Monachellus Montoncelli (Ardengheschi) a.1202 CaleffoSiena 113. NF cont. Montoncello (ITA:132/Ro:90,Mi:16, Fe:10,Vc:6,Pd:4); Montoncelli (ITA:31/Ro:21,Mi: 9,Mn:1). II.(+ -c- + -ĪNU).0. [D’it. montoncino n.m. "montone giovane" (dp. s.19 seulement, Carducci, GDLI 10,861).] Doc. hist. IR-31 Bonacorsus Montoncini (Poggibonsi) a.1221 CaleffoSiena. II.(+ -ISSA).1. [Prob. à rapprocher, du point de vue formel en tous cas, d’occ. moutounesso n.f. "chair de mouton ou de brebis morte par accident, que les bergers dépècent, désossent et salent et qu’ils font sécher au soleil, enveloppée de la peau de l’animal et attachée au haut d’une perche" (Mistral 2,383).] Doc. hist. GR-13 Guisla Moutonessa (Marseille) a.1212([s.13]) CartStVictorMarseille 362 (= Fexer 453). II.(+ -ITTU).0. [D’aocc. moutonet n.m. "petit mouton, jeune mouton, agneau", Agen moutounet (FEW 6/3,206b; Raynouard 4,252; Mistral 2,383), mfr. moutonnet (FEW 6/3,206b), apic. moutonnet (dp. fin s.15/déb. s.16, FEW 6,3,206b), et du même type avec affaiblissement de la voyelle prétonique (attesté par frpr.(Suisse) [mytene] FEW 6,3,206b) et de son correspondant lorrain *moutenot; d’un dérivé spontané en italien. – La forme catalane est un SN créé par dérivation à partir du NL Puigmoltó38 présent dans le nom du père; v. aussi II. 38

Il existe divers NL homonymes dans le domaine catalan: à Mediona (Alt Penedès), Sant Pere de Ribes (Garraf), Castellet i la Gornal (Garraf), Sant Martí Sesgueioles (Anoia) (cf. GEC). L’hypothèse de CorominesOnomasticon 6,299–300 qui veut expliquer le second élément du NL Puigmoltó par un NP germanique est particulièrement spéculative; certainement, quoi qu’il soit pour le NL, il est évident que les formes que nous recueillons

275

(+ -ITTU).0.3. pour une formation du même genre en domaine galloroman.] Doc. hist. IB-31 [Fils de Berenguer de Puigmoltó:] Moltonet a.1304 DocOriola 22. GR-11 [NF en voie de disparition:] Mouthounet (St. Gaudens, HGar) [a.1891/1915] FordantNFFrance 1264. – GR-12 [NF:] Marie Moutonnet (Alzonne, Aude) a.1749 Familysearch, Marie Moutounet (Conques-sur-Orbiel, Aude) a.1842 Familysearch, [NF:] Moutounet (Bram, Aude) [a.1891/1915] FordantNFFrance 660. – GR-21 et feodum et gageriam molendini Petri de Novavilla quod dicitur Montonet (Pontratier) a.1226(or.) ChartBourbonnais 118, Jeh. Moutonnet a.1330(or.) ComptesProvins 283a, [NF:] Mouthenot (Villeneuve-le-Comte, SeineMrn) [a.1891/1915] FordantNFFrance 659, Moutonet (Aubevilliers) [a.1891/1915] FordantNFFrance 660. – GR-28 Jesson dit Moutonnet (Reims) [s.14] TarbéChampagne 217, [NF:] Moutonnet (Retheuil, Aisne) [a.1891/1915] FordantNFFrance 660. – GR-29 [NF:] Claude Moutenet (Nozeroy) a.1583 Ruty, BullGénéalFrComté 43,10, [NF:] Moutenot (Tichey-et-Losne, CôteOr) [a.1656–1687] Familysearch, Moutenot (Dijon) [a.1891/1915] FordantNFFrance 659. – GR-31 [NF:] Moutenet (Septmoncel, Jura) a.1846 Familysearch, Moutenet (Nans, Jura) [a.1891/1915] FordantNFFrance 659. NF cont. Moutounet (FRA:31/Aude:7,HGar:4). – Moutonnet (FRA:106/Oise:20,Somme:15,Aisne: 11,RP:16), Moutonet (FRA:1), Mouthounet † (MorletDENF 715). – Moutenet (FRA:68/Jura:29, Doubs:9,Belf:3,HSaône:3), Mouthenet † (DauzatDNFF 444), Moutenot (FRA:7/Vosges:2), Mouthenot (FRA:4/LoireA:3,Vend:1)39. Montonetti (ITA:47/Av:41). II.(+ -ITTU).0.3. Doc. hist. GR-29 [SN du fils de Guillaume le Mouton (→ I.0.3.):] le Moutenet (Bourgogne) [a.1263/1296] DauzatTraité 53-54. III.(DUO +).2.3.4. [AD +. – Fr. deux adj. num. card. "un plus un" (dp. 2e m. s.10, duos, TLF 7,82) +. dans cet article sont des SN à partir du nom de l’animal et pas de NP germaniques (malgré ce que Coromines semble dire dans l’article mentionné). 39 NF exporté à partir de l’Est de la France. On relève le NF dans la banlieue nantaise et dans de petites villes ou chefs-lieux de canton; l’implantation dans l’Ouest de la France ne semble pas être ancienne.

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*MULTŌ

– SN tiré du nom d’une enseigne d’hostellerie, cf. Raoul l’Englais des II moutons a.1296(or.) TailleParis 231, Jehan le Picart des II moutons a.1297(or.) TailleParis 20540.] Doc. hist. GR-21 Geffroi as ii Moutons a.1292 TailleParis, Nicolas aus ii Moutons cervoisier a.1292 TailleParis 153b, Raoul aus II moutons a.1297(or.) TailleParis 213, Jehan aus II moutons a.1313(or.) TailleParis 220.

III.(NIGER +).0.3.4. [DĒ +. – Fr. noir adj. "d’une couleur très foncée" (dp. ca.1160, neir, TLF 12, 182–3) +. – Les NP ci-dessous sont prob. tirés de noms d’enseigne, v. BORMANS, St. (1867): Recherches sur les rues de l’ancienne paroisse St-André à Liège. In BSLW 9, 297–470, qui cite deux maisons Le mouton d’or, une appelée Le mouton blanc et une dernière appelée Le mouton noir 41.] Doc. hist. GR-26 [À noter que /dę/ graphié est la forme régulière à cet endroit correspondant à fr. du, v. RemacleDifférenciation §79 et PALW 1,6:] Piron de Noir Mouton a.1447 RenardAnthrLiégeoise 275, Henri de Noir Mouton a.1581(or.) BourgeoisLiège 52.

III.(DUO +).2.4. [AD +. – Fr. deux adj. num. card. "un plus un" (dp. 2e m. s.10, duos, TLF 7,82) +. – V. le commentaire du paragraphe précédent.] Doc. hist. GR-21 Raoul a ii Moutons tauernier a.1299(or.) TailleParisMs. III.(*BLANK +).0. [Fr. blanc adj. "de la couleur de la neige" (dp. ca.950/1000, TLF 4,562) +. – Prob. nom d’enseigne (v. → III.(NIGER +).0.3.4.).] Doc. hist. GR-21 Blanc Mouton a.1292 TailleParis 125b, Jehan Blanc mouton tisserrant a.1297(or.) TailleParis 167. III.(*GRÎS +).0. [Fr. gris adj. "d’une couleur intermédiaire entre le blanc et le noir" (dp. ca. 1150, TLF 9,527) +. – Nom d’enseigne (v. "concierge" ci-dessous).] Doc. hist. GR-21 Guillaume l’orfeure monseignuer Pierre Gris Mouton a.1299(or.) TailleParisMs, Guillaume le concierge Gris Mouton a.1300(or.) TailleParisMs.

40

Cf. aussi « et du coing du quarrefour a destre iusques aux .ii. Moutons et puis en la Rue de la herpe » (a.1299, TailleParis).

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III.(PLATTUS +).0. [Fr. plat adj. "faiblement creux" (dp. ca.1100, TLF 13,531) +.] Doc. hist. GR-25 Piérart Platmouton (Leers-etFosteau) a.1430 SourcesSambreMeuse 420. → AGNUS, AGNELLUS, *PILĀRE, TESTA, VERVEX.

CAUDA, OVIS, OVICULA,

Baltrons; Bastardas. – Documentation: Trèves; Kremer; Nancy; Champy; Maas-Chauveau; Müller; Schmid; Salti; Wirth. – Synthèses: Galicien/ Boullón; Aragonais/Lagüéns; Catalan/Casanova, Descalç, Talaya; Belgoroman/Hanton (rév.: Boutier, Pierret); Galloroman/Buchi, Germain (rév.: Champy, Müller); Italoroman/Arcamone. – Consultants: Ignasi Adiego; Caffarelli. – Révision: Cano; Pfister.

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V. aussi RenardAnthrLiégeoise 275.

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OVIS

OVIS

OVIS

Doc. hist. RO-14 Oai a.1642 IorgaDocRom 13, 185, Oaie a.1774 RecensMoldova 1,326 et al. NF cont. Oae (ROM:11/Vs:6,Vn:3), Oaie (ROM:39/Gj:10,Dj:8,Vl:6,Db:6,Ag:4,Br:4)3.

(lat.) brebis.

Structure1 I.0. II.(+ -ĀRIU).0.3. II.(+ -ISCU).0.3. II.(+ -eş).0. II.(+ -eş + -an).0.3. II.(+ -iţǎ).0. II.(+ -iţǎ).0.3. III. (+ BLANDUS).0. III. (+ NIGER).0.

II.(+ -ĀRIU).0.3. [De roum. oier n.m. "berger" (dp. a.1620, Tiktin 2,805).] NF cont. Oieru (ROM:24/Db:9;Ag:8,Bz:6). II.(+ -ISCU).0.3. [Dérivé avec un suffixe patronymique4.] NF cont. Oescu (ROM ConstantinescuDOR 337, IordanDNFR 340), Oiescu (ROM:20/Dj:8,Il:8,Br: 4).

0. [Lat. OVIS n.f. "brebis" (dp. Pl., OLD 1278) n’a de successeurs lexicaux et anthroponymiques que dans le seul domaine roumain2. Dans une grande partie de la Romania, lat. OVIS a disparu, probablement à cause de l’homonymie avec lat. OVUM "œuf" (WartburgSchaf 25) et a été remplacé par le diminutif lexicalisé OVICULA, continué dans le domaine ibéroroman, ou par les synonymes latvulg. BERBIX (dp. s.4, TLF 4,929; < VERVEX (dp. Pl., OLD 2045)), et PECUS/PECORA (dp. Cato, OLD 1317), maintenus respectivement dans les domaines galloroman et italoroman. La motivation des anthroponymes issus de lat. OVIS peut être d’ordre métonymique (bergers ou personnes possédant des brebis) ou métaphorique. Les sens figurés des lexèmes roumains issus de lat. OVIS se rapportent positivement à l’innocence, à la candeur et à l’obéissance et péjorativement à la bêtise, à la stupidité et au manque d’initiative. PaşcaNPOlt 291; ConstantinescuDOR 337; IordanDNFR 338, 340, 350.]

II.(+ -eş).0. [Dérivé anthroponymique avec un suffixe diminutif, probablement d’origine hongroise.] NF cont. Oaeş (ROM ConstantinescuDOR 337). II.(+ -eş + -an).0.3. [Dérivé anthroponymique avec un suffixe augmentatif/péjoratif d’origine slave.] NF cont. Oeşanul (ROM ConstantinescuDOR 337). II.(+ -iţǎ).0. [De roum. oiţǎ n.f. "jeune brebis" ou "petite brebis" (dp. a.1629, Tiktin 2,805).] Doc. hist. RO-14 Lupul Oiţǎ [s.15] ConstantinescuDOR 337, Oiţǎ a.1774 RecensMoldova 1,581 et al. NF cont. Oiţǎ (ROM:69/Sv:24,Bc:12,Gl:10,Il: 10,Bz:9,Vl:4). II.(+ -iţǎ).0.3. NF cont. Oiţa (ROM:2).

3

I.0. [De roum. oaie n.f. "brebis; femelle adulte de l’espèce ovine" (dp. a.1341, Tiktin 2,781).]

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2

Rédaction réalisée en mars 2004 et complétée en décembre 2008. Un dérivé de OVIS existe dans le domaine galloroman, wallo-lorrain (Bouillon, Neufchâteau) ouviette n.f. "agneau femelle" (classé s.v. OVICULA par FEW 7,446b), mais il ne s’est pas fixé dans l’anthroponymie; il s’agit d’un archaïsme latin tout à fait isolé, cf. LEGROS, E. (1942): Le nord de la Gaule romane. In: BCTD 16,194, note 2.

279

4

Comme il faut tenir compte de l’absence des variantes articulées du NF Oaie dans les autres régions roumaines et du fait que les SN délexicaux roumains issus de variantes féminines se fixent d’habitude sous une forme non articulée, on écarte les noms Vaja (= Vaya) de la Doc. hist. R0-12: [graphie hongroise:] Vaja (= Vaya) a.1237 DrăganuRomânii 78, etc., comme issus du sl. Voja, variante de NP Vojo < sl. Voislav, plutôt que de roum. oaie n.f. "brebis; femelle adulte de l’espèce ovine" (dp. a.1341, Tiktin 2,781). – Cf. aussi DrăganuRomânii 78, qui évoque le diminutif (rare) oică "agnelle" de roum. oaie "brebis", emprunté en hongrois comme bajka < *vajka "agneau" (dp.1671, Takácz S., Magyar Nyelv, II, 28). Cf. aussi le dérivé adjectival oiesc "relatif à la brebis; de brebis" (Tiktin 2,805).

280

OVIS

III. (+ BLANDUS).0. [+ roum. blând, -ǎ adj. "doux, gentil, obéissant" (dp. a.1519, Tiktin 1, 345).] Doc. hist. RO-14 Oaie Blândǎ a.1632 IorgaDocRom 22,424. III. (+ NIGER).0. [+ roum. negru, -ǎ adj. "noir(e)" (dp. a.1401, Tiktin 2,749)5.] NF cont. Oaieneagrǎ (ROM:7/Ag:4,Db:3). →

OVICULA.

Tomescu. – Documentation: Bucarest. – Synthèse régionale: Roumain/Tomescu. – Révision: Bastardas; Cano.

OVICULA

OVICULA

Structure1 I.0. I.0.3. I.2. I.2.3.4. [DĒ +] II.(+ -ĀRIU).0. II.(+ -ĀRIU).0.3. II.(+ -ĀRIU).1. II.(+ -OLU).0. III.(+ CURTUS).0.

0. [Lattard. OVICULA, -AE n.f., diminutif de lat. OVIS (dp. Apul., ThLL 9/2,1188), se continue, en suppléant le mot-base, dans les domaines ibéroroman2 et galloroman3 (REW 451). Dans le nord du domaine galloroman, en France comme dans les parlers de la Belgique romane, latvulg. BERBIX, -ICE (dp. s.4, TLF 4,929) < lat. VERVEX (dp. Pl., OLD 2045) a éliminé lattard. OVICULA. L’usage anthroponymique des dérivés de lat. OVIS est déjà attesté en latin: Ovicula4, Ovina, Ovinianus (KajantoCognomina 152, 328); pourtant ces anthroponymes n’ont pas eu de continuité. Les successeurs lexicaux de lattard. OVICULA se sont fixés surtout dans l’anthroponymie des domaines ibériques occidental et central5, comme des SN métony-

1 2

3

4

5

V. aussi l’expression roumaine oaia neagră "brebis noire" dont le sens figuré désigne une personne désavouée par les autres ou indésirable dans un groupe (PuşcariuEW 106). Cf aussi cast. oveja negra "persona que, en una familia o colectividad poco numerosa, difiere desfavorablemente de las demás" (DRAE).

281

(lat.) brebis.

5

Rédaction en mars 2004, complétée en décembre 2008. En catalan, le descendant roussillonnais de lat. OVICULA a été remplacé par feda < FETA, -AE n.f. "brebis" (dp. Verg, ThLL 6,641; forme substantivée de FETUS -A, -UM adj.); à l’Empordà existe la forme avolla, qu’il faut rapporter à la variante avec changement de suffixe *OVUCULA (DECat 6,144). Dans une zone limitée au nord par le Rhône, la Savoie, la Haute-Savoie, à l’est par le Var, à l’ouest par le Cantal, l’Aveyron, le Tarn. L’Aude est aussi le domaine des descendants de lat. FETA, -AE n.f. "brebis" (dp. Verg, ThLL 6,641). Voir l’attestation du 3e siècle a.C.: 'Quintus Fabius Maximus Cunctator Ovicula a clementia morum dictus’ (ThLL 9/2,1188). L’usage anthroponymique n’est que très faiblement attesté en catalan (seulement quelques formes isolées; Ø MollLlinatges) et français (→ I.0.3.; Ø DauzatDNFF; Ø MorletDENF; Ø DebrabandereWb; Ø Herbillon/GermainNFBelg).

282

OVICULA

OVICULA

miques et métaphoriques6, devenus NF (→ OVIS). KremerAufsätze 11,158;12,158; VasconcellosAntrPort 227; MachadoDicOnom 1110; DicApellidosEsp 572 (seulement NF Ovejero).]

I.2. Doc. hist. IB-24 Gregoria Ovejas Baroja (Cornago) a.1777 Familysearch. NF cont. Ovejas (ESP:218/[con expresión castellana:] AST:2; CST:13312/R:64[Alfaro:22,Cornago:11],Na:23[Castejón:5],Bu:12; ARA:8/Z:8; > ESP-CAT:36), Obejas (ESP:7/B:5)13.

I.0. [De gal./port. ovella/ovelha n.f. "brebis" (dp. a.935, DELP 4,272; DicNormGal 673), ast. oveya (dp. a.951, obelia, DELLAMs; DALLA 880; DGLA), cast. oveja (dp. a.1090, DCECH 4,324b), arag. obella (AndolzDicAragonés 312), cat. ovella (dp. s.12, DECat 6,143)7, aocc. ovella (s.13, FEW 7,446a), oelha (s. 14, FEW 7,446a), afr. oeille (s.12–14, FEW 7,446), oaille (dp. a.1160–1174, TLF 12,696b), mfr., fr. ouaille (a.1370–1701, FEW 7,446)8, frprv. oveya (ALF 173 ; ALLy 313).] Doc. hist. IB-11 Johannes Ouela [s.d.] TumboSobrado 2,470, Marine Ovelie a.1276 CDGalicia 1, 223. – IB-21 Martin Ovella a.1258(1290) TumboMontes 443, Pero Oueya (= Pero Ueya) a.1290(or.) TumboMontes 563, Johan Oueya (= Johan Oueya de Torienço) a.1290(or.) TumboMontes 611, Martin Oueya de Torienço (= Martin Oueya) a.1290(or.) TumboMontes 611;613. – IB-31 Giellelmus Bernardi Oveya a.1117 (= Guillelmi Bernardi Oveia a.1147) CartStCugat 3,37;3,155). GR-12 Segui Ouelha a.1248(s.14) ChartAgen 65. – GR-32 Guillaume fils de feu Claude Ueye a.1556 LHabitantsGenève 1,76. NF cont. Ovelha (POR). – Oveja (ESP:92/[con expresión castellana:]AST:12; CST:80/Le:39[Villamartín de don Sancho:12]; > M:16), Obeja (ESP: 1/CST:1/To:1). – Ovella (ESP:6/ARA:4/Z:4). – Obella (ESP-CAT:1). SN cont. ['louca':] Ovelha (POR/Mangualde, VasconcellosAntrPort 227). I.0.3. Doc. hist. GR-24 [NF en voie de disparition:] Louaille (Neuville-près-Sées) Fordant 1228, Louaye (Bricqueville-sur-Mer) Fordant 12289,10,11. 6 7

8

Cf. RollandFaune 141. La forme ovella a plusieurs variantes de prononciation dans les dialectes catalans (DCVB 8,85): on peut noter les formes en au-, fréquentes en cat. occidental et aux Baléares, et celles en -i- provenant de -C’L- (cf. BadiaGramHist §87,4; §94,4). Fr. ouaille n.f. au sens secondaire de "personne confiée à la direction d’un pasteur spirituel; adepte; partisan" (dp.

283

I.2.3.4. [DĒ +. – La préposition et l’article indiquent un rapport métonymique: possession de brebis ou un métier se rapportant aux brebis (berger, etc.).] Doc. hist. IB-21 fre Dominico Pelaez de las Oveyas a.1242(or.) DocVillaverdeSandoval 121, Iohan de las Ovellas a.(1414) CDStPelayoOviedo 3, 196, Iohan Alfonso de las Ovellas a.1414(or.) CDStPelayoOviedo 3,198. – IB-23 Domingo de las Ovellyas notario publico de Çaragoça a.1332 DocMontalbán 1,190. – IB-24 Juana de las Ovejas (Corrales de Duero) a.1697 Familysearch. – IB-27 Pedro López de las Ovejas a.1508 DocCarmonaMs 26. II.(+ -ĀRIU).0. [De gal/port. ovelleiro/ovelheiro n.m. "berger ; pastor de ovelhas" (dp. s.13, DELP 4,273; Houaiss 2094; DLPC 2704; DicNormGal 673), ast. oveyeru "pastor o tratante [d’oveyes]" (dp. s.13, DELLAMs; DGLA; DALLA 880), cast.

9

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13

a.1560, FEW 7,446) est sans doute trop tardif pour avoir laissé de traces dans l’anthroponymie. Vu la fréquence du nom et sa répartition en Bretagne, il n’est pas envisageable que le NF Louail (FRA:605 Fordant 585) puisse en être une forme masculinisée; DeshayesDicNFBretons 465 y voit plutôt ‘une variante par mouillure de la finale du qualificatif loial "légal, de bonne qualité" et aussi "fidèle, chrétien"’. Le NF cont. Louaye (BEL:1) n’est mentionné par aucun dictionnaire d’anthroponymie (Ø DauzatDNFF; Ø MorletDENF; Ø DebrabandereWb; Ø Herbillon/GermainNFBelg); il pourrait s’agir d’une simple cacographie pour Louage (BEL:375), Louagé (BEL:16). Le NF Obejo est à écarter comme détoponymique, l’éponyme étant le NL Obejo (ESP/Co). NF cont. Obejo (ESP: 62/CST:54/Co:27; > M:23), Ovejo (ESP:24/CST:16/M: 12) [distribution non significative; la graphie en peut correspondre à une influence graphique du lexème, le castillan ne distinguant pas [b] de [v]]. On compte ici les formes de Navarre qui, au moins pour une partie, forment un noyau avec celles de la Rioja; Alfaro et Castejón se trouvent juste l’une à côté de l’autre sur la ligne de la frontière entre les deux provinces. La distribution n’est pas significative, Barcelone et ses alentours étant une grande ville d’immigration; la phonétique de ce NF indique qu’il est certainement pas catalan.

284

OVICULA

OVICULA

ovejero (DCECH 4,324b), cat. oveller (dp. s.15, Andreu Febrer, DCVB 8,85; DECat 6,144)14.] Doc. hist. IB-11 Joan Ovelleiro a.1434 PadrónOurense 45, Johan Obeleyro a.1454 DocDevanceirosOurense 2,65, Martin Obeleyro a.1454 DocDevanceirosOurense 2,65, Afonso Ovelleiro a.1487 DocDevanceirosOurense 2,212. – IB-21 Petro Oueiero a.1199(or.) CDSahagún 4,565, Ouelero a.1206(or.) TumboCastañeda 230, Iohannes Oveiero cf. a.1210(or.) DocVillaverdeSandoval 97, Garsia Oueyero a.1234(or.) CDSahagún 5,205, hominis dicti Oveyeiro f. domni Velasci a.1249 DocACZamora 108, don Oueiero [a.1256](or.) CDCarrizo 1,335, Domingo Oueiero a.1262(or.) CDSahagún 5,385, Domingo Oueyro (= Domingo Oueyero = Domingo Oueyeyro) a.1290(or.) TumboMontes 572;573. – IB-24 Pedro Ovehero alcalde a.1159– 1164 DocSalamanca 107, Antonio Obejero (= Antonio Obexero) a.1611 CensArévalo 200. NF cont. Obelleiro (ESP-GAL:252), Ovelleiro (ESP-GAL:47). – Ovejero (ESP:1527/CST:1115/ M:528,Va:67,Bu:66,Cc:65,To:62,Av:50,Sa:35,Cu: 34,So:32,Pa:23; ARA:25/Z:22), Obejero (ESP:20), Ovegero (ESP:2). – Oveller † (ESP-CAT DicAguiló 5,267).

NF cont. Ovelheira (POR MachadoDicOnom 1110).

II.(+ -ĀRIU).0.3. Doc. hist. IB-21 Dominicus a.1211(or.) CDCatedralLeón 6,224.

el

Oueiero

II.(+ -ĀRIU).1. [De port. ovelleira/ovelheira n.f. "bergère" (MachadoDicOnom 1110).] Doc. hist. IB-13 Domingas Casaes Ovilheira a.1870 Familysearch, Maria Isabel Ovelheira (Lisboa) a.1869 Familysearch.

14

La formation est romane; lat. *OVICULĀRIUS n.m. n’est pas attesté (Ø ThLL).

285

II.(+ -OLU).0. [En asturien, le suffixe s’unit à des mots désignant des animaux femelles, pour indiquer qu’elles sont en chaleur (cf. gayuela/gachuela n.f. "(perra) en celo" (GarcíaAriasGramHist 262; < *CATULA), verruelu -a -o adj. "en celu, caliente" (DALLA 1251), cayuelu -a -o adj. "en celu [una fema]" (DALLA 274)15.] Doc. hist. IB-21 Martinus Didaci f. de Oueiola a.1211(or.) CDCarrizo 1,99, Garcia Martinit Oueliola cf. a.1221(or.) CDCatedralLeón 6,382, Petrus Martini Oveiula a.1235(or.) DocVillaverdeSandoval 115. – IB-22 Exemen Fortunos de Bastan Ovellola a.1131 CDPrioradoNavarra 10. III.(+ CURTUS).0. [+ port. curto -a adj. "court(e)" (dp. Alfonso X, DELP 2,268).] Doc. hist. IB-12 Petro Ovelia corta a.1258 PMHInquisitiones 321a. →

OVIS.

Tomescu. – Documentation: Trèves; Kremer; Santander; Madrid; Cierbide; Zaragoza. – Synthèses régionales: Galicien/Boullón; Asturien/ Cano; Castillan/Carrera de la Red; Aragonais/ Centre de Zaragoza; Catalan/Bastardas; Galloroman/Champy, Hanton. – Révision: Bastardas; Cano.

15

Le NL Ovejuela (ESP/Cc) semble être sans rapport avec ces formes historiques.

286

VERVEX

VERVEX

(lat.) mouton.

Structure1 A. Forme roumaine masculine A.I.0. A.I.0.3. A.I.1. A.I.1.3. A.I.2. A.II.(+ -ac).0. A.II.(+ -ag).0. II.(+ -ea).0. II.(+ -ELLU).0. II.(+ -ilă).0. II.(+ -ŌNEU/ŌNE).0. II. (+ -ov).0. II (+ -ŪCEU).0. B. Forme galloromane féminine B.I.0. B.I.0.3. B.I.0.3.4. [AD +] B.I.2.3.4. [AD +] B.I.2.3.4. [AD +].4.[DĒ +] B.I.2.3.4. [DĒ +] B.II.(+ -ĀRIU).1. B.II.(+ -ITTU).0. B.II.(+ -ITTU).1. B.II.(+ -ŌNE).1. B.II.(+ -OTTU).0.

0. [Latcl. VERVEX n.m. "mouton", très tôt altéré en BERBEX (dp. Pétrone, REW 9270 ; FEW 14, 338a), n’a eu de continuateurs, à quelques exceptions près, que dans le domaine roumain d’une part et dans la partie oïlique du domaine gallo-roman d’autre part. Le domaine ibéroroman a eu recours au diminutif lexicalisé de OVIS → OVICULA, tandis que c’est l’étymon PECUS/PECORA (dp. Cato, OLD 1317), non traité dans ce dictionnaire, qui s’est principalement maintenu dans le domaine italoroman.

1

Rédaction de l’article en avril 2005, complétée en décembre 2008.

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VERVEX

BERBEX lui-même a été altéré en BERBIX (acc. berbicem, s.4, TLF 4,928), soit sous l’attraction de noms d’animaux comme perdrix, soit par l’influence de nutrix qui expliquerait le passage sémantique de "mouton" à "brebis" (v. FEW 14,338a). Cette évolution du latin classique explique le phonétisme des formes galloromanes oïliques. Les parlers occitans et francoprovençaux désignent la brebis par des continuateurs d’autres étymons → OVICULA (OVIS) et FETA2. Le roumain berbec (var. berbece) n.m. (pl. berbeci) (dp. a.1443, Tiktin 1,317) "bélier, mouton (après trois ans)" et ses variantes dialectales: macédoroum. birbec, birbeaţe, méglénoroum. birbęţi, istroroum. birbęţe (Cioranescu 77)3 continuent lat. pop. BERBEX (-ĒCEM) (PuşcariuEW 200; Tiktin 1,317; DA 1,543; CADE 150; Cioranescu 77; DEX 95) ou BERBIX (-ĪCEM) (Cihac 1, 24) < VERVEX, -ĒCIS. La variante littéraire berbec circule en parallèle avec la variante populaire ancienne berbece, comme les variantes şoarec, şoarece "souris" < lat. SOREX, pântec, pântece "ventre" < lat. PANTEX. DA 1,543 considère la variante berbece comme forme de base et la variante berbec comme une forme rare, bien que la majorité des dictionnaires recommandent la variante berbec. Les continuateurs de VERVEX se sont relativement peu fixés dans l’anthroponymie, contrairement à ceux de → MULTO. Bien que quelques NP indiquent clairement un lien d’ordre métonymique et soient très probable-

2

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V. P GARDETTE, À l’origine du provençal et du francoprovençal. Quelques mots du latin de Lugdunum, in RLiR nº26 (1962), p.76 et ALF c.173. La famille lexicale comporte les dérivés diminutivaux: berbecel "bélier jeune" (dp. a.1865, Tiktin 1,317), "petit bélier", (rarement) "sorte de raisin", "oiseau" (DA 544), berbecuţ "bélier jeune, petit bélier", (rarement) "bécassine" (DA 544), le dérivé nominal berbeleac "culbute" qui forme des locutions verbales: a merge berbeleac "marcher par poussée, par secousse", a se da dea berbeleacu, a veni de-a berbeleacu, a cădea de-a berbeleacu "faire la culbute", aussi la locution adverbiale: de-a berbeleacu, de-a berbeleaca "à la poussée, à la renverse" (Cihac 1,24, DA 544), et le dérivé verbal (populaire) a se îmberbeca "frapper, pousser comme un bélier" (Cihac 1,24).

288

VERVEX

ment des surnoms de berger (→ les paragraphes 4 [AD +]), la plupart des NP ont été motivés par métaphore: la brebis est en effet un animal à haute valeur symbolique; on utilise brebis pour désigner des personnes d’une innocence, d’une douceur exceptionnelle ou, péjorativement, pour désigner une personne craintive et trop docile, conformiste et passive (TLF 4,928). Ces deux valeurs ont pu très facilement se fixer en anthroponymie4,5. En roumain, la motivation des SN > NF est principalement de nature métonymique et métaphorique. Le sens principal du lexème "bélier" peut développer des sens figurés "personne têtue, résistante", "force de frappe, personne qui a force de frappe", "personne rude" qui motivent les surnoms devenus NF. On peut invoquer aussi le sens "constellation, signe zodiacal", surtout l’expression a fi un berbec "être un bélier", qui signifie "être né sous le signe du bélier". Les sens secondaires "sonnette, instrument pour enfoncer des pilotis" et "machine de guerre" ont influencé indirectement les sens figurés "force de frappe, personne qui a force de frappe". Pour tenir compte de la dualité des genres en roumain et en galloroman, on choisit de classer sous → A. les formes roumaines qui ont gardé le genre masculin de l’étymon, et sous → B. les formes galloromanes de genre féminin. DauzatTraité 11, 196; DauzatDNFF 64; MorletDENF 138; DebrabandereWb 199; Herbillon/GermainNFBelg 89–90, 207–8; GermainNFWallonie 135, 287; PaşcaNPOlt 177; ConstantinescuDOR 199; IordanDNFR 60; DFNFR 1,213–2146.]

4

5

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La brebis a aussi un symbolisme chrétien bien connu ("chrétien fidèle au Christ comparé à un berger", TLF 4, 928) mais qui se fixerait beaucoup plus difficilement dans l’anthroponymie. À noter aussi que la brebis a pu être utilisée comme nom d’enseigne: domus que est Rostie Berbiz a.1256(or.) ChartHôtelDieuPontoise 18; cf. aussi GR-42 Cretien [...]ncles ki maint a la Berbis a.1267 DettesYpres 12. (Red. resp. Teodor Oancă) Dicţionr de frecvenţă a numelor de familie din România (DFNFR), vol. 1 (A–B) Editura Universitaria, Craiova, 2003, 403 p.

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VERVEX

A. Forme roumaine masculine A.I.0. [De roum. berbec (var. berbece) n.m. (dp. a.1443, Tiktin 1,317) "bélier, mouton (après trois ans)" (Cioranescu 77).] Doc. hist. RO-14 Oană Berbeace a.1443 DocRomHistA 1,330, Mihai Berbece a.1528 DERS 16, Toader Berbece a.1528 DocIstRomA 1,255, Pătru Berbece a.1528 DocIstRomA 1,286, Berbeace a.1582 DERS 16, Berbece a.1618 DocIstRomA 4, 29. – RO-15 Berbece a.1586 DERS 16, Berbece a.1627 DocRomHistB 21,328, Berbece a.1627 DocRomHistB 21,385. NF cont. Berbec (ROM:2403/B:458,Bz:323,Gr: 223,Cl:157,Tr:180,Cţ:180, Il:140, Db:107,Gj:71, Br:45,Bv:38,Vs:34,Bc:31,Tl:30,Mh:30, Bt:28,Nţ: 27,Iş:26,Ag:21, Hd:19,Tm:18,Gl:16), Berbece (ROM:1935/Vl:274,Bc:198,Dj:186,Vr:173, Iş:169, Bv:131,Nţ:118,Gj:114,B:95,Ot:79,Ab:77, Tm:40, Vs:62,Bt:40,Db:37,Ar:28, Cţ:21,Mh:17,Hd:17,Sb: 14), Berbecie (ROM: Bc:25). A.I.0.3. NF cont. Berbecu (ROM:6/B:3,Ph:2,Cl:1), Berbeciu (ROM:21/Gl:7,Br:6, B:4,Iş:2,Bv:1,Gj:1.). A.I.1. [Féminisation7 (absente des dictionnaires) de roum. berbec ou de SN Berbec.] NF cont. Berbeacă (ROM:46/Ag:25,Ct:10,Tr:7, Tl:3,Mm:1). A.I.1.3. NF cont. Berbeca (ROM:25/Tm:19,Ar:16). A.I.2. [Du plur. berbeci (DEX 95) ou d’une variante régionale du singulier berbece, confondue avec la forme de pluriel (les formes fréquentes appartiennent à la zone moldave de la variante de prononciation de singulier berbeci).] NF cont. Berbeci (ROM:237/Gl:99,Vs:34,Iş:23, B:13,Bc:11,Bt:10,Nţ:10,Gr:8, Vr:8,Tr:7,Sv:6,Br:5). A.II.(+ -ac).0. [De roum. berbeleac n.m. "culbute" (Cihac 1,24; DA 544).] NF cont. Berbeleac (ROM:38/Ag:23,Db:9;B;4, Bv:1,Vl:10).

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Cf. aussi roum. berbecuţă n.f. (pluriel berbecuţe) "brebis jeune" (Tiktin 1,317).

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A.II.(+ -ag).0. [Dérivé avec un suffixe onomastique d’origine slave (ConstantinescuDOR LV).] Doc. hist. RO-15 Radu Berbeceag a.1520 DocRomHistB 2,3818.

1220, FEW 14,337a), brebis (dp. a.1216, FEW 14, 337a), w. bèrbis, lorr. *brabis, frprov., bourg. berbis (FEW 14,337a).] Doc. hist. GR-12 Johannes Berbis pannorum tonsor a.1463(1516) PaixAurillac 364. – GR-21 Jehan le Huchier dit Berbiz a.1313(or.) TailleParis 178. – GR-24 Lorenz Brebis a.1300 LRougeEu 100. – GR-25 Renaus Brebis (St Quentin) a.1256 MorletHPicardie 295, [faux féminin morphologique ? :] Cholart Brebie (St Quentin) [a.1290] MorletHPicardie 295. – GR-26 Baudart bovier de Jehan Brebis a.1449 AidesNamur 124, Henri Brebis a.1638 BourgeoisNamur 3,174. – GR-27 Willames Berbis a.1267(or.) BannrollenMetz 1,136, [en fonction de premier nom, pour un boucher:] Berbix li mescecliers (Lamarche, Vosges) a.1333/ 1334 WirthAnthrLorraineRom 194, Jehan Berbis le bollengier a.1357 JugementsEchevinsMetz 1, 360. – GR-29 maistre Pierre Berbis a.1430/ 1432(1490) MorletNPChâtillon 190. NF cont. Brebis (FRA:15/Loire:3,HLoire:3), Brabis (FRA:17/Vosges:8,Mos:3), Berbis (FRA: 15/CôteOr:3,BRhône:3,HSaône:2)10.

II.(+ -ea).0. [Avec suffixe onomastique d’origine slave (ConstantinescuDOR LVII).] Doc. hist. RO-14 Berbecea a. 1501 DERS 16, Berbeacea a. 1528 DERS 16. – RO-15 Berbecea a.1501 DocRomHistB 2,24,27, Berbecea a.1564 DocRomHistB 5,312. NF cont. Berbecea (ROM:79/Iş:13,Vs:12,Hd: 12,Cţ:10,Gl:10,Dj:6,B:4,Tm:3, Vr:3)9. II.(+ -ELLU).0. [De roum. berbecel n.m. "bélier jeune" (dp. a.1865, Tiktin 1,317), "petit bélier", (rarement) "sorte de raisin", "oiseau" (DA 544).] NF cont. Berbecel (ROM:536/Vl:143,Dj:107,B: 57,Gj:49,Il:48,Gr:36, Mh:22,Ot:11,Bz:19,Cl:18,Bt: 5,Cs:5,Bv:4,Gl:4,Ph:4,Sb:4,Tm:3,Bn:2,Cţ:2,Db:2, Tr:1.). II.(+ -ilă).0. [Dérivé avec un suffixe onomastique d’origine slave (ConstantinescuDOR LXI).] NF cont. Berbecilă (ROM:25/Cs:11,Mh:9,Vl:3). II.(+ -ŌNEU/ŌNE).0. [Dérivé avec un suffixe patronymique ou avec un suffixe d’origine slave.] NF cont. Berbecioiu (ROM:14/Ot:14). II. (+ -ov).0. [Dérivé onomastique avec un suffixe d’origine slave (ConstantinescuDOR LXI).] NF cont. Berbecov (ROM:5/Ag:5). II (+ -ŪCEU).0. [De roum. berbecuţ n.m. "bélier jeune, petit bélier", "bécassine" (DA 544).] NF cont. Berbecuţ (ROM:29/Cj:24,Ab:5).

B. Forme galloromane féminine B.I.0. [De fr. berbis n.f. "femelle de ovis aries" (s.12–a.1380, FEW 14,337a), barbis (ca.1190– 8

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On écarte les dérivés en -ĀRIU, issus de roum. berbecar (pl. berbecari) n.m. "berger (qui garde les béliers)" (dp. a.1534, Tiktin 1,317), VERVĒCARIUS étant attesté en latin classique: NF cont. Berbecar (ROM::335/Bn:113,Sj: 88,Cj:30,Ar:24,Hd:23); Berbecaru (ROM:1081/Tr:208, B:186), Berbecariu (ROM::122/Nţ:34,Bn:24,Dj:21). Le NF Berbeceanu (IordanDNFR 60) est très probablement un NF détoponymique, issu d’un des NL Berbece, Berbeci, Berbeceni.

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B.I.0.3. Doc. hist. GR-21 Jehan la Berbiz a.1296(or.) TailleParis 45 et al., Jehan la Brebiz boursier a.1297 (= Jehan la Berbiz boursier a.1299) TailleParisMs. – GR-25 Gilles fiuls Gillion le Brebis a.1356–1358 BourgeoisForaineAth 24411. – GR26 Phorin la Brebis a.1546 (= Phorin le Berbis a.1558) BourgeoisNamur 2,104;108, Jean le Berbis a.1612 TerriersNamur 362. B.I.0.3.4. [AD +.] Doc. hist. GR-32 Losanum a la Berbiz a.1238 CartNDLausanne 718. B.I.2.3.4. [AD +. – On préfère analyser les formes au comme des notations erronées de aux, comme dans la chaîne Michiel aux Brebis (= Michel au Brebis) a.1602–3 TerriersNamur 84. En principe, un au, forme contractée de a le art. féminin, n’est pas envisageable en wallon (pour a = aux, v. ALW 2, 27–29) ; toutefois, la mention la plus ancienne de 1288 à Dinant s’inscrit en faux contre cette hypothèse.] 10

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On écarte le NF Barbi (BEL:12/BW:10), d’origine italienne (JodogneNFNivelles). Cette forme le représente li, article épicène dans une grande partie de la Wallonie v. ALW 2,25–27.

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Doc. hist. GR-26 Waltherus al Brebis (Dinant) a.1288 DBR 15, 194-5, Jehan au Berbis mayeur et eschevins (Treignes-Matignolle) a.1397 SourcesSambreMeuse 832, Franchois aux Brebis a.1505 BourgeoisNamur1 et al., Jehan au Brebis a.1552 SubsidesNamur 118, Jacque a Brebis seigneur (Villers-en-Fagne) a.1553 SourcesSambreMeuse 848, Perpette az brebis (Dorinne) s.16 GermainNFWallonie 135, Bastien aux Brebis a.1602– 1603 TerriersNamur 55, Michiel aux Brebis (= Michel au Brebis) a.1602–3 TerriersNamur 84,307, Michel aux Brebis l’aisné a.1601 BourgDinant, Marie aux Brebis (Aubrives) a.1603 GermainNFWallonie 135, Jacque aux Brebis a.1626 RenardAnthrLiégeoise 241, Michel Aux brebis (Yvoir) a.1639 VW 1971,22–23, Agnès Aubrebis (Spontin) a.1685 GermainNFWallonie 13512. NF cont. Aubrebis (BEL:4/Nr:1,Lg:1,BW:1), Aubreby (BEL:6/Nr:5).

Doc. hist. GR-13 Nicolaus Berbiarius a.1151 CartRicherenches 66, Clementis Berbier a.1247(or.) CartLéoncel 149 et al., Girardus Berbierus habitator de Valencia a.1282(or.) CartLéoncel 251.

B.I.2.3.4. [AD +].4.[DĒ +.] Doc. hist. GR-26 Michel d’Abrebis de Dynant a.1595 BourgeoisLiège 105. NF cont. d’Auxbrebis (BEL:3/Bxl:3), D’Aubreby (BEL:5/BrFl:3,Bxl :2) ; > D’Aubrebij (BEL:5/BW: 2,BFl :2). B.I.2.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-27 Vefve Claudon des Brebis (Damas-aux-Bois, Vosges) a.1626 WirthAnthrLorraineRom 194. B.II.(+ -ĀRIU).1. [Dérivé non attesté dans le lexique, distinct des aboutissements normaux de → lat. VERVĒCARIUS ; ce sont peut-être des latinisations erronées, sinon à écarter comme les formes oïliques similaires13.] 12

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La famille Au(x)brebis est une célèbre famille patricienne dinantaise, originaire d’Aubrives (dép. Ardennes), qui s’est illustrée durant plusieurs siècles dans l’industrie du cuivre à Dinant et du charbon de bois dans l’EntreSambre-et-Meuse (Belgique), cf. SOUPART, A., Auxbrebis: famille dinantaise et mosane d’Aubrives à Liège, XIIIe–XIXe siècles, Cerfontaine, 2002. En considérant que ces noms paraissent représenter fr. barbier, cf. afrcomt. berbier (FEW 1, 243b), on écarte la doc. hist. GR-27, GR-29 , GR-31 xxx Berbier ou xxx le Berbier + féminins, prob. aussi (bien que dans ce cas la localisation soit un peu étrange) GR-21 Mile le Berbier a.1359(or.) ChartStMagloire 3,236; NF cont. Berbiers (BEL:69/FlOc:50), [avec métathèse :] Brebier (BEL:6/ Ht:6), Brébier (BEL:2/Ht:2).

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B.II.(+ -ITTU).0. [Diminutif anthroponymique ou de fr. brebiette n.f. "petite brebis" (dp. ca.1170, TLF 4,928). Le dérivé avec -g- épenthétique est bien présent dans les dialectes lorrains et frprov. (FEW 14,337b).] Doc. hist. GR-21 Jehan Brebiette a.1516 (= Jehan Brebiete a.1500) PerretNHabitantsCombs 1,22; 19 et al. – GR-25 [NF:] Berbigette (Lille) [a.1803/ 1822] DesmaretNFNord 54. – GR-29 [Prob. avec traitement bourguignon du suffixe -ITTU:] André Berbisote a.1431 (= André Berbisotte a.1433 = Andry Berbizotte a.1423) FeuxBeaune 5,93; 24,279; 2,204, et al., Jehan Barbisotte a.1442 FeuxBeaune 5,107 et al., Philibert Barbisote a.1450 FeuxBeaune 5,117. NF cont. [Pour la formation, cf. comtois berbigeatte :] Berbigette (FRA:10/Vosges:6). B.II.(+ -ITTU).1. NF cont. Berbiget (FRA:2). B.II.(+ -ŌNE).1. [Dérivé anthroponymique plutôt que de norm. brebion n.m. "tique" (FEW 14,337b). À noter cependant que les NF cont. se situent dans la zone (Pas-de-Calais, Normandie, Nord-Ouest) où le dérivé est attesté dans le lexique. Les dérivés avec -s- de liaison sont courants dans les dialectes.] Doc. hist. GR-21 Ansellus Berbions a.1224(or.) ChartStMartinParis 4,17. – GR-24 Mahiet Brebion a.1335 ActNormands 140. – GR-25 Bertremius Berbizouns (St Quentin) a.1218 MorletHPicardie 288, Brebisons a.1279/1281 ComptesMons 528, [NF:] Brebion (Eppe-Sauvage:3) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 93, Brebion (Hangest-en-Santerre:3) a.1849 BoyenvalNFSomme 46, Brébillon (Boisrault) a.1849 BoyenvalNFSomme 46. – GR27 Jaikemin Berbion dou Quertal a.1298(or.) BannrollenMetz 2,517 et al. – GR-42 Claude Brebion (Bergues) a.1570 DebrabandereWb 199. NF cont. Brebion (FRA:783/PCal:181,Sarthe: 56,MaineL:55,Nord:47,SeineMrt:44,LoireA:40; BEL:5/Lg:2,BW:2), Brébion (FRA:230/MaineL: 60,Sarthe:10,SeineMrt:10), Berbion (FRA:1114; BEL:27/Ht:15). 14

Gir:7, mais cette concentration est peu significative : les porteurs sont tous dans l’arrondissement de Bordeaux, zone attractive.

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OVIS, OVICULA, VERVĒCARIUS, ºTITTA.

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Galloroman/Hanton (revu groupe GR); Roumain/ Tomescu. – Révision: Bastardas; Germain.

Hanton; Tomescu. – Documentation: Trèves; Bucarest; Champy; Wirth. – Synthèses régionales:

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(lat.) agneau.

Structure1 I.0. I.0.3. I.0.3.4. [DĒ +] I.1.3. II.(+ -ĪNU).0. II.(+ -ĪNU).0.3. II.(+ -ĪNU).0.4. [DĒ +] II.(+ -ITTU).0. II.(+ -ITTU).1. II.(+ *-OCCU + -ITTU).0. II.(+ -ŌCEU).0. II.(+ -ŌNE).0. II.(+ -ŌNE).1. III.(*PITT +).0.4. III.(+ FILIUS).0. IV.(AGNUS DEI).0.

0. [Lat. AGNUS n.m. "petit du mouton, agneau" (dp. Pl., ThLL 1,1361–65; OLD 87) n’a survécu, sous la forme simple, que dans une partie des domaines italoroman (principalement le Mezzogiorno) et ibéroroman (REW 284; LEI 1,1357); ailleurs – et même dans ces domaines – il a largement été suppléé par le diminutif → AGNELLUS ou par d’autres lexèmes2. En asturien et en castillan, son éviction est probablement due à l’homonymie fâcheuse de *añu, año "añino" (< lat. AGNUS; DCECH 1,288–9) avec ast. añu, cast. año (< lat. ANNUS), d’où sa substitution par des mots d’autre origine comme cast. cordero, ast. corderu < latvulg. *CORDĀRIUS (DCECH 2,196; DGLA); par contre, en galicien où ne s’est pas produite une telle homonymie, les deux termes se sont maintenus: año, -a n.m., n.f. "fillo da ovella, que non pasa dun ano" < AGNUS vs ano < ANNUS (DLG 52a; DCECH 1, 288–9, rare comme NF). Aujourd’hui, on note encore dans le sud du domaine linguistique asturio-léonais, les formes año n.m."el corde-

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ro recién nacido" et añino, añina "cordero-a de un año"3 (MiguélezDicLeonés 55)4. Dans l’ensemble de la Romania, l’agneau, sous sa forme simple agno, año ou sous la forme dérivée en -ellu, est le symbole de Jésus-Christ5 et celui de la mansuétude6. Comme anthroponyme, contrairement à AGNELLUS, AGNUS a connu peu de vitalité, bien qu’il soit déjà attesté en latin (Kajanto 325; Ø MorletNPGaule 2,15). On ne dispose que de mentions modernes. On considère donc comme secondaires les noms qui dériveraient de cet anthroponyme; il est du reste difficile de les distinguer. Dans le domaine italoroman, la proximité avec les NP issus du nom féminin d’origine grecque, Agnès, qui s’est diffusé avec le latin de la proto-chrétienté, s’avère parfois perturbante. De même, avec les NF Agnolo, Agnoli et leurs nombreux dérivés, qui représentent généralement une var. de Angelo, cf. DCI 28. Kremer,Aufsätze 11,159,n.109; VasconcellosAntrPort; MachadoDicOnom 137b; 12, 158; Ø DicApellidosEsp; Ø MollLlinatges; DECat 1,339; DCVB 1,735 (Ø comme NF); Fexer 73; Ø DeFeliceDCI; Ø DeFeliceCognItal; DCI 27–28.] I.0. [De gal. año n.m. "corderito, el hijo de la oveja cuando es menor de un año y aún mama" (dp. s.14 aña, a.1485 año, LorenzoCronologia 20, DicGalCast 1,185)7, port. anho (Houaiss 3

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Rédaction réalisée en 2005-6, complétée en 2012. Ainsi, en portugais, désignation régionale (nord) du borrego [forme standard] ou cordeiro.

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Dans le dictionnaire de MiguélezDicLeonés, il apparaît catégorisé comme adjectif et défini comme substantif. Le terme est documenté, de même que le diminutif en fonction adjectivale, dans le haut Moyen-Âge en León: oue cum agno a.960 (CDCatedralLeón 2,105), et oues cum suos agnos a.954(or.) (CDCatedralLeón 2,16), pellibus agnorum a.936 (CDCatedralLeón 1,177), pelle agnina a.923 (CDCatedralLeón 1,97); et en Asturies agninam comme adjectif au s.12 (agninam pelliciam a.1141(or.) CDStVicenteOviedo 1,321) et au s.13 (pelle agnina LRegCorias 103, 153) (DELLAMs). Cf. Iacopone, 83–33 : « O amor d’agno, maior che mar magno, / e chi de te dir porrìa ? ». Cf. Tasso 10–51: « Gli agni e i lupi fian giunti in un ovile... / prima che mai di non discorde voglia / noi co’ Francesi alcuna terra accoglia ». Les acceptions figurées font référence à sa mansuétude, à sa douceur, qui se traduit également dans les proverbes: "O año manso mama a súa nai e a calquera; e o bravo, nin a súa nai nin a allea"; peut-être de là provient le

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221a)8, ast. médiéval añu, conservé aujourd’hui dans la partie sud du domaine linguistique: leonés año "el cordero recién nacido" (MiguélezDicLeonés 55; dp. a.960, agno, CDCatedralLeón 2,105; a.936, pellibus agnorum, CDCatedralLeón 1,177; DELLAMs), it. agno (dp. fin s.13 anio, a.1306 agno, LEI 1, 1350–2).] Doc. hist. IB-12 filios et netos de Petro Agnio a.1258 PMHInquisitiones 358a. – IB-21 tibi Iohanni Anio a.1160(or.) CDCatedralLeón 5,328. GR-13 [Latinisation:] Pontius Agnus firmat [s.11] CartLérins 1,53. – GR-14 [Latinisation:] Agnus [a.1111/1124] CartVigeois 165. – GR-21 [Latinisation:] Garinus Agnus a.1123 CartJosaphatChartres 1,22. – GR-22 [Latinisation:] et Agnus (La Garde) a.1211(c.) Fexer 73. IR-12 Josephus qm. Jacobi del Zenero vulgo Agnis a.1802 PallabazzerCognAlleghe 256. – IR-22 Iohannes et Iacobus Agni fratres (Aisone) a.1445(or.) DocPopPiemonte 144. – IR-31 [NF :] Agni (2) a.1841(or.) CensToscana. NF cont. Anho † (Machado)9. – Año (ESP-CST/ Le:2)10. Agno (ITA:10/Vi:6,Mi:3; Le:1); Agni (ITA:68/ Fe:27,Co:13,Mi:11,Bo:4). SN cont. IB-11 O Año (ESP-GAL/1 Vilanova, MusPontevedra 36,439).

I.0.3. [Pour le DCI 950, le NF Lagni, fréquent dans la région de Vicenza, pourrait être également d’origine toponymique, d’après l’hydronyme Agno, qui se retoruve dans le NL Valdagno.] Doc. hist. IR-31 [NF:] Lagni (1) a.1841(or.) CensToscana. NF cont. Lagno (ITA:16/Ge:13,Im:2); Lagni (ITA:258/Vi:149,Mn:21,Ve:18 Lt:13,Tv:12,Al:10; Pn:14).

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surnom de celui dont on a trois témoignages: ce sont trois exemples modernes, et aucun médiéval. Les premières attestations sont du domaine galicien, mais Houaiss les donne (suivant l’IVPM de Cunha) comme portugais. Il existe un NL port. Anho Bom (POR/Por[Penafiel], Via[Ponte de Lima], Vis[Resende] = vila de Agno Bono a.1258 PMHInquisitiones 987a e.a., contre Agno mao a.1258 PMHInquisitiones 358a), d’interprétation non sûre (initialement < ANGULU?, cf. FernandesTopPortuguesa 49). On ne prend pas en compte ici les NF catalans Año (ESP: 552/CAT:511/V:328,Cs:77,B:52,T:35,Bal:10; > CST:28/ M:11,Ma:4; VAS:1/Nav:1; ARA:3/Te:2; GAL:9/C:8) et [avec perte de l’accent:] Ano (ESP:155/GAL:3/C:3; CST: 104/Ba:39,Cr:17,M:16; VAS:4/Nav:3; ARA:1; CAT:43/ V:27,B:13), dont les données équivalentes INE sont: Año (ESP:2099/V:1390,Cs:327,T:163), Anyo (ESP:17/V:9), Ano (ESP:6). Ces NF, sans rapport avec l’étymon AGNUS, représentent le nom catalan oxyton Añó ou Anyó (cf. DCVB s.v. Anyó), d’étymologie discutée. – Sont écartés à fortiori les NF Haño (ESP:1/CAT:1/Bal:1), Hano (ESP: 20/AST:14; CST:3/Ca:3; VAS:3/Viz:3), avec un h- initial qui ne serait que purement graphique.

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I.0.3.4. [DĒ +. Sous réserve, avec préposition marquant la filiation.] NF cont. Di Lagno (ITA:5/Rm:2,Fr:2,Vt:1)11. I.1.3. [D’it. agna n.f. "agnella, pecora giovane" (dp. av.1374, LEI 1,1352). Pour le DCI 949–950, le NF Lagna reste d’origine incertaine.] NF cont. Lagna (ITA:637/Le:327,Ba:4,Br:3; To: 134,At:32,Vc:21,Mi:10; Pa:29)12,13. II.(+ -ĪNU).0. [De port. aninho n.m. "jeune agneau" (dp. a.1727, Bluteau, Houaiss 223c), acast. añino "cordero joven; lana de cordero" (dp. Nebr., fin s.15, DCECH 1,288–9)14. – Il existe un étymon distinct AGNĪNUS "d’agnello" (REW 287; LEI 1, 1347–8), qui a conservé son sens originel uniquement en catalan et en ancien italien. En catalan, ce dérivé est continué par anyins15 n.m "llana o pell de l’anyell" (dp. a.1308, DECat 1,339 s.v. anyell) et anyines n.f. (dp. a.1252, DCVB 1,735) avec le même sens; toutefois ces mots n’ont pas eu de continuité anthroponymique en catalan. L’italien at-

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Sont écartés les NF espagnols Del Año (ESP:1/VAS:1/ Viz:1) et De Año (ESP:3/CST:3/M:3) d’origine tout aussi incertaine. On hésite à y joindre le NF disparu Agnia (1) a.1841(or.) CensToscana. On écarte par contre les noms du domaine IR-42, tous issus de la même source, Augustinus Agnili [s.15](or.) NecrProvRomana 2,516, Michele Agnilo de Zanobi Branchatii de Firenze [-a.1550](or.) NecrProvRomana 1, 554, madonna Agnilella moglie de Cristofano della Villa [-a.1500](or.) NecrProvRomana 2,545. Il serait difficile de les rapprocher d’ait. agnile adj. "di agnello" (dp. ca.1335, LEI 1,1355); un dérivé purement anthroponymique serait également envisageable. Dans leur dictionnaire du castillan médiéval, Kasten/ Cody 2001 n’enregistrent agnino et agnello qu'à Sahagún et à León (au sud du domaine linguistique asturien). Apparemment, ce mot n’existe presque qu’au pluriel (seule forme recueillie par le DECat; cf. pourtant DCVB 1,735 s.v. anyí).

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AGNUS

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teste également le substantif aflor. angnino n.m. "pelle d’agnello, lana d’agnello" (dp. a.1399, LEI 1,1347–8), sic. agnini m.pl. (dp. a.1426, LEI 1, 1348), ainsi que ait. agnina adj. "d’agnello" (dp. av.1294), n.f. "indumento di lana d’agnello" (dp. fin s.12, LEI 1,1347). Agnino a en outre une fonction adjectivale avec la signification "concernente l’agnello" ou "ricavato dalla pelle e dalla lana dell’agnello" (GDLI I,262; Devoto/Oli 61).] Doc. hist. IR-31 [NF:] Agnini (9) a.1841(or.) CensToscana. NF cont. Añino/Anino (ESP-CST:522/Ca:281). Agnino (ITA:215/Ta:97,Na:71,Ag:16,Cs:6; > To: 11); Agnini (ITA:179/Ta:41,Cz:9; Rm:20; Mo:16, Lu:11).

cando soltanto un’approssimazione”, cf. RohlfsGramStor §1040.] Doc. hist. IR-31 [NF:] Agnozzi (1) a.1841(or.) CensToscana. NF cont. Agnozzi (ITA:7/Ap:7)17.

II.(+ -ĪNU).0.3. Doc. hist. IR-31 [NF:] Lagnini (1) a.1841(or.) CensToscana.

II.(+ -ŌNE).0. [Avec suffixe augmentatif.] Doc. hist. IR-21 Iohannis Agnionis a.1154 CDGenova 1,307, Rogerius Agnionis a.1154 CDGenova 1,308. – IR-22 [NL:] ville Agnone a.1219 LVercelli 325. NF cont.18 Agnone (ITA:355/Ct:126,Cs:84; Na: 33,Ce:17,Ba:11,Av:10); Agnoni (ITA:177/Lt:126, Rm:32,Ba:6)19. II.(+ -ŌNE).1. NF cont. Agnona (ITA:12/To:7,No:4)20.

17

II.(+ ĪNU).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-31 [NF:] Dagnini (3) a.1841(or.) CensToscana. NF cont. Dagnino (ITA:1720/Ge:1250,Sv:181, Al:51,Im:18,Sp:18; Pa:65); Dagnini (ITA:46/Mi: 16,Bo:8,Sp:6,Ms:5,Ge:3,Sv:2). II.(+ -ITTU).0. [Dérivés non attestés par la lexicographie, probablement anthroponymiques.] IR-31 [NF :] Agnetti (10) a.1841(or.) CensToscana16. NF cont. Agnetto (ITA:8/Ge:8); Agnetti (ITA: 785/Pr:433,Pv:37,Ge:22,Mi:19,Bo:16,Bs:13; An: 53,Mc:37).

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II.(+ -ITTU).1. NF cont. Agnetta (ITA:146/Pa:145,Fg:5, cf. DCI 28). II.(+ *-OCCU + -ITTU).0. [Double dérivé non lexicalisé, cf. DCI 28.] NF cont. Agnocchetti (ITA:60/Vt:46,Rm:11).

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II.(+ -ŌCEU).0. [Le suffixe -occio/-ozzo “può alterare il senso di un aggettivo rafforzandolo o dandogli una sfumatura spregiativa [...], oppure indi20 16

Sans doute détoponymique, le nom médiéval IB-23 Gerald Ainet a.1149 DocReconquista nº251, cf. les NL Ainet de Besan et Ainet de Cardós dans les Pyrénées espagnoles.

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Sont écartés tous les NF cont. Agnolo, Agnoli, D’Agnolo et les noms régionaux Làgnol, Dellàgnolo, Agnolin, Agnolucci, qui représentent soit l’ait. agnolo "angelo, angiolo", cf. SforzaCognTrent 169 (avec autres mentions) et BrattöNuoviStudi 24, soit le NP Agnolo, var. de Angelo, cf. DCI 28. – Doc. hist. IR-12 Antonius qu. Agnoli del agnol de silua a.1534 PallabazzerSelvaCadore 228, Minighel q. Agnol da Ponte (Cortina) a.1591 TamburinCognCadorino 279 et al.; IR-23 Zan Agnolo de dani tesadre a.1553 CuginiCastelleone 48; IR-31 Orlandus Agnoli (Montalcino) a.1260(or.) CaleffoSiena 850. On considère plutôt comme détoponymiques (< NL Añón ESP/GAL/C et Añón de Moncayo ESP/Z) les NF essentiellement galiciens et aragonais Añón (ESP:1278/GAL: 623/C:592,Po:25; > AST:19; CST:158; VAS:75; ARA: 74; CAT:329), Anon (ESP:79/GAL:1/C:1; ARA:3/Z:3; CAT:75/V:70) et De Añon (ESP:3/CST:3/M:3), à partir d’un nom de propriétaire au génitif, probablement lat. An(n)ionus. Les mentions les plus anciennes de son usage anthroponymique en Galice sont du 16e s.: Joaquín de Añón a.1521, Juan de Añón a.1547 AHUS. A. Boullón. – Autres données: Añón/Anon (ESP:4733/GAL/ C:2309; ARA/Te:88 – INE). – Il en va de même pour le NP contenu dans la mention ancienne: IB-23 campo Garsie Ainon a.1217 CDAlmunia 54. Par contre, pour les NF D Agnone (ITA:84/Fg:49,Is:28, Ch:5), D’Agnone (ITA:219/Fg:129,Is:60), Dagnone (ITA:13/Mt:8,Fg:2); Dagnoni (ITA:156/Mi:94,Cr:20,Pv: 17,Va:17), on privilégie la piste détoponymique, à partir des NL Agnone, dont un nom de commune dans la province d’Isernia, cf. DCI 28. Mais faut-il les séparer pour autant? On écarte les NF italiens Agnaioli (ITA:6/Pg:6), Agnari (ITA:32/Bs:32), Agnarelli (ITA:24/Ge:8,Sv:2; Li:7,Gr:2; Pr:3), Agnaletti (ITA:15/Fi:3; Rm:4; Cs:3) et Agnelliti (ITA13/Pc:13), qui ne paraissent pas être dérivés de lat. AGNUS; certains semblent des détoponymiques.

302

AGNUS

III.(*PITT +).0.4. [Composé avec l’ast. pitu n.m. fam. "pene" (DALLA 958; DGLA), d’un mot onomatopéique ou expressif *PITT "punta, cosa pequeña" (DELLAMs).] Doc. hist. IB-21 garçia fillo de martin pito de agnyo a.1363 (MB, DELLAMs). III.(+ FILIUS).0. [Composé avec une forme latinisante d’it. figlio n.m. "fils" (DCI 28).] NF cont. Agnifili (ITA:127/Aq:66,Fg:10,Ch:5; > Mi:17,Rm:12)21. IV.(Agnus Dei).0. [D’it. agnus Dei n.m. "formula liturgica di invocazione a Gesù Cristo sotto il nome simbolico dell’agnello; la preghiera stessa" (dp. ca.1313, LEI 1,1355), flor. agnusdei "chi è umile, buono e pio, ma ipocritamente" (ibid.), etc. – D’après MorletDENF 28, SN de chantre d’après le chant liturgique Agnus Dei qu’il chantait habituellement. - Pour l’Italie, v. Bongioanni 10; FucillaNFItal 65, 135.] NF cont. Agnus (FRA:197/HMarne:44,Marne: 13,SeineMrn:9), Agnius (FRA:6/Var:2; SaôneL:2; Isère:2)22,23. Agnusdei (ITA:442/Ta:189,Fg:114,Br:30, Ba:7; > To:42,Mi:22), Agnedè † (ITA). Germain. – Documentation: Trier; Kremer; Pisa; Villa Basalo. – Synthèses régionales: Portugais/ Kremer; Galicien/Boullón; Asturien/Cano, Villa Basalo; Catalan/Bastardas; Galloroman/Champy, Germain; Italien/Arcamone. – Révision: Bastardas; Cano, Kremer. →

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23

AGNELLUS, MULTO, OVIS/OVICULA, VERVEX.

Quant au NF Agnibeni (ITA:8/Bl:4,Fe:2,Tv:1), on préfère en faire une variante des NF très fréquents Ognibene et Ognibeni. Par contre, malgré MorletDENF 28, le NF Agnoux (FRA: 97/Corr:44), Agnous †(FRA) est clairement un détoponymique, d’après le NL voisin Agnoux sur la commune de Meyrignac-l’Église (arr. Tulle, canton Corrèze). On écarte de même le NF Anus (FRA:25/CôteOr:10; Nord:4). Douteux est aussi le NF dérivé Anusat † (FRA MorletDENF 28).

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AGNELLUS

AGNELLUS

(lat.) agneau / AGNELLUS (NP).

Structure1 A.

AGNELLUS

(SN)

A.I.0. A.I.0.3. A.I.0.3.4. [AD +] A.I.0.3.4. [DĒ +] A.I.0.3.4. [DĒ + AB +] A.I.0.4. [DĒ +] A.I.1. A.I.1.3. A.II.(+ -ĀRIU).0. A.II.(+ -ITTU).0. A.II.(+ -ITTU).0.3. A.II.(+ -ITTU).1. A.II.(+ -ITTU).1.3. A.II.(+ -OTTU).0. A.II.(+ -OTTU).0.3. A.II.(+ -ŪCEU).0. A.III.(*BLANK +).0. A.III.(*BLANK +).0. [DĒ +] B. AGNELLUS (NP) B.I.0. B.I.0.4. [DĒ +] B.I.1. B.I.1.4. [DĒ +] B.II.(+ -ĪNU).0. B.II.(+ -ITTU).0. B.II.(+ -ITTU).1. B.II.(+ -OTTU).0. B.II.(+ -ŪTTU).0. B.II.(+ -ŪTTU).0.4. [DĒ +] B.III. (MAGISTER +).0.

0. [Lat. AGNELLUS n.m. "petit du mouton" (dp. Pl., ThLL 1,1349; OLD 87), dérivé diminutif de → AGNUS, s’est prolongé dans la majorité des langues romanes à l’exception des domaines castillan, asturien2, galicien et portugais (REW 284). Dans le domaine galloro-

1 2

Rédaction achevée en février 2005, complétée en 2012. En asturien, seul semble être mis en relation avec l’étymon étudié le mot añer qui apparaît uniquement dans l’expression como un añer "mui [ruin]" (DALLA 78).

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AGNELLUS

AGNELLUS

man, il n’entre en concurrence avec aucun autre terme, ce qui n’est pas le cas dans d’autres domaines comme le catalan. En Italie, où il représente une strate postérieure à AGNUS, il est caractéristique du nord, du centre, de la Calabre et de la Sicile; au sud de l’axe Anzio-Sangro, les types AGNUS et AGNELLUS coexistent. V. aussi RohlfsSprachgeographie 67. Les lexèmes dérivés de l’étymon se sont anthroponymisés un peu partout, à des degrés divers, sauf dans le domaine roumain, probablement à cause de la proximité de roum. miel avec les hypocoristiques de Mihail. Bien que le cognomen Agnellus, -la (Kajanto 325) apparaisse déjà en latin, il a été peu productif y compris dans le domaine asturien en particulier et ibéroroman en général3. On n’a pas jugé utile d’en faire deux articles distincts et on s’est contenté de les distinguer dans le structure de l’article. Au plan de la motivation, du moins dans le domaine galloroman, le SN agneau a probablement servi à désigner un individu au caractère doux, cf. afr. être agneau "être doux" (s.12–13, Lac), afr. frm. agneau "personne d’humeur douce" (s.14; s.16; dp. a.1643), frm. doux comme un agneau "d’humeur fort douce" (dp. Scarr, Li, tous FEW 24, 264b), ou bien d’humeur égale selon MorletDENF 28. L’usage anthroponymique de ce mot est plus réduit dans le domaine catalan, même si le fait que l’agneau soit toujours associé à la docilité et à l’innocence4 pourrait faire de ce mot un surnom expressif 5.

En Italie et dans l’Est de la France, sa popularité a été surtout grande de par sa fonction de prénom à connotation chrétienne; il convient de faire attention à une confusion possible avec Angelus d’où dérivent les noms Agnolo/Agnoli et plusieurs dérivés, cf. DCI 28. C’est sur cette base qu’on distingue sous → A. les NP issus de l’usage du lexème comme SN et sous → B. les NP issus de l’usage du lexème comme prénom à connotation chrétienne. Ø DicApellidosEsp; MollLlinatges 287; Ø DCVB (comme NF); Ø MoreuRenoms; DauzatTraité 302; DauzatDNFF 3,358; MorletDENF 28,302,571; BillyDicNFPuyDôme 2,21; DebrabandereWb 827; Herbillon/GermainNFBelg 82,472,480,525; GermainNFWallonie 125,280,599; DeFeliceDCI 45–46; Ø DeFelicCognItal; DCI 27–28; BrattöNuoviSt 24; SforzaCognTrent 18,96,169; Bongioanni 10–11; FucillaItalNF 53,65,135; DizCognPuglia 33; RohlfsCognCal 31; RohlfsCognSal 5; RohlfsCognSic 37; DizOnomSicilia 20–21.]

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En principe pourrait être mis en relation avec ce NP le NL du s.14: Garçia Perez de Villadanelle (Castropol) [a.1307/1355] CDPolasAsturias 394, qui pourrait s’interpréter comme *Villa de Anelle, mais la forme moderne du NL (Vilavedeye) n’incite pas à penser qu’il ait à voir avec l’étymon étudié; Vilavedeye s’explique à partir de Villa Vitellius ou Villa Betelius (NP) (GarcíaToponAst 470; 489). De toute manière il faudrait confronter la lecture de CDPolasAsturias avec le manuscrit. Cf. l’acception 2 de ce mot dans le DCVB "Persona molt innocent" ou l’exemplification du DGLC de ce mot au sens figuré: "Fig. Ésser un anyell, ésser suau, dolç, mansuet, com un anyell". Coromines (CorominesOnomasticon 2,208–9) indique que l’usage toponymique de ce mot aurait été très fréquent et cite Anyells (mun. Corçà [Baix Empordà], déjà

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A.

AGNELLUS

(SN)

A.I.0. [D’une forme galicienne archaïque et rare añel n.m. "año, cordero" (SantamarinaDdD)6, ast. añer, añel (dp. a.1056(s.12), DELLAMs; DGLA)7, cat. anyell "agneau" (dp. a.1015/1019, DECat 1, 338 dans un document de rédaction latine)8, occ.

6

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8

dans un document du s.10) et le ruisseau Rudonell < Riu d’Anyell, Pla d’Anyella («entre la Collada de Toses i el Puigllançada»), Coma dels Anyells (mun. Castellar del Riu [Berguedà]) et Coll de l’Anyellet (mun. Montferri [Alt Camp]). Forme isolée reprise à Fr. Porto Rey. Diccionario gallego-castellano. Carril, 1900. Aujourd’hui d’usage rare. Il apparaît surtout dans l’expression ser como un añer "muy desmedrado (criatura, animal, fruto)". La langue moderne tend à substituer cet élément lexical par corder n.m. (dp. s.15, DECat 2,933) dans les parlers occidentaux, ou be n.m. (pl. bens) ou xai n.m. dans les dialectes orientaux, peut-être à cause de l’usage d’anyell dans le langage religieux où ce mot est le seul possible. Anyell jouit pourtant d’une certaine vitalité et d’une riche famille de dérivés (DCVB 1,734), cf. DECat 1,338–339; DCVB 1,734; ALC 1269.

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AGNELLUS

AGNELLUS

anhel, agnel "petit d’une brebis" (dp. a.1120 angnel, Pfister VR 18; Raynouard 2,33; Mistral 1, 48), afr. anel (s.11, FEW 24,264a), agnel (dp. s.13, TLF 2,165-8), aignel (notamment apic. [AdHale]), aignhea (aliég. s.13, HaustMédLiég), mfr. frm. agneau (dp. a.1530), wallliég. Marche ognê, Bast. ègnê, nam. agnia, rouchi aniau (tous FEW 24, 264a), frioul. agnèl (NPirona 7), it. agnello (dp. fin s.13 angnello, LEI 1,1338 ; AIS c.1071), "persona o animale di buona indole, docile" (dp. a.1294, LEI 1,1340), trent. agnèl (LEI 1,1338), sic. agneddu (LEI 1,1340).] Doc. hist. IB-11 [Avec n pouvant marquer la consonne palatale:] Pero Anel a.1275 CDOseira 2, 1037, Antonio Añel y Deza, natural do bispado de Ourense a.1660 AHUS, don Bernardo Añel y Romay a.1740 ARG, Marina Añel (Xinzo de Limia) a.1753 ARG. – IB-21 Petro Anneio a.1203(or.) CDCatedralLeón 6,150, Iohanne Annello a.1228 (or.) CDStVicenteOviedo 2,1839. – IB-31 Pere Anyell hom de mar a.1378(or.) FogatgeMarBarcelona f º13v, Pere Anyell calafat a.1399(or.) FogatgeBarcelona 5 f º12v. GR-12 Guillermi Agnelli (Nîmes) a.1161(s.15) Fexer 73 et al., Petri Ainelli (Aniane) a.1175(c.) Fexer 73 et al., Deusde Aneils (Bonnecombe) a.1191 Fexer 73, Matheus Ainnelz (Bonnecombe) a.1199 Fexer 73. – GR-13 Poncius Agnellus a.1173 (or.) CartLéoncel 27 et al., Blanch Anel (Béziers) a.1179 LFeudorumMaior 2,338, G. Agnelli (Marseille) a.1234(s.13) Fexer 73, Peroneti Agnelli a.1296(or.) CartLéoncel 27, la terro de Peyre Agnel (Thorame-Haute) [+a.1350] DocMidi 294, messier Anthoni Agnelh (Digne) a.1429 DocMidi 288. – GR-14 Dalmacium Anhel domicellum a.1293 DocBrivadois 203 (= Fexer 73) et al., Estienne Anel dict Coulon (Clermont-Ferrand) a.1610 BillyDicNFPuyDôme 2,21 – GR-21 Thomas Aigneau a.1334 LHabitantsBlois 10, Johan Aigneaux a.1334 LHabitantsBlois 14, Jehan Aignel (Jarcy) a.1360 PerretNHabitantsCombs 1,10, Geoffroy Aigneau

(Jarcy) a.1360 PerretNHabitantsCombs 1,10 et al., Lancelet Aignel sergent a verge a.1421 RôleParis 204, Jehan Agneau a.1499 PerretNHabitantsCombs 1,19. – GR-22 Airaud Agnel (Poitiers) [ca.1100] (s.11/12) Fexer 73, Rotbertus Agnels [a.1100](s.12) CartStCyprienPoitiers 37 (= Fexer 73), Paganus Agnellus (Poitiers) [a.1108/1115] (s.12) Fexer 73, terre in feodo Johannis Agnel a.1229 ChartArvert 129, Raimundus Agnellus omnebonum serviens a.1247(1641) ChartChalais 78/II. – GR-24 Anskitillo Agnelli a.1180 RôlesNormandie 1,11, Johanne Agnello a.1180 RôlesNormandie 1,16 et al., Johanne Aignel a.1198 RôlesNormandie 2,43, du dit Aignel a.1451 DocVerson 2,174 – GR-25 [Avec traitement dialectal du suffixe, cf. RemacleDiffér §11:] Aignial a.1290/1291(or.) ComptesMons 499, Tumas Aigniax [a.1296/1302] RôlesArtois 74 et al., Bernardus Aigniaus a.1301 DénombrAmiens 215. – GR-29 Jehannete famme de Guillaume Aigneaul de Rovres a.1370/1371 InventBourgogne 1, 232. – GR-32 Richard Agnel a.1353 StatistiqueNeuchâtel 17. – GR-42 Jakemon fil maistre Denis Aigniel a.1270 DettesYpres 22. IR-21 Petrus Agnellus a.1157 LIuriumGenova 199 (= CDGenova 1,366). – IR-22 Otto Agnellus (Pavia) a.1210 StatVillanovaAsti 249. – IR-23 Enrico detto Agnelus (Trento) a.1321 SforzaCognTrent 96. – IR-46 Tamburrino Agnello [a.1700/ 1870] DizPatriotiLucania 5,220 et al. NF cont. [Peut-être de NP Agnellus NP → B.0.1.:] Añel (ESP-GAL:372 [massivement de la région sud de la province d’Ourense10]; > ESP: 168/AST:5,CST:21)11. – Anyell † (MollLlinatges 287; Ø INE)12,13.

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Comme forme simple, on note seulement ces deux mentions tardives du 13e siècle, comme second nom, l’une de la partie nord du domaine linguistique, l’autre de la partie sud. Dans les deux cas, sans présence de la diphtongue qui peut s’expliquer par la tendance latinisante, surtout que les deux documents sont en latin; "ll" et "i" peuvent être des graphies de la palatale latérale issue de la géminée latine [-ll-] et "nn", de la nasale palatale provenant du latin [-gn-].

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Dans la base de l’INE, sur 508 Añel enregistrés, 366 sont de la région d’Ourense. Bien qu’un tel toponyme ne soit plus connu aujourd’hui, ce NF pourrait donc être détoponymique, comme le suggère Ana Boullón: « Si bien hoy no se registra topónimo homónimo, dada su distribución compacta en dos áreas geográficas próximas (en torno a la ciudad de Ourense y, en la misma provincia, cerca de la frontera con Portugal), podría proceder de un topónimo perdido, procedente de un nombre de posesor en genitivo, basado en el cognomen lat. Agnellus; en gallego, el suf. -ELLUS deriva normalmente en -elle, pero también puede dar -ille, -il y -el (como MAURELLUS > Mourelle, Mourille, Mourel, Mouril, cf. PielPossessores par. 242)». On écarte les NF Anello (ESP:62/AST:1/Xx:1), Anel (ESP:98/AST:1/Si:1; ESP-CST:98/Le:10/León:7) pour cause d’absence de nasale palatale et de diphtongue → ANELLUS. On considère comme détoponymique le NF catalan Anell (ESP-CAT:100/Au:23,Pj:10). – Doc. hist. IB-31 Casa

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AGNELLUS

AGNELLUS

[Certains NF fr. sont prob. issus du NP AGNEL→ B.0.1.:] Agnel (FRA:305/BRhône:69,Gard: 50,Vaucl:44), Agniel (FRA:313/Gard:135,BRhône: 26), Aniel (FRA:112/Hér:18,Loz:14), Agnaud (FRA:7/BRhône:4)14; [du génitif latin:] Agnely (FRA:16/Gard:3,Hér:2,Var:2), Agnelly (FRA:18/ Var:8,BRhône:7,AlpesM:2). – Agneau (FRA:19/ RP:6,SeineMrn:2), Agniau (FRA:4/Vienne:2, SaôneL:1), [avec -x non étymologique:] Agnaux (FRA:1/Gers:1; BEL:3/Lg:3), Agneaux (FRA:8/ Yv:5; Manche:4,Calv:115 )16; [forme bretonne ?:] Aignel (FRA:49/CôtesAr:31,IlleV:4). [Forme italienne et corse selon MorletDENF 28:] Agnelli (FRA:108/AlpesM:40,BRhône:30; Ø Corse). SN cont. Agneḍḍu (ITA-SIC/Ucrìa), Agnieḍḍu (ITA-SIC/Grammichele RohlfsSNSic 27).

A.I.0.3. [Le NL L’Agneau (FRA/BRhône, comm. de Vitrolles) ne semble pas possible comme NL éponyme des NP ci-dessous.] Doc. hist. IB-31 [NF français plutôt que catalan, la présence de l’article défini soudé étant extrêmement rare parmi les NF catalans:] Lagnel (SaintLaur.Sal.) a.1841 CostaRépNFPyrOr17. GR-21 Symon l’Aignel a.1296(or.) TailleParis 105, Guillot l’Aigniau a.1297(or.) TailleParis 295, Guillaume Laignel courtillier a.1299(or.) TailleParisMs, Simon Laigniau a.1299(or.) TailleParisMs, Lorenz Laignel fermaillier a.1300(or.) TailleParisMs, Pierre l’Agnel hostelier a.1313(or.) TailleParis 17. – GR-23 Henri Laignel a.1359/1360(or.) ComptesTours 1,116. – GR-24 Guillame Laignel a.1295(or.) CartLuzerne 140, le gardin Guillaume l’Aignel [a.1310] (= Villaume Laignel [a.1310]) DelisleClasseAgricole 110,n.19, Johan Laignel [+a.1350] DocVerson 2,34 et al., Michiel Guerard dit Lagnel a.1451 (= Michiel Guerart dit Laignel a.1451) DocVerson 2,175;2,153, Estienne Laigneau a.1454(or.) CartLouviers 3,14, Eustace Laignel a.1555 CartLouviers 3,89. – GR-25 Simonnet Lagniel a.1275/1276(or.) LoiTournai 1,304, Mikelés li Agneaus a.1275/1276(or.) LoiTournai 1,303, le maison Leurent Lagnel [a.1293/1296] CueilloirAmiens 7, Hues li Agniaus [a.1293/1296] CueilloirAmiens 7, li enffans li Aigniaus [a.1293/1296] CueilloirAmiens 7,n.4, Simons li Aigniax [a.1296/ 1302] RôlesArtois 59, Adenet Laignel [+a.1300] (or.) MorletNPCrotoy 77 et al., Lagnel/Laignel (Ponthieu/Vimeu) a.1311/1312 Vasseur,RIO 4,145, Jehan Laignel le moien a.1319(or.) MorletNPAbbeville 24, domum Roberti Lagnel in Argonnia [a.1350] CensHôtelDieuBeauvais 399, Laigniel a.1359 MorletNPCorbie 770, Sohier Laingniaul là demorant a.1365 TailleMons 77, Janin l’Aignel manouvrier a.1415/1416(or.) ComptesBoulogneMer 210. – GR-26 [Avec traitement dialectal du suffixe:] Jehennins li Aignias a.1289(or.) CensNamur 2,92 et al., Tumas li Agniaus [a.1356/1358](or.) DocBrogne 238, Gerar Logney a.1472 DénombrLaroche 271. – GR-27 la maison Laignel lou charreton a.1269(or.) BannrollenMetz 1,183. – GR-28 Perrins li Aigniaux (Troyes) a.1295 DocChampagneBrie 3,120. – GR-29 Henricus Lagneau presbyter a.1636 ObBesançon 103.

LUS,

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d’en Anell (Vall de Cabó) a.1553 FogatgeCatalunya 2, 105; Bort de Anel. Nos igitur supra scripti [...] et Bord de Anel testificamus a.1170(s.12) DocUrgell 10,171 (nº1648), Na Pereta de Annel a.1250 MIRET,DOC 1er Congrés llengua cat. p.524. – Prob. du NL ancien Anell (dans la vallée de Cabó, Alt Urgell), documenté dp. le 11e siècle (ActUrgell 1,57, doc. nº 3: "De Fava pernas .ii.. De Anel similiter") et, au moins, jusqu’en 1518 (cf. CorominesOnomasticon 2,191). Le DCVB (1,678 s.v. 1.Anell) met en rapport le NF Anell avec anell "anneau", ce qui ne semble pas très logique du point de vue de la motivation du NF. La distribution géographique du NF Anell (localisé à l’Alt Urgell et au Pallars Jussà) semble assurer l’origine détoponymique; de même que les attestations plus anciennes sont accompagnées de préposition et que la seule attestation dans le fogatge de 1553 est localisée dans la vallée de Cabó. Il ne semble donc pas que ce NF doive être mis en rapport avec AGNELLUS, même si dans quelques parts du domaine linguistique le dérivé d’AGNELLUS est prononcé avec -n- (sans palatalisation) (DCVB 1,678 s.v. 2.Anell). On écarte de même le NF catalan Anyells (ESP-CAT: 1/Gn:1). – Doc. hist. IB-31 Berto Any(e)ls (Cabestany) a.1358(or.) FogatgeCatalunya 1 fº18r. – NF détoponymique, du NL Anyells (mun. de Corçà [Baix Empordà]), attesté dp. a.996 (CorominesOnomasticon 2,209). La très petite fréquence de ce NF dans le corpus de NF cont. n’empêche pas de croire à l’origine détoponymique du NF, étant donné que sa localisation coïncide assez bien avec celle du NL. Autres var. possibles: Anel (FRA:44/Ariège:20,HGar: 10), Aniau (FRA:4/Ariège:4[Balaguères:3]), Aniaud (FRA:1), Aniault (FRA:1). En Normandie, le NF Agneaux pourrait être d’origine détoponymique, d’après le NL Agneaux (FRA/Manche, arr. St-Lô), d’autant plus que le NF est localisé comme le NL dans le secteur de la Manche où il y a non-vocalisation de -el. En outre le NF Agnau (FRA:1/DOM-TOM:1).

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2 occurrences dans le même village.

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NF cont. Lagnel (FRA:206/BRhône:17,Vaucl: 17), Laniel (FRA:181/HLoire:37), [var. régionale selon MorletDENF 571:] Lagnyau (FRA:2/Landes: 2), Lagnaud (FRA:12/HVienne:5,All:2). – [Formes non vocalisées:] Laignel (FRA:572/Calv:89,SeineMrt:49,Manche:43,Orne:23,Eure:17; Nord:55, Somme:39,PCal:33,Oise:13, BEL:3/Ht:2), Leaignel (FRA:3/Nord:3, BEL:2/Ht:2), Leignel (FRA: 322/Nord:157,PCal:30,Somme:11, BEL:3/Ht:3), Laigneil (Ø FRA; BEL:15/FlOcc:7), Leigneil (FRA:2/Nord:1,LoireA:1), Lagniel (FRA:54/Calv: 23,RP:17), Lagnel (FRA:206/SeineMrt:77,Calv: 17,Eure:11), Laniel (FRA:181/Morb:9; Calv:4, Eure:4,Manche:3), Lanniel (FRA:30/Fin:4,Morb:2; MaineL:3), [avec dépalatalisation:] Lainel (FRA: 25/Mos:4,Ardn:2, BEL:17/Ht:17); [formes vocalisées:] Laigneau (FRA:456/EureL:65,May:43,Loiret:36,Sarthe:35,Calv:31), Laignau (FRA:2/RP:2), Laignaud (FRA:2/IndreL:1), Lagneau (FRA:856/ CôteOr:57,Cher:56,SaôneL:41; Nord:80,PCal:24, BEL:510/Ht:259,Nr:84), Lagnau (FRA:14/Nord:3; BEL:6/Lg:4), Lagniau (FRA:5/PCal:2,Nord:1, BEL:53/Ht:14; Anv:23), [faux pluriels:] Lagneaux (FRA:244/Nord:31,Aisne:25,Ardn:15,PCal:14, SeineMrt:12, BEL:392/Ht:192,BW:53, Nr:42), Lagniaux (FRA:10/Morb:3,Fin:2,IlleV:1; BEL:17/Ht: 17), Laigneaux (BEL:19/Ht:14), Lagnieaux (BEL: 22/Ht:18), Lagnaux (FRA:9; BEL:24/BW:11); [prob. var. graphiques des précédents:] Laniau (FRA:19/Nord:6; BEL:3/BW:3), Lanniau (BEL:3/ BW:2), Laniaud (FRA:8/LoireA:6), Lanniaux (FRA:50/Nord:24, BEL:8/Ht:8), Lingnau (FRA:2; BEL:1/Lg:1); [avec traitement dialectal est-wallon, cf. Malm. liég. Marche ognê (FEW 24,264a):] Lognay (FRA:2/Aisne:1; BEL:33/Lg:23), Lognais (BEL:2/ Ht:1,Nr:1); Longneaux (BEL:6/Nr:5), Longniaux (FRA:3/Ardn:3, BEL:2/BW:1,Bxl:1)18,19. – Laniel (FRA:181/Loire:38); Lagnau (FRA:14/ Isère:4,Rhône:4)20.

A.I.0.3.4. [AD +.] Doc. hist. GR-25 [Séquence inversée:] A l’Aignel Simon [a.1271](or.) NecrArras 53. IR-31 Alagnelli(1) a.1841(or.) CensToscana. A.I.0.3.4. [DĒ +. – Pour MorletDENF 302, [fils] de Lagneau.] Doc. hist. IB-31 [Formule (anthroponymique?) dont le premier élément reste obscur:] Navall del Anyell (Bressui, mun. de Sort [Pallars Sobirà]) a.1553 FogatgeCatalunya 2,68. – IB-32 Lenso d(e)l Ayel 21 (Palma) a.1329(or.) LMonedatgeStEulàliaMallorca f º12r.22 IR-31 messer Antonio dell’Agnello e erede di messer Gherardo e erede di Giovanni a.1407 FuochiPisa 166, Matteo dell’ Agnello a.1407 FuochiPisa 166, [porteur provenant de Pisa (Toscana):] Ambrogio dell’Agnello a.1472 Igual/Navarro,SOBI 70,564, [NF:] Del Agnello(6) a.1841(or.) CensToscana, Dell’Agnello(116) a.1841(or.) CensToscana. NF cont. Delagneau (FRA:294/Yonne:106, Aube:40). Dell Agnello (ITA:302/Pi:140,Li:65,Si:34,Fi:17), Dell’Agnello (ITA:328/Pi:151,Li:60,Si:29,Fi:18,Sp: 18,Rm:9,Mi:7,To:6)23. A.I.0.3.4. [DĒ + AB +.] NF cont. Dall Agnello (ITA:9/Vr:9), Dall’Agnello (ITA:5/Vr:5). A.I.0.4. [DĒ +. Généralement avec préposition marquant la filiation. – Un certain nombre de NF normands doivent être détoponymiques, d’après le NL Agneaux, 1056 Agnels, près de Saint-Lô (FRA/ Manche), v. DauzatDENL 4; c’est probablement le cas des NF de la noblesse d’Aigneaux (FRA:4/ Manche:2,Calv:2) et d’Aignaux (FRA:2/IlleV: 1)24.] 21

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Le rattachement à AGNELLUS est plus problématique pour le NF cont. Lagnoux (FRA:27/HPyr:6,Gers:4; Corr:5; BEL:2), Laignoux (FRA:4/Gers:1,HPyr:1,Landes:1), prob. détoponymique d’après le NL corrézien Agnoux (FRA/Corr). En seraient dérivés, d’après DebrabandereWb 827, les NF suivants sous une forme flamandisée à partir du type ┌ hainuyer laignel ┐: Lengyel (FRA:32; BEL:3), Le Néel (FRA:19; BEL:1), Le Neel (FRA:27), Lignel (FRA:80; BEL:45), Ligneel (FRA:13; BEL:158), Lijnneel (BEL:6), Lyneel (FRA:9; BEL:14), Lynneel (BEL:13). On hésite à y joindre le NF Lagnez (FRA:17/Isère:4, RP:8).

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Dans les premiers documents écrits, on peut observer un peu d’hésitation pour représenter la consonne nasale palatale: y, yn, ny. Seulement deux occurrences dans la doc. hist. catalane, ce qui ne permet pas de faire des hypothèses sur ce nom. Dont le NF Patrizi Dell Agnello (ITA:9/So:9) et Patrizi Dell’Agnello (ITA:5/So:5). Il en va de même pour les NP normands attestés à date ancienne, tous les NP normands, par ex. Corbinus de Agnellis a.1180 RôlesNormandie 1,12, Henricus d’Aigneaux armiger [a.1338] ActNormands 192, Michiel Dagnel a.1350 ActNormands 419, Marguerite d’Agneaux [a.1723/1744] DocVerson 2,342.

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AGNELLUS

AGNELLUS

Doc. hist. GR-26 Henri Dagneaux a.1678 BourgeoisNamur 3,185, Alexandre Dagneau a.1679 BourgeoisNamur 3,185. – GR-29 Richart Dagneaul a.1391 FeuxBeaune 1,164. IR-53 Nardu di Agnellu a.1480 DocPopPalermo 59. NF cont. Dagneau (FRA:101/Nord:9,Orne:5, EureL:4,RP:4325; BEL:99/BW:61,Ht:28), Dagneaux (FRA:176/PCal:14,Nord:11; Vosges:16,CôteOr:7; RP:44; BEL:2/Bxl:2), Dagnaux (FRA:21/ Oise:2,Nord:1,RP:8; HSavoie:4); [avec substitution de suffixe ?:] Dagneaud (FRA:16/CharM:4, Gir:3), Dagnaud (FRA:193/Char:36,CharM:23,IlleV:17,Gir:12), Dagnauld (FRA:1), Dagnault (FRA: 4/IlleV:2,Morb:1), Dagnau (FRA:2/BRhône:2)26.

Sabauda 1,236, Iocermetus Agneler (= Iocermetus Agnelus) (Châtellard en Bauges) a.1273 FinanzaSabauda 3,33. IR-31 [Avec suffixe à l’ablatif pluriel ?] Pierus Agnellaris (Montalcino) a.1260(or.) CaleffoSiena 849. NF cont. Agnelier † (FRA MorletDENF 28), Agnellier (FRA:2/AlpesM:1,Vaucl:1). [Sous réserve, cf. DizOnomSic 21:] Agnilleri (ITA:63/Pa:56; Vr:6).

A.I.1. [De fr. agnelle n.f. "brebis jeune" (dp. s.16 seulement, aignelle, 1583 agnelle, FEW 24, 264a–b).] Doc. hist. GR-26 Rynna Agnelle a.1507(or.) BourgeoisNamur127. A.I.1.3. Doc. hist. GR-25 Sarra Laignele a.1301 DénombrAmiens 202, Laigniele a.1359 MorletNPCorbie 77028. A.II.(+ -ĀRIU).0. [D’un type ancien picard attesté seulement à Tournai (cf. Mikius de Dikemue li agneliers a.1280/1281(or.) LoiTournai 3,361, Jakemes li Cuveliers li agneliers a.1315(or.) Chirographes[31]Tournai 39) correspondant à prov. (Barc.) agnelier n.m. "berger", béarn. "berger; celui qui vend des agneaux" (FEW 24,265b), it. agnellaio, -ario "macellatore o venditore di agnelli", "pastore che custodisce gli agnelli" (LEI 1,1344), cf. DCI 27, sic. agniḍḍaru "guardiano dei agnelli" (VS 1,93).] Doc. hist. GR-31 Guillelmo Agnelier (Aiguebelle) a.1271/1272 FinanzaSabauda 1,235, Humberto Aignelier (Aiguebelle) a.1271/1272 Finanza-

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Également Gir:6,Cantal:7,Aveyr:4. On écarte par contre les NF cont. Daneau (FRA:58; BEL:116), Daniau (FRA:249; BEL:11), Daniaud (FRA: 302), Daneaux (BEL:4), Daniaux (FRA:51; BEL:136), etc., que l’on rattache sans hésiter à → DANIEL (NP). Plus douteuse est la mention picarde: Agnelis Bouveline a.1301 DénombrAmiens 224. On ne retient pas la mention féminine léonaise car elle est isolée et douteuse: Anella (ESP:2/CST:1/Le:1).

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A.II.(+ -ITTU).0. [D’afr., mfr. aignelet n.m. "petit agneau" (Chrestien–1610), fr. agnelet (dp. GuillMach, FEW 24,265a), Châten., Montbél. aignelot (FEW 24,265a), frpr. agnelet (FEW 24, 265a).] Doc. hist. GR-21 [SN de juif:] les ii enfanz Davy Aignelet a.1296(or.) (= Davy l’Aignelet (a.1296(or.)) TailleParis 265, Jaques Aignelet cordoanier a.1297(or.) TailleParis 97. – GR-25 [Séquence inversée:] Aignelés Jehans [a.1254](or.) NecrArras 45, Aignelet (Ponthieu/Vimeu) a.1311/ 1312 Vasseur,RIO 4,41. – GR-28 Agnelet (Ronay) a.1338 DocChampagneBrie 3,249. NF cont. Agnelet (FRA:16/Sarthe:3,EureL:2,Yv: 3; Gir:3), [dans la zone où confusion entre les deux suffixes:] Agnelot (FRA:47/HSaône:23), Aignelot (FRA:26/HSaône:11,HMarne:6,Doubs:2). – Agnellet (FRA:53/HSavoie:42[La Clusaz:28]). A.II.(+ -ITTU).0.3. [Sans rapport avec le NL Laignelet, s.15 de Agniculo (FRA/IlleV, arr. Fougères), cf. DauzatDENL 378.] Doc. hist. GR-21 [SN de juif:] Davy l’Aignelet a.1296(or.) (= les ii enfanz Davy Aignelet a.1296(or.)) TailleParis 265, les hoirs Estienne Laignelet a.1403/1404 ChartVincennes 103, Lorin l’Aignelet drappier a.1423 RôleParis 253, Gillet l’Aignellet demourant au coing de Marivaux a.1423 RôleParis 261. NF cont. Laignelet (FRA:34/CôteOr:6,HMarne: 2,Yonne:2; Hér:4), Lagnelet (Ø FRA). A.II.(+ -ITTU).1. [De mfr. aignelette n.f. "agneau femelle" (dp. Modus), mfr., nfr. agnelette (dp. s.16 seulement, FEW 24,265a).] Doc. hist. GR-25 Agnelete feme Willaume [a.1247](or.) NecrArras 40, [séquence inversée:] Aignelete Maroie [a.1269](or.) NecrArras 52. 314

AGNELLUS

AGNELLUS (NP)

A.II.(+ -ITTU).1.3. Doc. hist. GR-21 Heloys l’Aigneleite a.1297(or.) TailleParis 369, Jehanne l’Aignelette bourgeoise de Paris a.1393 LRaisonPontoise 153.

B.I.0. [Lat. Agnellus, déjà connu comme NP à l’époque romaine tardive (KajantoCognomina 86; 326; SolinCognomina 296; ForcelliniOnom 1,70 s.v. Agnus) est attesté surtout comme nom chrétien, ainsi que les formes féminines Agnella, Agnila, cf. MorletNPGaule 2,15. Reste à déterminer s’il y a eu continuité dans tous les domaines et si, parfois, le prénom à connotation chrétienne n’est pas né dans le haut Moyen Âge.

En France, le prénom médiéval chrétien Agneau/ Agnel semble nettement spécifique de toute la façade Est, dans les domaines lorrain et bourguignon principalement, en se prolongeant dans le domaine franco-provençal. En Italie, selon DeFeliceDCI 46, 'ha alla base il nome Agnello (in napoletano Aniello), formato da agnello, sopratutto come simbolo di Cristo et del suo sacrificio per l’umanità, e anche di purezza e di fedeltà cristiana: molti santi e beati, infatti, hanno questo nome'. De même pour BongioanniNomi 10–11, le nom Agnello 'può essere una variante di Agnolo, ma è anche nome per sè stante, spiegabile col significato simbolico dell’agnello nel culto cristiano. S. Agnello abate, fine sec. IV, 14 settembre, è uno dei patroni di Napoli'. Cf. aussi l’avis donné par DCI 27.] Doc. hist. GR-13 Anhel Albertas (Lisle en Venaissin) a.1477 Pansier 2,234. – GR-33 Agnellus de Brianzono [a.1238/1239] CartOulx 307. [S’agissant de femmes:] GR-27 dame Agnel de Gran et Melet et Erart ces filz [a.1256/1257](or.) DocVosges 46, Agnel la fille Weirion de Deudelanges a.1262(or.) BannrollenMetz 1,99, Agnel d’Anglemur la feme Drowin a.1267(or.) BannrollenMetz 1,159. – GR-28 Jehanz valez dame Agnel a.1308(or.) MaillardNPChaumont nº40. – GR-29 Estenes et Aigneaux sa fame a.1278 (= Aignel ma fame a.1278) CartHuguesChalon 152, Guioz li Peletex mariz Agneaul de Chenoves a.1341(or.) RegDijon 51, Agneti dicte dame Agnel de Sanceyo domicelle a.1405(or.) TestamentsBesançon 2,4b, Guenot Aigneau [a.1430/1432](1490) MorletNPChâtillon 187 et al., Aigneaul a.1460/ 1461(or.) MorletNPChâtillon 187. – GR-32 [Avec forme du cas-régime:] Agnelon [sa femme fille de] Jaquier le Lov. a.1353 StatistiqueNeuchâtel 24. IR-22 Ogerius Risus Agnelli (Genova) a.1188 CDGenova 2,332, Agnellus Chieri a.1208 StatVillanovaAsti 248. – IR-23 Agnellus iudex de Bocamaioribus (Mantova) a.1257(1269/1270) LGrossusReggio 2,146, Conpagnonus Agneli (Mantova) a.1257(1269/1270) LGrossusReggio 2,179, Agnello iudice de Suçaria (Mantova) a.1259(or.) DocVeronaMantova 62, Agnelli de Bucamaioribus (Mantova) a.1259(or.) DocVeronaMantova 89, Agnello de Bucamaioribus (Mantova) a.1259(or.) DocVeronaMantova 91, Agnello de Bucamaioribus de Mantua (Verona) a.1272(or.) DocVeronaMantova 135, Agnellus Boldi (Mantova) a.1279(or.) DocVerona-

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A.II.(+ -OTTU).0. [D’un diminutif non attesté de agnel, à moins qu’il ne s’agisse d’une greffe suffixale (cf., pour ce processus, gaum. vatchot "enfant qui garde les vaches" (ALW 9, 31b), litté┌ ralement vachot ┐, à partir de vacher.] NF cont. Aignelot (FRA:26/Morb:3,Fin:1; LoireA:1,Eure:1). A.II.(+ -OTTU).0.3. NF cont. Laignelot (FRA:5/CharM:3; BEL:1), Lagnelot (Ø FRA). A.II.(+ -ŪCEU).0. [D’it. agnellucio n.m. "agnellino" (dp. a.1742, LEI 1,1344); sinon, dérivé en -uccio de Agnellus (NP) → B.II.] Doc. hist. IR-31 [NF:] Agnelucci (6) a.1841(or.) CensToscana. NF cont. Agnelucci (ITA:12/Ps:12). A.III.(*BLANK +).0. [Fr. blanc adj. "de la couleur de la neige" (dp. ca.950/1000, TLF 4,562) +. Un nom d’enseigne est le plus probable.] Doc. hist. GR-21 Auberee Blanc Aignel a.1296(or.) TailleParis 277. – GR-24 [Latinisations:] Willelmo Blanco Agnello a.1180 RôlesNormandie 1,2, Osberto Albo Agnello a.1180 RôlesNormandie 1,16, Blanc Aignel a.1203 RôlesNormandie 2,88 (= FournierNPComposés 360). A.III.(*BLANK +).0. [DĒ +.] Doc. hist. GR-24 Roberto de Blancagnel a.1203 RôlesNormandie 2,92.

B. AGNELLUS (NP)

AGNELLUS (NP)

AGNELLUS (NP)

Mantova 182. – IR-24 Ugolinus Agnelli (Pegognana) a.1219 LGrossusReggio 1*, Guiscardus domini Agnelli nomine domine Matelde eius uxoris a.1257 LParadisusBologna 109, Agnellus eius clericus a.1385(or.) DocPopBologna 96. – IR-25 Agnellus episcopus Tridentine ecclesie [s.11] ChronVenezia 49, Agnellus episcopus Tridentinus s.11 ChronVenezia 7, Agnellus episcopus Veronensis s.11 ChronVenezia 49, Agnellus dux s.11(s.13) ChronVenezia 106, Angelus Agnello ("Damiata") a.1139 DocCommercioVenezia 77, Armerenda cum filio suo Agnelo a.1173(or.) CDPadova 2,274. – IR-25 Vivianus Agneuli a.1144(or.) CDPadova 1,320. – IR31 Angnello qd. Odimondi a.1131(or.) CartCalci 2, 151, Agnello a.1131(or.) CartCalci 2,153, Agnellus a.1149(or.) CartCalci 2,251, Angnello di Iustignano [a.1100/1150](or.) CartCalci 2,259, Agnellus Usanne Contea degli Aldobrandeschi a.1221(or.) CaleffoSiena 281, Agnelus f. Foglierini Ciccie [gonfalonerius balistariorum] a.1259 LMontaperti 5, [NF:] Agniello (1) a.1841(or.) CensToscana, Bonifazi Agnelli (1) a.1841(or.) CensToscana, Mazzei Agnelli (1) a.1841(or.) CensToscana, Agnielli (11) a.1841(or.) CensToscana, Agnelli (199) a.1841(or.) CensToscana. – IR-42 Agnellus [s.12] NecrCassino 20, Agnelus Gabrielis de Gabrielibus [s.15](or.) NecrProvRomana 2,489, dominus Agnelus de Iacobinis legum doctor advoc. concist. [s.15](or.) NecrProvRomana 2,489, Agnellus Gibelli [s.15](or.) NecrProvRomana 2,501, Agneli de Gabrielis [s.15] (or.) NecrProvRomana 2,511, Philippo Agnellis a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 461. – IR-44 Agnellus episcopus Ferentinas a.595([-1200]) RegStAngeloFormis 3. NF cont. [Certains NF fr. classés sous A.0.1. sont probablement issus de AGNELLUS (NP).] Agnello (ITA:570129/Pa:1146,Me:788,Ct:578, Ag:510,Sr:312,Tp:256,Rg:219,Cl:186, En:120; Rm: 121,Na:330,Br:98,Ba:32; To:167,Cn:159,Mi:146, Fi:52,Ge:35; > FRA:99; > Agnelo FRA:6), [avec diphtongaison:] Aniello (ITA:1210/Ce:280,Ba:245, Na:232,Lt:101,Rm:68,Fg:50,Rg:34To:22,Fi:20); Agnelli (ITA:4236/Mi:599,Bs:558,Ar:427,Pc:390, Bg:290,So:157,Si:133,Gr:112,Pv:97,Cn:89,Rm:84,

To:64,Fi:56,Cr:55,Va:54,Co:51,Fg:45,Ge:44; FRA: 104), Anielli (ITA:16/Fr:7,Ge:3,Rm:2).

29

Font partie de ce groupe de noms les NF doubles Agnello Modica (ITA:53/Rg:45,Sr:4,Mi:2,Ge:1,Bg:1), Errico Agnello (ITA:23/Br:21,Ct:1,Vr:1), Modica Agnello (ITA: 58/Rg:20,Sr:18,Ro:8,Pi:3,Bg:2,Pd:2).

317

B.I.0.4. [DĒ +. Avec préposition marquant la filiation.] Doc. hist. IR-23 dominus Andalo de Agnelis (Mantova) a.1225 LGrossusReggio 5,110, Andalous de Agnellis (Mantova) a.1257(1269/1270) LGrossusReggio 2,146. NF cont. D Agnello (ITA:65/Fg:48,Lu:8,Ba:5, Pi:3), D’Agnello (ITA:82/Fg:53,Lu:9,Fi:4,Na:4), Dagnello (ITA:353/Ba:305,Fg:14; > Mi:13,Ts:9), D’Aniello (ITA:511930/Na:2392,Ce:785,Sa:618,Ba: 271,Rm:177,Mi:104,Lt:79,Bn:73,Ta:57,Fr:50,Pa:39, Fg:35,Cb:32); D Agnelli (ITA:145/Ba:119,Fg:11,Is: 6,Na:5), D’Agnelli (ITA:403/Ba:235,Fg:38,Rm:32, Mi:28,To:21,Is:13,No:14), Dagnelli (ITA:19/Fg:10, Ba:8). B.I.1. [NP Agnella, forme féminine de Agnellus (NP), cf. DCI 27, qui correspond formellement à it. agnella n.f. "la femmina dell’agnello" (dp. ca.1325, LEI 1,1341–2).] Doc. hist. IR-23 Agnella [s.a.] NecrBrescia 43. – IR-24 Agnelle [a.1219/1230] StatArtiBologna 468, Agnela soa chiava a.1385(or.) DocPopBologna 76, Agnella soa sorella a.1385(or.) DocPopBologna 91. NF cont. Agnella (ITA:141/At:31,Co:22,Fe:22, Mi:17,Ro:13,To:9,Cn:7, Ge:5,Bl:4,Va:3). B.I.1.4. [DĒ +. Avec préposition marquant la relation familiale.] Doc. hist. IR-25 Dominici de Piolo de Agnela a.1117(or.) CDPadova 1,70, Maurano et Petrus de Agnela a.1137(s.14) CDPadova 1,252. B.II.(+ -ĪNU).0. [Dérivé diminutif en -ino de Agnellus (NP), cf. DCI 27, qui correspond formellement à it. agnellino n.m. "piccolo agnello, agnello di latte macellato" (dp. 1re moit. s.14, LEI 1,1342– 3), it. agnellino adj. "mansueto, docile, timido" (dp. a.1431, LEI 1,1336-7).] Doc. hist. IR-23 Agnellinus domini Çangarini (Mantova) a.1279(or.) DocVeronaMantova 182. – IR-31 [NF:] Agnellini(1) a.1841(or.) CensToscana.

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Parmi lesquels Di Carluccio D’Aniello (ITA:6/Ce:6), Grillo D’Aniello (ITA:10/Sa:8,Na:2), Scotto D’Aniello (ITA:80/Na:66,Rm:4,Na:3,To:3).

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AGNELLUS (NP)

AGNELLUS (NP)

NF cont. Agnellino (ITA:43/Na:28,Sr:9,Pa:4); Agnellini (ITA:219/Pe:53,Bs:50,Bg:25,No:21,Mi: 14,Bo:10,Pv:7)31.

Doc. hist. IR-42 Agnelotti de Calvis [s.15](or.) NecrProvRomana 2,471. NF cont. Agnellotti (ITA:25/Pc:18,Pg:5,No:1, Mi:1), Agnelotti (ITA:72/Pc:22,Pv:17,Pg:13,Mi:11, To:5,Pr:2).

B.II.(+ -ITTU).0. [Dérivé diminutif en -etto de Agnellus (NP), cf. DCI 27, qui correspond formellement à it. agneletto n.m. (dimin. di agnello)" (dp. a.1353, LEI 1,1343), "bambino che è innocente per età" (dp. a.1690, LEI 1,1343). – Dans le domaine galloroman, comme pour Agnel (→ B.I.0.), il s’agit d’une forme masculine pour désigner des femmes.] Doc. hist. [S’agissant de femmes:] GR-29 Salvonet et matrem ejus Mariam et sororem Aignelet (Salins) a.1209(or.) CartSalins 84. – GR-32 Othonin [fils d’] Agnelet a.1353 StatistiqueNeuchâtel 9, Agnelet fille Goion a.1353 StatistiqueNeuchâtel 23, Agnelet [sa femme fille de] Williermoz Beyniery a.1353 StatistiqueNeuchâtel 29 et al. IR-31 [NF:] Agneletti (14) a.1841(or.) CensToscana. – IR-42 Agnelletto barbieri a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 440. NF cont. Agneletti (ITA:67/Pg:67). B.II.(+ -ITTU).1. [Dérivé diminutif en -etta de Agnella (NP).] Doc. hist. GR-28 Agneleta Omamoneta Oddo et Agneleta parva liberi Petri Goulerii civis Trecensis a.1262(or.) ChartStUrbainTroyes 234. – GR-32 Agneleta a.1408 MuretSNSuisse 44032. B.II.(+ -OTTU).0. [Dérivé diminutif en -otto de Agnellus (NP), cf. DCI 27, qui correspond formellement à it. agnellotto n.m. (dimin. di agnello)" (dp. ca.1624, LEI 1,1343), "uomo semplice ed innocente" (dp. av.1742, LEI 1,1343–4).]

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B.II.(+ -ŪTTU).0. [Dérivé diminutif en -utto de Agnellus (NP). – Pour DeFeliceDCI 46, Agnelutto e Dagnelùt "sono peculiari del Veneto orientale e del Friuli-Venezia Giulia".] NF cont. Agnelutto (ITA10/Ve:9,Mi:1); Agnelutti † (ITA-FRI). B.II.(+ -ŪTTU).0.4. [DĒ +.] NF cont. Dagnelùt (ITA-FRI:16/Ts:16). B.III. (MAGISTER +).0. [Avec vén. maèstro n.m. "maître" (dp. av. 1294, DELI 3,698). Ce type de composé avec des noms de personne est très fréquent dans l’anthroponymie italienne et française avec des noms de personne, ainsi Maitrejean, Maitrepierre, Maestripieri, etc.] Doc. hist. IR-25 Petrus filius Stefani Maystragnello a.1095 DocCommercioVenezia 27. → AGNUS, CAPUT, CARO, MULTŌ, OVIS, OVICULA, PES, SANGUIS, VERVEX.

Germain. – Documentation: Trier; Kremer; Pisa; Villa Basalo. – Synthèses régionales: Galicien/ Boullón; Asturien/Cano,Villa Basalo; Catalan/Bastardas; Belgoroman/Hanton; Galloroman/Champy, Germain; Italien/Arcamone. – Révision: Arcamone; Bastardas; Cano; Kremer.

On hésite à retenir parmi les dérivés les NF disparus, documentés tardivement, IR-31 Agnellana (3) a.1841(or.) CensToscana, Agniellana (7) a.1841(or.) CensToscana. À noter aussi le SN Agnilloni (ITA-SAL/Francavilla RohlfsSNSal 21), d’it. agnellone, cf. RohlfsSNSal 21.

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CAPRA

CAPRA

CAPRA

II.(+ -iţă).0. II.(+ -iţă + -ISCU).1.3. II.(+ -iţă + -ŌNEU).1. II.(+ -iţă + -ŌNEU).1.3. II.(+ -OCEU).0. II.(+ -OTTU).0. II.(+ -OTTU).1. II.(+ -OTTU + -ELLU).1 II.(+ -OTTU + -ĪNU).1. II.(+ -OTTU + -ŌNE).1. II.(+ -ŪCEU).0. II.(+ -ujo).0. II.(+ -ŪTU).1. III.(+ BLANK).0. III.(+ CANUS).0. III.(+ CANUS).1. III.(+ *FRISK).0. III.(+ NIGER).0. III.(+ SICCUS).0.

(lat.) chèvre.

Structure1 I.0. I.0.3. I.0.3.4. [DĒ +] I.0.4. [DĒ +] I.2. I.2.3.4. [DĒ +] I.2.4. [AD +] I.2.4. [DĒ +] II.(+ -ĀCEU).0. II.(+ -ĀNU).1. II.(+ -ATTU).1. II.(+ -ea).0.3. II.(+ -ELLU).0. II.(+ -ELLU).1. II.(+ -ELLU).1.3. II.(+ -ELLU + -ŌNE).0. II.(+ -r- + -ELLU).0. II.(+ -r- + -ELLU).1. II.(+ -eş).1. II.(+ -eş).1.3. II.(+ - ′ICU).1. II.(+ -ICULU).0. II.(+ -ICULU).1. II.(+ -ICULU + -ŌNE).1. II.(+ -ĪNU).0. II.(+ -ĪNU).0.3. II.(+ -ĪNU).1. II.(+ -incho).0. II.(+ -ĪNU + -ĀLE).0. II.(+ -ĪNU + -ITTU).0. II.(+ -ĪNU + -OCEU).0. II.(+ -ISCU).1. II.(+ -iş).1. II.(+ -ITTU).0. II.(+ -ITTU).1. II.(+ -ITTU + -ELLU).1. II.(+ -ITTU + -ĪNU).0. II.(+ -ITTU + -ĪNU).1. II.(+ -ITTU + -ŌNE).1. II.(+ -ITTU + -OTTU).1. II.(+ -ĪTTU).0. II.(+ -ĪTTU).1.

0. [Le modèle dénominatif de lat. CAPRA n.f. "chèvre" (dp. Var., ThLL 3/2,356) et de ses dérivés (→ CAPRĀRIUS, CAPREOLUS, CAPRĪNUS, CAPRŌNE), fixés comme anthroponymes (KajantoCognomina 326), se retrouve dans l’onomastique de tous les domaines romans; toutefois, la majeure partie de la Wallonie ayant recours aux termes gate ou bique(tte)2, le latin capra n’a que peu laissé de traces onomastiques. Les descendants lexicaux de lat. CAPRA (REW 1647; RohlfsSprachgeogr 161; RohlfsPanorama 55) et leurs variantes dialectales métathésées de type crap-/crab-/crav-3, devenus SN, forment des NF romans différenciés par leur vitalité et leur productivité. Le cas particulier du roumain, qui présente isolément des noms de baptême féminins archaïques4 Căpri(i)a5 et Căpriţa, 2

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4 5

1

Article VdP remanié en juillet 2003, complété en décembre 2008.

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En Belgique romane, lat. CAPRA ne semble continué que par la forme dialectale picarde (rare) cape, cabe, qui prolongerait dans une aire restreinte mfr. cabre (FEW 2, 295a); cette forme belgoromane ne semble pas productive en anthroponymie. Cette évolution phonétique est particulièrement significative dans les aires méridionales de la Galloromania et de l’Italoromania. Cf. aussi le prénom roumain Caprina → CAPRĪNUS. Le nom de baptême féminin Căpri(i)a (RO-14 a.1576 DocIstRomA 3,79) peut fixer aussi roum. căpriu, -ie adj. "de couleur brune (relatif aux yeux)", variante de căprui, -ie < lat. *CAPRUNEUS (Tiktin 1,326).

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CAPRA

CAPRA

exprime la tendance de l’appellatif à une extension onomastique plus large. Le transfert anthroponymique des formes lexicales romanes a une motivation métonymique et métaphorique différente pour les SN attribués à des hommes ou des femmes. Les SN métonymiques, comme ceux qu’on retrouve actuellement en catalan et en roumain6, évoquant un possesseur de chèvres7 ou un berger, sont prédominants dans l’individualisation personnelle masculine. Les sèmes connotatifs, concernant l’aspect physique: la barbe8, la pilosité, sont actualisés par des SN métaphoriques attribués aux hommes. Ceux qui sont négatifs, comme la laideur ou la saleté9, ou bien la personne décoiffée (GDLI 2, 726; DAM 611; VS 774) s’appliquent surtout aux SN féminins. Les sens lexicaux figurés10, liés au comportement de l’animal: la bêtise11, le caractère capricieux12 et agité13, qui suggère soit la nervosité14 et la folie, soit la frivolité et la licence des mœurs15, l’entêtement et la lâcheté (→ II.( -ŌNE).1.) expliquent beau-

coup de SN féminins péjoratifs. Les traits sémantiques positifs suggérés par les qualités de l’animal, comme l’agilité, la modestie16 et la sobriété17, sont rarement évoqués dans la motivation métaphorique des SN. La motivation est du reste celle des appellatifs autant que celle des surnoms qui en découlent. La fréquence des formes lexicales issues de lat. CAPRA dans la toponymie de tous les domaines romans, explicable par le rôle spécifique de cet animal dans l’économie domestique rurale, favorise l’interférence des anthroponymes délexicaux et détoponymiques18, qui rend parfois impossible leur distinction. Les riches familles lexicales des continuateurs romans de lat. CAPRA forment des séries anthroponymiques correspondantes, qui se croisent avec celles issues des dérivés lexicaux hérités. Ainsi il est difficile de démêler les SN attribués aux successeurs lexicaux panromans, à l’exception du roumain, de lattard. *CAPRITUS "petit de la chèvre" (dp. s.6, Lex Salica), dont il a été toutefois tiré un article distinct (→ *CAPRITUS), le participe d’un verbe *CAPRIRE "parir (la cabra)" (DCECH 1, 175; DECat 2,370–1; FEW 2/1,301) et ceux qui représentent les dérivés romans, comme les formes lexicales portugaises et castillanes, influencées aussi par le suffixe -ito, d’origine inconnue (MzPidalGramHist 84,2). Des erreurs d’interprétation et de classement sont donc possibles. Kremer,Aufsätze 2,159–60; MaçasAnimais 171; VasconcellosAntrPort 205; MachadoDicOnom 301–3; DicApellidosEsp 186–7; Ø MollLlinatges; Ø DCVB; MoreuRenoms 90, 107, 142, 157; DauzatDNFF 76, 99, 125, 503; MorletDENF 190, 216; DebrabandereWb 270; Herbillon/GermainNFBelg 171; GermainNFWallonie 216, 240, 595; HuberRätNb 868; CostantiniDizCognFriuli 131; DeFeliceDCI 93; DCI 333–4, 385–7; Manconi-

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La motivation métonymique des SN roumains concerne aussi le protagoniste (masqué en chèvre) de la danse populaire comique "Capra", propre aux traditions des fêtes du Nouvel An (DEX 135). PaşcaNPOlt 188–9 explique le SN roumain Capră par la possession d’une chèvre unique, comme signe de la pauvreté de la personne. La barbe est mentionnée comme motivation des sobriquets roumains «adressés aux prêtres, aux Grecs, aux Juifs et même au diable» (DA 109). Cf. le sens figuré de port. cabra "animal leve, que gosta de saltar e andar por logares íngremes" (VieiraDicPort 2, 14a). En portugais, l’extension figurée de l’appellatif cabra concerne exclusivement les femmes. Cf. le sens figuré de port. cabra "mulher de pouco tino" (VasconcellosAntrPort 205). Cf. les croyances populaires qui considèrent la chèvre comme possédée du démon à cause de ses caprices (DCECH 1,715). V. également le napolitain capra nera “la strega” → III.( +NIGER).0. Cf. le sens figuré de port. cabra "mulher muito berradeira"; ser cabra "diz-se d’uma mulher que berra muito" (VieiraDicPort 2,14b). Cf. frm. chevrer "s’impatienter", mfr. chevreter "être prompt à s’irriter" (FEW 2,295a). Cf. en portugais le sens figuré "rameira, prostituta: mulher de mau porte" (Silva 2,687), "associa-se à leviandade feminina" (MaçasAnimais 171).

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Cf. en roumain le sens figuré "personne pauvre, mais fière" (DA 109–10). Cf. Gottschalk 1,171. Le choix entre les deux types dénominatifs est parfois impossible, surtout dans la combinaison avec les prépositions.

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CAPRA

CAPRA

DCSardi 38, PittauCognSard 42, 50, 72; ConstantinescuDOR 29; IordanDNFR 98, 105, 106.]

a.1200 CartNice 131, Johannis Capre a.1300 CartLéoncel 309 et al., Olivarii Hugonis Capra (Antibes) a.1341 CartLérins 2,87, Simon Cabra (Manosque) [a.1418/1426] LComptesProvence 49. – GR-14 B. Chabra a.1258/1259 ComptesConsulMontferrand 69;71;76. – GR-21 Gualterii Caprae [-a.1070] CartStPèreChartres 188, Garinus Capra (Vergers) [a.1148] CartThiron 2,69. – GR-23 Guillelmus Capra [a.1148/1184] LControversariumLeMans 340. – GR-25 Cabra a.1215(or.) NecrArras 18 et al. – GR-29 Dooneta dicta Chievre (Varois) a.1324 CarrezAnimaux 118. – GR-31 Peronin Chivre a.1345 DocLyonnais 304, Johan Chevre [a.1398/1401] DocLyonnais 232, Pierre Chieure tondeur a.1399/1400 DocForez 352. – GR-41 Willelmus Cheure a.1086 (= Willelmus Chieure, = Willelmus Cieure) Hildebrand,ZrP 8, 333. IR-11 [Latinisation:] Petrus Capra a.1287 HuberRätNb 868 et al. – IR-21 Petrus Capra a.1157(or.) CDGenova 1,348 et al., Petri Capre (Genova) a.1159(or.) CartGiovanniScriba 1,295, Capre Ardicionis Panici a.1166 CDGenova 2,45, Ido Capra a.1173(1267) LIuriumGenova 2,173 et al., Nicola Capra [a.1182/1191] BachGênes, Guillielmus Craua Obertonus (Alessandria) a.1192 LIuriumGenova 383 et al., Johanni Capre a.1210(or.) LanfrancoGenova 1,252. – IR-22 Odo Capra a.1139(or.) CartTorino 37, Nicolaus Capra de Carexana a.1195(or.) LVercelli 236, Volmannus Capra pautrerius a.1201 (= Vulmanus Craua a.1207) RegAlba 1,31;174 et al., Cunradus Capra a.1226(or.) RegAlba(App) 78 et al., Johannes Capra a.1252(or.) DocTortonaVoghera 145, Capre de Solario a.1272 ArchAsti 134, Guidetus Capra a.1313 LRossoChieri CXXXI et al., Georgius Capra de Puteo (Torino) [+a.1350] Gasca,StPiem 3,284. – IR-23 Dna Capra [s.9/14] NecrBrescia 92, domna Caura [s.9/14] NecrBrescia 72, Bernardus Capra Açinelli a.1214(or.) CartPavia 83, Johannes Capra a.1252(or.) DocTortonaVoghera 145, Capra a.1305 CesariniCognTrentino 98 et al. – IR-24 Martinus Capra (Cremona) a.1218 LGrossusReggio 1,21, domus Benvenuti Capre a.1252 LGrossusReggio 2,67. – IR-31 Guido Capra (Berardenga) a.1201 CaleffoSiena 122. – IR-46 Capra Rocco [a.1700/ 1870] DizPatriotiLucania 1,258. – IR-53 Jafar filius Capre a.1136 DizOnomSicilia. – IR-60 Gosantine Capra [s.11/13] CondSalvenor 115;144;155 et al., Maria Capra [s.11/13] CondTrullas 113 et al.,

I.0. [Correspond à port. cabra n.f. "chèvre" (dp. a.990, DELP 2,12; s.13, IVPM 2,29c); fig. (appliquée à une femme) "rapariga de modos muito desenvoltos; prostituta", "mulher de pouco tino" (VasconcellosAntrPort 205), adj. "ruim; esperto, sabido; valentão; denunciante" (Silva 2,687), ast. cabra (dp. a.889, kabras, DELLAMs; DALLA 203), cast. cabra (dp. a.965, DCECH 1,715), cat. cabra (dp. a.874, DECat 2,370; DCVB 2,781), occ. c(h)abra (dp. s.13, FEW 2,294b), afr. mfr. chievre (dp. s.12–16, FEW 2,295a), mfr. frm. chèvre (dp. a.1581, chèvre de feu Gdf 9,76; FEW 2,294b), apic. cievre (hap. s.13, Gdf 9,76), pic. kèvre (FEW 2,294b; ALF 272), norm. quièvre (FEW 2,294b), surs. caura (s.d., DRG 3,511), engad. chavra (s.d., DRG 3,511), it. capra (dp. av. 1292, DELI 202), it.sept. cavra/crava (dp. fin s.13, GAVI 3/1,204), sard. centr. krapa (dp. s.11–13, DES 1,397), logoud. et campid. kraba (dp. s.11–13, DES 1,397), roum. capră (dp. a.1425, Tiktin 1,325).] Doc. hist. IB-11 Martinus Kabra (Celanova) [s.d.] GodoyApellidos 19119. – IB-12 [Pop. cabre "chèvre" plutôt que cabre "cable":] Maria Rodrigues Cabre de Lamego a.1627 InquisiçãoCoimbra 135, Jorge Francisco Cabra de Villa Flor a.1667 InquisiçãoCoimbra 228. – IB-13 Dioguo Fernandez Cabra a.1565 LLançamentoLisboa 1,218. – IB-21 Pelagius Cabra a.1181(or.) (= Pelagius Capra) CDBelmonte 216;217, Diego Cabra a.1405 (1796) DocHospitalesAsturias 368. – IB-23 Raimundus Crabe a.1205 DocSigena 75. – IB-27 Alonso Cabra a.1498 RepAntequera (MendozaApellidosAndaluces 107). – IB-31 Anthoni Cabra (Tortosa) [s.14](or.) LConsellTarragona f º20r et al., Jaco Cabra (Perpignan) a.1413 SerorNomsJuifs 56, en Cabra misatge (St.Celoni) a.1553 FogatgeCatalunya 1,332. – IB-33 B. Capra a.1249(or.) RepValencia 2,147. GR-12 Guilabert Capra (Carcassone) a.1067 LFeudorumMaior 2,318, Raimondo Cabra (Toulouse) a.1299 SerorNomsJuifs 56. – GR-13 Guillemum Capre a.1144 CartLérins 1,178, Iohannes Capra a.1197(1212) CartTrinquetaille 109, V. Chabra

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Identique à Martinus Kera a.1096 TumboCelanova 416?

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CAPRA

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Petru Capra [s.12/14] CondSilki 305;364, Gavini Capra [s.12/14] CondBonarcardo 40;43. RO-11 [Graphie hongroise:] Nicola Kaprae a.1746 ConscriptioAradiensis 29. – RO-14 Dumitru Capră a.1688 CatalMoldova 4,259 et al. – RO15 Dumitru Capră a.1647 CatalŢaraRomânească 6, 273, Neagul Capră a.1793 ArhBucBistriţa 63;219. NF cont. [Impossible de distinguer entre SN et détoponymique20:] Cabra (POR; ESP-GAL:4). – Cabra (ESP-AST:1, ESP-CST:287/M:45). – Cabra (ESP-CAT:235/Bd:50,Sv:36). Cabra † (FRA MorletDENF 216), Cabre (FRA: 113/PCal:41,Nord:27,Var:3,HGar:3)21, Cabré (FRA: 23/PyrOr:6)22, Chabra (FRA:9/Gir:4)23, Cabray (FRA:3/Ard:Gir:1)24, Chabre (FRA:153/HAlpes: 33)25, Chabres (FRA:19/PyrA:4,Gers:3,HPyr:3)26. – Chèvre (FRA:95/Doubs:11,MeurtheM:11,Sav: 12)27, Quievre/Quièvre (FRA:8/Nord:5,SeineMrt: 2; BEL †)28.

Capriz (ITA:79/Ud:58; Bo:15,Vc:4)29. − Capra (ITA:9235/Mi:1106,Al:828,To:732,Bs:643,At:456, Cn:450,Co:448,Pc:384, Tn:239,Ra:225,Cb:129)30,31, Cabra (ITA:261/Bs:178,Cr:16,Va:14,Vc:14,Bg: 32 10 ), Crava (ITA:47/Tv:41,No:3)33, [avec diphtongaison:] Chiabra (ITA:71/Cn:26,Ge:5,Im:5,Sv: 5,To:5; > Lt:1134,35 ); [en partie détoponymique:] Capri36 (ITA:1593/Bo:90,Vr:35; Rm:537,Sa:66, Pg:55; Me:185, Pa:47,Br:37), Capris (ITA:76/No: 24,To:16,Al:9,Ge:8; Ag:7), Cabri (ITA:509/Mo: 197,Mi:87,Pr:56,Cr:37,Va:25,Pv:25,Sp:12). − Capra (ITA:9235/Nu:306,Ca:144,Ss:5737 ), Craba (ITA:364/Or:197,Ss:105,Ca:10; > Rm:15,To:6,Mi: 5,Ud:4,Ge:438 ). Capră (ROM:2703/B:312,Sv:291,Nţ:254,Is:224, Bn:210,Dj:189,Il:159,Tl:147; MOL:133/Rs:41). SN cont. Crapa (ITA RohlfsSNSicilia 45; MarraleSNLicata 20339 ). Capră (ROM PaşcaNPOlt 198).

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NL fréquent en Espagne. Le plus important est Cabra (ESP[Co], la forme ancienne est Egabro) d’où Alonso (= Cabra) de Cabra a.1494 RepAntequera 235;284, Andres de Cabra a.1494 RepAntequera 205 et al. Cf. l’ethnique correspondant dans le NF Cabreño (ESP-AST:1). Considéré par DauzatDNNF 76 et MorletDENF 154 comme une forme méridionale, mais la cartographie montre une faible présence dans le domaine d’oc (17 porteurs), comparée à la fréquence assez importante dans le domaine oïlique, surtout dans cette zone où se maintient [k] devant [a] initial, mais où ne se trouve pas [b] à la place de [v]. On peut expliquer le NF Cabre en Nord-Picardie, comme une forme onomastique importée. DauzatDNNF 76 et MorletDENF 154 l’attestent comme forme méridionale de chèvre avec un "é pour indiquer que l’e final n’est pas muet", mais il faut penser aussi à une forme catalane importée. La forme du NF montre une immigration nord-occitane. Morlet DENF 154 le mentionne comme "forme altérée" de NF Cabre. Attesté dans DauzatDNNF 125 avec la localisation "Massif Central" et dans MorletDENF 190, localisé "Forez, Massif Central, Limousin". La cartographie confirme la localisation de Mistral 1,405 "dialecte des Alpes". Les porteurs des Bouches-du-Rhône, répartis entre Marseille et Aix-en-Provence, s’expliquent aussi par l’émigration des Hautes-Alpes vers la zone côtière. DauzatDNNF 99 le classe avec Chabre (l’s est la marque du cas sujet), avec la localisation "Massif central", infirmée par la cartographie qui montre que les porteurs de ce nom se concentrent en Gascogne. (La forme phonétique, qui ne correspond pas à cette zone, suggère une immigration de familles à partir de régions nord-occitanes.) La cartographie indique une distribution du NF dans l’est des domaines oïlique et franco-provençal.

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La distribution peu fréquente, isolée, de "la forme normande et picarde" (MorletDENF 216) est confirmée par la cartographie. Plus problématique est le NF Capretz (ITA+:5/Lu:5); peut-être s’agit-il d’une restitution imparfaite du toponyme Caprezzo (No) (AnnuarioTCI278). Dont 5 Capra Marzani, 19 Caputo Capra, 95 Lupica Capra, 5 Meriggioli Capra et 9 Spanio Capra. Avec forte concentration dans le Nord et en Sardaigne septentrionale, et non 'in tutta l’Italia' comme le prétendait DeFeliceDCI 93. S’agit-il d’un NF sarde à l’origine ? En sarde, cabra est en effet une forme historique: “Deriva dalla v. com. s. f. = capra, al plurale diventata anche indicativo di loc.” (ManconiDCSardi 38); “è una variante del cogn. Capra; ricorre nei Condaghi di Silki, di Trullas, di Bonarcado e di Salvennor” (PittauCognSard 42). Le NF Cavra † (ITA/'Nord’ selon DeFeliceDCI 93) n’est plus présent dans les répertoires informatiques. Les Chiabra de Latina (au sud de Rome) sont d’origine piémontaise. L’épicentre du NF est clairement le Piémont et non la Ligurie, comme l’affirme DeFeliceDCI 93. NF en partie détoponymiques, du NL Capri, en partie pluriel onomastique de Capra ou de Caprio. Parmi eux, 6 sont des Capri Cruciani. Il s’agit bien de formes sardes septentrionales ; la Sardaigne septentrionale a subi l’influence linguistique de la Toscane, ce n’est donc pas une forme italienne importée (AIS p.916). Ce NF est typique de la Sardaigne, d’où proviennent les NF de l’Italie continentale. “La Capra, «pirchì iva scapiddrata» «perché andava scapigliata». Invero crapa detto di donna vale brutta e malmessa”.

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I.0.3. [En Italie, les formes du NF avec article ont leur épicentre en Basilicata.] Doc. hist. IB-23 don Gregorio Lacabra a.1549 DocTrabajoZaragoza 1,218. – IB-27 Leonor Martinez la Cabra a.1417-1433 PadrόnSevillaMs (MendozaApellidosAndaluces 91). GR-14 Geraldo Lacapra [a.1108/1110] CartVigeois 89. – GR-21 Guilliaume la Chievre bourgeois de Pontoise a.1275(s.13) CartHôtelDieuPontoise 51, Mabile la Chievre a.1292(or.) TailleParis 108 et al., Geffroy la Chevre a.1313(or.) TailleParis 111. – GR-25 la Chievre (Ponthieu/Vimeu) a.1311/ 1312 Vasseur,RIO 4,43. – GR-27 Colin la Chieure a.1278(or.) BannrollenMetz 1,323, monsignor Thiery de Vilheir la Chievre a.1280(or.) (= Thierit de Villeir le Chievre a.1284) CartOrval 510;533, les enfans lai Chievre a.1335(or.) RôlesBansMetz 68. – GR-28 Marie fame Viart la Chievre (Colombé-le-Sec) a.1269(or.) DocAube 77, Henry la Chièvre (Reims) [s.14] TarbéChampagne 217. – GR-29 mons. Hugue La Chievre a.1270 CartHuguesChalon 91. IR-46 Lacapra Canio [a.1700/1870] DizPatriotiLucania 3,12. NF cont. Lachèvre (FRA:368/SeineMrt:212, PCal:20,Nord:1440; BEL:1/Nr:1), Laquièvre (FRA: 26/SeineMrt:14), Lequièvre (FRA:2; † BEL GermainNFWallonie 619), Lequievre (FRA:3). La Capra (ITA:148/Pz:94,Mt:8,Ba:6; Pa:10; > Rm:6,Mi:6), Lacapra (ITA:307/Pz:183,Ba:81; Mi: 12,Ge:7,Va:6). Capra (ROM:6/Sv:3,Tl:1). SN cont. A Cabra (ESP-GAL AlcumesPontevedra 33). – Cal Cabra / En Cabra (ESP-CAT MoreuRenoms 90;142 et al.)41. Acrapa (ITA MarraleSNLicata 151)42. Capra (ROM PaşcaNPOlt 198–9).

GR-26 Closkinus dictus delle Chivre a.1373 RenardAnthrLiégeoise 27543, Clous delle Chievre a.1396 RenardAnthrLiégeoise 275, Noël delle Chieff a.1557 RenardAnthrLiégeoise 275, Henri delle Chieffvre a.1564 RenardAnthrLiégeoise 275. – GR-27 Ferry de la Chievre l’escripvain a.1421 JugementÉchevinsMetz 2,28.44 SN cont. [chevrier:] lo Manel de la Cabra (ESPCAT[Verdú] MoreuRenoms 141)45.

I.0.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. IB-11. Roy da Cabra a.1399 DocHCoruña 588. 40

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Le NF, prob. importé, est attesté rarement dans le domaine méridional (AlpesMrt:3, PyrOr:3,PyrA:2,Var;2). La motivation de ces surnoms concerne la possession des chèvres ou, concrètement, l’exigence des parents d’aller faire paître la chèvre au lieu de jouer avec les autres enfants du village, ce qui la rend haïssable. Acrapa est une forme dialectale sicilienne pour Lacrapa: « In … Sicilia … l’articolo ha … perduto la consonante iniziale» (RohlfsGramStor §418).

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I.0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-11 Jan de Kaffra a.1461 HuberRätNb 868, Andreas de Capra a.1529–1543 HuberRätNb 868. – IR-23 Iacominus de Capra a.1339 PergCremona 320. – IR-31 Bencivinne de Capra a.1203 DocComuneFirenze 96. NF cont. Di Capra (ITA:8/Ch:8). I.2. [L’italien Cabras, typique de la Sardaigne (il occupe le 49e rang dans les statistiques de fréquence), est en partie détoponymique, se référant au NL Cabras (Or) (AnnuarioTCI 232), cf. ManconiDCSardi 38; PittauCognSard 42; DCI 333. Les NF attestés sur le continent sont clairement d’importation.] Doc. hist. GR-25 Cabres Vaas a.1255(or.) NecrArras 45. IR-60 Iozelinus Cabras a.1275/1280 DCI 333. NF cont. Cabras (ITA:6830/Ca:3700,Nu:1212, Ss:944,Or:215; > Rm:135,To:99,Mi:77,Ge:54). – Crabas (ITA:10/Nu:8,Rm:2)46. NF cont. Cabras (FRA:76/BRhône:19,Var: 10)47. I.2.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. IB-21 Iohan de las Cabras a.1227(or.) DocSalamanca 262. – IB-24 Juan Gonçalez de las

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À rapprocher de Maison de Chivre près de la fontaine sur le Marché a.1442 (cf. RenardAnthrLiégeoise 275). Suivant l’avis de P.-H. Billy dans NRO 31–32, 301, on écarte la mention livradoise Rotbertus de la Chabra presbiter (Billom) a.1357 DocLivradois 3,27, d’origine détoponymique, cf. le NL La Chabre (à Joze, Auzelles, Thiers, etc.). Également éventuelle remotivation d’un SN détoponymique. Ce NF est également caractéristique de la Sardaigne. La distribution du NF Cabras, presque exclusivement en Provence, confirme l’explication de Mistral 1,403 (< cabras "troupeau de chèvres qui ont un bouc à leur tête"), plutôt que celle de MorletDENF 154, qui le considère

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Cabras a.1490 DocÁvila 683 et al.48. – IB-27 Alfonso Martin de las Cabras (La Martorera) a.1407 PadrónSevillaMs, Juan Lopez de las Cabras ballestero labrador a.1492 RepCoín 113. – IB-33 Pero de les Cabres [a.1300/1314] RepOrihuela 119. SN cont. Fermina das Cabras (ESP-GAL AlcumesBetanzos 122). – el Pep de les Cabres (ESPCAT[La Canonja] MoreuRenoms 141), en Quel de les Cabres (ESP-CAT[Vic] MoreuRenoms 141).

"petite cabria" (= "machina … qui sirve para montar la artilleria y levantar pesos grandes"51 ) (s.d., DCECH 1,715; Autoridades 1,33b), it. caprèlla [avec sens dérivé: "genere dei crostacei"] (GDLI 2, 727; LEI 11,623), nap. ciavarèlla "capretta, caprettina ; atti d’infedeltà compiuti dalla donna verso il marito, corna (al plur. aussi en napolitain)" [étymologiquement, d’afr.chevrel (m.), chevrelle (f.)] (D’Ascoli-2 19; LEI 11,625–6). – En italien, comme dans les autres langues, le suffixe -ella, -ello a nettement une valeur diminutive, cf. RohlfsGramStor §1082.] Doc. hist. IB-11 Petro Cabrela [a.942/947] TumboCelanova 225. – IB-13 Diego Aluarez Cabrella a.1439 MonHenricina 7,21. – IB-21 dompnus Petrus Cabriella a.1215 DocMoreruela 1,179. – IB23 Oria Kapriella [a.1090/1094] CDHuesca 86. – IB-24 Domingo Cabrilla [-a.1400](or.) DocCarrión 2,277. NF cont. Cabrilha (POR). – Cabrilla (ESP:6). Chabrella (FRA MorletDENF 216), Chabrelle (FRA:2)52. [Var. Capr-] Caprella (ITA:62/Cz:41; > Va:6, Rm:5,To:4,Na:3); Caprelli (ITA:41/Fo:22,Pg:10, Bo:2; Cz:3). – [Var. Crav-] Cravelli (ITA:5/Ct:3, Rc:1), Craveli (ITA:27/Cz:17; > Co:6). – [Var. Ciavar-] Ciavarella53 (ITA:3979/Fg:2619,Ba:607,Rm: 189; > Mi:169,To:117,Va:15), Ciavarrella (ITA: 312/Fg:263; > To:15,Mi:12); Ciavarelli (ITA:257/ Te:63,Ri:28,Fg:23,Rm:19,Pe:12). SN cont. Ciaredda (ITA RohlfsSNSicilia 45), Ciavaredda (ITA RohlfsSNSicilia 45).

I.2.4. [AD +.] Doc. hist. GR-29 Agathe ad Capras [a.1270] (or.) ObSens 2,932. I.2.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-24 [De la famille d’un Capra:] heres Iohannis de Capris a.1276(or.) RegParma 2, 167. II.(+ -ĀCEU).0. NF cont. Cabraz (ITA:37/Ao:37). SN cont. Cravazza (ITA Ø MinFin, cf. RohlfsCognSicilia 62, RohlfsSNSicilia 5049 ). II.(+ -ĀNU).1. NF cont. Caprano (ITA:20/An:6,Ba:3,Fr:3,Rm: 2,Na:2); Caprani (ITA:499/Co:371,Mi:28,Va:18, Ge:11,Ve:10; Pg:23)50. II.(+ -ATTU).1. Doc. hist. GR-28 la fame Chievrat (Ronay) a.1338 DocChampagneBrie 3,251. II.(+ -ea).0.3. [Dérivé anthroponymique avec un suffixe hypocoristique d’origine slave.] Doc. hist. RO-15 Caprea a.1641 CatalŢaraRomânească 5,175. II.(+ -ELLU).0. [De port. cabrilha n.f. "petite chèvre", plutôt que de cabrilha "cabrestante" (→ II.(+ -ICULU).0.) (dp. s.17, DELP 2,12, sans indication de sens), cast. cabrilla "petite chèvre" ou comme un dérivé "avec le suffixe augmentatif -as" → II.(+ -ĀCEU).0. 48 Selon le contexte (qui mentionne aussi Sancho Garçia de las Cabras, suivi de Sancho Cabrero et Diego Cabrero) évidemment pour "berger de chèvres". 49 Serait une "Capra vecchia" d’après RohlfsSNSicilia. 50 Pourrait être aussi le pluriel de Caprana (non attesté), sous II.(+ -ĀNU).0.

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II.(+ -ELLU).1. [En port. et cast., masculinisation du type précédent, non attestée dans le lexique. De fr. chevreau n.m. "petit de la chèvre" (dp. ca.1170, cheverel, TLF 5,688; FEW 2,294a) et var., it. caprello (GAVI 3,205), nap. ciavarièllo "capretto, agnellino" (D’Ascoli-2 194).] Doc. hist. IB-13 Cabrilho [-a.1543] MachadoDicOnom 302. GR-11 Guillem Cabrel (Villereal) a.1358 DocAngleterre 95. – GR-12 sen Johan Cabrel (Béziers) a.1359 LMemoriasMascaro 61;63. – GR-14 Petri Chevrel a.1294 DocBrivadois 224. – GR-21

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Pour ce dernier sens, cf. aussi NF cont. Cabrillero (ESPCST:1). Attesté dans MorletDENF 190 en tant que matronyme. Parmi lesquels 5 Petracca Ciavarella (Fg).

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Michiel Chevrel peletier a.1298(or.) TailleParisMs, Pierre Cheurel (Montlignon) a.1456(or.) ChartVincennes 606. – GR-22 Chevriellus filius Chevrielli [a.1147] CartTalmond 318. – GR-23 Guillaume Chevrel a.1379/1380(or.) ComptesTours 2,220; 226. – GR-29 Humbaldus Caprellus a.1161(s.17) CartLaCharité 148, Guido Chevrelli presbiter curatus de Campo albo a.1361(1369) TestamentBesançon 1,429a et al., Regnier Chevreal (Dijon) a.1376 CarrezAnimaux 118, Jehan Cheureal a.1380 RegBeaune 237–8. – GR-31 Pierre Chivrel a.1407(or.) RegConsulLyon 101. IR-45 Iostafinus castellanus Capreli a.1175 CDTremiti 326. NF cont. Cabrillo (ESP-CST:20/M:11, ESPVAS:223). Cabrel (FRA:6/LotGar:3,BRhône:1,Gir:1), Chabrel (FRA:21/Rhône:3,Isère:2)54, Chabreau (FRA MorletDENF 190). – Chevreau (FRA:775/IndreL: 65,CharM:49,Cher:49,Sarthe:47,LoirCh:35; BEL: 6/Bxl:5)55, Chevereau (FRA:377/Sarthe:100,IndreL:43,LoirCh:34,EureL:31), Chevrel (FRA:620/ IlleV:200,LoireA:50)56; BEL:3/BW:2), Cheverel (FRA MorletDENF 216; BEL:2/Bxl:2), † Quevrel (DauzatDNNF 503; MorletDENF 822). – Cravel (ITA:7/Ao:7). [Var. Cabr-] Cabrel (ITA:70/Tv:57,Ao:5,Mi:4, Bl:3), Cabrele (ITA:325/Pd:281,Mi:13,Va:4,Vc:5, Bz:4), Cabrelle (ITA:254/Pd:219,Va:11,Vc:7); Cabrelli (ITA:177/Ms:138,Pr:9,Co:5,Ts:5). – [Var. Crav-] Cravello (ITA:94/Vc:79,Mi:5). – [Var. Ciavar-] Ciavarello (ITA:88/Pa:70; > To:11), Sciavarello (ITA:46/Ct:34; > Rm:6,Ve:5), Sciavarrello (ITA:108/Ct:99; > Rm:4 Mi:3). SN cont. Ciareddu (ITA RohlfsSNSicilia 45), Ciavarieddu (ITA RohlfsSNSicilia 45).

Doc. hist. GR-26 Giele le Chevrea a.1544 DénombrStavelotMalmedy 2.63.

II.(+ -ELLU).1.3. [De la variante wallonne correspondante à fr. chevreau; pour le traitement du suffixe, cf. RemacleDifférenciation 59-61 (n.11).]

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Le phonétisme qui ne correspond pas bien à la localisation montre que l’origine des porteurs pourrait être l’extrême-sud du département, à la limite du domaine occitan. Avec forme suffixale refaite d’après le pluriel, comme dans le lexique de cette zone du centre et de l’ouest (v. Chauveau,ActCollOuest 4,27). NF de l’ouest de la France, dans la zone où s’est maintenue la forme héréditaire du suffixe comme dans le lexique (v. Chauveau,ActCollOuest ibid.).

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II.(+ -ELLU + -ŌNE).0. [Avec traitement dialectal du suffixe.] NF cont. Cabrellon (ITA:72/Vc:63,To:6,Pd:2). II.(+ -r- + -ELLU).0. NF cont. Caprarella (ITA:339/Av:137,Pz:116, Fg:35; > To:10); Caprarelli (ITA:330/Fr:157,Sa: 49,Ce:42,Rm:35,Lt:26). II.(+ -r- + -ELLU).1. [Pour la diphtongaison de -e- en -ie-, v. RohlfsGramStor §101.] NF cont. Caprariello (ITA:20/Av:19,Rm:1). II.(+ -eş).1. [Dérivé anthroponymique diminutif.] Doc. hist. RO-14 Toader Capreş a.1623 DocIstRomA 5,241, Ion Capreş a.1774 RecensMoldova 1,553, Toader Capreş a.1789 SureteIzvoade 6/2,84 (= Toader Capriş → II.(+ -iş).0.). NF cont. Capreş (ROM:234/Is:122,Sv:80,Bc:20, B:14; MOL:457/An:86). II.(+ -eş).1.3. Doc. hist. RO-15 Bratul Capreşu a.1631(or.) DocIstRomB 4,150. II.(+ - ′ICU).1. [Le nom Caprici attesté à Bologne est peut-être dérivé d’un autre étymon, en particulier d’it. capriccio (dp.av.1292, B. Giamboni, DELI 202), qui a donné plusieurs NF en Italie57: à Bologne, la forme avec -c- < -cc- pourrait s’expliquer par la simplification consonantique septentrionale.] Doc. hist. IR-24 Ugolini Caprici a.1288 StatBologna 310. II.(+ -ICULU).0. [Plutôt diminutif de cabra que cabreja "artificio de madera hecha á propósito para disparar piedras, voz antiquada" (Autoridades 1, 33a), avec les variantes cabra et cabrita (DCECH 1,715b); le suffixe est dialectal en asturien.] Doc. hist. IB-21 Bartolome Cabrecha Somonte [s.18] CensOviedo 201.

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Ainsi les NF Capricci (ITA:87/Pe:51,An:13), Capriccioso (ITA:47/Cs:47), Capricciosi (ITA:5/Mc:5) et Capriccioni (ITA:124/Ap:49,Mc:27), etc.

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GR-12 na Cabreilla (Rouergue) a.1196(or.) BrunelChartes 2,160. NF cont. Cabreja (ESP-CST:5)58.

200/Al:110,Vc:37,Pv:14), Cravino (ITA:269/To: 68,Ge:58,Al:49,At:31); Cabrini (ITA:3063/Mi: 822Cr:426,Bg:313, Mn:283,Re:193,Pr:166,Vr:125, Bs:79,Pv:74,Fe:73)62, Cravini (ITA:71/No:33,Li: 15,Mi:13,To:6)63.

II.(+ -ICULU).1. NF cont. Cabrejo (ESP-CST:2). II.(+ -ICULU + -ŌNE).1. NF cont. Capricchione (ITA:8/Cb:8). II.(+ -ĪNU).0. [Forme diminutive de port. cabra, éventuellement au sens de "rapariga que em casa anda sempre aos saltos" (VieiraDicPort 2,15), it. caprino adj. "che è proprio della capra, che si riferisce alle capre" (GDLI 2,730), "proprio della capra" (dp. a.1282, Restoro, DELI 202). Pour RohlfsGramStor §1094, “largamente in uso nella Toscana e nella lingua scritta … confrontato ad altri suffissi diminutivi -ino è piuttosto un suffisso vezzeggiativo che esprime una partecipazione affettiva”. Selon RapelliCognVerona 127, le NF Caprini viendrait de la localité de Caprino Veronese (AnnuarioTCI 279), ce qui peut convenir pour les Caprini de l’Italie septentrionale, mais non pour la Toscane et l’Ombrie.] Cabrinha (POR). Caprina (ITA:5659/Li:10,To:6); Caprini (ITA: 2088/Pg:243,Bs:240,Vr:200,Rm:148,Gr:130, Mi: 104,Tr:88,Ge:18,Na:13). II.(+ -ĪNU).0.3. Doc. hist. IR-12 Maria Mendes a Cabrinha de alcunha (Coimbra) a.1637 InquisiçãoCoimbra 169, Antonio Rodrigues o Cabrinha tessallam de Bragansa a.1718 InquisiçãoCoimbra 347. II.(+ -ĪNU).1. NF cont. Cabrinho (POR). Caprin (ITA:176/Vi:139,Ts:7,Pd:2)60, Cabrin (ITA:5/Ts:5), Cravin (ITA:136/Ve:109,Ge:17), Caprino (ITA:1582/Cs:206,Cz:204,Ta:172,Me:130, Rc:38,Ct:37; > Al:137,Mi:65)61, Cabrino (ITA:

58

59 60 61

Le pluriel correspondant NF cont. Cabrejas (ESP-CST/ M) est détoponymique (NL Cabrejas ESP[Soria]); il est documenté anciennement par: Francisco Cabrejas a.1473 ChronCanarias 362. Parmi lesquels 40 Pietra Caprina. Dont 22 De Mario Caprin. Dont 63 Caprino Campana, 27 Caprino Miceli, 41 Caprino Pagliazzo et 93 Parasiliti Caprino.

335

II.(+ -incho).0. [Évidemment forme diminutive de cabra "desusado como nome comum" (MachadoDicOnom 302).] NF cont. Cabrincha (POR). II.(+ -ĪNU + -ĀLE).0. [NF répandu uniquement en Lombardie.] NF cont. Caprinali (ITA:62/So:43,Bs:6,Co:6, Cr:2). II.(+ -ĪNU + -ITTU).0. [NF également typique de la Lombardie.] NF cont. Caprinetti (ITA:16/Bs:9,Mi:6,Cr:1). II.(+ -ĪNU + -OCEU).0. NF cont. Caprinozzi (ITA:37/Rm:28,Vt:6). II.(+ -ISCU).1. [Dérivé patronymique.] NF cont. Căprescu (ROM:403/Mh:175,Ag:151). II.(+ -iş).1. [Dérivé anthroponymique avec une variante du suffixe -eş.] Doc. hist. RO-14 Capriş a.1711 SureteIzvoade 9,335, Toader Capriş a.1784 SureteIzvoade 6/2,85 (= Toader Capreş → II.(+ -eş).1.). NF cont. Capriş (ROM:143/B:68; MOL:124/ C:41). II.(+ -ITTU).0. [De cat. cabreta n.f. "petite chèvre" (s.d., DECat 2,730), mfr. frm. chevrette (dp. ca.1450, TLF 5,689), it. capretta 1. "piccola capra", 2. "cavalletto" (GDLI 2,727), abruzz. caprètta "cavalletta, insetto" (DAM 427), crapètt∂ "caprètta, ragazza spettinata" (DAM 611), nap. crapètta "capretta" (D’Ascoli-2 222), avec le suffixe –etto le plus utilisé des suffixes diminutifs (RohlfsGramStor §1141).] Doc. hist. IB-11 Domingo Paiç dito Cabrita a.1270 DocsMSalazar 58, Petrus Petri dictus de 62

63

Selon RapelliCognVerona 117 “Cabríni: dall’accorciamento *“Cabrino” del nome Malcabrino”. Restent en suspens les NF Ciavarino (ITA:8/Ce:5,Pa:1, Rm:1,Te:1) et Ciavarini (ITA:21/Mi:7,Ps:7,Ap:3), dont l’étymologie n’est pas assurée.

336

CAPRA

CAPRA

Cabrita, conchariu a.1284 DocUnivSantiago 15, Estevo Cabrita a.1338 CDOseira 166. – IB-31 Cabreta prevere a.1349(or.) CapbreusVic 1,30. GR-13 Bontoso Chabreta a.1265(or.) CartLéoncel 224, Guillelmus Chabrete a.1282(or.) CartLéoncel 254. – GR-21 Symon Chevreite a.1296(or.) TailleParis 46, Chevrete le menestrel a.1298(or.) TailleParisMs. – GR-25 Chevrete [a.1302](or.) DeLoisne,BPH 1918,134. IR-24 Gerardinus Capreta a.1425/1426 ParaticiPiacenza 3,65. NF cont. Chabrette (FRA:7/Gir:3,Dord:2). – Chevrette (FRA:54/Cher:18,Loiret:4). Capretta (ITA:591/Tv:124,Ve:4; Te:152,Is:120, Ap:76,Aq:25,Pg:24)64, [avec métathèse:] Crapetta (ITA:6/Mi:2,Na:2,Pc:2), Cravetta (ITA:58/Vc:55, No:2,To:1); Capretti (ITA:1775/Bs:293,Pr:149; Fi: 106,Si:26; Ap:390,Rm:311,Na:126)65, [avec métathèse:] Crapetti (ITA:19/Na:19), Cavretti (ITA:76/ Ro:54,Na:10,Va:5), [avec métathèse:] Cravetti (ITA:14/Cn:5,Vc:3,To:2,Ts:2)66. SN cont. [Possesseur de chèvres:] Cal Cabreta (ESP-CAT[Manresa] MoreuRenoms 141). Capritta (ITA MarraleSNLicata 184), Crapitta (ITA MarraleSNLicata 203).

NF cont. Cabret (FRA:46/MeurthM:12, DSèvres:9,LoirCh:3), Chabret (FRA:59/HLoire:7, Cantal:4). – Chevret (FRA:218/Ain:27,Rhône:22, Isère:10), Chevrey (FRA:70/Doubs:17,SaôneL:11, CôteOr:5,Jura:3). – Chevret (FRA:218/MaineL:9, Calv:8,SaôneL:8,Orne:6,Sarthe:6,CharM:6). Capretto (ITA:282/Na:94,Tr:85,Ce:37; > At:15, To:10), Crapétto (ITA:39/Na:35,Bn:2,Ce:1), Cravetto (ITA:85/To:48,Cn:17,Ao:6), Cravet (ITA:18/ Im:14,Cn:2,Sv:1,To:1)67. SN cont. Crapettu (RohlfsSNSicilia 50).

II.(+ -ITTU).1. [De gal. cabrito n.m. "cría da cabra en canto é moi nova e aínda mama" (DRAG), it. caprétto "il nato della capra" (dp. s.14, Crescenzi volgarizzato, DELI 1,202), nap. crapètto (D’Ascoli-2 222).] Doc. hist. IB-11. Affonso Dominges Cabrito a.1380 DocBelvís 468, Pero Cabrito a.1519 CDGH 563. – IB-31 Guillem Cabret a.1553 FotgatgeCatalunya 2,197. GR-13 Nicolas Chabret sartre a.1548 Pansier 2, 268. IR-23 Jan Antonio Capreto ovarolo a.1553 CuginiCastelleone 56. – IR-24 Ioannes Antonius Capretus a.1564 ParaticiPiacenza 3,104. – IR-31 Aldebrandinus Capriti (Siena) a.1208 DocComuneFirenze 154, Bonacorsus Capretti (Poggibonsi) a.1221(or.) CaleffoSiena 240–50 et al. – IR-42 Capretto macellaro a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 435. 64

65 66

Certains Capretta pourraient représenter le toponyme Capretta (Tr) (AnnuarioTCI 278). Desquels 9 Capretti Guidi (Bg) On laisse en suspens les NF Ciavarretta (ITA:13/Cb:13) et Ciavarretti (ITA:18/Cb:15,Te:2), difficiles à analyser.

337

II.(+ -ITTU + -ELLU).1. Doc. hist. GR-21 Jehanin Chevreteau (Villeperrot) a.1403/1404 ChartVincennes 117;150;152. – GR-22 W. Chevreteau a.1246(or.) TerrierAunis 113. NF cont. Chevreteau † (MorletDENF 216). II.(+ -ITTU + -ĪNU).0. NF cont. Caprettini (ITA:65/Bs:19,Vr:15)68. II.(+ -ITTU + -ĪNU). 1. NF cont. Chevretin † (FRA MorletDENF 216). II.(+ -ITTU + -ŌNE).1. NF cont. Chabretou (FRA:15/HVienne:9). – Chevreton † (FRA MorletDENF 216; > ITA:8/Rm: 8). II.(+ -ITTU + -OTTU).1. NF cont. Chevretot † (FRA MorletDENF 216). II.(+ -ĪTTU).0. [Féminisation de port. cabrito "petit de la chèvre" ou plutôt cabrita n.f. "petite chèvre" (dp. s.15, IVPM 2,29c; dp. a.1844 Cunha2 132), cf. cabrita "pirraça, choro, amuo" (MaçasAnimais 177), ast. cabrita (DALLA ; DGLA), cast. cabrita (s.d., DCECH 1,715).] Doc. hist. IB-11 [Pedro Fernández dicho] Cabrita a.1233(or.) DocCatedralOrense 50, Fernã Peres Cabrita 1317(or.) DocGalegoPortugueses 226. – IB-13 Martijn Hannes Cabryta (Portimão) a.1459 MonHenricina 13,163, Francisco Cabrita veador de dom Martinho de Castello Brãque a.1566 RegSéLisboa 1,27, [NF:] Cabrita a.1604 MachadoDicOnom 302. – IB-21 Martino Cabrita [s.d.] 67 68

Ce sont tous des Lanteri Cravet. Desquels 4 Caprettini Caprabianca. BLANK).0.).

338

(→

III.(+

CAPRA

CAPRA

DocMoreruela 2,145, Marina Cabrita a.1224 ColAsturias 2,33, Miguel Cabrita a.1264 CDStPelayoOviedo 1,216, don Miguel Cabrita a.1269 CDAyuntamientoOviedo 61, Miguel Cabrita a.1271 ColAsturias 2,97, Pero Cabrita a.1403 RegCasaValdecarzana 141. NF cont. Cabrita (POR; > BEL:3). – Cabrita (ESP-GAL:7, ESP-AST:1).

II.(+ -iţă + -ŌNEU).1. Doc. hist. RO-14 Stanciu Căpriţoe a.1709 IorgaDocRom 347.

II.(+ -ĪTTU).1. [Correspond à port. cabrito n.m. "bode novo, chibo de pouca edade", fig. "menina ou menino inquieto, que salta e brinca muito" (dp. a.990, DELP 2,12 («una cabra cum suo cabrito»); s.13, IVPM 2,29c; dp. s.16, Cunha2 132), ast. cabritu (dp. a.1245, DELLAMs; DALLA; DGLA), cast. cabrito (dp. [s.13], DCECH 1,715). – Selon RohlfsGramStor §1144 “dall’Italia settentrionale proviene (attraverso la colonizzazione gallo-italica) il suffisso -ittu, alquanto diffuso nella Sicilia settentrionale, per es. Piccittu ‘piccolo’ (anche cognome)"; d’après DizOnomSicilia 292, 460, les NF siciliens Capritti et Crapitti seraient des diminutifs pluriels de Caprio, mais le suffixe n’est pas précisé.] Doc. hist. IB-12 molendina que fuerunt Pelagii Cabriti qd. cantoris Bracarensis ecclesie a.1188 CostaDioceseBraga 2,438, dominus Silvester abbas Cabrito a.1220 PMHInquisitiones 109a, Martins Cabrito a.1220 PMHInquisitiones 1,19, Dominicus Cabrito a.1258 PMHInquisitiones 321b;325a, Jeronimo Cabrito [s.17] VasconcellosAntrPort 219. – IB-21 Isydorus Cabrito a.1193(or.) CDCatedralLeón 6,42. – IB-23 magister Bonjuha Cabrit judeus de domo nostra a.1351 DocPedroIV 690. NF cont. Cabrito (POR; > BEL:1). – Cabrito (ESP-GAL:3). Capritto (ITA:76/Pa:64,En:4; < Va:8), [avec métathèse:] Crapitto (ITA:7/Pa:6,Ag:1); Capritti (ITA:113/Pa:30,Me:24,Cl:18,Ct:4; > Pi:5), Crapitti (ITA:19/Pa:19). II.(+ -iţă).0. [De roum. căpriţă n.f. "petite chèvre" (s.d., Tiktin 1,325).] Doc. hist. RO-14 Ioniţă Căpriţă a.1774 RecensMoldova 2,882. – RO-15 Oprea Căpriţă a.1606 DocIstRomB 1,230. NF cont. Căpriţă (ROM:1082/Br:342,B:144,Gj: 83,Bz:67,Vs:59,Bv:57,Ph:38; MOL:106/C:57). II.(+ -iţă + -ISCU).1.3. [Dérivé patronymique.] NF cont. Căpriţescu (ROM:109/Gj:104,B:3,Mh: 2). 339

II.(+ -iţă + -ŌNEU).1.3. Doc. hist. RO-14 Vladu Căpriţoiulu a.1709 IorgaDocRom 347. II.(+ -OCEU).0. [Prob. avec suffixe anthroponymique.] NF cont. Cravos (ITA:30/Go:16,Ts:10,Tn:3). – Cravozzo (ITA:6/No:6). II.(+ -OTTU).0. [En italien, le suffixe -otta, -otto, à valeur diminutive, est utilisé principalement pour former des noms d’animaux jeunes comme aquilotto, gallotto, balenotto, passerotto, leprotto. Également dans le sud, où ce suffixe a une diffusion limitée, il sert surtout à dénommer des animaux et des arbres jeunes, cf. calabrais pernicòtta "pernicetta", favòttu "faggio giovane" (RohlfsGramStor §1143). Pour la sonorisation initiale en Gravotta (< Cravotta), v. RohlfsGramStor §151.] NF cont. Cravotta (ITA:643/Cl:294,En:170,Pa: 45,Ct:42; > Pv:14,To:13,Mi:10, cf. RohlfsCognSicilia 76), Gravotta69 (ITA:130/Ag:80,Cl:15,Cz:8, Pa:4,Me:2; > Rm:12); Cavrotti (ITA:9/Mi:4,Cr:3), Cravotti (ITA:34/Pv:13,Al:12,Ge:4). II.(+ -OTTU).1. [De nord-occ. chabrot n.m. "petit de la chèvre" (FEW 2,295b, attestations contemporaines seulement), occ. cabrot (dp. a.1330/1340, Levy 1,182), fr. chevrot (seulement a.1529 et Cotgr a.1611), alyon. chavrot (a.1225(1375), DocLyonnais 85), adauph.(Vienne) chavrot (a.1275, DevauxDauphiné 80; tous FEW 2,295b), piém. cravot n.m. "capretto" (BreroDizPiem 459).] Doc. hist. GR-14 Michel Chabrot coutellier (Thiers) a.1559 LHabitantsGenève 1,167. – GR-24 Joannes Chevroti [a.1423/1429] CartLouviers 2/2, 51. – GR-29 Parisot Chevrot (Ahui) a.1375 CarrezAnimaux 118, Joannes Chevrot de Poligny a.1460 ObBesançon 90. – GR-31 Johanz Chivroz (Maillisole) a.1341 DocMidi 51, Nicolet Chivrot escoffer a.1388 LVaillantLyon 26, André Churot de Fuer faure [a.1388/1390] DocForez 272. – GR-32 [Importé ou francisé:] Claude Chevrot laborier (Beaumont) a.1558 LHabitantsGenève 1,122. 69

Le DizOnomSicilia 755 rattache le NF Gravotta au toponyme Gravotta.

340

CAPRA

CAPRA

NF cont. Cabrot (FRA:3/BRhône:1,Hér:1, Vaucl:1), Chabrot (FRA:54/HLoire:6,PuyD:5). – Chabrost (FRA:11/CôteOr:6,SaôneL:2,Yonne:2, HSaône:1), Chevrot (FRA:516/SaôneL:151,HSav: 46,Rhône:39,Isère:20,CôteOr:19). Cravotto (ITA:102/To:68,Pd:9,Sa:8,Mi:7).

III.(+ CANUS).1. Doc. hist. IB-21 Iuan Garçia Cabracan a.1528 DocOrdenSantiagoAsturies 218.

II.(+ -OTTU + -ELLU).1 Doc. hist. GR-22 Johan Chevroteau de la Rivere a.1246(or.) TerrierAunis 176 et al. II.(+ -OTTU + -ĪNU).1. [De fr. chevrotin n.m. "chevreau" (dp. a.1277, FEW 2,295b).] Doc. hist. GR-21 Petrum Chouvin dictum Chevrotin (Paris) a.1389/1390 CartLouviers 2/1,163, Pierre Thomas Chevrotin (Paris) a.1389/1390 CartLouviers 2/1,164. NF cont. Chevrotin (FRA:12/MaineL:9). II.(+ -OTTU + -ŌNE).1. Doc. hist. GR-29 Petri Chevroton familiaris a.1608 ObBesançon 137 et al. II.(+ -ŪCEU).0. NF cont. Crapuzza † (ITA RohlfsCognSicilia 50), Crabuzza70 (ITA:88/Ss:67; > Rm:11, Co:4, cf. PittauCognSard 72); Cabrucci (ITA:18/Fi:17). Căpruţă (ROM:6). SN cont. Crapuzza (ITA MarraleSNLicata 203). II.(+ -ujo).0. [Très probablement forme diminutive de port. cabra.] NF cont. Cabruja (POR). II.(+ -ŪTU).1. NF cont. Chabrut (FRA:51/PuyD:10). III.(+ BLANK).0. [Avec it. bianco adj. "blanc" (dp. s.12, DELI 136).] NF cont. Caprabianca (ITA:42/Rm:19,Pg:13,Tr: 2)71.

III.(+ *FRISK).0. [Correspond éventuellement à la variante méridionale d’it. fresco, ait. frisco adj. "frais" (GDLI 6,352-5).] Doc. hist. IR-44 Dominicus Caprafrisca (Maddaloni) a.1269/1270 RegChancAngioina 3,85. III.(+ NIGER).0. [Avec it. nero adj. "noir" (dp. fin s.13, DELI 800). Cf. nap. capra néra n.f. "strega; demonio; folletto maligno" (D’Ascoli-2, 149).] NF cont. Capranera (ITA:36/Vt:21,Rm:12,Tr:3). III.(+ SICCUS).0. [Avec it. sécco adj. "che è privo di umidità, di acqua", "essiccato, disseccato", "molto magro", "privo di garbo, di grazia, di cordialità, di morbidezza" (DELI 1172).] NF cont. Caprasecca (ITA:242/Rm:99,Vt:74,Tr: 57). → CAPRĀRIUS, CAPREOLUS, *CAPREUS, CAPRĪNUS, CAPRO, CAPUT, CAUDA, COLLUS, CORNU, NASUS, OCULUS, PELLIS72. Tomescu. – Documentation: Trèves; Kremer; Müller; Pisa; Chişinău.– Synthèses: Portugais/Kremer; Galicien/Boullón; Asturien/Cano; Castillan/ Gª Gallarín, Ramírez; Vasconia/Cierbide, Irigoyen; Aragonais/Centre de Zaragoza; Catalan/Bastardas; Galloroman/Champy, Hanton; Italien/Arcamone, Pellicci; Sarde/Wolf; Roumain/Tomescu. – Consultants: Buchi; Chambon; Pfister; Weinhold. – Révision: Arcamone; Bastardas; Chambon; Chauveau; Germain; Kremer; Pfister.

III.(+ CANUS).0. [Avec ast. canu adj. "cano, canoso" (DALLA 239; DGLA).] Doc. hist. IB-21 Maria Garçia Cabracana a.1364(or.) CDStPelayoOviedo 2,403.

70

71

Cf. PittauCognSard 72: Crabuzza è il diminutivo-vezzeggiativo, indicante eventualm. la filiazione, del cogn. Craba e pertanto significa "capretta". Parmi lesquels 5 Caprettini Caprabianca.

341

72

Entre aussi en composition avec plusieurs verbes comme EXCANNĀRE, HABĒRE, MANDUCĀRE, *TUTĀRE, ainsi dans cette mention italienne Iacobus filius Tetacapre a.1221(or.) IR-23 CartPavia 98.

342

CAPRĪ TUS

CAPRĪTUS

(lattard.) né de la chèvre.

Structure1 I.0. I.1. II.(+ II.(+ II.(+ II.(+ II.(+ II.(+ II.(+ II.(+ II.(+ II.(+

-ĀLE).0. -ELLU).0. -ĪCCU + -ŌNE).0. -ĪCEU + -ELLU).0. -ĪCULU + -ATTU).0. -ĪCULU + -ITTU).0. -ĪCULU + -ŌNE).0. -ITTU).0. -(E)OLU).0. -ŌNE).0.

0. [Le part. p. adj. de lat. caprīre v. "mettre bas (la chèvre)", CAPRĪTUS (dp. s.6, Lex Salica), est continué au sens de "chevreau; petit de la chèvre" dans la zone centrale de la Romania, en catalan et en galloroman (surtout en occitan et dans l’Est de la France). Bien que le mot ne soit attesté que tardivement, on en a dégagé, suivant le REW, un article séparé au vu de son origine différenciée (il ne s’agit pas d’un dérivé de CAPRA)2. – REW 1655; DCECH 1,175; DECat 2,370–1; FEW 2/1,301. Dans les domaines romans où les continuateurs de CAPRĪTUS sont représentés, ils se sont aussi fixés dans l’anthroponymie. La motivation est sûrement métaphorique et basée sur les caractéristiques des chevreaux, surtout l’agilité (→ CAPRA I.0.). Dans le domaine catalan où la documentation historique est relativement riche, ce type d’anthroponymes ne s’est pourtant pas fixé comme NF cont. (Ø MollLlinatges; Ø DCVB). Seul le domaine galloroman présente des dérivés. Kremer,Aufsätze 11,159–60; MoreuRenoms 90, 150; Fexer 180; DauzatDNFF 76; MorletDENF 1543, 190; GermainNFWallonie 216.]

CAPRĪ TUS

I.0. [De cat. cabrit n.m. "chevreau" (dp. a.1249, DECat 2,370), aocc. cabrit (dp. fin s.12, FEW 2, 295b), nord-occ. chabri (dp. a.1481, Fazy, FEW 2, 295b), mfr. (< occ.) cabrit (2e m. s.14 seulement, TLF 4,1116; FEW 2,295b), mfr. frm. cabri (dp. a.1596, FEW 2,295b), mfr. chevris (a.1555, Hu, FEW 2,295b), Vosges chevri (ALLR 288; FEW 2, 295b), frpr. chivry (dp. a.1458, GSPR 3,549).] Doc. hist. IB-31 Guillelmi de Negos qui uocatur Cabrid a.1195 BalariOrígenes 586, Ss. Guillelmi Capriti a.1239 CartStCugat 3,471, Ss. Iohannis Capriti a.1241 CartStCugat 3,486, tibi Guillermo Cabrit dez Csarenes [...] ego Guillermus Cabrit dictum a.1277(1578) DiplStLlorençMorunys 227, [juif:] Moysès Cabrit (Banyoles) a.1340 DicAguiló 2,14, FFerer Cabrit a.1366(or.) LTallaManresa s.f., Isaach Cabrit (Perpignan) a.1409 SerorNomsJuifs 55, Abram Cabrit (Perpignan) a.1413 SerorNomsJuifs 55, Pe Joan Cabrit (Castelltort) a.1553 FogatgeCatalunya 2,455, Jaume Cabrit (Castell de Besora) a.1553 FogatgeCatalunya 2,463, [NF; 3 porteurs dont 2 à Estagel:] Cabrit (Estagel) a.1841 CostaRépNFPyrOr 153. – IB-33 Petrus Cabrit [a.1355/1358](or.) DocValència s.f., Pere Cabrit a.1370 DocValència s.f. GR-12 Guiraudus Cabrit a.1201 CartGuillemsMontpellier 468, Cabrit (Capdenac, Aveyron) a.1296 SerorNomsJuifs 56. – GR-13 Raimundo Cabrid (Marseille) [s.11] Fexer 180, Guillelmus Audeberti Cabriti a.1197(1212) CartTrinquetaille 140 et al. – GR-27 [Emprunt lexical antérieur à 2e m. s.144:] Abriat Cabrit de Maigney a.1298(or.) BannrollenMetz 2,4985. NF cont. Cabrit (FRA:231/Aveyr:59,Gard:25, HGar:19,Tarn:17,TarnG:15; > BEL:1), Cabri (FRA:43/Var:15,AlpesM:106; > BEL:15), Chabrit

4

5 1

2

3

Rédaction effectuée en septembre 2003, révisée en décembre 2008. Dans quelques zones seulement (une partie du francoprovençal et dans le Dauphiné), il peut y avoir des résultats idéntiques entre les continuateurs de CAPRĪTUS et des dérivés de CAPRA (FEW 2,301). Avec des explications très confuses sur la forme étymologique.

343

6

Cf. Billy, NRO 31–32, p. 301: «Il est clair qu’il s’agit là non pas d’un emprunt onomastique, mais d’un emprunt lexical à l’occ. cabrit "chevreau" pour surnommer cette personne (ou son père ou son ancêtre) dont le nom de baptême et l’origine géographique sont bien lorrains». Dans la mention parisienne du 13e s., Thomas de Cabri tailleeur a.1297(or.) TailleParis 216, on opte plutôt pour une forme ancienne d’un NL à déterminer. Un nom occitan serait étonnant à cette époque à Paris. Il pourrait aussi s’agir d’un détoponymique: NL Les Cabris (dép. Var, comm. de la Môle, arr. Draguignan, canton St. Tropez) ou plutôt NL Cabris (dép. AlpesM, arr. de Grasse, canton St.-Vallier-de-Thiey; pour ce NL NègreTGF &5644).

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CAPRĪ TUS

CAPRĪ TUS

(FRA:19/Drôme:4,Ardch:1,PuyD:3)7, Chabry (FRA: 192/PuyD:37; > Loire:278; > SUI/Ge RépNFSuisse 336), Cabry (FRA:23/PCal:3,Somme:3,Orne:3, Aisne:2,Oise:2,Marne:2)9,10. – Cabrit (SUI/Ge [dp. av. 1800], RépNFSuisse 30611 )12. SN cont. el Cabrit (ESP-CAT[passim] MoreuRenoms 90)13, El Cabrit (ESP-CAT/Ae[Espolla] MoreuRenoms 150)14.

II.(+ -ĀLE).0. [Dérivé non lexicalisé, sans doute anthroponymique. Il ne semble pas qu’il puisse s’agir d’un détoponymique, d’après le NL Cabrials, commune de Aumelas (FRA/Hérault).] NF cont. Cabrial (FRA:8/Cantal:5,HLoire:2 [geopatronyme]).

I.1. [Plutôt féminisation anthroponymique que de cat. cabrida n.f. "petite chèvre" (dp. s.19 seulement, DCVB 2,790).] Doc. hist. IB-31 na Cabrida a.1378(or.) FogatgeMarBarcelona f º78. – IB-32 Guillemus de Bagnariis heres de na Cabrida a.1376 DiplStMariaMallorca 2,546, la dona Violant Cabrida a. 1478 LTallaMallorca 198.

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Dans ces trois départements nord-occitans les porteurs se localisent au nord des départements, à la limite avec le domaine francoprovençal ou le domaine d’oïl. Le phonétisme du NF correspond bien avec la zone nord-occitane. Les porteurs en domaine francoprovençal (Loire:2, Rhône:2) peuvent s’expliquer par migration, ces deux départements étant industriellement très attractifs. Le phonétisme en -b- ne correspond pas au domaine francoprovençal où on attendrait -v-. Il est possible que le NF soit originaire du Forez (v. les localisations de MorletDENF 190) et que les porteurs soient émigrés vers la plaine du Forez (22 porteurs des 27 du départ. de la Loire se trouvent dans l’arrondissement de Roanne). Si on considère, avec MorletDENF 154, le NF Cabry comme une variante graphique de Cabri il doit s’agir sans doute d’un NF exporté au Nord-Ouest du domaine d’oïl, où il ne peut pas être indigène. La graphie pourrait s’expliquer comme adaptation en moyen exolingue. Par contre, le NF Chevry (FRA:241/Marne:18,HMarne: 16,Aube:12; SeineMrn:11) est à rattacher, avec DauzatDNFF 125 et MorletDENF 216, à un des nombreux NL de ce type qui se retrouvent précisement en majorité au nord-est de la France; le NF Cheuvry (FRA:9/RP:6) semble être une variante du même type (MorletDENF 215). Aussi avec le NF composé Cabrit-Custot (RépNFSuisse 306). – Il est possible qu’il s’agisse d’une immigration occitane, mais, en ce cas, antérieure à 1800, raison pour laquelle le RépNFSuisse n’indique pas l’origine de la famille. Le NF Chevry (FRA:241/Marne:18,HMarne:16,Aube:12, SeineMrn:11) paraît nettement détoponymique, d’après plusieurs NL français (Ain, Jura, Loiret, Manche), cf. MorletDENF 216. La motivation du SN est l’agilité du porteur. Motivation: il sautait en dansant.

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II.(+ -ELLU).0. NF cont. Cabriel (FRA:12/AlpesM:7,BRhône:4, AlpesHP:1), Chabriel (FRA:24/Var:14)15. II.(+ -ĪCCU + -ŌNE).0. Doc. hist. GR-25 [NF:] Cabrisson (Bergues:1) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 108, Cabrissont (Bergues:2) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 108. NF cont. Cabrichon † (FRA MorletDENF 154), Cabrisson † (FRA). II.(+ -ĪCEU + -ELLU).0. [Apparemment NF du département des Ardennes qui aurait fait souche en Martinique.] Doc. hist. GR-28 [NF:] Nicolas Cabrisseau (Ardennes) [a.1600/1625] site Genealogie.com, Jean Cabrisseau a.1678 (Omont, Ardennes) Familysearch. NF cont. Cabrisseau (FRA:25/DOM-TOM: 21)16, [avec traitement picard du suffixe] Cabrissiau (FRA:Ø; BEL:4/Lg:4). II.(+ -ĪCULU + -ATTU).0. [Comme les suivants, prob. dérivé anthroponymique avec le suffixe -ill(e)-, assez productif en français (TLF 9,1126).] NF cont. Cabrillat (FRA:12/Gir:5,Dord:3,LotG:1). II.(+ -ĪCULU + -ITTU).0. NF cont. Cabrillet (FRA:2/Vendée:1,DSèvres:1). 15

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MorletDENF 190 localise les simples Chabry, Chabrit en “Auvergne, Forez, Limousin”, localisation qui pourrait aussi concerner les dérivés mentionnés dans l’article. Pourtant la distribution de ce NF montre une concentration de la forme dans le Var, en zone sud-occitane, où le phonétisme de cette forme ne peut pas être indigène. Les porteurs du Var sont par conséquent à expliquer par migration de la population; d’ailleurs la plupart (12) se trouvent dans l’arr. de Toulon, zone hautement attractive. – Des effectifs de ce NF, seul le porteur de la Lozère (en Pont-de-Montvert, arr. de Florac) pourrait être indigène. Attesté dans MorletDENF 154 comme diminutif de Cabri, Cabrit “avec le suffixe -icellum”, le NF a très peu d’effectifs en France métropolitaine; il est caractéristique de la Martinique (21 porteurs).

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CAPRĪ TUS

CAPRĪ TUS

II.(+ -ĪCULU + -ŌNE).0. NF cont. Cabrillon (FRA:21/Marne:10,HMarne: 5,Meuse:1), [var. graphique ?:] Cabrion (FRA:42/ Guadeloupe:32,Paris:10)17.

II.(+ -(E)OLU).0. NF cont. Chabriol (FRA:36/Drôme:12,Ardch:8; SeineMrt:6)19.

II.(+ -ITTU).0. [Les mentions anciennes lorraine et francomtoise reflètent sans doute le traitement local des issues du suffixe -ITTU, v. Hasselrot 56– 57.] Doc. hist. GR-27 Nicolas Cabriot a.1714 (Aubreville, Meuse) Familysearch et al. – GR-28 Perrete uxoris Nicolini Chevriat [s.13] ObBesançon 62. NF cont. Cabrillet (FRA:2/Vendée:2), Cabriot † (FRA:9/Paris:6, cf. MorletDENF 154)18.

II.(+ -ŌNE).0. [De formes occitanes correspondant à afr. chevrion n.m. "chevreuil" (s.13, FEW 2, 1,295).] NF cont. Chabridon20 (FRA:71/PuyD:11,All: 1421,Creuse:4; > SaôneL:1322 ). →

Tomescu; Bastardas. – Synthèses: Catalan/Bastardas; Galloroman/Champy, Hanton. – Consultants: Buchi; Schmid. – Relecture: Germain.

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Le NF Cabriou (FRA:1) en serait-il une variante ? Par contre, contrairement à MorletDENF 154, on considère le NF † Cabriez comme une var. de Cabrier (FRA: 32) et de Chevrier (FRA:2887) → CAPRĀRIUS.

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CAPRA, CAPRĀRIUS, CAPREOLUS.

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On ne retient pas le NF Cabriolle (FRA:10/Guadeloupe: 9) qui, sans doute de création tardive, fait référence au mot fr. cabriole n.f. "culbute, pirouette" (TLFI). NF localisé par MorletDENF 190 en “Sud-Ouest” comme “diminutif de l’ancien occitan cabrida, chevreau femelle”. Le phonétisme du NF ne correspondrait pas du tout à la zone gasconne, mais à la zone nord-occitane, ce qui est confirmé par la distribution des NF cont. – Pour ce qui est de la forme du NF, il n’y a pas besoin de partir du féminin cabrida, le type correspondant au NF Chabrit fournit une base satisfaisante. 12 des 14 porteurs se localisent dans l’arr. de Montluçon, dans la partie nord-occitane de l’Allier. Les porteurs se localisent dans l’arr. de Mâcon (10), dont 7 à Tournus, zone industriellement attractive.

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CANIS/*CANIA

(lat.) chien / *CANIA (latvulg.) chienne.

CANIS

Structure1 A.

CANIS

(lat.)

A.I.0. A.I.0.3. A.I.0.3.4. [DĒ +] A.I.0.4. [DĒ + AB +] A.I.0.4. [DĒ +] A.I.1. A.I.1.3. A.I.2. A.I.2.3. A.I.2.3.4. [AD +] A.I.2.3.4. [DĒ +] A.I.2.3.4. [DĒ + AB +] A.II.(+ -ĀCEU).0. A.II.(+ -ĀCEU).1. A.II.(+ -ĀCEU+ -ĪNU).0. A.II.(+ -ĀLIA).1. A.II.(+ -an).2. A.II.(+ -ELLU).0. A.II.(+ -ELLU).1. A.II.(+ -ELLU+ -ĪNU).0. A.II.(+ -(C)ELLU).0. A.II.(+ -(C)ELLU).1. A.II.(+ -ELLU + '-ja).0 A.II.(+ -eš).0. A.II.(+ -iš).0. A.II.(+ -ISCU).0. A.II.(+ -ISSA).0. A.II.(+ -ISSA).1. A.II.(+ -ITTU).0. A.II.(+ -ITTU).0.3. A.II.(+ -ITTU).1. A.II.(+ '-ja).0. A.II.(+ -ŪCEU).0. A.III.(BONUS +).0. A.III.(GRANDIS +).0. A.III.(MALUS +).0. A.III.(MEDIUS +).0. A.III.(JOHANNES +).0.

1

Rédaction effectuée en janvier 2005 par N. Weinhold, complétée en 2006 et 2014 par J. Germain en collaboration avec les partenaires PatRom.

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CANIS/*CANIA

B. *CANIA (latvulg.) B.I.0. B.I.0.3. B.I.0.3.4. [DĒ +] B.I.0.4. [DĒ +] B.I.0.2.4. [DĒ +] B.I.1. B.II.(+ -ĀCEU).1. B.II.(+ -ĀCEU + -(E)OLU).0. B.II.(+ -ĀCEU + -ŌNE).1. B.II.(+ -ĀRIU + -ĪNU).1. B.II.(+ *-ATTU).0. B.II.(+ *-ATTU).1. B.II.(+ *-ATTU + -ELLU).1. B.II.(+ -ELLU).0. B.II.(+ -ELLU).1. B.II.(+ *-HARD-).0. B.II.(+ *-HARD-).0.3. B.II.(+ -ĪCEU).1. B.II.(+ -ĪNU).0. B.II.(+ -ĪNU).0.3. B.II.(+ -ĪNU).1 B.II.(+ -ĪNU + -ĀCEU).0. B.II.(+ -ĪNU + -ELLU).0. B.II.(+ -ISSA).0. B.II.(+ -ITTU).0. B.II.(+ -ITTU).1. B.II.(+ -ITTU).2.3.4. [DĒ +] B.II.(+ -(E)OLU).0. B.II.(+ -(E)OLU).0.4. [DĒ +] B.II.(+ -(E)OLU).1. B.II.(+ -(E)OLU).2.4. [DĒ +] B.II.(+ -(E)OLU + -ĀRIU).1. B.II.(+ -(E)OLU + *-ATTU).1. B.II.(+ -(E)OLU + -ĪNU).1. B.II.(+ -(E)OLU + -ITTU).0.3.4. [DĒ +] B.II.(+ -ŌNE).0. B.II.(+ -ŌNE).1. B.II.(+ -ŌNE).1.2.4. [DĒ +] B.II.(+ -ŌSU).1. B.II.(+ -ŌSU).1.3. B.II.(+ *-OTTU).0. B.II.(+ *-OTTU).1. B.II.(+ -ŪCEU).1. B.III.(GRANDIS +)(+ -(E)OLU).1.

0. [Lat. CANIS n.m. "chien" (dp. Enn., OLD 265c) a produit des lexèmes qui dominent très largement la Romania. Toutefois, en ibéroroman central, en catalan et, partiellement, en 350

CANIS/*CANIA

CANIS/*CANIA

occitan, les mots héréditaires ont cédé devant des néologismes (ast. perru, esp. perro, cat. et lang. gos), avec des îlots de survivance dans les domaines asturien, aragonais, catalan (baléare, roussillonnais); quelques dialectes occitans ont adapté chien du français ou, selon FEW 2,196, des formes francoprovençales (cf. ALF 277). Parallèlement, s’est développé un féminin analogique *CANIA, présupposé par les formes correspondantes de l’occitan, du romanche et de l’italien. L’article CANIS pose donc un problème de macrostructure, en raison de la concurrence entre la forme originelle CANIS et la forme féminine tardive *CANIA. Le galloroman et l’italien n’ont pas la même configuration de ce point de vue; de ce fait, le FEW (en son temps) et le LEI (plus récemment) ont opté pour deux solutions différentes. Dans le LEI 10,858–986 qui intègre cagna dans l’article général CANIS (10,924–983, incl. dérivés), un bref commentaire général précise à ce sujet que «lat. *CANIA, femminile di CANIS, è una formazione anàloga a AVIA e CERVIA (REW 1584a) (...) > fr. medio caigne ... (FEW 2, 183b). Questa alternativa -a/-ia è tipica per il femminile di animali (cervus/cervia, pullus/ *pullia). Costituisce però anche una delle tendenze strutturali e derive interne nel lessico latino volgare ...». Nous avons finalement choisi l’option d’un seul article en deux parties, A. → CANIS et B. → *CANIA. Le cognomen latin Canis étant rare, de même que les dérivés Caninus, Canina, Caninianus, on n’en a pas fait un article distinct; quant à Canio (KajantoCognomina 91;143: 223;326;340), il semble avoir été plus productif, même si ses issues ne sont pas toutes assurées, si ce n’est Di Cagno, etc. Le français a fait, à plusieurs reprises, des emprunts à la famille lexicale richement développée de l’occitan méridional; l’hypothèse d’un représentant d’oïl se heurte à des obstacles phonétiques: si en normanno-picard, /kª/s’est maintenu, la voyelle tonique aurait dû se palataliser (cp. kyevr < CAPRA(M)). Il faudrait admettre, comme par ex. pour → NASUS, soit l’adaptation au radical en position in-

accentuée, soit l’abstraction d’un nouveau simple cagne ou *kyegne. En Italie, les noms dérivés de la forme simple cane/cani manquent quasi complètement dans l’Italie centrale, alors qu’ils sont fortement représentés dans l’Italie septentrionale, en particulier au nord-ouest, et dans l’Italie méridionale. Dans l’Italie centrale et en Toscane en particulier, sont plus fréquents les dérivés suffixés adjectivaux. Quant aux composés avec un verbe, ils sont répandus dans toute l’Italie. S’agissant des dérivés suffixés dans le domaine italien, ils se présentent dans la majorité des cas avec la nasale palatale double interne comme s’ils dérivaient de *CANIA, mais il s’agit de formes analogiques basées sur la prononciation d’it. cagna /kaɲɲa/ qui, en Italie centro-méridionale, est toujours double, alors qu’en Italie septentrionale les mêmes dérivés se présentent généralement avec la nasale dentale simple /kan-/ ; en Italie septentrionale en effet, il n’y a pas de sons doubles, la nasale palatale tendant à y devenir dentale. Que ce soit par influence de cagna < *CANIA ou par influence de cagnòlo < *CANEOLUS (aujourd’hui on utilise plutôt le diminutif cagnolìno) est donc né, déjà en ancien italien, un lexème cagn- comme variante de can-. De façon un peu conventionnelle, les dérivés suffixaux avec nasale palatale double sont réunis sous → *CANIA comme variantes de ceux avec nasale dentale simple, même si dans quelques cas et dans quelques aires ils pourraient être dérivés de CANIS plutôt que de *CANIA. Pour les NF issus de SN attestés dans le lexique, on suit assez scrupuleusement les notices du LEI. Ajoutons que, comme pour d’autres animaux domestiques (→ PULLA), les dénominations des petits sont dérivées du nom de la mère; par conséquent les deux variantes – avec [-n-] et [-ñ-] – du thème ont tendance à se confondre. Pour les NF d’Italie centrale non toscane du type (S)cagn-, que l’on pourrait être tenté de rattacher à cet étymon *CANIA2, d’autres ori-

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Cf. it. scagnare (se dit d’un chien de chasse, spéc. limier ou braque) "aboyer avec des brefs aboiements et intermittents après avoir flairé le gibier".

CANIS/*CANIA

CANIS/*CANIA

gines sont possibles, notamment sur la base de paires anthroponymiques Scagnus o Scambius (à Viterbo) < CAMBIARE "échanger"3, auquel il convient de rattacher sans doute la majorité des NF de la famille de Scagno4. Toujours dans le domaine italien, une confusion avec les issues de *CANIA est également possible aussi avec les dérivés d’it. scannare, ait. scanare, v.tr. "uccidere un animale ricedendogli la carotide per dissanguarlo" (LEI 2,1138–1140), "étrangler". L’étymon en est l’it. canna "roseau; tuyau, conduit" < lat. CANNA, avec la valeur populaire de "gorge", d’où le sens du verbe "tagliare la gola, uccidere"5. Les zones de contact avec le monde germanique sont de loin plus riches en développements anthroponymiques que le reste de la Romania. Ces différences culturelles dans l’estime du chien sont probablement basées plutôt sur l’opposition urbain vs. rural que sur celle de germanique vs. méditerranéen: ainsi les vieilles civilisations urbaines de la Médi-

terranée observent surtout des traits négatifs: servilité, couardise, lubricité, paresse (KajantoCognomina 85; Réau 1,128; RollandFaune 4,4;28; Ziltener 183–5 avec 55 citations méprisantes contre une seule positive); l’habitude, dans la zone de contact entre Islam et Chrétienté, de qualifier de chien l’adepte de l’autre religion, a dû gêner davantage l’exploitation d’autres connotations. Les sens secondaires et les idées associées à l’animal qui ont pu produire des SN métaphoriques, sont, sur le plan physique: les jambes cagneuses ou boiteuses, le regard louche; sur le plan psychologique, la hargne, la fureur, le caractère mensonger, fanfaron, en français spécialement, l’avarice. Au contraire, le monde germanique et celui de la féodalité naissante, tous les deux essentiellement ruraux, comme d’ailleurs, tout au centre de la Romania, la Sardaigne, apprécient les vertus de gardien et de chasseur qui rehaussent l’image de l’animal6: fidélité, docilité, courage, vigilance; l’anthroponymie avec des effets positifs, comme il ressort de la documentation historique de l’Italie du Nord et, pour la Galloromania, de la concentration des SN historiques comme des NF contemporains dans les zones dialectales à fort adstrat germanique (→ I.0.3.). – RE 8/2,2540–72; Gottschalk 1,172–96; BeinhauerTier 62–7; FEW 1/2,193; RollandFaune 4,1–8; Ziltener 176– 91; Devoto-Oli 297. Les métiers d’éleveur ou de gardien du chenil d’un grand personnage7, ont pu motiver des métonymies; les noms de maison qu’évoque DebrabandereWb (702b s.v.

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On renvoie à la démonstration convaincante faite récemment, à propos du mot it. scagnozzo "prete povero", "esecutore di ordini, aiutante di poco valore, tirapiedi" (GDLI), dont le sens original a dû être "sostituto" (nom d’un défunt repris par un frère plus jeune), par PARENTI, Alessandro. 2013: Scagnozzo. In: Lingua nostra, LXXIV. 44–55. Nous remercions A. Fanciullo de nous avoir signalé cet article. Essentiellement les NF Scagno (ITA:129/To:51;Vi:41; > BEL:5), Scagni (ITA:176/Pv:97,Mi:25,Pc:16,Al:11), Scagnelli (ITA:538/Pc:371; > BEL:1), Scagnellato (ITA: 64/Pd:54), Scagnelato (ITA:37/Pd:34), Scagnet (ITA: 172/Bl:78), Scagnetto (ITA:172/Ud:129), Scagnetti (ITA: 805/Mc:279;Rm:175,Vt:82; Ud:163), Scagnòl (ITA:84/ Pn:50,Tr:14), Scagnoli (ITA:549/Ap:207,Rm:171,An: 63), Scagnoni (ITA:9/Ri:9) et Scagnozzi (ITA:5). Il n’est pas exclu que certains de ces NF soient d’une autre origine, par ex. le NF Scagnello peut-être d’origine toponymique (prov. Cuneo). Ce verbe a fourni les NF composés Scanagatta, Scanagatti, Scanavacca, Scanavino, Scanavini, etc. Dans tous ces cas, le -n- est simple parce que les exemples proviennent de l’Italie septentrionale, dont les dialectes ne possèdent pas de double consonne. Dans le reste de l’Italie, à côté des NF Scanavino, Scanavacca, Scanagatta, on a Scannavino, Scannavacca, Scannagatti, etc. D’autres NF comme Scannapieco, Scannacapra, Scannadinari, diffusés dans toute l’Italie, le sont avec une grande fréquence dans le Mezzogiorno.

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Bien que la fidélité du chien ait été reconnue depuis l’Antiquité (RE 8/2,2556; E. Kirschbaum SJ (éd.): Lexikon der christlichen Ikonographie, 8 vol., Freiburg 1968– 1976: vol. 2,334), ce n’est qu’au Moyen-Age bien avancé que l’art funéraire chrétien change son rôle de symbole du démon vaincu au symbole, au pied du gisant de la femme, de la fidélité conjugale (cf. EVANS, E.P. 1896: Animal Symbolism in Ecclesiastical Architecture. London. 89). Cf. NF cont. Canargiu (ITA:270/Ca:201,Or:25) < sard. kanárdzu "custode di cani; battitore" (DES 1,280) asard. canarios "custodi dei cani del giudice" (WagnerHistWortbildung 70).

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CANIS/*CANIA

CANIS/*CANIA

Hond(t)) pour le domaine flamand, sont tout aussi possibles dans les zones romanes adjacentes. Les motivations anthroponymiques liées au féminin *CANIA sont globalement identiques à celles de → CANIS 0. Le mépris du monde méditerranéen pour le chien est encore plus fort pour la femelle, surtout à cause de son comportement sexuel, cf. le sens "putain" (FEW 2,184b; Devoto/Oli 277); les dérivés péjoratifs se rattachent de préférence à la variante féminine du thème. Mais là aussi, il saute aux yeux que la valorisation plus équitable de l’animal aux confins avec le monde germanique s’exprime par un usage anthroponymique plus aisé. D’autre part, les restrictions motivationnelles semblent tomber tout à fait dans le cas des dénominations des petits de l’animal8 et, évidemment, dans le cas de la dissolution du lien sémantique avec le mot de base (ainsi pour l’adjectif fr. cagneux "qui a les genoux tournés en dedans"). Enfin, on signalera que pour le mot de base comme pour les dérivés, il y a de nombreuses homonymies avec les résultats de CANNA et → CANUS, en français avec CASSANUS et le radical *CAN- de canard etc., en frioulan avec les hypocoristiques du NP Canciàn < CANCIANUS9. De même, selon les langues, des homonymies peuvent se produire entre les résul-

tats de *CANIA et ceux de CANUS, CANNA, et avec le NP et hagionyme CANIUS/CANIO(NE) et ses dérivés10. Kremer,Aufsätze 11,162–3; VasconcellosAntrPort 205, 219; Ø MachadoDicOnom 339 (comme NF); Ø DicApellidosEsp; Ø MollLlinatges; Ø DCVB (comme NF); DauzatTraité 188,194; DauzatDNFF 78,126,384; MorletDENF 156–7,158,563,606,617; DeBrabandereWb 237–8,851; Herbillon/GermainNFBelg 154,157,492,673; GermainNFWallonie 217,221,359,625; HuberRätNb 3,869; DeFeliceCognItal 118; Ø DeFeliceDCI; DCI 340–1,369–370; DizCognPuglia 111–112, 120; Ø ManconiDCSardi; PittauCognSard 48; ConstantinescuDOR 242; IordanDNFR 133.]

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Ainsi, l’image du Cristo del Gran Poder, menée en procession dans la Semana santa de Séville, est appelé el Cachorro; le sens doit être "garçon vigoureux; solide gaillard", absent du DRAE, mais cité dans quelques dictionnaires bilingues, ainsi Langenscheidts Handwörterbuch Spanisch, Teil I, Spanisch-Deutsch, s.v. "3. fig. starker, kräftiger Junge". Les NF cont. portugais et castillans Caneja proviennent plus probablement des trois NL portugais énumérés par MachadoDicOnom 334, que de l’adj. port. canejo "de feição de cão, que se refere a cão; que tem as pernas tortas" (MoraisSilval 2,834); la lexicographie castillane le connaît uniquement comme nom de poisson (gal. canexa < Asturies/Santander (DCECH 1,794 n.2; andalou, AlonsoHDMLE 1,895). – À l’origine des NP Canseco ┌ ┐ sont des microtoponymes CAMPUS SECUS , cf. le NL Canseco (León); cf. aussi le type Canfranc (Navarra). – Pour Monquien, DauzatDNFF 439, l’auteur hésite entre "mon chien" et "mont (du) chien"; Homquain qu’il interprète "homme chien", paraît complètement isolé (DauzatDNFF 329).

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A.

CANIS

(lat.) chien

A.I.0. [De gal. can n.m. "chien" (dp. s.12, DDGM), ast. can (dp. s.13 FXulgu 283; a.963 lat. canes CDSahagún 1,258; a.1018 cane dans des formules hybrides latino-romanes, LRegCorias 149 [passim]; NL Pozos de Canes a.1058 CDStVicenteOviedoFl 123; DGLA 259; DALLA 232; GarcíaAriasPropuestes 2,125–126), cast. can (a.963–s.15; comme terme de mépris jusqu’au Siglo de Oro, DCECH 1,794), fr. chien (dp. ca.1100; adj. et n. terme de mépris dp. ±a.1195, TLF 5,706; FEW 2, 191a), pic. quien (dp.fin s.13, TL 2,391), romanche chan (dp. s.16 seulement, DRG 3,250), frioul. ciàn (dp.1396 au sens de "mensole di pietra", DESF 2, 346), it. cane (dp. s.13, GDLI 2,626), sard. cane

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KajantoCognomina 163 fait dériver Canio de CANUS (après l’avoir rattaché, avec la documentation identique, à CANIS !). Le cognomen survit comme hagionyme: Canius ou Canio, -one, martyr du 3e siècle, saint d’importance régionale en Basilicate (vocable de la cathédrale d’Acerenza). DeFeliceDNI 98b compte 2400 noms de baptême, à forte concentration dans la province de Potenza. Le NF Canio (ITA:43/Nu:34;Pz:5) dérive très probablement de ce nom de San Canio vénéré à Acerenza (Potenza) ainsi qu’à Gavoi (Nuoro). Cf. également DizOnomSicilia 1,231b s.v. Cagno et Cagnone: ou la variante Canio(ne) de l’hagionyme, ou bien un augmentatif de Canius est peut-être à l’origine des formes suivantes: iudicis Canionis a.1279 CDBari 29; NF cont. Cagnone (ITA/Sic[Francavilla]), Cagnoni (ITA/Sic[Cefalù]).

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CANIS/*CANIA

CANIS/*CANIA

n.m. et f. (dp. s.11/13, DES 1,282), roum. cîine (dp. a.1535, Tiktin 1,559). – En sarde et en sicilien, Cani est singulier, -e finale devenant -i.] Doc. hist. IB-11 Froila Cani a.1144[s.13] CDXubia 84, Vaasco Rodrigues dito Can a.1427 (= Vaasco Can a.1438) CDPombeiro 185;216. – IB-21 Muza Can a.967 CDCatedralLeón 2,192, Annaia Can a.1087(or.) CDSahagún 3,141, Can pater meus domno Petro Cam a.1210(or.) CDStVicenteOviedo 2,63, Munionis Roderici cognomento Canis [s.13] LRegCorias 63. – IB-2311 Garcia Can a.1164 CDHuesca 248. GR-21 Hilgotus Canis [a.1132/1138] CartJosaphatChartres 1,129. – GR-25 Kiens a.1359 MorletNPCorbie 770. – GR-26 Jehane Bulotte vefve de Meurice Chien a.1602/03(or.) TerrierNamur 1, 326. – GR-32 Humbert filz de feu Pierre Servonet alias Chien a.1558 LHabitantsGenève 1,125. IR-11 Rainoldus pater Odalrici Cann (Chur) [s.12] HuberRätNb 3,868, [ablatifs latins:] Arnoldo Cane a.1275 HuberRätNb 3,868, Alberto Cane a.1282 HuberRätNb 3,868, Arnoldo dicto Can a.1285 HuberRätNb 3,868, Bonapart dictum Can a.1289 HuberRätNb 3,868, Arnoldus Canis (Zuoz) a.1291 HuberRätNb 3,868, Melin Sassin der Cann a.1309 HuberRätNb 3,868, agro quod fuit dictorum Kan a.1318 HuberRätNb 3,868. – IR-13 Albricus Canis de Utino a.1311 Corgnali, Nicolao q. Petri Canis de Civitate a.1312 Corgnali, not. Giampietro q. Cane di Polcenigo a.1364 Corgnali. – IR-21 Ugo Canis a.1157(or.) CDGenova 1,348, Iohannes Canis (Genova) a.1161(or.) CartGiovanniScriba 1, 425 (?= Iohannes Canis vetus a.1188 CDGenova 2,327 = Johannes Canis vegius a.1203(or.) LanfrancoGenova 1,195), [probablement deux fils du précédent:] Anselmus Iohannis Canis a.1188 CDGenova 2,331, Bernardus Iohannis Canis (Capriata) a.1218 LIuriumGenova 1,634), Conradus Canis (Triora) a.1261 LIuriumGenova 1,1340 et al. – IR-22 Petrus Canis a.1191(or.) CartArchAsti 2,111, Guido Petrus Canis (Alessandria) a.1192 LIuriumGenova 1,385;3,28, Iacobo Cane de Strata a.1193 LVercelli 234, Iohannes Petri Canis [éd.: Petricanis] (Tortona) a.1198(s.12) CDGenova 3, 130, Rainaldus Canis a.1202(or.) LVercelli 36 et al., Iohannes Canis a.1217(or.) CartValsesia, a me-

ridie Iohannis Canis a.1223(or.) CartTorino 64, Jacobus Canis a.1229(or.) CartTortona 2,35 et al., Rufinus Canis (Tortona) a.1235 LIuriumGenova 1, 951;954 (= Rufinus Canis a.1231(or.) CartTortona 2,63), Bergognonus Canis (Tortona) a.1235 LIuriumGenova 1,951;954 (= Bergognum Canem syndicum Monasterij a.1234(s.17) = Bergognonus Canis a.1243(or.) CartTortona 2,91;159), Guillelmus Canis a.1292 ArchAsti 374, Sebastianus Canix a.1500 StatVillanovaAsti 334. – IR-23 [1 occurrence à Ferrara, 5 à Pavia:] ss. Iohannis qui dicitur Canis a.1143(or.) AttiMilano 1,18, Erinzonis qui dicitur Canis a.1143(or.) AttiMilano 1,18, Iohannardus Canis a.1174(s.13) AttiMilano 1,130, etc., Henricus Canis a.1204(or.) CartPavia 53 et al., [ablatif latin:] Guidone Cane a.1213(or.) AttiMilano 1,487, Petri Tambelli qui et Canis dicitur a.1220(or.) (= Petruscanis qui dicebatur Tambellus a.1229) AttiMilano 2,96;331, Jacobus Canis notarius (Pavia) a.1247 MaiocchiMilano-Pavia 267, Rubaldus Canis major (Pavia) a.1247 MaiocchiMilano-Pavia 270, frater Henricus Canis notarius a.1264(or.) DocTortonaVoghera 182, Boninsegna detto Cane a.1279 CesariniCognTrentino 97, Petrucius Canis (Pavia) a.1283(or.) CartCattedraleVoghera 351, Ioanne Cane a.1289 CesariniCognTrentino 97, Nicolaus Cani a.1473 CesariniCognTrentino 97, Angelo Ioannis Canis a.1537 CesariniCognTrentino 97. – IR-24 Canis a.1145 LGrossusReggio 2,251, Iohannes Petricanis de Maranensibus a.1288 StatBologna 373, Iohannes Petri Canis a.1288 StatBologna 403. – IR-25 Johannes Canis f. Erzonis a.1149(or.) CDPadova 1, 381, Iohannes Cane de Noenta a.1176(1259) CDPadova 2,325, Cane della Scala (Verona) a.1300 Corgnali12. – IR-31 Enrico Cane [s.12]

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Les lexèmes correspondants basques donnent des NP: IB-22 [avec l’article -a:] Ossarra [a.1110/1120] DocArtajona 60, don Oxarra [1125–1144] CDPrioradoNavarra 3.

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L’arbre généalogique des della Scala, seigneurs de Vérone, fournit plusieurs exemples de NP composés formés avec CANIS; la tradition est initiée par un SN synonyme: Lonardino fils de Iacopino est couramment nommé Mastino (< afr. mastin "chien de garde" < *MANSUETINUS), † 1277; probablement en hommage à ce fondateur de la dynastie un neveu né en 1291 s’appelle Canfrancesco dit Cangrande († 1329; → III.(+ GRANDIS).0.), où can peut être traduction de mastino senti comme étranger; un neveu de Cangrande porte le nom de l’ancêtre, Mastino II.; les fils de celui-ci sont Cangrande II († en 1359) et Cansignorio († 1375); le petit-fils de Cansignorio s’appelle Canfrancesco (Enciclopedia italiana 8,556a–7a; Istituto per gli studi storici veronesi: Verona e il suo territorio, vol. III, Verona 1960). Le Grand Larousse du 19e siècle, 14,308d–9a, dit: «Cane I dit le Grand», «Can-

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CANIS/*CANIA

CANIS/*CANIA

DocToscana-Oriente 397, Cane Veneroni a.1226 LFocorumPistoia 195, Guillielmo Cane [s.18] ArchComunePistoia 97. – IR-42 Antonius Meuli Oddonis Canis [s.15] NecrProvRomana 475, Andrea Cane procurator a.1526/1527 CensRoma 471. – IR-44 Leo qui dictus est Cane (Badia di Cava) a.1049 DizOnomSicilia 271. – IR-51 Iohannem Canem a.1248(or.) CDBrindisi 120. – IR-53 Iohannes Canis a.1286 DizOnomSicilia 271. – IR60 Juuanne Cane [s.11/14] CondSilki 98, Mactheus Cane [a.1317/1319] LFondachiGaltelli 283, Turbinj Cane a.1323 RegRenditeCagliari 374;375, Paule Cane a.1365(s.17) RenditeEcclCagliari 36, Agustino Cane a.1388 CDSardinia et al., Andrincho Cani a.1365(s.17) RenditeEcclCagliari 44, Borgolo Cani a.1388 CDSardinia, Guantino Cani a.1388 CDSardinia, [génitif lat.:] Petris Canis a.1343 CDStSede-Sardegna. NF cont. Can (ESP-GAL:1 < ESP-CST). – Can (ESP-CST/M:19 [< M,H,Ab],S:1). Can (FRA:213/Fin:13,Eure:13,CharM:7,MeurtheM:8; PyrA:5,Var:413 ). – Chien (FRA:2/Yonne, Doubs geopatronyme14 ); [phonétique picarde:] Quien (FRA:35/Nord:4,PCal:3,Aisne:2,Oise:1, Somme:1; Gir:7), Kien (BEL:1), [NF plutôt champenois:] Cain (FRA:135/Aube:14,Marne:11,Mos: 5; RP:5415 )16. Can (SUI/Gr HuberRätNb 3,868). – [Forme au singulier répandue quasi uniquement en Italie nord-occidentale et à Palerme:] Cane (ITA: 3019/ Cn:803,Bo:354,To:326,Im:291,No:167,Al:160; Pa: 235; SUI/Ti,Zh; > ESP-CST/S:1; BEL:2); Cani (ITA:1947/Re:197,Ra:127,Bo:124,Mn:110,Mi:70,

To:41,Rm:39; [forme sic. équivalente à cane:] Ag: 279,Pa:20; > BEL:3); [forme plurielle de type galloroman:] Canis (ITA:60/Cn:41,To:14,Sv:3; > BEL/1). – Can (ITA:9/Ss:3,Ca:1,Nu:1,Or:1), [forme sarde campid. en -i équivalente à cane] Cani (ITA: 1947/Ca:609); [prob. avec préfixe marital In-:] Incani (ITA). SN cont. Cieñ (ITA/Ven PallabazzerSelvaCadore 242).

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grande II», «Cane III ou Can-Signore». – Sauf pour le premier Mastino, sûrement SN, on a du mal à démêler les rôles de SN et de NP. Tradition familiale singulière, elle confirme quand-même l’impression qu’en Italie du Nord, le SN n’avait pas de connotation infamante. Cf. it. cane grosso "persona importante" (dp. a.-1861 seulement, DELI 195). – IR-24 Attocaninus [père d’Attolinus] a.1288/1289 RegPelavicino 674; le premier élément est le NP germanique ATTO (cf. MorletDENF 53a s.v. At). Pour DauzatTraité 188, le NF serait du 'Sud’. Cela ne semble pas correspondre avec la réalité, le nombre de noyaux distincts ne répandant à aucun critère apparent. – On signalera par ailleurs l’apparition à date récente d’un NF turc Can, principalement en région parisienne. Aujourd’hui, ce NF rare se confond avec un nom d’origine chinoise. Avec une concentration à Crécy-la-Chapelle. Plus problématique le NF Caïn (FRA:11).

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A.I.0.3. [La concentration en terre de substrat ou adstrat flamands est nette, une partie des occurrences parisiennes devrait s’y rattacher, le nombre de picards et de flamands immigrés étant élevé dans les Tailles de Paris.] Doc. hist. GR-21 Renaut le Chien [a.1250/ 1280](or.) CensProvins 50, Adam le Chien tesserrant a.1292(or.) TailleParis 113 et al., Jehan le Quien armeurier a.1313(or.) TailleParis 32, Estiene le Chien a.1329 = a.1335(1375) = a.1346 LRaisonPontoise 198,64, Huguenin le Chien a.1366(or.) ChartStMagloire 3,327. – GR-24 Durant le Chien a.1340 ActNormand 274, Jehan le Chien a.1398 CartLuzerne 196. – GR-25 [Les latinisations traduisent des formes avec article, seules attestées en vulgaire:] Eustacio dicto Cani clerico a.1256 TailleCalais 26, Robins li Kiens a.1267(or.) CensHerchies 107 et al. [= 3 frères de R.], Willelmum Canem a.1268 TailleCalais 26, Coppinum17 Canem a.1270 (= Jakemes li Kiens a.1276) TailleCalais 26, domicella Katerina Canis a.1282 (= Katerina f. Willelmi Canis a.1283) TailleCalais 26 etc., Giles li Kiens a.1279(or.) ComptesMons 518 etc., Hues li Kiens a.1286(or.) CensPrévôtéMons 70, Jehan li Kiens a.1286(or.) CensVilleBinche 99, Gilis le Kien [a.1241/1306](or.) DocHanseStOmer 63, Jakemart Le Chien (= Lekien a.1314 = Le Kien a.1317) a.1288/89(or.) ComptesMons 305, Mariien le Kien a.1302(or.) LoiTournai 4,447, Jak le Kien des peskeurs a.1365 TailleMons 53, Maroie vefve Colart Lechien a.1449(or.) LoiTournai 1,93. – GR26 Warnero milite dicto le Chien a.1257 RemacleAnthrLiégeoise 241, Hennons li Chiens a.1289 (or.) CensNamur 2,289 et al. – GR-27 (Sym)onins li Chiens a.1262(or.) BannrollenMetz 1,94 et al.,

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Le diminutif à base flamande rappelle le caractère bilingue du Calaisis médiéval: à Calais comme à SaintOmer, tant les formules latines que les françaises peuvent ┌ traduire des SN en réalité flamands du type de Hond ┐.

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CANIS/*CANIA

CANIS/*CANIA

li filz Euriat lou Chien de Mairuelles a.1336(or.) RôlesBansMetz 177. – GR-29 Johannes dictus li Chiens a.1368 ObBesançon 55, Hennequin le Chien fauconnier de Mgr a.1368 InventBourgogne 1,167, Phelippot le Chien fauconnier a.1375 InventBourgogne 1,466, Jehan le Chien a.1430/ 1432(1490) MorletNPChâtillon 196. – GR-42 Wautyr le Kien a.1268(or.) DocFlandre 72, Willaumes li Kiens (= li Chiens, le Kien) a.1272 DettesYpres 38;44;234, Pieres li Kiens [a.1275](or.) RentierAudenarde f º83v, Viviens li Kiens a.1283 DettesYpres 214, Lamb. le Chien a.1286 DettesYpres 338, Jehans le Kiens a.1291 DettesYpres 482, H. le Kien a.1328 DocSoulèvementFlandre 153, Thomaes le Kien a.1328 DocSoulèvementFlandre 83. NF cont. [La comparaison entre les NF modernes tirés des étymons roman et germanique en Belgique18 confirme les observations (→ 0.) sur la motivation onomastique inégale dans les deux mondes linguistiques, avec cependant un effet de contagion d’origine germanique qui se manifeste dans les zones romanes limitrophes :] Le Chien (BEL:1), Lechien (FRA:198/Nord:14,PCal:2,Oise: 3,Somme:3,Aube:6,SeineMrt:6; CôtesAr:13,IlleV: 12,MaineL:4,Loiret:5; RP:48; BEL:768/Ht:500, Bxl:106), Lechein (FRA:17/Ardn:8, BEL:19/Bxl: 14); [phonétique normande et picarde:] Lekien (FRA:41/Nord:24,PCal:3; BEL:58/Ht:47), Lequien (FRA:364/Nord:78,PCal:63,Somme:25,Oise:21, SeineMrt:16,RP:63; BEL:9/FlOc:7,Ht:2), Lekain (FRA:2/PCal:1,SeineMrt:1; BEL:5/Bxl:3,Ht:2), Lekin (FRA:6/Nièvre:2;Aisne:1), Lequin (FRA: 328/SaôneL:78,Aube:15; Nord:23,PCal:12,Oise:8, Aisne:8; BEL:36/Ht:31), Lequain (FRA:23/Nord:

12, BEL:1), Lequein (FRA:1)19. – [Forme francoprovençale du Forez, cf. ALF 277 p. 808:] Lechin † (FRA MorletDENF 606)20. Lo Cane (ITA:75/Cz:63), Locane (ITA:183/Cz: 125,Rc:20); Licani (ITA:33/Te:15,Vc:11, Pr:5, Co:2). SN cont. [En Sicile, Cani est singulier:] (u) Cani (ITA/Sic MarraleNomeLicata 181).

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Pour l’actuelle Belgique (sans compter Bruxelles et les occurrences des NF en zone linguistique ‘opposée’), les provinces flamandes totalisent environ 11.000 porteurs de variantes graphiques du NF D’Hondt (dont près de 9.700 dans les deux Flandres); le seul type d’un peu de poids numérique des provinces romanes, Lechien, arrive à 640 porteurs, chiffre quinze fois inférieur (Herbillon/ GermainNFBelg 2,907ss.); MorletNPGaule 1,141 donne une liste impressionnante de NP germaniques à premier élément HUND-, sans contrepartie latine. – Un peu moins frappant, mais toujours impressionnant, est le décalage des NF flamands et romans issus des dénominations du renard: près de 20.000 porteurs, en zone flamande, des variantes Vos, De Vos, Devos, contre environ 5.500 porteurs du seul type roman d’importance, Renard, en Belgique romane.

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A.I.0.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-13 Candidus del Chyan (Udine) a.1393 Corgnali. NF cont. [Avec la forme picarde Quin:] Duquin (FRA:13/Var:4;RP:6; BEL:16/FlOr:9,Ht:4). Del Cane (ITA:83/Te:76; > BEL:3/Ht:3), Delcane (ITA:10/Ba:7). A.I.0.4. [DĒ +. – La comparaison avec les SN sous → I.0. suggère un lien de famille avec une personne surnommée Canis (plutôt qu’une relation métonymique ou métaphorique avec l’animal, ou encore un nom de maison).] Doc. hist. IR-11 Rangerius de Cane (Lukmanier) a.1261 HuberRätNb 3,868. – IR-13 Candidus del Chyan (Udine) a.1393 Corgnali. – IR-22 Iohannes Cazu dictus de Cane a.1500 StatVillanovaAsti 308. – IR-31 Buonacorsus Arrigi de Cane (Pisa) a.1228(or.) CaleffoSiena 368. – IR-53 Guillelmus de Cane a.1283 DizOnomSicilia 27121. NF cont. [Peut-être simple traduction de l’article défini en néerlandais:] De Kien (BEL:2/FlOr:2), Dekien (FRA:22/Eure:8,EureL:3,Nord:4; BEL: 149/FlOc:119); [sous réserve:] De Quin (Ø FRA; BEL:11/Bxl:8,BFl:2,BW:1), Dequin (FRA:128/ Aisne:19,Nord:16,Oise:15; RP:19; BEL:24/Ht:18), Dequint (FRA:2). A.I.0.4. [DĒ + AB. – La préposition marque probablement un lien de famille (peut-être avec → A.I.0. IR-42 Andrea Cane procurator).]

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On hésite à y adjoindre le NF Lequint (FRA:85/Nord:18, PCal:13;SaôneL:4; BEL:23/Ht:12). – Par contre, les NF Le Cain (FRA:81/CôtesAr:27,Fin:27) et Lecain (FRA: 14/Fin:2,RP:2) sont très nettement bretons, cf. DeshayesDicNFBretons 73. Latinisation du NF Lechien ou de son équivalent flam. De Hond: Canisius (BEL/FlOc:1). En Sicile, plusieurs NL sont créés à partir soit du lexème soit du SN: Lo Cane, Punta etc. del/di Cane, Chiaracane, Mezzocane (DizOnomSicilia 271).

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CANIS/*CANIA

CANIS/*CANIA

Doc. hist. IR-42 Mateo da Cani a.1526/1527 CensRoma 395.

A.I.2.3.4. [DĒ +. – Dans les attestations françaises, la préposition doit marquer une relation avec l’animal qui caractérise le personnage; un nom de maison n’est pas exclu. – Les SN d’Italie du Nord indiquent probablement l’appartenance familiale, vu l’implantation du SN dans la région (→ I.0.). Les latinisations traduisent des formes vulgaires avec article.] Doc. hist. GR-21 Eude des Chiens portier a.1300(or.) TailleParis(Ms). – GR-27 Regnault des Chiens (Amanty, Meuse) a.1401 WirthAnthrLorraineRom 345, Jehan des Chiens (Portieux, Vosges) a.1448 WirthAnthrLorraineRom 345, Nicolas des Chiens (Lunéville, MeurtheM) a.1484 WirthAnthrLorraineRom 345 et al., Jehan dez Chien (Clézentaine, Vosges) a.1531 WirthAnthrLorraineRom 345, Jean Deschiens (Clézentaine, Vosges) a.1626 WirthAnthrLorraineRom 345. IR-23 Paris de Canibus a.1444 PergCremona 323. – IR-24 domus Iohannis de Canibus a.1252 LGrossusReggio 2,72, Laurentius Iohannis de Canibus a.1257 LParadisusBologna 38. NF cont. Deschiens (FRA:22/Yonne:4,Aube:1, Mos:1,Meuse:1; Nord:2,Orne:2; RP:8), Deschien (FRA:4/HMarne:2,Mos:1); [formes picardes plutôt que normandes:] Desquiens (FRA:181/Nord:104, PCal:24; BEL:8/BrFl:5,Bxl:2), Desquien (FRA:3/ Nord:3), Desquin (FRA:6/Nord:3), Desquins (FRA: 19/Aube:3,Yonne:2,CôteOr:2,PCal:1; RP:5)24. De Canibus (Ø ITA → I.2. NF Canibus).

A.I.1. [De fr. chienne n.f. "femelle du chien" (dp. s.12, FEW2/1,192a), it., sic. cana "chienne", répandu dans toute l’Italie au niveau dialectal (LEI 10,879).] Doc. hist. GR-28 [Sans doute féminisation anthroponymique d’un SN masculin:] Jehan Chienne de Perrancey a.1389(or.) MorletNPLangres 319. NF cont. Cana (ITA-SIC:9/Me:4). SN cont. [Féminin analogique. – «Perché aggrediva come una cagna»:] Cana (ITA/Sic MarraleNomeLicata 180). A.I.1.3. [Féminisations du SN du mari/père.] Doc. hist. GR-21 [Cf. → 1.0.3. GR-21 Estiene le Chien :] Petronilla la Bovyne dicta la Chienne a.1357 LRaisonPontoise 65 n.1. – GR-25 [Cf. → 1.0.3. GR-25 Giles li Kiens etc.:] dame Angnies li Kienne a.1309/1310(or.) ComptesMons 56622. A.I.2. Doc. hist. IB-21 Domingo Canes de Sanctianes a.1272(or.) DocPolasAsturias 347. – IB-22 Domingo Canes a.1330 PoblNavarra 241. NF cont. Cans23 (ESP-ARA/Hu:1). [Forme savante latine à l’ablatif pluriel:] Canibus (ITA:40/To:13,Sv:7,An:5,Co:4). A.I.2.3. [Dénomination au pluriel, cf. le suivant, à moins qu’il ne s’agisse d’une simple var. de Lequien.] NF cont. Lesquien (BEL:3/Ht:3). A.I.2.3.4. [AD +. – La préposition peut marquer une relation métonymique, ou l’appartenance à une famille qui porte ce SN, ou un nom de maison.] Doc. hist. GR-21 Perronnelle aus Chiens a.1292(or.) TailleParis 6, Marguerite aus Chiens a.1298(or.) TailleParisMs, Raoul aus Chiens le marie a.1299(or.) TailleParisMs.

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On ne suit pas MorletDENF 606 qui voit dans le NF cont. Lechine (FRA:45/Doubs:32), Léchine (FRA:29/ Doubs:20), une féminisation d’un SN masculin articulé, → I.0.3. Cans NF cont. en Galice provient de NL homonymes < CANALES; Canes aragonais se rattache mieux à canna, cf. DCVB 2,899.

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A.I.2.3.4. [DĒ + AB +. – La préposition exprime un rapport d’appartenance familiale. Cf. OlivieriCognVenezia 212.] NF cont. Dai Cani † (ITA), Dalli Cani (ITA:76/ Vr:61). A.II.(+ -ĀCEU).0. [Suffixe affectant souvent les NF, particulièrement en Toscane, avec valeur affective ou patronymique "fils de", "de la famille de". D’it. canazzo n.m. "persona crudele; persona dura di cuore" (dp. av.1632, LEI 10,901).Comp. les NF Cagnazzo, etc. → B.II.(+ -ĀCEU).1.] NF cont. Canazzo (ITA:67/Pd:42,Mi:15); Canacci (ITA:166/Ar:56,Fi:34,Si:22,Vc:21,Pe:10).

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Par contre, les NF Desquenne, Desquennes, etc. représentent la forme picarde des Chênes < CASSANUS.

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CANIS/*CANIA

CANIS/*CANIA

A.II.(+ -ĀCEU).1. NF cont. Canazza (ITA:1600/Pd:767,Vr:153,Ro: 127,Va:68.Fe:54).

A.II.(+ -ELLU).1. NF cont. Canella (ITA:3223/Fe:871,Pd:598,Ro: 282,Ve:242,Vc:166,Mi:125, To:98,Bo:68,No:56; > BEL:3). – Canedda (ITA:15/Or:7).

A.II.(+ -ĀCEU+ -ĪNU).0. [Double dérivé anthroponymique.] NF cont. Canaccini (ITA:228/Li:88,Ar:61,Ms: 48,Sp:14). A.II.(+ -ĀLIA).1. [D’it. canaglia, var. dial. canàia, n.f., initialement (s.13–14) "troupe de chiens", mod. "persona malvagia", "birbone, briccone" (LEI 10,901–2), cf. DCI 366; d’où fr. canaille, n.f. "bas peuple", "personne malhonnête, méprisable" (dp. ca.1470, TLFI), qui a remplacé l’afr. chienaille, encore usité au 16e s.] NF cont. Canaille (FRA/TarnG:125 ). Canaglia (ITA:222/Vi:184,Va:20,Ve:4,Vr:2; Ud: 5), Canaia (ITA:110/Pd:88[Grantorto],Ve:7,Vi:6). A.II.(+ -an).2. [Suffixe roumain d’origine slave, à valeur péjorative. – L’absence du dérivé des dictionnaires signale une formation anthroponymique.] Doc. hist. RO-15 şi voi Căiani a.1505 DocRomHist 2,72. A.II.(+ -ELLU).0. [Suffixe diminutif et hypocoristique en lexique et en anthroponymie. – L’appellatif sarde n’étant guère usuel (Ø DES), une dérivation anthroponymique est probable.] Doc. hist. IR-23 Bergognonus Canellus a.1234(or.) DocTortonaVoghera 123;126;141, Petrus Canellus f.q. Oberti a.1308(or.) DocTortonaVoghera 221. NF cont. Canel (ITA:103/Tv:89,Vr:6; > BEL: 2). – Canello (ITA:165/Tv:94,Cn:38,Bl:4; > BEL: 2); Canelli (ITA:872/Bn:313,Na:64,Fg:44,Ce:35; Bo:87,Mo:19; No:46, Cn:39)26. – Caneddu (ITA: 27/Ss:4,Or:2,Nu:1,Ca:1; > Ge:14)27. 25

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NF disparu : 1 seule naissance entre 1891 et1915, geopatronyme.com. Ce dernier NF peut dériver aussi du toponyme Canelli (< CANNA), commune de la province d’Asti. Quant au NF émilien Canè (ITA:614/Bo:261(> Ca:139), Na:58,Ba:13), répandu surtout à Bologne mais aussi en Sardaigne par émigration, il peut provenir d’origines multiples (DCI 340–1): selon A. Fanciullo, on ne peut exclure une variante d’un nom de métier en -ĀRIU, it. canaio "chi alleva o custodisce o vende di cani" (GDLI 2,612), cf. le SN Cagnaru ITA/Cz; v. aussi → B.II. (+ -ĀRIU + -ĪNU).1. Il ne semble toutefois pas qu’il puisse

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A.II.(+ -ELLU + -ĪNU).0. [Avec double suffixe.] NF cont. Canellini (ITA:68/Pd:15,Bo:14,Vr:12, Mn:9). A.II.(+ -(C)ELLU).0. [Variante élargie du suffixe diminutif -ELLU; -(i)keddu sarde est très usuel avec des thèmes à deux syllabes28.] NF cont. Canicheddu † (ITA-SRD Pittau 48). A.II.(+ -(C)ELLU).1. [Peut-être forme standardisée d’une forme sarde Canichedda.] NF cont. Canichella (ITA:96/Rm:94). A.II.(+ -ELLU + '-ja).0. [Double suffixation romane et slave diminutive/hypocoristique; formation anthroponymique.] Doc. hist. RO-14 [Accentué -néa-:] Ion Cânealea a.1607 DIR 2,105. A.II.(+ -eš).0. [Suffixe roumain d’origine slave, à valeur diminutive; l’absence du dérivé des dictionnaires suppose une formation anthroponymique.] Doc. hist. RO-15 Badea Câineşi a.1647 CatalŢaraRomânească 6,290, Nitu Câineş 1789 RV 18, nº87. NF cont. Câineş (ROM IordanDNFR 133). A.II.(+ -iš).0. [Suffixe roumain d’origine slave, aux valeurs diminutive ou localisante; l’absence du dérivé des dictionnaires signale une formation anthroponymique.] Doc. hist. RO-15 Dragomir Căiniş a.1623 DIR 4,31229.

représenter le top. Cané (ITA/Bl, Bs) < lat. CANNA (PellegriniTopon 332) comme le propose le DizOnomSicilia 271 où il est cité erronément Canè. De son côté, le DizOnomSicilia 271 rattache également ce NF Canè de distribution assez large en Sicile et en Italie du Sud à des étymons grecs. 28 M. Pittau, Grammatica del sardo-nuorese, Bologna 1972, §108. 29 Attestation indirecte d’un anthroponyme par un NL ("lieu de la famille NN":] RO-15 în Căineştii a.1572 DocRomHist 7,135.

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CANIS/*CANIA

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A.II.(+ -ISCU).0. [Cf. it. cagnesco adj. "tipico del cane, da cane" (dp. s.16, GDLI 2,506; l’expr. guardare in cagnesco "regarder de travers" attestée déjà dp. Boccaccio). – Le suffixe est anthroponymique en Italie à la fin du Moyen Âge (cf. RohlfsGramStor §1121) et sert à indiquer l’appartenance familiale.] Doc. hist. IR-31 [NF:] Caneschi a.1841 CensToscana. NF cont. Cagneschi (ITA:77/Gr:65), Caneschi (ITA:1035/Ar:747,Fi:48,Gr:34,Lu:31,Si:30,Pg:27).

NF cont.31 Canetto (ITA:269/Ve:41,To:40,Fe:20, Ro:20; > SRD/Ca:82); Canetti (ITA:825/Pr:167,Fe: 157,Vc:36,Mi:32; FRA:94/Corse:7[Ajaccio:4]). SN cont. [Motivation non explicitée:] en Canet et les féminisations na Caneta (ESP-CAT[Mallorca, El Vendrell, Torà, etc.] MoreuRenoms 90). ["Cagnolino":] (u) Canittu (ITA/Sic; RohlfsSNSicilia 39).

A.II.(+ -ISSA).0. [Prob. masculinisation du suivant. NF des prov. de Vicenza et Padova.] NF cont. Canesso (ITA:295/Vi:127,Pd:99,Tv:27, Vr:5; Ao:8,To:7). A.II.(+ -ISSA).1. [Avec suffixe féminin, permettant la féminisation des noms d’animaux (RohlfsGramStor §1124). NF nettement gênois, particulièrement de Rapallo, cf. DCI 369-370.] NF cont. Canessa (ITA:1390/Ge:862,Sp:23,Sv: 17,Im:16; Li:165,Gr:47,Pi:18,Fi:9; To:9,Al:8,Vc:3; Rm:20; Na:36; Mi:20; Ve:13; Ca:28). A.II.(+ -ITTU).0. [Avec suffixe diminutif, d’aocc. canet n.m. "petit chien" (dp. s.12, Raynouard 2,306; FEW 2,192a; cf. aussi Fexer 193), afr., mfr. chienet (FEW 2, 192a), frioul. cianèt (dp. s.19 seulement, NPirona 130; DESF 2,346), it. canetto "petit chien", aflor. canetti n.m.pl. "piccoli cani, cagnolini" (dp. fin s.13, LEI 10, 875).]30 Doc. hist. GR-12 Cannet (Rouergue) a.1185 (= Canet (Millau) [a.1190]) BrunelChartes 1 nº221; 252. – GR-25 [Forme picarde non attestée par la lexicographie ?:] Kienet a.1359 MorletNPCorbie 770. IR-13 Canetus (Travisigna) a.1341 Corgnali, Chaneti (Udine) a.1350 Corgnali, Canetus (Pordenone) a.1404 Corgnali.

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Cat. canet, arag. canete < CANIS avec le sens "cabeza de una viga del techo interior (...) sosteniendo la corona de la cornisa" (R. Castañer, Estudio del léxico de la casa, 73). Il est peu probable que ce sens ait produit des SN/ NF. – L’homonyme catalan canet < CANNETUM a donné de nombreux NL auxquels les NF Canet, ou la forme adaptée Canete de toute l’Espagne doit se rattacher, comme le fait DCVB pour les NF de son domaine.

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A.II.(+ -ITTU).0.3. NF cont. Locanetto (ITA:16/To:14; > BEL:2/Lg: 2). A.II.(+ -ITTU).1. NF cont. Canetta (ITA:315/No:135,To:7,Vc:5, Al:3; Mi:94,Va:17; Ve:9,Pd:2; > BEL:2). A.II.(+ '-ja).0. [Avec suffixe roumain '-ea d’origine slave, à valeur hypocoristique et patronymique; l’absence du dérivé des dictionnaires signale une formation anthroponymique.] NF cont. Cânea (ROM/Cl:1). A.II.(+ -ŪCEU). [D’it. canuccio/canuzzo, dim. de cane, plur. canuzzi "piccoli cani" (dp. av.1584, LEI 10,876 GDLI 2,629 s.v. cane).] NF cont. Canuzzi (ITA:161/Vt:101[surtout Onano],Rm:29,Gr:13). A.III.(BONUS +).0. [Avec cast. bueno adj., it. buono.] Doc. hist. IB-22 Miguel Boncan a.1330 PoblNavarra 265, Martin Bon Can a.1366 PoblNavarra 630, Pero Bon Can a.1366 PoblNavarra 630. IR-31 Boncani a.1226 LFocorumPistoia 130. A.III. (GRANDIS +).0. [Avec it. grande adj. "superiore alla misura ordinaria per dimensioni, durata, quantità, intensità, forza, difficoltà" (dp.

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On écarte par contre les NF Canet (FRA:1100/PyrO:56; Aude:60,Vaucl:38,Lot:33; Cantal:39,PuyD:30; Hér:34, AlpesM:24; SaôneL:43,CôteOr:19,Yonne:19, RP:173; Rhône:29,Sav:20,HSavoie:17,Loire:13,Jura:11; > ITA:7/ To:6) et Cannet (FRA:248), qui s’expliquent majoritairement par un toponyme assez fréquent dans le Sud de la France, Canet ou Cannet (FRA/Hér,Aveyr,Gers,BRhône, PyrO), du lat. cannetum "endroit où croissent les roseaux", cf. DauzatDNNF 84, MorletDENF 166 et AstorNFMidi 188. Les autres propositions avancées en alternative par MorletDENF 166 sont plus sujettes à caution.

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a.1313, grant; "alto, grosso, robusto", dp. s.13; DELI 2,515). – On ne suit donc pas DizOnomSicilia qui y voit un détoponymique.] NF cont. Grancane † (ITA DizOnomSicilia); Grancani (ITA:23/Vt:16). A.III.(MALUS +).0. [Avec cat. mal adj. (dp. Llull, DCVB 7,139), la forme vocalisée de fr. mal "mauvais, méchant" (s.9–17, FEW 6/1, 123b– 124a), it. malo "cattivo, triste, malvagio" (dp. s.12, DELI 3,706).] Doc. hist. IB-31 R. Malcan a.1204 HLG 8,522. IR-21 Malcanis a.1174(s.12) CDGenova 212. NF cont. Mauchien (FRA:115/Indre:27,LoirCh: 12,IndreL:8,LoireA:5;RP:30; BEL:14/Bxl:6,BW:3, BFl:3), [sous réserve:] Mauchin (FRA:4/Eure:2). A.III.(MEDIUS +).0. [Avec it. mezzo adj. "di cosa che costituisce la metà di un intero" (dp. a.1158, DELI 752). – Pour le sens du composé, cf. ait. mezzofiera n.m. "essere metà uomo e metà fiera" (s.14, DEI 2449) → B. *CANIA.] Doc. hist. IR-23 Ordanus Medium Canis a.1250 SforzaCognTrentino 20532,33. A.III.(JOHANNES +).0. [Nom attesté à Florence en 1260 (Brattö 1955), cf. DCI 855.] Doc. hist. IB-31 Volentus Ianicane a.1226 LFocorumPistoia 257.] NF cont. Giancane (ITA :886/Le:636,Br:67,Ta: 31,Ba:28; Ag:10,Pa:2,Rg:2; Mi:33; Fi:6; Rm:11, Lt:8; > BEL:5/Lg:4); Giancani (ITA:186/Ag:118, Cl:10,Pa:5; Mi:17,Va:6)34.

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B. *CANIA (latvulg.) chienne B.I.0. [De fr. cagne n.f. "chien de mauvaise race; femme paresseuse et méprisable" ("descendance, race" -a.1200; "femme de mauvaise vie" dp. a.1456; "chienne" dp. a.1584 < occ. canha dp. a.1213, TLF 5,2), it. cagna "femmina del cane" (dp. Dante, LEI 10,924, DELI 1,184; "donnaccia" dp. s.14, DEI 1,662). – Il est à relever que dans l’aire linguistique originaire du lexème, aucun NP n’a été relevé en accord avec la tendance générale des populations méditerranéennes de mépriser l’animal au point d’en rendre impossible l’anthroponymisation ‘officielle’; apparemment, ce n’est que dans la région d’oïl d’emprunt du lexème que l’usage anthroponymique devient possible.] Doc. hist. GR-25 [→ I.1. GR-25 Caignus Tumas Caignés:] Caigna feme Tumas a.1235(or.) NecrArras 31. – GR-26 Colart Cagne a. 1444(or.) AidesNamur 36, Jehenne Caigne a.1549(or.) BourgeoisNamur 2,18. IR-22 ego Romerius Cagna notarius hanc cartam iusu Marchixini Cagne notarii [...] scripssi (Novara) a.1328 (→ B.I.0.2.4. Marchixinus de Cagnis)35. – IR-31 Cagna a.n LCensuumPistoia.n./ BrattöNuoviStudi 107. NF cont. Cagne (FRA:91/Jura:21,SaôneL:14)36, Caigne (FRA:2/Gard:1;PCal:1), Caine (FRA:38/ Gir:7; PCal:2,Nord:1; SaôneL:2; RP:8), Cainne (FRA:14/PCal:10,Nord:2). Cagna (ITA:143337/Vc:248,To:235,Cn:130,Al: 55;Bs:211,Pr:194,Mi:83,Cr:40; Av:51,Fg:32; > 35

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Ce NP composé avec lat. MEDIUS n’a rien à voir avec le NF cont. Mazzacane, extrêmement fréquent, à insérer dans les composés verbaux : Mazzacane (ITA:631/Ba: 245,Ta:11,Fg:7; Na:168,Bn:66,Ce:29; Mi:28,Pv:3; Al15, To:5; Ss:17), Mezzacane (ITA:27/Al:9,Pv:4;Pi:3; Na:6, Rm:4), Mazzacano (ITA:240/Na:78,Bn:39,Sa:27; Fg:22, Ba:13; Mt:9; Va:6; Rm:10); Mazzacani (ITA:688/Bs:224, Mn:80,Mi:18; Re:180,Mo:152,Bo:6; > BEL:3/Nr:3). On considère comme détoponymique le NF Canalonga (ITA:11/Ce:10), d’après le top. Cannalonga (prov. de Salerne); un autre top. Canalonga existe à Versilia, en Toscane. À noter aussi les NF composés Boccacani (ITA:26/Tr:22, Rm:4) → BUCCA et Orsocane (ITA:17/Me:17) → URSUS (SN).

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Cf. BARONI, Maria Franca. 1981: Novara e la sua Diocesi nel Medio Evo. 69. Au vu des sondages rapides dans quelques Annuaires du téléphone, le NL Cagnes-sur-Mer (FRA/AlpesM) explique mieux qu’un ancien SN lexical au pluriel, le NF Cagnes (FRA/Nice:3,Marseille:1).– Toutes les attestations anciennes de Cagnes-sur-Mers étant au féminin (cf. NègreTGF nº10183), Goffredus de Kaignos (Provence) a.1113 LFeudorumMaior 348, se rapporte ou à St-Jeanle-Cagnosc (FRA/Var), Cagnoscus au 11e siècle, ou à Chanos-Curson (FRA/Drôme), Canoscus a.1050 cf. A. LONGNON, Les noms de lieux de la France, nº19. – Cagnanicci (FRA/Corse Dauzat DNFF 78a) est un SN historique de nobles du Cap Corse < NL Cagnano, comm. de Rogliano. Dont 46 Cagna Vallino (To), 14 Cagna Perazzo (Vc), 10 Cagna Broglio (Vc:7,To:3), 11 Motto Cagna (Vc:10). – Aux deux aires de maxima du Nord – le Piémont avec pour lui seul 669 occurrences, et une zone lombardoémilienne totalisant 607 (ce qui contredit de les unir en

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CANIS/*CANIA

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FRA:106, SUI:4 RépNFSuisse 1,331), Cania (ITA: 7/Pc:3;Cn:1,To:1).

IR-33 Stefano Cagni a.1418 RegPerugia 160, Cagno a.1428 RegPerugia 172, Giacoma magistri Cangni vedova di ser Angelo Cangnetti a.1430 RegPerugia 174, Agabito Cagni [a.1687/1699] ArchUmbria 48. NF cont. Cagno (ITA:565/To:71,Al:67,At:152, Cn:44; Ct:58,En:41)42; Cagni (ITA:77343/Re: 19044,Cr:158,Bs:131,Mi:105,Co:78). SN cont. Cagnu (ITA/Cz[Maida] RohlfsSNCalabria 328)45.

B.I.0.3. NF cont. Lacagne (FRA:54/SaôneL:21)38. SN cont. Cuncetta’a Cagna (ITA/Rc[Candìdoni] RohlfsSNCalabria 471). B.I.0.3.4. [DĒ +.] NF cont. Della Cagna (ITA:70/Aq:40,Rm:11, Pe:10). B.I.0.4. [DĒ +.] NF cont. De Cagna (ITA:329/Le:274,Rm:16, Ta:11). B.I.0.2.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-22 ego Marchixinus de Cagnis notarius (= B.I.0. Doc. hist. Marchixini Cagne notarii [...] scripssi (Novara) a.1328). B.I.1. [Dans le lexique, cf. les masculins sporadiques des dialectes français (FEW 2/1,183b). Les formes picardes sont prob. des latinisations superficielles d’un SN masculin39. – Dans le sud de l’Italie, les NF Cagno et De Cagno, Di Cagno, etc. sont prob. des variantes du NP et NF Canio, d’après saint Canius, vénéré en Basilicata40.] Doc. hist. GR-25 Caignus Tumas Caignés a.1239(or.) NecrArras 35 [→ B.II.(+ -ITTU).1.], Caigni Aelis a.1247(or.) NecrArras 4041. une seule ‘zone du Nord’ est la séparation géographique assez nette des maxima entre un bloc piémontais (Vc,To, Cn), Bs pour la Lombardie, et Pr en Émilie) –, s’oppose une zone méridionale (Av,Fg). 38 Par contre, étant donné la répartition du NF, on suit MorletDENF 563 pour voir dans le NF Lacaine (FRA:29/ Calv:17,Orne:2,IndreL:2,IlleV:2) un détoponymique : La Caine (a.1467 La Cayne), nom de hameau, commune de Bellencombre-et-de-Rosay (FRA/SeineMrt). 39 Il est peu probable que la latinisation soit du type de la dérivation savante à l’aide du suffixe '-IU à partir de CANIS. 40 Dans les régions des Pouilles et de la Basilicata, le NF Cagno (Fg:52) est prob. une variante du NP et (NF) Canio, surtout les De Cagno (ITA:58/Ba:32; > Rm:6,No:5), Di Cagno (ITA:420/Ba:349; > Rm:17,Mi:12), Dicagno (ITA:5/Ba:3), côtoyés par des Di Canio (Ba: 38). 41 Il semble s’agir d’une famille: Aelis Caigni = Caigna feme Tumas → I.0.; Tumas = Caignus Tumas Caignés, formule particulièrement opaque par les multiples inversions que présente cette source; une analyse: Caignés (= Caignus le jeune) fils de Tumas Caignus (et par conséquent d’Aelis?)

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B.II.(+ -ĀCEU).1. [Suffixe augmentatif en français, en italien du nord et du sud, péjoratif au centre; probablement purement différentiel sans valorisation en anthroponymie46. – D’aocc. canhas "(gros) chien" (dp. ca.1453, Levy 1,198), gasc. cagnas (Mistral 1,417), mfr. cagnas "gros chien" (FEW 2/1,183b), it. cagnaccio n.m. "cane grosso" (dp. s.15, DEI 662, "cane sordido e ringhioso" Devoto-Oli 277), it. cagnazzo "cane grosso, brutto, feroce, rabbioso" et adj. "deforme, laidamente brutto; di color paonazzo, livido" (dp. Dante, LEI 10, 932; DEI 662). Comp. les NF Canazzo, etc. → A.II.(+ -ĀCEU).0.] Doc. hist. IR-22 Iacobus filius condam Cagnacii de Albareto a.1259 ArchAsti 83, Cagnacii a.1269 ArchAsti 112. – IR-42 Antognetto Cagnazo a.1526/1527 CensRoma 517. – IR-53 Symon Cagnacii a.1287 DizOnomSicilia 231.

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On distingue donc 3 zones: le Piémont, les Pouilles et l’Est de la Sicile. L’aire piémontaise à son tour se subdivise en une zone très concentrée sur Torino, donc d’origine migratoire proche ou éloignée; une zone de Cuneo; une zone constituée par la vallée de la Bòrmida, avec une antenne le long de la route vers Asti; par sa distribution géographique au-delà des provinces caractérisées par l’immigration, la zone piémontaise semble du moins en bonne part autochtone. La répartition géographique est complémentaire avec celle de Cagno, c’est-à-dire qu’on se trouve, une fois de plus, devant des divergences des usages administratifs à l’heure de l’officialisation des NF. Comme souvent, la province de Reggio Emilia est en contraste énorme avec ses voisines émiliennes (Pc:6,Pr: 5,Mo:1), mais se rallie, pour cette fois-ci, au bloc lombard. Le chiffre d’Ascoli Piceno appelle un peu l’attention (Ap:10). Cette forme calabraise ne semble pas avoir eu de postérité anthroponymique. Pour la Sicile, un augmentatif dérivé du NP Canius ou Canio(ne) est possible.

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CANIS/*CANIA

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NF cont. Cagnas † (FRA MorletDENF 156b), [phonétique picarde:] Cagnache (FRA:4/Oise:2, Somme:2)47. Cagnazzo (ITA:2389/Le:1510,Br:183,Ta:159;Fg: 252), Cagniazzo (ITA:5,Le:4,Ta:1), Cagniazio (ITA:13/Na:13), Cagnasso (ITA:516/Cn:304,To: 146; > FRA:25/AlpesM:5,Var:4,BRhône:448 ); Cagnazzi (ITA:639/Ba:199), Cagnacci (ITA:486/Ar: 157)49, Cagnassi (ITA:115/Cn:65,To:35). SN cont. Canazzu "grosso cane"(ITA/Rc RohlfsSNCalabria 330).

B.II.(+ -ELLU).1. [De formes dialectales corresp. à gallo caniau n.m. "petit chien" (FEW 2,184a).] NF cont. Cagnel † (FRA MorletDENF 156), Cagneau (FRA:7), Caignau (BEL:45/FlOc:35), Caniau (FRA:4/Nord:2; BEL:1/Ht:1), Canieau (BEL: 15/Ht:8,Lx:4); [pluralisations graphiques:] Cagneaux (FRA:59/Ardn:23,Marne:6), Cagnieaux (FRA:7), Cagniaux (BEL:15/Ht:11), Caniaux (FRA:69/Ardn:20, BEL:4/Nr:2), Caigneaux (FRA: 11)51; [peut-être par confusion graphique avec le suffixe *-WALD], Cagniault (FRA:4/Cher:1), Caignault (FRA:18/Cher:3 ).

B.II.(+ - ĀCEU + -(E)OLU).0. NF cont. Cagnassola (ITA:12/Vc:11[Biella et alentours]). B.II.(+ -ĀCEU + -ŌNE).1. NF cont. Cagnassone (ITA:35/To:35; > FRA:1). B.II.(+ -ĀRIU + -ĪNU).1. [Double dérivé dont on peut rapprocher les SN parallèles Cagnaru ITA/Cz et Cagnariella ITA/Cz RohlfsSNCalabria 328.] NF cont. Cagnarini (ITA:28/Fo:16,Ra:11). B.II.(+ *-ATTU).0. [Féminisation du suivant.] NF cont. Cagnata (ITA:89/Mn:44,Vr:41)50. B.II.(+ *-ATTU).1. [Suffixe diminutif, spécialement de noms d’animaux. Le dérivé n’est pas attesté dans le lexique italien. Cf. dial. Marne caignat n.m. "roquet" (FEW 2/1,183b). D’après DauzatTraité 188, la motivation est plutôt analogue à celle de cagneux, → B.II.(+ -ŌSU).1.] NF cont. Cagnat (FRA:164/Yonne:37[Treigny: 8]), Cagniat (FRA:5). Cagnato (ITA:449/Tv:276; > FRA:14/Indre:6), Cagnati (ITA:201/Bl:135; > FRA:10).

B.II.(+ *-HARD-).0. [De fr. cagnard adj. "paresseux, indolent" (dp. ±1520 cagnar, mais mangl. caynard "a lazy fellow, sluggard", a.1310, kaynarde a.1303 (OED), caignard (dp. a.1589, TLF 5,1); cf. aussi wallnam. cagnâr(d) "grincheux; sournois" (dp. s.19, FEW 2,184a). DauzatDNFF 78 pense plutôt à une dérivation par échange de suffixe, de cagnet; la motivation serait plutôt analogue à celle de cagneux (DauzatTraité 188; DauzatDNFF 78), → B.II.(+ -ŌSU).1)52. – Pour le domaine italien, cf. it. scagnardo, adj. "rabbioso, ringhioso come un cane" (DicHoepli; DEI 3363)53.] 51

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B.II.(+ *-ATTU + -ELLU).1. NF cont. Cagnatel (ITA:37/Ve:35). B.II.(+ -ELLU).0. [Féminin du suivant.] NF cont. Cagnelle (FRA:3/Doubs:1,HSaône:1).

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Le suffixe, généralement péjoratif, n’est pas féminin du tout. Malgré l’avis de DauzatDNFF 78, il ne s’agit pas d’un NF corse. La Toscane totalise 336 occurrences. Si les deux occurrences siciliennes (Ag:1,Rg:1) sont autochtones, elles remonteraient à une formation en -ĀTU.

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Dans les NF Queniau (FRA:10/Cher:4,Loiret:4), Quegneaux (FRA:4/Ardn:2), on préfère voir des formes picardisantes de chêneau, éventuellement détoponymiques. Cf. également fr. cagnard n.m. "(région.Prov., Lang.) "emplacement ensoleillé à l’abri du vent"; par ext. (vx.) "abri non fermé [...] où se rassemblaient des vagabonds"; (méton.) "réchaud pour se chauffer à l’extérieur" (emprunté à l’occ., dp. a.1460 caignart "réduit, abri misérable", a.1527 cagnart "maison publique", TLF 5,2). Si le substantif est emprunté à l’occitan, l’adjectif par contre est de répartition strictement oïlienne et est à considérer comme une dérivation purement française du subst. cagne emprunté à son tour à l’occitan. C’est l’adjectif qui se prête mieux à des motivations anthroponymiques, bien qu’il faut constater que l’idée de ‘paresse’ n’a pas engendré nombre de SN. Selon A. Fanciullo, le terme scagnarda n.f. "prostituta, donna di facili costumi" (dp. a.1483, LEI 12,948) serait une variante de guagnarda, mot dialectal méridional, à son tour dérivé de guagnone/guaglione "ragazzo", mot d’origine française typique du Mezzogiorno d’Italie. Le mot scagnardo pourrait en être une masculanisation, mais étant attesté dans le nord de l’Italie, il est préférable de le faire dériver de CANIS/*CANIA. Cf. aussi le verbe it. scagnare (de chien de chasse, spéc. limier ou braque) "aboyer avec des brefs aboiements et intermittents après avoir flairé le gibier", dans lequel la palatale double peut être due à une formation populaire *CAN-I-ARE.

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CANIS/*CANIA

CANIS/*CANIA

Doc. hist. IB-23 [Sans doute de la filière des NP gascons du Béarn et de la Bigorre voisins, donc occitans:] Petrus Caynard(us) a.1238 DocJaca 201, Johannes Caynardi a.1238 DocJaca 201. GR-23 Jehan Caignart a.1411/1412(or.) ComptesLamballe 317, Colin Marc et sa famme fille Rohan Caignart de Saint Martin a.1419/ 1420(or.) ComptesLamballe 312. – GR-25 Sandrars Cagnars de Herignies a.1280/1281(or.) LoiTournai 1,359. – GR-26 Colins Caignars a.1265(or.) CensNamur 1,158.54 IR-31/21 ss. Bonus Iohannis Cainardus legatus Genua (Pisa) a.1141 CartCertosaCalci 210. NF cont. Cagnard (FRA:272/Somme:58, BEL: 7/FlOr:7; SUI/Fr:1 RépNFSuisse 1,331), Cagniard (FRA:82/Oise:19,Aisne:17), Cagnart (FRA:28/ Somme:11,Oise:3,Aisne:1; BEL:4/Ht:4), Cagniart (FRA:115/PasC:22,Aisne:20,Marne:14; BEL:1), Caignaert (FRA:29/Nord:1455,PCal:3)56. Cagnardi (ITA:101/No:35,Vc:14,Bs:13)57, [prob. avec S- initial renforçatif:] Scagnardi (ITA: 8/Bo:5,Rv:3).

B.II.(+ -ĪCEU).1. NF cont. Cagnizi (ITA:72/Ri:53,Rm:18), Cagnizzi (ITA:61/Rm:56,Ri:5).

B.II.(+ *-HARD-).0.3. [La graphie < -airt> du c.r. du suffixe est courante en ancien lorrain.] Doc. hist. GR-27 Colin lou Kaignairt a.1337(or.) RôlesBansMetz 348. NF cont. Lecaignard (FRA:3). 54

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Quant aux NP béarnais, ils paraissent être des noms personnels : GR-11 Kaiardus [a.1090], Cajardus de Lodo a.1115, Kanardus f. Bernardi f. Abrini [a.1140], au Cassou d’en Canart a.1170, Canhart d’Aribe (Bilhères) a. 1336 , Caynhart (Bilhères), Canghart de Bonemayso (Laruns), et al. BergantonDérBéarn. Concentrés dans l’agglomération lilloise et à Armentières. Les NF Caignard (FRA:166/CôtesAr:25,Fin:24,Morb: 17) et Le Caignard (FRA:20/CôtesAr:7,Fin:5), sont manifestement bretons et ne relèvent donc pas de l’étymon *CANIA mais d’un vieux mot breton cain, cf. DeshayesDicNFBretons 41. Concentrations autour de Vannes (Morb, 15, 5 à St-Jean-Brévelay), Morlaix(Fin, 14) et entre Carhaix-Plouguer (Fin) et Plougonver (CôtesAr) réunissant 7 en Fin et 21 en CôtesAr) – Marcel Divanach, 5000 Patronymes bretons francisés, Etables/Mer 1975, 223 Caignard,(Le) "dos"(Caignec (le), Cainec (le) ; < kein n.m. "Dos, reins, dossier" (Francis Favereau, Dictionnaire du Breton contemporain, Morlaix 1993, p.389; keiner "relieur" (p. 372: kanner "batailleur", p.364: kagn, gagn "chiendent"). Ces NF peuvent très bien, par leur géographie excentrique, constituer un réduit de ce NP, mais la proximité du galloroman peut aussi bien plaider pour y voir un

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B.II.(+ -ĪNU).0. [Suffixe diminutif et hypocoristique; on ne peut exclure qu’il s’agit d’une variante de l’adj. → CANĪNUS, influencé par *CANIA.] NF cont. Cagnina (ITA:741/Cl:298,Pa:182; > FRA:9). B.II.(+ -ĪNU).0.3. NF cont. La Cagnina (ITA:286/Cl:97Pa:57Rg: 38; DizOnomSicilia 821), Lacagnina (ITA:767/Cl: 47158,En:42,Pa:25; > FRA:12/Isère:7)59. B.II.(+ -ĪNU).1. [D’it. cagnino n.m. " cane piccolo e gentile; cagnolino" (dp. Tasso av.1595, le féminin dp. Bembo av.1547, LEI 10,931; GDLI 2, 507). – Dans les domaines occitan et francoprovençal, ce pourrait être plutôt un dérivé anthroponymique (NP Canius?), seul occ. canin semblant attesté (FEW 2,190b).] NF cont. Cagnin (FRA:113/Gers:11,Gar:8). – Cagnin (FRA:113/Ain:34[Chazey/Ain:14],Rhône: 16). Cagnin (ITA:2111/Ve:777,Pd:622,Tv:302), Cagnino (ITA:133/Pa:42,En:32); Cagnini (ITA:95/Pg: 40;Mn:24). B.II.(+ -ĪNU + -ĀCEU).0. NF cont. Cagninacci (FRA: 20/Corse:8[S. Martino di Lota:5].) B.II.(+ -ĪNU + -ELLU).0. NF cont. Cagniney (ITA:20/Ao:13,To:2), Cagninei (ITA:15/To:15). Cagninelli (ITA:61/Bg:48,Mi:8,Vc:5). B.II.(+ -ISSA).0. [Probablement féminisation ┌ d’un SN masculin. – Dans le lexique, cf. lorr. ca┐ gnesse adj. f. "coriace (de la viande)" (dp. s.19

NF immigré, tout comme l’attestation ancienne gênoise; d’autre part, le suffixe -ard a été assez florissant en Italie du Nord, cf. Stephanardus AttiMilano. 58 Troisième NF en fréquence dans le chef-lieu de la province, d’après DeFeliceCognItal 118. – Les chiffres ne confirment pas une implantation indépendante du foyer d’irradiation sicilien, en Campanie et Calabre (que pourrait suggérer RohlfsCognCalabria 141). 59 Peut-être, avec masculinisation de la forme articulée féminine, Acagnino (ITA/Sic DizOnomSicilia 7).

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CANIS/*CANIA

CANIS/*CANIA

seulement, FEW 2,184b). – Cp. le NF it. Canessa < CANIS.] Doc. hist. GR-27 [Il doit exister une relation familiale avec → B.II.(+ -ITTU).1. Abertin Kaynat de Ciey:] Colignon Kaignesse de Siey a.1323(or.) RôlesBansMetz 29.

Chimay 209 et al. – GR-26 Jan Caignet a.1616(or.) TerriersNamur 246, Jean Caignet a.1623(or.) SourcesSambreMeuse 246. – GR-27 [Zone de -ITTU > -at:] Buevelat Kaynat lou fil Abertin Kaynat de Ciey a.1336(or.) RôlesBansMetz 195 (→ B.II.(+ -ISSA).0 Colignon Kaignesse de Siey). – GR-42 Yves Caignès [a.1275](or.) RentierAudenarde f º111r. IR-33 Giacoma magistri Cangni vedova di ser Angelo Cangnetti a.1430 RegPerugia 174 [→ I.1.]61. NF cont. Cagnet (FRA:107/Aisne:16,Marne:6; RP:36), Cagniet (FRA:21/Aisne:11, BEL:1), Cagniez (BEL/Ht:1), Caignez (FRA:1/Nord:1, BEL: 1), Caigniez (FRA: 10/Nord:10[Dunkerque:8], BEL:1/Ht:1), Caignet (FRA:60/Nord:27,PCal:7, BEL:26/Ht:21), Caigniet (FRA: 5/Nord:2, BEL/Ht: 7), Caignié (FRA:1/Nord:1, BEL/Ht:1)62, Quegnet (FRA: 3/PasC:2). Cagnetto (ITA:7/Pd:2,Ve:2; cf. OlivieriCognVenezia 212); Cagnetti (ITA:464/Ba:164; Ap:66;Rm: 55,Vt:47).

B.II.(+ -ITTU).0. [Plutôt féminin du suivant que dérivation directe de cagne.] Doc. hist. GR-25 Caignete a.1218(or.) NecrArras 20, Cagneta Margerite a.1222(or.) NecrArras 22, Caignete Oede a.1248(or.) NecrArras 42, Caignete Izabiaus a.1249(or.) NecrArras 42, Kaignete Maroie a.1270(or.) NecrArras 52. – GR-27 Gerart Kaignate a.1267(or.) BannrollenMetz 1,118, Colignons Kaignate a.1279(or.) BannrollenMetz 1,417. NF cont. Cagnetta (ITA:1275/Ba:868; > FRA:5/ Doubs:2). B.II.(+ -ITTU).1. [Suffixe diminutif et hypocoristique. Le diminutif est attesté sporadiquement dans des dialectes français de l’Est (dp. s.19 seulement, FEW 2/1,184a)60 ; il est probable que la dérivation est anthroponymique. D’it. cagnetto n.m. "cùcciolo, cagnolino, piccolo cane; cane di razza picola" (dp. a.1598, LEI 10,925-6; GDLI 2,506); sinon var. de Canetto, Canetti → CANIS II.(+ -ITTU).0.] Doc. hist. GR-12 Canet (Millau) [a.1190] Fexer 193 (BrunelChartes). – GR-24 Jehan Cagnet de Friaville escuier a.1329 ActNormand 13. – GR-25 [Inversion dans la source:] Caignés Urso [a.1199] (or.) NecrArras 9 et al., Caignet [a.1216](or.) NecrArras 18, [inversion dans la source:] feme Kaignet Biarc a.1223(or.) NecrArras 24, [inversion dans la source:] Caignus Tumas Caignés a.1239 (or.) NecrArras 35 [→ I.1.], Johannes Caignet a.1245 MorletHPicardie 298 et al., Perron Cagnet a.1258 MorletHPicardie 298, Kaignés [a.1295/ 1302](or.) RôlesArtois 110, Jehan Caingnet (Senlis) a.1340/1341 MorletHPicardie 298, Germain Caignet gaugeur de vins a.1395 LRougeNoyon 53, Germain Caignet (Marquais) [s.15] Morlet,MélDebrie 146, Simon Caingnet a.1616 DénombrPrincip-

B.II.(+ -ITTU).2.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-25 des Caignés Jehans a.1235(or.) NecrArras 32. B.II.(+ -(E)OLU).0. [Avec suffixe diminutif, d’it. cagnuola, cagnola "piccola cagna, cùcciola" (dp. ca.1330, LEI 10,928–9). – Peut-être matronyme d’un anthroponyme bien représenté en Lombardie (→ B.II.(+ -(E)OLU).1. et CANIS I.0.), plutôt que nom d’origine (NL Cagnola prov. de Padova, Foggia, Reggio Emilia).] Doc. hist. IR-23 [consul :] Ariprandi Cagnola a.1117(c.n) AttiMilano 1,4, Gualterius Caniola a.1150(s.12) AttiMilano 1,33, Ariprandus Cagnola a.1170(or.) AttiMilano 1,101, [génit. lat.:] Albertus Caniole a.1170(or.) AttiMilano 1,101, Anselmus Cagnola a.1173(or.) 1,122, Albertum Cagnolam (Vercelli) a.1213(or.) AttiMilano 1,487, Conradus Cagniolla a.1284(or.) AttiMilano 4,323, dominus 61

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Le dérivé est aussi occitan (Mistral 1,417), mais l’absence d’attestations anthroponymiques anciennes dans le domaine linguistique et la répartition géographique des NF cont. nettement d’oïl permettent d’exclure une origine occitane des NF.

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Pour lequel la provenance géographique peut jouer en faveur de l’étymon CAMBIUS. DebrabandereWb rattache à ce groupe les NF – à forte implantation en Flandre – Caignie (BEL:61/FlOr:42), Cagnie (BEL:52/FlOr:33), Caigny (BEL:3/FlOr:2), mais qui plus probablement sont des détoponymiques < NL Cagny (FRA/Aisne, Somme, Calvados) d’où aussi des cas plus évidents comme Decagny.

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CANIS/*CANIA

CANIS/*CANIA

Alcherius Caniola a.1286(1400) AttiMilano 4,437, [pour [-l-] intervocalique > [-r-] en lombard, cf. RohlfsGramStor §221:] domino Marchixio Cagniore iurisperto a.1294(1503) AttiMilano 4,668. NF cont. Cagnolle (FRA:9/Loire:6,HLoire:1). Cagnola (ITA:47163/Mi:211,Va:109; > FRA:8), [avec préfixe marital In-:] Incagnola (ITA:9/Rm: 9); [selon la phonétique dialectale, prob. interprété comme f.pl. it. :] Cagnole (ITA:12/Ch:11).] SN cont. Cagnola (ITA/Cs[Castrovillari] RohlfsSNCalabria 328).

252. – IR-33 Riguccio Magioli Cangnoli a.1402 RegPerugia 135. NF cont. Cagnol (FRA:88/AlpesM:51,Var:8), Caignol (FRA:25/PuyD:12;CôteOr:8), Cagneul (FRA:1/AlpesM:1), Cagnieul (FRA:5/Tarn:2). Cagnolo (ITA:194/At:44,Al:31,Cn:28;Rc:46; > FRA:3); Cagnoli (ITA:1000/Bg:116;Re:97;Sp:107; Ps:75;Ch:19,Aq:18;Rm:86; > FRA:50/AlpesM: 23); [avec préfixe marital In-66:] Incagnoli (ITA: 162/Fr:56,Rm:55;Na:25)67. SN cont. [«Cane giovane»:] (u) Cagnolu (ITA/ Sic RohlfsSNSicilia 37); cf. (a) Cagnulina (ITA/ Sic RohlfsSNSicilia 37).

B.II.(+ -(E)OLU).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-53 Nicolinus de Cagnola a.1283 DizOnomSicilia 231. B.II.(+ -(E)OLU).1. [D’it.sett. cagnolo n.m. "piccolo cane; cùcciolo" (dp. moitié s.15, LEI 10, 927-8).] Doc. hist. IR-22 domino Bonifacio Cagnolo canonico (Novara) a.1324(or.) (→ B.II.(+ -(E)OLU). 2.4. Bonifacii de Cagnolis), domini Manfredi Cagnolii civis Vercellarum a.1371(or.)64. – IR-23 ss. Amici qui dicitur Cagniolus a.1143(or.) AttiMilano 1,1865, Ubertus Cagniolus a.1215 AttiMilano 1, 511, [datif lat.:] Capre Cagnollo a.1256(or.) AttiMilano 4,898, Ambrosius filius Pavioli Canioli a.1263(or.) AttiMilano 3,391 = coram domino Paviolo Cagniolo consule a.1268(or.) AttiMilano 3, 570, Guifredus Caniolus sindicus a.1281(or.) AttiMilano 4,181;183;185, ego Herculles Cagniollius (= Cagniollus = Cagniolus) a.1283(or.) AttiMilano 4,253;254;260, Beltramus Caniollus a.1286(or.) AttiMilano 4,443, Ardericus Cagniollus (= Arderici Cagniolo) a.1287(or.) AttiMilano 4,463;464, ego Rizardus f. Guifredi Canioli (= ego Rizardus Caniolus civitatis mediolani notarius) a.1283(or.) AttiMilano 4,283;286;450, filius quondam magistri Ambrosii Cagnioli de Cavanago a.1295(or.) AttiMilano 4,704, et al. – IR-31 Cangnolus Trazei (Lucca) a.1265(or.) CaleffoSiena 1034, Philippus Cagnolus a.1257 BrattöNuoviStudi 107, Cangnolus (Lucca) a.1267(+a.1275) LCensuumPistoia

B.II.(+ -(E)OLU).2.4. [DĒ +. – La préposition introduit une relation de parenté ou de servitude avec un groupe familial.] Doc. hist. IR-22 Bonifacii de Cagniolis Novariensis canonici a.1317(c.1388) (→ B.II.(+ -(E)OLU).1., IR-22 domino Bonifacio Cagnolo)68. – IR-23 dominas et sorores (...) et Agnexiam de Cagniolis a.1251(or.) AttiMilano 3,22. – IR-24 Thadeo q. Antonii de Cagnolis a.1484 ArchOdofredo 418, Laurentius q. ser Nannis de Cagnolis a.1497 ArchOdofredo 501. B.II.(+ -(E)OLU + -ĀRIU).1. [Avec ce suffixe, peut-être nom de métier, celui qui élève de jeunes chiens ou cagnoli; le terme n’est toutefois pas lexicalisé. – Il ne semble pas y avoir pas de relation visible avec les NL Cagnola (ITA/Fo, Pd, Re).] NF cont. Cagnolaro (ITA:5/Ge:3); Cagnolari (ITA:55/Pc:29,Ge:24; > FRA:10/Var:4), [peut-être avec S- initial renforçatif:] Scagnolari (ITA:244/ Ro:138,Fe:29). B.II.(+ -(E)OLU + *-ATTU).1. NF cont. Cagnolato (ITA:10/Pd:7,Vc:2; > FRA: 2); Cagnolati (ITA:325/Re:175,Pr:56; > FRA:10/ Hér:6). 66

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Dont 49 Marsegla Cagnola, dans leur totalité dans la province de Torino; le premier NF pourrait faire supposer une origine française/occitane. BARONI, op. cit., p.65. Andriolo Cagnolo est attesté comme consul pour l’an 1160, mais indirectement dans un document du 14e siècle (AttiMilano 1).

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Pour Arcamone/Fanciullo, ce préfixe In- se rencontre dans la formule matrimoniale faisant référence à la femme qui acquiert le NF du mari. On écarte par contre le NF des Marches Scagnoli (ITA: 549/Ap:207,Rm:171,An:63) qui se rattacherait plutôt aux étymons SCAMBIUS ou CAMBIUS, avec préfixe renforçatif. Arcamone/Fanciullo. – Si l’on excepte les NF Scagnardi et Scagnolari, on écarte également tous les autres NF italiens de type Scagn- que l’on rattache à it. scagno n.m. "banc", du lat. *SCAMNIUM (REW 7648). BARONI, op. cit., p. 38.

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CANIS/*CANIA

CANIS/*CANIA

B.II.(+ -(E)OLU + -ĪNU).1. [Cf. it. cagnolino n.m. "piccolo cane, cùcciolo" (dp. 1518–25, LEI 10, 929–930; GDLI 2,507). – Le dérivé peut être lexical autant qu’anthroponymique.] Doc. hist. IR-31 Filippus voc. Cagnolino = Gangnolinus vinacterius a.nn LMontaperti ... BrattöNuoviStudi 107 =? Gagnolinus a.1260 BrattöNuoviStudi 107. (Hypocor. de ou filiation avec → B.II.(+ -(E)OLU.1. Philippus Cagnolus?). NF cont. Cagnolini (ITA:32/Pd:1;Pc:10).

gnion (FRA:55/Nord:10), Caignon (FRA:35/Vendée:6), Canion (FRA:66/Nord:36, BEL:97/FlOc: 73). – Canione (Ø ITA; > FRA:1); Canioni (FRA: 102/Corse:51; > BRhône:13,AlpesM:11). Cagnon (ITA:50/Vr:36), Cagnone (ITA:178/Sv: 80;No:14,Vc:8;Ch:14,Aq:11;Me:13; > FRA:2)73; Cagnoni (ITA:2440/Lu:397;Pv:387,Pg:231; Ss: 11074; > FRA:10/AlpesM:5,Doubs:4), Canioni (ITA:17/Mi:16)75.

B.II.(+ -(E)OLU + -ITTU).0.3.4. [Cf. it. cagnoletta n.f. "cagnolina" (dp. av.1556, LEI 10,930; féminin de cagnoletto n.m. "piccolo cane", cagnuoletto av.1311, GDLI 2,507). – Le dérivé peut être lexical autant qu’anthroponymique.] NF cont. Della Cagnoletta (ITA:100/So:88). B.II.(+ -ŌNE).0. [Féminisation du suivant.] Doc. hist. GR-13 Cagnone (Moras) a.1349 SerorNomsJuifs 56. B.II.(+ -ŌNE).1. [Suffixe diminutif en galloroman, augmentatif en italien. – En lexique, cf. norm., bourg., frpr. cagnon n.m. "jeune chien" (FEW 2,183b)69, lomb. véron. cagnón "larvetta (mosca)" (DEI 662), abruzz. canone "grosso cane" (DAM 1,410–1), sic. cagnuni "ragazzo dappoco" (VS 1,519); peut-être aussi NL pour le DizOnomSicilia 23170.] Doc. hist. GR-25 Hersent Caignon a.1246 MorletHPicardie 298, Constans Caignon (St-Thibaut) [s.14] MorletHPicardie 298. – GR-27 Jennat Caignon a.1285(or.) BannrollenMetz 2,93. IR-23 Iohannino dicto Cagnono a.1335 CesariniCognTrentino 97, Cagnonum [s.14] CesariniCognTrentino 97. NF cont. Cagnon (FRA:346/Doubs:3971,Sav: 4372; Nord:28,Somme:17,Aisne:11, BEL:2), Ca69

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D’après le [ka-] conservé, l’origine est ou le domaine normand/picard, ou l’occitan du Sud; le couloir RhôneBourgogne plaide en faveur d’une origine méridionale de la forme devenue SN à Metz. Les NF italiens sont dérivés de CANIS ou de *CANIA, mais certainement pas de Canius, car ils sont nettement répandus en Italie nord-occidentale, où manque le culte de saint Canius et où est élevée la fréquence des produits de CANIS. Montbéliard et ses alentours regroupent 26 des 39 occurrences du département, ce qui plaide pour une migration industrielle.

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B.II.(+ -ŌNE).1.2.4. [DĒ +. – La préposition marque un rapport d’appartenance familiale.] IR-42 Iulius de Cagnonibus [s.15] NecrProvRomana 471. B.II.(+ -ŌSU).1. [De fr. cagneux adj. et n. "qui a les genoux tournés en dedans" (dp. a.1614 caigneux, a.1607 coigneux, TLF 5,3). Sinon, avec suffixe adjectival qui exprime généralement une qualité en abondance. ] NF cont. Cagneux (FRA:7/PCal:2, RP:2; SUI/ Vd:1), Cagnieux (FRA:18/PCal:8), Caigneux (FRA:6/MaineL:4,May:1), Caignieu (FRA:2/ Landes:2). B.II.(+ -ŌSU).1.3. NF cont. Lecagneux (FRA:1/Dord:1), Lecagnoux (FRA:1/CôtesAr:1). B.II.(+ *-OTTU).0. [Féminin du suivant.] NF cont. Cagnotta (ITA:6/Ce:6). B.II.(+ *-OTTU).1. [D’un dérivé anthrop. fr. en -ot [les lexèmes cagnot, -otte du français et des dialectes désignent ou des poissons ou la bardane (FEW 2/1,185a), sens peu propices à former des anthroponymes], it. cagnotto n.m. "1. sgherro al servizio di un signore; sbirro. 2. complice [...] di soperchierie; cortigiano vile ..." (Devoto-Oli 277; dp. s.15, GDLI 2,507–8), it. cagnòtto "piccolo cane" (LEI 10,926).]

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Quatre communes au Nord du lac du Bourget regroupent 27 occurrences (Serrières en-Ch.10, Ruffieux 8, Chindrieux 5, Cessens 4). Peut-être à y associer le NF Incagnone (ITA:24/Tp:14, Pa:10), avec le préfixe marital In-. Les NF sardes sont dus à l’immigration de l’Italie septentrionale. Une référence au NP Canio, -ione, serait ici tout à fait secondaire.

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CANIS/*CANIA

NF cont. Cagnot (FRA:61/Cher:20,All:13, Creuse:6)76. Cagnotto (ITA:313/Pd:115;Cn:41; > FRA:3/AlpesM:2); Cagnotti (ITA:120/Cn:59;Aq:13). B.II.(+ -ŪCEU).1. [D’it. cagnuccio n.m. "piccolo cane (con valore vezzeggiativo)" (dp. av.1742, cagnuzza av.1564, le double dérivé cagnucciuolo s.14, LEI 10, 931-2; GDLI 2,508).] NF cont. Cagnucci (ITA:229/Mc:94;Rm:86). B.III.(GRANDIS + )(+ -(E)OLU).1. [Probablement formation hypocoristique sur Grancane NF cont., cf. DizOnomSicilia 750, DCI 883.] NF cont. Grancagnolo (ITA:425/Ct:244,En:63, Rg:27), Grancagnuolo (ITA:8/Rg:5,Ct:3). → CANĪNUS, CATELLUS. → BALNĔĀRE, BATTUĔRE, *BRĪSIĀRE, CASTRĀRE, FACĔRE, *FERRĀRE, CONFLĀRE, *MALLEĀRE, *MATTEĀRE, PĬLĀRE, PĒ(N)SĀRE, *PIŠARE, *PĪNCTIĀRE, *SĔRRĀRE, TALIĀRE. Weinhold; Germain. – Documentation: Kremer; Trier; Centres de Santiago, Lisboa, Oviedo, Vitoria/Bilbao, Zaragoza, Madrid, Santander (Ramírez, Labrador, Carrera), Sevilla, Barcelona; Louvain-laNeuve; Wirth; Müller; Frau; Pisa; Minervini; Wolf; Timişoara. – Synthèses: Galicien/Boullón; Asturien/Cano; Vasconia/Irigoyen; Aragonais/Lagüéns; Castillan/García Gallarín, Ramírez; Catalan/Bastardas; Galloroman/Hanton (rév.: Germain); Italien/Arcamone ; Sarde/Wolf; Roumain/Sufletel, Goicu. – Révision: Arcamone, Fanciullo.

CANĪ NUS

CANĪNUS

(lat.) propre au chien.

Structure1 I.0. I.1.

0. [Les seuls domaines à implantation ancienne de lat. CANĪNUS adj. "propre au chien" (dp. Pl., OLD 1,265c) sont le galloroman et l’italien. Toutefois l’usage de canino au sens de "cùcciolo" a toujours été très limité. Sans base historique en ibéroroman (l’adjectif doit être plus ou moins érudit, puisqu’il fait son apparition quand le substantif est déjà remplacé par perro)2, et provenant tous de la zone de la capitale et des Canaries, les NF du domaine castillan sont probablement importés d’Italie. Le seul SN de HuberRätNb se situe sur la frontière linguistique avec l’italien; les adjectifs du frioulan et du romanche ne s’utilisent que dans quelques syntagmes qui trahissent l’origine érudite ("toux canine", etc.). Vu la vitalité du suffixe en fonction diminutive qu’il a prise dans les langues romanes, l’absence quasi complète du diminutif *CANĪNUS est remarquable; il n’apparaît qu’en engadinois. Si la situation lexicale impose donc de partir de l’adjectif, il faut, du moins pour l’Italie du Nord, zone d’implantation très forte du SN CANIS, envisager la possibilité de la dérivation anthroponymique – soit hypocoristique soit patronymique – à partir du SN Canis. Quant aux motivations du SN, elles sont probablement similaires à celles de → CANIS/ *CANIA. KajantoCognomina mentionne de rares NP Caninus, qui ne justifient pas l’hypothèse d’une continuité anthroponymique. Mistral 1,447a; DauzatDNFF 502; MorletDENF 166,213; Ø GermainNFWallonie; HuberRätNB 3/2868; Ø DeFeliceDCI; DCI 371; DizOnomSicilia 231.] I.0. [D’occ. canin (dp. a.-1272 cani, Raynouard 2,306b), afr. mfr. chienin, chenin adj. "vil, mé-

76

L’aire de concentration du NF se trouve entre St-AmandMontrond (Cher) et Montluçon (Allier) et déborde sur Boussac (Creuse).

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1 2

Article terminé en octobre 2014. Iuan Canino a. 1358 DocTrinidadBurgos 177 est sans doute à rattacher à → CANUS.

384

CANĪ NUS

CANĪ NUS

chant, pervers" (s.12–14, FEW 2/1,190b), mfr. "provenant du, ressemblant au chien", (dp. Baïf, FEW 2/1,190b)3, romanche engad. chanin, "petit chien" (s.20 seulement, DRG 3,256b s.v. chan), engad. chanin, sursilv. canin adj. (dans certains syntagmes, emprunt érudit à l’it., DRG 3,271b–2a), frioul. cianin (dans certains syntagmes; dp. s.19 seulement, NPirona 131a; DESF 2,350b), it. canino "di cane", fig. "feroce, rabbioso" (dp. s.14, DELI 1,195b)4. – Pour les NF du domaine italien, il peut s’agir aussi d’un diminutif direct de cane, ainsi flor. canino n.m. "cagnolino, cùcciolo" (dp. 2e moitié s.14, LEI 10,876), mais d’usage très limité. Par contre, dans l’aire méridionale et la Sicile (et même dans le Nord, en raison de l’émigration interne), Caracausi estime que ces NF dérivent plutôt de l’arabe hanīn " dolce, soave", sic. haninu, cianinu "caro, amato", asic. caninu "bello"; dans les chartes siciliennes, on trouve en effet les mentions suivantes: Fudronus de Canino iudeus a.1282, Iohannes de Chanino a.1299, Renaldus Chaninus a.1333 (DizOnomSicilia 231, cf. DCI 371). En outre, certains NF, spécialement ceux d’Italie centrale, peuvent être issus du top. Canino existant dans la province de Viterbo (TCI).] Doc. hist. IR-11 Egenolfo Canino de Logoneza (Lukmanier) a.1261 HuberRätNB 3/2868. – IR-13 Chaninus saltarius a.1359 Corgnali. – IR-23 per Cristianum Caninum notarium a. 1245(or.) AttiMilano 2,658 [passim]. – IR-24 Attocaninus a. 1288/ 1289 RegPelavicino 6745. – IR-31 Bomfilii Cani-

no a. 1088 CartPisa 3,91, [NF:] Canini a.1841 CensGrandTosc. – IR-33 Canino a. 1567 RegPerugia 214. NF cont. Canin (FRA:123/HVienne:27,BRhône: 8; LotG:9, cf. Mistral 1,44), [sous réserve:] Quenin – (FRA:169/BRhône:50,Drôme:19,Vaucl:18)6. Chenin (FRA:174/ MeurtheM:21,Meuse:20,Marne: 8,Mos:6,CôteOr:6,Ard:3, RP:15; BEL:1/Lx:1). [NF essentiellement calabrais et sicilien7, peutêtre d’autre origine:] Canino (ITA: 2775/Cz:1115, Cs:184,Rc:11;Tp:488,Pa:244,Ct:133,Ag:80,Sr:18, Me:12; Mi:102,Co:26,Va:19; Ge:25,To:60,Fi:14, Si:13; Na:46; Ca:158; > ESP-CST/M:79; FRA:96); Canini (ITA:2495/Ge:44,Sp:27; Bs:306,Bg:148, Mi:7110; Al:11,Vc:8; Vi:14,Ve:6; Lu:143,Gr:29,Si: 28,Ms:22; Fo:512,Ra:41; Ps:63,Pg:19; Tr:49; Rm: 673,Fr:128,Vt:20; > FRA:59; BEL:35). I.1. [Comme pour le masculin, on ne peut exclure un diminutif direct de cane, it. canina n.f. "cùcciola" (dp. av. 1584, LEI 10,876). En Italie, le NF Canina, assez rare, est surtout piémontais11.] Doc. hist. GR-13 Margarita Canina (Puget Théniers) a.1435 CompanNPNice 527. NF cont. Canina (ITA:115/At:26,To:21,Vc:15, Al:4; Mi:28,Va:4; > FRA:5). →

Weinhold; Germain. – Documentation: Trier; Centre de Madrid; Germain; Müller; Arcamone; Udine; Wolf. – Révision: Arcamone, Fanciullo.

6 3

4

5

Cf. aussi mfr. nfr. (appétit) canin adj. "(faim) dévorante" (dp. s.14, FEW 2/1,190b). Cp. aussi, pour la motivation du SN, esp. canino adj. "concerniente o relativo al can" (dp. s.16; s. 14–18 adj. référant à des caractéristiques différentes: "ansioso; furioso; perverso"; MartinAlonsoEncicl 1, 899b). Père d’Attolinus. La composition est sans doute purement graphique; le premier élément du nom du père et de celui du fils est le NP germanique Atto (cf. MorletDENF 53a s.v. At). Pour le type combinatoire, cf. Canfrancesco etc. → CANIS nº4.

385

CANIS/*CANIA.

7 8

9

10 11

Il ne s’agit donc pas de formes picardo-normandes. De son côté, Mistral 2,672a s.v. Quenin, interprétait Canin comme une variante des résultats de QUININUS NP lat. Surtout à Catanzaro et Trapani. Sans aucune relation avec le nom de commune Canino (ITA/Viterbo). Les NF madrilènes proviennent des Canaries et de l’aire métropolitaine de Tolède et de Madrid, donc de zones typiques d’immigration étrangère. Surtout à Rimini et en Romagne. Caracausi n’exclut pas le NP Cagno < CANIUS comme origine de ce nom (DizOnomSic 231).

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CATELLUS/CATELLA/CATULUS

CATELLUS/CATELLA/CATULUS

(lat.) jeune

chien/jeune chienne. Structure1 A.

CATELLUS

A.0. A.I.0. A.I.0.3. A.II.(+ -ĀCEU).0. A.II.(+ -ĀNE).0. A.II.(+ -ĪNU).0. A.II.(+ -ŌNE).0. A.II.(+ -ŌNE).0.3. A.II.(+ -ŌNE + -ELLU).0. A.III.(MALUS +).0. B.

CATELLA

B.0. B.I.0. B.II.(+ -ĪNU).0. C.

CATULUS

C.0. C.II.(+ -ORRU).0.

A.

CATELLUS

(lat.) petit chien, chiot.

A.0. [Lat. CATELLUS n.m. "petit chien, jeune chien" (dp. Pl., ThLL 3,603) a servi dès ses premières documentations de terme de tendresse (OLD 285). Le terme s’est perpétué dans la plupart des langues romanes, avec le sens de "petit chien, jeune chien" (REW 1763). L’utilisation anthroponymique de ce surnom ne pose guère de problème, avec une probabilité assez forte de motivation affective pour un petit enfant associé à un petit chien. Pour DauzatDNF 127, il pourrait s’agir d’une dérivation qu’il qualifie de

1

Rédaction effectuée une première fois en janvier 2006, révisée en 2009 et 2012. Le rédacteur panroman de l’article n’ayant pu assumer le travail de rédaction jusqu’à son terme, les éditeurs s’en sont chargés sans disposer de toute la documentation disponible; il en résulte sans doute des lacunes et des imprécisions.

387

CATELLUS/CATELLA/CATULUS

grossière désignant le dernier–né; ce sens n’est toutefois pas attesté par la lexicographie française. Ø Kremer,Aufsätze; VasconcellosAntrPort 218; MachadoDicOnom 307; Ø DicApellidosEsp; Ø MollLlinatges; DCVB 2,803; Fexer 182; Ø DauzatTraité; DauzatDNFF 127; MorletDENF 217; DebrabandereWb 267,270; Ø Herbillon/GermainNFBelg; GermainNFWallonie 233; DeFeliceDCI 337,423–4; Ø DeFeliceCognItal; DizCognPuglia 136 (Catullo); DizOnomSicilia 343–4; ManconiDCSardi 38,44,66; PittauCognSard 43,56, 105; Ø ConstantinescuDOR; Ø IordanDNFR.] A.I.0. [De gal./port cadelo "perro pequeño" (dp. a.1161, DELP 2,21; gal. dp. s.18, SarmientoCatGal 478), ast. cadiellu "perro pequeño, cachorro" ([de poco uso], dp. s.17 seulement [cadiella], DELLAMs ; GarcíaAriasPropuestes 2,117–118; DGLA 238), "persona o animal extremadamente delgado" (DGLA 238), cant. cadelo, cat. cadell "ca jove" (dp. s.13, DCVB 2,803), aprov. cadel "petit d’un chien" (DAO, fasc. 9, 668), afr. chael "petit d’un chien" (dp. s.12, FEW 2,496b; TL; DMF)2, apic. kaiel, kaël, mfr. chiau (dp. a.1552, Pontus de Tyard), frmod. chiot "jeune chien", spéct "jeune chien de chasse non sevré" (dp. Cotgrave [attestation isolée], fin s.19 [d’origine dialectale de l’Ouest et du Centre], TLFI), norm. chiot, Orne chiau, etc. (FEW 2,496b), it. catello (dp. s.14, DEI 811), sard. log. catteddu, camp. cazzeddu (DES 1, 320), roum. căţel (Ø Tiktin). – Le NF est particulièrement bien représenté en Sardaigne, où Cadéddu occupe le 92e rang dans le degré de fréquence, cf. DCI 337.] Doc. hist. IB-11 Rui Gomes Cadelo a.1437 (= Rui Cadelo a.1444) LCPontevedra 110;172. – IB-12 Petro Cadelo a.1258 PMHInquisitiones 353a. – IB-21 Dominicus Cadellum a.1202(or.) CDCatedralLeón 6,144. – IB-31 en Giu Cadell (Roussillon) [a.1365/1370](or.) FogatgeCatalunya 4 s.f. et al., Jacme Cadell (Cerdagne) [a.1365/ 1370](or.) FogatgeCatalunya 4 s.f., Guillem Cadell donzell (évêché d’Elne/Roussillon) [a.1378/ 1381](or.) FogatgeCatalunya 6, f º140v. GR-12 Raimundus Catelli (Provence) a.1094(a.1100) Fexer 182, Raimundus Catellus 2

Également, dès le moy. fr., "petit d’un animal quelconque", puis sans valeur diminutive et avec valeur péjorative "méchant, cruel" (DMF).

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CATELLUS/CATELLA/CATULUS

CATELLUS/CATELLA/CATULUS

a.1162(1212) (= Raimundus Cadelli a.1180(1212) CartTrinquetaille 115) CartTrinquetaille 114, Ademari Cadel (Nonenque) a.1171 Fexer 182, Raimundus Cadel (Aniane) a.1173(c.) Fexer 182, Rostagnus Cadel (Montpellier) a.1192(s.13) Fexer 182, W. Cadelz (Combecroze) a.1198 Fexer 182, Arnal Cadel (Albigeois) a.1210(a.1282) Fexer 182, Rostagnus Catelli (Nîmes) a.1256 Fexer 182, cossol en Berthomieu Cadel a.1329 GermainHistMontpellier 1,406, viguier n Arnaut Cadell a.1340 GermainHistMontpellier 1,409. – GR-13 Cadel a.1190 (a.1212) (= Catellus a.1186(or.) = fr. Cadels Dauinnon a.1189(or.)) CartTrinquetaille 193;156;138, Guillelmus Cadellus a.1202(1212) CartTrinquetaille 255, [le même ?:] Guillelmus Catellus magister provincie a.1204(or.) CdStRufValence 96. – GR-14 (?) W(illem) Cadelz (Rouergue) a.1198 BrunelChartes 2,164. – GR-23 Radulphus Catellus [a.1118/1124] CartTours 1,97, maistre Jehan Cadel a.1370 CartLaval/Vitré 2,2743. IR-60 Mariane Catellu [s.12–14] CondBonarcado 65, Trobotori Catellu CA 1 [sigle Wolf], Arthochus Catellus a.1316 RegRenditeCagliari 55;57, Ugolinus Catellus a.1316 RegRenditeCagliari 50; 52, [prob. = Arthochus Catellus:] Arsocco Catello a.1323 RegRenditeCagliari 417;419 et al., Arsoco Catellu a.1388 CDSardinia et al., Francisco Catello a.1388 CDSardinia, Gantino Cadellu a.1388 CDSardinia, Bartholomeo Catedu a.1388 CDSardinia et al., Anthonio Cadeddu a.1388 CDSardinia et al., [les formes en -th- sont les seules à représenter la phonétique populaire du lexème:] Comita Cathellu a.1388 CDSardinia, Mariano Cathellu a.1388 CDSardinia. NF cont. Cadelo (POR:2. – ESP-GAL:2), Catelo (ESP-GAL:1). – [Sous réserve] Cadelo (ESP:416/ Ct:370), Catelo (ESP:7/Ast:7). – Cadell † (ESPCAT:4, Ø INE). Cadel (FRA:229/LotGar:5,Dord:5;Gir:5; > Manche:31,Marne:13)4. – Chiau (FRA:15; BEL: 89/FlOr:81,BFl:7)6, Chiot (FRA:12/Yonne:5,Eure: 3,SeineMrn:3 [Fordant, 1891-1915]).

Cadelli (ITA:254/Pn:173,Ts:36,Sv:6). – Catello (ITA:288/Na:156,Ba:43,Le:13;Bl:32, cf. RohlfsCognCalabria 71), [variante d’après Caracausi:] Catillo (ITA:267/Bn:225); Catelli (ITA:1658/Co: 281,Pr:201,Pc:121;Lu:220), Catilli (ITA:44/Fr: 27). – Cadeddu (ITA:4887/Ca:2090,Or:856,Nu: 758,Ss:477; > Rm:144,To:136,Ge:54), Gadeddu (ITA-SRD:24/Ss:23); [les NF suivants représentent la forme normale *CATIELLU que prend l’étymon en sarde:] Catteddu (ITA:104/Or:61,Ca:7), Catzeddu (ITA:171/Or:97,Ca:38,Nu:10), Cazzeddu (ITASRD:2), Cacceddu (ITA:27/Nu:24), [forme italianisée:] Cadello (ITA:27/Ca:26). SN cont. [...] o Cadelo (ESP-GAL/Or[Ourense] RamónFz,RDTP 27 350).

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On écarte par contre le nom arrageois Kaeles Nicoles [a.1234](or.) NecrArras 31, que l’on considère plutôt comme une forme aphérésée de Michaelis. Par contre, le NF Cadell est manifestement alsacien. Un seul porteur du NF dans l’Eure dans la tranche 1966– 1990 (Fordant). Contre l’avis de DebrabandereWb 267–8 qui voit dans ce NF essentiellement flamand une variante de Chau, Choo détoponymique (Chaux, Dechaux) ; une forme aphérésée

389

A.I.0.3. Doc. hist. GR-13 Peire lo cadel a.1363(or.) Pansier 2,69. A.II.(+ -ĀCEU).0. [Sans doute dérivé anthroponymique.] NF cont. Catellacci (ITA:87/Fi:83). A.II.(+ -ĀNE).0. [Dérivé non attesté par la lexicographie galicienne et donc suffixe prob. anthroponymique.] NF cont. Cadelán † (ESP-GAL:1, Ø INE). A.II.(+ -ĪNU).0. [D’un dérivé galicien correspondant à it. catellino n.m. "cagnolino" (s.14, DEI 811). – En Italie, il s’agirait plutôt d’un NP, dimin. de CATELLUS (NP).] Doc. hist. IB-11 filios de Catelino a.878 CatálDocRealesGalicia 146. IR-31 Catellinus Aldobrandinus, mercator de societate Piruciorum de Florencia a.1308 DizOnomSicilia 344. NF cont. Catellino (ITA:44/Cs:33)7; Catellini (ITA:29/Ra:22). A.II.(+ -ŌNE).0. [Peut-être de wallnam. tchalon, n.m. "ver du hanneton", "ver qui se développe sous le cuir des vaches" (FEW 2,497b), à moins qu’il ne s’agisse d’une forme contractée de Charlon (Ø

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de Michaud ou plutôt de Michiau serait davantage à envisager. Cf. aussi cf. DizOnomSicilia 344.

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CATELLUS/CATELLA/CATULUS

CATELLUS/CATELLA/CATULUS

BEL)8, avec réduction du r, cf. Germain/HerbillonNFWall 233.] Doc. hist. GR-26 Jean Chalon (Slins) a.1348 GermainNFWallonie 233, Chalon a.1659 DénombrSalm 2,133. NF cont. Chalon (BEL:283/Lx:95,Lg:42,Nr:41, Ht:44,Bxl:33)9.

453; 478), port. cadela (dp. s.15, IVPM 2,3111 ), cat. cadella (dp. Llull, DCVB 2,805), alang. cadella "jeune, petite chienne" (DAO, fasc. 9, 669), afr., mfr. chaele "petite chienne" (FEW 2,496b, DMF), ait. catella12 (s.14, DEI 811).] Doc. hist. IB-11 Eio Catella a.1204 TumboSobrado 2,158, Cadela de Melide a.1206 TumboSobrado 2,178. – IB-31 Pere Cadella (Lleida) a.1358(or.) FogatgeCatalunya 2, f º31r. – IB-33 [Avec une séquence du nom difficilement justifiable:] Domingo des Cadella [a.1266/1268] RepOrihuela s.f. GR-12 soror Sebelia Cadelha a.1308(or.) (= Sebelia Cadela a.1328(or.) = soror Cebelia Cadela a.1320(or.)) CartProuille 2,224; 183;246. IR-60 Predo Catela [a.1357/1359](or.) RationesDecimSardinia 2904, Petrus Catella [a.1357/ 1359](or.) RationesDecimSardinia 2906, [forme présentant l’étymon des formes populaires *CATIELLU:] Guanti Catzella a.1365(s.17) RenditeEcclCagliari 50. NF cont. Catella (ESP:9/5 nés à l’étranger). – Cadella † (ESP Ø INE)13. Catella (ITA:626/Vc:12614,Va:109; Ms:22; Ba: 126).

A.II.(+ -ŌNE).0.3. Doc. hist. GR-26 relicte le Chalon a.1689 DénombrLierneux 10. A.II.(+ -ŌNE + -ELLU).0. [Dimin. non attesté par la lexicographie wallonne.] Doc. hist. GR-26 Ponchelet Chaloneay a.1472 DénombrLaroche 269, Gouse Chaloneay a.1472 DénombrLaroche 269. A.III. (MALUS +).0. [Avec fr. mal adj. "mauvais" (s.9–a.1659, FEW 6/1,123b).] Doc. hist. GR-24 [Prob. fausse latinisation de Malchael ; sinon à classer sous → C. CATULUS:] Tirricus Malus Catulus a.1198 FournierNPComposés 360, [le même ?:] Malchael a.1198 FournierNPComposés 360.

B. CATELLA (lat.), jeune chien (ou jeune chienne). B.0. [CATELLA, fém. de → CATELLUS, est documenté dp. Petr., Mart., Juv. (OLD 285 ; ThLL 3, 603). Il s’est prolongé dans diverses langues romanes, dont le galicien, le portugais, le catalan et l’italien (REW 1763)10.] B.I.0. [De gal. cadela n.f. "perra, hembra del can o perro; fig., mujer de genio vivo ..." (DicNormGal 161; dp. s.18, SarmientoCatGal 297; 404; 435;

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10

En effet, dans certaines régions, d’après la forme wallonne Tchâlon du NF, le a est plutôt long, ce qui ne coïncide pas avec le lexème tchalon ; toutefois, l’absence complète du NF Charlon est tout aussi surprenante. Par contre, en France, le NF Chalon (FRA:687) est nettement détoponymique, d’après le nom des villes de Chalon-sur-Saône et Châlons-en-Champagne. En Belgique, l’origine toponymique ne peut être que secondaire. L’homonyme latin catella, dim. de catena, ne se prête pas à des emplois anthroponymiques; c’est la raison pour laquelle il n’est pas considéré comme étymon possible des NP ci-dessous.

391

B.II.(+ -ĪNU).0. NF cont. Cadeliña (ESP:27/20 nés à l’étranger).

C. LUS

CATULUS

(lat.), jeune animal / CATUL-

(NP).

C.0. [Lat. CATULUS n.m. "jeune chien" est attesté à date ancienne comme doublet de CATELLUS (dp. Pl., OLD 286; ThLL 3,621–2; REW 1771). Il est déjà connu comme cognomen dans l’anthroponymie romaine, notamment à propos de la gens Lutatia (C. Lutatius Catulus, consul 242 av. C., Q. Lutatius Catulus, consul 102 av.C., Q. Luta-

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Douteux est le NL per vallem de Cadellas (a.1161) que MachadoDELP 2,23 donne comme première attestation. Au Portugal, il existe plusieurs NL Cadela, cf. CostaDicCorográfico 4,201s., dont on retrouve un emploi au pluriel dans le SN cont. Bernardo dos Santos Oliveira Cadelas (POR, MatKremer). Domina Catella relicta qu. domini Pagani (= Catel(l)ina) a.1299 AttiMilano 4,610;659;798 est le NP Katharina. Précédemment CAT:4/Pb:2,Pa:1. Dont 47 Angelino Catella.

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CATELLUS/CATELLA/CATULUS

CATELLUS/CATELLA/CATULUS

tius Catulus, consul 78 av.C.). En Italie, c’est ce cognomen qui semble avoir produit des NF15 et non le simple lexème catulo n.m. "cagnolino, cucciolo" (LEI 13, 166).]

comme un dérivé de cacho qui devait signifier initialement "chiot, jeune chien", prob. du latvulg. *CATTULUS, par réduplication affective et diminutive de CATULUS.] NF cont. Cachorro (ESP:299/Sg:104,Va:87,Sa: 51).

C.II.(+ -ORRU).0. [D’esp. cachorro n.m. "cria del perro o de ciertas fieras" (dp. a.1475, DCECH), "niño pequeño que se cria robusto" (AlonsoDHMLE 1,832, 4.(fig.), s.17), cachorrón "grandullón" (ibid. ), "individuo perteneciente a la generación joven que empieza a mostrarse activa en la sociedad (generalm. en pl.)" (Seco/Andrés/ Ramos, Dicc del Español actual, fig. y fam. s.19). Mot d’origine incertaine que Corominas considère

15



CANIS/*CANIA

Weinhold. – Documentation: MatKremer; Pisa. – Synthèses: Catalan/Casanova, Descals, Talaya; Galloroman/Germain; Sarde/Wolf. – Révision: Bastardas; Boullon; Cano; Germain.

NF cont. Catullo (ITA:624/Ve:131,Mi:26; Rm:66,Vt:32; Aq:107,Na:90,Bn:35,Fg:38,Le:6, cf. DizCognPuglia 136) ; Catulli (ITA:121/Vt:32;Ct:21).

393

394

CATTUS/GATTUS

CATTUS

/

GATTUS

(lattard.) chat.

Structure1 A. SN métaphoriques et métonymiques A.0. A.a. Type

CATTUS

A.a.I.0 A.a.I.0.3. A.a.I.0.3.4. [AD +] A.a.I.0.3.4. [DĒ +] A.a.I.0.4. [DĒ +] A.a.I.1. A.a.I.1.3. A.a.I.1.3.4. [DĒ +] A.a.I.2.3.4. [AD +] A.a.II.(+ -ITTU).0. A.a.II.(+ -ŌNE).0. A.a.II.(+ -ŌNE).0.3. A.a.II.(+ -ŌNE).0.3.4. [DĒ +] A.a.II.(+ -ŌNE + -ĀRIU).0. A.a.II.(+ -ŌNE + -ITTU).0. A.a.II.(+ -(T)ŌRIU).1. A.a.II.(+ -uş).1. A.a.III.(DICTUS +).0 A.a.III.(GROSSUS +).0. A.a.III.(MALUS +).0. A.a.III.(+ BULLĪTUS).0. A.a.III.(+ MĀIUS).0. A.a.III.(+ MĀIUS).1. A.b. Type

GATTUS

A.b.I.0. A.b.I.0.3. A.b.I.0.3.4. [DĒ +] A.b.I.0.4. [DĒ +] A.b.I.1 A.b.I.1.2. A.b.I.1.3. A.b.I.1.3.4. [DĒ +] A.b.I.1.3.4. [DĒ + AB +] A.b.I.2. A.b.I.2.3.4. [DĒ +] A.b.II.(+ -ĀCEU).0. A.b.II.(+ -AGO, -AGINE).0.

1

Article VdP, remanié en janvier 2006 et complété en 2012 et 2013.

395

CATTUS/GATTUS

A.b.II.(+ -ĀNU).0. A.b.II.(+ -ĀNU + -ELLU).0. A.b.II.(+ -ĀNU + -ELLU).1. A.b.II.(+ -ĀNU + -ĪNU).0. A.b.II.(+ -ĀRIU).0. A.b.II.(+ -ĀRIU).1. A.b.II.(+ -ĀRIU- + ELLU).0. A.b.II.(+ *-ARRU).0. A.b.II.(+ -ĀTU + -ELLU).0. A.b.II.(+ -ELLU).0. A.b.II.(+ -ELLU).1. A.b.II.(+ -ELLU + -ĀRIU).0. A.b.II.(+ *-HARD-).0. A.b.II.(+ -IC + -ĪNU).0. A.b.II.(+ -ĪCULU).0. A.b.II.(+ -ĪLE + -ĪCIU).0. A.b.II.(+ -ĪLIU).0. A.b.II.(+ -ĪLIU).1. A.b.II.(+ -ĪLLU).0. A.b.II.(+ -ĪNEU).0. A.b.II.(+ -ĪNEU).1. A.b.II.(+ -ĪNEU + -(E)OLU).0. A.b.II.(+ -ĪNU).0. A.b.II.(+ -ĪNU).1. A.b.II.(+ -ĪNU + -ELLU).0. A.b.II.(+ -ĪNU + -ELLU).1. A.b.II.(+ -ĪNU + -ŌNE).0. A.b.II.(+ -ISCU).0. A.b.II.(+ -ITTU).0. A.b.II.(+ -ITTU).0.3. A.b.II.(+ -OLU).0. A.b.II.(+ -OLU).1. A.b.II.(+ -OLU + -ĪNU).0. A.b.II.(+ -ŌNE).0. A.b.II.(+ -ŌSU).0. A.b.II.(+ -ŌSU).1. A.b.II.(+ -ŪCEU).0 A.b.II.(+ -ŪCEU).1. A.b.II.(+ -ULLU).0 A.b.II.(+ -ULLU).1. A.b.II.(+ -ULLU).1.3. A.b.II.(+ -'ULU).0. A.b.II.(+ -'ULU).1. A.b.II.(+ -'ULU).1.3. A.b.II.(+ -ŪTU).0. A.b.II.(+ -ŪTU).1.3. A.b.III.(+ *BLANK).0 A.b.III.(+ *BOMBYCEUS).0. A.b.III.(+ CAECUS).1. A.b.III.(+ EXCARNĀTUS).2.4. [DĒ +] 396

CATTUS/GATTUS

A.b.III.(+ FERUS).0. A.b.III.(+ *GRÎS).1 A.b.III.(+ *MORTUS).1 A.b.III.(+ RUBEUS).1. A.b.III.(+ RUSSUS).0. A.b.III.(+ RUSSUS).1. A.b.III.(+ VARIUS).1. A.b.III.(+ VETUS).1. A.b.III.(MALUS +).1. A.b.III.(+ IANUĀRIUS).0. A.b.III.(+ MEL).0. A.b.III.(+ MEL).1. B. SN provenant d’enseignes B.a. Type CATTUS B.a.III.(+ *BLANK).0. B.b. Type GATTUS B.b.III.(+ *BLANK).1. B.b.III.(+ AURUM).0.

0. [Lattard. CATTUS, -ī n.m. "chat" (dp. Pall., ThLL 3,620)2 s’est maintenu dans le seul domaine galloroman, à l’exception du domaine aquitano-pyrénéen (v. aussi le cas du roumain), en conservant son initiale sourde (→ a), tandis que dans une grande partie du domaine roman (ibéroroman, sud-ouest de l’occitan, Italia et Rætia), c’est la forme parallèle GATTUS (lattard. gattus/gatta, Gloss. codd.; Itala cod.; Plac., ThLL 3,620) qui est continuée (→ b)3. Les descendants romans de CATTUS/GATTUS (REW 141; RohlfsPanorama 125) ainsi que leurs dérivés et composés se sont fixés dans l’anthroponymie des domaines ibéroman, galloroman4 ainsi que dans l’Italia et la Rætia5. En roumain, seuls des dérivés d’aroum. *cată "chatte" (Puşcariu 367; Can-

CATTUS/GATTUS

dreaDensuşDict 337; DA)6 se manifestent dans l’anthroponymie7. Dans leur majorité, ces NP s’expliquent sans doute, à l’origine, comme des SN métaphoriques et métonymiques (→ A.), tandis que certains anthroponymes de forme composée proviennent probablement d’enseignes (→ B.)8. – V. carte 1, qui visualise les noyaux des NF français tirés de CATTUS/GATTUS. Kremer,Aufsätze 11,163–4; VasconcellosAntrPort 223–4; MachadoDicOnom 700–1; DicApellidosEsp 381; MollLlinatges 288; Ø DCVB; DauzatTraité 195; DauzatDNFF 116, 215; MorletDENF 206, 337,352; DebrabandereWb 851; Herbillon/GermainNFBelg 162,168,491; GermainNFWallonie 228,237, 624–5; HuberRätNb 3,868–9; CostantiniCognFriuli 301; DeFeliceDCI 133; DeFeliceCognItal 34,37,55,62–4,129,168, 252; DCI 834–5; DizCognPulglia 224–5; ManconiDCSardi 69; PittauCognSard 108; IordanDNFR 107.] A. SN métaphoriques et métonymiques A.0. [La motivation des SN peut être d’ordre métonymique (personnes possédant des chats ou recherchant leur compagnie)9 ou métaphorique. Les textes médiévaux du domaine galloroman ainsi que les sens figurés du domaine ibéroroman révèlent des sèmes connotatifs des appellatifs issus de CATTUS se rapportant à des qualités sensorielles remarquables comme la finesse de l’ouïe et la justesse et la rapidité du toucher10, ainsi qu'à des particularités 6

7

8

2

3 4

5

Aussi CATTUS, -ūs n.f. (Serv., ThLL 3,620; Fless., DES 1,572). Pour la sonorisation de l’initiale v. FiggeSon 303 et n.7. Dans le domaine galloroman, le NP Cattus s’est luimême fixé dans la toponymie, v. MorletNPGaule 3,59. ┌ Dans certains cas isolés, le NP Gatto ┐ peut représenter un hypocoristique des NP germaniques GAIDOALDO et GAIDIPERT ou provenir de Menegatto < DOMINICUS (Arcamone RIOn 1,19) [o da altri nomi molto usati quali Bugatto, Zagatto, ecc. che vivono anche interi come cognomi].

397

9

10

L’existence du simple *cată est rendue probable par celle du dérivé cătuşă (→ A.a.II.(+ -uş). On relève déjà en latin Cattus et Catta (n.f. "chatte", déjà Not.-Tir., ThLL 3,621) comme cognomina (KajantoCognomina 326; Ø CIL II). On relève des désignations du chat entrant dans d’autres systèmes anthroponymiques européens (v. par exemple GottschaldDeutscheNamenkunde s.v. Katze; ReaneyDicEnglSN 87). V. DelortAnimaux 426–7. – On peut aussi penser à un sobriquet de greffier, notaire, magistrat à hermine (MarteauxNFAnnecy 66). Cf. frm. “Il a l’oreille aussi bonne qu’un chat qui guette une souris de sorte qu’il la reconnaîtra bien tost à sa parole et davantage il a l’attouchement si certain qu’il ne prendra point un autre pour elle” (1627, DocTLF). Cf. aussi esp. gato n.m. "homme sagace et astucieux" (DRAE), mais aussi "larron" (s.16–17).

398

CATTUS/GATTUS

CATTUS/GATTUS

de comportement: gourmandise11, sédentarité et frilosité12, mais aussi à des particularités morales: manières délicates cachant l’hypocrisie13 et la cruauté14, la lubricité15, voire à des particularités métaphysiques (le chat est lié à la superstition)16. Dans le domaine catalan, il s’y ajoute une connotation renvoyant à l’ivresse17. Cf. aussi SainéanMétaph 1; Kremer,Aufsätze 11, 163; BeinhauerTier 68–71; FerrarioMetafora 67–73, 239–24.]

a.1506 Affre,RLR 15,17, Marie-Jeanne Cat (Caylus) a.1791 Pégorier,NRO 11/12,156. – GR-14 Rainaldo Chat (= Rainaldo Cat) a.1172/1173 CartObazine nº379;380, Guidonis Chati (Tavaux) a.1182 DocMarche 1,84, P. Chat a.1210/1211 CartObazine nº671, Guillelmus Chats milites (Brioude) a.1267 DocBrivadois 55, [NF:] François Cat (Brommat) a.1784 RevRouergue 33,31. – GR-22 P. Chat milites [a.1120/1190] CartAbsie 145. – GR-23 Catus (CôtesAr) a.1137 LeMennNFBretagne 89, Guillelmus Catus a.1166(or.) CartStJeanAngers 1. – GR-24 Jeham Planche dit Cat du Trespot a.1333(or.) LRougeEu 160. – GR-25 Catus Raols a.1226(or.) NecrArras 2518, Chat Gilot a.1246(or.) NecrArras 40, Cat Willaume a.1255(or.) NecrArras 45, Feme Kat Henri a.1274(or.) NecrArras 56, [NF:] Chat (Douai) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 135, [NF:] Cat (Anneux, Raillencourt) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 124, [NF:] Chats (Dunkerque) [a.1803/ 1822] DesmaretNFNord 135, [NF:] Cat (passim) a.1820 BoyenvalNFPCalais 1,103, [NF:] Cat (Moislains) a.1849 DebrieNFSomme 56. – GR-26 Arnoldus Cattus a.1272(or.) PolyptVillers 396, Henri Chas a.1380(or.) RentierRamée 235, Jehan Cas a.1561(or.) BourgeoisNamur 2,1819, Noël Cas a.1619(or.) BourgeoisNamur 3,176. – GR-31 Jaquemet Chat a.1364/1365(or.) DocLyonnais 397 (= Jaquemet lo Chat → A.a.I.0.3.), Johan Chat (Lyon) a.1386(or.) DocLyonnais 517. – GR-32 Johannes Chat [a.1365–1376] LBourgeoisFribourg 168, Perrodus Chat [a.1365–1408] LBourgeoisFribourg 171. NF cont. Cat (FRA:151/Vaucl:18). – Chat (FRA:207/CharM:65; BEL:4/Ht:4)20, Cat (FRA: 151/Nord:15, PCal:10,Somme:11, BEL:52/Ht:28, Nr:21).

A.a. Type

CATTUS

A.a.I.0. [D’aocc. cat n.m. "chat (Felis cattus)" (dp. 2e m. s.12, Raynouard 2,356), occ. c(h)at (dp. ca.1140, Raynouard 2,356), fr. chat (dp. a.1160/ 1185, TLF 5,596), apic. anorm. cat (dp. fin s.13, TL 2,312; v. aussi ALPic 191), wall. tchèt, frpr. ┌ chat ┐ (GPSR 3,420).] Doc. hist. GR-12 Arnaldi Cati a.1157 CartAniane 94, G. Catz (Toulousain[Orgueil]) a.1196(or.) BrunelChartes 1,299, G. Catz (Toulousain[Fronton]) a.1197(or.) BrunelChartes 2,161, Guilhelms Catz (Montréal-de-l’Aude) [a.1210– 1213]([1275]) CroisAlb 1,126, Petrus Cat (Rodez) a.1235 CartBonnecombe 303,5, Peyre Cat (Millau) a.1442 Affre,RLR 15,15, Anthoni Cat (Millau)

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Cf. afr. “Encor soit el pluz gloute d’une chatte”; “j’ai esté plus frïant qu’un chaz” (tous les deux 1re m. s.13, Ziltener 192-3). Cf. mfr. “se ta femme crout en maison et garde le feu [...], s’iert [...] comme un chat qui est en l’aistre, qui brulle sont poil et qui l’art” (1385, DocDMF). Cf. le sens d’"hypocrite" en ancien espagnol (DCECH 3, 124), en francoprovençal (GPSR 3,422) et en engadinois (DRG 7,203). Cf. frm. “Il a les mœurs de chat, le minois, ou je meure, Ce tuteur effronté qui produit sa mineure, Et, toutes ses façons succrant d’un doux sousris, Vous diriez proprement qu’il guette la souris” (1624, DocTLF), it. gatta n.f. "femme féroce, cruelle, sauvage" (dp. déb. s.16, GDLI 6, 609). Cf. frm. “beauté pour qui je suis en rut plus qu’un chat qui de la chatiere, pour chatizer chasse en goutiere” (1653, DocTLF); cf. aussi le SN Chat jaune (‘un brin coureur de jupons’, FRA/CharMar[Rochefort] Aguiaine 20,513). Cf. frm. “On la void, maigre et rechignee [...], tenir son rang dans le sabat, paroistre en chat dans les goutieres, en esprit dans les cimetieres” (1619, DocTLF); v. aussi GRSR 2,423. Cf. cat. estar (anar) gat/agafar un gat loc.verb. "être ivre" (DECat 4,416; DCVB 6,221) et le SN d’un ivrogne el Gatot (ESP–CA[Torredembarra] MoreuRenoms 107).

399

A.a.I.0.3. Doc. hist. GR-21 Estienne le Chat a.1292(or.) TailleParis 27 f º11d, Pierre le Chat a.1298(or.) TailleParisMs, Renier le Chat (Senlis) a.1306 MorletHPicardie 397, Froment le Chat (Senlis) a.1309

18 19

20

NecrArras donne souvent la suite SN + premier nom. L’anthroponymie namuroise présente de nombreux traits de la scripta picarde, particulièrement le traitement de K + A (v. JodogneNFNamur 4). En revanche, il paraît douteux que le NF Chatus † (MorletDENF 206) se rattache à CATTUS.

400

CATTUS/GATTUS

Carte 1.

CATTUS/GATTUS

Carte synthétique avec les trois principales formes gat, cat et chat en France

MorletHPicardie 397 et al., Thiebaut le Chat (Senlis) a.1320 MorletHPicardie 397, [notaire du Châtelet:] Guillaume le Chat (Paris) a.1324 ChartStMagloire 423, Galleran le Chat (Senlis) a.1340/ 1341 MorletHPicardie 397. – GR-23 filia Nicholai Lechat a.1270(or.) CartStJeanAngers 38, le Chat (CôtesAr) a.1242 LeMennNFBretagne 89, Estene Le Chat (Clisson) a.1382 Mulon,BPH 1972,82,

[NF:] Lechat (MaineL/Sarthe) a.1793 ListeÉmigrés. – GR-24 domum Willelmi le Cat a.1248 LNoirBayeux 2,101, Willelmo Lecat [a.1251] LNoirBayeux 2,105, Laurens le Cat a.1351(or.) LRougeEu 218, le Chat a.1421 (Évrecin) Vignal, AnnalesNormandie 41,291, [NF:] Lecat (Calvados/ SeineMrt) a.1793 ListeÉmigrés – GR-25 le Cat (Hesdin) [s.12/14] DupasNPFlandre-Artois 110, li

401

402

CATTUS/GATTUS

CATTUS/GATTUS

Cas (Auchy) [s.12/14] DupasNPFlandre-Artois 110, li Kas (Cavron) [s.12/14] DupasNPFlandreArtois 110, le Ka (Pays de l’Angle) [s.12/14] DupasNPFlandre-Artois 117, le Cat (Douai) [a.1204– 1271] NRO 5/6,82, Feme le Cat Pieron a.1224(or.) NecrArras 24, Estievenes li Cas a.1275/1276(or.) LoiTournai 298, Cholart le Kat (= Cholars li Cas, Cholin le Cat) a.1290(or.) ComptesMons 486;490; 331, Herbertus dictus le Cat (St-Quentin) a.1295 MorletHPicardie 396, Mahius li Kas a.1298 AnthropLadeuze 221, Jehans li Chas a.1298 ChirographesTournai 25, J. Lecat (Berteaucourt) a.1312 (or.) Estienne,BPH 1940/1941,220, Jehan le Cat des drappiers (Mons) a.1365 Herbillon/GermainNFBelg 162, maistre Thomas Le Cat a.1406 (or.) ActPéronne 117, Thomas le Cat (St-Quentin) a.1443 MorletHPicardie 296, [NF:] Lecat (passim) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 445, [NF:] Lecas (Anzin, Douai, Raillencourt, Valenciennes, Wasnes-au-Bac) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 445, [NF:] Le Cat du Bresty (Audembert) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,24, [NF:] Lecat (passim) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,24, [NF:] Lecats (Maresville) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,24, [NF:] Lecas (passim) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,23-4, [NF:] Lecat (passim) a.1849 DebrieNFSomme 147, [NF:] Lecas (passim) a.1849 DebrieNFSomme 147. – GR-26 Jehans li Cas et Cokeniers a.1265(or.) CensNamur 1,6911, Walterus li Chas a.1272(or.) PolyptVillers 120, Jehan le Cat boullengier (Soignies) a.1426 Herbillon/GermainNFBelg 491, Lambert d’Ardenne dit le Chat a.1581 RemacleAnthropLiégeoise 274, Daniel le Pas dict le Cat (Nivelles) a.1597/1598 Herbillon/ GermainNFBelg 491, Wathier le Chat (Namur) a.1612 Herbillon/GerminaNFBelg 491, Jan le Cet a.1616 (= Jehan le Chat a.1624) Herbillon/GermainNFBelg 491, Jeanne Lekat a.1652(or.) BourgeoisNamur 3,25215, François Lechat a.1756 BourgeoisLiège 206. – GR-27 Warin le Chat (Seigneulles, Meuse) a.1321/1328 CompteComtéBar 212. – GR-28 Hugo li Chaz [a.1172] DocChampagne 1, 63, Bertremiu le Cat (Laon) [s.13] MorletHPicardie 396, Jehan le Cat (Laon) a.1384 MorletHPicardie 396 et al., Jaquemart le Chat (Laon) a.1384 MorletHPicardie 397, Colin li Chat (St-Hilaire de Reims) [s.14] Quantin,RIO 6,131, Thomas le Chat alias Petilliere a.1460/1461 MorletNPChâtillon 196, Jehan le Chat pere grant dudit Thomas a.1460/1461 MorletNPChâtillon 196. – GR-29 le

Chat (Dijon) a.1311 CarrezAnimaux 118, Thomas le Chat serrurier demorant a Troiez a.1373 InvComptes(Ducs)Bourgogne 331, Jacot le Chat (Echenon) a.1375 CarrezAnimaux 118. – GR-31 Jaquemet lo Chat a.1364/1365(or.) DocLyonnais 372 (→ A.a.I.0.). – GR-41 Diay le Chat (= Diay Kat) (Norwich) [a.1230/1234] SerorNomsJuifs 65. – GR-42 Clais le Cat a.1286 DettesYpres 326, Jakemes li Kat li courdewaniers a.1289 DettesYpres 436. NF cont. Le Chat (FRA:41/Morb:14), Lechat (FRA:1368/LoireA:203, Mayenne:116,Sarthe:220; BEL:414/Ht:126,Nr:140), [var. graphique ou erreur du Minitel:] Léchat (FRA:3), Le Cat (FRA:7; BEL: 2), Lecat (FRA:1225/Nord:187, PCal:121,Somme: 158, BEL:220/Ht:150), [avec maintien du c.s.21:] Lecas (BEL:22/Ht:22), Lekas (BEL:2)22.

403

404

A.a.I.0.3.4. [AD +. – La préposition marque probablement un rapport métonymique.] Doc. hist. GR-25 Au Cat Jehan a.1255(or.) NecrArras 4523. A.a.I.0.3.4. [DĒ +. – La préposition peut marquer la filiation ou introduire le nom d’une enseigne (cf. RenardAnthrLiégeoise 274-5; → B).] Doc. hist. GR-25 [NF:] Duchat (Douai, Lille) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 284, [NF:] Ducat (passim) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 284, [NF:] Ducas (Cambrai, Le Cateau Cambrésis, Pitgam, Willems) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 284. – GR-26 Jehan du Cat a.1514 Herbillon/GermainNFBelg 162, Jehan du Cat a.1561(or.) BourgeoisNamur 1,15. NF cont. Duchat (FRA:43/Aube:7,Marne:2; Loiret:7,LoirCh:2; Creuse:3)24. 21

22

23

24

Alors que des équivalences relevées dans la documentation historique (→ GR-25 a.1290) invitent à analyser cer┌ tains NP Li Cas ┐comme des c.s. de Le Cat, on suit MorletDENF 605 pour rattacher le NF Lecas à QUASSUS (FEW 2,1439b). À signaler aussi les NF flamands disparus Lecae, Lachat et Lasat (DebrabandereWb 851). – Quant à Le Gat (FRA:72/ Fin:24, CôtesAr:6,Morb:5), il représente clairement un NF breton (v. MorletDENF 437). Suivant l’avis de Billy, NRO 31-32, 1998, 301, on écarte le NF Auchat (FRA:17/Cher:11), principalement attesté dans le Sud-Est du Cher, zone qui appartient aux NF du type AD + nom du père ou de la mère (< (fils) au Chat). Pour des raisons géographiques (si l’on excepte les porteurs du NF dans l’Aisne), le NF cont. Ducat (FRA:212/ Aisne:20,Loire:22,Marne:13;PuyD:22,Rhône:15) ne peut

CATTUS/GATTUS

CATTUS/GATTUS

A.a.I.0.4. [DĒ +. – La préposition marque la filiation.] Doc. hist. GR-32 [NF:] Fran. filz de feu Jehan de Chat masson a.1588 LHabitantsGenève 129. NF cont. De-Cat (FRA:1).

A.a.II.(+ -ITTU).0. [D’aocc. *catet n.m. "jeune chat" (représenté par occ. id., FEW 2,515b), frcomt. *chatot.] Doc. hist. GR-12 D. Catet [+a.1132](s.12) CartConques 357, Airal Cateht [s.11/12](s.12) CartConques 370. – GR-29 Jean Catet a.1462 MarchalPhilippeHardi. NF cont. [Douteux en raison de la phonétique et de la distribution:] Catet (FRA:10)26. – Chatot (FRA:116/SaôneL:28,Jura:16,Doubs:14)27, [prob. variante graphique:] Chatôt (FRA:3)28.

A.a.I.1. [D’occ. chata n.f. "femelle du chat" (Mistral 1,497), fr. chatte (dp. 1re m. s.13, TLF 5, ┌ 596), norm. pic. catte ┐ (FEW 2/1,515b).] Doc. hist. GR-24 [NF:] Catte (Calvados) a.1793 ListeÉmigrés. – GR-25 Cata Sainte a.1246(or.) NecrArras 40, [féminisation anthroponymique:] Kate feme Jehan le Cat a.1289(or.) NecrArras 61, [NF:] Cate (Santes) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 124, [NF:] Catte (Cambrai, Dunkerque) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 125. NF cont. Chatte (FRA:43/Drôme:9)25. – Chatte (FRA:43/Moselle:4,Nord:8), Chate (FRA:10). A.a.I.1.3. Doc. hist. GR-21 Peronnelle la Chate (Senlis) a.1340/1341 MorletHPicardie 383. – GR-25 Heude le Cate (St-Quentin) a.1248 MorletHPicardie 396, Jehennette li Cate de Valenchienes a.1275/1276 (or.) LoiTournai 306, dame Sarre li Katte a.1309/ 1310(or.) ComptesMons 568, Maroie le Catte a.1334(or.) ComptesMons 428, Maroie le Cate des fevres a.1365 TailleMons 53. – GR-26 Guillaume Le Catte a.1609(or.) BourgeoisNamur 3,250. NF cont. [Prob. importé du domaine normannopicard:] Lacatte (FRA:12/Ardn:4,EureL:2). A.a.I.1.3.4. [DĒ +. – La préposition marque un rapport de filiation.] Doc. hist. GR-25 [NF:] Ducate (Armentières:34, Fromelles:4, Dunkerque:1, Masnières:1) [a.1803/ 1822] DesmaretNFNord 284, [NF:] Ducatte (Fromelles, Roubaix, Tourcoing) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 284. NF cont. Ducatte (FRA). A.a.I.2.3.4. [AD +. – La préposition articulée as "aux" marque un rapport métonymique aux chats.] Doc. hist. GR-25 Maroie As Cas a.1275/ 1276(or.) LoiTournai 1,306.

pas, malgré MorletDENF 352, provenir majoritairement de norm.pic. cat. 25 Plus précisément: Yv:3,Aisne:2,CôteOr:1,Eure:1,Marne: 1,Orne:1,Vd’Oise:1.

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A.a.II.(+ -ŌNE).0. [D’occ. caton ┐ n.m. "jeune chat" (FEW 2,515b), fr. chaton (dp. a.1261, TLF 5,604; aussi écrit chatton, a.1768, ib.)29,30.] Doc. hist. GR-13 Jean-Pierre Chatton (Die) a.1762 LHabitantsGenève 3,250. – GR-23 Chaton (CôtesAr) a.1423 LeMennNFBretagne 89, Chatton (CôtesAr) a.1640 LeMennNFBretagne 89, Chaton (Quimper) a.1663 DeshayesDicNFBretons 299, Chatton (Quimper) a.1666 DeshayesDicNFBretons 299, [NF:] Chatton (CôtesAr) a.1793 ListeÉmi-

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Plus précisément: Doubs:4,Eure:1, HSaône:1,HSeine:1, HSav:1,Paris:1,SeineStD:1. – Cf. Catet 'NF languedocien' (Mistral 1,496). La comparaison de la répartition géographique des porteurs modernes du NF et du traitement -ot de -ITTU montre que le NF s’est formé dans le Jura, au nord de Nance, d’où il s’est diffusé dans la Bresse saône-et-loirienne le long de la route qui mène à Chalon, avec embranchement vers Louhans, puis rayonnement secondaire autour de cette petite ville. Pour MorletDENF 180, le NF Catinois (FRA:39/Allier: 21 [naissances entre 1891–1990] géopatronyme), Catinoy (FRA:1) serait dérivé du v. catiner [plutôt normand] "caresser à la manière des chats; flatter" (FEW 2,517a). On y verrait plutôt un top. à suffixe collectif de la famille de → CASTANEA. – Germain. Pour le NF Chatard, v. Chambon, TraLiPhi 33/34, 81–108. – La répartition géographique du NF Catard (FRA:42/Allier:13,Dord:7) exclut un rattachement à CATTUS, malgré MorletDENF 206. – Les NF Chetard (FRA:13/Loire:7), Chétard (FRA:5) sont d’origine inconnue. Il est permis de penser que roum. cotoi n.m. "matou", qui est généralement considéré comme un emprunt à slav. KOT (Tiktin 1,660), représente un dérivé en -ŌNE de *cată: en roumain, le nom du mâle se forme fréquemment à partir du nom de la femelle (cf. rată > ratoi, vulpe > vulpoi). À roum. cotoi se rattachent: Doc. hist. RO15 Cotoiu a.1581(or.) DocIstRomB 5,18, Lazàr Cotoiu a.1646 CatalogTR 6,186; NF cont. Cotoiu (ROM:49/Dj: 14); + -EU: Doc. hist. RO-12 Kotoja a.1726 PaşcaNume

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CATTUS/GATTUS

Carte 2

CATTUS/GATTUS

Microdistribution du NF Chatot dans l’est de la France

grés. – GR-25 [NF:] Chaton (Hermies) a.1820 BoyenvalNFPCalais 1,108. – GR-26 Anne Chaton a.1687(or.) BourgeoisNamur 3,17831.

NF cont. Chaton (FRA:315/Loiret:29,Yonne:26, MeurtheM:25), Chatton (FRA:241/CôtesAr:33,

217. – RO-15 [< génitif Cotoii:] Cotoia a.1638 CatalogTR 4,582; NF cont. Cotoia (ROM:6). 31 On écarte les NP dans lesquels Cat(h)on, Kat(h)on et Chaton apparaissent comme premier élément d’une

chaîne anthroponymique désignant une femme: ce sont alors des diminutifs de Catherine; la même chose vaut pour Cat(h)on et Kat(h)on servant de second nom en zone non picarde.

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CATTUS/GATTUS

CATTUS/GATTUS

MeurtheM:25; BEL:1; SUI/Fr [dp. av. 1800] RépNFSuisse 342)32.

A.a.II.(+ -ŌNE + -ITTU).0. [D’afr. chatonet n.m. ┌ "jeune chat" (ca. 1350, TL 2,317), frpr. chatonnet ┐ (GPSR 3,437).] NF cont. Chatonnet (FRA:96/Indre:18,Vienne: 12)36, Chatonet (FRA:7/Gir:3,Dord:1).

A.a.II.(+ -ŌNE).0.3. [La présence de l’article peut s’analyser comme une influence du système de nomination breton (DeshayesDicNFBretons 299).] Doc. hist. GR-23 Le Chaton (CôtesAr) a.1700 LeMennNFBretagne 89. NF cont. Le Chaton (FRA:19/Morb:13), Le Chatton (FRA:15/CôtesN:3; BEL:1). A.a.II.(+ -ŌNE).0.3.4. [DĒ +] Doc. hist. GR-26 Ansillon a.1503(or.) BourgeoisNamur 1.

du

Chaton

A.a.II.(+ -ŌNE + -ĀRIU).0. [D’aauv. *chatonier n.m./adj. dans le même sens que lang. catouniè "(celui) qui aime les chats ou les chattes, qui les caresse volontiers; paillard" (Mistral 1,498), aun. chatonnier "qui aime les chats" (FEW 2,515b). Type aujourd’hui propre au Mauriacois, avec des mentions anciennes à Saint-Flour. Le NP est à la base des NL la Chatonière (dom. ruiné et mont. à burons, FRA/Cantal[Colandres]), mansus de la Chatoneyra a.1441 DictTopCantal, et la Chatonière (écart, FRA/Cantal[Barriac]; s.d. DictTopCantal)33, tous deux dans la zone d’implantation contemporaine du NF et formés avec le suffixe -eira (/-ière) avec superposition suffixale.] Doc. hist. GR-14 [Avec latinisation de l’initiale:] Giraudo Catonner a.1294 DocBrivadois 228, Armant Chatoner a.1403/1404 ComptesConsulStFlour f º91r FichierOlivier, [NF:] Antoine Chatonnier (Menet) a.1689 FichierOlivier, [NF:] Marie Chatonier (Vebret) a.1710 FichierOlivier, [NF:] Jeanne Chatonier (Vebret) a.1726 FichierOlivier, [NF:] Sr. Jean Chatonier brigadier de Maréchaussée (St-Flour) a.1786 Gonfanon 15,13, [NF:] François Chatonier cadet marchand tanneur (St-Flour) a.1786 Gonfanon 15,13, [NF:] Jean Chatonier aîné marchand tanneur (St-Flour) a.1786 Gonfanon 15,13. NF cont. Chatonnier (FRA:109/Cantal:31)34, Chatonier (FRA:10)35.

A.a.II.(+ -(T)ŌRIU).1. De l’ancêtre francoprovençal de frm. chatoire n.f. "fille gourmande comme un chat" (Lyon ca.1746, DuPineauV 67–8; cf. aussi chatoiret n.m. "garçon gourmand" DuPineauV), type rare (v. aussi DuraffourGloss no 8685 et FEW 2,516a, dans un sens différent) dont notre NP fournit la première attestation.] Doc. hist. GR-31 Jehan Barlatier alias Chatuyri p. criar l’altro vintein du vin que paion li ecclesticaux (Lyon) a.1389 DocLyonnais 486. A.a.II.(+ -uş).1. [D’aroum. cătuşă n.f. "(petite) chatte", variante régionale cătuşe (s.17, IordanDNFR 107; Tiktin 1,483)37.] Doc. hist. RO-15 Stan al lui Cătuşe a.1613(or.) DocIstRomB 2,216, Radul Cătuşe a.1634(or.) DocRomHistB 24,540. NF cont. Cătuşă (ROM:11). A.a.III.(DICTUS +).0. [Figement d’une description définie X dit Le Cat.] NF cont. Ditlecat † (FRA MorletDENF 337). A.a.III.(GROSSUS +).0. [Fr. gros adj. "dont la corpulence est supérieure à la moyenne" (dp. ca.1100, TLF 9,545) +.] Doc. hist. GR-24 Grocat a.1198 FournierNPComposés 360. A.a.III.(MALUS +).0. [Occ. mal adj. "mauvais" (dp. s.11, FEW 6/1,123b) +.] Doc. hist. GR-12 Daurde Malcat a.1355/1356 ComptesConsulRodez 1,315.

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NP ancien et répandu, v. DictHistBiogrSuisse 2,492. Cf. aussi le NL Chatonier (vill., comm. de Verneughol, PuyD.), Chaptonier a.1574; a.1603 (TardieuDictHistPuyD 121). Distribution typiquement concentrée dans le Mauriacois.

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Forme secondaire attestée en bordure de l’aire de Chatonnier (FRA/Cantal:1[St-Martin-Valmeroux] et sur son pourtour (FRA/Corr:1 [Neuvic],PuyD:6[Clermont-Ferrand et banlieue]). En revanche, le rattachement du NF Chatoney (FRA:7/ Ardch:3,BRhône:2; > SUI/Fr [dp. a.1583; < FRA/Sav] RépNFSuisse 342; v. aussi v DictHistBiogrSuisse 2,491) à ce type est douteux. Les NP Cătuşaru, Cătuşanu et Cătuşeanu sont d’origine détoponymique: < NL CĂTUŞA.

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CATTUS/GATTUS

CATTUS/GATTUS

A.a.III.(+ BULLĪTUS).0. ['SN ironique de cuisinier ou d’aubergiste peu scrupuleux?' (FournierNPComposés 361).] Doc. hist. GR-24 Osbertus Katboilli a.1198 FournierNPComposés 361.

DocDevanceirosOurense 2,206. – IB-12 Petri Gato a.1258 PMHInquisitiones 354. – IB-13 Guaspar Gato a.1565 LLançamentoLisboa 4,4;12. – IB-21 Alfonsus Gati a.1200(or.) CDSahagún 5,12, Martinus Gato alberguero a.1222(or.) CDCatedralLeón 6, 402, Domingo Perez yrmano de Johan Gato a.1245(1290) TumboMontes 404, Pedro Gato pr. a.1259(or.) CDCarrizo 365, Alffonso Lopez Gato a.1268(or.) CDCarrizo, Don Gato y donna Loba decaules [sic] a.1271 ColAsturias 3,103, illa perale de Gato a.1290(or.) TumboMontes 627. – IB-24 Bartolome Gato a.1449 DocVillalpando 190, Juan Gato a.1454 DocVillalpando 217. – IB-27 Martin Gato a.1288 RepJerez 187. – IB-31 Pere Gat calaffat a.1363(or.) FogatgeBarcelona 26r, Pere Gat mariner a.1378(or.) FogatgeMarBarcelona 23r, Joan Gat (Viladrau) a.1553 FogatgeCatalunya 1,444, Antoni Gat Vilaro (Castell de Sisquer) a.1553 FogatgeCatalunya 2,458. IR-11 Flori Jeadt (Belfort) a.1623 HuberRätNb 3, 868, Anthoni Gadt (Scharons) a.1635 (= Anthonj Giadt a.1641, Anthoni Gaad a.1641) HuberRätNb 3,868, Johannes Gad (Seglias) a.1640 HuberRätNb 3,868, [< it.:] Lucia Gatto (Nufenen) a.1652 HuberRätNb 3,868, Joh. Bapt. Gattus (Splügen) a.1653 HuberRätNb 3,868, [< it.:] Anna Gatti (Almen) a.1674 HuberRätNb 3,869. – IR-13 Martinus Gat (Venzone) a.1336 Corgnali, Gatto q. Graciani de Griço a.1338 Corgnali, Piutto q. Gatti de Strambons (Buia) a.1372 Corgnali, Andrea Gat a.1429 Corgnali, Gatt a.1912 Corgnali. – IR-21 Symon Gatus siculus de Plaza [a.1182/1290] BachGênes, Manfredus Gat a.1192 LIuriumGenova 385, Petrus Gattus consul a.1224 LIuriumGenova 732. – IR-22 Rufinus Gattus a.1203 RegAlba 1,9, Uberto Gato a.1215 LVercelli 244, Iohannes Gatus a.1217 CartValsesia 80, Gatti [s.13] CartTorino 180. – IR-23 Johannes dictus Gatt (Castasegna) a.1538 HuberRätNb 3,868, Francesco Gatto tesadre a.1553 CuginiCastelleone 47, [NF:] Gatti [s.19] AnastasiCognTicino 2239. – IR-24 [Latinisations d’une forme contenant la préposition:] Aldeprandinus q. Gatti a.1200 CodPelavicino 348, Iohannes Gatus de Bosii (Pegognagna) a.1219(or.) LGrossusReggio 1,115, Montanarius Çacarie Gati [a.1219/1230] StatArtiBologna 30, Petro

A.a.III.(+ MĀIUS).0. [Avec occ. mai n.m. "cinquième mois de l’année" (dp. s.12, FEW 6/1, 61a), Vinz. [mɛ](DauzatVinz 143); “les chats de mai avaient la réputation d’être des gringalets, mal venus” (DauzatDENF 100; cf. encore DauzatTraité 334 n.1)38.] Doc. hist. GR-14 [NF:] Chademay (Brassac-lesMines) [a.1783–1788] FichierARGHA, [NF:] Chademay (Jumeaux) a.1790 FichierARGHA, [NF:] Chademai [tsådǝ'mɛ] (Bansat) a.1915 DauzatVinz 259. NF cont. Chademay (FRA:1/PuyD:1[Lamontgie: 1]), Chademai † (FRA BourliaguetNFCentre 111). A.a.III.(+ MĀIUS).1. [Féminin (analogique) du NF ci-dessus.] Doc. hist. GR-14 [NF:] tsådǝ'mɛtå (Bansat) a.1915 DauzatVinz 259. A.b. Type

GATTUS

A.b.I.0. [De gal. / port. gato n.m. "chat (Felis cattus)" (dp. a.1253, DELP 3,135), esp. gato (dp. a.967, DCECH 3,123), ast. gatu (dp. a.1131, DELLAMs; DGLA 704; DALLA 661), cat. gat (dp. Llull, DECat 4,416), occ. (gasc. lang.) gat (dp. a.1318, GuillBarre 179; FEW 2,515a), engad. giat, sursilv. gat (tous les deux DRG 7,200), frioul. gjat [g’at] (NPirona 381), it. gatto "chat" (dp. s.13, DELI 479; LEI 13, 80-sv.), fig. "persona astuta, sorniona, dissimulatrice, maligna e perversa" (LEI 13, 130), sic. gattu (VS 2,199; LEI 13,81), jattu (VS 2,365), attu (VS 1,326), sarde gattu f./m. (DES 1,572).] Doc. hist. IB-11 [Cat.?:] Eimar Gat s.1192(s.13) TumboSobrado 2,198, Iohanne Gato s.1232(s.13) Tumbo–Sobrado 2,388, Gonçaluo Eanes dito Gato a.1314 DocDevanceiros 1,74, Diego Gato a.1483

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Cette analyse n’est pas partagée par Billy, NRO 31–32, 1998, 302. Pour lui, la connaissance de l’anthroponymie auvergnate permet d’y reconnaître plutôt le syntagme cha Demay "chez Demay" (comp. les NF Chadebost < Chadebost < cha Debost et Charobert < NL Charobert < cha Robert); un NL disparu serait dès lors à l’origine du NF Chademay, ce qui est loin d’être assuré. – Germain.

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Peut-être déjà Gati (Breguzzo) a.1272 CesariniCognTrentino 101, Gatus f. Viti (Bleggio) a.1223 CesariniCognTrentino 101, que Cesarini considère comme des aphérèses de Odorigatto, Endrigatto etc.

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CATTUS/GATTUS

CATTUS/GATTUS

Guillielmo domini Gati sartoris a.1258 LGrossusReggio 1,133, Gattus f. Griffoli a.1257 LParadisusBologna 24, Bernardino Gato a.1503 ParaticiPiacenza 3,70. – IR-25 Ugo Gato a.1129 (= Ugo Gatto a.1144(or.)) CDPadova 1,152;1,318, Zanbonus Gato [a.1150](or.) CDPadova 1,385, Gatus a.1171(or.) CDPadova 2,216. – IR-31 Gattus a.1201 DocComuneFirenze, Gatus Renucci (Siena) a.1208 DocComuneFirenze 163, Bonamicus Gatti (Volterra) a.1220 ChartPacisToscana 56, Ranaldus Gatti (Contea dei Aldobrandeschi) a.1221 CaleffoSiena 280, [NF:] Gatti a.1871 DiBelloCognFirenze 162. – IR41 Gatto Piscatore (Senigallia) [a.1290/1292] DecMarche 124. – IR-42 Antonio Gato procurator a.1526 CensRoma 405, Iulio de Gatti a.1526 CensRoma 398. – IR-45 filius Iohannis Gatti a.1261 CDBrindisi 146. – IR-46 domino Riccardo Gato (Sant’Antonio de Stridula) a.1241(or.) CartCalabria 408. – IR-51 Gattos (Gallipoli) a.1227 RohlfsCognSalentino 90, Ambrosina Gatto (Nardò) a.1560 RohlfsCognSalentino 90. – IR-52 Santonio Gatto (Reggio) a.1608 RohlfsCognCalabria 1221. – IR-53 ρoπέρτoς γάττoς a.1198 DizOnomSicilia 689, Stephanus Gattus a.1283 DizOnomSicilia 689. – IR-60 Gosantin Gattu [s.11/13] CondSalvenor 232, Pedro Gathu [s.11/13] CondSalvenor 172. NF cont. Gato (POR40; ESP-GAL:242/C:126,Lu: 84,Ou:5,Po:27)41. – Gato (ESP-CST:612/Za:145,Va: 34,Ct:30,Pa:26,Sa:12; Ba:32,Se:34;M:130; VAS:95/ Viz:58,Gui:23; AST:27). – Gat (ESP-CAT:3/Br:3). Gat (FRA:79/HGar:7)42. Giat (ITA/Bl PallabazzerSelvaCadore 244). – Gatto (ITA:17526/SET/Tv:1738,Ve:675Mi:529, Pd:515,Ge:480; MER/Le:1428,Cs:1280,Sa:895,Na: 695; MES/Rc:1333,Cz:984,Pa:796,Me:53843 )44, Gatt (ITA:13/Rm:5,Vt:2; SIC:3); Gatti (ITA:34425/

Al:1473,At:591,Bg:1929,Bs:2813,Co:1594,Cr:650, Fe:571,Ge:612,Mi:4898,Mn:528,Mo: 767,Pc:676,Pr:1019,Pv:2293,Re:695,To:833,Va: 584; Ba:836,Br:560, Mc:483,Na:448,Pg:602,Rm: 113145 > FRA:646; ESP-CST:16; SUI/Ti [dp. av. 1800] RépNFSuisse 634), Gati (ITA:2/To:2)46. – Gattu (ITA:171/Nu:130,Ss:31,Or:1). SN cont. [SN de Jean Castaneda, footballeur français:] el Gato (BracquartSurnoms 96). – Can Gat (ESP–CAT MoreuRenoms 90), [“en el seu celler es reunien tots els borratxos de la vila”:] en Gat (ESP– CAT[Sitges] MoreuRenoms 107). Gattu (ITA/Pugl,Ct[San Michele] RohlfsSNSalentino 109; RohlfsSNSicilia 63), Jattu (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 68; MarraleNomeLicata 226), Attu (ITA/Ct[Sant’Alfino] RohlfsSNSicilia 28); Jatti (ITA/Sr[Palazzolo] RohlfsSNSicilia 68).

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Presque exclusivement dans la partie sud du pays. Le rattachement du NF Gatoo (ESP:27/CST:17/Ct:9, M:8) est douteux. L’ensemble de la carte montre le cheminement attendu à partir de Toulouse, seul épicentre linguistiquement envisageable, avec un foyer secondaire le long du Rhône (Ardch:9, Drôme:8,Rhône:11). Aussi Cal,Pugl,Sic,Na,Sa RohlfsCognCalabria 121; RohlfsCognSalentino 90; DizOnomSicilia 689. En outre Gatto Monticone (ITA:68/At:44,To:20), Gatto Roissard (ITA:8), Gatto Ronchero (ITA:12/Sp:7,Li:5), Gatto Ronchieri (ITA: 19/Sp:9,Ge:7), Gattoronchieri (ITA:67/Sp:54,Ge:5,Mi:5) et Gatto Rotondo (ITA:53/En: 34,Ct:12).

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A.b.I.0.3. [En Italie, les NF sont manifestement calabrais et siciliens.] Doc. hist. IB-27 modejar el Gato de Granada a.1491 RepAlmuñécar 431. IR-53 Hugo Lugattu [s.12] CatalBaronum 9. GR-12 un sournoummat Le Gat (Ariège) [déb. s.19] VD 25,17. – GR-21 maistre Andrey Legat a.1485(1495) LRaisonPontoise 234. NF cont. Lo Gatto (ITA:614/Cz:133,Cs:127,Na: 74,Pz:73,Ag:31,Rm:26,Fg:18), Logatto (ITA:120/ Cs:79,Na:5,Rc:4) A.b.I.0.3.4. [DĒ +. – La préposition peut marquer la filiation ou introduire le nom d’une enseigne (cf. RenardAnthrLiégeoise 274–5; → B).] Doc. hist. IR-11 Ma Schuoun dil Gatt (Trun) a.1639 HuberRätNb 3,868. – IR-23 Petrus f. Jacobi del Gatt (Soglio) a.1501 HuberRätNb 3,868. – IR24 Gerardum del Gatto a.1492 ArchOdofredo 473. – IR-25 Gumbertus del Gati a.1146(or.) CDPadova 1,349, filie Frixo del Gati a.1146(or.) CDPadova 1,350.

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Cf. aussi RohlfsCognSalentino 90; DizOnomSicilia 689. – De par sa fréquence, le NF Gatti occupait en 1979 le 30e rang des NF d’Italie (DeFeliceCognItal 34) et le 20e rang des NF de Lombardie (DeFeliceCognItal 62; v. aussi 55 et 63–4). En outre, Gatti Bambini (ITA:5/Pg:5), Gatti Comini (ITA:49/Pv:45), Gatti Dei (ITA:5/Fi:5), Gatti Farina (ITA:6/Na:6), Gatti Grami (ITA:5), Gatti Kraus (ITA:12/ Fi:12), Gatti Marca (ITA:5/Al:4) et Gatti Venturini (ITA: 24/Mc:18), ainsi que Gattiboni (ITA:28/Vr:12,Ve:8,Vi:4).

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CATTUS/GATTUS

CATTUS/GATTUS

NF cont. Del Gatto (ITA:1118/Na:424,Ap:366, Rm:90,Cb:82,Fi:23,Aq:20,Ch:20).

Piatrangelo Gatta a.1522 RegMontevergine 5,240, Giovanni Tommaso Gatta a.1589 RegMontevergine 5,450. – IR-53 casale Gacte [a.1308/1310] DizOnomSicilia 689. NF cont. Gata (POR). – Gata (ESP-CST:333/Se: 91,Ba:79,Hu:23,J:1348; > M:85 > ESP–CAT:44/Br: 26). Gatta (ITA:7433/Bs:1684,Rm:961,Fg:909,Na: 833,Fr:579,Av:337,Fo:248,Ra:18749,50 )51. SN cont. [Forme féminine appliquée à un homme (“pel seu afecte als gats”):] lo Gata (ESP– CAT[Cambrils] MoreuRenoms 151).] Jatta (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 68), Atta (ITA/ Pa[Terrasini] RohlfsSNSicilia 28).

A.b.I.0.4. [DĒ +. – La préposition marque plutôt la filiation que la provenance.] Doc. hist. IR-22 Roglerii de Gatto a.1202(or.) LVercelli 34, Iacobus de Gatto notarius sacri palatii a.1205(s.13) LVercelli 52. – IR-24 Iohannes de Gato a.1288 StatBologna 372, Catelina de Guiduzo da Chastiglium de Gati vedoa [s.14–15] DocPopBologna 141. – IR-25 Albertus de Gato a.1157 CDPadova 2,25. – IR-31 Gerardus de Gatto a.1202 DocComuneFirenze 163. – IR-42 Iulio de Gatti a.1526/ 1527 CensRoma 335. A.b.I.1. [De gal./port. gata n.f. "chatte" (dp. a.1939 seulement, FigueiredoDicPort), occ. id. (FEW 2,515b), engad. giatta, sursilv. gatta (tous les deux DRG 7,200), frioul. gjate [g’atE] (NPirona 381), it. gatta (dp. fin s.13; au Moyen-Âge terme générique; DELI 479; LEI 13,88-sv.), sic. jatta (VS 2,364), atta "id.; femme de mœurs légères" (VS 1, 314)47.] Doc. hist. IB-11 Leonor Gata a.1428 DocCatOurense 283, Tereixa Gata a.1519 DocDevanceiros 1, 222. – IB-12 Orraca Fernandi dicta Gata a.1258 PMHInquisitiones 773b. GR-13 Andrea Gata [a.1090] (1100) CartStVictorMarseille 1,171. – GR-14 [D’un homme:] Poncius Gatta [s.12](s.13) CartGuillemsMontpellier 423. IR-11 [Forme alémanisée:] Hans Gätten (Fanas) a.1649 HuberRätNb 3,869, Martha Gattha (Cazas) a.1697 HuberRätNb 3,869, Ursula Giatta (Breil) a.1721 HuberRätNb 3,869, Gian Giatta (Falera) a.1729 HuberRätNb 3,869. – IR-13 Petro Gatta (Cimolais) a.1339 Corgnali, Giate (Udine) [s.14] Corgnali, Odoricus Gatta (Muzzana) a.1428 Corgnali, Gatta de Savorgnan a.1568 Corgnali. – IR-22 Iacobus Gata a.1243 BisconiVercelli 151. – IR-23 Johannes dictus Gatta (Mesocco) a.1315 HuberRätNb 3,869, Bartol. detto Gatta (Tione) a.1447 CesariniCognTrentino 101, Nicolò Gatta (Trento) a.1559 CesariniCognTrentino 101. – IR-24 domus Gisle Gate a.1252 LGrossusReggio 2,63. – IR-31 [NF:] Gatta a.1871 DiBelloCognFirenze 162. – IR-44

A.b.I.1.2. NF cont. Gatas (POR). SN cont. [SN de deux sœurs qui avaient beaucoup de chats:] les Gates (FRA/PyrOr SOBI 52,47). A.b.I.1.3. NF cont. La Gatta (ITA:1557/MER/Fg:614,Na: 584,Aq:73,Cs:51,To:34), Lagatta (ITA:372/MER/ Cs:143,Pz:103,Br:28,Rm:16). A.b.I.1.3.4. [DĒ +.] NF cont. Della Gatta (ITA:1640/MER/Ce:786, Na:484,Ch:99, Br:36,Le:31,Ge:26,Sp:26,Rm:18)52. A.b.I.1.3.4. [DĒ + AB +.] NF cont. Dalla Gatta (ITA:14/Rm:9,Bs:4). A.b.I.2. NF cont. Gatos (POR).

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On écarte les NP Lagata ┐ du domaine aragonais, qui sont probablement d’origine détoponymique, cf. le NL LAGATA (UbietoPueblos 2,720).

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On ne peut exclure pour ce NF une hypothèse détoponymique : la Sierra de Gata (au-dessus de Salamanque et Cáceres) se trouve juste au nord du noyau des NG Gata (à Badajoz, Huelva et Sevilla). En outre Gatta Castel (ITA:9/To:6) et Gatta Michelet (ITA:15/To:13). On y joint également divers NF doubles graphiquement unis dans un même syntagme, tels Gattabrusi (ITA:7/Ms:4,Pi:2,Li:1), le NF Brusi (ITA:303) étant assez répandu dans l’Italie septentrionale; d’abord joints à Massa, ces NF se sont étendus jusqu’aux villes vosines de Pise et Livourne. De même le NF Gattavilla (ITA:22/Tr:10,Rm:9), composé de deux NF extrêment répandus en Italie, Gatta (ITA:7433) et Villa (ITA: 34931). – Arcamone. Aussi Ct,Na,Pa[Cefalù] DizOnomSicilia 689. Le NF Gattai est une variante de Gattari → A.b.II. (+ -ĀRIU).0. Cf. aussi RohlfsCognSalentino 90.

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CATTUS/GATTUS

Gattus (ITA:93/Ca:38,Or:27,Nu:11). A.b.I.2.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. [Latinisations d’une forme contenant l’article:] IR-24 Ioannes Franciscus de Gattis a.1521 ParaticiPiacenza 3,97. – IR-42 Pbr. Marianus de Gattis [s.15] NecrProvRomana 2,465. – IR44 Angelo de Gattis a.1613 RegMontevergine 6,67. NF cont. Delli Gatti (ITA:667/Av:414,Sa:67,Pz: 59,Na:39,Pi:7,Rm:26; > FRA:4), Delligatti (ITA:13/ Av:6,Rm:2); > Delli-Gatti FRA:7); [latinisation:] De Gattis (ITA:88/Cz:38,Cs:15,Rm:14,Ao: 14), [prob. avec perte de la préposition:] Gattis (ITA:6/Cz:653 ). A.b.II.(+ -ĀCEU).0. [De port. gatázio n.m. "griffe de chat" (dp. s.17, DELP 1,675); la dérivation est peu transparente (DELP 1,675; LRL 6/2,357). – Dans le domaine italoroman, dérivation anthroponymique; cf. cependant it. gattaccio n.m. "grosso gatto; gatto cattivo" (dp. ca1686), emil. gatázz (LEI 13, 101-2).] Doc. hist. IR-25 [NF:] Gattazzo (Verona, Padova) [-a.1923] OlivieriCognVeneto 215). NF cont. Gatázio (POR). Gattazzo (ITA:255/Vi:129,Mn:59,Vr:22,Pd:17,Va: 7)54. A.b.II.(+ -AGO, -AGINE).0. [Avec le suffixe sic. -aine, it. -aggine. Ce suffixe qui désigne à l’origine des plantes en est arrivé à indiquer aussi la qualité, par ex. it. stupidaggine, cocciutaggine, ce qui équivaut dans ce cas-ci à "essere come un gatto" (RohlfsGramStor §1058). La finale -o est due à la standardisation. – Arcamone/Fanciullo.] NF cont. Gattaino (ITA:17/Me:10). A.b.II.(+ -ĀNU).0. [Gattano paraît exclusivement sicilien, tandis que Gattani (rare) est plutôt septentrional. Il pourrait s’agir de variantes, par attraction de Gatto, des NF Cattano et surtout Cattani (ITA: 5317/Pr:754,Re:625), très fréquent en Italie septentrionale, qui remontent au → lat.méd. CAPITANEUS. – Arcamone/Fanciullo.] NF cont. Gattano (ITA:56/Pa:32,Ct:13); Gattani (ITA:5).

CATTUS/GATTUS

A.b.II.(+ -ĀNU + -ELLU).0. [La même remarque vaut pour les trois NF dérivés qui suivent, mais les équivalents Cattanelli, Cattanella et Cattanini n’existent pas ou très peu.] NF cont. Gattanelli (ITA:8/Rm:8). A.b.II.(+ -ĀNU + -ELLU).1. NF cont. Gattanella (ITA:106/An:70; Rm:29); Gattanelli (ITA:8/Rm:8). A.b.II.(+ -ĀNU + -ĪNU).0. NF cont. Gattanini (ITA:13/Mi:7,Co:5,So:1). A.b.II.(+ -ĀRIU).0. [Le suffixe dénote la personne qui affectionne la chose désignée par le simple (MollGramHist §373), de sorte que le lexème d’origine doit avoir eu le sens de "personne qui aime les chats"55. – D’it. gattaro, piém. gattero n.m. "persona che si prende cura dei gatti randagi" (dp. seulement a.1986 LEI 13, 107), cf. aussi sic. gattaru "venditore o compratore dei gatti" (LEI 13,107). – Toutefois ces NF du type Gàttero, Gàttera, etc. pourraient être, en fonction de l’accentuation, des variantes issues de (s)g(u)àttero n.m. "marmiton" d’origine lombarde (DELI). – Arcamone/Fanciullo.] Doc. hist. IB-31 Bertomeus Gater a.1350(or.) PergOntinyent doc.15, Petrus Gater a.1350(or.) PergOntinyent doc.15. NF cont. Gater † (ESP–CAT/Gn, Ml, cf. DCVB 2,227). Gattàro † (ITA Ø MinFin), Gattero (ITA:35/To: 22,Sv:11); Gattàri (ITA:528/Mc:434,An:10; Rm: 39), Gattai (ITA:343/Fi:176,Pi:25,Lu:19,Li:17,Sp: 12) ; Gatteri (ITA:73/Bs:43,Vr:14; Ud:15). A.b.II.(+ -ĀRIU).1. [D’it. gattàra n.f. "persona che si prende cura dei gatti randagi" (slt dp. a.1994, LEI 13, 107), it. rég. roman. gattàra. – Toutefois, une origine détoponymique est également envisageable, soit du NL Gattàra (Scavolino, Casteldelci, Ps), soit du NL Gattera (Serravalle Scrivia, Al), cf. DCI 834. La province d’Alessandria est d’ailleurs proche de Turin, là où est assez fréquent le NF Gattera, ce qui rend l’hypothèse plausible.]

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Cal[Satriano] RohlfsCognCalabria 121. Aussi Ven OlivieriCognVeneto 215.

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Le NP Gateira en IB-10 (Doc. hist. en IB-11; NF cont. au Portugal) doit se rattacher au NL GATEIRA (< CATTUS, v. Piel,Ausätze 6,173), plutôt qu’à gal. gateira n.f. "ouverture par laquelle entrent les chats" (DicNormGal).

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CATTUS/GATTUS

CATTUS/GATTUS

NF cont. Gattara (ITA:29/Pr:27), Gattera (ITA: 84/Vi:55,To:29); [pluriel anthroponymique sous réserve:] Gattere (ITA:50/Vi:34,Pd:7)56.

NF cont. [NF frioulan:] Gattel (ITA:320/Tv:168, Pn:86,Ud:16). – Gattello (ITA:56/Ba:31;Tv:14) ; Gattelli (ITA:260/Fo:68,Mi:67,Ra:58,Pt:13,Bo:13), Gatelli (ITA:355/Mi:167,Bs:106,Fo:24,Va:7,To:7, Pv:6).

A.b.II.(+ -ĀRIU- + ELLU).0. [De cal. gattareddu n.m. "petit chat; sorte de poisson" (DizTreCalabrie 1,336), sic. gattareḍḍu "petit chat" (VS 2,198; LEI 13, 106)57.] NF cont. [Forme italianisée:] Gattarello (ITA: 129/Ag:72,Me:38, cf. DizOnomSicilia 689); Gattarelli (ITA:15/Rm:14), [avec traitement toscan du suffixe:] Gatterelli (ITA:25/Si:24). SN cont. Gattarieḍḍǝ (ITA/Cal[Cassano] RohlfsSNCalabria 364), Gattareḍḍu (ITA/Ct[San Cono] RohlfsSNSicilia 63), Jattareḍḍu (ITA/Me[Sàvoca] RohlfsSNSicilia 68); Jattareḍḍi (ITA/Sr[Francofonte] RohlfsSNSicilia 68). A.b.II.(+ *-ARRU).0. [Suffixe augmentatif et dépréciatif (MollGramHist §374).] Doc. hist. IB-31 Mo. Gatarro rector (Clariana) a.1553 FogatgeCatalunya 2,431. A.b.II.(+ -ĀTU + -ELLU).0. Doc. hist. IR-31 Gattatelli a.1841 CensToscana. A.b.II.(+ -ELLU).0. [De trev. gatèl n.m. "gattino" (LEI 13, 96), cf. CostantiniCognFriuli 301. Sinon, dérivé anthroponymique en -ellu58,59.] Doc. hist. IR-23 Bernardin Gatel sartor a.1553 CuginiCastelleone 47. – IR-24 Gatello de Cremona a.1267 (1269/1270) LGrossusReggio 4,30. – IR-25 Gatellus (Venezia) [s.12] OlivieriCognVeneto 215. – IR-45 Petrus Gatellus a.1122 PergStNicola 2,119. 56

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Si l’on tient compte d’une accentuation possible de ces NF Gàttera, Gàttere, il pourrait être aussi rattaché à (s)g(u)àttero, -a "marmiton", le second avec voyelle finale -e pour -o. – Arcamone/Fanciullo. Cf. aussi, de cal. *gattaredda n.f. "petite chatte", "écureuil", sic. iattareḍḍa (VS 2,365), attareḍḍa "id.; mille-pattes" (VS 1,317; LEI 13,115), les SN cont. Jattareḍḍa (ITA/Sr[Palazzolo, Florìdia], Ag RohlfsSNSicilia 68; MarraleNomeLicata 226), Attareḍḍa (ITA/ En[Leonforte] RohlfsSNSicilia 28); [forme toscanisée:] Gattarella (ITA/Cal[Cetraro] RohlfsSNCalabria 364). Plutôt que d’it. gattello n.m. "console; appui" (dp. déb. s.16, GDLI 6,611), qui ne convient pas. On écarte le NP catalan Gatell (malgré MollLlinatges 288), qui doit son origine à cat. gatell "Salix atrocinerea", lequel s’est fixé dans de nombreux noms de lieux-dits (DECat 4,418; DCVB 6,227).

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A.b.II.(+ -ELLU).1. Doc. hist. IR-22 Albertus Gatella a.1204(or.) LVercelli 202. NF cont. Gattella (ITA:102/Ra:28,Fo:8; Ch:24, Ri:15,Aq:11,Rm:4,Vt:3). A.b.II.(+ -ELLU + -ĀRIU).0. [Dérivé non retrouvé dans le lexique calabrais.] NF cont. Gattellaro (ITA:93/Rc:71); Gattellari (ITA:105/Rc:94). A.b.II.(+ *-HARD-).0. [Dérivé formé en anthroponymie.] NF cont. Gattardo (ITA:6/Vi:3); Gattardi (ITA:9/ To:4). A.b.II.(+ -IC + -ĪNU).0. [À rapprocher de lomb. gatisino n.m. "piccolo e giovane gattino", etc. (LEI 13, 95). Pour le suffixe -ino, cf. RohlfsGramStor §1094.] Doc. hist. IR-25 Gatesini [s.16] OlivieriCognVeneto 215. A.b.II.(+ -ĪCULU).0. [Dérivé anthroponymique en -icchio.] NF cont. Gatticchi (ITA:91/Ps:38,Pg:37)60. A.b.II.(+ -ĪLE + -ĪCIU).0. Doc. hist. IR-25 Gatilessus (Venezia) [s.12] OlivieriCognVeneto 215. A.b.II.(+ -ĪLIU).0. [Suffixe diminutif (RohlfsGramStor 3,387), plutôt que déverbal d’it. gattigliare v.intr. "chatouiller; se quereller" (dp. fin s.16, GDLI 6,612).] NF cont. Gattiglio (ITA:61/To:51). A.b.II.(+ -ĪLIU).1. NF cont. Gattiglia (ITA:68/To:30,At:20,Ge:15)61. 60

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Si l’on tient compte de la distribution du NF dans la région de Pérouse et Pesaro, il ne peut s’agir ici de la pluralisation du NF détoponymique Gattico (ITA:181/ No:90,Va:33,Mi:23, Bs:21) < NL Gàttico (ITA/Novara TCI), cf. DCI 835. Aussi Pa[Monreale] DizOnomSicilia 689.

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CATTUS/GATTUS

CATTUS/GATTUS

A.b.II.(+ -ĪLLU).0. [Suffixe parallèle à -ELLU, cf. RohlfsGramStor 3,403-4.] NF cont. Gattillo (ITA:18/Mi:8; Fr:2; Sr:5,Me:1; cf. DizCognPuglia 224). SN cont. Gattillu (ITA/Cal[Pietrafitta] RohlfsSNCalabria 364).

A.b.II.(+ -ĪNU + -ELLU).0. Doc. hist. IR-31 [NF:] Gattinelli a.1871 DiBelloCognFirenze 162.

A.b.II.(+ -ĪNEU).0. [Prob. avec suffixe correspondant à celui de sic. gattigno n.m. "gattino" (VS 2, 192).] NF cont. Gattegno (ITA:9/Ts:6,Vt:1). A.b.II.(+ -ĪNEU).1. NF cont. Gattegna (ITA:38/Rm:38). A.b.II.(+ -ĪNEU + -(E)OLU).0. [Avec double suffixe anthroponymique.] NF cont. Gattignolo (ITA:44/Me:39;Pv:5). A.b.II.(+ -ĪNU).0. [De gal./port. gatinho n.m. "petit chat" (Silva 5,453), frioul. gjatìn [g’atin] (NPirona 382), it. gattino "petit chat gracieux; chat nouveau-né" (dp. déb. s.16, GDLI 6,612; LEI 13, 96–97)62.] Doc. hist. IB-11 Johanni Gatino a.1276 CDGaliciaHca 1,247, Pero Gatiño a.1375 CDGaliciaHca 2, 377, Aras Fernandes Gatiño a.1440 CDSAMI 7,74. IR-13 Gattin (Rualis) a.1500 Corgnali. – IR-31 Gattini a.1841 CensToscana. – IR-42 casalis Gattini secus riuum a.1061 RegFarfa 4,325. NF cont. Gatinho (POR)63. Gattin (ITA:6/Pd:4,Ro:1,Vr:1), Gattino (ITA:216/ Cn:94,To:79); Gattini (ITA:640/Mi:53,Mn:59,Bg: 20,No:20,Fe:19; Ms:70,Fi:18,Li:18; An:70,Pg:62, Rm:23; Pa:24,Cz:19). A.b.II.(+ -ĪNU).1. [De port. *gatinha n.f. "petite chatte".] NF cont. Gatinha (POR).64 62

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Plutôt que du NP GATTINUS (DizToponItal s.v. Gattinara). – En revanche, le NP français Chatin s’explique comme une variante de Chatain (→ CASTANEA), v. DauzatDNFF 116 > MorletDENF 207. Pour des raisons géographiques, le NF Gatin (FRA:126/ LoireA:12) ne peut pas être un dérivé d’occ. gat, malgré MorletDENF 447. Les NF Gattinara (ITA:64/Pv:14;Aq:14,Rm:13) et Gattinari (ITA:35/Aq:11,Rm:11; Ba:6,Ta:7), qui auraient pu être considérés comme des dérivés d’it. gattino, sont plutôt détoponymiques, d’après le NL Gattinara (ITA/Vc, Pv; cf. DizToponItal et TCI), du moins ceux de la province de Pavie. Les autres NF attestés plus au sud seraient ceux de familles émigrées de cette région.

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A.b.II.(+ -ĪNU + -ELLU).1. NF cont. Gattinella (ITA:54/Sr:50; Rm:3); Gattinelli (ITA:14/Fi:4,Pr:1; Rg:7,Rc:2). A.b.II.(+ -ĪNU + -ŌNE).0. NF cont. Gattinoni (ITA:375/Co:194,Bg:46,Mi: 42,No:24,Va:22). A.b.II.(+ -ISCU).0. [Dérivé anthroponymique désignant l’ensemble de la famille (DizOnomSicilia 689), plutôt que d’it. gattesco adj. "félin; qui rappelle un chat" (dp. ca.1520, GDLI 6,612; LEI 13, 107).] Doc. hist. IR-31 Giuliano Gatteschi a.1756/1757 ArchComunePistoia 233, Gatteschi a.1841 CensToscana. NF cont. [NF frioulan:] Gattesco (ITA:229/Ud: 211). – Gatteschi (ITA:223/Ar:93,Fi:56; Rm:18)65. A.b.II.(+ -ITTU).0. [De cat. gatet n.m. "jeune chat" (dp. a.1887 seulement, DCVB 6,227), lang. "petit chat; jeune chat; joli chat" (dp. Mistral 1,496 seulement)66.] Doc. hist. IB-31 Pere Gatet (Térmens) a.1358(or.) FogatgeCatalunya 1,16v. GR-12 lodict Gatet a.1522 (Toulousain) ProcèsGaffié 56 (= lo Gatet → A.b.II.(+ -ITTU).0.3.). SN cont. [Nom d’un ivrogne:] en Gatet (ESP– CAT[Espolla,Felanitx] MoreuRenoms 107). A.b.II.(+ -ITTU).0.3. Doc. hist. GR-12 Guillem autromen lo Gatet (Toulousain) a.1522 ProcèsGaffié 55 (→ A.b.II. (+ -ITTU).0.). A.b.II.(+ -OLU).0. [Dérivé anthroponymique, plutôt que d’it. gattolo n.m. "égout; égouttoir" (dp. a.1546/1547, 'vieilli ou dialectal', GDLI 6,615). Cf. aussi it. gáttoli m.pl. "piccoli gatti" (LEI 13, 94).] NF cont. Gattoli (ITA:50/Li:25,Ge:11,Gr:6). A.b.II.(+ -OLU).1. NF cont. Gattola (ITA:182/Lt:105,Na:14,Ce:12, Rm:10,Sa:867 ). 65 66

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Cf. aussi DizOnomSicilia 689. Pour des raisons géographiques, on écarte le NF Gatet (FRA:36/Isère:7,Loire:4, Rhône:4). Cf. RohlfsCognSalentino 90.

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CATTUS/GATTUS

CATTUS/GATTUS

A.b.II.(+ -OLU + -ĪNU).0. [Prob. de trent. gatolin, "gattino, micetto" (LEI 13, 93–94), bellun. gattolin "pulcino" (LEI 13, 120), it. gattolino n.m. "roussette de mer" (LEI 13,118); sinon dérivé anthroponymique. – En Toscane particulièrement, ces NF pourraient être d’origine toponymique, d’après le NL Gattolino (ITA/Lomb et ITA/Emi, TCI 468).] Doc. hist. IR-13 Achaz Gattulinus de Portis a.1552 Corgnali, [< Venzone:] Gattolini (Pignano) a.1700 Corgnali, Pietro Gatolini (Terra di Tolmezzo) a.1779 Corgnali. NF cont. Gattolini (ITA:38/Ud:19,Pn:7). – Gattolin (ITA:610/Pd:349,Ve:47,Mi:33,To:30,Vi:29, Va:26)68; Gattolini (ITA:38/Fe:9).

A.b.II.(+ -ŌSU).0. [De sic. gattusu adj. *"qui rappelle un chat", cf. sic. occhi gattusi n.m.pl. "yeux coquets" (VS 2,201)71.] Doc. hist. IR-53 έπιν ήλκαττούς a.1145 DizOnomSicilia 690, ίωάννου καττούς a.1166 DizOnomSicilia 690. NF cont. Gattuso (ITA:3576/Rc:1313,Pa:708,Ag: 381,Cl:290,Cz:47,Sr:33; > To:173,Rm:113,Mi: 77)72. SN cont. Jattusu (ITA/Ag MarraleNomeLicata 226).

A.b.II.(+ -ŌNE).0. [D’engad. giattun n.m. "grand chat (méchant)" (DRG 7,211), frioul. gjatòn [g’aton] (NPirona 382), it. gattone "gros chat vorace" (dp. a.1483, LEI 13,98; GDLI 6,615), "uomo subdolo, tristo, traditore; persona furba, scaltra" (dp. av. 1535, LEI 13, 135)69. – Dans quelques cas, ce pourrait être aussi des dérivés de la déclinaison en -n- de Gatto, comme Brunone par rapport à Bruno ou Pieroni à Piero. – Arcamone/ Fanciullo.] Doc. hist. IR-11 Joannes Cgiatung (Tarasp) a.1629 HuberRätNb 3,869, Brigida Gattono a.1650 HuberRätNb 3,869, Catherina Gattone a.1655 HuberRätNb 3,869. – IR-13 Grigor Giatton (Medeuzza) a.1577 Corgnali. – IR-23 Gattoni (Soazza) a.1633 HuberRätNb 3,869. – IR-24 Avenante soror Gattonis a.1257 LParadisusBologna 10, Vivianus f. condam Gattonis a.1257 LParadisusBologna 10. – IR-31 [NF:] Gattoni a.1875 DiBelloCognFirenze 183. – IR-42 Stefano Gattono a.1526 CensRoma 511. – IR-60 [Prob. < it.:] Petru Gattone [s.11/14] CondSilki 426. NF cont. Gattone (ITA:626/No:123,Pc:90,Pv:48, Al:39; Ch:190,Na:49,Rm:23; Cl:19,Pa:7); Gattoni (ITA:1453/No:539,Mi:110,Bg:90,Va:84,Vc:50,Bs: 44,Pv:32; Ps:127,Rm:93,Ap:2370; SUI/Gr[Soazza] [dp. av.1800] RépNFSuisse 634).

A.b.II.(+ -ŌSU).1. NF cont. Gattusa † (ITA Ø MinFin). A.b.II.(+ -ŪCEU).0. [De flor. gattuccio n.m. "gattino giovane; gatto piccolo e grazioso, anche gatto misero", it. gattuccio, etc. (dp. av.1388, LEI 13, 94–95) ou bien dérivé anthroponymique.] Doc. hist. IR-13 Johanne Gatucio tabernario q. Ottoboni de Utino (Udine) a.1369 Corgnali. – IR45 Iohannes Gattucius (Bari) a.1182 DizOnomSicilia 690, Nicolaus Gattuccius humilis abbas monasterii omnium Sanctorum de loco Cuti a.1230 PergStNicolaBari 3,81, Nicolaus Gattucius (Bari) a.1254 DizOnomSicilia 690. NF cont. Gattuccio (ITA:53/Pa:48); Gattucci (ITA:165/An:113,Mc:14,Rm:11,Pg:7), Gattozzi (ITA:38/Cb:29). A.b.II.(+ -ŪCEU).1. Doc. hist. IR-25 Gatussa [s.10/12] OlivieriCognVeneto 215. A.b.II.(+ -ULLU).0. [Dérivé anthroponymique ou de bas. gattullo n.m. "petit chat" (RohlfsCognLucania 99)73.] Doc. hist. IR-45 domini Bisantii Gattulli a.1197 PergStNicolaBari 3,11. NF cont. Gattullo (ITA:362/Ba:249,Fg:2174 ), Gattollo (ITA:6/Cz:6) ; Gattulli (ITA:758/Ba:543, Fg:34; > Mi:41, Rm:43,Ge:28).

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Aussi Ven pour DeFeliceDCI 133. Il faut en distinguer les NP du type Gat(t)on et Gatoniz, attestés dès le 9e siècle dans la péninsule Ibérique (notamment en Galice et dans les Asturies), qui proviennent du NP d’origine germanique *GATTO (PielKremer 147). En outre Gattoni Celli (ITA:19/Rm:18).

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En l’absence d’une localisation précise de ce NF, une origine détoponymique ne peut pas être exclue (v. le NL Gattuso, ITA/Cal RohlfsCognCalabria 121; cf. aussi RohlfsCognSicilia 95). Aussi DeFeliceCognItal 168 et DizOnomSicilia 690. On écarte le NP catalan Gatull, dont le second élément ne s’expliquerait pas s.v. CATTUS. Aussi Bas[Montemilone] RohlfsCognLucania 99.

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CATTUS/GATTUS

A.b.II.(+ -ULLU).1. NF cont. Gattolla (ITA:34/Ba:24,Le:9). A.b.II.(+ -ULLU).1.3. NF cont. La Gattolla † (ITA Ø MINFIN), Lagattolla (ITA:431/Ba:317,Fg:17,Mi:11,Rm:19,Ge:11), Lagatolla (ITA:8/Ts:6,Ge:1,Fg:1)75. A.b.II.(+ -'ULU).0.76 Doc. hist. IR-25 Gatulus [s.10/12] OlivieriCognVeneto215. – IR-42 Andrea dicto Gactulo a.1254(or.) PergSezze 1,29. NF cont. Gattuli (ITA:1/Ba:1). A.b.II.(+ -'ULU).1. NF cont. Gattola (ITA:182/La:105,Na:14,Ce:12, Rm:10,Sa:8). A.b.II.(+ -'ULU).1.3. NF cont. Lagattola (ITA:10/Ba:7,Na:1)77.

CATTUS/GATTUS

A.b.III.(+ *BOMBYCEUS).0. [+ it. bigio adj. "gris" (dp. a.1300/1313, DELI 140)79.] NF cont. Gattobigio (ITA:161/Pg:135)80; Gattobigi (ITA:33/Pg:30,Rm:3)81,82. A.b.III.(+ CAECUS).1. [+ it. cieco adj. "aveugle" (dp. 1304/1308, DELI 236). Cf. aussi it. roman. gattacèca n.f. "persona bendata che prende parte al gioco omonimo" (LEI 13, 133).] NF cont. Gattaceca (ITA:58/Te:48,Pe:6). A.b.III.(+ EXCARNĀTUS).2.4. [DĒ + it. scarno (forme contractée de scarnato) adj. "maigre" (dp. a.1516, DELI 1145); le pluriel semble s’expliquer par une référence à l’ensemble de la famille.] Doc. hist. IR-46 Agnese di Gattiscarni (Viggianello) a.1421 RohlfsCognLucania 99. A.b.III.(+ FERUS).0. [+ ast. fieru adj. "dau a tacar [un animal]; cruel [una persona]" (DALLA 612).] Doc. hist. IB-21 Gato Fiero cf. a.1222 CDStPelayoOviedo 1,121.

A.b.II.(+ -ŪTU).0. [Le rattachement des NF Gattuto et (La) Gattuta à la famille de GATTUS n’est pas assurée; aucune autre hypothèse étymologique n’est toutefois proposée.] NF cont. Gattuto † (ITA/Sic, cf. DizOnomSicilia 690).

A.b.III.(+ *GRÎS).1. [+ it. grigio adj. "gris", sous une forme dialectale des Pouilles.] NF cont. Gattagrisa (ITA:10/Ba:4); Gattagrisi (ITA:14/Ba:13).

A.b.II.(+ -ŪTU).1.3. NF cont. La Gattuta (ITA:303/Pa:260,To:14,Va : 7), La Gattutta † (ITA DizOnomSicilia 825), Lagattuta (ITA:8/Pa:8)78.

A.b.III.(+ *MORTUS).1. [D’it. gattamorta, gatta morta n.f. "chattemite, personne fausse, qui feint d’être inoffensive" (dp. av.1749, LEI 13, 134; GDLI 6,611).] NF cont. Gattamorta (ITA:355/Fo:140,Ra:110, Bo:14; Rm:77).

A.b.III.(+ *BLANK).0. [+ latinisation d’it. bianco adj. "blanc" (dp. s.12, DELI 136).] Doc. hist. IR-31 Roberti Vulpulae Gattaeblancae a.1195 DocToscana-Oriente 66.

A.b.III.(+ RUBEUS).1. [Pourrait s’expliquer par un nom d’enseigne (→ B.).] Doc. hist. IR-22 Jacobus Gata rubea de Mediolano a.1206 RegAlba 1,57. 79

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Aussi Ca,Me[Villafranca Tirrena] RohlfsCognSicilia 108; DizOnomSicilia 825. Quant au NP Gattula, il provient de lt. gattula f. "francolin" (AndréOiseaux 84; v. aussi Kremer,Aufsätze 10,167 n. 283). RohlfsCognLucania 112 rattache ce NF Lagatolla à Agate. Le NF disparu La Gattutatodaro † (ITA/Pa, cf. DizOnomSicilia 825, Ø MINFIN) est en fait un nom double La Gattuta Todaro uni dans un même syntagme. Todaro est un NF extrêmement fréquent dans l’extrême sud de l’Italie (ITA: 9327/Me:1127).

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Cf. aussi le SN Gattajanga "chatte blanche" (ITA/ Cal[Mormanno] RohlfsSNCalabria 364. La var. Gattobiscio † (ITA/Rm), aujourd’hui disparue, est une forme toscanisée ayant subi l’attraction d’it. biscia "serpent" ou graphie phonétique. On écarte le NF Gattabrìa (ITA:81/Cs:54,Rm:13), qui n’est pas un composé avec it. brio adj. "vif", mais représente le calabrais gattarìja n.f. "pipistrello" avec insertion de -b- par hypercorrectisme (RohlfsCalabria, 1996, 297.] Pour le NF Gattiboni, prob. Gatti Boni, voir → A.b.I.0., note 46. Pour le NF Gattabrusi, prob. Gatta Brusi, voir → A.b.I.1., note 49.

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CATTUS/GATTUS

CATTUS/GATTUS

A.b.III.(+ RUSSUS).0. [+ it. rosso adj. "rouge; roux" (dp. av.1321, DELI 1107). – Le NF ci-dessous pourrait s’expliquer également par un nom d’enseigne (→ B.).] NF cont. Gattorossi (ITA:8/An:683 ).

Doc. hist. IR-00 [SN du condottiere Erasmo de Narni (1370–1443):] Gattamelata [s.d.] BracquartSurnoms.85] NF cont. Gattamelata (ITA:133/Lt:66 ,Rm:36 ; Bs: 13) ; Gattamelati (ITA:118/Re:96,Mo:13)86,87,88,89.

A.b.III.(+ RUSSUS).1. NF cont. Gattarossa (ITA:113/Ve:80,Mi:13,To:7, Te:5).

B. SN provenant d’enseignes B.a. Type

A.b.III.(+ VARIUS).1. [Variante de Gattavaira (cp. les NF Barbavara, Barbavaira, ou Calzavara, etc.); d’ait. varo, it. vario adj. "multicolore, chamarré, bigarré", plutôt qu’avec it. varo, adj., varus, se dit du pied, de la patte tournée en avant.] NF cont. Gattavara (ITA:83/Ge:59,Mi:24); Gattavari (ITA:15/Mi:9,Va:5). A.b.III.(+ VETUS).1. [+ it. vecchio adj. "vieux" (dp. av.1292, GamboniMiseriaTassi 27, LEIMs).] NF cont. Gattavecchia (ITA:81/Fo:32,Ra:27,Pr: 14,Ge:5) ; Gattavecchi (ITA:25/Si:17). A.b.III.(MALUS +).1. Doc. hist. IR-22 Gaumundus Malagata (Alessandria) a.1192 LIuriusGenova 1,385.

B.a.III.(+ *BLANK).0. [+ fr. blanc adj. "qui a la couleur de la neige" (dp. a.950/1000, TLF 4,562)90.] Doc. hist. GR-21 Jehan Chat-Blanc a.1292(or.) TailleParis 97 f º43a, Lorens Chat blanc bouchier a.1297(or.) TailleParis 12591. 85

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A.b.III.(+ IANUĀRIUS).0. [+ sic. inuaru n.m. "janvier"; cf. aviri u innaru loc. verb. "être en rut (des chats)" (tous les deux VS 2,382); SN appliqué à une personne plaintive, en référence aux hurlements des chats en rut84.] SN cont. Jattujinnaru (ITA/Ag MarraleNomeLicata 226). A.b.III.(+ MEL).0. [+ it. melato adj. "doré (poil d’un animal)" (dp. a.1561, GDLI 10,19; motivation donnée pour le SN cont.). Existe aussi le NF Melato (ITA:978/Pa:466,Ve:98).] NF cont. Gattomelato (ITA:35/Rm:35). A.b.III.(+ MEL).1. [Comme le précédent; sinon d’it. gattamelata n.f. "gatta docile, masnueta" (dp. av.1686, LEI 13, 93), fig. "personne affable, hypocrite" (dp. a.1673, LEI 13,133, GDLI 10,19).]

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Cf. aussi CognSoprSegalliese 72. Cf. aussi, de sic. iatta cinnirusa n.f. "personne qui aime rester près du fourneau" (VS 2,364), le SN cont. Jatta cinnirusa (ITA/Sr[Florìdia] RohlfsSNSicilia 68).

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CATTUS

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Le motif de ce surnom n’est pas clair: les contemporains disaient de lui qu’il était adroit et rapide mais aussi calme comme une chatte douce (apparemment comme le miel), mais prête à saisir la proie. – Arcamone. Pour le NF Gattavilla, composé des deux noms Gatta Villa, voir → A.b.I.1., note 49. Cf. cependant le SN cont. (contenant + DĒ ILLA +) Jatta r’a villa (ITA/Sr[Palazzolo] RohlfsSNSicilia 68). Il paraît difficile de rattacher plusieurs NF italiens en Gatta- à l’étymon GATTUS : 1º Gattafoni (ITA:560/Mc: 298,Ap:168,An:31; Rm:30), d’it. gattafone n.m. "specie di torta tra i cui ingredient v’è anche il formaggio" (DEI), cf. DCI 834. En sicilien, existe un terme gattafura "torta con formaggio" qui est un hispanisme; gattafone pourrait en être une variante italienne, avec substitution du suffixe -ura > -one. Fanciullo. – 2º Gattabuio (ITA:19/Ce:7,Fr: 7,Na:4) et Gattabuia (ITA:40/Fr:38), d’it. gattabuia n.f., "prison, galère" (LEI 13, 92), cf. *BURIUS (LEI 8, 209). – 3º Gattaponi (ITA:32/Pg:29), nom d’un célèbre architecte italien du 14e s., Matteo di Giovannello Gattaponi (Gubbio, ca. 1300–Gubbio, 1383), surnommé parfois simplement il Gattapone, d’interprétation difficile. Dans le dialecte des Abruzzes, les NF Gattafu (ITA:10/Te: 5,Pe:3) et Gattafù (ITA:16/Te:10; Vr:3,Vc:2) pourraient dériver de ce même mot gattafone "torta con il formaggio" (cf. note précédente), avec passage de -oni > -uni et chute ultérieure de -ni. Mais on peut les rapprocher aussi de sic. gattufu n.m. "gattino" (VS 2,200; LEI 13,97). Quelques NF napolitains qui posent problème pourraient être d’origine étrangère, la ville ayant connu plusieurs siècles d’influence espagnole et française: Gattimolo (ITA:20/Na:16; Ts:4); Gattor (ITA:52/Na:52); Gattordo (ITA: 16/Na:8,Ce:4). Dans le cas de la mention parisienne Perrin du Cat Rouge a.1421 RôleParis 109, il s’agirait d’une graphie du NL Carrouge, aujourd’hui encore attestée en Picardie, Normandie, Berry (cf. Billy, NRO 31–32, 1998, 302). ┌ ┐ Quant au NP Bonacatto , il est à rattacher au NL Bonàrcado (< gr. Panákrantos, v. DizTopIt s.v.).

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CATTUS/GATTUS

B.b. Type

CATTUS/GATTUS



GATTUS

CAPUT, CAUDA, GATTULA, NASUS, OCULUS,

PANIS, PATER, PILUS, PISCIS93.

B.b.III.(+ *BLANK).1. [+ it. bianco adj. "blanc" (dp. s.12, DELI 136).] Doc. hist. IR-21 Vitalis Gatta blanca pisano consule a.1188 DCGenova. – IR-31 ss. manuum Gatteblance tunc consulis a.1142(or.) CartCertosaCalci 2,212. B.b.III.(+ AURUM).0. [+ it. oro n.m. "or" (dp. fin s.13, DELI 846).] NF cont. Gattodoro (ITA:16/Rm:9,Pz:5)92.

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Enfin, on écarte une série de NF italiens, plus que probablement d’origine toponymique: 1º Gattorno (ITA:78/ Ge:70,Sv:4,Ts:3), Gattorni (ITA:5/Sv:3,Fi:2) et Gattorna (ITA:86/Ge:80,Pv:5) < NL Gattorna et Gattorne, dans la province de Gênes. – 2º Gattei/Gattèi (ITA:599/Fo:414, Ps:23,Vt:13,Bo:13;Rm:61), pluralisation anthroponymique du top. romagnol Gattèo (prov. de Forli-Cesena), cf. DCI 835. – 3º Gattia (ITA:33/Mi:12,Ra:7,Fe:5) et Gattiani (ITA:45/Bo:26,Te:13,Pt:4), peut-être du même top. Gattèo.

429

Buchi, Champy; Germain. – Documentation: Trèves; Kremer; Lisboa; Sevilla; Olivier; Chambon; Wirth; Müller; Frau; Vicario; Deprati; Pisa; Caffarelli; D’Acunti. – Synthèses: Galicien/ Boullón; Asturien/Cano; Castillan/García Gallarín, Ramírez; Aragonais/Lagüéns; Catalan/Bastardas; Galloroman/Buchi, Hanton; Sarde/Wolf; Roumain/ Dobre, Tomescu. – Consultants: Caffarelli; Chauveau; Kremer; Monjour; Pfister; Vurpas. – Révision: Chambon; Arcamone/Fanciullo.

93

Également renvoi à des étymons qui ne seront pas traités dans PatRom: → CAECĀRE, CANNA, CAPTIĀRE, EXCANNĀRE, *FERRĀRE, MANDUCĀRE, MATTĀRE, PECTINĀRE, PILĀRE, TESTIS.

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LEŌ (SN)

LEŌ

(lat.) lion.

Estructura1 I. Simples I.0. I.0.3. I.0.3.4. [DĒ +] I.0.3.4. [DĒ + AB +] I.0.4. [DĒ +] I.1. I.1.3. I.1.4. [DĒ +] I.2.3.4. [DĒ +] II. Derivados II.(+ -ĀRIU).0. II.(+ -ĀTU).0.4. II.(+ c + -ELLU).0.3.4. [DĒ +] II.(+ -ISCU ).0.3. II.(+ -ISSA).1. II.(+ -ISSA).1.3.4. [DĒ +] II.(+ -ISSA).1.4. [DĒ +] II.(+ -ITTU).1. II.(+ -ITTU).1.3. II.(+ -otă).0.1. II.(+ -ŪCCU).0.3. II.(+ -ŪCEU).0.3. II.(+ -uş + -ancu).0.3. II.(+ -uş + - că).0.1. III. Compuestos III.(MALUS +).0. III.(RUBEUS +).0. III.(+ ARGENTUM).0.

gua (el latín LEŌ está tomado del gr. λέων2 ). Desde muy temprano está físicamente presente en las cortes importantes y es considerado como símbolo del poder político y físico. El carácter exótico del animal en el ámbito románico y su aparición frecuente en contextos literarios3 (y especialmente bíblicos) explica que su nombre ofrezca con frecuencia una expresión culta o semiculta (TLF 10, 1252; FEW 5,256; BourciezPhon 111). La antroponimización del lexema se efectuó a través de cuatro vías diferentes que, en algunos casos, pudieron entrecruzarse: (a) el lexema entra en la antroponimia latina como NP, de connotación especialmente cristiana (→ LEO NP); (b) el elemento onímico Leon- es retomado por la antroponimia germánica con la connotación de animal feroz, para formar nombres bitemáticos híbridos (→ LEO NP); (c) el lexema, que designa al «rey de los animales», se utiliza como sobrenombre metafórico; y (d) en la antroponimia de judíos y conversos este elemento puede hacer referencia al león de Judá (DauzatTraité 198;250) o traducir el NP Judá4. En la Biblia, basándose 2

3

0. [El lat. LEŌ n.m. "león" (dp. Naev., ThLL 7/2,1166) ha dejado continuadores léxicos en todos los dominios lingüísticos romances (REW 4984). Sus representantes léxicos, junto con los de → LUPUS y → URSUS, son los elementos zoonímicos más productivos en la antroponimia romance. La motivación principal está en la fuerza de este animal de origen extraeuropeo, cuya presencia se supone ya en la Grecia anti-

1

LEŌ (SN)

Rédaction effectuée en septembre 2003, complétée en décembre 2010.

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«Leonis vocabulum ex Graeca origine inflexum est in Latinum. Graece enim λέων vocatur, et est nomen nothum, quia ex parte corruptum (...) Latine rex interpretatur, eo quod princeps sit omnium bestiarum (...)» (Isid. XII,2,3–6). Aparece a menudo en los bestiarios medievales y en la lírica amorosa románica medieval.V., por ejemplo, BREA, Mercedes.1994: Les animaux dans les poésies amoureuses des troubadours occitans. In: Éléments pour un bestiaire du moyen âge, RLR 98, 403–43[413;419]; GONZÁLEZ, Isabel. 1994: El león en la lírica amorosa italiana de la Edad Media. In: PALLARES, B.; PEIRA, P.; SÁNCHEZ LOBATO, J. (eds.). Sin fronteras. Homenaje a María Josefa Canellada. Madrid: Editorial Complutense. 279–89. Para su uso (reducido) en el refranero, cf., por ejemplo, GottschalkSprichwörter 1,56–8. «Dans l’onomastique juive Léon représente parfois le nom Juda, équivalence basée sur Genèse XLIX/9» (Seror,REJ 156;344). En relación con el uso de este antropónimo entre los judíos, ténganse en cuenta, por ejemplo, los cambios de nombre documentados en Francia tales como: Leon (< Léon Levy a.1844, Grünbaum a.1906, DictChangement), Passo-Leon (< Abraham-Alphonse Passo a.1858, DictChangement), Frois-Leon (< Abraham Frois a.1859, DictChangement), Leondurand (< Durand a.1957, DictChangement), Salomon-Leon (< Salomon a.1921, DictChangement), Lion (< Lévy a.1876, Lucien

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LEŌ (SN)

LEŌ (SN)

en la tradición judaica (LEŌ = Yehuda, Judá "pueblo del león", Gen. 49,9), aparece también como el signum mesiánico de Cristo (Apoc. 5,5). Por otra parte, hay todo un grupo de antropónimos detoponímicos que recuerdan a primera vista el nombre del animal (del tipo El León, Los Leones5; Monleón, Montlleó, Monteleone6; Gibraleón7; Mauléon8; Salvaleón9;

Campoleone10; etc.11 ), sin olvidar que en algunos casos puedan obedecer a formaciones homófonas deantroponímicas con el → NP LEŌ12 o hacer referencia a topónimos cuyo origen no tenga nada que ver con el étimo estudiado (tipo León < LEGIŌ VII13, Lyon < LUGDUNUM14). Hemos distribuido los materiales antroponímicos en dos artículos: bajo → LEŌ (SN) se

Isaac a.1949, Félix Juda a.1949, DictChangement) (→ I.0.4. [DĒ +]). Cf. NL El León (ESP/Le;Mu;To), Los Leones (ESP/Co; Gr) o Montes del León Dormido (ESP/Na). Es difícil una interpretación correcta de León (ESP-GAL/C;Lu;Ou). Podría tratarse de topónimos deantroponímicos (*[villa] Leoni); la documentación medieval no sirve de gran ayuda. El último (provincia de Ourense) está bien documentado: ecclesiam sancte Eulalie de Lion a.1217, Lione a.1232, Lion a.1235, parrochia sancte Eulalie de Lyon a.1241, Petrus Suerii de Lyon a.1246 CDOseira 1,174; 340;381;458;538; etc., Liom a.1391, Sancta Vaya de Lion, Fernando Perez de Lion a.1342 CDOseira 418;179 etc. (casi todas las atestaciones en documentos originales). Para otros ejemplos similares de la Península Ibérica, v. → I.0.4., n.41. Probablemente también detoponímico IB-27 Juan Martin de los Leones a. 1384 LCuantíasSevilla 80 (cf. NL Los Leones (ESP/Co)). – Por lo que se refiere al dominio galorrománico, según Dauzat/ Rostaing los NL Léon, Lehon, Léonval y Léonville (p. 396) corresponderían probablemente al NP Leone(m), mientras que los NL Lion-devant-Dun (FRA/Meuse) = ad Leones a.866 y Lion-sur-Mer (FRA/Calv) = apud Leonem super mare a.1234 («rocher en forme de lion») (p. 405–6), Lyons-la-Forêt (FRA/Eure) = nemus de Leonibus a.1032, saltus Leonis a.1050, villa Leons a.1067 (p. 420) serían de origen léxico (ejemplos citados también por VincentTopFrance 265a). Este último NL corresponde a Leonis curiae a.1127 CartStPèreChartres 262 (et al.), apud Leones a.1183 CartStPèreChartres 659. El NL Le Lion = Lioncio a.1213 (et al.), citado por VincentTopFrance 119b, en cambio, es deantroponímico (→ LEONTIUS NP). IB-27 Monleon artillero a.1514 RepRonda 237; IB-31 Berengarius Arnalli de Monte Leonis a.1113 CartStCugat 3,22, Bertrando de Monte Leo a.1196 CartStCugat 3,346, etc.; NF cont. Monleón (ESP:1362/CST/M:67; ARA/Te: 94; CAT/V:513,Cs:56,A:34; B:388), Montlleó (ESPCAT:61/B:43), Montleón (ESP-CAT:4/B:3). – En IR, varios NL del mismo tipo distribuidos por toda Italia (AnnuarioTCI 723) y NF cont. Monteleone (ITA:9727/Rc: 1954,Cz:1588,Tp:624,Pa:826,Ct:531,Ag:371; Ta:577,Ba: 436,Sa:299,Na:163,Pz:143; To:263,Mi:169,Vc:136,Ge: 121,Co:115), [forma corrupta del anterior (DizOnomSicilia 1056):] Montoleone (ITA:252/Tp:170,Pa:41), Montaleone (ITA:199/Rc:69,Pa:39,Cz:27,Ag:21), Montileone

(ITA:6/Tp:2,Rc:2; To:2), Monleone (ITA:18/Sv:9,Pv:5); Monteleoni (ITA:87/Rm:43; Mn:11; Ge:7). IB-27 don Marchos de Gibraleon a.1288 RepVejer 91; 101, Gonçalo Diaz de Gibraleon a.1402 RepGibraleón 155. Cf. para IB (probablemente de origen galorrománico), Doc. hist. IB-22 Bernat de Mauleon a.1412 CensBajaNavarra 88, l’ostau de Gasseranut de Mauleon a.1412 CensBajaNavarra 89; IB-23 Juan Manuel de Mauleon a.1672 DocTrabajoZaragoza 2,218; NF cont. Mauleón (ESP: 446/VAS/Nav:182,Gui:57,Ala:51; ARA/Z:47). – Para GR, NL Malléon (FRA/Ariège), Mauléon-Barousse (FRA/HPyr, dp. a.1177, de Malleon, NègreTGF nº22234), Mauléon-d’Armagnac (FRA/Gers = Malum Leonem s.13 VincentTopFrance 265), Mauléon-Licharre (FRA/BPyr); NF cont. Mauléon/Mauleon (FRA:67/Gir: 16,HGar:7,PyrA:5,HPyr:4; BEL:14/Nr:11). De los tres epónimos considerados por MorletDENF 674 (Gers, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques), el de HautesPyrénées parece el más probable: mientras que los portadores de los Pyrénées Atlantiques se concentran en Pau y en Biarritz, los de los Hautes-Pyrénées se localizan alrededor de Mauléon (cf. Mauléon:3). NL Salvaleón (ESP/Ba), cf. IB-27 Juan Martin de Salvaleon a.1514 RepRonda 406. NL Campoleone (ITA/Lt AnnuarioTCI 260); NF Campoleoni (ITA:84/Va:52,Mi:26,Bg:4). Cf. también calcos del tipo NF Lionval (FRA; < Lowenthal a.1922 DictChangement). V., por ejemplo, la explicación de Caracausi para Monteleone (NF y NL) (DizOnomSicilia 1062). Frecuentísimo en la documentación medieval: IB-23 «imperatore domno Antfosse in Lione et in Castella et in Najera» a.1081 CDHuesca 61, etc. MorletDENF 643 considera el NF Lyon como detoponímico (< NL Lyon, FRA/Rhône) o como variante del NF Lion, para el que propone tres posibles orígenes (MorletDENF 631). Dado que no hay ninguna concentración significativa del NF Lyon en el dominio francoprovenzal, a pesar de la fuerte irradiación de la ciudad de Lyon, la primera hipótesis parece menos viable. – Asimismo, es discutible la etimología en formaciones como Castro Leoni, donde Leoni puede relacionarse tanto con el nombre del animal como con el de un propietario. El NL medieval in valle Castro Leoni a.971(or.) DocUrgell nº161,353 corresponde, según el editor (C. Baraut), al actual NL Castellbò (Alt Urgell).

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incluyen todos aquellos que tienen como base un SN formado a partir del nombre del animal; y bajo → LEŌ (NP m.) los que continúan las formaciones onímicas ya atestiguadas en latín, tanto las representantes del NP simple como las de sus derivados latinos. Los criterios de clasificación manejados – posición en la cadena onímica (los nombres únicos y los primeros nombres, así como los patronímicos, se han clasificado bajo → LEŌ NP; los segundos nombres, sin indicio claro de función patronímica, se han incluido en → LEŌ SN), cronología (Alta Edad media: representantes del NP latino; fecha más tardía de aparición: origen léxico)15, fonética (leon- vs. lion-)16, etc. – no siempre resultaron suficientemente claros; la fórmula de Leon tampoco es inequívoca. Las explicaciones concretas de clasificación se darán en los lugares correspondientes. Los NF cont. se clasifican de acuerdo con la documentación histórica. Los continuadores léxicos de LEŌ n.m. se fijaron en la antroponimia romance a partir de sobrenombres generalmente de valor metafórico o figurado, aplicados a los portadores para atribuirles algunas de las características o cualidades que se presuponen en el animal,

como la fuerza, la fiereza17, la crueldad, la valentía, la soberbia, la audacia o incluso la nobleza y la generosidad18 (→ I.0.; → I.1.; → II.(+ -ISSA).1.), sin olvidar una posible motivación metonímica (→ I.2.3.4. [DĒ +]). Además, se fijaron a partir de SN que hacen referencia al escudo o a la enseña19 (→ I.0.3.4.; → I.0.3.4. [DĒ +]; → II.(+ -c- + -ELLU).0.3.4.). [DĒ +]; → III.(RUBEUS +).0.). Kremer,Aufsätze 11,165; 12,160; VasconcellosAntrPort 74,301; MachadoDicOnom 862–3; DíezApellidos 274 (como SN); DicApellidosEsp 462–3 (como detoponímico o procedente del NP); MollLlinatges 83 (como NP), 288; DCVB 6,953 (como NP y NF); RAC 368; MoreuRenoms 34,91,110; DauzatTraité 102,136,198,250,257,348; DauzatDNFF 392; MorletNPGaule 2,70; MorletDENF 631,643; DebrabandereWb 865–6,910; Herbillon/GermainNFBelg 505–6,522; GermainNFWallonie 645,667; DeFeliceDCI 151– 2 (como NP); DCI 973–5; ManconiDCSardi 75; PittauCognSard 121–2,124; ConstantinescuDOR 310; IordanDNFR 278; Ø PaşcaNPOlt.]

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Por ejemplo, el SN aparece en el s.12 en el dominio de oíl (a.1120/1190, → GR-22; a.1196(or.), → GR-25) y a mediados del s.13 en occitano (a.1252, → GR-13; [+a.1260], → GR-11). Así, por ejemplo, en cuanto al criterio fonético, para la Galorromania, a partir del s.16 se considera que los NP ┌ del dominio de oíl del tipo Léon ┐ no pueden remontar a la forma medieval con -/e/- del lexema (afr. leon n.m. "lion", s.11/12, FEW 5,255b) y que deben ser relacionados por tanto con → LEŌ NP; cf. sin embargo, para el dominio occitano mdauph. daupha. {leon} n.m. "lion" (FEW 5,255b). De todos modos, en general, los NF cont., pero también las constataciones históricas, fueron clasificados (a falta de otros criterios) a partir del criterio fonético. Es evidente que esta repartición, válida en un principio, conlleva una parte de arbitrariedad. Las formas antroponímicas en -e- y en -i-, bisílabas en el primer caso, monosílabas en el segundo, vivieron unas al lado de las otras, cf. Lyant a.1527/1540 llamado también Léon (→ LEO NP A.I.a.0. GR-13). Casos similares se dan en otros dominios lingüísticos. No hay que olvidar que como nombre de bautismo este antropónimo debió imponerse con frecuencia a causa del contenido simbólico evocado por el león.

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I.0. [De port. leão n.m. "grande quadrúpede carnívoro, da família dos félidas, e que se encontra na África e na Ásia Ocidental; fig. indivíduo arrojado,

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En la Galorromania, por ejemplo, son frecuentes, desde los orígenes, locuciones del tipo fiers cume lëuns loc.adj. "sauvage, violent comme un lion" (Roland, TLF 10, 1252); v. también Ziltener 217. Para el italiano, cf. por ejemplo lione n.m. "persona violenta" (dp. av. 1540, GuicciardiniSpongano). V. la bibliografía citada en n.3 y DicSímbolos 636–9. A tener en cuenta también la interpretación de Cid como "León", cf. EPALZA, Mikel de. 1990: "Etimología árabe del Cid, como antropónimo («El León») y como topónimo («El señor y/o gobernador almohade»)". In: Sharq Al-Andalus 7. 157–226 [cf. la nota 5]; y –. 1990: "El Cid = El León: ¿Epíteto árabe del Campeador? ". In: Sharq Al-Andalus 7. 227–36. Cf., por ejemplo, NL rua do Lião a.1564 RegSéLisboa 1,128. En Italia y en la Galorromania existen numerosos restaurantes, hoteles etc. llamados Leon d’Oro, Leon Bianco, Lion d’Or, Lion Blanc, etc. En este sentido, probablemente también el SN cont. Leondoru "leon d’oro" (ITA/Pugl[Camoi] RohlfsSNSalentino 129). V. también I.0.3.4.

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valente, audaz20; indivíduo célebre; homem ríspido, intratável" (dp. s.13, Houaiss1734a), gal. león (dp. s.13, LorenzoCronología 222), ast. lleón (dp. a.1171(s.13), leon, DELLAMs; DGLA 777; DALLA 742), cast. león (dp. Cid, DCECH 3,631), cat. lleó (dp. Llull, DECat 5,156), occ. {lioun} (dp. +a.1200, leo, Raynouard 4,47), fr. lion (dp. Roland, leons pl., TLF 10,1252), frpr.(Chambéry, aost.) ┌ lion ┐(FEW 5,255b; Chenal/Vautherin 7,566), it. leone (dp. av. 1250, DELI 664), fig. "uomo de eccezionale audacia, forza e sim." (dp. av. 1294, DELI 664), cal. leune, liune, liuni (RohlfsCalabria 361), salentino lione (RohlfsSalento 295;298), sic. liùni (VS 2,517), rum. leu (dp. a.1519, Tiktin 2, 553; a.1697, leun; Cihac 1,142–3; Cioranescu 476; DEX 228).] Doc. hist. IB-11 Iohannes Leo a.1227(s.13) TumboSobrado 1,301, Fernandus Pelagii dictus Leo a.1246 DocCatOrense 69, Petrus Fernandi dictus Leon a.1265 DocCatOrense 110 (= Petri Fernandi dicti Leon a.1282 CDOseira 2,1106), Johan Leon da rua do Campo a.1344 DocUnivSantiago 192, Fernando Perez dito Leon racioneiro a.1357 DocMondoñedo 368, Pedro Fernandez dito León a.1393 CDRibasSil 333, Gonçaluo Lión a.1454 DocDevanceirosOurense 2,60, [tejedores:] Juan Antonio Gomez alias Leon, Amaro Gomez Lleon a.1752 CatastroCoruña 174, don Joseph Gomez Leon ministro a.1752 CatastroCoruña 107. – IB-13 Amtonio Liã calsador de calsadas a.1560 VisitStEstévaoAlfama 327, as casas de Johão Lião a.1565 LLançamentoLisboa 1,269 (etc.). – IB-14 Joam Liam (Funchal) a.1488/1489 DocVereaçõesFunchal 229;580, Pero Lyam (Calheta) a.1509 LContasMadeira 2,190. – IB-21 [Villecante:] Petrus Leo a.1180(or.) CDStIsidoroLeón 177, Petro Leon a.1191 (Eslonza) DíezApellidos 274, Petrus Leo pr. de Naua a.1195(or.) CDCatedralLeón 6,66 (etc.), Petrus Leon presbiter a.1197(or.) CDCatedralLeón 6,83, Petrus Leo monacus Sancte Eugenie [a.1215(or.)] CDCatedralLeón 6,273, Petri Leonis [a.1226−1229(or.)] (= Petrus Leon cf. a.1231(or.)) CDCatedralLeón 6,486;8,11, Petrus Leon a.1267 (or.) DocClerecíaOviedo 73, Pedro Leon a.1278 (or.) CDSahagún 5,415, [manero:] Petrus Leon [s.13(or.)] CDCarrizo 2,280. – IB-22 Domingo

Leon (Estella) a.1330 PoblNavarra 269, Sancho Leon (Estella) a.1330 PoblNavarra 283, Pero Leon (Estella) a.1350 PoblNavarra 359. – IB-24 terra de Dominico Leon a.1054 CartStMillán 322, Petrus Leon a.1236 DíezApellidos 274. – IB-27 [Menestral:] Pero Leon a.1291 RepSevilla(Espinosa) 2,85, Ferrant Leon a.1384 LCuantíasSevilla 42, Pero Leon a.1391 RepSevilla(Palacio) 2,239, Joan Leon a.1486 RepLoja 1,82, [cavallero:] Juan Leon de Archidona a.1491 RepLoja 1,283. – IB-31 Johan Leo hostaler a.1389(or.) PadróBarcelona f º13r, Guillem Laho cuyraçer a.1389(or.) PadróBarcelona f º85v, Antoni Leo (Granollers) a.1553 FogatgeCatalunya 1,311 etc.21, [de origen no catalán o forma castellanizada:] Ferrando Leon (Reus) a.1553 FogatgeCatalunya 2,246. – IB-32 G. Leon [a.1232] RepMallorca 732, en Guillem Laho (Muro) a.1359 (or.) LHomesArmesMallorca f º36v. – IB-33 [Portador de origen no catalán, IB-20:] Rodrigo Leon fills de Martin Roys [a.1300/1314] RepOrihuela f º114, Bertomeu Leo barber (Sagunt) a.1379(or.) CensValència f º29r–29v, Berthomeu Leo (Morvedre) a.1384(or.) DocCancelleriaValència s.f º., en Pere Leo (Morvedre) a.1445(or.) CensValència f º74r–74v, Frances Lleo (Oriola) a.1646(or.) CensValència f º241r, [NF no catalán:] Domingo Leon (Picaña) a.1646(or.) CensValència 196v. GR-11 Ramon Leo [+a.1260] MorletNPBordeaux 118, R. Leon [+a.1260] MorletNPBordeaux 118. – GR-12 Johan Leon (Mazères) a.1390(or.) RôleComtéFoix 178, Guillermus Leo pastisserius a.1463(1516) PaixAurillac 369, [NF:] Lion Bourgeois cirurgien (Nîmes) a.1558 LHabitantsGenève 1,143, Pierre Lions (= Lyon) (Castres) a.1704 LHabitantsGenève 3,78. – GR-13 Lions a.1252 CompanNPNice 72622, Pons Lions cavalliers a.1253 LPrivManosque 55, [latinización anómala:] Ugonus Leonus (Roquebrune, Saige) a.1303 CompanNPNice 725, Abraam Leons (Avignon) a.1360 SerorNomsJuifs 161, Honorat Lionsz bayle de la Torreta (Beuil) a.1430 DocMidi 598, Aron Léon (Carpentras) a.1527 Seror,REJ 156;34423, [NF:] 21

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Cf. «não se pode contar o grande esforço e valentia daquelles Loyes, que nem huns leõis lhe ganharão» a.1636 BocarroAmboino 407.

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Otros portadores con el mismo NF se localizan en Granollers, Vilafranca del Penedès, Ulldecona, La Selva del Camp, Tortosa, Reus y Tàrrega. CompanNPNice 726 relaciona este tipo con Lioncius. De ser cierta esta hipótesis habría que clasificarlo en → LEONTIUS NP. Cf., para esta forma y para alguna de las siguientes, mdauph. daupha. {leon} n.m. "lion" (FEW 5,255b).

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Charles Lyon fils de feu Richard Lyon (Orange) a.1559 LHabitantsGenève 1,195, Honorat Lions de Bochaniero (Guillaumes) a.1561/1562 DocMidi 558, mosur lo comesari Steve Leo (Roquebillère) a.1567 DocMidi 612, Juda Lion (Carpentras) [s.16] Seror,REJ 156;344 (→ 0.), David Lion (Carpentras) a.1629 Seror,REJ 156;344, Antoine Lions (Montélimar) a.1694 LHabitantsGenève 3,54, Lyon de Perpignan (Avignon) a.1706 Seror,REJ 156;344, Lion (Marseille) [a.1891/1915] FordantNFFrance 578, Lyon (Marseille) [a.1891/1915] FordantNFFrance 591. – GR-21 Gautier Lyon porteeur de ble a.1298(or.) TailleParisMs. – GR-22 Arnaudo Leone [a.1120/1190] CartAbsie 35, [NF:] Jean Lion de Celle (Poitou) a.1747 LHabitantsGenève 3, 210. – GR-23 [NF:] Lion a.1599–1792 RobertPatrTouraine 23, Lyon (passim) [s.17/18] RobertFamillesTouraine 82, Lion(s)/Lyon (passim) [a.1710/1792] LeRossignolNFIlleV 157. – GR-24 Roberto Lione (Déville) a.1201(or.) CartLouviers 1,134, Johan Lyon a.1279 LRougeEu 33, Michel Lion a.1349 ActNormands 408, [NF:] Lion (Bourgeauville) [a.1668/1719] Houdaille,RIO 19,188. – GR-25 [Cadena onomástica invertida:] Lions Gerars a.1196(or.) NecrArras 131, Pierars Lions a.1267(or.) CensHerchies 90, Jehans Lyons a.1286(or.) CensVilleBinche 94, Lyon Jehan [a.1344](or.) NecrArras 80, Grart Lion a.1417 BourgeoisForaineAth 291, Collart Lion a.1465/ 1466 TailleHoves 222, Josse Lion a.1527(or.) DénombrLens 504, [NF:] Lion (passim) [a.1803/ 1822] DesmaretNFNord 474, Lyon (Lille:4, Bourbourg:2) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 486, Lion (passim) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,42, Lyon (Remilly-Wirquin:6, Calais:2, Noyelles:2) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,48, Lion (passim) a.1849 DebrieNFSomme 158, Lyon (Somme:4) a.1849 DebrieNFSomme 161. – GR-26 Iohannes Leo a.1272(or.) PolyptVillers 131, Marguerite Lyon a.1550(or.) BourgeoisNamur 2,128, Johan Lyon fils de Pirar Leonet a.1576 BourgeoisLiège 37, Pacques Lion a.1601(or.) BourgeoisNamur 3,257, Henry Lion (= Henry Lyon) a.1602/1603(or.) TerriersNamur 1,88 et al., Charles-François Lion greffier a.1663(or.) SourcesSambreMeuse 613, Nicolas Lyon a.1717 BourgeoisLiège 177 et al. – GR-27 le dit Lyon (= Lyon de Revigney) (Barrois) [a.1321/ 1323] Lévy,REJ 19,249 et al., [NF del secretario de la escuela talmúdica:] Lion Goudchaux a.1821 Ayoun,REJ 158,129. – GR-28 Jehan Lyon a.1516

DeniseNPChâlons 68. – GR-29 [NF:] Lyon Girot orfèvre (Besançon) a.1558 LHabitantsGenève 1, 120, Françoise Lyon (Gray) a.1657 DocPopFranche-Comté 4,363 etc., Lyon (Culètre) a.1675 MonsaingeonAnthrAuxois 3,327, Lion (Montbard) a.1690 MonsaingeonAnthrAuxois 3,319, Lion (Vitteaux) a.1734 MonsaingeonAnthrAuxois 3, 319. – GR-31 [NF:] Pierre Lion (Cerniébaud) a.1657 DocPopFranche-Comté 2,346. – GR-32 Iohanne Lyons mercerio Gebennarum a.1416(or.) RegGenève 1,80, Lyon (La Praz) a.1548 LOrVaud 264, [NF:] Lion (Roche) a.1672 LOrVaud 261, Sieur Jean Lions fils de Jean Louis natif maître monteur de boëtes a.1770 LBourgGenève 444. – GR-41 Ricardus Leo (Oxfordshire) a.1176 ReaneyDicEnglNP 289, Hugo Leo (Londres) a.1180 ReaneyDicEnglNP 276, William Leon (Somerset) [s.12] ReaneyDicEnglNP 276, John Leon (Oxfordshire) a.1279 ReaneyDicEnglNP 276, Thomas Lioun (Cheshire) a.1287 ReaneyDicEnglNP 289, William Lyon (Suffolk) a.1327 ReaneyDicEnglNP 289. – GR-42 [NF:] Jacobus Lion (= de Leeuw, van Leeuw) (Ruiselede) a.1622 DebrabandereWb 86524. IR-21 Willelmus Leo a.1168 CDGenova 2,75, Iohanne Leone a.1174 CDGenova 2,209, Guillielmo Leone a.1199 CDGenova 3,163. – IR-25 Gualterio Leone a.1253(or.) RegRavenna 2,33, ser Domencon Lion a.1318(or.) TestiVenezia 157. – IR42 Stephanus Dominici Petri Leonis [s.15] NecrProvRomana 447–531, Mad. Catherina madre de Ioanni Baptista Leo [s.15] NecrProvRomana 544– 557, Agnilo ditto Lione [-a.1500] NecrProvRomana 2,542, Iacomino Leone a.1526/1527 CensRoma 473. – IR-44 Giacomo de Nicola Leone a.1496 RegMontevergine 5,178, Marino Leone a.1545 RegMontevergine 5,296, Massenzio Leone [a.1578 Ä 1585] SalvatiArchNotBenevento 118. NF cont. Lion (FRA:1576/BRhône:67,Var:36, AlpesM:26), Lyon (FRA:519/BRhône:30,Hér:20, AlpesM:19,Gard:17,Var:16,HLoire:16,Loz:13),

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Cf. también los antropónimos siguientes, con adaptación flamenca de la final: GR-42 Callekin Lyoen f. Colaerts (= Colaert le Lyoen) (Courtray) a.1440 DebrabandereWb 865; NF cont. Lioen (FRA:1/Nord:1, BEL:98/FlOc:73), Lyoen (FRA:128/Nord:55[ct. Hazebrouck:23, ct. Steenvoorde:8],PCal:30), Lioene (FRA:9/Nord:7). Estos NF viven bajo dos expresiones fonéticas diferentes, una flamenca (/liun/) y otra francesa (/lion/).

LEŌ (SN)

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Lions (FRA:329/Var:77,AlpesM:63,AlpesHP:32), Lyons (FRA:81/AlpesHP:19,Var:8,AlpesM:6). – Lion (FRA:1576/IlleV:54; SeineMrt:53,Calv:4025; PCal:94,Somme:77,Nord:64, BEL:1108/Ht:320, FlOr:149,Lg:134,Bxl:124; LUX:2[Ulflingen:2] GeogrLuxNF 228), Lyon (FRA:519/IndreL:24; Nièvre:49; BEL:68/Ht:32), Lyons (BEL:7)26. – Lyon (SUI/Vd[La Praz] [dp. av. 1800] RépNFSuisse 1140), Lions (SUI/Ge [dp. av. 1800] RépNFSuisse 1111)27. SN cont. [Motivación: «porque diz, frequentemente, a expressão 'Ah leão!'; indivíduo alto e forte; indivíduo que se zanga com muita facilidade»:] Leão (POR[passim] TratadoAlcunhasAlentejo 331)28, Leon (ESP-GAL/C AlcumesBetanzos 123), O León (ESP-GAL/Ou ApodosOrensanos 359)29. – [SN de gran difusión, documentado ya en el s.15; en Mallorca con la variante Llevó:] en Lleó (ESP-CAT[passim] MoreuRenoms 91), [SN clasificado en el capítulo de «Els Agressius»]: lo Lleó (ESP-CAT[St. Mateu del Maestrat] MoreuRenoms 110)30. Leone (ITA/Le RohlfsSNSalento 129), Lione (ITA/Le RohlfsSNSalento 130); Liuni (ITA RohlfsSNCalabria 377; ITA/Ct,En,Me RohlfsSNSicilia 70–1).

I.0.3. [En rumano las formas del tipo Lev- se explican por cruce con las formas eslavas correspondientes (ConstantinescuDOR 95). En los documentos eslavo-rumanos es prácticamente imposible diferenciar las formas propiamente eslavas, las híbridas y aquellas que representan el rumano leul.] Doc. hist. IB-14 o Llyam a.1494 LEstimosFunchal 62. – IB-16 Pero Barreto de Magalhães a que algũs chamauão ho Lião por amor de hé que matou em Africa a.1551 CastanhedaÍndia 1,209. GR-13 [NF:] Rouget Cadet le Lion (St-Paul) a.1787 Seror,REJ 156;344. – GR-14 [NF:] Lelion (St-Priest-des-Champs) [a.1891/1915] FordantNFFrance 562. – GR-23 [NF:] Le Lion/Le Lyon (passim) [a.1710/1792] LeRossignolNFIlleV 149. – GR-24 [NF:] Lelyon (Portbail) [a.1891/1915] FordantNFFrance 562. – GR-25 [Cadena onomástica invertida:] Le Lyon Pieron [a.1324](or.) NecrArras 73. – GR-26 Anthoine Le Lion a.1496(or.) BourgeoisNamur1, Jehan Le Lyon a.1504(or.) BourgeoisNamur1, Jehenne Le Lion a.1513(or.) BourgeoisNamur1, Bernard Le Lyon a.1516(or.) BourgeoisNamur1, Johan Le Lyon a.1524(or.) DénombrStavelot-Malmedy 1,30, Johan Le Lyon a.1544(or.) DénombrStavelot-Malmedy 2,60. – GR-41 William le Leoun (Isle of Wight) a.1290 ReaneyDicEnglNP 289, Johanna le Lyon (Sussex) a.1332 ReaneyDicEnglNP 28931. RO-14 Leva a.1421(or.) DocRomHistA 1,69 et al. (= a.1495(or.) = a.1587(or.) DocIstRomA 2,233; 3,339), Ion Leul a.1546(or.) DocIstRomA 1,541 (= a.1774 RecensMoldova 2,404 et al.), Lioa a.1580(or.) DocIstRomA 3,137, Leoa a.1633(or.) DocRomHistA 21,401, Leavul a.1633(or.) DocRomHistA 21,401, [genitivo:] Leavului a.1638(or.) DocRomHistA 24,335. – RO-15 Leul a.1519(or.) DocRomHistB 2,360, Leoa a.1635 DocRomHistB 25,65. NF cont. Lelion (FRA:119/PuyD:18). – Le Lion (FRA:4/Manche:2), Lelion (FRA:119/LoireA:10, IlleV:7; Manche:17), Le Lyon (FRA:3/SeineMrt:3), Lelyon (FRA:23/ Manche:13[ct. Barneville-Carteret:10])32.

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En Calvados no se puede excluir una relación con el NL Lion sur Mer (FRA/Calv, dp. a.1202, Lyon, NègreTGF nº5310), aunque los portadores del NF Lion del departamento se localicen más al este (ct. Trouville-sur-Mer:9, ct. Dozulé:6). Cf. también los NF flamencos Leo (BEL:116/BrFl:88), Léo (BEL:2), Leoen (BEL:1), Léoen (BEL:1), Leong (BEL:9/Anv:6), [genitivos:] Leons (BEL:1), Léons (BEL:2). Los NF cont. italianos Leone, Leo, Leoni etc. los clasificamos en → LEŌ NP, teniendo en cuenta la documentación histórica y la distribución geográfica. Cf., también los SN cont. [«homem com uma configuração e expressão, que faz lembrar o leão dos filmes de Hollywood»:] Leão da Metro, [«o visado tem mau feitio e viveu num local chamado Várzea»:] Leão da Vargem, Leão de Pedra, [«sujeito que usa barba, que tem o cabelo muito grande e despenteado»:] Leão do Alentejo, Leão Velho (POR TratadoAlcunhasAlentejo 331); [aplicado a una familia:] Leões (POR TratadoAlcunhasAlentejo333). A tener también en cuenta el SN cont. Leon del Rif (ESPGAL/C AlcumesBetanzos 123). Cf. también el SN cont. [hijas de un hombre apodado el Lleó:] Les Lleones (ESP-CAT[Sant Mateu del Maestrat] MoreuRenoms 34;39).

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Cf. también Lelion_Damien (< Damien a.1866, DictChangement). Por lo que se refiere al NF Le Leon/Le Léon (FRA:16/ Fin:5,CôtesAr:4,Morb:2), éste está claramente localizado en el dominio bretón, lo que hace pensar en su relación con el NL Léon (cf. LeMennNFBretagne 158–9).

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LEŌ (SN)

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Leu (ROM:210/B:70,Br:50,Vr:24,Vs:17), Leul (ROM:3/Ar:3).

I.0.4. [DĒ +. En el dominio iberorrománico el tipo de León de IB-10 y IB-20, dada su frecuencia de aparición especialmente a finales del siglo 15 y en el s.1639, parece ser una fórmula específica en la onimia de los nuevos cristianos, que haría referencia al león de Judá (→ 0.)40. Por otro lado, no descartamos la posible relación con el NL León (en referencia no sólo a la ciudad sino también al Reino de León)41, sobre todo, aunque no de forma exclusiva, para las constataciones más tempranas. Dada la dificultad para separar ambos tipos, hemos optado por incluirlos en este apartado. – En GR, para la documentación histórica la preposición podría indicar la filiación; para los NF cont. parece poco probable la hipótesis detoponímica, dado que no existe correspondencia alguna entre la distribución geográfica del NF Delion y la de los NL siguientes: Lion devant Dun (FRA/Meuse, dp. a.866,

I.0.3.4. [DĒ +. Por lo menos en algunos casos parece evidente la alusión a una enseña, al nombre de una taberna o posada, etc. (→ GR-21, GR-26; → n.19).] Doc. hist. GR-11 [NF:] Dulion (Arnaud-Guilhem) [a.1891/1915] FordantNFFrance 325. – GR12 [NF:] Dulyon de Rochefort (Millau) [a.1891/ 1915] FordantNFFrance 32533. – GR-14 Johan del Leo a.1339/1340 TaillePérigueux 117. – GR-21 Gautier du Lyon tauernier a.1299 TailleParisMs et al., Maheut du Lion a.1313(or.) TailleParis 61. – GR-25 Nicaise Dou Lione a.1422(or.) ComptesMons 623, Thierry du Lyon a.1426(or.) TailleCrépyValois 738. – GR-26 [Nombres de enseña34; para liég. de "du", v. PALW 1,6:] Theodorico de Leone a.1322 RenardAnthrLiégeoise 276, Denis de Lion a.1520 RenardAnthrLiégeoise 276. – GR-28 Lorin du Lion escuier et eschançon de monseigneur a.1419(or.) ComptesÉtatBourguignon 5/1,42. – GR-29 Jean du Lyon (Besançon) a.1330 ThiébaudNotaires 683. – GR-31 Anthoyno du Lion a.1388 LVaillantLyon 6. – GR-32 Guillelmi douz Lyon a.1368(1760) ChartLausanne 33635, Johannes de Lione filius quondam Johannis condurerius a.1464 LBourgGenève 57. NF cont. del León (ESP:16/CST:14/M:5,Cr:2, Ma:2; VAS:1/Viz:1). Dulion (FRA:95/HGar:15,PyrA:7,Gir:3)36. – Dulion (FRA:95/Nord:9; CôteOr:737; BEL:4) Du Lion (BEL:26/Anv:26). I.0.3.4. [DĒ + AB +. Podría hacer alusión a la casa38 o eventualmente al motivo de una pintura.] Doc. hist. IR-42 Ioanne dal Lione pintore a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 478.

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El NF no consta en Minitel 2000. Cf. GR-26 domum […] dictam ad Leonem (a.1244), Verd Lion (a.1597), Au Lion Bleu (a.1669), Les Trois Lions d’Or (a.1673), todos en RenardAnthrLiégeoise 276; v. también Bormans,BSLW 9,297-470. Con frpr. dou(z) art. + prep. "du" (s.13–16, GPSR 5,41). En este contexo IB-27 Ferrant Ruys Dulleon a.1391 RepSevilla(Palencia) 200? No tenemos constancia de la existencia de Duleon/Duléon como NF cont. en Francia (Ø Minitel 1999). Cf. IR-42 domo dello Lione a.1469/1470 NecrProvRomana 1,453.

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La documentación que ofrecemos no es completa, aunque sí representativa. Son de interés especial los ejemplos portugueses que parecen referirse, en su mayoría, a «cristãos novos», muchas veces (pero no obligatoriamente) originarios de España, desde el progromo del a.1391. Es curioso el caso del gramático e historiador Duarte Nunes de Lião (s.16) quien transcribe su propio nombre normalmente como do Lião, lo que a nuestro entender tiene que obedecer a una razón concreta a pesar de lo sugerido por VasconcellosOnomPort 301: «não vejo razão do do senão numa pseudo-correcção de gramático». Cf., por ejemplo, la familia noble castellana de los Ponce de León, cuyos orígenes remontan al s.12 con Ponce Velaz de Cabrera y que pasan a denominarse Ponce de León a partir del matrimonio de su hijo Pedro Ponce con Aldonza, hija de Alfonso IX de León. Sus posesiones se extendían por Andalucía occidental. Entre los descendientes se encuentra, sólo a modo de ejemplo, Rodrigo Ponce de León (Cádiz 1443–Sevilla 1492), conde de Arcos y primer marqués y duque de Cádiz, que tomó parte en la guerra de Granada como capitán general. Otros personajes históricos del mismo nombre son los conquistadores Hernán Ponce de León (s. 16), nacido en el Reino de León y que tomó parte en la conquista del Perú, y Juan Ponce de León (Valladolid 1460–Cuba 1521), el inquisidor cordobés Pedro Ponce de León (1509–1573), etc. – Otras constataciones del mismo tipo: Doc. hist. IB13 casas de Pero Ponçe de Lião a.1565 LLançamentoLisboa 1,324;2,57. – IB-27 Pero Ponçe de Leon a.1384 LCuantíasSevilla fº33r, don Diego Ponce de Leon a.1493 RepMálaga 55, don Pedro Ponçe de Leon a.1506 CDInquisiciónCórdoba 105, Luys Ponçe de Leon levador a.1578 CDInquisiciónCórdoba 217. – NF cont. Ponce de León (ESP:421; > Ponce Leon (POR:1), Ponz de Leon (ITA:29/Rm:7; Me:18,Rc:3).

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ad Leones, NègreTGF nº5310), Lion en Beauce (FRA/Loiret [noroeste del dapartamento], dp. s.9, Lodonum, NègreTGF nº2700; nº11062), Lion sur Mer (FRA/Calv, dp. a.1202, Lyon, NègreTGF nº5310), Le Lion d’Angers (FRA/MaineL [noroeste del dapartamento], dp. a.1010/1035, Legio, NègreTGF nº6026; Lyon, NègreTGF nº5310), Lyon (FRA/Rhône, dp. s.1, Lougdounô, NègreTGF nº2700), Lyons la Forêt (FRA/Eure, dp. a.1015/ 1026, loco qui dicitur Leons). Por el contrario, no se excluye esta relación para algunos registros de la documentación histórica42,43.] Doc. hist. IB-11 Lopo Alvares de Leon a.1418 LConcelloSantiago 120, Juan de Lión a.1491 DocDevanceirosOurense 2,221. – IB-13 Afonso de Liam tabeliam a.1470 LRecebimento 91, Maria de Liam a.1494 DocCMLisboa 2,122, Manoel de Lião mercador a.1565 LLançamentoLisboa 1,116, Jorge de Lião a.1565 LLançamentoLisboa 1,128, Antonio de Lião callçeteyro a.1565 LLançamentoLisboa 1,201, cassas de may de Jorge Nunnez de Lião a.1565 LLançamentoLisboa 1,223, Guaspar Fernandez de Lião o Surdo mercador a.1565 LLançamentoLisboa 1,223, Jorge de Lião sirgeyro a.1565 LLançamentoLisboa 1,225, Lucreçia de Lião a.1565 LLançamentoLisboa 1,286, Toribio de Lião alljabebe a.1565 LLançamentoLisboa 1,289, Gilherme de Lião lapidairo a.1565 LLançamento 2, 64, licenciado Fernão de Liam a.1577 RegSéLisboa 1,213, Diogo Mendes de Liam (Portel) a.1631 FintaPortugal 156. – IB-14 Diogo de Liam a.1494

LestimosFunchal 87, Gujlhelme de Liam (Funchal) a.1511 TomboFunchal 4,435. – IB-15 Artur de Liam a.1599 RegSéTânger 96. – IB-17 Branca de Leam cristãa nova defunta a.1591 InqBahia 326 (= Branca Leoa → I.1.). – IB-22 Johan de Leon (Estella) a.1330 PoblNavarra 267, fi de Johan de Leon (Estella) a.1330 PoblNavarra 270. – IB-23 Alfonso de Leon a.1449 DocTrabajoZaragoza 1,16, Joan de Lion texedor a.1581 DocTrabajoZaragoza 1,450. – IB-24 Bernaldino de León a.1498 ABCDarioAlcalá, Pedro de León a.1501 ChanCReal 129, Alonso de Leon a.1510 CDPiedrahita 182, Juan de León procurador a.1519 CDPiedrahita 219, [NF:] Joseph de León a.1752 CatastroCiudadReal 128, Manuel de León a.1752 CatastroValladolid 189 etc. – IB-27 Ferran Peres de Leon a.1264 RepPuertoStMaría f º1r etc., Pedro Bartolome de Leon a.1288 RepJerez 29 etc., Miguel Peres de Leon a.1288 RepVejer 90, [escrivano:] Garcia Perez de Leon a.1291 RepSevilla(Espinosa) 2,70, Esteuan Gonçales de Leon a.1391 RepSevilla (Palacio) 2,192, Joan de Leon (= Joan Leon) a.1486 RepLoja 1,82 etc., Benito de Leon [a.1491] RepRonda 166, don Alonso de Leon a.1492 RepIznalloz 193 (= don Alonso de Leon a.1492 RepGranada 193), Fernan Gonzalez de Leon lancero a.1492 RepCoin 118 et al., Juan Garcia de Leon a.1493 RepMálaga 13 etc., Alonso de Leon çurrador a.1493 RepMálaga 66, Juan de Leon de Teba a.1493 RepMálaga 210, Alonso de Leon cavallero a.1494 RepAntequera 207 et al., Juan de Leon el de Moxquera a.1495 RepComares 66, Juan Sanchez de Leon a.1496 RepAntequera 207, Alonso de Leon alcalde a.1509 RepHuelva/Gibraleón 122, Benito de Leon a.1514 CDRonda 166, don Luis de Leon a.1842 RepCoín 139. GR-23 [NF:] Delion (passim) [a.1710/1792] LeRossignolNFIlleV 67. – GR-24 [Judío; todos los elementos de la cadena onomástica en C.S.:] Buensenfens de Lions a.1195 RôlesNormandie 1,41. – GR-29 de Lyon (Semur-en-Auxois) a.1354 MonsaingeonAnthrAuxois 3,327, Perrin de Lion a.1376 RegBeaune 125, de Lion (Semur-en-Auxois) a.1397 MonsaingeonAnthrAuxois 3,319, de Lion (Montbard) a.1405 MonsaingeonAnthrAuxois 3, 319, de Lion (Arnay-le-Duc) a.1434 MonsaingeonAnthrAuxois 3,319, de Lyon (Arnay-le-Duc) a.1460 MonsaingeonAnthrAuxois 3,32. – GR-32 Mr de Lion a.1585 LHabitantsGenève 2,139.

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Se interpreta como detoponímico el tipo De Lions: Doc. hist. GR-21 Estienne de Lions a.1297(or.) TailleParis 358, Guillaume de Lions maçon a.1313(or.) TailleParis 164 et al., dame Ysabiau de Lions a.1331(or.) ChartStMagloire 3,36, Guillemet de Lions armurier demourant à Paris a.1368 InventBourgogne 1,151, Jehan de Lions demourant a Villiers le Bel a.1398 ChartStMagloire 3,724. – NF cont. De Lyons (FRA:1/Paris:1), Delions (FRA:4/AlpesM:1,BRhône:1; CharM:1; Ess:1). En el mismo sentido, GR-13 Abram Bonafous de Lion a.1679 Seror,NRO 15/16,143 podría relacionarse con el NL Dulion (FRA/Drôme[St-Sauveur], dp. a.1277, castrum de Lyonis, DicTopogrDrôme 129), a no ser que se trate de un emigrante de Lyon. Esta última posibilidad parece probable para GR-21 Jehanz de Lion marichauz a.1288(or.) ComptesProvins 117a, Jeh. de Lion a.1294 (or.) ComptesProvins 93b, dado que las ferias medievales de Provins atraían un importante número de personas de paso. – V. también la bibliografía citada por DebrabandereWb 910.

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NF cont. de León (ESP:2748/AST:30; CST: 2311/ICa:1403,M:432, Se:63,Va:58,To:46,Le:39; VAS:88/Viz:34; ARA:27/Z:26). De Lion (FRA:1/Paris:1), Delion (FRA:469/ DSèvres:38; Sarthe:35; SeineMrn:38,Yonne:23).

Leona (ITA:68/To:60,Ao:2). SN cont. Liuna (ITA/Cz RohlfsSNCalabria 377; ITA/En RohlfsSNSicilia 70).

I.1. [Para el portugués, gallego y castellano es probable la formación del SN a partir de los lexemas correspondientes: port. leoa n.f. "a fêmea do leão (dp. s.13, IVPM. Houaiss 1742b); fig. mulher de maus instintos; mulher garrida" (Silva 6,196), gal. leoa o leona (DRAG 703), cast. leona (dp. a.1490, DCECH 3,631), fig. "mujer audaz, imperiosa y valiente"; mientras que en francés y en el dominio italorrománico se trata más bien de una feminización antroponímica, dado que el fr. lionne n.f. "femelle du lion" no se documenta hasta 1530 (FEW 5,255b) y que en italiano el femenino habitual del lexema es del tipo leonessa (→ II. (+ -ISSA).1.).] Doc. hist. IB-11 dona Thereysa dita Leona a.1282 CDOseira 2,1101. – IB-14 Aldonça Lyoa (Câmara de Lobos) a.1538/1553 LMatrículaFunchal. – IB-17 [¿Feminización de Branca de Leam (→ I.0.4.)?:] Branca Leoa a.1591 InqBahia 321. GR-12 Astruga alias Leona (Narbonne) a.1303 SerorNomsJuifs 162, domina Ramunda Leona (StJulien) a.1335 EstimesToulouse 195. – GR-21 [NF:] Lione (Paris) [a.1891/1915] FordantNFFrance 578. – GR-23 feue Macée Lionne (Aretz du Bois) [a.1314] CartTours 2,152. – GR-25 Margos Lionne [a.1295/1302](or.) RôlesArtois 116, [cadenas onomásticas invertidas:] Lione Margerite Willaume femme [a.1331](or.) NecrArras 76, Lyone Margherie [a.1338] NecrArras 78, Jehane Lionne a.1468 DemeuldreAnthrLadeuze 231, [NF:] Lionne (Bouchain et passim) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 474, Lionnes (Lille:1) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 474, Lionne (passim) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,42, Lionne (Préseau) [a.1891/ 1915] FordantNFFrance 578. – GR-29 [NF:] Lyonne (Culètre) a.1682 MonsaingeonAnthrAuxois 3,32. NF cont. Leona (ESP:20/CST:8/Al:3,Se:3,ICa:1, M:1; ARA:2/Z:2). Lionne (FRA:137/ Nord:69,PCal:19, BEL:2/ Ht:2)44. 44

«Création romane ou réfection de Léa» (FournierAnthrFéminine 137). En cuanto al NF Lione (FRA:5/

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I.1.3. Doc. hist. GR-21 Acelotte la Lionne a.1334 LHabitantsBlois 9. NF cont. La Leona (ESP:1/CST:1/Gu:1)45. I.1.4. [DĒ +. En GR el NF de Lionne, correspondiente a una noble familia delfinesa, no se ha transmitido hasta la época actual (Ø Minitel 2000).] Doc. hist. GR-13 Artus de Lionne (Gap) [fin s.16] MichaudBiogrUniv 24,581. – GR-31 [Hijo del precedente:] Hugues de Lionne (Grenoble) a.1611 MichaudBiogrUniv 24,582. NF cont. De Leona (ESP:1). I.2.3.4. [DĒ +. Probablemente SN metonímico46.] Doc. hist. GR-21 Giles des Lyons a.1469 LRaisonPontoise 235, Jehan Deslions a.1476 LRaisonPontoise 114, Martin Deslyons a.1476 LRaisonPontoise 114. – GR-25 [NF:] Deslyons (St-Omer: 5) a.1820 BoyenvalNFPCalais 1,16347, Deslyon (Savy-Berlette:1) a.1820 BoyenvalNFPCalais 162. NF cont. Deslions (FRA:14/CôteOr:5), Deslyons (FRA:1). Delli Liuni (ITA:48/Pz:28,Av:13). II.(+ -ĀRIU).0. [Del cast. leonero n.m. "persona que cuida de los leones que están en la leonera" (dp. a.1482, CORDE). → LEŌ NP (A.IIa.(+ -ĀRIU).] Doc. hist. IB-24 Garçia Leonero 1496(or.) LAcuerdosMadrid 3,222. II.(+ -ĀTU).0.4. [Para Leonatus NP → LEŌ (NP).] NF cont. Alleonato (ITA:15/Na:15). II.(+ c + -ELLU).0.3.4. [DĒ +. Del tipo del fr. lionceau n.m. "petit du lion" (dp. a.1121/1134, Hér:2; Nord:1; Rhône:1,Sav:1), resulta difícil su atribución a un dominio lingüístico concreto. 45 Igualmente se encuentra en la toponimia, por ejemplo NL La Leona ESP/Co; cf. también el NF cont. Martín de la Leona (ESP:11). 46 Cf. GR-21 Jaquet Bernard maistre des lyons a.1484(or.) ChartBourbonnais 360 referido a un domador. 47 Cf. también (forma femenina?) Des Liones [a.1270](or.) NecrArras 52.

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leüncel, TLF 10,1252). La preposición puede indicar la filiación o un nombre de enseña.] Doc. hist. GR-25 [Cadena onomástica invertida:] du Lionchel Jehan [a.1357](or.) NecrArras 84.48

representante del femenino del mfr. lionet n.m. "petit du lion" (s.14/15, FEW 5,255b), a su consideración como derivado femenino del continuador del → NP LEŌ A.II. a.(+ - ITTU).1.] Doc. hist. GR-31 la Lyonete a.1388 LVaillantLyon 136, la Lyonete damoiselle de Madame [a.1389/1403] DocForez 33051.

II.(+ -ISCU ).0.3. NF cont. Leulescu (ROM:12/Ot:6, Ar:3). II.(+ -ISSA).1. [De it. leonessa n.f. "femmina di leone (dp. -a.1348, DELI 664); fig. simbolo di grande coraggio (dp. -a.1535, DELI 664); donna che puzza" (PoetiGiocosiMarti 39); para la motivación, cf. sic. liiunissa "fig. donna altera e superba" (VS 2,496). No se excluye que alguno de los NF cont. puedan ser de origen detoponímico (cf. los NL Leonessa (ITA/Ri,Pz)49 o que representen el NP correspondiente (NPItalia 769).50] Doc. hist. IR-42 Haya Lionesa a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 433. NF cont. Leonessa (ITA:218/To:10; Na:46,Pz: 53,Ba:23,Cs:18,Ce:11,Ta:10,Sa:9); Leonessi (ITA: 293/Fo:78; Ar:103,Gr:31,Fi:20,Pg:15; Cs:10). Cf. también Maree li Lyoneresse a.1289 CensNamur 2,403 II.(+ -ISSA).1.3.4. [DĒ +] NF cont. Della Leonessa (ITA:10/Le:10). II.(+ -ISSA).1.4. [DĒ +] IR-44 Marino de Leonissa a.1428 RegMontevergine 5,85, Serio de Leonessa a.1543 RegMontevergine 5,302. II.(+ -ITTU).1. [Dada la construcción «dita Lioneta» (y con artículo en el apartado siguiente), se prefiere una interpretación a partir del SN representante del femenino del mfr. lionet n.m. "petit du lion" (s.14/15, FEW 5,255b), a su consideración como derivado femenino del continuador del → NP LEŌ A.II. a.(+ - ITTU).1.] Doc. hist. GR-31 Johaneta li codureri dita Lioneta a.1342(or.) TailleLyon 256. II.(+ -ITTU).1.3. [Dada la construcción con artículo, se prefiere una interpretación a partir del SN 48

49

50

A añadir el SN cont. ["lioncello":] Liunid.du (ITA RohlfsSNSicilia 71). Cf. también el grupo montañoso en el Gran Paradiso: Leonessa, Lionello e Lùcio (Ao). Cf. también Maree li Lyoneresse a.1289 CensNamur 2, 403, que podría ser un derivado en -ATORISSA.

449

II.(+ -otă).0.1. [Sufijo frecuente en antroponimia que aparece igualmente en otras formaciones antroponímicas derivadas de nombres de animales como Calotă, Iapotă, Vacotă.] Doc. hist. RO-15 Leaotă a.1571(or.) DocRomHistB 7,41, Leotă a.1574(or.) DocRomHistB 7, 226, Leotă a.1631(or.) DocRomHistB 23,466. II.(+ -ŪCCU).0.3. [Formación diminutiva hipocorística.] Doc. hist. RO-15 Leucu a.1628(or.) DocRomHistB 22,226. II.(+ -ŪCEU).0.3. [De rum. leuţ n.m. "(dim. de leu)" (Tiktin 2,553).] NF. cont. Leuţu (IordanDNFR 279). II.(+ -uş + -ancu).0.3. [Según IordanDNFR 278, formación en -ancu sobre un diminutivo leuş no atestiguado en el léxico.] NF. cont. Leuşancu (IordanDNFR 278). II.(+ -uş + -că).0.1. [Formación diminutiva no constatada en el léxico.] NF. cont. Leuşcă (IordanDNFR 278). III.(MALUS +).0. [Con fr. mal adj. "mauvais" (s.9-a.1659, FEW 6/1,123b). Cf. también les héritiers Lion Mauvais [Mauveas] a.1598 DénombrWavre 14.] Doc. hist. GR-25 Jehan Maulion a.1365 TailleMons 87. – GR-28 [Latinización:] Hugo Malus Leo (Brimont) a.1202(or.) CartThiron 2,118. III.(RUBEUS +).0. [Con fr. rouge adj. "qui a la couleur du sang humain" (dp. ca.1130, roge, TLF 14,1287). – Probablemente, nombre de enseña (→ I.0.3.4. [DĒ +].)

51

El tipo no se ha fijado como NF cont. (Ø *Lalion(n)ette, Lalyon(n)ette Minitel 1999) ni tampoco sus correspondientes masculinos.

450

LEŌ (SN)

Doc. hist. GR-25 Symon Rouge Lion a.1316(or.) CensHôtelDieuBeauvais 431, Emeline Rouge Lion [a.1350] CensHôtelDieuBeauvais 431. III.(+ ARGENTUM).0. [Nombre de pila de origen deonímico de la época de la Revolución Francesa, formado a partir de frm. lion d’argent n.m. "monnaie belge frappée" en 1790 (HörschRepPN 214).] Doc. hist. GR-21 [Nombre de pila de un niño abandonado:] Lion d’Argent (La Châtre) [s.18] DauzatTraité 257. – GR-23 Lion d’Argent (Finistère) [-a.1800] HörschRepPN 522. → LEŌ NP Cano; Kremer. – Documentación: Kremer; Trier; Louvain-la-Neuve; Villa; Ariza; Piquer; Buchi, Champy; Müller; Giuliani. – Síntesis: Gallego/ Boullón; Portugués/Kremer; Asturiano/Viejo; Castellano/García Gallarín; Vasconia/Irigoien †; Aragonés/Centro de Zaragoza; Catalán/Baltrons; Galorrománico/Buchi, Hanton (revisión: Germain, Hanton); Friulano/Frau, Vicario; Italiano/Arcamone; Sardo/Wolf; Rumano/Tomescu. – Consultores: Bastardas; Berger; Chauveau; Maas-Chauveau; Müller; Mulon. – Revisión: Arcamone; Bastardas; Germain; Pfister; Schmid; Wolf.

LEŌ (NP)

LEŌ (lat.) (NP m.) (A. LEŌ (-ŌNE); B. LEŌNIUS; C. LEONIĀNUS; D. LEONĀTUS ; E. LEŌNICUS; F. LEONIDAS ; G. LEONĪNUS; H. LEONTE; I. LEONTIUS; J. *LEONTĪNUS; K. *LEŌNARDUS; L. LEOPARDUS; M. PANTALĒŌ) Estructura1 A. LEŌ (-ŌNE) A.I. Simples A.I.a.0. A.I.a.0.2.4. A.I.a.0.4. [AD +] A.I.a.0.4. [DĒ +] A.I.a.1. A.I.b.0. A.I.b.1. A.I.b.1.3.4. [AD +] A.I.b.1.4. [DĒ +] A.I.c.0. A.II. Derivados A.II.a.(+ -ĀRIU).0. A.II.a.(+ -ĀRIU).1. A.II.a.(+ -ĀSIU).0. A.II.a.(+ -DÔRON).0. A.II.a.(+ -ELLU).0. A.II.a.(+ -ELLU).0.4. [DĒ+] A.II.a.(+ -c- + -ELLU).0. A.II.a.(+ *-(E)OLU-).0. A.II.a.(+ *-(E)OLU- + -ĪNU).0. A.II.a.(+ *-HILD-).0. A.II.a.(+ *-HILD-).1. A.II.a.(+ -ĪLLU).0. A.II.a.(+ -c- + -ĪLLU).0. A.II.a.(+ -c- + -ĪNU).0. A.II.a.(+ -c- + -ĪNU + -ELLU).0. A.II.a.(+ -s- + -ĪNU).0. A.II.a.(+ -ISCU).0. A.II.a.(+ -ĪSIU).0. A.II.a.(+ -ĪSIU).1. A.II.a.(+ -ITTU).0. A.II.a.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +] A.II.a.(+ -ITTU).1. A.II.a.(+ -ITTU + -ŌNE).0. A.II.a.(+ -ITTU + *-WALD-).0. 1

451

Rédaction réalisée en décembre 2003, complétée en décembre 2010.

452

LEŌ (NP)

A.II.a.(+ A.II.a.(+ A.II.a.(+ A.II.a.(+ A.II.a.(+

-c- + *-ĪTU).0. -ŌSU).0. -OTTU).0. -OTTU).1. -ŪCEU).0.

A.III. Compuestos (a) Compuestos con adjetivos A.III.a.(BONUS +).0. A.III.a.(BONUS +).0.4. [DĒ +] A.III.a.(καλός +).0. A.III.a.(FORTIS +).0. A.III.a.(+ BONUS).0. A.III.a.(+ GRANDIS).0. A.III.a.(+ RUBEUS).0. (b) Compuestos con sustantivos A.III.b.(+ CABALLUS).0. A.III.b.(+ CĀNIS).0. A.III.b.(+ CORVUS).0. A.III.b.(+ GALLĪNA).0. A.III.b.(+ zappa).0. (c) Compuestos con sustantivos de tratamiento o título A.III.c.(FRĀTER +).0. A.III.c.(παπάς +).0. A.III.c.(παπάς +).0.4. [DĒ +] A.III.c.(PRESBYTER +).0. A.III.c.(SENIOR +).0. (d) Compuestos con un NP A.III.d.(IOHANNES +).0. A.III.d.(MARCUS +).0. A.III.d.(PETRUS +).0. A.III.d.(PETRUS +).0.4. [DĒ +] A.III.d.(PETRUS +).2.4. [DĒ +] A.III.d.(+ ALAMANNUS).0. A.III.d.(+ ANDREAS).0. A.III.d.(+ ANGELUS).0. A.III.d.(+ BRŪNUS).0. A.III.d.(+ FRANCUS + -ĪNU).0. A.III.d.(+ PEREGRĪNA).0.1. A.III.d.(+ URSUS).0. A.III.d.(+ URSĪNUS).0. A.III.d.(+ VALENTĪNUS).0. B. LEŌNIUS B.I.0. B.I.1. C. LEONIĀNUS 453

LEŌ (NP)

C.I.0. D. LEONĀTUS D.I.0. E. LEŌNICUS E.I.0. F. LEONIDAS F.I.0. G. LEONĪNUS G.I.0. G.I.1. G.I.1.4. [DĒ +] H. LEONTE H.I.0. I. LEONTIUS I.I.0. I.I.0.4. [AD +] I.I.0.4. [DĒ +] I.I.1. I.II.(+ ELLU).0. I.II.(+ -ĪNU).0. I.II.(+ -ŌNE).0. I.II.(+ -ULU + -ĪNU).0. J. *LEONTĪNUS J.I.0. K. *LEŌNARDUS K.I. Simples K.I.0. K.I.0.4. [DĒ +] K.I.1. K.I.1.4. [DĒ +] K.I.2. K.I.2.4. [DĒ +] K.II. Derivados K.II.(+ -ELLU).0. K.II.(+ -ĪNU).0. K.II.(+ -OLU).0. K.II.(+ -ŌNE).0. 454

LEŌ (NP)

K.II.(+ -ŪCEU).0. K.III. Compuestos K.III.(BELLUS +).0. K.III.(BARBA +).0. K.III.(FĪLIUS +).0. K.III.(FRĀTER +).0. K.III.(IOHANNES +).0. K.III.(IOHANNES +).0.4. [DĒ +] K.III.(MAGISTER +).0. K.III.(PETRUS +).0. L. LEOPARDUS L.I.0. L.I.0.4. [DĒ +] L.I.1. L.II.(+ -ĪNU).0. M. PANTALĒŌ M.I.a.0. M.I.a.0.4. [DĒ +] M.I.a.2.4. [DĒ +] M.I.b.0. M.I.b.0.4. [DĒ +] M.I.b.1. M.I.c.0. M.I.c.1. M.II.(+ -ĀCEU).0. M.II.(+ -ELLU).0. M.II.(+ -ĪNU).0.

0. [Con función antroponímica LEŌ, formado a partir del nombre del animal (→ LEŌ n.m.), está bien documentado en latín, tanto como nombre de persona (Forcellini 6,100; SolinNPSklaven 157) como en función de cognomen (KajantoCognomina 327). De fuerte arraigo cristiano, su popularidad como nombre de pila se traduce en el nombre de trece papas, de los cuales el primero, San León I, el Grande, vivió en el s.5 (Forcellini 6,100; BiblSS 7,1232–78; ICI 7,387–8); y varios santos2.

LEŌ (NP)

Distinguimos las formas no declinadas tipo LEŌ –posiblemente de tradición griega (gr. Λέoς)3 o culta4 y más tempranas5–, las formas declinadas más tardías tipo LEŌN- que ofrecen, junto a soluciones del tipo Leon-, la variante popular Lion-, por un lado (→ A.I.a.); y las que presuponen un paradigma analógico *LEŌNUS, por otro (→ A.I.b.). Clasificamos dentro del primer tipo las formas femeninas correspondientes al lat. LEA (KajantoCognomina 327) (→ A.I.a.1) y dentro del segundo las que suponen una feminización romance del tipo Leona (→ A.I.b.1.). Finalmente incluimos bajo → A.I.c. las formas correspondientes al NP gr. Leonas. La base Leon- (Lion-) dio origen a toda una serie de nombres de persona modernos, como los NP portugueses Leonela, Leonete, Leonia, Leonil, Leonila o los italianos Leonello/Lionello, Leonella/Lionella, Leonetto/Lionetto, Leonetta/Lionetta, Leonio, Leonia, Leoniero, Leoncino, Leonillo, Leonilla, Leonino, Leonina (DeFeliceDNI 227). En la antroponimia germánica el elemento de procedencia latina Leon-6 se inserta en la importante serie de los NF formados a partir de nombres de animales emblemáticos (→ LUPUS, → URSUS). Asimismo las formaciones onímicas híbridas latinogermánicas con el elemento Leon- se integran en la estructura bitemática característica de los nombres germánicos7. En nuestro contexto 3

4 5

6

2

En Francia y en Italia existen varias localidades llamadas respectivamente Saint-Léon y San Leo, San Leone. Estas advocaciones podrían ser el punto de partida de la difusión de este nombre. Se desconocen, en cambio, topónimos análogos en la Península Ibérica.

455

7

Con toda evidencia en la «Magna Graecia». Así los NF cont. Leo < gr. Λέoς (DizOnomSicilia 851), Leopizzi < gr. *Λεoπίτσης "Leo il piccolo" (DizOnomSicilia 852; RohlfsCognLucania 115), Abbaleo < gr. medieval άββάς Λέoς "abbate Leone" (DizOnomSicilia 3), Corleo < gr. medieval *κόρ Λέoς "signor Leo" (DizOnomSicilia 444). V. BesnardPrénom 149. Así, por ejemplo, en Cataluña, entre los años 850 y 994, Leo es la forma más frecuente con 28 ocurrencias frente a 4 de Leon- (v. RAC 368); y en la Galorromania, con anterioridad al a.1000 (→ A.I.a.0), se documenta en el Languedoc (→ GR-12), en Provenza (→ GR-13), en Valonia (→ GR-26), en Lorena (→ GR-27), en Borgaña (→ GR-29) y en el dominio francoprovenzal (→ GR-31). En cambio es discutible el préstamo léxico aall. lewo, all. Löwe < lat. LEO. V. HAUBRICHS, W. 2002: Romano-germanische Hybridnamen des frühen Mittelalters nördlich der Alpen. In: Akkulturation. Probleme einer romanisch-germaniscbnen Kultursynthese in Spätantike und frühem Mittelalter, Berlin/New York (= Reallexikon der Germanischen Al-

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LEŌ (NP)

LEŌ (NP)

es de especial interés el tipo → *LEŌNARDUS, que no es una formación espontánea con el sufijo románico -ardo, de etimología germánica, sino una formación híbrida latino-germánica. Este tipo de construcción responde a un fenómeno de aculturación y supone la convivencia de culturas que se puede observar en formas equivocadas o híbridas del tipo Lup-/ Leup- (→ LUPUS)8 o en traducciones (→ LUPUS). Kremer,Aufsätze 11,165; 12,160; VasconcellosAntrPort 74, 301; MachadoDicOnom 862–3; DicApellidosEsp 462–3; MollLlinatges 83; DCVB 6,953 (como NF); RAC 368; DauzatTraité 102,158,198,250,348; DauzatDNFF 382; MorletNPGaule 2,70; MorletDENF 615; DebrabandereWb 865–6,910; Herbillon/GermainNFBelg 505–6; GermainNFWallonie 645,667,680; DeFeliceDCI 151– 2; DCI 973–5; DizOnomSicilia 68–9, 851–3, 866,1160,1165,1282,1674; ManconiDCSardi 75; PittauCognSard 121–2,124.]

representar una forma hipocorística de Pantaleone10 (→ PANTALĒO NP).] Doc. hist. IB-00 [Presbiter:] Leo [+a.300] ConciliosVisigóticos 1. – IB-11 Leone a.879 TumboCelanova 396, Leone (= Leuno) [a.909] CDCelanova 1,73, Leo a.922 CDCelanova 1,79, uilla Leoni et Trasarici a.953 CDCelanova 2,78, Lion a.962 CDCelanova 2,136, hereditate de Leo a.1031 TumboCelanova 1,211. – IB-13 mestre Liyaam Beyacar (= meestre Liam Abeacar) a.1475 GonçalvesÉvora 69;74, casas de Lião do Çeixo a.1565 LLançamentoLisboa 2,222;255. – IB-14 mjce Liam (= mice Liam jenoes) [a.1470/1472] DocVereaçõesFunchal 35;39, Liom a.1491/1492 DocVereaçõesFunchal 302;393, Liam de Camara (Funchal) [a.1509/1511] LContasMadeira 2,12, Leom filho de Diogo Ferreira e Marja Ribera (Ponta Delgada) [a.1538/1553] LMatrículaFunchal 95;112. – IB-20 Leon. Leoni f. Leovasico (Fuenlabrada) [s.–3] VivesInscrLatinas nº5477, Leone (La Isla) [s.–3] VivesInscrLatinas nº287. – IB-21 Leo abbas a.873 DocPeríodoAstur 1,325, Lion a.937 CDCatedralLeón 1,188, Lion a.947 DocArdón 221, Lione a.963 CDCatedralLeón 2,154, [con sufijo patronímico:] Zuleiman Leonizi a.1013 (= Zuleiman Leoniz a.1017) CDCatedralLeón 3,276;322, Leon (Astorga) a.1033 EspañaSagrada 16,456, Leo a.1161(1715) TumboCastañeda 89;91;107, tibi Pelagio Leones (= tibi Pelagio Leon) a.1170(or.?) CDStVicente 1,467, Leo a.1173 CDGradefes 319, magister Leo a.1197(or.) CDCatedralLeón 6,83, magistri Leonis a.1202(or.) CDCatedralLeón 6,137 etc., Petrus Leonis campsor a.1217(or.) CDCatedralLeón 6, 334, magister Leon a.1219(or.) (= a.1221(or.)) CDCatedralLeón 6,353;388, Yuanes njeto de Leon presbyter a.1252 StaaffDialLéonais 135, Esidro Leones a.1257 StaaffDialLéonais 68, don Bartholome Leones a.1262(or.) CDSahagún 5,384, [capitán de la mar de Enrique II:] Leon Bocanegra (= Leon) a.1366(or.) CDAyuntamientoAvilés 146; 145. – IB-23 Leo a.1203 CDHuesca 610, Leon Hus a.1566 DocTrabajoZaragoza 1,350. – IB-24 Lionis f. (Soria) [s.–3] VivesInscrLatinas nº4907, abbas Leo a.873 CartStMillán 28, Leon hixo de Alonso Piqueras [a.1630] LBautizadosMadrid f º457, León Díaz a.1752 CatastroFuenlabrada 67, León Martín

A.I.a.0. [En el dominio iberorrománico interpretamos como genitivos patronímicos las formas Leonis y Leones9 en segunda posición. – En el dominio galorrománico, el NF se continúa con dos tipos de expresión, uno más popular, con -/i/-, y otro más culto, con -/e/-, que es el que se perpetúa en el NF contemporáneo Léon (BesnardPrénom 149). – Una parte de los onomásticos de IR puede

8

9

tertumskunde, Ergänzungsband 41), 179–203; JOCHUMGODGLÜCK, Christa. 2002: Der Löwe in germanischen Personennamen: Erweiterung des theriophoren Namenschatzes oder romanisch-germanische Hybridbildung?. In: Eva BRYLLA/Mats WAHLBERG (ed.), Proceedings of the 21th International Congress of Onomastic Sciences. Uppsala 19–24 August 2002; y MÜLLER, G. 1970: Studien zu den theriophoren Personennamen der Germanen. Köln/Wien, 98–101. Así el NF cont. Leopanto (ITA:11/Me:9,Ct:2), probablemente del NL Lepanto con hipercorrección con leo (DizOnomSicilia 852). No se descarta una interpretación como leonés (< LEGIONĒNSE), étnico de León. Lo mismo sucedería con los NF cont. Leones (ESP:190), dado que algunos de los portadores confirmaron por teléfono la acentuación oxítona del apellido. Parece poco probable que en estos casos se trate del plural de león n.m.

457

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Cf. IR-13 mag.º Leonello filio magistri Ponteleonis aurificis (Udine) a.1314 Corgnali (→ PANTALEŌ).

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LEŌ (NP)

LEŌ (NP)

Magdaleno a.1752 CatastroColmenar 188, León de Porras a.1753 CatastroSalamanca 186. – IB-27 micer Leon capitan a.1384 LCuantíasSevilla 19, Leon Ferrandez cestero a.1384 LCuantíasSevilla 29, la suegra de Leon a.1514 RepRonda 290;300, el suegro de Leon a.1494(1637) RepAntequera 235, el liçençiado Leon a.1516 RepHuelva/Gibraleón 122. – IB-31 Leo a.850 MarcaHispanica 783, Leone a.850 MarcaHispanica 784, Leo qui hanc professionem feci a.851 CartGirona 69, Leo a.881 CartGirona 71, [dativo:] Leone a.911(or.) DocUrgell nº68, Leo[n]e a.921(or.) DocUrgell 2,63, Leo presbiter a.921(or.) DocUrgell 2,63, Leo a.924(or.) ArchCondalBarcelona nº80 etc., Leo levita a.943 (or.) DiplOsonaManresa 424 (= DiplCatedralVic 184), Leo presbiter a.959 CartStCugat 1,54;68;111, Leo a.983(or.) DiplCatedralVic 425, Leo a.995 DiplManresa nº241, Leoni de Pulcro vicino (Vidreres) a.1315(or.) PergArenysMar nº231, Leo de Terres a.1349(or.) CapbreusVic 1,f º20r, [leer *Llaó:] Lao de Bauçels a.1350(or.) CapbreusVic 1, f º46r, Lao des Muli a.1354(or.) CapbreusVic 1, f º66r, Mosse Leho (Perpignan) a.1358 SerorNomsJuifs 162, Leo sa Sala formenter a.1378(or.) FogatgeMarBarcelona f º38v, Leo de Olmario (St.Martí Sacalm) a.1380(or.) PergArenysMar nº673, Leo March Barcelona a.1389(or.) PadróBarcelona f º206r, Lehon Samuel (Perpignan) [a.1390] SerorNomsJuifs 161, Leyon Cohen (Perpignan) a.1397 SerorNomsJuifs 162, Lion (= En Lion) (Perpignan) a.1407 SerorNomsJuifs 162, [NF:] Llaho (Thuir) a.1841 CostaRépNFPyrOr 1,234, Llao (Ille) a.1841 CostaRépNFPyrOr 1,234, Llau (Fontpedrouse) a.1841 CostaRépNFPyrOr 1,235, Léon (Perpignan) a.1841 CostaRépNFPyrOr 1,233, Lio (Perpignan) [a.1841] CostaNFPyrOr 1,234, Lion (Perpignan) [a.1841] CostaNFPyrOr 1,234. – IB-32 [Judío:] Leo (Montuïri) a.1359(or.) LHomesArmesMallorca f º59v. – IB-33 Leo juheu a.1381 DocValència s.f., Simo Leo lo negre a.1384(or.) DocCancelleriaValència s.f º., en Leo March administrador de Montesa (Castelló) a.1390(or.) LPrivStMateu fº337. GR-12 Leo (Agde) [s.6] MorletNPGaule 2,70, Leo diaconus a.824 Morlet,RIO 10,261, Leo judex a.834 Morlet,RIO 10,261, Leo a.878 Morlet,RIO 10,261, Leo a.950 Morlet,RIO 10,261, filii Leonis quondam de Balceto [s.11] CartStVictorMarseille 1,113, Bernardus Leo [-a.1090] CartStVictorMarseille 1,170–2, Leo (Moissac) [s.12/13] Morlet,RIO 10,261, Leos de Capdenac (Quercy) [a.1200] Bru-

nelChartes 2,177, Lion (Marmande) a.1268 SerorNomsJuifs 162, Bernardus Leonis affactator (StPierre-de-Cuisines) a.1335 EstimesToulouse 142, [NF:] Leon (Bordeaux) [a.1891/1915] FordantNFFrance 565. – GR-13 Leo diaconus consensi a.824 CartLérins 1,258, Leo a.1038 CartLérins 1, 118, Leo-Monteux (Vaucluse) a.1268 SerorNomsJuifs 162, Leo Geba (Menton) a.1302 CompanNPNice 699, Bertr. Leonis (Datta) a.1305 CompanNPNice 725, Leo Sarasco (Manosque) a.1315 SerorNomsJuifs 243, Leon Passapayre (Marseille) a.1382 SerorNomsJuifs 209, Leo Laugerii (Aisone) a.1445(or.) DocPopPiemonte 144, Leong Orgerii de Arelate (Marseille) a.1486 SerorNomsJuifs 161, Léon (= Lyant de la Costa) (Carpentras) a.1527/ 1540 Seror,REJ 156;344. – GR-14 Leo colonus [a.820] PolStGermain 307, Leo judeus (Auvergne) a.1263/1264 EnquêtesToulouse 15211, Leon de Mallevergne a.1636 Decanter,BSAHL 92,162. – GR-21 Lyon (Paris) a.1292 SerorNomsJuifs 162, Lyon de Bruieres frepier a.1297(or.) TailleParis 66, Lyon le Lombart a.1298(or.) TailleParisMs, Sire Léon (Paris) [s.13] SerorNomsJuifs 162, Lion de Bruieres ferpier a.1313(or.) TailleParis 70, Lion le marchant Nicolas de Paci a.1313(or.) TailleParis 186. – GR-22 [NF:] Jean Léon dit Lapance (Poitou) a.1703 DicGénéalQuébec 715. – GR-23 maistre Leon Conseil chancellier de l’esglize de Bayeux a.1487 CartCormery 277, [NF:] Leon (Braye/Maulne, Marcilly/Maulne) [s.17/18] RobertFamillesTouraine 80, Leon (passim) [a.1710/ 1792] LeRossignolNFIlleV 151. – GR-24 Leone Trun a.1195 RôlesNormandie 1,71 (= Leon Trun a.1195 SerorNomsJuifs 268), Lion le Maignien a.1276 LRougeEu 29, [fils de Lion le Maignien:] Mahieu Lion a.1276 LRougeEu 29 et al., Leo de Lyre dictus Bonne Vie (Eure) a.1297 Seror,REJ 140;169, Lyon Le Rebours a.1451 DocVerson 2, 158 (= Leonetus Le Rebours → A.II.a.(+ -ITTU).0.). – GR-25 Leo Lambers [a.1242](or.) NecrArras 37, Lion (Artois) a.1302 DeLoisne,BPH 1918,84 n.1, Lion le Lormier des arbalestriers a.1365 TailleMons 59, Léon Denken greffier a.1405(or.) SourcesSambreMeuse 450, Lion de la Sauch brasseur de ladite eglise (= Lyon de la Sauch brasseur)

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En cuanto al NP Leo a.1270/1271 ComptesConsulMontferrand 120, el contexto induce a pensar –como hace Lodge,ComptesConsulMontferrand 158– en una formación detoponímica a partir del NL LYON (FRA/Rhône).

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a.1463(or.) CartCysoing 438;441, Lyon de Sars a.1501(or.) AidesHainaut 43, Lyon Chocquet tavernier demourant à Chisoing a.1603(or.) CartCysoing 587, [SN:] Léon (Allery,Maisnières) [s.19] DebrieSNSomme 45, [NF:] Leo (Lille:2) [a.1803/ 1822] DesmaretNFNord 459, Leon (passim) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 459–60, Leo (Calais:1) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,34, Leon/ Léon (passim) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,34, Leon (Abbeville:3, Huppy:1) a.1849 DebrieNFSomme 153, Léon (Péronne:1) a.1849 DebrieNFSomme 153, Léon a.1902 DebrieNFDoullens 41. – GR-26 Leo (Stavelot) a.911 MorletNPGaule 2,70, Leo (Liège) a.1127 MorletNPGaule 2,70, Leo a.1201(or.) CartStHubert 182, Lion Hennequo a.1493(or.) BourgeoisNamur1, Lion Le Pecheur a.1506(or.) BourgeoisNamur1, Lyon de Souhey a.1537 HaegensNPCoutStavelot 46, Lyon Fresisse a.1590 BourgeoisNamur 2,87, Lambert Leonis a.1601 BourgeoisLiège 11512. – GR-27 Leo (Metz) [s.9/10] MorletNPGaule 2,70, Ricuins li fiz Lions d’Ivois a.1258(or.) CartOrval 340, Lion de Mouron escuier a.1514 JugementsÉchevinsMetz 2,375. – GR-28 Leo (Reims) a.1075 MorletNPGaule 2,70, Leions li Escrivains (Troyes) a.1250 SerorNomsJuifs 162, Leon le Gabilleux (Soissons) a.1365 SerorNomsJuifs 159. – GR-29 Leo (Sens) [a.533/ 538] MorletNPGaule 2,70, Leo (Cluny) [a.927/ 942] MorletNPGaule 2,70, maistre Lyon de Noseroy a.1406(or.) TestamentsBesançon 2,15a (=? Leo de Nozeroy decanus Bisuntinus a.1434 ObBesançon 89; =? Lyon (Nozeroy) [s.15] Ruty,BullGénéalFrComté 69,70), [NF:] Leon (Argenteuil) a.1684 MonnotNFYonne 2,10. – GR-31 Leo (Savigny) a.919 MorletNPGaule 2,70, Galicon filius Leone de Monte Vinier (Ugine) a.1279 FinanzaSabauda 3,230, Lyons (Bracon) a.1312 SerorNomsJuifs 162, Lion Lombart (= Lyon Lombart) a.1388 LVaillantLyon 45;150, [nombre de pila:] Leo [s.14] ValletNPForez 96, Lion a.1416(or.) RegConsulLyon 11. – GR-32 Theobaldus Leonis clericus notarius a.1376 DocGenève 334. – GR-41 Leo camerarius (Norfolk) [a.1121/1148] ReaneyDicEnglNP 276, Liun (Londres) a.1194 SerorNomsJuifs 162, Leun a.1241 SerorNomsJuifs 161, Leo (= Leon) de Romeslega (Staffordshire) a.1271 ReaneyDicEnglNP

276, Lyon son of Lyon (Staffordshire) a.1293 ReaneyDicEnglNP 289. – GR-42 Lion le Mounie le lombart a.1284 DettesYpres 270, Lyon van Masmine (Massemen) a.1289 Herbillon/GermainNFBelg 522, Lion de Stielande (Courtrai) a.1317 DebrabandereWb 865, Leo de Ysenghem a.1378 (Courtrai) a.1362 DebrabandereWb 86513. – GR45 Leo (St-Gall) a.820 MorletNPGaule 2,70. IR-00 Leonis venerabilis abbatis a.892 DiplGuidoLamberto 61, Leonem archipresbiterum a.895 DiplGuidoLamberto 74, Leo iudex a.896 DiplGuidoLamberto 86, Leone a.901 DiplLodovicoIIIRodolfoII 19, Leo a.901 DiplLodovicoIIIRodolfoII 20, Leo Grecus a.905 DiplLodovicoIIIRodolfoII 57, Leonem a.905 DiplBerengarioI 152, Leo archipresbiter a.910 DiplBerengarioI 197, Leonem a.925 DiplLodovicoIIIRodolfoII 137, Leoni archidiacono a.933 DiplUgoLotario 103, Leo presbiter a.941 DiplUgoLotario 175, Leones a.943 DiplUgoLotario 198, heredes Leoni a.945 InventariAltomedievali 270, Leo a.959 InventariAltomedievali 16, Leo a.1037 PlacitiItalia 76, Leoni a.1044 PlacitiItalia 121, Leonis a.1064 PlacitiItalia 273, Leone a.1091 PlacitiItalia 411. – IR-12 Iohannem Leoni a.1537 SforzaCognTrentino 102. – IR-13 Leo de Tercento ministerialis comitis Engelberti a.1164 Corgnali, Leo a.1170/1190 (S. Martino) Corgnali, Leo calcifer (Listina) a.1170/1190 Corgnali, Leone de Glemona a.1194 Corgnali etc., D. Leo plebanus de Matzey a.1237 Corgnali, Leo sacrista a.1299 Corgnali, fratre Leone de Bononia (Udine) a.1323 Corgnali, Leo (Trivignano) a.1341 Corgnali, Lion (Gemona) a.1350 Corgnali. – IR-21 Petri Leonis a.1120(or.) CDGenova 1,39, Leo Maiopulos dux Antiochenus a.1144 CDGenova 1,178. – IR-22 Leo a.1085(or.) CartTorino 21, Leo de Strambino a.1248(or.) CartArchIvrea 1,273, nomine Cismondini, Manuelis, Petrinj et Leonis a.1316(or.) RegAlba(App) 300. – IR-23 ad te Leonem presbitero a.929(or.) DocVoghera 1, Lione Saza a.1182 CDPadova 2,464, [genitivo:] Leonis a.1207(or.) DocTortonaVoghera 87. – IR-24 domini Leoni de Gomula a.1294 LGrossusReggio 6,81, Lion de seri Zaltiero de Lion straçarolo a.1385 DocPopBologna 148. – IR-25 Dominico Leo Natale a.1084(or.) CDPadova 2,498, Leonem Metamaucensem s.11/

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Cf. también las documentaciones de la forma flamenca del NP, como Léo Gielkens [a.1632/1634] BourgeoisLiège 150.

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El mismo personaje aparece también bajo la forma latinizada de Leonius de Ysenghem.

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s.13) ChronVenezia 124, Azo filius Leonis a.1106 CDPadova 1,17, Folvertus et Leo et Airaldus a.1112(or.) (= ss. Dominici filius Lei Johannis nepos presbiteri Marci, Lei qui dicitur de la Masaraiaa.1124(or.)) CDPadova 1,45;130, Bruno quondam Leonis Curtese a.1133(or.) CDPadova 1,196, per Leonem de Aldiverga a.1134(or.) CDPadova 1, 208, Leo qui cognomine dicor Menardus a.1134 CDPadova 1,211, Leo a.1137(or.) CDPadova 1, 245, Leo de Arustico a.1158(or.) CDPadova 2,33, Leone de Salvetis a.1258(or.) RegRavenna 2,65, Leonem fixicum de Mantua a.1277(or.) DocVeronaMantova 159, [NF:] Leoni (Verona) s.14 RapelliCognVerona 228. – IR-31 Leo a.834 CDAmiata 1,236, Leone a.965 CartPisa 1,21, Leo a.973 DocPisa 26, Leonem a.996 DocPisa 34 et al., Leo a.1019 CartCertosaCalci 1,12, Leoni a.1077 CartPisa 3,5, Leone a.1080 CartCertosaCalci 1,230, Lei a.1040 CartPisa 1,215, Leo que Rusticho vocatur a.1061 CartPisa 2,73, Lei a.1076 CartCertosaCalci 1,187, Maifredi filius Leonis a.1103 CartCertosaCalci 2,9, Leonem a.1104 CartPisa 4,48, Bernardo qd. Leonis filio a.1106(or.) CartCertosaCalci 2,16, Leone f. Scodafugi a.1198 DocComuneFirenze 44, Leonis de Surdo a.1200 DocComuneFirenze 59, Lione a.1607 RegistroBatessimiMirteto, Leo a.1640 RegistroBatessimiMirteto. – IR-40 Leo [s.12] CatalBaronum 250, Leo de Agustino [s.12] CatalBaronum 273. – IR-41 Petro Leoni a.1197 CDOsimo 95, Leonis Casei a.1200 CDOsimo 115. – IR-42 Leo de Lupo s.12 NecrProvRomana 1,29, Oddo Leonis s.12 NecrProvRomana 1,43, Leo Villano s.13 NecrProvRomana 1,19, Leo de Leonibus a.1559 MaestriSapienzaRoma 940, Leo Bartolotti Ianuensis [a.1742B1756] MaestriSapienzaRoma 940. – IR-44 Leonem notarium a.852(s.12) CartBenevento 7, Leon f. qd. Constantino [a.922] CDAmalfi 3, Leone f. Pardo de Leone [a.947] CDAmalfi 10, Leone f. Tauro de Leone [a.947] CDAmalfi 11, Leone Quatrario [a.947] CDAmalfi 11, de herede Leoni a.983([–1200]) RegStAngeloFormis 144, Leonem veneravilem abbas monasterii Sancti Modesti [a.991/992] CartBenevento 13, Leo presb. scriba [a.1041] CDAmalfi 84, Leo qui dictus est cane a.1049 DizOnomSicilia 271, Leonem Atrianensem qui dic[tus] est Tomacellu a.1073(or.) (= Leonem qui cognominatur Tumacellus a.1072(or.)) CDCava 10,15;171, Leonem Atrianensem qui dicitur de Du[m]nessema a.1073 (or.) CDCava 10,41, Leonem fi[lium] quondam Ci-

ceri calzolarii a.1073(or.) CDCava 10,47, Leonem Atrianensem qui de Merenda dicitur a.1073(or.) CDCava 10,328, Leonis presbiteri qui cognominatus est Longulu a.1073(or.) CDCava 10,231, Sergius f. Leonis Ferafalcone a.1092(or.) CDAmalfi 142, Drusu uxor Leoni f.qd. Ursi f. Leoni Pullastrella a.1102(or.) CDAmalfi 163 etc., depositio Leonis [a.1133] NecrSalerno 56;124;134, terra Leonis Pagnani et Richardi germani sui a.1141 ([-1200]) RegStAngeloFormis 190, Leo Boe a.1177(or.) CDAmalfi 372, Leo Mutus s.12 NecrSalerno 54, filius qd. Leonis qui dictus est Zapparana a.1206 CDSalerno 61, Leonem qui dicitur Bracasirica a.1251 CDSalerno 244, Leo Zampallica s.13 NecrSalerno 25, Leo de dopna Saracina s.13 NecrSalerno 157, Leo Celentanus s.13 NecrSalerno 185. – IR-45 Leonem diaconum et notarium a.1065 CDTremiti 234, viridiarium Leonis a.1108 PergStNicolaBari 2,89, Leonis a.1121 CDTremiti 265, Leone a.1121 CDTremiti 276, Leo Guidonis a.1128 CDTremiti 278, Leone Sapaticio a.1146 PergStNicolaBari 2,173 et al., Leoni filio Iohannis Dodi a.1159 CartStLeonardoSiponto 17, Iaconus Leo f. item Leonis a.1209 PergStNicolaBari 3,37, Guillelmus de magistro Leone a.1295 PergArchMCTaranto 16, Gualterius Leonis de Vacca a.1301 PergStNicolaBari 4,171, Leone de sire Falco a.1327 PergArchMCTaranto 21 et al., Petro Comitis Leonis a.1327 PergArchMCTaranto 22, uxoris quondam notarii Leonis Marcellati a.1327 PergArchMCTaranto 22, Leoni de Telezano a.1327 PergArchMCTaranto 22, Alemagni sorori presbiteri Leonis Dulcis a.1327 PergArchMCTaranto 22, Nicolaus de magistro Leone not. a.1330 PergBarletta 2,7, Leo Iohannis sire Leonis a.1358 CDStNicolaBari 18, 105, Leo de Amellina a.1369 PergArchMCTaranto 35, Leo Gargarellus a.1369 PergArchMCTaranto 38, Iohannis Leonis Pronti a.1382 PergStNicolaBari 7,33, Nicolao Lillo et Leone fratribus (Giovinazzo) a.1390 PergStNicolaBari 7,98, Germaldus iudicis Leonis de Grimaldis a.1424 CDStNicolaBari 26,60, Iacobus Angeli Leoni a.1427 PergBarletta 2, 97, Gaspar filius Leonis Boczerii a.1427 PergBarletta 2,98. – IR-46 Leo filius quondam Leonis de Arcontissa [a.1240/1269] PlateaBisignano 195. – IR-51 ss. Leo sacer et abbas a.1059(or.) (= ss. Leonis presbiter et abbas) a.1060(or.) CDBrindisi 9;10, vinea Leonis Sarda a.1107(or.) CDBrindisi 21, Urso Leonis castaldi filius a.1225(or.) CDBrindisi 80, Leo filius sire Ursoni castaldi a.1225(or.)

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LEŌ (NP)

CDBrindisi 80, presbitero Leone de Sancto Bartholomeo a.1243 CDBrindisi 96 et etc. – IR-52 Leonem Caconitti a.1118 CartCalabria 29, dominum Leonem iudicem filium Ugonem militem Testeagnelli (= dominum Leonem iudicem cognomine Testaagnelli a.1170(or.) CartCalabria 67) a.1163 (or.) CartCalabria 56. – IR-53 Leonem Rudem a.1135 DocNormanSicily 399, Leo de Columba a.1097 DizOnomSicilia 426. – IR-60 Iohanne Leo [s.12/13](12/16) CondBonacardo 2,27, Comita Leo a.1323 RegRenditeCagliari 359, Johanne Leo a.1323 RegRenditeCagliari 359 et al., Barbara Leo a.1339(or.) InventSardo-Pisa, Gomita Leo a.1339 (or.) InventSardo-Pisa et al., Perdo Leone a.1365 (s.17) RenditeEcclCagliari 21. NF cont. Leão (POR:frecuente), León (ESPGAL:1686). – Leo (ESP:870/AST:19; CST:614/M: 165,Cc:117,Ba:101,Se:84,Ca:42; VAS:33/Gui:16, Nav:7; ARA:7/Z:5; > CAT:195/B:12314 ), León (ESP:30291/AST:464; CST:20665/ICa:3889,M: 3620,Se:3184,Co:1742,Ca:1256,Ma:1134,Cr:801, J:595,Ba:543,Lo:474,Mu:470,Gr:455,H:341,Al: 280,Pa:270,Le:266; VAS:1464/Viz:610,Nav:456; ARA:457/Z:356,Te:67; > CAT:6682/B:385915 ). – Lleó (ESP-CAT:917/Ho:445,Pa:120,Br:105,Pb:81, Gf:40), [grafía de la pronunciación oriental:] Llaó (ESP-CAT:809/Bb:580,Br:44,Tr:44). Leon (FRA:460/Gir:16; HGar:11; BRhône:21, AlpesM:19,Var:14)16, Léon (FRA:4157/Gir:100, PyrA:62; BRhône:111,Var:85,AlpesM:76). – [Forma latinizada:] Léo (FRA:207/CôtesAr:1217,IlleV: 7,LoireA:5)18, Leon (FRA:460/IndreL:12; BEL: 206/BrFl: 78), Léon (FRA:4157/Sarthe:99,IlleV: 81,Calv:72,IndreL:65,May:62,LoireA:61, SeineMrt:6019; BEL:202/Lg:42,Nr: 111; LUX:21[Ober-

korn:14] GeogrLuxNF 223), Leyon (BEL:15/Ht: 6)20,21. – [Forma latinizada:] Leo (FRA:81/Isère: 17), Léo (FRA:207/Isère:37,Rhône:11), Leon (FRA:460/Isère:11,Rhone:10), Léon (FRA:4157/ Rhône:72). Leon (ITA:277/Pn:126,Go:45,Ud:16), Lion (ITA: 951/Bl:16). – Leo22 (ITA:13709/Mi:426,To:289; Rm:514,Fr:337,Lt:108; Sa:2493,Br:1779,Ba:1313, Ta:891,Cs:635,Na:389,Av:352,Fg:300,Pz:225,Mt: 140; Le:2959,Me:517,Tp:382,Cz:377,Ct:188,Ag: 154,Rc:113), Leone (ITA:47389/To:1690,Mi:1077, Vc:465,Cn:388,Ge:290,Va:222,No:212,Co:180,Im: 172,Al:156,Pv:153,At:114; Aq:782,Fr:751,Lt:398, Fi:209; Ba:4368,Na:3562,Fg:2064,Cs:1697,Ta: 1621,Br:1458,Sa:1225,Ce:1219,Av:963,Mt:792, Bn:782,Pe:640,Pz:639,Te:589,Cb:270,Ch:135,Is: 107;Pa:2929,Le:2378,Ct:1936,Cz:1515,Sr:1488, Tp:1283,Me:656,Ag:524,Rc:442,Rg:408,Cl:382, En:180; > BEL:72; POR:16; SUI RépNFSuisse 1091)23, Leon (ITA:277/Pd:11), Lione (ITA:781/ To:76,Cn:28,Sv:17; Rm:34; Cs:144,Sa:124,Na:111, Av:62,Pz:55), Lion (ITA:951/Pd:564,Ve:138,Tv: 109,To:27,Mi:25); Leoni (ITA:20268/ Mi:1914,Fo: 1190,Bg:994,Co:727,Mn:617,Re:572,Vr:556,Ra: 465,Mo:457,Tn:452,Bo:428,Pr:408,Cr:392,Va:287, Vi:244,Bs:239,So:236,Fe:208,Ge:137,To:137,No: 118,Sp:111;Rm:2781,Ap:611,Fi:570,Mc:391,Gr: 299,Ri:296,An:269,Vt:234,Pg:232,Fr:191,Lt:147, Ps:142,Li:134,Tr:107,Ar:103; FRA:193/HCorse: 38,CorseS:20; > FRA:193, BEL:59, SUI RépNFSuisse 1091; > Léoni FRA:344/HCorse:65, BEL: 3), Lioni (ITA:144/Tv:36,Vi:13; > FRA:8), Liuni (ITA:786/Ba:411,Po:104,Br:20,Fg:12; Pz:104; To:

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Según Hispatel 2000. Según Hispatel 2000. Posiblemente algunos de estos NF se puedan relacionar con el NL Léon (FRA/Landes, s.d., NègreTGF nº29954). Los portadores del NF Léo de Côtes-d’Armor se localizan mayoritariamente en la parte francesa del departamento, pero en la frontera con el dominio bretón (cp. La Chèze:7). Forma latinizada o hipocorística neerlandesa (Herbillon/ GermainNFBelg 505); pero en Bélgica, el nombre de persona Leo (BEL:116/BFl:88) es claramente la forma flamenca del NP (DebrabandereWb 865). Por el contrario, en Bretaña, donde el nombre de persona Léon aparece tardíamente, los NF Leon (FRA:460/Fin: 54) y Léon (FRA:4157/Fin:635) son de origen detoponímico (< NL Léon (FRA/Fin, nombre de una ciudad y del territorio que la rodea; dp. a.884, pagus Leonensis,

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LeMennNFBretagne 158; Ø NègreTGF), v. GourvilNFBretonsTopon 180; DeshayesDicNFBretons 311; PlonéisNPBretons 202, y a pesar de BelserNFBretagne 146. Su frecuencia sitúa el NF Léon en el puesto 165 de los NF de Bretaña, y en el 485 de Francia (LeMennNFBretagne 159; GonzalezNFFrance 275). 20 Leyon es prob. la forma valona del nombre de persona Léon (HaustDLiégeois 368) y refleja bastante fielmente la pronunciación habitual del nombre. 21 No tenemos en cuenta el NF Leong/Léong, que DebrabandereWb 865 da como una variante de Léon, dada su escasa frecuencia y poco significativa distribución geográfica que no permiten una interpretación fiable. 22 Se trata de un apellido localizado claramente en la parte meridional y extremo meridional de Italia. 23 A tener en cuenta el NF cont. Libone (ITA:56/Pz:43,Mt: 10), que según RohlfsCognLucania 116 «sarà corruz. di Leòne».

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LEŌ (NP)

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70,Rm:32,Mi:28)24. – Leo (ITA:13709/Ca:417,Or: 94), Leone (ITA:47389/Ca:381); Leoni (ITA: 20268/Ss:815,Ca:376,Nu:329), Lioni (ITA:144/Ca: 25,Nu:21), Leori25 (ITA:102/Ss:49,Ca:29,Nu:5), Liori (ITA:139/Nu:99,Ca:28).

GR-11 [NF:] De Leon (Bordeaux) [a.1891/1915] FordantNFFrance 256. – GR-13 Petrus de Leone a.1194(1212) (=? Petrus Leo causidicus) a.1186 (or.) CartTrinquetaille 256;157, [NF:] De Leo (Marseille) [a.1891/1915] FordantNFFrance 256. – GR-26 Johans de Lyon a.1289 CensNamur 2,394, damoiselle Oude fille jadit Jehan de Lion de Floreffe a.1289 CensNamur 2,390, damoiselle Ysabeal de Lyon a.1374 CartVal-Benoit 602, Maroie fille légitime de messire Gilhe de Lion prêtre a.1438 ChartGuilleminsLiège 129, Lambert de Lyon a.1452 ChartGuilleminsLiège 146, Denis de Lion a.1520 RenardAnthropLiégeoise 276, Antoine de Lion a.1599 BourgeoisNamur 2,199, Antoine de Lyon a.1639 BourgeoisNamur 3,199, IR-00 Fusculus de Leone a.1079 PlacitiItalia 368. – IR-23 Henricus de Leo a.1237(or.) DocTortonaVoghera 127. – IR-24 Lion de seri Zaltiero de Lion straçarolo a.1385 DocPopBologna 148. – IR25 Iohannes Bonus de Leo Nano a.1135(or.) CDPadova 1,214, Enricus de Leo Curtise a.1145(or.) CDPadova 1,339, Vivianus de Azone de Lione a.1157(or.) CDPadova 2,28, Ugo de Leo aurifice a.1158(or.) RegRavenna 2,31, Enricus de Leone a.1162(or.) CDPadova 2,80, Brunus de Leo Cortese a.1174 CDPadova 2,300. – IR-31 Arrigo di Lione a.1407 FuochiPisa 175. – IR-42 Iuliano de Lione a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 481. – IR-44 Pardo de Leone [a.939] CDAmalfi 10, Leone f. Pardo de Leone [a.947] CDAmalfi 10, Leone f. Tauro de Leone [a.947] CDAmalfi 11, Leo f. Iohannis de Leone de Constantino de Leone [a.1041] CDAmalfi 84, Riccardo qui dicitur de Leone filio qd. Thomasii militis qui similiter de Leone dictus est a.1278 CDSalerno 502, Johannes de Leone [s.12/ 14] ObBenevento 81 etc., Cicco de Leone a.1403 RegMontevergine 5,25, Nicola de Leo a.1404 PergAmalfi 74, Francesco de Leo a.1553 RegMontevergine 5,341, Lucio de Leone [a.1579–1600] SalvatiArchNotBenevento 112, Giacomo Antonio de Leone [a.1634–1638] SalvatiArchNotBenevento 112, Agostino de Leo a.1760 FilesiArchCampania 259, De Leon a.1813 FilesiArchCampania 167. – IR-45 Thomasius de Leone (Modugno) a.1382 PergStNicolaBari 7,29, Indoctus Petri de Leo di B. a.1364 PergBarletta 2,30, Angeli de Leone de Medunio (Modugno) a.1405 PergStNicolaBari 7,333, Angelo de Leone a.1416 PergBarletta 2,77. – IR51 Lancilloctus de Leone a.1469 (Taranto)

A.I.a.0.2.4. [Formación característica que hace referencia al colectivo de la familia de un Leone.] Doc. hist. IR-42 Antonius Federicus de Leonibus doctor [s.15](or.) NecrProvRomana 2,479;517; 527, Leo de Leonibus a.1559 MaestriSapienzaRoma 940. – IR-44 dopna Francisca Capuferra uxor domini Mathei de Leonibus [s.12/14] ObBenevento 25, dopnus Rao de Leonibus episcopus Arianensis frater [s.12/14] ObBenevento 210. NF cont. De Leonibus (ITA:411/Rm:34; Pe:189, Ba:83,Ch:33,Te:28), Deleonibus (ITA:60/Co:5,Ve: 5; Ba:46), Delionibus (ITA:7/Ba:7). A.I.a.0.4. [AD +. La preposición indica la filiación.] Doc. hist. IR-13 Matheo Antonij a Leone de Pausis a.1524 Corgnali. NF cont. Aléon (FRA:1/ 'Berry', AlabergèreNFCentre 54). A.I.a.0.4. [DĒ +. En Italia la preposición indica la filiación, formación especialmente característica del Sur. Lo mismo ocurre en el dominio galorrománico, aunque no se puede descartar la relación de algunos NP con el NL Lyon (FRA/Rhône)26.] Doc. hist. IB-31 Johan de Leo jupuner a.1378(or.) FogatgeMarBarcelona f º46r, Alfonso de Leo a.1389(or.) PadróBarcelona f º28v, Johan de Leo a.1389(or.) PadróBarcelona f º33v, Alfonso de Leo a.1399(or.) FogatgeBarcelona 5 f º84r, Johan de Leo sabater a.1399(or.) FogatgeBarcelona 5 f º44r. – IB-32 Pere de Leo tapiedor a.1390(or.) LMonedatgeStMiquelMallorca f º56r. – IB-33 Marta de Leo a.1242(or.) RepValencia 2,44, en Ferando de Leo [a.1380/1400](or.) DocElx f º4r–4v.

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Esta variante falta en DizCognPuglia 269. Ver igualmente el tipo Monaciliuni (ITA:9/Bn:5,Na:2). Forma disimilada del NP Leoni (DES 2,22; PittauCognSard 121–2). No se descarta una procedencia continental para una parte de los NF cont. sardos con -n-. Es el caso de GR-14 Bona de Leo a.1267/1268 ComptesConsulMontferrand 111 (v. el comentario de Lodge en n.11).

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RohlfsSNSalento 125. – IR-53 Anthonius de Leone a.1282 DizOnomSicilia 851. NF cont. De Leon (FRA:9), De Léon (FRA:22), Deleon (FRA:8)27. De Lion (ITA:18/Bl:7). – De Leo (ITA:7218/Mi: 189,To:184,Ge:59; Rm:310; Ba:1288,Fg:541,Sa: 438,Cs:408,Na:407,Br:238,Av:202,Ta:111,Cb:106, Pz:79; Rc:811,Me:455,Le:396,Cz:297,Ct:77,Ag: 62; > FRA:9; > De Léo (FRA:1528 ), Deleo (ITA: 653/Br:47; Rc:228,Ag:58,Cz:54), Di Leo (ITA: 9502/Mi:340,To:196; Rm:383; Ba:1795,Fg:976, Av:717,Sa:530,Pz:483,Cs:401,Mt:412,Na:246; Ag: 458,Pa:354,Me:289,Cz:261,Ct:196), Dileo (ITA: 1599/Mi:90; Ba:795,Fg:218,Mt:201; Cz:57), De Leone (ITA:130/Bs:14; Rm:13; Ce:21,Na:17; Le: 21), De Leon (ITA:36/Mi:9;To:8,Ve:3; Rm:7), Deleon (ITA:8/Mi:8), Di Leone (ITA:1.006/Cs:331, Ce:139,Ba:85,Av:71,Sa:68,Bn:63; Pa:49), Dileone (ITA:57/Ba:47), Di Lione (ITA:206/Sa:193), De Lion (ITA:18/Tv:11); De Leoni (ITA:71/Vr:14; Rm:23; Aq:11,Na:11), Deleoni (ITA:10/Cn:8; > FRA:1).

Doc. hist. IB-31 Leonus Jusse (= Lao30 Juceff) (Perpignan) a.1400/1401 SerorNomsJuifs 162, Leonus (Perpignan) a.1407 SerorNomsJuifs 162. IR-12 Lionus a.1316 SforzaCognTrentino 102. – IR-22 Leonus a.1200(or.) CartTortona 1,208, Leonus custos a.1200(or.) CartTortona 1,209, Leonus Gocelmus (= Leo Gocelmus) [a.1306-1334] CartTorino 203;200, Rufinus Leonus a.1376(or.) DocTortonaVoghera 266. – IR-23 Johannes Leonus a.1181(or.) DocVoghera 66, Martino Leono a.1218(or.) CartTortonaVoghera 94. – IR-42 d. Leonus Butii de Sanguineis [s.13/14] NecrProvRomana 1,240. – IR-45 Leono Maligno a.1327 PergArchMCTaranto 22, Leonus de Parata a.1330 PergArchMCTaranto 28 et al., iaconus Leonus Specianus a.1330 PergArchMCTaranto 29, Comitus Leonus a.1369 PergArchMCTaranto 34, Leonus Dragonus a.1369 PergArchMCTaranto 33 et al., Leonus magistri Andree a.1369 PergArchMCTaranto 34, dopnus Leonus de Sepulcro (= Leo de Sepulcro) a.1379 PergBarletta 2,51. NF cont. Leono (ITA:1/Ba:1, SEAT).

A.I.a.1. [Clasificamos aquí las formas femeninas relacionadas con el latín LEA NP, que se corresponde con el lat. lea n.f. "leona" (Varro, ThLL 7.1077), y que apenas ha dejado continuadores en las lenguas romances. En estas lenguas se dio preferencia a las feminizaciones antroponímicas romances del tipo Leon- (→ A.I.b.1.). – Para la interpretación del hebreo Leah (it. Lia) v. TagliaviniNome 1,176–729.] Doc. hist. GR-12 Lia a.814(or.) PolyptWadalde 122. IR-00 Lea vidua a.945 InventariAltomedievale 270.

A.I.b.1. [Para el catalán no parece probable la interpretación de MollLlinatges 288 según la cual el NF Lleona provendría directamente del nombre del animal, mientras que el NF Lleó lo haría del NP; la documentación histórica refuerza la idea de que Lleona es una feminización del NF de un portador masculino (en DCVB 6,953 como NF). En GR, feminización antroponímica del tipo Leon(v. Herbillon/GermainNFBelg 522; VallezNPForez 103). En Italia se utiliza todavía como NP, cf. it. Leona (DeFeliceDNI 227, NPItalia 768–9).] Doc. hist. IB-31 La viuda Leona (Tarragona) a.1553 FogatgeCatalunya 2,262, [NF:] Leona (Perpignan) a.1841 CostaRépNFPyrOr 1,233, Llaone (Coustouges) a.1841 CostaRépNFPyrOr 1,235, Llaona a.1931 CostaRépNFPyrOr 2,56. GR-12 Leona [s.12] CartGuillemsMontpellier 450. – GR-13 [NF de una viuda:] Lyonne (Carpentras) a.1669 Seror,REJ 156;346, [NF:] Leone (Marseille) [a.1891/1915] FordantNFFrance 565. – GR14 Leona del Valrus a.1352 DocBrivadois 336, Leona [a.1380/1385] LEstimesStFlour 351. – GR21 Lyonne de Cremy (Paris) a.1393 SerorNomsJuifs 163. – GR-25 [Cadena onomástica invertida:]

A.I.b.0. [Con cambio de declinación, probablemente por falsa latinización a partir de formas como Leoni (→ 0.)]

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Mientras que estas tres variantes gráficas aparecen diseminadas por toda Francia, los portadores del NF Deléon (FRA:23/IlleV:9,LoireA:4) se concentran en el oeste del país (dp. a.1710/1792, LeRossignolNFIlleV 67), lo que nos lleva a relacionarlos con el NL Léon (→ n.16). Estos NF De Leo y De Léo se combinan frecuentemente con nombres de persona italianos. 4 ejemplos en SolinNPSklaven 157. NP lat. Lea «nomen est omnino Romanum potius, quam biblicum filiae Laban, sororis Rahel» (Diehl,Index).

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Cf. acat. lao n.m. "lion" (CDVB 6,953).

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Leona Hauwis a.1224(or.) NecrArras 130, Lione a.1338 ComptesMons 286. – GR-26 Michies li fis Lione a.1289(or.) CensNamur 2,150. – GR-31 Leona [a.1250/1300] ValletNPForez 103, Leyona [s.13] MarteauxNFAnnecy 18, Liona a.1384 MarteauxNFAnnecy 18, [NF:] Lyonnaz (Lornay) a.1697 MarteauxNFAnnecy 18, Leona (Lons-leSaunier) [a.1891/1915] FordantNFFrance 565, Lyonnaz (Argentine) [a.1891/1915] FordantNFFrance 591, Lyonne (St-Just-de-Claix) [a.1891/ 1915] FordantNFFrance 591. – GR-32 domina Liona de la Fraci prouisa de loco a.1298 ChartGenève 452, [NP:] Liona (Vuadens) a.1369 AebischerNFFribourg 4331, Lyonaz [a.1419/1500] CrozzoliNPBagnes 61, Lyonna reylaysia ["viuda"] de Bremmo (Fribourg) a.1452 GPSRDoc, [NF:] Lionnaz (Orbe) a.1659 LOrVaud 261. NF cont. Lleona (ESP-CAT:5/Ae:3,Gn:1,Vc:1), [con grafía que representa la pronunciación oriental:] Llaona (ESP-CAT:113/Ae:68,Gn:15,Bm:13), [NF no catalán:] Leona (ESP-CAT:14). Léone (FRA:733/BRhône:86,AlpesM:61,Var: 55). – Léone (FRA:733/LoireA:14,IlleV:8; Mos:18, MeurtheM:17; BEL:72/Ht:38). – Léone (FRA:733/ Isère:65,Rhône:50), [con grafía frpr. para -a átona:] Lionnaz (FRA:3/Loire:3), Lyonnaz (FRA:75/HSav: 45,Sav:10; > SUI RépNFSuisse 1140), Lyonne32 (FRA:55/Isère:24). Leona (ITA:68/Ao:2). – Leona (ITA:68/To:60); Leona (SUI/Ti[Bellinzona] RépNFSuisse 1091).

Gerardin de Lionne a.1365 TailleMons 91 et al., Nicholes Dou Lione a.1422 ComptesMons 623. IR-22 Rolandus de Leona a.1259(or.) RegAlba(App) 174.

A.I.b.1.3.4. [AD +] NF cont. Alaleona (ITA:9/Bo:1; Ap:5,Rm:2; Cz:1]. A.I.b.1.4. [DĒ +] Doc. hist. GR-25 Hues fius Gerart de Lione a.1267 CensHerchies 166 et al., Colars de Lione de Herchies a.1356/1358 BourgeoisForaineAth 243,

A.I.c. [Corresponde al NP gr. Leonas (HispRomanNb 633).] IB-00 Leonas episcopus [a.397/400] VivesConcilios 19;25. – IB-21 Leonas ts. a.816 DiplPeríodoAstur 1,144. A.II.a.(+ -ĀRIU).0. [Formación antroponímica que se corresponde con ait. *leoniere, *leonaro n.m. "persona que cuida de los leones"; es probable que algunos de los resultados actuales continúen este apelativo (→ Leō SN)33; se continúa como NP en la actualidad: Leonièro (DeFeliceDNI 227, NPItalia 770b).] Doc. hist. IR-13 [Veneto:] D. Leonerius a.1289 Corgnali. NF cont. Leonaro (ITA:14/Vc:934,No:3,Sv:2), Leoniero (ITA:1/Pi:1, SEAT); Leonari (ITA:15/Bo: 1,No:1; Fr:3,Rm:2; Ce:7; Cl:1), Lionari (ITA:6/Al: 5,Mi:1), Lonari (ITA:7/Fi:7), Lenari (ITA:29/Fi: 11; Ct:16), Leonieri (ITA:13/Tv:13), Lionieri (ITA: 13/Tv:13), Lioneri (ITA:1/Tr:1, SEAT)35. A.II.a.(+ -ĀRIU).1. Doc. hist. IR-45 Leonarda Lionara portuguesa a.1526/1527 CensRoma 434. A.II.a.(+ -ĀSIU).0. [Tal vez formado según el modelo de Leonisio (→ A.II.a.(+ -ĪSIU).0.] Doc. hist. IR-23 Leonasi presbit. [s.9/11] NecrBrescia 36. – IR-45 Leonasius a.1149 CDTremiti 363, Leonasius domini palatini comitis iustitiarius a.1179 CDTremiti 331, iudex Leonasius a.1249

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Aebischer propone interpretar este NP como forma aferética de Gilliona o de Ceciliona, pero estos dos NP son excesivamente poco frecuentes como para que dicha interpretación parezca plausible. Dudoso. Según Mistral 2,22: «LIOUNO (b. lat. Liona, Leona), s.f. La Lionne, rivière du Dauphiné, d’où le nom de famille De Lionne» = rivière Lionne (Dauphiné), avec le Leoncel (Lioncèu) comme affluent, et Léoncel, ancienne abbaye près d’une des sources de la Lionne (= abbatia fontis Lione, frater Hugo vaccarius de Liuncello [a.1200] CartLéoncel 87).

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A tener en cuenta también para la motivación el napolitano liunera n.f. "dicesi di più donne brutte unite insieme, Tregenda, Visacci, ed anche Serraglio di fiere, come i Francesi nello stesso senso Menagerie" (Andreoli). Incluso Botta Leonaro (ITA:6/Vc:6). Parece corresponder a it. leonuro n.m. "genere di piante delle Labiate (Leonurus)" (Devoto/Oli 1,1453ª < gr. léon + urá "cauda") el NF cont. Leonuro (ITA:23/Co:16,Ge:6,Sv:1), pero no se explica espontáneamente su aplicación onímica. Curioso el NF Aleonero (ITA:19/Ag:19; Ø DizOnomSicilia). ¿Podría interpretarse como un compuesto de Al(l)eo (cf. DizOnomSicilia 33) y nero (→ NIGER)?

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LEŌ (NP)

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CDTremiti 363. – IR-46 [NF:] Leonasi Rocco Domenico a.1700/1870 DizPatriotiLucania 3,107. NF cont. Leonasi (ITA:6/Pz:2,Sa:4)36.

a.1522/1523 LContasMadeira 1,105, Lyonell Rodrigues (Calheta) a.1534 LContasMadeira 2,274. GR-13 Lionel (Montélimar) a.1392 SerorNomsJuifs 162. – GR-21 Leonelli a.1113(s.18) ChartStMartinParis 1,226, [NF:] Leonel (Lagny-surMarne) [a.1891/1915] FordantNFFrance 565. – GR-22 [NF:] Lionel (Rochefort) [a.1891/1915] FordantNFFrance 578. – GR-24 Lyonnel de Vivaut [a.1337/1339] ActNormands 229. – GR-25 Lyonnel Wacelin receveur de Cassel (conté de Flandres) a.1419/1420 ComptesÉtatBourguignon 5/1,237, [NF:] Lyonneau (Beaucamps-le-Vieux) [a.1891/ 1915] FordantNFFrance 59137. – GR-26 [C.S.:] Leones d’Ans (Liège) a.1280 Herbillon/GermainNFBelg 506, Jeanne Lionel a.1573(or.) BourgeoisNamur 2,126. – GR-29 Lyonnel Patin a.1388/1389 MarchalTableNPBourg 30138. IR-13 [Probablemente hipocorístico de Pantaleone:] pres. mag.º Leonello filio magistri Ponteleonis aurificis (Udine) a.1314 Corgnali (→ A.I.a.0.; → PANTALĒO NP). – *Johannonus et Leonellus filij domini Jacobi de Vicia de Castroainaldo a.1349(s.14) LVerdeAsti 1,181. – IR-24 Leonellus a.1492 ArchOdofredo 475, Leonelli de Sogariis a.1495 ArchOdofredo 486, Leonelum de Faventia a.1498 ArchOdofredo 504. – IR-33 Giovanni Pietro Lionelli [a.1676–1718] ArchUmbria 48. – IR42 Lionello maistro de sgrima a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 476, Leonellus [a.1567–1571] MaestriSapienzaRoma 940, Iulius Marinus Leonellus Cameriensis a.1700/1732 MaestriSapienzaRoma 937. – IR-44 Lionello da Mercogliano a.1473 RegMontevergine 5,146. NF cont. Leonel (ESP:4/AST:1; CST:2/Gu:1, Le:1)39, [en su gran mayoría extranjeros (ingleses):] Lionel (ESP:5)40. Leonel (FRA:3/RP:3), Léonel (FRA:2), Lionneau H (FRA:1 [a.1916-1940]), Léonneau H (FRA

A.II.a.(+ -DÔRON).0. [NP italiano, probablemente de formación híbrida Leo + -doro "dono", de origen griego (cp. Teodoro, etc.), pero no se puede apodicticamente excluir un compuesto *leone d’oro. Se documenta especialmente en Toscana a principios del s.20, la última documentación es de 1969 (NPItalia 767, Ø DeFeliceDNI).] NF cont. Leodori (ITA:163/Rm:105,Te:42,Ap: 10). A.II.a.(+ -ELLU).0. [La moda internacional de este nombre se debe a varios personajes de la literatura popular medieval (Perceval, Artur, Graal, Lancelot, Queste, Tristan ...), aunque resulta difícil precisar si se trata de un NP «transparente» delexical a partir del aocc. leonel n.m. "petit du lion" (fin s.12, Raynouard 4,48), fr. lionneau (ca. 1300Ca.1675, FEW 5,255b), etc., o de un derivado antroponímico formado sobre un NP. También sería posible un origen italiano (Leonello) divulgado a través de la literatura francesa medieval (VasconcellosAntrPort 64–5). El tipo continúa siendo productivo en la actualidad como NP: port. Leonel, fr. Lionel (BesnardPrénom 149), it. Leonèllo, Lionèllo (DeFeliceDNI 227, NPItalia 769b), etc.] Doc. hist. IB-12 Lionel a.1397 ChancDuarte 1, 149, Leonel de Lima a.1432 DocCMLisboa 2,139 (= IB-15 Liunell de Lima a.1442 DocMarrocos 1, 231), Leonel Fernandes (Vila Flor) a.1570 InquisiçãoCoimbra 19, Leonel Rodrigues estalajadeiro da Villa de Sam Vicente da Beira a.1583 InquisiçãoCoimbra 34, Leonel de Chaves a.1591 InquisiçãoCoimbra 49, Leonel Fernandes da cidade do Porto a.1591 InquisiçãoCoimbra 49, Leonel de Chaves mercador de Santa Valha Monforte do Rio Livre a.1684 InquisiçãoCoimbra 283. – IB-13 Lionel de Villa Lobos a.1498 PMA 2,379, Lionel Pirez canastreyro a.1565 LLançamentoLisboa 1,30, casas de Lionel de Quadros a.1565 LLançamentoLisboa 1,117, Lionell Rodriguez a.1565 LLançamentoLisboa 2,190, cassas de Lionel de Sousa a.1565 LLançamentoLisboa 1,218. – IB-14 Lyonell Pinhero (Calheta) a.1534 LContasMadeira 2,264, Lionell de Pomte cavaleiro da casa delRej (Santa Cruz)

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También en RohlfsCognLucania 115.

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El NF Lion(n)eau/Lyon(n)eau no se ha fijado en Francia como NF cont. (Ø Minitel 2000). Cf. también GR-29 Isaac Lional (Troyes) a.1383/1384 MarchalTableNPBourg 235? Los portadores de Asturias y León de probable procedencia portuguesa: A. Leonel dos Anjos y A. Pinto Leonel, respectivamente. Lionel (ESP:5/Ca:1,ICa:1). – Lionel (ESP:5/CAT:3/T:2, Gi:1) (Hispatel 2000). Hay que añadir [NP:] Lionel (ESP:33), todos ellos extranjeros (ingleses).

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MorletDENF 615), Lionel (FRA: 20/Landes:3, PyrA:2)41, Lionnel (FRA:1). Leonello (ITA:312/Mi:13; Na:21; Rc:197,Pa:19, Me:10), Leoniello (ITA:35/Rm:10; Na:19), Lioniello (ITA:200/Lt:20,Rm:20; Na:77,Ce:74,Sa:5), Lionello (ITA:2307/Ro:664,Pd:580,Ve:250,To:141, Mi:93,Tv:73,Vi:49,Pv:57,Fe:52,Vc:48; Rc:5842; > BEL:1; > SUI RépNFSuisse 1111; > ESP:5/CST:4/ M:4), Lioniello (ITA:200/Rm:20,Lt:20; Ce:74,Na: 77); Leonelli (ITA:2929/ Mo:803,Bo:259,Fe:222, Ra:118; Rm:211,Tr:165,Li:108; Na:111; FRA:93/ HCorse:27; > FRA:93; > BEL:2; > Léonelli (FRA: 87/HCorse:32; BEL:1), Lionelli (ITA:146/Cr:20; Na:66,Ce:14,Ba:10,Cb:6).

NF cont. Leolini (ITA:106/Ar:60,Si:23.Fi:14).

A.II.a.(+ -ELLU).0.4. [DĒ +. La preposición indica la filiación, función patronímica característica del Sur.] Doc. hist. IR-42 Francesco de Lionello [-a.1500] (or.) NecrProvRomana 2,544, Franciscus de Lionello a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 494. A.II.a.(+ -c- + -ELLU).0. NF cont. Leoncello (ITA:7/Br:5,Ta:2); Leoncelli (ITA:123/Bs:37,Re:27,So:11; Vt:15; > BEL:19). A.II.a.(+ -(E)OLU).0 [Probablemente formación diminutiva (cp. Leolus filius Leoni a.1167 NPItalia 767a). Conoce una cierta popularidad en el s.19 el NP f. Leola (NPItalia 767)43.] Doc. hist. IR-31 Leolo [a.1100/1150] CartCertosaCalci 2,258, Iohannes Leoli a.1227 CaleffoSiena 382, Leolus Galgani iudex a.1228(or.) CaleffoSiena 366 et al., Checco di Bacciomeo da Leoli a.1407 FuochiPisa 189 NF cont. Leoli (ITA:22/Vi:15;Pi:6), Leolli (ITA: 5/Va:5). A.II.a.(+ -(E)OLU + -ĪNU).0. [Según NPItalia 767b en último término eco del santo toscano S. Leolino (s.4?)44.] 41

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Resulta curioso el NF cont. Lionel-Marie (FRA; < Lionel-Jules Marie a.1930, DictChangement). También en RohlfsCognCalabria 146 (Leonello y Lionello). También documentado en Portugal como NP Leolino y Leolina (AlmeidaVocOnomástico 85;177, Telecom). La iglesia de S. Leolino (Fiesole) se llama vulgarmente S. Lorino (NPItalia 767a). Eventualmente se encuentra aquí la explicación por lo menos de algunos de los NF cont. Lorino (ITA:215/Pa:132), Lorini (ITA:2.816/Bs: 1.052,Mi:269,Pv:161,Bg:72,Va:40; Fi:320,Si:79,Ar:70,

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A.II.a.(+ *-HILD-).0. [NP portugués e italiano Leonilde, con la variante Leonilda, y la forma masculinizada Leonildo. Más probable que una formación híbrida latino-germánica, parece una formación románica espontánea *Leon + -ilde, elemento antroponímico germánico tomado como sufijo, según modelos como Brunilde, Clotilde, Matilde et al. (VasconcellosAntrPort 92; DeFeliceDNI 227, NPItalia 770b).] NF cont. Leonilde (ITA:11, SEAT)45, Leonilda (ITA:4, SEAT); Leonildi (ITA:18/Pi:14,Lu:4). A.II.a.(+ *-HILD-).1. [Masculinización espontánea del NP Leonilde. – DizOnomSicilia 852; Ø NPItalia] NF cont. Leonildo (ITA:8, SEAT). A.II.a.(+ -ĪLLU).0. [Kajanto 327 registra Leunilla, nombre de mujeres cristianas, pero es difícil saber si se trata de una formación clásica o más bien de una formación tardía (RohlfsGramStor §1083), que se encuentra, con expresión culta o latinizante, en los NP actuales del tipo it. Leonillo y Leonilla (DeFeliceDNI 227, NPItalia 771a) o del port. Leonila.] NF cont. Leonillo (ITA:1/Ud:1, SEAT); Lionilli (ITA:1/Vc, SEAT). A.II.a.(+ -c- + -ĪLLU).0. NF cont. Leoncilli (ITA:51/Pg:30,Rm:19). A.II.a.(+ -c- + -ĪNU).0. [Formación antroponímica correspondiente al it. leoncino n.m. "cucciolo di leone" (dp. av. 1311, GDLI 8,955), nap. lioncino n.m. "(dim. di lione); piccolo leone, marzocchino; milordino, zerbinotto, bellimbusto, innammoratello" (D’Ambra), cal. lioncinu n.m. "damerino, galante" (MatLEI) (cf. → URSUS, → LUPUS et al.]

Pi:37,Pt:21,Gr:20; Rm:49), Lorin (ITA:63/Pd:58), Lorina (ITA:76/En:34,Cl:14; Fr:13,Rm:13) y Lorincione (ITA: 16/Va:3; Cl:13; Ø DizOnomSicilia), todos Ø DeFeliceDCI. La otra explicación es de LAURUS, LAURĪNUS (BrattöNuviStudi 145, DizOnomSicilia 882). 45 Las indicaciones según SEAT-Pagine Bianche son problemáticas, se puede invertir la posición nombre vs. apellido y es poco clara la función en los nombres de empresas.

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Doc. hist. IR-31 Leoncinus filius Renaldi Paganelli a.1260 LMontaperti 332. – IR-44 Fabio Leoncino a.1569 RegMontevergine 5,395. NF cont. Leoncino (ITA:274/Al:74,At:41,Ge:13, Mi:11,Sv:7; Tr:9; Na:55,Ta:11,Ba:9; Pa:11), Lioncino (ITA:36/Na:35), Leoncin (ITA:57/Ve:55,Ge:1, Pd:1); Leoncini (ITA:3.153/Ge:564,Al:81,Re:70; Fi:530,Si:345,Ms:280,Rm:204,Ri:193,Pi:131; Aq: 6046 )47.

Doc. hist. IB-13 Leonis de Aguiar (Silves) a.1631 FintaPortugal 183. – IB-27 Leonis peon a.1384 RepMedinaSidonia 96, Leonis a.1494 (1637) (= Leonis de Narvaez a.1496(1637)) RepAntequera 211;211, Malaver Leonis a.1499(1637) RepAntequera 270, el jurado Leonis de Santana a.1510 DocCarmonaMs (12). – IB-32 Anthonio Leonis (Morvedre) a.1348 DocValència s.f., [portador procedente de Mallorca:] Nicholau Leonis mercader a.1374(or.) LAveynamentsValència f º326– 32v. IR-45 Leonis de Iudayca de Baro a.1364 (= Leonis de Iudayca a.1371) CDStNicolaBari 18,188; 207, Leonis notarius (Rutigliano) a.1393 PergStNicolaBari 7,137. NF cont. Leonisio (ESP:30/CST:25/Se:8, Ca:7). – Leonis (ESP:86/CST:25/M:9,Se:8, Mu:3). – Leonis (ESP:86/CAT:39/Bv:24,At:1351 ). Leonis (FR:10352; Léonis (BEL:8), Leonis (BEL: 53 3) .

A.II.a.(+ -c- + -ĪNU + ELLU).0. NF cont. Leoncinello (ITA:9/Ge:9). A.II.a.(+ -s- + -ĪNU).0. [Corresponde al NP italiano Leosino y sería «una delle numerose forme diminutivali tratte da leo» (NPItalia 773a, Ø DeFeliceDNI, Ø DizOnomSicilia); para este tipo de formación cf. RohlfsGramStor §1034.] NF cont. Leosini (ITA:10/Na:6; Ca:2). A.II.a.(+ -ISCU).0. [En la Edad Media este tipo de formaciones designaban a los miembros de una familia o de un grupo determinado y se continúa en los NF cont. V. RohlfsGramStor §1121.] NF cont. Leoneschi (ITA:47/ Sp:5; Gr:41)48. A.II.a.(+ -ĪSIU).0. [Nombre de bastante fortuna literaria y popular. Parece partir de Leonis (personaje del Amadís de Gaula; también NL Leonís, lugar de origen del gigante Gandalac), latinizado en Leonisius, según modelos como Aloisius, Donisius, Elisius et al. (DeFeliceDNI 227). Esta formación se encuentra todavía bastante frecuentemente como NP, cf. port. Leonis, Leoniz, con Leonísio/a, Leonisa, Leoniza; it. Leonìsio/a, Leonizio/a, Leonigi (MachadoDicOnom 2,87049, NPItalia 771 et al.). Los ejemplos italianos historicos son dudosos50.] 46 47

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También en RohlfsCognCalabria 146. También NL Leoncini (Umbèrtide, Pg). Cf. igualmente el curioso NF cont. Codeleoncini (ITA:33/Mi:28) que parece contener co < CAPUT (→ Vol. II/1). Cf. también Leonischis (ITA:1/Pd:1), nombre de una escuela (allevamento). Para la acentuación errónea Leóniz cf. MachadoDizOnom 2,870. Difícil el caso del it. Leonese. La documentación histórica presupone eventualmente una formación en -ĒNSE: IR31 Benencontro Leonesi (= Leonisi) a.1208 DocComuneFirenze 171. – IR-33 Leonese Iacoppi (Poggibonsi) a.1221(or.) CaleffoSiena, Ristorum Leonesem (Sticciano) a.1278(or.) CaleffoSiena 1062. NF cont. Leonese (ITA: 30/Na:29); Leonesi (ITA:162/Bo:52,Mo:32,Tn:13; Pg: 23,Mc:10. Son dudosos los NF cont. Leonisi (ITA:5/Fi:

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A.II.a.(+ -ĪSIU).1. [Feminización del anterior.] NF cont. Leonisa (ESP:25/CST:10/Se:7). – Leonisa (ESP-CAT:22/Pa:22). A.II.a.(+ -ITTU).0. [En IB-21, posiblemente de procedencia ultrapirenaica dadas algunas expresiones del tipo Leonet, extrañas para la fonética local, reconstruidas posteriormente como Leonete. En GR, dada la posición inicial en la cadena onomástica de la mayor parte de los registros antiguos, se consideran derivados antroponímicos del nombre de persona más que representantes del mfr. lionet n.m. "petit du lion" (s.14/15, FEW 5,255b), no así la forma femenina con artículo de GR-31 (→ LEŌ II.(+ -ITTU).1.3.). En italiano, también como NP Leonétto, Lionétto (DeFeliceDNI 227, NPItalia 769).] Doc. hist. IB-21 domnus Leonet a.1174(or.) CDStIsidoroLeón 170, Leonetus clericus a.1208 2; Pa:2), Leonesio (ITA:164/Bs:102,Mi:26,Tn:14,Mn: 11). Según DizOnomSicilia 852 el NF Leonese de Tp correspondería al NL León o Lyon, lo que no es posible para la documentación histórica toscana. 51 Bv y At en la provincia de Alacant. 52 Según los datos de www.geopatronyme.com con una distribución interesante: nacimientos 1891/1915:10 (PyrA: 7), 1916/1940:13 (PyrA:8), 1941/1965:40 (Var:10,PyrA: 6), 1966/1990:40 (Var:10, Landes:7,BRhône:7,ØPyrA). 53 Ø MorletDNF. Según Herbillon/GermainNFBelg 506 (Leonis, Léonis) «Génitif lat. de Léon (prénom)».

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(or.) CDCatedralLeón 6,196, Egidius Leoneti a.1209 CDCatedralLeón 6,200, Leonete [a.1218 (or.)] CDCarrizo 2,249, Leonete a.1222(or.) CDCarrizo 1,138, Leonete notuit et scripsit a.1225(or.) CDCarrizo 1,161;162. – IB-31 [NF:] Lionet (Perpignan) [a.1841] CostaNFPyrOr 1,234, Llaunet (Perpignan) a.1841 CostaRépNFPyrOr 1, 355. GR-12 Lionetus Goliart (Rieupeyroux) a.1293 Seror,REJ 140;152, Leoneto (St-Antonin) a.1298 SerorNomsJuifs 162. – GR-13 Leonetus Le Gners (Manosque) a.1305 SerorNomsJuifs 15954, Leonetus Spalleins (Manosque) a.1324 SerorNomsJuifs 286, Leonetus (Manosque) a.1326 SerorNomsJuifs 162, Leonetus Dyeras (Orange) a.1372 Seror,REJ 140;148, frayre Leonet Lantelme monge de Sant Just bachellier en ars (Digne) a.1441 DocMidi 259, Lionet Jusieu habitant d’Avignon a.1466 Pansier 2, 205, Lyonet Brotinel portier (Forcalquier) a.1517 DocMidi 355, [NF:] Aaron Lyonet (Carpentras) a.1670 Seror,REJ 156;344, Leonnet (Grave) [a.1891/1915] FordantNFFrance 565. – GR-14 Leonet (Gévaudan) a.1302 SerorNomsJuifs 162, [NF:] Leonet (Limoges) [a.1891/1915] FordantNFFrance 565. – GR-21 Lyonnet de Bruieres a.1298(or.) TailleParisMs. – GR-23 Lyonet Le Gaurner a.1382(or.) MulonNPClisson 84, Lyonet Martin a.1382(or.) MulonNPClisson 80, [NF:] Lion(n)et (passim) [a.1710/1792] LeRossignolNFIlleV 157. – GR-24 Leonetus Le Rebours [+a.1438] DocVerson 2,104;2,140 (→ A.I.a.0.), Lionnet Auffray a.1482 CartLouviers 3,40, [NF:] Leones (Le Havre) [a.1891/1915] FordantNFFrance 565. – GR-25 [Cadena onomástica invertida; c.s.:] Leones Johennes a.1209(or.) NecrArras 130, [c.s.:] Lionnés (= Lioniés) (Hainaut) a.1239 ChartHainaut 12, Lionés li Froumegiers a.1279/ 1280(or.) LoiTournai 1,321, Jakemes Liones a.1279/1280(or.) LoiTournai 1,321, Lionés Heugos [a.1296/1302] RôlesArtois 63, Liones (St-Quentin) [s.13] SerorNomsJuifs 162, Lionès de Tourneppe [a.1356/1358] BourgeoisForaineAth 241, [NF:] Lionet (Hazebrouck, Lille, Lynde) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 474, Lionez (Lille) [a.1803/ 1822] DesmaretNFNord 474, Lionnet (Valenciennes:1) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 474,

Leonnet (Isbergues) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2, 34, Lionnet (Roye:2) a.1849 DebrieNFSomme 158, Lionet (Hazebrouck) [a.1891/1915] FordantNFFrance 578, Lionez (Lens) [a.1891/1915] FordantNFFrance 578. – GR-26 Liones Foubers a.1289(or.) CensNamur 2,214 etc., Lyonnes Scari (Nivelles) a.1342 DebrabandereWb 865, Jehennin Lionnet a.1497(or.) BourgeoisNamur1, Bastien Lyonnet a.1507(or.) BourgeoisNamur1, Henin Lionet a.1545(or.) BourgeoisNamur 2,127, Johan Lyon fils de Pirar Leonet a.1576 BourgeoisLiège 37, [NF:] Andrien Lionet a.1612(or.) TerriersNamur 2, 345 et al., Jacques Lionet a.1613 BourgeoisNamur 3,257, Marie Anne Lionnet a.1790 DoppagneNPLouette 54. – GR-27 Lyonnet de Fîmes (Barrois) [a.1321/1323] Lévy,REJ 19,249 et al., Lyones jureis d’Yvois a.1333(or.) CartOrval 667. – GR-28 Gile Lionnet (Laon) a.1384 MorletHPicardie 425, frère Léonnet Breton a.1433 RegTroyes 410, [NF:] Lionnet (Champigny-sur-Aube) [a.1891/1915] FordantNFFrance 578. – GR-29 Lionnot (Bourgogne) a.1388 SerorNomsJuifs 162, Lionet (Besançon) a.1398 SerorNomsJuifs 162, Lyonot (FrancheComté) [s.14] SerorNomsJuifs 162, Lionet (Besançon) [s.14] SerorNomsJuifsSuppl 359, [NF:] Nicolas Lyonnet (Jonvelle) a.1537 ThiébaudNotaires 683, Lionnet (Arnay-le-Duc) a.1690 MonsaingeonAnthrAuxois 3,319, Lionet (Musigny) a.1701 MonsaingeonAnthrAuxois 3,319, Lionnet (Voudenay) a.1705 MonsaingeonAnthrAuxois 3,319, Lionet (Voudenay) a.1714 MonsaingeonAnthrAuxois 3,319, Lyonnet (Commarin) a.1718 MonsaingeonAnthrAuxois 3,32, Lyonnet (Jouey) a.1776 MonsaingeonAnthrAuxois 3,32, Lionnet (Allerey) a.1783 MonsaingeonAnthrAuxois 3,319, Lionet (Jouey) a.1798 MonsaingeonAnthrAuxois 3,319. – GR-31 Matheus Leoneti alias Moncel (= Matheus Lhaoneti) [s.12/14] ValletNPForez 215, Leonetus [a.1250/1300] ValletNPForez 87, Lyaonetus [a.1250/1300] ValletNPForez 87, Lyonetus (Savoie) a.1284 SerorNomsJuifs 162, Lionnet (Dauphiné) a.1327 SerorNomsJuifs 162, Matheus Leoneti alias Moncel filius Leoneti Moncel quondam [a.1360/1400] ValletNPForez 274, Leonetus [a.1360/1400] ValletNPForez 184, Lorent Lionet de Colonges (Lyon) a.1361 DocLyonnais 597, Martin Leonet (Feurs) a.1388/1390 DocForez 265, Leonetus [s.14] ValletNPForez 96, Lyonetus [s.14] ValletNPForez 96, Leoneto (= Liocto de Montmeliano) (Savoie) [s.14] SerorNomsJuifs 162, Lione-

54

Quizá del mismo tipo: Leinetus (Manosque) a.1285 SerorNomsJuifs 162, Lennetus (Manosque) a.1286 SerorNomsJuifs 162.

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tus Maleboche a.1400 Seror,REJ 140;152, Glaudius Lyonet filius quondam Johannis de Cormarenchia minuserius (Cormarenche) a.1510 LBourgGenève 170, [NF:] Lyonnet (St-Étienne) [a.1891/ 1915] FordantNFFrance 591. – GR-32 Lyoneti de Alamanis a.1457(or.) RegGenève 1,227 (= Lib. Lioneti de Alamanis apoth. a.1475 ChaponnièreGenève 311), Lionetus Amaurici apothec. (= Lyonet. Amaurici apothec.) a.1475 ChaponnièreGenève 394;343, Avertin Lionet a.1585 LHabitantsGenève 2,142, [NF:] Georges Lionnet de Lausanne marchand drapier a.1707 LHabitantsGenève 3,95, Sieur George Lyonnet fils de feu sieur Jean Pierre natif et bourgeois de Lausanne a.1717 LBourgGenève 405. – GR-42 Lionés (= Leoniés) a.1266(or.) DocFlandre 43, [NF:] Matheus Lionet (Borre) a.1776 DebrabandereWb 865. IR-22 Leonetus Lunatus [a.1306–1334](or.) CartTorino 196. – IR-45 Leonectum Pirillum a.1480 CartStLeonardoSiponto 74. NF cont. Leonet (ESP:52/VAS:51/Gui:44)55. Léonet (FRA:158/HVienne:12), Lionet (FRA: 129/Land:6; Corr:9,Creuse:4), Lionnet (FRA:453/ BRhône:16,Vaucl:8; Ardch:15,HLoire:8), Lyonnet (FRA:652/HLoire:31). – Leonet (FRA:64/MeurtheM:14; BEL:91/Nr:22,Bxl:20,Lg:17,Ht:16), Léonet (FRA:158/MeurtheM:25,Meuse:6; BEL:381/ Nr:178), Léonnet (FRA:4), Lionet (FRA:129/Nord: 35, BEL:48/BW:24,Ht:13), Lionnet (FRA:453/ Aube:45,SeineMrn:17; HSaône:20; BEL:48/BW: 24,Ht:13)56, Lionez (FRA:5/PCal:4), Lionnez (BEL:7/Ht:7), Lyonnez (BEL:7/Ht:7). – Léonet (FRA:158/Rhône:11,Ain:6), Lionet (FRA:129/ Isère:10), Lionnet (FRA: 453/Loire:23,Rhône:17; SUI RépNFSuisse 1111), Lyonet † (FRA MorletDENF 643), Lyonnet (FRA:652/Loire:164,Rhône: 86,Ain:41)57. Leonetto (ITA:21/Na:13,Cs:3,Ba:158; Ag:2,Pa: 2), Lionetto (ITA:384/To:13,Mi:8; Tr:7; Na:7,Ba:7; Le:201,Me:101); Leonetti (ITA:6.134/ Mi:136,To: 118; Rm:523,Ap:124,Ri:109; Ba:2.092,Cs:1.183,

Na:322,Ce:231,Te:115,Fg:102,Aq:101; Cz:13859; FRA:245/CorseS:66,HCorse:27; > ESP:4/CST:4; > FRA:245; BEL:14; SUI RépNFSuisse 1091); > Leoneti (ESP:1/CST:1/M:1); > Léonetti (FRA:222/ HCorse:28,CorseS:35; > FRA:22260, BEL:1); > Léonétti (ESP:5; FRA:2), Lionetti (ITA:3826/Mi: 221,To:113; Rm:149; Ba:1135,Fg:504,Mt:324,Av: 299,Na:220; > BEL:4), Lioneti (ITA:1/Ct:1, SEAT). A.II.a.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +] Doc. hist. IR-44 Francesantonio de Lionetto a.1578 RegMontevergine 5,421, Giovanni Francesco de Lionetto a.1578 RegMontevergine 5,421. NF cont. Deleonet (FRA:6/ Marne:3). A.II.a.(+ -ITTU).1. [Feminización antroponímica (ValletNPForez 108). Se continúa en los NP actuales port. Leonete y Leonette (de evidente procedencia francesa), it. Leonétta, Lionétta (DeFeliceDNI 227, NPItalia 769).] Doc. hist. IB-21 Petro Cognato et uxor uestra Leoneta Michaeli a.1223 CDCatedralLeón 6,409. – IB-31 [NF:] Llaoneta a.1931 CostaRépNFPyrOr 2, 5661. GR-13 Leoneta (Manosque) a.1312 SerorNomsJuifs 163. – GR-14 [NF:] Leonette (St-Paul) [a.1891/1915] FordantNFFrance 56562. – GR-25 [NF:] Lionnette (Lambres:1) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,42. – GR-28 [NF:] Lyonnette (Troyes) [a.1891/1915] FordantNFFrance 591. – GR-31 [Nombre de pila de la hija del señor de Aubonne:] Leoneta (Aubonne) a.1244 CartOujon 146, Lioneta (Chambéry) a.1398 SerorNomsJuifs 163, Leoneta [s.14] ValletNPForez 108, [NF:] Aulbin Lionnette savoyard (Arbois) a.1657 DocPopFranche-Comté 3,24. IR-53 Lionetta a.1286 DizOnomSicilia 866, Leonecta [s.a.] DizOnomSicilia 852. NF cont. Lyonnette (FRA:3/ Loiret:2)63.

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También Cajigal Leonett (ESP:2). A tener también en cuenta Lionnet (FRA < Fenayrou a.1888, DictChangement). La antiguedad del NP Lyonnet en la region (dp. a. 1250/ 1300, → GR-31) lleva a descartar la explicación de DauzatTraité 158 según la cual se trataría de una «déformation graphique» de Lyonnais. – Es dudosa también la inclusión del NF Le Lioné (FRA:1/RP:1). También en RohlfsCognCalabria 146.

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También en RohlfsCognCalabria 146. Tassistri-Leonetti (FRA < Tassistri a.1904, DictChangement). Y registros en la fuente. Como NF cont. Leonette/Léonette no se constata más que en los DOM-TOM (8 portadores). El NF Lyonnette está documentado en Provence por Seror,REJ 156,346, lo que corresponde al departamento del tercer portador del NF cont. (Drôme). – Ø *Lionnette, Lyonette Minitel 1999.

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LEŌ (NP)

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Leonetta (ITA:68/Bo:5; Fr:50,Rm:5; Na:4), Lionetta (ITA:3, SEAT).

-leott-68. También es posible una formación patronímica sobre Leotta.] Doc. hist. Leottus de Galca a.1298 DizOnomSicilia 852-3. NF cont. Leonotti (ITA:18/At:10,Ge:7,To:1). – Leotto (ITA:76/Mn:35,Mi:6), Liotto (ITA:508/Mi: 25,Bz:17; Vi:94,Ve:36,Tv:17; Ce:188,Na:85,Sa: 12); Leotti (ITA:79:Mn:35,Bo:8)69, Liotti (ITA: 1.425/Na:355,Av:139; Pa:139,Sa:72,Tp:48 Cz:332, Cs:45,Ce:24;M Rm:69).

A.II.a.(+ -ITTU + -ŌNE).0. [Derivación antroponímica con doble sufijación típica del dominio (nor-)occitano y francoprovenzal.] Doc. hist. GR-14 [NF:] Leonetou (Eyjeaux) [a.1891/1915] FordantNFFrance 565, Leonetout (St-Paul) [a.1891/1915] FordantNFFrance 565, Lioneton (St-Félicien) [a.1891/1915] FordantNFFrance 578, Lionneton (Arras-sur-Rhône) [a.1891/ 1915] FordantNFFrance 578. NF cont. Leonetou (FRA:5/TarnG:2,HGar:1), Léonetou (FRA:1), Leonetout (FRA:1/HVienne:1), Léonetout (FRA:8/HVienne:4), Léonétout (FRA:7/ HVienne:3)64, Lionneton (FRA: 45/Ardch:19, Drôme:7)65. – Lioneton (FRA:15/Ain:4,Rhône: 4)66. A.II.a.(+ -ITTU + *-WALD-).0. [Derivación antroponímica con doble sufijación.] NF cont. Léonetaud † (FRA MorletDENF 615). A.II.a.(+ -c- + *-ĪTU).0. [Derivación antroponímica.] NF cont. Leoncito (ITA:46/Rm:6,Fi:2; Na:36, Fg:2).

A.II.a.(+ -OTTU).1. [Nombre de gran difusión (Ø DeFeliceDCI), pero de difícil interpretación. En parte, probablemente diminutivo feminino de Leo (DizOnomSicilia 852), en los demás casos réplicas de los nombres con -liotto o, con DizOnomSicilia 852, NP m. Leocta a.1281 (< gr. *Δεότας, cf. Δεότας a.1102, Calabria). – DizOnomSicilia 852;866, RohlfsCognCalabria 148.] NF cont. Leotta (ITA:5.006/To:92,Mi:66,Ge:33, Sv:11; Ct:3.615,Me:121,Sr:55,Pa:45,Ag:32,Rg:10; Ba:49,Ta:22; RC:299,Cz:162,Cs:68,En:17,Tr:1070; Rm:84; Ss:20,Nu:2,Or:1), Liotta (ITA:4.092/Mi:60, To:59,Ge:48,Va:25,Im:20; Na:235,Sa:6; Ct:1.287, Me:404,Ag:398,Pa:388,Sr:289,Tp:127,Cl:36,En: 29; Cz:196,RC:154,Cs:20; Rm:85).

A.II.a.(+ -ŌSU).0. [Derivación antroponímica.] NF cont. Leonusi (ITA:2/Mc:2, SEAT). 68

A.II.a.(+ -OTTU).0. [En algunos casos puede tratarse de una formación hipocorística del NP Leo, pero es prácticamente imposible separar los NF Leotti/Liotti del NF Aleotti, hipocorístico de Alia/ Elia, más frecuente67, o de otros nombres con final 64

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Los portadores de las tres últimas variantes gráficas se localizan en el sudeste de Haute-Vienne (ct. St-Léonardde-Noblat:3). Los portadores del NF Lionneton de Ardèche (Tournonsur-Rhône:6) y de Drôme (Valence:2,Bourg-de-Péage:1, Bourg-lès-Valence:1,Chabeuil:1,Le Grand-Serre:1,Tainl’Hermitage:1) se localizan en el extremo norte de los departamentos, frente al dominio francoprovenzal. No se tiene en cuenta el NF Lionnois (FRA:3/Sav:2), probablemente a interpretar como "Lyonnais". NF cont. Aleotti (ITA:1.375/Fe:299,Mo:297,RE:184), Daliotti (ITA:9/Ce:8), Alioto (ITA:8/To:8), para Aliot(t)us hay documentación histórica desde 1186 (Toscana, Liguria), y también Aleotta (ITA:5/Bg:2; Pa:3). Cf. también NF Lìoti (Cz), según RohlfsCognCalaberia 148 «abbrev. di santulioti 'gente di Sant’Elìa'». Probables variantes son Oleotto (ITA:153/Mi:79,Bg:27,Cr:25) y Oleotti (ITA:77/Ud:59,Go:10).

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Baleott- (Baleotto ITA:6/Na:6, Baliotto ITA:13/Na:13, Baleotti ITA:29/Bo:24, Baliotti ITA:21/Li:8,Pi:7,Mi:4; Na:13, Ø DeFeliceDCI, Ø DizOnomSicilia), Belliotti (ITA:74/Na:28, según DizCognSicilia 134 < NL Bellià; Pa:33. Beliot(t)us/Biliotus está bien documentado desde a.1202 en Toscana), Cataliot- (Cataliotti ITA:95/Pa:38, Me:26,Ct:13, Catalioto ITA:78/Me:68, Catalioti ITA 65/ Me:43,Na:13,RC:10, Cataliotta ITA 7/Pa:7, según RohlfsCognSicilia 66 «gente di *Catalìa 'sotto Elia' (gr. káta Elías)». DizOnomSicilia341, Ø DeFeliceDCI. Será distinto Catalotti ITA:13/Fi:13), Naliotti (ITA:10/Mn:7, Va:3), Pal(l)eot- (Paliotto ITA:324/Va:20; Pd:53,Vi:10; Fe:46,RE:6,Mo:5; Lt:33,Rm:13; Na:76; Ce:22, Palleoti ITA-80/Rm:40,Ri:22, Paliotti ITA:362/Na:171; Rm:AP: 85,43, Paliotta ITA:663/Fr:445,Rm:62; Ø DeFeliceDCI, Ø DizOnomSicilia), Scaliotti (ITA:61/Cs:37, étnico del NL Scalèa (Cs), cf. DETI 528) y, sobre todo, Galiot(t)o/ Galeot(t)o, con variantes, muy frecuente (Ø DeFeliceDCI, < it. galeotto, ant. galeoto "chi scontava una condanna remando sulle navi del sovrano; condannato ai lavori forzati", "nocchiero"). El NF portugués Liote (POR: 1/Sul:1), bien documentado en el s.15, es adaptación del inglés Elliott. También DizOnomSicilia 1,852. Incluso Leotta Anastasi (ITA:8/Ct:8) y Leotta Vigliarolo (ITA:5/RC:5).

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A.II.a.(+ -ŪCEU).0. NF cont. Leonucci (ITA:12/Tr:9,Mc:2,An:1). A.III. [Las formaciones compuestas se agrupan por este orden: (a) con adjetivos, (b) con sustantivos71, (c) con sustantivos de tratamiento o título, (d) con un NP.] (a) A. III. Compuestos con adjetivos A.III.a.(BONUS +).0. [→ III.a.(καλός +).0. Nombre característico de Ravenna. → BONUS.] Doc. hist. IR-24 nomine et vice Bonileonis nepotis condam Alberti Muit a.1241 LGrossusReggio 3, 49. – IR-25 Bonoleoni a.1147(or.) RegRavenna 1, 20, Bonleo a.1246(or.) RegRavenna 1,322, heredes Bonlei a.1249(or.) RegRavenna 2,25, Bonleo de Dosso a.1251(or.) RegRavenna 2,32, Bonleus a.1253(or.) RegRavenna 2,36, Bona filia Bonlei a.1258(or.) RegRavenna 2,66, presbit. Bonleo de Grumulo a.1291(or.) RegRavenna 2,197. A.III.a.(BONUS +).0.4. [DĒ +. Construcción patronímica.] IR-25 Albertino de Bonleo a.1220(or.) RegRavenna 1,146. A.III.a.(καλός +).0. [Formación híbrida griegoitaliana que corresponde exactamente a la composición con BONUS (→ A.III.a.(BONU+).0.] Doc. hist. IR-44 Caloleo [s.12](or.) NecrSalerno 299. – IR-45 Caloleoni f. Luponis a.1130(or.) PergStNicolaBari 2,134, Bisantius f. Kaloleonis de civitate Baro a.1154(or.) PergStNicolaBari 2,185. A.III.a.(FORTIS +).0. [Con el it. forte adj. "dotato di gagliardia e resistenza" (dp. av. 1294, DELI 451), sard. forte (DES 1,537). → FORTIS72.] 71

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Es dudoso el NF cont. Leonfanti (ITA:48/Mc:26,An:10; Ta:3; Rg:5). Según Caracausi «prob. è forma nasalizzata da sic. liafanti, liofanti "elefante; persona alta e robusta"» (DizOnomSicilia 852). Lo mismo sucede con el NF cont. Leofanti (ITA:42/Bl:2). – Leofanti (ITA:42/Lu:29,Mi:5, Im:3,Li:2). Cf. ait. leofante n.m. "elefante" (s.14, MatLEI; PecoroneEsposito), lio(n)fante (Bertolotti), bellun. lionfante (Nazari), leonfante (Migliorini,Pellegrini), ver. leonfante (Beltramini); el ait. liofante, leofante, lionfante, leonfante n.m. "elefante" se explica por cruce de elefante con lione (GDLI 9,120; Bertolotti). No debe confundirse con el NL Leonforte (ITA/En) (v. DizOnomSicilia 852), al que corresponden los NF cont. Leonforte (ITA:337/En:158,Ct:58,Pa:57), Di Leonforte (ITA:184/En:129,Ct:39,Sr:6). Son detoponímicos (
Mi:18)73. A.III.a.(+ RUBEUS).0. NF cont. Leonrubio (ITA:1/Aq:1, SEAT). (b) A.III. Compuestos con sustantivos. A.III.b.(+ CABALLUS).0. [Con el it. cavallo n.m. "mammifero quadrupede erbivoro" (dp. av. 1287, DELI 218). → CABALLUS.] NF cont. Leoncavallo (ITA:348/Mi:43; Rm:55; Ba:121,Fg:57,Ce:26). A.III.b.(+ CĀNIS).0. [Con el it. cane n.m. "mammifero domestico dei carnivori" (dp. s.13, DELI 195). → CĀNIS.] NF cont. Leocane (ITA:24/Rc:17; > Bz:4; To:3); Leocani (ITA:25/Rc:18; > To:3)74. A.III.b.(+ CORVUS).0. [Nombre aglutinado con el SN Corbo, del it. corbo, variante arcaica y regional de corvo n.m. "cuervo" (→ CORVUS).] NF cont. Leocorbo (ITA:5/No:5). A.III.b.(+ GALLĪNA).0. [Con el SN Gallina, del it. gallina n.f. "femmina adulta del gallo" (dp. av.1313, DELI 473)75.] Leogallina (ITA:15/Ag:8,Pa:2,Cz:1; > Ao:3). Forlè/Fg, según DizCognPuglia 210) los NF cont. Forleo (ITA:1568/Br:445,Ta:362,Ba:263,Fg:145), Forlé (ITA: 28/Mi:9; Ba:14) y Forlese (ITA:21Fg:8; Me:6), aparentemente distinto de Forlesi (ITA:102/Fo:71; Fg:1) que corresponde a Forlino (Al:142; Fg:3 < NL Forlì/Fo), Forlini (Pc:369,Fr:354,Ap:300,Te:103 < Forlì del Sànnio/Is) y otros derivados (DETI 221, DizOnomSicilia). Rohlfs cita Forlèo sin explicarlo (CognCalabria 113, CognLucania 93, CognSalento 81). 73 Y RohlfsCognSalentini 124. 74 Y RohlfsCognCalabria 146: Rc[Brancaleone]. 75 Parece poco probable identificar con gallo el NF cont. Gallinardi (ITA:13/Mi:12,Pv:1).

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III.b.(+ zappa).0. [Con it. zappa n.f. "attrezzo manuale per lavorare il terreno, formato da una lama di ferro di forma e dimensione diverse, fissata ad angolo a un manico di legno" (dp. a.1366, mlat. zappus, DELI 1453, de origen desconocido).] NF cont. Leozappa (ITA:137/Br:114,Ba:5)76.

A.III.c.(PRESBYTER +).0. [La primera parte del compuesto, también como NF en Sicilia donde se concentra el NF contemporáneo Prestileo, se corresponde con el asic. preste n.m. "prete", del afr. prest(r)e "prete" (DizOnomSicilia 1282;1281, RohlfsCognSicilia 153).] NF cont. Prestileo (ITA:404/Mi:20,Ge:12,Im:9; Rm:25,Fi:11; Na:13; Rc:193,Me:70,Pa:9).

(c) A.III. Compuestos con sustantivos de tratamiento o título. A.III.c.(FRĀTER +).0. [NF aglutinado con it. fra < ait. frate n.m. "fratello (av. 1226); religioso d’un ordine monastico cattolico" (dp. av. 1294, DELI 456). → FRĀTER.] Doc. hist. IR-44 Fra Leone da San Severino a.1556 RegMontevergine 5,350. NF cont. Fraleone (ITA:29/Rm:29), Fralleone (ITA:93/ Rm:57,Lt:13,Fr:11,Si:2; Is:3); Fraleoni (ITA:142/Rm:136), Fralleoni (ITA:145/ Rm:105,Lt: 34]). – Fralleone (ITA:93/Ca:5,Or:2). A.III.c.(παπάς +).0. [Forma compuesta con el it. papa n.m. equivalente de prete (a.1264, DELI 977; → A.III.c.[PRESBYTER +).0.), tipo de aglutinación frecuente en el Sur de Italia (RohlfsCognLucania 149, RohlfsCognCalabria 198, RohlfsCognSalento 180, RohlfsCognSicilia 143, DizOnomSicilia 1165).] NF cont. Papaleo (ITA:3.00977/Mi:103; Rm:168; Pz:567,Cs:115,Mt:78; Cz:894,Rc:205,Le:114,Sr: 107), Papaleone (ITA:1/Sa:1, SEAT); Papaleoni (ITA:27/Tn:22; Fi:2; Na:3). SN cont. [«Prete Leo»:] Papalèu (ITA/Rc RohlfsSNCalabria 405; ITA/Me,Sr RohlfsSNSicilia 92), Papa Lèu (ITA/Br RohlfsSNSalento 187); [«prete Leo»:] Papaliuni (ITA/En RohlfsSNSicilia 92). A.III.c.(παπάς +).0.4. [DĒ +] Doc. hist IR-45 Bartholomeus de Papaleone baiulus Tarenti a.1330 PergArchMCTaranto 29. – IR51 Eustasius de Papaleone (Brindis) a.1362 RohlfsCognSalento 180. – IR-53 Nicolaus de Papaleone a.1097 DizOnomSicilia 1165, Roggerius de Papaleo a.1195 DizOnomSicilia 1165, Stephanus de Papaleone a.1319 DizOnomSicilia 1165, Joannes de Papa Leone a. 1375 DizOnomSicilia 1165.

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Y RohlfsCognSalentini 125. Entre ellos Papaleo Rinato (ITA:27/Me:18,Pa:8).

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A.III.c.(SENIOR +).0. [Con las formas apocopadas proclíticas correspondientes al it. signore n.m. "titolo di reverenza premesso o al nome o al titolo d’un uomo" (dp a.1353, DELI 1201), como el piem. sur, sior, siur, sciur, lomb. sciur, berg. sör (DEI 3493–4).] Doc. hist. IR-12 Niccolï not. f. ser lioni a. 1372 SforzaCognTrentino 102. – IR-21 Sorleonus a.1156 CDGenova 1,337, Sorleon a.1157 CDGenova 1,362, Surlione [a.1151/1171](or.) CartTino 53, Sorleonus de Nigro Platee Longe a.1174 CDGenova 2, Sorleonus Piper a.1229 IuriumGenova 862, Simon quondam Sorleonis de Sarçana a.1331(or.) (= Symone Sorleonis de Sarçana a.1332(or.)) RegSarzana 168; 182, Sorleone de Iacobo a.1334 RegSarzana 210. – IR-22 Sorleonus a.1223(or.) RegAlba(App) 61. – IR-23 Surleonus a.1176(or.) DocVoghera 49. – IR42 Riccardus Seraleo78 s.14 NecrSalerno 67. NF cont. Sorleo (ITA:8/To:2; Mt:4; Le:2), Sorlino (ITA:58/Al:46,Ge:8); Sorloni (ITA:397/Bs:274,Bg: 83,Mi:12), Serloni (ITA:95/An:50,Mc:24,Ri:16). (d) A.III. Compuestos con un NP A.III.d.(IOHANNES +).0. [Con el it. Giovanni NP m., uno de los nombres más difundidos en Italia (Tagliavini 1,203–5; DeFeliceDCI 192; NPItalia 587–9).] NF cont. Zanleone (ITA:46/Pv:37,Mi:5,Co:3,Ge: 1); Zanleoni (ITA:1/Ge:1). A.III.d.(MARCUS +).0. [Con el it. Marco NP m., ampliamente difundido en toda Italia (TagliaviniNP 1,128–9; DeFeliceDNI249–50); NPItalia 841.] NF cont. Marcoleoni (ITA:88/Ve:58,Mi:14; Ta: 13). – Marcoleoni (ITA:88/Ca:3). A.III.d.(PETRUS +).0. [NF aglutinado con el it. Pietro, NP m. muy difundido en toda Italia (Taglia-

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En el manuscrito, Serleo con señal de abreviatura.

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viniNP 1,209-11; DeFeliceDNI 300; NPItalia 10279).] Doc. hist. IR-42 Perleonus de Perleonibus [s.15](or.) NecrProvRomana 2,502;528, Dominicus Perleoni nepos domini Antonii de Vico [s.15](or.) NecrProvRomana 2,510, Alexio Perlione [-a.1500] (or.) NecrProvRomana 2,546 et al., madona Andrea de Alexio Pierleoni [-a.1500](or.) NecrProvRomana 2,547, Stephano de Alexio Perlioni [-a.1500](or.) NecrProvRomana 2,547, Domenico Perleone a.1526/1527 NecrProvRomana 447–531, Perleonus de Perleonibus NecrProvRomana 2,502; 528. NF cont. [Probablemente en este contexto:] Parlione (ITA:78/Pe:70); Pierleoni (ITA:791/Ps:308, Rm:149,An:44,Ap:42,Fi:27; Aq:155).

liceDNI 66; TagliaviniNP 1,335–6; NPItalia 106– 7).] NF cont. Leonangelo (ITA:10/Na:10); Leonangeli (ITA:141/Mc:77,Rm:23,Pg:10,Ap:7; Na:8).

A.III.d.(PETRUS +].0.4. [DĒ +] Doc. hist. IR-42 misser Simone de Perlioni [-a.1500] NecrProvRomana 2,547. A.III.d.(PETRUS +).2.4. [DĒ +] Doc. hist. IR-42 Augustinus de Perleonibus [s.15](or.) NecrProvRomana 2,460, Antonio Gratiani de Perleonibus [s.15] NecrProvRomana 1,532, Perleonus de Perleonibus [s.15](or.) NecrProvRomana 2,502;528, Ioannes domini Georgii de Perleonibus [s.15](or.) NecrProvRomana 2,502, Zaccharia delli Perleoni [-a.1500](or.) NecrProvRomana 1,549, Cyriacho delli Perleoni [-a.1550] NecrProvRomana 1,555, eggregio doctore misser Symone delli Perleoni [-a.1550](or.) NecrProvRomana 1,556. A.III.d.(+ ALAMANNUS).0. [Formado con Manno, forma hipocorística probablemente de Alemanno (NPItalia 836; → ALAMANNUS).] NF cont. Leomanni (ITA:219/Le:168,Mt:10,Ta: 9)79. A.III.d.(+ ANDREAS80).0. [Con el it. Andrea, NP m. de gran difusión en Italia (DeFeliceDNI 65; TagliaviniNP 1,409–10; NPItalia 101–2).] NF cont. Leonandree (ITA:1/Na:1).

A.III.d.(+ BRŪNUS).0. [Con it Bruno NP m. (→ BRŪNUS NP; DeFeliceDNI 94–5; TagliaviniNP 1, 341–2; NPItalia 231–2) más bien que con it. bruno adj. "che ha un colore scuro, quasi nero" (dp. a.1300–1313, Dante, DELI 171; → BRŪN)82.] NF cont. Leonbruno (ITA:6/Fg:3,Na:3), Leombruno (ITA:180/Aq:83,Na:37,Fg:25); Leobruni (ITA:75/Te:70), Leonbruni (ITA:5/Ap:1,Fr:1,Pg:1; Aq:2), Leombruni (ITA:480/Aq:190,Pg:58,Mc:45, Rm:44,Tr:36,Ap:29,Pe:23). A.III.d.(+ FRANCUS + -ĪNU).0. [Con it. Franchino NP m., derivado de Franco NP m. de gran difusión en Italia (DeFeliceDNI 175, NPItalia 769–770, también Leonfranco NP).] NF cont. Leonfranchini (ITA:6/Pv:3; Cz:3). A.III.d.(+ PEREGRINA).0.1. [Con it. Pellegrina NP f. (NPItalia 1018-9), de lat. PEREGRĪNUS "estranjero", más tarde "peregrino" (cognomen PEREGRINUS KajantoCognomina 81,313). – DizOnomSicilia 852.] NF cont. Leopellegrina (ITA:1/Pa:1, SEAT]). A.III.d.(+ URSUS).0. [Probablemente aglutinación de it. Leo e it. Orso NP m. (DeFeliceDNI 290– 1; NPItalia 983–4) más bien que una formación cognominal Leone NP + Orso SN, del it. orso n.m. "mammifero dei Carnivori, plantigrado" (dp. finales s.13); "fig. persona goffa e sgraziata" (dp a.1585, DELI 847). (→ URSUS NP).] NF cont. Leonorso (ITA:1/Ud:1, SEAT83 ). A.III.d.(+ URSĪNUS).0. [Posiblemente aglutinación de it. Leo e it. Orsino NP m. (DeFeliceDNI 175, NPItalia 984).] NF cont. Leorsini (ITA:61/Ro:2; Tr:51,Pg:8), Leorzini (ITA:1/Pg:1, SEAT).

A.III.d.(+ ANGELUS81).0. [Con el it. Angelo, NP m. de altísima frecuencia y difusión en Italia (DeFe82 79 80 81

Y RohlfsCognSalentini 124. En SolinNPSklaven 475: Andreae, Andrea. En SolinNPSklaven 494, 3 registros de Angelus.

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¿En este contexto también NF cont. Leombroni (ITA:47/ Ch:33,Pe:5)? Identificación no segura: Associazione Leonorso Rugby Udine.

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A.III.d.(+ VALENTĪNUS).0. [Con el it. Valentino, NP m. (TagliaviniNP 1,45–6; DeFeliceDNI 348–9; NPItalia 1255–6).] NF cont. Leonvalentini (ITA:1/Mi:1, SEAT).

Doc. hist. IR-00 Leoniano a.945 InventariAltomedievali 256. – IR-25 Leonianus episcopus Tyborniensis [s.11] ChronVenezia 7. – IR-44 Leonianus s.758/774 CartBenevento 3. NF cont. Leoniani (ITA:1/Ta:1, SEAT).

B. LEŌNIUS (lat.) (NP m.) D. LEONĀTUS (gr.-lat.) (NP m.) B.0. [Cognomen latino atestiguado mayoritariamente como nombre femino, LEŌNIA (KajantoCognomina 327). Se continúa en los dominios galorrománico e italorrománico aunque ha sido muy poco productivo.] B.I.0. [Todavía utilizado actualmente como nombre personal: port. Leónio, it. Leònio (DeFeliceDNI 227; NPItalia 771), etc.] Doc. hist. IR-42 Leonius [s.12] NecrCassino 45. – IR-45 Lionius a.1383 DizOnomSicilia 866. NF cont. Leonio (ITA:221/Aq:174; Rm:25). B.I.1. [Más bien feminización del anterior (FournierAnthrFéminine 54) que continuador directo del lat. LEŌNIA (NP f.) (KajantoCognomina 327), dada la fecha tardía de su documentación84. En la actualidad se registra como NP en algunas lenguas romances: port. Leónia (MachadoDicOnom 87085 ), fr. Léonie (BesnardPrénom 149), it. Leònia (DeFeliceDNI 227; NPItalia 771), etc.] Doc. hist. GR-25 Sabina suer Leonie a.1222(or.) NecrArras 23. – GR-31 [Forma regional del NP:] Lionie (Jons) a.1891 Ferrand,RPhF 5,68. NF cont. Léonie (FRA:12).

C. LEONIĀNUS (lat.) (NP m.) C.I.0. [Cognomen cristiano, documentado sobre todo como nombre femenino, LEONIĀNA (KajantoCognomina 327), poco productivo en las lenguas romances. Fue también el nombre de un santo, originario de Panonia, abad de Vienne († +a.500).]

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Poco evidente la interpretación del NL IB-21 ad terminum de Leonia a.873 CDCatedralLeón 1,11, uilla dicta Lionia a.956(or.) CDCatedralLeón 2,61; parece tratarse de un topónimo en -onia, prelatino que puede corresponder al actual Viñayo (ESP/Le). Cf. también el NF cont. Leoña (ESP/B). Machado da la alternativa entre fr. Léonie (que daría seguramente *Leonia) e it. Leònia.

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D.I.0. [Del cognomen lat. LEONATUS (CIL III, NPItalia 768; Ø KajantoCognomina). Menos probable un SN a partir de lat. (medieval) LEONĀTUS "de color rubio obscuro semejante al del pelo del león (pelo y ojos)"86 o, para los nombres iberorrománicos y occitanos, de un *LEONATTUS "cría de león", frecuente en la formación de sustantivos para designar las crías de distintos animales87. – NPItalia 768b.] Doc. hist. GR-14 [NF:] Leonat (Périgueux) [a.1891/1915] FordantNFFrance 565. NF cont. Leonato (ESP:49/AST:8; CST:39/Le:34, M:4,Ma:1), Leonat (ESP:10/ARA:7/Z:5,Te:2). – Leonat (ESP:10/CAT:3/B:3). Léonat (FRA:10/LotG:2,Gir:1; All:2,Corr:1, PuyD:1)88. Leonati (ITA:10/Pn:7). – Lionato (ITA:21/Tv:7; Ve:6;Cb:5); Leonatti (ITA:28/To:18; Na:10), Leonati (ITA:10/Bs:2,To:1).

E. LEONICUS (lat.) (NP m.) E.I.0. [Cognomen latino (KajantoCognomina 327), escasamente representado en romance.] Doc. hist. IR-25 Maximiani, Araldi, Ugonis de Grausa et Leonici Romanorum testium [signum manus] a.1117(or.) CDPadova 1,77.

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Cf. cast. leonado adj. "de color rubio obscuro semejante al del pelo del león" (dp. s.16, AlonsoDHMLE 2542), cat. lleonat n.m. "(ant.) cadell de lleó; adj. color groc rogenc" (dp. a.1436, como adjetivo, DCVB 6,953), occ. leonat n.m. "lionceau" (FEW 5,255b), it. leonato, lionato adj. "fulvo (fra il rosso, il giallo e il bruno); affine al colore della criniera del leone", aplicado a la piel e a los ojos (dp. av.1517, GDLI 9,120). Cf. por ejemplo llebratu, llobatu, etc. DALLA 739;753. Por el contrario, el NF Leonate (FRA:6/BRhin:5,HRhin:1), ya en Colmar [a.1891/1915] FordantNFFrance 565; > Léonate (FRA:5/BRhin:3,HRhin:2), dada su localización pertenece a la onomástica alemana.

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F. LEONIDAS (gr.-lat.) (NP m.) F.I.0. [Del gr. Leonídas o Leonídes, compuesto de gr. Λέoς + sufixo patronímico -ides, y latinizado en el cognomen LEÓNIDAS. Bastante frecuente como NP Leónidas, Leónides, Leonido, Leonida f. y otras variantes (MachadoDizOnom 2,870; NPItalia 770, Ø DizOnomSicilia.] NF cont. Leónidas (POR:3), Leonides (POR:2). – Leónidas (ESP:9/Mu:5). Léonide (FRA:42). – [¿ De origen española o portuguesa ?:] Leonidas (BEL:34/Anv:32). Leonida (ITA:73/Pc:8; Cs:17; Ag:12), Leonide (ITA:38/Sp:9; Ba:2089 ); Leonidi (ITA:15/Gr:7,Bo:3), [antes aquí que de Leonildi, → A.II.a.(+ *-HILD-):] Leoniddi (ITA:56/Va:1; Vt:34,Rm:19,Ri:2).

G. LEONĪNUS (lat.) (NP m.) G.0. [El derivado LEONĪNUS, bien documentado en latín como cognomen cristiano (KajantoCognomina 327) y correspondiente al lat. LEONĪNUS adj. "perteneciente o relativo al león" (dp. Pl., ThLL VII, 2 1169), se continúa en los dominios iberorrománico90, galorrománico e italorrománico aunque no ha sido muy productivo. En la actualidad se documenta también como NP: it. Leonino (DeFeliceDNI 227; NPItalia 771), bergamasco Leunì (dim. de Leù) «nome proprio di uomo» (Tiraboschi)91. – A su difusión pudo haber contribuido el santo homónimo (Ø LCI)92.] G.I.0. [Los NF cont. italianos en -i (Leonini) pueden formarse a partir de antropónimos en -o (Leonino) o en -a (Leonina). Hemos optado por incluirlos bajo G.I.0., y no bajo → G.I.1., dada la mayor abundancia de formas en -o (128, frente a 5 en -a). A tener en cuenta que el área de distribución de los NF cont. en -i coincide con las de los NF en -o y en -a; y que

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La pronunciación sería Leónide (DizCognPugliesi 269, s.v. Leóni). De difícil interpretación el NF Leonino (ESP:1/CST:1/ M:1); si no es de origen italiano se puede relacionar con cast. leonino adj. "concerniente o relativo al león" (dp. s.16, AlonsoDHMLE 2542), del lat. LEONĪNUS. A añadir aflor. Leonino, Leonina (TestiSchiaffiniConcord). Cf. NL San Leonino (ITA/Si); > NF Sanleonini (ITA:17/ Si:10,Ms:4,Fi:3).

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la de máxima concentración del NF cont. Leonini (ITA:504/Si:241) lo hace también con la de la documentación histórica de De Leonina (→ G.I.1.4.). → Mapa 1.] Doc. hist. IB-21 Leoninus ts. a.897 CDCatedralLeón 1,23, Leonino ic a.978(or.) CDOteroDueñas 47. GR-12 Leoninus (Gévaudan) a.506 MorletNPGaule 2,70. – GR-21 Leonins (Provins) a.1298 SerorNomsJuifs 162. – GR-25 Leoninus Macecliers a.1229(or.) NecrArras 130. – GR-29 Leonin (Seurre) a.1306 SerorNomsJuifs 162. IR-00 heredes Leonino a.945 InventariAltomedievali 256. – IR-21 Leoninus de Canedorso (Albissola) a.1290 LIuriumGenova 2,235. NF cont. Leonin (FRA:1/DOM-TOM:1), Léonin (FRA:12/DOM-TOM:8). Leonino (ITA:128/Cs:39,Ba:18,Na:10; Me:26, Cz:8; > ESP:1/CST:1/M:1); Leonini (ITA:504/Fe: 40,Mi:18,Re:17,To:14; Si:241,Rm:15,Pg:14; Na: 29,Ba:18; Me:26,Rc:11,Cz:9). G.I.1. [Feminización del anterior. También como NP en la actualidad: port. Leonina, it. Leonina (DeFeliceDNI 227).] NF cont. Leonina (ITA:5/Cs:1,Na:1; Ct:1,Rc:1). – Leonina (ITA:5/Ss:1). G.I.1.4. [DĒ +] Doc. hist. IR-31 Guidetus de Leonina (var. Leonia) a.1208 DocComuneFirenze 158. – IR-33 Guido de Leonina (Asciano) a.1212(or.) CaleffoSiena 182.

H. *LEONTE (gr.-lat.) (NP m.) H.I.0. [Probablemente de origen griego (Δέων, Δέοντος "león"), con dislocación latina del acento (DizOnomSicilia 852), o directamente del griego Δεόντιος (→ I.). – DizOnomSicilia 852;866.] NF cont. Leonte (ITA:86/To:6,Va:6; En:26,Ag: 17,RC:17)93, Lionte (ITA:79/Mi:4,No:1; Rm:3,Ar: 1; Ag:39,Rc:28,Cl:3), Leonti (ITA:219/Cn:14,Mi: 13; Na:23; Me:97,Ct:30), Lionti (ITA:969/Mi:32; Gr:22,Pt:11; Na:11; Cl:209,Ct:187,Ag:148,En:147,

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¿Probablemente también NF cont. Camaleonte (ITA:33/ Rm:25; Ct:7, Ø DizOnomSicilia), Camaleonti (ITA:13/ Pg:9)?

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Mapa 1.

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Distribución en Italia de los NF Leonino, Leonina, Leonini y de la Doc.hist. De Leonina

○ Leonino (ITA:128/Cs:39,Ba:18,Na:10; Me:26,Cz:8) □ Leonina (ITA:5/Cs:1,Na:1; Ct:1,Rc:1; Ss:1) Δ Leonini (ITA:504/Fe:40,Mi:18,Re:17,To:14; Si:241,Rm:15,Pg:14; Na:29,Ba:18; Me:26,Rc:11,Cz:9). ● Doc.hist. De Leonina.

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Me:86,Pa:13,Sr:11; > BEL:3). – Leonde (ITA:9/ En:9), Leondi (ITA:30/Ca:13,Or:1; > Mi:11,To:2), Liondi (ITA:2/Ct:1; Pd:1). – Leontich (ITA:2/Tr:1; Fi:1, SEAT).

cius subdiaconus taliter novi a.962 CDBrindisi 221. NF cont. Leoncio (ESP:66/CST:36/M:11,Ca:6, Cc:5,Gu:4,J:4,Cr:3,Se:2,Mu:1; VAS:3/Gui:2,Viz:1). – Leoncio (ESP:66/CAT:27/B:25,Gi:1,T:1). Léonce (FRA: 326)96. Leonzio (ITA:536/Mi:20,Pv:13; Ch:281,Pe:73, Aq:22,Cb:19,Te:18), Lionzo (ITA:155/Pd:71,Vi:51, Al:7,Ro:7,Va:6,Vr:5,To:4,Fe:4); Leonzi (ITA:531/ Gr:34,Vt:26,Rm:18,Si:12; Te:346,Pe:41,Ch:10; > BEL:3), Leonzii (ITA:7/Te:7), [con sufijo patronímico eslavo:] Leontovic (ITA:1/Ve:1, SEAT).

I. LEONTIUS (lat.) (NP m.) I.0. [Cognomen de origen griego bastante frecuente en latín ([s.1/2], Leonteus; [s.2/3], Leontio, SolinNPSklaven 506; Forcellini 6,102–3) a cuya difusión contribuyó sin duda la existencia de varios santos y santas de este nombre (DeFeliceDNI 227– 8)94. Todavía en la actualidad se usa como NP: port. Leôncio, Leôncia, cast. Leoncio, Leoncia, it. Leònzio, Leònzia (DeFeliceDNI 227, NPItalia 771–2), etc. – PielNPoss nº203a; BerghPolWadalde 121-2; MorletNPGaule 70.] I.I.0. [El nombre está bien documentado también en la Península Ibérica95.] Doc. hist. IB-31 Leoncius a.985–987 RAC 369. GR-11 Leontius [a.570] MorletNPGaule 1,70. – GR-13 Leoncius a.814(or.) PolyptWadalde 65, Pontius Leontius a.841 CartStVictorMarseille 2, 107, Leontius a.1030 CartStVictorMarseille 2,58. – GR-33 dominus Leoncius canonicus Vlciensis a.1230 CartOulx 292;299. IR-25 presbiterum Leoncium a.1102(or.) (= Einricus de Petro de presbitero Leoncio a.1147(or.)) CDPadova 1,2;364, Leoncio a.1129 CDPadova 1, 150, locum ubi dicitur Campo Leonti a.1136(or.) CDPadova 1,234, Liontio de Mascoli [a.1170] CDPadova 2,195. – IR-45 [Archimandita:] domino Leontio a.1193(or.) CDBrindisi 54, ss. ego Leun-

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También existe el derivado LEONTIANUS (Ø Kajanto): IB-31 Leontianus a.843 DocCuixà 244. – GR-14 Leontianus ecclesiae Lotebensis episcopus (Lodève) a.610 EspañaSagrada 6,340 (así en la mayoría de los códices; existe también la variante Leoncianus retomada por ConciliosVisigóticos 407; Vives traduce, probablemente por descuido, Lenciano). Cf. las inscripciones «D.M.S. Iulio Rufino Leontio extabulario vivi Asturicensi annorum XXVIII Rufonius Rufinus pater et Rufia Paterna mater filio piissimo» s.d. VivesInscrLatinas nº5696, Domitia Leontis (Castellón) VivesInscrLatinas nº4109, Leontius (Bética) a.576 VivesInscrCristianas nº152/542. Muy probablemente se conservan vestigios en la toponimia: *villa Leonti > Leonte (ESP-GAL/Lu, PielNP 203a) y Villallonte (ESP-GAL/C).

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I.I.0.4. [AD +. Interpretación no segura97.] NF cont. Aleonte (ITA:1/Ap:1, SEAT). I.I.0.4. [DĒ +. La preposición tiene función patronimica; es evidente la transmisión del nombre del abuelo al nieto.] Doc. hist. IR-25 Lionzolinus filius Iohannis Boni de Lionzo de Spasano a.1181(or.) CDPadova 2,432. I.I.1. [Corresponde al NP Leontia, nombre de dos santas mártires (MachadoDicOnom 2,869; NPItalia771–2 et al.)98.] Doc. hist. IB-31 Lioncia femina a.898(or.) DiplOsonaManresa 95. IR-25 Lioncia a.1140(or.) CDPadova 1,288. NF cont. Leoncia (ESP:2/CST:1/Ca:1). – Leoncia (ESP:2/CAT:1/B:1). I.II.(+ -ELLU).0. Doc. hist. IR-24 Leonçelum a.1203(1218) RegRavenna 1,94. I.II.(+ -ĪNU).0. [Diminutivo antroponímico99.] NF cont. Leonzino (ITA:9/Al:5,Mi:2,At:1,Cn:1); Leonzini (ITA:13/Ts:11; Pe:1; Le:1).

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Según los datos de www.géopatronyme.com, con la distribución siguiente: nacimientos 1891/1915:38 (Var:6, Vaucl:6,Guad:5), 1916/1940:81 (Guad:27,Vaucl:13), 1941/1965:107 (Guad:23,Vaucl:13,DSèvres:10), 1966/ 1990:100 (Guyane:18,Guad:8,PuyD:8). Cf. también Lyonci, Léoncy, Lions, Liens (Mistral 2,221c). ¿Tendrá algo que ver con el NF Camaleonte (ITA:41/Pg: 9; Rm:25; Ct:7; Ø DizOnomSicilia)? No confundir con ait. leonza, lionza n.f. "lonza; leonessa", de lonza (lat. LUNCEA), por cruce con leona (GDLI 8,958). Cf. el NP cont. Leoncina (POR).

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LEŌ (NP)

I.II.(+ -ŌNE).0. Doc. hist. GR-33 [Con reserva:] Odone Leoçonis a.1281(or.) CartOulx 335. IR-25 tibi Leontiono a.1134 CDPadova 1,203.

gran difusión del nombre, probablemente a partir de la forma francesa Lienart. En Italia hay más de 20 localidades con el nombre de San Leonardo que testimonian la popularidad del santo, a las que hay que añadir algunas más en Francia102 y apenas un par de ellas en España y Portugal103. Sigue siendo usado en la actualidad como nombre de pila: port., cast., it. Leonardo, cat. Lleonard, fr. Léonard, rum. Leonard, Leonardo. En Italia, una gran parte de las formaciones con Nard- (del tipo Nardo, Nardino, Nardùccio, Narda, Nardina, etc.) son hipocorísticos de Leonardo o de Bernardo. Dada la dificultad de interpretación no se incluyen dichas formaciones. V. MachadoDicOnom 869, DCVB 6,953, DeFeliceDNI 226, NPItalia 767–8, BrattöNuoviStudi 142, TagliaviniNP 380–1, ConstantinescuDOR 95. Ø Kremer,Aufsätze; VasconcellosAntrPort 56; MachadoDicOnom 869; MollLlinatges 84; DCVB 6,953; DauzatTraité 82; DauzatDNFF 382; MorletDENF 615; DebrabandereWb 865–6; Herbillon/ GermainNFBelg 506; DeFeliceDCI 151; Ø ManconiDCSardi 75; Ø PittauCognSard; IordanDNFR 277; ConstantinescuDOR 95.]

I.II.(+ -ULU + -ĪNU).0. [Derivación diminutiva con función patronímica, en referencia al abuelo.] Doc. hist. IR-25 Lionzolinus filius Iohannis Boni de Lionzo de Spasano a.1181(or.) CDPadova 2,432.

J.*LEONTĪNUS (gr.-lat.) (NP m.) J.I.0. [Probablemente en relación con el étnico adj. "de Leontini [villa griega de Sicilia]" (dp. Cic., Gaffiot 900) o bien diminutivo de LEONTE (→ H.) o LEONTIUS (→ I., así NPItalia 771b). – Todavía bastante frecuente en la actualidad como NP; cf. NP port., it. Leontino, y, con fonetismo meridional, Leondino (DeFeliceDNI 227–8, NPItalia765;771), etc.] NF cont. Leontino (ITA:54/Cn:8,To:6,Mi:1; Ba: 26,Mt:9,Pz:1,Ta:1; Ag:2), Liontino (ITA:1/Ba:1, SEAT), Leontin (ITA:1/Ri:1, SEAT); Leontini (ITA:178/Bg:26,Pr:7,Va:7,Mo:3,Vr:3; Rm:3; Rg: 85,Ct:20), Leondini (ITA:19/Vr:16; An:1; Te:2). LEONTĪNUS

K. *LEŌNARDUS (latvulg.) (NP m.) K.0. [Probablemente formación híbrida latinogermánica (o germánico-latina), con el latín → LEŌ NP m. y el germ. *harðu- adj. "fuerte, valeroso" (KaufmannErgFörstemann 173–176). Nombre de varios santos, entre ellos el eremita lemosín San Leonardo de Noblat del s.6, quien a partir del s.11 alcanza una gran popularidad convirtiéndose en uno de los santos más venerados en toda la cristiandad, patrono de los cautivos y presos, de los enfermos, de las parturientas y de los campesinos (protector de los caballos y del ganado; del tiempo)100,101. A esta popularidad se debe la 100

101

Cf. PEROUAS, Louis [et al.]. 1984. Léonard, Marie, Jean et les autres. Les prénoms en Limousin depuis un millénaire. Paris: Ed. du CNRS. 229 p. A tener en cuenta también el ‘gergo’ palermitano Don Lunardu «Miseria, povertà; certo da un personaggio dei Mafiusi di la Vicaria, che è il più povero e il più galantuomo» (Calvaruso). Cf. NF cont. Di San Leonardo (ITA: 28/Ba:18,Le:10), Di Sanleonardo (ITA:7/Le:6,Ba:1).

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K.I.0. Doc. hist. IB-12 Leonardo Pirez de Lama Longa a.1258 PMHInquisitiones 1255b, Leonardus Rodericj a.1258 PMHInquisitiones 1348b, Ousenda Lionardo a.1397 ChancDuarte 1,419, Leonardo Rodrigues (Lamego) a.1570 InquisiçãoCoimbra 21, Leonardo Ferreira tratante da cidade de Bragansa a.1593 InquisiçãoCoimbra 56, Leonardo Domingues çapateiro de Chasim (Miranda) a.1593 InquisiçãoCoimbra 58, Leonardo Vaz de Peniche a.1652 InquisiçãoCoimbra 187, Padre Leonardo Antunes da Nespereira Mangoalde (Gouveia) a.1660 InquisiçãoCoimbra 200, Leonardo Loppes solteiro sem officio de Coimbra a.1669 InquisiçãoCoimbra 237, Leonardo Cousseiro çapateiro de

102

103

Cf. Simeon et Symon canonici Sancti Leonardi [a.1150] BrunelChartes 2,7, Johanne de Sancto Leonardo a.1279 LRougeEu 34, etc. Horta de S. Leonardo (POR/Set), San Leonardo (ESP/ So,Sa). Son también prueba de la popularidad del nombre personal correspondiente varios NL del tipo Leonardo (POR/Set), Casal do Leonardo, Quinta do Leonardo, Leonardas (POR/Lis), etc. – Es probable que corresponda a San Leonardo el NL de IB-27 Garçia Peres de Sant Leonare a.1266(1338) RepJerez 71.

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Montemor-o-Velho a.1669 InquisiçãoCoimbra 238, Leonardo de Mattos de Mattosinhos a.1682 InquisiçãoCoimbra 273. – IB-13 Lionardo Bras goarda da cadea a.1565 LLançamentoLisboa 1,72, Lionardo da Costa mercador a.1565 LLançamentoLisboa 1,219, Lionardo framengo que vende trigo no Tirreyro a.1565 LLançamentoLisboa 1,32, Leonardo Correa alfayate (Crato) a.1631 FintaPortugal 174. – IB-14 [Italiano:] Lionardo Espymdolla (Calheta) (= Lyonardo Espimdolla) a.1513/1514 LContasMadeira 2,226;240, Lionardo Gonçaluez (Funchal) a.1495/1496 LVereações 408, Nardy frorentim (Funchal) a.1504/1505 LContasMadeira 1, 29, Amtonio Lionardo a.1509/1511 LContasMadeira 2,20, Leonardo d’Espindola a.1538/1553 LMatrículaFunchal 32. – IB-15 [Con sufijo patronímico:] André Lionardez juiz [ad 1508] a.1561 AnaisArzila 7, Lionardo Alemão [lingoa] [ad 1508] a.1561 AnaisArzila 9. – IB-21 domnus Leonardus a. 1192 (or.) CDCatedralLeón 6,28 etc., Leonardus Martini a.1197(or.) CDCatedralLeón 6, 83, Leonardus canonicus a.1200(or.) CDCatedralLeón 6,125 etc., Martinus Leonardi a.1204(or.) CDCatedralLeón 6,152 etc., prioris doni Leonardi et doni Gaufridi a.1213(or.) (= prior donus Leonardus a.1214(or.)) CDCatedralLeón 6,234;250, Leonardo [a.1215–1220(cop.)] CDCatedralLeón 6, 269, Domingo Leonardo a.1220(or.) CDCarrizo 1, 129, Leonardo Perez (Salamanca) [a.1224](or.) CartAlbaTormes 30, Martino Leonardi maiorino in alfoz de Villar a.1225(or.) (= Martinus Leonardi iudex a.1232(or.) = Martin Leonardo iuiz a.1242 (or.)) CDCatedralLeón 6,429;8,19;8,98, [con sufijo patronímico:] Domingo de Pela Leonardez a.1234 (or.) CDCatedralLeón 8,36, donnus Leonardus a.1235(or.) CDCatedralLeón 8,41, Johanne Martini Leonardi a.1247(or.) CDCatedralLeón 8,150, don Pedro Leonardo a.1261(or.) CDCarrizo 2,13, Leonardo Valdes s.18 CensOviedo 405. – IB-23 Leonarde a.1219 DocJaimeI 55;56, Leonard de la Cavalleria a.1440 CanellasFuentesZurita 457, Leonart Eli a.1448 DocTrabajoZaragoza 1,11, Leonart Sabadias a.1450 DocTrabajoZaragoza 1,20, maestre Leonart Ferrer a.1490 DocTrabajoZaragoza 1,45, Leonardo de la Madriz a.1548 DocTrabajoZaragoza 1,211, don Bartholome Leonardo de Argensola a.1747 DocTrabajoZaragoza 2,256. – IB-24 Juan Leonardi a.1231 (Eslonza) DíezApellidos 49, Leonardo hijo de Alonso de Carrión a.1622 LBautizadosMadrid f–81 et al. – IB-27 Leonardus Civitate-

nis episcopus a.1250 DiplFernandoIII 3,367, Leonardo a.1253(s.14) RepSevilla(Palacio) 2,276, Antona nieta de Leonardo Perez (Lebrixa) a.1431 PadrónSevillaMs, Leonardo de Flores a.1495 RepMálaga 2,184, Leonardo a.1495 RepMálaga 2,417, Juan Gose Leonardo a.1499 CDInquisiciónCórdoba 30, Leonardo Alaniz a.1548 HabicesChurrianaVega 78, don Diego Leonardo de Argote cavallero a.1637 RepAntequera 295, don Leonardo Jose Lopez de Ballesteros a.1720 RepCoín 143. – IB-31 Leonardo de la Gallinera taverner a.1389 PadróBarcelona f º4r et al., Leonart des Sos a.1389 PadróBarcelona f º63v et al., D(omingo) Leonart [s.14](or.) LRebudesTortosa f º33v. GR-12 cossol lo senhor en Leonart Gives a.1380 GermainHistMontpellier 1,429. – GR-13 Leonart advocat a.1449 Pansier 2,187. – GR-13/GR-31 mestre Leonart Jaufre de Torretas de Venses [a.1477] DocMidi 491. – GR-14 Leonarts Simons cossol a.1259/1260 ComptesConsulMontferrand 71, Leonars Tibbaut a.1397/1398 TaillePérigueux 176, Lionart a.1463 DocLivradois 1,37, Lionart Roy a.1469 DocLivradois 1,42, Lionard Terron dict Viallatel a.1539 DocLivradois 1,78, me Leonard Crezeunet a.1605/1606 Decanter,BSAHL 92, 154, Leonnard Lavergne a.1630/1631 Decanter, BSAHL 92,161, Leonard Dujardrin bourgeois a.1631/1632 Decanter,BSAHL 92,161. – GR-21 Leonardus de Auticulo vicarius a.1285 ChartStMagloire 2,24, Jehanne Lienard a.1563 PerretNHabitantsCombs 1,28, Leonard Calincone couvreur de Paris a.1787 PerretNHabitantsCombs 2,16. – GR22 Leonard Brethault a.1584(or.) MiscPoitou 407. – GR-24 Leonart Dorie [var. Doire] [a.13371339] ActNormands 211;214, Leonard Gaudemer a.1592(or.) CartLouviers 3,143, Lienard cordonnier qui se tient à la maison du sieur Saonse a.1597 CartLouviers 3,156. – GR-25 pro Leonardo li Cambiers [a.1236](or.) NecrArras 32, Lienard li Ses [a.1293/1296](or.) CueilloirAmiens 37, Iehan Ledenard (Calais) a.1294 DebrabandereWb 866, Etienne Lienar (Lille-Anvers) a.1564 DebrabandereWb 866, Liesnart Bablo a.1616 DénombrPrincipChimay 256 et al., Ambroise Liesnart a.1616 DénombrPrincipChimay 226. – GR-26 Lienaus de Namur a.1289 CensNamur 2,97, Leonardus dictus li Ballius de Gorroeue a.1345 LFiefsLiège 118, Leonars fis Johan de Puchey clerc a.1366 CartValBenoît 542, Leonairt Wumbijsch a.1374 CartValDieu 301, Johans Lienar de Moxhe (= Johans Lien-

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art) a.1380 CartVal-Benoît 637;638, Jehan Lienart a.1444 AidesNamur 18, Leonart a.1449 AidesNamur 134, Lienart Bottefort a.1472 DénombrLaroche 273, Colart Lienart a.1472 DénombrLaroche 273, Leonardus le Mosnier a.1474 CollecteDinantProvLiège 24, Claux genre Léonart le Corbusier a.1482 LJusticeBastogne 1,28, Lienard le Mignon a.1491 BourgeoisNamur1, Lienair de Pourho a.1494 ChartGuillmeinsLiège 170, Lienart de Meffe a.1495 BourgeoisNamur1, Jehan Lienard a.1499 BourgeoisNamur1, Leonard de Blendeff a.1524 DénombrStavMalmedy 1,33, Simon Jacquemin fils de feu Léonard le redoubteit a.1530 ChartGuilleminsLiège 208, Leonard Andry a.1544 DénombrStavMalmedy 2,37, Giele Johan Leonard a.1544 DénombrStavMalmedy 2,52, le grand Leonard a.1544 DénombrStavMalmedy 2,66, Ambrose Leonart a.1546 BalleNPCerfontaine 32, Leonnard Colman a.1548 SourcesSambreMeuse 858, Jehan Leonard a.1550 BourgeoisNamur 2,121, Everar Lienar (Vodelée) a.1560 SourcesSambreMeuse 874, Lienard de Malmendye a.1561 HaegensNPCoutStavelot 27, Léonard Wynand de Tilleur a.1577 ChartGuilleminsLiège 227, Jean Liesnart a.1583 BalleNPCerfontaine 35, la cense Charles Léonart a.1602–1603 TerriersNamur 67, Lienard Parent a.1602–1603 TerriersNamur 309, Leonard de Spa cognomé cocquelet a.1609 RenardAnthrLiégeoise 241, Marie Lienard de Viller a.1648 BourgeoisNamur 3,256, George Aisquine alias Leonard a.1659 DénombrSalm 2,112, Jeacq Leonard a.1683 OutréesHoudremont 138, Léonard bon Jean dit de heaume a.1692 PonthirSOMontegnée 79, Henrar Leonar bourgeois d’Offays a.1798 DoppagneNPLouette. – GR-27 Lienard le merchault a.1503 JugementsÉchevinsMetz 2,302, Estiennne Liénart a.1528 DénombrVirton 2,386. – GR-29 Leonardus le Clerc canonicus Bisuntinus [s.13]104 ObBesançon 45, Lienard Despoutaz clerc a.1441(or.) TestamentsBesançon 2,92a, Leonardus Coquelin canonicus a.1766 ObBesançon 113. – GR-31 Lionart Carronier a.1384 (= Leonars Carronier a.1386, Leonart Carronier a.1390) DocLyonnais 491;500;517;521, Leonart Brunel a.1388 LVaillantLyon etc., l’ostel Leonart Masson a.1418(or.) RegConsulLyon, Lionart Calli a.1389

DocLyonnais 562 (= Leonart Caille maistre des pelletiers a.1418(or.) RegConsulLyon 136), Leonart Gojart a.1420(or.) RegConsulLyon, domino Leonardo Vidoz curato Lissiaci a.1449 TerrierChâtillonAzergues. – GR-32 Petrus Leonardi alias Jaillet carpentatior a.1460(or.) RegGenève, Leonardus Boconandi a.1475 ChaponnièreGenève, Girarda relicta Leonardi de Peymes a.1475 ChaponnièreGenève, Leonard Breche filz de Jehan Breche (Bas Limousin) a.1556 LHabitantsGenève, Leonard Savariualt tinturier («ville de Saincte Foy en Agenoys») a.1556 LHabitantsGenève, Leonard Angelin pigneur («Arbey en Dauphiné») a.1556 LHabitantsGenève, Leonard Toullon («Grenouiller en Xantonge») a.1557 LHabitantsGenève, Leonard Colusson cordonnier (Bourg-en-Bresse) a.1559 LHabitantsGenève, Leonard de Royer fils de feu Guill(aum)e le Royer («Burestal en Anjou») a.1559 LHabitantsGenève, Leonard Seguin minusier («Perigot») a.1559 LHabitantsGenève, Rogier Lienart furbisseur filz de Robert Lyenard («Vernon sus Seyne en Normandie») a.1559 LHabitantsGenève, Jaques fils de Leonard du Perroux compositeur en imprimerie («Lucé an Comté du Meine») a.1559 LHabitantsGenève. – GR-42 Bauduin Lienart a.1224 ChartFlandre 3105. IR-12 her. q. Lonardi de Bernardo del Tas de Peayo a.1490 TamburinCognCadornino 283. – IR13 Leonardi de Brazago a.1212 Corgnali, Leonardus de Versola a.1248 (Sesto) Corgnali et al., Lenardo di Fluris a.1500 Corgnali et al. – IR-21 Leonardus monacus a.1192(or.) CartTino 84. – IR-22 Lonardus Fulconum a.1200 LGrossusReggio 1, 205, Leonardo Pancagno a.1206(or.) LVercelli 337. – IR-24 [Ambaxator Cremone:] domini Lionardi de Babo a.1201 LGrossusReggio 1,84, Lonardus a.1212 LGrossusReggio 2,1, Lionardum calzolarium a.1231 LGrossusReggio 1,237, dominus Lonardus domini Lanfranchi a.1260 LGrossusReggio 1,133, tempore nobilis viri domini Lionardi de Amatis de Cremona a.1274 (= Lonardo de Amatis a.1290) LGrossusReggio 5,56;192), Lonardo de

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Datación poco segura: el mismo personaje se menciona como Leonardus le Clerc canonicus a.1600 ObBesançon 101.

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On ne cite ici que quelques formes flamandisées en GR42 d’après DebrabandereWb 865-6, Lenarts erve (GroteBrogel) a.1485 (= Lenners guet a.1615 = Lenders hof a.1735), D. Lenaers (Anvers) a.1616, Tys Lenners (= Tys Lenders) a.1618, Pouls Leners (= over Paulssen Lenners) a.1618, Lenarden Kusters a.1630 (= Leonardus Custers a.1632).

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Zohane barbiero a.1385(or.) DocPopBologna 71, Lunardo de Zohane strazarolo a.1385(or.) DocPopBologna 192 et al. – IR-25 Lunardus clericus a.1170(or.) CDPadova 2,210, Lunardus a.1174 CDPadova 2,293, Lunardus a.1233(or.) RegRavenna 1,239, Lunardus Cagabaffa, alio Lunardus Favaronus a.1249(or.) RegRavenna 2,16, Lonardus de Ferraria a.1279 DocVeronaMantova 181, Cleriginus Lonardi (Mantova) a.1279 DocVeronaMantova 181, Lunardo a.1282(or.) TestiVenezia 11 etc., Lunardo Moner [a.1312/1319] MonLioMazor 25. – IR-31 Leonardus a.1191 CDAmiata 2,360, Leonardus a.1201 DocComuneFirenze 67106, Lunardus a.1226 LFocorumPistoia 124, Lonardus Giliori a.1226 LFocorumPistoia 63, Salvi Lunardi a.1226 LFocorumPistoia 144, Lonardus Paganelli a.1226 LFocorumPistoia 154, Lunardus Gualterii a.1226 LFocorumPistoia 184, Lunardi a.1255(or.) LFiniumPistoia 284. – IR-33 Lenardus a.1202 CaleffoSiena 77, Lonardus Martinucci a.1221(or.) CaleffoSiena 276 etc., Vannem Lonardi domini Cortabrache a.1280(or.) CaleffoSiena 1136. – IR-40 Leonardus Sorellus [s.12] CatalBaronum 158. – IR-41 Lionardus Absalone a.1219 CDJesi 24. – IR-42 Palotia Lunardi a.1459/1460 NecrProvRomana 1,420, Lunardo materazzaro a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 448. – IR-45 Leonardus a.1149 CDTremiti 363, domino Leonardo imperiali Barensium Iudice a.1238 PergStNicolaBari 3,105 etc., Leonardus Manganus a.1317 PergBarletta 2,4;5 et al., Leonardus f. Iohannis sire Leonardi a.1328 PergStNicolaBari 5,143 et al., Leonardus notarii Andrea de Saracinisco a.1369 PergArchMCTaranto 29. – IR-51 vinee magistri Leonardi a.1190(or.) CDBrindisi 47. NF cont. [Con sufijo patronímico:] Leonardes (POR:6/Açores:6), Leonardo (ESP:451/GAL107: 152/C:134,Lu:6,Po:12). – Leonardo (ESP:451/ AST:19; CST:259/M:97,Va:45,Se:19,S:15,Le:12, Za:10,Le:9,Mu:9; VAS:70/Viz:46,Ala:13,Gui:9; ARA:6/Z;6; > CAT108:69/B:22,V:20), [ITA; >] Leonardi (ESP:15/CST:5/M:3), [en algunos casos, extranjeros:] Leonard (ESP:65/CST:20/M:7,Co:6, Ma:4; VAS:4/Ala:2,Viz:2; ARA:4/Z:3,Hu:1), Leo-

narte (ESP:58/CST:7/M:4; ARA:10/Te:8,Z:2), Leonart (ESP:11/CST:4/C:4; VAS:1/Viz:1; ARA:1/ Z:1), Leonar (ESP:68/CST:12/Co:10; ARA:37/Z: 35,Hu:2). – [En algunos casos, claramente extranjeros:] Leonard (ESP:65/CAT109:34/B:8,Bal:7,A:7, Gi:6), Leonardi (ESP:15110/CAT:10/B:6,A:3,Cs:1), Leonarte (ESP:58/CAT:41/V:24,B:14,Cs:3), Leonart (ESP:11/CAT:5/B:2,V:2,Cs:1), Leonar (ESP: 68/CAT:19/B:19). Léonard (FRA:3635/Gir:89; BRhône:71,AlpesM:65,Vaucl:45; HVienne:165), Lionnard (FRA: 51/AlpesM:5). – Léonard (FRA:3635/Manche:146; Mos:286,MeurtheM:161,Vosges:102; BEL:3925/ Lg:1363,Lx:898,Nr:606,Ht:375), [avec perte de l’accent:] Leonard (FRA:717; BEL:1279/Lg:436, Nr:177,Ht:158), Léonnard (FRA:19/SeineMrn :3; MeurtheM:4), Lionnard (FRA:51/LoireA:8; Marne:4,Mos:4,Meuse:3; BEL:3/Ht:3), Léonart (FRA:4); [avec la marque du génitif latin:] Leonardy (FRA:3; BEL:35/Lg:29), Léonardy (FRA:9; BEL:4/Lg:3); Liesnard (FRA:6; BEL:16/Bxl:11, Lg:2), Liénard (FRA:950/Nord:340,PCal:77,Aisne: 72; BEL:1324/Ht:975), Lienard (FRA:674/Nord: 105,Aisne:21,PCal:19,Oise:19; BEL:497/Ht:331), Liènard (FRA:25), Liénart (FRA:98/Nord:28,PCal: 16; BEL:251/Ht:120), Lienart (FRA:102/Nord:18; BEL:85/Ht:44), [forme du génitif latin:] Liénardy (BEL:36/Ht:29), Lienardy (BEL:15/Ht:8); [formes vocalisées:] Liénaux (FRA:3; BEL:42/Ht:21), Lienaux (FRA:2; BEL:20/Ht:13)111. – Lionard (FRA: 28/Loire:14), Lyonnard (FRA:34/Isère:11,Loire:5, Rhône:3). Leonard (ITA:34/Ao:10); Linardi (ITA:788/Bz: 18); Lenardi (ITA:105/Go:78,Ud:5). – Leonardo (ITA:2072/To:88; Co:60; Na:182,Ce:157; Sa:106; Rc:277,En:257112,Pa:204,Ct:162,Me:98; > BEL: 12), Lonardo (ITA:1147/Rm:56; Bn:235,Av:197, Ce:195,Na:72,Cb:24,Sa:57; Pa:96), Lunardo (ITA: 326/Pd:25,Ve:10; Lt:23; Cb:35,Ce:29,Bn:14; En: 97,Pa:52), Linardo (ITA:40/Pv:3; Rm:4; Na:16,Sa: 7,Le:3), Leonard (ITA:34/To:4; Na:7), Lionard

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Según BrattöNuoviStudi 142 «Prima de 1300 questo nome è di carattere eclesiastico e relativamente raro. Nel trecento diventa più comune a Firenze». Datos según INE (www.ine.es/fapel/FAPEL.INICIO). Datos de Hispatel 2000.

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Datos de Hispatel 2000 para este NF y siguientes de CAT. De los 15, 7 son claramente italianos. En Belgique, il existe en outre de nombreux NF sous des formes flamandes variées, dont Leonaer (BEL:10), Leonaers (BEL:41) et Lienaert (BEL:13), cf. DebrabandereWb 865–6. Incluso Leonardo lo Vecchio (ITA:14/En:14).

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LEŌ (NP)

(ITA:1/To:1, SEAT), Lenart (ITA:1/Vi:1, SEAT); Leonardi (ITA:23487/Tn:1204,Mo:886,No:851, Mi:524,Vi:507,Re:402,Pr:365,Ra:308,Fo:294,Bo: 249,To:223,Sp:219; Rm:1905,Tr:855,Lu:498,Ps: 422,Pg:411,Ms:385,Ri:313,An:258,Ar:238,Li:224, Vt:224,Mc:222; Na:304; Ct:5.838,Pa:575,Me:414, Cl:312113,114; > BEL:18, ESP:17), Lionardi (ITA: 22/Cs:20), Lenardi (ITA:105/Go:78,Ts:6,Ud:5), Leinardi (ITA:171/Cn:13,To:7,No:4,Ve:4; Lu:4; Ta:3), Lonardi (ITA:1596/Ver:2715,Mn:263,Mi: 122,Bs:96,Mo:67,To:48), Lunardi (ITA:6867/Pd: 1397,Vi:959,Vr:786,Ve:481,Mi:240,Tv:175; Lu: 910,Pt:299,Fi:273), Linardi (ITA:788/Tn:140,Mi: 20,Fo:19; Rm:34; Cs:355,Na:62,Sa:34; Cz:18). [Con sufijo patronímico eslavo:] Leonardich (ITA:1/Ts:1, SEAT), Lenardic (ITA:11/Go:11), Lenarcic (ITA:5/Ts:3,Fu:2).

(ITA:260/Mi:9; Ta:181,Ba:17,Pz:15), Di Lunardo (ITA:16/Bn:12); De Leonardi (ITA:77/Ge:18116; Rm:27; Ba:10; Pa:11), Deleonardi (ITA:11/Mi:2; Ba:2), Di Leonardi (ITA:37/Ag:12,Pa:8), Di Lenardi (ITA:13/Ud:13), De Linardi (ITA:10/Na:10).

K.I.0.4. [DĒ +] Doc. hist. IR-42 dompna Rettoleca de Maria de Lunardu [s.12/14] OBBenevento 157. – IR-45 Nicolai de Leonardo a.1354 CDStNicola 18, 79. – IR-53 Thomasius de Leonardo a.1325 DizOnomSicilia 851. NF cont. [Con la preposición de para introducir un apellido correspondiente a un nombre personal:] De Leonardo (ESP:42/CST:19/So:11,M:5; VAS:2/ Gui:1,Viz:1; ARA:4/Te:3,Z:1). De Leonard (ITA:16/Ao:16). – De Leonardo (ITA:223/To:14; Ta:115,Na:24; Cz:33,Rc:6), Deleonard (ITA:16/Ao:16), De Lenart (ITA:64/Bl: 49115 ), De Lunardo (ITA:26/Tv:11,Bl:7,Pn:4), Delunardo (ITA:7/Bl:26), Di Leonardo (ITA:2197/ Rm:81; Te:401,Pe:186,Aq:152,Pz:73,Cb:58,Ch:48; Pa:536,Tp:186,Ag:75,En:63; > BEL:5), Dileonardo (ITA:20/Mi:5; Na:4,Pz:2; > BEL:1), Di Lionardo (ITA:104/Im:15; Cs:83), Di Lenardo (ITA:875/ Ud:687), Di Lonardo (ITA:890/Mi:28; Rm:43; Pz: 210,Is:148,Bn:126,Ta:60,Cb:54,Ba:52), Dilonardo

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También en RohlfsCognCalabria 146 Hay que considerar el NF cont. Leonaldi (ITA:9/Me:9), probablemente variante de Leonardi (DizOnomSicilia 851), aunque no se descarta una formación italiana a partir del representante de LEŌ NP incrementado con el sufijo -aldo, de origen germánico. Parece menos evidente una formación híbrida latino-germánica *LEŌN- + *waldaz, cf. Leonoald [s.7/8], ejemplo de Tours citado por Haubrichs (nota 6), p. 17. Incluso De Lenart de Bettin (11), De Lenart Bolco (6), De Lenart Sartorell (5), De Lenart Bettina Rocchi (4).

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K.I.1. [Feminización antroponímica. Todavía usado como NP: port. Leonarda, cast. Leonarda, etc.117.] Doc. hist. IB-12 Leonarda Gomes da villa de Mello a.1602 InquisiçãoCoimbra 81, Leonarda Ribeira natural desta cidade moradora no lugar do Lourissal (Coimbra) a.1621 InquisiçãoCoimbra 109. – IB-24 Leonarda Braba (Villalpando) a.1594 CensMoriscosValladolidMs f–138v, Leonarda hixa de padres no conozidos [a.1609] LBautizadosMadrid f 321 etc. GR-26 Leonarde de Ponval a.1544 DénombrStavMalmedy 2,69, Leonarda filia Servaty Sartoris de Glezia matrina Leonarda filia Thoma Winandi de Hautzoumont a.1662 RemacleNPGleize 217. IR-24 Lunarda a.1385(or.) DocPopBologna 196. – IR-42 d. Lonarda s.14 NecrProvRomana 1, 43, sor. Lunarde de Acquapennente s.15 NecrProvRomana 1,123, d. Leonardae Calesis a.1445/1446 NecrProvRomana 1,383, Leonarda Lionara portuguesa a.1526/1527 CensRoma 434. – IR-44 domina Leonarda soror magistri Mathei de Fugardo s.13 NecrSalerno 330. NF cont. Leonarda (ITA:154/Mi:5,Cn:4; Pa: 129), Lunarda118 (ITA:6/Bl:4,Tv:1), Lenarda (ITA: 18/Ve:15,Tv:2). K.I.1.4. [DĒ +] NF cont. Di Lenarda (ITA:224/Ud:213). K.I.2. NF cont. Leonardis (ITA:798/Rm:60; Aq:134, Bn:105,Na:56,Sa:52; Rc:133), Lunardis (ITA:20/ Ts:17), Lenardis (ITA:30/Ud:26), Linardis (ITA:1/ Pr:1, SEAT).

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Cf. también Leonardesi (ITA:1/Ge:1, SEAT), ¿eventualmente con -ĒNSIS en función patronímica? También en función de nombre de barco: IB-13 a nao Lionarda [a.1507] CodVFernandes 354. Se registra la construcción De Rigo Lunarda.

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LEŌ (NP)

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K.I.2.4. [DĒ +] NF cont. De Leonardis (ITA:3376/Rm:141; Ba: 672,Br:492,Ta:439,Pe:394,Ch:250,Pz:201,Fg:109; Rc:105; > BEL:4), Deleonardis (ITA:251/Ba:137, Br:76,Ta:14), Di Leonardis (ITA:8/Ba:7,Pe:1), De Linardis (ITA:8/Na:6).

Lenardon (ITA:733/Pn:220,Ve:158,Go:135,Ts: 80,Ud:64). – Leonardon (ITA:10/So:7), Lenardon (ITA:733/Ve:158,Ts:80,Mi:13,To:10,Si:7121 ), Linardon (ITA:45/Ts:8,Al:6,Mi:2; Li:3,Pi:2; Ba: 2122 ), Lunardon (ITA:1.478/Va:68,Vc:58; Vi:936, Pd:186,Vr:35,TV:32,No:21,Mi:19,To:19); Lonardoni (ITA:422/Vr:369,Mi:10; Lt:21), Lenardoni (ITA:2/Ts:2, SEAT), Lunardoni (ITA:15/Vi:9,Pd: 2).

K.II.(+ -ELLU).0. [La difusión no coincide con la del NL San Leonardello (ITA/Ct), en referencia al santo homónimo, de difusión únicament local (Ø LCI).] Doc. hist. IR-24 Sanctolinus Lunardelli a.1312 EstimoImola 146. – IR-25 per manum Lunardelli not. a.1225(or.) RegRavenna 1,183, Leonardellus de Malçerino a.1233(or.) RegRavenna 1,234, Leonardelus a.1247(or.) RegRavenna 1,338, Dominicello fil. cd. Lunardelli de Ducatu a.1259(or.) RegRavella 2,83. – IR-33 Iacobinus Lunardelli a.1276(or.) CaleffoSiena 1085. NF cont. Leonardelli (ITA:722/Tn:551,Bz:47; Po:38); Lunardello (ITA:75/Pn:5); Lunardelli (ITA:1125/Pn:75). – Lunardello (ITA:75/Vi:55,Pn: 5,Va:3); Leonardelli (ITA:722/Tn:551,Mi:13,To: 11119; > BEL:3), Lonardelli (ITA:358/Ve:79,To:12; Ba:209,Cb:34), Lunardelli (ITA:1125/Mi:45; Tv: 470,Ve:204,Pn:75,Vi:55; Pi:57), Linardelli (ITA: 60/Mc:52; Cs:5). K.II.(+ -ĪNU).0. Doc. hist. IR-24 Leonardino a.1207 LGrossusReggio 2,316. NF cont. Leonardini (ITA:332/Sp:149,Ge:82; Li:52), Lonardini (ITA:115/Bs:112), Lunardini (ITA:600/Fo:62,Ra:61,Pr:34,Bs:28,Pc:25; Lu:164, Pt:55,Fi:14,Pi:12; Rm:32). K.II.(+ -OLU).0. Doc. hist. IR-41 Leonardolus Petri a.1248 CDJesi 107. K.II.(+ -ŌNE).0. NF cont. Leonardon (FRA:338)120, Leonardout (FRA:1).

K.II.(+ -ŪCEU).0. NF cont. Leonarduzzi (ITA:679/Ud:448,Pn:67; Mi:71,To:12; > BEL:2), Lenarduzzi (ITA:886/Pn: 447,Ud:210,Ts:41,To:30,Mi:20,Go:17,No:16; Rm: 23)123, Linarducci (ITA:9/Av:9). K.III.(BELLUS +).0. [Probablemente compuesto con it. bello "hermoso" (→ BELLUS).] NF cont. Bellinardi (ITA:21/Bs:17,Mi:4). K.III.(BARBA +).0. [Con el it. arc. barba "zio" (→ BARBA).] NF cont. Barbalinardo (ITA:372/Mt:275,Na: 29); Barbalinardi (ITA;7/Mt:4,Na:3). K.III.(FĪLIUS +).0. [Con el it. figlio n.m. "hijo" (dp. finales s.11, fili, DELI 431). → FĪLIUS.] NF cont. Filonardi (ITA:56/Fr:25,Rm:18; Aq: 10). K.III.(FRĀTER +).0. [NF aglutinado124 con it. fra < ait. frate n.m. "fratello (av. 1226); religioso d’un ordine monastico cattolico" (dp. av. 1294, DELI 456). → FRĀTER.] NF cont. Frallonardo125 (ITA:155/Ba:88,Br:57), Fralonardo (ITA:99/Ba:88). K.III.(IOHANNES +).0. [Con el it. Giovanni NP m. Es uno de los nombres más difundidos en Italia (Tagliavini 1,203–5; DeFeliceDCI 192).] NF cont. Gialleonardo (ITA:50/Ch:45), Giallonardo (ITA:386/Rm:39; Ch:130,Bn:88,Aq:82,Pe: 16), Zalunardo (ITA:243/Tv:132,Ve:54,Pd:13), Ial-

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A añadir Leonardelli (ITA:722/Po:38). Según los datos de www.géopatronyme.com, con la distribución siguiente: Nacimientos 1891/1915:74 (Dord:13, Creuse:12,Allier:10)), 1916/1940:94 (Gir:19,PuyD:19), 1941/1965:97 (Gir:18,PuyD:15,Allier:14), 1966/1990:73 (Gir:13).

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Y ITA:733/Fu:8. Y ITA:45/Po:19. Y ITA:886/Po:16. A partir de formaciones como, por ejemplo, IR-44 Fra Leone da San Severino a.1556 RegMontevergine 5,350 (→ LEŌ (NP) A.III.c.(FRĀTER +).0.). También en RohlfsCognSalento 81.

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lonardo (ITA:142/Av:96,Na:20,Is:14); Giallonardi (ITA:99/Rm:34,Fr:31; Ch:18,Is:6), Iallonardi (ITA:127/Is:123), Ialonardi (ITA:113/Cb:96).

diente latino que como SN delexical, de cat. llopart, ant. lleopart "leopardo" (dp. a.1405, DCVB 7,53). – Los nombres italianos de la Toscana pueden corresponder a longobardo Liuphardus con reducción del diptongo a -u-, eventualmente bajo la influencia de LUPUS (→ LUPUS II.(+ *-HARD-)). El ejemplo de Jesi es seguramente una réplica del nombre del santo obispo de Osimo, de origen latino128.] Doc. hist. IB-21 [Abbas Astorga:] Leopardus a.683 ConciliosVisigóticos 434.– IB-23 Thome Leopardi mercatori a.1375 DocPedroIV 719. – IB31 Leopardus presbiter a.876(879) Cuixà 265, Leopardus a.904 CartStCugat 1,5 etc., Leopardus iudex a.913(or.) ArchCondalBarcelona nº35, Lopardus a.941 RAC 369 et al., Laupardo a.941(or.) DiplOsonaManresa nº484, Leupardus cui alium nomen vocant Belluzo a.942(or.) ArchCondalBarcelona 276–9 (= DiplOsonaManresa nº523)129, Lleopardus a.951(or.) DiplOsonaManresa nº669, Lepardus a.953 RAC 369, ss. Leopartus a.953(or.) DiplOsonaManresa nº705, ss. Lopardo a.964(or.) DiplOsonaManresa nº939 et al., Leopardo a.968 (or.) DocUrgell nº157, Lepardus a.976(or.) DiplOsonaManresa nº1206, Lopardus a.977 EsglésiesUrgell 99, Leopardus, alius Leopardus vicarius a.983(s.12) EsglésiesUrgell 105, terra Lobardo a.984(or.) DiplOsonaManresa nº1462, ss. Leupardus (= Leopardus) a.986 CartStCugat 1,157, Leopoardus (Vic) a.994 RAC 370, Leupardus presbiter a.995 DocUrgell nº239 etc., tibi Bopard (= ss. Lopard) [-a.1000] DiplOsonaManresa nº1872, Guillermus Leopard a.1008 MarcaHispanica 968, in terra de Leopard a.1045 CartStCugat 2,251, Dalmacius Leopardus a.1089 CartStCugat 2,396. GR-22 Arnaudo Leopardo [a.1120/1190] CartAbsie 40. – GR-23 Salomon Lopardus a.1123 CartCormery 115. – GR-25 1302 Jehanès Loupars a.1302 2,430, Jehane li femme Jehan Louppart LoiTournai 2,430. – GR-26 Guillaume Leopart a.1546 BourgeoisNamur 2,121 et al., Marie Leopard a.1615 BourgeoisNamur 3,254, heritaiges Lambert Lupar de susd. Jullemont a.1571 (= Lambert dit Loupart de Julemont a.1578 = Lambert le Leopard de Julemont a.1627 = Lambert le Loupart

K.III.(IOHANNES +).0.4. [DĒ +] NF cont. Di Giovanleonardo (ITA:19/Te:19), Di Gialleonardo (ITA:233/Rm:39; Te:158), Di Giallonardo (ITA:93/Aq:86). K.III.(MAGISTER + ).0. [Con el it. maestro n.m. "persona tanto preparata e abile in q. c. da poterla insegnare ad altri" (dp. av. 1294, DELI 698).] NF cont. Mastroleonardo (ITA:16/Mi:7; Sa:4, Fg:2,Ba:1), Mastrolonardo (ITA:802/Mi:33; Ba: 457,Sa:142,Na:68,Fg:48), Mastrolinardo (ITA:11/ Na:10,Sa:1); Mastrolinardi (ITA20/Na:18,Sa:2). K.III.(PETRUS +).0. [Con el it. Pietro NP m., muy difundido en toda Italia (TagliaviniNP 1,209– 11; DeFeliceDNI 300).] NF cont. Pietroleonardo (ITA:86/To:13,Mi:5; Ba:51,Aq:10), Pietrolonardo (ITA:71/To:9; Ba:48, Pz:5); Perleonardi (ITA:96/Pg:38,Rm:26; Na:28).

L. LEOPARDUS (lat.) (NP m.) L.0. [LEOPARDUS y LEOPARDA son cognomina latinos especificamente cristianos (KajantoCognomina 327) y corresponden al nombre del animal lat. leopardus n.m. "léopard" (Gaffiot). La discusión etimológica de este nombre gira en torno al origen latino o a un eventual origen germánico occidental (*leuba- + *hard-), factible especialmente en longobardo126. Para las variantes en Lup-, Loptambién sería posible un derivado de → LUPUS y, en algunos casos, una interpretación como *lo Pardo. Una decisión definitiva parece difícil, siendo posible una mutua interferencia en Italia. – [Con reservas:] KremerGermPN 171, MollLlinatges 114, MorletNPGaule 1,158, DeFeliceDNI 228, DizOnomSicilia 852.] L.I.0. [Es extraordinaria la concentración de este nombre en Cataluña (RAC 369-70127 ). Parece más probable su formación a partir del NP correspon-

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Así sin más MorletNPGaule 1,158. Los editores califican, incomprensiblemente, un ejemplo de Leopardi como nombre de mujer.

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Leopardus de Osimo († s.7), BiblSS 7,1333–5, cf. IR-41 ecclesia S. Leopardi a.1196 CDOsimo 93. En el texto y la firma (ss. Leopardus) sólo Leupardus. Los editores del RAC separan en dos personajes.

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a.1627) LechanteurNFWallons 148, Remy le Lupart a.1627 LechanteurNFWallons 148 (GermainNFWallonie 680), dit le lopard (Liège) a.1650 GermainNFWallonie 680130. – GR-27 Watrin Lopairt a.1277(or.) BannrollenMetz 2,26. IR-21 in presentia Leopardi Frenecti de Pisis a.1313 RegSarzana 148, Iohanes Lupardi a.1328 RegSarzana 165, Micus Lupardi a.1328 RegSarzana 165, Petrus Lupardi a.1328 RegSarzana 165. – IR-23 Leopard [s.d.] NecrBrescia 60. – IR-31 Lupardus Ferleoti a.1226 LFocorumPistoia 123, Lupardus Provinchani a.1226 LFocorumPistoia 124, Leopardo del Fornaio a.1407 FuochiPisa 203. – IR-33 Lupardus a.1228(or.) CaleffoSiena 370 et al., Bandinus Lupardi (Pisa) a.1228(or.) CaleffoSiena 368, Lupardus de Reti a.1228(or.) CaleffoSiena 378. – IR-41 fratre Leopardo monacho monasterii S.ti Florentii Auximani a.1280 CDJesi 245. – IR-42 Leopardo a.822 (Cava) DizOnomSicilia 852. – IR-46 Leopardos a.1056 (Carbone) RohlfsCognLucania 115. – IR-52 [Griego:] Petros Leopardos a.1198 (Nicotèra) RohlfsCognLucania 115 (= RohlfsCognCalabria 146). – IR-53 Λεόπαρδoς a.1109 DizOnomSicilia 852, [griego:] Leopardos [a.1131/1148] Garufi,AStSic 49,93, Leopardus a.1287 DizOnomSicilia 852. NF cont. Lleopart (ESP:30/CAT:30/B:23,Ll:4, Gi:3), Llopart (ESP:1110/CAT:1076/B:908,Gi:67, T:52,Ll:15,V:14; > CST:28/M:14; VAS:4/Viz:4; > FRA)131, Llapart (ESP:43/CAT:39/Gi:20,B:17; CST:4), Llepard (ESP-CAT MollLinatges114), Lopart (ESP:4/CAT:4/B:4), Llopar (ESP:21/CAT:20/ B:16; > VAS:1)132. Léopard (FRA:14), Lopard (FRA:66), Lopart (FRA:7), Loupard (FRA:1/Mayenne:1133 ), Loupart (FRA:3134; BEL:34/Lg:27), Loppart (BEL:20/Lg: 17); [formas catalanas:] Llopart (FRA:41)135.

Leopardo (ITA:142/Na:39,Sa:25,Rm:22,Ta:19; > FRA:7), Lopardo (ITA:1.435/Pz:694,Sa:507), Lepardo (ITA:17/Ud:4; Me:13)136; Leopardi (ITA: 2020/Rm:416,Aq:187,Na:117,Pg:91,Br:90,Ba:78, Ap:76,Ta:67,Sa:61,Le:47; Mi:108; Me:65,Rg:56, Cl:52; > FRA:13), Lopardi (ITA:176/ Sa:51,Pz:36, Mt:17), Lupardi (ITA:91/Fg:85), Lepardi (ITA:1/ Rm:1, SEAT).

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Loupart et Lupart ont été aussi des var. de Léopard, cf. afr., mfr. lupart "léopard" (FEW 5, 257a); Plusieurs maisons de Liège ont porté l’enseigne du léopard: L’Olifant, joind. vers le Marché ale Corone, d’aval au Luppard a.1508, La Chaisne d’Or près le Marché, joind. d’amont au Leopard a.1595 RenardAnthrLiégeoise 276 (cf. aussi É. Legros, BTD 27,129). Si le oû est long, p.-ê. w. liég. loûpår(d) "sournois, hypocrite" (HaustDicLiégeois 375). Curioso el NF cont. Llompart (ESP:1411) que 'sembla fruit d’un creuament de Llopart i Llombart' (MollLlinatges 114) (→ LONGOBARDUS). Todos los datos de ESP están tomados de Hispatel 2000. Naissancce entre 1891/1915. Naissances entre 1916/1990.

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L.I.0.4. [DĒ +] Doc. hist. IB-26 [Italiano:] çer Jacomo de Leopardo [a.1266/1271] RepMurcia 89 etc. GR-26 Florentius de Leopardo a.1345 LFiefsLiège 129. IR-41 Acto de Leopardo a.1126 CDOsimo 81. – IR-44 com. Constantino f. Mauri de Leopardo [a.970] CDAmalfi 14. – IR-46 Matheus de Lopardo (Taranto) a.1301(or.) RohlfsCognLucania 119; PergStNicolaBari 4,164. L.I.1. Doc.hist. IR-23 Luparda s.d. NecrBrescia 36;44. L.II.(+ -ĪNU).0. Doc. hist. GR-28 Leopardin Fortier receveur desdiz aides à Laon (= Leopardin Forestier a.1434) a.1419(or.) ComptesEtatBourguignon 5/1,203;136. IR-31 Lotheringus f. Leopardini a.1261 LMontaperti 26. NF cont. Lupardini (ITA:120/Rm:118).

M. PANTALEŌ (gr.-lat.) (NP m.) 0. [Adaptación latino-romance del NP gr. Pantaléōn, probablemente formado con gr. pánta "de todo" y léōn "león", que corresponde a *LEŌNARDUS (→ K.) "fuerte como un león" (PielNSantos 62; DeFeliceDNI 296; TagliaviniNP 2,242-244; DizOnomSicilia 1160). En la tradición cristiana existe, sin embargo, la forma gr. Panteleémon, formada con pánta y eleēmon "misericordioso", según la creencia de que Cristo habría llamado así al citado mártir (LCI 8,111-115, LexNamenHeilige 634), 135

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Datos tomados de www.géopatronyme.com 1891/1990. Las variantes con L- se concentran en la Nièvre. Resulta difícil la interpretación inmediata de los NF siguientes: Alepardo (ITA:9/Vc:8,To:1); Callepardi (ITA:/ Mi:3.Va:1), Collepardi (ITA:184/Fr:72,Em:38,Lt:34,Fr: 17), Colopardi (ITA:72/Vi:63,Rm:9).

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«explicação que é de rejeitar», según PielNSantos 62 n.1, quien se refiere a Perin, dónde se indican las dos etimologías137. La popularización del nombre se debe al santo mártir Pantaleo de Nicomedia (muerto bajo Diocleciano alrededor del a.305), megalomártir en Oriente y patrono de los médicos en Occidente, desde la Edad Media uno de los 14 santos salvadores. En nuestra documentación el NP fue especialmente popular en Portugal138 y en Italia. El culto del santo tuvo particular vida en Venecia (iglesia de San Pantalón)139, donde pasó el nombre al deonímico pantalón "veneziano", y más tarde, ya con poca vitalidad, a pantalón "uomo tardo, sciocco" (TagliaviniNP 2,242, NPItalia 1007). En el siglo 16, con la Comedia del Arte, la máscara de «Pantalon» se difunde fuera de Italia (a.1550, FEW 7,564) y el vestido «alla Pantalone» hecho de una sola pieza adherida al cuerpo y con pantalones largos se puso de moda en Francia. Desde Francia (pantalon n.m., dp. a.1650, FEW 7,564–5) la moda de los pantalones se propagó a los otros países europeos: Italia (pantalone n.m., dp. a.1807, DELI 872), España (pantalón, ca.1800, DCECH 4,372), Catalunya (pantaló, a.1810 DECat 6,234), Portugal (pantalão, a.1797, DELP 4,294), etc. Parece que en la antroponimia no ha sido productivo el deonímico. – Distinguimos los representantes del tipo Pantaleo(ne) y Pantalone bajo → I.a., los de Pantaleus en → I.b.) y los correspondientes a la falsa latinización Pantaleonus en → I.c. Ø Kremer,Aufsätze; VasconcellosAntrPort 65; MachadoDicOnom 1127a; Ø DicApellidosEsp; Ø MollLlinatges; DCVB 8,188 (como NP); RAC 428; Ø DauzatTraité; Ø DauzatDNFF; Morlet-

DENF 754; DebrabandereWb 1077; Ø Herbillon/ GermainNFBelg; DeFeliceDCI 187; DizOnomSicilia 1160; Ø ManconiDCSardi 75; PittauCognSard 173.]

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Esta última etimología está, sin embargo, en el origen del NF Pantalena (ITA:323/Cs:32,Pz:31,Fg:20; Sa:144, Na:27; Ag:37,Ct:9,Pa:3), cf. DizCognSicilia 1160. El culto tempano del santo está atestiguado por el NL Sancti Panteyom de Cornias a.1258 PMHInquisitiones 350b o São Pantaleão (POR/Bra[Terras de Bouro]), San Pantaleón (ESP/Bu,S,Bi,J) y San Pantayón (ESP-GAL/ C). A añadir los NL Pantaleo (ESP/Mu), Pantaleón (ESP/Co) y Pantaleão (también Horta do Pantaleão) (POR/Bej), Pantaleão (también Quinta do Pantaleão) (POR/Gua), Pantaleão (también Casal do Pantaleão) (POR/CBr), ejemplos de CostaDicCorográfico 8,1078). Cf. IR-25 laglesia de miser sancto Pantaleon a.1311(or.) TestiVenezia 116, la contrada de sen Pantalon a.1316(or.) TestiVenezia 144, etc. o IR-42 Corrado panattieri ad Sancto Pantaleo [-a.1500](or.) NecrProvRomana 2,539.

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M.I.a.0. Doc. hist. IB-11 Pantaleon Lamecense episcopus a.935 CDCelanova 1,117. – IB-12 Pantalio a.964 PMHDiplomata 55, Pantaliam Alvres mercador do Porto a.1598 InquisiçãoCoimbra 60 et al., Pantaleam da Silva creado de Antonio do Canto estudante na Universidade desta cidade a.1636 InquisiçãoCoimbra 166, Pantaleam Fernandes mercador do Porto a.1660 (= Pantalleam Fernandes) InquisiçãoCoimbra 196;198. – IB-13 Pantalian Diaz çapateyro a.1565 LLançamentoLisboa 1,183– 4, Pantalyão Allvariz barbeyro a.1565 LLançamentoLisboa 2,11, Pantalyan Diaz barbeyro a.1565 LLançamentoLisboa 2,46, Pantalião Paaiz (Portalegre) a.1565 LLançamentoLisboa 2,191, Pantalião Fernandez sarralheyro a.1565 LLançamentoLisboa 2,259, Pantalião Fernandez mestre da carreyra da India a.1565 LLançamentoLisboa 2, 286 etc., Pantaliam d’Ādrade barbeiro a..1574 RegSéLisboa 1,70, Pantalião Gonçaluez filho de Antonio Gonçaluez e Maria Aluarez a.1584 RegSéLisboa 1,389 etc. – IB-15 Pantallião Roĩz Mallafaia a.1583 RegSéTânger 12. – IB-17 Pantaleão Jorge (Pernambuco) a.1594 BaiãoInquisiçãoBrasil 192. – IB-31 in terra de Pantaleo a.965 CartStCugat 1,64, Pantaleo a.965 RAC 428, Pantaleo a.990 RAC 428. GR-29 [Feu mendiant:] Hérart Pantallon a.1431 FeuxBeaune 5,97. – GR-32 hered. Pantaleonis a.1475 ChaponnièreGenève 326. – GR-42 Pantalion den Neiue (Ypres) DebrabandereWb 1077. IR-13 mag.º Leonello filio magistri Ponteleonis aurificis (Udine) a.1314 Corgnali (→ A.I.a.0.; → A.II.a.(+ -ELLU).0.). – IR-21 [NL:] actum loco Pantaleo feliciter a.1060](or.) CartTino 21. – IR-25 Petrus Pantaleo [a.1030] DocCommercioVenezia 4, Pantaleo Polento [a.1030] DocCommercioVenezia 6, Dominicus Pantaleo a.1084(or.) CDPadova 2,498, Iohanne Pantaleo a.1117 DocCommercioVenezia 41, Pantaleo Bonus Cereseo de Equilo (Corinto) a.1135 DocCommercioVenezia 71, Vitalis Pantaleo a.1150 DocCommercioVenezia 100, Aurolinus Pantaleo a.1161(or.) CDPadova 2,72;74, Pantalo a.1305(or.) TestiVenezia 43, fio de ser Pantalo Geço a.1311(or.) TestiVenezia 85, Panta516

LEŌ (NP)

LEŌ (NP)

lon a.1314(or.) TestiVenezia 113, Pantalon Michel a.1314(or.) TestiVenezia 116. – IR-31 Pantaleone Simonis (Pisa) a.1228(or.) CaleffoSiena 381. – IR42 Pantaleo [s.12] NecrCassino 52, Pantaleo de Antonio Pantaleo [-a.1500] NecrProvRomana 2, 541, Petrus Pantaleo notarius [s.15](or.) NecrProvRomana 2,500, Pantalio a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 420, Pantaleon cavaller a.1536/1527 CensRoma(Gnoli) 469. – IR-44 Iohanne f. Pantaleonis de Iohanne [a.970](or.) CDAmalfi 14, Pantaleonis Atri[anensis] a.1073(or.) CDCava 10,122, vobis Pantaleoni genero meo f. dom. Pardi f. dom. Mauri de Pantaleone de Mauro de Maurone a.1132 (or.) CDAmalfi 231, Pantaleo [s.11/12] NecrSalerno 280, Pantaleonem cellararium (Palermo) a.1172 (or.) CartBenevento 38, Pantaleoni qui dicitur Setari a.1205 CDSalerno 57, Petrus Pantaleo (Maddaloni) a.1269/1270 RegChancAngioina 3,85 et al. – IR-45 Pantaleo a.1113 PergStNicolaBari 2, 105, Vitalis Pantaleo a.1122 PergStNicolaBaria 2, 117-8, Achillis Pantaleo a.1122 PergStNicolaBari 2,118, Iohannes Pantaleonis a.1243 PergStNicolaBari 3,114, Bartholomeus Pantaleonis 1301 PergStNicolaBari 4,166, Pantaleoni Comiti Luce a.1327 PergArchMCTaranto 20. – IR-46 Pantaleo Matteo [a.1770/1870] DizPatriotiLucania 4,57. – IR-60 Pantaleo s.11C14 CondSilki 317140, Pantaleo s.11C13 CondTrullas 296. NF cont. Pantaleão (POR:46/Lis:24,Centro:14, Sul:4,Norte:3; > FRA:15). Pantaléon (FRA:355/Indre:46,Yonne:43,IndreL: 24,SeineMrt:24)141. Pantaleone (ITA:682/Ch:177,Rm:53,Ba:41,Cb: 38,Pe:31,Fg:30,Na:29; Pa:65,Tp:26; > FRA:16/ SaôneL:9142 ), Pantaleon (ITA:1/Rm:1, SEAT), Pantalone (ITA:1.905/Vr:6; Ch:1113,Pe:225,Tr:66, Rm:46,Ri:16,Aq:16; Ce:35,Av:30; Ba:11,Le:5; > FRA:41143 )144; Pantaleoni (ITA:1646145/Re:262, Ps:201,Pg:179,Rm:164,Fe:119,Bo:90; > BEL:3; FRA:44146 ), Pantaloni (ITA:455/An:132,Ap:112,

Rm:99,Vt:23; > FRA:114147 ), Pantalloni (ITA:75/ Tr:66,Pg:4,Rm:3).

140 141 142 143 144 145

146

Citado por PittauCognSard 173. Datos tomados de www.géopatronyme.com. Datos tomados de www.géopatronyme.com. Datos tomados de www.géopatronyme.com. Incluido Restivo Pantalone (ITA:104/Ag:74,Cl:8,Pa:4). Incluso Bozzoni Pantaleoni (ITA:11/Ap:5,Tr:2,Mc:2, Rm:2). Datos tomados de www.géopatronyme.com.

517

M.I.a.0.4. [DĒ +] Doc. hist. IB-24 Geronima de Pantaleon de 11 años a.1594 CensMoriscosCuencaMs. IR-44 vobis Pantaleoni genero meo f. dom. Pardi f. dom. Mauri de Pantaleone de Mauro de Maurone a.1132(or.) CDAmalfi 231. – IR-52 Iohannes de Pantaleone testis (= Iohannes de Pantaleo iudex Sancti Marci) a.1205(or.) CartCalabria 198;206. NF cont. De Pantaleone (ITA:25/Ba:23). M.I.a.2.4. [DĒ +] Doc. hist. IB-42 d. Marilia de Pantaleonibus ux. Qd. Pauli Grassi [s.15] NecrProvRomana 1,322. M.I.b.0. Doc. hist. IB-11 domni Pantalei abbati a.889 CDCelanova 1,67, Pantaleus lucense sedis episcopus a.931 TumboSamos 124. – IB-12 Pantaleus a.928 PMHDiplomata 21. IR-21 Pantaleus Pedicula a.1173(1267) CDGenova 2,173;324 (= Pantaleus Pedicula a.1203(or.) LanfrancoGenova 1,125), Pantaleus a.1174 CDGenova 2,214. – IR-31 Pantaleus a.1061 CartCertosaCalci 70. – IR-25 Pantaleus a.1173(or.) CDPadova 2,286. NF cont. Pantaleo (ITA:5.479148/Mi:132,To:91, Va:22,Pv:15,Bz:10; Aq:187,Rm:97; Ba:1.082,Le: 582,Br:349,Ta:194,Fg:168; Na:142; Mt:90,Pz:69; Tp:1.442,Pa:161,Me:99,En:72,Ct:13; Ca:50); Pantalei (ITA:161/Fi:15,Gr:13; Rm:53,Vt:40,Mc:13). M.I.b.0.4. [DĒ +] NF cont. Di Pantaleo (ITA:50/Ba:34; An:6). M.I.b.1. [Para el NP cont. v. NPItalia 1007.] NF cont. Pantalea (ITA:5, SEAT). M.I.c.0. Doc. hist. IR-22 dominus Pantalionus Rabinus vicarius a.1303(or.) RegAlba(App) 275, Pantallonus Garibosii (Busca) a.1434 DocPopPiemonte 140 n.76. – IR-25 Pantaleonus de Obiçonibus (Mantova) a.1279(or.) DocVeronaMantova 178.

147 148

Datos tomados de www.géopatronyme.com. Incluso Musso Pantaleo (ITA:37/Pa:29; Ct:6).

518

LEŌ (NP)

LEŌ (NP)

M.I.c.1. [Feminización según el modelo de leão vs lioa/leoa (cp. NL Serralioa "Sierraleone").] Doc. hist. IB-12 Pantaleana da Silva Malafaia solteira escrava de Antonia de Carvalho a.1671 InquisiçãoCoimbra 246. – IB-13 Pantalioa Afonso a.1565 LLançamentoLisboa 2,332, Maria Pantalioa filha de Isabel Fernandez a.1565 LLançamentoLisboa 4,184.

NF cont. Pantalini (Ø ITA > FRA:22150 ), Boscolo Pantalin (ITA:56/Ve:52,Tv:3.Pa:1).

M.II.(+ -ĀCEU).0. [Derivado característico de Córcega. – MorletDENF 754.] NF cont. Pantalacci (Ø ITA; FRA:733149 ). M.II.(+ -ELLU).0. Doc. hist. IR-52 Pantalellus Vatrelli a.1532/ 1534 DocStStefanoBosco(Ms A) 205. M.II.(+ -ĪNU).0. [Probablemente forma hipocorística de Pantaleo. A comparar con el NP cont. Pantalina, exclusivo de la Puglia (NPItalia 1007).] Doc. hist. IR-24 Gilia uxor Pantalini a.1257 LParadisusBologna 79.

→ ALAMANNUS, BARBA, BELLUS, BONUS, BRŪN, BRŪNUS CABALLUS, CANIS, CORNU, CORVUS, FĪLIUS, FORTIS, FRATER, GALLĪNA, GRANDIS, LONGOBARDUS, LUPUS, PRESBYTER, RUBEUS, SENIOR, UR151 . SUS NP Cano; Kremer. – Documentación: Kremer; Trier; Louvain-la-Neuve; Villa; Ariza; Piquer; Buchi, Champy; Müller; Giuliani. – Síntesis: Gallego/ Boullón; Portugués/Kremer; Asturiano/Viejo; Castellano/García Gallarín; Vasconia/Irigoien †; Aragonés/Centro de Zaragoza; Catalán/Baltrons; Galorrománico/Buchi, Hanton (revisión: Germain, Hanton); Friulano/Frau, Vicario; Italiano/Arcamone; Sardo/Wolf; Rumano/Tomescu. – Consultores: Bastardas; Berger; Chauveau; Maas-Chauveau; Müller; Mulon. – Revisión: Arcamone; Bastardas; Germain; Pfister; Schmid; Wolf.

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151

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Nacimientos entre 1891 et 1990.

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Nacimientos entre 1916-1940:4, entre 1941-1965:5, entre 1966-1990:13. En este contexto también CASTRĀRE + (IR-33 Castraleonem Ugolini Belmontis (= Castraleonem filium olim Ugolini Belmontis a.1280(or.) CaleffoSiena a.1135) a.1278(or.) CaleffoSiena 1063) y TRINCARE + (GR-11 Geraldum Trencaleonem [a.1170] CartAuch 7. GR-14 Manualdun Trencaleonem a.1106/1108 CartVigeois 62). – Igualmente IR-22 Johanne Boccaleone a.1209(or.) CartArchIvrea 1,71. – De difícil interpretación inmediata IR-52 dominum Nicolaum Mabroleonem a.1118 CartCalabria 29.

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URSUS (SN)

URSUS

(lat.) ours.

Structure1 Simples I.0. I.0.2.3. I.0.2.3.4. [DĒ +] I.0.3. I.0.3.4. [DĒ +] I.0.3.4. [DĒ + AB +] I.0.4. [DĒ + ] I.1. I.1.2.3.4. [DĒ +] I.1.3. I.1.3.4. [DĒ +] I.1.3.5. Dérivés II.(+ *-ACCU).0. II.(+ *-ACCU).1. II.(+ -ACULU).0. II.(+ -ACULU + -ĪNU).0. II.(+ -ACULU + -OTTU).0. II.(+ -ακηζ/-ακι).0. II.(+ -ακηζ/-ακι + -an).0.3. II.(+ -ακηζ/-ακι + -ELLU).0. II.(+ -ακηζ/-ακι + -ilă).0. II.(+ -ακηζ/-ακι + -ISCU).0.3. II.(+ -ακηζ/-ακι + -ŌNE/-ŌNEU).1.0.5. II.(+ -ĀLE).0. II.(+ -an).0. II.(+ -an).0.3. II.(+ -an + -ISCU).0.3. II.(+ -an + -ŌNE/-ŌNEU).3. II.(+ -ĀRIU).0. II.(+ -ĀRIU).0.3. II.(+ -ĀRIU + -ISCU).0.3. II.3.(+ -aş).0. II.1.(+ -ciuc).0. II.(+ -ea).0. II.(+ -ea).0.3. II.0.3.(+ -ea).0.3. II.0.3.(+ -ea + *-ACCU).0. II.0.3.(+ -ean).0. II.0.3.(+ -ean).0.3. II.(+ -ei).0.

1

Rédaction en février 2004, révisée en avril 2011.

521

URSUS (SN)

II.0.3.(+ -ei).0. II.(+ -ei).0.3. II.(+ -ELLU).0. II.(+ -ELLU).0.3. II.(+ -ELLU).1.3. II.(+ -EOLU).0. II.0.3.(+ –eţ).0. II.0.3.(+ -eţ).0.3. II.(+ -ICCU).0. II.0.3.(+ -ICCU).0. II.(+ -ICCU).1. II.0.3.(+ -ICCU).1.3. II.(+ -ij).0. II.(+ -ilă).0. II.(+ -ĪNU).0. II.(+ -ĪNU).0.3. II.(+ -ĪNU).0.4. [DĒ +] II.(+ -ĪNU).1.3.4. [DĒ +] II.(+ -ĪNU + -schi).0. II.(+ -ISCU).0.3. II.0.3.(+ -ISCU).0. II.0.3.(+ -ISCU).0.3. II.0.3.(+ -ISSA).0.3. II.0.3.(+ -ISSA).0.3.5. II.(+-ITTU).0. II.(+-ITTU).0.3. II.(+ -ITTU + -ĪNU).0. II.(+ -ŌNE).0. II.(+ -ŌNE).0.3. II.(+ -ŌNE).0.4. [DĒ +] II.(+ -ŌNE + -ELLU).0. II.(+ -ŌNE / -ONEU).1.3. II.(+ -otă + -ea).0. II.(+ -OTTU).0. II.(+ -ov + -ici).0. II.(+ -uccu).0. II.(+ -ŪCEU).0. II.(+ -ŪCEU).0.3. II.(+ -ŪCEU).1.3. II.(+ -ŪTTU).0. II.(+ *-WALD-).0. Composés III.(+ CANIS).0. III.(+ SANCTUS).0.

0. [Lat. URSUS n.m. "ours" s’est maintenu comme désignation de l’ours dans toutes les langues romanes sans qu’il y ait eu des lexèmes concurrents (REW 9089). En anthro522

URSUS (SN)

URSUS (SN)

ponymie, les sens métaphoriques sont – à part les qualités physiques (la force2, etc.) qui seront à l’origine des NP – plutôt de connotation négative et font normalement allusion à l’homme insociable, hargneux, qui fuit la société3 (→ I.0.; MorletDENF 745; DauzatTraité 198). Métonymiquement, ce nom peut se référer à une personne qui est en relation avec les ours: chasseur4, gardien, montreur (→ II.(+ -ĀRIU).0.; MorletDENF 745; DauzatDNFF 458; IordanDNFR 476 s.v. Ursar(i)u), etc. La présence de l’animal est assez manifeste en toponymie5. Aujourd’hui, l’ours entre dans un certain nombre d’ergonymes6. On peut facilement constater deux traditions: la tradition lexicale et la tradition anthroponymique (→ URSUS (NP)), parfois difficiles à distinguer, surtout quand les deux fonctions coïncident dans une même forme graphique. Ceci vaut tout spécialement pour les NF roumains où le prénom n’est pas hérité directement du latin mais est délexical à l’ori-

gine; il peut donc y avoir des interférences et il s’avère parfois impossible de distinguer les deux sources dans le cas d’un nom unique7. Nous avons donc préféré inclure la plupart des anthroponymes roumains sous URSUS SN, bien conscients que, dans la documentation historique, ils peuvent fonctionner comme de vrais NP8. Particulièrement remarquable est la fréquence, surtout en France, de variantes latinisantes en Urs- (lire /ürs/) et les graphies avec H- indiquant peut-être l’hiatus. Comme SN, on a l’impression que URSUS est spécialement fréquent dans des régions de chasse; dans ce cas il s’agira surtout d’une motivation métanymique. KremerAufsätze 1,158; 2,165; Ø VasconcellosAntrPort; Ø MachadoDicOnom como SN; DicApellidosEsp 570–1; MollLlinatges 225; Ø DCVB; DauzatTraité 108,198,263; DauzatDNFF 458,582; MorletDENF 309,345,365, 639,745,9459; DebrabandereWb 1064; Herbillon/GermainNFBelg 287,619; GermainNFWallonie 387; DeFeliceDCI 183; DCI 1236–7,1704; DizCognPuglia 358–9; ConstantinescuDOR 401; IordanDNFR 476–7.]

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Cf., par exemple, ast. como un osu fam. "grande y fuerte" (DALLA 879). Cf., par exemple, cat. fig. viure com un ós "algú, viure fora de la societat de les persones" (DIEC 1327). Cf. aussi cast. hacer uno el oso fig. y fam. "exponerse a la burla o lástima de las gentes, haciendo o diciendo tonterías" (DRAE s.v. oso). Un exemple explicite dans «o infante dom Sancho o que mancou o usso em Canameiro» a.1340 LLinhagens 1, 295. Cf., par exemple, les NL d’IB Vilar dos Ossos, Rio de Ossos, Cova do Urso, Fonte do Urso, Pinhal do Urso, etc. (MachadoDicOnom 1104–5;1447); Usiles, Brañausil (GarcíaAriasToponAst 409;678); de GR Ossau, Aussières (NègreTGF 5512,5513); d’IR Rio dell’Orso, Cavorso, Montorso [Mo,Vi], etc. (PellegriniTopon 363) quoique dans Montorso on peut interpréter la deuxième partie comme un continuateur d’URSUS NP (DizToponItal 427) et d’ici NF cont. Montorsi (ITA:2013/Mo:1657, Re:89,Bo:39,Ge:32; Rm:34). Pour la documentation médiévale, cf. Campo d’Osso a.1258 PMHInquisitiones 388a, Serra d’ossa (casas dos frades da serra de Ossa a.1565 RegSéLisboa 4,194); v. aussi MachadoDicOnom 1104–5;1447;1449, etc.; Bonet d’Ossal a.1215 DocJaca 108 etc. ... la comparaison: locum ubi dicunt Caput Ursi a.905(or.) EsglésiesUrgell 74, symbole ou image: eccl. S. Andreae dell’Orso [a.1441] NecrProvRomana 1,372, etc. (V. Piel,Aufsätze 8,169). Port. Urso Branco, it. Orsobianco, Orsobruno, Orsobimbo ..., etc.

523

I.0. [De port. urso (forme relatinisée de aport. osso10 ) n.m. "mamífero carnívoro da família dos 7

8

9 10

Sauf quand il s’agit d’un élément dans une chaîne de prénoms. ConstantinescuDOR 401 enregistre Ursul comme prénom, mais ce nom semble être plutôt une forme onomastique délexicale (voir IordanDNFR 476), spécifique de la série de noms attribués en vue de protéger l’enfant contre la maladie et la mort: Ursu(l), Lupu(l), Grozav etc., dans le cadre des superstitions et des pratiques magiques anciennes, comme «la vente de l’enfant par la fenêtre» et sa redénomination avec un autre nom de baptême. De toute façon, dans quelques cas, Urs(u), Ursu(l) se comportent comme de véritables NP. C’est pour ça que nous avons classé sous → URSUS NP les chaînes onomastiques où ils sont suivis d’un SN. Il faut aussi tenir compte de ce que, pour la documentation historique, la Transylvanie (RO-11, RO-12, RO-13 et les départements Hg et Cv de RO-14 qui sont les zones peuplées par les hongrois) suit le modèle hongrois SN + NP, ordre inverse qui est marqué là où il est nécessaire (→ URSUS NP). Fexer 508 ne mentionne que Pel-d’Ors (→ PELLIS). Les formes osso et surtout usso étaient les seules employées jusqu’au 17e siècle. Les dictionnaires de Cunha et Houaiss ne mentionnent pas la première attestation de la forme relatinisée urso, DELP 5,366 et LorenzoGlosCrónica 946 renvoient à Morais Silva2 1813. Bluteau 8

524

URSUS (SN)

URSUS (SN)

ursídeos, especialmente aqueles do género Ursus; fig. indivíduo feio e desairoso; indivíduo muito metido consigo, macambúzio, pouco sociable; fam. indivíduo que é alvo de zombaria" (dp. ca.1060, osso, DELP 5,366; la forme courante était usso, husso, osso, s.14 Houaiss 2812b, LorenzoGlosCrónica 946, Silva 11,44911 ), gal. oso (LorenzoGlosCrónica 946), ast. osu (dp. s.18 seulement, DELlAMs; DGLA 909; DALLA 879), cast. oso (dp. a.1032, DCECH 4,319), arag. onso12 (BocAragonés 1350; dp. ca.1200, DCECH 4,319), cat. ós (dp. s.13 (Llull), ors, ós, DECat 6,134-5), var. onso (dp. a.1328, honsos, DECat 6,134), dial.[val.] orso (dp. a.1412/1424 DCVB 8,68a), occ. ors, urs (FEW 14, 64b; "homme farouche, misanthrope", Mistral 2, 448), fr. ours (dp. ca.1100, urs (Roland; Wace), TLF 12,714–6; FEW 14,64a–b; dp. a.1762 "homme qui fuit la société", dp. a.1874 "personne d’un caractère grossier", FEW 14,64b), it. orso (dp. s.13; dp. a.1585, fig. "persona goffa e sgraziata"; dp. a.1862, fig. "persona burbera e poco socievole"; DELI 847; AIS 433), frioul. ors (fig. "persona ruvida e selvatica" NPirona 674, FagginVocFriul 887; AIS 433), roum. urs (dp. a.1318, Tiktin 3,802; "persona huraña", Ciorănescu 878).] Doc. hist. IB-11. Domingo Osso a.1276 TToxosoutos 458. – IB-12 hereditate quos fui de Romarigo Ossu (?) a.1065 (= Romarigu Ussu a.1076) PMHDiplomata 282;327. – IB-21 Ioan Osso s.12(or.) CDCatedraLéon 5,600. – IB-32 Parisi Osso a.1336(or.) LMonedatgeInca 2 f º1v. – IR-33 Jacme Onso a.1381(or.) FogatgeGandia f º53r.13 GR-21 [«Venisien»:] Jaquer Ours a.1296 TailleParis 273. – GR-22 Guibertus Urso a.1098 CartVaux 15, G. Orso monachus [a.1198/1221] CartVaux 26. – GR-26 le seigneur Charles Françoy Ours [a.1632/1634](or.) BourgeoisLiège 151. –

GR-32 Claude Hours de Calviac (originaire de Sainct Pierre de la Sale en Languedoc/Genève) a.1556 LHabitantsGenève. IR-12 M.º Antonio Orso a.1559 CesariniCognTrentino 104. – IR-21 Albertus Ursus a.1224 LIuriumGenova 738. – IR-22 Uberto Urso de Muntegardino a.1276 ArchAsti 188, Petro Urso filio condam Astexani Ursi a.1276 ArchAsti 188, Guillelmus cui dicitur Ursus a.1285 ArchAsti 307, Henricus Ursus a.1331(s.14) LVerdeAsti 1,11. – IR-23 Iohannes Ursus a.1244 PergCremona 27. – IR-42 Nicolaus Ursus [a.1632/1645] MaestriSapienzaRoma 954. – IR-44 Ambrosius Ursus bicarius [s.12/14] ObBenevento 177, Leopoldo Urso a.1849 RegMontevergine 6,281. – IR-45 Dominicus Ursus a.1122 PergStNicolaBari 2,119 et al., Marcus Ursus a.1122 PergStNicolaBari 2,120. RO-12 [Graphie étrangère:] Ursz a.1557 PaşcaNPOlt 343, Urcz a.1630 PaşcaNPOlt 343, Ursz a.1722 PaşcaNPOlt 343. – RO-15 Urs a.1545 DERS 249, Urs a.1545(or.) DocRomHistB 4,206, Urs a.1558(or.) DocRomHistB 5,147, Urs a.1571 (or.) DocRomHistB 7,71, Urs a.1577(or.) DocRomHistB 8,71, Urs a. 1594(or.) DocRomHistB 11,102, [génitif:] Voico a lui Urs a.1600 DocRomHistB 11,394, Nicolae Urs a.1626(or.) DocRomHistB 21,27, Urs a.1626(or.) DocRomHistB 21,59, Urs a.1628(or.) DocRomHistB 22,123. NF cont. Urso (POR:1); Oso (ESP-GAL:2). – Oso (ESP:194/AST:12; H:112, INE)14, Urso (ESP: 52/CST:19/Cc:19, INE)15,16. – Onso (ESP-CAT:1/ Bg:1).

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(1721), 590–2 donne urso, ou usso, utilisant urso dans le texte. Les formes anciennes se conservent surtout en toponymie (v. n. 4). Aussi urso adj. "falso (diz-se do mau amigo)" (Silva 11, 449), et d’ici ursada n.f. "mau procedimento de uma pessoa para com um amigo" (11,448). Avec épenthèse de [n] (AlvarDialAragonés §103.1). Corominas explique cette [n] «por propagación de la nasalidad en la forma frecuentísima con artículo indeterminado un oso, según prueba la variante extremeña el nosu» (DCECH 4,319). La Doc. hist. du domaine IB-31 ainsi que le NF cont. Osso se trouvent sous → II.(+ -ŌNE).0.

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Selon INE (http://www.ine.es/fapel/FAPEL.INICIO) en ESP-CAT/B:43 que nous considérons comme graphie castillanisante de cat. Osso, Ossó (→ II.(+ -ŌNE).0.). Les NF cont. catalans Ors ([Données INE:] ESP:1429/ CAT:839/B:324,A:163,Cs:158,V:84,Bal:54,Gi:56,Ll:5, T:4; > CST:470/M:256, Mu:69,Ca:54,Se:49,J:23,Ma:9; > VAS:36/Viz:30,Gui:6; > GAL:7/Po:7) et Orts (ESP:7459/ CAT:6436/A:3185,V:2.675,B:467,T:100,Cs:97) sont détoponymiques; ils se réfèrent à cat. (h)ort n.m. "potager" (dp. s.13, Llull, DCVB 6,554-5). Le NF cont. Os (ESP:28/Al:16, INE) est d’origine incertaine; pourtant il semble absolument à écarter qu’il soit en rapport avec le lexème catalan os n.m. "ours". Un rapport avec un des deux NL catalans Os de Balaguer (ESP-CAT/Ll[Ng]) ou Os de Civís (ESP-CAT/Ll[[Au]), les deux d’origine prélatine (CorominesOnomasticon 6, 90–2; 2,209–10 s.v. Aós, respectivement), serait plus probable mais il n’est pas non plus évident si on tient compte qu’il n’y a pas de correspondance entre les deux NL et la distribution du NF cont. – Est d’origine basque NF

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URSUS (SN)

URSUS (SN)

Urs (ROM:4.761/Hd:1.305,Bn:876)17. SN cont. O Oso (ESP-GAL[Ourense], RamónFz,RDTP 27,362). – [«Malhumorat» (Càlig):] l’Onso (ESP-CAT [Càlig,Montuïri] MoreuRenoms 91,110. Ursu18 (ITA, RohlfsSNSalentino 285).

a.1487 DocIstRomA 2,71, Ursu a.1519 DocIstRomA 1,142, [ordre inverse:] Ursu Hanăş [a.1529– 1530] DERS 249, Ursu a.1569 DocIstRomA 2,205 etc., [très frequent:] Ursu a.1583 DocIstRomA 3, 214, [ordre inverse:] Ursu Udrea a.587(or.) DocIstRomA, 3,339, Ursu a.1588 DocIstRomA 3,398 (= Ursul a.1602 DocIstRomA 1,36), Ursu a.1592 DocIstRomA 4,57, [ordre inverse:] Ursul Jupan a.1596(or.) DocIstRomA 4,138, [ordre inverse:] Ursu Pătrăşcan a.1599(or.) DocIstRomA 4,273–4, Ursu a.1599 DERS 249, Ursul sin Păun a.1600 DocBârlad 3,277, Ursul a.1602 (= a.1610 = a.1611) DocIstRomA 1,34;2,278;3,1–2, etc., Ursul a.1607 DocIstRomA 2,132 (= Ursu a.1608 DocIstRomA 2,144), Ursu a.1616 (= a.1625) DocIstRomA 4,34–5; 5,275, Ursul a.1617 DocIstRomA, 4,76,119, Ursul a.1621 DocIstRomA 5,45, Ursu a.1623 DocIstRomA 5,217;222, Ursu a.1625 DocRomHistA 19,58, Ursul a.1627 DocHistRomA 19,404, Ursul a.1632(or.) DocRomHistA 21,7, [génitif:] Ursului a.1632(or.) DocRomHistA 21,169, Ursu a.1633(or.) DocRomHistA 21,395, Ursu a.1634(or.) DocRomHistA 22,19, Ursul a.1634(or.) DocRomHistA 22,43, Ursul a.1635(or.) DocRomHistA 23,11, Ursul ţigan a.1635(or.) DocRomHistA23,13,Ursua.1635(or.)DocRomHistA23,118, Ursul diiac a.1636(or.) DocRomHistA 23,575, Ursulu a.1636(or.) DocRomHistA 23,590, Ursul a.1637(or.) DocRomHistA 24,64, [ordre inverse:] Ursu Necoară a.1638(or.) DocRomHistA 24,87, Ursu a.1638(or.) DocRomHistA 24,337, Ursul protopop a.1704 DocBârlad 3,73, Ursul a.1771 DocBârlad 3,191, Ursul a.1774 RecensMoldova 1,221 etal.,NeculaiUrsua.1774RecensMoldova2,84etal.– RO-15 Ursul a.1437(or.) DocRomHistB 1,144, etc., [ţigan:] Ursu a.1501(or.) DocRomHistB 2,24 etc., Ursul a.1501(or.) DocRomHistB 2,30, Ursu a.1534(or.) DocRomHistB 3,294, [datif:] Ursului a.1536(or.) DocRomHistB 4,40, Ursu a.1548(or.) DocRomHistB 4,303, Ursu spătar a.1558(or.) DocRomHistB 5,132, Ursu a.1568(or.) DocRomHistB 6,84, Ursul a.1570(or.) DocRomHistB 6, 229, Ursul a.1575–1576(or.) DocRomHistB 7,312, Ursu a. 1576(or.) DocRomHistB 8,33, Ursul a. 1576(or.) DocRomHistB 8,276, Ursul a.1593(or.) DocRomHistB 11,5, Ursu a.1595(or.) DocRom-

I.0.2.3. NF cont. Liorsi (ITA:9/Vr:6,Mn:3). I.0.2.3.4. [DĒ +. SN de quelqu’un appartenant à la famille del Orso (v. le suivant).] Doc. hist. IR-24 Lazarino de li Orsi a.1533 ParaticiPiacenza 75. I.0.3. Doc. hist. GR-13 Estiens qui fut fiz Bernerdin l’Ors (Maillisole) a.1341 DocMidi 52, Johannet l’Ors (= Johannez li Hors = Johannet Hors) (Maillisole) a.1341 DocMidi 53;52;58, Estevenan qui fut mullier Peron l’Ors (Maillisole) a.1341 DocMidi 52. – GR-21 Thomas l’Ours a.1292 TailleParis 31, Jehan l’Ours a.1297 TailleParis 428, Jehannot l’Ours a.1298 TailleParis f º150b. – GR25 Lambers l’Ors fieus Lambert [a.1241/1306](or.) DocHanseStOmer 66, Xristiana Leurs a.1298 TailleCalais 49, Jake Leurs a.1298 TailleCalais 49, Manse Leurs a.1298 TailleCalais 49, Ram Leurs a.1298 TailleCalais 49. – GR-42 Rogier l’Ours a.1264(or.) DocFlandre 32 et al., Jakemon l’Ours a.1282 DettesYpres 180–81 et al., [SN de femme:] Yzabiel l’Ours a.1283 DettesYpres 196–7, Tieris li Ours (= Thieri l’Ours) a.1287 DettesYpres 362–3; 360–1 et al., Rogeri Lours a.1379 DebrabandereWb 106419. RO-12 Urszul (Alma) a.1746 ConscriptioAradiensis 92, [ordre inverse:] Urszul Sztepan a.1752 ConscriptioAradiensis 268. – RO-14 Ursu20 cont. Ursua (ESP:218/VAS:188/Nav:157,Gui:18,Viz:13; > CST:20/M:8; > ARA:3/Z:3; > CAT:5/B:4), probablement formé sur (h)uri "eau"; à séparer du NP médiéval Usoa qui correspond à basque uso "pigeon" (MichelenaApellidos §582;592) et fonctionne comme raison sociale. 17 Et aussi IordanDNFR 476. 18 Avec les variantes Ursi et Ursə. 19 Forme flamandisée: Rogaer Loers a.1394 DebrabandereWb 1064. 20 Les formes onomastiques masculines, articulées avec l’article défini -l, ont deux graphies: l’une qui note l’article défini, comme les noms communs, par exemple Ursul et l’autre qui ne le note pas en concordance avec

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la prononciation sans article des noms propres: Ursu (la terminaison -u est la voyelle de liaison de l’article défini, attaché aux terminaisons consonantiques).

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URSUS (SN)

URSUS (SN)

HistB 11,153, Ursul a.1626(or.) DocRomHistB 21, 59, Ursu a.1628(or.) DocRomHistB 22,58, Radul Ursu a.1630(or.) DocRomHistB 23,77, Ursu [a.1630–1631] DocRomHistB 23,257, Ursul a.1631(or.) DocRomHistB 23,452, Ur(ă)su a.1632(or.) DocRomHistB 23,594, Ursu a.1633(or.) DocRomHistB 24,3, [génitif:] Albul Ursului a.1633(or.) DocRomHistB 24,46, Ursul a.1633(or.) DocRomHistB 24,235, Ursu a.1635(or.)DocRomHistB 25,51, Ursul a.1635(or.) DocRomHistB 25,68, Ursul cel Bătrân a.1636(or.) DocRomHistB 25,242, Ursu a.1647(or.) DocRomHistB 32,28, Ursul a.1647(or.) DocRomHistB 32, 76 et al., Ursulu (or.) DocRomHistB 32,259. NF cont. Lours (FRA:229/Cantal:71)21. – Lours (FRA:229/Loiret:15,SeineMrn:13)22, Leurs (FRA: 197/Nord:100,PCal:35). Ursu (ROM:15.513/Bc:1.437,B:1.352,Bt:936; > FRA:4)23. SN cont. Ursu (RO/[Cetea] NALRTransDate 135), Ursu (RO/Sb NALRTransDate 197).

Delours (FRA:17/Hér:9,Aveyr:2). – Delours (BEL:14/Lg:14). Dell’Orso26 (ITA:780/Pe:318,Rm:99,Aq:68,Ch: 25;Tr:47,Vt:45,Si:27,Mc:25,Pg:24; Ba:22); Dell’ Orsi (ITA:54/No:50).

I.0.3.4. [DĒ +. SN de quelqu’un qui a (eu) affaire à un ours, soit comme chasseur24 ou comme dompteur ou dans un contexte anecdotique. Parfois d’un nom d’enseigne, comme le pense RenardAntrLiégeoise 276. – Pour les NF cont. italiens avec préposition voir carte 1.] Doc. hist. GR-26 Pires del Urs a.1276 CartValDieu 192 (= Pieres del Ors a.1276 CartVal-Benoit 221 (= RenardAnthrLiégeoise 276)), Johannes del Ours a.1316 RenardAnthLiégeoise 276. IR-12 Bartolomeo fu Giovanni del Orso a.1515 CesariniCognTrentino 104. – IR-13 Ursone del Ursum (Grado) a.1017 Corgnali 496. – IR-24 Martini de l’Orso a.1474 ParaticiPiacenza 68, Guardo de l’Orso a.1486 ParaticiPiacenza 69. NF cont. Del Oso (ESP:354/Ast:136,Av:21,Sg: 14, INE)25. 21

22 23 24

25

On écarte les NF cont. L’Hours (FRA:61/Fin:39; dont 2 porteurs dans les DOM.TOM) et Le Hours (FRA:2/ Fin:1,Loiret:1), probablement d’origine bretonne, cf. DeshayesDicNFBretons 468. Var. possible: Lors (FRA:6/Mos:5). Et aussi IordanDNFR 476. Dans le même contexte que le NF cont. Ammazzalorso (ITA:170/Pe:76,Te:53). Occasionnellement, il peut s’agir d’un détopoymique, comme par exemple Lopez del Oso a.1490(or.) DocÁvila 715 qui correspond certainement au NL El Oso: «la cal-

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I.0.3.4. [DĒ + AB +. Voir le précédent.] Doc. hist. IR-24 Zoane dall’Orso spizeialle s.14/ 15? DocPopBologna 116. NF cont. Dall’Orso27 (ITA:58/Ge:48,Sv:3, Bo:3), Dallorso (ITA:85/Ge:69,Pr:11). I.0.4. [DĒ +. D’interprétation douteuse.] NF cont. D’Urso (POR:1). – De Oso (ESP:4/ CST:4/M:3,So:1). D’Ours (BEL:47/BFl:36), D’ours (BEL:3/BFl: 3), d’Ours (BEL:1/Bxl:1), Dours (BEL:33/BFl: 24)28. I.1. [Possiblement de port. *ossa29 "ourse", gal. osa (dp. s.13 seulement, oss12,716), as, DELP 5, 366, LorenzoCronología 266; DRAG 847), cast. osa n.f. (dp. ca.1250, Alexandre, DCECH 4,319), cat. óssa (dp. s.14, DECat 6,135), fr. ourse (dp. ca.1165, TLF 12,716), aocc. orsa, occ. [HLoire, Cantal:] ursa (FEW 14,65a), it. orsa (dp. s.14 seulement (DELI 4,847), roum. ursă (Tiktin 3,802), mais d’interprétation définitive difficile. – La haute fréquence des NF cont. esp. Ossa (ESP:61) et Osa (ESP:939), de Osa (ESP:14), de la Osa (ESP:612), de la Ossa (ESP:262), ainsi que Osses (ESP:8), et Oses (ESP:1452), (lire *Os(s)és?), fait douter de leur référence exclusive à l’ourse, d’autant plus

çada rreal que val del Oso a Medina» a.1490(or.) DocÁvila 716. 26 Y compris la variante, dans MinFin, Dell Orso. 27 Inclus la variante Dall Orso. 28 Le NF cont. Dours (FRA:143/Arch:27; Gers:19,HPyr: 16) pourrait être détoponymqiue, d’après les NL OursMont (FRA/HLoire, comm. Le Puy) ou Dours (FRA/ HPyr[Tarbes]), cf. DauzatDNFF 210 et MorletDENF 345. – On peut ajouter sous réserve Dursse (FRA:3/Corr: 3[Mansac:2]); Dors (FRA:46/Hér:8,Aude:4) que MorletDENF 343 associe aux NF d’origine germanique Dorss et Dorssche; [latinisation, d’après DauzatDNFF 227:] Dursus (FRA:19/AlpesM:3; en outre DOM-TOM:5). 29 Un port. *ossa n.f. "ourse" ne se trouve pas lexicalisée, mais la formation serait normale. Elle se retrouve en toponymie (Ossa, Ossas, Valdossa, Valdossas, Serra d’Ossa), cf. MachadoDicOnom 1104, FernandesTopPortuguesa 451–2.

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URSUS (SN)

Carte 1.

URSUS (SN)

NF cont. italiens avec préposition: Dell’Orso, Dall’Orso, Dallorso

● Dell’Orso ▲ Dell’Orsi ■ Dall’Orso, Dallorso

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532

URSUS (SN)

Carte 2.

NF cont. dérivés et composés avec

URSUS (SN)

URSUS

en Italie AUTRICHE

SUISSE

FRANCE

SLOVÉNIE CROATIE

BOSNIE

CORSE

0

533

534

100

200 km

URSUS (SN)

URSUS (SN)

qu’il peut bien s’agir de détoponymiques: NL Ossa de Montiel (ESP/Ab), Osa de la Vega (ESP/Cu30 ), Osa (ESP/Na)31 ou bien d’une référence à l’étoile du nord (v. DicApellidosEsp 570–1)32.] Doc. hist. IB-11 [Interprétation peu sûre:] Petro Ossa qui est et coquinarius et carcerarius [s.10] DocCelanova 2,170, Moni Martin dito Ossa de Cusanca a.1272 CDOseira 960. GR-12 Arnaldus Ursa a.1318 MulhollandGildsToulouse 133. – GR-14 Margarida Orssa (Saurel) [a.1380/1385] LEstimesStFlour 178. IR-31 Jacopinus que vocatur Orsa frater f. Borricoveri hospites Schiatte a.1260 LMontaperti 12. NF cont. Ossa (POR:1); Osa (ESP-GAL:29). – Osa (ESP:939/CST:210/M:61,Cu:59,C:25; VAS: 578/Gui:418,Viz:138), Ossa (ESP:822/CST:337/ M:173,ICa:78; CAT:207/B:62,V:59,Bal:57,A:38, Gi:21,T:21; VAS:40/Viz:26,Gui:14 – Données INE).]

I.1.3. [Il s’agit plus probablement d’une variante du SN Ursea (→ II.(+ -ea).0.3.) que d’une féminisation du SN Ursu.] Doc. hist. RO-12 [Graphie étrangère:] Ursza a.1726 PaşaNPOlt 343. – RO-14 Ursa (ţigan) a.1541(or.) DocRomHistB 4,140, Ursa nepoata Cozmiţei a.1628 DocRomHistA 19,425 et al., [génitif:] fiica Ursei a.1632(or.) DocRomHistA 21, 229, Ursa femeia lui Martin a.1634(or.) DocRomHistA 22,228, [veuve:] Ursa a.1774 RecensMoldova 1,588 et al.; 2,62. – RO-15 Ursa a.1515 DocRomHistB 2,274. NF cont. Ursa (ROM IordanDNFR 47633 ).

I.1.2.3.4. [DĒ +. D’interprétation difficile, v. la note 31.] Doc. hist. IB-24 Pedro de las Osas alcalde a.1494 LAcuerdosMadrid 1,106. 30

31

32

Identique au río Osa (Cuenca). Cf. aussi NL Osalba (ESP/A). Nous excluons donc ici les NF espagnols du type de Osa (ESP:14/CST:13/M:9,To:2). Cf. Doc. hist. IB-21 uilla qui est nominata Aqua discurrentis Ualle de Ossa a.1005 CDCatedralLeón 3,194. – IB-23 presbiter Fortunio de Onse a.928 SJuan 49, Garcia Sanz de Osa a.1138 CDConcejoZaragoza 1,95, Garcia Sanz de Orsa a.1142 DocReconquista 2,606, Enneco de Ose a.1188 CDHuesca 2,423, don Valero de Osa a.1206, CartAliaga 39, Iohan de Osa a.1206 CartAliaga 39, Raimundus de Osa a.1233 DocCisterZaragoza 2,42, Ximenus Petri de Osa a.1235 DocJaimel 365, Garsie Petri de Osa a.1248 DocJaimel 288. Moins probable peut-être une relation avec aport. osa(s) n.f. "espécie de calçado" (dp. a.1218, Elucidário, MatKremer; > NF cont. Osa (POR:1)?), acast. huesa (dp. Cid, MzPidalCid 2,896), cat. hoses m.pl. (DECat 4,820– 1). Dans ce contexte, mais peu sûr Doc. hist. IB-24 Pero Oses Varasa a.1498 ABCDarioAlcalá et NF cont. Oses (ESP:1452/CST:255/M:81,R:75,Ma:23,Cant:12,H:12; VAS: 971/Nav:690,Gui:152,Viz:82,Ala:47; ARA:69/Z: 60,Hu:9), Osses (ESP:8/CST:6/M:4,R 2). – Le NF cont. Huesa (ESP:232/J:24,Ma:11; Te:18; M:16) est certainement détoponymique, probablement du NL Huesa (ESP/J) ou Huesa del Común (ESP/Te); Huesa se trouve encore comme NL Huesa (ESP/Cu) et Las Huesas (ESP (ESP/ Ab), en microtoponymie, les deux formes s’appliquant à des rivières et à quelques élévations. Cf. aussi NF cont. Hosa (ESP:10).

535

I.1.3.4. [DĒ +. – D’interprétation difficile, v. la note 31. À noter cependant les NL cités Osa de la Vega Cu (et le río Osa), Sierra Osa Ba Cr, Ossa de Montiel Ab et, surtout, La Osa Ba qui, probablement, dérivent à leur tour de URSA et peuvent être le point de départ pour les NF des régions correspondantes.] Doc. hist. IB-24 Tomás de la Osa a.1752 EnsenadaValladolid 263. NF cont. de la Osa (ESP:612/CST:478/M:176, Cu:63,Se:61,Cc:36,Gr:34,C r:22,Ba:19,H:17; VAS: 21/Viz:19; ARA:4/Z:49), de la Ossa (ESP:262/ CST:195/Cu:75,M:63,Mu:16,Ab:13,Se:7,Ma:16). I.1.3.5. [Génitif de Ursa (→ I.1.3.)34.] NF cont. Aursei (ROM:2/Is:2). II.(+ *-ACCU).0. [De roum. ursac n.m. "ours petit" (IordanDNFR 476; PaşcuSufixe 189).] NF cont. Ursac (ROM:6/Bc:5,Mr:1). II.(+ *-ACCU).1. [Féminisation anthroponymique du SN Ursac (→ II.(+ *-ACCU).0.).] Doc. hist. RO-14 Nicolai Ursaca a.1774 RecensMoldova 1,253, Vasile Ursaca a.1774 RecensMoldova 1,253. II.(+ -ACULU).0. [D’it. orsacchio n.m. "ours jeune" (dp. a.1374, DELI 847). – Voir carte 2.]

33 34

Selon Iordan, féminin ancien d’urs. Le génitif des NP masculins et surtout féminins se fixe comme NF actuels, spécifiques de l’onomastique moldave, qui présentent une forme écrite soudée (article posessif + NP). Cf. TOMESCU 1998(1999): Aspecte gramaticale ale denominaţiei onomastice româneşti: numele de familie cu formă de genitiv. In: Studii şi Cercetări de Lingvistică. XLVI, nr. 1–2, p.339–43.

536

URSUS (SN)

Carte 3.

URSUS (SN)

NF cont. Ursachi (ROM:2.552) et Ursache (ROM:6.908; MOL:2.200) en Roumanie et Moldavie

Doc. hist. IR-13 Orsacchio [s.d.] Corgnali. NF cont. Orsacchi (ITA:7/Fo:6). II.(+ -ACULU + -ĪNU).0. [D’it. orsacchino n.m. "(diminutif du précédent)". – Voir carte 2.] Doc. hist. IR-13 Orsacchini s.d. Corgnali. NF cont. Orsacchini (ITA:6/Pd:6). II.(+ -ACULU + -OTTU).0. [D’it. orsacchiotto n.m. "piccolo orso" (dp. a.1605, DELI 847, GDLI 158). – Voir carte 2.] NF cont. Orsacchiotto (ITA:6/Ce:5,Na:1)35. II.(+ -ακηζ/-ακι) 0. [Probablement dérivé anthroponymique diminutif avec un suffixe d’origine néogrecque (variante régionale moldave: -achi) (IordanDNFR 476)36. – Les NF cont. se concentrent aussi dans la région moldave (voir carte 3).]

Doc. hist. RO-12 [Prénom:?] Ursache (Ursachi) a.1669 DocLăpuşna 114, a.1705 DocOrhei 159, a.1766 DocLăpuşna 215, a.1822 DocOrhei 484. – RO-14 Ursache Catăr a.1555 DocIstRomA 2,75, Ursachi a.1623 DocIstRom 5.386, Ursachi a.1645 DocBasarabia 15,9, Ursachi a.1662 IspisoaceZapise 6/2,19, Ursachi a.1667 DocBasarabia 16,12, Ursachi a.1681 DocBasarabia 16,17 Dumitraşco Ursachi a.1695 DocBârlad 3,183, Ursachi a.1714 SureteIzvoade 9,210, Ursache a.1738 DocBasarabia 13,13, Ursache a.1766 IspisoaceZapise 6/2,25, Ursache a.1773 SureteIzvoade 11,24, Iani sin Ursachi a.1774 RecensMoldova 1,233 et al., Gavril Ursachi a.1774 RecensMoldova 1,245 et al., Grigori Ursachi a. 1774 RecensMoldova 1,251 et al., Ursache a.1774 RecensMoldova 2,408 et al., NF cont. Ursachi (ROM:2.552/Sv:837,Is:529), Ursache (ROM:6.908/Is:1796,Bt:760,Bc:752; 36

35

Et Orsacchiottu (ITA-MES RohlfsCognCalabria 401).

537

ConstantinescuDOR 165 le considère variante du prénom religieux Ursichie, issu de lat. URSACIUS (→ URSUS NP A.II.(+ -ĀCEU).0.) par changement de suffixe. L’ancien-

538

URSUS (SN)

MOL:2.200/SR:337,FI:295), Ursace (ROM:1/Mr:1).

URSUS (SN)

[forme

régionale:]

II.(+ -ακηζ/-ακι + -an).0.3. [Dérivé de Ursache avec un suffixe anthroponymique d’origine slave (IordanDNFR 477)37.] NF cont. Ursăcheanu (ROM:1/Bt:1), Ursăchianu (ROM:2/Bc:1,Ct:1). II.(+ -ακηζ/-ακι + -ELLU).0. [Dérivé anthroponymique diminutif à partir de la forme Ursache (IordanDNFR 477).] NF cont. Ursăchel (ROM:1/Gl:1). II.(+ -ακηζ/-ακι + -ilă).0. [Dérivé anthroponymique augmentatif du nom Ursache.] NF cont. Ursăchilă (MOL:46/Rş:41). II.(+ -ακηζ/-ακι + -ISCU).0.3. [Dérivé patronymique (de descendance) du nom Ursache (IordanDNFR 477).] NF cont. Ursăchescu (ROM:103/Il:69,B:13), [de Ursace, forme régionale du nom Ursache:] Ursăcescu (ROM:1/Bc:1). II.(+ -ακηζ/-ακι + -ŌNE/-ŌNEU).1.0.5. [Dérivé anthroponymique féminin (nom marital) à partir de Ursache, au génitif.] NF cont. Ursăchioaiei (ROM IordanDNFR 477). II.(+ -ĀLE).0. [Du dérivé lexical occitan correspondant avec la signification de “ourson” (DauzatDNFF 458; et aussi MorletDENF 745).] NF cont. Orsal (FRA:66/Aveyr:25). II.(+ -an).0. [Dérivé anthroponymique augmentatif péjoratif (IordanDNFR 476), avec un suffixe d’origine slave. – Les NF cont. correspondent aussi à la Moldavie (voir carte 4).]

neté des attestations parle éventuellement en faveur d’une autre solution étymologique, le suffixe néogrec étant plus récent (fin 17e siècle) et faisant son entrée onymique vers la fin du 18e siècle. Effectivement les attestations anciennes de suffixe néogrec représentent un fait très étrange, Il semble que le roum. Ursache est très proche de it. Orsacchi < orsacchio (→ II.(+ -ĀCULU).0.). Le problème est que personne ne parle pas d’une étymologie -ĀCULU pour le suffixe roumain -ache, -achi. 37 Le suffixe anthroponymique d’origine slave -an, -ean indique normalement l’origine locale, en dérivant de bases toponymiques.

539

Doc. hist. RO-14 Ursan a.1621(or.) DocIstRomA 5,6, Ursan a.1628(or.) DocIstRomA 5,62, Ursan a.1636(or.) DocRomHistA 23,571. NF cont. Ursan (ROM:2018/Sv:428,Bt:288; MOL:581/LD:323,OC:80; > FRA:3). II.(+ -an).0.3. NF cont. Ursanu (ROM:4/Is:2). II.(+ -an + -ISCU).0.3. [Dérivé à valeur patronymique.] NF cont. Ursenescu (ROM IordanDNFR 477). II.(+ -an + -ŌNE/-ŌNEU).3. [Dérivé anthroponymique du nom Ursan. – Voir carte 4.] NF cont. Ursănoiu (ROM:234/Sv:234). II.(+ -ĀRIU).0. [Dérivé déjà attesté en latin (CIL 12.533.10;13.5243) et interprété comme “One who looks after bears in captivity” (OLD 2108a); voir aussi DC 8,384b «URSARIUS, cui ursos ad spectaculum instruendi cura commissa est». Dans notre contexte certainement SN à partir de l’activité, au sens de "meneur (ou chasseur) d’ours" (ainsi MorletDENF 745)38. − D’occ. oursié, oursè "possesseur d’ours, celui qui fait danser les ours" (Mistral 2,448c)39, it. orsiero, orsaio "colui che addestra o ammaestra gli orsi e li esibisce al pubblico in giochi e balli; domatore di orsi" (dp. a.1505, GDLI 12,159, DEI 2688), roum. ursar n.m. "bărbat care umblă cu urşi dresaţi şi îi pune să joace" (DEX 1140)40. – Pour la Roumanie, les NF cont. se con38

39

40

Non documenté en français, les dictionnaires ne donnant que afr. orsier n.m. "chien dressé pour la chasse aux ours" (FEW 14,65b). Cf. le SN collectif oursiés, pour les gens d’Asson (FRA/ PyrA). Le nom de métier pourrait se cacher dans NL Castroseiros (ESP-GAL/Lu) : IB-11 Afonso de Castro Oseyrros a.1383(or.) CDFerreira 93, Pero de Castroseyros a.1438 (or.) CDFerreira 211. La forme parallèle *URSĀRIA, fréquente en toponymie et plutôt rarement lexicalisé, dénomme un lieu habité par des ours: gal. oseira n.f. "osera, cueva donde se abriga el oso para criar sus hijuelos" (DicGalCast 3,56), cf. NL Oseira (Doc. hist. IB-11 Dominicus Iohannis dictus de Ursaria alfayate a.1276(or.) CDOseira 1055, etc., Johan d’Oseira a.1403 (or.) DocNoia 46, Rodrigo d’Oseyra a.1439(or.) CDFerreira 213, Gonçaluo d’Oseyra a.1454 DocDevOurense 2, 62; NF cont. Oseira (ESP-GAL:156), ast. osera "osil, sitiu [onde se guarden los osos]" (DALLA 879; IB-21 [NL:] Garsia dei gratia monasterii Sancte Marie de Ursaria abbas a.1184(or.) DocStIsidoroLeón 179), cast. osera (DRAE 1637), fr. NL Orcières (FRA:HAlpes), Valour-

540

URSUS (SN)

URSUS (SN)

Carte 4. Répartition du NF cont. Ursan (ROM:2.018; MOL:581) en Roumanie et Moldavie

● Ursănoiu (ROM:234/Sv:234)

centrent en Moldavie; voir carte 5. Pour l’Italie, voir carte 2.] Doc. hist. GR-13 Juvenis Ursers a.1220(or.) CartLéoncel 88. – GR-25 Petrus Oursiers a.1291 (or.) Fossier,MélDubois 456. NF cont. Orcier (FRA:38/HAlpes:8;Var:6, BRhône:5). – Ursier († FRA, Fordant 1386b). –

Orsier (FRA:31/HSav:16,Rhône:641 ), (FRA:38/Isère [Grenoble]:4)42. Orsero (ITA:43/Sv:38,Ge:3)43.

II.(+ -ĀRIU).0.3. [L’article indique clairement une activité professionnelle44.] 41 42

sière (FRA:Isère), it. *orsaia, *orsara (Doc. hist. IR-13 Dominico Orsarya a.1393 Corgnali, Dominico dicto Orsarye a.1394 Corgnali, Orsaria [a.1794/1796], [a.1796/ 1797] Corgnali, Orsaria Valentino di Giovanni (Mogaredo) a.1855 Corgnali; NF cont. Orsaria (ITA:148/Ud:109, Ve:10,Pd:6,Pn:6), Orsaia (ITA:37/Lt:16,Rm:10,Fr:5); NL Orsara Bòrmida (Al; dp. a.1135, Ursaria, DizToponItal 458 ("luogo propio degli orsi")), Orsària (Ud), Orsaia (Gr), Orsara (Fg; dp. a.1159–1168, Ursarie, DizToponItal 458), etc.). Il faut avoir compte aussi pour le frioulan orsarie n.f. "(dei calzoni e delle mutande) fondo, fondello, culatta" (FagginVocFriul 2,888;1,257), "la forma del sedere che resta nei calzoni molto usati" (NPirona 674;210).

541

Orcier

43

44

Cf. oursié, sobriquet des gens d’Asson (Mistral 2,448c). Pour les NF cont. français, concentrés dans la HauteSavoie, on peut penser aussi à une origine détoponymique, d’Orcier (NL:HSav[Thonon-les-Bains]) (NègreTGF §23759: «équivalent frp de oïl oursier "retraite d’un ours"»), forme qui correspondrait à *URSĀRIA, mais Nègre ne répertorie aucun NL *Oursier ni *Orsier (cf. cependant NL Montorsier (FRA:PuyD), évidemment une formation adjectivale) et d’autre part le NF cont. Orcier se trouve dans le même secteur que les porteurs Orsier; il doit donc s’agir de simples variantes graphiques. On pourrait ajouter Ursaru (ITA:1/Ve:1, Seat), Orsiero (ITA-FRI, Corgnali). D’interprétation difficile, les NF cont. Oursaire (FRA:8/ Cantal:3), Oursayre (FRA:3/PuyD:3), Ourseyre (FRA: 14/Cantal:4,HLoire:3,PuyD:3), Ourseire (FRA:3/PuyD: 3), Ourssaire (FRA:5/Gir:3,Dord:2), Ourceyre (FRA:20/

542

URSUS (SN)

URSUS (SN)

Carte 5. Distribution des NF cont. Ursariu, Ursaru et Ursărescu en Romanie et Moldavie

● Ursariu (ROM:2)



Ursaru (ROM:883; MOL:13)

Doc. hist. GR-24 Godefrido Lorsier a.1198 RôlesNormandie 2,43, Ricardus Lorsier a.1198 RôlesNormandie 2,46. NF cont. Ursariu (ROM:2/Is:2), Ursaru (ROM: 883/Bc:125,B:113; MOL:13/CT:11)45. Voir carte 5.

■ Ursărescu (ROM:111)

II.(+ -ĀRIU + -ISCU).0.3. [Dérivé patronymique de Ursar(i)u.] NF cont. Ursărescu (ROM:111/Nt:62). Voir carte 5. II.3.(+ -aş).0. [De roum. ursulaş n.m., diminutif caressant.] NF cont. [Par assimilation: u-a > ă-a:] Ursălaş (ROM:2/Ct:2).

PuyD.12), [prob. forme francisée en domaine occitan:] Ourcière (FRA:2/Gard:1,Vaucl:1), avec Lourseyre (FRA: 19/Cantal:5,PuyD:5), qui pourraient correspondre à *URSĀTOR "chasseur (ou montreur) d’ours", dérivé qui suppose pourtant un verbe *URSĀRE, avec traitement occitan du suffixe -ĀTOR (v. Ronjat 3,373), ne s’agissant pas d’une forme occ. Oursaire de fr. Orsier comme suppose MorletDENF 745. Peut-être il ne s’agit que de variantes savantes de URSĀRIA (→ note 39)? On hésite de même pour Doc. hist. GR-14 Almens Ourseira autrament dit Bandonna a.1416(or.) JournalMurol 381, qui pourrait être une féminisation anthroponymique du précédent. À noter comme les NF du Cantal sont proches des zones dans lesquelles les NL concernent URSUS (Orcières, Orceyrettes, Orceyrolles, Lorcières, NègreTGF §23762–3). 45 Et aussi IordanDNFR 476 Ursar(i)u: ursar, "ţigan care umblă cu ursul" (la înceoput "crescător de urşi").

II.(+ -ea).0. [Il est impossible à distinguer une base lexicale ou anthroponymique (IordanDNFR 477).] Doc. hist. RO-12 Ztan Ursze a.1660 UrbariiFăgăraş 202, Manij Ursze a.1660 UrbariiFăgăraş 205; RO-15 Urse a.1576(or.) DocRomHistB 8,36. NF cont. Urse (ROM:66/Br:44).

543

544

II.1.(+ -ciuc).0. [Dérivé anthroponymique avec suffixe ukrainien (IordanDNFR 476).] NF cont. Ursaciuc (ROM:3/Is:2), Ursăciuc (ROM:1/Ar:1).

URSUS (SN)

URSUS (SN)

II.(+ -ea).0.3. [IordanDNFR 477.] Doc. hist. RO-14 Ursea a.1578 DocIstRom 3, 101, Ursea a.1638(or.) DocRomHistA 24,453, Ursea a.16389(or.) DocIstRomA 24,456. – RO-15 Tatomir Ursea a.1493 DocRomHistB 1,386, Ursea a.1561 DocRomHistB 5,254, Ursea a.1568(or.) DocRomHistB 6,94, Ursea a.1598 DocRomHistB 11,424, Ursea a.1630(or.) DocHistRom B 23,205, Ursea a.1631(or.) DocRomHistB 23,468, [génitif:] Ursei a.1634/1635 DocHistRomB 24,517, Ursea a.1647(or.) DocRomHistB 32,103. NF cont. Ursea (ROM:569/Bz:156,Ph:52).

patronymique (→ URSUS (NP) A.II.(+ -ELLU).0.) et SN délexical.47] Doc. hist. GR-13 Berardus Orsellus a.1092(or.) CDStRufValence 7, [avec dissimilation:] Radulfus Urserlus a.1192(or.) CartLéoncel 53, Jaume Orsel (Seyne) a.1411 DocMidi 199. – GR-21 Raoul Oursel regratier a.1299(or.) TailleParisMs. – GR-24 Ricardo Orsello a.1184 RôlesNormandie 1,37, Willelmus Oursel a.1230 CartLouviers 1,192. – GR-31 Guigon Orsel clergo de Johan de Losana a.1338/1339(or.) ComptesConsulGrenoble 74. – GR-33 Arnaudus Orsellus de Bardonisca a.1233 CartOulx 301. NF cont. Urseau (FRA:9/LoireA:2,MaineL:1, IlleV:1), Ourseau (FRA:15/LoirCh:1,DSèvres:1, All:148 ), Ourceau (FRA:24/IndreL:10,LoirCh:3), Orseau (FRA:48/LoireA:16,Vendée:14,CharM:4), Ourseaux (FRA:1), [avec h- graphique?:] Hourseau (FRA:26/Aube:849 )50.

II.0.3.(+ -ea).0.3. [Dérivé anthroponymique diminutif, affectif.] NF cont. Ursulea (ROM IordanDNFR 477), Ursolea (ROM ConstantinescuDOR 401). II.0.3.(+ -ea + *-ACCU).0. [Dérivé anthroponymique diminutif.] NF cont. Ursuleac (ROM:5/Tm:2; MOL:229/ Hn:66)46. II.0.3.(+ -ean).0. [Dérivé anthroponymique avec un suffixe augmentatif ou avec un suffixe à valeur détoponymique, impossible à distinguer.] NF cont. Ursulean (ROM:1/Ct:1). II.0.3.(+ -ean).0.3. [Cf. IordanDNFR 477.] NF cont. Ursuleanu (ROM:19/Bt:11), Ursulianu (ROM:1/Is:1). II.(+ -ei).0. [Formation diminutive avec un suffixe appliqué aux animaux (IordanDNFR 477).] Doc. hist. RO-15 Ursei a.1632(or.) DocRomHistB 23,490. NF cont. Urséi (ROM:9/Tm:4,Bc:3), Ursăi (ROM:1/Bc:1).

II.(+ -ELLU).0.3. Doc. hist. GR-25 Jehan Lorseau serrurier (orig. de Meaux) a.1555 LHabitantsGenève 1,56. NF cont. Loursel (FRA:9/SeineMrt:8,Eure:1), Lourseau (FRA:1251 ). II.(+ -ELLU).1.3. NF cont. Lourselle (FRA:3/Somme:2,Oise:1). II.(+ -EOLU).0. [En italien cette formation survit comme NP actuel Orsèolo (DeFeliceDNI 290, Ø NPItalia). Pour ce suffixe v. RohlfsGramStor §1086. – Voir carte 2.] Doc. hist. IR-25 Dominico f. bone memorie domno Petro Ursoyolo duci a.1025 CDPadova 2,

47

II.0.3.(+ -ei).0. NF cont. Ursuléi (ROM:1/Tm:1). II.(+ -ei).0.3. NF cont. Urseiu (ROM IordanDNFR 477). II.(+ -ELLU).0. [D’afr. (hapax) hoursel n.m. "petit de l’ours", mfr., nfr. ourseau (FEW 14,65a). Pour les NP juxtaposés du type Berardus Orsellus, il est parfois difficile de distinguer entre fonction

48 49 50

46

Pour IordanDNFR 477 Ursu + suffixe ukrainien -(l)jak.

545

51

Éventuellement dans ce contexte (II.(+ -ELLU + -ĪNU).0. ?) le NF cont., très localisé, Ourselin (FRA:219/ Manche:169), Ourslin (FRA:1/PuyD:1). Cf. aussi le NF cont. Urselin (→ URSUS NP A.II.(+ ELLU + -ĪNU).0.), données de géopatronyme. Éventuellement II.(+ -ELLU + -ITTU).0. et à rapprocher de mfr. ourselet n.m. "petit de l’ours" (FEW 14,65a): Jehan Ourselay natif du pais d’Angleterre a.1444(or.) CompteOrbec 283. Selon MorletDENF 945 le NF cont. Urselet (FRA:1/Mart:1, géopatronyme) serait déminutif de Urseau, Ursel sous l’influence du lat. URSUS. En outre RP:12. NF localisé à Bouilly. Cf. aussi occ. oursalhou "petit ours", sobriquet des gens de Comus (Mistral 2,448). Distribution non significative.

546

URSUS (SN)

URSUS (SN)

507, Petrus f. Dominici Ursioli qui fuit f.d. Petri Ursioli ducis a.1049(s.14) (= Petro Urseolo a.1064 (s.16)) CDPadova 2,400;492, ego quidem Ugo Ursoyulo de confinio sancti Salvatoris (= Ugo Ursoilo), Dominicum Ursoyulum a.1105(or.) CDPadova 1,6–7 (= a.1106, CDPadova 1,17), Petrus Ursyolo a.1161 CDPadova 2,73. NF cont. Orseoli (ITA:10/Tv:7,Pn:1; Co:2).

Doc. hist. RO-14 Ursilă [a.1583–1591] DERS 249, Ursilă a.1589 DERS 249, Ursilă [a.1596/ 1600] DERS 249. – RO-15 Ursilă a.1533(or.) DocRomHistB 3,236, Ursilă (ţigan) a.1561 DocRomHistB 5,235.

II.0.3.(+ -eţ).0. [De roum. ursuleţ n.m. "(diminutif d’urs)" (DEX 1140; IordanDNFR 477).] Doc. hist. RO-14 Gavril Ursuleţ a.1774 RecensMoldova 1,282 et al., Ursuleţ s.d. ConstantinescuDOR 401. NF cont. Ursuleţ (ROM:28/Br:12,B:11). II.0.3.(+ -eţ).0.3. Doc. hist. RO-14 Negul Ursuleţu a.1774 RecensMoldova 1,281. II.(+ -ICCU).0. [Dérivé anthroponymique diminutif masculin.] NF cont. Ursică (ROM:4/Bc:4). II.0.3.(+ -ICCU).0. [De roum. ursulică n.m. "(diminutif)", dérivé lexical et anthroponymique (IordanDNFR 477).] Doc. hist. RO-14 Ştefan Ursulică a.1774 RecensMoldova 1,501. NF cont. Ursulică (ROM:5/Is:3,Bn:2; MOL:3/ TG:3). II.(+ -ICCU).1. [Probablement féminisation de Ursică (→ II.(+ -ICCU).0.).] NF cont. Ursica (ROM:2/Sb:1,Tm:1). II.0.3.(+ -ICCU).1. [Probablement féminisation de Ursulică (→ II.0.3.(+ -ICCU).0.).] NF cont. Ursulica (ROM:1/Bt:1). II.(+ -ij).0. [Suffixe roumain d’origine savante (ecclésiastique), qui adapte les terminaisons grécolatines -ios, -ius > slav. -ij > roum. -ie.] Doc. hist. RO-14 Ursie cel Bătrân a.1608 DocIstRom 2,144.

II.(+ -ĪNU).0. [De fr. oursin n.m. "petit ours" (dp. a.1723 seulement, FEW 14,65b), comp. aussi wallliég.(Stavelot) loûrsin n.m. "lourdaud" (FEW 14, 65b). Pour l’italien, il ne paraît pas s’agir d’une fonction patronymique du NP Ursinus (→ URSUS NP D.0.), mais plutôt de *orsino nm. "petit ours" que de orsino adj. "che è proprio, che riguarda, che se riferisce all’orso" (GDLI 12,159)52.] Doc. hist. GR-24 Willelmo Orsin a.1198 RôlesNormandie 2,11. – GR-26 [Latinisation?:] Antoine Ursinus (orig. d’Hasselt [BEL/Lb] a.1569(or.) BourgeoisLille 14, Philibert Oursin a.1570(or.) BourgeoisLiège 19, Hubertus Ursinus (Liège) a.1595 DebrabandereWb 1064. IR-42 Bertholomeo Ursino lautaro a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 455, Robertus Ursinus a.1702 MaestriSapienzaRoma 1132. NF cont. Oursin (FRA:28/Manche:4); [avec hgraphique?:] Hoursin (FRA:1). II.(+ -ĪNU).0.3. NF cont. Lorsin Nord:3).

II.(+ -ĪNU).0.4. [DĒ +.] NF cont. Doursin (FRA:27/Vaucl:19,Var:6 [géopatronyme]). II.(+ -ĪNU).1.3.4. [DĒ +. Nom très localisé. Probablement référence à D. Orsina Carcano (s.16), liée à la famille des Ronchi di Sondrio et aïeule de la famille des Orsini. – Voir carte 2.] NF cont. Dell’Orsina (ITA:12/So:12). II.(+ -ĪNU + -schi).0. [Dérivé anthroponymique avec un suffixe slave.] NF cont. Ursinschi (ROM:5/Bt:3), Ursinsche (ROM:1/Bc:1).

52

II.(+ -ilă).0. [Suffixe anthroponymique, selon ConstantinescuDOR LXI d’origine slave. Le suffixe peut s’attacher à un NP ou à un SN.] 547

(FRA:12/Meuse:4,Mos:3;

Cf. des formations toponymiques comme Campoursy (FRA:PyrOr) < Campo Ursino, Puechourcy (FRA:Tarn) ou Orcines (FRA:PuyD) (NègreTGF 5541;22056;10503 respectivement).

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URSUS (SN)

URSUS (SN)

II.(+ -ISCU).0.3. [Dérivé patronymique (aussi IordanDNFR 477).] Doc. hist. RO-14 Ursăscu s.d. ConstantinescuDOR 401. NF cont. Ursescu (ROM:299/B:78,Hd:54).

nau Orset laurador de Alfara a.1380(or.) DocConselleriaValència, Lorenc Oset pelicer a.1381(or.) FogatgeGandia f º47r, En Pere Orset a.1384 LPobMontesa f º147v. GR-13 fratris Ugonis Orset a.1179 CartRicherenches 211. – GR-32 Guillelmo Orset (= Guillelmi Orseti a.1412(or.)) a.1409 RegGenève 1,3;40. IR-13 Ser Hier Orsetto cive Glem (Udine) a.1528 Corgnali, Ser Nicoló Orsetto d’Imponzo a.1655 Corgnali. – IR-21 Willielmus Ursetus filius Nicole de Rodulfo a.1178 CDGenova 2,247. – IR22 Albertus Ursetus de Follaorio a.1217 CartValsesia 48. NF cont.54 Osete (ESP:1398/CST:766/Mu: 48655,M:105,J:90,Se:44; > CAT:514/B:311,V:103; T:46,A:32). – Osset (ESP:234/CAT:105/V:79,B:20, LLl:6), Oset (ESP:694/CAT:347/B:186,Cs:98,Ll: 27,Gi:21; > CAST:154/M:109,J:39; VAS:67/Na: 67), Osed (ESP:75/CAT:44/B:20,Cs:19,T:5), Uset (ESP-CAT:16/B:14).

II.0.3.(+ -ISCU).0. Doc. hist. RO-12 [Graphie étrangère:] Ursules(k) (Bârzava) a.1743 ConscriptioAradiensis 13. II.0.3.(+ -ISCU).0.3. [Cf. IordanDNFR 477.] NF cont. Ursulescu (ROM:1.130/Tm:330,Cs: 219,B:141). II.0.3.(+ -ISSA).0.3. [Dérivé anthroponymique marital (aussi IordanDNFR 477).] NF cont. Ursuleasa (ROM:2/Is:1). II.0.3.(+ -ISSA).0.3.5. [Génitif soudé du précédent.] NF cont. Aursulesei (ROM:2/Bn:2). II.(+ -ITTU).0. [De cast. osete n.m. "(dim. spontané d’oso)", cat. osset "ós petit” (DCVB 8,72)53, mfr. ourset (FEW 14,65a), it. orsetto (GDLI 12, 159), frioul. orset "orsacchiotto" (FagginVocFriul 887). – Pour les NF cont., galloromans et italiens surtout, il est difficile de distinguer entre fonction patronymique et SN délexical ; on les a classés en bloc → URSUS (NP) A.II.(+-ITTU).0.] Doc. hist. IB-23 Osset a.1152 CDHuesca 2, 219. – IB-24 [Émigré:] Guillem Orseth a.1240(or.) DocCarrión 1,191. – IB-26 Ramon Orsset texidor [a.1268/1272] RepMurcia 122. – IB-31 Francesch Hoset a.1367(or.) LEstimesReus f º20v, G(uillem) Oset a.1367(or.) LEstimesReus f º24v. – IB-32 Oset ses Codin(e)s a.1329(or.) LMonedatgeStEulàliaMallorca f º2v, B(er)n(at) Oset a.1329(or.) LMonedatgeStEulàliaMallorca f º17r, En Lore(n)s Oset navega(n)t a.1336(or.) LMonedatgeStNicolauMallorca f º10r, En Salvador Oset a.1359(or.) LHomesArmesMallorca f º36v. – IB-33 Bartolomeu Oset [a.1288/1295] RepOrihuela f º99, Bartholomeus Oseti sartor a.1298(or.) PergCleroValència nº1705, En B(er)n(at) Oset conseller del gremi de notary a.1329(or.) LActValència f º94v–97, Ar53

DCVB 8,72 propose pour NF cont. Osset (ESP-CAT, Ø MollLlinatges) cat. n.m. osset "os petit", peu probable comme motivation. Par contre faudra-t-il éventuellement tenir compte du NL Oset (ESP-CAT/V).

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II.(+ -ITTU).0.3. Doc. hist. GR-27 [Avec h- marquant l’hiatus:] Thieriat lo Hourset de Molin a.1285(or.) BannrollenMetz 2,121. II.(+ -ITTU + -ĪNU).0. Doc. hist. IR-24 Iulii Orsitino da Imola a.1527 ParaticiPiacenza 75. II.(+ -ŌNE).0. [De fr. ourson n.m. "petit de l’ours" (dp. ca.1540, Marot, FEW 14,65b)56, d’un dérivé lexical augmentatif d’it. orso non lexicalisé (ou bien du NP correspondant), roum. ursoi n.m. (var. régionale ursoni), absent des dictionnaires. En roumain, le suffixe à valeur lexicale augmentative

54 55 56

Données INE. Probablement à l’origine du NL Los Osetes Mu. Peu probable une relation avec le terme technique mfr. horzon (etc.) "garniture matelassée servant à protéger la tête du contact de l’armure" (a.1378, FEW 14,65) ou occ. oursoun, orsoun "ourson; bonnet à poil, chapeau poilu" (Mistral 2,449a). Documenté aussi comme nom d’enseigne: Ourson d’or, ou nom de marque: ourson skieur. – Les exemples français peuvent s’interpréter aussi comme seconds noms patronymiques, à classifier sous URSUS (NP); les NF cont. correspondants sont rangés sous → URSUS (NP). En Belgique, le classement est toutefois douteux: le nom peut être un dérivé de LAURENTIUS, cf. Herbillon/GermainNFBelg 529, Laurentius Lorechon (Fosses-la-Ville) a.1345.

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URSUS (SN)

URSUS (SN)

et valeur patronymique a subi l’interférence du suffixe issu de -ŌNEU57.] Doc. hist. GR-21 les hoirs feu Guillaume Orsson a.1389(or.) MorletNPBlois 189. – GR-22 Helias Orson senescallus de Didonia a.1234 CartVaux 32 et al. IR-23 [Avec fausse latinisation:] Guido Ursonus a.1204(or.) DocVoghera 218, Albertus Orsonus a.1218 LGrossusReggio. – IR-24/23 Gerardus Orsonus (Mantova) a.1257 LGrossusReggio 180, Petrus Orsonus (Mantova) a.1257 LGrossusReggio 180. NF cont. Ursoni (ROM:1/Tm:1), Ursoi (ROM: 2/Bv:1,Tm:1; MOL:229/UN:102).

Ursoniu (ROM:1/Tm:1; cf. aussi IordanDNFR 477), Ursoiu (ROM:121/Bv:38,B:22; aussi IordanDNFR 477).

II.(+ -ŌNE).0.3. Doc. hist. GR-26 Jacque Lorson (Mettet) a.1579 SourcesSambreMeuse 512, Jean Lorson a.1599 (or.) BourgeoisNamur 2,127. RO-14 Ursoiu s.d. ConstantinescuDOR 401 NF cont. Leurson (FRA:2/Vaucl:1). – Lorson (FRA:94/Meuse:23, MeurtheM:12,Mos:8; Somme: 17; BEL:17/Anv:6,Bxl:5), Lourson (FRA:22/Mos: 11,Ardn:3,HMarne:2,Marne:2), Leurson (FRA:2/ EureL:1)58, Lurson (FRA:25/Nord:7; Orne:10, Sarthe:3)59. 57

58

Pour les NF cont. (nous suivons INE) catalans et aragonais Osso y Oso, les inventaires ne permettent pas de distinguer entre Osso/Ossó et Oso/Osó. Normalement, il s’agit de détoponymiques: de Osso (Huesca) et de Ossó de Sió (Ll), mélangés sous Ossó dans DCVB 8,72. Ce dernier est documenté comme Orso a.1155 DiplPoblet 149 et al. (le NL castellum Urson a.1040(s.13) EsglésiesUrgell 127 pourrait contenir un nom de propriétaire. Cf. también CorominesOnomasticon 100–1). MollLinatges 117 propose, pour Osó (donc avec la spirante sonore /z/ ), un NP germanique (Audone ou Ozo), qui est à séparer du NF cont. Oso (ESP:194/H:103 → I.0.). − Sont attestés Osso (ESP:237/CAT:190/T:101,B:81,Gi:8), De Osso (ESP:74/ARA:17/Hu:10,Z:7; > CAT:47/B:41,T:6), Dosso (ESP:21/M:7) avec la Doc. hist. IB-31 suivante: Gaspar Oso (Lleida) a.1553 FogatgeCatalunya 2,328, Bernabé Hoso (Bot) a.1553 FogatgeCatalunya 2,179, Gabriell Hoso (Vinebre), Matéu Hoso (Vinebre), Pere Hoso (Vinebre), Joan Doso (Vinebre) a.1553 FogatgeCatalunya 2, 192. Ce nom se concentre évidemment à Vinebre. L’accentuation *Osó (Ossó?) pourrait, éventuellement, être confirmée par la viuda Hosona (Vinebre) a.1553 FogatgeCatalunya 2,192.De toute façon on n’exclut pas, tout au moins en partie, une possible relation avec cat. *ossó n.m. "petit ours". Pour MorletDENF 624, «l’eurson var. de l’ourson, sobriquet d’un homme peu sociable».

551

II.(+ -ŌNE).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-32 Jehan d’Orson a.1487/1488 (= Jehan Dorson cordeir a.1489/1490) ComptesFribourg 152;164. NF cont. [Sous réserve60:] Dourson (FRA:39/ Mos:20; CharM:11; BEL:4/Bxl:4), Dorson (FRA: 29/Eure:2; Aube:3), Dorson (FRA:29/Loire:461 ). II.(+ -ŌNE + -ELLU).0. NF cont. Orsonneau (FRA:123/Vendée:81,LoireA:19). II.(+ -ŌNE / -ONEU).1.3. [Dérivé anthroponymique féminisant (nom marital).] Doc. hist. RO-14 Zlata Ursoaia s.d. DocBârlad 3,198, [forme populaire pour Ursoaia:] Ursoai a.1774 RecensMoldova 2,429. – RO-15 [Génitif:] al Ursoaei a.1579(or.) DocRomHistB 8,356. II.(+ -otă + -ea).0. [Dérivé anthroponymique.] Doc. hist. RO-15 Ursotea a.1694 ConstantinescuDOR 401. II.(+ -OTTU).0. [La distribution des NF en France paraît dispersée. Pour la Côte d’Or, on peut songer au traitement régional du suffixe -ITTU.] NF cont. Orsot (FRA:11/SeineMrn:1,Oise:1, Manche:1,Somme;1), Ursot (FRA:70/CôteOr:29; IndreL:17 [données géopatronyme])62. II.(+ -ov + -ici).0. [Dérivé anthroponymique roumain avec double suffixe patronymique slave. Attaché aux SN anciens, il traduit en slavon le suffixe roumain -escu et les SN de descendance "fils de". Dans les NF cont., il peut représenter aussi le suffixe patronymique d’origine serbe.]

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60

61 62

Les porteurs de ce NF vivent loin de L’Urson, dans les Vosges, que NègreTGF §23758 rattache à ourson. Dans Doc. hist. IB-23 Raymundus de Orson a.1217 DocSigena 124, Guillelmo d’Oson a.1328 DocCisterZaragoza 2,170, il paraît s’agir d’un NL non identifié (= Olsón, ESP-ARA/Hu ou Usón ESP-ARA/Hu?). Également AlpesM:3. MorletDENF 745 mentionne un NF Hoursotte, qui ne se retrouve plus dans aucun des répertoires informatisés.

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URSUS (SN)

URSUS (SN)

Doc. hist. RO-14 Arsenie Ursovici a.1616 DocIstRomA 4,36 et al. NF cont. Ursovici (ROM:3/Ar:3).

deux représentés en Sicile, bien que peu fréquents. – Voir carte 2.] NF cont. [Uniquement comme second nom:] Pace Orsocane (ITA:17/Me:17)65.

II.(+ -UCCU).0. [Dérivé lexical ou anthroponymique diminutif (IordanDNFR 477).] NF cont. Ursuc (ROM, IordanDNFR 477). II.(+ -ŪCEU).0. [Dérivé lexical diminutif (RohlfsGramStorica §1041; IordanDNFR 477).] Doc. hist. IR-13 Orsucci s.d. Corgnali 408. – IR-31 Orsucci a.1841 CensToscana. RO-12 [Graphie étrangère:] Urszucz (Pilu) a.1746 CoscriptioAradiensis 183. NF cont. [Formation caractéristique de la Toscane (voir carte 2):] Orsucci (ITA:777/Pt:182,Pi: 156,Lu:118,Li:81,Fi:68). Ursuţ (ROM:9/Ar:4,BN:2,Mr:2). II.(+ -ŪCEU).0.3. [Dérivé lexical diminutif (IordanDNFR 477).] NF cont. Ursuţiu (ROM;2/Bv:1,Tm:1), Ursuţu (ROM, ConstantinescuDOR 401)63.

II.(+ SANCTUS). [Peut-être référence à Santo Orso, pour distinguer une personne nommée Orso de Orso il santo, plutôt qu’un nom double Orso et Santo.] NF cont. Orsosanto (ITA:5/Na:5). →

CAPUT, CŪLUS, PELLIS.

Cano; Kremer; Sufleţel. – Documentation: Kremer; Trèves; Villa Basalo; Champy; Louvain-laNeuve; Müller; Frau; Arcamone. – Synthèses: Portugais/Kremer; Galicien/Boullón; Asturien/Cano; Catalan/E. Casanova, I. Descalç, A. Talaya; Belgoroman/Hanton (rév. Boutier); Galloroman/Germain (rév. Buchi); Roumain/ Sufleţel, Tomescu. – Consultante: Marcato. – Relecture: Germain.

II.(+ -ŪCEU).1.3. [Feminisation du SN Ursuţ (→ II.(+ -ŪCEU).0.).] NF cont. Ursuţa (ROM:3/Tm:2). II.(+ -ŪTTU).0. [Dérivé diminutif. Cf. frioul. orsùt n.m. "orsacchiotto" (NPirona 674; v. aussi RohlfsGramStorica §1144). – Voir carte 2.] NF cont. Orsuti (ITA:8/Pd:8). II.(+ *-WALD-).0. [Dérivé anthroponymique, peut-être de URSUS NP.] NF cont.64 Orsaud (FRA:8/Hér:4,Drôme:2), Orssaud (FRA:114/Hér:55), Ursault (FRA:23/ Vienne:13). – Orssaud (FRA:114/CôteOr:25, Urseault † (FRA:1/MaineL:1). III.(+ CANIS).0. [Composé avec it. cane n.m. "chien" (dp. s.13, DELI 1,195) (→ CANIS); ou bien nom soudé formé des deux NF Orso e Cane tous

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64

Classement douteux, probablement une variante du NF Ursuţiu: II.(+ -ŪCEU).2. NF cont. Ursuţi (ROM:1/Mr:1). Données de géopatronyme.

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À ajouter les SN cont. ["Bell’orso":] Bellaùrsu (ITA, RohlfsSNSicilia 32), ["fa ballare l’orso":] Ballaùrzu (ITA, RohlfsSNCalabria 319).

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URSUS (NP)

URSUS (lat.) (NP m.). (A. URSUS; B. *URSIUS, URSIŌ; C. URSICĪNUS; D. URSĪNUS; E. URSINIĀNUS; F. URSULUS) Structure1

URSUS (NP)

Composés A.III.(IOHANNES +).0. A.III.(+ BONUS).0. A.III.(+ LEŌ).0. A.III.(+ LEŌ).0.4. [DĒ +] A.III.(+ LUPUS).

A. URSUS (lat.) (NP m.) B. *URSIUS, URSIŌ (lat.) (NP m.) Simples A.0. A.I.a.0. A.I.b.0. A.I.0.2.4. [DĒ +] A.I.0.3. A.I.a.0.4. [DĒ +] A.I.b.0.4. [DĒ +] A.I.1. A.I.1.4. [DĒ +]

B.0. B.I.a.0. B.I.b.0. B.I.0.4. [DĒ +] B.I.1. C. URSICĪNUS (lat.) (NP m.)

Dérivés A.II.(+ *-ACCU).0. A.II.(+ -ĀCEU).0. A.II.(+ -ĀNU).0. A.II.(+ -ATTU).0. A.II.(+ -ATTU).0.4. [DĒ +] A.II.(+ -ATTU + -ELLU).0. A.II.(+ -ATTU + -ŌNE).0. A.II.(+ -ELLU).0. A.II.(+ -ELLU).0.4. [DĒ +] A.II.(+ -ELLU).1. A.II.(+ -ELLU).2.4. [DĒ +] A.II.(+ -ELLU + -īNU).0. A.II.(+ -c- + -ELLU).0. A.II.(+ -EOLU).0. A.II.(+ -(E)OLU).1. A.II.(+ -ICIU).0. A.II.(+ -ĪCULU).0. A.II.(+ -IDIU).0. A.II.(+ -ILLU).0. A.II.(+ -ILLU).1. A.II.(+ -ILLU + -īNU).0. A.II.(+ -c- + -īNU).0.4. [DĒ +] A.II.(+ -īTU).1. A.II.(+ -ITTU).0. A.II.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +] A.II.(+ -ITTU).1. A.II.(+ -OTTU).0. A.II.(+ -ULLU).0. 1

Rédaction en février 2004, révisée en avril 2011.

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C.0. C.I.0. C.I.1. D. URSĪNUS (lat.) (NP m.) D.0. D.I.0. D.I.0.4. [DĒ +] D.I.1. D.I.2.4. [DĒ +] D.II.(+ -ĀRIU).0. D.II.(+ -ATTU).0. D.II.(+ -ATTU).0. D.II.(+ -ELLU).0. D.II.(+ -ITTU).0. D.III.(IOHANNES +).0. E. URSINIĀNUS (lat.) (NP m.) E.I.0. F. URSULUS (lat.) (NP m.) F.0. F.I.0. F.I.0.2.4. [DĒ +] F.I.1. F.I.1.4. [DĒ +] F.II.(+ -ĀNU).0. F.II.(+ -ĀNU).0.4. [DĒ +] F.II.(+ -ATTU).0. F.II.(+ -ILLU).0. F.II.(+ -ĪNU).0. 556

URSUS (NP)

F.II.(+ F.II.(+ F.II.(+ F.II.(+ F.II.(+

-ĪNU).0.4. [DĒ +] -ĪNU).1. -ITTU).0. -ITTU).1. -ŌNE).0.

A.0. [URSUS, cognomen latin fréquent, était associé à l’idée de valeur et de force et avait, chez les chrétiens, de nombreux dérivés (KajantoCognomina 329-30 cite des exemples de → URSUS/A, Ursacius/a, Ursatius, Ursenius/a, Ursianus, → URSICĪNUS/A, Ursicius, Ursico, Ursiculus, Ursilla, Ursilianus, → URSINUS/A, Ursinia, → URSINIĀNUS, → URSIŌ, → URSULUS/A, Ursella, Ursulianus). Il a été continué, au Moyen Âge, comme NP, popularisé par plusieurs saints, notamment par saint Ursus (de la légion Thébaine, martyrisé en 286 à Soleure), par un saint originaire de Cahors qui fonda plusieurs monastères en Touraine2 ou par saint Ursus de Ravenna3 (LCI,528; BaudotDicHagiographie 501–2)4. Les dérivés de type diminutif auront surtout une valeur hypocoristique. Le lexème onymique se retrouve dans toutes les grandes cultures européennes, dans notre contexte surtout celtique (Arto-, Mato-)5 et germanique (*wulfa)6 ce qui a pu provoquer éventuellement des traductions ou formations hybrides7. Il n’est pas toujours aisé de 2

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7

Cf., par exemple, J. Copin rectore Sancti Ursi de Lochis a.1372 CartTours 2,206. Fondateur de la basilique Ursiana, à Ravenna. Pour URSUS NP en toponymie cf., PielNPoss 154–5; DauzatDENL 620,631,636; MorletNPGaule 3,200. Pour les correspondances de lat. Ursus avec celt. Matoet Arto-, v. FORIER, S. 2001: Les anthroponymes formés sur des noms d’animaux en Gaule Narbonnaise et dans les provinces alpines. In: DONDIN-PAYRE, M.; RAEPSATCHARLIER, M.-Th. (éds.): Noms, identités culturelles et romanisation sous le Haut-Empire. Bruxelles. 486;490–1. Un des éléments onymiques les plus fréquents, cf. par exemple HispGotNb 160;324–5 ou MorletNPGaule 1, 229–31. Cf. MÜLLER, G. 1970: Studien zu den theriophoren Personennamen der Germanen. Köln/Wien. 18, ou HAUBRICHS, W.: Romano-germanische Hybridnamen des frühen Mittelalters nördlich der Alpen. In: HÄGERMANN, D.; HAUBRICHS, W.; JARNUT, J. (éds.): Akkulturation. Probleme einer germanisch-romanischen Kultursynthese in Spätantike und frühem Mittelalter. Berlin/New York 2 (= RGA, Ergänzungsband 41), 179-203 (qui cite les exemples de Ursebertus, Ursoberthus, Vrsomeri, Urseram et Ursulfus). Dans ce contexte éventuellement Doc. hist. IB-11 Orsamirus presbiter a.936 TumboCaaveiro 326 (cité aussi par HispRomanNb 1035); IB-21 Ossila testis ss. a.946 CDSahagún 2,6; IB-31 Ossaldus

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URSUS (NP)

distinguer entre URSUS NP et URSUS SN, surtout pour les NF cont., mais normalement, pour la Doc. hist., le contexte textuel et la chaîne onomastique permettent une classification correcte. Pour les noms de personne, se répète le problème formel de deux declinaisons possibles, la forte ou vocalique URSUS, -I (→ A.I.a.0.; → A.I.a.0.4.) et la faible ou consonantique URSŌ (et aussi URSUS), -ŌNIS (→ A.I.b.0.; → A.I.b.0.4.). Le contexte n’est pas toujours très évident, surtout pour les formes au nominatif roman Urso, il se peut donc que certaines formes d’Urso soient classées erronéement8. Pour les NF contemporains, à noter les curieuses variantes surtout françaises en Urs- qui seront dues au rapprochement à l’étymon latin. La variante phonétique, fréquente, Urz- est caractéristique de la Calabria. Pour le roumain, → URSUS (SN) 0. HispRomanNb 1032–1035; Kremer,Aufsätze 11, 165; VasconcellosAntrPort 2339; MachadoDic-

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a.942(or.) DiplOsonaManresa 1,398 (= DiplCatedralVic 170), Ossengo a.918 DocPallars 350, Orsengo presbiter a.923 DocPallars 353. Pour IR-44 Ursileopa monaha [s.10/11] NecrSalerno 255, Ursengario [s.10/11] NecrSalerno 245, Ursimanno [s.10/11] NecrSalerno 259 (avec une grande prolifération, NF cont. Ursomanno (ITA:109/ Na:101,Pr:8), Ursomando (ITA:69/Ce:44,Na:14,Ct:3), Ursumanno (ITA:10/Na:9,Pr:1), Ursumando (ITA:108/ Na:76,Pa:12)), Ursoprando [s.11/12] NecrSalerno 269, Ursando [s.10/11] NecrSalerno 245 et al. Il s’agit évidemment de noms langobards qui peuvent s’interpréter à partir d’un élément germanique *URSJA(N)- (Müller l.c.) ou *HURSA "cheval" (KaufmannUntersuchungen 196-7). Pour MorletNPGaule 1,209, qui suit JudRecherches 73, l’élément Urs- aurait été emprunté au latin et sa popularité serait due au nom germanique Ber "ours" dont il serait souvent la traduction. Morlet atteste les formations Ursboldus, Ursebertus, Ursiaudus, Orseldis, Ursleia, Ursimanus, Ursmarus, Urseram, Orsalla, Ursaldus, Ursedramnus et Ursulfus (exemple spécialement intéressant) ainsi que les hypocoristiques Urchilinus [sic] et Ursingus. Pour la variante Ursculfus (ce nom ne se retrouve pas dans PolyptIrminon donné comme source), certainement variante graphique de Ursulfus, elle croit reconnaître un thème secondaire [URSC-], dégagé de l’hypocoristique Ursicinus. Douteux Ursnadus (lire *Ursandus?) de a.794, qu’elle interprète comme composé roman, formé de Urs(us) et de -nadus, provenant d’une section arbitraire de noms latins tels que Donatus, Deonatus (2,113). D’interprétation douteuse [de lat. URSENIUS KajantoCognomina 330, ou une formation avec le suffixe *-ing-:] Doc. hist. IB-31 terra Ossengo a.918 DocPallars 350, Orsengo presbiter a.923 DocPallars 353. Également difficile Rufa Ursoti (Cáceres) s.d. VivesInscrLatinas nº4440.

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URSUS (NP)

URSUS (NP)

Onom 1447–810; DicApellidosEsp 570–1; Ø MollLlinatges; Ø DCVB; BerghPolyptWadalde 160; DauzatTraité 108; DauzatDNFF 458; MorletNPGaule 2,113; Morlet DENF 745; DebrabandereWb 1064; Herbillon/GermainNFBelg 287,619; GermainNFWallonie 387,775; DeFeliceDCI 183; DizOnomSicilia 1135,1674; DizCognomiPuglia 358– 9; ConstantinescuDOR 401; IordanDNFR 476–7.]

CartSaintes 167, Ursus afolat a.1171 CartSaintes 167 et al. – GR-23 Girardus filius Ursi [a.1096/ 1103] CartCormery 105 et al., W[u]lfrannus filius Ursi de Lucis [a.1118](s.18) CartNoyers 465. – GR-25 Ursus Justice [a.1212](or.) NecrArras 16. – GR-27 Ursus a.1144(or.) CartOrval 17, Urso et Rainerio a.1174(or.) CartOrval 54. – GR-42 Ours de Fretin a.1268(or.) ChartFlandre 67. IR-00 Ursum germanus a.890 DiplGuidoLamberto 6, Ursus Calegario [s.9] InventAltomedievali 23, Ursus [s.9] InventAltomedievali 213, Ursus [a.906/910] DiplBerengariol 190, Ursus de Gano a.918 DiplBerengariol 304, Ursus a.941 DiplUgoLotario 162, filio Iohanne Ursi a.1028 PlacitiItalia 23, Ursi a.1043 PlacitiItalia 111. – IR-13 Orsus et Mora eius uxor (Godo) a.1248 Corgnali, uxor olim Orsij de Utino (Rotolo Savorgnan) [a.1300] Corgnali, qui Orsii de Palmasons a.1332 Corgnali. – IR-21 Ursus [a.1182/1190] BachGênes, Ursus zocolarius [a.1182/1190] BachGênes, Ursus de Arenzano [a.1182/1190] BachGênes, Ursus sacerdos Sancti Pauli [a.1182/1190] BachGênes, Vegnudo quondam Ursi de Castronovo a.1296 RegSarzana 38, Benedictus Ursi (Amelie) a.1328 RegSarzana 165, Facinus Ursi (Barbazano) a.1328 RegSarzana 165. – IR-22 Ursus de Manicis a.1217 CartValsesia, Ursus (Alessandria) a.1122 LIuriumGenova 387, Ursus (Busca) a.1434 DocPopPiemonte 140. – IR-23 terra Ursi a.1161(or.) CartPavia 31, Ursus [s.d] NecrBrescia 12 etc. – IR-24 Urso de Martino a.1033/1047(or.) RegPelavicino 8, Ursus de Filina a.1197 LGrossusReggio 1,213 et al., Ursum de Ursis a.1492 ArchOdofredo 471. – IR-25 Ursus Veneticorum dux a.925 DiplLudovicoIIIRodolfoII 129 (= Ursus Veneticorum dux a.927 DiplUgoLotario 27). – IR-31 f. b.m. Ursi a.952 ArchComunePistoia 32;45, Ursi a.1007 DocPisa 43, Bonithio f.b.m. Ursi a.1008 ArchComunePistoia 263 et al., Iohanni quondam Ursi a.1048 CartPisa 1,284 et al., Ursi a.1065 CartPisa 2,116, Ursum a.1078 ArchComunePistoia 201, Ursus a.1095 CartCertosaCalci 1,332, filia qd. Ursi a.1106(or.) CartCertosaCalci 2,25, Ursi quondam Guidonis a.1141(or.) (= ss. Ursi qd. Guidi patrone ecclesie et monasterii sancti Viti a.1144(or.)) CartCertosaCalci 2,207;22512, Orsus de Bossi (Berardenga)

A.I.a.0. [La déclinaison est, dans la plupart des cas, vocalique, URSUS, -I.] Doc. hist. IB-11 [NL:] villare de Orsum a.1093 TumboCelanova 412. – IB-21 [NL:] villa Ussi a.951 CDCatedralOviedo 101. – IB-24 domno Ursus a.1117(or.) DocSegovia 19, [datif:] dompno Uso a.1117 (or.) DocSegovia 49. – IB-31 [Ep. Tortosa:] Ursus a.516 ConcilioVisigóticos 38, [ep. prov. Tarraconensis:] Ursus a.614 ConcilioVisigóticos 162, terra que fuit de Uurso vel suos heres a. 987 CartStCugat 1,174. GR-00 Ursus a.673/675 MorletNPGaule 2,113 etc. – GR-13 Ursus m. a.814 PolyptWadalde H39, messi[r]e Nicholau Ursi (Riez) a.1512 DocMidi 318. – GR-14 Ursus [a.1092/1110] CartVigeois 84, Orso de Avinione [s.12] CartGuillemsMontpellier 424. – GR-21 Ursus Silvanectensis episcopus [a.1082/1089](1118) ChartStMartinParis 1,65 et al., Ursus de Fractavalle a.1133 CartThiron 1,206 (= [avec une fausse latinisation:] Ursius dominus Fractevalle miles a.1231 CartVendôme 3,76)11 (→ *URSIUS, URSIŌ B.0.). – GR-22 sacerdos Ursus nomine [a.1075] CartVaux 10, Ursus monachus [a.1098/1117] CartVaux 15, Ursus Vivianus a.1171

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L’auteur cite João de Barros (s.16), selon lequel para «apelidos» on cherchait nomes asperos e soberbos, comme Serpe, Drago, Urso, Leão ... En ce qui concerne un NP Urso portugais, cité par Nunes,RLus 35,21–2 (Ø Úrsula), à noter le commentaire de Machado: «quem gostaria de se chamar assim ou de dar este nome a alguém? (...) Trata-se provavelmente de tentativa de adaptação ao port. do antr. m. romano Ursus, atestável na epigrafia e no calendário ...» En effet, AlmeidaVocOnomástico 127–8/200 ne mentionne pas Urso (Ø TelecomPortugal) mais toute la gamme des dérivés: Ursácio, Urséolo, Ursicino, Ursício, Ursílio, Ursino, Ursolino, Úrsulo et les NP féminins Ursícia, Ursina, Úrsula, Ursulina. Voir aussi le NL Ursvillare [a.814] PolyptIrminon 2, 332 = Petrus de Ursi Villari, Gumbauz de Ursi Villari a.1205 CartStPèreChartres 793-4, aujourd’hui Orvilliers (FRA/Yv).

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= Orselli quondam Guidonis a.1131(or.) (= Ursello filio quondam Guidi = predictus Urso = predicto Ursello a.1146(or.)) CartCertosaCalci 2,152;235; → A.I.b.0., → A.II.(+ -ELLU).0.

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URSUS (NP)

URSUS (NP)

a.1201 CaleffoSiena 122, Orsus (Siena, Orvieto) a.1202 CaleffoSiena 75;77, Lulliolus Orsi (Ardengheschi) a.1202 CaleffoSiena 114, Iordanus Orsi (Scialenga) a.1213 CaleffoSiena 200 et al., Angelus Iohannis Ursi (Orvieto) a.1225 CaleffoSiena 298, Vitalis Iohannis Ursi (Sant’Angelo in Colle) a.1225 CaleffoSiena 323, Gerardus Ursi (Sant’Angelo in Colle) a.1225 CaleffoSiena 324, Oddus Orsi (Orvieto) a.1226 CaleffoSiena 332, Leonardus Presbiteri Orsi (Orvieto) a.1226 CaleffoSiena 333, Renaldus Orsi (Orvieto) a.1226 CaleffoSiena 334, [NF:] Orsi a.1841 CensToscana. – IR-40 Ursus Alteville [s.12] CatalBaronum 101, Orsi de Regina [s.12] CatalBaronum 149, [NF:] Joseph Augustinus Orsi Florentinus [a.1740/1749] MaestriSapienzaRoma 930. – IR-42 Ursus [s.12] NecrCassino 66 et al., Antonio Romanelli Ioannis Ursi alias Boccaccio [a.1441] NecrProvRomana 1,372. – IR-44 ego Ursus scriva huius civitatis [a.969](or.) CDAmalfi 14, Ursus [s.10/11] NecrSalerno 235 etc., Petrus qui dicitur Calvarusus filius qd. Ursi a.1202 CDSalerno 1,47, Iohannes qui dicitur Calenda filius qd. Ursi a.1214 CDSalerno 1,103, Ursus sacerdos Sancti Pauli [s.12/14] ObBenevento 12;35, Ursus sacerdos sancti Michaelis [s.12/14] ObBenevento 49 et al., Saltyna uxor Ursi [s.12/14] ObBenevento 227. – IR-45 Ursi Petronni a.1010 CDTremiti 6 etc., Ursus filius Alfani (civitate Lisine) a.1036, domni Orsi venerabilis abbatis a.1064 (= domno Urso venerabili abbati a.1065) CDTremiti 229;232, Ursus a.1198 (or.) CDBrindisi 62. – IR-52 Konstantinos (figlio di) Ursos (Reggio) s.11 RohlfsCognCalabria 269, Ursos (figlio di) Damalinos (Oppido) s.11 RohlfsCognCalabria 269. RO-12 [Ordre inverse:] Berszan Ursz a.1658 UrbariiFăgăraş 164, Ursz Tiuke a.1660 UrbariiFăgăraş 206 et al., [ordre inverse:] Tempe Ursz a.1668 UrbariiFăgăraş 409, [ordre inverse:] Toder Ursz a.1668 UrbariiFăgăraş 409 et al., [ordre inverse:] Radul Ursz a.1671 UrbariiFăgăraş 409 et al., [ordre inverse:] Rácz Ursz a.1746 ConscriptioAradiensis 144 et al. (24 occurrences), [ordre inverse:] Pop Ursz (Pecica) a.1752 ConscriptioAradiensis 262. NF cont. Ours (FRA:82/BRhône:11,AlpesM:9, Var:8,Cantal:4; > ITA:12/Ao:12), [avec h- graphique?13:] Hours (FRA:407/Gard:55,BRhône:42,

Ardch:30,Drôme:26,Loz:22,Var:19)14. – Ours (FRA:82/HSav:14), Hours (FRA:407/Isère:25, Rhône:23,HSav:11). Orso (ITA:2224/Ud:85); [avec suffixe patronymique slave:] Ursic (ITA:228/Go:144, Ud:16), Ursig (ITA:16/Ud:12,Go:3; > Ts:1), Ursigh (ITA:8/ Ud:8). – Orso (ITA:2224/Vi:418,Tv:118,Pd:66,Vr: 56; Na:296,Bn:75,Ce:71; To:26815,Vc:148, Sv:64; > FRA:166/Var:40,AlpesM:1716; > BEL:5), Urso (ITA:10644/Br:1771,Le:1688,Cs:662,Ta:190,Na: 165,Cz:144; Pa:129717,Ct:860,Ag:78118,Tp:518, Sr:469,Cl:406,Me:35119,20; > Mi:219,To:144; > Rm:128; > FRA:233/BRhône:37,Loire:3421; > BEL:14/Ht:5); Orsi (ITA:10414/Mi:1145,Lu:1002, Bo:986,Pc:712,Pr:684,Al:675,Pt:353,Fi:314,Pv: 239,Ge:198,Bs:191,Mo:183,Cn:157,Pi:153,Ms: 149,Sv:141,Cr:111,Co:101; Ce:445,Na:341; Rm: 303; Le:256; > FRA:239; > BEL:4), Ursi (ITA: 855/Ba:358,Sa:78,Fg:63,Mt:47; > Rm:71; > Mi: 48), [avec suffixe patronymique slave:] Ursic (ITA:228/Ts:58), Ursich (ITA:100/Ts:64; > Po:6; > To:8).

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Ainsi MorletDENF 745, qui localise correctement dans le Dauphiné et la Lozère. Par contre, il faut écarter le NF Hours (FRA:407/PyrA:20[Navarrenx:6,Oloron-Ste-Marie:3,Monein:3,Lasseube:2]) qui correspond au NL

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A.I.b.0. [Sont classées ici les formes qui indiquent une déclinaison consonantique URSUS/ URSŌ, -ŌNI. Les NP en -o peuvent pourtant représenter le cas oblique ou un datif ou un ablatif latin normal du PN (→ A.I.a.0.). JudRecherches 57,73, 81, spécialement 56, note de nombreux exemples de ces noms et pense qu’ils représentent des traductions romanes du nom germanique équivalent Bero. En France, il s’agit évidemment de NF corses.] Doc. hist. IB-31 [NL:] castellum Urson a.1040(s.13) EsglésiesUrgell 127.

Hours (PyrA[Pontacq]) ; il a pu se produire un déplacement vers la région d’Oloron-Ste-Marie qui est un centre commercial avec quelques industries. Selon NègreTGF §25093, ce NL s’explique à partir du gascon hourn "four" (< FURNUS). 14 Eventuellement aussi Ors (FRA:105/Var:14,Vaucl:7, Aude:7,BRhône:8,Gir:8; Loire:7) et Urs (FRA:1). 15 Dont Orso Giacone (ITA:130/To:130). 16 Ardn:19, dp. 1941/1965. Données selon géopatronyme. 17 Dont 36 Urso Calè. 18 Dont 16 Urso Baiardo. 19 Dont 9 Gemellaro Urso. 20 Pour le sicilien, v. aussi DizOnomSicilia 1674. 21 Avec une explosion démographique: 1891/1915, il n’y a que 2 naissances (Hérault).

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URSUS (NP)

URSUS (NP)

GR-12 Orso de Avinione [s.12] CartGuillemsMontpellier 424. – GR-21 ego miles Urso filius Germundi Aisiaco, ss. Ursonis filii Germundi [a.1034] CartStPèreChartres 118, Ursone monacho [s.11] CartStPèreChartres 36 et al. – GR-22 Urso Gilicius [a.1075] CartVaux 22, Urso de Belloverio (= Ursone de Beauveer) [a.1120/1190] CartAbsie 110;117;120, G. Orso monachus [a.1198/1221] CartVaux 26. – GR-24 ego miles Urso filius Germundi Aisiaco (= s. Ursonis filii Germundi) [a.1034] CartStPèreChartres 118. – GR-25 ad Quercum feme Orson de Deaingvile [a.1236](or.) NecrArras 32, [nom de femme en rapport direct avec celui du mari:] Orsa li feme Orson [a.1244](or.) NecrArras 38. – GR-26 commemoratio domini Jacobis Urso s.16](or.) ObNDHuy 203. IR-00 Urso a.901 DiplLudovicoIIIRodolfoII 19, Urso a.945 InventAltomedievali 273, Urso presbiter [a.960/961] DiplUgoLotario 347, Ursoni a.913 DiplBerengariol 236, Urso a.1037 PlacitiItalia 74 et al., Ursonem Castaldionem a.1046 PlacitiItalia 151, Ursone a.1079 PlacitiItalia 370. – IR-13 Ursone del Urso (Grado) a.1017 Corgnali 496, Orso (Pantianico) [a.1170/1190] Corgnali, Urso de Toriano a.1302 Corgnali, olim Martini Ursonis de Toriano a.1317 Corgnali, Orso [s.d.] Corgnali. – IR14 Osso Rolandus a.1174 CDGenova 2,209. – IR21 ss. manus Ursonis a.1076(or.) CartTino 30, Urso quondam Synbaldi de Pulica a.1295 RegSarzana 53, Urso quondam Synbaldi de Pulica a.1295 (s.14) RegSarzana 53. – IR-22 porta Ursonis a.1192 LVercelli 128. – IR-23 Urso diaconus [s.d.] NecrBrescia 60. – IR-25 Baduarius f.Ursonis Baduarii de Spinale a.1064 (s.16) CDPadova 2,492, Gumbertus de Pagano Ursonis a.1113(or.) CDPadova 1,46 et al., Ursonem a.1117 CDPadova 1,71, f. Johs Ursonis de Caltana a.1135(or.) CDPadova 1,219. – IR-31 Urso a.953 CartPisa 1,10, Ursonem a.996 DocPisa 34, Urso notarius a.1011 CartPisa, Urso notarius a.1014 DocPisa 49, ego Urso a.1016 CartCertosaCalci 1,6, Urso notarius a.1019 CartCertosaCalci 1,12;15, Urso a.1020 DocPisa 62, Urso a.1021 CartCertosaCalci 1,17, Urso a.1027 CartPisa 1,168, Urso a.1033 ArchComunePistoia 167, Urso f. Martini a.1046 ArchComunePistoia 204, Orso a.1112 CartPisa 4,122, predictus Urso (Pisa) a.1146(or.) CartCertosaCalci 2,236 (→ A.I.a.0., → A.II.(+ -ELLU).0.), Orso (Siena, Orvieto) a.1202 CaleffoSiena 78. – IR-40 Urso de Ligorio [s.12] CatalBaronum 21. – IR-44 ss. Urso f.

Lupino de Iohanne [a.939](or.) CDAmalfi 7, Trasimundo f. Urso Mazoccula [a.969](or.) CDAmalfi 14, Urso [s.10/11] NecrSalerno 235, Petracca et Fortunato germanis filii Ursonis Gallardi a.1150 CDAmalfi 267, Claritia f. dom. Iohannis Cafari et uxor Leonis f. dom. Ursonis Bove a.1181 CDAmalfi 391. – IR-45 ego Urso testis a.1016 CDTremiti 21, Urso filius Berti (civitate Campomarini) a.1026 CDTremiti 35, Urso a.1026 CDTremiti 36, ego Urso a. 1026 CDTremiti 37, ego Urso presbiter a.1031 CDTremiti 42;230;239, Urso a.1036 CDTremiti 61;62, Orso filio meo a. 1040 CDTremiti 91, Ursonis imperialis cretis a.1054 (= Ursoni imperiali creti a.1056) CDTremiti 166;169, Ourso a.1064 CDTremiti 231, ego mulier nomine Munda monacha f. Simeonis et relicta que su Ursoni de civitate Bari a.1078 PergStNicolaBarii 2,7, Benedictus f. Ursonis a.1094 PergStNicolaBari 2, 37, pastinum Ursonis presbiteri filii Romoaldi a.1121 CDTremiti 273 et al., Urso Teupolus a.1122 PergStNicolaBari 2,177, Urso Curzi a.1122 PergStNicolaBari 2,118, Kuri Nicolaus Ursonis Bibentis aquae filius a.1158 CDTremiti 38;309, ss. manus magistri Ursonis de Sancto Niclao Orie a.1175 (or.) CDBrindisi 39, Nardus filius qd. Ursonis Galioti a.1187(or.) CDBrindisi 43, Urso de Alberto [a.1150/1200] PergStNicolaBari 2,279, Urso de Presbitero [a.1150/1200] PergStNicolaBari 2,279, Urso Rogerii Sangui(r)noli (= Ursone Rogerii Sangui(r)noli) a.1200 CDTremiti 339, magister Urso primicerius a.1217 PergStNicolaBari 3,57, Urso Leonis castaldi filius a.1225(or.) CDBrindisi 8022, Leo filius sire Ursoni castaldi a.1225(or.) CDBrindisi 80, magistro Ursone a.1239(or.) (= Unfredus de magistro Ursone = sire Umfredi de magistro Ursone a.1243(or.)) CDBrindisi 88;94;96, in vicino Ursonis de Nicoletta a.1266 PergStNicolaBari 4;3, Notarius Matheus de Notario Ursone publicus terre notarius (= Urso Notarius) a.1266(or.) CDBrindisi 188;160. NF cont. Ourson (FRA:8/Vaucl:3,Var:1,AlpesHP:1; Rhône:2), Orson (FRA:1), Oursou (FRA: 4/Var:2,Gard:1,BRhône:1). – Urson (FRA:1), [prob. avec h- graphique23:] Hourson (FRA:39/ PCal:12,Nord:6).

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RohlfsCognSalentini 255 cite Urso Leo castaldus a.1225 (Brindisi) et interprète correctement Urso (figlio di) Leo, et sépare cet exemple de Ursoleo (→ A.III.(+ LEŌ).0.). Aucun toponyme de ce type ne paraît attesté en France ni en Belgique, à proximité de ces deux départements limitrophes.

URSUS (NP)

URSUS (NP)

Ursone (ITA:81/Pz:50Mt:20); Orsoni (ITA:534/ Bo:265,Fe:77,Cr:37,Ve:26,Sp:21,Mi:20,Fi:17; FRA:418/Corse:172; > FRA:418/BRhône:54,Var: 33,AlpesM:20).

A.I.a.0.4. [DĒ +. On peut observer la fréquence de cette formation dans les NF cont. italiens, cf. DizOnomSicilia 556; PittauCognSard 91 et al. C’est plus douteux en domaine d’oïl.] Doc. hist. GR-13 noble George de Urso maistre de scolas (Digne) a.1450 DocMidi 279. – Domine Agnetis de Urso a.1296 RenardAnthLiégeoise 276. – GR-29 Huguenin d’Oursse [a.1384/1387] (or.) ComptesBesançon 52. – GR-32 [Sous réserve24:] Albertus de Ursi [s.12] CartHautCrêt 159 et al. IR-12 Selvagno fu Giovanni de Urso a.1236 CesariniCognTrentino 104. – IR-21 Landolfus de Urso a1127(or.) CartTino 48. – IR-22 Nata de Urso a.1217 LVercelli 12. – IR-24 Ser Signorini Bartholomei de Urso a.1453 (= Paulus f. ser Signorini de Urso not. a.1464) ArchOdofredo 279;299, Zanino di Orsi a.1533 ParaticiPiacenza 75. – IR25 Petrum de Urso a.1117 CDPadova 1,7225. – IR44 Nardo d’Urso a.1663 PergAmalfi 177, Francesco Antonio de Urso a.1710 RegMontevergine 6, 225. NF cont. Diurso (ITA:10/Ct:4), D’Urso (ITA: 6302/Na:958,Sa:549,Av:458,Br:288,Le:165,Pz: 118,Ba:97,Ta:92,Fg:84,Cz:67,Ce:45; Ct:1533,Me: 209,Sr:112,Ag:81,Pa:5826; > Lt:308,Rm:242; > Mi:131,To:105 ; > BEL:9), D Urso (ITA:3185/Ct: 882,Na:450,Sa:325,Av:275,Br:145,Le:118,Pz:84, Ba:82,Cz:43; Me:101,Sr:43,Pa:41 ; > Lt:206,Rm: 69), Durso (ITA:331/Sa:64,Cs:43,Br:37,Ta:23,Na: 23,Mt:21), D’Urzo (ITA:1074/Na:542,Sa:98,Ce: 38; Cz:273)27, Durzo (ITA:16/Na:5; Cz:8), Durzu (ITA:310/Ca:290,Or:10), D’Orso (ITA:619/Na: 249,Ce:132,Sa:58; Lt:44,Rm:30), D Orso (ITA: 240/Na:98,Ce:59,Sa:16), Dorso (ITA:16/Ct:5; Na: 3); D’Ursi (ITA:469/Sa:152,Na:96,Ba:80,Cs:45); Dursi (ITA:373/Cs:212,Ba:61,Pz:45,Mt:19; > Mi: 16), Durzi (ITA:6/Bo:3; Ps:2), De Orsi (ITA:69/ Pz:38,Ba:4; Mn:8; > Rm:7), Deorsi (ITA:18/Mi:11, Mn:6,Co:1), D’Orsi (ITA:1503/Na:732,Ce:135,Fg: 112,Sa:72,Av:58,Bn:31,Is:30,Pz:26; Ag:35; > Rm: 36; > Mi:31; > To:26), D Orsi (ITA:691/Na:397,

A.I.0.2.4. [DĒ +. La préposition indique l’appartenance au groupe familial marqué par le pluriel.] Doc. hist. IR-24 Guidottus de Ursis suo nomine a.1257 LParadisusBologna 109;117, domini Mixotti de Ursis a.1257 LParadisusBologna 109; 117, Ursolinus domini Nicholai de Ursis a.1288 StatBologna 372, Iacobus de Ursis a.1288 StatBologna 374, Ursolinus de Ursis a.1288 StatBologna 410, Jacobum de Ursis a.1453 ArchOdofredo 280, Ursinum de Ursis a.1485 ArchOdofredo 426, Ursum de Ursis a.1492 ArchOdofredo 471, Petrus de Orsis a.1516 ParaticiPiacenza 3,72, Laurentius de Ursis a.1578 ParaticiPiacenza 155. – IR-31 Ursulinus de Ursis a.1216 DocComuneFirenze 183. A.I.0.3. [Pour le roumain, → URSUS (SN) 0.] Doc. hist. RO-14: [Ordre inverse:] Babi Urszul a.1753 ConscriptioAradiensis 37. – RO-14 Ursu Prepeliţă a.1572(or.) DocIstRomA 3,5, Ursul Bărboiu a.1606(or.) (= a.1618 (or.)) DocIstRomA 2, 63;4,165, Ursul Vracniţă a.1611(or.) DocIstRomA 3,6, Ursu zis Vighian a.1612(or.) DocIstRomA 3, 101, Ursu Plop a.1614(or.) DocIstRomA 3,161-2, Ursu Bălţatul a.1616(or.) DocIstRomA 4,70 (= a.1638(or.) DocRomHistA 24,321), Ursu Vartic a.1621(or.) DocIstRomA, 5,67 (= a.1638 DocRomHistA 24,321), Ursu Nădăbaico a.1624(or.) DocIstRomA 5,264;292, Ursu Nechiţelea a.1625(or.) DocIstRomA 5,357 (= Ursul Nechiţele (= Ursu Nechiţeali) a.1638(or.) DocRomHistA 24,397; 459), Ursul Truan a.1628 DocRomHistA 19,408, [ţiganul:] Ursu Foltişor a.1628 DocIstRomA 19, 604, Ursul Vântul a.1633(or.) (= a.1635(or.)) DocRomHistA 21,430;23,291, Ursul Poniciu a. 1634 DocRomHistA 22,67, Ursul Pae a.1635(or.) DocRomHistA 23,277, Ursul Vântul a.1635 DocBârlad 4,75, Ursu Dudăilă a.1636(or.) (= a.1637(or.)) DocRomHistA 23,433;24,179, Ursul Dorobăţ a.1637(or.) DocRomHistA 24,33, Ursu Săraci a.1637(or.) DocRomHistA 24,122, Ursul Zbogomăscul a.1638(or.) DocRomHistA 24,350, Ursul Bostagiul a.1696 DocBârlad 4,155, Ursul Gîscã a.1774 RecensMoldova 2,54 et al. – RO-15 Ursul al lui Minciună a.1629(or.) DocRomHistB 22,650, Ursu Cevica a.1629(or.) DocRomHistB 23,417, Ursu Groşarul a.1634(or.) DocRomHistB 24,517. 565

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À moins qu’il ne s’agisse d’un déanthroponymique, comp. Aubertus de Ursie (Rue) = Aubertus Dursie (Romont) a.1278 FinanzaSabauda 3,137;147. Cf. Gumberto f. Johannis pre Urso a.1149 CDPadova 1, 380. Aussi DizOnomSicilia 556. Et D’Urzo (ITA-MER RolhfsCognLucania 85).

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URSUS (NP)

URSUS (NP)

Ce:69,Fg:60,Sa:47,Av:32), Dorsi (ITA:149/Ba:72, Na:10; Ts:8; Ps:7).

A.II.(+ *-ACCU).0. [Dérivé anthroponymique (cf. RohlfsGramStor §1048).] Doc. hist. IR-42 Ursacu de Gleda [s.12–15] NecrCassino 36;66.

A.I.b.0.4. [DĒ +.] Doc. hist.IR-44 [Avec fausse latinisation:] Mathei de Ursono a.1298 CDSalerno 359, Petrus de Ursone de casalj Johannis de Surrepaca [s.12/14] ObBenevento 30, abbas Johannes de Ursone qui fuit abbas istius fraternitatis [s.12/14] ObBenevento 45, druda mater dopnus Johannis de Ursone [s.12/14] ObBenevento 57, dopna Jacoba de Ursone [s.12/14] ObBenevento 101. A.I.1. [La forme féminine est bien attestée dans les inscriptions latines et chrétiennes, cf. KajantoCognomina 329, VivesInscrLatinas passim, MorletNPGaule 2,113 et al.] Doc. hist. IB-23 [Avec apocope?:] et uxor mea Ors a.1015 DocRibargorza 610. – IB-31 Orsa a.1148 CartStCugat 3,159. GR-13 Ursa et soror mea Agnes a.1157 CartRicherenches 133. – GR-25 [nom de femme en rapport direct avec celui du mari:] Orsa li feme Orson [a.1244](or.) NecrArras 38. – GR-33 Ursa libera [s.13] CartOulx 222. IR-00 Ursa [s.11] InventariAltomedievali 8. – IR-11 Orsa a.825 WartmannSGallen. – IR-23 Ursa [s.9/11] NecrBrescia 32, Ursa [s.9/11] NecrBrescia 37 et al.– IR-25 Ursa a.1156 CDPadova 2,11. – IR-42 soror Ursa [s.11] NecrProvRomana 1,8, d. Ursa [s.11] NecrProvRomana 1,28. – IR-44 Orsa [s.11/12](or.) NecrSalerno 238 et al. NF cont. Ursa (POR:1). – Ursa (ESP:48/CST: 31/M:16,Bu:7,Va:6; VAS:7/Viz:7). Ourse (FRA:3/BRhône:2), Orse (FRA:1), Urse (FRA:1), [avec h- graphique?:] Hourse (FRA:6/ Vaucl:2,AlpesHP:1,BRhône:1;Rhône:1). Ursa (Ø ITA; > FRA:9), Orsa (ITA:49/Rc:42; > FRA:2). A.I.1.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-26 [Sous grande réserve:] Tielman de Orse a.1346(or.) LFiefsLiège 224. IR-22 Jacobus filius Henrici de Ursa a.1328 (s.14) IR-22 LVerdeAsti 1,38 etc. – IR-24 Bernardo de Orse a.1533 ParaticiPiacenza 3,75. – IR-25 Iohannes de Ursa a.1149(or.) CDPadova 1,376. NF cont. D’Orsa (ITA:121/Pa:106; > Mi:3), D Orsa (ITA:33/Pa:29,Ag:4), Dorsa (ITA:237/Cs: 117, Na:12; So:70; Pa:19). 567

A.II.(+ -ĀCEU).0. [Dérivé anthroponymique avec le suffixe italien -accio de fonction probablement hypocoristique (RohlfsGramStor §1037).] Doc. hist. IR-23 Ursacius [s.9–11] NecrBrescia 52. A.II.(+ -ĀNU).0. [Dérivé anthroponymique. Le suffixe pourrait marquer la relation d’appartenance (RohlfsGramStor §1092).] NF cont. Orsano (ITA:91/Sa:47,Is:11,Na:8)28, Ursano (ITA:134/Cz:7029,Na:22; Sp:15; > FRA:1); Orsani (ITA:66/Ce:17,Na:16; Pt:10,Ra:9; > FRA: 3)30. A.II.(+ -ATTU).0. [Formation anthroponymique. Le suffixe pourrait avoir une fonction patronymique ou hipocoristique (RapelliCognVerona 281; RohlfsGramStor §1142). À tenir en compte la fréquence de formations pour désigner les petits d’animaux: occ. oursat, gasc. oursàt "urson" (Palay 715c), mfr. oursat (a.1623, FEW 14,65b)31.] Doc. hist. IR-25 Orsatus a.1181 CDPadova 2, 435. NF cont. Orsat (FRA:199/ Doubs:24,HSaône: 18,Jura:11). – Orsat (FRA:199/HSav:37), Orsaz (FRA:8/Ain:3,HSav:2)32. Orsato (ITA:378/Vi:22233,Pd:82,Tv:51; > FRA: 6); Orsati (ITA:29/Pd:9; Co:8; > FRA:12), Orsatti (ITA:1.395/Bs:191,Fe:143,Mn:97,So:69,Mi:30; Ch:115,Na:27,Aq:24,Is:23,Te:19; Rm:23; FRA:45/ Corse:14). A.II.(+ -ATTU).0.4. [DĒ +.] NF cont. Doursat (FRA:25/Dord:9,Gir:6).

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33

On ne peut pas exclure, pour quelques NF, une origine détoponymique (cf. NL Orsano (ITA Na,Pg). Selon RohlfsCognCalabria 268 aussi en Calabre. On peut ajouter Ursani (ITA:1/Pa:1, Seat). Cf. le dérivé occ. oursatié, oursatè "chasseur d’ours", blason populaire des gens d’Assouste (Mistral 2,448c). Par contre le NF Ursat (FRA:37/PuyD:11; Cher:8) est sans doute détoponymique d’après le NL Ursat (FRA/ PuyD[La Crouzille]), cf. DauzatDNFF 582. Dont Barba Orsato (ITA:12/Vi:12).

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URSUS (NP)

URSUS (NP)

A.II.(+ -ATTU + -ELLU).0. [NF caractéristique de la Corse.] NF cont. Orsatelli (FRA:94/Corse:51)34.

IR-00 [Envoyé de Cesario au roi visigoth Sisebutus:] Ursellum [a.615] Concilios Visigóticos 249, Urselli de Petro Grosso a.1067 PlacitiItalia 487. – IR-21 Ursellus Guidi Ninne a.1166 CDGenova 46. – IR-24 Hugolinus f. Orselli de Casaliclo Variagnane [a.1219/1230] StatArtiBologna 455. – IR-31 Orselli quondam Guidonis a.1131(or.) (= Ursello filio quondam Guidi = predictus Urso = predicto Ursello a.1146(or.)) CartCertosaCalci 2, 152;235 (→ A.I.a.0., → A.I.b.0.), Ubertinus Orselli (Asciano) a.1197 CaleffoSiena 89, Orsellus (Asciano) a.1197 CaleffoSiena 90, Orsellus (Berardenga) a.1201 CaleffoSiena 120 et al., Iohannes Orselli (Berardenga) a.1201 CaleffoSiena 121, Orlandus Orselli (Berardenga) a.1201 CaleffoSiena 121, Orsellus (Ardengheschi) a.1202 CaleffoSiena 114 et al., Ranuccius Bruni Orselli (Montalcino) a.1212 CaleffoSiena 153, Orsellus (Asciano) a.1212 CaleffoSiena 182, Ferrectus Orselli (Poggibonsi) a.1221 CaleffoSiena s.p., Bernardinus Orselli, Bartalomeus Orselli (Belforte e Radicondoli) a.1221 CaleffoSiena 277, Orsellus f. Ricchi a.1260 LMontaperti 359, Sauricus Orselli, Ugellinus Orselli, Orsellus Borghesi a.1267 LCensuumPistoia (Lucca), Orselli a.1841 CensToscana. – IR-40 Urselli [s.12] CatalBaronum 65. – IR-44 Carlo Orselli [a.17211736] ArchUmbria 49. – IR-45 Urselli a.1153 CDTremiti 299. NF cont. Ursel (FRA:2/BRhône:2)36, Orcel (FRA:338/BRhône:18,Gard:14). – Orsel (FRA:48/ RP:16). – Orcel (FRA:338/Isère:117,Rhône:33)37. Orsello (ITA:102/To:56,Cn:19,Ge:7; Na:9; Pa:4; > FRA:3); Orselli (ITA:697/Ra:195,Lu:104,Pi:69, Pg:50,Fi:35,Bo:24,Li:24,Mc:21,Ge:19; Na:48; > FRA:4338 ), Urselli (ITA:443/Ta:339,Br:56,Le:10; > Ursely FRA:7/IndreL:2,Sarthe:1).

A.II.(+ -ATTU + -ŌNE).0. Doc. hist. IB-31 Amalricho que vocant Ursatone a.994(or.) DiplCatedralVic 499. NF cont. Orsattoni (*ITA; > FRA:6), Orsattony (*ITA; > FRA:2). A.II.(+ -ELLU).0. [Dérivé hypocoristique de URUne distinction entre délexical et anthroponymique est difficile, nous nous appuyons sur la syntaxe (il se peut cependant que certaines formes patronymiques soient issues de SN) et la conviction que la plupart de ces noms sont des prénoms à valeur hypocoristique ou masculinisation du NP URSELLA, le seul enregistré par KajantoCognomina 128,33035. – SerorNomsJuifs 269; BrattöNuoviStudi 170–1.] GR-11 [Originaire de Perpignan(Navarre):] Ursel Buenvento a.1344 SerorNomsJuifs 269. – GR13 Orsello a.1224/1225 CartLéoncel 94. – GR-21 Nicholaus filius Urselli a.1099(1118) ChartStMartinParis 1,140, Ursellus de Mantes (Paris) a.1204 SerorNomsJuifs 269, Ursellus a.1223(or.) CartVendôme 3,56, domus Petri Guinemeri que fuit Urselli [a.1250/1280](or.) CensProvins 26, [chrétien:] Ursellus (Provins)[s.13] SerorNomsJuifs 269. – GR23 Ursellus [a.1130](s.18) CartNoyers 501, Gaufredus Urselli [a.1180](s.18) CartNoyers 650. – GR-24 Orsel carnifice [+a.1204] CartLouviers 1, 140, Orsello de Bochier [a.1217](or.) CartLouviers 1,176. – GR-25 Oursiel (Hainaut) a.1337. – GR31 Orsellus (Montmelian/Sav) [+a.1300] SerorNomsJuifs 269. – GR-32 Uldrico Orselli (Genève) [a.1279/1282] FinanzaSabauda 1,320. – GR-40 [Transcription de l’hébraïque Orsel:] Ursell a.1241 SerorNomsJuifs 269, [motivé par la ressemblance phonétique avec le NP hébraïque du même personnage?:] Ursellus (Norwich) a.1280 SerorNomsJuifs 269. SUS/URSUS.

A.II.(+ -ELLU).0.4. [DĒ +. Formations évidemment patronymiques.] Doc. hist. IR-13 d’Orsello [s.d.] Corgnali 407. – IR-24 Adamellus de Ursello a.1197 LGrossusReg36 37

34 35

À ajouter Orsatelli (ITA:1/Rm:1, Seat). Ursellus NP est indirectement documenté aussi pour la Péninsule Ibérique, cf. NL Oselle (ESP-GAL/Lu) qui doit correspondre à une *villa Urselli. Cf. aussi NF cont. Montorselli (ITA:147/Aq:72,Rm:36,Ri:30) qui présuppose une formation parallèle NL *Montorsello ou *Montorselli.

569

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À ajouter Oursèu (FRA/Vaucluse, Mistral 2,448c). Par contre les NF Oursel (FRA:220/SeineMrt:88,Eure: 32,Oise:14,Calv:12), Ourcel (FRA:2) et Ourssel (FRA: 1), d’autre origine, semblent être plutôt des détoponymiques, d’après le NL Ourcel (FRA/Oise) qui se situe dans le nord-ouest du département, cf. DauzatDNFF 458; cf. aussi Regnault de Ville Oursel (Wassy) a.1338 DocChampagneBrie 3,265. Dont Orselly (FRA:14).

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URSUS (NP)

URSUS (NP)

gio 1,158, Ioanonus de Ursello a.1197 LGrossusReggio 1,158.

A.II. (+ -ELLU).2.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-44 Francesco de Ursellis a.1529 RegMontevergine 5,256.

A.II.(+ -ELLU).1. [Nom de femme attesté par KajantoCognomina 128,330. En portugais, il pourrait y avoir confusion avec Úrsula (→ F. URSULUS I.1.), avec changement de la voyelle post-tonique. Pour RemacleNPGleize 215 ausssi, Ursèle serait la forme wallonne archaïque du nom de baptême fém. Ursule39.] Doc. hist. IB-12 Ursella dos Santos filha de Francisco Dias desta cidade a.1621 InquisiçãoCoimbra 105, Ursella Joam cazada com Joze de Seixas natural de Coimbra a.1625 Inquisição Coimbra 123, Ursella Jorge que nunca cazou filha de Gonsallo Manoel lavrador em Villa Cha a.1640 InquisiçaoCoimbra 175 et al., Ursella dos Santos filha de Antonio da Costa de Bragansa a.1713 InquisiçãoCoimbra 333, Ursella dos Santos solteira filha de Gaspar Teixeira capateiro de Bragansa a.1664 InquisiçãoCoimbra 218. – IB-25 Proiectus memorium posuit coniugi suae Vrsellae (Mérida) [a.400] VivesInscrCristianas nº1740. GR-25 Oursele (Ponthieu/Vimeu) a.1311/1312 Vasseur,RIO 4,146. – GR-26 [D’après RemacleNPGleize 215, nom de femme ou d’homme:] Collinet filz Ursel a.1598 RemacleNPGleize 216, [nom de femme:] Ursel relicte feu Leonard Martin dudit Col a.1598 RemacleNPGleize 215, [déjà en fonction de NF:] Jehanne Orsele a.1633(or.) BourgeoisNamur 3,270, aux représentants Collinet Urselle a.1650 RemacleNPGleize 215. IR-13 detto Ursella [s.d.] Corgnali 2,200, Bapta Ursella qui Josephi (Buia) a.1620 Corgnali, Orsella (Buia) a.1852 Corgnali, Ursella (Buia) a.1882 Corgnali. NF cont. Orselle (FRA:1/Paris:1), Oursele (FRA:1), Oursèle (FRA:1), [avec h- purement graphique ?] Hourselle (FRA:3/Yv:3). Ursella (ITA:385/Ud:30741; > FRA:36). A.II.(+ -ELLU).1. [DĒ +.] Doc. hist. IR-13 Giuseppe q. Antonio d’Ursella (Biasutti) a.1581 ConstantiniCognFriuli. 39

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Apparemment en fonction adjective: NL arag. valle Orsella a.1084/1085 CDHuesca 67. «nombre(s) que sale(n) por primera vez en España», p. 17. NF cont. caractéristique de la commune de Buia (voir aussi la documentation historique), d’où il s’est répandu au reste de la région, de l’Italie et même de la France.

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A.II.(+ -ELLU + -ĪNU).0. Doc. hist. IB-11 Ursellinus a.1165(or.) CDGalicia 80. GR-40 Urselin a.1276 SerorNomsJuifs 269. NF cont. Urselin (FRA:2/Gir:2, géopatronyme).42. Orsellini (ITA:13/Ud:3). – Orsellini (ITA:13/Ms: 5,Fi:2,Lu:1; Ve:1). A.II.(+ -c- + -ELLU).0.) [La maxime concentration du NF cont. correspond à Tarento (Ta), de la même façon que pour le NF cont. Urselli (→ A.II. (+ -ELLU).0.).] NF cont. Ursicelli (ITA:19/Ta:18); > FRA:1), Orsicelli (*ITA; > FRA:5). A.II.(+ -(E)OLU).1. Doc. hist. GR-25 Ursiola [a.1221](or.) NecrArras 22. NF cont. Orsolle (FRA:23/Eure:10)43. A.II.(+ -ICIU).0. NF cont. Orsecci (ITA:25/Fi:24,Si:1). A.II.(+ -ĪCULU).0. NF cont. Orsicolo (ITA:16/Bl:11,Bz:2). A.II.(+ -IDIU).0. [Suffixe particulier à la région gênoise? Sinon à rapprocher du NF Ursidda cidessous → A.II.(+ -ILLU).1., considéré comme d’origine sicilienne.] NF cont. Ursidio (ITA:36/Ge:36). A.II.(+ -ILLU).0. [En italien, suffixe à valeur diminutive (qui alterne avec -ELLU) particulièrement fréquent dans le Mezzogiorno italien. En napolitain, ces dérivés anthroponymiques «sono forme vezzeggiative di nomi» (RohlfsGramStor §1083).] NF cont. Orsillo (ITA:302/Bn:215,Ce:30,Na:10; Rm:12), Ursillo (ITA:388/Ce:194,Na:45,Cb:39;

42

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MorletDENF 945 mentionne un NF Urselet, qui n’est pas répertorié sur Minitel ou CDROM. Il s’agira de N.N. Urselet, né entre 1916/1940 à Martinique (géopatronyme). Cf. aussi NF Orsolles (FRA:1).

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URSUS (NP)

URSUS (NP)

Rm:32; Fo:11; > FRA:6); Orsilli (ITA:46/Fg:18; > Mi:10; > Pi:9), Ursilli (ITA:16/Na:15)44.

q.Urseti (Peonis) a.1341) Corgnali, Leonardo Orsetti (Cremona) a.1447 Corgnali 537, Orseto de Impontio (Rotolo Bruni) a.1500 Corgnali, Orsetti Cristoforo ambasciatore a.1585 Corgnali, Girolamo Orsetti a.1664 Corgnali, Orsetti (Cividale) [a.1794/1796] Corgnali, Orsetti (Udine) a.1840 Corgnali, Orsetti (Imponzo) a.1850 Corgnali, Orsetto (Imponzo) a.1865 Corgnali, Orsetti Antea s.d. Corgnali. – IR-24 Orsetus a.1229(or.) RegRavenna 1,203;210, Ursetus q.Petri a.1273 RegPelavicino 641. – IR-25 nos Bernardum et Iohannem bonum germanis f. qd. Orseti qui professi sumus ex natione a.1154(or.) CDPadova 1,437. – IR-31 Orlandinus Ursiti (Siena) a,1208 DocComuneFirenze 169. NF cont. Urset (FRA:21/HGar:3), Ourset (FRA: 25/Tarn:15,HGar:3), Ourcet (FRA:18/Tarn:6,PyrA: 2,HGar:2), Orsset (FRA:5/HGar:3,Tarn:2), Hourset (FRA:4/HGar:2,Tarn:1). – Urset (FRA:21/Calv: 3,Eure:3,Orne:3), [pour la CôteOr, la finale -ot correspond à -ITTU:] Ursot (FRA:22/CôteOr:3), Osset (FRA:58/Aisne:11)46. – Orset (FRA:228/Sav:47, HSav:43,Ain:19,Rhône:15,Loire:14). [Avec suffixe patronymique slave:] Orsettig (ITA:47/Ud:47), Orsettigh (ITA:32/Ud:30; > Mi: 2). – Ursetto (ITA:22/Na:21; Cz:1), Orsetto (ITA: 76/Ap:45,Mc:6; Vc:14), Ursitto (ITA:9/Fg:8), Orsitto (ITA:115/Fg:89); Orsetti (ITA:1.027/Lu:236, An:169,Ap:86,Te:74,Pi:66,Rm:57; Ro:45,Sp:26, Vi:22,Bg:22,Ge:21; Na:20; > FRA:54)47; Orsetti (FRA:58/Corse:13; > BRhône:7), Ursitti (ITA:280/ Aq:168,Cb:47,Fg:47; Rm:40), Orsitti (ITA:9/Ch:7, Fg:2).

A.II.(+ -ILLU).1. NF cont. Ursidda (ITA:1/Ge:1, Seat), Orsida (ITA:38/Rc:33,Cz:2; > Pv:2), Ursida (ITA:310/Rc: 200; Na:4045 ). A.II.(+ -c- + -ĪNU).0.4. [DĒ +. Probablement formation spontanée et à séparer de → C. URSICĪNUS.] Doc. hist. IR-25 Vitalis de Ursocino a.1172 CDPadova 2,256. A.II.(+ -ĪTU).1. [D’interprétation difficile. Selon RohlfsGramStor §1136 le suffixe grec -ίτης, exclusif de l’extrême Mezzogiorno italien, sert spécialement à former les ethniques.] NF cont. Ursita (ITA:16/Rm:12; Me:3). A.II.(+ -ITTU).0. [Formation hypocoristique en fonction anthroponynique (NP) et délexicale (SN) difficiles à distinguer. On a l’impression que la plupart des exemples historiques représentent des vrais prénoms. Pour les NF cont. il est pratiquement impossible de trancher, nous les avons arbitrairement rangés en bloc ici, mais → URSUS II. (+ -ITTU).0. Le NF cont. Ursitto/Orsitto/Ursitti/Orsitti est spécialment caractéristique de Foggia.] Doc. hist. IB-24 [Probablement étranger:] Guillem Orseth a.1240(or.) DocCarrión 1,191. – IB-31 ss. Raimundi Urseti a.1196 CartStCreus 386, honore Urseti a.1234 CartStCugat 3,440. GR-11 Ursetus et Pelegrinus filii Raimundi Oddonis [a.1080](s.13) CartAuch 33, [filius Raimundi Donati:] Ursetum [a.1146](s.13) CartAuch 65. – GR-13 B. Orseti a.1255 CartLerins 2,124. – GR22 Ursitus de Bennait (= Ursetus de Bennait = Orset de Bennai) [a.1120/1190] CartAbsie 44;47;48. IR-13 per Orsethum de Sossolo (Polcenigo) a.1222 Corgnali, Orsetus de Pelionis a.1300 Corgnali, in prato Orseti a.1301 Corgnali, filio Orsetti a.1314 Corgnali, g. Orseti de Priolla a.1323 Corgnali, Orsetus de Peglones a.1340 (= Indriuscius condam Orseti de Peglones a.1341 = Andriucius

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Dans ce même contexte NF cont. Orsili (ITA:391/Ap: 149,Mc:95,Rm:33) ou, éventuellement, représentant d’un *orsile "lieu où l’on garde les ours"? Cf. aussi NF cont. Orsilini (ITA:1/Ce:1, Seat; > FRA:1). Aussi ITA/Me,Ct DizOnomSicilia 1674. Cité aussi par RohlfsCognCalabria 268.

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A.II.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +. − NF concentré en Calabre, sans aucun rapport avec la distribution du NF Orsetti.] NF cont. Dorsetti (ITA:20/Rc:20; > D’Orsetti FRA:3), d’Orsetti (FRA:5). A.II.(+ -ITTU).1. [Plutôt féminisation anthroponymique que SN délexical.] Doc. hist. IB-31 Orsetta a.998 RAC 425, Bella vocitata Orseta a.1002 CartStCugat 2,28–9, Gerbet Oseta a.1101 ActUrgell 166.

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Selon MorletDENF 743 (s.v. Ossel), SN d’un joueur d’osselets (< diminutif d’os). Aussi Ursetti (ITA RohlfsCognCalabria 268).

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URSUS (NP)

URSUS (NP)

GR-26 Ursette relicte Tiskin a.1544 DénombrStavMalmedy 2,52. IR-46 Ursetta a.1174 RohlfsCognLucania 195 («figlia di Urso»). NF cont. Ursetta (ITA:128/Cz:106; > Mi:11), Urzetta (ITA:74/Cz:59; > Mi:7,Rm:3)48.

Nikolaos Ursoleon a.1133 RohlfsCognLucania 196/RohlfsCognSalentini 255, Ursuleon [s.12] RohlfsCognLucania 196, [figlio di Alexander iudex:] Ursoleonem [a.1240/1269] PlateaBisignano 135. – IR-48 Ursilei a.1166 DocNormanSicilia. – IR-52 Ursoleon (Reggio) s.11 RohlfsCognCalabria 269, Nikolaos Ursoleon (Stilo) a.1133 RohlfsCognCalabria 269. – IR-53 Ursoleo a.1144 DizOnomSicilia 1674, [genitivo:] Ursilei a.1166 DizOnomSicilia 1674. NF cont. Ursoleo (ITA:214/Ta:15751,Me:12; > To:19), Orsoleo (ITA:12/Ta:10,Na:2).

A.II.(+ -OTTU).0. NF cont. Ursotti (ITA:15/Ve:14), Orsotti (ITA: 7/Ar:2; Pv:2). A.II.(+ -ULLU).0. NF cont. Ursolli (ITA:7/Ve:7). A.III.(IOHANNES +).0. NF cont. Gianorso (ITA:37/Ss:30; > Im:5,Ge:2). A.III.(+ BONUS).0. NF cont. Ursoboni (ITA:8/Pd:7,Ve:1). A.III.(+ LEŌ).0. [Nous préférons voir dans les noms suivants, au moins dans leur plupart (et avec DizOnomSicilia 167449 ), un composé URSUS + → LEO, qui entre dans la série des NP composés, caractéristiques du sud de l’Italie. Il a cependant existé un NP URSULIUS (SolinCognomina 195)50, avec URSULIANUS et URSILIANUS (KajantoCognomina 330). Éventuellement, il faudrait séparer entre Ursileo (= *URSILIŌ) et Ursuleo (URSUS + LEO), le mélange des formes avec -i- ou -o- ainsi que les résultats modernes parlent cependant en faveur du composé.] IR-44 Ursileo junior [s.12–114] ObBenevento 43, Ursileo senes [s.12–114] ObBenevento 60, Ursileo [s.12–14] ObBenevento 76, dopna Guidania mater Ursuleonis mercator [s.12–14] ObBenevento 78, Ursileonis a.1242(or.) CartBenevento 110, Ursileo de Donato marcator [s.14–15] ObBenevento 183. – IR-45 Ursileo qui fuit filius Nycolai iudicis a.1112 CDTremiti 2, Ursilei filii Romaldi (Monte Sant’Angelo) a.1159 CartStLeonardoSiponto 16, Ursileo magister ascie f. magistri Johannis Ursileonis barensis a.1190 PergStNicola 2,266. – IR-46

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NF cont. cités aussi par RohlfsCognCalabria 268–9. Qui renvoie à Arcoleo, formation parallèle d’origine greque Άρκολέωυ, avec άρκος "ours" et λέου "lion" (DizOnomSicilia 68). Éventuellement attesté dans Doc. hist. IB-31 vinea de Richarii filium condam Orsulii (?) a.989(or.) ArchivoCondalBarcelona 398, pourtant de lecture problématique.

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A.III.(+ LEŌ).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-44 Bartholomeus de Urzileone [s.12/14] ObBenevento 27, domina Mabilia uxor Thomasi de Ursileo [s.12/14] ObBenevento 163, Nicolaus de Ursoleone [s.12/14] ObBenevento 252. A.III.(+ LUPUS). [NP composé avec les deux éléments onymiques URSUS et → LUPUS, selon le modèle précédent.] Doc. hist. IR-44 Orsolupo Melchiorre a.1561/ 1608 SalvatiArchNatBenevento 121.

B. *URSIUS, URSIŌ (lat.) (NP m.) B.0. [Déjà en latin nous trouvons la double série *URSIUS, -II (→ a), avec Ursia et Ursianus, et URSIO, -ONIS (→ b) (cf. KajantoCognomina 159;330, SolinCognomina 194)52. Notre documentation est parfois difficile à interpréter correctement. D’un côté, il y a clairement une continuité; de l’autre, nous assistons à quelques cas de latinisation arbitraire du NP Ursus (ou sa forme romane) en Ursius, selon l’exemple Ursus de Fractavalle a.1133 CartThiron 1,206 (= Ursius dominus Fractevalle miles a.1231 CartVendôme 3,76) (→ A. URSUS A.I.a.0.). – BerghPolWadalde 159–6053.] (→ *URSIUS, URSIŌ B.0.)

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53

Aussi RohlfsCognSalento 255. Cf. la famille Ursia Fundana Nicerotis et Ursius Arrenus F., H.S.S. et P. Ursio Nicerotis (Lisboa) s.d. VivesInscrLatinas nº6793 et al. D’ici Ursianus VivesInscrLatinas nos 4744,4698,6510. Qui cite, selon BaudotDictHagiographie, un saint Ursion, honoré à Troyes, mort vers 530.

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URSUS (NP)

URSUS (NP)

B.I.a.0. Doc. hist. GR-00 Ursius a.771 MorletNPGaule 2,113 etc. – GR-13 Ursius a.814 PolyptWadaldeMarseille 159. – GR-23 Ursius dominus Fagiae a.1216(s.18) CartNoyers 701. – GR-29 Orsius (Cluny) a.953 MorletNPGaule 2,113. IR-22 Colinus Ursius (Brescia) a.1432(or.) DocPopPiemonte 136. – IR-24 Ursius Blanchitus a.1288 StatBologna 372;408;421. – IR-31 Paulum Ursii a.1273/1274 ArchComunePistoia 106.

difficile de distinguer entre nom originaire et dérivé spontané de Urso (→ A.URSUS A.II.(+ -c- + -ĪNU).]

B.I.b.0. Doc. hist. IB-31 mansionem que fuit de Ursionis a.878 MarcaHispanica 300, Ursio a.899(or.) DocUrgell 64, Ursio a.906 RAC 555 et al., Ursione a.920 RAC 555, vinea que fuit de Ursio a.982 CartStCugat 1,122, ss. Ursio a.984 CartStCugat 1, 132, vinea de Ursione a.996 CartStCugat 1,263. GR-21 Ursio sanguinarius a.1062 CartVendôme 1,280, Ursio Falvellus a.1080 CartVendôme 1,450, Ursio filius Tedonis [a.1094/1096](1118) ChartStMartinParis 1,107 et al., ego Ursio dominus de Mellaio et Fractevalle a.1214 ChartChâteaudun 78. – GR-22 Hemericus Ursionis a.1224 BardonnetLaRochelle 245 et al. – GR-23 Ursio Godefridus [a.1084/1090] ChartStJulienTours 1,54. – GR28 Ursionem de Lesenes a.1150/1151 CartStNicaiseReims 315. – GR-31 Orsio (Savigny) a.970 MorletNPGaule 2,113. B.I.0.4. [DĒ +.] NF cont. Dursio (ITA:13/Na:9,Pz:4). B.I.1. Doc. hist. IB-31 Orsia a.967 RAC 555.

C. URSICĪNUS (lat.) (NP m.) C.0. [Le NP URSICĪNUS, dérivé ou de URSICUS ou prolongement de URSĪCIUS et bien attesté en latin (KajantoCognomina 330), a survécu jusqu’au Haut Moyen Âge54, étant aussi nom de saint. Au Portugal et en Espagne, Ursicino s’utilise encore comme prénom.55 Pour les NF cont. italiens, il est

C.I.0. Doc. hist. IB-22 carissimo filio Ursicenus Aseyuclo (Rioja) s.d. VivesInscrLatinas nº6804, Ursicinus s.d. (Alfaro) VivesInscrCristianas n1 258. – IB-31 Sp(urio) Ursicino (Tarragona) s.d. VivesInscrLatinas nº4222. GR-00 Ursicinus a.585 MorletNPGaule 2,113. – GR-12 Ursicinus (Cahors) MorletNPGaule 2, 113. – GR-23 Ursicinus (Le Mans) a.573 MorletNPGaule 2,113. IR-00 Ursicino [a.890/900] InventAltomedievali 231, Ursicinus [a.890/900] InventAltomedievali 231. – IR-13 Orsicinus a.806 WartmannSGallen §187, Ursicinus a.890 WartmannSGallen §680, Ursicin a.920 WartmannSGallen §779 (apud MorletNPGaule 8). NF cont. Ursicino (ITA:44/Ri:33,Rm:7). C.I.1. Doc. hist. IR-24 Ursixina a.1260 RegRavenna 1,90;130.

D. URSĪNUS (lat.) (NP m.) D.0. [Le NP URSINUS est bien attesté en latin (KajantoCognomina 330) et semble s’être prolongé de façon ininterrompue dans le domaine galloroman, peut-être aussi par l’influence de saint Ursin, évêque de Bourges (s.3?, LCI 8,518–9)56; l’attestation de mfr., frm. oursin "echinus marinus" (dp. a.1552, FEW 14,65) est nettement plus récente et ne se prête guère comme surnom, ce qui fait écarter une origine délexicale57. Tenant compte de la documentation tardive, il n’est pas exclu que dans quelques cas italiens il puisse s’agir d’un dérivé diminutif du NP Urso (→ A. URSUS). Le prénom est encore vivant sous la forme Ursino au Portugal et en Espagne, et Orsino en Italie (De FeliceDNI 290)58. – DNFWallonie 401.] 56

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Attesté comme NP cont. Ursicio en Espagne (Hispatel 2000) et Ursício, avec Ursícia, au Portugal (AlmeidaVocOnomástico 127;200). Deux saints Ursicinus de Ravenne (LCI 8,518).

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Cf. Terbertus cliens Sancti Ursini [a.1078/1093] ChartBourbonnais 16. Probablement, il faudra interpréter Doc. hist. GR-42 Henris des Oursins a.1390 DebrabandereWb 1064 comme francisation de it. Orsini. Aussi sous forme adjective (appartenance à une famille Orsino/Orsini), cf. Doc. hist. IR-31 Burnectus de Casa

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URSUS (NP)

URSUS (NP)

D.I.0. [NP spécialement fréquent en Campania (type Orsino) et en Toscane et au Centre d’Italie (type Orsini).] Doc. hist. IB59-31 [NL:] campo Ursino a.965 DocCuixà 310/MarcaHispanica 1028. GR-00 Ursinus [a.628] MorletNPGaule 2,113. – GR-11 Ursini de Ampel a.1167(s.13) CartAuch 173. – GR-28 Ursinus (Haute-Marne) a.902 MorletNPGaule 2,113. – GR-29 Ursinus (Mâcon) a.786 MorletNPGaule 2,113, Ursinus (Dijon) a.899 MorletNPGaule 2,113. – GR-31 Ursinus (Savigny) a.889 MorletNPGaule 2,113. – GR-32 Ursinus de Navailles a.1279 ChartGenève 416, Ursino de Rochia [origine: Capua au royaulme de Naples] a.1557 LHabitantsGenève 1,93. IR-13 Orsinus Gaiotti a.1471 Corgnali, Orsino (Udine) a.1807 Corgnali, Orsino [s.d.] Corgnali 220, Orsini [s.d.] Corgnali 407. – IR-24 Ursino q. Ludovici de Ursis a.1482 ArchOdofredo 407. – IR31 Pepo Ursini (Siena) a.1208 DocCommuneFirenze 158, Orsinus de Vallocte de Sancto Iohanne (Orvieto) a.1221 CaleffoSiena 300, Orsini a.1841 CensToscana. – IR-42 Paulus de magistro Ursino [a.1526/1527] (= Monsignor rev. mo Ursino a.1526/1527? = Prothonotario Ursino [a.1526/ 1527]) CensRoma 335-719. – IR-44 Agiasio Orsini a.1428 RegMontevergine 5,86, Nicola Orsini a.1433 RegMontevergine 5,93, Francesco Orsini a.1494 RegMontevergine 5,174, Enrico Orsini de Aragona a.1514 RegMontevergine 5,216, Riccardo Orsini [a.1549/1551] FilesiArchCampania 45, cardinale Orsini a.1724 RegMontevergine 6,236. – IR-46 Ursinos (Cersósimo) a.1118 RohlfsCognLucania 195. – IR-52 Nikolaos Ursinos (Stilo) s.12 RohlfsCognCalabria 269. NF cont. Ursy (FRA:12/Dord:8). – Ursin (FRA: 213/Calv:47,SeineMrt:4760; BEL:1). – Ursin (FRA:67/Sav:8,HSav:5), [latinisation:] Ursinus (FRA:1). Orsino (ITA:79661/Bn:269,Cs:160,Na:77,Cz:56, Ce:52,Rc:23; > Mi:30,To:18; > FRA:1), Ursino

(ITA:2661/Ct:908, Me:91, Sr:20, Pa:19,Cl:18; Rc: 821,Cz:191,Le:101,Na:67,Cs:2462,Br:21; > Rm: 41; > Ge:65,To:65,Mi:45; > FRA:6), Urzino (ITA: 155/Cz:109,Rc:8; > Ge:10, Orsin (ITA:1/Pe:1, Seat; > FRA:1; BEL:17/Bxl:16); Orsini (ITA: 14105/Rm:1422,Pi:931,Pe:613,Mi:590,Ap:589,Pg: 570,Ch:527,Lt:511,Na:489,Bo:474,Li:382,Aq:357, Ri:333,Te:319,Bs:294; > FRA:3.24563/HCorse: 1.281,CorseS:127; BRhône:478,AlpesM:206,Var: 190; Orsiny (FRA:18/DOM-TOM:16; BEL:35); Ursini (ITA:1342/Na:153,Rm:136,Ch:122,Ba:121, Te:13764 ,Aq:101,Pe:91,Cz:69,Ri:38,Pg:33,Sa:33, Rc:29,Br:28; > Ts:44; > FRA:16 ; BEL:5), Urzini (ITA:59/Na:45; Rc:12)65.

Orsina , Barone de Casa Orsini (Ardengheschi) a.1202 CaleffoSiena 115. Cf. aussi it. orsino/ursino adj. "che è proprio, che riguarda, che si referisce all’orso" (dp. s.14, GDLI 12,159). Dans la même fonction éventuellement NL Campo Vrsino cité sous IB-31. 59 URSINUS est déjà attesté dans les inscriptions (VivesInscrLatinas nos 1199,1246,3445), ainsi que URSINA (nº5150). 60 Données selon géopatronyme. 61 Dont 6 Cargini di Orsino.

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D.I.0.4. [DĒ +. Pour l’Italie, NF caractéristique de Teramo.] NF cont. D’Ursin (FRA:2/RP:2; BEL:1/Anv:1), Dursin (FRA:3166/Nord:18; BEL:154/FlOc:67,Ht: 36,Nr:31)67,68. 62

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«Dal cogn. è sorto il patronimico Ursinadi la ‹casata degli Ursini›, nome di una località menzionata a.1211 in un dipl. di Gerace» (RohlfsCognCalabria 269). Données selon géopatronyme. Dont 32 Ursini Casalena. D’interprétation diffiicle sont les NF cont. Ursino (ESP: 2/CST:2/M:1,So:1), Ursinos (ESP:5/CST:4/Le:4), de Ursinos (ESP:1/CST:1/Se:1), de Ursina (ESP:3/CST:3/M:2, To:1) qui paraissent des détoponymiques sans qu’il soit possible d’identifier les éventuels NL correspondants; cf. basque uso (var. urzo) s.m. "paloma", attesté aussi comme NP Ussoa (MichelenaApellidos 161). Le NF Ursinaga (ESP:1/B:1, Hispatel 2000) fait penser à la série de NL basques du type Osinaga (NF Osinaga (ESP:210/ VAS:176/Nav:95,Gui:54,Ala:21,Viz:6; > CST:23/M:9; > CAT:6/B:5; > GAL:2 ; < NL Osinaga (ESP/Nav, cf. aussi NL Orzonaga (ESP/Le)) ou Osín ([données Hispatel 2000:] NF Osin (ESP-CAT:1/V:1), Osino ([Données Hispatel 2000:] ESP-CAT:1/Ll:1), formés à partir de basque osin s.m. "pozo, sima" (MichelenaApellidos 143). Quant à NF cont. Ursina (POR:1. – ESP:7/CST:6/M:3,Cr:2,Cu: 1), il pourrait s’agir d’un matronyme, mais probablement ces noms entrent dans la même série, cf. NF Osina (ESP/ Cant). D’après quelques prénoms, peut-être collusion graphique avec un NF d’origine arabe. Herbillon/GermainNFBelg 298 et DebrabandereWb 464 expliquaient ce NF par "dur sens" (< SENSU), ainsi dans la mention Jacquemart Dursens (Hainin) a.1500 (ce que ne confirmait pas: maistre Toussaint Dursein (Chimay) a.1623). Germain/HerbillonNFBel 401 se rallie à l’explication par Ursin. On hésite à y adjoindre les NF Dorsin (FRA:2/DOMTOM:2) et Dorssaint (FRA:1).

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URSUS (NP)

URSUS (NP)

Dorsino (ITA:5/Ud:2). – Di Orsino (ITA:6/Te: 5), Dorsino (ITA:5/Na:2); D’Orsini (ITA:8/Te:8), Dorsini (ITA:18/Rm:6; Ts:5; Pc:3), Durzini (ITA: 12/Av:4,Rg:3; Mi:2,Pv:2).

D.II.(+ -ITTU).0. NF cont. Orsinet (FRA:117/Mart:97)71. Ursinetti (ITA:2/Mi:2, Seat), Orsinetti (ITA:6/Fr: 5,Lt:1).

D.I.1. [À distinguer, probablement, deux filiations: l’exemple français paraît continuer le nom latin, en Italie il pourrait s’agir d’une féminisation du nom précédent. Ursina est encore utilisé comme PN portugais (AlmeidaVocOnomástico 200)69.] Doc. hist. GR-28 Ursina a.909 (Haute-Marne) MorletNPGaule 2,113. IR-24 Ursina a.1385 DocPopBologna 148, donna Ursina a.1385 DocPopBologna 183. – IR-42 d. Ursina f. qd. Iacobi de Ursinis [s.15] NecrProvRomana 1,215. NF cont. Orsina (ITA:179/No:97; Me:57).

D.III.(IOHANNES +).0. NF cont. Giannursini (ITA:61/Ri:37,Rm:14,Ps: 13).

D.I.2.4. [DĒ +. – La préposition marque l’appartenance à un groupe familial.] Doc. hist. IR-42 d. Ursina f. qd. Iacobi de Ursinis [s.15] NecrProvRomana 1,215, Gentilis d. Latini de Ursinis [s.15] NecrProvRomana 2,468, Iohannes d. Francisci de Ursinis [s.15] NecrProvRomana 2, 468, Magn. v. Iacobus Francisci de Ursinis (= Iacobus de Ursinis = f. Francisci de Ursinis) [s.15] NecrProvRomana 2,468;484, Raynaldus Bucci de Ursinis [s.15] NecrProvRomana 2,468, Ioannes Iacobelli de Ursinis [s.15] NecrProvRomana 2,479, D. Baptista de Ursinis [s.15] NecrProvRomana 2,505. D.II.(+ -ĀRIU).0. [Le suffixe -ĀRIU est inattendu avec un NP.] NF cont. Orsineri (ITA:8/Na:8), Orsinari (ITA: 1/Fi:1, Seat). D.II.(+ -ATTU).0. NF cont. Orsinato (ITA:7/Pd:3,Vi:1; To:3; > FRA:170 ). D.II.(+ -ELLU).0. NF cont. Orsinelli (ITA:25/Pg:12; Cn:8).

E. URSINIĀNUS (lat.) (NP m.) E.I.0. [Cognomen latin (KajantoCognomina 330), avec quelques attestations médiévales72.] Doc. hist. GR-00 Ursinianus a.670/671 MorletNPGaule 2,113 et al. – GR-24 Ursinianus [a.823/828] PolyptIrminon 2,36.– GR-25 Ursinianus (Amiens) a.682/697 MorletNPGaule 2,113. IR-52 Ursinianos (Reggio) s.11 RohlfsCognCalabria 269.

F. URSULUS (lat.) (NP m.) F.0. [Cognomina déjà latins, diminutifs de UR(KajantoCognomina 330). Pour l’Italie, une formation spontanée avec le suffixe ‘-olo (RohlfsGramStor §1085) à partir du NP Urso paraît probable, cf. des séries comme Ursolinus domini Nicholai de Ursis a.1288 StatBologna 372, Ursolinus de Ursis a.1288 StatBologna 410 et al.]

SUS

F.I.0. Doc. hist. IB-21 tibi G(aio) Sulpi(cio) Ursulo proef(ecto) Symmachiarorum asturum belli dacici c(enturioni) leg(ionis) I Minervia [s.1–5] InscrRomAsturias 90, nº122 (= VivesInscrLatinas nº5676). – IB-24 Ursulu (Palencia) s.d. VivesInscrLatinas nº3507. – IB-33 Aelio Ursulo Messenia Onesiphoris patri (Valencia) s.d. VivesInscrLatinas nº3898. IR-00 Ursulo [s.9] InventAltomedievali 222. – IR-25 Orsulus de Porto a.1246(or.) RegRavenna 1, 330. – IR-31 Ursulo massario a.958 LPistoiaCroce 39, Iohannes Orsoli (Berardenga) a.1201 Caleffo71

69

70

V. la note 55. Dans ce contexte probablement aussi NF cont. Ursine (FRA:1/HGar:1), personne née entre 1941/ 1965, donnée selon géopatronyme. Rhône, né entre 1916/1940, donnée selon géopatronyme.

581

72

NF caractéristique de la Martinique. Données selon géopatronyme. La forme base URSINIUS paraît documenté dans l’exemple suivant: Doc. hist. IR-42 Pavolo Orsinio [s.15] NecrProvRomana 2,541.

582

URSUS (NP)

URSUS (NP)

Siena 122, Orsoli Martini (Sant’Angelo in Colle) a.1225 CaleffoSiena 323. NF cont. [Probablement masculinisation de Úrsula:] Úrsulo (POR:1). [Douteux:] Orsol (FRA:3/PyrA:3), Oursoul (FRA:4/Loiret:2,LoireA:1). Ursolo (ITA:6/Rc:6), Orsolo (ITA:7/Rc:6); Orsoli (ITA:48/Fi:12,Ar:5; Te:8; > FRA:3).

Orsola (ITA:185/Rm:91; To:57; Ba:1374; > FRA:27).

F.I.0.2.4. [DĒ +. La préposition marque l’appartenance à un groupe familial.] Doc. hist. IR-24 Peregrino f. Rolandini de Orsolis ArchOdofredo 299. F.I.1. [La mode tardive du NP Ursula f. (déjà bien attesté en latin, KajantoCognomina 330) est due au culte paneuropéen de sainte Ursule de Cologne (probablement début s. 4, LCI 8,522–7 et al.). Notre petite documentation atteste la mode de ce nom, dans la Péninsule Ibérique, au 16e siècle. Le NP continue vivant dans tous les pays: Úrsula (POR, ESP), Ursule (FRA), Orsola, Ursula (ITA), etc. – VasconcellosAntrPort 344; TagliaviniNomi 1,357–9; DeFeliceDNI 290; NPItalia 1247. → A.URSUS II.(+ -ELLU).1.] Doc. hist. IB 13 dona Ursolla da Costa a.1571 RegSéLisboa 1,93, Ursula filha de Pedro Serrão a.1595 RegSéLisboa 1,363, Ursula filha do licenciado João Pinto prometor da justiça a.1596 RegSéLisboa 2,118 et al., Ursulla filha de Antonio Gomez castelhano a.1601 RegSéLisboa 2,163, Maria Ursulla filha de Antonio Lopez e Anna Fernandez a.1606 RegSéLisboa 2,370, etc. – IB-14 Ursula Vanegas (Canarias) [a.1558] LMatriculaFunchal 154, Ursula a.1596 EscravosMadeira 282. – IB21 Ursula de Valdés muger de Francisco de Vegill a.1537 DocValdésSalasOviedo 287. – IB-24 Ursula a.1594 MoriscosValladolid 45 etc., Ursola, Úrsula [a.1600–1623] Madrid73. – IB-31 Numisiae Ursulae (Barcelona) s.d. VivesInscrLatinas nº4927. GR-13 Orsalla a.814 PolyptWadaldeMarseille H 55. – GR-25 Ursula [a.1217] NecrArras 19. IR-23 Ursula de Dosena povera a.1553 CuginiCastelleone 46. – IR-42 marito Ursulae [a.1441] NecrProvRomana 1,372. NF cont. Ursula (ESP:135/M:104,T:7).

F.I.1.4. [DĒ +. NF caractéristique des provinces de Torino et Asti.] NF cont. De Orsola (ITA:8/To:3,At:3,Sv:2), Deorsola (ITA:224/To:119,At:82). F.II.(+ -ĀNU).0. [Dérivé anthroponymique. Le suffixe pourrait marquer la relation d’ appartenance (RohlfsGramStor §1092).] NF cont. Orsolano (ITA:30/Vc:13,Cn:9,To:8; > FRA:4), Orsolan (ITA:32/Pd:12,Tv:9,Bo:6,Vi:4); Orsolani (ITA:29/To:11,Vr:7; > FRA:31). F.II.(+ -ĀNU).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-23 Donguidus de Orsolano a.1218 LgrossusReggio 1,20. F.II.(+ -ATTU).0. [Selon RapelliCognVerona 281 «riflette un matronimico ven. *Orsolàto "figlio di una Orsola"».] NF cont. Orsolato (ITA:116/Vr:69,Ve:13,Mi:11, Mn:7). F.II.(+ -ILLU).0. NF cont. Orsolillo (ITA:6/Na:4,Ap:2). F.II.(+ -ĪNU).0. [Déjà attesté en latin (KajantoCognomina 330; SolinCognomina 195,416), il s’agira ici d’un dérivé anthroponymique qui n’est attesté que sur le territoire de l’Italie.] Doc. hist. IR-13 Orsolini [s. d.] Corgnali 408. – IR-24 Ursolinus f. Guidoboni de strata Sancti Donati [a.1219/1230] StatArtiBologna, Ursolinus condam domini Mixotti de Ursis a.1257 LParadisusBologna 109;117, Ursolino de Dominico a.1266 RegRavenna 2,136, [gen.:] Petrus domini Ursolini a.1288 StatBologna 371;421, Ursolinus domini Nicholai de Ursis a.1288 StatBologna 372, Canbonimus not. condam Ursolini a.1288 StatBologna 393, Ursolinus de Ursis a.1288 StatBologna 401;410, [gen.:] D. Bartholomea q. Berthi Ursolini a.1473 ArchOdofredo 282. – IR-25 Orsolinus a.1169(or.) CDPadova 2,180, Ursolinus a.1173(or.) CDPadova 2,281. – IR-31 Cancellus Orsolini a.1202 DocComuneFirenze 79, Ursulinus de Ursis a.1216 Doc74

73

Des 8.000 personnes baptisées dans la paroisse de San Sebástian de Madrid, 25% ont reçu le nom d’Ursula.

583

S’ajoute le NF cont. Santorsola (ITA:728/Ba:413; aussi DizCognPuglia 437; même avec apocope pour le féminin RohlfsGramStor §398).

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URSUS (NP)

URSUS (NP)

ComuneFirenze 183, Bonamicus Orsolini a.1220 (or.) ChartPacisToscana 50, Ildebrandus Orsolini a.1220 ChartPacisToscana 54, Iohannes Orsolini (Sant’Angelo in Colle) a.1225 CaleffoSiena 323, [NF:] Orsolini a.1841 CensToscana. NF cont. Orsolin (ITA:38/Bl:7,Bz:4); Orsolini (ITA:1.077/Go:13). – Ursolino (ITA:11/Sa:11), Orsolino (ITA:73/Ge:21; Ag:16; > FRA:5), Orsolin (ITA:38/Tn:26; > FRA:7/AlpesM:3,PuyD:2); Ursolini (ITA:6/Rm:3,Vt:2; Me:1), Orsolini (ITA: 1.077/Rm:191,Ap:162,Pi:137,Lu:98,Li:78,Pg:57, Mc:34,Vt:25,Fi:13; Pv:48,Ve:18; Ct:15,Rc:12; > FRA:37; > BEL:16/Ht:15). – Orsolino (ITA:73/ Or:15).

[s.14/15] DocPopBologna 106, Ursolina soa sorella [s.14/15] DocPopBologna 126, Orsolina [s.14/ 15] DocPopBologna 169;176, madona Orsolina di Fino vedoa [s.14/15] DocPopBologna 180, Ursolina eius netis [s.14/15] DocPopBologna 185, vedoa Orssellina soa fiiola [s.14/15] DocPopBologna 198, Ursolina uxor ipsius [s.14/15] DocPopBologna 204, Ursolina uxor Paxii Tenche [s.14/15] DocPopBologna 209. NF cont. Zandegiacomo Orsolina (ITA:90/Bl: 82)75.

F.II.(+ -ĪNU).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-24 Iachoma di Orsolino vedoa [s.14/15] DocPopBologna 177. F.II.(+ -ĪNU).1. [Dimunitif du nom de S. Orsola (s.5). Plus tard a paru le dérivé orsolina "suora cattolica della congregazione fondata du Angela Merici nel XVI sec" (ZingarelliVLI 1293).] Doc. hist. IR-24 D.Ursolina a.1469 ArchOdofredo 325, Horsolina soa magiere (= Orsolina soa mugiere = dona Ursolina eius uxor = Orselina eius uxor = Urssellina soa moiere) [s.14/15] DocPopBologna 63;75;107;157;198, Horsolina soa fiiola (= Orsolina soa figiola = Ursolina eius filia = Orselina soa fiiolla = Orsselina soa fiiolla = Orsulina soa fiiola) [s.14-15] DocPopBologna 64;67;89;115; 200;214, madona Ursolina di miser Polo [s.14/15] DocPopBologna 86, Ursolina [s.14/15] DocPopBologna 105 etc., dona Ursolina uxor Nicolai

F.II.(+ -ITTU).0. NF cont. Ursulet (FRA:800/Mart:612,Guad:35, Guyane:11)76. Orsoletti (ITA:10/Ve:6,Re:2). F.II.(+ -ITTU).1. NF cont. Orsoletta (ITA:6/Tv:6). F.II.(+ -ŌNE).0. NF cont. Orsolon (ITA:60/Vi:44,Ge:8); Orsoloni (Ø ITA77; > FRA:2). → LEŌ,

Sufleţel; Kremer; Cano. – Documentation: Kremer; Trèves; Villa Basalo; Champy; Louvain-laNeuve; Müller; Frau; Arcamone. – Synthèses: Portugais/Kremer; Galicien/Boullón; Asturien/Cano; Catalan/E. Casanova, I. Descalç, A. Talaya; Belgoroman/Hanton (rév.: Boutier); Galloroman/Germain (rév.: Buchi); Roumain Sufleţel, Tomescu. – Consultant: Marcato. – Relecture: Germain.

75

76

77

585

PELLIS, PILĀRE.

Dans Seat: Orsolina (ITA:33) dont Zandegiacomo Orsolina (ITA:27/Bl[Auronzo di Cadore]:21). NF caractéristique des DOM-TOM, données selon géopatronyme. Cf. la chiesa cattolica parrocchiale S. Croce ad Orsolone, à Napoli.

586

CERVUS/*CERVIUS

CERVUS

(lat.) / *CERVIUS (lattard.) cerf.

Structure1 A. Type

Composés A.III.(+ AURUM).0. B. Type *CERVIUS /

CERVUS

CERVIA

B.a. *CERVIUS B.a.0. B.a.I.0. B.a.I.0.4. [DĒ +] B.a.II.(+ -ATTU).0. B.a.II.(+ -ITTU).0. B.a.II.(+ -ŌNE).0. B.a.II.(+ -OTTU).0.

Simples A.I.0. A.I.0.3. A.I.0.3.4. [DĒ +] A.I.0.4. [DĒ +] A.I.1. A.I.1.3. Dérivés A.II.(+ -ĀCEU).0. A.II.(+ -ĀRIU).0. A.II.(+ -ĀRIU).1. A.II.(+ -ATTU).0. A.II.(+ -ATTU + -ELLU).0. A.II.(+ -ATTU + -ĪNU).0. A.II.(+ -ATTU + -ŌNE).0. A.II.(+ -ea).0.3. A.II.(+ -ELLU).0. A.II. (+ -ĪCIU).0. A.II.(+ -ilă).0. A.II.(+ -ĪNU).0. A.II.(+ -ĪNU).0.4. [DĒ +] A.II.(+ -ĪNU).1. A.II.(+ -ĪNU + -ĀRIU).0. A.II.(+ -ío).0. A.II.(+ -ISCU).0.3. A.II.0.3.(+ -ISCU).0.3. A.II.(+ -ITTU).0. A.II.(+ -ITTU).1. A.II.(+ -ITTU + -ĪNU).0. A.II.(+ *-OCEU).0. A.II.(+ -ŌNE).0. A.II.(+ -ŌNE/ -ŌNEU).1. A.II.(+ -ŌNE + -ENSE).0. A.II.(+ -ŌNE + -c- + -ĪNU).0. A.II.(+ -ŌNE + -ISCU).0. A.II.(+ -ŌSU).0. A.II.(+ -OTTU).0. A.II.(+ -ŪCEU).0. A.II.(+ '-ULU).0. A.II.(+ '-ULU + -ĪNU).0. A.II.(+ -ŪNU + -ĀRIU).0. 1

CERVUS/*CERVIUS

Rédaction en avril 2004, révisée en avril 2010.

587

B.b. CERVIA B.b.0. B.b.1.0.

0. [La continuité anthroponymique de lat. n.m. "cerf" (dp. Var., ThLL 3,952) concerne des formes lexicales panromanes (REW 1850), fixées comme SN > NF2. Leur modèle dénominatif se retrouve dans les cognomina latins CERVUS, CERVIANUS, CERVILCERVUS, -I

2

Dans les différents domaines romans se forment parallèlement de riches séries toponymiques, explicables par la productivité toponymique des lexèmes panromans correspondants → lat. CERVUS ou à un de ses dérivés (cf. NL gal./port. Cerva, Cervo, Cervos, Cerveira, Cervelhos, Cerval, Cervalinhos, esp. Cervera(s), Cerveruela, Cerverosa, Cervariza, Cervatos, Ciervos, La Cierva, cat. Cerver, Cervera, Cerveret, etc.; occ. Serviers, Cervière, Cervières, Servières, Ginasservis, fr. Cerfontaine, Servin, frpr. Cervières; it. Cervo, Cerva, Cèrvia, Cervaio, Cervaia, Cerbaiòla, Cervaro, Cervara, Cervèra, Cervarezza, Cervarolo, etc.; roum. Cerbul, Cerboaica (Piel,Aufsätze 6,173; MachadoDicOnom 1,394; Madoz 6,336–162; CorominesOnomasticon 3,364–15; NègreTGF §23689–194; PellegriniTopon 360; IordanDNFR 110). Cf. aussi, par exemple, Doc. hist. IB-21 Don Martin abbat de Cervatos a.1259 DocDialectoLeonés 78; Iohan Pedriz de Cervera a.1259(or.) CDStPelayoOviedo 1,226, don Bartolome de Çeruera a.1291(or.) CDCarrizo 2,229, Martinus Ceruera a.1193(or.) CDCatedralLeón 6,44; Johan Estevaniz capellan de los malatos de Cerviellas a.1267(or.) CDStPelayoOviedo 1,226. Le NL peut devenir aussi SN dans les différents domaines linguistiques. Parfois il est impossible de départager la provenance lexicale ou toponymique de certains anthroponymes. – Pour une possible relation de plusieurs de ces toponymes avec lat. ACERVUM n.m. "monceau, tas, amas" cf. GARCÍA ARIAS, X.Ll. 2004: Toponimia asturiana. El porqué de los nombres de nuestros pueblos. Uviéu/Oviedo: Editorial Prensa Asturiana. 58 s.v. Acierbu.

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CERVUS/*CERVIUS

CERVUS/*CERVIUS

CERVINUS/-NA, CERVIOLA, CERVOLUS/CERVELLA (KajantoCognomina 128,144, 167,327). Les anthroponymes délexicaux attribués aux continuateurs de lat. CERVUS (→ A.) sont inégalement représentés dans les domaines romans: leur diffusion est moyenne dans les domaines roumain, italoroman et galloroman, assez faible dans le domaine ibéroroman, surtout en asturien3 et en catalan où ils sont pratiquement inexistants4. À côté de CERVUS, une variante *CERVIUS n.m. a dû exister en latin, refaite sur CERVIA n.f. "biche" (dp. LEX Sal., ThLL 3,944), synonyme de CERVA (DELL 117), comme l’exigent quelques continuateurs lexicaux dans les domaines galloroman (gascon et occitan) et italoroman (REW 2,613a s.v. CERVIA; GDLI 2,986) et dont les représentants anthroponymiques se retrouvent dans une partie des territoires d’implantation des lexèmes correspondants (→ B.). Beaucoup des anthroponymes concernés sont liés à la tradition cynégétique médiévale5 et à ses symboles héraldiques. Les SN tirés d’une enseigne sur laquelle un cerf a figuré sont probablement assez fréquents6. La valeur

lexicale descriptive des appellatifs remontant à CERVUS fournit quelques références métaphoriques pour la motivation de certains SN devenus NF: la vélocité7, mais aussi la fierté8, la dignité, l’amour de la liberté, etc. Sa ramure suggère toujours la majesté et la gravité. Les NP romans correspondent parfois à un sobriquet «évoquant les disgrâces conjugales d’après les cornes d’animal» ou les qualités amoureuses attribuées à cet animal» (DauzatTraité 196, DauzatDNFF 97–18; → I.0.). Dans certains domaines romans, comme le galloroman9 et le roumain10, le nom d’animal a pu se fixer comme SN d’un protagoniste des anciennes cérémonies populaires qui fêtent le Nouvel An, dont les participants portaient des peaux d’animaux (cerf, ours, etc.), des masques d’animaux ou d’autres symboles comme le bois de cerf sur les épaules, etc. Surtout dans le contexte italien, il peut y avoir confusion avec d’autres noms et motivations. Ainsi coïncident en partie les résultats modernes du NP Acerbus (ACERVUS KajantoCognomina 365, BrattöNuoviStudi 2,12) avec les continuateurs de CERVUS. Les graphies avec Sce- peuvent s’appliquer à Cervo aussi bien qu’à Acerbo (sic. cerbu "acerbu", DizOnomSicilia 1481)11 ou à scerba (sic. scerba = spineḍḍa "soda salicornia, salsola spinosa, Salsola sativa", DizOnomSicilia 1481)12. Pour les dérivés en -ELLU, on peut

LA,

LA,

3

4

5

6

En asturien, le lat. CERVUS a été très peu productif. Le mot général pour "cerf" est venáu n.m. "Cervus elaphus, mamíferu hervívoru montés [de color pardo, que’l machu tien una cuerna grande que-y cai añalmente]" (DALLA 1244). On constate ciervu n.m. (dp. s.13, DELLAMs) seulement dans la partie sud du domaine linguistique (DGLA 331). Le rattachement à CERVUS des formes détoponymiques catalanes peu nombreuses est extrêmement problématique à cause de l’interférence de la base SORBUS (cf. cat. serva, servera DECat VII, 852–17). Cf. La chasse dou cerf, édité et traduite en français moderne par Gunnar TILANDER, Stockholm 1960, le plus ancien traité de chasse autochtone en français, poème composé dans la seconde moitié du XIIIe siècle. Selon Mistral 1,520, «La commune de Thèze (BassesAlpes) porte un cerf d’or dans son blason; les Bellon, de Provence, portent un cerf grimpant; les Séguiran un cerf élancé». RenardAnthropLiégeoise 267 cite, pour la seule paroisse Saint-André à Liège, une maison du Cerf Noir et une maison de Cerf Rouge. Voir aussi les mentions suivantes: le maison Baude Pietin en le rue au Cerf a.1260(or.) ChartDouai 329; la maison du Cerf Vollant sur le Grand Pont [s.15] ChartStMagloire 3,634; l’ensaigne de la Corne de Cerf qui est Marcelet Sterinc a.1388 (or.) ChartStMagloire 3,576. Aussi en italien «come figura araldica» (GDLI 3,11).

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La vélocité figure parmi les sens figurés du mot latin (ThLL 3,943). V. aussi DicSymboles 1,309–113; GDLI 3,11. → I.0. Doc. hist. GR-41; → I.0.3. Doc. hist. GR41. «On dit d’une personne qui marche la tête haute, qu’elle porte son bois comme un cerf» (RollandFaune 1,102). RollandFaune 1,103 présente «une coutume tirée du paganisme de se couvrir de peaux de cerf et de biche le premier jour de janvier». La tradition populaire roumaine des danses cérémonielles à symboles animaliers à l’occasion des fêtes du Nouvel An est encore vivante presque partout. Cf. NF cont. Scerbo (ITA:1.330/Cz:966 [dont 15 Scerbo Rombiolo, 15 Scerbo Sarro, 10 Scerbo Forese, 10 Scerbo Polverato, 9 Scerbo Iose],Na:71,Rc:28,Ct:14,Sa:13,Cs: 12,Me:6; Rm:31; Mi:24); Loscerbo (ITA:48/Cz:29,Cs:4; Rm:6; Bo:6; To:3), Lo Scerbo (ITA:10/Cz:9). Cf. NF cont. Scerba (ITA:35/Ct:11Mt:7,Pa:7,En:4,Ba:3).

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CERVUS/*CERVIUS

CERVUS/*CERVIUS

hésiter, surtout pour les noms méridionaux, entre CERVUS et les résultats de cervello "cerveau"; c’est la raison pour laquelle a été ajouté un article distinct en appendice. La distinction entre noms de personne et toponymes s’avère particulièrement complexe. La présence du cerf y est manifeste, surtout dans la microtoponymie, et les formes simples ou dérivées coïncident le plus souvent avec l’anthroponymie. On classifie sous (→ A.) les représentants anthroponymiques des continuateurs de lat. CERVUS et sous (→ B.) ceux de lat. *CERVIUS/ CERVIA. Kremer,Aufsätze 11,166; 12,161; VasconcellosAntrPort 220–12; MachadoDicOnom 394; DicApellidosEsp 239; Ø MollLlinatges; DCVB 3,136; DauzatTraité 22,196,354; DauzatDNFF 97–98; MorletDENF 187; DebrabandereWb 262,851,1279; Herbillon/GermainNFBelg 164,216,491; GermainNFWallonie 231,393,625; HuberRätNb 3,870; Ø DeFeliceDCI; DeFeliceCognItal 190,208; DCI 447–18; DizCognPuglia 141; DizOnomSicilia 365; ManconiDCSardi 45; PittauCognSard 57; ConstantinescuDOR 425; IordanDNRF 110.]

mum que fuit Radulfi Cervi a.1207(or.) CartStJeanAngers 38. – GR-24 Radulfus Cervus a.1195 RôlesNormandie 1,68 et al., Waltero Cervo a.1195 RôlesNormandie 1,66 et al., Roberto Cervo [-a.1204] CartLouviers 1,137, Osbertus Cervus [s.13] DelisleNormandie 678. – GR-25 [Séquence inversée:] Cerf Giles [a.1256](or.) NecrArras 46, relicta Johannis Cervi a.1316(or.) CensHôtelDieuBeauvais 396. – GR-32 P. Cers a.1301 RecDiplFribourg 814, Henri Cerf (Aubonne) a.1729 LHabitantsGenève 3,164, [NF:] Cerf a.1792 LOrVaud 10115. – GR-41 [SN, selon l’éditeur «for a fast runner»:] Ralph Cerf (Yorkshire) a.1336 ReaneyDicEnglNP 88, William Cerff (Yorkshire) [a.1416/ 1417] ReaneyDicEnglNP 88. – GR-42 Stasins Cers a.1271 DettesYpres 25. IR-11 ager Philippi Cerui (Zuoz) a.1375 HuberRätNb 3,870, Maria Scierf (Pleivensis) (Surcuolm) a.1712 HuberRätNb 3,870. – IR-22 dominus Matheus Ceruus judex communis Albe a.1252(or.) RegAlba(App) 167, Guillelmus Cervus (Busca) a.1432(or.) DocPopPiemonte 135. – IR-24 Monacus Cervus a.1218 LGrossusRegio, Cervus a.1257 LParadisusBologna 19. – IR-44 Cervus presbiter [s.11/12] NecrSalerno 267, Cervus [s.12/14] ObBenevento 40;227, Bartholomeus Cervo [s.12/14] ObBenevento 125, Margarita uxor Cervj [s.12/14] ObBenevento 129, Cervus [s.12/14] ObBenevento 227, Beneventus filius Cervi [s.12/14] ObBenevento 240. – IR-45 Iohannes Cervus a.1259(or) CDBrindisi 133. – IR-60 Susanna Kerbu [s.11/14] CondSilki 344, Petru Kerbu [s.12/13](or.) CartArchCagliari 14,14, Juuanne Keruu [s.11/14] CondSilki 380, Maria Keruu [s.11/14] CondSilki 344, Furado Keruu [s.11/13] CondSalvenor 292. NF cont. Cervo (POR:16/Norte:7,Porto:4,Centro:3)16,17.

A. Type

CERVUS

A.I.0. [De port./gal. cervo n.m. "animal mammifère ruminant (Cervus elaphus) " (dp. a.1262, DELP 2,12213 ), cast. ciervo (dp. s.13, DCECH 2,71), fr. cerf (dp. ca.1100, Roland, FEW 2,613b; TLF 5,416), anorm. cherf, pic. šerf (FEW 2,613b–1614b), walliég. ciér, ciêr, chiér, néol. cèrf’ (HaustDLiégeois 147 ; ALW 8, notice 23), frpr. (Rhône) sărf (FEW 2, 613b), sursilv. tschierv (HuberRätNb 3,870, HWbRätorom 2,948), it. cervo (dp. av.1280, DELI 1, 227), piém. serv (PasqualiDizPiem 508), lomb. cèrf (DEG 288), nap. ciervo "cervo; fig. cornuto, becco" (Altamura 106), sard. kervu, kerbu (DES 1,332), roum. cerb (dp. a.1506, Tiktin 1,497).] Doc. hist. GR-21 Johannem Cervi (Paris) a.1389/1390 CartLouviers 2/1,163, Pierre Cerf (Le Chasne) a.1534 ChartVincennes 421. – GR-23 Durandi Cervi a.1120 ChartStJulienTours 1,88, do13

En contexte latin: a.1103 LorenzoCronología 66.

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Cf. AebischerNFFribourg 85. On y mentionne que la forme représente la traduction du NF allemand équivalent Hirsch. Ce changement de nom ne figure cependant pas dans DictChangement (seulement Hirschowitch → Hirsch a.1948, Guirschowitsch → Hirsch a.1951). On ne retient pas le NF cont. Cervo ([données Hispatel 2000:] ESP:32/GAL:20/Lu:16,C:4; > AST:2; > CST:3/ M:2; > VAS:6/Gui:5; > CAT:1/T:1) à rattacher au NL Cervo (GAL/Lu,C). V. aussi la Doc.hist. IB-11 Juã Afonso de Çeruo a.1450 DocGalegoPortugueses 111 et IB-12 Francisco Esteves de Cervo (Miranda) a.1656 InquisiçãoCoimbra 194, qui correspondent probablement à un des lieux Cervo en Galice et au Portugal (où nous trouvons aussi Cervos et Cerva). C’est évident dans, par exemple,

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CERVUS/*CERVIUS

CERVUS/*CERVIUS

Cerf (FRA:560/Doubs:33; Mos:25,MeurthM:19; PCal:31,Aisne:22,Nord:22,Somme:16; CharM:26; BEL:42/Bxl:12,Lx:15). – Cerf (FRA:560/Rhône: 20,Isère:13); Cervi (FRA:230/Isère:19,Rhône:12, HSaône:8; BRhône:19,AlpM:12)18. Cervo (ITA:1611/Bl:219); Cerv (ITA:9/Tr:219 )20,21. – Cervo (ITA:1611/Vi:252,Mi:60; Na:340,Ce:147, Cs:108,Ta:63,Sa:54 > FRA:82/Ess:26,SeineM:14; BEL:17/Ht:14), Cerbo (ITA:597/Ce:332,Na:77,Bn: 58,Av:26)22; Cerv (ITA:9/Ts:2); Ciervo (ITA:1680/ Bn:973,Ce:161,Na:137,Sa:89); Cervi (ITA:3806/ Re:645,Tv:427,Mi:375,Fe:335,Cr:248,Pr:23623, Bg:210,Mo:184,Pv:123,Mn:108,No:76,Bs:67; Fr: 249,Rm:128; > BEL:8), Cerbi (ITA:42/Pa:28, Pc:7), Cherbi (ITA:45/Ca:7 > Ms:28,Pi:4). – [Avec expression italienne:] Cervo (ITA:1611/Ss:51) SN cont. Ciervu (ITA RohlfsSNSiciliani 46).

Lecherf serrurier a.1513/1514(or.)) a.1501/1502 (or.) ComptesRouen 409;429, Jacques Le Cerf (= Jacques Lecerf a.1793) a.1788 DocVerson 2, 244. – GR-25 le Cierf [s.12/13] DupasNPFlandreArtois 100, Wautes li Cers a.1240 ChirographesTournai 156, Pieron le Cierf a.1301/1302 (or.) ComptesLille 421, Jehans li Chiers [a.1356/ 1358] BourgeoisForaineAth 240, Nicolas le Cerf a.1413 MorletHPicardie 396, Amoury le Cherf dit Petit demourant à Fenain a.1438 CartCysoing 356 et al., [veuve:] Gille le Cerf a.1623 DénombrVilleChimay 264 et al., Anne le Cerfs a.1623 DénombrVilleChimay 264. – GR-26 Pieres li Ciers a.1272 RenardAnthropLiégeoise 275, Gérard le Cerf a.1611 DénombrArbrefontaine 16. – GR-27 le signour Joffroi de Cossey le Cerf a.1263(or.) DocVosges 108, Gérard le Cerf a.1611 DénombrFlorenville 16. – GR-31 maistre Robert lo Cerf a.1384 DocLyonnais 481. – GR-41 [SN, selon l’éditeur «for a fast runner»:] Adam le Cerf a.1260 ReaneyDicEnglNP 88, William le Cerue (Yorkshire) a.1295 ReaneyDicEnglNP 88. – GR-42 Joseph le Chierf a.1287 DettesYpres 368, Josse li Cierf a.1288 DettesYpres 419, Clai li Cherf a.1328 DocSoulèvementFlandre 54 et al, Symon le Cherf a.1328 DocSoulèvementFlandre 48. RO-14 Cerbul a.1610 DocIstRom 2,273, Cerbul a.1625 DocIstRom 4,338, Nicoară Cerbu a.1625 CatalMoldova 2,113, Vasilie Cerbul [a.1640–1660] CatalMoldova 2, Cerbul vornic a.1663 CatalMoldova 3, Cerbul a.1698 SureteIzvoade 9,185, Cerbul a.1704 SureteIzvoade 9,197, Ştefan Cerbul a.1776 RecensMoldova 2,14 et al. – RO-15 Cerbul a.1594 DocRomHistB 11,49, Cerbul a.1628 DocRomHistB 22,170, Dumitru Cerbul a.1655(or.) ArhBucCozia 47,68, Cerbul a.1656(or.) ArhBucCozia 21,3 et al., Cerbul a.1777(or.) ArhBucMotru 3,10. NF cont. Lecerf (FRA:1809/Nord:294,PCal:116, Manche:114,Calv:105,SeineMrt:98, Eure:58,IlleV: 58; BEL:179/Ht:46,Lg:43,Lx:41,Nr:21), Le Cerf (FRA:126; BEL:7), Le Cerff (FRA:3; BEL:1), Lecerff (BEL:1), [formes picardes:] Lecherf (FRA:29; BEL:6/BW:4)24. Cerbu (ROM:201/B:134; MOL:136/Cr:25,Tg: 20,Db:18,Or:13).

A.I.0.3. Doc. hist. GR-21 Souplice le Cerf tavernier a.1297 TailleParis 60, Jean le Cerf (Paris) a.1389/ 1390 CartLouviers 2/1,164. – GR-23 [NF:] Le Cerf (Chateau-du-Loir) a.1602 CartMarmoutierMaine 1, 167. – GR-24 Michel Lecerf serrurier (= Michelet

IB-12 Joam Corrdeiro do Cervo termo de Miranda a.1656 InquisiçãoCoimbra 194. 17 Éventuellement faudra-t-il interpréter NF cont. Servo (POR:54/Lisboa:25,Centro:11, Sul:9,Norte:8) comme variante de Cervo. D’autre part, port. servo n.m. "serf" connaît la variante cervo (dp. s.13 Houaiss 2560a). 18 Données selon geópatronyme. Malgré Mistral 1,520 (Cèrvi, Cèrbi, Cerf, Cèr) et la variante autochtone Cerf plutôt un NF importé de l’Italie. Pour Cer (FRA:2/Eure: 1,Tarn:1) et Cerbi (FRA:1/Eure:1), la distribution ne permet pas de conclusion. 19 Et Go:7. 20 Il faut cependant prendre en considération, au moins pour quelques cas, la possibilité d’une formation hypocoristique avec aphérèse à partir du NP/NF Acerbo/Acervo et variantes (cf. BrattöNStudi 12; DizOnomSicilia 361; DeFeliceDCI 43): NF cont. Acerbo (ITA:465/Al:79,Ge: 32; Pe:162,Na:72,Sa:22,Ce:17), Acerbe (ITA:6/Cn:3,To: 2,Fi:1); Acerbi (ITA:2.169/Mi:700,Mn:247,Re:217,Pv: 152,Pr:144,Sp:130,Vi:120,Al:117,Cr:102,Li:97,Pt:94, Accerbi (ITA:34/Sp:18,Mi:11); Acerbis (ITA:1101/Bg: 868,Bs:129,Mi:26,Co:24,Va:17), Accerbis (ITA:12/Sp: 10,Cn:2); Acerboni (ITA:438/Co:209,Ve:51,Bg:45,Mi: 45,Bs:33), Accerboni (ITA:32/Ts:28,Ge:3); Acerbetti (ITA:7/Fe:7). 21 Cf. aussi le NL Cervo (ITA/Im). 22 Il peut y avoir confusion avec Acerbo (ITA:465/Al:79, Ge:32; Pe:162; Na:72,Sa:22,Ce:17). 23 Dont 13 Corradi Cervi.

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Autre variante éventuelle: Lecher (FRA:51; BEL:4/ Ht:2).

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CERVUS/*CERVIUS

CERVUS/*CERVIUS

A.I.0.3.4. [DĒ +. – La préposition peut introduire un nom d’enseigne (cf. RenardAnthrLiégeoise 275) ou marquer la filiation. Pour GR-26 nous classifions ici les formes avec de parce qu’il s’agit probablement de la forme écrite de équivalant à du dans cette partie de la Wallonie (cf. ALW 2,29–31, note 3; RemacleDifférenciation 152–3; HerbillonGermainNFBelg 216).] Doc. hist. IB-22 Domingo del Çieruo a.1366 PoblNavarra 633. GR-25 Jehan del Cerf a.1224(or.) ChartDouai 298. – GR-26 Johanne de Cervo milite (Fize-Fontaine) a.1320 HerbillonGermainNFBelg 216, Egidio de Cervo (= Gile de Cerff) a.1345 RenardAnthropLiégeois 124;275, Johannis Hustien de Cervo [s.14] ObNDHuy 23 et al., Rennechons de Chierf a.1419 ChartGuilleminsLiège 104 et al., Warnier du Chierf a.1444 AidesNamur 2,65, Collard de Chierff a.1467 RenardAnthropLiégeois 275, Pirar de Cerf a.1486/1487 TerreJauche 227, [demourant au chierf:] Gerard de Chier [s.15] RenardAnthrLiégeoise 275, Loys du Cerf a.1542 BourgeoisNamur 2,78, Gerard de Cerf a.1586 RenardAnthropLiégeois 275, Warnier du Cerf a.1587 BourgeoisNamur 2,19, Ottelet du Cerf [a.1602/1603] TerriersNamur 184, Hubert de Cerf a.1623 BourgeoisNamur 3,189, Anne du Cerf a.1635 BourgeoisNamur 3,213, Mathieu du Cerf a.1637 Paroisse Nandrin 134. NF cont. Ducerf (FRA:229; BEL:1), Decerf (BEL:559/Lg:315,Nr:46), de Cerf/De Cerf (BEL:2).

14] ObBenevento 127, Guilielmus de Johanne de Cervu [s.12/14] ObBenevento 191. NF cont. Decerf (FRA:58; BEL:559/Ht:70), de Cerf/De Cerf (FRA:6), Decherf (FRA:289; BEL: 92/FlOc:66,Ht:10), de Cherf (FRA:1). De Cervo (ITA:21/Ct:21), De Cerbo (ITA:15/Fr: 7), Di Cerbo (ITA:1.072/Bn:46326,Ce:307,Na:48; Rm:60, Fr:69), Dicerbo (ITA:8/Bn:5,Ce:2,Fr:1).

A.I.0.4. [DĒ +. – La préposition peut introduire un nom d’enseigne (cf. RenardAnthrLiégeoise 275), marquer la filiation ou la provenance.] Doc. hist. IR-12 illi de Cervo de Binca a.1205 CesariniCognTrentino. – IR-22 Otto de Ceruo a.1269 DocTortonaVoghera 23925. – IR-23 [La préposition indique l’appartenance au groupe familial marqué par le pluriel:] domna Elena de Cervis [s.9–11] NecrBrescia 93, Filpinus de C(er)vis a.1365 PergCremona 299. – IR-44 dopna Tumasa de Mercury de Cervo (= Thomasa uxor Mercurij de Cervo) [s.12/14] ObBenevento 101;127, Petrus de Cervo [s.12/14] ObBenevento 101, dopna Amavele uxor Symeonis de Cervo [s.12/14] ObBenevento 126, Amavele uxor Mercurij de Cervo [s.12/

A.I.1. [De gal. et port. cerva n.f. "biche" (s.13, Houaiss 681a; DRAG 241), sic. cerva "cerva, femmina del cervo; fig. donna buona e generosa" (VS 1,667). – Pour les NF du nord du Portugal il faut cependant tenir en compte NL Cerva (POR/VRe); et pour les NF cont de ITA il faut considérer la possibilité d’une relation avec NL Cerva (ITA/Vc, Cz) (cf. aussi DizOnomSicilia 365).27] Doc. hist. IB-11 uir quidam nomine Romaricus quem in cognomento Ceruam appellant [s.a.] DocSantiago 2,30. NF cont. Cerva (POR:17/Centro:7,Lisboa:4,Sul: 2; Norte:2,Porto:2). – [Douteux28; données selon INE:] Cierva (ESP:50/Ba:1429,M:1430,B:731 ), Cerva (ESP:12, sans localisation). Cerva (ITA:282/To:14532,Vi:1533,Cn:13,Ao:8; Pa:55,Cz:834 ); Cherba (ITA:11/Nu:1135 ). SN cont. Cerva (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 43). A.I.1.3. [En italien, éventuellement nom d’enseigne. La Cerva est aussi NL (DizOnomSicilia

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Pour IR-21 et IR-22 on n’écarte pas la possibilité d’une origine toponymique (Cf. NL Cervo ITA/Im).

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Dont 5 Di Cerbo Mattei. On considère plutôt comme détoponymique Doc.hist. IB33 Berengarius de Cerva a.1227 CDRoncesvalles 353 et IR-22 Casinus de Cerva a.1217 CartValsesia (cf. NL Cerva (ITA/Vc). Cierva ainsi que de Cierva (ESP:4/CST:4/M:2,H:1,Mu:1, données selon Hispatel 2000, Ø INE) et de la Cierva (ESP:236/M:131,Mu:57,Se:6 ; > Po:6) pourraient être, au moins partiellement, en relation avec le NL La Cierva (ESP/Cu). En deuxième position seulement. En première position seulement. En deuxième position seulement. Dont 45 Cerva Pedrin, 10 Cerva Bert, 10 Cerva Perolin, 9 Cerva Bestianet. Plutôt en relation avec NL Cerva (ITA/Vc)? Plutôt en relation avec NL Cerva (ITA/Cz)? V. aussi PittauCognSard 57 qui indique la possibilité d’identifier ce nom avec logud. kèrba, krèba "gleba, zolla di terra", d’origine prélatine ou plutôt lat. GLEBA (REW 3782; DES 1,403–4).

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CERVUS/*CERVIUS

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36536 ); en roumain, féminisation du NF Cerbu (→ A.I.0.3).] Doc. hist. RO-15 Cerboaia a.1554 DocRomHistB 5,33. NF cont. La Cerva (ITA:64/Pa:46; Ce:11).

Cervieri (ITA:149/Mi:49,Cr:29,So:14,Bs:10; Pz: 20).

A.II.(+ -ĀCEU).0. NF cont. Cervazzi (ITA:15/Ts:14,Po:1). A.II.(+ -ĀRIU).0. [Le suffixe pourrait indiquer la personne qui aime, qui chasse les cerfs, ou bien l’origine; cf. aussi cast. cervero adj. "decíase de la ballesta envenenada que se tiraba a los ciervos" (AlonsoDHMLE 1,1047). Moins probable, dans le contexte onomastique, un successeur de LUPUS CERVARIUS (REW 1843), cf. it. cerviere, cerviero n.m. "lince" (dp. av.1292, lupo cerviere, DELI 227). En Italie, on observe une fréquence assez grande de NF cont. qui n’est pas appuyée par une documentation historique équivalente. – Pour le suffixe italien, v. aussi RohlfsGramStor §1072.] Doc. hist. IB-12 Nicolao Ceruer mercador estrangeiro a.1603 RegSéLisboa 2,182. – IB-21 Dominicus Cervero a.(1197) CDSahagún 4,540, Dominicus Cerverus laicus de Pozolis [a.1215(or.)] CDCatedralLeón 6,293. – IB-24 Francisco Ceruero de 70 años a.1594 MoriscosCuenca 121. NF cont. Cervero (ESP:1.082/AST:15; CST:216/ M:110,So:38; VAS:38/Viz:28; ARA:57/Z:52)37. Cervier (FRA:7). Cervaro (ITA:126/Pd:77,Ve:11; Mi:13,Va:9)38, Cerbaro (ITA:228/Vi:125,Tn:38,Pd:16,Mi:13,Sv: 12), Cerviere (ITA:16/Cb:11), Cerbero (ITA:68/ Na:67), Cervero (ITA:121/Na:94); Cervari (ITA: 20/Al:13,Ge:4), Cerbari (ITA:12/Ps:6,Fo:3), Cerbai (ITA:784/Fi:602,Li:45,Gr:35,Pi:22), Cervai (ITA:84/To:839 ); Cerberi (ITA:23/Mo:17,Mi:6), Cerveri (ITA:98/Sp:27,So:20,Ge:17; Pn:8; Cs:18),

A.II.(+ -ĀRIU).1. [Féminisation anthroponymique.] NF cont. Cerbera (ITA:20/Ta:10,Na:8)40,41. A.II.(+ -ATTU).0. [De port. cervato n.m. "cervo novo, ainda sem as galhadas" (s.d., Houaiss 681a), gall. *cervato42, it. *cervatto (→ B.a.II.(+ -ATTU).0.).43] Doc. hist. IB-11 Ueremudus Ceruatu de Pinario [s.13] TumboSobrado 1,52744. IR-24 Cervatus de Monteumbrario a.1288 StatBologna 372, Cervatus Aurifex a.1288 StatBologna 718.45 40

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Caracausi cite la variante La Celva. Pour les NF cont. la concentration de Celva dans le Trentino est pourtant évidente (ITA:162/Tr:141,Bz:16). Il n’est pas exclu, pour quelques cas, une possible filiation toponymique (cf. NL Cervera (ESP/Ast,Pa,M,Z,Te, Cu,To, etc.). – Est certainement détoponymique, le NF [données Hispatel 2000:] Cervero, à lire Cerveró (ESP: 1082/CAT:745/V:520,B:146,Cs:20,A:14,T:14,Bal:11,Gir: 4) (CorominesOnomasticon 3,365; [«diminutiu de Cervera»:] MollLlinatges136). Plutôt en relation avec le NL Cervaro (ITA/Fo,Fr,Te), les NF cont. Cervaro (ITA:126/Fo:6,Ap:3). Et Po:46; Go:9; Ss:8.

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On ne prend pas en considération les NF cont. Cervara (ITA:88/Ms:64) ni Cerbara (ITA:531/Fo:23,Va:8,Ge:3, Ra:3,Mi:2 ; Rm:370,Ps:94,Fr:9), qui sont plutôt à mettre en relation avec les NL Cervara (ITA/Ms,Pr,Ap) et Cervara di Roma. Éventuellement, on peut songer à un ethnique pour le NF Cerbarano (ITA:42/Lt:13,Rm:10; Ce: 92,Sa:5,Na:3); selon DETI 148 Cervara di Roma > Cervarolo, Cervara Ms > Cervarotto, Cervarotti. Ce dernier est sûrement à la base du NF cont. Cervarotti (ITA:7/ Ms:7). Plus difficile la correcte interprétation de Cervarolo (NF cont. Cervaroli (ITA:15/Fi:13)), qui pourrait s’expliquer à partir d’un dérivé (*A.II.(+ -r- + '-ULU).0.) ou bien correspondre à un toponyme (cf. Cervarolo (ITA/ Vc;Re), et du NF cont. Cervarelli (ITA:5/Rm:5) < *A.II.(+ -r- + -ELLU).0. ou dérivé toponymique? On écarte de même le NF hispanique Cervera, aussi détoponymique, comme le démontrent les attestations anciennes de Galice, d’où il est originaire : IB-11 Pedro de Cervera a. 1568, Jácome de Luaces de Cervera, veciño de Santiago a.1582 AHUS. La forme correspondante cast. cervato en a.1555, comme anthroponyme en a.1105 (DCECH 2,71). Cf. aussi NL Cervatto (ITA/Vc) et IR-23 Cervattis [s.9– 11] NecrBrescia 93. Moins probable it. cervato n.m. "tipo di mantello del cavallo, detto anche baio falbo". Cf. aussi IB-13 [NL, peut se référer à une personne ou à une enseigne:] Rua do Ceruato (Évora) a.1397 ChancDuarte 1/2,323. On a préféré cette classification sous -ATTU (et non sous lat. CERVĀTUS adj. "de cerf" (dp. Gloss. IV, ThLL 3,943) ou sous CERVUS. II.(+ -ĀTU).0. [D’it. cervàto adj. "detto del colore di mantello equino intermedio fra il rosso e il bianco" (dp. a.1561, DELI 1,227), n.m. "tipo di mantello del cavallo: baio falbo" (dp. av.1565, GDLI 3,7)]), en tenant compte de sa localisation (IR-24) dans l’aire de simplification des consonnes géminées latines (RohlfsGramStor §229) et parce qu’on trouve dans le même endroit des cas parallèles avec expression latinisée et un seul -t- pour un étymon avec double -tt-. Par exemple, on peut voir des solutions pareilles, de IR-24 (et même

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CERVUS/*CERVIUS

CERVUS/*CERVIUS

NF cont. Cervato (POR:1/Lisboa:1). Cervato (ITA:625/Vr:218,Vi:192,Pd:110; To:18, Mi:17; > BEL:3); Cervatti (ITA:15/Ts:7,Ro:4; So:2), Cervati (ITA:405/Bs:224,Ro:48, Pv:17,Mi: 16,Co:12,Cr:11; Fg:31,Na:13).

A.II. (+ -ĪCIU).0. [Nom très localisé dans la région napolitaine, d’interprétation difficile. Pour le suffixe -iccio/-izzo, v. RohlfsGramStor §1038.] NF cont. Cervizzo (ITA:39/Na:36); Cervizzi (ITA:68/Na:66).50

A.II.(+ -ATTU + -ELLU).0. [De cast. cervatillo n.m. "almizclero, animal rumiante" (DRAE; dp. fin s.15 seulement, DCECH 2,71).] Doc. hist. IB-23 Cerbatillo a.1114 DocReconquista 2,512.

A.II.(+ -ilă).0. [Dérivé avec un suffixe anthroponymique ancien, d’origine inconnue.] NF cont. Cerbilă (ROM:19/Il:17).

A.II.(+ -ATTU + -ĪNU).0. [D’un dérivé diminutif d’it. *cervatto (→ B.a.II.(+ -ATTU).0.).] Doc. hist. IR-21 Bartholomeus Cervatini a.1192(1267) CDGenova 3,27–31. NF cont. Chervatin (ITA:91/Ts:23,Pa:446 ). A.II.(+ -ATTU + -ŌNE).0. [D’un dérivé augmentatif d’it. *cervatto (→ B.a.II.(+ -ATTU).0.).] NF cont. Cervattoni (ITA:20/Vi:16,Pd:3). A.II.(+ -ea).0.3. [Dérivé avec un suffixe anthroponymique à valeur hypocoristique.] NF cont. Cerbea (ROM:18/Cr.:7,VS:4).

A.II.(+ -ĪNU).0. [Probablement formations diminutives, de gal. cerviño/port. cervinho n.m. "(dim. de cervo)" (MachadoDicOnom 1,394), it. cervino n.m. "(dim. de cervo)" (Zingarelli 1,347), nap. "cervo giovane" (RohlfsCognCalabria 73), luc. cerbino "di color del cervo" (RohlfsCognLucania 67); pour le suffixe en Italie, v. RohlfsGramStor §1094. Il n’est pas exclu qu’il s’agisse, dans certains cas, de lat. CERVĪNUS adj. "de cerf" (dp. Var., ThLL 3,945) qui s’est maintenu dans les domaines italoroman, galloroman et ibéroroman (REW 1847; FEW 2,613; DCECH 2,71). Cf. cast. cervino adj.

de IR-31 où l’on conserve les géminées latines), dans l’article CATTUS/GATTUS (PatRom 9,58). 46 Et Po:41. 47 Données Hispatel 2000. 48 Douteux le NF cont. Cervillo (ESP:5/CST:1/Gr:1; > CAT:3/B:1), probablement détoponymique. On ne considère pas le NF Cervello [données Hispatel 2000:] (ESP: 769/CAT:711/B:295,T:175,V:126,Ll:41,Cs:35,Gi:18,Bal: 14; > AST:3; > CST:36/M:16,Co:7,Gu:5); > VAS:8/Viz: 4; ARA:12/Z:7,H:3,Te:2), à lire Cervelló et pas Cervéllo,

à cause de son origine toponymique (CorominesOnomasticon 3,363–4; MollLlinatges 136). – Très douteux: Cervel (ESP:90/CST:71/M:34,Cu:10,So:8,Sg:7; CAT:14/V: 10), Cervell (ESP:19/CST:10,Mu:3,R:3,M:2; CAT:9/B:7). 49 Pour les NF cont. Cervela (POR:3) et Cervela (ESP:19/ GAL:16/Po:9,Ou:3,C:2,Lu:2; > VAS:3/Gui:3), données Hispatel 2000, on pourrait penser à une féminisation du précédent aussi bien qu’à une origine toponymique (cf. NL Cervela (ESP-GAL/Lu). Plus douteux est le NF cont. Cervilla (ESP/786:CST:212/Gr:228,Al:120,Ma:31,Ca: 28,Se:18,Co:11; M:52). Il est probablement détoponymique (cf. NL [2 microtoponymes:] (La) Cervilla (ESP/ Za), [ancienne gare de chemin de fer:] La Cervilla (ESP/ Cc); Doc. hist. IB-20 [NF; militaire, historien, géographe:] Miguel de Cervilla y Soler (= Miguel Cervilla y Soler) s.19); IB-21 Johan Estevaniz capellan de los malatos de Cerviellas a.1267(or.) CDStPelayoOviedo 1, 226). 50 On écarte les NF vénitiens Cervesato (ITA:506/Ud:66, Pn:48; Ve:193,Tv:80,Pd:36; Mi:33,To:16,Va:14; > BEL: 5) et Cervesatto (ITA:12/Ud:10,Ve:1), de forme frioulane (avec fausse italianisation du suffixe vénitien -ato), qui ne dérivent pas de l’étymon CERVUS. Le terme simple pourrait être *cerevisia (Olivieri 1923), qui se continue aussi dans le frioulan moderne cervese (déjà noté en ancien vénitien). Costantini-Fantini («I cognomi del Friuli», Udine 2011) émet l’hypothèse de CERESEA "cerise" (REW 1823) sur la base d‘un document de a.1762 où la forme Zuanne Cervesatto alterne avec Ceresatto; toutefois ce dernier pourrait être une mauvaise interprétation de la forme originale. D’après G. Folena, -ato pourrait représenter un suffixe diminutif-affectif. – G. Frau.

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A.II.(+ -ELLU).0. [De port./gal. *cervelo n.m. "(dim. de cervo)" (MachadoDicOnom 1,394; VasconcellosAntrPort 220), d’un dérivé diminutif de cast. ciervo (→ I.0.); d’un éventuel derivé diminutif d’it. cervo (→ I.0.), d’un éventuel dérivé diminutif de sard. kervu (→ I.0.) La plupart des formations avec Cervell- seront pourtant à rapprocher des résultats de lat. CERVELLUM, v. l’appendice.] Doc. hist. IB-11 Martĩ Ceruellj a.1287 DocGalegoPortugueses 194, Fernan Eanes dito Ceruelo a.1325 CDOseira 66. – IB-12 Dominicus Ceruelo de Barro a.1271 PMHLeges 724. – IB-24 Cerbello a.824(s.18) DiplPeriodoAstur 1, 159. NF cont. Cervelo (ESP:38/GAL:29/Lu:12, C:11,Po:4,Ou:2; > CST:2/M:1,Va:1; > CAT:7/B:6, V:1)47,48,49.

CERVUS/*CERVIUS

CERVUS/*CERVIUS

"concerniente al ciervo o parecido a él" (dp. s.16, AlonsoDHMLE 1,1047), cat. cerví adj. "propi del cèrvol" (DCVB 2,127), aocc. cervin "qui se rapporte au cerf" (dp. s.14 seulement, FEW 2,613a; Mistral 1,520), mfr. cervin (s.16), nfr. cervin "qui ressemble au cerf" (dp. a.1863 seulement, FEW 2,613a), it. cervino adj. "del ciervo" (dp. s.13/14, DELI 1,22751 )52, cal. cervignu adj. "cervino, di cervo" (DizTreCalabrie 1,187; RohlfsCalabria 160). Étant impossible une distinction nette, nous préférons citer la documentation dans une seule entrée (ainsi aussi DizOnomSicilia 365).53] Doc. hist. IB-11 Pero Eanes dito Ceruino, mercador a.1327 DocSantiago 81, frey Martin Çeruynno guardian do moesteyro de sam Françisco da çidade de Santiago a.1349 DocSantiago 213, Domingo Affonso Çerviño a.1365 TBieitoSantiago 40, Pero Cerviño o vello a.1418 LCSantiago 86, Fernan Cerviño, mercador a.1433 MNPontevedra 46, Aluaro Çerujno, notario a.1486 DocSantiago 486. – IB-12 Johanni Cervino a.1258 PMHInquisitiones 763a;765a. – IB-21 Ioan Cervin a.1216 DocACZamora 66. GR-12 [macellarius bancorum Sancti Saturnini:] Cervinus Amelii a.1322 MulhollandGildsToulouse 71. IR-21 Willelmus Cerbinus (= Guilielmus Cerbinus a.1190) a.1170 CDGenova 2,122;368. – IR-22 Girardus Cervinus a.1199 LVercelli 106. – IR-2354 illorum Zervini (Vicosoprano/Bregaglia) a.1493

HuberRätNb 3/1,870, Joannes Zeruin (Vicosoprano/Bregaglia) a.1569 HuberRätNb 3/1,870, Gian Cervin (Vicosoprano/Bregaglia) a.1682 HuberRätNb 3/1,870, Gian Zeruin (Vicosoprano) (Stampa/Bregaglia) a.1706 HuberRätNb 3/1,870, Batt. Tomaso Cervin (Stampa/Bregaglia) a.1716 HuberRätNb 3/1,870, Tomaso Cervin (Stampa/Bregaglia) a.1738 HuberRätNb 3/1,870, Magretta Cervin (Stampa/Bregaglia) a.1766 HuberRätNb 3/1,870. – IR-25 tercio Çervini cum consortibus a.1251(or.) RegRavenna 2,31, heredes Ugolini Çerbini a.1276 (or.) RegRavenna 2,174. NF cont. Cervinho (POR VasconcellosAntrPort 220, MachadoDicOnom 1,394, Ø Telecom)55, Cervino (POR:1/Lisboa:1). – Cerviño (ESP:1220/ GAL:913/C:450,Po:399,Ou:49,Lu:15; > AST:19; > CST:202/M:101,Z:27,Ca:12,Le:12,Se:12; > VAS: 26/Gui:18,Viz:6; CAT:59/B:40)56. – Cervino (ESP: 81/CST:45/M:17,Bu:8,ICa:8,R:6,Se:2,Za:2; VAS: 11/Viz:6,Gui:4; > CAT:21/B:10,V:6). Cervin (FRA:10/Aisne:5,Marne:3)57. Cervino (ITA:1112/Pc:274,To:105,Vc:21,Mi:20; Sa:241,Pz:126,Ta:91,Cs:76,Fg:61,Cz:43,Ba:28,Rc: 26,Le:23,En:21,Mt:20,Na:19,Ce:13,Ag:12,Ct:11, Is:8; Cerbino (ITA:651/Pz:228,Cs:113,Le:73,Na: 42,Ta:26,Mt:15,Sa:13 > Rm:32; > Mi:34); Scervino (ITA:118/Cs:59,Cz:49)58; Chervino (ITA:20/ Na:18), Cherbino (ITA:10/Ss:10); Cervini (ITA: 2261/Va:556,Pc:274,Mi:167,Ge:51,Co:38,Cr:38, To:25,Al:10; Fr:350,Rm:316,Lt:68,Pg:38,Si:30,Li: 29,Vt:12,Tr:16; Go:2; Fg:23,Ba:22; Rg:8; > FRA: 45/BRhône:6,AlpesM:4,Isère:6; BEL:2), Cerbini (ITA:458/Pg:120,Ar:100,Ps:81,Rm:70; Cs:37); Scervini (ITA:25/Na:9,Cs:7,Fg:6).

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Pour RohlfsCognSalento 45 Cerbino, Cervino cal. "di colore del cervo". DizOnomSicilia 361 renvoie pour Cerbino aussi à fr. Chevrin, apparemment formation parallèle à cal. cerbiellu, cerviellu < CAPRA (→ + -ĪNU). Cf. NL IR-25 Alexius archipresbiter de Cornacervina a.1171 CDPadova 2,218. Quant au NF cont. Cervinaro (ITA:52/Av:27,Cz:19; cf. Cervinaro Raffaele a.1858, DizCognPuglia 141), il sera difficile à le séparer du NL Cervinara (ITA/Av), d’où tout au moins partiellement, NF cont. Cervinara (ITA:34/ Ba:12,Le:5; Cz:6; Sa:4,Na:3,Br:1). RohlfsCognCalabria 73-4 renvoie à cal. (serpa) cervinara "sorta di serpe nera" et aux NF Cerminara (ITA:1886/Cz:1328; Cs:171,Na:29, Pz:15; > To:106,Co:23,Ge:18; Rm:44), Germinara (ITA: 260/Cs:120,Cz:90). Selon DizCognPuglia 228, les NF cont. Germinario (ITA:1569/Ba:1.170,Ta:68) et Germinaro (ITA:26/Ta:12,Ba:7) remontent à un SN médieval Germinarius, dérivé de germinare (lat. GERMINĀRE < GERMEN) «col senso gratulatorio di "felice progenie"». Cf. aussi, pour IR-23, lomb. (Grosio) scervìn n.m. "cervino, nardo (Nardus stricta), erba d’alta montagna dallo stelo esile e pungente" (DEG 754–5).

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A.II.(+ -ĪNU).0.4. [DĒ +. La préposition peut introduire un nom d’enseigne ou marquer la filiation.] Doc. hist. GR-29 Perrin de Cervin a.1396(or.) TestamentsBesançon 1,526a.

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Il peut cependant s’agir d’une variante de Servinho (POR:9/Lisboa:8) qui pose le problème d’interprétation d’un diminutif de servo "serf" ou cervo "cerf". Données Hispatel 2000. Données selon géopatronyme (1941/1990). Une explication à partir d’un changement de nom serait plus probbale, cf. Czerwinski > Cervi a.1954 DictChangement. RohlfsCognCalabria 239 renvoie à Scermino, sans donner d’explication.

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CERVUS/*CERVIUS

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A.II.(+ -ĪNU).1. [Féminisation du précédent ou de l’adjectif correspondant.] Doc.hist. IB-12 Maria Martini Cervina a.1258 PMHInquisitiones 764b. IR-23 Ursula Cervina (Vicosoprano/Bregaglia) a.1768 HuberRätNb 3,870.

Cervetto (ITA:760/Ge:494,Sv:199,Cn:23,Im:10); Cervetti (ITA:768/Al:212,Mo:173,To:55,Ge:35,Mi: 33,At:32,Cn:18; Lu:36,Ms:19,Li:9; Na:15,Aq:6; Le:19; Pa:26,Cl:12; [NF corse:] FRA:242/HCorse: 83,CorseS:46; > BRhône:32; [Italie] > BEL:14); > [forme francisée:] Cervety (FRA:7/Hér:4)62.

A.II.(+ -ĪNU + -ĀRIU).0. [Très probablement "peaussier (de peaux de cerfs)"59, cf. la variante cervunier (→ A.II.(+ -ŪNU + -ĀRIU).0.).60] Doc. hist. IB-33 G. Cerviner a.1238 RepValencia 1,88. GR-12 Guiraldus Cervinerii [s.12] CartGuillemsMontpellier 451.

A.II.(+ -ITTU).1. NF cont. Cervetta (ITA:129/Pv:22,No:14,Al:6, Vc:4; Na:81).

A.II.(+ -ío).0. [Suffixe prélatin, cf. H. J. Wolf, BNF 44,321–2.] Doc.hist. IR-60 Gavine Kerbio [s.12–14] CondBonarcado 58, [NL:] Funtano de Cerbio [s.11–13] CondTrullas 2,94. A.II.(+ -ISCU).0.3. [Dérivé anthroponymique de descendance.] NF cont. Cerbescu (RO:119/B:39,Is:20,Bc:19, Vr:15). A.II.0.3.(+ -ISCU).0.3. NF cont. Cerbulescu (ROM:98/Dj:34,Tm:20, Bv:20). A.II.(+ -ITTU).0. [D’un diminutif de fr. cerf (cf. fr. cervetel n.m. "(dim. de cerf)", Godefroy 2,25a; hapax, FEW 2,614a), it. cervetto n.m. "il piccolo del cervo; cerbiatto" (dp. av.1470, cervietto (Luca Pulci), GDLL 3,11).] Doc. hist. [NF:] Cervetti a.1841 CensToscana. NF cont. [Sous réserve61:] Cervet (FRA:17/LoireA:10), Cerbet (FRA:3). 59

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Cf. occ. Cervinieros «nom d’une ancienne rue de Toulouse, habitée autrefois par les cerviniers, ouvriers qui travaillaient la peau de cerf préparée», Mistral 1,520). Certainement à séparer de NF cont. Cervonaro (ITA:18/ Rc:14; To:2,Va:2) qui pourrait s’interpréter comme A.II.(+ -ŌNE + -ĀRIU)).0.; cf. Cervinaro (note 37). Mais probablement s’agit-il d’une variante ou d’une mauvaise graphie pour Carbonaro, fréquent dans le Mezzogiorno. Données selon géopatronyme. Cerbet se concentre clairement en LoireA, Cervet paraît d’importation (seulement 1966/1999:3 naissances), ce qui est en contradiction évidente avec MorletDENF 186 («var. gasc. de Cervet, petit cerf») qui serait, de toute façon, un résultat de *CERVELLU (→ Appendice), cf. gasc. cerbet "cerveau".

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A.II.(+ -ITTU + -ĪNU).0. NF cont. Cervettini (ITA:7/Rc:7). A.II.(+ *-OCEU).0. [Pour le suffixe -occio/-ozzo, v. RohlfsGramStor §1040.] NF cont. Cherbocci (ITA:6/Fr:4)63. A.II.(+ -ŌNE).0. [D’un dérivé correspondant à sursilv. tschierv (HuberRätNb 3,870; HWbRätorom 2,948); d’it. cervone n.m. "(accr. di cervo)" (Zingarelli 1,347; DizOnomSicilia 365), "serpente della famiglia Colubridi (Elaphe quatorlineata)" (dp. s.16 seulement, GDLL 3,12)64 ou bien "cappello a corno, alla calabrese" (dp. av.1886 seulement, GDLL 3,12), ou de cal. cervune "cappello a cono alla calabrese" (RohlfsCalabria 160) à cause de la motivation plutôt que de cal. cervune n.m. "correntino per tetto" (RohlfsCognCalabria 74, RohlfsCognLucania 67).65] Doc. hist. IR-11 Petrus Cervonis (Zuoz) a.1304 HuberRätNb 3,870. – IR-23 Guiscardus Cervonum a.1263 PergCremona 47. – IR-31 [Fausse latinisation plutôt que dérivé en -ŌNEU?:] Cerbonium a.1060 CartPisa 54. – IR-40 Landulfus Cerboni [s.12] CatalBaronum 194. NF cont. Cervone (ITA:2.058/Na:934,Ba:13066, Rm:133,Bn:122,Fg:85, Lt:81,Ce:76,Sa:74; > Mi:

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MorletDENF 187 ajoute Cervetty comme diminutif de Cervo, Cervi «forme ital. de cerf, rare en Corse» (Ø géopatronyme). Également Po:2. Dans ce même contexte aussi Cherbaucich (ITA:17/Tr:3,No:2 ; Po:10,Fu:2)? Selon RohlfsSalento135, sal. cervone n.f. "serpe". Cf. cervóne "specie di serpente, di lumaca o di cappello a corno usato dai pastori calabresi es indicare persona gagliarda e ardita", DizCognPuglia 141. Le NF cont. Cervona (ITA:12/Fr:11,Rm:1) correspond au NL La Cervona (ITA/Fr). Sans explication immédiate, le NF cont. Cerbonio (ITA:30/Na:27; > Mi:3). Dont 11 Lisi Cervone.

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CERVUS/*CERVIUS

CERVUS/*CERVIUS

66), Cerbone (ITA:3.007/Na:2.506,Sa:136,Av:77, Ce:61; Rm:39; > Mi:48); Cervoni (ITA: 1032/ Fr:482,Rm:333,Lt:131,Pe:33,Vt:19; FRA:180/ HCorse:41,CorseS:9; > BRhône:29,AlpesM:1,Var: 11,Rhône:10; BEL:1)67 Cerboni (ITA:830/Pg:200, Rm:125,Gr:99,Ar:77,Fi:52,Vt:35,Te:35,Si:27,Pt: 16,Ps:1668; > Vr:22,Mi:22)69. SN cont. [«Tipo di serpe»:] Cervone (ITA RohlfsSNSalento 61).

A.II.(+ -OTTU).0. [D’un derivé diminutif d’it. cervo (→ A.I.0.). → B.II.(+ -OTTU).0.] NF cont. Cervotti (ITA:25/Pr:12,Mi:2; Na:5, Sa:5).

A.II.(+ -ŌNE/-ŌNEU).1. [Féminisation anthroponymique70,71.] Doc. hist. RO-15 Cerboaia a.1554 DocRomHistB 5,33. A.II.(+ -ŌNE + -ENSE).0. [Avec le suffixe -ese pour indiquer l’appartenance à une famille Cerbone (→ A.II.(+ -ŌNE).0.).] NF cont. Cerbonesi (ITA:5/Fi:5) A.II.(+ -ŌNE + -c- + -ĪNU).0. [La forte concentration du type Cerbon- en Toscane justifie cette interprétation.72 Cf. pour ce double suffixe RohlfsGramStor §1034.] NF cont. Cerboncini (ITA:83/Pt:23,Lu:15,Ms: 13,Fi:6 ; > Ge:9 ;Ve:9). A.II.(+ -ŌNE + -ISCU).0. [Avec le suffixe -esco pour indiquer l’appartenance à une famille Cerbone (→ A.II.(+ -ŌNE).0.)] NF cont. Cerboneschi (ITA:269/Pi:72,Gr:66,Li: 56,Fi:16,Si:8; > Rm:19; > Ss:15).

A.II.(+ -ŪCEU).0. [Pour le suffixe, v. RohlfsGramStor §1041.] NF cont. Cervucci (ITA:26/Na:26), Cerbucci (ITA:24/Na:19). A.II.(+ '-ULU).0. [Pour ce suffixe à valeur diminutive et productif surtout en Toscane, v. RohlfsGramStor §1085.] NF cont. Cervoli (ITA:24/Fi:10; Le:5,Ta:4). A.II.(+ '-ULU + -ĪNU).0. NF cont. Cerbolini (ITA:26/Fi:26). A.II.(+ -ŪNU + -ĀRIU).0. [Très probablement "peaussier (de peaux de cerfs)", variante de cervinier (→ C. CERVĪNUS. II.(+ -ĀRIU).0.73] Doc. hist. IB-31 Ss. Raimundi Cervuner a.1174 (or.) DiplPoblet 1,377, Wilemi Cervunner a.1177 (or.) DiplPoblet 1,426. GR-12 Petrus Cervunerius [s.12] CartGuillemsMontpellier 447, Guido Cervunerius [s.12] CartGuillemsMontpellier 448. A.III.(+ AURUM).0. [Probablement nom d’enseigne, cité aussi par RohlfsCognCalabria 7474.] NF cont. Cervadoro (ITA:43/Cz:35)75.

B. Type *CERVIUS /

CERVIA

B.a. *CERVIUS A.II. (+ -ŌSU).0. [Pour le suffixe, peut-être simplement anthroponymique, v. RohlfsGramStor §1125.] NF cont. Cervosi (ITA:23/Pg:15,Rm:7). 67

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72

MorletDENF 187 ajoute Cervon comme diminutif de cerf. Selon géopatronyme il n’y a qu’un seul porteur de ce nom (une naissance entre 1966/1990, PCal). Dont 9 Cerboni Baiardi. Il peut y avoir confusion avec Acerboni (ITA:438/Co: 209,Bg:45,Mi:45,Bs:33,Va:12; Ve:51). Dans l’anthroponymie roumaine ancienne, la femme prend à son mariage le NF de son mari, dans une forme féminisée: Cerboaia < NF Cerbu. Pour ce suffixe cf. D. Tomescu, La dérivation anthroponymique romane: les suffixes roumains -on(u), -oane)(a), -on(i), in: A.I. Boullón Agrelo (ed.), Novi te ex nomine, A Coruña 2004, 197–202. Le nombre des attestations paraît exclure une confusion avec Carboncini (ITA:277/Fi:174,Li:17,Pi:12).

605

B.a.0. [Pour les solutions lexicales dans les domaines galloroman (gascon et occitan) et italoro73

74

75

La base étant lat. CERVŪNUS, variante de CERVĪNUS (ThLL 3,945; REW 1849; selon DCECH 2,71, il s’agit d’une formation hisp.-lat.). Cf. arag. *cervuno adj. "relativo al ciervo", cast. cervuno adj. "concerniente o relativo al ciervo" (dp. a.1315, DCECH 2,71) ainsi qu’and. cervuna "cierva" (TesoroHablasAndaluzas 224) 37 ) et les microtoponymes Cervuno (ESP/Cc) et Cervunal (ESP/Av,Ba). Dans ce contexte, certainement Doc.hist. IB-23 don Pedro Cerbuna obispo de Taraona a.1591 DocUnivZaragosa 207,222 et NF cont. Cerbuna (ESP:3/ Z:2). Dans le même contexte probablement NF cont. Cervaloro (ITA:11/Cs:11)? Cf. cependant NF cont. Cervale (ITA: 17/Aq:15; > BEL:2) et Cervalieri (ITA:26/Rm:26). On ne tient pas compte des NF croates Cherbava (ITA: 16/Po:7; Tr:8) et Cherbavaz (ITA:27/Po:7,Fu:2; Fr:8, Mi:6), d’origine inconnue.

606

CERVUS/*CERVIUS

CERVUS/*CERVIUS

man s’impose une variante *CERVIUS n.m. (REW 2,613a s.v. CERVIA; GDLI 2,986), refaite sur CERVIA n.f. "biche" (dp. LEX Sal., ThLL 3,944), synonyme de CERVA (DELL 117). À noter que ce type de formation se propose aussi, pour l’occitan, pour la désignation d’autres animaux (→ *VERRIUS76 ). Pour les NF italiens du type Cervi/Cerbi, il est impossible de distinguer entre Cervio/Cerbo et Cervio/Cervo. Pour les NF cont. italiens du type Cervi/ Cerbi (→ A. CERVUS I.0.), il est impossible de distinguer entre les continuateurs de cervo et ceux de cerbio.]

B.a.II.(+ -OTTU).0. [D’it. cerviòtto n.m. "(dim. de cervo)" (dp. av.1735, GDLI 3,12a). → A. CERVUS II.(+ -OTTU).0.] NF cont. Cerviotti (ITA:34/Na:24; Pv:4,Mi:2, To:2).

B.a.I.0. [D’occ. cervi (Mistral 52077; FEW 2, 613a s.v. CERVIA), it. cerbio (dp. av.1313 seulement, GDLI 2,986). – Bien que l’aire actuelle du type lexical occ. cervi se trouve à l’ouest (FRA/ HGar,Tarn,Aveyr,Cantal,LotG,Gers,HPyr (FEW 2, 613a; ALF 215)) de l’aire de localisation des NF cont., il est indirectement documenté par le NL Ginasservis (FRA/Var) < Genacervias a.1031, Ginasservis a.1118, Genecervis a.1175 (NègreTGF 23694).] Doc. hist. IR-31 Iohannes Cervio a.1221 (Belforte/Radicondoli) CaleffoSiena 275, Cervius a.1221 CaleffoSiena 282, Caninus Cervius de Papia a.1427/1428 ParaticiPacienza 65. NF cont. Cervio (ITA:282/Pv:145,Vi:53,Mi:40). B.a.I.0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-22 Girardus de Ceruio a.1278(or.) CartCattedraleVoghera 335. B.a.II.(+ -ATTU).0. [D’it. cerbiatto n.m. "giovane cervo" (dp. a.1353, DELI 1,225 RohlfsCognCalabria 73).] NF cont. Cerbiatto (ITA:18/Ge:8,Re:3; Cs:7); Cerviatti (ITA:12/Tr:978 ); Cerbiatti (ITA:7/Bo:7). B.a.II.(+ -ITTU).0. NF cont. Cervietti (ITA:28/Lu:21,Fi:5).

B.b.

B.b.0. [Lat. CERVIA n.f. "biche" (dp. LEX Sal., ThLL 3,944) a été conservé en catalan et dans les domaines linguistiques galloroman et italoroman (REW 1844; DCVB 3,127; FEW 2,613a;). Le lexème n’a été anthroponymiquement productif qu’en occitan et en italien79. À noter que la localisation de la documentation historique est voisine de celle du lexème cervio → B.a.1.0.] B.b.1.0. [D’aocc. cervia n.f. "biche" (s.14–15 seulement, REW 2,613a), occ. cervio, cerbio (Mistral 1,520), it. cervia (dp. av.1431, GDLI 3,10;11 s.v. cervo).] Doc. hist. GR-14 uxor Helie nomine Cervia a.1111/1118 CartVigeois 93. NF cont. Cervia (ITA:279/Sp:160,Ms:77,No:27, Mi:12)80. → COLLUM81, CORNU82, PELLIS83, PES84, PILUS85. Tomescu; Kremer; Cano. – Documentation: Trèves; Kremer (POR, IB, GR, IR); Santiago; Villa; Santander; Madrid; Zaragoza; Barcelona; Bilbao; Vitoria; Champy; Arcamone; Wolf. – Synthèses régionales: Galicien/Boullón; Asturien/ Cano; Castillan/Ramírez, García Gallarín; Catalan/ Bastardas; Basque/Irigoyen, Cierbide; Belgoroman/Hanton; Galloroman/Buchi; Italien/Arcamone; Roumain/Tomescu. – Consultant: Frau. – Révision: Arcamone; Bastardas; Buchi; Germain; Wolf. 79

80

81

B.a.II.(+ -ŌNE).0. NF cont. Cervioni (ITA:58/Ps:15,Ge:12,Ap:9, Mc:9,Lu:6), Cerbioni (ITA:161/Fi:106,Pi:47).

82

83 84

76 77 78

Cf. PatRom 9, 309. Et «nom de fam. mérid». Et Po:1.

607

CERVIA

85

Ce synonyme de cerva a servi aussi pour désigner une "moneta di mistura dei Cybo di Massa (1617), del valore di tre bolognini (dalla cerva corrente che vi figura)". Cf. aussi NL Cervia (ITA/Ra), ici NF cont. (Ressi) Di Cervia (ITA:5/Rm:2,An:1,Fo:1,To:1). Gaufridus cognominatus Collum Cervi [a.1131/1134] (s.14) ChartStMartinParis 2,7. dictum Paqueron de Cornu Cervi a.1310 DocPoitiers 1, 309. Pour le NF cont. Cornodicervo v. PatRom II/1,330. Cf. le NF Peaudecerf DauzatTraité 204. Jacobum dictum Pié de cerf a.1318 ChartStMagloire 2, 340 = Jaque Piedecerf a.1324(or.) ChartStMagloire 2, 419 = Jacobum dictum Pedem Cervi a.1314 ChartStMagloire 2,263. Michael Pilus Cervi a.1265 FournierNPComposés 372.

608

CEREBELLUM

Article additionnel: BRUM (lat.) cerveau.

CEREBELLUM

CEREBELLUM


BEL:3), Cerviello (ITA:27/Im:5,Cu:2,Re: 2; Av:15), Cerbello (ITA:28/Ge:6; Cs:5); Cervelli (ITA:2264/Bs:103,Mi:57,Ge:16; Pi:177,Lu:172,Fi: 73,Si:63,Pg:59,Li:39; Rm:381,Ri:229,Aq:194,Tr: 68,Fr:27; Ba:163,Le:49,Ta:40; Na:161; > BEL:4), Cerbelli (ITA:108/Cs:82,Rm:12,Pg:11)9. – Cherveddu (ITA:58/Ss:53)10, Cerbello (ITA:28/Nu:8, Ss:1)28.

4 5

6

7

8 9

10

Et Réun:350. Données selon géopatronyme. Naissances seulement entre 1891/1940. NF caractéristique de Guad:29, Réun:6. Données selon géopatronyme. Mais surtout Réun:102; naissances entre 1891 et 1915. À ajouter Cervau (FRA:6/Réun:6). Données selon géopatronyme. Ainsi Fexer 219 et, avec option, MorletDENF 899. À séparer de Servel (FRA:1.059/Morb:146) qui correspond sûrement au NL Servel (FRA/CôtesAr). Données selon géopatronyme. On n’écarte pas la possibilité d’une origine détoponymique pour quelques NF cont. (cf. NL Cervelli ITA/To). Ainsi PittauCognSard 57 et ManconiDCSardi 45; ce dernier cite aussi Chervedda (Ø répertoire).

610

CEREBELLUM

CEREBELLUM

I.0.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-28 Gelez de Cervel (Troyes) a.1295 DocChampagneBrie 3,121.

II.(+ -ĀRIU + -ĪCIU).0. NF cont. Cerverizzo (ITA:84/Pz:58,Ce:6,Na:6; > Mi:12).

I.1. [À retenir la distinction fr. cerveau et cervelle n.f. "substance du cerveau" (dp. ca. 1080, FEW 2,602). Pour MorletDENF 187, SN de tripier, de vendeur de cervelle.] Doc. hist. GR-25 Jehans Cervèle a.1286 CensLessines 158. NF cont. Cervelle (FRA:212/Manche:81,Aube: 19,HVienne18,Calv:10; MeurtheM:28)11. Cervella (ITA:206/Cn:54,Fo:13), Cerbella (ITA: 404/Pg:353,Rm:23).

II.(+ -ĀTU).0. [. Cf. aussi it. cervellata n.f. "tipica salsiccia del Milanese, composta di carne e sangue di maiale con l’aggiunta di aromi e formaggio, usata per condire spec. il risotto".]14 Doc. hist. IR-24 Cervellatus frater Rabuini a.1257 LParadisusBologna 6. – IR-25 Iacominus Cervelatus a.1292(or.) (= Iacomino de Cervelatis a.1291(or.)) RegRavenna 2,216;196. NF cont. Cervellati (ITA:1020/Bo:620,Fe:257, Ra:44), Cervelati (ITA:2).

II.(+ -ĀRIU).0. [Éventuellement nom de métier, de fabricant, d’ait. cervelliera n.f. "calotta metallica portata un tempo sotto il cappello a difesa della testa" (dp. [-a.1292] DELI 227 < afr.). L’exemple historique peut désigner aussi le "vendeur de cervelles".] Doc. hist. IR-31 Stefano cervellario a.1407 FuochiPisa 255. NF cont. Cerveglieri (ITA:70/Fe:35,Bo:6,Ro:6), Cervelieri (ITA:18/Fe:12), Cervellieri (ITA:239/ Fo:108,Fe:30,Bo:6,To:5; Rm:38,Pe:22; > BEL:2), Cervalieri (ITA:26/Rm:26). II.(+ -ĀRIU).1. [Probablement et malgré la fréquence des NF cont., ancien SN ou nom de métier selon le modèle IR-31 «Iaconus qui facit cervellerias» a.1259 LMontaperti 17 (→ II.(+ -ĀRIU).0.). – BrattöNuoviStudi 66, DizOnomSicilia 365, DizCignPuglia 141.] Doc. hist. IR-24 Lançalottus cui dicitur Cervelleria a.1312 EstimoImola 171. – IR-31 Cervelliera filius Bonafidei a.1260 LMontaperti 320. NF cont. Cervellera (ITA:1.563/Ta:695,Br:436, Ba:203,Cs:25; > Mi:49.Co:16,To:14).12 II.(+ -ĀRIU).1. [DĒ +.] Doc. hist. IR-31 Brunus de la Cervelliera a.1259 LMontaperti 13. II.(+ -ĀRIU - + -ELLU).0. [Douteux. Formation avec infixe -r- ?13] NF cont. Cervarelli (ITA:5/Rm:5).

II.(+ -ĀTU).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-25 Antonio de Cervelato de S. Silvestro a.1258(or.) RegRavenna 2,72. II.(+ -ĪNU).0. [À comparer it. cervellino n.m. "la mente di un bambino; persona di poco senno, stravagante", emprunté par le fr. cervelin "écervelé" (dp. 1611 FEW 2,603).] Doc. hist. GR-31 Peros des Chans dit Cervelins (Marcy) [s.13] DocLyonnais 23. IR-22 Ruffinus filius Johanneti Cervellini [+a.1350] Gasca,StPiem/3,283–4. – IR-31 Ubertinus notarius f. q. Cervellini Bonaprese [notarius cum eis] a.1259 LMontaperti 16. – IR-46 Cervellino Benedetto [a.1700/1870] DizPatriotiLucania 1, 356. NF cont. Cervelin (FRA:215; BEL:2/BW:2). Cervellin (ITA:957/Vi:262,Pd:210,Tv:181,Vr:61, Ve:52,Va:23; > To:54,Mi:18,Co:8; Lt:33,Rm:10; > BEL:10/Ht:9), Cervelin (ITA:10/Nord:10); Cervellino (ITA:289/Pz:14816,Mt:30,Cs:16,Aq:11,Le:5; > BEL:2); Cervellini (ITA:700/Fo:22,Ge:12; Mc: 185,Rm:128,Ps:74,Ap:23; Aq:138,Te:40; > BEL:1). II.(+ -ITTU).1. Doc. hist. GR-26 Jehan Cervelete a.1289 CensNamur 2,324.

14 11 12

13

Naissances depuis 1941. Données selon géopatronyme. Pour Cervellara (ITA:6/Ta:4) il faudrait éventuellement partir d’un NL. Cf. aussi Doc. hist. IR-24 dominum Cervacinum iudicem Mutinensem a.1226 LGrosssusReggio 1,125 qui pourrait s’expliquer à partir d’une formation A.II.(+ -c- + -ĪNU).0.).

611

15

16

D’où apr. esservellat (fin s.13), fr. écervelé adj. "étourdi, sans jugement" (FEW 2,602–3). Plus curieux le port. cervelato n.m. "antigo instrumento de sopro ..." (s.d. Houaiss 681b, < it. cervellato). Ardch:1 (1916/1940) et TarnG:1 (1941/1965), données selon géopatronyme. Selon RohlfsCognLucania 67 "piccolo cervello".

612

CEREBELLUM

CEREBELLUM

II.(+ -ŌNE).0. [Correspond probablement à it. cervellone n.m. "persona dura di comprendonio o caparbia", scherz. "persona di grandi possibilità intellettuali"17.] NF cont. Cervellone (ITA:48/Fr:26,Rm:4; Aq:7, Av:5,Na:4,Ba:2); Cervelloni (ITA:138/Fi:31; Lt:90, Rm:14).

Tomescu; Kremer; Cano. – Documentation: Trèves; Kremer (POR, IB, GR, IR); Champy. – Synthèses régionales: Italien/Arcamone; Galloroman/Germain; Roumain/Tomescu. – Relecture: Arcamone; Germain.

III.(BONUS +).II.(+ -ELLU).0. NF cont. Buoncervello (ITA:22/Av:20,Na:2).

17

DizOnomSicilia 365 renvoie a fr. Chevrillon (‘agile como un capretto’). Dans ce contexte éventuellement aussi les NF cont. Cervellione (ITA:243/Tp:74,Cl:47,Pa: 11; Rm:43,Fg:41) et Cervelione (ITA:9/Fg:8;Tp:1), cf. DizOnomSicilia 365, DizCognPuglia 141, ainsi que Cervillio (ITA:12/Mi:12) et Cervilio (ITA:5/Ge:3,Mi:1; Ba: 1), avec Cervilli (ITA:11/Mi:10; Av:1).

613

614

LUPUS (SN)

LUPUS

(A.

LUPUS (SN)

(lat.) loup.

LUPUS;

B.

LUPĀRIUS;

C. *LUPICINUS; D.

LU-

PĪNUS)

Structure1 A.

LUPUS

A.I.0. A.I.0.3. A.I.0.3.4. [AD +] A.I.0.3.4. [DĒ +] A.I.0.4. [DĒ +] A.I.1. A.I.1.3. A.I.1.3.4. [AD +] A.I.1.3.4. [DĒ +] A.I.1.4. [DĒ +] A.I.2. A.I.2.4. [AD +] A.I.2.4. [DĒ +] A.II.(+ -ĀCEU).0. A.II.(+ -ĀCEU + -ŌNE).0. A.II.(+ -ache).0. A.II.(+ -ACULU + -OTTU).0. A.II.(+ -ai).0.3. A.II.(+ -ai + -ISCU).0. A.II.(+ -an).0. A.II.(+ -an + -cea).0. A.II.(+ -an + -cu).0. A.II.(+ -an + -ISCU).0. A.II.(+ -arro).0. A.II.(+ -arro).1. A.II.(+ -arro + -ĪCIU).0. A.II.(+ -arro + -ĪNU].0. A.II.(+ -arro + -ĪNU].0.3.4. [DĒ +] A.II.(+ -arro + -ITTU].1.

1

La version définitive de cet article date d’octobre 2004. Nous l’avons révisé en 2011, en actualisant les données des NF cont. selon INE (2009, nacimientos) et www.geopatronyme (normalement la somme des naissances entre 1891/1990). Cf. aussi Dieter Kremer, «Le loup dans l’onomastique romane», dans Studia ex hilaritate. Mélanges de linguistique et d’onomastique sardes et romanes, offerts à Heinz Jürgen Wolf, p.p. Dieter Kremer et Alf Monjour, Strasbourg-Nancy 1996 [= TraLiPhi XXXIII–XXXIV], 211–225, et «Noch einmal zum “Wolf ” », dans Ph. Burdy, M. Brugmann, I. Horch (ed.), Scripta manent. Festschrift für Heinz Jürgen Wolf, Frankfurt et al. 2011,191–208.

615

A.II.(+ -arro + -ŌNE].0. A.II.(+ -ASTER).0. A.II.(+ -ASTER + -ŌNE).0. A.II.(+ -ăş).0. A.II.(+ -ăş + -co).0. A.II.(+ -aş + -cu + -ISSA).1.3. A.II.(+ -aş + -cu + -uţă).0. A.II.(+ -aş + -ĪNU).0. A.II.(+ -ATTU).0. A.II.(+ -ATTU).0.3. A.II.(+ -ATTU).0.3.4. [DĒ +] A.II.(+ -ATTU).1. A.II.(+ -ATTU).1.3. A.II.(+ -ATTU + -ĀRIU).0. A.II.(+-ATTU + -ŌNE).0. A.II.(+ -ec).0. A.II.(+ -eciu).0.3. A.II.(+ -ELLU).0. A.II.(+ -ELLU).0.3. A.II.(+ -ELLU).0.4. [AD +] A.II.(+ -ELLU).0.4. [DĒ +] A.II.(+ -ELLU).1. A.II.(+ -r- + -ELLU).0. A.II.(+ -ELLU + -ĀRIU).0. A.II.(+ -ELLU).A.III.(CRASSUS +).0. A.II.(+ -encea).0.3. A.II.(+ -enciu).0.3. A.II.(+ -eş).0. A.II.0.3.(+ -ete).0. A.II.(+ *-HARD-).0. A.II.(+ -ĪCCU).0. A.II.(+ -ĪCIU).0. A.II.(+ -ĪCIU + -ATTU).0. A.II.(+ -ĪCIU + -ITTU).0. A.II.(+ -ĪCIU + -ŌNE).0. A.II.(+ -ĪCIU + -OTTU).0. A.II.(+ -ĪCIU + -ULU).0. A.II.(+ -ICIU).1. A.II.(+ -ICU).0. A.II.(+ -ICULU).0. A.II.(+ -ICULU + -ŌNE).0. A.II.(+ -ilă).0. A.II.(+ -ILLU).0. A.II.(+ -ILLU).1. A.II.(+ -ĪNEU).0. A.II.(+ -ĪNEU + -ŌNE).0.3. A.II.(+ -ĪNU).0. A.II.(+ -ĪNU).0.3.4. [DĒ +] A.II.(+ -ĪNU).1. A.II.(+ -ISCU).0. 616

LUPUS (SN)

A.II.(+ -ISCU).0.3. A.II.0.3.(+ -ISCU).0.3. A.II.3.(+ -ISSA).1.3. A.II.0.3.(+ -ISSA).1.3. A.II.0.3.(+ -ISSA).1.4. [AD +] A.II.(+ -it).0.3. A.II.(+ -ITTU).0. A.II.(+ -ITTU).0.3. A.II.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +] A.II.(+ -ITTU).1. A.II.(+ -ITTU).1.3. A.II.(+ -ITTU).2.4. [DĒ +] A.II.(+ -ITTU + -ŌNE).0. A.II.(+ -ĪTTU).0. A.II.(+ -ĪTTU).1. A.II.(+ -oe).0. A.II.(+ -ŌNE).0. A.II.(+ -ŌNE).0.3. A.II.(+ -ŌNE).1.3. A.II.(+ -ŌNE).1.3.4. [AD +] A.II.(+ -ŌNE + -ISCU).0. A.II.(+ -ŌNE + -ISSA).1. A.II.(+ -ŌNE + -ISSA).1.3. A.II.(+ -OTTU).0. A.II.(+ -şa).0.3. A.II.(+ -ş + -ai).0.3. A.II.(+ -ş + -an).0. A.II.(+ -ş + -an).0.3. A.II.(+ -ş + -an + -ISSA).1. A.II.(+ -ş + -ISCU).0. A.II.(+ -ş + -ŌNE).0.3. A.II.(+ -ŪCIU).0. A.II (+ -ŪCIU).0.3. A.II.(+ -UCULU).0. A.II.(+ -ULU).0. A.II.(+ -USCULU).0. A.II.(+ -uş + -or).0. A.II.(+ -uş + -or).0.3. A.II.(+ -uş + -or).1. A.II.(+ -uş + -or + -ea).0. A.II.(+ *-WALD-).0. A.II.(+ *-WALD-).1. A.III.(PEIOR +).0. A.III.(CRASSUS +).0. A.III.(GROSSUS +).0.3. A.III.(MALUS +).0.3. A.III.(*PETTĪTUS +).0. A.III.(*PETTĪTUS +).0.3. A.III.(VETULUS +).0. A.III.(+ *BOSK).0.2.4. 617

LUPUS (SN)

A.III.(+ A.III.(+ A.III.(+ B.

CANIS).0. NIGER).0. OBSCŪRUS).0

LUPĀRIUS

B.I.0. B.I.0.3. B.I.1. B.I.1.3. B.II.(+ -(E)OLU).0. C. *LUPICINUS C.I.0. D.

LUPĪNUS

D.I.0. D.I.1. D.II.(+ D.II.(+ D.II.(+ D.II.(+

-ELLU).0. -ITTU).0. -ŌNE).0. -OTTU).0.

0. [Lat. LUPUS n.m. "loup" ainsi que sa forme féminine LUPA n.f. "louve", (TLL 7, 1852–9) se sont maintenus sans variantes et concurrents dans toutes les langues romanes (REW 5173); toutefois, en sarde, il s’agit d’un emprunt à l’italien2, étant donné qu’il n’y a jamais eu de loups en Sardaigne. En suivant le FEW 5,461, les très nombreuses locutions3, les sens figurés et les transferts lexicaux (qui sont rarement à la base des SN4 ) s’expliquent en grande partie comme habitudes de comportement de l’animal qui était omniprésent dans 2

3

4

Introduit «attraverso la favolistica» (PittauCognSard 129). GottschalkSprichwörter 1,59–77; CâmaraProvérbios 143–4; RGIE 421; KleiserRefranero 421; CorreraRefranes 88–9; BeinhauerTier 94–6; DCVB 7,50–53; RollandFaune 8,1–102; GottschaldRedensarten 31–35; FerrarioMetafora 130–134,255–257,406–408, et al. Cf. aussi G. Roques, «Sur quelques expressions françaises faisant intervenir le loup (…)», in: Ph. Burdy, M. Brugmann, I. Horch (ed.), Scripta manent. Festschrift für Heinz Jürgen Wolf, Frankfurt et al. 2011,315–328. Monde animal, ici spécialement les poissons, probablement "férocité"; monde végétal, généralement des formations parasitaires, "se cramponner"; instruments de travail et machines guerrières, "dents", etc.

618

LUPUS (SN)

LUPUS (SN)

la vie (d’où les très nombreuses traces en toponymie5 ) et les croyances populaires jusqu’au 18e siècle. Son nom est utilisé pour caractériser certaines particularités humaines, dont en premier lieu la voracité, l’avidité et la cupidité, ainsi que, pour la femme, la lubricité, mais aussi la prudence et la ruse. Cette proximité se traduit dans les fables et le Roman de Renard (Ysengrim) et culmine dans la croyance du loup-garou. Dans les grandes cultures européennes, le loup occupe une place d’exception dans les religions, les mythologies et les traditions populaires, en compagnie de l’ours → URSUS et, plus récemment, du lion → LEŌ. Très tôt, il est repris comme élément onymique de connotations complexes qui, au contraire des SN délexicaux, sont généralement positives voire, pour les prénoms, facilement hypocoristiques. Cette tradition anthroponymique est commune au monde latin, germanique (*wulf-), basque (otso), etc., et il peut y avoir des échanges (traductions, formations hybrides) parfois difficiles à saisir. Si, dans quelques langues, il y a une nette distinction entre l’évolution phonétique et formelle de LUPUS lexical et LUPUS onymique (Péninsule Ibérique), dans d’autres et spécialement en italien, en français et en roumain, il n’en est pas ainsi. Il existe, surtout, un parallélisme formel entre les deux séries qu’il n’est pas toujours aisé à discerner. Il est donc délicat de vouloir distinguer entre fonction purement onymique (NP) et fonction désignative (SN), la syntaxe ou chaîne onymique n’étant pas toujours décisive. Toujours est-il que la fonction purement anthroponymique paraît plus enracinée et plus importante que la délexicale.6

Dans cette situation, nous avons opté pour une structure bipartite. Sous une entrée propre sont réunis les matériaux qui, probablement, se réfèrent au lexème LUPUS "loup", donc les SN délexicaux. Sous une deuxième entrée LUPUS, sont groupés les noms de personne proprement dits, structurés selon l’attestation du nom concret en latin; ce procédé est discutable, mais il respecte les normes du dictionnaire PatRom. Il faut pourtant insister sur la perméabilité, surtout formelle, des deux groupes. En même temps, nous avons tenté de réduire les copieux matériaux à l’essentiel (v. aussi les annexes). Kremer,Aufsätze 11,164–5; 12,160; VasconcellosAntrPort 225; MachadoDicOnom 889–890; DicApellidosEsp 274; MollLlinatges 288–9; DCVB 7,50–53; BadiaDicAntrCat 116–125; DauzatTraité 198; DauzatDNFF 380,394,398; MorletDENF 639; Fexer 400– 403; DebrabandereWb2 790–1; Herbillon/ GermainNFBelg 532; GermainNFWallonie 637–8,680–1; ALF 783; HuberRätNb 869; M.G. Arcamone, Il mondo animale nell’onomastica dell’alto medioevo, in L’uomo di fronte al mondo animale nell’alto medioevo, vol. 2, Spoleto, CISAM, 1986 (XXXI Settimana di studi sull’alto medioevo, Spoleto 7– 13 aprile 1983), I, pp. 127–173 (147 et n. 42); DeFeliceDCI 155; DeFeliceCognItal 155; ManconiDCSardi 78; PittauCognSard 129; AIS 434; ConstantinescuDOR 312; IordanDNFR 284–5.]

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Piel,Aufsätze 6,169–71; GarcíaAriasToponAst 409–411; CorominesOnomasticon 5,96–7; A. Manent, El llop a Catalunya. Memòria, llegenda i història, Lleida 2004; RollandFaune 8,5–19; PellegriniTopon 361–2; etc. Un petit choix de formations toponymiques dans la documentation de l’appendice I. HuberRätNb 869 opte pour le critère phonétique («Die Trennung zwischen dem Tiernamen und dem im Mittelalter sehr häufig auftretenden PN LUPUS (der natürlich gleichen Ursprungs ist) bereitet Schwierigkeiten. Es wurden hier als Übernamen nur diejenigen verzeichnet,

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A.I.0. [De gal. et port. lobo n.m. "loup", fig. "criatura má, cruel, malfazeja, de maus instintos" (Silva 6,285b; dp. a.965, DELP 3,434b), ast. llobu n.m. (dp. seulement s. 18, DELLAMs; DGLA 787; DALLA 753), cast. lobo n.m. (dp. ca.1057, DCECH 3,676–9), cat. llop n.m. (dp. orígins, DECat 5,255; DCVB 7,51), occ. lup, lop (dp. P. Milon, Raynouard 4,107), fr. loup n.m. (dp. s.11, afr.mfr. leu n.m. s.11–16, FEW 5,547–63; nous séparons en a) leu et b) loup)7, it. lupo n.m. fig.

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die die ortsübliche Lautentwicklung (luf, lovo) mitgemacht haben»). RollandFaune 105 mentionne les variantes rég. lau, laou et louc. Ce dernier est NF très localisé: FRA:74/AlpM: 61, de même Laou (FRA:79/Mart:64) et Lau (FRA:489/

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"persona abbietta, che ha carattere o atteggiamenti improntati a ferocia, crudeltà, aggressività, avidità, malvagità; persona esperta" (-a.1294 DELIN 897; GDLI 9,316–9), sard. lupu n.m. (DES 2,45), roum. lup (Cihac 1,151; Tiktin 2,933; PuşcariuEW 86). En basque, LUPUS correspond à otso "lobo", mais la toponymie fait preuve d’un emprunt au latin, il faut donc partir des deux formes basques, otso et lup8. Une interprétation univoque (SN vs. NP) de beaucoup de noms en deuxième position est pratiquement impossible pour la France et l’Italie; → LUPUS A.I.0. En roumain, il s’agit ou d’un transfert métaphorique de l’appellatif (SN) ou un changement fonctionnel du NP. L’inventaire inclut des formes simples et des dérivés délexicaux et déonymiques, à qui s’ajoutent beaucoup de formes spécifiques, dérivées avec des suffixes patronymiques, matronymiques et maritaux. Le tableau est plus riche et varié que celui de l’appellatif ou du NP correspondants et englobe aussi des détoponymiques (IordanDNRF 284–285). Attestés plus tard que les NP, les SN/NF de cette série se détachent par leur fréquence actuelle.] Doc. hist. IB-119 Pay Lobo [s.13] TViñasRibadavia r, Johan Lobo a.1277(or.) DocSponer 148, [Crego da Catedral de Mondoñedo:] Fernando Lobo de Saavedra a.1291 DocMondoñedo 202, Pero Louo a.1370(or.) CDSEstevoRibasSil_XV 74, Garçia Lobo a.1395 DocNoia 33 nº14. – IB-12 Johannes Lupus a.1220 PMHInquisitiones 196a (= Johannes Lubo ib. 245a?), Dominicus dictus Lupus a.1258 PMHInquisitiones 480a, Johannes Lupo a.1258 PMHInquisitiones 330b, Martinus Lobo a.1258 PMHInquisitiones 299b et al., erdade de Petro Lobo10, [autre personnage:] erdade de don Lobo a.1258 PMHInquisitiones 396b, Dominicus

dictus Lopus a.1258 PMHInquisitiones 480a, Morriz Lobo de Borõa a.1258 PMHInquisitiones 1191a, frei Nicolao Lobo a.1262 PMHLeges 702, o lessensiado Heitor Lobo a.1569 InquisiçãoCoimbra 11 (passim) etc., Antonio Lobo filho de Gaspar Lobo de Azambuja defunto de Montemor-o-Velho a.1669 InquisiçãoCoimbra 237, Joze Gomes Lobo filho de Joam Gomes escrivam da camera de Vila Nova de Ansos a.1671 InquisiçãoCoimbra 24311, Joze Rodrigues Lobo o Lela de alcunha trosedor de seda (Vinhais, Bragança) (= Joze Rodrigues Lobo tesellam) a.1751 InquisiçãoCoimbra 414. – IB-13 Martim Lopez Lobo a.1396 ChancDuarte 1,153, Lopo Fernandez Lobo a.1397 ChancDuarte 1,438, Ruy Lobo a.1470 LRecebimentosPortugal 30 et al., Joham Lobo a.1475 GonçalvesÉvora 43, os filhos de Fernam Rodriguez Lobo comendador (Elvas) a.1509 TombosSul 163, Bastião Lobo mulato a.1560 VisitStEstévãoAlfama 328, Pedro Lobo, Erasmo filho de Johão Lobo a.1563 RegSéLisboa 1,6 etc., Francisco Lobo que vende trigo no Tirreyro a.1565 LLançamentoLisboa 1,348 etc., [l’interprétation du deuxième nom (plus tard apelido) est douteux, il peut s’agir du surnom de la personne en question ou du surnom du père, les exemples suivants ne représentent qu’un petit échantillon:] Manoel Lobo Teixeyra a.1565 LLançamentoLisboa 1,218, Luis Sarão Lobo a.1565 LLançamentoLisboa 1,41, Jeronimo Fereyra Lobo a.1565 LLançamentoLisboa 1,101, Luis Mendez Lobo a.1565 LLançamentoLisboa 1,187, Johão Vieyra Lobo moço d camara do senhor don Antonio a.1565 LLançamentoLisboa 2,27, *Fuão12 Lobo filho do boticayro da Padarya a.1585 RegSéLisboa 2,19, Antonio Lopez Lobo a.1591 RegSéLisboa 2,61, Antonio f. de João Lobo e Madanela Loba13 indios cativos a.1606 RegSéLisboa 2,215, Francisco Lobo o velho, Francisco Lobo o mosso (Portel) a.1631 FintaPortugal 156 et al. – IB-15 Violamte Loba f.ª de Bemto Lobo a.1583 RegSéTânger 1,10. – IB17 [Capitão, Olinda:] Pero Lopes Lobo a.1593 In-

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Tarn:131,Hér:28 etc., et, dp. 1966/1990 seulement, Guyane:67) Cf. R.L. Trask, The History of Basque, London / New York 1997, 303. À ajouter quelques toponymes caractéristiques de la Reconquista: Adão Lobo (POR/Lis[Cadaval] < NP Adão Lobo), Pailobo (POR/Gua < NP Paio Lobo), Pero Lobo (POR/Lei[Pedrógão Grande] < NP Pero [Pedro] Lobo). Difficile une correcte interprétation d’un NL comme Chousal de Lovo a.1258 PMHInquisitiones 587a. La formule syntactique pourrait indiquer un NP, mais probablement il faudra lire *do Lobo. Non retrouvé Petro Lobo a.1220 PMHInquisitiones 1, dans MachadoDicOnom 890b (citation apparemment selon VasconcellosAntrPort 225).

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Fils de Antonia Loba a.1673 ib. 259 et frère de Antonia Gomes Loba ib. 250. Certainement = port. fulano "N.N.". La formule toute indirecte de nomination est un bel exemple de la tradition populaire et orale, encore vivante aujourd’hui. Évidemment féminisation de Lobo, probablement SN du propriétaire ou parrain.

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quisiçãoBrasil 191. – IB-2114 Guter Lubo a.1180 TumboMontes 325, Domingo Lobo [a.1224] CartAlbaTormes 31 et al., Petrus Lobo a.1227 TumboMontes 391, Petro Lobo a.1235(or.) DocMedAsturias 6,67, Petro Lobo s.12/13 LRegCorias 181, Pedro Lobo pillitero a.1253(or.) CDVegaOviedo 20, Pedro Lobo a.1258(or.) CDCarrizo 345, Pedro Lobo a.1259 DELLAMs, Pedro Lobo escudero a.1260 DELLAMs, Pero Louu de Marinni a.1290 (or.) TumboMontes 562, casa de Pedro Lobo de Pinneri a.1290(or.) CuadernoPesquisaOviedo M 601, Pero Lobo a.1326 CDAyuntamientoOviedo 182., Pedro Lobo de Mieres [s.14] LBecerroOviedo 2,137, Pero Lobo a.1492 DocGuerraGranadaAsturias 348. – IB-22 [Plutôt patronyme?:] Didacus Lupus in Nagera a.1110 LBecerroValbanera 603, Johan Lobo a.1350 PoblNavarra 336. – IB-23 fratris G. Luppo comendator Cesarauguste a.1217(or.) CDAlmunia 241, Petro Lupo de Sadava a.1224(or.) CDJaimeI 2,11, Petri Luppo a.1278(or.) CDConcejoZaragoza 2,77. – IB-24 Dominico Lupo de Sancto Iusto a.1076 CDSepúlveda 5, [andador:] Lobo a.1227 DocCastilla 423, [à l’origine plutôt surnom?:] don Lobo a.1270 PadrónSoriaMs, Lobo a.1270 PadrónSoriaMs., Pero Lobo a.1302 CartLiébana 251. – IB-27 Lobo de Ucles a.1253 RepCarmona 79, Domingo Lobo [a.1253] RepSevilla 1,125, Pero Lobo a.1264 RepPuertoStMaría 19r, Domingo Lobo a.1291 RepAlcaláRío 2,125, Alfonso Dominguez Lobo a.1426 SevillaMs. – IB-31 ss. Eruigio que uocant Lobo a.1014(or.) DiplStLorençTerrassa 827, ipso campo de Lobo a.1023(or.) DocUrgell nº38215, mossen Pere Joan Lop a.1497 FogatgeCatalunya 1,230, [la formule «alias» est spécialement caractéristique de Caldes:] Pere Ferreri alias Lop (Caldes de Malavella) a.1553 FogatgeCatalunya 2,522. – IB-33 Joan Lobo [a.1277] RepValència f º127v. GR-11 Bernardum Lupus (= Bernardus cognomento Lupus [a.1084], Bernardus qui dicitur Lupus [a.1086]) [a.1082] CartStMont 110,105,83), Willelmus Lupus a.1179 CartGimont 123. – GR-12 Petrus cognomine Lupus a.1054 HGL 5,480, Bertran

Lop a.1166 BrunelChartes 2,22 (etc.), B. Lop (cossol) a.1244 GermainHistMontpellier 1,385,386 (= B. Lobet (cossol) a.1265 GermainHistMontpellier 1,390?), Johanni Jusse Luppus (Béziers) a.1307 SerorNomsJuifs 165, [Italien:] Sandri Lupi lombart a.1369(or.) ComptesConsulRodez 2,106. – GR-13 B. Lupus a.1252 CompanNPNice 727, Raym. Lupus a.1279 CompanNPNice 727. – GR-14 Flori Lobet a.1380/1385 LEstimesStFlour 136,218. – GR-21 Franceys Loup maistre des ferratiers a.1417(or.) RegConsulLyon 65 (etc.), Anthoine Loup a.1419(or.) RegConsulLyon 236.– GR-23 Katharina relicta Arnoldi Lupi a.1309 CartValDieu 251. – GR-24 filius Will. Lupi, filius Tustani Lupi [s.13] DelisleNormandie 673, Martinus Lupus [s.13] DelisleNormandie 680. – GR-31 François Loup a.1417(or.) (= Franceys Loup ferratier a.1417(or.) RegConsulLyon 65; 89. – GR-32 domus heredum Petri Luppi a.1464 LevéeGenève nº126, Tellimandus Luppi affinitor auri a.1464 LevéeGenève nº950, Monetus Lupi de Arares (Arare, Genève) vigil a.1521 LBourgeoisGenève 191, Bastian et Blaise Lou drappiers et frères (Verdun) a.1559 LHabitantsGenève 1,201, Bernard filz de Girard Loup de Loisin (Hte Savoie) laboureur a.1585 LHabitantsGenève 2,117, Loup Jean-Louis a.1762 LHabitantsGenève 3,247, Loup Jean-Pierre a.1789 LHabitantsGenève 3,300 (= Jean Pierre Loup faiseur de ressorts, habitant ancien Genevois a.1792 LBourgeoisGenève 483). IR-11 Bernardus dictus Lupus a.1436, Symon Luff a.1468, hered. Gasparis dicti Love a.1471, Diengius dictus Lupus Zuvanet a.1494, Ma. Anna Lauff a.1776 HuberRätNb 869. – IR-13 Nicolaus dictus Lupus s.d. Corgnali, Nicolao dicto Lupo nepote qd. Dmni ... de Scarleto de Ciuitate a.1293/ 1306 Corgnali. – IR-21 [Plutôt SN avec it. corto adj. ‘che ha scarsa lunghezza » (dp. a.1282, DELI 289:] Obertus de Lupocurto [a.1203/1206](or.) CartMartinoSavona 192,289. – IR-22 Henricus Lupus a.1200(s.15) RegAlba 1,143 et al., dominum Rufinum Lupum a.1224(or.) RegAlba(App) 63, Obertus Lupus de Viallo a.1293 ArchAsti 406, Vbertus Lupus a.1319(s.14) LVerdeAsti 2,50, et al. – IR-23 Gonselinus Lupus a.1217 LIuriumGenova 597, messer Orlando Luvo di Parma a.1269 MatLEI. – IR-24 [Consul:] Manfredus Lupus (= Manfredo Luponi a.1184) a.1184 LGrossusReggio 2,132,73, dominus Guidus Lupus marchio potestas Parme a.1202 LGrossusReggio 1,27, Gerardus Lu-

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Il est curieux de noter que pratiquement tous les SN avec lobo se combinent avec le prénom Pedro. Ces deux exemples sont d’interprétation difficile, il pourrait s’agir du NP correspondant (→ LUPUS A.I.a.0.), moins probable une interprétation comme NL *"champ de/du loup".

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pus, Iulianus Lupus, Manfredinus Lupus a.1257 LGrossusReggio 5,113s., messer Orlando Luvo di Parma a.1269 MatLEI, domino Anthonio Lupo a.1270 LGrossusReggio 4,202,226, Ianetus Lupus a.1403 ParaticiPiacenza 3,64, Urbanus Luppus [a.1550–51] ParaticiPiacenza 3,154. – IR-31 Raineri qui Lupo vocatur filius qd. Beneti a.1118(or.) CartCertosaCalci 2,76, Banefacium Lupum (= Bonifacii de Lupis) a.1293 ArchComunePistoia 96, 95. – IR-33 Giovan Lovo a.1476 MatLei (Agnedo, Val Sugana). – IR-42 [Traduction du NF allemand:] Iohannes Lupi alias Wulff [a.1500] NecrProvRomana 2,91, Antonio Lupo, Iacobo Lupo [a.1526– 1527] CensRoma 432,514. – IR-44 Alfanus Lupus [s.12] NecrSalerno 96, Leonardo Lupo a.1582 RegMontevergine 5,434, Girolamo Lupo [a.1795– 1806] SalvatiArchNotBenevento 118, Giuseppe Maria Lupo [a.1805–1827] SalvatiArchNotBenevento 118. – IR-60 [D’origine italienne:] Petru Luppu a.1170 SoG, Stephanus Luppus a.1388 CDSardinia. RO-11 Simeon Lup a.1743 ConscriptioAradiensis 86. NF cont. Lobo (POR: passim). – Lobo (ESP: 4.583/M:1294,Ast:460,Za:155,Va:121; > BEL: 5)16, [les NF catalans (et aragonais) seront, en partie, un réflexe de cast. Lope (→ LUPUS A.I.c.):] Llop (ESP:6.391/CAT:B:1.795,T:1.322,V:813,Cs: 671,Ll:427,Bal:79; ARA:Z:565,Hu:110; > M:181), Lop (ESP:440/CAT/B:129,T:30,Gi:11; ARA/Te: 101,Z:94). a) Leu (FRA:753/PCal:215,Nord:137,Manche: 74,Somme:53,Calv:52,Oise:45)17, Leux (FRA:343/ CôtesAr:181,IlleV:46), Leus (FRA:28, Géopatronyme)18.

b) Loup (FRA:1947/Tarn:366,Loiret:98,Cher:53, Yonne:50; BEL:18/Lg:1619 ), Loupp (FRA:10), Loups (FRA:68/Gers:37), Loups (FRA:68/Vosges: 25)20, Louf (FRA:572/Nord:322,PCal:148)21,22. – Loup (FRA:1947/Ain:140,Rhône:122; SUI:Vaud [dp. a.1496]). [Formes hypocoristiques supposées23:] Leuleu (FRA:3)24. Lupo (ITA:15.22825/Pa:2427,Ag:989,Sr:600,Tp: 411,Cl:406,Rg:230; Sa:1029,Cs:426,Bn:415,Na: 279; Le:889,Ta:875,Br:670,Ba:374,Fg:337,Mt: 285; Fr:302,Rm:291; To:679;Mi:348; > FRA:548; BEL:38), Luppo (ITA:137/Cr:86;Na:22;Mi:16 ; > FRA:13); Luppu (ITA-SRD:61/Nu:61), Lupu (ITASRD:1:/Or:1)26, Lupo (ITA-SRD:43/Ca:33,Or:4, Ss:4,Nu:2) ; Lopo (ITA:139/Ch:106;Me:8 > FRA:

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Il est possible que NF Lou (ESP:599/Z:273,Te:71) soit une variante de lobo, avec perte de -b- et postérieure fermeture de -o final. Ce n’est pas possible pour la partie catalanophone où nous trouvons NL Baldellou (ESP/Hu; > NF Baldellou (ESP:297/Hu:95,Ll:20,Gi:17,Z:11) et Baldillou (ESP:3/Ll:2,Z:1) qui correspond à VALLIS DE LAUDE, selon CorominesEstudis 2,134–5. Ni MorletDENF ni Herbillon/GermainNFBelg et GermainNFWallonie ne mentionnent de forme en Leu-, si ce n’est les noms avec l’article soudé. Sont considérés comme douteux les NF Loeup (FRA:4/Vend:4, dp. 1966/ 1990 seulement) et Loevius (FRA:6/Guad:6). Sans distribution très claire en France (Vd’Oise:11,RP: 12). Éventuellement à mettre en relation avec le NF Leus (BEL:643/FlOr:385), Deleus (BEL:67/BFl:42,Anv:22), De Leus (BEL:72/BFl:39,Anv:19). Pour Herbillon/GermainNFBelg 514–5 et GermainNFWallonie 657, Leus se-

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rait une variante de Leurs, celui-ci correspondant à un NP d’origine germanique (*Hlod-rik ou *Hlod-hari). 19 28 personnes selon le site www.familienaam.be. 20 Selon MorletDENF 639 existe aussi la variante Loupt (Ain, Ø geopatronyme, Infobel]); il s’agirait d’une forme contractée de Loupet. Cf. NF cont. Saint-Loupt (FRA:2/ CharM:1,Gir:1). Le NF Lou (FRA:81, relativement récent, avec une distribution peu claire) sera à exclure de notre contexte, d’origine éventuellement chinoise? Cf. la note 15. 21 Plus douteux est le NF Laouf (FRA:1/Nord:1), avec naissance entre 1941/1965. 22 Douteux NF cont. Lout (FRA:44/PyrA:26,HPyr:10), cf. la variante loutt "loup" dans RollandFaune 8,1 dont la distribution dialectale (Lot, Aveyr, Cantal, Nièvre) ne correspond cependant pas directement. De même pour NF cont. Louk (FRA:19[naissances 1941/1990]/HSeine: 10,SeineM:6[depuis 1966/1990]), cf. louk "loup" RollandFaune 8,1 (Char,Vend,DSèvres). 23 Cf. FerrarioMetafora 130–1. A rapprocher aussi de l’expr. fr. à la queue leu leu "à la file, l’un derrière l’autre" (dp. ca.1440, jeu d’enfant, TLFI). 24 On écarte par contre le NF Loulou (FRA:67), manifestement très récent en France et donc d’origine étrangère: une naissance entre 1916/1940, 66 entre 1941/1990. 25 Dont Lupo Pasini (ITA:206/Cr:99;Bg:61;Mi:39), Lupo Stanghellini (ITA:167/Cr:122;Mi:36), Lupo Pasinetti (ITA:38/Cr:37) et Lupo Timini (ITA:23/Cr:20). À ajouter NF Dovico Lupo (ITA:65/M3:48,Mi:12) / Cusma Dovico Lupo (ITA:28/Me:25,Po:3), Mammano Lupo (ITA:30/Pa: 26) / Mammana Lupo (ITA:8/Pa:8), Giuliana Lupo (ITA: 18/Ce:11), di Fina Lupo (ITA:12/Me:12), d’Artavilla Lupo (ITA:13/Pa:5,Bo:4) / d’Artavilla Lupi (ITA:5/Pa:2), Ingrassia Lupo (ITA:6/Pa:6), Occidente Lupo (ITA:7/ Sa:7). Lup (ITA:20/Av:20) est, probablement, une adaptation albanaise du NF italien correspondant (note de F. Fanciullo). 26 Données fournies par H.J. Wolf.

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17), Loppo (ITA:187/Ta:99;Ve:38;Fr:13;Rm:10), Loffo (ITA:17/Rc:14;Mi:3); Lupi (ITA:11.94827/ Rm:1765;Mi:757;Fi:722;Li:677;Ap:666;Im:526; Ri:404;Pi:564;Cr:532;Fe:397;Ge:369;Sp:328;Pg: 222;Re:216;Tr:204; > FRA:476; BEL:3; SUI dp. a.1852 RépNFSuisse 1135), Luppi (ITA:6073/Mo: 2345;Mn:759;Bo:713;Re:380;Mi:287;Ro:241;Fe: 236;Co:209;Vr:104; > FRA:196; BEL:14; SUI dp. a.1916 RépNFSuisse 1135), Lopi (ITA:15/Fr:6), Loppi (ITA:343/Vt:132;Ar:56;Rm:37;Bo:26;Fi:16 ; > FRA:11), Lobi (ITA:27/Va:20)28. – [Avec suffixe patronymique slave:] Lubich (ITA:67/Tn:38;Ts:11; Po:9)29. Lup (ROM:5.202/Gj:846,Ms:274,Sm:270). SN cont. Lobo (POR, VasconcellosAntrPort 22530, TratadoAlcunhasAlentejo 33731 ), Lobo

(ESP-GAL, AlcumesBetanzos 123). – [Plusieurs explications sur son origine: noctambules ou des gens qui auraient eu un petit loup:] Cal Llop (ESPCAT[Les Borges Blanques] comm. pers. R. Ripollès). Lupu (ITA, RohlfsSNSicilia 72, RohlfsSNSalentini 132; > BEL:2)32.

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À ajouter NF Proietti Lupi (ITA:27/Rm:27), Traveri Lupi Timini (ITA:17/Cr:15,Mi:2), Meli Lupi di Soragna (ITA: 5/Mi:3,Pr:2). Autres NF doubles probables: Miccolupo (ITA:68/Ba: 47), Ertolupi (ITA:49/Vi:32,Pd:16) et Lupitimini (ITA:5/ Cr:2,Mi:2,Bg:1), à comprendre comme Micco Lupo, Erto Lupi et Lupi Timini. Quant au NF Morlupo (ITA:61/Pg: 36,Rm:10), Morlupi (ITA:233/Pg:124,Rm:70,Mc:25), il faut y voir un détoponymique < NL Morlupo (Roma).– M.G. Arcamone. Probablement altération de Ludovici (Rm:372,Aq:368,Fr: 303) le NF Lupovici (BEL:1). À écarter aussi les NF cont. Loffo (ITA:17/Rc:14;Mi:3), Loffi (ITA:351/Pc:126; Pr:109;Cr:31;Vc:26;Rm:18;Mi:12 ; > FRA:60), d’it. loffio/loffo adj. ‘floscio, cascante; insulso, stupido’ (GDLI 9,189, DEI 2260-61; note de F. Fanciullo). Plus problématique est le NF NF Lupinc (ITA:25/Ts:20) dans la région de Trieste, aux influences linguistiques diverses. «Hoje é apelido muito vulgar, mas tambem alcunha de um indivíduo do Alto-Minho, e de outro de Tras-osMontes, os quais não gostam que lhes chamem assim, e de um do Alentejo.» «denominação aplicada à pessoas que comem muito (Almodôvar, Crato, Cuba, Aljustrel e Reguengos de Monsaraz); alcunha herdada do pai (Barrancos e Alandroal); o receptor viveu num monte com este nome (Grândola); epíteto outorgado a um indivíduo considerado muito feio (Vidigueira e Santiago do Cacém); porque o visado tem um cão que parece um lobo (Santiago do Cacém); o alcunhado é considerado uma pessoa conflituosa (Sines); atribuíram esta alcunha ao visado porque ele comeu um quilo de toucinho de uma só vez (Santiago do Cacém). Existe também em Moura, Serpa, Mourão, Beja, Portel, Évora, Castro Verde, Redondo, Vedas Novas, Ponte de Sôr, Fronteira, Estremoz e Monforte.» Et encore Lobo de Timor (Ourique), Lobo do Mar (« indivíduo que tem a barba grande (Beja)»), Lobo do Montinho (« sujeito comsiderado muito feio (Vidigueira)», Lobo Mau, Lobo Maurício (« porque é gordo e mole (Redondo)», Lobo

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A.I.0.3. [La fonction délexicale (SN) est assurée par l’article ou la préposition. – En Belgique, dans la partie nord du pays, mais aussi dans le nord de la France voisin (en zone linguistiquement flamande), le nom Deleu(x) est clairement une semitraduction du NF Leleu(x), avec l’article défini néerl. de, cf. DebrabandereWb2 751, GermainNFWallonie 323.] Doc. hist. IB-12 Diogo Mendes o Lobo de alcunha çapateiro de Rebordello (Vinhais) a.1660 InquisiçãoCoimbra 197;200, Paschoal Rodrigues o Lobo de alcunha curtidor (Vinhais) a.1711 InquisiçãoCoimbra 330, Manoel da Costa o Lobo tesellam de sedas (Bragança) a.1711 InquisiçãoCoimbra 331. – IB-27 Diego Martin33 Juan el Lobo a.1426 SevillaMs, Hamete el Lobo a.1494 RepComares 8 (etc.). – IB-31 [Classement probable, mais basé sur un seul exemple isolé:] mestre Antoni Lolop (St. Boi) a.1553 FogatgeCatalunya 1,451. ┌ ┐ a. [Type formel leu ] GR-21 Aveline fame feu Jehan le Leu a.1292 TailleParis 27 etc., Genevieve fame feu Jehan le Leu, Jehan Le Leu son fuiz a.1292 TailleParis 36, Jehan le Leu a.1296 TailleParis 47 etc., Girart le Leu a.1297 TailleParis 39 etc., Jehan le Leu fa(u)ier a.1298 TailleParisMs., maistre Pierre Leleu a.1421 RôleParis 185 ;220. – GR-24 Nichole le Leu a.1286(or.) LRougeEu 49 et al., Guillebert le Leu a.1349 ActNormands 379. – GR-25 Margot le Capeliere s’amie le Leu de Valenchienes [a.1275–76](or.) LoiTournai 304, Ustaces li Leus a.1275/1276(or.) LoiTournai 295 et al., Pieres li Leus a.1277(or.) ChirographesTournai 176, Jakemars li leus a.1278/1279(or.) PolyptMons 152,, Tiedon le Leu a.1278/1279(or.) PolyptMons Soveral et Lobo Velho. Cf. aussi [«que costumava sair muito de noite»:] Lobo manso (POR:Algarve, VasconcellosAntrPort 226). 32 Cf. aussi SN cont. [“donne di fam. Lupo”:] le Lúpene RohlfsSNSalento 131 (avec gr. -aina) et le SN collectif [“nomignoli dato agli abitanti di Arigliano”:] Lupi RohlfsSNSalento 131. 33 Diego et Martin superposés.

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175, Jehans li leus a.1278/1279(or.) PolyptMons 252, Wede li Leus a.1279(or.) ComptesMons 518, li fius Mahiu le Leu a.1286(or.) CensPrévôtéMons 56, Jehans li Leus a.1286 CensVilleMons 2, Jehan li Leus, maistre Jehan le Leu a.1298 TailleCalais 4934, Mikelet fil Alart Leleu (= Mikiel Leleu) a.1301/1302 ComptesLille 418 ;425, Gillot Rainewar c’on dist le Leu a.1302(or.) LoiTournai 429, le femme Le Leu a.1308 LrougeNoyon 99, dame Soufie li Leus (= Soufie li Leuve) a.1309/1310 ComptesMons 564, le Leu a.1311/1312 Vasseur, RIO 4,145, Pierars li Leus a.1314(or.) DocLens 20, Jakemart le Leu (= Jakemars li Leu a.1319(or.) = Jakemars li Leus a.1324/1326(or.) a.1318(or.) ComptesMons 579;142;545 etc., ComptesMons 545 etc.), Le Leu Baudet a.1326(or.) NecrArras 74, Pierart le Leu a.1327(or.) ComptesMons 229, domo Renaude le Leu [a.1350] CensHôtelDieuBeauvais 407, Jakemart le Leu drappiers a.1365 TailleMons 55, messire Robert le Leu a.1403/1404 ChartVincennes 207, Jehan le Leu karton a.1415/1416(or.) ComptesBoulogneMer 73;135;225;253, Wattier le Leu a.1417(or.) BourgeoisForaineAth 293 et al., Estienne le Leup a.1676(or.) RuageAth 115. – GR26 Gerar le Leu a.1368 RenardAnthrLiégeoise 241, George le Leup a.1417(or.) BourgeoisNamur 2,118, Jan le Leux a.1566 BalleNPCerfontaine 33, Pierre Leleux a.1597(or.) ComptesNivelles, Jehenne le Leup a.1602/1603 TerrierNamur 1,236, Pierre le Leu a.1608/1609(or.) ComptesNivelles, Nicolas Leleux a.1666(or.) BourgeoisNamur 3,252. – GR32 Nicolas le Lou drappier (Savonie en Lorraine) a.1559 LHabitantsGenève 1,201. – GR-42 Gabriel le Leu a.1267 DettesYpres 10 etc., Colins li Leus [a.1275](or.) RentierAudenarde f º22r, le bosch Bauduin le Leu [a.1275](or.) RentierAudenarde f º35r et al., Willaumes li Leus a.1284 DettesYpres 250 etc. ┌ ┐ b. [Type formel loup ] GR-14 H(elias) lo Lop a.1366/1367 TaillePérigueux 136;149;160. – GR23 Jehan le Loup a.1412(or.) MorletNPMontjean 39. – GR-26 Watiers li Lous a.1289(or.) CensNamur 2,283, Andrian le Loup a.1524 BourgeoisNamur 2,118, Jehan le Loux a.1528(or.) DénombrHouffalize 331, Aubinet le Loup a.1544 DénombrStavelotMalmedy 2,37 et al., Jacqueminet le Loup de Heilrymont a.1570 RemacleNPGleize 228

et al., Johan le Loup a.1580 RenardAnthrLiégeoise 241, Jehan le Loup a.1581 DoppagneNPLouette 61, [latinisation:] maitre Jan Lupus (Goetsenhoven) a.1588(or.) BourgeoisLiège 79, Jehan Leloup a.1602/1603 TerrierNamur 1,152, Jean Leloup a.1653(or.) BourgeoisNamur 3,253, Pierre le Loup a.1679 BourgeoisNamur 2,253, Jean Leloup a.1700(or.) SourcesSambreMeuse 841. – GR-2735 Wautrins Li Lous a.1265 ChartMeurtheM 264, Jehan le Loup a.1472(or.) DénombrVirton 260, Jehan le Loup (Lerouville, Meuse) a.1478/1480 WirthAnthrLorraineRom 902, Henri le Loup (Mairy [-Mainville], MeurtheM) a.1480/1481 WirthAnthrLorraineRom 902, Lorens le Loup (Laxou, MeurtheM) a.1488 WirthAnthrLorraineRom 902, Francois le Loup de Liney (Tréveray, Meuse) a.1495 WirthAnthrLorraineRom 902 et al., Collin le Loup (= Collin de Loup) a.1517 JugementsÉchevinsMetz 2,391. – GR-28 Jehan le Loup a.1430 RegTroyes 215. – GR-29 Guillemete fame feu Jehan le Loup a.1370 RegBeaune 59, Andrie le Loup (Brazey-enPlaine) a.1375 CarrezAnimaux 121. – GR-32 Nicolas Le Lou drappier, de Savonie en Lorraine, en l’evesché de Verdun a.1559 LHabitantsGenève 201. RO-12 Alde Lupul a.1660 UrbariiFăgăraş 2,192, Lupul a.1680 PaşcaNume 271 et al. – RO-14 Vasile Lupu (voïvode de la Moldavie) a.1634/1653 DocRomHistA 22,131, Lupul a.1708 Suretelzvoade 11,56, Lupul a.1723 Suretelzvoade 11,131 et al., Lupu a.1774 RecensMoldova 388 et al. – RO-15 Stan Lupu a.1617 DocTeleorman 67, Bade Lupu a.1629(or.) DocRomHistB 22,699, Radul Lupul a.1660 TezVîlcea 200. ┌ ┐ NF cont. [Type formel Le leu :] Leleu36 (FRA: 3407/PCal:792,Nord:709,SeineMrt:203,Somme: 187,Oise:121,Aisne:97; BEL:710/FlOcc:200,Ht: 307), Le Leu (FRA:23/CôtesA:10; BEL:18/BFl:8, Anv:437 ), Leleux (FRA:494/Nord:130,PCal:40; BEL:1055/Ht:765), Leleup (FRA:7/Sarthe:3;Oise: 2; BEL:8/Ht:6), Leleupt (FRA:3/Nord:3), Leleups (FRA:4/Nord:4), Leloeux (FRA:23/Nord:21).

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Cf. Wouter Woulf a.1296 TailleCalais 49.

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Est caractéristique pour cette région alsacienne la situation bilingue, cf. par exemple GR-27 la maison Materon Wolf a.1245(or.) BannrollenMetz 1,39. «forme picarde de le loup ... Leleux, mauvaise graphie, Leleu 2, francisation algérienne de LELOUCH» (DauzatDNFF 380a); MorletDENF 612a, affirmation confirmée par la cartographie. Cf. la n. 38.

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[Type formel Le loup :] Leloup (FRA:2008/ LoireA:129,Sarthe:96,Loiret:94,Eure:81,Manche: 76,SeineMrt:76; MeutheM:48; BEL:1.028/BW:98, Ht:166,Lg:374,Nr:85), Le Loup (FRA:44/Fin:12; BEL:18/FlOr:15), Le Loupp (FRA:103/Fin:91), Le Lous (FRA:278/Finistère:123,CôtesAr:52), Leloux (FRA:Ø ; BEL:258/Ht:119,Nr:61), Leloux (FRA: 16/Ardn:11), Lelouz (FRA:3), Le Louz (FRA:20/ CôtesAr:8,Finistère:6), Lelou (FRA:363/LoireA: 216). ┌ ┐ [Type formel de (article néerl.) leu :] De Leu (BEL:179/FlOc:48,FlOr:42, BFl:38,Bxl:25), Deleu (FRA:1774/Nord:1095,PCal:144; BEL:2154/FlOc: 1303, FlOr:130,Anv:122,BFl:113,Bxl:110; Ht:255, BW:47,Lg:37), De Leus (BEL:72/BFl:39,Anv:19), Deleus (BEL:67/BFl:42,Anv:22), De Leux (BEL:4/ BFl:3), Deleux (BEL:67/BW:27,BFl:25)38. Lupu (ROM:33.429/Is:4.142,B:3.162,Gl:2.646), Lupu (MOL:4.063/C:842). A.I.0.3.4. [AD +.] Doc. hist. GR-21 Pierre au Leu a.1292 TailleParis 3039. NF cont. Alupului (ROM, IordanDNRF 27). A.I.0.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. IB-11 Mayor Eanes dita do Lobo a.1322 DocSantiago 48. GR-11 mossen Spaa deu Leu a.1376(or.) RôlesArméeBéarn 28, Arnaut Wilhemet deu Leu estadgant d’Abos a.1376(or.) RôlesArméeBéarn 41, et al. – GR-25 [Probablement nom d’une maison à Calais:] Tac du Leu a.1295 TailleCalais 49. IR-11 Doricus del Luff a.1568 HuberRätNb 869. – IR-31 Del Lupo a.1841 CensToscana. NF cont. del Lobo (ESP:1, Hispatel). Duleu (FRA:98/Nord:68), Duleu (BEL:2), Duloup (FRA:54)40. Del Lupo (ITA:35/Bi:13;No:5;Cb:5); Dellupi (ITA:106/No:84;Mi:12)

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Pour la Belgique, il peut y avoir hésitation pour certains noms proches. Selon GermainNFWallonie 323, les NF Deleus, Deleuse seraient des variantes du NF très répandu De Leuze, Deleuze, détoponymiques d’après les NL Leuze (BEL/Ht,Nr); Leus pourrait être une variante de Leurs. Glosé: Pierre-au-Loup. On hésite à y joindre les NF Dulou (FRA:465/Gir:362) et Delloup (BEL:3/Lx:2,Nr:1).

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A.I.0.4. [DĒ +. Douteux, plutôt détoponymique, cf. NL Lobo (ESP/Ba[Fuente de Cantos]; → LUPUS A.I.a.0.4. [DĒ +.].] NF cont. de Lobo (ESP:17). A.I.1. [L’interprétation concrète des noms suivants est parfois difficile. À part les diverses possibilités de significations41 ou fonctions (type Loba femme/veuve de Lobo), il faut tenir compte de la très grande popularité du NP Lupa/Loba dans l’ouest de la Péninsule Ibérique; → LUPUS A.I.1. De port. loba n.f. "femelle du loup" (dp. a.1258, comme toponyme, DELP 3,434b), ast. lloba n.f. (dp. seulement s. 19, DELLAMs; DGLA 786; DALLA 753), cast. loba (dp. a.1157, DCECH 3676), cat. lloba (dp. a.1369, DECat 5,25542 ), occ. loba 43, fr. louve (dp s.15, afr. love, s.12, FEW 5, 457b). it. lupa (dp. Dante, DELI 3,690), roum. lupă (DEX 513). Il est difficile de supposer le terme savant "prostituée" (lat. LUPA "meretrix"), qui a pourtant pu interférir dans certains contextes44, cf. port. loba "prostituée" (dp. a.1572 Cunha2 478b, a.1590 Houaiss 1775b), fr. louve (s.13-1771, FEW 5, 459b).] Doc. hist. IB-11 Trasavara cognomento Lupa a.923(s.12) TumboCelanova 329, Maria Lupa [s.11] DocCelanova 2,171. – IB-12 Maria Loba (Taveiro) a.1626 InquisiçãoCoimbra 127 etc., [fé-

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Nous écartons les significations techniques telles que LU"machine de guerre" (DC 5,154b) ou port.cast. loba, cat. lloba s.f. "espèce de tunique (surtout ecclésiastique)", d’origine controverse (DCECH 3,384–5). Le toponyme, fréquent, Loba (cf., p.ex. IB-12 a Loba a.1258 PMHInquisitiones 344b, IB-21 riego de Loba Farta a.1240 CDCarrizo 243, etc.) est d’interprétation parfois difficile, mais sûrement délexical; à vérifier port. loba s.f. "outeiro", reg.(Alentejo) "terreno junto das oliveiras e que tem de ser cavado no tempo das lavras, por não poder chegar junto dele a charrua ou o arado" («de lomba?», Silva 6,284b), cast. loba n.f. "lomo no removido por el arado entre surco y surco" (DCECH 3,676–7, avec discussion, de loba "louve"?). – Piel-Kremer 195, Piel, Aufsätze 6,170. Partiellement changé en pop. llopa, refait sur le masculin llop (DECat 5,255). Cf. loubo, louvo, louo "louve, femelle du loup; femme rapace, femme indocile: femme publique (…)", Mistral 2,227c. Cp. «la mal famada Loba de Penautier, la noble I llibertina llengiadociana de c. 1200, a la qual i al seu fill bord Lobat fan al$lusió diversos trobadors clàssics», DECat 5, 255.

PAE

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minisation:] Thereza Loba solteira filha de Gaspar Lobo de Montemor o Velho a.1669 InquisiçãoCoimbra 233. – IB-1345 Aldonça Martjnz Loba a.1475 GonçalvesÉvora 43, dona Ysabel Loba a.1560 VisitStEstévãoAlfama 328, [la formule des exemples suivants est toujours «em casas de», il peut donc s’agir, en quelques cas, d’une féminisation, du type "veuve de N.N. Lobo":] Filipa Loba a.1563 RegSéLisboa 1,5 (= Felipa Loba a.1565 LLançamentoLisboa 1,32) etc., dona Maria Loba LLançamentoLisboa 1,39 (passim), Isabel Loba a.1565 LLançamentoLisboa 1,109 (passim) etc., Luisa Loba filha de João Lobo e Caterina Rybeira a.1583 RegSéLisboa 1,381, Joanna Loba filha de Antonio Lopez Lobo a.1592 RegSéLisboa 1,468, Maria Loba Serrã a.1603 RegSéLisboa 2,467, Antonio f. de João Lobo e Madanela Loba indios cativos a.1606 RegSéLisboa 2,215. – IB-15 Violamte Loba f.ª de Bemto Lobo a.1583 RegSéTânger 1, 10. – IB-17 Caterina Loba (Salvador) a.1591 InqBrasil 270, [sa fille:] Felicia Loba a.1591 InqBahia 537/a.1593 InqBrasil 188. – IB-21 f. de Maria Loba a.1144 LRegCorias 180, Domingo Loba a.1153 DíezApellidos 274 (= Dominico Loba a.1154 CDStVicenteOviedo 395), Marina Loba a.1205 TumboMontes (DELLAMs). – IB-31 Iuliana Loba a.1048(s.12) EsglèsiesUrgell 135. GR-12 [Plutôt féminisation du nom du père?46] soror Ermengardis Loba a.1308(or.) CartProuille 2, 224 (passim). – GR-13 [Dans les noms suivants, il pourrait éventuellement s’agir de matronymes:] Johannes Loba a.1295 Durbec,BPH1966 2,469. – GR-27 Jennins Love, Colin Love a.1241 BannrollenMetz 1,22 et al., la femme Badouwin Louve a.1281(or.) BannrollenMetz 2,13 (etc.), Jehan Louve a.1288(or.) BannrollenMetz 2,177 et al., sire Nicol Louve maistre eschevin de Mets a.1408 JugementsÉchevinsMetz 2,11. – GR-32 messire Ayme Loue a.1469/1470 MusNeuchâtelois 1905, 66, Pierre Loue natifz de Tours en Torraine a.1559 LHabitantsGenève 159. IR-11 hered. Gasparis dicti Love a.1471 HberRätNb 869. – IR-42 Ioanne Lupa sensal a.1526/ 1527 CensRoma(Gnoli) 457.

NF cont. Loba (POR:4). – Loba (ESP-CAT:371/ Mu:175,T:54,B:40,V:33; > FRA:33), Lova (ESPCAT:183/Mu:98,B:67,A:5). Louve (FRA:6)47, Loubo (FRA:9/AlpM:9)48. Lupa (ITA:21/Na:12;Me:7,Ct:1), Luppa (ITA:13/ Na:7;An:3), Lopa (ITA:214/Pz:72;Cb:47;Mi:13; Rc:12;Na:11;Pa:10), [plutôt forme courte de Galoppa ou Faloppa?:] Loppa (ITA:32/Rm:28),49. Lupă (ROM ConstantinescuDOR 312). SN cont. [«como ela é muito forte, deram-lhe esta designação»:] Loba da Poupana (POR, TratadoAlcunhasAlentejo 336). Lupa (ITA, RohlfsSNSicilia 72)50.

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Cf. NL Domingaloba (POR/CBr < NP Dominga Loba). Cette importante liste de sorores du monastère de Prouille contient plusieurs cas du type Martina Raymunda, on a l’impression qu’il s’agit d’une féminisation en fonction patronymique.

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A.I.1.3. Doc. hist. GR-21 Jehanne la Louve a.1338(or.,) ChartStMagloire 3,77;483. – GR-25 Oede li leuve a.1278–9(or.) PolyptMons 175, [féminisation du nom du mari:] Soufie li Leuve (= dame Soufie li Leus) a.1295(or.) ComptesMons 548, [féminisation ou du fr. louve "femelle du loup":] Sarre li Louve [a.1310–22](or.) ComptesMons 739. – GR-32 honn. Simon Laloue marchant et bourgeoys (Syssons) a.1550 LHabitantsGenève 1,10. IR-24 La Loffa vedoa e miserabile a.1553 CuginiCastelleone 48. RO-12 Lupa a.1680 PaşcaNume 271 et al. – RO-14 Lupa a.1774 RecensMoldova 526 et al. – RO-15 Neaşcu Lupa a.1806 IorgaDocRomânia 10, 98. NF cont. Lalopa (ITA:26/Pz:25,Sa:1). Lupa (ROM:32/B:16,Il:6). A.I.1.3.4. [AD +.] RO-14 Alupei a.1774 RecensMoldova 313, Alupii a.1774 RecensMoldova 312.

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Sont douteux Loube (FRA:74/Vend:30), la forme phonétique ne convient pas à la zone d’attestation ; rrès probablement en relation ou identique avec NF Loubé (FRA: 13/Vend:3,CharM:2), Loupe (FRA:40/Loire:23), Louppe (FRA:265/Meuse:92), Loupa (FRA:1/Marne:1, naissance entre 1891/1915). La forme phonétique ne convient pas à la zone d’attestation. Très probablement en relation ou identique avec NF Loubé (FRA:13/Vend:3,CharM:2). Dp. seulement 1941/1965. Pour le NF Loffa (ITA:164/Av:128;Fg:16, ne pas mentionné par DizCognPuglia) et IR-24 La Loffa vedoa e miserabile a.1553 CuginiCastelleone 48, v. la note 29. Rohlfs l.c. cite aussi SN Lupa di notti.

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NF cont. Alupei (ROM IordanDNRF 27, ConstantinescuDOR 312), Alupi (ROM IordanDNRF 27).

Doc. hist. IR-23 Iacobi de Lupis a.1372 PergCremona 302, Iacobus de Lupis a.1372 PergCremona 303;320. – IR-24 dominum Guizardum de Lupis a.1244 LGrossusReggio 2,79. – IR-31 Bonifacii de Lupis (= Banefacium Lupum) a.1293 ArchComunePistoia 95;96.

A.I.1.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-11 Thadeus del Lova a.1494 HuberRätNb 869. – IR-42 Iulio especiaro de la Lupa a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 457. NF cont. NF Dellouve (BEL:3/Ht:3). A.I.1.4. [DĒ +. SN difficiles à déterminer. Dans la Péninsule Ibérique, il pourrait s’agir de NL; pour l’Italie, il s’agit probablement d’une référence familiale (matronyme); → LUPUS A.I.1.4.] Doc. hist. IB-31 [Plutôt NF détoponymique (NL non attesté)?:] Blanqua de Loba (Benasc) a.1381 (or.) CensoRibagorça s.f º. – IB-33 Petrus de Loba ts. a.1255 DocHabitantsPaísValencià f º21r. A.I.2. [Les noms suivants sont d’interprétation difficile. Dans le contexte catalan, il pourrait s’agir d’un nominatif refait sur Lupus (→ LUPUS A.I.a.0.); les NF cont. ibéroromans se réfèrent plutôt à des toponymes51.] Doc. hist. IB-31 ss. Gerovard Lobos a.1065(or.) PergaminsArxiuComtal 3,1160, Ennegone quem uocant Lobs a.1105 CartGirona 1,166, [plutôt patronymes?:] vinea qui est de Guilaberto Lupo qui fuit de homine vocitato Gurdo (= ss. Gilabert Lobs) a.1058(1186) DocSolsona 412. – IB-32 Bernat Lops a.1329(or.) LMonedatgeInca f º22v, Jacme Lops (Manacor) a.1359(or.) LHomesArmesMallorca f º52v. NF cont. [Éventuellement détoponymique:] Lobos (POR:passim; > BEL:2). – Lobos (ESP:50152/ Pa:30,Va:27; > M:38,B:18). – Llops (ESP:6, Hispatel, Ø INE)53. A.I.2.4. [AD +.] Doc. hist. GR-21 Girart aus Leus a.1313 TailleParis 191.

A.II.(+ -ĀCEU).0. [Correspond à port. lobaz n.m. "grande lobo" (dp. a.1258, même exemple, DELP 3,434b, a.1521/1558 Houaiss 1775)54, cat. llobàs n.m. "llop gros" (DCVB 7,37)55, occ. loubas n.m. (1) "gros loup, vieux loup", (2) "poisson de mer (bar)" (Mistral 1,227a)56; cf. RohlfsGramStor §1037. Piel,Aufsätze 6 (1966) 170 propose de partir de lat. *LUPAX, -ĀCE, ou d’un croisement de LŬPUS et RAPAX. → LUPĀCEUS57.] Doc. hist. IB-12 Petro Lobaz a.1258 PMHInquisitiones 507b58. NF cont. Loubas (FRA:1/Creuse:1)59. Lupazzi (ITA:46/Vi:18;Re:17;Sr:10). A.II.(+ -ĀCEU + -ŌNE).0. [D’occ. loubassou(n) n.m. "petit loup" (Mistral 1,227a).] NF cont. Loubassou (FRA:6/LoirCh:2,RP:6)60. A.II.(+ -ache).0. [Formation diminutive, avec un suffixe néogrec.] 54

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A.I.2.4. [DĒ +.]

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Selon MachadoDicOnom 890b le NF port. Lobos (POR: passim) serait une «Ant. alc. pl. do s.m. lobo». En réalité, il s’agit de NF composés qui se réfèrent à des lieux concrets (Vila Lobos, Câmara de Lobos). Dont 315 naissances à l’étranger. Différent de NF Lops (ITA) < López; → LUPUS A.I.c.0.

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Cf. aussi ast. llobazu n.m. "llobu [grande]" (DALLA 753; DGLA 786). Dans ce contexte NL IB-21 Lobazaneyras [s.13] TumboMontes 587? Cf. aussi arag. lobaz fig. "persona muy avariosa, glotona" (Andolz 171). Cf. aussi gasc. loubàs "grand, vilain loup" (Palay 622). Un dérivé en -ACULU, en fonction diminutive, ne paraît pas attesté en anthroponymie. Cf. par contre port. lobacho n.m. "pequeno lobo, lobato" (dp. a.1817/1819, Houaiss 1775b) et NF Lobajos (ESP:2/M:2), éventuellement aussi NF Loballos (ESP:1/Bi:1), qui paraissent d’origine détoponymique (Ø Nomenclátores); → LUPUS A.II.(+ -ACULU).0.). Identique au NL Lobaz a.1258 PMHInquisitiones 662a? Comme toponyme Louaz a.1088 PMHDiplomata 421, aujourd’hui Lobaz (POR:Bra) et selon MachadoDicOnom 889b «Provavelmente der. de lobo, como adj., "região onde há lobos", diferente do s.m. ("grande lobo")». Dans ce cas, il serait difficile d’en déterminer l’origine (détoponymique ou déanthroponyique?). Dans ce contexte également les NL Lobases (POR:Coi) et Lobaces (ESP-GAL:Or2; cf. villa de Lopaces a.1063 TumboCelanova 442, Juan de Lobazes a.1483 DocDevanceirosOurense 2,206). Naissance entre 1916/1940. Peut-être aussi le NF Loubache (FRA:5). Naissances dp. 1966/1990 seulement.

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LUPUS (SN)

LUPUS (SN)

NF cont. Lupache (ROM IordanDNRF 281).

Tarr., Mal..)" (DCVB 7,38), cast. lubina n.m. "róbalo" (DCECH 5,40), ast. llubina "Morone labrax, pexe" (dp. seulement s. 18, DELLAMs; DGLA 787; DALLA 578)62; → A.II.(+ -ĪNU).1. et → A.II.(+ -ĀCEU).0.). – De port. robalo "bar commun" (Dicentrachus labrax) (dp. a.1340, comme SN, DELP 5,106-107, Houaiss 2464, a.1813 Cunha 687)63, gal. robalo "robaliza grande"64.] [Type lobarro:] Doc. hist. IB-11 frater Martin Lobaru a.1198(s.13) TumboSobrado 1,51265. [Type robalo:] Doc. hist. IB-11 Iohan Rroballo a.1342 DocTui 414. – IB-12 Iohanni Rubalo a.1185 CensualSéPorto 389, Robalo baynhateiro a.1403 LVereaçõesPorto 2,193. – IB-13 Pero Roballo de Nabaaes a.1327 ChancAfonsoIV 133, Lourenço Rrobalo a.1340(or.) DescobrimentosPortuguesesSupl 277, [maure de Lisbonne:] Mafamede Roballo [a.1500] MachadoDicOnom 1266b, Diogo Roballo Freire juiz do crime do bairro da Ribeira a.1757 HistLisboa 16,297. NF cont. Robalo (POR:fréquent66/Centro:fréquent;Lisboa:fréquent;Sul:49). – Robalo ESP: 15867/Cc:27,Sa:20,Se:17), [douteux, collision avec

A.II.(+ -ACULU + -(E)OLU).0. NF cont. Lupacchioli (ITA:20/Na:10,Cb:5). SN cont. [“lupacchiotto”] Lupacchiolu (ITA/Cz, RohlfsSNCalabria 378. A.II.(+ -ai).0.3. [Formation diminutive.] NF cont. Lupaiu (ROM:7). A.II.(+ -ai + -ISCU).0. [Formation patronymique.] NF cont. Lupăiescu (ROM IordanDNRF 284). A.II.(+ -an).0. [Formation augmentative, rarement diminutivale ou adjectivale.] Doc. hist. RO-12 Ioan Lupan a.1723 Ôchei 1, 73. – RO-14 Neculai Lupan a.1727 AntoniviciDoc 3,304, Toader Lupan a.1774 RecensMoldova 237 et al., [forme régionale palatalisée, rare:] Ion Lupchian a.1774 RecensMoldova 317. – RO-15 Vasile Lupan a.1684 ArhBucureştiAN 8 nº97. NF cont. Lupan (ROM:2.503/Mm:513,Sv:214), Lupan (MOL:1.315/C:176,VL:164). A.II.(+ -an + -cea).0. [Formation hypocoristique.] NF cont. Lupancea (ROM:7).

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A.II.(+ -an + -cu).0. NF cont. Lupancu (ROM:6). A.II.(+ -an + -ISCU).0. [Formation patronymique.] NF cont. Lupănescu (ROM:9/B:3). A.II.(+ -arro).0. [Il existe une certaine confusion entre port. lobarro n.m. "grande lobo; lobaz" (Silva 6,284b), cat. llobarro n.m. (1) "llop gros" (val., bal.), (2) "peix teleosti de l’espècie Labrax lupus" (DCVB 7,37) et robalo (var. róbalo) n.m. "poisson (loup de mer)" qu’on suppose dérivé, avec métathèse, du premier (REW 5173, DCECH 3,677; 5, 39-40)61; mérite attention le presque synonyme cat. llobina n.f. "peix de l’especie Labrax lupus (Barc.,

61

Cf. aussi J. Mondéjar, « Róbalo y lubina (Moronel Labrax L.)», RFE 69 (1989) 61-95, et déjà SarmientoVoces 453 («Robalos son bien conocidos. El latín es lupus, el griego labrax. Del diminutivo lupulus, y mudada la L en R, se formó el nombre robaliza»).

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Il n’y a pas de NF *Lubina. Dans sa célèbre énumération des états et métiers (a.1521), Gil Vicente représente «e todolos corretores / em figura de robalos» (Cortes de Júpiter, in Obras 2,38). Le DRAG 1036 donne robaliza et robalo "robaliza grande"; pour DEGC 3,290 robaliza est la femelle du robalo; selon VocOrganismosAcuáticos 122 (33–58–381, Dicentrarchus labrax L.) la forme officielle est robaliza. Il existe beaucoup de variantes régionales et dialectales: type róbalo, robaloa, lubina ainsi que d’autres dénominations (RíosNomenclatura 273–275, Morone labrax L.). D’ici NL Robaleira (ESP-GAL/C) (cf. port. robaleira n.f. "rede de três panos, usada pelos pescadores da barra do Douro" (Silva 9,630) et Robaliceira (ESP-GAL/C). Il paraît qu’il existait en basque une forme parallèle, cf. Oiarra (avec les variantes Ojarra et Oxarra), personnage navarrais du “Cid” et IB-23 Martin Oxarra a.1248 MzPidalCid 1220, de basque otsoarra "lobuno" (MzPidalCid 772;1220). Michelena 144, qui cite don Oxarra s.11 et Ossarra +a.1100, préfère avec Luchaire d’y voir ozar, de or "perro"; cf. NF cont. Ocharri (ESP:2), Ocharriz (ES:1), Ocharrichena (ESP:1) et Ojarre, nom d’un restaurant à Belorado (Burgos). Quelques NF pourraient, éventuellement, se rapporter à des toponymes eux-mêmes formés sur le nom de leur propriétaire: Robalo (CBr, San, Set, Bej). Dont 59 naissances à l’étranger.

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rodaballo "turbot"?:] Roballo (ESP:4568/Ca:18,Se: 6)69. SN cont. [«conseguia pescar muitos robalos»:] Robalo (POR, TratadoAlcunhaAlentejo 519). A.II.(+ -arro).1. [Certainement féminisation du nom du mari/père. Appliqué comme toponyme: Monte da Robala Bej, avec Monte da Robalinha Bej (exemples selon MachadoDicOnom 1266b); sauf le dernier, ils ne figurent pas dans les inventaires officiels.] Doc. hist. [Type robala:] IB-13 Antonia Robala a.1551 MachadoDicOnom 1266b. NF cont. Robala (POR:26/Centro:24,Lisboa:2). A.II.(+ -arro + -ĪCIU).0. [De port. robaliço n.m., syn. de robalote (Ø NF) "pequeno robalo" (Silva 9,630).] NF cont. Robaliço (POR:1). A.II.(+ -arro + -ĪNU].0. [De port. robalinho n.m. "pequeno robalo", dérivé spontané de robalo (dp. seulement a.1881 Houaiss 2464b).] Doc. hist. IB-11 Iohan Roballino mareante a.1420 TSMCamiñoPontevedra 60, Afonso Rrobaljño a.1457(or.) LNRianxo 92, Juan Robalino a.1461 LCPontevedra 227. NF cont. Robalinho (POR:43/Centro:24). – Robaliño (ESP:58170/Mu:10; M:27). A.II.(+ -arro + -ĪNU].0.3.4. [DĒ +.] NF cont. [Probablement à lire Robaliño:] del Robalino (ESP:1/M:1). A.II.(+ -arro + -ITTU].1.[Correspond à port. robalete n.m. "pequeno robalo" (a.1899 Houaiss 2464b, Silva 9,630), avec le suffixe port. -ete, emprunt de l’afr. -et.] NF cont. Robalete (POR:1(Lis:1). A.II.(+ -arro + -ŌNE].0. [Augmentatif de robalo non lexicalisé, cf. port. robalão n.m. "robalo grande" (s.d. Houaiss 2464b), fig.rég. "respondão, refilão" (Silva 9,630)71.] 68 69

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Dont 17 naissances à l’étranger. REW 5172 donne erronnéement esp. roballo pour robalo. Dont 502( !) naissances à l’étranger. Le NL port. Robaloa, Penafiel/Por (selon MachadoDicOnom 1266b, ne figure pas dans les inventaires) doit être formé sur un SN féminin et celui-ci féminisation d’un masculin *Robalão, cf. Bacalhoa < SN Bacalhau. En

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NF cont. Robalón (ESP:1/B:1, Hispatel, Ø INE). A.II.(+ -ASTER).0. [Selon RohlfsGramStor §1127 «astro indica animali ancora giovani, ma senza significato peggiorativo»] NF cont. Lupastri (ITA:5/Pc:5). A.II.(+ -ASTER + -ŌNE).0. NF cont. Lupastroni (ITA:11/Pc:6;Mi:5). A.II.(+ -ăş).0. [Dérivé diminutif. → LUPUS A.II.(+ -ăş).] Doc. hist. RO-11 Ion Lupăş a.1743 ConscriptioAradiensis 215. – RO-14 Toader Lupăş a.1774 RecensMoldova 176. – RO-15 Lupăş a.1559(or.) DictElemRom 129, Vasile Lupăş a.1723 ArhOlt 15, 456. NF cont. Lupăş (ROM:1646/Ot:838,Bc:178), Lupăş (MOL:5). A.II.(+ -ăş + -co).0. [Formation diminutive et hypocoristique. La variante -ăşcu du suffixe slave est une adaptation roumaine; → LUPUS A.II.(+ -ăş + -co).] Doc. hist. RO-14, Ioniţă Lupaşcu a.1774 RecensMoldova 281 et al. (6 occ.), Toader Lupaşco a.1774 RecensMoldova 401 etc. (12 occ.), Lupaşco, Lupaşcu a.1774 RecensMoldova 236 etc. (12 occurrences). NF cont. Lupaşcu (ROM:226/B:170), Lupaşcu (MOL:5.155/C:490,St:460). A.II.(+ -aş + -cu + -ISSA).1.3. [Dérivé matronymique et suffixe marital.] Doc. hist. RO-14 Lupăşceasa a.1774 RecensMoldova 513. A.II.(+ -aş + -cu + -uţă).0. [Formation diminutive.] NF cont. Lupăşcuţă (ROM IordanDNRF 284). A.II.(+ -aş + -ĪNU).0.[Diminutif et patronymique.] NF cont. Lupaşin (ROM:4). A.II.(+ -ATTU).0. [De port. lobato n.m. "petit loup", fig. "criança, pequeno, garoto asselvajado" (Silva 6,284b) (dp. a.1258, comme anthroponyme,

galicien, robaloa n.f. "hembra del robalo" est lexicalisé (RíosNomenclatura §285).

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LUPUS (SN)

LUPUS (SN)

DELP 3,434, a.1450/1516 Houaiss 1775b), gal. lobato (DRAG), ast. llobatu "cría [del llobu]" (DALLA 753; DGLA 786), cast. lobato (s.19, regional según DCECH 3,677), cat. llobat. *n.m. "llop petit" (DCVB 7,37 donne seulement llobat adj. "mossegat de llop" qui ne se prête guère pour un SN), occ. loubat n.m. (Mistral 2,227a), afr. lovat (Gdf 5,43a), fr. louvat "louveteau" (dp. a.1340, FEW 5,458a), it. lupato adj. ant. "che ha il pelo di colore simile a quello del lupo" (GDLI 9,314a)72. À séparer du cognomen LUPATUS (→ LUPUS G.). Pour les NF espagnols, il est impossible de distinguer (dans notre source INE) entre cast. Lobato et cat. L(l)obató (→ F.II.(+ -ŌNE).0.). En même temps est-il difficile de distinguer, dans les NF cont. hispaniques, très fréquents et caractéristiques de la partie occidentale et méridionale, entre Lobato SN et Lobato NP (→ LUPUS, F. LUPĀTUS), raison pour laquelle nous avons groupé tous les NF cont. ibéroromans et galloromans correspondants ici. Les NF cont. italiens sont enregistrés sous le NP.] Doc. hist. IB-11 Gomes Gonçalues Lobato a.1391 THSantiago 49, Afonso Lobato a.1396 CDOseira 451, Juan Lobato a.1566 ACS. – IB-12 Lubato a.1220 PMHInquisitiones 51;191a, Martinus Lobato a.1258 PMHInquisitiones 405b;880b, donno Lobato a.1258 PMHInquisitiones 882a73, Stevã Periz Lobato a.1326 VasconcellosAntrPort 225 (et al.)74. – IB-13 Joham Lobato (Lisboa) a.1396 ChancDuarte 1,153, Pedr’Eanes Lobato a.1407 MonHenricina 1,314, Pero Lobato a.1450 AnaisAHP 29 (1984) 36, Joham Lobato a.1470 LRecebimentosPortugal 72, Antonio Lobato allfaaite a.1565 LLançamento 1,329 etc., Maria Lopez Lobato a.1565 RegSéLisboa 1,20, Jorge Lobato a.1567 RegSéLisboa 1,39 et al. – IB-16 Alvaro

Dyogo Lobato a.1518(or.) DocÍndia 1,349. – IB17 Thome Lobato a.1591 InqBahia 457. – IB-21 Martinus Lobato pr. a.1219(or.) CDCatedralLeón 6,357, Johan Perez Lobato a.1278(or.) CDCarrizo 487, Ruy Lobato (escrivano) a.1327(or.) CDStPelayoOviedo 2,83, Pedro Lobato de Heno a.1360 DocTeverga 250, Alfonso Lobato a.1385–6 LBecerroOviedo 2,128. – IB-22 fija de don Pero Lobat a.1350 PoblaciónNavarra 341. – IB-27 Alfonso Garçia Lobato a.1407 SevillaMs, Francisco Lobato peon a.1493 RepCártama 114 (etc.), Alonso Lobato peon a.1494 RepAntequera 22575. – IB-31 concedo ad Arsendis femina quarterada I de vinea ad ipso Lobato a.1110 CartStCugat 3,10. GR-22 Helias Lobat a.1218 CartVaux 31. – GR27 Colin Lowat a.1275 BannrollenMetz 1,265. – GR-32 Henrioz Lovat a.1353 StatistiqueNeuchâtel 25. IR-12 ser Giac. c. ser Lovati a.1192 SforzaCognTrentino 102, Iacopo Lovato a.1290 SforzaCognTrentino 102, Giacomino detto Louatus a.1307 SforzaCognTrentino 102, Iacopo detto Lovato a.1414 SforzaCognTrentino 102, Antonio Lupato a.1534 SforzaCognTrentino 205. – IR-13 d. Lovatus de Padua a.1271 Corgnali, Lovatto a.1286 Corgnali, Lovato dei Lovati (Padova) a.1300 Corgnali, Lovatto q. Jacobi de Castroveneris a.1314 Corgnali, Andreolus Lovato a.1325 Corgnali, Lovatto a.1332 Corgnali, Lovato q. Trufalino di Luincis a.1338 Corgnali, Nicolaus dictus Lovat de Luvinzis (= Nicolaus qui appelatur Lovatus a.1419) a.1413 Corgnali. – IR-22 Rubaldus Hermengisius cui dicitur Lubatus (Casale Monferrato) a.1255 Serra 2, 319. – IR-23 Raymondus filius qd. ser Arderici Luvati de Cumis a.1268, Morbius Luvatus notarius a.1218 Serra 2,319 (Como). – IR-24 unum mansum a Fossa de Luvatto a.1174, massariciam que olim fuit Pauli de Crescencio et de Luvato a.1188, uno latere Lovati a.1291, Lama de Luvato a.1247 = in loco qui dic. Lama de Lovatis ... alio capite heredes Gontardini et Lovati a.1258 = Benatus de Lovatis a.1257 (Ferrara) a.1291 Serra 2,319. – IR2576 Johannes de Adalberto Luvato a.1143(or.) CDPadova 1,313, Luvato a.1188 RegRavenna 1,63.

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Spécialement appliqué aux chevaux. Cette signification est peu probable pour nos SN, il faudrait partir d’un n.m. *lupato "petit du loup" ou remettre la documentation italienne dans le chapitre des NP, où sont classé les NF correspondants (→ LUPUS F.). NL Lubathos a.1258 PMHInquisitiones 1102a peut s’interpréter comme délexical "lieu hanté par des lobatos" (NL Lobatos [POR:2/Gua;Coi]) ou bien comme nom de propriétaire (propriété des Lobatos, pluriel du SN Lobato). Le NL Lobathos a.1258 PMHInquisitiones 1102a serait plutôt une formation déanthroponymique («famille d’un individu appelé N.N. Lobato»), cf. cependant NL Lobatos (avec Lobatinhos) POR/Coi,Gua.

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= los herederos de Lobato ib. 209 (etc.) ? écarter, probablement, Lobadus clericus a.793 CDLongobardo nº172 (Venezia).

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NF cont. [Impossible de distinguer entre SN et NL77:] Lobato (POR:fréquent/Lisboa:fréquent; Centro:fréquent,Norte:102;Sul:100). – Lobato (ESP: 24.022/Le:1.397,Z:1.023,Ast:449,Pa:329; Ca:3.367, Se:3.147,Ma:2.395,,Va:916,Ba:862,Sa:502,Gr:391, H:391; C:259,Po:499,Or:34,Lu:19; Viz:699; To: 333; V:201,T:147; > FRA:213; BEL:3). – Llobat (ESP-CAT:325/V:216,T:45,Cs:42 ; > FRA:4)78, Llovat (ESP:9). Loubat (FRA:1187/Cantal:159,Aude:97,Loz:86, HLoire:80,Aveyr:76,Tarn:64; > Paris:85)79, Louat (FRA:542/Loire:285,Yonne:38,Loiret:27,Cher:20), Lovat (FRA:6880 ), Lobaz (FRA:7/HVienne:681 ), [avec réserve:] Loubiat (FRA:145/Dord:96,Gar: 12). – Louvat (FRA:551/Isère:210,Jura:63 ; > BEL: 6/Lg:682 ), Loviat (FRA:73/Doubs:24). Lupato (ITA:221/Vi:123;Pd:48;Ro:37;No:22;Vc: 20;Tv:17;Vr:17; > FRA:16)83, Lubatto (ITA:8/Cn: 8), Lovatto (ITA:111/Tv:79,Ce:11,No:4)84, Lovato (ITA:6128/Vi:2792,Vr:1606,Pd:480,Ve:225,Mi: 116,To:100,Tv:84,Va:81,Lt:76,Mn:74,Ro:67,Bz: 36,Ud:32,Mo:31,Bo:29,No:28 ; [prob.:] > FRA: 660/LotG:58,Dord:4385; BEL:40)86, Lovat (ITA: 492/Bl:228,Tv:192To:13,Co:10Bz:9,Pd:9; > BEL: 4); Lupati (ITA:17/Pd:17), Luppati (ITA:2/Pc:2, SEAT, Ø MinFin), Lupatti (ITA:11/Mn:8;Rm:3; > FRA:4/Mos:487 ), Lubatti (ITA:275/Cn:195;To:31; Mi:12;Fi:10;Im:10; > FRA:48/Var:14,AlpesM:13,

BRhône:13), Lobati (ITA:49/Bg:25;Ps:17;Mi:4; > FRA:18), Luvatti (ITA:10/Va:7,To:3)88, Lovatti (ITA:213/Mi:103,Mn:15,Tv:13,Cr:12,Bo:10,Ra:9, Ge:9,Bs:8; > FRA:7), Lovati (ITA:1.926/Mi:1.397, Va:110,Pv:81Pr:47,No:43,Vr:42,Co:31,Bs:26,Ge: 21,Pc:17,Mo:10; > FRA:72), Alluvatti (ITA:6/Na: 4,Bn:1,Cz:1).89 SN cont. Lobato (POR, TratadoAlcunhasAlentejo 336).

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Plusieurs NL Lobato (POR), dont une Quinta do Lobato (POR:Evo), désignation qui montre la difficulté; MachadoDicOnom 889b. Peu clair, mais apparemment en fonction toponymique IB-31 «concedo ad Arsendis femina quarterada I de vinea ad ipso Lobato» a.1110 CartStCugat 3,10. Cf. NL Loubats (FRA/Dord[Bergerac]). À considérer dans ce contexte Lubat (FRA:397/Gir:130,Landes:94, LotG:30) que MorletDENF 640 considère variante de Lubac (< l’ubac) (FRA:328/Drôme:52,Rhône:47,Aveyr: 43,Hér:41,Ardch:32)? Avec une distribution peu claire (Gir, IlleV, Mos, etc.). → LUPUS, F.I.0. ! Naissances entre 1941/1965. Sans doute aussi Louva (BEL:6/Lg:6), avec perte graphique du -t final. À inclure Lopato (FRA:16/RP:10), ØITA? Dans ce contexte probablement aussi Valovatto (ITA:9/ To:9). Dp. 1916/1940, éventuellement de Lobatone → LUPUS, A.II.(+-ATTU + -ŌNE).0., et probablement à séparer de Lovato (FRA:660/Mos:126,MeurtheM:47). Y inclus le NF double Lovato o Lupati (ITA:7/Vr:7). Seulement entre 1891/1915.

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A.II.(+ -ATTU).0.3. GR-28 Jehan le Louvat du dit lieu (Ronay) a.1338 DocChampagneBrie 3,242, Perrinet le Louvat (= Perrinos li Louvas) a.1338 DocChampagneBrie 3,247;250, Nicolas le Loupvat marchant (Troyes) a.1555 Gdf 5,43a. A.II.(+ -ATTU).0.3.4. [DĒ +.] NF cont. del Lobato (ESP:10 Hispatel). A.II.(+ -ATTU).1. [À comparer les données rangées sous → LUPUS F.I.1.] Doc. hist. IB-13 [En partie, éventuellement, féminisation: veuve d’un 'N.N. Lobato':] Briatiz Lobata a.1565 LLançamentoLisboa 1,175, Demiana Lobata a.1565 LLançamentoLisboa 1,255, Isabel Lobata a.1565 LLançamentoLisboa 2,141, Ines Lobata a.1565 LLançamentoLisboa 3,122, Anna Lobata a.1565 LLançamentoLisboa 3,144, Susana Llobata (= Susana Lobata a.1583) a.1573 RegSéLisboa 1,63;382. NF cont. [Tout aussi probable une origine détoponymique?90:] Lobata (POR). A.II.(+ -ATTU).1.3. IB-27 Mayor la Lobata a.1494 RepAntequera 223 (cf. MendozaApellidosAndaluces 90)91. 88 89

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Dans ce contexte aussi Alluvatti (ITA:6/Na:4,Bn:1,Cz:1)? Il s’agit certainement d’une adaptation méridionale de Lovatto (ITA:111/Tr:76,Ce:11,Ba.1), avec a- prothétique fréquent, malgré it. allupato adj. "affamato (come un lupo)" (REW 373, GDLI 1,341). Le NF cont. Lobata (POR:2) se réfère très probablement à un des nombreux toponymes Lobata, dont plusieurs Quinta da Lobata, Herdade da Lobata et al. (CostaCorografia 7,661–2) ce qui rend possible une référence, dans ces cas, à un SN de propriétaire. D’autre part, un NL Lobata est déjà documenté Lubata a.1258 PMHInquisitiones 697b. Il existe aussi le diminutif NL Lobatinha (POR); cf. MachadoDicOnom 889b. Probablement liée (femme, fille?) à Alonso Lobato ou Lobato ib.

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LUPUS (SN)

LUPUS (SN)

A.II.(+ -ATTU + -ĀRIU).0. [Les noms suivants supposent *louvatier, cf. occ. loubatié (etc.) n.m. "chasseur de loups" (Mistral 2,227a, Ø FEW92 ). À rejeter l’interprétation de NF Loubatière comme matronyme (de Loubatier), proposé par MorletDENF 63793.] NF cont. Loubatier (FRA:113/Indre:16,Nord: 38)94, Loubatié (FRA:79/LotG:12,Gir:7 ; Fin:12). Lubrano Lovatero (ITA:5/Lt:4;Na:1).

NF cont. Lobatón (ESP:233/Ca:122,Se:47; M: 21). Loubaton (FRA:2999 ), Lobaton (FRA:2100 ).

A.II.(+-ATTU + -ŌNE).0. [De port. lobatão *"petit loup" (dp. a.1220, comme antr., DELP 3, 434a, Ø Silva, Ø Houaiss)95, cast.. lobatón n.m., seulement "ladrón que hurta ovejas o carneros" (DRAE 2,1394, Aut. 4,427), occ. loubatoun n.m. "louveteau" (FEW 5,458, Mistral 2,227b96 ). Dans quelques cas, il s’agira du NP correspondant; → LUPUS (→ F.II.(+ -ŌNE ).97] Doc. hist. IB-12 Stephanus Petri Lobatõ (= Stephanus Petri Lobatom) a.1220 PMHInquisitiones 19ab). – IB-24 ipsa terra que fuit de Belasco Lopaton a.1065/1066 LBecerroValbanera 485/DíezApellidos 79. – IB-26 Vidal de Lobaton a.1272 RepLorca 598. –IB-31 [apparemment à lire *Llobató, avec neutralisation de la voyelle atone:] P. Lobeto (Albarells) a.1358(or.) FogatgeCatalunya 1,33r. – IB-33 Bernat Llobato de Tortosa a.1238(or.) RepValència f º11.

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FEW 5,458b ne donne que louvetier n.m. "officier du roi chargé de la destruction des loups" (a.1516–a.1798). Pour NF cont. Loubatière (FRA:169/Gard:36,LotG:9; CôteOr:21, etc.). Pour Louvatière (FRA:13/Ain:11), Morlet propose un détoponymique (ancien lieu-dit FRA/ Ain[Bourg-en-Bresse]) parfaitement confirmé par la cartographie. Pour ce type de désignation toponymique cf. IB-31 ad ipsa Lubatera (Girona) a.979(or.) CatalunyaCarolíngia 5,nº452, et al. Cf. loubatè "sobriquet des gens de Sauvagnon, de Lombia et de Louvie (B.-R.), de Talasac, de Laloubère, de Barbazan-Dessus (H.-P.)", PalayDictBéarnais 622b. Cf. Aussi NL Cabeça de Lobetão a.1258 PMHInquisitiones 1257a. Qui indique en plus le sens technique (Limousin) de "petit haquet, petit charriot à roues très basses". Il semble qu’il n’existe pas de NF français correspondant à mfr. louveteau n.m. "petit du loup" (dp. a.1331, FEW 5,458a). La formule étant rare dans ce contexte ne permet guère d’ouvrir une entrée propre. S’agira-t-il d’un NL (non documenté)? Cf. NL Torrelobatón (ESP/Pa = don Matheos de Torre Lobaton a.1288 RepJerez 32, Gonçalo Ruys de Torre de Lobaton a.1288 RepJerez 70).

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A.II.(+ -ec).0. [Sous réserve; un tel suffixe est inattendu dans les îles antillaises.] NF cont. Loupec (FRA:165/Mart:98,Guyane:41; > RP:24101 ). A.II.(+ -eciu).0.3. [Formation diminutive.] Doc. hist. RO-12 [Variante graphique étrangère:] Lupecz a.1726 PaşcaNume 271. A.II.(+ -ei).0.3. Doc. hist. RO-14 Lupeiu a.1756 DocLăpuşna 196. A.II.(+ -ELLU).0. [À part afr.mfr. louveau n.m. "petit du loup" (s.12-a.1611, FEW 5,458)102, des dérivés diminutifs avec un suffixe continuateur de lat. -ELLU ne sont pas lexicalisés. La documentation suivante103 suppose cependant des dérivés spontanés port./gal. *lobelo, ast. *llobiellu, cast. *lobillo et cat. *llobell "petit loup", à séparer du NP correspondant (→ LUPUS H., où nous avons classé les exemples italiens). Pour certains exemples français, il serait possible de partir du NP correspondant. On préfère toutefois ne pas défaire l’ensemble des NF cont.] Doc. hist. IB-12 genus de Pelaio Lobelo (= linagem de Pelaio Lobelo a.1258) a.1220 PMHInquisitiones 107;315b.– IB-21 uinea Uzeph Lobiello a.1170(or.) CDCatedralLeón 5,406. – IB-27 Juan Ruiz Lobillo peon (= Juan Ruiz Lovillo) a.1485 RepSetenil 516. – IB-29 SN Joam Rodriguez Lobilho a.1557 RelaçãoFlorida 83. – IB-33 Pere Lobell (Benissa) a.1381(or.) FogatgeMarinaAlta s.f º, [juifs:] Assan Lob(e)ll a.1299(or.) DocValència f º33s. (= Hasan Lobell a.1299/1302 Millàs,BBC 6, 347 passim), Maçanet Lobell, Juçef Lobell, Samuel 99 100 101 102

103

Naissances entre 1941/1990. Naissances entre 1941/1990. Naissances depuis 1966/1990. Cf. aussi NL Aymonis de Tornafol de Montelupello a.1284 CartRougeAutun 324. Les nombreux NF avec la racine Lob- paraissent dériver du verbe afr. lober "séduire par des paroles flatteuses, tromper, duper" (FEW 16,473–4, MorletDENF 633a). Aussi en toponymie, cf. NL Lobelos ESP-GAL/C et El Lobillo ESP/Cr2 (cf. Exemen Garcez de Lobielgo a.1119(or.) CDConcejoZaragoza 1,84).

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Lobell a.1299/1302 Millàs,BBC 6,343 (passim), Jacob Lobell (= (?) Jacob fill den Mosse Lobell) a.1299/1302 Millàs,BBC 6,344,346 (passim), la muller que fo den Rouen Lobell a.1299/1302 Millàs,BBC 6,348 (passim), Jacob fill dAstruch Lobell a.1299/1302 Millàs,BBC 6,350, Haçan Lob(e)ll a.1368(or.) LAveynamentsValència s.f º. GR-21 Goscelinus Lupellus [a.1061](s.18) CartNoyers 28, Willelmus Lupellus (= Willelmus qui cognominator Lupellus [a.1115]) [a.1095] CartStPèreChartres 569;605, Lovellus [a.1115] CartThiron 1,21, Burchardus Lovellus [a.1117](s.18) CartNoyers 459, Ascelinus Lovellus [a.1127] CartThiron 1,108, Lovellus a.1159 CartThiron 2,85, Hugo Lovellus miles, Adam Lovellus miles a.1222 (or.) ChartStMartinParis, 1,381, Jacobum dicti Louvel a.1252(or.) ChartStMartinParis 4,207, Guillelmum Loveau a.1259(or.) CartChâteaudun 183, Louvel abbé de Saint Magloire a.1371(or.) Vasseur,RIO 4,145, Petrus Louvelli subprior a.1398 (or.) ChartStMagloire 3,730, frere Pierre Louvel a.1401(or.) ChartStMagloire 3,783;789. – GR-23 Aemus Lopellus, Hubertus Lopellus [a.1100] CartStVincentLeMans 162, Burchardus Lovellus [a.1117](s.18) CartNoyer 459, Stephanus Lovellus a.1136/1145 CartStVincentLeMans 363, Gaufridus cognomento Lovellus filius Odonis de Ceresiaco [+a.1180] CartStVincentLeMans 354, Leveau [Loveau] a.1296(or.) ChartStJulienTours 2,114. – GR24 Nicolas Lovel a.1180 RôlesNormandie 1,8, terre Adam Lovel a.1180 RôlesNormandie 1,16 et al., Lovel de Fierevilla (= Louvel de Fierevilla a.1198) a.1195 RôlesNormandie 1,158 ;2,24, Robertus Lovellus a.1195 CartLouviers 1,162, Serlone Louel a.1198 LNoirBayeux 1,304104, Louvel a.1198 RôlesNormandie 2,12, Henricus Louvel a.1198 RôlesNormandie 2,14 (etc.), Johannes Louvel a.1235 CartLouviers 1,200 et al., Matheus Lovel de Granchort a.1230(or.) DelisleClasseAgricole 66, Osmont Louvel a.1288 CartLouvier 1,339, freire Robert Lovel baillif du Mont Saint Michel a.1302 DelisleClasseAgricole 14 n.59, Johan Louvel a.1318 [-1335] CartFontenayMarmion 36, Robert de la Haie autrement dit Louvel escuier a.1320(or.) PlaidsMortemer 8;61, damoysele Agnes Louvel a.1320(or.) PlaidsMortemer 10;17, Guillaume Lou-

vel escuier seigneur de Samance [a.1380] DénombrHarcourt 15, Estiene Louvel a.1409 CartLouviers 2/2,1 (etc.), Germain Louvel105 a.1444(or.) CompteOrbec 277. – GR-25 Lovellus a.1192 HerbillonNFBelg 8,470, Jehans Louveaus (Maubeuge) a.1284 HerbillonNFBelg 8,470, Pieres Louvaus a.1286(or.) CensVilleBinche 88, Louvel [+a.1300] (or.) RôlesArtois 145, Colins Louvel [+a.1300](or.) RôlesArtois 145, Jake Louvel [+a.1300](or.) MorletNPCrotoy 77, Louvel, Louvyaus a.1311/1312 Vasseur,RIO 4,145, Jacobus Louvel a.1319(or.) MorletNPAbbeville 24, Huart Louviaul boskillon a.1365 TailleMons 67, Ernoul Louvel a.1415/ 1416(or.) ComptesBoulogneMer 9 et al., Germain Louvel a.1444(or.) CompteOrbec 277, Guillaume Louviau a.1485/1485 CartCysoing 480. – GR-26 Colins fis Louvial a.1289(or.) CensNamur 2,260, [probablement cacographie ou mauvaise lecture pour Louvial:] Maree li femme Louviel a.1289(or.) CensNamur 2,283, Jehans Louviaus de Frenau a.1294(or.) CensNamur 3,271 et al., Jehan Louveau a.1444(or.) AidesNamur 10 (passim). – GR-27 Pieresons Loveus de S. Julien (= Jehan c’on dist Mervals lou fil Piereson Louveus de S. Julioen ki fut a.1298) a.1262 BannrollenMetz 1,78;2,474 et al., Jehans de Weiure Lowyaz a.1269 BannrollenMetz 1,124, Lowyat le janre Ruecilin a.1269 BannrollenMetz 1,192, Colignon Loveus a.1275(or.) (= la vigne Colignon Louveus a.1285) BannrollenMetz 1,248;2,133;310;420, Theirias Louvelz a.1277(or.) BannrollenMetz 2,34*, Lowias a.1293 BannrollenMetz 2,421. – GR-28 Louveau de Bar bailli d’Auxois a.1419/120 CompresÉtatBourguignon 5/1,3, Milot Louvel a.1432 RegTroyes 384. – GR-29 Wido Louellus (Châtillon-sur-Seine) [s.12] CarrezAnimaux 121. – GR-32 Aymon. Lovelli de Veygier ultra Arerem a.1459(or.) RegGenève 1, 325. NF cont. [Diminutif de Lobo ou NL106?:] Lobelo (ESP-GAL:1). – Lobillo (ESP:807/Ma:360,Ca:141,

104

Très probablement il s’agit d’un Italien; le contexte ne permet cependant pas de précision.

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105 106

«pour avoir prins et apporté à justice une loupve». Lobelo, rivière à Fonsagrada/Lu. C’est sûrement le cas pour NF cont. Lobelos (ESP:256/C:227) qui se réfère au NL Lobelos (ESP-GAL: A Pereiriña, Cee, Co ) et est nettement détoponymique. Pour A. Boullón, « É un derivado diminutivo de lobo, co sufixo -ĚLLUS, probablemente como alcume dos seus habitantes. O apelido concéntrase sobre todo en Fisterra e Camariñas, e procede do topónimo do concello de Cee. As documentacións antigas en secuencias onomásticas son tamén desa zona:

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Se:72,Al:43,Gr:20; > FRA:4), Lovillo (ESP:384/ Ca:139,Se:116,Ma:49), Lubillo (ESP:40/M:14,Z:5; > ICan:7; > FRA:16). – Llobell (ESP-CAT:1849/A: 1.130,V:424,B:115,Cs:43,T:11,Bal:11,Gi:5; > ESP: 1.849/M:30,Ca:22,Ma:13,Se:12); > FRA:106, Lobell FRA:4; BEL:2), Llovell (ESP:246/A:72,V:41, T:30,B:17; > ESP:246/ICan:75, CAT:78), Lovell (ESP-CAT:31/A:29,V:6; > ESP:31/Ma:17,Mu:15, ICan:11), Llobel (ESP:30/A:9; > Ma:9), Llovel (ESP:13), Lovell (ESP:120/A:29,V:6; Ma:17,Mu: 15; ICan:17).107 Lupeau (FRA:28/Gers:15); Lubeigt (FRA:94/ PyrA:37,Gir:11,Land:11, GrosclaudeNFGasc 166). [Type Louv-, Lov-:] Louvel (FRA:4100/IlleV: 1015,SeineMrt:863, Orne:404,Calv:375), Louveau (FRA:2187/Orne:403,May:373,Sarthe:296; BEL: 33/Lg:27), Louveaux (FRA:17; BEL:56/Bxl:27, BW:15), Louvau (FRA:5; BEL:6/Lg:5), Louviau (FRA:14/Aisne:9; BEL:67/Ht:38), Louviaux (FRA: 76/Nord:17,Ardn:13108; HGar:14109; BEL:223/Ht: 30,Lg:45,Lx:54,Nr:50), Louvieau (FRA:1/Paris:1), Louvieaux (FRA:168/Nord:57,Ardn:57; BEL:102/ Ht:90), Lovel (FRA:17/Somme:11110 ). [Type Loub-, Lob-, avec réserves éventuelles111:] Loubel (FRA:65/PdC:33,Nord:10), Loubeau (FRA: 617/DSèvres:124112; HGar:78,Gir:25,Creuse:22113;

Vienne:21; SeineM:25114 ), Loubeaut (FRA:3115/ HGar:2), Loubeaud (FRA:5/Creuse:5116 ), Loubiau (FRA:1117 ), Lobel (FRA:520/PCal:172,Nord:140; BEL:45), Lobeau (FRA:168/Nord:49118 ; BEL:76/ FlOc:65,Ht:10), Lobiau (FRA:19/Nièvre:10), Lobiaux (FRA:26/PCal:118,Nord:6).

Alberte de Lobelos (San Martiño de Duio, Fisterra) a.1586 ACS». 107 Et encore Lopel (ESP:467/V:166,M:82,Gr:62,Se:24), Lopell (ESP:1/V:1): dans ce contexte ou diminutif de Lop(e) (→ LUPUS A.I.c.)? Cf. aussi et Lopelo (ESP:5/M: 3,Z:2). 108 Naissances jusqu’à la prériode de 1941/1965. 109 Naissances dp. 1916/1940. La -v- ne convient pas au phonétisme occitan. Très probablement il s’agit de migration, les arrondissements de Muret (3) et Toulouse (1) étant des centres d’attraction. 110 Et Mart:5, jusqu’en 1940. 111 Ainsi GermainNFWallonie 669 considère qu’en Belgique les NF Lobel (BEL:45/FlOr:12,FlOc:11,Ht:7) et Lobelle (BEL:128/FlOc:96), tout comme Delobel (BEL:190/ FlOc:65,Ht:33), Delobelle (BEL:251/FlOc:152), etc., représentent l’afr. aubel "peuplier blanc", probablement via des toponymes, notamment Lobel, nom d’une seigneurie à Néchin (BEL/Ht). 112 Selon MorletDENF 637, dérivé occitan de Loup, mais DSèvres n’est pas en domaine occitan. Le NF est peutêtre détoponymique, de l’ancien lieu-dit Loubeau (FRA/ DSèvres[arr. Niort, commune de Melle]. En France, le NF Eskenazi est remplacé, en 1951, par Loubeau (DictChangementNoms). 113 15 naissances entre 1891/1915, une seule entre 1966/ 1990.

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A.II.(+ -ELLU).0.3. Doc. hist. GR-26 esquevins Jehan le Louvial a.1460(or.) SourcesSambreMeuse 130, esquevin Jehan le Louvial a.1522(or.) SourcesSambreMeuse 758. – GR-27 Jehans li Louais a.1298 BannrollenMetz 2,562. – GR-29 Perenot le Louhat (SaintLéger) a.1375 CarrezAnimaux 121. NF cont. Lelouvel (FRA:22/SeineM:6119,Oise: 10120 ). A.II.(+ -ELLU).0.4. [AD +. Éventuellement en relation avec *ALLUPĀTUS (REW 373)?] NF cont. Allouveau (FRA:3; BEL:1/Lg:1). A.II.(+ -ELLU).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-21 Aalis de Louviaus file soie a.1297 TailleParis 327. A.II.(+ -ELLU).1. Doc. hist. IB-21 Alonso Lobiella [a.1563](1728) MsStPedroVillanueva 49121. GR-25 vico dame Ales Louvele [a.1350] CensHôtelDieuBeauvais 413. NF cont. Loubelle (FRA:1/PCal:1122), Lobelle (FRA:74/Nord:53,Somme:11; BEL:128/FlOr:96). A.II.(+ -r- + -ELLU).0. NF cont. Loubereau (FRA:25123). A.II.(+ -ELLU + -ĀRIU).0. [Probablement dérivé non lexicalisé, correspondant à louvetier (→ A.II. (+ -ITTU + -ĀRIU) ou loubatier (→ A.II.(+ -ATTU + -ĀRIU).0.).]

114 115 116 117 118 119 120 121 122 123

Dp. 1941/1965 seulement. Naissances entre 1891/1915 seulement. Naissances entre 1891/1915 seulement. Entre 1891/1915 seulement. Et Guad:79. Naissances jusqu’en 1891/1940. Naissances dp. 1941/1965 seulement. Cf. NF Lubillas (ESP-AST:1/Avilés:1). Naissance entre 1916/1940. Le noyau en LoirCh (6 naissances entre 1891/1940).

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Doc. hist. GR-12 Lobelier que esta ab P. Tornier a.1390(or.) RôleComtéFoix 176b. A.II.(+ -ELLU).III.(CRASSUS +).0. Doc. hist. GR-24 Colin Craslovel verrier a.1426/1427(or.) ComptesRouen 10. A.II.(+ -encea).0.3. Doc. hist. RO-12 [Variante graphique étrangère:] Lupencza a.1726 PaşcaNume 271. A.II.(+ -enciu).0.3. Doc. hist. RO-12 [Variante graphique étrangère:] Lupencz a.1658 UrbariiFăgăraş 2,192, Lupencsu a.1758 PaşcaNume 271. A.II.(+ -eş).0. [Formation diminutive.] Doc. hist. RO-14 Vasile Lupeş a.1774 RecensMoldova 68 et al. - RO-15 [Forme dialectale palatalisée:] Dragul Lupcheş a.1627(or.) DocRomHistB 21,346. NF cont. Lupeş (ROM:32/B:10). A.II.0.3.(+ -ete).0. [Formation diminutive régionale (Olténie).] NF cont. Lupulete (ROM:6, IordanDNRF 285). A.II.(+ *-HARD-).0. [De fr. louvart n.m. "jeune loup, de un à deux ans" (RollandFaune 1,106; Ø FEW). Pour fr. Loupart, -ard et it. Lupardo → LU124 ] PUS A.II.(+ -*HARD-) et LEO L. LEOPARDUS. NF cont. Louvart (FRA:62/Aude:11,Gir:6; Fin: 5; Nord:10), Louvard (FRA:637/May:170,Sarthe:78,SeineM:38,Fin32), Lovart (FRA:1/Rhône: 1125)126. A.II.(+ -ĪCCU).0. [Probablement diminutif aragonais de lobo.] NF cont. Lobico (ESP-ARA:26/Hu:22). A.II.(+ -ĪCIU).0. [Pour ce suffixe, v. RohlfsGramStor §1038. En roumain, formation diminutive exclusivement onomastique.] NF cont. Lupiccio (ITA:8/Le:6,Ta:2).

LUPUS (SN)

Lupiţa (ROM:68/Cs:43,B:18). A.II.(+ -ĪCIU + -ATTU).0. [Les formations suivantes avec le résultat nord-italien de -c(i).] NF cont. Lovisato (ITA:56/Pd:19,To:18,Tr:15, Ve:13); Lovisatti (ITA:47/Pn:12,Ud:9,Mi:4,Ge:4, Po:3,Ve:3,Tv:3). A.II.(+ -ĪCIU + -ITTU).0. NF cont. Luvisetto (ITA:82/Tv:14,Ve:13,To:9; > FRA:9/SaôneL:9127), Lovisetto (ITA:1.018/Pd:303, Tv:229,Vi:151,Ve:63,Lt:60,To:56,Vc:33 > FRA: 20128, BEL:2); Lovisetti (ITA:64/To:12,Vc:10,Bs: 9,Co:8,Mi:8; > FRA:6129)130. A.II.(+ -ĪCIU + -ŌNE).0. NF cont. Lovison (ITA:1106/Pd:462,Vi:335,Vc: 39,Tv:34,Pn:33,No:25,Va:21,Ve:18, etc., > FRA: 48/Ain:20131), Luvison (ITA:60/Tv:25,Ve:9,To:8, Ud:7,Pn:5,Vr:3,Ao:2 > FRA:34 132), Lovisone (ITA:127/At:82,Go:15,To:14,Ud:11; > FRA:9/ AlpM:4; RP:5), Luvisoni (ITA:41133/Ud:24,Rm: 3)134, Luvisone (ITA:1/At:1, SEAT, Ø MinFin), Luvizone (ITA:6/Ge:6). A.II.(+ -ĪCIU + -OTTU).0. [Formé avec it. -otto, suffixe diminutif spécialement productif pour désigner les animaux jeunes (RohlfsGramStor 456); → LUPUS A.II.(+ -OTTU).] NF cont. Luvisotto (ITA:86/Tv:49,Pn:24; > FRA:2), Lovisotto (ITA:291/Tv:222,Pn:45); Luvisotti (ITA:39/Sp:18,Pi:11,Rm:6). A.II.(+ -ĪCIU + -ULU).0. NF cont. Luvisolo (ITA:10/Ve:5), Lovisolo (ITA: 747/At:387,To:111,Al:63,Ge:59,Mi:27Sv:19,Vc: 16,Va:15; > FRA:45/Var:23). A.II.(+ -ĪCIU + -UTTU).0. [Suffixe diminutif exclusif du frioulan (RohlfsGramStor 457).] Doc. hist. IR-13 Lovisutto (Chions) Corgnali. 127 128 129

124

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D’interprétation difficile NF Lobarte (ESP:25/Hu:12, Z:9). Naissance entre 1966/1990. À ajouter NF Lobard (FRA:1/Guad:1), Lobar (FRA:6/ Guad:6), naissances entre 1891/1940. Plutôt détoponymique Doc.hist. GR-11 en Bidau de Lobart maire a.1419 LÉtablissementsBayonne 300.

651

130

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Dp. 1916/1940. Dp. 1916/1940. Dp. 1941/1965. DizCognPuglia 513 renvoie, pour Lovisetto, à Viso. Sont à séparer les NF cont. Alovisetti (ITA:32/No:26,Va:4), Aluvisetti (ITA:15/No:13,Mi:3) < Aloisius. Dp. 1916/1940. Dp. 1916/1940. Y inclus 14 Bianchi Luvisoni. À ajouter NF Bianchi Luvisoni (ITA:14/Va:14).

652

LUPUS (SN)

LUPUS (SN)

NF cont. Lovisutto (ITA:2/Po:1,Tv:1, SEAT, Ø MinFin), Luvisutto (ITA:76/Ve:44,Pn:21,Ud:8; > FRA:80135/TarnG:38,HGar:35), Luvisuto (FRA:1); Luvisutti (ITA:78/Ud:64; > FRA:1), Lovisutti (ITA: 13/Ud:6,Go:5).

A.II.(+ -ĪNEU).0. [Correspondant certainement à it. lupigno adj. (rare et littéraire) "improntato a selvatica voracità o rapacità" (dp. s.14), variante de lupino (GDLI 9,315).] NF cont. Lupigno (ITA:12/Ce:12).

A.II.(+ -ICIU).1. [Selon RohlfsGramStor §1039 formateur surtout d’abstraits.] NF cont. Lupezza (ITA:104/Bs:67,Mi:19); Lupezzi (ITA:31/Bs:30).

A.II.(+ -ĪNEU + -ŌNE ?).0.3. [Un tel double suffixe est inattendu en Lorraine; peut-être comme en Wallonie, équivalent du double suffixe -illon ?] Doc. hist. GR-29 Gererdat lou Louvignon a.1293(or.) BannrollenMetz 2,439.

A.II.(+ -ICU).0. [Formation diminutive.] NF cont. Lupică (ROM:7). II.(+ -ĪCULU).0. [Pour ce suffixe, productif surtout dans le Sud, v. RohlfsGramStor §1044.] Doc. hist. IR-45 [NF:] Lupícchiu a.1885 (Òtranto) RohlfsSNSalentino 131–2. II.(+ -ĪCULU + -ĪNU).0. [Le suffixe étant productif surtout dans le Sud ( RohlfsGramStor §1044), on peut s’étonner de la diffusion maximale de ces NF en Toscane.] NF cont. Lupichini (ITA:7/Li:2,Pi:2,Rm:1; Ge:2), Luppichini (ITA:224/Pi:108;Li:66), Luppicchini (ITA:6/Pi:4,Li:1,Sp:1). A.II.(+ -ICULU).0. [Évidemment latinisation, p.ex. de louvet (→ A.II.(+ -ITTU).0.] Doc. hist. GR-21 Rodbertus Lupeculus a.1077 CartStPèreChartres 148. A.II.(+ -ICULU + -ŌNE).0. NF cont. Lobejón (ESP:305/Pa:106,Va:80,Le: 13). A.II.(+ -ilă).0. [Formation augmentative.] NF cont. Lupilă (ROM:1 ConstantinescuDOR 312). A.II.(+ -ILLU).0. [Sans information sur la création de ce SN, une spécification paraît difficile. Cf. lat. LUPILLUS, dim. de LUPINUM/-US (dp. Plaut., TLL 7,1850a).] SN cont. Lupiḍḍu (ITA, RohlfsSNSicilia 72). A.II.(+ -ILLU).1. SN cont. Lupiḍḍa (ITA, RohlfsSNSicilia 72).

A.II.(+ -ĪNU).0. [Formations diminutives. De port. lobinho n.m. "pequeno lobo" (dp. s.15, IVPM, Houaiss 1775c)136, gal. lobiño (DRAG), cat. llobí adj. "pertanyent o relatiu als llops" (DCVB 7, 38)137. Pour les exemples fr. → D.] Doc. hist. IB-32 A(rnau) Lobi (Palma) a.1329(or.) LMonedatgeStEulàliaMallorca f13r; 25r. NF cont. Lobinho (POR:54/Sul:30,Lisboa:19). SN cont. Lobinho (POR, TratadoAlcunhasAlentejo 337). A.II.(+ -ĪNU).0.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. IB-11 Gonçaluo Migées do Lobyño a.1458 DocDevOurense 349. A.II.(+ -ĪNU).1. [Dans l’exemple catalan, il paraît de s’agir d’une féminisation de llobí, (v. le nom précédent) non lexicalisée.] Doc. hist. IB-31 na Lobina [s.14](or.) LRebudesTortosa f º96v.138 A.II.3.(+ -ISSA).1.3. [Formation matronymique. Le suffixe marital s’ajoute à une base articulée ou non.] Doc. hist. RO-15 [Du gén. Lupeiasei:] Lupe(i)asa a.1568(or.) DocRomHistB 16,848. A.II.0.3.(+ -ISA).1.3. Doc. hist. [Du génitif Lupulesei:] Lupuleasa a.1598(or.) DocRomHistB 11,408. NF cont. Lupuleasa (ROM:6 IordanDNRF 285). 136

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138 135

Dp. 1916/1940.

653

Plutôt que de port. lobinho n.m. "quisto sebáceo subcutânea, o mesmo que lúpia" (cf. «inchaso en sima do noo [da mão] que parese lobinho» a.1611 MatKremer; a.1678 Houaiss). Moins probable un usage onymique de cat. llobí n.m. "loupin (plante)"; → LUPUS R. NF cont. Lobina (ESP:12) correspond à 11 naissances à l’étranger.

654

LUPUS (SN)

A.II.0.3.(+ -ISSA).1.4. [AD +.] NF cont. Alupulesei (ROM:5), (ROM:3).

LUPUS (SN)

Alupulesii

A.II.(+ -it).0.3. [Formation adjectivale.] NF cont. Lupitu (ROM:5 ConstantinescuDOR 312). A.II.(+ -ITTU).0. [D’ast. llobetu n.m. "cría [del llobu]" (DALLA 753; DGLA 787), cat. llobet n.m. "llop petit" (DCVB 7,38), gasc. loubét "louveteau, jeune louve", adj. "qui a les yeux brillants comme ceux du loup" (PalayDictBéarnais 622c), et spécialement de fr. louvet (s.13–a.1771, FEW 5,458a)139. Pour l’italien, lupetto n.m. "cucciolo del lupo, piccolo lupo", Tommaseo précise «mai più grande che il ‘lupicino’», GDLI 9,314 donne, en suivant Tommaseo, fig. "ragazzo vorace, insaziabile". Pour la problématique de distinguer entre NP et SN ainsi que les nombreux exemples des domaines catalan et occitan → LUPUS A.II.(+ -ITTU), v. Fexer 400– 401. – Enfin, en Wallonie et le nord de la France, les NF Lobet et apparentés sont peut-être à rattacher au thème anthroponymique du NP Lobert, cf. GermainNFWallonie 669. Les NF en Lub- et Luvsont également suspectes.] Doc. hist. IB-21 Petro Martino Lobeto a.1233(or.) DocMedAsturias 4,168, Petrus Lobeto a.1233 DELLAMs, Alffonso Perez Lobeto a.1293 DELLAMs, Miguel lobeto a.1307 DELLAMs. – IB-23 Stephani Lobet a.1246(or.) DocJaimeI 214/ Stephanum Lobeti ib. 222, G. Lobeto excuato a.1257(or.) CDJaimeI 2,156, Guillermus Lupeti [a.1310] DocMontalbán 2,355 et al., Petri Luppeti de Balanyano a.1328(or.) DocMontalbán 1,170, Vicente Lobet peinero a.1716 VecindarioHuesca 228. – IB-26 Borras Lobet a.1268 RepMurcia 24, Ramon Lobet a.1268 RepMurcia 153, Lobet (= Muhammad ibn Sad ibn Mardabis, seigneur de València et Murcia) s.12140, Esteban Lobet recaudador [s.14] DocMurcia 206, Juan Lobet alfayate (= Juan Llovet alfayate = Juan Llobet alfayate) [s.14] MDocMurcia 3,35;28;179). – IB-27 Bernal Lobet [a.1253] RepSevilla 2,80, Pero Lobete a.1384

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En France, le NF Louvet remplace officiellement ceux de Louvel a.1876, Cocu a.1928, Lévy a.1952 et Kojitsky a.1953 (DictChangementNoms). Cf. «morabetinos bonos Lobet» a.1162(or.) DiplPoblet 189, a.1167(or.) ib. 240 etc.

655

LCuantíasSevilla 66v, Juan Llobet alfayate [s.14] DocMurcia 179. – IB-31141 Sebria Leget alias Lobet (Santiga) a.1553 FogatgeCatalunya 1,358. GR-21 Jehan Louvet courroier a.1292 TailleParis 20, Symon Louvet a.1292 TailleParis 62, Th. Louvet a.1295(or.) ChartStNMagloire 2,103, Lorenz Louvet a.1313 TailleParis 149, Jehan Louvet huillier a.1438 RôlesParis 273, Ambroise Lobeto de Bosco Rolant [a.1120–1190] CartAbsie 72. – GR-24 Radulfo Louvet a.1195 RôlesNormandie 1, 54, Henrico Louvet de Eslescreia a.1198 RôlesNormandie 2,16 et al., Radulf Louvet a.1318[–1335] CartFontenayMarmion 38, Guillame Louvet a.1351 CartLouviers 2/1,8, Johanni Louveti a.1391/ 1392(or.) ComptesRouen 27, Jourdain Louvet bastart a.1444(or.) CompreOrbec 150, Jehan Louvet escuier a.1444(or.) CompreOrbec 173;208, Philippot le Monnier dit Louvet a.1444(or.) CompteOrbec 187, [douteux:] Guilbert Louvet escuier seigneur de Fontaines la Louvet a.1444(or.) CompreOrbec 262, [NF:] François Louvet a.1786 DocVerson 2,239. – GR-26 Catherine-Geneviève Louvet a.1752 BourgeoisLiège 321, François-Patrice Louvet a.1788 BourgeoisLiège 293. – GR-28 Abraham Lovet de Rosnay (Troyes) a.1220 SerorNomsJuifs 165. – GR-29 [En Côte-d’Or, le v intervocalique tombe souvent et -ot répond au suffixe français -et: Symoneto dicto Louet (HteSaône) a.1329 CarrezAnimaux 121, Jehan Louvot (Maillyla-Ville) a.1375 CarrezAnimaux 121, Alardin Louvet der Saint Quantin a.1421(or.) TestamentsBesançon 2,42b, Jehan Loubet de Cromary a.1479(or.) TestamentsBesançon 2,185. – GR-32 Loviaz a.1257 MuretSNSuisse 437, Henri li fil hai [= à] Lovaz a.1301 MélBurger 1994, 141, Uldrisier Lovat a.1353 StatistiqueNeuchâtel 25. IR-11 Guilielmus Lovetus a.1383, Jacobus dictus Louetus a.1395 HuberRätNb 869. – IR-22 Iacobinus Luvetus, Iohannes de Alberto Luveto a.1217 CartValsesia, Guidone Lubeto domicello domini episcopi a.1271(or.) CartTorino 131. – IR-23 Francescho Lofetto operario a.1553 CuginiCastelleone 18. NF cont. Lobeto (ESP:962/AST:543;CAN:252; > FRA:7142); Lobete (ESP:370143/Pa:117,Va:26,Le: 141

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Les Lobet catalans en deuxième position sont enregistrés → LUPUS A.II.(+ -ITTU).0. Naissances entre 1941/1990. 45 naissances à l’étranger.

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LUPUS (SN)

LUPUS (SN)

15; Bu:32,CANT:15; Gui:21,Viz:6; > M:38,B:13); Llobet (ESP-CAT:5.765/B:3.791,Ll:635,Gi:355,T: 241,Cs:210,V:140,Bal:124; FRA:349/PyrO:126), Llovet (ESP-CAT:1695/B:514,Ll:321,Gi:102,V:98, T:71,A:25;Te:72,Hu:22144; FRA:152/Hér:55,BdR: 50145,HGar:8,Tarn:7,PyrO:5146; > M:137,Ca:127, Se:66), Llubet (ESP:7147/Gi:4,B:2, Hispatel, Ø INE). Loubet (FRA:3893/HGar:687,Ariège:373,Hér: 299,Tarn:277,Gir:162,Aude:122,Gers:108, LotG: 108,PyrA:90,Dord:80), Lobet (FRA:703/Gir:23), Lubet (FRA:451/Land:133,PyrA:113,Gir:96)148. – Louvet (FRA:8049/SeineMrt:693, PCal:672,Nord: 654,Calv:424,Oise:400,Doubs:340; > RP:1986; BEL:156/Ht:49,Lg:50)149, Lovet (FRA:94/Sav:50), Louvez (FRA:81/Nord:22,SeineM:20150), Louvetz (FRA:27/Nord:27), [forme du nord-est de la France ?, v. Hasselrot:] Louviot (FRA:808/MeurtheM: 163Vosges : 133 , HMarne : 40 , Meuse : 36 , Ard : 31 ) ; [sous réserve:] Lobet151 (FRA:703/Marne:183,AisBEL:466/Lx: ne:91,Nord:72,MeurtheM:37152; 128), Lobez (FRA:181/PdC:168,Nord:22). – Lopet (FRA:30/Loire:23153), Luvet (FRA:26/Rhône:7, Isère:5). Lupetto (ITA:81/Vt:18;Rm:10; Tr:9; Sa:27; Me: 10), Lubetto (ITA:5/Pa:4;Li:1), Lovetto (ITA:17/ Ce:15); Lupetti (ITA:658/Pi:207;Ar:83;Mc:71;Ms: 70;Pg:59;Lu:46;Fi:41; Sp:24,Sv:15; Sa:38; > FRA: 63; BEL:3)154, Lubetti (ITA:10/Pa:7; Ba:2;Ta:1), Lobetti (ITA:83155/To:26; Cs:8;Na:6; Cz:18), Lovetti (ITA:101/Va:33;Mi:29;Pv:11;Fe:10,Mn:6; Me:3), Luvetti (ITA:20/Mi:17; Pa:2;Av:1).

A.II.(+ -ITTU).0.3. GR-28 la femme Colignon lou Lovet a.1275 BannrollenMetz 1,288, Martin lou Louet a.1288 BannrollenMetz 2,215 et al., [probablement variante graphique:] Jehans li Louais d’Ars a.1298 BannrollenMetz 2,563, Jehan lou Louvet a.1335(or.) RôlesBansMetz 106.

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Les NF enregistrés danms les provinces de Teruel et Huesca correspondent à des localités de langue catalane. Naissances dp. 1916. Dans le domaine proprement catalan seulement PyrO:3, Aude:2, uniquement entre 1891/1915 et 1941/1965 (PyrO:2). Dont 4 Llubet Ferrer. Et Lubeth (FRA:132/Guad:119). Et, avec MorletDENF 639, Louvety (FRA:23/Aveyr: 15[jusqu’en1965],Hér:4[dp. 1941])? Entre 1891/1915 encore Aisne:7,Eure:2. Selon DauzatDNFF 394a graphie ancienne de Loubet, selon MorletDENF 633a (s.v. Lobbé) dérivé d’afr. lob(b)er "duper". Il pourrait éventuellement s’agir d’une forme gasconne de LUPELLUS (6 M). Naissances dp. 1916. Douteux. Lopet selon Mistral 1,227b «noms de fam. alpins». Et ITA:658/Fu:5. Dont Lobetti Bodoni (ITA:38/To:21).

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A.II.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +. Pour les exemples occitans cf. ci dessus A.II.(+ -ITTU).0.] Doc. hist. IR-11 Guarnerius de Loveto a.1476 HuberRätNb 869 A.II.(+ -ITTU).1. [Pour les attestations catalanes → LUPUS A.II.(+ -ITTU).1. MorletDENF 639 qualifie Loubette comme matronyme.] Doc. hist. IB-31 na Lobeta (Barcelona) a.1497 FogatgeCatalunya 1,106, ss. Guillelmi Lobeta a.1210 CartStMariaRocaRossa nº1125, [féminisations du nom du mari?:] na Berenguera Lobeta a.1349(or.) CapbreusVic f º130v, na Lobeta a.1363(or.) FogatgeBarcelona 1,f º54r, na Lobeta a.1366 LTallaManresa s.f1, Jacme Lobeta a.1399(or.) LTallesGirona s.f º, [bon exemple de féminisation:] la viuda Lobeta del Coixo Lobet (Granollers) a.1553 FogatgeCatalunya 1,352, Margarida Llobeta (Mollet) a.1553 FogatgeCatalunya 2, 493. GR-14 Vitalam Lobetam a.1368 NautonEDS 106,10. – GR-25 [...] es Loupete [a.1296– 1302](or.) RôlesArtois 107, Maria Louvete a.1319(or.) MorletNPAbbeville 24. NF cont. Lovette (FRA:3), Loubette (FRA:179/ Nord:34,PCal:21; MeurtheM:40).156 A.II.(+ -ITTU).1.3. [Pour Lobeta → LUPUS A.II.(+ ITTU).1.] Doc. hist. GR-21 Mariam dictam la Louvete a.1252(or.) ChartStMartinParis 4,207, Mabile la Louvete taverniere a.1313 TailleParis 66. A.II.(+ -ITTU).2.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-24 ser Franciscus Iohannis di Lovetis a.1385 DocPopBologna 166.

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Les exemples de Nord (4) et MeurtheM (4) sont douteux, ils ne correspondent pas au phonétisme régional. Le NF Louvette ne se documente qu’une seule fois (Louvette FRA:1/Guyane:1, naissance entre 1941/1965).

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LUPUS (SN)

LUPUS (SN)

A.II.(+ -ITTU + -ŌNE).0. [De mfr. louveton n.m. "louveteau" (dp. Marot-Oudin, FEW 5,458a). Les NF catalans pourraient être des variantes de Llobató (→ LUPUS F.II.(+ -ŌNE)157.] Doc. hist. GR-25 Louvetons a.1286(or.) CensLessines 155. NF cont. Llovetó (ESP:2/B:1,Gi:1, Hispatel, Ø INE), Lobetón (ESP:1/B:1, Hispatel, Ø INE). Louveton (FRA:27/All:37,Loire:20,Sav:9,SaôneL:9; BEL:1).

difficile de distinguer entre les deux possibilités; pour les formes non marquées → (→ LUPUS A.I.b.0.).] Doc. hist. IB-12 Pelagius Lobom a.1258 PMHInquisitiones 384b. – IB-21 [Alcalde:] Lobon a.1214 DocCSalamanca 223, Domingo Lobon [a.1224] CartAlbaTormes 28, Dominicus Lobon de Villecha a.1227 CDCatedralLeón 6,458, Domingo Perez Lobon a.1279(or.) CDCarrizo nº97. – IB-24 Johan Lobon (Oña) a.1276 DíezApellidos 79, Lobon el frade ts. a.1289 CartPiasca f º32v. – IB-27 Juan Lobon [s.14] DocMurcia 2,294. – IB-31 [Attribution (*llobó) probable qui se base sur les seuls exemples suivants:] Pere Llobo (Boí) a.1553 FogatgeCatalunya 2,61, Arnau Lobo (La Seu d’Urgell) a.1553 FogatgeCatalunya 2,111162. GR-21 Robin Louvon tailleeur a.1296(or.) TailleParis 51. NF cont. [D’interprétation difficile, il peut s’agir d’un toponyme correspondant:] Lobão (POR:fréquent/Por:108,Lisboa:82,Norte:76,Centro:46163; > Lobao (FRA:36164), Lobón (ESP:1.736/Ca:692, Ma:91,Se:78,Gr:63,Co:39; Ba:63,Va:61; C:47; Hu: 35; > M:195,B:44,M:68 ; FRA:7165). Loubon (FRA:92/BRhône:21,HGar:19,Gers:21). SN cont. [“grosso lupo”:] Lupuni (ITA, RohlfsSNSicilia 72).

A.II.(+ -ĪTTU).0. [Dérivé diminutif, surtout méridional, de connotation normalement affective. Cf. NL Lobito (Angola, MachadoDicOnom 890a: «De lobito, dimin. de lobo. Porquê?») et Lobite (POR: Beja,Faro2, MachadoDicOnom 890a: «Der. meridional de lobo; estará por Lobito ou Lobita»).] NF cont. Lobito (POR:54/Lisboa:27;Sul:21). SN cont. Lobito (ESP-GAL AlcumesBetanzos 123)158. Lupittu (ITA, RohlfsSNSicilia 72). A.II.(+ -ĪTTU).1 SN cont. Lupitta (ITA, RohlsSNSicilia 72). A.II.(+ -oe).0. [Formation hypocoristique avec un suffixe slave, parfois confondu avec le suffixe hérité du latin -ŌNEUS/-ŌNE.] Doc. hist. RO-12 Lopoje a.1726 PaşcaNume 271, Lupoje a.1758 PaşcaNume 271. – RO-14 Martin Lupoe a.1774 RecensMoldova 434. – RO15 Lupoe a.1630(or.) DocRomHistB 23,205. A.II.(+ -ŌNE).0. [De port. lobão "grand loup" (s.d. DELP 3,434a, Houaiss 1775b159)160, ast. llobón, cast. *lobón et cat. *llobó, non lexicalisés mais formations spontanéement possibles. Pour une importante partie des formations en Lupon(Péninsule Ibérique et Italie) il faut partir d’un NP (→ LUPUS A.I.b.0.)161. Pour la Roumanie, il est 157

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161

Cf. aussi IB-12 [NL:] cabeça do Lobetão a.1258 PMHInquisitiones 1257a. Cf. le «Mesón el Lobito» (ESP/H). À séparer du terme technique lobão n.m. "tumor no peito dos cavalos" (Silva 6,284). Non rare en toponymie: Lobão (POR, cf. IB-12 sauto de Lobon a.1258 PMHInquisitiones 819a), IB-21 fuem Lobón [s.13] TumboMontes 612, Lobón (ESP, spécialement Lobón ESP/Ba); cf. → LUPUS A.I.b.0.! Cf. aussi le SN lluponon (λλoυπovov) a.1226 MatLEI (IR-52, Catanzaro).

659

A.II.(+ -ŌNE).0.3. Doc. hist. RO-14 Vasile Lupoiul a.1774 RecensMoldova 565 et al., Grigoraş Lupoiu a.1774 RecensMoldova 448. – RO-15 Stan Lupóniu a.1710 TezVîlcea 315, Vlad Lupoiul a.1732 ArhBucureştiEA 18 nº108. NF cont. Lupoiu (ROM:295/Bv:80,Db:43,Bz: 38). A.II.(+ -ŌNE).1.3. Doc. hist. RO-14 Angheluşa Lupoaia a.1812 DocBasarabia 2,23. – RO-15 Neacşu Lupoaia a.1783 DocBucureşti 191. NF cont. Lupoaia (ROM:77/Is:49).

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Plutôt détoponymique IB-33 Uidal de Lobon a.1272 RepOrihuela 58 (= Vidal de Loberon a.1268 RepOrihuela 16 et al.?). Surtout les NF du Centre peuvent se rapporter au NL Lobão (→ n. 144). Dont 35 naissances entre 1966/1990. Naissances depuis 1966/1990.

660

LUPUS (SN)

A.II.(+ -ŌNE).1.3.4. [AD +.] NF cont. Alupoaii (ROM:325/Bt:293). A.II.(+ -ŌNE + -ISCU).0. [Formation patronymique.] Doc. hist. RO-15 Ion Lupoiescu a.1647 CatalÚaraRomâneasc| 3,338. NF cont. Lupoiescu (ROM:5). A.II.(+ -ŌNE + -ISSA).1. [Dérivé marital.] Doc. hist. RO-15 Luponeasă soţia lui Luponea a.1519(or.) DocRomHistB 2,366. A.II.(+ -ŌNE + -ISSA).1.3. [Formation matronymique, nom marital] NF cont. Lupoiasa (ROM:4). A.II.(+ -OTTU).0. [Classement douteux. Possiblement formé sur llop "loup" avec le suffixe augmentatif-déspectif -ot (MollGramHist §426), formation non documentée actuellement (Ø DCVB, Ø MollLlinatges). Les deux exemples isolés (et proches dans la même édition) font supposer une erreur de lecture pour Lobet (v. note 122 et → A.II.(+ -ITTU).0.). De fr. loupot n.m. "louveteau" (a.1413, Bourg-en-Bresse, Gf 5,40b). Les noms italiens sont enregistrés → LUPUS A.I.(+ -OTTU).0.] Doc. hist. IB-31 Mo. Lobot rector (Sas) a.1553 FogatgeCatalunya 2,54, Sebastia Lobot (Tramussí) a.1553 FogatgeCatalunya 2,58. NF cont. Llobot (ESP:1/Te:1), Lobot (ESP:1/ GC:1). Louvot (FRA:59/HSaône:14166,CôteOr:10), Loupot (FRA:96/Ardn:51, BEL:1/Nr:1; > Lupò (ITA: 102/Me:39,Ct:20,Sr:11,Rg:5,Tp:2, selon RohlfsCognSicilia 116, suivi de DizOnomSicilia 890)167, Loubot (FRA:41/Nièvre:17168,SaôneL:14169)170.

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Naissances à partir de 1916/1940. En est issu peut-être, avec -i épenthétique, le NF Lupoi (ITA:175/Rc:141;Rm:16). Par contre, le NF Lupos (ITA: 7/Rc:7) ne semble pas avoir d’explication à partir des parlers italiens. Naissances jusqu’en 1941/1965. Naissances à partir de 1941/1965. On écarte par contre le NF cont. breton Louboutin (FRA: 1110/Fin:724), dont le phonétisme ne pourrait convenir que dans le domaine occitan. Selon DeshayesDictNBretons 460 ce NF du Finistère ne serait pas d’origine bretonne, l’explication comme composé de lou "brillant" et de boutin "commun, banal" étant difficile à vérifier et les deux éléments apparaissant comme antonymiques.

661

LUPUS (SN)

A.II.(+ -şa).0.3. [Formation hypocoristique et diminutive.] Doc. hist. RO-12 Lupsa a.1726 PaşcaNume 271. – RO-15 Ioniţă Lupşa a.1723 ArhBucureştiAN 19 nº7. NF cont. Lupşa (ROM:62/B:25,Cj:22; MOL: 126/Db:55), Lupşe (ROM:29/Mm:26), Lupşea (ROM:10/Sm:5). A.II.(+ -ş + -ai).0.3. NF cont. Lupşaiu (ROM:5). A.II.(+ -ş + -an).0. [Formation augmentative ou détoponymique.] NF cont. Lupşan (ROM:7). A.II.(+ -ş + -an).0.3. NF cont. Lupşanu (ROM:10/Bc:5). A.II.(+ -ş + -an + -ISSA).1. [Formation matronymique, avec le suffixe marital caractéristique.] Doc. hist. RO-15 [Du gén. slave Lupşăneasev:] Lupşăneasa a.1571(or.) DocRomHistB 7,14. A.II.(+ -ş + -ISCU).0. [Formation patronymique.] NF cont. Lupşasca (ROM:2), Lupşeasca (ROM: 1). A.II.(+ -ş + -ŌNE).0.3. NF cont. Lupşoiu (ROM:5). A.II.(+ -ŪCIU).0. [Formation diminutive.] Doc. hist. RO-11 [Avec graphie étrangère:] Lupucz Marian a.1743 ConscriptioAradiensis 8 et al. NF cont. Lupuţ (ROM:10/Tm:6). II (+ -ŪCIU).0.3. [La forme articulée a suivi le modèle onomastique des NP à finale -íu (néogrec) accentuée.] NF cont. Lupúţiu (variante Lupuţíu) (ROM:6). A.II.(+ -UCULU).0. [Pour le suffixe -òcchio cf. RohlfsGrammStor 1046.] NF cont. Lupocchi (ITA:11/Fi:8,Sp:3). A.II.(+ -ULU).0. [Dans ce contexte très probablement SN, latinisation de p.ex. Louvet (→ A.II. (+ -ITTU).0.), cp. Lupiculus A.II.(+ -ICULU).0.) et non NP Lupulus (→ LUPUS T.) ni LUPULUS n.m. "houblon".] Doc. hist. GR-21 Gauscelinus Lupulus [-a.1080] CartStPèreChartres 224. 662

LUPUS (SN)

LUPUS (SN)

A.II.(+ -USCULU).0. [Peut-être plaisanterie latinisante?] Doc.hist GR-29 Guillermo Lupusculo clerico a.1272 CartRougeAutun 19.

Doc. hist. GR-26 Pierar Crausleus a.1289(or.) CensNamur 2,267.

A.II.(+ -uş + -or).0. [Formation diminutive.] Doc. hist. RO-12 Lupşor a.1726 PaşcaNumi 271. NF cont. Lupşor (ROM:422/Hd:82,Vn:75; MOL:818/Gl:437,C:71). A.II.(+ -uş + -or).0.3. NF cont. Lupuşoru (ROM:18/B:6). A.II.(+ -uş + -or).1. NF cont. Lupşoară (ROM, ConstantinescuDOR 312). A.II.(+ -uş + -or + -ea).0. [Formation diminutive et patronymique.] Doc. hist. RO-12 Lupşore a.1726 PaşcaNume 271. NF cont. Lupşorea (ROM PaşcaNume 271). A.II.(+ *-WALD-).0. [Possiblement formations en -aud, parallèles à -art (→ A.II.(+ -*HARD-).0.). Dans l’un ou l’autre cas, graphies pour -eau (→ A.II.(+ -ELLU).0.).] Doc. hist. GR-12 Johan Lobaut a.1390(or.) RôleComtéFoix 146a. – GR-13 Joan Lobaus sirvent a.1375 Pansier 2,91. NF cont. Loubaud (FRA:189/BRhône:54, Creuse:24)171, Loubaut (FRA:3172)173, Loubau (FRA:5/HGar:2,Gir:1,Rhône:1)174. A.II.(+ *-WALD-).1. Doc. hist. GR-12 soror Lobauda Dayguasunias a.1328(or.) CartProuille 1,182;278. A.III.(CRASSUS +).0. [Cp ci-dessus Craslovel (II.(+ -ELLU).III.(CRASSUS +).0.)175.]

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174

175

Mistral 2,227b part du NP germ. Leodebald. Naissances jusqu’en 1941/1965. Variante de Loubaud ou correspondant au NL Loubaut (FRA/Ariège, cp. Bernat de Lobaut, Aymeric de Lobaut a.1390(or.) RôleComtéFoix 186a;191b;193a), Mistral 2, 227b? Cp. occ. loubau n.m. "variété de raisin blond, à peau fine et excellent" (Mistral 2,227b). Cf. SN cont. [“lupo nero”:] Lupunìvuru (ITA/Cs, RohlfsSNCalabria 378).

663

A.III.(GROSSUS +).0.3. Doc. hist. GR-27 Regnart le Groz Loup (Vigneulles-lès-Hattonchâtel, Meuse) a.1477 WirthAnthrLorraineRom 902. A.III.(MALUS +).0.3. Doc. hist. GR-27 le Mal Loup (Houdelaincourt, Meuse) a.1402/1403 WirthAnthrLorraineRom 902. A.III.(PEIOR +).0. Doc. hist. GR-21 Archembaudus Peior Lupo [a.1179] CartBeaugency 29176. A.III.(*PETTĪTUS +).0. [Cette interprétation paraît plus probable que celle de «N.N Petit (surnommé) leu».] Doc. hist. GR-24 Ricart Petit Leu a.1329(or.) LRougeEu 155, Jehan Petit Leu a.1348(or.) LRougeEu 262. A.III.(*PETTĪTUS +).0.3. Doc. hist. GR-26 [Peut-être pour désigner le fils d’un «N.N. (le) Leu»?:] Jehan le petit Leu a.1449 AidesNamur 2,101. – GR-27 le Pettit Loup (Vigneulles-lès-Hattonchâtel, Meuse) a.1477 WirthAnthrLorraineRom 902, Simonin le Petit Loup a.1477 WirthAnthrLorraine 902. A.III.(VETULUS +).0. Doc. hist. GR-23 Jouhan Vieulou a.1404/ 1405(or.) ComptesLamballe 304. NF cont. Vieuxloup (FRA:58/CôteAr:21,Morb: 10177; HGar:6178), Vieuloup (FRA:65/CôteAr:20). A.III.(+ *BOSK).0.2.4. [DĒ +. SN composé de forme inhabituelle.] Doc. hist. GR-29 Loup des bois (Gemeaux) a.1352 CarrezAnimaux 121. A.III.(+ CANIS).0. [À rapprocher de fr. chienloup n.m. "race de chien de garde", calque de l’anglais wolf-dog (dp. a.1775 seulement, TLFI).]

176

177 178

Traduit, dans un ancien sommaire, par «Archembaud, surnommé Pire qu'un loup». Naissances jusqu’en 1941/1965. Naissances dp. 1941/1965.

664

LUPUS (SN)

LUPUS (SN)

NF cont. Lubicani (ITA:6/Vi:6)179. A.III.(+ NIGER). SN cont. [“lupo RohlfsSNCalabria 378.

nero”:]

Lupunìvuru

A.III.(+ OBSCŪRUS).0. Doc. hist. GR-13 Gerenus Lupus Iscurus a.1033 CartStVictorMarseille 1,290.

B.

LUPĀRIUS

(lat.) chasseur de loups.

B.I.0. [LUPĀRIUS au sens de "chasseur de loups" est attesté en latin comme lexème (TLL 7,1848b; DC 5,154–5; Ø OLD) et comme cognomen (KajantoCognomina 323). Pour ne pas séparer la documentation, nous classons ici les exemples qui dérivent, en dernier lieu, de lat. LUPĀRIUS ou plutôt d’une forme vernaculaire de LUPUS + les différentes formes qu’a prises le suffixe latin -ĀRIUS180. Nous interprétons les mots/noms suivants uniquement comme noms d’agent, tout en ignorant la possibilité de les rapprocher à l’adjectif correspondant "relatif au loup", avec beaucoup de sens secondaires181. Il faut pourtant insister sur le fait que, dans la documentation historique, la fonction est purement lexicale. Ce n’est que dans les NF cont. que cette désignation obtient un statut onymique propre. Pour les NP → LUPUS D. – REW 5168.] B.I.0. [De port. lobeiro n.m. "chasseur de loups" (s.d. Houaiss 1775b), gal. lobeiro adj. "[can] que se semella ao lobo" (DRAG), ast. lloberu (DGLA 787)182, cast. lobero (DRAE 1394), fr. *louvier (afr. lovier a.1321 FEW 5,458b), it. lupaio (GDLI 9,313), rum. *lupar (le lexème a disparu)183.]

Doc. hist. IB-11 Fernan Lobeiro a.1294 DocHCoruña 511. – IB-12 Johanes Martini lobeiro a.1263 DocJoãoPortel 103. – IB-21 Pelagius Lobeiro a.1228 BullAlcántara 31. – IB-27 Bartolome Sanches lobero a.1491 RepRonda 141/266/363, Fernan lobero a.1492 RepCoín 130. GR-14 Bonizo Luberius a.1012 CartLérins 1, 145;143. – GR-33 Hudrioni Lover [a.1397](or.) ComptesGrandsStBernard 16, Perrodus Lover (Mont-Joux) a.1402(or.) ComptesGrandsStBernard 44, Petro Loverii (= Perrodo Lovery = Perrodo Loverii a.1476/1477(or.)) (Val d’Aoste) a.1475/ 1476(or.) ComptesGrandsStBernard 220;250;285, Reymondo Loverii a.1476/1477(or.) ComptesGrandsStBernard 286. IR-31 Iohannes lupaio (Belforte e Radicondoli) a.1221(or.) CaleffoSiena 276;296 et al.. NF cont. Llober (ESP:3 (B:2,PM:1), Llobé (ESP:4/B:2,Gi:1,V:1), Llover (ESP:52/B:17,Gi:14; > Za:14), Llové (ESP:4/B:2,Ll:1,V:1). Louvier (FRA:604184/HSav:128,Rhône:84,Aisne:44,Isère:48; BEL:10/Ht:7), Louviers (BEL:12/ Ht:12)185, Loubier (FRA:665186/Loz:166,Gard:95, Indre:28187 ,Loire:34188 ,HLoire:38,BRhône:30), Loubié (FRA:192/PyrOr:50,BRhône:21,HGar:21, Aude:15,Lot:10), Lobier (FRA:112/Gard:67,Aude: 16)189. Luvero (ITA:69/Rc:30;Rm:21;Mi:12), Lupari (ITA:91/Rm:50;Cs:3), Lupieri (ITA:552190/Mc: 173;Te:106; To:31;Mi:23;Po:23;Vt:23), Lubieri (ITA:7/Rc:7), Luvieri (ITA:74/Mi:38;Ps:23;An:14),

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À séparer Doc.hist. IR-13 Lupo de Cane («Famigha vicentina») a.1663 Corgnali, il s’agit de deux NF différents. Le thème LUPĀRIA est fréquent en toponymie. Interéssant le SN suivant: IB-23 Loberona mujer de Bernardus de Lobera a.1334(or.) DocMontalbán 1,202. Cf. p. ex. mfr. louvier "avide" (s.14), "de loup" (s.16). Aussi présent en toponymie, surtout sous la forme LUPĀRIA et les issues individuelles par langue. DALLA 753 ne donne que lloberu adj. "del llobu; assemayáu al llobu; con llobos [un sitiu]; escuru [un sitiu]". Dans ce contexte, le NF Loubiaire (FRA:3/Aveyr:[3 naissances entre 1891/1940]) pourrait représenter un dérivé en -ATORE.

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MorletDENF 639 donne comme variantes Louvier, Loubier, dim. Louviot, Louvion, Louviou. En Belgique, «secondairement, nom d’origine: Louviers (Eure)», cf. GermainNFWallonie 681. En partie éventuellement détoponymique, de Loubier (FRA/Creuse). Naissances jusqu’en 1941/1965. Naissances dp. 1916/1940. La distribution ne correspond pas avec Doc.hist. GR-11 Arnauton de Lobier (Medine) a.1376(or.) RôlesArméeBéarn 69;130, l’ostau de Bertranet de Lobier a.1385(or.) DénombrBéarn 159a, l’ostau de Miremon de Lobierr a.1385(or.) DénombrBéarn 3a, la formule de + NP étant caractéristique de cette source. Il s’agira cependant plutôt d’un NL avec basque erri "lieu" (Loberri, MichelenaApellidos 417). Dont Lupieri Lotto (ITA:7/Vi:7). Friul. Lupieri (ITA:Ud: 263,Go:60,Pn:31,Ts:23) correspond, selon DeStefaniCognCarnia 124–6, à Lu Pieri.

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LUPUS (SN)

LUPUS (SN)

Louvier (ITA:29/Go:11;Ts:9)191, Luviè (ITA:296/ Mi:189;Cr:66). Luparu (ROM:338/Gl:187,Iş:131).

DCECH 3,678)192. La peau du lynx de la Péninsule ibérique était recherchée en France jusqu’au 18e s. À séparer du Cognomen déjà latin (LUPICINUS, → LUPUS, Q. LUPICĪNUS). – REW 5169, FEW 5,456.]

B.I.0.3. [Fonction purement appellative qui s’est fixée dans les NF.] Doc. hist. GR-24 «pour V leuz aportez par Colin le louvier du Mont Moyen» a.1334 ActNormands 81. – GR-25 Colars li louviers a.1344(or.) CartHainautI 230. NF cont. Lelouvier (FRA:67/Calv:67,Orne:15), Le Louvier (FRA:5). B.I.1. [De gal. lobeira n.f. "gorida de lobos" (DRAG). Toutefois, Lobeira est aussi un top. galicien.] Doc. hist. IB-11 Joan Lobeyra = Jo Lobeyla [s.13–14] TColocciana 244, Domingo Lobeyra a.1341(or.) DocNoia 14, nº2, Gonçaluo de Lobeyra a.1423(or.) CDRamirás 562, Juan de Lobeyra a.1513 CDStaCombaNaves 276. GR-12 Na Lobaira a.1201 CartGuillemsMontpellier 459. B.I.1.3. Doc. hist. GR-21 Emelot la Louviere de Chalemeson a.1300(or.) ComptesProvins 182a. B.II.(+ -(E)OLU).0. NF cont. Lupaioli (ITA:34/Rm:30,Ps:2; Pd:2).

C. *LUPICINUS (lat.-rom.)

C.I.0. [D’afr. leuberne s.f. (ca. 1227), fr. luberne "lynx, loup cervier" (dp. Brunetto, FEW 5,456). Probablement SN de pelletier (MorletDENF 640).] NF cont. Luberne (FRA:96/Cher:39).

D.

D.I.0. [Correspond à fr. louvin adj. "qui appartient au loup; horrible, menaçant" (s.13–a.1611, FEW 5,456b), cp. aussi loupin adj. "horrible, menaçant, renfrogné" (Gdf 5,44c), "morceau qu’on a pour sa part, notamment d’une chose à manger, d’où l’expression aimer le lopin, SN de gourmand", "coup, horion, surnom de batailleur" (MorletDENF 636 s.v. Lopin). Il est cependant possible que dans quelques-uns des Lopin suivants,

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193

À ajouter NF Livieri Luvieri (ITA:8/An:7). Livieri serait, avec NF Liviere (ITA:8/Br:3,Ta:3; ØPuglia), selon DizCognPuglia 275 un dérivé du NP/NF Lívio. Il s’agit normalement d’une forme apocopée de Olivieri (ITA:passim, Puglia:2.304/Fg:904,Ba:690,Ta:427,Le:205,Br:78) ou Ulivieri (ITA:passim, Puglia:29/Fg:28,Ba:1) et toute une série de NF composé avec Olivieri et au féminin Oliviera (ITA:7/Rg:3), avec Liviera (ITA:7/Pa:3, Liviera Zugiani ITA:28/Cz:12,Na:12). Cette série serait à compléter p.ex. avec Olivero, Ollivero, Livero. Liverotti.

667

(lat.)

D.0. [Lat. LUPĪNUS, -A, -UM "qui appartient au loup" (dp. Plaut., TLL 7,1852a; OLD 1051b) a été substantivé en LUPINUS/LUPINUM pour désigner la plante lupin "(Lupinus albus)". La distinction, dans les noms, entre les deux significations193 est parfois difficile, mais normalement il paraît s’agir de références au loup. – REW 5170, FEW 5,456b.]

C.I.0. [Avec REW et FEW base de l’aport. luberno "lynx" (avec rhotacisme, non lexicalisé, cf. «melior pellis de luberno uel de geneta ualeat septem solidos et dimidium» a.1253(or.) MatKremer), cast. lobezno n.m. "jeune loup" (dp. Nebrija,

191

LUPĪNUS

Cf. NL Lobeznos (ESP/Za). En portugais, correspond le NL Lobízios (POR/Vis[Castro Daire]), selon le modèle port. rodízio, cast. rodezno (< *ROTICINUS). Sur ce suffixe, qui est aussi à la base de port. -zinho ou it. -cino, cf. J. da Silveira, RLu 35 (1937) 118–122. Cf. aussi «cacciando il lupo e i lupicini al monte» (Dante, Inf. 33,29; Ø Battaglia). Pour la discussion étymologique cf. H. D. Bork, «Singe, Wolf, singe!», in: Burdy/Brugmann/Horch (note 3), 74–5. La tradition déjà latine (LUPINĀRIUS, dp.Cato, TLL 1850a, OLD 1051b) est continuée par it. lupinaio "venditore ambulante di lupini" (dp.a.1618, DELI 690), bien documenté dans Doc.hist. IR-47 Joannis Luppinaris a.1188 RohlfsCognCalabria 154, et surtout les NF cont. Lupinaro (ITA:13/Cs:12;Bs:1), Luviner (ITA:16/Pe:12) et les SN cont. [“venditore di lupini”:] Luppinaru (ITA/ Cz, RohlfsSNCalabria 378), [SN des habitants de Polìstena:] Luppinari (ITA/RC, RohlfsSNCalabria 378), Lupinaru (ITA, RohlfsSNSalentini 132), Luppinaru (ITA, RohlfsSNSicilia 72). Dans ce contexte probablement aussi SN cont. Luppinu (ITA, RohlfsSNSicilia 72) et NF cont. Lupin (FRA:234/HSav:70; Mos:38).

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LUPUS (SN)

LUPUS (SN)

il s’agisse de formes courtes de Galopin, plus fréquent.194 Dans ce contexte probablement aussi Lubin que DauzatDNFF 399 considère diminutif du NP Lupus (→ LUPUS A.I.) et MorletDENF 640 comme NP germ. Leobinus. Dans quelques cas certainement aussi diminutif tardif de Loup (loupin n.m. "louveteau", a.1466, Valenciennes, Gf 5,40a; MorletDENF 639 s.v. Loupin).] Doc. hist. GR-13 Johan Lopin a.1294/1323 DocMidi 28. – GR-21 Andri Lopin a.1296(or.) TailleParis 263. – GR-23 Lorenz Lubin (= a.1297 TailleParis 284) a.1292 TailleParis 51, Jaques Lubin a.1297 TailleParis 284, Jehan Lopin a.1299(or.) TailleParisMs, Olivier Loupin a.142/1423(or.) ComptesLamballe 308, maistre Jehan Loppin licentié en loix a.1456 CartTours 2,233. – GR-25 Andriu Loupin des viniers a.1365 TailleMonsMs. – GR-27 Arnoult Loppin a.1337(or.) RôlesBansMetz 329. – GR-28 Anchier Lopin a.1338 DocChampagneBrie 3,256, Thiébaut Lopin a.1430 RegTroyes 216. – GR-29 Jehan Loppin a.1370 RegBeaune 61, Jehan Lopin a.1386(or.) ComptesBesançon 21, Jehan Loppin a.1391 FeuxBeaune 1,169 et al., Jehan Lopin a.1393 FeuxBeaune 1,178 et al. NF cont. Loupin † (FRA MorletDENF 639), Louvin (FRA:181/Oise:18,PCal:17,Nord:14195; Mos:22196; Vaucl:30197), Lovin (FRA:4), Lobin (FRA:91/SeineM:24198,Oise:26; BEL:33/Ht:22).199 SN cont. Luppinu (ITA/Cz, RohlfsSNCalabria 378), Lupinu (ITA, RohlfsSNSalentini 132)

D.I.1. Doc. hist. GR-25 [Séquence onomastique inversée:] Loupine Oede [a.1250](or.) NecrArras 43, Jehenne Louppine a.1365 TailleMonsMs.

194

195 196 197 198 199

De galopin n.m. "jeune garçon chargé de faire des courses" (dp. 1388 TLFi; le sens moderne, péjoratif, ne date que du 19e s., cf. GermainNFWallonie 452). NF Galopin (FRA:2189; BEL:64/Lg:26), Galoppin (FRA:120; BEL:95/Lg:38), Gallopin (FRA:524), Lopin (FRA:705/ Fin:131,CôtesAr:80,Morb:65), Lopin (FRA:705/Jura:34), Loppin (FRA:415/Marne:208,Meuse:42). Dans ce contexte probablement aussi Doc. hist. GR-24 Jehannin Loppinet a.1349 ActNormands 405, NF cont. Lopinet (FRA: 25/Doubs:7,HSaône:5), Loppinet (FRA:/MeurtheM:73), Loppinet (FRA:131/DSèvres:20, Lopinot (FRA:120/Belf: 24,Doubs:4; Meuse:10[naissances entre 1891/1940], HMarne:8[naissances entre 1891/1940]). Lopinot (FRA: 120/Hér:9[naissances dp. 1941/1960],Gard:7), Lopinot (FRA:120/Isère:8[naissances entre 1916/1965]), Loppinot (FRA:5). Naissances dp. 1941/1965. Naissances dp. 1916/1940. Naissances dp. 1916/1940. Naissances jusqu’en 1941/1965. Et aussi NF Luvin (FRA:22/Guad:22)?

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D.II.(+ -ELLU).0. NF cont. Loubineau (FRA:65/CharM:44,Gir: 25), Loubineaud (FRA:13/Gir:9). D.II.(+ -ITTU).0. NF cont. Loubinet (FRA:1/Corr:1200). D.II.(+ -ŌNE).0. NF cont. Loubinon (FRA:1/Paris:1201). D.II.(+ -OTTU).0. NF cont. Loubinot (FRA:1/PuyD:1202). → LUPUS (NP) Kremer. − Documentation: Kremer; Trier; Lisboa; Piquer; Sevilla; Maas-Chauveau; Arcamone; Minervini. − Synthèses régionales: Galicien/ Boullón; Asturien/Cano; Castillan/Centre de Santander (Ramírez, rev.), Ariza (rev.), Gallarín (rev.), Vascónico/Cierbide, † Irigoyen; Aragonais/Centro de Zaragoza; Catalan/MRBastardas; Galloroman (NF cont./Champy); Belgoroman/Hanton; Sarde/ Wolf (rév.); Roumain/Tomescu (rév.). – Consultant: Fanciullo (Pisa). – Relecture: Arcamone; Cano; Germain; Pfister; Tomescu; Wolf.

200 201

202

Naissance entre 1941/1965. Dans le même contexte de Loubin-, cf. aussi les NF Loubinou (FRA:24/HSeine:10), Loubinoux (FRA:211/PuyD: 104), plutôt occitans. Naissance entre 1891/1915.

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LUPUS

Article annexe: noms composés.

LUPUS

LUPUS

(lat.), élément de

Structure I. Choix de surnoms contenant le lexème “loup”. (a) Déverbaux, type verbe + complément. abajar + alcançar + *alzare + BASIĀRE + bazzicare + beccare+ bouter + bramar + brucciare + bruscare + CACĀRE + CANTĀRE + a. type /CANTĀRE + b. type /CANTĀRE + CAPTIĀRE + cavalcare + cecare + chiappare + cozzare + corner + *EXCAUDĀRE + *EXCORTEĀRE + *EXCORTICĀRE + *EXQUARTIARE + écouter + fraindre + frustare + FUGERE + gachar + gâter + *GRATTĀRE + hâter + huer + heurter + incantare + lancer + legare + (am)mazzare + matar + mucciare + negar +

LUPUS/ LUPA/

*pannare + PAPPĀRE + PARĀRE + pascere + passer + pelar + piangere + pincer + *PISSIĀRE + pittare + portare + PUNGERE + *PUNCTIĀRE + scacciare + scopare + stampare + strozzare + tirer + tourner + troncare + tuer + tumer + virer + *wardôn + (b) Formations métaphoriques, type substantif + LUPUS. II/1,454–5 II/1,412–3

OCULUS DĒNS

BUCCA + branca + PES + CAUDA II/1,664 PELLIS + pas + VĪSUS +

II. Gr. λύκος “loup” dans les NF italiens. type type type type type

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/Lico-/ /Lica-/ /Licar-/ /Licodont-/ /Licòpol-/

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LUPUS

LUPUS

I. Choix de surnoms contenant le lexème “loup”.

rait utile. Ce sont surtout les NF italiens qui, avec une fréquence parfois très localisée, donneraient lieu à des résultats peut-être intéressants. Les exemples se citent simplement par ordre alphabétique.

Dérogeant aux règles que nous nous sommes fixées, nous citons ci-dessous un choix «impressionniste», forcément sélectif, de surnoms qui contiennent l’élément lexical loup, sans qu’il soit «central»1. Il s’agit, particulièrement, de formations syntactiques du type verbe + complément et de formations métaphoriques qui risquent de se perdre avec la forte réduction du contenu du dictionnaire PatRom2; loup étant probablement le lexème le plus largement sollicité dans ces types de noms composés, il revêt donc une valeur exemplative. Pour les premières, on pourra souvent distinguer entre NL descriptifs («endroit où …», type Chanteloup, Pisseloup)3 et SN «actifs» (type Chasseloup, Écorcheloup). Souvent la toponymie fait référence à des SN sans qu’il soit immédiatement possible d’en saisir l’origine. Dans le registre suivant nous mélangeons les deux types de désignations et ne citons que ceux qui ont leur écho dans les désignations de personnes (SN et NF cont.)4. Un examen plus détaillé et plus systématique se1

2

3

4

Une première version de cette annexe dans D. Kremer, «Noch einmal zu(m) “Wolf”», in cf. n. 2, 196–204. Une partie de ces composés sont enregistrés dans les chapitres «L’homme et les parties du corps humain» et «Les animaux». Est prévu un choix de SN déverbaux (syntagme verbe + complément) dont, entre autres, BATTUERE+, *BÔTAN+, CACĀRE+, *KRATTÔN+, MANDUCĀRE+/PAPPĀRE+, MATTĀRE+/TŪTĀRE+, PICCĀRE+, PILĀRE+, PORTĀRE+, TIRĀRE+, VASTĀRE+, *WARDÔN+. Cf. H. D. Bork, «Singe, Wolf, singe!», in: Burdy/Brugmann/Horch (note 3), 67–75, et Kreutzer passim, qui donne une cinquantaine d’exemples. Cf., à titre d’exemples, les travaux de DarmsteterTraité, Kreutzer, VincentToponFrance (pp. 186–189) ou RollandFaune 8,5–21, avec beaucoup d’autres composés déverbaux avec ‘loup’. De nos matériaux nous citons encore, sans essayer une interprétation, GR-13 Spaltalupi [s.13] CartLérins 1,116, GR-21 Spendelouve a.1292 TailleParis 39 (= a.1296 TailleParis 57 = Jehan Sepande louve a.1313 TailleParis 41); IR-23 Nicolaus de Incopalupis a.1279 DocVeronaMantova 178, IR-24 Albergittus f. Guidonis de Curralupis a.1219/1230 StatArtiBologna 442, IR-25 Benedictus Sadelupo a.1296 RegRavenna 2, 251 et NF cont. Coralupi (ITA:7/Bo:7), Coraluppi (ITA33/Tv:14,Bo:8), Coroluppi (ITA:6/Bo:6).

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(a) Déverbaux, type verbe + complément.5 abajar + [De lim. abajar "aboyer" < *ABBAIARE (FEW 1,299–300)6. Selon le commentaire de Fexer 56–7 plutôt détoponymique.] Doc. hist. GR-14 Geraldus Abajalupus a.1124/ 1164(s.12) CartVigeois 122. alcançar + [De port. alcançar "apanhar", etc. (s.14 Houaiss 141b, < INCALCIĀRE, avec changement de préfixe IN- > A-, > al-, DCECH 1,130).] Doc. hist. IB-13 vinha que foy d’Alcança Lobos [a.1474] LAlmoxarifadoSilves 43. *alzare + [Probablement dissimilation d’it. alzare "tirare o spingere in alto, sollevare" (< *ALTIĀRE, REW 385, DELI 44, dp. av. 1294), SN de quelqu’un qui pend les loups ou bien lieu où se trouve un piège à loup.7] NF cont. Anzalupo (ITA:19/Pz:18). + [De fr. baiser v.tr. "embrasser" (< lat. FEW 1,268-270) et, probablement, it. baciare (dp. s.13, DELI 101).] Doc. hist. GR-24 Willelmo Baiselou a.1180 RôlesNormandie 1,32. IR-24 dominus Basalupus massarius comunis Regii a.1236 LGrossusReggio 3,3. – IR–23 Gerardus Baxalupus f. cd. Iohannis Baxalupi a.1251 AttiMilano 3/1,45. – IR-25 Baxalupi a.1251 RegRavenna 2,30.8 BASIĀRE

BASIĀRE,

bazzicare + [Avec DeFeliceCognItal 272 et DizOnomSicilia 95 d’it. bazzicare "frequentare, 5

6

7

8

Cf. aussi une formation complexe du type trotter: NL Trot-à-Loup (FRA/ Dord < vilatge de Trot-à-Loup, vilatge de Loup-Trote a.1566 VincentToponFrance 270). Cf. it. abbaiare “urlare del cane e, per metaf., anche degli uomini” (dp. Dante, DELI 1,1). Dans ce contexte NF Abbaiati (ITA:10/Bs:10)? écarter it. ansare "respirare con affanno, ansimare" (a.1313, < *ANXĀRE, cf. LEI 2,1689) d’où NF cont. Ansante (ITA:18/Cz:12,Rc:4; > To:2), cf. ansante s.m. "che respira con difficoltà" (a.1600, LEI 2,1690). Dans ce contexte aussi IR-44 Iohanne Bisalupo a.1112(or.) CDAmalfi 186.

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LUPUS

LUPUS

praticare" (dp. av. 1588, DELI 1,126, de lgb. *bahatzjan (cf. all. behetzen), M.G. Arcamone, Tedesco hetzen, aizzare, ‘lavorare in fretta’, e l’origine germanica di alcune voci toscane, Quaderni dell’atlante lessicale toscano, 1 (1983).9] NF cont. Bacciagaluppi (ITA:15/Mi:9), Baccicalupi (ITA:52/Ms:14,Rm:14,Na:13), Baccicalupo (ITA:28/Li:14,Na:10), Baccigalupo (ITA:42/Li: 36), Baccigalupi (ITA:87/Sp:23,Ms:14,Na:10,Cb: 7), Baccigaluppi (ITA:94/Mi:21,Mc:19), Bacicalupo (ITA:5/Ge:4), Bacicalupi (ITA:22/Rm:9,Ms:3, Pg:3), Bacigalupo (ITA: 1545/Ge:1.41810,Rm: 30Sv:14,Mi:12), Bacigalupi (ITA: 300/Ge:122,Sp: 82,Mi:39,Rm:27,Pc:15), Bacigaluppi (ITA:54/Im: 33), Bazzicalupo (ITA:345/Ce:178,Na:103), Bazzigalupi (ITA:39/Ms:19Ge:6,Pv:6), Bazzigaluppi (ITA:54/Mi:30,Pv:24).

Pour d’autres fomations → *bôtan; cf. MorletDENF 133 («qui chasse le loup»), Kreutzer 41-42.] Doc. hist. GR-23 in feodo Boutelou a.1271 CartÉvêchéLeMans 104. – GR-25 Ansiax Bouteleu [a.1296-1302] RôlesArtois 62. NF cont. Bouteloup (FRA:2.14713/Sarthe:411, Manche:259,May:288,SaôneL:171), Boutelou (FRA:78/SeineM:18,Eure:10), Boutloup (FRA:20/ Sarthe:13), Boutlou (FRA:13/Manche1114 ); Bouteleu (FRA:1115/SeineM:7.Eure:3), Bouteleux (FRA: 605/SeineM:138,Somme:110,PCal:101), Boutleux (FRA:256/SeineM:167,PCal:44).

beccare + [D’it. beccare v.tr. "prendere col becco" (dp. Boccaccio, < becco (< lat. BĒCCU) DELI 126-7; composés fréquents dans le lexique (spécialement d’oiseaux), type beccafico, beccafiori, beccaformiche, beccalegno, beccamarina, beccamosche, beccapesce, beccarami, becca-ranocchie, beccarovaglia ... ou beccamorti11; → pittare.12] NF cont. Beccalupi (ITA:11/Pv:10). bouter + [D’afr. bouter v.tr. "frapper, heurter" (dp. Roland, < germ. *bôtan, FEW 15,210-229.

bramar + [D’occ. bramar v. "crier, braire"16 (s.16, < germ. *brammôn, FEW 15/1,240-2)17. À comparer le type toponymique Chanteloup; cf. Kreutzer 34-6.] Doc. hist. GR-11 l’ostau de P. de Bramelop a.1385(or.) DénombrBéarn 170ª. brucciare + [D’it. bruciare, ven. brusare v.tr. "brûler" (dp. a.1184, < *BRUSIĀRE, LEI 7,833-972. Pour d’autres composés → *BRUSIĀRE; cf. Kreutzer 38–40, MorletDENF 146–7.] Doc. hist. IR-22 Brusalupo a.1172 Kreutzer 3918, [NL:] vallem de Bruxalupo (= Brusalupo a.1339) (Cremona) a.1173 MatLEI. 13 14 15 16

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Cf. le curieux IB-22 Bagicalupe (Bentura, José, Josefa, Maria, Matias, Norberto, Ramon, Ramona ≈) a.1821 CensoÁlava 24–28, probablement NF d’une famille immigrée? Probablement ausssi IB-27 don Pedro Maria Barigalupo [genobes administrador] a.1778 RepIznalloz 181 = don Pedro Maria de Varigalupo a.1530(s.18) RepIznalloz 181. Cf. IR-31 Iacopo portatore beccamorte a.1407 FuochiPisa 220. Avec des échos onymiques comme IR-31 Iohannes Beccafava a.1202 CaleffoSiena 117, Forese Beccafava a.1267 LCensuumPistoia 250; Iohannes Beccaloca a.1202 CaleffoSiena 113; IR-42 ma. Andreae Beccapasa a.1455/1456 NecrProvRomana 1,412; IR-42 Ioanne Sancto Beccaluve a.1447/1448 NecrProvRomana 1,389, d. Angelotia ux. qd. Ioannis Sancti Beccaluva a.1472/ 1473 NecrProvRomana 461, Innocento Beccalua a.1484/ 1485 NecrProvRomana 1,497 (> NF cont. Beccaluva (ITA:61/Re:21,Fi:13); IR-31 Guido Beccastarna a.1203 DocComuneFirenze 103; obb. Beccavecchie pellicciarii s.15 NecrProvRomana 1,115.

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Ø MorletDENF. Naissances jusqu’en 1965. Naissances jusqu’en 1940. Surtout en italien bramare prévaut le sens de "desiderare intensamente" (dp. s.13 DELI 163) d’où Abramabene a.1228(or.) CaleffoSiena 387 et les NF cont. Brama (ITA 136/Pg:40,Vt:22; Vr:26), Bramante (ITA:1.354/Fg:324,, Ba:19; Na:96; Sr:264,Cz:37,Ct:21,Rg:21; To:198,No:50, Ge:18) / Bramanta (ITA:15/Vc:15) / Bramanti (ITA:600/ Sr:135,Rg:78,Ct:11,Me:11; Lu:97,Fi:61; Pv:87), Bramato (ITA:1.080/Le:819,Br:46,Ta:34,Ba:17) / Bramati (ITA:1.456/Mi:1.107,Bg:91,Co:17; Rm:94,An:61) et al. Dans IR-25 Bramaverra a.1165(or.) CDPadova 2,142, Bramaguerra a.1171(1214) CDPadova 2,221 ou NF cont. Bramafarina (ITA:14/Asti:14) on peut supposer le sens étymologique. Cf. aussi IR-24 Stephanus Bramerius a.1508 ParaticiPiacenza 3,96, Ventura Albertus et Iulius fratres Bramerii a.1563 ParaticiPiacenza 3,104. Cf. GR-31 Jehan Bramayre a.1570 DocMidi 298-9 et NF cont. Bramard (FRA:304/Oise:102; Nièvre:85; Gir:16). Ici certaiment aussi GR-14 Quaterinna de la Chau alias Brama a.1469 DocLivradois 1,42, à séparer, contre MorletDENF 136, du NF cont. Brame (FRA:635/Nord:351, PCal:103), probablement aphérèse d’Abraham, cf. GermainNFWallonie 196. Qui cite encore lomb. Brusalovo, selon Olivieri «Da probabili soprannomi».

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bruscare + [D’it. bruscare v.tr. , normalement "abbrustolire", mais aussi "strigliare" (GDLI 2,407, LEI 7,972–1030)19.] Doc.hist IR-22 Guilelmetus Bruscalupus a.1205 MatLEI. NF cont. Bruscalupi (ITA:21/Gr:11,Rm:4).

Robert de Chante lou blatier a.1313(or.) TailleParis 198, Robert de Cantelou a.1393(or.) ChartStMagloire 3,667, maistre Pierre Canteleu a.1431 RôleParis 275. – GR-22 Gerardo de Cantalupo, Arnaldo de Cantalupo a.1120/1190 CartAbsie 19;52. – GR-23 Renardus de Cantalupo a.1093/1119 CartLaval/Vitré 1,71. – GR-24 Fulco de Cantelou a.1203 RôlesNormandie 2,92, Balduinus de Chantelou, Adam de Chantelou a.1210 RôlesNormandie 1,172;176 et al. – GR-25 Jehan de Canteleu [+a.1300](or.) MorletNPCrotoy 75. – GR-29 Vuillelmi de Canteleu a.1178 CartLaCharité 19. IR-11 [Probablement mauvaise lecture pour Cantalupo20:] Milanus de Catalupo a.1290 LIuriumGenova 2,236. – IR-21 Bernardus de Cantalupo a.1192 LIuriumGenova 1,384;3,28. – IR-42 Hippolitus de Cantalupo ferrarius a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 410. – IR-44 Raone milite qui Cantalupus dicitur a.1145(or.) CartBenevento 29, Bedelemma uxor landuolfu cantalupo [s.12/14] ObBenevento 217. – IR-46 Cantalupo [a.1700/ 1870] DizPatriotiLucania 1,243. – IR-53 Malfridus de Cantalupo a.1145, Iohannes Cantalupus a.1291, Henricus Cantalupus a.1299 DizOnomSicilia 281. NF cont. Cantalou (FRA:48/Aude:35), Canteloup (FRA:261/Gir:49,Land:4621 ). – Chanteloup (FRA:2062/Sarthe:551; BEL:12/FlOc:10), Chantelou (FRA:167/MaineL:61), Chantelu (FRA:422 ), Canteloup (FRA:261/Calv:32,SeineM:2123; BEL: 1/BW:1), Cantelou (FRA:157/Eure:93), Canthelou (FRA:26/SeineM:9), Canteleu (FRA:33/SeineM: 10), Canteleux (FRA:11). Cantalupo (ITA:1274/Sa:636,Na:206;Pz:40,Fg: 38,Ce:23,Av:21; Mi:45,Mo:16,Pc:10; > FRA: 34)24, Cantalovo (ITA:31/Vc:19,Pd:8); Cantalupi (ITA:279/Mi:73,Pv:48,No:16,Va:11,To:9; > FRA: 88, BEL:2), Cantaluppi (ITA:1022/Co:703,Mi:98, No:75,Va:57,Pv:20; > FRA:45)25.

CACĀRE + [Probablement de fr. caquer, variante de chier v. "déféquer" (< lat. CACĀRE, FEW 2/1, 16-21) et d’it. cacare (dp. ca. 1449, LEI 9,237– 380). Pour d’autres formations onymiques → CACĀRE; cf. Kreutzer 43-4, Morlet DENF 217.] Doc. hist. GR-24 Johan Caqueleu (= Iohan Kaqueleu a.1307(or.) a.1283(or.) LRougeEu 39;119, Huet Quaqueleu a.1364(or.) LRougeEu 262. IR-22 Ubertus de Cacalupa a.1240(or.) ArchAsti 45, Berardus de Cacalupa a.1255(or.) ArchAsti 75. CANTĀRE + [De cat. cantar, fr. chanter, it. cantare, etc. Type toponymique très fréquent, entrant dans la série des toponyme type CANTĀRE + animal (Chantemerle, Chantepie, Chantereine, etc.). Nous ne donnons qu’un choix d’attestations historiques; → CANTĀRE. – Kreutzer 49–65; MorletDENF 199–200; Dauzat DENL 142–3,172; VincentToponFrance 269–270; DizOnomSicilia 280–1, etc.]

a. type /CANTĀRE +

LUPUS/

Doc. hist. IB-31 B(e)rengari(us) Mich(e)lis d(e) Cantalups a.1322(or.) PergArenyMar nº275, Petro Otgeroni de Cantalups a.1324(or.) PergArenyMar nº284, en R(amon) de Cantallops d Estreban a.1358(or.) FogatgeCatalunya 2,f º51v, Ffrancesch d(e) Cantalops traginer a.1360 LTallesGirona 1,s.f., Cantalops a.1365(or.) LConsellTàrrega 2,f º85r, Ffrancesch Cantalops notari a.1388(or.) LTallesGirona 2,s.f., en Cantalops perayre a.1399(or.) LTallesGirona 1,s.f. GR-11 Ayquem de Cantaloup [+a.1260] MorletNPBordeaux 112. – GR-21 Guillaume Chantelou a.129(or.) TailleParis 29, Polet de Chantelou tavernier a.1296(or.) TailleParis 216, Jehan de Chantelou megecier a.1297(or.) TailleParis 24 (etc.), Chantelou le mesgeicier, Guillaume de Chantelou (= Guillaume de Chante leu changeur a.1313 TailleParis 60) a.1300(or.) TailleParisMs,

20

21 22 23 24

19

Cf. IR-25 Ugone Brusca de Lanza a.1136(or.) CDPadova 1,223.

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25

Moins probable d’it. cattare et variantes régionales, v.tr. "procacciarsi; cogliere, prendere" (< lat. CAPTĀRE REW 1661), composés bien présents dans le lexique et la toponymie romanes. Naissances jusqu’en 1941/1965. Naissances entre 1891/1915 seulement. Naissances dp. 1916/1965. Cf. aussi NF cont. Cantalù (ITA:19/Mo:19). Cf. aussi NF cont. Cantiluppi (ITA:6/Cl:6; Ø DizOnomSicilia).

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b. type /CANTĀRE +

LUPA/

Doc. hist. GR-12 Johan Cantaloba a.1359/1360 ComptesConsulAlbi 110. GR-14 Geraldus de Cantaluba s.11/12 CartVigeois 100, Simone de Chantalouba a.1457 DocLivradois 1,87 NF cont. Cantaloube (FRA:938/LotG:24,Dord: 1926,Gir:15), Canteloube (FRA:103/LotG24,Gir: 15), Cantelobe (FRA:2/Gir:227 )28. – Chantelouve (FRA:151/Loire:63,Rhône:37,Isère:1629 ). + [De fr. chasser v.tr. "poursuivre les animaux pour les tuer ou les prendre" (dp. s.12, FEW 2/1,319–329), pic. cacher, it. cacciare (dp. av. 1321, DELI 182). Composés fréquents, → CAPTIĀRE; cf. BrattöNuoviStudi 53–4, Kreutzer 44–7.] Doc. hist. IR-24 domini Gilii de Cazalupis a.1292 LGrossusReggio 5,227, Ludovico qd. Floriani de Cazalupis a.1442 ArchOdofredo 270. – IR-31 Iohannes Caccialupi de Foiano (Ardengheschi) a.1202(or.) CaleffoSiena 117, [Contea degli Aldobrandeschi:] Caccialupus a.1221(or.) CaleffoSiena 280, Vechi Caccialupi a.1221(or.) CaleffoSiena 284 et al. NF cont. Chasseloup (FRA:658/CharM:106, Vend:88,LoireA:64,Gir:40), Chasselou (FRA:130 ); [forme picarde:] Cacheloup (FRA:Øgeopatronyme, MorletDENF 155), Cachelou (FRA:127/Calv:69, Orne:15); Cacheleux (FRA:522/SeineM:314, Somme:38,Eure:20,Calv:13), Cacheleu (FRA:731/ SeineM:3,Somme:3) Caccialupo (ITA:10/Fg:6,Ba:4)32; Caccialupi (ITA:521/Ar:133,Rm:64,Re:51,Ba:47,Pi:40,Fi:30). CAPTIĀRE

cavalcare + [D’it. cavalcare v. "montare un cavallo o un altro animale" (dp. av. 1292, < lat. CABALLICĀRE, DELI 218).] Doc. hist. IR-25 Andrea Chavalcalovo a.1300 MatLEI.

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cecare + [Pourrait correspondre, selon DizCognPuglia 138 a it. dial. cecalupo s.m. "centauria, pianta detta anche enzianella, biondella" ou mieux, comme SN, «chi era tanto forte da accecare un lupo», d’it. arc. et rég. cecare "accecare, privare del senso o dell’uso della vista"33.] Doc. hist. Giuseppe Cecalupo a.1765 DizCognPuglia 138. NF cont. Cecalupo (ITA:265/Ba:168; Rm:42, Mi:30), Ceccalupo (ITA:6/Rm:6), Ciecalupi (ITA: 12/Ch:12). chiappare + [D’it. chiappare, acchiappare "afferrare improvvisamente e con destrezza" etc., donc "chasseur de loup" (apr. 1300, < lat. CAPULĀRE, DELI 230).] NF cont. Chiappalupi (ITA:185/Tr:74,Pg:65, Rm:12; Bs:19). cozzare + [Correspond probablement à it. cozzare v.tr. "urtare con violenza" (dp. Dante, < coccia "testa", DELI 294).] NF cont. Cozzalupi (ITA:11/Lu:6,Ms:3; Mi:2). corner + [Probablement en relation avec fr. corner v. "annoncer à son de cor" etc. (dp. s.11, < lat. CORNU, FEW 2/2,1193), probablement SN de veneur (DauzatDNFF 148, MorletDENF 241). Formation déjà citée dans PatRom II/1,346; cf. Kreutzer 70–1, Fexer 252, MorletDENF 240–1.] Doc. hist. GR-29 [NL:] Guillelmum de Corneloup a.1513 LEnchaînéMacon cclxxxv.34 NF cont. Corneloup (FRA:1.226/SaôneL:425, Loire:203,Rhône:182), Cornelou (FRA:1/Paris:135 ). *EXCAUDĀRE + [D’occ. escodar "couper la queue d’un animal" (a.1102, cf. afr. escoer, mfr. escouer, nfr. dial. écouer , dp. s.12 FEWb 2/1,524) et d’it. scodare (scodato p.p. a.1542 DELI 1160), avec des formations parallèles (ca(n), volpe, gata, nibbio, et al.)36.] 33

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29 30 31 32

Naissances entre 1891/1965. Naissances entre 1891/1915. MorletDENF cite encore NF cont. Cantalaube (Ø géopatronyme). Dp. 1916/1940. Naissance entre 1891/1915 (Paris). Naissances jusqu’en 1916/1940. Toujours Bonavita Caccialupo.

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Cf. une formation parallèle comme IB-12 [ferreiro:] José Cega Raposas a.1444 JudeusPortugal 329. Cf. VincentToponFrance 270: Corneloup (FRA/Ain < Corneloux a.1466), probablement à la base nu NF correspondant. Naissance entre 1916/1940. Doc.hist. Escodacá a.1102(or.) BrunelChartes 1,10, Bernarz Escodacas a.1150 BrunelChartes 1,63 (avec occ. ca(n) "chien"); NF cont. Scodavolpe (ITA:36/Ps:20); Doc.hist. IR-25 Scodagata a.1177(or.) CDPadova 2,365, Vilanello Scodagata [a.1180](or.) CDPadova 2,401; NF

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Doc. hist. GR-12 Escoalobe a.1175 LNoirBéziers 352, B. Escoa Lupos bavili domini episcopi Biterrensis a.1175/1200 LNoirBéziers 365, Bernardus Escoa lupos, Raimundus Escoa lupos a.1178 LNoirBéziers 375 etc., Berengaria Escoalobs (= a.1328(or.)) a.1308(or.) CartProuille 2,224;183. IR-25 Martinus Scodalovo a.1183(or.) CDPadova 2,478. – IR-31 Scodalufi a.1198 DocComuneFirenze 43.37 NF cont. Scodalupi (ITA:30/Br:24,Ba:5,Le:1)38.

lupi, Albertini Scorcialupi, Scorcialupi a.1203 DocComuneFirenze 132, Rainerius Scorcialupi notarius, scriba publicus Pisanorum et comunis portus in Tunithi a.1264 MatLEI. – IR-53 Raynerius Scorcialupus a.1299 DizOnomSicilia 1503.

*EXCORTEĀRE + [Les exemples historiques correspondent à ait. scorzare/scorciare ‘togliere la scorza’ (dp. s.14, DEI 3420) < lat. SCORTEA, it. scorza (DELI 1167, REW 7742), à ne pas confondre avec it. scorticare < *EXCORTICĀRE (< CORTEX, it. corteccia), malgré l’acception presque identique39.] Doc. hist. IR-31 Scorcialupo de Mortenano (= Scorcialupum filium qd. De Mortenano a.1200) a.1189 DocComuneFirenze 30;57, Guidi Scorcia-

*EXCORTICĀRE + [De fr. écorcher v.tr. "dépouiller un animal de sa peau" (FEW 3,281-2), it. scorticare (dp. av. 1294, DELI 1167), fréquent comme nom40 et SN de métier41. Il peut y avoir confusion avec → squarciare. Les NL correspondants seront le plus souvent déonymiques.42] Doc. hist. GR-21 [SN italien "parlant" traduit en français:] [lombart:] Eude Escorche leu de Siene et ses compaignons a.1296 TailleParis 270. – GR-27 Jehans dis Escorcheleus maires dou Nués Chatel a.1256(or.) DocVosges 37. *EXQUARTIARE + [D’it. squarciare "aprire lacerando con violenza, rompere in brandelli" (dp. -a.1300, < *EXQUARTIARE, DELI 1261)43, peu pro40

cont. Scodanibbio (ITA:57/Mc:46, avec it. nibbio "épervier" (s.13 DELI 802). Appartiennent à cette famille encore Doc.hist. IR-31 Leone f. Scodafugi a.1198(or.) DocComuneFirenze 44; Pietrus Scodate a.1232(or.) CaleffoSiena 508 IR-23 Scodardus CartPavia 78; IB-31 B(er)n(at) Scoda pelicer s.14(or.) LRebudesTortosa fº83r, Ramo(n) Scoda 1381(or.) CensoRibagorça fº5v (= R(amon) Scoda 1385(or.) LMonedatgeRibagorça s.f.) et, éventuellement, NF cont. Scoda (ITA:52/Go:32, Ud:17). 37 À lire, probablement, Bonaguida ScodalufiScodalupi? Ø DizCognPuglia. 38 Ø DizCognPuglia. 39 Cf. aussi IR-51 Johannis Scorciasinus a.1260 (Brindisi) RohlfsCognSalento 227, IR-53 Scorciavacca/Scorciavacche (Petrus Scorciavacca a.1213), Scorciabovi/Scorciavoi), Scorciacapre, Scorciacavalli DizOnomSicilia 1504 ), IR-53 Adam de Scorciagatta a.1266, Nicolaus de Scorciagacta a.1286, Nicolaus de Scorchiagatta a.1298 DizOnomSicilia 1503 et aussi NF cont. Scorzafava (ITA: 132/Cs:56,Cz:39), Scozzafava (ITA:1.037/Cz:832,Me: 22), s’il ne faut pas lire scocciare "arrecare", etc. Il peut y avoir confusion avec it. scorciare < EXCURTICARE (dp. a.1532, DELI 1165, ainsi Kreutzer 149-150), mais probablement il s’agit d’*EXCORTEARE dans, p.ex., scorciapino "legnaiuolo", dans NF cont. Scorciapino (ITA:259/En: 118,Ct:117, Me:21); Scarcipino (ITA:63/Me:16, Scarcipino Rattarello ITA:42); Scorcipino (DizCognPuglia 447) et Scorzapioppo (ITA:7/Fi;2,Pi:2; Pz:2; cf. NL Scorciapopoli DizOnomSicilia 1504) et al. ou IR-25 Scorzarolum a.1174 CDPadova 2,293 et NF cont. Scorciatore (ITA:33/Ct:27,Me:6, toujours Bontempo Scorciatore).

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Cf. GR-21 Elyes l’Escorcheeur a.1296 TailleParis 104 etc., Symon Mouton escorcheeur de moutons a.1296 TailleParis 148 (avec in Escorcheria Parisiensi a.1317 ChartStMagloire 2,324, GR-25 se maison de le Vies Escorcherie a.1293/1296(or.) CueilloirAmiens 42, ante Escorcherie [a.1350] CensHôtelDieuBeauvais 422). Cf. p.ex. GR-25 Escorcevaque Gerars a.1242(or.) NecrArras 36, IR-53. Dans ce contexte aussi GR-21 miles quidam nomine Robertus cognomine autem dictus Escorchart [a.1110/1129] CartStPèreChartres 533 (NF cont. Écorchard FRA:135/Morb:74), NF cont. Écorchon (FRA:31/PuyD:17) ainsi que GR-23 Pierre escorche chien a.1298(or.) TailleParisMs, Jehan escorche rainne tondeur a.1300(or.) TailleParisMs, S. Widonis Escorche Vilain a.1071 CartStVincentLeMans 28;113 (cf. IR-53 Rogerius Scorchavillanus a.1283 DizOnomSicilia 1504), GR-24 Ricardus Escorche Vielle a.1195 RôlesNormandie 1,70;185, Willelmus Escorchevielle a.1198 RôlesNormandie 2,68, et NF cont. Écorchemaille (cité par MorletDENF 372). Dans ce contexte sans doute aussi GR-21Estiene Escorchié a.1277(or.) ComptesProvins 35b (etc.), Heluis l’escorchiée a.1304(or.) ComptesProvins 194a (cf. NF cont. Scorzato ITA :265/Vi:188,Pd:24). Cf. GR-24 Elyas de Escorcheboef a.1198 FournierNPComposés 371, Radulphus d’Escorchebeuf [a.1338] ActNormands 191, GR-31 Johan le serrailleur d’Escorchibuef a.1388 LVaillantLyon 154 (cf. NL Écorchebœuf FRA/EureL, NF cont. Écorchebœuf MorletDENF 372), IR-53 Adam de Scorciagatta a.1266, Nicolaus de Scorciagacta a.1286, Nicolaus de Scorchiagatta a.1298 DizOnomSicilia 1503. À comparer IR-31 Contem Squarcialeoni a.1280(or.) CaleffoSiena 1136. Verbe fréquent dans la formation de SN, cf. p.ex. IR-22 Squarzaficus a.1174 CDGenova 2, Nicola

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bable une collision avec scorciare "spellare" (→ *EXCORTEĀRE).44] Doc. hist. IR-31 Squarcialupus Frangipane a.1203 DocComuneFirenze 135, Squarcialupo [a.1232] MatLEI, Odo Isscuarcialupi (= Odo Iscarcialupi, Uodo Iscarcialupi) a.1263 MatLEI, Gherardo Squarcialupo a.1407 FuochiPisa 255. – IR-42 Olivero Squarcialupo a.1526/1527 CensRoma 511. NF cont. Squarcialupi (ITA:80/Ar:61).

Doc. hist. GR-00 Hugo Frangens lupum [a.1104] DarmsteterTraité 208.

écouter + [De fr. écouter < AUSCULTARE (-a.900, TLFi). Ø Kreutzer).] NF cont. Escouteloup (FRA:117/Landes34, Pyr: 29,Gir:2045 ). fraindre + [D’afr. fraindre v.tr. "rompre, briser" (s.11–15 Gdf, < lat. FRANGERE, FEW 3,752–7), sous forme latinisée.] Squarciaficus a.1188 CDGenova 2,324, Rubaldus Squarzaficus a.1192 CDGenova 3,46, Girardus Squarzaficus a.1192 CDGenova 3,29, Obertus Squarzaficus a.1210 (or.) LanfrancoGenova 1,230;2,21/Ubertus Squarzaficus a.1217(or.) Lvercelli 18, Iacobus Squarzaficus a.1217 (or.) LVercelli 12;18, Johannes Squarzaficum a.1225(or.) LanfrancoGenova 2,257, Nicolaus Squarzaficus a.1261 LIuriumGenova 1,1358, Franciscus Scarxiafici a.1293 (Genova) DizOnomSicilia 1503 (NF cont. Squarciafico ITA:72/Av:42,Fg:3; Mi:13,Al:7; Squarciafichi ITA:93/ Im:83. Cf. dans ce contexte les NF cont. Mangiafico, Pappafico, Tagliafico/Tagliafichi, Pelafico, Seccafico, Spreafico/Spreafichi, Beccafichi, Scacchiafichi, Scannafichi); IR-23 Armannus Squarzafugatia a.1173(or.) RegComunePiacenza 274; Arlotus Squarciasachi, Spavaldus Squarciasachi a.1197(or.) DocComuneFirenze 39–40 (Ø NF. Cf. dans ce contexte Battisacchi/Battisacco, Bagnasacco, Cargasacchi, Colasacco, Ligasacchi, Parasacchi/ Parasacco, Stracciasacco, Strinasacchi. Tagliasacchi, Tirasacchi); Squarzapars Pellucis a.1215 LVercelli 85; Squarzavilla de Lacella a.1218 LGrossusReggio 1,22; Adeodatus Squarzaventre, Matheus Squarzaventre s.12/ 14 ObBenevento 25;240. Et encore Squarciatus Ildibrandini a.1221 CaleffoSiena et al., Porcellus Squarciati a.1221(or.) CaleffoSiena et al., Squarcinus filius Squarçoni a.1225(or.) CartTortosa 2,17 Andreas Squarcinus civis Astensis publicus imperiali auctoritate notarius a.1283 StatVillanovaAsti 173 et al., Squarza de Guidebonis a.1278 CartTortona 2,280 et al. D’autres exemples dans DizCognPuglia 466. 44 Cf. aussi IR-24 Squarzavilla de Lacella a.1218 LGrossusReggio 1,22 qui rappelle NF cont. Écorcheville (FRA: 36/Eure:5,Calv:5,SeineM:3) qui dérive du NL homonyme (FRA/Calv,Eure) et qui, selon MorletDENF 372, serait une formation déanthroponymique NP SCAURIUS (< SCAURUS "qui a un pied bot") + VILLA. 45 Naissances dp. 1916/1940.

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frustare + [D’it. frustare "colpire ripetutamente con la frusta" (dp. av. 1288, < lat. FUSTĀRE, DELI 462).] NF cont. Frustalupi (ITA:49/Tr:38,Rm:8). + [De fr. fuir v. "s’éloigner à la hâte pour éviter quelqu’un, quelque chose" (dp. a.1180, < lat. FUGERE, FEW 3,836–9), it. fuggire (dp. S.13, DELI463), sous forme latinisée; cf. Kreutzer 8246.] Doc. hist. GR 21 Walterius cognomine Fugans lupum [-a.1161] CartStPèreChartres 191. FUGERE

gachar + [D’apr. gachar v.tr. "guetter, épier" (< germ. *wahta, FEW 17,451–7).] Doc. hist. GR-11 l’ostau de Gaxalup de Jaa a.1384(or.) DénombrBéarn 161b.47 gâter + [De fr. gâter "dévaster, ravager", etc. (dp. Roland, < lat. VASTĀRE, TLFi), fréquent dans des syntagmes (→ VASTĀRE).48 – Kreutzer 83–4; MorletDENF 447, etc.] Doc. hist. [NL:] Gastelou a.1510 Kreutzer 8349. NF cont. Gâteloup (FRA:20/Aube:450 ). *GRATTĀRE + [De fr. gratter "frotter, racler; fouiller le sol avec la patte", etc. (dp. a.1160/1174, < germ. *krattôn FEW 16,371–8), occ. gratar, it. grattare (dp. av. 1311, DELI 518, éventuellement à partir de l’occ.). Comparable au syntagme → pisser +, il convient de distinguer entre verbe + sujet (= NL “lieu où gratte le loup”51 ), exemples ci-

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Qui cite ven. Filovo (Fulupo, Fuilupo, Fugalupo a.1219) et tosc. fuggilupo. Cf. it. fuggire dans NF cont. Fuggiguerra (ITA:6/En:6). Moins probable un double nom Garsia Lupus. Avec des animaux: IR-44 Johannes guasta leona s.12/ 14 ObBenevento 34 ou GR-21 Gastemula a.1165/1166 ChartBourbonnais 42. Aujourd’hui Gâteloup (FRA/EureL. Serait à discuter l’interprétation. Kreutzer renvoie à l’exemple Gattechèvre (FRA/May < Gastechevre a.1543): «hier sicher Vokativ, die Ziege wird also scherzhaft aufgefordert, das zu tun, was sie schon getan hat, nämlich Schaden im Buschholz anzurichten». Naissances entre 1891/1965. Cf. VincentTopFrance 270.

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après52, et verbe + complément (= SN), formation fréquente (→ krattôn).53] Doc. hist. GR-00 Gratteloup s.d. RollandFaune 8,19. – GR-11 l’ostau d’Arnaut de Bernat Gratelop a.1385(or.) DénombrBéarn 154b, [savi e discret mossen:] Arnaut de Gratalop licentiat en decretz a.1401 RôleComtéFoix 210. – GR-21 Gile de Gratelou clerc a.1272(or.) ComptesProvins 3b. – GR24 Bochardo de Grateleu [a.1197] CartLouviers 1, 101. NF cont. Grataloup (FRA:1083/Rhône:465, Loire:429), Grateloup (FRA:69/HGar:46,Gers:4, HPyr:3), Grateloup (FRA:69/Loire:10), Gratteloup (FRA:6/Vaucl:654 ) [clairement d’après deux NL du sud, Gratteloup (FRA/LotG)].

Doc. hist. GR-23 André Heurtelou (= André Hurtelou) a.1358/1359(or.) ComptesTours 31;57, Heurtelou a.1535(or.) CartMarmoutierMaine 1, 163. – GR-24 Willelmo Hurtelou a.1195 RôlesNormandie 1,81, Radulfus Hurteleu a.1245 CartFontenayMarmion 174. NF cont. Heurteloup (FRA:150/Sarthe:58/IndreL:37), Hurteloup (FRA:150/Sarthe:77).

hâter + [Probablement de fr. hâter "brusquer, presser" ( < germ. *haist, FEW 16,123–4).] Doc. hist. GR-23 Jamet Hastelou a.1359 CartSiresRay 1,63. – GR-24 Mahieu Hateleu a.1261/ 1270 FournierNPComposés 372. heurter + [De fr. hurter, heurter "rentrer rudement en contact avec" (dp. s.12, < anfrk. *hûrt "bélier" FEW 16,271–4), fréquent surtout en toponyme55,56. – Kreutzer 93-4; MorletDENF 511.] 52

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Dans ce contexte aussi GR-31 Aymo de Grata Vachi, Iohannes de Grata Vachi a.1278 FinanzaSaubada 3,140 ou IR-25 Bertholameo Gratacaballum a.1147(or.) CDPadova 1,368. Cf. des formations telles que Grattepanche (BEL:2/Ht:2). Naissances depuis 1916/1990. Type Heurtevent: GR-21 Guillaume Hurtevant a.1399 ChartStMagloire 3,758; GR-24 Thomas de Hurtevent (= Thomas Hurtevent a.1198) a.1195 RôlesNormandie 1,63;2,63, Ricardus Hurtevent, Galfridus Hurtevent a.1198 RôlesNormandie 2,39–40, Roberto Hurtevent [+a.1204] CartLouviers 1,140, Colete Hurtevent [+a.1350] DocVerson 2,32; GR-25 Gossuinus Hurtevent a.1204 CartCysoing 86 > NF cont. Heurtevent (FRA: 701/Manche:214,Calv:115,SeineM:77,IlleV:50,Oise:50), Hurtevent (FRA:349/PCal:209,Nord:45; BEL:5/Ht:5), et Heurtebise: GR-21 Raoul de Heurte bise a.1313 TailleParis 50; GR-25 Hurtebise Margot a.1213(or.) NecrArras 16 > NF cont. Heurtebise (FRA:1052/Sarthe:358, DSèvres:104; BEL:1), Hurtebise (FRA:158/Aisne:74; BEL:4/Ht:2), Hurtebize (BEL:7/Ht:5,Nr:2), etc., voir GermainNFWallonie 550. Cf. aussi GR-23 Rolland Heurtant a.1411/1412(or.) ComptesLamballe 317. Comme SN: GR-21 Rogier Hurte Boulie a.1292(or.) TailleParis 177; GR-21 [Juif:] Joçon Hurte vin a.1296 (or.) TailleParis 265, Pierre Hurte vin courroier a.1296 (or.) TailleParis 101, Jehan Hurte vin a.1297(or.) Taille-

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huer + [De fr. huer "lancer (un) chien) par ses cris" (dp. ca. 1160 TLFi, origine onomat.).] Doc. hist. GR-21 in vico dicitur Hueleu a.1280 (or.) ChartStMagloire 2,3, vico de Hue leu a.1282 (or.) ChartStMagloire 2,11, la rue de Hueleu a.1283 ChartStMagloure 2,17 etc.57, Hueleu a.1360(s.15) ChartStMagloire 3,246. incantare + [D’it. incantare v.tr. "recitare formule o compiere atti che producano effetti soprannaturali" (dp. s.13/14, < lat. INCANTĀRE, DELI 566).] Doc. hist. IR-40 Tancredus de Incantalupo [s.12] CatalBaronum 76.

Paris 314, Thomas hurte vin passeeur a.1298(or.) TailleParisMs, Hurte vin deschargeeur a.1299(or.) TailleParisMs (NF cont. Heurtevin (FRA:115/SeineM:43); GR21 Hurte Boulie a.1296(or.) TailleParis 105; GR-27 Hurtechanne a.1245(or.) BannrollenMetz 1,31; GR-25 Heuluwis Hurte fole a.1296-[1302](or.) RôlesArtois 104; NF cont. Heurtefeu (FRA:138/CôteOr:34,Aube:29,Yonne:16, HMarne:15), Heurtefeux (FRA:29/Oise:7,PCal:7[les deux jusqu’en 1916/1940 seulement],SeineM:5][dp. 1941/1965]; Heurtematte (FRA:192/Eure:53; BEL:3); Hurte Thumas a.1356(or.) NecrArras 84 > NF cont. Heurte (FRA :79/Fin:33), Hurte (FRA :72/Doubs :26 ; Marne:38[naissances dp. 1916/1940]); GR-23 Rolland Heurtant a.1411/1412(or.) ComptesLamballe 317 > NF cont. Heurtant (FRA:6[jusqu’en 1941/1965]), Heurtand (FRA:2[jusqu’en 1916/1949]). Bien présent dans la doc.hist. le type Hurtaut (var. Hurtaus, Hurtaud, Hurtault) avec les résultats modernes de toute la gamme: Heurtaut (FRA:230/Manche:26[jusqu’en 1941/1965]; Oise:20[jusqu’en 1941/1965]; Nièvre:11[[jusqu’en 1916/ 1940]), Heurtaud (FRA:54), Heurtault (FRA :929/CôtesAr :156,EureL :117,IlleV70,May :60), Heurteau (FRA: 311/LoireA:88,Loiret:44,DSèvres:28), Heurteaux (FRA: 277/SeineM:69,Nord:42,Sarthe:27); Hurtaut (FRA:49/ Marne:25), Hurtaud (FRA:1.114/CharM:343,Vend:280), Hurtault (FRA:392/IndreL:37), Hurteau (FRA:426/ CharM:88,Vend:90,PCal:69), Hurteaux (FRA:98/Marne: 24), Hurtau (FRA:8) et encore Hurterel (var. Hurteriaus, Hurterele). 57 Aujourd’hui rue Du Grand Hurleur (TailleParis p. 617).

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NF cont. Incantalupo (ITA:216/Ba:164,Br:13; Incantalupi (ITA:8/Cs:3,Ba:2).

préposition de, plutôt NL mata (de) lobos]62, avec port.esp.cat. mata n.f. "manchón de plantas que cubra cierta extensión del suelo" (dp. s.6, DCECH 3, 874–6).63] Doc. hist. IB-11 Pedro Ares de Matalobos a.1533, Gonzalo de Matalobos a.1560, e a súa filla Teresa de Matalobos a.1571 ACS. – IB-21 Petrus Gundisalui Mathalobos a.1195(or.) CDCatedralLeón 6,71. – IB-27 Alfonso Martin matalobos (Santolalla) a.1407 PadrónSevillaMs. NF cont. Matalobos (ESP:468/GAL:343/Po: 254,C:89).

lancer + [De fr. lancer "pousser vivement en avant" etc. v.tr. (< lat. LANCEĀRE, FEW 5,153-7).] Doc. hist. GR-23 Warnerius Lancelupum [+a.1100] CartStVincentLeMans 259.58 legare + [D’it. legare "avvolgere... una cosa o più cose assieme con una fune e sim." (s.13, ligare, < lat. LIGĀRE, DELI 660).59] NF cont. Legalupi (ITA:5/Si:5), Legaluppi (ITA: 23/Gr:23), Ligalupo (ITA:91/Ge:76), Ligalupi (ITA:12/Ge:12). (am)mazzare + [D’it. (am)mazzare "uccidere con mezzi violenti" (dp. fin s.13, < lat. *MATTEA60, DELI 48;733), formations lexicales fréquentes, type mazzacani/ammazzacani, mazzacavallo, mazzacoppia, mazzacotto, mazzafionda, mazzafrombolo, mazzagatti, mazzamurello, mazzancolla, mazzapicchio, mazzascudo, ammazzatoio …61] Doc. hist. IR-31 Mingarda Mazalupo (Ardengheschi) a.1202(or.) CaleffoSiena 115). NF cont. Ammazzalupo (ITA:44/Pe:33; > BEL:1); Mazzalupo (ITA:26/Cs:26), Mazzalupi (ITA:237/ Rm:94,Mc:55,Vt:52), Mazzaluppi (ITA:13/Vr:13. matar + [De port., gal., esp. matar "tuer" (dp. s.10, < *MATTĀRE, DCECH 3,878-881), formations lexicales fréquentes, type esp. mataburros, matacaballo, matacallos, matacán, matacandelas, matacandil, matafuego, matahambre, matahumos, matajudío, matamoros, matamoscas, mataperros, matapiojos, matapollo, matapolvo, matapulgas, matarrata, matasiete … Dans les nominations avec

mucciare + [D’ait. mucciare64 (muccare en est une variante graphique, GDLI 11,37) "schivare" < germ. *mūk- ‘cacher’, cp. mhd. mūchen, nhd. Meuchel-, etc., d’origine langobarde, M.G. Arcamone, Italiano antico ‘mucciare’ e voci toscane connesse, Quaderni dell’Atlante lessicale toscano, 1982, pp. 167–182; pour afr. mucier, mussier65 < gall. *MUKYARE, cf. FEW 6/2,193–7, REW 5723. Pour muzzare, il peut s’agir d’une variante méridionale (ainsi Kreutzer 115–6) ou bien avec RohlfsSNSalento 163 d’it. mozzare "recidere con un colpo netto e deciso" (dp. a.1303/1306, < *MŪTIU, DELI 783)66.] Doc. hist. IR-22 Rufinus Muca lupus a.1205 RegAlba 1,58, Rollandus Mucalupus a.1225 RegAlba 2,272. NF cont. Muzzalupo (ITA:51/Cs:49). negar + [De cat. negar v.tr. "asfixiar per inmersió en un líquid" (dp. Llull, < lat. NECĀRE, DECat 5,895–6, REW 5869). – Kreutzer 116–767.] 62

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Dans un autre contexte NF cont. Lanceleux (FRA:16/ Ard :9)? Cf. Lanceleur (FRA:359/Sarthe:214,MaineL: 65). Cette formule se trouve aussi dans NF cont. Ligabue, Ligaboi, Ligabò ou Ligasacchi. It. mazza, cf. p.ex. IR-24 Guidonis de Mazzancollis a.1210 EstimoImola 119. Cf. encore IR-31Gollus Mazabechi (var. Mazzabecchi) a.1208 DocComuneFirenze 165; IR-42 Ioannes Mazzacara a.1269/1270 RegChancAngioina 3,97; IR-41 Johanem Mazzafusti a.1211(or.) CDJesi 14; IR-13 Andrea Mazzapezza a.1257 PallabazzerSelvaCadore 245 et al. Cf. BrattöNuoviStudi 157–8.

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Comme exemple: P(etrus) de Matalops 1240(or.) RepValencia 143;183. À écarter esp. matalobos s.m. "acónito" (plante). Cf. des formations parallèles comme IB-27Juan Mataliebres a.1494 RepComares 33. Dans ce contexte NF cont. Mucciante (ITA:394/Aq:220, Pe:75,Po:31), Mucciato (ITA:9/Le:8), Ammucciato (ITA: 24/Le:19)? D’où, selon MorletDENF 717, les NF cont. Musse, Lamusse, Mussard, Mussardier, Mussat, Mussel, Musseau, Musset, Mussot, Mussaud, Mussier, Musseux, Musson, Mussou, Mussemblé, Mussemblet, avec les variantes pic.Muche, Mucherie, Muchemblé, Muchenbled, et it. Muzzatti (ITA:193/Pn:135,Ud:14,Bz:8), Muzzati (ITA: 123/Pd:36,Ve:25; Fe:39). Dans ce contexte NF cont. Mozzato (ITA:942/Ve:366,Pd: 256,Vi:205,Ro:136) et Mozzati (ITA:289/Mi:185,Va:38, Pv:24)? Qui souligne «Die Bildungen mit negar und Tiernamen, bzw. Personenbezeichnungen sind alles Namen für Was-

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Doc. hist. IB-26 Pero Nega Lops a.1268/1272 RepMurcia 114.

NF cont. Paralovo (ITA:191/Ro:97,Pv:21,Fe:14, To:13; Ve:17); Paralupi (ITA:49/Re:25), Paraluppi (ITA:257/Mn:87,Ro:51,Mo:33,Mi:21,Re:18,Bs:13).

*pannare + [Probablement à mettre en relation avec it. (ap)pannare "togliere la lucentezza, offuscare" (dp. av. 1374 DELI 64), terme e la chasse (GDLI 1,547). À comparer aussi apr. panar "voler, dérober" (dp. a.1143, < PANNUS, FEW 7, 561, REW 6204). Cf. Kreutzer 117–8, avec d’autres exemples.] Doc. hist. IR-22 Henricus Pannalupus a.1209 RegAlba 1,293 = Henricus Panalupus a.1221 RegAlba 2,69. PAPPĀRE + [Probablement à identifier avec afr. paper "manger" (dp. ca. 1200, < lat. PAPPĀRE, FEW 582-8, REW 6214), it. pappare (dp. av. 1367, DELI 874), SN fréquents68, sans qu’il soit possible d’en démêler le sens concret (*"homme fort"?); → PAPPĀRE.] Doc. hist. GR-25 Papeleu Sare a.1289(or.) NecrArras 6169. IR-23 domina Benvenuta relicta qd. Iacobi Papalupi a.1270(s.18) AttiMilano 3/2,639;728. NF cont. Papeleu (BEL:35/+FlOr:29,BFl:5), Papeleux (BEL:31/Ht:20,Lg:6), Papleu (BEL:2/ Ht:2), Papleux (BEL:127/Ht:104,Bxl:14), Papleut (BEL:8/Ht:5,Nr:2) PARĀRE + [De fr. parer, it. parare, < lat. PARĀRE, avec plusieurs sens possibles, surtout "se défendre" (FEW 7,629ss., DELI 878), mais aussi "apprêter, peler" (REW 6229)70.] Doc. hist. IB-23 Laurencii Paralobs (Perpinyà) a.1236(or.) DocJaimeI 393. – IB-31 Johan Paralops a.1367 LMemoriasMascaró 58. GR-12 [NL:] in loco quem nominant Para Lupus [a.1035] CartStVictorMarseille 433.71

serläufe und sumpfige Gegenden, in denen Tiere und Menschen ertranken oder ertränkt wurden, bzw. ertrinken können. Es handelt sich also um die Bescheibung einmaliger oder häufig möglicher Unglücksfälle». 68 Cf. Kreutzer 118–9 et les NF cont. du type Pap(p)agallo, Pappalepore, Pap(p)afava, Pap(p)aterra, Papa(p)alardo et al. 69 CF. NL Papleu (FRA/Aisne < Papeleu s.12, DauzatDENL 517. 70 Cf. aussi IR-31 Latinus Paraliasini, Rusticus Paraliasini a.1221(or.) CaleffoSiena 279. 71 Ainsi VincentToponFrance 270 qui cite, avec DarmsteterTraité 207, le même exemple de Marseille et encore Pareloup (FRA/Gard < Paralupos a.1321).

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pascere + [D’it. pascere "mangiare, detto di animali erbovori" (dp. av. 1292, < lat. PĀSCERE, DELI 886). Il s’agit sûrement du NL Pascelupo (ITA/Pg; cf. Kreutzer 121)72.] NF cont. Pascelupo (ITA:10/Pr:10). passer + [De fr. passer "traverser un lieu" (< lat. *PASSĀRE, FEW 7,707–272), composés fréquents; cf. Kreutzer 121–3, MorletDENF 759–760.] Doc. hist. GR- 31 [NL:] hers Hugonet de Passalou [a.1305] DocLyonnais 42, Joham de Passalou [a.1305] DocLyonnais 51.73 pelar + [Probablement d’occ. pelar "dépouiller de son poil" (< lat. PILĀRE, FEW 8,483–8), plutôt que de pilar v.tr. "écraser" etc. (< lat. PĪLĀRE, FEW 8,489–492)74. Pour les nombreux composés avec pelar → PILĀRE, cf. p.ex. Kreutzer 124–7. Doc. hist. GR-13 Nicolaus Pilaloba a.1163 CartRicherenches 157. piangere + [Correspond à it. piangere "versare lacrime per dolore, commozione o altri sentimenti" (dp. av. 1250, < lat. PLANGERE, DELI 919); il peut cependant s’agir aussi d’it. uva "raisin".75] NF cont. Piangeluva (ITA:5/An:3; To:2). pincer + [De fr. pincer v.tr. "serrer entre les extrémités des doigts; piquer" etc. (dp. env, 1165, FEW 8,541–7); selon MorletDENF 788 «traquer le loup». Élément onymique fréquent76, cf. it. pinzare v.tr. (tardif, DELI 931)77.] 72

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«Die Benennung, eine humoristische Metapher, wird begreiflich durch die Lage des Ortes in gebirgiger Gegend (…)». Cf. NL Passeloup (FRA/Rhône,EureL) < Passelupum a.1188, Kreutzer 123. Ici p.ex. GR-21 Guiart Pile Avoinne a.1292(or.) TailleParis 110 ou GR-21 Henri Pile Pois a.1292(or.) TailleParis 152. Cf. NF Piangivino (ITA:69/Ba:47,Ta:10,Br:8 [Ø DizCognPuglia]; An:16; Va:4), Piangevino (ITA:5/An:3; To: 2). NL Piangipane (ITA/Ra; cf. DizOnomSicilia 1217). Piangiamore (ITA:49/En:31; Ca:11. Cf. MorletDENF 788 et encore GR-21 Pince-Pate a.1292 TailleParis 134, Robin Pince pate passeeur a.1297 TaielleParis 390 = Robert Pince pate marinier a.1313 TailleParis 194, GR-25 Pince paste Mahius a.1279(or.) NecrArras 57, Jehan Pincepaste menestrier de Mgr

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Doc.hist GR-21 [NL:] Jehan de Pinceleu talemelier a.1296 TailleParis 280, Huitace de Pince leu talemelier a.1296 TailleParis 144, Denise de Pince leu a.1297 TailleParis 132. – GR-24 [homme d’armes:] maistre Jehan de Pincheleu a.1454(or.) CartLouviers 3,13. NF cont. Pinceloup (FRA:219/EureL:92), Pinceloux † (MorletDENF 788).

Doc. hist. GR-21 Odonem de Pisseleu a.1197/ 1198(1209) ChartStMartinParis/3,157, Pierre de Pisse Leu a.1292(or.) TailleParis 65 et al., Jehan de Pisse leu talemelier a.1296 TailleParis 139, Marie de Pisse leu a.1313 TailleParis 137, Robert Pisseleu a.1421 RôleParis 188;221;227. IR-52 Ropertos Piskialupos a.1124 RohlfsCognCalabria 20882. NF cont. Pisseloup (FRA:137/SaôneL:92; BEL: 3/Bxl:3), Pisselout (FRA:5/SaôneL:5)83. SN cont. Pijalupi MarraleNomeLicata 268.

*PISSIĀRE + [De fr. pisser v. "uriner" (dp. ca. 1170, FEW 8,587–596), it. pisciare (dp. av. 1400, DELI 935). Le type toponymique pisse-loup est assez fréquent (DauzatDENL 532, VincentToponFrance 270, Kreutzer 134, MorletDENF 790, GermainNFWallonie 813), littéralement un “lieu où pisse le loup”. À comparer NL Pissevache (FRA/ HMarne,Isère) ou Pisciacavallo (ITA/Rm, RohlfsCognCalabria 208) et Piscop (FRA/SeineO) < Pissecoq78 ou Pisciagallo (ITA/Lu, RohlfsCognCalabria 208). La formation est distincte du type cognominal Pissevin79 ou Pixalacqua80,81.]

pittare + [D’it. dialectal pittare (gen. pittà, piem. pitè) "beccare"84.] NF cont. Pitalobi (ITA:22/Pr:21).

a.1363/1364 InventBourgogne 1,45, Jehan Pincepastet cambier a.1365 TailleMons 70; GR-28 Robin Pincegrin a.1429 RegTroyes 202 = Robin Pinsegrin (= Robin Pinssegrin) a.1433 RegTroyes 412;432; GR-25 Pinche dé [a.1296–1302] RôlesArtois 80, Pinche dee Maroie a.1356(or.) NecrArras/84 > NF Pinchedé (FRA:114/ PCal:47,Somme:13[dp. 1916/1940],Nord:10), Pincedez (MorletDENF 788), Pinchedez (FRA:87/Marne:27,Oise: 24), Pinsdez (FRA:12/SeineM10); GR-21 Genevieve la Pince-Cloë et son fuiz a.1292 TailleParis 45/a.1297 TailleParis 57, Thomas Pince-Clo a.1292 TailleParis 68, la Pince gloe, Thomas et Jehan ses fuiz a.1296 TailleParis 66, Thomas Pince clou maçon (= a.1297) a.1296 TailleParis 92;79, GR-23 Jehan de St-Père dit Pinceclou a.1358/1359(or.) ComptesTours 1,91 (etc.); GR-25 Jehans Pinche haste [a.1296-1302] RôlesArtois 53; GR-25 feme Pince vilain Baude a.1237(or.) NecrArras 34; GR25 [NL:] Pinchefalise a.1311/1312 Vasseur,RIO/4,146. 77 Cf. une formation comme NF cont. Pinzaferri (ITA:58/ Gr:27,Li:9,Pi:4). 78 Doc. hist. GR-21 Guido de Pissecoc [a.1170](or.) ChartStMartinParis 2,310 etc., Guillot Pissecoq hotteur a.1403/1404 ChartVincennes 177-8. 79 Doc.hist. GR-14 Blazius Pissavi, Johannes Pissavi a.1463 DocLivradois 1,28, Benit Pissavi, Glaudie Pissavi, heredes de Petri Pissavi a.1463 DocLivradois 1,38, Blaise Pissavy (= feu Blaise Pissavyn) a.1539 DocLivradois 1,77;80 NF cont. Pissavin (FRA:160/PuyD:115, Pissavi (FRA:3[naissances 1891/1915]/Cantal:1,PuyD:1), Pissavy (FRA:130/Cantal87), Pissevin (FRA:39/PuyD:3 [naissances 1891/1915]; Ard:21), Pisvin (FRA:19/Ard: 14). Pour une éventuelle interprétation détoponymique, cf. J. Germain, Les noms de famille Pissavin, Pissevin, Pisvin, etc. Vraiment des surnoms d’ivrognes ?, dans La

vigne et les vergers. Actes du Xe Colloque d’onomastique SFO (Reims) = Parlure Champagne-Ardenne, nº 14–17 (2002), p. 11–20 (v. aussi GermainNFWallonie 813). 80 Doc.hist. IR-24 Iohannino dicto Pixalaqua a.1230 RegPelavicino 447. Cf. aussi «ung denomé Pisce Vinaigre» a.1540 DCFWallonie 813. 81 Cf., dans ce contexte, NF cont. Pissard (FRA:542/ HSav:86,Isère:56[naissances dp. 1916/1940]; Vienne: 72.CharM:54), Pissart (FRA:4[naissances entre 1916/ 1965]; ici Doc.hist. GR-27 Jennin Pixart lou fil Bugnat de Longeawe a.1293(or.) BannrollenMetz 2,455?) et al. Cf. encore Pissier, Pisseau, Pisson (MorletDENF 790), qui cite aussi Pissetot [Ø geopatronyme], Piston et Pislot, ce dernier étant très localisé (FRA:82/PyrA:63). Éventuellement aussi Doc.hist. 25 Pisset Wautier a.1208(or.) NecrArras 13, Pissete Maroie a.1260(or.) NecrArras 48 (NF cont. Pisset FRA:1/PCal:1). Un autre type toponymique dans sire Simon de la Pisserote a.1273(or.) ComptesProvins 9b;30b, Perronneile l’uileiere de la Pisserote a.1278(or.) ComptesProvins 38b, la mesom desus la Pisserote [a.1250/1280](or.) CensProvins 63, Thomas de la Pisserote a.1283(or) ComptesProvins 62a. Pour Ranerius Pisciacani a.1232(or.) CaleffoSiena 506 → PISCIS. Comme complément des «parties du corps» Doc.hist. IR-24 heres Iohannis Pixacurte a.1241 LGrossusReggio 3,149. 82 Probablement identique avec Piscialupos a.1124 MatLEI. 83 On pourrait y joindre les NF wallons Pesleu (BEL:41/ Ht:19,Nr:12), Pesleut (BEL:5/Nr:3), Pessleu (BEL:13/ Nr:12) et Pesseleux (BEL:Nr:18,Ht:4). GermainNFWallonie 799 n’est toutefois pas favorable à cette explication, le NL Pisseloup ne paraissant pas attesté dans la région namuroise. 84 Cf. NF cont. Pittaluga (ITA:2.115/Ge:1.431,Al:144,Ca: 109,Im:78,Sv:51) < pitta l’uga "picca/becca l’uva", et à comparar avec piccare "pungere, acchiappare" (NF Piccaluga, Piccamiglio, Piccapane, Piccamiglio).

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portare + [D’it. portare "porter" (dp. a. 1250, DELI 960), sans qu’il soit possible d’en saisir le sens concret. Pour les nombreux composés avec → PORTĀRE; cf. p.ex. Kreutzer 138-140, MorletDENF 801–2.] Doc. hist. IR-23 Stephanolus Portalupi a.1385 PergCremona 320. NF cont. Portalupi (ITA:772/Pv:230,Vc:53,No: 44,Al:30,Ge:26), Portaluppi (ITA:928/Mi:693,Pv: 152).

Doc. hist. GR-27 segneur Poince Louve, dame Poince Louve a.1348 JugementsÉchevinsMetz 1, 273,492.

PUNGERE + [De fr. poindre "piquer" (dp. [a.1100] TLFi), it. pungere (dp. a.1353 DELI 4, 1001), avec des formations parallèles, surtout pour l’âne et le cheval.85] Doc. hist. IR-31 Barzalomeus Pungelupus a.1228(or.) CaleffoSiena 380, Salinbene Pungelupus a.1228(or.) CaleffoSiena 383. NF cont. Poinloup (FRA:103/Loiret:43,PCal: 2086 ).87 Pongiluppi (ITA:422/Mo:161,Mn:103,Tv:29,Fo: 16,Vr:14,Mi:14,No:11), Pungiluppi (ITA:6/Mo:5, Mn:1).

scacciare + [D’it. scacciare v.tr. "mandare via bruscamente e con forza", variante de → cacciare (dp. a.1353, DELI 1137).89] NF cont. Scaccialupi (ITA:5/Ba:5). scopare + [D’it. scopare v. "spazzare con la scopa" (dp. av. 1556, < lat. SCOPĀRE, DELI 1164–5)90 ou plutôt arc. "frustrare con fusti di scopa"91.] Doc. hist. IR-25 Martinellus Scopalupus [a.1150](or.) CDPadova 1,386. stampare + [Correspond certainement à it. stampare "imprimere, lasciare impresso" (dp. av.1374, < germ. *stampôn, DELI,1266, REW 8224, FEW

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*PUNCTIĀRE + [L’exemple suivant fait supposer un verbe afr. *poincer (cf. FEW 9,582-4), it. dial. (ven.) ponzer88, forme parallèle à → pincer.]

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Doc. hist. GR-21 Thomas Point Lasne a.1198 FournierNPComposés 371, Jacobus Pungens Asinum a.1236 (or.) ChartStMartinParis 4,123; Droconi Pungenti Asinum a.1243(or.) ChartStMartinParis 4,165, Gautier Poin l’asne a.1296 TailleParis 27, Jehan Poin l’asne a.1296 TailleParis 55, Pierre Poin l’asne, Berthaut Poin l’asne a.1296 TailleParis 56 et al., Adam Poinlasne, Andriet Poinlasne a.1319(or.) ChartStMagloire 2,348 (NF cont. Poinlane FRA:62/Loiret:35). – IR-46 Iohannes Pungicaballo [a.1065] CartCalabria 4, Iohannes Pungicaballo [a.1065] CartCalabria 8 (cf. NF cont. Poincheval FRA: 345/Manche:145,IlleV:80). – GR-21 Pungens Bovem CartStPèreChartres 485 (NF cont. Poimbeuf FRA:15). Cf. encore GR-25 Poin tortel Raol a.1208(or.) NecrArras 13, Point tourtel Jachemes a.1232(or.) NecrArras 29, avec afr. tortel, torteau "sorte de gâteau", et IR-46 Pungitore Caterina [a.1700/1870] DizPatriotiLucania 4,211 (NF cont. Pungitore ITA:676/Cz:560), d’it. pungitore "castratore di maiali" RohlfsCognCalabria 216). Cf. Kreutzer 137. Naissances dp. 1941/1965. Cf. NL Poinloue (FRA/SeineM) [s.17] RollandFaune 8, 20. Kreutzer 137 cite ven. Ponzilovo et Ponzimiglio.

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Cf., dans le lexique général, des formations du type scacciacani, scacciadiavoli, scacciafumo ou scacciamosche. Pour les SN, il y a des formations parallèles comme NF cont. Scacciapiche (ITA:80/Rm:51,Vt:22), Scaccialepri (ITA:23/Fi:8,Pg:8,Ar:7)/Scaccialepre (ITA:18/Te:17), Scaccianemici (ITA:14/Bn:14), Scacciavillani (ITA:55/ Is:34,Cb:5), Scacciaferro (ITA:216/Pa:189), Scacciafratte (ITA:100/Ri:83,Rm:9)/Scacciafratti (ITA:5/Rm:4, Ri:1), Scaccianoci (ITA :993/Ct :706,Pa :83 ; Cz :54), Scaccia (ITA:3.344/Fr:1.552,Rm:432,Lt:88,Ri:48,An:41; Pa:530,Ch:90,Cs:45,Aq:39; Ag:144,Cz:58), Scacciante (ITA:166/Ct:147), Scacciati (ITA:205/Pi:84,Fi:76,Lu:13; probablement aussi Discacciati ITA:327/Co:155,Mi:81, Va:54); d’autres exemples dans DizOnomSicilia 1464–5. Dans ce contexte IR-25 Stephano Scopacalle s.11 ChronVenezia 34 ou NF cont. Scopacasa (ITA:326/Cz:151,Rc: 113). It. scopaio s.m. "fabbricante o venditore di scope" est bien documenté par les NF cont. Scoparo (ITA:45/ Vt:42,Rm:2), Scopari (ITA:17/Ra:2,Fe:2; Mi:5,Bo:3) et IR-42 el fratre scoparolo, Iacobo scoparolo, Ieronimo scoparolo, Antonio scoparolo a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 415–6 > Scopaioli (ITA:28/Pg:16,Ar:5); cf. cast. escobero en IB-24 Yuste Perez escovero a.1348 DocCastilla 248; IB-27 Juan Garcia escobero a.1493 RepMálaga 2,203 > NF cont. Escobero (ESP:517/Cc: 164,Se:38; Ala:47,Viz:32; > M:141). NF cont. Scopa (ITA:309/Ch:113,Av:37,Si:17,Pz:16; Pe:68. – Nu:12,Ca: 10,Ss:3) peut se référer à l’instrument scopa s.f. "arnese per spazzare i pavimenti" (dp. av. 1348, DELI 1164), cf. aussi Scova (ITA:86/Pv:44,Mi:26) et Scopanova (ITA:5/ Av:5), aussi bien qu’à la plante scopa s.f. "erica" (dp. av. 1320, DELI 1164), opinion de DizOnomSicilia 1502, cf. PellegriniTopon 352. Ici, probablement, NF cont. Scopato (ITA:456/Na:26,Cs: 24; Fi:6).

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17,215-8), mais avec un sens non technique92, éventuellement "écraser"93.] Doc. hist. IR-44 dopna Bonasera uxor qd. Judicis Thomasii Stampalupi s.12/14 ObBenevento 240, etc.

tuer + [De fr. tuer "ôter (à quelqu’un) la vie d’une manière violente" (dp. ca. 1140, < lat. *TUTĀRE < TUTĀRI, TLFi). Formations fréquentes, comme SN du boucher95 ou comme SN occasionnel96, fonctionnant aussi comme NL97,98.] Doc. hist. GR-21 Pierre Tue leu a.1313 TailleParis 45. – GR-24 Robertus Tuelou a.1195 RôlesNormandie 1,73, Johannes Tuelou [a.1214] CartBeaumontRoger 34. – GR-25 Jehans Tue leu a.1295/ 1302(or.) RôlesArtois 135, Johannes Tue leu a.1316(or.) CensHôtelDieuBeauvais 404, une meson que fut Henry Tueleu seanz à Verton a.1337

strozzare + [D’it. strozzare "strangulare" (dp. av. 1342, < lgb. strozza "gola", DELI 1289). Cf. BrattöNuoviStudi 202 qui cite Strozzafico et (en suivant S. Pieri, Toponomastica della Valle dell’Arno, 1918) les composés Strozzaginestre, Strozzalino, Strozzalupo, Strozzapreti, Strozzaranocchie et Strozzavolpe.] NF cont. Strozzaluppi (ITA:3/Rc:3).

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tirer + [De fr. tirer v.tr. "amener à soi" etc. (< *TIRĀRE, d’étymologie discutée, cf. FEW 6/1, 397–423 composés fréquents → *TIRĀRE; cf. Kreutzer 161–5, Fexer 636.] Doc. hist. GR-14 li Tira Lop a.1240 Fexer 636 (Valence). – GR-21 Roberto Tirante lupum [+a.1100] CartStPèreChartres 520. tourner + [De fr. tourner, éventuellement au sens de "tourner autour" ou peut-être refl. "se mettre en sens inverse" (< lat. TORNĀRE, FEW 13/2,46–80). Composés fréquents surtout en toponymie, cf. Kreutzer 167–171, MorletDENF 933.] Doc. hist. GR-29 Jeham Tornalouz a.1361(or.) TestamentsBesançon 1,428b.94 troncare + [D’it. troncare v.tr. "rompere q.c. con un colpo secco e violento" (dp. av. 1294, < lat. TRUNCĀRE, DELI 1379).] NF cont. Troncalupi (ITA:11/Tr:11). 92

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Cf. IR-42 Domenico stampatore a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 434, Marchello estampatore a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 456, Iacobo stampatore a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 482 > NF cont. Stampatore (ITA:191/ Ap:102,Rm:36,Ri:15,Mc:10). Cf. GR-21 Jehan Stampart a.1296 TailleParis 212 = Jehan Stampart corratier a.1297 TailleParis 195 = a.1313 TailleParis 212 et aussi aussi IR-31 Vincemese Guidonis Stampe a.1221(or.) CaleffoSiena 296. Pour DizOnomSicilia NF cont. Stampa (ITA:409/Tp:82; Na:63; Rm:31; So:76,Ra:17; Co:19,Bs:123) «da it. stampa ‘figura impressa’..., forse ipocor. di un nome gratulatorio». Dans ce contexte probablement aussi NF cont. Stampati (ITA: 23/Na:13). Kreutzer 169 mentionne les NL Tournaloup (FRA/Sav, deux villages), Tourneloup (FRA/Aisne) et Retourneloup (FRA/Marne < Retorneleu a.1210). Cf. aussi GR-22 Bertrannus Tornalebra [a.1058/1078] CartTalmond 87.

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Cf. GR-21 Raoul Tue tout a.1292(or.) TailleParis 85 = Raoul Tue tout bouchier a.1297 TailleParis 330 et spécialement le type Tuebœuf: GR-21 [NL:] insuper parcum de Tuebuef a.1173/1171 ChartStMartinParis 2,357/pratum de Tuebeuf a.1221 ChartStMartinParis 3,375, Philippi Tuebof (= terram defuncti Tuebuef a.1252) a.1240(or.) CartChâteaudun 124;167, monsegneur Hanri Tubeuf a.1295(or.) ComptesProvins 152b; GR-22 dominus Johannes Tuebof presbyter a.1120/1190 CartAbsie 191–2, mestre Nicholas Tuebuef a.1272(or.) ComptesProvins 1b (etc.), Roberz Tuebuef a.1273(or.) ComptesProvins 9b, GR-23 Bernardus Tuebovem a.1061 CartNoyers 697;56, [NL:] Geffrey de Tuebeuf a.1366 CartLaval/Vitré 2,267, GR-24 Tuebuef a.1152 RôlesNormandie 1,52, Roberto Tuebuef a.1195 RôlesNormandie 1,58, Hylarius Tueboef a.1198 RôlesNormandie 1,82, Hylaria Tueboef a.1198 RôlesNormandie 2,45 > NF cont. Tuboeuf (FRA:255/SeineM:76,Calv:40), Tuebeuf (FRA:34/SeineM:17 > Meuse: 16[naissances dp. 1941/1965]), Tueboeuf (FRA :31/Eure: 9[jusqu’en 1940],Calv:10); Tuevache: GR.24 Radulfum Tuevaque [a.1240] DelisleClasseAgricole 164 n.113; GR-25 Godars Tue vake a.1296-[1302](or.) RôlesArtois 90 > NF cont. Tuvache (FRA:336/Eure:127,EureL:60, SeineM:49) ; Tuechèvre: GR-21 Jehan Tuechievre tavernier a.1421 RôleParis 116;158 ; NF cont. Tulièvre (FRA: 21/LoireA:3,DSèvres:5); éventuellement aussi Tuelâne: GR-25 Pieron fil Grart Tuelaine (= Pieron Tuelainne), Lanbiert Tuelainne a.1301/1302(or.) ComptesLille 404 ; 421 etc. > NF cont. Tulasne (FRA:449/IndreL:199,MaineL:107). Cf. ex. GR-21 Guarins Tuechat a.1319(or.) ComptesBlois 264; GR-24 Bernardus Tuechien a.1180 RôlesNormandie 1,15, [NL :] Petrus de Tuechien a.1277 FournierNPComposés 372; et encore GR-23 magistro Tuepain a.1370 CartTours 1,298, GR-25 Tue pain a.1263(or.) NecrArras 50 > NF cont. Tupain (FRA:2/LoirCh:2[naissances entre 1891/1915]); GR-21 Pierre Tuefour tailleeur a.1296(or.) TailleParis 51/a.1297 TailleParis 42, Guillaume tuefour a.1298(or.) TailleParisMs; GR-24 Radulfo Tuefer a.1180 RôlesNormandie 1,18, GR-25 Tuefer a.1311/1312 Vasseur,RIO 4,147; GR-24 Tuefol a.1293 LRougeEu 73. Cf. Kreutzer 175 et al. Pour le type Tuebœuf cf. aussi DarmsteterTraité 207 n.3.

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DocMontreuil 1,85, Pierre Tueleu garde de l’ostel d’Artois a.1419(or.) ComptesÉtatBourguignon 5/1, 198. NF cont. Tueloup (FRA:7/ChartM:4,SeineM: 299 ), Tuloup (FRA:686/All:132,Loire:89SaôneL: 48; IlleV:93,SeineM:41,Eure:25), Tulou (FRA:36/ IlleV:24), Tuleu (FRA:112/RP:91) tumer + [D’afr. tumer "sauter; tomber; faire tomber" (s.12-14 Gdf, < germ. *tûmôn, FEW 17/ 3,384–6).] Doc. hist. GR-27 Huedate li fame Thieriat Tumelouf de Nonviant (= Abertins et Jehans li enfant Tumelouf de Nonviant a.1277(or.)) a.1269(or.) BannrollenMetz 1,222;2,45;1,313, la femme Thieriat Tumelouf a.1288(or.) BannrollenMetz 2,178 [et al.], Jehan Tumelouf de Nonviant a.1336(or.) RôlesBansMetz 285. virer + [De fr. virer "lancer; tourner" etc. (< lat. VĪBRĀRE, FEW 14,384–405), latinisation caractéristique de cette source.] Doc. hist. GR-21 quidem miles vocabulo Haimericuis Vibrans Lupum a.1078 CartStPèreChartres 219100. *wardôn + [D’abéarn. gardar "regarder; avoir l’œuil sur, soit pour protéger, soit pour empêcher de nuire" ( FEW 17,510–525 ), it. guardare, formations fréquentes, surtout en toponymie (→ *wardôn). – Kreutzer 89–93.] Doc. hist. GR-11 l’ostau de Peyret de Gardelop a.1385(or.) DénombrBéarn 93a. NF cont. Guardalupi (ITA:30/An:15,Pe:7). (b) Formations métaphoriques, type substantif + LUPUS. Il s’agit essentiellement des parties du corps. Nous ne donnons que quelques suppléments de documentation pour les lexèmes déjá traités dans PatRom II/1 ou qui seront traités dans II/2101,102. Pour 99 100

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Naissances jusqu’en 1940 seulement. Dans la regeste: Haimerico de Vibrante Lupo. Exemple cité aussi par DarmsteterTraité 190. Dans ce contexte aussi p.ex. COR: GR-24 [NL:] Cœur de Loup (Orne) a.1290 RollandFaune 8,20. Cf. encore GR-21 Pila de lupo [-a.1070] CartStPèreChartres 124 (fr. pile?); NF cont. Chiusalupi (ITA:18/Lu: 17) < chiusa s.f. "barricata, argine" (dp. a.1310/1312, < CLŪDERE, DELI 234)? SN cont. Càusi ‘i lupi

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→ PatRom II/1,175, pour OCULUS → II/1, 454–5, pour CŪLUS → II/1,631.103 OCULUS II/1,454–5: NF cont. Occhiolupo (ITA: 6/Le:3,Ta:3).

CAPUT

DĒNS II/1,412–3: Doc. hist. GR-29 Regnaudin Dan de lou (Pouilly-en-Auxois) a.1371 CarrezAnimaux 121, Thevenot Danz de loup (Villy-le-Moutier) a.1379 CarrezAnimaux 121. BUCCA + [De fr. bouche s.f. "cavité situé à la partie inférieure de la tête" (dp. ca.1040, TLFi, FEW 1,581–6), it. bocca s.f. ( dp. a.1250, LEI 7, 1100–1352); → BUCCA.] Doc. hist. GR-25 Boucheleu Sire Nicole a.1354(or.) NecrArras 83. IR-42 Antonia de Buccalupo a.1526/1527 CensRoma 412. – IR-44 heredes Ursi Boccalupi a.1012 MatLEI (CDCava). NF cont. Boccalupo (ITA:100/Sa:97).

branca + [D’it. branca s.f. "zampa di animale armata di artigli" (dp. Dante, < lat. tardif BRANCA, LEI 7,117-163); → PĒS104] Doc. hist. IR-42 Menalbo [Benalba] Brancalupus a.1563/1582 MaestriSapienzaRoma 948105. RohlfsSNSicilia 42, et le curieux GR-25 Jehan Caudreleu (= Jehan Caudreleuwe) a.1301/1302 ComptesLille 420; 429. NF cont. Goudeloup (BEL:1/Nr:1,) cf. Goudelouf, Godeloffe, serait, selon GermainNFWallonie 474;481, surnom augural de Godlof = all. Gottlob ‘que Dieu soit loué’. 103 Pour le type LUPUS + HOMO "loup garou" → II/1,58 (A.III.(+ HOMO).0.) et encore SN cont. Lobisomem (POR, TratadoAlcunhasAlentejo 337: «Designação atribuída a um indivíduo que tem o corpo coberto de muitos pêlos (Estremoz); quando o visado era miúdo, escondiase e imitava os lobos para meter medo às pessoas, principalmente, no inverno (Arraiolos); o receptor tem esta alcunha porque apanhou a fama de ser lobisomem (Ourique)». Ce SN est sûrement à la base du NL Lobisomen ou Foro de Lobishomen (POR/Évo], enregistré par CostaCorografia 7,666. Pour fr. marloup, loup garou cf. RollandFaune 103–111. Cf. aussi Lupimanaru (ITA/Cz, de cal. lupumannaru n.m. "licántropo", RohlfsSNCalabria 378), Lupuminàriu (ITA, RohlfsSNSicilia 72). 104 Dans ce contexte aussi NF cont. Palmalupi (ITA:17/Rm: 17), d’it. palma "palmo de la mano" (dp. Dante, < lat. PALMA, DELI 866)? 105 Particulièrement présent dans IR-33 domino Brancaleone domini Armalei (= Brancaleone Armaley a.1254) a.1239(1239) CDPerugia 402;633;638, IR-42 Brancaleo Arzusus, Brancaleo Thabotus a.1269/1270 RegChancAngioina 3,97; IR-52 Brancaleonis a.1186 DocNorman-

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PES + [De fr. pied s.m. "partie inférieure articulée de l’extrémité de la jambe" (dp. ca. 1100, < lat. PĒS, -EDIS, FEW 8,293-307), it. piede s.m. (dp. av. 1311, DELI 925). Élément fréquent dans la surnomination; → PĒS.] Doc. hist. GR-21 Robert Pie de leu a.1296 TailleParis 178 (= Robert Pie de leu serjant a cheval a.1297/1300 TailleParisMs); GR-25 Piedeleu a.1286 TerrierBeaulieu 384, le maison Jean Pied de Leu [a.1293/1296](or.) CueilloirAmiens 41, domo que fuit Guillelmi Pié de leu [a.1350] CensHôtelDieuBeauvais 427. – GR-27 l’ostel que fut Piedelouf a.1267(or.) BannrollenMetz 1,112. – GR-28 Simon Pes lupi (= Simon Pied de Loup (Reims) s.13 TarbéChampagne 216), Milo Peslupi [a.1172] DocChampagne 1/1,19;23, Rainaldo Pedelupi a.1197/1221 CartStNicaiseReims 388, Guidone Pedelupi a.1197/1221 CartStNicaiseReims 390, [decano Remensi:] G. Pedelupo a.1206/ 1207(or.) CartStNicaiseReims 281. – GR-29 Regnaut Pie de loup (Mirebeau) a.1375 CarrezAnimaux 121, Estevin Pie de loup (Dijon) a.1376 CarrezAnimaux 121. – GR-32 Nicolas Piedelu cousturier natifz du Pont de Larche sus Seyne filz de feu Jehan Piedeleu a.1559 LHabitantsGenève 168. NF cont. Piédeloup/Piedeloup (FRA:170/SeineM:82,Nord:53; BEL:2/Ht:2), Piéddeloup (FRA: 13/RP:13), Piédeleu/Piedeleu (FRA:169/SeineM: 54,RP:38,Vd’Oise:32,Eure:12; BEL:1/Ht:1), Piedleu (BEL:2/Ht:2). SN cont.106 Pedilupu MarraleNomeLicata 265.

PELLIS + [De fr. peau s.f. "enveloppe extérieure du corps des animaux vertébrés", occ. pel (dp. Roland, < lat. PELLIS, FEW 8,164-172); → PELLIS.] Doc. hist. GR-12 Radulfus Pel de Loup a.1214 CartProuille 2,135; GR-21 Peaudeloup (Paris) [s.16] RollandFaune 8,20; GR-22 Richart Peou de loup [boucher] a.1325 DocPoitiers 384; GR-23 Ardeo Pele Lupi [a.1118](s.18) CartNoyers 464. NF cont. Peaudeleu (FRA:3/SeineM:3107 ), Paudeleux (FRA:65/Oise:37108 ).

III.(+ LUPUS), II/1,664 (il serait possible une interprétation comme *caput de lupo (→ CAPUT): Doc. hist. IR-24 dominus Guarnerius Codelupus a.1277 LGrossusReggio 5,22. NF cont. Codeluppi (ITA:1.668/Re:1.132,Mo: 205,Pr:74,Bs:27,Sp:27), Codilupi (ITA:45/Pr:24, Rm:21), Codelupi (ITA:88/Re:34,Rm:17,Pr:13), Cadeluppi (ITA:8/Re:7).. CAUDA

Sicily 434; IR-41 dno. Raynerio de Brancaleone a.1274 CDJesi 231; IR-42 d. Simodea de Brancaleonibus a.1472/1473 NecrProvRomana 461 > NF cont. Brancaleone (ITA:756/Mi:22,Sp:19,Al:16,To:13; Bl:190,Vr:27, Bz:17,Ve:13,Tv:12; Rm:19,Pg:11; Na:87,Pz:19; Pa:118, Sr:18,Cz:16), Brancaleon (ITA:305/Ro:109,Vr:40,Pd:37; Mi:34), Brancaleoni (ITA:1.277/Fe:342,Fo:115,Mi:73, To:28,Ge:26; Ro:134,Pd:16; Rm:213,Pg:89,Mc:26). 106 Cf., pour une région du Portugal (Alentejo), la note 18.

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pas + [De fr. pas s.m. "mouvement que fait une personne ou un animal en mettant un pied devant l’autre pour marcher" (dp. Roland, < lat. PASSUS, FEW 7,736-743).] Doc. hist. GR-21 Jehan Pasdeloup, la fille Regnaud Pasdeloup a.1389 MorletNPBlois 190. NF cont. Pasdeloup (FRA:1.755/Cher:528,Loiret:233), Padeloup (FRA:47/Eure:28,CôtesAr: 9)109. VĪSUS + [D’afr. vis n.m. "visage" (s.11–16, FEW 14, 537b), prob. avec le sens de "face de loup", plutôt que de fr. vit n.m. "membre viril" (dp. ca.1195, FEW 14, 211a) +]. Doc. hist. GR-23 Guillaume Visdelou de la Ville Volete a.1404/1405(or.) ComptesLamballe 304110.

II. Gr. λύκος “loup” dans les NF italiens. Nous donnons par la suite une petite documentation de la présence du type gr. λύκος "loup" dans les NF et SN italiens contemporains. Cf. RohlfsCognCognSalento126, RohlfsCognCalabria 147, DizOnomSicilia 860. type /Lico-/ Doc. hist. IR-53 τοΰ Λύκου [a.1111], a.1176, Gualterius de Lico a.1283 DizOnomSicilia 860.

107 108 109

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Naissances jusqu’en 1891/1940. Naissances 1916/1990. MorletDENF mentionne un NL Pas-de-Loup (FRA/ Vienne), RollandFaune 8,20 Pasloup (FRA/Manche, a.1680). Cf. Hunfrid Visdelupo (= Hunfrid Viso lupi) a.1086 Hildebrand,ZrP 8,44.

700

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NF cont. Lico (ITA:955/Cz:517,Rc:28,Me:10; Cs:127,Aq:46,Na:25,Fg:11; > Rm:68; Mi:46,To: 21); SN cont. Lico RohlfsSNSalento 129111; [‘lupacchiotto’:] Licuḍḍi RohlfsSNSalento 129112.

Doc. hist. IR-52 i figli di Lykodontos figli di Lykodous a.1188 (Oppido) RohlfsCognCalabria 147.

type /Lica-/ [Correspond, selon DizOnomSicilia 858, qui renvoie à RohlfsCognCalabria 147 (Licà), éventuellement à Δυκάς, cognomen grec. RohlfsSNCalabria renvoie à Lico.] NF cont. Lica (ITA:21/Pa:5,Rc:1; Sa:2,Na:1,Cs: 1; Bs:8).

type /Licòpol-/ [De gr. λυκόπουλλο "lupatto", RohlfsCognCalabria 147.] NF cont. Licòpoli (ITA:105/Rc:76). Kremer. − Documentation: Kremer; Trier; Germain; Arcamone; Minervini. – Consultant: Fanciullo (Pisa). – Relecture: Arcamone; Cano; Germain; Pfister.

type /Licar-/. [Selon Rohlfs, le SN Licara correspond à gr. licara "lupa". Assez complexe, par contre, l’interprétation du NF Licari qui sera, au moins partiellement, à lire aussi Lìcari. Selon RohlfsCognCalabria 147 il s’agirait d’un dérivé de λύκος "loup", mais il convient y voir, avec DizCognSicilia 858, gr. médieval άλυκάρης "salinaio" (cf. Nicolaus Alicari a.1211). Pour les NF cont., surtout ceux du Nord de la Péninsule, on ne peut pas exclure une Aphérèse de Pellicari, Pulicari, Salicari ou Solicari 113. Est probablement à comparer aussi sard. Licheri; pour ce dernier, PittauCognSard 122114 et ManconiDCSardi 75115 renvoient à NL Lickeri, Lekeri (ITA/Or)116.] SN cont. Licara, RohlfsSNSalento 129. NF cont. Licari (ITA:3.824/Tp:1–901,Pa:782,Ct: 3ß6,En:98,Me:73,Ag:36,Cl:20; Rc;124,Cz:13; > Mi:60,To:54,Rm:41); Licheri (ITA:1.678/Na:13; Lu:13; Rm:84; Ge:77,Mi:25,To:22,Va:15); Licheri (ITA:1.678/SARD:1.278/Or:515,Ca:340,Nu:231, Ss:192). type /Licodont-/ [Selon Rohlfs *Licodonti "dente di lupo".]

111

112 113

114

115

116

Qui cite aussi Líchena ‘donna di casa del Lico’. À ajouter «Lico B a Bova, di cui Lìcena la moglie, Licuci il figlio, Licùcena la figlia» RohlfsSNCalabria 377. Aussi Licúḍḍena ‘donna di casa del Licuḍḍi’. DeFeliceDCI 94–5 s.v. Caro cite encore NF cont. Li Cari (Ø MinFin, Ø PagineBianche). Qui inclut aussi Liceri («può costituire la pronunzia spagn. del cogn. Licheri» ): Liceri (ITA:36/Ss:33,Nu:2). Qui incluent la variante Liccheri (Ø MinFin, Pagine Bianche:3/Ss:1;Rm:1;Ge:1) Certainement erronée est l’interprétation de DizCognSicilia 860 («cfr. forse ant. ted. Liubheri, Luibher, Liebher, ecc, da germ. *Leuba-harja, Förstemann 1026».

701

702

LUPUS (NP)

LUPUS (lat.) (NP m.). (A. LUPUS; B. *LUPĀCEUS; C. LUPANTUS; D. LUPĀRIUS; E. LUPĀSIUS; F. *LUPATRIA; G. LUPĀTUS; H. LUPĀTIUS; I. LUPELLUS; J. LUPENTIUS; K. LUPERCUS; L. LUPERCIUS; M. LUPERCIĀNUS; N. LUPIUS; O. LUPIĀNUS; P. *LUPĪCIUS; Q. LUPICIĀNUS; R. LUPICĪNUS; S. LUPĪNUS; T. LUPINIUS; U. LUPULUS; V. *LUPŪCEUS) Structure1 A. LUPUS A.I.a. [LUPUS, -I] A.I.a.0. A.I.a.0.3. A.I.a.0.4. [DĒ +] A.I.b. [LUPUS (LUPŌ), LUPŌNE] A.I.b.0. A.I.c. [LUPI] A.I.c.0. A.I.c.0.4. [DĒ +] A.I.d. [Lupa, -ane] A.I.d.0. A.I.d. [+ -ila(ne)] A.I.d.0. A.I.0.2. A.I.0.2.4. [AD +] A.I.0.2.4. [DĒ +] A.I.1. A.I.1.4. [DĒ +] A.II.(+ -ACULU).0. A.II.(+ -ACULU + -ĪNU).0. A.II.(+ -an).0. A.II.(+ -andru).0. A.II.(+ -ĀNU).0. A.II.(+ -ăş + -co).0. A.II(+ -ău).0. A.II.(+ -ca).0. A.II.(+ -ce).0. A.II.3.(+ -ciuk).0. A.II.(+ -ea).0.3. A.II.(+ -eche). A.II.(+ -ei).0. A.II.(+ -ei).0.3. A.II.(+ -ELLU + -ŌNE).0. A.II.3.(+ -enko).0. 1

Rédaction achevée en octobre 2004, avec révision et complements en 2011.

703

LUPUS (NP)

A.II.(+ -*erna).0. A.II.(+ -eş).0. A.II.(+ -eţ).0. A.II.(+ -eţ).0.3. A.II.(+ -ĪCCU).0. A.II.(+ -ici).0. A.II.(+ -ĪDIU).0. A.II.(+ -ĪDIU).0.4. [DĒ +] A.II.(+ -*îndea).0. A.II.(+ -ISCU).0.3. A.II.0.3.(+ -ISCU).0.3. A.II.(+ -ITTU).0. A.II.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +] A.II.(+ -ITTU).1. A.II.(+ -ITTU).2.4. [DĒ +] A.II.(+ -ITTU + ĪNU).0. A.II.(+ -ITTU + ĪNU).1. A.II.(+ -ĪTTU).0. A.II.3.(+ -jak).0. A.II.(+-ko).0. A.II.(+-ndo).0. A.II(+ -nko).0. A.II.(+ -nko).1. A.II.(+ -ŌNE).1. A.II.(+ -ŌNE + -ea).0. A.II.(+ -ŌNE + -ITTU).0. A.II.(+ -ŌNIU).0. A.II.(+ -OTTU).0. A.II.(+ -OTTU).0.4. [DĒ +] A.II.(+ -şa).0. A.II.(+ -şa).0.3. A.II.(+ -ş + -ea).0. A.II.(+ -ş + -an).0. A.II.(+ -ş + -ELLU).0. A.II.(+ -txe).0. A.II.(+ -tzo).0. A.II.(+ -uş).0. A.II.(+ -uş + -or).0. A.III.(SENIOR +).0. A.III.(SENIOR +).0.2.4. [DĒ +] A.III.(*ARNWALD +).0. A.III.(ASINĀRIUS +).0. A.III.(FORTIS +).0. A.III.(Garcia +).0. A.III.(IOHANNES +).0. A.III.(*SANCTIUS +).0. A.III.(*WILLHELMUS +).0. A.III.(+ ASINĀRIUS].0. A.III.(+ ENNECO].0. A.III.(+ FORTIS).0. 704

LUPUS (NP)

A.III.(+ A.III.(+ A.III.(+ A.III.(+ A.III.(+ A.III.(+

FORTIS).0.4. [DĒ +] Garcia).0. PETRUS).0. *SANCTIUS).0. *SANCTIUS).0.4. [DĒ +] URSUS + LEŌ).0.

B. *LUPĀCEUS

LUPUS (NP)

I. LUPELLUS I.I.0. I.I.0.4.. [DĒ +] I.II.(+ -ĪNU).0. J. LUPENTIUS J.I.0. J.1.1.

B.I.0. B.II.(+ -ĪNU).0. B.II.(+ -(I)OLU).0.

K. LUPERCUS K.I.1. K.II.(+ -ĀLE).0. K.II.(+ -ĀTTU).0.4. [DĒ +] K.II.(+-ILLU).1. K.II.(+ -ULU).0.

C. LUPANTIUS C.I.0. D. LUPĀRIUS D.I.0. D.II.(+ -ELLU).0. D.II.(+ -ELLU).0.4. [DĒ +] D.II.(+ -ELLU).1. D.II.( + -ELLU).1.4. [DĒ +] D.II.(+ -ĪNU).0. D.II.(+ -ITTU).0. D.II.(+ -ŌNE).0.

L. LUPERCIUS L.I.0. L.I.1. M. LUPERCIĀNUS M.I.0. N. LUPIUS

E. LUPĀSIUS

N.I.1.

E.I.0. E.I.1.

O. LUPIĀNUS

F. *LUPATRIA

O.I.0. O.I.1.

F.I.0.

P. *LUPĪCIUS

G. LUPĀTUS G.I.0. G.I.1. G.I.2.4. [DĒ +] G.II.(+ -ELLU).0. G.II.(+ -ĪNU).0. G.II.(+ -ŌNE).0. G.II.(+ -ŌNE).0.4. [DĒ +] G.II.(+ -ŌNE).1.

P.I.0. P.I.0.3. Q. LUPICIĀNUS Q.I.0. Q.I.1. R. LUPICĪNUS R.I.0. R.I.1. R.I.2.4. R.II.(+ -ŌNE).0.

H. LUPĀTIUS H.I.0. H.I.0.4. [DĒ +] 705

706

LUPUS (NP)

S. LUPĪNUS S.I.0. S.I.1. S.II.(+ -ĀCEU).0. S.II.(+ -ĀTU).0. S.II.(+ -ELLU).0. S.II.(+ -ELLU).1. S.II.(+ -ĪTU).0. S.II.(+ -ITTU).0. S.III.[SENIOR +].0. T. LUPINIUS T.I.0. U. LUPULUS U.I.0. U.I.1. U.I.2. [DĒ +] U.II.(+ -ĪNU).0. U.II.(+ -ITTU).0. U.II.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +] V. *LUPŪCEUS V.I.0. V.I.1.

0. [La notion “loup” – dans le contexte latino-roman l’élément onymique LUPUS – est parmi les plus fréquentes et prolifiques dans les cultures européennes2. Dès l’antiquité3 jusqu’à la stabilisation d’un système de dénomination à deux (ou plusieurs) termes et par la suite d’un stock de prénoms plus ou moins stable, nous assistons à une présence du loup étonnante. Parfois il est difficile à distinguer un NP d’un SN délexical (→ LUPUS SN) à partir de la seule position dans la chaîne onymique. Dans ce cas, peut être utile le critère historico-phonétique: dès que le nom en ques-

LUPUS (NP)

tion s’écarte de l’évolution «normale» du lexème LUPUS vers la langue romane en question, la probabilité est grande qu’il s’agisse d’un NP4. Plus graves et plus intéressants sont les cas de latinisation qui peuvent perturber l’interprétation correcte (type Lope → Lupus) et, surtout, les interférences d’autres langues5. Ici nous devons compter avec des traductions (type Wolf ↔ LUPUS ou Otso ↔ LUPUS, éventuellement aussi des noms plus complexes comme Berulfo vs. Orsolupo) et des contaminations (type Leopicino, Leubetus = Lupicinus, Lobet) qui, dans notre cas, peuvent s’expliquer à partir d’un nom d’origine germanique avec le thème Liub- ou bien d’une référence à LEŌ (→ LEŌ NP). Cette cohabitation est difficile à discerner. GamillschegRG 1,342;346, en se basant sur le dérivé en -ingôs qu’il suppose gotique, considère Lupus, Lupinus (et Ursus) comme traductions de got. wulfs (et baíra-), qui auraient été empruntés par la langue gotique. Vu la haute fréquence de ce NP en latin, il faudra partir plutôt de la coexistence, une motivation (ou transparence) commune n’étant pas exclue. La nomination à l’intérieur d’une famille comme IB-21 «ego Senda una cum filiis meis Lubla [= Lubila(ne)] et Luppi [< Lupus]» a.930 CDSahagún 1,70 pourrait en témoigner. Il est pourtant notable qu’un nom simple got. *Wulfa fait pratiquement défaut, n’étant documenté que les dérivés hypocoristiques du type Wulfila6; par contre il paraît y avoir eu *Lupa gotique (ou hybride) → A.I.d.0. Chez MorletNPGaule il y a confusion: les hypocoristiques du type Lobo, Lubo, Lobolenus, Lobata sont considérés comme germaniques (1,158), tandis que ceux de Luppa, Luppo, Lubus seraient d’origine romane (2,72)7. Pour BerghPolWadalde 4

5 2

3

Cf. p.ex. HuberRätNb 42: «Einer der häufigsten Namen der Spätantike … Es sei hier nur auf jene Ableitungen hingewiesen, die bis jetzt ausserrhalb Rätiens nicht angetroffen worden sind: Lupasius, Lupasia, Lupatius, Lupatia, Lupittus, Luputius, Luputia». «cogn. vir. frequentissimum tam ingen. quam libert.» (Forcellini 6,150b).

707

6 7

Cf. par exemple HuberRätNb 869b, qui considère comme SN seulement les noms qui ont suivi l’évolution phonétique locale (luf, lovo). Cf. aussi S. Forier, «Les anthroponymes formés sur des noms d’animaux en Gaule Narbonnaise et dans les provinces alpines», in: Noms, identités culturelles et romanisation (2001), 491–5;527. Cf. MüllerTheriophorePN 6. Selon KaufmannErgFörstemann 238 (s.v. Lŏba- ) «Die westfränk. Kurznamen Lŏpus, Lŏppa msc. 7.Jh. zeigen expressive Inlautverschärfung».

708

LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

123–4, Lubus est latin, mais il lui semble très probable que le nom germanique Wulfo ait joué un certain rôle pour sa popularité, en suivant JudRecherches 85 qui interprète les très nombreux Lupo, -onis comme «noms latins, traduits peut-être de Wulfo». Plus complexe encore la situation en Italie, où les nombreuses formations en Lup- peuvent représenter l’élément langobarde *leuba- "cher"8 plutôt qu’une formation hybride avec notre LUPUS et un deuxiéme élément d’origine langobarde9; ou encore peut-il y avoir, pour les hypocoristiques, une interférence de lat. Lupo (GamillschegRG 3,98). D’un grand intérêt est aussi la coexistence de lat. LUPUS et du basque Ochoa. Le parallélisme des dérivations paraît suggérer un emprunt au latin10, un NP comme Lupanco, à côté de Ochanco, serait donc une formation entièrement basque (Lup + -nko; → A.II.(+ -nko), l’étymologie lointaine de basque Lup étant lat. LUPUS. Par contre, un NP/NF comme Lopea ou Loperena serait une forme basquisée (esp. Lope + article basque resp. -(r)ena). Dans cette même perspective se situe l’hispano-arabe Lup, bien documenté non seulement dans le contexte spécifiquement mozarabe de León (→ A.I.c.0.). Ces derniers exemples ont en commun l’apocope de la finale latine (type Lup) ou l’apparition d’une finale -i/-e (Lupe; Lope) phénomène qui se répète en roumain (Lupe). Il serait tentant d’y voir une ancienne forme au

vocatif qui se serait maintenue dans des aires latérales, mais l’explication est probablement plus complexe. En résumant, nous pouvons constater que lat. LUPUS a été adopté par les langues gotique, peut-être francique, basque et arabe; surtout en Italie, il faut compter avec l’interférence phonétique du lexème/nom latin sur l’anthroponymie langobarde. En même temps la famille onymique de lat. LUPUS/LUPUS constitue une texture difficile à démêler. Cet article ne veut qu’offrir une base documentaire et quelques suggestions. Il mériterait une monographie où seraient reprises aussi les formations non considérées ici et la toponymie. Pour la structure nous avons suivi, tout au moins en principe, le schéma proposé par les normes rédactionnelles qui prévoient, en suivant la tradition romanistique, une séparation entre latin et roman. Cette distinction est discutable non seulement en onomastique, mais permet une structuration moins complexe. Cet article a fait l’objet de deux études préalables: D. Kremer, «Le loup dans l’onomastique romane», Studia ex hilaritate (MélWolf), TLP XXXIII–XXXIV (1965–1996), 211–225; D. Kremer, «Noch einmal zu(m) "Wolf"», dans Ph. Burdy, M. Brugmann, I. Horch (ed.), Scripta manent. Festschrift für Heinz Jürgen Wolf, Frankfurt et al. 2011,191– 208. Meyer-LübkeNamenstudien 1,65–6; 2,48; 79; HispRomNb 652–664; VasconcellosAntrPort 52; Piel,RevGuimarães 68 (1953) 147–8; KremerGermPN §121; MachadoDicOnom 894; BoullónAntrMedGalega 290; DicApellidosEsp 152,163,180,194; MollLlinatges 288-9; DauzatTraité 22,33,103,198; DauzatDNFF 398; MorletDENF 639; BerghPolWadalde 123–4; SerorNomsJuifs 166; GrosclaudeNFGasc 166; DebrabandereWb2 789; Herbillon/GermainNFBelg 542; GermainNFWallonie 680–1; HuberRätNb 92;669; DeFeliceDCI 155; DCI 1009–1011; DizCognPuglia 283; DizOnomSicilia 88011,883,889–

8 9

10

Cp. KaufmannErgFörstemann 229–231. Cf., par exemple, germ. Lupenando NecrSalerno 257, Lupergarda ib. 240*, Lupaldi a.1201 DocComuneFirenze 69 etc., Maifredo filius de Liupo a.1136(or.) CDPadova 1,234. Ici certainement la série de Lupardus, formée avec *leuba- et *warda- (n’étant pas documenté un élément *hard-): Doc.hist. IR-13 Lupardus de Rubeis a.1170 Corgnali. – IR-21 Iohanes Lupardi, Micus Lupardi, Petrus Lupardi a.1328 RegSarzana 165. – IR-31 Lupardus Ferleoti a.1226 LFocorumPistoia 123, Lupardus Provinchani a.1226 LFocorumPistoia 124, Lupardus a.1228(or.) CaleffoSiena 370 et al. > NF cont. Lupardi (ITA:91/Fg:85), Lovardi (ITA:25/Vt:15,Rm:8); IR-23 Luparda s.d. NecrBrescia 36;44; NF cont. Lupardini (ITA:120/Rm:118). Cf. R. L. Trask, The History of Basque, London/New York 1996, 303 («The defunct southern dialect has lupu, a loan from Lat LUPU»).

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11

S.v. Lopes, avec interprétation erronnée («da catal., sp. Lopes (pl. di lope ‘lupo’») et Lopez).

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

891; ManconiDCSardi 78; PittauCognSard 129; ConstantinescuDOR 312; IordanDNFR 284–5; etc.]

nullement isolé, c’est la déclinaison consonantique LUPUS, LUPŌNE qu’il faut absolument séparer du dérivé lexical en -ŌNE (→ LUPUS A.II.(+ -ŌNE). Apparemment il s’agit d’une fonction onymique ou individualisante à partir du lexème LUPUS, selon le modèle CICER vs. CICERŌ. Roum. Lup, Lupu et les variantes formelles Lupe et Lupa sont très bien attestés dès les premiers documents historiques. On peut identifier ce type fonctionnel même dans les cas du nom unique, en absence du critère positionnel opérant, normalement, pour les structures mixtes (NP + SN/NF). La distribution géographique générale, la fréquence très élevée dans toutes les phases historiques, la richesse et la diversification formelle des dérivés suggèrent une continuité onymique. Du point de vue formel, les formes onymiques (simples et dérivés) du NP Lup(u) sont bien distinctes des formes lexicales. Celles-ci existent dans quelques dérivés à valeur hypocoristique, à côté des dérivés à fonction diminutive. La vitalité du NP Lup(u) et de ses dérivés est mise en évidence quand l’on compare la fréquence des NP vs. NF. Dans le recensement de la Moldavie de 1774, le nombre des noms de baptême Lup(u) (54 occurrences) dépasse celui des NF Lup(u) (24), sans compter les noms uniques (40). Il semble que le prénom Lup(u) a occupé une position dominante parmi les prénoms laïques jusqu’au 19e siècle pour perdre cette importance dans l’époque moderne. En voie de disparition, surtout dans les communautés urbaines, le nom est rejeté aujourd’hui pour les mêmes raisons sémantiques qui autrefois ont contribué à sa mode. Pour NP roum. Lupa m. → A.I.1. Est difficile, bien souvent, la distinction entre NP et SN, surtout pour les dérivés. Pour ne pas rompre la documentation, les NF italiens correspondants sont réunis sous → LUPUS A.I.0. Pour les noms composés du type NP + NP → ci-dessous III. ┌ La structuration est la suivante: A.I.a.. LUPUS, ┐ ┌ -I , A.I.b. LUPUS resp. LUPŌ, LUPŌNIS, A.I.c. LU-

A. LUPUS (NP) A.0. [Le NP LUPUS a comme résultat dans les langues romanes port. Lopo, gal. Lopo, ast. Llope, cast. Lope, cat. Llop, fr. Loup, it. Lupo, roum. Lup(u). Selon les régions, il figure comme un des noms médiévaux les plus fréquents, mode éventuellement renforcée par plusieurs saints de ce nom: Saint-Loup de Sens († a.623, LCI 7,466–7), Saint-Loup de Troyes (†[a.479], LCI 7,467), SaintLoup de Bayeux (†[a.464/474], DACL 9,2554– 2566), Saint-Loup de Chalon ([a.652/668], DACL 9,2566–2594) qui se sont fixés en toponymie12 et éventuellement certains SN13. Les résultats lexicaux (→ LUPUS A.I.) et onymiques de lat. LUPUS peuvent diverger (selon l’exemple IB-13 Lopo Fernandez Lobo a.1397 ChancDuarte 1,438), et il n’est pas toujours aisé de distinguer les deux fonctions14, d’autant plus qu’il faut compter avec bon nombre de latinisations (p.ex. Lope → Lupus, dans le domaine IB-21/24). Les formes spécifiques avec -p- de l’espagnol et du portugais paraissent des résultats semi-savants, mais il est difficile de séparer totalement les résultats port. Lopo vs. esp. Lope (→ A.I.c.)15. Ce qui pose un problème à part, mais 12

13

14

15

Cf. Les renvois dans MorletNPGaule 3,122–3 et des SN/ NF comme de Saint-Leu a.1292/1313 TailleParis (divers personnages), NF [dam = dominus "saint":] Damploup, Danloup (MorletDENF 272), etc. En Italie nous trouvons, avec une forte couleur locale, NF cont. Santolupo (ITA:151/Pg:136) ou Doc.hist. IR-44 abbas Johannes Sancti Lupis [s.12–14] ObBenevento 61 etc., Giuseppe Santolupo [a.1748–52] SalvatiArchNotBenevento 118. Toute autre chose sera probablement NL IB-13 Christouam da Foz morador em Lopo a.1470 LRecebimentos 41 (= Lopo, POR/San[Abrantes]?), etc. Cp. par exemple Thoma de Sancto Lupo [+a.1164] LNoirBayeux 1,145 = (?) Thoma Lupo a.1164 LNoirBayeux 1,155;120. Caracausi (DizOnomSicilia 889) laisse le choix entre LUPUS et it. lupo. Pour De FeliceDCI 155, il s’agit exclusivement d’un NP, éventuellement appuyé par des noms germaniques formés avec -wolf-. Est curieuse l’explication de Lopo et Lope dans MachadoDicOnom 894b: «Também não creio na hipótese que tira este antr. directamente do lat. LUPU-, "lobo"; antes creio que ele nos chegou por intermédio do fr. Loup, nome de baptismo, devido a "Saint Loup", bispo de

711

Troyes, que no séc. V deteve Átila. Ele explica a existência de Luppe e Lope, depois adaptado em Lopo. A mesma explicação aplicar-se-á, naturalmente, ao esp. Lope». Cf. aussi ViejoEntamos nº378: «quiciabes por galicismu o xenitiu. La non sonorización de /p/ paez suponer una vieya fase d’apócope que sofitaría la tesis del galicismo». La thèse d’un gallicisme est séductrice (et serait à développer), mais en face de la documentation ancienne et abondante elle paraît insoutenable (→ 0. et A.I.c.).

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

p I (subdivisé en IB, IR et RO). Les formations patronymiques correspondantes en -ici (il s’agit d’un changement de fonction et non de nouveaux noms) sont intégrées dans la documentation correspondante.]

tiones 162a, don Lupus a.1220 PMHInquisitones 152b et al., Lopo Raza, Lobo Monogo, Lupus Roza Mannarius a.1234 LFideiBraga 3,383, casale de Dorio filiorum Pelagii Lupi a.1258 PMHInquisitiones 675b, Lopus Garsie a.1258 PMHInquisitiones 1347b, Alfonssus Lupi abbas a.1404(or.) CDMaia 94. – IB-13 Lopo Fernandez Lobo a.1397 ChancDuarte 1,438, Pero Lopez a.1470 LRecebimentosPortugal 6 etc., Lopo Iffante a.1470 LRecebimentos 35 etc., [avec apocope devant voyelle (lire Lop’Aires):] Lop Aires a.1470 LRecebimentosPortugal 84, Maria Lopez a.1563 RegSéLisboa 1, 4 etc. (913 occurrences), Lopo Allvares caixeyro a.1565 LLançamentoLisboa 2,19 etc., Lopo Rodriguez a.1563 RegSéLisboa 1,5 etc., Francisco Lopez celeyro a Porta do Fero a.1565 LLançamento 1,18 etc., Manuel Lopes a.1571 RegSéLisboa 1,51 etc. (201 occurrences), Lobo17 Antunes tomador a.1571 VisitStAnaLisboa 86, casas de Loupo dAndrade a.1576 TomboLisboa 24, Lopo Fernandes (Serpa, Moura) a.1631 FintaPortugal 154 etc. – IB-17 Lopo Soares (Olinda) a.1591 InquisiçãoBrasil 195. – IB-21 [Dans quelques cas il s’agit évidemment de latinisations de hispano-arabe Lup (→ A.I.c.0.), une distinction claire étant impossible:] Uimara cum suos filios Lup et Godesteo (= ego Lupo una cum filio meo id est Godesteus ... nobis iam dictus Lupus et Godesteus a.926) a.915 CDCatedralLeón 1,50;119, ego Lupo et Godesteus a.926 CDCatedralLeón 1,119, uilla de Lupo a.927 CDCatedralLeón 1,125, ego Lopo Royo a.939 CDCatedralLeón 1,201-2, Lupus presbiter cognomento Abaiza ts. a.955 CDCatedralLeón 2,53, Alvarus Lupi a.962 CDSahagún 1,244, Loporoio ts. a.987 CDSahagún 1,405, meo nepoti Lopi Lopiz a.1073 CDSahagún 2,451, Lupo Uellitiz a.1096 CDSahagún 3,304, Lupu Gondisaluiz cf. a.1099 CDCatedralLeón 4,620, comes Lupus cf. a.1114(or.) CDCarrizo 32, Lopo Lopici alferce regis a.1127 (or.) CDSahagún 4,414, Lopo Lopici a.1131(or.) CDCatedralLeón 5,153, Lopo Lupit a.1132(s.12) CDCatedralOviedo 1,382, Lupus Lupi a.1132(or.) CDCatedralLeón 5,158, Lupus Lupiz a.1133(or.) CDCatedralLeón 5,161 etc., Lupus Lopez (= Lop Lopez de Carrione cf. a.1144(or.)) a.1143(or.) CDCatedralLeón 5,215;224, Lupus Lopez cf.



A.I.a. LUPUS, -I A.I.a.0. Doc. hist. IB-00 Lupus VivesInscrLatinas (passim). – IB-11 Lupus (confessus) a.936 TumboCelanova 364, Lvpus prepositus a.945 CDCelanova 2, 4016, frater Lupo a.988(s.13) TumboSamos 341, Froila Lopiz a.1032 TumboCelanova 775, Azenar Lupizi a.1047(s.13) TumboSobrado 1,159, Lupus Adaulfiz, Pelagius Lupiz a.1085 TumboSamos 401, Lupus Adaulfiz a.1085(s.13) TumboSamos 401, [les variantes du patronyme suivant représentent plutôt le génitif de Lupus que Lupi (→ A.I.c.0.):] Urraka Lupiz a.1140(or.) CDCarboeiro 292 (= Urraka Lupe ib., Urraka Lopiz ib. 290, domna Urraca Luppi a.1152 TumboSobrado 2,107 passim), Pelagius Lupit a.1155(s.13) TumboSobrado 2,452 etc., fratri Luppo magistro a.1163(s.13) TumboSobrado 2,89, Ardio Lupiz a.1165(s.13) TumboSobrado 1, 513 etc., Lupus Froile a.1190(s.13) TomboSobrado 2,426, etc., Lupo a.1192 TumboSamos 341 etc., Lupo Martini a.1245(or.) CDRamirás 216 etc., Iohannis Lupit a.1254(or.) CDRamirás 303, Luppo confesso de Subrado a.1262(or.) CDMaia 43, Lopo Garzia de Mandiae a.1265(or.) CDMaia 45 etc., Lopus Petri a.1268(or.) CDRamirás 361 etc., Pº Lopez de Penosinus a.1273(or.) CDRamirás 384 etc., Crimente Lopes a.1274(or.) CDRamirás 399 etc., Johan Lopez leygo a.1290 CDMaia 200 etc., Luppus Petri [s.13] TumboSobrado 2,93, frey, Lopus Pelaiz [s.13] TumboSobrado 2,279 etc., Loppo Rodriguez de Caldelas de Caldelas a.1300(or.) CDMaia 50 etc., Lopo do Frade, Lopo carniçeiro a.1454 DocDevanceirosOurense 2,58 etc., Pedro Lopes, Tareija Lopes Brandiño a.1454 DocDevanceirosOurense 2,63 etc., Gonçaluo Lopes notario a.1475(or.) CDMaia 124 etc., Françisco Lopez, Fernando Lopez a.1491 DocDevanceirosOurense 2, 217s. – IB-12 Lupus Martiniz a.1220 PMHInquisi-

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Andrade (TumboCelanova 698) date a.950. Seuls exemples de Celanova, à ajouter Lupe a.1032 (→ A.I.c.0.). Plus fréquente la variante Lupone et la forme féminine Lupa.

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Douteux. La forme lexicale pourrait faire penser à un SN (→ LUPUS A.I.0.).

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

a.1143(or.) CDCatedralLeón 5,215, Lupo Lupiz in Ceia et in Ceione a.1144 DocACZamora 11, Lupus Lupi de Carrione a.1145(or.) CDCatedralLeón 5, 236, Lupus Lupit cf. a.1145(or.) CDSahagún 4,190, Lupus notuit a.1146(or.) CDStVicenteOviedo 353, [la variante Lobo, peu usuel, pourrait éventuellement se référer à un SN qui aurait supplanté le NP (→ LUPUS A.I.0.):] Lobo f. Petri Ordoniz a.1181 DocCSalamanca 167, Lobo Micaeliz a.1184(or.) CDCatedralLeón 5,550, Roderico Lupi tenente turres Legionis a.1184(or.) CDCatedralLeón 5,550 (passim), Lobo Micaeliz a.1184(or.) CDCatedralLeón 5,550, Luppus Arnaldi cf. a.1192(or.) CDCatedralLeón 6,29 et al., episcopus Lupus in Astorica (= Lopus) a.1193(or.) CDCarrizo 54 = episcopus astoricensis dompnus Luppus (= Lopus) a.1194(or.) CDCarrizo 59 et al., Petrus Luppi ts. a.1193(or.) CDCatedralLeón 6,40, domnus Lobo ts. a.1201(or.) CDSahagún 5,20, don Lobo a.1201(or.) DocCatSalamanca 293, Lobo f. de Dominici Dominguez a.1201 DocCatSalamanca 204, terra Lupo Lupi militi a.1218(or.) CDCatedralLeón 6,344, Lupus Niger ts. a.1222(or.) CDCarrizo 137 et al., don Lobo [a.1224] CartAlbaTormes 26s. et al., Lupus albergator cf. a.1228(or.) CDCatedralLeón 6,465 et al., Lupu Didaci de Faro alferiç domini regis a.1232 (or.) CDStPelayoOviedo 1,138/CDStMaríaVega 19 etc., don Lobo a.1235(or.) DocSalamanca 273, Lobo Fernandez a.1252(or.) (= Lobo Fernandez cavalero cf. a.1258(or.)) CDCarrizo 313;343 (= Lobe Fernandiz a.1265(or.) CDStPelayoOviedo 1,220?), Luppo Fruttuosi a.1254(or.) CDCatedralLeón 8, 212, Iohannes Lupy qui notuyt a.1268 CDCarrizo nº423, Lobo Pelaz del Toral a.1284(or.) CDCarrizo nº531. – IB-22 Lupus a.1094 DocLeire 210 etc., domno Lupo Semenez de Turrules, domno Lupo abbas de Sancti Eutropii a.1195 CDPrioradoNavarra 77, [fomation bilingue:] Lupo Otxena a.1227 CDRoncesvalles 354. – IB-23 [La plupart des exemples de ce domaine, y inclus les patronymes en -i, sont cités → A.I.c.0.] Lopo Setaui a.1244(or.) DocReconquista nº397. – IB-24 Lupi a.948 CartStMillán 67, Alvarus Lupi a.962 CDSahagún 1,197, [les exemples suivants sont probablement des latinisations de Lope:] Lupus Enneci maior equorum a.966 CartStMillán 120, iuxta rivo que dicunt de Lopo a.1008 CartStMillán(Ubieto) 136, Lupus Alvarez a.1059/1069 CartStMillán 354, Lupus a.1086 CartToledo 705 etc., Lupus Lupi a.1123 CartToledo 704 (= Lope Lopez a.1123 CartToledo

704, Lope Lopiz a.1136 CartToledo 704/ CDSantillana 108 et al.), Lopo Garciez a.1128 DocOña 1, 39), Lupus Garziez a.1133 DocOña 44 et al., Lupus a.1148 DocCSegovia 93 et al., Lupus Diaz merinus a.1191 RCastilla 3,12, Martinus Lupi de Nograno a.1196 CartStMillán 66, Luppus Gervasii a.1202 DocOña 79 et al. – IB-25 dis manibus sacrum Lupi Lupi f. Aeminiensis Q. Lupus Rufinus frater ... (Mérida) VivesInscrLatinas nº5229. – IB-31 [Pour les formes déclinées en -ŌNE → A.I.b.0.] Lupis a.817 DocPallars nº3, Lupo a.892 CartGirona nº15/ CatalunyaCarolíngia 5,nº81, Lupus a.900(or.) CatalunyaCarolíngia 5,nº102, Lopus clericus a.902(or.) DocUrgell nº52, Luppus a.922 CatalunyaCarolíngia 1,nº176, ss. Lupus a.938(or.) DiplBarcelona nº20 et al., ss. Lupus a.942(or.) DocOsonaManresa 419, Lupus sacer a.943/978(s.13) DocUrgellApp. nº11, Luppus [a.957] CatalunyaCarolíngia 5,nº324, Mirus que uocant Lupus a.962 DiplBarcelona nº764, ss. Lobo, Lupus sacer [scripsit] a.982(or.) DiplStLlorençTerrassa 988, ss. Lupo a.986(or.) DiplStLlorençTerrassa 723 et al., ss. Lupo a.992 (or.) DiplBarcelona 1,43318, in terra de Lobo a.994(or.) DiplStLlorençTerrassa 736, ss. Lobus a.996(s.13) DocUrgell nº247, ss. Lobo a.999(or.) DocOsonaManresa 1294, ego Lupus cognomento Gerallus levita (= Lupus levita) a.1014 DocUrgell nº330, ss. Lupus a.1016(or.) DocUrgell nº342, in campo que dicunt Lupo a.1020(or.) DiplStLlorençTerrassa 876, ss. Lupus a.1020(1066) DiplStLlorençTerrassa 882 et al., Lubo a.1026 CartStCugat 2,153, ss. Lobs Mir a.1026(s.11) DocSolsona 361, ss. Lobs19 a.1036 DocUrgell nº490bis, Lupus monachus a.1051(s.17) DiplTavèrnoles 143, Sendret Lupo (= Lupo Sendret a.1065(1147)) a.1063(or.) DiplStLlorençTerrassa 1186;1027, in alaudem de Onofret que dicunt Lupo a.1058(1186) DocSolsona 412, Bonefilio Lupi a.1067 CartStCugat nº657, ipso manso quem tenet Lupo [a.1060/1108] DiplMontalegre 69, cum consilio et consensu ... Petri Lupi a.1129 ArxiuStAnnaBarcelona nº204, frater Lupus de Siurana a.1188 CartPoblet nº181, ss. Lop de Darocha a.1190 CartPoblet nº30, [le nom suivant représente probablement l’aragonais Lope (→ A.I.c.0.):] ss. Lupi Xemenz a.1194 CartPoblet nº267 et al., ss. Lupi de Palaciolo de Nouis

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«Litteras legit et nescit scribere, sed firmauit». Les noms des autres témoins sont au nominatif, Lobs paraît donc une forme « catalanisée» de Lupus.

LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

a.1239(or.) DiplStDanielGirona 257, [pour la documentation suivante, il est difficile de distinguer entre Llop NP (patronyme), Llop "loup" (surnom) et Lop < Lope. Cette dernière possiblité est probable pour les noms documentés dans la partie occidentale et sud du domaine catalan:] na Lop vidua a.1363(or.) FogatgeBarcelona 1,f º41r, P. Lop jornaler a.1363(or.) FogatgeBarcelona 3,f º3v, P. Lop bosser a.1399(or.) LTallesGirona s.f º, Lop de Mochena alamin (Montsó) a.1397(or.) LMonedatgeCincaLlitera f ºXIXr, [dans la série suivante, il est pratiquement impossible de distinguer entre patronyme et SN (→ LUPUS I.0.):] Domingo Lob (Tolba), Parici Lob (Benavarri) a.1381(or.) CensoRibagorça s.f º, Jacobus Lop alias Clergue apotevarius (= Jacobi Clerici alias Lop = ego Lupus Clerici apothecarius) a.1422/1425 MatPiquer, en Pere Lop (Ultramort) a.1497 FogatgeCatalunya 1,340, Jaume Llop (La Pobla de Massaluca) a.1553 FogatgeCatalunya 2,182 etc. (11 familles), Steve Lop (La Fatarella) a.1553 FogatgeCatalunya 2,185 (4 familles), Antoni Lop Miravet) a.1553 FogatgeCatalunya 2,161 (5 familles), [les seuls prénoms du fogatge sont d’origine non-catalane:] Lope de Arne, Lope Suelbes (Lleida) a.1553 FogatgeCatalunya 2,332. – IB-32 en Garcia Lup a.1232 RepMallorca 89, Jac(me) Lop (Inca) a.1359 LHomesArmesMallorca f º3r (5 porteurs dans les sources majorquines du 14e siècle)20. GR-1121 Arsenius Lupus [a.1055] CartStMont 91 (= Arsius Lupi ib. 39), Lupus de Seiales [a.1090] CartStMont 44, Martini Lupi de Sant Grony a.1311 LÉtablissementsBayonne 267. – GR-12 Lupus cognomento Bucharius [a.1060–1074] CartGellone 30, Guilelmi Lupi caput scole a.1127 CartGellone 260, Petro Lupo a.1131/1160 CartAniane 300, Raimundi Lupi a.1154 CartAniane 244, Bertran Lop (Rouergue) (= Bertran Lob a.1168, Bertranz Lops [a.1170]) a.1166 BrunelChartes 2,22;26; 38, Raimundus Lupus a.1199 CartGuillemsMontpellier 358 (= R. Lupus a.1255 ib. 445, R. Lop a.1226 ib. 383), G. lop a.1278(s.14) CartProuille 2, 176, uxore Johannis Lupi (Carcassone) a.1290 CartProuille 1,69, Blavius Lupi (= Blavius Luppi a.1302/1303) a.1294(s.19) ChartAgen 159;219

etc., domino Blayno Lupi milite senescallo Tholose et Albiensi (Toulouse) a.1303(or.) CartProuille 2, 217). – GR-13 Lubus a.814 PolyptWadaldeMarseille 123s., Lupus a.1193 CartLérins 2,22, mose Lop juzieu jendre de Franqueta (Manosque) a.1464 DocMidi 391. – GR-14 Lobo de Jalat a.1397/1398 TaillePérigueux 176;185;195, Lobo Fayart a.1397/ 1398 TaillePérigueux 180, Lobo Dasturs a.1398/ 1399 TaillePérigueux 188. – GR-24 Lupus colonus [±a.800] PolStGermain 2,133 et al. – GR-25 Lupus a.1201(or.) ArchMons 74. – GR-26 Lupus a.1250 (or.) PolyptNethen 255, Lambertus frater Lupi a.1280(or.) PolyptStLambertLiège 58, Lupus Marneffe a.1640(or.) BourgeoisNamur 3,261. – GR-27 Lupus (Gorze) a.756 MorletNPGaule 2,72. – GR31 Johanne Lupi a.1307(or.) MaillardNPLyonnais 739 et al. – GR-42 Leu Caignefin a.1282 DettesYpres 174 (passim), Lup Renaut et compagnons de la compagnie de Barde a.1288 DettesYpres 396, Lous Masins a.1290 DettesYpres 452. IR-11 Lupo famulus a.745, Lopus a.765, Luppo a.790, Lupus Suplainpunio a.845, Lubus s.d. HuberRätNb 42. – IR-12 Lupo Supplainpunio a.845 SforzaCognTrentino 102, [difficilement à distinguer entre NP et SN:] Odoricus Lupe a.1191 SforzaCognTrentino 102, Perus Lupi a.1285 SforzaCognTrentino 102, Iohanis Lupi a.1205 SforzaCognTrentino 205, Pietro Paolo frater Iohannis Lovi a.1525 SforzaCognTrentino 102. – IR-13 Lupus abbas (Sesto) (= domino Luponi a.847) a.831 Corgnali, Lovo de Mediolano a.1289, Lupo a.1294 Corgnali, Lovo filio Stoyani de Porta a.1321 Corgnali, presb. Lupo de Utino a.1323 Corgnali, Lupus q. Floci de Magano a.1342 Corgnali, Lupus q. Signureli de Pantianicho a.1370 Corgnali, pres. Martino Lof de Utino q. Tutay de Pagnacho a.1358 Corgnali, Çuan Lof a.1394 Corgnali, Johannis Luppi a.1426 Corgnali. – IR-22 Lupus uasal, Ogerius frater Lupi a.1162(or.) RegAlba(App) 3, Lupus a.1217 CartValsesia. – IR-23 Lupus [s.a.] NecrBrescia 7 et al., Lupus archipresbiter [s.a.] NecrBrescia 33, Lupus presbiter [s.a.] NecrBrescia 34. – IR-24 Lupo de Palude a.1259 LGrossusReggio 3, 227 et al. – IR-25 Lupo de Pre Nagni a.1115(or.) CDPadova 1,6022, Lupus Caballus filius Trasmundi a.1141(or.) CDPadova 1,297, Lupus Caballus a.1181(or.) CDPadova 2,431. – IR-31 Lupo a.1011

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La documentation de Valencia se trouve sous Lope (→ A.I.c.). Pour les noms composés du type Lupsanz, caractéristique de cette région, → A.III.(*SANCTIUS +).0.

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À côté de Liupo filius Ugoni de Polito.

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

CDAmiata 2,92 et al., Martinus f.b.m. Lupi a.1038 LCrocePistoia 67, Lupo a.1114 CartPisa 4,149, Lupus de Calcena (Berardenga) a.1201(or.) CaleffoSiena 120, Gualcherius Lupi a.1202 DocComuneFirenze 84, Lupus Augustini a.1203 DocComuneFirenze 98;161, Rossus Pieri Lupi (Belforte e Radicondoli) a.1221 CaleffoSiena 275. – IR-41 Chiermontese Lupi (Orvieto) a.1226(or.) CaleffoSiena 335, heredum Luppi Nutii a.1378 CDÓsimo 246. – IR-42 Lupus [s.12] NecrCassino 46, Lupus Pilosius a.1563 MaestriSapienzaRoma 943, Vincentius Lupi a.1758/1769 MaestriSapienzaRoma 980. – IR-4423 Lupus a.798 CDCava 1,3, Lupus a.984 CDAmalfi 18, Petrus f. Leonis de Lupo da Baniara a.990 CDAmalfi 21, Constantinus f. dom. Lupo de Sergio [a.1004](or.) CDAmalfi 30, Lupus episc. [s.11–12](or.) NecrSalerno 231, magister Lupus barulensis s.12/14 ObBenevento 15 et al., Rectolaca uxor Petri Lupi s.12/14 ObBenevento 136. – IR-45 terraneum que fuit Lupo de Castello a.1075 PergStNicolaBari 2,4, Lupus a.1111 CDTremiti 264, Lupus presbiter, Lupus [archevêque de Brindisi] a.1144 RohlfsCognSalentini 13224, Lupus de Chiunata a.1150/1200 PergStNicolaBari 2,280s., presbiter Lupo a.1245(or.) CDBrindisi 108, Lupo de Iudice Mauro a.1252(or.) CDBrindisi 126, iudex Lupo de Botonto a.1299 PergStNicolaBari 4,118 (passim), Lupo artis medecine profexor a.1311 PergStNicolaBari 5,20. – IR-53 dominus Lupus Martini a.1298 Caracausi 1,889–890. RO-11 Lup Dehelean a.1746 ConscriptioAradiensis 71 etc. (12 occurrences). – RO-12 Lup a.1728 ArhBraşov 1,94. – RO-14 Lup (Herga) a.1546 ArhIaşi 1,646, Lup a.1555(or.) DERS 129. – RO-15 Lup a.1571(or.) DocRomHistB 63, [variante uniquement graphique:] Lupp a.1742 DocRomHistB 149. NF cont. Lopo (POR:passim/Lisboa:passim, Centro:82,Sul:52,Porto:43,Norte:36; > FRA:1725; BEL:2). – Lopo (ESP:838/Cc:175,Ba:132; Al:28, Viz:20; – ESP:838/GAL:201/Po:140,Ou:34,C:27 > B:91,M:56).

[Avec suffixe patronymique:] Lopes (POR:passim; > FRA:31.156)26. − [Il y a confusion entre Lupus et Lupi (→ A.I.c.) + -ici:] ESP:658727/Gui: 60,Viz:56,Na:36; Ast:56; Ll:33,Z:29. – ESP:6.587/ GAL:16328/Po:55,Ou:52,C:36,Lu:20. > Lopes M: 241,B:87; Lopes (FRA:8.714)29. – López (ESP: 1.759.12030/GAL:82.886/C:33.102,Lu:27.063,Po: 14.652,Ou:8.069)31.

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Dans ce contexte probablement aussi Eufimia filia Iohannis de Casa Lupo [a.998](or.) CDAmalfi 27. Doit correspondre à Lupon a.1171 RohlfsCognSalentini 132. Naissances 1916/1940:4 (Nord) et 1966/1990:13 (dispersés); les derniers sont évidemment des immigrés portugais plutôt que galiciens.

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A.I.a.0.3. Doc. hist. RO-12 [Souvent difficilement à distinguer du surnom LUPUS (→ LUPUS SN A.I.0.3.:] Lupu Plăiaş a.1723 DocŞchei 1,73, Lupu a.1756 ArhBraşov 1,261, Lupu a.1772 ArhBraşov 2,75. – RO-14 Lupul a.1490 DERS 129 et al., Lupu fiul lui Coman a.1495(or.) ArhIaşi 1,332, Lupu Balş a.1497(1810) BogdanDoc 2,95, Lupul a.1502 DocIstRom 1,5, Lupul Lepovăţ; a.1518(or.) ArhIaşi 1, 453, Lupul a.1546 DocIstRom 1,441, Lupul Berheciu (= Lupe Berheciu) a.1548 DocIstRom 2,568;1, 568;2,17, Lupulu a.1549 DERS 129, Lupul a.1555(or.) ArhIaşi 1,826 etc., Lupul a.1555 DocIstRom 2,95 etc., Lopol a.1587(or.) DERS 129, Lupul Dade a.1591 DocIstRom 4,307, Lupul a.1594 DocRomHist 11,27, Lupul a.1595 DocRomHist 11, 116, Lupul Balş a.1597/1617 DocIstRom 11,27, Lupul Burciul a.1598 DocIstRom 5,2101, Lupul a.1603/1606 Suretelzvoade 19 etc. (10 occ.), Lupul Herţea a.1604 DocIstRom 1,134, Lupul Cârstian a.1604 DocIstRom 1,157, Lupul Bălici a.1613 DocIstRom 3,146, Lupul Goe a.1613 DocIstRom 3,145, Lupul Hotnog a.1617 DocIstRom 4,107, Lupul Hăbăşescul a.1626 DocRomHistA 19,136, Lupul a.1627(or.) DocRomHistA 19,202 etc. (29 occ.), Lupul Dîrlău a.1628(or.) DocRomHistA 19, 405 etc. (17 occ.), Lupul a.1633(or.) DocRom26 27 28

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Le NF Lopes occupe la 12e place (2004). Dont 5361 naissances à l’étranger. En partie, éventuellement, des immigrés portugais, cf. la n. 25. Dont 7564 naissances entre 1966/1990, avec une forte concentration dans la région parisienne. Le programme www.geopatronyme ne distingue pas les diacritiques (Lopès, Lopés). la plupart de ces NF correspondra à des immigrés portugais. A A.I.c. En Galice, on ne peut pas distinguer les López (ESP-GAL:179.718/Lu:71.721,C:63.644,Po:25.426,Ou: 18.927) dérivés de Lopo (indigène) des NF López continuateurs de Lope (espagnol). Les NF cont. français et italiens sont cités dans → LUPUS I.0.

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

HistA 21,101 etc. (53occ.), Lupul Păel a.1632(or.) DocRomHistA 21,188 etc. (33 occ.), Lupul a.1634(or.) DocRomHistA 22,35 etc. (10 occ.), Lupul Popescul a.1634(or.) DocRomHistA 22,102 etc. (21 occ.), Lupul Bogza a.1654 CatalogMoldava 3,34, Lupu a.1692 DocBîrlad 4,142, Lupul a.1774 RecensMoldova 1,2 (54 occ.). – RO-15 Lupul a.1490(or.) DocRomHistB 1,362 et al., Lupul a.1548(or.) DocRomHistB 4,306 et al. (6 occ.), Lupul a.1555(or.) DocRomHistB 5,60 et al. (7 occ.), Lupul a.1561/68(or.) DocRomHistB 5,24 (9 personnes sur 58) etc.

noms roumains, il est difficile de distinguer entre NP LUPŌNE/LUPŌNIUS et augmentatif lexical.] Doc. hist. IB-11 Lopon a.989 TumboCelanova 477;495, Zacarias Lupon a.956 TumboCelanova 557, Eluira Loboniz a.1193(s.13) TumboSobrado 2, 225 (passim) = Eluira Lobuit a.1198(s.13) TumboSobrado 236, Gundisaluus Loboni a.1223(s.13) TumboSobrado 2,253. – IB-12 Lupon a.906 PMHDiplomata 9, Lubon a.967 PMHDiplomata 59, [avec interférence de noms d’origine visigotique en Leob- ou de Leo (→ LEŌ)?:] Leobon a.1003 PMHDiplomata 118, Lobon ts. a.1036 PMHDiplomata 177, [plutôt patronyme que *Lobões NL:] Stephanus Loboes de Avelaeda a.1258 PMHInquisitiones 1337b, [NL du type *(villa) Luponi 35:] Lopone a.1055 PMHDiplomata 242, uila Lobom a.1079 PMHDiplomata 342, Lobão junto a Vizeu a.1638 InquisiçãoCoimbra 173, Antonio Dias de Lobão de Freixo de Nemão a.1671 ib. 246, João de Lobão de Santulhão Outeiro a.1674 ib. 263, Lobam Feira Porto a.1701 ib. 314 etc.36. – IB-

A.I.a.0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-31 Burgognone Pieri de Lupo (Firenze) a.1201 CaleffoSiena 68. – IR-42 Leo de Lupo s.12 NecrProvRomana 1,29. NF cont. Deloup (FRA:138/Indre:55,Cher:32)32,33. De Lupi (ITA:6/Bs:2), Di Lupo (ITA:251/Pi:216, Li:15). A.I.b. LUPUS (LUPŌ), LUPŌNE A.I.b.0. [Nous considérons les noms suivants comme variantes de LUPUS (Lupus/Lupone) ou LUPŌ (cf. lat. LUPPO, LUPPŌNIS cité dans Forcellini 6,151b), avec déclinaison consonantique, à séparer des délexicaux dérivés en -ŌNE (→ LUPUS A.II. (+ -ŌNE)). Peu probable, pour les exemples portugais en Lubon-, une origine germanique ou une interférence de l’élément oymique Leob-34. Pour les 32 33

34

Selon MorletDENF 306;309 «fils de». Pour les NF Deleu, Deleux et variantes (Belgique et nord de la France), on suit l’avis de DebrabandereWb2 751 et de GermainNFWallonie 323 qui les analysent comme des variantes flamandisées de Leleu(x), avec traduction de l’article défini en néerl. de → LUPUS (SN).O.3. Ainsi Meyer-Lübke,Namenstudien 2,79. Au contraire de Piel,Aufsätze 6 (1966) 170 et Piel-Kremer 195 qui affirment «eine Ableitung von lŭpus kommt kaum in Frage». Il est tout autre avec NL Lobán (ESP-GAL/Lu3) et Lobás (ESP-GAL/Or2, dont celui de Porriñas s’écrivait dans le passé Lobanes; cf. IB-11 Lobanes a.1103 DocCastañeda 227, ecclesia sancte Michaelis de Lubanes a.1234 CDOseira 1,377, Lobaens a.1238 CDOseira 1, 408, etc., la documentation plus ancienne offre par contre -p-: conventu Lupanensi a.1191 CDOseira 1,92, Petrus Iohannes de Lupanes a.1226 CDOseira 1,263 et al.) qui paraissent en effet continuer le cas régime resp. le génitif d’un ancien NP d’origine germanique Liuba, -ānis (cf. IB-31 mandatarius Leubani a.869(879) DocCuixà 354, terra Levane a.961 DocCuixà 395–6). À rapprocher éventuellement, s’il ne s’agit pas d’une mauvaise lecture,

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IB-21 Lopa presbiter conf. a.959 CDSahagún 1,207, et aussi Garsias Lobani a.1224(1357) CDCatedralLeón 6, 457, mais il serait peut-être osé de postuler un nom germanique (ou NP LUPUS germanisé) *Lŭpa(ne). Qu’il y ait eu interférence réciproque Lup-/Leub-, on en trouve la preuve dans IB-31 Lupila a.887 CatalunyaCarolíngia 3,329/RAC 380 et al., à quoi pourraient correspondre IB21 Lubla a.930 CDSahagún 1,70, Lubila abba a.941 CDSahagún 1,108–9 etc., Lubra cf. a.1008 CDCatedralLeón 3,215 (les formes féminines correspondantes Luvilo a.987 CartStCugat 1,176 etc. remontent sûrement à got. Leubilo(ne); cf. Piel/Kremer 195, KremerGermPN 172). Quant à la variante Os Lobás (ESP-GAL/Lu) il pourrait s’agir d’une réinterprétation populaire selon gal. lobán adj. "que come muito, guloso" ou lobaz n.m. "lobo grande", fig. "grande comilón". D’ici, probablement, NF cont. Lobás (ESP:2/B:1;Po:1). Probablement d’autre origine ets le NF cont. Lobán (ESP:35/Z:17,Te:4;O:4). 35 Dans IB-11 parata que fuit de Lovoi a.1011/1045 TomboCelanova 127, il faut partir d’un NP d’origine gotique (à ajouter à la liste des formations en -oi dans Piel-Kremer 336), et non d’un génitif Lupo(n)i. Dans un contexte germanique éventuellement aussi NL Lobengo (ESP-GAL/ Lu[Friol]): Castro de Lobengo, río Lobengos, «monte» Lobengos (GeografíaGalicia 8,47;255;257); cf. cependant cat. llobenc adj. "propi de llops" (DCVB 7,53). Cette formation correspond aux NL Loubens (FRA/ Ariège,Gir,HGar; > NF cont. Loubens, cp. Bernat de Lobenx a.1390(or.) RôleComtéFoix 85b;87a, etc.), GamillschegRomaniaGermanica 1,342. 36 Aujourd’hui Lobão (POR:Ave,Bra,Vis), Lebón (ESPGAL:Lu). Déjà VasconcellosOpúsculos 3,196 considérait un déanthroponymique comme plus probable («importa-

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

21 Lupon Cellii ts. a.912(s.12) CDCatedralOviedo 1,85, villa de Lopon [a.923] TumboMontes 91, ego indigno servo vestro Lupom, Lopom (ss.) [lire Luponi?] a.928 TumboMontes 94s.37, Lobon ts. [a.937-60] CDCatedralLeón 2,117, Lubon ts. a.943 CDCatedralLeón 1,245, termino de Lobon a.950 CDCatedralLeón 1,321, [NL:] uilla que uocitant Ualle de Lupon [a.852] CDCatedralLeón 1,344, frater Lopone ts. (= frater Loponi cf. a.984) a.981 CDSahagún 1,376;382, [avec suffixe patronymique:] Didacus Loponiz ts. (= Didaco Luboniz, Didago Loboniz a.1025) a.1001 CDCatedralLeón 3,127;418, Lobone a.1024 CDCatedralLeón 3,398, uilla de Lopon [a.1060] CDCatedralLeón 4,334, Lobon cf. a.1162(or.) CDCatedralLeón 5,324 et al., [avec une fausse latinisation:] don Luponus Petri cf. a.1187(1290) TumboMontes 334, Lobon Pelagii a.1212(or.) CDCarrizo 102, Gundisaluus Loboni a.1225(or.) CDCarrizo 122, Garsias Luponi cf. (= Garsias Loboni a.1228(or.)) a.1226(or.) CDCatedralLeón 6,446;468), Lubon cf. a.1240(or.) CDCatedralLeón 8,74, Petrus Lobonez de Quintanela a.1241(or.) CDCatedralLeón 8,82 et al., Dominicus Loboniz a.1246(or.) CDCatedralLeón 8, 261, Pedro Lobones de Ualdelaffonte a.1259(or.) CDCatedral 8,34138. – IB-23 Lopone a.948(or.) CartStJuanPeña 1,58, Lopone [a.954–56](or.) DocRibagorza 457, Luponis archidiaconi a.1093 (1239) CDHuesca 79/a.1096(or.) CDPedroI 244, [document papal = Lope López:] Lupo Luponis illustri militi atque zavalmedina a.1139 CDHuesca 171. – IB-24 Luponi presbiter a.759 CartStMillán 9, Lopon ts. a.875 CartLiébana 28, Lopon a.915 CartLiébana 28. – IB-31 [En catalan, la déclinaison Lupus, Lupone est la normale. Les exemples suivants se citent ici, mais au contraire des autres aires linguistiques, il s’agit d’une variante indépendante Lupone:] Luponi (gén.) a.874 AbadalEixalada

nº27/DocCuixà 258, Lupus (= ss. Luponi) a.879 AbadalEixalada nº57, Lupone ... item Lupone ... uassos supradicto episcopo vel supradictos comites a.886 CatalunyaCarolíngia 1,nº6139, Lupone [bonus homo] a.892 CatalunyaCarolíngia 5,nº80, Lubone a.901 DocCuixà 285, terra Lopone a.913(or.) ActUrgell nº82, ss. Lobone a.918(or.) DocUrgell nº77, in facie Lopone comite a.923 DocPallars nº134, terra que fuit de Lupone a.955(or.) DocOsonaManresa 561, ss. Lobone a.964 CatalunyaCarolíngia 3,385, Lobone (= ss. Labone) a.966 DocOsonaManresa 772, ss. Lobone a.970(or.) DocOsonaManresa 779, vinea, tera Lobone a.975(or.) DocUrgell nº186, campo de Loboni condam a.982 DocCuixà 326, [NL:] in terminio de Lupones a.982 DiplCatedralBarcelona 1,342, ss. Comparatus presbiter qui uocant Lupone monacus a.982(or.) DiplBarcelona nº139, Ermengaudus sacer qui vocant Lubone, ss. Ermengaudus sacer a.983(or.) DocUrgell nº197 = Ermengaudus presbiter cognomento Lupus a.996(s.13) DocUrgell nº243;244; 289, Comparatus presbiter que uocant Lupone monacus a.992(or.) DiplBarcelona 1,341, in presentia ... Lupone (= ss. Lupo) a.995 DiplBarcelona nº265, ss. Luponi a.998(or.) DiplBarcelona nº329, Luponem [acc.] a.1030(or.) DocUrgell nº438, ss. Lupone a.1031(or.) DiplStLlorençTerrassa 948, ego Lubone a.1033(or.) DiplStLlorençTerrassa 1027, in alodio de filiis Luponis condam a.1040(or.) DiplStLlorençTerrassa 1027, locum ubi dicunt Corts qui fuerunt de Loboni a.1044(or.) DocSolsona 387, in ipso campo Lobone a.1065 DocUrgell nº778. – IB-33 [Douteux40:] G. Lopo a.1359 LHomesArmesMallorca f º2v. GR-12 S. Lupone [a.996-1031] CartGellone 289, Luponis (gén.), Lupum (acc.) a.1051/1060 CartGellone 53–4, ss. Petri Luponis a.1130 HGL 5,793, Guillelmo Luponi praecentori a.1146 HGL 5,1089. IR-00 Luponem a.895 DiplGuidoLamberto 74, Luponem a.905 DiplBerengarioI 163 et al., Luponem de Nugarini a.928 DiplUgoLotario 40, Lupo a.945 InventariAltomedievali 266, Luponem Balbum a.948 DiplUgoLotario 264, Lupo a.1038 Pla-

ria conhecer formas antigas do nome geográfico actual»). Selon Piel-Kremer 195 un dérivé de lat. lŭpus serait très peu probable. 37 Le scribe du «tumbo», ignorant la forme disparue, résume «e como don Lope dio ...». 38 Évidemment variante de Lobonez, avec suffixe patronymique. Différent IB-21 ter[minum] de Llubones a.1084 (or.) CDSahagún 3,106. Dans ce contexte, un génitif *Luponis paraît peu probable, peut-être faut-il partir de leon. *llobón, augmentatif de llobu "loup" et identifier ce NL avec Lobones, rivière des territoires de Pinilla de Toro et Villalonso (ESP/Za); → LUPUS II.(+ -ŌNE).

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À l’index enregistrés s.v. Lupus, l’un comme vassus, l’autre comme iudex; = a.888 CartGirona 12. Cette source nomme 5 personnages avec Lopo en deuxième position, nom qu’il faudra très probablement lire *Lopó, mais la survivance de cette forme ne paraît pas évidente.

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LUPUS (NP)

Carte 1.

LUPUS (NP)

NF cont. italiens du type Lupone/Luponi

Lupone (total:459 dont Na:143;Ba:85;Pe:70;Bn:43;Mi:20;Fg:17;Cb:14). Luvone (total:8 dont Rm:4;Vc:4). Luponi (total:23 dont Bg:20), Lopponi (ITA:21 dont Pg:10;Lu:7;Fi:3). Luvoni (total:51 dont Mi:23;No:14;Ss:8).

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LUPUS (NP)

citiItalia 92. – IR-23 Adelbertus filius condam Luponi a.1000(s.12) CartPavia 4. – IR-24 Manfredo Luponi (= Manfredus Lupus a.1198) a.1184 LGrossusReggio 1,73;52, [probablement latinisation de Lupone:] Iohannes Luponus (Mantova) a.1205 LGrossusReggio 2,163. – IR-31 Luponi a.774–5 CDAmiata 1,50, [probablement latinisation de Lupone:] Guarmignanus Luponus (Lucca) a.1267 LCensuumPistoia 249. – IR-44 Luca Lupone a.1623 RegMontevergine 6,100. – IR-45 Lupo filius qd. Luponi a.1037 CDTremiti 64, Lupo a.1037 CDTremiti 67, Martinus filius Luponi a.1038 CDTremiti 75, Desiderio f. Luponis a.1099 PergStNicolaBari 2,48, vinea Luponis filii Petri Vide a.1107(or.) CDBrindisi 21, guadiam Caloleoni f. Luponis a.1130 PergStNicolaBari 2,134, Meli nauclerio f. Luponis a.1135 PergStNicolaBari 2,144, zito Lupone f. Kiri Nicolay domni Amati a.1154 PergStNicolaBari 2,184, Nauclerio Luponi filio Piscopi a.1207 CDTremiti 386, Maurus iudicis Luponis Brundusine ecclesie iudex (= Mauro de Iudice Lupone a.1239) a.1224(or.) CDBrindisi 78; 86), Iohannis de Lupone a.1245(or.) CDBrindisi 108, Stephanus de sire Lupone (Brindisi) a.1274 RohlfsCognSalentini 132, Lupo filius qd. notarii Nicolai de Alboreda, ss. crucis prie manus Luponis a.1292(or.) CDBrindisi 202, Stephanus Luponis de Suldano a.1311 PergStNicolaBari 5,20, Luponi genero Stephani Comiti Dardi a.1327 PergArchMCTaranto 22, magistri Luponis a.1369 PergArchMCTaranto 37. RO-14 Vasile Lupoi a.1774 RecensMoldova 234 et al. – RO-15 Lupoi Ion a.1714 ArhBucTismana 20 nº167. NF cont. [Graphie castillane pour cat. *Llopó?41:] Lopón (ESP-CAT:1, Censo, Ø Hispatel, INE). Lupone (ITA:459/Na:143;Ba:85;Pe:70;Bn:43; Mi:20;Fg:17;Cb:14), Luvone (ITA:8/Rm:4/Vc:4); Luponi (ITA:23/Bg:20), Lupponi (ITA:1/Bg:1, SEAT, Ø MinFin), Lopponi (ITA:21/Pg:10;Lu:7; Fi:3), Luvoni (ITA:51/Mi:23;No:14;Ss:8). Lupoi (ROM:279/Nt:74,Bv:31,Ct:28), Lupoi (MOL:196/Oc:55), Luponi (ROM:4).

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Éventuellement dans Llopo ESP-CAT:1/G:1 (Hispatel), à lire *Llopó?.

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LUPUS (NP)

A.I.c. LUPI (vocatif) A.I.c.0. [Nom très caractéristique du nord de l’Espagne, émanant de la région pyrénéenne. Il s’agit évidemment du NP latin LUPUS, avec maintien de la consonne intervocalique sourde (cf. par exemple, pour ce fait général, Dolquite < DULCIDIUS; → DULCIS) et la curieuse forme au vocatif, typique des Pyrénées, mais aussi du milieu mozarabe (cp. Vicente et al.)42. Ce nom a connu une certaine mode dans le monde hispano-arabe où il a été adapté sous la forme de Lubb, avec les variantes Lup et Lupe, cp. par exemple IB-11 «Martinum Porra qui ante babtismum uocabatur Lupi et fuit filius de una muliere que uocabatur Cornadessa» [a.1152] TumboSobrado 2,13043. Souvent, ce 42 43

Cf. un résumé dans VelázquezPizarra 400–4001. Cf. E. Terés, Materiales para el estudio de la toponimia hispanoárabe: Nómina fluvial, Madrid 1986, 407–409, avec des exemples. Dans notre documentation: IB-21 Ablupe ts. a.932 DocArdón 206/CDCatedralOviedo 1, 154, terminum de Ablupe a.952 CDCatedralOviedo 1, 339 (= termino de Ablub, Ablubpe a.952 DocArdón 215, termino de Ablup a.952 CDCatedralLeón 1,334, termino de Ablup [a.952] CDCatedralOviedo 1,340, a.954 CDCatedralLeón 2,16, uillella de Auolup a.956 CDCatedralLeón 2,67, uilla de Ablup a.968 CDCatedralLeón 2,198), uir nomine Ablupe (aussi Ablube, Abiube) a.1025 CDCatedralLeón 3,422, Ablub ts. a.952 DocArdón 219. – IB23 Mohomat Ebenlupu a.893(or.) CartStJuanPeña 35, Mahomat Ebenlupe a.947(or.) CartStJuanPeña 53. – IB26 rafal Aben Lup [a.1268–72] RepMurcia 248, rahal Addalmalhalup [a.1268–72] RepMurcia 250. – IB-31 illam vineam nostram quam per nos tenet et laborat Avinalupus sarracenus a.1206 DiplTortosa 316 (probablement d’ici NL Vinallop (ESP-CAT/T (Tortosa) = Avinalupo a.1193(or.) DiplTortosa 100). – IB-33 alqueria Benilopo a.1238 RepValencia 1,72;133 = Benelopo a.1238 RepValencia 1,78 (fonction patronymique avec beni "fils, famille de", cf. NL Benillup (CAT/Alacant), Avenlopo (Segorbe) a.1248 RepValencia 2,69. Les noms simples du type Lup sont repris dans le corpus. Il est possible que l’hapax Bellup a.998 DiplCatCBarcelona 1,564 entre dans cette catégorie, mais il s’agira plutôt d’une faute de copiste/lecture; est en tout cas erronnée l’inclusion s.v. Bellus (RAC 170) le texte étant «ad Orutia femina et ad Bellup». Dans ce contexte aussi NL Vilalube ESP/ León[Za]. − Ce NP se cache possiblement aussi dans le NL Guadalupe (ESP/Cc), sanctuaire de la Virgen de Guadalupe. Cf. E. Terés, o.c., 405–409, où se résument les différentes tentatives d’explication. En portugais, ce NL s’écrivait Água de Lupe, cf., par exemple, «e outros que, cando hos azoutavom, diserom “virgem Maria de Augadelupe” mandou’os arestrar ataa praya do mar açerqua d’Arzila, e aly os degolarom anbos» a.1451/60 Cron-

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

nom hispano-arabe a été (facilement) latinisé en Lupus (→ A.I.a.). Il est donc parfois difficile de distinguer entre Lupi latino-roman et Lupe représentant la forme hispano-arabe. Il est probable que la plupart des Lup(e) dans le royaume de León (IB21) correspondent à des NP moçarabes44, tandis que les noms des Pyrénées et en Castille et Aragon (IB-22/24) continuent directement lat. LUPUS. Le NF esp. López (et variantes) – différent de port. Lopes (< Lopo; → A.I.a.0.), également parmi les NF les plus fréquents – est un des NF les plus fréquents de l’Espagne et de l’émigration en France et en Italie (selon DeFeliceDCI 154, spécialement dus à l’exode des Juifs séphardites dès 1492); ces formations se classent, exceptionnellement, à part. – Est très curieuse la situation en Roumanie. La haute fréquence du NP Lupe, à côté de Lup et Lupul (cp. p.ex. RO-14 Lupe Berheciu (= Lupul Berheciu) a.1548 DocIstRom 1,568;2,17; 2,568), pourrait confirmer une forme au vocatif qu’on suppose pour les NP en -e, comme Vasile, Petre et al.; le parallélisme avec les formes pyrénennes serait donc parfait. D’autre part, il serait peut-être plus correct de partir d’une forme non articulée de Lupea (→ A.II.(+ -ea).0.). Pour ne pas séparer ce groupe, nous classons roum. Lupe ici, sans pour autant prendre une position définitive. Curieux aussi it. Lup(e) qui paraît appartenir au contexte juif. La problématique génerale mériterait une étude ponctuelle.] ┌ ┐ [Type formel LUPI :] Doc. hist. IB-11 Lupe Alvariz not. a.1032 TumboCelanova 2,64245, Didacus Lupi a.1187 TumboSamos 371, Iohannes Lupi de

Parada a.1218(or.) CDCarboeiro 550, Fernando Luppi a.1221(s.13) TumboSobrado 1,413, Maior Lupi a.1254(or.) CDRamirás 302 etc., Lope Perez a.1275(or.) CDRamirás 406 etc. – IB-12 Luppe a.1058 PMHDiplomata 249. – IB-21 termino de Lupi a.897 CDCatedralLeón 1,22 etc., Uimara cum suos filios Lup et Godesteo (= ego Lupo una cum filio meo id est Godesteus ... nobis iam dictus Lupus et Godesteus a.926) a.915 CDCatedralLeón 1, 50;119, Lup iben Algutia a.916 CDCatedralLeón 1, 58 (= Lup Ibenalgotiz cf. [a.918](1290) TumboMontes 90?), ego Lupi presbiter ... ego Senda una cum filiis meis Lubla et Luppi a.930 CDSahagún 1,70, Lupe ts. a.937 CDCatedralLeón 1,188, ego Potentia una cum filiis meis Lup (= Lop ss.), Rapinatus et Sisevutus a.941 CDSahagún 1,132, Lup cubicularius a.945 CDSahagún 1,132, Lupi diaconus [a.946] CDCatedralLeón 1,273, Luppe a.947 CDCatedralLeón 1,282 et al., ego Lube et Hakam et Aiub et Mofarraz et Ferrozinto a.947 CDCatedralLeón 1,283, ego Lube et Dasias et Zulaiman et Omar et Ieremias a.951 CDCatedralLeón 1,330, Lub ts., ego Rapinato et suprino meo Lub a.954 CDCatedralLeón 2,44s., Lub f. Galendi ts. a.954 CDCatedralLeón 2,45, Lupi [a.955] CDSahagún 2,8, Lup iben Lezecriz a.956 CDCatedralLeón 2,61, Loppe Garseani cf. (= Lupu Garseani) a.962 CDSahagún 1,242:244, [latinisation:] Luppo Furtunioniz comes a.1047 CDCatedralLeón 4,225, Lupe frater a.1072(1290) TumboMontes 108, meo nepoti Lopi Lopiz a.1073 CDSahagún 2,451 , Lop Sanxiz cf. a.1093 CDSahagún 3,23546, Lop Lopiz maiordomus cf. a.1122 CDCatedralLeón 5,98 (= Lup Lopiz a.1128 CartCornellana 29), Lope Lopiz a.1131 (s.12) CDStVicenteOviedo 290, Lop Lopiz a.1132 (s.12) CDCatedralLeón 5,157, Lop Lopez ts. a.1136(or.) CDSahagún 4,150 etc., Lop Lopiz a.1137(or.) CDSahagún 4,159 etc., Lop Lopici de Carrione a.1145(or.) CDStPelayoOviedo 1,41 (= Lop Lopico de Carrione a.1147(or.) ib. 1,46, Lop Lopiz de Carrione cf. a.1154(1365) CDStBartoloméNava 205 e.a.), Lop Alegria cf. a.1159 CDCatedralLeón 5,317, Lope Fagundiz cf. a.1168(or.) CDCatedralleón 5,388 etc., don Lope cf. a.1178 (or.) CDStVicenteOviedoFl 504 etc., don Lop a.1182(s.14) CDCatedralOviedo 1,480, don Lope a.1185 DocDialLeonés 6, Garsi Luppi domni regis

InfanteSanto 100. L’advocation de la Vierge de Guadalupe connut une très grande prolifération pendant l’époque des Découvertes et est à la base du NP féminin international Guadalupe. Il est à la base des NF cont. Guadalupe (ESP:2.713/Cc:137,To:92,Av:61; Gr:39; Ast: 36; Cant:53; ICa 1.390; > M:227,B:57 ; FRA:15), où il peut s’agir de matronymes ou de détoponymiques, et Guadaloppa (ITA:5), Guadalupo (ITA:106/Pa:84), Guadalupi (ITA:1.587/Br:1.190;Pa:55;Ve:53;To:31;Mi:30). 44 Mérite un examen plus approfondi la haute fréquence des noms en -e (type Dolquite, etc.) dans le contexte mozarabe. Il ne paraît pas exclu qu’il s’agisse ici ou d’une empreinte du phonétisme arabe (LUPUS > Lubb) ou plutôt du maintien de tendances anciennes (vocatif), conservées dans les langues pyrénéennes et en roumain, éventuellement aussi dans d’autres zones conservatrices, surtout en sarde. 45 À l’index, l’éditeur «normalise» en Lupus.

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Cf. A.III.(+ *SANCTIUS).0.

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signifer cf. a.1186(or.) CDCatedralLeón 5,574, majorino domini Alvari Lope de Garavelles a.1192 (1290) TumboMontes 343 etc., don Lope, Lope merino a.1193(or.) CDCarrizo 54s. etc., don Lope a.1193 DocGradefes 334s., Lope Canca (= Lope Iohannis) a.1195(or.) CDBelmonte 225, Lop de Ordas cf. (= Lupum de Ordas [iudex de Legione] = Lupus de Ordas iudex cf.) 1199(or.) CDCatedralLeón 6,112;113;116, Lupe ep. (Astorga) a.1201 ColAsturias 41, Lope Sanxiz a.1202(s.13) LRegistroCorias 74, Lope Garcia cf. a.1206(or.) CDStVicenteOviedoSyR 46, Lope Sancis de Mena a.1206 DocGradefes 340, don Lope ts. a.1207(or.) CDBelmonte 237, ego domno Lopi (= Lope) a.1227(or.) CDCatedralLeón 6,452, don Lope zapateiro, Mia Sol de don Lope corredor a.1228 BullAlcántara 31, don Lop alfieraz del re a.1229 DocDialLeonés 14, Lope Gonzaluis presbiter a.1232(or.) DocMedAsturias 3, Lop Diaz alfierat a.1233(or.) CDCarrizo 208 (= don Lop alfieraz del re a.1229 DocDialLeonés 14), alfierez del rei don Lob Diaz a.1233 DocDialectoLeonés 19), don Lupi a.1245(or.) CDCatedralLeón 5,128, don Pedro filio de don Loppe [a.1250](or.) CDCatedralLeón 8,179, Lobe Fernandiz a.1265(or.) CDStPelayoOviedo 1,220, domnus Luppe [s.13](or.) CDCarrizo nº590, Loppe Ferrandiz a.1300 DocClerecíaOviedo 111, Lope Manion a.1300 DocPolasAsturias 367 etc., Lope Gonzalez fillo de don Goncçalo Bernaldo a.1308 CDAyuntamientoAvilés 96 etc., Diego Lopez de la Barrera fillo de Lope Rodriguez de la Barrera a.1402 RegCasaValdecarzana 49 etc., Lope fillo de Lope Ferrandez de Vascones a.1436(or.) CDStPelayoOviedo 3,364. – IB-22 Lupe ts. a.894 ChartValpuesta 7, Lope Blascones a.970/972 DocLeire 22 etc., Lupe Ahoçtarreç (Vizcaya) a.1053 MichelenaTextos 31, don Lop a.1071 DocLeire 139 etc., Lupe Zamilla [a.1103] DocArtajona 24, Lupe Salduna [a.1103] DocArtajona 163, [avec jaun "dominus":] jaun Lope de Maquiren a.1157 DocArtajona 107, don Lop de la Pont a.1195 CDPrioradoNavarra 77, Lop de Vaylo, Lop de Pomar a.1227 CDRoncesvalles 353, Lop Arçeiz a.1244 LCullitaOlite 138 etc., Lope Martiniz a.1244 LCullitaOlite 139 et al., [nom bilingue Ochoa 'Lobo':] Lope Ochoa d’Arrdaiz baster a.1350 PoblNavarreríaPamplona 87 etc., Lope Yniguiz a.1350 FuegosMontañas 265 et al., Lop Xemeniz de Cortes a.1353 LMonedageTudela 143 etc., Lope pupill fillo de Pero Sanchez de don Stheuan podient a.1353 LMonedageTudela

267 et al., [exemple d’une tramsission onymqique grand-père → petit-fils:] Lop Sanchiz fijo de Sancho Lopiz, Lope Sendoa (Sangüesa) a.1366 PoblNavarra 480 etc. – IB-23 [En deuxième position Lupi peut s’interpréter comme génitif, les formes Lupus, Lupo paraissent des latinisations:] Blasco Lupi a.921(or.) CartStJuanPeña 44 et al., domno Lope abbas a.947(or.) CartStJuanPeña 55 etc., Manciones Lup de Binies a.995(or.) CartStJuanPeña 92, domnus Lopus a.1027(or.) CartStJuanPeña 132, Annaia Lop Atones a.1029(or.) CartStJuanPeña 148, senior Lop Ennecons in Arosta [a.1033] (s.12) CDHuesca 31 etc./senior Lop Ennecons de Rosta a.1031(or.) CartStJuanPeña 169/senior Lop Enneconis [filius de illa domna dona Ceta] [-a.1035] CDFanlo 350 et al., senior Lope Sangiç in Luar a.1035 CDHuesca 31 etc., Loppe Danielis a.1042(or.) DocJaca 2,32 etc., senior Lope Enneconis de Garassa [a.1038-1049] CDFanlo 356 etc., Galindo Lupi de Ipiesse, senior Garcia Lope de Garassa a.1049(or.) CDFanlo 356 et al., senior Lope Garcez in Ogero, senior Lope Sangiz in Senabue a.1050(s.12) CDHuesca 34, Galindu Lupi de Oçe a.1062 CDHuesca 36, sennor Lop Garcez a.1069 (or.) DocIglesiaAragón 171/Lop Garcez a.1070(or.) CartStCruzSerós 16 et al., senior Garcia Lop de Sarbisse a.1076(or.) CDFanlo 376, don Lope a.1080 CartSomport 17, senior Lope Garcece en Unocastiello a.1080 CartSomport 17 et al., senior Garcia Lop a.1081(or.) CDHuesca 61, Lope Garcez Peregrino a.1086(or.) DocReconquista 1,3 etc., senior Lope Furtuniones a.1087(or.) DocRoda 328 et al./senior Lope Fertuniones zavalmedina a.1087 (or.) CDPedroI 241 etc., Galinno Lope a.1090/ 1094(s.12) 87 et al., senior Lupi Lupiz de Rosta cf., senior Lupi Enecones de Nauascos cf., senior Fortunii Lopiz de Artes cf., senior Lupi Arnaldi cf. a.1091 DocReconquista nº2/DocLeire 19747 et al.,

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Document «officiel» assez intéressant (Becerro de Leire). À part les variantes de transmission dans d’autres cartulaires (Lop Lopez, Lop Arnalt), l’utilisation du génitif est curieuse. La formule est «[ego] ... [signature] confirmo»: senior Sancii comitis (var. Sanz), senior Fortunii Sancii de Vart, senior Sanso Garceiz de Issuare ... senior Galin Sanz de Sos, senior Fortunii Lopiz de Arlas, senior Sancii Fortunii de Arue, senior Garsia Fortunii de Cabaross... senior Acenar Garceiz de Funis, senior Eneco Sancionis [déclinaison consonantique de Sancius, assez fréquente et identique à Sancius, Sancii], senior Petri Sancii.

LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

senior Lopi Lopiz in Uno Kastello a.1091(or.) DocReconquista nº289, senior Lop Fortuniones a.1092(or.) CDPedroI 221 etc., Fortunio Lup de Arrasal (excusato) a.1093(1239) CDHuesca 74, Lop Sangiz a.1094 CDObarra 130, Lupi archidiaconi a.1096(or.) CDPedroI 242 et al., Lupus ep. a.1096(or.) CDPedroI 246, Lob Martinez a.1100 (or.) CDPedroI 334, Lupus Fortunionis archidiaconus, Lupus Ennechonis archidiaconus a.1100/ 1104(s.12) CDHuesca 116 et al., senior Lop Garcez a.1103(or.) DocReconquista 1,10, Lop Lopiz a.1107(s.12) DocReconquista 1,13, (= senior Lup Lupiz a.1118 DocReconquista 2,515 et al., senior Lope Lopiz a.1118 CartSomport 24 et al.), Lop Iohannes de Tarazona a.1118(or.) CartAliaga 13 et al., Lop Fortungones de Albero a.1119(or.) CDConcejoZaragoza 1,84 etc., Lope San iusticia a.1124(or.) CDConcejoZaragoza 1,85 et al., ss. Lupi prepositi, Eneco Lope a.1125(or.) DocReconquista 3,539, Gaston Lopgiz Peregrino (Teruel) a.1127 CartSomport 34, don Lob a.1128(or.) CartStCruzSerós 47/DocReconquista 2,547 et al., Lupo Eneconis a.1129(or.) DocReconquista 2,555 et al., [latinisation du premier nom seulement:] Lupus Lopez maiordomus a.1134(or.) DocReconquista 1,71, Lope Sanze de Beigit a.1134(or.) CDGrisén 10 et al., Lop Lopiz a.1135(or.) DocRoda 348, Lup Garces a.1144(or.) CDGrisén 11, Lupum ep. (Pamplona) a.1158(or.) DocAlbarracín 101 et al., Abdala auen Lup a.1167 DocReconquista 2,641, Petro Lope a.1169(or.) CDConcejoZaragoza 1,103, don Lop de Filera comendador a.1177(or.) CDGrisén 16 etc., Lupus de Fitera a.1178(or.) CDAlmunia 209 et al., Martinus Lupi de Lograno a.1186(or.) DocAlbarracín 121 et al., Lop genero de domna Tota a.1187(or.) CDAlmunia 218 et al., fratris Lupi de Filera (preceptor) domus Sisena a.1188(or.) DocSigena 16 et al., Lupo de Barea a.1189(or.) DocAlbarracín 123 et al./Lop de Varea a.1190(or.) DocAlbarracín 134, Lupo Michael a.1191(or.) CDGrisén 33 etc., Lop de Fillera a.1192(or.) DocSigena 44, Lupo de Arandega a.1196(or.) CDAlmunia 220 et al., Luppus Navarro a.1201(or.) CDGrisén 41 etc., Lupus capellanus a.1202(or.) CartAliaga 24 et al., don Lope de Annon a.1204 (or.) CartAliaga 35, Lupus de Biscarra a.1205(or.) CDFanlo 406, Lupus de Bareya a.1208(or.) DocTeruel 70, Iohan don Lop a.1208(or.) DocCísterZaragoza 1,9, Lup Ferench de Luna a.1208(or.) CartAliaga 44/Lop Ferrenqua de Luna a.1218(or.) Doc-

JaimeI 43 et al./Lupo Ferrenchi de Luna a.1218 DocJaimeI 44 et al., Martinus Lupi de Novar a.1212(or.) DocJaca 2,96, Luppi quoquinario a.1216(or.) CDAlmunia 238, Lupus Arresel a.1217 DocJaca 2,114 et al., Lupus Eximini de Laraga a.1219(or.) DocJaimeI 56 etc., Luppi de Varea a.1220(or.) DocHistTeruel 190, Lop d’Albero a.1222(or.) DocCísterZaragoza 1,18 et al., Lupus de Navasa a.1222(or.) DocCísterZaragoza 1,21 et al., frater Lopus a.1223(or.) DocStClaraHuesca 557, Luppus Eximini de Castellot a.1224(or.) DocHistTeruel 192, Dominicus Lupi de Pumar a.1224(or.) DocJaimeI 132 etc., Ferando Luppi de Barea a.1224(or.) DocHistTeruel 192, Eximinus Lupi de Artasona a.1228(or.) DocCísterZaragoza 1, 29 etc., Lope Perez a.1228(or.) DocMontalbán 1, 244 et al., in manu vestra fratri Lupe Petri Ordinis Sancti Iacobi a.1229(or.) DocMontalbán 1,246, fratris P. Lupi preceptor a.1230(or.) CDGrisén 63 etc., Lop Enneguez a.1230(or.) DocJaca 2,62 etc., Luppi Orticii militum a.1235(or.) DocJaimeI 354 = Luppi Ortici a.1235(or.) DocCísterZaragoza 1,50 et al., Lupus Eximinis de Castellot a.1238(or.) CDConcejoZaragoza 1,161, don Lope Arroyo a.1238(or.) CDAlmunia 245 et al., Lupi Soriani a.1242(or.) DocMontalbán 1,254 et al., dompna Milia Lupi f. dompni Lupi de Varea a.1242(or.) DocMontalbán 1,256, Miguel Lope de Sadava a.1244(or.) DocMontalbán 1,260, don Ferrant Lope de Varea alcayt a.1245(or.) GargalloTeruel 276, don Lop Ximenez de Neguela a.1246(or.) DocMontalbán 1,266 et al., frater Petrus Luppi comendator a.1249(or.) CDAlmunia 249 et al., don Lop de Verasco a.1254(or.) CDJaimeI 44 et al., Dominicus Luppi de Portoles a.1258(or.) CDJaimeI 222 et al., dompnis Petro Lupi de Eslava a.1269(or.) CDConcejoZaragoza 1, 233 et al., Luppus de Vallodal de Vilanova a.1270(or.) CDJaimeI 342, don Lope a.1270(or.) DocAltoAragón 22, don Lop de Noguera a.1270 (or.) DocAltoAragón 21 et al., Lop Sanxez de Salas a.1276(or.) DocStClaraHuesca 571 et al., Luppi Didacii de Vizcaya a.1278(or.) CDConcejoZaragoza 2,72 et al., Luppum Ferrench de Atrosillo a.1280 (or.) CDConcejoZaragoza 2,141 et al., Lupo de Gorreya a.1283(or.) CDConcejoZaragoza 2,218 et al., don Domingo don Lop a.1285(or.) CDConcejoZaragoza 2,282, Luppum Ferrench de Luna (nobilis) a.1293 DocMontalbán 1,311 et al., fray Lope Xemenez de Livranas comendador a.1309(or.) DocCísterZaragoza 2,130, don Lop Ximenez de

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

Noguela a.1322(or.) DocHistTeruel 195 et al., dompnum Luppum Martin de Lagunilla a.1324(or.) CDAlmunia 284, Luppus de Concut a.1327(or.) DocMontalbán 2,151 et al., Domingo Lop a.1331 (or.) DocTeruel 95, [forme catalane:] Llop Aznarez a.1348(or.) DocStClaraHuesca 656, Martino Luppi d’Uncastiello a.1349(or.) LzMeneses,CHE 13,367, Luppus de Luna a.1336(or.) DocStClaraHuesca 637, Lupi comitis de Luna a.1360(or.) CanellasFuentesZorita 333, Loppe Gil de Sarassa a.1361 (or.) CanellasFuentesZurita 337, Garsie Luppi de Sesse a.1369(or.) DocMolina 109 et al., Hont Loppe Açnareç a.1370(or.) DocAltoAragón 182, don Lope a.1375(or.) DocMolina 123, Luppus cancelarius a.1375(or.) DocMolina 124, don Lop de Gurrea a.1411(or.) CanellasFuentesZurita 343, Lop de Jassa a.1435(or.) AlvarDialAragonés 239, Lop Marco d’Asin a.1448(or.) DocTrabajoZaragoza 11, Lope de Baylo scudero a.1484(or.) AlvarDialAragonés 272, Lope de Buendia a.1541(or.) DocTrabajoZaragoza 180 et al., Migue Don Lope a.1583(or.) DocTeruel 145 et al., Hernando Lope Gil escribiente a.1584(or.) DocTrabajoZaragoza 463, Colau Lope a.1598(or.) DocTeruel 280. – IB-24 Lupe Garseanis (= Lope Garsianis a.952) a.934 CartStMillán 40;77 etc., [merino terre:] Lope Sansoz, Lope Enegoz a.973 DocStMaríaPuerto 287 et al., Lope Garsea a.978 CartToledo 704, Lupi Sarrazini heremita a.978 CartToledo 705, Lupe Sarrazinez comite a.984 CartStMillán 113 et al., Lope Sanchez a.1032 DocOña 5 etc., Luppi Assuriz a.1043 CartSantillana 77, Loppe Fortunioniz a.1043 CartSantillana 79, senior Loppe Bellakoz ts. a.1047 DocStMaríaPuerto 289 passim, Lope Blascoz Baracaldonensis conf. a.1051 CartStMillán(Ubieto) 272 etc., Lope Julo Velitiz a.1071 CartPiasca f º98s., Lop Garciez de Stella (= Lopo Garciez a.1128) a.1118 DocOña 1,37;39, Lop Lopez cf. a.1122 DocStMaríaPuerto 331 et al., Lop Lopez a.1123 DocCSegovia 54/CartToledo 704 et al., Lope Lopiz a.1136 CDSantillana 108 etc., comes don Lop a.1137 DocCSegovia 69, Lop Diaz merinus regis in Castella a.1181 DocÁvila 24 = a.1183 CartLiébana 138 (sous forme latinisée: Lupus Didaci de Fitero a.1183 CartStMillán 139), Lop Petri de Cereseda Petri a.1183 CartLiébana 141, Lopus Didaci de Fitero a.1183 CartStMillán 141, don Lop a.1186 DocLRCastilla 416 etc., Lupus Diaz a.1187 CartStMillán 145 etc., Lope Fernandez a.1193 CartToledo 704, Lope Montero a.1194 DocCSala-

manca 193 et al., don Lop so merino a.1205 CDSantillana 115, Lob f. de Bon Ombre a.1212 (or.) DocCatedralPalencia 256, [alferez:] Lob Diat a.1228 CartLiébana 170, [exemple caractéristique de nomination traditionnelle:] Lope Garcia hijo de Garci Lopez de Torquemada a.1243 DocLRCastilla 430, Lope Iñiguez a.1245 CartToledo 704 et al., Lope a.1270 PadrónSoriaMs etc., Lob a.1270 PadrónSoriaMs, don Lop del Arcidiano a.1270 PadrónSoriaMs, Lop Chico a.1270 PadrónSoriaMs (etc.), [formules onomastiques fréquentes du type:] Pascual de Lop a.1270 PadrónSoriaMs, donna Maria muger de don Lop a.1270 PadrónSoriaMs, Peyto de donna Pascuala de Lop Navarro a.1270 PadrónSoriaMs (etc.), Domingo Lope a.1270 PadrónSoriaMs et al., Iohannes Lop a.1270 PadrónSoriaMs et al., don Lope a.1285 CartLiébana 219 et al., Lope ffijo de Nunno Ferrandez a.1395 CDSepúlveda 276 et al., Lope Gonçalez de Salamanca escrivano a.1141 CDPiedrahita 41 et al., Lope de Villalareal a.1498 ABCDARIOAlcalá L, Lope de Guzman (criado y pariente de Bernardino de Carabaca) a.1594 CensMoriscosSegovia 450 et al., Lope Madera (mercader) a.1802 MontalvoHArévalo 219. – IB-26 el fijo de Lop a.1268 RepMurcia 134, muger de Lop Exemeniz a.1268 RepMurcia 68 et al., Lope Nauarro d’Alcala [a.1268/ 1272] RepMurcia 149, Sancha Lope a.1268 RepMurcia 68. – IB-27 don Lope a.1253 RepCarmona 80 etc., Lope a.1264 RepPuertoStMaría f º9r et al., Lope Niculas a.1288 RepJerez 74, Lope de Santulan a.1288 RepJerez 185, don Lope a.1291 RepSevilla 46 etc., Lope Yenigus Çaniano a.1309 RepÉcija 545, Lope Garçia escudero a.1309 RepÉcija 547, Lope Gonçaluez de Calva a.1311 RepGibraleón 71 etc., Lope Alffonso Gallego corredor a.1384 LCuantíasSevilla 4v etc., Lope Ortiz a.1417 RepMedinaSidonia 119, Lope de Herrera a.1443 RepAntequera 170, Lope Garçia de Camargo a.1488 RepLoja 80 etc., Lope Donzel a.1491 RepRonda 142 etc., la de Lope de la Marta Fernando de Valençuela a.1491 RepRonda 174, Lope de Partearroyo repartydor a.1492 RepCoín 109, Gonzalo Lope de la Puebla a.1492 RepCoín 132, Lope de Astorga onbre de canpo a.1493 RepMálaga 21 etc., Lope de Sabzedo a.1493 RepCasarabonela 98 et al., Lope de Ureña a.1494 RepComares 30. – IB-32 [Nous interprétons les formes majorquines comme d’origine aragonaise:] en Lop Ferrandiz (= en Lop Ferran) a.1232 RepMallorca 68;69, Lop Dezlava

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[= d’Eslava] a.1232 RepMallorca 73-4, an Garcia Lopis (= den Garcia Lup) a.1232 RepMallorca 76; 89, Lop Examenis de Lusia a.1232 RepMallorca 181. – IB-33 [Pratiquement tous les noms documentés à Valence doivent s’interpréter à partir de Lope:] Llop de Terol a.1238(or.) RepValència 16 et al., [latinisations:] frater Luppus Martinez comendatore de Alcaniç a.1243 LPoblMontesa f º43v, Garsias Luppi (comendator major) a.1299(or) DocValència f º81, Lop Yenegues de Gamarra (= Lope Yenegues) [a.1266–68] RepOrihuela 3;4) etc., Loppe de Cortes [a.1266-68] RepOrihuela 5, Lope Garçia [a.1266–68] RepOrihuela 10 etc., don Lop Ximenez de Alagon a.1281 LPoblMontesa f º21v, Marie Llop a.1370(or.) DocValència s.f º, P. Lop, Lop d’Apiera a.1373(or.) LAveynamentsValència f º25 et al., Lope moro de Madrit a.1381 DocValència s.f º, en Domingo Lop a.1389(or.) LActAlzira s.f º, Johanni Lop a.1390(or.) PergAlbaida nº10. ┌ ┐ [Type formel LUPI + ‘-ICI :] Doc. hist. IB-11 [De façon arbitraire, les attestations galiciennes et portugaises ont été classées sous LUPUS A.I.a.0., les asturiennes (IB-21) ici. En réalité, dans tous les domaines, les patronymes ont pu se former à partir de Lupus ou Lupi, les variantes Lup- vs. Lop- pouvant représenter des cas de métaphonie. Les patronymes Lupi seront des latinisations (génitif)]. – IB21 Alporz f. de Sanxo Lopiz a.919 CDCatedralLeón 1,81, Tello Lupiz preses fui [a.961] CDCatedralLeón 2,132 etc., Garsea Lupiz cf. a.970 CDSahagún 1,302 etc., Citi Lubiz a.1008 CDCatedralLeón 3,411, Furtunio Lopez a.1012 CDCatedralOviedo 1,140, meo nepoti Lopi Lopiz a.1073 CDSahagún 2,451, Uermudo Lopez a.1077 CDSahagún 3,31, sorte qui fuit de Oueco Llupiz a.1083 (or.) CDSVicenteOviedo(Floriano) 162, Ueremudo Lupiz a.1090 CDCatedralLeón 4,537 etc., Sol Lupiz a.1100(or.) CDSahagún 3,393, Xemeno Lopez a.1119(or.) CDCarrizo 18 (= Semeno Lopez dapifer regine a.1118 CDCatedralOviedo 1,363, Xemenus Lopiz a.1120(or.) CDCatedralLeón 5,81, Xemeno Lopiz equonomus regine a.1120(or.) CDCatedralOviedo 1,366, Semeno Lopez dapifer regine a.1120 CartCornellana 152), Garsea Lopiz cf. a.1120(or.) CDCatedralOviedo 1,366 etc., Lop Lopiz maiordomus cf. a.1122 CDCatedralLeón 5,9848 etc., Petrus

Lupiz cf. a.1126 DocGradefes 303, Lup Lopiz cf. a.1128 CartCornellana 29, Petrus Lopiz cf. a.1128 CartCornellana 29, Lopo Lopici alferce regis a.1127(or.) CDSahagún 4,414, Lup Lopiz a.1128 CartCornellana 29, Lopo Lopici a.1131(or.) CDCatedralLeón 5,153, comes Petro Lupici cf. a.1132(s.12) CDCatedralOviedo 1,382, Lupus Lupi a.1132(or.) CDCatedralLeón 5,158, Lupus Lupiz a.1133(or.) CDCatedralLeón 5,161 etc., Lop Lopez ts. a.1136(or.) CDSahagún 4,150 etc., Lop Lopiz a.1137(or.) CDSahagún 4,159 etc., Lupus Lopez (= Lop Lopez de Carrione cf. a.1144(or.)) a.1143 (or.) CDCatedralLeón 5,215;224, Lupus Lopez cf. a.1143(or.) CDCatedralLeón 5,215, Lupo Lupiz in Ceia et in Ceione a.1144 DocACZamora 11, Lop Lopici de Carrione a.1145(or.) CDStPelayoOviedo 1,41 (= Lop Lopico49 de Carrione a.1147(or.) ib. 1, 46, Lop Lopiz de Carrione cf. a.1154(1365) CDStBartoloméNava 205 e.a.), Lupus Lupi de Carrione a.1145(or.) CDCatedralLeón 5,236, Lupus Lupit cf. a.1145(or.) CDSahagún 4,190, Lop Lopici de Carrione cf. a.1145(or.) CDStPelayoOviedo 1, 41 (= Lop Lopico de Carrione a.1147(or.) ib. 1,46, Lop Lopiz de Carrione a.1154(1365) CDStBartoloméNava 205), Adefonsus Lupez cf. a.1170 CDCatedralLeón 5,406 et al., Hurraka Lupez tenente Monte Agudo a.1183(or.) CDCatdralLeón 5,540, Garsia Luppiz domni regis signifer cf. a.1186(or.) CDCatedralLeón 5,587 (= Garcia Lopis prince in Oueto a.1187(or.) CDStVicenteOviedoFl 539), sennior de Luna Garcia Loppez a.1187 ColAsturiasJovellanos 104, Garcia Lopez a.1190(or.) CDCarrizo 48 etc., Carria Lopez a.1193 DocGradefes 335 et al., Petrus Lopez a.1197(or.) CDCatedralLeón 6,86 etc., Petrus Lopez a.1200(or.) CDSahagún 5,6 etc., [douteux50:] Lubeze cf. a.1221(or.) CDCatedral-

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= Lupo Lupiz maiordomus regis a.1130(s.12) CDCatedralLeón 5,147, Lupus Lupi maiordomus regie critis cf. a.1132(or.)CDCatedralLeón 5,158, Lope Lopiz maiordomus regis a.1131 CDStVicenteOviedo 290, Lopo Lopici

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maiordomo regis a.1131(or.) CDCatedralLeón 5,153, Lop Lopez maiordomus regis a.1131(or.) CDSahagún 4,133, Lop Lopiz maiordomus regis a.1132(or.) CDSahagún 5, 4,143 etc., Lopo Lupit regis maiordomus a.1132 CDCatedralOviedo 1,382 etc., Lupus Lupiz regalis curie maiordomus cf. a.1133(or.) CDCatedralLeón 5,161. Quelquesuns des homonymes suivants correspondront probablement à ce personnage. 49 Probablement erreur pour *Lopici, peu probable un diminutif de Lop(e) (→A.II.(+- ĪCCU).0. ) dans une fonction patronymique. 50 Il n’est pas commun de signer avec le seul patronyme. D’autre part, il ne convient guère de postuler pour cet hapax un dérivé en *-ICIU > -ezo, formellement adapté sur Lope, Lube; → Lopezo A.II.(+ -tzo).0. Cf. aussi Lupit et fratre suo don Abril cf. a.1227(or.) CDCarrizo 181.

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León 6,387, Rui Lopet a.1221(or.) CDCatedralLeón 6,383, Gil Lopez (Salamanca) [a.1224] CartAlbaTormes 29, Petro Lopiz a.1225(or.) CDStPelayoOviedo 1,122, Petrus Lopiz a.1225(or.) CDStMaríaVega 18, Petrus Lopiz de Priendes a.1227(or.) CDStVicenteOviedoSy 174 etc., Lupo Lopez a.1229(or.) CDCatedralLeón 6,487, Fernan Lopiz ts. a.1235(or.) DocMedAsturias 60 etc., you Alfonso Lopeç, terra de Feresme Lopeç a.1279(or.) CDCarrizo nº496, [redoublement intéressant du suffixe patronymique:] Johan Ferrandiz fillo de Fernan Lopeçiz a.1303(or.) CDStPelayoOviedo 1, 342, [avec phonétisme asturien:] Ruy Llopiz canonigu et vigariu general a.1306(or.) CDStBartoloméNava 234, Alffonso Lopes a.1312 PergCornellana 332, Johan Lopet [mestre] a.1314 CDAyuntamientoAvilés 259, el dean don Martin Loppez a.1314 CDAyuntamientoOviedo 150, Pero Lopes a.1338 DocClerecía 55, Arias Loppez de Bildedo a.1412 CDStPelayoOviedo 3,190. – IB-22 Obeco Lupez merino a.1081 LBecerroValbanera 578, senior Lupi Lupiz de Rosta a.1091 DocReconquista nº2, [document relatif au Règne de Valence:] Pero Lopis de la Cambra, Michel Lopis de Planes, Marti Lopis d’Oblites a.1227 CDRoncesvalles 353, Lopez, Lopez ferrero a.1244 LCullitaOlite 135, Domenga Lopez a.1244 LCullitaOlite 152 etc., M. Lopiz a.1244 LCullitaOlite 148 etc., Garçia Lopiz de l’Espinal ostaler a.1350 PoblNavarreríaPamplona 87 etc., Garçia Lopiz d’Arbiçu escudero a.1350 FuegosMontañas 266 etc., [pure coincidence de synonymes?:] Ochoa Lopiz a.1350 FuegosMontañas 278;284/a.1353 LMonedageTudela 142, Martin Lopiz de Sabastian a.1353 LMonedageTudela 149 etc., Garçi Lopez a.1353 LMonedageTudela 157 et al. – IB-23 senior Garcia Lopez a.1025(or.) CartStJuanPeña 118, Galindo Lopez genero de dompna Oro [-a.1035] CDFanlo 350 etc., Enneco Lopez tenente a.1044(or.) DocJaca 2,35 et al., senior Enneco Lopiz [à côté de Fortun Lopez] a.1045 CDFanlo 355 et al., senior Enneco Lopeç in Bugili a.1059 CDHuesca 35 et al., sennor Fertun Lopez a.1069(or.) DocIglesiaAragón 171, senior Furtunio Lopiç dominator de Punicastri a.1063(or.) CDHuesca 39 et al., [sûrement pour Lopez51:] Acenar Lops/Lopz, Garcia Lops a.1081(s.12) CDHuesca

61, senior Fertun Lopiz a.1083(or.) DocIglesiaAragón 183, Fortunio Lobez a.1087(or.) DocRoda 330/ senior Fortun Lobez de Soria a.1134(s.12) DocReconquista nº180, Eximino Lopez a.1089(or.) CDCDPedroI 283 et al., senior Fortunii Lopiz de Arles a.1091(or.) DocReconquista 1,5 etc./senior Fortun Lopez de Arlas a.1102(or.) DocReconquista 1,10 et al., Lop Lopiz a.1093(or.) CartStCruzSerós 33 et al., senior Fortunio Lopez a.1094(or.) DocRoda 334 et al., Lupi Lupiz de Rosta et de Unocastel a.1096(s.13) CDCDPedroI 244/senior Lup Lupiz a.1118(or.) DocReconquista nº111, senior Lop Lopiz in Unum castellum, senior Fertunio Lopiz in Aguero et in Rigules, alter Fertunio Lopiz in Luar a.1097(or.) CDCDPedroI 261 et al., Sancio Lopez a.1097(or.) CartStCruzSerós 36 et al., Sango Lopez a.1104 CartSomport 19, senior Fortung Lobiz in Loar et in Boleia [a.1105] CDCDPedroI 418, Lop Lopiz a.1107(s.12) DocReconquista 1,13, senior Lup Lupiz a.1118 DocReconquista 2,515 (= senior Lope Lopiz a.1118 CartSomport 24 et al.) et al., Fertungo Lopiz de Agierbe a.1119(or.) CDConcejoZaragoza 1,84 et al., Martin Lopiz a.1134(or.) DocRoda 346 et al., Petro Lopiz alferuz a.1134(or.) DocJaca 2,64, Enneco Lobiz in Castro et in Naba a.1135 CDHuesca 164 et al., Lop Lopiz a.1135(or.) DocRoda 348, Petro Lopez a.1138(or.) CDConcejoZaragoza 1,96 et al., Petro Lops a.1149 DocReconquista nº251, Petro Lopez a.1175(or.) DocAlbarracín 110 et al., Petro Lupiç a.1177(or.) CDGrisén 13 etc., don Pedro Lopez de Luna a.1177(or.) CDGrisén 16 etc./Petro Lubiz magistro a.1177(or.) CDGrisén 704/Petrus Lopez de Luna a.1178(or.) CDAlmunia 208 et al., Galin Lopez a.1182(or.) CartAliaga 20 et al., segnor Garcia Lopece a.1186(or.) CDHuesca 408, Exemeno Lobiz a.1193(or.) CDAlmunia 21, Eximini Lopez a.1212(or.) DocSigena 104 et al., don Sancio Lopiz a.1217(or.) CartAliaga 63 et al., Ferran Lopiz a.1220(or.) DocHistTeruel 191 et al./Ferrandus Lopez filius Luppi de Varea a.1220(or.) DocHistTeruel 190, O. Lupiz de Sadava a.1123(or.) DocJaimeI 103 et al./Petrus Lupiz de Sadava a.1223(or.) CDConcejoZaragoza 1,147 et al., don Petrus Lopeç a.1226(or.) DocCísterZaragoza 1,25 et al., Petrus Lopis a.1229(or.) DocJaimeI 227, dompnus Martin Lopiz de Cabannas a.1229(or.) DocCísterZaragoza 1,32, Dominici Lopiz a.1230(or.) DocSigena 202, fratri P. Lupez comendatori a.1231(or.) CDGrisén 64, P. Lopiz de Pomar a.1232(or.) DocJaimeI 302,

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Dans le même document: Acons, Acenarz, Apons, Enecons, Fortongons, Gallons, Sangz, Sangons, Xemenons.

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LUPUS (NP)

fratris Petri Lupiz a.1237(or.) DocSigena 228 et al., Diego Lopez de Albero a.1238(or.) DocJaimeI 22, domne Urrache Lopiç a.1240(or.) CDGrisén 66 et al., don Pero Lopiz de Farana a.1244 DocMontalbán 2,262, Roy Lopez de Mendoza a.1244 DocMontalbán 2,262 et al., Tote Luppis a.1249(or.) CDGrisén 77, don Diago Lopez de Faro a.1254(or.) CDJaimeI 43, Diego Lopiz de Francho a.1255(or.) CDJaimeI 58 et al., don G. Lopeyç prior a.1260 (or.) DocAltoAragón 2 et al., don Gonçalbo Lopeç de Pomar sobrejuntero a.1268(or.) DocAltoAragón 16 etc., don Iohan Lopez de Artasona a.1288(or.) StaClar 579 etc., Yuan Lopez a.1324(or.) DocTeruel 86 et al., Iohan Lopes criado del seynnor maestre a.1326 DocMontalbán 2,401, fraile Martin Lopez de Sesse a.1373(or.) DocMolina 115, don Pero Loppez de Maxons a.1376(or.) AlvarDialAragonés 230 et al., Johan Loppez d’Alberuela a.1448(or.) DocTrabajoZaragoza 11 etc., Miguel Lopez a.1585(or.) UnivZaragoza 165, Domingo Lopez jornalero a.1716 VecindarioHuesca 228 etc. – IB-24 Monnio Lupiz a.932 CartStMillán 32, Tellu Lupez a.1001 CartStMillán 128, Garsea Lopez senior cf. a.1011 CartStMillán 145 etc., Fortun Lopiz a.1044 CartStMillán(Ubieto) 226 (= senior Fortun Loppez a.1047 DocStMaríaPuerto 289) etc., senior Sancio Lopez a.1047 DocStMaríaPuerto 289 et al., Enneco Lopiz (aussi Lopez) a.1051 CartStMillán 271 et al., Petrus Lupez a.1115 CartToledo 747, Martinus Lupiz a.1176 CartLiébana 135, Lope Lopez de Salazar a.1182 DocOña 57 etc., Dia Lopez a.1194 CartPiasca f º71s. (souvent sous forme latinisée: Didacus Lupi a.1183 CartLiébana 138 etc., Didacus Lupi maiorinus a.1194 CartPiasca f º4r etc.), Diego Lupiz (alferez) a.1243 CartLiébana 175 etc., Martin Lopez a.1253 CartLiébana 183 et al., Peyto Lopez a.1270 PadrónSoriaMs etc., Lopez Martinez a.1278 DocCSegovia 324, don Diago Lopes de Salcedo (= don Diego Lopez de Salzedo a.1290) a.1285 CartLiébana 219; 229 et al., Ferrand Lopez fijo de Anton Diez a.1395 CDSepúlveda 256 etc., Juan Lopez pedrero a.1442 CDPiedrahita 298 et al., [mujer de Lorenzo de Rojas:] Mari Lopez (a.1594 CensMoriscosSegovia 448 etc., Luys de Villa alias Luys Lopez por otro nombre a.1594 CensMoriscosSegovia 462. – IB26 la ermana de Aldonça Lopez [a.1268–72] RepMurcia 105 etc., Martin Sanchez sobrino de Enego Lopiz [a.1268–72] RepMurcia 129 et al. – IB-27 Lop Lopes a.1252 DiplFernandoIII 3,419, Rodrigo

Lopes a.1253 RepCarmona 80, Domingo Lopes a.1264 RepoPuertoStMaría 27r, Domingo Lopes a.1288 RepJerez 153 etc., Domingo Lopes a.1288 RepVejer 91, don Pedro Lopez de Ayala a.1291 RepSevilla 46 etc., Iohan Lopez escriuano del rey a.1309 RepÉcija 542 et al., Iohan Lopez de Burgos chançeller a.1320 RepGibraleón 73 etc., Diago Lopez tundidor a.1384 LCuantíasSevilla 2r etc., Fernando Lopez albanil peon a.1384 RepMedinaSidonia 88, Françisco Lopez de Luque a.1486 RepLoja 75 etc., Bartolome Lopez a.1491 RepRonda 138 et al., Fernan Lopes de Ocanna a.1491 RepRonda 165 etc., Mari Lopez a.1491 RepAlmuñécar 421, Juan Lopez de las Cabras ballestero labrador a.1492 RepCoín 113 etc., Juan Lopes de Trillo (= Juan Lopez de Trillo) a.1492 RelÁlora 71;81 et al., Alonso Lopez Chamiço a.1493 RepCasarabonela 83 etc., Francisco Lopez espartero a.1493 RepMálaga 268 et al., Andres Lopes a.1493 RepMálaga 16 etc., Anton Lopez de Toledo escrivano a.1494 RepAntequera 220 etc., Gonçalo Lopez a.1496 RepCártama 154, Miguel Lopez a.1497 RepGranada 210 et al., Anton Lopes escrivano a.1494 RepAntequera 261, Alonso Lopez alcalde a.1506 RepHuelma 37 etc.. – IB-31 [NF importé et catalanisé:] en Lopeç porter [a.1363](or.) FogatgeBarcelona f º6r, Gil Lopiç [a.1363](or.) FogatgeBarcelona f º7v, Bonet Lopis cabridor [a.1363](or.) FogatgeBarcelona f º69v (= Benet Lopiç cabrider a.1378 (or.) FogatgeBarcelona f º81r?), na Lopis vidua a.1378(or.) FogatgeBarcelona f º24r, na Lopis a.1378(or.) FogatgeMarBarcelona f º41r, D(omingo) Lopiz [s.14](or.) LRebudesTortosa f º14v, [nom complètement castillan:] Domingo Lopez (el Pont de Montanyana) a.1381(or.) CensoRibagorça s.f º, Diego Lopis formatger (Barcelona) a.1497 FogatgeCatalunya 1,154, na Lopis viuda (Barcelona) a.1497 FogatgeCatalunya 1,134, Francesch Lopis major (Sitges) a.1553 FogatgeCatalunya 1,398 [environ 25 porteurs dans ce fogatge de 1553, dont 7 à Sitges]. – IB-32 P. Lopis (Palma) a.1329(or.) LMonedatgeStEulàliaMallorca f º7v. – IB-33 Pere Llopiç a.1237(or.) RepValència f º4v, Domenec Lopeç a.1249(or.) RepValència f º40, Ienego Lopez [a.1266–68] RepOrihuela 4, Miguel Lopes [a.126668] RepOrihuela 4 etc., Blascho Lopis vicino Castalle a.1296(or.) DocAlcoi f º4 et al., [plutôt forme syncopée que de Llops (→ LUPUS A.I.2.):] Xemen Lops a.1300 RepOrihuela 105, Dominicus Lopiz a.1333(or.) PergXàtiva nº20, Mateu Lopiç a.1379

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

LMorabetíStMateu 410, Alfonso Lopiz castella, Sancho Loppiz a.1381 DocValència s.f º, Bertomeu Lopiç (Teulada) a.1381(or.) FogatgeMarinaAlta s.f º, en Bernat Lopis (Vila-Real) [a.1355–87](or.) LVisitesPastoralBorriana f º1v. ┌ ┐ [Type formel basque Lope + -itz 52:] IB-22 senior Enneco Lopeiz in Nagera a.1073 LBecerroValbanera 507, senior Lope Lopeiz in Rosta, don Blasco Lopeiz de Guesa a.1098 CDCDPedroI 273 et al., don Sancio Lopeiz [s.12] CDPrioradoNavarra 4, Sanso Lopeiz, Orti Lopeiz [s.13] CDPrioradoNavarra 77, Aznar Lopeiz de Caparroso a.1238(or.) DocAlbarracín 145. [Type formel italien Lupe, d’explication difficile53:] IR-31 Iosep filio Lupe (= Iosep de Lup) a.1174 DocComuneFirenze 8;11. – IR-45 Lupe a.1144 CDBrindisi 30. – IR-45 Lupe a.1144 CDBrindisi 30. [Type formel roumain Lupe:] RO-12 Luppe (wolachus) a.1509(or.) QuellenHermannstadt 1,534, Lupe de Kusch a.1564(or.) QuellenKronstadt 3, 201, Lup a.1728 ArhBraşov 1,94. – RO-14 Lupe armaş a.1487(or.) DocRomHistA 3,26, Lupe a.1489 DocIstRom 2,108, Lupe a.1492 DocIstRom 2,175, Lupe a.1495 DocIstRom 2,246, Lupe Cheşeanul a.1499(or.) BogdanDoc 168, Lupe a.1502 (or.) ArhIaşi 1,395 etc., Lupe Pozaru a.1519 DocIstRom 1,152/2,18, Lupe a.1522 DocIstRom 1,195, Lupe a.1524 DicţElemRom 129, Lupe Cărmărzănescul a.1525 DocIstRom 1,225, Lupe a.1528 DocIstRom 1,286, Lupe Ciur a.1528 DocIstRom 1,245, Lupe a.1529 CatalogMoldova 1,64 etc., Lupe a.1536 DocIstRom 1,386, Lupe a.1546 DocIstRom 1,439, Lupe a.1548 DocIstRom 1,574, Lupe Berheciu (= Lupul Berheciu) a.1548 DocIstRom 1,568; 2,17;2,568, Lupe a.1552(or.) DocIstRomA 2,16, Lupe a.1555 DocIstRom 2,82, Lupe Bulmiazu a.1555 DocIstRom 2,95, Lupe a.1560 DocIstRom 2,108, Lupe Huru a.1572/1581 DocIstRom 3,10, Lupe a.1574 DocIstRom 3,27, Lupe Ciohoreanul a.1579 DocIstRom 3,110, Lupe a.1607 DocIstRom 2,117, Lupe a.1613 DocIstRom 3,118, Lupe a.1617 DocIstRom 4,104, Lupe a.1622 DocIstRom 5,125, Lupie a.1632(or.) DocRomHistB 23,625. – RO-15 Lŭpe de Rimnick a.1543 QuellenKronstadt 3,241,

Lup a.1571(or.) DocRomHistB 63, Lupe a.1632 DocRomHistB 23,625. NF cont. Lope (ESP:1.94954/Bu:335,M:198,Gu: 172,Z:241,Lo:97,Te:84,So:65; Gui:88,Viz:73,Ala: 51, etc.> B:103,V:71; POR:21)55, [les NF catalans (et aragonais) seront, en partie, un réflexe de cast. Lope)56:] Llop (ESP:6.391/CAT:B:1.795,T:1.322, V:813,Cs:671,Ll:427,Bal:79; ARA:Z:565,Hu:110 ; > M:181), Lop (ESP:440/CAT: B:129,T:30,Gi:11. – ARA /Te:101,Z:94, [forme apparemment catalane, plutôt fermeture de Lope que *Llopí (→ S.I.0.):] Llopi (ESP:139/V:76,Cs:17,B:14,Al:13, Hispatel57 ), Lopi (ESP:9). [Avec suffixe patronymique:] López (ESP: 1.759.12058 ) > [avec adaptation de l’initiale:] Llópez (ESP-CAT:361/V:213,A:106,Cs:11); Lopez (ITA:645659/Ba:1910,Cs:643,Fg:415,Na:361,Br: 198,Ta:87,Pz:50,Aq:39,Le:34,Sa:21; Cz:395,Pa: 275,Me:87,Rc:71,Cl:58,Ag:37,Ct:35,Rg:28,Sr:27 ;

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Cf. La formation parallèle IB-22 Manço Oxoiz a.991 DocLeire 12. Comme une erreur de graphie/lecture paraît exclue, on devrait éventuellement partir d’une forme espagnole.

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[NL caractéristique de la Reconquista:] Lope Amargo Co. À ajouter les composés hybrides ou basques [avec -(r)ena ‘maison’:] Loperena (ESP:495/Na:312,Gui:70; B:33,Z:28), [avec -tegui ‘maison’:] Lopetegui (ESP: 1.621/Gui:1.226,Na:188,Viz:21; > M:38) / Lopategui (ESP:650/Viz:578) / Lopetedi (ESP:13/Gui:10), Lopeandia (ESP:36/Na:26) et encore Lopegaray, Lopeola, Loperdi, cités par MichelenaApellidos 123; les variantes Lopaztegui, Lopistegui, Loparegui, Lopechea, cités par TibónApellidos 138, ne sont pas documentés ni par INE ni par Telecom. Choperena (ESP:208/Na:125,Gui:56) / Txoperena (ESP:77/Na:39,Gui:32) et Chopeitia (ESP:50/ Gui:36,Viz:7) / Txopeitia (ESP:10/Gui:6) sont des dérivés de Txope (cf. NF cont. Chope ESP:12, naissances à l’étranger), forme hypocoristique basque de Lope. Éventuellement pourrait-on inclure dans ce contexte les NF Chopitea (ESP:220/Viz:97,Gui:47; Cant:34) / Txopitea (ESP:142/Viz:128,Gui:11), comme le suggère MichelenaApellidos 123, le suffixe -ti étant ambigu /Michelena §§413,556). Cf. aussi [avec article:] Lopea (ESP:37/ Po[Barros]:31,Na:1, selon Hispatel 2000, Ø INE). Éventuellement dans ce contexte le NF cont. arag. Lobe (ESP:162/Z:79 ; > M:33,B:27), avec Lóbez (ESP:223/ Z:211,Hu:17; > B:56). Ou, normalement, SN (→ LUPUS A.I.0.). Nous les citons, exceptionnellement, deux fois. Ø INE. Avec 71.093 naissances à l’étranger [dans le registre de 2008, sans indication en 2009]. La distribution ne permet guère une focalisation. Cf. aussi les NL Los López (ESP/ Al;Co;Mu). [Probablement de Lopes portugais (→ A.I.a.0.):] Lopes (ESP:3.444). Dont Lopez y Royo (ITA:45/Le:23), Lopez Suarez (ITA: 22/Pe:21), Lopez Nunes (ITA:12/Mi:12), Lopez de Onate (ITA:10/Pa:7), Lopez de Gonzalo (ITA:8/Ge:8).

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LUPUS (NP)

> Rm:551,Fi:59; Mi:213,To:92,Va:45,Ve:30,Ge: 19), Lopez (FRA:31.156; BEL:438); Lopetz (ITASARD:33/Or:19,Ss:5,Nu:1; > BEL:4), Lopes (ITA: 205660/Pa:659,Me:150,Sr:187,Rg:110,Ct:82,Cl:33, Cz:32,Rc:29,En:24; Na:213,Fg:84,Pz:51Cb:34; Rm:96,Fi:20; > Mi:50,To:34); > Lopes > BEL: 9961 ), Lops (ITA:1649/Ba:939,Br:19; Na:26; > Rm:84; Mi:76,To:68; FRA:102), [douteux, selon PittauCognSard 168 avec mauvaise coupure:] Oppes (ITA-SRD:269/Ss:164,Ca;39,Nu:4 > ITA: 69/Rm:19; FRA:3), [interprétation douteuse:] Lopezi (ITA:21/Ro:17,Ve:3); Lopiz (ESP:58/J:27,Ca: 14 ; > FRA:2); [adaptation caractéristique arag.cat. de López:] Llopis (ESP:20.715/V:10.248,A: 3867,B:2112,Cs:1121,T:261,Gi:96; > M:669,J:193, Se:162,Mu:122,Ma:87; Z:82; Gui:94,Viz:56), Llopes (ESP:40/V:35); > Llopis (FRA:866, BEL: 8), Lopis (ITA:231/Ct:106,Me:20,Rc:16; Vt:39, Rm:13. – SRD:16/Ca:16), Llópiz (ESP:21/Po:10,M:6; > FRA-23. Lopiz (ITA:10/Me:7/Ct:2/Cz:1), Lopis (ESP:86/ Va:56)62, Lopes (ITA:2004/Pa:659,Sr:1187,Me: 150,Rg:110,Ct:82,Cl:33,Rc:29; Na:213,Fg:84,Cb: 34: > Rm:96,Mi:50,To:34.Fi:20), Lops (ITA:1.621/ Ba:939;Fg:284;Rm:84;Mi:76;To:68), Lopis (ESPCAT:32; > FRA:40); [évidemment variantes contaminées Llopis/López:] Llópez (ESP:358/V:210,A: 105; > FRA:33)47, Llopes (ESP-CAT:192/V:157,A: 19; > FRA:15). A.I.c.0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IB-23 Dominico de Lop de Barlonga a.1126 CDFanlo 392, Dominico de don Lop a.1238(or.) DocCísterZaragoza 1,5463, dompnus Sancius de Lop Gacha a.1246(or.) CDAlmunia 246, Dominicus de Lop a.1269(or.) CDConcejoZaragoza 1,230, Domingo de Lop a.1334(or.) DocStClaraHuesca 633, Ali de Lop a.1398(or.) DocCísterZaragoza 2,233, Miguel de Lop a.1562 (or.) DocTrabajoZaragoza 335. NF cont. De Lope (ESP:768/M:408,Cr:66,Gu: 55,Se:39,Cu:35,Bu:29).

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Dont 36 Lopes Pegna (Fi:23), 13 Lopes Siera, 5 Lopes Perera. Plutôt que port. Lopes (→ A.I.a.0.). Selon INE (2008) = ESP-CAT:22/Ll:17). La même formule dans Iohan don Lop a.1208(or.) DocCísterZaragoza 1,9 et don Domingo don Lop a.1285(or.) CDConsejoZaragoza 2,282.

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LUPUS (NP)

A.I.d. [Lupa, -ane] A.I.d.0. [Même si on pourrait postuler un nom gotique (ou NP LUPUS germanisé) *Lŭpa(ne), il est cependant difficile de démêler une telle racine des résultats de got. liub-, cf. Piel,Aufsätze 6 (1966) 170 et Piel-Kremer 195, qui affirment «eine Ableitung von lŭpus kommt kaum in Frage». En effet est normale l’évolution Liub- > Lub-, Lob-, Lev-, mais difficilement explicable -b- > -p-. Il en est tout autrement avec NL Lobán (ESP-GAL/Lu3) et Lobás (ESP-GAL/Or2, dont celui de Porriñas s’écrivait dans le passé Lobanes; cf. IB-11 Lobanes a.1103 DocCastañeda 227, ecclesia sancte Michaelis de Lubanes a.1234 CDOseira 1,377, Lobaens a.1238 CDOseira 1,408, etc., la documentation plus ancienne offre par contre -p-: conventu Lupanensi a.1191 CDOseira 1,92, Petrus Iohannes de Lupanes a.1226 CDOseira 1,263 et al.) qui paraissent en effet continuer le cas régime resp. le génitif d’un ancien NP d’origine germanique Liuba, -ānis. Qu’il y ait eu interférence réciproque Lup-/Leub-, à qui pourraient correspondre (les formes féminines correspondantes Luvilo a.987 CartStCugat 1,176 etc. remontent sûrement à got. Leubilo(ne); cf. Piel/Kremer 195, KremerGermPN 172). Quant à la variante Os Lobás (ESP-GAL/Lu), il pourrait s’agir d’une réinterprétation populaire selon gal. lobán adj. "que come muito, guloso" ou lobaz n.m. "lobo grande", fig. "grande comilón". D’ici, probablement, NF cont. Lobás (ESP:2/B:1; Po:1). Probablement d’une autre origine NF cont. Lobán (ESP:35/Z:17,Te:4;O:4).] Doc. hist. IB-21 termino de Lopa a.939 CDL 1, 202, Lopa presbiter a.959 CDSahagún 1,207, carrera de Lopa a.963 CDS 1,255, [douteux64:] Garsias Lobani a.1224(1357) CDCatedralLeón 6,457. A.I.d. [+ -ila(ne)] A.I.d.0. [Éventuellement formation diminutive à partir de Lupa m. Il y a cependant une confusion possible avec. got. Liubila; → HispGotNb §169.] Doc. hist. IB-21 Lubla a.930 CDSahagún 1,70, Lubila abba a.941 CDSahagún 1,108–9 etc., Lubra cf. a.1008 CDCatedralLeón 3,215. – IB-31 Lupila a.887 CatalunyaCarolíngia 3,329/RAC 380 et al.

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Cf. IB-31 mandatarius Leubani a.869(879) DocCuixà 354, terra Levane a.961 DocCuixà 395–6) et al.

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

A.I.0.2. [Pluriel pour indiquer l’appartenance à la famille d’un Lupo. Selon Caracausi 1,889 «da lat. mediev. *de Lupis per Lupi». Pour Rohlfs la plupart de ces NF représentent esp. López (arag. Lopis), p.ex. RohlfsCognSalentini 132, RohlfsCognCalabria 15365 (→ A.I.c.0.).] Doc. hist. IR-45 Marco Lupis (Brindisi) a.1536 RohlfsCognSalentini 132. – IR-53 Petrus Lupis a.1298 Caracausi 1,889. NF cont. Lupis (ITA:569/Rc:239,Cz:118; Cs:25, Ba:24; Mi:54,Ge:38,To:16), Luppis (ITA:16/Fe:5, Bs:2,Co:2,Va:266 ), Lubis (ITA:18/Ts:1567 ), Lobis (ITA:224/Bz:21368 ), Lubes (ITA:232/Fg:117;Ba: 76,Br:5; > Rm:14,To:8).

de femme médiévaux les plus fréquents du nordouest de la Péninsule Ibérique, rare par contre dans le nord-est (Ø DCVB comme NP ou SN, Ø MollLinatges). Surtout dans le royaume de León (IB21) il s’agira souvent d’une féminisation de Lup(e), d’origine moçarabe (→ A.I.c.). Dans cette situation, il paraît peu probable que le cultisme tardif lupa, loba n.f. "meretrix" ait été populaire dans l’onomastique.70 Dans l’onomastique roumaine traditionnelle, la forme féminine Lupa du NP Lup(u) fonctionne comme prénom masculin et féminin. La fréquence des féminisations évidentes, explicables par les paires onomastiques caractéristiques de la tradition (survivance de l’onomastique familiale) et l’utilisation de Lupa comme prénom masculin excluent une relation directe avec lat. lupa "louve"71. Le prénom masculin Lup(u) et son dérivé Lupa apparaissent parfois dans un même document et indiquent la relation familiale père-fille, frère-sœur etc.: Lupa (m.), Lupa (f.), Lupul a.1565 (or.) DocRomHist 5,365. Cette incompatibilité entre contenu et forme suggère la survivance d’une tradition déjà latine. Nous séparons les noms en (a) noms féminins et (b) noms masculins. – Kremer, Aufsätze 2,164 (n.146).] Doc. hist. IB-11 Trasavara cognomento Lupa a.923 TomboCelanova 328–972, domna Lupa a.1025 TumboCelanova 63 etc., comitisse domne Lupe a.1134 CDXubia 79 = comitissa domna Lupa a.1145 TumboSobrado 1,427 etc., domna Luppa Fernandi a.1153 TumboSobrado 2,108, Lvpa Nuniz a.114 CDXubia 95, Lupa Petriz [s.12](or.) CDCarboeiro 278, Lupa Ruderici matre de Ueremudo Munit filios de Munio Cite s.d. TumboSobrado 1, 388-9, Loba Heriz (= Luba Erit s.d.) a.1189 TumboSobrado 1,226;390, domna Luba [s.12] TumboSobrado 1,249, Lupa Ruderici s.d. TumboSobrado 1,388, donna Loba Didaci a.1195 CDXubia 111,

A.I.0.2.4. [AD +. Même fonction que le précédent.] Doc. hist. IR-13 Joh. Q. Mathie a Lupis de Teijpana a.1524 Corgnali. A.I.0.2.4. [DĒ +. Même fonction que le précédent.] Doc. hist. IR-23 Vincentius de Lupis a.1509 PergCremona 328. – IR-24 Silvester de Lupis, Grimaldus de Lupis (Quarantola) a.1243 LGrossusReggio 3,163. NF cont. De Lupis (ITA:9/Rm:4,Lt:2), [syntagme onymique déjà figée:] Dojmi Di Delupis (ITA:11/Rm:7) A.I.1. [À première vue, il paraît assez difficile de distinguer clairement entre Leoba, d’origine wisigotique, et Lupa, féminin de lat. LUPUS (Forcellini 6,151a). Morphologiquement Leoba, Leobane représente cependant un nom masculin (Piel-Kremer 195), la forme féminine serait *Leobo. Comme la transparence est une des caractéristiques des noms de femme médiévaux69 et en considération de la haute fréquence de Lupus, nous préférons classer Loba ici. Ce nom compte parmis les noms

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«cfr. Lupis cogn. In Grecia, forse italianiazzato da López cogn. In Spagna». Aussi Fu:2,Po:1. Aussi Po:3. Cf. aussi Lobiser (ITA:13/Bz:13). Cette transparence paraît évidente dans IB-21 domna Lupa cum viro meo Petro Moro et filio meo Lobet a.1194 CDSahagún 4,512. Cf., dans le contexte du culte de Santiago, la reine Lupa qui habitait Castro Lupario (DocSantiago 1,239–247).

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En contradiction avec le commentaire dans HispGotNb 195: «In Anbetracht der übertragenen Bedeutung von lat. lŭpa = 'meretrix', dürfte dieses als Frauenname nicht in Frage kommen.» Le NP Lupa a été interprété comme preuve indirecte de l’existence d’un appellatif héritier de lat. lupa "louve" (IordanDNRF 284), conservé en istroroum. lupe "louve". Luva Ruderiz a.942/977 TumboCelanova 222 correspond à Liuia Ruderiz dans l’édition critique de Sáez (CDCelanova 2,169). Il s’agit sûrement d’un nom d’homme d’origine gotique Liuuila, avec chute de -l- intervocalique, ou Liuua (HispGotNb 195).

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

Lupa Maxa a.1207 TumboSobrado 2,240, Lupa Monj [monxa] a.1230(or.) CDRamirás 194 etc. – IB-12 domna Lluba a.1050 PMHDiplomata 231, Lopa Nuniz, Loba Pelagiz a.1060 PMHDiplomata 267, domna Lopa a.1089 PMHDiplomata 432, Lupa a.1101 DMPParticulares 4, domne Lupe de Fornelo a.1220 PMHInquisitiones 2b, unum casale que vocatur de Lupa a.1220 PMHInquisitiones 10a, bauza de Luba Veegas, donna Loba a.1258 PMHInquisitiones 1004b. – IB-21 ego Felix et vxor mea Monnina et filijs nostris Gumaz et Lupa et Dolquita a.909 DiplPeríodoAstur 2,374, termino de Lopa a.939 DocArdón 207/CDCatedralLeón 1, 202 (= termino de Luba a.952 CDCatedralLeón 1, 337, 2,47), ego Miton, Saluatus, Salute, Luba et Goda a.952 CDCatedralLeón 1,349, ego Zuleiman et uxor mea Loba a.954 CDCatedralLeón 2,34, ego Loba et filiis meis Ablabaze et Muza a.955 CDCatedralLeón 2,56, Luba ts. a.958 CDCatedralLeón 2,81;103, ego Ermorigus et uxor mea Lupa a.960 CDCatedralLeón 2,102, [NL:] carrera de Lopa a.963 CDSahagún 1,255, Vida, Velasquida, Tructina, Loba,Ermesenda a.1097(s.13) LRegistroCorias 124, Maria cognomento Lupa Petriz (= Luppa Petriz = Loppa a.1150) a.1134(1290) TumboMontes 245;27173, Loba de la Fonta [sic] a.1141(s.13) CDBelmonte 76, dompna Loba del Valle a.1144 (s.13) LRegistroCorias 192, domna Lupa a.1163 (or.) CDCatedralLeón 5,343, Lupa Suarii cf. a.1164(or.) CDStVicenteOviedoFl 454, Loba a.1172(or.) CDStVicenteOviedoFl 475, ego Lupa Iohannis a.1174 CDCatedralLeón 5,443 etc., domna Loba a.1193 DocGradefes 334, domna Lupa cum viro meo Petro Moro et filio meo Lobet a.1194 CDSahagún 4,512, domna Lupa a.1205(or.) CDCarrizo 85, Loba Nuniz a.1214(or.) CDStVicenteOviedoSy 74 et al., Luba Guterriz a.1216 (s.13) CDStVicenteOviedoSy 87, Loba Iohannis a.1222(or.) CDCarrizo 122 etc., donna Loba a.1224 CartAlbaTormes 27, Loba Gonzaluiz a.1225(or.) CDStPelayoOviedo 1,123 et al., casa de domna Loba a.1235 DocMedAsturias 67 et al., dona Loba av.1376 TumboMontes (DELLAMs), Loba Ferrandez morador en Hurria a.1402 RegCasaValdecarzana 62 (passim). – IB-22 ego quidem Belasco de donna Lopa de Torrizella a.1047 LBecerroValbanera 472, domna Lopa a.1048 DocLeire 76, domna

Lopa a.1058/1061 DocLeire 103;432, [exemple de transmission onymique et basque andre "domina":] ego Lope Sanz filius andre Lopa de Agessa a.1104 DocArtajona 31, Johan fijo de Loba a.1350 PoblNavarra 320, Loba Sanchiz a.1350 PoblNavarra 321, don Martin dona Loba a.1353 LMonedageTudela 173, Loba la de Semen Pradiella a.1353 LMonedageTudela 255. – IB-23 [Certainement NP Lupa + SN Mala:] Galindonis f. Lopamala [a.954– 86](or.) DocRibagorza 697/ss. Galindoni f. Lopa Mala a.1014(s.12) CDObarra 25, illa dompna domna Lopa a.1055 CDFanlo 36074, dompna Lopa a.1097(or.) CDPedroI 269, domna Lopa de Arrensa [s.11] CartStCruzSerós 44, illa domna domna Lopa a.1103(or.) CDHuesca 112, domna Lopa a.1202 (or.) CDGrisén 44. – IB-24 domna Lopa a.956 CartStMillán(Ubieto) 83, palacios de dompna Lopa [a.1050] (= foio de Ama75 Lopa a.1063) CartStMillán 269;319. – IB-27 Iulia Lupa (Sevilla) VivesInscrLatinas nº5133 et al.76. – IB-31 Lupa infas (Tarragona) VivesInscrCristianas nº200, Loba a.913(or.) Kremer,BNF 9,17, Livulo que vocant Lupa (= ss. Liulo) a.950(or.) DocOsonaManresa 502-3/DiplOlibaVic nº260, Lopa a.981 DocPallars nº264, ipsa revoria de Luba a.989(or.) CatalunyaCarolíngia 5,463, Loba femina77 a.1048(s.12) EsglèsiesUrgell 135, matris tuae Lupae feminae a.1066(or.) PergaminsArxiuComtal 3,175, Loba a.1068 ArxiuStAnnaBarcelona nº98, [plutôt féminsation du nom du mari?:] Maria Loba Tolba a.1385(or.) CensoRibagorça s.f., viuda Loba (Betea) a.1553 FogatgeCatalunya 2,181. – IB-33 Loba a.1238 RepValencia 1,50, Loba [a.1277] RepValència f º47v. GR-12 na Loba a.1387(or.) RôleComtéFoix 41. – GR-24 Luppa [a.800] PolStGermain 2,104, Lupa [a.800] PolStGermain 2,293. – GR-27 dame Louve a.1278 BannrollenMetz 1,291, dame Louve la femme lou signor Jehan Gouverne a.1279(or.) BannrollenMetz 1,414;2,53, dame Louve femme le

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Le maintien de -p- fait supposer un NP.

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Ce nom et les noms suivants invitent à supposer un nom double *Dominalupa, type de formation non rare, mais il n’y aura probablement que le doublet DOMINA (cast. dueña) "noble dame" (etc.) et DOMINA atone (cast. doña) "titre". Bon exemple de la fonction du titre domina vs. ama. Cf. Lupae Augustae (Badalona), Lupae Romanae (Córdoba) VivesInscrLatinas nº5980–1. côté d’une Iuliana Loba.

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

segneur Jehan de Mairuelle a.1347 JugementsÉchevinsMetz 1,255. IR-11 Lupa s.d., Luva a.985/983 HuberRätNb 41.78 RO-14 (a) prénoms féminins: Lupa a.1497 (1817) DocRomHistA 3,381, Lupa a.1536 ArhIaşi 1,625 et al., Lupa a.1546(or.) DocIstRomA 1,541, Lupa a.1574(or.) DocIstRomA 3,29, Lupa a.1611 Suretelzvoade 1,84, Lupa a.1636 CatalogMoldova 2,248 etc., Lupa Nechiforeasa a.1647 CatalogMoldova 2,384, Lupa a.1774 RecensMoldova 416 (10 occurrences). – RO-15 Lupa a.1565(or.) DocHistRomB 5,365, Lupa a.1599(or.) DocHistRomB 11, 446, Lupa a.1617 CatalogMuntenia 2,427, Lupa a.1636 ArhBucureştiTismana 34,109. RO-12 (b) prénoms masculins: [popă:] Lupa a.1724 DocŞchei 1,114. – RO-14 Lupa feciorul Danciului a.1546(or.) DocIstRomA 1,419, Lupa a.1582 DictElemRom 129, Lupa a.1628 DocRomHistA 19,467, Lupa a.1632(or.) DocRomHist 21, 184. – RO-15 Luppa de Compolong a.1503 QuellenKronstadt 1,19, Lupa a.1534(or.) DocRomHist 3,295 etc. NF cont. Lopa (POR:19/Lisboa:12;Sul:6). – Lopa (ESP:124/H:93)79.

A.II.(+ -an).0. [Dérivé augmentatif, rarement diminutival ou adjectival.] Doc. hist. RO-14 Lupan a.1585 DocIstRom 3, 276, Lupan a.1586 DocIstRom 3,331, Lupan a.1587 DocIstRom 3,349, Lupan [a.1591–1593] (or.) ArhIaşi 1,1457, Lupan a.1601 DocIstRom 1, 17, Lupan a.1603(or.) DocOrhei 32, Lupan a.1604 DocIstRom 1,148 etc., Lupan Botăş a.1628(or.) DocRomHistA 19,471 (4 occ.) et al., Lupan a.1666(or.) DocBasarabia 18,9, Lupan a.1685 DocBîrlădene 3,122, Lupan a.1698(or.) DocBîrlădene 3,186, Lupan a.1774 RecensMoldova 500 et al. – RO-15 Lupan a.1633(or.) DocRomHistB 24,4.

A.I.1.4. [DĒ +. Il s’agit probablement de références matronymiques ; → LUPUS A.I.1.4.] IR-11 Petrus de Lowa a.1651 HuberRätNb 869. – IR-12 Adelpreto de Lupa a.1160 SforzaCognTrentino 102. – IR-45 Iohanni de Onacio filio qd. Leonis de Lopa a.1187(or.) CDBrindisi 43, Leo de Lopa (Brindisi) a.1187 RohlfsCognSalentino 129. – IR-46 Leo de Lupa (Melfi) RohlfsCognLucania 119. A.II.(+ -ACULU).0. NF cont. Lupacchio (ITA:14/Na:6,Sa:6). A.II.(+ -ACULU + -ĪNU).0. NF cont. Lupacchino (ITA:164/Cb:129,Ba:6,Bn: 6); Lupacchini (ITA:365/Ap:137,Te:65,An:43,Rm: 39,Mi:19,Pg:15,Tr:12; Te:65,Pe:11; > Mi:19; FRA: 2; BEL:1).

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Huber inlut aussi Lovanes a.933, évidemment avec flexion consonantique. Cf. aussi NF Ruiz Fernandez de la Lopa (ESP:7/Ba:4, M:2,Cc:1).

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A.II.(+ -andru).0. [Dérivé diminutif.] Doc. hist. RO-15 Lupandru a.1608(or.) DocIstRomB 1,310. A.II.[+ -ĀNU).0. [Formation avec -ĀNU (cf. RohlfsGramStr §1092, qui ne mentionne pas les dérivés anthroponymiques) selon des modèles comme Andreano ou Albertano.] NF cont. Lupano (ITA:819/Al:384;To:129;Rm: 63;Mi:33;At:23; > FRA:42/AlpM:17; BEL:6), Lopano (ITA:8/Ba :6,Mt:2), Luban (ITA:65/Bl:44,To: 8,Tv:7); Lupani (ITA:62/Pv:30;To:9)80. A.II.(+ -ăş + -co).0. [Formation diminutive et hypocoristique. La variante -ăşcu du suffixe slave est une adaptation roumaine.] Doc. hist. RO-14 Lupaşco a.1597(or.) DocIstRom 4,162, Lupaşco Bucium a.1613 DocIstRom 4, 162, Lupaşco logofăt a.1622 CatalogMoldova 2, 67, Lupaşco Bucium a.1628(or.) DocRomHistA 11,419, Lupaşco (Goia) a.1635(or.) CatalogMoldova 2,1102, Lupaşco a.1636(or.) DocBasarabia 7,42, Lupaşcu slugerulla a.1640(or.) CatalogMoldova 2, 1488 et al., Lupaşco a.1668 DocBasarabia 18,13 et al., Lupaşco a.1673 Suretelzvoade 6,19, Lupaşco Bogdan a.1685 DocBîrlădene 4,120, Lupaşc ţiganul a.1708(or.) DocBîrlădene 2,17, Lupaşco a.1710 DocOrhei 168, Lupaşcu a.1711 Suretelzvoade 9, 335, Lupaşcu a.1724 DocOrhei 186, Lupaşcu a.1732 DocLăpuşna 170, Lupaşcu a.1765 DocBasarabia 20,73. – RO-15 Lupaşco a.1608(or.) CatalŢaraRomânească 2,146, Lupaşco a.1636(or.) DocRomHistB 25,218, Lupaşcu a.1667 ArhBuc-

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À séparer de NF Lopane (ITA:570/Ba:367;Mi:49;Fg:63; Ta:33) qui correspondra à lo pane (→ PĀNIS)?

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

Tismana 11 nº9, Lupaşco spătar a.1677 TezVîlcea 246.

Doc-hist. RO-14 Lupaiu a.1533(or.) DocIstRomA 1,358, Lupeiu a.1756(or.) DocLăpuşna 196. – RO-15 Lupeaiu a.1514(or.) DocRomHistB 2,253. NF cont. Lupeiu (ROM Iordan DNRF 285).

A.II(+ -ău).0. [Augmentatif, -eu est probablement une variante du suffixe -ău.] Doc. hist. RO-13 Lupeu a.1634 IorgaDocRomânia 17,156. – RO-15 Lupău a.1699(or.) AcadMss 1396. NF cont. Lupău (ROM:12). A.II.(+ -ca).0. [Formation hypocoristique.] NF cont. Lupca (ROM, ConstantinescuDOR 312). A.II.(+ -ce).0. [Formation hypocoristique.] Doc. hist. RO-14 [Avec palatalisation de l’initiale par analogie à liut (Moldavie) < lut "argile" < lat. LUTUM:] popa Liupce a.1587 Suretelzvoade 1, 173. A.II.3.(+ -ciuk).0. [Dérivé onymique roumain avec le suffixe ukrainien -ciuk. Ou plutôt une traduction du NF ukranien Vol(k)ciuc?] NF cont. Lupulciuk (ROM/B: 2). A.II.(+ -ea).0.3. [Formation hypocoristique. Pour la possibilité de formes non articulées (Lupe) → A.I.c.] Doc. hist. RO-12 Lupea a.1680 PaşcaNume 271. – RO-14 Lupea banul a.1513 ArhIaşi 1,182, [de Lupei:] Lupea a.1627/1628(or.) DocRomHistA 11,356. – RO-15 Lupea a.1540(or.) DocRomHistB 4,131 etc. NF cont. Lupea (ROM:96/B:53,Cj:10), Lupea (MOL:63/C:26). A.II.(+ -eche). [Apparemment formation diminutive, avec un suffixe populaire de la série -acho, -echo, -ucho.] Doc. hist. IB-12 Joam Lobeche a.1569 StCruzCoimbra 133. A.II.(+ -ei).0. [Formation diminutive.] Doc. hist. RO-14 Lupeiu a.1756 SavaDocLăpuşn 196. – RO-15 Lupéi a.1594 DocRomHistB 11,108. NF cont. Lupei (ROM:24/Iş:10), Lupei (MOL: 327/Ns:185). A.II.(+ -ei).0.3. [Formation diminutive, -ai est probablement une variante de -ei.] 753

A.II.(+ -ELLU + -ŌNE).0. [Dans les noms suivants, il paraît s’agir d’un diminutif du NP Lope81 plutôt que d’un SN.] Doc. hist. IB-21 Lopillon a.1313 DocPolas Asturias 376. – IB-22 Lopellon ferme [s.13] CDPrioradoNavarra 120, Lopeyllon a.1330 CDPrioradoNavarra 281. – IB-33 [Probablement à lire *Llopelló:] Llopello escuder [a.1316–18](or.) LCortJusticiaCocentaina f º53v. GR-22 Leupillon balistarius a.1224 BardonnetLaRochelle 252.82 A.II.3.(+ -enko).0. [Dérivé onymique roumain avec le suffixe ukrainien -enko.] NF cont. Lupulenco (ROM:14/Sv:7,Bm:5,B:3). A.II.(+ -*erna).0. [Dérivé avec un suffixe peu connu dans la série Izverna, Poverna, ou NP emprunté?83] Doc. hist. RO-15 Luperna a.1628(or.) DocRomHistB 22,140. A.II.(+ -eş).0. [Suffixe d’origine slave ou hongroise probablement adjectival; accentué, il est diminutival.] Doc. hist. RO-14 Lupeş Pojarul a.1552(or.) ArhIaşi 1,757, Lupeş a.1774 RecensMoldova 313 et al.

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Moins probable un exemple tardif de lat. IB-13 Lepecello Lopilio (Mérida) s.d. VivesInscrLat nº3594. Pour le NF cont. Louvion (FRA:605/Nord:58,PCal:39; BEL:9/Ht:6), GermainNFWallonie 681 propose un diminutif en -illon; pour MorletDENF 639 il s’agirait, comme dans le cas de Louviot et Louviou, d’un diminutif de Louvier. Ce nom rappele aport. luberno («pellis de luberno uel de geneta», a.1253(or.)). Cf. la discussion de aport. luberno, gal. loberno, esp. loberno (non enregistrés dans les dictionnaires courants) dans FEW 5,456a (en suivant REW 5169), occ. loberna, fr. luberne empruntés du port., variante/rhotacisme de lobezno < LUPICINUS; → LUPUS C.) et spécialement DCECH 3,678–9, celt. (ou sorotapte) *louperno-, avec contamination de lobo). Ce dernier est à la base du NP gaulois Lovernios, rattaché à “renard”.

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

A.II.(+ -eţ).0. [Dérivation diminutive. L’article défini -ul se manifeste comme un suffixe selon le modèle des NP dont la finale -ul est faussement analysée ainsi (type Marcul > Mărculeţ).] Doc. hist. RO-12 Bucur Lupuleţ a.1790 ArhBraşov 2,204. – RO-15 Lupuleţ a.1605(or.) DocIstRomB 1,161, Lupuleţ a.1562(or.) ArhOlt 17,79. NF cont. Lupuleţ (ROM:236/Br:50).

A.II.(+ -*îndea).0. [Formation peu claire, elle rappelle les NF empruntés Berîndea, Berindea.] Doc. hist. RO-15 Lupîndea a.1594(or.) DocRomHistB 11,59.

A.II.(+ -eţ).0.3. Doc. hist. RO-15 Lupuleţul a.1614(or.) DocIstRom 22,289, Lupuleţul a.1629(or.) DocRomHistB 22,473, Lupuleţul a.1640 CatalogTR 5,82. NF cont. Lupuleţu (ROM:14/Vl:12). A.II.(+- ĪCCU).0. Doc. hist. IB-12 Dominicus iben Lupichi a.1102 DMPParticulares 60.84 – IB-21 [Il pourrait s’agir d’une forme hypocoristique de Lope85:] Lopico mi sobrino e fijo de Menendo mi ermano [a.1471] RegCasaValdecarzana 221. A.II.(+ -ici).0. [Dérivé onomastique roumain avec un suffixe d’origine serbe.] NF cont. Lupici (ROM). A.II.(+ -ĪDIU).0. [Nom documenté par Forcellini 6,151a, Cf., pour ce suffixe, HRomNb 85.] NF cont. Lupidio (ITA:8/Cb:5;Te:2); Lupidii (ITA:123/Te:106), Lupidi (ITA:624/Mc:173;Rm: 123;Te:106;Pg;92;Vt:88). A.II.(+ -ĪDIU).0.4. [DĒ +.] NF cont. Di Lupidio (ITA:92/Ap:48;Nc:41).86 84 85

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Cf. NF cont. Lupicchi Calistri (ITA:5/Pi:5). Cette formation (assez rare) a servi pour appuyer la thèse que le suffixe patronymique ‘-ez serait à l’origine un génitif en -ici; cf. J. Caro Baroja, «Algunas notas sobre onomástica antigua e medieval», Hispania 13 (1943) 515–544, spécialement 527–530 («El ejemplo más usado para hacer ver lo fundado de esta idea es el de Lupus, cuyo hijo sería Lupicus, de éste descenderían los Lupici y de aqui vendría el nombre López», p. 529, selon H. Schuchardt, Die iberische Deklination, 47–54). Cf. Lop Lopico de Carrione a.1147(or.) CDStPelayoOviedo 1,46 (AI.a..0.). C’est moins sûr pour les NF cont. Lobico (ESP:7/B:3;Hu:2) et Lovico (ESP:10/B:9), de lobo + -ico?, qui pourraient éventuellement correspondre à NF Llovich (ESP:21/Ll:12,B:9), Llovic (ESP:3/B:3) que DCVB 7,64/MollLinatges 114 identifient avec NP Ludovic. Tout autre chose est le NF cont. Lupico (ITA:20/Na: 17). Faut-il voir dans le NF cont. Lupilli (ITA:1/Bo:1, SEAT, Ø MinFin) une formation diminutive caractéristique du sud de l’Italie (cp. NL Lupillo, DizOnomSicilia 889) ?

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A.II.(+ -ISCU).0.3. [Formation patronymique.87] Doc. hist. RO-14 Miron Lupăscul a.1672 Suretelzvoade 9,159, Ion Lupăscu a.1774 RecensMoldova 1,248. – RO-15 Lupescu a.1636(or.) DocRomHistB 25,388, [«Lupu fils de Lupu»:] Lupu Lupescu a.1782 ArhOlt 17,346. NF cont. Lupescu (ROM:1.779/B:519,Dj:110, Sb:106), MOL:96/Ed:44; > Lupescu FRA:7 Lupesco FRA:7, [avec graphie francisante:] Lupescou FRA:4). A.II.0.3.(+ -ISCU).0.3. [Formation patronymique.] NF cont. Lupulescu (ROM:2321/Tm:903,Gj: 646). A.II.(+ -ITTU).0. [Nous classifions la plupart des noms du type Lobet- comme prénoms, en premier lieu pour maintenir la documentation cohérente. Il est pourtant extrêmement difficile de connaître, dans chaque exemple, la fonction exacte du nom en question. À l’origine, il s’agit évidemment de SN, il suffit de vérifier le grand nombre de formules cognominales en Catalogne, que nous rangeons ici. Mais bientôt, et comme dans beaucoup de cas parallèles de noms «motivés», ce SN devient NP. Même dans des cas du type Lobete (IB21), qui indiquent clairement une influence (ou immigration) étrangère, le nom paraît s’utiliser comme prénom malgré sa transparence évidente. Une partie de la documentation occitane est considérée aussi, provisoirement, comme NP. Pour les noms plus clairement délexicaux → LUPUS II.(+ -ITTUS), c’est ici que nous avons groupé tous les NF correspondants sans tenter à distinguer entre SN et NP.] Doc. hist. IB-21 don Lobete de Grennas a.1193 DocGradefes 334 (→ LUPUS II.(+ - ITTU).0.), dom87

De difficile interprétation Doc.hist. IB-23 Lopesci de Iaca a.1064 CDFanlo 362 et NF cont. Lubisco (ITA:50/ Ba:42), Lovisco (ITA:129/Pz:114; > FRA:9). Ce dernier est, probablement, à interpréter Bisco, Visco avec l’article soudé (cf. DizCognPuglia 93, DizCognSicilia 1713) et certainement à séparer de Loviscek (ITA:43/Go:31), Loviscig (ITA:9/Ts:7,Go:2), Lobisch (ITA:6/Fu:2,Ve:2).

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

na Lupa cum viro meo Petro Moro et filio meo Lobet a.1194 CDSahagún 4,512, [en fonction patronymique ?:] Johannes Lobete (= Jovan Lobet a.1212(or.)) a.1207(or.) CartVega 10888;110, domnus Lobet cf. a.1212(or.) CDCatedralLeón 6,230, don Lobete cf. a.1214(or.) CDSahagún 5,94, [probablement fausse latinisation89:] domnus Lobetus clericus cf. a.1218(or.) CDCatedralLeón 6,348, don Lobete villico a.1218(or.) CDCarrizo 122, domnus Lobet presbiter (= domnus Lobetus) a.1222(or.) CDCatedralLeón 6,395;403), Lobete a.1224 DocCatSalamanca 245 Lobetus notuit a.1227(or.) CDCatdedralLeón 6,451. – IB-2290 Lobet de Sant Johan porter a.1350 PoblNavarreríaPamplona 90; 96. – IB-26 [Plutôt SN?:] Lobet [a.1268–72] RepMurcia 30. – IB-31 Fredarius qui vocant Lobeto a.959 SimóAportació 7, Mirone que uocant Lobeto a.965 DiplBarcelona 1,279 (= orto de Mira que uocant Lubeto, iam dicto Mirone que uocant Lobeto a.968 DiplBarcelona 1,290 = ego Mirone que alium nomen uocant Lubeto, ss. Mirone a.975 DiplBarcelona 1,312-3 = Miro que vocant Lobeto a.980 CartStCugat nº136 = Mirone que uocant Lobeto a.982 DiplBarcelona 1,279;343 = Lobet 91 que vocant Miro (= ipsa casa de Lobeto) a.993(or.) CatalunyaCarolíngia 5,nº546), terra de Lobeto a.978 CartStCugat 1,105 etc., Lobeto archidiaconus (= Lobetus archidiaconus [a.989]) a.987 DiplBarcelona 1,311;409 et al., Suniefredus archidiaconus que vocant Lobeto (= ss. Seniofredus) archidiaconus a.987 ArchCondalBarcelona 391 (= Suniefredo que vocant Lupeto archilevita a.989(or.) ArchivoCondalBarcelona 407 = Suniefredus arcipresbiter que nuncupant Lubeto a.995 DiplBarcelona 1,497), ss.

Stales que vocant Lobeto a.987 ArchCondalBarcelona 394, ss. Cicilio que uocant Lobeto a.988 DiplBarcelona 384, [faudra-t-il lire *Lloveto?:] Lioveto a.989(or.) ArchCondalBarcelona 404, Lobeto a.993(s.13) DocUrgell nº232, Suniarius qui nuncupant Leovetus a.993 CatalunyaCarolíngia 5, nº542 (= homo nomine Soniario quod vocant Lobeto (= terra de Lobeto, terra Lobeto) a.994(or.) CatalunyaCarolíngia 5,nº556 = Lobeto que vocant Soniario (= Lobeto que vocant Suniario) a.996(or.) CatalunyaCarolíngia 5,nº577;569 = vir meus nomine Lobet que vocant Suniarius a.998(or.) CatalunyaCarolíngia 5,nº612), Lubeto a.995 DiplBarcelona 1,497, Giscafredo que uocant Lobeto archipresbiter a.995(or.) DiplBarcelona 1,498, Guitiza que uocant Lobeto a.996(or.) DiplStLlorençTerrassa 743 = ss. Guiteza que uocant Lobatone a.1003(or.) DiplStLlorençTerrassa 770 = Lobeto qui alium nome occupant Guitiza (= ss. Guitiza que uocant Lobeto) a.1014(or.) DiplStLlorençTerrassa 827–8, Issarno que vocant Lobeto a.997 DiplOlibaVic nº617, terra qui fuit de condam Lobeti archipresbiteri uel de fratres suos a.997 DiplCatedralBarcelona 1,54392, in terra de Lobeto uel suos heres a.1000(or.) DiplStLlorençTerrassa 757 et al., ss. Lobeto a.1005 CartStCugat 2,46, Suniarius que vocant Lobet a.1010 CartStCugat nº426, Silvio cum patre suo Lobeto (= ss. Siluius Lobeti filius) a.1018 CartGirona nº77/DiplOlibaVic nº56 = (?) Silvius cognomento Lobet a.1053 MarcaHispanica 109993, Lobeto de Celra a.1018 DiplOlibaVic nº57, ss. Lobet a.1020(or.) DiplStLlorençTerrassa 874, in maiolo de Ricolfo siue de Lobeto a.1021(or.) DiplStLlorençTerrassa 889, ego Lobet (= ss. Lobetus) a.1024 CartGirona 1,186–7, ss. Lopetus a.1024(or.) DiplStLlorençTerrassa 896, ss. Guielmi Lobet a.1024 CartStCugat nº495, ss. Bonusomo qui uocant Lobeto presbiter a.1030(or.) DiplStLlorençTerrassa 923, ss. Lobetus a.1031(or.) DiplStLlorençTerrassa 935, Hugo nomine Lobet a.1031 CartStCugat nº516, Lobeto Soniofredo a.1035 CartGirona nº92, ego Raimundus filii condam Lo-

88 89

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Joan Lobete (DíezApellidos 274). Le suffixe -ete ou -et (ou, dans ce cas, le nom complet) est importé du catalan, aragonais ou occitan (cf. Pharies 240–3), une latinisation en -etus. Dans le nom du restaurant Asador Otxote, il pourrait s’agir d’une réplique de Lobete, mais probablement il s’agit d’une formation diminutive documentée avec IB22 Ochote el rodero a.1366 PoblNavarra 528, Ochote a.1366 PoblNavarra 560;569, Ochote el maestro a.1366 PoblNavarra 567, ou, avec double suffixe, Ochoteco a.1366 PoblNavarra 569 (A. Irigoyen, De Re philologica 5 (1995) 8;16) et qui se retrouve dans NF Ochotorena (ESP:255/Gi:92,Na:92) / Otxotorena (ESP:12/Gi:10). Cf. Le NP Otxoto , hypocoristique de Otxoa (Euskal Izendegia 153), Dans l’original Lobot, selon les éditeurs; → A.II. (+ -OTTU).0.

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93

Paraît correspondre à «in loco vocitato Lobet prope villam de Sanctis» s.1038 ACB Libri Antiquitatum Sedis Barchinonensis 1, fº159, nº418, qui survit dans le nom de la rue Llobet, dans le quartier de Sants en Barcelone (comm.pers. E. Piquer). Un autre exemple de filiation: ss. Lobeti, ss. Guillelmi Lobeti ... filii eius a.1161 CDRoses nº30.

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LUPUS (NP)

beti a.1046(or.) DiplStLlorençTerrassa 1086 = alaude de Remundo Lubeto a.1063(or.) DiplStLlorençTerrassa 1,186, ss. Lobet Malanneg a.1054(or.) ArxiuStAnnaBarcelona nº64, homo Lobetus nomine cognomento Lobatoni (= ss. Lobeti prolis Lobatoni) a.1065(or.) PergaminsArxiuCondal 3, nº644, Ioa(n) prole Lobet = ss. Ioan Lobet a.1094 (or.) DiplMontalegre 104–5, Iohannes que vocant Lobet a.1123 CartStCugat 3,64–5, Bernardi Lobeti a.1196 CartStCugat 3,343, Lobetus Oliver a.1203 DiplTortosa 275, mansum Iohanniç Lobeti [a.1199–1214](or.) DiplStDanielGirona 173 et al., ss. Lobet de Falgars, ss. Ferrarii Lobet a.1233 CartStMariaRocaRossa nº156, Lobetus Guilabertus a.1233 CartStCugat 3,425, [latinisation:] ss. Mathei Lupeti notarii a.1244(1255) PergPrioratTerrassa 54, ss. Arnalli Lobeti a.1260 DiplTavèrnoles 304, [latinisation:] Petrus Luppeti notarius a.1293(or.) PergPrioratTerrassa 67, Guillelmus Lobet (St. Martí d’Arenys) a.1303(or.) PergArenysMar nº174, Bernat Lop(e)t (Cladells) a.1315(or.) PergArenysMar nº239, Arnaldus Lubeti a.1321(or.) PergArenysMar nº270, Arnaldus Lupeti presbiter a.1322(or.) PergArenysMar nº26bis, Bernat Lobet benefficiat a.1349(or.) CapbreusVic f º20v, Bernat Lobet a.1363(or.) FogatgeBarcelona 1,f º12r, P. Lob(e)t a.1366 LTallaManresa s.f º, P. Lobet Gombau a.1388(or.) LTallesGirona s.f º, Joha(n)nes Luppeti mercator civis Barchinone, Berengario Luppeti, Petro Lobeti de capite ville a.1393 LlistaVeïnsCardona f º68r, Johannis Raymundi Lobet a.1474(or.) PergPrioratTerrassa 94, Lobet pages (Barcelona) a.1497 FogatgeCatalunya 1,107, mossen Lobet algutzix (Barcelona) a.1497 FogatgeCatalunya 1,129, [en 1553, le NF Lobet est répandu dans tout le domaine. À signaler les cas suivants:] la viuda Lobet (Terrassa) a.1553 FogatgeCatalunya 1,322, [erreur pour *Maslobet?:] Damia Laslobet ferrer (Corró d’Avall) a.1553 FogatgeCatalunya 1, 354. – IB-32 B. Lupeti [a.1232] RepMallorca(lat.) 733 = en Bn. Lobet a.1232 RepMallorca 78;109, Francesc Lobet (Palma) a.1329(or.) LMonedatgeStEulàliaMallorca f º4r, G. Lobet (Inca) a.1359 LHomesArmesMallorcaf º1v.–IB-33GuillemLlobeta.1240 (or.) RepValència f º74v et al., G. Lobet a.1240 RepValencia 1,178, P. Lobet a.1249 RepValencia 2, 62, Pero Lobet a.1266/1268 RepOrihuela 16 etc., Gil Lobet [a.1266–68] RepOrihuela s.f º et al., Petrus Lupeti a.1296 DocOriola 131, en Berthomeu Lobet [a.1318–19](or.) LCortJusticia-Coventaina 759

LUPUS (NP)

f º40v, en Pere Lobet de Balanya notari (Castelló) a.1322(or.) LPrivStMateu 372. GR-11 Arnaldus Lobeti a.1323(or.) RôleComtéFoix 44, Per Lobet a.1376(or.) RôlesArméeBéarn 87, Bernat Lobet a.1390(or.) RôleComtéFoix 98a, Guilhem Lobet a.1390(or.) RôleComtéFoix 104a, [la borda de:] Guillem Lobet a.1390(or.) RôleComtéFoix 104a (Auzat), Arnaut Lobet a.1390(or.) RôleComtéFoix 104b. – GR-12 Adalbertus Lobet a.1153(or.) CartSilvanès 346, [les exemples suivants de Montpellier seraient plutôt des patronymes, donc Lobetus NP:] P. Lobetus a.1202 CartGuillemsMontpellier 206, cossol en P. Lobet a.1204 GermainHistMontpellier 1,377 (etc.), [cossol:] St. Lobet a.1246 GermainHistMontpellier 1, 386, cossol en Gr. Lobet a.1271 GermainHistMontpellier 1,392–5,. Petrus Lobeti a.1225 GermainHistMontpellier 1,334?), Stephani Lobet a.1245 GermainHistMontpellier 1,355. – GR-13 in territorio Lobeti [a.990] CartLérins 1,71, Raimundus Lobet a.1041 CartStVictorMarseille 2,517;523, Ugo Lobetz a.1150 CartRicherenches 52, frater Arbertus Lobetz a.1168 CartRicherenches 95;204 (= Arberti Lobeti a.1171 CartRicherenches 118;119, frater Arbertus Lobet a.1175 CartRicherenches 187;192), Desiderius Lobetz (= Desiderio Lobeto canonico a.1233) a.1215(or.) CartLéoncel 81-2;116, Ugone Lobeti milite a.1262(or.) CartLéoncel 209, Johannes Loubet a.1333 CompanNPNice 727, Loubet a.1355 CompanNPNice 727 (= ObNice). – GR-14 Joh. Lobet a.1357 DocLivradois 3,31, Johanem Lobet a.1368 NautonEDS 105,11, Flori Lobet a.1380/ 1385 LEstimesStFlour 136;218. – GR-22 Lobeto de Bosco Rolant [a.1120-1190] CartAbsie 72. – GR-24 Lupittus [a.800] PolStGermain 2,134, terram Ugolini f. Louveth (= Hugolini f. Louveht [a.1145]) a.1144 LNoirBayeux 1,187;191]. IR-13 Articucius Lovetti a.1293 Corgnali. A.II.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +. En ibéroroman, la préposition introduit normalement une référence d’origine, p.ex. une maison («mas»)94, mais une filiation n’est pas exclue.] Doc. hist. IB-31 [Lire *Lobató?:] ss. Petri de Lobeto a.1180 CartStCugat 3,280, ss. Subirane de Lobeto a.1194 CartStCugat 3,333, Mateu Gili de 94

C’est certainement le cas pour IB-31 ss. Arnaldi de Lobets a.1184 CartStCugat 3,286;298, Berengario de Lobets a.1184 CartStCugat 3,298.

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

Lobet (Pont de Suert) a.1553 FogatgeCatalunya 2, 85. GR-11 Ramon de Lobet a.1376(or.) RôlesArméeBéarn 56, l’ostau de Ramon de Lobet, l’ostau de Pe deu Lobet a.1385(or.) DénombrBéarn 92b, l’ostau de Berdot de Lobet a.1385(or.) DénombrBéarn 105a, l’ostau d’Arnaut de Lobet a.1385(or.) DénombrBéarn 137b. – GR-14 Johan de Lobet a.1340/1341 TaillePérigueux 110;122;127. – GR14 P. de Lobet a.1339/1340 TaillePérigueux 110, Johan de Lobet a.1339/1340 TaillePérigueux 110; 122;127. IR-31 Giovanna di Lupetto a.1407 FuochiPisa 210, Giovanni di Lupetto (= Giovanni da Lupeto) a.1407 FuochiPisa 214. – IR-44 Mateu de Lupectu [s.12/14] ObBenevento 118.

Rossa nº158. – IB-32 na Lobeta a.1329(or.) LMonedatgeInca f º17r. NF cont. Llobeta (ESP-CAT:35/Bal:35), Lobeta (ESP-CAT:2, Ø INE,Hispatel). [Sous réserve:] Lubetta (ITA:1/Li:1, Seat, Ø MinFin).

A.II.(+ -ITTU).1. [Pour le domaine catalan, on peut distinguer deux traditions: dans la couche la plus ancienne, il s’agit d’un NP (forme féminine du NP masculin correspondant)95, à partir du 14e siècle, il s’agit normalement d’une féminisations du nom masculin (ou du mari); pour les délexicaux → LUPUS II.(+ ITTU).1.] Doc. hist. IB-21 ad Lobeta a.1143 CDCatedralLeón 4,211. – IB-31 Sesenanda que vocant Lobeta a.964(1256) ArchCondalBarcelona nº163, Lobeta a.973(s.11) DiplTavèrnoles 95, ipso manso de Lobeta a.977(or.) DocUrgell nº171, terra de Lupeta femina a.989(or.) ArchCondalBarcelona nº218, Aemo que vocant Lobeta a.975 CartStCugat nº109 (= Emo que vocant Lobeta a.998 DiplOlibaVic nº622), Lobeta a.987 CartStCugat 1,174 et al., Belliardis femina que et Lobeta vocitata a.988 CartStCugat nº222, Lobeta femina [a.989] DiplBarcelona 1,408, ss. Lobeta a.1001(or.) DiplStLlorençTerrassa 760 et al., terra de Lupeta a.989 ArchCondalBarcelona nº218, Lubeta (= ss. Lobeta) a.994 DiplBarcelona 1,478, vinea de Lobeta femina a.1002 CartStCugat nº365, Quintulo que vocatur Lobeta = ss. Quintulo que vocant Lobeta a.1013 CDTempleBarberà 69, Lobeta a.1040 DiplOlibaVic nº139, Lobeta femina a.1043 ArxiuStAnnaBarcelona nº48, Lobeta a.1067 DiplStDanielGirona 75, Lubeta a.1202 CartStMariaRoca-

95

Cf. la formation parallèle basque dans IB-22 Ochoeta [a.1288] CDPrioradoNavarra 498, Ochoeta a.1330 PoblNavarra 236, Ocheta de Saragueta a.1366 PoblNavarra 550 (A.Irigoyen, De Re philologica 5 (1995) 19).

761

A.II.(+ -ITTU + ĪNU).0. NF cont. Lupetin (ITA:9/Ts:496 ). A.II.(+ -ITTU + ĪNU).1. NF cont. Lupetina (ITA:14/Go:4,Ts:3,Pd:1; > Mi:4)97. A.II.(+ -ĪTTU).0. [Éventuellement déjà formation latine; cf. HuberRätNb 41.] Doc. hist. IR-11 Lovito s.d. HuberRätNb 41. A.II.3.(+ -jak).0. [Dérivé onymique roumain avec le suffixe ukrainien -jak plutôt qu’un NF ukrainien (IordanDNFR 285).] NF cont. Lupuleac (ROM:28/Sv:14,Bm:8,Is:8). A.II.(+ -ko).0. [Dérivé basque ou hybride avec le suffixe de fonction hypocoristique -ko ou directement du basque Lope < lat. LUPUS. – A.Irigoyen, De Re philologica 5 (1995) 13–17.] Doc. hist. IB-22 Bartulon Lopaco (Estella) a.1330 PoblNavarra 29898, Lopeco (Sangüesa) a.1366 PoblNavarra 477, Lopeco a.1366 (Pamplona-Montañas) PoblNavarra 524, Lopeco Yrygoyen a.1412/1413 CensBajaNavarra 110. – IB-24 [Forme patronymique:] Fredinando Lopaquiz (Castrojeriz) a.1043 CartSantillana 77/DíezApellidos 18099. 96 97 98

99

Et Po:5. Et Po:1. «Probablemente a partir del femenino Lupa» (Irigoyen l.c. 13). Le NF cont., surtout aragonais, Lobaco (ESP:84/ Z:54), Lovaco (ESP:19/M:8,V:5,Z:4,B:2) fait plutôt référence au NL Lobaco, cerro à La Muela (ESP/Z). Pour NF cont. Lovacco (ITA:8/Ag:7,Le:1), Lo Vacco (ITA: 131/Ag:102,Cl:7), DizOnomSicilia 95, pense à gr. Βάκχος, d’où probablement Bacco (ITA:6.469/Sa:106; Ba: 116) et dérivés (DizCognPugliesi 71, RohlfsCognCalabria 43, RohlfsCognSalento 19 et al.), ce qui paraît moins sûr pour Bacco (ITA:6469/Pd:655,Vr:130,Ve:122,Ro:85; Al:106,Mi:87). Cf. aussi it. reg. lubaco n.m. "lupinella, erba medica" (GDLI 9,232c). Dans ce contexte aussi Lovacovic (ITA:12/Ve:5,Pd:3,Fe:3,Ra:1), qui ne relève certainement pas de LUPUS. L’auteur le classifie sous LUPĀTIUS.

762

LUPUS (NP)

A.II.(+ -ndo).0. [Dérivé basque ou hybride et parallèle à Ochando100 ou directement de basque Lope < lat. LUPUS101. Cp. NP basque Otsando, avec la variante hypocoristique Otxando (Euskal Izendegia 152–3). – A.Irigoyen, De Re philologica 5 (1995) 21–2.] Doc. hist. IB-31 Lupandus archilevita ss. a.995 DocUrgell nº239. A.II(+ -nko).0. [Dérivé basque ou hybride et parallèle à Ochanco ( cf. Johan Ochanquo a.1366 PoblNavarra 437) ou directement de basque Lope < lat. LUPUS. – A. Irigoyen, De Re philologica 5 (1995) 22.] Doc.hist IB-24 ego Eximino et frater meus Lupanco a.1027 CartStMillán(Ubieto) 179. A.II.(+ -nko).1. Doc. hist. IB-24 vinea de Lopanca a.1025 CartStMillán(Ubieto) 172. A.II.(+ -ŌNE).1. [Formation matronymique, avec suffixe marital.] Doc. hist. RO-12 Lupoae a.1711 PaşcaNume 271. – RO-14 Lupoaie a.1632(or.) DocRomHistA 21,69, Pavăl Lupoaie a.1774 RecensMoldova 273. – RO-15 Lupoae a.1593/1594(or.) DocRomHistB 11,2, Voicu Lupoae a.1711 ArhBucureştiPol. 19 nº22. NF cont. Lupoaie (ROM:171/Hd:59,Gl:39). A.II.(+ -ŌNE+-ea).0. [Formation augmentative, génitif slavon Luponev ?] Doc. hist. RO-15 Luponea a.1519(or.) DocRomHistB 2,366. A.II.(+ -ŌNE+ -ITTU).0. [Dérivé à partir de Lupone ou directement de LUPUS, LUPONE (→ A.I.b.0.).] NF cont. Luponetti (ITA:56/Te:49). 100

Cf. Ochando de Azqueta a.1197 CDPrioradoNavarro 81 (avec la formation patronymique Lope Ossandoiz a.1087 DocLeire 125), en féminin Ochanda Murieta s.13 CDPrioradoNavarra 113, Ochanda a.1244 LCullitaOlite 16v, Ochanda a.1264 LCullitaOlite 49r–53v, dona Ochanda a.1366 PoblNavarra 550;488;528, avec double suffixe Ochandaco a.1366 PoblNavarra 488, et les NF correspondants Ochando (ESP:858/V:360,M:86,Ab:74,Gr:44,J: 42,Mu:37,Al:37), Ochandorena (ESP:165/Na:87,Gi:68) / Otxandorena (ESP:6/Gi:3,Na:2,Bi:1), Ochandategui (ESP:22/Bi:22) / Otxandategui (ESP:2/Bi:2), et probablement aussi Ochandio (ESP:52/Bi:20,V:11) et Ochandiano (ESP:166/Bi:97,Gi:23).

763

LUPUS (NP)

A.II.(+ -ŌNIU).0. NF cont. Luponio (ITA:46/Ce:29;Bn:9). A.II.(+ -OTTU).0. [Diminutif de Lupo plutôt que de *lupotto, non lexicalisé. Cf. NL Lupotto (DizOnomSicilia 890)102.] NF cont. Lupotto (ITA:28/To:17;Ao:4;Vc:3), Luvotto (ITA:10/Ge:10), Lovotto (ITA:7/Ge:6); Lupotti (ITA:37/To:37), Lovotti (ITA:314/Al:147,Pc: 81,Mi:36,Ge:24,Co:7,Pv:7; > FRA:4; BEL:1). A.II.(+ -OTTU).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-13 ser Guielmo di Lupot a.1426, Vngelus di Lupot s.d. Corgnali. A.II(+ -şa).0. [Dérivé diminutif et hypocoristique.] Doc.hist RO-14 Lupşă vornic a.1645 CatalogMoldova 2,359, Lupşă a.1647 CatalogMoldava 2, 382. – RO-15 Lupşă [a.1530–31](1541) DocRomHist B 3,157. A.II.(+ -şa).0.3. Doc. hist. RO-14 Lupşa a.1494(or.) ArhIaşi 1, 324, Lupşa a.1507(or.) ArhIaşi 1,414, [du génitif Lupşii:] Lupşa a.1628(or.) DocRomHistA 11, 563. – RO-15 Lupşa a.1487(or.) DocRomHist B 1, 328 etc. A.II.(+ -ş + -ea).0. [Formation diminutive et hypocoristique.] Doc. hist. RO-14 Lupşe a.1423(or.) DocRomHistA 77, Lupşe a.1489(or.) ArhIaşi 1,268 et al. – RO-15 Lupşe a.1486(or.) DocRomHistB 1,316 etc., Lupşe a.1501(or.) DocRomHist B 2,28, Lupşe ţigan a.1520(or.) DocRomHist B 372 etc., Lupşe a.1617 CatalŢaraRomânească 2,404. A.II.(+ -ş + -an).0. [Formation augmentative.] Doc. hist. RO-15 Lupşan a.1578 DictElemRom 130, Lupşan a.1599(or.) DocRomHistB 11,481 et al., [du génitif slavon Lupşanovu:] Lupşan a.1626(or.) DocRomHistB 21,59.

101 102

Cf. NF cont. Lopandia (ESP:4/B:3,V:1; > FRA:4). DizOnomSicilia 889 cite un NF Luotto, de Messina, qui serait une «variante sett. di Lupotto Bongianni». Ce NF est cependant caractéristique du Nord: Luotto (ITA:42/ At:10,Ba:8,Ta:8,To:5,Me:3,,Ra:3,Tn:2) et Luotti (ITA: 90/No:57,Vc:21,Pr:7,To:4).

764

LUPUS (NP)

Carte 2.

LUPUS (NP)

NF cont. italiens du type Lupotto/Lupotti AUTRICHE

SUISSE

FRANCE

SLOVÉNIE CROATIE

BOSNIE

CORSE

Lupotto (total:28 dont To:17;Ao:4;Vc:3), Luvotto (total:10 dont Ge:10). Lovotto (total:7 dont Ge:6). Lupotti (total:37 dont To:37), Lovotti (total:314 dont Al:147,Pc:81,Mi:36,Ge:24,Co:7,Pv:7).

765

766

LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

A.II.(+ -ş + -ELLU).0. [Formation diminutive.] Doc. hist. RO-15 Lupşel a.1598(or.) DocRomHistB 421.

Ioanne di Serlupis non visto a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 506.

A.II.(+ -txe).0. [Formation diminutive selon le modèle basque (A.Irigoyen, De Re philologica 5 (1995) 10, MichelenaApellidos 154), cp. bask. Ochoa/Ochoco103.] Doc. hist. IB-22 Lopeche a.1350/1353 CensBajaNavarra 68, Lopecha Obaco (= Lope Obaco) a.1358/1359 MartínDuque,Peajes 11;32. A.II.(+ -tzo).0. [Formation diminutive selon le modèle basque, cf. A.Irigoyen, De Re philologica 5 (1995) 23.]. Doc. hist. IB-22 Miguel Lopeço (Estella) a.1330 PoblNavarra 292104. A.II.(+ -uş).0. [Formation diminutive.] Doc. hist. RO-15 Lupuş ţigan a.1627(or.) DocRomHistB 21,343. A.II.(+ -uş + -or).0. [Formation diminutive.] Doc. hist. RO-13 Lupşor a.1623 IorgaDocRomânia 12,67. A.III.(SENIOR +).0. NF cont. Serlupi Crescenzi (ITA:22/Rm:20), Serlupi d’Ongran (ITA:12/12;Fi:9). A.III.(SENIOR +).0.2.4. [DĒ +. – Nom d’une très vieille et célèbre famille romaine.] Doc. hist. IR-42 Iacobus Hieronymi de Serlupis [s.15](or.) NecrProvRomana 2,501;508–510;513, Philippus Hieronymi de Serlupis [s.15](or.) NecrProvRomana 2,501;527, Iordanus Iacobi Hieronymi de Serlupis de Albertonibus [s.15](or.) NecrProvRomana 2,528, Iordanus de Serlupis romanus a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 501, el granaro di

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Cf. Doc.hist. IB-22 Garsias Oxoco (= Garsias Ochoco claviger a.1111) a.1110 CDIrache 114;119;117, Oxoco a.1174 CDIrache 201 et al., don Ochoco a.1215 PoblNavarra 158, Ochoco Sanz a.1264 LCullitaOlite 42v, Xemen Ochoquo a.1330 PoblNavarra 273;628, Rodrigo yerrno de Ochoquo a.1350 PoblNavarra 366, Ochoco a.1366 PoblNavarra 506. Dans ce contexte aussi (dérivé hypocoristique avec -txo) IB-22 el alcalde Ochocho Alaman [s.13] PoblNavarra 121 et (avec -lo) IB-22 Garcia Ochalo a.1217 CDIrache 290. Dans ce contexte éventuellement NF cont. Lopezo (ESP:3).

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A.III.(*ARNWALD +).0. [Éventuellement nom double déjà historique. → A.III.(+ *SANCTIUS).] Doc. hist. GR-11 Arnaldus Lupus [a.1078] CartStMont 132, abesque n’Arnaut Lup de Bessauat [±a.1250] LOrBayonne 3-4. A.III.(ASINĀRIUS +).0. [V. ci-dessous → A.III.(+ *SANCTIUS).] Doc. hist. GR-11 Anelup priore [a.1080] CartStMont 128, A.III.(FORTIS +).0. [→ FORTIS (NP).] Doc. hist. GR-11 Fortis Lupi [a.1055] CartStMont 38, Fortus Lupus filius Lupi de Cion (= Forto Lubdecio) [a.1055] CartStMont 7;117, Fort Lupus (= [abbas:] Forto Lupus abbas) [a.1055] CartStMont 117;118, Willelmus Lupus filius Forti Lupi [a.1082] CartStMont 122, Fortlub de Dardegs [a.1100] CartStMont 115. A.III.(Garcia +).0. [V. ci-dessous → A.III. (+ *SANCTIUS).] Doc. hist. GR-11 Arsi Lupus et Fort Lupus (fratres) (= Arsilupus et Forto Lupus abbates [a.1055]) CartStMont 117;118, Garsia Lupus (= Garsialupus a.1068) [a.1055] CartStMont 91;50, Arsilub [ms: Arsibub] de Artigaueta [a.1100] CartStMont 115. A.III.(IOHANNES +).0. [Pour la formation cp. NP fr. Jean-Loup105.] NF cont. Gianlupi (ITA:14/Pr:7;Pc:4;Cr:3), Gianluppi (ITA:21/Cr:19;Bs:2), Giannilupo (ITA: 10/Ge:6;Ba:4). A.III.(*SANCTIUS +).0. [Les exemples suivants représentent, probablement, plutôt des formes patronymiques de Lupus. Mais il ne paraît pas impossible qu’il s’agisse d’une forme renversée du nom double Lupus-Sancius (v. à la suite), comparable à Fortsanz/Sanzfort.] Doc. hist. IB-23 Sancio Lupi de Lienda a.1217(or.) CartAliaga 62. – IB-24 Sango Lupe

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Cf. aussi Doc.hist. IR-45 Fierro Lupantonio a.1557 (Brindisi) RohlfsCognSalentini 132. Dans ce contexte aussi NF cont. Lupiáñez (ESP:890/B:194,Gr:162,Ma: 142,Al:68,M:50,Se:42) = *Lope + Iáñez (= IOHANNES)?

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

(Valbanera) a.1101 DíezApellidos 56. – IB-31 Sanctio Lupi [a.1266/67](s.14) DiplTavérnoles 314. – GR-11 Sanz Lup de Petra [a.1100] CartStMont 71, Sanz Lub de Capiera [a.1100] CartStMont 116.

A.III.(+ PETRUS).0. [Nom composé avec Pè, variante gasconne et pyrénéenne de Pedro/Peire, cf. GrosclaudeNFGascons 166.107] NF cont. Luppé (FRA:16/Land:3,PyrA:2), Lupé (FRA:71/Land:25,PyrA:8,Gir:5).

A.III.(*SANCTIUS +).1. [Plutôt féminisation du prénom précédent que SN *Sancia Lupa.] Doc. hist. IB-23 Sancie Lupe a.1172 CDHuesca 286.

A.III.(+ *SANCTIUS).0. [Curieux exemple d’un double nom, peut-être déjà documenté en 801108. Ce type de nom double est spécialement représentatif de la Gascogne (Béarn) et des régions pyrénéennes, l’explication par une influence arabe (cf. le résumé chez Moreu-ReyAntroponímia 53–5) paraît obsolète, éventuellement il ne s’agit que de la composition/juxtaposition de deux noms à la mode, éventuellement d’abord en fonction patronymique. Les éléments onomastiques de préférence paraissent être *SANCTIUS109, FORTIS et GARCIA (probablement d’origine basque), fréquents et caractéristiques des Pyrénées. Dans cette perspective, il serait peut-être possible d’interpréter comme un seul nom les formations avec → FORTIS: GR-11 Fortsanz, Sanzfort, Fortarsi (< Garcia), Fortaner Anefort (< ASINĀRIUS?), avec *SANCTIUS: Sanz Aner, Sanz Arsi, avec GARCIA: Garsifort, Arsifort serviens de Margot [a.1060] CartStMont 125 = Arsiforto de Margot [a.1085] CartStMont 45, Arsisanz de Godelz [a.1080] CartStzMont 128, Arsigarcia Cortade [a.1060] CartStMont 124 (curieuse formation Garcia + Garcia), Sanz Arsi, Garsianer, et Anelup priore [a.1080] CartStMont 128. À noter la concentration de ce type de formation à StMont. – AebischerEssai 53; MoreuAntroponímia 53–5; id. MiscBadia 3,14;25; GrosclaudeNFGasc 15.] Doc. hist. IB-12 [douteux110:] Lupo Sancii ts. a.1092 PMHDiplomata 461. – IB-21 Lupu Sanz cf. a.1093(1402) CDSahagún 3,230, Lupus Sancius cf. a.1095(or.) CDSahagún 3,282, Lupo Sanz cf. a.1099 CDCatedralLeón 4,620. – IB-23 S. Lop Sanz a.1138(or.) CDConcejoZaragoza 1,96, Lop

A.III.(*WILLHELMUS +).0. [Dans les noms suivants il s’agit probablement d’un nom double; GrosclaudeNFGasc 166.] Doc. hist. GR-11 Willelmus Lupus filius Forti Lupi [a.1082] CartStMont 122, Willelmus Lupus de Dauniano [a.1090] CartStMont 32, W. Lup de Mon Brun [a.1260] LOrBayonne 20, Guilhem Lub de Prexac [a.1275/1300] DocGascogne 17. A.III.(+ ASINĀRIUS).0. [V. ci-dessous A.III. (+ *SANCTIUS).106] Doc. hist. IB-23 Lop Aner a.1124 CartSomport 26, Lop Aznar a.1181(or.) DocVeruela 38. GR-11 Lob Abner [= Asner?] [a.1062/ 1263](s.14) DocGascogne 12, Lop Aner de La Fiite a.1376(or.) RôlesArméeBéarn 28. NF cont. Loubané (FRA:2/PyrA:1,HPyr:1), Loubaney (FRA:107/Gir:106). A.III.(+ ENNECO).0. [V. ci-dessous A.III. (+ *SANCTIUS).] Doc. hist. GR-11 Lopeenech in Orchiva a.1131(s.13) CartAuch 75. A.III.(+ FORTIS).0. Doc. hist. GR-11 Lob Fort de Zapojola [a.1081] CartStMont 134, Lobfuert de Barbaru [a.1100] CartStMont 115. A.III.(+ FORTIS).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-11 Guilhemuc de Lopfuert arquer a.1378(or.) RôlesArméeBéarn 157b. A.III.(+ Garcia).0. Doc. hist. GR-11 Lop Gassie de Liuarren a.1256 LOrBayonne 22.

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Une éventuelle formation parallèle dans IB-23 Ochaner [= basque Ochoa + ASINĀRIUS?] Lope Mancho a.1181(or.) DocVeruela 42.

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Probablement à séparer de NF cont. Deluppé (FRA:18/ Gers:11,HGar:5), De Luppé (FRA:27/RP:24; BEL:1) qui se réfèrent au NL Luppé (FRA /Gers), pour DauzatDENL 118 «Nom d’homme lat. Luppius et suff. obscur». Cf. Saint-JouanNFBéarn 5. Cf. dernièrement R. Lapesa, «Sobre el origen de Sancho», in: D. Kremer (ed.), Homenagem a Joseph M. Piel, Tübingen 1988, pp. 79–83. Peut aussi être interpreté comme Lupus Sancii (prénom + patronyme).

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

Sanz (= Luponi Sancii) a.1139 CDHuesca 175. – IR-24 Lope Sancio a.978 CartToledo 704. – IB-31 ss. Lob Sancio a.964 CatalunyaCarolíngia 5,nº361, ss. Lupi Sancii a.965 CatalunyaCarolíngia 5,nº365, Lubisancio qui alium nomen vocant Bonofilio a.981(or.) ArchCondalBarcelona nº187, ss. Lubsancio a.984(or.?) ArchCondalBarcelona nº202, de seniore meo Lubisancio levita a.988(s.13) DocUrgell nº213 (= Lupisancio levita (nom.) a.988(or.) ib. nº214, Lupi Sancii archilevita ss. a.995 ib. nº239), ss. Lubisancio a.996(s.13) DocUrgell nº243s. etc., ss. Lubsancio filio Blancheto a.996 (or.) DocUrgell nº245 (= ss. Lupsancio proli Blancheto a.1031(or.) ib. nº447), in terra que fuit de condam Lupo Santio prolesque suos a.997(or.) DiplBarcelona nº309, ss. Lupi Sancio a.997(s.13) DocUrgell nº250, terra de Lupsancio s.10/11(or.) DocSolsona 335, ss. Lupi Sancius a.1001(s.13) DocUrgell nº274, vineas de Lupo Sancio a.1002 CartStCugat 2,34, ss. Lubisancio a.1019(or.) DocUrgell nº359, terra de Lupo Sancio vel de fratres suos a.1021 CartStCugat 2,131, Lupi Sancio de Erasuz a.1022(s.13) DocUrgell nº378, ss. Lupi Sancio Edo a.1030(s.13) DocUrgell nº433, Mirone Lupi Sancii (= Miro Lub Sancio a.1037(or.)) a.1030 CartStCugat 2,165;204-5, ss. Isarn proli Lubsancio a.1031(or.) DocUrgell nº447, Miro que nuncupatur Lubsancio a.1032(or.) DocSolsona 366, ss. Lupi Sancii Eurardi (= ss. Lup Santio proli Eurardi a.1040(or.)) a.1033 CartStCugat 2,183; 213, vinea de Vivas Fabri et fratri sui Lupi Sancii a.1035 CartStCugat 2,195, Ermengarda mulier que fuit de Lubsancio, in vinea de Lubsancio qui fuit condam a.1038 DocUrgell nº506, ss. Lupo Sancio levita a.1040(or.) CartStCugat 2,213, in terra Lubsanz a.1040(s.13) DiplTavèrnoles 134, ss. Mironis Lupisancii a.1040(or.) DocMesaEpiscopalBarcelona 38, Lupisancii Planchariia.1046 ArxiuStAnnaBarcelona nº52 (= mansione Lub Sancio Planger a.1063 CartStCugat 2,299) , ss. Karbonello filio Lupo Sancio a.1056(or.) DiplStLlorençTerrassa 948, ad Guielmus Lubsancio a.1078(or.) ArxiuStAnnaBarcelona nº113, ss. Lub Sancio (= ss. Lup Sancius a.1088) a.1081 CartStCugat 2,367;392, terra Lupo Sancio [s.11] DiplStMariaSolsona nº3111, honorem de Lup Sancii de Belxid [Belchite,

Zaragoza] a.1143(s.12) CDTempleBarberà 112, [les exemples suivants sont douteux, il pourrait s’agir des NP Lop et Sans (patronyme):] Lop Sans mercader a.1389(or.) PadróBarcelona f º32v. – IB32 en Lop Sans (Porreres) a.1359 LHomesArmesMallorca f º20r. GR-12 Lupus Sancio a.942 Duffaut,AM 12,182/ HistGénéraleLanguedoc 5,190, S. Lupus presbiter a.982 CartGellone 113, S. Lupi [a.1032] CartGellone 33. IR-42 [Évidemment étranger:] Lupes Santio a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 486. NF cont. Loupsans (FRA:22/Gers:13,HGar:7), Loupsens (FRA:17/HGar:17), Loubsens (FRA:38/ PyrA:12,Land:5.HGar:4,Tarn:4 ; RP:11112 ). A.III.(+ *SANCTIUS).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-11 l’ostau de Guixarnaut de Lop Santz a.1385(or.) DénombrBéarn 87b, l’ostau d’Arnautuc de Lop Santz (= Arnautuc de Lop Santz d’Arance) a.1385(or.) DénombrBéarn 89a, l’ostau de Bertranet de Lop Sance, l’ostau de moss. n’Arnaut de Lop Sance prebender (Morlanne) a.1385(or.) DénombrBéarn 154a. A.III.(+ URSUS + LEŌ).0. [Le nom suivant est d’interprétation difficile, d’autant plus qu’il peut s’agir d’une mauvaise copie/lecture déjà médiévale comme souvent dans ce contexte113. Il paraît cependant que nous ayons affaire avec un nom composé de deux (ce serait *LUPUS + URSELLUS, → URSUS) ou même trois éléments thériophores (→ URSUS + LEŌ ). L’éditeur «traduit», à l’index, Lloposlleó (!).] Doc. hist. IB-31 Madaxus qui est mandatarius Lupursulleo aba vel suos monacos a.898 CatalunyaCarolíngia 5,nº91.

B. *LUPĀCEUS (lat.) NP B.I.0. [Pour ne pas séparer la série (→ *LUPĪ→ LUPĀCIUS), on préfère identifier comme formations (éventuellement latentes) latines les déCIUS,

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Très probablement identique avec «in loco qui dicitur Lop Sanç» a.1333 CartPoblCataluña 1,579, personnage qui a participé à la reconquête de la zone du Garraf et

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qui a donné son nom à un mansum où plus tard (s.14) a été bâti le village de St. Pere de Ribes. Seulement entre 1891/1965. Le RAC 380 complique encore la situation en citant cet exemple deux fois, dont une fois sous la forme Lupursello.

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

rivés en -CEUS de LUPUS NP et les séparer des formations lexicales romanes (→ LUPUS II.(+ -ĀCEU).0.). Il est pourtant possible qu’il faille rattacher les noms sous IB-21 au gentilice → LUPĀTIUS, dérivé de → LUPĀTUS.] Doc. hist. IB-21 [Apparemment nom au vocatif normalisé comme Lupi (→ A.I.c.0.) ou Vicente114:] Lopaze ts. a.928 TumboMontes 95, cum germanis nostris Lopaz et Gomildi (= ego Servando et Auria et Lopaz et Gomildi) a.979 CDSahagún 1,362. – IR-31 Lobaz a.1095 DocGuissona 285. IR-31 Lupacius Nuvelloni a.1226 LFocorumPistoia 186. – IR-45 Johannes de Lupatio a.1260 MatLEI (Brindisi). NF cont. [Sous réserve:] Lopazio (ITA:8/Ap:5); Lupazzi (ITA:46/Vi:18;Re:17;Sr:10), Lovazzi (ITA: 1/Co:1, SEAT, Ø MinFin).

cisti e bubboni" (GDLI 9,313c), diminutif de gallur. Lupu (PittauCognSard 129).] NF cont. Lupacciolo (ITA:1/Rm:1, SEAT, Ø MinFin), Lupacciolu (ITA-SARD:22/Ss:16,Nu:2 > Rm:3); Lupaccioli (ITA:1/Na:1, SEAT, Ø MinFin).

B.II.(+ -ĪNU).0. [Pour les noms portugais, il est préférable de partir de *LUPACĪNUS, variante de LUPICĪNUS (→ LUPUS Q.)115. En Italie, apparemment diminutif de Lupaccio (délexical?).] Doc. hist. IB-12 [NL, selon le propriétaire (*(villa) Lupacini):] Lubazim a.1077 PMHDiplomata 330, Lobazim a.1220 PMHInquisitiones 50b, Lobacinno a.1258 PMHInquisitiones 1257a (= NL Lovasim POR/Bra116, et encore Lubazim Bça117, Luvazim Por)118. IR-31 Machone Lupacini a1226 LFocorumPistoia 129. – IR-41 Lupacino de Florencia a.1254 CDJesi 152119. – IR-42 Iacobo Lupacino a.1526/ 1527 CensRoma(Gnoli) 512. NF cont. Lupaccini (ITA:36/Rm:21;Vt:9). B.II.(+ -(I)OLU).0. [Dérivé onymique ou diminutif direct de lupo avec double suffixe, plutôt que d’it. lupacciolo n.m. "(Veter. ant.) affezione cutanera del maiale, caratterizzata dalla formazione di 114

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Le même document est signé par, entre autres, Abundaze et Gaudenze. Silveira,RLu 35 (1937) 123 rattache ce nom à LUPICĪNUS, en supposant une forme intermédiaire Lobe-. Il est suivi par PielNPoss §213, qui cependant dans Aufsätze 6 (1966) 171, n. 22 préfère partir de *LUPACĪNUS. = Lobazim, CostaDicCorográfico 7,662. = Lobazim, CostaDicCorográfico 7,662. CostaDicCorográfico 7,662 mentionne aussi Lobazins (Quinta de ~) (POR/Por[Baião]), qui peut s’interpréter comme collectif («la famille des Lobazim»). = Lupuzino de Florencia a.1254 CDJesi 161, certainement mal lu.

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C. LUPANTIUS C.I.0. [Documenté comme LUPANTIUS (Diehl) et sous sa forme féminine LUPANTIA (Forcellini 6, 150). Nom d’un saint de la Gaule mal connu, saint Louans, qui aurait été ermite au bord de la Vienne près de Chinon au 7e siècle. Il s’agit exclusivement de NL formés à partir du nom de saint; la documentation se cite selon MorletNPGaule 3,123. → I. LUPENTIUS.] Doc. hist. GR-23 [NL:] Sanctus Lupantius, abbatia S. Lupantii [s.10], locus S. Lupantii a.1037, S. Loantius a.1188, prioratus S. Loancii a.1261 (= Saint-Louand (FRA/IndreL[Chinon])120,121.

D. LUPĀRIUS D.I.0. [Selon Meyer-LübkeNamenstudien 1,65, il s’agirait d’une formation hybride latino-germane avec LUPUS + got. *harjis122. Il peut y avoir, en effet, des collisions phonétiques entre LUP- et *liub(a)- > leuv-, lob-, lub- (Liuva, Leovigildus, Liubila, Lubila, Lobila, etc, cf. HispGotNb §169). Les prénoms suivants correspondent très probablement au cognomen latin LUPARIUS (KajantoCognomina 323), formé à partir d’une activité. Par contre, il existe le lexème "chasseur de loups" (→ GlossProf). Comme c’est le cas pour plusieurs formations de ce type, il est difficile de distinguer, surtout dans les NF italiens, les NP proprement dit des délexicaux. Nous avons pourtant préféré séparer la documentation (→ LUPUS B.I.).]

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Employé en fonction adjectivale(?): GR-21 [NL:] Loanz [s.13] (= Louans, ancien nom de Morangis FRA/Ess), villa quae vocatur Lupantia [s.10], GR-23 Loancium, Loanz [s.13] (= Louans FRA/IndreL), GR-24 Loan a.1233 et al. (= Louan FRA/SeineMrn). On n’y rattache pas le NF hennuyer Lupant (BEL:157/ Ht:125,BW:17; FRA:36/Nord:34), d’origine incertaine, cf. GermainNFWallonie 683. Il explique de la même façon le NP médiéval Nodarius, qui correspond sûrement au nom de métier NOTĀRIUS, comme ASINĀRIUS, SUĀRIUS et autres.

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

Doc. hist. IB-11 filios de Lupario [s.11] TomboCelanova 207, neptos de Lupario Citiz (fils: Iohanne Lopariz) a.1062 TomboCelanova 442123. – IB-12 Lupario quasi presbiter notuit a.1039 LPretoCoimbra 707. IR-25 Zacarias Lubari presbiter a.1174(s.14) CDPadova 2,294. – IR-52 Antonellus Lupari a.1532/1534 DocStStefanoBosco(MsA) 146, Franciscus Lupari a.1532/1534 DocStStefanoBosco(MsA) 168. NF cont. Luparo (ITA:25/Lt:14;Na:11), Lupero (ITA:1/Ge:1, SEAT, Ø MinFin), Luper (ITA:1/Pv: 1, Ø MinFin), Loparo (ITA:7/Me:4,Ct:3); Lupari (ITA:91/Mc:33; Rm:50; > FRA:2), Luppari (ITA: 29/Pd:21;Ve:4), Luppieri (ITA:7/Ts:7), Luperi (ITA:310/Pi:125;Li:86Lu:21;Sp:20;Fi:12; > FRA: 11/BRhône:10,AlpesM:1), Loffari (ITA:29/Rm:18; Tr:7).

D.II.(+ -ELLU).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-31 Nanni di Luparello calzolaio a.1407 FuochiPisa 237, Tommaso di Luperello ferrovecchio a.1407 FuochiPisa nº2728.

D.II.(+ -ELLU).0. [Il s’agit à l’origine apparemment d’un NP, cf. DizOnomSicilia 889.] Doc. hist. GR-12 [Italien de Lucca, IR-31:] Barlatini Luparelli de Lucha (Carcassone) a.1314(or.) CartProuille 1,108. – GR-21 [Marchand italien:] Cambin Lupperel lombart a.1313 TailleParis 112. IR-13 Luparello s.d. Corgnali. – IR-21 Frederico Lupparelli a.1312 CartTino 210. – IR-31 Luparellus a.1228(or.) CaleffoSiena 368, Gherardus Luparelli (Pisa) a.1228(or.) CaleffoSiena 382, Bonus Luparelli (Lucca) a.1267 LCensuumPistoia 250. – IR-41 Frederico Lupparelli a.1312 CDOsimo 210. – IR-42 Dominico Luparelli a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 430. – IR-45 Vito Luparelli a.1849, Ilarione Luparelli a.1851 ArchStatoBariMs. – IR-53 Leonardu Luparellu a.1480 DocPopPalermo 107. NF cont. Luparello (ITA:787/Pa:492;Ag:207,Ct: 18124; > Rm:33;To:23;Mi:18; > FRA:12125; BEL: 6), Lupariello (ITA:78/Ba:65;Bn:6)126, Lovarello (ITA6/Le:5); Luparelli (ITA:431127/Br:135;Le:116; Ba:48;Pz:40;Rm:35;Pa:27; > FRA:9; BEL:4), Lupparelli (ITA:203/Pg:145;Rm:33;Tr:10), Lopparelli (ITA:61/Pg:55), Lovarelli (ITA:60/Mi:30;Cr:27), Luffarelli (ITA:434/Fr:261;Rm:132128;Lt:30), Loffarelli (ITA:134/Lt:63;Rm:32;Fr:29).

D.II.(+ -ELLU).1. NF cont. Luparella (ITA:54/Fg:18;Av:17). D.II.( + -ELLU).1.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-44 Lauro de Luparella a.1556 RegMontevergine 5,349. D.II.(+ -ĪNU).0. [Éventuellement dérivé diminutif de Lupario, mais à comparer sic. luparinu adj. "diffidente, sospettoso" (DizOnomSicilia 889)129.] Doc. hist. IR-25 Iohannes Lupareni a.1128 DocCommercioVenezia 53, Vitalis Lupareni habitator in Muriano (Costantinopoli) a.1129 DocCommercioVenezia 56. – IR-31 Luparino di Colo a.1407 FuochiPisa 226, Luperini a.1841 CensToscana. – IR-42 Mateo Luparini a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 489. – IR-44 Iohannes Lupareni (= Iohannes Luparenus) a.1122 PergStNicolaBari 2,118; 120. NF cont. Loverino (ITA:1/Na:1, Ø MinFin); Luparini (ITA:177/Pg:50;Li:45;Pi:23;Fi:16; > FRA: 12/BRhône:12), Luperini (ITA:608/Pi:420;Li:107; Lu:14;Ge:12;Fi:5; > FRA:93/BRhône:45,Gard:17, CorseS:10,Hér:6,Var:6; SUI:Vd;), Lopparini (ITA: 13/Rg:11), Loverini (ITA:34/Bg:29;Mi:4; FRA: 150/HCorse:83). D.II.(+ -ITTU).0. NF cont. Lovaretti (ITA:1/Mo:1, SEAT, Ø MinFin). D.II.(+ -ŌNE).0. Doc. hist. IR-31 [Sous réserve:] en Lobaro(n)s (St. Marçal de Montseny) a.1362(or.) LCortMontclús f º51r. – IB-33 Josep Domenech Lobaro llaurador (Xàtiva) a.1646 MatPiquer130.

126

127 128 123 124 125

Le père est probablement Iohanne Lopariz (ibid.). Tous Messina Luparello (ITA:18/Ct.18). Depuis 1941 seulement.

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129

130

RohlfsCognLucania 120–1 renvoie à cal. lupariellu n.m. "pustola maligna". Dont 26 Luparelli Albion (Ct:10,Rg:5,Pa:4). Dont 8 Sarri Luffarelli. Cf. cependant SN cont. Luparinu (ITA, RohlfsSNCalabria 378). Cf. Luperon FRA:85/Guad:72).

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LUPUS (NP)

Carte 3.

LUPUS (NP)

NF cont. italiens du type Luparello/Luparelli AUTRICHE

SUISSE

FRANCE

SLOVÉNIE CROATIE

BOSNIE

CORSE

Luparello (total:787dont Pa:492;Ag:207,Ct:18; > Rm:33;To:23;Mi:18). Lupariello (ITA:78/Ba:65;Bn:6), Lovarello (total: 6 dont Le:5). Luparelli (total:431dont Br:135;Le:116;Ba:48;Pz:40;Rm:35;Pa:27), Lupparelli (total:203 dont Pg:145;Rm:33;Tr:10), Lopparelli (total:61 dont Pg:55), Lovarelli total:60 dont Mi:30;Cr:27), Luffarelli (total:434 dont Fr:261;Rm:132;Lt:30), Loffarelli (total:134 dont Lt:63;Rm:32;Fr:29).

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LUPUS (NP)

E. LUPĀSIUS E.I.0. Doc. hist. IR-11 Luvasus s.d. HuberRätNb 41. E.I.1. IR-11 Luvasia, Lovasia s.d. HuberRätNb 41.

F. *LUPATRIA F.I.0. [Les noms suivants supposent un NP, non documenté, formé à partir de lat. LUPĀTRIA n.f. "meretrix, LVPA" (dp. Petron., TLL 7,1848b, OLD 1051a)131. À noter la confusion graphique (?) avec le lexème onymique leup-, d’origine germanique; cf. KremerGermanPN 171–2.] Doc. hist. vinea de Lopadria [a.928](or.) ArchCondalBarcelona nº89, terra de Leupatria femina a.930 DiplOsonaManresa nº356.

G. LUPĀTUS G.I.0. [LUPATUS est documenté comme cognomen latin (KajantoCognomina 343, Forcellini 6, 151a). Dans la documentation suivante, il paraît s’agir de NP et non de SN délexicaux (→ LUPUS A.II.(+ -ATTU)). Le maintient de -t- s’explique probablement comme Lupus > Lupo/Lope. Cf. SerraLatOnom 2,319.] Doc. hist. IB-11 [Ep. Ourense:] Lopati (var. Lupati) a.589 ConciliosVisigóticos 138. – IB-21 domno Lobato cf. a.1220(or.) CDCatedralLeón 6, 372, Lobato a.1234(or.) CDCarrizo 155, don Lobato Pedriz a.1248(or.) DocsAsturianu 3,97, [curieuse forme qui rappelle Pablos e.a.:] terra de don Lobatos de San Roman a.1251(or.) CDCarrizo 297;403, Lobato a.1274(or.) DocClerecíaOviedo 88, Lobato criado del archediano don Diego a.1289 DocClerecíaOviedo 101, Lobato Alfonso fillo de Alfonso Perez a.1304 CDAyuntamientoAvilés 82, Lobato Petri de Villar a.1328 ColAsturias 123, Lupatus Alfonsis a.1350 ColAsturias 114, Pero Lobato a.1397

131

À séparer le NF très localisé Lopatriello (ITA:558/Mt: 432;Ta:27;Ce:21) qu’il faut probablement lire, avec RohlfsCogLucania 119, *lo patriello (celui-ci hypocoristique de PĀTER?). Cf. Goffridus de Patrello a.1369 (Táranto) RohlfsCogLucania 119.

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LUPUS (NP)

RegCasaValdecarzana 20 (éventuellement père de Lobato Perez de la Fozella a.1402 ib. 60 (passim)). – IB-31 Caturico Lupato (Tarragona) VivesInscrLatinas nº4556, terra de Lubato a.989 CartStCugat 1,203, Isarnus Lobati a.1055 ArxiuStAnnaBarcelona nº67132, Lobad de Capraria (= ss. Lobadi) a.1222 CartStCugat 3,425133, ss. Guilielmi Lobati de Castrofollito a.1255 DiplStDanielGirona 343, Lupati d(e) Samul(e)t [s.14](or.) LRebudesTortosa f º33v. GR-11 Arnaut Lobat a.1390(or.) RôleComtéFoix 44b (= Arnaldus Lobati locumtenens castelani de Fuxo a.1402(or.)/Arnaut de Lobah alias Lobath a.1402 RôleComtéFoix 44 n.8.44 n.8), mossen Johan Lobat a.1390(or.) RôleComtéFoix 172b, Ramon Lobat a.1390(or.) RôleComtéFoix 196b, Johannes Lobati macellarius a.1401/1402(or.) RôleComtéFoix 44. – GR-12 Lupatus [a.1201] CartGuillemsMontpellier 491, dominum Petrum Lupati (Toulouse) a.1303(or.) CartProuille 2,217, Petrus Vitalis Lobati a.1335 EstimesToulouse 217, Sicart Lobat a.1378 DélibérationsAlbi 538;255. G.I.1. [Cp. → LUPUS A.II.(+ -ATTU).1.] Doc. hist. IB-25 Lutatia Lupata (Mérida) VivesInscrLatinas nº5747.134 G.I.2.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-13 Lovato dei Lovati (Padova) a.1300 Corgnali. G.II.(+ -ELLU).0. Doc. hist. IB-31 Lobatell[o] a.948(or.) DocOsonaManresa 475, Odevagro et alium nomen vocant Lobatello a.952(or.) DocOsonaManresa 1,529, Lobatello a.955 DiplOlibaVic nº283/DocOsonaManresa 558, ss. Lobatellus qui alium nomen vocant Atilane a.1003(or.) DocStLlorençBagà 200a. Doc. hist. IR-13 Petrus Lovatelli a.1500 Corgnali. – IR-46 Carlo Lupatelli [a.1747–75] ArchUmbria 49. NF cont. Lovatello (ITA:98/Tv:81;To:6;Pn:4; > FRA:2), Lovatel (ITA:85/Bl:72;Rm:7; > FRA:24/ Tarn:16135 ); Lupatelli (ITA:238/Pg:119;Ps:34;Mn: 29;Rm:20), Luppatelli (ITA:3/Pg:2,Te:1, SEAT, Ø 132 133 134

135

À l’index: Lobatono! À l’index: Lobatono! Sera toute autre chose NF cont. Lopata (FRA:72/RP:22, Oise:9,Aisne:7,CôteOr:7,Marne:4,PCal:4). Dp. 1916/1940.

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

MinFin), Lupattelli (ITA:560/Pg:295;Vt:135Tr:39; Rm:33; > FRA:1), Lovatelli (ITA:28136/Rm:7;Bs: 4;Na:2).

gat nº253, Enego que vocant Lobatone a.992 CartStCugat nº283, Lobato a.992 DiplBarcelona 1, 448, Lobatone sacer a.992(or.) ArchCondalBarcelona nº232138, Odericus que uocant Lupatone a.992(or.) DiplBarcelona 1,433, ss. Seniofredo que dicunt Lobatone a.992(or.) DiplBarcelona 1,437, ss. Lubatone a.992 DiplBarcelona nº238, Lobatone archilevite a.993(s.13) DocUrgell nº232, Lobatone que uocant Gelmiro (= ss. Lobatono que uocant Gelmiro) a.993(or.) DiplBarcelona 1,466, terra de Lobaton a.993(or.) DiplBarcelona 1,496 et al., Lob[ato] levita [a.990/994]DiplOlibaVic nº16139, Lupatone a.994(or.) DiplBarcelona 1,481, terra Lobatono a.994(or.) DocOsonaManresa 1192, auunculi mei Lobathoni condam (= avunculo meo bone memorie Lobatono ... avunculo meo Lobaton) a.995 CartGirona nº68/CatalunyaCarolíngia 5, nº556, [latinisation:] Blanderigo que vocant Lobatono, Lobatone (= ss. Lobatono) a.996 DiplBarcelona 1,511–2140, [avec une fausse latinisation:] ss. Lobatonus a.997 DiplBarcelona 1,530, [avec interférence de LEŌ?:] Leopatone sacer a.1000 CartStCugat 1,294, ss. Guiteza que uocant Lobatone a.1003(or.) DiplStLlorençTerrassa 770 (→ II.(+-ITTU+-ONE).0.), vobis Eldemar que vocant Lobatone a.996/997 DiplOlibaVic nº609 (= Elmar Lobatone a.1022(or.) DocUrgell nº372?), domnum Lobatonem abbate a.1015(s.13) DiplTavèrnoles 114, Lobathoni que vocant Oderico a.1021 BalariOrígenes 584, ss. Lobaton a.1024 CartGirona 1, 188, Lobatonus a.1033 CartStCugat 2,182–3, tibi Guilelmus filium condam Lobatoni emptore a.1034(or.) DiplMontalegre 60 = tibi Guilelmus Lobatone a.1038(or.) DiplMontalegre 61, ss. Lobatone a.1034(or.) DiplStLlorençTerrassa 954, alodio qui fuit qd. Lobatonis a.1044 CartStCugat 2,232, ss. Petri Lobatoni a.1049 CartGirona nº108, Raimundus Lobatoni monachus a.1052(1173) DiplStLlorençTerrassa 1122 (= Remundus Lobato

G.II.(+ -ĪNU).0. Doc. hist. IR-25 Luvatin de Cividad a.1300 MatLEI. – IR-31 Lupattini a.1841 CensToscana NF cont. Lupatin (ITA:100/Pd:67;Vi:18; > FRA: 7/Doubs:7), Lovatin (ITA:142/Vr:112,Pd:14,Vi:7, Ve:6,Tv:3; > FRA:15); Lupatini (ITA:167/Bs:351; Mi:49;Vr:37;Vi:31; > Lupatini (SUI dp. a.1953 RépNFSuisse 1135; FRA:2), Lovatini (ITA:45/Bs: 15,Ve:9,Tn:4; > FRA:1), Lovattini (ITA:50/Pc:30, Bo:13,Mi:3,Va:2). G.II.(+ -ŌNE).0. [À l’origine, SN hypocoristique devenu NP; pour les SN délexicaux correspondants → LUPUS A.II.(+ -ATTU + -ŌNE).).] Doc. hist. IB-21 don Lobaton f. Martin Cornex de Uilla Falcon a.1232 DocDialectoLeonés 15, Lobaton a.1238(or.) CDCarrizo 230. – IB-24 Lopatone [a.956] CartStMillán(Ubieto) 84, Annaya Lobatonis ts. a.1025 CartSantillana 98. – IB-31 Volverado que vocant Lobatone [bonus homo] a.951(or.) CatalunyaCarolíngia 5,nº295, Iohannes Lubatone a.958 CartGirona 1,137, ss. Lobatono (Bages) a.968(or.) DocOsonaManresa 752137, Lobatone levita a.970(or.) CatalunyaCarolíngia 5, nº403, ss. Lobatone a.972 DiplOlibaVic nº416, ss. Barone que uocant Lobatone a.974 DiplBarcelona 1,310, vinea de Lobatone a.975(or.) DocUrgell nº168, Lobatone diacono a.976 CatalunyaCarolíngia 5,nº435, ss. Lobaton a.982(or.) DiplMontalegre 35 (etc.), ego Teudefredus que dicunt Lobatone a.983 DiplOlibaVic nº501/DocOsonaManresa 1018, [formes latinisées:] ss. Lobatonus levita a.985 CartStCugat nº172, ss. Lobatonus clericus a.985(or.) DocOsonaManresa 1067 (etc.), terra de Lubato a.985 CartStCugat nº241, ss. Lobatone a.987 DiplBarcelona 1,376 et al., Oliba quem alium nomen vocant Lobatone archidiaconus a.987 CatalunyaCarolíngia 5,nº508, Lobatone que nominant Senderedo, ss. Senderedo que nominant Lobatone a.989 DiplOlibaVic nº538/DocOsonaManresa 1104, ss. Suniario qui et Lobaton a.990 CartStCu-

138

139 136 137

Dont Gaetano Lovatelli (Rm:7). Très probablement le même que ss. Lobatona (Bages) a.971(or.) DocOsonaManresa 800, que nous supposons une mauvaise lecture.

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140

Très probablement identique avec Leopatone sacer qui scripsit a.1000 CartStCugat 1,294, exemple qui montre la complexité de la famille Lupus lat. vs. Liub- germanique, et dont Leubetus a.984, Leovetus a.993 RAC 377 (qui correspondent certainement à Lobetus) sont d’autres exemples. Probablement à lire *L(l)obató, l’éditeur normalise en Lobatonus. Ce personnage correspond probablement à ss. Banderigo (sic) que vocant Lobato a.996 DiplOlibaVic nº602/DocOsonaManresa 1228.

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

monachus a.1056(or.) a.1056(or.) DiplStLlorençTerrassa 1153, ss. Lobatono Ermemir a.1057(or.) DiplMontalegre 66, [exemple intéressant du mécanisme patronymique et cognominal:] homo Lobetus nomine cognomento Lobatoni (= ss. Lobeti prolis Lobatoni) a.1065(or.) PergaminsArxiuCondal 3,nº644, Remundo Lobatone monacho a.1066(or.) DiplStLlorençTerrassa 1229, Remundus Lobatoni et monachus a.1068(or.) DiplStLlorençTerrassa 1241), ss. Remundi Lobatoni a.1073 CartStCugat nº678, ss. Petro Lobato a.1078 CartRoses nº14, uineas qui fuerunt Lobatoni Fronte a.1078(or.) DiplStLlorençTerrassa 1122, [latinisation:] ss. Lobatonus presbiter a.1170 CartGirona 2, 488. NF cont. Lobatón (ESP:233; → LUPUS II. (+ -ATTU + -ŌNE).0.). – Llobató (ESP-CAT:1/B:1, Hispatel), Llobetó (ESP-CAT:12/Ll:6).

gal. Novelle (C,Lu,Po) sont rangés sous lat. Novell(i)us, sans documentation médiévale; dans HispGotNb 194–5, ils sont rattachés au NP féminin d’origine visigotique Leubildi, bien documenté, sans écarter la possibilité d’y voir *Lupellus. La documentation suivante rend probable un nom de propriétaire: *(villa) Lupelli, avec l’évolution caractéristique de -elli > port. -elhe, gal. -elle (PielNPPoss passim, carte nº 3)141. Pour le domaine catalan, il faut partir aussi du NP correspondant au lieu d’un appellatif *llobell non attesté (DCVB 7,37; → LUPUS II.(+ -ELLU).0.). Les NF cont. ibéroromans et galloromans se trouvent sous → LUPUS II.(+ -ELLU).0. Très probablement il faut distinguer le groupe Lobell-, Lovell- du Nord de l’Italie de celui du Sud: Pour le Nord, la relation avec LUPUS s’impose, pour le Sud une interprétation comme *Lo Bello paraît plus probable142; on réunit ici quelques données contemporaines ici pour permettre une vision de la situation.] Doc. hist. IB-11 Lubellus a.878 TumboSamos 305, Lopellus a.887(s.13) DocSantiago 2,36/ DiplPeríodoAstur 2,171/TumboSobrado 1,146, Lubello filii Recemundi a.936 TumboSobrado 1,136, Lubello a.942 TumboSobrado 1,48. – IB-12 [Avec interférence de germ. Leub-143 et en forme de génitif comme Lope?:] Sarracino iben Leopelle a.952 PMHDiplomata 38, Leobele ts. [a.998] PMHDiplomata 111, Lobello a.1065 PMHDiplomata 278s.,

G.II.(+ -ŌNE).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IB-31 Mahoma de Lobato, Calem de Lobato (moros) (Fraga) a.1397(or.) LMonedatgeCincaLlitera f ºXIXr. G.II.(+ -ŌNE).1. Doc. hist. IB-31 Ilia que vocant Lobatona, ss. Hilia a.1009(s.13) DocUrgell nº311.

H. LUPĀTIUS H.I.0. [Gentilice latin (Kajanto 343, SolinCognomina 107, Forcellini 6,151a), dont les successeurs sont difficiles à distinguer de → B. *LUPĀCEUS.] Doc. hist. IB-25 Aelio Iusto Lupatio (Mérida) VivesInscrLatinas nº4088. Johannis Lupatio a.1260 (Brindisi) RohlfsCognSalentini 132.

141

H.I.0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-45 Iohannis de Lupatio a.1260 CDBrindisi 139. 142

I. LUPELLUS I.I.0. [Il est étonnant que ce NP, bien documenté déjà en latin (Kajanto 128,328), manque chez Piel et MorletNPGaule. Dans PielNPoss 116 les NL port. Lobelhe (Vis), Lovelhe (Via), Novelhe (Por), 783

143

Il n’apparaît pas nécessaire de partir d’une base *-iculi, comme le postule VasconcellosOpúsculos 3,195-6 et VasconcellosAntrPort 553 (Porcelhe < *PORCICULI, Lobelhe < *LUPICULI, Nunelhe < *NUN(N)ICULI). Le NL Porcelle (ESP-GAL/Lu3) correspond NF cont. Lobelle (ESP-110/ESP-GAL:63/Lu:27,Ou:21,Po:10,C:5). – O topónimo gallego Lobelle está presente nos textos galegos desde principios do séc. XIII, e como parte de secuencias onomásticas desde o XIV: Martín de Lobelle a.1316 DocUnivSantiago, Fernán Martíns de Lobelle (Lugo) a.1414 CDMaia, Pero de Lovelle, morador en Pontevedra a.1424 TSMCamiñoPontevedra, Álvaro de Lovelle a.1494 CDFPantón. Boullón. Dans le sud, les NF Lobello (ITA:676/Cz:181,Br:157;Ba: 66,Ce:27,Se:22,Ta:20, etc.), Lubello (ITA:580/Le:259; Cz:195;To:37;Mi:21) et Lubelli (ITA:310/Le:181;Br:23; Na:21;Mi:11) continuent généralement lo Bello (cp. fr. Lebel; → BELLUS); RohlfsCognSalento 130-1. Pour le NF cont. Lovelli (ITA/Pz), RohlfsCognLucania 120 part du SN correspondant ("piccolo lupo"), de même pour NF Lovello (ITA/Sic), RohlfsCognSicilia 115. Cf. NL Leobelo (Ourense) a.942 Sponer,AORLL 7,75.

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

Uimara Lobellizi a.1068 PMHDiplomata 295144, casal quod vocant de Lobello a.1104 DMPParticulares141. – IB-21 Lupellus Mazzo ts. a.863(s.13) CDCatedralOviedo 1,39, Lopelle cf. a.960 CDSahagún 1,214, Iohanne Lupelle ts. (= Ioanne Lopellez ts. a.964) a.962 CDSahagún 1,247;266, Gundesindus Lubelliz cf. a.1045 CDCatedralLeón 4,191, Tello Lobelliz a.1082(s.13) LRegistroCorias 163, [procurador:] Loppillo a.1300(s.14) DocPolasAsturias 367. – IB-22 Lupellu ts. a.929 ChartValpuesta 14, Lopieillo el ferrero a.1353 LMonedageTudela 145, Lupieillo de Parra a.1353 LMonedageTudela 171, «Per Abat tenia moço estonz a Lopieillo de los Arquos» a.1353 LMonedageTudela 259. – IB23 [Plutôt diminutif de Lope. avec le sens de "le petit Lope"?:] senior Fortunio Lopelo in Aguero a.1098(or.) CDPedroI 276, Lupelli Cerdani a.1257(or.) CDJaimeI 128, [avec phonétisme moçarabe:] Samuelem Aben Lupiel a.1284(or.) CDConcejoZaragoza 2,261, Lopiello fillyo de Juce d’Alat a.1328(or.) DocCísterZaragoza 2,171. – IB24 illa nobella de Lopelli a.831 CartLiébana 12. – IB-31 Lobelo (= Lobellus a.970) a.966 CartStCugat 1,71;76, Lobelli Graciani a.1175 CartStCugat 3,258, Lopello a.1183(or.) DiplMontalegre 198, Lopello Rubeo a.1198 ArxiuStAnnaBarcelona nº632, en Lobell (Pontons) a.1358(or.) FogatgeCatalunya f º175r, R(amon) Lobell a.1367(or.) LEstimesReus f º12r (passim). GR-23 Goffredus Lupellus [a.1056/1150] CartStSergeAngers 465 etc., Lupello presbitero de Plaxicio Mathei [a.1138/50] CartStSergeAngers 646. IR-31 Iacobus Lupelli, Brunectus Lupelli, Cencio Lupelli (Belforte e Radicondoli) a.1221 CaleffoSiena 275, Lupelli a.1641 RegBattesimiMirteto. – IR-45 Antonius Lubellus a.1381 MatLEI (Brindisi)145 NF cont. Lupello (ITA:5/Ba:5), Lupelli (ITA: 376/Ba:213/Rm:85;Sa:41;Mo:14), Loppel (ITA:8/ Go:5), Lovello (ITA:71/Cs:24,Rm:13,Al:12,Le:10, Ba:8); Luppelli (ITA:9/Te:9), Lopelli (ITA:24/Ba: 24; > BEL:4), Lovelli (ITA:132/Ta:71,Al:22,Pv:4, Co:4,Mn:4,Cs:4,Pz:4)146.

SN cont. Lupeḍḍu (ITA/Cz, RohlfsSNCalabria 378).

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Grand-père de Onega, Truilu et Madrebona. Cf. aussi NL in loco qui dicitur Campo Lupelli a.1440, pecium unum terrarum quod dicitur Campo Lupiello a.1437 MatLEI. (Ib.). Dans le NP IB-22 Katerina Loperato, Johan Loperato (Estella) a.1330 PoblNavarra 297;300, il est possible que

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I.II.0.4. [DĒ +] Doc. hist. IR-24 Ubertinus de Lovello a.1257 LParadisusBologna 109. – IR-31 Bonamicus de Lupello (Belforte e Radicondoli) a.1221 CaleffoSiena 276. I.II.(+ -ĪNU).0. Doc. hist. IB-11 [NL:] termino de Lopellino a.947 TumboSamos 411.

J. LUPENTIUS J.I.0. [Nom d’un saint (†[a.584], LCI 7,466), cité par Grégoire de Tours (KajantoCognomina 327) et documenté exclusivement dans des formations toponymiques. – Nous reprenons ici toute la documentation citée dans MorletNPGaule 3,123. → C. LUPANTIUS!] Doc. hist. GR-00 [NL:] Villa Lubentii (= Luentii villa) a.908, Villaloen (= Villeloan) a.1228, Villaloen a.1251 (= Villenouan FRA/Loiret); [avec DOMINUS "saint":] villa que vocatur ex nomine Donni Lupentii [s.11], Donlouvenz a.1140 et al. (= Doulevant-le-Château (FRA/HMarne); Donlovenz parvus a.1193, Donnus Lupentius Parvus a.1266 (= Doulevant-le-Petit FRA/HMarne); [avec SANCTUS:] Sanctus Lupentius a.1092, Saint Levant a.1222, Saint Louvanz a.1274 (= Saint-Louvent FRA/ Marne). IR-11 Loventius mon. S.d. HuberRätNb 41. J.I.1. IR-11 Loventia s.d. HuberRätNb 41.

K. LUPERCUS K.I.0. [Dans la tradition romaine, un des prêtres qui prend part dans les «Lupercalia» (OLD 1051b), au sens de "dieu (ou homme) loup" (Ernout-Meillet 370b). La dérivation est discutée147. Ce nom est se cache un double dérivé en –ELLU +-ATTU, cp. béarn. aperat "appelé". 147 Intéressante l’approximation de gal. laverca, laverco n.f. "alouette", de structure parallèle, mais probablement d’origine germanique (suève?). Cf. aussi l’application lexicale dans mlat. lupercus "instrumentum rusticum"

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LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

attesté comme cognomen LUPERCUS, LUPERCA (KajantoCognomina 318, Forcellini 6,150). À noter la concentration de ce nom sur la Péninsule Ibérique et ici aux Asturies148. La variante Lobercos paraît un cultisme, comme p.ex. dans Lobatos (→ F.I.0.) ou Marcos, port. Domingos et al. Le lexème ast. llobercu n.m., variante de llobecu "cría del llobu" (DALLA 753), paraît une formation spontanée, parallèle à l’exemple ci-après149. Enregistré comme NP moderne, cf. cat. Luperc (AlbaigèsDicNP 219).] Doc. hist. IB-00 Lupercus VivesInscrLatinas passim. – IB-13 Iuliae Luperci f. Lupercae M. Fidius Macer uxori (Oliva) VivesInscrLatinas nº 6136. – IB-21150 Lupercus abba Sancti Pelagii a.1084 CDCatedralLeón 4,510, Lupercus Iohannis cf. a.1220(or.) CDCatedralLeón 6,375, don Lobercos cf. a.1247 CDCarrizo 265;276;283 = don Lobeco cf. a.1260(or.) CDCarrizo 413151, don Lubercos de Carrizo a.1284(or.) CDCarrizo nº526, don Lubercos de Quintanella del Monte a.1289(or.) CDCarrizo nº551, don Lobercos [s.13](or.) CDCarrizo nº588. – IB-25 Lupercus fidelis (Mérida) [s.4] VivesInscrCristianas nº19. NF cont. Luperco (ESP-GAL:1/Po:1, Hispatel, Ø INE).

NF cont. Lupercalli (ITA:2/Mi:2, Seat, Ø MinFin).

K.I.1. [Féminisation de LUPERCUS. Dans la mythologie romaine, il s’agit de la louve qui allaite Romulus.] Doc. hist. IB-13 Iuliae Luperci f. Lupercae M. Fidius Macer uxori (Oliva) VivesInscrLatinas nº 6136.

K.II.(+ -ĀTTU).0.4. [DĒ +. – Sous réserve152.] Doc. hist. GR-22 Willelmus de Lobercat filius Aldeardis [a.1117] CartSaintes 122. K.II.(+-ILLU).1. [Cognomen latin bien attesté (KajantoCognomina 318, Forcellini 6,151a).] Doc. hist. IB-27 Lupercilla (Sevilla) VivesInscrLatinas nº1735 et al. K.II.(+ -ULU).0. NF cont. Lupercule (FRA:5/HPyr:5).

L. LUPERCIUS L.I.0. [Probablement de Lupercius, martyr, avec Claudius et Victoricus, de León († 284/305, LCI 7, 466).153 Pour les NL du type LUPERCIUS + -ACUM v. MorletNPGaule 3,123; DENLF 413. Enregistré comme NP moderne, cf. port. Lupércio, Lupércia (Almeida 88;180), gal. Lupercio (DicNGalegos 342, se référant à un martyre galicien du s. VI), cast. Lupercio, cat. Luperci AlbaigésDicNP 219 et al.] Doc. hist. IB-13 Lupertio Vilhar a.1578 RegSéLisboa 1,154. – IB-23 Lupercio Garces hospitalero a.1570(or.) DocTrabajoZaragoza 380, Lupercio Ortal a.1602(or.) DocTrabajoZaragoza 2,40. NF cont. Luperce (FRA:5/PuyD:4)154,155.

(«usagium de securibus et de potariis et de lupercis solent valere xv. Lib.») a.1287 DC 5,155a. 148 Une fonction adjectivale dans IB-21 NL Laguna Luperca a.950 CDSahagún 1,167. 149 Cf. mlat. lupercus "instrumentum rusticum", f. Ligo”, DC 5,155a. 150 Plutôt dans ce contexte, comme forme patronymique, uinea que fuit Didaci Luberti a.1195(or.) CDCatedralLeón 6,65, que d’ast. llobertu adj. "cría [del llobu]" (DALLA 753), variante de llobercu (cf. GarcíaAriasPropuestes 4, 425), ou de llobecu n.m. "cría [del llobu]" (DALLA 753), synonyme de llobercu. 151 Très probablement sans relation avec Doc. hist. IB-13 Lubaecus Tangini f. Apana Leuri s.d. (Cáceres) Vives-

InscrLat nº3638, une formation avec le suffixe lusitan *-aiccu, la base étant peu claire. 152 Très probablement à séparer du NF cont. Lobregat (FRA:7) et Llobregat (FRA:114), les deux à partir de 1916/1949 seulement, qui remontent à cat. Llobregat (ESP:1.978) et Lobregat (ESP:68) < Llobregat < [flumen] Rubricatum. 153 Cf. «ad aulam Sancti Claudi, Luperci et Uictorici» a.1026 CDLeón 3,432. Le retable, de 1632, «Martirio de San Lupercio» de Pedro García Ferrer (?/1660) de l’église San Carlos Borromeo, témoigne du culte du saint à Zaragoza et qui sera éventuellement à l’origine des noms aragonais. Cf. aussi le NL (cidade de) Lupércio (BRA/São Paulo), probablement d’après le saint. 154 Le NP Lupercius survit dans plusieurs NL français, v. MorletNPGaule 3,123, GrosclaudeNFGascons 165. 155 À séparer de NF cont. Lovercio (ITA:9/Me:9); Loverci (ITA:64/Ss:46) et, avec suffixe patronymique slave, Lovercic (ITA:1/Go:1, SEAT, Ø MinFin), qui s’identifient probablement avec it. guercio adj. "strabico" (RohlfsCognSicilia 115; DizOnomSicilia 884).

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K.II.(+ -ĀLE).0. [Le NF suivant paraît correspondre au cognomen latin LUPERCALIS, KajantoCognomina 220.]

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L.I.1. Doc. hist. IB-21 ego Luberza a.1222(or.) CDCarrizo 140.

considéré d’origine hydronymique préromane161, mais il paraîtrait plus plausible un nom de propriétaire d’étymologie gotique *(villa) Liubilani (HispGotNb 195, CorominasTópicaHespérica 1,108). Le deuxième pourrait être une formation toponymique LUPIUS + -ĀNU (CorominesToponCat 1,233) ou dériver directement du NP correspondant (cf. villa Lupiani a.974 CatalunyaCarolíngia 5,nº421).] Doc. hist. IB-11 [NL:] in ualle Parriga uilla Lupiani que fuit de nostras tias que nobis dederunt per scripturam firmitatis a.1019 TumboSobrado 1, 142. – IB-21 Lupianus Aug. dispensator (Astorga) s.d. VivesInscrLatinas nº4505;5083. – GR-12 Pontius Lupiani [a.1140] CartGellone 410.

M. LUPERCIĀNUS M.I.0. [Cognomen latin attesté au masculin et féminin, KajantoCognomina 318.] Doc. hist. IB-31 ss. Lobercanus a.894 CatalunyaCarolíngia 5,nº88156. GR-12 Lupercianus s.d. (Moissac) MorletNPGaule 2,72.

N. LUPIUS N.I.1. [LUPIUS (avec la variante LUPIO, LUPIŌForcellini 6,151b) et LUPIA sont documentés comme cognomina latins (KajantoCognomina 328, Forcellini 6,151a).157] Doc. hist. IB-24 Lupiae ancillae (Burgos) VivesInscrLatinas nº5104158. NIS,

O. LUPIĀNUS O.I.0. [Déjà attesté comme cognomen latin (KajantoCognomina 327, cf. AlbertosOnomHisp 139). Dans les exemples suivants, il s’agit évidemment de noms obsolètes, sans relation directe avec le NP moderne port. Lupiano, enregistré par AlmeidaOnomástico 88. Est discutée l’étymologie des NL du type Lubián159 ou Llupià160. Le premier est 156

157 158

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Pour le NL «in locum Lobercano» a.999(or.) DiplBarcelona 1,570, il y a deux possibilités d’interprétation: dérivé détoponymique à partir du NP LUPERCIUS + -ĀNU, ou formation directe à partir du NP LUPERCIĀNUS. C’est ainsi que Rohlfs, «La colonización romana y prerromana en Gascuña y Aragón», AFA XL (1988) 40, interprète NL Loporzano (ESP/Hu), cf. IB-23 Domingo Loporzano a.1333(or.) DocStClaraHuesca 632. Cf. ci-dessus A.III.(+ PETRUS).0. Le curieux nom Ferro Lubia a.1002 CDCatedralLeón 3, 157 est une mauvaise lecture/copie de Ferro Lupiz, dans le même document. NL Lubián (ESP/Za[Puebla de Sanabria]), Lubián (ESPGAL/C2,Po) → NF Lubián (ESP:309/M:39,Ca:34,Cc:32, Co:27; Za:15; B:21; AST:9[Avilés:9]; ESP-GAL:60/Po: 50,C:5). IB-31 [NL:] Lupiano a.965 DocCuixà 310, a.983 CatalunyaCarolíngia 5,nº486 etc., fratre Petro de Lupiano a.1281(or.) DiplStDanielGirona 519 (= Llupià, FRA [Roussillon]). Cf. IB-31 Per de Lopian (Perpignan)

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O.I.1. Doc. hist. IB-13 Lupiana (Beja) VivesInscrLatinas nº6240.

P. *LUPĪCIUS P.I.0. [Cognomen non documenté, mais la documentation suivante fait supposer une telle formation déjà ancienne; à comparer aussi → *LUPĀ162 . Dans CEUS et → *LUPĀTIUS et → LUPŪCIUS la série italienne, il serait possible de postuler des dérivations à partir de Lup-, avec l’infixe -c- (→ A.II.(+ -ĪCCIU).0.), ou plutôt des formes hypocoristiques des NP Aloisi ou Lodoisi (cf. DizOnomSicilia 884)163; leur inclusion dans ce contexte est donc sous réserve.] Doc. hist. IB-21 Lupicii [a.918] TumboMontes 90.

a.1173 LFeudorumMaior 278 et NF cont. Lupián (ESP: 2/Ca:1,Ma:1). 161 Dans ce contexte «Antonia Rufina voto Ninphis Lupianis libens animo posuit» (Ourense) s.d. InscrLatinas nº696. Cf. AlbertosOnomHisp 139 et L. Cortés Vázquez, El dialecto galico-portugués hablado en Lubián, Salamanca 1954, 23–32, suivi par DicTopEspañoles 454. 162 Éventuellement *LUPICELLUS: Doc.hist. IB-13 Lepecello Lopilio (Mérida) s.d. VivesInscrLat nº3594, exemple intéressant. 163 Cf. les NF cont. Alovisio (ITA:42/To:41,Cr:1), Allovisio (ITA:96/Mi:38,Cr:34,Al:8), Alovisi (ITA:226/Na:64,Tn: 52,Cr:36,To:28,Me:12,Mn:9), Lovisio (ITA:5/Sa:5), Loviso (ITA:75/Pz:37,Na:17,Sa:7), Luvisi (ITA:86/Lu:53, Fg:17,Av:6,Co:4); Lovis (ITA:25/Ve:12,Al:8), Lovisi (ITA:756/Sa:638,Pz:78,Mi:12,Tn:12), Lovisa (ITA:531/ Pn:403,Tv:43), Lovise (ITA:46/Vi:17,Ro:8,Tn:6) et al.

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LUPUS (NP)

IR-13 Loviscio a.1419 Corgnali, ser Lovisio deli Cerij a.1498/1499 Corgnali, Lovis de Tavagna a.1459 Corgnali, magistere Lovisius a.1525 Corgnali. RO-15 Lupiţă a.1814 ArhOlt 14,106 NF cont. Lupiccio (ITA:12/Le:6,Bo:4,Ta:2). Lupiţă (ROM:68/Cs:43.B:18).

fondateur, avec son frère Romanus, des monastères de Condat-St.Claude (Lyon), Lauconne-St.Lupicin (Besançon), Romainmoutier (Avranches)166. Pour les continuateurs du NP dans la toponymie portugaise, cp. J. Silveira, RLu 35 (1937) 122–3 et PielNPoss §213, pour la France MorletNPGaule 3, 123167. – En Wallonie, saint Lupicin, qui fait l’objet d’un culte traditionnel à Lustin (prov. de Namur), a généré de nombreux noms de baptême dans la région namuroise, où sont encore concentrés la plupart des NF qui en sont issus. Dans un article qu’il consacre à ce nom168, J. Herbillon conteste la relation faite jadis avec saint Lupicin qui fut archevêque de Lyon entre 475 et 494169, préférant y voir un dérivé en -ecin du thème anthroponymique Libde Libert, s’appuyant notamment sur une mention saint Lubrechin de 1409; ce point de vue n’est pas partagé par GermainNFWallonie 683.] Doc. hist. IB-12 [Avec interférence du thème onymique got. Leub-170 ou de lat. Leo-171:] terra que fuit de Leopicini presbitero a.980 PMHDiplomata 79. GR-22 Lupicinus a.511/541 (Angoulême) MorletNPGaule 2,72. – GR-26 Lupechin bastart Lupechin Daisse a.1449 AidesNamur 113, Lupecin de Lustin a.1515 BourgeoisNamur1, Lupsin de Venat a.1530 BourgeoisNamur 2,72, Jehan Lupsin a.1556 BourgeoisNamur 2,128, Anne Lupsin a.1602-1603 TerriersNamur 242, Léonard Lipsin a.1602-1603 TerriersNamur 319, Lupsin Jallet a.1612 TerriersNamur 358. IR-00 Lupicinus a.1071 PlacitiItalia 489. – IR11 Lupicinus s.d., Luuicinus mon. S.d., Luuisinus s.d., Lopicinus s.d., Lobecinum a.765, Lobicinus presb. a.769/813 HuberRätNb 41;92. – IR-13 q. dñi. Lupisini de Sto. Daniele a.1302 Corgnali, Lovisino q. ser Candidi a.1382 Corgnali. – IR-24 Lu-

P.I.0.3. Doc. hist. RO-15 Lupiţa a.1786 ArhOlt 8,315.

Q. LUPICIĀNUS Q.I.0. [Déja attesté comme cognomen latin LUPI(KajantoCognomina 328).] Doc. hist. GR-14 Lupicianus reclausus (près du Vicus Berboensis, Lipidiacus (Clermont)) [s.6] 1, 247.] IR-31 Lupicianus f. b.m. Dominici a.1095 LCrocePistoia 239.

CIĀNUS

Q.I.1. Doc. hist. IB-31 terra de Lobecana femina a.962(or.) DiplManresa 67/DocOsonaManresa 675.

R. LUPICĪNUS R.I.0. [Cognomen déjà latin (LUPICINUS, KajantoCognomina 328, Forcellini 6,151a) qu’il faut très probablement lire *LUPĪCĪNUS; il s’agirait donc d’un dérivé de → N. *LUPĪCIUS (ou, spécialement pour l’italien, de LUPUS avec le double suffixe C + -ĪNU, cp. → URSICĪNUS)164, à séparer – contre REW 5169, Meyer-LübkeNamenstudien 66 et Pharies 251–2 et al. – du lexème LUPICINUS n.m. "jeune loup" (> cast. lobezno n.m. (dp. Nebrija, DCECH 3,678)165. Il existait probablement une variante *LUPACĪNUS (→ B.II.(+ -ĪNU).0. ). Il y a plusieurs saints de ce nom, dont Lupicinus [† a.480]

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Comme dérivé éventuellement déjà latin cp. IR-31 Lupicinius de Cerqueto a.1260 LBanditiPerugia 301. Cf. NL Lobeznos (ESP/Za). En portugais, correspond le NL Lobízios (POR/Vis[Castro Daire]), selon le modèle port. rodízio, cast. rodezno (< *ROTICINUS). Sur ce suffixe, qui est aussi à la base de port. -zinho ou it. -cino, cf. J. da Silveira, RLu 35 (1937) 118–122. Cf. aussi «cacciando il lupo e i lupicini al monte» (Dante, Inf. 33,29; Ø Battaglia).

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HuberRätNb 42 souligne «Lupicinus: besonders in Westeuropa häufig». S.v. Lupicius: Monte Lupicino a.862, de Lupicinis [a.1205] et al., aujourd’hui Louveciennes (FRA/Yv) Le nom de saint Lupicin, in Notes de toponymie namuroise, Liège, Namur, GW, 2006, 38–39. Pour ColignonDicSaintsWallonie 333–4, qui fournit des détails sur la légende, saint Lupcin de Lustin serait originaire d’Angleterre (né vers le milieu du 5e s.) et, installé comme évêque d’Amiens vers 490, aurait participé à l’évangélisation de la Gaule septentrionale. Cf. HispGotNb §169. Cf. → LEŌ (NP) et LEŌ et Silveira l.c. 122.

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LUPUS (NP)

vixinus Farenate a.1184 LGrossusReggio 1,37, Luvisini (gén.) a.1185 LGrossusReggio 1,250, Lupizini (gén.) a.1197 LGrossusReggio 1,83, Antonio Lopicini a.1248 ArchOdofredo 95. – IR-25 Lupicino a.1033/47 RegRavenna 1,8. – IR-31 Lupicinus Alberici, Berardone Lupicini (Asciano) a.1197 CaleffoSiena 88 etc. – IR-41 Iohannes Lupicini (Orvieto) a.1202 CaleffoSiena 76/a.1221 CaleffoSiena 298 et al. NF cont. Lupcin (BEL:39/Nr:31,Lx:3), Lupsin (BEL:54/Nr:19,Lg:16,Ht:5; Bxl:10), Lipsin (BEL: 30/Bxl:11,Ht:8,Lg:6,Nr:3; > FRA [15 naissances entre 1891 et 1990, surtout PCal et Ard]). Lupicino (ITA:47/Cb:21;Na:18); Lupicini (ITA: 23/Na:23), Lovisini (ITA:12/Go:12)172.

lupinu n.m. "lupin", Ø DES)173 ou sont des masculinisations de lubina, lobina n.f. "pesce lupo", Ø DES.] Doc. hist. IB-11 Froyla Loviniz [s.d.] TumboCelanova 125. – IB-21 Lubini conuersi a.775 CDCatedralLeón 1,4, senera de Lubini a.863(s.13) CDCatedralOviedo 1,38. – IB-24 Loepinus presbiter scripsit a.800 CartStMillán 12, Lopinus a.875 CartLiébana 19. GR-13 magistrum Lobinum clericum a.1293 DocBrivadois 203. – GR-23 Lopinus [a.1082/93] CartStSergeAngers 129, Lubin le Mercier a.1297 TailleParis 181, Lubin d’Orliens coutepointier a.1313 TailleParis 206. – GR- 32 Luppin Vaufflard fondr natif de Troye en Champaigne a.1556 LHabitantsGenève 68. IR-23 Lupinus [s.a.] NecrBrescia 49. – IR-31 Lupinus (Poggibonsi) a.1221 CaleffoSiena, Lupinus Bonensengne (Poggibonsi) a.1226 CaleffoSiena, Tramuntana uxor quondam Lupini Belli a.1226 LFocorumPistoia 163, Lupinus a.1226 LFocorumPistoia 173, Forese Lupini a.1226 LFocorumPistoia 176, Lupinus Iacobi a.1226 LFocorumPistoia 177, Lupini a.1841 CensToscana. – IR-44 ss. Lupino comite de Stephanu de Anna a.907 CDAmalfi 2, Urso f. Lupino de Iohanne [a.930](or.) CDAmalfi 7, Lupinus de Maurone Dentice [a.1004](or.) CDAmalfi 29, Lupinu [s.10/11](or.) NecrSalerno 238;245 etc.174, Muscus f. Leonis de Stephano de Lupino [a.1033](or.) CDAmalfi 61, Raynaldi Lupini a.1126 CDAversa 1,373 (etc.), Lupinus f. dom. Mauri f. dom. Pulchari de Mauro de Petro de Iohanne a.1132(or.) CDAmalfi 231, Iordani Lupini a.1174 CDAversa 1,175, Matheus de Lupino [s.12] NecrSalerno 38, Lupinus Zecalese [s.12/13] NectSalerno 77. – IR-45 Ugone Lupino [comte de Lecce] a.1195 RohlfsCognSalentini 132, nauclerius Lupinus filius qd. Basilii Piscatoris a.1252(or.) CDBrindisi 125. – IR-48 Mattheus Lupinus [s.12] RohlfsCognSicilia 116175. NF cont. Lupino (ITA:949/Ge:25,To:23,Sv:13, Mi:11; Vt:253,Tr:54,Rm:106,Fi:19; Sa:20 ; Ct:11, Sr:10. – ITA:949/SRD:302/Ss:236,Nu:54,Ca:12 . >

R.I.1. Doc. hist. IR-11 Lupicina s.d., Lupisina s.d., Lopicina s.d. HuberRätNb 41. R.I.2.4. [DĒ +. Exemple caractéristique pour marquer l’appartenance à un clan familier, exprimé en italien par un pluriel.] Doc. hist. IR-24 domino Rubertino de Luvisinis a.1241 LGrossusReggio 3,33, pro fideiussionibus Robertorum et Lupicinorum (= Robertis et Luvixinis) a.1267 LGrossusReggio 4,17). R.II.(+ -ŌNE).0. IR-31 Lupiciono quondam Dolcebene a.1226 LFocorumPistoia 127.

S.

LUPĪNUS

S.I.0. [Les NP suivants seront essentiellement des continuateurs de lat. LUPINUS (KajantoCognomina 328, Forcellini 6,151a) ou bien, surtout en Italie, des dérivés hypocoristiques spontanés du NP Lup- (→ LUPUS A.). Pour Lup(p)- et Lop(p)-, il faudra tenir compte de Galuppo, Galoppo (très fréquent). Nous rangeons ici, en bloc, les NF italiens et sardes. Selon PittauCognSard 125;128;129, les NF correspondants se réfèrent à la plante (logud.

173

172

Et Lovisin (ITA:1/Fi:1, SEAT, Ø MinFin). Le NF cont. Lopecino (ESP:3/M:2,PM:1, Hispatel, Ø INE) serait un diminutif à partir de Lope.

793

174 175

DizOnomSicilia 889 laisse le choix entre diminutif de Lupo et it. Lupino, pour ManconiDCSardi 78, il s’agit d’it. Lupino. Cf. aussi Lupenus [s.10/11](or.) NecrSalerno 240;264. Peut-être à joindre cette variante sicilienne : IR-47 Gulielmos Lupunos a.1228 RohlfsCognCalabria 154.

794

LUPUS (NP)

Carte 4.

LUPUS (NP)

NF cont. italiens du type Lupino/Lupini

Lupino (total:949 dont Ge:25,To:23,Sv:13,Mi:11; Vt:253,Tr:54,Rm:106,Fi:19; Sa:20 ; Ct:11,Sr:10; Ss: 236,Nu:54,Ca:12), Luppino (total:3059 dont Rc:1457;Tp:680;Mi:141;To:127;Cz:117;Rm:101), Lubino (total:125 dont To:18;Po:7;Sv:6), Luvino (total:71 dont Na:63), Lupin (total:13 dont Go:9;Ud:3), Lubin (total:40 dont Tv:10;Mi:9), Louvin (total:15 dont Ao:15). Lupini (total:1.306 dont Pg:348;Bg:338;Rm:128;Ap:79;An:58;Mi:57;Ps:30;So:30;Te:30), Luppini (total:37 dont Pc:20;Bo:8), Loppini (total:9 dont Rm:4;Fi:2), Lobini (total:20 dont Cl:18), Lubini (total:30 dont Ts:10;Po:7;Li:6), Luvini (total:95 dont Ge:38;Va:24;No:12;Sa:8). 795

796

LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

FRA:20), Luppino (ITA:3059/Rc:1457;Tp:680;Mi: 141;To:127;Cz:117;Rm:101; > FRA:97/AlpM:29, BRhône:16; BEL:1), Lubino (ITA:125/To:18;Po:7; Sv:6), Luvino (ITA:71/Na:63), Lupin (ITA:13/Go: 9;Ud:3)176, Lubin (ITA:40/Tv:10;Mi:9)177, Louvin (ITA:15/Ao:15. – Lupinu (ITA-SRD:179/Ss:161, Nu:15,Ca:3; > Nord:27), Lubinu (ITA-SARD:259/ Ss:245,Nu:9,Ca:5 > ITA:19/Co:5,Ge:4,Pr:4), Lobinu (ITA-SARD:40/Ss:19,Nu:7,Ca:2,Or:1 > ITA:11/ Rm:11), Lobino (ITA-SARD:66/Ss:46;Ca:6;Nu:2, Or:1; > Nord:11), Lubbino (ITA-SRD:1/Or:1, SEAT, Ø MinFin). Lupini (ITA:1.306/Pg:348;Bg: 338;Rm:128;Ap:79;An:58;Mi:57;Ps:30;So:30;Te: 30; > FRA:78/CorseS:20178;Var:13; MeurtheM: 23179; BEL:2), Luppini (ITA:37/Pc:20;Bo:8; > FRA:15180/Var:5; Mos/MeurtheM:6), Loppini (ITA:9/Rm:4;Fi:2), Lobini (ITA:20/Cl:18), Lubini (ITA:30/Ts:10;Po:7;Li:6), Luvini (ITA:95/Ge:38; Va:24;No:12;Sa:8).181

S.II.(+ -ELLU).0. NF cont, Lupinello (ITA:33/Ps:8,An:3,Pg:1; Me: 9,Sr:2; > Mi:4,Ge:3)184; Lupinelli (ITA:148/Vi:39; Lt:17,Tr:14,Mc:13,Pg:11,An:12; Av:11,Sa:3185; > FRA:17). SN cont. Luppineḍu (ITA/Cz, RohlfsSNCalabria 378).

S.I.1. [Apparemment féminisation du NP Lupino ou hypocoristique de Lupa182.] Doc. hist. IB-21 ego Gudesteo et uxor mea Lupina a.1034 CDCatedralLeón 4,46. NF cont. Luppina (ITA:92/Pa:51;Sr:32). S.II.(+ -ĀCEU).0. NF cont. Lupinacci (ITA:798/Cd:622;Cz:40; Rm:33)183. S.II.(+ -ĀTU).0. NF cont. Lubinati (ITA:29/Ba:22; Cr:7).

176 177 178 179 180 181

182

Dans ce contexte aussi NF Lupinc (ITA:25/Ts:20,Go:3) ? Et aussi Za:6. Une dernière naissance antre 1941/1965. Naissances entre 1941/1990. Dp. 1916/1940. Nous interprétons NF cont. Lufino (ITA:187/Fg:81;Na: 35;Rm:21;So:18), Lofino (ITA:287/Br:235) comme *Lo Fino. Dans ce contexte eventuellement le NF spécifiquement sarde Lobina (ITA:1.880/Nord:76; Pi:6; Sud:21. – SARD:1.674/Ca:799,Nu:795,Or:64,Ss:16), qui correspond selon PittauCognSard 125 a sard. lobina "spigola o branzino o pesce lupo" (< esp. lobina), avec la variante NF Lubina (Ø MinFin, SEAT). Pour DizOnomSicilia 872 «dal m. Lobino», et celui-ci «cfr. ted. Lobini, da germ. *Loba, Förstemann 1062». Selon DizCognPugliesi 92, il s’agirait d’un matronyme de Bino, forme hipocoristique d’un NP en -bino (Giacobino, Ubaldino [sic]).

797

S.II.(+ -ELLU).1. NF cont. Lupinella (ITA:23/Ce:14,Ta:5). R.II.(+ -ĪTU).0. [Pour le suffixe, cf. RohlfsGramStor §1136.] NF cont. Lubiniti (ITA:2/Rm:2 SEAT; Ø MinFin). S.II.(+ -ITTU).0. NF cont. Lupinetti (ITA:552/Te:396;Pe:75; Na:34;Im:30;Rm:20;Gr:17;Ch:13; > FRA:3/SeineMrn:2; BEL:14), Luppinetti (ITA:2/Mi:1,Vr:1, SEAT, Ø MinFin), Lubinetti (ITA:1/Pe:1, SEAT, Ø MinFin)186. S.III.(SENIOR +).0. [Ou plutôt diminutif de Serlupi, → A.III.(SENIOR +).0. ?] NF cont. Serlupini (ITA:38/Pg:34). T. LUPINIUS T.I.0. [Le gentilice lat. LUPINIUS (SolinCognomina 108) est à la base de toute une série de NL français, cf. MorletNPGaule 3,123–4.] Doc. hist. IB-21 Luvinius a.781 DiplPeríodoAstur 1,78.

U. LUPULUS U.I.0. [Cognomen déjà attesté en latin: LUPULUS (avec la variante LOPOLUS), LUPULA (KajantoCognomina 328), et base de dérivés comme LUPULIUS, LUPULANUS, LUPULINUS, LUPULINA, LUPOLINIUS (SolinCognomina 158). Dans les exemples suivants il s’agit évidemment de prénoms, pratiquement exclusifs de l’Italie.]

183 184 185 186

Y inclus NF Tafuri Lupinacci (ITA:11/Ge:5). Y compris Lupinello Schillaci (ITA:7/Mi:4,Ge:3). Y compris Lupinelli Donniacuo (ITA:8/Av:5,Sa:3). Selon GrosclaudeNFGasc 166, on pourrait y joindre les NF cont. Lubiet (FRA:Ø), Lubiez (FRA:2).

798

LUPUS (NP)

Carte 5.

LUPUS (NP)

NF cont. italiens du type Lupolo/Lupoli

Lupolo (total:25 dont Sa:17,Ta:1; > Vc:7), Luppolo (total:44 dont Pa:8,Ag:1; Pz:17;Mt:4). Lupoli (total:3092 dont Mi:66,To:45; Rm:67,Lu:44,Lt:37; Na:895,Ta:714,Fg:305,Ba:283,Ce:247, Rc:141,Br:77;Pa:14), Lupori (total:296 dont Pt:158,Lu:63,Fi:24,Rm:16), Luppoli (total:160 dont Li:60,Si:32,Mc:11,Ps:11; Bo:18; Cs:6,Ba:2), Loppoli (total:21 dont Pd:11,Vi:9).

799

800

LUPUS (NP)

LUPUS (NP)

Doc. hist. IB-11 Lupulus (Limia) VivesInscrLatina nº882, Pompeius Lupulus (Lemos) VivesInscrLatinas nº6138. IR-25 Ugo filius Luvoli a.1116(or.) CDPadova 1, 61, Luvulum filium qd. Johannis de Albulino a.1117(or.) CDPadova 1,79. – IR-31 Lupulu a.875 CDAmiata 1,329, Lupor[us] Filippi (Lucca) a.1267(+a.1275) LCensuumPistoia 251, Lupori a.1841 CensToscana. – IR-45 Lupulo a.1042 CDTremiti 103, Lupulo filius Sberagni (civitate Devia) a.1043 CDTremiti 102, Marinus Lupulus, Dominicus Lupulus a.1122 PergStNicolaBari 2, 120, Lupulo filio Alfani a.1157 CDB 7,26, Lupulus filius Hioannis a.1256 CDBari 7.102, Lupulus de Noa a.1266 PergStNicolaBari 4,3, Riccardus filius quondam Lupoli a.1286 CDB 7.149,3, [NF:] Marino Lupoli (Taranto) a.1746 RohlfsCognSalentini 132. NF cont. Lupolo (ITA:25/Sa:17,Ta:1; > Vc:7), Luppolo (ITA:44/Pa:8,Ag:1; Pz:17187;Mt:4), [sous réserve:] Lobolo (ITA:44/Te:25;Pe:17;Ch:2); Lupoli (ITA:3092/Mi:66,To:45; Rm:67,Lu:44,Lt:37; Na: 895,Ta:714,Fg:305,Ba:283,Ce:247,Rc:141,Br:77; Rc:25,Pa:14; > FRA:28; BEL:3), Lupori (ITA:296/ Pt:158,Lu:63,Fi:24,Rm:16), Luppoli (ITA:160/Li: 60,Si:32,Mc:11,Ps:11; Bo:18; Cs:6,Ba:2), Loppoli (ITA:21/Pd:11,Vi:9), [peut-être à classer → LUPUS SN:] Luffoli (ITA:13/Rm:13).

U.II.(+ -ĪNU).0. NF cont. Luporino (ITA:11/Sa:11); Luppolini (ITA:10/Re:10), Luporini (ITA:463/Lu:354,Pt:34; Mi:18), Luvolini (ITA:10/Bs:5,Vr:4). U.II.(+ -ITTU).0. NF cont. Lupoletti (ITA:29/Pe:11;Te:10;Ch:8; > BEL:3). U.II.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-24 Dominighina f.a condam Albergicti de Lovoleto a.1257 LParadisusBologna 37

V. *LUPŪCEUS V.I.0. [Nous ouvrons cette entrée pour respecter la série (→ *LUPŪCEUS, → *LUPĪCIUS). Cf. Lupucio (St-Gall) s.d. MorletNPGaule 1,172. La documentation de HuberRätNb 41–2 pourrait justifier une forme *LUPUTIUS et, de toute façon, une flexion consonantique en -ŌNE.188 ] Doc. hist. IR-11 Lupucio presb. s.d., Luvuco s.d., Lobutio s.d., Lebucio s.d., Libutio s.d., Labutio s.d., Lobucio diac. a.768/800 et al., Luputio s.12 HuberRätNb 41–2 ;92. V.I.1. Doc. hist. IR-11 Lubucia, Lobucia, Libutia s.d. HuberRätNb 41.

U.I.2. [DĒ +.] Doc.hist IR-24 Iacobo q. Gabrielis de Luporis, Marco q. Venturini de Luporis a.1453 ArchOdofredo 279, ser Pauli de Luporis a.1480 ArchOdofredo 394.

Kremer. − Documentation: Kremer, Trier, Becker, Lisboa, Sevilla (rév.), Bastardas, Piquer, Maas-Chauveau, Müller, Arcamone, Minervini, Udine, Giuliani. − Synthèses et documentation: Galicien/Boullón; Asturien/Cano; Castillan/García Gallarín (rév.); Centro de Santander (Ramírez, rev.); Vascónico/Cierbide, † Irigoyen; Aragonais/ Centro de Zaragoza; Catalan/MRBastardas; Belgoroman/Hanton; Galloroman (NF cont.)/Champy; Sarde/Wolf; Roumain/Tomescu. − Relecture: Arcamone; Cano; Fanciullo; Germain; Pfister; Tomescu; Wolf.

187

188

U.I.1. Doc. hist. IB-31 Iuniae Lupulae (Tarragona) VivesInscrLatinas nº3890, Liviae Lupuae (Barcelona) VivesInscrLatinas nº3982. NF cont. Luppola (ITA:6/Ce:6).

RohlfsCognLucania 121 renvoie, pour NF Luppolo et Luppoli (ITA/Pz), à luc. úppula "tappo da botte".

801

Lubutionis s.d., Lobucionis miles a.765, Lobucionem a.765.

802

VULPĒ S

VULPĒS

(lat.) renard.

Structure1 I.0. I.0.3. I.0.3.4. [DĒ +] I.0.3.4. [DĒ + AB +] I.0.4. [DĒ +] I.1. I.2. I.2.3. I.2.4. [DĒ +] II.(+ -ĀCULU).0. II.(+ -an).0. II.(+ -ĀNU).1. II.(+ *-ARRU).1. II.(+ -aš).0. II.(+ -aš + -ĪNU).0. II.(+ -ASTRU).1. II.(+ *-ATTU).1. II.(+ *-ATTU).1.3. II.(+ '-ea).0. II.(+ -ELLU).1. II.(+ -(C)ELLU).0. II.(+ -(C)ELLU).0.3. II.(+ -(C)ELLU).1. II.(+ -eš).0. II.(+ -ĪCULU).0. II.(+ -ĪNU).0. II.(+ -ĪNU).1. II.(+ -(C)ĪNU).0. II.(+ -(C)ĪNU).1. II.(+ -ĪNU + -ĀRIU).0. II.(+ -io).0. II.(+ -io).1. II.(+ -IŌNE).1. II.(+ -ISCU).1. II.(+ -ISCU).1.3. II.(+ -ITTU).0. II.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +] II.(+ -ITTU).1. II.(+ '-iu).1. II.(+ -(E)OLU).0. II.(+ -ŌNE).1. 1

VULPĒ S

II.(+ -ŌNE).1.3. II.(+ -ŌNE).1.4. [DĒ +] II.(+ -ŌNE).2. II.(+ -ŌNEU).1. II.(+ *-OTTU).1. II.(+ '-ULU).0. II.(+ '-ULU + -ĪNU).1. II.(+ -uš).1. III.(BELLUS +).II.(+ -ŌNE).0. III.(+

VETULUS).0.

0. [Lat. VULPĒS n.f. "renard" (dp. Pl., OLD 2122) domine en roumain, italien, romanche, ladin et frioulan (REW 9464; RohlfsSprachgeogr §126; AIS 435). En ibéroroman et en galloroman, il a été concurrencé par ses dérivés → VULPĒCULA/VULPĪCULUS), mais comme ceux-ci, il a cédé le pas à des désignations tabouisantes, tout en laissant quelques poches de résistance où survit VULPĒS: le nord de la Galice2 (où il est passé au masculin), le versant gascon des Pyrénées centrales, l’ancien comté de Nice où il s’appuie sur le domaine italien; le reste de l’occitan et le francoprovençal ont des distributions plus sporadiques (ALF 1147, FEW 14,645b–646b). Dans le domaine portugais, les seules traces de VULPĒS sont des toponymes3; le mot héréditaire de l’ancien catalan a disparu trop tôt pour produire des toponymes ou des surnoms (cf. DECat 9,383). – Devant voyelle vélaire, l’alternance de v- (b- dans les zones de bétacisme) et g- (h- en roumain dialectal) est normale partout dans la Romania (DCECH 5, 846–7; RohlfsGramStor §167; NandrişPhonHist 115). – Le genre grammatical, conservé en roumain, italien, occitan, changé en galicien, ne semble pas avoir d’incidence sur 2

Article VdP remanié en janvier 2005, complété en mars 2009. La macrostructure de l’article a été modifiée, avec la suppression de la rubrique A. Premier prénom féminin et masculin.

803

3

Cf. carte 2 dans: Hermida, C.: O influxo dialectal na obra de Álvaro Cunqueiro, Congreso Álvaro Cunqueiro, Mondoñedo 1991, Actas, Santiago s.d., 53. – Cf. aussi l’article de Boullón Agrelo, Ana Isabel (2002): “Onomástica e dialectoloxía: a propósito de raposo e golpe”, in Rosario Álvarez / Francisco Dubert / Xulio Sousa (eds.): Dialectoloxía e léxico. Santiago de Compostela: Consello da Cultura Galega / Instituto da Lingua Galega, 115–136, qui comprend des cartes du mot golpe, ainsi que des toponymes et des noms de famille qui en sont issus. NL port. Golpe (Coimbra), MachadoDicOnom 725, Val da Golpa; gal. Golpa, Pena do Golpe; dérivés Golpeiras, Golpinas (PielTiernamen 171–2).

804

VULPĒ S

VULPĒ S

l’usage comme surnom, d’où refus d’en faire un principe de partage des matériaux. Aucun cognomen latin n’est documenté (Ø KajantoCognomina; Ø SolinCognomina; Ø ForcelliniOnom)4. Pourtant, VULPĒS, ses dérivés, et ses remplaçants lexicaux, sont présents dans l’anthroponymie de tous les grands domaines romans. Quant aux surnoms, des motivations d’emplois métonymiques peuvent se trouver dans toutes les activités liées à l’animal: chasse, préparation et vente de la fourrure, voire dans une prédilection pour celle-ci5. Les motivations métaphoriques se basent soit sur le trait physique de la couleur du pelage, soit sur un trait psychologique, la ruse dont les appréciations s’échelonnent entre l’estime pour l’intelligence de l’animal et le mépris pour sa fourberie; à partir de la dernière s’explique la connotation de lâcheté dans les domaines catalan, occitan, français. Un curieux mélange de symbolisme chrétien – où le renard représente le diable, l’hérétique, le vice6, – et de croyances populaires, jusqu’à la médecine populaire, a pour conséquence une forte tendance à tabouiser7 la dénomination directe de l’animal, en lui substituant soit des désignations indirectes – méto-

nymiques, comme raposa/rabosa ("celle de la queue touffue", DCECH 4,783–4 et DECat 7, 24–6) et zorra ("la paresseuse", DCECH 6, 113–5) en ibéroroman, soit des NP, quelquefois assez courants8, qui, dans les domaines catalan, galloroman et sarde ont évincé les lexèmes propres, notamment dans la toponymie9. Si pour l’occitan la francisation graduelle du lexique a offert au besoin de « tabouisation » la solution facile de l’emprunt linguistique, le français pose la question très spéciale de l’apport littéraire: le Roman de Renart a peut-être déterminé le choix du « nom de couverture » victorieux, mais observons tout de suite que les contes néerlandais et bas-allemands, de popularité comparable, n’ont pas délogé le lexème. – BeinhauerTier 92–4; Gottschalk 1,76–84; RE 7/1,189–92; Riegler 39–48; RohlfsSprachgeogr §126; RollandFaune 1,160–2; 8,112–20; Ziltener 221–3. Ø Kremer,Aufsätze; VasconcellosAntrPort 224; Ø MachadoDicOnom; DauzatTraité 197–8; DauzatDNFF 589, 592, 599; Morlet-

4

5

6

7

Le NL Volpago (ITA/Tv) semble réclamer un NP latin *Vulpius (selon DizToponItal 714); les NF provençaux Vulpian, De Vulpian, Verpian, des NP latins Vulpinus, Ulpianus ([sic!] selon Mistral 2,1144c); MachadoDicOnom 3,1487 fait mention d’un NP Vulpénio «do lat. Vulpēniu-». L’origine de ces cas est probablement dans des NL formés à partir du NP Ulpius et de ses dérivés, et qui ont subi plusieurs fois l’attraction phonétique de vulpēs, ou plutôt la remotivation par étymologie populaire (cf. MorletNPGaule 3,199, et DizToponItal 715 s.v. Volpiano). Cf. aussi les SN composés avec des verbes: → CAPTIĀRE, PILĀRE etc. + VULPĒS. E. Kirschbaum (éd.), Lexikon der christlichen Ikonographie, 8 vol., Freiburg 1968ss; 2,63–5. ALEA 2,c.434, parle, dans le commentaire, de la difficulté de distinguer entre les statuts de mot normal et d’euphémisme; l’emploi de l’euphémisme n’est donc pas limité à des groupes restreints (chasseurs, guérisseurs etc.); sur le tabou frappant l’animal cf. DECat 4,736 s.v. guineu, et M.l. Wagner, Die Bezeichnungen für “Fuchs” im Sardischen, ArchRom 16, 1932, 501–514, p. 506 en particulier.

805

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Cf. REGINHART > renard n.m. en français et en occitan (FEW 16,688a-92a), WINIDHILD > guineu n.f. et WISILA/ got.WISILO > guilla en catalan (DECat 4,734-40); García, Juan(it)a, María dans le monde rural espagnol (ALEA 2,434; ALEANR 4,477), Mariane (NP m. asard., DES 2,75), Dzosèppe (DES 2,600). Les toponymes sont présents partout, mais relativement peu nombreux: désignant, à l’origine, des lieux peu adaptés à l’habitat humain, ils n’ont laissé que peu de reflets en anthroponymie. Le NF cont. Volpajola (FRA/HCorse: 2) doit se rattacher au NL homonyme (canton de Campitello). – Volpintesta (ITA:221/Cs:191) et Volpentesta (ITA:143/Cs:132), selon les données du téléphone très concentrés dans la localité de Rende au Nord-Ouest de Cosenza, se réfère sans doute à la montagne Volpintesta, dans le Nord du massif de la Sila Grande; RohlfsSNCalabria 462 le cite comme SN cont. (u) Volpe intesta, à motivation peu claire: «con riguardo a persona che ha ucciso una volpe» (aussi RohlfsCognCalabria 277) tout en mentionnant lui-même la montagne. – Si des SN calabrais modernes – (i) Vurpari "volpini" = SN des habitants de Casabona, (u/a) Vurparedda "volpetta" (RohlfsSNCalabria 463) – signalent des dérivés adjectivaux, on hésite de séparer les attestations historiques IR-24 [dissimilation:] Pero Gorpalo a.1519, Antonio Volparo a.1525; Iohanne da Gorparelo a.1519 ParaticiPiacenza 73;74;76, du NL Volpare (ancienne commune de Mortizza, incorporée à la ville de Piacenza, PellegriniTopon 363).

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VULPĒ S

VULPĒ S

DENF 971, 972; Debrabandere 1496; Herbillon/GermainNFBelg 831; GermainNFWallonie 482; HuberRätNb 3,869; DeFeliceDCI 266; DeFeliceCognItal 117,223; DizOnomSicilia 1719; ManconiDCSardi 135,137; PittauCognSard 240, 244; ConstantinescuDOR 412; IordanDNFR 490.]

IR-00 Ioannes qui vocatur Vulpe [s.11] PlacitiItalia 457. – IR-1112 Bastiaun Vulp (Puntraschigna) a.1558 HuberRätNb 3,869, Morezi Vuolp (Guarda) a.1644 HuberRätNb 3,869, Anna Volp (Ftan) a.1699 HuberRätNb 3,869, [forme italianisée:] Balthisar Volpi (Ftan) a.1722 HuberRätNb 3,869, Anna Volp (Guarda) a.1761 HuberRätNb 3,869, [forme italianisée:] Anna Volpi (Guarda) a.1768 HuberRätNb 3,869, Florin Vüp (Ftan) a.1818 HuberRätNb 3,86913. – IR-13 q. Petri Bolp (Flagogna) a.1416 Corgnali, q. mag(ist)ri Venuti Vulpis de Valvasono a.1471 Corgnali, [forme latinisée:] Leonardo q. Dominici Vulpis (Vivaro) a.1476 Corgnali, [formes italianisées:] Giovanni Volpe (Valvasone) [s.16] Corgnali, nob. Volpe (Pavia di Udine) a.1776 Corgnali. – IR-22 presbiter Albertus Vulpis a.1217(or.) CartValsesia, Anselmus Vulpis qui dicor de Rivalta a.1221 RegAlba 1,350, Magletus Vulpis a.1260(s.14) LVerdeAsti 1,109, Mussus Vulpis a.1260(s.14) LVerdeAsti 1,109. – IR-23 [probablement = le précédent:] ss. ego Anselmus Vulpis qui dicor de Rivolta a.1212(or.) AttiMilano 1,477 [passim], presentibus (...) Lanfranco Vulpi a.1223(or.) AttiMilano 2,127, Manzochus Vulpis f.q. Ambrosii Vulpe a.1224(or.) AttiMilano 2,182 et al., Giovanni Bolp (Trento) a.1390 CesariniCognTrentino 107. – IR-23/24 Martinus Pagani Vulpis (Mantova) a.1257 LGrossusReggio 2,176, domini Vulpis de Surdis de Cremona a.1267 LGrossusReggio 4,18. – IR-24 d.na Agdelinda Vulpe a.1268(or.) CodStSpiritoPiacenza 25, d.na Donaela filia de Andrea Vulpe a.1268(or.) CodStSpiritoPiacenza 31, Rustichello Vulpis (Fano) a.1299 DecMarche 89, Christoforus Vulpis a.1419/1420 ParaticiPiacenza 65 et al., Bartolome Volpis a.1527 (= Bartholameus Vulpis a.1531) ParaticiPiacenza 75;98, Franciscus Maria Vulpis a.1562 ParaticiPiacenza 104. – IR-25 Laurencio Bulpe a.1143(or.) CDPadova 1,308. – IR-31 Uulpe f.a. b. m. Rodulphi a.1068 LPistoiaCroce 54, Volpe mulier predicti Bernardi (Pisa) a.1120(or.) CartCer-

I.0. [De gal. golpe n.m. "renard" (dp.s.18 seulement, SarmientoColecciónGal 341; DicGalCast 2, 415; Ø DELP10, occ. volp "renard" n.f. (dp. Marcabru, Raynouard 5,567; FEW 14,645a; aussi "fourrure de renard", Levy 8,832), gasc. boup (Palay 150; ALG 1204; FEW 14,645b); n.m. en occ. alpin, Mistral 2,1142), frpr. (Valsoana, Usseglio) vorp n.f. , (Forez) vorpa n.f. (FEW 14,645b)11, engad. vuolp (Pallioppi 87; HWbRätorom 972), frioul. volp/bolp n.m./f. (NPirona 1291; DESF 241), it. volpe n.f. (mil. s.13, “persona molto astuta” s.13, GDLI 21,998), n.m. en Toscane or. et Ombrie (RohlfsGramStor §381), volpa (avec remotivation grammaticale; AIS 435; surtout émil., sporadique ailleurs, cf. vurpa RohlfsCalabria 793 s.v. vurpe), trentin bolp n.f. (AIS 435), sic. urpi/vurpi n.f. (VS 5,933 et 1226), asarde vulpe n.f. (s.12/14, DES 1,596), gulpe (AtzoriGlossSard 229), nuor. (Orani, Ollolai, Ottana) gurpe n.f. (DES 1,596), roum. vulpe n.f. (dp. 1449, Tiktin 3,896), roum. dial. (Banat, Transylvanie, Moldavie) hulpe (dp.1630, GheţieBaza 131.] Doc. hist. IB-11 Iohanne Golpe de Cabanas [a.1165/1175] TumboCaaveiro 332, Iohannes Petri dictus Golpe a.1256 DocMondoñedo 140, Alvaro Golpe a.1569 CatalMondoñedoXVI 368, Juan Golpe (Villaronte) a.1570 CatalMondoñedoXVI 389, Pedro Golpe a.1585 CatalMondoñedoXVI 548, Alonso Golpe (Aldurfe) a. 1585 CatalMondoñedoXVI 548. – IB-12 Menendinus que vocatur Golpe laicus civis Bracarensis a.1216(or.) BulInocêncioIII 428. GR-11 quedam mulier Vulpis appellata [a.1079/ 1356] CartLaSauve 438. – GR-13 Anselmi Vulpis notarii a.1224(s.13) CartStVictorMarseille 924.

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Cf. aussi aléon. golpe n.f. "renard" (ca.1250, DCECH 5, 847a, s.v. vulpeja). Le changement /l/ > /r/ devant labiale est régulier en francoprovençal (DevauxDauphiné 338; HafnerGrundzüge 170ss.).

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La plus ancienne des attestations est une forme germanisée ("héritiers de A. W."): Adam Wolppen erben (Tschlin) a.1521 HuberRätNb 3,869. Rodolpho Volph a.1698, dans la commune aujourd’hui italophone de Stampa, est enregistré HuberRätNb 3/2, 869b parmi les NF provenant du lexème romanche vuolp etc. "renard"; vu la correspondance = [-f-] dans le prénom, il semble plus naturel d’y voir une variante graphique du NF allemand, assez courant, Wolf.

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VULPĒ S

VULPĒ S

tosaCalci 2,94;9614, Volpe (Poggibonsi) a.1221 (= Vulpis bovarius a.1226) CaleffoSiena, Rustichellus Volpis (Poggibonsi) a.1221 (= Rustichellus Vulpis a.1226) CaleffoSiena, Bernardinus q. v. Volpe (Firenze) a.1226 BrattöNuoviStudi 221, Uguiccione Volpis (Pisa) a.1228 CaleffoSiena 371, Volpe cuffiarius a.1260 LMontaperti 337, Alioctus Vulpis a.1267 LCensuumPistoia 250; [NF:] Giovan Battista Volpi [a.1674/1682] ArchUmbr, [NF:] Volpi a.1841 CensToscana. – IR-42 Pietro Golpe de Aqua Viva dello Reame [s.15] NecrProvRomana 1, 556. – IR-44 Nicola Volpe a.1519 RegMontevergine 5,230, Masullo Volpe a.1519 RegMontevergine 5,433, Matteo Volpe a.1637 RegMontevergine 6,139, Desiata Volpe f.a. del q. Francesco Volpe a.1644 RegMontevergine 6,153, Giovan Battista Volpi [a.1674/1682] FilesiArchCampania 48. – IR45 q. Angeli Vulpis a.1341 PergStNicolaBari 5, 222, [NF:] Michele Volpe a.1866 ArchivioStatoBari. – IR-51 orto (...) Nicolai Vulpis a.1260 CDBrindisi 142. – IR-60 Marguetho Vulpi a.1323 RegRenditeCagliari 357. RO-14 Jurja Vulpe a.1495 DocRomHistA 3,314, Vasile Vulpe a.1774 RecensMoldova 1,231, Constantin Vulpe a.1835 DocBârlad 1,66. – RO-15 Vulpe a.1595 DocRomHistB 9,189, Vulpe român boieresc a.1635 DocRomHistB 25 et al., Junon Hulpe a.1658 UrbariiFăgăraş 202, Hulpe a.1726 PaşcaNPOlt 349. NF cont.15 Golpe (ESP-GAL:79616; > ESPCST/Cr:19,M:15, ESP-CAT:16/Br:8)17.

Boulp (FRA:2/HGar:2[Aurignac:2])18, [prob. d’origine italienne:] Volpy (FRA/'Provence' Mistral 2,1142). – Vurp † (FRA/'Sud-Est' DauzatDNFF 599; 'Est, Sud-Est' MorletDENF 972). Vulp (SUI/Gr[Guarda] RépNFSuisse 1933), [partiellement italianisé:] Vulpi (SUI/Gr (Guarda) RépNFSuisse 1933); [italianisé:] Volpe (ITA: 24760/FRI:296/Ud:216); [italianisé:] Volpi (ITA: 15263/FRI:150/Ts:103). – Bolpe † (ITA/Ven OlivieriCognVenezia 212); Volpe (FRA/CorseS:6. – ITA:2476019,20/Na:4239,Sa:2683; Ba:2475,Fg:923;

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Ces attestations pourraient être des premiers noms. Cf. DeFeliceDCI 266 qui parle, sans documentation, de «cognomizzazione di un originario soprannome e poi nome m. e f.» [Le souligné est nôtre]. Ø DeFeliceDNI. La faiblesse numérique des attestations ne permet pas de trancher. Nous n’y rattachons pas Bulpe (ESP:39/Ca:34[S.Fernando:27],H:2; > ESP-CAT:3): les seules manifestations du type lexical dans la péninsule sont aléon. la golpe, v.1250, DCECH 5,846–7, et golpe m. du galicien septentrional; Bulpe, rare et très localisé (Familysearch documente Antonia Bulpe Ortega née «about 1849n San Fernando, Cadiz, Spain», et son fils Benito Lebrero Bulpe, né en 1870, également à S. Fernando), ne peut guère avoir de rapport avec ces formes; l’initiale et la voyelle tonique resteraient inexpliquées; le rapprochement avec le type très fragile du gascon (qui au moins rendrait compte de l’initiale b- et de la voyelle -u-) semble aventuré; plus séduisante est l’hypothèse d’une origine italienne, le courant migratoire italien est bien documenté dans la région (cf. le NF du poète Rafael Alberti, de El Puerto de Santa María, dans la région même, et celui de

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sa bisaïeule Merello), phonétiquement et graphiquement adapté au milieu espagnol; le type italien le plus proche serait Vulpi, de la région de Bari. Seul Familysearch documente, avec survivances actuelles du type aux ÉtatsUnis, des NF Vulpe italiens, → I.0. Doc. hist. IR-45 et IR-52, mais en révèle aussi des homonymes néerlandais, allemands, bulgares. Bien que golpe soit restreint à l’extrême Nord du domaine galicien, il y a presque autant de porteurs du NF contemporain (796, à distribution inconnue) que le NF issu du mot plus général raposo (Raposo:948; 6 attestations historiques entre 1322 et 1452; Raposa:4); chiffres énormes par rapport, par exemple, aux Asturies avec 40 porteurs des NF Raposo et Raposa (documentation incomplète, et population trois fois inférieure par rapport à la Galice; même avec ces réserves, la différence est manifeste: simple hasard démographique? rôle dissemblable du renard dans la culture populaire des deux régions pourtant voisines?). Malgré aléon. golpe n.f. "renard" (dp.[1250], DCECH 5, 847a s.v. vulpeja), on rattache les NF des différentes régions de l’Espagne au type si vigoureux du galicien. Malgré Laboup avec article agglutiné (→ I.0.3.), Boup a été exclu: il est, d’après les prénoms masculins (Mamadou, Doudou etc.) que présente la liste des téléphones, d’origine subsaharienne; les deux prénoms ‘français’ de la liste sont féminins ce qui n’exclut ni une origine africaine des porteuses, ni l’acquisition du NF par mariage. Dont les NF à deux éléments indépendants Volpe Cuttaia (ITA:6/Ag:6), Volpe Landi (ITA:10/Pc:9), Volpe Prignano (ITA:8/Na:4), Volpe Rinonapoli (ITA:31/Rm:19), Volpe Tollo (ITA:5/Ag:3,Cl:2); Baffa Volpe (ITA:37/Cs: 26), Baffavolpe (ITA:6/Cs:6), Balossini Volpe (ITA:5, dont 4 au Piemonte), Bavuso Volpe (ITA:52/Ag:42), Gesmundo Volpe (ITA:5/Ba:5), Lanza Volpe (ITA:54/Me:45), Schembri Volpe (ITA:33/Ag:23); [le NF simple De Nicolo (ITA:2181/Ba:1555) / De Nicolò (ITA:986/Ba:623) est si fréquent qu’il faut partir d’une association de deux NF indépendants, non d’une origine *X descendant de Nicolo Volpe; seule autre paire est le NF cont. De Nicolo/-ò Spotti (ITA:25/Mn:14,Bs:9):] De Nicolo Volpe (ITA:11/ Ba:5). – La forme brève Cola < Nicola a servi à former un grand nombre de NF composés, pour la plupart avec des NP, mais aussi avec des SN délexicaux, ainsi les NF

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VULPĒ S

VULPĒ S

Ag:1393,Pa:518,Cl:441; Rm:1154,Aq:638; > ESP: 18/CST:7,CAT:11; BEL:39/Ht:20,Lg:13; VOI:1) ; Urpi (ITA:201/Ct:20)21; [avec remotivation grammaticale:] Volpa (ITA:41/Pg:16; Ce:9,Na:8); Volpi (FRA/CorseS:4 ; ITA:15263/Mi:2390,Bg:1488,Bs: 878; Pi:998,Fi:608,Ms:501; Pg:1100; Rm:911; > ESP:6; BEL:1), Vulpi (ITA:95/Ba:90 ; > BEL :2); [latinisation, sg. ou pl.:] Vulpis (ITA:243/Ba:189, Mt:4122 ; > BEL :3). – Urpe (ITA:52/SRD:52/Ss: 52), Urpi (ITA:201/SRD:149/Ca:14823 ). Vulpe (ROM:4090/Gj:510,Ph:456; MOL:1451); Hulpe (ROM:80).

Vurpi, var. dial. Gurpi, Jurpi, Urpi (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 140), Vurpe (ITA/Cal[Villapiana] RohlfsSNCalabria 463); Vurpa (ITA/Cal[Castrovìllari, Cassano] RohlfsSNCalabria 463); el Volp "il Volpe = le surnommé Volpe, ou = de la famille du surnommé Volpe", au masculin, bien que le lexème soit, en dialecte aussi, féminin (ITA/An CognSenigallia, 68 et n.51).

I.0.3. Doc. hist. GR-14 nepta sua que appelatur la Vulps [a.1100](s.12/13) CartAureil nº103. IR-46 Lavolpe [a.1700/1870] DizPatriotiLucania 3,99. NF cont. Laboup (FRA:40/TarnG:12,Gers:10)24. La Volpe (ITA:356/Cs:99;Ba:86;Na:83), Lavolpe (ITA:78/Ba:52,Mt:14). SN cont. [Généralement avec article; le sexe du porteur détermine le genre grammatical du SN:] cont. Colavolpe (ITA:325/Sa:120,Na:30;Cz:21,Rc:14,Cs: 14;Rm:21), Colavolpi (ITA/Rm:1). 20 Le composé Pontevolpe (ITA:48/Mt:25,Cs:18) concentré, selon la liste des téléphones, dans les villages frontaliers des provinces de Matera et de Cosenza, à peu de distance de la Mer Ionienne, et sa variante Pentivolpe (ITA:33/Mt:19,Rc:9), doivent descendre d’un microtoponyme; cf. les cas parallèles NL Pontecorvo/Fr, prononcé pendekorve, et Pontelandolfo/Bn, prononcé pentrannolfe, DETI 424; 425. 21 Du NF sont dérivés, à l’aide du suffixe dialectal '-ina f. (< grec '-αιvα, RohlfsGramStor §1094a), des SN féminins ["donna della famiglia dell’ Urpi"]: (a) Urpina [úrpina] (ITA/Sic [Lìmina] RohlfsSNSicilia 137). – Le suffixe dialectal '-ini (Sicile orientale, Calabre; < grec 'ωvες, LGII 581) exprime également l’appartenance à un groupe familial [«i componenti della famiglia dell’ Urpi»]: (i) Urpini (ITA/Sic[Lìmina] RohlfsSNSicilia 137), (i) Vòrpini, Vùrpini (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 140). 22 Aussi RohlfsCognLucania 203 et DizOnomSicilia 2, 1721. 23 D’après les données du téléphone utilisées par H.-J. Wolf, des 17 téléphones enregistrés, 12 se concentrent à Sanluri/Ca. 24 L’épicentre est le canton de Lectoure/Gers (6 des 10 porteurs du département, dont 4 dans la ville de Lectoure); un mouvement migratoire vers Montauban et la zone industrielle de Castelsarrazin a créé une concentration secondaire ét plus dispersée, en TarnG. Au total, 36 des 40 porteurs se situent dans des départements contigus allant des Landes à l’Hérault et de la Dordogne à l’Ariège.

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I.0.3.4. [DĒ +. – La préposition peut marquer l’appartenance familiale, mais aussi bien chacune des motivations métonymiques ou métaphoriques énumérées dans le commentaire général.] Doc. hist. IR-31 Bonus de la Vulpe (Lucca) a.1123 BrattöNuoviStudi 222. NF cont. Della Volpe (ITA:2089/Ce:1236,Na: 449;Pe:159 ; > BEL :2). I.0.3.4. [DĒ + AB +.] NF cont. Dalla Volpe († ITA DeFeliceDCI 266). I.0.4. [DĒ +. – L’interprétation probable des attestations qui suivent, est: NN fils de Vulpes.] Doc. hist. IR-23/24 Bellon de Vulpe (Cremona) a.1218 LGrossusReggio 1,21. – IR-25 [Fils ou parent de Laurencio Bulpe a.1143? → B.I.0.:] Litefredo de Vulpe a.1174 CDPadova 2,295. – IR-31 Simone de Vulpe a.1285 ArchComunePistoia 96. NF cont. De Volpi (ITA:8/Ts:4). I.1. [Les formes latines morphologiquement incorrectes du domaine italien s’expliquent ou par la latinisation de ait. volpo adj. "astuto, fraudulento" (ca.1300, GDLI 21,1000; dp. s.14 remplacé par volpino, DEI 5,4085a < lat. VULPINUS), ou bien par une masculinisation anthroponymique de volpe.] Doc. hist. IR-23 Volpus (Mantova) a.1257 LGrossusReggio 2,179. – IR-24 Iaccopus Vulpus (Quarantola) a.1243 LGrossusReggio 1,162. – IR42 a tertio Uulpo [s.11?] RegFarfa 5,265. NF cont. Vulpo (ITA:33/Ba:33 ; > BEL :7/Lg :7). SN cont. [Généralement avec article; remotivation grammaticale selon le sexe du porteur:] Vurpu (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 140). I.2. [Pluriel indiquant le collectif familial25. – En frioulan, le pluriel en -is est normal; les NF du reste de l’Italie sont probablement passés par une

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Cf. ManconiDCSardi 135.

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VULPĒ S

VULPĒ S

latinisation fautive *de Vulpis (DizOnomSicilia 2, 1719).] Doc. hist. IR-23 coram Obizone et Guilielmo qui dicuntur Vulpes a.1273(or.) AttiMilano 3,729. – IR-60 Petru de Martis Gulpis [s.11/14] CondSilki 195, Petrus Vulpis a.1388 CDSardinia. NF cont. [Au lieu d’un pluriel frioulan, il peut s’agir d’une latinisation partielle au singulier:] Volpis (ITA:25/Ts:10,Go:3). – [Forme partiellement latinisée:] Volpes (ITA:385/Pa:214;Ct:42)26, Volpis (ITA:25/Ct:7). – Urpis (ITA:76/Or:26,Ca:19,Ss: 12), [forme latinisante:] Vulpes (ITA:58/Ss:41)27. SN cont. [Généralement avec article:] Vurpi (ITA/Cal[Conflenti,Ricadi] RohlfsSNCalabria 463).

renard") ou anthroponymique ("descendant ou parent d’un nommé Vulpes")28. Les attestations historiques de Bari sont probablement les générations consécutives d’une même lignée. – On remarquera l’absence de lien géographique entre les formes anciennes et modernes, et, dans les deux cas, la faiblesse tant numérique que géographique des effectifs.] Doc. hist. IR-45 [Tous les Vulpanus sont probablement un même personnage:] Vulpanus Petronis f. a.1126 PergStNicolaBari 2,126, Iohannes Bulpani f. a.1182(or.) PergStNicolaBari 2,252, filiorum sire Vulpani a.1189 PergStNicolaBari 2,26229, Blandus Mirus Iohannis de Vulpano a.1197 PergStNicolaBari 3,15, [faute de scribe ou de copiste, ou reflexe de palatalisation de -n- dans les formes à finale -i (Rohlfs §375):] Rogerius Iohannis de Vulpagno a.1221 PergStNicolaBari 3,64. NF cont. Vulpani (ITA:23/Sp:16,Ge:6,Ms:1), Volpani (ITA:18/Sp:8,Ge:2;Bl:4); [avec palatalisation de -n- par -i, RohlfsGramStor §375] Volpagni (ITA telef.: 14/Bs:14[Lumezzane:6] ; > BEL:7/Lg :5), Bolpagni (ITA:675/Bs:655).

I.2.3. NF cont. Li Vulpi (ITA:42/Ba:32). I.2.4. [DĒ +. – La préposition peut marquer l’appartenance à une famille, mais aussi chacune des relations métonymiques ou métaphoriques énumérées dans le commentaire général. La latinisation peut recouvrir une forme vulgaire pourvue de l’article.] Doc. hist. IR-23 ser Giovanni de Vulpis (Ossana) a.1492 CesariniCognTrentino 107. – IR-24 Giliolo de Vulpis a.1306 LGrossusReggio 6,115. II.(+ -ĀCULU).0. [D’it. volpacchio n.m. "cucciolo di volpi; volpe giovane", in senso generico: "volpe" (dp. av.1250, GDLI 21,998). – Dans le Sud, -acchio peut former des hypocoristiques anthroponymiques.] NF cont. Volpacchio (ITA:76/Cb:62). II.(+ -an).0. [Le suffixe augmentatif peut désigner une caractéristique très forte – motivation plus naturelle du SN que le lexème populaire vulpan n.m. "renard mâle" (DEX 1031) qui pourtant pourrait se motiver par le sexe du premier porteur.] NF cont. Vulpan (ROM:33/Mh:17,Dj:15), Hulpan (ROM:5/Iş:4).

II.(+ *-ARRU).1. [Dérivé non attesté en lexique.] Doc. hist. IB-11 [SN d’un poète:] Golparro [s.13] MachadoDicOnom 725. II.(+ -aš).0. [Dérivé non attesté en lexique. Le suffixe est diminutif/hypocoristique.] Doc. hist. RO-14 Vulpaş a.1448 DocRomHistA 1,400 et al., Vulpaş a.1621 AntonoviciDoc 3,278. – RO-15 Styopu alias Hulpaş a.1758 PaşcaNPOlt 349. NF cont. Vulpaş (ROM/B:6). II.(+ -aš + -ĪNU).0. [Dérivé non attesté dans le lexique.] NF cont. Vulpaşin (ROM:107/Mh:65). II.(+ -ASTRU).1. [Dérivé non attesté dans le lexique, mais présupposé par le double dérivé vol28

II.(+ -ĀNU).1. [Le dérivé non attesté en lexique, peut être d’origine lexicale ("qui ressemble au 29 26 27

Aussi Ct (DizOnomSicilia 1719). VULPĒS étant absent de l’anthroponymie catalane, les 4 NF latinisants d’Alghero doivent être considérés comme sardes.

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L’absence de VULPĒS de l’anthroponymie latine rend difficile une explication détoponymique, le suffixe étant très productif dans la formation de NL latins à partir du NP du propriétaire. L’un des fils serait Iohannes, une autre fois mentionné par une formule grécisée: ss. Vulpanides Iohannes a.1197 PergStNicolaBari 3,35; l’autre fils qui justifierait le pluriel filiorum pourrait être Romoaldus Bulpannha [a.1150/ 1200] PergStNicolaBari 2,280.

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VULPĒ S

VULPĒ S

pastrino (dp. av.1510, GDLI 21,998). – Le suffixe, généralement péjoratif en italien, peut avoir une valeur diminutive avec certaines catégories lexicales, dont des noms de jeunes animaux.] Doc. hist. IR-00 Dominichi Vulpastri a.1059 PlacitiItalia 251.

17 ; > BEL:10/Ht :5); Volpati (ITA:360/Ud:12,Pn: 5); [forme italianisée:] Volpatti (ITA:332/Pn:233, Ts:10 ; > BEL :1). – [Réduction des consonnes doubles typique des dialectes italiens du Nord:] Volpato (ITA:6327/Pd:1544,Ve:1414,Tv:1353; > ESP:1), Bolpato (ITA:118/Ve:69,Pd:26), [forme italianisée:] Volpatto (ITA:90/To:86)33; Volpati (ITA:360/Pv:149;Mi:79,No:42), [forme italianisée:] Volpatti (ITA:332/To:23;So:19; > ESP:1).

II.(+ *-ATTU).1. [De gasc. boupat n.m. "renardeau" (vopat a.1567, FEW 14,646a), frioul. bolpat "maschio della volpe; volpicino; contadino danaroso, riccone" (Faggin 1,89); "persona benestante e agiata" (DESF 241), it. volpatto n.m. "cucciolo di volpe; persona molto astuta" (dp. s.19 seulement, GDLI 21,998). – En frioulan, en principe suffixe de motion au masculin de noms d’animaux, mais qui semble dénué de motivation; la masculinisation serait plutôt anthroponymique. La répartition y étant nettement septentrionale, il pourrait s’agir d’emprunts au vénitien.] Doc. hist. IR-13 Nicolao dicto Bolpatto (Gemona del Friuli) a.1330 Corgnali, domino Bolpato de Cavoryaco a.1344 Corgnali, Bolpato (Fagagna) a.1345 Corgnali, Bolpato de Vilata a.1345 Corgnali, q. Drinij Bolpaty (Gemona del Friuli) a.1408 Corgnali, Daniele Bolpati (Gemona del Friuli) a.1409 Corgnali, Chulau Mattia Volpatto a.1420 Corgnali [= Chulau Mathia Volpette → II. (+ -ITTU).1.], Josepho Bolpat a.1566 Corgnali, et al. – IR-23 [Frère d’Ant. (...) detto il Bolpatto, → II.(+ -ATTU).1.3.:] Biagio detto Bolpat (Caderzone) a.1591 CesariniCognTrentino 107. NF cont. [→ commentaire II.(+ -ELLU).1.:] Boupat (FRA:2/Tarn:1,HGar:1). – Vulpat (FRA:10/ Rhône:6[canton de Tarare:4]30 ), Vurpas (FRA:9/ Rhône:5)31. [NF frioulans avec différents degrés d’italianisation:] Volpato (ITA:6237/Go:3632,Pn:28,Ud:22,Ts: 30

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Distribution assez nette: Tarare:1, dans le sud du canton, Ancy:2, Affoux:1. – Les occurrences dispersées restent dans le pourtour: 2 à Lyon, 4 dans 4 départements voisins (Loire, Allier, SaôneL, Ardch). L’implantation paraît ancienne dans le Rhône; les attestations savoyardes du Minitel sont secondaires (communication Mme Anne-Marie Vurpas). – La finale -as pourrait aussi bien remonter à -ĀCEU; c’est l’apparente absence de dérivés correspondants de VULPĒS, même en italien où le suffixe est prolifique, qui fait préférer une variante graphique du diminutif en -at, implanté dans la région, cf. la note qui précède. Plus précisément Ronchi dei Legionari:10,Monfalcone: 6. – Margarit.

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II.(+ *-ATTU).1.3. Doc. hist. IR-23 [Frère de Biagio detto Bolpat, → II.(+ *-ATTU).1.:] Ant. fu Bernardino della Lacoma detto il Bolpatto a.1591 CesariniCognTrentino 107. II.(+ '-ea).0. [Dérivé non attesté en lexique.] Doc. hist. RO-14 Vulpea a.1510 DocRomHistA 2,158. NF cont. Hulpea (ROM:5). II.(+ -ELLU).1. [Dérivé non attesté dans le lexique, mais présupposé par le double dérivé it. volpellino n.m. "cucciolo di volpe" (GDLI 21, 999)34. De toute façon, un dérivé anthroponymique – hypocoristique ou bien expression de la filiation – est plus probable.] Doc. hist. GR-14 in vinea Raymundi Volpel 35 (Brioude) a.1262 DocBrivadois 46. IR-31 Iohannes Vulpelli (Ardengheschi) a.1202 CaleffoSiena 116, Ugolinus Vulpellus (Pisa) a.1228 CaleffoSiena 375, Lamb(ertus) Volpelli a.1267 LCensuumPistoia 250. – IR-42 presbitero Vulpello [a.1274/1280] DecLazio 320. NF cont. Volpelli (ITA:46/Mo:1936,Bo:11;Rm: 15); [palatalisation de -LL- du Nord de l’Italie jusqu’en Toscane, RohlfsGramStor §23337:] Volpei (FRA/HCorse:21 [Belgodere:4,Occhiatana:4].

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Ni un seul au Veneto où pourtant DeFeliceDCI 266 le veut caractéristique! DeFeliceDCI 266 cite le NF cont. Volpella qui semble éteint depuis. Si -el pourrait représenter -elh, la voyelle empêche un rattachement au type VULPĪCULUS, à moins de ne pas postuler un des rares survivants de VULPĒCULA. L’auteur de l’attestation lexicale volpellino du GDLI est de Modena; → II.(+ -ELLU).0. Les forces normalisantes qui en Italie ont agi, probablement, dans le sens de la dédialectalisation des NF, le pouvaient beaucoup moins dans l’île.

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VULPĒ S

VULPĒ S

II.(+ -(C)ELLU).0. [Cf. it. volpicella n.f. (av. 1342, GDLI 21,999 s.v. volpe), mais probablement hypocoristique anthroponymique.] Doc. hist. IR-44 Palmerius Vulpicella (Sessa Aurunca) a.1269/1270 RegChancAngioina 3,90. – IR-45 Elena Volpicella a.1866 ArchStatoBari et al. NF cont. Volpicella (ITA:809/Ba:617,Na:63)38.

II.(+ -ĪNU).1. Doc. hist. IR-31 [NF:] Volpini a.1841 CensToscana. – IR-46 [Translittéré du grec:] Vulpinos (Aieta) [s.12] RohlfsCognCalabria 278. NF cont. Volpin (ITA:105840/Pd:714,Ro:70,Ve: 50 > BEL:16/Ht:14), Bolpin (ITA:21/Ve:21), Volpino (ITA:106/Pv:33,At:10; Na:12; Rg:7); Volpini (ITA:277841/Rm:340,Vt:144,Gr:60; Bs:199;Pc: 127,Pv:119; Ps:266,An:164 > ESP:17/CST:13, CAT:4; BEL:6).

II.(+ -(C)ELLU).0.3. NF cont. La Volpicella (ITA:38/Ps:17), Lavolpicella (ITA:155/Ba:142). II.(+ -(C)ELLU).1. [Masculinisation anthroponymique.] Doc. hist. IR-45 clausura Stasi Vulpecelli a.1135 PergStNicolaBari 2,143. NF cont. Volpicelli (ITA:2497/Na:1417,Ce:182, Sa:142). II.(+ -eš).0. [Dérivé non attesté dans le lexique. Le suffixe forme des adj. caractérisants.] NF cont. Vulpeş (ROM:2). II.(+ -ĪCULU).0. [Suffixe italien méridional, < fr. -il, -ille (RohlfsGramStor §1064); cf. cal. vurpiglia n.f. "volpicino" (RohlfsCalabria 793).] Doc. hist. IR-46 Aronus scripta Vulpicla (Cosenza) a.1231(or.) CartCalabria 370. – IR-52 Alexandro Vulpigla [-a.1400] DizOnomSicilia 172139. NF cont. Volpigli (ITA:2/Mo:1,Vr:1). II.(+ -ĪNU).0. [Hypocoristiques anthroponymiques plutôt que d’it. volpino adj. "tipico della volpe; che rivela forbizia" (dp. av.1318); n.m. "cucciolo di volpe" (ca. 1325, GDLI 21,999– 1000), ou de frioul. volpine n.f. "muge, mulet (poisson)" (dp. s.19 seulement, NPirona 149 s.v. cièul). – Les NL Volpino (provinces de Verona et de Bergamo) ne semblent pas concernés.] Doc. hist. IR-13 ser Piero Bolpina a.1550 Corgnali.

II.(+ -(C)ĪNU).0. [D’it. volpicina, f. du suivant (dp.av.1525, GDLI 21,999 s.v. volpicino; dp. s.15, DEI 4085 s.v. volpe). – Les NF de l’Italie centrale sont plutôt des féminisations du suivant.] NF cont. Volpicina (ITA:13/Tv:6;Ce:3,Is:3). II.(+ -(C)ĪNU).1. [D’it. volpicino n.m. "cucciolo di volpe (anche con riferimento a persona astuta e maliziosa" (dp. s.14, GDLI 21,999).] NF cont. Volpicino (ITA:15/Ce:12,Is:2); Volpicini (ITA:8/Fi:8). II.(+ -ĪNU + -ĀRIU).0. NF cont. Volpinari (ITA:32/Ps:26,Bo:4,Fo:2), Vulpinari (ITA:112/Fo:103). II.(+ -io).0. [Forme féminine du suivant.] Doc. hist. IR-60 Ithoccor Gulpia [s.12–14] CondBonarcado 147 et al., Torbini Vulpia [s.12– 14] CondBonarcado 50, Iohanne Vulpia [s.12–14] CondBonarcado 21;219, [génitif lat.:] Marie Vulpie a.1253 Artizzu,AStS 27,126. II.(+ -io).1. [Probablement avec -i- accentué; suffixe sarde d’origine préromane, à valeur non précisée.] Doc. hist. IR-60 Gulpiu Musia a.1365(s.17) RenditeEcclCagliari 31;32;33, Juuane Gulpio [s.11/14] CondSilki 352, Iorgi Gulpio [s.11/13] CondTrullas 150 [éd.: Gulpia];163 et al., Gosantine Gulpio a.1170(or.) SolmiStudiSardegna. II.(+ -IŌNE).1. [Reprise savante du suffixe latin42.]

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Aussi ITA/Luc,Cal[Palmi] RohlfsCognLucania 203; RohlfsCognCalabria 277; cf. DeFeliceDCI 266. Cf. les SN cont. en -ŌNE Gurpigliuni, Urpigghiuni (ITA/ Sic RohlfsSNSicilia 66;137), et en -(E)OLU ["chi prende volpicini":] (u) Vurpigliùo (ITA/Cal[Bonifati] RohlfsSNCalabria 463); pour -(E)OLU > -ulo, cf. RohlfsGramStor §1086, pour la chute de -l- §221a. DizOnomSicilia 1719 donne un toponyme Volpiglia.

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Dont les NF à deux termes Falasco Volpin (ITA:5/Mi:5) et Rosazza Volpin (ITA:11/Ge:6,Vc:4,Al:1). Dont le NF à deux termes Saraca Volpini (ITA:58/Pg:35, Tr:23). À valeur identique à '-IU, cf. KajantoCognomina 37, mais peut-être entendu, par les latinisateurs, comme variante de -ŌNE: le personnage de NecrProvRomana peut être

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VULPĒ S

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Doc. hist. IR-00 Ioannes Vulpio [s.11] PlacitiItalia 457. – IR-42 Nicola Volpione [s.13] NecrProvRomana 1,57.

21;Ba:29;Pg:17,Fo:13), Vulpetti (ITA:153/Tp:111), Volpitti (ITA:12/Fg:12).

II.(+ -ISCU).1. [Suffixe patronymique.] NF cont. Vulpescu (ROM:304/Dj:69,Ag:31,Ph: 31; MOL:21). II.(+ -ISCU).1.3. Doc. hist. RO-14 Dragotă Vulpescul a.1495 DocRomHist 3,343. II.(+ -ITTU).0. [Cf. it. volpetta n.f. (volpette pl. dp.av.1311, GDLI 21,999 s.v. volpe); le dérivé est probablement anthroponymique.] NF cont. [Phonétique normale de l’italien méridional:] Vulpitta (ITA:82/Tp:31,Pa:7;Br:15)43. II.(+ -ITTU).0.4. [DĒ +. – La préposition marque probablement la filiation.] Doc. hist. IR-48 Sabbatinus de Vulpicta (Érice) a.1299 DizOnomSicilia 1721. II.(+ -ITTU).1. Doc. hist. IR-13 Bolpetto (Udine) a.1320 Corgnali, apud campum Coradi (Alture) Bolpeti a.1338 Corgnali, Bolpettus a.1347 Corgnali, [génit. lat.:] Bolpetti (Udine) a.1348 Corgnali, uxor Michaelis Bolpeti de Flambro [s.14] Corgnali, pres. Mathia q. Vuolpete de Playno (Udine) a.1390 (= Matia Bolpet (Playno) a.1394, = a Mathia Volpeto de Playno a.1407), Chulau Mattia Volpette a.1421 (→ II.(+ *-ATTU).1.) Corgnali, dominus Bolpet a.1420 Corgnali; q. Joannis Marie Volupetti (Porcìa) a.1521 Corgnali, mº Leonardo Volupeto de Purel a.1525 Corgnali44. NF cont. Volpet (ITA:20/Go:13), Bolpet (ITA: 14/Ud:8,Ts:2); [forme italianisée:] Volpetti (ITA: 293/Ud:54,Pn:6). – Volpet (ITA:20/Vc:7), Volpetto (ITA:9/Pa:7,Me:2); Volpetti (ITA:293/Rm:115,Ri:

identique à Nicolaus Gulponis → B.II.(+ -ŌNE).1. – L’alternative d’une double suffixation (+ '-IU + -ŌNE) n’est pas exclue; le fait que Vulpio(ne), à l’opposé de Vulpius et Vulpo(ne), n’a pas laissé de descendance, fait préférer l’hypothèse de la latinisation spontanée un peu précieuse. 43 Aussi RohlfsCognCalabria 278; DizOnomSicilia 2,1721. 44 Attraction phonétique attestée déjà chez Isidore (Etymologiarum XII,29): «Vulpes dicta, quasi volupes. Est enim volubilis pedibus, et numquam rectis itineribus, sed tortuosis anfractibus currit, (...)».

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II.(+ '-iu).1. [Suffixe savant formateur d’adjectifs, mais d’usage fréquent, sans valeur spécifique, dans les latinisations anthroponymiques.] Doc. hist. IR-31 Aldebrandinus Vulpius a.1267 LCensuumPistoia 250. – IR-42 Ioannes Antonius Vulpius Ascolanus [a.1719/1740] MaestriSapienzaRoma 915, Ioannes Maria Vulpius Romanus [a.1760/1787] MaestriSapienzaRoma 928. – IR-44 Camillo Vulpio a.1632 RegMontevergine 6,125. NF cont. Vulpio (ITA:317/Ba:231;Pz:28). II.(+ -(E)OLU).0. [Dérivé non attesté en lexique, donc plutôt formation anthroponymique.] Doc. hist. IR-44 Sergio Vulpola a.1166(or.) CDAmalfi 319. II.(+ -ŌNE).1. [D’it. volpone n.m. "volpe grossa e vecchia; anche il maschio di tale animale", "persona molto astuta" (dp. av. 1405, GDLI 21, 1000); sic. gurpuni "accr. di gurpi" (Mortillari 367); cf. roum. vulpoi, n.m. "renard mâle" (Tiktin 3,896 s.v. vulpe), "homme rusé, sournois" (DEX 1173), dial. vulpoń (PascuSufRom 111); la masculinisation des attestations roumaines est plutôt anthroponymique. – L’emprunt par l’italien méridional de la valeur diminutive du suffixe français (RohlfsGramStor §1095) surtout en Sicile et Calabre a pour conséquence que l’on ne peut pas exclure cette valeur pour les attestations de IR-42 et IR-44.] Doc. hist. IR-24 Vulponis a.1164 RegRavenna 1, 33. – IR-25 in loco ubi dicitur de Volpone a.1175(or.) CDPadova 2,308. – IR-31 Conpagnus Volpone (Asciano) a.1212 CaleffoSiena 182, Volpone (Scialenga) a.1213 CaleffoSiena 202, [NF:] Volponi a.1841 CensToscana. – IR-42 Andrea uxor Nicolaus Gulponis [s.13] NecrProvRomana 1,23, Alexandra ux. Nicolai Golponis [s.13] NecrProvRomana 1,73, presbiter Volpone (Veroli) a.1328/ 1329 DecLazio 176. – IR-44 Giovanni Vulpone a.1500 RegMontevergine 5,185, Angelo Vulpone a.1548 RegMontevergine 5,32245. 45

Cioffus Vulpunus [s.13] NecrSalerno 326, pourrait être une latinisation fautive basée sur une forme due au métaphonisme caractéristique de la région, par ex. le pluriel -uni de -one; l’alternative serait une latinisation un peu précieuse qui se sert du suffixe rare -ŪNU (qui ne survit qu’en ibéroroman).

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VULPĒ S

VULPĒ S

NF cont. Vulpone (ITA:28/Cs:14;Ba:10), Volpone (ITA:526/Pe:122;Ge:77;No:64); Volponi (ITA:1369/Rm:269;Ap:162,An:111,Ps:97;Bs:114; > ESP:1/CST:1). Vulpoi (ROM:522/Gl:58,Gj:51), Hulpoi (ROM: 20/Is:15). SN cont. Vulpoń Banloc (ROM [Turnu-Ruieni] NALR-Banat 107).

attestations toscanes appuient l’interprétation comme NP féminin d’une partie des Volpe (→ I.0. Doc. hist. IR-31).] Doc. hist. IR-31 Vulpula q(uae) Unilda v(ocatur) (Camaldoli) a.1071 BrattöNuoviStudi 222, Vulpule uxoris mee (Lucca) a.1083 BrattöNuoviStudi 222, Roberti Vulpulae Gattaeblancae a.1195 DocToscana-Oriente 66. – IR-46 Presbiteri Johannis f. Gaiti Vulpule (Cosenza) a.1199(or.) CartCalabria 136.

II.(+ -ŌNE).1.3. NF cont. Vulpoiu (ROM:386/Vn:157,Ag:54). SN cont. (u) Gurpuni (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 66). Vulpoiu (ROM PaşcaNPOlt 349). II.(+ -ŌNE).1.4. [DĒ +. – La préposition marque un rapport de filiation ou d’appartenance familiale.] Doc. hist. IR-44 Liberatore de Vulponis a.1492 (= Liberatore de Vulpone a.1497) RegMontevergine 5,170;205;179; 185. II.(+ -ŌNE).2. [Pluriel latinisant exprimant le collectif familial.] NF cont. Volpones (ITA:85/Pn:19,Ud:6). – Volpones (ITA:85/Mi:28) II.(+ -ŌNEU).1. [ Peut-être avec palatalisation de n devant –i.] NF cont. Volpogni (ITA:19/Mo:17). II.(+ *-OTTU).1. [Pour le type de formation cf. romagnolon vuipot n.m. "volpacchiotto" (Ercolani 67146 ), sic. urpottu/vurpottu n.m. "volpacchiotto" (VS 5,933 et 1227), aussi piém. volpot n.m. "volpino, volpicino". Depuis le 11e siècle le suffixe forme fréquemment des hypocoristiques en anthroponymie.] NF cont. Volpotti (ITA:37/Rm:11;Pg:9,An:8, Tr:6)47. II.(+ '-ULU).0. [Pour la formation, cf. it. vólpola "sorta de uva" (a.1738, a.1805 DEI 4085).]48. – Les

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II.(+ '-ULU + -ĪNU).1. [Formation anthroponymique, le dérivé n’étant pas attesté dans le lexique.] NF cont. Volpolini (ITA:27/Pg:25). II.(+ -uš).1. [Dérivé non attesté dans le lexique, donc probablement formation anthroponymique, à valeur hypocoristique; le genre grammatical a été adapté au porteur.] NF cont. Hulpuş (ROM:20/Sb:11, Mr:9). III.(BELLUS +).II.(+ -ŌNE).0. [Avec occ. bel adj. "beau"(dp. fin s.12, Levy 1,137). – Le dérivé n’est pas attesté dans le lexique.] Doc. hist. GR-12 Bertrandus Bela Vulpo de Montels [s.12] CartGuillemsMontpellier 446. III.(+ VETULUS).0. [Avec frioul. vècio (NPirona 1261); le composé n’est pas clair: faut-il lire Bolpevechia ?] Doc. hist. IR-13 Nicolao dicto Bolpovechia (Udine) a.1360 Corgnali. →

VULPĒCULA/VULPĪCULUS.

Weinhold. – Documentation: Trèves; Kremer; Lisboa; Zaragoza; Sevilla; Louvain-la-Neuve; Nancy; Chambon, Müller; Udine; Pisa; Caffarelli; Minervini. – Synthèses: Galicien/Boullón; Asturien/Cano; Vasconia/Irigoyen, Cierbide; Castillan/ García Gallarín, Labrador Gutiérrez; Catalan/Bastardas; Sarde/Wolf; Roumain/Goicu. – Consultants: Caffarelli; Chambon; Vicario; Wolf. – Révision: Chambon.

Ercolani, L.: Vocabolario romagnolo-italiano, italianoromagnolo, Ravenna (Girasol) 1971. Aussi toponyme, cf. DizOnomSicilia 1719. Suffixe diminutif latin le plus fréquent; il peut traduire, dans un document latin, n’importe quel suffixe diminutif ou hypocoristique de la langue vernaculaire. L’italien est cependant la zone qui a revitalisé ce type suffixal ('-olo).

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VULPĒ CULA/VULPĪ CULUS

VULPĒCULA

/

VULPĪCULUS

(lat.) (jeune) re-

nard. Structure1 A. Type

VULPĒCULA

A.I.1. / A.I.0. B. Type

VULPĪCULUS

B.0. B.I.0. B.I.0.3. B.I.1. B.II.(+ *-ATTU).0. B.II.(+ -ITTU).0. B.II.(+ -ITTU).0.3. B.II.(+ *-OTTU).0 B.II.(+ *-OTTU).0.3. B.II.(+ -ŌNE).0.

0. [Lat. VULPĒCULA n.f. (dp. Cic., OLD 2122) est le diminutif de → VULPĒS; en latin déjà la connotation diminutive a pu s’effacer (cf. la définition "a (little) fox", OLD 2122). Au Moyen Âge le type lexical est attesté en galicien et en castillan2, et indirectement par des toponymes galiciens, portugais et asturiens3. En galloroman, il est évincé par VULPĪ1

2

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Article VdP remanié en janvier 2005, complété en mars 2009. Malgré l’avis opposé de Coromines (DECat 9,383-4), acat. volpell, volpey(ll) adj. "lâche", avec les substantifs volpellatge, volpelle(s)a "lâcheté" (DCVB 10,872), paraît plutôt une adaptation d’occ. volpilh, adjectif avec toute la gamme des sens directs et figurés liés au concept ‘renard’(FEW 14, 644a; Levy 8, 832; avec les dérivés volpilhatge, volpilhia) , entre autres le sens "lâche" quand même peu commun dans les langues romanes (à part les lexèmes de l’occitan, l’ancien picard et le normand ont goupillier "se conduire en lâche", FEW 14, 644b). Galice: Golpellas, Golpilleira(s); LorenzoCronologia: Bolpeleiras a.1107; Portugal: Gulpilheira(s), Gulpilhares, Gulpilharinhos, a.1173 Bolpeleira MachadoDicOnom 761; Asturies: microtoponymes Los Galpechos, Golpecheras, El Golpiyera; NL médiévaux Golpeyar/ Golpellar (s.12–14); lexèmes ‘topographiques’ latinisés colpeliare, uulpiculare (s.10); León: Golpejas/Sa; Rioja: microtoponymes Golpejeras; MPidalOrígenes §50.3.: NL médiévaux: Gulpellares, Kolpelera. – Les NL Vulpellac, anc. Volpellach (ESP-CAT/Bm), Volpillac (FRA/ Loz), Voulpillac (FRA/Tarn) constituent des formations typiques sur le nom de propriétaire et présupposent en

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VULPĒ CULA/VULPĪ CULUS

(→ B.) avec de rares reliques du type classique4. Les dérivés ont supplanté en grande partie VULPĒS simple, mais ils ont cédé, à leur tour, devant des innovations motivées par le tabou qui frappe les dénominations directes de l’animal dans les croyances populaires (→ VULPĒS 0.). – REW 9463; MachadoDicOnom 761; DCECH 5,846–7; DECat 9, 383; FEW 14, 644a–5b; DEAF, G, 1072–9. Comme pour → VULPĒS, il n’y a pas de NP latins attestés (Ø KajantoCognomina). Les NP romans remontant au type VULPĒCULA du latin classique sont groupés sous → A., les descendants du type particulier au latin de Gaule VULPĪCULUS sous → B; pour les motivations → VULPĒS 0. Ø Kremer,Aufsätze 11; VasconcellosAntrPort 234; MachadoDicOnom 238; Ø DicApellidosEsp; Ø MollLlinatges; Ø DCVB (comme NF); DauzatTraité 197–8; DauzatDNFF 301,312,592; MorletDENF 473,486, 960, 972; DebrabandereWb 596; Herbillon/ GermainNFBelg 368; GermainNFWallonie 482.] CULUS

A.

VULPĒCULA

A.I.1. / A.I.0. [On ne distingue pas féminin et masculin. − D’agal./aport. golpello n.m. "renard" (dp. Cantigas, LorenzoCronologia 195)5; cf. agal./

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principe un NP latin, selon DCVB 10, 889 *Vulpilius, mais cf. → VULPES n.3 pour la remotivation des NL formés sur le NP Ulpius et ses dérivés, par les lexèmes issus de VULPĒS. En prolongement de l’ancien type lexical ibéroroman un dernier reflet gascon de VULPĒCULA survit comme nom de plante: boupelh n.m. "prêle queue-de-renard" (Palay 150; comp. aussi FEW 14,646a s.v. VULPĒS: coude de boup “prêle”). Le NF cont. Boupeillé (FRA:4/PyrA:2 ; Ø GrosclaudeNFGasc.) pourrait représenter un dérivé en -ĀRE/-ĀRIU, non attesté dans le lexique, lexème toponymique à sens collectif "lieu où abondent les prêles" (qui pourrait aussi correspondre aux NL ibéroromans du même type de formation de la note précédente). – Une autre relique lexicale est poit. goupeille n.f. "congestion du petit colon (bœufs, moutons)" (FEW 14,644a). Le genre masculin correspond à celui du lexème de base golpe (→ VULPĒS) et de raposo, d’usage général en galicien moderne. De même, les lexèmes modernes de la Navarre et de la Rioja, zone des attestations anthropony-

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VULPĒ CULA/VULPĪ CULUS

VULPĒ CULA/VULPĪ CULUS

aport. golpella n.f. (s.14, LorenzoCronologia 195), aesp. gulpeja n.f. (a.1251−s.15, DCECH 5,846; DME 1221), vulpeja (a.1611 et 1726/1739 seulement, DCECH 5,8466 ).] Doc. hist. IB-11 Roy P. Golpelo a.1261 LorenzoCronologia 195. – IB-12 [SN d’un Mem Rodrigues de Briteiros?:] don Belpelho [s.13] MachadoDicOnom 238 (= don Velpelho VasconcellosAntrPort 234)7. – IB-24 Arnalt Golpello fidiator (Calahorra) [a.1125/1148] CDRioja 154, Aita Cecri Uolpeio (= Golpeio) (Calahorra) [a.1125/1148] CDRioja 1558.

r/ devant labiale est régulier en franco-provençal et bien enraciné dans les parlers bourguignons d’oïl10. Si l’alternance [v-/g-] devant [o,u] est normale dans la presque totalité de la Romania (→ VULPĒS 0.), les particularités galloromanes – la variante en [w-] du lexème et la fréquence de [g(u)-] dans les formes de l’ancien français – rendent probable l’influence de frq. *HWELP "jeune carnassier" (FEW 14,645a et n.11 et 12). Malgré l’opposition de Corominas (DCECH 5,847), le DEAF G, 1072, se range avec prudence aux côtés de Wartburg. – Pour ital. méridional vurpiglia, qui ne continue pas le dérivé latin, → VULPĒS B.II.(+ -ĪCULU).0.]

B.

VULPĪCULUS

B.0. [Le latin tardif de Gaule (dp. déb. s.5, DEAF G,1072; FEW 14,645b) a remplacé le suffixe de VULPĒCULA par -ĪCULU; de plus, dès la première attestation on note le passage au masculin, bien que l’emploi générique du féminin ne manque pas (cf. DEAF G, 1075). En français, le type s’éteint rapidement (dernière attestation textuelle au 15e s., Gdf 4,318-9, en lexicographie a.1637, FEW 14,644b). Le franco-provençal a quelques zones de résistance (Val d’Aoste, ALF 1147; Forez, FEW 14,644a; → B.a.); comme dans le cas de VULPĒCULA, les sens figurés survivent à la disparition de l’acception principale9, mais leur effet en anthroponymie paraît nul. – Le changement /l/ > /

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miques, sont, avec très peu d’exceptions, les masculins raposo et zorro (ALEANR 4,477). Mot de dictionnaires (Covarrubias et Autoridades), a l’époque sans doute déjà hors d’usage. L’alternance des initiales g- et v-/b- se retrouve dans les toponymes, cf. n. 2; c’est le -e- de la première syllabe qui est plus problématique, mais non sans parallèle, par. ex. le NL Belonha/Bolonha2, MachadoDicOnom 238 et 265 . Le premier nom Arnalt pourrait indiquer une origine du porteur du versant gascon des Pyrénées; le second personnage a un premier nom basque. – IB-24 Juan García Valpejas a.1753 EnsenSalamanca 188, peut – à défaut de toute explication détoponymique à partir de Val-, – s’expliquer par une déformation d’un mot disparu d’usage, cf. le microtoponyme asturien los Galpechos (Toponimia 31,61); pour l’initiale labiale cf. ca. a.1050 NL Bolpeliares et Uolpeliares, MachadoDicOnom 761, dans le lexique cast. vulpeja, a.1611 seulement, DCECH 5,846. Cf. ALLy 5,168 vorpi etc. "échelette de derrière (du char)", assez répandu.

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B.I.0. [D’afr. goupil n.m. "renard" (s.11, FEW 14,644b), gourpil (apr. 1175, DEAF G-1074). avec variantes afr. volpil, vulpil, vorpil, verpil etc.] Doc. hist. GR-21 Jehan Gourpil enlumineeur a.1298(or.) TailleParis(Ms)11, Richart Gourpil peletier a.1299(or.) TailleParis(Ms). – GR-22 Constancius Vulpil a.1171 CartSaintes 165;168, Constantinus Vulpil [a.1171] CartSaintes 166, [latinisation12 et masculinisation ou lexicale, selon le genre grammatical en vulgaire, ou anthroponymique, selon le sexe du porteur:] Johannes Vulpeculus (Benon) a.1182(or.) Fexer 674, Cerlies Goupil [-a.1300] ChartPoitou 26, Joffrey Goupil [-a.1300] ChartPoitou 27. – GR-23 Guillaume Goupil a.1359/1360(or.) ComptesTours 1,174, Jehan Goupil mercier a.1372/1373(or.) ComptesTours 2,155, Jehan Goupil mercier a.1379/ 1380(or.) ComptesTours 2,240;244, Pierre Goupil a.1379/1380(or.) ComptesTours 2,255. – GR-24 Renaut Goupil a.1272 LRougeEu 22, Mahieu Goupil a.1349 ActNormand 377, Gouppil a.1397 CartLouviers 2/1,171, Arnault Goupil (= Gouppil) marchant a.1438/ 1439(or.) ComptesRouen 195;196; 209, Johan Goupil marchant de bois a.1440(or.) ComptesRouen 211, Jehan Gouppil a.1464/ 1465(or.) ComptesRouen 341. – GR-26 Rochus Goupil (Bruxelles) a.1635 DebrabandereWb 596. – GR-29 [Dans les dialectes français de l’Est et le

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Cf. DevauxDauphiné 338; HafnerGrundzüge 170ss.; TaverdetSaôneL 1,225-7. Le [-r-] doit s’expliquer par l’influence de développements parallèles où [-l-] ne s’est pas vocalisé, cf. afr. werpil (dp. s.13, FEW 14,645a). Cf. cependant n.3, poit. goupeille < VULPĒCULA.

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VULPĒ CULA/VULPĪ CULUS

VULPĒ CULA/VULPĪ CULUS

francoprovençal, -īCULU > [-ej-], à côté de [-ij-]13:] Vorpelli le tourcheur (Dijon) a.1392 CarrezAnimaux 123. – GR-41 Gupill (Winton/Hampshire) a.1148 ReaneyDicEnglPN 209, Godfrey Gupill (Oseney) a.1200 ReaneyDicEnglPN 209, Guppyl de Gelverton a.1276 ReaneyDicEnglPN 209. NF cont. Volpil †, Voupy †, Vorpil † (FRA tous DauzatDNFF 599) ; Goupil (FRA:2081/IlleV:214, Sarthe:197,May:125,LoireA:107;SeineMrt:102, Calv:75; BEL:6)14, Gouppil (FRA/Loiret[Beaugency]:2), Goupy (FRA:357/EureL:24,IndreL:20, Loiret:11, LoirCh:8; BEL/Ht:1), Gouppy (FRA:1; BEL/Ht:14), [variante graphique:] Goupit (FRA/ Paris) ; [avec initiale V- :] Verpy (FRA:54/CôteOr:13[canton de Montigny-s/Aube:9],Aube:8)15; [groupe bourguignon-comtois qui présente, en plus de l’ouverture Ī > e, la vocalisation de l devant -s de la flexion (du cas régime ou du pluriel)16:] Velpeau † (FRA/DauzatDNFF 589); Verpeau (FRA:7/CôteOr:4, [pluriels apparents:] Verpaux (FRA:17/CôteOr:12), Verpeaux (FRA:73/CôteOr: 27,Jura:9)17.

B.I.0.3. Doc. hist. GR-24 Robin le Goupil a.1397 CartLouviers 2/1,171, le Goupil a.1421 Vignal,AnnalesNormandie 41,291. – GR-26 Jehans li Voupis (Durbuy) a.1333 DebrabandereWb 596. – GR-29 [C.s.:] Bonus Amicus li Verpiz (Savigny-le-Sec) a.1316 CarrezAnimaux 123, les hoirs au Vuilpi (Molesme) a.1317 CarrezAnimaux 123, la vigne au Vulpi (Champlitte) a.1329 CarrezAnimaux 123, Hugue le Verpi (Gemeaux) a.1350 CarrezAnimaux 123, [-ej-] à côté de [-ij-] < -ĪCULU, cf. GPSR 1, 44–5, s.v. abeille); chute de [-l/-λ] (FouchéPhon 663;669):] Oudot le Verpé (Semesanges) a.1379 CarrezAnimaux 123, Jehan le Vorpi (Bligny-sousBeaune) a.1391 Carrez-Animaux 123. – GR-41 Alan le Gopil (Worcestershire) a.1275 ReaneyDicEnglPN 209, Robert le Gopyl (Suffolk) a.1275 ReaneyDicEnglPN 209. NF cont. Le Goupil (FRA:82/Calv:17; BEL/ FlOc:5)18.

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Plutôt que préservation de VULPĒCULA. Cf. GPSR 1,44– 5, s.v. abeille. Normandie, Maine et Bretagne (y inclus la Bretagne celtique) regroupent plus que la moitié (1074) des occurrences, poids encore plus impressionnant quand on laisse de côté les 305 porteurs de la Région parisienne. En relation avec la densité de la population, la Mayenne est l’épicentre de la distribution. La cartographie des données du Minitel est en désaccord avec la localisation ‘Dauphiné’ de DauzatDNFF 592. Malgré MorletDENF 960 dont l’argument non tout à fait clair suppose une dérivation diminutive (changement de suffixe?). L’ouverture -ī- > -e- n’est même pas une condition nécessaire, cf. ALLy 5,168, où frpr. [varpy] "échelette du char" forme le pluriel [varpyo]; cf. FouchéPhon 314 (afr. gentius, fiuz), et 855 (afr. fius, fornius). Le résultat, identifié au suffixe populaire [-yo] < -ELLU, à dû provoquer l’hypercorrection en -eau(x). Verpeau est localisé au Sud de Dijon (L’Étang-Vergy:2, Tart-le-Bas:1); probablement ce n’est qu’une variante créée par erreur ou par volonté de différenciation, du premier des deux groupes de Verpeaux: 1. Dijon-Ville:10 et sa banlieue sud (Chenôve:3,Marsannay-la-C.:1); 2. les cantons de Seurre et de St.-Jean-de-Losne:7 (Seurre:3, Franxault:2), avec une petite zone limitrophe du Jura (Longwy-s/le-Doubs:7, St.-Baraing:2). Même argument pour Verpaux qui se situe dans deux cantons voisins, Seurre et St.-Jean-de-Losne:7 (Jallanges:2, Franxault:2)et qui fait nettement corps avec le second groupe de Verpeaux.

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B.I.1. [La disponibilité du lexème masculin appuie, pour des porteurs mâles, l’hypothèse du matronyme, bien que la forme féminine n’est pas rare comme terme générique, cf. afr. go(u)rpille n.f. "renard" (ca. 1125–1300, DEAF G, 1075–6), face à afr. goupille n.f. "femelle du renard" (ca.1174– 1382), DEAF G,1076; FEW 14,644b).] Doc. hist. GR-29 dictus Guerpille (Dijon) a.1250 CarrezAnimaux 12319.

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La distribution au niveau local dans le Calvados, suit la ligne côtière, en accord avec le fait que 15 des occurrences dispersées s’alignent dans des départements côtiers, du Morbihan à la Seine-Maritime; les occurrences belges proviennent de la Flandre occidentale, et 6 sur 9 Le Goupil du Midi proviennent également de départements côtiers (Gir, PyrA, PyrOr, Aude, Hér). On peut y voir le type même de la diffusion d’un NF de personnes liées à la mer. Les attestations historiques GR-29 Viardus Gapille (Ouges) a.1268, Jehan Gaupillot (Flavigny) a.1360 CarrezAnimaux 123, et le NF cont. Gaupillat (FRA/Paris) se rattachent avec beaucoup de peine à VULPĪCULUS. – FEW 17,493b–4b offre un étymon germanique qui sur les deux plans phonétique et sémantique satisfait pleinement: WALPE "entremetteuse; femme bête", largement distribué, avec ses dérivés, en galloroman; cf. tout particulièrement, à Chablis/Yonne (proche de la localisation du SN historique) le verbe gaupiller "manger avidement; gâcher, détremper".

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VULPĒ CULA/VULPĪ CULUS

VULPĒ CULA/VULPĪ CULUS

NF cont. Goupille (FRA:177/ Sarthe:22,MaineL:21,LoireA:18)20.

Animaux 123, [NF:] Vurpillot (Étupes; Roches-lèsBlamont) a.1750 DictCommDoubs 1205;2747. NF cont. Goupillet † (FRA DauzatDNFF 301; MorletDENF 473). – Vurpillat (FRA:394/ Doubs: 20[Vaufrey:5]25; > SUI/Ne:1 RépNFSuisse 1933, SUI/Vd LOrVaud 397 = RépNFSuisse 1933), Vurpillot (FRA: 125/Doubs:49[Mandeure:11],Belf:6, HSaône:5,Jura:5), Verpillot (FRA:64/ HSaône:8, Doubs:7,HMarne:6), Verpiot (FRA:23/SaôneL:10, CôteOr:2).

B.II.(+ *-ATTU).0. [Suffixe diminutif, spécialement de noms d’animaux. D’afr. vulpillat "petit renard" (ca.1300, DEAF G, 1077), afrcomt. uuilpillat (s.14, FEW 14,644b). – La répartition avec les issues -at < -ITTU est difficile, → B.a.II. (+ -ITTU).0.] NF cont. Goupillat (FRA:12/Char:8)21. – Verpillat (FRA:97/Jura:42,Rhône:8,HSavoie:4), Vurpillat (FRA:34/Ain:5). B.II.(+ -ITTU).0. [Le suffixe diminutif et hypocoristique présente la polymorphie caractéristique des dialectes de l’Est de la France22. – D’afr. goupillet n.m. "petit renard" (ca. 1300, DEAF G, 1077), vulpillet (1358/1361, DEAF G, 1077). – La motivation anthroponymique de la formation est plus probable23.] Doc. hist. GR-00 Hugue Vulpillet [a.1358/1361] Gdf 4,319. – GR-29 Petrus Verpillé (Beaune) a.1225 CarrezAnimaux 12324, Hugueninus Volpillet (Dijon) a.1324 CarrezAnimaux 123, Gautier Volpillat (Sagy) a.1338 CarrezAnimaux 123, messire Hugue Vulpillet (Doubs) [a.1358/1361] Gdf 4, 319, Roubert Verpillot (Brochon) a.1375 Carrez-

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Deux petites zones de densité maximale se dégagent: la première au nord et nord-ouest du Mans, avec 12 porteurs (Sarthe: ct. de Beaumont-s/Sarthe:6[Ségrie:3], ct. de Ballon:3); l’autre à l’ouest d’Angers regroupe également 12 occurrences (MaineL/ct. de St-Georges-s/Loire: 4, ct. de Louroux-Béconnais:3; LoireA/ct. de Varades, limitrophe des précédents:5). Les chiffres du reste de la LoireA sont dus à l’attraction de Nantes et des côtes. Trois des quatre occurrences dispersées se trouvent dans les départements limitrophes (Vienne, HVienne, Gir). Six des huit porteurs charentais sont localisés dans un rayon de 25 km autour d’Angoulême qui en compte les deux restants. Sagy/SaôneL est aux confins d’une petite aire de -ITTU > -at, Brochon/CôteOr en pleine zone de -ITTU > -ot. Pour les trois types dérivationnels qui suivent (+ -ITTU, + -ŌNE, + *-OTTU), on a préféré spontanément une motivation anthroponymique, soit hypocoristique soit d’expression de filiation; cependant l’observation de Wartburg (FEW 14,645a) qu’anciennement les renardeaux étaient tenus comme animaux domestiques, peut motiver l’usage du diminutif lexical. Ou bien matronyme ? L’interprétation Verpillé par Carrez peut être arbitraire, cf. afr. vuerpille n.f. "femelle du renard" (dp. fin s.12), werpille (dp. s.13, DEAF G,1076).

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B.II.(+ -ITTU).0.3. Doc. hist. GR-29 [C.s.:] Johannes li Verpillaz (Dijon) a.1315 CarrezAnimaux 123, Johannes li Verpillez (Dijon) a.1325 CarrezAnimaux 123, [trois frères:] Andrié le Verpillet (Perrenoz li Verpillez de Noiron, Simons li Verpillez) a.1342(or.) RegDijon 48;49. B.II.(+ *-OTTU).0. [D’afr. goupillot n.m. "petit renard" (dp. ca. 1300, DEAF G,1077; la motivation anthroponymique du dérivé est plus probable.] NF cont. Goupillot † (FRA/ ‘Bretagne, Côtesdu-Nord’ Gdf 4,319); [non attesté en lexique; confusion avec le suffixe homophone *-WALD-:] Goupillaud (FRA:16/SeineMrn:7[Montereau-fautYonne:4])26. B.II.(+ *-OTTU).0.3. Doc. hist. GR-24 Thomas le Goupillot (Manche) a.1313 Gdf 4,319. B.II.(+ -ŌNE).0. [D’afr. mfr. go(u)pillon n.m. "petit renard" (fin s.13, DEAF G, 1077; FEW 14, 644b); [la motivation anthroponymique de la formation est plus probable], du correspondant francoprovençal d’afr. gourpillon "renardeau" (fin s.13, DEAF G-1077). La distribution géographique du NF est complémentaire à celle de → Guerpillon B.b.II.(+ -ŌNE).0.

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Vaufrey est en zone de -ITTU > -at. La concentration (à augmenter d’un porteur dans le même canton) permet de supposer que les porteurs dispersés dans le département sont à rattacher à cette petite région, dont fait partie Blamont, lieu d’origine du NF vaudois. Montereau-faut-Yonne se détache nettement comme épicentre: à 30 km au sud-est, il y a 3 porteurs à Sens/ Yonne; à 30 km au nord-ouest, 3 porteurs sont dispersés autour de Melun.

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VULPĒ CULA/VULPĪ CULUS

VULPĒ CULA/VULPĪ CULUS

NF cont. Goupillon (FRA:67/Yv:13,Ess:7, Oise:7)27, Goupillion (FRA:4). – Verpillon (FRA: 33/Isère:18,Rhône:3), Verpillion (FRA/Paris:1) ; Guerpillon (FRA:145/Rhône:51,Loire: 37[canton de Feurs:19]28,Savoie:6).

Weinhold. – Documentation: Trèves; Kremer; Bastardas; Nancy; Müller. – Synthèse: Galloroman/ Hanton (rév. : Germain). – Révision: Chambon. – Consultant : Caffarelli.



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VULPĒS.

La variante goupillon "aspersoir" de guipellon (s.12), wispeilon (s.13) < afr. guipon < néerl. WISP (FEW 17, 599b-600a; TLF 9,357) est assez tardive (dp. Cotgrave 1611) pour entrer sérieusement en compétition. La distribution des NF de la zone francoprovençale est complémentaire à celle du type Verpillon de l’Isère, → B.a.II.(+ -ŌNE).0. – Dans la Loire, la concentration est très nette au nord-est de Feurs (5 porteurs), culminant à Panissières (8); vers le Nord s’aligne le canton de Néronde avec 6 occurrences. La concentration se poursuit dans le canton limitrophe de St-Laurent-de-Chamousset (Rhône) avec 9 occurrences, dont 5 à Villechenêve et Chambost-Longessaigne, villages contigus de Panissières (Loire).

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LEPUS

LEPUS

(lat.) lièvre.

Structure1 I.0. I.0.3. I.0.3.4. [DĒ +] I.0.4. [AD +] I.0.4. [DĒ +] I.1. I.1.3.4. [DĒ + AB +] I.2. I.2.3.4. [DĒ +] II.(+ -άκιον).0. II.(+ -ĀLE).0. II.(+ -ĀRIU).0. II.(+ -ĀRIU).1. II.(+ -ĀRIU).2. II.(+ -aş).0. II.(+ -ATTU).0. II.(+ -ATTU).1. II.(+ -echon).0. II.(+ -ELLU).0. II.(+ -ELLU).0.3. II.(+ -ELLU).1. II.(+ -ică).1. II.(+ -ici).0. II.(+ -ĪNU).0. II.(+ -ĪNU).1. II.(+ -ĪNU).0.4. [DĒ +] II.(+ -ISCU).0.3. II.(+ -ITTU).0. II.(+ -ITTU).0.3. II.(+ -ITTU).1. II.(+ -ŌNE).0. II.(+ -ŌNE).0.4. [DĒ +] II.(+ -ŌNE).1. II.(+ -ŌNE).2. II.(+ -OTTU).0. II.(+ *-WALD-).0. II.(+ *-WALD-).III.(MALUS +). 0. III.(cicco +).0. III.(JUVENIS +).0.3. III.(+ AURUM).0.4. [DĒ +]

LEPUS

l’ensemble du domaine roman (REW 4991; DOLR 5,66; PellegriniAnimali 185). Son genre originel a été modifié dans la plupart des langues romanes (m. > f.), sauf en français, dans certains dialectes italiens et en sarde, de même qu’en roumain; la différence de genre des lexèmes romans n’a pas été prise en compte dans la structure de l’article. Les représentants romans de LEPUS de même que leurs dérivés se sont fixés dans l’anthroponymie par des SN, inconnus en latin sous la forme du simple (Ø KajantoCognomina; Ø CIL II). La motivation de ces SN, plutôt que métonymique (application à un chasseur de lièvres?), semble en général d’ordre métaphorique. La comparaison peut porter sur l’apparence physique (personnes aux longues oreilles2 ou porteuses de tares: bec de lièvre, → BECCUS, BUCCA) rappelant l’animal. Mais on pensera surtout à des motivations psychologiques: personnes timides3, peureuses ou lâches4 et rapides dans leur fuite5. Il peut s’y ajouter, dans certains cas, une allusion à la sexualité6. Cf. encore FerrarioMetafora 125–7, 253. 2

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0. [Lat. LEPUS (-OREM) n.m. "lièvre" (dp. Var., ThLL 7/2,1180) s’est maintenu dans 1

Article VdP révisé en 2006–2007, complété en décembre 2012.

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Cf. frm. «D’un asne vous estes venu à un lievre je crois que c’est à cause des oreilles» (a.1610, DocTLF). Cf. port. «seendo mederoso tal cõmo a lebre» (hap. s.14, LorenzoCronologia 222); cast. lebrón n.m. "homme timide et peureux" (s.d., DCECH 3,645; cf. aussi BeinhauerTier 97–8); it. lepre n.f. "personne timide" (dp. av. 1816, GDLI 8,962). Cf. acast. «Al cobarde que huye dezimos ser una liebre, como acerca de los latinos llaman liebres a los afeminados» (Covarrubias, AlonsoMarginalismos 483), cast. Liebre n. f. "hombre tímido y cobarde" (DRAE), mfr. «les uns plus hardiz que lyons, les autres plus couars que lievre» (a.1370, DocDMF), frm. «mais vostre courage de verre vous rend une poulle à la guerre et un lievre dans le danger» (a.1619, DocTLF), «le désir d’allonger mes jours, me fait plus timide qu’un lièvre» (a.1646, DocTLF). – Cf. aussi Kremer,Aufsätze 11,166, n.160. Cf. cast. «liebre parida, i galga salida [...] korren más» (CorreasRefranes 184), afr. «et il s’enfuit tost comme lievre» (fin s.12, Ziltener 223), it. «vanno cacciando le paurose lepri» (fin s.15/déb. s.16, GDLI 8,962). Cf. cast. alebrastarse v.pron. "se comporter comme un lièvre; s’exciter sexuellement" (dp. a.1535, DCECH 3, 645), «la liebre i la puta, en la senda la busca», «la liebre y la rramera, kabe la vereda» (tous les deux CorreasRefranes 184); occ. lèbre dóu pont dóu Gard n.f. "phallus sculpté sur une des arches du pont du Gard" (Mistral 2, 197).

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LEPUS

LEPUS

Le latin connaît plusieurs cognomina issus de LEPUS : Leporica, Leporīnus et Leporīna, Leporius, Lepusculus (KajantoCognomina 283; 327); LEPORĪNUS s’est maintenu dans les domaines ibéroroman et italoroman (cf. PielNPoss 204)7. Kremer,Aufsätze 11,166–7; VasconcellosAntrPort 225; MachadoDicOnom 863; Ø DicApellidosEsp ; MollLlinatges 288; Ø DCVB; DauzatDNFF 391; MorletDENF 604,625, 629; Herbillon/GermainNFBelg 500,508,520; GermainNFWallonie 638,659,664 ; DebrabandereWb 861; DeStefaniCognCarnia 260; DeFeliceDCI 152; DeFeliceCognItal 106, 222; ManconiDCSardi 75; PittauCognSard 122; ConstantinescuDOR 302; IordanDNFR 254.]

TumboSobrado 2,63. – IB-2111 Petrus Lebri a.1167 (or.) CDCatedralLeón 5,381, Petro Lepori a.1198 (1290) TumboMontes 359, Petrus Lebre a.1217 (or.) CDCatedralLeón 6,331, Iohannes Liebre a.1222(or.) CDCarrizo 1,140, Dominico Lebre a.1240 (or.) DocVillaverdeSandoval 117, Domingo liebre el ioyz a.1252 StDialLéonais 135, hero de Maria Liebre a.1289(or.) CDStPelayoOviedo 1, 289. – IB-22 Per Arnaut d’Aguerre periçer dit Lebre (Cise[Mongelos]) a.1412 CensBajaNavarra 95. – IB-23 [Latinisation anormale:] Natalis Lebri a.1376 DocPedroIV 721. – IB-31 Ss. Petri Leporis a.1119(s.13) DocUrgell 9,143, de uxore Petri Leporis [s.12] DocUrgell 11,103, Mn. Guillem Liebre vicari (Sta. Eulàlia de Riuprimer) a.1553 FogatgeCatalunya 1,438, Bertomeu Lebra picapadrer (Vic) a.1553 FogatgeCatalunya 1,42912. GR-11 Bernardus Lebre a.1273(s.14) CartAuch 229, Fort Lebre [s.d.] CartLaSauve 464. – GR-13 heredes Antoni Lebre [a.1366/1368] TerrierAvignon 310 = Anthonius Laporis [a.1350] TerrierAvignon 310 n.3, Lebre (Fréjus) a.1518 Roux, AVEP 58bis,35. – GR-14 [NF:] Lebre (St-Hilairela-Croix) a.1683 Gonfanon 40,35, Jacques Lèbre vicaire de Paulhaguet a.1768 AlmanachBrioude 52, 75, [NF:] Lesbre a.1912 BoudetNPCantal 246. – GR-21 Gaufridi Leporis [a.1111] CartStPèreChartres 480. – GR-23 Odo Lepus [a.1082](s. 18) (= Odo cognomento Lepus [a.1091](s.18)) CartNoyers 117; 23813, Petrus Lepus [a.1136](s.18) CartNoyers 534, Goffredus cognomento Lepus [a.1178](s.18) CartNoyers 645, [NF:] Lievre (StOuen) [a.1710/1792] LeRossignolNFIlleV 156. – GR-24 Roberto Lepore a.1180 RôlesNormandie 1, 16 etc., Rogerus Lepus a.1203 RôlesNormandie 2, 86, Johannis Leporis [-a.1200](or.) CartBon-Port 24, [NF:] Lievre (Orne) a.1793 ListeÉmigrés. – GR-25 [NF:] Lièvre (Esquermes) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 473, Lièvre (passim) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,42, Lièvre (Bouillancourt-

I.0. [D’aport. lébor n.(f.?) "petit animal au poil fauve, aux longues oreilles, excellent coureur, et gibier apprécié" (s.13, DELP 3,397), port./gal. lebre f. (dp. s.14, DELP 3,397; DicGalCast 2,520), cast. liebre (dp. a.1251, DCECH 3,546), ast. llebre dp. s. 18 seulement, DELlAMs; DGLA 773–4; DALLA 739)8,9, cat. llebre (dp. fin s.13, DECat 5, 118; DCVB 6,922–3), catorient. llebra (cf. acat. lebra, Llull, DECat 5,118), occ. lebre (dp. a.1397, FEW 5,258b), fr. lièvre m. (dp. a.1100, TLF 10, 1208), wall. lîve (ALW 8,81), frpr. levra f. (FEW 5,258b), frioul. jèur /gnèur (NPirona 486), it. lepre (dp. a.1321, DELI 664), lomb. legur (AIS 521), vén. lever m. (AIS 521), camp. lepra f. (AIS 521), cal. pouill. lepure m. (AIS 521), cal. lepru (AIS 521), sardcentr. leppore, campid. leppuri (tous les deux DES 2,22)10, roum. iepure "lièvre; lapin" (dp.a.1502, Tiktin 2,328).] Doc. hist. IB-10 Fernandus Lebur a.1252 MachadoDicOnom 863. – IB-11 Petro Lebor a.1186 7

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On relève des désignations du lièvre entrant dans d’autres systèmes anthroponymiques européens (v. par exemple Gottschald s.v.Hase; GonzalezNFFrance 272; ReaneyDicEnglNP 217 s.v. Hare). Pour l’analyse des formes asturiennes, il faut tenir compte du fait que dans la documentation médiévale, peut être une graphie pour /λ/. On écarte le NF Llebrez (ESP/M:8,Bi:3,Z:3,Ab:2,Ca:1, Gi:1) pour des raisons géographiques. La conservation du -p- dans tous les dialectes sardes fait penser à l’ingérence d’un type prélatin (v. DES 2,22–3; PittauCognSard 122).

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Dans le domaine asturien, toujours comme second nom et presque exclusivement dans la partie méridionale du domaine. Représente cat. llebra n.f. "lièvre" (dp. Llull, DECat 5, 118). Cf. la famille Lepus apparaissant dans 'Odo, cognomento Lepus, habebat quemdam dilectum filium suum, nomine Levraudum (...) Petrus Lepus; Aimericus Lepus; Goffredus Lepus; Girardus Lepus (...)' [a.1142](s.18) CartNoyers 569.

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la-Bataille, Cantigny) a.1849 DebrieNFSomme 158, Lièvre a.1893 DebrieNFDoullens 42, [SN:] Lièvre (Vaux-en-Amiénois,Ytres) [s.19] DebrieSNSomme 46. – GR-28 Bonellus Lepus [a.1137/1142 (s.12) CartMolesme 2,247. – GR-29 relicta dicti Lievre (Tilchâtel) a.1323 Carrez Animaux 120, Lievre (Nozeroy) [s.15] Ruty,BullGénéalFrComté 69,70, Prot dit Lièbvre (Longevelle) a.1585 MériotNPMontbéliard 78, Liepvre (Allenjoie) a.1594 MériotNPMontbéliard 19, Pierre Lievre laboureur (Bouhans) a.1657 DocPopFrancheComté 4,405 et al., Liebvre (Dung) a.1680 MériotNPMontbéliard 57;60, Lievre (Dung) a.1704 MériotNPMontbéliard 58, Lièvre (Audincourt) [a.1750/1789] DicCommDoubs 173, Lièvre (Héricourt) a.1760 MériotNPMontbéliard 74;24. – GR-31 Guillelmo Leporis (Evian/Féternes) a.1271/1272 FinanzaSabauda 1,198, p. sa vigni de la Levrateri qui fut Bartholome Levra (Montverdun) [a.1305?](or.) DocLyonnais 42, [génitif du SN du père:] Recordon alias Leporis a.1461 MarteauxNFAnnecy 67, Jean-Jacque Liepvre (Goux-lès-Dambelin) a.1657 DocPopFrancheComté 2,58, Sébastien Lievre tisserand (Arbois) a.1657 DocPopFrancheComté 3,25, Gonin Lyvraz (Thusy) a.1699 MarteauxNFAnnecy 67. – GR-32 Coletus Leporis a.1464 LevéeGenève 53, Jacobus Leporis ostellarius a.1464 LevéeGenève79, Leyvraz (Villette) a.1533 LOrVaud 261, Leyvraz (Rivaz) [-a.1550] LOrVaud 261, Michel Liepvre a.1559 LHabitantsGenève 1,213. IR-13 Nicolao dicto Lepore (Gemona) a.1325 Corgnali, Lepore Andreas a.1562 Corgnali, Lepre (Cividale) a.1580 Corgnali. – IR-23 Iohanne Lepore a.1251(s.13) AttiMilano 3/1,49, Pietro Levero f. di Martine fabbro (Centa) a.1288 CesariniCognTrentino 102, Zaninus Leporis (Fiavé) a.1537 CesariniCognTrentino 102 (= del Lever → I.0.3.4., de Leporibus → I.2.3.4.), [NF:] Lepri [s.19] AnastasiCognTicino 22, Maurizio Lepori (Origlio) a.1807 AnastasiCognTicino 57, Giuseppe Lepori fu Giovanni a.1910 AnastasiCognTicino 67. – IR-25 Andreas Lepore a.1162(or.) CDPadova 2,77, [NF:] Lievore (Vicenza) [-a.1923] OlivieriCognVeneto 215, Levo (Veneto, Vicenza) [-a.1923] OlivieriCognVeneto 215. – IR-31 [NF:] Lepori a.1841 CensToscana, Leperi a.1841CensToscana, Lepri a.1841 CensToscana, Lepri a.1861 DiBelloCognFirenze 158. – IR-41 Martine Actonis Leporis (Senigallia) [a.1290/1292] DecimeMarche 128. – IR-42 filius quondam Guidonis qui supernomen Leporis

vocatus est a.1039(or.) RegFarfa 4,153, pro Iohanne Lepore clerico (Ferentino) a.1328/1329 DecimeLazio 215. – IR-44 Lepore (Cava) a.925 DizOnomSicilia 853, Leporis (Montevergine) a.1169 DizOnomSicilia 853, [latinisation analogique:] Leporus ob. a.1203 NecrSalerno 43, Simone Lepre a.1569 RegMontevergine 5,396, Ninno Lepore a.1577 RegMontevergine 5,413. – IR-45 Giovanna Lepore a.1820 ArchStatBari, Maria Lepore a.1866 ArchStatBari, Carmela Lepore a.1867 ArchStatBari et al. – IR-46 Lepore a.925 CDCava 1,184. – IR-51 Francesco Lepore (Copertino) a.1474 RohlfsCognSalento 125, Pietro Lepore (Massafra) [s.19] RohlfsCognSalento 125. – IR-60 Gosantine Leppore [s.11/14] CondTrullas 238, Johanne Lepore a.1323 RegRenditeCagliari, Ogitto Lepori a.1388 CDSardinia, Petro Leppori a.1388 CDSardinia, Jorgi Lepuri [s.12/13](or.) CartArchCagliari 13,10, Nichola Lepore a.1410 CDSardinia. RO-14 Mihul Epure a.1502(or.) DocRomHistA 3,482, Vasco Epure a.1549 DocŞtefăniţă 2,281. – RO-15 [Rendu par le génitif slavon Epurev:] lui Epure a.1519(or.) DocRomHistB 2,359, Epure a.1583 DocIstRomB 5,106. NF cont. Lebre (POR). – [Forme castellanisée, avec adaptation en anthroponymie de la finale au genre:] Liebra (ESP-AST:1), Lepre (ESP-CST/M). Lèbre (FRA:224/BRhône:38,AlpesHP:20,Vaucl: 1l ; HLoire:33,Ardch:17), Lebre (FRA:246/BRhône: 36,AlpesHP:12,Var:12), Lébre (FRA:45/Ardch:10 ; BRhône:6,Vaucl:5), Lesbre (FRA:85/All:21[à la frontière avec le PuyD:ct. Gannat:7],PuyD:16[autour de Clermont])14. – Lièvre (FRA:695/Vend:65, DSèvres:46; BEL/Bxl:2; SUI/Ju [dp. av. 1800] RépNFSuisse 1106; > ESP-CST/M: 5)15, 16 , Liévre (FRA:30). – Leyvraz (FRA:7/HSav:4,Ain:1, SUI/Vd [dp. a.1558] RépNFSuisse 1101), [forme francisée:] Lièvre (FRA:695/Rhône:62), Lievre (FRA:184/ Rhône:16). Lepre (ITA:223417/Ud:282)18. – Levere (ITA:8/ Le19:7,Tn:1), Lievore (ITA:579/Vi:470,Mi:17,Pd:

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Les accents donnés par le Minitel pour les NF contemporains sont loin d’être sûrs. Malgré DebrabandereWb 861, on ne retient pas Lievers. Cf. aussi le NF Schanliewr (VOI: 1) < Jean + Lièvre. En outre Lepre Gracco (ITA:6/Ud:6). Auquel on peut ajouter le NF frioulan Caccialepre (ITA: 16/Ud:12;Rm:4). Tous avec accent à Lecce : Leverè.

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1520; > SUI RépNFSuisse 1106), Lever (ITA:295/ Tn:282,Vc:5; > VOI:1), Lepre (ITA:223421/Na: 844,Sa:242,Ce:192,Bg:5), Lepore (ITA:954822/Av: 1372,Ba:1103,Bn:821,Fg:808,Na:339,Ud:363,Mi: 191,To:162,Pa:1723; > ESP-CST/M:2; FRA:86, BEL:14; > Leporé FRA:22), Lepru † (ITA/Cal RohlfsCognCalabria 376), [avec finale toscanisée:] Lepro (ITA:48/Me:43,Sa:3)24, Rèpola (ITA:334/ Bn:257,Rm:13,Na:10), Rèpole (ITA:626/Pz:214, Av:87,Bn:84,Na:81,Cs:39,Ba:35,To:1625 ), Rèpore † (ITA/Bas RohlfsCognLucania162)26; Leveri (ITA:14/Bg:10,Ud:2), Legori (ITA:170/Cr:54,Mi: 45,Bs:44,No:8), Lepri (ITA:351127/Fi:845,Pg:759, Rm:301,Ps:218,Li:189,Ar:153,Tr:85,Bo:80,Pi: 25)28, Lepori (ITA:2211/Ca:517,Ss:390,Pt:204,Va: 170,Nu:149,Rm:109,Li:94,Fi:61,Pi:31 ;SUI/Ti [dp. av. 1800] RépNFSuisse 1091; > FRA:101),29 Leporis (ITA:15/To:15). – Leppori (ITA:67/Ca:61), Lepuri (ITA:76/Ca:72,No:3). Iepure (ROM:1713/Sj:398,Tr:311,Ct:212). SN cont. António Augusto Lebre (POR FichierKremer). – [SN assez fréquent, motivé en général par l’agilité du porteur, mais aussi quelquefois par l’apparence physique (visage disgracieux)30:] en Llebre, la Llebre (ESP-CAT MoreuRenoms 90,140; v. aussi GeogrComarcalCat 2,312;316). [Cheveux roux; braconnier; bon coureur:] ’ç yoèf (FRA/Somme[passim] Debrie,RIO 11,219). Lepra (ITA/Cal[Briàtico] RohlfsSNCalabria 376)31, Lepre (ITA/Pugl RohlfsSNSalento 129), el

Lèpr (ITA/An[Senigallia] CognSNSenigallia 68), Lepru (ITA/Cal [Cittanova,Candidoni],Me[U-crìa] RohlfsSNCalabria 76; RohlfsSNSicilia 69), Lepuru (ITA/Cal[Condoruri] RohlfsSNCalabria 376), Lebbre (ITA/Le[Ruffano] ,Ta[Mòttola] RohlfsSNSalento 128); Lepri (ITA/Pugl,Me[Uprìa] RohlfsSNSalento 129; RohlfsSNSicilia 69).

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Lievore < vicent. Lievore n. "lièvre" (RapelliCognVerona 228). En outre Lepre Gracco (ITA:6/Ud:6). En outre Tirelli Lepore (ITA:13/Ce:7,Rm:4,Fr:2). De par sa fréquence, le NF Lepore occupait en 1979 le 8e rang dans la commune de Benevento (ITA/Camp, DeFeliceCognItal 106). – Aussi RohlfsCognLucania 116; RohlfsCognCalabria 146; RohlfsCognSalento 125; RohlfsCognSicilia 111; DizOnomSicilia 853. Aussi Me DizOnomSicilia 853. Cf. RohlfsCognLucania 162. Cf. cal. [riepdu] AIS 521 p 762, repulu p 765. En outre Cozzi Lepri (ITA:45/Si:16,Rm:7,Pg:12,Ar:6), Lepri Berluti (ITA:23/An:21), Lepri Gallerano (ITA:5/ Rm:3). Aussi CognSNSenigallia 68 et Pa DizOnomSicilia 853. 'MER' selon DeFeliceDCI 152. V. aussi RapelliCognVerona 228. St Julià de Vilatorta, les habitants de la maison surnommée Cal Llebre considèrent ce SN comme injurieux (MoreuRenoms 20,90; comm. pers. Esteve Font). Aussi Sv:1 . → Lepar (VOI:1) ?

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I.0.3. [Type presque exclusivement oïlique et caractéristique de l’ouest de la France pour le patronyme contemporain.] Doc. hist. IB-31 [NF:] Lelievre (Perpignan) [a.1841] CostaNFPyrOr 1,233. GR-21 Aceline la fille feu Jehan le Lievre a.1284(or.) ComptesProvins 53b, Th. le Levre a.1289(or.) ComptesProvins 123b, Ayoul le Lievre a.1292(or.) TailleParis 66, li Lievres a.1294(or.) ComptesProvins 94b, Roger le Lievre vallet fournier a.1299(or.)TailleParisMs, Jehant le Lievre clerc (Paris) a.1334 ChartStMagloire 67, Jehan le Lievre a.1389 MorletNPBlois 185, Jacques Lelievre a.1659 PerretNHabitantsCombs 2,5, [NF:] Lelièvre (Paris) a.1793 ListeÉmigrés. – GR-22 [NF:] Mathurin Lelièvre (Bazauges) a.1676 DicGénéalQuébec 702. – GR-23 Guillaume le Lievre a.1385 ActJeanIV 67 n.2, Le Lievre a.1448 LeMennNFBretagne 159, Jacque le Lièvre maistre des eaux et forests a.1544 CartLaval/Vitré 4,213, [NF:] Jean Lelièvre (Rennes) a.1650 BelserNFBretagne 143, [NF:] Le Lie(u)vre (passim) [a.1710/ 1792] LeRossignolNFIlleV 149, Lelievre a.1762 LeMennNFBretagne 159, Lelièvre (IlleV) a.1793 ListeÉmigrés. – GR-24 Gervasio dicto le Lievre a.1284(or.) CartBon-Port 340, Ricart le Lievre a.1293(or.) LRougeEu 73, Jehan le Lievre a.1340 ActNormands 276, Lelievre [a.1367/1370](or.) ComptesRoiNavarre 470, Gieffroy Lelievre a.1368 CartLouviers 2/1,114, le Lievre (Rouen) a.1390 Maillard,MélNortier 95, le Lievre a.1421 (Évrecin) AnnalesNormandie 41,291, Guillaume Lelièvre a.1479 DicNormandsRéhabilités 55, Damien Le Lièvre sieur de Tammerville a.1530 DicNormandsRéhabilités 147, Robert Le Lievre [...] Christofle Le Lievre (Bourgachard) a.1557 LHabitantsGenève 1,97, Guillaume Le Lièvre capitaine a.1575 ( = Guillaume Le Liepvre a.1582) DocMarineNormande 54;26032, Estienne le Liepvre sire de

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Père de Jacques Le Lièvre p.218.

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l’Epine a.1598 (= Estienne Leliepvre a.1603) DocMarineNormande 83-4;101, Jacques Le Lièvre a.1606–1613 DocMarineNormande 168;210, [NF:] Guillaume Lelièvre (St-Léonard) a.1639 DicGénéalQuébec 702, [NF:] Pierre Le Lièvre (Coutances) a.1720 BelserNFBretagne 143, Lelièvre (Honfleur) [s.18] BelserNFBretagne 142. – GR-25 Matus li Lievres d’Yppre a.1279/1280(or.) LoiTournai 2, 345, Jehennes d’Orke li Lievres (Tournai) a.1280/ 1281 Herbillon/GermainNFBelg 500, li femme Pieron le Lievre a.1286(or.) CensVilleMons 8, Drouardus le Lievre (St-Quentin) a.1295 MorletHPicardie 406, Jehan le Lievre parmentier de Venete (Royallieu) a.1350 MorletHPicardie 406, Oudart le Lievre (Coudun) [s.15] MorletHPicardie 406, Lelièvre (St-Pol-en-Ternois) a.1569(s.18) Martel,RIO 7,56, Jean le Lièvre (Ath) a.1676 Herbillon/GermainNFBelg 500, [NF:] Lelièvre (passim) [a.1803/ 1822] DesmaretNFNord 455, Lelièvres (Bourbourg) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 455, Lelièvre (passim) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,31, Lelievres (Ste-Marie-Kerque) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,31, Lelièvre (passim) a.1849 DebrieNFSomme 151. – GR-26 Evrard le Lievre a.1265(or.) CensNamur 1,99, Johannes dictus li Liewres a.1280(or.) PolyptStLambertLiège 166, Le Lièvre (Neufchâteau) a.1528 Herbillon/GermainNFBelg 500, Anzelot le Lièvre clerq a.1561 Herbillon/GermainNFBelg 500. – GR-27 li filz le Lievre (Xammes, MeurtheM) a.1345/1346 WirthAnthrLorraineRom 890, Jehan le Lievre (Lachaussée, Meuse) a.1345/1346 WirthAnthrLorraineRom 890, le Liewre (Châtel-sur-Moselle, Vosges) a.1451 WirthAnthrLorraineRom 890, Colot le Lievre (Resson, Meuse) a.1495 WirthAnthrLorraineRom 890, Didon fille de Congnin [= Conin ?] le Lievre de Resson (Bar-le-Duc, Meuse) a.1495 WirthAnthrLorraineRom 890, Colot le Lievre (Dagonville, Meuse) a.1495 WirthAnthrLorraineRom 890, et al., Jean le Lievre a.1656(or.) DénombrFlorenville 18, Lelièvre (Meurthe, Vosges) [s.19] RichardSNLorraine 355; 390. – GR-28 Jehan Le Lievre d’Aunoy a.1387 ComptesÉcurieCharles VI 1,228, la vesve le Lièvre a.1516 DeniseNPChâlons 62. – GR-29 Le Lievre (Semur-en-Auxois) a.1359 MonsaingeonAnthrAuxois 3,318, Li Lievres (Pont-en-Massene) a.1365 MonsaingeonAnthrAuxois 3,318, Hugenin li Lievres d’Espoisse a.1375/1376 InventBourgogne 1,487, Li Lievres (Époisses) a.1376 Mon-

saingeonAnthrAuxois 3,318, Le Levre (Viévy) a.1397 MonsaingeonAnthrAuxois 3,316, le Lièvre [a.1452/1467] David,AnnalesBourgogne 35,236, Le Lievre fauconnier a.1461 MarchalPhilippeHardi, Le Lyevre (Avosnes) a.1470 MonsaingeonAnthrAuxois 3,327, Le Lyevre (Marcellois) a.1543 MonsaingeonAnthrAuxois 3,327, [Antoine-André Lelièvre] a.1613 FamillesNotablesTournus 226, [NF:] Lelievre (Fleury) a.1647 BoursaultNFYonne 54, la veuve Le Liepvre (Godoncourt) a.1657 DocPopFrancheComté 4,296, Philippe Lelievre (Échevanne) a.1657 DocPopFrancheComté 4,427, Lelièvre (Nièvre) a.1793 ListeÉmigrés. – GR-31 li Levra (Lyon) a.1342(or.) DocLyonnais 250. – GR42 Robiers li Lievres a.1270 DettesYpres 22-3, Willaume le Lievre a.1271 DettresYpres 34-5. NF cont. Le Lievre (FRA:19/Calv:2 ;Morb:1,IlleV:1; BEL:2), Le Lièvre (FRA:119/Morb:19, CôtesAr:15; BEL:29/Lb:10,Bxl:8), Le Liévre (FRA:4/Morb:2), Lelièvre (FRA:4052/Calv:359, Manche:251,SeineMrt:235; IlleV:326,LoireA:290, May:21433; BEL:565/Lb:142; LUX:5 GeogrLuxNF 221), Lelievre (FRA.885/SeineMrt:53, Calv:30,Eure:25,Manche:21; IlleV:43,LoireA:21; Nord:26,PCal:23; BEL:125/Lg:29,Ht:22), Leliévre (FRA:135/SeineMrt:16,Calv:10 ; IlleV:8; BEL:8), Leliëvre (BEL:1), Lelieuvre (FRA:†/'Normandie, Picardie' MorletDENF 612; BEL:3/FlOr:3), [contient une adaptation de wall. lîve:] Lelivre (BEL: 16/Nr:9), Le Lièpvre (FRA:5), Le Liepvre (FRA: 18), Lelièpvre (FRA:7), Leliepvre (FRA:17/PCal: 4); [formes flamandes avec traduction de l’article le en néerl. de, cf. DebrabandereWb 86l34:] De Lievre (BEL:32/Bxl:27), De Lièvre (BEL:28/Bxl: 18), De Liévre (BEL:2), Delievre (BEL:8/Bxl:6), Delièvre (BEL:5/Bxl:3), De Liever (BEL:41/Bxl: 26), Deliever (BEL:49/Lb:24).

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I.0.3.4. [DĒ +. – La préposition peut marquer la filiation ou le rapport métonymique (par exemple personne qui possède un lièvre).] Doc. hist. GR-23 [NF:] du Lievre (Chartres, Chateaugiron) [a.1710/1792] LeRossignolNFIlleV 156. IR-23 Giov. del Lever (Fiavé) a.1537 CesariniCognTrentino 102 (→ I.0.), Pietro del Lever da 33

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À noter: «Maurice dit Lelièvre Jacques», «M. dit Lelièvre» (tous les deux FRA/Calv). Cf. Henrion Van Lievre a.1513 BourgeoisNamur 1.

LEPUS

LEPUS

Drena in Cavedine a.1541 CesariniCognTrentino102. – IR-42 Antonio de la Lepora a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 450, Bizo de la Lepora a.1526/ 1527 CensRoma(Gnoli) 450, Riccio de la Lepora a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 451. NF cont. [Préposition exprimant la filiation (de + NP):] de Lelievre (FRA:1/AlpesMrt:1); Dulièvre (FRA:1/Vienne:1). Del Lepre (ITA:11/Pn:9,Ud:1),

NF cont. Lebres (POR). – Llebres (ESP-CAT:38/ Bv:29; > ESP-CST:9).

I.0.4. [AD +.] Doc. hist. IR-13 Andreas a Lepore (Dogna) a.1562 Corgnali. I.0.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-12 P. de Lebre (Varilhes) a.1390(or.) RôleComtéFoix 84b. – GR-13 Robert de Lievre corratier de chevaus a.1299(or.) TailleParisMs. I.1. [Féminisation anthroponymique.] Doc. hist. GR-11 Uxoris sue Lepora nomine [a.1095] CartStMont 74. NF cont. Lepra (ITA:35/Sv:23,Im:10), Lepora (ITA:76/Vc:55,To:17), Levra (ITA:82/To:77; SUI RépNFSuisse 1091)35, Levera (ITA † DeFeliceDCI 152). I.1.3.4. [DĒ + AB +. – La préposition peut marquer la filiation.] Doc. hist. IR-42 El Rizo da la Lepora a.1526/ 1527 CensRoma(Gnoli) 335. I.2. [Le NF catalan, bien que relevé dans une source qui ne donne pas les accents graphiques, doit être identifié au NF Llebres enregistré par DicAguiló 4,298 et localisé par lui à Elx (Baix Vinalopó, localisation confirmée par le corpus des NF cont.), plutôt qu'à une variante graphique de *Llebrers, comme le propose MollLlinatges 28836, car le valencien conserve -r- dans llebrers (BadiaGramHist §100,III,B)37.] 35

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En outre Giaj Levra (ITA:6/To:6), Giay Levra (ITA:8/To: 8), Giai Levra (ITA:69/To:65), Giailevra (ITA:13/ Cn:7, To:6), Levra Levron ITA:45/To:45), Savant Levra (ITA: 84,To:83), Savant Levra Vigo (ITA:6/To:6). De plus, le sens de "*chasseur" présupposé par MollLlinatges pour llebrer n’est pas attesté. En revanche, on écarte le NF catalan Llabrés malgré DicApellidosEsp 466–7. Le NF est nettement insulaire (4960 porteurs en Espagne, dont 4451 aux Baléares); il est probablement d’origine détoponymique (< NL Llebrers,

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I.2.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. IB-22 Sébastian de las Liebres a.1244 LCullitaOlite 150. GR-11 l’ostau d’Aramonet deus Lebres (Orthez) a.1385(or.) DénombrBéarn 78b. IR-23 [Latinisations de NP contenant l’article:] Giov. di ser Ant. de Leporibus (Fiavé) a.1506 CesariniCognTrentino102, G. de Leporibus a.1537 CesariniCognTrentino 102 (→ I.0.). – IR-42 Ascanius de Leporibus a.1461 AmaydenFamRoma 2, 18, dom. Andrea de Leporibus a.1492 AmaydenFamRoma 2,18, dom. Bernardinus de Leporibus a.1554 AmaydenFamRoma 2,18. II.(+ -άκιον).0. [Suffixe calabrais et sicilien servant notamment à former des anthroponymes, cf. RohlfsGramStor 3,380.] NF cont. Leporace38 (ITA:187/Cs:99,Fg:56,Rm: 15,To:3); Leporaci (ITA † Cal RohlfsCognCalabria 146). II.(+ -ĀLE).0. [Dérivé non retrouvé dans le lexique.] NF cont. Leporale (ITA:394/Br:299,Ta:26,Rm: 14,Mi:12,To:8)39. II.(+ -ĀRIU).0. [De port. leb(o)reiro adj. "de lièvre" (s.14, DELP 3,397), gal. lebreiro n.m. ''can adestrado especialmente para a caza de lebres" (DRAG), ast. llebreru "lebrero" (dp. a.1037(s.13), uno galgo leporario, DELLMs; DGLA 774)40. ham., Caçà de la Selva, Gironès, dp. a.1019, CartGirona nº79), cf. IB-32 Barthomeu d(e) Lebres a.1329(or.) LMonedatgeInca l,fºllv, car la repopulation de Majorque s’est faite essentiellement par des personnes originaires du Gironès. V. aussi G. Llabrés y Quintana, El apellido Llabrés en Mallorca, Palma 1970. 38 À compléter peut-être par plusieurs NF flamands, avec altérations de la finale et remotivation par néerl. vrouw n.f. "femme", si l’on suit DebrabandereWb 875: Levrouw (BEL:33/FlOcc:32), Lavreau, Lavrauw, Lavrouw, Livrouw, Lievrouw (BEL:209/FlOcc:108,FlOr:44,Ht:25), Livrauw, Lievrauw (BEL/Ht:4), Lyvrouw, Lieverouw, Lievevreauw (dans ces deux derniers cas, la remotivation se ferait à partir de néerl. Lieve Vrouw "Notre-Dame"). 39 En outre Bridano Leporale (ITA:14/Ta:14). 40 Le NF Leboreiro (ESP-GAL:104; > ESP-CST/M:11) semble être d’ailleurs d’origine détoponymique, cf. les NL Leboreiro (NclGaliciaLu 372, NclGaliciaOu 120) et O Leboreiro (NclGaliciaCo 232; v. MoralejoToponGal

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LEPUS

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Quant au NP espagnol Lebrero, il s’est sans doute également formé dans le lexique (cf. cast. lebrero adj. "[chien] chasseur de lièvres", s.d., DCECH 3, 645)41. V. → LEPORĀRIUS.] Doc. hist. IB-11 Johan Lebreiro a.1377 CDVilourente 153. – IB-13 Rodrigo Afonso Leboreiro a.1475 EmpréstimoAfonsoV 82. – IB-23 Miguel Lebrero linero a.1605 DocTrabajoZaragoza 2,55, Jusepe Lebrero linero a.1605 DocTrabajoZaragoza 2,59. NF cont. Lebreiro (POR). – Lebrero (ESP:1846/ Ca:325,Za:60,Va:53,Sg:31; Nav:108; > [ou bien forme castillanisée] ESP-AST:742 données INE)43, Levrero (ESP-CST; > ESP-CAT:3), Lebrelo † (ESP-CST Ø INE)

lebrat (dp. a.1370, FEW 5,259b), afrpr. *levrat (cf. mfr. frm. levrat, hap. s.15; a.1671; FEW 5,259b), it. lepratto (dp. 1ère m. s.13, GDLI 8,963), avic. levoratto (a.1560; a.1590; Bortolan 161).] Doc. hist. IB-11 Johan Dominguez Leborato a.1268(or.) DocSponer 118. – IB-12 Petre Anes Leborato a.1258 PMHInquisitiones 1196b. – IB-13 Fernand Eanes Leborato a.1475 EmpréstimoAfonsoV 41. GR-32 Williermot Levrat (= Williermod ou Levrat) a.1353 StatistiqueNeuchâtel 14;25, Uldriset Levrat dit Coquar (Aumont) a.1364 DictHistBiogrSuisse 512, Franciscus Levracti de Thonex suctor a.1486 LBourgeoisGenève 97, Humbertus Levrati de Saconeto ultra Arerem fornerius a.1491 LBourgeoisGenève 114, Anthonius Levrat vexillifer de Monsalvens (Gruyère) a.1520 MDSR 23,558, ab Anthonio Levraz vexillifero de Montsavens a.1537 MDSR 23,579, [signature d’une charte de l’évêque de Lausanne:] Ny. Levratti Arch. de Montbovor a.1545 MDSR 23,595, [NF:] Pierre Levrat bolongier filz de feu Michel Levrat a.1559 LHabitantsGenève 1,187. IR-22 Leboratus a.1278(or.) CartTorino 153. – IR-24 casamentum Alberti Levorati a.1204 LGrossusReggio 2,230. – IR-25 [NF:] Leorato (Venezia, Vicenza) [-a.1923] OlivieriCognVeneto 215. – IR31 [NF:] Leporatti a.1841 CensToscana. NF cont. Lebrato (ESP-AST:1145, ESP-CST/M, Va,Av,Sa,S,Pa; > ESP-CAT:13), Levorato (ESPCST/M). Lebrat (FRA:316/Ardch:53,HLoire:45,Drôme: 39). – Levrat (FRA:331/Ain:75,Rhône:68,Isère:40; SUI/Fr,Vd [dp. av.1800] RépNFSuisse 1099); Roux(-)Levrat (FRA:23/Isère:13)46. Leverato (ITA:18/Bz:5,Ge:4,Ve:2,Ao:2), Levorato (ITA:1890/Ve:1001,Pd:669,Ud:28)47, Levrato (ITA:9/Al:7,Sv:2), Leorato (ITA:471/Vr:313,Pn: 31,Mi:27,Ve:24,To:22,Lt:11), Leprato (ITA:6/Al: 6), Lepratto (ITA:45/Al:31,Mi:7,Ge:4), Leveratto (ITA:313/Ge:243,Al:45), Levoratto Chiarabini (ITA:9/Sp:6,Ge:3), Levratto (ITA:286/Sv:250,Cn: 11,Fe:4,Ss:2); Leporati (ITA:1333/Pr:337,Al:262, Mo:214,Bg:187; > FRA:37), Levorati (ITA:26/Vr:

II.(+ -ĀRIU).1. Doc. hist. IB-24 Maria Lebrera [a.1613] LBautizadosMadrid f202. NF cont. Lebreira (POR). II.(+ -ĀRIU).2. NF cont. Lebreros (ESP-CST/M:1). II.(+ -aş).0. [Dérivé diminutif anthroponymique.] Doc. hist. RO-15 Epuraş a.1565(or.) DocRomHistB 5,369, Păţru Epuraş a.1621 CatalŢaraRomânească 3,30. NF cont. Iepuraş (ROM:33/Ms:14). II.(+ -ATTU).0. [De gal. lebrato n.m. "cría nova da lebre" (DRAG), ast. llebratu "jeune lièvre" (dp. s.18, DELLAMs; DGLA 773; DALLA 739), cast. lebrato "jeune lièvre" (s.d., DCECH 3,64544 ), occ.

177, 312), < gal. leboreiro n.m. "endroit où il y a beaucoup de lièvres" (DicGalCast 2,520). On peut se demander si le NP portugais correspondant ne s’explique pas par un cheminement analogue, cf. le NL Castro Laboreiro (POR/Melgaço DELP 3,397 n.2). 41 Toutefois, si c'était une formation indigène sur liebre, on devrait avoir *liebrero, ce qui n’est pas le cas. – Bastardas. 42 Plus précisément: Xixón:4, Avilés:3. 43 Cf. http://www.ine.es/daco/daco42/nombyapel/nombyapel.htm. Le NF Lebrero montre un noyau significatif en Navarre et un second dans les provinces de Zamora, Segovia et Valladolid. Le noyau le plus important numériquement (Cádiz) peut être une expansion méridionale, avec la Reconquista, du noyau castillan. 44 Cf. déjà lebratillo (ca.1495, DME).

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Forme castellanisée. Dont 5 à Avilés et 5 à Xixón. Pourrait être un nom double: + Raoul (v. AVEP 58bis, 17; MorletDENF 833) ou plus certainement + Roux < RUSSUS selon M. Mulon. 'Ven' selon DeFeliceCognItal 222.

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14,Mi:10,Mn:1,Co:1), Leorati (ITA:202/Mn:161, Mi:17,Va:8), Levrati (ITA:8/Al:3,To:2,Mn:1,Mo:1, No:1), Levratti (ITA:352/Mo:242,Mi:20,No:16), Leprati (ITA:5/Pc:5), Lepratti (ITA:12/Co:10,Ar: 2), Leporatti (ITA:993/Pt:449,Fi:386,Ge:36,Pi:23, Mi:23; > FRA:3)48, Liorati (ITA:17,Mn:8,Mi:6).

II.(+ -ELLU).0.3. Doc. hist. GR-29 André le Levreal (Bagnot) a.1391 CarrezAnimaux 120, Le Levreaul (Champignolles) a.1393 MonsaingeonAnthrAuxois 3,316.

II.(+ -ATTU).1. Doc. hist. IR-24 Berta Levorata a.1207 LGrossusReggio 2,316. II.(+ -echon).0. [Suffixation typique de l’Est du domaine oïlique (v. DauzatTraité 312–3; Wolf,MélPiel 232; TLF 12,500).] NF cont. Levrechon (FRA:14/BRhin:6)49. II.(+ -ELLU).0. [D’afr. *levrel n.m. "jeune lièvre" (sans doute même type que mfr. levriaus n.m. "id.", TLF 10,1138; suffixe courant dans les noms français de jeunes animaux). Dans les domaines italien, sarde et roumain, dérivé diminutif non attesté dans le lexique50.] Doc. hist. GR-22 [NF:] Léon Levreau (Nantré) a.1666 DicGénéalQuébec 734, Pierre Levreau (Créteuil) a.1685 DicGénéalQuébec 734. – GR-23 Levrel a.1427 LeMennNFBretagne 159. – GR-25 [NF:] Levrel (Amiens) DebrieNFSomme 157. – GR-27 Levreau (Meurthe) [s.19] RichardSNLorraine 355. – GR-29 Levreaul (Champignolles) a.1391 MonsaingeonAnthrAuxois 3,316, Levreaul (Villy-en-Auxois) a.1421 MonsaingeonAnthrAuxois 3,316. RO-14 Şerban Epurel a.1621 CatalTaraRomânească 3,207. NF cont. Levrel (FRA:248/IlleV:115), Levreau (FRA:66/CharM:13,Char:9). Leporelli (ITA:66/Rm:40,Mi:9,Tp:7,Pi:7)51. – Lepureddu (ITA:9/Ca:6; Mi:3), Leporeddu (ITA:6/ Ca:3,Nu:1; Mi:2)52.

II.(+ -ELLU).1. Doc. hist. GR-25 [NF:] Levrelle (Amiens) a.1849 DebrieNFSomme 157. NF cont. Levrelle (FRA:15/IlleV:13)53. II.(+ -ică).1. [Dérivé diminutif.] NF cont. Iepurică (ROM:3). II.(+ -ici).0. [Dérivé patronymique avec suffixe d’origine serbe.] Doc. hist. RO-15 Iepurici a.1533 DERS 111. II.(+ -ĪNU).0. [Dérivé diminutif anthroponymique (DizOnomSicilia 853)54,55.] Doc. hist. IR-24 d.na Agnesa uxor quondam Guillelmo Levorino a.1268(or.) CodStSpiritoPiacenza 27. NF cont. Levrino (ITA :135/To:104,Cn:17,Ud:4, Al:4,No:3), Bianco Levrin (ITA :67/To:59,Ao:4,At: 4), Ramella Levrin (ITA :10/Vc:9), Leprino (ITA: 26/Cs:14,Me:6,Na:5)56; Levrini (ITA:451/Re:156, Mo:108,Lu:30, Rm:28,Pr:19,Na:10), Leprini (ITA: 307/Ps:76,Rm:65,Pg:58,Si:24,Fe:20,Ts:15), Leporini (ITA:555/Pi:14,Cs:67,Bg:54,Ps:47,Mi:40,Ch: 39,Sa:29), Leorini (ITA :53/Vr:32,Mi: 10,Ap:5,Co: 2,Na:2,Lu:1,Pv:1)57, Leorin (ITA :133/Pd:98,Ms: 17,Mi:14). II.(+ -ĪNU).1. NF cont. Leorina (ITA:5/Rc:2,Im:2,Cs:1).

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V. aussi Leorato, Levorato, Levorati, Liorati < ven. le(v)orato n.m. "levraut" (RapelliCognVerona 228). On constate une concentration significative du NF Levrechon dans la vallée de la Bruche (Plaine:1,Russ:1,Schirmeck:3). On préfère cette hypothèse même pour le sarde, où leporeddu n.m. "papillon" (DES 2,22) serait également possible comme étymon proche. Cf. le NP Leporello, nom d’un personnage dans le Don Giovanni de Da Ponte (Mozart). Cf. PittauCognSard 122.

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Quant au NF Lebredo (ESP-AST:28/Cuaña:3), il est d’origine détoponymique: < NL Llebredo (ESPAST[Cuaña]). – Voir cartes 1 et 2. Quant aux NP Leporinus/Leporina des domaines ibéroroman et italoroman, le fait qu’ils apparaissent très tôt (dès s.9 en IB) et presque uniquement sous la forme latine fait opter, malgré DizOnomSicilia 853 s.v. Leporino, pour un rattachement au NP LEPORĪNUS. Peut-être devrait-on y ajouter Lievrin † (MorletDENF 629). Dans la toponymie galicienne existe le top. Leborín, du génitif du nom de possesseur LEPORĪNUS (PielNPossessores §204), mais il n’a pas généré d’anthroponymes. Cf. ITA/Me[Patti] DizOnomSicilia 853. < trent. Leurin < trent. leurin n.m. "levraut" (RapelliCognVerona 228).

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Carte 1.

Distribución del NF cont. Lebredo en España (ESP:46/AST:28; > GAL:13/Lu:12,C:1; CAT:4/B:3,V:1; CST:1/Me:1), según los datos de Hispatel 2000

II.(+ -ĪNU).0.4. [DĒ +.] NF cont. De Leporini (ITA)/9,Ts:8,Ud:1). II.(+ -ISCU).0.3. [Dérivé patronymique.] Doc. hist. RO-15 Stanciul Epurescul a.1645 CatalTaraRomanească 6,10158. II.(+ -ITTU).0. [Type non attesté dans le lexique59. Dans le domaine catalan, masculinisation anthroponymique due au sexe du porteur.] 58

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En ce qui concerne les NF cont. Lievrard (FRA:15/Nord: 3; BEL:1), Liévrard (FRA:14/Oise:4; BEL:2), Lièvrard (FRA:2), leur vocalisme thématique fait préférer le NP germanique Lieberhard comme étymon (v.DauzatDNFF 391; Gottschald 326 s.v. Liubhart). En revanche, les NF Levrard (FRA:169/Sarthe:54,May:30), Lévrard (FRA:6) pourraient se rattacher à LEPUS, mais selon MorletDENF 625, ils représenteraient une forme agglutinée du NP Évrard. Le suffixe *-HARD- a pourtant été utilisé pour la formation de diminutifs à partir de noms d’animaux, cf. par ex. mfr. louppart n.m. "loup" (fin s.15), frm. louvart "louveteau" (dp. a.1778), Doubs id. (FEW 5,458b). Cf. cependant aveyr. lebret n.m. "(nom qu’on donne aux bœufs dont le pelage est d’un gris fauve, de la couleur

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Doc. hist. IB-31 Lebred filio Sanca a.1041(s.13) DocUrgell 5,73 = MoreuAntroponimia 72 n. GR-14 frater Chatardus Lebret prior (St-Genèsdu-Retz [PuyD.]) a.1467 PouillésBourges 1,231. – GR-22 Levreto [a.1189/1199] ChartMauléon 36. – GR-29 Jehan Levret (Quingey) a.1593 ThiébautNotaires 654, Levrot (Châteauneuf) a.1633 MonsaingeonAnthrAuxois 3,317, Bernard Levret (Charcenne) a.1657 DocPopFrancheComté 4,417 etc. NF cont. [Avec la forme centrale du suffixe:] Levret (FRA:42/HSaône:15)60. Lepretto (ITA/Na:1 † MinFin); Lepretti (ITA: 116/Mc:49,Na:20,An:19,Ps:14,Fo:7)61. SN cont. [Le porteur aimait la marche, il allait jusqu'à Barcelone à pied (100 km):] el Llebret (ESP-CAT[Ventalló] MoreuRenoms 90).

du lièvre)" (Vayssier). – Quant aux NF Lebret, Lebreton, ils sont à rattacher à → BRITTUS. 60 Les porteurs sont regroupés autour de Vesoul (11) et dans le canton de Gy (3). 61 Aussi An[Senigallia] (CognSNSenigallia 68).

850

LEPUS

Carte 2.

LEPUS

Distribución del NF cont. Lebredo en Asturias Lebredo (ESP:46/AST:28), según los datos de Hispatel 2000

▲ NL Llebredo, origen del NF cont. EI NL denomina una parroquia compartida por El Franco, Bual y Cuaña. II.(+ -ITTU).0.3. Doc. hist. GR-29 [Prob. graphie de la finale [-aw] < -ITTU typique de l’extrême est de la Côted’Or (v. Hasselrot 56–7)] Symonet le Levrat (Auxonne) a.1361 CarrezAnimaux 120, Jehan le Lievrot (Perrigny-sur-l’Oignon) a.1442 CarrezAnimaux 120. II.(+ -ITTU).1. [De fr. levrette n.f. "femelle du lévrier" (dp. fin s.14, levrete, TLF 10,1141); cf., pour la motivation, mfr. levrette n.f. "femme dissolue" (a.1606–1611, FEW 5,260a)62.] Doc. hist. GR-31 Eustache Levrette (Molinges) a.1657 DocPopFrancheComté 3,309. NF cont. Levrette (FRA:1/HVienne:1 ).

*lebrón "grand lièvre"63, ast. llebrón, augmentatif de llebru n.m. "llebratu, cría [de la llebre]" (DELLAMs; DGLA 774; DALLA 739), cast. lebrón "id.; homme timide et peureux" (s.d., DCECH 3,645), occ.*lebron "jeune lévrier"64, fr. levron (a.1585; dp. a.1680, TLF 10,1142), it. leprone "jeune lièvre; personne rapide dans sa course" (dp. mil. s.16, GDLI 8,963). – Pour la motivation du NP français, cf. aussi mfr. frm. jeune levron n.m. "jeune homme folâtre et badin" (ca.1480–1798, FEW 5,260b).] Doc. hist. IB-11 don Francisco Perez Lebron a.1752 CatastroCoruña 114, don Jazinto Perez Lebron a.1752 CatastroCoruña 112. – IB-12 Fernandus Leborom a.1258 PMHInquisitiones 665b, 63

II.(+ -ŌNE).0. [De port.(Minde) lebrão n.m. "mâle du lièvre" (VasconcellosAntrPort 225), gal. 62

Pourrait représenter une graphie pour Levret, → II. (+ -ITTU).0.

851

64

On ne peut cependant pas exclure une origine détoponymique, cf. le NL Lebrón (ESP/Lu[A Pobra do Brollón] NclGaliciaLu 276). Cf. poit.(ChefB.) lebrou adj. "glouton, qui dévore" (FEW 5,260b), aveyr. "(nom qu’on donne aux bœufs dont le pelage est d’un gris fauve, de la couleur du lièvre)" (Vayssier).

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LEPUS

Dominicus Leberom a.1258 PMHInquisitiones 789a. – IB-27 Garcia Lebron criado del sennor duque de Cadiz a.1491 RepRonda 496, Juan Lebron el Viejo a.1493 RepMálaga 121, Juan Lebron el Moço a.1493 RepMálaga 123 et al., Lebron el jurado a.1494 RepMálaga 177. GR-11 [Latinisation attestant la sonorisation du /p/ intervocalique et un stade antérieur à la syncope:] Fachials mater Leberoni [a.1070](s.13) CartAuch 19, [pour Billy NRO 31–32, p. 302, NP Liberus + -ŌNE:] Leberonem militem [a.1084] CartStMont 135. – GR- 14 [NF:] Lebroux a.1912 BoudetNPCantal 24665. – GR-43 [NF:] Joseph Levron (Acadie) a.1722 DicGénéalQuébec 734. NF cont. Lebrão (POR), Lebrón (ESP-GAL: 7). – Lebrón ([forme castellanisée:] ESP-AST:3, ESP-CST/M,Ma,Se,Ca,Cc,Z, Ba,Cr,Mu,Sa,So,Ss, ESP-ARA/Hu; > ESP-CAT:99). Lebrou (FRA:41/Hér:6,Aveyr:5)66. – Levron (FRA:270/MaineL:105,Vend:36,LoireA:30). Levrone (ITA:145/Cn:104,To:20,Na:8,Im:6), Levra Levron (ITA:45/To:45 < FR); Leporoni (ITA: 10/Rm:10), Leproni (ITA:13/To:7,Rm:6), Levroni (ITA:25/Ps:13,Rm:12) II.(+ -ŌNE).0.4. [DĒ +. – La préposition marque la filiation (→ II.(+ -ŌNE).0. IB-27).] Doc. hist. IB-27 Juan de Lebron el Viejo a.1493 RepMálaga 271, Juan de Lebron el Moço a.1493 RepMálaga 213.

LEPUS

NF cont. Lebroto (POR). Levrot (FRA:48/Sav:9,Isère:8,Ain:6)67. Levrotto (ITA/To:1); Leprotti (ITA/Rm:9,To:4)68. II.(+ *-WALD-).0. [D’occ. lebrau(t) n.m. "jeune lièvre" (ALF 769; ALAL 524*; FEW 5,259b)69, fr. levraut "id. (âgé de deux à quatre mois)" (dp. a.1480, levraulx, TLF 10,1138).] Doc. hist. GR-11 Lébraut [a.1569/1793] PépoueyNPBigorre 15. – GR-14 J. Lebraut (Arconsat) a.1362 GononLangueForez 91. – GR-22 Lebraudi a.1274 BéquetNPCellefrouin 77. – GR-23 Levrault a.1696 LeMennNFBretagne 159, [NF:] Levrault (Boissay/Claise) [s.17/18] RobertFamilleTouraine 81. NF cont. Lebrault (FRA:2), [v. carte:] Lebraud (FRA:290/HVienne:125,Creuse:13,Dord:11,Char: 10), Lebraut (FRA:13/HVienne:5), Lebrau (FRA: 11/Creuse:3; PyrOr:3)70. – Levrault (FRA:167/ Vienne:35,CharM:21,Gir:10), Levraud (FRA: 125/ Morb:20,LoireA:17,Gir:16), Levraut (FRA:39/ Gir:9)71, 72. – Voir carte 3. II.(+ *-WALD-).III.(MALUS +).0. [Fr. mal adj. "mauvais" (s.9–a.1659, FEW 6/l,123b) +.] NF cont. Maulevraut † (FRA MorletDENF 653)73. 67

68

II.(+ -ŌNE).1. Doc. hist. GR-13 Lebrona (Marseille) a.1367 SerorNomsJuifs 158. II.(+ -ŌNE).2. NF cont. Lebrons (ESP-CST/MRapell). II.(+ -OTTU).0. [De fr. levrot n.m. "jeune lièvre" (a.1306, TLF 10,1138; FEW 5,259b) ou de son correspondant francoprovençal, d’it. leprotto (dp. 1re m. s.14, GDLI 8,963). – Type non attesté dans le lexique portugais.] Doc. hist. IB-31 [Avec cat. llebrot n.m. “lièvre mâle” (DCVB 6,924):] Pere Vidiella dit Llebrot a.1799 OnomMontroig 302. 65 66

Le NF Lebroux s’est éteint (FRA:Ø). Les porteurs de l’Aveyron sont dans le sud-est du département (Millau:3[ct.Cornus:1]), face à ceux de l’Hérault (Montpellier:4[ct.Castries:1]).

853

69 70

71

72

73

Quant à Lebrot (FRA:38/HSaône:6), son consonantisme surprenant dans le domaine comtois ne permet pas, malgré MorletDENF 604, de le rattacher à LEPUS. Aussi Cl DizOnomSicilia 853. Aussi RohlfsCognCalabria 146. Cette hypothèse semble plus vraisemblable, en tous cas, pour la région de plus haute densité du NF cont., qu’une contraction de Le Béraud (article + NP, v. MorletDENF 604), cf. le NF Le Braud (FRA:4). On écarte les NF Lebraly (FRA:10/AlpesM:3; PuyD:2; All:1), Lébraly (FRA:2/All:1; PuyD:1) et L’Ebraly (FRA:3/Corr:1[Saint-Dézéry:1]), qui sont des détoponymiques issus du NL L’Ebraly à Ussel (FRA/Corr), ce qui convient bien du point de vue géographique ; cf. P.-H. Billy (v. NRO 31/32,303 et BillyDicNFPuyDôme1,190). Pour des raisons géographiques, on écarte Levrau (FRA: 1/Nièvre:1; BEL:134/FlOc:67,FlOr:62). Avec Billy, NRO 31–32, p. 303, on attribue désormais au NL Bellièvre (FRA/département non identifié) les NP attestés dans les sources lyonnaises qui suivent : Humbert de Baloura (= Humbert de Baleure, Humbert de Baleurre, Humbert de Beloura, Humbert de Belloure, Humbert de Belleure, Humbert de Belleoure, Humbers de Baloure) (Rochetaillée) [a.1388/1401] DocLyonnais 133; 137;139;148;155;156;158;232, [graphies peu claires:] Humbert de Belourat (= Humbert de Beliourat) (Rochetaillée) [a.1388/1391] DocLyonnais 140;154.

854

LEPUS

Carte 3.

LEPUS

Répartition du NF cont. Lebraud et extension de l’aire lexicale occitane lebrau(d)

III.(cicco +).0. [It. dial. (Lucca, Versilia) cicco adj. "piccolo" (GDLI 3,122) +.] NF cont. Ciccolepre (ITA:19/Aq:16). III.(JUVENIS +).0.3. [Afr. mfr. jovene adj. "jeune" (s.11–fin s.14, FEW 5,92b) +.] Doc. hist. GR-26 Arnoul dit le jovene lievre (Liège) a.1355 RenardAnthrLiégeoise 241. 855

III.(+ AURUM).0.4 [DĒ +.] NF cont. Lepredoro (ITA:16/Pa:15). →

AURICULA, BECCUS, BUCCA, CAPTIĀRE, CAU-

DA, EX-CAPTIĀRE, LEPORĀRIUS, MATTĀRE, OCU74 LUS, PAPPĀRE, PES, PILĀRE, TESTA . 74

Les dérivés de l’étymon LEPUS interviennent aussi dans plusieurs composés avec des verbes tels CAPTIĀRE, EX-

856

LEPORĀ RIUS

LEPUS

Buchi; Champy. – Documentation: Kremer; Trèves; Lisboa; Cierbide; Yrigoyen; Aragón; Centre catalan; Wirth; Müller; Frau; Deprati; Pisa; Caffarelli; Minervini; Arsenijević. – Synthèses: Galicien/Boullón; Asturien/Cano; Castillan/Ga Gallarín, Ramirez; Catalan/Bastardas; Galloroman/Buchi, Germain; Italoroman/Arcamone; Sarde/Wolf; Roumain/Dobre, Tomescu. – Consultants: Boutier; Mulon; Pfister. – Réviseurs: Chambon; Chauveau.

LEPORĀRIUS

(lat.) lévrier.

Structure I.0. I.0.3. I.0.3.4. [DĒ +] I.1.3.4. [DĒ +] III.(BELLUS +).0.

0. [Lat. LEPORĀRIUS n.m. "lévrier (nom d’une espèce de chien primitivement entraîné pour la chasse au lièvre)" (hap. s.6, ThLL 7/ 2,1175, cf. aussi veltrus leporarius "id", Lex salica, ibid.) ne s’est maintenu qu’en catalan (> ancien espagnol et portugais) et en galloroman (> italien); ses représentants romans se sont fixés en anthroponymie. Il s’agit toujours de SN, dont la motivation peut être métonymique (éleveur de lévriers ou maître-chien1; nom d’enseigne2 ), mais aussi métaphorique: on pensera principalement au caractère agile et à la rapidité3 attribués au lévrier, sèmes connotatifs qui sont probablement les plus naturels pour la motivation des NP. DicApellidosEsp 466–7; DauzatDNFF 389; MorletDENF 625; DebrabandereWb 875; Herbillon/GermainNFBelg 500,516.] I.0. [De cast. lebrel "chien longiligne au museau mince et pointu, au ventre creusé, haut sur des pattes grêles, utilisé en raison de sa grande rapidité pour courir le lièvre" (dp. ca.1450, DME 1296–7; < cat.), cat. llebrer (dp. Llull, DECat 5,119), occ. lebrier (dp. s.14, Raynouard 4,34–5; FEW 5,260a), fr. lévrier (dp. a.1135, TLF 10,1142), peut-être de frpr. *levrier (FEW 5,260a < fr.; VeÿStEtienne 420), d’it. levriero (dp. s.13, levrer pl., DELI 667; < fr.), sic. livr(i)eri (VS 2,522). – Pour les NF es-

1

2

3

CAPTIĀRE, MATTĀRE, PAPPĀRE, PILĀRE.

On mentionne aussi les NF italiens Picchia-lepre et Piglia-lepre, dont on ne voit pas clairement à quels lemmes les rattacher.

857

Cf. GR-21 Jehan Isaac qui garde les levriers le roy a.1296(or.) TailleParis 231; GR-26 Lambonet varlet des levriers a.1449(or.) AidesNamur 2,106. Cf. «4 hosteliers assavoir le Blan Levrier, le Loup, le Mouton, et Victor Rosart» a.1602/1603(or.) TerrierNamur 1,96. Cf. mfr. «que j’ai veu petit levrier courre plous tost que grand coursier» (a.1426, DocDMF). – Cf. aussi Lévrier des mers (SN de Jules Dumot d’Urville, 1790–1842, navigateur français, BracquartSN 135).

858

LEPORĀ RIUS

LEPORĀ RIUS

pagnols Lebrero, etc., dont le classement est discutable, voir → LEPUS II.(+ -ĀRIU).0.] Doc. hist. IB-24 Martin Lebrel Portillo [a.1616] LBautizadosMadrid f º390. – IB-31 Johanne Lebrer (= Johanne Labrer) a.1393(or.) LlistaVeïnsPuigcerdà f º161r;184r. – IB-32 Pericó Labrer (Palma) a.1329(or.) LMonedatgeStEulàliaMallorca f º15r, en Pere Labrer (Palma) a.1336(or.) LMonedatgeStEulàliaMallorca f º39r. GR-12 Lebrier a.1380 HueNPCastres 213(1). – GR-22 Jehan Levrier laboureur de braz de la ville de Saint Mexan a.1389 ArchHistPoitou 5,390, Levrier Michel (St-Maixent) a.1554 LHabitantsGenève 3,74. – GR-23 [NF:] Renée Lepvrier (Plouagat) a.1749 Familysearch, Levrier (CôtesAr) a.1793 ListeÉmigrés. – GR-25 Guy Levrier (St-Quentin) a.1321 MorletHPicardie 421, [NF:] Lévrier (Dunkerque) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 470, Levrier (Fienne, St-Inglevert) a.1820 BoyenvalNFPCalais 2,40. – GR-28 Guiot dit Levrier (Reims) [s.14] TarbéChampagne 217. – GR-29 Claude Lepvrier [...] Jacques Lepvrier (St-Sauveur) a.1657 DocPopFrancheComté 4,337. – GR-31 Iohannes Levrers (= Iohannes Leurer) (Châtelard en Bauges) a.1273 FinanzaSabauda 3,35;36, Iohanneta Leureri (Châtelard en Bauges) a.1273 FinanzaSabauda 3,36, Andeas Leurers (Châtelard en Bauges) a.1273 FinanzaSabauda 3,36 etc., Claude Levrier manant (Boussières) a.1657 DocPopFrancheComté 3,202. – GR-32 Benedictus Levrerii conreator et Petrus Levrerii ejus nepos a.1464 LevéeGenève 69, Levrier (Nyon) a.1544 LOrVaud 260. – GR-42 Peter Levry (= Peter Lewrier) a.1580 (Tirlemont) DebrabandereWb 875. – GR-43 [NF:] Jacques Lévrier (Québec) a.1654 DicGénéalQuébec 734. NF cont. Lebrelo † (ESP-CST Ø INE). Lebrier (FRA:6/BRhône:5)4, Lébrier (FRA:1/ HAlpes:1). – Levrier (BEL:48/BFl:17,Bxl:16,Anv: 14)5, Lévrier (FRA:73/CôtesN:7), [graphie latini-

sante remontant sans doute à la Renaissance:] Lepvrier (FRA:59/CôtesN:13), [graphie tardive reproduisant wall. lèvrî (HaustDL 367):] Levrie (BEL: 35/Ht:19,Anv:11)6,7. – Levrier (FRA:180/Ain:35), Lévrier (FRA:73/Ain:6; > SUI RépNFSuisse 1100). Levrero (ITA:219/Ge:151,Sv:16,Sp:10,Al:8; Na: 19), Lepraro (ITA:91/Ta:74,Br:7), Leporiere (ITA: 33/Ba:16,Fg:1; Pe:9,Te:2; To:4), Leprai (ITA:151/ Ar:80,Gr:37,Fi:12,Re:5), Livriero (ITA:23/Ba:7, Fg:3; Na:12); Livreri (ITA:86/Tp:27,Pa:11,Me:1; Ag:25,Cl:3 DizOnomSicilia 871), Livrieri (ITA: 893/Mi:65,To:58; Ba:552,Fg:58; Sa:21,Na:168 ), Lifrieri (ITA:150/Cs:129,Sa:2; Cz:2,Pa:2; Ss:6 DizOnomSicilia 861), Lepreri (ITA:10/Im:6,Cn:1, Ge:1; Cl:1,Pa:1)9; Leporieri (ITA:39/Te:21,Pe:11; Im:4,Li:2), Levreri (ITA:11/Ge:4,Im:3), Lebrieri (ITA:6/Bg:6).

4 5

> Lebriez (ESP-ARA/Z:1)? Peut-on y ajouter Levrey (FRA:180/HSaône:32,Vosges: 25,Doubs:26), déjà représenté par GR-29 Girard Levrey (Résie-St-Martin) a.1657 DocPopFrancheComté 4,468 et al., ainsi que Antoine Levrey (Lantenne) a.1838 Barbier, BullGénéalFrComté 33,30 ? Il en irait de même pour la variante Leuvrey (FRA:140/HSaône:71,Vosges:21, Doubs:10). Pour ces deux graphies, les porteurs actuels du Doubs sont à Besançon (centre attractif) ou à côté (ct. d’Audeux); en Haute-Saône et dans les Vosges le résultat est significatif: le foyer de Levrey se trouve autour de

859

I.0.3. Doc. hist. GR-23 Pierre le Lepvrier (St-Connan) a.1620 Familysearch, Bertrand Le Lepvrier (Plésidy) a.1641 Familysearch. – GR-25 Theri le Levrier (Tournai) a.1273 DebrabandereWb 875. – GR-26 Johannis le Levrier [s.d.] ObNDHuy 74. NF cont. [Graphies diverses d’un même NP originel:] Le Levrier (FRA:8/CôtesN:1), Le Lévrier (FRA:16/CôtesN:8), Le Lepvrier (FRA:42/CôtesN: 19; BEL:1/Lg:1). I.0.3.4. [DĒ +. – Prob. SN à partir du nom d’une auberge (d’après l’enseigne).]

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Lure et dans le canton de Saint-Sauveur pour la HauteSaône, dans les cantons du Thillot et de Xertigny pour les Vosges. Le foyer de Leuvrey couvre nettement, en Haute-Saône, les cantons de Faucogney-et-la-Mer (12 porteurs dont 6 à Raddon-et-Chapendu) et de SaintLoup-sur-Semouse (10 porteurs dont 9 à Fougerolles) et, juste en face, dans les Vosges, le canton de Plombièresles-Bains (12 porteurs, tous à Val-d’Ajol). – Les NF Levray (FRA:221/PCal:62,HSav:36,PuyD:21; BEL:5; > SUI RépNFSuisse 1100) et Leuvrais (FRA:6) s’expliquent mieux à partir de VĒRUS (v. MorletDENF 625). Le rattachement de Levril † (DebrabandereWb 875) à ce type ne s’impose pas. Quant au NF Le Levreur (FRA:29), il représente bret. levrer n.m. "levrier" (DeshayesDicNFBretons 295–6). Aussi Cs[Castrolibero],Ct,Mt[Irsina],Na (DizOnomSicilia 871). La graphie avec -p- est due à l’influence de lepre (DizOnomSicilia 853).

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LEPORĀ RIUS

LEPORĀ RIUS

Doc. hist. GR-26 Renouard du Levrier a. 1444(or.) AidesNamur 1,20.

Doc. hist. GR-24 Biau levrier (Rouen) a.1390 Maillard,MélNortier 94. – GR-25 P[...] Biaulevrier [s.14](or.) ComptesBeauvais 9410.

I.1.3.4. [DĒ +.] IR-24 d.na Placentina uxor quondam Petri de la Levrera a.1268(or.) CodStSpiritoPiacenza 17. III.(BELLUS +).0. [Fr. beau adj. "qui fait éprouver une émotion esthétique" (dp. a.900, TLF 4,327) +.]



Buchi; Champy. – Documentation: Trèves; Lisboa; Zaragoza; Müller; Deprati; Caffarelli. – Synthèses: Galicien/Boullón; Catalan/Bastardas; Castillan/Ga Gallarín, Ramírez; Galloroman/Buchi, Germain. – Réviseurs: Boutier; Chambon.

10

861

LEPUS.

Quant au NF Maulévrier (FRA:6/MaineL:3,DSèvres:3), Maulevrier (FRA:4/CharM:1,DSèvres:1,Vienne:1), dp. Yorkshire a.1190 (Ric. Malleurer, JönsjöMENicknames 128), son aire de diffusion le fait rattacher plutôt, malgré MorletDENF 653 et JönsjöMENicknames 129, au NL Maulévrier (FRA/MaineL, dp. a.1096, Malum Leporarium, Vincent 265; DNLF; NègreTGF nº5503).

862

CUNĪ CULUS/*CUNĪ NUS

CUNĪCULUS/*CUNĪNUS

(lat.) lapin.

Structure1 a. Tipo

CUNĪCULUS/*CUNICULUS

a.I.0. a.I.0.3. a.I.1. a.I.1.2. a.I.1.3. a.I.2. a.II.(+ -ĀNU).0 a.II.(+ -ĀRIU).0. a.II.(+ -ĀRIU).0.4. [DĒ +] a.II.(+ -ĀRIU).1. a.II.(+ -ĀRIU).1.2. a.II.(+ -ĀRIU).2. a.II.(+ -ELLU).0. a.II.(+ -ŌNE).0. a.II.(+ -ŌSU).0. a.II.(+ -ŪCEU).0. b. Tipo *CUNĪNUS b.I.0. b.II.(+ -(Ā)TŌRE).0.3.

0. [Il lat. CUNĪCULUS (e CUNĪCULUM) attestato da Cic./Varro (ThLL 4,1407), è parola che già gli antichi ritengono di origine iberica (Plin.nat. 8,217 «leporum generis sunt et quos Hispania cuniculos appellat») e che significa contemporaneamente anche "passaggio, galleria sotterranea", accezione che pare dipenda dallo zoonimo. È continuato nel significato di "coniglio" in tutte le lingue romanze ad eccezione del rumeno che ha innovato col tipo iepure de casa, letteralmente "lepre domestica". Si distinguono i continuatori di CUNĪCULUS di area iberoromanza (ma il portoghese e lo spagnolo richiedono una variante CUNICULUS)2, di parte di quelle galloromanza ed italoromanza, da quelli di *CUNĪNUS, base se-

CUNĪ CULUS/*CUNĪ NUS

condaria dovuta ad una sostituzione di suffisso. Quest’ultima riguarda parte del galloromanzo e dell’italoromanzo (REW 2397). In francese vi è stata, più recentemente, una progressiva sostituzione degli esiti di *CUNĪNUS con lapin che compare nel secolo 15 (TLF 10, 991; < *LAPPARO-, FEW 5,175b–7a). A provocare tale sostituzione è stata una collisione con afr. mfr. con(n)in < CUNNUS (FEW 2, 1540a). In latino CUNĪCULUS è testimoniato come cognomen (ThLLOnomasticon 2,746). È ben documentato nell’onomastica romanza (non in sardo), con una frequenza molto alta in area gallega e portoghese, attraverso soprannomi le cui motivazioni sono principalmente di origine metaforica: persona con lunghe orecchie, o con denti sporgenti3 o che muove la bocca come i conigli, o altri difetti che possono ricordare l’animale. Ma le motivazioni più ricorrenti fanno riferimento al carattere: persona timida, paurosa4, sciocca oppure veloce. In qualche caso vi è un’allusione alla sessualità. Un’altra motivazione può essere di origine metonimica, con riferimento a cacciatore o allevatore di conigli ; in Sicilia anche chi aiuta i cacciatori a trovare i conigli selvatici (VS 1, 840). Nella catalogazione dei dati onomastici si è ritenuto opportuno tenere distinti gli esiti di CUNĪCULUS (→ a.) e di *CUNĪNUS (→ b.) considerato che si tratta di una sostituzione di suffisso piuttosto antica e che si è diffusa in modo omogeneo in talune aree. Problematica appare però l’interpretazione dei dati della Vallonia in cui la documentazione onomastica antica corrisponde all’esito di *CUNĪNUS

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Article VdP révisé en août 2003, complété en janvier 2006. I due tipi non verranno comunque separati nell’elenco dei dati. Per le continuazioni romanze di CUNĪCULUS si veda Hubschmid,MélJud 265–7.

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In cast. Fulano tiene dientes de conejo o tener risa de conejo "(dicho popular para motejar a aquel que se ríe de manera ficticia y sin tener ganas, propia a molestar y buscar líos)" (BartoloméAforismos); → anche I.0. SN cont. Cf. it. coniglio n.m. "uomo vile" (DELI 269), sic. cunigghiu "uomo pauroso" ed anche "orecchioni, parotite" con riferimento a malattie delle orecchie e quindi alle relative conseguneze, come la sterilità per gli uomini adulti, e come aggettivo di colore "di colore grigio, spec. del mantello o del vello degli animali", oppure a chi procede a piccoli passi, adagio (VS 1,840).

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CUNĪ CULUS/*CUNĪ NUS

CUNĪ CULUS/*CUNĪ NUS

mentre quella moderna a CUNĪCULUS. Si potrebbe pensare ad una reinterpretazione di Con(n)in con Connil (invece l’appellativo antico con(n)in conservato in toponomastica è soppiantato da lapin e robète [Liegi]) oppure a continuazioni di una base diversa, cioè l’antroponimo germanico CONO, che può concorrere anche in altri casi. In Italia i derivati di CUNĪCULUS/*CUNICULUS sono concentrati in Sicilia o nelle immediate vicinanze: gli esempi piemontesi e lombardi sono il frutto dell’ immigrazione. Ve ne sono altri derivati solo nell’Italia centrale → a.I.0. Conigli e → a.II. Conigliucci. Kremer,Aufsätze 10,128 n.25,11,167; VasconcellosAntrPort 211; MachadoDicOnom 431; DicApellidosEsp 267–8; DCVB 3,400; MollLlinatges 287; BadiaDicAntrCat 83–86; DauzatDNFF 144,153; MorletDENF 236,247; Herbillon/GermainNFBelg 183; GermainNFWallonie 256; DeFeliceDCI 106; AIS VI, 1120.]

Petro Coelo a.1258 PMHInquisitiones 977a, Johannes Valasquiz dictus Coelo (= Johã Vasquiz Coelho, = Johanni Ualasci Conelio) a.1258 PMHInquisitiones 1097a;1265b;1272a, Soeiro Veegas Coelho [s.14] LLinhagens 1,4066, Domingos Coelho barbeiro de Vilar de Frades a.1593 InquisiçãoCoimbra 56 etc., padre Coelho abade de Sam Salvador do Monte a.1621 InquisiçãoCoimbra 110. – IB-13 Pero Coelho a.1470 LRecebimentosPortugal 26, frey Joham Coelho a.1470 LRecebimentosPortugal 65, Manoel Coelho çapateyro a.1565 LLançamentoLisboa 1,313 etc., Fernao Coelho a.1578 RegSéLisboa 1,153, Antonio Coelho canastreiro filho de Antonio Coelho e Isabel Gonçalvez a.1592 RegSéLisboa 1,461. – IB-21 Pelagio Conello presbiter cf. a.1159(or.) CDCatedralLeón 5,326, [se non è forma errata per Cornelius essendo preceduto da un Petrus Cornelius:] Martinus Conelius cf. [a.1165] CDSahagún 4,310, Iohannes Conelo a.1228(or.) CDCarrizo 1,188, Pelay Coneyo ts. a.1253(1290) TumboMontes 418, [in forma propria del gallego7:] Coello [s.18] CensOviedo 2098. – IB-23 Garcia Conillo a.1173 CDHuesca 297, don Pero Coniylo a.1300 DocAltoAragón 114, Pero Conil notario publico a.1336 DocCísterZaragoza 2,177, Guillem Conill a.1381 DocPedroIV 733. – IB-24 Conille senior a.1143 CartPiasca f º67r–67v, Francisco Conejo a.1150 DocSegovia 660, Manuel Conejo a.1571 CastratoToledo 185, Manuel Conejo a.1572 CastratoValladolid 190, Juan Conejo a.1753 CastratoSalamanca 223. – IB-26 Romeo Conill a.1272 RepLorca 9, doña Maria de Garçi Conill a.1272 RepLorca 12. – IB-27 Martin Estevan fijo de Esteban Conexo a.1253(s.16) RepSevilla(Espinosa) 2,132, Martin Esteban Conexo a.1253(s.16) RepSevilla(Espinosa) 2,135, Pero Coniello a.1253(s.14) RepSevilla(Palacio) 2,243, Juan Estuan Conejo quadrillero (Aroche) a.1407 PadrónSevillaMs, Rui Garçia Co-

a. Tipo

CUNĪCULUS/*CUNICULUS

a.I.0. [Dal gal. coello, port. coelho n.m. "coniglio" (dp. a.1102, conelio, DELP 2,176), cast. conejo (dp. a.1130, DCECH 2,173b), ast. coneyu (dp. s.13, DELLAMs; DGLA 354; DALLA 337; MiguélezDicLeonés 198), cat. conill (dp. a.978, DECat 2,882), cuní (DECat 2,882; DCVB 3,401)5, occ. conilh (dp. a.1200, FEW 2,1539a), fr. connil (s.13–a.1671, FEW 2,1539a), it. coniglio (dp. a.1348, < occ., DEI 2,1063; DELI 269), ven. cunicio/coneio (AIS 1120), sic. cunigghiu (VS 1,840).] Doc. hist. IB-10 Joham soariz Coelho a.1274 MachadoDicOnom 431. – IB-11 Domingo Coello a.1278 CDRibasSil 290, ffrey dõ Johan Coello a.1292 DocGalegoPortugueses 141, Afonso Eanes Cõello notario publico por el rreyen Ourense a.1332 CDMontederramoMs, Johan Coello a.1405 DocCatedralOrense 259, Estevoo Coenllo a.1447 DocDevanceirosOurense 2,45, Esteuo Coello a.1454 DocDevanceirosOurense 2,63, Roy Coelo a.1454 DocDevanceirosOurense 2,64 etc. – IB-12

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Pronuncia diffusa nelle Baleari e in parte del catalano orientale; è dovuta al passaggio CL > /ʎ/.

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Cf. «foi casado com dona Moor Meendez … e fez em ela dom Pero Soiarez Coelho [var. Coelhinho PMHScriptores 159] e dom Joham Soarez Coelho e dona Maria Soarez Coelha e dona Enês Soarez Coelha … e dom Joham Soarez Coelho foi casado com dona Maria Fernandez … e fez ema ela Pedr’Eanes Coelho». Il gallego presenta la perdita di -n- intervocalica e palatale laterale come esito del suffisso, la forma asturiana ha invece per [k’l] è una palatale centrale. E’ attestato sei volte come cognome preceduto tre volte da D. Benito, due da D. Juan e una da Toribio.

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CUNĪ CULUS/*CUNĪ NUS

CUNĪ CULUS/*CUNĪ NUS

nejo a.1493 RepAntequera. – IB-31 Teuderigo que vocant Cunillo a.992 CartStCugat 1,230–1, Cunil qd. a.1009 CartStCugat 2,67, Mironis Cunid (= Mironis Cunil ) a.1024 CartStCugat 2,145, qui vocatus fuit Cunilius a.1025 CartStCugat 2,149, Cunilio a.1058(or.) ArchiuStAnnaBarcelona 2,78, Conillo a.1160(or.) DiplPoblet 176, Ss. Guilelmi Cunil a.1169(or.) DocUrgell 10,158, Mir Conill a.1173 (1214) DiplPoblet 348, Guillelmi Conil a.1187 BalariOrígenes 586, Mir Qunil [s.12] CartPoblet 1639, Ffrancischus Coniyl a.1338(or.) PergArenysMar nº341, Petrus Conilli a.1353(or.) PergArenysMar nº462, Guillem Coniyll a.1358(or.) FogatgeCatalunya 1,f º16v et al., Bonanat Coniy palangrer a.1363(or.) FogatgeBarcelona 1,f º62r, Berenguer Conill laurador a.1363(or.) FogatgeBarcelona 2,f º13v, Bernat Coniyl a.1363(or.) FogatgeBarcelona 3,f º23v, Berenguer Conill a.1363(or.) FogatgeBarcelona 4,f º3v, Anthoni Coniyll a.1363(or.) LConsellTàrrega 2,f º41v, Berenguer Coniy [a.1365/1370](or.) FogatgeCatalunya 4,s.f., Ponc Conil a.1366 LTallaManresa s.f., Bernat Conil a.1366 LTallaManresa s.f., mestre Guillem Conill a.1369 LConsellTarragona 2,f º2v, Berengarius Coniy a.1371(or.) PergArenyMar nº602, en Conill mariner a.1378(or.) FogatgeMarBarcelona f º21v, en Coniyl a.1388(or.) LTallesGirona 2,s.f., en Conill a.1389(or.) PadróBarcelona f º30r et al., Berengarius Conilii a.1391(or.) PergArenyMar nº739, Fferrario Conill a.1393 LlistaVeïnsCardona f º69r, Stheva Conill a.1397(or.) LMonedatgeCincaLlitera f ºVIIv, en Coniy a.1398(or.) PergArenyMar nº768, Pere Conill escardassador a.1399(or.) FogatgeBarcelona 5,f º66r et al., Pere Conill perayre a.1399 (or.) LTallesGirona 3,s.f., Naráis Conill (Granollers) a.1553 FogatgeCatalunya 1,310 et al., Salvi Cuni (Llagostera) a.1553 FogatgeCatalunya 2,499, Garau Coni ats Albarti (Blanes) a.1684 Bota,SOBI 59,136, Garau Albarti ats Coni (Blanes) a.1690 Bota,SOBI 59,136, [NF:] Conill (Argeles) a.1841 CostaRépNFPyrOr 1,174 et al., Connill (Estagel) a.1841 CostaRépNFPyrOr 1,174. – IB-32 Bernardus Cuniyl a.1281 DiplStMariaMallorca 1,359, en FFrancesch Conil (Montuïri) a.1308(or.) LMonedatgeStEulàliaMallorca f º3v, en Pons Conil (Montuïri) a.1308(or.) LMonedatgeStEulàliaMallorca

f º4r, [forma con neutralizzazione della vocale atona propria del cat.or. (BadiaGramHist §57):] en Cunill a.1329(or.) LMonedatgeInca 1,f º8v, [la grafia riflette l’esito /ʎ/:] Bernat Coniy mariner a.1336(or.) LMonedatgeStNicolauMallorca f º1v, Johan Conil notari (Artà) a.1359(or.) LHomesArmesMallorca f º42v, Arnau Coniy (Felanitx) a.1359(or.) LHomesArmesMallorca f º48r, Arnau Cunil (Inca) a.1359 LHomesArmesMallorca f º3v, Ramon Cuniy (Sóller) a.1359(or.) LHomesArmesMallorca f º26v, Pere Coniy (Palma) a.1390(or.) LMonedatgeStMiquelMallorca f º49r, en Jacme Cunill (Palma) [a.1350](or.) LTallesMallorca f º3r, Johan Coniyl (Palma) [a.1350](or.) LTallesStNicolauMallorca f º13v. – IB-33 Bernardo Conilo capellano a.1285(or.) ProtocolsValència f º21–21v, en Simo Conill conseller a.1308(or.) LActValència f º17v–19v, en Simon Conill a.1314(or.) LCortJustíciaCocentaina f º28v, Simon Conill juratus a.1318 (or.) DocValència s.f., Anthonius Conill a.1322(or.) LPrivStMateu f º200, Bernardo Conill a.1330 LPobMontesa f º28v, Petrus Conill iuratus de Alcocever a.1332 LPobMontesa f º47v, Bartholomei Conill notarii publici a.1332 LPobMontesa f º153v, Johan Conill a.1350(or.) LAveynamentsValència s.f., fermador Johannes Conill perator pamorum a.1368(or.) LAveynamentsValència s.f., en Pere Conil menor a.1356/1357(or.) LCortJustíciaCocentaina f º1, Guiamo Conill a.1379 LMorabetíStMateu f º410, Nicholau Conil patro de barqua a.1381 DocValència s.f., Guillem Conill a.1385 LMorabetíStMateu f º184, Bartholomeus Conill a.1393 DocValència s.f. GR-12 signum Conilii a.1133(s.18) LNoirBéziers 196, Bernardus qui vocatur Conils (Toulouse) a.1186 (= Conillus (Toulouse) a.1192/1193) Billy, GenèseAnthrMed 3,179 n.42, Guillelmus Conil [s.12] CartGuillemsMontpellier 447, Stephanus Conil a.1201 CartGuillemsMontpellier 467, Arnaut Conilh (St-Ybars) a.1390(or.) RôleComtéFoix 186. – GR-13 de Pontione Conilio [s.11](1100) CartStVictorMarseille 1,274, P. Cuniculi sacrista a.1165 CartStVictorMarseille 2,408, Poncii Conilli (= Poncii Conilii a.1188(or.)) (Valence) a.1186(or.) CDStRufValence 74;76, Pontii Conil operarii a.1190(or.) CDStRufValence 77, Pon. Conilz a.1196(or.) (= Pontius Cunilz a.1213(or.)) CartLéoncel 65;79, Poncius Conils a.1197(or.) CDStRufValence 84, Maiol Conill a.1203(1212) CartTrinquetaille 304, Pontius Cuniculi operarius

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Cf. < NL: Raimundo Conil (= Raimundi de Conil) a.1174 CartPoblCataluña 210 e simili.

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CUNĪ CULUS/*CUNĪ NUS

CUNĪ CULUS/*CUNĪ NUS

a.1204(or.) CDStRufValence 99, Willelmus Conilz (Durbon) [a.1208] DocMidi 470, Conilh (Nice) a.1228 CompanNPNice 664, Fulcho Conil a.1234 CartStVictorMarseille 2,421, frater Stephanus Conilli (= fraire Esteve Conil) a.1293 LPrivManosque 126;127, Ricolfus Conil (Datta) a.1302 CompanNPNice 664, Guill. Cuniculi (Datta) a.1305 CompanNPNice 664, Symon Conilli (Datta) a.1305 CompanNFNice 664, Pelhascum Conilhi (l’Escarène) a.1367 CompanNFNice 664, Raymundus Gaufridi alias Conil de Pugeto habitator a.1378(or.) CartLérins 2,65, [NF:] Etienne Conil (Orange) a.1730 LHabitantsGenève 3,76, Antoine-Alexandre Conil (Crest) a.1793 ListeÉmigrés. – GR14 Joh. Conil dal Vert (Auzelles) a.1357 DocLivradois 3,45, Pierre Conil alias Bunot (Arlanc) a.1469 DocLivradois 1,46. – GR-23 Naulet Counil a.1369/1370(or.) ComptesTours 2,80 (= Conin → b.I.0), [NF:] Conil (Cheméré) a.1792 ListeÉmigrés. – GR-31 Guillerme Cunil a.1388 LVaillantLyon 54, Cunil a.1388 LVaillantLyon 203, [NF:] Barthélémy Conil (Sablons, Dauphiné) a.1725 LHabitantsGenève 3,148. IR-53 Goffredus Conigllus a.1286 DizOnomSicilia 1,434, Nicolas Cuniculus a.1298 DizOnomSicilia 1,434, Matheus Cuniculus a.1333 DizOnomSicilia 1,434. NF cont. Coelho (POR; ESP-GAL:28; > ESP: 56; ESP-CAT:11), Coello (ESP-GAL:990; > ESPCST:1151/ICa:374,Ca:129,Se:43,Gr:24; M:333,Cr: 175; Va:42,Le:4310; ESP-AST:35; ESP-CAT:151), Cohello (ESP-GAL:2; > ESP-CST:2), [forma gallega castiglianisata ?:] Coejo (ESP:27/Pontevedra: 13[ Meaño:6]). – Conejo (ESP:2027/Ma:586,Se: 144,Ba:123,Ca:110,H:89; To:187,Za:53,M:399, AST:45; > ESP-CAT:277). – Conill (ESP-CAT: 342/Pa:68,Os:6011; FRA:55/PyrOr:1912 ) – [Variante con neutralizzazione della vocale atona tipica del catalano orientale:] Cunill (ESP-CAT:1499/ Bd:377,Ml:301,Os:241,Bg:103), Cuni (ESP-CAT: 532/Vr:136)13, Coní (ESP-CAT:5).

Conilh (FRA:71/Gir:21,LotG:17; > BEL:1), Counilh (FRA:23/Gir:15,Land:2), Conil (FRA: 415 / Vaucl : 71 , AlpesM : 37 , BRhône : 37 , Var : 23 , AlpesHP:19; > SUI RépNFSuisse)14, Counil (FRA:216/Corr:25). – Conil (BEL:46/Ht:17,Lg:11, BW:12), Connil (FRA:45/Vend:31), Counil (FRA: 216/CharM:43[Arvert:8]). Coniglio (ITA-MES:4381/Pa:1050,Ag:657,Rc: 492,Ct:267,Cl:240,Cz:214; > To:142,Rm:123,Cu: 55,Mi:53)15,16, Cuniglio (ITA-MES:151/Mt:64; > Cu:54,To:11), Coneglio (ITA-MER:7/Ce:7); Conigli (ITA-CEN: 87/An:115,Pg:19,Rm:18). SN cont. O Coello (ESP-GAL[Ourense] RamónFz,RDTP 27,353), [castiglianismo:] Conexo (ESP-GAL[Coruña] AlcumesBetanzos 32)17. – [Casa di allevatore di conigli:] cal Conill (ESPCAT[Cerdanyola] MoreuRenoms 194), el Conill (ESP-CAT[passim] MoreuRenoms 90)18, [forma dialettale baleare (ALC 526):] en Coní (ESP-CAT MoreuRenoms 907)19. – Cunìgghiu (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 53). a.I.0.3. Doc. hist. IB-27 Juan Perez el Coniello (Alcalà de Guadaira) a.1253(s.16) RepSevilla(Espinosa) 2, 159. a.I.1. [Si tratta in generale di una femminilizzazione del NP maschile, del marito o del padre, raramente di un eventuale SN. – In Italia, si tratta certamente di cognome proveniente dalla Sicilia (a Cuneo e Torino sono presenti anche molti Conigliaro). – Da sic. cunìgghia, f., fig. "donna molto prolifica" (VS 1,840), però a Baucina (Sicilia), i cunigghia sono "i conigli" (AIS VI, 1120, p. 824), quindi Cuniglia potrebbe essere la italianizzazione di un plurale in -a e potrebbe essere inserito sotto → a.I.0. – M.G. Arcamone.]

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Dont un certain nombre (à distribution géographique non significative) avec le NF composé Coello de Portugal. La ripartizione geografica fa allontanare l’ipotesi detoponomastica. Nel rossiglionese si trova il gallicismo llapí (DCVB 6, 901; ALC 526). Da notare che la distribuzione geografica del NF cont. coincide perfettamente con quella della parola; si può considerare, inoltre, che la pronuncia cuní è localizzata

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dal DCVB 3,401 in un’area più estesa di quella riflessa dall’ALC. Le indicazioni di DauzatDNFF 144 ('Languedoc …') e di MorletDENF 236 ('Languedoc, Ouest') sono erronee. Inoltre Lupica Coniglio (ITA-MES:37/Me:30); Vinciguerra Coniglio (ITA :17/Pa :17). Anche DeFeliceDCI 106, AnagrafePisa e DizOnomSicilia 1,434. Cf. anche, con valore diminutivo, il SN cont. António Coelho, chiamato Coelinho (POR/Lis MatPiel/Kremer). SN molto frequente; la motivazione è basata sulla forma della bocca e dei denti. Molte localizzazioni dalle Baleari.

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CUNĪ CULUS/*CUNĪ NUS

CUNĪ CULUS/*CUNĪ NUS

Doc. hist. IB-11 [Femminilizzazione del maschile:] Moor Colla monxa a.1332(or.) CDRamirás 481, Costança Coela a.1454 DocDevanceirosOurense 2,66. – IB-12 Maria Coelha natural e moradora em Verride Filha de Jorge Coelho e de Cathrina da Fonseca a.1625 InquisiçãoCoimbra 122, Joanna Coelha solteira a.1629 InquisiçãoLisboa 144, Joanna Coelha a.1669 InquisiçãoCoimbra 232 etc.20. – IB-13 Branca Coelha [s.14] PMHScriptores 159, Francisca Coelha a.1563 RegSéLisboa 1,4, Ana Coelha a.1565 LLançamentoLisboa 1, 202. – IB-31 [Femminilizzazione del maschile:] na Conila vidua (Albinyana) a.1358 FogatgeCatalunya 1,f º177r21, na Conilla a.1389(or.) PadróBarcelona f º13r, Margarida Cunilla a.1553 FogatgeCatalunya 2,484. – IB-32 David Maboret Cunilla (Palma) a.1339(or.) DocJueusMallorca f º39r. GR-11 Vitalis Conilia a.1195 CartGimont 246. – GR-13 Isnarda Conilha (Puget) a.1296 CompanNPNice 664, Astruga Conilla (l’Escarène) a.1297 CompanNPNice 664. – GR-22 [NF:] Pierre Conille (CharM) a.1664 DicGénéralQuébec 267. NF cont. Coelha (POR), Coella (ESP-GAL:1). – Coneja (ESP-CST:2> ESP-CAT:2). – Cunilla (ESP-CAT:1/Gg:1)22. Counille (FRA:10/HAlpes:3). Coniglia † (ITA/Rm); [sempre solo nel cognome doppio Monge Cuniglia:] Cuniglia (ITA-SET:56/ Cu:46,To:10). SN cont. la Coneja (ESP-CAT[Préixens] MoreuRenoms 119)23. – [Si tratta probabilmente di donne che hanno avuto molti figli:] Conilla (ESPCAT[passim] MoreuRenoms 58).

vende çardinhas a.1565 LLançamentoLisboa 1, 202.

a.I.1.2. NF cont. Coelhas (POR:14). a.I.1.3. Doc. hist. IB-13 Caterina Fernandez a Coelha a.1565 LLançamentoLisboa 2,123, a Coelha que 20

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Il NF pare definitivamente fissato: Margarida Coelho solteira filha de Gaspar Coelho de Pina e de Cathrina Cabral a.1625 InquisiçãoCoimbra 121, Antonia Coelho mulher de Gonsallo de Sampaio çapateiro a.1660 InquisiçãoCoimbra 198. Nello stesso villaggio c’è una persona che porta il NF Conill: G(uillem) Coniyll (Albinyana) a.1358 (or.) FogatgeCatalunya 1,fº177r. Forma molto rara. La forma linguisticamente castigliana assegna un tratto spregiativo alla denominazione: si tratta di una donna che ha avuto molti figli, da padre sconosciuto, e molti aborti.

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a.I.2. Doc. hist. IB-31 Mossen Vicent Conis comensal a.1553 FogatgeCatalunya 2,174. NF cont. Coelhos (POR:2), Coellos (ESPGAL:1). − [NF nettement aragonais:] Conejos (ESP:111/ESP-ARA:74/Te:48,Z:25; > M :22; > ESP-CAT:44524 ). a.II.(+ -ĀNU).0. [Difficile capire se si tratti di formazione in -ĀNU e allora indicherebbe un appartente alla famiglia di → a.I.0. Coniglio, oppure dell’esito di un processo di assimilazione -n- -r- > -n- -n- e allora deriverebbe da → a.II.(+ -ĀRIU).0. Conigliaro, entrambi diffusissimi in Sicilia. − Oppure se derivi dal toponimo veneto Conegliano (TV), già testimoniato nell’a.1240 (PellegriniTopon 218) e allora si tratterebbe di persone di origine veneta: si vedano i cognomi Coneglian (ITASET:49/Ro:40), Conegliani (ITA-SET:20/Ro:15), Conegliano (ITA-SET:10/Tv:4,Ts:4). – M.G. Arcamone.] NF cont. Conigliano (ITA-MES:11/Pa:9); Conigliani (ITA:17/Rm:4,Ve:3). a.II.(+ -ĀRIU).0. [Interpretazione dubbia: il suffisso può denotare 'appassionato di’ oppure un mestiere, vale a dire allevatore o venditore di conigli; cf. port. coelheiro n.m. "o que caça coelhos" (dal a.1951 solamente, Silva 3,228), cast. conejero n.m. "venditore di conigli" (dp. a.1208, DCECH 2, 173), cat. coniller "id.; cane che caccia conigli" (dal a.1803/1805 solamente, DECat 2,883), sic. cunigghiaru "chi pur non essendo cacciatore, si unisce alla brigata dei cacciatori e si rende utile per avere in dono qualche coniglio" (VS 1,840).] Doc. hist. IB-13 Johan Coelhejro a.1341 DocNotariaisPort 16. – IB-24 Maria Conejero [a.1620] LBautizadosMadrid f º75, Francisco Conejero a.1752 CastratoBéjar 97. – IB-27 Domingo Conejero peon (Sanlúcar) a.1253(s.16) RepSevilla(Espinosa) 2,144, Pero Gonçalez Conejero a.1384 LCuantíasSevillaMs, don Gil Conejero peon a.1384 RepMedinaSidonia 96, Joan Pasqual Conejero a. 1384 RepMedinaSidonia 97–8, Juan Alfon-

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La distribution dans le domaine catalan est cohérente avec une migration à partir de Teruel.

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CUNĪ CULUS/*CUNĪ NUS

CUNĪ CULUS/*CUNĪ NUS

so Conejero (Frexenales) a.1407 PadrónSevillaMs. – IB-31 Jaume Coniller assohonador a.1553 FogatgeCatalunya f º430. – IB-33 Bernat Coniler a.1263/1264(or.) DocAlcoi f º77. NF cont. Coelheiro (POR). – Conejero (ESPCST:1148/Ab:177,Mu:100,J:48; Se:129,Cc:127, Ca:77,Gr:71,Ma:50; M:184; ARA:69/Te:37,Z:31; > Conejer (ESP-CAT:1031/Ho:241)25. – [Con caduta di non pronunciata in gran parte del dominio:] Cunille (ESP-CAT:65/Vc:16)26. Conigliaro (ITA-MES:2795/Pa:2314,Sr:131; > Mi:48,Rm:30)27,28.

Conigliello (ITA-MES:196/Ct:134; > Mi:38) ; Coniglielli † (ITA/Sic DizOnomSicilia 1,434). SN cont. Cunigghieddu (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 53).

a.II.(+ -ĀRIU).0.4. [DĒ +.] Doc. hist. IB-23 R. de Coniller a.1205 CDHuesca 634. a.II.(+ -ĀRIU).1. NF cont. Coelheira (POR). a.II.(+ -ĀRIU).1.2. NF cont. Coelheiras (POR)29. a.II.(+ -ĀRIU).2. [La forme est linguistiquement non catalane, mais la plupart des porteurs se trouvent en domaine linguistique catalan, avec concentration majoritaire dans la province de Valence.] NF cont. Conejeros (ESP:36/CAT:31/Val :23). a.II.(+ -ELLU).0. [Dal mfr. connillau n.m. "piccolo di coniglio" (impr. a.1614), mfr. frm. counilleau (a.1596–1660, FEW 2,1539b), sic. cunigghieddu (VS 1,840).] NF cont. Connilleau (FRA:2/RP:2; 'Ouest' MorletDENF 236), Conilleau (FRA:63/Sarthe:27, May:4,MaineL:2), Cosnilleau (FRA:4/Sarthe:4), Conillaut † (FRA MorletDENF 236).

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L’hypothèse de DicApellidosEsp 267 selon laquelle le NF Conejero serait un gentilé pour les personnes provenant de Villaconejos (ESP/M) n’est pas confirmée, mais non plus complètement infirmée, par la distribution géographique du NF. – R. Bastardas. Forma non frequente in catalano. Inoltre Conigliaro Cancelliere (ITA :7/Sr :7). DizOnomSicilia 1,434 ricorda anche il toponimo siciliano Conigliaro. En quanto al NF cont. Connillières † (FRA MorletDENF 236), si tratta probabilmente di un detoponimico (cf. P. de Conilheriis a.1300 DocBrivadois 264), a sua volta proveniente dal frm. connillière n.f. "garenne à lapins" (dal a.1611, FEW 2,1593b.).

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a.II.(+ -ŌNE).0. [Dall’it. *coniglione n.m. "grande coniglio", sic. cunigghiuni (VS 1,841).] NF cont. Connillon † (FRA/'Midi' DauzatDNFF 144), Cosnillon † (FRA/'Midi' MorletDENF 236), Counillon (FRA:23/BRhône:2,Gard:2,Var:2). Coniglione (ITA-MES:681/Ct:486;Rg:55,Sr:23, cf. DeFeliceDCI 106; DizOnomSicilia 1,434)30. a.II.(+ -ŌSU).0. NF cont. Coelhoso (POR:18). a.II.(+ -ŪCEU).0. [Per RohlfsGramStor §1041, «Il significato del suffisso oscilla nella lingua scritta tra il valoe diminuitivo, peggiorativo e vezzeggiativo», «ricorre spesso nei cognomi».] NF cont. Conigliucci (ITA-CEN:8/Fr :5)31.

b. Tipo *CUNĪNUS b.I.0. [De l’afr. connin n.m. "coniglio" (Chrestien–Scarron, FEW 2,1539b), friul. cunin, cunis32, emil. conìn, lomb. sett. cunén (AIS 1212)33.] Doc. hist. GR-22 Stephanus Conninus a.1224 BardonnetLaRochelle 247. – GR-23 Naulet Conin a.1370/1371(or.) ComptesTours 2,125 (= Counil → a.I.0), [NF:] Connin (= Conin, = Conein) (St-Avertin) [s.17/18] RobertFamillesTouraine 35. – GR25 Baudés Conins de Valenchines a.1279/1280(or.) LoiTournai 2,337, Catherine Conin a.1616 DénombrPrincipChimay 241. – GR-26 Geudekin Jean Connin a.1575(or.) DénombrArbrefontaine 7, Geudequin Jehan Connin a.1589(or.) DénombrArbrefontaine 8. – GR-42 Hannekin Conin (Ypres) 30

31

32 33

Può concorrere a questa origine il toponimo sic. Corleone che nella forma dialettale è Cunigghiuni omofono del sostantivo cunigghiuni (DizOnomSicilia 1,434); dal NP Coniglione deriva in siciliano il NL Coniglione. Anche i SN cont. Cunigghiulu e Cunigghiula (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 53), cf. sic. cunigghiulu n.m. "(soprannome che si appioppa a persona scema)" (VS 1,840; + -ULU), e en Conillets (ESP-CAT[Sitges] MoreuRenoms 90). La forma è tratta dal plur. cunì(n)s. Come nome di battesimo, è un derivato in -in dell’antroponimo germanico CONO.

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CUNĪ CULUS/*CUNĪ NUS

a.1277 DebrabandereWb 798, Pieres Counin a.1288 DettesYpres 380–1, Jehans Conins li machecliers a.1290 DettesYpres 464–5, Jaqueme Kuenin (Ypres) a.1392 DebrabandereWb 798. IR-13 [Latinizzazione da friul. cunis34:] Cunisius filius Cusiolti de Tumecio a.1298 Corgnali, Cunisius et Stephanus fratres a.1301 Corgnali35, Cunini a.1401 Corgnali, Cunis [s.16] Corgnali. NF cont. Conin (FRA:149/Cal:14,Sarthe:14; BEL:19/Lg:16), Connin (FRA:46/Loiret:6,MaineL: 4), [du néerl. konijn "lapin":] Conijn (BEL:1), Konijn (BEL:3), Konyn (BEL:1)36,37. b.II.(+ -(Ā)TŌRE).0.3. [Da mfr. connineur n.m. "cacciatore di conigli" (a.1350, Gdf 2,242).]

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CUNĪ CULUS/*CUNĪ NUS

Doc. hist. GR-26 Robert a.1444(or.) AidesNamur 1,24. →

Connineur

CŪLUS.

Marcato; Buchi. – Documentation: Kremer; Trèves; Lisbonne; Zaragoza; Müller; Udine; Arcamone; Caffarelli; Wolf. – Synthèses: Galicien/ Boullón; Asturien/Cano; Castillan/Gª Gallarín, Labrador; Catalan/Casanova, Descalç, Talaya (rev. : Bastardas); Belgoroman/Germain ; Galloroman/ Buchi ; Italoroman/Marcato (rev.: Arcamone). – Consultant: Pfister. – Révision: Chambon ; Arcamone.

Oppure derivato dal germanico. − M.G. Arcamone. I nomi di battesimo fr., e specialmente Cunisius possono provenire anche dall’antroponimo germanico Cono. Non sono stati presi in considerazione i NF Keun(en) menzionati da DebrabandereWb 798 perché si tratta più probabilmente di una variante di Koen < antroponimo germanico Cono, piuttosto che della forma ovest-fiamminga di Konijn. [Nome d’insegna:] une maison ou est pour enseigne les Conins [s.15] ChartStMagloire 3,178.

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le

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SCUĪ RUS

*SCUĪRUS (latvulg.) écureuil. Structure1 I.0. I.1. I.2. II.(+ -ATTU).0. II.(+ -ATTU).0.4. [DĒ +] II.(+ -OTTU).0

0. [Lat. sciūrus n.m. "écureuil" (< gr. σκίουρος, dp. Plin., OLD 1707) ne s’est maintenu sans altération du groupe initial qu’en occitan, à travers un dérivé *SCIRIOLUS < *SCIURIOLUS (escirol, dp. s.14, FEW 11,314a)2. Le reste des désignations romanes de l’écureuil dont l’étymon lointain est sciūrus présentent (ou reposent sur) l’initiale [sk-], de sorte qu’elles doivent toutes provenir, directement ou indirectement, d’une forme métathésée *SCUĪRUS (ou *SCŪRIUS). Des continuateurs de latvulg. *SCUĪRUS se trouvent en portugais, galicien, asturien, ancien espagnol3 et sarde, de même qu’en romanche, frioulan et italien septentrional (→ + -ATTU; + -OTTU), tandis que les représentants des dérivés → *SQUIRĪOLUS et → *SCŪRIOLUS se partagent le reste du domaine roman (REW 8003; Gauchat,MélWilmotte 175–200; PellegriniAnimali 215). Aucun de ces types n’est attesté comme cognomen à l’époque classique du latin (Ø KajantoCognomina; Ø CIL II), mais on relève les NP dérivés Schorilio et Escurilio en latin tardif (av. s.8, InscrLatGaule 44). En revanche, à l’époque médiévale, les langues romanes ont eu recours à ces différents continuateurs lointains de sciūrus pour former des SN4. La motivation de ces SN doit, dans la plupart des cas, être d’ordre métaphorique: ressemblance avec l’animal, de petite taille5 1 2 3

4 5

Article VdP révisé en février 2005. Ce type n’est pas attesté dans l’anthroponymie. Le castillan moderne lui a substitué ardilla (dp. a.1633, d’origine incertaine, DCECH 1, 319–20), mais *SCŪIRUS se maintient en galicien, en asturien et en Cantabrie. Pour Squirel, v. ReaneyDicEnglNP 422. Cf. ast. esguilu adj. "flacu y altu ; llargu y estrechu; artera, viva [pa facer les coses una persona]; áxil, qu’esguila bien" (DALLA 546; DGLA 569), esguiláu adj. "mince"

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SCUĪ RUS

et de couleur rousse6, réputé léger7, leste et rapide8. Dans le domaine sarde, où le représentant de *SCUĪRUS a pris le sens de "martre" (→ I.0.), la motivation semble reposer sur la notion de rapidité (DES 1,646)9. MachadoDicOnom 592; HuberRätNb 871; CostantiniCognFriuli 485; DCI 1546; ManconiDCSardi 121; PittauCognSard 214.] I.0. [De gal. esquío n.m. "écureuil" (DicNormGal 403; port. dp. s.16 seulement, esquio, DELP 2, 472)10, ast. esguil, esguilu, esquil (dp. a.1294 [esquilos], DELLAMs; DGLA 568; DALLA 546; 569); campid. zkirru "martre" (DES 1,646). – Les NF espagnols Esquiro et Esquiros semblent être d’origine portugaise (cf. aport. esquiro n.m. "écureuil", a.1349, DCECH 2,760), galicienne ou léonaise (cf. léon. esquiriño n.m. "écureuil", DCECH 2,760).] Doc. hist. IB-11 Pero Esquio de Beba a.1399 DocUnivSantiago 271, [alcalde de Ponte d’Eume:] Diego Esquio fillo do dito Rodrigo Esquio a.1434 DocGalegoPortugueses 65. – IB-22 Ana Maria Esquiro Zagardoia (San Martín de Unx) a.1637 Familysearch. IR-60 Gontini Isquirru [s.12/13](or.) CartArchCagliari 14,9, Petrus Schuirus [a.1317/1319](s.14) LFondachiGaltelli 295, Furatus Squirrus a.1316 RegRenditeCagliari 30 etc., [finale italianisée:] Johanni Isguirro a.1323 RegRenditeCagliari, [finale

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(DGLA 569; DALLA 546; v. aussi MiguélezDicLeonés 325), frpr. ekwärü "petit, de chétive apparence" (FEW 11,314b; le rattachement à *SCŪRIOLUS est seulement probable, v. GPSR 6,126). Cf. afr. «L'Escurel an peliçon rox» (fin s.12/déb. s.13, TL 3,1030). Cf. aocc. «Esquirols Non es ni cabirols Tan leus cum ieu sui» (RaimbAur, Raynouard 3,191), «escurols Non es plus lieus» (RaimTors, Raynouard 3,191), afr. plus legier qu’unz escuriaulx (fin s.12/déb. s.13, DiStefanoDLMF 287). Cf. afr. plus vistes que nus escureus (a.1269–1274, Ziltener 220), wall. spirou n.m. "enfant vif et éveillé" (HaustDL 609; v. aussi CarlierDOWall 3,166); cf. aussi FerrarioMetaphora 107–8. On relève des désignations de l'écureuil dans d’autres systèmes anthroponymiques européens (v. par exemple Gottschald s.v. Eiche; ReaneyDicEnglNP 422). Avec influence phonétique de gal. esquivo adj. "dédaigneux" (DCECH 2,763–4).

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SCUĪ RUS

SCUĪ RUS

italianisée:] Barsuolo Squirro a.1323 RegRenditeCagliari 391, [finale italianisée:] Gantini Esquirro a.1365(s.17) RenditeEcclCagliari 32, Gunnario Ischirru a.1388 CDSardinia et al., Guantino Schuru a.1388 CDSardinia, Arsocho Squirru a.1388 CDSardinia. NF cont. Esquiro (ESP:8/M:7 [données INE]). Schirru (ITA:4676/Ca:3157,Nu:417,Or:363)11. SN cont. [SN d’un mineur qui parcourait les mines avec beaucoup d’aisance et d’agilité:] l’Esquil (ESP-AST/AyerDíaz,LLAA 1997).

NF cont. Schirato (ITA:513/Vi:338; > SUI RépNFSuisse 1620), Schiratto (ITA:6/Vi:2,To:2); Schiratti (ITA:207/Ud:147[surtout à Fagagna et Majano, d’après CostantiniCognFriuli 485]).

I.1. [Féminisation anthroponymique (cf. le prénom féminin – latinisé? – en IR-60).] Doc. hist. IB-21 Dominico Manga et Dominicus gener domne Esquile a.1196(or.) CDSahagún 4, 538. – IB-24 Maria Puerta Esquila (Valladolid) a.1619 Familysearch. IR-60 Nichola Squirra a.1410 CDSardinia. NF cont. Esquila (POR). – Esquila † (ESP, Ø INE). Schirra (ITA:357/Or:195,Ca:42,Ss:42). I.2. Doc. hist. IB-22 Catelina Esquiros Montero (Tafalla) a.1619 Familysearch. NF cont. Esquiros † (ESP, Ø INE).

II.(+ -ATTU).0.4. [DĒ +. Avec préposition marquant la filiation.] Doc. hist. IR-13 Daniel de Schirato a.1567 CostantiniCognFriuli 485. II.(+ -OTTU).0. [Dérivé parallèle au précédent, non attesté dans le lexique13.] Doc. hist. IR-13 Sciroto de Ruvingias a.1271 Corgnali, uxor Sgirotti (Cividale) [s.13] Corgnali, filius Schiroti (Martignacco) a.1320 Corgnali, D. Sciroti de Sacilo a.1356 Corgnali. → *SCŪRIOLUS, *SQUIRĪOLUS. Buchi. – Documentation: Kremer; Lisboa; Pisa; Frau. – Synthèses: Galicien/Boullón; Asturien/ Cano; Castillan/Ga Gallarín, Ramírez; Sarde/ Wolf. – Consultants: Boutier; Champy; Lurati. – Révision: Chambon; Bastardas.

II.(+ -ATTU).0. [D'engad. squilat n.m. "écureuil" (HWbRätorom 845), frioul. sghiràt (NPirona 1027), it. dial. sghirato/schirato (DCI 1546), lomb. [skirat] (AIS 442)12.] Doc. hist. IR-11 Menni Scherath (Fuldera) a.1534 HuberRätNb 871. – IR-13 Schirato (Villalta) a.1300 Corgnali, Schiratum (Val Pesarina) a.1467 CostantiniCognFriuli 485, magri Anthonij pelliparij dicti Schirat de Spilimbo a.1471 Corgnali, Leonardo dicto Schirato de canali Pedarcio a.1481 CostantiniCognFriuli 485, Thome Sghirlaat (S. Giorgio di Resia) a.1562 Corgnali, Schiratto a.1714 Corgnali, [NF:] Schiratti (Faèdis) a.1931 Corgnali. 11

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D’après l’annuaire téléphonique, une concentration forte se trouve à San Sperate (près de Cagliari). La forme italianisée Schirro, présente dans quelques annuaires téléphoniques de la Sardaigne, n’apparaît pas dans le recensement. Quant aux NP Schira/Schera, ils se rattachent, malgré HuberRätNb 871, à lomb. schiera n.m. "groupe de soldats", d’origine germanique (v. LuratiNPLomb 432–3).

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Les NF méridionaux Schirò, Schiro, Schirone, Schiros, et Schirosa sont d’origine grecque (v. DizOnomSicilia 1485–6).

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*SCŪ RIOLUS

*SCŪRIOLUS (latvulg.) écureuil. Structure1 I.0. I.0.3. I.0.3.4. [AD +] I.0.3.4. [DĒ +] I.0.4. [DĒ +]

0. [Latvulg. *SCŪRIOLUS n.m. "écureuil", reflété par latméd. scūriolus (hap. s.10, CGL 3,569,76), est un dérivé de → *SCUĪRUS (FEW 11,315b), forme métathésée de sciūrus. On en relève des continuateurs dans le domaine d’oïl (et sporadiquement dans le domaine d’oc) ainsi que dans it. scoiattolo2, tandis que le type → *SQUIRĪOLUS couvre les domaines aragonais, catalan et occitan méridional. Les représentants de ces dérivés ont donné lieu à la formation de SN métaphoriques (pour la motivation → *SCUĪRUS 0.), à l’exception toutefois du domaine italien. → *SQUIRĪOLUS carte 1 (visualisant les données galloromanes des articles *SQUIRĪOLUS et *SCŪRIOLUS). DauzatDNFF 232; MorletDENF 372, 607; DebrabandereWb 870, 1311; Germain/HerbillonNFWallonie 930; Herbillon/GermainNFBelg 751.] I.0. [De fr. écureuil n.m. "petit mamifère rongeur, à longue queue touffue, vivant dans les bois et se nourrissant de graines et de fruits secs" (dp. 1ère m. s.13, TLF 7,726)3, norm. hbret. bmanc. bourg. champ. frcomt. écureux (FEW 11,314b), wall. spirou (dp. 2e m. s.13, spiruel, mal classé4 FEW 8,566a, *PIR-5 )6 et, avec changement de suf-

*SCŪ RIOLUS

fixe, afr. escurel (champ. av. 1105; champ. fin s.12; ca.1240; Renard, TL 3,1030; FEW 11,315a)7.] Doc. hist. GR-21 Maci Escureol a.1334 LHabitantsBlois 10, Johan Escureol a.1334 LHabitantsBlois 14. – GR-22 [Occitanisme8:] Bertranni Escurol (= Bertrandus Escurols) (Poitiers) a.1112 Fexer 298. – GR-25 Jehan Escuireul dit Aubergier a.1399 ActPéronne 179. – GR-26 [C.s.:] Jehans condist Spirues (Stavelot) a.1287 DebrabandereWb 1311, Jo. Spiroul le jovene a.1381(or.) ChartGuilleminsLiège 79, Johans Spirouz a.1386(or.) ChartGuilleminsLiège 80, François Spiroul (Nivelles) a.1423 Herbillon/GermainNFBelg 751, Henry Spiroul (Namur) a.1449 Herbillon/GermainNFBelg 751, Jehan Spiroul a.1510 Herbillon/GermainNFBelg 751, la veuve Jehan Spiroux a.1539 (or.) BourgeoisNamur 2,151, Collin Spirou a.1549 (or.) BourgeoisNamur 2,150. – GR-28 Hato Escureu (Vitry) [a.1172] DocChampagne 1,17 et n.3, Auberiez Esqurel (Épernay) [a.1210/1214] DocChampagne 1,121, Arnulphus Escurellus (Mairy s./ Marne) [a.1210/1214] DocChampagne 1,1319. NF cont. Spyrou (BEL:7/Lg:5; > FRA:2), [x graphique:] Spiroux (BEL:99/Lg:62,Nr:19; > FRA:21), Spirou (FRA:1), Spiron (BEL:5/Anv:3, Lg:2)10; Écureuil (FRA:10/Loiret:2,DSèvres:1). I.0.3. [Type surtout franc-comtois au Moyen Âge, mais d’abord représenté dans l’ouest oïlique à l’époque contemporaine.] Doc. hist. GR-22 Nicolas Lescureau (Niort) a.1559 LHabitantsGenève 1,172, [NF:] Lecurou (Saujon [CharM]) a.1891–1915 FordantNFFrance 558, Lecuroux (Arvert [CharM]) a.1891–1915 FordantNFFrance 558. – GR-23 Me François Lescureul sieur de la Touche (Vivoin) a.1685(or.) CartMarmoutierMaine 2,387, [NF:] Lecureuil (Asséle-Riboul [Sarthe] a.1891–1915 FordantNFFrance

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Article VdP légèrement révisé en février 2005. Dp. fin s.15, avec infixe -ATT(U)-, DELI 1161. Pour le traitement du suffixe, v. Monjour,RLiR 53,369– 96 (notamment 371 n.12). À reclasser FEW 11,314a. Cette forme s’explique par une altération ancienne du radical sk- en sp- (v. ALW 8,79–80). Spirou est aussi le nom d’un personnage de bande dessinée belge (créé en 1938 par Rob-Vel), petit groom roux, malin et débrouillard, toujours accompagné, depuis 1939, de son animal de compagnie l’écureuil Spip.

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Changement -IOLU > -ELLU (FEW 11,315b n.6), cf. latméd. escurellus (DC 3,306), scurellius (DC 7,376–7) et squirelus (DC 7,567). Cf. PignonPhonPoitou 511–9. Cf. aussi Écureuil, SN de Nicolas Fouquet (a.1615– 1680), homme politique français, Écureuil = Escurel, SN de Jehannot, compositeur français (tous les deux BracquartSN 79). Sans doute cacographie pour Spirou, plutôt que de wall.(Marche) spiron n. m. "écureuil" (ALW 8,80), qui ne correspond pas à la répartition géographique des porteurs.

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*SCŪ RIOLUS

*SCŪ RIOLUS

558. – GR-24 Guillaume Lecureuil (Urville [Manche]) a.1747 Familysearch. – GR-29 Symonoz filz Nicolas l’Escuireaul a.1341 RegDijon 39, Jehannot l’Escureul (Saint-Léger) a.1375 CarrezAnimaux 120, li Escureux (Saint-Léger) a.1400 CarrezAnimaux 12011, [NF:] Abraham L’Escurieux (Esbernet [SUI] > Roches-lès-Blamont) a.1658 MériotNPMontbéliard 102, L’Escureux (= L’escurieux, L’Ecurau, Lecureux) (Présentevillers) a.1664 MériotNPMontbéliard 99 et n.2, Lécureux (Présentevillers) a.1750 DicCommDoubs 2621, L’Escureux (Roches-lès-Blamont) a.1750 DicCommDoubs 2747, Lécureux (Ste-Marie) [s.18] MériotNPMontbéliard 106, Lescurieux (= L’escureau, Lescurio, Lescuriaux) (Ste-Marie) [fin s.18] MériotNPMontbéliard 106. – GR-41 Geoffrey le Esqurel (Suffolk) a.1274 ReaneyDicEnglNP 422. NF cont. Lecureuil (FRA:82/Sarthe:23; BEL/ Bxl:1)12, Lécureuil (FRA:123/Sarthe:43), Lecuroux (FRA:11/CharM:7)13, Lécuroux (FRA:3/CharM:1), Lecureux (FRA:7/Doubs:4,Jura:2,HSaône:1)14.

Doc. hist. GR-21 Dame Aaliz de l’Escurel sa mere a.1299(or.) TailleParisMs (→ I.0.3.4. [AD +]), Sire fort de l’Escurel librere a.1299(or.) TailleParisMs. – GR-26 Johan de Spiroul a.1364(or.) ChartGuilleminsLiège 51, Johans de Spiroul clerc (Val Benoît) a.1378 Herbillon/GermainNFBelg 751, Johans de Spiroul li jouenes clers a.1400(or.) CartValBenoît 736, Johans del Spiroul a.1417 ChartGuilleminsLiège 103. I.0.4. [DĒ +. – -x semble être purement graphique, mais pourrait aussi marquer un pluriel.] Doc. hist. GR-25 Jacques Descurieux (Tournai) a.1481 DebrabandereWb 870 et al. NF cont. Descurieux (BEL:34/Nr:16,Ht:7)17. → *SCUĪRUS, *SQUIRĪOLUS. Buchi. – Documentation: Trèves. – Synthèse: Galloroman/Buchi, Champy, Hanton. – Réviseurs: Berger; Boutier; Chambon; Chauveau; Bastardas.

I.0.3.4. [AD +. – Le NP a pu être attribué au propriétaire d’un écureuil apprivoisé.] Doc. hist. GR-21 Dame Aalis a l’Escurel a.1292(or.) (= Aaliz a l’Escureul a.1296(or.), Aaliz Alescureul) a.1298(or.)) TailleParis 148;214;Ms (= Aalis de Lescurel → I.0.3.4. [DĒ +]), Thomas a l’Escureul a.1292(or.) TailleParis 150. I.0.3.4. [DĒ +15. – RenardAnthrLiégeoise 276 interprète les NP wallons comme des noms d’enseigne16.] 11

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Pour des raisons géolinguistiques (inexistence du type écureux n.m. "écureuil" dans cette région, cf. I.0.), on écarte les NP picards (dp. 1497, MorletHPicardie 416), Lecureux (FRA:50/Somme:12), Lécureux (FRA:11/Oise: 2,Somme:2), Lescureux (FRA:44/Somme:6,Nord:4,Oise: 4), Lescurieux (FRA:8), Lesquereux (FRA19), Lesquereu † (FRA MorletDENF 621), qu’on rattache à apic. cureur n.m. "curateur" (s.13/14, FEW 2,1558b; cf. TLF 6,632 et n.11). Quant au NF picard Lécuron (dp. 1803 DesmaretNFNord 448), il est d’origine inconnue. Malgré DebrabandereWb 870, on préfère écarter le NF Lecureur (BEL:2), qui s’explique mieux comme nom de profession (v. Jehan le Cureur a.1320(or.) ChirographesTournai 193 et cf. n.10. Cf. Vendée [ekyru] n.m. "écureuil" (ALO 402 p 25,57), Vienne [ekyru] p 40, DSèvres [ekjyru] p 27 (-u est le résultat régulier de -OLU en Poitou, v. PignonPhonPoitou 291). V. n.10.

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Les attestations de GR-26 contiennent la préposition articulée wallonne [dε] "du" (ALW 2,29–31). On écarte l’interprétation détoponymique avancée par DebrabandereWb 1311. On écarte, avec HerbillonNFBelg 12,243–4, le NF cont. Spirlet (BEL:235), qu’on rattache à SPIRITUS.

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*SQUIRĪ OLUS

*SQUIRĪOLUS (latvulg.) écureuil. Structure1 I.0. I.0.4. [DĒ +] I.1.

0. [Latvulg. régional *SQUIRĪOLUS n.m. "écureuil", reflété par latméd. squiriolus (hap. s.10, CGL 3,592,59;614,36), est un dérivé de → *SCUĪRUS de même sens, forme métathésée de sciūrus. On relève des continuateurs de *SQUIRĪOLUS dans les domaines aragonais, catalan (> ancien espagnol), nord-italien et occitan méridional, tandis que le type → *SCŪRIOLUS couvre le domaine oïlique. Les représentants de ces dérivés ont donné lieu, dans leur aire lexicale et en Navarre, à la formation de SN métaphoriques (pour la motivation → *SCUĪRUS 0.). V. carte 1 (visualisant les données galloromanes des articles *SQUIRĪOLUS et *SCŪRIOLUS). MollLlinatges 288; DCVB 5,481; DauzatDNFF 239; MorletDENF 389; GermainNFWallonie 919; DCI.] I.0. [D’arag.(Bielsa,Graus,Benasque) esquirol n.m. "écureuil" (RohlfsAragonés; ALEANR 475), cat. id. (dp. a.1271 seulement, DECat 3,703)2, occ. id. (dp. s.12, FEW 11,315a; Levy 3,285), it.(Cremona,Mantova,Milano) schirolo "scoiattolo". – V. carte 2, qui visualise les données pour Esquirol.] Doc. hist. IB-22 Petro Hobekiç peserer et Eskirol a.1153 CDPrioradoNavarra 273. – IB-23 Iohanni Esquirol a.1181 AnuarioLetras 14,221, Micael Exquirol a.1200 AnuarioLetras 14,221. – IB-31 Ss. Esquirol a.1133(1286) DocUrgell 9,247, Berenguer Esquirol taverner a.1360(or.) LTallesGirona 1 s.f., [graphie reproduisant une prononciation orientale:] n’Asquiroll a.1388(or.) LTallesGirona 2 s.f., Pe

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Article VdP révisé en février 2005. Plutôt que du NL L’Esquirol (nom populaire de Santa Maria de Corcó, Osona). Ce NP, isolé dans le domaine ibéroroman central, plutôt que de provenir d’acast. esquirol n.m. "peau d'écureuil" (s.14–15, DME 1091; < cat.), peut être catalan, aragonais ou occitan (pour cette dernière possibilité, v. LenguaOccNavarra 17).

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*SQUIRĪ OLUS

Joan Esquirol (Butsènit, la Noguera) a.1553 FogatgeCatalunya 2,11, [NF:] Esquirol (Thuir) a.1841 CostaRépNFPyrOr 1,194, Asquirol (Pollestres) a.1841 CostaRépNFPyrOr 1,118, Asquirol (Pollestres [PyrOr]) a.1891–1915 FordantNFFrance 970. GR-11 W. Esquirou [a.1155/1192] CartLaSauve 323, Arnalt Esquirol (Vic) [s.13] BergantonDérivéBéarn 214, Johannes Esquirolli (Gensac) [a.1312] BergantonDérivéBéarn 214. – GR-12 S. Schiroli [-a.1031/1035](s.12) CartConques 78, S. Bernardus Yschirolus [a.1070] CartGellone 1104, Petrus Ischirols [a.1094/1120] CartAniane 406, Petri Eschirol a.1109 CartGellone 153, Bego Esquirols a.1136 CartSilvanès 15, juxtam terram Petri Esquiroli a.1149 CartAniane 418, Petrus Ischirolus (= Petro Ischirilo) a.1154(s.18) LNoirBéziers 243, Petro Ischirolo (= Petro Ischirolio) a.1154 LNoirBéziers 244, Peire Esquirols (Rouergue[Ste-Eulalie]) a.1157(or.) BrunelChartes 2,13 (=5 Peire Esquirols [a.1160] CartLaSelve 261, Peire Eschirols a.1180(or.) (Rouergue[Ste-Eulalie]) BrunelChartes 2,79;80), Guillems Esquirol [a.1160] CartLaSelve 225, Berenger Esquirol a.1168(s.12) CartSilvanès 124, Bego Esquirol (Les Canabières) [a.1170](or.) (= Begon Esquirol (Les Canabières) [a.1190](or.)) BrunelChartes 2,42;141, Ugo Eschirols a.1169(or.) CartNonenque 11–2, Uc Esquirolz [-a.1174](or.) (Rouergue[Salles-la-Source]) Bousquet,AM 73, 282, Benengers Esquirol [a.1178](or.) (Rouergue[Ste-Eulalie]) BrunelChartes 1,154, Uc Esquirolz que la carta fez (Rouergue[Bonnecombe]) a.1185(or.) BrunelChartes 2,115 (= Uc Esquirolz qui (...) scripsitz (Rodez) a.1200(or.) BrunelChartes 2,172, Ramundi Esquirolli (Toulouse) a.1206/1207 Saige, BECh 39,448, Uc Esquirolz que la carta escriuz a.1208 CartBonnecombe 358, Uc Esquirolz qui me scripsit (Rouergue[Salles-laSource]) [+a.1200(or.) Bousquet,AM 73,284), Bernardus Esquirols d’Auriac a.1211 CartBonnecombe 358, B. Esquirol (Agen) a.1212(or.) HGL 8,621, n’Esquirolz a.1234(or.) CartLaSelve 180, Bernardus Esquirolus sartor (Fanjeaux) a.1253(or.) CartProuille 2,60, Petri Esquirolli (Fanjeaux) a.1307(or.) CartProuille 2,98, Matey Esquirolh (Toulouse) a.1320(or.) CartProuille 1,150, Arnaldus Squirolli a.1325(or.) RegInqPamiers 3,434, he4

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Une partie des NP occitans présentent la variante i- de eprosthétique (AppelLautlehre 57). Cf. CartLaSelve 261 n.1.

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*SQUIRĪ OLUS

Carte 1.

Carte synthétique des aboutissements de lat. *SQUIRĪOLUS en domaine galloroman

redes Stephanus Squirolli a.1335 EstimesToulouse 215, Bartolomeus Esquirolli a.1335 EstimesToulouse 264, Senhen D. Ysquirol a.1358(or.) ComptesConsulRodez 2,5, Steve Squirol a.1390(or.) RôleComtéFoix 127a et al6 , [NF:] François Esqui6

*SQUIRĪ OLUS

La plupart des porteurs du NP Esquirol (et variantes) mentionnés dans les chartes rouergates de 1136 à 1234 appartiennent très probablement à une même famille de

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rol (Les Casses [Aude]) a.1728 Familysearch, Esquirol (St-Paul-de-Jarrat [Ariège]) a.1891–1915

très petite noblesse se situant dans l’entourage immédiat des Auriac, seigneurs d’Auriac et de Saint-Rome-deTarn; v. en particulier CartBonnecombe 358 (Bernard Esquirol d’Auriac est témoin d’une donation de Béranger d’Auriac, en même temps, notamment, que Guillaume Malfait, autre proche de la famille d’Auriac; cf. encore

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*SQUIRĪ OLUS

Carte 2.

*SQUIRĪ OLUS

Distribution du NF Esquirol en domaine occitan, en relation avec les attestations lexicales médiévales et les mentions de la documentation historique

FordantNFFrance 343. – GR-14 P. Esciro (Chaudes-Aigues) a.1332(1379) Bouyssou,RevBrunelChartes 1,154) et BrunelChartes 2,80 (don au Temple par Pierre Esquirol d’un mas jouxtant le mas du Fraissinel, donné au Temple en 1150 par Adémar d’Auriac [BrunelChartes 1,63–4]). Esquirol apparaît comme un SN de miles transmis en tant que NF.

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HAuv 46,327, P. Escirro (Chaudes-Aigues) a.1332(1379) Bouyssou,RevHAuv 46,34, [NF:] Esquirou (Omps) a.1700 (= Esquirou a.1708) Gonfanon 48,18;24, [même famille:] Esquirou (Omps)

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Dans le lexique, la forme eširo est attestée en HauteLoire, en Ardèche et dans la Lozère (FEW 11,314a).

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*SQUIRĪ OLUS

*SQUIRĪ OLUS

a.1704 Gonfanon 48,15. – GR-21 Jehan Escuirol a.1389 MorletNPBlois 1778. – GR-26 [Né en 1740 en Languedoc :] Mathieu Skirole alias Mathieu Scurole (Anthisnes) a.1777 Site Geneanet9. NF cont. [Avec l’article basque postposé:] Esquirolea (ESP:12/VAS:1/Viz:1; ARA:11/Z:11 [Tauste:10]). – Esquirol (ESP-CAT:383; > ESP/ CST10 ), [graphie reproduisant une prononciation catalane orientale:] Asquirol (ESP-CAT:1). Esquirol (FRA:285/HGar:49,Aude:43,Ariège:40), [avec vocalisation de -l (plutôt qu’avec changement de suffixe):] Esquirou (FRA:14/Cantal:2;Hér:2) ; > Skirole (BEL:56/Lg:53), Skirolle (BEL:1), Scurole (BEL:16/Lg:16)11. Schiròli (ITA DCI) ; [var. épenthètiques concentrées dans la province de Rovigo :] Sicchirollo (ITA:44/Ro:34), Sicchirolo (ITA:5/Ro:2,Rm:2), Sichirollo (ITA:115/Ro:85,Mi:15), Sichirolo (ITA:6/ Ro:5). SN cont. L'Esquirol (ESP-CAT[St. Quintí de Mediona] MoreuRenoms 152), [personne très active et très vive:] l'Esquirol (FRA/PyrOr Camps, SOBI 52,44).

Doc. hist. GR-11 Geralda de Squirollo (Vic) [a.1312] BergantonDérivéBéarn 214, Sancius de Esquirol (Vic) [a.1312] BergantonDérivéBéarn 214, Domenge d’Esquirou (Vic) a.1429 BergantonDérivéBéarn 214. – GR-12 [Dans un NL:] in molendino de Desquirol a.1179 (environs de Servian) LNoirBéziers 382 = HamlinNLHérault 143, Boni d’Esquirol a.1248(s.19) ChartAgen 66.

I.0.4. [DĒ +. – La préposition marque la filiation.]

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Encore en 1880 (Escuirol: 'Écureuil (oc, oïl). Nom d’homme vif et léger' LarcheyDicNF 155). http://gw4.geneanet.org [Marcel Cools]. Des 203 abonnés de ce nom dans Hispatel 2000, seulement 11 sont localisés hors du domaine linguistique catalan; un certain nombre d’entre eux ont un deuxième NF catalan, ce qui renforce l’hypothèse de son origine catalane. En province de Liège, les NF Skirole, Skirolle et Scurole sont bien dus à une immigration ancienne: Mathieu Skirole alias Mathieu Scurole, né en 1740 dans le Languedoc, décédé à Anthisnes (prov. de Liège) en 1823, cf. http://gw4.genenat.org/Marcel.Cools.

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I.1. [Féminisation anthroponymique.] Doc. hist. IB-31 Anna Esquirola (Girona) a.1642 Familysearch, Esquirole (Catllar) a.1841 CostaRépNFPyrOr 1,194. GR-12 Beneguer Frotir enn Escuirola ma molleir (= Berengueirs Froteirs et Eschirola sa molleir) (Rouergue) a.1169(or.) BrunelChartes 2,27;2812 = ego Esquirola et ego Berengerius Froterii maritus ejusdem Esquirole a.1169 CartSilvanès 355 = [génitif:] Eschirole a.1198 CartSilvanès 435, Agnetis Esquirola a.1363(or.) ComptesConsulRodez 2,411. → *SCUĪRUS, *SCŪRIOLUS. Buchi. – Documentation: Trèves. – Synthèses: Castillan/Ga Gallarín; Aragonais/Centre de Zaragoza; Catalan/Bastardas; Galloroman/Buchi. – Réviseurs: Bastardas; Chambon; Champy; Germain.

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Escuirola/Eschirola, mariée à «Béranger Frotier d’Auriac (de Saint-Rome)» (DocRouergue 804), tient très probablement son nom de sa famille d’origine, les Esquirol du Rouergue méridional (→ n.5).

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SŌ REX

SŌREX

(lat.) souris.

Structure1 I.0. I.0.3. I.0.3.4. [DĒ +] I.0.4. [DĒ +] I.1. I.2.3. II. (+ -ELLU).0. II.(+ -ELLU).0.4. [DĒ +] II.(+ -escu).0.3. II.(+ -ICCU).0. II.(+ -ICCU).1. II.(+ -ICULU).0. II.(+ -ilă).1. II.(+ -ILLU).0. II.(+ -ĪNU).0. II.(+ -ĪNU + -ELLU).0. II.(+ -ITTU).0. II.(+ -ITTU).1. II.(+ -ŌNE).0. II.(+ -OTTU).0. III. (+ NOVUS ?).0.

0. [Lat. SŌREX (-ICEM) n.m. "souris" (dp. Ter., OLD 1794; Forcellini 4,425) s’est seulement conservé en italien, en sarde, en dalmate et en roumain2, de façon plus rare en castillan ancien3 et en aragonais (REW 8098). En occi1

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Rédaction achevée en janvier 2005, révisée en 2006 et 2011. La forme de l’accusatif SŌRICEM de lat. SŌREX se prolonge en roumain par le mot şoarece n.m. (pl. şoareci) et ses variantes dialectales: aroum., méglénoroum. şoaric, istroroum. şoarečau, ou ses variantes régionales: şoarec, şoaric, şoarice, soarec, soarece, soaric, soarice, şoric, şorice, cioaric, cioarice (Cihac 1,275, Tiktin 3,1450, PuşcariuEW 145, Scriban 1283, DLR 131, Cioranescu 771). La diversité des formes populaires du mot şoarece montre une évolution de la consonne initiale, considérée comme inexplicable du point de vue phonétique (CandreAdamescu 1253). Scriban 1283 considère du reste que le mot şoarece doit être attribué étymologiquement au nominatif SŌREX, non à la forme de l’accusatif à cause de la quantité de la voyelle o. L’usage de sorce < SŌRICEM en castillan est très rare (Nebr., sorze 'rare' DCECH 5,310; DCELC 4,282; AlonsoDME 1585), plus encore celui des variantes (très peu documentées comme NF à Madrid ) en relation avec → *SŌRĪCIUM ou *SŌRĪCEM, origine du fr. souris.

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SŌ REX

tan et en français, ainsi qu’en rhéto-roman, il a été suppléé par une variante → *SŌRĪX, -ĪCEM4. Comme il a été concurrencé très tôt dans les grands domaines autres que le fran┌ ┐ çais, par topo en italien, par ratt- en ibéroroman (cast. ratón, port. rato) et le type ┌ ┐ mus , sa production lexicale et donc anthroponymique n’a guère été significative. L’anthroponymisation de ces continuateurs de lat. SŌREX s’est faite, à travers des simples mais aussi de dérivés, principalement dans les domaines italien et roumain; elle a toutefois été modeste et peu prolifique. En roumain, la série onomastique formée par cet appellatif, fixé comme SN et NF, est restreinte et peu fréquente. A côté du NF Şoarece qui représente la forme littéraire et du NF Şoricel qui fixe un dérivé lexical diminutif, il y a des formes exclusivement anthroponymiques Şoricescu, Şoricică, Şoricilă5. Du point de vue de la motivation, en italien notamment, on estime généralement que le SN fait référence à la rapidité, à l’aspect du visage, etc. (DeFeliceDCI 238; DizOnomSicilia 1550)6. D’autres sèmes ont pu jouer sans que l’on puisse tous les définir avec précision et certitude, voir le paragraphe correspondant de → SŌRĪX. DauzatDNFF 559 (autre origine); Ø MorletDENF; HuberRätNb 871; DeFeliceDCI 238; Ø DeFeliceCognItal; FucillaItalNF 138–9; DCI 1591–2, 1619; RohlfsCognLucania 179; RohlfsSNCalabria 308, 443, 448; RohlfsCognCalabria 250; DizOnomSicilia 1550–1; RohlfsSNSicilia 123, 127–8; DizCognPuglia 461–2; ManconiDCSardi 126; PittauCognSard 224; Ø ConstantinescuDOR; IordanDNFR 435.] I.0. [D’ait. sorco n.m. "topo" (av.1321, DELI2 1563), ait. sorce (dp. av.1566, DELI 1231), it. sor4

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On trouve toutefois quelques dérivés picards et de ┌ ┐ l’Ouest du type surc(h)in (FEW 12,108b). Bien que non attesté par la lexicographie roumaine, le NF Şorecan semble plutôt un détoponymique qu’un dérivé augmentatif du mot şoarece. Les proverbes italiens médiévaux ne font guère appel au lexème sorce, sorge, etc. mais plutôt au lexème topo, cf. TPMA 8,152–160.

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SŌ REX

SŌ REX

cio (dp. a.1598, DELI 1231), lucchese sórcio "uomo cupo, chiuso; topicone" (DELI 1231; DEI 3556), napol. sórece "sorcio, topo" (D’Ascoli-2 718), salent. sòrge (cf. RohlfsCognLucania 179), cal. súrice (RohlfsDizCalabr 704), sic.occ. súrci, sic.or. súrgi (cf. DizOnomSicilia 1551), v. aussi AIS 3,444 pour les variantes dialectales et la com┌ ┐ plémentarité avec le type topo et les autres types lexicaux; de roum. soarece, (pop.) soarec, (rég.) soarici (Tiktin 3,1450; PuşcariuEW 145)7.] Doc. hist. IR-22 Pontius Soricis s.11 DocTorino 63. – IR-31 [NF:] Sorci a.1841 CensToscana. – IR42 Ioannes Battista Sorcius Romanus [a.1587/ 1625] MaestriSapienzaRoma 919. – IR-43 [NF:] Sorge (Sepino, Campobasso) [a.1696/1756] Familysearch, Sorge (Nereto e Bisenti, Teramo) [a.1810/ 1853] Familysearch, Sorge (Montazzoli e Lanciano, Chieti) [a.1811/1852] Familysearch. – IR-44 [NF:] Sorice (Capua, Caserta) [a.1810/1858] Familysearch, Sorice (Nola e Cimitile, Napoli) [a.1835/ 1865] Familysearch. – IR-45 [NF:] Domenica Sorce (Molfetta, Bari) a.1801 Familysearch. – IR53 [NF:] Sorci (Bagheria, Palermo) [a.1807/1897] Familysearch, Sorce (prov. Palermo et Agrigento, Sicilia) [a.1849/1910] Familysearch. RO-15 [NF:] Ioan Şorece a.1832(or.) ArhEpiscopiaRîmnic 109. NF cont. Sorc (ITA:12/Ve:5,Go:4,Ts:2,Fu:1), [formes influencées par le slovène ?:] Sorich (ITA: 5/To:2,Po:2,Fu:1), Sorcich (ITA:5/Po:3,Ts:2). – Sorce (ITA:2980/Cl:966,Ag:927,Pa:606; > BEL: 16), Sorge (ITA:1405/Fr:209,Rm:137,Na:123,Ch: 105,Aq:79; Ct:156; > BEL:4), Sorice (ITA:1600/ Av:341,Ba:310,Na:252,Bn:147; > FRA:10, BEL: 1), Sorige (ITA:22/Fg:8,Pe:8)8; Sorco (ITA:12/Cz: 5;Ar:4;No:3), Sorcio (ITA:21/Pg:20), Sorgio (ITA: 11/Pz:5,Tv;5)9; Sorchi (ITA:43/Ar:17,Pg:15), Sorci (ITA:1846/Pa:614,Rm:249,Pg:242,An:190), Sorgi

(ITA:922/Aq:211,Te:130,Rm:146; Pa:112; > BEL: 5), Surci (ITA:33/Si:21,Fi:4), Surchi (ITA:25/Fi: 25), Sorghi (ITA:74/Bo:52); Sorcis (ITA:15/Cn: 15)10. – Surcis (ITA:67/Ca:64). Şoarece (ROM:266/Vl:94), [var.:] Şoarec (ROM IordanDOR 435); Şoarici (ROM IordanDOR 435). SN cont. Sorce (ITA/Cal RohlfsSNCalabria 443), Sùrice (ITA/Cal RohfsSNCalabria 308,448), Suricu (ITA/Cal RohlfsSNCalabria 308), Sùrciu (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 128); Sorgi (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 123), Surgi, Sùrici (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 128), Surci (ITA/Sic[Licata] MarraleNomeLicata 305). I.0.3. NF cont. Losorgio (ITA:10/Na:4; Mi:3,Im:2)11. I.0.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-31 Anrighetus del Sorico a.1226 LFocorumPistoia 83. NF cont. Del Sorco (ITA:9/Le:9). I.0.4. [DĒ +.] NF cont. Di Sorco (ITA:33/Li:29,Pi:4). I.1. [De cal. sorgia n.f. (Ø RohlfsDicCalabr), campid. sórige/sóriga "grosso sorcio" (DES 2, 427), logoud. sórige/sórike n.m. "sorcio" (DES 2, 427; AIS 3,444). – La forme sarde avec -a doit sans doute son adaptation au genre féminin. Les formes avec -e sont, quant à elles, masculines selon le DES 427.] NF cont. Sorgia (ITA:301/Ca:256). – Soriga (ITA:197/Ca:118,Ss:50), [var. du NF avec italianisation du nom sarde ?] Sorriga (ITA:23/Ca:1;Rm: 22)12 ; Sorighe (ITA:50/Nu:50)13.

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Le sens principal du mot roumain şoarece qui désigne l’espèce Mus musculus, s’étend à la dénomination d’autres espèces voisines à l’aide de déterminants. Le sens secondaire "maladie de la peau, enflure", comme signe physique distinctif, pourrait motiver certains SN ou sobriquets. Des suggestions semblables sont offertes par les expressions figurées ud ca un şoarece "très mouillé", sătul ca şoarecele din biserică (= gavé comme une souris d’église) "affamé". En outre Santamaria Sorice (ITA:9/Pz:6,Rc:3). Le NF Surico (ITA:1153/Ba:549,Ta:247) réclame un cognomen Surikópulos en zone grecque, cf. DCI 1619.

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Peut-être également Sonnino Sorisio (ITA:8/Rm:7). Avec le DCI 1591–2, on rattache au lexème sorgo n.m. "sorgho (graminée)" les NF Sorgo (ITA:115/Po:48,Ts:22, Go:19), Sorgon (ITA:506/Ve:345,Pn:52), Sorgoni (ITA: 41/Mc:19,Rm:13) et Sorgato (ITA:1448/Pd:810,Ve:260, Vi:185). On hésite à y joindre le NF double Festini Sorrega (ITA: 9/Ce:7; Bg:2) ainsi que le NF napolitain Soreca (ITA/ Na) que l’on pourrait considérer comme une féminisation formelle. La base de données Familysearch ne donne comme seule attestation qu’un NF mexicain: Alejandro Soriga (Tuxpan, Nayarit, Mexico) a.1878, très prob. sans rapport avec le NF sarde.

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I.2.3. NF cont. Lisurici (ITA:11/Mt:10). II. (+ -ELLU).0. [Dér. diminutival non attesté par la lexicographie italienne; de roum. şoricel n.m. "petite souris", dimin. de şoarece (DEX 1059).] Doc. hist. IR-45 [NF:] Giacinta Filomena Soricelli (Castellùccio dei Sàuri, Foggia) a.1860 Familysearch et al. NF cont. Sorcelli (ITA:19/Ps:19), Soricelli (ITA: 468/Bn:290,Av:61; > FRA:6, BEL:9), Soricellis (ITA:14/Bn:13). Şoricel (ROM:39/Ct:l2). SN cont. Surgiddu, Surciddu, Surcittu (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 128), Surciddru (ITA/Sic[Licata] MarraleNomeLicata 305); [avec chute du -r-:] Succiddu (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 127), Suggittu (ITA/Sic RohlfsSNSicilia 128). II.(+ -ELLU).0.4. [DĒ +.] NF cont. De Soricellis (ITA:77/Bn:60,Na:6). II.(+ -escu).0.3. [Dérivé patronymique ou de descendance.] NF cont. Şoricescu (ROM:17/B:17). II.(+ -ICCU).0. [Dérivé non attesté par la lexicographie italienne, sans doute avec suffixe anthroponymique.] NF cont. [Sous réserve:] Sorcecchi (ITA:20/Lt: 12,Rm:8)14. II.(+ -ICCU).1. [Dér. diminutival et hypocoristique, rare et non relevé par la lexicographie; possibilité d’un croisement avec un diminutif du mot roumain şorici n.m. "couenne" (DEX 1059).] NF cont. Şoricică (ROM:50/Gr.41). II.(+ -ICULU).0. [Dérivé non lexicalisé, sans doute anthroponymique. Peut-être forme haplologique pour *Sorichicchio, qui serait la forme logiquement attendue.] NF cont. Sorricchio (ITA:17/Te:11). SN cont. Suricicchiu (ITA/Cal RohlfsSNCalabria 308). II.(+ -ilă).1. [Dér. augmentatif, très productif dans l’anthroponymie avec la valeur augmentative neutralisée.] NF cont. Şoricilă (ROM:17/B:12). 14

On ne prend pas en considération le NF Sorica (Ø ITA: 'Romano' FucillaItalNF 138), d’origine inconnue.

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II.(+ -ILLU).0. [Dér. anthroponymique diminutif, particulièrement dans le Sud de l’Italie.] NF cont. Soricillo (ITA:34/Sa:24), Sorichillo (ITA:16/Cb:13); Sorichilli (ITA:20/Ch:7,Rm:8). II.(+ -ĪNU).0. [D’apic.(Corbie) sorchin n.m. "rat, souris" (a.1529), pic.(Yères) surchins, surcins pl. "rats, souris, mulots" (nom générique), (Bray) sourcin, surcin, cf. aussi ang. surgin, loch. sorgins pl. "engeance malfaisante; cochons" (tous FEW 12, 108b); d’it. sorcino "toporagno" (dp. s.14, S.Caterina, DEI 3556)15. – Pour le NF normand et angevin Surcin, on ne suit donc pas l’avis de DauzatDNFF 559 (Ø MorletDENF) qui en fait une var. de Sourcin (FRA:10/Ardn:5; IlleV:4), dérivé de fr. source, dont la localisation est tout autre. – Lat. SORĪCĪNUS (dp. Pl., OLD 1794; cf. aussi FEW 12,110b) ne semble pas avoir été un étymon direct.] Doc. hist. GR-21 [NF:] Madeleine-Caterine Surcin (Saint-Germain-en-Laye) a.1731 Familysearch. IR-60 Sorcinus (Veglia) [s.12] BartoliVeglia 249. NF cont. Surcin (FRA:160/EureL:34,Orne:22)16. Sorcini (ITA:78/Pg:42,Rm:30), Sorgini (ITA: 247/Ch:172,Rm:62), Sorghini (ITA:73/Bo:53,Fe: 18)17. II.(+ -ĪNU + -ELLU).0. [Double dérivé anthroponymique.] Doc. hist. IR-31 [NF:] Sorcinelli a.1841 CensToscana. – IR-45 [NF:] Girolama Rosa Sorcinelli (Ischitella, Foggia) a.1819 Familysearch. NF cont. Sorcinelli (ITA:625/Ps:504,An:23; > Ca:35), Surcinelli (ITA:13/Fo:13). II.(+ -ITTU).0. [Dér. non attesté par la lexicographie italienne.] 15 16

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Le sens populaire "soldat" ne date que du 19e s. On soulignera la parfaite continuité du NF de chaque côté de la limite entre les deux départements voisins, d’une part Rémalard:5, Nocé:4, Le Theil:4 (FRA/Orne), d’autre part Nogent-le-Rotrou:8, Brou:5, Courville-surEure:5 (FRA/EureL). En revanche on ne retient pas les NF Surquin (FRA:7/Nord:5) et Surquain (FRA:14/RP:5, PCal:3,Nord:1), aucune forme picarde de ce type n’étant attestée. On ne prend pas en considération le NF Zuricini (ITA † FucillaItalNF 138), sans doute d’autre origine ; de même, on considère comme détoponymique le NF Sorisina (ITA:Ø ; > FRA:1), prob. var. du NF Soresina, cf. NL Soresina (ITA/Cr), cf. DeFeliceCognItal 186 ; DeFeliceDCI 238.

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Doc. hist. IR-41 [NF:] Neonisia Sorichetti (Civitanova, Macerata) a.1905 Familysearch. NF cont. Sorcetti (ITA:20/Pg:9,Ap:4), Sorchetti (ITA:28/Vt:20), Soricetti (ITA:137/Ap:65,Mc:57), Sorichetti (ITA:240/Mc:181), Sorgetti (ITA:77/Ch: 50,Cb:8,Na:8). II.(+ -ITTU).1. NF cont. Sorichetta (ITA:18/Ap:12,Mc:3). II.(+ -ŌNE).0. [Dér. non attesté par la lexicographie italienne.] NF cont. Soricone (ITA:122/Aq:104,Rm:18); Sorcioni (ITA:11/Rm:8,Pg:2), Soriconi (ITA:8/Aq: 4,Rm:4). SN cont. Suriciuni (ITA-MER RohlfsSNCalabria 448). II.(+ -OTTU).0. [Dér. non attesté par la lexicographie italienne.] NF cont. Sorchiotti (ITA:27/Ps:19), Soricotti (ITA:Ø; > FRA:2). SN cont. Suriciottu (ITA-MER RohlfsSNCalabria 448)18. III. (+ NOVUS ?).0. [+ it. novo adj. "neuf" (DEI 2612; GDLI 11,676). NF composé de sens obscur.] NF cont. Sorcionovo (ITA:20/Mc:13,Ap:4)19,20. →

SŌRĪX,

*SŌRICĀRIUS.

Germain. – Documentation: Trèves; Arcamone. – Synthèses régionales: Ø Castillan/García Gallarin; Catalan/Bastardas (révisé); Galloroman/ Germain (rév.: Champy); Italoroman/Arcamone; Sarde/Wolf; Roumain/Tomescu (révisé). – Révision: Baltrons/Bastardas; Cano; Kremer.

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Autres dérivés sud-italiens attestés uniquement comme surnoms contemporains: Suriciazzu (ITA-MER RohlfsSNCalabria 308), Suricezu (ITA-MER RohlfsSNCalabria 308). On mentionnera d’autres SN composés dans le Sud: Surgi-vecchiu RohlfsSNSicilia 128, Surcifogna MarraleNomeLicata 305, Suriciorbu RohlfsSNCalabria 308,448. – De même les SN composés phrastiques en Sicile Mànciasurgi RohlfsSNSicilia 75 et Scorcia-surci RohlfsSNSicilia 121. Quant aux NF italiens Sorcale (ITA:7/Cs:7), Sorgese (ITA:7/Ba:7), Sorgesa (ITA:8/Rm:5), Sorgarello (ITA:9/ To:4) et Sorgassi (ITA:8/Al:8), ils sont très probalement d’autre origine.

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*SŌRĪX ou *SŌRĪCIUS (lattard.) souris. Structure1 I.0. I.0.3. I.0.3.4. [DĒ +] I.0.4. [DĒ +] I.1. II.(+ -ELLU [avec maintien du -s-]).1. II.(+ -ELLU [avec chute du -s-]).1. II.(+ -ĪNU).0. II.(+ -ĪNU).0.3.4. [DĒ +] II.(+ -ITTU).0. II.(+ -ITTU).0.3. II.(+ -(E)OLU ?).0. II.(+ -OTTU).0.3. II.(+ -OTTU).1.3. III.(MACER +).0.4. III.(*PETTĪTTUS +).0.

0. [Lattard. *SŌRĪX (-ĪCEM)2 n.f. "souris", altéré du latclass. SŌREX, -ICEM avec changement de suffixe, n’a pratiquement eu des continuateurs que dans le domaine galloroman (cf. FEW 12,110b-115a), en romanche et en frioulan (REW 8101)3. En catalan, il n’a pas eu de continuité directe en dehors d’une forme suriu, classée comme hapax (DECat 9, 587; DCVB 10,82) et proche des formes occitanes. Dans ces domaines, les lexèmes se sont aussi anthroponymisés, sous la forme simple ou dans quelques diminutifs ou dérivés. Les SN ont pu être attribués essentiellement en raison de ressemblances avec l’animal, qui a la réputation d’être discret, agile, vif, futé: le mot souris est entré dans des locutions figurées où les caractères de la souris (discrétion, vivacité, 1

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Rédaction achevée en janvier 2005, révisée en 2006 et 2011. Certains étymologistes comme Meyer-Lübke (REW 8101) préfèrent partir d’un étymon tardif *SŌRĪCIUS. Le NF Sorizo peut illustrer l’évolution normale du point de vue phonétique de l’étymon *SŌRĪCIUS en domaine castillan, tout en ayant pu pâtir d’un rapprochement fâcheux avec le mot chorizo, propre au castillan et au portugais. Toutefois, le NF étant extrêmement rare et le mot n’étant pas continué en ibéroroman, on doit le considérer comme très douteux.

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petitesse) étaient mis en jeu4,5. On ne trouve par contre aucun composé avec souris lexica┌ lisé qui se soit anthroponymisé, du type cro┐ ┌ ┐ ┌ ┐ que-souris , chat-souris , chauve-souris 6, etc. On notera aussi, parmi les sens dérivés, la couleur gris souris, mais celle-ci ne semble pas être intervenue dans la motivation7. DCVB 10,14 (NF Soris), 10,82 (NF Suris); MollLlinatges 290; DauzatTraité 197; DauzatDNFF 557; MorletDENF 906, 908; Fexer 618; DupasNPFlandre-Artois 238; DebrabandereWb 1304, 1345; Herbillon/GermainNFBelg 748, 760; GermainNFWallonie 927; HuberRätNb 871; Ø CostantiniCognFriuli; Ø DCI.]

garçon" (FrancardBastogne 911), romanche suorsch (HuberRätNb 871), frioul. suris, sorìs (NPirona 1152; DEI 3556). – Le NF catalan Soris est enregistré par le DCVB sans qu’il y ait explication étymologique; MollLlinatges explique ce NF comme "probablement emprunté au fr. souris", ce que semblent confirmer le fait que le NF apparaît seulement à partir de 1553 et l’absence d’un lexème catalan attesté par la lexicographie. – En Espagne, la majorité des porteurs du NF Sorizo sont originaires de Guinée équatoriale.] Doc. hist. IB-31 en Soris (Caldes de Montbui) a.1553 FogatgeCatalunya 1,338, [NF:] March Alamany y Suris (Blanes) a.1589 Bota,SOBI 59,128, [NF:] Toni Soris (Sant Feliu de Guíxols, Girona) a.1592 Familysearch, Anna Soris (Tossa, Girona) a.1639 Familysearch etc., Anna Suris a.1716 (Sant Feliu de Guíxols, Gi) Familysearch et al., Bernat Suris a.1720 (Tordera, B) Familysearch, Barthomeu Soris (Sant Pol de Mar, Barcelona) a.1743 Familysearch. GR-21 Girart Souriz mercier a.1297(or.) (= Girart Soriz mercier a.1298(or.) TailleParisMs = Girart Souriz mercier a.1299(or.) TailleParisMs) TailleParis 66, Robert Souriz librere a.1298(or.) TailleParisMs, Jehan Sourri charretier de l’yaue a.1313(or.) TailleParis 192, Henry Souriz pourpointier a.1423 RôleParis 261, [NF:] Sébastien Sourit (Congis-sur-Thérouanne, SeineM) a.1648 Familysearch et al. – GR-22 [NF:] Sourice (Andrèze, MaineL) [a.1680/1792] Familysearch. – GR-23 Macé Soris (Esgreffain) a.1356 CartTours 2,72. – GR-25 Nicoles Soris a.1279/1281(or.) ComptesMons 525 et al., Jehan Soris a.1286(or.) CensVilleMons 24 et al., Mainsens Soris a.1286(or.) CensPrévôtéMons 33, Cholins Soris a.1295(or.) ComptesMons 547 et al., Symonis Souris a.1301 DénombrAmiens 215, li suer le femme Gillot Soris [s.14] DocLens 26, [sous réserve:] Bastien Charde dit Suris [liégeois] a.1616 DénombrPrincipChimay 239, [NF:] Souri (Calais:2) a.1820 BoyenvalNFPCal 128, Soris (Mouvaux, Wasquehal, Nord) [a.1759/1899] Familysearch. – GR-26 Lambiert fil Soris le Molnier a.1352(or.) LFiefsLiège 437, Gille Soris a.1354(or.) LFiefsLiège 505, J.J. Lambert dit Souri a.1770 BalleNPCerfontaine 118, [NF:] Anna Maria Souris (Seraing, Liège) a.1771 Familysearch, [var. corresp. à des formes dialectales de l’Est de la Wallonie:] Martin Surus (Flémalle-Haute, Liège) a.1848 Familysearch. – GR-

I.0. [D’occ. soritz n.f. "mus musculus, petit mammifère rongeur omnivore de la famille des Muridés" (LevyP, s.v. RATA), var. suritz (dp. ca.1200, FEW 12,110b; Fexer 618), afr. soris, souriz (dp. ca.1175 soriz, TLF 15,788; Gdf 10,699; FEW 12,110b), mfr. sourice, sorice (Gdf 7,533; FEW 12,111a), mfr. frm sori (dp. a.1549), fr. souris (dp. a.1487, TLF 15,788), fr. dial. (avec -t final prononcé) sourit, sourite (ALF 1260; FEW 122, 111a), wall. sori, souri, plus rarement suri, w. (Bastogne) suru (cf. ALW 8,74-75, notice 37 et carte 18; FrancardBastogne 9118 ), fig. "pénis d’un petit 4

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Cf. par ex. fr. se cacher, entrer, se mettre dans un trou de souris "se mettre furtivement, peureusement à l’abri" (a.1640, TLF 15,787); on entendrait trotter une souris "le silence est complet" (a.1640, TLF 15,787). Le proverbe médiéval le plus courant concernant la souris est celui ┌ ┐ qui affirme Souris qui n’a qu’un trou est bientôt prise , à savoir que quand on n’a qu’un seul recours, on est vite à bout de ressources, cf. TPMA 8,153–160 et DiStefanoDLMF 550. Cf., p.ex., port. rato "indivíduo que assiduamente frequenta determinado lugar (biblioteca, praia, igreja ...)", etc. Pour DauzatTraité 197, le NF Souris est plutôt, mais pas nécessairement, un matronyme; cet avis n’est pas suivi par FournierAnthropFéminine 154 qui estime que ce SN peut très bien s’appliquer à des hommes et ne nécessite pas de faire appel à un matronyme. Sur l’étymologie de fr. chauve-souris, qui ne semble pas avoir eu de continuateur dans l’anthroponymie française, cf. maintenant Marie-Guy BOUTIER. Une question de génétique: wallon tchawe-soris et français chauve-souris. Travaux de linguistique et de philologie 30.1992.7-36. V. aussi Ziltener 232–4; Riegler 60–69. Lès Surus est aussi le gentilé des habitants de deux localités de la région de Bastogne, Cobru et Cetturu (FrancardBastogne 911).

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27 [NF:] Souris (Pulligny, Barbonville, etc., MeurtheM) [a.1703/1828] Familysearch, [NF:] Soury (MeurtheM) [a.1665/1868] Familysearch. – GR-42 S. Danielis Soris (Courtrai) a.1233 DebrabandereWb 1304 et al., Waltero Souris (Courtrai) a.1242 DebrabandereWb 1304. IR-11 Peter Surz (Thusis9 ) a.1691 HuberRätNb 871, Adam Surz (Thusis) a.1701 HuberRätNb 871. – IR-13 Tomasinus dictus Suris (Gemona) a.1271 (= Thomasino dicto Suris […] de Gemona [s.13] DocUdine) DocUdine, domum Suris (Gemona) a.1295 DocUdine, Surico q. Matthiussio de Buia a.1405 DocUdine, Surici s.d. DocUdine (Ildef. 537)10. NF cont. Sorizo (ESP:30/M:16,Val:5 [INE])11. – Soris (ESP-CAT:3), [var. reflétant la prononciation en -u- du -o- atone propre au catalan oriental:] Surís (ESP-CAT:219/Br:90,Mm:53,Sv:42,Gn:19; > ESP-CST/M:5; > FRA:1). Sourris (FRA:8/PyrOr:3,HAlpes:2,Var:1), [sous réserve:] Sourie (FRA:76/Corr:35;Aube:12)12. – Souris (FRA:261/Nord:48,Aisne:11,CharM:9, Char:7,IndreL:7,Sarthe:7; BEL:251/Ht:153,Nr:22, Lg:15), Sourit (FRA:4), Soury (FRA:412/HVienne: 143,Char:70), Soris (FRA:24/Nord:11, BEL:19/Ht: 17), Sory (BEL:56/Ht:50)13,14; [graphies notant la prononciation du -s final:] Sourisse (FRA:122/ MaineL:25,LoireA:24,Nord:11), Sourice (FRA: 441/MaineL:268,LoireA:41,Vendée:15,DSèvres: 14)15, Sourisce (FRA:6/MaineL:6)16; [var. corresp.

à des formes dialectales de l’Est de la Wallonie:] Suru (BEL:4), Surus (BEL:9/Lx:9)17; [peut-être avec graphie flamande -ie pour -i ?] BEL:18/FlOc: 11)18, Sories (BEL:1)19,20. Sorisio (ITA:118/Al:63,To:21,At:21); Sorisi (ITA:114/Pa:96). SN cont. Suris (ITA/FRI[Cortale, 1952] DocUdine).

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Commune germanophone aujourd’hui, Thusis était probablement encore romanche au 17e siècle. On écarte la mention ancienne: terra Surip palificis (Gemona) a.1287 DocUdine, dans laquelle figure une mauvaise lecture du fichier Corgnali pour Surin. – Vicario. D’après les données INE, sur les 30 porteurs du nom, 17 sont originaires de Guinée équatoriale. Peut-être aussi les NF Sourrie (Ø FRA), Souritz (Ø FRA) aujourd’hui en voie de disparition (FordantNFFrance 1359). C’est à tort que DebrabandereWb 1304, s’appuyant sur un NP ancien mentionné à Anvers (Wolf Sory a.1544), donne, comme solution alternative, la possibilité de voir dans Sory un NF allemand; Sory est, au vu de sa localisation, un nom hainuyer. On écarte Sury (BEL:66/Bxl:21,Ht:16,Lg:10), issu d’un NL (plusieurs Sury en France: Ardennes, Loiret, Cher, Loire); cf. la fille Huber de Suri a.1485(or.) LJusticeBastogne 1,62. MorletDENF 906 mentionne aussi une var. Sorrice († FRA). Signalons en outre, avec graphie maladroite : Souriçe (BEL:2/Ht:2). Peut-être aussi, avec échange des consonnes liquides, le NF Soulisse (FRA:111/CharM:2,DSèvres:24,Vendée:11).

903

I.0.3. Doc. hist. GR-14 Gaufredo la Surit (Aureil) [-a.1140](s.12/13) Fexer 618, Geraldus cognomento la Suriz (Aureil) [a.1140](s.12/13) Fexer 618. – GR-21 Guillaume la Souriz mercier a.1313(or.) TailleParis 75. – GR-25 Li Soris [a.1279/1281](or.) ComptesMons 526. – GR-26 commemoratio Jacobi dicti le Soris (= c. Jacobi le Soris) [s.11/17](or.) ObNDHuy 26;75 et al.21, Iakemin le Soris (= Iakemins li Soris) [a.1303/1307] (or.) PolyptSalzinnes 50;56, Jackemes li Soris a.1330 RenardAnthrLiégeoise 241, Katherine le Soris a.1336 RenardAnthrLiégeoise 241, Henri le Soris a.1351(or.) LFiefsLiège 40622. – GR-27 Anne La Souris (Toul) a.1623 Familysearch, Anne La Soury (Toul) a.1671 Familysearch. NF cont. Lassouris (FRA:4/Loiret:3), Lassoury (FRA:10/Loiret:2,HVienne:1)23. I.0.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-21 Jehan de la Souriz fourbisseur a.1313(or.) TailleParis 222. I.0.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-25 [Sous réserve24:] Jehan de Soris a.1512(or.) BourgeoisNamur 1. 17

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23 24

À l’oral Surus' (avec s final prononcé) dans le sud-est de la Wallonie (FrancardBastogne 911). On écarte par contre le NF Sourue (FRA:1). D’après les prénoms des porteurs, les NF Souri (FRA: 14), Sorie (FRA:2) sont nettement d’origine arabe. DebrabandereWb 1304 voit dans les NF contemporains Sauris (BEL:2), Saury (BEL:1) la possibilité d’une variante graphique de Souris. On préfère la première hypothèse qu’il cite: var. de Savary, cf. Jehanne Sauris = Savary a.1470 DebrabandereWb 1238 → SAVARICUS. On écarte également le NF Suritz (BEL:4/Bxl:2), très prob. d’origine allemande. À classer sous → II.(+ –OTTU).0. En outre, sous une forme flamandisée: Gille le Sorijs (Ypres) a.1388 DebrabandereWb 1304. On écarte par contre le NF arabe Lassouri (FRA:2). S’agirait-il plutôt d’un détoponymique: de Surice (Philippeville) ?

904

*SŌ RĪ X

NF cont. de Souris (FRA:1), De Souris (FRA:1). I.1. [De gard., livin. suriza n.f. (DEI 3556). Sans doute hyper-féminisation, le lexème de base étant déjà féminin en soi.] Doc. hist. IR-12 Magister Floreanus Soriza de Pisculo a.1534 PallabazzerSelvaCadore 247. – IR13 Surisie in Glemona = dicta Surisia (Gemona) a.1278 DocUdine, Surcha (Bresaviza ?), a.1341 DocUdine, Soricha (Corban ?) a.1513 DocUdine. NF cont. Sorizza † (ITA/FRI Ø MinFin, cf. [a.1990] PallabazerSelvaCadore 247). II.(+ -ELLU [avec maintien du -s]).1. [De mfr. sourisseau, frm. souriceau n.m. "petit de la souris; jeune souris" (dp. a.1413 sourisseaulx, TLF 15, 782; Gdf 10,699; FEW 12,111a), nant. souriceau, IlleV. souriciau (FEW 12,111a).] Doc. hist. GR-22 [NF:] Gabrielle Souriceau (La Rochelle) a.1711 Familysearch, Perine Sourisseau (Les Herbiers, Vendée) a.1718 Familysearch, Marie Sourisseau (La Verrie, Vendée) a.1799 Familysearch et al.25, [NF disparus:] Souriceau (FRA FordantNFFrance 1359), Sourisseaux (FRA/Char FordantNFFrance 1359), Sourisseaud (FRA/CharM FordantNFFrance 1359), Surisseau (FRA/Vendée FordantNFFrance 1364). NF cont. Sourisseau (FRA:683/Vendée:177, MaineL:84,LoireA:80, DSèvres:80,Char:34, Vienne:30,CharM:29,Gir:18; BEL:1/Ht:1), Sourrisseau (FRA:3/LoireA:1,CharM:1)26, [avec changement de suffixe:] Sourissaud (FRA:8/Vienne:4, Gir:3)27.

*SŌ RĪ X

nuateurs romans de l’étymon germ. → *SAUR "jaune brun, roux"28.] Doc. hist. GR-22 (?) Jean-Adolphe Souriau (Amboy, LoirCh) a.1818 Familysearch. NF cont. Souriau (FRA:209/Vienne:40,LoirCh: 27,Sarthe:16,IndreL:14; Ø BEL), Souriaux (FRA: 2), Sourieau (FRA:20/RP:10;Vendée:3,LoireA:2; CôteOr:3), Souriel (FRA:3); [avec diverses modifications graphiques du suffixe:] Souriaud (FRA:5), Souriot (FRA:7); [var. graphique ou phonétique, sinon avec autre suffixe:] Souriou (FRA:54/LoirCh: 12,Loiret:6,IndreL:6,EureL:5), Sourioux (FRA:70/ Creuse:20), Sourious (FRA:5). II.(+ -ĪNU).0. [Dérivés frioulans non attestés par la lexicographie.] Doc. hist. IR-13 Pres. Surisino olim Iacobi longi de burgo de Poscolle (Udine) a.1360 DocUdine (74, p.54), Nicolaus dictus Surisinus olim Jacobi de Utino a.1365 DocUdine (44, p.283), [peut-être forme contractée de *Surisiti:] Joannis Suriti de Zopola a.1387 DocUdine (Diplom. Portusn.)29. II.(+ -ĪNU).0.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-13 [forme contractée également ?:] q. dicitur del Suritin a.1426 DocUdine (Redditus)30. II.(+ -ITTU).0. [D’afr. sourisete n.f. "petite souris" (ca.1220), sorisete (s.13, tous deux FEW 12,111a; Gdf 7,533), avec maintien du -s-.]

28

II.(+ -ELLU [avec chute du -s-]).1. [Du percheron souriau n.m. "petit de la souris" (FEW 12, 111a), le dérivé ayant été formé prob. à une époque où le -s final n’était plus prononcé. On suit l’avis de DauzatDNFF 557 et MorletDENF 908, conforté par la répartition maximale de ces NF dans les départements de la Sarthe, du Loir-et-Cher, de l’Indre-et-Loire et de la Vienne, bien que cette série de NF puisse être attribuée également aux conti29 25

26 27

On notera, d’après Familysearch, la forte émigration en Prusse au 19e s. de porteurs du NF Sourisseau. En outre, avec perte d’un s, le NF Souriseau (FRA:1). On ne prend pas en compte le NF Soriteau (FRA:5/MaineL:4), prob. d’autre origine.

905

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Par contre, avec DauzatDNFF 555 et MorletDENF 906, on considère plutôt comme dérivés de → *SAUR (afrcq.) adj. "jaune brun, fauve" (FEW 17,18b), notant donc la couleur de cheveux, les NF Soriau (FRA:9), Soriaux (FRA:64), Sorieaux (FRA:3), correspondant à la doc. hist.: GR-21 Guillaume Soriau blatier a.1313(or.) TailleParis 107, Jean Soriot a.1572 PerretNHabitantsCombs 1, 31. – GR-23 Clemens Soriel dictus Beraille (Mayenne) a.1189 CartMarmoutierMaine 2,37,n.1. – GR-25 Soriaul a.1327(or.) ComptesMons 228; Yderons de Soriel a.1280/1281(or.) LoiTournai 1,384. – GR-26 le fille Jehan Soriel tindeur a.1355(or.) LFiefsLiège 518. – GR33 Iacobo Soriot (Châtelargent, Val Aoste) a.1267/1268 FinanzaSabauda 1,126. On écarte la mention frioulane Surin (Gemona) [s.13– 14] DocUdine considérée comme «incompréhensible» (Marchetti 1934, p.88). Il y a hésitation quant au rattachement à cet étymon des noms frioulans Soria, Soriano et Suriani, attestés dans la documentation historique du domaine (Ildef.).

906

*SŌ RĪ X

*SŌ RĪ X

Doc. hist. GR-25 [En fonction de premier nom:] Sorizette li Ribaus a.1280/1281(or.) LoiTournai 1, 380.

[s.11/17](or.) ObNDHuy 168 et al., L. li Sorisos a.1330 RenardAnthrLiégeoise 241.

II.(+ -ITTU).0.3. Doc. hist. GR-26 commemoratio Marie la Sorizette [s.11/17](or.) ObNDHuy 15931. II.(+ -(E)OLU ?).0. [Dérivé non attesté par la lexicographie fr.; sous réserve, dérivé anthroponymique, avec maintien du -s-.] NF cont. Sorisole (FRA:3/Rhône:2,Isère:1)32. II.(+ -OTTU).0.3. Doc. hist. GR-26 [Féminisation anthroponymique, avec maintien du -s-33:] Commemoratio Aelidis la Sorizotte [s.11/17](or.) ObNDHuy 256. II.(+ -OTTU).1.3. [Le dérivé, non attesté dans le lexique, est sans doute un dérivé anthroponymique à valeur diminutive: la famille dont il est question est une importante famille hutoise du 14e siècle, dont les membres furent régulièrement maire ou échevin. Ils sont appelés le Soris (→ I.0.), le Soriho(t) ou le Sorisot.] Doc. hist. GR-26 [Avec graphie notant le h secondaire (issu de -c- intervocalique devant e) du wallon liégeois (SŌRICEM > sorih' ), v. RemacleHSecondaire 67:] Marie relicte Henrici le Sorihot

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III.(MACER +).0.4. [DĒ +. – Fr. maigre adj. "qui a peu de graisse par rapport à son ossature" (dp. a.1174/1187, TLF 11,163) +.] Doc. hist. GR-22 Ugo de Maigresoriz [a.1120/ 1190] CartAbsie 73. III.(*PETTĪTTUS +).0. [Fr. petit adj. "dont la taille est inférieure à la moyenne" (dp. fin s.10, TLF 13,183) +.] Doc. hist. GR-25 [Séquence onomastique inversée:] Petite sueris Robers [a.1282](or.) NecrArras 58. →

SŌREX,

*SŌRICĀRIUS.

Germain. – Documentation: Trèves; Weinhold; Maas-Chauveau; Müller; Udine ; Pisa. – Synthèses régionales: Catalan/Bastardas (révisé); Belgoroman/Hanton (rév.: Boutier); Galloroman/Germain (rév.: Champy; Müller). – Relecture générale: Baltrons/Bastardas; Kremer.

Dans le lexique est attesté aussi le saintongeais sourigeat n.m. "souriceau, petit de la souris" (FEW 12,111a). D’un dérivé possible en -ATTU, on ne trouve que le NF du sudouest Souriat (FRA:5/Land:2,Gers:1,Gir:1,HPyr:1), au demeurant peu probable. Quant au NF Sourillat, auj. disparu, encore mentionné en 1820 dans le Pas-de-Calais par BoyenvalNFPCal 128, il semble être d’origine lorraine d’après les mentions généalogiques des Familysearch concentrées à Bar-le-Duc (Meuse) de 1679 à 1747 et à Ligny-en-Barrois (Meuse) en 1783/1784. Le NF Sourichone (FRA:2) aurait pu s’expliquer par la forme féminine de mfr. sourichon, -çon n.m. "souriceau" (Gdf 7,533; Huguet 7,63), mais il s’agit très prob. d’un NF d’origine étrangère. Le NF Souriton (FRA:2) est très nettement d’origine étrangère. Le personnage est probablement l’épouse de Jean le Sorisot.

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*SŌ RICĀ RIUS

*SŌ RICĀ RIUS

*SŌRICĀRIUS (lattard.) qui est propre aux

I.0. [De cat. xoriguer (var. soriguer) n.m. "(nom d’une espèce de faucon), falco tinnunculus" (dp. ca.1460 soriguer, a.1490 xoriguer, DECat 9,586–7; DCVB 10,14 et 82; DCELC 4,282; DCECH 5, 310)2, aranais soriguè (CorominesAran 706, pron. surigé; aussi St Gaudens eschaouriguè), béarn. souriguè adj. "qui est des souris", alang. soriguer n.m. "crécerelle, oiseau qui prend les souris", béarn. souriguè "faucon crécerelle", etc. (FEW 12, 110a), pugl.(Bari) srecuàre "ratto" (DEI 3556), sic. soricaro (?) n.m. "cacciatore dei sorci" (Ø VS; DizOnomSicilia 1551), cal. suricaru "chi prende topi" (RohlfsDicCalabr 704). Du point de vue de la motivation, c’est ce sens de "chasseur de souris" qui apparaît comme le plus probable, même si un surnom n’est pas exclu. – La répartition dialectale du mot catalan se présente de la façon suivante: la variante étymologique en s- est maintenue en valencien tandis que la variante palatalisée en x- se trouve dans le reste du domaine; la variante dissimilée en -l- est propre aussi au valencien (DCVB 10,963). Par contre, l’anthroponymie ne reflète pas cette variation dialectale actuelle mais un état de langue historique puisque tous les anthroponymes (sauf un) se localisent en IB-31 et ils sont absents de la zone du valencien. Les formes anthroponymiques ont des foyers divers: un au Pallars Jussà (68 sur 185 pour Sorigué 3 et 6 sur 10 pour Soligué continués par la ligne de descente vers le Segrià) et l’autre à la Selva (33 porteurs sur 44 pour Soliguer)4.] Doc. hist. IB-22 [NF d’un Français?:] Pedro Sourigues [prononcé *-és] (Pamplona, Navarra) a.1842 Familysearch. – IB-31 Ss. Berengarii Sorigarii a.1170(or.) (= ss. Berengarii Surigarii a.1174(or.)) DiplPoblet 1,294;1,370, Ffrancesch

souris. Structure1 I.0. I.1. I.2.

0. [Lattard. *SŌRICĀRIUS adj. "qui est propre aux souris" (ca.600, cf. DECat 9,587b qui cite Barbier, Revue de dialectologie romane 2,196; Ø Forcellini 4,425; Ø MLLM) ne s’est maintenu avec le sens général de "oiseau prédateur de souris" que dans quelques langues romanes (REW 8100), à savoir dans une zone homogène transpyrénéenne comprenant l’aranais, le catalan, le béarnais et l’ancien languedocien (cf. DECat 9,587a), ainsi que dans les Pouilles (région de Bari et Foggia). Par contre fr. souricier n.m. "animal qui chasse et mange les souris; preneur de souris", adj. "qui est relatif à la souris" (dp. a.1611 Cotgrave, TLF 15,788) semble être un dérivé direct de fr. souris → lat. SŌRIX II. (+ -ĀRIU).0. En catalan, ces dérivés ont pu avoir une continuité dans l’anthroponymie catalane (cf. infra), mais ce pourrait être à travers la toponymie, notamment à travers le NL Soriguera (comarca del Pallars Sobirà). Dans le domaine galloroman du sud-ouest, pour lequel on ne semble guère trouver de prolongement dans l’anthroponymie en dehors de Sorigué, Sorigue(s) et Soriguère, il semble que l’hypothèse détoponymique soit également la plus probable, cf. NègreTGF §23774 qui, à propos du NL Surgères (FRA/CharM) fait référence à fr. oïl sourigère "endroit où il y a beaucoup de souris" (FEW 12,111b). DCVB 10,14, 962–3; MollLlinatges 206, 290; Ø MoreuRenoms; CostaRépNFPyrOr1 312–3; Ø GrosclaudeNFGasc; Ø Fexer; Ø DauzatTraité; Ø DauzatDNFF; Ø MorletDENF; DizCognPuglia 461–2; DizOnomSicilia 1551.]

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Rédaction achevée en janvier 2005, révisée en 2006.

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On désigne par xoriguer petit le FALCO NAUMANNI beaucoup moins fréquent et moins répandu. Nombre d’autant plus important que les Pallars sont des zones de montagnes fortement dépeuplées. La raison pour laquelle MollLlinatges 206 explique les variantes Soriguer et Sorigué – et seulement celles-ci – par "del llatí soricarium 'cau de ratolins'" est inexpliquée (elle vient probablement de DCVB 10,14 où ces NF sont attribués à lat. soricarium et celui-ci est glosé par '"lloc de rates" o "agafador de rates"') mais un tel mot, ni un possible continuateur catalan avec ce sens, n’est attesté. Pas davantage de NL de ce type (le seul possible masculin dans CorominesOnomasticon 7,163 est sans doute un déanthroponymique).

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*SŌ RICĀ RIUS

*SŌ RICĀ RIUS

Soriguer perayre a.1389(or.) PadróBarcelona f º22v, Miquel Xuriguer a.1462 CensGerona 227, Antoni Soriguer (Erinyà, Pallars Jussà) a.1553 FogatgeCatalunya 2,55, Joan Soriguer (Malmercat, Pallars Sobirà) a.1553 FogatgeCatalunya 2,74, Gaspar Soriguer (Claverol, Pallars Jussà) a.1553 FogatgeCatalunya 2,87, [NF:] Margarida Magdalena Xurigué (Juià, Gi) a.1632 Familysearch5, Vidal Xuriguer (orig. de «la Az, obispado de Lombez, reyno de Francia», habitant à Mataró (Maresme) depuis une quarantaine d’années; marié avec Anthiga Xuriguera née à Mataró) a.1637 MatrículaFrancesosMataró6 99, Joan Xuriguer a.1643 (Girona) Familysearch7, Josep Nadal Sorigué (Aramunt, L) a.1797 Familysearch, Josep Soliguer (Tossa, Gi) a.1816 Familysearch, Gerardo Soliguer (Tossa, Gi) a.1859 Familysearch, Ana Suliguer (Palafrugell, Gi) a.1879 Familysearch, Francisca Pages y Xuligué (Salt, Gi) a.1881 Familysearch. – IB-32 en Berenguer Soriguer (Palma) a.1364(or.) LTallesStMiquelMallorca f º6r. IB-45 Antonia Maria Soricaro (Reali Saline, Foggia) a.1827 Familysearch8. NF cont. [Formes catalanes en S-:]9 Soriguer (ESP-CAT:1/Os:1), Sorigué (ESP-CAT:185/Br:53, Pj:68,Si:11,Vr:11; > FRA:5/HGar:2), Suriguer (ESP-CAT:1/Ur:1), Surigué (ESP-CAT:33/Vr:14, Br:6), Soliguer (ESP-CAT:44/Bg:2,Br:6,Gn:3,Sl: 33), Soligué (ESP-CAT:10/Pj:1,Ps:6,Si:3), [formes en X-:]10 Xurigué (ESP-CAT:16/Br:16); > Soriguè (ESP-CST/M:3,B:1,Hu:l,L:1). [En partie NF catalans, avec perte de l’accent graphique ?:] Sourigue (FRA:2), Sourigues (FRA: 98/Land:5811,Gir:10,PyrA:9), Sourrigues (FRA:1/ Land:1)12.

Soricaro (ITA:138/Ba:58,Fg:4613 ). SN cont. Suriciaru (ITA-Sic[Cs,Cz] RohlfsSNSic 448); [nom donné aux hab. de Polìstena avec le sens de "chasseurs de souris":] Suriciari (ITASic RohlfsSNSic 448).

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12 autres porteurs dans la source à Juià mais aussi Borrassà, Salt et Camallera, tous dans la prov. de Girona. Jordi NADAL I OLLER, Emili GIRALT I RAVENTÓS, “La immigració francesa a Mataró durant el segle XVII”. Mataró: Caixa d’Estalvis de Mataró, 1966. 27 autres porteurs dans la source, tous dans la province de Girona. 14 porteurs tous dans le même village. Auxquels on ajoutera, sans doute comme graphie fautive du recensement pour -g-, Suriqué (ESP-CAT:3), et Soliqué (ESP-CAT:1). Cf. aussi le NF Puiq-Soriguer (ESPCAT). Les variantes en Xo- n’apparaissent plus dans le recensement. Avec très nette concentration autour du pôle attractif de Mont-de-Marsan (21) et des communes voisines SaintSever (5) et Mugron (8).

911

I.1. [D’une formation parallèle à cat.(Plana de Vic) xoriguera n.f. "gallina de casta molt petita, semblant al xoriguer [?], i que sol esser molt ponedora" (DCVB 10,963; MollLlinatges 290), cf. it. bresc. sorighèra n.f. "topaia" (DEI 3556) ; sinon simple féminisation anthroponymique du précédent. – Il semble cependant que les formes féminines pourraient être des détoponymiques, cf. Soriguera (Pallars Sobirà), Soriguerola, Soliguera (CorominesOnomasticon 7,162–3) et l’ancien village de Soriguera (municipio de Urtx, comarca de la Biaxa Cerdanya, cf. CorominesOnomasticon 7, 163). La distribution des NF cont. montre un foyer à la Segarra qui a son origine dans une maison (à Biosca, Segarra; GeogrComarcalCat 9,121) et un autre foyer au Bages ; aucun d’eux ne correspond toutefois au NL Soriguera du Pallars Sobirà.] Doc. hist. IB-31 [Marié avec Vidal Xuriguer → I.0.] Anthiga Xuriguera (née à Mataró) a.1637 MatrículaFrancesosMataró 99. GR-11 [NF:] Jeanne Souriguère (Mauvezin, Gers) a.1598 Familysearch. NF cont. [Sous réserve; peut-être détoponymiques:] Soriguera (ESP-CAT:104/Sr:57,Bg:12, Vc:10,Cb:6 ; > ESP-CST:M:6/O:3,M:3), Suriguera (ESP-CAT:14/Os:4,Sg:3,Cb:3); Xoriguera † (ESPCAT MollLlinatges 290), Xuriguera (ESP-CAT:99/ Bg:23,Sr:18,Ng:15,Ai:10). Souriguère (FRA:17/Gers:7,HPyr:5), Souriguere (FRA:7/HGar:3)14. SN cont. [Non attesté comme NF ?15:] Suricara (ITA/Cal RohlfsSNCalabria 308). 12

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C’est moins probable pour le NF frpr. Sorigue (FRA:21/ Isère:6), peut-être nom détoponymique composé de sur + (a)igue "eau" ? Le NF est plutôt des Pouilles et n’est sicilien qu’exceptionnellement malgré DizOnomSicilia 1551 qui le localise à Augusta (Sr). Dans les NF en voie de disparition, FordantNFFrance mentionne encore Sourriguere (FRA/Gir) et Sourichere (FRA/RP), ce dernier représentant plus probablement le fr. souricière. RohlfsCognLucania 179 mentionne toutefois un NF Soriero (ITA:16/Campanie, cf. Gens) qu’il situe en Lucanie et en Calabre, et qu’il met en rapport avec le NF fr. Sourier, «SN de celui qui attrape les souris».

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*SŌ RICĀ RIUS

*SŌ RICĀ RIUS

I.2. [Pluriel. À lire sans doute -és.] Doc. hist. IB-31 Miquel Suriges scriva a.1399 (or.) LTallesGirona 3 s.f.

Germain. – Documentation: Trèves; Arcamone. – Synthèses régionales: Castillan/García Gallarin; Catalan/Bastardas; Galloroman/Germain (révision: Champy; Müller). – Consultant: Piquer. – Relecture générale: Baltrons/Bastardas; Kremer.



SŌREX, SŌRĪX.

913

914

DRACO

DRACO

(lat.) dragon.

Structure1 A.

DRACO/DRACUS

A.I.0. A.I.0.3. A.I.0.3.4. [DĒ +] A.I.1. A.II.(+ -ache).0. A.II.(+ -ANTE).0. A.II.(+ -ĀNU).0. A.II.(+ -ea).0. A.II.(+ -ea).0.3. A.II.3.(+ -ea).0.3. A.II.(+ -ea + -ONEU).1. A.II.(+ -ĪCULU).0. A.II.(+ -ĪNU).0. A.II.(+ -ilă).0. A.II.(+ -ITTU).0. A.II.(+ -OLU).1. A.II.(+ -OTTU).0. A.II.(+ -′ULU).0. A.II.(+ -′ULU + -ĪNU).0. A.II.(+ -ŪRA).1. B.

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0. [Lat. DRACO (< gr. δράκωv, -ovτoς) n.m. "serpent2 (de grandes dimensions)"3 (dp. Enn.,

2

ThLL 5/2,2060), fig. "serpent infernal, démon, diable" (dp. Vulgata, ThLL 5/2,2060)4 et "monstre mythologique fabuleux" (dp. Var., ThLL 5/2,2064)5, fig. "gardien de trésors" (dp. Cic., ForcelliniOnom 1,199)6, fig. "enseigne de cohorte" (dp. Schol., ThLL 5/2, 2064)7 s’est conservé dans toute la Romania (REW 213)8, en suivant des traditions sémantiques différentes, parfois indistinctes9. Le sens apocalyptique chrétien a été hérité en ancien français10, et surtout en roumain, où la forme lexicale drac11 a exclusivement le sens de "diable" (dp. a.1440, Tiktin 2,94) (→ DIABOLUS). Une signification contiguë, concernant la diablerie ou le sortilège, survit en occitan12. Le sens mythologique (→ COLUBRA,

DRACŌNE

B.I.0. B.I.0.3. B.I.0.4. [DĒ +] B.I.1. B.II.(+ -ELLU).0. B.II.(+ -C-ELLU).0. B.II.(+ -ĪNU).0. B.II.(+ -ITTU).0. B.II.(+ -ITTU).1.

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DRACO

Article VdP complété en novembre 2004. Malgré les difficultés de classement de certains NF galloromans (entre l’appellatif et le cognomen latin) signalées par Billy, NRO 31–32, 1998, p. 302, la structure générale de l’article n’a pas été modifiée. Cf. "angues aquarum sunt, serpentes terrarum, dracones templorum …; sed haec significatio plerumque confunditur" (ThLL 5/2,2060). Cf. "apud recentiores plerumque magni serpentes hoc nomine significatur" (ThLL 5/2,2060); "serpens annosus,

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qui multa aetate in insolitam magnitudinem excrevit" (ForcelliniOnom 1,199). Dans la Vulgate, lat. draco traduit gr. δράκωv, qui avait le sens "diable, satan" (Cf. draco (princeps in serpentis): diabolus vel apertus persecutor; diabolus dictus est et leo et draco (ThLL 5/2,2062); aspidem dixit mortem, basiliscum peccatum, leonem antichristum, draconem diabolum). "Monstrum fabulosum mirae magnitudinis, serpentis simile … (in fabulis Graecorum)" (ThLL 5/2,2064); le dragon, représenté généralement avec une tête et un corps de chien, des griffes de lion, des ailes d’aigle et une queue de serpent, vomissant par la bouche du feu et des flammes, figurait dans la mythologie de presque tous les peuples. Cf. le dragon de la Colchide, du jardin des Hespérides, de la fontaine de la Castalie, le monstre que tua Persée, la Chimère que combattit Bellérophon, etc. L’enseigne, qui représentait une gueule de dragon en argent, placée au bout d’un pique et entourée de pièces d’étoffe, a été introduite par les Romains vers l’époque de l’empereur Trajan; comme le dragon figurait aussi comme étendard de guerre chez les Scythes et les Daces on suppose l’emprunt de l’enseigne par ces peuples. "Passato alle lingue romanze in forme semidotte" (DEI 1391). Le serpent infernal (le diable) se confond avec le dragon mythologique dans les descriptions des textes anciens (dp. Vulgata, ThLL 5/2,2063) et surtout dans les images de l’iconographie médiévale (cf. LCI 2,518). Il est conservé aujourd’hui dans les parlers du sud-ouest (FEW 3,150ab). Cf. aussi albanais dréikj, ngr. δραχoζ (Cihac 81; CADE 510; Cioranescu 298). Pour dracus "species dæmonum" DC 3,191c indique des traditions de "nymphe; fée; sorcier" pour la Provence (occ. drac "lutin, follet" et drago "lutin femelle, fée", Mistral 1,824–5); cf. aussi la tradition populaire qui se

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se continue dans toutes les langues romanes à l’exception de l’asturien14 et du roumain15. Le sens secondaire tardif "enseigne militaire", a été indirectement transmis par la valeur emblématique du dragon, spécialement employée dans l’héraldique et la numismatique médiévale. Les successeurs lexicaux de lat. DRACO exercent des fonctions anthroponymiques dans tous les domaines romans. La tradition de ce type de dénomination remonte à l’antiquité grecque et latine par le nom du législateur athénien Dracon (fin s.7 av. J.C.) et par les noms latins mentionnés par Cicéron et Aulu-Gelle (ThLL 5/2,2062), bien qu’il n’y ait pas d’attestations comme cognomen latin (Ø KajantoCognomina)16. Les correspondances fonctionnelles et formelles des SN issus de DRACO dissimulent la variété de leur motivation. Le transfert onomastique des formes lexicales romanes, réalisable principalement à trois niveaux sémantiques, diversifie notablement les descendants anthroponymiques. Les deux significations, mythologique et chrétienne, des continuateurs lexicaux romans de DRACO, convergent vers le symbole de la force maléfique17. Les SN romans correspon-

dants, pour la plupart, sont motivés par des connotations métaphoriques sur la puissance fabuleuse, la méchanceté18, la perversité, l’esprit destructif. Le tabou et la fonction magique de l’appellatif peuvent justifier la faible productivité et la fréquence réduite de ces anthroponymes. En perpétuant l’image du dragon ou du diable19, comme gardien des trésors, les sens figurés des successeurs lexicaux romans, relatifs aux surveillants sévères et vigilants, surnomment métaphoriquement les personnes rigides, farouches et intraitables. L’emploi symbolique de l’image du dragon, comme emblème/enseigne dans les armoiries des villes20, sur les blasons des familles nobles21, explique beaucoup des SN détoponymiques ou d’appartenance familiale. Le dragon prête son nom à des ordres militaires22, comme l’ordre féodal du Dragon renversé23, dont les chevaliers peuvent porter des SN, qui évoquent cet honneur. Les historiens

GRYPUS/GRYPHUS13)

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traduit dans la dénomination du Drac (Dauzat/Deslandes/ Rostaing 41). Sur les armoiries on représente parfois un animal fabuleux, moitié vautour, moitié dragon (cf. port. dracogrifo (Silva 4,165). Il n’y a pas de continuateurs populaires en asturien, qui utilise le terme cuélebre; on enregistre seulement dans la partie méridionale du domaine asturien dragón n.m. "animal fantastique avec une forme épouvantable, pouvoir extraordinaire, volonté du démon" (MiguélezDicLeonés 261; GDLA 455-456; Ø DALLA). Le sens mythologique correspond à roum. balaur n.m. (dp. a.1480, Tiktin 1,270), d’origine inconnue; roum. dragon n.m. est un néologisme savant. Comme NP de tradition latine, Dracontius (cf. aussi Blossius Aemilius Dracontius, poète latin du 5e siècle) survit en toponymie (cf. Dragonte (ESP-AST/Le), Adragonti (ESP-GAL/C = Dragunti a.1174 TumboSobrado 2, 298, uilla de Dragunti a.1216 TumboSobrado 1,420 et al.), Argoncilhe (POR/Ave = villa Draguncelli a.1086, villa Dragoncelli a.1100), PielNPoss §127). La lutte et la victoire contre l’esprit du mal, exprimé également par le diable ou par le dragon, sont illustrées par les héros des légendes chrétiennes de tous les peuples:

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saint Michel est représenté terrassant le Dragon, saint Georges le perce de sa lance, sainte Marthe l’abat d’une prière, etc. 18 Cf. le sens "persona de mal carácter" en portugais (Kremer,Aufsätze 11,178), où la référence sémantique négative concerne surtout les femmes (dragão "mulher de mau genio" Silva 4,165). 19 Roum. drac "diable" est dénommé aussi Cel- de- pe- comoară "celui qui est sur le trésor" (cf. DSLR 257). 20 Dans les légendes religieuses le dragon personnifie le paganisme et beaucoup d’enseignes évoquent le lieu d’une lutte contre cet ennemi (cf. Mistral 1,825 qui explique ainsi les armoiries de la ville de Draguignan) ou le glorieux combattant (St-André à Aix, Ste-Marthe à Tarascon, St-Victor à Marseille, St-Véran à Cavaillon, StDonat à Sisteron, St-Armentaire à Draguignan, etc.). 21 Le dragon héraldique est un animal chimérique représenté avec la tête et les pattes de l’aigle, le corps et la queue du serpent et les ailes de la chauve-souris. 22 Les ordres avec le même nom, comme Dragon de l’Annam, créé en 1886 et devenu ordre colonial français, et Dragon (double) chinois institué en 1886, sont trop récents pour avoir donné lieu à une tradition onomastique. 23 Cet ordre a été fondé en 1408 par l’empereur Sigismond de Luxembourg pour récompenser la défense de la religion catholique contre l’hérésie (symbolisée par le dragon) notamment contre le hussitisme. Ses signes distinctifs étaient le collier, composé de deux chaînes d’or séparées et unies par une croix à double traverse et supportant un dragon renversé, et le vêtement d’écarlate recouvert d’un manteau de soie verte.

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expliquent ainsi le fameux SN Dracula, attribué au voïvode roumain Vlad Ţepeş24. La tradition des processions chrétiennes25, où les dragons représentaient les démons et le diable (DC 3,191), des cortèges des fêtes, qui exposaient le simulacre du dragon (comme le Graüly de Metz, la Gargouille à Rouen, la Tarasque à Tarascon, etc.), ou des processions des métiers où le dragon pouvait figurer comme emblème/enseigne fantaisiste des participants, motive aussi les SN métonymiques, appliqués aux porteurs de l’image-symbole (DauzatDNFF 211b; Herbillon/GermainNFBelg 283). En tant qu’emblème d’étendard (DC 3, 190)26, on retrouve le symbole du dragon dans la nomenclature militaire. Le glissement de sens du successeur lexical français vers les significations "étendard" (Roland–s.16, TLF 7, 486), "soldat de cavalerie" (dp. a.1594, ibid.)27 crée d’autres possibilités connotatives, propres ou figurées. Ainsi les SN romans tardifs, attestés après le 16e siècle, fixent des SN

liés au métier des armes28 ou des sobriquets évoquant l’esprit autoritaire, la volonté, la sévérité29. La difficulté de départager les multiples motivations des NF romans rend presque impossible leur traitement onomastique distinct. Les anthroponymes générés à partir des successeurs de DRACO interfèrent parfois avec les NP d’origine germanique30, composés avec l’élément DRAG-, et avec ceux d’origine slave sur la base de dérivation DRAG- "aimé, précieux"31. Du point de vue formel, les anthroponymes romans issus du nominatif DRACO/DRACUS (→ A.) se séparent de ceux provenant de la forme déclinée DRACŌNE (→ B.). Kremer,Aufsätze 11,178, 12,165; VasconcellosAntrPort 239; MachadoDicOnom 520; Ø DicApellidosEsp; MollLlinatges 288; DCVB 4,587, 590; DauzatDNFF 211; MorletDENF 347; DebrabandereWb 444; Herbillon/

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Le surnom du voïvode roumain Vlad Ţepeş (a.1456– 1462; a.1467), a été hérité de son père, Vlad Dracul (= Vlad cel Bătrân (Vlad le Vieux) = Vlad Basarab cel Mare (a.1436–1442; a.1443–1446), qui a été reçu, en même temps que d’autres monarques (le roi polonais Vladislav Jagello, le roi d’Aragon et de Naples Alphonse V), dans l’ordre du Dragon renversé le 8 février 1431 à Nuremberg. Le collier et le costume rouge et vert de cet ordre ont joué un certain rôle dans la fixation de son SN. L’emblème du dragon figurait sur son sceau, sur deux de ses émissions monétaires, comme signe distinctif de sa famille. Le surnom de son fils a aussi la forme Drăculea, un hypocoristique du SN Dracul. Les SN des deux voïvodes ont plusieurs variantes étrangères: Dragul voïevode, Dragulus (a.1524 CălătoriŢăriRomâne 176), Dragula (a.1549 CălătoriŢăriRomâne 399). Il semble que la variante Dracula est l’adaptation étrangère du nom roumain Drăculea, hypocoristique de NP Dracu(l) → A.II.3.(+ -ea).0.3. Aux Rogations notamment, le dragon était porté derrière la Croix. Le dragon, accompagné du lion et surmonté d’un aigle, figurait sur l’étendard des vieux Saxons et sur celui des Anglais. En 1554 ou 1558 le maréchal de Cossé-Brissac a constitué le corps militaire des dragons, destiné à servir à pied et à cheval. Le premier régiment de dragons fut créé en 1658 sous le nom de Royal-Dragons; sous le Second Empire on créa les dragons de la garde.

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Cf. IB-12 Joze Teixeira solteiro soldado da decima companhia do Regimento de Dragoens de Chaves de Vilarinho das Paranheiras [s.18] InquisiçãoCoimbra 450. Cf. les sens tardifs "personne vive et acariâtre" (dp. a.1672, TLF 7,486) et "femme méchante, insupportable, autoritaire, au caractère d’un homme, alerte, active, infatigable, dure à la tâche, brusque et téméraire" (GPSR 5, 928) et la valeur adjectivale dans l’expression française "une femme dragon". MorletDENF 347 considère Drague comme descendant du NP d’origine germanique Drago, hypocoristique des NP composés avec l’élément drag-, rattaché à germ. dragan "porter, supporter". Cf. aussi MorletNPGaule 1,74a qui considère Drago (a.914; a.1047) et sa variante Draco (a.1060) comme correspondant à un NP germanique (cf. SupplFörstemann 358 (ad Förstemann 1461–2), KaufmannRufnamen 310, de franc. *Thrago > Drago (cf. got. thragjan "courir"). On excepte de cette présentation la série d’anthroponymes roumains considérés généralement comme d’origine slave à cause de leur radical (ConstantinescuDOR; IordanDNFR): Drag (dp. a.1459), Dragole (dp. a.1457), Dragoş (dp. a.1466), Dragul (dp. a.1469), Drăgan (dp. a.1389), Drăguşin (dp. a.1412), mais susceptibles d’une autre interprétation étymologique (romane ou germanique), à côté des anthroponymes roumains sûrement slaves par leur type de dérivation et de composition: Dragomir (dp. a.1393), Dragotă (dp. a.1409), Drăghici (dp. a.1421), Dragoş (dp. a.1483), Dragoslav (dp. a.1497). Il faut aussi excepter les NF italiens contemporains Drago, Draga, enregistrés dans la région de Trieste, considérés comme noms slovènes.

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GermainNFBelg 283; GermainNFWallonie 388 ; DeFeliceDCI 116; DCI 601,704; DizCognPuglia 181; RohlfsCognSalentino 67; RohlfsCognCalabria 354; ConstantinescuDOR 263; IordanDNRF 180.]

(St Jean d’Angély) a.914 MorletNPGaule 74a. – GR-26 Willelmus Draco a.1230 DebrabandereWb 444. – GR-29 Draco (Mâcon) [a.1060] MorletNPGaule 74a. IR-21 Ionathas Draco (Genova) a.1156(or.) CartGiovanniScriba 1,48 et al., Ansaldi Draghi de Sancto Martino a.1210(or.) LanfrancoGenova 1, 246, Oliuerius Dragus (Vado) a.1224 LIuriumGenova 1,738. – IR-22 Draco de Grossis a.1170 LVercelli 69, Ubertus Draco a.1199 LVercelli 105 et al. – IR-24 Draco Martini de Luca [a.1219/ 1230] StatArtiBologna 459, Hodomando Drago 1272 LGrossusReggio 4,262, Drago filio domini Danielis Piliparii de Padua a.1275 LGrossusReggio 5, 3, maestro Zoane Drago pilizaro a.1385(or.) DocPopBologna 114. – IR-40 Rogerius Draco [s.12] CatalBaronum 53 et al. – IR-42 Paulo Drago a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 335;719. – IR-44 ego Drago a.1117([–1200]) RegStAngeloFormis 158. – IR-45 Drago de Paliano a.1330 RohlfsCognSalentino 67. – IR-53 Antoni Dragu a.1480 DocPopPalermo 58 et al. – IR-70 Drago de Copessa [var. Cressa] [s.12] BartoliVeglia 2,249. RO-14 [Graphie ou forme grecque:] Draco postelnic a.1641 CatalMoldova 2,311, Alexandru Draco sulger a.1673 CatalMoldova 3,482 – RO-15 Chiriţă Draco mare portar a.1680(or.) ArhBucCotroceni 1,37. NF cont. Drago (POR; ESP-GAL:7). – Drago (ESP-CST:13/M:11,Al:2). – Drach (ESP-CAT:15/ Ho:15). Drac (FRA:32/AlpesHP:11)35. Drago (ITA :10506/Ge:641,Bg :332,To:316,Mi: 258,At:138,Cn:120,Im:104,Vc:103; Pd:563,Vi: 213,Ro:86,Ve:59; Fi:36,Ms:32; Rm:199; Ba:218, Cs:156,Ta:68,Na:59; Cz:244,Rc:122;Pa:1880,Ct: 1067,Tp:741,Rg:551,Me:532,Sr:490,Ag:243,En: 241,Cl:129; > BEL:25/Lg:19,Ht:8)36; Draghi (ITA: 1721/Pv:372,Mi:186,Mn:48; Pc:290,Fe:62,Pr:46; Gr:69,Ar:75,Si:74; Pd:64,Ve:13,Vr:13; Ge:24; Ps: 48,An:45,Rm:22). – Dracu † (Ø ITA RohlfsCognCalabria 354), Dragu † (Ø ITA RohlfsCognCalabria 354; > BEL:25). SN cont. Ddrau (ITA MarraleSNLicata 211).

A.

DRACO/DRACUS

A.I.0. [Correspond à aport. / agal. drago (var. adrago32 ) n.m. "dragon" (dp. s.14(?), DELP 2, 36033 ), acast. drago (dp. a.1250, DCECH 2,521), cat. drac "animal fantastique" (dp. s.13, DECat 2, 195), aocc. drac (déb. s.13; s.14; Raynouard 3,76), afr. drac "monstre" et "démon" (FEW 3,150b)34, it. drago "animale favoloso simile a un enorme rettile alato, che vomitava fuoco" (dp. s.13, DELI 364), roum. drac " démon, diable" (dp. a.1440, Tiktin 2, 94).] Doc. hist. IB-11 frater Lupus Petri filius Petri Draco a.1166 TumboSobrado 1,538. – IB-12 Manoel Drago (Porto) a.1567 InquisiçãoCoimbra 5 et al., Antonio Rodriguez Drago mercador de Bragança a.1599 (= Antonio Rodrigues mercador filho de Joam Drago mercador de Bragança) InquisiçãoCoimbra 67;69. – IB-13 Joham Draguo homem da feitoria a.1499 DescobrimentosPort 3,358–9, Manoell Drago a.1564 RegSéLisboa 1,16, Cristovão Draguo a.1565 LLançamentoLisboa 4,1 et al., Ruy Drago [s.16] Vasconcelos 221, [NF:] Lourenço Drago Baião (Tavira) a.1732 DescobrimentosPort 2,21. – IB-21 Petro Drago a.1153(or.) CDCatedralLeón 5,274, Martin Drago a.1182 DocACZamora 36, Iohannes Dracho a.1217(or) CDCatedralLeón 6,331, Pedro Drago a.1273 StaaffDialLéonais 162. – IB-31 Salvador Drach (Brunyola) a.1553 FogatgeCatalunya 2,494. GR-13 Drago (Marseille) a.1047 MorletNPGaule 74a. – GR-14 P. Drac (Le Puy) a.1181 CartVelay 37, J. Drac (Clermont-Ferrand) a.1195(or.) BrunelChartes 1,278, Durando Drac Riomi a.1293 DocBrivadois 211. – GR-22 Drago

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De cette variante dérive port. adragueiro n.m. "porteur du dragon dans les processions" (cf. Manoel Jorge adrageyro a.1565 LlançamentoLisboa 1,176, Antonio Vaz adrageyro a.1565 LlançamentoLisboa 2,6). «Por via culta» selon Machado. Pour Billy, NRO 31–32, 1998, p. 302, seuls les nominatifs Drac peuvent être classés sous DRACUS.

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La répartition géographique incite à rattacher ce NF à occ. drac plutôt qu’au NP germanique DRACO, comme le propose MorletDENF 346. Auxquels on peut ajouter les NF doubles Drago Amato (ITA:5/Ba:5) et Drago Ferrante (ITA:40/Me:20,Pa:16).

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A.I.0.3. Doc. hist. IB-13 Heitor da Silveira o Drago [s.16] MachadoDicOnom 520. RO-15 Vlad Dracul [a.1436–1442] DocRomHistB 1,224 (= Vlad cel Bătrân, père de Vlad Ţepeş surnommé Drăculea → A.II.3.(+ -ea).0.3.), Vlad Dracul voievod a.1445 DocTeleorman 13, Gheorghe Dracul a.1625 CatalŢaraRomânească 3, 243 (→ A.I.1.), Dracul vătaful a.1668(or.) ArhBucEpiscopiaRâmnic 53,3, Mihu Dracu a.1778 ActJudiciare 598. NF cont. Lo Drago (ITA:124/Fg:52,Ba:9; Ct: 53), Lodrago (ITA:5/Ba:3,Fg:1; Ct:1). Dracu (ROM:66/Bh:29,Ot:17,Hd:9,Mm:3).

A.II.(+ -ĀNU).0. [Peut-être dérivé anthroponymique. Le DCI 704 fait l’hypothèse d’un rapprochement avec la 'voce chietina' drahäunë n.m. "cerf-volant".] NF cont. Dragano (ITA:305/Fg:265,Ba:2; > Ce:7,Na:2; Mi:20); Dragani (ITA:735/Ch:535[surtout Ortona], Cb:69,Pe:41,Na:22,Te:5; Ba:9,Pa:3).

A.I.0.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-42 Baptista del Drago (Viterbo) [s.15] (= Baptista dello Drago de Viterbio) NecrProvRomana 2,472;508, dominus Antonius dello Draco scriptor apostolicus [s.15] NecrProvRomana 2,514. NF cont. Del Drago (ITA:67/Rm:18; Ba:16,Br: 3; Va:14,Bo:11). A.I.1. Doc. hist. IB-11 Santia Draga a.1220 TumboSobrado 2,251. – IB-13 Isabel Draga fanqueira a.1565 LLançamentoLisboa 1,176. IR-44 dompna Draga mater Iohannis Pomaroli [s.12/14] ObBenevento 175 et al. – IR-45 Draga a.1161 PergStNicolaBari 2,206. RO-15 [Probablement forme grecque:] Gheorghe Draca a.1623 CatalŢaraRomânească 3,143 (= Gheorghe Dracul → A.I.0.3.). NF cont. [Sous réserve:] Draga (POR). [Grec:] Dracca † (Ø ITA RohlfsCognSalentino 67). A.II.(+ -ache).0. [Dérivé anthroponymique avec un suffixe hypocoristique d’origine grecque.] Doc. hist. RO-14 Dracachi vel vornic a.1793 DocBârlad 2,233. – RO-15 Constantin Dracache a.1821 DocBucureşti 2,73.

A.II.(+ -ea).0. [Dérivé anthroponymique avec un suffixe hypocoristique probablement d’origine slave37.] Doc. hist. RO-14 Iuraşco Drace a.1617 CatalMoldova 1,404 (= Iuraşco Dracea → A.II. (+ -ea).0.3.), Ionaşco Drace a.1622 DocBârlad 3, 218 (= Ionaşco Dracea → II.(+ -ea).0.3.), Cârste Drace fiul lui Iuraşco Drace a.1652 CatalMoldova 1,231, Irimia Drace a.1664 CatalMoldova 1,262 (= Irimia Drăcea → A.II.(+ -ea).0.3.). – RO-15 Necşul Dracie a.1640 CatalŢaraRomânească 5,99, Dragomir Drace a.1641 CatalŢaraRomânească 5, 136, popa Drace a.1742 (or.) ArhBucBistriţa 74, 353. A.II.(+ -ea).0.3. Doc. hist. RO-14 Iuraşco Dracea a.1609 SureteIzvoade 9,81 (= Iuraşco Drace → A.II. (+ -ea).0.3.), Dracea a.1610 CatalMoldova 1,335, Ionaşcu Dracea a.1628 DocBârlad 4,56 (= Ionaşcu Drace → A.II.(+ -ea).0.), Dracea a.1631 CatalMoldova 2,158, Irimiia Drăcea a.1648 CatalMoldova 1,224 (= Irimia Drace → A.II.(+ -ea).0.3.), Ilii Drăcea (Hotin) a.1666 DocBasarabia 16,11, Dumitraşco Dracia a.1667 (= Dracea pitar a.1688) CatalMoldova 3,314;4,262, Dracea a.1681 (= Drăcea a.1693) CatalMoldova 4,162;352, serdarul Dracea a.1724 DocLăpuşna 161, Ionaşcu Dracea (Iaşi) a.1731 DocBasarabia 12,14. – RO-15 Dracea a.1510(or.) DocRomHistB 2,158, Dracea a.1528(or.) DocRomHistB 3,95, Dracea a.1531 (or.) DocRomHistB 3,183, Dracea a.1532(or.) (= Dracia a.1533(1833) DocRomHistB 3,207;251,

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A.II.(+ -ANTE).0. [Dérivé anthroponymique, spécifique au domaine italoroman, NF < NP ou dérivé lexical (nom d’agent/nom de métier).] Doc. hist. IR-31 [Fils de Gottolus de Collo Muzo:] Dragante eius filius a.1226 LFocorumPistoia 99. 923

La valeur hypocoristique du suffixe, la correspondance et parfois la coïncidence de la forme Dracea avec la forme Dracul rendent douteuse l’hypothèse (cf. IordanToponimia 247) que cette forme s’explique par sl. draci(u) "nom de plante, Paliurus australis". Il faut considérer aussi que dracă n.f., le successeur roumain du sl. draci(u), comme le correspondant roumain hérité păliur n.n., n’est pas productif en onomastique.

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DRACO

DRACO

Radul Dracea a.1623 CatalŢaraRomânească 3,158, Dracea a.1646 CatalŢaraRomânească 6,216. NF cont. Dracea (ROM:1220/Ph:438,Dj:158, Mh:150,B:115,Vl:103).

A.II.(+ -OTTU).0. Doc. hist. IR-46 Dragotti Luigi [a.1700/1870] DizPatriotiLucania 2,227. NF cont. Dragot (FRA:11/Nièvre:6)39. Dragotto (ITA:610/Pa:501,Me:134,Cr:29,Rg:8, Pa:5; Rm:21; Mi:26,To:9; Ge:19,Im:3); Dragotti (ITA:95/Na:72,Bn:12).

A.II.3.(+ -ea).0.3. Doc. hist. RO-14 Vlad voievod Drăculea a.1536(or.) DocRomHistB 4,25 (= Vlad Dracul → A.I.0.3., Dracole a.1536(or.) DocRomHistB 4, 25, Dracule a.1536(or.) DocRomHistB 4,25). NF cont. Drăculea (ROM:12/Db:7); Drakula (ROM; > VOI:3). A.II.(+ -ea + -ONEU).1. [Dérivé anthroponymique avec un suffixe marital.] Doc. hist. RO-14 [Génitif:] Nastasie(i) Drăcioae(i) (Iaşi) a.1731 DocBasarabia 12,14. A.II.(+ -ĪCULU).0. [Malgré l’avis de RohlfsCognLucania, qui propose une var. corrompue de Driacchio, hypocoristique suffixé de Andrea, le DCI 704 y voit plutôt le suffixe -icchio avec amuïssement de la consonne vélaire.] NF cont. Draicchio (ITA:509/Fg:367[surtout Carpino],Ba:17; > To:39,Mi:19,Ge:6; Ce:10), Draghiccio (ITA:52/Po:25). A.II.(+ -ilă).0. [Suffixe hypocoristique en roumain38.] NF cont. Drăcilă (ROM:36/Tm:18,Gr:4,Db:4). A.II.(+ -ĪNU).0. [Dérivé anthroponymique.] NF cont. Draghini (ITA:44/Pg:27). A.II.(+ -ITTU).0. [Dérivé apparemment non attesté par la lexicographie. En Italie, le NF est surtout émilien, région de Bologne; on ne peut exclure une forme aphérésée du NF Andraghetti (ITA:283/ Ra:218,Bo:27,Fe:26), diffusé dans la même région.] NF cont. Draghetto (ITA:8/Ro:4,Ge:1,Ra:1); Draghetti (ITA:722/Bo:398,Mi:117, Mo:67,Cr:30, Fe:24,Ra:9). A.II.(+ -OLU).1. Doc. hist. Dragola [s.a.] NecrBrescia 13. NF cont. Dragoli (ITA:13/An:12,Te:1).

38

Il faut considérer aussi roum. drăcilă n.f. "nom de plante, Berberis vulgaris", probablement d’origine thrace < *drocila (HasdeuCuvente 1,276).

925

A.II.(+ -OTTU).1. NF cont. Dragotta (ITA:734/Pa:384,Cl:103,En: 52,Ct:14,Sr:12,Rg:10; Cz:5,Na:3,Rc:2; > To:15, Mi:13,Vc:5; Rm:7). A.II.(+ -′ULU).0. Doc. hist. IR-23 Draculus [s.a.] NecrBrescia 31. A.II.(+ -′ULU + -ĪNU).0. [Correspondant à cat. dragolí "dragonet" (dp. a.1573 seulement, DCVB 4,591).] Doc. hist. IB-33 [Faute de graphie:] Stephanus Drogoli a.1179 CartPoblet 59. A.II.(+ -ŪRA).1. NF cont. Dragura (ITA:10/Fg:10, cf. DizCognPuglia 181)40.

B.

DRACŌNE

B.I.0. [Correspond à port. dragão n.m. "animal monstruoso e fabuloso, que generalmente se representa com garras de leão, asas de águia ou de morcego, cauda de serpente, lingua bifida ou sagital e corpo coberto de escamas; fig. mulher de mau genio, pessoa de má indole, guarda severa e intratável; zool. pequeno réptil inofensivo da ordem dos sáurios; ant. peça de artilharia de grosso calibre; valentão; defensor exagerado e ridículo; diabo o demónio" (dp. s.15 seulement, DELP 2,360), gal. dragón (dp. s.13, LorenzoCronologia 134)41, cast. 39

40

41

Plutôt dérivé délexical que NF d’origine germanique comme le considère MorletDENF 347. On ne retient pas le NF Dragomanni (ITA:58/Ps:32,Bo: 16), qui représente l’it. dragomanno (d’origine byzantine) "ancien nom des interprètes dans les pays du Levant". Quant au NF Dragovina (ITA:22/Ts:21,Fu:1), situé à la frontière dans la région de Trieste, il doit sans doute s’agir d’une adaptation d’un nom slovène ou croate. "o basilisqu’e o dragon … bescha como dragon toda feita" etc. (→ BESTIA).

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DRACO

DRACO

dragón "sorte d’animal fabuleux" (dp. ca.1350, dagrón, DCECH 2,521), cat. dragó "animal fantastique42, reptile" (DECat 2,195), occ. drag(on) (dp. fin s.12/déb. s.13, Raynouard 3,76), fr. dragon "animal fabuleux; diable; fig. personne vive et acariâtre" (dp. a.1672, TLF 7,486); "femme méchante, insupportable, autoritaire, au caractère d’un homme, alerte, active, infatigable, dure à la tâche, brusque et téméraire" (GPSR 5,928) (dp. Roland, dragun; emprunt savant43 FEW 3,150b), "soldat de cavalerie légère" (dp. s.16, FEW 3,151a), it. dragone "animale favoloso simile a un enorme rettile alato, che vomitava fuoco" (dp. av. 1292, DELI 364), "soldato di cavalleria" (dp. a.1630, DELI 364).] Doc. hist. IB-11 [NL < NP = *villa Draconi:] Dracon a.1098 TumboSamos 336, Iohan Dragon da Ferreyrua a.1269 CDOseira 928, Joan Martinz, dragom a.1279 CDOseira 1077. – IB-12 Petrus Dracon monacus a.1098 PMHDiplomata 518. – IB-21 [...] mon Dragon fillio de Alonso de Pinos (León) a.1470 RegCasaValdecarzana 201. – IB-31 Mossèn Drago a.1553 FogatgeCatalunya 2, 207, Francesco Drago (Copons) a.1553 FogatgeCatalunya 2,413. – IB-33 Domingo Drago vergu(er) del jurats València a.1356(or.) LAveynamentsValència s.f., en Drago de Vallterra a.1349/ 1350 (or.) DocJustíciaValència s.f. GR-12 fraire R. Drago (Bonneval) [a.1160](or.) BrunelChartes 1,91. – GR-13 Guidbertus filius Dragonis a.1037(s.13) CartStVictorMarseille 1, 385, [fausse latinisation:] Poncius Draconus a.1231(s.13) CartStVictorMarseille 2,498. – GR14 P. Draconis domicello44 a.1254(or.) DocLivradois 2,8. – GR-25 Jehan Dragon (Marquais) [s.15] Morlet,MélDebrie 148. – GR-26 Gilet Dragon de Votemme (Vottem/Liège) [s.d.] Herbillon/GermainNFBelg 283, [graphie flamande:] Walteri dicti Draggoen (= Walteri dicti Dragon) a.1340 DebrabandereWb 444. – GR-32 Jehan Dragon a.1559 LHabitantsGenève 1,195. – GR-33 [Fausse latinisation:] Dragonus a.1262(or.) CartOulx 325.

IR-44 dominus Guilielmus qui dicitur de Dragone filius domini Nicolay qui fuit filius Thomasii iudicis filii Iohannis filii Drogonis45 filii Dragonis filii Petri filii Aliberti comitis qui dictus est de la Porta a.1277 CDSalerno 1,483. – IR-45 Porfidus Nicolai Draconis filius a.1244(or.) CDBrindisi 99, presbitero Nicolao Dracone a.1245(or.) CDBrindisi 102. – IR-46 Rolberti filii Dragonis [a.1240/ 1269] PlateaBisignano 173, Dragone Antonio [a.1700/1870] DizPatriotiLucania 2,224. – IR-52 Filetu Petrus Dragonus a.1118 CartCalabria 29, Petrum Dragonem a.1118 CartCalabria 29, vallonem Draconis (Catanzaro) a.1201(or.) CartCalabria 161. NF cont. Dragão (POR). – Dragón (ESP-CST; > ESP-CAT:3). – Dragó (ESP-CAT:338/Mt:117,Bs: 101; > ESP-CST:3). [Prononciation Dragó:] Drago (FRA:161/AlpesM:27)46. – Dragon (FRA:374/SeineMrt:53,Var: 51,BRhône:33,IlleV:2447; BEL:58/BFl:18,FlOc:14, FlOr:10;Bxl:8,Ht:6), Dracon (FRA:27/Cantal:548 ), [forme populaire non retrouvée dans le lexique et contenant graphique dans l’hiatus):] Drahon (FRA:54/SeineMrn:16)49,50. Dragone (ITA:3574/Cn:135,Mi:94,To:80,Co:29, Ge:23,Vc:17; Ta:713,Ba:578,Le:213,Br:50,Fg:50; Rm:160,Fr:84; Ce:345,Na:304,Av:234,Sa:109; Pc: 40,Te:20; Pz:37; Cz:447; > BEL:18), Dragoni (ITA:3570/Ra:283,Fe:47,Pc:35,Bo:23; Mi:1081, Cr:118,Bs:66,Pv:57,Va:36, Ge:17,Co:17,Bg:10,Vr: 14; Ar:501,Si:134,Fi:92,Gr:91; Rm:174,Tr:93, Te: 77,Mc:47,Vt:17,Ap:16; > FRA:83; BEL:4/Ht:4)51.

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Il appartient aux traditions populaires catalanes; des figures représentant le dragon prennent part à quelques manifestations du folklore catalan, particulièrement à la fête des Rameaux. Selon BourciezPhon 140, emprunt à l’occitan (Ø GebhardtOkzLehn). P. Draconis erat filius familias P. Draconis miles pater eiusdem a.1254(or.) DocLivradois 2,9.

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51

Probablement faute d’écriture pour Dragonis selon le contexte. La distribution du NF confirme que la forme Drago est une variante méridionale issue de l’afr. dragon (cf. MorletDENF 347). DauzatDNFF indique que ce nom se localise dans le Comtat (Vaucluse) où se trouve le NL Mondragon, interprété aussi comme Mont-du Dragon ou Mont-de-Dragon. Très probablement importation du NF italien Dracon(i). On délimite un autre foyer du NF Drahon (MeurtheM:9, Vosges:6), couvrant le sud-est de la Meurthe-et-Moselle, qui peut être en rapport avec lat. DRAHONUS, nom d’une rivière qui se jette dans la Moselle (Aus., Gaffiot 558). Plutôt que du NP germanique DRACO, comme le propose MorletDENF 347. Selon DauzatDNFF 211, «accentué sur l’i est un sobriquet ironique pour un dompteur de dragons, accentué sur l’o est une forme italienne ou corse»; la cartographie ré-

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DRACO

DRACO

SN cont. Abel Assunção Pentrisco O Dragão (POR MatPiel/Kremer). – [Lorsqu’il était jeune, il avait l’habitude d’aller chasser des dragons (référence à cat. dragó "petit reptile"):] en Dragó (ESPCAT[St. Mª del Camí] MoreuRenoms 150).

goncinus f. Martini de Lucha [a.1219/1230] StatArtiBologna 456. – IR-31 ad saxum Dragoncini a.1255(or.) LFiniumPistoia 272.

B.I.0.3. Doc. hist. GR-26 Querin le Dragon d’Andrimont a.1741 RemacleNPGleize 228. B.I.0.4. [DĒ +] Doc. hist. IR-44 dopnus Tomasius de Draguni [s.12/14] ObBenevento 64, Nicolaus de Drachone (Teano) a.1269/1270 RegChancAngioina 3,89 et al., Philippus de Dracone (Teano) a.1269/1270 RegChancAngioina 3,93. B.I.1. [Matronyme. – Pour la motivation, cf. frm. dragonne n.f. "femme acariâtre" (dp. a.1674, Molière, TLF 7,486).] NF cont. Dragonne (FRA:22/Somme:8)52. Dragona (ITA:11/Cz:7). B.II.(+ -ĀRIU).0. [D’it. dragoniaro n.m. "alfiere della corte romana", dragoniere (GDLI 4,998–9).] NF cont. Dragonieri (ITA:34/Ba:33,Ta:1). B.II.(+ -ELLU).0. [L’afr. dragonel "jeune dragon" est attesté, cf. FEW 3,150a; un dérivé anthroponymique en -eau est aussi possible.] NF cont. Dragonneau (BEL:13/BFl:9,Bxl:3, Ht:1)53. B.II.(+ -C-ELLU).0. [D’it. dragoncello "plante" (dp. a.1563, DELI 2,364) ou dérivé du NP de tradition latine Dracontius → B.II.(+ -ĪNU).0.] Doc. hist. IR-31 [Mauvaise lecture pour *Dragoncello:] Dragondello a.1203 DocComuneFirenze 96.

B.II.(+ -ITTU).0. [Dérivé diminutif délexical54 ou du NP Dragon55.] Doc. hist. IB-27 [Douteux:] Andres Dragomet a.1253(s.16) RepSevilla(Espinosa) 2,82. GR-12 [Frère de Poncius de Monte dracone:] Draconetus [a.1161](s.13) CartGuillemsMontpellier 327, Johannes Dragonetus [s.12](s.13) CartGuillemsMontpellier 42256. – GR-13 en Dragonetz (= en Dragonet) (pays d’Orange) [a.1180](or.) BrunelChartes 1,171, domini Draconeti Montis Albani (Montauban/Drôme) a.1250(or.) CartStVictorMarseille 2,602–3. IR-31 Dragonettus Bonelle sextus Burgi a.1259 LMontaperti 29. – IR-45 [Faute ou variante de graphie pour Dragonetto:] Draganeto a.1054 CDTremiti 163, Dragonetto (Brindisi) a.1511 RohlfsCognSalentino 67. – IR-46 Dragonetti Egidio [a.1700/1870] DizPatriotiLucania 2,226. NF cont. Dragonnet † (FRA MorletDENF 347)57, Dragonet † (Mistral 1,285); Drahonnet (FRA:80/CharM:34)58. Dragonetto (ITA:56/Ct:18,Rg:4; Av:9,Pa:5,Sa:3; Go:5; Rm:18); Dragonetti (ITA:2105/Pz:497,Mt: 267,Cb:40; Na:127,Sa:86,Av:56,Cz:16; Ba:230,Fg: 68,Br:27,Ta:27,Le:16; Fr:114,Rm:118; > Mi:117,

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B.II.(+ -ĪNU).0. Doc. hist. IR-22 Dragoninus Gribaudus Bertotus faber a.1313 LRossoChieri CXXXI. – IR-24 Dravèle un foyer, en domaine occitan, à l’extrême sud-est de la France, dans les Alpes-Maritimes. 52 Il s’agit d’un matronyme selon MorletDENF 347. 53 Du point de vue de la motivation, on écarte dragonneau "ver qui se loge dans la peau et dont la présence détermine des tumeurs" (dp. a.1690, FEW 3,150b), "tache dans l’œil du cheval" (dp. a.1870 seulement, FEW 3, 150b).

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En joignant le NF Dragonnet à dragon "animal fabuleux" en relation avec les légendes, Mistral 1,825 ajoute que ce nom a été porté par les aînés des anciens Seigneurs de Mondragon (Vaucluse) et se retrouve dans les NL Casteù-Dragounet, Chateau-Dragonet, dans l’île d’Oiselay sur le Rhône. Cf. DauzatDNFF 211 «Dragon a pu être aussi un nom de baptême»; MorletDENF 346. Plutôt un dérivé délexical comme le nom de baptême du Midi dont dérive le diminutif Dragonet (Comtat) (DauzatDNFF 211), que NP d’origine germanique comme le considèrent MorletDENF 347 et DebrabandereWb 444, qui propose comme étymon c.r. en -on du NP germ. Drago, auquel on rattache de préférence la forme diminutive Dragonnet et les formes populaires Drahon, Drahonnet. L’exemple est peu clair, il pourrait s’agir d’un NP d’origine germanique; DebrabandereWb 444 propose comme étymon c.r. en -on de l’anthroponyme germ. Drago, auquel on rattache la forme diminutive Dragonnet et les formes populaires Drahon, Drahonnet. On suit ici DauzatDNFF 211, malgré MorletDENF 347, qui rattache ce NF au NP germanique DRAGO.

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DRACO

DRACO

To:24,Bo:13,Pv:13; Ct:18,Rg:8; > BEL:40/FlOr: 24).

Tomescu. – Documentation: Trèves; Kremer; Madrid; Vitoria; Müller; Pisa; Wolf; Chişinău. – Synthèses: Portugais/Kremer; Galicien/Boullón; Asturien/Cano; Castillan/Ramírez, Gallarin; Catalan/Bastardas; Galloroman/Hanton; Roumain/Tomescu. – Consultante: Buchi. – Révision: Buchi, Chambon; Germain, Kremer.

B.II.(+ -ITTU).1. Doc. hist. GR-14 Dragoneta d’Anceta a.1463 DocBrivadois 553. →

COLUBRA, DIABOLUS, DRACONĀRIUS, GRY-

PUS/GRYPHUS.

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GRYPUS/GRYPHUS

GRYPUS/GRYPHUS

(lat.) griffon.

Structure1 A.

GRYPUS/GRYPHUS

A.0. A.a.0. GRYPUS A.a.I.0. A.a.I.0.3. A.a.II.(+ -ŌNE).0. A.a.II.(+ -ŌNE).0.3.4. [DĒ +] A.b.0. GRYPHUS A.b.I.0. A.b.I.1.3. A.b.II.(+ -ĀNEU).0.3. A.b.II.(+ -ŌNE).0. A.b.II.(+ -ŌNE).0.3. A.b.II.(+ -ŌNE).1. A.b.II.(+ -ŌNE + -ELLU).0. A.b.II.(+ -ŌNE + -ITTU).0. B. GRYPHUS (NP) B.0. B.I.0. B.I.0.4. [DĒ +] B.I.1. B.I.1.4. [DĒ +] B.I.2.4. [DĒ +] B.II.(+ -ĪNU).0. B.II.(+ -ŌNE).0. B.II.(+ -ŌNE).0.4. [DĒ +] B.II.(+ -ŌNE + -ELLU).0. B.II.(+ -ŌNE + -ITTU).0. B.II.(+ −′ULU).0. B.II.(+ −′ULU + -ĪNU).0. B.II.(+ -ŪCEU).0.

0. [Latcl. gryps -is (dp. Verg., ThLL 6, 2340), variante GRYPUS -I (dp. Mela, ThLL 6,2341), lui-même du grec, a été remplacé à l’époque chrétienne par GRYPHUS (dp. Hier., ThLL 6,2341), variante GRIFUS (dp. Priscill., BivilleEmprunts 271), formes où la présence de -PH-/-F- s’explique à partir d’une variante hellénistique *γρυφός (BivilleEmprunts 270–

GRYPUS/GRYPHUS

2). Le mot a le sens d’"animal fabuleux" (dp. Verg., ThLL 6,2341), et, tardivement, celui d’"oiseau de proie" (dp. Itala, ThLL 6,2341). V. encore AndréOiseaux 89–90. L’anthroponymie latine connaissait le cognomen Grypus, ainsi que Gryphius et Gryphus (attestés à Rome dp. s.1 apr. J.-C., SolinNPSklaven; SolinNb 2,690; ForcelliniOnom 1,693; Ø CIL II2.). Le nom étant porté surtout par des esclaves et des affranchis, il semble plutôt à rattacher à gr. γρυπός adj. "qui a le nez aquilin" (Chantraine 239)3. Celui-ci est pan-roman sauf roumain et sarde4 (REW 3901). En outre, le mot latin a été emprunté par l’ancien haut allemand où il a subi des changements analogiques sous l’influence de grīfan v. pour aboutir au résultat actuel de Greif n.m. (Kluge 276–7). La forme de l’ancien haut allemand (grīf(o)), dp. s.10, PfeiferEWD 473) a été employée comme NP et ce NP s’est introduit aussi dans le territoire roman (SupplFörstemann 155). On a donc affaire à deux voies de transmission de GRYPHUS dans l’onomastique romane: l’une à travers des unités lexicales romanes (→ A.) et l’autre à travers le NP (→ B.). Les motivations de l’usage anthroponymique semblent différentes dans les deux cas (→ A.0., → B.0.), mais on doit tenir compte du fait que les anthroponymes provenant de NP ont pu être sujets à remotivation par association avec les éléments lexicaux. Pour les possibles confusions avec d’autres homonymes romans v. ci-dessous les paragraphes concernés. Kremer,Aufsätze 11,178; Ø VasconcellosAntrPort; MachadoDicOnom 743; Ø GodoyApellidos; DíezApellidos 274; Ø MollLlinatges; Ø MoreuRenoms; Ø DicAguiló; Ø DCVB; Ø GrosclaudeNFGasc; Ø DauzatTraité; Dau-

2

3 4

1

Article VdP, complété en janvier 2013.

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Rien non plus dans des ouvrages locaux: J.M. Iglesias, Epigrafía Cántabra, Santander 1976; V. Espinosa, Epigrafía romana de La Rioja, Logroño 1986; Ø KajantoCognomina (qui ne traite que les NP latins). ForcelliniOnom 1,693 croit plutôt au nom de l’animal. Qui connaît griffu n.m. "robinet" (aussi campid. griffoni n.m. "id.") uniquement comme emprunt du castillan (DES 1,590).

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GRYPUS/GRYPHUS

GRYPUS/GRYPHUS

zatDNFF 307, 308; MorletDENF 480–1, 482; DebrabandereWb 606; Herbillon/GermainNFBelg 372-3,377; Ø DeFeliceDCI; Ø DeFeliceCognItal; D’Acunti,RIOn 1,89–111; OlivieriCognVeneti 215.]

cerne les sens figurés du mot, seul le sens de "crépu" ou d'"irrité" pourrait être à la base de l’usage anthroponymique; les sens de "robinet; fontaine" ne peuvent être à la base des NF qu'à travers des NL.] A.a.0.

A.

A.0. [Seul l’ancien français connaît des dérivés de la forme classique GRYPUS (FEW 4,297a) (→ A.a.), les autres langues romanes (sauf roumain et sarde) ayant des continuateurs de GRYPHUS (→ A.b.). Les langues romanes ont gardé les sens latins d’"animal fabuleux à la tête d’aigle et au corps de lion" d’une façon générale et, moins répandu, celui d’"oiseau de proie" (→ A.b.I.0.). En ibéroroman et, partiellement, en galloroman le sens de "robinet; fontaine" s’est généralisé (DCECH 3,213; DELLAMs; en galloroman, le dérivé en -'ULUS FEW 4, 297b). De plus, quelques langues connaissent assez tardivement le sens de "crépu": cast. grifo adj. "erizado, enmarañado, crespo" dû a l’«aspecto erizado de la fiera mitológica del mismo nombre» (dp. av. 1651, DCECH 3,213), engrifarse v.pron. "ponerse encrespado y erizado" (DCECH 3,214); ast. engrifar v. "fruncir [la cara, les narices, la frente por tar enfadáu, por nun gustar daqué]", v.pron. "ponese de mal humor, enfadase; preparase [un animal p’atacar, pa defendese]", DALLA 492; DGLA 500); it.(Foligno) grifone n.m. "persona che ha i capelli folti e spetinati" (Bruschi 180)5. La motivation de l’usage anthroponymique des lexèmes qui désignent le griffon est difficile à expliquer (cf. aussi Fexer 371), mais cet usage peut être motivé par la laideur (physique ou morale) qui provoque la crainte ou la terreur6. En ce qui con5

6

GRYPUS

GRYPUS/GRYPHUS

Cf. aussi les expressions de l’ancien dialecte de Perugia m(e) pèr l ucèl grifóno «mi sembri l’uccello grifone, cioè: sei arruffato come un grifone» (Moretti 282) et du bologn. parèir un animal grifòn «diciamo in dial. a persona brutta, e di strane forme» (Coronedi 565). Griffon désigne le diable dans le canton du Jura dans les procès de sorcellerie des 16e et 17e siècles (v. Actes de la Société jurassienne d’émulation, 1856, 110) et dans des textes du 18e siècle Griffon est le NP du valet du diable (v. le poème patois de la région de Delémont (Jura) de la première moitié du 18e siècle, Archives suisses des traditions populaires 10 (1906) 70). Cf. en outre le rêve de Charlemagne (Roland vv.2525–54) où le griffon apparaît avec d’autres monstres qui symbolisent

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A.a.I.0. [Afr. grip n.m. "animal fabuleux, monstre à corps de lion, à tête et à ailes d’aigle, armé de griffes ou de serres puissantes" (déb. s.12– déb. s.13, DEAF G1384–5; FEW 4,297a) est peu attesté et notamment dans des textes religieux anglonormands, ce qui peut faire penser qu’il s’agit d’un mot savant, lequel, par conséquent, serait peu apte à générer des anthroponymes. La seule relique possible de cette unité lexicale que nous avons pu relever est le NF français contemporain Grip; le manque d’attestations dans la documentation historique exploitée n’encourage guère à croire à une continuité du mot d’ancien français. Le NF n’est pas traité par les ouvrages de référence (Ø MorletDENF; Ø DauzatDNFF); on pourrait penser à une adaptation du NF néerlandais Grijp mais la distribution du NF en France fait écarter cette hypothèse7. Par ailleurs, l’existence de formes articulées (→ A.a.I.0.3.) empêche de croire à un NF basé sur un NP (pourtant il n’est pas exclu qu’il s’agisse

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l’armée païenne («Urs e leuparz les voelent puis manger, / serpenz e guivres, dragun e averser; / grifuns i ad, plus de trente millers, / n’en i ad cel a Franceis ne s’agiet» vv.2542–45). V. aussi Ziltener (328): les images associées au griffon sont celles des griffes ou serres puissantes («tels ongles a com de grifon») et la grande gueule ouverte («Mangis oevre la gueule a guise de grifon») qui provoquent la terreur («E fais temer plus de griu / als vilas domneiadors»). De plus, dans le domaine de l’onomastique littéraire, les personnages qui portent le nom de Grifo (-one) sont souvent des traîtres ou des lignages de traîtres (parmi lesquels le père de Ganelon, Grifon d’Hautefeuille) (MoisanNPGeste 1,517–8 et 2,340–1; LangloisTableNP 299–300; v. aussi FlutreTableNP 96; WestIndexNPVerse 79; WestIndexNPProse 146). Les NF flamands Grijp, Gryp, Griep, Gripe, Greps sont expliqués par DebrabandereWb 615 comme des NF provenant des NP germaniques ou comme des délexicaux à partir de grijp («BN naar de vogelnaam grijp»). Ces NF se sont introduits aussi dans la Belgique romane (Herbillon/GermainNFBelg 377); les données belges sont les suivantes: Gryp (BEL:412/FlOr:139,FlOcc:180), Grijp (BEL:161/Anv:38,FlOcc:96), Griep (BEL:13), [forme de génitif flamand:] Gryps (BEL:1).

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GRYPUS/GRYPHUS

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de formations indépendantes). Cf. aussi comm. → A.a.II.(+ -ŌNE).0.] NF cont. Grip (FRA:20/CharM:4,DSèvres:2, Vend:2).

fabuleux" (dp. a.1373, DCVB 6,416; DECat 3,581 s.v. esgarrifar-se), aocc. griu (ca.11848–14e s., Levy 4,198; Raynouard 3,512; FEW 4,297b). Quelques-unes de ces formes appellent des remarques particulières. La forme castillane présente un traitement semi-savant (v. MzPidalGramHist §42.2). La forme de l’occitan griu (mais non celle du catalan) est partiellement homonyme avec grieu adj. "grec" (fin 12 s., Raynouard 3,506); pourtant *Griu/*griu "Grec/grec" n’a pas pu être retrouvé dans les répertoires (Ø Raynouard; Levy; Pansier; BartschChrest; AppelChrest; Wiacek), seulement ChambersTroubadours 143 attribue ce sens aux occurrences du mot chez Peire Vidal mentionnées dans la note 7, ce qui, au moins pour P.C. 364,11, semble hors de question. L’hypothèse de DauzatDNFF 308 mentionée ci-dessous semble donc manquer de base linguistique. Cat.(Menorca) griu n.m. "grillon" (DCVB 6,416 sans formes anciennes) n’entre pas ici en ligne de compte, la forme lexicale n’ayant aucun rapport géographique avec les formes anthroponymiques.] Doc. hist. IB-11 [L’épenthèse de -n- est inexpliquée:] Petrus Martin Grinffus a.1223(s.14) TumboSobrado 1,311. – IB-21 Saluador Grifo [a.1153](1715) TumboCastañeda 54 = Kremer, Aufsätze 11,178. – IB-31 Johan Griu hortola a.1389(or.) PadróBarcelona f º17v, Anthoni Griu ferrer a.1389(or.) PadróBarcelona f º70v, Luis Griu fferrer a.1389(or.) PadróBarcelona f º76v, [NF; 7 porteurs, tous à Le Soler:] Griu a.1841 CostaRépNFPyrOr 1,2189. GR-11 Assiu Griu de Bignec (Aure) [a.1180] BergantonDérivéBéarn 23010, Matfrenus [sic] de Mopezat et filiis et filiabus ejus […] e W. Griu (Ste-Mayronne) a.1184 BrunelChartes 1,198 = e’n Gilem Griuu (Bouzin) [a.1200] BrunelChartes 1,

A.a.I.0.3. Doc. hist. GR-24 [NF:] Legrip [-a.1875] MoisyNFNormands 265. – GR-25 le Grip (Beuvry) [s.12/14] DupasFlandre-Artois 104. NF cont. Le Grip (FRA:2/Paris:2). A.a.II.(+ -ŌNE).0. [D'afr. gripon n.m. "espèce d’oiseau de proie (non identifié; divers?)" (s.13, DEAF G1387). DauzatDNFF 308 traduit le NF Grip(p)on comme «homme rapace»; MorletDENF 482, comme «surnom d’un homme rapace, avide» à partir du verbe afrq. «gripan "saisir violemment"» (elle veut parler, sans doute, d’un continuateur). Cette explication semble à écarter étant donné qu’on ne peut pas attester de continuateurs galloromans d’afrq. *GRÎPAN avec cette forme et ce sens (Ø DEAF; Ø FEW 16,73–80) (cf. par contre → A.b.II.(+ -ŌNE).0.). Il existe encore la possibilité que ce NF ait son origine dans un NP Grip(p)o, forme raccourcie de certains NP germaniques (cf. SupplFörstemann 155).] Doc. hist. GR-21 Johannot Gripon a.1297(or.) TailleParis 40. – GR-24 Pierres Gripon clerc a.1303 LRougeEu 106, Siméon Gripon (Domfront, Orne) a.1793 ListeÉmigrés, [NF:] Gripon [-a.1875] MoisyNFNormands 173. – GR-25 [À lire Gripon?:] Grip. Hue a.1198(or.) NecrArras 9, Gripon (Douai) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 364, Grippon (Douai) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 364, Gripont (Douai) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 364. NF cont. Gripon (FRA:191/Orne:35,MaineL:16, IlleV:10,Manche:10). A.a.II.(+ -ŌNE).0.3.4. [DĒ +.] Doc. hist. GR-24 [NF:] Dugripon [-a.1875] MoisyNFNormands 173. A.b.0.

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A.b.I.0. [De gal. grifo n.m. "animal fabuleux" (dp. s.14, LorenzoCronologia 198; DicNormGal 481), ast. grifu (dp. seulement a.1153](1715), DALLA 676; DELLAMs), cast. grifo "oiseau de proie (dp. s.13, DCECH 3,213); animal fabuleux (dp. ca.1250, DCECH 3,214)", cat. griu "animal 937

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Chez Peire Vidal P.C. 364,11 v.21. En revanche, dans P.C. 364,22 v.23, le sens du mot n’est pas évident (Anglade traduit «Griffon», apparemment comme NP, avec un signe d’interrogation; cf. J. Anglade, Les poésies de Peire Vidal, Paris 1923, nº29). Le seul élément toponymique attesté dans le domaine catalan, Alt del Griu (Encamp, Andorra; CorominesOnomasticon 4,384), est sans relation avec les NP. Cette forme, ainsi que celle de DocGascogne 45 ci-dessous, sont interprétées par Berganton comme correspondant au type gril n.m. "grillon"; *griu "grillon" n’étant pas attesté en gascon, l’hypothèse semble manquer de base.

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343, a’n Bernad e Wilem Griu (Bonnefont) a.1224 DocGascogne 45, [latinisation de -iu en -ivo:] Arnaldus Poncii et Beraldus Grivo frater eius [s.d.] CartLaSauve 81. – GR-12 Petrus Grifi a.1159 (s.12) CartSilvanès 157;167, in pignus de Willelmi Bernardi Grio et de matre sua […] Will. B. Grius […] per mala girensa del W. Griu (Moissac) a.1180 BrunelChartes 1,163 [= Fexer 370; à corriger «Gernardi» en Bernardi], [latinisation de -iu en -ivus:] testes […] Petrus de Roaxio qui vocatur Grivus […] a.1197 HGL 8,447. – GR-14 E. Griffus a.1476 CartStFlour 495. NF cont. Grifo (POR)11. – Griu (ESP-CAT:1/ Br:1). [Le NF Griou est localisé «Quercy …» par DauzatDNFF 308 et expliqué comme «forme occitane de Grec», mais Dauzat n’exclut pas de partir du représentant de GRYPHUS; MorletDENF 482 repète la localisation mais exclut, sans se justifier, la seconde hypothèse de Dauzat («(Quercy), var. région. de grec» [sic]):] Griou † (DauzatDNFF 308; Fexer 370)12.

Doc. hist. GR-27 Richairt le Griffain le corvexier a.1335(or.) RôlesBansMetz 76, Jaikemin lou Griffain a.1335(or.) RôlesBansMetz 114. NF cont. Grifagno (ITA:43/Ca:34; Mc:8)14.

A.b.I.1.3. NF cont. [Le NF paraît d’origine castillane (comm. pers. de D.Kremer):] Lagrifa (POR)13. A.b.II.(+ -ĀNEU).0.3. [Cf. afr. mfr. grifain adj. "qui inspire ou peut inspirer par son apparence ou par son caractère de la frayeur, de l’effroi (de personnes)" (ca.1140–ca.1380, DEAF G1389), it. grifagno n.m. "(detto di uccello da rapina) con becco adunco e occhi rossi e lucidi (dp. av. 1292); adj. fiero e minaccioso" (dp. a.1300/1313, DELI 521).]

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Pour le NF Grifo (ESP-CAT:259/Pa:158) et malgré le manque d’accents dans les sources, une consultation sur place a permis d’établir que le NF se prononce Grifo. L’accentuation paroxytonne empêche d’y voir un NF linguistiquement catalan. Dans l’ensemble de l’Espagne (411 porteurs; données INE), le NF est nettement de la province de Castellón (301 porteurs); une concentration du NF, en moindre nombre, mais significative au vu de la densité de la population, à Cuenca (41 porteurs) peut être à l’origine du noyau du NF en domaine linguistique catalan. Ø Minitel 1994. Pourtant, un NF Lagrifa ne semble pas attesté en domaine castillan.

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A.b.II.(+ -ŌNE).0. [D'aocc. griffo n.m. "animal fabuleux, moitié aigle, moitié lion" (ca. 1350, Raynouard 3,512), fr. griffon (grifun Roland, grifon dp. fin s.11, DEAF G1385; FEW 4,297b), it. grifone (dp. a.1311, DELI 521). Pour l’occitan il faut noter que l’homonyme grifo a le sens de "grec" (Raimbaut de Vaqueiras, Raynouard 3,507)15. Pour le français, v. aussi mfr. griffon "avare", frpr.(Gren.) "qui a les doigts crochus" (FEW 16,78a) qui pourraient bien être à la base des surnoms. L’hypothèse de DauzatDNFF 307 (non reprise par MorletDENF 481), selon laquelle le NF Griffon serait un dérivé de griffe, la griffe étant un symbole de la méchanceté, semble plutôt à écarter puisque un élément lexical griffon "griffe" n’est pas attesté et que le simple griffe n’est pas representé dans l’anthroponymie (malgré MorletDENF 481). En catalan, grifó n.m. a uniquement les sens de "robinet" et de "tany o rebrot que surt a la soca d’un arbre o arbust" (DCVB 6,409– 10), mais aucun d’eux ne peut pas être à la base du NF Grifó (Ø DCVB (comme NF); Ø DicAguiló; Ø MollLlinatges).] Doc. hist. IB-21 Iohannes Grifon a.1169(or.) CDSahagún 4,326, Pedro Grifon a.1252(or.) CDSahagún 5,258. – IB-24 Iohan Grifon a.1235 DocACSalamanca 275. – IB-31 Joan Grifo (Organyà) a.1553 FogatgeCatalunya 2,99. – IB-33 Pere Griffo laurador (Rafalbunyol,València) a.1419(or.) DocValència f º8–8v.16 GR-12 Guilhem Griffo (Mazères) a.1390(or.) RôleComtéFoix 175a. – GR-13 Bertr. Griffon a.1286 CompanNPNice 706. – GR-21 Lorenz Grifon a.1292(or.) (= Lorenz Grifon tonnelier a.1298(or.)) TailleParis 129b;Ms, Yehan Grifon pe-

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On hésite à y joindre les NF Grifani (ITA:14/Pg:12), Griffani (ITA:122/Vt:106). Cf. aussi, en plus de l’exemple cité par Raynouard (Senher marques), celui de P.C. 392,9a (éd. J. Linskill, The poems of the troubadour Raimbaut de Vaqueiras, La Haye 1964, nº20): «e$il Turc e$il Paian e$il Persan / seran contra lui ab Grifos» (vv.37–8; cf. ChambersTroubadours 143). Sauf si cette occurrence correspond au type mentionné dans la note 10.

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letier a.1298(or.) (= Jehan Griffon vallet peletier a.1313(or.)) TailleParisMs;195. – GR-22 Joseph Griffon (Saint-Jean-d’Angély) a.1793 ListeÉmigrés. – GR-24 [SN:] Griffon (Rouen) a.1390 Maillard,MélNortier 94, Pierre Griffon monnayeur (Rouen) a.1557 LHabitantsGenève 1,80. – GR-25 Jehans Grifons (Maubeuge) a.1284 Herbillon/GermainNFBelg 373, Roland Griffon (Tournai) a.1400 DebrabandereWb 606, Thierry Griffon (Marquais) [s.15] Morlet,MélDebrie 150, Jaspart Griffon a.1625 CartCysoing 682, [NF:] Griffon (Calais, Douai, Lille) [a.1803/1822] DesmaretNFNord 363. – GR-26 eschevins Jehan Griffon a.1501(or.) SourcesSambreMeuse 472 et al., Henry Griffon a.1780(or.) PopCharleroi 116. – GR-27 [C.s.:] Jehans Grifons a.1262(or.) BannrollenMetz 1,71 et al., Weirion Griffon a.1262(or.) BannrollenMetz 1, 102, Pieresons Griffons a.1335(or.) RôlesBansMetz 58. – GR-28 Perrinet Griffon (Ronay) a.1338 DocChampagneBrie 3,253. – GR-29 ez Griffons de Mailley a.1282(1772) TestamentsBesançon 1, 278b, Johannis quondam dicti Griffom (= dictus Johannes Griffons) a.1336(or.) TestamentsBesançon 1,349b, fratrem Hugonem dictum Griffom ordinis fratrum Predicatorum bisuntinorum a.1336 (or.) TestamentsBesançon 1,353a, Girars Griffon a.1341(or.) RegDijon 1, Guillaumes Griffon a.1341 (or.) RegDijon 5, [peut-être la même personne que celle citée sous → A.b.II.(+ -ŌNE + -ITTU).0.:] Griffons li Chaséz a.1341(or.) RegDijon 1, [NF:] Griffon (Saône-et-Loire) [a.1673/1724] NosAncêtres 15,103. – GR-31 per la mayson qui fo Grifon […] per lo pra que ot de Grifon (Chazelles-surLyon) a.1290 DocForez 24;39. – GR-32 Johannes Griffon conreator a.1454 LBourgeoisGenève 36, Petrus Griffon conreator a.1501 LBourgeoisGenève 144, [fils d’un porteur provenant de Rumilly:] Nycolaus Grifonis filius egregii Johannis de Rumiliaco in Albanesio drapperius sive factor […] Glaudius Grifonis eius frater a.1523 LBourgeoisGenève 196, Mathieu Griffon habitant a.1574 LHabitantsGenève 2,106, [fils d’un porteur originaire de Pontarlier, Doubs:] Mathieu Grifon filz d’Estienne de Pontarly a.1576 LBourgeoisGenève 297, Jean Griphon habitant a.1585 LHabitantsGenève 2,120, [immigré de France:] Jean Griffon maistre chirurgien a.1588 LBourgeoisGenève 318, Samuel Griffon de Dully bailliage de Morges caporal en la garnison a.1765 LHabitantsGenève 3,259, [fils du précédent:] Jean-Isaac Griffon de Dully bailliage de

Morges garde au collège a.1787 LHabitantsGenève 3,298. – GR-42 Godefridi de Vertrike dicti Griffoen a.1436 Herbillon/GermainNFBelg 373. NF cont. Grifon (FRA:7/Corr:3,CharM:1, HGar:1). – Griffon (FRA:1427/MaineL:124,LoireA:69,Vend:58,Fin:57,Nord:56,CharM:50 > ESPCAT:5; BEL:38/Ht:19,Bxl:12), [NF flamand; le -ynote probablement le -ij-, adaptation flamande du -i-:] Gryffon (BEL:34/FlOcc:25,Lg:6), Griffond (SUI/Ne RépNFSuisse 711).

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A.b.II.(+ -ŌNE).0.3. NF cont. Le Griffon (FRA:19/Manche:5,SeineMrt:4,Eure:3,IlleV:3). A.b.II.(+ -ŌNE).1. NF cont. Grifona (ESP-CAT:2/Br:2). A.b.II.(+ -ŌNE + -ELLU).0. [D’afr. grifonel n.m. "petit d’un griffon" (2e m. s.13, DEAF G1388). Non continué comme NF cont. (Ø DauzatDNFF; Ø MorletDENF).] Doc. hist. GR-27 Jehan Griffonnel a.1319 JugementsÉchevinsMetz 1,28 = Jehan Griffonel a.1335 (or.) RôlesBansMetz 81, [plusieurs membres d’une seule famille:] Joffroi Griffonel a.1358 JugementsÉchevinsMetz 1,364, Thiebault le fil Geoffrois Griffonnel a.1358 JugementsÉchevinsMetz 1,363, Abillate fille de Thiebault Griffonnel a.1355 JugementsÉchevinsMetz 1,335, Habillate Griffonnel a.1364 JugementsÉchevinsMetz 1,419, Collignon Griffonnel a.1410 JugementsÉchevinsMetz 2,1417. A.b.II.(+ -ŌNE + -ITTU).0. Doc. hist. GR-29 [Cf. comm. → A.b.II. (+ -ŌNE).0. Doc. hist. GR-29:] Griffonoz li Chaséz (= Griffonoz) a.1341(or.) RegDijon 3;5.

B. GRYPHUS (NP). B.0. [L’ancien haut allemand grīf(o) (lui-même emprunté au latin → 0.; Kluge 276–7) a été employé comme NP, et ce NP s’est introduit aussi dans le territoire roman sous la forme Grifo (-one). D’autres hypothèses qui considèrent ce NP comme une forme raccourcie d’autres NP germaniques semblent à écarter; cf. SupplFörstemann 155. Le

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Grifonel apparaît comme nom propre dans Gaydon v.255 (v. LangloisTableNP 300; DEAF G1388).

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NP s’est implanté surtout dans la Péninsule italienne où on trouve des attestations dès le 9e siècle; par contre, on n’en trouve que quelques affleurements sporadiques dans les autres domaines. Il faut signaler que ces NP ont été, avec toute probabilité, remotivés par l’association avec l’animal mythologique de façon que le contenu sémantique de l'élément lexical est aussi présent dans les NP classés ci-dessous. En ce qui concerne la motivation on peut signaler que le griffon, étant associé à la puissance, jouit d’un grand prestige héraldique dans tout l’Occident européen18 et qu’il est fréquent dans les enseignes19; bien qu’on n’ait pas de preuves que les NF proviennent des enseignes, il faut noter que plusieurs familles Griffon possèdent des griffons dans leurs armes (cf. aussi le commentaire de Mistral 2,96c). À noter que, parmi les formules anthroponymiques mentionnées ci-dessous, un nombre significatif présentent des répétitions du type Grifum de Grifis, Griffonettus de Grifonibus, Griffolus Griffolini, Griffolus f. Grifucci, qui font croire à une remotivation des premiers noms par des enseignes ou par des NF. Il s’agirait, donc, d’un usage anthroponymique du nom de l’animal (associé à la force et à la vélocité de l’attaque) comme il est fréquent dans l’onomastique germanique. SupplFörstemann 155; BrattöStudi 135–6; MorletNPGaule 1,115.]

Doc. hist. IB-31 Grifo a.900 RAC 339 [doc. inédit], Ego Grifu et uxori mea Maria […] Ss. Grifu a.927(or.) DiplCatedralVic 106. GR-13 Sulpicius […] cum filiis suis […] Grifone et Pontio a.1042 CartStVictorMarseille 2, 126 = MorletNPGaule 1,115. – GR-14 Geraldo de Sancta Maria et Griphone militibus [a.1124/ 1140](s.12) CartVigeois 207. – GR-28 Grifo (Reims) a.1075 MorletNPGaule 1,115. – GR-29 firmare rogavi […] S. Grifo (Cluny) a.962 ChartCluny 2,231 = MorletNPGaule 1,115, Gripho (Dijon) a.972 MorletNPGaule 1,115, in agro Maciacense, in villa Canevas […] et vinea terminatur a meridie terra Griphonis a.978 ChartCluny 2,500, in ipso agro Maciacense, in villa Baginas […] campum etiam donamus, qui et ipse terminat […] a sero terra Grifonis a.978 ChartCluny 2,501 [la forme Gripho dans un doc. de 978 citée par MorletNPGaule 1,115 n’a pas pu être retrouvée]. IR-12 Grifus fil. Almerici (St.Vito/Chiapuzza) a.1239 TamburiniCognCadorino 238, Aço q. Griphi (St. Vito/Chiapuzza) a.1288 TamburiniCognCadorino 238. – IR-13 Griffo capitanus a.1330 DocStoriaFriuli 2,427,437, mº Griffo dicto Bertino Cyroico de Bergamo (Porcìa) a.1348 Corgnali. – IR-21 Grifus Albericus a.1146 LIuriumGenova 121 = Griffus de Albericis a.1157(or.) CDGenova 1,348, ser Augustino Griffus a.1553 RegSarzana, Grifus de Mediolano a.1188 CDGenova 2,328. – IR-22 Griffus Brema a.1215 LVercelli 84. – IR23 Petrus, Grifo notarii sacri palacii (Pavia) a.945 PlacitiItalia 551–2, Ottonellus Iohannis Grifi (Pergognana) a.1219 LGrossusReggio 1,114, [à lire Grifi:] Guido Iohannis Gnifi (Pergognaga) a.1219 LGrossusReggio 1,115, [évêque de Gubbio, né à Milan en 1437:] Leonardus Grifus a.1483(or.) DocStAndreaRoma 275 = d. Leonardo Grifo a.1485/ 1486 NecrProvRomana 1,499. – IR-24 Griffus f. dicti Aimerici minor a.1257 LParadisusBologna 24, per dominum Grifum de Grifis potestatem Brixie arbitrum a.1257 LGrossusReggio 5,116, Griffo a.1290 LGrossusReggio 5,203, Armellus Griffi de Savigno portator [s.14/15] DocPopBologna 24. – IR-25 Griffo (Venise) a.1090 OlivieriCognVeneto 215, [accusatif:] Griffum a.1117(s.14) CDPadova 1,71, Grifo ss. a.1118(or.) CDPadova 1,82, Griffo ep. Ferrariae a.1143(or.) CDPadova 1,313, Iohannes Grifo a.1165 CDPadova 2,132, Grifo et Folvertus et Ato et Symeone omnes rogati testes a.1118(or.) CDPadova 1,82. – IR-31 Ego Griffo ibi

B.I.0. [On classe sous B.I.0. les formes en -one qui correspondent à des formes fléchies de Grifo (-one); par contre on sépare sous → B.II.(+ -ŌNE).0. les formes qui par leur chronologie correspondent à une formation suffixée à une époque où la déclinaison consonantique n’est plus en vigueur (cf. les formations contemporaines du type Grifus -i en IR-31).] 18

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V. RiquerHeràldicaCat 1,230–3 qui cite, dans un traité du 14e siècle: «Grifes in armis portare est signum magni viri et fortis bellatorem duplicem conditiones habentis […]». Le griffon apparaît dans les armes légendaires attribuées à Alexandre de Macédoine. V. par ex. les noms des corporations de Fribourg en 1461 parmi lesquelles «les griffons roges» et «le griffon de la Pate» (Annales Fribourgeoises 4,245). Cf. aussi la «Maison du Lion d’or, jadis Griffon» à Liège (Bormans, BSLW 9,360). Actuellement le mot sert fréquemment d’enseigne en France: Brasserie du Griffon, Relais du Griffon, Tennis du Griffon, Le Griffon d’Or, Hostellerie Le Griffon, Coiffure du Griffon, ….

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GRYPUS/GRYPHUS

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fui (Siena) a.881(or.) MGH 1,54, [nominatif:] Urso et Griffo filio eius (Monte Veltraio, «infra comitatu Uoloterense») a.967(or.) MGH 2,468, Boso et Uualcheri et Griffo et Teutio germani filii bone memorie Uualcheri (Chiassa) a.970(or.) MGH 2,544, Urso filio bone memorie Griffoni (Chiassa) a.970 (or.) MGH 2,544, Grifus Renuci de Guido (Montepulciano) a.1202(or.) DocComuneFirenze 84 et al., Fiamingus Grifi a.1203–1208 DocComuneFirenze 100;157, Griffo Saleindona (Montalcino) a.1212 (or.) CaleffoSiena 277, Piero Grifi (Belforte e Radicondoli) a.1221(or.) CaleffoSiena 277, Iohannes Grifi (Montalcino) a.1232(or.) CaleffoSiena 506 [trois autres porteurs dans ce document avec Griffi comme deuxième nom], Gratianus Griffi (Montalcino) a.1260(or.) CaleffoSiena 850, Morescus Griffi (Montalcino) a.1260(or.) CaleffoSiena 850, Griffus Milloris (Montalcino) a.1260(or.) CaleffoSiena 849 [3 autres porteurs dans ce document avec Griffus comme premier nom], Dominus Bencivenni Grifi a.1259 LMontaperti 1, Ubertus qui vocatur Grifus Capitaneus et f. dicti Aldobrandini a.1260 LMontaperti 313, Grifus Gherardini hospes quondam Ricevuti a.1260 LMontaperti 326, dni Bencivenni Grifi a.1269(or.) LEstimiFirenze 63;68, Grifum (Siena) a.1280(or.) CaleffoSiena 1136, Francesco di Giovanni Griffi a.1407 FuochiPisa 217, Giovanni de Benedetto Grifi a.1407 FuochiPisa 218. – IR-41 Grifus Grifi (Morro d’Alba) a.1217 (or.) CDJesi 22, Guarnerius Grifi camerarius a.1225 CDOsimo 185, presentibus Grifo Mathei (Osimo) [a.1290/1292] DecimeMarche 347, Griffonus Grifi a.1234(or.) CDJesi 53. – IR-42 Ego Grifo manu mea (Rieti) a.806 RegFarfa 2,148, Ego Grifo sculdahis filius cuiusdam Tacolfi (Rieti) a.809 RegFarfa 2,160, Constat me Grifonem filium cuiusdam Adelperti de ciuitate reatina (Amiterno) a.832 RegFarfa 3,47, Ego Grifo notarius scriptor huius cartulae (Rieti) a.836 RegFarfa 2,231, Zabenno filius cuiusdam Grifonis (Rieti) a.955 RegFarfa 3,64, casa Iohannis Crifi […] prope Porta maiore (Roma) a.967 MGH 2,453, Ego Grifo datibus iudex (Roma) a.985(or.) CartStCosma/Damiano 58, eredes Iohannes Grifo a.1022(or.) CartStCosma/Damiano 94, [même personne que la précédente?:] Iohannes et Petrus germani qui appellantur Grifoni a.1022(or.) CartStCosma/Damiano 94, dominus Petrus Grifo [s.15](or.) NecrProvRomana 2, 520. – IR-44 Memoratorium factu a nobis Grifo et Sicho abitatores de locum mairano germani filii

quondam Falchoni (Salerno) a.1000 CDCava 3, 100, Ante me Ademarius comes et iudex venit Grifo de locum Arcella […] dicentes, ut toti illis fuissent ad domus Rigali qui fuit genitor predicti Grifi a.1043 CDCava 6,235, et fideiussorem bobis posuimus Grifo filius quondam Grifoni (Salerno) a.1047 CDCava 7,58, Grifus filius quondam Cuncti a.1058 CDCava 8,83 = Grifo f. qd. Cunti [a.1060] CDAmalfi 106, benundederunt Grifoni et Petri et Iohanni et Grimoaldi germani filii Iaquinti a.1060 CDCava 8,147, Petrus filius Grifonis (= et ipse Petrus filius Grifo) a.1063 CDCava 8,236, abbas Grifus sacerdos [s.12/14] ObBenevento 30, Griffu Judece [s.12/14] ObBenevento 117. – IR-45 Γρίφoς ὁ τoυ Νικoλαoυ μαρτηρoυ ὑπεγραψα (Bari) a.1073 D’Acunti,RIOn 1,91, Grifo Falconis barensium iudex a.1105 PergStNicolaBari 2,69, Grifo f. Pascalis a.1203(or.) PergStNicolaBari 3,28, Grifo abbas et canonicus a.1217(or.) PergStNicolaBari 3,57, [pourrait éventuellement être classé sous A, en tenant compte que Gripho occupe la deuxième place de la chaîne onomastique et qu’il n’a pas la forme d’un génitif indiquant filiation:] Bartholomeo Gripho, Bartholomeum Griphum a.1248(or.) CDBrindisi 119–2020, Grifo specialis Guillelmi militis a.1313(or.) PergStNicolaBari 5,54, Abbas Grifus (Giovinazzo) a.1332 DecimePuglia 69. – IR-50 Γρίφoς [s.11/12] DizOnomSicilia 758. – IR-51 per manuum Grifonis notarii a.1113 RohlfsCognSalento 97. – IR-52 Grifus Tusscano abitatore Castelisi (Castellammare) a.1251(or.) CartCalabria 423. – IR-53 Grifus Soldanerii a.1287 DizOnomSicilia 758, Bartholomeus Griphus a.1248 RohlfsCognSicilia 97. NF cont. Griffo (ITA:1483/To:38,Al:6;Mi:13; Fi:10; Ce:519,Na:165,Sa:33; Rm:29,Lt:15; Cz:306; Pe:19; Pa:126,Ct:21,Me:8,Sr:8; Ss:7; > BEL:2, ESP/1621, ESP-GAL:1), Grifo (ITA:606/To:13; Fg: 13; Na:30,Ce:17,Ch:6; Pa:189,Ag:101,Ct:42,Me: 30,Cl:20,En:13; > BEL:7), Crifo (ITA:181/Me:94, Sr:20,Ct:16; Na:8,Sa:5); Griffi (ITA:164/Al:9,Vc: 3; Mi:23,Pv:7; Ge:13; Ba:23,Ta:16; Fo:12,Mo:11), Grifi (ITA: 260/Li:13; Ve:3,Vr:2; Ap:111,An:22, Mc:22,Tr:12).

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B.I.0.4. [DĒ +. – Indiquant plutôt l’appartenance à une famille que NL.]

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Même attestation dans RohlfsCognSicilia 97. Dont 7 nés à l’étranger.

GRYPUS/GRYPHUS

GRYPUS/GRYPHUS

Doc. hist. IR-22 Rufinus de Grifo (Alessandria) a.1208 RegAlba 1,257 = Rufinus de Griffo a.1226– 1231(or.) RegAlba(App) 77;96, Stephanus de Griffo a.1313 LRossoChieri CXXXI. – IR-25 Marcus de Grifo testis subscripsi (Rialto) a.1201 DocCommercioVenezia 1,444. – IR-31 erede di Lapo di Griffo a.1407 FuochiPisa 199. – IR-41 Moricus de Grifo a.1201 CDOsimo 116. – IR-44 Stabilis de Grifo (Maddaloni) a.1269/1270 RegChancAngioina 3,86. – IR-52 Thomasius filius quondam domini Fabiani de Griffo (Crotone) a.1233(or.) CartCalabria 376. – IR-53 Ligorius de Griffo a.1293 DizOnomSicilia 758.

1425 DénombrHainaut 382. – GR-42 Griffon de Masemine (Werwik) (= Griffoen van Masemede) a.1398 DebrabandereWb 606, Griffoen de Tuc (Courtrai) a.1432 DebrabandereWb 606, Griffon de la Capelle (Gand) a.1436 Herbillon/GermainNFBelg 373, Marie Griffoens (Diest) a.1500 DebrabandereWb 606. IR-13 Griffonis de Avazines (Osoppo) a.1299 Corgnali, quondam Vorlici Grifoni de Glemona (Gemona) a.1325 Corgnali, Ss. Griffoni (Manzinello) a.1674 Corgnali, Leonardo qm Dominico Grifone (Valle di Incaroio) a.1675 Corgnali. – IR-23 [Porteur provenant de Lombardie:] Grifon le Lombart a.1292(or.) TailleParis 110a. – IR-24 Grifone a.1257 LParadisusBologna 79, d.na Baldonana Grifono a.1268(or.) CodStSpiritoPiacenza 37, d.us Obertus Grifono a.1268(or.) CodStSpiritoPiacenza 39. – IR-25 Maifredus Grifonis a.1144(or.) CDPadova 1,324. – IR-31 [Nominatif:] Grifone f. Orlandini a.1198 DocComuneFirenze 44, Iacobus Grifoni (Siena) a.1203 DocComuneFirenze 100, Albertus Griffoni a.1216 DocComuneFirenze 181, Buonacorsus Grifoni (Poggibonsi) a.1226(or.) CaleffoSiena 343, Grifone de Pedra a.1259 LMontaperti 14, Ridolfus f. dicti Griffonis a.1260 LMontaperti 343, Struffaldus f. Griffonis a.1260 LMontaperti 350 et al. – IR-41 Paganellum Grifonis («Rovelliano») a.1211(or.) CDJesi 14, Bonomum Grifonis («Rovelliano») a.1211(or.) CDJesi 14, Griffonus Grifi a.1234(or.) CDJesi 53. – IR-42 Prospero Grifone a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 445. – IR-45 Grifonis spetiarii a.1314(or.) PergStNicolaBari 5,62. NF cont. Griffón (ITA:11/Mi:8; Ve:3), Grifone (ITA:404/Cb:87,Ch:72,Pe:34; Av:66,Na:13; Cl:31; Rm:22; > Mi:18; Ge:14), Griffone (ITA:112/Cn:53, To51; Ge:3; > SUI/Ge RépNFSuisse 711), Crifone (ITA:7/Rm:7), Grifò, Griffò (ITA/Sic DizOnomSicilia 759 et 464); Griffoni (ITA:287/Ve:154,Tv:7; An:68,Tr:9), Grifoni (ITA:2050/Ge:18,To:11,Co:8, Vc:7; Fi:413,Gr:75,Si:31,Li:22; Ar:350,Fo:129,Ra: 24; Rm:317,Ri:176,Pg:128,Tr:124,An:63,Ps:28,Vt: 23; Ta:20; Te:7; Nu:4,Or:4; > SUI/Gr RépNFSuisse 711), Grifuni † (ITA/Pugl RohlfsCognSalento 97)23,24.

B.I.1. Doc. hist. IR-44 Grifa filia quondam Guaiferi (Salerno) a.1039 CDCava 8,236, Constantinus f. Mauri de domina Grifa a.1113(or.) CDAmalfi 193. – IR-45 Grifa a.1315 CDBarletta 2,86. NF cont. Grifa (ITA:728/Fg:573,Ba:1; > Mi:85, Bo:10,Va:10), Griffa (ITA:659/To:515,Cn:20; Mi: 12,Pv:12; Ba:18,Ta:3; Na:22). B.I.1.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-45 vineas filii Petri de Grifa a.1257(or.) PergStNicolaBari 3,142. B.I.2.4. [DĒ +.] Doc. hist. IR-24 per dominum Grifum de Grifis potestatem Brixie arbitrum a.1257 LGrossusReggio 5,116. – IR-53 Guillelmus de Grifis a.1286 DizOnomSicilia 758. NF cont. De Griffi (ITA:8/No:7). B.II.(+ -ĪNU).0.22 Doc. hist. GR-33 Odo Griffinus a.1262(or.) CartOulx 325. NF cont. Griffini (ITA:1063/Mi:610,Bs:106,Pv: 82,Cr:70,Co:23,Bg:12,Va:12; No:11,Vc:8; Le:14; Bn:12; > SUI/So RépNFSuisse 711; ESP-CAT:1). B.II.(+ -ŌNE).0. [Cf. commentaire sous → B.I.0.] Doc. hist. GR-25 Griffon Caudevelle (= Griffon Caudevelle eschoppier) a.1415/1416(or.) ComptesBoulogneMer 15;187, Griffon de Masnuy a.1424/

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Pour le DCI 889, le NF Griffante (ITA:211/Vi:119,Pd: 55,Vr:3; Fe:29,Bo:2), Griffanti (ITA:118/Rm:68,Mc:45, An:3) peut être un dérivé suffixé en -ante de Grifo, Griffo, ou bien le participe présent du verbe dialectal grifà, grifè "ghermire". Nous penchons plutôt pour la seconde solution.

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En outre plusieurs NF doubles : Giardina Grifo (ITA:10/ Rm:10), Lobello Griffo (ITA:6/Al:5), Turrisi Griffo (ITA: 5/Pa:3; Ge:2), Patroni Griffi (ITA:38/Ba:15;Na:18) et Nizzi Grifi (ITA:14/Fi:11). On écarte par contre le NF Montegriffo (ITA:9/Sp:8), qui semble être un détoponymique (NL non identifié).

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GRYPUS/GRYPHUS

GRYPUS/GRYPHUS

B.II.(+ -ŌNE).0.4. [DĒ +. – Indiquant plutôt l’appartenance à une famille que NL.] Doc. hist. IR-24 Bartholomeus de Griffonibus [a.1219/1230] StatArtiBologna XXX. – IR-42 domino Baptista de Grifonibus a.1425 DocStAndreaRoma 112, dominus Paulus de Grifonibus legum doctor [s.15](or.) NecrProvRomana 2,471, dominus Grifonettus de Grifonibus [s.15](or.) NecrProvRomana 2,473;508 (→ B.II.(+ -ŌNE + -ITTU).0.), dominus Filippus Grifonecti de Grifonibus [s.15](or.) NecrProvRomana 2,473.

Guillelmi (Asciano) a.1212(or.) CaleffoSiena 183 etc., Toscanus Griffoli (Scialenga) a.1213(or.) CaleffoSiena 201 etc., Griffolus Bonizi (Montalcino) a.1232(or.) CaleffoSiena 505 [3 autres porteurs dans ce document avec Griffolus comme premier nom], Simione Griffoli (Montalcino) a.1232(or.) CaleffoSiena 508, Guioluccius Griffoli (Arezzo) a.1251(or.) CaleffoSiena 761, Griffolus faber (Arezzo) a.1251(or.) CaleffoSiena 762 etc., Ubertellus Griffoli (Arezzo) a.1251(or.) CaleffoSiena 764, Griffolus Griffolini (Montalcino) a.1260(or.) CaleffoSiena 851, Griffolus Vecchii (Montalcino) a.1260(or.) CaleffoSiena 851 [3 autres porteurs dans ce document avec Griffolus comme premier nom], Gualcherinus Griffoli (Montalcino) a.1260(or.) CaleffoSiena 849 [1 autre porteur dans ce document avec Griffoli comme deuxième nom], Griffolus f. Grifucci a.1260 LMontaperti 354, Griffolum iudicem (Siena) a.1280(or.) CaleffoSiena 1136. – IR-33 Dominus Griffolus (Todi) [a.1299/ 1302] DecimeUmbria 759, pro dompno Leonardo Grifoli (Todi) [a.1275/1280] DecimeUmbria 639, a dompno Berardo Grifoli (Todi) [a.1275/1280] DecimeUmbria 699, pro domino Grifolo priore ecclesie S. Mariane de S. Mariano (Perugia) [a.1332/ 1334] DecimeUmbria 36. – IR-41 Grifulu (territorio di Valva [ducato di Spoleto?]) a.854 PlacitiItalia 207. – IR-42 [Le passage de -l- > -r- est propre à Ligurie, et, dans quelques cas, à Calabre et à la Sicile; au sud du Latium et en Campanie on trouve aussi cette évolution dans la dernière syllabe des proparoxytons (RohlfsGramStor §220–1). Même si l’attestation ci dessous ne coïncide pas bien avec aucune de ces zones, on peut facilement imaginer un porteur emigré:] Griffurus canonicus dicte ecclesie S. Egidii (Narni) [a.1275/1280] DecimeUmbria 500, Nicolao Griffolo a.1452/1453 NecrProvRomana 1,406.

B.II.(+ -ŌNE + -ELLU).0. NF cont. Grifonelli (ITA:19/Ap:19). B.II.(+ -ŌNE + -ITTU).0. Doc. hist. IR-42 [Comme génitif:] Grifonecti a.1472/1473 NecrProvRomana 1,462, dominus Grifonettus de Grifonibus [s.15](or.) NecrProvRomana 2,473;508, dominus Filippus Grifonecti de Grifonibus (= Philippus Grifonetti) [s.15](or.) NecrProvRomana 2,473;509 = Filippo Griffonetto a.1526/1527 CensRoma(Gnoli) 403. NF cont. Grifonetti (ITA:10/Ch:10). B.II.(+ −′ULU).0.25 Doc. hist. IR-24 Gattus f. Griffoli a.1257 LParadisusBologna 24, Gilia f.a condam Griffoli a.1257 LParadisusBologna 24. – IR-31 Griffolus [et] Filippus Pieri Coczi (Asciano) a.1197 (= Griffolo Pieri Choczii (Asciano) a.1212(or.)) CaleffoSiena 89;184 etc., Ranerius Griffoli de Rencine (Asciano) a.1197 CaleffoSiena 89, Guidalottus f. Guidi Grifoli a.1198 DocComuneFirenze 44, Grifolus vinaiolus (Siena) a.1203 DocComuneFirenze 98, Grifolus vecturalis a.1203 DocComuneFirenze 100, Grifolus Iacobi a.1203 DocComuneFirenze 111, Gualkerinus Grifoli a.1203 DocComuneFirenze 135, Grifolus calzolaius (Siena) a.1208 DocComuneFirenze 154 et al., Deotaiuti Grifoli (Siena) a.1208 DocComuneFirenze 170 et al., Griffolus

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Les NF occitans du type Grifoul † (FRA MorletDENF 29), qui relèvent d’une base ACRIFOLIUM (FEW 24, 112ab) ou d’occ. grifol n.m. "fontaine" (dp. s.15, FEW 4,297b), de toute façon probablement à travers des toponymes, ne sont pas traités ici; v. DauzatDNFF 307; Fexer 62; MorletDENF 29, 481. Les NF catalans Grífol et Grifoll (DCVB 6,410; MollLlinatges 235, 293) sont difficiles à expliquer mais semblent sans relation avec GRYPHUS.

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B.II.(+ −′ULU + -ĪNU).0. Doc. hist. IR-31 Griffolinus (Berardenga) a.1201 CaleffoSiena 122, Grifolinus (Montepulciano) a.1202(or.) DocComuneFirenze 89, Griffolinus Rossi (Scialenga) a.1213(or.) CaleffoSiena 200 et al., Renaldus Griffolini (Scialenga) a.1213(or.) CaleffoSiena 202, Griffolinus (Contea degli Aldobrandeschi) a.1221(or.) CaleffoSiena 281, Baroncellus Griffolini (Montalcino) a.1232(or.) CaleffoSiena 507, Ildibrandinus Griffolini (Montalcino) a.1232(or.) CaleffoSiena 508, Iacobinus Griffolini 950

GRYPUS/GRYPHUS

GRYPUS/GRYPHUS

(Arezzo) a.1251(or.) CaleffoSiena 760, Griffolinus Buosi (Arezzo) a.1251 CaleffoSiena 760, Griffolus Griffolini (Montalcino) a.1260(or.) CaleffoSiena 851 et al., Grifolinum eius filium [Lucam Ricovari] (Sticciano) a.1278(or.) CaleffoSiena 1063.

355. – IR-33 a Grifuzio Iohannis […] a dicto Grifucio (Todi) [a.1275/1280] DecimeUmbria 71626.

B.II.(+ -ŪCEU).0. Doc. hist. IR-13 olim Grifuci a.1306 Corgnali, Grifucio de Nogareto a.1315 Corgnali. – IR-31 Griffuccius Bonacosi (Montalcino) a.1260(or.) CaleffoSiena 852, Griffolus f. Grifucci a.1260 LMontaperti 354, Pierus f. Grifucci a.1260 LMontaperti



Bastardas. – Documentation: Trèves; Kremer; Bilbao; Buchi; Müller; Vicario. – Synthèses: Galicien/Boullon; Asturien/Viejo (révision: Cano); Castillan/Ramírez; Aragonais/Centre de Zaragoza; Catalan/Bastardas; Galloroman/Champy, Hanton (révision: Germain; Pierret); Frioulan/Frau; Italien/ D’Acunti. – Réviseurs: Chambon; Kremer.

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DRACO.

La documentation existante ne permet pas de retenir sous cet étymon d’autres NF italiens comme Grifeo, Griffato, Griffero; certains doivent plutôt se rattacher au verbe grifare "fouiller du groin" ou au mot griffa n.f. "serre". Quant au NF Grifasi, ce serait une métathèse de Grisafi (DCI 889).

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