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French Pages [267] Year 2012
Parlons coréen
Parlons… Collection dirigée par Michel Malherbe Dernières parutions Parlons lak, Kamil TCHALAEV, 2012. Parlons shor, Saodat DANIYAROVA, 2012. Parlons bouriate. Russie-Baïkal, Galina DRUON, 2012. Parlons shina, Karim KHAN SAKA, 2012. Parlons batak, Yetty ARITONANG, 2011. Parlons kimbundu, Jean de Dieu N’SONDE, 2011. Parlons taiwanais, Rémy GILS, 2011. Parlons iaaï, Daniel MIROUX, 2011. Parlons xhosa, Zamantuli SCARAFFIOTTI, 2011. Parlons géorgien, Irina ASSATIANI et Michel MALHERBE, 2011. Parlons tedim, Joseph RUELLEN, 2011. Parlons serbe, K. DJORDJEVIC, 2011. Parlons talysh, Irada Piriyeva, 2010. Parlons gagaouze, Güllü Karanfil, 2010. Parlons dogon, Denis Amadingue DOUYON, 2010. Parlons nheengatu, Ozias AlvesJr., 2010. Parlons tpuri, Kolyang Dina TAIWE, 2010. Parlons sakha, Émilie MAJ et Marine LE BERRE-SEMENOV, 2010. Parlons arabe libanais, Fida BIZRI, 2010. Parlons fang. Culture et langue des Fang du Gabon et d'ailleurs, Cyriaque Simon-Pierre AKOMO-ZOGHE, 2010. Parlons amis, Rémy GILS, 2010. Parlons wakhi. Culture et langue du peuple wakhi – Pakistan, Afghanistan, Tadjikistan et Chine, Karim KHAN SAKA, 2010. Parlons twi. Langue et culture, Kofi ADU MANYAH, 2009. Parlons akyé bodin, Firmin AHOUA & Patrice ACHIE BROUH, 2009. Parlons balinais, Made Windu Antara KESIMAN, Michel MALHERBE, 2009. Parlons slovaque, Etienne BOISSERIE, Diana JAMBAROVÁ et Vlasta KěEýKOVÁ, 2009.
Michel Maherbe et Olivier Tellier
Parlons coréen Édition revue et augmentée
© L’Harmattan, 2012 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com [email protected] [email protected] ISBN : 978-2-296-99095-1 EAN : 9782296990951
REMERCIEMENTS
Les auteurs tiennent à vivement remercier leur amie coréenne Lucia qui a vérifié l’ensemble du livre et leur a apporté de précieux conseils.
POURQUOI ET COMMENT APPRENDRE LE CORÉEN
Le coréen est parlé par plus de 60 millions de personnes, ce qui le place parmi les vingt premières langues du monde. L'expansion économique remarquable de la Corée fait de ce pays un partenaire irremplaçable de tous les peuples, industrialisés ou non. Des dizaines de milliers de Coréens travaillent de façon permanente à l'étranger et le nombre des touristes coréens croît très rapidement. En France, la colonie coréenne atteint déjà 20.000 personnes et Paris compte une bonne trentaine de restaurants coréens. En Afrique et au Moyen-Orient, la contribution des entreprises coréennes au développement économique est considérable ; la Corée est le deuxième pays exportateur du monde en matière de bâtiments et de travaux publics, avant la France à laquelle elle a récemment ravi cette place et après les États-Unis. Les entreprises coréennes sont de plus en plus fréquemment associées à des partenaires français. Cette brillante réussite nous conduit à porter enfin à la Corée un intérêt qui dépasse le cercle des orientalistes. Ignorer la Corée et la considérer comme un pays asiatique parmi d'autres n'est plus possible aujourd'hui. Que dirait-on d'un Coréen qui n'aurait pas une perception claire de la place économique et culturelle de la France en Europe ? Heureusement, notre connaissance de la Corée s'éveille. Les liens diplomatiques avec la France qui remontent à une centaine d'années sont devenus des liens d'amitié et de solidarité pendant la guerre de Corée en 1950-1953. Le bataillon français des NationsUnies qui s'y est illustré reste chaudement vivant dans la mémoire des Coréens.
A la suite de ces événements tragiques, 8 000 orphelins coréens ont été adoptés par des familles françaises. Ces enfants et leurs parents adoptifs forment un pont naturel entre nos deux cultures. C'est en bonne partie pour maintenir et renforcer ces liens du cœur que ce livre a été écrit. * * * La culture, autant que la beauté des paysages et le contraste des modes de vie, enthousiasme les visiteurs et touristes qui sont chaque jour plus nombreux. Nul ne peut parcourir la Corée sans être frappé par son mélange de charme et d'efficacité. Tous, hommes d'affaires ou touristes, regrettent de ne pouvoir mieux comprendre la Corée, en grande partie à cause de la barrière de la langue. Aujourd'hui, des milliers de personnes de langue française se rendent chaque année en Corée et souhaitent établir des relations de travail et d'amitié avec un peuple dont la culture est fascinante. LA COREE EN CHIFFRES 99.274 km2 48.754.000 488 h/km2 11.000.000 3.700.000 2.600.000 2.600.000 1.500.000 1.400.000 1.100.000 1.000.000
Superficie Population (2011) Densité Séoul Pusan Taegu Inchon Taejon Kwangju Ulsan Suwon
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DESCRIPTION DE LA LANGUE
Le caractère unique et original de la langue et de l'écriture coréennes a pour effet que peu d'étrangers en ont une connaissance, même rudimentaire. Les Coréens n'en sont que plus sensibles à la marque d'amitié et d'estime que représente la possibilité de dire ne serait-ce que quelques mots en coréen. Un minimum de connaissance de la langue est cependant extrêmement utile sur place car, si les Coréens d'un niveau d'études supérieur et le personnel des professions touristiques peuvent avoir une bonne pratique de l'anglais ou d'une autre langue, dans la majorité des cas, comme en France, seule la langue du pays permet de se lancer à la découverte et d'avoir une certaine autonomie. Certes, la langue coréenne est dépaysante pour un Occidental, mais c'est aussi une raison d'intérêt supplémentaire et les difficultés sont loin d'être insurmontables. Du point de vue linguistique, le coréen est une langue typiquement agglutinante, comme le sont le japonais, le turc ou le hongrois, c'est-à-dire qu'on y trouve beaucoup de suffixes qui s'ajoutent les uns aux autres. Il n'est pas inutile de rappeler que, par sa structure et sa grammaire, le coréen n'a rien à voir avec le chinois son voisin. En particulier, il n'existe pas de ces tons qui rendent la phonétique chinoise si ardue. En revanche, la proximité de la Chine et son influence culturelle se sont manifestées depuis des siècles par un nombre important de mots chinois empruntés par le coréen. Ces mots ont été adaptés à la phonétique coréenne, ils ont notamment perdu leurs tons. Cet apport chinois contribue à la très grande richesse du vocabulaire coréen. Par exemple, il existe en coréen deux façons de compter : avec des noms de nombres purement coréens ou avec une série équivalente d'origine chinoise. Grammaticalement, le coréen est assez proche du japonais, mais les deux langues sont très différentes, bien plus que le français de l'espagnol, et aucune intercompréhension n'est possible sponta-
nément, malgré la présence dans chaque langue d'une quantité équivalente de mots chinois empruntés. Ainsi, pour donner un exemple, les caractères chinois qui signifient « manquement à la politesse » se prononcent « shi-li »en chinois, « sil-lyé » en coréen, et « shitsurei » en japonais. Les principes de la grammaire coréenne sont fort différents de ceux du français. C'est pourquoi toute méthode basée sur « l'assimilation » de phrases courantes est quasi-impossible sans l'acquisition préalable d'un minimum de grammaire. Par exemple, les verbes coréens ne marquent pas les personnes mais jouent sur différents styles de discours, plus ou moins respectueux. La logique de la pensée et de l'enchaînement des phrases est aussi très originale. On ne peut pas dire que la grammaire coréenne est plus difficile ou plus simple que la grammaire française, c'est un autre monde dans lequel il est passionnant d'entrer. En ce qui concerne l'écriture coréenne, si étrange à première vue, elle est d'une très grande simplicité. C'est, contrairement aux écritures chinoise et japonaise qui sont idéographique ou syllabique, tout bonnement un alphabet, avec consonnes et voyelles, d'une si grande fidélité phonétique que sa lecture ne pose aucun problème sérieux de prononciation. Cependant, cette phonétique est assez nettement différente de la nôtre, sans pour autant être spécialement difficile, grâce à l'absence de tons. * * * Soyons francs : on n'apprend pas le coréen aussi aisément que l'espagnol ou l'italien. L'effort pour entrer dans la logique de cette langue nécessite d'être motivé. Notre méthode est spécialement conçue pour : - les hommes d'affaires et ingénieurs qui doivent effectuer un séjour ou des voyages répétés en Corée, - les touristes cultivés qui portent un intérêt particulier à la culture et à la langue des pays qu'ils visitent.
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La méthode s'adresse aussi bien sûr aux étudiants en langues ou civilisations orientales, non spécialisés en coréen, qui désirent avoir, de façon pratique, une connaissance générale de cette langue. La méthode est aussi destinée aux jeunes Français d'origine coréenne, adoptés dans leur plus jeune âge, et qui souhaitent reprendre contact avec la langue de leur pays de naissance. * * * Pour rendre facilement accessible la langue coréenne, nous avons imaginé une méthode d'un type nouveau. Les principes qui nous ont guidés sont les suivants : - tous les mots et exemples de phrases sont écrits en alphabet coréen. Il serait en effet dommage d'apprendre la langue sans pouvoir la lire, alors que l'écriture est si facile ; - une transcription en lettres latines, sans signes phonétiques spéciaux, immédiatement prononçable en français, a été cependant ajoutée pour rendre plus aisée l'assimilation de l'écriture et de la prononciation coréennes. Heureusement, le coréen présente l'avantage d'être une langue très homogène qui connaît peu de particularités de prononciation. Ce que vous aurez appris vous sera utile dans toute la péninsule de Corée, du Nord au Sud. - les explications vous sont données dans le vocabulaire de la grammaire française des classes élémentaires. La rigueur aurait peut-être exigé d'employer des termes de linguistes, mais la compréhension aurait été plus difficile, sans guère d'avantages supplémentaires ; - les mots employés sont des plus courants et notre lexique français-coréen d'environ 500 mots répond aux besoins de tous les jours ; - notre premier souci a été de faire comprendre clairement le mécanisme dépaysant de la phrase coréenne. Il ne servirait à rien d'apprendre des phrases toutes faites si l'on était dans l'impossibilité d'en modifier un seul mot ; - nous nous sommes également efforcés, et ce point est souvent négligé dans les méthodes de langues, de vous faciliter la compréhension des réponses aux questions que vous poserez. Trop
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souvent en effet, si vous vous exprimez bien, votre interlocuteur répond rapidement et vous avez des difficultés à le saisir ; - enfin, ce livre ambitionne de ne pas être une simple initiation à la langue, mais de donner aussi quelques explications sur le vocabulaire spécifique de la culture coréenne. Pensez aux difficultés d'un étranger formé de façon livresque qui rencontre des expressions typiques comme les quais, le quartier latin, une entrecôte saignante ou un château aux pommes. Sans entrer dans trop de détails, il a paru utile de vous initier aussi aux termes courants de la vie coréenne. L'ensemble est complété par une cassette. Ainsi, si vous avez la persévérance de suivre cette méthode pendant trois semaines à raison de deux heures par jour, ce qui est généralement compatible avec la préparation d'un voyage d'affaires ou de tourisme, non seulement vous n'aurez pas de dépaysement excessif en Corée mais vous pourrez vous « débrouiller » dès votre arrivée.
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GR RAMMAIIRE
Cettte partie peermettra au lecteur de s'initier à l'écriture et à la phoonétique, maais aussi de comprendree les mécaniismes originnaux de la grammaire et la formation du vocabullaire. Nous ne préésenterons que q des form mes d'expresssion usuelles, de façonn à garrder à cette méthode m un rrôle essentielllement pratiq que. C écrrire les lettrees hangul o Comment Less traits qui fo orment les leettres vont tou ujours de hau ut en bas et dde gauuche à droitee. La plume nne se lève paas pour écrireeඝni ච.
L'E ECRITURE E CORÉENN NE : L'ALP PHABET HA ANGUL L'éécriture alphaabétique corréenne est, à juste titre, l'une l des fieertés nattionales. Inveentée au XV Ve siècle par le l roi Sédjon ng, elle est d''une trèss grande sim mplicité et d'uune parfaite rigueur r phonétique1. L'aalphabet com mprend 19 coonsonnes et 21 2 voyelles, mais m ce nom mbre éleevé comprend d des compoositions graphiques qui sont analoguees à ce que sont en n français ai,i, ya, yo, you, etc. De même, m certaiines connsonnes, aspirées ou redooublées, se déduisent d trèss facilement des connsonnes simp ples. En fait, il existee seulement 10 consonnees et 6 voyellles simples. Unne syllabe comprend ggénéralemen nt trois letttres : consoonne inittiale, voyellee et consonnne finale. Cees lettres sont disposéess de faççon à former ce qui ressem mble, pour un u œil non av verti, à une soorte de caractère chinois de form me assez ang guleuse et géo ométrique. Maais, répétons-le, cette écrriture, d'ailleeurs facilement identifiab able, n'a rien de com mmun avec lees caractèress idéographiq ques chinois qui sonnt, comme nous le verrrons, encorre partiellem ment utilisés en corréen.
on entre l’écrriture ’phags--pa et l’alphaabet hangeull. Comparaiso
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Laa plus large aveenue de Séoul e st dédiée au roii Sedjong, dont le nom s'écrit aaussi Saej ejong.
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L'assemblage des lettres dans la syllabe coréenne se fait selon les principes suivants : - la consonne initiale est toujours en haut et à gauche ; - si la syllabe commence par une voyelle, l'absence de consonne initiale est marquée par un 0 à l'emplacement habituel de la consonne initiale, c'est-à-dire en haut et à gauche ; - la voyelle, selon le cas, se place à droite ou en dessous de la consonne initiale, ou du 0 indiqué ci-dessus. Une voyelle déterminée est toujours à la même place ; - la consonne finale, si elle existe, est appelée patchim. Elle est toujours placée à la partie inférieure de la syllabe. Exceptionnellement, la consonne finale peut être remplacée par un groupe de deux consonnes. Les dix consonnes simples sont les suivantes : ඝcorrespond à notre K souvent adouci en G, (prononcé comme dans Gamin, jamais comme dans Girafe) ; GI se prononce donc gui. ච- est exactement notre N. ඣest l'équivalent de notre T, souvent adouci en D. ඥGest à mi-chemin entre L et R, sons que les Coréens distinguent à peine. Le son est plus proche de R en début de syllabe et entre deux voyelles et de L en finale. තGrend exactement notre M. ථest notre P, souvent adouci en B. නGcorrespond au S, mais il tend parfois vers le son français CH. පGest prononcé TCH, souvent adouci en DJ. යest notre H aspiré. o se prononce NG. Cette lettre ne peut être confondue avec le 0 de même forme qui indique l'absence de voyelle, puisqu'elle n'existe qu'en finale, c'est-à-dire en bas de la syllabe. L'adoucissement des quatre lettres ඝඣථපGest systématique entre deux voyelles. * * *
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Les 6 voyelles simples sont les suivantes : රprononcé a, comme dans patte, et non pâte. prononcé o, comme dans botte, et non pas beau. Nous le noterons ǂ pour le distinguer du suivant. සGprononcé o, comme dans beau, noté o. prononcé OU, nous le transcrirons (u) pour simplifier, car le son français U n'existe pas en coréen. G est un son assourdi, entre le E muet et le U français. Nous le noterons ǎ. I prononcé (i). * * * Nous pouvons déjà ainsi lire une grande partie des syllabes coréennes. Exemples de syllabes sans consonne finale, c'est-à-dire : consonne + voyelle ┺G ☚G ╖G ㍲G 㔲G ➆G ὒG ῂG ⳆG ta to tè sǂ si tta kwa ku myǂ Exemples de syllabes complètes, c'est-à-dire consonne initiale + voyelle + consonne finale : ⋾G G 䟻G 䞲G ⹒G ⧢G 㩞G 㴓G nam pang hyang han min lam tchǂl tchok Exemples de syllabes commençant par une voyelle : 㡆GGG㦚GGGG㧒GGGG㠦GGGG㧞GGG㤎G 㧓GGGG㠜GGGG㤦GGGGG㥷G yǂn ǎl il é iss ul ilk ǂps wǂn yuk G Vous voyez que ce n'est vraiment pas compliqué. Vous remarquerez que les voyelles qui se placent à droite de la consonne comportent une grande barre verticale et celles qui sont en dessous de la consonne ont une grande barre horizontale. Passons maintenant aux consonnes dérivées.
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Quatre consonnes peuvent être expirées, de la façon dont on prononce en français le P de « Peuh ! » méprisant par rapport au P de « peu ». Ces consonnes sont : ඝඣථපG Les consonnes expirées s'écrivent : භමඹබ Autrement dit, cette expiration se traduit dans l'écriture par une légère modification de la lettre et, dans notre transcription, par une apostrophe après la consonne. Remarquez que le ඣG est un චsurmonté d'une barre ce qui traduit le fait que n et t sont, selon les linguistes, des dentales. Enfin, cinq consonnes, les quatre précédentes, plus le න(s), peuvent être redoublées ou, si l'on veut, intensifiées. Ces cinq consonnes doubles s'écrivent : ඞG ඤG දG ඵG G Pour éviter d'excessives complications orthographiques, nous nous contenterons le plus souvent d'écrire tch au lieu de ttch. Voici quelques exemples de syllabes comportant des consonnes doubles : ニG ppang ₢G kka Notons que ₢G (kka) est une terminaison interrogative fréquemment employée ; ニG (ppang) signifie « pain » et provient du mot français. * * * Enfin, pour en terminer avec l'alphabet, il nous reste à présenter les quinze voyelles composées : ලSGශ ශSG SG SG SG SGව වSG SGෂ ෂSGහ හSGෆ ෆSG SGළ ළSG SG් ් - Quatre d'entre elles se déduisent de : ර(a), OǂPSSGසGOoPSG G(u prononcé ou). Il suffit de doubler le petit trait perpendiculaire à la grande barre. On obtient ainsi une voyelle « mouillée », qui correspond à l'addition d'un Y en français : ල(ya)G SGශ ශOyǂPSG G(yo); G(yu prononcé YOU) 17
Par exemple, (yak) signifie « médicament » et constitue l'enseigne des pharmacies ; (yǂk) signifie « gare » ou « station ». - Une autre lettre est formée de -- (ǎ) et de I (i); on écrit . Le mot G(ǎi) sert à former le génitif, c'est-à-dire le complément du nom. - Avec leර(a) et le I (i), on forme un È grave écrit. Curieusement, ceci peut se comparer au AI français qui se prononce aussi sensiblement È. - Avec le(ǂ) et le I (I), on forme la lettre ව qui se prononce É, aigu. - En vertu du principe de formation des voyelles « mouillées », on a également, en redoublant la petite barre, et ෂG qui se prononcent respectivement YÈ et YÉ. - Enfin, en combinant certaines voyelles précédentes avec (o) ou (u), on obtient les six dernières voyelles : ස(o) etර(a) donne හ(wa) ස(o) et I (i) donne ෆ(ǎè) (u) et I (i) donne (wi) ස(o) et(è) donne ළ(wè) (u) et(ǂ) donne (wǂ) (u) et ව(é) donne ්(wé) - ෆ(uè) présente une prononciation irrégulière selon nos habitudes ; on ne dit pas oi mais un son proche de ué, mais où la première lettre est peu marquée. Notre notation, purement conventionnelle, permet de distinguer cette lettre de ළG(wè) et de ්G(wé). Voici quelques exemples de syllabes employant ces voyelles composées : ◘(twi) Ề(kwǂn) 㠄(wǂn)G G Par coïncidence, le 㞐 (wè) signifie « pourquoi » en coréen, ce qui ressemble à l'anglais « why » de même signification. Les patchim Nous devons quelques explications sur ce qu’on appelle patchim 䂾G(patch’im) est qui est, dans son principe, la consonne finale 18
qui apparaît souvent en fin de syllabe. Une des difficultés de l’écriture coréenne provient du fait que cette consonne finale peut être double. Les consonnes suivantes, classées en fonction de la prononciation (en lettres latines) peuvent être patchim, c’est-à-dire placées en fin de syllabe. On constatera que bon nombre d’entre elles sont doubles (et donc difficiles à obtenir sur un clavier typographique simple). k ඝභ ඞ ඟ n
චඡ ජ
t
ඣම න පබය
r
ඥඦ ට ඩඪඨණඬ
m
ත
p
ථඹ ධ
ng ඳ Voici des exemples de syllabes comportant un patchim : 㞚RG = 㞮Gass 㢖GRG= 㢪Gwass ṖGRGච = Ṛ kan ㌂ + ච = ㌆G san 㺚 + ඝ = 㺛 chek ῂ + ඝ = ῃ kuk + ථ = pap +ම = ⺃ pat' 㓺 + ඥ = 㔂 sur 㡺 + න = 㢍 ot Ⱎ + න = ⰱ mat Ṗ + ධ = Ṩ kap ┺ + ඦ = ╃ tar ㌂ + ඟ = ㌅ sak 㠊 + ධ = 㠜 op 19
Ⱎ + ජ = Ⱔ man 㞚 + ඡ = 㞟 an Ṗ + ඳ = ṫ kang ➆ + ඳ = ➛ ttang Il existe 12 possibilités de doubles patchim qui sont : Patchim Prononciation Exemple ො
ෛk
℔┺SG┼┺SG⽌┺G
෯t
㧞┺SG䟞┺G
ෝ
ෛk
䖼㇣, ⯟
ෟ
ෞn
㞟┺G
ෞn
Ⱔ㧊SG㞠┺SGὲ㺄㞚㣪G
෪
l
㕁㠊SG⤁┺SG㧙┺G
෨
l
䞻┺SG䤧㏢G
෮
෬p
㠜┺SGṨ㰖┺G
ෛk
⋷┺SG㧓┺SG╃ἶ₆SG⓯㦖㧊SGⰧ㦢G
෫m
╄┺SG㩠㦖㧊SG╄ἶG
෩
p
㦠㫆Ⰲ┺G
෦
*
㡂▵SG㰽┺SG⍩┺SG㟝┺G
Les patchims suivants se prononcent comme la consonne de gauche ඟSG ඡSG ජSG ඬSG ඪSG etධ, Les autres patchims, soit ඦSG ටetණ : se prononcent comme la consonne de droite. Le dernier patchim marqué * se prononce comme la lettre de gauche (l) s’il apparaît dans un adjectif et comme la lettre de droite (p) s’il apparaît dans un verbe.
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o Récapitulation Les tableaux ci-après donnent les consonnes et les voyelles de base ainsi que leurs dérivées : CONSONNES Consonnes de base Consonnes expirées Consonnes redoublées ඝG k ou gG G භG k’ G ඞGGGGGkk චG n ඣG t ou d මG t’G G ඤGGGtt ඥG r ou l තG m ථG p ou b ඹG p’G G දGGGpp නG sG G G ss ඳG ng (en finale) පG tch ou dj බG tch’G G ඵGGGttch යG h
VOYELLES Voyelles de base ර a G ǂG G සG oG G G uG G ǎ ා i
Voyelles mouillées Voyelles composées ලya è yè ශyǂG GGGGGGGGGGGGGGGGGවGé ෂyé yo ෆǎè wi yu ǎi හwa wǂ ළwè ්wé
Classement des lettres dans le dictionnaire L'ordre dans lequel sont classées les lettres dans un dictionnaire coréen place en premier lieu les consonnes et, après seulement, les voyelles. Cet ordre officiel est le suivant en Corée du Sud :
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En Corée du Sud Ordre alphabétique des consonnes : ඝඞGචඣඤGඥතGථGදනGඳපGඵGබභමඹය G Ordre alphabétique des voyelles : රලවශෂසහGළGෆGGG්GGGා Cet ordre diffère beaucoup de celui des anciens classements. Les lettres similaires ont été groupées, ce qui fait que les nouveaux djamo (élément de la syllabe, consonne ou voyelle : 㧦⳾, en hanja : 覑艈, caractère-mère) se sont retrouvés mélangés avec les lettres de base, contrairement au classement de Corée du Nord. o Sens de l'écriture ; les mots et les phrases Le coréen s'écrit normalement, comme le français, de gauche à droite. Plus précisément, chacune des syllabes, formées comme nous venons de le voir, se place à la droite de celle qui la précède dans le mot ou dans la phrase. Nous verrons au paragraphe suivant que les anciennes habitudes chinoises conduisent encore parfois à disposer les syllabes successives par colonnes de haut en bas, en commençant par la colonne de droite. Cette vieille habitude est en régression. Elle a complètement disparu en Corée du Nord. Par sa nature même, le système coréen d'écriture implique qu'il n'y a pas de liaison entre les syllabes successives d'un même mot. Les séparations entre les mots se marquent simplement par un écart un peu plus grand que celui des syllabes. A noter que les nombreux suffixes coréens sont considérés comme une partie du mot auquel ils se rapportent. L'écart entre les suffixes et le mot principal est donc le même qu'entre les syllabes du mot.2
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Remarquons que les lettres doubles étaient jadis placées dans des rubriques distinctes.
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Ecrire le hangul avec un ordinateur Les progrès de l’informatique étant très rapides, il est désormais très facile d’écrire des mots en hangul avec un ordinateur. Pour commencer, il suffit de chercher sur google ou un autre moteur de recherche clavier coréen et de le télécharger. Vous disposez alors d’un clavier sur votre écran sur lequel vous tapez simplement vos lettres en français qui s’ordonnent automatiquement en hangul. Une fois le mot ou la phrase écrit, il n’y a plus qu’à copier-coller. * * * o Rôle des caractères chinois en coréen Jusqu'à l'invention de l'alphabet hangul, le coréen s'écrivait avec les idéogrammes chinois. Ces idéogrammes, ainsi appelés car chacun d'eux correspond à une idée et non pas seulement à un son, n'ont jamais qu'une seule syllabe : le chinois est une langue monosyllabique. L'écriture idéographique, très bien adaptée à la langue chinoise, est peu pratique pour le coréen où les mots ont souvent plusieurs syllabes et comportent en outre des suffixes qui ne peuvent être rendus par des idéogrammes que d'une façon peu satisfaisante. Les Coréens restent cependant imprégnés de culture chinoise et leur langue a notamment emprunté une grande quantité de mots chinois. Il est donc assez naturel pour un Coréen cultivé d'employer dans l'écriture courante des caractères chinois au lieu de la syllabe coréenne qui en transcrit la prononciation. On compte près de 20.000 caractères chinois encore en usage, mais un bagage d'environ 6.000 constitue un raisonnable niveau universitaire. Les caractères chinois, que les Coréens appellent (hanja), c'est-à-dire « écriture des Han », du nom de la dynastie chinoise, sont appris au collège et au lycée, un peu comme le latin en Europe. Il est évidemment impensable d'initier le lecteur à ce système d'écriture, somme toute secondaire pour le coréen ; nous nous contenterons, dans la deuxième partie, de présenter quelques dizaines des caractères les plus connus, que l'on retrouvera surtout dans les noms géographiques ou les noms de famille.
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Aujourd'hui, vous remarquerez les caractères chinois principalement dans trois cas : - sur les monuments, comme les temples. A noter que sur les frontons où ces caractères ne peuvent pas être disposés verticalement, ils le sont, selon l'usage chinois ancien, de droite à gauche ; - sur les cartes de visite qui ne sont pas destinées à des étrangers. En effet, beaucoup de noms de famille se prononcent identiquement en coréen et seuls les caractères chinois permettent de les distinguer. Par exemple, ⶎG (mun) peut s'écrire 芉G ou 肱, sur les panneaux de signalisation, mais il s'agit là d'une courtoisie destinée aux touristes japonais qui ne lisent pas l'alphabet coréen. Les inscriptions sont alors généralement à la fois en hangul et en caractères chinois. * * * QUELQUES PRINCIPES DE PHONÉTIQUE CORÉENNE A l'oreille, le coréen ne dépayse pas autant que les langues asiatiques à tons comme le chinois. Cependant, on remarque très vite l'existence de ce que nous avons appelé les consonnes expirées qui peuvent même sembler être véritablement crachées. Il faut donc s'efforcer de bien distinguer les consonnes simples, (k), (t), (p) et (tch) de leurs homologues expirées (k'), (t'), (p') et (tch'). Dans la suite du livre, la transcription des mots coréens maintiendra systématiquement cette apostrophe qui vous rappellera l'orthographe coréenne. Cependant, le caractère « expiré » de ces consonnes n'a pas toujours la même intensité, ce que vous constaterez à l'usage. Il n'y a pas de problème particulier à prononcer les consonnes redoublées, en fait un peu intensifiées, que sont (kk), (tt), (pp) et (ss). Ne vous désarticulez pas la mâchoire pour prononcer ttch ; vous serez compréhensible en prononçant simplement tch. Pour les voyelles, les deux seules lettres à surveiller sont Get ෆ La première se prononce le plus généralement comme l'indique notre transcription (ǎi), c'est-à-dire en combinant le u sourd et l'i. Cependant, cette prononciation est parfois déformée en é, mais 24
uniquement quand il sert à former le complément de nom, comme nous le verrons plus loin. 㞬Gse prononce oé, mais avec un o très léger, le son tendant vers ué, comme dans « huer ». Après tch, le o est presque imperceptible ; par exemple, le nom propre 㺐Gse prononce presque tché. Par convention, nous transcrivons la lettre ෆGpar ǎè. * * * La vraie difficulté de la prononciation coréenne provient de l'adoucissement des consonnes que nous avons déjà évoqué. Il peut toucher les quatre lettres k, t, p, tch. C'est-à-dire que, dans certaines circonstances, le son k s'adoucit en g, t en d, p en b, et tch en dj. Cet adoucissement est systématique entre deux voyelles d'un même mot, mais on l'observe aussi après un (m) ou un (n). Ainsi, le nom de la Corée est formé de 䞲G(Han) et de ῃ (kuk), mais l'ensemble se prononce Hanguk. De même, le plat national coréen dit pulkoki. Il se prononce « pulkogi » selon nos conventions (poulkogui), car le premier k, placé entre une consonne et une voyelle, garde sa valeur alors que le second, entre deux voyelles, se prononce g. On aura de même : Ṛ㧻G(kan-djang), « sauce de soja » ṖG(kabang), « sac », « valise » Ṧ₆G(kamgi), « rhume » Souvenez-vous que, dans notre système de transcription, la lettre g se prononce toujours dur comme dans « gare » et jamais avec le son j comme dans « girafe » : gi doit donc se lire comme « gui ». N'oubliez pas non plus que le (1) se prononce à mi-chemin entre le r et le l. Dans notre transcription, nous emploierons l'une ou l'autre de ces lettres, selon ce qui semble le plus proche de la prononciation coréenne. Ne vous étonnez donc pas d'une certaine irrégularité de cette transcription. Rappelons qu'en principe ඥGest plus proche de r en début de syllabe ou entre deux voyelles mais de l en finale. Ainsi,
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le mot employé pour marquer le complément d'objet direct, ⯒Gsera transcrit (rǎl). * * * D'une manière générale, la prononciation coréenne tend toujours à la facilité et les règles de la phonétique coréenne ne font que traduire ce fait. C'est pourquoi aussi certaines lettres glissent vers une prononciation différente de leur valeur normale. Par exemple : - la terminaison des verbes au présent ˀථ┞┺G (littéralement : pnida) se prononce en fait « -mnida » ; - le nom de la fameuse dynastie Silla, qui a donné son nom à un grand hôtel de Séoul, s'écrit (Sin-la 㔶⧒S en hanja : 蘝绕), mais se prononce bien Silla. On pourrait multiplier de tels exemples. Il ne faut pas s'étonner de ces changements phonétiques qui ne sont pas sans analogie avec ce que nous connaissons en français, comme dans le cas de nos liaisons « les avions » prononcé « les zavions ». Le français a d' ailleurs fréquemment « adouci » des mots d'origine latine, par exemple : « essuyer » qui provient de « exsucare » ou « amortir » de « admortire ». Retenez que, pour bien prononcer le coréen, il ne faut surtout pas détacher les syllabes mais au contraire les lier au maximum. Pour faire un peu d'humour, rappelez-vous que « Ministère de la Défense Nationale » se dit (Kuk Pang Bu), littéralement « PaysDéfense-Ministère », mais se prononce, à très peu près, « coup de bambou ! ». * * * La phonétique coréenne présente de nombreuses autres particularités que vous aurez l'occasion d'observer. Sans qu'il soit nécessaire que vous les appreniez dès maintenant, il est souhaitable de mentionner les plus importantes. - Les Coréens répugnent à employer (n) ou (1) en tête d'un mot si celui-ci peut se prononcer sans cette consonne.
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Par exemple, le nom de famille Li s'écrit généralement (I) et le mot pour « année » se dira (yǂn-do) au lieu de (nyǂn-do). Si vous ne trouvez pas dans le dictionnaire un mot commençant par une voyelle, pensez donc à le chercher à la lettre (n) ou (l). - Les consonnes (s), (ss), (tch), (tch'), placées en finale d'une syllabe se prononcent généralement t. Ces lettres finales retrouvent leur valeur si elles sont suivies d'une voyelle, à quelques exceptions près. Ainsi, ↙Gqui signifie « fleur », se prononce kkot et non kkotch et ⶊ㠝G (muǂt), qui signifie « quoi », se prononce mu-ǂt - Dans le corps d'un verbe, par suite des additions de suffixes que nous verrons ultérieurement, les contractions de voyelles sont fréquentes : i + ǂ = yǂ o+a= wa u + ǂ= wǂ ǎ + ǂ= ǂ - On constate, dans certains cas, l'élision des consonnes finales de radicaux verbaux devant d'autres lettres. Ainsi, si un radical verbal est terminé par (1), cette lettre disparaît devant n, p, s et o. En outre, (s), disparaît parfois devant une voyelle ;(h) tombe généralement devant n, l, m, p et s. - On trouve aussi parfois certaines modifications phonétiques et orthographiques inattendues. Il arrive que (t), situé dans un radical verbal, devienne (1) devant une voyelle. Ainsi, le radical ⶑG(mut) du verbe ⶑ┺G (mut-ta), « demander », modifié par un suffixe 㠊(ǂ), donnera ⶒ㠊G(mul-ǂ). De même, le (p) d'un radical verbal disparaît parfois, selon la loi suivante : p + a =wa p + ǂ= wǂ p+ǎ=u Ainsi, le (p) du radical ☫G (top) du verbe signifiant « aider », s'il est suivi d'un (a) ou d'un (u), donnera respectivement ☚㢖G(to-wa) ou ☚㤆G(to-u). Ne retenez pas pour le moment ces particularités qui constituent des exceptions, mais reportez-vous à ce que nous venons de voir
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chaque fois que la prononciation figurée ou l'orthographe vous semble anormale. REMARQUES SUR LA TRANSCRIPTION DU CORÉEN EN LETTRES LATINES Malgré la simplicité de l'alphabet coréen, il n'est pas possible de demander à chaque étranger de le connaître. La transcription des noms coréens en lettres latines est donc une nécessité, ne serait-ce que pour les noms des cartes géographiques. Il existe malheureusement de nombreux systèmes de transcription : Mac-Cune-Reischauer, Yale, Lukoff, Horne, M.O.E. sans compter les symboles phonétiques de l'I.P.A. (International Phonetic Association). Il en résulte beaucoup de confusion mais, récemment, la Corée a officialisé le système Mac-Cune-Reischauer, dit M.R. Ce système, d'origine anglo-saxonne, ne diffère de la transcription que nous employons que par les lettres suivantes : G Lettre hangul notre transcription transcription M.R. ප tch ou dj ch ou j බG G tch' ch' වG G é e ෂG G yé ye ්G G wé we හG G ue oe G G è ae G G yè yae ළG G wè wae Notre transcription qui a été longtemps officielle ne l’est plus depuis quelques années. Le gouvernement en a adopté une qui est fort éloignée de nos habitudes (un peu comme le pin-yin chinois qui réserve bien des surprises au non-initié). Nous maintenons notre choix tout en prévenant le lecteur des nombreuses variétés de transcription source de trouble pour le débutant.
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* * * Cette variété des systèmes de transcription en lettres latines peut encore poser des problèmes et il est important d'y être attentif. Ainsi, le nom de famille très courant 㧊(i) peut aussi se transcrire Yi ou Lee. On trouve également parfois Rhee, car le double e se prononce i, à l'anglaise, et le r est voisin du l en coréen. De même, l'autre nom de famille très fréquent (Pak), dont le a est long, est souvent écrit Park car, dans la prononciation américaine, on ne perçoit pas le r qui sert seulement à allonger le a. On trouve aussi l'écriture Bag. Souvent, les transcriptions font apparaître un e avant un o ou un u. C'est le cas des noms géographiques : Seoul, Gyeong, ou Gangneung. Il s'agit là d'une pure convention, adoptée par le Ministère coréen de l'Éducation, destinée à transcrire le ǂ bref ou le ǎ sourd. C'est cette transcription qui conduit à la prononciation erronée du nom de la capitale de la Corée par les Français qui lisent Sé-oul, alors qu'il faudrait lire Seo-ul et prononcer So-oul (nous écrivons Sǂ-ul). Pour vous y retrouver dans les transcriptions en lettres latines des mots coréens, dites-vous qu'aucun système ne correspond aux habitudes françaises. Ces transcriptions correspondent généralement à une prononciation à l'anglaise. La meilleure solution est donc de revenir à l'alphabet hangul qui n'a ni les ambiguïtés ni la dualité de la transcription latine... Rappelez-vous que : k et g proviennent deඝ t et d proviennent de ඣ l et r proviennent de ඥ. p et b proviennent de ථG ch (prononcé tch) et j (prononcé dj) ප ng toujours en fin de syllabe, provient de 0 ae correspond à notre è et provient de e correspond à notre é et provient de ව - Ne pas tenir compte des e placés devant o et u et considérer que eo est notre ǂ et eu le ǎ sourd. 29
Dès lors, vous saurez que sont identiques des mots tels que : Kyong et Gyeong Kangnung et Gangneung Puk, Buk et Bug Li, Yi et Rhee, etc. - Pour que les Anglo-Saxons n'écorchent pas trop les noms de famille coréens, on trouve souvent sur les cartes de visite des transcriptions irrégulières, fortement influencées par la prononciation américaine. Nous avons vu le cas de (Pak), écrit Park, mais on rencontre aussi souvent Soo pour (Su), Young pour (Yong), Chun pour (Tchon), etc. Dans ces transcriptions, le u rend fréquemment notre o, ce qui s'explique par la prononciation de mots américains comme run. * * * Quel que soit le système adopté, toutes les transcriptions sont phonétiques, c'est-à-dire qu'elles rendent la prononciation et non l'écriture du mot coréen. Si vous êtes amené à chercher dans un dictionnaire coréen un mot transcrit en lettres latines, souvenez-vous que l'assimilation des sons, fréquente en coréen, conduit à écrire : l où le coréen écrit la lettreච(Silla pour Sin-la) m où le coréen écrit la lettre ථG(㧛┞┺GaGimnida pour ipnida) n où le coréen écrit la lettre ඥG(Gangnung pour Gang-lung), etc. * * * Les transcriptions en lettres latines marquent souvent la séparation des syllabes par un tiret, surtout dans les cas où il peut y avoir une ambiguïté. Par exemple, Minguk, qui signifie république, pourrait théoriquement aussi bien provenir des deux syllabes Ming et uk que de Min et guk. Pour bien noter l'orthographe coréenne, on écrit parfois Min-guk, ce qui lève cette incertitude. Nous emploierons parfois ce tiret, mais pas systématiquement. Nous en userons 30
également pour relier entre eux les éléments d'un mot composé ou un mot à une particule grammaticale qui le précise. L'emploi du tiret pour ces deux fonctions différentes ne pose pas de problème, il suffit d'en être averti. * * * La transcription des sons coréens que nous avons adoptée est fatalement imparfaite, comme l'est toute forme d'écriture. Elle a cependant le double avantage d'être : - aussi rigoureuse que possible ; - très proche de la transcription officielle d'inspiration anglosaxonne, tout en étant conforme aux pratiques françaises. Cependant, les sons coréens ne sont jamais exactement semblables aux nôtres et l'on ne devra pas s'étonner si notre transcription présente parfois des irrégularités. Ainsi, par exemple, le mot 䞲㧦 ( 踞螳G hanja), qui signifie « caractère chinois », est-il écrit dans notre méthode hanja et non pas handja car, après le n, le d est presque imperceptible et le noter pourrait conduire le lecteur à lui donner trop d'importance. La lettre ප, tantôt tch, tantôt adoucie en dj est en réalité souvent entre les deux et pourrait s'approcher de tj. N'attachez donc pas trop d'importance à la rigueur ni à la régularité de la transcription. L'important est de vous familiariser avec le phénomène de l'adoucissement des consonnes que les Coréens trouvent naturel au point d'être rarement conscients de son existence. Ne vous inquiétez pas non plus de la prononciation du (s) que les Coréens chuintent fréquemment. Ainsi, le nom de famille (Sin) estil généralement transcrit et prononcé Shin. Encore une fois, ces détails ne sont pas essentiels : efforcez-vous d'ajuster votre prononciation à ce que vous entendez et n'hésitez pas à demander à vos amis coréens si votre prononciation est correcte. Vous constaterez que notre transcription « à la française » est finalement assez proche de la réalité.
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* * * LA GRAMMAIRE CORÉENNE La grammaire coréenne est passionnante ; sa réputation de difficulté n'est pas usurpée mais, contrairement à celle de la grammaire française, elle ne résulte pas d'innombrables exceptions. Le coréen, au contraire, est une langue logique et structurée, mais sa logique est profondément différente de la nôtre. Il est donc fort difficile d'en exposer clairement le mécanisme, ne serait-ce que parce que notre vocabulaire grammatical s'y prête mal. C'est peut-être pourquoi il n'existe pas jusqu'à présent de méthode analogue à celle-ci dans aucune langue européenne. Il a fallu, tout à la fois, faire comprendre la complexité de cette grammaire et donner au lecteur la possibilité de s'exprimer simplement dans la vie courante, en évitant d'entrer dans les explications compliquées d'un ouvrage de linguiste. Nous procéderons donc du plus simple au plus compliqué, en nous limitant, pour le plus compliqué, à des explications de caractère général, dans le souci d'éviter au lecteur d'être surpris par des tournures dont il n'aurait pas été averti. Le chapitre sur la grammaire est donc tout naturellement le plus important et le plus long de ce livre. Il est facilement accessible à qui se souvient de la grammaire française des classes secondaires. Nous aborderons successivement : - l'ordre des mots dans la phrase, - les noms : sujets et compléments, - les façons de s'exprimer (les styles de discours jouent un rôle essentiel en coréen), - les pronoms personnels, possessifs et démonstratifs, - les nombres ordinaux et cardinaux, - les verbes. Cette dernière partie, la plus importante, commencera également par le plus simple et s'achèvera par les très originaux procédés de liaison et de subordination entre les phrases. Les adjectifs et les adverbes, très proches des verbes par leur structure, seront également évoqués. 32
L'ORDRE DES MOTS DANS LA PHRASE La caractéristique la plus frappante est que le verbe est toujours à la fin de la phrase ou de ce qui tient lieu de proposition. Le verbe joue un rôle plus important en coréen qu'en français ; souvent la phrase coréenne se réduit à un ou plusieurs verbes. Pour les autres groupes de mots - sujet, complément d'objet direct, compléments indirects... - le coréen les identifie par un suffixe qui précise leur rôle, un peu comme les désinences des cas en latin. De ce fait, et comme en latin, la position de ces mots n'a pas besoin d'être fixée avec rigueur, mais le coréen a l'habitude de mettre au début de la phrase les mots les moins importants. Prenons un exemple : Dans la phrase le coureur dépasse la voiture, l'ordre des mots français est essentiel puisque « la voiture dépasse le coureur » signifie exactement le contraire. Ce type de problème n'existe pas en coréen et l'on reconnaît immédiatement, sans ambiguïté, le mot qui joue le rôle de sujet ou de complément grâce à la désinence qui marque le rôle grammatical. De plus, si l'on veut insister par exemple sur le coureur, et non sur la voiture, l'ordre de la phrase sera : voiture (avec suffixe de l'objet direct), coureur (avec suffixe du sujet), dépasse. Autre point important à noter : en coréen, il n'y a pas de prépositions mais des postpositions ; elles remplissent exactement la fonction de nos prépositions mais, comme le nom l'indique, elles sont placées après le nom auquel elles se rapportent et non pas avant comme les prépositions françaises. Dans la phrase, les propositions subordonnées sont toujours avant la proposition principale ; le dernier mot de la phrase est donc toujours le verbe de la proposition principale. Ainsi, dans de nombreux cas, l'ordre des mots de la phrase coréenne est exactement l'inverse de celui de la phrase française. Enfin, rappelez-vous que le coréen procède toujours du général au particulier : pour les adresses, il indique d'abord le pays, puis la ville et la rue ; pour les dates, il commence par l'année, puis le mois et le jour. Il est intéressant de noter que l'esprit coréen aime procéder par interrogations. Deux Coréens pourront donc dialoguer ainsi : 33
- Connaissez-vous le Centre Pompidou ? - Oui. - Savez-vous qu'on y trouve une bibliothèque ? - Oui. - Eh bien, dans cette bibliothèque, il y a un livre très intéressant. Dans les mêmes circonstances, un Français dirait : « Il y a un livre très intéressant à la bibliothèque du Centre Pompidou ». LE NOM Le nom coréen ne présente pas les nombreuses difficultés du nom français : il n'y a pas d'article, pas de genre, ni masculin ni féminin, et le pluriel n'est indiqué que lorsqu'il est vraiment nécessaire. La fonction grammaticale du mot dans la phrase est marquée par des suffixes : c'est l’accumulation de tels suffixes qui justifie l'appellation de langue agglutinante donnée par les linguistes aux langues de ce type. Les suffixes ne sont pas sans rappeler les cas des déclinaisons latines, mais il n'existe pas en coréen plusieurs systèmes de déclinaisons : tous les noms se traitent identiquement. Les suffixes coréens sont toutefois bien plus nombreux que les cas des déclinaisons latines car les prépositions françaises sont aussi des suffixes en coréen : nous les appellerons des postpositions comme il a été dit plus haut. Le même mot peut recevoir plusieurs suffixes dont chacun précise la fonction grammaticale du mot. La connaissance de ces différents suffixes et de leur emploi est donc d'une grande importance en coréen. Nous passerons en revue les plus importants d'entre eux, classés selon le rôle grammatical qu'ils ont dans la traduction française. o Marque du pluriel Pour donner un exemple curieux de la souplesse du système des suffixes coréens, on peut citer celui qui marque le pluriel : quand le sens l'exige on emploie le suffixe ✺G(tǎl). Il se place bien entendu après le nom comme le s en français, mais il peut aussi se placer sans inconvénient après un autre mot de la phrase, même un adverbe. Sa présence suffit à montrer que la phrase est au pluriel. G 34
o Le sujet En coréen, on évite d'exprimer le sujet du verbe chaque fois que le sens est clair et permet de s'en passer. Cependant, souvent le sujet est nécessaire et il est placé, comme en français, au début de la phrase. Mais, comme cette position n'est pas obligatoire, la fonction de sujet est marquée par un suffixe qui prend normalement l'une des deux formes suivantes : ṖG(ga), si le nom se termine par une voyelle 㧊G(i), si le nom se termine par une consonne Par exemple, « pluie » se dit ゚ (pi) et prend le suffixe ṖG (ga), alors que « riz cuit » se dit G(pap) et prend le suffixe 㧊(i). En situation de sujet, ces deux mots seront respectivement ゚ṖG (piga) et 㧊G(pab-i). Souvent, on emploie une autre particule : 㦖G (ǎn), après une consonne, ⓪G(nǎn) après une voyelle. Cette particule a pour rôle de marquer, selon les cas, une plus grande importance du mot auquel elle se rapporte. Elle peut s'appliquer à d'autres mots que le sujet, y compris des adverbes, mais à un mot seulement dans chaque proposition. Nous d'autres exemples de son emploi ultérieurement. Cependant, nous vous recommandons de prendre l'habitude, qui correspond aux cas les plus fréquents, d'exprimer « je » et « vous » en position de sujet respectivement par : ⋮⓪G(na-nǎn) et ╏㔶㦖G (tangsin-ǎn) Exemple : ⋮⓪G ⧖㍲G ㌂⧢G 㧛┞┺G (na-nǎn Pul-lansǂ saram imnida) « je suis français ». Au contraire, dans la phrase « il pleut », qui se dit en coréen « la pluie vient », il s'agit d'une expression toute faite et on emploiera le suffixe normal : ゚ṖG㢋┞┺G(pi-ga omnida) . Le complément du nom Il se forme avec le mot 㢌G (ǎi). L'ordre des mots est le suivant : complément du nom + nom (ǎi). Ex. : La voiture de notre ami 㤆Ⰲ㢌G 䂲ῂ㢌G 㧦☯㹾G (uri-ǎi tch'ingu-ǎi tchadong-tch'a); 㤆ⰂG (uri) signifie « nous », 䂲ῂG (tch'ingu) « ami » et 㧦☯㹾G(tchadong-tch'a) « voiture ».
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㢌G(ǎi) se prononce parfois é. Il est souvent omis quand l'ordre des mots suffit à la compréhension. Ex.: 㤆ⰂG䂲ῂG(uri tch'ingu), « notre ami » . Le complément d'objet du verbe Ce complément, aussi appelé accusatif, se marque au moyen du suffixe㦚 (ǎl), après une consonne, ⯒ (rǎl), après une voyelle. Rappelons que la lettre ඥGest indifféremment R ou L. En finale, le son est plus proche de L. Ex.: ⋮⓪G 䞲ῃⰦ㦚G ὋG 䞿┞┺G (na-nǎn Hangug-mar-ǎlkongbu hamnida). Littéralement : « Je Corée langue étude fais », c'est-à-dire : « j'étudie le coréen ». Dans certains cas, le suffixe de l'accusatif peut être remplacé par 㦖G(ǎn), comme on l'a vu pour le sujet. . Les compléments circonstanciels ; les postpositions En coréen on traite en principe de la même façon le complément d'objet et le complément circonstanciel, ce dernier étant également marqué par un suffixe. o Les compléments de lieu Pour exprimer une localisation ou une destination (à, vers, dans, sur, sous...), on emploie les postpositions générales : 㠦G(é), ㍲(sǂ) ou 㠦㍲G(ésǂ) Ce sont des postpositions passe-partout qui sont éventuellement complétées par une deuxième postposition plus précise. Ces trois postpositions sont presque interchangeables, mais ㍲(sǂ) et 㠦㍲G(ésǂ) comportent l'idée d'une activité exercée dans le lieu considéré, nuance que le français n'exprime jamais. Notons aussi que 㠦㍲G(ésǂ) s'emploie pour indiquer la provenance (de, à partir de, depuis...) ce que ne peut faire 㠦G(é). Nous vous conseillons donc, par souci de simplification, d'utiliser 㠦G (é) pour la localisation et la destination et 㠦㍲G (ésǂ) pour la provenance. Ex.: ㌂ⶊ㔺㠦G (samusil-é), « au bureau » ㌂ⶊ㔺㠦㍲G (samusilésǂ), « du bureau », « à partir du bureau », mais aussi « au bureau », s'il s'y passe quelque chose. 36
Pour préciser, si nécessaire, ces postpositions générales, on les fait précéder d'un mot tel que sommet, côté, intérieur, ce qui forme un doublet équivalent aux expressions françaises : au sommet de, sur le côté de, à l'intérieur de. Les principales doubles-postpositions de lieu et de temps sont les suivantes : 㞞㠦G(an-é), à l’intérieur (de qq. chose de vaste) ㏣㠦G(sog-é), à l'intérieur (d'un petit récipient) 㠦G(pakk-é), hors de, excepté 㥚㠦G(wi-é), sur, au sommet de 㞚⧮㠦G(arè-é), au pied de, sous 㠦G(mit'-é), à la base de, sous 㞴㠦 (ap'-é), en face de ⛺㠦G(twi-é), en arrière de 㡜㠦G(yǂp' -é), à côté de ㌂㧊㠦G(sai-é), dans l'intervalle de, entre ┺㦢㠦G(taǎm-é), après ☯㞞㠦G(tong-an-é), pendant Attention : toutes ces postpositions s'emploient fréquemment aussi sans 㠦G il en est de même des autres postpositions que nous verrons ultérieurement. Il s'y ajoute des postpositions sinocoréennes telles que : 㩚㠦G(tchǂn-é), avant 䤚㠦G(hu-é), après 㭧㠦 (tchung-é), au milieu de, pendant A noter que 㭧G (tchung), « milieu », s'emploie pour désigner la Chine, 㭧ἷG (Tchung-guk), Pays du Milieu, écrit en hanja 譄纯 mais 譄ᅜavec les caractères simplifiés de Chine continentale. Toutes les postpositions ci-dessus peuvent aussi s'employer avec 㠦㍲G (ésǂ) pour marquer la provenance. Par exemple : 㠦㍲G (pakk-ésǂ), à partir de l'extérieur de, etc. Le système de postpositions coréen est extrêmement abondant et, même pour les compléments de lieu, toutes les postpositions ne comportent pas 㠦G(é) ou 㠦㍲G(ésǂ).
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Ainsi, pour indiquer précisément une destination, on emploie ⪲G (ro), si le mot auquel cette postposition s'applique se termine par une voyelle ou un ඥGou 㦒⪲G(ǎro) dans les autres cas. Ex.: 㡺⯎㴓㦒⪲ (orǎn tchog-ǎro), vers la droite, à droite. Cette importante postposition sert également à former les compléments de manière, comme nous le verrons plus loin. Les compléments de temps Pour fixer la date, l'heure, ou toute autre période de temps, on fait appel aussi à la postposition 㠦(é). Pour traduire le français « depuis », on emploie 㠦㍲G (ésǂ) qui donne l'idée de provenance. Contrairement à ce que nous avons vu pour les compléments de lieu, il n'y a ni duplication, ni ambiguïté entre ces deux postpositions. Par exemple, on dira : 䞲㔲㠦G (han-si-é) « à une heure » et 䞲㔲㠦㍲G(han-si-ésǂ), « depuis une heure »3. Pour marquer l'origine dans le temps, mais aussi dans l'espace, on emploie souvent également 䎆G(put'o). Curieusement, 䎆G (put'ǂ) marque l'origine dans le temps en allant aussi bien vers le passé que vers l'avenir, ce que n'exprime pas le français « depuis » ; dans ce cas, on dirait « à partir de ». Exemples :G䞲㔲G䎆G(han-si-put'ǂ), « depuis une heure » et, en cumulant cette postposition avec 㦒⪲G (ǎro): 㰖⁞G 㦒⪲䎆G ⺇⎚㩚G(tchigǎm-ǎro-put'ǂ pèg nyǂn djǂn), « il y a cent ans » Littéralement : « maintenant-à-depuis cent ans avant » Pour traduire « jusqu'à », qu'il s'agisse d'un lieu ou d'un temps, on emploie ₢㰖 (kkadji). Ex.: « jusqu'à une heure » 䞲㔲₢㰖G(han si kkadji). Il faut noter que, quand un Coréen dit : « je partirai jusqu'à une heure », cela signifie à une heure et pas avant.
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Il s'agit de « une heure », moment de la journée, non d'une durée.
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o Les compléments de manière Il y a plusieurs prépositions françaises qui introduisent les compléments de manière : « j'ouvre avec la clé », « je parle en allemand », « je travaille comme ingénieur »... En coréen, la postposition passe-partout correspondant à ces prépositions françaises est ⪲G (ro/lo), ou 㦒⪲G (ǎro) si le mot auquel elle se rapporte se termine par une consonne sauf l. Nous venons de voir qu'elle peut aussi marquer la direction ou la destination. Voici quelques exemples de ses multiples emplois : « allons en taxi » : 䌳㔲⪲Gṧ㔲┺G(t'èksi-ro kapsida) « fermez la porte à clé » :Gⶎ㦚G㡊㐶⪲G㧶⁎㎎㣪(mun-ǎl yǂlsuèrotchamgǎsé-yo) « parlez anglais S.V.P.» 㡗㠊⪲G Ⱖ㝖䞮㕃㔲㣪 (yǂng-ǂ-ro malssǎmhasipsio). Ⱖ㝖(malssǎm) est l'équivalent honorifique de ⰦG(mal), parole. « avec un crayon »G㡆䞚⪲(yǂnp'il-lo) Rappelons que ⪲G(lo) se prononce à mi-chemin entre ro et lo, mais nettement lo après un l. ⪲G(lo) peut aussi se combiner avec ㍲ (sǂ) : ⪲㍲G(losǂ) a le sens de « en tant que ». Ex. : « en tant qu'ami » 䂲ῂ⪲㍲G(tch'ingu-rosǂ) On verra plus loin que ⪲G(lo) sert également à former des adverbes de manière. Ex. : « nouvellement » ㌞⪲G(sè-ro) o Le complément d’attribution (datif) Les prépositions « à » et « pour », employées dans le sens où l'on donne quelque chose « à » ou « pour » quelqu'un, se traduisent par la postposition 㠦Ợ(égé). Avec les pronoms personnels ⋮G (na) et ⍞G (nǂ), qui signifient « je » et « tu » respectivement, on obtient par contraction : ⌊ỢG (nègé) « à moi » et ⍺ỢG(négé) « à toi » Ex. : « donnez-moi ce livre » ⁎G㺛㦚G⌊ỢG㭒㕃㔲㣪G(ku tch'ègǎl nègé tchusipsio)
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La postposition 㠦㍲G (ésǂ) correspond au style normal ; dans d'autres cas moins formels, on peut aussi employer :G䞲䎢G(hant'è) ou ⽊ἶ (pogo) En combinant l'une ou l'autre des postpositions précédentes avec ㍲G(sǂ) « à partir de », on obtient des postpositions composées qui expriment de qui on reçoit quelque chose : elles correspondent aux prépositions « de » ou « de la part de ». Ex. : « de votre part » ╏㔶㠦Ợ㍲G(tangsin-égé-sǂ) Le complément d'accompagnement La préposition « avec » se traduit en coréen par une postposition qui prend la forme : ὒG(kwa) après une consonne et 㢖G(wa) après une voyelle. Elle rend également la conjonction de coordination française « et ». Dans une énumération, tous les noms sauf le dernier prennent cette postposition. Le dernier nom prend le suffixe correspondant à la fonction grammaticale des mots dans la phrase. ὒ ou 㢖Gest donc toujours suivi d'un nom. Ex. : « il y a un crayon, du papier et un livre » 㡆䞚ὒG㫛㧊㢖G㺛㧊G㧞㔋┞⋮G (yǂnp'il-gwa tchong-i-wa tch'èg-i issǎmnida) Littéralement : « crayon-avec, papier-avec, un livre il y a » « Avec », s'il s'agit d'une personne se traduit par les postpositions : ὒG(kwa), 䞾℮G(hamkké) ou 䞮ἶG(hago) Exemple : « il va avec vous »:G⁎⓪G╏㔶ὒG䞾℮Gṧ┞┺G(kǎnǎn tangsin-gwa-hamkké kamnida) o Similarité La préposition « comme » se traduit en coréen par la postposition ṯ㧊G(katchi). Ex. : « faites comme moi » ⋮G ṯ㧊G 䞮㕃㔲㣪G (na-katchi hasipsio) Cause Pour traduire un complément introduit par « à cause de », le coréen emploie ➢ⶎ㠦G(ttèmun-é). 40
Ex. : « à cause de la pluie » ゚➢ⶎ㠦G(pi-ttèmun-é) En l'appliquant à un nom verbal, nous verrons plus loin que cette locution sen à traduire « parce que ». Si le sens de la phrase est positif et qu'il s'agit d'une personne, l'équivalent français de « grâce à » se traduit par ▫㠦G (tǂkpuné). * * * Les postpositions présentées ci-dessus n'épuisent pas, loin de là, la liste de ces suffixes ; ce sont cependant les principales et elles vous permettront d'exprimer l'essentiel. Ne vous étonnez cependant pas si vous découvrez parfois des postpositions nouvelles ou des exceptions. Ainsi, après les prénoms 㧊⯚G(irǎm) terminés par une consonne, toutes les postpositions précédentes sont accompagnées de la particule intercalaire (i). Par exemple, le prénom Kyǂngsik donnera respectivement : ἓ㔳㧊ṖG (Kyǂngsigiga) au nominatif ἓ㔳㠦ỢG (Kyǂngsigi-égé) au datif ἓ㔳㧊⯒G (Kyǂngsigi-rǎl) à l'accusatif, etc. Dans le même ordre d'idées, pour appeler un enfant, un inférieur, un camarade de classe ou un ami proche, il existe un vocatif obtenu en ajoutant 㞚G(a) au prénom. Par exemple : ἓ㔳㞚G(Kyong-sig-a), « Kyong-sik ! » Ce suffixe est 㟒 (ya) si le prénom est terminé par une voyelle. LA FAÇON DE S'EXPRIMER Comme dans de nombreuses langues du monde, surtout en Extrême-Orient, une même phrase peut être dite très différemment selon les rapports sociaux des interlocuteurs. En français, il existe le tutoiement et le vouvoiement, sans compter les tournures plus ou moins familières ou formelles, et chacun sait quel style adopter selon les circonstances. En coréen, le raffinement de ce système est poussé à l'extrême : il apparaît, comme en français, dans le choix des pronoms ou du
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vocabulaire, mais aussi dans le style de discours et dans l'usage très particulier de ce que l'on appelle « les honorifiques ». LES STYLES DE DISCOURS Il existe en coréen différents styles de discours « formels », c'est-àdire qui expriment nettement un certain niveau de hiérarchie entre les interlocuteurs. Cela se traduit par des terminaisons verbales qui, outre la qualité de ces interlocuteurs, marquent aussi les sentiments que l'on veut manifester (surprise, affirmation, interrogation, ordre...). Ces terminaisons sont indépendantes de la personne (première, deuxième ou troisième personne du singulier ou du pluriel). Le confucianisme, qui régissait les rapports de l'ancienne Corée, distinguait cinq styles de discours. Il n'en reste que quatre, dont deux sont peu employés et dont nous ne parlerons pas par la suite. Ces quatre styles s'emploient dans les conditions suivantes : 1 - quand un supérieur s'affirme comme tel ; cette forme, dite basse, s'emploie quand un adulte s'adresse à un enfant ; 2 - entre amis ou quand un supérieur se veut cordial vis-à-vis d'un subordonné. Cette forme est très rare ; 3 - de façon polie, dans le cas le plus général. C'est le langage employé dans la presse ou à la radio ; 4 - de façon très respectueuse vis-à-vis d'une haute autorité ou de Dieu. On ne l'utilise plus que dans la liturgie ou pour les reconstitutions historiques. Il existe aussi d'autres façons de s'exprimer qui ne tiennent pas compte avec la même rigueur des degrés de politesse. La plus courante dans la conversation se caractérise par la particule d'adoucissement (yo) qui peut se placer après toutes les formes du verbe. C'est celle que vous entendrez et que vous emploierez le plus fréquemment, nous l'appellerons simplement la forme en (yo). Le discours coréen joue ainsi avec subtilité de toutes ces possibilités et il est fréquent que des changements de style interviennent dans une même conversation. Rappelons que le but de cette méthode n'est pas d'exposer en détail des nuances dont il est bon cependant de connaître l'existence. 42
Au jeu de ces styles de discours s'ajoute le rôle très important des « honorifiques ». LES « HONORIFIQUES » Les « honorifiques » ont un rôle essentiel dans la langue coréenne. Ils n'ont pas d'équivalent en français, aussi est-il important de bien comprendre les explications qui suivent. Elles éclairent beaucoup d'aspects de la culture coréenne. 1er principe : en coréen, la façon de s'exprimer dépend obligatoirement de la position sociale des interlocuteurs, celui qui parle, celui à qui l'on parle, celui dont on parle. Le respect de la forme employée est impératif, et beaucoup plus important que l'emploi du tutoiement ou de vouvoiement en français. Ainsi, si un neveu est plus âgé que son oncle, ce qui peut exceptionnellement se produire, le système est pris en défaut et les personnes dans ce cas sont pratiquement dans l'impossibilité de se parler. 2ème principe : alors qu'en français, une certaine déférence se marque par le changement de pronom, (tu, vous, votre excellence), en coréen ces formes affectent surtout le vocabulaire et la conjugaison des verbes. * * * Nous allons voir maintenant comment ces principes s'appliquent aux noms, aux postpositions et aux verbes. . Les noms honorifiques Certains mots existent sous deux formes, simple et honorifique. C'est en particulier le cas pour la maison et le riz cuit, à peu près synonyme de nourriture. mot simple mot honorifique maison 㰧G(tchip) ╗G(tèk) riz cuit G(pap) 㰚㰖G(tchindji)
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Un suffixe honorifique ┮G (nim) est employé pour certains mots exprimant une parenté ou une fonction : père mère fils fille parents ambassadeur
(abǂdji) (omǂni) (adǎl) (ttal) (pumo) (tèsa)
(abǂnim) (omǂnim) (adǎnim) (ttanim) (pumonim) (tèsanim)
. Les postpositions honorifiques On a vu que les particules suffixées aux noms indiquent la fonction grammaticale. Le sujet de la phrase, selon qu'il se termine par une voyelle ou une consonne, prend le suffixe ṖG(ga) ou 㧊G(i) respectivement. Mais si le sujet est honorable, ce suffixe peut être remplacé par ℮㍲(kkésǂ). Le suffixe du datif - pour la personne à qui l'on donne, ce qui correspond à la préposition française à, est 㠦ỢG(égé) dans le cas courant ; la forme honorifique correspondante est ℮G (kké). Cette postposition sert également d'honorifique pour de indiquant la provenance. . Les verbes honorifiques Certains verbes sont honorifiques par eux-mêmes : ils ne s'emploient que pour des personnes honorables. Il en existe un autre de même sens pour les autres cas. On ne peut jamais parler de soi seul à la forme honorifique, mais si l'on s'adresse à quelqu'un de plus âgé, il faut toujours prendre le verbe honorifique. La liste ci-dessous donne les couples de verbes les plus courants : donner q.q.. manger être, rester mourir
verbes simples 㭒┺G(tchuda) ⲏ┺G(mǂkta) 㢼┺G(itta) 㭓┺G(tchukta)
verbes honorifiques ✲Ⰲ┺G(tǎrida) 㧷㑮㔲┺G(tchapsusida) Ἒ㔲┺G(kyésida) ☢㞚Ṗ㔲┺G(torakasida)
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. La conjugaison honorifique C'est dans la forme du verbe que s'exprime de la façon la plus complète le jeu subtil des honorifiques. Nous avons vu qu'il existe cinq styles de discours formel auxquels correspondent des terminaisons distinctes, plus le discours informel en (yo). Pour illustrer ces différents styles, nous prendrons l'exemple de l'impératif du verbe « venir » qui connaît en français les deux formes « viens » ou « venez ». En coréen : « viens » peut se dire wa (o-a) wara (o-a-ra) onǂra ( o-nǂ-ra) wayo (o-a-yo) « venez » peut se dire osé-yo o-so osipsio ososǂ Ne vous étonnez donc pas si, à côté des terminaisons classiques du style formel de la radio que nous étudierons dans le chapitre sur les verbes (présent en -mnida, impératif en -sipsio ou -psida, interrogatif en -mnikka), vous en rencontrez de nombreuses autres. Ainsi, si l'on parle à un enfant ou à une personne de condition inférieure, les terminaisons seront celles d'un autre style formel : - nda pour le présent - ara ou ora pour la 2e personne de l'impératif - dja pour la première personne du pluriel de l'impératif - ni ou nya pour l'interrogatif Mais en plus de ces différences de style, il existe une autre marque d'honorifique pour les verbes : il s'agit de la très importante particule honorifique 㔲G (si) qui se place immédiatement après le radical du verbe. Elle indique que l'on parle de quelqu'un d'honorable. Il peut s'agir de votre interlocuteur ou d'un tiers. La particule 㔲G (si) devient 㦒㔲G (ǎsi) après une consonne ; le radical, complété par 㔲G(si) ou 㦒㔲G(ǎsi) se comporte comme un 45
nouveau radical ; c'est lui qui reçoit les terminaisons que nous verrons plus loin. Un exemple fera comprendre ce mécanisme très original : le verbe « venir » a pour radical 㡺G(o) ; pour dire « il vient » à un enfant en parlant d'un autre enfant, on dira 㡾┺G(o-nda). Pour dire « il vient » à un enfant en parlant de son père, personne éminemment respectable, on introduira le 㔲(si) honorifique et on dira 㡺㔶┺ (o-si-nda). « Il vient » dit à une personne honorable requiert la terminaison classique (-mnida). Si l'on dit à cette personne qu'un enfant vient, la forme verbale sera (o-mnida), sans l'honorifique « si ». Mais si c'est une personne honorable telle que son père qui vient, on cumulera le style honorifique et la particule « si » : on dira (o-simnida). On constate donc toute la complexité du jeu des honorifiques : choix des mots, choix des styles, ajout ou non des particules honorifiques. Les combinaisons sont innombrables et des formules intermédiaires sont possibles : par exemple, pour « manger », entre le verbe normal ⲏ┺G (mǂkta) et le verbe honorifique 㧷㑮㔲┺G (tchapsusida), on peut employer le verbe ⲏ┺G (mǂkta) avec l'honorifique 㔲(si) ce qui donne le verbe ⲏ㦒㔲┺G(mǂgǎsida). Enfin, dernière remarque, certaines formes verbales sont employées par les femmes seulement et d'autres par les hommes. * * * Ne vous souciez pas trop pour le moment de la complication de ces formules. Vous ne serez pas appelé à les employer toutes mais il convient, avant d'aller plus loin, que vous en connaissiez l'existence. Nous verrons dans le chapitre sur les verbes de nombreux exemples qui vous familiariseront avec cette particularité du coréen.
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LES PRONOMS PERSONNELS Les pronoms personnels n'ont pas exactement le même rôle et le même emploi en coréen qu'en français. Le jeu des styles de discours et des honorifiques permet le plus souvent de savoir clairement qui est le sujet du verbe, bien que la conjugaison ne marque pas les personnes. Dans ces cas, nul besoin d'exprimer je, tu ou il et le coréen s'en passe. D'autre part, le coréen préfère, plutôt que d'employer des pronoms personnels de la deuxième ou de la troisième personne, faire usage de périphrases. La plus fréquente est le titre de la personne à qui l'on parle ou dont on parle (un peu comme dans l'expression française « madame est servie »). Pour le pronom de la troisième personne, qui n'existe pas à proprement parler, on dit : cette chose, cet homme, cette femme. Sous réserve de ces précisions, voici comment se traduisent le plus couramment les pronoms personnels français. Première personne : je, moi, nous Je se dit le plus souvent ⋮G(na). Avec le suffixe marquant le sujet, ont dit ⌊Ṗ (nèga) ou ⋮⓪(nanǎn). Avec le suffixe du complément de nom, on dit ⋮㦮G (naǎi) mais aussi ⌊ (nè), ce qui signifie de moi, mon, ma. Nous en reparlerons à propos des possessifs. Pour éviter de s'affirmer soi-même, ⋮G(na) est souvent remplacé par 㩖G(tchǂ) qui est plus humble. Nous se traduit par 㤆Ⰲ (uri). Si je est employé dans une phrase où l'on ressent l'appartenance à une collectivité, on le remplace par 㤆ⰂG(uri) Exemples :G 㤆Ⰲ⋮⧒G(uri nara), « mon pays », c'est-à-dire la Corée 㤆ⰂG㠊⻚㰖G(uri abǂdji), « notre père », même si l'on est enfant unique : c'est l'appartenance à la famille qui compte.
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Deuxième personne : tu, toi, vous Tu se traduit le plus fréquemment par ⍞(nǂ), qui comporte cependant peut-être plus de condescendance que son équivalent français. De façon semblable à ce que nous avons vu pour (na) avec le suffixe du sujet ⍞G (nǂ) s'écrit ⍺Ṗ (néga) et ⍺G (né) est aussi l'équivalent de ⍞㦮G(nǂ-ǎi)). Dans les rapports entre égaux, la deuxième personne se rend par ╏㔶G (tang-sin), mais on préfère souvent employer le titre de l'interlocuteur, par exemple : ㍶㌳G(sonsèng, littéralement : maître, professeur). Au pluriel, ⍞G (nǂ) devient ⍞䧂G (nǂ hǎi), et les autres mots prennent le suffixe ✺G (tǎl), si cela est nécessaire pour la compréhension. G Troisième personne : il, elle, lui On emploie le démonstratif ⁎G (kǎ, de prononciation proche du français « que ») pour former ce qui équivaut aux pronoms personnels de la troisième personne. On dira selon les cas : ⁎㌂⧢ (kǎ saram) « cette personne » ⁎G(kǎ-nǎn) « celui-ci », « celle-ci », c'est-à-dire : « il » ou « elle ». Pour une femme, on peut préciser en disant ⁎⎖⓪G(kǎ nyǂ-nǎn), « cette femme. Pour le pluriel, on ajoutera à ces pronoms le suffixe ✺G(tǎl), si nécessaire. Pronoms indéfinis Le coréen emploie le même mot ῂG (nugu) pour dire « qui ? » ou « quelqu'un ». Ce pronom interrogatif ou indéfini était anciennement G (nu); c'est pourquoi on dit ṖG (nuga) avec le suffixe sujet, mais ῂ㦮G (nugu-ǎi) avec le suffixe du complément de nom. Exemples : Ṗ㢋┞┺G (nuga omnida) « quelqu'un vient », « on vient » ῂ㦮ộ㧛┞₢G(nugu-è kǂs imnikka) « ceci est à qui ? » De même pour « quelque chose » ou « quoi », affirmatif ou interrogatif, on dit ⶊ㠝 (muǂt), souvent contracté en ⶊ㠊G(mu-ǂ) ou ⶦG(muǂ). 48
« Personne » se traduit par 㞚ⶊ㌂⧢G (amusaram), ou mieux 㞚ⶊ☚G(amudo) qui, comme ῂG(nugu), signifie « quelqu'un » dans les phrases affirmatives et « personne » dans les phrases négatives. Ex.:G㞚ⶊ☚G㛺㔋┞┺G(amudo ǂpsǎmnida) « il n'y a personne » « Rien », accompagné d'un verbe négatif, se rend par 㞚ⶊộ☚G (amugǂtto). Ex. : 㞚ⶊộ☚G ⳾⯛┞⋮G (amugǂtto morǎmnida) « Je ne sais rien ». On notera que les formes en (to) ne reçoivent ni les suffixes du sujet, ni celui du complément d'objet. * * * TABLEAU DES PRONOMS LES PLUS USITÉS 1ère personne - Je : na / tchǂ Nous : uri 2e personne - Tu : nǂ Vous : tangsin 3e personne - Il, elle : kǎ nǎn Elle : kǎ nyǂ nǎn La chose : kǎ kǂt LES POSSESSIFS Les adjectifs possessifs se forment simplement avec les pronoms personnels et 㦮 (ǎi) qu'on emploie pour tous les compléments de noms. Autrement dit, « mon », « ton », « son » n'existent pas : on dit « de moi », « de toi », « de cette personne ». Exemple : ⁎㌂⧢㦮㰧 (kǎ saram-é djip) « sa maison », « la maison de cette personne ». Rappelons qu'avec les pronoms de la première et de la seconde personne⋮G (na), 㩖 (tchǂ), et ⍞(nǂ) ont généralement leurs possessifs contractés en ⌊ (nè), 㩲(tché) et ⍺G (né) respectivement. Les pronoms possessifs, « le mien », « le tien », etc., s'expriment avec le mot ộG (kǂt) « chose » ; par exemple, « le mien » se dit ⌊ộ (nè gǂt), c'est-à-dire « ma chose ».
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LES DÉMONSTRATIFS Les démonstratifs coréens se placent, eux aussi, avant le nom auxquels ils se rapportent. Le français a deux démonstratifs « ce... ci » et « ce.. .là », selon la proximité de l'objet. Le coréen en a trois qui correspondent aux deux cas du français et au cas d'un objet dont on a déjà parlé. Ces démonstratifs sont respectivement : 㧊G (i), ⁎G (kǎ), et 㩖 (tchǂ). Les pronoms démonstratifs se forment, comme pour les possessifs, en ajoutant le mot ộ (kǂt), « chose », aux adjectifs démonstratifs : 㧊ộG(i-gǂt) « ceci », « cette chose-ci », ⁎ộG(kǎ-gǂt) « cela », « cette chose-là ». LES NOMBRES ET LA FAÇON DE COMPTER Le coréen dispose de deux séries de mots pour exprimer les nombres : l'une est purement coréenne, l'autre est dérivée du chinois, mais prononcée à la coréenne. Les deux séries sont les suivantes :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 20 21 30
Système coréen
Système sino-coréen
hana tul set net tasǂt yǂsǂt ilgop yǂdǂl ahop yǂl yǂlhana yǂltul yǂlset sǎmul sǎmulhana sǂlǎn
il i sam sa o yuk tch’il p’al ku sip sibil sib-i sip-sam i-sip i-sib-il sam-sip 50
40 50 60 70 80 90
mahǎn swin yesun ilhǎn yǂdǎn ahǎn
sa-sip o-sip yuk-sip tch’ilsip p’al-sip ku-sip
Les deux systèmes se construisent donc exactement de la même façon et sont parfaitement réguliers. Vous pouvez donc former n'importe quel nombre de 1 à 99 dans l'un ou l'autre système. Quelques remarques : - Pour ceux qui connaissent les nombres chinois, la prononciation coréenne de 1 et 2, c'est-à-dire IL et I, est à l'opposé de la prononciation chinoise, respectivement I et EUL. - Pour vous rappeler le nom des quatre premiers nombres en coréen, pensez à ANATOLE (HANATUL) et ensuite au tennis (SET-NET). - Souvent dans le langage parlé, les quatre premiers nombres en coréen perdent leur dernière lettre : on dit donc han, tu, sé, né, quand ce nombre précède directement le nom compté. Ex.: (han si), « une heure » - Le nombre 5, (tasǂt) est, selon toute probabilité, lié au radical verbal (tado), qui signifie « fermer ». Ceci correspond à l'idée du poing fermé qui comprend les 5 doigts. - A partir de 100, il n'existe plus qu'une seule série de nombres : ceux d'origine chinoise. On les emploie toujours selon les mêmes principes.
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100 200 354 1 000 9 200
pèk i-bèk sam bèk o sip sa tch’ǂn ku tch’ǂn i bèk
⺇ 㧊⺇ ㌒⺇㡺㕃㌂ 㻲 ῂ㻲㧊⺇
- Il est très important de noter que les Coréens, comme les Chinois et les Japonais, ont un nombre spécial pour 10 000 (man)4, et qu'il est obligatoire de l'employer autant de fois qu'il est possible. C'est une habitude à prendre comme celle de compter en euros au lieu des francs. Ainsi on dira : 30 000 (sam man) (3 x 10 000) 200 000 (isimman) (20x 10 000) 1 000 000 (pèg man) (100 x 10 000)5 Pour vous souvenir des noms de 1.000 et 10.000, pensez à l'expression très courante 㻲Ⱒ㠦㣪G(tch’ǂn man é yo) qui traduit le français « cela ne fait rien, cela n'a pas d'importance »6, littéralement cela signifie « c'est mille fois dix mille » dont le sens est à rapprocher de notre « c'est mille fois rien ». Connaître les noms de nombres est bien, savoir s'en servir est mieux. Deux points importants sont à noter. - L'usage de la numération purement coréenne ou de celle d'origine chinoise n'est pas indifférent : pour certains mots on doit employer le premier système de numération, pour d'autres le second. Dans la pratique, retenons que les nombres d'origine chinoise sont obligatoires pour compter l'argent 㤦G(wǂn), les minutes G(pun), les années ⎚(nyǂn), l'ordre des étages d'un immeuble 䂋 (tch'ǎng) et les distances ⰂG(li). - De la même façon qu'en français, on compte le sucre par morceaux, le tissu par pièces et le papier par feuilles, le coréen 4
(man) se prononce « manne », jamais comme « ment ». Les mots en an, on, un, in ne sont jamais nasalisés en coréen. 5 Il existe aussi un mot spécial pour 108 (100 millions), ce qui revient à dire que les Orientaux, dont les Coréens, ont un système de numération par puissance multiple de 4 et non de 3 comme en Occident. 6 L'expression peut signifier, selon l'intonation, « vous n'y êtes pas ».
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emploie des classificateurs ou numératifs tels que : Ṳ(kè), numératif général, employé quand ceux ci-après ne s'appliquent pas. ⳛ(myǂng), pour les personnes ; G(pun) pour les personnes respectables ; ⰞⰂG (mari), pour les animaux ; ╖G (tè), pour les véhicules et les machines, 㧻 (tchang), pour les objets plats, les journaux, etc. ;ῢG (kwǂn), pour les livres 㺚G (tch'è), pour les maisons ṧG(kap) ou (kwak), pour les paquets ou boîtes... Tous ces numératifs ne s'emploient qu'avec les nombres purement coréens. On dira donc : 㰧䞲㺚G(tchip han tch'è), « une maison » 㺛⚦ῢG(tch 'èk tu gwǂn), « deux livres » 㦮㧦㎎Ṳ (ǎidja sé gè), « trois chaises » 㧦☯㹾⍺╖G(tchadongtch'a né dè), « quatre voitures » 䞯㌳┺㎅ⳛ (haksèng tarot myǂng), « cinq élèves » ㍶㌳㡂㎅ (sǂnsèng yǂsǂt pun), « six professeurs » ╊⺆䞲ṧ (tambè han gap), « un paquet de cigarettes » En fait, il n'est pas toujours nécessaire d'employer ces numératifs, mais il faut connaître leur existence pour bien comprendre ce qu'on vous dit. Pour illustrer les particularités de la numération coréenne, notez que : 㧒(ilbun), signifie « une minute », 䞲G (hanbun) signifie « une personne honorable ». C'est l'usage de l'un ou l'autre des deux systèmes de numération qui permet de distinguer les deux mots (bun) qui se prononcent identiquement. . Nombres ordinaux On peut former les nombres ordinaux (premier, deuxième, troisième...) soit à partir des nombres sino-coréens, soit à partir des nombres purement coréens. Avec la première série de nombres, on les forme avec le mot 㩲G (tché), placé avant le chiffre. Avec la série purement coréenne, on emploie 㱎 (ttchè), placé après le chiffre. Comme en français, il existe un mot particulier pour « premier ». Les nombres ordinaux sont donc les suivants : 53
G premier deuxième troisième quatrième
sino-coréen 㩲㧒(tché-il) 㩲㧊(tché-i) 㩲㌒(tché-sam) 㩲㌂(tché-sa)
purement coréen 㼁㱎(tch'ǂt-ttchè) ⚮㱎(tul-ttchè) ㎎㱎(sé-ttchè) ⍺㱎(né-ttchè) etc7
Précisons que « dernier » se dit : Ⱎ㰖ⰟG(madjimak) . Multiplicatifs Pour dire : « une fois », « deux fois », on ajoute⻞G (pǂn) au nombre purement coréen. Exemple : « 7 fois »㧒⻞G(ilgop-pǂn) . Distributifs Pour dire : « un par un », « deux par deux »,... on ajoute 㝿 (ssik) au nombre coréen. Exemple : « quatre par quatre » ⍺㝿G(néssik). COMMENT SE SERVIR DES VERBES CORÉENS Les verbes coréens expriment beaucoup de nuances, mais pas les personnes : c'est la même forme qui rend les trois personnes au singulier et au pluriel. Cette simplicité est largement compensée par la diversité des styles de discours, c'est-à-dire des degrés de politesse. Les formes verbales varient selon la respectabilité des interlocuteurs aussi bien que de la personne dont ils parlent. Comme on l'a vu, l'emploi des « honorifiques permet d'exprimer les positions sociales respectives des différentes personnes, ce qui permet souvent de se passer de pronoms. Il faut apprendre à maîtriser progressivement ces « honorifiques » si l'on cherche à parler parfaitement. Cependant, aucun Coréen ne reprochera quelques erreurs à un étranger, surtout s'il emploie la forme la plus classique, celle en usage à la radio.
7 On trouve aussi la combinaison de ⻞ (pǂn) et 㱎 (tchè) :» deuxième » (tu-bǂntchè) / « troisième » (sé-bǂn-tchè)
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C'est cette forme qui sera d'abord présentée ; nous expliquerons ensuite comment employer la forme en (yo) et enfin, la forme basse. Le radical des verbes coréens simples comprend une ou deux syllabes. Ce radical isolé correspond à un impératif, mais dont la forme, trop courte donc brutale, est à proscrire absolument. Nous verrons plus loin un impératif normal. Dans les dictionnaires, les verbes sont notés sous une forme qui correspond à un indicatif, mais ici aussi trop simple pour l'usage courant. Cette forme comprend le radical plus la syllabe ┺G(ta/ da). Ainsi, « aller », de radical Ṗ (ka) se cherche-t-il dans le lexique àG (kada). C'est cette forme traditionnelle en ┺G (da) que nous emploierons pour désigner les verbes. Bien sûr, pour obtenir le radical, il suffit de supprimer ce ┺G(da). Notons dès à présent que le radical peut aussi apparaître sous une forme modifiée, par ajout ou changement de voyelle. Ce radical modifié joue un rôle très important dans la formation de certains temps ou dérivés verbaux. * * * Le plan de ce chapitre suit un ordre de complexité croissante. Le lecteur pourra, bien entendu, se contenter dans la conversation courante du style formel ou de la forme en (yo). Il comprendra cependant mieux la logique de la pensée coréenne s'il lit les pages consacrées aux formes plus complexes. L'ordre choisi est le suivant : - les propositions subordonnées employant les différents participes ou les noms verbaux ; - les propositions infinitives, dont certaines sont rendues en coréen par des formes verbales particulières. Enfin, cette présentation « à la française » des verbes coréens achevée, nous terminerons en donnant de toutes ces formes une explication plus conforme à la logique de la grammaire coréenne.
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LA CONJUGAISON DANS LE STYLE FORMEL o Le présent La terminaison du présent, dans la forme polie employée notamment à la radio est –ථ┞┺G(-pnida), prononcé (-mnida). Quand le radical du verbe se termine par une voyelle, l'orthographe veut que le ථ de la terminaison s'attache et s'intègre à la dernière syllabe de ce radical. Exemple : avec le radical ┺G (ka) du verbe Ṗ┺G (kada), on écrira ṧ┞┺G (kamnida) qui signifie selon le contexte « je vais », « tu vas », « il va », « nous allons », « vous allez » ou « ils vont » .. Quand le radical du verbe se termine par une consonne, la terminaison s'attache au radical en employant la voyelle euphonique 㦒G(ǎ), précédée d'un s. Exemple : avec le radical du verbe signifiant « manger », ⲏ┺G (mǂkda), on aura ⲏ㔋┞┺ (mǂksǎmnida). On constate que, pour des raisons phonétiques, leථ(p) de la terminaison se prononce « m ».. Tous les radicaux verbaux se traitent au présent de la même manière. Ainsi, le verbe être, pris dans le sens d'exister, et non dans celui de se trouver, a pour radical i : il donnera 㧛┞┺G (imnida). Le verbe « se trouver ». a pour radical iss dont le présent est 㧞㔋┞⋮G(issǎmnida). Il existe un verbe « ne pas être », de racine distincte de celle du verbe « être », 㠜┺G (ǂpta), son présent est 㠜㔋┞┺G (ǂpsǎmnida) qui traduit l'expression française « il n'y en a pas ». Indiquons au passage que, de façon générale, le verbe « avoir » est rendu dans la majorité des cas par le verbe 㧞┺G (itta) selon la tournure « à moi voiture est » pour dire « j'ai une voiture ». o L’impératif La forme polie de l'impératif se compose du radical du verbe et du suffixe 㕃㔲㣪G(-sipsio)8
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Si le radical du verbe se termine par une consonne ce suffixe devient : 㦒㕃㔲㣪 (ǎsipsio).
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Par exemple, Ṗ㕃㔲㣪( kasipsio) peut se traduire par « allez, s'il vous plaît » ou « veuillez aller ». C'est le mot que l'on trouve dans l'expression employée pour dire « au revoir » à quelqu'un qui s'en va : 㞞⎫䧞Ṗ㕃㔲㡺 (annyong-hi kasipsio) dont le sens est à peu près « allez en paix » Quand on dit au revoir à une personne qui reste, l'expression devient : 㞞⎫䧞Ἒ㕃㔲㡺G (annyong-hi kyésipsio) c'est l'équivalent de « restez en paix ». L'impératif que vous serez sûrement amenés à employer le plus fréquemment est celui du verbe « donner »: 㭒┺G (tchuda). Cet impératif est 㭒㕃㔲㣪G(tchusipsio). Rappelons qu'il se place, comme il est de règle pour tous les verbes d'une proposition principale, à la fin de la phrase. Exemple : « donnez-moi un peu d'eau » se dit ⶒ㫖㭒㕃㔲㣪G(mul tchom tchusipsio) Notons que ⶒG(mul), l'eau, ne prend pas obligatoirement le suffixe du complément d'objet direct car le sens de la phrase est sans ambiguïté ; 㫖 tchom) « un peu », s'emploie souvent pour adoucir l'ordre donné par l'impératif : il n'est pas nécessaire de le traduire. * * * Une autre forme très utile d'impératif, que les grammairiens appellent parfois exhortatif, est celle qui correspond à la première personne du pluriel de l'impératif français. Sa terminaison est (psida), après une consonne. Avec le verbe « aller », on aura donc ṧ㔲┺G (kapsida): « allons ! ». C'est la formule que vous devez employer, par exemple, dans un taxi ; il serait incorrect d'employer dans ce cas Ṗ㕃㔲㣪G (kasipsio), car cela impliquerait que le chauffeur aille sans vous où vous lui dites d'aller.
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Le futur Il est facile de former le futur des verbes et de le repérer à l'oreille dans la conversation. Le futur se caractérise par la syllabe ỶGGGGGGG (-késs), placée immédiatement après le radical du verbe. Exemple : ṖỶ㔋┞┺G(kagéssǎmnida), futur du verbe « aller » : « j'irai », « vous irez », etc. Le futur s'emploie en coréen dans des cas où le français use du présent : c'est le cas des verbes signifiant « savoir », « comprendre », etc. Ceci s'explique peut-être par la nuance d'incertitude que porte le futur, comme le conditionnel français dans l'expression : « nous ne saurions vous dire ». Exemples : 㞢Ỷ㔋┞┺G(algéssǎmnida), « je comprends » ⳾⯊Ỷ㔋┞┺G(morǎgéssǎmnida), « j'ignore ». Le passé La formation du passé n'est pas aussi régulière que celle du présent ou du futur. La caractéristique du passé est la double lettre ss, mais celle-ci s'ajoute soit au radical du verbe, soit, plus fréquemment, au radical modifié. Cette modification du radical est très importante, car elle est à la base du langage non formel, en (yo), le plus largement employé dans la conversation courante. Le radical modifié sert également à la formation de verbes composés, comme nous le verrons plus loin. La modification consiste en l'ajout de la voyelle ǂ ou a au radical. Bien qu'il y ait des exceptions, les radicaux dont la voyelle est o ou a ajoutent généralement la voyelle a, les autres, la voyelle ǂ Cet ajout de voyelle entraîne souvent, pour les radicaux se terminant par une voyelle, une combinaison des deux voyelles - la finale du radical et la voyelle ajoutée – qui constitue la seule difficulté de cette forme. Le tableau ci-dessous donne les exemples les plus usuels de radicaux ainsi modifiés.
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TABLEAU DES MODIFICATIONS DE VOYELLES DU RADICAL VERBAL POUR LA FORMATION DU PASSE, DE LA FORME EN YO ET DES VERBES COMPOSES verbe français faire donner q. donner (honor.) aller venir être bien manger, boire mettre voir écrire s'asseoir se produire
verbe coréen hada tchuda tǎrida kada oda tchohda mǂkda nohda poda ssǎda andjda nada
radical ha tchu tǎri ka o tcho mǂk noh po ssǎ andj na
radical modifié hè tchuǂ tǎryǂ ka wa tcho-a mǂgǂ noha pwa ssǂ andja na
Nota 1. Généralement, les radicaux se terminant par un 㞚G (a) ne se modifient pas. 2. On constate que les verbes dont la dernière syllabe du radical comporte un 㡺G(o) ou un 㞚G(a) se modifient avec la voyelle 㞚G (a) et les autres avec la voyelle 㠊G(ǂ). 3. Les radicaux dont la dernière syllabe se termine par la voyelle㦒 (ǎ) se modifient en remplaçant ce 㦒Gpar 㠊G(ǂ). 4. Les Coréens appellent « voyelles yang » 㞚G (a) et 㡺G (o), et « voyelles yin » 㠊G(ǂ), 㤆G(u), 㦒 (ǎ) et 㧊G(i). Le 㠊(ǂ) s'emploie donc avec les voyelles yin et le 㞚(a) avec les voyelles yang. On constate que certains verbes tels que Ṗ┺G(kada) ne modifient pas leur radical. Dans le lexique, à la fin de la méthode, nous donnons systématiquement le radical modifié des verbes. Il est maintenant facile de former les passés des verbes : 䞮┺(hada) « faire » donne 䟞㔋┞┺G(héssǎmnida) 㭒┺(tchuda) « donner »㭒㠞㔋┞┺G(tchuǂssǎmnida) Ṗ┺(kada) « aller » Ṗ㔋┞┺G(kassǎmnida), etc. 59
Comme pour les autres temps, ces formes du passé ne marquent pas la personne : Ṗ㔋┞┺G (kassǎmnida) signifie aussi bien « il est allé », que « je suis allé » ou « nous sommes allés ». La forme interrogative La terminaison qui caractérise la forme interrogative est (-mnikka). Cette terminaison se rattache au radical selon les mêmes règles que celles qui concernent la terminaison du présent. On aura ainsi, par exemple : avec le verbe « être », « se trouver » : 㧞㔋┞₢G(issǎmnikka, radical 㧞iss) Avec le verbe « aller », ṧ┞₢G(kamnikka, radical ka), et ainsi de suite. La forme négative Contrairement à beaucoup de langues, il n'est pas très facile de mettre un verbe coréen à la forme négative. Il existe cependant une forme simplifiée par laquelle nous commencerons. La négation peut être marquée par deux mots : - 㞞G (an) qui correspond plutôt à une négation morale (ne pas vouloir); elle apparaît dans 㞚┞㣪 (ani-yo) qui signifie « non ». - ⴑ (mot) qui est plus fort et rend l'idée d'une impossibilité physique (ne pas pouvoir). Ces mots se placent avant le verbe, comme c'est normal puisque le verbe est toujours à la fin. Exemples : avec les mots « ministre » 㧻ὖ(tchang-gwan) et « venir » 㡺⋮ (oda), on dira : 㧻ὖ㦖G 㞞G 㢋┞┺G (tchang-gwan-ǎn an omnida) le ministre ne vient pas, il ne veut pas venir. 㧻ὖ㦖Gⴑ 㢋┞┺G(tchanggwan-ǎn mod omnida) le ministre ne vient pas, il ne peut pas venir, il est empêché. Nous vous conseillons d'employer l'une ou l'autre de ces deux formules ; cependant il faut aussi connaître la construction classique de la négation verbale. Le procédé est le suivant : on ajoute au radical du verbe la particule 㰖(dji) puis, selon que le sens exige l'emploi de (an) ou de (mot), on fait suivre la forme en 㰖G (dji) de l'une ou l'autre des
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expressions verbales ci-après : 㞠㔋┞┺G (ansǎmnida) ou ⴑ䞿┞┺G(mot hamnida) La première est le présent d'un véritable verbe négatif. La seconde emploie comme auxiliaire le verbe 䞮┺G (hada) qui signifie « faire ». LE PIÈGE DES QUESTIONS NÉGATIVES En coréen, on ne dit pas toujours « oui » ou « non » dans les mêmes conditions qu'en français. Si vous dites : « vous n'allez pas au bureau ? », en français, la personne interrogée répondra « non ». si elle n'y va pas. En coréen, elle répondra « oui ». Très profondément, le Coréen cherche toujours à tenir compte du point de vue de l'autre ; il adapte sa réponse à la logique de son interlocuteur au lieu d'imposer la sienne. Attention, la réponse affirmative en coréen ⍺G (né) ne se traduit donc pas automatiquement par « oui » en français. Par exemple, à la question négative : pap an mǂgǂssǎmnika ? « est-ce que tu n'as pas mangé ? », la réponse coréenne ⍺G (né) qui signifie « oui », correspond au français « non, je n'ai pas mangé » et la réponse 㞚┞㣪G(aniyo) qui signifie « non » correspond au français « si, j'ai mangé » Au passé ou au futur, seul l'auxiliaire change de temps, la forme en 㰖(dji) reste invariable. Exemples : je ne vais pas ⋮⓪GṖ㰖G㞠㔋┞┺G(na-nǎn kadji ansǎmnida) je ne suis pas allé ⋮⓪G Ṗ㰖G 㞠㞮㔋┞┺G (na-nǎn kadji anassǎmnida) je n'irai pas ⋮⓪G Ṗ㰖G 㞠Ỷ㔋┞┺G (na-nǎn kadji ankéssǎmnida) Il est important de noter que le coréen fait un très large usage de deux verbes qui ont un sens négatif : 㠜┺ (ǂpta) signifie « être absent », « ne pas être » ⳾⯊┺G(morǎda) est l'équivalent de « ne pas savoir », « ignorer ». Vous les emploierez constamment dans des expressions telles que : 61
㠜㔋┞┺G(opsǎmnida) « il n'yen a pas » ⳾⯛┞⋮G(molǎmnida) « je ne sais pas », « vous ne savez pas ». . L'impératif négatif La formation de l'impératif négatif repose aussi sur la forme en 㰖(dji). On se contente d'y ajouter la forme auxiliaire Ⱎ㕃㔲㣪G (masipsio)9. Ainsi, « n'allez pas » se dira Ṗ㰖GⰞ㕃㔲㣪G(kadji masipsio). o Autres temps Les temps indiqués ci-dessus suffisent aux conversations courantes. Il faut toutefois savoir que le coréen dispose de nombreux autres temps, au passé et au futur : - Il existe un « double passé », formé en ajoutant 㠞G (ǂtt) à la marque du passé 㠞Gou 㞮. On l'emploie pour relater un événement du passé ; - on trouve aussi deux imparfaits et un plus-que-parfait d'usage restreint ; ils interviennent, entre autres, dans les participes et pour relater un souvenir ; - il existe aussi un futur intentionnel, moins certain que le futur en ỶG(-késs) que nous avons vu. On le forme avec le participe futur (radical + l) auquel on ajoute le mot ộG(kǂt) « chose ». Exemple : « on le fera »G 䞶G ộ㧛┞⋮ (hal kǂsimnida) littéralement : « il y a la chose de faire »; - signalons aussi un futur antérieur, où la forme du futur suit la forme du passé, et un futur conjectural (radical suivi de Ⰲ⧒G(lila) qui exprime une opinion ou un projet. Ces indications sont données à seule fin que le lecteur ne soit pas surpris par ces formes verbales moins fréquentes, dont il n'est pas nécessaire de faire usage dans la conversation. N'oubliez pas non plus que les très nombreuses formes des verbes coréens ne concernent pas seulement l'expression des temps : la plupart d'entre elles servent à former des dérivés verbaux qui se 9
Le verbe (malda) d'où provient cette forme signifie « ne pas faire »
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traduisent en français par des propositions subordonnées, infinitives ou non. Ces formes seront étudiées plus loin, à propos des propositions subordonnées. LA CONJUGAISON COURANTE, « FORME EN (yo) » Nous venons de voir, à propos de la formation du passé dans le style formel, qu'il se construit à partir du radical verbal modifié. Dans la forme en 㣪G (yo), ce radical modifié, auquel on ajoute l'inévitable 㣪 (yo), rend, à lui seul, le présent, 'impératif et l'interrogatif. Ces temps ne se distinguent que par l'intonation qu'on y met. En français également, dans la conversation, on peut dire, par exemple, « tu viens » de façon normale ou sur un ton interrogatif. Le passé et le futur se forment avec les mêmes suffixes que ceux du style formel : - pour le passé, on écrit la double lettre sous la dernière voyelle du radical modifié et on ajoute 㠊 (ǂ); - pour le futur, on ajoute au radical modifié la syllabe ỶG (késs), puis la même désinence 㠊(ǂ). Bien sûr, dans les deux cas, passé et futur, on ajoute à l'ensemble la particule d'adoucissement 㣪G(yo). Par exemple, avec le verbe 䞮┺G(hada), « faire », on aura : - présent affirmatif et interrogatif 䟊㣪G(hè-yo) - passé affirmatif et interrogatif 䟞㠊㣪G(hèssǂyo) - futur affirmatif et interrogatif 䞮Ỷ㠊㣪G(hagéssǂyo) A tous les temps, on peut adjoindre l'honorifique 㐐G (si) qui se place immédiatement après le radical non modifié. On obtient ainsi un nouveau radical « honorifique » qui subit alors la modification habituelle. En l'occurrence, le 㐐 (si) se transforme en ㉬G(sé). Par exemple, toujours avec le verbe 䞮┺G(hada), on aura : radical : 䞮(ha); radical « honorifique » : 䞮㐐G (hasi); radical « honorifique » modifié : 䞮㎎G (hasé); on dira donc : 䞮㎎㣪G
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(hasé-yo) pour exprimer aussi bien « faites », « vous faites » ou « faites-vous ? ». . Autres exemples de verbes dans la forme en 㣪(yo) - Verbe « aller » Ṗ┺G (kada) ; radical ṖG (ka) ; radical modifié identique ṖG(ka), Ṗ㣪G(kayo) signifie « on va », « va ! », « va-til ? » .... Avec l'honorifique 㐐(si), on dira Ṗ㐐㣪G(kasiyo). Au passé, on aura : Ṫ㠊㣪 (kassǂ-yo) et au futur ṖỶ㠊㣪G (kagéssǂyo) - Verbe « venir » 㡺┺G(oda) ; radical (o) : modifié par la voyelle (a), il devient 㢖G(wa). D'où : 㢖㣪G(wa-yo) « on vient », « viens, vient-il ? »... - Verbe « être bon » 㫡┺G(tchota) ; radical 㫡G(tchoh) modifié par la voyelle (a), il devient 㫡㞚G(tchoa). D'où : 㫡㞚㣪G(tchoa-yo) « c'est bon », « est-ce bon ? ». - Verbe « ignorer » ⳾⯊┺G (morǎda); radical ⳾⯊G (morǎ) modifié par la voyelle (a), il devient, par redoublement du (1), ⴆ⧒G(molla). D'où : ⴆ⧒㣪G(molla-yo) « j'ignore », « on ignore », « ignores-tu ? »... - Verbe « faire : 䞮┺G (hada); radical 䞮G (ha) : modifié exceptionnellement en 䟊G (hè). D'où :G 䟊㣪 (hè-yo) « il fait », « fais-tu ? ». - Verbe « ne pas y avoir » 㠜┺G(ǂpta) ; radical 㠜G(ǂps) : modifié par la voyelle (ǂ), il devient 㠜G(ǂpsǂ), d'où : 㠜㠊㣪G(ǂpsǂ-yo) « il n'y a pas », « tu n'as pas ? »... - Verbe « être », « se trouver » 㧞┺G(itta); radical 㧞(iss) : modifié par la voyelle (ǂ), il devient 㧞㠊G (issǂ), d'où : 㧞㠊㣪G (issǂ-yo) « il y a », « y a-t-il ? »..
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LA CONJUGAISON DANS LA FORME BASSE Quand nous avons exposé les différentes façons de s'exprimer, nous avons mentionné la « forme basse », qui s'emploie en principe pour marquer la supériorité sociale de celui qui parle sur son interlocuteur. Vous serez peu fréquemment amené à employer cette forme, sauf pour vous adresser à des enfants, auquel cas elle est obligatoire. Cependant, la forme basse est très usuelle dans les rapports entre amis intimes (camarades de classe, de régiment, etc.) ; de plus cette forme intervient dans le discours indirect, comme nous le verrons plus loin. Il est donc nécessaire de la connaître et elle présente l'avantage d'être très simple. Les terminaisons de la forme basse sont les suivantes : Au présent, pour les verbes non actifs, la forme basse coïncide avec la forme en ┺ (ta) sous laquelle les verbes sont donnés dans le dictionnaire. Pour les verbes actifs, on intercale (n) ou : ⓪G(nǎn) entre le radical et la terminaison ┺ (ta): - (n) se place en « patchim », c'est-à-dire au-dessous de la voyelle des radicaux qui se terminent par une voyelle. Ex.: 䞮┺G(hada) donne 䞲┺G(handa) - ⓪G(nǎn) s'emploie après les radicaux terminés par une consonne. Ex.: ⲏ┺G(mǂkta) donne ⲏ⓪┺G(mǂknǎnta) Au passé, la forme basse est constituée du radical modifié, complété par le double (ss) en patchim, comme pour le passé formel poli, mais suivi de ┺ (ta) tout simplement. Ex. : le verbe 㡺┺G (oda) a pour radical modifié 㢖G (wa) et donnera 㢪┺G(watta). Au futur, on prend le radical non modifié, on y joint la marque du futur Ỷ (-késs) puis ┺ (ta). Ex. : le verbe 㡺┺G ( oda) donnera 㡺Ỷ┺G(ogétta). On remarque que le double ss en patchim s'assimile au t qui le suit parce qu'il est suivi d'une consonne et se traduit, dans la prononciation par le redoublement du (t), sans plus.
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A l'impératif, on fait suivre le radical modifié de ⧒ (ra). Ex. : le verbe « faire » 䞮┺G(hada) donne 䟊⧒G(hèra) le verbe « venir » 㡺┺G(oda) donne : 㡺⧒G(ora) le verbe « aller » Ṗ┺G(kada) donne : Ṗ⧒G(kara) Cet impératif est celui de la deuxième personne, il correspond à la terminaison en (-sipsio) du style formel. Pour l'impératif de la première personne du pluriel « allons, faisons », etc. - on fait suivre le radical non modifié de 㧦 (dja). Par exemple : « faisons » se dit, en forme basse 䞮㧦G (hadja) et « voyons » ⽊㧦G(podja). Cette terminaison correspond à (-psida) dans le style formel. Pour l'interrogation, on emploie la particule ⌦G (nya), qui se substitue à la terminaison ┺ (ta) du présent, du passé ou du futur. Par exemple, « as-tu bien travaillé » se dira : ὋG 㧮䟞⌦G (kongbu tchal hènnya). Cette tournure est valable pour le style indirect, comme le montre la phrase suivante : « il m’a demandé combien c'était » qui se traduit :G⋮䞲䎢G㠒Ⱎ⌦ἶGⶒ㠞㔋┞┺G(na-han t'é ǂlma-nya go murǂssǎmnida) Rappelons que cette forme, qui marque nettement la supériorité de celui qui l'emploie, ne doit, en général, pas être utilisée par un étranger à cause des dangers qu'un usage maladroit peut présenter. Elle ne vous est présentée que pour information, car vous aurez peut-être peu d'occasions de parler à des enfants. RÉSUME DES DEUX CONJUGAISONS LES PLUS FRÉQUENTES (Exemples pris avec le verbe (hada), « faire ») Conjugaison formelle présent : radical + (-mnida). Ex. : (hamnida) impératif : 2ème personne : radical + (-sipsio ). Ex. : (hasipsio) 1ère personne du pluriel : radical + (-psida) Ex.: (hapsida) futur radical + (-késsǎmnida) Ex.: (hagéssǎmnida) passé : radical modifié+ ( -ssǎmnida) Ex. : (hèssǎmnida) 66
interrogatif : radical + (-mnikka) Ex.: (hamnikka) négatif : soit (an) ou (mot) + verbe au temps convenable. Ex : (an hamnida) soit radical + (dji) + (an sǎmnida) soit : radical + (dji) + (mot hamnida) Ex. : (hadji mot hamnida) impératif négatif : radical + (dji) + (masipsio) Ex. : (hadji masipsio) Conjugaison courante (forme en yo) présent impératif radical modifié + (yo). Ex.: (hè-yo) interrogatif futur : radical + (-késsǂ-yo) Ex.: (hagéssǂ-yo) passé : radical modifié + (-ssǂ-yo) Ex.: (hèssǂ-yo) AUTRES DÉRIVÉS VERBAUX Le passif et le causatif La formation des verbes passifs est très irrégulière en coréen. Aussi vous conseillons-nous de ne pas employer le passif et de le remplacer par une tournure active. Ne dites donc pas : « cette société a été achetée par M. Pak » mais : « M. Pak a acheté cette société ». Toutefois, vous pouvez être amené à rencontrer des verbes au passif ; sachez seulement qu'ils se caractérisent souvent, mais pas toujours, par un 㧊(i) ou un 䧞G(hi) après le radical (parfois aussi ₆(ki) ou Ⰲ(li). Exemples : ⽊┺G(poda) « voir » donne ⽊㧊┺G(po-i-da) « être vu ». ⲏ┺(mǂkta) « manger » donne ⲏ䧞┺G(mǂkhida) « être mangé » Ces verbes passifs se conjuguent normalement comme les autres verbes. Cependant, certains verbes coréens correspondent à un passif français et leur passif correspond au verbe actif français. Exemple : ㏣┺ (sokta) « être trompé » et ㏣㧊┺G(sogida) « tromper » Des transformations analogues du radical rendent aussi certains verbes causatifs. 67
Exemple : ⲏ㧊┺G(mǂgida) « faire manger » Plus souvent et plus simplement, le causatif se forme en suffixant ỢG (ké) au radical du verbe d'action et en ajoutant le verbe 䞮┺ (hada)» faire » Exemple : 㧒䞮┺G(il hada) « travailler » donnera 㧒䞮Ợ䞮┺G(il hagé hada) « faire travailler ». Forme exclamative ῂ⋮G L'exclamation se marque en coréen par la particule finale ῆG(kun) éventuellement adoucie par (yo) en style formel et (a) dans le discours entre égaux. Voici quelques exemples de son emploi : « Ah, vous voici ! » se dit en style formel : 㡺㎾ῆ㣪G(osyǂk-kunyo). On remarque que le verbe 㡺┺G (oda) comporte l'honorifique 㔲(si) et qu'il est au passé ; « vous êtes venu ! » Entre égaux, « ah, te voici ! » se dit 㢪ῂ⋮G(wak-kuna)10. Ici, la marque du passé, qui implique la modification du radical, s'applique directement au verbe 㡺┺G (oda) et (o) devient (wa) alors que dans le cas précédent, c'était le radical modifié par l'honorifique 㡺㔲G(osi) qui se modifiait en 㡺㎪G(osyǂ). Enfin, en forme basse, « ah, te voici ! » se dit simplement 㢪ῆG (wak-kun), sans particule adoucissante et sans honorifique, mais au passé puisque l'idée exprimée est que la personne est arrivée. Forme dubitative C'est la particule 㰖G (dji / tchi) qui marque l'expression d'un certain doute. Celle-ci se place après un participe. Il existe en coréen différents participes, présent, passé ou futur dont nous allons parler dans les prochaines pages, car ils servent à former ce qui tient lieu de subordonnées circonstancielles. Par exemple, avec le participe futur qui se forme en ajoutant (l) au radical, on pourra dire : 10
Le n de (kun) s'écrit par exception, avec le (a) de la syllabe suivante.
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« je ne sais pas où il ira » 㠊❪⪲GṞ㰖G⳾⯛┞┺ (ǂdi-ro kal-tchi molǎmnida) La particule 㰖 (tchi) employée avec les verbes 㧞┺G(itta) et 㠜┺G (ǂpta) donne des expressions très courantes, qui peuvent être au présent, au passé ou au futur, et marquent l'incertitude. Par exemple : « je ne sais pas si j'ai de l'argent » pourra se dire ☞㧊G㧞⓪㰖G㠜⓪㰖G㧮⳾⯊Ỷ㔋┞┺G(ton-i innǎndji omnundji tchal morǎgéssǎmnida) Ici, 㧞┺G(itta) et㠜┺G(ǂpta) sont au participe présent suivi de 㰖G (tchi) ; 㧮(tchal) signifie « bien » et le verbe ⳾⯊┺G (morǎda), « ne pas savoir », est au futur, comme c'est souvent le cas lorsque nous employons le présent. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES En français, les propositions subordonnées sont reliées à la proposition principale soit par une conjonction (que, quand, comme, parce que...), soit par un pronom relatif (qui, que...), soit par un mot interrogatif (où, comment...), soit directement dans le cas des propositions infinitives. En coréen, la façon dont est formée la proposition subordonnée est particulièrement originale et caractéristique du génie de cette langue. Peut-être ce chapitre vous paraîtra-t-il dépaysant, voire difficile, mais il est aussi le plus intéressant intellectuellement. Il vous permettra d'entrer dans une forme de pensée qui nous est très étrangère et vous découvrirez des modes d'expression riches et subtils, très différents des nôtres. Les explications qui suivent sont présentées très simplement. Si cette partie de la grammaire coréenne vous semble cependant trop ardue, ne désespérez pas : il ne vous est pas nécessaire de former des phrases compliquées dès le début. Aussi ne cherchez pas à tout retenir systématiquement et considérez ce qui suit surtout comme une initiation à une tournure d'esprit qui nous est très inhabituelle. * * *
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Voici plusieurs remarques préalables : - Nous avons déjà vu que la proposition subordonnée coréenne est toujours placée avant la principale. - Le verbe de la proposition subordonnée n'a jamais la forme qu'il revêt dans une principale : il se compose du radical du verbe, éventuellement modifié, et d'un ou plusieurs suffixes qui marquent en quelque sorte de quel type de proposition subordonnée il s'agit. A vrai dire, le terme de proposition subordonnée tel que nous l'entendons n'est pas transposable en coréen. Dans la phrase française « il dit que le temps est beau », seule la conjonction « que » marque la relation entre « il dit » et « le temps est beau » qui se comprennent séparément. La conjonction subordonne une idée à l'autre. En coréen, c'est la modification du verbe de la subordonnée qui marque sa relation avec la principale. - Rappelons qu'en français certaines propositions subordonnées sont infinitives et n'impliquent pas l'usage des conjonctions ; dans « il veut aller au restaurant », « aller au restaurant » est une proposition infinitive subordonnée. La tournure coréenne se rapproche davantage de ce type de proposition que de celles introduites par une conjonction. Le coréen fait un large usage de ce qui, en français, ressemble à nos participes et à notre infinitif (nom verbal). . Participes et nom verbal A partir du radical d'un verbe, on construit très facilement quatre formes extrêmement utiles et simples : les participes (présent, passé et futur) et le nom verbal, qui joue le rôle de notre infinitif. Pour les verbes d'action, ces formes verbales sont : 1. participe présent : radical + ⓪G(nǎn); 2. participe passé : radical + (n) ou (ǎn) après une consonne ; 3. participe futur : radical + (1) ou (ǎl) après une consonne ; 4. infinitif ou nom verbal : radical + (gi) Pour les verbes d'état, la forme en (n) marque aussi bien le participe passé que le participe présent. Exemples : du verbe d'action (kada), dont le radical est terminé par une voyelle, on tire : Ṗ⓪G(kanǎn) allant, qui va ; ṚG(kan) qui est allé ; 70
ṞG(kal) qui ira ; Ṗ₆G(kagi) aller, le fait d'aller ; Le coréen connaît bien d'autres formes analogues : un participe imparfait en ▮G (tǂn), des participes plus-que-parfait en 跮▮G (ss tǂn) ou 跮㠞▮G (ssǂstǂn), des participes futur antérieur en 跮㦚͑ (ssǎl) ou 跮㠞㦚͑ (ssǂssǎl), et un nom verbal en (m). Il faut connaître leur existence, mais il n'est pas nécessaire de les employer ni de les apprendre. Ces participes ou infinitifs se comportent pleinement comme des verbes en ce sens qu'ils peuvent avoir sujet et complément. Ils sont aussi très semblables aux adjectifs, comme nous le verrons plus loin. C'est en employant ces formes verbales que l'on traduit en coréen nos propositions relatives. o Les propositions relatives Prenons les trois phrases ; - Qui est l'ingénieur qui va à Paris ? - Qui est l'ingénieur qui est allé à Paris ? - Qui est l'ingénieur qui ira à Paris ? Leur traduction en coréen sera : ザⰂ㠦Ṗ⓪₆㌂ῂ㧛┞₢G (Pari-é ka-nǎn kisa nugu imnikka ?) ザⰂ㠦Ṛ₆㌂ῂ㧛┞₢G(Pari-é kan kisa nugu imnikka ?) ザⰂ㠦Ṟ₆㌂ῂ㧛┞₢G(Pari-é kal kisa nugu imnikka ?) La tournure mot-à-mot est : Paris-à-qui-va (qui est allé, qui ira) ingénieur qui est-il ? On constate que : - la proposition subordonnée est placée immédiatement avant le mot auquel elle se rapporte (ici : ingénieur), - on n'emploie pas de pronoms relatifs mais le participe du temps requis dans la subordonnée. Cette tournure des propositions relatives est extrêmement féconde et beaucoup d'autres propositions subordonnées sont construites sur ce principe.
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Par exemple, pour former les propositions subordonnées de temps, de lieu ou de manière, on emploie souvent une proposition relative rapportée à un mot intermédiaire : ➢ (ttè) moment ◆ (té) lieu 㑮 (su) moyen ộG(kǂt) chose 㧒G(il) travail, événement, affaire C'est-à-dire qu'au lieu de dire « quand », « où », « comment », on dira « le temps que », « l'endroit que », « la manière que ». Par exemple, « il y a moyen de faire » se dira : 䞶㑮㢼┺G(hal su itta) littéralement : « de faire (participe futur) moyen il-y-a ». Nous allons rencontrer quelques exemples de ces tournures en abordant les autres types de propositions subordonnées. * * * Propositions circonstancielles de temps Une proposition française introduite par quand peut se traduire en coréen de la façon suivante : on fait suivre le participe futur (radical du verbe +ඥ) de ➢G(ttè) qui signifie « moment, temps » ; ensuite vient la proposition principale. Exemple : 䞲ῃ㠦G 㻮㦢G 㢪㦚➢G 䞲ῃⰦ㦚G ⴆ⧦㔋┞┺G (Han-gug-é tch'ǂǎm wassǎl ttè Han-guk-mar-ǎlmollassǎmnida) Littéralement : Corée-en début étant-arrivé moment Corée langue ne-savais-pas Dans le cas où « quand » a le sens de « chaque fois que / au cas où », « si », on emploie plutôt le suffixe Ⳋ(myǂn), 㦒ⳊG(ǎmyǂn) après une consonne). Exemple : « s'il pleut, je resterai à l'hôtel » ゚ṖG 㡺ⳊG 䢎䎪㠦G 㧞Ỷ㔋┞┺G (piga omyǂn hotel-é itkéssǎmnida) littéralement : pluie venir si je hôtel-à resterai. Attention : pour traduire « quand » en coréen, efforcez-vous de préciser mentalement si « quand - est pris dans le sens de « si », 72
« après que », « au moment où », de façon à choisir la tournure coréenne appropriée. Une proposition subordonnée introduite par avant que se rend en coréen par une tournure qui fait appel au nom verbal (radical + ₆). Ce nom verbal est suivi de la postposition 㩚㠦 (tchǂn-é), « avant ». Exemple : « M. Kim téléphonera avant d'aller à l'aéroport »Ὃ䟃㠦G Ṗ₆㩚㠦G ₖ㝾ṖG 㩚䢪G 䞮Ỷ㔋┞┺G (kong-hang-é kagi-djǂn-é Kim-ssiga tchǂn-hwa hagéssǎmnida). Littéralement : « aéroportà aller-avant Kim-monsieur téléphonera ». Une proposition introduite par après que emploie la postposition, 䤚㠦G(hu-é), « après », qui s'applique au participe passé et non au nom verbal. Exemple : « M. Kim téléphonera après être allé à l'aéroport » Ὃ䟃㠦GṚ䤚㠦Gₖ㝾ṖG㩚䢪G䞮Ỷ㔋┞┺G(kong-hang-é kan-hué Kim-ssiga tchǂn-hwa hagéssǎmnida) Mot à mot : « aéroport-à aller-après Kim-monsieur téléphonera ». Une proposition introduite par pendant que emploie l'une ou l'autre des postpositions 㭧㠦G (tchung-é) ou ㌂㧊㠦G (sa-i-é) qui s'applique au participe du verbe de la subordonnée. Exemple : « M. Kim téléphonera pendant qu'il ira à l'aéroport ». Ὃ䟃㠦G Ṗ⓪㭧㠦G ₖ㝾ṖG 㩚䢪G 䞮Ỷ㔋┞┺G (kong-hang-é kanǎn-djung-é Kim-ssiga tchǂn-hwa hagéssǎmnida) Littéralement : « aéroport-à allant-pendant Kim-monsieur téléphonera ». Propositions circonstancielles de lieu Une proposition française introduite par où se construit en coréen avec le participe du temps de cette subordonnée, suivi de ◆(té) qui signifie « lieu », « endroit ». Ex. : « il habite où son père travaille » ⁎㧊㦮G㞚⻚㰖ṖG㧒䞮⓪G◆G㌓┞┺G(kǎié abodjiga il hanǎn dé samnida) (littéralement : « son père travaillant-endroit, il habite ») Toutefois, si la phrase répond à une interrogation ou à un doute, on emploie le mot 㠊❪G(ǂdi), « où », en tête de la subordonnée dont 73
le verbe est, comme précédemment, au participe du temps convenable. Ex. : « je sais où il est allé »G㠊❪⪲GṪ⓪㰖G㞢Ỷ㔋┞┺G(ǂdi-ro kannǎn-dji algéssǎnnida) o Propositions circonstancielles de manière Le système reste le même : le verbe de ce qui est la subordonnée en français est traduit par un participe coréen, présent, passé ou futur, et cette proposition s'applique à un mot auxiliaire tel que (su), « moyen », qui se construit avec 㢼┺G(itta) et en 㛺┺G(ǂpta) Exemple : « il ne sait pas comment y aller » ⁎⓪G㠊⠑ỢG⁎ộ㠦G ṞG 㑮G 㢼⓪㰖⳾⯛┞⋮(ku-nǎn ǂttǂké kǎgos-é kal su innǎndji morǎmnida). Littéralement : « il comment ce-lieu-à aller moyen êtrene-sait-pas » Propositions causales Une proposition française introduite par parce que peut se traduire de deux façons : - s'il s'agit d'une réponse implicite à la question pourquoi, la tournure consiste à ajouter au radical du verbe + ₆G (ki), c'est-àdire au nom verbal, la locution ➢ⶎ㠦G(ttèmun-é). Vient alors la proposition principale. Ex. : « je n'irai pas parce qu'il pleut » ゚ṖG 㡺₆G ➢ⶎ㠦G ⴑṖỶ㔋┞┺G(piga o-gi ttèmun-é mot kagéssǎmnida) - s'il s'agit d'une relation causale entre deux verbes, il convient d'employer ㍲G (sǂ) comme nous le verrons plus loin dans le chapitre sur la coordination des phrases. Propositions conditionnelles Une proposition française introduite par si ou dans le cas où qui exprime une hypothèse, se traduit en coréen grâce au suffixe ⳊG (myǂn) ou 㦒ⳊG(ǎmyǂn) après une consonne. Ce suffixe s'ajoute au radical du verbe non modifié pour le présent ou au radical suivi du suffixe du passé ou du futur selon les cas.
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Ex. : « s'il pleut » ゚ṖG 㡺ⳊG (pi-ga o-myǂn) Littéralement : « la pluie, si elle vient » « s'il pleuvait » ゚ṖG㢪㦒ⳊG(pi-ga wassǎmyǂn) Rappelons que 㢪G(wass) est le radical du passé du verbe 㡺┺G(oda) : 㡺R㞮G(o-ass) Les propositions infinitives En français, de nombreuses phrases emploient une construction infinitive, c'est-à-dire que la subordonnée a pour verbe un infinitif. Par exemple : « j'ai décidé d'aller au cinéma » « je pense revenir samedi », etc. On compte un nombre considérable de verbes qui admettent de telles propositions infinitives comme complément d'objet : désirer vouloir devoir être possible savoir demander espérer refuser laisser, etc. Le coréen dispose d'une tournure qui n'est pas sans rappeler la proposition infinitive française en ce sens qu'elle est fondée sur deux verbes dont l'un a le sens principal et l'autre nuance le premier. Il s'agit des verbes composés, dont l'emploi est si généralisé qu'ils traduisent aussi des verbes simples du français. D'autres propositions infinitives françaises se rendent en coréen par des formes verbales particulières. Nous allons passer en revue ces deux procédés importants. On constatera encore une fois que les catégories grammaticales françaises, telles que les propositions infinitives, s'adaptent mal à la structure de la langue coréenne. * * * . Verbes composés de plusieurs verbes Ce procédé de formation est extrêmement fécond : il combine deux ou parfois trois verbes. Le nouveau verbe ainsi obtenu nuance l'action du premier verbe grâce à l'idée exprimée par le second et éventuellement le troisième. 75
La formation de ces verbes composés est simple : on se contente d'ajouter le second au radical modifié du premier. Nous avons déjà vu, à propos du passé et de la forme en (yo), comment s'effectue cette modification du radical. Voici quelques exemples de ces verbes, classés en fonction de la signification du deuxième élément, celui qui nuance l'action, et dont le rôle s'apparente à celui d'un auxiliaire. Cet auxiliaire peut avoir, en composition, un sens légèrement distinct de son sens originel, 㭒┺ (tchuda) et son équivalent honorifique ✲Ⰲ┺G(tǎrida) ont pour sens originel « donner ». En composition, ils traduisent les verbes français « faire » (pour quelqu'un d'autre), « rendre le service de ». On aura ainsi : - montrer, indiquer ṖⰂ䅲㭒┺G(kalik'yǂ-djuda) - s'occuper de ⽦㭒┺G(pwa-djuda) - aider ☚㢖㭒┺G(towa-djuda) - écouter ✺㠊㭒┺G(tǎro-djuda). - écrire (pour quelqu'un) 㖾㭒┺G(ssǂ-djuda) Exemple : « écrivez-moi ceci en caractères chinois » 㧊ộ㦚G 䞲㧦⪲G 㖾㭒㕃㔲㣪G (i-gǂs-ǎl handja-ro ssǂ-djusipsio). Littéralement : cette-chose Chine-caractère-avec écrire-donnez. Essayer de : l'auxiliaire est le verbe ⽊┺G (poda) « voir » (comparez avec le français populaire « montrez voir »). Exemple : « essayer de réparer » ἶ㼦⽊┺G (kotchyǂ-poda) de ἶ䂮┺G(kotch'ida), « réparer ». Paraître : l'auxiliaire est le passif du verbe ⽊┺G(poda) : ⽊㧊┺G(po-ida) « être vu ». Exemple : 㩠㠊⽊㧊┺G (tchǂlmǂ-po-ida), « paraître jeune », du verbe 㩠┺G(tchǂlmta). « être jeune ». Devenir : l'auxiliaire est un verbe qui ne s'emploie que dans ce rôle : 㰖┺G(tchida). Avec les adjectifs-verbes être vert, être bien,
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etc. On forme ainsi des verbes tels que « verdir », « s'améliorer », etc. Par exemple, de « être bon », on forme : 㫡㞚G 㰧┞┺G (tchoha djimnida) « cela s'améliore ». Continuer à : selon qu'il s'agit d'une action qui se situe dans l'avenir ou dans le passé, on emploie respectivement l'auxiliaire « aller » ou « venir ». Ceci peut se comparer avec les tournures françaises « venir de faire », ou « aller faire ». Exemple : « j'étudie depuis trois ans » ㌒G ⎚㩚G 䎆G ὋG 䟊G 㢪㔋┞┺G(sam nyǂndjǂn put'ǂ kong-bu hè wassǎmnida) G Faire au maximum : le verbe 㭓┺G (tchukta) « mourir » sert à exprimer qu'une action va jusqu'à son extrémité. Par exemple, 㫡┺G (tchohda) « être bon » donnera 㫡㞚㭓┺G (tchoha-tchukta) « aimer à la folie », très employé dans la langue courante. « j'aime énormément : 㫡㞚G 㭓Ỷ㔋┞┺G (tchoha tchukkéssǎmnida) Pour exprimer que l'action est poussée à son terme, qu'elle est achevé, on emploie le verbe ⻚Ⰲ┺G(pǂrida) dont le sens originel est « jeter », « laisser »G Exemple : ㌂⻚Ⰲ┺G (sapǂrida) « acheter complètement », « tout acheter » formé à partir du verbe ㌂┺ (sada) « acheter ». « j'ai complètement oublié » 㧠㠊G ⻚⪎㔋┞┺G (idjǂ pǂryǂ ssǎmnida) Pour exprimer l'état dans lequel on se trouve, on prend pour auxiliaire le verbe « être », « se trouver » 㧞┺G (itta), ou son équivalent honorifique Ἒ㔲┺G(kyésida) Ex. : « restez assis » 㞟㞚GἚ㕃㔲㣪G(andja kyésipsiyo) « M. Kim est ici (il est venu) » ₖ㝾Ṗ㢖㧞㔋┞⋮G (Kim-ssi-ga wa-issǎmnida) . Les autres propositions infinitives D'autres propositions infinitives françaises sont rendues en coréen par des tournures particulières dont le principe ressemble à ce que nous avons vu précédemment pour la forme négative des verbes. 77
Voici quelques exemples de ces tournures, parmi les plus importantes. Forme enἶG(ko) Cette forme, très féconde, s'obtient en ajoutant (ko) au radical du verbe. Elle présente des analogies avec ce que les grammairiens appellent un gérondif et s'emploie très souvent pour rendre la forme progressive, c'est-à-dire pour exprimer qu'une action est en cours. On ajoute alors à la forme en ἶG(ko) l'auxiliaire 㢼┺G(itta) qui est le verbe « être » ou son équivalent honorifique Ἒ㔲┺G (kyésida) Ainsi, avec le verbe 㧓┺G (ilkta) « lire » on aura 㧓ἶ㧞㔋┞⋮G (ilkoissǎmnida) « je lis », « je suis en train de lire ». C'est exactement la tournure de la forme progressive anglaise : « I am reading ». Un autre emploi de la forme en ἶG (ko), cette fois avec le verbe auxiliaire 㕌┺( sip'ta), rend les propositions infinitives françaises construites avec les verbes « vouloir » ou « désirer ». Par exemple, ṖἶG 㕌㠊㣪G (kago sip'ǂ-yo) signifie : « il est désirable d'aller », ce qui, selon le contexte, peut exprimer « je désire aller ». On peut aussi faire suivre la forme ἶG(ko) du temps convenable du verbe composé 㕌㠊䞮┺ (sip'ǂhada). L'intervention du verbe 䞮┺G (hada) peut se comparer à celle du verbe français « exprimer » dans l'expression « exprimer le désir » au lieu de « désirer ». Exemple : « M. Kim désire aller à Paris » ₖ㍶㌳㧊GザⰂ㠦GṖἶG 㕌㠊䞿┞┺G(Kim sǂnseng-i Pari-é kago sip'ǂ hamnida). Plus familièrement, avec la forme en 㣪 (yo), 㕌㠊G䞿┞┺G(sip'ǂ hamnida) se dit 㕌㠊G䟊㣪G(sip'ǂ hè-yo). La forme en ἶG(ko), très courante, s'emploie dans de nombreuses autres occasions, soit avec un verbe auxiliaire comme ci-dessus, soit, comme nous le verrons plus loin, coordonner deux phrases ou pour le discours indirect.
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Forme en ⩺ἶG(ryo-go) Cette forme, dans laquelle ἶ (ko) est parfois facultatif, exprime l'intention. Elle se suffixe au radical du verbe ; l'ensemble, suivi du verbe 䞮┺G(hada) rend l'expression française « avoir l'intention ». Exemples : « j'ai l'intention d'aller » Ṗ⩺ἶG䞿┞┺G(ka-ryǂ-go hamnida), ou simplement Ṗ⩺䞿┞┺G(ka-ryǂ hamnida) « je suis sur le point de partir » ⟶⋮⩺ἶ䞿┞┺G (ttǂ-na-ryǂgo hamnida) Forme en 㟒G(ya) En ajoutant le suffixe (-ya) au radical modifié du verbe on obtient une forme verbale qui traduit une obligation, une nécessité qui s'impose. Cette forme est suivie d'une proposition principale, par exemple tout simplement le verbe 䞮┺G(hada) faire. L'ensemble traduit alors sensiblement le verbe falloir. Ex. : « il faut que vous lisiez ce livre » 㧊㺛㦚G ⽦㟒䞿┞┺G (i tchèg-ǎl pwa-yahamnida) « que faut-il que je fasse maintenant ? » 㰖⁞G ⌊ṖG ⶊ㠝㦚G 䟊㟒G 䞿┞₢G(tchigǎm nè-ga muo-sǎl hè-ya hamnikka) Participe futur 㭚G(tchul) 㭚(tchul) joue le rôle d'un nom dont le sens est à peu près : la façon de faire, le moyen. Ce mot, intercalé entre le participe futur (radical +l ) et l'un des verbes 㞢┺G (alda) ou ⳾⯊┺G (morǎda) permet de traduire les locutions françaises : « savoir faire » et « ne pas savoir faire ». Rappelons que 㞢┺G(alda) signifie « savoir » et ⳾⯊┺G(morǎda) « ne pas savoir ». Ex. : « savez-vous parler français ? » ⧖㍲Ⱖ㦚G䞶G㭚G㞚㕃┞₢G (pullansǂ mar-ǎl hal tchul asimnikka)11. On remarque que le l du radical du verbe 㞢┺G (alda) tombe devant un s.
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Le mot 㭚 (tchul), par exception, ne s'adoucit pas en djul après unඥ(1). Dites donc bien (hal-tchul).
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Cette tournure n'est pas sans rappeler la formation des propositions circonstancielles vues plus haut. Du point de vue de la grammaire coréenne, il existe un verbe principal, simple ou composé, qui peut avoir comme complément aussi bien un nom qu'une proposition. Dans ce cas, le verbe reçoit une forme spéciale et un mot intermédiaire, comme ici, doit parfois être employé. La notion de proposition subordonnée ou infinitive n'a été évoquée que par référence au français, mais elle n'a pas véritablement d'équivalent en coréen. Il existe bien d'autres formes usuelles et fréquentes que vous aurez sans doute l'occasion d'observer. Il n'est pas indispensable, dans une première approche de la langue, d'en maîtriser l'usage. A titre d'exemple, voici quelques expressions pour exprimer l'intention qui s'ajoutent à la forme en ⩺ἶG (ryǂgo) que nous avons vue plus haut : ඥ㧧㩫(-l tchaktchǂng), après le radical verbal. Exemple : « je compte passer l'examen d'entrée de l'Université de Séoul » ㍲㤎G╖䞯G㧛䞯G㔲䠮㦚G⽒G㧧㩗㧛┞┺ (Sǂ-ul Tèhak ip-hak sihǂm-ǎl pol tchaktchǂng imnida) ඥ㡞㩫(-l yédjong), Ex. : « M. Kim doit arriver demain matin à Kimpo » ₖ㍶㌳㧊G⌊㧒G㞚䂾㠦Gₖ䙂GὋ䟃㠦G☚㹿䞶G㡂㧻㧛┞┺G (Kim sǂnseng-i nè-il atch'im-é Kimp'o kong-hang-é totch'akhal yédjǂng imnida) * * * Pour donner un autre exemple de la complexité et de la souplesse des verbes coréens, si l'on veut dire « vouloir que quelqu'un fasse », on emploie une tournure avec le nom verbal : radical + ₆G (ki) Exemple : « le directeur voudrait que vous restiez ici » ㍶㌳㧊G 㡂₆GἚ㔲₆⯒G㌂㧻㧊㤦䞮㞚㕃⋮┺G(sǂnseng-i yǂgi kyésigi-rǎl
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sadjang-i wǂnhasimnida) soit, littéralement : « Monsieur ici rester directeur voudrait » Ici, c'est le nom verbal du verbe Ἒ㔲┺G (kyésida), « rester » qui est employé avec la postposition du complément d'objet direct ⯒G (rǎl). * * * Les exemples donnés ci-dessus sont les plus importants des innombrables tournures verbales coréennes. Ils illustrent bien les principes de la construction des phrases et c'est surtout ce que vous devez en retenir. LA COORDINATION DES PHRASES La pensée coréenne s'efforce toujours de relier les phrases entre elles. Il existe un nombre incroyable - plusieurs dizaines- de suffixes qui permettent de coordonner un membre de phrase avec le suivant. C'est dire que la notion de proposition subordonnée que nous avons employée jusqu'ici par analogie avec la grammaire française est considérablement élargie en coréen. Sans entrer dans le détail de ces nombreuses formes, nous allons nous efforcer de faire comprendre le principe de ces enchaînements de phrases. En français, pour relater plusieurs actions, on peut construire des propositions ou phrases simples indépendantes : « Il va au village. Il prend son vélo. Il revient à son travail ». Ou bien, on peut employer des conjonctions de coordination : « Il va au village et prend son vélo, puis revient à son travail ». Dans les deux cas, les propositions gardent leur indépendance de propositions principales. En coréen, seul le dernier verbe prend les terminaisons de style de discours et de temps qu'exige la phrase. Les verbes des premières propositions gardent une forme simplifiée - le radical ou le radical modifié - et reçoivent l'un des nombreux suffixes de liaison dont nous venons de parler12.
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Le temps de ces verbes n’apparaît donc pas et se trouve ainsi « neutralisé ».
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Ces suffixes expriment des nuances telles que la simultanéité des actions, leur succession chronologique, leur dépendance de cause à effet, l'opposition ou la discordance entre deux faits, etc. Il est clair que ces nuances ne se traduisent pas facilement en français : certaines sont inutiles car nous ne les percevons pas ; d'autres se rendent par une simple conjonction de coordination (et, mais, puis...) ; dans d'autres cas, il est préférable de traduire cette liaison par une conjonction de subordination (malgré que, puisque, comme, si, etc.); parfois aussi, on traduira par une construction infinitive, comme on l'a vu à propos des verbes composés, en employant un verbe tel que : prétendre, faire semblant de, en être réduit à, admettant que, etc. On conçoit qu'après les propositions subordonnées coréennes qui ont une certaine ressemblance avec les propositions subordonnées françaises, il faille consacrer un paragraphe à ce type de liaison entre phrases. Elles ont donc un principe de fonctionnement très semblable à ce que nous avons vu pour les propositions subordonnées déjà étudiées, mais elles se traduisent en français de différentes façons. Le fll conducteur le plus simple consiste à passer en revue les suffixes coréens de liaison les plus usuels et de donner des exemples de leur emploi. Gardons en mémoire que, si ces propositions sont en fait subordonnées par ces suffixes, elles ne sont pas forcément aussi rigoureusement subordonnées en français ; on constate, à l'opposé, que certaines propositions subordonnées françaises se rendent en coréen par des tournures telles que des verbes composés ou des noms verbaux pour lesquels la subordination n'est pas aussi nettement perçue en coréen. . Les plus importants suffixes de liaison entre propositions (1) La façon la plus simple de relier deux propositions consiste à mettre le verbe de la première sous la forme de son radical modifié et à placer immédiatement après la deuxième proposition. Ce procédé, dont un cas particulier est celui de la formation des verbes composés, traduit un simple enchaînement de faits. Exemple :
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« allez à la poste et achetez des timbres » 㤆㼊ῃ㠦G ṖG 㤆䚲⯒G ㌂㭒㎎㣪G(utch'-égugé ka up'io-rul sadjuséyo) (2) Pour renforcer cette liaison, on peut ajouter au radical modifié du premier verbe le suffixe ㍲G (sǂ). Ce suffixe comporte l'idée d'une succession logique d'événements, parfois même une nuance causale. Exemple : « allez dire au chauffeur de venir » 㤊㧪㌂G䞲䎢Ṗ㍲ 㡺㔲⧒ἶG 䞮㎎㣪G(undjǂnsa hantè kasǂ osirago haséyo) (3) Un suffixe très important est ἶG(ko). Il correspond souvent au français « et » reliant deux propositions de même nature. Il s'ajoute directement au radical du verbe. Exemple : « je vais manger et partir » ⲏἶṖỶ㔋┞┺ (pam mǂk-ko kagéssǎmnida). Littéralement : « riz-manger, je partirai » (4) S'il existe une certaine opposition entre les deux phrases, ce qui correspond au français « mais », la tournure coréenne emploie le suffixeⰢ (man) qui s'ajoute au suffixe㰖G (tchi) de la forme négative. Autrement dit, on emploie le double suffixe. Ex. : « je suis venu des États-Unis, mais je ne suis pas américain » ⹎ῃ㠦㍲G㢪㰖ⰢG⹎ῃG㌂⧢㦖G㞚┯┞┺GG (Migug-ésǂ watchiman Miguk saramǎn animnida) On constate que le double suffixe 㰖ⰢG (tchiman) s'ajoute au radical modifié. Si l'on emploie 㰖ⰢG avec un verbe au passé, la caractéristique de ce temps 㠞G (ǂss) ou 㞮 (ass) se combine phonétiquement avec 㰖G(tchi) et l'on ne pronounce pas de s : on n'entend que –ǂtchiman ou -atchiman, etc. Si une phrase commence par « mais », on applique la tournure précédente au verbe ⁎⩝┺ (kurǂta) « faire ainsi », ce qui donne : ⁎⩝㰖ⰢG(kurǂtchiman), « mais » (5) Une autre particule très importante est ☚G (to) qui s'emploie après toutes sortes de mots. Après un nom, elle a pour sens « aussi », « même » et exprime une similitude. Avec un verbe, elle
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se place après le radical modifié avec le sens de « bien que », « quoique ». Voici quelques exemples de l'emploi de cette particule : « Moi aussi, j'ai cessé de fumer. » ⋮☚╊⺆⯒⊠㠞㔋┞┺ (nado tambè-rǎl kkǎnǂssǎmnida). Littéralement : « moi-aussi, le tabac j'ai interrompu »; « tabac » a le suffixe de l'accusatif et le verbe ⊠┺G(kkǎnta) est au passé, le radical modifié⊠㠊G(kkǎnhǂ) « Il ignore les caractères chinois et l'alphabet coréen » ⁎⓪G 䞲㧦☚G 䞲⁖☚G ⳾⯛┞⋮G (kǎ-nǎn hanja-do hangǎl-do morǎmnida) On remarque que ☚G (do) se place après chacun des deux mots (hanja) et (hangǎl). « Même s'il pleut, je partirai » ゚㢖☚ṖỶ㔋┞┺G (pi wado kagèssǎmnida), littéralement : « pluie vient même si, je partirai »; on remarque que « la pluie » n'a pas besoin de suffixe et que☚G (do) s'applique au radical modifié du verbe « venir ». « Peut-on entrer ? » ✺㠊Ṗ☚♿┞₢G(tǎrǂka-do twèmnikka) Ici, ☚(do) s'applique au verbe composé ✺㠊Ṗ┺G (tǎrokada) « entrer » et, le verbe ❎┺ (twèda) signifiant « devenir », « être possible », la phrase peut se traduire : « même si l'on entre, c'est possible ? » LES ADJECTIFS Il existe en coréen deux sortes d'adjectifs : les adjectifs purs et les adjectifs-verbes. Ces derniers sont nettement plus nombreux ; dans leur cas, cela revient à dire qu'il n'existe pas, par exemple, d'adjectif « grand » mais un verbe « être grand » dont la forme relative « qui est grand » sert d'adjectif épithète. L'adjectif épithète est toujours placé avant le nom. L'adjectif attribut s'exprime tout simplement par l'adjectif-verbe. Ainsi le verbe « être grand » est : 䋂┺G (k'ǎda) ; « grand » et le participe présent de ce verbe d'état 䋆G (k'ǎn). D’où : « la maison
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est grande » 㰧㧊䋓┞┺ (tchib-i k'ǎmnida) et « une grande maison » 䋆㰧G(k'ǎndjip). Le procédé est facile et général ; par exemple : ₾┺G (kkèda) « casser » a pour passif ₾㰖┺G (kkèdjida) « être cassé » ; d'où l'adjectif ₾㰚G(kkèdjin) « cassé » 㫡┺G(tchoda) « être bon »donne 㫡㦖G(tchohǎn) « bon » etc. Attention toutefois aux règles phonétiques qui modifient certaines lettres, comme nous l'avons vu dans les premières pages du livre ; ainsi le verbe ▻┺G (tǂpta) « être chaud » donne l'adjectif ▪㤊G (tǂ-un) « chaud » car la combinaison de « p » et de « u » est devenue « u ». Les adjectifs étant, à tous égards, des verbes, si un nom a deux épithètes, reliés en français par la conjonction « et », le premier adjectif prend la forme verbale de liaison en ἶG(ko) ou en ⳆG(myǂ) au lieu de la terminaison du participe présent. Exemple : « cette maison est belle et grande » 㧊㰧㦖G㞚⯚┺㤆ⳆG䋓┞┺ (i djib-ǎn arǎmda-u-myǂ k'ǎmnida) * * * Les adjectifs purs sont rares, environ une dizaine purement coréens et autant de sino-coréens. Ils ne peuvent être employés que comme épithètes et placés immédiatement avant le nom. Les plus importants sont : adjectifs purement coréens ㌞G(sè) nouveau, neuf 㡾G(on) entier 䠢G(hǂn) usagé
adjectifs sino-coréens ╖(tè) grand ㏢G(so) petit 㔶(sin) nouveau, neuf ὋG(kong) public, officiel ἶG(ko) haut, supérieur G(pu) adjoint, vice-G
Comme on ne peut pas employer ces adjectifs en attributs, on est obligé d'user d'une périphrase : ainsi « la maison est neuve » pourra se dire « la maison est nouvellement construite »
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㌞⪲㰖㦖㰧㧛┞┺G(sè-rotchi-ǎn djib imnida), soit littéralement : « nouvellement construite maison est » Cependant, si vous dites ㌞㰧G (sè djip) pour « maison neuve », sachez que cela peut signifier aussi « nid d'oiseau » car ㌞(sè), par pure homonymie, a aussi pour sens « oiseau » ! Comparatif Le comparatif, de supériorité ou d'infériorité, se forme en coréen selon la tournure : « A, comparé à B, est... (grand, petit, etc.). Ainsi, « votre voiture est plus rapide que la mienne » se dira : ╏㔶㦮G㧦☯㹾ṖG⌊ộ⽊┺▪Gザ⯛┞┺G (tangsin-ǎi tchadongtch'a-ga nè-gǂtpodatǂ ppalǎmnida) c'est-àdire, littéralement, « vous-de voiture ma-chose plus est-rapide » On constate que « comparé à » se rend par la postposition ⽊┺G (poda-tǂ), parfois simplifiée en ⽊┺G(poda). Pour dire « beaucoup plus que... », on emploie la postposition ⽊┺G (poda), suivie de 䤾㞂 (hwǂlssin) qui signifie : « beaucoup », « considérablement » et ne s'emploie que dans les comparaisons, ce qui justifie parfois, quand le sens est clair, l'omission de ⽊┺G (poda). A noter qu'il existe quelques adjectifs-verbes à valeur de comparatif comme ⌁┺G(natta), « être meilleur ». o Superlatif Le superlatif coréen se forme, comme en français, grâce à un adverbe. On trouvera une liste des adverbes les plus importants dans les pages qui suivent. Nous verrons que les adverbes signifiant « très » ou « beaucoup » sont nombreux et rarement interchangeables. Par exemple, avec 㞚㭒 (adju) ou ⰺ㤆 (mè-u), qui signifient tous deux « très », on peut dire : « ce camion est très grand » 㧊䔎⩃㦖㞚㭒䋓┞┺G (i t'rǂg-ǎn adju k'ǎmnida) ou- (i t'rǂg-un mè-u k'ǎmnida) Notez que 䔎⩃G (t'rǂg) est le mot américain pour « camion » : truck.
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㞚㭒䋆䔎⩃㧛┞┺G(adju k'ǎn t'rǂg imnida) / ⰺ㤆䋆䔎⩃㧛┞┺G(mè-u k'un t'rǂg imnida) « c'est un très grand camion » De la même façon, le superlatif coréen se forme en faisant précéder l'adjectif d'un adverbe tel que Ṗ㧻 (kadjang), 㩲㧒(tché-il), ou 䂒ἶ⪲G (tch'uégoro) qui signifient « le plus » ou « au suprême degré ». Par exemple, on peut dire : « cette femme est la plus belle » G 㧊G 㡂㧦ṖG Ṗ㧻G 㞚⯚╋┞┺G (i yǂdja-ga kadjang arumdamnida) et 㧊G 㡂㧦ṖG 㩲㧒G 㞚⯚╋┞┺G (i yǂdja-ga tché-il arǎmdamnida) ou encore 㧊G 㡂㧦ṖG 㾲ἶ⪲G 㞚⯚╋┞┺G (i yǂdja-ga tch'uégoro arǎmdamnida) « c'est la plus belle femme » Ṗ㧻G㞚⯚┺㤊G㡂㧦㧛┞┺G(kadjang arǎmda-un yǂdja imnida) 㩲㧒G㞚⯚┺㤊G㡂㧦G㧛┞┺G(tché-il arǎmda-un yǂdja imnida) 㾲ἶ⪲㞚⯚┺㤊㡂㧦㧛┞┺G(tch'uégo-ro arǎmda-un yǂdja imnida) On se souvient que : 㩲㧒G (tché-il) signifie premier. Quant à 䂒ἶ⪲G (tch'uégoro), c'est un mot composé de deux mots sinocoréens 䂒G (tch'ué), « le plus », et ἶG (ko), « haut », « grand », complété par la postposition ⪲ (ro), qui forme les compléments de manière. LES ADVERBES En coréen, comme en français, il existe des adverbes simples (plus, moins, très, souvent...) et des adverbes formés à partir d'autres mots (nouvellement, grandement, excessivement...) Pour former un adverbe coréen à partir d'un autre mot, on emploie soit le suffixe ⪲G (ro) que nous avons déjà rencontré comme postposition de manière, soit une forme dérivée de l'adjectif-verbe ou du verbe. Ces derniers adverbes se caractérisent par l'un des deux suffixes 䧞G (hi) et Ợ (ké). 䧞G (hi) prend parfois aussi la forme 㧊(i). 87
Les adverbes en 䧞(hi) ou 㧊(i) ont plutôt un sens passif et ceux enỢ(ké) plutôt un sens causatif. Exemple : à partir de Έ┺G(kutta) « être ferme », on tire : Έ㧊(kud-i) « d'une façon qui est ferme », « fermement »; ΈỢ(kut-ké) « une façon qui doit être ferme, « fermement ». Beaucoup de verbes ou adjectifs n'admettent que l'une de ces formes. La formation d'expressions adverbiales selon le procédé ci-dessus est facile et fréquente, même dans des conditions impossibles en français. Ainsi, à partir de la phrase : 䞶㑮㛺┺G (hal su ǂpta) qui signifie « il n'ya pas moyen de faire », littéralement « faire moyen, il n'ya pas » le coréen tire une expression adverbiale très courante : 䞶㑮㛺㧊G(hal su ǂpsi), « rien à faire ». L'adverbe n'a pas une position absolument déterminée dans la phrase. Le discours coréen comprend souvent une prolifération d'adverbes dont l'enchaînement est très subtil. Les principaux adverbes ou locutions adverbiales sont les suivants :G G Adverbes de temps 㠊㩲G(odjé) hier aujourd'hui 㡺⓮G(onǎl) demain ⌊㧒G(nè-il) après-demain ⳾⧮G(morè) avant-hier ⁎㩖℮G(kǎdjǂkké) ce matin 㡺⓮㞚䂾G(onǎl atch'im) ce matin 㡺⓮㡺㩚G(onǎl odjǂn) 㩫㡺(tchǂng-o) ce midi ce soir 㡺⓮㩖⎗(onǎl tchǂnyǂk) auparavant 㩚G(tchǂn) après 䤚G(hu) récemment 㾲⁒G(tch'uégǎn) premièrement (avant tout) 㤆㍶(usǂn)G souvent 㧦㭒G(tchadju) jamais ἆ䆪G(kyǂl-k'o) 88
toujours maintenant aussitôt parfois G Adverbes de quantité peu beaucoup trop encore plus moins autant autant assez le plus le plus le plus très très G Adverbes de lieu ici là là (lieu dont on adéjà parlé) à droite à gauche G Adverbes de manière vite, rapidement lentement approximativement approximativement bien
䟃㌗(hangsang) 㰖⁞(tchigǎm) 㯟㔲(tchǎksi) Ṗ⊪(kakkǎm)
㫆⁞(tchogǎm) ╖┾䧞(tèdani) / Ⱔ㧊(mani) ⍞ⶊ(nǂmu) ▪(tǂ) ▪(tǂ) ▲(tǂl) Ⱒ䋒(mank'ǎm) ṯ㧊G(katchi) 㿿䧞(tch'ung-buni) Ṗ㧻(kadjang) 㩲㧒(tché-il) 㾲ἶ⪲Otch'uégoro) 㞚㭒(adju) ⰺ㤆G(mè-u)
㡂₆(yǂgi) 㩖₆(tchǂgi) Ệ₆(kǂgi) 㡺⯎㴓㠦G(orǎn-ttchog-é) 㣒㴓㠦G(ǎen ttchog-é)
ゾⰂG(ppal-li) 㻲㻲䧞(tchǂn-tchǂn-i) ╖㿿(tètch'ǎng) 㟓G(yak) 㧮G(tchal)
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bien généralement par exemple d'une façon précise habituellement avec plaisir avec plaisir avec regret extrêmement gratuitement pas tant
㫡ỢG(tchoké) 㧒㩗㦒⪲G(ilbandjǂgǎro) 㡞⯒✳ⳊG(yé-rǎl tǎlmyǂn) 㩫䢫䧞(tchǂng-hwak'i) ⽊䐋㦒⪲G(pot'ong-ǎro) ₆㊮ỢG(kippǎgé) 㯦Ệ㧊(tchǎlgǂ-i) 㥶Ṧ㓺⩓ỢG(yugamsǎrǂpké) ⴏ㔲(mopsi) ⶊ⬢⪲(muryo-ro)G ▲G(tǂl)
Terminons par quelques adverbes très couramment employés : atrocement, horriblement ♮ỢG(tègé) ♮Ợ゚㕟┞┺G(tègé pissamnida) c'est horriblement cher suffisamment ⍟⍟䧞(nǂng-nǂk'i) terriblement 䗓G(p'ǂk) ╖┾䧞(tèdani) extrêmement LE VOCABULAIRE Le vocabulaire coréen est composite ; on y distingue : - les mots purement coréens ; - les mots d'origine chinoise, dits « sino-coréens ». - les mots, récemment empruntés, d'origine européenne. La dernière catégorie reste très limitée mais les deux premières sont extrêmement fournies et font du coréen l'une des langues les plus riches, si ce n'est la plus riche du monde. On évalue en effet à 300.000 le nombre des mots sino-coréens et à 100 000 celui des mots purement coréens13. Les mots sino-coréens La quantité impressionnante de mots sino-coréens résulte du principe même de la langue chinoise : à partir d'idéogrammes 13 Par comparaison, le « Petit Larousse illustré » contient environ 50.000 noms communs.
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chinois monosyllabiques, on forme par combinaison de deux, trois ou quatre de ces idéogrammes des mots plus complexes avec une très grande liberté. Ainsi, les quelque 6.000 idéogrammes qui constituent le bagage acquis au niveau de l'enseignement supérieur, permettent un nombre considérable de combinaisons dont beaucoup ont été adoptées par le coréen. Par exemple, à partir du mot 㩚 (tchǂn), « électricité », on forme : 㩚䢪G (tchǂn-hwa), « téléphone » (parole électrique) ; 㩚㰖G (tchǂn-dji), « batterie » (lac d'électricité) ; 㩚㹾 (tchǂn-tch'a) « tramway » (voiture électrique); 㩚⽊G(tchǂn-bo), « télégramme » (journal électrique) et ainsi de suite...G Il faut noter que beaucoup d'autres caractères chinois se prononcent également 㩚G (tchǂn) en coréen, mais ont une signification différente : « champ », « tout », « avant », « guerre », « légende » Cette multiplicité d'homophones, très fréquente, est la conséquence du fait que le coréen ne distingue pas les tons caractéristiques du chinois. Des mots chinois phonétiquement différents conduisent ainsi à des mots coréens identiques qui ne se distinguent que par leur contexte. Bien sûr, en écriture idéographique chinoise, les caractères sont différents, mais en « hangul » l'écriture est identique. Parfois aussi, le même mot chinois est emprunté sous deux formes différentes : ainsi, le thé se dit 㹾G (tch'a) de façon courante mais ┺G(ta) dans le mot composé ┺G(tabang) qui signifie « maison de thé ». En ce qui concerne les verbes, on n'emploie jamais seuls les mots d'origine chinoise. Cependant, de nombreux verbes coréens sont très simplement composés d'un mot sino-coréen et de l'auxiliaire 䞮┺G (hada) qui signifie « faire » ou, plus généralement, exercer une activité quelle qu'elle soit, physique ou intellectuelle : « penser », « dire », etc. Il est très facile de conjuguer de tels verbes puisque seul l'auxiliaire se conjugue.
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Voici une liste de verbes importants ainsi composés : 㩚䢪䞮┺G(tchǂn-hwa-hada) téléphoner comprendre 㧊䟊䞮┺G(ihè-hada) 㽞╖䞮┺G(tch'odè-hada) inviter étudier Ὃ䞮┺G(kongbu-hada) 㤊㩚䞮┺G(undjǂn-hada) conduire (une voiture) interdire ⁞䞮┺G(kǎm-hada) On peut former de tels verbes composés avec une grande quantité de mots sino-coréens, mais aussi avec certains mots purement coréens. On dira, par exemple : travailler 㧒䞮┺G(il-hada) parler Ⱖ䞮┺G(mal-hada) augmenter ▪䞮┺G(to-hada) visiter (un pays...). ῂἓ䞮┺G(kugyǂng-hada) G Les verbes qui ne sont pas des verbes composés avec 䞮┺G(hada) sont tous d'origine purement coréenne. Un mot sino-coréen peut toujours s'écrire en hanja, c'est-à-dire en caractères chinois, mais ce n'est jamais possible pour un mot purement coréen. Un caractère chinois se prononce donc presque toujours de la même façon14. Très fréquemment, un même mot français peut être rendu en coréen soit par un mot purement coréen, soit par un mot sinocoréen, selon les cas déterminés par l'usage. L'existence de tels doublets est courante en anglais où l'on trouve souvent deux synonymes, un d'origine anglo-saxonne, l'autre d'origine francolatine (ex. : « clever » et « intelligent »).
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Il n'en est pas ainsi en japonais où, selon les cas, un même caractère chinois peut se prononcer de différentes façons, purement japonaises ou sino-japonaises. C'est une difficulté considérable du japonais qui n'existe pas en coréen.
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Il n'est pas utile de donner ici tous ces doublets coréens, mais, à titre d'exemple, voici quelques-uns des plus importants : sino-coréen ⳾G(pu-mo) 䂲G(pu-tch'in) ⳾䂲G(mo-tch'in) 㞚☯G(adong) 㥶㞚G(yu-a) 䂲ῂG(tch'in-gu) 㧎ṚG(in-gan) 䂮㞚G(tch'i-a) 㞞ⳊG(an-myǂn) 㠎㠊G(ǂn-ǂ) ⏎☯G(nodong) ῃṖG(kukka) Ṗ㡻G(ka-ok) 㔳㌂G(sik-sa) 㑮Ⳋ(su-myǂn) 䌲㟧G(t'è-yang) 㿮(tch'un) 䞮G(ha) 㿪(tch'u) ☯(tong) ㍶G(sǂn-bak) 㣎⽋G(ǎi-bok)
purement coréen 㠊⻚㧊G(ǂbǂ-i) parents 㠊⻚㰖G(abǂdji) père 㠊Ⲏ┞(ǂmǂni) mère 㠊Ⰶ㧊(ǂrini) enfant 㞶₆(ègi) bébé ⻭G(pǂt) ami ㌂⧢G(saram) homme 㧊(i) dent 㠒Ὴ(ǂlgul) visage ⰦG(mal) langage 㧒G(il) travail ⋮⧒G(nara) pays 㰧G(tchip) maison G(pap) repas 㧶(tcham) sommeil 䟊G(hè) soleil ⽚G(pom) printemps 㡂⯚G(yǂrǎm) été Ṗ㦚G(ka-ǎl) automne Ỿ㦚(kyǂ-ǎl) hiver ⺆G(pè) navire 㢍G(ot) vêtement
En outre, comme nous l'avons déjà vu, on trouve des doublets de cette nature parmi les noms de nombre de 1 à 100 et certaines postpositions. On remarque que la plupart des mots sino-coréens de la liste précédente ont deux syllabes. Ceci n'est pas en contradiction avec le fait que les mots chinois sont, en principe, monosyllabiques : il s'agit d'un renforcement destiné à éviter des confusions. Ainsi
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« père » 䂲(pu-tch'in), est-il, littéralement, « père-aimé » et « parents » ⳾G(pumo), « père-mère ». A côté des exemples cités ci-dessus, on emploie très souvent des mots sino-coréens monosyllabiques pour former des composés, même s'il existe un mot purement coréen également monosyllabique. C'est une formation extrêmement souple que nous avons vue plus haut à propos des verbes, mais ce procédé touche toutes sortes de mots. Par exemple, le mot « œil » G (nun) est purement coréen et s'emploie toujours s'il est isolé, mais dans un mot composé comme « œil de verre », on emploie le mot sino-coréen 㞞G(an) et on dira 㣎㞞G(ǎi-an). De même, pour « route » ou « chemin », on dit ₎ (kil), ce qui est purement coréen mais, dans les mots composés, on emploiera l'un des mots sino-coréens ☚ (to) ou ⪲G(ro), le premier a un sens plus général et abstrait et le second un sens plus précis. Exemple : « chemin de fer » se dit 㻶☚G (tch'ǂl-to), littéralement « fer-voie » mais « avenue Sedjong » se dira ㎎㫛⪲G (Sedjongno). On trouve cependant aussi le composé ☚⪲G (toro) qui équivaut à ₎G(kil) Les mots étrangers d'origine européenne Les mots étrangers récemment empruntés l'ont été généralement à l'anglais. Il est amusant de donner ici quelques exemples qui illustrent la façon dont sont orthographiés ces mots en alphabet hangul. camion (anglais : truck) drap (anglais : sheet) beurre (anglais : butter) café (anglais : coffee) sur le plat (angl. fried) verre à boire (angl. cup) moteur (anglais : engine) bus ordinateur (angl. computer)
䔎⩃G(tǎrǂk) 㔲㧊䔎G(si-it'ǎ) ⻚䎆G(po-t'ǂ) 䄺䞒G(k'ǂp' i) 䤚⧒㧊G(hura-i) 䅋G(k'ǂp) 㠪㰚G(éndjin) ⻚㓺G(bǂsǎ) 䅊䜾䎆G(k'ǂmp'yut’ǂ) 94
㠧㓺⩞㧊G(éksǎ ré-i) rayons X (angl. X-ray) radio ⧒❪㡺(radi-o) informations (angl. news) Ⓤ㓺G(nyu-sǎ) 㓺䌖(sǎt' a) vedette (angl. star) programme 䝚⪲⁎⧾G(p'ǎrogǎrèm) sac à main (angl. hand-bag) 䟎✲⺇G(hèndupèk) chambre d'hôtel (angl. bed room)✲⭎G(pédǎrum) table 䎢㧊なG(té-ibǎl) transistor 䔎⧲㰖㓺䎆G(t'ǎrèndjisǎt'ǂ) G Parfois, le mot étranger a été abrégé au point d'être peu reconnaissable. Ainsi : télévision (t'éllébijiǂn) inflation (inp'ǎllé) climatiseur (angl. air conditioner) (é-ok'on) Selon le degré de connaissance de l'anglais du Coréen qui prononce ces mots, on perçoit des sons qui se situent entre la prononciation anglaise correcte et la prononciation qui résulte de la transcription en alphabet hangul. Bien que l'orthographe des mots étrangers soit hésitante, on constate que, le plus souvent, les p et f des langues européennes se transcrivent par (p'), le v par (b), le t par (t'), et le c dur ou le k par (k'). Pour éviter que deux consonnes se suivent le coréen insère la voyelle (ǎ) qu'on emploie aussi en finale. Relativement rares sont les mots empruntés au français. On peut cependant mentionner : - pantalon, manteau, chemise, blouse, veste et jaquette, qui conservent leur sens ; - il en est de même pour restaurant, salade, sauce et mayonnaise, mais « omelette » est un cas spécial. Si ce mot est parfois employé tel quel, il est plus souvent (et curieusement) combiné avec le mot anglais rice (riz) pour donner « omerice », terme désignant un plat où des œufs sont mélangés au riz ; - attention au mot Madame, qui est honorable quand il précède le nom de famille mais ne l'est plus quand il le suit ;
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- rendez-vous ne s'applique qu'aux rendez-vous amoureux et notre préposition « avec » devient un nom (prononcé abèque) désignant une promenade entre amoureux ; - rouge ne s'applique qu'au rouge à lèvres - manucure, prononcé ménikiou, est le vernis à ongle ; - début (débiou) désigne surtout le début d'une carrière ; - chanson (syang-song) ne s'applique qu'aux chansons françaises ; - encore ! (ang-kor) signifie « bis ! » - les Coréens emploient aussi beaucoup notre mot vacances. Enfin, par curiosité, signalons que le coréen forme un grand nombre de mots à partir d'onomatopées, c'est-à-dire que leur son évoque ce qu'ils désignent. Ces mots sont généralement redoublés. Ainsi : 㰳㰳G(pantchak-pantchak) évoque un scintillement; (䗚▫G 䗚▫G(p'ǂltǂk-p'ǂltǂk) caractérise un sautillement, par exemple de grenouille ou d'écureuil ; ㋦⣳㋦⣳G (ppittuk-ppittuk) s'emploie pour un pas chancelant ; ㍺㍺G(sǂl-sǂl) évoque une cuisson douce, à petit feu. G Un peu d’argot Toutes les langues disposent d’un registre d’expressions populaires, parfois grossières, qu’il est souhaitable de connaître, même s’il est fortement déconseillé de les employer. Le vocabulaire de la Corée du Nord Le vocabulaire administratif et politique du Nord n’est pas employé en Corée du Sud. L’absence de contacts entre les deux pays conduit à des différenciations qui portent essentiellement sur le vocabulaire politique. Ainsi, au Nord, le grand leader est-il appelé 㑮⪏ (suryǂng) et de mots comme prolétariat, ⶊ㌆Ợ (musan kyégǎp) sont très courants et pratiquement ignorés au Sud. Certains mots ont pris un sens différent dans les deux pays comme ῗ㩚 (gungjǂn) qui signifie palais royal au Sud et a pris le sens de maison de la culture au Nord ou encore ☯ⶊ (dongmu) qui signifie « ami proche » au Sud et camarade révolutionnaire au Nord De même, on trouve au Nord des emprunts au russe alors qu’au Sud les emprunts à l’anglo-américain sont de plus en plus 96
nombreux. Par exemple, pour une crème glacée on dira ice-cream au Sud et 㠒㦢G ⽊㒃㧊G(ǂrǎm posungi), glace-crème, au Nord. Cependant, d’une façon générale, les Coréens des deux pays n’éprouvent pas de difficultés à communiquer.
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PRATIQUE DE LA LANGUE
La première partie nous a donné une connaissance théorique de la langue coréenne et de ses mécanismes. Ceux-ci sont si différents de ceux des langues indo-européennes et en particulier du français, qu'il est illusoire de chercher à pratiquer la langue sans en connaître préalablement les rouages. Notre objectif reste cependant d'acquérir les automatismes nécessaires pour former des phrases courantes, indispensables à toute personne appelée à séjourner quelque temps en Corée ou, tout simplement, au voyageur, au touriste, ou à qui s'intéresse à la culture coréenne. Les connaissances acquises dans la première partie constituent l'essentiel de ce que vous devez savoir pour une initiation à la langue : vous devrez vous y reporter chaque fois que vous éprouverez une difficulté à comprendre la structure d'une phrase. Il nous reste maintenant, et c'est l'objet de cette deuxième partie, à multiplier les exemples les plus concrets de phrases courantes, répondant aux besoins d'un voyageur en Corée. Dans un premier chapitre, nous présentons donc les phrases usuelles employées. Ces phrases sont simples, elles n'impliquent pas l'assimilation de tous les points de grammaire exposés en première partie. Parfois cependant, les réponses de votre interlocuteur seront plus compliquées. C'est l'éternel problème des débutants qui ont du mal à saisir les réponses relativement compliquées aux questions qu'ils posent. Nous essaierons de donner quelques indications à ce sujet. Cependant, il n'est pas question de multiplier à l'infini les exemples de phrases : une fois le mécanisme bien compris, le lecteur pourra aisément en former d'autres sur le même modèle avec les mots dont il aura besoin.
LA CONVERSATION COURANTE o Salutations, présentations, remerciements, excuses, adieux . Salutations Les Coréens sont d'autant plus sensibles à la courtoisie dont on témoigne en les saluant dans leur langue que la formule pour dire bonjour nécessite un effort de mémoire certain. La même expression s'emploie pour dire « comment allez vous ? ». C'est une forme interrogative dont le sens littéral est : « faites-vous la paix ? », c'est-à-dire « êtes-vous en paix ? ». On dit : 㞞⎫G䞮㕃┞₢G(annyǂng hasimnikka ?) 㞞⎫ (annyǂng) signifie « paix » et 䞮㕃┞₢G (hasimnikka) est la forme interrogative du verbe (hada) dans laquelle on a inséré la particule honorifique (si). La formule de salut s'emploie souvent de façon non formelleforme en yo- et l'on dit : 㞞⎫G䞮㎎㣪G(annyǂng haséyo) Entre amis très intimes ou en s'adressant à des enfants, on peut dire simplement : (annyǂng). Cependant, il existe, comme dans toutes langues, d'autres formules de salutation. Par exemple : Ⱒ⋮㍲G ṧ㔋┞┺ (manna-sǂ pangapsǎmnida), « heureux de vous voir ». Littéralement : « rencontre-à-cause suis-heureux ». On peut dire aussi : 㠊⠑ỢG 㰖⌊㕃┞₢G (ǂttǂké tchinèsimnikka) « comment allez-vous ? » ou, littéralement, « comment passez-vous votre temps ? ». * * * La réponse au salut 㞞⎫G 䞮㕃┞₢ (annyǂng hasimnikka) est simplement « oui » ⍺G (né), à quoi on ajoute, si nécessaire, « monsieur » ou « madame ». Par exemple : ⍺SG ㍶㌳┮㦖G (né, sǂnsèng-nim-ǎn), « oui, et vous, monsieur ».
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. Présentations Pour se présenter et dire « je suis monsieur X », « je m'appelle X », la façon la plus simple de s'exprimer est dedire : ⋮⓪G X 㧛┞┺ (na-nǎn X imnida) On aura de même : - « je suis ingénieur » : ⋮⓪G₆㌂G㧛┞┺G(na-nǎn kisa imnida) ou, plus simplement, en supprimant le sujet : ₆㌂G 㧛┞┺G (kisa imnida) - « je suis professeur »: ㍶㌳G㧛┞┺G(sǂnsèng imnida) - « je suis touriste » : ὖὧṳG㧛┞┺G(kwangwang-gèk imnida) - « je suis journaliste » : ₆㧦G㧛┞┺G(kidja imnida) « je suis le directeur de la société X : X 䣢㌂㌂㧻㧛┞┺G (X hwèsa sadjang imnida) « je représente la société X à Séoul » : X 䣢㌂㦮G ㍲㤎G 㰖㌂㧻㧛┞┺G(X hwèsa-ǎi Sǂ-ul tchisadjang imnida) « je suis français » : ⧖㍲G ㌂⧢G 㧛┞┺G (Pullansǂ saram imnida) soit, littéralement, « France-homme suis », toujours en omettant le pronom. * * * Pour demander à qui l'on a affaire, on peut, comme en français, employer des expressions plus ou moins recherchées. La plus simple est la traduction de « qui êtes-vous ? »: ῂ㕃┞₢G (nugusimnikka ?). On constate que le pronom interrogatif « qui » ῂG(nugu) est suivi de la particule honorifique ; 㔲(si) à laquelle s'agglutine le verbe « être » 㧛┞₢G(imnikka). Une formule plus officielle, équivalente à « à qui ai-je l'honneur ? » est ㎇䞾㧊㠊⠑ỢG ♮㕃┞₢G (sǂng-ham-iǂttǂké twèsimnikka ?) soit, littéralement, « le nom, comment est-il ? » ; le verbe ♮┺G (twèda) signifie aussi bien « être » - que « devenir » ; il a pris, dans l'exemple choisi, la particule honorifique (si) puis la terminaison formelle interrogative (mnikka ?). Couramment, cette question est précédée de l'équivalent de « excusez-moi » 㔺⪖G 䞮㰖ⰢG (sillyé hadji-man) qui signifie littéralement « impolitesse faisant-si » c'est-à-dire 101
« excusez mon impolitesse si je vous demande votre nom - ; la phrase complète sera donc : 㔺⪖G 䞮㰖G ⰢG ㎇䞾㧊G 㠊⠑ỢG ♮㕃┞₢G(sillyé hadji-man sǂngham-i ǂttǂké twèsimnikka ?) A un inférieur ou un enfant, on peut dire plus simplement : 㧊⯚G 㧊┞₢G(irǎm-imuǂmnikka), c'est-à-dire, littéralement : « nom, quoi est ? » 㧊⯚G (irǎm), mot purement coréen, est le terme générique pour « nom » ou « prénom ». La réponse de votre interlocuteur dépendra donc de ce qu'il croit que vous attendez, soit le nom complet, soit le prénom. Dans la question ci-dessus, on remarquera que la dernière lettre de (muǂt) « quoi », disparaît au profit de la première de (-mnikka) * * * Pour s'adresser à quelqu'un au cours d'une conversation ou pour parler d'une personne donnée, la politesse coréenne est très nuancée. De façon générale, dans le doute, il vaut mieux adopter une formule plus respectueuse que plus familière. S'il s'agit d'une personne ayant une certaine position sociale, cadre dirigeant, intellectuel, artiste, etc., on emploie le mot ㍶㌳G (sǂnsèng), qui est pratiquement l'équivalent de « monsieur ». A noter toutefois que ce titre qui signifie « maître », « professeur » peut s'appliquer aussi à une darne ou une jeune fille, mais considérée sous l'angle de sa situation professionnelle. ㍶㌳G (sǂnsèng), dans ce cas, n'implique aucune référence à l'exercice de l'enseignement, bien que ce soit le titre normal d'un instituteur ou d'un professeur de l'enseignement secondaire. Pour un professeur de faculté, on emploie le titre de ᾦ㑮(kyosu) « professeur » ㍶㌳G(sǂnsèng), comme ᾦ㑮(kyosu) se placent soit après le nom de famille seul, soit après le nom complet- nom de famille plus prénom -. On dira, par exemple, ₖ㍶㌳G (Kim sǂnsèng), « monsieur Kim » ou, plus rarement, ₖ㻶㑮㍶㌳G(Kim Tch'ǂl Su sǂnsèng), « monsieur Kim Tch'ol Su ». Pour dire « monsieur », sans indication de nom, par exemple pour attirer l'attention d'un homme dont on ne connaît pas le nom, on 102
dira ㍶㌳┮G (sǂnsèng-nim), où ┮(nim) est une particule de respect. Pour dire « monsieur l'ambassadeur », on dira de même ╖㌂┮G (tèsa-nim), ╖㌂G (tèsa) signifiant « ambassadeur ». D'une façon semblable, pour « docteur », on dira ㌂┮G(paksa-nim), pour un pasteur protestant ⳿㌂┮G (moksa-nim) et pour un prêtre catholique 㔶┮G(sinbu-nim). Pour s'adresser à un inférieur, par exemple dans le cas d'un professeur parlant d'un étudiant, ㍶㌳G (sǂnsèng) est remplacé par ῆG (kun). On dira ₖῆ (Kim-gun), équivalent de « Kim », « le jeune Kim ». Fréquemment aussi, on emploie après le nom de famille le mot (ssi), qui comporte une nuance honorifique et convient aussi aux hommes qu'aux femmes ou aux demoiselles. Ainsi ₖ㝾 (Kim-ssi) peut être aussi bien monsieur que madame ou mademoiselle Kim. Pour éviter une confusion, 㝾G (ssi) peut également s'employer après l'ensemble nom plus prénom. En ce qui concerne les dames et les jeunes filles, outre les expressions vues ci-dessus, les Coréens emploient très généralement des formules qui font référence à un lien de parenté. En Corée, on considère généralement que la femme n'existe que par rapport à un homme : elle est toujours la mère, l'épouse ou la fille de quelqu'un. On dira ainsi : ₖ㍶㌳G㧎G(Kim sǂnsèng pu-in), « la femme de M. Kim., Mme Kim ₖ㍶㌳G ⳾䂲G (Kim sǂnsèng mo-tch-'in), « la mère de M. Kim) ₖ㝾➎G (Kim-ssi ttal), « la filIe de monsieur Kim » 㡗㑮㠚ⰞG(Yǂngsu ǂmma), « la maman de Yongsu ». Pour les jeunes filles, il existe aussi un mot particulier 㟧G(yang): ₖ㟧G(Kim yang), « mademoiselle Kim ». On peut l'employer avec le nom complet : ₖ㩫䢪㟧G (Kim Jong Hwa yang), « mademoiselle Kim Jong Hwa ». Enfin, toujours pour les jeunes filles, l'usage du mot anglais « miss » se généralise, surtout dans les relations de bureau, par 103
exemple pour s'adresser à une secrétaire : ⹎㓺ₖG (misǎ Kim), « Miss Kim ». Dans ce cas, on ne cite presque jamais le prénom. Notons aussi que, très souvent, on peut s'adresser à quelqu'un qu'on connaît bien par le nom complet, nom plus prénom, sans rien de plus. Rappelons enfin que le verbe étant toujours à la fin de la phrase, l'ordre des mots en coréen implique que l'on dise : « M. Kim, bonjour » au lieu de « bonjour, M. Kim » : ₖ㍶㌳G㞞⎫G 䞮㕃┞₢G(Kim sonsèng, annyong hasimnikka ?) * * * . Remerciements Il existe deux expressions pour dire merci : Ṧ㌂䞿┞┺G(kamsa hamnida), littéralement « reconnaissance je fais » ; ἶⰯ㔋┞┺G(komapsǎmnida), litt. « je remercie ». Il n'y a pas de différence importante entre ces deux expressions, la première est un peu plus courante et un peu plus formelle. Une personne jeune n'emploiera pas la seconde en s'adressant à une personne âgée. Pour dire « merci beaucoup », on fait précéder les expressions cidessus de l'adverbe ╖┾䧞G(tèdani). On a donc : ╖┾䧞GṦ㌂G䞿┞┺G(tèdani kamsa hamnida) ╖┾䧞GἶⰯ㔋┞┺G(tèdani komapsǎmnida) * * *
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En réponse à des remerciements, pour dire « je vous en prie », « il n'y a pas de quoi », on peut employer : 㻲Ⱒ㠦㣪G (tch'ǂn-man é-yo), expression que nous avons vue à propos des nombres, et qui signifie « c'est mille dix-mille », c'est l'équivalent de notre « c'est mille fois rien ». On dit aussi, avec le même sens : ⶮ㣪G (muǂl-yo) ; c'est une expression idiomatique construite à partir de ⶊ㠝G (muǂt), qui signifie « quoi », adoucie grâce au ඥGet à la particule 㣪G(yo) ; cela peut se traduire littéralement par « quoi sera ? », c'est-à-dire : « ce ne sera rien », « ce n'est rien ». * * * Pour remercier de quelque chose (d'un cadeau, d'une visite, etc.), les formules deviennent vite compliquées et nous vous conseillons de dire simplement merci. Cependant, à titre d'exemple de formation de phrases coréennes, voici des tournures que vous pourrez entendre. Vous remarquerez qu'elles se terminent toutes par l'expression qui signifie « merci », vous repérerez donc facilement qu'il s'agit de remerciements, même si le début de la phrase vous échappe « je vous remercie de votre cadeau » : ㍶ⶒG 㭒㎪㍲Ṧ㌂G 䞿┞┺G (sǂnmul tchusyǂ-sǂ kamsa hamnida). Littéralement : « cadeau donné-à cause merci » « je vous remercie beaucoup d'être venu » : 㢖㭒㎪㍲G ╖┾䧞G Ṧ㌂G䞿┞┺G(wadjusyo-sǂ tedani kamsa hamnida) « je vous remercie de m'avoir aidé » : ☚㢖㭒㎪㍲G Ṧ㌂G 䞿┞┺G (towadjusyǂ-sǂ kamsa hamnida) « je vous remercie de m'avoir invité » : 㽞╖䟊㭒㎪㍲G Ṧ㌂G 䞿┞┺G(tch'odèhètchusyǂ-sǂ kamsa hamnida)
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Les quatre expressions ci-dessus sont construites de façon semblable : le premier mot est un verbe composé comprenant un radical modifié puis le radical du verbe 㭒┺G(tchuda), « donner », la particule honorifique 㔲G(si) suivie de la postposition ㍲(sǂ) qui marque la cause. Ainsi, dans la première phrase 㢖(wa) est le radical modifié du verbe 㡺┺G (oda) « venir »; dans le deuxième exemple, on reconnaît le verbe ☫┺G (topta) « aider »; dans le dernier cas, on trouve le verbe 㽞╖䞮┺G (tch'odè hada) « inviter ». Littéralement, le premier exemple donnera : « venir-donner-à cause merci », c'est-à-dire « merci à cause d'avoir bien voulu nous donner de venir ». Mais, encore une fois, vous pouvez vous dispenser d'employer ces expressions assez compliquées et dire seulement « merci » ou même, pour « merci de votre cadeau » : ㍶ⶒG Ṧ㌂G 䞿┞┺G (sǂnmul kamsa hamnida) c'est-à-dire : « cadeau-merci », tout simplement. * * * . Excuses et expressions de politesse Les nuances de la politesse coréenne sont très subtiles. Ainsi, en français, on dit « excusez-moi » aussi bien pour un dérangement que l'on a causé que pour une permission que l'on demande. En coréen, les formules d'excuses sont plus différenciées et sont employées avec plus de rigueur. Cependant un étranger qui ne domine pas encore la langue pourra se contenter de formules simples. Deux mots importants sont à connaître : ⹎㞞G(mi-an), « regret » 㔺⪖ (sillyé) « impolitesse » On les combine avec le verbe 䞮┺G (hada) pour former les expressions très courantes suivantes : ⹎㞞GG䞿┞┺G(mi-an hamnida), « excusez-moi » 㔺⪖GG䞿┞┺G (sillyé hamnida), « excusez-moi » 106
La première, qui signifie littéralement « je fais des regrets », « j'exprime des regrets », est plus proche du sens « je suis désolé », « tous mes regrets ». La seconde, qui signifie « je fais une impolitesse », a plutôt le sens de « vous permettez ». En fait, on annonce qu'on fait une impolitesse ; dans le cas où celle-ci est déjà faite, on doit s'exprimer au passé et dire : 㔺⪖䟞㔋┞┺G(sillyé hèssǎmnida) On peut aussi, pour demander une permission, par exemple pour emprunter une chaise à la table voisine dans une maison de thé, s'exprimer au futur et dire : 㔺⪖G 䞮Ỷ㔋┞┺G (sillyé hagéssǎmnida) Si l'on a vraiment des raisons de se reprocher quelque chose, on emploie le mot 㣿㍲ (yong-sǂ) qui signifie « pardon » « grâce ». Dans ce cas, le verbe 䞮┺G(hada) sera à l'impératif, avec, en outre, la particule honorifique 㔲 (si), de façon à dire « faites pardon », « pardonnez-moi ». Cela donne : 㣿㍲G䞮㕃㔲㡺(yong-sǂ hasipsio) Vous pourrez entendre une variante de ⹎㞞G(mian) qui est 㬚㏷G (tchuésong) « faute ». « J'ai fait une faute », « je me sens coupable se dira donc, de la même manière : 㬚㏷G 䞿┞┺ (tchuésong hamnida) Il est, bien sûr, courant de former des phrases plus compliquée sà partir des expressions que nous venons de voir. Évitez de vous lancer trop tôt dans ces difficultés, mais, à titre d'exemple, voici ce que vous pourrez entendre : ⓼㠊㍲⹎㞞䞿┞┺G (nudjǂ-sǂ mi-anhamnida), « excusez-moi d'être en retard ». Littéralement : « retard-à-cause excusez ». Ṗ㰖Gⴑ䟊㍲㬚㏷G䞿┞┺G(ka-dji mot-hèsǂtchuésong hamnida), « excusez-moi de ne pas y aller ». Littéralement : « allez-pas-àcause excusez ». * * *
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. Adieux En coréen, la formule pour dire au revoir n'est pas exactement la même selon que l'on reste ou que l'on part. Celui qui reste dit en effet à celui qui part c allez en paix » et l'autre dit « restez en paix ». Ces expressions sont : 㞞⎫䧞Ṗ㕃㔲㡺G (annyǂng-hi kasipsio), « allez en paix » et㞞⎫䧞Ἒ㕃㔲㡺G (annyǂng-hi kyésipsio), « restez en paix » 㞞⎫ (annyǂng), qui signifie « paix » et que nous avons vu dans l'expression pour dire bonjour, est mis ici à la forme adverbiale en ajoutant 䧞 (hi). : 㞞⎫䧞G(annyǂnghi) peut se traduire par « en paix », « de façon paisible ». Ṗ㕃㔲㣪G (kasipsio) et Ἒ㕃㔲㣪 (kyésipsio) sont respectivement les impératifs des verbes Ṗ┺G (kada) « aller » et Ἒ㔲┺G (kyésida), honorifique pour « être » ou « rester ». Les formes en 㣪G (yo) correspondantes de ces deux expressions d'adieu sont : 㞞⎫䧞G Ṗ㎎㣪G (annyǂng-hi kaséyo), où la deuxième syllabe ㎎G(sé) du verbe s'explique par l'introduction de la particule honorifique (si) 㞞⎫䧞GἚ㎎㣪G(annyǂng-hi kyéséyo) * * * Il existe bien sûr d'autres formules que vous aurez l'occasion d'entendre, sinon d'employer. Ainsi, par exemple : ⡦Ⱒ⋿㔲┺G (tto mannapsida), « au revoir », littéralement : « rencontrons-nous encore » ou plutôt « encore rencontrons-nous » 㠎㩲G ┺㔲G Ⱒ⋶₢㣪G (ǂndjé tasi mannal-kka-yo), « quand nous reverronsnous ? », littéralement « quand encore nous rencontrerons-nous ? » On remarque ici que le verbe Ⱒ┺ (mannada), « rencontrer » est au participe futur, grâce au ඥGajouté sous la deuxième syllabe du radical, et que la particule interrogative ₢G (kka) suit immédiatement.
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o Transports et déplacements . Où aller ? Pour se diriger ou se faire conduire, il suffit de maîtriser quelques mots-clés qui sont essentiellement : - allons : ṧ㔲┺G(kapsida) - où ? : 㠊❪G(ǂdi) - où se trouve ? : 㠊❪㧞㔋┞₢G(ǂdiissǎmnikka) Rappelons que ṧ㔲┺G(kapsida) est la lère personne du pluriel de l'impératif du verbe Ṗ┺ (kada) aller ;c'est le terme à employer pour diriger par exemple un chauffeurde taxi 㠊❪(ǂdi) est souvent suivi d'une postposition : 㠦(é), ㍲G(sǂ), ou ⪲ (ro). Vous pouvez l'employer sans rien, mais vous entendrez souvent 㠊❪㠦G(ǂdié), 㠊❪㍲G(ǂdi-sǂ), ou 㠊❪⪲G(ǂdi-ro). 㧞㔋┞₢G (issǎmnikka) est la forme interrogative polie du verbe 㧞┺(itta) « se trouver » En style non formel en 㣪(yo) on dit 㧞㠊㣪(issǂ-yo), parfois prononcé 㧞㠦㣪G(issé-yo). 㠊❪(ǂdi) peut aussi être accompagné du verbe 㧞┺G (ida) « être » : 㠊❪㧛┞₢G (ǂdi imnikka), fréquemment abrégé en 㠊❻┞₢G(ǂdimnikka), « où est ? ». Il est maintenant très facile de former des phrases d'usage courant telles que : - où est l'hôtel Silla ? 㔶⧒G 䢎䎪㠊❪㧞㔋┞₢G (Silla-hot’el ǂdi issǎmnikka) - où est l'avenue Saejong ㎎㫛G (Sedjong) ? ㎎㫛⏎Ṗ㠊❻┞₢G (Sedjong-no-ga ǂdimnikka) - où est la poste ? 㤆㼊ῃ㧊㠊❪㧞㠊㣪G(utch'égug-i ǂdi issǂ-yo) - où est l'ambassade de France ? ⧖㍲╖㌂ὖ㠊❪㧞㔋┞₢G (Pullansǂ tèsagwan ǂdi issǎmnikka) - allons à l'hôtel Chosun 㫆㍶䢎䎪 ṧ㔲┺G (Tchosǂn-hot'él kapsida) - allons à l'aéroport de Kimpoₖ䙂Ὃ䟃ṧ㔲┺G (Kimp’o-konghang kapsida)
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. Déplacements en taxi Les taxis constituent le moyen de transport le plus pratique pour se déplacer en ville. Ils sont bon marché et facilement identifiables ; la lumière placée sur leur toit est allumée quand ils sont libres. Ils disposent de compteurs et il n'y a pas de surprise à avoir. Si vous partez de votre hôtel, vous pouvez, comme la plupart des étrangers, faire indiquer l'adresse de votre destination par le portier, ou bien faire écrire cette adresse en coréen et la montrer au chauffeur. G Maintenant que vous savez assez de coréen, il est plus sportif de diriger vous-même les opérations. Rappelez-vous quelques mots-clés : - allons à ... 㠦ṧ㔲┺G(…é kapsida) - allons à l'adresse que voici : 㠊㭒㏢⪲ṧ㔲┺G (i djuso-ro kapsida) (souvenez-vous que la postposition ⪲ (ro) est équivalente à 㠦G(é). - allons à l'aéroport de Kimpo : ₖ䙂Ὃ䟃ṧ㔲┺G (Kimp'o konghang-ékapsida) - allons à la gare de Séoul : ㍲㤎㡃㠦ṧ㔲┺G (Sǂul-yǂg-é kapsida) - arrêtez ici : 㡂₆G㍲㭒㎎㣪G(yǂgi sǂdjuséyo) - arrêtez là : 㩖₆G㍲㭒㎎㣪G(tchǂgi sǂdjuséyo) - tout droit : ⡧⪲G(ttokpa-ro) - un peu plus loin : 㫆⁞▪Ṗ㍲G(tchogǎm tǂ kasǂ) - à droite : 㡺⯎㴓㦒⪲G(orǎn-tchog-ǎro) - à gauche : 㣒㴓㦒⪲G(wen-tchog-ǎro) G . Transports en autobus « Autobus » se dit ⻚㓺 (pǂsǎ), mot qui vient de « bus », mais prononcé à l'anglaise. Les autobus assurent la majorité des transpons publics de Séoul. Il existe deux types d'autobus : l'omnibus appelé 㧒⻚㓺 (ilban pǂsǎ), c'est-à-dire « bus général », et l'autobus à places assises, appelé 㫢㍳⻚㓺G (tchwasǂk pǂsǎ), c'est-à-dire « bus à sièges ». Ce dernier est plus cher que le premier mais plus rapide. 110
Le système des carnets de tickets existe seulement pour les étudiants. On peut payer soit avec de la monnaie - on dit 䡚⁞G (hyǂn gǎm), ce qui signifie « argent comptant » -soit avec des jetons, appelés 䏶䋆G(t'okǎn), du mot anglais de même sens token. Le prix des 䏶䋆G (t'okǎn) est unique dans les limites de la Municipalité de Séoul ; on peut les acheter dans les kiosques situés près de la plupart des stations d'autobus ; « station » se dit ⻚㓺㩫Ệ㧻G (pǂsǎ tchǂng-gǂ-djang) et kiosque ⰺ䚲㏢G (mèp'yoso), soit, littéralement « vendre-ticket-lieu ». On dira, par exemple : « donnez-moi dix jetons » 䏶䋆㡊Ṳ㭒㎎㣪 (t' ok'ǎn yǂl-kè tchuséyo). Un constate que l'on emploie le nombre purement coréen 㡊G(yǂl) et le numératif ṲG(kè). De ville à ville, il existe des services d'autobus très fréquents qui sont de plusieurs catégories : - Sur les autoroutes et voies express, ils se nomment : ἶ㏣⻚㓺G (ko-sok pǂsǎ), « bus de haute vitesse ». Les voies express et autoroutes se nomment d'ailleurs :Gἶ㏣☚⪲G (ko-sok toro), « haute vitesse route », ce que vous retiendrez en pensant à « course de toro ». A Séoul, la plupart des compagnies partent de ṫ⋾ (Kang-nam) « sud de la rivière » ; demandez Kang-nam terminal. - En province, de ville à ville, il existe des services directs dits 㰗䟟G(tchik-hèng), « déplacement direct » - A la campagne, on trouve des omnibus ruraux pittoresques dits 㢚䟟G(wan-hèng), « déplacement lent ». . Déplacements en métro Le métro de Séoul est très moderne et confortable. La tarification est proportionnelle à la distance parcourue, contrairement à celle des autobus. Au guichet, dit ⰺ䚲㏢G (mèp'yoso), on peut acheter les tickets, dits 㹾䚲G(tch'apyo) c'est-à-dire « billet de voiture pour n'importe quelle destination ». A chaque station, dite 㡃(yǂk), le nom 㡃㧊⯚(yǂg irǎm) est clairement écrit en hangul et en anglais. En coréen, « métro » se dit 㰖䞮㻶G(tchi-ha-tch'ǂl), mot formé de trois composants signifiant « terre-sous-fer » c'est-à-dire « chemin de fer souterrain ». 111
* * * Voici quelques expressions utiles : - Donnez-moi un ticket pour Djong-gak15 : dites seulement : 㫛ṗ䞮⋮G(Djong-gak : hana), c'est-à-dire « Djong-gak, un ». - Est-ce que ce train va à Djamsil ? 㧶㔺㠦Ṗ⓪㹾㧛┞₢G (Tchamsil-é kanǎn tch'a imnikka), littéralement, « Djamsil à allant train est-ce ? » Djamsil est une station du quartier des stades olympiques. - Dites-moi où je dois descendre pour l'hôtel Chosun 㫆㍶G䢎䎪㠦G Ṗ⩺Ⳋ㠊❪㍲⌊Ⱃ┞₢G (Tchosǂn hotel-é kal-lyǂ-myǂn ǂdi-sǂ nèrimnikka), soit littéralement : « Chosun hôtel-à aller-désirer-si où-à descend ». - Où dois-je changer de ligne ? 㠊❪㍲Ṟ㞚䌖㟒䞿┞₢G (ǂdi-sǂ karat'aya hamnikka ?), litt. : « où-à changer-devoir fais ? » - Correspondance 㔏䢮㡃G (sǎng-hwan yǂk), soit : « monterchanger gare » o Au restaurant Nous parlerons plus loin de la cuisine coréenne et donnerons les noms des principales spécialités. Nous nous contentons d'indiquer ici les phrases les plus couramment employées au restaurant. Nous sommes deux : ⚦ⳛ㧛┞┺G(tu myǂng imnida) Nous sommes cinq : ┺㎅ⳛ㧛┞┺G(tasǂt myǂng imnida) Y a-t-il une table près de la fenêtre ? 㺓ⶎ㡜G 㧦ⰂṖ㧞㔋┞₢G (tch'ang-mun yǂp tchari-ga issǎmnikka.) (= fenêtre près place y a-t-il ?) Avez-vous une plus grande table ? 㫖G ▪䋆G 㔳䌗㧊G 㧞㔋┞₢G (tchom to k'ǎn sikt'agi issǎmnikka) (Donnez-moi) la carte : ⲪⓊ㫖 (ményu djom) deux pulkogi : ἶ₆㧊㧎G(pulkogi i inbun) cinq bouteilles de bière : ⰻ㭒┺㎅⼧G(mèk-tchu tasǂt pyǂng) 15 « Djong-gak » et « Djamsil » sont donnés ici selon la transcription en usage dans le métro. Prononcer « Tchong-gak » et « Tchamsil ». « Djong-gak » est une station importante du centre dont le nom signifie « clocher ».
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de l'eau : ⶒ (mul) On ajoute normalement « donnez » : 㭒㕃㔲㣪G(tchusipsiyo) C'est excellent : 㞚㭒Gⰱ㧊G㧞㔋┞⋮G(adju masi issǎmnida) J'aime beaucoup la cuisine coréenne : 䞲ῃ㦢㔳㦚ⰺ㤆㫡㞚䞿┞┺G (Hangug ǎmsig-ǎl mè-u tcho-a hamnida) Que me conseillez-vous ? ⶊ㠝㦚G ῢ䟊㭒㔲Ỷ㔋┞┺G (muǂs-ǎl kwǂnè-djusigéssǎmnikka) Le verbe ῢ䞮┺G (kwǂn-hada) signifie « recommander ». Donnez-moi l'addition : Ἒ㌆㍲G㭒㕃㔲㣪G(kyésansǂ tchusipsio) Où sont les toilettes ? 䢪㧻㔺㧊G㠊❪㧞㔋┞₢G(hwadjangsil-i ǂdi issǎmnikka) L'hôlel Il n'y a, bien sûr, aucun problème de langue dans les grands hôtels de classe internationale, surtout si vous parlez un peu l'anglais. Le personnel polyglotte des hôtels vous sera en outre fort utile pour tester vos connaissances en coréen : ne manquez pas une occasion d'enrichir votre vocabulaire et d'améliorer votre prononciation. Cependant, vous aurez sans doute envie de connaître les hôtels traditionnels coréens qui se nomment 㡂ὖG (yǂ-gwan) par opposition aux hôtels internationaux appelés tout simplement 䢎䎪G (hotel). Le 㡂ὖG (yǂ-gwan), équivalent du japonais ryǂkan (c'est le même mot d'origine chinoise) est moins cher que l'hôtel. Dans la plupart des cas, les chambres du㡂ὖG(yǂ-gwan) sont chauffées par un système de chauffage rayonnant par le sol, d'origine très ancienne, 㡾☢G(ondol), littéralement « chaude pierre ». Voici quelques exemples de phrases courantes : Réveillez-moi à 7 heures : 㧒㔲㠦G ₾㤢㭒㎎㣪G (ilgǂpsi-é kkèwǂ-djuséyo) Je quitte l'hôtel aujourd'hui : 㡺③G⟶⋿┞G(onul ttǂnamnida) Je reste trois nuits : ㌒G 㧒ṚG ⲎⶒG 㡞㩫㧛┞┺G (sam il-gan mǂmul yédjong imnida). Soit : « 3 nuits rester intention est ». Donnez-moi du savon et des serviettes : ゚㢖G 㑮Ị㭒㎎㣪G (pinu-wa sugǂn djusé-yo) 113
Chambre à un lit : 㧒㧎㣿䂾㔺G (il-inyong tch'imsil), soit littéralement : « un-homme-usage-chambre ». Chambre à deux lits : 㧊㧎㣿䂾㔺G(i-inyong tch'imsil) Veuillez appeler un taxi : 䌳㔲⯒⩂㭒㎎㣪G (t'èksi-rǎl pullǂ djusé-yo) Veuillez me porter mon petit déjeuner dans ma chambre : 㞚䂾G 㔳㌂⯒G ⌊㦒⪲Ṗ㰖┺㭒㎎㣪G (atch'im siksa-rǎl nèbang-ǎro kadjyǂda djusé-yo) Je pars demain avant midi : ⌊㧒G 㡊⚦㔲㩚㠦⟶⋿┞┺G (nè-il yǂltu-si djǂn-é ttǂnamnida) Je voudrais téléphoner en ville : 㔲⌊㠦G 㩚䢪䞮ἶ㕌㔋┞┺G (sinè-é tchǂn-hwa-hago sip'sǎmnida) en province : 㔲㦮㠦G(siwè-é) en France : ⧖㍲G(Pullansǂ-é) G o Les achats Un voyage à l'étranger est toujours l'occasion de rapporter quelques souvenirs. A cet égard, la Corée offre l'embarras du choix : on y trouve aussi bien des objets d'artisanat typiques que des produits plus classiques mais d'excellente qualité et très bon marché. Dans l'artisanat, on peut recommander particulièrement les poupées traditionnelles, les porcelaines et spécialement les célèbres céladons vert pâle, les laques, de petits meubles et coffres, etc. Parmi les articles plus courants très avantageux, il faut rappeler les textiles dont l'industrie a toujours été remarquablement avancée en Corée. Les tissus de soie et de coton sont les plus prisés. En fait, on trouve ce qu'on veut en Corée et il est facile de se laisser tenter, même par des produits alimentaires originaux tels que des algues séchées, servies avec le riz, ou des sachets du célèbre ginseng dont on fait des infusions. Pas de problème non plus pour régler vos achats ou les faire expédier à votre domicile. L'usage des cartes de crédit ou des chèques de voyage est très répandu, mais vous comprendrez que l'argent français ou belge ne soit pas répandu : vous pouvez changer dans les banques ou les grands hôtels mais le dollar américain est mieux connu. Le won, la monnaie coréenne, est le même que le mot chinois « yuan » ou japonais « yen » qui signifient tous également 114
« rond », du nom de la forme des pièces, comme en français familier. En 2012, le taux de change, aux fluctuations près, se situait autour de 1.500 wons pour 1€ et 1170 wons pour dollar US. Il existe des billets de 500, 1 000, 5 000 et 10 000 won et des pièces de 1, 5, 10, 50 et 100 won. * * * Voici quelques mots et phrases qui vous aideront dans vos achats. Combien coûte ? 㠒Ⱎ㧛┞₢G(ǂlma imnikka) Combien coûte ceci ? 㧊ộ㧊㠒Ⱎ㧛┞₢G(i gosi ǂlma imnikka) Etre cher : ゚㕎┺G(pissada) C'est cher : ゚㕟┞┺ (pissamnida) Cher : ゚㕒(pissan) Etre bon marché : 㕎┺G(ssada) C'est bon marché :G㕟┞┺G(ssamnida) Bon marché : 㕒 (ssan) Pouvez-vous me faire une réduction ? 㫖G ₤㞚㭒㎎㣪G (tchom kkakka-djuséyo) En fait, il vous arrivera de marchander au marché ou dans de petites boutiques, mais dans la plupart des cas les prix sont fixes et marqués et vous perdriez la face en demandant un rabais. Ceci : 㧊ộ(i gǂt) Cela : 㩖ộ(tchǂ gǂt) Montrez-moi ceci : 㧊ộG 㫖G ⽊㡂㭒㎎㣪G (i gǂt tchom poyǂdjuséyo) C'est un peu grand ; 㫆⁞䋆◆㣪G(tchogǎm k'ǎndéyo) C'est un peu petit : 㫆⁞㧧㦖◆㣪G(tchogǎm tchagǎndéyo) Vendez-vous du ginseng en racine ? 㧎㌒㈢Ⰲ䕳┞₢G (insam ppuri p'amnikka). Littéralement : « ginseng racine vendezvous ? » Emballez-moi bien cette porcelaine : 㧊㧦₆⯒㧮䙂㧻䟊㭒㎎㣪GG (i tchagi-rǎl tchal p'odjang hè-djuséyo) G
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La poste, le téléphone Voici quelques phrases utiles. Où se trouve la poste la plus proche ? Ṗ㧻GṖ₢㤊G㤆㼊ῃ㧊G㠊❪G 㧞㔋┞₢G(kadjang kakka-un utch'égugi ǂdi issǎmnikka) Où est le guichet des timbres ? 㤆䚲㠊❪㧞㔋┞₢G (up'yo tch'ang-guga ǂdi issǎmnikka) Je voudrais cinq timbres à cent won : ⺇㤦㰲Ⰲ㤆䚲㭒㎎㣪G (pèg wǂn ttchari up'yo tasǂt tchang tchuséyo) où 㰲Ⰲ(ttchari) est un génitif réservé à la monnaie et 㧻G (tchang) est le numératif des objets plats. Quel est le tarif de cette lettre par avion pour la France ? 㧊䘎㰖G ⧖㍲G ₢㰖G 䟃ὋG 㤆䚶㦒⪲㠒㞚㠒Ⱎ㧛┞₢G (i p'yǂn-dji Pullansǂ kkadji hang-gong up'yǂn-ǎro ǂlmaimnikka) G Complétons par un peu de vocabulaire des PTT. 㼊㔶(tch'ésin-bu) Ministère des PTT : bureau de poste :GG 㤆㼊ῃG(utch' éguk) guichet : 㺓ῂ(tch'ang-gu) 㤆䚲(up'yo) timbre : timbre de collection 㑮㰧㤆䚲G(sudjip up'yo) boîte postale :GG G ㌂㍲䞾G(sasǂham) carte postale : ⁎Ⱂ㡓㍲G(kǎrim yǂpsǂ) 䟃Ὃ㡓㍲G(hang-gong yǂpsǂ) aérogramme télégramme 㩚⽊(tchǂnbo) objet recommandé ❇₆㤆䘎ⶒ (tǎng-gi up'yǂnmul) lettre recommandée ❇₆䘎㰖G(tǎng-gi p'yon-dji) ㏢䙂G(sop'o) colis express ㏣╂(soktal) DHL (service privé accéléré) ❪㠦䂮㠮G(di-étchi-él) téléphone 㩚䢪(tchǂn-hwa) PCV (collect call) 䆲⩟䎆䆲G(kollékt’ǂ k’ol)G par avion 䟃Ὃ㤆䘎㦒⪲G(hang-gong up'yon-ǎro) par bateau ⺆⪲G(pè-ro) poste restante ⺆⪲ῃ㥶䂮㤆䘎G(kug-yutch'i up'yǂn)
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appel téléphonique ῃ㩲㩚䢪G(kuk-tché tchǂn-hwa) international appel téléphonique régional 㔲㣎㩚䢪G(siwè tchǂn-hwa) Ὃ㭧㩚䢪G(kong-djung tchǂn-hwa) cabine téléphonique raccrocher 㩚䢪⯒⊠┺G(tchǂn-hwa-rǎl kkǎnta) . Le téléphone « Allo ! » se dit de la même façon qu'on appelle, par exemple, un serveur au restaurant : 㡂⽊㎎㣪GfG (yǂboséyo). C'est l'abréviation et la forme en 㣪G (yo) de 㡂₆⽊㕃㔲㡺 (yǂgi posipsio) qui signifie littéralement : « ici regardez ». L'emploi de cette formule est évidemment paradoxal au téléphone, mais c'est ainsi. * * * Pour s'annoncer au téléphone, on emploie les formules de présentation vues plus haut. « Ici Dupont » se dit « Je suis Dupont », c'est-à-dire : 㩖G kG 㧛┞┺G (tchǂ Dupont imnida). On entend aussi très souvent l'expression : 㩖G Dupont 㧎◆㣪G (tchǂ Dupont indéyo). C'est une expression idiomatique toute faite. * * * Pour demander quelqu'un à l'appareil, par exemple M. Kim, on dit simplement : ₖ㍶㌳㧞㔋┞₢G (Kim sǂnseng issǎmnikka ?), c'est-à-dire, littéralement, « Kim monsieur y a-t-il ? » On aurait de même, pour dire « Est-ce que le Français est là ? » : ⧖㍲㌂⧢㧞㔋┞₢G (Pullansǂ saramissǎmnikka ?) soit, littéralement, « France-personne y a-t-il ? » On peut aussi remplacer, dans les questions ci-dessus, 㧞㔋┞₢G (issǎmnikka) par l'expression honorifique Ἒ㕃┞₢G(kyésimnikka), tirée du verbe honorifique, Ἒ㔲┺G(kyésida), « être », « se trouver ».
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* * * Les expressions qui reviennent couramment dans une conversation téléphonique sont : Qui est à l'appareil ? ῂ㕃┞₢G (nugusimnikka) où la terminaison polie interrogative des verbes est directement accolée au mot ῂG(nugu), « qui ». C'est moi-même : 㩚◆㣪G (tchǂndéyo), forme abrégée de 㩖㧎◆㣪G(tchǂ indéyo), « moi c'est ». Attendez un moment : 㧶₦₆┺⩺㭒㎎㣪G (tchamkan kidaryǂdjuséyo). 㧶₦G (tchamkan) signifie « un moment »; ₆┺⩺G (kidaryǂ) est le radical modifié du verbe ₆┺Ⰲ┺G (kidarida) « attendre » et 㭒㎎㣪 (tchuséyo) est un impératif du verbe « donner » ayant, dans ce cas, le sens de « veuillez ». La ligne est occupée : 䐋䢪㭧㧛┞┺G(t'onghwadjung imnida) où 䐋䢪G(t'onghwa) signifie « communication » et 㭧G(djung) est une postposition signifiant « en cours de ». Rappelez dans une heure : 䞲G 㔲ṚG 䤚㠦G ┺㔲G Ỏ㠊㭒㎎㣪 (han sigan hu-é tasi kǂrǂ-djuséyo). je voudrais téléphoner en France ⧖㍲㠦㩚䢪䞮ἶ㕌㔋┞┺G (Pullansǂ-é tchǂn-hwa hago sipsǎmnida), soit France-à téléphoner je désire. Comment dire la date et l'heure Reportez-vous aux indications de la grammaire – paragraphes sur les nombres et sur les compléments de temps- pour bien comprendre la structure des phrases. Voici des exemples qui vous permettront de vous exprimer et de suivre les réponses à vos questions. - Quelle heure est-il ?Gⳝ㔲㧛┞₢G(myǂssiimnikka) - A quelle heure ? : ⳝ㔲㠦G(myǂssi-é) - A quelle heure part le train ? ₆㹾Ṗⳝ㔲㠦⟶⋿┞₢G(kitch'a gamyǂssi-é ttǂnamnikka) - Il est dix heures : 㡊㔲㧛┞┺ (yǂl si imnida) - Il est deux heures et demie : ⚦㔲㧛┞┺ (tu si pan imnida) 118
- Il est une heure et demie : 䞲㔲㧛┞┺G(han si pan imnida) - Il est trois heures 25 : ㎎㔲㕃㡺㧛┞┺G (sé si i-sib-o bun imnida) - Il est une heure 45 :G 䞲㔲㌂㕃㡺㧛┞┺G (han si sa-sibo bun imnida) - Il est cinq heures moins le quart : ┺㎅㔲㕃㡺㩚㧛┞┺(tasǂ si sib-o bun djǂn imnida) -GIl est midi : 㩫㡺㧛┞┺ (tchǂng-o imnida) - Il est minuit : 㧦㩫㧛┞┺ (tchadjǂng imnida) - A 17 heures : 㡺䤚┺㎅㔲㠦 (ohu tasǂsi-é) littéralement : « après-midi, cinq heures à ». - Jusqu'à 16 heures : 㡺䤚⍺㔲₢㰖G(ohu né si kkadji) - Après 20 heures : 㩖⎗㡂▵㔲䤚㠦G (tchǂ-nyǂk yǂdǂl-sihu-é) littéralement : « soir 8 heures après-à) - Avant 8 heures : 㡂▵㔲㩚㠦G(yǂdǂl-si djǂn-é) - Demain 8 heures : ⌊㧒㡂▵㔲G(nè-ilyǂdǂl-si) - Mercredi 17 juin à 8 heures : 㥶㤪㕃䂶㧒㑮㣪㧒㡂▵㔲㠦 (yuwǂl sip-tch' il-il su-yo-il yǂdǂl-si-é) - Séoul, le mardi 16 juin : 㥶㤪㕃⮯㧒䢪㣪㧒㍲㤎㠦㍲ (yu-wǂl sim-nyug-il hwa-yo-il Sǂ-ul-ésǂ) -1 heure 13 minutes 12 secondes : 䞲㔲㕃㌒㕃㧊㽞G(han si sipsam bun sibi tch’o) - Un mois et trois jours : 䞲╂㌒㧒G(han dalsam il) Enfin, notons que pour dire « lundi, mardi et mercredi », par exemple, on dit simplement : 㤪䢪㑮 (wǂl hwasu), c'est-à-dire qu'on se contente de placer successivement les trois symboles des jours considérés. Rappelons que les jours de la semaine sont : lundi : 㤪㣪㧒G(wǂl-yo-il), « jour de la lune » mardi 䢪㣪㧒G(hwa-yo-il) « jour du feu » mercredi 㑮㣪㧒G(su-yo-il) « jour de l'eau » jeudi ⳿㣪㧒(mog-yo-il) « jour de l'arbre » vendredi ⁞㣪㧒G(kǎm-yo-il) « jour de l'or » samedi 䏶㣪㧒G(t'o-yo-il) « jour de la terre » dimanche 㧒㣪㧒G(il-yo-il) « jour du soleil » 119
Médecine et soins médicaux La Corée est un pays sain, mais on peut y avoir des ennuis de santé comme partout ailleurs. Dans ce cas, n'ayez pas d'inquiétude car les services médicaux coréens sont en tous points remarquables. Les médecins généralistes, les chirurgiens, les dentistes ou le personnel hospitalier sont d'une qualité tout à fait comparable à ce qu’on peut trouver de mieux en Europe. Beaucoup de médecins parlent fort bien l'anglais. Cependant, un minimum de vocabulaire médical peut toujours être utile. Vous trouverez ici l'essentiel. - Cherchez vite un médecin : ゾⰂ㦮㌂⯒⩂㭒㎎㣪 (ppal-li ǎisa-rǎl pullǂdjuséyo) - y a-t-il un médecin parlant anglais (français) ?㡗㠊G O㠊PG 䞶㭚㞚⓪㦮㌂Ṗ㧞㔋┞₢G (yong-o (pul-o) hal tchul anǎn ǎisaga issǎmnikka) - Nous venons d'avoir un accident : ㌂ἶṖ⌂㔋┞┺ (sagoganassǎmnida) - Où est l'hôpital le plus proche ?Ṗ㧻Ṗ₢㤊⼧㤦㠊❪㧞㔋┞₢G (kadjang kakka-un pyǂng-wǂn ǂdi issǎmnikka) - Demandez une ambulance : 㟆⧖㓺⯒⩂㭒㎎㣪G (embullansǎ-rǎl pullǂdjuséyo) - Est-ce une fracture ?: Ἶ㩞㧛┞₢G(koltchǂl imnikka) - Est-ce .une entorse ?㡒㫢㧛┞₢G(yǂmdjwa imnikka) - j'ai mal ici : 㡂₆Ṗ㞚䝫┞┺G(yǂ'giga ap'ǎmnida) - j'ai de la fièvre 㡂Ⰲ㧞㔋┞┺G(yǂli issǎmnida) - j'ai mal au ventre ⺆Ṗ㞚䝫┞┺G(pè-ga ap'ǎmnida) - j'ai mal à l'estomac 㥚Ṗ㞚䝫┞┺(wi-ga ap'ǎmnida) - J'ai mal au cœur (cardiaque) Ṗ㔊㧊㞚䝫┞┺(kasǎm-i ap'ǎmnida) - J'ai mal au coeur (nausée) ⁎㡃㰞⋿┞┺(ku-yǂktchillamnida) - J'ai la diarrhée ㍺㌂䞿┞┺G(sǂlsahamnida) - Je suis constipé ⼖゚㧛┞┺G(pyǂnbiimnida) - J'ai mal à l'œil 㧊㞚䝫┞┺G(nun-i ap'ǎmnida) - J'ai mal à l'oreille ‖Ṗ㞚䝫┞┺G(kwi-ga ap'ǎmnida) ☛Ṧ㠦Ỏ⪎㔋┞┺G (tok-kam-é - J'ai la grippe kǂllyǂssǎmnida) 120
㏢䢪⨟㧛┞┺G(so-hwa - J'ai une indigestion pullyang imnida) ⱏ㧻㡒㧛┞₢G (mèng-djang-yǂm - Est-ce une appendicite ? imnikka) - Mon groupe sanguin est 0. 䞒ṖG˄㡺˅䡫㧛┞┺G(p'i-ga 0 hyǂng imnida) - Je dois consulter un oculiste 㞞ὒ㦮㌂⯒⽦㟒Ỷ㔋┞┺G (ankwa ǎisa-rǎlpwayagéssǎmnida) - J'ai été piqué contre le tétanos : 䕢㌗䛣㡞㭒㌂⯒ⰴ㞮㔋┞┺ (p’a sang-p'ung yébang tchusa-rǎl madjassǎmnida) - Je suis diabétique ╏⼧㧊㞮㔋┞┺G (tang-nyopyǂng-i issǎmnida) - Je suis enceinte 㧚㔶㭧㧛┞┺G(imsin djungimnida) - Je suis allergique à…㠦㞢⩞⯊₆㧛┞┺G(..é allèrǎgi imnida) - Je suis hémophile 䡞㤆⼧㧊㧞㔋┞┺G(hyǂlu pyǂngi issǎmnida) - J'ai une insuffisance rénale 㔶㧻㧊㫡㰖㞠㔋┞┺G (sindjang-i tchotchi ansǎmnida) - J'ai été récemment opéré ἰ⧮㠦㑮㑶䞲㩗㧊㧞㔋┞┺G (kǎl lè-é susul han djogi issǎmnida) - Pouvez-vous prévenir Monsieur N ?N 㝾㠦ỢG 㡆⧓G 䟊㭒㔺G 㑮Ṗ㞮㔋┞₢G(N ssi-égé yǂllak-hèdjusil suga issǎmnikka) - .Dans combien de temps serai-je rétabli ? 㠒Ⱎ䤚㠦䣢㧊♶₢㣪G(ǂlmahu-é huèbogi twèlkayo)- Donnez-moi votre note d'honoraires : Ἒ㌆㍲⯒㭒㕃㔲㣪 (kyésansǂ-rǎl tchusipsio) - Veuillez écrire l'ordonnance en anglais : 㰚┾㍲⯒㡗㠊⪲㖾㭒㎎㣪 (tchindan sǂ-rul yǂng-ǂ-ro ssǂdjuseyo) - C'est pour mon assurance (= je désire l'envoyer à mon assureur) ⽊䠮㠦⽊⌊⩺ἶ䞿┞┺G(pohom-éponèryogo hamnida) - Combien de fois dois-je prendre ceci ? 䞮⪲㠦ⳝ⽋㣿䟊㟒♿┞₢G(haru-é mǎot-pǂn pogyong-hèya twèmnikka) - Avant le repas : 㔳㩚㠦 (sik-tchǂn-é) 121
- Après le repas : 㔳䤚㠦G(sik-hu-é) - Quelle sorte de médicament est-ce ? ⶊ㓾㟓㧛┞₢G(musǎn yag imnikka) - Antibiotique : 䟃㌳㩲G(hang-sèng-djé) - Analgésique : 㰚䐋㩲 (tchin-t'ong-djé) - Sulfamides : ㍺䕢㩲G(sǂlp' a-djé) - Dans quelle chambre est Monsieur N ?N㝾⸅㔺㠊❪㧛┞₢G (N ssipyǂng-sil ǂdi imnikka) - Il est dans le service de chirurgie : 㣎ὒ⼧☯㠦㧞㔋┞⋮ (uèkwa pyǂng-dong-é issǎmnida) - Combien vous dois-je ? 㠒Ⱎ✲⩺㟒♿┞₢G (ǂlma tǎryǂyatwèmnikka)
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LA CULTURE CORÉENNE
Les méthodes d'apprentissage des langues ne comportent habituellement pas de chapitre sur le vocabulaire original de la culture du pays. Dans le meilleur des cas, on trouve au hasard des exemples donnés quelques références à ces mots très courants sans lesquels on ne peut participer véritablement à la vie quotidienne. Quelle méthode de français pour étranger présente et explique par exemple, des mots aussi typiquement parisiens que « les quais », « le quartier latin », « le RER » ou, dans le domaine culinaire, ce que sont une entrecôte, un demi ou une choucroute ? Bien sûr, vous ne trouverez pas les mots de la culture coréenne dans un dictionnaire français-coréen puisque, par nature, ils sont propres à la culture coréenne et n'ont pas d'équivalents en français. Pour vous aider à retenir ces mots, nous donnerons, dans la mesure du possible, des explications linguistiques, historiques ou étymologiques. Cependant, comme pour de nombreux mots français courants, l'étymologie n'est pas perçue par les personnes qui les emploient : les Coréens ne perçoivent pas plus dans le nom du palais Chang-Dok l'idée de « brillante vertu » qui en est la signification que les Parisiens ne voient dans la rue des Saints Pères la chapelle de Saint-Pierre qui lui a donné son nom.. Encore une fois, nos explications ont pour but principal de vous faire retenir des mots dont la sonorité nous est très peu familière. Nous nous proposons d'aborder successivement les termes géographiques et les noms des sites les plus célèbres, puis le vocabulaire administratif (noms des provinces et de leurs subdivisions, noms des ministères...), le vocabulaire de la cuisine, de la santé, des arts et des jeux, des souvenirs que vous souhaiterez acheter, et, bien sûr, des sports puisque la Corée a été l'hôte des Jeux Asiatiques de 1986 et des Jeux Olympiques de 1988. La ville de P’yong tch’ang (䘟㺓ῆ, en hanja : 趮诺) dans la province de
Kang-wǂn do (ᵉ㠄⓸, en hanja : 紗蚖. Chef-lieu : Chunchǂn (Tch’un-tch’ǂn, 㻌㻲en hanja : 賃詐) a été retenue pour les jeux olympiques d’hiver de 2018. Histoire de la Corée : rappel des grandes dates Avant Jésus-Christ - 900 Age du Bronze. Nombreuses poteries sans dessins. Début de la culture du riz. Apparition de la société tribale. - 400 Union des tribus de la Corée ancienne. Age du fer - 2e âge du bronze. - 194 Fondation du royaume de Ouiman, au Nord-Ouest de la péninsule. - 108 Han Wou Ti (Han Mou Jé) détruit le royaume de Ouiman. Fondation du royaume de Lolang (coréen : Nang-Nang). Vers cette époque : Introduction des caractères chinois dans la péninsule - 57 Pak Hyokkose fonde le royaume de Silla à Kérim (l'actuelle Kyongju). - 42 Kim Su Ro fonde le royaume de Kaya, dans l'extrême sud de la péninsule. - 37 Ko Ju Mong fonde le royaume de Koguryo dont le territoire couvre approximativement la moitié nord de la péninsule et l'actuelle Mandchourie. - 18 Ko On Jo (fils du précédent) fonde le royaume de Pekché, au sud du fleuve Han. Après Jésus-Christ 3 Koguryo fait de Kouknèsong sa capitale. Cette ville est située dans le nord de la péninsule. 53 T'èjo devient roi de Koguryo. Il régnera 93 ans et mourra à l'âge de 119 ans. 124
260 Pekché met en place une administration organisée. 284 Les Coréens transmettent aux Japonais les caractères chinois. 285 Des paysagistes coréens travaillent à la cour impériale japonaise. 313 Koguryo détruit le royaume de Lolang 369 Le roi de Pekché offre au Japon un sabre d'airain à 7 branches, portant un texte gravé en caractères chinois. 372 Introduction du bouddhisme dans le royaume de Koguryo. 384 Introduction du bouddhisme dans le royaume de Pekché. 427 Pyong- Yang devient capitale de Koguryo 475 Oungjin devient capitale de Pekché. Oungjin est l'actuelle Kongju (200k au sud de Séoul). 527 Introduction du bouddhisme dans le royaume de Silla. 531 Silla annexe une partie du royaume de Kaya. 538 Sabisong (l'actuelle Puyo, au sud de Kongju), devient capitale de Pekché. 554 Le roi de Pekché envoie au Japon le bonze Tanhye ainsi que des spécialistes de la divination et du calendrier. Le bonze introduit le bouddhisme au Japon. 562 Silla annexe le reste du royaume de Kaya. 565 Construction du temple de Hwang-nyong-sa. 577 Le roi de Pekché envoie au Japon des bonzes, un sculpteur et un architecte.
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579 Des Coréens aident à construire les premiers temples bouddhiques japonais et forment les premiers bonzes du Japon. 588 Le roi de Pekché envoie à l'empereur du Japon des charpentiers, des potiers et des peintres. 602 Le roi de Pekché envoie au Japon un bonze emportant des livres sur le calendrier, l'astronomie, la géographie et la magie. 612 Un Coréen enseigne aux Japonais la musique et la danse Wu. 647 Le premier observatoire du monde construit à Kyongju. 660 Chute de Pekché devant Silla et les Tang (chinois). 668 Chute de Koguryo devant Silla et les Tang. 676 Silla unifié. 692 Invention d'une transcription phonétique des caractères chinois, appelée Idou. 717 Institution des doctorats en médecine et mathématiques. 718 Invention de la pendule à eau. 751 Construction du temple de Pulguksa. 788 Institution d'un examen pour fonctionnaires de haut rang. 802 Construction du temple de Hèinsa. 888 "Samdèmôk", première "chanson de geste" coréenne. 900 Fondation du second royaume de Pekché. 911 Fondation du second royaume de Koguryo.
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918 Fondation du royaume de Koryo (d'où vient le nom de la Corée). Ce royaume subsistera jusqu'en 1392. 935 Chute de Silla. 936 Chute du second royaume de Pekché. 1011 Amélioration de l'imprimerie par plaques de bois gravées en relief. Début de l'impression des écritures bouddhiques. 1033 Construction de la "Muraille de 1000 li" dans le Nord de la péninsule. 1044 Achèvement de la Muraille de 1000 li. 1071 Depuis l'an 1011, 6000 livres ont été imprimés. 1145 Kim Bu-sik écrit l'histoire des Trois Royaumes. 1231 Première invasion mongole. 1232 Deuxième invasion mongole. Le roi Kojong se réfugie dans l'île de Kang-Hwa. 1234 Invention des caractères d'imprimerie en métal. 1251 Les "80.000 plaques" d'imprimerie des écrits bouddhiques sont achevées. Leur nombre exact est 81.137. 1270 Kèsong devient capitale de Koryo. 1274 Tentative d'invasion du Japon par Karya et Koubilay, le petitfils de Gengis Khan (Marco Polo séjourna à la cour de Koubilay). 1277 Invention du procédé de fabrication des tuiles bleues, technique dont le secret a été perdu depuis. 1358 Des pirates japonais envahissent Koryo.
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1361 Invasion chinoise dite des Turbans Rouges. 1366 Le moine corrompu Sin Don s'empare du pouvoir et gouverne Koryo jusqu'à son assassinat en 1372. 1392 Le général Yi Son-gye monte sur le trône à Kèsong. Fin du royaume de Koryo. Début de la dynastie Yi qui régnera jusqu'à 1910. 1393 Le nouveau royaume prend le nom de Choson (Matin calme). 1396 Hanyang (l'actuelle Séoul) devient capitale. 1397 Naissance du futur roi Sejong Le Grand. 1402 Première apparition du papier-monnaie. 1403 Création d'un atelier royal de fonte des caractères d'imprimerie. 1408 Institution d'une examen pour les officiers. 1411 Fondation à Séoul de l'université confucéenne Song-gyungwan, avec 4 facultés. Elle existe encore de nos jours. 1418 Sejong devient roi. 1419 Expédition punitive à Tsushima contre les pirates japonais. 1424 Début de la compilation de l'histoire de Koryo. 1437 Invention de l'horloge solaire et d'une seconde horloge à eau. 1442 Invention du pluviomètre, pour venir en aide aux agriculteurs. 1446 Création et promulgation de l'alphabet coréen Han-guI par le roi Sejong.
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1450 Mort du roi Sejong. 1451 Achèvement de l'histoire de Koryo. 1470 Codification des lois coréennes. 1498 Premier massacre des lettrés (dont la grande influence gênait le pouvoir). 1504 Deuxième massacre des lettrés. 1519 Troisième massacre des lettrés. 1545 Quatrième massacre des lettrés. Naissance du futur amiral Yi Sun-sin (1545 -1611), le plus grand héros de l'histoire de la Corée. 1592 Le Japonais Toyotomi Hideyoshi envahit la Corée. L'amiral Yi Sun-sin invente et construit le navire-tortue (il y en aura de nombreuses unités), premier cuirassé de l'Histoire, et anéantit la flotte japonaise au cours de plusieurs batailles navales. 1597 L'amiral Yi, tombé en disgrâce, est emprisonné en janvier 1597. Son successeur, Won Gyun, est défait par les Japonais. En août, l'amiral est libéré et reprend ses fonctions. Il reconstitue une flotte et bat les Japonais. 1611 Mort de l'amiral Yi. 1636 Nouvelle invasion mongole. 1653 Aventure coréenne du capitaine hollandais Hamel et de ses 36 compagnons de naufrage. Hamel et les 8 derniers survivants de son équipage quitteront la Corée en 1666. 1683 Luttes partisanes entre les factions rivales Noron et Soron. 1712 Érection d'un monument-frontière au sommet du mont Pektou, à l'extrême pointe nord de la péninsule. 129
1721 Cinquième massacre des lettrés. 1777 Première entrée du catholicisme en Corée. 1785 Le catholicisme est interdit. 1791 Persécution des catholiques. 1831 Fondation du diocèse de Corée. 1839 Trente chrétiens coréens et trois missionnaires français martyrisés. 1845 (André) Kim Te-gon, premier prêtre coréen. 1846 Martyre de Kim Te-gon. 1861 Kim Chang-ho dresse la Grande Carte de Corée. 1866 30.000 chrétiens martyrisés. L'amiral français Roze, à la tête d'une flottille, se présente devant l'île de Kang-hwa. Il y essuie le feu des batteries coréennes. Il tente alors de remonter le fleuve Han, mais doit bientôt battre en retraite. 1871 Un navire de guerre américain essuie le feu de l'artillerie coréenne devant l'île de Kang-hwa. 1875 Nouvel incident au large de Kang-hwa entre un navire japonais et les forces coréennes. 1876 Traité de paix entre la Corée et le Japon. Les ports de Pusan, Wonsan et Inchon ouverts au commerce. 1882 Traité d'amitié et de commerce entre la Corée et les ÉtatsUnis. D'autres traités suivront : Angleterre, France, Allemagne, Autriche-Hongrie, Italie et Russie. 1883 Première apparition du drapeau coréen. Fondation du Hanyang Sibo, premier journal moderne coréen. 130
1895 Signature du traité de Shimonoseki reconnaissant la pleine indépendance de la Corée. 1896 Le calendrier solaire remplace officiellement le calendrier lunaire. 1899 Ouverture de la ligne de chemin de fer Séoul-Inchon (32 km). 1909 Le Japonais Ito, ancien résident général, assassiné par un patriote coréen en Mandchourie. 1910 Annexion de la Corée par le Japon. 1919 Soulèvement anti-japonais du "1er mars". 1945 Le 15 août, libération de la Corée. Les Soviétiques occupent la partie nord et les Américains la partie sud de la péninsule. 1950-1953 Guerre de Corée La Corée Le nom de Corée provient de celui de la dynastie : ἶ⩺(Koryǂ)16 qui a régné de 918 à 1392. « République de Corée » se dit : (TèHan Min-guk ╖䞲⹒ῃ ; en hanja : 耵踦芮糑) ; ⹒(min) est le « peuple », ῃG (guk), le « pays », ⹒ῃG(minguk) « république ». Très fréquemment, on dit aussi par simplification 䞲ῃ (Han-guk) et plus rarement ╖䞲G (TèHan). Les Coréens disent souvent 㤆Ⰲ⋮⧒G (uri nara), littéralement « notre pays ». « Pays du matin calme » est une traduction approximative de 㫆㍶, hanja 諅茗, généralement transcrit Choson (Tchosǂn, selon notre transcription et la prononciation française). Ce nom est formé de 16
Ce nom est lui-même l'abréviation de Koguryǂ, (ἶῂ⩺, hanja緷纂脅) le plus septentrionaldes Trois Royaumes historiques (époque des trois royaumes : ㌒ῃ㔲╖ hanja : ୕ᅧ௦) qui ont constitué la Corée avec Pèktché (⺇㩲) et Silla (㔶⧒蘝绕).
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deux caractères chinois dont le premier signifie « matin » et le second « paisible » est aujourd'hui l'appellation de la Corée en République démocratique populaire de Corée, (Corée du Nord). On le trouve également souvent en République de Corée dans des noms tels que : (Chosǂn ilbo), l'un des plus grands quotidiens de Séoul, ou l'hôtel Chosun, l'un des meilleurs de la capitale, est également à l'origine des noms par lesquels on désigne généralement la Corée en Chine et au Japon, soit « Zhao Xian » et « Chosen » respectivement.
Carte de la Corée du Sud. Source : The World Factbook. Il est intéressant de connaître les caractères chinois de ces noms qu'on trouve fréquemment sur les bâtiments officiels, les banques, les journaux, etc.
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A chaque syllabe d'un mot sino-coréen correspond un caractère chinois et l'ordre des syllabes et des caractères est le même. o Séoul Le nom de la capitale ne s'écrit jamais en caractères chinois : c'est un mot purement coréen. Il provient de (sǂrabol), qui signifiait « plaine » et s'est appliqué à la capitale du royaume de Silla, au premier siècle de notre ère - aujourd'hui la ville de Kyǂng-ju. Sorabǂl a pris le sens de capitale et s'est déformé en Séoul. Rappelons que le nom de Séoul se prononce So-ul, puisque le e résulte de la convention orthographique adoptée généralement pour rendre le o fermé (ǂ). L'orthographe « Séoul », avec un é, n'a aucune justification, si ce n'est celle d'une mauvaise habitude. Séoul a connu bien d'autres noms dans le passé – plus d'une dizaine - dont le plus connu est Han-Song, Han-Sheng en chinois, la forteresse du fleuve Han. Ce fleuve qui traverse Séoul porte le nom de Han comme la Corée Ces deux « Han » s'écrivent avec des caractères chinois différents : celui du fleuve est le même que celui de la célèbre dynastie chinoise, ce qui n'est qu'une coïncidence. En fait, il semble que le nom de la Corée et le nom du fleuve aient la même origine purement coréenne, un ancien mot (han) qui signifie « grand » et est peut-être lié étymologiquement au nombre « un » (hana). Hanguk signifierait donc simplement « le Grand Pays » et le fleuve Han, « le Grand Fleuve ». Avant l'invention de l'écriture coréenne on a choisi des caractères chinois arbitraires et différents pour ces deux noms. Parmi les noms des sites connus de la capitale, il faut connaître la signification de : ⋾╖ⶎG(Nam-Dè-Mun), « Grande Porte du Sud » ☯╖ⶎ(Tong-Dè-Mun), « Grande Porte de l'Est » ㍲╖ⶎ (Sǂ-Dè-Mun) « Grande Porte de l'Ouest » Ce sont des vestiges de l'ancienne enceinte et des points de repère très attractifs pour les visiteurs : ⶎ(mun), quis'écrit en caractères chinois, est la porte ; ╖G (tè), en hanja, a pour sens « grand » ; quant aux points cardinaux, ce sont, en hangul et en hanja,
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1 Est (tong) ᮾ┍㯱 2 Ouest (sǂ) 㓀㉐㯱 3 Sud (nam) ༡⇜㯱 4 Nord (puk) ⺵㯱 Ainsi, ⇜G(Nam-San) est la « Montagne du Sud) ; elle se trouve au centre de la ville depuis que celle-ci a pris de l'extension. On y jouit d'une vue magnifique sur Séoul. Les noms d'avenues se terminent en ⪲G (ro), mot sino-coréen signifiant « voie », « rue », « avenue ». Parmi les plus importantes, on trouve : -㎎㫛⪲G(Sédjong-no), du nom du célèbre roi Séjong qui régna au XVe siècle et créa l'alphabet hangul. Au début de cette avenue se trouve la statue de l'amiral 㧊㑲㔶G (I Sun Sin), vainqueur des Japonais en 1592 grâce à son navire-tortue Ệ㍶G(kobuk-sǂn), le premier cuirassé de l'histoire. Le surnom de cet amiral 㿿ⶊG (Tch'ung-Mu) a été donné a une autre avenue de la capitale. - l'avenue 㦚㰖⪲G (Ԃl-Tchi-ro = Eǎl-ji-ro) porte le nom d'un général du royaume de Koguryo qui vivait au VIème siècle. - l'avenue 㫛⪲ (Tchong-no) signifie « l'avenue de la cloche », du nom d'une grosse cloche placée dans un édifice à son extrémité. D'autres noms célèbres méritent d'être expliqués. Ainsi : 㼃㢖╖ (Tch'ǂng-wa dè), « la Maison Bleue » nom donné à la résidence du Président de la République : 㼃(tch'ǂng) signifie « bleu », 㢖 (wa), « tuile » et ╖G(tè) est un mot honorifique pour « maison ». Les noms de palais se terminent en ῗG (-kung), par exemple (Kyǂng Bok kung), « le palais KyǂngBok », le palais royal, (Tǂksu gung), « le palais Tǂksu », ou (Tch'ang-dǂk kung), le palais Tchangdǂk, où se trouve le charmant jardin secret (Pi -wǂn): (pi) signifie secret et (wǂn), jardin. Un jardin public se dit (kong-wǂn). Enfin, nous verrons plus loin que l'équivalent des arrondissements parisiens se dit (ku). On a ainsi : (Tchung-gu), l'arrondissement du centre, (Tchong-no-gu), l'arrondissement de l'avenue de la Cloche. Les subdivisions des (ku), les quartiers, s'appellent (tong) et l'un des plus animés de
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(Tchunggu) est (Myǂng-dong), « quartier de la clarté », où se trouve la cathédrale catholique. o Divisions administratives La Corée est divisée en neuf provinces ☚G (to) et six « villes métropolitaines » dites ὧ㡃㔲G(kwangyǂgsi), 繇蜅藳Gen hanja. ☚G (to) correspond au caractère chinois 聨G qui a aussi le sens de « route », « voie », « méthode » a de nombreux autres sens en coréen : île, degré, carte..., mais ces mots s'écrivent avec d'autres caractères chinois. La capitale Sǂul a un statut de « ville spéciale » 䔏⼚㔲G (tǎkbyǂlsi), 赴荑藳Gen hanja. Administrativement, les villes ont le même statut que les provinces Voici les neuf provinces et leurs chefs-lieux17. . Elles sont marquées par une étoile dans la liste suivante : Provinces Kyǂng-gi do ᷱὤ⓸ Kang-wǂn do ᵉ㠄⓸紗蚖 Kyǂng-sang pukto ᷱㇵ⺵⓸ Kyǂng-sang namdo ᷱㇵ⇜⓸ Chung-chǂng pukto 㻝㷡⺵⓸ Chung-chǂng namdo 㻝㷡⇜⓸ Chǂl-la pukto 㤸⢰⺵☚ Chǂl-la namdo 㤸⢰⇜☚ Cheju do 㥐㨰☚
Chefs-lieux Suwǂn㍌㠄(薂蚖) Chunchǂn 㻌㻲 Taegu Ạ(耵糉) Pusan ⺴(莿芄) Chǂngju 㷡㨰 Taejǂn 㤸(耵詂) Chǂnju 㤸㨰(訰褳) Kwangjuṅ㨰(繄褳) Cheju 㥐㨰(說褳)
On remarque que six provinces vont par couples : elles résultent du partage de régions plus vastes en deux parties nord (puk) et sud (nam).
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L'orthographe de ces provinces est ici l'orthographe officielle : elle correspond à une prononciation à l'anglaise (ch= tch, j= dj, etc.)
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En ce qui concerne les noms de ces provinces : Kyǂng-gi do signifie littéralement province du territoire royal de la capitale (en hanja : 綍罍聨) Che-ju do porte le nom de la ville principale de l'île. Tous les autres noms de provinces sont des acronymes, c'est-à-dire qu'ils sont formés de la première syllabe du nom de deux villes importantes ou historiques de cette province. Ainsi : Kang-nǎng et Won-ju pour Kang-wǂn do Kyǂng-ju et Sang-ju pour Kyǂng-sang do Chung-ju et Chǂng-ju pour Chung-chǂng do Chung-chǂng pukto 㻝㷡⺵⓸G(賊豝菄纊P Chung-chǂng namdo㻝㷡⇜⓸G(賊豝༡纊P Chǂn-ju et Na-ju pour Chǂl-la do (㩚⧒☚). Ces noms de ville sont tous sino-coréens, contrairement à Séoul. Leur signification étymologique n'est pas plus perçue par les Coréens que Paris n'évoque la tribu des Parisii pour des Français. Si vous souhaitez cependant avoir une idée de la signification des caractères chinois qui entrent dans la composition de ces noms, nous vous renvoyons au paragraphe consacré plus loin aux autres noms de lieux où des indications sont données à ce sujet. A la tête d'une province est nommé un représentant du gouvernement appelé ☚㰖㌂G (to-djisa). Les provinces sont divisées en sous-préfectures appelées ῆG(kun) à la tête desquelles sont nommés des ῆ㑮G(kun-su). Les sous-préfectures sont elles-mêmes subdivisées en cantons dits Ⳋ(myǂn), qui ont à leur tête des Ⳋ㧻G(myǂn-djang). Les Ⳋ(myǂn) les plus importants s'appellent 㦣 (ǎp) et leurs responsables des 㦣㧻(ǎp-tchang) ; Ⳋ(myǂn) et 㦣 (ǎp) sont divisés en villages dits 㧊(li), dirigés par des 㧊㧻G(i-djang). Un㦣 (ǎp) qui dépasse 50 000 habitants devient une ville 㔲G(si). Quatre villes ont un statut particulier : la « ville spéciale » de Séoul, 䔏⼚㔲G (Sǂul t'ǎkpyǂl-si)赴荑萕en hanja, et les villes à administration directe de Pusan (Pusan tchikhal-si), 136
(Intch'ǂntchikhal-si) et (Tègutchikhal-si), mais ces qualificatifs sont purement administratifs. Les grandes villes, (Sǂul), (Pusan), (Tègu), (Kwang-ju), (Intch'ǂn), sont divisées en arrondissements dits ῂG(ku), par exemple (Tchung-gu), « l'arrondissement central » à Séoul. Les (ku) des grandes villes et les villes ordinaires sont divisés en quartiers, dits☯G(tong), dirigés par un (tong-djang). Si un (tong) est particulièrement vaste, il est subdivisé en 1er tong 2ème tong etc. Les ☯G (tong) comprennent des « sous-quartiers » ou 䐋G (t'ong) qui sont numérotés et ont à leur tête des 䐋㧻G(t'ong-djang). Ces t'ong eux-mêmes sont subdivisés en « ilôts » numérotés, dits G (pan) dirigés par des㧻G(pan-djang). Rappelons que la Corée du Nord (Tcho-sǂn 㦤㉔, hanja 諅茗) a pour capitale Pyǂng-an (䓽㙼, en hanja 趮虡) o Les adresses Les maisons coréennes portent des numéros, mais ceux-ci sont distribués en fonction des parcelles du cadastre et non pas en suivant l'alignement d'une rue. Chaque parcelle du cadastre, appelée (pǂnji) porte un numéro et chaque maison en a un à l'intérieur de cette parcelle. Ce dernier numéro est dit (ho). Dans les grandes villes, l'adresse est souvent précisée par l'indication de l'avenue la plus proche. Comme les avenues sont longues, elles sont divisées en tronçons, dits (ka). Un (ka) inclut les abords immédiats de l'avenue, y compris les rues adjacentes. Le terme de (ka) est ainsi devenu équivalent à un sousquartier. Pour libeller une adresse, on procède donc ainsi : d'abord le nom du destinataire - c'est une habitude récente d'origine occidentale puis, comme il est d'usage en Orient, on procède du général au particulier. Le nom du pays vient en premier, puis le nom de la province, de la ville, de l'arrondissement, etc. jusqu'au numéro de la maison.
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Voici deux exemples d'adresses : A Séoul : (Kim Yǂng Sok ssi) M. Kim YoungSok18, (Sǂul, Tchung-gu) Séoul, quartier central, (Myǂng-dong, 2 ga) Myǂng-dong, 2ème tronçon (185 pǂnji, 4 ho) pǂnji185, maison 4 En province : (Pak Su Ok ssi) M. Park Su og (Tch'ung-nam) province de Chung-Chang-namdo, en abrégé (Pu-yǂ gun) sous-préfecture du Pu-yo (Ku-ryong myǂn) canton de Ku-ryongà (Kǎm-sa ri) village de Kǎm-sa Autres noms de lieux Au début de votre séjour en Corée, vous risquez de ne pas bien vous souvenir des noms géographiques, dont la sonorité vous est inhabituelle. La meilleure façon de les mémoriser est d'en connaître, quand elle existe, la signification. Tous ces noms, sauf Séoul, sont des mots sino-coréens, généralement composés de deux idéogrammes hanja. Les caractères suivants entrent dans la composition de nombreux noms de lieux coréens : Caractère hanjanom coréen (chinois ) (hangul)
transcription (lett. latines)
signification
ᑠ ᒣ ᕞ ᕝ Ụ Ỉ ཎ ᾏ
tè so san tchu tch'ǂn kang su wǂn hè
grand petit montagne région rivière fleuve eau source mer
㋀ 㭒 㻲 ṫ ㍌ 㠄 䚨
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Nous avons volontairement choisi des noms de personnes transcrits « à l'américaine » comme c'est souvent le cas sur les cartes de visite : Parkau lieu de Pak, Young au lieu de Yǂng...
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ᾆ 㔠 ⏣ ኳ Ᏻ 㧗 㛗 㔛 ୰ 㐨 ᓥ ᑎ
䔠 ὴἼ 㤸 㤸 㻲 㞞 Ḕ 㣙 ⫠ 㩅 ⓸ ⓸ ㇠
p'o kim, kǎm tchǂn tchǂn tch'ǂn an ko tchang ri tchung to to sa
plage, port or champ entier, total ciel sûr / paisible haut long, chef village, lieu centre, milieu voie, chemin île temple
Ainsi, le caractère de la montagne ᒣ (san) se retrouve dans (Pusan, 㔩ᒣ), la « montagne du chaudron », dans la ville voisine de (Ma-san, 㤿ᒣ), la « montagne du cheval » ou dans celle de (Ulsan, ⶢᒣ), la « montagne bleue » On constate que parfois deux caractères de significations totalement différentes ont des prononciations très voisines ou même identiques. C'est pourquoi il existe tant de noms de villes où apparaissent des sons tels que Chon, Chun, Chong, Chang, etc. Par exemple, le (tch'ǂn) de (InTch’ǂn, ோᕝ), le grand port près de Séoul qui signifie « rivière de la sincérité », correspond au caractère ᕝ alors que dans d'autres noms de villes, le même son correspondra aux caractères signifiant « mille (༓)» ou « ciel (ኳ)». Voici la signification de quelques autres noms de lieux connus : Chǂnan {Tch'ǂn-an 㻲㞞GኳᏳ), « paix du ciel » Chunchon (Tch'un -tch'ǂn), « rivière du printemps » Chungju (Tch'ung-dju), « région de la sincérité » Kanghwado (Kang-hwa do ṫ䢪☚G紗載繯), « île de la fleur de la rivière » Kangnung (Kang-nǎng ṫ⯟G紗膤) « tombe du fleuve » Kimpo (Kim-p'o, ₖ䙂G㔠ᾆ), « plage de l'or » 139
Kwangju (Kwang-dju, ṅ㨰), « région éclatante »> Kyongju (Kyǂng-dju ἓ㭒㔲G継謑), « région de la célébration » Mokpo (Mok-p'o ⳿䙂G艕跊), « plage de l'arbre » Sorak (Sǂr-ak-san ㍺㞛㌆), « pic de la neige » Suwon (Su-wǂn, 㑮㤦GỈཎ), « source de l'eau » Taegu (Tè-gu, ╖ῂG耵糉), « grande colline »> Taejon (Tè-djǂn╖㩚G耵衤), « grand champ » Wonju (Wǂn-dju㤦㭒G衴謑), « région de la source » Répétons que la signification de ces noms géographiques n'est pas spontanément perçue par les Coréens, pas davantage que les Français n'interprètent Mulhouse comme « la maison du moulin » ou Castelsarrasin « le château des Orientaux ». Nous n'avons donné ces explications que pour vous aider à fixer ces noms dans votre mémoire. o La vie sociale La Corée est, à la fois, un pays de tradition et un pays de changement. Malgré la rapidité vertigineuse de la modernisation économique, la Corée connaît une étonnante stabilité sociale fondée sur les traditions et les coutumes. De la même façon, aux anciennes croyances animistes, ou plus précisément chamanistes, se sont ajoutées successivement celles du confucianisme 㥶ᾦG (yugyo), puis les philosophies occidentales. Le confucianisme règle pour une large part les relations familiales, entre les aînés et les plus jeunes, entre les hommes et les femmes aussi bien que les rapports entre amis. Ces traditions confucianistes se reflètent dans les styles du discours et les formes honorifiques, marquant particulièrement le respect pour les personnes âgées. Malgré l'inévitable dispersion des familles, surtout en ville, la piété filiale 䣾☚(hyodo) et la patriotisme 㞶ῃ㕂 (èguksim) restent des vertus fondamentales. Pour l'étranger, il est passionnant de découvrir la subtilité de la vie sociale, d'autant plus que la gentillesse et la générosité imprègnent tous les rapports, aussi bien entre Coréens qu'avec les étrangers.
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. Les noms de famille La cellule familiale a une très forte cohésion. Ceci apparaît à l'évidence dans la façon dont sont constitués les noms de famille et les prénoms. La quasi-totalité des noms coréens sont composés de trois syllabes qui sont encore souvent rendues par des caractères chinois (hanja) ; le premier correspond au nom de famille (sǂng); celui-ci est suivi des deux caractères du prénom, dont un est commun à tous les enfants mâles de la même génération et placé soit en deuxième, soit en troisième position suivant la génération. Pour les filles, le choix des deux caractères du prénom est libre. Prenons un exemple : dans la famille Choi (dans la transcription officielle), le père a pour prénom To yong. Ses cartes de visite sont au nom de (Choi DoYǂng). S'il est très occidentalisé, on trouve parfois To Yǂng Choi ou même To Y. Choi. Ses fils et ses neveux ont dans leurs prénoms le caractère (Ho) puis, selon l'ordre des douze caractères du clan, on trouvera donc Choi Ho Sǎng ou Choi Ho Ik. Pour la génération suivante, le caractère choisi pour les petits-fils sera, par exemple, Sik et on aura ChoiSung Sik ou bien Choi Yong Sik. A cette génération, la partie du prénom commune à tous les garçons est en troisième position et non en deuxième. Pour les femmes, rien de semblable n'existe et les garçons précédents auront, par exemple, une sœur nommée Choi JongHwa. Une femme ne prend pas le nom de son mari à son mariage, mais les enfants ont le nom de famille du père. Les noms de famille coréens sont en nombre assez réduit, environ 300 au total. Certains sont extrêmement fréquents, parmi lesquels : ₖG(Kim), 㧊G(Yi, écrit parfois aussi Li, Lee ou Rhee), ⵉG(Pak ou Park, selon la prononciation américaine)19, 㺐G (Choi, prononcé Tch'ué), 㐔G(Shin), etc. On peut se demander quelle est l'origine ou la signification de ces noms. Cette question, qui ne préoccupe pas beaucoup les Coréens, n'est pas simple à résoudre. En effet, tous les noms de famille paraissent, à première vue, sino-coréens et ils peuvent s'écrire avec un caractère chinois, mais rien ne prouve qu'il ne s'agit pas de 19
On remarque que le caractère de l'arbre 艕 se retrouve dans la composition des deux mots 胞 (Park) et 翎 (Li).
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noms purement coréens qui ont été transcrits, avant l'invention de l'alphabet hangul, avec des caractères chinois de même valeur phonétique. Par exemple, le nom (Kim) s'écrit aussi avec le caractère chinois ~ qui se prononce Kim et signifie l'or. Cependant, l'or se dit en coréen ἼG (kǎm) et n'a donc pas exactement la même prononciation que le nom de famille (ὴG㔠kim). Le nom du métal « or » est indiscutablement sino-coréen mais le nom de famille est peut-être purement coréen, quoiqu'écrit avec le même caractère chinois. De la même façon, le nom 㧊(Yi) s'écrit avec le caractère 翎Gqui signifie « prune » en chinois, mais il existe un mot purement coréen 㡺㟥G(oyat) pour dire « prune » et rien ne prouve qu'il y ait un lien entre le nom de famille Yi et l'idée de prune. Pour le nom de G(Pak), le sens est incertain : le caractère chinois correspondant 胞Gsignifie « noisetier » en chinois et « écorce » en coréen. Quant au nom de 㺐 (transcrit Choi mais prononcé Tch'ué), le caractère correspondant 諀est pratiquement tombé en désuétude, il avait le sens de « bord escarpé ». Pour les lecteurs qui s'intéressent au chinois et à son écriture, il faut retenir que les noms de famille coréens, antérieurs à l'invention de l'alphabet hangul, peuvent certes toujours s'écrire avec un caractère chinois, mais il n'y a pas forcément d'autre lien que phonétique entre le nom de famille et ce caractère. . Les prénoms Les prénoms coréens, contrairement aux noms de famille, ont toujours une signification. Ils sont composés, comme nous l'avons vu, de deux syllabes correspondant chacune à un caractère chinois. Pour les filles, les caractères chinois sont ceux de vertus telles que : obéissance, gentillesse, grâce, beauté, vérité, etc. Pour les garçons, on choisit des qualités plus viriles : courage, générosité, fermeté, gloire, etc.
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Voici quelques prénoms courants : Prénoms de filles (mi-sun) « beauté-obéissance ». (yǂng-hǎi) « corolle-fille ». (sǂn-hǎi) « bonté-fdle ». (yong-hyé) « corolle-grâce ». (hyé-ok) « grâce-jade ». Prénoms de garçons (tch'ǂl-su) « fermeté-excellence ». (yǂng-tch'ǂl) « héros-fermeté ». (sǂng-hwan) « accomplissement-échange ». (ho-djun) « générosité-génie ». (sǎng-sik) « victoire-établir ». Les combinaisons sont innombrables et il est toujours intéressant de se faire expliquer la signification d'un prénom et pourquoi il a été choisi. Par exemple, le prénom féminin (Tchǂng-hwa) peut s'écrire de deux façons en hanja ce qui se prononce identiquement. Dans le premier cas, il signifie « honnêteté-paix » et dans le deuxième cas, « troëne-riz ». Ici, le riz est un symbole d'humilité car, lorsque l'épi est mûr, il se courbe comme la modestie commande de le faire.
Les jours fériés Les fêtes sont révélatrices de la culture d'une nation. On constatera que les fêtes coréennes témoignent d'un très grand éclectisme : on célèbre aussi bien des fêtes patriotiques que familiales et même des fêtes de la nature, possible souvenir des anciennes croyances chamanistes. Tenez compte de ces dates pour fixer vos voyages et vos rendez-vous. - 1er janvier : le jour de l'an se dit ㍺⋶G(sǂllal); ㍺G(sǂl) est un mot purement coréen qui signifie à lui seul « premier jour de l'année », ⋶G(nal) signifie « jour » et s'ajoute par redondance ; le n devient l après le l final de sǂl
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- 1er mars : anniversaire du mouvement d'indépendance du 1er mars 1919, en réaction contre l'occupation japonaise. Ce jour s'appelle ㌒㧒㩞G (sam-il-tchǂl) ; ㌒G (sam) signifie « trois », mars étant le troisième mois de l'année ; 㧒G (il) est « un » et ㌒㧒G (sam-il) est donc le premier mars. Samil est un nom fréquent en Corée : un grand immeuble de Séoul porte ce nom. 㩞G(tchǂl) est un mot sino-coréen employé dans les mots composés et qui signifie « fête ». - 5 avril : jour de l'arbre, 㔳⳿㧒G (sing-mog-il) ; 㔳 (sik) signifie « planter », ⳿G (mok) est l'arbre ; 㧒G (il) est le mot sino-coréen pour « jour ». - 5 mai : fête des enfants 㠊Ⰶ㧊⋶G (ǂrininal) ; 㠊Ⰶ㧊G (ǂrini) signifie « enfant », et ⋶G(nal) est le mot « jour » vu plus haut. - 8 mai : fête des parents 㠊⻚㧊⋶ (ǂbǂ-i-nal) ; 㠊⻚㧊G (ǂbǂ-i) signifie « parents ». Cette fête équivaut à notre fête des mères. - En mai, le huitième jour du quatrième mois lunaire on célèbre la naissance de Bouddha 㻮┮㡺㔶⋶G(Butch’ǂnim osinnal) - 17 juillet : jour de la Constitution ; 㩲䠢㩞G (tchéhǂn-djǂl) commémore la première constitution de la République de Corée en 1948. 㩲 (tché) signifie « établissement » et 䠢 (hǂn) est l'abréviation de 䠢⻫G (hǂnbǂp), « constitution ». En hanja, on écrit : 誡蹳詜. - 15 août : jour de la libération de l'occupation japonaise en 1945. Ce jour s'appelle ὧ⽋㩞G (kwang-bok-tchǂl), soit littéralement, d'après le sens des mots sino-coréens qui le composent, « fête du renouveau de l'éclat ». - 15ème jour du 8ème mois lunaire : (dont la date est variable) : fête de la moisson, 㿪㍳G(tch'u-sǂk), littéralement « automne-soir ». A cette occasion, les familles se rendent sur les tombes de leurs ancêtres. - 3 octobre : jour de la Fondation de la nation, Ṳ㻲㩞G(kètch'ǂndjǂl) 20écrit en hanja : 紹谭詜. On célèbre la fondation légendaire de la Corée par le roi ┾ῆG(Tangun) en 2333 avant J.-C.
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Littéralement, fête de l’ouverture du ciel.
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- 9 octobre : jour du hangǎl, c'est-à-dire de l'écriture coréenne, adoptée en 1446 par le roi Sédjong. Ce jour s'appelle simplement 䞲⁖⋶ (hangǎl-lal) - 25 décembre : Noël, fêté comme en occident. On dit aussi bien 䋂Ⰲ㓺Ⱎ㓺G(k'ǎrisǎmasǎ), qui est le mot anglais Christmas, que㎇䌚㩞G (sǂng-t'an-djǂl) ; ㎇ (sǂng) signifie « saint »; 䌚G (t'an), « naissance » et 㩞G(djǂl), « fête ». o Nourriture et spécialités coréennes En matière de restaurants, la Corée offre l'embarras du choix. Certes, tous les grands hôtels de classe internationale disposent de restaurants où l'on sen non seulement de la cuisine coréenne mais aussi de l'excellente cuisine occidentale, chinoise ou japonaise. Cependant, pour savourer tout le charme et la variété de la cuisine coréenne traditionnelle, rien ne vaut de multiplier les expériences dans de petits restaurants. Si vous êtes invité dans l'un d'entre eux, vous constaterez que le menu a été généralement commandé à l'avance et qu'on apporte tous les plats simultanément : le problème du choix de la carte ne se pose donc pas dans ce cas. Si vous devez commander vous-même, voici quelques points de repère concernant les plats les plus connus : - Le plus célèbre est le ἶ₆G (pulkogi : poulkogui), littéralement : feu G (pul) viande ἶ₆G (kogi). De minces tranches de boeuf cru sont marinées dans une préparation à base de sauce de soja, d'huile de sésame et d'ail ; elles sont ensuite cuites sur la plaque qui recouvre un brasero ;souvent, celui-ci est apporté sur la table et chacun s'aide de baguettes pour se servir et cuire à son goût sa part. - Le kimchi ₖ䂮G (kimtch'i), sans lequel il n'y a pas de repas coréen, est une préparation à base de chou et de piment qui équilibre agréablement l'alimentation ; le mot, purement coréen, n'est pas expliqué. On trouve aussi le ₣⚦₆G(kkaktugi), à base de navets assaisonnés de façon semblable. -GLes noms de soupe se terminent soit en ῃ (kuk), mot purement coréen, soit en 䌫G(t'ang), mot sino-coréen. 145
Par exemple, le ㌒Ἒ䌫G(samgyé-t'ang) est une soupe au poulet ἚG (gyé) et au ginseng 㧎㌒ (in-sam) ; le Ṟ゚䌫G(kalbi-t'ang) est un bouillon de côtes Ṟ゚ (kalbi) de bœuf avec du riz ; le ㍺⩗䌫G (sollǂng-t’ang) est une soupe avec de la viande et du riz et le ⹎㡃ῃ(miyǂkkuk) est une soupe à base d'algues marines. - Les noms des plats de vermicelles se terminent en Ⳋ (myǂn). Ainsi, les très populaires ⌟ⳊG (nèngmyǂn) sont des vermicelles de sarrasin servis dans un bouillon froid : ⌟G (nèng) est un mot sino-coréen signifiant froid ; le ⧒ⳊG(ra-myǂn) est un vermicelle assaisonné, vendu comme plat préparé. - La pâte de soja se dit ⚦(tu bu). - Les noms des plats cuits à la vapeur se terminent en 㹲G(ttchim). Par exemple, les Ṟ゚㹲G(kalbi-ttchim) sont des côtes de bœuf ou de veau Ṟ゚G (kalbi), assaisonnées de sauce de soja, épicées et cuites à la vapeur et le ☚⹎㹲(tomi-ttchim) est une daurade ☚⹎(tomi), préparée de façon analogue. - Les viandes ou poissons crus découpés en fines tranches se disent 䧂G(hǎé) ;G - 䢎(hobak) désigne les cucurbitacées, en particulier courges et courgettes ; - ㌞㤆(sè-u) désigne aussi bien les crevettes que la langouste ou la langoustine ; - Les algues séchées ₖ (kim) se présentent en fines et fragiles feuilles noires découpées à la dimension d'une carte à jouer. On s'en sert pour envelopper une bouchée de riz et en relever ainsi le goût. Souvent, on sert en hors d'œuvre de petits rouleaux ainsi préparés : ce sont des ₖG(kimpap), équivalent coréen des sushi japonais ; - Le riz blanc cuit se dit (pap), ce mot désigne fréquemment un repas en général. Le ゚オG (pibimpap) est un riz mélangé, du verbe ゚゚⋮G(pibida) « mélanger ». Parmi les plats plus complexes que vous pourrez apprécier, on peut citer :G TGLes hors d'œuvre, fréquemment servis dans un ῂ㩞䕦G (kudjǂlp'an), plateau de laque comportant 9 (ku) casiers où l'on
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dispose des ゞ╖⟷G (pindèttǂk) , petites galettes à base de pois, farcies de légumes ou de viande et toutes sortes d'amuse-gueule : petits alevins séchés et fumés dits Ⳏ䂮G (myǂltch’i), tranches d'ormeau cru, appelé en Orient abalone et en Corée 㩚⽋G (tchǂnbok), etc. - Le 㔶㍺⪲G Oshinsǂllo) ou « brasier des Anges » est un plat dit royal maintenu sur le feu durant tout le repas, où cuit un mélange savant de viande, de poisson et de légumes. Le mot est sinocoréen ; 㔶G(shin) désigne les divinités ; ㍺G(sǂl) est un génie et ⪲G (lo) un réchaud. Le dessert n'est pas une habitude coréenne. Vous aurez généralement de la pomme ㌂ὒG (sagwa) ou de la poire ⺆G (pè), préalablement pelée ou découpée en lamelles, que vous prenez grâce à un cure-dents en bois 㧊㚺㔲ṲG (i-ssusigè). On trouve cependant parfois des desserts à base de pâte de soja ou bien l'on vous sert du 㔳䡲G(sik-hé), bol de sirop de riz fermenté où flottent des pignons de pin. Dans les fêtes, on sert des galettes de farine de riz assez fades dites ⟷G(ttǂk). Normalement, on boit avant les repas et non pas au cours du repas ou, sinon, du thé d'orge ⽊Ⰲ㹾 (poli-tch'a), de la bière ⰻ㭒G (mèk-tchu) ou de l'alcool de riz. Il existe de nombreuses variétés de ce dernier ; le ⰟỎⰂG(makkǂlli) est un alcool de riz brut très populaire mais de qualité inférieure qui n'est pas proposé dans les restaurants d'un certain niveau ; le ㏢㭒 (so-dju), souvent assez chimique, est à déconseiller au profit du 㩫㫛 (tchǂngdjong) équivalent coréen du saké. La Corée commence à produire du vin 䙂☚㭒G(p'odo-dju), ce qui signifie littéralement « alcool de raisin » Il est encore cher et ne se boit que dans des occasions particulières. On trouve également du vin d'importation, européen ou californien, ainsi que tous les alcools célèbres. Vous goûterez aussi certainement le ginseng, en coréen 㧎㌒G(insam), racine d'une sorte de lierre préparée en infusion. Le nom de ginseng signifie sensiblement « forme d'homme »; on retrouve le caractère de l'homme dans son écriture en hanja, 襖芙. Le ginseng,
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doué de nombreuses propriétés médicinales, est généralement exporté en sachets de granulés solubles. Les infusions de ginseng peuvent se prendre à tout moment, à la fin du repas, au cours d'un rendez-vous d'affaires ou dans un salon de thé ⋮G(tabang). Ajoutons que la célèbre racine est fréquemment utilisée dans la préparation des alcools, des bonbons et même du chewing-gum. La nourriture familiale quotidienne est simple et le riz blanc G (pap) en est la base habituelle. Ce riz est accompagné d'un certain nombre de plats dits 㺂 (pantchan) ; il y a presque toujours du potage ῃ (kuk) ou 㹢ỢG(ttchigé) ainsi que du ₖ䂮G(kimtch'i). On mange avec une cuillère 㑵Ṗ⧓G (sutkarak) et des baguettes 㩩Ṗ⧓G(tchǂt-karak). Les arts et l'artisanat Au cours de l'histoire de la Corée, pendant que l'élite et les lettrés étaient sous l'influence de la Chine et en transmettaient la culture vers le Japon, les artistes populaires coréens réussissaient à créer un mode d'expression et un style purement coréens. Il est regrettable que les Occidentaux, même connaisseurs en art oriental, ne soient pas encore bien familiarisés avec cet art dont la révélation est une expérience agréable et enrichissante. D'après les oeuvres qui sont parvenues jusqu'à nous, l'époque du royaume de Silla Unifié' (VIllème siècle ape J.-C.) a excellé dans l'architecture bouddhique, l'époque de Koryo (Xèmeau XIIèmesiècle) dans l'art de cette ravissante porcelaine vert tendre qu'est le céladon, et celle de la dynastie des Yi (à partir de 1392) dans la peinture et la calligraphie. Depuis la fondation de la République de Corée, on a commencé à établir la liste des « trésors nationaux » : objets d'art, artisanat antique, monuments, ou encore ce qu'on appelle des « trésors incorporels » comme les danses, les comédies populaires, la musique et même certains artistes ou artisans spécialisés. La Corée est très soucieuse de conserver son patrimoine artistique pour affirmer son identité culturelle. Si vous assistez à un spectacle ou si vous visitez les antiquaires, un peu de vocabulaire vous faciliter l'accès aux arts coréens :
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. Peinture et arts graphiques Le mot général qui désigne la peinture est 䢪G(hwa). On dira : ⹒䢪G(min-hwa), peinture populaire ㍲㟧䢪G(sǂ-yang-hwa), peinture occidentale ☯㟧䢪G(tong-yang-hwa), peinture orientale 䢪Ṗ(hwa-ga), artiste peintre ⼓䢪G(pyǂk-hwa), peinture murale Pour la calligraphie, vous pouvez retenir : ㍲㡞(sǂ-yé) : calligraphie (put) : pinceau (mǂk) : encre de Chine G . Musique Pour désigner la musique en général, on emploie en composition le mot sino-coréen 㞛 (ak). Ainsi : ῃ㞛G(kug-ak), musique coréenne, littéralement « pays-musique » ㎇㞛G(sǂng-ak), musique vocale Il est également utile de connaître quelques noms d'instruments de musique coréens. On y trouve souvent le mot sino-coréen ⁞G (kǎm) qui peut s'appliquer à des instruments très divers. Par exemple : Ṗ㟒⁞ (kaya-gǎm), cithare à 12 cordes qui tire son nom de l'ancien petit royaume de Kaya ╖⁞(tè-gǎm) grande flûte traversière ㏢⁞G (so-gǎm), petite flûte traversière (tè signifie « grand » et so « petit ») 䟊⁞ (hè-gǎm), espèce de violon à deux cordes 㧻ῂ (tchang-gu), tambour en forme de sablier 㫢ἶG(tchwago), tambour suspendu 㰫G(tching), gong
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Mudang jouant du 㧻ῂ (tchang-gu)
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. Théâtre et cinéma Retenez que le mot ⁏㧻G (kǎk-tchang) désigne aussi bien le bâtiment d'un cinéma que celui d'un théâtre. Si vous voulez voir un film, dites : 㡗䢪G(yǂng-hwa) ou 䞚ⰒG(p'illim) ou même « film », dont le mot précédent est tiré. Pour une pièce de théâtre, dites 㡗ῃG (yǂng-guk). . Artisanat L'artisanat coréen est très réputé et varié. Retenez le nom du fameux céladon : 㼃㧦(tch'ǂngdja), ainsi que : 㡻(ok), jade 㧦₆(tchagi), porcelaine ☚₆(togi), faience) 㢖┞㓺G(wanis), laque o Divers Notez enfm ces quelques mots : ⶒὖG (pangmul-gwan), musée, littéralement « savant-objetsbâtiment » 㩚㔲䢪 (tchǂnsihwè), exposition 䢪⧧ (hwarang), galerie de peinture o Les sports Les Coréens sont d’excellents sportifs et ont déjà organisé, comme nous l’avons vu, les Jeux asiatiques de 1986 et les Jeux Olympiques de 1988. Ils organiseront les Jeux Olympiques d’hiver de 2018. Un sport est purement coréen et se pratique maintenant partout dans le monde : c’est le le taekwondo (䌲ῢ☚, et 赔绊聨 en hanja). Le nom de cet art martial peut se traduire par « voie du pied et du poing » : 䌲G (tae, en hanja : 赔) « frapper du pied » ῢ(kwǂn, en hanja : 绊) « frapper du poing » et ☚(do, en hanja : 聨) « voie ». o Religions, traditions, folklore . Religions Presque toutes les religions coexistent pacifiquement en Corée, même l'Islam, introduit par le bataillon turc lors de la guerre de 151
Corée (il y a environ 20.000 musulmans). Le pays est de tradition confucéenne et bouddhiste. Ce sont des Coréens de Chine qui ont découvert le christianisme et ont introduit cette religion bien avant l’arrivée des premiers missionnaires. Actuellement la répartition des affiliations religieuses en Corée du Sud est la suivante : 26,3% de chrétiens (dont 19,7% de protestants et 6,6% de catholiques) 23,2% de bouddhistes 3% de confucianistes déclarés mais la société est fortement imprégnée de cette philosophie. Le chamanisme compte encore bien des adeptes. Les prêtresses en sont les ⶊ╏G (mudang). Une religion originale, le cheondogyo : 㻲☚ᾦG(tch’ǂndokyo), est encore pratiquée Le nom des religions comporte généralement le mot sino-coréen ᾦG (kyo), qui signifie « enseignement » et se place en suffixe. Les lieux de culte comportent de même le mot ╏(tang) qui signifie « salle ». On a ainsi : - bouddhisme ᾦG (pulgyo), où (Pul) est, phonétiquement, la première syllabe du nom du Bouddha - confucianisme : 㥶ᾦG(yu-gyo) - protestantisme : ₆☛ᾦG(kidokkyo) - catholicisme : 㻲㭒ᾦG (tch'ǂn-dju-gyo), soit : « ciel-maîtreenseignement » - temple protestant : 㡞⺆╏G(yébè-dang), « salle deculte » - église : ㎇╏G(sǂng-dang), « sainte-salle » - cathédrale ╖㎇╏G(tè sǂng-dang), où ╖G(tè) signifie « grand »
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. Traditions et folklore Il subsiste encore en Corée des pratiques animistes qui relèvent plus du folklore que de la religion. Les acteurs en sont des sortes de chamans qui guérissent les maladies, chassent les mauvais esprits, provoquent la pluie ou le succès à un examen. Les officiants sont toujours des femmes appelées ⶊ╏(mudang), et n'exercent leur talent que contre honnête rétribution. Le costume traditionnel coréen se nomme en général 䞲⽋G (hanbok), c'est-à-dire « vêtement de Hanguk ». Pour les femmes, il se compose d'une jupe, dite 䂮Ⱎ(tch' ima) et d'un bustier court 㩖ἶⰂ (tchǂgori). On dit que la coupe évoque une robe de femme enceinte pour décourager les envahisseurs étrangers d'être trop séduits. Les femmes panent avec ce costume des sortes de chaussures en caoutchouc à la pointe légèrement relevée dites ἶⶊ㔶G(komu-sin), 㔶G(sin) est le suffixe générique des chaussures et ἶⶊG (komu) est notre mot « gomme ». A l'étranger, si vous voyez de telles chaussures, vous êtes sûr d'avoir affaire à une Coréenne. Les hommes ne portent pratiquement plus le pittoresque chapeau de crin de cheval appelé ṩG(kat). A la campagne, tout ce qui se porte se met dans une curieuse hotte évasée placée sur les épaules comme un sac à dos. C'est le 㰖ỢG (tchigyé), constitué de deux branches fourchues reliées entre elles. Cet outil est presque un symbole du paysan coréen. L'ile de Cheju 㩲㭒☚G (Tchédju-do) est célèbre, outre ses paysages, par ses plongeuses. On les appelle 䟊⎖ (hè-nyǂ), c'està-dire simplement « mer-femme », femmes de la mer. Leur ancestrale façon de pêcher est en voie de disparition. Parmi les fêtes typiques qui fournissent un très joli sujet de cartes postales, il faut citer celle du premier anniversaire des enfants. Jadis, atteindre cet âge était une performance et l'on a gardé l'habitude de combler l'enfant de cadeaux après l'avoir habillé du costume traditionnel. Cet anniversaire se nomme ☢G(dol). Il existe même une fête intermédiaire dite du 100ème jour, c'est-à-dire ⺇㧒G (pèg-il), « 100 jours ».
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Pour les autres fêtes, reportez-vous à ce qui a été dit plus haut sur les jours fériés. G
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L’économie de la Corée Véritablement sous-développée au moment de la guerre de Corée, dans les années 1950, la Corée a su réaliser des progrès spectaculaires grâce au travail acharné et à la qualification de sa population. Elle fait partie des « dragons » asiatiques connus par la puissance de ses grands groupes industriels appelés chaebol 㣠⻢G (tchèbǂl) dont les principaux sont (par ordre d’importance décroissante) :Samsung, Hyundai, LG Group (Lucky Goldstar), Groupe SK, POSCO, GS Group et Lotte Samsung, fondé en 1938, groupe de 59 sociétés, 3e fabricant mondial de téléphones portables, numéro 1 mondial des ventes de téléviseurs, d'écrans d'ordinateur et d'imprimantes laser, numéro 2 des téléphones mobiles et réfrigérateurs, numéro 3 des appareils photo et des aspirateurs. La filiale Samsung Heavy Industries Co. Ltd. (SHI) est un gros constructeur naval (18.000 salariés). Le nom de Samsung ㌒㎇signifie « trois étoiles », en hanja : 葱茷 Hyundai (䡚╖) est aujourd'hui le 4e constructeur mondial de voitures (3,7 millions par an) dont celles de la marque Kia. Il est le le premier employeur du pays avec 170.000 travailleurs, et deuxième derrière Samsung pour le chiffre d'affaires. LG (Lucky-Goldstar : ⩃䋺⁞㎇) est spécialisé dans l’électronique, la téléphonie, l’électro-ménager et les détergents. Le groupe compte 160.000 employés répartis entre 250 entreprises. Le SK Group (SK⁎⭏, 㠦㓺䅖㧊⁎⭏) est surtout présent dans les secteurs de la chimie de l'industrie, des télécommunications, de la finance de la construction et du tourisme. Il est aussi Connu aussi sous le nom de Sunkyung (㍶ἓ⁎⭏), il comporte 92 sociétés employant plus de 30.000 employés dans 113 pays différents. Si ses activités majeures restent la pétrochimie et l'industrie des énergies, SK Group est aussi un acteur dans le domaine du BTP, marketing, télécommunication. SK Group s'est aussi implanté dans le secteur des semi-conducteurs.
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Daewoo (╖㤆) qui signifie « grand univers » est le nom d’une marque automobile mais le groupe de ce nom a été dissous. De même les voitures de marque SsangYong (㕣㣿㧦☯㹾) ont été rachetées par le groupe indien Mahindra. La Pohang Iron and Steel Company, connu sous le nom de POSCO (㭒㔳䣢㌂䙂㓺䆪), basée à Pohang, est le quatrième principal producteur mondial d’acier Hanjin Group (䞲㰚⁎⭏) est très diversifié. Il comprend notamment Korean Airlines, et Hanjin Shippin. L'ancien président Cho Yang Ho, commandeur de la Légion d’honneur, acheta en 1975 les premiers Airbus vendus hors d’Europe et fit une publicité pour la première édition du Parlons coréen. Hanwha Group (䞲䢪⁎⭏) fondé en 1952, commença par la fabrication d’explosifs. Commerce extérieur de la Corée Principaux clients : Chine 25% Etats-Unis 11% Japon 6% HongKong 5%. Produits exportés : voitures, navires, électronique. Principaux fournisseurs : Chine 17% Japon 15% Etats-Unis 10% Arabie saoudite 6% Australie 5% Principaux produits importés : pétrole, gaz et dérivés, équipements industriels.
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QUELQUES TEXTES BILINGUES
Proverbes Voici quelques proverbes que tous les enfants apprennent à l’école : 㔲㧧㧊G㧊┺G (commencement / moitié / est) Commencer, c'est déjà la moitié du travail fait 㡺⓪G㩫㧊G㧞㠊㟒GṖ⓪G㩫㧊G㧞┺GG (qui-vient / amour / doit / qui-va / amour / être) L’amour va là d’où il vient 䞮⓮㧊Gⶊ⍞㪎☚G㏵㞚⋶Gῂⲣ㧊G㧞┺G (ciel / même-s’il-tombe / échappant / trou / existe) Même si le ciel tombe sur toi, il y a toujours un trou par lequel tu peux t'échapper ⋾㦮G⟷㧊G▪G䄺G⽊㧎┺G (autre / gateau / plus / grand / ressemble) Le gâteau de riz d'un autre est toujours plus grand 䢎⧧㧊㠦ỢGⶒ⩺Ṗ☚G㩫㔶ⰢG㹾ⰂⳊG㌆┺G (tigre-à / même-si-attrapé / rester-vigilant / survivra) Même si tu es attrapé par un tigre, tu peux survivre si tu gardes ton calme 䕆⊢⳾㞚G䌲㌆G (poussière / rassemble / grande-montagne) On peut construire une montagne en rassemblant des grains de poussière.
㏢㧙ἶG㣎㟧ṚGἶ䂲┺G (vache / perdre / puis / étable / réparer) Perdre une vache puis réparer l’étable 䢎⧧㧊☚G㩲GⰦ䞮ⳊG㡾┺G (tigre / aussi / on-en parle / il-vient)G Si on parle du tigre, le tigre apparaît La prière du Notre Père Ce texte bien connu présente une forme verbale rare en ㏢㍲(sosǂ) réservée à la divinité. 䞮⓮㠦Ἒ㔶㤆Ⰲ㞚⻚㰖, (ciel-au / habite / notre / Père) G 㞚⻚㰖㦮㧊⯚㧊Ệ⬿䧞ケ⋮㔲Ⳇ (Père / nom / saint-brillant / soit) G 㞚⻚㰖㦮⋮⧒Ṗ㡺㔲Ⳇ (Père / pays / vienne) Que ton règne arrive G 㞚⻚㰖㦮⦑㧊䞮⓮㠦㍲㢖ṯ㧊 (Père / volonté / ciel-au / comme) G ➛㠦㍲☚G㧊⬾㠊㰖㏢㍲ (terre-sur / aussi / devienne) ! G 㡺⓮㩖䧂㠦Ợ㧒㣿䞶㟧㔳㦚㭒㔲ἶ (aujourd’hui / nous-à / quotidien / nourriture / donne) G 㩖䧂㠦Ợ㧮ⴑ䞲㧊⯒㩖䧂ṖG (nous-à / offensé / ce-que / nous-ferons) G G G
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㣿㍲䞮㡺┞ (pardonnons) G 㩖䧂㬚⯒㣿㍲䞮㔲ἶ (nous-offenses / pardonne) G 㩖䧂⯒㥶䢏㠦ザ㰖㰖㞠Ợ䞮㔲ἶ (nous / tentation-à / tomber-ne-fais-pas) G 㞛㠦㍲ῂ䞮㏢㍲. (mal-du / délivre-nous) G 㞚Ⲯ. (Amen)
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LEXIQUE FRANÇAIS-CORÉEN
A A : Cette préposition est traduite par une postposition. Pour le lieu et le temps : 㠦 (é) A Séoul : ㍲㤎㠦G(Sǂul-é) A la maison : 㰧㠦G(tchib-é) A deux heures : ⚦㔲㠦G(tu si-é) A trois heures un quart : ㎎㔲㕃㡺G㠦G(sé si sib-o bun é), mot à mot : 3 heures 15 minutes. Pour le complément d'objet indirect (datif) : 㠦Ợ(égé) A cette personne : 㧊㌂⧢㠦Ợ (i saram-égé) Donnez un livre à cette personne : 㧊G ㌂⧢㠦ỢG 㺛G 㭒㎎㣪 (i saram-égé tch'èk tchuséyo) Veuillez transmettre ce dossier au secrétaire général : 㧊㍲⮮⯒G ㌂ⶊ㽳G 㧻㠦Ợ㩚䟊㭒㎎㣪G (i sǂryu-rǎl samu-tch'ong-djangégé tchǂnhè-djuséyo) Abcès : 㫛㟧G(tchong-yang) Abeille : ∖⻢G (kkupǂl) Accident : ㌂ἶG(sago) Acheter : ㌂┺G(sada), le radical ne se modifie pas. Avez-vous acheté des cigarettes ? : ╊⺆⯒G ㌖㔋㧊₢G (tam-bèrǎl sassǎmnika) Achetez de la viande de bœuf : 㐶ἶ₆⯒G ㌂㕃㔲㣪G (sǎé kogirǎl sasipsyo) Acupuncture : 䂾(tch'im) Addition : (note de restaurant) Ἒ㌆㍲G(kyésansǂ) L'addition, SVP : Ἒ㌆㍲G㭒㎎㣪G(kyésansǂ tchuséyo)
Adresse : (lieu de résidence) 㭒㏢ (tchuso) Veuillez écrire l'adresse : 㭒㏢G 㫖㖾G 㭒㎎㣪G (tchuso djom ssǂdjuséyo) Aéroport : ゚䟟㧻G(pi-hèng-djang) ou Ὃ䟃(kong-hang) Ce dernier terme est employé surtout en composition avec le nom de l'aéroport. Aéroport de Kimpo : ₖ䙂Ὃ䟃G(Kimp’o kong-hang) Je vous téléphone de l'aéroport : Ὃ䟃㠦㍲G㩚䢪G✲Ⱃ┞┺G (kong-hang-éso tchǂn-hwa tǎrimnida) Combien faut-il de temps pour aller à l'aéroport de Kimpo ? 㡂₆㍲Gₖ䙂Ὃ䟃G₢㰖G㠒ⰞGỎⰓ┞₢G(yǂgisǂ Kimp’o konghang kkadji ǂlma kǂllimnikka) Affaires : ㌂㠛G(saǂp) /ⶊG(mu) en composition Vos affaires vont-elles bien ? : ㌂㠛㧊G㧮G♿┞₢G(saǂbi tchal tuèmnikka) Ministère des Affaires Étrangères : 㣎ⶊG(wè-mu-bu) Agriculture : ⏣㌂G(nong-sa) / ⏣㠛G(nong-ǂp) Êtes-vous cultivateur ? : ⏣㌂G㰖㦒㕃┞₢G(nong-sa tchiǎsimnika) Banque agricole : ⏣㠛㦖䟟G(nong-ob ǎnhèng) Ministère de l'Agriculture et des Forêts : ⏣⫰G(nong-nim-bu) Aide : ☚㤖(to-um) Aider : ☫┺(topta) J’ai besoin de votre aide ╏㔶㦮G☚㤖㧊G䞚㣪䞿┞┺G(tangsinǎi to-umi p’il-yohamnida)G Aigle : ☛㑮ⰂG(toksuli) Ail :
Ⱎ⓮ (manǎl)
Aimer : ㌂⧧G䞮┺G(salang hada) Je t’aime ㌂⧧G䟊㣪G(salang hè-yo) Alcool : 㑶G(sul) /㭒G(tchu), suffixe sino-coréen Alcool de riz : ⰟỎⰂG(makkǂlli)
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Je ne peux pas boire d'alcool : 㩖⓪G㑶㦚GⴑG䞿┞┺G(tchǂ-nǎn surǎl mot hamnida) Remarque : le mot 㑶G (sul) s'emploie pour toutes les boissons alcoolisées, le mot alkool (alcool) étant réservé aux alcools forts. 㭒G(tchu) entre en composition dans les mots « vin », « bière ». Voir ces mots dans le lexique. Aller : Ṗ┺G(kada), le radical ne se modifie pas. Où allez-vous ? : 㠊❪ṧ┞₢G(ǂdi kamnikka) Partons !: ṧ㔲┺G(kapsida) (formel) /Ṗ㧦G(kadja) (familier) Demain, je vais à Pusan : ⌊㧒G㌆㠦Gṧ┞┺G(nè-il Pusan-é kamnida) Allumettes : ㎇⌻G(sǂng-nyang) Donnez-moi une boîte d'allumettes : ㎇⌻䞲ṧ㭒㎎㣪G(sǂngnyang han gap tchuséyo) Ambassade : ╖㍲ὖG(tèsagwan) Allons à l'ambassade de France : ⧖㍲G╖㍲ὖ㠦Gṧ㔲┺G (Pul-lansǂ tèsagwan-é kapsida) Ambassadeur : ╖㍲G(tèsa) Bonjour, M. l'ambassadeur : ╖㍲┮G㞞⎫G䞮㕃┞₢G(tèsanim an-nyǂng-hasimnikka). Rappelons que ┮ (nim) est une particule honorifique.
Ambassade de France à Séoul
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Ambulance : 㟆⧖㓺GG(èmbullans) / ⼧㤦㹾G(pyǂng-wǂn tch'a) Demandez une ambulance : 㟆⧖㓺⯒G⩂G㭒㎎㣪G (èmbullansǎ-rǎl pullǂ' djuséyo) Amérique : (USA) (⹎ῃMiguk, en hanja 芡糑) Remarque : « Mi » rend phonétiquement le « mé » d'Amérique ; le caractère chinois employé 芡Gsignifie « beauté ». « Guk » signifie « pays ». Est-il américain ? ⁎㧊G⹎ῃG㧛┞₢G(kǎ bun-i Miguk-pun imnikka) Ami : 䂲ῂG(tch'ingu) C'est mon ami : 㩖㦮䂲ῂ㧛┞┺G(tchǂ-ǎi tch'ingu imnida) Hier, j'ai dîné avec des amis : 㠊㩲G㩖⎗㦚G䂲ῂ✺ὒG䞾℮G ⲏ㠞㔋┞┺GG(ǂdjé, tchǂnyǂg-ǎl tch'ingu-dǎl-gwa hamkkémǂgǂssǎmnida) Amour : ㌂⧧(salang) Analyse : ㍳(punsok) Analyse des données : ◆㧊䎆㍳G(dé-i-t'a punsok) Analyse d'urine : ㏢⼖㍳G(sobyǂn punsǂk) Angleterre : 㡗ῃG(Yǂng-guk) langue anglaise : 㡗㠊G(yǂng-ǂ) Remarque : « Yang » rend phonétiquement le « ang » d'Angleterre ; le caractère chinois employé signifie « fleur ». « Guk » signifie « pays ». Parlez-vous anglais ? : 㡗㠊⯒㞫┞₢GG(yǂng-ǂ-rǎlamnikka) Écrivez-le en anglais : ⁎ộ㦚G㡗㠊⪲G㖾㭒㎎㣪G(kǎ gǂsǎl yǂng-ǂ-ro ssǂ-djuséyo) Animal : ☯ⶒ(tong-mul) Année : 䟊G(hè) / ⎚G(nyǂn), mot sino-coréen La nouvelle année : ㌞䟊G(sèhè) / 㔶⎚G(sin-nyǂn) Bonne année ! : ㌞䟊G⽋GⰤ㧊G㦒㕃㔲㣪G(sèhè pok mani padǎsipsio) Je suis venu il y a deux ans : 㧊⎚G㩚㠦G㢪㔋┞┺GG(i nyǂn djǂné wassǎmnida)
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Remarque : Le mot 䟊G(hè) s'emploie avec les nombres coréens et le mot ⎚G(nyǂn) avec les nombres d'origine chinoise. Voir la grammaire. Anniversaire : ㌳㧒G(sèng-il) Fête du premier anniversaire : ☢G(dol). Août : 䕪㤪G(p'al-wǂl) ou, par redondance 䕪㤪╂G(p'al-wǂltal)G 䕪G(p'al) signifie « huit » ; 㤪G(wǂl) est le synonyme sino-coréen de ╂ (tal); tous deux signifient « mois ». Le mois d'août est très chaud : 䕪㤪╂㧊ⰺ㤆▻㔋┞┺GG(p'alwǂl-tali mè-u topsǎmnida) Je partirai en août : 䕪㤪╂㠦G⟶⋮Ỷ㔋┞┺G(p'al-wǂl-talé ttonagèssǎmnida) Appartement : 㞚䕢䔎G(ap'at), abréviation du mot occidental. Appeler : ⯊┺G(purǎda); radical modifié ⩂ (pullǂ) Appelez M. Kim : ₖ㝾⯒G⩂㭒㎎㣪G(Kim-ssi-rǎl pullodjuséyo) Remarque : pour traduire le verbe « s'appeler » dans l'expression « je m’appelle Dupont », employez la formule « je suis Dupont » qui a l'avantage de la simplicité : (Dupont imnida). Appendicite : ⱏ㧻㡒 (mèng-djang-yǂm); le suffixe 㡒GOyǂm) signifie « inflammation ». Appendicite aiguë : ㎇ⱏ㧻㡒G(kǎpsong meng-djang-yǂm) Appendicite chronique : Ⱒ㎇ⱏ㧻㡒G(mansongmeng-djangyǂm) Il a été opéré de l'appendicite : ⁎⓪Gⱏ㧻㡒G㑮㑶㦚G㞮㔋┞┺G (kǎnǎn mèng-djang-yǂm susur-ǎl padas sǎmnida) Apporter : Ṗ㪎㡺┺GG(kadjyǂ-oda) ; radical modifié : Ṗ㪎㢖G(kadjyǂwa) Apportez le sac : Ṗ㦚Ṗ㪎㡺㎎㣪G(kabang-ǎl kadjyǂ-oséyo) J'ai apporté l'argent : ☞㦚GṖ㪎G㢪㔋┞┺GG(ton-ǎl kadjyǂwassǎmnida )
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Apprendre : ⺆㤆┺G(pè-u-da); radical modifié : ⺆㤢G(pèwo) J'ai beaucoup appris en Corée : 䞲ῃ㠦㍲Ⱔ㧊⺆㢪㔋┞┺G (Han-gug-ésǂ mani péwǂsssǎmnida) Je n'ai pas appris le japonais : 㧒⽎Ⱖ㦚Gヒ㤆㰖Gⴑ䟞㔋┞┺G (ilbon-marǎl pè-udji mot'èssǎmnida) Après : ┺㦢G(ta-ǎm); équivalent sino-coréen :G䤚G(hu) Après-midi : 㡺䤚G(ohu) Après le repas : 㔳㌂䤚G(siksa hu) / 㔳㌂䞲┺㦢G(siksa han daǎm); ici, 䞲G(han) est le participe passé du verbe 䞮┺G(hada). Nous mangerons après la visite : ῂἓ㦚G䞲┺㦢㠦G㔳㌂G 䞮Ỷ㔋┞┺G(kugyong-ǎl han daǎmé siksa hagèssǎmnida) Après-demain : ⳾⧮ (morè), ou plus fréquemment : ⌊㧒⳾⧮G (nè-ilmorè) Araignée : Ệ⹎ (kǂmi) Arbre : ⋮ⶊG(namu); équivalent sino-coréen : ⳿G(mok) Le mot ⋮ⶊG (namu) a aussi le sens de « bois » (le matériau). C'est construit en bois : ⋮ⶊ⪲GⰢ✶ộ㧛┞┺GG(namu-ro mandǎn gǂsimnida) Dans ce parc, il y a beaucoup de grands arbres : 㧊Ὃ㤦㠦⓪G䋆G ⋮ⶊṖⰤ㔋┞┺G G (i kong-wǂn-enǎn k'ǎn namu-ga mansǎmnida littéralement : ce parc-dans grands arbres sont nombreux) Argent : (monnaie) ☞(ton); (métal) 㦖(ǎn) Je n'ai plus d'argent : ☞㧊G┺G⟾㠊G㪢㔋┞┺G (toni ta ttǂrǂ djiossǎmnida). Le verbe (ttǂrǂdjida)- dont le premier sens est « tomber », signifie ici « manquer de ». Médaille d'argent : 㦖Ⲫ╂G(ǎnmédal) Armée : ῆ╖G(kundè) Armée de terre : 㥷ῆG(yuk-kun) Armée de l'air : ὋῆG(kong-gun) Marine nationale : 䟊ῆG(hè-gun)
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Arrêter : ㎎㤆⋮G(sé-u-da) ; le radical se modifie en ㎎㤢 (sé-wǂ) Arrêtez la voiture ici : 㹾⯒㡂₆㠦㍲㎎㤢㭒㎎㣪G(tch'a-rul yogi-éso sé-wo-djuséyo) Dans le sens de « suspendre », « interrompre », on dit : 㭧┾䞮┺ (tchung-danhada) Arrêtons notre étude ici : Ὃ⯒G 㡂₆㍲G 㭧┾G 䞿㔲┺G (kongbu-rǎl yǂgi-ésǂ tchung-dan hapsida) Asseoir (s’) : 㞟┺G(atta) Assez : 㿿䧞G(tch' ung- buni) / 㔺䅍G(sil-k'ǂt) J'ai assez mangé : 㔺䅍ⲏ㠞㔋┞┺G(sil-k'ǂt mogǂssǎmnida) Il y en a assez : 㿿䞿┞┺G(tch'ung-bun hamnida) Assiette : 㩧㔲 (tchopsi) Assurance (service) : ⽊䠮G(pohom) Atome : 㤦㧦(wǂndja) en hanja : 衴覐 Attendre : ₆┺Ⰲ┺G(kidarida) ; radical modifié : ₆┺⩺G(kidaryǂ) Je vais attendre : ₆┺ⰂỶ㔋┞┺G(kidarigessǎmnida) J'ai attendu une heure : 䞲㔲ṚG₆┺⪎㔋┞┺ (han sigan kidaryǂssǎmnida) Veuillez attendre un instant : 㧶₦G₆┺Ⰲ㎎㣪G(tchamkkan kidariséyo) Attention : 㫆㕂G(tchosim) Faites attention ! : 㫆㕂䞮㕃㔲㣪G(tchosim hasipsyo) Attention à la voiture ! : 㹾㫆㕂G(tch'a djosim) Auberge : voir « hôtel » Aujourd'hui : 㡺⓮G(onǎl) Autobus : ⻚㓺G(pǂsǎ) (de l'anglais « bus ») Autobus urbain : 㔲⌊⻚㓺G(si-nè-pǂsǎ) Autobus interurbain : 㔲㣎⻚㓺G(si-wè pǂsǎ)
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Je suis venu en autobus :G⻚㓺⪲G㢪㔋┞┺G(pǂsǎ-ro wassǎnnida). Pour plus de détails, voir dans la deuxième partie : « transports et déplacements ». Automne : Ṗ㦚G(ka-ǎl) Avant : 㩚G(tchǂn) /㩚㠦G(tchǂn-é). Voir la partie grammaticale pour l'emploi de ce mot. En coréen, il est toujours placé après le mot ou le groupe de mots auquel il se rapporte. Avant de venir : 㡺₆㩚㠦G(ogi djǂn-é) Avant le repas : 㔳㌂㩚G(siksa djǂn) Avec : 䞮ἶG(hago) /䞾℮G(hamkké) Je suis avec mon père : 㞚⻚㰖㢖G䞾℮G㧞㔋┞⋮G(abǂdji-wa hamkké issǎmnida) Nous sommes ensemble : 㤆Ⰲ⓪䞾℮㧞㔋┞⋮G(uri-nǎn ta hamkké issǎmnida) ; ┺G(ta) signifie « tous ». Avion : ゚䟟₆G(pi-hèng-gi), composé de trois caractères signifiant : « voler », « se déplacer » et « machine ». Billet d’avion : ゚䟟₆䚲G(pi-hèng-gi-p’yo) Notre avion part à 10 heures : 㤆Ⰲ゚䟟₆G㡊㔲㠦G⟶⋿┞┺G (uri pihèng-gi-ga yǂl si-é ttonamnida) J'irai par avion : ゚䟟₆⪲GṖỶ㔋┞┺G(pihèng-gi-ro kagessǎmnida) Avoir : dans le sens de « posséder » Ṗ㰖┺G(kadjida). J'ai de l'argent sur moi : ☞Ṗ㰖ἶ㧞㔋┞⋮G(ton kadjigo issǎmnida)Dans de nombreux cas, on peut employer une tournure avec le verbe « être » 㧞┺G(it-ta), ou le verbe « ne pas y avoir 㠜┺ (ǂpta). J'ai des enfants : 㧦⎖ṖG㧞㔋┞⋮G(tchanyǂ-ga issǎmnida) Je n'ai pas ce livre : ⁎G 㺛㦖㛺㔋┞┺G (kǎ tch’èg-ǎn ǂpsǎmnida) Avril : ㌂㤪G(sa-wǂl) ou, par redondance, ㌂㤪╂G(sa-wǂl-tal). Voir « août ». Littéralement : « quatrième mois »
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B Bagages : 㬄 (tchim) J'ai beaucoup de bagages : 㬄㢨⬂㔋┞⋮G(tchimi man sǎmnida) Mes bagages sont lourds (légers) : ⋮㦮㰦㦖ⶊỗ㔋┞┺G(na-ǎi tchim-ǎn mugǂpsǎmnida) / Ṗ⼣㔋┞┺G(kabyopsǎmnida) Baguettes : 㩩Ṗ⧓G(tchǂt-kkarak) Baleine : ἶ⧮ (ko-lè) Banque : 㦖䟟G(ǎn-hèng) La Banque de Corée 䞲ῃ㦖䟟G(Han-gug ǎn-hèng) Autres banques coréennes importantes : 䞲㧒㦖䟟G(han-il ǎn-hèng), 䞲ῃ㦮䢮㦖䟟G(Han-gug wè-hwan ǎn-hèng), 㫆䦻㦖䟟G(tcho-hung ǎn-hèng), 㩲㧒㦖䟟G(tché-il ǎn-hèng) Bateau : ⺆G(pè), ce mot signifie aussi « poire », « ventre », etc. Le caractère chinois ㍶ (son) entre en composition dans de nombreux termes. Paquebot : 㡂ṳ㍶ (yǂgèk-sǂn) Cargo : 䢪ⶒ㍶(hwamul-sǂn) Pétrolier : 㥶㫆㍶ (yudjo-sǂn) Beau : Cet adjectif, s'il est épithète, se traduit par la forme relative du verbe « être beau » (voir la grammaire, 1ère partie). S'il est attribut, on emploie le verbe lui-même. Les différents verbes signifiant « être beau » sont les suivants : 㞚⯚╋┺G(arǎmdapta) qui donne l'adjectif 㞚⯚┺㤊G (arǎmdaun) 㡞㊮┺ (yé-ppǎda) qui donne l'adjectif 㡞㊲G(yé-ppǎn) auxquels il faut ajouter : ⲡ㧊㧞┺ (mǂsi it-ta) qui donne ⲡ㧊㧞⓪G(mǂsi in-nǎn) ⽊₆㫡┺G(pogi tchota) qui donne ⽊₆㫡㦖 (pogitcho-ǎn)
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Beaucoup : Ⱔ㧊(mani), adverbe du verbe Ⱔ┺G(mant'a) / 䗓(p'ǂk) Beaucoup de monde viendra : ㌂⧢㧊Ⱔ㧊㡺Ỷ㔋┞┺G(saram mani ogèssǎmnida) J'aime beaucoup le pulkogi : ἶ₆⯒䗓㫡㞚䞿┞┺G(pulkogirǎl p'ǂk tcho-a-hamnida) Belgique : Dites : « Belgié » Un Belge : ₆㠦㌂⧢G(Belgié saram) Beurre : ⻚䎆G(pot' ǂ) : c'est le mot anglais « butter » Bicyclette : 㧦㩚ỆG(tcha-djǂn-gǂ) Bien : 㧮G(tchal) Vous avez bien fait : 㧮䞮㎾㔋┞┺G(tchal hasyossǎmnida) Il conduit bien : 㤊㩚㧮䞿┞┺G(undjǂn tchal hamnida) Bientôt : Ⲏ㰖G(mǂji) Bière : ⰻ㭒G(mèk-tchu), littéralement « alcool d'orge » Prenons de la bière : ⰻ㭒䞿㔲┺G(mèk-tchu hapsida) Billet : 䚲(p'yo) Billet de train : ₆㹾䚲G(kitch'a p'yo) Billet d'avion : ゚䟟₆䚲G(pihèng-gi p'yo) J'ai pris mon billet : 䚲⊠㠞㔋┞┺G(p’yo kkǎnǂssǎmnida) Blanc : 䧆G(hin), du verbe䧂┺G(hida) « être blanc » /⺇G(pèk), mot sinocoréen Du vin blanc : ⺇䔠⓸㨰G(pèkp'ododju) Des habits blancs : 䧆㢍G(hin ot) Blessure : ㌗㻮 (sangtch’ǂ) J’ai été blessé : ㌗㻮⯒G㧛㠞㔋┞┺G(sangtch’ǂ-rǎl ipǂsǎmnida) Bleu : 䛎⯎G (p'urǎn), du verbe䛎⯊┺G (p'urǎda) « être bleu » / 㼃G (tch'ǂng), mot sino-coréen Ces deux mots ont le sens de « bleuvert », couleur de mer.
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Le Palais présidentiel (maison aux tuiles bleues): 㼃㢖╖G (tch'ǂng-wa-dè) Bœuf : ㏢(so) Viande de bœuf : ㏢ἶ₆(so-kogi) ou 㐶ἶ₆ (suè-kogi) Boire : Ⱎ㔲┺G(masida), souvent remplacé pa r ⲏ┺G(mǂkta) « manger ». Il ne faut pas conduire après avoir bu : 㑶㦚Ⱔ㧊Gⲏ㦖G┺㦢㠦G 㤊㩚䟊㍲⓪㞞♿┞┺G(surǎl mani mogǎn da-ǎm-é undjǂn hèsonǎn an duèmnida) Boisson : 㦢⬢㑮 (ǎm-lyo-su) Boite : ṧ (gap) Bol :
Pour le riz : ㌂G(sabal) Pour la soupe : ╖㩧G(tèdjop) Deux bols de riz : ⚦㌂G(pap tu sabal) Un bol de soupe : ῃ䞲╖㩧G(kuk han tèdjǂp)
Bon : 㫡㦖G(tcho-ǎn), du verbe 㫡┺G(tcho-ta) « être bon », radical modifié : 㫡㞚G(tcho-a) Bon (au goût) : ⰱ㧊(masi) C'est bon : 㫡㞚㣪G(tcho-a-yo) C'était bon : 㫡㢪㠊㣪G(tcho-assǂyo) C'est une bonne voiture : 㫡㦖㹾㧛┞┺G(tcho-ǎn tch'a imnida) Bonjour : en langage formelG(an-nyǂng hasimnikka) Plus familier : 㞞⎫䞮㎎㣪G(an-nyǂng haséyo) Très familier ou à un enfant : 㞞⎫G(an-nyǂng) Bon marché : 㕒G(ssan), du verbe 㕎┺ (ssada) « être bon marché » Donnez-moi quelque chose de meilleur marché : 㧊⽊┺G㕒GộG 㫖㭒㎎㣪G(i poda ssan gǂt tchom tchuséyo) Bouche : 㧛(ip) Bouddha : 㻮┮ (Putch'ǂ-nim) / (pul) dans les composés.
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Une statue de Bouddha : ㌗ (pulsang) Bouddhisme : ᾦG(pulgyo)G (hanja : 菙繨) Temple bouddhiste : 㩞 (tchǂl); avec les noms de temples, on emploie le suffixe sino-coréen ㌂G(sa), par exemple : ῃ㌂G (pul-guk-sa)
Bouillir : ⊩㧊┺G(kkǎlida) Bouteille : ⼧G(pyǂng) Donnez-moi une bouteille de bière : ⰻ㭒G䞲⼧G㭒㎎㣪 (mèktchu han byǂng tchuséyo) Boutique : ㌗㩦(sang-djǂm) /ṖỢG(kagé) Bronze : 㼃☯G(tch'ǂng-dong) Médaille de bronze : ☯Ⲫ╂G(tong médal) Bureau : le local ㌂ⶊ㔺G(samusil); suffixe sino-coréen : ῃ (kuk) Le meuble : 㺛㌗ (tch'èk-sang) Bureau de poste : 㤆㼊ῃG(utch'é-guk) Nous nous retrouverons au bureau : ㌂ⶊ㔺㠦㍲GⰢ⋿㔲┺G (samusil-ésǂ mannapsida)
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D'autres suffixes sino-coréens sont également employés avec un sens voisin de « bureau », comme « office », « établissement », etc. Ce sont : ㏢G (so), 㤦G (wǂn), G (pu), ὖG (kwan), 㼃G (tch'ong). Bus : voir « autobus ». C Cadeau : ㍶ⶒG(sǂn-mul) Café : 䄺䞒G(k'ǂp’i), de l'anglais « coffee » Une tasse de café : 䄺䞒䞲㧪G(k'opi han djan) Voir aussi « salon de thé » à la rubrique « thé ». Camion : 䔎⩃G(tǎrǂk), de l’anglais truck Canard : 㡺Ⰲ
(oli)
Carte : carte géographique : 㰖☚ (tchido) G Menu : ⲪⓊ (ményu) Carte de visite : ⳛ䞾G(myǂng-ham) Cardiologie : 㕂㧻⼧䞯 (sim-djang-pyǂng-hak)
G
Cardiologue : 㕂㧻G⼧㩚ⶎ㦮㌂ (sim-djang pyǂngtchǂn-mun ǎisa) Carie : 䃊Ⰲ㠦㓺G(kariè-sǎ), du mot occidental Carie dentaire : 䂮㞚䃊Ⰲ㠦㓺 (tch'i-a kariè-sǎ) Carotte : ╏⁒G(talgǎn) Cassé : ₾㰚G(kkèdjin), du verbe « être cassé » ₾㰖⋮G(kkèdjida) dont le radical modifié est ₾㪎G(kkèdjyǂ). C'est cassé : ₾㪢㔋┞┺G(kkèdjyǂssǎmnida) Catholicisme : 㻲㭒ᾦG(tch’ǂn-dju-gyo) Ce, ce...ci, ce.. .là 㩖G(tchǂ). Pour leur emploi, voir la grammaire. Ceci : 㧊ộ (i-gǂt), littéralement : « cette chose » Cela : 㩖ộ (tchǂ-gǂt)
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Céladon : 㼃㧦₆GG(tch'ǂng-djagi) Centre :G㭧㕂G(tchung-sim) / 㭧㞯G(tchungang) /䞲⽋䕦G(han-bok-p'an) / ㎒䌖(sént'a), le mot anglais center. Le centre de la ville :G☚㔲㭧㕂㰖G(tosi tchung-sim-dji) Centre culturel : ⶎ䢪㤦G(mun-hwa-wǂn) Cerveau : ␢G(noe) Chaebol (groupe d’entreprises) : 㣠⻢G(tchèbǂl) Chaise : 㦮㧦G(ǎidja) Chambre : G(pang) / 䂾㔺G(tch'im-sil) Chambre à deux lits : 䂾╖⚦ṲG(tch'im-dè tu gè pang) Chambre climatisée :G㠦㠊䆮G(éǂk'on-pang) « éǂk'on » vientde l'anglais « air conditionned » Chambre à air : 䓲ぢ (tyub), du mot anglais « tube ». Champ : ⺃ (pat') Changer : ∎┺G(pakkuda), radical modifié : ∪G(pakkwo) Ṟ┺G (kalda), radical modifié : Ṟ㞚(kara) Veuillez changer cet argent : 㧊☞∪㭒㎎㣪G(i-ton pakkwodjuséyo) Veuillez changer les draps : 㔲㧊䔎⯒GṞ㞚G㭒㎎㣪 (si it'u-rǎl kara-djuséyo) Chant : ⏎⧮(norè) Chanter : ⏎⧮䞮┺G(norèhada) Chantier : Ὃ㌂㧻G(kong-sa-djang) Chantier naval : 㫆㍶㏢G(tcho-sǂn-so) Chaque : ṗG(kak) - mot sino-coréen : ⰺG(mè) Chaque personne : ṗ㌂⧢G(kak saram) Chaque année : ⰺ⎚G(mè nyǂn) Charpentier : ⳿㑮G(moksu)
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Chat : ἶ㟧㧊(koyangi) Chataigne : (pam) Chaud : le mot diffère selon qu'il s'agit d'aliments, de vêtements ou de la température. ⥾Ệ㤊G(ttǎgǂ-un), du verbe « être chaud » ⥾ỗ┺G(ttǎgǂpta) De l'eau chaude : ⥾Ệ㤊ⶒG(ttǎgǂ-un mul) L'eau est-elle chaude ? :Gⶒ㧊⥾ỗ㔋┞₢G (mulittǎgǂpsǎmnikka) / ➆⦑䞲G(ttattǎt'an), du verbe ➆⦑䞮┺G(ttattǎt'hada) Des vêtements chauds : ➆⦑䞲㢍G(ttattǎt'an ot) ▪㤊G(tǂ-un), du verbe ▻┺ (tǂpta) Un climat chaud : ▪㤊⋶㝾G(tǂ-un nalssi) s'emploie aussi pour l'eau : ▪㤊G(tǂun mul) Chauffeur : ₆㌂G(kisa) /㤊㩚㑮G(undjǂnsu) G
Chaussures : ῂ⚦ ( kudu) pour les chaussures en cuir, 㔶G(sinbal) pour les autres. Ce mot s'abrège en 㔶 (sin) pour les suffixes. ExempIe : ἶⶊ㔶G(komusin), claquettes en caoutchouc ; ἶⶊ(komu) est tiré dumot « gomme ». Mettre ses chaussures : 㔶┺( sinta) Ôter ses chaussures : ⻭┺G(pǂt -ta) Chef : 㤆⚦ⲎⰂ (udumǂri) -suffixe sino-coréen : 㧻 (tchang) Ingénieur en chef : ₆㌂㧻G(kisa-djang) Chef de bureau : ῃ㧻G(kuk-tchang) G
Chemin : ₎(kil) - mots sino-coréens : ☚(to), ⪲(ro). Montrez-moi le chemin : ₎㦚㫖GṖ⯊䅲㭒㎎㣪G(kil-ǎltchom karik'iǂdjuséyo) Chemin de fer : 㻶☚ (tch'ǂl-to), G
Chemise : 㢖㧊㌺㝆 (waisyassǎ), 㢖㧊G(wai) est le nom anglais de la lettre Y dont l'ouverture du col de chemise évoque la forme. Chemisier peut se dire な⧒㤆㓺G(plausǎ, de « blouse »). Cheondogyo : 㻲☚ᾦ (tch’ǂn-do-kyo) en hanja : 谭聨ᩍ. Religion coréenne du XXème siècle
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Cher : ゚㕒G(pissan), forme relative du verbe ゚㕎┺G(pissada). (-)21 C'est trop cher : ⍞ⶊG゚㕟┞┺GG(nǂmu pissamnida) Chercher : 㺔┺G(tch'atta) Au passé, ce verbe signifie souvent « trouver ». Je suis en train de chercher : 㺔ἶG㧞㔋┞⋮G(tch'atko issǎmnida) J'ai trouvé : 㺔㞮㔋┞┺G(tch'adjassǎ'mnida) Chèvre : 㡒㏢G(yǂm-so), Chez : S'efforcer de trouver une périphrase avec « à » : traduire, par exemple, « chez moi » par « à la maison » ; sinon, employer la postposition ⍺G(né). Chez moi :G㤆Ⰲ㰧㠦 (uri djibé) Chez vous : ╗㠦G(tègé) (expression honorifique) Chien : Ṳ(kè) Chimie : 䢪䞯G(hwa-hak), ou science 䞯G(hak) de la transformation 䢪G (hwa). Chimie minérale : ⶊ₆䢪䞯G(mugi hwa-hak) Chimie organique : 㥶₆䢪䞯G(yugi hwa-hak) ; ₆ (gi) signifie « vie » en sino-coréen, ⶊ₆G(mugi) « sans vie » et 㥶₆G(yugi) « avec vie ». Produit chimique : 䢪䞯G㩲䛞G(hwa-hak tchép'um) Chine : 㭧ἷG(Tchung-guk), littéralement « Pays du milieu », écrit en hanja 譄纯Gmais 譄ᅜavec les caractères simplifiés de Chine continentale. Chine continentale : 㭧ὋG(Tchunggong), c'est-à-dire Chine communiste Taiwan : ╖ⰢG(Tèman) Chirurgie : 㣎ὒ(wèkwa), par exception le k ne s'adoucit pas en g. Chirurgien : 㣎ὒ㦮㌂G(wèkwa-ǎisa), soit « chirurgie-médecin »
21
Le signe (-) signifiera désormais que le radical du verbe reste inchangé.
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Choisir : ἶ⯊┺G(kolǎda) Ciel :
䞮⓮ (hanǎl)
Cigarettes : ╊⺆ (tambè) Un paquet de cigarettes : ╊⺆䞲ṧ (tambè han gap) Cinéma : voir « film » Cinq : ┺㎅(tasǂt) - sino-coréen : 㡺(o) Cinquante : 㓆(swin) - sino-coréen : 㡺㕃(osip) Cinquante ans : 㓆㌊G(swin sal) ou㡺㕃㎎G(osip-sé) Citron : ⩞ⴂ (lémun) Civilisation : ⶎⳛ(munmyǂn) G Classe : dans les transports : ❇ (tǎng) Première classe : 㧒❇ (iltǎng) Deuxième classe : 㧊❇G(idǎng) A l'école : Le local : ᾦ㔺 (kyosil) Le groupe d'élèves : G(pan) L'heure d'enseignement : 㑮㠛G(su-ǂp) Classe sociale (Corée du Nord) : Ἒ G(kyé kǎp) Clé : 㜨㌔G(yǂl-sǎè) Climat : ⋶㝾G(nalssi) Cœur : 㕂㧻G(sim-djang) Coffret : ㌗㧦G(sang-dja) Coffret en nacre : 㧦Ṳ㌗㧦G(tchagè sang-dja) Combien :G㠒ⰞG(ǂlma)
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Combien coûte ceci ? 㧊ộ㦖G㠒Ⱎ㧛┞₢GG(i gǂsǎn ǂlma imnika) Comme : ṯ㧊G(katchi) / Ⱎ㺂Ṗ㰖⪲G(match'ankadjiro) Comme ceci : 㧊㢖G(iwa katchi) / 㧊㢖Ⱎ㺂₆㰖⪲G(iwa match'ankadjiro) Commencer : 㔲㧧䞮┺G(sidjak hada) Comment : 㠊⠑Ợ (ǂttǂk'é) Comment vais-je faire ? 㠊⠑Ợ䞶₢G(ǂttǂk'éhalkka); 䞶₢G (hal-kka) est formé du radical du verbe 䞮┺G(hada) « faire » et d'une terminaison exprimant le doute. Comment allez-vous ? :G㠊⠑ỢG㰖⌊㎾㔋┞₢G(ǂttǂk' é tchinèssiǂsǎmnikka) G Commerce : l'activité : ㌗㠛G(sang-ǂp) la boutique : ṖỢG(kagé) Commerce de détail :G㏢ⰺ㌗ (somèsang) Commerce de gros : ☚ⰺ㌗G(tomèsang) Communisme : Ὃ㌆㭒㦮G(kong-san-dju-ǎi) Parti communiste : Ὃ㌆╏ (kong-sandang) Un communiste : Ὃ㌆㭒㦮㧦GG(kong-san-dju-ǎidja) Comparer : ゚䞮┺ (pi-hada) Complet : le costume : 㟧⽋G(yang-bok), littéralement « vêtement occidental ». Complètement :㢚㩚䧞G(wan-djǂn-hi) Comprendre : 㧊䟊䞮┺G(i-hè hada), radical modifié : 㧊䟊䟊G(i-hè-hè) Cela se comprend : ⁎ộ㦚G㧊䟊䞶㑮Ṗ㧞㔋┞┺G(kǎ gǂsǎl i-hè halsuga issǎmnida) Avez-vous compris ? 㧊䟊䞮㎾㔋┞₢G(i-hè hassiǂs sǎmnikka) Concombre : 㡺㧊G(o-i)
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Conduire (guider) : 㞞⌊䞮┺G(an-nè hada) Conduire une voiture : 㤊㩚䞮┺G(undjon hada) Je vais vous guider : 㞞⌊G䟊✲ⰂỶ㔋┞⋮GG(an-nè hètǎrigessǎmnida) Confucianisme : 㥶ᾦG(yu-gyo) Connaître : 㞢┺G (alda), radical modifié : 㞢㞚G (ara). Le l du radical disparaît devant n, p, s, o. Oui, je suis au courant : ⍺㞢ἶ㧞㔋┞┺GG(né algo issǎmnida) Connaissez-vous M. Kim ? : ₖ㝾⯒G㞚㕃┞₢G(Kim-ssi-rǎl asimnikka) Ne pas connaître : ⳾⯊┺G(morǎda). Voyez « savoir ». Notez cependant que le verbe 㞢┺G(alda) s'emploie aussi au négatif. Conseiller (celui qui conseille) : ἶⶎG(komun) Recommander : ῢ䞮┺G(kwǂn-hada) Constipation : ⼖゚G(pyǂnbi) Constitution : 䠢⻫G(hǂnbǂp) Construire : 㰩┺G(tchit-ta), radical modifié : 㰖㠊G(tchi -ǂ) Ministère de la Construction : Ị㍺G(konsǂlbu), 絖茡Gen hanja Continuer : Ἒ㏣䞮┺G(késok-hada) Coopération : 䡧☯G(hyǂp-tong) / 䡧⩻ (hyǂm-nyǂk) La coopération franco-coréenne : 䞲䡧⩻G(han-bul hyǂmnyǂk) G Corbeau : ₢⹎‖G(kkapikwi) Corée : 䞲ῃG(Han-guk). Voir le chapitre sur la culture coréenne pour plus de précisions sur les différents noms désignant la Corée. La langue coréenne : 䞲ῃ㠊G(Hangug-ǂ) / 䞲ῃⰦG(Han-gungmal) / ῃ㠊G(kugǂ), / 㤆Ⰲ⋮⧒ⰦG(uri nara mal)
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Un Coréen : 䞲ῃ㌂⧢G(Hanguk-saram) / 䞲ῃ㧎G(Han-gug-in) République démocratique de Corée (Corée du Nord) : 㫆㍶G ⹒㭒㭒㦮㧎⹒GὋ䢪ῃG(Tchosǂn min dju tchu-é inmin kong hwa guk) (裧茗胐褨褨蝂蝸胐簱责糑Gen hanja) Correspondance (transport) : 㔏䢮㡃 (sǎng-hwan yǂk) Cosmétique : 䢪㧻G(hwadjang). Voir « toilettes ». Côté (à) : 㡜㠦G(yǂp'é) J'étais assis à côté de lui : ⁎G㡜㠦G㞟㞚G㧞㠞㔋┞┺G(kǎ bun yǂp'é andja issǂssǎmnida) Coton : Coton brut : Ⳋ䢪G(myǂn-hwa) Ouate : ㏲G(som) Toile de coton : Ⳋ䙂G(myǂn-p'o) Article de coton : Ⳋ㩲䛞G(myǂn-djé-p'um) G Couper : ⊠┺G(kkǎnda) Courant : Courant électrique, voir « électricité ». Couteau : 䃒G(k'al) Couverture : Couverture coréenne : 㧊G(ibul) Couverture occidentale : ╊㣪G(tam-yo) Crabe : Ợ(ké) G Crème : ⽊㒃㧊G(posungi) Cuillère : 㑵Ṗ⧓G(sutkarak) Cuir : Ṗ㭓 (tchadjuk) Cuisine : Le local㠢 (puǂk) L'art :G㣪Ⰲ (yori) La nourriture : 㦢㔳G(ǎmsik)
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Cuit : 㧋䧢(ik-hin) ou 㧋㦖G(igǎn), du verbe (ikta) Servez-moi de la viande pas très cuite : ▲㧋㦖Gἶ₆⯒G㭒㎎㣪G (tǂl igǎn kogi-rǎl tchuséyo) Cure-dents (en bois) : 㧊㚺㔲ṲG(i-ssusigè) D Daewoo (groupe industriel) : ╖㤆⁎⭏Gen hanja : 耵虡 (grand univers) Dans : voir l'emploi des postpositions dans la grammaire. 㞞㠦G(ané) quand le contenant est grand ㏣㠦G(sogé) quand le contenant est petit Il est dans la maison : 㰧㞞㠦G㧞㔋┞┺G(tchib-ané issǎmnida) Le dossier est dans le tiroir : ㍲⮮⓪G㍲⧣G㏣㠦G㧞㔋┞┺G (sǂryu-nǎn sǂrap sogé issǎmnida) Danser : 㿺㿪┺ (tch’umtch’uda) Daurade : ☚⹎G(tomi), G De : voir la grammaire / génitif (complément du nom): 㦮 (ǎi), également prononcé 㠦G(é) A partir de :G㠦㍲ (ésǂ) Je serai au bureau de 2 heures à 3 heures :G ⚦㔲㠦㍲㎎㔲㌂㧊㠦㌂ⶊ㔺㠦㧞Ỷ㔋┞┺(tusi ésǂsési sa-i-é samusil-é ikkèsǎmmnida) (mot à mot : deux heures depuis-trois heures entre au bureau je serai) Y a-t-il une lettre venue de France ? ⧖㍲㠦㍲G㡾䘎㰖GṖG 㧞㔋┞₢G(Pul-lansǂ-ésǂ on p'yǂndji-ga issǎmnikka) Début : 㔲㧧G(sidjak) Décembre : 㕃㧊㤪G(sibi-wǂl), ou par redondance : (sibi-wǂl-ta1) Début décembre : 㕃㧊㤪㽞㠦G(sibi-wǂl tch' o-é) Fin décembre : 㕃㧊㤪Ⱖ㠦G(sibi-wǂl mal-é)
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Déjeuner : 㩦㕂G(tchǂm-sim) Petit déjeuner : 㫆G(tchoban), 㞚䂾G(atch'im pap), ou simplement 㞚䂾G(atch'im), le plus employé. Demain : ⌊㧒G(nè-il) Demande : 㣪㼃 (yotch’ǂng) Demander : (un service) 䌗䞮┺G(put' ak hada) (un renseignement) ⶑ┺ (mut-ta), ⶒ㠊⽊┺G(murǂ-poda) Dentiste : 䂮ὒ㦮㌂G(tch'i-kwa-ǎisa) ou, plus couramment (tch'ikwa). Je dois aller chez le dentiste : ⋮⓪G䂮ὒ㠦GṖ㟒䞮Ỷ㔋┞┺ (nanǎn tch'ikwa-é kaya hagèssǎmnida) Depuis : 䎆G(put'ǂ) ; au futur, se traduit par « à partir » . Depuis hier : 㠊㩲䎆G(ǂdjé put'ǂ) A partir de demain : ⌊㧒䎆G(nè-il put'ǂ) Dernier : Ⱎ㰖ⰟG(madjimak) C'est la dernière fois : Ⱎ㰖ⰟG⻞G㧛┞┺G(madjimak pǂn imnida) 㰖⋲G(tchinan), du verbe㰖⋮┺G(tchinada) « passer ». Mercredi dernier : 㰖⋲G㑮㣪㧒G(tchinan su-yo-il) Derrière : Voir le chapitre des postpositions. ⛺㠦 (twi-é) Derrière ma maison : 㤆Ⰲ㰧⛺㠦G(uri djip twi-é) Désirer : employer le forme en (ko) + 㕌┺G G Je désire : 㕌㔋┞┺G(sip’sǎmnida) Devant : voir la grammaire.㞴㠦(ap'é) La voiture est devant la porte : 㹾ṖGⶎ㞴㠦G㧞㔋┞┺G(tch'aga mun ap'é issǎmnida) Devenir : ❎┺G(twèda) Devoir : voir les propositions infinitives dans la grammaire.
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Deux : ⚮G(tul), souvent abrégé en ⚦G(tu). Sino-coréen : 㧊 (i). Il est deux heures : ⚦㔲㧛┞┺G(tu si imnida) Une heure deux minutes : 䞲㔲㧊G(hansi-ibun) Nous sommes venus à deux : ⚮㧊㍲G㢪㔋┞┺G(tulisǂ wassǎmnida) Diarrhée : ㍺㌂(sǂlsa) Dictionnaire : ㌂㩚GVG著術G(satchǂn) Dictionnaire russo-coréen : ⪲㫆㌂㩚 (lo-tcho satchǂn) Dieu : 䞮ⓦ┮G(Hanǎnim) / 䞮⋮┮G(Hananim) / 㔶(Sin) Difficile : 㠊⩺㤊G(ǂryǂ-un) du verbe 㠊⪋┺G(ǂryǂpta) / 䧮✲⓪G (himdǎnǎn), (himdǎn) du verbe (himdǎlda) Travail difficile : 䧮✲⓪G(himdǎnǎn il) Difficile à expliquer : ㍺ⳛG䞮₆G㠊⩺㤊G (sǂlmyǂng hagi ǂryǂ-un) G Dimanche : 㧒㣪㧒G(il-yo-il) Dire : 㧊㟒₆䞮┺ (i-yagi hada); voir aussi « parler » Je lui ai dit que vous étiez venu : ╏㔶㧊G㡺㎾┺ἶG⁎㠦Ợ㧊㟒₆䟞㔋┞┺G(tangsini osiǂt-tago kǎ-égé i-yagi-hèssǎmnida)(mot à mot : vous que vous êtes venu à luij'ai dit) Direct : 㰗㩧G(tchik-tchǂp) Directeur : Employer le suffixe sino-coréen 㧻G(tchang);voir « chef ». Directeur de société : ㌂㧻G(sa-djang) Directeur d'un institut : 㤦㧻G(wǂn-djang) Direction : sens géographique : 䟻 (pang-hyang) La direction de Pusan : (Pusan pang-hyang) Sens administratif : 㧚ⶊG(im-mu) / 㰗ⶊG(tching-mu) Dix :
㡊G(yǂl) / 㕃G(sip) en sino-coréen
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Djamo (élément d’une syllabe en hangul, consonne ou voyelle) 㧦⳾. En hanja : 覑艈G(mère de caractère) Doigt : ㏦Ṗ⧓G(son-ka-lak) Donner : 㭒┺G(tchuda), radical modifié : 㭒㠊G(tchu-ǂ). Forme honorifique : ✲Ⰲ┺G(tǎrida), radical modifié : ✲⩺G(tǎryo). Ces verbes remplissent aussi un rôle d'auxiliaire : « faire quelque chose pour quelqu'un ». Voir la grammaire. Dormir : 㧦┺G(djada) Dossier (document) : ㍲⮮G(sǂ-lyu) Douane : ㎎ὖ (sé-gwan), signifie « impôt » ; le mot se simplifie en ὖG (gwan) dans les mots composés. Passer à la douane : 䐋ὖ䞮┺G(t'ong-gwan hada) Douze : 㡊⚮G(yǂl-tul), souvent abrégé en 㡊⚦G(yǂl-tu). Sino-coréen : 㕃㧊 (sibi) Dragon : 㣿G(yǂng) Drap : 㔲㧊䔎G(si-it'u), de l'anglais sheet. Droit : Le nom : ῢⰂ (kwǂl-li) : le droit de faire quelque chose ; ⻫䞯(pǂp-hak) : la science du droit. Faculté de droit : ⻫䞯G(pǂp-hak-pu) Juriste : ⻫䞯㧦G(pǂp-hak-tcha) Adjectif indiquantt le côté : ⯎ (parǎn) / 㡺⯎G(orǎn) - sinocoréen : 㤆 (u) Tout droit : ⡧⪲G(ttokpa-ro) Droite : dans le sens de « côté droit » : 㤆䁷 (utch'ǎk) /㡺⯎䘎G(orǎnp'yon) / 㡺⯎㴓G(orǎn-ttchok) Tournez à droite : 㤆䁷㦒⪲G☢㦒㎎㣪G(utch'ǎgǎro torǎséyo) Première rue à droite : 㡺⯎G䘎㦮㼁㱎₎G(orǎn p'yon-ǎi tch'ǂttchè kil)
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E Eau : ⶒ(mul) - suffixe sino-coréen : (su) Donnez-moi de l'eau, SVP : ⶒ㫖㭒㎎㣪G(mul tchom tchuséyo) Eau potable : 㦢⬢㑮G(ǎm-nyo-su) Eau bouillante : ⊩⓪ⶒG(kkǎl-lǎn-mul) /⥾Ệ㤊ⶒG(ttǎgo-un mul) Eau bouillie : ⊩㦖ⶒG(kkǎrǎnmul) Eau minérale : mineral water Eclairer : Voir « lumière ». Ecole : 䞯ᾦ (hak -kyo) école primaire : ῃ⹒䞯ᾦ(gukmin hak-kyo) (hanja : 纯芮踕繩) Écolier : (à tous les niveaux) 䞯㌳G(haksèng) Économie : ἓ㩲(kyǂng-djé) L'économie de la Corée : 䞲ῃἓ㩲G(Hang-guk kyǂng-djé) Économiser : 㩞㟓䞮┺ (tchǂl-liak hada) Ecouter : ✺㠊㭒┺(tǎro-djuda) Ecrire : 㝆┺G(ssǎda), radical modifié 㖾G(ssǂ) Veuillez écrire votre nom en caractèreschinois : ╏㔶㦮G㎇Ⳋ㦚G 䞲㧦⪲G㖾㭒㎎㣪G(tang-sin-e sǂng-myǂng-ul handja-ro ssǂdjuséyo) mot-à-mot : « de vous le nom en caractères chinois veuillez écrire » Écrivez cette lettre uniquement en alphabet coréen : 㧊G䘎㰖⯒G 㑲G䞲⁖⪲G㖾㭒㎎㣪G(i p'yǂndji-rǎ1 sun han-gǎl-lo ssǂdjuséyo)(mot à mot : cette lettre uniquement en alphabet coréen veuillez écrire) Ecureuil : 㼃㍲G(tch’ǂl sǂ) Église : ᾦ䣢G(kyohuè) Catholique : 㻲㭒ᾦ䣢G(tch'ǂn-dju-gyohuè) Protestante : Ṳ㔶ᾦ䣢G(kèsin-gyohuè) Une église : ㎇╏G(sǂng-dang)
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Un temple : 㡞⺆╏G(yébèdang) Elections : ㍶Ệ (sǂn-gǂ) Électricité : 㩚₆ (tchǂn-gi) ; dans les mots composéson ne conserve que㩚 : Courant électrique : 㩚⮮G(tchǂl-lyu) Prise de courant : 䆮㎒䔎G(k'on-sèntǎ) Adaptateur de courant : ⼖䢮₆G(pyǂn-hwan-gi) Électro-ménager : Ṗ㩚㩲䛞G(kadjǂn-tchép'um) Centrale électrique : 㩚㏢G(paltchǂn-so) Centrale nucléaire : 㤦㧦⩻㩚㏢G(wǂndja-ryǂk paltchǂn-so) Est-ce du 220 volts ? : 㧛┞₢G(ibèk isip polt'ǎ imnikka) Elevage : ⳿㿫G(mok-tch'uk) Faire de l'élevage : ⳿㿫㦚䞮┺G(mok-tch'ugǎl hada) Elle : ⁎⎖G(kǎ-nyǂ), littéralement « cette femme » Enceinte (être) : 㧚㔶G㭧G㧛┞┺G(imsin djung imnida) Encore : 㞚㰗 (adjik) Il pleut encore : 㞚㰗G゚ṖG㡺ἶG㧞㔋┞┺G(adjik piga ogo issǎmnida ) 㞚㰗G(adjik) plus une négation signifie « pas encore » On n'a pas encore réparé la machine : ₆Ἒ⯒G㞚㰗Gἶ䂮㰖G 㞠㞮㔋┞┺G(kigié-rǎl adjik kotch' i-dji anassǎmnida) 㰖⁞☚G(tchigǎm-do) : « maintenant encore ». Maintenant encore, je fais du sport : 㰖⁞☚G㤊☯㦚G䞮ἶG 㧞㔋┞┺G(tchigǎm-do undong-ǎl hagoissǎmnida) ⡦(tto): « encore une fois » Donnez-moi encore une bière : ⰻ㭒䞲⼧⡦㭒㕃㔲㝘G(mèk-tchu han byǂng tto djusipsio) Enfant : 㠊Ⰶ㧊G(ǂrini) enfants de quelqu'un : 㧦⎖G(tcha-nyǂ) 㧦(tcha) signifie « garçon » et ⎖G(nyǂ) « fille ». Combien avez-vous d'enfants ? : 㧦⎖Ṗⳝ⮹㧛┞₢G(tcha-nyǂga myǂn-myǂng imnikka) Émission enfantine : 㠊Ⰶ㧊㏷G(ǂrini pang-song)
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Ensemble : Voir « avec ». Entendre : ✹┺(tǎtta) Entrer : en allant ✺㠊Ṗ┺G(tǎrǂ-kada ), (-) en venant ✺㠊㡺┺G(tǎrǂ-oda), radical modifié : ✺㠊(tǎrǂ-wa) Peut-on entrer ? : ✺㠊Ṗ☚♿┞₢G(tǎrǂkado tuèmnika) Entrez vite ! : 㠊㍲✺㠊㡺㕃㔲㝘G(ǂsǂ tǎrǂ-osipsio) Envoyer : 䂮┺G(putch’ida) Épicerie : la boutique : 㔳䛞㩦G(sik-p'um-djǂm) Les produits : 㔳䛞G(sik-p'um) Espérer : ⧒┺G(parada) (-) / ₆╖䞮⋮G(kidè-hada) J'espère que vous viendrez prochainement enFrance : Ⲏ㰖G㞠㞚G ⧖㍲㠦G㡺㔲₆⯒G⧣┞┺G(mǂji ana Pul-lan-sǂ-é osigi-rǎl paramnida) (mot à mot : prochainement en France que vous viendrez j'espère) Essence : (produit pétrolier) 䥮㥶G(hibal- yu), mais le mot₆⯚ (kirǎm) qui signifie « huile », « pétrole », est plus couramment employé. Station-service : 㭒㥶㏢G(tchu-yu-so) Faites le plein, SVP : Ṗ✳㺚㤢㭒㎎㣪G(kadǎktch'è-wodjuséyo) (littéralement : à pleins bords veuillez remplir) Est : ☯㯱G(tong-ttchok) Estomac : 㥚 (wi) Etoile : ⼚G(pyǂl) Étranger : un étranger : 㣎ῃG(wègugin) Pays étranger : 㣎ῃG(wèguk) Etroit : 㫆てG(tchopǎn)G
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Être : Il existe deux verbes « être », l'un pour l'état 㧊┺G(ida), l'autre pour la localisation㧞┺G(it-ta). Le second traduit souvent notre verbe « avoir ». Voir la grammaire. C'est de l'argent : ☞G㧛┞┺G(ton imnida) J'ai de l'argent : ☞㧊G㧞㔋┞┺G(ton-i issǎmnida) Je suis à la maison : 㰧㠦G㧞㔋┞┺G(tchibé issǎmnida) Étudiant : (d'université) : ╖䞯㌳(tè-haksèng), ousimplement 䞯㌳(haksèng) Étudier : Ὃ䞮⋮G(kong-bu hada), radical modifié 䟊(hè) Excuse : ㌂ὒ (sagwa), ce mot est homonyme du mot « pomme ». Veuillez m'excuser : ㌂ὒ✲Ⱂ┞┺G(sagwa tǎrim-nida) ou 㬚㏷䞿┞┺G(tchǎè-song hamnida) A un égal ou un inférieur, on dit : ⹎㞞䞿┞┺G(mi-an hamnida) Expert : 㩚ⶎṖ(tchǂn-mun-ga) F Facile : 㓂㤊G(swi-un) du verbe㓓┺ (swipta) « être facile » C'est une chose facile : 㓂㤊G㧒G㧛┞┺G(swi-un il imnida) C'est facile à faire : 䞮₆G㓓㔋┞┺G(hagi-swipsǎmnida) Faim (avoir) : ⺆ἶ䝚┺G(pèkop’ǎda) J’ai faim : ⋮⓪⺆ἶ䝚┺G(na-nǎn pèkop’ǎda) / plus familier : ⺆ἶ䕢G(pèkop’a) Faire : 䞮┺G (hada), radical modifié : 䟊G (hè). Ce verbe est le plus fréquemment employé dans la langue coréenne. Il sert à former d'innombrables verbes composés. Dans le sens de « fabriquer », on emploie aussi le verbe Ⱒ✺┺G(mandǎlda) Famille : Ṗ㫇 (kadjong, en hanja : 粴諦) / Ṗ㩫 (hanja : 粴詳) Fatigué : On emploie couramment le verbe 䞒⪲䞮┺G(p'iro hada) « être fatigué ».
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Je suis fatigué : 䞒⪲䞿┞┺G(p'iro hamnida). Lorsqu'on est fatigué d'avoir marché, on dira plutôt : ┺Ⰲ㞚䝫┞┺ (tari ap'ǎmnida), littéralement : « J'ai mal aux jambes ». Faute : 㬚㏷G(tchui-song) Femme : ⎖⓪ (nyǂ-nǎn) / 㡂㧦G(nyǂ-dja) Fer : 㻶G(tch'ǂl) Tôle : 㻶䕦G(tch'ǂl-p'an) Fil de fer : 㻶㌂ (tch'ǂl-sa) Fer à repasser : ┺Ⰲ⹎G(tarimi) Fermer : ✹┺G(tat-ta), radical modifié : ✹㞚G(tada) Fermer à clé : 㧶⁎┺G(tcham-gǎda), radical modifié : 㧶ỆG (tchamgǂ) J'ai fermé la porte (sans clé) : ⶎ㦚G╁㞮㔋┞┺G(munǎl tadassǎmnida) J'ai fermé la porte à clé : ⶎ㦚G㧶Ố㔋┞┺G(munǎl tchamgǂssǎmnida) Feu : (pul) Au feu !: 㧊㟒GOpuliya) Février : 㧊㤪G(i-wǂl), ou par redondance 㧊㤪╂(i-wǂl-tal) Fièvre : 㡊(yǂl) ; ce mot est homonyme de « dix » J'ai de la fièvre : 㡊㧊㧞㔋┞┺G(yǂli issǎmnida) Fil : Fil à coudre : 㔺(sil) Fil électrique : 㩚ₙ㭚G(tchǂn-git-tchul) Fil de fer :G㻶㌂ (tch'ǂl-sa) Fille (féminin de « fils ») : ➎ (ttal) Fillette : ㏢⎖G(sonyǂ) Jeune filIe : 㻮⎖G(tch'ǂ-nyǂ) Film : 㡗䢪G(yǂng-hwa) /䞚ⰒG(p'il-lim), ce dernier a aussi le sens de « rouleau de pellicule » ; il vient du mot anglais « film ».
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Acteur de cinéma : 㡗䢪⺆㤆G(yǂng-hwa pè-u) Noter qu'un seul terme :G⁏㧻 (kǎk-tchang) désigne à la fois les salles de cinémaet de théâtre. Fin : ⊳G(kkǎt) -suffixe sino-coréen : ⰦG(mal) J'irai jusqu'au bout : ⊳₢㰖GṖỶ㔋┞┺G(kkǎt-kkadji kagèssǎmnida) Le directeur rentre à la fin du mois : ㌂㧻┮℮㍲G㤪Ⱖ㠦G ☢㞚㢋┞┺ (sadjang-nim-kkésǂ wǂl-mal-é tora-omnida) Fleur : ↙ (kkot) Fleuve : ṫG(kang) / 紗en hanja L'eau du fleuve : ṫⶒG(kang-mul) Le fleuve Han : 䞲ṫG(Han-gang) Fonctionnaire : Ὃⶊ㤦G(kong-mu-wǂn) en hanja 簰艭蚗 Forêt : 㒈 (sup’) / 翪en hanja Dans la forêt : 㒈㏣㠦G(sup sogé) Fourchette : 䙂䋂G(p'o-ok'ǎ), de l'anglais « fork ». Fracture : Ἶ㩞G(kol-tchǂl), la deuxième syllabe n'est pas adoucie.(koltchǂl) est un terme médical. Dans la conversation courante on emploie plutôt le verbe⩂㰖┺G(purǂdjida) « se casser ». Le bras est cassé : 䕪㧊⩂㪢㔋┞┺ (p'ali purǂ djyǂssǎmnida) Fraise : ➎₆ (ttalgi) France : ⧖㍲G(Pul-lan-sǂ) – on dit aussi : 䝚⧧㓺G(P'rangsǎ) Un Français : ⧖㍲㌂⧢G(Pul-lan-sǂ saram) La langue française : ⧖㍲ⰦG(Pul-lan-sǂ-mal) /㠊G(purǂ) Parlez-vous français ? : 㠊⯒㞚㕃┞₢G(purǂ-rǎl asimnikka) Froid : 㻈㥚G(tch'u-wi)G Faire froid : 㿻┺G(tch'upta) Il fait froid : 㿻㔋┞┺G(tch'upsǎmida)
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Être froid : 㹾┺( tch'ada) Eau froide : 㺂ⶒG(tch'an mul) Fruit : ὒ㧒G(kwa-il) Fumer : 䞒㤆┺G(p'i-uda), radical modifié : 䞒㤢G(p'i-wǂ) Fumez-vous ? :G╊⺆䞒㤆㕃┞₢G(tambè p' i-usimnikka) Je ne fume pas : ╊⺆ⴑ䞿┞┺G (tambè mot hamnida) (mot à mot : le tabac je ne peux pas le faire) G Galettes de farine de riz : ⟷G(ttǂk). Garçon : Fils : 㞚⚮ (adǎl) Adolescent : ㏢⎚G(sonyǂn) Pour appeler un garçon de café : 㡂⽊㎎㣪G(yǂbosè-o) G Gare : 㡃(yǂk) La gare de Séoul : ㍲㤎㡃(Sǂ-ul yǂk) Allons à la gare : 㡃㠦ṧ㔲┺(yǂgé kapsida) Gauche : 㣒䘎G(ǎèn-p'yǂn) Tournez à gauche : 㣒䘎㦒⪲☢㦒㎎㣪(ǎenp'yǂnǎro torǎséyo) Ginseng : 㧎㌒G(insam ) Médicament au ginseng : 㧎㌒㟓G(insam-yak) Infusion de ginseng : 㧎㌒G(insam-tch'a) Glace : en morceau : 㠒㦢 (ǂrǎm) Crème glacée : dites « ice cream » En Corée du Nord, on dit :G 㠒㦢G⽊㒃㧊GO(ǂrǎm posungi), Miroir : Ệ㤎G(kǂ-ul) Goût : ⹎ṗG(migan) en hanja :G芔糏GVGⰱG(mat) Gouvernement : 㩫G(tchǂng-bu) Grand : 䋆G(k’ǎn), du verbe : 䋂┺G(k'ǎda) « être grand ». Un homme grand : 䋺䋆㌂⧢G(k'i k'ǎn saram)
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Cet hôtel. est grand : 㧊䢎䎪㦖䋓┞┺G(i hot'èl-ǎn k'ǎmnida) Grand magasin : ⺇䢪㩦G(pèk-hwa-djǂm) Grippe : Les équivalents coréens des mots « grippe » et « rhume » ne recouvrent pas exactement les mêmes réalités qu'en français. La grippe est appelée : ☛ṦG(tok-kam). Pour désigner la grippe asiatique, dite en Corée « grippe de Hong Kong », on prendra le mot : ☛ṦG(tok-kam). Grippe de Hong-Kong : 䢣䆿☛ṦG(Hong-Kong tok-kam). Mais les Coréens résidant en France désignent la grippe telle que nous l'entendons par l'expression : ⴎ㌊GṦ₆G(momsal kamgi), littéralement « grande fatigue et rhume ». Groupe : Employer le mot occidental : ⁎⭏G(kǎlup),G Groupe sanguin : 䡞㞷䡫G(hyǂl-èk- hyǂng) Guerre : 㩚㨗G(tchǂn-djèng) La Guerre de Corée se dit 㥷㧊㡺G(yugi-o), littéralement « 25 juin », date du début de cette guerre, en 1950. Gynécologie : ㌆㧎ὒG(san-bu-in-kwa) Gynécologue : ㌆㧎ὒG㦮㌂ (san-bu-in-kwa ǎisa) H Habiter : ㌊┺G(salda), radical modifié : ㌊㞚G(sala) J'habite Paris : ザⰂ㠦G㌓┞┺G(Pari-é samnida) Voir aussi : « maison ». ㌊┺G(salda), signifie aussi « vivre » Il est vivant : ㌊㞚㧞㔋┞┺G(sala issǎmnida). Hanja : écriture coréenne employant les sinogrammes : 䞲㧦 踞螳 Heure : 㔲G(si) / 㔲ṚG(sigan), ṚG(gan) « espace », « intervalle ». Quelle heure est-il ? : ⳝ㔲㧛┞₢G(myǂs-si imnika) Il est l'heure de partir : ṞG㔲Ṛ㧊G♮㠞㔋┞┺G(kal sigani tǎéǂssǎmnida) Je n'ai pas le temps : 㔲Ṛ㧊G㛺㔋┞┺G(sigani ǂpsǎmnida) Hier : 㠊㩲 (ǂdjé)
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G Histoire : 㜡㇠G(yǂk-sa) en hanja : 脉艋 Hiver : Ỿ㤎(kyǂ-ul)- sino-coréen : ☯G(tong) L'hiver prochain : 㢂Ỿ㤎 (ol kyǂ-ul) Vêtement d'hiver : ☯⽋G(tong-bok) Homme : être humain : ㌂⧢ (saram) Par opposition à « femme »: ⋾㧦G(namdja) Hôpital : ⼧㤦(pyǂng-wǂn) Entrer à l'hôpital : 㧛㤦䞮┺G(ibwǂn hada) Sortir de l'hôpital : ♮㤦䞮┺G(t'ǎè-wǂn hada) Hôpital général : 㫛䞿⼧㤦G(tchong-hap pyǂng-wǂn) Hors de : 㠦G(pakk-é) Hôtel : de style occidental : 䢎䎪G(hotel) de style coréen : 㡂ὖ (yǂgwan) Huile : Huile comestible : ₆⯚G(kirǎm). Ce mot désigne aussi habituellement l'essence. Huile de moteur : « engine oil » Huit : 㡂▵G(yǂdǂl) - sino-coréen : 䕪 (p'al) Il a huit ans : 㡂▵G㌊G㧛┞┺G(yǂdǂl sal imnida) Il y a huit jours : 䕪㧒G㩚㠦G(p'al il djǂné) Hydroglisseur : 㑮㌗䢲㭒㩫G(susang hwal-tchu-djǂng) Hyundai : 䡚╖ (hyǂndè) signifie « modernité en coréen ». I Ici : 㡂₆G(yǂgi) J'ai mal ici : 㡂₆Ṗ㞚䝫┞┺G(yǂ'giga ap'ǎmnida)
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Il : Voir la partie grammaticale. Généralement on peut dire : ⁎㌂⧢G(kǎ saram), littéralement « cette personne » ⁎G(kǎ bun), plus honorable / ⁎ộ (kǎ gǂt), littéralement « cette chose » IIe : ㎂G(sǂm) /suffixe sino-coréen : ☚(to) en hanja : 繯 L'île de Chéju : 㩲㭒☚G(Tchédju-do) Presqu'île : ☚ (pando), littéralement « demi-île »22 (hanja : 苋聍) Imperméable (vêtement) : 㤆゚G(ubi) Impossible : le verbe sino-coréen est Ṗ⓻䞮┺G(pulganǎng hada) qui donne le participe Ṗ⓻䞲G(pulganǎng-han), employé adjectivement. Problème impossible à résoudre : 䟊ἆ䞮₆Ṗ⓻䞲ⶎ㩲G (hègyǂl hagi pulganǎng-han mundje) Mais on emploie aussi beaucoup l'expression :GUUUඥ㑮㠜┺GGGGGGG ( ...1 su ǂpta) « il n'y a pas moyen de », avec le participe futur du verbe. Il n'y a pas moyen de résoudre ce problème : 㧊ⶎ㩲⯒G 䟊ἆG䞶G㑮G㠜㔋┞┺G(i mundjé-rǎl hègyǂl hal-su ǂpsǎmnida)G Impôt : ㎎ὖG(sé-gwan) Indigestion : ㏢䢪⨟G(sohwa pul-lyang) Indiquer : ṖⰂ䈚㭒┺G(kalik’yǂdjuda) Industrie : Ὃ㠛 (kong-ǂp) / ㌆㠛G(san-ǂp) Industrie chimique : 䢪䞯GὋ㠛G(hwa-hak kong-ǂp) Industrie atomique : 㤦㧦⩻Ὃ㠛G(wǂndja-ryǂk kong-ǂp) Industrie électronique : 㩚㧦Ὃ㠛G(tchǂn-dja kong-ǂp) Infirmier : (et infirmière) /Ṛ䢎G(kanobu) /Ṛ䢎㤦G(kano-wǂn) Informatique : = data processing : (dé-it' a processing) Informatiser : 㩚㌆䢪䞮┺GG(tchǂn-san-hwa hada) 22
« Pando » ou « Bando » désigne souvent la péninsule coréenne, un peu comme « Hexagone » pour la France.
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Ingénieur : ₆㌂G(kisa) /₆㑶㧦G(kisultcha) Ingénieur en chef : ₆㌂G(kisa-djang) Interdit : ⁞㰖♲G(kǎmdji-dǎèn) Entrée interdite : 㿲㧛⁞㰖 (tch'ur-ip kǎmdji) Interdit de fumer : ⁞㡆G(kǎmyon) Intéressant : Le verbe « être intéressant » : 㨂⹎㧞┺G(tchèmi it-ta) L'adjectif : 㨂⹎㧞⓪G(tchèmi in-nǎn) Ce film est intéressant : 㧊㡗䢪ṖG㨂⹎㧞㔋┞┺G(i yǂng-hwaga tchèmi issǎmnida) Un film intéressant : 㨂⹎㧞⓪G㡗䢪G(tchèmi in-nǎn yǂng-hwa) Pour exprimer le contraire, remplacer 㧞┺G(it-ta) par 㠜┺G (ǂpta) et 㧞⓪G(innǎn) par 㠜⓪G(ǂm-nǎn). Intérieur : « à l'intérieur de » : voir « dans » et la partie grammaire. Ministère de l'Intérieur : ⌊ⶊG(nèmu-bu) Ministre de l'Intérieur : ⌊ⶊ㧻ὖG (nèmu-bu-djangwan) International : ῃ㩲G(kuk-tché) Les relations internationales : ῃ㩲G(kuk-tché kwan-gyé) Invitation : 㽞╖G(tch’odè) Inviter : 㽞╖䞮┺G(tch’odè hada) Jamais : ἆ䆪G(kyǂl-k'o). Ce mot très fort s'emploie rarement et toujours avec un verbe négatif. Je n'accepterai jamais : ἆ䆪G㑮⧓䞮㰖G㞠Ỷ㔋┞┺G(kyǂl-k'o surak-hadji ankèssǎmnida) 䞲⻞☚G(han-bǂn-do), littéralement « pas une seule fois » Je n'ai jamais été à Pusan : ㌆㠦G䞲⻞☚G㧒㧊G㠜㔋┞┺G (Pusan-é han-bǂn-do kan ili opsǎmnida) Jambon : 䟚 (hèm), de l'anglais « ham ». Janvier : 㧒㤪(il-wǂl) ou, par redondance : (il-wǂl-tal) Japon : 㧒⽎G(Ilbon), 襲膩en hanja, littéralement Racine du Soleil, Soleil Levant.
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La langue japonaise : 㧒⽎ⰦG(Ilbon- mal), Un Japonais : 㧒⽎㌂⧢G(Ilbon-saram) Jardin (public) : Ὃ㤦G(kongwǂn) Jaune : ⏎⧧G(norang) - sino-coréen : 䢿G(hwang) La Mer Jaune : 䢿䟊G(Hwang-hè) Je : ⋮(na) / ⋮⓪G(nanǎn) /㩖G(tchǂ) / 㩖⓪G(tchǂnǎn). Voir la grammaire. Jeudi : ⳿㣪㧒G(mogyo-il), littéralement « jour de l'arbre ». Jeune : 㩠㦖G(tchǂl-mǎn), du verbe 㩠┺G(tchǂlm-ta), radical modifié : 㩠㠊G(tchǂlmǂ). Quand j'étais jeune : 㩠㠞㦚➢G(tchǂlmǂssǎl-ttè ) Jeux Olympiques : 㢂Ⱂ䞓ἓ₆G(olimpik kyǂnggi), ou (olympik). Joli : Voir « beau ». Jour : période de 24 heures : ⋶(nal) / sino-coréen :G㧒 (il) Par opposition à la nuit : ⌄G(nat) Le jour de mon départ (au passé) : ⌊Ṗ⟶⋲⋶G(nèga ttǂnan nal) Cette équipe travaille de jour : 㧊䕖㦖G⌄㠦G㧒G䞿┞┺GG(i t'imǎn nadjé il-hamnida) (mot à mot : ce team de jour travaille) Journal : 㔶ⶎ (sinmun) - dans les mots composés : 㧒⽊G(ilbo) 㫆㍶㧒⽊G (Tcho-sǂn ilbo), « Journal du Pays du Matin calme ». ☯㞚㧒⽊G (Tong-a ilbo), « Journal de l'Asie orientale » 㭧㞯㧒⽊G(Tchung-ang ilbo), « Journal du Centre » ; 䞲ῃ㧒⽊G(Han-gug ilbo), « Journal de Corée » G Juillet : 䂶㤪G(tch'il-wǂl) ou, par redondance : 䂶㤪╂G(tch'il-wǂl-tal). Littéralement : « septième mois ». Juin : 㥶㤪G(yu-wǂl) ou, par redondance : 㥶㤪╂G(yu-wǂl-tal). Littéralement : « sixième mois »
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Jupe : 䂮ⰞG(tch’i-ma) K Kat : ṩG(kat) chapeau traditionnel coréen Artisan qui fabrique les kat : ṩ㧒㧻G(gasildjang)
Déjà rare il y a 50 ans, cette tenue a aujourd’hui disparu KIA motors : ₆㞚㧦☯㹾G㭒㔳䣢㌂G(hanja : 罞虁覞肆诊謖蘉轊葅) Kimtchi : ₖ䂮G(kimtch’i), chou pimenté servi avec de nombreux plats L Là : Plutôt près de vous : Ệ₆G(kǂgi) Loin de vous : 㩖₆G(tchǂgi). On constate que le coréen marque l'éloignement avec plus de précision que le français. Voir la grammaire. Laid :G⹎㤊G(mi-un)
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Lait :
Lait de vache : 㤆㥶G(uyu) Lait maternel : 㩬 (tchǂt). Prendre garde de bien respecter cette distinction.
Lampe : ⧾䛎G(lèmpǎ), de l'anglais « « lamp » / 㩚❇G(tchǂn-dǎng) Langue (organe) : 䡖G(hyǂ) Le langage : Ⱖ (mal) - sino-coréen : langues française, coréenne.. : voir « France », « Corée » Laque : ⧒䋂 (lakǎ), comme en français. Laver : 㞑┺G(ssit-ta) Faire la lessive : ゾ⧮䞮┺G(ppallè hada) Machine à laver : ㎎䌗₆G(sét'ak-ki) Laverie : ㎎䌗㏢ (sét'ak-so) Leader (terme de Corée du Nord) : 㑮⪏ (suryǂng) Lecture : 㧓₆G(ilkgi) Légumes : 㟒㺚G(yatch'è) / 㺚㏢ (tch'èso) Lent (être) : ▪❪┺G(tǂndida) Lentement : 㻲㻲䧞G(tch'ǂn-tch'ǂn-i). Lettre : missive : 䘎㰖G(p’yǂndji) / tous objets postaux : 㤆⼖ⶒG(up'yǂnmul) Veuillez poster cette lettre : 㧊G䘎㰖⯒G㼦G㭒㕃㔲㣪GGG (i p'yǂndji-rǎl putch'iǂ-djusipsio) Lèvre : 㧛㑶G(ip-sul) Liberté : 㧦㥶G(tcha-yu) Libre : 㧦㥶⪲㤊G(tcha-yu-ro-un) Librairie : ㍲㩦 (sǂ-djǂm). Liberté : 㧦㥶G(tcha-yu)
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Libre (être) : 㧦㥶⫃┺G(tcha-yu ropta) Lire : 㧓┺G(ikkta), radical modifié : 㧓ỆG(ilgǂ) Veuillez me lire ceci : 㧊ộ㦚G㧓㠊G㭒㔺₢㣪G(i gǂsǎl ilgǂ djusilkayo); ici le mot 㧒₢G(ilka) exprimant le doute est suivi d'un 㣪(yo) adoucissant. Lit : 䂾╖G(tch'im-dè). Le mot anglais « bed »s'emploie couramment dans les hôtels, de même que « bed-room », Une chambre avec un grand lit : 䋆䂾╖G(k'ǎn tch'im-dè pang) Livre : 㺛G(tch' èk) - sino-coréen : ㍲(sǂ) NB : les livres se comptent avec le numératif ῢG(kwǂn). Voir la grammaire. Exemple-: Dix livres : 㺛㡊ῢG(tch'èk yǂl kwǂn) Librairie : ㍲㩦G(sǂdjǂm) / 㺛G(tch'èk-pang) Loin : L'adjectif : ⲒG(mǂn), du verbe Ⲗ┺G(mǂlda) « être loin » L'adverbe : ⲖⰂG(mǂlli) Est-ce loin ?: ⲟ┞₢G(mǂmnikka) Le marché est loin : 㧻䎆Ṗⲟ┞┺GG(tchang-t'ǂga mǂmnida) Il est parti loin : ⲖⰂṪ㔋┞┺G (mǂlli kassǎmnida) Lotte (groupe industriel) : ⫅◆ Lucky Goldstar (grosse entreprise coréenne) : snG⻫㧎G Lumière : ケG(pit) /ὧⳛG(kwang-myǂng) Éclairer : ゚㿪┺G(pitch'uda), formé de ケG(pit) et 㭒┺G (tchuda) « donner ». Lundi : 㤪㣪㧒G(wǂ-yo-il), littéralement : « jour de la lune » Lunettes : 㞞ἓ (an-gyǂng) M Machine : ₆ἚG(kigyé). Le caractère chinois (ki) entre dans la composition de très nombreux noms de machines. Machines à laver : ㎎䌗₆ (sé-t'ak-ki)
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Machine à écrire : 䌖㧦₆G(t'a-dja-gi) Machine à calculer : Ἒ㌆₆G(kyé-san-gi) Magnétophone (littéralement : « machine à enregistrer »): ⏏㦢₆G(no-gǎm-gi) Madame : 㧎(pu-in) /㍶㌳┮G(sǂn-sèng-nim). Le terme « madam » s'emploie dans les salons de thé pour désigner la patronne. Magasin : Voir « boutique ». Grand magasin : ⺇䢪㩦G(pèk-hwadjǂm), littéralement : « magasin aux cent marchandises ». Mai : 㡺㤪G(o-wǂl) ou, par redondance : 㡺㤪╂G(o-wǂl-tal)littéralement : « cinquième mois » . Maillot : Le maillot de bain : 㑮㡗⽋ (su-yǂng-bok) Main : ㏦ (son) G Maintenant : 㰖⁞G(tchi-gǎm). Dans le sens de « actuellement », « de nos jours », on dit aussi : 䡚㨂G(hyǂn-djè) ou 㣪㯞㦢G(yo-djǎ-ǎm) Maïs : 㡻㑮㑮 (oksusu) Maison : 㰧G(tchip ) - Le terme honorifique est : G(tèk) Viendrez-vous chez moi ? : 㤆ⰂG㰧㠦G㢖㭒㔺₢㣪G(uri djibé wadjusilkkayo) Où habitez-vous ? : 㧊G㠊❪㧛┞₢G(tègi ǂdi imnikka) G Majorité : ╖G(tèpupun) Mal : au sens moral : 㞛 (ak) - être mal : ⋮㊮┺G(nappǎda) Au sens physique : avoir mal : 㞚䝚┺G(ap'ǎda) J'ai mal à la tête : ⲎⰂṖ㞚䝫┞┺G(mǂriga ap'ǎmnida) Maladie : ⼧G(pyǂng), homonyme de « bouteille » Etre malade : 㞚䝚┺ (ap'ǎda) / 㞩┺ (al t'a) Je suis malade : 㞚䝫┞┺ (ap'ǎmnida)
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NB : Ne pas confondre avec le verbe 㞢┺G(alda) « savoir », qui donne la forme 㞢ἶG(algo) Manger : ⲏṖG(mǂkta), radical modifié : ⲏ㠊G(mǂgǂ). Ce verbe s’emploie aussi pour « boire » Verbe honorifique, à employer si l'on parle d'un adulte ou à un adulte : 㧷㑮㔲⋮G(tchap-su-sida) Bon appétit : Ⱔ㧊㧷㑮㎎㣪G(mani tchapsu-séyo), littéralement « mangez beaucoup » Manteau : (oba), de l'anglais « over » Marché : 㔲㧻G(sidjang) / 㧻G(tchang) en composition Le lieu du marché : 㧻䎆G(tchang-t'ǂ) Faire son marché : 㧻⽊┺G(tchang-poda), littéralement « voir le marché » Marcher : ọ┺G(kǂt-ta), dans le sens de « aller àpied » Radical modifié : Ỏ㠊G(kǂrǂ) Dans le sens de « fonctionner » : 㧮♮┺G(tchal tǎèda) Marcher en s'éloignant : Ỏ㠊Ṗ┺G(kǂrǂ-kada) Marcher en venant : Ỏ㠊㡺┺G(kǂrǂ-oda) Est-ce que cela marche ? : 㧒㦖G㧮♮㠊ṧ┞₢G(irǎn tchal tǎèǂ-kamnikka)G Mardi :G䢪㣪㧒G(hwa-yo-il), littéralement « jour du feu », « jour de la planète Mars », / 䢪 (hwa-sǂng). Mars : ㌒㤪 (sam-wǂl) ou, par redondance, ㌒㤪╂G(sam-wǂl-tal). Mathématiques : 㑮䞯G(suhak) Matin : Avant le petit déjeuner (en principe): 㞚䂾G(atch'im) La matinée : 㡺㩚(odjǂn), littéralement « avant midi » Dans la matinée : 㡺㩚㭧㠦G(odjǂn djung-é) Demain matin : ⌊㧒G㞚䂾G(nè-il atch'im) NB : 㞚䂾G(atch'im) signifie aussi « petitdéjeuner ». Mauvais : ⋮㊲G(nappǎn), du verbe ⋮㊮┺ (nappǎda) « être mauvais ».
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C'est une mauvaise nouvelle : ⋮㊲G㏢㔳G㧛┞┺ (nap-pǎn sosig imnida) G Médecin : 㦮㌂G(ǎisa) Faites venir un médecin : 㦮㌂⯒G⩂G㭒㎎㣪G(ǎisa-rǎl pul-lǂdjuséyo) Meilleur (être) : ⌁┺ (natta) Mélanger : ゚゚┺G(pibida) Mer : ┺G(pada) - préfixe et suffixe sino-coréen : 䟊G(hè) La Mer de l'Est : ☯䟊G(Tong-hè), autrement dit la Mer du Japon. Merci : En coréen, on remercie par le verbe ἶⰯ┺G(komapta) pour une action pratique et par Ṧ㌂䞮┺G(kamsa hada) pour une bonne nouvelle, des félicitations... Mais cette distinction semble se perdre quelque peu. Merci : ἶⰯ㔋┞┺G(komap-sǎmnida), ou : Ṧ㌂䞿┞┺G (kamsa-hamnida) Merci beaucoup : ╖┾䧞GṦ㌂G䞿┞┺G(tèdani kamsahamnida) Mercredi : 㑮㣪㧒(su-yo-il), littéralement : « jourde l'eau » Mère : 㠊Ⲏ┞G(ǂmǂni) - terme honorifique : 㠊Ⲏ┮G(ǂmǂnim) - sinocoréen : ⳾G(mo) Maman : 㠚ⰞG(ǂm-ma) G Métro : 㰖䞮㻶G(tchi-ha-tch'ǂl), littéralement « fer sous terre ». Prenons le métro : 㰖䞮㻶㦚䌧㔲┺GG(tchi-ha-tch'ǂrul t'apsida) Midi : 㩫㡺(tchǂng-o) ou㡊⚦㔲(yǂltusi), c'est-à-dire « 12 heures » Après-midi : 㡺䤚 (o-hu) Mille : 㻲G(tch'ǂn)
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Ministre : 㧻ὖG(tchang-gwan). Ministère : le coréen ne dispose pas d'un mot proprement dit mais seulement de deux suffixes : G(pu) et㎇G(sǂng). Ministère des Affaires Étrangères : 㣎ⶊ (ǎèmu-bu) ou 㣎ⶊ㎇G(ǎèmu-sǂng) Minute : (pun). Ce mot s'emploie toujours avec les chiffres sinocoréens. Voir la grammaire. Modernité : 䡚╖G(hyǂndè), nom du grand groupe industriel transcrit Hyundai Moins : ▲ (prononcez plutôt teul que tǂl.) / 㩗ỢG(tchǂk-ké) Pour les comparatifs on emploie ⽊┺G(poda). Voir la grammaire. Elle travaille moins que vous : ⁎⎖⓪G╏㔶⽊┺G㧒㦚G▲䞿┞┺G (kǎ nyǂ-nǎn tang-sin poda ir-ǎl tǂl hamnida) Je reçois moins d'argent que mes collègues : ☞㦚G☯⬢✺⽊┺㩗Ợ㔋┞┺G(tonǎl tong-nyodǎl poda tchǂk-ké pas-sǎmnida) Mois : ╂ (tal) - sino-coréen : 㤪G(wǂl). NB : ces deux mots signifient aussi « lune ». Le mois prochain : ┺㦢╂G(ta-ǎm-dal) Moitié : (pan) / 㩞G(tchǂl-ban) / 㩞G(pan-djǂl) Une demi-heure : 㔲ṚG(pan-sigan) J'en ai lu la moitié : 㩞G㧓㠞㔋┞┺G(tchǂl-ban ilgǂssǎmnida) Monde : ㎎ỢG(ségyé) / ㎎㌗G(sésang) Le monde entier : 㩚㎎ỢG(tch'ǂn-ségyé) ou 㡾㎎㌗G(on-sésang) Monnaie : 䢪䕾㧪☞ (hwa-p'é) - petite monnaie : 㧪☞G(tchan-don) Avez-vous de la monnaie ? : 㧪☞㧊㧞㔋┞₢G(tchandon-i issǎmnikka) Monsieur : 㝾 (ssi), après le nom de la personne / ㍶㌳G(sǂnsèng) soit seul, soit après le nom. Monsieur (madame) Kim : ₖ㝾G(Kim ssi) Monsieur (madame): ㍶㌳┮ (sǂnsèng-nim)
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Monsieur (madame) Kim : ₖ㍶㌳┮G(Kim sǂnsèng-nim) Montagne : ㌆ (san) Montrer : ⽊㡂㭒┺G(poyǂ-djuda) / ⽊㡂✲Ⰲ┺G(poyǂ-tǎrida), ce dernier est honorifique / ṖⰂ䈚㭒┺ (kalik'yǂ-djuda) Mouche : 䕢Ⰲ (p’ali) Mouchoir : ㏦㑮Ị (son-sugǂn) Le mot Kleenex est entré dans les mœurs. Moustique : ⳾₆G(moki) Mouton : 㟧G(yang) - La viande : 㟧ἶ₆G(yang-kogi) (rare en Corée) Mouvement : 㤊☯G(undong) Musée : ⶒὖG(pang-mul-gwan) N Nacre : 㧦ṲG(tchagè) Nager : 䟊㡒䂮┺G(hè yǂm tch’ida) Nation : ῃ⹒G(kung-min) ONU : on prononce UN à l'anglaise. Ne... pas : 㰖㞠┺G(tchi ant'a) / ⴑ(tchi mot) / 㞠 (an) / ⴑ(mot). Ce dernier adverbe contient une nuance d'impossibilité. Pour l'emploi de ces négations, voir la grammaire. Neige : G(nun). Ce mot se prononce long, contrairement à G(nun) qui signifie « œil » etse prononce bref. Il neige : 㧊㢋┞┺G(nuni omnida), littéralement : « la neige vient ». Neuf : « nouveau »: ㌞ (sè), (homonyme de « oiseau ») (sèro-un) – sinocoréen (sin) Livre neuf : ㌞㺛(sè-tch'èk )
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Il n' y a rien de nouveau : ㌞⪲㤊㧒㧊㛺㔋┞┺G(sèro-un ili ǂpsǎmnida) : le chiffre : 㞚䢟 (a-hop) - sino-coréen : ῂG(ku) Niveau de langue : le niveau poli informel est connu sous le nom de 䟊㣪㼊 (hèyotch’é). Le niveau poli formel est appelé, lui 䞿㑒㼊G (hapshotch’é) G Noir : Ỗ㦖 (kǂmǎn), du verbe Ỗ┺G(kǂmta) Faire noir : 㠊⚷┺G(ǂdupta) Vêtement noir : 㦖㢍G(komǎn ot) Nom : 㧊⯚G(irǎm), désigne parfois le nom complet, mais plus précisément le prénom. ㎇ⳛG(sǂng-myǂng) est le nom complet, généralement composé de trois syllabes, une pour le nom de famille, deux pour le prénom. Comment vous appelez-vous ? : ╏㔶㦮G㎇ⳛ㧊Gⶊ㠝G㧛┞₢G (tangsiné sǂng-myǂng-i muǂsimnikka) Non : 㞚┞㣪G(ani-yo) / 㞚┯┞┺G(animnida), du verbe 㞚┞┺ (anida) « ne pas être ». Nord : ⺵㯱G(puk-tchok) (en hanja) / dans les mots composés : ⺵G (puk), exemple : Pékin : ⺵ἓ (Puk-kyǂng), c'est-à-dire « la capitale du nord ». Nouilles : ῃ㑮 (kuksu) Nourriture : 㔳⨟G(sing-nyang) / ⲏ㦚ộG(mogǎl-kǂt) Nous : 㤆Ⰲ (uri). Les Coréens disent toujours : « notre père », « notre maison », « notrePays » Voir la grammaire. Novembre : 㕃㧒㤪 (sibil-wǂl), ou㕃㧒㤪╂G(sibil-wǂl-ta1) « onzième mois. G Nuit : G(pam), mot homonyme de « châtaigne »- sino-coréen : 㟒G(ya) Travail de nuit : 㟒Ṛ㧒G(yagan-il), 㟒G(ya) signifiant « nuit », ṚG(gan) « intervalle » et 㧒 (il) « travail ».
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Nylon : On emploie ce mot prononcé à l'anglaise : « na-i-lon ». O Octobre : 㔲㤪 (si-wǂl) ou 㔲㤪╂G(si-wǂltal) (littéralement « dixième mois ») Œil : G(nun) Œuf : 㞢G(al) / œuf de poule : /Ợ⧖G(kyéran) / ╂ẖG(talgyal) Deux œufs sur le plat : (Fry tu gè)23 Œuf à la coque : 㑯 (pansuk) Œuf dur : ㌌㦖Ἒ⧖G(salmunkyéran ) Omelette : Prononcez « omlèt », comme en français. Oignon : 㟧䕢G(yang-p’a) Oiseau :G㌞ (sè) Ongle : ㋄ⵐ䐇G(son-pal-t’op) Onze : 㡊䞮⋮G(yǂl-hana), souvent abrégé en 㡊䞲G(yǂl-han). Équivalent sino-coréen : 㕃 (sibil) Opposition :╖ (pantè) Or : le métal : ⁞(kǎm) Médaille d'or : ⁞Ⲫ╂G(kǎm médal) Ordinateur : soit le mot anglais 䅊䜾䎆 « computer », soit (tchǂn-san-gi) Oreille : ‖G(kwi) Oreiller : Ṳ (pégè) ORL : Oto-rhino-laryngologie (ibi-in-ukwa) Pour le médecin, ajouter : (ǎisa) 23
« Fry » est une approximation de l'anglais « fried eggs ». Le numérarif à employer avec les oeufs est (gè).
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Ormeau :G㩚⽋(tchǂnbok), Où : 㠊❪G(ǂdi) / 㠊❪㠦G(ǂdi-é), parfois contracté en 㠊◆G(ǂdé) Où sommes-nous ?: 㧛┞₢(yǂgigaǂdi imnikka) Où habitez-vous ? : 㠊❪㌂㕃┞₢G(ǂdi sasimnikka) Quelle direction ? : 㠊ⓦ㴓 (ǂnǎ-ttchok) Oublier : 㧠┺ (idta) Ouest : ㉐㯱G(sǂtchok) - en composition : ㉐G(sǂ) Grande Porte de l'Ouest : ㍲╖ⶎG(sǂdèmun) L'Occident : ㍲㟧G(sǂ-yang) Un Occidental : ㍲㟧㌂⧢G(sǂyang saram) Oui : 㡞 (yé), souvent prononcé ⍺ (né). Attention : après une question négative, ce mot confirme la question, c'est-à-dire qu'il correspond à un « non » français. Ouvrir : 㡊┺ (yǂlda), radical modifié : 㡊㠊G(yorǂ) J'ai ouvert la fenêtre : 㺓ⶎ㦚㡊㠞㔋┞┺G(tch'ang-munǎl yǂrǂssǎmnida ) P Pain : ニG(ppang), ce mot désigne pratiquement tout ce qui est fait avec de la farine. Boulangerie se dit ニ㰧G(ppang-djip), littéralement « maison du pain », ou « bakery ». Paix : 䘟䢪G(p'yǂng-hwa) Paisible : 䘟䢪⪲㤊G(p'yǂng-hwa-ro-un) G Panne : ἶ㧻G(kodjang) Être en panne : ἶ㧻㭧㧊┺G(kodjang djung ida) Pantalon : 㰖(padji) Papier : 㫛㧊(tchong-i) - en composition : 㰖(tchi)
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Papier à lettre : 䘎㰖㰖G(p'yǂn-dji dji) Papier journal : 㔶ⶎ㰖G(sin-mun dji) Parapluie : 㤆㌆G(usan) Parc (public) : Ὃ㤦G(kong wǂn) Parce que : ➢ⶎ㠦G(ttèmunè), après un nom ou un nom verbal. Voir la grammaire. ... parce que vous étiez en retard : ╏㔶㧊⓼㦒㎾₆➢ⶎ㠦G (tangsini nǎdjǎ-syǂk-ki ttèmunè) J'ai été mis en retard à cause d'un accident : ㌂ἶG➢ⶎ㠦G ⓼㠞㔋┞┺G(sago ttèmunè nǎ-djǂssǎmnida) Pardonner : 㣿㍲䞮┺G(yongsǂhada) Parking : 㭒㹾㧻G(djutch’adjang) Parler : Ⱖ䞮┺G(mal hada). Narrer : 㧊㟒₆䞮┺G(i -yagi hada) Veuillez parler français : 㠊⪲Ⱖ䟊㭒㎎㣪 (purǂro mal hèdjuséyo) ou 㠊⪲䟊㭒㎎㣪G(purǂ'ro hèdjuséyo) C'est ce qu'on m'a dit : ⁎⩆㧊㟒₆㧛┞┺G(kǎrǂn i-yagi imnida) Racontez-moi : 㧊㟒₆㫖䟊㭒㎎㣪G(i-yagi tchǂm hèdjuséyo) G Partir : 㿲䞮┺(tch’ulbal hada) /⟶⋮┺ (ttǂnada) A quelle heure partons-nous ? : ⳝ㔲㠦㿲䞿┞₢G(myǂs-si-é tch'ulbal hamnikka) A partir de : 䎆G(put'ǂ). Voir la grammaire. Parc : Ὃ㤦G(kongwǂn) Passeport : 㡂ῢ (yǂkwǂn) J'ai perdu mon passeport : 㡂ῢ㦚㧙㠞㔋┞┺G(yǂkwǂn-ǎl irǂssǎmnida) Passer : 㰖⋮┺G(tchinada) Patchim (consonne finale d’une syllabe) : 䂾G(patch’im)
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Patriotisme : 㞶ῃ㕂 (èguksim) Paysan : ⏣G(nong-bu) Pêche (fruit): ⽋㒃㞚G(poksung-a) Pêche : L'activité (à la ligne) : ⋰㔲㰞G(naksidjil) - soit à la ligne, soit au filet : ἶ₆㧷゚ (kogi tchabi), ici ἶ₆G (kogi) signifie « poisson » et 㧷゚G(tchabi) « prise ». Voir « viande ». Peinture : 䢪G(hwa) Perdre : 㧙┺G(ilda) J'ai perdu mon sac. Ṗ㦚㧙㠞㔋┞┺. (kabangǎl ilǂssǎmnida) Père : 㞚⻚㰖G(abǂdji) - forme honorifique : 㞚⻚┮ (abǂnim) Le prêtre : 㔶┮GOsinbunim) Permettre : 䠞⧓䞮┺G(hǂrak-hada), radical modifié : 䠞⧓䟊(hǂrak-hè) Si les circonstances le permettent : ㌂㩫㧊䠞⧓䞮ⳊG(sadjǂng-i hǂrak-hamyǂn) Permis (l'adjectif): 䠞⧓♲G(hǂrak-tǎèn) Permis de conduire : 㤊㩚Ⳋ䠞G(undjǂnmyǂnǂ) Permis de conduire international : ῃ㩲㤊㩫Ⳋ䠞G(kuk-tché undjǂn myǂnǂ) Personne : une personne : ㌂⧢G(saram) Au sens négatif : 㞚ⶊ☚ (amudo) Personne ne le sait : 㞚ⶊ☚⁎ộ㤎⳾⯛┞⋮ (amudo kǎ gǂsǎl morǎmnida). Voir les pronoms indéfinis dans la grammaire. Peu (un) : 㫆⁞G(tchogǎm) Peuple : on forme des composés avec le mot sino-coréen ⹒G(min). Peuple (d'un pays): ῃ⹒G(kung-min) Habitants d'une ville : 㔲⹒G(si-min) Population : ῃ⹒G(kung-min)
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Peut-être :G㞚ⰞG(ama) ou 㞚Ⱎ☚G(amado) Peut-être a-t-il oublié le rendez-vous : 㞚Ⱎ☚G⁎⓪G㟓㏣㦚G 㧠㦖ộṯ㔋┞┺G(amado kǎnǎn yaksogǎl idjǎn gǂtkassǎmnida) Pharmacie : 㟓ῃG(yak-kuk), si c'est une pharmacie du premier degré, qui fabrique les préparations. Une pharmacie du second degré, simple revendeur, se dit 㟓G (yak-pang). Pharmacien : 㟓㌂G(yak-sa) Photo : ㌂㰚G(sadjin) Photographier : ㌂㰚㦚㹣┺G(sadjinǎl tchikta) Photo en couleur : 㻲㡆㌟㌂㰚G(tch'ǂn-yǂn-sèk-sadjin) Photo en noir et blanc : 䦧⺇㌂㰚G(hǎk-pèk sadjin) Développer une photo : ㌂㰚㦚䡚㌗䞮┺G(sadjinǎl hyǂn-sang hada) Agrandir une photo : ㌂㰚㦚䢫╖㔲䋺┺G(sadjinǎl hwaktè sik'ida) Appareil photo : caméra Photographe : ㌂㰚㌂G(sadjin-sa) Veuillez tirer cette photo en trois exemplaires : 㧊㌂㰚㍳㧻ヒ㭒㎎㣪G(i sadjin, sǂk tchang ppèdjuséyo) Pouvez-vous me photographier ? :G⋮⯒G㹣㠊㭒㔺₢㣪G(narǎl tchigǂdjusilkayo) Photocopieuse : ⽋㌂₆G(poksagi) Piété filiale : 䣾☚G(hyodo) Piqûre : (médicale) 㭒㌂G(tchusa) Piquer : 㭒㌂⯒G⏩┺G(tchusa-rǎl not'a) Se faire piquer : 㭒㌂⯒Gⰴ┺G(tchusa-rǎl mat-ta) G Plan : Le projet : Ἒ䣣G(kyé-hǎèk) Le plan d'architecte : ㍺ἚG(sǂlgyé) Géographique :G㰖☚ (tchido) Ministère de la Planification économique : ἓ㩲₆䣣㤦 (kyǂngdjé ki-hǎègwǂn)
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Plateau (l'ustensile) : 㨗G(tchèng-ban) Pleurer : 㤎┺G(ulda) Pluie : ゚G(pi) Pleuvoir : ゚Ṗ㡺┺G(piga oda), 㡺┺ (oda) est le verbe « venir » Plus : ▪(tǂ) / ▪Ⱔ㧊G(tǂmani) Pusan est plus loin que Taegu : ㌆㦖G╖ῂ⽊┺G▪ⲟ┞┺G (Pusan-un Tègu poda tǂ mǂmnida) Donnez-m'en un peu plus : 㫖▪㭒㔺₢㣪G(tchom tǂ djusilkayo) Beaucoup plus : 䤾㞂G(hwǂlssin) L'avion est beaucoup plus rapide que la voiture : 㧦☯㹾G⽊┺G ゚䟟₆Ṗ䤾㞂ザ⯛┞┺G(tchadong-tch'a poda pi-hèng-giga hwǂlssin pparǎmnida) Pneu : Le mot anglais « tire », prononcé « t' a-ir » Poire : ⺆G(pè); homonyme de « bateau » et « ventre ». Poirier : ⋮ⶊG(pè-namu) Poisson : ㌳㍶ (sèng-sǂn) / ⶒἶ₆G(mulkogi), littéralement : « viande d'eau » - sino-coréen 㠊G(ǂ) en composition. Poitrine : Ṗ㔊G (kisǎm) Poivre : 䤚㿪G(hutch'u) / 䤚㿪Ṗ⬾ (hutch'u-karu), littéralement : « poudre de poivre » Police : ἓ㺆G(kyǂng-tch'al) Policier : ἓ㺆ὖG(kyǂng-tch'al-gwan) Commissariat : ἓ㺆㍲G(kyǂng-tch'al-sǂ) Pomme : ㌂ὒ (sagwa), homonyme de « excuse » Pommier : ㌂ὒ⋮ⶊG(sagwa namu) Pomme de terre : Ṧ㧦 (kamdja)
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Pompier : ㏢㑮 (sopangsu) Caserne de pompiers : ㏢㍲ (sopangsǂ) Pont : ┺ⰂG(tari), homonyme de « jambe ». Sino-coréen : ᾦG(kyo) Franchir un pontGaG┺Ⰲ⯒GỊ⍞Ṗ┺G(tarirǎlkǂn-nǂ-kada) Population : Voir « peuple » Porte : ⶎG(mun) Ouvrir une porte : ⶎ㦚G㡊┺G(munǎl yolda) Fermer une porte : ⶎ㦚G✹┺G(munǎl tat-ta) Poste : Bureau de poste : 㤆㼊ῃG(utch' é-guk) Facteur : 㤆㼊G(utch' é-bu) Boîte à lettres : 㤆㼊䐋G(utch'é-t'ong) Boîte postale : ㌂㍲䞾G(sasǂ-ham) Ministère des PTT : 㼊㔶G(tch'é-sin-bu) G Pou : 㧊G(i) Poule : ╃G(tak) avec un l muet, sauf dans ╂ẖG(talgyal) « œuf ». Viande de poule : ╃ἶ₆G(tak-kogi) ╃(tak) désigne aussi bien le coq que la poule. Si l’on veut préciser on dit : 㑮╃G(sut'ak) « coq » et 㞪╃G(am-t'ak) « poule ». Poumon : 䠞䕢G(hǂ-p’a) / 䘦 (p’è) Pourquoi : 㢲G(wè) / ⶊ㠝➢ⶎ㠦G(muǂttèmunè). Cette dernière expression, littéralement « à cause de quoi », s'emploie quand on attend pour réponse une cause précise. Pourquoi n'êtes-vous pas venu hier ? : ⶊ㠝➢ⶎ㠦㠊㩲㞞㝘㎾㠊㣪(muǂt-tèmunè ǂdjé an osyǂssǂyo) Pourquoi avez-vous acheté une voiture japonaise ? : 㢲G㧒㩲G 㹾⯒G㌂㎾㠊㣪G(wè iltché tch'arǎl sasyǂssǂyo) C'est pourquoi : ⁎⧮㍲G(kurèsǂ) Pouvoir : en français, ce verbe s'emploie toujours accompagné d'un autre verbe à l'infinitif, parfois sous-entendu : « je peux faire », « je
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peux » En coréen, comme nous l'avons vu dans la grammaire, les tournures généralement employées sont les suivantes : 10 participe futur du verbe 㑮㧞┺G(su it-ta), ce qui signifie littéralement : « il y a le moyen de ». On peut réparer cette machine : 㧊₆Ἒ⯒ἶ䂶㑮㧞㔋┞┺G(i kigyé-rǎl kotch'il-su issǎmnida) 20 radical modifié du verbe +☚(to) +㫡┺G(tchot' a). Le sens en est : « il est bon de… » « il serait bien que. ». Puis-je entrer ?: ✺㠊Ṗ☚㫡㔋┞₢G(tǎrǂ-kado tchosǎmnikka) Ne pas pouvoir : on remplace 㢼┺G(itta) par 㛺┺G(ǂpta) dans la première tournure : On ne peut pas réparer cette machine : 㧊₆Ἒ⯒Gἶ䂶㑮G 㠜㔋┞┺G(i kigyé-rǎ1 kotch'il-su ǂpsumnida) Premier : 㼁㱎G(tch'ǂt-ttchè) / sino-coréen : 㩲㧒(tché-il) Préparer : 㭖゚䞮┺G(djunpi-hada) Président : de la République : ╖䐋⬷GOtè-t'ong-nyǂng) d'une association, d'un groupe : 䣢㧻G(huèdjang) Prêtre : 㔶┮G(sinbunim) Printemps : ⽚(pom) - sino-coréen : 㿮 (tch'un) G Prix : Ṩ (kap) Notez que le s final se prononce si le mot est suivi d'une voyelle : Ṩ㧊(kapsi) / Ṗỿ (kagǂk). Combien coûte ?: 㠒Ⱎ㧛┞₢ (ǂlma imnikka) Une montre de prix : Ṩ㧊㧞⓪㔲Ἒ (kapsi in-nǎn sigyé) Sans valeur : Ṩ㧊㛺⓪G(kapsiǂmnǎn) Augmenter le prix : Ṩ㦚㢂㧊┺G(kapsǎl ol-lida) Baisser le prix : Ṩ㦚⌊Ⰲ┺G(kapsǎl nèrida) Problème : ⶎ㩲 (mundjé) Prochain : ┺㦢 (ta-ǎm) - sino-coréen : ⌊ (nè) Dimanche prochain : ┺㦢G㧒㣪㧒G(ta-ǎm il-yo-il) L'année prochaine : ⌊⎚G(nènyǂn)
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Professeur : ㉔㈑G(sǂnsèng). Pour s’adresser respectueusement : ㉔㈑␌G (sǂnsèng-nim). Prolétariat : ⶊ㌆Ợ (musan kyégǎp) Promesse : 㟓㏣G(yaksok) Propre : ₾⊭䞲G(kkè-kkǎt'an), du verbe ₾⊭䞮┺G(kkè-kkǎt'hada), « être propre » Proprement : ₾⊭㧊G(kkè-kkǎsi) Propreté : 㷡㋀G(t’chǂng-su), 豝荔en hanja Prune : 㡺㟥G(oyat) Pull : Employer le mot anglais « sweater ». Pus : ἶ⯚G(korǎm) Q Quand : Voir la grammaire (propositions subordonnées). Employer la tournure en ⳊG(myǂn) s'il s'agit d'une hypothèse et celle en (participe futur + nè), s'il s'agit de se référer à un moment précis. Quand tu auras fini de lire le journal, prête-le moi 㔶ⶒ⭆G┺G 㧓ἶG⋮ⳊG⌊ỢGア⩺㭒㠊㣪G(sinmunǎl ta ilko namyǂn nègé pil-liǂdju-ǂyo) Hier, quand il a plu, j'étais dans mon bureau : 㠊㩲G゚ṖG㢂➢G ㌂ⶊ㔺㠦G㧞㠞㔋┞┺G(ǂdjé piga olttè samusilé issǂssǎmnida) Quand ? : 㠎㩲G(ǂndjé) Quand pourrez-vous venir ? : 㠎㩲G㡺㔺G㑮G㧞Ỷ㔋┞₢G(ǂndjé osil su ik-kèssǎmnikka) Quarante : Sino-coréen : ㌂㕃G(sasip), le plus employé / Ⱎ䦪G(ma-hǎn) Quatorze : 㡊⎍G(yǂl-lét) / sino-coréen : 㕃㌂G(sipsa) Quatre : ⎍G(nét) ou ⍺ (né) / sino-coréen : ㌂G(sa) Quatre hommes : ㌂⧢⍺ⳛG(saram né myǂng)
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Penser à l'usage des numératifs. Voir la grammaire. Quel : 㠊⟺G(ǂt-tǂn) / 㠊⟶䞲G(ǂt-tǂ-han) / 㠊ⓦG(ǂnǎ) A la question : 㠊⟺G䞯ᾦ㠦G┺┞⌦G(ǂt-tǂn hak-kyo-é taninya), « à quelle sorte d'école vas-tu ? », on répondra par exemple : 㔺㠛䞯ᾦ㠦┺┯┺G(sil-ǂp hak-kyo-é tanimnida) ; « je fréquente une école technique » ; mais à la question : 㠊ⓦ䞯ᾦG(onǎ hakkyo), on répondra en donnant le nom de l'école. Quelle direction ? : 㠊ⓦ㴓 (ǂnǎ-ttchok) Question : 㰞ⶎ (tchilmun) Poser une question : 㰞ⶎ䞮┺G(tchilmun hada) Qui : ῂG(nugu), dont le nominatif est ṖG(nuga). Voir la grammaire. Quinze : 㡊┺㎅G(yǂltasǂt) / sino-coréen : 㕃㡺(sibo) Quoi : ⶊ㠝G(muǂt) souvent simplifié en ⶊ㠊G(muǂ) Que désirez-vous ? : ⶊ㠝㦚G⧣┞₢ (muǂsǎl paramnikka) A quoi pensez-vous ?:Gⶊ㠝㦚㌳ṗ䞿┞₢GG(muǂsǎl sèng-gakhamnikka) R Radio : Employer ce mot. Émission de radio : ⧒❪㡺㏷G(radio pang-song) KBS radio : Ṳ゚㞶㓺㏷ῃG(kèbièsǎ pang-song-guk) Transistor : employer ce mot Radiographie : 㠧㓺⩞㧊㌂㰚G(èksǎrèi sadjin) Radis : ⶊ (mu) Rare : ✲ⶎG(tǎmun), du verbe✲ⶒ┺G(tǎmulda) « être rare » Rarement : ✲ⶒỢG(tǎmulgé) C'est une chose que l'on voit rarement : ⽊₆✲ⶎ㧒㧛┞┺G (pogi tǎmun il imnida) Rasoir : Ⳋ☚₆ (myǂndogi) Rasoir électrique : 㩚₆Ⳋ₆G(tchǂn-gi myǂndogi) Se raser : Ⳋ☚䞮┺G(myǂndo hada)
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Rein : 㔶㧻G(sindjang) /䆿䕻G(k’ong p’at) Renard : 㡂㤆 (yǂ-u) Récent : 㾲⁒G(tch'ǎé-gǎn) Il est venu récemment : ⁎ṖG㾲⁒㠦G㢪㔋┞┺G(kǎga tch'ǎégǎné wassǎmnida) Rencontrer : Ⱒ⋮┺G(man-nada) – Ⱒ⋮⽊┺ (man-na-poda), littéralement : « rencontrer et voir ». Nous nous sommes déjà rencontrés : 㤆ⰂG㍲⪲GⰢ⋮⽎G㧒㧊G 㧞㔋┞┺GG(uri sǂro man-nabon ili issǎmnida) (mot-à-mot : nous mutuellement se rencontrer le fait il y a) Rendez-vous : 㟓㏣G(yaksok), mot qui signifie « promesse » Fixons un rendez-vous : Ⱒ⋶G㟓㏣㦚G䞿㔲┺G(man-nal yaksogǎl hapsida) G Renseignement :(donné par un guide, une hôtesse): 㞞⌊ (an-nè) Information : 㩫⽊(tchǂng-bo) Réparer : ἶ䂮⋮ (kotch'ida) / 㑮Ⰲ䞮┺G(suri-hadà} Le premier verbe s'emploie pour : un malade, une maladie, une montre, un vêtement, un bâtiment, une erreur, un texte, un défaut, etc. Le second, pour la réparation (d'une machine...), le dépannage, la réfection (d'une maison). Repas : 㔳㌂G(siksa) Petit déjeuner : 㫆G(tchoban) /㞚䂾G(atch'im) / 㞚䂾G (atch'impap) Repas de midi : 㩦㕂G(tchǂmsim) Repas du soir : 㩚⎗G(tchǂnyǂk) A table ! (très familier) : ⲏ㧦G(pap mǂk-tcha) formel : 㔳㌂䞿㔲┺G(siksa hapsida) Repasser (un vêtement): ┺Ⱂ㰞䞮┺G(tarimdjil hada)
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Réservation : 㡞㟓G(yé-yak) Réserver (une chambre, une place...): 㡞㟓䞮┺G(yé-yakhada) Cette chambre est réservée : 㧊㧊㡞㟓♮㠊㧞㔋┞┺G(i pangi yé-yak tǎè-ǂ issǎmnida) J'annule ma réservation : 㡞㟓㦚G䀾㏢䞿┞┺ (yé-yagǎl tch'ǎiso hamnida) Restaurant : 㦢㔳㩦G(ǎmsik-tchǂm) / 㔳╏G(siktang) Le premier mot ne désigne que le restaurant au sens habituel. Le deuxième désigne aussi la salle à manger et la cantine. Retard (être en) : ⓼┺G(nǎt-ta) - Voir « tard ». Réunion : ⯜㢸 (mo-im) Réveiller : ₾㤆┺G(kkè-uda), radical modifié : ₾㤢G(kkèwǂ) Veuillez me réveiller demain matin à 6 heures ⌊㧒G㞚䂾G㡂㌕㠦G⋮⯒G₾㤢㭒㎎㣪G (nè-il atch'im yǂsǂssi-é narǎl kkèwǂdjuséyo) Revoir (au) : A celui qui part : 㞞⎫䧞Ṗ㕃㔲㡺G(an-nyǂng-hi kasipsio) A celui qui reste : 㞞⎫䧞Ἒ㕃㔲㡺G(an-nyǂng-i kyésispsio) Revoyons-nous ! : ┺㔲Ⱒ⋿㔲┺G(tasi man-napsida) Révolution : 䜵ⳛG(hyǂng-myǂng) Rhume : Voir « grippe »Ṧ₆ (kam-gi) Rien : 㞚ⶊộ☚G(amugǂt-to), littéralement « aucune chose » Je ne peux rien faire : ⋮⓪㞚ⶊộ☚䞶㑮Ṗ㛺㔋┞┺G(nanǎn amugǂt-to hal suga ǂpsǎmnida) Cela ne fait rien : 㻲Ⱒ㠦㣪G(tch’ǂn man yé yo) Rire : 㤙┺ (ǎtta) Rivière : ṫG(kang) 紗en hanja / ⌊G(nè) Le bord de la rivière : ⎍Ṗ (nètka)
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Riz : Avant le repiquage : ⳾G(mo) Sur pied : ⼒ (pyǂ) En grains : 㕖 (ssal) Cuit : G(pap). Ce dernier mot est synonyme de repas et de nourriture pour les humains et les animaux. Rizière : ⏒G(non) -sino-coréen : 㩚G(tchǂn), employé en composition Robe : Employer le mot anglais « one piece ». Roue : 䊊G(pak'ǎi) Rouge : ゾṚG(ppalgan) /⁒ (pulgǎn) - sino-coréen : 䢣G(hong) Vin rouge : ゾṚ䙂☚㭒G(ppalgan p'ododju) Route : ☚⪲G(toro) / ₎G(kil) Autoroute : ἶ㏣☚⪲G(kosok-toro) Russie : ⩂㔲㞚G(Rǂsi-a)S Sac :
de voyage : ṖG(kabang) à main : 䟎✲⺇G(hèndupèk), de l'anglais « hand-bag » de blé, de farine...: ╖G(pudè)
Saint : Ệ⬿ (kǂ-luk) Sainteté : Ệ⬿䞾G(kǂ-luk-ham) Salaire : 㤪 G(wǂl-gǎp) Sale (être) : ▪Ⰲ㤊 (tǂli-un) Salle d’opération : 㑮㑶㧻G(susuldjang)G Samedi : 䏶㣪㧒G(t'o-yo-il), littéralement : « jour dela terre » Samsung (groupe industriel) : ㌒㎇⁎⭏Gen hanja : 葱茷 (trois étoiles) Sang : 䡞㞷G(hyǂl-èk)
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Sauce : Employer ce mot Mayonnaise : dire « mayonnaise sauce » Sauce de soja : Ṛ㧻G(kan-djang) Sauter : ⥆┺G(ttwida) Sauterelle : ⰺ⣲₆G(mèttugi) Savoir : 㞢┺G(alda), radical modifié : 㞢㞚G(ara) Connaissez-vous le chemin ? ₎㦚㞚㕃┞₢G(kirǎl asimnikka) Je sais réparer cette machine : 㧊₆Ἒ⯒Gἶ䂶G㭚G㞫┞┺G(i kigyé-rǎl kotch'il tchul amnida) Je ne connais pas cet homme : 㧊㌂⧢㦚G㞢㰖Gⴑ䞿┞┺ (i saram-ǎl aldji mot-hamnida) Ne pas savoir : ⳾⯊┺ (morǎda), radical modifié : ⴆ⧒ (molla) Je ne sais pas : ⳾⯛┞⋮G(morǎmnida), souvent adouci par 㧮G (tchal) placé devant. Savon : ゚(pinu) Savon en poudre : Ṗ⬾゚G(karu pinu) Savon de toilette : ㎎㑮゚G(sésu pinu) Savon de lessive : ゾ⧮゚G(ppal-lè pinu) Secrétaire : ゚㍲G(pisǂ) /㍲₆G(sǂgi) Secrétaire général : ㌂ⶊ㿪㧻G(samu tch'ǂng-djang) Secrétariat : ゚㍲㔺G(pisǂsil) Sel : ㏢⁞ (sogǎm) Saler : ㏢⁞㦚䂮┺G(sogǎm-ǎl tch'ida) Semaine : 㭒ṚG(tchugan) /㭒㧒G(tchu-il)-dans les mots composés : 㭒 (tchu), La semaine prochaine : ⌊㭒G(nèdju) Actualités de la semaine : 㭒ṚⓊ㓺 (tchugan nyu-su) Pendant une semaine : 䞲㭒㧒☯㞞G(han dju-il tong-an) Sept : 㧒G(ilgop) - sino-coréen : 䂶G(tch'il)G
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Septembre : ῂ㤪G(ku-wǂl) ou ῂ㤪╂G(ku-wǂl-tal), littéralement : « neuvième mois ». Serpent :G⺖ (pèm) Serviette (en cuir) : 㺛ṖG(tch'èk kabang) de toilette : ㎎㑮㑮ỊG(sésusugǂn) hygiénique : 㤪ἓ╖G(wǂl-gyǂng-dè) de table : ⌛䋾G(nèpkin), le mot anglais « napkin » Siècle : ㎎₆G(ségi) Un demi-siècle : ㎎₆G(pan-ségi) Le XXesiècle : 㧊㕃㎎₆G(isip ségi) Signature : 㕎㧎G(ssa-in) /☚㧻G (dodjang) Silla : 㐔⢰G(sin-la), l’un des trois royaumes de l’ancienne Corée (en hanja : 蘝绕) Six : 㡂㎅G(yosǂt) - sino-coréen : 㥷(yuk), souvent abrégé en 㥶(yu) Ski : 㓺䋺G(ski) Slip : le mot anglais « panties » prononcé « pènti ». Socialisme : ㌂䣢㭒㦮G(sahǎè-dju-i) Parti socialiste : ㌂䣢╏ (sahǎè-dang) Un socialiste : ㌂䣢㭒㦮┺G (sahǎè-djǎ-i-dja) Société : ㌂䣢G(sahǎè) Vie sociale : ㌂䣢㌳䢲G(sahǎè sèng-hwal) Société commerciale : 䣢㌂G(hǎèsa) Association : 䣢G(hǎè), en suffixe après le nom de l'association. Soie : ゚┾G(pidan) / ⳛ㭒G(myong-dju) et le mot anglais « silk ». Soigner : un malade : Ṛ䢎䞮┺G(kanohada) / 䂮⬢䞮┺ (tch'i-ryo hada) Soins : Ṛ䢎 (kano) /䂮⬢G(tch' i -ryo ) G
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Soir : 㩖⎗G(tchǂnyǂk), ce mot signifie aussi « repas du soir » / G(pam) qui signifie surtout « nuit ». Soixante : 㥷㕃G(yuk-sip)- / 㡞㑲G(yésun) Le soixantième anniversaire : 䢮ṧG(hwang-gap) Soixante-dix : 䂶㕃G(tch'il-sip) / 㧒䦪G(irǎn) Somnifère : 㑮Ⳋ㩲 (sumyǂn-djé) Sortir : (en s'éloignant)G⋮Ṗ┺ (nagada) / (en venant)G⋮㡺┺ (naoda) S'absenter : 㣎㿲䞮┺G(ǎètch'ul hada) Soupe : ῃG(kuk) - / ῃⶒG(kung-mul)- suffixe sino-coréen : 䌫 (t'ang) Sourire (nom) : ⹎㏢G(miso) Souris : 㮦G(tchwi) Sous : 㞚⧮G(arè), 㞚⧮㠦G(arè-é) / (mit), 㠦(mit'é) La photocopieuse est à l'étage inférieur : ⽋㌂₆Ṗ㞚⧮䂋㠦㧞㔋┞┺G(poksagi-ga arè tch'ǎng-é issǎmnida) La maison est sous les arbres : 㰧㦖⋮ⶊ㠦㧞㔋┞┺ (tchibǎn namu mit'é issǎmnida) Un subordonné : 㞚⨁㌂⧢G(arès-saram) NB : le (s) ajouté à 㞚⧮G(arè) est un ancien génitif. Souvent : 㧦㭒G(tcha-dju) Spécial : 䔏⼚G(t'ǎkpyǂl) Sucre : ㍺䌫G(sǂl-t' ang) Sucre en poudre : ㍺䌫Ṗ⬾G(sǂl-t'ang karu) Sucre en morceaux : ṗ㍺䌫G(kak sǂl-t'ang) Sud : ⋾G(nam) /⋾㴓G(nam-ttchok) La Montagne du Sud : ⋾㌆G(Nam-san) La Grande Porte du Sud : ⋾╖ⶎG(Namdèmun)
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Afrique du Sud : ⋾㞚䝚Ⰲ₢G(Nam Ap'ǎrikka) Amérique du Sud : ⋾⹎G(Nam-mi) la Corée du Sud : 㧊⋾G(Inam) / ⋾䞲G(Nam-Han) Supermarché : employer le mot anglais « supermarket ». Sur : 㥚G(wi) /㥚㠦G(wi-é). Voir la grammaire. Syndicat : ⏎☯㫆䞿G(nodong djohap) T Tabac : ╊⺆G(tambè). Voir « cigarettes ». Table : employer le mot « table » prononcé à l'anglaise / G G 䌗㧦 (t’akdja) Table (à manger) 㔳䌗G(sik-t'ak) Taekwondo : 䌲ῢ☚G(t’aekwǂndo) Tailleur : 㟧⽋㨂┾㌂G( yang-bok tchèdansa) Tailleur pour dames : 㟧㧻㨂┾㌂G(yang-djang tchèdansa) Tard : ⓼ỢG(nǎk-ké), du verbe « être en retard » Veuillez excuser mon retard : ⓼㠊㍲G㬚㏷G䞿┞┺G(nǎdjǂsǂ tchǎè-song hamnida) Taxi : Prononcer ce mot à l'anglaise. Tchaebol (trust, groupe d’entreprises) ; 㨂⻢ (觰茳 en hanja) Télécommunications : 㩚₆䐋㔶G(tchǂn-gi-t'ong-sin) Téléphone : 㩚䢪G(tchǂn-wa) Téléphoner : 㩚䢪䞮┺G(tchǂn-wahada) Appelez un taxi par téléphone : 㩚䢪⪲䌳㔲⯒⩂㭒㎎㣪G (tchǂn-wa-ro t'èksi-rǎl pul-lǂ-djuséyo) C'est occupé : 䐋䢪㭧㧛┞┺G(t'ong-wa djung imnida)
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Télévision : Le mot le plus employé est 䎪⩞゚G(télébi) / 䎪⩞゚㩚G (télébidjǂn) Émission de télévision : 䎪⩞゚㏷G(télébi pang-song) Température : ₆䤚G(kihu) /㡾☚G(ondo) Température du corps : 㼊㡾(tch'é-on). Voir « fièvre » Temps : La durée : ➢G(ttè) / 㔲ṚG(sigan) Le loisir : 㡂㥶G(yǂ-yu) Le temps qu'il fait : ⋶㝾G(nalssi) /₆䤚G(kihu) Terre : 㰖ῂG(tchigu), en hanja : 譛纘 (terre –globe) Tête : ⲎⰂG(mǂri). Ce mot désigne aussi la chevelure. J'ai mal à la tête : ⲎⰂṖ㞚䝫┞┺G(mǂri-ga ap'ǎmnida) Textile : 㰗ⶒ(tching-mul) synthétique : 䞿㎇㍲㥶G(hap-sǂng-sǂmyu) Usine textile : 㰗Ὃ㧻G(pangdjik kong-djang) Thé : 㹾G(tch'a) - dans les mots composés : ┺ (ta) Salon de thé : ⋮G(tabang) Thé d'orge : ⽊Ⰲ㹾G(pori-tch' a) Thé au ginseng : 㧎㌒㹾G(insam-tch' a) Prenons une tasse de thé : 㹾䞲㧪䞿㔲┺G(tch’ahan djan hapsida) Théâtre (activité) : 㡆⁏G(yǂn-gǎk) Le local : ⁏㧻G(kǎk-tchang). Ce mot désigne aussi la salle de cinéma. Ticket : voir « billet ». Tigre : 䢎⧧㧊 (ho-ran-i) Timbre : 㤆䚲G(up'yo) Timbre fiscal : 㧎㰖G(indji) Tiroir : ㉐⧣G(sǂrap)
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Tissu : 㢍ṦG(ot-kam) / 䦊㰖(hyudji) Toilettes : 䢪㧻㔺(hwa-djang-sil) Où sont les toilettes ? 䢪㧻㔺G㠊❪㧛┞₢G(hwa djang-sil ǂdimnikka) Tomber : ⟾㠊㰖┺G(ttǂ lǂdjida) Tortue : Ệ (kǂbuk) Tôt : verbe « être tôt »: 㧊⯊┺G(irǎda) Adverbe : 㧒㹣G(il-ttchik) Demain j'arriverai tôt : ⌊㧒G㧒㹣G㡺Ỷ㔋┞┺G(nè-il il-ttchig ogèssǎnnida) Il est encore tôt : 㞚㰗G㧊⯛┞┺G(adjik irǎmnida) De bon matin : 㧊⯎㞚䂾㠦G(irǎn atch' imé) Toujours : 㠎㩲⋮G(ǂndjéna) / 䟃㌗G(hang-sang) Il faut toujours bien entretenir le moteur : 㠪㰚㦚G䟃㌗G㧮G ⽊㭖䞮☚⪳䞿㔲┺GG(èn-djin-ǎl hang-sang tchal podjǂn hadorok hapsida) Touriste : ὖὧṳG(kwangwang-gèk) Tous, tout : ⳾✶G(modǎn): Tous les hommes : ⳾✶㌂⧢G(modǎn saram) / 㩚㼊G(tchǂn-tch'é) : La compagnie dans son entier : 䣢㌂㩚㼊G(hwèsa tchǂn-tch'é) 㩚(tchǂn-bu) Tous les membres de la compagnie : 䣢㌂㤦㩚G(hwèsa-wǂn tchǂn-bu) 㡾ṬG(ongat): Tous les moyens (toutes les sortes de...) 㡾Ṭ⻫G (ongat pang-bǂp) Traduire : par écrit : ⻞㡃䞮┺G(pǂnyǂk hada) oralement :G䐋㡃䞮┺G(t'ong-yǂk hada) Interprète : 䐋㡃㌂G(t'ong-yǂk-sa)
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Train : ₆㹾G(kitch'a) /㡊㹾G(yǂl-tch'a) « Rapide »: 䔏 G(t'ǎk-kǎp) « Express »: 㰗䟟G(tchik-hèng) Tranquillisant : 㰚㩫㩲G(tchin-djǂng-djé) Transport : 㤊G(unban) / 㤊㏷G(unsong) / 㑮㏷G(susong) Transporter : ajouter le verbe 䞮┺ (hada) à l'un des mots précédents. Société de transport : 㤊㏷䣢㌂G(unsong hwèsa) Frais de transport : 㤊㧚G(unim) Travail : 㧒G(il) / ⏎☯G(nodong) / ⁒ⶊG(kǎnmu) Travailler (surtout manuellement) : ⏎☯䞮┺G(nodong hada) /㧒䞮┺G(il hada) Travailler (dans un bureau) : ⁒ⶊ䞮┺G(kǎnmu hada) Ouvrier : ⏎☯ (nodong-dja) / ⁒⪲㧦G(kǎl-lodja) Syndicat : ⏎☯G㫆䞿G(nodong djohap) Treize : 㕃㌒ (sipsam) / 㡊㎡ (yǂlsét) Trente : ㌒㕃(samsip) / ㍲⯎(sǂrun) Triste : 㔂䝞G(sǎlp’ǎn) Trois : ㌒(sam) / ㎡(sét), souvent abrégéen ㎎(sé) Tromper : ㏣㧊┺G(sogida) Trop : ⍞ⶊ(nǂmu) Il y en a trop : ⍞ⶊⰤ㔋┞┺G(nǂmu mansǎmnida) Cette machine est trop vieille, cela n'ira pas 㧊₆ἚṖG⍞ⶊG ⋷㞚㍲G㞞♮Ỷ㔋┞┺G(i kigyéga nǂmu nalgasǂ an dǎègèssǎmnida) Trou : ῂⲣ (kumǂng) Trouver : 㺔㞚⌊┺G(tch'adja-nèda) /ῂ䞮┺G(ku hada)
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« Trouver » se traduit fréquemment par le verbe « chercher » au passé (voir « chercher ») Découvrir (une chose existante): ἂ䞮┺G(pal-gyǂn hada) Inventer : ⳛ䞮┺GG(pal-myǂng hada) U Un : 䞮⋮G(hana), souvent abrégé en 䞲G(han) / sino-coréen : 㧒 (il) Université : ╖䞯 (tè-hak) / ╖䞯ᾦG(tè-hak-kyo) Professeur : ᾦ㑮G(kyosu) Étudiant : ╖䞯㌳G(tè-hak-sèng) Urine : ㏢⼖G(sobyǂn) V Valoir : Ce verbe se traduit habituellement par une périphrase. Combien cela vaut-il ?: 㧊ộ㦖㠒Ⱎ㧛┞₢G(igǂsǎn ǂlma imnikka) Cela vaut la peine : 䞶Ⱒ䞲Ṗ䂮Ṗ㧞㔋┞┺ (halmanan katch' iga issǎmnida) Cela ne vaut pas la peine : 䞶Ⱒ䞲Ṗ䂮Ṗ㛺㔋┞┺G(halmanan katch'iga ǂpsǎmnida) Vaccination : 㡞㭒㌂G(yébang-tchusa) Vendre : 䕪┺ (p'alda) Se vendre : 䕪Ⰲ┺G(p'al-lida), forme passive du précédent Vendre cher : ゚㕎Ợ䕪┺G(pis-sagé p'alda) Vendre bon marché : 㕎Ợ䕪┺G(ssagé p'alda) Combien vendez-vous cela ? : 㧊ộ㦖G㠒Ⱎ㠦G䕲┞₢G(igǂsǎn ǂlma-é p'amnikka) Cela se vend-il bien ?㧊ộ㦖㧮䕪Ⱃ┞₢G(igǂsǎn tchal p'allimnikka ) Vendredi : ⁞㣪㧒G(kǎm-yo-il), littéralement : « le jour de l'or » Venir : 㡺⋮G(oda), radical modifié : 㢖G(wa) A quelle heure viendrez-vous ? : Ⳝ㔲㠦㡺㔲Ỷ㔋┞₢G(myǂssi-é osigèssǎmnika)
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A quelle heure est-il venu ? : ⁎ṖⳜ㔲㠦㢪㔋┞₢ (kǎga myǂssi-é wassǎmnikka) Verre : Le matériau : 㥶Ⰲ(yuri) le récipient : 㧪 (tchan) / 䅋 (k'ǂp), de l'anglais « cup ».G Vers : Indiquant la direction : 㦒⪲G(ǎro) après une consonne ⪲G(ro) après une voyelle / 㴓㦒⪲ (ttchogǎro) Indiquant l'approximation : ἓG(kyǂng) Ce train va vers Séoul : 㧊₆㹾⓪G㍲㤎⪲GṖ⓪Gộ㧛┞┺GGGGGGG (i kitch'a-nun Sǂ-ul-lo kanǎn gǂsimnida) Je partirai vers deux heures : ⚦㔲ἓ㠦⟶⋮Ỷ㔋┞┺G(tusigyǂng-é ttonagèssǎmnida) Vert : 䛎⯎G(p'urǎn), du verbe䛎⯊┺G(p' urǎda) « être vert » Vêtement : 㢍G(ot) /㣎⽋G(ǎibok) Vêtement occidental : 㟧⽋G(yang-bok) Vêtement occidental féminin : 㟧㧻G(yang-djang) Magasin de vêtements : 㟧⽋㩦G(yang bok-tchǂm) et㟧㧻㩦(yang-djang-djǂm) Costume traditionnel coréen pour hommes : 㰖㩖ἶⰂG(padjitchǂgori) Costume traditionnel coréen pour femmes : 䂮Ⱎ㩖ἶⰂG (tch'ima tchǂgori) Costume traditionnel coréen en général : 䞲⽋G(hanbok) S'habiller : 㢍㦚㧛┺G(osǎl ipta) Se déshabiller : 㢍㦚⻭┺G(osǎl pǂt-ta) Se faire faire un costume : 㟧⽋㦚ⰴ㭒┺G(yang-bogǎl mattch'uda) Viande : ἶ₆(kogi), voir « poisson » Barbecue coréen : ἶ₆G(pulkogi) Donnez-moi une livre de bœuf, SVP : 㐶ἶ₆䞲⁒Ⱒ㭒㎎㣪G (sǎè-kogi han gǎn man tchuséyo) NB : Ⱒ (man), dans cet exemple, est un « adoucissant » employé quand on demande quelque chose. Le mot signifie « seulement ». D'autre part, la mesure appelée :G⁒ (gǎn) vaut 600 grammes.
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Vieux : Pour les personnes : ⓯㦖G(nǎlgǎn) / ⋮㧊ṖⰤ㦖G(na-i-ga manǎn) Pour les choses : 㡺⧮♲G(orè dǎèn) /⓯㦖G(nalgǎn) Un vieillard : ⓯㦖㌂⧢G(nǎlgǎn saram) / ⏎㧎G(no-in) / ⋮㧊ṖⰤ㦖㌂⧢G(na-i-ga manǎn saram) Une vieille ville : 㡺⧮♲☚㔲G(orè-dǎèn tosi) Village : Ⱎ㦚G(ma-ǎl) /⧓(purak) /☯⍺(tong-né) Le nom d'un très grand nombre de villages porte le suffixe sinocoréen ⰂG(li), fréquemment remplacé par ☯G(tong) dans le SudEst du pays. Le « Mouvement du Nouveau Village » : ㌞Ⱎ㦚㤊☯ (sè ma-ǎl undong) Ville : ⓸㔲G(tosi) - suffixe sino-coréen : 㔲(si) VG萕(hanja) Ville spéciale de Séoul : ㍲㤎䔏⼚㔲G(Sǂ-u1 t'ǎkpyǂl-si) Ville sous contrôle direct d'Intch'on : 㧎㻲㰗䞶㔲 (In-tch'ǂn tchik halsi) Ville de Kyǂngju : ἓ㭒㔲G(Kyǂngju-si) Habitants des villes : 㔲⹒G(si-min), voir « peuple ». Vin : 䔠⓸㨰G(跐聡謫) (p'o-do-dju) - le suffixe sino-coréen : 㨰 (tchu) s'emploie fréquemment dans les termes désignant les boissons alcoolisées. Bière : ⬙㨰(mèk-tchu) Alcool de riz : 㟓㭒G(yak-tchu) Eau de vie : ㏢㭒 (sodju) L’équivalent coréen du saké est : 㩫㫛G(tchǂng-djong) Vingt : 㓺ⶒOsǎmul) - sino-coréen : 㧊㕃G(isip) Le vingtième siècle : 㧊㕃㎎₆G(isip ségi) NB : 㓺ⶒG(sǎmul) est souvent altéré en 㓺ⶊ (sǎmu). Exemple : 㓺ⶊ㌊G(sǎmu sal) : vingt ans. Visa : Employer ce mot en le prononçant « bidja » Visiter : ⶎ䞮┺G(pang-mun hada) /ῂἓ䞮┺G(ku-gyǂng hada)
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Vite : ゾⰂG(ppal-li)- l'adjectif « rapide » se dit ザ⯎G(pparǎn). Les deux mots viennent du verbe ザ⯊┺G(pparǎda) « être rapide ». Vivre : ㌊┺G(salda), Voir : ⽊┺G(poda) Voiture : 㧦☯㹾G(tchadong-tch'a) ou plus simplement 㹾G(tch'a) Monter en voiture : 㧦☯㹾⯒䌖┺G(tchadong-tch'a-rǎl t'ada) Accident de voiture : 㹾㌂ἶG(tch’a sago) Vol : ☚☛㰞G(toduk-tchil) Voler : 䤪䂮┺ (hum-tch'ida) Voleur : ☚☛ (toduk), mot auquel on ajoute souvent le suffixe méprisant ⏞ (nom), ce qui se prononce : todung-nom. Au voleur ! : ☚☛㧊㟒G(todugi-ya) Volonté : 㦮㰖
(ǎidji), en hanja : 褙譝
Vouloir : 㤢䞮┺ (wǂnada) / ⧒┺G(parada). Voir aussi dans la grammaire la tournure avec la forme en (ko) +㕌┺G(sip’ta) Je veux partir : Ṗ₆⯒㤦䞿┞┺G(kagirǎlwǂnamnida) Je voudrais partir : Ṗἶ㕌㔋┞┺G(kago sip’sǎmnida) Je désire que vous veniez : ╏㔶㧊㡺㔲₆⯒⧣┞┺G(tang-sini osigirǎl paramnida) Vous : Au pluriel : ╏㔶✺G(tangsin-dǎl) Au singulier :G╏㔶(tangsin). Voir la grammaire Vrai : c’est vrai ⰴ㔋┞┺G(matsǎmnida) W Wagon : de voyageurs : ṳ㹾G(kèk-tch'a) Won : 㤦G(wǂn), unité monétaire coréenne. Ceterme est invariable quand il est transcrit en lettres européennes. Z Zéro : 㩲⪲(djéro) / 㡗(yǂng)
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LEXIQUE CORÉEN-FRANÇAIS
Nous rappelons l’ordre alphabétique des lettres de hangul : ඝඞචඣඤඥතථදනඳපඵබභමඹය Nous avons donné en outre l’écriture en hanja de mots très usuels
ඝG Ṗỿ ṖỢ Ṗ₳┺G Ṗ⓻䞮┺ Ṗ┺ ṖG Ṗ⽊┺G Ṗ㔲 Ṗ㔊G Ṗ㟒⁞G G Ṗ㦚 Ṗ㩫 Ṗ㫇 Ṗ㭓 Ṗ㰖ἶG Ṗ㰖┺G Ṟ㌟ Ṧ┺ Ṧ㌂䟊㣪 Ṧ㧦 ṧG G ṩG G ṩ㧒㧻G G ṯ┺ ṯ㧊
prix magasin proche possible aller cartable, serviette aller voir épine poitrine kayagum (cithare à 12 cordes) G automne famille (hanja : 粴詳) famille (hanja : 粴諦) cuir avec avoir (avec soi) marron, brun (nom de la couleur) laver merci pomme de terre boite kat, chapeau traditionnel coréen artisan qui fabrique le kat pareil, identique ensemble
Ṳ chien Ṳ classificateur (universel) Ṳ⹎ fourmi ỆⰂ rue Ệ⬿G G saintG Ệ⬿䞾G G sainteté G Ệ⹎ araignée Ệ tortue Ệ㩞 refus Ị⍞┺G traverser Ịⶒ bâtiment (hanja : 絖芓) Ị㿫G G architecture (hanja : 絖貼) ọ┺ marcher, aller à pied Ỏ┺G accrocher ỎⰂ┺ prendre, falloir (du temps) Ỏ㠊Ṗ┺ marcher, aller à pied Ỏ㠊㍲ à pied Ỏ㧊G anneau, boucle Ỗ┺ noir (adjectif) Ỗ㦖㌟ / Ỗ㩫G㌟ noir (nom de la couleur) ộ chose Ỿ㤆 à peine ἂ❪┺ supporter, endurer ἂ❲Ⱒ䞮┺ supportable ἓ₆ match (hanja : 綫缹) ἓ㩲G G économie (hanja : 維說) ἓ㺆ὖ officier de police (hanja : 網诣縰) ἓ㺆㍲G G commissariat de police (hanja : 網诣蒽) ἓ䂮 paysage (hanja : 綝賹) Ἒ㏣䞮┺GG continuer (hanja : 緌蕔䞮┺) Ἒ㩞 saison (hanja : 綾詜) ἶ₆ viande ἶ❇䞯ᾦG lycée ἶ⧮ baleine ἶ⯊┺ choisir ἶⰞ㤢㣪 merci ἶⰯ┺G reconnaissant, merci ἶ⳾ tante (sœur du père)
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ἶ㟧㧊 ἶ㧻 ἶ㧻䞮┺ ἶ㩗 ἶ㿪 ἶ䂮┺ ἶ䟻G Ἵ Ἶ䝚 Ὁ Ὃⶊ㤦 Ὃ Ὃ䞮┺ Ὃ䟃G G Ὃ㠛 Ὃ㤦 Ὃ㧻 Ὃ㭧㩚䢪 Ὃ䘟 Ὃ䟃 ὒ ὒ㧦 ὖὧṳ ὲ㺄┺ ᾦ㔺 ᾦ䐋 ᾦ䣢 ῂ ῂἓ ῂἓ䞮┺ ῂ⚦ ῂ⹎ ῂ㔺 ῂ㤪 䞯ᾦ ῆ㧎 Ή┺G
chat panne (hanja : 緝觢) tomber en panne (hanja : 緝觢䞮┺) monument historique, ruines (hanja : 緒訧) piment réparer pays natal tout de suite, immédiatement golf ours lieu, endroit fonctionnaire (hanja : 縎艭衵) étude scolaire (hanja : 縒莢) étudier (hanja : 縒莢䞮┺) aéroport industrie (hanja : 縒蛩) parc, jardin public (hanja : 縎衷) usine (hanja : 縒见) cabine téléphonique (hanja : 縎譆詒輊) loyal, impartial, équitable (hanja : 縎趮) aéroport (hanja : 縙蹆) et (pour lier les noms) gâteau (hanja : 縠覐) touriste (hanja : 縻繄紻) ça ne fait rien, non merci, pas de problème salle de classe (hanja : 繨蘯) circulation, trafic (hanja : 繠赦) église neuf (hanja : 繻) visite, spectacle visiter, regarder (un spectacle) chaussures appétit (hanja : 粣肶) excuse, prétexte (hanja : 粣葒) septembre (hanja : 繻袎) école primaire, avant 1995 (hanja : 纯芮踕繩) soldat (hanja : 纹襖) gros
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∞∎┺ ΐ┺ ῗ㩚G ὖὧG G ὖὧṳG G ῢ ὖὧṳῢ㧻G ῢ䞮┺ ‖ ′⳾ ⁎ ⁎ộ ⁎⋶ ⁎⧮☚ ⁎⩂⋮G G ⁎⩆◆ ⁎⩂Ⳋ ⁎⩝Ợ ⁎⩝┺ ⁎Ⰲἶ ⁎Ⰲ┺ ⁎Ⱂ ⁎㩲 ⁏㧻 ⁞⎚ ⁞ ⁞㣪㧒 ⁞䞮┺ 䞮┺G Ἷ␘ ₆┺Ⰲ┺ ₆┺Ⰲ㎎㣪 ₆ⰆGG ₆ ₆㊮┺G ₆㌂G ₆㧦 ₆㹾
rêver griller palais (bâtiment) tourismeG touriste volume, classificateur des livres (hanja : 终) recommandation recommander oreille dimension, envergure (hanja : 绫艇) ce, celui-là, il, lui cela / ce jour-là néanmoins maisG mais alors, dans ce cas comme ça être ainsi et (aussi) dessiner, peindre dessin, peinture avant-hier théâtre, cinéma (lieux) (hanja : 绹见) cette année (hanja : 缎羭) tout de suite (hanja : 缎苷) vendredi (hanja : 缚蠅襲) interdire (hanja :G紶 ) rapide souligner attendre veuillez patienter, s'il vous plaît. girafe humeur (hanja : 罃菅) content, joyeux chauffeur / ingénieur journaliste (hanja : 罛覝) train (hanja : 罃诊)
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₆䣢 ₎ ₎┺ G
occasion, chance (hanja : 罁轊) rue, chemin, route long
ඞG ₢ⰹ┺ ₢⹎‖ ₢㰖 ₾┺ ₾╁┺ ₾⊭䞮┺G ₾㰖┺ Ↄ ↙ ∖⻢G ⊠┺GGGG G
noir (adjectif) corbeau jusqu'à casser comprendre propre fragile sûrement fleur abeille couper
චG ⋮ ⋮Ṗ┺G ⋮┺ ⋮⧒GG ⋮ⶊG ⋮ⶒ ⋮ ⋮㊮┺ ⋮゚ ⋮㞚㰖┺G ⋮㧊✺┺G ⋮㧊䝚GG ⋮㭧㠦G ⋾㌟ ⋶ ⋶┺ ⋶㝾 ⋾⹎G G ⋾㧦
je sortir naître pays arbre, bois (matériau) légume mite mauvais papillon aller mieux âgé couteau ensuite, ultérieurement indigo (nom de la couleur) jour, journée voler temps (météorologique) Amérique du Sud (hanja : 羐芡) homme (sexe masculin) (hanja : 羖覐)
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⌁┺G ⌄┺ ⋷┺G G ⌇Ⱖ ⌊⎚ ⌊㧒 ⌟㧻ἶ ⍞ ⍞ⶊ ⎖⓪ ⍮㠊㰖┺ ⎚ ⏎⧖㌟ ⏎⧮ ⏎⧮䞮┺ ⏖┺ ⏖⧒┺ ⏖㧊 ⏣ῂ ⏣㠛 ⏨┺ ⏨㧊 ⏩┺ ῂ ⯊┺ ㌂⧢ 㗏 ⓯┺ ⑫┺ ⓼┺
guérir / être meilleur bas être vieux mot l'an prochain, l'année prochaine (hanja : 羦羭) demain (hanja : 羦襲) réfrigérateur (hanja : 羫觝線) tu trop femme tomber année (hanja : 羭) jaune (nom) karaoké chanter jouer surpris, étonné jeu basketball agriculture (hanja : 翕蛩) haut haut (adverbe), hautement poser qui ? appuyer (sur un bouton, etc.) œil neige bonhomme de neige sourcil vieux s'allonger lent, tardif, en retard
ඣG ┺┞┺ ┺Ⰲ ┺⯊┺
circuler, fréquenter jambe différent
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┺ ┺ ┺㎅ ┺㔲 ┺㦢G ┺㦢╂G ┺㦢㭒 ┺䟟䧞 ┼┺ ┾☛ ┾㰖 ┾䛣 ╂ ╂┺ ╃ ╊⺆ ╏⁒ ╏㔶 ╖ ╖ ╖┾䞮┺ ╖┾䧞 ╖㤆⁎⭏G ╖㼊⪲ ╖䞯 ╖䞯ᾦG ▪ ▪❪┺ ▪⩓䡖䂮┺G ▪䞮┺ ▫ ▻┺ ☚ ☚ ☚╖㺚 ☚㔲 ☚㕂 ☚㍲ὖ
café (lieu) bouquet cinq de nouveau suivant, prochain le mois prochain la semaine prochaine heureusement, par bonheur, par chance) frotter, essuyer, cirer séparé, individuel (hanja : 翻聱) seulement érable, feuillages d'automne (hanja : 翸跮) lune / mois peser volaille (coq, poule) cigarette carotte tu (honorifique) classificateur des machines (hanja : 耽) majorité, majeure partie (hanja : 耵莾菅) considérable, remarquable considérablement, extrêmement Daewoo groupe (industrie) (hanja : 耵虡 (univers) en général, généralement faculté (hanja : 耵踕) université (hanja : 耵踕繩) davantage lent sale ajouter, additionner bienfait, grâce chaud aussi, même degré (température) (hanja : 聏) que diable ! Diantre ! (interjection) ville (hanja : 聩藳) centre-ville (hanja : 聩蘴) bibliothèque (hanja : 聈蒵績)
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signature arrivée (hanja : 聇诎) arriver aigle Allemagne (hanja : 聱襴) allemand (personne) argent (monnaie) pierre / premier anniversaire d’un enfant revenir aider Asie du Sud-Est (hanja : 肉羐虁) village, commune, quartier (hanja : 肌⍺) animal (hanja : 肆芓) zoo (hanja : 肆芓衷) frère cadet, sœur cadette (hanja : 肇蒥) pièce (de monnaie) cochon devenir / être deux (2) poser / laisser derrière, arrière donner, honorifique de 㭒┺ spécial G entendre, écouter écouterG avec (à la main) avoir / tenir à la main / prendre / entrer faire entendre, raconter entrer, pénétrer être comme dos escalade, randonnée en montagne (hanja : 肩葢)
ඤG ➎₆ ➢ ⟶
fraise temps, moment, quand encore une fois, de nouveau
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⟷ ⟶⋮┺ ⡦ ⡧⪲ ⥆┺ ⥾┺
gâteau de riz quitter, partir et aussi tout droit sauter flotter, se lever (soleil)
ඥG ⫅◆G G ⩞ⴂ ⩞䆪✲ ⮯ G
Lotte (groupe industriel) citron disque six (hanja : 膎)
තG Ⱎ⓮ ⰞⰂ Ⱎ㔲┺GGG Ⱒ Ⱒ Ⱒ⋮┺ Ⱒ⎚䞚G Ⱒ✺┺GG Ⱔ┺ Ⱔ㧊 Ⱖ Ⱖ Ⱖ┺ Ⱖ㝖 Ⱖ㝖䞮┺ Ⱖ䞮┺ Ⱗ┺ ⰱ㧞┺ ⰴ┺ ⰴỢ ⰺ⣲₆ ⰺ⩻ ⰺ㧒
ail classificateur des animaux boire seulement dix mille (hanja : 臬) rencontrer stylo (hanja : 臬羭踁) faire, fabriquer beaucoup, nombreux beaucoup (adverbe) cheval langue, mot, parole finir par parole, honorifique de Ⱖ honorifique de Ⱖ┺ parler, dire pur, clair, limpide délicieux convenir, conforme, adapté à convenablement criquet, sauterelle charme chaque jour (hanja : 舌襲)
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bière piquant tête cheveux intelligent bientôt G manger loin, éloigné, lointain chic menu, carte rasage raser, se raser classificateur honorifique des personnes site pittoresque (hanja : 舮藤) plusieurs, combien ? quelle heure ? langue maternelle (hanja : 艈纯蛑) moustique au total, tous, tout le monde, tout après-demain ignorer aspect, apparence se réunir réunion cou collier charpentier (hanja : 艕蕻) jeudi (hanja : 艕蠅襲) corps radis lourd poids lourd, étouffant (temps) quoi ? prolétariat civilisation (hanja : 芉舰) grammaire (hanja : 芉茽) problème (hanja : 芈誶)
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littérature (hanja : 芉踕) culture (hanja : 芉輀) demander eau objet poisson conduire, mener, pousser bien sûr, évidemment (hanja : 芑腖) affluer demander, se renseigner forme contractée de ⶊ㠝 forme contractée de ⶊ㠝㦚 de rien (réponse à "merci") Etats-Unis (hanja : 芡纯) à l'avance pardon, désolé salon de coiffure s'accumuler café au lait et, ainsi que
ථG ∎┺ ⋮⋮ ┺ ⧒┺ ⧒⽊┺G ⯊┺ ㊮┺ 㰖 䃟㓺G 䊊G ⶒὖ ⺃ ṧ┺
changer banane plage souhaiter regarder coller, enduire, appliquer occupé pantalon vacances écureuil musée champ extérieur, dehors moitié, demi, la demie (heure) (hanja : 苋) enchanté
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péninsule / presqu’île (hanja : 苋聍) pied riz chambre à l'instant vacances (hanja : 苶踕) hors de (postposition) ventre / poire / bateau livrer apprendre, étudier cent (hanja : 茤) grand magasin serpent jeter, abandonner autobus, bus bouton fois (hanja : 茪) ensemble, classificateur des vêtements déjà ôter, enlever constipation bouteille (hanja : 荟) hôpital (hanja : 荠袋) voir mauve, violet, rose (nom) se voir, être vu, faire voir assurance (compagnie) qui vaut le coup d'œil printemps verser sommet, pic enveloppe voisinage responsabilité, charge, obligation appeler parents (hanja : 莮艈) mari et femme, couple envoyer
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䌗 䌗䞮┺ 䢣 Ⰲ♮┺ 㑮 㭒䞮┺ ᾦG ┺ ┺ ゚ ゚⹖ ゚⹖⻞䢎 ゚㍲ ゚㍲㔺 ゚䞮┺ ⽸䚽ὤ ゚䟟₆䚲 ア❿ G
service (que l'on demande à quelqu'un) demander renouveau (hanja : 莨辬) minute séparer, diviser état, condition occupé, surchargé bouddhisme (hanja : 菙繨) souffler enfler pluie secret (hanja : 菽芴) code secret / code d'identification secrétaire secrétariat comparer avion (hanja : 萌蹥罁) billet d'avion (hanja : 萌蹥罁跦) immeuble, bâtiment
දG ザ⯊┺ ゾṚ㌟ ニ ㄪ䞮┺
rapide, tôt rouge (nom) pain faillir, manquer de
නG ㌂ ㌂ὒ ㌂‖┺ ㌂┺ ㌂⧢ ㌂⧧ ㌂⧧䞮┺ ㌂㧻 ㌂Ⱏ ㌂ⶊ㔺
quatre (hanja : 萭) pomme rencontrer, fréquenter acheter être humain (homme), personne amour aimer président (d'une société) (hanja : 葅觡) désert bureau (lieu) (hanja : 萡艭蘯)
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㌂ ㌂㣿䞮┺ ㌂㤪 ㌂㧊 ㌂㧊┺ ㌂㧊㯞 ㌂㰚 ㌂㽢 ㌂䌫 ㌆ ㌆₎ ㌊┺ ㌌GG ㌒ ㌒ṗ ἆ㩫䞮┺G ㇰ㉥Ἤ⨭G ㌒㤪 ㌗╖㧦 ㌗㠛Ṗ ㌗㩦 ㌗䚲 ㌞⪲ ㌳ṗ ㌳ṗ䞮┺ ㌳㑮 ㌳㧒 ㍲┺ ㍲㤎 ㍲㩦 ㍶ⶒ ㍶㌳ ㍺ⳛ ㍺㌂G G ㍺䌫䄺䞒 ㎇Ὃ ㎎Ἒ ㎎₆
les 4 directions, partout (hanja : 萭苷) utiliser avril (hanja : 萭袎) espace, intervalle soda pointure photographie (hanja : 萱讑) cousin (hanja : 萭貎) bonbon (hanja : 萿赇) montagne (hanja : 葢) sentier de montagne vivre vie trois (hanja : 葱) triangle (hanja : 葱糐) décider Samsung (groupe industriel : hanja葱茷 3 étoiles) mars (hanja : 葱袎) compagnon, partenaire homme d'affaires magasin, boutique marque récemment pensée, idée penser eau de source, eau minérale (hanja : 蒥薂) anniversaire (hanja : 蒥襲) se tenir debout, immobile Séoul (hanja : 踞蔏) librairie cadeau (hanja : 蓫芓) professeur (hanja : 蓘蒥) explication (hanja : 蔀舰) diarrhéeG café sucré succès (hanja : 蔔縐) Terre, monde (hanja : 蔡緆) siècle (hanja : 蔡罛)
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㎎╖ ㎎㌗ ㎎䌗₆ ㎎䌗㏢ ㎎㑮 ㎎㑮⯒䞮┺ ㎎㹾┺ ㎡ ㏢ ㏢Ṳ䞮┺ ㏢Ⳏ ㏢⎖ ㏢⎚ ㏢㍲ ㏢㑮 ㏢⼖G G ㏣ ㏣┺ ㏣㧊┺ ㏦ ㏦Ṗ⧓ ㏦Ṗ ㏦⳿ ㏵┺ ㏷㧊 㑒䞧 㑮┾ 㑮☚ 㑮㑮⬢G 㑮㕃 㑮㠛 㑮㡗 㑮㣪㧒 㑮㿲 㑮䚲 㒈 㓂┺ 㓓┺
génération (hanja : 蔡耲) société, monde (hanja : 蔡葽) machine à laver (hanja : 蔤贬罁) blanchisserie toilette (hanja : 蔤蕻) faire sa toilette violent, furieux, fort trois (3) vache présenter (quelqu'un) disparition, extinction (hanja : 蔷舫) fille (hanja : 蔮羬) garçon (hanja : 蔮羭) caserne de pompiers (hanja : 蔷茈蒽) pompier (hanja : 蔷茈蕻) urine intérieur, dedans se tromper tromper main doigt bagage à main poignet se dresser (montagne) / jaillir (larmes) classificateur des fleurs shopping moyen, mesure, méthode (hanja : 蕻耂) capitale (hanja : 薨聩) commission, frais, cotisation (hanja : 蕻蕿腪) plusieurs dizaines (hanja : 蕿蘽) cours natation (hanja : 薂蝥) mercredi (hanja : 薂蠅襲) exportation (hanja : 薜賆) chèque (hanja : 蕻跦) bois, forêt se reposer facile
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㓆G G 㓞䗒Ⱎ䅩 㔋☚ 㔋䞮┺ 㔲 㔲Ṛ 㔲Ἒ 㔲⁞䂮 㔲⊚⩓┺ 㔲⌊ 㔲㤦䞮┺ 㔲㧧 㔲㧧䞮┺ 㔲㧻G/ 㔲㼃 㔳ῂ 㔳╏ 㔳㌂ 㔶 㔶┺ 㔶ⶎ 㔶㯳 㔺⪖ 㔺⪖䞮┺ 㔺䕾 㕁┺ 㕃 㕃㤪 㕃㧊㤪 㕃㧒㤪 㕌┺ G
cinquante supermarché humidité (hanja : 藜聏) humide, moite heure (hanja : 藸) temps (durée) (hanja : 藸糩) montre (hanja : 藸緍) épinard bruyant centre-ville (hanja : 藳羧) frais (température) commencement (hanja : 藮覥) commencer marché (hanja : 藳见) mairie, hôtel de ville (hanja : 藳豛) membre de la famille (hanja : 蘔纁) restaurant (hanja : 蘔耨) repas chaussure coréenne porter (pour les chaussures) journal (hanja : 蘝芍) pièce d'identité impolitesse (hanja : 蘮脺) s'excuser (hanja : 蘮脺䞮┺) échec (hanja : 蘮趕) détestable, ne pas avoir envie de dix (hanja : 蘽) octobre (hanja : 蘽袎) décembre (hanja : 蘽褨袎) novembre (hanja : 蘽襮袎) enviable, avoir envie de
G 㕎┺ 㕎㧎 㝆┺ 㝎┺
bon marché signature écrire balayer
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ඳG 㞚₆ 㞚╊䞮┺GGG 㞚┞┺ 㞚┞Ⳋ 㞚┞㡺 㞚┞㣪 㞚⯚╋┺ 㞚ⶊộ☚ 㞚⻚㰖 㞚㭒 㞚㰗 㞚䂾 㞚䕢䔎 㞚䝚┺ 㞚䝚Ⰲ䃊 㞚䢟 㞞 㞞⌊ⶎ 㞞⎫䞮㎎㣪GfG 㞞⎫䧞Ṗ㎎㣪G 㞞⎫䧞Ἒ㎎㣪 㞟┺ 㞠┺ 㞢┺ 㞢Ⱂ 㞢㞚✹┺ 㞚Ⱎ 㞴 㞴㦒⪲ 㟒ῂ 㟓 㟓ῃ 㟓㏣ 㟧 㟧䕢
bébé élégant, gracieux, raffiné ne pas être sinon non (orthographe ancienne) non beau rien père très (pas) encore matin appartement, immeuble douloureux, malade Afrique neuf (nombre) intérieur information, notice bonjour au revoir (dit par celui qui reste à celui qui part) au revoir (dit par celui part à celui qui reste) s'asseoir ne pas (faire) savoir, connaître, comprendre annonce comprendre probablement devant à l'avenir base-ball (hanja : 蚢纘) médicament, remède (hanja : 蚪) pharmacie (hanja : 蚪纰) rendez-vous (hanja : 蚦蕗) / promesse mouton (hanja : 蛂) oignon
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㟮₆ histoire, récit 㠊₾ épaule 㠊ⓦ quel ? 㠊ⓦộ lequel, laquelle ? 㠊ⓦ㩫☚ combien de temps ? 㠊ⓦ㴓 quelle direction ? 㠊❪ où ? 㠊⠑Ợ comment ? 㠊⠑Ợ㰖⌞㠊㣪Gf comment allez-vous ? 㠊⪋┺ difficile 㠊⯎ adulte 㠊Ⲏ┞ mère 㠊㍲㡺㎎㣪 bienvenue 㠊➢㣪Gf qu'en pensez-vous ? 㠊㩲 hier 㠋 cent millions (hanji : 蛕) 㠎㩲 quand ? 㠎㩲✶㰖G n'importe quand 㠒┺ geler 㠒Ὴ visage 㠜┺ il n'y a pas, ne pas se trouver, ne pas exister 㠦㓺䅂⩞㧊䎆 escalator 㠮Ⰲ㧊䎆 ascenseur (anglais : elevator) 㡂₆ ici 㡂▵ huit 㡂⩂ plusieurs 㡂⯚ été 㡂⽊㎎㣪 allô ? 㡂㎅ six 㡂㤆 renard 㡂㧦 femme (hanja : 蛯覐) 㡂䟟 voyage (hanja : 蛲蹥) 㡂䟟㌂ agence de voyage (hanja : 蛲蹥葅) 㡃 gare (hanja : 蜏) 㡆₆ fumée (hanja : 蜦罃) 㡆⧓ communication, liaison (hanja : 蜷肼) 㡆⧓㻮 numéro de téléphone, adresse 㜨 dix
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㡊 fièvre (hanja : 蝁) 㡊㕂䧞 assidûment 㡊㧊㧞┺ avoir de la fièvre 㡊㹾 train 㡒㏢ chèvre 㡗ῃ Angleterre, Grande Bretagne (hanja : 蝷纯) 㡗ῃ㌂⧢ anglais, britannique 㡗䟻 influence (hanja : 蝞蹫) 㡗䢪 film (hanja : 蝠輅) 㡜 côté 㡞 oui 㡞㌗♮┺ prévu, attendu, anticipé 㡞⺆╏ temple 㡞㊮┺ joli 㡺 cinq (hanja : 螘) 㡺⓮ aujourd'hui 㡺┺ venir, tomber (pluie, neige) 㡺⧮ longtemps 㡺⩢㰖 orange (fruit) 㡺⩢㰖㭒㓺 jus d'orange 㡺⯎ droit (opposé à gauche) 㡺⯎㴓 côté droit 㡺Ⰲ canard 㡺㓺䔎⩦Ⰲ㞚 Australie 㡺㤪 mai (hanja : 螘袎) 㡺㧊 concombre 㡺䏶㧊 moto 㡺䟟 les 5 éléments (hanja : 螘蹥) 㡻㑮㑮 maïs 㡾㻲 source d'eau chaude (hanja : 螻谰) 㢂䟊 cette année 㢍 vêtement 㢍㧻㢍 armoire à vêtements, penderie (hanja : 觎) 㢚㩚䧞G G complètement G 㢫ῃ royaume (hanja : 蟪纯) 㢫㧦 prince (hanja : 蟪覐) 㣎ῃ pays étranger (hanja : 蟯纯) 㣎㌗ facture, note, addition (hanja : 蟯葽)
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㣒㴓 㢲 㣪⁞ 㣪Ⰲ㌂ 㣪㯮 㣿 㤆Ⰲ 㤆㌆ 㤆㥶 㤆㼊ῃ 㤆㼊 㤆䁷 㤊㩚㑮 㤊☯ 㤊☯䢪 㤎┺ 㤖㰗䞮┺ 㤙┺ 㤦 㤢 㤦㑮 㤦㒃㧊 㤦㧦G G 㤪袎 㤪 㤪Ⱖ 㤪㣪㧒 㥚 㥚 㥚䂮 㥶ᾦ 㥶ⳛ䞮┺ 㥶㤪 㥶㩗 㥶㰖䞮┺ 㥶䂮㤦 㥶䢏G G 㥶䟟
gauche pourquoi ? prix, tarif cuisinier ces jours-ci, ces temps-ci dragon (hanja : 蠷) nous parapluie (hanja : 衖葠) lait de vache (hanja : 衅袪) bureau de poste facteur côté droit (hanja : 蠾賡) conducteur sport, exercice (physique) chaussures de sport pleurer bouger rire (verbe) le won (monnaie coréenne) (hanja : 衶) trop ennemi singe atome (en hanja : 衴覐) mois salaire mensuel fin du mois (hanja : 袎致) lundi (hanja : 袎蠅襲) dessus estomac position confucianisme (hanja : 袬繨) connu, célèbre juin (hanja : 裢袎) héritage (hanja : 裝訨) garder, maintenir jardin d'enfants, école maternelle (hanja : 袳賴衷) tentationG mode (hanja : 装蹥)
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㥶䟟䞮┺ 㥷 㦖䟟 㦢⬢㑮 㦢㔳 㦢㞛 㦮 㦮㌂ 㦮㧦 㧊 㧊 㧊 㧊 㧊ộ 㧊┺ 㧊Ⰲ 㧊⳾ 㧊⻞ 㧊⻞㭒G G 㧊㔂⧢ᾦ 㧊㟒₆ 㧊㟒₆䞮┺ 㧊㤪 㧊㩲 㧊㴓 㧊䌲Ⰲ 㧎Ṛ 㧎ῂ 㧎⌊㕂 㧎ⶒ 㧎㿲 㧎䕢 㧒 㧒 㧒₆㡞⽊ 㧒╖ 㧒⽎ 㧒⽎㠊
à la mode six (hanja : 裢) banque (hanja : 褅蹥) boisson nourriture (hanja : 褍蘔) musique (hanja : 褌虚) de (marqueur de possession) docteur, médecin chaise deux (hanja : 褨) ce dent pou ceci être si, autant tante (sœur de la mère) (hanja : 褮艈) cette fois cette semaine (hanja : 㧊⻞謩) islam histoire, récit raconter, parler, discuter février (hanja : 褨袎) maintenant par ici Italie humain, être humain (hanja : 襖糩) population (hanja : 蝸粣) patience, persévérance homme, personne (hanja : 襖芓) retrait (d'argent) foule circonstances, occasion / travail, affaire / un (hanja : 襮) sept prévisions météorologiques zone, région (hanja : 襮耸) Japon (hanja : 襲莇) langue japonaise (hanja : 襲莇蛑)
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㧒㔲 㧒㠊⋮┺ 㧒㣪㧒 㧒㤪 㧒㹣 㧒䞮┺ 㧠┺ 㧙㠊⻚Ⰲ┺ 㧛 㧛ῂ 㧛┺ 㧛㑶 㧝┺ 㧞┺
date (hanja : 襲藸) se lever dimanche (hanja : 襲蠅襲) janvier (hanja : 襮袎) tôt, de bonne heure travailler oublier perdre bouche entrée porter ; mettre un vêtement lèvre joindre, assembler, combiner (quelque chose) il y a, se trouver, exister
පG 㧦₆ soi-même (hanja : 覞缶) 㧦☯㹾 automobile, voiture (hanja : 覞肆诊) 㧦☯䕦ⰺ₆ distributeur automatique (hanja : 覞肆趋舐罁) 㧦Ⰲ lieu, endroit 㧦⬾ classificateur des objets cylindriques 㧦⳾G G djamo (en hanja : 覑艈, caractère-mère) 㧦㩚Ệ vélo, bicyclette 㧦㭒 souvent 㧦䀾 chambre 㧦䕦₆ distributeur automatique (hanja : 覞趋罁) 㧧┺ petit 㧧⎚ l'an dernier, l'année dernière (hanja : 覩羭) 㧧㎇䞮┺ remplir 㧪 tasse, coupe 㧪☞ monnaie 㧪㧪䞮┺ calme, paisible, tranquille 㧪䂮 fête 㧮 bien, pas du tout 㧮㰖⌞㠊㣪 je vais bien, ça va 㧮㰖⌞㠊㣪Gf tu vas bien ? Comment vas-tu ? Ça va ? 㧷㰖 magazine (hanja : 覽譵)
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classificateur des objets plats (hanja : 览) gant (hanja : 觉紈) jouet saison des pluies en Corée belle-mère (hanja : 覾艈) rose (fleur) (hanja : 觜芢) lieu, endroit (hanja : 见蔱) Tchaebol (trust, groupe d’entreprises) (觰茳 en hanja) intérêt intéressant veste je (forme humble) ça (là-bas) épargner (de l'argent) là-bas soir modique, raisonnable peu au moins avant, antérieur (hanja : 訲) électricité (hanja : 詒罃) tradition traditionnel téléphone (hanja : 詒輊) téléphoner lait maternel jeune (adjectif) jeune (nom) baguettes (pour manger) gare, station (hanja : 詭絎见) environ, à peu près arrêt (de bus, etc…) (hanja : 詭膉见) vraiment gouvernement (hanja : 詸莧) esprit, conscience (hanja : 詶蘡) gouvernement, politique (hanja : 詸賮) Chaebol (groupe d’entreprises) boulangerie
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vraiment proposition (hanja : 誨虥) proposer le plus (hanja : 説襮) sculpture (hanja : 諝糇) un peu nom traditionnel de la Corée (hanja : 諅蓵) tranquille, paisible réguler, contrôler, gouverner contrôle, influence (hanja : 謂蠾) rétrogradation (hanja : 謂谸) côté gauche (hanja : 謂賡) s'excuser pardon, désolé respect (hanja : 諫綜) respecter un peu, s'il vous plaît religion (hanja : 諰繨) bon, bien, agréable s'améliorer aimer semaine (hanja : 謩) donner fin de semaine, week-end (hanja : 謩致) femme au foyer (hanja : 謆莣) adresse (hanja : 謇蔱) station-service maître de maison, propriétaire (hanja : 謆襖) parking (hanja : 謭诊见) habitation, maison (hanja : 謇赗) orange (couleur, nom) mourir mort préparatifs (hanja : 謹菤芓) préparer Chine (hanja : 譄纯) Moyen Orient (hanja : 譄肉)
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important (譇蠔ଙЩ) collège (hanja : 譄踕繩) souris preuve région (hanja : 譛苷) portefeuille maintenant (hanja : 譙缎) passer (mouvement) passer (temps et mouvement) le mois dernier la semaine dernière géographie (hanja : 譛膱) ennuyeux, inintéressant billet de banque (hanja : 譮趴) maison métro (hanja : 譛踆豆)
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côté, direction poursuivre bande médicamenteuse apposer (un sceau), prendre (une photo)
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voiture (hanja : 诊) thé (hanja : 诈) contenir, renfermer vraiment chercher, trouver, visiter retirer récupérer venir rendre visite classificateurs des habitations livre (hanja : 谓) bureau (meuble) (hanja : 谓蒈) se comporter, se conduire d'abord
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mille (hanja : 谫) cheondogyo (religion coréenne, hanja : 谭聨ᩍ)G tonnerre, foudre de rien (réponse à "merci") catholicisme lentement école primaire (hanja : 纯芮踕繩) invitation (hanja : 豲耹) être invité carte d'invitation (hanja : 豲耹觑) inviter vert (nom) souvenir départ au travail (hanja : 賆缀) partir du travail départ (hanja : 賆苨) danser froid annulé jupe ami (hanja : 贂纠) gentil, aimable sept (hanja : 贃) juillet (hanja : 贃袎) chambreG calme, serein
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Canada garage café (boisson) paire de chaussettes, souliers, gants ordinateur gâteau nez éléphant grand
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malheur, catastrophe fin finir
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monter sur/dans, prendre (un moyen de transport) table taxi menton taekwondo G tennis télévision tomate samedi (hanja : 赞蠅襲) lapin, lièvre particulièrement boîte (hanja : 赡) livret bancaire (hanja : 赦视) retour du travail (hanja : 赫缀) rentrer du travail camion valise poussière T-shirt
ඹG 䕢⧖㌟ 䕢⧭┺ 䕢Ⰲ 䕢㧎㞶䝢 䕢㿲㏢ 䕦ⰺ₆ 䕪 䕪 䕪∞䂮 䕪┺ ⳿
bleu (nom) bleu (adjectif) mouche ananas poste de police distributeur automatique (hanja : 趋舐罁) huit (hanja : 趏) bras coude vendre cheville
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août (hanja : 趏袎) fax stylo pratique lettre (hanja : 趥譮) plaine (hanja : 趮蚢) poumon pingouin vigne vin (hanja : 跐聡謫) poster, affiche fourchette cascade billet, ticket (hanja : 跦) panneau France français (personne) imprimante fatigue (hanja : 践縀) fatigué fleurir
යG 䞮⋮ 䞮┺ 䞮⓮ 䞮☚ 㞚㟭┺ 䞮㰖Ⱒ 䞯ᾦ 䞯㌳ 䞯㔋 䞲 䞲ῃ 䞲ῃ㠊 䞲⁖ 䞲⽋
un (numéral) faire, dire ciel trop blanc (adjectif) mais école (hanja : 踕繩) étudiant (hanja : 踕蒥) étude, apprentissage environ Corée du Sud (hanja : 踦纯) langue coréenne (hanja : 踦纯蛑) hangeul : alphabet coréen costume coréen (hanja : 踦荼)
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hanja : caractères d'origine chinoise (hanja : 踞覑) grand-mère grand-père ensemble, avec port naviguer, traverser (l'océan) soleil bonheur (hanja : 蹢荽) se séparer langue (organe) révolution G vestibule, entrée (hanja : 躅總) argent liquide (hanja : 躇缚) carte de crédit, carte bancaire Hyundai (groupe industriel)G lac Australie (hanja : 軓謘) hôtel bouleversé seul thé noir (hanja : 軼诈) dessinateur, peintre (hanja : 輅粴) vase (hanja : 輈荟) volcan (hanja : 輄葢) mardi (hanja : 輄蠅襲) toilettes chimie (hanja : 輀踕) vérifier, confirmer (hanja : 輑襨) employé de bureau blanc (nom de couleur) passage piéton vacances (hanja : 辏粵) jour(s) de congé (hanja : 辏襲) tissu (hanja : 辏譮)
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TABLE DES MATIÈRES POURQUOI ET COMMENT APPRENDRE LE CORÉEN .......... 7 Description de la langue .................................................................. 9 GRAMMAIRE .............................................................................. 13 L'ECRITURE CORÉENNE : L'ALPHABET HANGUL ....................14 QUELQUES PRINCIPES DE PHONÉTIQUE CORÉENNE .............24 REMARQUES SUR LA TRANSCRIPTION DU CORÉEN EN LETTRES LATINES ....................................................................28 LA GRAMMAIRE CORÉENNE ........................................................32 L'ORDRE DES MOTS DANS LA PHRASE ......................................33 LE NOM ..............................................................................................34 LA FAÇON DE S'EXPRIMER ...........................................................41 LES STYLES DE DISCOURS............................................................42 LES « HONORIFIQUES » ..................................................................43 LES PRONOMS PERSONNELS ........................................................47 LES POSSESSIFS ...............................................................................49 LES DÉMONSTRATIFS ....................................................................50 LES NOMBRES ET LA FAÇON DE COMPTER .............................50 COMMENT SE SERVIR DES VERBES CORÉENS ........................54 LA CONJUGAISON DANS LE STYLE FORMEL ...........................56 LA CONJUGAISON COURANTE, « FORME EN (yo) » .................63 LA CONJUGAISON DANS LA FORME BASSE .............................65 AUTRES DÉRIVÉS VERBAUX ........................................................67 LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES ........................................69 LA COORDINATION DES PHRASES .............................................81 LES ADJECTIFS.................................................................................84 LES ADVERBES ................................................................................87 LE VOCABULAIRE ...........................................................................90
PRATIQUE DE LA LANGUE ..................................................... 99 LA CONVERSATION COURANTE ...............................................100
LA CULTURE CORÉENNE ...................................................... 123
QUELQUES TEXTES BILINGUES .......................................... 157 LEXIQUE FRANÇAIS-CORÉEN ............................................. 161 LEXIQUE CORÉEN-FRANÇAIS ............................................. 231
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Langues aux éditions L’Harmattan PARLONS SHOR – Langue turcique de Sibérie
Daniyarova Saodat, Daniyarova Barchinoy, Daniyarov Shodiyor Le peuple shor fait partie de la grande famille turque. Il habite la Sibérie orientale, à l’est du lac Baïkal, dans l’important district de Kemerovo, au Kuzbass. Le nombre de locuteurs est de l’ordre de 15 000 personnes, soit 0,4% de la population du district. Cet ouvrage est le premier en français sur ce peuple qui mérite d’être mieux connu. (Coll. Parlons…, 19.00 euros, 192 p.) ISBN : 978-2-296-96497-6 PARLONS BOURIATE – Russie-Baïkal
Druon Galina
La Bouriatie est l’une des 21 républiques de la Fédération de Russie. Elle est située autour du célèbre lac Baïkal. Le bouriate, langue proche du mongol, parlé par 28 % de la population d’environ un million d’habitants, est menacé SDU OH UXVVH pJDOHPHQW RI¿FLHO DX VHLQ GH OD 5pSXEOLTXH 7RXWHIRLV XQ renouveau d’intérêt pour la culture et les traditions bouriates est nettement perceptible depuis quelques décennies. (19.00 euros, 190 p.) ISBN : 978-2-296-56994-2 GRAMMAIRE DU MASHI Phonologie, morphologie, mots grammaticaux et lexicaux
Bashi Murhi-Orhakube Constantin
Le mashi est une langue bantoue parlée en République Démocratique du Congo dans la province du Sud-Kivu. Le nombre de locuteurs, estimé à 5000 en 1975 a certainement doublé, voire triplé en 30 ans dans cette région la plus peuplée du pays. Cette langue constitue un moyen de communication intraethnique, familiale, des masses populaires les moins scolarisées et les moins urbanisées. Par elles passent les relations entre l’administration locale et la population. (17.00 euros, 176 p.) ISBN : 978-2-296-56828-0 ALBANAIS (L’), UNE LANGUE EN MOUVEMENT Dynamique de la variation sociolinguistique
Haxhiaj Lianda - Préface de Jean-François P. Bonnot Le chaos politique et économique de l’Albanie postrévolutionnaire a agi comme un révélateur d’inégalités sociales. Les anciens principes qui structuraient l’État ayant été mis à bas, les références comportementales ont commencé à faire défaut, créant une situation d’instabilité à tous les niveaux, en particulier sur le plan de l’usage linguistique. Cet essai s’attache donc à mettre en lumière les modalités du changement phonético-phonologique appréhendé dans sa dimension sociolinguistique. (27.50 euros, 266 p.) ISBN : 978-2-296-97010-6
L'HARMATTAN, ITALIA Via Degli Artisti 15 ; 10124 Torino L'HARMATTAN HONGRIE Könyvesbolt ; Kossuth L. u. 14-16 1053 Budapest ESPACE L'HARMATTAN KINSHASA Faculté des Sciences sociales, politiques et administratives BP243, KIN XI Université de Kinshasa
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