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French Pages 385 [388] Year 1980
BEIHEFTE ZUR ZEITSCHRIFT FÜR ROMANISCHE PHILOLOGIE B E G R Ü N D E T V O N GUSTAV G R Ö B E R FORTGEFÜHRT VON WALTHER VON WARTBURG HERAUSGEGEBEN VON KURT BALDINGER
Band 178
ANTHONIJ DEES
Atlas des formes et des constructions des chartes fran^aises du 13e siecle avec le concours de Pieter Th. van Reenen et de Johan A. de Vries
MAX NIEMEYER VERLAG TÜBINGEN 1980
CIP-Kurztitelaufnahme der Deutschen Bibliothek Dees, Anthonij:
Atlas des formes et des constructions des chartes franfaises du 13. [treizieme] siecle / Anthonij Dees. Avec le concours de Pieter Th. van Reenen et de Johan A. de Vries. - Tübingen : Niemeyer, 1980. (Zeitschrift für romanische Philologie : Beih. ; Bd. 178) ISBN 3-484-52084-1
ISBN 3-484-52084-1 ISSN 0084-5396 Max Niemeyer Verlag Tübingen 1980 Alle Rechte vorbehalten. Ohne ausdrückliche Genehmigung des Verlages ist es auch nicht gestattet, dieses Buch oder Teile daraus auf photomechanischem Wege zu vervielfältigen. Printed in Germany. Druck: Sulzberg-Druck GmbH, Sulzberg im Allgäu Einband: Heinr. Koch, Tübingen.
TABLE DES MAT1ERES
PREFACE
p.VII - XIV
CARTES
p.
1-298
BIBLIOGRAPHIE: CARTULAIRES ET RECUEILS
p.299 - 306
PROVENANCE DES CHARTES
p.307 - 312
FORMES ET CONSTRUCTIONS ETUDIEES
p.313 - 321
INVENTA1RE DES FORMES TROUVEES
p.322 - 369
ANNEXES
p.370 - 371
PREFACE En 1964 L. Carolus-Barre s'exprime au sujet de l'utilisation des chartes des fins linguistiques dans les termes suivants: 'Tries, selectionnss, d'origine
une fois reconnue par la critique diplomatique, les documents
originaux finalement retenus ( . . . ) pourront ?tre considorees
comme
of-
frant une matiere premiere de qualita, susceptibles des lors (sans grand risque d'erreur) d'?tre soumis ä l'analyse philologique afin d'en extraire les elements linguistiques de base1 1). 11 prevoit la possibility 'de relever pour chaque localitS, ou du moins chaque pays (au sens restreint du terme), les caracteres dialectaux qui y etaient en usage 1 , ce qui permettrait de 'dresser un Atlas linguistique de la langue a une epoque
donnee'
2).
Ces considerations le
conduisent
concretement 1'elaboration d'un atlas linguistique du
a envisager
13e siacle:
'Et
nous sommes persuade que 1'on pourra quelque jour etablir, pour le temps de saint Louis, cet Atlas linguistique de la France auquel il a ete fait allusion plus haut. Les materiaux ne manquent pas: il n'est que de les rassembler, de les soumettre ä la critique et d'en degager les elements linguistiques de base' 3). On ne saurait mieux resumer des convictions que nous
nous
sommes
fait
notres, ni definir le programme precis que nous avons essaye de realiser en partie au cours de ces dernieres annees. A vrai incitation
dire,
la
premiere
a nous interesser au materiel linguistique contenu dans les
chartes ne nous est pas venue de la lecture des pages que nous venons de citer. De facon independante, lors de la preparation de notre these consacree a l'histoire des demonstratifs 4 ) , nous avons pris conscience de l'interet que peut representer, pour la documentation d'un phenomene linguistique
de l'ancien
frangais,
un ensemble
de chartes:
pour
plusieurs questions alors etudises nous avons pu constater que 1'examen de quelques milliers de chartes, reparties sur 1'ensemble du domaine d'oll,
permet de faire apparaitre des distributions geographiques qu'il
aurait ete bien difficile de decouvrir autrement. Etant donne que le nombre de problemes trait=s en 1971 dans notre these restait tres res1) L. Carolus-Barre, Les plus anciennes chartes en langue frangaise.t.1: Problemes generaux et recueil de pieces originales conservees aux Archives de l'Oise (1241-12Ö6), Paris, 1964, p.LXXXI; 2) ibid., p.LXIX;
3) ibid., p.LXXXII; 4) A. Dees, Etude sur 1'evolution des demonstratifs moyen frangais, Groningue, 1971;
en ancien
et
VII
en
treint,
11 nous
a
paru urgent, a mon collogue P. Th. van Reenen et ä
moi-mSme, d'ilargir 1'enquete. Ainsl a et& deflni, en vlsant
1973i
projet
a tirer maxlmalement profit des chartes pour 1'etude de 1'anclen
francais. L'atlas que nous publions aujourd'hui a plus pour
un
but
d'inventorler
particulierement
les plus importantes des variations rogionales
sur le plan de la phonetique, de la morphologie et de la syntaxe, telles qu'elles se refletent dans la langue ecrite des chartes du 13e siecle. Le cadre temporel et spatial adopt£ pour le classement des chartes sauf
est,
quelques corrections, celui qui a servi en 1971. Ainsi les limites
chronologiques coincident avec celles du 13e siecle (un dogmatisme quelque
peu excessif, que nous regrettons maintenant, nous a fait rejeter,
pour le Bourbonnais, toute une serie de auraient
chartes
de 1'annee
1301 qui
pu nous eviter un grand nombre de points d'interrogation pour
cette region). D'autre part, le domaine d'oil est divise1 en principe en departements
actuels
(ou en provinces en ce qui concerne la Belgique),
des regions reunissant plusieurs departements definies
en cas
ou provinces
ayant
de documentation insuffisante. Un respect plus strict
des frontieres de'partementales nous a fait renoncer a des regions le
Vermandois
que nous
avions distinguees
represented sur les cartes peuvent, divisees
4t£
en sous-regions,
d'oü
dans
la
en
comme
1971· Les 28 regions
plupart
des
cas,
stre
resulte un reseau plus dense qui sera
utile pour certaines exploitations des donnees et dont les
deux
cartes
ajoutees en appendice permettent de se faire une idee. L'Spoque et le domaine spatial une fois d£limitgs, une premiere täche
a
consiste a r£viser la documentation utilisee en 1971, documentation qui comportait de graves lacunes et des choix injustifiables. Afin de constituer
un inventaire
aussi
complet
que possible des chartes du 13e
siecle parues en edition, nous nous sommes
impose,
M. van
Reenen
et
moi-nr.me, un travail de plusieurs annees pour dopouiller, en nous aidant de bibliographies comme celles de Schwan-Behrens 5), de Goebl 7) et de Monfrin
),
pour
6),
de
des revues et des publications; en outre des
5) Schwan-Behrens, Grammaire de materiaux
Gossen
l'ancien
frangais,
troisieme
partie:
servir ä l'etude des dialectes de l'ancien franeais, 4e
edition, Leipzig, 1932; 6)
C.
Th.
Gossen,
Französische Skriptastudien, Untersuchungen zu den
Nordfranzösischen Urkundenaprachen des Mittelalters, Vienne, 1967; 7) H. Goebl, Die Normandiache Urkundenaprache. Ein Beitrag zur Kenntnis der Nordfranzöaischen Urkundensprachen des Mittelalters, Vienne, 1970; VIII
demandes
de renseignements supplementaires ont ete adressees a un cer-
tain nombre d'archives departementales. Compte tenu d'une extr^mement
dispersee,
documentation
il serait bien temeraire d'etre tout ä fait op-
timiste quant au resultat que nous soumettons ici ä la critique: il a
prevoir,
auront echappe ä notre attention. Vu I'interH disposer
qu'il
y a
ä
pouvoir
un jour de la totalite des chartes du 13e siecle, nous serons
reconnaissants de toute critique nous nous
est
en effet, qu'un nombre plus ou moins important de documents
attendons
par
ailleurs
avec
signalant impatience
des
omissions,
comme
les nouvelles editions
annoncees par M. Monfrin. Pour garantir une collection aussi sure que possible en tant qu1ensemble de textes datables et localisables, un certain nombre
de criteres
ont
ete definis prealablement auxquels nous avons essaye de nous soumettre par la suite. Ainsi un refus d 1 admission a ete oppose ä tout document dont
1'authenticite
n'aurait pas ete explicitement constatee (quelque-
fois impliciteme.nt suggeree) par documents
l^diteur
La datation
des
ne posant guere de problemes difficiles ä trancher (abstrac-
tion faite de ceux, peu importants, 1'annee,
moderne.
resolus
poses
par
le
debut
variable de
arbitrairement en faveur de 1'annee la plus recente),
notre effort critique a du se concentrer surtout sur le Probleme localisation
des
chartes.
Si
de
la
on se soumettait ici a des normes d'une
rigueur absolue, il aurait fallu ecarter de notre corpus
1'immense ma-
jorite des chartes comme ne comportant aucun indice formel de leur provenance. Cependant, suivant en cela Carolus-Barre, on peut estimer que
dans
de nombreux
cas
il est legitime d'envisager une provenance
vraisemblable, surtout si 1'on se contente qui
attribue
les
chartes
ä
une des
d'une
localisation
globale
28 regions que nous
avons
distinguees. Divers elements peuvent contrlbuer ä determiner une teile provenance, comme l'auteur de l'acte, le destinataire, la situation geographique des biens concernos par la transaction,
1'authentification
par une autorito administrative ou religieuse, l'6criture du copiste (ce dernier critere a d j Stre neglige le plus souvent dans les conditions ou nous avons travaille). D'une maniere generale, nous avons admis un document dans notre collection si d'une part un ou plusieurs indices, interpretes ä
la
fagon
de Carolus-Barre, invitaient ä envisager une
8) Documents linguistiques de la France (serie francaise), J.
Monfrin
publics par
avec le concours de Lucie Fossier, vol.1: Chartes en langue
frangaise anterieures ä 1271 conservees dans le departement de la HäuteMarne, volume prepare par J.-G. Gigot, Paris, 1971». IX
region determine et si d'autre part aucun des autres opposait.
indices
ne
s'y
Des centaines de chartes ont ainsi du 3tre laissees de cote,
soit, par exemple, parce que l'auteur et le destinataire appartenaient a des
regions
differentes,
soit
parce qu'il n'y avait pas suffisamment
(
d indices positifs pour attribuer le document ä une r gion particuliere, comme
dans
les nombreux cas ou la charte est redigee au nom d'un seig-
neur important tel que le comte de Flandre ou le Nous
esperons
que,
une fois
admise
comte
une certaine
de
Champagne.
marge d'erreurs,
ne*cessaire aussi pour tenir compte de copistes qui ne seraient pas glnaires
de la
region
ou ils
ori-
travaillent, les quelque 3300 chartes
finalement accept4es constituent une base süffisante pour proceder a
un
inventaire des traditions graphiques locales. Pour tout ce qui concerne la formation du corpus et la localisation chartes, M. van
Reenen
des
et moi-mcme sommes conjointement responsables.
Nous sommes d'accord aussi pour souhaiter qu'une evaluation critique
de
nos propositions nous permette d'am£liorer ce que nous considerons comme une base importante pour I 1 etude de l'ancien frangais. Depouiller 3300 chartes, comportant pres d'un million de mots et de constructions, aurait e"te une täche surhumaine memoire
presque
illimitee
et
n'impiique
1'ordinateur,
defaillantes.
trente
jusqu'a
sa
Cette intervention de
pas d'ailleurs que le travail manuel n'a guere
compte dans 1'elaboration de 1*atlas. Vu l 1 enorme diversite (de
avec
ses possibilites de triage tres rapide,
n'etait venu soutenir nos forces l'ordinateur
si
des
formes
soixante graphics differentes pour un seul et mame
mot est chose courante), il a fallu proceder ä un codage d taill avant de pouvoir confier it l'ordinateur le materiel a inventorier. Pendant quatre parcours successifs ont e'te' munis d'un chiffre classificateur les pronoms,
les
formes
verbales, les substantifs avec predeterminants et
les constructions syntaxiques. Grace a ce codage prealable ont
pu etre
constitues des inventaires comme celui des pronoms personnels, des articles d^finis, des substantifs forme
a
l'interieur
masculins,
des inventaires
des parfaits, est
pourvue
supplementaires concernant par exemple la fonction dans pronoms,
etc.;
chaque
d'Informations la
phrase des
des articles et des substantifs, la personne grammaticale des
pronoms personnels et des formes conjugue'es du verbe. Un autre type de codage it&it nScessaire pour caractiriser chaque forme et chaque construction du point de vue de la date et de la provenance. Ici une solution tres economique a pu stre trouv4e: apres avoir attribue a chacune
des
chartes
un num£ro
d 1 identification
compose
de
sept
chiffres,
comprenant
entre autres le numero de l'annee et le numero de
la r4gion ou de la sous-region, nous avons pu laisser a 1'ordinateur soin aux
d'associer
le
constructions
caract6risation
le
numero d'identification de la charte aux formes et trouvees
dans
ce document.
Grace
ä
la
triple
des elements linguistiques, portant sur leur date, leur
provenance et leur catogorle grammaticale, a pu Hre constitue un inventaire tres maniable , qui se prete ä toutes sortes de calculs et de cornpar aisons. La grande diversity des formes pose un Probleme de presentation: comment representer en effet sur une carte ces longues series de formes, si 1'on veut
donner
en m?me temps une indication sur leurs frequences dans les
diverses regions 1 Ce probleme a ete resolu dans ce sens que nous systematiquement
ramene
les
variations
Cette dichotomisation, qui conslste a rencontrees
a etudier a des dichotomies. I 1 ensemble
repartir
des
formes
sur deux classes, dont la premiere est caracteris£e par une
ou plusieurs illustree
avons
marques
par
que la
1'exemple
deuxieme
relativement
ne
comporte
pas,
peut
Stre
simple des variantes de 'tous 1 ,
comprenant entre autres les graphics tous, touz, tos,
toz.
Ces quatre
graphics se ramenent a deux alternances, ä savoir -ou- : -o- et -s : -z. 11 y aura par consequent triage
deux
triages
consecutifs;
lors
du premier
1'ordinateur determine l'appartenance de chaque forme rencontr£e
1
ä l une de deux classes, dont la premiere est carac^risee par la
gra-
phic -ou- et la deuxieme par la graphic -o-, la frequence des deux variantes etant calculee en m~me temps pour chacune des 28 regions. Ensuite est
examinee ' de fagon analogue 1'alternance -s : -z, ce qui donne deux
nouvelles
series
de
frequences.
Les deux
operations
successives
aboutissent ä deux cartes differentes qu'il faut superposer pour pouvoir se faire une idee de la Variante usuelle dans
teile
ou teile
region.
Dans le cas de 'tous', la dichotomie est non-hierarchique, contrairement a ce qui vaut pour la plupart des cas etudies. Ainsi la serie des variantes de l'article contracts 'du': del, deu, du, dou, do, dau, dor, dour, a ete" coupee en deux tranches: del, deu, du : dou, do, dau, dor, dour.
A l'interieur
de
la
premiere tranche on peut ensuite examiner
I'alternance del : deu, du, puis encore du : deu. D'autres
dichotomisa-
tions de la m"me serie des variantes de 'du* pourraient Ctre envisagees; en general la dichotomie qui a ete finalement retenue (parfois apres de longs
tätonnements)
est celle qui donne le meilleur resultat cartogra-
phique en termes de coherence des aires et qui permettra souvent
de
se
faire une idee de l'histoire des formes etudiees. Pour le calcul des frequences absolues nous avons
eu ä
choisir
entre XI
deux alternatives: ou bien compter le nombre des occurrences d'une forme donnee dans les 28 regions (en acceptant plusieurs
occurrences
charte
peut
contenir
de la forme examinoe), ou bien considorer chaque
charte comportant une ou plusieurs comme
qu'une
occurrences
de
la
forme
examinee
un seul temoignage en faveur de cette forme. C'est cette derniere
solution qui a ete adoptee; eile implique independamment
qu'un
document
particulier,
du nombre des fois qu'on y trouve une forme determinee,
compte pour un seul temoignage. Si
la
charte
comporte
des
variantes
appartenant ä l'une et ä l'autre de deux classes oppos6es, le temoignage est divise proportionnellement aux frequences absolues
des deux
vari-
antes dans ce document. Les frequences absolues trouv£es ainsi (et presentees en bas des cartes) sont
ensuite
traduites
en frequences relatives, exprimees en pourcen-
tages. Si, pour une region determinee, le nombre des chartes la
forme
comportant
examinee reste au-dessous de 6, nous avons renonco ä calculer
la frequence relative. Les pourcentages obtenus pour la premiere sont
classe
1
represented
sur les cartes, les points d interrogation signifiant
que la documentation est restoe au-dessous du minimum requis. En
publiant cet atlas nous avons de propos delibere renoncS a tout com-
mentaire linguistique; meme I 1 idee d'un index comparatif ete
finalement
abandonnee,
des
cartes
a
vu les prises de position que de tels rap-
prochements se reveiaient impliquer. Nous estimons, en effet, qu'il y a loin
encore des constatations faites dans 1'atlas ä la realite linguis-
tique du 13e siede. Avant de pouvoir songer ä
goneraliser,
il
faudra
repondre a un certain nombre de questions: dans quelle mesure la geographic linguistique des chartes est-elle confirmee par la geographic linguistique
des textes
litteraires, une fois qu'on aura reussi a lo-
callser ceux-ci avec plus de precision ? quels sont les les
pnenomenes,
mieux
decrits,
rapports
entre
de la langue £crite et les phenomonea
correspondants de la langue parl4e ? Voila le genre de pr obi ernes que M. van
Reenen
et moi-mSme aimerions aborder dans les annees ä venir. Dans
cette perspective quelques projets viennent d'etre definis, dont le plus immediatement
realisable vise ä mieux localiser, sur la base des formes
linguistiques trouvees dans les chartes, les textes litteraires. A cet effet, une methode vient d'etre elaboree pour determiner la provenance d'un texte litteraire en calculant le degra entre
ses
formes
linguistiques
et
celles
de conformite trouvees
sur
qui
existe
85 points
differents (regions ou villes), distribues sur le domaine d'oll. Une des cartes XII
publiees en appendice, consacree au Jeu de saint Nicolas, permet
de se faire une idee du genre de resultats qu'on est en droit d'attendre de cette methode. II sera clair que beaucoup reste ä faire pour dormer ä l'edifice grammaire
de la
de l'ancien franeais des bases plus solides et l On excusera
par consequent hativement
le
peu d'inclination
que nous
avons
a
generaliser
des conclusions qu'il ne serait peut-?tre pas illegitime de
vouloir degager des maintenant. Nous nous permettons seulement d'attirer l'attention chartes.
sur
un
aspect
general de la
langue
utilisee dans les
Si, au lieu d'appliquer la methode de localisation ä un texte
litteraire comme le Jeu de saint Nicolas, on 1'applique ä l'ensemble des chartes provenant d'une region determinee, on mesure par la le degre conformite
qul existe, au point de vue linguistique, entre cette region
et chacune des autres regions. La deuxieme carte de l'appendice ainsi
les
chartes provenant de la region d Arras avec celles provenant d'oll.
La m3me
exp£rience
ayant
eto
pour tous les points definis, nous nous croyons autorise ä con-
clure que, ä considerer un vaste ensemble de chacun
compare
1
des autres regions du domaine repdtee
de
des
85 points
est
phenomenes
linguistiques,
caracterisable par un dosage specifique de
traits dialectaux. Nous sommes confiant que le jour viendra ou la notion precise
de tradition e"crite locale, supposee par Carolus-Barre, pourra
remplacer avantageusement la notion vague de tradition regionale,
voire
nationale. L'elaboration de notre atlas doit otre conside>le comme un travail d'equipe, presupposant la competence et le devouement de nos co-Squipiers. Les
pages precedentes ont suffisamment mis en lumiere la part prise par
M. P.Th. van Reenen ä la constitution du corpus;
le
linguiste general
qu'il est de par sa vocation sera appele ä Jouer un role de plus en plus important dans les annees ä venir. M. J.A. de Vries, apportant sa penetration et sa culture matheOatique, s'est charge pendant plusieurs annees de l Elaboration des programmes pour
1'ordinateur et de la manipulation des donnees; son nom a droit de
figurer, avec celul de M. van Reenen, sur la page du titre. Hne avec
Chr.
de Vogel-MelHer et Mne S. van Reenen-Leby se sont acquittees
devouement
d'interminables
d'une series
tache de mots
fastidieuse, et
consistant
de chiffres;
ä
taper
elles ont supports
courageusement les caprices de machines parfois impossibles. ttae
K. van Reenen-Stein a collabore avec nous ä l'epoque deJa lointaine
de la constitution du corpus; ensemble avec Hne K. Verheggen eile nous a XIII
asslste
pendant plusieurs mois dans le codage des formes, nous evltant
par la un decouragement qui aurait pu ?tre fatal ä 1·entreprise. M.
W. Wilschut, charge de 1'elaboration des programmes Jusqu'en 1977, a
congu la premiere forme des cartes, ouvrant par la des perspectives que nous n'avons eu qu'ä suivre. Le
professeur
1'informatique
R.P. et
van de n'a
Jamais
Riet
a
accepte
de
nous
initier
a
hesite ä mettre ä notre disposition les
puissantes machines qu'il a charge de maitriser. Le
professeur B.P.F. Al, avec sa competence peu commune dans le domaine
de la linguistique quantitative, s'est constamment tenu au courant progres
realises;
ses
remarques
penetrantes
des
ont about! ä des
ameliorations substantielles. L'Universite Libre d'Amsterdam, et plus specialement la Pacult4 des Lettres de cette universite, se sont interessees des le debut ä treprise;
d'importantes
subventions
nous
ont
notre
en-
permis de nous liberer
d'une partie de notre enseignement et de nous assurer l'assistance
dont
nous avions besoin; la comprehension et la bienveillance trouvees aupres des autorites responsables ont ete hautement appr£ciees. Que tous soient sincerement remercies. A. Dees Facult6 des Lettres de l'Universite Libre, De Boelelaan 1105, Amsterdam
XIV
For··· «t construction» d·· ahart·» frugal··· du 1 im* ·1·α1·
Ort* no . 1 A l t e r n a n c · g - : l - , J - dan* l a for·· da prono· ρ·Γ·οηο·1 "J·"
pourcentag·· indiquis ( g r o u p e l ) : g ,ge , g i e , e t c . p o u r c e n t a g e » compliaon t *i r»» ( g r o u p « 2 ) : 1 , L t , 1 0 U , je .J O , ι ; 1 ΰ .
51-70» 0-10»
No«br· d· obartee u t l l l a « · · riglon 01 02 03 0« 05 06 0V Oo OS 1u 11 12 13 14 15 16 17 1« 1f 2U 21
Cht« , U i t e - M a n t l K e Vendifc.Deun-Sevrts Vienne Berry Oriianais Inare-et-Loirt Halne-et-Lolrt Mayenne,Sartn« Bretagne Hormandle S o m & e , P s- e - C a i a i s Oise Aiane Nord Hainaut Wanonle Ardennes Harne Region parisienne K nnt Aubt
22 N a u t e - M a r n e
23 21 25 26 27 28
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