Une version syriaque des Aphorismes d'Hippocrate: Texte et traduction 9781463223809

Pognon gives here the Syriac text of Hippocrates’ Aphorisms, together with a French translation. Each part contains deta

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English Pages 188 [173] Year 2010

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Une version syriaque des Aphorismes d'Hippocrate: Texte et traduction
 9781463223809

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version syriaque des Aphorismes dfHippocrate

Syriac Studies Library

37

Sériés Editors Monica Blanchard Cari Griffïn Kristian Heal George Anton Kiraz David G.K. Taylor

The Syriac Studies Library brings back to active circulation major reference works in the field of Syriac studies, including dictionaries, grammars, text editions, manuscript catalogues, and monographs. The books were reproduced from originals at The Catholic University of America, one of the largest collections of Eastern Christianity in North America. The project is a collaboration between CUA, Beth Mardutho: The Syriac Institute, and Brigham Young University.

Une version syriaque des Aphorismes dfHippocrate

Texte et traduction

Edited and Translated by

Henri Pognon

2010

gorgias press

Gorgias Press LLC, 954 River Road, Piscataway, NJ, 08854, USA www.gorgiaspress.com Copyright © 2010 by Gorgias Press LLC Originally published in 1903 All rights reserved under International and Pan-American Copyright Conventions. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrieval system or transmitted in any form or by any means, electronic, mechanical, photocopying, recording, scanning or otherwise without the prior written permission of Gorgias Press LLC. 2010

O

1 ISBN 978-1-60724-879-8

Reprinted from the 1903 Leipzig edition.

Digitized by Brigham Young University. Printed in the United States of America.

Series Foreword

This series provides reference works in Syriac studies from original books digitized at the ICOR library of The Catholic University of America under the supervision of Monica Blanchard, ICOR's librarian. The project was carried out by Beth Mardutho: The Syriac Institute and Brigham Young University. About 675 books were digitized, most of which will appear in this series. Our aim is to present the volumes as they have been digitized, preserving images of the covers, front matter, and back matter (if any). Marks by patrons, which may shed some light on the history of the library and its users, have been retained. In some cases, even inserts have been digitized and appear here in the location where they were found. The books digitized by Brigham Young University are in color, even when the original text is not. These have been produced here in grayscale for economic reasons. The grayscale images retain original colors in the form of gray shades. The books digitized by Beth Mardutho and black on white. We are grateful to the head librarian at CUA, Adele R. Chwalek, who was kind enough to permit this project. "We are custodians, not owners of this collection," she generously said at a small gathering that celebrated the completion of the project. We are also grateful to Sidney Griffith who supported the project.

r i e m p a r

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UNE YEESION SYRIAQUE DES

APHORISMES D'HIPPOCRATE t

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X'AR-

H. POGNON

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PREMIÈRE TEXTE

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PAßTIE

SYRIAQUE

LEIPZIG J. C. HINRIOHS'sche B U C H H A N D L U N G 1903

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UNE VERSION SYRIAQUE DES

APHORISMES

D'HIPPOCRATE

UNE VERSION SYRIAQUE DES

APHORISMEN D'HIPPOORATE T E X T E

E T

T R A D U C T I O N PAR

H. POGNON C O N S U L DE F R A N C E A

ALEP

PREMIÈRE PARTIE TEXTE

SYRIAQUE

LEIPZIG J. C. H I N R I C H S W

BUCHHANDLUNG

1903

AVERTISSEMENT

L e manuscrit d'après lequel je publie la version syriaque des Aphorismes d'Hippocrate a été acheté par moi à Alep et contient cent vingt-huit feuillets ayant environ 165 millimètres de hauteur et 125 millimètres de largeur. Les vingt-huit premiers feuillets contiennent ou paraissent contenir des traités ou des fragments de traités d'Hippocrate en arabe; je dis paraissent contenir, car l'écriture est presque partout détestable, le copiste a omis à peu près tous les points et le déchiffrement de ce grimoire m'aurait donne une peine énorme. Voici, du reste, comment commence la première page:

Je lis ainsi ce passage:

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ljy>- «-\liJl cj^i

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Jl» Lc-U J t ë I j p JhA

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J j V l ï j j »IjZJ^I

Première section du Livre des épidémies. Hippocrate a dit : A Thasos entre VéquinoxG et le coucher des pléiades des pluies fréquentes s'étaient succédées à de courts intervalles, douces, avec des vents du midi et l'hiver était austral. C'est, comme on le voit, à peu près la traduction de la phrase par laquelle commence le Traité des épidémies d'Hippocrate. 1 Les Aphorismes d'Hippocrate en syriaque et en arabe commencent sur le verso du 29e feuillet et finissent sur le verso du 93e. Les pages contiennent deux 1

Voir : Œuvres complète s d'Hippocrate, traduction nouvelle, avec le texte grec en regard par E. Littré, Paris 1840, Tome II, page 598. 1

II

colonnes; dans la colonne de droite se trouve la version syriaque et, en regard, dans la colonne de gauche. la version arabe. Enfin, au recto du 94° feuillet, commence le traité d'Hippocrate intitulé Pronostic (riàvs^T. A»0593w») en syriaque et en arabe; chaque page est également divisée en deux colonnes, celle de droite contient la version syriaque et celle de gaucho la version arabe. Malheureusement le manuscrit est incomplet, les dernières pages manquent, les feuillets ont été mouillés et beaucoup de passages sont illisibles. Immédiatement après les Àphorismes, au verso du 93e feuillet, se trouve une note en syriaque et en arabe qui fait connaître le nom du copiste et la date à laquelle il termina la copie des Aphorismes. La page a été mouillée, le texte syriaque a été en partie effacé et on ne peut lire que les mots suivants: r e ^ a z . 1

....

rtfthaEori

. . . . CvTdSMSilJjC» â W . . .

Jt»i ioCiar^-T txsaaeuïâorii

. . çiiaA

. . . ....

àuiori

médecins, lesquels sont au nombre de trois cent quatre-vingt d'Alexandre

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coi.TAnaîAr^.l Vû^.

Fin des sept chapitres, c'est-à-dire des aphorismes d'Hippocrate, deux fois

2

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.ri (..ii.

cryphes et ceux

K'imrCsn

le maître des

non compris les apo-

mille cinq cent dix-sept (?)

. . . . . . octobre (?)

P a r contre, le texte arabe est complet, le voici: Aijlillj

SJOJÎ! (sic)

ÙJ^J 4ilXt U>JtP oVll*

t - j JJL^CJVI ¿AU

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J j V l Clji jt,l& (J (wc) , .Jalll J>loLl ¿r ^ll^i

Les paragraphes

d'Ilippocrate

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qui forment

Sj^j jo'b

sept chapitres et dont le nombre

est de 380 sans compter ceux qui ont été rejetés comme apocryphes et ceux qui ont été écrits plusieurs fois d'Alexandre,

ont été copiés le 10 octobre de fan 1517 du règne

c'est-à-dire en l'an 002 de Vhégire; celui qui les a copiés est Behnam.

fils d'Al-haddad

(le forgeron)

qui exerce la médecine.

L a copie (les Aphorismes d'Hippocrate a donc été terminée le 10 octobre 1205 de notre ère par un médecin probablement jacobite ou melchite nommé Behnam, mais rien dans le manuscrit n'indique le nom des auteurs de la version syriaque et de la version a.rabe. Ces deux versions sont, en effet, de deux auteurs différents, comme les faits suivants le prouvent : Après l'aphorisme 47 de la 4" section on trouve, dans la 1

ïi faut lire: f.

2

Ce mot est très effacé et douteux.

III colonne de droite, une longue note en syriaque relative à mi contre-sens commis par Galien; cette note n'existe pas dans le teste arabe et la colonne de gauche est en blanc dans le manuscrit. Or, si une seule personne avait fait les deux traductions, elle aurait certainement inséré cette note aussi bien dans la version arabe que dans la version syriaque. En outre, le texte syriaque a été tout entier écrit en beaux caractères jacobites ou occidentaux par le médecin Behnam à l'exception de l'aphorisme de la 3° section auquel j'ai donné le n° 28. Le numéro de cet aphorisme tracé en rouge faim^x ¿ J M ) 1 a été également écrit par lui, mais le texte de l'aphorisme a été écrit certainement par une autre personne en caractères nestoriens on orientaux. Au contraire, l'écriture du texte arabe de ce même aphorisme est identique à celle des aphorisme« qui précèdent et qui suivent, et il a certainement été écrit par Behnam. Il est donc très probable que Behnam a copié simultanément deux manuscrits différents, l'un contenant seulement la version arabe, l'autre contenant seulement la version syriaque; dans le manuscrit syriaque, le texte de l'aphorisme 28 de la 3e section était illisible, de sorte que Behnam dut laisser en blanc l'espace qui devait le contenir et une autre personne, un Nestorien, copia ultérieurement sur un autre manuscrit le texte syriaque de cet aphorisme. Au contraire, le texte de ce même aphorisme étant lisible dans le manuscrit arabe que Belmam avait sous les yeux, il le copia de sa main comme tous les autres. La version arabe et la version syriaque devaient donc se trouver originairement dans deux manuscrits différents et si le médecin Behnam a copié la version arabe en regard de la version syriaque, c'est probablement parce qu'étant beaucoup plus fort en arabe qu'en syriaque, il comprenait mal le texte syriaque et voulait toujours avoir une traduction arabe sous les yeux; enfin l'écriture du texte arabe est beaucoup moins soignée que celle du texte syriaque et beaucoup de points sont omis, ce qui semble prouver que Behnam lisait très facilement l'arabe. La version arabe que renferme mon manuscrit n'a pas été faite sur le texte grec, mais bien sur le texte syriaque. C'est une traduction assez littérale et elle est parfois en fort mauvais arabe. Lorsque le texte syriaque est obscur, la version arabe l'est presque toujours, on y trouve des phrases qui ne signifient rien et même des contre-sens que l'auteur n'aurait certainement pas commis, s'il avait connu le texte d'Hippocrate. J e dois ajouter pourtant que, dans quelques passages, la version arabe est plus claire que la version syriaque et fait mieux comprendre la pensée d'Hippocrate, mais je crois que cela tient à ce que le traducteur arabe avait sous les yeux des commentaires qui expliquaient la version syriaque, Enfin, un des an1

Le copiste s'est, trompé dans le numérotage et il faut lire: rC\-snè\a ^vxu^.:i.

1*

IV

ciens propriétaires de mon manuscrit a fait, dans le texte arabe, de nombreuses corrections en grattant le papier; ces corrections sont souvent très malheureuses et il est parfois impossible de restituer le teste primitif. La version arabe pourrait bien être l'œuvre d'un des fameux médecins chrétiens qui vécurent à Bagdad sous les premiers Abbassides. Comme elle est certainement de plusieurs siècles postérieure à la version syriaque, j'ai cru inutile de la publier, mais j'en citerai quelques passages dans les notes de ma traduction. Ainsi que je le dirai plus loin, la version syriaque des Aphorisme» que contient mon manuscrit est une traduction très fidèle, ou plutôt trop fidèle, du texte grec, c'est même parfois une traduction littérale absolument dénuée de sens; malheureusement cela ne nous permet pas de déterminer l'époque à laquelle elle a été faite, car traduire trop littéralement a été le défaut de beaucoup de traducteurs syriens. J e n'oserais pas dire que les Syriens n'ont jamais possédé de traductions claires, écrites en une langue correcte, mais, dans la plupart des traductions qui sont parvenues jusqu'à nous, le style est souvent obscur, la construction incorrecte! et on trouve des mots employés avec un sens qui n'est, pas le leur, ce qui tient généralement à ce que le traducteur a voulu rendre trop littéralement le texte grec. Quand ils trouvaient un passage difficile, les traducteurs syriens se contentaient souvent de traduire chaque mot grec par un mot syriaque sans chercher en aucune manière à écrire une phrase intelligible; aussi trouve-t-on dans les traductions beaucoup de phrases incorrectes et même de phrases ne signifiant absolument rien. Enfin, je crois bien que, lorsqu'ils ne connaissaient pas le sens d'un mot grec, les traducteurs ne se gênaient nullement pour le transcrire en caractères syriaques en laissant à leurs lecteurs le soin de deviner ce que les barbarismes qu'ils avaient créés voulaient dire. J e citerai, à l'appui de mon opinion, une phrase que Théodore bar Koni a empruntée à une ancienne traduction d'Epiphanef Le texte d'Epiphane porte: EsoTjpoç tccîAiv va "ctp AxEXXfj a'jysxôiAsvoç, f!v jiiv otvov àirof3àXXsrai xcù rrçv i\xicsXov, sx te toù SpaxovrostSoOi Scttavà -mi Itjç jjto6oXoyç atkirjv -jTîâpysiv. !Ûvop.aaiv.ç t l xivac àpyôvrojv, «al ptpÂooç ttvàç à«o*fg|0áxac-K K'àfusr) pas "¿¿r&iin ièva ani

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