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French Pages 308 [300] Year 2016
Solveig Bjarnason
PARLONS ISLANDAIS Langue et culture
2e édition
Parlons islandais
Parlons… Collection dirigée par Michel Malherbe Dernières parutions Parlons soureth, Bruno POIZAT, 2016. Parlons guilaki, Ali SHABAN, 2016. Parlons uchinaaguchi, Ozias DEODATO ALVES Jr, 2016. Parlons tchèque, Dagmar HOBZOVÁ-MONOD et Antoine MARÈS, 2016. Parlons cham du Vietnam, Agnès DE FÉO, 2015. Parlons mawitanongo. Le taki-taki revisité, Joël ROY et MAMA BOBI, 2015. Parlons kazakh, Zura MAZHIT, 2015. Parlons malais de Sri Lanka, Gérard ROBUCHON, 2015. Parlons agoul, Shaban MAZANAEV, 2015. Parlons tadjik, Michel MALHERBE, 2015. Parlons tamoul, Élisabeth SETHUPATHY, 2015. Parlons abkhaze, Michel MALHERBE, 2014. Parlons maya classique, Jean-Michel HOPPAN, 2014. Parlons xokleng / laklãnõ, Ozias ALVES Jr, 2014. Parlons dzongkha, Georges VAN DRIEM, Françoise POMMARET, Karma TSHERING de Gaselô, 2014.
Parlons pandjabi, Muhammad AMJAD, 2014. Parlons ouïgour, Palizhati S. YILTIZ, 2014. Parlons dhivehi, Gérard ROBUCHON, 2013. Parlons gujrâti, Azad MONANY, 2013. Parlons (hmong), Jacques LEMOINE, 2013. Parlons talian, Ozias DEODATO ALVES Jr, 2013. Parlons hunsrüchisch, Ozias DEODATO ALVES Jr, 2013. Parlons kabiyè, David ROBERTS, 2013. Parlons baloutche, Michel MALHERBE, NASEEBULLAH, 2013. Parlons douala, Valérie EWANE, 2012. Parlons routoul, Svetlana MAKHMUDOVA, 2012. Parlons coréen, Michel MALHERBE et Olivier TELLIER, 2012. Parlons lak, Kamil TCHALAEV, 2012. Parlons shor, Saodat DANIYAROVA, 2012.
Solveig BJARNASON
Parlons islandais Langue et culture
2e édition
1re édition : L’Harmattan, 1998.
© L’Harmattan, 2016 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.harmattan.fr [email protected] [email protected] ISBN : 978-2-343-09396-3 EAN : 9782343093963
POURQUOI ET COMMENT APPRENDRE L‘ISLANDAIS
De plus en plus de Français choisissent l’Islande comme destination de leurs vacances : de 2011 à 2014, par exemple, le nombre de visiteurs français a constamment augmenté : de 16 à 20% de touristes français en plus chaque année, pour atteindre 66.000 visiteurs français en 2015. Des villes et des collèges des deux pays sont jumelés et font des échanges. Les chefs d’Etat comme les ministres français et islandais se rencontrent pour des échanges dans les domaines culturel, universitaire, scientifique, économique, commercial et environnemental. Mais pour aller à la rencontre d’une autre nation, il y a toujours un obstacle à franchir pour mieux communiquer, c’est la langue.
***** Ce livre ne se veut pas un cours linguistique exhaustif. Son but est de donner une initiation à la langue islandaise et, au travers de cette langue, permettre une meilleure compréhension des Islandais et de leur culture.
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L’Islande est connue pour la beauté du pays et par son actualité. Il est fini le temps où peu de Français étaient capables de situer précisément l’Islande, un pays qui semblait au bout du monde. C’était le point de départ du « Voyage au Centre de la Terre » de Jules Verne, et la destination du « Pêcheur d’Islande » de Pierre Loti. Les événements de ces dernières décennies ont fait qu’à plusieurs reprises, l’actualité s’est intéressée de près à ce pays du nord de l’Europe. 1955 1963
1972 1973 1973
1980
1986 1989 1989 1996
2008
2010
Halldor Laxness reçoit le prix Nobel de littérature. Naissance d’une île, Surtsey, à partir d’un volcan surgi de la mer au moment où un bateau français avec des journalistes de Paris-Match se trouvait dans les parages. Championnat d’échecs entre Fisher et Spassky. Rencontre entre les présidents Nixon et Pompidou à Reykjavik, la capitale islandaise. Réveil d’un vieux volcan, l’Helgafell, endormi depuis 5.000 ans, sur une île habitée, au sud de l’Islande. Les volcans du massif central ne dorment que depuis 3.500 ans ! Cela se passait sur les îles Vestmannæyar (Heimaey). Election d’une femme à la présidence de la république : Vigdís Finnbogadóttir, réélue en 1984, 1988, 1992. Après ce 4e mandat, elle décida de ne pas se représenter en 1996. Rencontre Reagan-Gorbatchev à Reykjavik. Rencontre Bush-Gorbatchev à Reykjavik. Visite du pape Jean-Paul II. Eruption d’un volcan sous le glacier Vatnajökull, qui s’est terminée par un déluge de boue et de blocs de glace, le Grimsvötn qui a connu d’autres éruptions en 1998, 2004 et surtout en 2011. Crise économique : déroute financière, le pays est au bord de la faillite, les familles très endettées, mais l’Islande saura prendre les mesures de son redressement. Eruption du volcan subglaciaire Eyafjallajökull dont les cendres volcaniques ont perturbé l’espace aérien européen. 8
2014
Eruption du volcan subglaciaire Bárðarbunga. Une des plus grandes et des plus dangereuses éruptions en Islande. Pendant 6 mois, la lave s’est déversée par des fissures au nord du glacier Vatnajökull : 1,4 km³ de lave couvrant 85 km² et émission de 12 tonnes de dioxyde de soufre, perturbant la vie et la santé de la population.
Dans d’autres domaines, l’Islande s’est distinguée : le bridge : titre de champion du monde de bridge (par équipe) au Japon en 1991 les échecs : neuf grands maîtres internationaux d’échecs la force : le titre de « l’homme le plus fort du monde » décerné à Jón Páll Sigmarsson quatre fois dans les années 80 à Magnús Ver Magnússon quatre fois aussi en 1990, 1994, 1995, 1996 quant à Hafþór Júlíus Björnsson, acteur dans la série ‘Game Of Thrones’, il a déjà été second ‘homme le plus fort du monde’ et premier ‘homme le plus fort d’Europe’ en 2014 et ne compte pas en rester là … la beauté : avec trois miss monde islandaises Miss monde 1986 Hólmfríður Karlsdóttir ‘Hófí’ (22 ans) Miss monde 1988 Linda Pétursdóttir (20 ans) Miss monde 2005 Unnur Birna Vilhjálmsdóttir (21 ans) Ainsi avec ses quelques 140.000 habitants en 1950 puis 200.000 en 1968 et plus de 330.000 en 2015, pour 103.000 km², ce pays sait faire parler de lui. L’Islande n’est qu’à 3 heures de Paris par vol direct toute l’année, il est donc moins long d’aller en Islande par avion qu’à Marseille en TGV. Jetons un coup d’œil sur la langue islandaise et la culture de ce magnifique pays, à la fois intéressant et attachant.
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L’ISLANDE EN CHIFFRES (*) LES HOMMES Population : 332.000 habitants Taux de natalité : 13,9 pour 1.000 Taux de mortalité : 6,3 pour 1.000 Espérance de vie : Homme 80,8 ans Femme 83,7 ans Taux de fécondité : 2 Tranches d’âge : moins de 15 ans : 20,4 % de 15 à 64 ans : 66,1 % 65 ans et plus : 13,5 % Chômage : 4 %
LA GEOGRAPHIE Surface : 103.000 km² Densité : 3,2 habitants au km² 2 % cultures et arbustes 25 % végétation 12 % glaciers 11 % lave 50 % lacs, routes, montagnes, désert (*) ‘Iceland in Figures’ édition 2015 - Données sur l’Islande de l’OCDE - Statistiques mondiales
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Vers 650
874 930 999 Vers 1000
1262 1380-1389 Vers 1400 1550 XVIe-XVIIe s. XVIIIe siècle
1783
1918 1920 1936 1944
CHRONOLOGIE Des ermites irlandais abordent la côte sud islandaise, probablement lors d’une éruption de l’Hekla : ils y situent la porte de l’enfer. Ils ne s’y installent pas vraiment et fuient lors de l’arrivée des Vikings. Installation du premier Viking Ingólfur Arnarson. Constitution du premier Parlement en Europe : l’Alþing qui se tenait à Þingvellir tous les ans. Adoption du christianisme comme religion officielle Découverte de l’Amérique du Nord par Leif Eriksson, fils d’Erik Le Rouge qui avait découvert le Groenland en 985. Soumission au roi de Norvège. L’Islande et la Norvège deviennent des dépendances danoises. La peste. Les Danois imposent la Réforme. Le dernier évêque Jón Arason est décapité. Monopole danois très dur pour les Islandais. Période de misère et de catastrophes : naufrages, épidémies, hivers rigoureux, éruptions volcaniques, séismes. La variole fait 15.000 morts sur les 50.000 habitants. Eruption du volcan Laki, la plus longue coulée de lave de tous les temps : 60 km. 500 km² recouverts de lave. Emission de gaz sulfureux qui ont détruit la végétation entraînant la mort de 11.000 bovins, 200.000 moutons et 28.000 chevaux, provoquant ainsi une terrible famine : plus de 10.000 morts soit un quart de la population. 1er décembre : semi-indépendance. Le souverain danois reste roi d’Islande pour 25 ans. Suffrage universel, droit de vote pour les hommes et les femmes. Naufrage du « Pourquoi pas » du Commandant Charcot sur les côtes islandaises. 17 juin : proclamation de la république islandaise. Jour de la fête nationale.
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LA LANGUE ISLANDAISE
Cette partie permettra au lecteur de s’initier à l’écriture à la phonétique à la grammaire et à la formation du vocabulaire
LA LANGUE
L’islandais fait partie des langues scandinaves qui constituent la branche nord des langues germaniques, lesquelles appartiennent au groupe des langues indo européennes. L’ancien alphabet créé par les Scandinaves était composé de caractères anguleux, les ‘runes’, qui étaient gravées sur la pierre ou sur le bois. Leur usage a disparu vers le XIVe siècle. Dès le XIe siècle, l’alphabet latin a commencé à être utilisé. Cependant, la lettre de l’alphabet runique ‘Þ’ subsiste encore aujourd’hui dans l’alphabet islandais. Elle correspond au ‘th’ anglais. La langue ancienne, le norrois, était parlée et écrite dans tous les pays scandinaves. Mais dès le XIIe siècle, les langues ont commencé à se différencier. L’islandais a très peu évolué. La grammaire actuelle est très proche de celle du norrois : ceci a pu être vérifié grâce à une grammaire écrite en 1250 ! Ainsi un Islandais aujourd’hui peut lire des textes du Moyen Age sans trop de difficultés. Le vocabulaire n’a pratiquement pas changé, mais s’est enrichi au cours des siècles : les nouveaux mots sont créés à partir des racines anciennes.
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i L’ALPHABET ISLANDAIS Il y a 36 lettres dans l’alphabet islandais : a l y
á m ý
b c d ð n o ó p z þ æ ö
e q
é r
f s
g t
h u
Il faut ajouter à ces lettres les diphtongues au
i ú
ei
í v
j w
k x
ey
Cette liste de l’alphabet amène trois remarques : - Deux lettres qui proviennent de la langue ancienne sont tout à fait particulières et n’existent pas dans notre écriture française : ce sont le ð et le þ. Elles sont fréquemment utilisées dans les mots islandais : þ souvent en début de mot ou de syllabe, ð à l’intérieur ou à la fin d’un mot. - Les accents sur les voyelles changent le son et en font une lettre à part entière. Ces accents ont donc une grande importance pour la prononciation et la compréhension d’un mot. C’est pourquoi les majuscules conservent ces accents. - Trois lettres ne sont pratiquement jamais utilisées dans les mots islandais : c (remplacé par s ou k), q (remplacé par k), w.
i LA PRONONCIATION En règle générale, les mots sont accentués sur la première syllabe. Cette accentuation sur le début des mots donne le rythme et la musicalité de la langue islandaise. Voici les particularités de la prononciation si elle est différente du français.
Áá
: ao
Ðð
c’est un D barré, correspond à un th anglais dur (ex. that) 16
Sa prononciation se rapproche un peu de notre z Dans les textes étrangers il est représenté par d ou dh Ee
:è
Éé
: ié
Ff
- se prononce comme en français en début de mot lorsqu’il précède t k et s lorsqu’il est doublé kaffi café se prononce caf-fé - se prononce v au milieu ou à la fin d’un mot afi grand-père se prononce avé - se prononce comme un p (ou b) devant l et n Keflavík, ville de l’aéroport international, se prononce kèplavik
Gg
se prononce gué sauf s’il est situé après une voyelle et avant un i (ou j). Il est alors peu prononcé et sonne comme y (ayez) ou ille (veille) segja dire se prononce : seille-ya hann segir il dit : seille-ir mais hann sagði il a dit : sague-zé
Hh
- est toujours aspiré - devant un v il se prononce entre kou et kv hver ? qui ? : entre kouère et kvère hvar ? où ? : entre kouar et kvar
Ii
:é
Íí
:i
Jj
:i
Ll
doublé, ll se prononce généralement comme tl allir tous : se prononce atlir
Nn
- doublé, nn après á í ó ú ý æ au ei ey se prononce comme tn steinn pierre : stè-tn(e) 17
einn le chiffre un : ètn(e) - doublé, nn à l’intérieur d’un mot : prononcer les deux n finna trouver : fin-na Oo
o ouvert comme dans un ‘Oh’ de déception (o)
Óó
o fermé comme dans ‘Oh’ d’admiration (au)
Pp
se prononce comme en français sauf devant s t k ou il se prononce f skipta changer : skéfta
Rr
il faut ‘rouler’ les r rl se prononce souvent comme tl rn se prononce souvent comme tn barn enfant : batn
Ss
prononciation entre les ‘se’ ‘che’ ‘je’ français ce qui conduit à orthographier en islandais : bridds le mot anglais bridge (jeu de cartes)
Uu
: eu comme dans beurre
Úú
: ou
Yy
:é
Ýý
:i
Zz
comme le s. Les mots contenant un z sont souvent orthographiés aussi avec un s
Þþ
s’écrit comme un P prolongé vers le haut Il correspond à un th anglais doux (ex. thin) Sa prononciation se rapproche un peu de notre s Dans les textes étrangers il est représenté par th
Ææ
(a + e dans l’a) : se prononce aïe
Öö
: eu (comme dans feu)
au
: se prononce œil
ei et ey : se prononcent eille
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Pour la prononciation, le lecteur pourra se reporter au support audio (CD vendu séparément). Remarque : la phonétique indiquée dans ce livre ne suit aucune règle linguistique, mais elle s’est révélée efficace auprès des personnes de langue française.
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LA GRAMMAIRE
La grammaire tient une place importante dans la connaissance et la pratique de la langue islandaise. La grammaire islandaise n’est pas plus difficile que la grammaire française. Les règles sont peut-être même plus logiques à condition de prendre en compte l’origine des mots et leur racine. Par contre, elle se caractérise par différentes déclinaisons et conjugaisons qui en font sa principale difficulté au premier abord. Les déclinaisons ne surprendront pas ceux qui ont fait de l’allemand, ou des langues anciennes comme le latin ou le grec.
i L’ORDRE DES MOTS DANS LA PHRASE La construction d’une phrase islandaise ressemble beaucoup à celle d’une phrase française. Quelques différences cependant méritent d’être soulignées. - Quand une phrase ou une proposition commence par un adverbe, un complément de temps ou de lieu, le sujet est placé après le verbe - maintenant nous sommes à Reykjavik nú erum við í Reykjavík (maintenant sommes nous à Reykjavik) 21
- L’article défini est suffixé au nom - livre : bók, le livre : bókin - La négation ‘ekki’ se place : après l’auxiliaire, après le verbe sans complément ou suivi d’une préposition, entre le complément indirect et le complément direct, devant l’adjectif ou l’adverbe sur lequel porte la négation - je ne comprends pas ég skil ekki - il ne me donne pas le dictionnaire hann gefur mér ekki orðabókina (il donne à moi pas le dictionnaire) - Les propositions subordonnées sont souvent précédées d’une virgule - je lis le livre qui est sur la table ég les bókina, sem er á borðinu
i LES DECLINAISONS Il y a quatre cas qui sont utilisés de la même manière que ceux de l’allemand ou du latin : le nominatif pour le sujet l’accusatif pour le complément d’objet direct le datif pour le complément d’objet indirect le génitif pour le complément du nom. Des verbes et des prépositions peuvent commander l’emploi de l’un ou l’autre de ces cas. Sont déclinés : les noms communs et les noms propres les adjectifs l’article défini 22
les pronoms les nombres de 1 à 4 les participes passés employés comme adjectifs les participes présents employés comme substantifs. L’islandais compte trois genres : le masculin, le féminin et le neutre. Masculin et féminin ensemble donnent un neutre pluriel. Comme en français, le genre n’a pas forcément de lien avec la signification du mot.
i LA MORPHOLOGIE DES MOTS Nous savons maintenant que la plupart des mots islandais se déclinent ou se conjuguent. Ils sont donc composés d’une racine, ou radical, et d’une terminaison variable appelée aussi suffixe ou désinence. La langue islandaise conserve des caractéristiques archaïques, que les autres langues germaniques ne connaissent pas ou très peu. La métaphonie en est une : c’est un phénomène très important pour mieux comprendre les différentes formes que prendra un même mot. Aussi nous allons en donner quelques explications avant d’aborder la suite.
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La métaphonie
C’est la transformation d’une voyelle du radical en fonction de la voyelle du suffixe. Ces transformations ont évolué depuis les premiers siècles jusqu’au Moyen Age. Aussi, dans certains cas, nous observerons le résultat de la métaphonie, bien que la voyelle du suffixe (cause de cette métaphonie) ait disparu au cours des siècles.
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- La métaphonie en u - causée par un u (présent ou ancien) dans le suffixe, - transforme dans la racine : a —> ö si a est dans une syllabe accentuée -la première du mota —> u si a est dans une syllabe non accentuée - allir tous : au nominatif pluriel, suffixe -ir, devient öllum au génitif pluriel, suffixe -um - ég kallaði j’appelais : suffixe -ði, devient við kölluðum nous appelions : le suffixe -ðum contient un u, donc le dernier a de la racine kalla, syllabe non accentuée, devient u , puis le premier a de kalla, syllabe accentuée, se retrouve devant un u et devient donc ö. - La métaphonie en i - causée par un i ou un j (présent ou ancien) dans le suffixe, - transforme dans la racine : a —> e e —> i o —> e, y u, ju —> y ú, jó, jú —> ý ó —> æ á —> æ au —> ey sonur un fils, devient au pluriel : synir des fils hár haut, devient au comparatif : hærri plus haut
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La syncope
Un autre phénomène que l’on peut rencontrer dans les déclinaisons islandaises est la syncope.
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La voyelle d’une syllabe, généralement non accentuée, de la racine peut disparaître devant un suffixe commençant par une voyelle. - vieux : nominatif masculin : gamall , accusatif : gamlan au nominatif : gamal-l : suffixe -l, racine gamal, à l’accusatif : gaml-an :suffixe -an, le 2e a de la racine, syllabe non accentuée, disparaît devant le suffixe qui commence par une voyelle.
i L’ARTICLE L’article indéfini n’existe pas. L’article défini est suffixé au nom et se décline. Il peut être employé isolément, avec un sens solennel, et de la manière suivante : article + adjectif + substantif. Déclinaison de l’article défini dans les trois genres. Forme isolée, suivie de la forme suffixée.
Singulier Nominatif Accusatif Datif Génitif Pluriel Nominatif Accusatif Datif Génitif
Masculin
Féminin
Neutre
hinn hinn hinum hins
-(i)nn -(i)nn -num -(i)ns
hin hina hinni hinnar
-(i)n -(i)na -(i)nni -(i)nna
hið hið hinu hins
-(i)ð -(i)ð -nu -(i)ns
hinir hina hinum hinna
-nir -na -num -nna
hinar hinar hinum hinna
-nar -nar -num -nna
hin hin hinum hinna
-(i)n -(i)n -num -nna
Dans sa forme suffixée, le h est toujours supprimé, le i disparaît dans les cas suivants : - quand il suit un r pour les nominatif et accusatif pluriel des noms masculins et féminins, 25
- quand il suit un s pour les nominatif et accusatif pluriel des noms féminins, - le suffixe du datif pluriel des noms est toujours -um, le m est supprimé lorsque l’article est suffixé au nom : suffixe du nom et de l’article -um + -num devient -unum.
i LES NOMS Les noms se déclinent avec quatre cas (nominatif, accusatif, datif, génitif), trois genres (masculin, féminin, neutre) et deux nombres (singulier, pluriel). Ils sont répartis en deux grandes catégories : les déclinaisons fortes et les déclinaisons faibles. Noms masculins : - trois déclinaisons fortes - deux déclinaisons faibles Noms féminins : - trois déclinaisons fortes - deux déclinaisons faibles Noms neutres : - une déclinaison forte - une déclinaison faible Dans chaque genre, il y a quelques mots irréguliers, généralement très employés, comme homme, père, mère, frère, sœur, fille, pied. La déclinaison d’un nom se définit par le nominatif singulier, la désinence du génitif singulier et celle du nominatif pluriel. Exemple : cheval hestur, -s, -ar, première déclinaison forte des noms masculins. Sans vouloir entrer dans le détail de toutes les subtilités de la grammaire islandaise, nous donnerons ci-après un exemple de chacune de ces déclinaisons : nom seul et nom avec l’article défini
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suffixé qui se décline aussi et peut modifier la déclinaison du nom auquel il est attaché. Remarque : tous les mots déclinés, aux trois genres, ont le datif pluriel en -um et le génitif pluriel en -a. Récapitulatif des désinences définissant les différentes conjugaisons qui vont être données ci-après (nominatif singulier, génitif singulier, nominatif pluriel). Noms masculins - déclinaisons fortes 1ère déclinaison : hestur, -s, -ar cheval 2ème déclinaison : gestur, -s, -ir invité, hôte 3ème déclinaison : hlutur, -ar, -ir chose - déclinaisons faibles 1ère déclinaison : tími, -a, -ar temps, heure 2ème déclinaison : nemandi, -a, -ur élève Noms féminins - déclinaisons fortes 1ère déclinaison : búð, -ar, -ir boutique 2ème déclinaison : vél, -ar, -ar moteur 3ème déclinaison : bók, -ar, -ur (bækur) livre - déclinaisons faibles 1ère déclinaison : tunga, -u, -ur langue 2ème déclinaison : lygi, -i, -ar mensonge et æfi, -i, -ir vie Noms neutres - déclinaison forte 1ère déclinaison : skip, -s, - navire - déclinaison faible 1ère déclinaison : auga, -a, -u œil
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Noms masculins
A. - Déclinaisons fortes Les déclinaisons fortes sont plus fréquemment utilisées que les déclinaisons faibles. A.1. - Première déclinaison forte des noms masculins génitif singulier -s, nominatif pluriel -ar Hestur : un cheval Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
Hesturinn : le cheval
hestur hest hesti hests
hesturinn hestinn hestinum hestsins
hestar hesta hestum hesta
hestarnir hestana hestunum hestanna
La plupart des noms masculins de déclinaison forte suit ce modèle. Remarque : la racine est hest, la désinence au nominatif singulier est r mais un u a été ajouté pour faciliter la prononciation. Variante pour les noms terminés en ir : læknir médecin (lækni-r) Singulier nominatif accusatif datif génitif
læknir lækni lækni læknis
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Pluriel nominatif accusatif datif génitif
læknar lækna læknum lækna
Variante pour les noms terminés par ar ur aldur andur où le r appartient à la racine et non à la désinence du nominatif : akur champ Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
akur akur akri akurs akrar akra ökrum akra
Variante pour les noms de deux syllabes terminés par all ill ull ann inn unn jökull glacier (jökul-l) Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
jökull jökul jökli jökuls jöklar jökla jöklum jökla
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Remarque : la racine est jökul. Après une racine terminée par l ou n la désinence r au nominatif devient un deuxième l ou un deuxième n . Les noms des glaciers se terminent par -jökull et se déclinent : Vatnajökull : le glacier des eaux (le plus grand glacier d’Europe, 8 400 km²) Snæfellsjökull : le glacier de la montagne de neige (lieu de départ du Voyage au Centre de la Terre de Jules Verne) Langjökull : le long glacier (1 025 km²) Hofsjökull : le glacier du lieu où habitent les dieux (950 km²) Myrdalsjökull : le glacier de la vallée des marais Eyjafjallajökull : le glacier des montagnes des îles ...
Les noms terminés par ss au nominatif n’ajoutent pas un troisième s au génitif singulier : foss cascade, racine : foss, génitif : foss Les noms des cascades, très nombreuses en Islande, se terminent par -foss et se déclinent : la cascade d’or (tombe en deux parties dans une gorge étroite) Skógarfoss : la cascade du bois (60 m de haut) Goðafoss : la cascade des dieux (en arc de cercle) Svartifoss : la cascade noire (car entourée d’orgues basaltiques noires) Dettifoss : la cascade qui tombe (44 m de haut, la plus puissante d’Europe) Öxaráfoss : la cascade de la rivière de la hache Öfærufoss, Seljalandfoss, Hafragilsfoss, Selfoss, ... Gullfoss :
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A.2. - Deuxième déclinaison forte des noms masculins génitif singulier -s, nominatif pluriel -ir Gestur : un invité, un hôte Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
Gesturinn : l’invité, l’hôte
gestur gest gesti gests
gesturinn gestinn gestinum gestsins
gestir gesti gestum gesta
gestirnir gestina gestunun gestanna
Pour certains noms, le -i du datif singulier est omis. Variante pour les noms dont la racine se termine par un g ou un k (ou æ, ey, ý) : ils forment - le génitif singulier avec la désinence -jar - le datif pluriel avec -jum - le génitif pluriel avec -ja veggur mur (vegg(u)-r) Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
veggur vegg vegg veggjar veggir veggi veggjum veggja 31
A.3. - Troisième déclinaison forte des noms masculins génitif singulier -ar, nominatif pluriel -ir Hlutur : une chose, une partie Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
Hluturinn : la chose, la partie
hlutur hlut hluti hlutar
hluturinn hlutinn hlutnum hlutarins
hlutir hluti hlutum hluta
hlutirnir hlutina hlutunum hlutanna
La plupart des noms de cette déclinaison obéissent à des règles de métaphonie complexes, mais il y a aussi beaucoup d’exceptions. - métaphonie en u : nominatif et accusatif singulier et datif pluriel - métaphonie en i : datif singulier et nominatif et accusatif pluriel - fracture en a (ö de la racine devient a devant un suffixe en a) : génitif singulier et pluriel
Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
fjörður fjord
sonur fils
fjörður fjörð firði fjarðar
sonur son syni sonar
firðir firði ou fjörðu fjörðum fjarða
synir syni ou sonu sonum sona
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Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
köttur chat
þráður fil
mánuður mois
köttur kött ketti kattar
þráður þráð þræði þráðar
mánuður mánuð mánuði mánaðar
kettir ketti köttum katta
þræðir þræði þráðum þráða
mánuðir mánuði mánuðum mánaða
B. - Déclinaisons faibles Les déclinaisons faibles des noms masculins sont plus faciles que les déclinaisons fortes et présentent peu de variantes. Les noms se terminent par une voyelle dans tous les cas du singulier : . -i au nominatif -a aux autres cas. B.1. - Première déclinaison faible des noms masculins génitif singulier -a, nominatif pluriel -ar Cette déclinaison s’applique aux noms masculins terminés par i Tími : temps (durée) et heure Tíminn : le temps, l’heure Singulier nominatif accusatif datif génitif
tími tíma tíma tíma 33
tíminn tímann tímanum tímans
Pluriel nominatif accusatif datif génitif
tímar tíma tímum tíma
tímarnir tímana tímunum tímanna
Métaphonie en u au génitif pluriel : le a de la racine devient ö dans une syllabe accentuée, u dans une syllabe non accentuée afi : grand-père, génitif pluriel öfum bakari : boulanger, génitif pluriel bökurum (double métaphonie) Exception : deux mots de cette déclinaison, très peu employés, ont le nominatif en a : herra : monsieur et séra : révérend B.2. - Deuxième déclinaison faible des noms masculins génitif singulier -a, nominatif pluriel -ur Cette déclinaison s’applique aux noms masculins formés par le participe présent des verbes. Ces noms se terminent par -andi au nominatif singulier. Exemple : nemandi, participe présent du verbe nema apprendre. Nemandi: un élève, un étudiant Nemandinn : l’élève, l’étudiant Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
nemandi nemanda nemanda nemanda
nemandinn nemandann nemandanum nemandans
nemendur nemendur nemendum nemenda
nemendurnir nemendurna nemendunum nemendanna
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Remarque : le a de la terminaison -andi devient e dans les cas du pluriel : -endur, ... Formations irrégulières : bóndi : fermier, pluriel bændur, du verbe búa : habiter, tenir une ferme frændi : cousin, pluriel frændur, du verbe frjá : aimer, qui n’est plus usité
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Noms féminins
A. - Déclinaisons fortes Les trois premiers cas du singulier sont identiques (nominatif accusatif datif). Les deux premiers cas du pluriel sont identiques (nominatif accusatif). A.1. - Première déclinaison forte des noms féminins génitif singulier -ar, nominatif pluriel -ir Búð : une boutique Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
Búðin : la boutique
búð búð búð búðar
búðin búðina búðinni búðarinnar
búðir búðir búðum búða
búðirnar búðirnar búðunum búðanna
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Variantes : - transformation du ö de la dernière syllabe de la racine en a au génitif singulier et pluriel, aux nominatif et accusatif pluriel, exemple ci-dessous : höfn port - pour les noms terminés en un , le u de la racine devient a aux nominatif, accusatif et génitif pluriel, exemples ci-dessous : höfn port et verslun magasin, commerce et pöntun commande (pour ce dernier, le ö devient a lorsque la syllabe suivante transforme le u en a).
Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
höfn port
verslun magasin
pöntun commande
höfn höfn höfn hafnar
verslun verslun verslun verslanar
pöntun pöntun pöntun pöntunar
hafnir hafnir höfnum hafna
verslanir verslanir verslunum verslana
pantanir pantanir pöntunum pantana
A.2. - Deuxième déclinaison forte des noms féminins génitif singulier -ar (-r), nominatif pluriel -ar (-r) Vél : un moteur Singulier nominatif accusatif datif génitif
Vélin : le moteur
vél vél vél vélar
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vélin vélina vélinni vélarinnar
Pluriel nominatif accusatif datif génitif
vélar vélar vélum véla
vélarnar vélarnar vélunum vélanna
Variante pour certains noms, un j ou un v est inséré entre la racine et la désinence au génitif singulier et dans tous les cas du pluriel : stöð lieu et skel coquille Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
stöð stöð stöð stöðvar
skel skel skel skeljar
stöðvar stöðvar stöðvum stöðva
skeljar skeljar skeljum skelja
Variante pour les noms terminés par -ing : l’accusatif et le datif singulier sont en -ingu : spurning : question Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
spurning spurningu spurningu spurningar spurningar spurningar spurningum spurninga
37
Il paraît amusant de donner ici la déclinaison (avec et sans article) du nom le plus court : á : rivière Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
á á á ár
áin ána ánni árinnar
ár ár ám áa
árnar árnar ánum á(a)nna
Les noms propres des rivières islandaises se terminent par á et se déclinent : Laxá : la rivière du saumon Jökulsá : la rivière du glacier Öxará : la rivière de la hache Norðurá : la rivière du nord Hvítá : la rivière blanche Ölfusá, Þjórsá, ... A.3. - Troisième déclinaison forte des noms féminins génitif singulier -ar, nominatif pluriel -ur (-r) Peu de noms appartiennent à cette déclinaison Bók : un livre Singulier nominatif accusatif datif génitif
bók bók bók bókar
38
Bókin : le livre
bókin bókina bókinni bókarinnar
Pluriel nominatif accusatif datif génitif
bækur bækur bókum bóka
bækurnar bækurnar bókunum bókanna
Variantes : - transformation du ó de la racine en æ aux nominatif et accusatif pluriel, exemple ci-dessus : bók livre, et parfois au génitif singulier, exemple ci-dessous : nótt nuit - transformation du ö de la racine en a aux génitifs singulier et pluriel et en e aux nominatif et accusatif pluriel, exemple cidessous : önd canard - transformation du ú de la racine en ý aux nominatif et accusatif pluriel, exemple ci-dessous : brú pont
Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
nótt nuit
önd canard
brú pont
nótt nótt nótt nætur
önd önd önd andar
brú brú brú brúar
nætur nætur nóttum nótta
endur endur öndum anda
brýr brýr brúm brúa
B. - Déclinaisons faibles B.1. - Première déclinaison faible des noms féminins génitif singulier -u, nominatif pluriel -ur
39
La plupart des noms féminins faibles suivent ce modèle. Tunga : une langue, langage Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
Tungan : la langue
tunga tungu tungu tungu
tungan tunguna tungunni tungunnar
tungur tungur tungum tungna
tungurnar tungurnar tungunum tungnanna
Variantes : - transformation du a de la racine en ö lorsque la désinence commence par u (métaphonie en u), exemple : saga histoire - le génitif pluriel, -na est parfois -a : c’est le cas des mots terminés par -ja (sauf s’il y a un k ou un g dans la racine) et d’autres pour lesquels il n’y a pas de règle générale, exemple : lilja lilas - génitif pluriel irrégulier de kona femme : kvenna. saga lilja kona histoire lilas femme Singulier nominatif saga lilja kona accusatif sögu lilju konu datif sögu lilju konu génitif sögu lilju konu Pluriel nominatif sögur liljur konur accusatif sögur liljur konur datif sögum liljum konum génitif sagna lilja kvenna
40
B.2. - Deuxième déclinaison faible des noms féminins génitif singulier -i, nominatif pluriel -ar, -ir Les noms féminins déclinés sur ce modèle sont peu nombreux. Ils représentent des idées abstraites et certains ne sont donc pas utilisés au pluriel.
Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
¡
Lygi mensonge
Ævi vie
lygi lygi lygi lygi
ævi ævi ævi ævi
lygar lygar lygum lyga
ævir ævir ævum æva
Noms neutres
A. - Déclinaisons fortes A.1. -Déclinaison forte des noms neutres génitif singulier -s, nominatif pluriel - sans désinence La plupart des noms neutres suivent ce modèle. Il n’y a qu’une déclinaison forte, elle ressemble à la déclinaison forte des noms masculins, sauf qu’il n’y a pas de désinence aux nominatif et accusatif singulier et pluriel.
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Skip : un navire Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
Skipið : le navire
skip skip skipi skips
skipið skipið skipinu skipsins
skip skip skipum skipa
skipin skipin skipunum skipanna
Variantes : - Les noms neutres dont la racine contient un a accentué (première syllabe), transforment cet a en ö aux nominatif, accusatif et datif pluriel (métaphonie en u), exemple ci-dessous : barn enfant. Ceux qui contiennent un a non accentué, transforment cet a en u aux mêmes cas (métaphonie en u à cause d’un u disparu), exemple ci-dessous : sumar été. - Certains noms neutres de deux syllabes perdent la dernière voyelle de la racine (voyelle de la syllabe non accentuée) quand la désinence commence par une voyelle, c’est-à-dire aux datif singulier, datif et génitif pluriel, exemple ci-dessous : sumar été (à rapprocher de jökull, première déclinaison forte des noms masculins). - La plupart des noms neutres dont la racine se termine par i , transforme cet i en j aux datif et génitif pluriel, exemple cidessous : merki marque. D’autres insèrent un j aux mêmes cas, exemple : ber baie (fruit). - Déclinaison irrégulière aux datif singulier et pluriel et génitif pluriel pour tré arbre et hné genou : datif singulier tré hné, datif pluriel trjáum hnjáum, génitif pluriel trjáa hnjáa.
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Génitif singulier irrégulier pour fé biens, argent, bétail : fjár.
Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
barn enfant
sumar été
barn barn barni barns
sumar sumar sumri sumars
börn börn börnum barna
sumur sumur sumrum sumra
merki marque
ber baie (fruit)
merki merki merki merkis
ber ber beri bers
merki merki merkjum merkja
ber ber berjum berja
Beaucoup de petits fruits, ont un nom qui se termine par ber bláber airelle aðalbláber myrtille kirsuber cerise vínber raisin jarðarber fraise hindber framboise
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sólber rifsber rauðber
cassis groseille groseille rouge, ...
B.2. - Déclinaison faible des noms neutres génitif singulier -a, nominatif pluriel -u Peu de noms suivent ce modèle. Ils désignent, pour la plupart, des parties du corps : auga œil, eyra oreille, lunga poumon, hjarta (pluriel hjörtu) cœur, nýra rein, ... Auga : un œil Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
Augað : l’œil
auga auga auga auga
augað augað auganu augans
augu augu augum augna
augun augun augunum augnanna
i L’ADJECTIF Les adjectifs se déclinent avec quatre cas, trois genres et deux nombres. Ils appartiennent tous à la même classe. Chaque adjectif a une déclinaison forte (qui ressemble à celle de l’article) et une déclinaison faible (qui ressemble à la déclinaison faible des noms).
44
La déclinaison forte est utilisée lorsque l’adjectif est indéterminé : il qualifie un nom employé avec l’article indéfini en français. góður maður : un homme bon ríkur maður : un homme riche La déclinaison faible est utilisée lorsque l’adjectif est déterminé : il qualifie un nom employé avec l’article défini, ou un pronom possessif, ou un pronom démonstratif, un nom propre, ou déterminé par le contexte. góði maðurinn : l’homme bon þessi góði maður : cet homme bon maðurinn er góður : l’homme est bon Helena Fagra : la Belle Hélène minn góði maður ! : mon bon monsieur ! góði maður ! : cher monsieur ! Les participes présents utilisés comme adjectifs sont invariables. Les participes passés se déclinent lorsqu’ils sont employés comme adjectifs.
¡
Déclinaison forte des adjectifs
Ungur, ung, ungt : jeune
Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
Masculin
Féminin
Neutre
ung ur ung an ung um ung s
ung ung a ung ri ung rar
ung t ung t ung u ung s
ung ir ung a ung um ung ra
ung ar ung ar ung um ung ra
ung ung ung um ung ra
45
Remarque : les datif et génitif pluriel sont identiques dans les trois genres comme dans toutes les déclinaisons d’adjectifs ou de pronoms.
¡
Déclinaison faible des adjectifs
Le singulier a les désinences suivantes nom. acc. dat. gén.
m
f
n
i a a a
a u u u
a a a a
Au pluriel, la désinence est u à tous les cas. Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
¡
ungi unga unga unga
unga ungu ungu ungu
unga unga unga unga
ungu ungu ungu ungu
ungu ungu ungu ungu
ungu ungu ungu ungu
Variantes
- Les variations décrites pour les noms sont valables aussi pour les adjectifs. - La racine correspond au nominatif du féminin singulier.
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Attention à la métaphonie en u qui transforme le a en u ou ö au féminin : gamall, gömul, gamalt vieux - racine : gamal. - Variante sur la formation du neutre au nominatif et accusatif singulier de la déclinaison forte, selon la terminaison de la racine : - racine terminée par un T racine terminée par un T précédé d’une voyelle : —> ajout d’un T latur, löt, latt : paresseux - racine terminée par un T précédé d’une consonne —> pas de désinence svartur, svört, svart : noir - racine terminée par un D racine terminée par un Ð précédé d’une consonne —> le D ou le Ð est remplacé par un T kaldur, köld, kalt : froid ánægður, ánægð, ánægt : content - racine terminée par NN racine terminée par DD racine terminée par Ð précédé d’une voyelle —> NN ou DD ou Ð sont remplacés par TT sannur, sönn, satt : vrai fæddur, fædd, fætt : né glaður, glöð, glatt : joyeux - racine terminée par une voyelle —> ajout de TT blár, blá, blátt : bleu nýr, ný, nýtt : nouveau - racine terminée par IL, IN —> le L ou le N de la racine devient Ð mikill, mikil, mikið : grand, beaucoup de lítill, lítil, lítið : petit 47
¡
Comparatif et superlatif
Le comparatif est formé par ajout de -ari (ou -ri) au radical. Le comparatif ne se décline pas. Seul le singulier du neutre se termine par -ara au lieu de -ari. Le superlatif est formé par ajout de -astur (ou -stur) au radical. Le superlatif a une déclinaison forte employée lorsque l’adjectif est attribut þessi maður er ríkastur cet homme est le plus riche et une déclinaison faible dans les autres cas þetta er ríkasti maðurinn c’est l’homme le plus riche Pour les trois genres, cela donne : riche : ríkur, rík, ríkt comparatif : ríkari, ríkari, ríkara superlatif : fort : ríkastur, ríkust, ríkast faible : ríkasti, ríkasti, ríkasta - La plupart des adjectifs prend les terminaisons -ari et -astur latur, latari, latastur : paresseux glaður, glaðari, glaðastur : heureux - D’autres prennent les terminaisons -ri et -astur fallegur, fallegri, fallegastur : beau nýr, nýrri, nýjastur : nouveau seinn, seinni, seinastur : lent
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- Enfin, certains prennent les terminaisons -ri et -stur et subissent la métaphonie en i, dans la racine : a devient e, u devient y, á devient æ langur, lengri, lengstur : long stuttur, styttri, stystur : court ungur, yngri, yngstur : jeune fáir, færri, fæstir : peu nombreux (au pluriel) Dans cette série, les féminin et neutre du superlatif sont identiques ungur : superlatif masculin yngstur, féminin yngst, neutre yngst - La terminaison -ust peut provoquer une métaphonie en u (le a de la racine devient ö) : - pour la déclinaison forte des superlatifs : au nominatif féminin singulier et aux nominatif et accusatif neutre pluriel, - pour la déclinaison faible des superlatifs : à toutes les formes du pluriel et à l’accusatif, le datif et le génitif du féminin singulier. glaður : heureux superlatif déclinaison forte : m. glaðastur, f. glöðust, n. glaðast superlatif déclinaison faible : f. glaðasta, glöðustu, glöðustu, glöðustu à toutes les formes du pluriel : glöðustu - Quelques adjectifs irréguliers Positif Comparatif vieux bon petit nombreux beaucoup mauvais
gamall góður lítill margur mikill {illur {slæmur {vondur
eldri betri minni fleiri meiri } } verri }
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Superlatif décl. forte elstur bestur minnstur flestur mestur
Superlatif décl. faible elsti besti minnsti flesti mesti
verstur
versti
- Certaines formes de comparatif et superlatif ne proviennent pas d’un adjectif (qui n’existe pas) mais d’un nom ou d’un adverbe. C’est souvent le cas lorsqu’il y a notion de lieu ou de temps. Comparatif Superlatif Superlatif Origine fort faible à l’est austari/ austastur austasti du nom austur est, eystri et adverbe austur vers l’est à l’ouest vestari/ vestastur vestasti du nom vestur vestri ouest, et adverbe vestur vers l’ouest au nord norðari/ nyrstur nyrstri du nom norður nyrðri nord, et adverbe norður vers le nord au sud syðri syðstur syðstri du nom suður sud, et adverbe suður vers le sud proche/ nærri næstur næsti de l’adverbe nær suivant près, presque antérieur/ fyrri fyrstur fyrsti de l’adverbe fyrr précédent avant, plus tôt en bas neðri neðstur neðsti de l’adverbe niður en bas à droite hægri {forme comparative à gauche vinstri { d’adj. sans positif {ni superlatif
50
i LES PRONOMS
¡
Les pronoms personnels je tu il elle il, elle
ég þú hann (masculin) hún (féminin) það (neutre)
nous vous ils elles ils, elles
við þið þeir (masculin) þær (féminin) þau (neutre)
Il y a aussi un pronom réfléchi à la troisième personne du singulier et du pluriel : sig - le nous de majesté vér (vér, oss, oss, vor) et le vous de politesse þér (þér, yður, yður, yðar) ne s’emploient pratiquement plus. Le vouvoiement est maintenant remplacé par le tutoiement, sauf dans certaines prières s’adressant à Dieu, et le nous de majesté peut encore être employé par le Président de la République et l’évêque. - Lorsqu’il est inversé dans une interrogation, le pronom personnel de la deuxième personne du singulier est suffixé au verbe. L’impératif à la deuxième personne est également formé de cette façon, þú devient alors -u, -ðu, -du, -tu : -u après un t þú ert ... tu es ..., ertu ...? es-tu ...?,
vertu ... sois ...
-ðu après r, f et g (doux) þú kallar ... tu appelles ..., kallarðu ... ? appelles-tu ... ?, kallaðu appelles þú segir ... tu dis ..., segðu dis-tu ou dis 51
-du après g (dur), l, m, n et ð qui se transforme en d þú kemur tu viens, komdu viens ou viens-tu ? þú bíður tu attends, bíddu attends ou attends-tu ? -tu après k, p, t, s et ll þú tekur tu prends, taktu prends ou prends-tu ? þú lest tu lis, lestu lis ou lis-tu ?
Déclinaison des pronoms personnels
Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
3e personne Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
1e personne
2e personne
ég mig mér mín
þú þig þér þín
við okkur okkur okkar
þið ykkur ykkur ykkar
masculin
féminin
neutre
réfléchi
hann hann honum hans
hún hana henni hennar
það það því þess
sig sér sín
þeir þá þeim þeirra
þær þær þeim þeirra
þau þau þeim þeirra
sig sér sín
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Remarques : - Les datif et génitif pluriel sont identiques pour les trois genres. - Le pronom réfléchi de la 3e personne n’a pas de nominatif. Le singulier et le pluriel sont identiques.
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Les pronoms possessifs
Les pronoms possessifs se placent après le nom qui lui-même est suffixé par l’article défini. La langue islandaise utilise trois pronoms possessifs déclinés : minn, mín, mitt à la première personne du singulier (mon) þinn, þín, þitt à la deuxième personne du singulier (ton) sinn, sín, sitt à la troisième personne du singulier et du pluriel réfléchie, c’est-à-dire si le possesseur est le sujet de la phrase (son et leur) Dans les autres cas, c’est le génitif du pronom personnel, employé de manière invariable, qui sert de pronom possessif : okkar notre, nos ( de nous) ykkar votre, vos (de vous) et pour la troisième personne, si le possesseur n’est pas le sujet de la phrase : hans son, sa, ses (de lui) hennar son, sa, ses (d’elle) þess son, sa, ses (neutre) þeirra leur, leurs (d’eux) Il existe également yðar (invariable) pour votre de vouvoiement, peu utilisé, et vor (même déclinaison que le pronom interrogatif hvor) pour notre de majesté qui ne sert pratiquement plus sauf dans des formes telles que ‘Faðir vor’ : ‘Notre Père’.
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Avec un nom propre, emploi du pronom et du nom (au génitif) : Catherine prend le stylo d’Eric : Katrín tekur pennann hans Eiríks Les Islandais emploient souvent le pronom possessif minn, mín lorsqu’ils s’adressent à une personne : Pétur minn..., Katla mín.. Illustration de ces règles : Eric et Catherine écrivent. N... prend son stylo : Eiríkur og Katrín skrifa. Eiríkur tekur pennann sinn : son stylo à lui Eiríkur tekur pennann hennar : le stylo de Catherine Katrín tekur pennann hans : le stylo d’Eric Catherine et son enfant écrivent. Catherine prend son stylo Katrín og barn hennar skrifa. Katrín tekur pennann þess : (celui de l’enfant, neutre) Catherine regarde l’enfant et son stylo Katrín lítur á barnið og pennann sinn (celui de Catherine, sujet de la phrase) Katrín lítur á barnið og pennann þess (celui de l’enfant) La déclinaison des trois pronoms possessifs correspond à celle de l’article défini hinn, à deux exceptions près : - le nominatif et l’accusatif neutre singulier se terminent par -tt et non -ð : mitt, þitt, sitt (l’article est hið) - accent sur le i article : i jamais d’accent pronom possessif : i si suivi d’une double consonne : -nn, -tt í si suivi d’une seule ou de -ns
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Les pronoms possessifs minn, þinn et sinn ont tous les trois la même déclinaison Singulier m f n nominatif minn mín mitt accusatif minn mína mitt datif mínum minni mínu génitif míns minnar míns Pluriel nominatif mínir mínar mín accusatif mína mínar mín datif mínum mínum mínum génitif minna minna minna
¡
Les pronoms démonstratifs
Trois pronoms démonstratifs : þessi, sá et hinn Þessi est le plus couramment utilisé. Il signifie à la fois celui, celui-ci, celui-là et il est également l’adjectif ‘ce’. La différence que l’on fait en français entre ‘celui-ci’ et ‘celui-là’ se traduit en islandais par l’ajout d’un adverbe : þessi hérna : celui-ci (celui ici) þessi þarna : celui-là (celui là-bas) Sá est plutôt employé devant un pronom relatif ou comme article défini souvent avec des adjectifs sá sem celui qui sá maður sem l’homme qui sá rauði le rouge Hinn signifie l’autre : hinn maðurinn
l’autre homme
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Déclinaisons Þessi Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
m þessi þennan þessum þessa
f þessi þessa þessari þessarar
n þetta þetta þessu þessa
þessir þessa þessum þessara
þessar þessar þessum þessara
þessi þessi þessum þessara
m sá þann þeim þess
f sú þá þeirri þeirrar
n það það því þess
þeir þá þeim þeirra
þær þær þeim þeirra
þau þau þeim þeirra
Sá Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
Remarques : le pluriel est identique au pluriel de la troisième personne du pronom personnel hann, hún, það le neutre est semblable au neutre du pronom personnel það Hinn La déclinaison du pronom est celle de l’article défini, sauf au nominatif et accusatif neutre singulier : hitt au lieu de hið pour l’article.
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¡
Les pronoms relatifs
Deux pronoms relatifs : sem et er Sem
qui, que, utilisé surtout dans la langue parlée et écrite.
Er
même signification mais uniquement dans la langue écrite.
Une bonne nouvelle : ils sont tous les deux invariables !
¡
Les pronoms interrogatifs
Quatre pronoms interrogatifs : hver, hvor, hvaða et hvílíkur Hver
: qui, que
Hver er heima ? Qui est à la maison ? Hvað er þetta ? Qu’est-ce que c’est ?
Hvor : lequel des deux Hvor stúlkan er fallegri ? Laquelle des deux filles est plus jolie ? Hvaða : quel
invariable (utilisé comme adjectif) Hvaða hús er þetta ? Quelle est cette maison ? (quelle maison est cela)
Hvílíkur : quel
plus rare, utilisé dans les exclamations Hvílíkur maður ! Quel homme !
Une particularité de la langue islandaise : les pronoms interrogatifs sont à la fois substantifs et adjectifs.
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Déclinaisons Hver Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
m hver hvern hverjum hvers
f hver hverja hverri hverrar
n hvað/hvert hvað/hvert hverju hvers
hverjir hverja hverjum hverra
hverjar hverjar hverjum hverra
hver hver hverjum hverra
Remarques : ajout d’un j devant une voyelle finale. Parmi les deux formes du neutre singulier, hvað est la plus utilisée. Hvert correspond à l’utilisation comme adjectif, hvað comme substantif. Hvor Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
m hvor hvorn hvorum hvors
f hvor hvora hvorri hvorrar
n hvort hvort hvoru hvors
hvorir hvora hvorum hvorra
hvorar hvorar hvorum hvorra
hvor hvor hvorum hvorra
Hvílíkur Déclinaison forte des adjectifs (comme ungur)
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Pour les autres formes d’interrogation, nous citerons ici les principaux adverbes interrogatifs hvar hvaðan hvenær hvernig hvort
où d’où (origine) quand comment si
hvers vegna pourquoi til hvers pourquoi, dans quel but - réponse : til þess að, til að af hverju pourquoi, pour quelle raison - réponse : því að
¡
Les pronoms indéfinis
La langue islandaise fait souvent la différence entre la dualité (deux) et la pluralité (trois et plus) et emploie alors des mots différents. Nous avons déjà rencontré cette différence dans les pronoms interrogatifs hvor lequel des deux et hver qui au sens large. Cette distinction est encore plus présente dans les pronoms indéfinis. Báðir chacun des deux et sérhver chacun Hvorugur aucun des deux et enginn aucun Comme pour les pronoms interrogatifs, les pronoms indéfinis sont à la fois substantifs et adjectifs.
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Quelqu’un ou un des deux Einhver : quelqu’un, quelque chose, quelque
- souvent dans les phrases positives, - les nominatif et accusatif neutre singulier ont deux formes : eitthvert : adjectif eitthvað : substantif - pour les autres cas, einhver se décline comme hver et seule la fin du mot -hver est déclinée - Ex.: það er eitthvað annað c’est quelque chose d’autre
- généralement dans les phrases Nokkur : quelque, quelqu’un, négatives et interrogatives - les nominatif et accusatif neutre quelques-uns singulier ont deux formes : nokkurt : adjectif nokkuð : substantif - voir déclinaison ci-après - Ex.: eftir nokkra daga après quelques jours Einn : quelqu’un, quelque
- Einn est le nombre un, il peut aussi être parfois utilisé comme pronom - voir déclinaison du nombre un
Annar : un autre, l’un des deux
- voir déclinaison ci-après - Ex.: annan dag un autre jour
Annar hver : un sur deux Annar hvor : l’un des deux, l’un ou l’autre
- annar et hver sont déclinés - annar et hvor sont déclinés
60
Annar tveggja : un des deux
- annar seul est décliné, tveggja est le génitif du nombre deux
Sumur et ýmis : quelques-uns (sur un grand nombre), il y en a qui, certains, divers
- généralement au pluriel - sumur déclinaison forte des adjectifs (comme ungur) - ýmis : voir déclinaison ci-après - sumir.., aðrir.., les uns..., les autres... - Ex.: sumir eru að lesa, aðrir eru að les uns lisent, les autres skrifa écrivent á ýmsum stöðum en divers endroits
Maður : on
- Maður correspond au nom homme (maður, menn au pluriel). Il est aussi utilisé dans un sens impersonnel et se traduit par on. - Ex.: maður má ekki reykja on ne doit pas fumer maður veit aldrei on ne sait jamais maður á að fara varlega il faut être prudent (on doit aller prudemment)
Chacun ou tous les deux Hver : chacun, chaque
- même déclinaison que le pronom interrogatif, mais au neutre : hvert : adjectif hvað : substantif - Ex.: á hverjum dagi chaque jour
Sérhver : chacun, chaque
- même déclinaison que hver avec : sérhvert : adjectif sérhvað : substantif - peu utilisé
61
Báðir : chacun des deux, tous les deux, l’un et l’autre
- n’existe qu’au pluriel - le plus courant pour ‘tous les deux’ - a un sens plus hétérogène que hvortveggja - voir déclinaison ci-après -Ex.: Jóhanna og Sólveig eiga báðar bíl Johanna et Solveig ont (toutes les deux) une voiture (chacune la sienne)
Hvortveggja : chacun des deux, tous les deux, l’un et l’autre
- singulier et pluriel - a un sens plus homogène que báðir - seule la première partie du mot est déclinée (déclinaison du pronom interrogatif hvor), tveggja étant le génitif du chiffre deux -Ex.: Norðmenn og Íslendingar veiða hvorirtveggja mikið af síld, les Norvégiens et les Islandais pêchent (tous les deux) beaucoup de harengs
Hvor : chacun des deux, tous les deux
- rarement utilisé dans ce sens - même déclinaison que le pronom interrogatif hvor
Personne ou aucun des deux Enginn : personne, aucun, rien
- s’emploie sans négation - voir déclinaison ci-après - Ex.: ég hef enga frétt je n’ai aucune nouvelle
Neinn : personne, aucun, rien
- s’emploie toujours avec une négation - se décline comme einn, le chiffre un -Ex.: ekki neitt rien, ekki neinn personne
62
Hvorugur : aucun des deux, ni l’un ...ni l’autre
- déclinaison forte des adjectifs (comme ungur)
Tout, peu, soi-même Allur : tout, tous
- déclinaison forte de l’adjectif (rappelée ci-après) -Ex.: allt er í lagi tout va bien allir eru hressir tout le monde est en forme
Fáeinir : peu de, quelques-uns
- n’existe qu’au pluriel - déclinaison forte des adjectifs -Ex.: fáeinir karlar, fáeinar konur quelques hommes, quelques femmes
Sjálfur : même, soi-même
- déclinaison forte des adjectifs (comme ríkur) -Ex.: ég geri það sjálf je fais cela moi-même
Déclinaisons Nokkur quelqu’un, quelque Singulier m nominatif nokkur accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
f nokkur
nokkurn
nokkra
nokkrum nokkurs
nokkurri nokkurrar
n nokkuð/ nokkurt nokkuð/ nokkurt nokkru nokkurs
nokkrir nokkra nokkrum nokkurra
nokkrar nokkrar nokkrum nokkurra
nokkur nokkur nokkrum nokkurra
63
Annar un autre, l’un des deux Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
m annar annan öðrum annars
f önnur aðra annari annarrar
n annað annað öðru annars
aðrir aðra öðrum annarra
aðrar aðrar öðrum annarra
önnur önnur öðrum annarra
m ýmis ýmsan ýmsum ýmiss
f ýmis ýmsa ýmissi ýmissar
n ýmist ýmist ýmsu ýmiss
ýmsir ýmsa ýmsum ýmissa
ýmsar ýmsar ýmsum ýmissa
ýmis ýmis ýmsum ýmissa
Ýmis quelques-uns Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
Báðir tous les deux (n’existe qu’au pluriel) Pluriel nominatif accusatif datif génitif
m báðir báða báðum beggja
f báðar báðar báðum beggja
64
n bæði bæði báðum beggja
Enginn personne, aucun Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
m enginn engan engum einskis
f engin enga engri engrar
n ekkert ekkert engu einskis
engir enga engum engra
engar engar engum engra
engin engin engum engra
m allur allan öllum alls
f öll alla allri allrar
n allt allt öllu alls
allir alla öllum allra
allar allar öllum allra
öll öll öllum allra
Allur tout Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
65
i LES NOMBRES
¡
Nombres cardinaux
Parmi les nombres cardinaux frumtölur, seuls les quatre premiers chiffres se déclinent (déclinaison ci-après), et hundrað, cent, devient hundruð au pluriel. 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
núll einn (m) tveir þrír fjórir fimm sex sjö átta níu tíu ellefu tólf þrettán fjórtán fimmtán sextán sautján átján nítján tuttugu
ein (f) tvær þjár fjórar
eitt (n) tvö þrjú fjögur
de 13 à 19 les nombres se terminent par án
A partir de 21, les nombres se construisent ainsi : la dizaine, suivie de og (et), puis de l’unité 66
21 tuttugu og einn (og ein, og eitt) 22 tuttugu og tveir .... A partir de 30, les dizaines se terminent par -tíu (dix) 30 þrjátíu 40 fjörutíu 50 fimmtíu 60 sextíu 70 sjötíu 80 áttatíu 90 níutíu 100 hundrað (ou eitt hundrað) 200 tvö hundruð ... 1000 þúsund (ou eitt þúsund) 2000 tvö þúsund Et pour les nombres importants : 1.000.000 milljón, milliard milljarður, billion billjón A partir de 100, la conjonction og (et) n’apparaît que devant le dernier nombre : 101 hundrað og eitt 240 tvö hundruð og fjörtíu 346 þrjú hundruð fjörtíu og sex 1999 eitt Þúsund níu hundruð níutíu og níu ou nítján hundruð níutíu og níu Tout nom après un nombre se terminant par ‘un’ (sauf ‘onze’) est au singulier. Particularité : pour compter des paires, de 1 à 4 il est fait usage de mots spécifiques : Einir skór une paire de chaussures ein (un) est au pluriel Tvennir skór deux paires de chaussures Þrennir sokkar trois paires de chaussettes Fernir sokkar quatre paires de chaussettes puis fimm pör sokkar cinq paires de chaussettes, etc...
67
Déclinaisons Einn un Singulier nominatif accusatif datif génitif Pluriel nominatif accusatif datif génitif
m einn einn einum eins
f ein eina einni einnar
n eitt eitt einu eins
einir eina einum einna
einar einar einum einna
ein ein einum einna
Tveir deux Pluriel nominatif accusatif datif génitif
m tveir tvo tveim(ur) tveggja
f tvær tvær tveim(ur) tveggja
n tvö tvö tveim(ur) tveggja
Þrír trois Pluriel nominatif accusatif datif génitif
m þrír þrjá þrem(ur) þriggja
f þrjár þrjár þrem(ur) þriggja
n þrjú þrjú þrem(ur) þriggja
Fjórir quatre Pluriel nominatif accusatif datif génitif
m fjórir fjóra fjórum fjögurra
f fjórar fjórar fjórum fjögurra
n fjögur fjögur fjórum Fjögurra
68
¡
Nombres ordinaux
Les nombres ordinaux raðtölur sont suivis d’un point. 1. fyrsti 2. annar 3. þriðji 4. fjórði 5. fimmti 6. sjötti 7. sjöundi de 7 à 10, terminaison en -undi 8. áttundi 9. níundi 10. tíundi 11. ellefti 12. tólfti 13. þrettándi de 13 à19, terminaison en -ándi 14. fjórtándi 15. fimmtándi 16. sextándi 17. sautjándi 18. átjándi 19. nítjándi 20. tuttugasti à partir de 20, terminaison par -asti 30. þrítugasti 40. fertugasti 50. fimmtugasti 60. sextugasti 70. sjötugasti 80. áttugasti 90. nítugasti 100. hundraðasti 200. tvö hundraðasti 1000. þúsundasti 2000. tvö þúsundasti et le millionième milljónasti
69
Après 100, seuls les deux derniers chiffres prennent la forme ordinale 101. hundraðasti og fyrsti 123. hundrað tuttugasti og þriðji 3545. þrjú þúsund fimm hundruð fertugasti og fimmti. 3600. þrjú þúsund og sex hundraðasti Annar, second, se décline comme le pronom indéfini annar, et les autres nombres ordinaux comme les adjectifs faibles.
¡
A propos des nombres
Date La date s’écrit dans le même ordre qu’en français, mais le jour est un nombre ordinal : 25. desember 2001 tuttugasti og fimmti desember tvö þúsund og eitt. Le nombre qui désigne une année est neutre. Sur une adresse, le numéro dans la rue est également neutre. Exemple : Selvogsgrunn 3 (lire þrjú) Multiple Fois : sinn (neutre) Une fois einu sinni ; deux fois tvisvar ; trois fois þrisvar ; quatre fois fjórum sinnum, etc... 5 x 6 = 30 fimm sinnum sex eru þrjátíu et pour débuter une histoire : einu sinni var ... il était une fois ... Pour les adjectifs suivants, ajout au nombre cardinal de -faldur (m), -föld (f), -falt (n) simple einfaldur ; double tvöfaldur ; triple þrefaldur ; quadruple fjórfaldur ; quintuple fimmfaldur, etc...
70
Fraction moitié helmingur ; un tiers þriðjungur ; un quart fjórðungur ou également einn fjórði (einn + le nombre ordinal) Demi La manière islandaise de compter les demis pour l’heure et dans certaines expression exprimant l’âge, consiste à diminuer d’un demi le nombre donné au lieu de l’ajouter comme en français. Exemple : Il est 4 heures et demie Klukkan er hálf fimm. Décimales 2,5 se dit tvö komma fimm Signes + plús ; - mínus ; = sama sem merki ; x margföldunarmerki ; / deilingarmerki Quantité, mesure unité eining ; dizaine tugur ; douzaine tylft La longueur, les distances, les poids sont exprimés en mètres, kilomètres, grammes, kilogrammes, etc... Une exception pour les bébés à la naissance que l’on ‘ne pèse pas comme du poisson’. Leur poids est exprimé en mörk, pluriel merkur (environ 250 g). Age Des adjectifs désignent les dizaines. Ils sont fréquemment utilisés pour exprimer l’âge De 20 à 70 ajout de -tugur, de 80 à 120 ajout de -ræður Tvítugur (20), þrítugur (30), fertugur (40), fimmtugur (50), sextugur (60), sjötugur (70), áttræður (80), níræður (90), tíræður (100), ... Exemples : tíræður maður un centenaire, fimmtugur maður un homme de cinquante ans (la cinquantaine) et hann er hálf fimmtugur il a quarante cinq ans (à une demie dizaine de la cinquantaine), ce qui ne rajeunit pas !
71
Autre expression : á fimmtugsaldri entre 40 et 50 ans Pour les enfants : hann er einsárs ou hann er árs gamall il a un an, hún er tveggja ára elle a deux ans, þriggja ára trois ans, fjögurra ára quatre ans, ...
i LES ADVERBES La formation des adverbes peut avoir plusieurs origines : - le neutre singulier d’un adjectif - un nom ou un adjectif suffixé par -a ou par -lega - le mot n’existe que comme adverbe L’adverbe bientôt en est une bonne illustration puisqu’il existe sous les trois formes : brátt (neutre de l’adjectif bráður rapide), bráðlega et bráðum - Les adverbes de temps Quand ? Hvenær ? maintenant nú ; jamais aldrei ; toujours alltaf ; alors þá - Quand vas-tu en Islande? Hvenær ferðu til Íslands ? - Je vais souvent en Islande en été, mais quelquefois aussi en décembre. Je n’y suis jamais allé au printemps et rarement en automne. Ég fer oft til Íslands á sumrin, en stundum líka í desember. Ég fer aldrei á vorin og sjaldan á haustin. - Les adverbes de manière, de quantité Comment ? Hvernig ? bien vel, mal illa, ainsi svona, tout à fait alveg Combien : hvað (ou hve) suivi d’un adjectif ou d’un adverbe. - Combien veux-tu changer ? (à la banque) Hvað miklu viltu skipta ? (hvað mikið : combien beaucoup) 72
- Combien y a-t-il d’enfants à l’école ? Hvað mörg börn eru í skólanum ? (hvað margir: combien nombreux) - Combien de fois es-tu allé en Islande ? Hve oft ferðu til Íslands ? (hve oft : combien souvent) Très mjög; beaucoup mikið, margir; encore, plus meira; peu lítt - Les adverbes de lieu Les adverbes de lieu prennent souvent différentes formes pour exprimer la direction, le mouvement. Ainsi le même adverbe français aura trois formes en islandais selon qu’il exprime : - une destination (vers) - un endroit sans mouvement, généralement suffixé par -i - une origine (à partir de ), suffixé par an Mouvement vers inn út hingað þangað upp niður fram aftur hvert heim
dedans dehors ici là au-dessus au-dessous en avant en arrière où chez soi, à la maison au nord (et norður autres points cardinaux)
Sans mouvement inni úti hér þar uppi niðri frammi fyrir aftan hvar heima
Mouvement à partir de innan utan héðan þaðan ofan neðan framan aftan hvaðan heiman
nyrðra ou fyrir norðan
norðan
Exemples : sortir fara út ; être dehors vera úti ; venir du dehors koma að utan 73
i LES PREPOSITIONS Certaines prépositions doivent être suivies de l’accusatif Ex. : nous parlons de toi við tölum um þig D’autres du datif Ex. : il est chez toi hann er hjá þér D’autres encore du génitif Ex. : il va chez toi hann fer til þín Certaines prépositions peuvent être suivies soit de l’accusatif (mouvement, temps présent, proximité...), soit du datif (sur place, temps passé, utilisation...) Ex. : il est venu avec le bateau hann kom með bátinn (il a apporté le bateau) hann kom með bátnum (il était dans le bateau) L’indication du (ou des) cas est donnée dans le lexique. Remarque : des adverbes peuvent être utilisés comme préposition, avec l’accusatif (destination ou origine) ou avec le datif ou le génitif (sans mouvement)
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i LES PREFIXES La construction des mots utilise parfois des préfixes. Parmi les plus fréquents : aðal- principal aðalstræti rue principale and- contre, hostile andstaða opposition auð- simple, facile auðvitað évidemment einka- mono, unique einkabarn enfant unique for- devant, intensif formaður directeur gagn-, gegn- transgagnsær transparent hálf- demi-, mihálftími demi-heure jafn- égal jafna aplanir, égaliser mis- négatif misjafn inégal, différent ó- in-, négatif, privatif ódýr pas cher sam- co-, avec, même samvinna coopération sér- à part, soi sérstaklega spécialement sjálf- soi-même sjálfvirkur automatique
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i LES VERBES
¡
Généralités
La conjugaison des verbes islandais présente beaucoup de variations pour qui veut entrer dans tous les détails, mais les règles semblent plus logiques que les conjugaisons françaises et les verbes irréguliers sont peu nombreux. Pour celui qui connaît la grammaire française, les verbes islandais ne devraient pas poser trop de problèmes car il y a pas mal de similitudes. Nous allons essayer d’expliquer les règles de conjugaison dans les grandes lignes, car il n’est pas possible de donner ici tous les cas de variantes. 1) Les temps Il n’y a que deux temps : présent et prétérit, et des temps composés avec des verbes auxiliaires. 2) Les modes Il y a quatre modes : - infinitif - indicatif - subjonctif - impératif. 3) Les catégories Les verbes se répartissent en trois catégories :
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- Les verbes faibles, les plus nombreux, qui forment le prétérit avec un suffixe. Les verbes faibles sont répartis en quatre classes de conjugaison. - Les verbes forts, moins nombreux (deux à trois cents), dont la racine est modifiée au prétérit. Les verbes forts sont répartis en sept classes, selon le type de transformation de la racine. - Les verbes prétérito-présents, une dizaine, souvent irréguliers et très utilisés. 4) Les voix Il y a trois voix : - active - medio-passive (forme réfléchie, à l’origine) - passive
¡
Formation des temps aux différents modes
- L’infinitif L’infinitif est souvent précédé de la particule að - J’apprends à parler islandais Ég læri að tala íslensku Il se termine par un a ajouté à la racine
- L’indicatif Le présent correspond à notre présent français, mais il sert aussi au futur qui se reconnaît au sens de la phrase ou par l’ajout d’un adverbe.
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Le prétérit correspond à l’imparfait et au passé simple français, parfois aussi à notre passé composé. Les terminaisons des conjugaisons de l’indicatif sont résumées dans le tableau suivant (V désigne une voyelle). Prétérit Verbes : forts faibles Vi V + r (rð, ð, t) st ir V+r i
Présent Singulier 1e pers. 2e 3e Pluriel
1e 2e 3e
um ið a
um uð u
um uð u
- Le subjonctif Le subjonctif est employé : - pour exprimer un souhait Ex. : pourrais-je avoir plus de café ? gæti ég fengið meira kaffi ? (emploi du subjonctif prétérit pour les formes de politesse) - dans les phrases subordonnées lorsque le verbe principal exprime un souhait, une volonté, une opinion, une croyance ou après un verbe de discours indirect (dire, demander,...) Ex. : Elle demande s’il est à la maison. Hún spyr, hvort hann sé heima (spyr : présent de l’indicatif de spyrja ; sé : présent du subjonctif de vera) Je crois qu’il n’est pas encore rentré à la maison. Ég held, að hann sé ekki ennþá kominn heim. Le subjonctif est obligatoire après certaines locutions : . bien que, même si : þó að, þótt, enda þótt
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Ex. :
. pour que, afin que : til að, til þess að Je t’ai prêté le livre pour que tu le lises. Ég lánaði bókina, til þess að þú læsir hana (læsir est au subjonctif)
- certaines locutions appellent l’indicatif ou le subjonctif, selon le sens : svo að + indicatif : de telle sorte que (consécutif) + subjonctif : afin que (but, finalité) eins og + indicatif : comme + subjonctif : comme si ef + indicatif : si (condition) + subjonctif : si (hypothèse) Ex. : Je le ferais si je le pouvais. Ég myndi gera það, ef ég gæti. Ils ont éteint la lumière de telle sorte que l’enfant eut peur. Þeir slökktu ljósið, svo að barnið varð hrætt. Ils ont éteint la lumière afin que l’enfant ait peur. Þeir slökktu ljósið, svo að barnið yrði hrætt. Les terminaisons des conjugaisons du subjonctif sont résumées dans le tableau suivant Présent
Prétérit
Singulier 1e pers. 2e 3e
i ir i
i ir i
Pluriel
um ið i
um uð u
1e 2e 3e
Remarque : les terminaisons du prétérit du subjonctif sont identiques à celles du prétérit de l’indicatif des verbes faibles
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- L’impératif A la deuxième personne du singulier, l’impératif est formé de la racine du verbe auquel est suffixé le pronom, comme pour la forme interrogative (voir chapitre des pronoms) - Viens ! Komdu ! (de koma) Au pluriel, l’impératif correspond à l’indicatif présent, sans pronom du personnel - Venez ! Komið !
- Le participe présent Invariable. Ajout à la racine de -andi - souhaitant : Vonandi (de vona)
- Le participe passé Le participe passé se décline comme un adjectif Il est terminé par -ður, -dur, -tur, ou -inn (pour le masculin) - appelé : kallaður (m), kölluð (f), kallað (n) du verbe kalla
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¡
Les verbes faibles
Un verbe faible est défini par l’infinitif, la première personne du singulier du présent et du prétérit de l’indicatif et par le participe passé neutre singulier - appeler : kalla, kalla, kallaði, kallað Caractéristiques : - peu de modification de la racine, - formation du prétérit en : -ði, après f, g, r ou voyelle -di, après l, m, n et ð -ti, après p, t, k ou s
Il y a quatre classes de verbes faibles. La première classe des verbes faibles a été formée à l’origine avec le suffixe ö qui est ensuite devenu a dans la langue médiévale et moderne. Le a de l’infinitif est ajouté à la racine, sauf au subjonctif présent. Métaphonie en u : quand la terminaison contient un u, le a de la racine devient ö. - appeler : að kalla, j’appelle : ég kalla, nous appelons : við köllum
La deuxième classe des verbes faibles a été formée avec le suffixe i. La racine était à l’origine longue et le suffixe a disparu. La voyelle des terminaisons est i. - apprendre : að læra, j’apprends : ég læri
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La troisième classe des verbes faibles a aussi été formée avec le suffixe i, mais la racine était courte et le suffixe n’a pas toujours disparu, ou bien il s’est transformé en j. La voyelle des terminaisons est u (sauf à la première personne du singulier). Métaphonie en u. Ces verbes ont tous subi la métaphonie en i, mais la voyelle d’origine apparaît encore au prétérit de l’indicatif et au participe passé (avec éventuellement une métaphonie en u si cette voyelle est un a). - compter : að telja, je compte : ég tel, tu comptes : þú telur, je comptais : ég taldi (a voyelle d’origine, devenue e sauf au prétérit de l’indicatif) nous comptions : við töldum (métaphonie en u du a qui devient ö)
La quatrième classe des verbes faibles regroupe : - tous les autres verbes faibles, pas très nombreux : exemple : dire : að segja, je dis : ég segi, je disais : ég sagði - ainsi que trois verbes faibles en partie irréguliers : acheter : að kaupa, j’achète : ég kaupi, j’achetais : ég keypti atteindre : að ná, avoir (auxiliaire) : að hafa - et les trois verbes faibles complètement irréguliers : penser : að þykja, employé sous une forme impersonnelle il me semble : mér þykir, il me semblait : mér þótti chercher : að sækja, je cherche : ég sæki, je cherchais : ég sótti composer un poème : að yrkja
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Exemple de conjugaison des quatre classes de verbes faibles KALLA (1) appeler
LÆRA TELJA (2) (3) apprendre compter
SEGJA (4) dire
Indicatif présent ég kalla þú kallar hann hún það kallar
læri lærir lærir
tel telur telur
segi segir segir
við þið þeir þær þau
lærum lærið læra
teljum teljið telja
segjum segið segja
Indicatif prétérit ég kallaði þú kallaðir hann hún það kallaði
lærði lærðir lærði
taldi taldir taldi
sagði sagðir sagði
við þið þeir þær þau
lærðum lærðuð lærðu
töldum tölduð töldu
sögðum sögðuð sögðu
Subjonctif présent ég kalli þú kallir hann hún það kalli
læri lærir læri
telji teljir telji
segi segir segi
við þið þeir þær þau
lærum lærið læri
teljum teljið telji
segjum segið segi
köllum kallið kalla
kölluðum kölluðuð kölluðu
köllum kallið kalli
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KALLA (1) appeler
¡
LÆRA TELJA (2) (3) apprendre compter
SEGJA (4) dire
Subjonctif prétérit ég kallaði þú kallaðir hann hún það kallaði
lærði lærðir lærði
teldi teldir teldi
segði segðir segði
við þið þeir þær þau
kölluðum kölluðuð kölluðu
lærðum lærðuð lærðu
teldum telduð teldu
segðum segðuð segðu
Participe présent
kallandi
lærandi
teljandi
segjandi
Participe passé masculin féminin neutre
kallaður kölluð kallað
lærður lærð lært
talinn talin talið
sagður sögð sagt
Les verbes forts
Un verbe fort est défini par l’infinitif, la première personne du singulier du présent de l’indicatif, les premières personnes du singulier et du pluriel du prétérit de l’indicatif et par le participe passé neutre singulier.
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En effet, chacune de ces formes peut avoir une voyelle différente et il est suffisant de les connaître pour en déduire toute la conjugaison. Il y a sept classes de verbes forts, selon les changements de voyelles dans le radical. Pour chacune des classes nous indiquerons ci-dessous la voyelle du radical de l’infinitif, celles des premières personnes du singulier et du pluriel du prétérit et celle du participe passé neutre. Caractéristiques : - le prétérit des verbes forts se forme avec des changements de voyelle du radical. Ces changements vocaliques sont appelés ‘l’apophonie’, héritée de l’indo-européen commun. - le prétérit du subjonctif se forme à partir du pluriel du prétérit de l’indicatif, avec la métaphonie en i : u et ju du radical deviennent y (deuxième et troisième classes) á et ó du radical deviennent æ (quatrième, cinquième et sixième classes)
Première classe : í - ei - i - i - attendre : að bíða j’attends : ég bíð j’attendais : ég beið nous attendions : við biðum attendu (neutre) : beðið
Deuxième classe : jó (jú, ú) - au - u - o - offrir : að bjóða j’offre : ég býð j’offrais : ég bauð nous offrions : við buðum offert (neutre) : boðið
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Troisième classe : e, i (et ö, y, ja) - a - u - u,o - payer : að gjalda je paye : ég geld je payais : ég gjalt nous payions : við guldum payé (neutre) : goldið - boire : að drekka je bois : ég drekk je buvais : ég drakk nous buvions : við drukkum bu (neutre) : drukkið
Quatrième classe : e, o - a - á - u,o Peu de verbes, mais de nombreuses variations - porter : að bera je porte : ég ber je portais : ég bar nous portions : við bárum porté (neutre) : borið Variation : le o est conservé au prétérit : - venir : að koma je viens : ég kem je venais : ég kom nous venions : við komum venu (neutre) : komið
Cinquième classe : e, i - a (á) - á - e - donner : að gefa je donne : ég gef je donnais : ég gaf nous donnions : við gáfum donné (neutre) : gefið 86
Sixième classe : a - ó - ó - a,e La première voyelle a peut aussi être : e , á, ey, æ La dernière voyelle du radical est a ou bien e devant g ou k - aller : að fara je vais : ég fer j’allais : ég fór nous allions : við fórum allé (neutre) : farið - prendre : að taka je prends : ég tek je prenais : ég tók nous prenions : við tókum pris (neutre) : tekið
Septième classe Cette dernière classe regroupe des verbes dont la racine peut avoir différentes voyelles. Ils se répartissent en deux groupes : - prétérit en é au singulier, é (e) au pluriel - prétérit en jó au singulier, ju (u) au pluriel - obtenir : að fá j’obtiens : ég fæ j’obtenais : ég fékk nous obtenions : við fengum obtenu (neutre) : fengið - habiter : að búa j’habite : ég bý j’habitais : ég bjó nous habitions : við bjuggum habité (neutre) : búið
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Exemple de conjugaison des sept classes de verbes forts BÍÐA(1) BJÓÐA(2) GJALDA(3) FÁ (7) attendre offrir payer obtenir Indicatif présent ég bíð þú bíð ur hann hún það bíð ur
býð býð ur býð ur
geld geld ur geld ur
fæ fæ rð fæ r
við bíð um þið bíð ið þeir þær þau bíð a
bjóð um bjóð ið bjóð a
gjöld um gjald ið gjald a
fá um fá ið fá
Indicatif prétérit ég beið þú beið st hann hún það beið
bauð bauð st bauð
gal t gal st gal t
fékk fékk st fékk
við bið um þið bið uð þeir þær þau bið u
buð um buð uð buð u
guld um guld uð guld u
feng um feng uð feng u
Subjonctif présent ég bíð i þú bíð ir hann hún það bíð i
bjóð i bjóð ir bjóð i
gjald i gjald ir gjald i
fá i fá ir fá i
við bíð um þið bíð íð þeir þær þau bíð i
bjóð um bjóð ið bjóð i
gjöld um gjald ið gjald i
fá um fá ið fá i
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BÍÐA (1) BJÓÐA(2) GJALDA (3) FÁ (7) attendre offrir payer obtenir Subjonctif prétérit ég bið i þú bið ir hann hún það bið i
byð i byð ir byð i
gyld i gyld ir gyld i
feng i feng ir feng i
við bið um þið bið uð þeir þær þau bið u
byð um byð uð byð u
gyld um gyld uð gyld u
feng jum feng juð feng ju
Participe présent
bíð andi
bjóð andi
gjald andi
fá andi
Participe passé masculin féminin neutre
beð inn beð in beð ið
boð inn boð in boð ið
gold inn gold in gold ið
feng inn feng in feng ið
89
BERA (4) KOMA (4) GEFA (5) porter venir donner
FARA(6) aller
Indicatif présent ég ber þú ber ð hann hún það ber
kem kem ur kem ur
gef gef ur gef ur
fer fer ð fer
við ber um þið ber ið þeir þær þau ber a
komum kom ið koma
gef um gef ið gef a
för um far ið far a
Indicatif prétérit ég bar þú bar st hann hún það bar
kom kom st kom
gaf gaf st gaf
fór fór st fór
við bár um þið bár uð þeir þær þau bár u
kom um kom uð kom u
gáf um gáf uð gáf u
fór um fór uð fór u
Subjonctif présent ég ber i þú ber ir hann hún það ber i
kom i kom ir kom i
gef i gef ir gef i
far i far ir far i
við ber um þið ber ið þeir þær þau ber i
kom um kom ið kom i
gef um gef ið gef i
för um far ið far i
90
BERA (4) KOMA (4) GEFA (5) porter venir donner
FARA(6) aller
Subjonctif prétérit ég bær i þú bær ir hann hún það bær i
kæm i kæm ir kom i
gæf i gæf ir gæf i
fær i fær ir fær i
við bær um þið bær uð þeir þær þau bær u
kæm um kæm uð kæm u
gæf um gæf uð gæf u
fær um fær uð fær u
Participe présent
ber andi
kom andi
gef andi
far andi
Participe passé masculin féminin neutre
bor inn bor in bor ið
kom inn kom in kom ið
gef inn gef in gef ið
far inn far in far ið
91
¡
Les verbes prétérito-présent
Au nombre de dix, ce sont des verbes très fréquemment utilisés et très irréguliers. Ils forment leur présent un peu comme les verbes forts forment leur prétérit, mais avec l’ancienne terminaison -t à la deuxième personne du singulier. Leur prétérit ressemble à celui des verbes faibles. Ceci dit, ils présentent tous des irrégularités. Les deux premiers, munu et skulu, sont des auxiliaires avec les particularités suivantes : - l’infinitif est en u - pas de prétérit à l’indicatif - pas de participe présent - pas de participe passé Ils ont des conjugaisons presque identiques. Munu : auxiliaire pour un futur incertain - nous achèterons peut-être un bateau við munum kaupa bát Skulu : auxiliaire pour un futur probable, une promesse, une volonté, une obligation - nous devons partir við skulum fara Eiga : avoir (posséder) ou devoir (avoir l’obligation) - j’ai deux frères ég á tvo bræður - que dois-je faire ? hvað á ég að gera ? (qu’ai-je à faire)
92
Mega : pouvoir (avoir l’autorisation) - puis-je t’aider ? má ég hjálpa þér ? Eiga et mega ont la même conjugaison Muna : se souvenir - nous ne nous souvenons pas comment il s’appelle við munum ekki hvað hann heitir Vita : savoir - je le sais ég veit það Þurfa : avoir besoin, devoir (obligation, nécessité) - elle n’a pas besoin de venir (il n’est pas nécessaire qu’elle vienne) hún þarf ekki að koma Kunna : pouvoir , savoir - elle sait l’islandais hún kann íslensku - l’enfant sait parler islandais barnið kann að tala íslensku Unna : aimer (littéraire, peu utilisé). Se conjugue comme kunna. Vilja : vouloir - veux-tu aller en Islande ? viltu fara til Íslands ? Remarque : les verbes munu, skulu, vilja, mega, vita, sont suivis de l’infinitif sans la particule að.
93
MUNU SKULU EIGA MEGA MUNA auxiliaire devoir posséder pouvoir se souvenir futur incertain Indicatif présent ég mun þú munt hann hún / mun það við munum þið munuð þeir þær / munu þau
skal skalt skal
á átt á
skulum eigum skuluð eigið skulu eiga
Indicatif prétérit ég þú hann hún / það við þið þeir þær / þau
94
má mátt má
man manst man
megum munum megið munið mega muna
átti áttir átti
mátti máttir mátti
mundi mundir mundi
áttum áttuð áttu
máttum mundum máttuð munduð máttu munduð
MUNU SKULU EIGA MEGA auxiliaire devoir posséder pouvoir futur incertain Subjonctif présent ég muni þú munir hann hún / muni það við munum þið munið þeir þær / muni þau Subjonctif prétérit ég myndi þú myndir hann hún / myndi það
MUNA se souvenir
skuli skulir skuli
eigi eigir eigi
megi megir megi
muni munir muni
skulum skulið skuli
eigum eigið eigi
megum megið megi
munum munið muni
skyldi skyldir skyldi
ætti ættir ætti
mætti mættir mætti
myndi myndir myndi
við myndum skyldum ættum þið mynduð skylduð ættuð þeir þær / myndu skyldu ættu þau
mættum myndum mættuð mynduð mættu myndu
Participe présent
eigandi
megandi munandi
Participe passé neutre
átt
mátt
95
munað
VITA savoir
ÞURFA avoir besoin
KUNNA savoir
VILJA vouloir
Indicatif présent ég veit þú veist hann hún það veit
þarf þarft þarf
kann kannt kann
vil vilt vill
við vitum þið vitið þeir þær þau vita
þurfum þurfið þurfa
kunnum kunnið kunna
viljum viljið vilja
Indicatif prétérit ég vissi þú vissir hann hún það vissi
þurfti þurftir þurfti
kunni kunnir kunni
vildi vildir vildi
við vissum þið vissuð þeir þær þau vissu
þurftum þurftuð þurftu
kunnum kunnuð kunnu
vildum vilduð vildu
Subjonctif présent ég viti þú vitir hann hún það viti
þurfi þurfir þurfi
kunni kunnir kunni
vilji viljir vilji
við vitum þið vitið þeir þær þau viti
þurfum þurfið þurfi
kunnum kunnið kunni
viljum viljið vilji
96
VITA savoir
ÞURFA avoir besoin
KUNNA savoir
VILJA vouloir
Subjonctif prétérit ég vissi þú vissir hann hún það vissi
þyrfti þyrftir þyrfti
kynni kynnir kynni
vildi vildir vildi
við vissum þið vissuð þeir þær þau vissu
þyrftum þyrftuð þyrftu
kynnum kynnuð kynnu
vildum vilduð vildu
Participe présent
vitandi
þurfandi
kunnandi
viljandi
Participe passé neutre
vitað
þurft
kunnað
viljað
97
¡
Les verbes être et avoir
Vera : être. Verbe irrégulier, il est aussi employé comme auxiliaire. - je suis en forme ég er hress Hafa : avoir. Verbe faible (quatrième classe), en partie irrégulier. Il n’est utilisé que comme auxiliaire. Avoir au sens de posséder est le verbe eiga (voir verbes prétérito-présent) - Il n’est jamais allé à Paris Hann hefur aldrei farið til Parísar (Paris aussi se décline !)
VERA être
HAFA avoir
er ert er
hef hefur hefur
við þið þeir þær þau
erum eruð eru
höfum hafið hafa
Indicatif prétérit ég þú hann hún það
var varst var
hafði hafðir hafði
vorum voruð voru
höfðum höfðuð höfðu
Indicatif présent ég þú hann hún það
við þið þeir þær þau
98
VERA être Subjonctif présent ég sé þú sért hann hún það sé við þið þeir þær þau
HAFA avoir hafi hafir hafi
séum séuð séu
höfum hafið hafi
Subjonctif prétérit ég væri þú værir hann hún það væri
hefði hefðir hefði
við þið þeir þær þau
værum væruð væru
hefðum hefðuð hefðu
verandi
hafandi
verinn verin verið
hafinn hafin hafið
Participe présent
Participe passé masculin féminin neutre
¡
Les temps composés
La notion de temps composés en islandais est assez complexe. Il n’y a pas seulement des temps mais aussi des aspects qui indiquent comment est l’action par rapport au temps.
99
Les temps composés ne conviennent pas tous à l’ensemble des verbes. Les possibilités sont déterminées par le sens du verbe. - Aspect duratif : vera að + infinitif L’action se prolonge dans le présent ou dans le passé - je lis (je suis en train de lire) : ég er að lesa - je lisais (j’étais en train de lire) : ég var að lesa Remarque : le présent : ég les, indiquerait une action générale qui se répète, ou un futur. Pour les verbes de mouvements, vera að + infinitif représente un futur proche - je vais venir : ég er að koma - Aspect perfectif : vera búinn að + infinitif C’est une action terminée actuellement ou dans le passé ou l’état qui en résulte ou en résultait. - il a lu, il a fini de lire: hann er búinn að lesa - elle avait fini de lire : hún var búin að lesa - l’enfant a lu : barnið er búið að lesa - les enfants ont lu : börnin eru búin að lesa (búinn s’accorde en genre et nombre avec le sujet) - Auxiliaire avoir (hafa) + participe passé Les temps composés avec l’auxiliaire avoir indiquent une action passée dans un temps qui dure encore, il y a toujours une possibilité de changement de situation. - je ne l’ai pas vue cet été : ég hef ekki séð hana í sumar (l’été n’est pas terminé et je peux encore la voir) ég sá hana ekki í sumar (l’été est terminé et je ne l’ai pas vue, il n’y a plus de changement possible) Autre exemple : - il n’est jamais allé à Paris hann hefur aldrei farið til Parísar (il n’y est pas encore allé, mais il ira peut-être un jour)
100
hann fór aldrei til Parísar (sous-entendu : il est mort et il ne pourra plus y aller) - Le futur Comme nous l’avons vu, le futur est généralement exprimé par un présent, éventuellement complété par un adverbe de temps. - il viendra (ce soir) : hann kemur (í kvöld) Il peut aussi être exprimé par des formes composées - l’auxiliaire munu + infinitif : futur incertain - il viendra (probablement) : hann mun koma - l’auxiliaire skulu + infinitif : promesse ou devoir - je ferai cela, je dois faire cela : ég skal gera það - le verbe ætla + infinitif : avoir l’intention de, souvent utilisé pour exprimer le futur - j’irai en Islande l’été prochain : ég ætla að fara til Íslands næsta sumar - le verbe geta + participe passé : pouvoir (physiquement), avoir la possibilité, forme très souvent utilisée en islandais - je viendrai, je peux venir (j’en ai la possibilité) ég get komið - vera að + infinitif d’un verbe de mouvement : futur proche - il va partir : han er að fara - le verbe verða : devenir, sert de futur au verbe être - il sera grand : hann verður stór - Le conditionnel L’équivalent du conditionnel français est généralement exprimé par le prétérit du subjonctif.
101
La forme composée de l’auxiliaire munu au prétérit du subjonctif myndi + infinitif est parfois utilisée pour exprimer le conditionnel. - je lirais : ég læsi ou ég myndi lesa - j’aurais lu : ég hefði lesið ou ég myndi hafa lesið
¡
Le médio-passif
Le médio-passif est à l’origine une forme réfléchie des verbes, qui a évolué au cours des siècles. Un exemple permet d’illustrer les grandes étapes de cette évolution : - Il s’habille Hann klæðir sik au Moyen Age, le pronom réfléchi était sik Hann klæðisk puis le pronom a été suffixé au verbe Hann klæðist enfin la forme actuelle : ajout du suffixe -st à la conjugaison, avec disparition des terminaisons r, rð, ð, ur. En même temps, le medio-passif est devenu une forme de verbe dont le sens s’est diversifié : - sens réfléchi, en régression, l’emploi du pronom réfléchi est souvent préféré au medio-passif - il s’habille hann klæðist ou bien hann klæðir sig - sens réciproque - hitta rencontrer hittast se rencontrer - sens passif qui peut-être une forme réfléchie en français - brenna brûler brennast être brûlé (= se brûler) - borga payer borgast être payé þetta á að borgast fyrir 31. janúar cela doit être payé avant le 31 janvier - sens actif - gifta marier 102
giftast se marier avec hann giftir sig il se marie hann giftist henni il se marie avec elle, il l’épouse - formation de verbes medio passif dont le sens est différent de la forme active - koma venir komast atteindre, parvenir - fara aller farast périr - anda respirer andast décéder ( rendre le dernier soupir) dans certains cas, la forme active n’existe pas - ferðast voyager við ferðumst nous voyageons Et pour finir, un dernier exemple : - eiga posséder, eigast se marier, eigast við se disputer .... La partie théorique de la grammaire islandaise dans ses grandes lignes se termine ici. Ces bases doivent vous permettre de former des phrases et comprendre vos interlocuteurs. Dans les parties suivantes, nous verrons d’autres phrases courantes qui compléteront cet aspect grammatical.
103
LA FORMATION DU VOCABULAIRE
Le vocabulaire actuel de la langue islandaise provient du norrois auquel ont été ajoutés des mots nouveaux construits sur les racines de la langue ancienne. Ceci permet de dire que de toutes les langues scandinaves, l’islandais est celle qui a le mieux su conserver la pureté de la langue et également celle qui est la plus archaïque. Plusieurs raisons historiques peuvent expliquer cet attachement à la langue d’origine et à sa transmission au cours des siècles : - l’existence très tôt en Islande d’une littérature en norrois, riche, abondante et beaucoup lue, - l’insularité du pays et l’isolement de ses habitants qui vivaient dans des fermes éloignées les unes des autres, où cohabitaient plusieurs générations et où se transmettaient la culture islandaise et la langue, - peut-être aussi une expression de la volonté d’indépendance visà-vis du Danemark auquel l’Islande fut longtemps soumise. Les mots internationaux n’entrent pas en Islande. Une commission travaille pour proposer une traduction islandaise la plus proche possible de la réalité et en conformité avec les racines anciennes. Plusieurs mots sont proposés. Le Parlement décide du mot
105
officiellement adopté. Il joue alors le rôle de notre Académie Française. Voici quelques exemples de traduction, avec l’origine de leur composition. camping tjaldstæði le lieu des tentes taxi leigubíll de leiga : location, loyer et bíll : voiture téléphone sími abréviation de símtal : conversation sur un fil géologie jarðfræði de jörð terre et fræði science ordinateur tölva de tala chiffre et völva prophétesse Tous les nouveaux termes techniques sont ainsi ‘disséqués’ pour arriver à la création d’un mot purement islandais. Ainsi beaucoup de mots ont été créés par la juxtaposition de plusieurs mots. Pour le ’téléfax’, plus d’une vingtaine de mots ont été utilisés avant que l’un d’eux soit officialisé. Parmi eux : myndskeyti soit ‘message-image’ ou myndsenditæki, ‘envoyeur d’image’, puis d’autres mots composés de ‘lettre et téléphone’ ou de ‘image, écrire et loin’, etc... Finalement le mot qui a été officialisé est símbréf de sími téléphone et bréf lettre. Mais dans la pratique, c’est souvent le mot fax qui est utilisé. C’est d’ailleurs un mot qui existait déjà dans la langue islandaise : fax désigne la crinière du cheval ! Grâce à leur étymologie islandaise, les mots provisoires, en attendant le choix de la meilleure traduction, sont compréhensibles par tous les Islandais. Un poète islandais, Thór Vilhjálmsson, a exprimé cette volonté de conserver la pureté de la langue. Voici un extrait de l’entretien publié par l’Association France-Islande : « Nous observons une discipline très sévère à l’égard des mots étrangers. Il y a une commission permanente qui invente des mots
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pour chaque nouvelle chose. Comme la langue islandaise est très fertile, on parvient facilement à en créer. (...) Cela prend du temps car il faut reproduire toutes les nuances du mot étranger. Je ne souhaite pas que la langue islandaise se fasse envahir par l’anglosaxon comme c’est le cas pour vous Français. » La Présidente Vigdís Finnbogadóttir, très attachée à l’intégrité de la langue, précise avec humour : « Les Islandais (...) s’arriment à leur langue, c’est ce que nous avons de plus stable : ici, la terre bouge tout le temps. ». Une autre illustration de cet attachement à la pureté de la langue est la lettre ‘z’. Le z n’existait pas à l’origine, et il fut l’objet de nombreux débats. En 1962, le Parlement interdit son utilisation, puis il y eut de vives discussions et même un projet de loi pour rétablir son usage. C’est ainsi que certains mots peuvent se trouver orthographiés avec un ‘s’ ou avec un ‘z’, la prononciation étant la même dans les deux cas. L’argot n’existe pas, les Islandais jurent plutôt en anglais ! Mais même les Beatles, en Islandais sont devenus Bítlar et se déclinent ! Avec l’important développement du tourisme en Islande de plus en plus de mots sont indiqués sous leur forme internationale, comme le mot hôtel : hótel. Pour terminer cette partie sur la formation du vocabulaire, jetons un œil sur la France vue par les Islandais : France devient Frakkland, les Français Frakkar, la Seine s’appelle Signa (prononcer Ség-na) la Loire Leirá Rouen Rúduborg Paris París et comme tout se décline, ‘París’ dans la conversation peut devenir Parísar : aller à Paris : fara til Parísar
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et chacun sait qu’à Paris il y a la tour Eiffel Eiffel turninn et l’Arc de Triomphe Sigur boginn (bo-yenne) (sigur victoire et bogi arc) Et comment appellent-ils notre RER ? : Rör (se prononce reur), mot islandais dont la traduction française est tuyau ! Quant aux Halles, elles deviennent Hallir, Hallirnar avec l’article, ce qui signifie les châteaux, les palais. Vous connaissez le verbe français se targuer. Mais savez-vous qu’il vient du mot islandais targa, petit bouclier ?
108
x
PRATIQUE DE LA LANGUE
La première partie nous a donné une initiation à la langue et les bases de sa grammaire afin de pouvoir ensuite composer des phrases de la conversation courante. Sans avoir nécessairement tout retenu de cette initiation, il est toujours utile de pouvoir s’y reporter pour construire une conversation ou comprendre la structure d’une phrase. C’est une aide pour toute personne qui va séjourner un certain temps en Islande, ainsi que pour le voyageur, le touriste et tous ceux qui s’intéressent à l’Islande, sa population, sa culture. Nous voici au début de la deuxième partie, consacrée à multiplier les exemples concrets de vocabulaire et de phrases utiles au voyageur. Dans un premier chapitre, nous découvrirons des phrases simples de la conversation courante. Une fois le mécanisme compris, le lecteur pourra composer luimême d’autres phrases avec les mots dont il aura besoin. 109
Le deuxième chapitre présentera le vocabulaire de la culture islandaise et permettra par le biais du vocabulaire d’avoir un aperçu de la culture, des coutumes, de l’histoire, et de la vie actuelle des Islandais. L’histoire des mots est en rapport avec l’histoire des hommes. Et il serait dommage de s’en tenir strictement à la langue si l’on veut connaître et découvrir un peuple.
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LA CONVERSATION COURANTE
Les premiers mots à connaître sont oui já (yao) et non nei (neille).
i SALUTATIONS Voici la manière la plus courtoise de saluer - pour saluer un homme en arrivant komdu sæll (og blessaður) (comme-de saïlle-tle) littéralement : viens heureux (et béni) en partant vertu blessaður (verteu blessazeur) littéralement : sois béni - pour saluer une femme komdu sæl (og blessuð) (comme-de saïlle), en arrivant vertu blessuð (verteu blesseuze), en partant - pour saluer plusieurs hommes komið þið sælir (og blessaðir), en arrivant verið þið blessaðir, en partant - pour saluer plusieurs femmes komið þið sælar (og blessaðar), en arrivant verið þið blessaðar, en partant - pour saluer des hommes et des femmes komið þið sæl (og blessuð), en arrivant verið þið blessuð, en partant Plus simplement et selon le moment de la journée : 111
- góðan daginn ou góðan dag : bonjour (gauzane d’ail-inne ou gauzane dag) - gott kvöld : bonsoir (gott(e) koueulde) - góða nótt : bonne nuit (gauza naute) Et bien souvent, on se contente de dire : - Sæll ou sæl ou sælar employés seuls qui correspondent à nos expressions bonjour, salut. - Bless (de bénir) ou bless bless : au revoir
i PRESENTATION Pour se présenter, il suffit de donner son prénom et son nom. Un Islandais se présentera souvent par le prénom seul. On peut se présenter ainsi : ég er Snorri Einarsson : je suis ...... ou présenter une autre personne hann er Pétur Jónsson ou þetta er Pétur Jónsson Qui êtes-vous ? (qui es-tu ?) Hvað heitir þú ? (comment t’appelles-tu) Rappel : le vouvoiement n’est pas employé en Islande. Les titres Monsieur : Herra, Madame : Frú, Mademoiselle : Ungfrú ne s’emploient ni lorsque l’on parle de quelqu’un, ni lorsque l’on s’adresse à une personne : on ne dit jamais ‘bonjour, monsieur’. Ils peuvent être employés exceptionnellement lorsque que l’on parle du (de la) Président(e) de la République ou de l’évêque. Le destinataire, sur une enveloppe, comporte le prénom en entier suivi du nom, sans titre.
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i REMERCIEMENTS Le verbe remercier est þakka - je te remercie pour ... ég þakka þér fyrir ... merci : þökk ou þakkir ou þakk mais on dit le plus souvent : takk qui est un mot plus scandinave qu’islandais. En réponse à des remerciements : - je vous en prie : gerðu svo vel (guèr-zeu svo vel) lorsque l’on s’adresse à une seule personne gerið þið svo vel (guèréz séz(e) svo vel) lorsque l’on s’adresse à plusieurs personnes) ou - il n’y a pas de quoi : það er ekkert að þakka littéralement : il n’y a rien à remercier það var lítið littéralement : c’était peu (de chose)
i EXCUSES ET EXPRESSIONS DE POLITESSE - Excusez-moi fyrirgefðu (contraction de fyrirgef þú : impératif deuxième personne du singulier du verbe fyrirgefa : pardonner) fyrirgefið þið si l’on s’adresse à plusieurs personnes ou afsakaðu (une personne) : de afsaka excuser afsakið (plusieurs personnes) - Je vous en prie qui correspond aussi à s’il vous plaît gerðu svo vel (pour une personne) gerið þið svo vel (pour plusieurs personnes) 113
C’est une expression utilisée en de multiples occasions, par exemple : pour proposer aux invités d’entrer, ou de s’asseoir ou de passer à table, ou de se servir, également lorsque l’on offre un cadeau, lorsque l’on rend la monnaie, ...
i EXPRESSIONS UTILES - Attention ! : passaðu þig ! gættu þín ! ou gættu að þér ! - Au secours ! : Hjálp ! - Chut !, silence ! : Uss ! - Super ! : en flott ! - Ecoutes ! : heyrðu ! très fréquent, permet d’attirer l’attention de celui à qui on s’adresse - A tes souhaits ! : Guð hjálpi þér ! (que Dieu t’aide)
i LES CONNAISSANCES EN LANGUES Même après avoir étudié les bases de la langue, il peut arriver qu’un interlocuteur vous fasse un discours qui vous dépasse. Voici comment sauver la situation : - je ne comprends pas ég skil ekki (iègue skél èk-ké) - veux-tu parler plus lentement viltu tala hægar (haïe-gar) - peux-tu répéter viltu segja það aftur veux-tu dire cela à nouveau (vilteu seill(e)ia saze afteur) ou plus radicalement : - je ne parle pas islandais ég tala ekki íslensku (islenne-skeu) - je parle français ég tala frönsku (freune-skeu) 114
- parles-tu français ? talar þú frönsku ? et dans le cas d’une réponse négative : nei - parles-tu anglais ? talar þú ensku ? (enne-skeu) - parles-tu allemand ? talar þú þýzku ? Arrêtons-nous là, vous aurez certainement obtenu une réponse positive. En effet, d’après les statistiques, parmi les étudiants entrant à l’université, l’étudiant islandais est celui qui connaît le plus de langues étrangères. Il commence par une langue scandinave, souvent le danois, plus une autre langue généralement l’anglais. Puis il apprend deux autres langues étrangères avant d’arriver au bac qu’il passe à l’âge de vingt ans. - Taka stúdentspróf : passer le baccalauréat (prendre l’examen du bachelier) - Mál : langue, langage
i TRANSPORTS ET DEPLACEMENTS Pour se diriger, une question : Où se trouve ...? Où est ... ? - Hvar er banki ? où est la banque ? (kouar ère ban-ké) - Hvar er pósthús ? - bureau de poste (paust-housse) - Hvar er bakarí ? - boulangerie - Hvar er sundlaug ? - piscine (seunn(e)d’leuill(e)gue) - Hvar er gistihús ? - auberge - Hvar er sæluhús ? - refuge - Hvar er tjaldstæði ? - camping - Hvar er apótek ? - pharmacie - Hvar er læknir ? - médecin - Hvar er sjúkrahús ? - hôpital (sioukra-housse)
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Vous avez de la chance, vous êtes sur la bonne route et l’on vous répond : - Það er beint : c’est tout droit - Það er ekki langt : ce n’est pas loin - Þriðja gata til vinstri : troisième rue à gauche C’est un peu plus compliqué si vous devez arpenter la ville : - Þú ferð að næstu götu : tu vas jusqu’à la prochaine rue beygja þar til hægri (haïe -ré) : tu tournes (là) à droite og ganga þar til þú kemur að kirkju : tu continues (marches là) jusqu’à ce que tu arrives à l’église beygja þar til vinstri (vénn(e)-stré) : tu tournes (là) à gauche sundlaugin er nokkrum metrum lengra til hægri : la piscine est quelques mètres plus loin sur la droite. Autre cas plus simple, vous demandez : - Hvar er Franska Sendiráðið ? où est l’ambassade de France ? Et l’on vous répond : - Það er í Túngötu : c’est dans Túngata Vous avez votre plan de Reykjavík et vous repérez alors la rue qui porte le nom de Túngata, tout près du centre ville et du lac. L’ambassade est au numéro 22.
Déplacements - Taxi et voiture bíll voiture leiga louer Un taxi se dit leigubíll. C’est ce qui est écrit sur les taxis et aux stations de taxis. Mais avec le développement du tourisme, maintenant il est souvent indiqué le mot taxi. Il est possible de les appeler par téléphone. En ville, ils ne mettent généralement pas longtemps pour venir. Pour une course tôt le matin, il vaut mieux le commander la veille. Le prix de la course 116
est inscrit au compteur. Les pourboires ne font pas partie des coutumes du pays. Location de voiture se dit bílaleiga, c’est ce qui est affiché sur les devantures des loueurs de voitures et souvent dans leur nom de société. Les grandes sociétés internationales de location de voitures sont aussi présentes en Islande. La location d’une voiture permet de circuler librement dans le pays. Il y a beaucoup plus de catégories de voitures à louer qu’en France : les catégories vont de A à K, incluant les véhicules 4x4 et les véhicules de 10 à 12 places. La route nationale 1 qui fait le tour de l’Islande est en grande partie goudronnée. Les routes intérieures, ne sont souvent accessibles qu’en véhicule 4x4. Si le prix des véhicules de location peut paraître élevé, il se justifie par la vie dure qu’ont les voitures sur certaines routes et sur les pistes. L’essence se dit bensín (benn(e)-sinne) station d’essence bensínstöð sans plomb blýlaust 95/98 oktan diesel steinolía faire le plein : fylla bílinn af bensíni pour demander le plein, il suffit de dire fylla (fét-la) Le mot fullur (adjectif plein) s’emploie pour un récipient qui est rempli, mais pas pour demander le plein. Fullur désigne aussi quelqu’un qui est saoul, à rapprocher de l’expression française ‘il est complètement bourré’. Hann er fullur il est saoul. Le garage se dit : bílaverkstæði (bilaverk-staill(e)-zé) ou encore verkstæði Dans ce mot, nous reconnaissons : bíla de bíll : voiture, verk : travail, stæði : lieu. La voiture est en panne : bíllinn er bílaður (bíll, voiture est masculin) huile : olíu (olieu) moteur : vél (vièle) pneu : hjólbarði (hiaule-bar-zé), ou dekk, mot d’origine étrangère
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L’incident le plus fréquent sur les pistes est la crevaison : crever : springa Circulation umferð (ferð voyage, um autour) Feux tricolores umferðarljós (ljós lumière) En 2014, le nombre de voitures pour 1000 habitants était de 671 soit 2 voitures pour 3 habitants.
- En ville Pour circuler en ville et en banlieue, il y a les autobus : strætisvagn ou stræto de manière abrégée. A Reykjavik, la compagnie de bus est SVR pour Strætisvagnar Reykjavíkur. Les panneaux d’arrêt de bus portent ces trois lettres. Pour payer, il existe des tickets vendus à des prix dégressifs selon le nombre de tickets achetés. Il est également possible de se procurer le plan des itinéraires des bus et leurs horaires. En montant dans le bus, mettre un ticket dans l’urne près du chauffeur, quelle que soit la longueur du trajet. Il est aussi possible d’y mettre de la monnaie si l’on n’a pas de ticket, mais cela revient un peu plus cher. Si l’on prévoit de reprendre un bus, soit pour rentrer après une course rapide, ou pour prendre un autre bus (correspondance), il faut demander un ticket spécial sur lequel est noté l’heure limite d’utilisation (1/2 h à 3/4 h) : pour cela il suffit après avoir payé le premier trajet, de tendre la main et le chauffeur vous remettra ce billet, ou mieux vous demandez ‘skiftimiða’ billet pour changer. Ensuite lors de l’utilisation de ce ticket, il faut le donner au chauffeur pour qu’il puisse vérifier l’heure, et ne pas le mettre directement dans l’urne. - Fimm farmiða Cinq billets (ou tickets)
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Les tickets des trajets en ville ne se vendent pas à l’unité mais par carte de cinq minimum. - Ég ætla að fá farmiða til Selfoss Je voudrais un billet pour Selfoss (littéralement : j’ai l’intention de recevoir un billet pour Selfoss) - Hvað kostar það ? Qu’est-ce que cela coûte ? - Hvaða bíll fer til Selfoss ? Où est le car pour Selfoss ? (littéralement quel car va à Selfoss)
- Dans le pays Il y a des lignes régulières de bus qui font le tour de l’Islande ou prennent les pistes intérieures. Pour désigner ces bus, on emploie : rútubíll ou rúta. Ils peuvent, à la demande, prendre des personnes ou les déposer en dehors des arrêts prévus. Lorsqu’il s’agit d’un long trajet sur les pistes intérieures, le prix du trajet inclut le repas (sous forme d’un panier repas). Il n’y a pas de train en Islande. Lest : train. Par contre, pour se déplacer d’une ville à l’autre, les Islandais prennent facilement l’avion. Les vols sur les lignes intérieures sont fréquents, et à Reykjavik, ces vols partent de l’aéroport qui se trouve tout près du centre ville. Reykjavik-Akureyri prend 45’ par avion comparé à 6 ou 7 heures par la route. L’aéroport international est situé à Keflavik, à une cinquantaine de kilomètres de Reykjavik. - Flugvél : avion (flug vol, vél moteur) - Flugvöllur : aéroport (völlur plaine) - Tollur : douane
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Les arrivées en provenance de l’étranger peuvent aussi se faire par bateau. - Skip : bateau, navire - Höfn : port Certains préfèrent le vélo. Ce n’est pas le moyen de transport le plus utilisé par les Islandais, à cause du temps et des routes pas toujours asphaltées. Mais le VTT est une formule qui tente les touristes qui se trouvent ainsi plus proche de la nature et avec l’avantage qu’il n’y a pas trop de circulation en dehors des villes. - Reiðhjól ou hjól bicyclette (reiða chevaucher, hjól roue) - hjóla aller à bicyclette - hjólreiðastígur piste cyclable ( stígur chemin) Un autre moyen plus sportif pour voyager ou se promener est le cheval. - Hestur : cheval
i AU RESTAURANT Dans les grandes villes, il y a des restaurants. Ils sont relativement chers. Dans le reste du pays, les restaurants sont généralement ceux des hôtels, ils sont ouverts à tous. Il y a aussi fréquemment des cafétérias dans les stations service d’essence. L’ouverture de nombreux restaurants en ville est un phénomène relativement récent (depuis 1970). Les Islandais avaient l’habitude de se recevoir à dîner chez eux. Avec le nombre croissant de touristes de nombreux restaurants de tous styles ont fait leur apparition : restaurants islandais, avec des spécialités de poissons, mais aussi restaurants français, italiens, chinois, japonais, thaïlandais, pizzerias, ‘fast food’, ... Il y a également des cafétérias 120
ou des boutiques où l’on mange d’excellentes glaces. Des petites baraques dans les rues vendent des ‘hot dogs’ : pylsur. Mais revenons au restaurant : - Veitingahús ou matsölustaður restaurant (matur nourriture, sölu de sala vendre, staður lieu) - Smáréttir snack-bar - Er til laust borð ? Y a-t-il encore une table libre ? - Þetta borð er lofað. Cette table est réservée. - En það er laust borð þarna. Mais il y a une table libre par ici. - Viltu gera svo vel að rétta okkur matseðilinn...Takk. Pouvezvous (peux-tu), s’il vous plaît, nous donner la carte... Merci - Ég ætla að fá súpu, fisk og kartöflur með tómötum, og á eftir skyr og rjóma. Og þú ? Je pense prendre une soupe, du poisson et des pommes de terre avec des tomates, et ensuite du ‘skyr’ avec de la crème. Et toi ? - Ég ætla að fá reyktan lax, lambakjöt og brúnaðar kartöflur. Je vais prendre du saumon fumé, du mouton et des pommes de terre sautées. - Vatn og eina flösku af hvítvíni. De l’eau et une bouteille de vin blanc. - Ágætt, það er mjög gott. Très bien, c’est très bon. - Viljið þið kaffi ? Voulez-vous du café ? - Já, kaffi fyrir tvo og reikninginn. Oui, du café pour deux et l’addition. (Pas de pourboire)
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Contrairement aux Français, les Islandais mangent du pain avec la soupe, mais pas avec les autres plats. Sur le menu matseðillinn : - Forréttir entrées - Súpa soupe - Fiskréttir plat de poisson fiskur poisson lax saumon silungur truite bleikja omble chevalier ýsa églefin lúða flétan síld hareng þorskur morue (sur les menus : cabillaud) rækjur crevettes Les Islandais mangent plus de poisson que de viande. - Kjötréttir plat de viande (kjöt viande). Attention, les noms suivants désignent la viande et non l’animal. lambakjöt mouton, agneau hangikjöt mouton fumé nautakjöt bœuf svínakjöt porc kjúklingur poulet - Grænmeti légumes kartöflur (carte-bleur) pommes de terre (kartafla au singulier) franskar frites (pommes de terre ‘françaises’) kál chou blómkál chou-fleur rauðkál chou rouge grænar baunir (graille-nar beuille-nir) petits pois sveppir champignons rófur navets gulrætur carottes
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Tomates et concombres servent d’accompagnement. Ils poussent très bien en serre. - tómatur tomate - agúrka concombre - salat salade - ostur fromage - brauð pain - smjör (smieure) beurre - ávöxtur fruit - appelsína orange - epli (èplé) pomme - banani banane - ís glace - kaka gâteau - kex biscuit - terta tarte - drykkir boissons vatn eau mjólk lait appelsínusafi jus d’orange bjór (pilsner) bière (bière légère) rauðvín vin rouge hvítvín vin blanc kaffi café te thé Sur les menus en islandais figure souvent une traduction en anglais, voire en allemand et en français.
i HEBERGEMENT Différents noms désignent les lieux d’hébergement : Hôtel : Hótel Pension, auberge : Gistihús Refuge de montagne : Skáli (Skálar Ferðafélags Íslands)
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Dans des régions loin de toute habitation, il y a des refuges où l’on peut dormir pour un prix modique. Le règlement est affiché et chacun a à cœur de le respecter. Mais la priorité est donnée aux membres du touring club islandais F.I. (Ferðafélag Íslands) Refuge de secours : Sæluhús (de couleur orange généralement, lieu de secours pour s’abriter en cas d’intempéries en montagne) Auberge de Jeunesse : Farfuglaheimili (far voyage, fugl oiseau, heimili foyer) Logement à la ferme : Ferðaþjónusta bænda Logement chez l’habitant : Heimagisting Généralement, il n’y a pas de panneau à l’extérieur des maisons, pour loger chez l’habitant il faut s’adresser aux tour-opérateurs et agences de voyages ou utiliser des sites comme Airbnb. Certains bâtiments souvent isolés des villes ont été conçus pour être école (pensionnat) l’hiver et hôtel l’été. C’est le cas de la chaîne d’hôtel Edda. Le réfectoire devient salle à manger. Les chambres ont deux lits et deux tables ou bureaux, les salles de classe deviennent des dortoirs, des matelas y sont disposés et les voyageurs peuvent y dormir avec leur sac de couchage. Herbergi : chambre Uppbúið rúm : lit fait, draps et literie fournis Svefnpokapláss : possibilité de dormir avec son sac de couchage (svefn sommeil, poka sac, pláss place) Sturta : douche Hvar er snyrting ? Où sont les toilettes ? Sur la porte des toilettes hommes : Karlar Sur la porte des toilettes femmes : Konur Eldunaraðstaða : endroit où l’on peut faire sa cuisine. Morgunverður ou morgunmatur : petit déjeuner. Hádegisverður : déjeuner Kvöldverður ou Kvöldmatur : dîner de morgunn matin, hádagur midi, kvöld soir, verður et matur repas. 124
La piscine de l’hôtel (payante), sundlaug, est également ouverte aux personnes extérieures à l’hôtel. En Islande, les villes, même petites, ont une piscine d’eau chaude en plein air.
i MEDECINE ET SOINS MEDICAUX Il n’y a pas de maladie particulière en Islande. On peut boire l’eau froide au robinet, mais il vaut mieux éviter l’eau chaude car elle est le plus souvent soufrée, de provenance géothermique. C’est pourquoi il vaut mieux laver les couverts en argent à l’eau froide chauffée. Dans les phrases islandaises ci-dessous, c’est toujours le tutoiement qui est employé. Dispensaire : sjúkrahús (sioukrahousse) Hôpital : spítali (spitalé) Pharmacie : apótek ou lyfjabúð - Appelez un médecin Sækið lækni ou náið í lækni - Y a-t-il un médecin qui parle français ou anglais ? Er einhver læknir sem talar frönsku eða ensku ? - Pouvez-vous prévenir X... Getur þú tilkynnt X... - Qu’avez-vous ? Hvað er að þér ? - J’ai de la fièvre. Ég er með hita.
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- J’ai mal à la tête. Ég er með höfuðverk. - J’ai mal au ventre. Ég er með verk í kviðarholinu. - J’ai mal à l’estomac. Ég er með magaverk. - J’ai mal au cœur (nausée). Mér er óglatt. - J’ai un malaise cardiaque. Ég er með verk fyrir hjarta. - J’ai la diarrhée. Ég er með niðurgang. - Je suis constipé. Ég á erfitt með hægðir. - J’ai une indigestion. Meltingin er ekki í lagi. - Est-ce une appendicite ? Er þetta botnlangabólga ? - Je suis vaccinée(vacciné) contre le tétanos. Ég er bólusett(ur) gegn gin. - Je suis diabétique. Ég er með sykursýki. - J’ai une insuffisance rénale. Ég er slæm(ur) í nýrunum.
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- J’ai été récemment opéré. Ég hef nýlega gengist undir aðgerð. - Je suis enceinte. Ég á von á barni. - Je suis allergique aux antibiotiques, par exemple la pénicilline. Ég er með ofnæmi fyrir fúkkalyfjum t.d. (til dæmis) penicillíni. - Un dentiste. Tannlæknir - J’ai mal aux dents. Ég er með tannpínu. - Combien je vous dois... Hvað á ég að borga ...
i POSTE ET TELEPHONE Póstur og sími - La poste Bureau de poste : pósthús (post-housse) Boîte aux lettres : póstkassi (post-cassé) rouge avec un cor de chasse Lettre : bréf Enveloppe : umslag Timbre poste : frímerki Carte postale : póstkort Lettre recommandée : ábyrgðarbréf Mandat postal : póstávísun Boîte postale (poste restante) : pósthólf 127
Paquet, colis : pakki ou böggull Adresse : heimilisfang Facteur : bréfberi (bera porter, bréf lettre), on dit aussi póstur Toutes les villes et les localités même petites possèdent leur bureau de poste. Sur les boîtes aux lettres il y a parfois l’indication innanlands pour le courrier destiné à l’intérieur du pays, et til útlanda ou utanlands pour le courrier vers l’étranger. Si vous avez besoin d’un timbre pour l’Islande et de dix timbres pour l’international : - Viltu gera svo vel að láta mig hafa eitt frímerki á bréf innanlands og tíu á bréf til útlanda ? (peux-tu s’il te plaît me laisser avoir un timbre pour une lettre à l’intérieur du pays et dix pour le courrier vers l’étranger) - Voici un timbre pour l’intérieur du pays et dix pour l’étranger. Hér eru eitt frímerki à bréf innanlands og tíu til útlanda. Gerðu svo vel. - Qu’est-ce que cela coûte ? Hvað kostar það ? - Quatre cent quatre-vingt cinq couronnes það kostar fjögur hundruð áttatíu og fimm krónur. Les timbres sont aussi vendus avec les cartes postales. Il y a environ douze timbres émis chaque année. Ils sont très jolis : très belles séries de fleurs, d’oiseaux, de canards, également des paysages islandais, les hommes et femmes célèbres du pays, l’histoire des moyens de transports, les découvertes techniques, les sports, ... et deux timbres sont émis chaque fin d’année sur le thème de Noël. - Le téléphone Téléphone : sími (simé) Téléphone portable : farsími Télégramme : símskeyti Fax : símbréf Numéro de téléphone : símanúmer 128
Annuaire du téléphone : símaskrá Répondeur : símsvari L’annuaire islandais est accessible sur www.ja.is. Les abonnés y sont classés par prénom, puis par patronyme. - Puis-je téléphoner ? Má ég hringja ? - Oui, je t’en prie ! Já, gerðu svo vel ! - Allo ! Halló ! sans oublier le h toujours aspiré et l’accentuation sur la première syllabe. - Allo, Pétur ? C’est Katla. Halló, Pétur ? Þetta er Katla ou Þetta er Katla hérna ou Katla hérna - Puis-je parler à Pétur ? Get ég talað við Pétur ? - Pétur est-il là ? Er Pétur heima ? ou Er Pétur við ? - Un instant Augnablik ou Andartak - Il n’est pas là Hann er ekki heima - C’est occupé Það er á tali - Je rappellerai Ég hringi aftur Si c’est un répondeur, laisser un message : - Peux-tu rappeler Katla ? Viltu gera svo vel að hringja í Kötlu ? (Veux-tu s’il te plaît téléphoner à Katla)
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Les Islandais téléphonent beaucoup. On compte plus d’un téléphone mobile par habitant, ce qui explique qu’il y ait peu de cabines téléphoniques dans les rues. Pour téléphoner, il faut aller à la poste ou utiliser les téléphones à pièces (en prévoir suffisamment) dans les stations services, les restaurants. Les numéros de téléphone sont à sept chiffres. Les numéros de portable commencent généralement par 6 ou 8. Pour appeler l’Islande de l’étranger, l’indicatif du pays est 354. D’Islande, pour appeler l’étranger, composer le 00, puis l’indicatif du pays et le numéro du correspondant. Pour les renseignements : faire le 1818 pour un numéro en Islande, et le 1811 pour un numéro à l’étranger. Pour les urgences, un seul numéro dans tout le pays : 112 pour la police, les pompiers, l’hôpital, ainsi que l’application 112 Iceland chargeable sur les téléphones mobiles.
i BANQUE Banque : banki Compte : reikningur Virement : yfirfærsla Réception, service : afgreiðsla Guichet : afgreiðslugat Devises : gjaldeyrir Bureau de change : erlendur gjaldeyrir ou gjaldeyrisskipti Caissier : gjaldkeri Argent : peningar Monnaie : smápeningur Billet : peningaseðill - S’il vous plaît, je voudrais changer des francs français en argent islandais. Viltu gera svo vel að skipta fyrir mig frönskum peningum í 130
íslenska (veux-tu s’il te plaît changer pour moi de l’argent français en islandais) - Combien voulez-vous ? Hve miklu ætlar þú að skipta ? (combien as-tu l’intention de Changer ?) - Signature Undirskrift Quelques grandes banques islandaises : Landsbanki Banque Nationale Arion Banki créée en 2009 suite à la nationalisation de la banque Kaupþing et de la banque Búnaðarbanki Banque agricole Íslandsbanki Banque d’Islande Sparisjóður regroupement des caisses d’épargne Il y a dans toutes les localités d’Islande des distributeurs de billets qui acceptent les cartes bancaires internationales. Les hôtels et la quasi-totalité des commerçants acceptent également le paiement par cartes bancaires. L’unité monétaire est la couronne islandaise : Íslensk króna (Íkr), pluriel krónur. Une couronne est divisée en 100 aurar. Il est très difficile d’acheter des couronnes islandaises à l’étranger. Le voyageur peut quitter l’Islande avec autant de couronnes qu’il le souhaite, mais il devra les conserver jusqu’à son prochain voyage en Islande, car elles ne sont pas reprises en dehors du pays. A l’aéroport international, il y a un bureau de change à l’arrivée comme au départ. Il y a bien sûr des boutiques duty free au départ mais aussi, ce qui est très rare, une boutique duty free à l’arrivée où l’on peut acheter des alcools, du tabac, des chocolats ou autres gâteries détaxés.
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i ACHATS Achat : kaup (cueille-pe) Acheter : kaupa (cueille-pa) Magasin : búð, verslun (bouse, vers-leune) Prix : verð T.V.A. : virðisaukaskattur Soldes : útsala (outsala) 40% de réduction : 40% afsláttur S’il y de nombreuses boutiques et même des centres commerciaux à Reykjavik et dans les principales villes, les commerçants se font plus rares dans le reste du pays. Il y a souvent un supermarché près des stations services et parfois près des campings. Les magasins ouvrent tous les jours de la semaine et souvent le samedi jusqu’à 14 ou 16 heures. Les magasins de souvenirs, les supermarchés et les stations-services restent souvent ouverts le dimanche. Les prix sont fixes et marqués. Ouvert : opið Fermé : lokað Pousser : ýta Tirer : toga Tous les lainages : pulls, bonnets, écharpes, gants, chaussettes, couvertures et laine à tricoter font partie des achats les plus appréciés, avec les objets d’artisanat en céramique ou faits à partir de la lave, les bijoux, ou encore les articles en peau de mouton retournée ... Certains ramènent aussi des spécialités qu’ils ont particulièrement aimées : gaffalbitar (petits morceaux de poissons marinés), poisson séché, saumon fumé,... L’Islande possède aussi de grandes librairies à ne pas rater. Laine : garn Tricoter : prjóna Couverture : teppi 132
Pull : peysa Le fameux pull islandais lopapeysa est tricoté à la main, sans une seule couture. Il est en laine naturelle, non teintée, et offre les coloris des moutons : du blanc au noir, en passant par les beige, marron, gris. Ces pulls se trouvent maintenant également dans d’autres coloris, la laine est alors teintée. Les moutons islandais sont les descendants de la race arrivée avec les premiers colons. Ils fournissent une laine résistante, douce et chaude, peu perméable, qui est très réputée. - Je voudrais un pull. Ég ætla að fá peysu. - Combien coûte ce pull ? Hvað kostar þessi peysa ? - Est-ce que je peux l’essayer ? Má ég prófa ? (prova) - C’est bon, je prends celui-ci Gott, ég tek þessa - C’est cher Það er dýrt - Ce n’est pas cher Það er ódýrt Sur le ticket ou la facture est indiqué le total : samtals ou samt. ou alls (en tout). Pensez à demander les bordereaux de détaxe endurgreiðsla virðisaukaskatts pour les achats indiqués comme ‘tax-free’. Le montant de la TVA vous sera remboursé à votre départ à l’aéroport international par virement sur votre carte bancaire ou en espèces en couronnes islandaises que vous pourrez utiliser pour faire encore quelques achats.
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i DATE ET HEURE - La date La formulation de la date en islandais ressemble beaucoup à celle que nous utilisons, à ceci près que le nombre est ordinal. Il s’écrit en chiffres suivis d’un . et les deux chiffres du siècle peuvent être remplacés par ‘ Date : dagsetning Exemple de plusieurs formulation pour : le jeudi 28 avril 2016 Fimmtudaginn 28. apríl ‘16 28. apríl ‘16 28. 4 ‘16 28/4 ‘16 Siècle : öld Année : ár Mois : mánuður janúar febrúar mars apríl maí júní júlí ágúst september október nóvember desember Pas de majuscule pour le nom des mois s’ils ne sont pas le premier mot de la phrase. Semaine : vika Jour : dagur Les sept jours de la semaine : vikudagarnir sjö dimanche : lundi : mardi : mercredi : jeudi : vendredi : samedi :
sunnudagur (jour du soleil) mánudagur (jour de la lune) þriðjudagur (troisième jour) miðvikudagur (jour du milieu de la semaine) fimmtudagur (cinquième jour) föstudagur (jour du jeûne) laugardagur (jour du bain) 134
- L’exposition se tiendra du 21 juin au 31 août Sýningin stendur yfir frá 21. júní til 31. ágúst.
- L’heure Pour exprimer l’heure, l’islandais utilise le mot klukka, kl. en abrégé, qui signifie horloge, réveil. Une montre se dit úr. - A cinq heures (5 h) Klukkan fimm (kl. 5) Les nombres de un à quatre, qui se déclinent, sont utilisés au neutre. Heure (dans le sens de 60 minutes) : tími ou klukkutími Minute : mínúta Seconde : sekúnda Matin : morgunn Après-midi : eftirmiðdagur - Quelle heure est-il ? Hvað er klukkan ? (littéralement : qu’est l’horloge ?) A l’heure juste - Il est 1 heure (ou il est 13 heures) Klukkan er eitt - Il est midi Klukkan er tólf á hádegi - Il est minuit Klukkan er tólf á miðnætti L’heure avant la demie - Il est 1 heure 10 Klukkan er tíu mínútur yfir eitt - Il est 1 heure un quart Klukkan er korter yfir eitt
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A la demie. Formulation : il est une demie avant telle heure - Il est 1 h et demie Klukkan er hálf tvö L’heure après la demie. Formulation : il manque x minutes pour être à telle heure. On se situe par rapport à l’heure suivante. - Il est 1 heure 50 Klukkuna vantar tíu mínútur í tvö - Il est 1 heure moins le quart Klukkuna vantar korter í tvö Dans une phrase comme ‘il vient à 1 heure moins le quart’, où l’on ne répond pas à la question ‘quelle heure est-il’, on emploiera korter fyrir tvö. Sur une invitation vous pourrez trouver : 17. júní kl. 18:30 17 juin à 18 h 30 ou kl. l9.30 22.00 19 h 30 à 22 h ou milli kl. 10:15 og 12:30 entre 10 h 15 et 12 h 30 L’Islande est à l’heure du méridien de Greenwich et ne change pas d’horaire entre l’hiver et l’été.
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LE VOCABULAIRE DE LA CULTURE ISLANDAISE
Dans ce chapitre nous essaierons de vous aider à retenir et comprendre des mots particuliers à la culture du pays. Nous vous donnerons des explications linguistiques, historiques ou étymologiques. C’est une approche intéressante et importante pour mieux comprendre la vie du pays et y participer.
i NOMS GEOGRAPHIQUES Le drapeau islandais a la croix que l’on trouve sur les drapeaux de tous les pays scandinaves. Il est bleu comme la mer et le ciel, avec une croix blanche comme les glaciers, surmontée d’une croix rouge comme les volcans ! Flagg et fáni : drapeau. L’appellation Ísland est composé de ís glace et de land pays. Ce nom a été donné par un Norvégien qui vint en Islande au début du IXe siècle. C’était un peu avant les premiers colons « officiels », arrivés avec Ingólfur Arnarson. Contrairement à ce que laisserait supposer le nom donné au pays, ils trouvèrent un pays boisé, sans pour autant oublier l’existence des grands glaciers. Suite à l’utilisation du bois par les Vikings, à des éruptions volcaniques et des refroidissements climatiques, les 137
forêts ont disparu. Ces dernières décennies, les Islandais ont procédé à un reboisement qui commence à porter ses fruits. Mais revenons à l’installation des premiers colons. Ingólfur est arrivé au sud de l’île, à l’endroit qui porte son nom : Ingólfshöfði (höfði cap, promontoire). En arrivant, il aurait jeté à la mer les montants de son siège, afin de s’installer là où le décideraient les dieux, c’est-à-dire là où il retrouverait ses montants de bois. En 874, il les retrouva au sud de la côte ouest, dans une baie abritée, près de sources chaudes et il s’y installa. Il nomma ce lieu Reykjavík, c’est-à-dire la « baie des fumées », à cause des sources chaudes (vík baie et reykur vapeur, fumée). Ce n’est qu’en 1786 que Reykjavík reçut le statut de municipalité. Aujourd’hui capitale non polluée, Reykjavík, la « baie des fumées », est aussi surnommée la « ville sans fumée ». De 5.000 habitants au début du XXe siècle, elle compte maintenant 122.000 habitants et 212.000 avec ses environs, soit près de 65% de la population islandaise ! Le reste du pays se caractérise par la prédominance d’une nature grandiose, parfois sauvage, et merveilleusement préservée. Les villes ou villages portent souvent des noms en rapport avec le site. C’est ainsi que sur toute la côte, des villes ou villages portent des noms terminés par vík, baie. Parmi les plus grandes, citons Keflavík (10.000 habitants) où est situé l’aéroport international, à une cinquantaine de kilomètres de Reykjavík. Grindavík (2.200 habitants) port de pêche actif, non loin de zones géothermiques et de solfatares. Húsavík (2.300 habitants), la « baie des maisons », un des premiers sites occupés par les Vikings, au nord. Ólafsvík (1.000 habitants) à l’ouest, la « baie d’Ólafur », du nom (prénom) du premier colon qui s’y établit. Vík (600 habitants) appelé aussi Vík í Mýrdal, près de Dyrhólaey, la pointe le plus au sud de l’Islande, où nichent des 138
quantités d’oiseaux dont les macareux moines. Dyrhólaey (de dyr porte, hóll colline, ey île) provient d’une éruption sous-marine, il y 80.000 ans. La capitale du nord, Akureyri, qui a vu sa première maison construite en 1777, est devenue ville en 1862. Elle est maintenant la troisième ville du pays avec 18.000 habitants. Son nom signifie l’« île du champ », akur champ et eyri île, langue de sable. Ce nom lui a été donné à cause d’une langue de terre qui s’avance dans le fjord. L’intérieur étant désertique, les habitations se trouvent principalement sur la côte. Cette côte est découpée par des fjords et beaucoup de villes ou villages ont un nom terminé par fjörður. Ísafjörður (3.000 habitants), le « fjord des glaces ». C’est la « capitale » du nord-ouest, dans les fjords de l’ouest. Ce port, habité dès le moyen âge, a son aéroport et de nombreuses activités : industrie de la pêche (crevettes), mais aussi industries de l’électronique, de la fabrication de verre, de plastique, de l’aggloméré,... Hafnarfjörður (28.000 habitants), le « fjord du port ». Dès le XIVe siècle, c’est un important port de pêche et un centre de conserverie de poisson. Bâti au milieu d’un paysage de laves, il n’est qu’à un quart d’heure au sud de Reykjavík. Siglufjörður (1.300 habitants) au nord, fut la capitale de la pêche et de l’industrie du hareng. Malheureusement, il a connu des périodes difficiles et a dû se diversifier suite au déclin de la pêche au hareng. Situé au bout d’un tunnel creusé sous la montagne, c’est aussi le bout de la route. Ólafsfjörður (800 habitants), le « fjord d’Ólafur » situé également au nord, est aussi un port de pêche. Seyðisfjörður (700 habitants), port de pêche de la côte est, reçoit chaque semaine les bateaux en provenance de l’Europe continentale. Ceux qui viennent en Islande avec leur propre véhicule arrivent le plus souvent par ce port.
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Kópavogur (33.000 habitants), la « crique des bébés phoques » (vogur crique), fait partie des villes environnant Reykjavík. D’autres villes ne sont pas abritées au fond d’un fjord, mais situées sur une pointe. Leur nom se termine par nes : péninsule, pointe. C’est le cas de Seltjarnarnes (4.600 habitants), ville attenante à Reykjavík. Elle est à la pointe nord de la baie de Reykjavík. Un peu plus au nord se trouve Akranes (6.600 habitants) la « péninsule des champs », devenue plus facilement accessible de Reykjavik grâce au tunnel sous la mer. Encore plus au nord, mais toujours sur la côte ouest, se situe la « péninsule de la montagne enneigée » Snæfellsnes de snjór neige, fell montagne, colline et nes péninsule. Elle est en effet dominée par le « glacier de la montagne enneigée », Snæfellsjökull. Ce glacier recouvre un volcan, celui où les héros de Jules Verne sont descendus pour le Voyage au Centre de la Terre. Höfn (1.500 habitants), le « port » est aussi le centre administratif du sud-est. Bær, signifie ferme, village, ville. On trouve ce nom, par exemple, dans : Garðabær (14.000 habitants), la « ville des jardins », qui fait également partie des environs de Reykjavík. Proche de Hafnarfjörður, elle est bâtie dans un paysage de champs de laves. Mosfellsbær (5.000 habitants) est une des villes autour de Reykjavík. On reconnaît dans ce nom : la ville, la montagne, et la mousse : mosi. Quant au nom hver, source chaude, on le retrouve dans : Hveragerði (2.300 habitants) les « jardins des sources chaudes ». Ces sources chauffent des dizaines d’hectares de serres où poussent tomates, concombres, poivrons, quantité de fleurs… et des bananiers ! Hveravellir la « plaine des sources chaudes », au centre de l’Islande sur la route de Kjölur, porte bien son nom. Dans une 140
plaine désertique, ce site n’offre que des sources chaudes, un centre météorologique, un refuge et un camping, et aussi quelques moutons dans cet oasis de chaleur..., chaleur toute relative en dehors des eaux bouillantes. Remarquons au passage que les principales villes d’Islande, en dehors de Reykjavík et ses environs, sont loin d’être surpeuplées. Vous avez dû noter également que la formation des noms des villes, comme ceux des sites d’ailleurs, sont une juxtaposition de noms communs. Exemple, cette petite ville de 150 habitants au sud qui a un nom assez long : Kirkjubæjarklaustur (prononcer kérkieu-bayard-cl’œil-steur) est composé des mots kirkja église, bær ville, klaustur couvent, nom qu’elle doit à la présence d’un couvent de bénédictines de la fin du XIIe siècle jusqu’à la Réforme en 1550. Landmannalaugar, ce site magnifique surgit au milieu des cendres de laves noires. Des montagnes aux couleurs surprenantes (rhyolite, basalte, obsidienne, mousses d’un vert phosphorescent, sources chaudes, soufre, neige,...) entourent une rivière chaude où l’on peut se baigner. D’où ce nom composé de : laugar (l’œilgare) bain, source chaude, manna de maður homme, et land pays. Vestmannaeyjar sont les « îles des hommes de l’ouest », avec ey (pluriel eyjar) île et vestur ouest. Les lieux géographiques ont pour la plupart des noms ainsi composés et se terminent par le nom commun qui les désigne. Par exemple le nom d’une rivière se termine toujours par á qui signifie rivière. Nous donnons ci-dessous les noms qui entrent souvent dans la composition d’un nom géographique avec quelques exemples. fjall montagne : Kerlingafjöll « montagnes des vieilles femmes (des sorcières) » jökull glacier : Vatnajökull « glacier des lacs » á rivière : Laxá « rivière du saumon » 141
foss cascade vatn lac (eau) staður lieu völlur vellir plaine gjá fissure, faille dalur vallée
: Gullfoss « chutes d’or » : Mývatn « lac des moucherons » : Egilsstaðir « lieux d’Egill » : Þingvellir « plaine du parlement » : Grjótagjá « fissure du rocher » : Þjórsádalur « la vallée de la rivière du dieu Thor »
et bien d’autres ... Les glaciers recouvrent 12% de la surface de l’Islande. Le Vatnajökull est le plus grand glacier d’Europe. Il s’étend sur 8.400 km², la surface de la Corse, et cache sous sa calotte glaciaire des lacs et des volcans qui se réveillent de temps à autres. Exemple : Grímsvötn fin 1996 et Bárðarbunga en 2014. Les rivières sont nombreuses, elles proviennent de sources ou de la fonte des glaciers. Elles se précipitent en de superbes cascades dans les montagnes et les failles ou surgissent de dessous des champs de lave, en résurgences.
i LE NOM DES RUES Le nom des rues se terminent par : vegur chemin stígur chemin, ruelle, montée gata rue stræti rue braut avenue, route torg place hlíð côte, pente Ville se dit bær ou borg, le centre ville miðbær ou miðborg, et un quartier hverfi. Le nom des rues évoque leur situation et, de cette manière, un peu leur passé. Prenons pour exemple le centre ville de Reykjavik. 142
Aðalstræti « rue principale » ou « grande rue », prolongée par Tjarnargata « rue du lac » elle longe le lac Tjörnin du centre ville Austurstræti la « rue de l’est » qui est une rue piétonne : Göngugata, avec circulation d’eau chaude sous le revêtement de la rue afin d’éviter le gel l’hiver Pósthússtræti la « rue de la poste » Lækjartorg « place du ruisseau » et Lækjargata la « rue du ruisseau », un ruisseau qui reliait le lac et la mer passait par là autrefois Laugavegur le « chemin des sources chaudes » qu’empruntaient jadis les femmes pour aller aux sources laver leur linge. Frakkastígur le « chemin des Français », par lequel les marins français, ‘pêcheurs d’Islande’, remontaient du port.
i POPULATION L’Islandais est très attaché à son pays et à ses racines. Descendants des audacieux et courageux Vikings norvégiens qui ont franchi les mers et ont emmené quelques esclaves celtes en passant par l’Irlande -esclaves vite devenus libres lors de l’installation sur la terre islandaise- les Islandais sont grands, blonds ou roux, très courageux et créatifs. Ils ne se laissent jamais abattre par les événements. Calmes et réservés, mais chaleureux. Très attachés à leur terre et à leur passé, mais ouverts sur l’extérieur et grands voyageurs. Ils connaissent bien leur pays et leurs origines. Ils n’oublient pas les dures épreuves de leur histoire et leur nécessaire adaptation à une nature belle mais capricieuse et exigeante. Ils savent qu’ils ne doivent compter que sur eux-mêmes et font preuve d’ingéniosité, d’énergie et d’une grande capacité d’adaptation. Suite à la crise financière de 2008 ils ont su relever leur pays. Ils avaient acquis un niveau de vie parmi les plus élevés du monde. Grâce à leur grande capacité de travail quel que soit le domaine, ils cumulent les emplois, habitent de belles maisons et sont toujours à la pointe du progrès, de la modernité et de la technique. L’Islande 143
est très rapidement devenue le premier consommateur mondial d’Internet. De même lors de l’apparition de la téléphonie mobile, l’Islande se trouva de suite dans les premiers rangs d’utilisateurs. L’Islande est dans le peloton de tête des pays où il fait bon vivre et pour l’espérance de vie. L’Islandais est aussi très attaché à sa famille et fait preuve d’un esprit d’entraide vis-à-vis des enfants qui deviennent parents très jeunes, comme vis-à-vis des personnes âgées. De grandes réunions de famille peuvent rassembler les descendants d’un aïeul sur cinq ou six générations. Deux Islandais qui se rencontrent pour la première fois se posent souvent la question : Qui est ton père ? Hver er faðir þinn ? et en discutant, il n’est pas rare de se trouver des liens de parenté. Les Islandais ne sont pas nombreux et ils descendent tous des premiers colons arrivés il y a un peu plus de mille ans.
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Noms et prénoms
Le système des noms diffère de celui des autres pays. Il est hérité des anciennes coutumes scandinaves en usage jusqu’aux XVIIIe, XIXe siècles. Un garçon est le fils sonur de son père : son prénom sera suivi de celui du père terminé par son. Une fille est la fille dóttir de son père : son prénom sera suivi de celui du père terminé par dóttir et elle gardera toujours ce nom, même après le mariage. Le prénom du père est au génitif et -son et -dóttir se déclinent. Il est aussi possible de prendre le prénom de la mère (au génitif) suivi de -son et –dóttir. Il n’y a donc pas de nom de famille qui se transmet aux descendants, mais des noms patronymiques qui changent à chaque 144
génération. Ce système convient parfaitement dans la mesure où la population n’est pas trop nombreuse, et correspond à un esprit de « grande famille ». Nous allons illustrer ce mécanisme de prénoms et de patronymes.
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Jóhanna Bjarnadóttir Jón Hjálmarsson
(fille de Bjarni) (fils de Hjálmar)
Friðrik Jónsson
Jón Niels Svana Friðriksson Friðriksson Friðriksdóttir
Benedikt Jónsson
Bryndís Benediktsdóttir
Jóhanna Jónsdóttir
Jón Hjálmar Vigdís Benediktsson Benediktsson Benediktsdóttir
Benedikt Jónsson
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Selon une coutume qui se perd de nos jours, les premiers nés recevaient le prénom des grands parents maternels et paternels. Les diminutifs sont fréquents et ils peuvent même remplacer le prénom dans la vie courante. Dans certains cas, cela permet de distinguer les membres de la famille qui ont le même prénom sur plusieurs générations. Prénom : skírnarnafn de skírn baptême et nafn nom. Diminutif : stuttnefni de stuttur court et nefni nom. Exemples de prénoms féminins et leur diminutif : Guðrún Gunna Sigríður Sigga Elísabet Lísa Exemples de prénoms masculins et leur diminutif : Guðmundur Gummi ou Mundi Jón Nonni Þórarinn Tóti Hörður Oddi (attention à la prononciation de Hörður : Heur’-zeur) L’origine des prénoms peut être - des noms de saints, des noms d’origine latine, comme : Jón Jean - Pétur Pierre - Páll Paul - Katrín Catherine Stella étoile ... - des noms païens composés ou non, qui ont une signification avec parfois une allusion aux dieux, citons : . prénoms féminins : Sóley bouton d’or - Sigríður la victorieuse . prénoms masculins Þórsteinn pierre du dieu Thor - Haukur faucon - Örn aigle Hrafn corbeau - Svanur cygne - Björn ours - Bjarni ours également. Bjarnason signifie donc le fils de l’ours. Vous allez peut-être vous poser une question sur le nom de l’auteur de ce livre :
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Sólveig, prénom féminin, suivi de Bjarnason fils de Bjarni et non Bjarnadóttir fille de Bjarni. Eh bien, c’est l’exception qui confirme la règle ! En effet, autrefois, certains Islandais ont « acheté » le droit de transmettre leur nom de père en fils (ou un autre nom qui ne se termine pas en -son). C’est ce qui s’est passé dans le cas présent. Les familles qui ont des noms qui ne se terminent pas par -son, sont soit dans ce cas-là, soit d’origine étrangère. Sans « l’achat » de cet ancêtre, Sólveig Bjarnason se serait appelée Sólveig Jónsdóttir, fille de Jón. En Islande, tout le monde s’appelle par le prénom et se tutoie, sans distinction de hiérarchie ni du type de relation formelle ou amicale. Par exemple à la banque, le caissier appellera Sólveig et avant de remettre l’argent, dira Ertu Sólveig ? C’est toi Solveig ? De même à l’hôtel, la réception s’adressera au voyageur islandais par son prénom. Rappelons enfin que l’annuaire du téléphone est classé par prénom.
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Rencontres
Lorsqu’un Islandais se promène en ville, ou dans le pays -et même à l’étranger- il rencontre souvent quelqu’un de connaissance. Chacun connaît beaucoup de monde dans les pays de peu d’habitants. - Hvað segir þú? Comment vas-tu ? (littéralement : que dis-tu ?) - Allt gott, takk : très bien, merci (tout bon, merci) ou - Allt fínt très bien (de fínn beau) - Allt í lagi ça va, tout va bien. Lorsque l’on se retrouve, la coutume est de se ‘remercier pour la dernière fois où l’on s’est vu’ - Takk fyrir síðast et en se quittant, on remercie souvent pour la journée - Takk fyrir í dag Réponse : Sömuleiðis : de même.
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Les Islandais se rendent facilement visite et prennent un café à toute heure de la journée. Ils aiment se réunir et se reçoivent pendant le long hiver. Quelques coutumes peuvent surprendre le visiteur. En arrivant chez quelqu’un, la politesse veut que l’on se déchausse. Cette coutume vient de l’époque où les routes et les chemins n’étaient pas asphaltés (ce qui est encore parfois le cas) : par temps de pluie les chaussures sont boueuses et lorsqu’il fait sec, les semelles apportent de la poussière et de la poudre de lave (un peu abrasive). Accueil des invités : - Gerðu svo vel ! Entrez ! (c’est l’expression équivalente à s’il vous plaît, très utilisée). - Velkominn ! Bienvenu ! - Gaman að sjá þig ! Content de vous (te) voir. Expression qui s’emploie aussi bien à l’arrivée qu’au départ. - Takk fyrir komuna ! Merci d’être venu !
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Repas
Les coutumes autour du repas méritent aussi d’être citées : Ne vous attendez pas à avoir un apéritif avant le repas, ce n’est pas l’habitude. La maîtresse de maison invite à passer à table : - Gerðu svo vel ! ou Gerið þið svo vel ! si vous êtes plusieurs. Elle vous passe un plat en disant également : Gerðu svo vel ! que l’on traduira cette fois-ci par Servez-vous ou Je vous en prie. Pendant le repas, ne buvez que lorsque le maître (ou la maîtresse) de maison vous y invite. Il lève son verre, chacun fait de même, on s’échange un regard, « skál », après avoir bu nouvel échange du regard avec un petit signe de la tête, avant de reposer son verre, jusqu’à la prochaine invitation à boire. Skál ! (ska-ol) : à votre santé ! le mot skál signifie bol.
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S’il est poli de ne boire que lorsque l’on y est convié, par contre il n’est pas impoli de se resservir d’un plat sans y avoir été invité. Les repas se terminent rarement par du sucré. Souhaiter bon appétit avant le repas ne se fait pas. Mais la fin du repas se termine toujours par des souhaits et des remerciements. La maîtresse de maison dit : Verði þér að góðu ce qui signifie que ce repas te profite, te fasse du bien. Et en s’adressant à plusieurs personnes : Verði ykkur að góðu. Les invités remercient pour le repas : Takk fyrir matinn, ou Takk fyrir mig merci pour moi. A ce moment-là, chacun quitte la table, le repas est terminé. Vous pourrez également être invité à passer au salon par : Má ég bjóða ykkur betra sæti ? Puis-je vous offrir de meilleurs sièges ? Comme dans la plupart des pays scandinaves, le dîner est assez tôt, vers 18 heures ou 19 heures, et dans la soirée c’est le café kaffi avec des petits gâteaux smákökur. Si vous êtes invités le soir pour le café, il vaut mieux ne pas avoir trop mangé auparavant : votre café sera sûrement accompagné de gâteaux (superbes), d’une glace ís onctueuse, ou de crêpes pönnukökur (de kaka gâteau et panna poêle), et autres délices.
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Age et anniversaire
Quelle que soit la génération, on ne cache pas son âge, et les Islandais se posent facilement la question : - Hvað ertu gamall ? Quel âge as-tu ? (qu’es-tu vieux ?) - Hvað er hún gömul ? Quel âge a-t-elle ? Le jour de l’anniversaire surtout les dizaines, ou 75 ans, tous les amis passent dans la journée pour souhaiter un bon anniversaire, ou téléphonent ou envoient un message. - Til hamingju með afmælið ! : hamingja signifie bonheur et afmælið anniversaire. Pour bien recevoir les amis qui passent, le héros du jour reste à la maison toute la journée avec des gâteaux en quantité suffisante et veille à ce qu’il y ait en permanence du café chaud. Quelle dure journée ! 150
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Vie sociale
Il y a seulement quelques décennies, il n’y avait pas de classes sociales en Islande, même s’il existait quelques différences de revenus, toutefois moins marquées que dans beaucoup d’autres pays. Il n’y avait pas de travail valorisant ou dévalorisant, mais seulement du travail. Certains travaux sont saisonniers (pêche, réfection des routes, tourisme...). Les Islandais ont souvent plusieurs emplois dans des domaines différents et changent facilement de métiers. Les acteurs de théâtre ou de cinéma, les footballeurs, les chanteurs, les artistes, ont souvent un autre métier en même temps. Aujourd’hui avec la croissance économique (tourisme…) et les jeunes qui ne souhaitent plus faire des métiers durs (pêche, chantiers…), il est fait appel à une main d’œuvre étrangère. L’Islande connaît une immigration de plus en plus élevée de travailleurs et de demandeurs d’asile. En 2015 la population étrangère représente 8 %, taux en constante augmentation. Les jeunes Les jeunes sont en congé scolaire de fin mai à début septembre et ils travaillent l’été, ce qui leur donne très tôt un aperçu de la vie professionnelle. Les enfants passaient souvent l’été dans les fermes pour aider, mais cela se fait de moins en moins. Tous les enfants sont scolarisés, le taux d’alphabétisation est de 100%. Le bac se passe vers 20 ans et au cours de ses études, le jeune Islandais peut obtenir des bourses ou des prêts. Il finance aussi ses études grâce au travail effectué l’été. Il peut être longtemps étudiant, s’arrêtant pour travailler un an ou deux, avant de reprendre de nouvelles études. Les femmes Il est intéressant de dire un mot sur la place des femmes dans la société.
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L’Islande est l’un des premiers pays où les femmes ont eu le droit de vote. Dès 1908, elles ont voté aux élections municipales et à partir de 1915 elles ont voté à toutes les élections. Droit de vote, mais aussi droit de se présenter. Elles se sont illustrées en occupant les plus hauts postes du pays : - présidente de la République, Vigdís Finnbogadóttir (quatre mandats successifs de 1980 à 1996) - premier ministre - présidente de la Cour Suprême - présidente du Parlement - maire de Reykjavik - évêque de l’église luthérienne…. En 1983 les Islandaises ont créé un parti politique féminin, l’Alliance des Femmes, représenté au parlement, qui a fusionné en 2000 avec le parti L’Alliance. Dans l’histoire du pays, de nombreuses femmes ont joué un rôle très important. Il est vrai que les femmes ont toujours eu à prendre des responsabilités : du temps des Vikings elles dirigeaient la ferme pendant que les hommes partaient pour des raids ou à la découverte de nouvelles terres. Femmes de marins, elles ont seules la responsabilité de la famille et de la maison lorsque les hommes sont en mer. Comme l’explique Vigdís Finnbogadóttir : « Les femmes islandaises sont fortes parce que les femmes de marins doivent l’être ... Tout au long de notre histoire nous avons dû prendre des responsabilités. » Mais les Islandaises luttent pour avoir leur place dans la société et pour obtenir l’égalité des salaires. C’est ainsi qu’au début et à la fin de la décennie des femmes décrétée par l’ONU, en 1975 et en 1985, a eu lieu une journée de grève des femmes, au travail comme à la maison. Beaucoup d’hommes n’ont pas pu aller travailler ce jour-là, devant s’occuper des enfants et de la maison. Le pays était ainsi complètement paralysé. La Présidente de la République ellemême refusa de signer ce matin-là un décret réquisitionnant les hôtesses de l’air en grève. Devant la menace d’une crise politique et de la démission de tous les ministres, elle finit par signer, à regret, ce décret l’après-midi. En fin de journée les avions purent à nouveau voler. 152
i RELIGION - CROYANCES Dans le paysage islandais, nombreuses sont les petites églises, kirkja église, entourées de leur cimetière kirkjugarður et construites à côté de fermes isolées. L’Islande bénéficie aujourd’hui de la liberté de culte. Les mariages célébrés par les différentes confessions reconnues par l’Etat ont une valeur légale. Mais pour ceux qui ne veulent pas se marier religieusement, le mariage sera célébré au Tribunal devant un juge. Religion (trúarbrögð) : Plus de 80% des Islandais sont protestants et appartiennent très majoritairement à l’Eglise Luthérienne (78 %). Protestant : mótmælandi -nom-, mótmælendatrúar -adjectif-, lúterskur luthérien. La seconde religion, par le nombre, est l’Eglise Catholique Romaine avec 3,5 % de la population. Le pape Jean-Paul II est venu rendre visite aux Islandais (à Reykjavik et Þingvellir) les 3 et 4 juin 1989. Catholique : kaþólskur. D’autres religions sont également représentées, mais leur nombre respectif d’adeptes ne dépasse pas 1 % de la population. Parmi ceux qui ont plus de 0,1 % citons les Bouddhistes, les témoins de Jéhovah, les Orthodoxes, les Musulmans, les Bahaïs, ... Un pasteur ou un prêtre : prestur ; païen : heiðinn ; athée : trúlaus (littéralement sans croyance). A côté des religions, signalons aussi l’Association païenne Asatru Ásatrúarfélagið qui a bénéficié du relais des médias. Fondée par Sveinbjörn Beinteinsson (décédé en 1994) et reconnue par l’Etat en 1972, elle regroupe 0.8 % de la population. La « religion » de cette association félag repose sur la croyance trú aux dieux Æsir de l’ancienne Islande païenne, et sur les cycles 153
de la nature. Ces croyances sont d’origine scandinave et germanique. Les principaux dieux sont : Óðinn le père des dieux, dieu de la poésie et des runes Frygg sa femme, protectrice du foyer et du mariage Þórr (Thor) fils d’Óðinn et de la terre, protecteur des hommes Týr le dieu de la guerre Njörður père de Freyr et Freyja, protecteur des marins Freyr dieu de la fertilité Freyja déesse de l’amour Baldur second fils d’Óðinn, pacifiste, doux et bon Loki, rusé, représente le mal Faisons ici un bref rappel de l’évolution des religions en Islande, pour mieux comprendre la situation religieuse actuelle. Les grands changements de religion ont tous été imposés, non par conviction religieuse, mais davantage pour des raisons politiques et, soulignons-le, sans guerre de religion. Les Vikings rendaient un culte à leurs dieux païens. Puis sous la pression du roi norvégien Olaf I et ses méthodes expéditives, le catholicisme fit son entrée en Islande. L’Alþing, le Parlement réuni en 999 essaya d’imposer le catholicisme comme religion officielle. Mais les chefs païens n’étaient pas d’accord. L’un d’eux, Þorgeir, se retira trois jours sous une peau de mouton pour réfléchir. Afin d’éviter des combats sanglants entre les opposants, il proposa que tout le monde adopte le christianisme mais que chacun garde la liberté de pratiquer son ancienne religion en secret, à condition que cela ne se voit pas. C’est ainsi que l’Islande devint catholique et que les anciens chefs païens reçurent la responsabilité des nouvelles paroisses ! Le clergé islandais ne s’est d’ailleurs pas complètement conformé à l’église catholique. Par exemple, il n’a pas adopté le célibat des prêtres. Les cinq siècles de catholicisme ont été une période favorable pour l’Islande, période de paix, d’indépendance et de progrès : fondation de monastères, création d’écoles, introduction de 154
l’alphabet romain et enseignement du latin. Les Islandais ont alors pu se faire comprendre, communiquer, voyager à l’étranger dans le but d’échanger. C’est à ce moment que se développa l’esprit littéraire en Islande. Les deux évêchés Hólar au nord et Skálholt au sud étaient aussi des centres littéraires. Puis arriva la Réforme, imposée par les Danois. Après de fortes résistances et malgré leur attachement à l’église catholique, les Islandais durent se soumettre au protestantisme danois vers 1550 : l’évêque de Skálholt fut enlevé par les Danois, et le dernier évêque de Hólar, Jón Árason, et ses deux fils furent incarcérés, puis décapités pour ne pas avoir voulu se soumettre. Aujourd’hui, dans l’Islande luthérienne, le dernier évêque catholique Jón Árason est toujours considéré comme un héros national et son histoire et ses légendes sont connues de tous. Dès 1584, la Bible (Biblía) fut traduite en Islandais et publiée. Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que la situation religieuse de l’Islande commença à se diversifier. Parallèlement aux religions, il demeure en Islande des croyances, ou plutôt des superstitions (hjátrú : littéralement près de la croyance) qui n’excluent pas l’existence possible d’êtres surnaturels tels que les elfes álfar ou un peuple invisible huldufólk qui vit dans les rochers. « On ne sait jamais... ». Les contes populaires ainsi que les gros blocs de pierre détachés de la montagne et posés mystérieusement dans les espaces inhabités, aident bien l’imagination, tout particulièrement dans l’atmosphère des jours sombres et brumeux, ou des soirs d’été lorsque le soleil n’en finit pas de se coucher. On connaît d’ailleurs l’origine de l’existence de ce peuple. Un jour Dieu rendit visite à Eve qui bien sûr habitait l’Islande, le paradis terrestre. Il demanda à voir tous ses enfants. Eve n’avait pas eu le temps de les laver tous, aussi elle ne montra que ceux qui étaient propres et cacha les autres. Comme Dieu savait qu’elle avait d’autres enfants qu’elle lui avait cachés, il lui dit : « Que les enfants que tu m’as cachés, le soient aussi pour les hommes ». C’est ainsi que naquit un peuple invisible, assez semblable aux 155
humains, généralement gentil avec les hommes, mais qui peut devenir méchant s’il est dérangé. Par exemple, la construction d’une route n’avançait plus, suite à une succession de pannes, d’accidents matériels et humains. Finalement, on comprit la cause de tous ces malheurs : pour faire cette route, il avait fallu déplacer un rocher où devaient habiter ces gens cachés. Un médiateur est alors intervenu pour communiquer avec eux. Quelques jours plus tard, le chantier a pu reprendre et se terminer sans problème. L’événement a été relaté dans tous les journaux !
i FETES ET JOURS FERIES Pour le voyageur, il est toujours intéressant de connaître les fêtes et jours fériés d’un pays. D’abord parce que, les jours fériés, tout est fermé et il faut en tenir compte et être prévoyant. Ensuite parce que les fêtes racontent un peu le passé et les coutumes du pays. - Le 1er janvier le jour de l’an se dit Nýjársdagur c’est-à-dire le jour dagur de la nouvelle nýr année ár. - Pâques Páskar le dimanche des Rameaux : Pálmasunnudagurinn Au moment de Pâques, il y a cinq jours fériés : le jeudi saint Skírdagurinn (skír pur , skíra baptiser) le vendredi saint Föstudagurinn Langi (le long vendredi) le samedi saint qui ne porte pas de nom particulier le dimanche de Pâques Páskadagurinn (le jour de Pâques) le lundi de Pâques Annar í Páskum (le deuxième à Pâques) - Le premier jour de l’été Sumardagurinn fyrsti qui est chômé et se situe le premier jeudi après le 19 avril ! Cette fête correspond au premier jour de l’été selon l’ancien calendrier scandinave qui ne connaissait que six mois d’été et six mois d’hiver : c’est le 156
retour des beaux jours et l’éveil de la nature, dans l’attente du 24 juin qui ne connaît pas de nuit. - Le 1er mai La fête du travail se nomme Frídagur verkalýðsins (frí congé vacances, verk travail, lýður peuple, verkalýður travailleurs). Egalement Fyrsti maí. - Ascension Uppstigningardagur (stíga upp monter). - Pentecôte Hvítasunnudagurinn (le dimanche blanc : hvítur blanc, sunnudagur dimanche), suivi du Lundi de Pentecôte : Annar í hvítasunnu (le deuxième de la Pentecôte). - La fête nationale le 17 juin Þjoðhátíðardagurinn. L’Islande a été proclamée république indépendante, à Þingvellir le 17 juin 1944, jour anniversaire de la naissance de Jón Sigurðsson (1811-1879) qui a beaucoup œuvré pour l’indépendance. Le jour de la fête nationale, les bacheliers de l’année défilent avec une casquette blanche à visière noire pour fêter leur réussite à l’examen. Beaucoup de personnes font la fête dehors, enfants grimés aux couleurs du drapeau islandais, femmes ou enfants en costume national, ... - Le week-end des commerçants Frídagur verslunarmanna ou Verslunarmanna-helgi (frídagur jour de congé, helgi week-end, verslunarmaður commerçant). Ce sont des jours fériés pour tous, commerçants ou non. Ce week-end prolongé comprend le premier lundi du mois d’août, ainsi que le samedi et le dimanche précédents. N’espérez pas prendre de l’essence ou trouver du pain, tout est fermé. Les 157
villes se vident. Reykjavik devient déserte. Partout les terrains de camping, les hôtels et lieux de vacances sont pris d’assaut. C’est la fête, on chante, on boit... - Les fêtes de Noël Les fêtes de Noël Jól tiennent une place importante : c’est l’hiver, il fait nuit presque toute la journée, le 21 décembre le jour ne dure que 2 ou 3 heures. Aux fenêtres des maisons brillent des bougies (maintenant électriques) disposées en forme de chandelier, de couronne ou d’étoile. A l’extérieur des maisons des ampoules électriques colorées sont allumées tant qu’il ne fait pas jour. Sur les balcons des immeubles, elles sont souvent d’une même couleur sur une colonne verticale ou sur tout un étage. Les longues nuits d’hiver semblent ainsi moins noires. Dans les foyers, une couronne recouverte de branches de sapin est décorée de 4 bougies : chacun des quatre dimanches précédant Noël, une nouvelle bougie sera allumée. Une multitude de personnages faits en tissu, en pommes de pin, noisettes, pinces à linge, cheveux d’ange,... représente des lutins, des pères Noël, des anges,... et décore les intérieurs. Il règne une atmosphère de préparation à la fête. Des quantités de biscuits, les « gâteaux de Noël » Jólakökur (avec du raisin) et des smákökur (petits gâteaux) sont préparés en grandes quantité et diversité et sont conservés dans des boîtes en fer en attendant les fêtes. Le temps de Noël dure 26 jours : 13 jours avant Noël et 13 jours après. Il se termine avec l’Epiphanie, jour appelé Þrettándi (le treizième). Le Père Noël Jólasveinn passe le 24 décembre au soir. Mais selon la légende, il y a 13 différents petits Pères Noël ou lutins de Noël - Jólasveinar - un peu espiègles qui viennent, un par jour, pendant les 13 jours avant Noël. Ils repartent ensuite dans le même ordre, le premier le jour de Noël, le dernier le 6 janvier. Ils sont les fils de la géante Grýla qui essaie de voler les enfants pas sages pour les manger. Ils vivent dans la montagne. Pour faire connaissance, voici leurs noms (et signification) par ordre d’arrivée :
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Stekkjarstaur qui guette les agneaux, Giljagaur qui se faufile dans les ravins, Stúfur le petit bonhomme, Þvörusleikir qui lèche les cuillères en bois, Pottasleikir qui lèche les marmites, Askasleikir qui lèche les bols, Hurðaskellir qui claque les portes, Skyrgámur qui mange le skyr (sorte de fromage blanc), Bjúgnakrækir qui vole les saucisses, Gluggagægir qui regarde par la fenêtre, Gáttaþefur qui renifle aux portes, Ketkrókur qui vole la viande, Kertasníkir qui quémande des bougies.
Les jours autour de Noël portent des noms : - 23 décembre Þorláksmessa en souvenir de Þorlákur, évêque catholique du XIIe siècle qui est fêté ce jour-là, ainsi que le 20 juillet. Il est le saint patron de l’Islande. Autrefois, la saint Þorlákur était une journée de grands nettoyages (maisons, vêtements) et de préparations pour la fête de Noël (bougies, mouton fumé...). - 24 décembre la veille de Noël Aðfangadagur jóla : ce jour-là, on ne travaille que le matin. A 18 heures, toutes les cloches sonnent et c’est l’échange des vœux, de vive voix ou par téléphone. Gleðileg jól ! Joyeux Noël ! Pour le réveillon : Aðfangadagskvöld (kvöld soir), dîner en famille, puis beaucoup de paquets au pied du sapin, avec parfois la visite d’un Père Noël. Un des paquets n’est pas attribué : il est remis à celui qui a eu la fève dans le grjónagrautur, riz au lait avec du raisin, de la crème, ... ou dans la soupe. Le menu de ces jours de fêtes sera donné dans le chapitre des spécialités culinaires. Jusqu’à l’Epiphanie, on se salue par Gleðileg jól ! Joyeux Noël ! - 25 décembre le jour de Noël Jóladagur : repas de Noël et réunion de famille.
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- 26 décembre le lendemain de Noël Annar í Jólum (le deuxième à Noël), jour férié également, avec toujours des réunions de famille. - Le 31 décembre Gamlársdagur ou Gamlárskvöld (gamall vieux, ár année, dagur jour, kvöld soir) La soirée du 31 décembre commence par un dîner en famille (vers 18h) et se termine avec des amis. Après le dîner, on met l’anorak ou la combinaison de ski par-dessus les smokings et nœuds papillon pour aller se rassembler autour des gigantesques feux. Les semaines précédentes chacun avaient apporté de vieux cartons, cageots, vieux meubles. Vers 22 heures, ces monticules sont arrosés d’essence et enflammés par les pompiers. Plusieurs feux sont ainsi allumés dans Reykjavik et ses environs, il brûleront jour et nuit, quelques fois pendant une semaine. Les Islandais viennent se retrouver autour du feu, chantent, certains apportent leur instrument de musique pour accompagner les chants. De retour à la maison et en attendant minuit, c’est l’émission de télévision qui retrace les événements de l’année en les tournant en dérision, et s’amuse sur et avec les personnes connues. Il est bon d’avoir vu cette émission car le lendemain elle sera le sujet de toutes les conversations ! A minuit, échange des vœux pour l’année suivante et remerciements pour l’année passée : Gleðilegt nýtt ár ! Takk fyrir gamla árið! S’en suit un festival de feux d’artifice individuels tirés des jardins par les habitants. Les visages d’enfants sont éclairés par les cierges magiques, et le ciel restera longtemps illuminé par toutes les fusées de détresse des bateaux, lancées cette nuit-là (elles doivent en effet être renouvelées tous les ans). Ensuite les amis se retrouvent et partent ensemble continuer la fête. - Le 6 janvier, il y aura encore des réunions de famille, des feux allumés, des contes et des chants pour célébrer la fin des fêtes de Noël et le départ du dernier Jólasveinn vers la montagne auprès de sa mère la géante Grýla et de son père Leppalúði. 160
Autres fêtes - Þorrablót A l’origine, le « Þorrablót » ou sacrifice de Þorri avait lieu le premier jour du mois de Þorri (de mi-janvier à mi-février). Þorri devait personnifier l’hiver. Les sacrifices (blót : sacrifice, offrande aux dieux) qui lui étaient offerts le premier jour de son mois avaient pour but d’attirer ses faveurs pour que l’hiver ne soit pas trop rigoureux. C’était aussi l’occasion de faire une fête au milieu de l’hiver. Le christianisme a supprimé cette fête qui continuait cependant à être célébrée dans les fermes isolées jusqu’au XVIIIe siècle. Mais avec l’éveil national à la fin du XIXe siècle, cette coutume fut remise à l’honneur, tout d’abord par les étudiants islandais de Copenhague en 1873, puis en Islande. Aujourd’hui cette fête viking est célébrée chaque année en Islande et par les communautés d’Islandais à l’étranger, souvent organisée par les étudiants. C’est une fête où l’on s’amuse, on boit, on rit, on chante de vieux chants païens ou traditionnels et on mange de vieux plats traditionnels (décrits dans le chapitre des spécialités culinaires). -Bolludagur, la veille du mardi-gras : préparation de bollur, genre d’éclair à la crème. Le Mardi Gras Sprengidagur (le jour de l’explosion de sprengja exploser). Le lendemain, le Mercredi des Cendres Öskudagur (le jour des cendres de aska, ösku cendre), les enfants s’amusent à accrocher dans le dos des petits sacs de tissus qui autrefois étaient remplis de cendres, ou bien ils se déguisent et chantent pour avoir des bonbons. - Sólarkaffi, Café soleil : à Ísafjörður et dans les fjords du nord ouest, le soleil disparaît derrière les montagnes mi-décembre pour ne réapparaître que fin janvier. Les habitants de ces régions ont la coutume de se réunir le jour du retour du soleil autour de gâteaux et d’un café : le « café soleil ».
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- Sjómannadagur le jour des pêcheurs (sjór mer, manna de maður homme) fêté dans les ports de pêche, le premier dimanche de juin. - Jónsmessu nótt C’est la nuit (nótt) de la Saint-Jean, du 23 au 24 juin, nuit où l’on fête l’absence de nuit ! - Réttadagur Fête dans les fermes, en septembre, après le ramassage des moutons.
i SPECIALITES ET HABITUDES CULINAIRES La cuisine islandaise repose sur la fraîcheur des produits et l’art de mettre en valeur les produits locaux. Principalement les poissons (fiskur poisson). C’est la base de la nourriture et tous les poissons servis frais sont excellents. Ils se trouvent également sous d’autres formes : surgelé ou fumé ou séché ou encore mariné. Les « gaffalbitar », de gaffall fourchette et biti morceau, bouchée, sont des petits morceaux de hareng mariné dans une sauce au vin épicée et sucrée ou une sauce à la tomate et aux herbes. Au goût prononcé, délicieux sur des tranches de pain, ils se mangent aussi bien lors des buffets qu’au petit déjeuner ! Ils se vendent dans des boîtes au format des boîtes de sardines. Le kavíar islandais, noir ou rouge dans les pots en verre, sont des œufs de lumps, le kavíar en tube est une pâte d’œufs de poissons et de crustacés, un peu sucrée. Reyktur lax le saumon fumé islandais est particulièrement bon. La viande de mouton lambakjöt se consomme fraîche ou surgelée ou fumée, également en boudin ou en pâté. Citons quelques particularités : 162
Le mouton fumé « hangikjöt » de kjöt viande et hanga pendre, est un plat traditionnel qui fait partie des menus de fête. La perdrix rjúpa est aussi un plat traditionnel des fêtes. Plus rares, les oiseaux de mer constituent des mets recherchés tels que le macareux lundi ou le guillemot svartfugl. Le sucré accompagne souvent le salé : de la confiture sultutau avec la viande, des pommes de terre caramélisées et pourquoi pas de la confiture sur les tartines de fromage ? Les produits laitiers sont vraiment excellents. A côté des nombreuses variétés de lait mjólk dont : nýmjólk lait frais, léttmjólk lait allégé, undanrenna lait écrémé, AB-mjólk lait AB fermenté, kakómjólk lait au cacao, il y a le yogourt jógurt, le súrmjólk qui ressemble un peu à un yogourt liquide vendu en brique comme le lait, la crème rjómi , la crème fraîche sýrður rjómi. Le skyr dessert traditionnel et national, intraduisible, sorte de lait caillé, écrémé, battu avec du lait frais et servi avec de la crème et du sucre. Et bien sûr d’excellentes glaces crémeuses, dont on se régale en toute saison : glace ís, crème glacée rjómaís. Quant aux gâteaux, gare aux gourmands ! La variété ne manque pas, tous aussi bons les uns que les autres. Différentes sortes de pains : noir, complet, au seigle, au cumin, une sorte de crêpe épaisse au seigle cuite sous la cendre que l’on appelle flatkökur ou flatbrauð de flatur plat et kaka gâteau, galette, brauð pain. Les Islandais mangent du pain avec la soupe, mais pas avec les autres plats. Ils sont maîtres dans l’art de la présentation des petits canapés ou des tartines smurbrauð, typiques des buffets scandinaves. L’alcool islandais, le brennivín de vín vin et brenna brûler, est un alcool de pomme de terre (40°) avec de l’angélique, parfumé aux graines de cumin, qui se boit glacé. Il est surnommé svartidauði c’est-à-dire la mort noire (svartur noir, dauði mort). Les étiquettes sont noires, lettres blanches, celle au dos de la 163
bouteille comporte un signal d’interdiction de conduire. Le taux d’alcoolémie autorisée dans le sang est extrêmement faible et les infractions sont sévèrement punies. Lors des repas de fêtes de Noël et nouvel An, les plats traditionnels sont la perdrix rjúpa, le mouton fumé hangikjöt accompagné de pommes de terre et petit pois sauce béchamel, et la dinde kalkúni accompagnée de pommes de terre caramélisées. Il est de coutume, lors des repas de fête de fin d’année, de boire une boisson à base de malt : Jólaöl. Lors de la fête du Þorrablót, au milieu de l’hiver, il est de coutume de consommer la cuisine de l’époque ancienne. Voici les mets préparés comme au temps des Vikings : - Hangikjöt, le traditionnel mouton fumé - Svið, demie tête de mouton roussie, posée sur l’assiette ! Les Islandais mangent tout sauf la cervelle. - Harðfiskur, poisson séché. - Blóðmör (blóð sang), boudin fait avec du sang de mouton, du sel, de l’eau, un peu de farine (de seigle ou d’avoine) cuit dans les boyaux d’intestins de mouton et consommé froid. - Lifrarpylsa (lifur foie, pylsa saucisse), boudin préparé comme le blóðmör, mais en remplaçant le sang par du foie de mouton. - Hvalspik, du gras de baleine conservé dans du petit lait et servi sous forme de cubes. - Hákarl, petits cubes de requin faisandé. L’urée contenue dans le sang donne au requin un fort goût d’ammoniaque qui est atténué par le faisandage sous la terre. Odeur assurée, à consommer accompagné d’une gorgée de Brennivín ! - Súrsaðir hrútspungar, rondelles de testicules de bélier aigres. Bon appétit !
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i SPORTS ET LOISIRS Sport : Íþrótt. Les Islandais sont sportifs. Nous présentons ici les sports les plus fréquemment pratiqués ou les plus particuliers. Natation, baignade La natation est un sport national. Eté comme hiver, les Islandais vont à la piscine en semaine, avant ou après le travail. C’est un lieu de rencontre où l’on aime discuter : déjà au XIIIe siècle, l’écrivain Snorri Sturluson discutait littérature avec ses invités dans son bassin d’eau chaude, relié à sa maison de Reykholt par un passage souterrain toujours visible. Toutes les villes et villages ont leur piscine d’eau chaude naturelle, très propre et bien aménagée, généralement en plein air. Douche au savon et shampooing obligatoire avant de se baigner. Certaines piscines ont des bains bouillonnants, parfois aussi des bassins circulaires où l’on s’assied pour discuter dans l’eau de 37°C à 45°C selon les bassins. Il vaut mieux passer progressivement d’un bassin à l’autre. Nager synda Piscine sundlaug (de sund nage, natation et laug bain, source chaude) La mer est trop froide pour la baignade, mais les Islandais ont la possibilité de se baigner dans des sources d’eau chaude en pleine nature : rivière à Landmannalaugar, bassin à Hveravellir, grottes près de Mývatn. Selon les activités volcaniques l’eau de certaines grottes devient parfois trop chaude pour la baignade. Dans d’autres grottes, suite à l’arrivée de touristes par cars entiers, le nombre de candidats à la baignade est trop important par rapport au débit de l’eau et la baignade est interdite pour des raisons d’hygiène. Bláa Lónið, le Lagon Bleu, situé entre Reykjavik et l’aéroport international de Keflavik, est un lieu de baignade surprenant, au milieu d’étendues de laves. Cette eau chaude dont la teneur en sels et en silices -d’où sa couleur bleue- a des effets bénéfiques sur les maladies de la peau, est pompée puis déversée par l’usine géothermique construite à cet endroit.
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Sports de ballon et athlétisme Terrain de sport : íþróttavöllur Les Islandais pratiquent surtout le handball handbolti, le football fótbolti et le basket körfubolti. Dans ces mots on reconnaît bolti ballon, hönd main, fótur pied, karfa panier, corbeille. Le handball est depuis longtemps un des sports les plus populaires en Islande. Aux Jeux Olympiques Ólympíuleikar de 1992, l’Islande a joué en quart de finale et aux JO de 2008 en finale : médaille d’argent ! Les Islandais se sont aussi illustrés dans le lancer du poids, l’haltérophilie, le lancer du javelot et le judo. Chaque année au mois d’août, le marathon de Reykjavik, Reykjavíkurmaraþon, réunit des milliers de participants islandais et étrangers. Glíma L’origine de la lutte islandaise Glíma remonte au IXe siècle lors de la colonisation par les Vikings. Elle a été déclarée sport national des Islandais en 1988. Ses caractéristiques sont la position verticale et le déplacement circulaire des deux adversaires qui s’empoignent par des sangles. Golf Le golf, golf en islandais, est un sport qui se pratique depuis longtemps en Islande et qui est accessible à tous. L’été, il est possible de jouer toute la nuit à la lumière du jour ! Ski Le ski de descente skíðaíþrótt et le ski de fond gönguskíðaíþrótt se pratiquent tout l’hiver. Les habitants de Reykjavik peuvent aller skier (fara á skíði) après le travail : les pistes de Bláfjöll (blár bleu et fjall montagne) ne sont qu’à une demi-heure de route de la capitale. Il en est de même pour les habitants des villes d’Ísafjörður au nord ouest et d’Akureyri au nord. Les montagnes ne sont pas très hautes, l’enneigement est variable, et l’hiver le ski ne peut se pratiquer que sur le pourtour du pays, l’intérieur étant inaccessible. Les pistes sont éclairées. Par contre, la montagne de
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Kerlingarfjöll (1477 m) au centre de l’Islande offre la possibilité de skier tout l’été. Pêche Pêche : fiskveiði, de fiskur poisson et veiða pêcher. Les rivières islandaises sont un paradis pour les pêcheurs par la pureté de l’eau, l’abondance et la taille des poissons. Elles attirent les pêcheurs du monde entier et parmi eux le Prince Charles d’Angleterre. La pêche au saumon lax est la plus prisée, mais aussi la plus chère. La pêche à la truite silungur est plus abordable. La législation fixe les règles en matière de dates et heures de pêche, et de désinfection du matériel. Randonnées Les Islandais aiment découvrir ou redécouvrir leur pays. Ils font des randonnées pédestres gönguferð, campent, vivent l’été dans la nature (vacances, week-ends). Ils aiment aussi les randonnées équestres sur plusieurs jours hestaferð, ou les tours dans la journée reiðtúr. Le cheval islandais est réputé pour ses qualités. De petite taille, 1,20 à 1,45 m au garrot, ce qui lui vaut d’être parfois considéré à tort comme un grand poney. Avec sa grande crinière blonde ou brune, il est le descendant direct des chevaux vikings. La pureté de la race a été préservée, il n’y a eu aucun croisement. L’importation de chevaux vers l’Islande est interdite. Un cheval islandais qui est sorti du pays (salons du cheval, compétitions, ...) n’a pas le droit de revenir sur sa terre natale car il pourrait ramener des parasites étrangers inconnus en Islande. Les chevaux islandais ont cinq allures : le pas fet, le trot brokk, le galop stökk, l’amble skeið, et le tölt. Le tölt est une allure particulière, très confortable pour le cavalier qui ne bouge pas. Une seule jambe du cheval touche terre à la fois. Résistants, adaptés au climat et à la nature du pays -relief accidenté, passages à gué, pistes- ils vivent en troupeaux libres. Compagnons de l’homme -on les dit même intelligents et affectueux- ils font partie de ses loisirs et participent activement au 167
ramassage des moutons à l’automne. Longtemps, le cheval islandais a été le seul moyen de se déplacer dans le pays. Il y a 78.000 chevaux islandais dans le pays, soit presque un pour 4 habitants, et il y en a pratiquement autant à l’étranger. Parmi les loisirs des Islandais citons aussi : Le bridge bridds, jouer au bridge spila bridds. L’équipe islandaise a obtenu le titre de champion du monde de bridge en 1991 au Japon (gagner vinna, perdre tapa). Les échecs skák. Ce jeu a probablement été introduit lors de l’arrivée des Vikings et beaucoup pratiqué, particulièrement au Moyen Age. Le match historique des deux grands champions américain et russe, Fisher/Spassky, à Reykjavik en 1972, a ravivé l’enthousiasme pour les échecs. Par la suite, Boris Spassky obtiendra la nationalité française en 1978 et Bobby Fisher la nationalité islandaise en 2008. L’Islande compte plusieurs grands maîtres internationaux dont Friðrik Ólafsson (Président de la Fédération Mondiale de 1978 à 1982), Jóhann Hjartarson… et des joueurs de haut niveau qui se distinguent dans les championnats internationaux. La télévision retransmet les grands matchs d’échecs, suivis avec passion. Echec et mat : skák og mát.
i ECONOMIE Economie : hagfræði, un économiste hagfræðingur. Comme la plupart des pays, l’Islande connaît un phénomène d’urbanisation, mais la pêche reste toujours un secteur d’activité important. Les producteurs et les petites structures économiques se regroupent en coopératives. L’industrie de la pêche, l’industrie lourde et le tourisme font partie des secteurs en croissance. Le chômage qui a longtemps épargné les Islandais a connu un pic dû à la crise financière de 2008 et a ensuite diminué : 2% en 1999, 7,6% en 2010, 4% en 2015 (Statistics Iceland).
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Les principaux secteurs d’activité dans le PIB se répartissent ainsi (Banque Mondiale - 2013) : Pêche et agriculture : 7% Industrie : 23% Services : 70%
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Pêche
La pêche fiskveiði et les industries liées au poisson se sont beaucoup développées dès le XXe siècle. Du bateau de pêche aux usines de congélation, les techniques sont modernes et à la pointe du progrès. La pêche et les industries de transformation du poisson occupent une part importante dans les emplois et les exportations. Útflutningur : exportation, innflutningur : importation, de flutningur transport, út vers l’extérieur, inn vers l’intérieur. Flytja út : exporter, flytja inn : importer, de flytja : transporter, déplacer, déménager. Le souci constant du respect de l’environnement et l’éloignement des grands centres industrialisés étrangers, permettent de pêcher dans des eaux non polluées. Avec la présence de courants arctiques au nord et du Gulf Stream au sud, les eaux islandaises offrent des espèces de poissons variées : morue, aiglefin, flétan, hareng, colin, capelan, carrelet, crevette, langoustine, coquille Saint Jacques... Mais l’industrie de la pêche est saisonnière et fluctuante. Il y a de bonnes années, mais aussi des années difficiles qui ont des répercussions très importantes sur toute l’économie du pays. La place prépondérante de la pêche dans leur économie explique l’attachement des Islandais à la défense des eaux territoriales qui a occasionné plusieurs « guerres de la morue » contre les Anglais.
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Agriculture - Elevage
L’agriculture, landbúnaður, est limitée aux régions côtières : seulement 1/5 de la surface du pays est cultivable, soit 20%, à côté 169
des 12% occupés par les glaciers et des 60% par les champs de lave, les montagnes et le désert intérieur. Les cultures dans les serres gróðurhús, de gróður végétation et hús maison. Les serres, chauffées grâce à l’eau chaude naturelle captée sous terre, produisent des fruits et des légumes : tomates, concombres, poivrons, salades, ... et même des bananes ! Les fleurs représentent 30% de la culture en serre. Les principales cultures en extérieur sont le seigle rúgmjöl, l’orge bygg et le fourrage fóður pour nourrir le bétail (fé) en hiver. Les fermiers (bóndi, pluriel bændur) vivent dans des fermes isolées (bóndabær : ferme). Les champs cultivés (akur champ) sont clôturés pour que les animaux n’y entrent pas. En effet, les animaux vivent en liberté, et en particulier les moutons. Le chien islandais (hundur), petit et robuste, les oreilles pointues et la queue roulée, descend de la race importée par les Vikings. Il vit en liberté dans les fermes et la campagne et participe activement au ramassage des moutons à l’automne. Les chiens sont plus heureux à la campagne et étaient interdits à Reykjavik, ils sont maintenant autorisés en ville, moyennant le paiement d’un droit. Environ 500.000 moutons, kind, pluriel kindur, vivent tout l’été en liberté. Robustes et peu exigeants pour leur pâturage, ils se promènent par trois, une mère et ses deux petits, et aiment bien s’installer tranquillement au milieu de la route. Attention, en cas de collision, le mouton est toujours dans son droit et l’automobiliste dans son tort. Ce dernier devra donc contacter la police et dédommager le propriétaire. Cet animal fut longtemps essentiel pour l’Islande, il procure à l’homme les vêtements en laine, les peaux et la nourriture. Mais il est aussi une des causes d’érosion. C’est pourquoi son nombre est en constante diminution (autour de 900.000 dans les années 60). En septembre, les fermiers avec leurs chevaux et leurs chiens partent à la recherche des 170
moutons jusque dans le haut des montagnes, ils les rassemblent, les trient et les emmènent passer l’hiver à l’abri. Un jour de fête le Réttadagur célèbre la fin de ces deux ou trois jours d’intense activité. L’élevage dans les fermes est en augmentation. 74.000 bovins : les vaches, kýr, sont de très bonnes laitières, en quantité comme en qualité. Les porcs, svín, au nombre de 4.500, et la volaille, alifuglar, 183.000. Il existe aussi des fermes d’élevage de renards, refur, pluriel refir, 40.000 et de visons, minkur, pluriel minkar. Des visons américains importés en 1931 se sont échappés d’une ferme et vivent maintenant à l’état sauvage. Le renard polaire et quelques rennes vivent aussi à l’état sauvage. L’élevage d’eiders, æðarfugl, pluriel æðarfuglar, est un exemple de coopération entre l’homme et la nature : le fermier protège les eiders de ses prédateurs (renards, visons, mouettes) et prend soin des nids. Les femelles tapissent leur nid avec du duvet qu’elles s’arrachent de la poitrine. Elles laisseront ensuite le fermier récupérer ce duvet qu’il nettoiera et qui garnira les édredons, oreillers ou vêtements chauds. Les fermes d’élevage de saumons. Les petits saumons, lax, sont élevés dans des bassins d’eau chaude provenant de la géothermie, puis lâchés dans la rivière. Après avoir gagné l’océan, par instinct, le saumon remontra la rivière pour revenir à son lieu de naissance, à moins qu’il ne soit pêché en cours de route... Les fermes de tourisme Eh oui, vous avez bien lu ! Même si ce n’est plus vraiment de l’agriculture. Cette activité est de plus en plus développée. Les fermiers proposent des logements et des loisirs pour les touristes : pêche, équitation, et pourquoi pas une participation aux tâches 171
agricoles. Le tourisme offre de nouveaux débouchés pour les agriculteurs : les restrictions imposées par les quotas ne s’appliquent pas encore aux touristes !
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Tourisme
L’activité touristique est en forte progression. Le nombre de visiteurs étrangers est passé de 30.000 par an dans les années 60 à 200.000 en 1996, pour atteindre 1.262.000 visiteurs en 2015, venus par avion, auxquels il faut ajouter environ 350.000 visiteurs arrivés par ferry ou bateaux de croisière. En tête les Américains (19%) et les Britanniques (18%) suivis des Allemands (8%) et en 4e position les Français (5%). Cette augmentation du tourisme n’est pas sans danger pour la nature qui est fragile et très vulnérable, mais qui sait aussi manifester toute sa puissance. Elle mérite respect et prudence de la part de ceux qui viennent l’admirer. Touriste : ferðamaður de maður homme et ferð voyage. Tourisme : ferðaþjónusta, avec þjónusta : service Voyager : ferðast Guide (l’accompagnateur) : leiðsögumaður c’est-à-dire l’homme qui raconte l’histoire en chemin (leið chemin, saga histoire). Guide (le livre) : leiðahandbók avec handbók manuel, de bók livre et de hand préfixe provenant de hönd main.
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Ressources énergétiques
L’eau chaude souterraine et les nombreux cours d’eau sont les deux principales sources d’énergie. Orkugjafi source d’énergie : orka énergie et gjafi suffixe provenant de gefa donner. La part des énergies renouvelables, près de 87% en 2014, est la plus élevée du monde et elle couvre 100% des besoins en électricité rafmagn dont plus de 80% sont utilisés par les industries énergivores : production d’aluminium, de ferrosilicium et les centres de traitement des données (climatisation). 172
La principale source d’énergie est la géothermie jarðvarmi, près de 70%, tandis que la plus petite part provient des énergies fossiles, un peu plus de 13%, dont 12% pour les produits pétroliers (importés) nécessaires aux transports et à la pêche, pétrole olía. La géothermie procure le chauffage hitun dans 90% des maisons. Enfin, les barrages produisent l’énergie hydraulique vatnsorka (17%) comme la centrale hydraulique de Kárahnjúka, à l’est du pays, très controversée par les défenseurs de la nature. L’Islande est aussi un très gros consommateur (chiffres de 2011) : - énergie 17.983 TEP par habitant 1er rang mondial (France 3.843), - électricité 52.374 kWh par habitant, au 1er rang mondial très loin devant la Norvège 2e (23.174) et le Canada 3e (16.406), France (6.847). Ceci est dû à l’importante consommation des industries énergivores, répartie sur une population peu nombreuse. (sources : Statistics Iceland et Statistiques Mondiales)
i LITTERATURE Les Islandais sont et ont toujours été un peuple littéraire, bien que passionnés par la science et toutes les techniques nouvelles. Ils possèdent une littérature d’une richesse incomparable. Dès les origines, les Islandais se sont transmis une « littérature orale » par des conteurs. De nos jours ils lisent toujours beaucoup, écrivent énormément et sont de plus en plus traduits à l’étranger. Aux fêtes de Noël la publicité pour les livres abonde et les ventes explosent. Littérature : bókmenntir, bók : livre, saga : histoire de segja raconter. Ecrivain : rithöfundur ; roman : skáldsaga ; poète : skáld ; poème : ljóð. Comme nous l’avons déjà mentionné, la période du christianisme a introduit l’alphabet latin et favorisé le développement de la littérature. Inspirée des récits oraux, la littérature médiévale a hérité du style parlé, direct et fort.
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Les poèmes héroïques ou mythologiques, les Eddas, du nom d’un manuscrit du XIIIe siècle, évoquent les divinités païennes scandinaves et l’histoire du monde. Ces poèmes rédigés entre le IXe siècle et le XIIIe siècle sont d’un style clair avec des rimes finales (règles simples) et souvent d’auteurs inconnus. Les poèmes scaldiques suivent des règles complexes (rimes finales et internes, allitération à l’initiale). Ecrits entre le IXe et le XIIe siècle, ils sont l’œuvre de poètes skáld qui vivaient à la cour de rois ou de princes dont ils vantaient les exploits. Les sagas sont des récits en prose. Précieux documents pour le patrimoine culturel européen, les « sagas royales » racontent l’histoire des rois de Norvège ou du Danemark. Les « sagas de famille » sont consacrées à la vie des premiers Vikings avec des caractères forts et des luttes parfois violentes entre familles. Enfin, les « sagas légendaires » sont consacrées aux héros imaginaires ou aux dieux nordiques. Les sagas écrites dès le début du XIIIe siècle vont pratiquement disparaître deux siècles plus tard. A partir du XIVe, XVIe siècle, la littérature s’exprimera exclusivement par la poésie. De nouveaux genres poétiques apparaissent, tels que les « rímur » qui existent encore : poèmes épiques en quatrains à rimes alternées. Parmi les très nombreux écrivains et poètes de cette époque ancienne, citons : Snorri Sturluson (1179-1241), un des lettrés les plus brillants de l’époque médiévale. Il a séjourné à la Cour de Norvège et a écrit une biographie des rois de Norvège dans l’œuvre « Heimskringla ». Il est aussi l’auteur de l’Edda en prose, recueil de la mythologie nordique. Ari Þorgilsson (né vers 1068-1148) dit Ari Le Savant. Il a rédigé le Livre des Islandais « Íslendingabók » et le Livre de la Colonisation « Landnámabók » qui décrit la colonisation de l’île et le début de l’histoire de l’Islande. Sæmundur Sigfússon (1056-1133) dit Sæmundur Le Savant. Il est venu à Paris faire des études à la Sorbonne. De nombreuses légendes ont été écrites à son sujet.
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Après plusieurs siècles de difficultés et de catastrophes qui virent le déclin de l’activité littéraire, une renaissance s’est fait sentir au XVIIe siècle. Elle se caractérise par un retour aux origines : littérature médiévale dans une langue pure avec une ouverture aux courants européens comme le romantisme, accompagné d’un éveil du patriotisme au XIXe siècle. Árni Magnússon (1663-1730) a passé sa vie à rassembler des manuscrits médiévaux islandais. Il a ainsi sauvé d’innombrables manuscrits, des sagas et des poèmes scaldiques d’une valeur inestimable qui sont conservés à l’Institut Árni Magnússon de Reykjavik. Jón Árnason (1819-1888) a collecté les anciens contes populaires. Jónas Hallgrímsson (1807-1845), poète, évoque le passé glorieux, dénonce la décadence et l’absence de liberté, réveille ses compatriotes et les incite à la révolte, tout en s’inspirant de la beauté de la nature de son pays. D’autres le suivront. Parmi eux Jón Thoroddsen (1819-1868) qui innove avec le premier roman moderne islandais Piltur og Stúlka, Garçon et Fille, puis Gestur Pállsson (1852-1891) et le poète Einar Benediktsson (18641940). Jón Sveinsson (1857-1944) a écrit surtout pour les enfants. Ses œuvres sont traduites en 40 langues. Il a fait ses études dans plusieurs pays étrangers dont la France où il a été en contact avec Jules Verne. La maison de son enfance à Akureyri est devenue Nonnasafn, le « musée de Nonni », (Nonni est le diminutif de Jón). Le XXe siècle connaît une nouvelle conception de la littérature, dans un langage moderne, avec des écrivains engagés, mais qui respectent l’héritage de la littérature médiévale. Le précurseur et le plus célèbre est Halldór Kiljan Laxness (1902-1998) qui a reçu le prix Nobel de littérature en 1955 pour son œuvre. Halldór Guðjónsson s’est adjoint un deuxième prénom celte, Kiljan, et a choisi Laxness comme nom d’écrivain. C’est le nom du lieu où il habite dans la région de Reykjavik et qui signifie la Pointe au saumon.
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Halldór Laxness a donné naissance à une nouvelle génération de poètes dits « poètes atomiques » qui traitent de leurs préoccupations sur la présence de la base américaine à Keflavik, sur la menace nucléaire, sur le mode de vie à l’américaine, sur les problèmes urbains et ceux du monde rural, sur la préservation de la nature, de la vie, de l’environnement... Grâce aux traductions, les œuvres d’Halldór Laxness ainsi que des œuvres plus anciennes telles que les sagas sont devenues accessibles aux Français (voir la partie bibliographie). Thór Vilhjálmsson (1925-2011) poète, romancier, essayiste et peintre, a reçu le prix littéraire du conseil Nordique en 1988 pour son roman « La mousse grise brûlée ». En 1992, il a reçu le prix de l’Académie Suédoise pour l’ensemble de son œuvre. Il est traduit en plusieurs langues. Dans la génération suivante, nous pouvons mentionner, sans être exhaustifs, des auteurs qui, pour la plupart, ont reçu des prix littéraires et ont été traduits en français. Pétur Gunnarsson (1947) romancier, poète et traducteur (Proust, Flaubert…), études de philosophie en France, « Point, point, virgule, tiret », « Le roman de l’Islande »… Sigurður Pálsson (1948) romancier, poète, auteur dramatique, traducteur (Camus, Genet, Miller…) et réalisateur de films, études de littérature, théâtre et cinéma à Paris et Toulouse. Kristín Marja Baldursdóttir (1949). Steinunn Sigurðardóttir (1950) journaliste, romancière, poète et traductrice. Son roman ‘le voleur de vie ‘ a été adapté au cinéma (avec Sandrine Bonnaire et Emmanuelle Béart). Arni Thorarinsson (1950) journaliste, auteur de romans policiers. Einar Már Guðmundsson (1954) poète, romancier, auteur de scénario pour Friðrik Þór Friðriksson « Les anges de l’univers ». Auður Ava Ólafsdóttir (1958) romancière, études d'histoire de l'art à Paris. Hallgrímur Helgason (1959) romancier, peintre, dessinateur, humoriste et traducteur. Il est l’auteur du roman 101 Reykjavik qui fut adapté au cinéma par Baltasar Kormákur. Jón Hallur Stefánsson (1959) auteur de romans policiers. 176
Arnaldur Indriðason (1961) journaliste, scénariste, auteur de très nombreux romans policiers. Il a ouvert la voie à ce genre littéraire en Islande, puis beaucoup l’ont suivi. Il est lu dans le monde entier. Sjón (1962) poète, romancier, parolier (entre autres pour Björk). Jón Kalman Stefánsson (1963) romancier. Yrsa Sigurðardóttir (1963) ingénieur, écrivain, littérature pour les jeunes, romans policiers, traduite en de très nombreuses langues. Pour connaître la liste de toutes les œuvres qui ont été traduites en français, voir la bibliographie en fin d’ouvrage.
i JOURNAUX - RADIO - TELEVISION Blað feuille, périodique, journal Dagblað quotidien (dagur jour) Vikublað hebdomadaire (vika semaine) Les Islandais sont de grands lecteurs, ce qui explique le nombre important de journaux et de périodiques. Les titres de journaux les plus vendus sont : Morgunblaðið (le Journal du Matin) fondé en 1913 : 50.000 exemplaires DV fusion des deux journaux Dagblaðið et Vísir Dagur Tíminn La radio (útvarp), comme la télévision (sjónvarp), propose plusieurs chaînes d’Etat et privées. Stöð : chaîne. Lors des débuts de la télévision en 1966, la seule chaîne diffusait ses programmes tous les jours sauf un mois d’été et jamais le jeudi pour permettre aux familles de se retrouver, aller au théâtre et au concert... A partir de 1986, des chaînes privées ont fait leur apparition. Fréttir nouvelles, sjónvarpsfréttir journal télévisé, fréttamynd reportage, documentaire, veður météo (temps), auglýsingar publicité de auga œil et lýsa décrire, upplýsingar informations. 177
i LES ARTS Si les Islandais sont de grands lecteurs et écrivains, ils excellent aussi dans d’autres modes d’expressions tels que la peinture, la sculpture, la musique, et plus récemment le cinéma. De nombreux artistes islandais sont connus et reconnus dans leur pays comme à l’étranger. Les œuvres d’art font partie du cadre de vie. Le promeneur pourra admirer les sculptures qui ornent les villes et villages. Chez les Islandais, les murs sont décorés par de nombreux tableaux. Il en est de même dans les banques, les restaurants. List art, listamaður (listakona au féminin) artiste, listaverk œuvre d’art.
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La peinture
Myndlist peinture (de mynd image et list art), mála peindre, listmálari artiste peintre, málverk tableau, peinture (verk travail, œuvre). Les artistes peintres islandais sont nombreux et la production abondante. La beauté de la nature et des paysages, la clarté et la transparence de l’air sont des sources idéales d’inspiration. Les premiers grands peintres figuratifs ont peint les merveilles de la nature islandaise, inspirés par l’impressionnisme français : Ásgrímur Jónsson (1876-1958), Jón Stefánsson (1881-1962) et Jóhannes Kjarval (1885-1972). Les œuvres de Kjarval sont rassemblées à Reykjavik dans le musée qui porte son nom Kjarvalsstaðir (lieu de Kjarval). Après la seconde guerre mondiale, l’art abstrait et le mouvement moderniste ont dominé, suivi par « l’art pop » dans les années 60.
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Nína Tryggvadóttir (1913-1968), artiste internationale, a peint de grandes fresques murales, comme celle de l’hôtel Loftleiðir, et des fresques sur céramiques. Le peintre Erró, Guðmundur Guðmundsson (né en 1932), vit le plus souvent à Paris et expose dans le monde entier. Très connu, il se distingue par l’originalité de ses collages à partir des matériaux les plus divers.
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La sculpture
Höggmyndalist (ou skúlptúr) : sculpture (l’art), höggmynd une sculpture (objet), myndhöggvari sculpteur, höggva út sculpter, de högg coup et höggva frapper. Comme la peinture, la sculpture compte beaucoup d’artistes et beaucoup d’œuvres, mais peu sont connus à l’étranger. Parmi les plus renommés : Einar Jónsson (1874-1954), l’un des chefs de file de la sculpture contemporaine et Ásmundur Sveinsson (1893-1982) qui a créé des œuvres en bois, plâtre, béton et divers métaux. Ses sculptures figuratives et abstraites sont exposées dans et autour de son atelier qui est devenu un musée après sa mort. Gerður Helgadóttir (1928-1975), maître dans l’art du vitrail, comme on peut le voir à la cathédrale de Skálhólt par exemple. Elle a aussi reçu plusieurs prix internationaux pour ses sculptures métalliques. Ólafur Elíasson (né en 1967) Islandais-danois, sculpteur, photographe,… artiste complet des arts visuels. Il joue avec l’espace, l’eau, la lumière. Il a conçu la façade de Harpa, salle de concerts et de congrès à Reykjavik, tout en prismes de verre illuminés. Ses ‘installations’ sont connues à l’international. Londres : The weather project 2003, Paris : Inside the Horizon, panorama de miroirs sur des colonnes lumineuses à la Fondation L. Vuitton, Little Sun une lampe à énergie solaire
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économique et humanitaire qui a été primée, Château de Versailles : l’exposition d’art contemporain de 2016…
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La musique
Tónlist ou hljómlist musique, tón et hljómur signifient note de musique, ton Tónskáld compositeur, semja tónlist composer, Tónleikar ou hljómleikar concert, hljómsveit orchestre, hljómsveitarstjóri chef d’orchestre, tónlistamaður musicien, einleikari soliste, söngmaður ou söngvari chanteur, ljóð parole, lag air de musique, ljóð og lag paroles et musique, söngur ou sönglag chant. La musique ancienne composée sur les rímur -poèmes déclamés sur une mélodie répétitive- et la musique de danses folkloriques ont complètement disparu. C’est seulement à la fin du XIXe siècle que la musique renaît en Islande avec des compositeurs qui ont presque tous étudié à l’étranger. Leurs œuvres expriment le mal du pays dans une musique qui traduit des influences françaises et allemandes. Sveinbjörn Sveinbjörnsson (1847-1927) est l’auteur de l’hymne national lofsöng : « Ó, guð vors lands ! Ó, lands vors guð ! » « O, dieu de notre pays! O, pays de notre dieu ! » Páll Isólfsson (1893-1974) est le compositeur de la ‘cantate de l’Alþing’ en 1930 pour le millénaire du parlement. Jón Leifs (1899-1968) a cherché à créer une musique typiquement islandaise. Son œuvre principale est ‘La saga symphonie’. Parmi les nombreux compositeurs de l’époque actuelle, citons : Jón Nordal (né en 1926) de réputation internationale, Magnús Blöndal Jóhannsson (né en 1925), Leifur Thórarinsson (né en 1934), Atli Heimir Sveinsson (né en 1938), Þorkell Sigurbjörnsson (né en 1938) auteur des deux premiers opéras islandais, Hafliði Hallgrímsson (né en 1941), Thorsteinn 180
Hauksson (né en 1948), Karólina Eriksdóttir (née en 1951), Hjálmar R. Ragnarsson (né en 1952), Lárus Halldór Grímsson (né en 1954). De grands chanteurs d’opéra islandais se produisent aussi en France, tel que Kristinn Sigmundsson (né en 1951) à l’Opéra de Paris : plus de 15 rôles en tant que basse. Toute proche des Français, citons la pianiste Edda Erlendsdóttir : entre deux récitals en France et à l’étranger elle vit en France. Et pour la musique contemporaine : Björk (née en 1965) chanteuse, compositrice, actrice (Dancer in the Dark), de renommée internationale, elle a fait partie du groupe rock islandais Sugarcubes. Parmi ceux qui mènent aussi une carrière internationale (dont la France) citons : Sigur Rós, Of Monsters and Men, Emilíana Torrini … De nombreux festivals de musique rock/pop/electro se tiennent en Islande, comme l’Iceland Airwaves.
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Le cinéma
Kvikmynd cinéma (le film) Kvikmyndahús ou bíó cinéma (le lieu) Le septième art est aussi le plus jeune en Islande. Son développement depuis 1980 est rapide et la quantité de production en pleine croissance. Au début les Islandais payaient une taxe supplémentaire sur le billet d’entrée lorsqu’ils allaient voir un film islandais car il fallait rentabiliser le coût du film sur une population de 270.000 habitants. Les premiers films ont été tournés en extérieur ou dans des sites existants, les salaires des premiers rôles n’atteignant pas ceux d’un simple figurant des films étrangers. Pour trouver les moyens nécessaires, les grands films ont ensuite été tournés en coproduction avec l’étranger. Et de plus en plus de films islandais ont du succès à l’étranger. 181
Il y a les films historiques qui retracent la vie des premiers colons et s’inspirent des sagas, les films sur des sujets sociétaux et relationnels, les films d’atmosphère, les films policiers… D’autre part, les paysages grandioses de l’Islande sont le lieu de tournage de très nombreux films étrangers, de clips vidéo et de blockbusters américains comme James Bond (2 films), Batman Begins, Oblivion, Prometheus, La Vie rêvée de Walter Mitty, Noé, Thor le Monde des ténèbres, Star wars VII ou encore la série Game of Thrones… Voici quelques-uns des films les plus primés ou nommés parmi ceux des réalisateurs les plus connus : - Ágúst Guðmundsson (né en 1947) : Land og synir « La terre et ses fils » 1980, l’exode rural en 1937 Útlaginn « Hors-la-loi » 1981, d’après la saga de Gisli, film qui a été programmé à la télévision française en 1984 Dansinn « La Danse » 1998, préparation d’un mariage en 1913. - Hrafn Gunnlaugsson (né en 1948) : Hrafninn flýgur « Le vol du corbeau » 1984, épopée viking Hvíti víkingurinn « Le Viking blanc » 1991, Norvège au Xe siècle Í skuggar hrafnsins « L’ombre du corbeau » 1988, le mythe de Tristan et Iseult transposé en saga viking. - Friðrik Thor Friðriksson (né en 1953) : Skytturnar « Les baleines blanches » 1987, le mal de vivre de deux pêcheurs de baleines revenus à terre et rejetés par tous Börn náttúrunnar « Enfants de la nature » 1991, un vieil homme quitte sa ferme… Bíó dagar (Movies Days) « Le temps du cinéma »1993, la vie d’un enfant de 10 ans dans les années 60 : cinéma américain, télévision, Coca-Cola, face aux traditions à la ferme chez ses grands-parents Á köldum klaka (Cold Fever) 1995, un jeune japonais vient en Islande en plein hiver pour rendre hommage à ses parents décédés Englar alheimsins « Les Anges de l’Univers » 2000, la vie d’un schizophrène d’après un roman d’Einar Kárason 182
Mamma Gógó 2010, la maladie d’Alzheimer, avec compassion et humour. - Baltasar Kormákur (né en 1966) : 101 Reykjavík 2000, un « tanguy » qui hante les boîtes de nuit… Mýrin (Jar City) 2006, d’après le roman policier d’Arnaldur Indriðason, La Cité des Jarres Djúpið « Survivre » 2012, un pêcheur tente de survivre après un naufrage dans l’eau glaciale Everest 2015, d’après le récit de J. Krakauer Tragédie à l'Everest Ófærð « Trapped » 2015, série policière diffusée en France. - Benedikt Erlingsson (né en 1969) : Hross í oss « Des chevaux et des hommes » 2013, la vie d’une petite communauté islandaise à travers le regard des chevaux. - Dagur Kári (né en 1973) : Nói Albínói 2002, les tentatives d’évasion d’un adolescent qui rêve de fuir sa vie dans un fjord isolé Fúsi (Virgin Mountain) « L’histoire du géant timide » 2015, un homme d’une forte corpulence, mais d’une extrême gentillesse. - Grímur Hákonarson (né en 1977) : Hrútar « Béliers » 2015, deux frères brouillés, vont devoir s’unir pour défendre ce qui fait leur vie et leur passion : leurs moutons. - Rúnar Rúnarsson (né en 1977) : Prestir (Sparrows) 2015, un adolescent quitte sa mère et Reykjavik pour aller vivre avec son père dans un petit village isolé. - Sólveig Anspach (1960-2015) : Une mention toute spéciale pour Sólveig Anspach, née en Islande de mère islandaise et de père américain. Elle a fait ses études en France où elle a passé la plus grande partie de sa vie. Elle a réalisé une vingtaine de documentaires tels que : Vestmannaeyar 1990, 15 ans après l’éruption volcanique sur l’île Le chemin de Kjölur 1991, chevauchée à travers l’Islande 183
Made in USA 2001, sur la peine de mort aux USA Reykjavik, des elfes dans la ville 2001, vie et rêves de la jeunesse ainsi qu’une dizaine de films parmi lesquels : Haut les cœurs 1999, le combat d’une jeune femme enceinte atteinte d’un cancer (inspiré de sa propre expérience), qui a reçu le César de la meilleure actrice pour Karine Viard Stormy weather 2003, une psychiatre qui s’attache à une patiente Lulu Femme nue 2013, adaptation de la BD La vie de Louise Michel 2009, l’histoire d’une rebelle et la trilogie burlesque : Back soon 2007, aventures farfelues, à la vente d’un commerce Queen of Montreuil 2011, une veuve, deux islandais et un phoque L’effet aquatique 2015, un grutier amoureux d’une maîtrenageuse.
i QUELQUES INSTITUTIONS L’Etat ríki. L’Islande est une république démocratique depuis juin 1944, avec à sa tête un (ou une) Président(e) forseti, élu(e) au suffrage universel à un tour, pour une durée de quatre ans. - Sveinn Björnsson a été le premier président de la République d’Islande, de 1944 jusqu’à sa mort en 1952. - Ásgeir Ásgeirsson est alors élu. Il a été président de 1952 à 1968 (quatre mandats). - Kristján Eldjárn , archéologue, conservateur en chef du musée national et auteur de nombreux ouvrages dans tous les domaines de la culture islandaise, est élu président en 1968. En 1980, après 3 mandats, il décide de ne pas se représenter afin de se consacrer entièrement à ses recherches. - Vigdís Finnbogadóttir est élue présidente en 1980. En 1996, après 4 mandats, elle décide de ne pas se représenter. Première femme au monde élue présidente au suffrage universel direct, son élection a attiré l’attention du monde entier sur l’Islande. Elle a été un ambassadeur de charme pour son pays. Grâce à ses études 184
de théâtre et de littérature en France, elle parle parfaitement la langue française. Elle est ambassadrice de bonne volonté pour les langues auprès de l’UNESCO. L’université d’Islande a fondé un institut qui porte son nom et où sont enseignées les langues étrangères. - Ólafur Ragnar Grímsson devient en 1996 le cinquième président de la république. En 2016 il termine son 5e mandat. Le président n’a pas de pouvoir politique à proprement parler. Il détient un pouvoir exécutif, a un droit de veto sur le vote des lois et forme le gouvernement. Il a surtout le rôle de représenter son pays à l’étranger et de défendre les valeurs morales et culturelles. Mais Ólafur Ragnar Grímsson s’est donné un rôle plus politique. Le Parlement Alþingi détient le pouvoir législatif. Il est composé de 63 membres élus au suffrage universel pour quatre ans. Le gouvernement ríkisstjórn est le plus souvent un gouvernement de coalition. Ministère ráðuneyti, ministre ráðherra, le premier ministre forsætisráðherra. Sur le plan international, l’Islande est membre de nombreuses organisations : ONU, OTAN, OCDE, Conseil de l’Europe, Conseil Nordique, UNESCO, EEE, AELE, GATT, OMC, FMI, Banque Mondiale, OMS, EEA… Elle fait partie de l’espace Schengen et a une délégation auprès de l’UE... Elle a entamé des négociations avec l’UE en 2009 puis a retiré sa candidature en 2015. Nommons également d’autres institutions : Mairie ráðhús, maire borgarstjóri Ambassade sendiráð, ambassadeur sendiherra Commissariat de police lögreglustöð, la police lögregla Office de Tourisme upplýsingamiðstöð La Croix Rouge Rauði Krossinn
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i RAPPORTS AVEC LA FRANCE - Littérature et histoire Jules Verne a fait rêver bien des Français avec son fabuleux « Voyage au centre de la Terre » qui commence en Islande avec la descente dans le volcan islandais, le Snæfell. Le nom de l’Islande était connu grâce aux pêcheurs de Paimpol et de Bretagne qui allaient jusqu’en Islande, immortalisés par l’œuvre de Pierre Loti « Pêcheur d’Islande ». Il y eut aussi le naufrage du Pourquoi Pas avec le Commandant Jean Charcot au large des côtes islandaises en 1936. Les ouvrages islandais, anciens et modernes, traduits en français sont de plus en plus nombreux. En France, chaque année voit s’accroître le nombre d’articles, de reportages et de documentaires sur l’Islande. Des livres aux magnifiques photographies témoignent des couleurs et de l’atmosphère de ce pays différent et envoûtant. - Manifestations L’Islande est présente dans de nombreuses manifestations françaises : - Les Boréales de Normandie à Caen, rencontres littéraires. - Les compétitions hippiques avec des chevaux islandais. Plusieurs clubs français possèdent des chevaux islandais. - Des concerts, des expositions. - Associations - France-Islande publie régulièrement une revue sur l’actualité islandaise, les manifestations franco-islandaises, des témoignages, des informations pratiques... Elle participe aux événements culturels relatifs à l’Islande et en organise, elle est un lien entre l’Islande et les passionnés de l’Islande (www.france-islande.fr). - L’Alliance Française à Reykjavik organise des activités pour les Français en Islande et pour les Islandais intéressés par la France et par la langue française. - Il existe de très nombreuses associations de jumelage entre collèges français et islandais. Des échanges scolaires individuels 186
ou de classes entières sont organisés entre les deux pays. - Il y a aussi des jumelages franco-islandais entre des villes. - Commerce Les relations commerciales entre l’Islande et la France concernent principalement les produits de la pêche mais également les produits des industries agroalimentaires, le matériel électrique, électronique et informatique, les produits métallurgiques. - Les hommes Des échanges entre Islandais et Français se multiplient dans le domaine scolaire, entre étudiants (Erasmus) ou pour raisons professionnelles ou familiales (mariages franco-islandais). Environ 300 Islandais vivent en France dont de nombreux étudiants et 350 Français vivent en Islande (2015). Le nombre de touristes français se rendant en Islande est en constante progression : près de 66.000 visiteurs français en 2015. Sur le plan culturel, des artistes islandais se produisent en France, ou viennent s’y installer.
i QUELQUES BONNES ADRESSES Tourisme - Les sites officiels d’informations touristiques : www.iceland.is et www.visiticeland.com - Le site de l’ambassade d’Islande donne également beaucoup d’informations intéressantes, ainsi que des liens utiles. - De nombreuses agences de tourisme proposent des voyages en Islande. - Cartes routières et guides : IGN-Le Monde des Cartes, 50 rue de la Verrerie, 75004 Paris, 33(0)1 43 98 80 00 - Information sur l’état des routes et la météorologie : www.road.is
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- Office météorologique d’Islande : www.en.vedur.is Ambassades : Ambassade d’Islande à Paris, 52 avenue Victor Hugo 75116 Paris, 33(0)1 44 17 32 85 www.iceland.is/fr Ambassade de France en Islande, Franska sendiráðið, Tungata 22, 101 Reykjavik www.ambafrance-is.org
i OU APPRENDRE L’ISLANDAIS Il est possible de suivre des cours d’Islandais moderne dans plusieurs universités en France. Des cours sont proposés en Islande pour les étrangers. Des méthodes existent aussi pour apprendre par soi-même. Le site de l’ambassade d’Islande en France donne tous les renseignements utiles à ce sujet. Grâce à une subvention des autorités françaises, un dictionnaire en ligne, gratuit, français-islandais et islandais-français d’environ 50.000 entrées est prévu pour 2018. Le dictionnaire françaisislandais, très complet, est accessible gratuitement sur le site www.snara.is.
i LES ABREVIATIONS Quelques abréviations (skammstafanir), les plus couramment rencontrées, avec leur signification en islandais et en français. ath. e.h. f.h.
attention après-midi matin (avant midi)
athugið eftir hádegi fyrir hádegi 188
f.r.h. framhald hf, h.f., h/f hlutafélag Íkr Íslensk króna kl. m.a. m.ö.o. o.fl. o.s.frv. sf, s.f., s/f t.d. þ.e. þ.e.a.s. vsk
klukkan meðal annars með öðrum orðum og fleiri (-a) og svo framvegis sameignarfélag til dæmis það er það er að segja virðisaukaskattur
suite société anonyme par actions couronne islandaise (unité monétaire) heure entre autres autrement dit etc., et autres etc., et ainsi de suite société coopérative par exemple c’est-à-dire c’est-à-dire T.V.A.
Abréviations grammaticales et eintala ft fleirtala h hvorugkyn k karlkyn kv kvenkyn
singulier pluriel neutre masculin féminin
nf þf þgf ef
nefnifall þolfall þágufall eignarfall
nominatif accusatif datif génitif
ób
óbeygjanlegt orð
mot invariable
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x
LEXIQUE
Quelques remarques préliminaires sur la présentation des mots dans ce lexique. La présentation utilisée ici est celle que l’on trouve dans les dictionnaires islandais. Rappelons l’ordre des lettres particulières. Celles considérées comme des lettres à part entière viennent après le z : þ puis æ puis ö. Les autres lettres se trouvent avec la lettre dont elles sont une variante : á avec le a, é avec e, í avec le i, ó avec le o, ú avec le u, ý avec le y, ð avec le d. Les formes données pour chaque mot permettent de retrouver le modèle de déclinaison ou de conjugaison : - les noms : nominatif singulier, suivi des terminaisons du génitif singulier et du nominatif pluriel, puis du genre, avec indication si nécessaire d’une forme irrégulière,
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- les verbes faibles : infinitif suivi de la première personne du singulier du prétérit, - les verbes forts : infinitif, les premières personnes du singulier et du pluriel du prétérit, le participe passé. En français, le même mot peut être nom ou adjectif. Si ce mot est suivi du genre, il s’agit du nom, sinon c’est l’adjectif. Les abréviations utilisées : m masculin, f féminin, n neutre, sing. singulier, plur. pluriel, nom. nominatif, acc. accusatif, dat. datif, gén. génitif, comp. comparatif, sup. superlatif, irr. irrégulier, ind. indicatif, subj. subjonctif, prés. présent, prét. prétérit, adj. adjectif, adv. adverbe, inv. invariable, ex. exemple. Le dictionnaire Íslensk orðabók fyrir skóla og skrifstofur a été choisi comme référence principale pour l’orthographe, les déclinaisons, les conjugaisons. Il donne, en islandais, la définition de 85.000 mots. Si le mot islandais que vous cherchez n’est pas dans ce lexique, essayez de le ‘découper’ et de rechercher le sens des différents mots qui le composent. Ainsi, bien souvent, vous comprendrez son sens.
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LEXIQUE ISLANDAIS-FRANÇAIS
-A Áá (+ acc. et dat. ) : sur, en, à á, -ár, -ár, f : rivière, f áburður, -ar, -ir, m : engrais, m ábyrgð, -ar, ir, f : responsabilité, f ábyrgðarbréf, -s, -, n : lettre recommandée, f að : que (conjonction) ; à ; vers (+ dat.) aðal- (préfixe) : général ; principal aðalbláber, -s, -, n : myrtille, f áðan : à l’instant (il y a un -) aðeins : seulement aðfangadagur, -s, -ar, m : veille de fête, f ; veille de Noël, f aðgangur, -s, -ar, m : entrée, f aðgerð, -ar, -ir, f : réparation, f ; opération, f aðstöð, -var, -var, f : aide, f áður : avant ; auparavant ; áður en : avant que aðvörun, -ar, -varanir, f : avertissement, m af (+ dat.) : de ; par áfengi, -is, n : alcool, m afgreiðsla, -u, -ur, f : réception, f ; service, m ; guichet, m afi, -a, -ar, m : grand-père, m afleiðing, -ar, -ar, f : conséquence, f afmæli, -is, -, n : anniversaire, m áfram : en avant Afríka, -u, f : Afrique, f Afríkani, afríkskur : Africain (nom, adj.)
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afsaka, -aði : excuser afsláttur, -ar, -slættir, m : réduction, f afsökun, -ar, -sakanir, f : excuse, f aftan : derrière (de -) ; fyrir aftan : en arrière aftur : encore (de nouveau) ; derrière ; vers l’arrière ágætur : très bon ágóði, -a, -ar, m : bénéfice, m agúrka, -u, -ur, f : concombre, m ágúst, -s, m (ág.) : août, m áhrif, n plur. : influence, f áhugi, -a, -ar, m : intérêt, m aka, ók, ókum, ekið : conduire (véhicule) akur, -urs, -rar, m : champ, m ákveða, -kvað, -kváðum, -kveðið : décider ; définir ; fixer Albanía, -u, f : Albanie, f aldrei : jamais alifuglar, m plur. : volaille; f alkóhól, -s, -, n : alcool (chimie) m alls : en tout alltaf : toujours allur : tout almanak, -s, almanök, n : calendrier, m almenningur, -s, -ar, m : peuple, m ; gens, m plur. alveg : tout à fait ; entièrement alþing(i), -(i)s, -, n : parlement, m alþjóðlegur : international alþýða, -u, f : peuple, m ; gens, m plur. Ameríka, -u, f : Amérique, f Ameríkani, -a, -ar, m amerískur : Américain (nom, adj.) amma, ömmu, ömmur, f : grand-mère, f án (+ gén.) : sans and- (préfixe) : contre ; hostile anda, -aði : respirer andartak, -s, -tök, n : instant, m andast : décéder ; expirer andstaða, -stöðu, -stöður, f : opposition, f annar : deuxième, autre annarhvor : l’un des deux annars : autrement ; du reste ; annars vegar ... hins vegar : d’une part ... d’autre part ; annars staðar : ailleurs ánægður, ánægð, ánægt : content
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apótek, -s, -, n : pharmacie, f appelsína, -u, -ur, f : orange, f appelsínusafi, -a, -ar, m : jus d’orange, m apríl, -s, m (apr.) : avril, m ár, -s, -, n : année, f ásaka, -aði : accuser ásamt (+ dat.) : avec Asía, -u, f : Asie, f Asíumaður, asískur : Asiatique (nom, adj.) aska, ösku, f : cendre, f ást, -ar, -ir, f : amour, sing.m, plur.f Ástralía, -u, f : Australie, f athuga, -aði : réfléchir ; examiner átján : dix-huit áttá : huit áttatíu : quatre-vingt auð- (préfixe) : simple ; facile auðveldur : facile auðvitað : évidemment auga, -, -u, n : œil, m auglýsing, -ar, -ar, f : publicité, f augnablik, -s, -, n : instant, m auk (adv. et prép. + gén.) : de plus ; en plus de ; par ailleurs ; auk þess : en plus, de plus auka, (prés. ég eyk), jók, jukum, aukið : augmenter auknafn, -s, -nöfn, n et auknefni, -is, -, n : surnom, m aurar (pluriel de eyrir) m : centièmes de la couronne islandaise austan : de l’est ; fyrir austan : à l’est ; að austan : de l’est austur : vers l’est ; à l’est austur, -urs, n : est, m ; í austri : à l’est, dans l’est Austurríki, -is, n : Autriche, f áveita, -u, -ur, f : irrigation, f ávísun, -a, -anir, f : chèque, m ávöxtur, -vaxtar, -vextir, m : fruit, m
-Bbað, -s, böð, n : bain, m baða, -aði : baigner
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baðherbergi, -is, -, n : salle de bains, f báðir, báðar, bæði (gén. aux trois genres : beggja) : chacun des deux baðmull, -ar, f (et bómull, f) : coton, m bak, -s, bök, n : dos ; bak við : derrière ; til baka : en arrière baka, -aði : cuire bakari, -a, -ar, m : boulanger, m bakarí, -s, -, n : boulangerie, f bakpoki, -a, -ar, m : sac à dos, m baktala, -aði : médire, calomnier banani, -a, -ar, m (ou banan, -s, -ar, m) : banane, f band, -s, bönd, n : bande, f ; ficelle, f Bandaríki (Norður-Ameríku), n plur : Etats-Unis d’Amérique, m plur. bandarískur : des Etats-Unis banki, -a, -ar, m : banque, f banna, -aði : interdire bannaður : interdit bara : seulement barn, -s, börn, n : enfant, m barnabarn, -s, -börn, n : petit-enfant, m ; barnabarnabarn : arrièrepetit-enfant, m bátur, -s, -ar, m : bateau, m baun, -ar, -ir, f : haricot, m ; pois, m (grænar baunir, petits pois) beiða, beiddi : demander ; prier bein, -s, -, n : os, m ; arête (poisson), f beinn : direct ; droit beint : directement ; tout droit Belgía, -u, f : Belgique, f belti, -is, n : ceinture, f bensín, -s, -, n : essence, f ber, -s, -, n (gén. plur. berja) : baie (fruit) f bera, bar, bárum, borið : porter berg, -s, -, n : rocher, m beygja, -ði : tourner ; conjuguer biða, beið, biðum, beðið (ou biðið) : attendre bíðja, bað, báðum, beðið (um) : demander (quelque chose) ; prier biðstofa, -u, -ur, f : salle d’attente, f bifhjól, -s, -, n : moto, f bila, -aði : tomber en panne bílaverkstæði, -is, -, n : garage (réparation), m bíll, -s, -ar, m : voiture, f bílskúr, -s, -ar m : garage (dans une maison), m
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bílstjóri, -a, -ar, m : chauffeur, m bilun, -ar, -anir, f : panne, f bíó, -s, -, n : cinéma (salle), m biskup, -s, -ar, m : évêque, m bíta, beit, bitum, bitið : mordre biti, -a, -ar, m : morceau, m bjóða (prés. ég býð), bauð, buðum, boðið : offrir bjór, -s, -ar, m : bière, f björn, bjarnar, birnir, m : ours, m bláber, -s, -, n : airelle, f ; myrtille, f blað, -s, blöð, n : feuille, f ; journal, m blaðamaður (acc. mann), manns, menn, m : journaliste, m blár, blá, blátt : bleu blása (prés. blæs), blés, blésum, blásið : souffler blautur : mouillé blek, -s, -, n : encre, f bless : au revoir blessa, -aði (blessaður) : bénir bleikja, -u, -ur, f : truite, f ; omble chevalier, m blindur : aveugle blóð, -s, -, n : sang, m blóm, -s, -, n : fleur, f blómkál, -s, -, n : chou-fleur, m blót, -s, -, n : sacrifice, m blý, -s, n : plomb, m ; blýlaust : sans plomb blæða, blæddi : saigner blöðin, n plur. : presse (journaux), f boð, -s, -, n : invitation, f ; message, m bogi, -a, -ar, m : arc, m bók, -ar, bækur, f : livre, m bókabúð, -ar, -ir, f : librairie, f bókari, -a, -ar, m : comptable, m bókasafn, -s, söfn, n : bibliothèque (lieu), f bókaskápur, -s, -ar, m : bibliothèque (meuble), f bókmenntir, f plur. : littérature, f bólga, -u, -ur, f : inflammation,f bólgna, -aði : enfler bolli, -a, -ar, m : tasse, f bolti, -a, -ar, m : ballon, m ; balle, f bólusetja, -setti : vacciner bómull, -ar, f (et báðmull, f) : coton, m
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bóndabær, -bæjar, -bæir, m : ferme, f bóndi, -a, bændur, m : fermier, m ; paysan, m ; agriculteur, m borð, -s, -, n : table, f borða, -aði : manger borðstofa, -u, -ur, f : salle à manger, f borg, -ar, -ir, f : ville, f ; château, m borga, -aði : payer borgarstjóri, -a, -ar, m : maire, m botnlangabólga, -u, -ur, f : appendicite, f bráðlega : bientôt bráðum : bientôt bráður : rapide bragð, -s, brögð, n : goût, m ; supercherie, f Brasilía, -u, f : Brésil, m brátt : bientôt ; vite brauð, -s, -, n : pain, m braut, -ar, -ir, f : avenue, f ; route, f bréf, -s, -, n : lettre (courrier), f bréfberi, -a, -ar, m : facteur, m breidd, -ar, -ir, f : largeur, f breiður : large brekka, -u, -ur, f : pente, f ; versant, m bremsa, -aði : freiner bremsa, -u, -ur, f : frein, m brenna, brann, brunnum, brunnið : brûler brennisteinn, -s, -ar, m : soufre, m breyta, -tti (breytt) : changer bridds, -, -, n : bridge, m brjóta (prés. ég brýt), braut, brutum, brotið: casser bróðir, bróður, bræður, m : frère, m brokk, -s, -, n : trot, m brosa, -ti (-aði), brosað : sourire brothættur : fragile brotna, -aði : se casser brottför, -farar, -farir, f : départ, m brú, -ar, brýr, f : pont, m brúðgumi, -a, -ar, m : marié, m brúðkaup, -s, -, n : mariage, m brúður, -ar, -ir, f : mariée, f brúnn : brun, marron brunnur, -s, -ar, m : puits, m ; source, f
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brygga, -ju, -jur, f : quai, m ; jetée, f búa (prés. ég bý), bjó, bjuggum, búið : habiter ; búa til : fabriquer, faire búð, -ar, -ir, f : boutique, f búinn : prêt ; fini ; vera búinn að : avoir fini de ... Búlgaría, -u, f : Bulgarie, f búningur, -s, -ar, m : vêtement, m burt (burtu) : loin ; au loin buxur, f plur. : pantalon, m bygg, -s, -, n : orge, m bygging, -ar, -ar, f : construction, f ; immeuble, m byggja, -ði : construire bylting, -ar, -ar, f : révolution, f byrja, -aði : commencer bær, bæjar, bæir, m : ferme, f ; village, m ; ville, f böggull, -uls, -lar, m : paquet, m ; colis, m
-Ddagblað, -s, -blöð, n : quotidien, m dagsetning, -ar, -ar, f : date, f dagskrá, -r ou -ar, -r, f : programme, m dagstofa, -u, -ur, f : salon (salle de séjour), m dagur (dat. degi), -s, -ar, m : jour, m ; góðan dag(inn) : bonjour ; í dag : aujourd’hui dáinn (de deyja) : mort dálítill : tout petit ; dálítið : un tout petit peu (de) dalur, -s, -ir, m : vallée, f Danmörk, -merkur ou -markur, f : Danemark, m dapur ( f döpur) : triste dauði, -a, m : mort, f dauður (n dautt) : mort deila, -di : diviser ; se quereller deild, -ar, -ir, f : service (section), m deiling, -ar, -ar, f : division,f desember, -s, m (des.) : décembre, m detta, datt, duttum, dottið : tomber deyja, dó, dóum, dáið : mourir dimma, -u, f (v. -di) : obscurité,f (v. s’obscurcir)
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dimmur : sombre diskur, -s, -ar, m : assiette, f djúpur : profond dómari, -a, -ar, m : juge, m ; arbitre, m dómkirkja, -u, -ur, f : cathédrale f dóttir, dóttur, dætur, f : fille (féminin de fils), f draga, dró, drógum, dregið : tirer dráttarvél, -ar, -ar, f : tracteur, m draugur, -s, -ar, m : fantôme, m draumur, -s, -ar, m : rêve, m drekka, drakk, drukkum, drukkið : boire drepa, drap, drápum, drepið : tuer dreyma, -di, (impersonnel : mig dreymdi) : rêver (j’ai rêvé) dropi, -a, -ar, m : goutte, f drottinn, -s, -nar, m : seigneur, m drottning (et dróttning), -ar, -ar, f : reine, f drukkinn : ivre drykkur, -jar, -ir, m : boisson, f duglegur : capable ; efficace ; courageux dúkur, -s, -ar, m : linge, m ; nappe, f dúnn, -s, m : duvet, m ; édredon, m dvelja, dvaldi, (dvalið) : retarder ; séjourner ; rester dýr : cher dýr, -s, -, n : animal, m dyr, dyra, f plur. : porte, f dæma, dæmdi : juger ; condamner dæmi, -is, - n : exemple, m ; til dæmis : par exemple
-E Éeða : ou edik, -s, n : vinaigre, m ef : si efni, -is, -, n : tissu, m ; matière, f eftir (+acc. et dat.) : après ; par ; selon ; d’après eftirmiðdagur, -s, -ar, m : après-midi, m ég : je egg, -s, -, n : œuf, m ; linsjóðið egg : œuf à la coque ; steikt egg : œuf au plat ; harðsoðið egg : œuf dur eggjakaka, -köku, -kökur, f : omelette, f
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eiga (prés. ég á), átti, áttum, átt (irr.) : avoir ; posséder ; devoir eiginkona, -u, -ur, (gén. pl. kvenna) f, (ou kona) : épouse, f eiginmaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m (ou maður) : mari, m einfaldur : simple einhleypingur, -s, -ar, m : célibataire, m, f einhleyptur : célibataire einhver : quelqu’un ; uelque chose eining, -ar, -ar, f : unité, f einka- (préfixe) : mono ; unique einleikari, -a, -ar, m : soliste, m einmitt : justement ; précisément einn : un ; quelqu’un ; seul einnig : aussi ; également eins : de même ; pareil ; eins og : comme ; comme si ; eins ... og : aussi ... que eintak, -s, -tök, n : exemplaire, m ekkert : rien ekki : pas ; ne ... pas ekkill, -ils, -lar, m : veuf, m ekkja, -u, -ur, f : veuve, f elda, -aði : cuisiner ; cuire eldast, -ist : vieillir eldfjall, -s, fjöll, n : volcan, m eldgos, -s, -, n : éruption volcanique, f eldhús, -s, -, n : cuisine, f eldspýta, -u, -ur, f : allumette, f eldur, -s, -ar, m : feu, m ; fugleldar, m plur. : feu d’artifice, m ellefu : onze elska, -aði : aimer (quelqu’un) elskaður : chéri ; bien-aimé elstur : aîné (le plus âgé) elta, -i : suivre embættismaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m : fonctionnaire, m en : mais ; et ; que (après comparatif) enda, -aði : finir endast : durer endilega : absolument ; à tout prix endurtaka, -tók, -tókum, -tekið : répéter enginn : aucun ; personne England, -s, n : Angleterre, f ; Englendingar (ou Englismaður) m : Anglais, m
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enn, ennþá : encore enskur : anglais epli, -is, -i, n : pomme, f erfiður : difficile erlendur : étranger erlendur gjaldeyrir, -is, -aurar m : bureau de change, m éta, át, átum, étið : manger Evrópa, -u, f : Europe, f Evrópumaður, evrópskur : Européen (nom, adj.) ey, eyjar, eyjar, f : île, f eyja, -u, -ur, f : île, f eyra, -, -u, n : oreille, f eyri, -ar, -ar, f : île, f ; langue de sable, f eyrir, -is, aurar, m : centième de la couronne islandaise (monnaie) Eystrasaltslönd, n plur. : Pays Baltes, m plur.
-Ffá (prés. ég fæ), fékk, fengum, fengið : obtenir ; recevoir ; fá lánað : emprunter faðir, föður, feður, m : père, m fáeinir (plur.) : peu de ; quelques-uns fagur : beau fáir (plur.) (comp. færri, sup. fæstir) : peu nombreux fálki, -a, -ar, m : faucon, m fall, -s, -föll, n : chute, f falla, féll, féllum, fallið : tomber fallegur : beau falskur : faux fáni, -a, -ar, m : drapeau, m fara, fór, fórum, farið : aller ; fara út : sortir ; fara á fætur : se lever (le matin) ; fara á eftir : suivre farangur, -urs, m : bagage, m farast : périr farmiði, -a, -ar, m : billet, m ; ticket, m farseðill, -ils, -lar, m : billet, m ; ticket, m farsími, -a, -ar, m : téléphone portable, m farþegi, -a, -ar, m : passager, m fastur : fixe, ferme
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fat, -s, föt, n : vêtement, m fé, fjár, fé (dat. plur. fjám), n : bétail, m ; biens, m plur. ; argent, m febrúar, -s, m (febr.) : février, m feiti (inv.) f : graisse, f feitur : gras félag, -s, -lög, n : association, f fell, -s, -, n : montagne, f ferð, -ar, -ir, f : voyage, m ferðamaður, -manns, -menn, m : touriste, m, voyageur, m ferðast, -aðist : voyager ferðaþjónusta, -u, -ur, f : tourisme, m fermetri, -a, -ar, m : mètre carré, m fet, -s, -, n : pas, m filma, -u, -ur, f : pellicule, f ; film, m fimm : cinq fimmtán : quinze fimmtíu : cinquante fimmtudagur, -s, -ar, m : jeudi, m fínn : beau finna, fann, fundum, fundið : trouver Finnland, -s, n : Finlande, f firma, -a, -u, n : société commerciale, f fiskréttur, -ar, -ir, m : plat de poisson (sur menu), m fiskur, -s, -ar, m : poisson, m fiskveiði, -ar (ou -i), -ar, f : pêche (poisson), f fita, -u, f : graisse, f fjall, -s, fjöll, n : montagne, f fjara, fjöru, fjörur, f : plage, f ; marée basse, f fjarlægur : proche fjárlög, n plur. : budget, m fjármál, n plur. : finances, f plur. fjarri : loin, au loin fjarverandi : absent fjórði : quart fjórðungur, -s, -ar, m : quart, m fjórir, m, fjórar, f, fjögur, n : quatre fjórtán : quatorze fjölskylda, -u, -ur, f : famille, f fjörður, fjarðar, firðir, m : fjord, m fjörutíu : quarante flagg, -s, -flög, n : drapeau, m
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flaska, flösku, flöskur, f : bouteille, f flatur : plat fleiri (comp. de margur) : plus de ; og fleiri, -a (o.fl.) : et cætera, etc. flestir : la plupart fljót, -s, -, n : fleuve, m fljótlega : bientôt ; rapidement fljótt : rapidement, vite fljótur : rapide fljúga, flaug, flugum, flogið : voler (air) flóð, -s, -, n : marée haute, f ; inondation, f flói, -a, -ar, m : baie, f, golfe, m flokkur, -s, -ar, m : parti (politique), m ; catégorie, f ; groupe, m flug, -s, -, n : vol (air), m fluga, -u, -ur, f : mouche, f flugvél, -ar, -ar, f : avion, m flugvöllur, -vallar, -vellir, m : aéroport, m flutningur, -s, -ar, m : transport, m flýja, flúði, flúið : fuir flýta, -tti : hâter ; flýta sér : se dépêcher flytja, flutti : transporter ; déplacer ; déménager fóður, -urs, -, n : fourrage, m fólk, -s, n sing. : peuple, m ; gens, m f plur. fólksfjöldi, -a, m : population, f for- (préfixe) : devant ; intensif foreldrar, m plur. : parents, m plur. formaður (acc. mann), manns, menn, m : directeur, m fornafn, -s, -nöfn, n : prénom, m forréttur, -ar, -ir, m : entrée, f (plat sur le menu) forseti, -a, -ar, m : président, m forstjóri, -a, -ar, m : directeur, m forsætisráðherra, -, -ar, m : premier ministre, m foss, -, -ar, m : cascade, f fótbolti, -a, -ar, m : football, m fótleggur, -jar (-s), -ir, m : jambe, f fótur (dat. fæti), fótar, fætur, m : pied, m ; fara á fætur : se lever frá (+ dat.) : de ; à partir de ; langt frá : loin de ; au loin Frakki, -a, -ar, m, franskur ou frakkneskur : Français (nom, adj.) Frakkland, -s, n : France, f fram : devant ; en avant ; vers l’avant framan : de devant ; fyrir framan : devant framför, -farar, -farir, f : progrès, m
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framleiðsla, -u, -ur, f : production, f frammi : devant ; à l’avant franskur (f frönsk, n franskt) : français frekar : plutôt frétt, -ar, -ir, f : information, f ; fréttir, f plur. : nouvelles, f plur. frétta, -i : apprendre ; avoir des nouvelles fréttamynd, -ar, -ir, f : reportage, m ; documentaire, m frí, -s, -, n : congé, m ; vacances, f plur. fríður : beau friður, -ar, m : paix, f frímerki, -s, -, n : timbre, m frískur : en forme ; bien portant frjáls : libre frost, -s, -, n : gel, m ; gelée, f fræði (inv.), f : science, f frægur : célèbre, connu frændi, -a, -ur, m : parent (cousin, oncle, neveu...), m frænka, -u, -ur, f : parente (cousine, tante, nièce...), f fugl, -s, -ar, m : oiseau, m fúkalyf, -s, -, n : antibiotique, m fullorðinn : adulte fullur : plein ; ivre fundur, -ar, -ir, m : réunion, f ; séance, f ;, assemblée, f fylgja, -di : suivre, accompagner ; conduire fylla, -ti : remplir fyrir (+ acc. et dat.) : avant ; devant ; pour fyrirgefa, -gefa, -gaf, -gáfum, -gefið : pardonner fyrirtæki, -is, -, n : entreprise, f ; société, f fyrr : avant ; plus tôt ; í fyrra : l’an dernier ; fyrst : en premier ; d’abord fyrstur : premier fæddur, fædd, fætt : né fær : capable ; praticable færa, -ði : apporter Færeyjar, f plur. : Iles Féroé, f plur. föðurland, -s, lönd, n : patrie, f för, -farar, -farir, f : voyage, m föstudagur, -s, -ar, m : vendredi, m
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-Ggáfa, -u, ur, f : don, m ; talent, m gáfaður : intelligent gafall, -als, lar, m : fourchette, f gagn- (préfixe) : transgagnsær : transparent gamall, gömul, gamalt (comp. eldri, sup. elstur) : vieux gaman, -s (dat. gamni), n : amusement, m ; gaman (adj. inv.) : amusant ganga, gekk, gengum, gengið : marcher ganga, göngu, göngur, f : marche, f ; promenade, f gangur, -s, -ar, m : marche, f ; promenade ; f, couloir, m gardína, -u, -ur, f : rideau, m garður, -s, -ar, m : jardin, m garn, -s, -, n : laine, f ; ficelle, f gas, -s, gös, n : gaz, m gata, -u, -ur, f : rue, f geð, -s, -, n : humeur, f ; caractère, m geðjast, -aðist (impersonnel mér geðjast að) : plaire (ça me plaît) gefa, gaf, gáfum, gefið : donner gefins (adv.) : gratuit ; pour rien gegn (+ dat.) : contre (adversité) gegnt (+ dat) : en face de gegnum (í -) ou í gegn : à travers gera, -ði : faire ; gera við : réparer gerð, -ar, -ir, f : fabrication, f ; façon, f ; fait, m ; sorte, f gerðu svo vel : s’il te plaît gerið svo vel : s’il vous plaît (plur.) gestgjafi, -a, -ar, m : hôte (qui reçoit), m gestrisni (inv.), f : hospitalité, f gestur, -s, -ir, m : invité, m ; hôte, m geta, gat, gátum, getað : pouvoir geta, gat, gátum, getið : obtenir geyma, -di : garder, conserver geymsla, -u, -ur, f : conservation, f ; cave, f ; grenier, m gifta, -i: marier ; giftast, -ist : se marier gifting, -ar, -ar, f : mariage, m giftur : marié gígur, -s, -ir ou -ar, m : cratère, m gildi, -s, -, n : valeur, f
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gistihús, -s, -, n : auberge, f gjá, -r, -r, f : faille, f ; fissure, f gjalda, galt, guldum, goldið : payer gjaldeyrir, -is, -aurar, m : devise, f gjaldeyrisskipti, -is, -, n : bureau de change, m gjaldkeri, -a, -ar, m : caissier, m gjósa, gaus, gusum, gosið : jaillir ; entrer en éruption gjöf, gjafar, gjafir, f : cadeau, m glaðlegur : gai ; joyeux glaður, glöð, glatt : joyeux glas, -s, glös, n : verre, m (flacon) gleðilegur (jól) : joyeux (Noël) gler, -s, -, n : verre, m (matière) gleraugu, n plur. : lunettes, f plur. gleyma, -di : oublier gluggi, -a, -ar, m : fenêtre, f góður (comp. betri, sup. bestur) : bon golf, -s, -, n : golf (sport) m gólf, -s, -, n : plancher, m gólfteppi, -is, -, n : tapis, m gos, -s, -, n : éruption, f ; boisson pétillante, f gosi, -a, -ar, m : valet (jeu de cartes), m grafa, gróf, grófum, grafið : creuser ; enterrer gramm, -s, grömm, n (kg: kílógramm, hg: hektógramm) : gramme, m grár : gris gras, -s, grös, n : herbe, f gráta, (prés. ég græt), grét, grétum, grátið : pleurer grautur, -ar, -ar, m : bouillie, f greiða, greiddi : payer Grikkland, -s, n : Grèce, f grjót, -s, -, n : rocher, m ; pierre, f gróa (prés. ég græ), greri, gróið (irr.) croître ; pousser ; se cicatriser gróður, -rar ou -urs, m : végétation, f gróðurhús, -s, -, n : serre, f Grænland, -s, n : Groënland, m grænmeti, n : légume, m grænn : vert guð, -s, -ir, m : dieu, m gull, -s, -, n : or, m gulrót, -ar, -rætur, f : carotte, f gulur : jaune
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gær : í gær : hier ; í gærkvöldi : hier soir ; í gærmorgun : hier matin gæs, -ar, -ir, f : oie, f gæta, -ti (+ gén.) : surveiller ; faire attention ; hafa gæta á : veiller
-Hha ? : pardon ?, comment ? (pour faire répéter) hádegi, -s, -, n, : midi, m hádegiverður, -ar, -ir, m : déjeuner, m haf, -s, -höf, n : mer, f ; océan, m hafa, -ði (irr.) : avoir (auxiliaire) hafri, -a, -ar, m : avoine, f hagfræði (inv.), f : économie, f hagfræðingur, -s, -ar, m : économiste, m hákarl, -s, -ar, m : requin, m halda, hélt, héldum, haldið : tenir hálf- (préfixe) : demi- ; mihálfur : demi hamingja, -u, -ur, f : bonheur, m hamingjusamur : heureux handbók, -ar, -bækur, f : manuel, m handbolti, -a, -ar, m : handball, m handklæði, -is, -, n : serviette de toilette, f handleggur, -jar (-s), -ir, m : bras, m handtaska, -tösku, -töskur, f : sac à main, m hanga, hékk, héngum, hangið ou hangdi, hangt : pendre hangikjöt, -s, -, n : mouton fumé, m hann (plur. þeir) : il hár : haut hár, -s, -, n : cheveu, m hárskeri, -a, -ar, m : coiffeur, m háskóli, -a, -ar, m : université, f hátíð, -ar, -ir (ou -ar), f : fête, f háttur, -ar, hættir, m : manière, f hattur, -s, -ar, m : chapeau, m haukur, -s, -ar, m : faucon, m haust, -s, -, n : automne, m hávaði, -a, -ar, m : bruit, m héðan : d’ici
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héðan í frá : désormais hefja, hóf (ou hafði), hófum, hafið : lever ; commencer heiðinn : païen heilsa, -aði (+ dat.) : saluer heilsa, -u, f : santé, f heim : vers chez soi (à la maison, au pays) heima : chez soi (à la maison, au pays) heiman : de chez soi (à la maison, au pays) heimili, -is, -, n : domicile, m heimilisfang, -s, -föng, n : adresse, f heita, hét, hétum, heitið : s’appeler heitur : chaud heldur : plutôt ; assez ; mais ; heldur ... en : plutôt ... que helgi, -ar, -ar, f : week-end, m helgisiður, -ar (ou -s), -ir, m : cérémonie, f hellir, -is, -ar, m : grotte, f helmingur, -s, -ar, m : moitié, f hemill, -ils, -lar, m : frein, m hemla, -aði : freiner heppinn : chanceux heppnast, -aðist : réussir heppni (inv.), f : chance, f hér : ici her, -s, -ir, m : armée, f herbergi, -is, -, n : chambre, f ; pièce, f hermaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m : militaire, m hérna : ici herra, -, -ar, m : monsieur, m (peu utilisé) hestur, -s, -ar, m : cheval, m hey, -s, -, n : foin, m ; fourrage, m heyra, -ði : entendre, écouter hika, -aði : hésiter himinn, -ins, -nar, m : ciel, m hindber, -s, -, n : framboise, f hingað : vers ici hissa (inv.) : surpris ; étonné hita, -aði : chauffer hiti, -a, -ar, m : chaleur, f ; fièvre, f hitta, -i : rencontrer ; hittast : se rencontrer hitun, -ar, -anir, f : chauffage, m hjá (+dat.) : chez, près de ; auprès de
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hjálp, -ar, -ir, f : aide, f ; secours, m hjálpa, -aði (+ dat.) : aider hjarta, -, -u, n : cœur, m hjátrú, -ar, f : surperstition, f hjól, -s, -, n : roue, f hjóla, -aði : aller à bicyclette hjólbarði, -a, -ar, m : pneu, m hjólreiðastígur, -s, -ar (ou -ir), m : piste cyclable, f hlakka, -aði (til) : se réjouir (de) hlátur, -urs ou -rar, -rar, m : rire, m hlaupa (prés. ég hleyp), hljóp, hlupum, hlaupið : courir hlíð, -ar, -ar (ou -ir), f : pente, f ; côte, f hlið, -ar, -ar, f : côté, m ; við hliðina á : à côté de hlið, -s,-, n : grille, f hljóð, -s, -, n : cri, m ; son, m ; silence, m hljómleikar, f plur. : concert, m hljómlist, -ar, -ir, f : musique, f hljómsveit, -ar, -ir, f : orchestre, m hljómsveitarstjóri, -a, -ar, m : chef d’orchestre, m hljómur, -s, -ar, m : note de musique, f ; ton, m hlusta, -aði : écouter hluti, -a, -ar, m : part, f ; morceau, m hlutur, -ar, -ir, m : chose, f ; pièce, f hlæja, hló, hlógum, hlegið : rire hné, -s, -, (dat. plur. hnjám) n : genou, m hnífur, -s, -ar, m : couteau, m hnútur, -s, -ar, m : nœud, m hola, -aði : creuser hola, -u, -ur, f : trou, m hóll, hóls, hólar, m : colline, f ; hauteur, f Holland, -s, n : Hollande, f holt, -s, -, n : bois, m ; forêt, f horfa, horfði : regarder hótel, -s, -n : hôtel, m hraður : rapide hrafn, -s, -ar, m : corbeau, m hrafntinna, -u, -ur, f : obsidienne, f hrár : cru hratt : vite hraun, -s, -, n : lave, f hreinn : propre
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hreinsa, -aði : nettoyer hress : bien portant ; en forme hringja, hringdi : sonner ; téléphoner hringur, -s, -ir, m : cercle, m ; anneau, m hrísgrjón, n plur. : riz, m hryggur : triste hræddur : apeuré, hræðsla, -u, -ur, f : peur, f ; vera hræddur : avoir peur húð, -ar, -ir, f : peau, f húfa, -u, -ur, f : bonnet, m ; casquette, f huggun, -ar, -anir, f : consolation, f hugmynd, -ar, -ir, f : idée, f hugsa, -aði : penser hugsanlegur : concevable hugsjón -ar, -ir, f : idéal, m hugsun, -ar, -anir, f : pensée, f hún (plur. þær) : elle hundrað, -s, hundruð, n : cent, m ; centaine, f hundur, -s, -ar, m : chien, m hurð, -ar, -ir, f : porte, f hús, húss, -, n : maison, f hvað : quoi, que (interrogatif) hvaða : quel (interrogatif) hvaðan : d’où (interrogatif) hvalur, -s, -ir, m : baleine, f hvar : où hve : comment ; hve mikið : combien hvenær : quand (interrogatif) hver : qui, que (interrogatif) ; chaque ; chacun hver, -s, -ar ou -ir, m : source chaude, f hverfa, hvarf, hurfum, horfið : disparaître hverfi, -is, -, n : quartier, m hvernig : comment hvers vegna : pourquoi (interrogatif) hvert : vers où hvíla, -di : reposer hvítasunnudagur, -s, -ar, m : pentecôte, f hvítlaukur, -s, -ar, m : ail, m hvítur : blanc hvor : lequel des deux (interrogatif) hvorogur : aucun des deux
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hvort : si (interrogation indirecte) hvortveggja : chacun de deux ; tous les deux, hyggja, hugði (hugað) : penser ; croire hæð, -ar, -ir, f : étage, m ; hauteur, f ; colline, f hægindastóll, -stóls, -ar, m : fauteuil, m hægri : droite ; til hægri : à droite hægt : lentement hægur : lent ; possible hækka, -aði : monter ; augmenter hæna, -u, -ur, f : poule, f hænsnakjöt, -s, -, n : poulet, m (viande) hætta, -u, -ur, f : danger, m hætta, -i (+ dat.) : arrêter hættulegur : dangereux höfði, -a, -ar, m : cap, m höfn, hafnar, hafnir, f : port, m höfuð, -s, -, n : tête, f högg, -s, -, n : coup, m höggmynd, -ar, -ir, f : sculpture (objet) f höggmyndalist, -ar, -ir, f : sculpture (art), f höggva, hjó, hjuggum, höggvið : frapper ; höggva út : sculpter höll, hallar, hallir, f : palais, m hönd (acc. hönd, dat. hendi), handar, hendur, f : main, f hörmulegur : triste ; tragique
-I Íí (+ acc. et dat.) : dans ; à ; en ; pendant íbúar, m plur. : population, f íbúð, -ar, -ir, f : appartement, m íbúi, -a, -ar, m : habitant, m iðnaður, -ar, m : industrie, f illa : mal (adv.) illur, ill, illt (comp. verri, sup. verstur) : mauvais in- (préfixe) : négatif ; privatif Indland, -s, n : Inde, f inflúensa, -u, f : grippe, f inn (innan) : dans (vers dedans) innan : dans (du dedans)
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innflutningur, -s, -ar, m : importation, f innganga, -göngu, -göngur, f : entrée, f inngangur, -s, -ar, m : entrée, f (lieu) inni : dedans, à l’intérieur innlendur : natif (du pays) Írland, -s, n : Irlande, f ís, íss, ísar, m : glace, f Ísland, -s, n : Islande, f Íslendingur, -s, -ar, m, íslenskur : Islandais (nom, adj.) ísskápur, -s, -ar, m : réfrigérateur, m Ítalía, -u, f : Italie, f íþrótt, -ar, -ir, f : sport, m íþróttamaður, -manns, -menn, m : sportif, m ; athlète, m íþróttavöllur, -vallar, -vellir, m : stade, m ; terrain de sports
-Jjá : oui jafn : égal jakki, -a, -ar, m : veste, f janúar, -s, m (jan.) : janvier, m Japan : Japon, m jarðarber, -s, -, n : fraise, f jarðarför, -farar, -farir, f : funérailles, f plur. jarðfræði (inv.), f : géologie, f jarðvarmi, -a, m : géothermie, f járn, -s, -, n : fer, m járnbrautarlest, -ar, ir, f : train, m járnbrautarstöð, -var, -var, f : gare, f jól, n plur. : Noël, m jólasveinn, -s, -ar, m : père-Noël, m jú : si (oui) júlí, -s, m : juillet, m júní, -s, m : juin, m jurt, -ar, -ir, f : plante, f jæja : bien (exclamation, bien, eh bien) jökull, -uls, -lar, m : glacier, m jörð, jarðar, jarðir, f : terre, f
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-Kkaffi, -is, n sing. : café, m kaka, köku, kökur, f : gâteau, m kál, -s, -, n : chou, m kalda, -aði : refroidir kaldur, köld, kalt : froid kálfur, -s, -ar, m : veau, m kalkúni, -a, -ar, m, ou kalkún(n), -s, -ar, m : dinde, f kalla, -aði : appeler Kanada, n : Canada, m kanína, -u, -ur, f : lapin, m kannski : peut-être kápa,-u, -ur, f : manteau, m karfa, körfu, körfur, f : corbeille, f karl, -s, -ar, m : bonhomme, m ; vieillard, m karlmaður (acc. -mann), -manns, -menn, m : homme, m kartafla, -öflu, -öflur, f : pomme de terre, f kassi, -a, -ar, m : boîte, f kastali, -a, -ar, m : château, m kaup, -s, -, n : achat, m kaupa, keypti (keypt) : acheter kaupmaður (acc. mann), -manns, -menn, m : commerçant, m Kaupmannahöfn, -hafnar : Copenhague kaþólskur : catholique kenna, -di, -t : reconnaître ; enseigner ; apprendre ; sentir kennari, -a, -ar, m : enseignant, m kennsla, -u, f sing. : enseignement, m kerling, -ar, -ar, f : bonne femme, f ; vieille femme, f kerra, -u, -ur, f : remorque, f kex, -, -, n : biscuit, m keyra, -ði : conduire (véhicule) Kína, -, n : Chine, f kind, -ar, -ur ou -ir, f : mouton, m kirkja, -u, -ur, f (gén. plur. kirkna) : église, f kirsuber ou kirsiber, -s, -, n : cerise, f kisa, -u, -ur, f : chat, m, chaton, m kjóll, -s, -ar, m : robe, f kjósa, (prés. ég kýs), kaus, kusum, kosið : choisir, élire kjúklingur, -s, -ar, m : poulet, m
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kjöt, -s, -, n : viande, f kjötréttur, -ar, -ir, m : viande (plat de -) klaki, -a, -ar, m : glace, f (étendue de glace) klappa, -aði : applaudir ; tapoter klaustur, -urs, -, n : couvent, m klettur, -s, -ar, m : rocher, m klippa, -ti : couper klósett, -s, -, n : toilettes, f plur. klukka, -u, -ur, f (abrégé : kl.) : heure, f ; horloge, f ; réveil, m ; hvað er klukkan ? quelle heure est-il ? klukkustund, -ar, -ir, f : heure, f klukkutími, -a, -ar, m : heure, f klæða, klæddi : habiller ; klæðast : s’habiller koddi, -a, -ar, m : oreiller, m kokkur, -s, -ar, m : cuisinier, m kólna, -aði : refroidir koma, -u, -ur, f : arrivée, f ; entrée f koma, kom, komum, komið : venir ; koma inn : entrer ; koma með : apporter komast, kamst (komist) : atteindre, parvenir kona, -u, -ur, (gén. pl. kvenna) f : femme, f kóngur, -s, -ar, m : roi, m konungur, -s, -ar, m : roi, m kóróna, -aði : couronner kóróna, -u, -ur, f : couronne, f kort, -s, -, n : carte, f korter, -s, -, n : quart d’heure, m kosning, -ar, -ar, f : élection, f koss, -, -ar, m : baiser, m kosta, -aði : coûter kostnaður, -ar, m sing. : coût, m kot, -s, -, n : petite ferme, f krá, -r, -r, f : bistrot, m krabbamein, -s, -, n : cancer, m krabbi, -a, -ar, m : crabe, m krakki, -a, -ar, m : enfant, m ; gamin, m kría, -u, ur, f : sterne arctique, f kringum (+ acc.) : autour de ; environ krókur, -s, -ar, m : détour, m króna, -u, -ur, f : couronne (unité monétaire) f kross, -, -ar, m : croix, f
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kunna (prés. ég kann), kunni, kunnum, kunnað (irr.) : savoir ; pouvoir (capacité) kunningi, -ja, -jar, m : connaissance, f ; copain, m kunnur : connu kveða, -kvað, -kváðum, -kveðið : réciter kveðja, kvaddi, kvatt : saluer ; dire au revoir kvefaður : enrhumé kveikja, -ti : allumer kvenmaður (acc.- mann), -manns, -menn, m : femme, f kviðarhol, -s, -, n : ventre, m kvikfjárrækt, -ar, f : élevage, m kvikmynd, -ar, -ir, f : film (cinéma), m kvikmyndahús, -s, -, n : cinéma (salle), m kvöld, -s, -, n : soir, m ; gott kvöld : bonsoir ; í kvöld : ce soir ; á kvöldin : le soir kvöldmatur, -ar, -ar, m : dîner, m kvöldverður, -ar, -ir, m : dîner, m kyn, -s, -, n : sexe, m ; genre (grammaire), m ; race, f kynna, -ti : faire connaître kýr (acc. et dat. kú), -, -, f : vache, f kyssa, kyssti : embrasser kæfa, -u, f : pâté, m kær : cher ; chéri ; bien-aimé kærasta, -ustu, -ustur, f : fiancée, f kærasti, -a, -ar, m : fiancé, m kæra, -ði : accuser ; porter plainte körfubolti, -a, -ar, m : basketball, m köttur, kattar, kettir, m : chat, m
-Llabba, -aði : marcher lag, -s, lög, n : air (musique), m ; façon, f ; allt í lagi : tout va bien lágur : bas lak, -s, lök, n : drap, m lamb, -s, lömb, n : agneau, m lambakjöt, -s, -, n : mouton, m (viande), lampi, -a, -ar, m : lampe, f lána, -aði : prêter
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land, -s, lönd, n : pays, m landakort, -s, -, n : carte routière, f landamæri, n plur. : frontières, f plur. landbúnaður, -ar, -ir, m : agriculture, f landfræði (inv.), f : géographie, f landnám, -s, -, n : colonisation, f landslag, -s, -lög, n : paysage, m langa, -aði í + nom ou till + verbe (v. impersonnel) : avoir envie ; mig langar : j’ai envie de langt, langt í burtu : loin ; au loin langur (comp. lengri, sup. lengstur) : long lasinn : souffrant láta, (prés. ég læt), lét, létum, látið : laisser látinn : mort latur, löt, latt : paresseux lauf, -s, -, n : feuille, f ; trèfle (cartes), m laug, -ar, -ar, f : bain, m ; source chaude, f ; piscine, f lauga, -aði : baigner laugardagur, -s, -ar, m : samedi, m laus : libre lax, -, -ar, m : saumon, m leður, -urs, -, n : cuir, m leggja, lagði (lagt) : mettre ; placer ; coucher leggjast : s’allonger leggur, -jar (-s), -ir, m : jambe, f leið, -ar, -ir, f : chemin, m ; route, f leiðahandbók, -ar, -bækur, f : guide (livre), m leiðast, leiddist (leiðst) : s’ennuyer leiði, -a, m : ennui, m leiði, -is, -, n : tombe, f leiðinlegur : ennuyeux leiðsögumaður, -manns, -menn, m : guide (accompagnateur), m leiður : fatigué, qui s’ennuie leiga, -u, -ur, f : location, f ; loyer, m leigja, -ði : louer leigubíll, -s, -ar, m : taxi, m leika, lék, lékum, leikið : jouer ; leika sér : s’amuser leikhús, -s, -, n : théâtre, m leita, -aði : chercher lenda, -ti : atterrir ; accoster lengd, -ar, -ir, f : longueur, f
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lengi : longtemps lengra : plus loin lengst : le plus loin ; le plus longtemps lesa, las, lásum, lesið : lire lest, -ar, ir, f : train, m ; file, f léttur : léger ; verða léttari : accoucher líða, -aði : passer ; supporter líf, -s, -, n : vie, f ; existence, f lifa, lifði : vivre lífandi : vivant lifur, lifrar, lifrar, f : foie, m liggja, lá, lágum, legið : être couché líka : aussi ; également líka, -aði : aimer líkami, -a, -ar, m : corps, m líkur : semblable lilja, -u, -ur, f : lilas, m líma, -di : coller list, -ar, -ir, f : art, m (listverk, n : œuvre d’art, f) listamaður, -manns, -menn, m : artiste, m listmálari, -a, -ar, m : peintre (artiste -), m lita, -aði : colorer líta, leit, litum, litið : regarder lítill lítil, lítið (comp. minni, sup. minnstur) : petit lítt : peu litur, -ar, -ir, m : couleur, f ljóð, -s, -, n : poème, m ; parole (chanson), f ljós : clair ljós, -s, -, n : lumière, f ljóshærður : blond ljótur : laid ljúka (prés. ég lýk), lauk, lukum, lokið (+ dat.) terminer, finir lofa, -aði : promettre loft, -s, -, n : plafond, m, air, m ; grenier, m lok, -s, -, n : couvercle, m ; lok, n plur. : fin, f ; að lokum : finalement loka, -aði fermer loks et loksins : enfin ; finalement lón, -s, -, n : lagon, m lúða, -u, -ur, f : flétan, m lundi, -a, -ar, m (gén. plur. lungna) : macareux moine, m lunga, -, -u, n : poumon, m
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lúterskur : luthérien Lúxemborg : Luxembourg, m lyf, -s, -, n : médicament, m lyffræðingur (inv.), m : pharmacien, m lyfjabúð, -ar, -ir, f : pharmacie (boutique), f lyfjafræði (inv.), m : pharmacie (science), f lyfsali, -a, -ar, m : pharmacien (celui qui vend), m lyfseðill, -ils, -lar, m : ordonnance, f lyfta, -i : lever lyfta, -u, -ur, f : ascenseur, m lygi, -, -ar, f : mensonge, m lykill, -ils, -lar, m : clé, f lýsa, lýsti (+ acc. et dat.) : décrire læknir, -is, -ar, m : médecin, m lækur, -jar, -ir, m : ruisseau, m læra, -ði : apprendre lög, n plur. : loi, f lögregla, -u, -ur, f : police, f lögreglumaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m : policier, m lögreglustöð, -var, -var, f : commissariat de police, m lögregluþjónn, -þjóns, -þjónar, m : policier, m löngu : longtemps
-Mmaður (acc. mann), manns, menn, m : homme (genre humain), m ; mari, m ; on (pronom) mávur (ou máfur), -s, -ar, m : mouette, f magi, -a, -ar, m : estomac, m ; ventre, m maí, -s, m : mai, m mál, -s, -, n : langue, f ; affaire, f mála, -aði : peindre málaverk, n plur. : peinture, f ; tableau, m málfræði (inv.), f : grammaire, f málsháttur, -ar, -hættir, m : proverbe, m ; dicton, m mamma, mömmu, mömmur, f : maman, f máni, -a, -ar, m : lune, f mannþröng, -ar, f : presse (affluence), f mánudagur, -s, -ar, m : lundi, m
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mánuður, -aðar, -uðir, m : mois, m margur : nombreux ; beaucoup de (nombre) margur (comp. fleiri, sup. flestur) : nombreux markaður, -ar (ou -s), -ir, m : marché, m mars (inv.), m : mars, m matseðill, -ils, -lar, m : carte, f, ; menu, m matsölustaður, -ar, -ir, m : restaurant, m matur, -ar, -ar, m : nourriture, f með (+ acc. et dat.) : avec, de, par meðal (+ gén.) : parmi ; entre ; meðal annars (m.a.) : entre autres meðaltal, -s, -töl n : moyenne, f ; að meðaltali : en moyenne meðan : pendant que mega (prés. ég má), mátti, máttum, mátt (irr.) : pouvoir (autorisation); mega til : falloir meira (comp. de mikill ou mjög) : plus meirihluti, -a, -ar, m : majorité, f melting, -ar, f : digestion, f mengun, -ar, f : pollution, f menning, -ar, -ar, f : civilisation, f ; culture, f merki, -s, -, n : marque, f merkur : remarquable merkur : pluriel de mörk metri, -a, -ar, m (ou meter, meters, metrar, m) : mètre, m ; cm : sentímetri (sm) ; km : kílómetri (km) Mexíkó : Mexique, m miðbær (-bæjar, -bæir) m ou miðborg (-ar, -ir) f : centre ville, m miðdagsverður, -ar, -ir, m : déjeuner, m miðdegi, -is, -, n : midi, m miði, -a, -ar, m : billet (morceau de papier), m ; ticket, m miðnótt, -nætur, -nætur, f ou miðnætti, -is, -, n : minuit, m miðvikudagur, -s, -ar, m : mercredi, m mikill, mikil, mikið (comp. meiri, sup. mestur) : grand ; beaucoup de (quantité) miljón (ou milljón), -ar, -ir, f : million, m milli (+ gén.) : entre minkur ,-s, -ar, m : vison, m minn : mon minna, comp. de litill, (minnti, minnt) : moins minning, -ar, -ar, f : souvenir, m minnka, -aði : diminuer mínúta, -u, -ur, f : minute, f
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mis- (préfixe) : négatif missa, -ti : perdre mjólk, -ur, f sing. : lait, m mjúkur : doux ; mou mjög (comp. meir ou meira, sup. mest) : très mjöl, -s, n : farine, f móðir, móður, mæður, f : mère, f moli, -a, -ar, m : morceau, m; molasykur : sucre en morceaux morgunmatur, -ar, -ar, m : petit-déjeuner, m morgunn, -uns, -nar, m : matin, m ; á morgun : demain ; í morgun : ce matin ; á morgnana : tous les matins morgunverður, -ar, -ir, m : petit-déjeuner, m mosi, -a, -ar, m : mousse, f mót, -s, -, n : rencontre, f ; réunion, f ; marque, f ; façon, f mótmælandi, -a, -endur, m : protestant, m mótmælendatrúar : protestant muna (prés. ég man), mundi, mundum, munað (irr.) : se souvenir munnur, -s, -ar, m : bouche, f munu (irr. : prés. ind. ég mun, prét. subj. ég myndi) : auxiliaire d’un futur incertain mús, -ar, mýs, f : souris, f mustarður, -s, n : moutarde (plante), f mý, -s, -, n (ou mýfluga, f) : moucheron, m mynd, -ar, -ir, f : image, f, photographie, f myndavél, -ar, -ar, m : appareil photos, m myndhöggvari, -a, -ar, m : sculpteur, m myndlist, -ar, -ir, f : peinture, f mýri, -ar, -ar, f : marais, m, marécage, m myrkur, -urs, -, n : obscurité, f ; í myrkri : dans le noir mæla, -ti (+ acc.) : parler ; mæla sér mót : se donner rendez-vous mæla, -di (+ acc.) : mesurer mæta, -ti (+dat.) : rencontrer mögulegur : possible mörk, markar (ou merkur), merkur, f : unité de poids env. 250 g (naissance) ; bois, m ; forêt, f
-Nná, -ði (prés. ég næ) : atteindre ; obtenir
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nafn, -s, nöfn, n : nom, m nágranni, -a, -ar, m : voisin, m náinn : proche nál, -ar, -ar, f : aiguille, f nálægt : près nálægur : proche nám, -s, n : étude, f náma, -u, -ur, f : carrière (mine), f náttúrlegur : naturel nautakjöt, -s, -, n : bœuf (viande), m neðan : d’en bas ; fyrir neðan (+ acc.) : en bas (de) nef, -s, -, n : nez, m nefni, -is, -, n : nom, m nei : non neinn (pronom) : personne ; aucun ; ekki neitt : rien neita, -aði (+ dat.) : refuser nema : sauf ; sinon nema, nam, námum, numið : apprendre nemandi, -a, nemendur, m : élève, m nes, -s, -, n : cap, m ; péninsule, f netfang, -s, -föng, n : adresse internet, f, courriel, m , e-mail, m niðri : en bas ; en dessous niður : en bas ; vers le bas Niðurlönd, n plur. (et Hollandi) : Pays-Bas, m plur. nitján : dix-neuf níu : neuf níutíu : quatre-vingt-dix nóg : assez nógur : suffisant nokkur : quelqu’un ; quelque norðan : du nord norður (+ gén.) : vers le nord ; au nord de norður, -urs, n : nord, m Noregur, -s, m : Norvège, f nota, -aði : utiliser nótt, nætur, nætur, f : nuit, f ; góða nótt : bonne nuit ; í nótt : la nuit dernière nóvember, -s, m (nóv.) : novembre, m nú et núna : maintenant núll, -s, -, n : zéro, m númer, -s, -, n : numéro, m
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nýár, -s, -, n : nouvel an, m ; nýársdagur, -s, -ar, m : jour de l’an, m nýlegur : récent nýr, ný, nýtt (comp. nýrri, sup. nýjastur) : nouveau nýra, -, -u, n : rein, m nyrðri, fyrir norðan : au nord næði, -is, n : paix, f ; tranquillité, f nær : presque ; plus près nærri : presque ; près næst : ensuite ; le plus près næsta : presque næstur : le suivant
-O Óó- (préfixe) : privatif ; négatif ódýr : bon marché of : trop ofan (+gén.) : du-dessus ; du haut de ; að ofan : du haut ; fyrir ofan, ofan við (+ acc.) : au-dessus (de) ; en haut (de) ofn, -s, -ar, m : four, m ; poêle (chauffage), m, ofnæmi, -is, -, n : allergie, f ófrísk : enceinte oft : souvent ófær : impraticable og : et ; eins og : comme ; eins ... og : aussi ... que óglaður, óglöð, óglatt : triste ; vera með óglatt : avoir mal au cœur (nausée) óhreinn : sale okkar : notre október, -s, m (okt.) : octobre, m olía, -u, -ur, f : huile, f ; pétrole, m olnbogi, -a, -ar, m : coude, m ómögulegur : impossible opinn : ouvert opna, -aði : ouvrir orð, -s, -, n : parole, f ; mot, m orðabók, -ar, bækur, f : dictionnaire, m orka, -u, f sing. : énergie, f orkugjafi, -a, -ar, m : source d’énergie, f
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ós, -s, -ar, m : embouchure, f óska, -aði : souhaiter ostur, -s, -ar, m : fromage, m ótrúlegur : incroyable
-Ppabbi, -a, -ar, m : papa, m pakki, -a, -ar, m : paquet, m ; colis, m panna, pönnu, pönnur, f : poêle, f panta, -aði : commander ; passer commande pappír, -írs, -írar, m : papier, m páskar : Pâques, f plur. peningaseðill, -ils, -lar, m : billet de banque, m peningur, -s, -ar, m : pièce de monnaie, f ; argent (peningar au pluriel) penni, -a, -ar, m : stylo, m pera, -u, -ur, f : poire, f ; ampoule, f peysa, -u, -ur, f (et peisa) : pull, m ; tricot, m pípa, -u, -ur, f : pipe, f pipar, -s, m : poivre, m pláss, -, -, n : place, f plata, -plötu, plötur, f : disque, m ; plaque, f poki, -a, -ar, m : sac, m Pólland, -s, n (et Pólínaland) : Pologne, f Portúgal : Portugal, m póstávísun, -ar, -anir, f : mandat postal, m pósthólf, -s, -, n : boîte postale, f pósthús, -s, -, n : poste f póstkassi, -a, -ar, m : boîte aux lettres, f póstkort, -s, -, n : carte postale, f póstur, -s, -ar, m : poste, f ; facteur, m ; courrier, m pottur, -s, -ar, m : casserole, f ; pot, m prenta, -aði : imprimer prestur, -s, -ar, m : pasteur, m ; prêtre, m prjóna, -aði : tricoter próf, -s, -, n : examen, m prófa, -aði : essayer ; examiner pylsa, -u, -ur, f : saucisse, f (hot-dog)
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pönnukaka, -köku, -kökur, f : crêpe, f pöntun, -ar, pantanir, f : commande, f
-Rráð, -s, -, n : conseil, m ; plan, m raða (+ dat.) : ranger ; arranger ráða (prés. ég ræð), réð, réðum ráðið, : conseiller ; décider ráðherra, -, -ar, m : ministre, m ráðhús, -s, -, n : mairie, f ráðuneyti, -is, -, n : ministère, m rafmagn, -s, -mögn, n : électricité, f raka, -aði, : raser ; ratisser ; raka sig : se raser rakari, -a, -ar, m : coiffeur, m rangur : faux rata, -aði : s’orienter ; connaître le chemin rauðber, -s, -, n : groseille (rouge), f rauðkál, -s, -, n : chou rouge, m rauður : rouge refur, -s, -ir, m : renard, m regn, -s, -, n : pluie, f regnhlíf, -ar, -ar, f : parapluie, m regnskúr, -s, -ar, m : averse, f reiðhjól, -s, -, n (ou hjól) : bicyclette, f reikningur, -s, -ar, m : facture, f ; compte, m ; calcul, m reisa, -ti : construire ; lever ; ériger rétta, -i : passer (tendre) réttur : juste ; correct ; exact ; rétt hjá : juste à côté reykja, -ti : fumer reykur, -jar, -ir, m : fumée, f ; vapeur, f reyna, -di : essayer ; tenter ríða, reið, riðum, riðið : chevaucher ; aller à cheval rifsber, -s, -, n : groseille, f rigna, -di : pleuvoir rigning, -ar, -ar, f : pluie, f ríki, -is, -, n : état, m, royaume, m ríkisstjórn, -ar, -ir, f : gouvernement, m ríkur : riche rísa, reis, risum, risið : se lever
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ritari, -a, -ar, m : secrétaire, f rithöfundur, -ar, -ar, m : auteur, m ; écrivain, m rjómaís, -s, -ar, m : crème glacée, f rjómi, -a, -ar, m : crème, f rjúpa, -u, -ur, f : perdrix, f rófa, -u, -ur, f : navet, m rúgmjöl, -s, -, n : seigle, m rók, -s, n sing : tempête, f ; vent fort, m rólega : tranquillement rúm, -s, -, n : lit, m, place, f Rúmenía, -u, f : Roumanie, f rúmlega : largement rusl, -s, n : détritus, m ; ordure, f Rússland, -s, n et Rússia, f (inv.) : Russie, f rúta, -u, -ur, f : car, m ; autocar, m rútubíll, -s, -ar, m : car, m ; autocar, m ræðismannsskrifstofa, -u, -ur, f : consulat, m rækja, -u, -ur, f : crevette, f rödd, raddar, raddir, f : voix, f rör, -s, -, n : tuyau, m
-Ssá : celui, celle, ce saddur : rassasié, qui n’a plus faim safi, a, -ar, m : jus (de fruits) m safn, -s, söfn, n : musée, m ; collection, f saga, sögu, sögur, f (gén. plur. sagna) : histoire, f sala, sölu, sölur, f : vente, f ; til sölu : à vendre salat, -s, salöt, n : salade, f salerni, -is, -, n (et vatnsalerni) : toilettes, f plur. salt, -s, sölt, n : sel, m salur, -ar (ou -s), -ir, m : salle, f sam- (préfixe) : avec ; même ; cosaman : ensemble ; allt saman : tout samband, -s, -bönd, n : communication, f ; liaison, f ; í sambandi við : à propos de, à l’occasion de samningur, -s, -ar, m : contrat, m samt : cependant ; pourtant
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samtals (adv.) : total, m ; au total samur : même ; sama og : la même chose que ; mér er sama : cela m’est égal samvinna, -u, -ur, f : coopération, f sandur, -s, -ar, m : sable, m sannur, sönn, satt : vrai sápa, -u, -ur, f : savon, m sauma, -aði : coudre sautján : dix-sept seðill, -ils, -lar, m : billet (morceau de papier), m segja, sagði, sagt (prés. ég segi, við segjum) : dire seinn (comp. seinni, sup. seinastur) : lent ; en retard seint : tard sekunda, -u, -ur, f : seconde, f selja, -di : vendre selur, -s, -ir, m : phoque, m sem : qui, que (pronom) ; comme, quand (conj.) semja, samdi (samið) : composer ; écrire ; négocier senda, -i (ou -ti) : envoyer sendiherra, -, -ar, m : ambassadeur, m sendill, -ils, -lar, m : coursier, m sendiráð, -s, -, n : ambassade, f september, -s, m (abrégé : sept.) : septembre, m sér- (préfixe) : à part ; soi séra, -, ar, m : révérend, m sérhver : chacun sérstaklega : spécialement setja, setti (sett) : mettre, poser ; setjast, settist : s’asseoir setning, -ar, -ar, f : phrase, f ; inauguration, f sex : six sextán : seize sextíu : soixante síðan : ensuite ; depuis síðastur : dernier ; le dernier sig : se, soi sígaretta, -u, -ur, f : cigarette, f sigla, -di : naviguer sigur, -urs, -rar, m : victoire, f síki, -is, -, n : fossé, m ; canal, m síld, -ar, -ar (ou -ir), f : hareng, m silfur, urs, n : argent (métal), m
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silki, -is, -, n : soie, f silungur, -s, -ar, m : truite, f símanúmer, -s, -, n : numéro de téléphone, m símaskrá, -r ou -ar, -r, f : annuaire du téléphone, m sími, -a, -ar, m : téléphone, m símskeyti, -is, -, n : télégramme, m símsvari, m : répondeur, m sinn : son sinn, -s, -, n : fois, f ; einu sinnu var : il était une fois sinnep, -s, n : moutarde, f sitja, sat, sátum, sétið : être assis ; sitja fund : assister à une réunion sítróna, -u, -ur, f : citron, m sjá, sá, sáum, séð : voir sjaldan : rarement sjálf- (préfixe) : soi-même sjálfur : soi-même sjálfvirkur : automatique sjóða, sauð, suðum, soðið : cuire ; bouillir sjómaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m : marin, m sjónvarp, -s, -vörp, n : télévision, f sjór, sjóar (sjá(v)ar) ou sjós, sjóir, n : mer, f sjúklingur, -s, -ar, m : malade, m sjúkrahús, -s, -, n : hôpital, m ; dispensaire, m sjúkur : malade sjö : sept sjötíu : soixante-dix skák, -ar, -ir, f : échecs (jeu d‘échecs) m plur. skál, -a, -ar, (ou -ir), f : bol, m ; refuge de montagne, m ; skál : à votre santé skála, -aði : boire à la santé skáld, -s, -, n : poème, m skáldsaga, -sögu, -sögur, f : roman, m skáli, -a, -ar, m : refuge, m skammstöfun, -ar, -stafanir, f : abréviation, f skammur : court ; bref skápur, -s, -ar, m : armoire, f ; placard, m skarfur, -s, -ar, m : cormoran, m skartgripur, -s, -ir, m : bijou, m skattur, -s, -ar, m : impôts, m plur., taxe, f skauti, -a, -ar, m : patin, m skeið, -ar, -ar ou -ir, f : cuillère, f
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skeið, -s, -, n : amble, m skel, -jar, -jar, f : coquille, f skemma, -di : endommager skemmta, -ti : amuser skemmtilegur : amusant skera, skar, skárum, skorið : couper ; skera upp : opérer skíðaíþrótt, -ar, -ir, f : ski (descente) m ; gönguskíðaíþrótt, -ar, -ir, f : ski de fond, m skíði, -is, -, n (fara á skíði) : ski, m (skier) skilja, -skildi : comprendre ; divorcer ; se séparer de skinn, -s, -, n : peau (vivante ou morte), f skip, -s, -, n : bateau, m ; navire, m skipta, -i (+ dat.) : changer ; diviser skipti, -s, -, n : échange, m ; fois, f ; í fyrsta skipti : la première fois skipting, -ar, -ar, f : division, f skír : pur skíra, -aði : baptiser skírn, -ar, -ir, f : baptême, m skítugur : sale skoða, -aði : regarder skógur, -ar (ou -s), -ar, m : bois, m ; forêt, f skóli, -a, -ar, m : école, f skór, skós, -, m (plur. skór, skó, skóm, skóa) : chaussure, f Skotland, -s, n : Ecosse, f skrá, -r ou -ar, -r, f : liste, f skrifa, -aði : écrire skrifborð, -s, -, n : bureau (meuble), m skrifstofa, -u, -ur, f : bureau (lieu de travail), m skrýtinn et skrítinn : curieux ; étrange ; drôle skúfjárn, -s, -, n : tourne-vis, m skulu (irr. : prés. ég skal, við skulum, ) : devoir, aller (auxiliaire d’un futur probable) skúr, -ar, -ir, f : averse, f skúr, -s, -ar m : hangar, m skurðlæknir, -is, -ar, m : chirurgien, m ský, -s, -, n : nuage, m skýra, -ði : expliquer skyrta, -u, -ur, f : chemise, f skæri, n plur, : ciseaux m plur. slá, (prés. ég slæ), sló, slógum, slegið : frapper ; tondre (la pelouse) sléttur : plat
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Slóvakia, -u, f : République slovaque, f slys, -s, -, n : accident, m slæmur (comp. verri, sup. verstur) : mauvais ; méchant slökkva, -ti : éteindre slökkviliðmaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m : pompier, m smakka, -aði : goûter smálest, -ar, -ir, f : tonne, f smápeningur, -s, -ar, m : pièce de monnaie, f ; monnaie, f smár : petit, menu smáréttir, m plur : snack-bar, m smjör, -s, -, n : beurre, m smurbrauð, -s, -, n : canapé, m ; tartine de pain, f snemma : tôt snjóa, -aði : neiger snjór, -s ou -(v)ar, -(v)ar, m : neige, f ; au pluriel : chute de neige, f snotur (acc. snotran) : joli snúa, sneri, snúið : tourner snyrta, -i : soigner ; faire la toilette snyrting, -ar, -ar, f : toilettes, f plur. snær, -s (ou -var), m : neige, f, soðinn (de sjóða) : cuit ; bouilli ; soðið, soðið vel, lítið soðið : cuit ; bien cuit ; peu cuit (si bouilli) sofa, svaf, sváfum, sofið (prés. ég sef) : dormir sofna, -aði : s’endormir sokkur, -s, -ar, m : chaussettes, f ; bas, m sól, -ar, -ir, f (gén. plur. sólna) : soleil, m sólber, -s, -, n : cassis, m (fruit) sóley, -eyjar, -eyjar, f : bouton d’or, m sonur, -ar, synir, m : fils, m sópa, -aði : balayer sorglegur : triste ; tragique spaði, -a, -ar, m : pique (cartes à jouer), m ; bêche, f Spánn, m : Espagne, f spik, -s, n : graisse, f spil, -s, -, n : jeu, m ; jeu de cartes, m ; carte à jouer, f spila, -aði : jouer (cartes, instrument) ; spila á spil : jouer aux cartes ; spila á píanó : jouer du piano spítali, -a, -ar, m : hôpital, m sprengja, -u, -ur, f : bombe, f sprengja, -di : exploser ; faire sauter springa, sprakk, sprungum, sprungið : exploser ; crever
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spurning, -ar, -ar, f : question, f spyrja, spurði (spurt) : demander ; interroger staður, -ar, -ir, m : lieu, m standa, stóð, stóðum, staðið : se trouver ; être debout ; être écrit stansa, -aði : s’arrêter stefna, -u, -ur, f : direction (sens), f ; convocation, f stefnumót, -s, -, n : rendez-vous, m steikja, -i : cuire (sans eau) ; steikt, steikt vel, lítið steikt : cuit ; bien cuit ; peu cuit (si frit) steinn, -s, -ar, m : pierre, f stela, stal, stálum, stolið : voler (prendre) stelpa, -u, -ur, f : fille, f (petite fille, jeune fille) sterkur : fort stig, -s, -, n : degré, m stigi, -a, -ar, m : escalier, m ; échelle, f stígur, -s, -ar (ou -ir), m : chemin, m (ruelle, f) stinga, stakk, stungum, stungið : piquer ; enfoncer stjarna, stjörnu, stjörnur, f : étoile, f stjóri, -a, -ar, m : chef, m, celui qui conduit stjórn, -ar, -ir, f : direction (dirigeants), f stjórna, -aði : conduire, diriger stjórnarráð, -s, -, n : administration, f stofa, -u, -ur, f : salle, f stofna, -aði : fonder stóll, stóls, -ar, m : chaise, f stoppa, -aði : raccommoder ; arrêter (et s’arrêter) stór : grand Stóra-Bretland, -s, n : Grande-Bretagne, f stormur, -s, -ar, m : tempête, f strákur, -s, -ar, m : garçon, m strauja, -aði : repasser (vêtement) straujárn, -s, -, n : fer à repasser, m strax : tout de suite stríð, -s, -, n : guerre, f strokjárn, -s, -, n : fer à repasser, m stræti, -is, -, n : rue, f strætisvagn, -s, -ar, m : autobus, m strætó, -s, -ar, m : autobus, m ; bus, m strönd, strandar, strendur ou strandir, f : plage, f, ; rivage, m stúlka, -u, -ur, f (gén. plur. stúlkna) : fille, f (petite fille, jeune fille) stund, -ar, -ir, f : heure, f ; temps, m
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stundum : quelquefois ; parfois sturta, -u, -ur, f : douche, f stuttnefni, -is, -, n : diminutif, m stuttur (comp. styttri, sup.stystur) : court stykki, -is, -, n : pièce, f ; morceau, m stýra, -ði : conduire ; diriger stækka, -aði : grandir ; agrandir stærð, -ar, -ir, f : taille, f ; grandeur, f stöð, -var, -var, f : lieu, m ; station, f ; chaîne, f stöðva, -aði : arrêter stöðvun, -ar, -anir, f : arrêt, m stökk, -s, -, n : galop, m suða, -u, -ur, f : cuisson, f ; ébullition, f suður, -urs, n sing. : sud, m suður : au sud ; vers le sud súkkulaði, -is, n : chocolat, m sulta, -u, f et sultutau, n : confiture, f sumar, -ars,-sumur, n : été, m ; í sumar : cet été ; á sumrin : en été sumur (plur. sumir) : certain(s) ; quelques-uns sund, -s, -, n : nage, f sundbolur, -s, -ir, m : maillot de bain, m sundlaug, -ar, -ar, f : piscine, f sunnan (+ gén.) : du sud ; au sud (de) ; að sunnan : du sud ; fyrir sunnan, sunnan við (+ acc.) : au sud (de) sunnudagur, -s, -ar, m : dimanche, m súpa, -u, -ur, f : soupe, f svalir, f plur. : balcon, m ; terrasse, f svangur : affamé ; vera svangur : avoir faim svanur, -s, -ir, m : cygne, m svar; -s, svör, n : réponse, f svara, -aði : répondre svartfugl, -s, -ar, m : guillemot, m svartur, svört, svart : noir svefnherbergi, -is, -, n : chambre à coucher, f svefnpoki, -a, -ar, m : sac de couchage, m sveit, -ar, -ir, f : région, f ; campagne, f sveppur, -s, -ir ou -ar, m : champignon, m svín, -s, -, n : porc, m svínakjöt, -s, -, n : porc (viande), m Sviss, n : Suisse, f Svíþjóð, -ar, f : Suède, f
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svo et svona : ainsi ; tellement ; svo að : pour que sykur, -urs, m (molasykur, m) : sucre m (morceau de sucre, m) sykursýki (inv.), f : diabète, m sýna, -di : montrer synda, -ti : nager syngja, söng, sungum, sungið : chanter sýning, -ar, -ar, f : exposition, f systir, -ur, -ur, f : sœur, f sækja (irr. prés. ég sæki, prét. ég sótti) : aller chercher sæll : heureux sæluhús, -s, -, n : refuge, m sæng, -ur, -ur, f : édredon, m ; lit, m sæti, -is, -, n : siège, m ; place, f sökkva, (prés. ég sekk), sökk, sukkum, sokkið : couler ; périr sölumaður (acc. mann), manns, menn, m : vendeur, m sömuleiðis : également söngkona, -u, -ur, (gén. pl. -kvenna) f : chanteuse, f ; cantatrice, f sönglag, -s, lög, n : chant, m ; chanson, f sönglistamaður, -manns, -menn, m : chanteur, m söngur, -s, -var, m : chant, m, chanson, f söngvari, -a, -ar, m : chanteur, m
-Ttafl, -s, töfl, n : échecs (jeu d‘échecs) m plur. taka, tók, tókum, tekið (prés. ég tek) : prendre takk : merci ; takk fyrir : merci beaucoup tal, -s, töl, n : conversation, f ; parole, f ; á tali : occupé (tél.) tala, -aði : parler tannlæknir, -is, -ar, m : dentiste, m tannpína, -u, -ur, f : mal de dents, m tapa, -aði (+ dat.) : perdre tappatogari, -a, -ar, m : tire-bouchon, m tappi, -a, -ar, m : bouchon, m taska, tösku, töskur, f : sac, m ; valise, f te, -s, -, n : thé, m Tékkland, -s, n : République tchèque, f telja, taldi : compter teppi, -is, -, n : couverture, f ; tapis, m
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terta, -u, -ur, f : tarte, f tígull, -uls,-lar, m : carreau, m (cartes à jouer) til (+ gén. ) : à ; vers ; jusqu’à ; pour til þess að : parce que ; pour que ; afin de tilboð, -s, -, n : offre, f tilbúinn : prêt tilkynna, -ti : prévenir ; annoncer ; informer tilræði, -is, -, n : attentat, m tími, -a, -ar, m : temps (qui passe), m ; heure, f tíu : dix tjald, -s, tjöld, n : tente, f tjaldstæði, -is, -, n : camping (terrain de camping), m tjörn, tjarnar, tjarnir, f : lac (petit -), m tóbak, -s, n sing. : tabac, m toga, -aði : tirer togari, -a, -ar, m : chalutier, m tólf : douze tollur, -s, -ar, m : douane, f tollvörður, -varðar, -verðir, m : douanier, m tollþjónn, -þjóns, -þjónar, m : douanier, m tómata, -ötu, -ötur, f ou tómati, -a, -ar, m, ou tómat(ur), -s, -ar, m : tomate, f tómur : vide tón, -s, n : note de musique, f, ton, m tónleikar, f plur. : concert, m tónlist, -ar, -ir, f : musique, f tónlistalistamaður, -manns, -menn, m : musicien, m tónn, -s, -ar, m : son, m ; ton, m tonn, -s, -, n : tonne, f tónskáld, -s, -, n : compositeur, m torg, -s, -, n : place, f tré, -s, -, gén. pl. trjáa, n : arbre, m trú, -ar, f : croyance, f ; foi, f trúa, -aði (+ dat.) : croire trúalaus : athée trúarbrögð, n, plur. : religion, f trúr : fidèle tugur, -ar, -ir, m : dizaine, f tunga, -u, -ur, f : langue, f ; langage, m tungl, -s, -, n : lune, f tungumál, -s, -, n : langue, f ; langage m
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tuttugu : vingt tveir, m, tvær, f, tvö n (dat. tveim, gén. tveggja) : deux tvennir : deux paires tvisvar : deux fois tvöfaldur : double tylft, -ar, -ir, f : douzaine,f týna, -di : perdre Tyrkland, -s, n : Turquie, f tölt, -s, n : tolt (5e allure des chevaux islandais), m tölva, -u, -ur, f : ordinateur, m tönn, tannar, tennur ou tennir, f : dent, f
-U ÚÚkraína, -u, f : Ukraine, f ull, -ar, f sing. : laine, f um (+ dat.) : autour de ; par ; pendant ; vers umferð, -ar, -ir, f : circulation, f umferðarljós, -s, -, n : feu tricolore, m umhverfi, -is, -, n : environnement, m umslag, -s, -slög, n : enveloppe, f undan (+ dat.) : d’en-dessous ; á undan : devant, avant undir (+ acc. et dat.) : sous ; au-dessous de undirbúa, -bjó, bjuggum, -búið : préparer undirskrift, -ar, -ir, f : signature, f ungur (comp. yngri, sup. yngstur) : jeune Ungverjaland, -s, n : Hongrie, f upp : au-dessus ; vers le haut uppi : au-dessus ; en haut upplýsing, -ar, -ar, f : information, f upplýsingamiðstöð, -var, -var, f : office de tourisme, m uppstigningardagur, -s, -ar, m : ascension, f upptekinn : occupé uppþottavél, -ar, -ar, f : lave-vaisselle, m úr, -s, -, n : montre, f út : vers dehors ; hors de utan (+ gén.) : de dehors ; að utan : de dehors ; fyrir utan (+acc.) : dehors, en dehors (de) ; excepté útflutningur, -s, -ar, m : exportation, f
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útgafa, -u, -ur, f : édition, f útganga, göngu, göngur, f : sortie, f útgangur, -s, -ar, m : sortie, f (lieu) úti : dehors útlendingur, -s, -ar, m : étranger, m útlendur et útlenskur : étranger útsala, -sölu, -sölur, f : solde, f útvarp, -s, -vörp, n : radio, f
-Vvaka, vakti, vakað : veiller vakna, -aði : s’éveiller , se réveiller vanta, -aði, impersonnel : manquer ; mig vantar il me manque varlega : prudemment vasi, -a, -ar, m : poche, f vatn, -s, vötn, n : eau, f, lac, m vatnsorka, -u, -ur, f : énergie hydraulique, f vátrygging, -ar, -ar, f : assurance, f vaxa, óx, uxum, vaxið : croître ; pousser ; vaxa upp : grandir veður, -s, -, n : temps (météo), m vegabréf, -s, -, n : passeport, m vegamót, n plur. : croisement, m , carrefour, m veggur, -jar (ou -s), -ir, m : mur, m vegna (+ gén.) (hvers vegna ?) : à cause de (pourquoi ?) vegur, -ar (ou -s), -ir, m : chemin, m ; possibilité, f veiða, veiddi : pêcher veiki (inv.) f : maladie, f veikur : malade, faible veisla, -u, -ur, f : fête, f veitingahús, -s, -, n : restaurant, m vekja, vakti : éveiller , réveiller vel : bien vél, -ar, -ar, f : moteur, m veldi, -is, -, n : pouvoir, m velja, valdi (valið) : choisir ; élire velkominn : bienvenu vera (prés. ég er), var, vorum, verið (irr.) : être verð, -s, -, n : prix, m
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verða, varð, urðum, orðið : devenir ; falloir verðmæti, -is, -, n : valeur, f verður, -ar, -ir, m : nourriture, f ; repas, m verk, -s, -, n : travail, m ; œuvre, f verkalýðsfélag, -s, -lög, n : syndicat, m verkamaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m : travailleur, m ; ouvrier, m verkfæri, -is, -, n : instrument, m , outil, m verkfall, -s, -föll, n : grève, f verkfræðingur, -s, -ar, m : ingénieur, m verksmiðja, -ju, -jur, f : usine, f verkur, -jar, -ir, m : douleur, f ; mal, m verslun, -unar, -anir, f : magasin, m ;commerce, m verslunarmaður, -manns, -menn, m : commerçant, m vestur, -urs, n : ouest, m ; í vetri : à l’ouest vestur : vers l’ouest ; vestan (+gén.) : de l’ouest (de) ; að vestan : de l’ouest ; fyrir vestan, vestan við (+ acc.) : à l’ouest (de) vetur, vetrar, -, m : hiver, m vextir, m plur. (plur. de vöxtur) : intérêts (%), m plur við : nous við (+acc. et dat.) : à côté , contre (proximité) , à , par , avec viðgerð, -ar, -ir, f : réparation, f ; í viðgerð : en réparation viðurkenna, -di : reconnaître , accepter vík, -ur, -ur, f : baie, f vika, -u, -ur, f : semaine, f vikublað, -, -blöð, n : hebdomadaire, m vilja (prés. ég vil), vildi, vildum, viljað (irr.) : vouloir vín, -s, -, n : vin, m ; spiritueux, m ; rauðvín : vin rouge ; hvítvín vin blanc ; Brennivín (alcool islandais) vinátta, -u, f : amitié, f vínber, -s, -, n : raisin, m vindill, -ils, lar, m : cigare, m vindlingur, -s, -ar, m : cigarette, f vindur, -s (ou -ar), -ar, m : vent, m vinkona, -u, -ur, f : amie, f vinna, -u, -ur, f : travail, m vinna, vann, unnum, unnið : travailler ; gagner vinnukona, -u, -ur, (gén. pl. kvenna) f, : femme de ménage, f vinstri : gauche ; til vinstri : à gauche vinur, -ar, -ir, m : ami, m virðisaukaskattur, -s, -ar, m : T.V.A., f
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vissulega : certainement vita (prés. ég veit), vissi, vissum, vitað (irr.) : savoir viti, -a, -ar, m : phare, m ; cratère (d’explosion), m víti, -is, -, n : enfer, m vitlaus : insensé ; idiot ; stupide vitni, -is, -, n : témoin, m ; témoignage, m vogur, -s, -ar, m : crique, f vona, -aði : espérer vondur (comp. verri, sup. verstur) : mauvais ; méchant vor, -s, -, n : printemps, m ; á vorin : au printemps ; í vor : ce printemps (dernier ou prochain) vökva, -aði : arroser völlur, vallar, vellir, m : plaine, f vör, varar, varir, f : lèvre, f vörður, varðar, verðir, m : gardien, m vörubill, -s, -ar, m : camion, m vöxtur, vaxtar, vextir, m : croissance, f ; vextir, m plur. : intérêts, m plur., rentes, f plur.
-Y Ýyfir (+ acc. et dat.) : par-dessus ; au-dessus de yfirfærsla, -u, -ur, f : virement, m yfirgefa, -gaf, -gáfum, -gefið : abandonner ; laisser ; quitter ykkar : votre ýmis : certain(s), quelques-uns, divers ýsa, -u, -ur, f : aiglefin, m ýta, -ti : pousser
- Þþá : alors ; ensuite það (plur. þau) : ce ; cela (il ou elle neutre) þaðan : de là þakk : merci þakka, -aði : remercier þangað : vers là ; vers là-bas þar : là
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þarna : là-bas þau : ils ou elles, neutre þegar : quand ; lorsque ; aussitôt ; déjà þeir : ils þekkja, þekkti : connaître þessi : celui-ci þið : vous þiggja, þáði, þáðum, þáð ou þá, þágum, þegið : accepter þing, -s, -, n : réunion, f ; parlement, m þinn : ton þjóð, -ar, -ir, f : nation, f ; peuple, m þjóðerni, -is, -, n : nationalité, f þjóðveldi, -is, -, n : république, f þjófnaður, -ar, -ir, m : vol, m þjófur, -s, -ar, m : voleur, m þjóna, -aði (+ dat.) : servir þjónn, þjóns, þjónar, m : serveur, garçon, m þjónusta, -u, -ur, f : service, m þó : cependant ; toutefois ; pourtant ; þó ou þó að : bien que þoka, -u, -ur, f : brouillard, m ; brume, f þorskur, -s, -ar, m : morue, f þótt : bien que þráður, -ar, þræðir, m : fil, m þrefaldur : triple þrennir : trois paires þrettán : treize þreyttur : fatigué þriðji : troisième þriðjudagur, -s, -ar, m : mardi, m þriðjungur, -s, -ar, m : tiers, m þrír, m, þrjár, f, þrjú, n (dat. þrem, gén. þriggja) : trois þrisvar : trois fois þrjátíu : trente þroskaður ou þroskur : mûr þú : tu þungur : lourd ; difficile þunnur : mince þurfa (prés. ég þarf), þurfti, þurftum, þurft (irr.) : avoir besoin ; devoir þur : sec þurrka, -aði : sécher ; essuyer
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þúsund (inv.) : mille þúsund -s, -, n : millier, m því : donc ; par conséquent ; því að : parce que ; því að þakka : grâce à þvo, þó, þógum (ou þvoði, þvoðum), þvegið : laver þvottavél, -ar, -ar, f : machine à laver, f þýða, þýddi : traduire ; signifier þýðing, -ar, -ar, f : traduction, f ; signification, f ; importance, f þýðingarlaus : inutile þýðingarmikill : important þykja (irr. et impersonnel : prés. mér þykir, prét. mér þótti) : sembler (il me semble, il me semblait) þykkt, -ar, -ir, f : épaisseur, f ; grosseur, f þykkur : épais þynna, -ti : diluer ; amincir þyrstur : assoiffé ; vera þyrstur : avoir soif þýskur : allemand Þýskaland, -s, n : Allemagne, f þær : elles þögn, þagnar, þagnir, f : silence, m þökk, þakkar, þakkir, f : remerciement, m þörf, þarfar, þarfir, f : besoin, m ; nécessité, f ; nú er þörf : maintenant il faut
- Ææðardúnn, -s, m : édredon, m æðarfugl, -s, -ar, m : eider, m æfing, -ar, -ar, f : exercice, m ær, -, -, f : brebis, f æsa, -ti : exciter ætla, -aði : avoir l’intention de ; aller + infinitif (futur) ætt, -ar,-ir, f : famille, f ; race, f ; parentée, f ættarnafn, -s, -nöfn, n : nom (patronymique), m ættfræði (inv.), f : généalogie, f ættingi, -ja, -jar, m : parent, m ævi, -i, -ir, f : vie, durée de vie, f ; existence, f ; au pluriel, biographie ævintýri, -is, -, n : conte, m ævisaga, -sögu, -sögur, f : biographie, f
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-Ööðruvísi : différemment, autrement öl, -s, -, n : bière, f öld, aldar, aldir, f : siècle, m ; âge, m ölkelduvatn, -s, vötn, n : eau minérale, f önd, andar, endur (ou andir), f : canard, m örn, arnar, ernir, m : aigle, m öræfi, n plur. : désert, m öskubakki, -a, -ar, f : cendrier, m öxi, axar, axir, f : hache, f
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LEXIQUE FRANÇAIS-ISLANDAIS
-Aà : á (+ acc. et dat. ) ; við (+ acc. et dat.) ; í (+ acc. et dat.) ; til (+ gén. ) ; að (+ dat) abandonner : yfirgefa, -gaf, -gáfum, -gefið abréviation, f : skammstöfun, -ar, -stafanir, f absent : fjarverandi absolument : endilega accepter : viðurkenna, -di ; þiggja, þáði, þáðum, þáð ; þiggja, þá, þágum, þegið accident, m : slys, -s, -, n accompagner : fylgja, -di ; koma með accoster : lenda, -ti accoucher : verða léttari accuser : ásaka, -aði ; kæra, -ði achat, m : kaup, -s, -, n acheter : kaupa, keypti (keypt) administration, f : stjórnarráð, -s, -, n adresse, f : heimilisfang, -s, -föng, n adresse internet, courriel, e-mail : netfang, -s, -föng, n adulte : fullorðinn aéroport, m : flugvöllur, -vallar, -vellir, m affaire, f : mál, -s, -, n affamé : svangur ; avoir faim : vera svangur afin de : til þess að Africain (nom, adj.) : Afríkani, afríkskur Afrique, f : Afríka, -u, f
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agneau, m : lamb, -s, lömb, n agrandir : stækka, -aði agriculteur, m : bóndi, -a, bændur, m agriculture, f : landbúnaður, -ar, -ir, m aide, f : hjálp, -ar, -ir, f ; aðstöð, -var, -var, f aider : hjálpa, -aði (+ dat.) aigle, m : örn, arnar, ernir, m aiglefin, m : ýsa, -u, -ur, f aiguille, f : nál, -ar, -ar, f ail, m : hvítlaukur, -s, -ar, m ailleurs : annars staðar ; d’-, par - : auk (adv. et prép. + gén..) aimer : líka, -aði ; aimer quelqu’un : elska, -aði aîné : elstur ainsi : svo; svona air, m : loft, -s, -, n ; air de musique, m : lag, -s, lög, n airelle, f : bláber, -s, -, n Albanie, f : Albanía, -u, f alcool m : áfengi, -is, n ; alkóhól, -s, -, n (chimie) Allemagne, f : Þýskaland, -s, n allemand : þýskur aller : fara, fór, fórum, farið allergie, f : ofnæmi, -is, -, n allonger (s’-) : leggjast allumer : kveikja, -ti allumette, f : eldspýta, -u, -ur, f alors : þá ambassade, f : sendiráð, -s, -, n ambassadeur, m : sendiherra, -, -ar, m amble, m : skeið, -s, -, n Américain : Ameríkani, -a, -ar, m (nom) ; amerískur (adj.) Amérique, f : Ameríka, -u, f ami, m : vinur, -ar, -ir, m ; amie, f : vinkona, -u, -ur, f amincir : þynna, -ti amitié, f : vinátta, -u, f sing. amour, sing. m, plur. f : ást, -ar, -ir, f ampoule, f : pera, -u, -ur, f amusant : skemmtilegur ; gaman (inv.) amusement, m : gaman, -s (dat. gamni), n amuser : skemmta, -ti ; s’amuser : leika sér anglais : enskur Angleterre, f : England, -s, n
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animal, m : dýr, -s, -, n anneau, m : hringur, -s, -ir, m année, f : ár, -s, -, n anniversaire, m : afmæli, -is, -, n annoncer : tilkynna, -ti antibiotique, m : fúkalyf, -s, -, n août, m : ágúst, -s, m (ág.) apeuré : hræddur appartement, m : íbúð, -ar, -ir, f appeler : kalla, -aði ; s’appeler : heita, hét, hétum, heitið appendicite, f : botnlangabólga, -u, -ur, f applaudir : klappa, -aði apporter : koma með ; færa, -ði apprendre : læra, -ði ; nema, nam, námum, numið ; kenna, -di, -t ; avoir des nouvelles : frétta, -i après : eftir (+acc. et dat.) ; d’après : eftir (+acc. et dat.) après-midi, m : eftirmiðdagur, -s, -ar, m arbitre, m : dómari, -a, -ar, m arbre, m : tré, -s, -, gén. pl. trjáa, n arc, m : bogi, -a, -ar, m arête (poisson), f : bein, -s, -, n argent : peningur, -s, -ar, m ; métal : silfur, urs, n armée, f : her, -s, -ir, m armoire, f : skápur, -s, -ar, m arranger : raða (+ dat.) arrêt, m : stöðvun, -ar, -anir, f arrêter : hætta, -i (+ dat.) ; stöðva, -aði ; stoppa, -aði ; s’arrêter : stansa, -aði arrière (en -) : til baka arrivée, f : koma, -u, -ur, f arroser : vökva, -aði art, m : list, -ar, -ir, f ; œuvre d’art : listverk, n artiste, m : listamaður, -manns, -menn, m ascenseur, m : lyfta, -u, -ur, f ascension, f : uppstigningardagur, -s, -ar, m Asiatique: Asíumaður, m (nom) ; asískur (adj.) Asie, f : Asía, -u, f assemblée, f : fundur, -ar, -ir, m asseoir (s’-) : setjast, settist assez : nóg ; heldur assiette, f : diskur, -s, -ar, m
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assis (être -) : sitja, sat, sátum, sétið association, f : félag, -s, -lög, n assoiffé : þyrstur ; avoir soif : vera þyrstur assurance, f : vátrygging, -ar, -ar, f athée : trúalaus athlète, m : íþróttamaður, -manns, -menn, m atteindre : ná, -ði (prés. ég næ) ; komast attendre : biða, beið, biðum beðið ou biðið attentat, m : tilræði, -is, -, n atterrir : lenda, -ti au revoir : bless au-dessus : uppi ; d’- : ofan ; vers - : upp ; - de : yfir (+ acc. et dat.) auberge, f : gistihús, -s, -, n aucun : enginn ; aucun des deux : hvorogur augmenter : hækka, -aði ; auka, (prés. ég eyk), jók, jukum, aukið auparavant : áður auprès de : hjá (+dat.) aussi : líka ; einnig ; aussi ... que : eins ... og aussitôt : þegar Australie, f : Ástralía, -u, f auteur, m : rithöfundur, -ar, -ar, m autobus, m : strætisvagn, -s, -ar, m ; strætó, -s, -ar, m autocar, m : rúta, -u, -ur, f ; rútubíll, -s, -ar, m automne, m : haust, -s, -, n autour de : um (+ dat.) ; kringum (+ acc.) autre : annar autrement : annars ; öðruvísi Autriche, f : Austurríki, -is, n avant : áður ; fyrr ; fyrir (+ acc. et dat.) ; á undan (+ dat.) ; framan ; à l’avant : frammi ; en avant : áfram ; avant que : áður en avec : með (+ acc. et dat.) ; ásamt (+ dat.) ; við (+acc. et dat.) avenue, f : braut, -ar, -ir, f averse, f : skúr, -ar, -ir, f ; regnskúr, -s, -ar, m avertissement, m : aðvörun, -ar, -varanir, f aveugle : blindur avion, m : flugvél, -ar, -ar, f avoine, f : hafri, -a, -ar, m avoir : eiga (prés. ég á), átti, áttum, átt (irr.) ; auxiliaire : hafa, -ði (irr.) avril, m : apríl, -s, m (apr.)
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-Bbagage, m : farangur, -urs, m baie, f : vík, -ur, -ur, f ; flói, -a, -ar, m ; fruit : ber, -s, -, n baigner : lauga, -aði ; baða, -aði bain, m : laug, -ar, -ar, f ; bað, -s, böð, n baiser, m : koss, -, -ar, m balayer : sópa, -aði balcon, m : svalir, f plur. baleine, f : hvalur, -s, -ir, m balle, f, ballon, m: bolti, -a, -ar, m banane, f : banani, -a, -ar, m (ou banan, -s, -ar, m) bande, f : band, -s, bönd, n banque, f : banki, -a, -ar, m baptême, m : skírn, -ar, -ir, f baptiser : skíra, -aði bas : lágur bas (en -) : niðri ; d’en - : neðan ; vers le - : niður ; en - de : fyrir neðan (+ acc.) basketball, m : körfubolti, -a, -ar, m bateau, m : bátur, -s, -ar, m ; skip, -s, -, n beau : fallegur ; fagur ; fínn ; fríður beaucoup de (quantité) : mikill, mikil, mikið (comp. meiri, sup. mestur); margur Belgique, f : Belgía, -u, f bénéfice, m : ágóði, -a, -ar, m bénir : blessa, -aði ; béni : blessaður besoin, m, : þörf, þarfar, þarfir, f ; avoir besoin : þurfa (prés. ég þarf), þurfti, þurftum, þurft (irr.) bétail, m : fé, fjár, fé (dat. plur. fjám), n beurre, m : smjör, -s, -, n bibliothèque f : (lieu ) bókasafn, -s, söfn, n ; (meuble) bókaskápur, -s, ar, m bicyclette, f : reiðhjól, -s, -, n (ou hjól) ; aller à bicyclette : hjóla, -aði bien : vel ; exclamation : bien, eh bien : jæja ; bien que : þó, þó að, þótt biens, m plur. : fé, fjár, fé (dat. plur. fjám), n bientôt : bráðlega ; bráðum ; brátt ; fljótlega bienvenu : velkominn bière, f : bjór, -s, -ar, m ; öl, -s, -, n bijou, m : skartgripur, -s, -ir, m
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billet, m : farmiði, -a, -ar, m ; farseðill, -ils, -lar, m ; miði, -a, -ar, m ; seðill, -ils, -lar, m ; billet de banque, m : peningaseðill, -ils, -lar, m biographie, f : ævisaga, -sögu, -sögur, f ; ævir, f plur. biscuit, m : kex, -, -, n bistrot, m : krá, -r, -r, f blanc : hvítur bleu : blár, blá, blátt blond : ljóshærður bœuf, m : (viande ) nautakjöt, -s, -, n boire : drekka, drakk, drukkum, drukkið ; boire à la santé : skála, -aði bois, m : skógur, -ar (ou -s), -ar, m ; holt, -s, -, n ; mörk, markar (ou merkur), merkur, f boisson, f : drykkur, -jar, -ir, m boîte, f : kassi, -a, -ar, m ; boîte aux lettres, f : póstkassi, -a, -ar, m ; boîte postale, f : pósthólf, -s, -, n bol, m : skál, -a, -ar, (ou -ir), f bon : góður (comp. betri, sup. bestur) ; très bon : ágætur ; bon marché : ódýr bonheur, m : hamingja, -u, -ur, f bonhomme, m : karl, -s, -ar, m bonjour : góðan dag(inn) bonne femme, f : kerling, -ar, -ar, f bonnet, m : húfa, -u, -ur, f bonsoir : gott kvöld bouche, f : munnur, -s, -ar, m bouchon, m : tappi, -a, -ar, m bouilli : soðinn bouillie, f : grautur, -ar, -ar, m bouillir : sjóða, sauð, suðum, soðið boulanger, m : bakari, -a, -ar, m boulangerie, f : bakarí, -s, -, n bouteille, f : flaska, flösku, flöskur, f boutique, f : búð, -ar, -ir, f bouton d’or, m : sóley, -eyjar, -eyjar, f bras, m : handleggur, -jar (-s), -ir, m brebis, f : ær, -, -, f Brésil, m : Brasilía, -u, f bridge, m : bridds, -, -, n brouillard, m : þoka, -u, -ur, f bruit, m : hávaði, -a, -ar, m brûler : brenna, brann, brunnum, brunnið
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brume, f : þoka, -u, -ur, f brun : brúnn budget, m : fjárlög, n plur. Bulgarie, f : Búlgaría, -u, f bureau de change, m : erlendur gjaldeyrir, -is, -aurar m ; gjaldeyrisskipti, -is, -, n bureau, m : (lieu) skrifstofa, -u, -ur, f ; (meuble) skrifborð, -s, -, n
-Ccadeau, m : gjöf, gjafar, gjafir, f café, m : kaffi, -is, n sing. caissier, m : gjaldkeri, -a, -ar, m calcul, m : reikningur, -s, -ar, m calendrier, m : almanak, -s, almanök, n calomnier : baktala, -aði camion, m : vörubill, -s, -ar, m campagne, f : sveit, -ar, -ir, f camping (terrain de -), m : tjaldstæði, -is, -, n Canada, m : Kanada, n canal, m : síki, -is, -, n canapé, m, tartine de pain, f : smurbrauð, -s, -, n canard, m : önd, andar, endur (ou andir), f cancer, m : krabbamein, -s, -, n cap, m, : nes, -s, -, n ; höfði, -a, -ar, m capable : duglegur ; fær car, m : rúta, -u, -ur, f ; rútubíll, -s, -ar, m caractère, m : geð, -s, -, n carotte, f : gulrót, -ar, -rætur, f carreau, m : tígull, -uls,-lar, m (jeu de cartes) carrefour, m : vegamót, n plur. carrière (mine), f : ná ma, -u, -ur, f carte, f : kort, -s, -, n ; matseðill, -ils, -lar, m (restaurant) ; carte à jouer, f : spil, -s, -, n, carte postale, f : póstkort, -s, -, n ; carte routière, f : landakort, -s, -, n cascade, f : foss, -, -ar, m casquette, f : húfa, -u, -ur, f casser : brjóta, braut, brutum, brotið ; se casser : brotna, -aði casserole, f : pottur, -s, -ar, m
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cassis, m (fruit) : sólber, -s, -, n catégorie, f : flokkur, -s, -ar, m cathédrale f : dómkirkja, -u, -ur, f catholique : kaþólskur cave, f : geymsla, -u, -ur, f ce, cela (il ou elle neutre) : það (plur. þau) ceinture, f : belti, -is, n célèbre, connu : frægur célibataire : einhleyptur ; ógiftur célibataire, m et f : einhleypingur, -s, -ar, m celui, celle : sá celui-ci : þessi cendre, f : aska, ösku, f cendrier, m : öskubakki, -a, -ar, f cent : hundrað, -s, hundruð centre ville, m : miðbær (-bæjar, -bæir) m ou miðborg (-ar, -ir) f cependant : þó ; samt cercle, m : hringur, -s, -ir, m cérémonie, f : helgisiður, -ar (ou -s), -ir, m cerise, f : kirsuber ou kirsiber, -s, -, n certain(s) : sumur (plur. sumir) ; ýmis certainement : vissulega chacun : sérhver ; - des deux : báðir ; - de deux, tous les deux : hvortveggja chaîne, f : stöð, -var, -var, f chaise, f : stóll, stóls, -ar, m chaleur, f : hiti, -a, -ar, m chalutier, m : togari, -a, -ar, m chambre, f : herbergi, -is, -, n ; chambre à coucher, f : svefnherbergi, -is, -, n champ, m : akur, -urs, -rar, m champignon, m : sveppur, -s, -ir ou -ar, m chance, f : heppni (inv.), f chanceux : heppinn changer : breyta, -tti, breytt ; skipta, -i (+ dat.) chanson, f, chant, m : söngur, -s, -var, m ; sönglag, -s, lög, n chanter : syngja, söng, sungum, sungið chanteur, m : söngvari, -a, -ar, m ; sönglistamaður, -manns, -menn, m chanteuse, f : söngkona, -u, -ur, (gén. pl. -kvenna) f chapeau, m : hattur, -s, -ar, m chaque, chacun : hver
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chat, m : köttur, kattar, kettir, m ; kisa, -u, -ur, f château, m : borg, -ar, -ir, f ; kastali, -a, -ar, m chaud : heitur chauffage, m : hitun, -ar, -anir, f chauffer : hita, -aði chauffeur, m : bílstjóri, -a, -ar, m chaussette, f : sokkur, -s, -ar, m chaussure, f : skór, skós, -, m chef d’orchestre, m : hljómsveitarstjóri, -a, -ar, m chef, m : stjóri, -a, -ar, m chemin, m : leið, -ar, -ir, f ; vegur, -ar, -ir, m ; stígur, -s, -ar, -ir, m chemise, f : skyrta, -u, -ur, f chèque, m : ávísun, -a, -anir, f cher : kær (bien-aimé) ; dýr (couteux) chercher : leita, -aði ; aller chercher : sækja (irr. prés. ég sæki, prét. ég sótti) chéri, bien-aimé : kær ; elskaður cheval, m : hestur, -s, -ar, m chevaucher, aller à cheval : ríða, reið, riðum, riðið cheveu, m : hár, -s, -, n chez : hjá (+dat.) chez soi : heima ; de - : heiman ; vers - : heim chien, m : hundur, -s, -ar, m Chine, f : Kína, -, n chirurgien, m : skurðlæknir, -is, -ar, m chocolat, m : súkkulaði, -is, n choisir : velja, valdi (valið) ; kjósa, (prés. ég kýs), kaus, kusum, kosið chose, f : hlutur, -ar, -ir, m chou rouge, m : rauðkál, -s, -, n chou, m : kál, -s, -, n chou-fleur, m : blómkál, -s, -, n chute, f : fall, -s, -föll, n cicatriser (se -) : gróa (prés ég græ), greri, gróið (irr.) ciel, m : himinn, -ins, -nar, m cigare, m : vindill, -ils, lar, m cigarette, f : vindlingur, -s, -ar, m ; sígaretta, -u, -ur, f cinéma (salle), m : bíó, -s, -, n ; kvikmyndahús, -s, -, n cinq : fimm cinquante : fimmtíu circulation, f : umferð, -ar, -ir, f ciseaux m plur. : skæri, n plur.
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citron, m : sítróna, -u, -ur, f civilisation, f : menning, -ar, -ar, f clair : ljós clé, f : lykill, -ils, -lar, m cœur, m : hjarta, -, -u, n coiffeur, m : rakari, -a, -ar, m ; hárskeri, -a, -ar, m colis, m : pakki, -a, -ar, m ; böggull, -uls, -lar, m collection, f : safn, -s, söfn, n coller : líma, -di colline, f : hóll, hóls, hólar, m ; hæð, -ar, -ir, f colonisation, f : landnám, -s, -, n colorer : lita, -aði combien : hve mikið ; hve margir commande, f : pöntun, -ar, pantanir, f commander : panta, -aði comme, comme si : eins og commencer : byrja, -aði ; hefja, hóf ou hafði, hófum, hafið comment : hvernig ; hve commerçant, m : verslunarmaður ou kaupmaður, -manns, -menn, m commerce, m : verslun, -unar, -anir, f commissariat de police, m : lögreglustöð, -var, -var, f communication, f : samband, -s, -bönd, n composer : semja, samdi (samið) compositeur, m : tónskáld, -s, -, n comprendre : skilja, -skildi comptable, m : bókari, -a, -ar, m compte, m : reikningur, -s, -ar, m compter : telja, taldi concert, m : tónleikar, f plur. ; hljómleikar, f plur. concevable : hugsanlegur concombre, m : agúrka, -u, -ur, f condamner : dæma, dæmdi conduire (véhicule) : keyra, -ði ; aka, ók, ókum, ekið conduire : fylgja, -di ; stjórna, -aði ; stýra, -ði confiture, f : sulta, -u, f ; sultutau, n congé, m : frí, -s, -, n conjuguer : beygja, -ði connaître : þekkja, þekkti ; faire connaître : kynna, -ti connu : kunnur conseil, m : ráð, -s, -, n conseiller : ráða (prés. ég ræð), réð, réðum, ráðið
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conséquence, f : afleiðing, -ar, -ar, f conservation, f : geymsla, -u, -ur, f conserver : geyma, -di consolation, f : huggun, -ar, -anir, f construction, f : bygging, -ar, -ar, f construire : byggja, -ði ; reisa, -ti consulat, m : ræðismannsskrifstofa, -u, -ur, f conte, m : ævintýri, -is, -, n content : ánægður, ánægð, ánægt contrat, m : samningur, -s, -ar, m contre : adversité : gegn (+ dat.) ; proximité : við (+acc. et dat.) conversation, f : tal, -s, töl, n convocation, f : stefna, -u, -ur, f coopération, f : samvinna, -vann, -unnum, -unnið Copenhague : Kaupmannahöfn, -hafnar coquille, f : skel, -jar, -jar, f corbeau, m : hrafn, -s, -ar, m corbeille, f : karfa, körfu, körfur, f cormoran, m : skarfur, -s, -ar, m corps, m : líkami, -a, -ar, m correct : réttur côte, f : hlíð, -ar, -ar (ou -ir), f ; (rivage) strönd, strandar, strendur ou strandir, f côté, m : hlið, -ar, -ar, f ; à côté : við (+acc. et dat.) ; à côté de : við hliðina á coton, m : baðmull, -ar, f ; bómull, f coucher : leggja, lagði (lagt) ; être couché : liggja, lá, lágum, legið coude, m : olnbogi, -a, -ar, m coudre : sauma, -aði couler : sökkva, (prés. ég sekk), sökk, sukkum, sokkið couleur, f : litur, -ar, -ir, m couloir, m : gangur, -s, -ar, m coup, m : högg, -s, -, n couper : skera, skar, skárum, skorið ; klippa, -ti courageux : duglegur courir : hlaupa, (prés. ég hleyp), hljóp, hlupum, hlaupið couronne, f : kóróna, -u, -ur, f ; unité monétaire : króna, -u, -ur, f ; centièmes de la - : eyrir, -is, aurar, m couronner : kóróna, -aði courriel, m : netfang, -s, -föng, n coursier, m : sendill, -ils, -lar, m
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court : stuttur (comp. styttri, sup.stystur) ; skammur cousin (parent), m : frændi, -a, -ur, m cousine (parente), f : frænka, -u, -ur, f coût, m : kostnaður, -ar, m couteau, m : hnífur, -s, -ar, m coûter : kosta, -aði couvent, m : klaustur, -urs, -, n couvercle, m : lok, -s, -, n couverture, f : teppi, -is, -, n crabe, m : krabbi, -a, -ar, m cratère, m : gígur, -s, -ir (ou -ar), m ; viti, -a, -ar, m crème, f : rjómi, -a, -ar, m ; crème glacée, f : rjómaís, -s, -ar, m crêpe, f : pönnukaka, -köku, -kökur, f creuser : grafa, gróf, grófum, grafið ; hola, -aði crever : springa, sprakk, sprungum, sprungið crevette, f : rækja, -u, -ur, f cri, m : hljóð, -s, -, n crique, f : vogur, -s, -ar, m croire : trúa, -ði (+ dat.) ; hyggja, hugði (hugað) croisement, m : vegamót, n plur. croissance, f : vöxtur, vaxtar, vextir, m croître : vaxa, óx, uxum, vaxið ; gróa (prés ég græ), greri, gróið (irr.) croix, f : kross, -, -ar, m croyance, f : trú, -ar, f cru : hrár cuillère, f : skeið, -ar, -ar (ou -ir), f cuir, m : leður, -urs, -, n cuire : elda, -aði ; baka, -aði ; sjóða, sauð, suðum, soðið (cuire dans l’eau) ; steikja, -ti (cuire sans eau) cuisine, f : eldhús, -s, -, n cuisiner : elda, -aði cuisinier, m : kokkur, -s, -ar, m cuisson, f : suða, -u, -ur, f cuit (bouilli) : soðinn ; bien cuit, peu cuit : soðið vel, lítið soðið cuit (frit) : steikt ; bien cuit, peu cuit : steikt vel, lítið steikt culture, f : menning, -ar, -ar, f curieux : skrítinn (ou skrýtinn) cygne, m : svanur, -s, -ir, m
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-DDanemark, m : Danmörk, -merkur ou -markur, f danger, m : hætta, -u, -ur, f dangereux : hættulegur dans : í (+ acc. et dat.) ; inn ; vers ou du dedans : innan date, f : dagsetning, -ar, -ar, f de : af (+ dat.) ; með (+ acc. et dat.) ; à partir de : frá (+ dat.) debout (être -) : standa, stóð, stóðum, staðið décéder : andast décembre, m : desember, -s, m (des.) décider : ráða (prés.ég ræð), réð, réðum, ráðið ; ákveða, -kvað, -kváðum, -kveðið décrire : lýsa, lýsti (+ acc. et dat.) dedans: inni degré, m : stig, -s, -, n dehors : úti ; de - : að utan, utan (+ gén.) ; vers - : út ; en - : fyrir utan (+acc.) déjà : þegar déjeuner, m : hádegiverður, -ar, -ir, m ; miðdagsverður, -ar, -ir, m demain : á morgun demander : spyrja, spurði (spurt) ; beiða, beiddi ; biðja, bað, báðum, beðið ; demander quelque chose : biðja um déménager : flytja, flutti demi : hálfur dent, f : tönn, tannar, tennur ou tannir, f dentiste, m : tannlæknir, -is, -ar, m départ, m : brottför, -farar, -farir, f déplacer : flytja, flutti depuis : síðan dernier, le dernier : síðastur derrière (de -) : fyrir aftan ; bak við ; en arrière : aftan ; vers l’arrière : aftur désert, m : öræfi, n plur. désormais : héðan í frá dessous (d’en -) : undan ; niðri dessus : fyrir ofan ; par-dessus : yfir (+ acc. et dat.) détour, m : krókur, -s, -ar,m détritus, m plur. : rusl, -s, n deux : tveir, m, tvær, f, tvö n (dat. tveim, gén. tveggja)
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deux fois : tvisvar deux paires : tvennir deuxième : annar devant : fyrir (+ acc. et dat.) ; frammi ; framan ; á undan (+ dat.) ; fram ; fyrir framan devenir : verða, varð, urðum, orðið devise, f : gjaldeyrir,-is, -aurar, m devoir : eiga (prés. ég á), átti, áttum, átt (irr.) ; þurfa (prés. ég þarf), þurfti, þurftum, þurft (irr.) ; skulu (irr. : prés. ég skal, við skulum) diabète, m : sykursýki (inv.), f dictionnaire, m : orðabók, -ar, -bækur, f dicton, m : : málsháttur, -ar, -hættir, m dieu, m : guð, -s, -ir, m différemment : öðruvísi difficile : erfiður ; þungur digestion, f : melting, -ar, f diluer : þynna, -ti dimanche, m : sunnudagur, -s, -ar, m diminuer : minnka, -aði diminutif, m : stuttnefni, -is, -, n dinde, f : kalkúni, -a, -ar, m, ou kalkún(n), -s, -ar, m dîner, m : kvöldmatur, -ar, -ar, m ; kvöldverður, -ar, -ir, m dire : segja (prés. ég segi, við segjum), sagði, sagt direct : beinn directement, tout droit : beint directeur, m : forstjóri, -a, -ar, m ; formaður, -manns, -menn, m direction, f (dirigeants) : stjórn, -ar, -ir, f direction, f (sens) : stefna, -u, -ur, f diriger : stjórna, -aði ; stýra, -ði disparaître : hverfa, hvarf, hurfum, horfið dispensaire, m : sjúkrahús, -s, -, n disque, m : plata, -plötu, plötur, f divers : ýmis diviser : skipta, -i (+ dat.) ; (se quereller) deila, -di division, f : skipting, -ar, -ar, f ; deiling, -ar, -ar, f divorcer : skilja, -skildi dix : tíu ; dix-sept : sautján ; dix-huit : átján ; dix-neuf : nitján dizaine, f : tugur, -ar, -ir, m documentaire, m : fréttamynd, -ar, -ir, f domicile, m : heimili, -is, -, n don, m : gáfa, -u, ur, f
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donc, par conséquent : því donner : gefa, gaf, gáfum, gefið dormir : sofa, (prés. ég sef), svaf, sváfum, sofið dos : bak, -s, bök, n douane, f : tollur, -s, -ar, m douanier, m : tollþjónn, -þjóns, -þjónar, m ; tollvörður, -varðar, -verðir, m double : tvöfaldur douche, f : sturta, -u, -ur, f douleur, f : verkur, -jar, -ir, m doux : mjúkur douzaine,f : tylft, -ar, -ir, f douze : tólf drap, m : lak, -s, lök, n drapeau, m : fáni, -a, -ar, m ; flagg, -s, -flög, n droit : beinn droite : hægri ; à droite : til hægri drôle : skrítinn (ou skrýtinn) durer : endast duvet, m : dúnn, -s, m
-Eeau, f : vatn, -s, vötn, n ébullition, f : suða, -u, -ur, f échange, m : skipti, -s, -, n échecs (jeu d‘échecs) m plur. : skák, -ar, -ir, f ; tafl, -s, töfl, n échelle, f : stigi, -a, -ar, m école, f : skóli, -a, -ar, m économie, f : hagfræði (inv.), f économiste, m : hagfræðingur, -s, -ar, m Ecosse, f : Skotland, -s, n écouter : hlusta, -aði ; heyra, -ði écrire : skrifa, -aði ; semja, samdi (samið) écrivain, m : rithöfundur, -ar, -ar, m édredon, m : dúnn, -s, m ; sæng, -ur, -ur, f ; æðardúnn, -s, m édition, f : útgafa, -u, -ur, f efficace : duglegur également : líka ; einnig ; sömuleiðis
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église, f : kirkja, -u, -ur, f (gén. plur. kirkna) eider, m : æðarfugl, -s, ar, m élection, f : kosning, -ar, -ar, f électricité, f : rafmagn, -s, -mögn, n élevage, m : kvikfjárrækt, -ar, f élève, m : nemandi, -a, nemendur, m élire : kjósa, (prés. ég kýs), kaus, kusum, kosið ; velja, valdi elle : hún (plur. þær) embouchure, f : ós, -s, -ar, m embrasser : kyssa, kyssti emprunter : fá lánað en : á (+ acc. et dat. ) ; í (+ acc. et dat.) enceinte : ófrísk encore : aftur ; enn, ennþá encre, f : blek, -s, -, n endommager : skemma, -di endormir (s’-) : sofna, -aði énergie, f : orka, -u, ur, f sing.; énergie hydraulique, f : vatnsorka, -u, -ur, f enfant, m : barn, -s, börn, n ; petit-enfant, m : barnabarn, n ; arrièrepetit-enfant, m : barnabarnabarn, n enfer, m : víti, -is, -, n enfin : loksins enfler : bólgna, -aði engrais, m : áburður, -ar, -ir, m ennui, m : leiði, -a, m ennuyer (s’-) : leiðast, leiddist (leiðst) ennuyeux : leiðinlegur enrhumé : kvefaður enseignant, m : kennari, -a, -ar, m enseignement, m : kennsla, -u, f sing. enseigner : kenna, -di, -t ensemble : saman ensuite : síðan ; næst ; þá entendre : heyra, -ði enterrer : grafa, gróf, grófum, grafið entièrement : alveg entre : meðal (+ gén.) ; milli (+ gén.) entrée f : koma, -u, -ur, f ; inngangur, -s, -ar, m (lieu) ; innganga, -göngu, -göngur, f ; aðgangur, -s, -ar, m ; forréttur, -ar, -ir, m (sur menu)
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entreprise, f : fyrirtæki, -is, -, n entrer : koma inn enveloppe, f : umslag, -s, -slög, n envie (avoir -) : langa, -aði (v. impersonnel) ; j’ai envie de : mig langar til environ : kringum environnement, m : umhverfi, -is, -, n envoyer : senda, -i (ou -ti) épais : þykkur épaisseur, f : þykkt, -ar, -ir, f épouse, f : eiginkona, -u, -ur (gén. pl. kvenna) f ; kona, -u, -ur (gén. plur. kvenna), f ériger : reisa, -ti éruption, f : gos, -s, -, n ; éruption volcanique, f : eldgos, -s, -, n escalier, m : stigi, -a, -ar, m Espagne, f : Spánn, m espérer : vona, -aði essayer : reyna, -di ; prófa, -aði essence, f : bensín, -s, -, n est, m : austur, -urs, n sing. est (à l’-) : fyrir austan, austan ; de l’- : austan, að austan ; vers l’- : austur ; dans l’- : í austri estomac, m : magi, -a, -ar, m et : og étage, m : hæð, -ar, -ir, f état, m : ríki, -is, -, n Etats-Unis (d’Amérique), m plur., des Etats-Unis : Bandaríki (Norður-Ameríku), n plur., bandarískur été, m : sumar, -ars,-sumur, n ; cet été : í sumar ; en été : á sumrin éteindre : slökkva, -ti étoile, f : stjarna, stjörnu, stjörnur, f étonné : hissa (inv.) étrange : skrítinn (ou skrýtinn) étranger : útlendur ; erlendur ; útlenskur étranger, m : útlendingur, -s, -ar, m être : vera (prés. ég er), var, vorum, verið (irr.) étude, f : nám, -s, n Europe, f : Evrópa, -u, f Européen (nom, adj.) : Evrópumaður, evrópskur éveiller : vekja, vakti ; s’éveiller : vakna, -aði évêque, m : biskup, -s, -ar, m
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évidemment : auðvitað exact : réttur examen, m : próf, -s, -, n examiner : athuga, -aði ; prófa, -aði exciter : æsa, -ti existence, f : líf, -s, -, n ; ævi, -i, -ir, f (ou æfi) excuse, f : afsökun, -ar, -sakanir, f excuser : afsaka, -aði exemplaire, m : eintak, -s, -tök, n exemple, m : dæmi, -is, - n ; par exemple : til dæmis exercice, m : æfing, -ar, -ar, f expliquer : skýra, -ði exploser : springa, sprakk, sprungum, sprungið ; sprengja, -di exportation, f : útflutningur, -s, -ar, m exposition, f : sýning, -ar, -ar, f
-Ffabrication, f : gerð, -ar, -ir, f face de (en -) : gegnt (+ dat) facile : auðveldur façon, f : mót, -s, -, n ; lag, -s, lög, n ; gerð, -ar, -ir, f facteur, m : póstur, -s, -ar, m ; bréfberi, -a, -ar, m facture, f : reikningur, -s, -ar, m faible : veikur faille, f : gjá, -r, -r, f faire : gera, -ði ; fabriquer : búa til fait, m : gerð, -ar, -ir, f falloir : mega til famille, f : fjölskylda, -u, -ur, f ; ætt, -ar,-ir, f fantôme, m : draugur, -s, -ar, m farine, f : mjöl, -s, n fatigué : þreyttur ; leiður faucon, m : fálki, -a, -ar, m ; haukur, -s, -ar, m fauteuil, m : hægindastóll, -stóls, -ar, m faux : falskur ; rangur femme, f : kona, -u, -ur, (gén. pl. kvenna) f ; femme de ménage, f : vinnukona, -u, -ur, (gén. pl. kvenna) f, fenêtre, f : gluggi, -a, -ar, m
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fer, m : járn, -s, -, n ; fer à repasser, m : straujárn, -s, -, n ; strokjárn, -s, -, n ferme : fastur ferme, f : bær, bæjar, bæir, m ; bóndabær, -bæjar, -bæir, m ; petite ferme, f : kot, -s, -, n fermer loka, -aði fermier, m : bóndi, -a, bændur, m fête, f : veisla, -u, -ur, f ; hátíð, -ar, -ir (ou -ar), f feu tricolore, m : umferðaljós, -s, -, n feu, m : eldur, -s, -ar, m ; feu d’artifice, m :fugleldar, m plur. ; feu tricolore, m : umferðarljós, -s, -, n feuille, f : blað, -s, blöð, n ; lauf, -s, -, n (plante) février, m : febrúar, -s, m (febr.) fiancé, m , fiancée, f : kærasti, -a,-ar, m ; kærasta, -ustu, -ustur, f ficelle, f : band, -s, bönd, n ; garn, -s, -, n fidèle : trúr fièvre, f : hiti, -a, -ar, m fil, m : þráður, -ar, þræðir, m file, f : lest, -ar, ir, f fille, f : stelpa, -u, -ur, f ; stúlka, -u, -ur, f ; féminin de fils : dóttir, dóttur, dætur, f film, m : (cinéma) kvikmynd, -ar, -ir, f ; (pellicule) filma, -u, -ur, f fils, m : sonur, -ar, synir, m fin, f : lok, n plur. finalement : loksins ; að lokum ; loks finances, f plur. : fjármál, n plur. finir ljúka (prés. ég lýk), lauk, lukum, lokið (+ dat.) finir : enda, -aði Finlande, f : Finnland, -s, n fissure, f : gjá, -r, -r, f fixe : fastur fjord, m : fjörður, fjarðar, firðir, m flétan, m : lúða, -u, -ur, f fleur, f : blóm, -s, -, n fleuve, m : fljót, -s, -, n foi, f : trú, -ar, f foie, m : lifur, lifrar, lifrar, f foin, m : hey, -s, -, n fois, f : sinn, -s, -, n ; skipti, -s, -, n fonctionnaire, m : embættismaður, -manns, -menn, m fonder : stofna, -aði
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football, m : fótbolti, -a, -ar, m forêt, f : skógur, -ar (ou -s), -ar, m ; holt, -s, -, n fort : sterkur fossé, m : síki, -is, -, n four, m : ofn, -s, -ar, m fourchette, f : gafall, -als, lar, m fourrage, m : fóður, -urs, -, n ; hey, -s, -, n fragile : brothættur fraise, f : jarðarber, -s, -, n framboise, f : hindber, -s, -, n Français : Frakki, -a, -ar, m, (nom) ; franskur ou frakkneskur (adj.) France, f : Frakkland, -s, n frapper : slá, (prés. ég slæ), sló, slógum, slegið ; höggva, hjó, hjuggum, höggvið frein, m : bremsa, -u, -ur, f ; hemill, -ils, -lar, m freiner : bremsa, -aði ; hemla, -aði frère, m : bróðir, bróður, bræður, m froid : kaldur, köld, kalt fromage, m : ostur, -s, -ar, m frontières, f plur. : landamæri, n plur. fruit, m : ávöxtur, ávaxtar, ávextir, m fuir : flýja, flúði, flúið fumée, f : reykur, -jar, -ir, m fumer : reykja, -ti funérailles, f plur. : jarðarför, -farar, -farir, f
-Ggagner : vinna, vann, unnum, unnið gai : glaðlegur galop, m : stökk, -s, -, n garage, m : bílskúr, -s, -ar m ; pour réparation : bílaverkstæði, -is, -, n garçon, m : strákur, -s, -ar, m ; (serveur) þjónn, þjóns, þjónar, m garder : geyma, -di gardien, m : vörður, varðar, verðir, m gare, f : járnbrautarstöð, -var, -var, f gâteau, m : kaka, köku, kökur, f gauche : vinstri ; à gauche : til vinstri gaz, m : gas, -s, gös, n
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gel, m : frost, -s, -, n gelée, f : frost, -s, -, n généalogie, f : ættfræði (inv.), f genou, m : hné, -s, -, (dat. plur. hnjám) n genre (grammaire), m : kyn, -s, -, n gens, m f plur. : fólk, -s, n sing. ; almenningur, -s, -ar, m ; alþýða, -u, f gentil : góður géographie, f : landfræði (inv.), f géologie, f : jarðfræði (inv.), f géothermie, f : jarðvarmi, -a, -ar, m glace, f : ís, íss, ísar, m glacier, m : jökull, -uls, -lar, m golf (sport) m : golf, -s, -, n golfe, m : flói, -a, -ar, m goût, m : bragð, -s, brögð, n goûter : smakka, -aði goutte, f : dropi, -a, -ar, m gouvernement, m : ríkisstjórn, -ar, -ir, f grâce à : því að þakka graisse, f : feiti (inv.) f ; fita, -u, f ; spik, -s, n grammaire, f : málfræði (inv.), f gramme, m : gramm, -s, grömm, n ; kg : kílógramm ; hg : hektógramm grand : stór ; mikill, mikil, mikið (comp. meiri, sup. mestur) grand-mère, f : amma, ömmu, ömmur, f grand-père, m : afi, -a, -ar, m Grande-Bretagne, f : Stóra-Bretland, -s, n grandeur, f : stærð, -ar, -ir, f grandir : stækka, -aði ; vaxa upp gras : feitur gratuit : gefins (adv.) Grèce, f : Grikkland, -s, n grenier, m : geymsla, -u, -ur, f ; loft, -s, -, n grève, f : verkfall, -s, -föll, n grille, f : hlið, -s,-, n grippe, f : inflúensa, -u, f gris : grár Groënland, m : Grænland, -s, n groseille, f : rifsber, -s, -, n ; (rouge) rauðber, -s, -, n grotte, f : hellir, -is, -ar, m groupe, m : flokkur, -s, -ar, m guerre, f : stríð, -s, -, n
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guichet, m : afgreiðsla, -u, -ur, f guide, m : leiðsögumaður, -manns, -menn, m (accompagnateur) ; leiðahandbók, -ar, -bækur, f (livre) guillemot, m : svartfugl, -s, -ar, m
-Hhabiller: klæða, klæddi ; s’habiller : klæðast habitant, m : íbúi, -a, -ar, m habiter : búa (prés. ég bý), bjó, bjuggum, búið handball, m : handbolti, -a, -ar, m hangar, m : skúr, -s, -ar, m hareng, m : síld, -ar, -ar (ou -ir), f haricot, m : baun, -ar, -ir, f hâter : flýta, -tti ; se hâter : flýta sér haut : hár haut (en -) : uppi ; vers le haut : upp; d’en haut : ofan , að ofan ; en haut (de) : fyrir ofan, ofan við (+ acc.) hauteur, f : hæð, -ar, -ir, f ; hóll, hóls, hólar, m hebdomadaire, m : vikublað, -, -blöð, n herbe, f : gras, -s, grös, n hésiter : hika, -aði heure, f : tími, -a, -ar, m ; klukkutími, -a, -ar, m; klukkustund, -ar, -ir, f ; stund, -ar, -ir, f ; quelle heure est-il ? : hvað er klukkan ? heureux : gleðilegur ; hamingjusamur ; sæll hier : í gær ; hier soir : í gærkvöldi ; hier matin : í gærmorgun histoire, f : saga, sögu, sögur, f (gén. plur. sagna) hiver, m : vetur, vetrar, -, m Hollande, f : Holland, -s, n homme, m : karlmaður, -manns, -menn, m (par opposition à femme) ; genre humain : maður, -manns, -menn, m Hongrie, f : Ungverjaland, -s, n hôpital, m : spítali, -a, -ar, m ; sjúkrahús, -s, -, n horloge, f : klukka, -u, -ur, f hors de : út ; utan (+ gén.) hospitalité, f : gestrisni (inv.), f hôte, m : gestur, -s, -ir, m (qui est reçu) ; gestgjafi, -a, -ar, m (qui reçoit) hôtel, m : hótel, -s, -n huile, f : olía, -u, -ur, f
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huit : áttá humeur, f : geð, -s, -, n
-Iici : hér ; hérna ; d’- : héðan ; vers - : hingað idéal, m : hugsjón -ar, -ir, f idée, f : hugmynd, -ar, -ir, f il : hann (plur. þeir) île, f : eyja, -u, -ur, f ; ey, eyjar, eyjar, f Iles Féroé, f plur. : Færeyjar, f plur. image, f : mynd, -ar, -ir, f immeuble, m : bygging, -ar, -ar, f importance, f : þýðing, -ar, -ar, f important : þýðingarmikill importation, f : innflutningur, -s, -ar, m impossible : ómögulegur impôts, m plur. : skattur, -s, -ar, m impraticable : ófær imprimer : prenta, -aði inauguration, f : setning, -ar, -ar, f incroyable : ótrúlegur Inde, f : Indland, -s, n industrie, f : iðnaður, -ar, m inflammation,f : bólga, -u, -ur, f influence, f : áhrif, n plur. information, f : frétt, -ar, -ir, f ; upplýsing, -ar, -ar, f informer : tilkynna, -ti ingénieur, m : verkfræðingur, -s, -ar, m inondation, f : flóð, -s, -, n insensé : vitlaus instant, m : andartak, -s, -tök, n ; augnablik, -s, -, n ; à l’instant, il y a un instant : áðan instrument, m : verkfæri, -is, -, n intelligent : gáfaður intention (avoir l’-de) : ætla, -aði interdire : banna, -aði interdit : bannaður intérêt, m . : áhugi, -a, -ar, m ; intérêts, m. plur. : vextir, m, plur.
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international : alþjóðlegur interroger : spyrja, spurði (spurt) inutile : þýðingarlaus invitation, f : boð, -s, -, n invité, m : gestur, -s, -ir, m Irlande, f : Írland, -s, n irrigation, f : áveita, -u, -ur, f Islandais : Íslendingur, -s, -ar, m (nom), íslenskur (adj.) Islande, f : Ísland, -s, n Italie, f : Ítalía, -u, f ivre : drukkinn ; fullur
-Jjaillir : gjósa, gaus, gusum, gosið jamais : aldrei jambe, f : leggur, -jar (-s), -ir, m ; fótleggur, -jar (-s), -ir, m jardin, m : garður, -s, -ar, m jaune : gulur je : ég jetée, f : bryggja, -ju, -jur, f jeu, m (jeu de cartes) : spil, -s, -, n jeudi, m : fimmtudagur, -s, -ar, m jeune : ungur (comp. yngri, sup. yngstur) joli : snotur jouer : leika, lék, lékum, leikið ; jouer (un instrument, aux cartes) : spila, -aði jour, m : dagur (dat. degi), -s, -ar, m ; aujourd’hui : í dag ; jour de l’an, m : nýársdagur, -s, -ar, m journal, m : blað, -s, blöð, n journaliste, m : blaðamaður, -manns, -menn, m joyeux : glaður, glöð, glatt ; glaðlegur ; gleðilegur juge, m : dómari, -a, -ar, m juger : dæma, dæmdi juillet, m : júlí, -s, m juin, m : júní, -s, m jus, m : safi, a, -ar, m ; jus d’orange, m : appelsínusafi, -a, -ar, m jusqu’à : til (+ gén. )
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juste : réttur justement : einmitt
-Llà : þar ; de - : þaðan ; vers - : þangað ; là-bas : þarna lac, m : vatn, -s, vötn, n ; tjörn, tjarnar, tjarnir, f lagon, m : lón, -s, -, n laid : ljótur laine, f sing.: garn, -s, -, n ; ull, -ar, f laisser : láta, (prés. ég læt), lét, létum, látið ; yfirgefa, -gaf, -gáfum, -gefið lait, m : mjólk, -ur, f sing. lampe, f : lampi, -a, -ar, m langage m : tunga, -u, -ur, f ; tungumál, -s, -, n langue, f : mál, -s, -, n ; tunga, -u, -ur, f ; tungumál, -s, -, n lapin, m : kanína, -u, -ur, f large : breiður largement : rúmlega largeur, f : breidd, -ar, -ir, f lave, f : hraun, -s, -, n lave-vaisselle, m : uppþottavél, -ar, -ar, f laver : þvo, þó, þógum (ou þvoði, þvoðum), þvegið léger : léttur légume, m : grænmeti, n lent : hægur lentement : hægt lequel : sem ; -des deux (interrogatif) : hvor lettre (courrier), f : bréf, -s, -, n ; - recommandée, f : ábyrgðarbréf, -s, -, n lever : reisa, -ti ; lyfta, -i ; hefja, hóf ou hafði, hófum, hafið ; se lever : rísa, reis, risum, risið ; fara á fætur lèvre, f : vör, varar, varir, f liaison, f : samband, -s, -bönd, n librairie, f : bókabúð, -ar, -ir, f libre : laus ; frjáls lieu, m : staður, -ar, -ir, m ; stöð, -var, -var, f lilas, m : lilja, -u, -ur, f linge, m : dúkur, -s, -ar, m
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lire : lesa, las, lásum, lesið liste, f : skrá, -r ou -ar, -r, f lit, m : rúm, -s, -, n littérature, f : bókmenntir, f plur. livre, m : bók, -ar, bækur, f location, f : leiga, -u, -ur, f loi, f : lög, n plur. loin : langt, langt í burtu ; - de : langt frá ; au - : fjarri ; plus - : lengra long : langur (comp. lengri, sup. lengstur) longtemps : lengi ; löngu longueur, f : lengd, -ar, -ir, f lorsque : þegar louer : leigja, -ði lourd : þungur loyer, m : leiga, -u, -ur, f lumière, f : ljós, -s, -, n lundi, m : mánudagur, -s, -ar, m lune, f : tungl, -s, -, n ; máni, -a, -ar, m lunettes, f plur. : gleraugu, n plur. luthérien : lúterskur Luxembourg, m : Lúxemborg
-Mmacareux moine, m : lundi, -a, -ar, m (gén. plur. lungna) machine à laver, f : þvottavél, -ar, -ar, f magasin, m : verslun, -unar, -anir, f mai, m : maí, -s, m maillot de bain, m : sundbolur, -s, -ir, m main, f : hönd (acc. hönd, dat. hendi), handar, hendur, f maintenant : nú ; núna maire, m : borgarstjóri, -a, -ar, m mairie, f : ráðhús, -s, -, n mais : en maison, f : hús, húss, -, n ; à la maison : heima majorité, f : meirihluti, -a, -ar, m mal (adv.) : illa mal, m : verkur, -jar, -ir, m malade : veikur ; sjúkur ; malade, m : sjúklingur, -s, -ar, m
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maladie, f : veiki (inv.) f maman, f : mamma, mömmu, mömmur, f mandat postal, m : póstávísun, -ar, -anir, f manger : borða, -aði ; éta, át, átum, étið manière, f : háttur, -ar, hættir, m manquer : vanta, -aði, (impersonnel) ; il (me) manque : (mig) vantar manteau, m : kápa,-u, -ur, f manuel, m : handbók, -ar, -bækur, f marais, m : mýri, -ar, -ar, f marche, f : ganga, göngu, göngur, f ; gangur, -s, -ar, m marché, m : markaður, -ar (ou -s), -ir, m marcher : ganga, gekk, gengum, gengið ; labba, -aði mardi, m : þriðjudagur, -s, -ar, m marécage, m : mýri, -ar, -ar, f marée, f : -basse : fjara, fjöru, fjörur, f ; - haute : flóð, -s, -, n mari, m : eiginmaður, -manns, -menn, m ; maður, manns, menn, m mariage, m : brúðkaup, -s, -, n ; gifting, -ar, -ar, f marié : giftur ; marié, m : brúðgumi, -a, -ar, m ; mariée, f : brúður, -ar, -ir, f marier (se marier) : gifta, -i (giftast) marin, m : sjómaður, -manns, -menn, m marque, f : merki, -s, -, n ; mót, -s, -, n mars, m : mars (inv.), m matière, f : efni, -is, -, n matin, m : morgunn, -uns, -nar, m ; ce matin : í morgun ; le matin, tous les matins : á morgnana mauvais : illur, ill, illt ; slæmur ; vondur ; pour les trois mots : comp. verri, sup. verstur médecin, m : læknir, -is, -ar, m médicament, m : lyf, -s, -, n médire : baktala, -aði même : samur ; soi-même : sjálfur ; de même : eins mensonge, m : lygi, -, -ar, f menu, m : matseðill, -ils, -lar, m mer, f : sjór, sjóar (sjá(v)ar) ou sjós, sjóir, n ; haf, -s, -höf, n merci : takk ; takk fyrir ; þakk mercredi, m : miðvikudagur, -s, -ar, m mère, f : móðir, móður, mæður, f message, m : boð, -s, -, n mesurer : mæla, -di (+ acc.)
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mètre, m : metri, -a, -ar, m ; meter, -s, metrar, m ; cm: sentímetri (sm) ; km: kílómetri (km) ; mètre carré : fermetri, -a, -ar, m mettre : setja, setti (sett) ; leggja, lagði (lagt) Mexique, m : Mexíkó midi, m: hádegi -s, -, n ; miðdegi, -is, -, n militaire, m : hermaður, -manns, -menn, m mille : þúsund (inv.) millier, m : þúsund -s, -, n million, m : miljón (ou milljón), -ar, -ir, f mince : þunnur ministère, m : ráðuneyti, -is, -, n ministre, m : ráðherra, -, -ar, m minuit, m : miðnótt, -nætur, -nætur, f ; miðnætti, -is, -, n minute, f : mínúta, -u, -ur, f moins : minna, comp. de litill mois, m : mánuður, -aðar, -uðir, m moitié, f : helmingur, -s, -ar, m mon : minn monnaie, f : smápeningur, -s, -ar, m monsieur, m (peu utilisé) : herra, -, -ar, m montagne, f : fell, -s, -, n ; fjall, -s, fjöll, n monter : hækka, -aði montre, f : úr, -s, -, n montrer : sýna, -di morceau, m : hluti, -a, -ar, m ; stykki, -is, -, n ; biti, -a, -ar, m ; moli, -a, -ar, m mordre : bíta, beit, bitum, bitið mort : dáinn ; dauður ; látinn ; mort, f : dauði, -a, m morue, f : þorskur, -s, -ar, m mot, m : orð, -s, -, n moteur, m : vél, -ar, -ar, f moto, f : bifhjól, -s, -, n mou : mjúkur mouche, f : fluga, -u, -ur, f moucheron, m : mý, -s, -, n (ou mýfluga, f) mouette, f : mávur (ou máfur), -s, -ar, m mouillé : blautur mourir : deyja, dó, dóum, dáið mousse, f : mosi, -a, -ar, m moutarde, f : sinnep, -s, n ; mustarður, -s, n (plante)
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mouton, m : kind, -ar, -ur (ou -ir), f ; lambakjöt, -s, -, n (viande) ; mouton fumé, m : hangikjöt, -s, -, n ; moyenne, f : meðaltal, -s, -töl n ; en - : að meðaltali mûr : þroskaður ; þroskur mur, m : veggur, -jar (ou -s), -ir, m musée, m : safn, -s, söfn, n musicien, m : tónlistalistamaður, -manns, -menn, m musique, f : hljómlist, -ar, -ir, f ; tónlist, -ar, -ir, f myrtille, f : aðalbláber, -s, -, n ; bláber, -s, -, n
-Nnage, f : sund, -s, -, n nager : synda, -ti nappe, f : dúkur, -s, -ar, m natif (du pays) : innlendur nation, f : þjóð, -ar, -ir, f nationalité, f : þjóðerni, -is, -, n naturel : náttúrlegur navet, m : rófa, -u, -ur, f naviguer : sigla, -di navire, m : skip, -s, -, n né : fæddur, fædd, fætt négocier : semja, samdi (samið) neige, f : snjór, -s ou -(v)ar, -(v)ar, m ; snær, -s (ou -var), m neiger : snjóa, -aði nettoyer : hreinsa, -aði neuf : níu (chiffre) ; nýr (adjectif) nez, m : nef, -s, -, n Noël, m : jól, n plur. nœud, m : hnútur, -s, -ar, m noir : svartur, svört, svart nom, m : nafn, -s, nöfn, n ; nefni, -is, -, n ; nom patronymique : ættarnafn, -s, -nöfn, n nombreux : margur (comp. fleiri, sup. flestur) non : nei nord, m : norður, -urs, n sing. nord (au -) : nyrðri ; fyrir norðan ; du - : norðan ; vers le - : norður Norvège, f : Noregur, -s, m
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note (de musique), f : hljómur, -s, -ar, m ; tón, -s, -, n notre : okkar nourriture, f : matur, -ar, -ar, m ; verður, -ar, -ir, m nous : við nouveau : nýr, ný, nýtt (comp. nýrri, sup. nýjastur) nouvelles, f plur. : fréttir, f plur. novembre, m : nóvember, -s, m (nóv.) nuage, m : ský, -s, -, n nuit, f : nótt, nætur, nætur, f ; bonne -: góða nótt ; la - dernière : í nótt numéro, m : númer, -s, -, n ; - téléphone : símanúmer, -s, -, n
-Oobscurcir (s’-) : dimma, -di obscurité, f : myrkur, -urs, -, n ; dimma, -u, f obsidienne, f : hrafntinna, -u, -ur, f obtenir : fá (prés. ég fæ), fékk, fengum, fengið ; geta, gat, gátum, getið ; ná, -ði (prés. ég næ) occupé : upptekinn océan, m : haf, -s, -höf, n octobre, m : október, -s, m (okt.) œil, m : auga, -, -u, n œuf, m : egg, -s, -, n ; œuf à la coque : linsjóðið egg ; œuf au plat : steikt egg ; œuf dur : harðsoðið egg œuvre, f : verk, -s, -, n office de tourisme, m : upplýsingamiðstöð, -var, -var, f offre, f : tilboð, -s, -, n offrir : bjóða, bauð, buðum, boðið (prés. ég býð) oie, f : gæs, -ar, -ir, f oiseau, m : fugl, -s, -ar, m omelette, f : eggjakaka, -köku, -kökur, f on : maður (acc. mann), manns, menn, m onze : ellefu opération, f : aðgerð, -ar, -ir, f opérer : skera upp opposition, f : andstaða, -stöðu, -stöður, f or, m : gull, -s, -, n orange, f : appelsína, -u, -ur, f orchestre, m : hljómsveit, -ar, -ir, f
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ordinateur, m : tölva, -u, -ur, f ordonnance, f : lyfseðill, -ils, -lar, m ordure, f : rusl, -s, n oreille, f : eyra, -, -u, n oreiller, m : koddi, -a, -ar, m orge, m : bygg, -s, -, n orienter (s’-) : rata, -aði os, m : bein, -s, -, n où (interrogatif) : hvar ; vers - : hvert ; d’ - : hvaðan ou : eða oublier : gleyma, -di ouest, m : vestur, -urs, n ouest (vers l’-) : vestur ; de l’- : vestur, að vestan, vestan (+ gén.) ; à l’(de) : í vestri, fyrir vestan, vestan við (+ acc.) ; oui : já ours, m : björn, bjarnar, birnir, m outil, m : verkfæri, -is, -, n ouvert : opinn ouvrier, m : verkamaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m ouvrir : opna, -aði
-Ppaïen : heiðinn pain, m : brauð, -s, -, n paix, f : friður, -ar, m ; næði, -is, n palais, m : höll, hallar, hallir, f panne, f : bilun, -ar, -anir, f pantalon, m : buxur, f plur. papa, m : pabbi, -a, -ar, m papier, m : pappír, -írs, -írar, m Pâques, f plur. : páskar paquet, m : pakki, -a, -ar, m ; böggull, -uls, -lar, m par : af (+ dat.) ; eftir (+acc. et dat.) ; um (+ dat.) ; við (+acc. et dat.) ; með (+ acc. et dat.) parapluie, m : regnhlíf, -ar, -ar, f parce que : til þess að ; því að pardon ?, comment ? : ha ? pardonner : fyrirgefa, -gefa, -gaf, -gáfum, -gefið
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pareil : eins parent, m : ættingi, -ja, -jar, m ; parents, m plur. : foreldrar, m plur. paresseux : latur, löt, latt parfois : stundum parlement, m : þing, -s, -, n ; alþing(i), -(i)s, -, n parler : tala, -aði ; mæla, -ti parmi : meðal (+ gén.) parole, f : orð, -s, -, n ; tal, -s, töl, n ; - de chanson : ljóð, -s, -, n part, f : hluti, -a, -ar, m ; d’une part... d’autre part : annars vegar... hins vegar parti (politique), m : flokkur, -s, -ar, m parvenir : komast pas, m : fet, -s, -, n pas, ne ... pas : ekki passager, m : farþegi, -a, -ar, m passeport, m : vegabréf, -s, -, n passer : líða, -aði ; rétta, -i pasteur, m : prestur, -s, -ar, m pâté, m : kæfa, -u, f patin, m : skauti, -a, -ar, m patrie, f : föðurland, -s, lönd, n payer : borga, -aði payer : gjalda, galt, guldum, goldið ; payer : greiða, greiddi paysan, m : bóndi, -a, bændur, m Pays Baltes, m plur. : Eystrasaltslönd, n plur. pays, m : land, -s, lönd, n Pays-Bas, m plur. : Niðurlönd, n plur. paysage, m : landslag, -s, -lög, n peau f : húð, -ar, -ir, f ; (vivante ou morte) skinn, -s, -, n pêche (poisson), f : fiskveiði, -ar (ou -i), -ar, f pêcher : veiða, veiddi peindre : mála, -aði peintre (artiste -), m : listmálari, -a, -ar, m peinture, f : málaverk, -s, -, n ; myndlist, -ar, -ir, f pellicule, f : filma, -u, -ur, f pendant : í (+ acc. et dat.) ; um (+ dat.) ; - que : meðan pendre : hanga, hékk, héngum, hangið ou hangdi, hangt péninsule, f : nes, -s, -, n ; höfði, -a, -ar, m pensée, f : hugsun, -ar, -anir, f penser : hugsa, -aði ; hyggja, hugði (hugað) pente, f : hlíð, -ar, -ar (ou -ir), f ; brekka, -u, -ur, f
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pentecôte, f : hvítasunnudagur, -s, -ar, m perdre : tapa, -aði (+ dat.) ; missa, -ti ; týna, -di perdrix, f : rjúpa, -u, -ur, f père, m : faðir, föður, feður, m ; père Noël, m : jólasveinn, -s, -ar, m périr : farast personne (aucun) : neinn personne : enginn petit : lítill lítil, lítið (comp. minni, sup. minnstur) ; smár petit-déjeuner, m : morgunmatur, -ar, -ar, m ; morgunverður, -ar, -ir, m pétrole, m : olía, -u, -ur, f peu : lítt ; peu de : fáeinir (quelques) ; peu nombreux : fáir (pluriel) (comp. færri, sup. fæstir) peuple, m : fólk, -s, n sing ; alþýða, -u, f ; almenningur, -s, -ar, m ; þjóð, -ar, -ir, f peur, f : hræðsla, -u, -ur, f ; avoir peur : vera hræddur peut-être : kannski phare, m : viti, -a, -ar, m pharmacie, f : (boutique) lyfjabúð, -ar, -ir, f ; apótek, -s, -, n ; (science) lyfjafræði (inv.), m pharmacien, m : lyffræðingur (inv.), m ; (celui qui vend) : lyfsali, -a, ar, m phoque, m : selur, -s, -ir, m photographie, f : mynd, -ar, -ir, f ; appareil photos, m : myndavél, -ar, -ar, m phrase, f : setning, -ar, -ar, f pièce de monnaie, f : peningur, -s, -ar, m ; smápeningur, -s, -ar, m pièce, f : stykki, -is, -, n ; hlutur, -ar, -ir, m ; herbergi, -is, -, n pied, m : fótur (dat. fæti), fótar, fætur, m pierre, f : steinn, -s, -ar, m ; grjót, -s, -, n pipe, f : pípa, -u, -ur, f pique (jeu de cartes), m : spaði, -a, -ar, m piquer : stinga, stakk, stungum, stungið piscine, f : sundlaug, -ar, -ar, f piste cyclable, f : hjólreiðastígur, -s, -ar (ou -ir), m placard, m : skápur, -s, -ar, m place, f : pláss, -, -, n ; sæti, -is, -, n ; rúm, -s, -, n ; torg, -s, -, n (en ville) placer : leggja, lagði (lagt) plafond, m : loft, -s, -, n plage, f : strönd, strandar, strendur ou strandir, f ; fjara, fjöru, fjörur, f plaine, f : völlur, vallar, vellir, m plaire : geðjast, -aðist (impersonnel) ; ça me plaît (de) : mér geðjast (að)
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plan, m : ráð, -s, -, n plancher, m : gólf, -s, -, n plante, f : jurt, -ar, -ir, f plaque, f : plata, -plötu, plötur, f plat : flatur ; sléttur plein : fullur pleurer : gráta, (prés. ég græt), grét, grétum, grátið pleuvoir : rigna, -di plomb, m : blý, -s, n ; sans plomb : blýlaust pluie, f : regn, -s, -, n ; rigning, -ar, -ar, f plupart (la -) : flestir plus : meira (comp. de mikill ou mjög) ; plus de : fleiri ; de plus : auk (adv. et prép. + gén.) plutôt : frekar ; heldur ; plutôt que : heldur en pneu, m : hjólbarði, -a, -ar, m poche, f : vasi, -a, -ar, m poêle, f : panna, pönnu, pönnur, f (cuisine) ; ofn, -s, -ar, m (chauffage) poème, m : ljóð, -s, -, n ; skáld, -s, -, n poire, f : pera, -u, -ur, f pois, m : baun, -ar, -ir, f ; petits pois : grænar baunir, poisson, m : fiskur, -s, -ar, m ; plat de - : fiskréttur, -ar, -ir, m (sur menu) poivre, m: pipar, -s, m police, f : lögregla, -u, -ur, f policier, m : lögreglumaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m ; lögregluþjónn, -þjóns, -þjónar, m pollution, f : mengun, -ar, f Pologne, f : Pólland, -s, n pomme, f : epli, -is, -i, n ; pomme de terre, f : kartafla, -öflu, -öflur, f pompier, m : slökkviliðmaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m pont, m : brú, -ar, brýr, f population, f : fólksfjöldi, -a, m ; íbúar, m plur. porc, m : svín, -s, -, n ; (viande) svínakjöt, -s, -, n port, m : höfn, hafnar, hafnir, f porte, f : hurð,-ar, -ir, f ; dyr, dyra, f plur porter : bera, bar, bárum, borið Portugal, m : Portúgal poser : setja, setti (sett) posséder : eiga (prés. ég á), átti, áttum, átt (irr.) possible : hægur ; mögulegur poste f : pósthús, -s, -, n ; póstur, -s, -ar, m pot, m : pottur, -s, -ar, m
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poule, f : hæna, -u, -ur, f poulet, m : kjúklingur, -s, -ar, m ; (viande) hænsnakjöt, -s, -, n poumon, m : lunga, -, -u, n pour : til (+ gén. ), fyrir (+ acc. et dat.) ; pour que : til þess að, svo að pourquoi (interrogatif) : hvers vegna ; à cause de quoi : vegna (+ gén.) pourtant : þó ; samt pousser : ýta, -ti ; gróa (prés ég græ), greri, gróið (irr.) ; vaxa, óx, uxum, vaxið pouvoir : geta, gat, gátum, getað ; (autorisation) mega (prés. ég má), mátti, máttum, mátt (irr.) ; (capacité) kunna (prés. ég kann), kunni, kunnum, kunnað (irr.) pouvoir, m : veldi, -is, -, n praticable : fær précisément : einmitt premier : fyrstur ; premier ministre, m : forsætisráðherra, -, -ar, m prendre : taka (prés. ég tek), tók, tókum, tekið prénom, m : fornafn, -s, -nöfn, n préparer : undirbúa, -bjó, -bjuggum, -búið près : nærri ; nálægt ; près de : hjá (+dat.) ; plus près : nær ; le plus près : næst président, m : forseti, -a, -ar, m presque : nær ; nærri, næsta presse, f : (affluence) mannþröng, -ar, f ; (journaux) blöðin, n plur. prêt : búinn ; tilbúinn prêter : lána, -aði prêtre, m : prestur, -s, -ar, m prévenir : tilkynna, -ti prier : biðja, bað, báðum, beðið, beiða, beiddi printemps, m : vor, -s, -, n ; au - : á vorin ; ce - : í vor prix, m : verð, -s, -, n proche : nálægur ; fjarlægur production, f : framleiðsla, -u, -ur, f proche : náinn profond : djúpur programme, m : dagskrá, -r ou -ar, -r, f progrès, m : framför, -farar, -farir, f promenade, f : ganga, göngu, göngur, f ; gangur, -s, -ar, m promettre : lofa, -aði propre : hreinn protestant : mótmælendatrúar protestant, m : mótmælandi, -a, -endur, m
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proverbe, m : málsháttur, -ar, -hættir, m prudemment : varlega publicité, f : auglýsing, -ar, -ar, f puits, m : brunnur, -s, -ar, m pull, m : peysa, -u, -ur, f ( et peisa) pur : skír
-Qquai, m : bryggja, -ju, -jur, f quand : þegar ; (interrogatif) : hvenær quarante : fjörutíu quart, m : fjórðungur, -s, -ar, m ; fjórði (1/4) ; quart d’heure, m : korter, -s, -, n quartier, m : hverfi, -is, -, n quatorze : fjórtán quatre : fjórir, m, fjórar, f, fjögur ; quatre-vingt : áttatíu ; quatrevingt-dix : níutíu que (conjonction) : að quel (interrogatif) : hvaða quelqu’un : einn ; nokkur ; einhver ; quelques-uns : sumur (plur. sumir) ; ýmis quelquefois : stundum question, f : spurning, -ar, -ar, f qui, que : sem ; (interrogatif) hver quinze : fimmtán quitter : yfirgefa, -gaf, -gáfum, -gefið quoi, que : hvað quotidien, m : dagblað, -s, -blöð, n
-Rraccommoder : stoppa, -aði race, f : kyn, -s, -, n ; ætt, -ar,-ir, f radio, f : útvarp, -s, -vörp, n raisin, m : vínber, -s, -, n ranger : raða (+ dat.) rapide : bráður ; fljótur ; hraður
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rapidement : fljótlega ; fljótt rarement : sjaldan raser : raka, -aði ; se raser : raka sig rassasié : saddur ratisser : raka, -aði récent : nýlegur réception, f : afgreiðsla, -u, -ur, f recevoir : fá (prés. ég fæ), fékk, fengum, fengið réciter : kveða, -kvað, -kváðum, -kveðið reconnaître : kenna, -di, -t ; viðurkenna, -di réduction, f : afsláttur, -ar, -slættir, m réfléchir : athuga, -aði réfrigérateur, m : ísskápur, -s, -ar, m refroidir : kalda, -aði ; kólna, -aði refuge, m : sæluhús, -s, -, n ; skáli, -a, -ar, m ; skál, -a, -ar, (ou -ir), f refuser : neita, -aði (+ dat.) regarder : skoða, -aði ; horfa, horfði ; líta, leit, litum, litið région, f : sveit, -ar, -ir, f rein, m : nýra, -, -u, n reine, f : drottning, -ar, -ar, f (ou dróttning) réjouir de (se -) : hlakka, -aði til religion, f : trúarbrögð, n, plur. remarquable : merkur remorque, f : kerra, -u,-ur, f remerciement, m : þökk, þakkar, þakkir, f remercier : þakka, -aði remplir : fylla, -ti renard, m : refur, -s, -ir, m rencontre, f : mót, -s, -, n rencontrer : mæta, -ti (+dat.) ; hitta, -i ; se - : hittast rendez-vous, m : stefnumót, -s, -, n réparation, f : viðgerð, -ar, -ir, f ; aðgerð, -ar, -ir, f ; en réparation : í viðgerð réparer : gera (-ði) við repas, m : verður, -ar, -ir, m repasser (vêtement) : strauja, -aði répéter : endurtaka, -tók, -tókum, -tekið répondeur, m : símsvari, m répondre : svara, -aði réponse, f : svar, -s, svör, n reportage, m : fréttamynd, -ar, -ir, f
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reposer : hvíla, -di république, f : þjóðveldi, -is, -, n République slovaque, f : Slóvakia, -u, f République tchèque, f : Tékkland, -s, n requin, m : hákarl, -s, -ar, m respirer : anda, -aði responsabilité, f : ábyrgð, -ar, ir, f restaurant, m : veitingahús, -s, -, n ; matsölustaður, -ar, -ir, m rester : dvelja, dvaldi retarder : dvelja, dvaldi réunion, f : fundur, -ar, -ir, m ; þing, -s, -, n réunion, f : mót, -s, -, n réussir : heppnast, -aðist rêve, m : draumur, -s, -ar, m réveil, m : klukka, -u, -ur, f réveiller : vekja, vakti ; se - : vakna, -aði rêver : dreyma, -di (impersonnel) ; j’ai rêvé : mig dreymdi révérend, m : séra, -, ar, m révolution, f : bylting, -ar, -ar, f riche : ríkur rideau, m : gardína, -u, -ur, f rien : ekkert rire : hlæja, hló, hlógum, hlegið rire, m : hlátur, -urs ou -rar, -rar, m rivière, f : á, -ár, -ár, f riz, m : hrísgrjón, n plur. robe, f : kjóll, -s, -ar, m rocher, m : klettur, -s, -ar, m ; grjót, -s, -, n ; berg, -s, -, n roi, m : kóngur, -s, -ar, m ; konungur, -s, -ar, m roman, m : skáldsaga, -sögu, -sögur, f roue, f : hjól, -s, -, n rouge : rauður Roumanie, f : Rúmenía, -u, f route, f : leið, -ar, -ir, f ; braut, -ar, -ir, f royaume, m : ríki, -is, -, n rue, f : gata, -u, -ur, f ; stræti, -is, -, n ruisseau, m : lækur, -jar, -ir, m Russie, f : Rússland, -s, n
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-Ss’il te plaît : gerðu svo vel ; s’il vous plaît (plur.) : gerið svo vel sable, m : sandur, -s, -ar, m sac, m : poki, -a, -ar, m ; taska, tösku, töskur, f ; sac à dos, m : bakpoki, -a, -ar, m ; sac à main, m : handtaska, -tösku, -töskur, f ; sac de couchage, m : svefnpoki, -a, -ar, m sacrifice, m : blót, -s, -, n saigner : blæða, blæddi salade, f : salat, -s, salöt, n sale : skítugur ; óhreinn salle, f : salur, -ar (ou -s), -ir, m ; stofa, -u, -ur, f ; salle à manger, f : borðstofa, -u, -ur, f ; salle de bains, f : baðherbergi, -is, -, n ; salle d’attente, f : biðstofa, -u, -ur, f salon (salle de séjour), m : dagstofa, -u, -ur, f saluer : heilsa, -aði (+ dat.) ; dire au revoir : kveðja, kvaddi, kvatt samedi, m : laugardagur, -s, -ar, m sang, m : blóð, -s, -, n sans : án (+ gén.) santé, f : heilsa, -u, f sing. ; à votre santé : skál saucisse, f (hot-dog) : pylsa, -u, -ur, f sauf : nema saumon, m : lax, -, -ar, m savoir : vita (prés. ég veit), vissi, vissum, vitað (irr.) ; kunna (prés. ég kann), kunni, kunnum, kunnað (irr.) savon, m : sápa, -u, -ur, f science, f : fræði (inv.), f sculpter : höggva út, hjó, hjuggum, höggvið sculpteur, m : myndhöggvari, -a, -ar, m sculpture, f : höggmyndalist, -ar, -ir, f (art) ; höggmynd, -ar, -ir, f (objet) se, soi : sig séance, f : fundur, -ar, -ir, m sec : þurr sécher, essuyer : þurrka, -aði seconde, f : sekunda, -u, -ur, f secours, m : hjálp, -ar, -ir, f secrétaire, f : ritari, -a, -ar, m seigle, m : rúgmjöl, -s, -, n seize : sextán
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séjourner : dvelja, dvaldi sel, m : salt, -s, sölt, n selon : eftir (+acc. et dat.) semaine, f : vika, -u, -ur, f semblable : líkur sembler : þykja (irr. et impersonnel) ; il me semble, il me semblait : prés. mér þykir, prét. mér þótti sentir : kenna, -di, -t sept : sjö septembre, m : september, -s, m (sept.) serre, f : gróðurhús, -s, -, n serveur, m : þjónn, þjóns, þjónar, m service, m : þjónusta, -u, -ur, f ; afgreiðsla, -u, -ur, f serviette de toilette, f : handklæði, -is, -, n servir : þjóna, -aði (+ dat.) seul : einn seulement : aðeins ; bara sexe, m : kyn, -s, -, n si : ef ; interrogation indirecte : hvort siècle, m : öld, aldar, aldir, f siège, m : sæti, -is, n signature, f : undirskrift, -ar, -ir, f signification, f : þýðing, -ar, -ar, f signifier : þýða, þýddi silence, m : þögn, þagnar, þagnir, f ; hljóð, -s, -, n simple : einfaldur six : sex ski, m : skíði, -is, -, n ; - de descente : skíðaíþrótt, -ar, -ir, f ; - de fond : gönguskíðaíþrótt, -ar, -ir, f skier : fara á skíði snack-bar, m : smáréttir (plur), m société, f : fyrirtæki, -is, -, n ; firma, -a, -u, n sœur, f : systir, -ur, -ur, f soi-même : sjálfur soie, f : silki, -is, -, n soigner : snyrta, -i soir, m : kvöld, -s, -, n ; ce soir: í kvöld ; le soir : á kvöldin ; bonsoir : gott kvöld soixante : sextíu ; soixante-dix : sjötíu solde, f : útsala, -sölu, -sölur, f soleil, m : sól, -ar, -ir, f (gén. plur. sólna)
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soliste, m : einleikari, -a, -ar, m sombre : dimmur son : sinn son, m : hljóð, -s, -, n ; tónn, -s, -ar, m sonner : hringja, hringdi sorte, f : gerð, -ar, -ir, f sortie, f : útganga, göngu, göngur, f ; útgangur, -s, -ar, m (lieu) sortir : fara út souffler : blása (prés. blæs), blés, blésum, blásið souffrant : lasinn soufre, m : brennisteinn, -s, -ar, m souhaiter : óska, -aði soupe, f : súpa, -u, -ur, f source, f : brunnur, -s, -ar, m, source chaude, f : laug, -ar, -ar, f et hver, -s, -ar ou -ir, m ; source d’énergie, f : orkugjafi, -a, -ar, m sourire : brosa, -ti (-aði), brosað souris, f : mús, -ar, mýs, f sous, au-dessous de : undir (+ acc. et dat.) souvenir (se -) : muna (prés. ég man), mundi, mundum, munað (irr.) souvenir, m : minning, -ar, -ar, f souvent : oft spécialement : sérstaklega spiritueux, m : vín, -s, -, n sport, m : íþrótt, -ar, -ir, f sportif, m : íþróttamaður, -manns, -menn, m stade, m : íþróttavöllur, -vallar, -vellir, m station, f : stöð, -var, -var, f sterne arctique, f : kría, -u, ur, f stylo, m : penni, -a, -ar, m sucre m : sykur, -urs, m ; morceau de sucre molasykur, m sud, m : suður, -urs, n sing sud (du -) : sunnan, að sunnan ; au sud, vers le sud : suður ; au sud (de) : fyrir sunnan, sunnan við (+ acc.) Suède, f : Svíþjóð, -ar, f suffisant : nógur Suisse, f : Sviss, n suivant (le -) : næstur suivre : fylgja, -di ; elta, -i supercherie, f : bragð, -s, brögð, n supporter : líða, -aði sur : á (+ acc. et dat. )
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surnom, m : auknefni, -is, -, n ; auknafn, -s, -nöfn, n surperstition, f : hjátrú, -ar, f surpris : hissa (inv.) surveiller : gæta, -ti (+ gén.) ; veiller : hafa gæta á syndicat, m : verkalýðsfélag, -s, -lög, n
- Ttabac, m : tóbak, -s, n sing. table, f : borð, -s, -, n tableau, m : málaverk, -s, -, n taille, f : stærð, -ar, -ir, f talent, m : gáfa, -u, ur, f tapis, m : teppi, -is, -, n ; gólfteppi, -is, -, n tapoter : klappa, -aði tard : seint tarte, f : terta, -u, -ur, f tasse, f : bolli, -a, -ar, m taxe, f : skattur, -s, -ar, m taxi, m : leigubíll, -s, -ar, m télégramme, m : símskeyti, -is, -, n téléphone, m : sími, -a, -ar, m ; téléphone portable, m : farsími, -a, -ar, m ; annuaire du téléphone, m : símaskrá, -r ou -ar, -r, f téléphoner : hringja, hringdi télévision, f : sjónvarp, -s, -vörp, n témoignage, m : vitni, -is, -, n témoin, m : vitni, -is, -, n tempête, f : stormur, -s, -ar, m ; rok, -s, n sing. (vent) temps m : (météo) veður, -s, -, n ; (temps qui passe) tími, -a, -ar, m ; stund, -ar, -ir, f tenir : halda, hélt, héldum, haldið tente, f : tjald, -s, tjöld, n tenter : reyna, -di terminer ljúka, lauk, lukum, lokið (+ dat.) terrain de sports : íþróttavöllur, -vallar, -vellir, m terre, f : jörð, jarðar, jarðir, f tête, f : höfuð, -s, -, n thé, m : te, -s, -, n théâtre, m : leikhús, -s, -, n
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ticket, m : miði, -a, -ar, m ; farmiði, -a, -ar, m ; farseðill, -ils, -lar, m tiers, m : þriðjungur, -s, -ar, m timbre, m : frímerki, -s, -, n tire-bouchon, m : tappatogari, -a, -ar, m tirer : toga, -aði ; draga, dró, drógum, dregið tissu, m : efni, -is, -, n toilettes, f plur. : klósett, -s, -, n ; salerni, -is, -, n (et vatnsalerni) ; snyrting, -ar, -ar, f tolt m (5e allure des chevaux islandais) : tölt, -s, n tomate, f : tómata, -ötu, -ötur, f ; tómati, -a, -ar, m ; tómat(ur), -s, -ar, m tombe, f : leiði, -is, -, n tomber : detta, datt, duttum, dottið ; falla, féll, féllum, fallið ; tomber en panne : bila, -aði ton : þinn ton, m : tón, -s, n ; hljómur, -s, -ar, m ; tónn, -s, -ar, m tondre : slá, (prés. ég slæ), sló, slógum, slegið tonne, f : tonn, -s, -, n ; smálest, -ar, -ir, f tôt : snemma ; plus tôt : fyrr total, m, au total : samtals (adv.) toujours : alltaf tourisme, m : ferðaþjónusta, -u, -ur, f touriste, m : ferðamaður, -manns, -menn, m tourne-vis, m : skúfjárn, -s, -, n tourner : beygja, -ði tout : allur ; en tout : alls ; tout à fait : alveg ; un tout petit peu (de) : dálítill ; tout de suite : strax ; tout va bien : allt í lagi toutefois : þó tracteur, m : dráttarvél, -ar, -ar, f traduction, f : þýðing, -ar, -ar, f traduire : þýða, þýddi tragique : sorglegur ; hörmulegur train, m : lest, -ar, ir, f ; járnbrautarlest, -ar, ir, f tranquillement : rólega tranquillité, f : næði, -is, n transparent : gagnsær transport, m : flutningur, -s, -ar, m transporter : flytja, flutti travail, m : verk, -s, -, n ; vinna, -u, -ur, f travailler : vinna, vann, unnum, unnið travailleur, m : verkamaður, -manns, -menn, m travers (à -) : í gegnum ; í gegn
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trèfle, m : lauf, -s, -, n treize : þrettán trente : þrjátíu très : mjög (comp. meir ou meira, sup. mest) tricot, m : peysa, -u, -ur, f (ou peisa) tricoter : prjóna, -aði triple : þrefaldur triste : sorglegur ; dapur ; hörmulegur ; hryggur ; óglaður, óglöð, óglatt trois : þrír, m, þrjár, f, þrjú, n (dat. þrem, gén. þriggja) ; trois fois : þrisvar ; trois paires : þrennir troisième : þriðji trop : of trot, m : brokk, -s, -, n trou, m : hola, -u, -ur, f trouver : finna, fann, fundum, fundið ; se trouver : standa, stóð, stóðum, staðið truite, f : silungur, -s, -ar, m ; bleikja, -u, -ur, f tu : þú tuer : drepa, drap, drápum, drepið Turquie, f : Tyrkland, -s, n tuyau, m : rör, -s, -, n T.V.A., f : virðisaukaskattur, -s, -ar, m
- UUkraine, f : Úkraína, -u, f un : einn unité, f : eining, -ar, -ar, f université, f : háskóli, -a, -ar, m usine, f : verksmiðja, -ju, -jur, f utiliser : nota, -aði
- Vvacances, f plur. : frí, -s, -, n vacciner : bólusetja, -setti vache, f : kýr (acc. et dat. kú), -, -, f valet (jeu de cartes), m : gosi, -a, -ar, m
286
valeur, f : verðmæti, -is, -, n valise, f : taska, tösku, töskur, f vallée, f : dalur, -s, -ir, m vapeur, f : reykur, -jar, -ir, m veau, m : kálfur, -s, -ar, m végétation, f : gróður, -rar ou -urs, m veille, f : aðfangadagur, -s, -ar, m veiller : vaka, vakti, vakað vendeur, m : sölumaður, -manns, -menn, m vendre : selja, -di vendredi, m : föstudagur, -s, -ar, m venir : koma, kom, komum, komið vent, m : vindur, -s (ou -ar), -ar, m ; vent violent : rok, -s, n sing. vente, f : sala, sölu, sölur, f ; à vendre : til sölu ventre, m : magi, -a, -ar, m ; kviðarhol, -s, -, n verre, m : glas, -s, glös, n ; (matière) gler, -s, -, n vers : til (+ gén. ) ; um (+ dat.) versant, m : brekka, -u, -ur, f vert : grænn veste, f : jakki, -a, -ar, m vêtement, m : fat, -s, föt, n ; búningur, -s, -ar, m veuf, m : ekkill, -ils, -lar, m ; veuve, f : ekkja, -u, -ur, f viande, f : kjöt, -s, -, n ; plat de - : kjötréttur, -ar, -ir, m victoire, f : sigur, -urs, -rar, m vide : tómur vie, f : líf, -s, -, n ; durée de - : ævi, -i, -ir, f (ou æfi) vieillard, m : karl, -s, -ar, m vieille femme, f : kerling, -ar, -ar, f vieillir : eldast, -ist vieux : gamall, gömul, gamalt (comp. eldri, sup. elstur) village, m : bær, bæjar, bæir, m ville, f : borg, -ar, -ir, f ; bær, bæjar, bæir, m vin, m : vín, -s, -, n ; vin rouge : rauðvín ; vin blanc : hvítvín vinaigre, m : edik, -s, n vingt : tuttugu virement, m : yfirfærsla, -u, -ur, f vison, m : minkur ,-s, -ar, m vite : fljótt ; hratt ; brátt vivant : lífandi vivre : lifa, lifði voir : sjá, sá, sáum, séð
287
voisin, m : nágranni, -a, -ar, m voiture, f : bíll, -s, -ar, m voix, f : rödd, raddar, raddir, f vol, m : þjófnaður, -ar, -ir, m ; (aérien) lug, -s, -, n volaille; f : alifuglar, m plur. volcan, m : eldfjall, -s, fjöll, n voler : stela, stal, stálum, stolið ; (air) fljúga, flaug, flugum,flogið voleur, m : þjófur, -s, -ar, m votre : ykkar vouloir : vilja (prés. ég vil), vildi, vildum, viljað (irr.) vous : þið voyage, m : ferð, -ar, -ir, f ; för, -farar, -farir, f voyager : ferðast, -aðist voyageur, m : ferðamaður, -manns, -menn, m vrai : sannur, sönn, satt
- Wweek-end, m : helgi, -ar, -ar, f
- Zzéro, m : núll, -s, -, n
288
x
BIBLIOGRAPHIE
Guides Liste non exhaustive Islande, Bibliothèque du voyageur, Gallimard Islande, Lonely Planet Islande Guide de l’île aux volcans, Editions Marcus Petit Futé Islande, Nouvelles éditions de l’Université Guide du routard Islande, Hachette Guide Vert Islande, Michelin Islande 135 sites naturels à découvrir, Edition Marcus Islande Guide de randonnées, Editions Rother Reykjavik en quelques jours, Lonely Planet Reykjavik cartoville, Gallimard
Ouvrages photographiques Quelques références, par date d’édition L'Islande, Arnaud Guérin, Grands voyageurs, Editions du Chêne, 2015 Islande - Les hautes terres, Bruno Compagnon, Editions Palantines, 2014
289
Islande - Le sublime et l'imaginaire, Patrick Desgraupes, Editions de la Martinière, 2013 Islande - L'île inachevée, Olivier Grunewald et Bernadette Gilbertas, Editions de la Martinière, 2011 Islande - Voyage aux origines du monde, Damien Artero, Géorama, 2011
Littérature islandaise ancienne Seules quelques références significatives sont citées ici. Pour connaître tous les ouvrages traduits en français dans ce domaine, se référer au site de l’Université de Caen (adresse en fin de bibliographie).
Sagas Sagas islandaises, trad. Régis Boyer, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, n° 338, 1987 Sagas légendaires islandaises, trad. Régis Boyer et Jean Renaud, Anacharsis, 2012 La Saga des Sturlungar, trad. Régis Boyer, Collection Les Classiques du Nord, Les Belles Lettres, 2005 Histoire des rois de Norvège « Heimskringla », Snorri Sturluson, trad. François-Xavier Dillmann, Gallimard, L'aube des peuples, 2000 Les Sagas miniatures, Trad. Régis Boyer, Les Belles Lettres, 1999
Livres historiques Le Livre des Islandais « Íslendingabók », du prêtre Ari Þorgilsson dit Ari le Savant, Trad. Félix Wagner, Société belge de librairie, 1898, http://www.archive.org/details/lelivredesisland00ri Le livre de la colonisation de l’Islande « Landnámabók », du prêtre Ari Þorgilsson dit Ari le Savant, trad. Régis Boyer, Brepols Publishers, Belgium, 2000
Eddas L’Edda poétique, Trad. Régis Boyer, Fayard, 1992 L’Edda récits de mythologie nordique, Snorri Sturluson, trad. FrançoisXavier Dillmann, Gallimard, collection L'aube des peuples, 1991
Contes populaires Contes populaires d’Islande, trad. Régis Boyer, Almenna Bókafélagið, Reykjavik 2006
290
La géante dans la barque de pierre et autres contes d'Islande, Contes collectés par Jón Árnason, Trad. Ásdís Magnúsdóttir et Jean Renaud, Librairie José Corti, 2003 Contes de la lumière et du gel - Islande, Paul del Perugia, Collection La légende des Mondes, L'Harmattan, 1991
Littérature islandaise moderne Sélection d'ouvrages islandais traduits en français, classés par prénom de l’auteur. La date indiquée est celle de la publication en islandais. Pour les références de ces livres et pour une liste complète des auteurs et de leurs œuvres, voir le site de l’Université de Caen (adresse en fin de bibliographie).
Romans Auður Ava Ólafsdóttir L'embellie, 2004 Rosa candida, 2007 L'exception, 2012
Bergsveinn Birgisson La lettre à Helga, 2010
Einar Már Guðmundsson Les chevaliers de l'escalier rond, 1982 Le testament des gouttes de pluie, 1986 Les anges de l’univers, 1993
Einar Kárason La sagesse des fous, 1992
Guðbergur Bergsson L'aile du cygne, 1991 Deuil, 2010
Gunnar Gunnarsson Frères jurés, 1918 La nuit et le rêve, 1926 L’oiseau noir, 1929 Le berger de l’Avent, 1938
Halldor Laxness Salka Valka, petite fille d’Islande, 1931-1932 Gens indépendants, 1934-1935 Lumière du monde, 1937-1940
291
La Cloche d’Islande, 1943-1946 Station atomique, 1948 La saga des Fiers-à-bras, 1952 Les annales de Brekkukot, 1957 Le paradis retrouvé, 1960 Úa ou Chrétiens du glacier, 1968
Hallgrímur Helgason 101 Reykjavík, 1996 Le grand ménage du tueur à gages, 2008 La Femme à 1000°, 2011
Jón Kalman Stefánsson Entre ciel et terre, 2007 La tristesse des anges, 2009 Le cœur de l'homme, 2011 D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds, 2013
Kristín Marja Baldursdóttir Karitas, sans titre ou Karitas tome 1 : L'esquisse d'un rêve, 2004 Chaos sur la toile ou Karitas tome 2 : L'art de la vie, 2007
Ólafur Gunnarsson Cathédrale des trolls, 1992 La hache et la terre, 2003
Sjón De tes yeux, tu me vis, 1994 Sur la paupière de mon père, 2001 Le moindre des mondes, 2003 Máni Steinn - Le garçon qui jamais n'exista, 2013
Steinunn Sigurðardóttir Le voleur de vie, 1986 La place du cœur, 1995 Cent portes battant aux quatre vents, 2002 Le cheval soleil, 2005 Yo-yo, 2011
Svava Jakobsdóttir La Saga de Gunnlöd, 1987
Thór Vilhjálmsson La mousse grise brûlée, 1986 Nuits à Reykjavik, 1989 Comptine matinale dans les brins d'herbe, 1998
292
Polars Arnaldur Indriðason Opération Napoléon, 1999 La Cité des Jarres, 2000 La femme en vert, 2001 La voix, 2002 Bettý, 2003 L'homme du lac, 2004 Hiver arctique, 2005 Le livre du roi, 2006 Hypothermie, 2007 La rivière noire, 2008 La muraille de lave, 2009 Étranges rivages, 2010 Le duel, 2011 Les nuits de Reykjavík, 2012 Le lagon noir, 2014
Árni Þórarinsson Le temps de la sorcière, 2005 Le Dresseur d'insectes, 2007 Le septième fils, 2008 L'ange du matin, 2010 L'ombre des chats, 2012 Le crime, histoire d'amour, 2013
Jón Hallur Stefánsson Brouillages, 2005 L'incendiaire, 2008
Ólafur Haukur Simonarson Le cadavre dans une voiture rouge, 1986
Stefán Máni Noir Karma, 2004 Noir Océan, 2006 Présages, 2011
Steinar Bragi Installation, 2008 Excursion, 2011
Viktor Arnar Ingólfsson L'énigme de Flatey, 2002
293
Yrsa Sigurðardóttir Ultimes rituels, 2005 Bien mal acquis, 2006 Je sais qui tu es, 2010 Indésirable, 2012
Ouvrages sur l’Islande Littérature classique Pêcheur d’Islande, Pierre Loti, Livre de poche Classiques, 1972 Han d’Islande, Victor Hugo, Folio classique, 1981 Voyage au centre de la terre, Jules Verne, Livre de poche Classiques, 1973
Histoire et civilisation Les Sagas islandaises, Régis Boyer, Payot & Rivages, 2007 L'Islande médiévale, Régis Boyer, Les Belles Lettres, 2002 Les miniatures islandaises : Sagas, histoire, art, Jónas Kristjánsson, traduction de l'islandais par Régis Boyer, La Renaissance du Livre, 2003 L'Islande des Vikings, Jesse Byock, traduction de l'américain par Béatrice Bonne, Aubier, 2007 L'Islande, Michel Sallé, éditions Karthala, 2013 Les Islandais, Gérard Lemarquis, Lignes de vie d'un peuple, Ateliers Henry Dougier, 2014 Brève histoire de l'Islande, Gunnar Karlsson, traduction de l'islandais par Catherine Mercy, Mál og menning, Forlagið ehf, Reykjavik, 2014 Le Petit Livre des Islandais, Alda Sigmundsdóttir, traduction de l'anglais par Henrý Kiljan Albansson, Vaka-Helgafell, Forlagið ehf, Reykjavik, 2013 Le Petit Livre des Islandais du Temps Jadis, Alda Sigmundsdóttir, traduction de l'anglais par Henrý Kiljan Albansson, Enska textasmiðjan, Reykjavik, 2015
Romans Orm le Rouge - tome 1 : Sur les mers de la route de l'Ouest (1941), Orm le Rouge - tome 2 : Au pays et sur la route de l'Est (1945), Gunnar Bengtsson, traduction du suédois par Philippe Bouquet, Gaïa 1997-1998, Actes Sud, 2008-2009 (Roman d'aventure viking)
294
La Saga du Vínland : quand les Vikings découvraient l'Amérique, JeanPierre Camo, Alphée, 2008 (Roman historique, X-XIe siècles) Jon l'Islandais, Bruno d'Halluin, Gaïa 2010, Points grands romans, 2012 (Roman historique, XVe siècle) 66° Nord, Michael Ridpath, traduction de l'anglais par Anath Riveline, éditions First, 2011 (Roman policier, en 2009 en Islande)
Langue Frönsk-íslensk íslensk-frönsk orðabók Dictionnaire français-islandais, islandais-français Þór Stefánsson, Orðabókaútgáfan, Reykjavík, 2010 Vocabulaire islandais, Steinunn Le Breton-Filippusdóttir et Jean Renaud, Ophrys, 1996 Parlons islandais : langue et culture, livre : Solveig Bjarnason, CD Audio : Solveig Bjarnason et Högna Sigurðardóttir, L'Harmattan, 2016 Islandais de poche, guide de conversation, Richard H. Kölbl, adaptation Pascale Escaig et Sæmundur Halldorsson, Assimil 2010 Islandais express, guide de conversation pour voyager en Islande, Kristín Jónsdóttir, Editions du Dauphin, Langue Vivante Express, 2011 Les langages de l’humanité, encyclopédie des 3000 langues parlées dans le monde (avec le vocabulaire de base pour 171 d’entre elles dont l’islandais), Michel Malherbe, Collection Bouquins, Robert Laffont, 2010 ________
L’Université de Caen publie et tient à jour une bibliographie complète des ouvrages islandais traduits en français. A consulter sur son site : www.unicaen.fr/recherche/mrsh/erlis/traductionsISLANDAIS
La Bibliothèque nordique Il est possible de consulter des ouvrages même très anciens à la Bibliothèque Sainte-Geneviève, Département la Bibliothèque Nordique, 10, place du Panthéon, 75005 Paris Salle de lecture : 6, rue Valette, 75005 Paris www-bsg.univ-paris1.fr/collections/nordique-nouveau/new-ressourcesnordique
295
TABLE DES MATIERES
POURQUOI ET COMMENT APPRENDRE L'ISLANDAIS
LA LANGUE ISLANDAISE
7
13
LA LANGUE L’alphabet islandais La prononciation
15 16 16
LA GRAMMAIRE L’ordre des mots dans la phrase Les déclinaisons La morphologie des mots La métaphonie La syncope L’article Les noms Noms masculins Noms féminins Noms neutres L’adjectif Déclinaison forte des adjectifs Déclinaison faible des adjectifs Variantes Comparatif et superlatif Les pronoms Les pronoms personnels Les pronoms possessifs Les pronoms démonstratifs Les pronoms relatifs
21 21 22 23 23 24 25 26 28 35 41 44 45 46 46 48 51 51 53 55 57
297
Les pronoms interrogatifs Les pronoms indéfinis Les nombres Nombres cardinaux Nombres ordinaux A propos des nombres Les adverbes Les prépositions Les préfixes Les verbes Généralités Formation des temps aux différents modes Les verbes faibles Les verbes forts Les verbes prétérito-présent Les verbes être et avoir Les temps composés Le médio-passif LA FORMATION DU VOCABULAIRE
PRATIQUE DE LA LANGUE LA CONVERSATION COURANTE Salutations Présentation Remerciements Excuses et expressions de politesse Expressions utiles Les connaissances en langues Transports et déplacements Au restaurant Hébergement Médecine et soins médicaux Poste et téléphone Banque Achats Date et heure
298
57 59 66 66 69 70 72 74 75 76 76 77 81 84 92 98 99 102 105
109 111 111 112 113 113 114 114 115 120 123 125 127 130 132 134
LE VOCABULAIRE DE LA CULTURE ISLANDAISE Noms géographiques Le nom des rues Population Noms et prénoms Rencontres Repas Age et anniversaire Vie sociale Religion - Croyances Fêtes et jours fériés Spécialités et habitudes culinaires Sports et loisirs Economie Pêche Agriculture - Elevage Tourisme Ressources énergétiques Littérature Journaux - Radio - Télévision Les arts La peinture La sculpture La musique Le cinéma Quelques institutions Rapports avec la France Quelques bonnes adresses Où apprendre l’islandais Les abréviations
LEXIQUE
137 137 142 143 144 148 149 150 151 153 156 162 165 168 169 169 172 172 173 177 178 178 179 180 181 184 186 187 188 188
191
Lexique Islandais-Français
193
Lexique Français-Islandais
243
BIBLIOGRAPHIE
289
299
REMERCIEMENTS
Je tiens à adresser mes remerciements à ma famille islandaise et à ma famille française pour leur soutien et l’aide qu’elles m’ont apportés : informations fournies, présentation, corrections et relectures. Ma reconnaissance et mes remerciements vont aussi à Jean-Pierre Biard pour la carte d’Islande, à Högna Sigurðardóttir pour la relecture et l’enregistrement du CD, et à Michel Malherbe, directeur de cette collection, pour la confiance et la patience dont il a fait preuve pendant ce long travail.
301
Langues aux éditions L’Harmattan
Dernières parutions
arabe (L’) dans toutes ses formes Méthode d’initiation à l’écriture et à la lecture – DVD inclus
Kenanah Faisal Préface de Michel Neyreneuf ; Calligraphies de Faisal Kenanah
Envie d’apprendre à écrire et à lire ces caractères qui semblent si mystérieux ? Curieux de connaître les bases de la langue arabe ? Ce manuel très simple et accessible à tous guide l’apprenant pas à pas et lui offre un suivi personnalisé grâce à 300 exercices filmés et corrigés. Il permet non seulement de maîtriser l’écriture et la lecture, mais également d’acquérir le vocabulaire, les expressions du quotidien et quelques proverbes illustrés en calligraphie. (DVD inclus). (29.50 euros, 150 p.) ISBN : 978-2-343-04590-0, ISBN EBOOK : 978-2-336-36437-7 Dictionnaire thématique français-tibétain du tibétain parlé (Langue standard) Volume 2 : L’Homme, fonctions sensorielles et langage
Sous la direction de Anne-Marie Blondeau, Fernand Meyer, Françoise Robin, Namgyal Lhadze et Tenzin Samphel
Ce deuxième volume, consacré au vocabulaire lié à l’homme, traite du langage et des fonctions sensorielles. Il déborde la terminologie propre aux cinq sens de la tradition occidentale et fournit, quand cela est nécessaire, le sixième sens de la tradition bouddhique indo-tibétaine. Chaque terme français est proposé dans sa traduction en tibétain parlé et littéraire, et peut être suivi d’une glose linguistique, grammaticale ou sociologique. Les entrées sont complétées par des expressions apparentées et des proverbes. (34.00 euros, 314 p.) ISBN : 978-2-343-04396-8, ISBN EBOOK : 978-2-336-36410-0 Parlons abkhaze – Une langue du Caucase
Malherbe Michel
L’abkaze a la réputation d’être l’une des langues les plus difficiles du Caucase, pourtant réputées pour leur complexité. On se souvient que l’Abkhazie, riveraine de la mer Noire, jadis partie intégrante de la Géorgie, est devenue indépendante après la guerre menée par la Russie en 1992. Toutefois, son indépendance n’a été reconnue que par quatre États : la Russie, le Nicaragua, le Vénézuela et Nauru.
Peu connu, ce pays mérite d’être exploré, aussi bien pour sa langue que pour sa culture. (Coll. Parlons, 22.00 euros, 226 p.) ISBN : 978-2-343-04462-0, ISBN EBOOK : 978-2-336-36041-6 bété (Le) pas à pas Un livre pour apprendre à lire et à écrire le bété
Zoko Habib
Le bété est une langue africaine parlée dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire. Ce livre est un outil pratique et convivial pour apprendre le bété. Il offre un panorama important de la richesse de cette langue. L’apprentissage des sons est très progressif : de la lettre à la syllabe, de la syllabe au mot, du mot à la phrase, de la phrase au texte. Dans un style tonique, l’auteur met en scène l’alphabet bété accompagné d’illustrations en couleur pour donner plus de relief. (15.00 euros, 80 p.) ISBN : 978-2-343-04579-5, ISBN EBOOK : 978-2-336-35950-2 Parlons maya classique Déchiffrement de l’écriture glyphique (Mexique, Guatemala, Belize, Hondura)
Hoppan Jean-Michel
Forte de plusieurs millions de locuteurs, la famille de langue maya est l’une des principales familles de langues amérindiennes vivantes. C’est aussi celle dont on connaît le plus de témoignages écrits remontant à l’époque antérieure à l’arrivée des Européens en Amérique, transmettant ainsi de précieuses informations sur l’histoire précolombienne et sur les états anciens de la langue. Cet ouvrage est une introduction à la lecture des textes en maya classique et est enrichi d’un DVD : «Les Mayas, le calendrier et le 21/12/2012». (Coll. Parlons…, 36.00 euros, 338 p., Illustré en couleur) ISBN : 978-2-343-03546-8, ISBN EBOOK : 978-2-336-35948-9 Parlons Xokleng / Laklano Langue indigène du sud du Brésil
Alves Junior Ozias
Cet ouvrage présente l’histoire d’indigènes du sud du Brésil, les Xokleng, qui s’appellent eux-mêmes les laklano, et qui furent chassés «comme des animaux» par des chasseurs connus sous le nom de burgeiros aux XIXe et XXe siècles. Ces indigènes ont inspiré la fondation du Service de protection des indigènes du Brésil (SPI). Sauvée par l’indigéniste Eduardo Hoerhann à partir de 1914, cette tribu de 536 individus vit aujourd’hui dans une réserve de la région de José Boiteux, à l’intérieur de Santa Catarina, au sud du Brésil. (Coll. Parlons…, 25.00 euros, 250 p.) ISBN : 978-2-343-03627-4, ISBN EBOOK : 978-2-336-35881-9 tamoul (Le) parlé (DVD inclus)
Chanemougas Soundiram
Vous êtes débutant ou faux débutant ? Cette méthode de langue progressive a été conçue pour vous aider à lire et à parler le tamoul, ainsi que pour vous permettre de vous débrouiller dans toutes les situations de la vie quotidienne. Chaque leçon
comprend un dialogue, sa traduction, des points de grammaire, de vocabulaire, un exercice de traduction ou un exercice de grammaire. Les leçons enregistrées sur le DVD permettent d’apprendre à prononcer le plus correctement possible. (29.00 euros, 288 p.) ISBN : 978-2-343-01072-4, ISBN EBOOK : 978-2-296-53935-8 Diccionario comunicativo del español Soy competente
Tiako Youadjeu Christian
Este libro es un conjunto integrado de saberes encaminados hacia el desarollo de la competencia comunicativa del aprendiz. Verdadera gramática en usa, este programa de estudios, que abarca los campos de la vida familiar y social, del bienestar, de la salud y del medio abiente, los mass media, de la comunicación, la vida económica y la ciudadanía, integra une plétora de elementos léxicos de uso frecuente y propicia así la habilidad discursiva en estos cinco ambitos imprescindibles de la vida social. (Harmattan Cameroun, Coll. Harmattan Cameroun, 15.00 euros, 130 p.) ISBN : 978-2-343-00926-1, ISBN EBOOK : 978-2-296-53916-7 Parlons Kabiyè Togo
Roberts David
Le kabiyè est parlé par plus d’un million de personnes dans les monts des environs de la ville de Kara, dans le nord du Togo. Cet ouvrage fait partager la langue kabiyè et la culture qu’elle véhicule. (Coll. Parlons…, 36.00 euros, 362 p.) ISBN : 978-2-343-00026-8, ISBN EBOOK : 978-2-296-53597-8 Parlons baloutche
Malherbe Michel, Naseebullah
Le baloutche est une langue indo-européenne proche du persan et parlée par près de 7 millions de personnes sur un vaste territoire, qui couvre 43 % de la surface du Pakistan ainsi qu’une province de l’Iran et une vaste zone au sud de l’Afghanistan. La langue est cependant rarement écrite, ce qui développe de nombreuses variétés dialectales. L’ouvrage a choisi un baloutche «moyen», compréhensible sur l’ensemble du domaine. (Coll. Parlons…, 14.00 euros, 132 p.) ISBN : 978-2-343-00069-5, ISBN EBOOK : 978-2-296-53126-0 Dictionnaire tsigane Dialecte des Sinté – français-tsigane /tsigane-français
De Gouyon Matignon Louis
Les Tsiganes établis en Europe de l’Ouest se donnent le nom de Sinté. Leur langue se trouve aujourd’hui menacée. Le but de cet ouvrage, témoignage historique mais aussi culturel, est de préserver, et dans un même temps de présenter au plus grand nombre, la grande diversité et la richesse de la langue des Sinté. (25.00 euros, 246 p.) ISBN : 978-2-336-00096-1, ISBN EBOOK : 978-2-296-50720-3
Parlons Coréen (Édition revue et augmentée)
Malherbe Michel, Tellier Olivier
Premier ouvrage de la collection» Parlons», qui compte plus de 180 titres publiés à ce jour, cette édition élargie comprend un lexique coréen-français, indique comment procéder pour écrire les lettres du hangul avec l’informatique et s’enrichit de photos. (Coll. Parlons…, 26.50 euros, 266 p.) ISBN : 978-2-296-99095-1, ISBN EBOOK : 978-2-296-50116-4 Parlons Routoul Caucase, Daghestan
Makhmudova Savetlana
Les Routouls sont un peuple du Daghestan, cette République caucasienne de Russie des bords de la mer Caspienne. Ils sont au nombre de 35 000 environ, mais les bons locuteurs de la langue sont peut-être seulement 20 000. Le routoul est apparenté au tchétchène. Ce n’est que l’une des quelque 40 langues du Daghestan, considérée par les Arabes comme la « montagne des langues ». (Coll. Parlons…, 17.00 euros, 164 p.) ISBN : 978-2-296-99107-1, ISBN EBOOK : 978-2-296-50225-3 Initiation à l’arabe parlé au Maroc (Nouvelle édition)
Jalaly Az Eddine
Vous projetez d’apprendre l’arabe parlé au Maroc, niveau de langue employé pour les besoins de la vie de tous les jours (on parle d’arabe dialectal) ; l’objet de ce manuel est l’initiation à ce niveau. Pour le non-arabophone, l’apprentissage des deux niveaux (littéral et dialectal), bien entendu en fonction de ses besoins, s’impose comme une évidence. Destiné aux arabisants, étudiants ou confirmés, aux populations issues de l’immigration, aux expatriés européens, il permet également un travail en autoapprentissage. (CD inclus). (35.00 euros, 288 p.) ISBN : 978-2-296-96810-3 Guide de conjugaison en fang
Akomo-Zoghe Cyriaque Simon-Pierre - Préface de Claver Bibang
Ce livre est un précis qui tente de simplifier l’art de conjuguer en fang. Il répond parfaitement à l’exigence qui consiste à mettre en place une série d’ouvrages scolaires et parascolaires dans le but de vulgariser la langue fang et la rendre plus accessible auprès des locuteurs. Voici un document pionnier dans les études linguistiques relatives à la langue fang en Afrique centrale. (Coll. Harmattan Cameroun, 14.00 euros, 130 p.) ISBN : 978-2-296-99263-4
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Destiné à un large public de touristes et de professionnels qui s’intéressent à l’Islande, cet ouvrage rendra également de grands services à ceux qui souhaitent apprendre la langue islandaise. Le lecteur y trouvera des éléments de conversation et de prononciation, ainsi que la formation du vocabulaire d’une langue au riche passé. Il découvrira l’histoire et la culture islandaises, de la vie quotidienne aux coutumes et traditions, en passant par la littérature. Une grammaire et un lexique islandais-français et français-islandais permettront de mieux appréhender la langue et d’aller plus facilement à la rencontre des Islandais. Cet ouvrage est la réédition, revue et actualisée, d’un livre paru initialement en 1998. En complément, un CD vendu séparément reprend tous les mots et les phrases en islandais du livre et permet de parfaire la prononciation. Solveig Bjarnason, née de père islandais et de mère française, possède parfaitement les deux cultures. Elle les apprécie autant l’une que l’autre et aime faire découvrir aux Français son pays paternel, l’Islande, sa civilisation, ses coutumes et ses habitants chaleureux.
Illustration de couverture de Solveig et Fridrik Bjarnason. ISBN : 978-2-343-09396-3
29 €