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French Pages 304 Year 2008
Manuel d’aménagement des espaces de conférence et de communication Conference. Excellence
Guido Englich Burkhard Remmers
Manuel d’aménagement des espaces de conférence et de communication Conference. Excellence
Édité par Wilkhahn
Birkhäuser Basel · Boston · Berlin
Avant-propos
Wilkhahn Wilkening + Hahne GmbH+Co. KG Fritz-Hahne-Straße 8 D 31848 Bad Münder www.wilkhahn.com
Voilà vingt ans que nous nous penchons sur l’aménagement des espaces de communication et de conférence. Au cours de cette période, l’émergence de nouvelles formes de communication en temps réel sur des modes de plus en plus sophistiqués s’est avérée annonciatrice de changements profonds. De nos plus récentes analyses se dégage une conclusion sans équivoque : dans un univers professionnel toujours plus complexe et segmenté, la collaboration et l’échange ont acquis une dimension cruciale. Ausi convient-il d’accorder une attention toute particulière à la conception et à l’aménagement des espaces de rencontre, de communication, d’appropriation cognitive, de travail en commun et de décision concertée. Wilkhahn a voulu réfléchir sur ces enjeux sans se départir des principes de conception et de design définis par le Bauhaus et l’école d’Ulm. Aussi ne pouvait-il s’agir de créer simplement des tables et des chaises ad hoc. Nous avons tout au contraire commencé par sonder et cerner précisément les tenants et les aboutissants des processus de communication : cette démarche nous a paru seule capable d’apporter des solutions pertinentes. Pour ce faire, nous avons étudié les convergences complexes et fascinantes qui s’expriment dans l’approche psychosociale, organisationnelle, technique et spatiale des espaces de communication. Nos investigations nous ont conduit à identifier les endroits privilégiés de la communication, les raisons qui les rendent tels, les comportements qu’ils induisent, les types d’échanges qu’ils favorisent et les approches méthodologiques et didactiques les plus appropriées.
Sur ces bases, nous avons élaboré la première approche raisonnée des trois formes fondamentales de la conférence – classique, multimodale et dynamique. L’approche de cette dernière était alors tout particulièrement lacunaire : aucun concept d’aménagement ne répondait aux exigences fonctionnelles, pratiques et techniques de ce type de communication. Aussi avons-nous, dans un premier temps, concentré nos efforts sur l’élaboration d’une gamme conçue toute entière pour stimuler la créativité, l’innovation et l’implication de chacun dans le contexte d’interactions intensives entre participants. De cette réflexion est née dès 1994 la gamme
une structure interdisciplinaire de recherche et de développement, dont l’objet est d’anticiper les évolutions pour proposer des approches innovatives et pertinentes de l’aménagement des espaces de communication. La même année, une première génération de prototypes voyait le jour ; elle comprenait des chaises ainsi que des tables et des panneaux de visualisation auxquels étaient intégrés des écrans numériques à fonction tactile.
Confair – le premier système de mobilier doté sur toute la ligne d’une parfaite cohérence esthétique et fonctionnelle dans une perspective de communication dynamique. Cette gamme – et tout particulièrement la très emblématique table pliante Confair – a été plébiscitée aux quatre coins du monde ; les imitations innombrables qu’elle a suscitées sont autant d’hommages à un
fondir nos connaissances et d’accumuler les expériences pratiques. Sur ces bases, nous avons non seulement perfectionné notre approche de l’aménagement, mais également développé – conjointement avec notre filiale foresee – des réponses très innovantes à l’intégration des technologies multimédia aux espaces de conférence et de travail en groupe.
Dans l’intervalle, nous avons choisis de collaborer à un projet de recherche européen. Parallèlement, nous n’avons cessé d’appro-
concept qui reste exemplaire. La réflexion menée autour des applications de la gamme Confair nous avait donné toute la mesure des informations dont ont besoin les architectes, les maîtres d’œuvre, les reponsables du facility management et les utilisateurs face à des interactions complexes entre les individus, l’espace, les technologies et les process. Forts de notre expérience et conscients de l’intérêt que présenterait un tel ouvrage, nous avons, il y a exactement dix ans, édité un livre – Le Manuel d’Aménagement des Espaces de Communication – qui résumait notre expérience et nos travaux en la matière. Il est devenu très rapidement un ouvrage de référence. Mais sur les dix dernières années, les évolutions se sont considérablement accélérées. Les visions d’alors sont devenues réalité. La dynamique inéluctable de la mondialisation, l’essor de l’internet à tous les niveaux et dans tous les contextes ainsi que l’émergence de médias nouveaux ont fait de la communication interpersonnelle un paramètre plus essentiel que jamais. En parallèle, les NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication) en ont révolutionné les modalités. Aussi avons-nous créé en 1999
Le présent manuel d’aménagement des espaces de conférence et de communication est la somme de nos connaissances, de nos expériences et des recherches que nous avons menées ces vingt dernières années. Il s’en veut le reflet et l’expression – de façon aussi fidèle et exhaustive que possible. Nos remerciements vont ici aux deux auteurs, le professeur Guido Englich et Burkhard Remmers, qui ont su s’acquitter avec brio d’une mission exigeante et complexe. La vocation de ce manuel est de contribuer à l’aménagement d’espaces de travail et d’échange innovants, efficaces et respectueux des besoins et des attentes de chacun. Nous espérons que vous y trouverez idées et inspiration – et que notre contribution vous aidera à créer des solutions à la mesure des enjeux de demain. Bad Münder, Janvier 2008 Dr. Jochen Hahne
Holger Jahnke
Président du Directoire
Directeur Général
5
Crédits et spécifications techniques
Titre
Information bibliographique de la Deutsche Nationalbibliothek
Manuel d’aménagement des espaces de conférence
La Deutsche Nationalbibliothek a répertorié cette publication
et de communication
dans la Deutsche Nationalbibliografie; les données bibliographiques détaillées peuvent être consultées sur internet à l’adresse
Concept et rédaction
http://dnb.d-nb.de
Guido Englich Burkhard Remmers
Ce livre est également paru en version originale allemande (ISBN 978-3-7643-8682-5) et en
Mise en page
version anglaise (ISBN 978-3-7643-8758-7) chez Birkhäuser ;
Englich+Partner, Berlin
il a été parallèlement édité en espagnol directement par Wilkhahn (ISBN 978-3-00-021958-0).
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Hannovre
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Philippe Holtzweiler
sur microfilm ou tout autre moyen de reproduction, diffusion, même partielle, sur supports numériques ne pourra se faire sans
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de cet ouvrage sans autorisation des auteurs, même pour un usage ponctuel, est soumise aux dispositions de la loi fédérale
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Reliure
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Buchwerk, Darmstadt Imprimé en Allemagne ISBN: 978-3-7643-8759-4 987654321 www.birkhauser.ch
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Manuel d’aménagement des espaces de conférence et de communication Conference. Excellence
Table des matières Avant-propos
48
Espace conférence pour présentations et visioconférences
50
Visioconférences
52
Espace de visioconférence multifonction
10
Préface du Prof. Dr. Gunter Henn
54
Espace conférence pour 32 participants
12
Les principes de l’échange – des âges farouches
56
Espace conférence associant tribune et table pour 45 participants
aux temps modernes
58
La configuration des tables de conférence
60
Les tables de conférence sur mesure
12
La dimension spatiale des structures organisationnelles
62
Les fauteuils conférence
14
La communication comme facteur d’évolution : mondialisation
66
Espace conférence modulable
et dynamique économique 16
Ne jamais cesser d’apprendre – l’appropriation cognitive comme
et équipements multimédia intégrés pour 22 participants 68
principe d’organisation 17 18
pour 16 à 24 participants
Évolutions structurelles et environnements de travail : du travail
70
Les tables modulables
parcellisé à une logique de communication et de coopération
72
Espace conférence multimédia modulable pour 36 participants …
La pérennité du concept architectural : comment allier
74
… et configuration modulable accueillant respectivement
contraintes économiques, composantes sociales et respect de l’environnement 20
20 et 24 participants 76
Principes fondamentaux de l’aménagement des espaces de conférence et de communication
22
Espace conférence modulable, aménagement mixte – statique et mobile
78
Conférence dynamique : atelier multimédia
82
Équipements multimédia
Critères de pertinence
Des systèmes modulaires aux solutions intégrées 84
22
Espace conférence doté d’une table modulaire
Profils spécifiques des espaces de réunion, de conférence,
Systèmes de visualisation mobiles dans les espaces de conférence et de réunion
de séminaire et de communication en atelier 24
Espaces intégrés de communication et d’activités partagées
26
Espaces communautaires
86
Formation et séminaires
87
Espaces d’appropriation cognitive
Concepts d’aménagement
90
En un coup d’œil : concepts d’aménagement multifonction
Espaces conférence et salles de réunion classiques
92
et mobiles 28
En un coup d’œil : concepts d’aménagement reconfigurables, équipements multimédia intégrés
29
Les formes classiques de la conférence
94
– entre vocation statutaire et exigences fonctionnelles 31
De la salle de réunion à la conférence dynamique multimédia
32
En un coup d’œil : exemples d’aménagement.
Salle de séminaire reconfigurable, équipements multimédia et cloison intégrés
94
… Mode conférence ou mode formation incluant des interactions entre participants
Depuis la salle de réunion jusqu’à la conférence
96
… Utilisation en tant qu’espace de présentation
multimédia dynamique
98
… Utilisation des espaces segmentés pour une conférence,
34
Salle de réunion pour 8 participants
36
Salle de réunion pour 8 à 10 participants
38
Les sièges dans le contexte des salles de réunion
40
Les tables individuelles dans le contexte des salles de réunion
102
Espace polyvalent intégrant aménagement mobile et cloisonnement
41
Les volumes de rangement dans le contexte
102
… Utilisation de type conférence et formation avec débat
des salles de réunion
104
… Utilisation de l’espace segmenté pour des formations,
42
Espace conférence pour 12 participants
44
Espace conférence pour 12 à 16 participants
46
Espace conférence pour 18 à 22 participants
un exposé, une formation interactive ou un cours magistral 100
Systèmes de tables modulaires pour espaces de séminaire et de formation
des présentations ou des conférences 106
… Formation de type magistral et travail en groupe 7
Manuel d’aménagement des espaces de conférence et de communication Conference. Excellence
Table des matières 108
Tables mobiles à plateaux rabattables pour espace polyvalent
164
Auditorium et assemblée
165
Depuis le cours jusqu’au débat – du consensus imposé
de formation et de séminaire 110
Espace polyvalent de séminaire doté d’un aménagement multifonction
110
… Formation et travail en groupe
112
… Configuration pour tests individuels et utilisation dans un contexte festif
168
Configurations de type plénier
114
Aménagement reconfigurable et tables compactes
170
Auditorium doté de sièges fixes et de tables modulaires
116
Salle de formation dotée d’un équipement multimédia interactif intégré
172
Auditorium et assemblée : les sièges
118
Aménagement multimédia à vocation interactive
174
L’intégration des tables et des technologies multimédia
120
Les sièges dans les espaces de séminaire et de formation
122
Conférence dynamique
123
L’échange interactif : de la logique de l’atelier aux principes d’animation
126 128
à la confrontation dialectique
Recommandations techniques 176
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
En un coup d’œil : une journée de communication en atelier
177
La dimension visuelle du message …
… Animation d’une séance plénière
180
En un coup d’œil : les tables
130
… Travail en groupe et discussion à bâtons rompus
182
En un coup d’œil : les sièges
132
… Présentation
184
Distances minimales entre les chants des tables
134
L’atelier en tant qu’espace multifonction de conférence, 185
Distances minimales entre rangées de tables/de chaises
136
Équipements en atelier
186
Dimensionnement de l’espace
136
… Sièges, pupitres-écritoires, tables mobiles
188
Principes de mise en œuvre
138
… Éléments d’aménagement
190
L’installation de boîtiers de connexion au sol
140
… Outils de visualisation
192
Les boîtiers de connexion intégrés aux tables
142
QG interactif
195
Les tables interactives
144
Équipements interactifs multimédia
196
En un coup d’œil : les supports de visualisation
200
Les support visuels mobiles
202
Les dalles numériques plates mobiles intégrées au mur
146
Espaces communautaires et de rencontre
206
Les caméras numériques
147
Du repas pris en commun à l’assemblée
207
Les projecteurs numériques
150
En un coup d’œil : restaurant d’entreprise et salle de réunion
208
La projection numérique fixe
de grande dimension, salle de séminaire et de conférence segmentable
210
La projection numérique mobile
152
De l’espace restauration ...
211
La rétroprojection
154
... jusqu’à la salle de réunion
212
Module mural multimédia à surface de projection intégrée en
156
Espace de conférence et de séminaire multifonction et segmentable
156
… Configuration conférence, séminaire et formation
213
Module mural multimédia à rétroprojection intégrée
158
… Configuration assemblée et présentation suivie d’une réception
214
Pupitre de conférencier, table de formateur,
160
… Configuration buffet avec piste de danse
162
Aménagement modulaire pour restaurant d’entreprise, assemblée générale et centre de conférence
8
et l’agencement/le mobilier fixe
de séminaire et de formation
liaison avec un débarras
poste de commande et tribune
Concepts d’aménagement
278
Accueil, circulation, réception
216
Postes de travail et communication
279
Les modes de communication spontanés
217
La communication comme principe de management
282
Zone d’accueil
221
En un coup d’œil : communication dans un espace de travail
284
Espace détente et zone de réception dans le contexte
222
Animer une équipe : les approches formelles et informelles
224
Cohérence et diversité
226
De la fonction ‘directoriale’ à la dynamique de l’échange
228
Le bureau de direction comme pôle de communication
288
Rencontres et détente
230
Le management au pluriel
290
Canapés et fauteuils dans les halls d’accueil
232
Postes de travail, tables de réunion et tables basses dans les espaces
– à la faveur du moment
de travail conçus pour l’échange
de séminaires 286
Entre vivre et travailler : la logique de l’interaction et du rapprochement
et les zones de réception 292
Coins salon informels dans les immeubles de bureaux et les espaces séminaires
234
Les équipements multimédia dans un espace de travail et d’échange
236
Les sièges dans les espaces de direction
238
Le travail en équipe : espaces et contextes 295
Bibliographie
239
De la conférence au travail en groupe
300
Index
243
Les zones de communication dans les bureaux de type ‘mixte’
303
Auteurs
248
L’aménagement dans les bureaux de type ‘mixte’
304
Crédits photo
250
Les postes de travail dynamiques et reconfigurables
Annexes
dans le contexte du projet et du travail en groupe 254
Îlots de travail reconfigurables dans un bureau de travail en groupe
256
Aménagement mobile dans un contexte de travail en groupe ou sur un projet
258
Aménagement modulable dans un contexte de travail en groupe ou sur un projet
260
Espaces à vocation commerciale
261
Conseil et information – de la simple transaction à l’approche globale des attentes du client
264
L’espace de vente : pôle d’échange, d’information et de rencontre
268
Le conseil personnalisé
270
L’Info-Café
272
Show-rooms et communication
274
L’aménagement de zones de conseil et d’information
276
Les coins bar et salon au sein d’espaces de vente
277
Eléments de présentation et de rangement dans les espaces de vente
9
Préface du Prof. Dr. Gunter Henn
Les espaces que nous concevons, que nous construisons et que nous utilisons n’influent pas seulement sur notre humeur du moment et ne conditionnent pas simplement nos réactions à court terme. Bien au contraire, ils agissent dans la durée – tant l’architecture et l’aménagement sont des contextes prégnants s’il en est. Cette réflexion n’est pas nouvelle : l’histoire des cultures et des civilisations nous a toujours conduits à nous pencher sur les édifices qui les caractérisent – et aucune forme d’activité, qu’elle soit prosaïque ou artistique, n’est aussi révélatrice des composantes déterminantes d’une époque et d’un peuple que son architecture. Sur le plan socioculturel, elle est non seulement l’expression d’un art de vivre, d’un sentiment religieux spécifique – et d’une vision du monde particulière autant que des structures politiques de ses bâtisseurs – elle est également au coeur même de l’existence de ceux qui l’utilisent et y vivent. L’architecture n’est pas un simple ingrédient esthétique – et sa fonction est bien plus que symbolique. Sur le plan psychologique, il est établi que l’approche sensorielle, spatiale et situative de l’architecture nous influence de façon profonde et sur des modes prévisibles. Et pourquoi percevons-nous l’architecture comme nous la percevons ? Notre perception ne se forme pas au contact d’éléments extérieurs : l’architecture est bien trop immanente pour cela. Tout au contraire, il nous faut postuler que l’architecture crée sa propre perception, détermine par elle-même nos relations sociales et personnelles et génère des interactions qui nous orientent et nous modèlent.
10
De toutes les découvertes récentes de la neurologie, celle de la plasticité du cerveau est sans doute la plus importante et la plus inattendue. Notre cerveau ne s’adapte pas seulement au stade du foetus et du jeune enfant à l’environnement dans lequel nous évoluons : même à un âge avancé, sa structure demeure capable de se reconfigurer en fonction de notre expérience et du contexte.
Les découvertes neurologiques que j’évoquais plus haut font de l’architecture l’extension véhiculaire de ces images – de la même façon que nos technologies sont essentiellement, et depuis des milliers d’années, l’extension des outils dont nous disposons en nous-mêmes. On retrouve dans les deux cas une action très similaire : nous agençons notre environnement en fonction des
Ces modifications – physiologiques au sens le plus strict et en cela de prime abord paradoxales – reflètent les images qui nous ont frappées, l’évolution de notre perception, de nos réactions et de la conscience que nous avons de nous-mêmes. Les avancées de la neurologie et des sciences de la vie sont ici convergentes : notre vision et notre interprétation du monde ne sont pas simple-
images qui nous habitent, mais, dans le même temps, nous en pouvons optimiser les ‘extensions visuelles’ concrètes, les mettant ainsi en phase avec nos attentes, nos sensations et notre réflexion. Le concept ‘d’architecture du cerveau’ en acquiert par là même une dimension qui dépasse sa portée métaphorique. Elle se fonde sur une analogie fonctionnelle qui conditionne la genèse même
ment le fruit d’une approche raisonnée, elles ont également une origine – et des conséquences – organiques. Les sentiments, la pensée, l’intelligence et le savoir en acquièrent une dimension plus concrète et matérielle que jamais.
de l’architecture du cerveau – et ce sur un mode exploratoire et pro-actif directement dérivé des mécanismes neurologiques. La dimension gestuelle de l’architecture exploite dans ce contexte le potentiel du mouvement dans son acception la plus large : elle en joue dans un registre gradué, elle suggère sans jamais imposer. Notre vision du monde, notre structure sociale et nos propres spécificités reçoivent de l’architecture et de l’aménagement intérieur des impulsions puissantes : elles s’inscrivent dans des espaces potentiels qu’il nous incombe d’appréhender et d’explorer comme des espaces de mouvement.
L’architecture et le concept d’aménagement d’un édifice ont une portée culturelle qui se fonde autant sur le savoir-faire artisanal et pratique que sur la volonté d’exprimer un credo et de matérialiser une vision. Nous la percevons tantôt comme démonstrative voire contradictoire, tantôt comme minimaliste – en fonction de nos dispositions du moment et de nos attentes, tant elle conditionne cela même que nous y cherchons, ce que nous y trouvons et ce à quoi elle doit contribuer à nous soustraire. Les rapprochements, les correspondances perçues n’ont, dans un tel contexte, rien de statique : chacun d’entre nous apporte au sens le plus littéral – avec ses ambitions, ses souhaits et ses activités – sa pierre à l’édifice, contribuant à générer à moyen terme des images nouvelles. Elles naissent en tant que véritables chorégraphies intérieures ; innovantes et cohérentes, elles puisent leur inspiration dans un concept d’aménagement dynamique et propice à la communication. Leur force d’incitation se fonde sur les correspondances intrinsèques qui rapprochent la gestuelle dimensionnelle et la matérialité immanente de toute archictecture.
Quelle est, dans ce contexte, la gestuelle architecturale qui répondra au mieux aux exigences fonctionnelles d’une conférence, d’un symposium, d’un atelier, d’une séquence de formation ou d’une logique communautaire en matière de réflexion, de cognition et de savoir ? En bref : comment créer les conditions de l’excellence au sein d’espaces de communication? Le présent ouvrage apporte à ces interrogations des réponses aussi détaillées que pertinentes.
11
Les espaces de communication sont d’abord des volumes architecturaux. Ils prennent forme non pas a priori mais par l’effet des comportements sociaux – et tout particulièrement de la communication interpersonnelle. La mise en forme spatiale et structurelle des espaces de communication est une dimension essentielle de la conception d’environnements de travail pertinents et pérennes. Prof. Dr. Gunter Henn
La dimension spatiale des structures organisationnelles
Les principes de l’échange – des âges farouches aux temps modernes
La conférence est une manifestation sociale aussi ancienne que l’humanité. La capacité de communiquer, d’interagir et de transmettre le savoir est en fait considérée comme le moteur même de notre évolution. L’aube de l’humanité au sens moderne coïncide avec l’émergence, au sein des tribus de chasseurs-cueilleurs, du partage des tâches, de l’organisation sociale, des rituels fédérateurs et de la dynamique additive des savoirs. Or le fondement d’une telle évolution est la parole. Nos ancêtres, réunis autour du feu, posèrent ainsi les premiers jalons de la socialisation et de la relation de l’individu au groupe – dans une perspective tant hiérarchique que de partage. Lorsqu’on qualifie aujourd’hui de ‘nomades’ des concepts d’aménagement qui effacent volontairement tous repères pour leurs utilisateurs, on méconnaît une spécificité fondamentale du nomadisme – son intermittence. Nos ancêtres nomades ne se déplaçaient pas constamment : chaque nouvelle pâture était un point fixe, fût-il temporaire. Aussi ne s’étonnera-t-on pas si des concepts d’aménagement allant volontairement à l’encontre de tout ancrage territorial se heurtent à des résistances ataviques si considérables qu’elles mènent souvent droit à l’échec. Tout comme un espace ne prend son sens qu’en fonction du rôle social qu’il assure, des organisations stables doivent pouvoir se fonder sur des structures d’aménagement univoques et pérennes.
12
Les principes de l’échange – des âges farouches aux temps modernes
Au plus tard avec la sédentarisation, nos ancêtres découvrirent
Umberto Eco met en lumière le jeu subtil et parfois pervers entre
tout l’intérêt que présentait une affectation différenciée des lieux de communication. La ‘Polis’ grecque et la ‘Res Publica’ romaine illustrent bien la sophistication, dès l’antiquité, des espaces dévolus à la communication et à l’échange : l’organisation urbaine incluait déjà des lieux pour rendre la justice, pour siéger et pour réunir la population d’une part, de l’autre des temples et des lieux de culte destinés aux rites identitaires et fédérateurs.
le temporel et le spirituel – et le pouvoir de domination qui émane d’un savoir jalousement gardé. Dans un couvent, la dimension individuelle, fût-elle empreinte de rigueur, n’était jamais négligée. Elle s’exprime dans le principe de la cellule, lieu archétypal de l’isolement et de la réflexion.
Le Moyen-Âge chrétien vit la fusion de l’Église et de l’État, et avec elle celle des espaces de communication sociaux et religieux. Aujourd’hui encore, la place du marché – entre mairie et église – est, dans bien des endroits, au centre de l’organisation urbaine. Mais dédier à chaque type de communication un espace spécifique ne se limite pas aux macrostructures, tant s’en faut : les microstructures reflètent ce principe directeur avec une fidélité qui n’est pas moindre. Le meilleur exemple en sont les monastères médiévaux. L’architecture y devient le support de la relation communautaire sous toutes ses facettes – du rituel partagé du réfectoire à l’isolement de la cellule en passant par l’échange informel dans la galerie du cloître. Chacun de ces lieux avait une taille et un emplacement parfaitement définis. Le passage de l’un à l’autre des espaces de communication contribua assurément – par la gymnastique intellectuelle que cela impliquait – à faire des monastères des creusets du savoir et des moteurs du progrès scientifique. Dans son célèbre roman ‘Le Nom de la Rose’,
L’agencement du module élémentaire de l’organisation sociale – l’habitation familiale – est lui aussi un exemple probant d’équilibre entre sphère privée et espace communautaire. Les échanges au sein du cercle familial s’effectuent – et cela depuis des millénaires – avant tout autour de la table de repas. Le rôle emblématique du repas comme ciment des interactions sociales se retrouve dans presque toutes les religions – et bien entendu dans la Cène. À l’inverse, la ‘pièce à vivre’, l’ancêtre de notre salon, où l’on recevait également les invités, prenait de ce fait une dimension statutaire : aussi le chef de famille y régnait-il sans partage. Des pièces plus petites assuraient aux membres de la famille une relative intimité. Dans nos comportements, les instincts territoriaux des chasseurscueilleurs perdurent : les anthropologues considèrent que 600 générations (soit plus de 10 000 ans) sont nécessaires pour faire évoluer les comportements ataviques sous l’influence de paramètres culturels et sociaux.
13
Les principes paradigmatiques d’intimité (phase de concentration) et de communauté (phase de communication) sont restés jusqu‘à nos jours les deux pôles fondamentaux de notre activité professionnelle. Chacun répond à un besoin essentiel, souvent inconscient, qui puise très clairement sa force dans les usages ancestraux de la tribu. Les formes de communication elles-mêmes n’ont
La communication comme facteur d’évolution : mondialisation et dynamique économique Dans l’histoire de l’humanité, les évolutions disruptives semblent
guère varié : ritualisées d’une part – expressions tangibles des structures et instruments privilégiés de l’appropriation identitaire – et informelles de l’autre. Ces dernières, par définition impossibles à canaliser et souvent subversives, sont en fait les moteurs de la remise en cause, et donc de tout progrès. Si l’on tente de transposer cette relation antagonique dans le jargon du management moderne, on pourra distinguer entre des modes de communication ritualisés favorisant l’identité ‘corporate’ et l’image de marque – facteurs de différenciation et USP (Unique Selling Proposition)
toujours liées à un progrès décisif des techniques d’information et de communication. Jusqu’à l’invention de l’imprimerie en 1457, le savoir était un privilège très élitaire. Le livre en assura une diffusion incomparablement plus large. Dès lors, le savoir commença de perdre son rôle de facteur de dominance. L’émergence du protestantisme comme le Siècle des Lumières n’ont pu exister que par le livre. Avec l’avènement des médias de masse, nous sommes entrés il y a peu dans un phase nouvelle – celle de la disponibilité et de la démocratisation intégrales du savoir. Mais l’impulsion initiale de cette évolution de longue haleine demeure le livre. Aussi en l’an 2000, un grand nombre de scientifiques de réputa-
par rapport aux tribus concurrentes – et la communication informelle comme expression du ‘change management’ et de la
tion mondiale ont-ils fait de Gutenberg, en tant qu’inventeur de l’imprimerie, la personnalité la plus emblématique du millénaire
‘business venture’. À chacune des deux formes de communication sont dévolus des espaces spécifiques conçus pour maximiser leur
– le ‘man of the millennium’.
efficacité respective. Parce que l’individu et l’espace ne cessent d’interagir, fût-ce inconsciemment, ce dernier influe directement
La télévision, la téléphonie mobile et l’internet nous mettent désormais, partout dans le monde, en prise directe avec la communication et l’information – et cela en temps réel. Leur développement exponentiel est devenu le moteur de l’évolution de nos structures sociales et de nos systèmes économiques.
sur l’attitude de ses occupants. Aussi est-il essentiel d’analyser en profondeur les configurations de l’espace les plus propices à l’efficacité et au bien-être.
14
Les principes de l’échange – des âges farouches aux temps modernes
Les espaces de travail et les immeubles qui les contiennent ont changé de destination première. Il importe qu’ils changent de concept d’aménagement. La vocation première de l’aménagement est désormais de répondre aux exigences du partage des tâches, du bien-être de l’individu et du travail en équipe. Dans cette perspective, la prise en compte raisonnée des NTIC acquiert une dimension essentielle, que le concept architectural autant que l’aménagement – mobilier, climatisation, gestion de la lumière et acoustique – se doivent de refléter. Dr. Dr. Norbert Streitz
Mondialisation et spécialisation sont autant le résultat que le moteur de la mise en réseau intégrale de l’information et des savoirs. Parallèlement, nous avons acquis une mobilité extraordinaire. Les destinations lointaines sont désormais à la portée d’une majorité d’entre nous : un voyage d’une journée peut nous emmener à l’autre bout du monde et le village planétaire est devenu bien réel. Le rôle crucial de la communication dans l’entreprise est à la mesure de ces bouleversements. Les études les plus récentes confirment que le développement, l’innovation et la créativité naissent, dans 80 % des cas, de la rencontre et de l’échange. Aussi la part que prennent les différents types de communication interpersonnelle – la ‘conférence’ dans son acception la plus large – a-t-elle pris un essor extraordinaire. Dans la journée de travail d’un dirigeant, les activités relationnelles représentent désormais 90 % du temps disponible. Aucun support de communication numérique n’est à même de véhiculer et de traduire l’intensité et la richesse de l’échange direct entre individus. Le contact visuel, la gestuelle des participants – et même la dimension olfactive et le charisme – sont des auxiliaires essentiels des contenus et des intonations et de la diction. Ce sont eux qui maximisent la force d’évocation et l’impact émotionnel de la parole.
Au-delà des contenus objectifs, le ressenti des participants joue un rôle essentiel dans la dimension psychosociale de la communication. La communication interpersonnelle est un processus global : par là même, elle clarifie et structure les interactions entre l’individu et le groupe. Mais elle n’est pas exempte de dangers et d’obstacles : l’erreur d’interprétation, le malentendu et le mensonge naissent de l’absence d’un savoir partagé et du mépris des règles du jeu. Et c’est sans compter les querelles de personnes et les conflits internes – qui mobilisent généralement une part excessive des énergies de la ‘tribu’ au détriment immédiat de la communication objective. De surcroît, plus les participants sont nombreux au sein d’une structure donnée, plus la fonction d’encadrement tend à devenir prépondérante – et souvent politique. L’analyse critique du fonctionnement de grandes structures révèle que l’énergie consacrée, aux plus hauts niveaux de l’entreprise, à la concrétisation d’ambitions personnelles est une préoccupation dominante. Le constat est clair : les intrigues prennent alors le pas sur la finalité de l’entreprise – être au service de ses clients. Même les cultures les plus primitives connaissent les interférences entre contenu objectif et volonté latente de s’affirmer. En fait, le département ou l’équipe au sein d’une entreprise moderne n’est jamais que la forme contemporaine de la ‘bande’. Cela éclaire une ambiguïté fondamentale dans le comportement des managers : nombreux sont ceux qui considèrent les réunions comme une perte de temps, mais en fait, ils se gardent bien d’en bouder aucune … Dans un environnement concurrentiel mondialisé, un positionnement clair et une identité affirmée sont importants au même titre que le potentiel d’innovation, la capacité d’adaptation et la fluidité des processus décisionnels. La compétitivité de l’entreprise est à ce prix. C’est dire à quel point la qualité de la communication, de l’échange et de la conférence est un facteur de succès décisif. Aujourd’hui, l’adéquation de l’aménagement et des équipements des espaces de communication avec les objectifs fonctionnels qu’ils sont censés remplir est partie intégrante d’une approche globale : celle du travail individuel et en groupe, de l’environnement local et du contexte mondialisé, des espaces réels et virtuels.
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Ne jamais cesser d’apprendre – l’appropriation cognitive comme principe d’organisation
La communication interpersonnelle n’a rien d’un phénomène simple : en fait, elle est le prototype d’un processus multimédia. Aussi l’une des compétences essentielles du management est-elle devenue le choix du media-mix le plus approprié. Le management doit savoir jouer de la communication comme d’une partition, et faire des outils de communication autant d’instruments de musique. Prof. Dr. Norbert Bolz
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« Où est le savoir que l’information oblitère ? »
La dynamique des évolutions et la complexité grandissante des
Cette question de T. S. Eliot illustre la face sombre de l’information. Savoir et compétences ne sont en rien liés à la quantité des informations – au contraire. En effet, la capacité d’analyse et de décision est souvent étouffée par la prolifération des données. Ce n’est que lorsque l’information est devenue savoir et savoirfaire qu’elle a apporté une contribution utile et positive au processus cognitif.
contextes ont entraîné l’obsolescence programmée du savoir. Personne ne peut plus se prévaloir d’un savoir pérenne : le processus de formation, d’apprentissage et d’acquisition des connaissances est désormais permanent. Il ne s’agit pas ici de s’approprier des modes opératoires préconçus, mais bien davantage de développer des compétences versatiles, applicables à de nouvelles situations dans les meilleurs délais.
Il y a peu de temps encore, les prophéties allaient bon train selon lesquelles la communication interpersonnelle serait rendue obsolète par les supports d’information numériques. Des espaces
Appréhender, évaluer et interconnecter les savoirs : c’est là pour l’entreprise, confrontée à un flux inexhaustible d’informations, la véritable clé du succès. Le principe du ‘knowledge management’
conférence ou tout simplement des lieux de communication destinés à la rencontre et à l’échange n’auraient – semblait-t-il – plus leur place dans l’environnement professionnel du futur. Pourtant, les développements les plus récents sont tout à l’opposé de cette théorie. La révolution des NTIC induit plus que jamais la nécessité de discuter, de décider conjointement, d’exposer, de se réunir, de se former et de travailler en atelier ou au sein de groupes informels.
présuppose l’émergence d’un nouveau type de manager, capable d’identifier les informations pertinentes au moment qui convient et à l’endroit adéquat, puis de confier leur exploitation aux collaborateurs les mieux qualifiés pour ce faire – un processus au sein duquel la communication interpersonnelle crée les prérequis de l’action.
Les principes de l’échange – des âges farouches aux temps modernes
Évolutions structurelles et environnements de travail : du travail parcellisé à une logique de communication et de coopération
Pendant longtemps, dans un contexte relativement stable, les schémas conventionnels d’inspiration explicitement tayloriste ont très bien fonctionné. Le ‘bureau’ marquait clairement la dichotomie entre vie et travail. L’environnement de travail – ses dossiers, son atmosphère spécifique – était un point d’ancrage puissant, mais à ce titre même un facteur déterminant de rigidité et de conservatisme. Aujourd’hui, en revanche, la capacité de survie d’une entreprise se mesure à celle de réagir à des marchés qui ne cessent d’évoluer. La mise en place de projets pluridisciplinaires, le travail d’équipe, la qualité et l’intensité des échanges qu’il exige, deviennent de plus en plus essentiels. Les processus d’innovation, autrefois répartis par un diktat d’en haut entre différents départements, sont aujourd’hui gérés par des équipes pluridisciplinaires agissant sur un mode concerté et autonome.
De nouvelles formes de travail et d’organisation exigent de nouveaux concepts d’aménagement des espaces de travail. Il en va de ces espaces comme des entreprises elles-mêmes : ils doivent s’adapter à un environnement et à des conditions qui évoluent. De plus en plus, la qualité de l’aménagement est donc un facteur essentiel
À l’intérieur des équipes, les participants échangent fréquemment leurs points de vue ; cela permet d’aller à l’essentiel sans perte de temps. Les processus organisationnels sont ainsi gérés par de petites équipes autonomes, au sein desquelles la compétence de chacun s’exprime sans qu’un supérieur hiérarchique ‘omniscient’ ait arbitrairement prescrit la marche à suivre – une opération vraisemblablement très au-dessus de ses capacités, aujourd’hui plus que jamais. La responsabilité et le pouvoir de décision se rapprochent ainsi de plus en plus du périmètre d’exécution : le poste de travail de chacun. Cette nouvelle situation exige des compétences et des connaissances plus solides et mieux partagées qu’autrefois. C’est particulièrement vrai au niveau du management : il lui incombe notamment de démontrer sa capacité de délégation. Dans une telle perspective, le savoir n’est pas seulement technique, il inclut des paramètres psychologiques et sociaux. Le contexte se transforme ainsi en véritable environnement d’appropriation cognitive.
de réussite pour l’entreprise. Prof. Dr. Stefan Zinser
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Les travaux porteurs d’avenir tiendront compte des ressources en termes de matériaux et d’énergies, de leur impact sur le paysage urbain global et sur la préservation des espaces naturels. Charte européenne pour l’énergie solaire dans l’architecture et l’urbanisme
La pérennité du concept architectural : comment allier ontraintes économiques, composantes sociales et respect de l’environnement
Le réchauffement climatique influe de plus en plus fortement sur la conception des espaces tertiaires. Aux USA et au Canada, un barème spécifique, le ‘Green Building Rating System LEED’ (Leadership in Energy and Environmental Design) s’est imposé comme un standard nouveau d’évaluation des immeubles de bureaux. En Australie, un système similaire a été instauré – le ‘Green Star GECA’ (Good Environmental Choice Australia). Ailleurs aussi, on se préoccupe toujours davantage de l’impact environnemental de l’architecture. Dans les pays précités, l’émulation est telle que les investisseurs et les architectes se disputent l’honneur de créer les immeubles HQE (Haute Qualité Environmentale) les plus ‘étoilés’ possibles. Les critères d’évaluation touchent tous les aspects du bâtiment, notamment les matériaux, les types de construction, les paramètres de fonctionnement de l’immeuble et son ‘recyclage’ éventuel. L’évaluation inclut aussi l’aménagement, noté selon un barème spécifique dont le résultat est intégré à la note générale. Sur le plan du mobilier, les critères environnementaux incluent la fabrication et le recyclage – le mobilier n’ayant pas un impact significatif en phase d’utilisation, pour autant qu’il n’émette pas des substances nocives.
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Les principes de l’échange – des âges farouches aux temps modernes
Une telle approche est assurément judicieuse. Mais pour être exhaustive, il conviendrait qu’elle inclue également la qualité et la pérennité de l’aménagement et du mobilier. En effet, longévité et pertinence fonctionnelle influent directement sur le retour sur investissement, tant en termes économiques qu’écologiques. En clair : un aménagement mal conçu, dont la valeur d’usage et l’état se dégraderont rapidement, crée un gaspillage éminemment négatif sur le plan environnemental – cet aménagement fût-il produit et puisse-t-il être recyclé dans le respect le plus strict de
Il est aujourd’hui établi que la motivation, l’implication et le sentiment d’appartenance au sein d’une entreprise sont directement tributaires de la qualité de l’aménagement. Aussi est-il particulièrement bénéfique de porter une attention particulière aux espaces de conférence et de communication, fortement sollicités au sein de structures importantes : l’effet multiplicateur qui en résulte est efficace et précieux.
l’environnement. À l’inverse, une esthétique, une fonction et une qualité pérennes – prérequis de la longévité – optimiseront véritablement l’impact économique et écologique de l’aménagement et du mobilier.
est la mesure de toute chose – sur le plan de l’individu comme en matière d’économie et d’écologie. C’est particulièrement vrai dans un environnement où les ressources humaines sont devenues un facteur déterminant du succès, mais aussi une ressource menacée de pénurie – tant il est vrai qu’aucune structure et aucune entreprise ne peut prospérer à long terme sans la prise en compte
Les espaces de conférence et de communication ont aujourd’hui un potentiel de synergie qui inclut la dimension sociale. Mieux conçus en termes d’aménagement, ils augmenteront en proportion le bien-être des utilisateurs.
La constante du présent ouvrage est de considérer que l’homme
globale du facteur humain.
Cela vaut en particulier pour l’intégration des technologies multimédia permettant à des équipes délocalisées de coopérer et de collaborer dans un contexte de proximité virtuelle. La diminution des frais de voyage a tôt fait de compenser les coûts d’un tel aménagement. Mais au-delà des considérations économiques, c’est le bien-être et la vie de famille des participants qui se trouvent améliorés par la suppression de déplacements longs, fastidieux et généralement peu propices à une réflexion fructueuse. Enfin, la qualité de l’aménagement possède un élément motivant et valorisant pour l’ensemble des participants et des utilisateurs.
19
Les immeubles sont des entités sociales en trois dimensions. Ils sont à ce titre l’expression de paramètres socioculturels autant que le creuset même de l’évolution sociale. On peut évaluer les espaces architecturés sur un plan strictement visuel. On peut également analyser ces mêmes espaces en tant que cellules sociales capables de créer de nouvelles expressions du réel. Prof. Dr. Gunter Henn
Principes fondamentaux de l’aménagement des espaces de conférence et de communication
L’aménagement des espaces de conférence et de communication
Les espaces de conférence sont le miroir de l’identité d’une entre-
peut être analysée sous plusieurs angles différents.
prise, elle-même reflet des styles de management.
Malgré l’émergence de modes de fonctionnement virtuels, l’immeuble de bureaux reste au cœur des environnements tertiaires. Mais sa finalité a évolué. Elle est passée de l’approche tayloriste à la logique de communication et d’interaction d’une société du savoir. La capacité du concept architectural à exprimer en trois dimensions l’interaction des paramètres sociaux et fonctionnels n’en devient que plus cruciale.
Sous leur forme classique, ils sont des lieux dont la dimension rituelle et fonctionnelle remonte au conseil tribal des âges farouches. Leur dimension sociale n’a rien d’anachronique, elle est au contraire plus décisive que jamais : les espaces conférence, et les modes de fonctionnement qui s’y rattachent, sont l’expression incontournable de l’ancrage identitaire.
L’évolution des civilisations et les progrès techniques n’ont rien changé à la dichotomie archaïque entre sphère privée et échanges communautaires. Chacune de ces deux situations doit pouvoir s’inscrire dans un environnement spécifique. Il correspond, dans un univers de travail, à l’alternance des phases de concentration et
L’implantation et l’équipement des espaces de communication déterminent la capacité d’innovation de l’entreprise. L’innovation naît de l’information et l’échange. Aussi les conversations informelles sont-elles une source précieuse de réflexion et d’initiative créative. Plus les informations et les points de vue se
de communication. Mais si le travail personnel et la réflexion peuvent être menés aujourd’hui sur un mode très délocalisé – grâce
rencontrent, plus les chances augmentent de créer des interactions nouvelles. Mais si les technologies multimédia peuvent
aux supports informatiques et aux technologies de l’information dont nous disposons – socialiser, fédérer, et développer les compé-
contribuer à optimiser l’échange interpersonnel, elles ne pourront jamais se substituer à lui. Aussi l’aménagement des espaces ter-
tences ne peut se faire qu’en commun dans un lieu partagé.
tiaires se doit-il de favoriser la rencontre, la communication, la coopération de façon cohérente et fonctionnelle, en intégrant dès la phase du concept les supports multimédia appropriés.
20
En outre, l’objectif d’appropriation cognitive fait de l’amélioration des modes de communication une partie intégrante du travail quotidien.
et des équipements adéquats – maximise les relations sociales et stimule idéalement les processus cognitifs, en est un exemple probant.
L’information n’a jamais été aussi omniprésente et aussi accessible. Pourtant, les structures tardent à évoluer. Pour pallier
Le concept de l’immeuble ‘participatif’ reflète l’interaction entre les mondes réels et virtuels, l’individu et le groupe, le contexte
au moins partiellement ce hiatus, il est possible d’adapter le principe de l’amélioration continue – afin de maximiser le potentiel inhérent des ressources humaines disponibles.
local et l’environnement global.
Les implications d’une telle démarche sont claires : plus le design et le concept d’aménagement tiendront compte des attentes ataviques de l’individu et des nécessités de l’interaction sociale, plus la productivité sera élevée. L’interaction entre l’individu, le groupe et l’organisation doit être au centre de la conception des espaces de travail sur quatre plans : • la définition des objectifs, des contenus et de la démarche cognitive • la prise en compte du potentiel des NTIC • la dimension sociale des contextes de travail • l’architecture, qu’elle s’exprime au niveau des structures, de l’aménagement de l’espace ou des impératifs fonctionnels. L’interaction entre l’individu, l’espace, les médias, l’organisation et les process est permanente et immanente. Aussi les approches globales sont-elles les plus efficaces – et notamment celles qui se fondent sur une approche ‘tribale’ des comportements tels qu’ils perdurent dans l’organisation sociale. Le travail en équipe et en groupe, qui – pour autant qu’il s’appuie sur une méthodologie
La dynamique économique et technologique actuelle exige de l’entreprise qu’elle se dote d’un positionnement, d’une souplesse et d’une capacité d’adaptation à la mesure des enjeux. Dans une telle perspective, la qualité de la communication et des interactions est décisive – et elle est directement tributaire de l’aménagement de l’espace. Un immeuble conçu selon des principes participatifs favorisera l’interaction entre les individus, et stimulera les formes diverses de coopération en leur fournissant des biotopes appropriés. L’intégration de technologies de communication et d’information innovantes directement dans les systèmes d’aménagement fera d’un tel immeuble un outil d’activation privilégié des potentiels latents.
L’analyse – préalable obligé de l’action ! Concevoir et agencer des espaces de conférence et de communication est une étape décisive – tant l’efficacité de l’échange dans toute ses variantes procède de l’adéquation esthétique et fonctionnelle du lieu dans lequel il s’inscrit, de la qualité méthodologique de l’approche et de la présence des équipements et supports techniques appropriés. C’est pourquoi une analyse poussée des modes d’échange au sein de l’entreprise se doit de précéder toujours une mise en forme efficace et adéquate de l’espace.
21
Pourquoi ?
Comment ?
Les objectifs
Les situations types
Modalités d’interaction et supports
Échanger,
Réunion et consultation
Échange et discussion ;
motiver,
avec ou sans supports multimédia
informer, faire le point, analyser, évaluer, décider
Informer, faire le point,
Conférence et séance plénière
Exposé, présentation, débat, consultation ;
analyser, évaluer,
recours variable aux supports multimédia
consulter, décider,
en fonction du nombre de participants
déléguer
Profils spécifiques des espaces de réunion, de conférence, de séminaire et de communication en atelier
Apprendre, enseigner,
Formation et séminaire
Exposé, présentation, débat,
motiver,
travail en groupe, exercices, examen ;
s’exercer
recours aux supports multimédia indispensable en fonction de la méthodologie
Échanger,
Atelier et conférence dynamique
Animation, brainstorming, débat,
collecter des idées,
travail en groupe, exposé, présentation ;
fédérer,
supports de visualisation dans tous les cas,
analyser, évaluer,
supports multimédia dans le cadre des
développer
exposés et présentations
Informer, échanger,
Présentation et visioconférence
analyser, évaluer
Débat, exposé, présentation ; supports multimédia indispensables
consulter, décider, déléguer
Informer, faire le point,
Assemblée
Exposé, présentation ...
échanger, motiver
supports multimédia : en fonction
consulter, décider
de la thématique et du nombre de participants
Informer, apprendre,
Réunion périodique, congrès,
Exposé, présentation, débat formalisé ...
échanger,
symposium
supports multimédia nécessaires si
nouer des liens
22
Critères de pertinence
l’assistance est nombreuse
Avec quelle Combien ?
Où ?
fréquence ?
Registre de l’échange
Participants Périodicité
d’informel / confidentiel
2–6
à formalisé / confidentiel
6–10
Finalité et atmosphère
Contextes types
haute
statutaire, conviviale
Zone de conseil dans un espace de vente
haute
centrée sur les contenus, conviviale
Salle de réunion
8
occasionnelle
statutaire, neutre
Salle de conférence en zone d’accueil
8–12
haute
statutaire, neutre
Espaces conférence
10
haute
statutaire, neutre
Salle de réunion pour visioconférence
8–12
haute
centrée sur les contenus, neutre
Salle polyvalente, aménagement mobile
104
10
occasionnelle
statutaire, neutre
QG interactif
142
12–16
haute
statutaire, conviviale
Espaces conférence, salle de conférence modulable
12–18
haute
centrée sur les contenus, neutre
Conférence multimédia dynamique, salles de séminaire et polyvalentes
16–24
occasionnelle
statutaire, conviviale
Salle de conférence reconfigurable
20–24
haute
statutaire, neutre
Salle de conférence modulable / segmentable
18–32
occasionnelle
centrée sur les contenus, neutre
Salles de séminaires et polyvalentes, communication en atelier
32–45
occasionnelle
statutaire, neutre
Espaces conférence, salle de conférence multimédia
12–30
haute
centrée sur les contenus, neutre
Salles de séminaire et polyvalentes, communication en atelier
12
haute
centrée sur les contenus, neutre
Salle de séminaire doté d’un équipement multimédia sophistiqué
15–18
haute
statutaire, conviviale
Conférence multimédia dynamique
jusqu’à 20
haute
centrée sur les contenus, conviviale
Salle de conférence dans un espace de travail de type mixte
10–18
occasionnelle
statutaire, neutre
Salle de conférence, QG interactif
jusqu’à 27
occasionnelle
statutaire, neutre
Espace conférence multimédia modulable et reconfigurable
8–12
faible
centrée sur les contenus, conviviale
Fonction conférence dans une logique de projet et de travail en groupe
12–20
faible
centrée sur les contenus, neutre
Info-Café dans un espace de vente
270
formalisé, semi-confidentiel
12–16
haute
centrée sur les contenus, neutre
Communication en atelier
134
ou informel selon contexte
18
haute
statutaire, neutre
Conférence multimédia dynamique
10
occasionnelle
statutaire, neutre
QG interactif
8–12
occasionnelle
centrée sur les contenus, conviviale
Salle de conférence dans un espace de travail en groupe,
formalisé / confidentiel
formalisé, semi-confidentiel
Page
264 34, 36 282 42, 44, 66 52
42, 66 78, 94, 102 68 66, 72 94, 102, 134 54, 72
94, 102, 110, 134 116 78 244 46, 142 72 250, 254
78 142 244, 250
de type mixte ou affecté à un projet
de confidentiel
9
haute
statutaire, neutre
Salles de conférence pour visionconférence et présentations
à semi-confidentiel formalisé
10
occasionnelle
statutaire, neutre
Salle de réunion dotée d’un équipement vidéo
jusqu’à 10
occasionnelle
statutaire, conviviale
Conférence multimédia dynamique, QG interactif
de public
45
faible
statutaire, neutre
Salle de conférence
à semi-confidentiel formalisé
jusqu’à 100
occasionnelle
centrée sur les contenus, neutre
Centre de conférence, restaurant d’entreprise dotée
70
haute
centrée sur les contenus, neutre
Amphithéatre
170
94
haute
statutaire, neutre
Espace pour séances plénières, auditorium
168
de public
jusqu’à 100
haute
centrée sur les contenus, neutre
Centre de conférence
156
à semi-confidentiel formalisé
94
haute
statutaire, neutre
Espace pour séances plénières, auditorium
168
70
haute
centrée sur les contenus, neutre
Amphithéatre
170
Salle de conférence multimédia modulable et segmentable
123
48, 50 52 78, 142
56 156, 154
d’une fonction assemblée
23
Pourquoi ?
Comment ?
Les objectifs
Les situations types
Modalités d’interaction et supports
Échanger,
Réunion et conseil
Discussion, débat, présentation,
motiver,
avec ou sans supports multimédia
informer, faire le point, analyser, évaluer, décider
Fédérer,
Espaces intégrés de communication et d’activités partagées
Travail en groupe
Communication en tant que partie
s’autogérer,
intégrante des process, information
analyser, évaluer,
mutuelle sur l’avancement des travaux/
consulter
des projets, supports multimédia dans le périmètre de travail et lors de présentations/de réunions
Échanger,
Travail sur un projet
Animation, brainstorming, débat,
collecter des idées,
présentation; supports multimédia
fédérer,
dans le périmètre de travail et lors de
analyser, évaluer,
présentations/de réunions ; Animation
développer, faire évoluer
et supports de visualisation analogiques
Motiver,
Atelier
Exposé, présentation, débat ;
informer,
Supports multimédia : en fonction
développer,
de la thématique et de la méthodologie
décider
Informer,
Présentation
Exposé, présentation,
convaincre,
avec recours systématique
coordonner,
aux supports multimédia
évaluer, décider
Informer,
24
Critères de pertinence
Réunion périodique
Exposé, présentation, réunion ...
faire le point,
Exposé, présentation,
s’exprimer,
recours variable aux supports
motiver,
multimédia en fonction de la thématique
fédérer
et du nombre de participants
Avec quelle Combien ?
Où ?
fréquence ?
Registre de l’échange
Participants Périodicité
d’informel / confidentiel
2–4
à formalisé / confidentiel
2–6
Finalité et atmosphère
Contextes types
haute
statutaire, conviviale
Îlots de vente dans les espaces commerciaux
haute
centrée sur les contenus, interpersonnelle
Espaces de travail orientés vers l’échange
8–10
occasionnelle
centrée sur les contenus, conviviale
Salle de conférence proche des postes de travail
286
8–12
haute
centrée sur les contenus, conviviale
Zone de communication ouverte dans un espace mixte
244
6–10
haute
centrée sur les contenus, conviviale
Salle de conférence dans un contexte de travail en groupe et orienté projet
252
10
faible
statutaire, conviviale
QG interactif
142
6–12
haute
centrée sur les contenus, conviviale
Espace de travail en groupe ou sur projet
8–12
haute
centrée sur les contenus, conviviale
Zone de communication ouverte et salle de réunion dans un espace mixte
243
8–10
occasionnelle
centrée sur les contenus, neutre
Salle de conférence proche des postes de travail
286
d’informel / confidentiel
6–10
haute
centrée sur les contenus, conviviale
Espace de travail en groupe ou sur un projet
250
à formalisé / confidentiel
8–12
haute
centrée sur les contenus, conviviale
Salle de réunion dans un espace mixte
4–6
haute
centrée sur les contenus, conviviale
Espaces de travail orientés vers l’échange
12–18
occasionnelle
statutaire, conviviale
Conférence multimédia dynamique
10
faible
statutaire, conviviale
QG interactif
12–18
occasionnelle
centrée sur les contenus, conviviale
Espace conférence dans une contexte mixte,
informel / confidentiel
de confidentiel
Page
264 222–230
250, 254
243 226, 230 78 142
244, 250, 254
de travail en groupe et orienté projet
à semi-confidentiel formalisé 8–12
occasionnelle
centrée sur les contenus, conviviale
Zone de communication ouverte dans un espace mixte
244
10
faible
centrée sur les contenus, neutre
Zones de communication dans un bureau paysagé
286
12
faible
centrée sur les contenus, neutre
Salle de conférence proche des postes de travail
286
de confidentiel
6–10
haute
centrée sur les contenus, conviviale
Espace conférence dans un contexte de travail en groupe et orienté projet
250
à semi-confidentiel formalisé
8–16
haute
centrée sur les contenus, conviviale
Zones de communication dans un espace mixte
246
8–20
occasionnelle
centrée sur les contenus, conviviale
Salle de réunion dans un espace mixte
244
8–10
occasionnelle
centrée sur les contenus, neutre
Salle de conférence proche des postes de travail
286
8–16
occasionnelle
centrée sur les contenus, neutre
Zones de communication dans un bureau paysagé
286
12-16
occasionnelle
centrée sur les contenus, neutre
Info-Café dans un espace de vente
270
d’informel / confidentiel
4–6
régulière
centrée sur les contenus, interpersonnelle
Espaces de travail orientés vers l’échange
à semi-confidentiel formalisé
6–20
régulière
centrée sur les contenus, conviviale
Espace conférence dans une contexte mixte,
8–16
régulière
centrée sur les contenus, conviviale
Zone de communication ouverte dans un espace mixte
244
8–16
occasionnelle
centrée sur les contenus, neutre
Zones de communication dans un bureau paysagé
286
jusqu’à 100
faible
centrée sur les contenus, neutre
Restaurant d’entreprise dotée d’une fonction assemblée
154
220–230 244, 250, 254
de travail en groupe et orienté projet
25
Pourquoi ?
Comment ?
Les objectifs
Les situations types
Modalités d’interaction et supports
Échanger,
Discussion et échange
Discussion, débat, présentation ;
motiver,
avec ou sans supports multimédia
informer, analyser, évaluer, décider
Approfondir,
Information
Interactions interpersonnelles,
comparer, informer,
avec supports mutimédia intégrés,
collecter des idéees
analogiques ou numériques
Espaces communautaires
Conseiller et renseigner,
Contact et vente
Discussion, présentation ...
créer une relation de confiance,
Supports de visualisation analogiques
analyser, comparer,
(supports imprimés, objets)
évaluer, décider
ou médias numériques (internet, systèmes de type CAO etc.)
Échanger,
Pause et détente
Discussion
Contextes festifs
Discussion, exposé, présentation,
fédérer, informer, motiver
Échanger,
26
Critères de pertinence
nouer des liens,
spectacle, repas festif, danse ...
fédérer,
selon naure et circonstances
motiver
avec ou sans supports multimédia
Avec quelle Combien ?
Où ?
fréquence ?
Registre de l’échange
Participants Périodicité
d’informel/confidentiel
2–4
à semi-confidentiel/informel
2–4
Finalité et atmosphère
Contextes types
haute
statutaire, neutre
Salon et zone de réception dans un contexte de séminaire
284
haute
centrée sur les contenus, conviviale
Zone de communication ouverte dans un espace mixte
246
2–4
haute
centrée sur les contenus, conviviale
Zones de communication dans un bureau paysagé
286
2–4
haute
centrée sur les contenus, neutre
Info-Café dans un espace de vente
270
2–4
haute
statutaire, neutre
Coin salon dans un espace de vente
272
2–4
occasionnelle
statutaire, neutre
Zone de réception et d’accueil
282
2–6
haute
centrée sur les contenus, neutre
Restaurant et cafétéria d’entreprise
152
2–3
haute
centrée sur les contenus, neutre
... dans le restaurant et la cafétéria d’entreprise
152
2–3
haute
centrée sur les contenus, conviviale
... dans la zone de communication d’un espace mixte
246
2–3
haute
statutaire, neutre
... à proximité de tables hautes dans l’espace de vente
266
2–3
haute
centrée sur les contenus, neutre
... dans l’Info-Café d’un espace de vente
270
2–3
haute
statutaire, neutre
... dans une zone de réception et d’accueil
282
2–3
haute
statutaire, neutre
... dans un salon ou une zone de réception dans un contexte de séminaire
284
2–3
haute
centrée sur les contenus, conviviale
... dans les zones de communication d’un bureau paysagé
286
2–6
haute
centrée sur les contenus, neutre
Coin lecture dans un bureau paysagé
286
2–6
haute
centrée sur les contenus, conviviale
Zone de communication ouverte dans un espace mixte
246
d’informel/confidentiel
2–4
haute
statutaire, neutre
Postes de conseil
à semi-confidentiel/formalisé
2–6
haute
statutaire, neutre
Zone d’attente et coin salon dans un espace de vente
2–6
haute
statutaire, neutre
Info-Café, bar, caféteria
2–24
haute
statutaire, neutre
Zones de réception et d’accueil
jusqu’à 100
occasionnelle
centrée sur les contenus, neutre
Centre de conférence et de séminaire
158
de confidentiel
4–12
haute
centrée sur les contenus, conviviale
Bar et coin salon dans un bureau paysagé
286
à semi-confidentiel/formalisé
2–14
haute
centrée sur les contenus, conviviale
Zone de communication dans un espace mixte
246
2–8
haute
centrée sur les contenus, conviviale
Zone de communication dans un contexte de travail
249
Lieux de rencontre, bornes interactives ...
d’informel/confidentiel à semi-confidentiel/informel
Page
268, 272 266, 273 270, 272, 286, 152 282, 284
en groupe et orienté projet 20–50
occasionnelle
statutaire, neutre
Zone de réception et d’accueil dans un contexte de séminaire
284
jusqu’à 100
haute
centrée sur les contenus, neutre
Restaurant et cafétéria d’entreprise
152
jusqu’à 20
occasionnelle
centrée sur les contenus, neutre
Info-Café dans un espace de vente
270
jusqu’à 36
occasionnelle
statutaire, neutre
Coin salon et bar dans un espace de vente
272
d’informel/confidentiel
jusqu’à 24
occasionnelle
centrée sur les contenus, neutre
Comptoir de bar dans un bureau paysagé
à semi-confidentiel/formalisé
22–28
faible
centrée sur les contenus, neutre
Espaces polyvalents dotés d’un aménagement mobile et reconfigurable
jusqu’à 100
occasionnelle
centrée sur les contenus, neutre
Restaurant et cafétéria d’entreprise
154
72
haute
centrée sur les contenus, neutre
Centre de conférence et de séminaire
160
94
occasionnelle
statutaire, neutre
Espace pour séances plénières et auditorium
168
286 106, 112
27
Espaces conférence et salles de réunion classiques 4 Le principe fondamental de la conférence puise ses origines très loin dans le passé : elle est la forme contemporaine du ‘conseil’ des temps archaïques. À ce titre, elle en garde les caractéristiques essentielles : fonction identitaire, instrument cohésif, expression des structures hiérarchiques indissociables de toute organisation sociale. Tant sur le plan explicite qu’implicite, la conférence est ainsi un exercice ritualisé et symbolique, riche de signaux sur le rang des participants, leurs pouvoirs respectifs et sur la crédibilité des structures qu’ils représentent. Dans l’entreprise, l’équilibre à trouver entre sécurité, continuité et évolutions stratégiques exige un cadre à sa mesure ; l’aménagement de l’espace se doit de faire par ailleurs un usage optimal des technologies multimédia – tout en favorisant au maximum la qualité des échanges interpersonnels. Face aux exigences de modes de fonctionnement et de relations client délocalisés, dans un contexte de plus en plus mondialisé, l’espace conférence est devenu l’un des relais essentiels de l’ouverture de l’entreprise sur le monde.
28
Espaces conférence et salles de réunion classiques
Les formes classiques de la conférence – entre vocation statutaire et exigences fonctionnelles
First we shape our buildings and afterwards our buildings shape us. Winston Churchill
Reflet des structures et point d’ancrage identitaire Depuis toujours, la conception et l’aménagement des espaces conférence prennent une importance particulière. Elle est à la mesure de leur rôle pivotal dans l’information, la réflexion, l’échange et la prise de décision, jusqu’aux plus hauts niveaux de la hiérarchie. Pour l’entreprise d’aujourd’hui, la conférence est la version moderne du conseil des sages tel qu’il existait dès l’âge de pierre. À travers ses modes de fonctionnement ritualisés et ses structures hiérarchiques, elle tient lieu de creuset identitaire au groupe tout entier. Ces caractéristiques sont invariantes : on les observe dans les réunions ministérielles et les conseils d’administration comme dans le briefing d’une équipe ou la mise au point collective d’un planning hebdomadaire. Dans chacune de ces situations, on retrouve des conventions, des règles, des périodicités spécifiques et une expression immédiatement tangible des structures du groupe. Aussi, les espaces conférence des dirigeants et du conseil d’administration font-ils souvent figure de ‘saint des saints’ vers lequel convergent les composantes du pouvoir. La dimension symbolique de tels espaces est très marquée. Souvent, un souci inconscient de pérennité des structures s’y exprime : il suffit de penser aux galeries de portraits des fondateurs et des dirigeants intégrées à certains aménagements. Cette dimension, fortement identitaire, est souvent plus prégnante que la vocation de changement et d’innovation – pourtant intrinsèque, a priori, d’un espace de décision. Le potentiel d’un espace conférence qui intègre cette vocation en est d’autant plus grand. Il devient alors un pôle actif de changement et un instrument extrêmement efficace de concrétisation des orientations nouvelles prises par l’entreprise – tant vis à vis d’interlocuteurs externes qu’au sein même des structures – pour autant que l’aménagement et l’organisation fonctionnelles soient en phase avec les exigences du processus. Quel autre espace d’information et d’échanges dispose en effet à la fois d’une telle visibilité et d’une telle pertinence ?
29
La configuration : des impératifs archétypaux, formels et raisonnés Généralement, la réunion a lieu à l’initiative de la personne la plus haut placée parmi les participants ; cette même personne préside dans la plupart des cas. Cette fonction comprend l’introduction et la conclusion, la mise au point de l’ordre du jour et le choix des participants tout comme la conduite du débat. Lorsque la place de chacun autour de la table est strictement prédéfinie, elle reflète la hiérarchie, la fonction et l’appartenance catégorielle de chaque participant. Elle exprime ainsi très précisément la position sociale de l’intéressé dans le contexte concerné. Cela vaut également pour des échanges de nature informelle : la place de chacun constitue un repère qui améliore la transparence et la pertinence des échanges en exprimant le statut de chaque participant. Pour ces raisons, les conférences classiques perpétuent souvent des usages archaïques – mais dont la dimension fonctionnelle demeure essentielle pour l’entreprise d’aujourd’hui. En effet, elle contrebalance les remises en cause permanentes auxquelles sont soumises les structures et les modes de travail, en exprimant les valeurs pérennes de l’entreprise et la stabilité de ses fondements. Mais au-delà de toute dimension rituelle, la multiplication des réunions et des conférences est aussi le signe que les décideurs au sein de l’entreprise optent de plus en plus pour des modes décisionnels concertés, seuls à même de répondre à la pression psychologique, à la responsabilité sociale et à la complexité des paramètres. Dans le même temps, l’intensité des échanges qui en découlent ne permet plus de présider une réunion en simple ordonnateur : la fonction est aujourd’hui avant tout de médiation et d’arbitrage. Losqu’une conférence lasse ou fatigue, c’est toujours le signe d’un aménagement, d’une méthodologie et d’outils didactiques mal conçus ou choisis. Chacun de nous a connu le sentiment de perte de temps, de frustration et de gâchis qu’engendrent des présentations soporifiques, des débats mal préparés et mal conduits, des questions laissées sans réponse ou des compte-rendus tardifs, incomplets ou partiaux. N’aurait-il pas été plus simple, par exemple, de rédiger le compte-rendu en temps réel sur un mode concerté ?
30
Espaces conférence et salles de réunion classiques
Sans oublier les économies induites par une utilisation rationnelle et fructueuse du temps que consacrent les responsables les mieux rémunérés d’une entreprise à se réunir et à échanger leurs points de vue... Un ordre du jour clair, des objectifs sans équivoque, un timing précis et la mise en œuvre optimisée des médias interactifs et des possibilités de mise en réseau informatique permettent en effet de structurer les contenus de façon infiniment plus efficace, intéressante et motivante.
Au cœur du concept d’aménagement : la table Compte tenu de la dimension statutaire et symbolique des espaces conférence, ceux-ci sont souvent bien en vue et dotés d’un aménagement haut de gamme, voire luxueux, conçu sur mesure en fonction de la vocation précise du lieu et du nombre habituel de participants. Dans une configuration traditionnelle, l’aménagement met en valeur la personne qui préside et une place précise est assignée à chaque participant. Sur ce plan, la table joue un rôle essentiel. Elle reflète tant la culture d’entreprise que l’importance accordée aux prérogatives hiérarchiques individuelles et à la qualité des interactions entre participants. Ainsi, une table très allongée est très hiérarchisante, tandis qu’une table ronde favorise l’échange entre égaux, la place de chacun étant interchangeable. Trouver le bon équilibre entre fonction statutaire et impératifs fonctionnels ne s’improvise pas. Les paramètres essentiels de l’exercice sont le confort et l’ergonomie, une configuration favorisant les interactions entre participants, la parfaite intégration des équipements techniques et un impact visuel statutaire, sur le plan interne comme vers l’extérieur. Pourtant, nombreux sont les aménagements de salles de conférences désuets et qui expriment une vision bien confinée et passéiste de l’entreprise ! Or l’espace conférence – on l’a vu – est un point d’ancrage essentiel de l’identité de l’entreprise. Aussi doit-il la refléter dans tout son dynamisme et sa modernité.
De la salle de réunion à la conférence dynamique multimédia
L’équipement de base d’une salle de réunion À tous les niveaux, la réunion est devenue partie intégrante de la vie en entreprise. Une enquête en ligne datant de 2007 a établi qu’en Europe, 48 % des personnes interrogées du secteur tertiaire participaient à une réunion par semaine au moins. Les prérequis élémentaires d’un espace conférence sont une lumière naturelle tamisée sans excès, une table et une pièce de dimensions appropriées et des sièges ergonomiques et confortables. Par ailleurs, un cloisonnement en verre dépoli représente une solution intéressante pour isoler les participants de l’extérieur tout en indiquant qu’une pièce est occupée. À défaut, un affichage électronique permet de signaler qu’une réunion est en cours. D’une façon générale, la gestion informatisée d’espaces de réunion multiples avec consultation et réservation en ligne est la solution la plus rationnelle en termes de facility management – et, le cas échéant, de ventilation des coûts d’utilisation.
accessibles. Il existe diverses solutions permettant d’intégrer dans le plateau de la table des boîtiers de connexion individuels conçus pour fonctionner en mode ‘plug & play’. Des trappes d’accès à un système de connexion et de gestion du câblage situé sous le plateau constituent une alternative avantageuse, dès lors que l’on souhaite dissimuler les alimentations, chargeurs et excédents de câblage. Cela permet de faire place nette sur le plateau de la table proprement dit – ce qui présente des avantages tant pratiques qu’esthétiques. Dans des environmements très haut de gamme, il est également possible d’intégrer au plateau des écrans plats à commande motorisée, des claviers et des tableaux de commande à écran tactile. Autonomes ou partie intégrante d’un écran plat informatique, ces derniers regroupent toutes les fonctions et réglages, depuis l’intensité lumineuse jusqu’à la climatisation, en passant par le contrôle des équipements multimédia.
La table de conférence : fixe ou reconfigurable ? Intégration des équipements multimédia Des boîtiers de connexion au sol servant de point d’accès aux réseaux courants forts/courants faibles et incluant, en fonction des standards de sécurité en vigueur dans l’entreprise, un accès au réseau informatique, sont au nombre des équipement devenus indispensables – au même titre qu’un projecteur numérique et un écran de projection grand format. Il est judicieux de prévoir d’emblée équipements – même lorsque l’espace concerné ne le nécessiterait pas dans un premier temps – car leur rajout ultérieur est généralement très coûteux. Partout où la vocation de l’espace conférence intègre une dimension visuelle, les participants se servent aujourd’hui de leurs ordinateurs portables et disposent donc d’un véritable poste de travail ‘nomade’. Cela présuppose cependant des possibilités de connexion aisément
Lorsque l’espace disponible n’est pas équipé de cloisonnements modulaires ou mobiles, il n’y a que peu d’intérêt à opter pour une table reconfigurable. En choisissant notamment une forme ronde, ovale ou elliptique, il est possible d’associer à une utilisation optimale de l’espace disponible une répartition variable des participants autour de la table et d’excellentes possibilité d’interaction et d’échange. Au sein d’espaces plus vastes, souvent modulables, les systèmes de tables reconfigurables sont la solution qui s’impose. Il est aujourd’hui possible de préserver tous les avantages de connexions intégrées au sein de configurations variables, grâce à des systèmes très innovants permettant l’interconnexion rapide et aisée des réseaux courants forts/courants faibles entre les différents éléments de la table. De tels systèmes préservent intégralement la modularité des solutions tout en simplifiant au maximum le facility management. 31
En un coup d’œil : exemples d’aménagement. Depuis la salle de réunion jusqu’à la conférence multimédia dynamique
Salles de réunion pour 8 à 10 participants Pages 34–37
Espaces conférence classiques avec équipements multimédia intégrés pour 10 à 22 participants Pages 42–47
Espaces de présentation/projection et de visioconférence Pages 48–53
Espace conférence doté d’une table elliptique ou d’une table en fer à cheval associée à une tribune Pages 54–57
32
Espaces conférence et salles de réunion classiques
Espace conférence pour 16 à 24 participants conçu autour d’une table reconfigurable incluant les équipements multimédia Page 68
Espace conférence modulable avec équipements multimédia intégrés et aménagement reconfigurable pour 22 participants Page 66
Espace conférence multimédia modulable pour 36 participants avec éléments d’aménagement statiques et dynamiques Pages 72–75
Espace conférence de type atelier multimédia dynamique avec aménagement reconfigurable et mobile Pages 78–81
33
4 Les tables de réunion sont souvent conçues pour accueillir entre 6
Salle de réunion pour 8 participants
et 8 participants. Au sein de petits groupes de ce type, il est possible de travailler très efficacement, car chacun est en mesure de s’exprimer et de participer intensivement. Les interactions possibles se rapprochent du principe du cercle familial, l’une des formes de socialisation fondamentales. La cohérence de l’aménagement repose ici sur la mise en œuvre de divers modèles de sièges conférence tous issus d’une même gamme : il peut s’agir de sièges de travail pivotants, dont les qualités ergonomiques sont généralement excellentes. De plus, l’utilisation de sièges identiques pour les salles de réunion et les postes de travail simplifie le facility management. Néanmoins, par rapport à des sièges conférence plus classiques sur structures à croisillon de piètement ou à quatre pieds, la variabilité intrinsèque des sièges de travail, réglés le cas écheant chacun de façon différente, peut créer une impression de désordre. Il convient donc de faire ici des choix mûrement réfléchis.
1 3
2
2
3
Autour d’une table rectangulaire,
La ‘table ronde’ est l’archétype de
la personne qui préside occupe l’un
la configuration destinée à créer les
des petits côtés. Ici, chacun d’eux est
conditions d’un échange entre pairs
légèrement rayonné : cela atténue la
dénué de préséances. Elle constitue
connotation hiérarchique et permet
la solution idéale en matière de
de placer au besoin deux participants
qualités des échanges et permet
supplémentaires.
mieux qu’aucune autre d’accueillir un nombre très variable de participants.
34
Espaces conférence et salles de réunion classiques
1
Échelle 1:100 / Dimensions en cm
470
470
Taille de la pièce : 30 m²
590
150
120
590
190
2
1 3
240
1
200
220
180
3 2
1 Bahut recevant les rafraîchissements et la documentation
150
150
145
145
2 Desserte (téléphone, sous-mains, stylos) 3 Paperboard permettant de visualiser les points à discuter, les argumentaires et l’évolution des échanges
Certaines réunions sont très spontanées, d’autres planifiées de longue date. Elles ont lieu dans tous les contextes et à tous les niveaux de l’organigramme. Elles peuvent être strictement internes ou impliquer des interlocuteurs externes. De façon générale, il faut évitér des espaces de réunion trop excentrés : la distance
Pour une réunion sur un mode ‘familial’, les six à huit participants peuvent prendre place autour d’une table standard, pour autant que son plateau ait au moins 120 cm de large ou de diamètre, afin que chacun dispose d’un espace suffisant. Une table ronde offre les avantages exposés plus haut. Une table rectangulaire,
s’avère dissuasive. Aussi est-il préférable de rapprocher au maximum lieux de réunion et postes de travail des utilisateurs les plus directement concernés. Souvent, les espaces de réunion sont ainsi intégrés au plan de chaque étage, dans lequel ils s’inscrivent en termes de modularité et de second œuvre (cloisons, portes, planchers, éclairage).
dotée éventuellement de petits côtés rayonnés permettant d’accueillir au besoin jusqu’à dix participants, est une bonne alternative – pour autant que l’espace aux jambes ménagé par la structure soit suffisant sur toute la périphérie du plateau.
En termes de dimensionnement et d’aménagement, le nombre standard de participants constitue le critère de base. Autour d’une table trop grande, un petit groupe se sentira un peu perdu, tandis qu’un sureffectif entraîne un sentiment de confinement très désagréable et peu propice à des échanges fructueux.
Il est toujours utile de prévoir un paperboard – équipement aussi classique que pratique et efficace. Un bahut à tiroirs permet par ailleur de stocker de la documentation et les différents matériels, des stylos au bloc de recharge pour le paperboard. Lorsque la salle de réunion sert aussi de coin détente lors de la pause de midi, le bahut permet également de ranger la vaisselle nécessaire.
35
4 Lorsque le nombre de participants varie souvent et
Salle de réunion pour 8 à 10 participants
dans de fortes proportions, les tables modulaires – par opposition aux configurations fixes – présentent un intérêt évident. De simples étriers permettent de solidariser les tables tout en assurant le guidage du câblage le long du piètement. Selon la configuration choisie, la modularité du système optimise la polyvalence de l’espace disponible.
1
3 4
2
1 Sièges empilabes à piètement luge 2 Écran plat mobile 3 Bahut pour la documentation, le matériel, etc. 4 Paperboard
36
Espaces conférence et salles de réunion classiques
470
470
200
590
590
470
120
118
590
2
4
336
1
110
118
270 110
3
168
130
120
140
130
180
130
130
Échelle 1:100 / Dimensions en cm Taille de la pièce : 30 m²
Ici, des tables de petite dimension – elles sont moitié moins grandes que les tables principales –
de prévoir des possibilités de connexion courants forts/courants faibles en nombre suffisant, soit
Un système audiovisuel mobile vient compléter l’équipement. Lorsqu’il n’est pas utilisé, il se
jouent le rôle ‘d’électrons libres’. Pour varier la capacité d’accueil de la configuration, il suffit de les rajouter. Le reste du temps, rangées contre le mur, elles servent à déposer objets et documents. Les participants peuvent procéder eux-mêmes à la reconfiguration du système, sans intervention extérieure ni outils.
au sol, soit intégrées aux plinthes. Sur la configuration présentée, des filets placés sous les plateaux remplacent les chemins de câbles classiques. Ils sont très polyvalents, qu’il s’agisse d’accueillir un excédent de câblage, une alimentation ou un chargeur, voire de débarrasser tout simplement le plateau de documents et d’objets dont on n’a pas un usage immédiat.
range facilement et n’interfère pas avec les autres utilisations de l’espace.
nal et précieux : il permet de créer jusqu’à quatre postes de travail temporaires. L’intérêt d’une telle
Le dessin épuré des tables à quatre pieds correspond à l’archétype le plus strict de la table. La
complexes. En situation ‘postes de travail’, les sièges empilables peuvent être rangés dans un
possibilité est évident au sein de structures très évolutives, mais aussi pour offrir à certains colla-
modularité de la composition n’en est qu’augmentée. Le contexte seul détermine l’utilisation
coin de la pièce. Quant aux sièges de travail, leur cadre de dossier semi-rigide tendu de résille élas-
borateurs – la force de vente en est le meilleur exemple – un poste de travail lorsqu’ils sont de passage dans l’entreprise, et cela sans nécessiter un aménagement permanent utilisé seulement
du mobilier, tantôt table de réunion, tantôt ensemble de postes de travail, tantôt table de repas lors de la pause de midi. Il en va de même des autres meubles, choisis dans des finitions et
tique épouse la morphologie de l’utilisateur sans entraver sa liberté de mouvement. L’utilisation de résille permet en outre, même en implantation dense, de préserver une forme de transparence
sur un mode sporadique. La seule contrainte est
des hauteurs assorties à celles des tables et non moins polyvalents.
et de légèreté particulièrement agréables sur le plan esthétique.
De plus, le dispositif présente un avantage origi-
Les sièges choisis associent des versions empilables à piètement luge et des sièges de travail réglables en hauteur. Ces derniers n’étant destinés qu’à une utilisation temporaire, la préférence a été donnée à l’esthétique, que souligne l’absence de mécanismes de réglage volumineux et
37
91–102
Les sièges dans le contexte des salles de réunion
42–53
64
61
91–102
42–53
Module = Largeur de la chaise + 15 cm
68
63 112–123
42–53
68
65
1
4 Dans un souci de cohérence dicté par les principes d’identité visuelle de l’entreprise, il est logique de choisir des sièges tous issus d’une même gamme. Pour répondre à toutes le variantes d’usage, une telle gamme comprend en règle générale des sièges de travail avec et sans accoudoirs, des sièges à piètement luge et des sièges visiteurs à quatre pieds ou à piètement traîneau. Une telle gamme répond aux exigences fonctionnelles tant d’un poste de travail ou d’une salle de formation que d’un espace conférence. Pour choisir le siège le mieux adapté, il faut prendre en compte notamment la durée moyenne des réunions, le nombre de participants et la nécessité ou non de disposer d’une réserve importante de sièges. Plus les réunions ont tendance à se prolonger, plus il est important de privilégier le confort et la liberté de mouvement.
Sièges pivotants
Dans des espaces de réunion à vocation
Conçus pour répondre aux critères
très statutaire, des sièges luxueusement
ergonomiques d’un siège de travail, il
finis, particulièrement larges, habillés
est important qu’ils bénéficient d’un
de tissus ou de cuirs haut de gamme et
système d’inclinaison synchronisée de
éventuellement dotés de dossiers hauts
l’assise et du dossier. Cette caractéristi-
sont particulièrement appropriés. Lors-
que est en effet très appréciable lors de
qu’ils sont équipés de patins plutôt que
réunions prolongées. Lorsqu’une réu-
de roulettes, le ressort de rappel de
nion dure deux heures et plus, la liberté
l’assise assure un parfait alignement
de mouvement influe directement sur
des sièges non utilisés.
la capacité de concentration des participants. Au-delà d’une assise dynamique
Matières et finitions
sur le principe décrit plus haut, une
Les revêtements tissu les mieux adaptés
coque d’assise souple et un cadre de
sont en pure laine ou en fibres naturel-
dossier semi-rigide tendu de résille per-
les mélangées de type laine et coton.
mettent de parfaire l’ergonomie du
Des tissus relativement légers sont
siège – quelle que soit la morphologie
à privilégier, car ils épousent mieux la
de son utilisateur du moment. Un tel
forme du corps. Pour la structure,
cadre de dossier tendu de résille associe
choisir l’aluminium moulé sous pression
à une esthétique épurée et rigoureuse
(par exemple pour les croisillons de
une transparence visuelle très bienve-
piètement) ou une matière synthétique
nue et une excellente ventilation.
comme le polypropylène permet de gagner du poids tout en optimisant la qualité, la longévité et les possibilités de recyclage final.
38
Espaces conférence et salles de réunion classiques
88
78 44
43
57
54
56
58
85
78
43
57
56
44
54
58
106 (15 x)
Sièges visiteur à quatre pieds
Matières et finitions
Dans les salles de réunion et de sémi-
La structure d’un siège à piètement
naire, des sièges visiteur à quatre pieds
luge est réalisée en tube d’acier laqué,
sont une alternative envisageable ; ils
chromé brillant ou chromé mat selon
peuvent être complétés par des sièges
la finition de la table. Pour les versions
d’appoint. Idéalement, ces derniers
empilables, la finition chromée brillant
seront empilables. Dans les deux cas,
s’impose, car elle est seule à être
les entraves au mouvement liées à la
largement insensible aux frottements
conception statique de la structure
liés aux manipulations : même au terme
doivent être compensées par une pause
d’années d’utilisation, elle demeurera
toutes les heures.
quasiment exempte de toute altération.
Matières et finitions
La finition chromée brillant possède
La structure de sièges à quatre pieds
également de longue date une conno-
n’impose guère de contraintes techni-
tation statutaire. De plus, son pouvoir
ques. Toute matière suffisamment résis-
de réflexion affine visuellement la
tante peut être utilisée, en particulier
structure du siège.
les profilés alumiminium, les tubes en
98
2
acier, le bois et les résines de synthèse,
Sièges à piètement traîneau
ces différentes matières étant de plus
Leur structure toute en finesse et leur
combinables. Il convient cependant de
légèreté corollaire les prédestinent aux
veiller aux impératifs d’une réparation
espaces de réunion informels, au sein
éventuelle et du recyclage du siège, ce
desquels ils constituent une alternative
qui conduit à éliminer, dans la mesure
très probante aux sièges à quatre
du possible, la mise en œuvre de
pieds ou à piètement luge. En version
matériaux composites. Les matériaux
empilable, ils se prêtent idéalement à
produits industriellement offrent les
l’équipement en implantation dense
meilleurs garanties de précision des
de salles polyvalentes, d’espaces de
assemblages et de longévité. Le bois,
formation et de conférence. Ils offrent
pour sa part, joue la carte des ressour-
une variabilité optimale et permettent
ces renouvelables.
notamment de stocker des sièges d’appoint dans un minimum d’espace.
Sièges à piètement luge
Équipés d’une assise et d’un dossier en
Cette variante de siège se prête tant à
résille tendue, ils offrent un bon confort
un usage de type visiteur qu’à l’équipe-
pour une durée n’excédant pas 75
ment de salles de réunion et de sémi-
minutes.
naires. Sa structure en cantilever offre une élasticité qui se traduit par un bon
Matières et finitions
confort et incite à changer fréquemm-
La structure d’un siège à piètement
ment de posture, un aspect très impor-
traîneau est généralement réalisée en
tant sur le plan de l’ergonomie. Sa
fil d’acier chromé brillant sur le principe
plage d’utilisation dans de bonnes con-
d’une cage indéformable intégrant
ditions de confort atteint 90 minutes
l’assise et le dossier. L’utilisation d’une
selon les revêtements choisis. Au sein
résille élastique tendue souligne encore
d’une gamme donnée, il est en général
la finesse du dessin tout en offrant une
judicieux de disposer également d’une
ventilation optimale. Très léger, un
version empilable.
siège de ce type est particulièrement facile à manipuler et peut être empilé en piles très compactes sans risquer
Illustrations : Siège de travail pivotant de la gamme Modus (1); siège de la gamme Sito à piètement luge et table DinA (2)
d’abîmer la résille, même en cas de manipulations tres fréquentes. 39
Les tables individuelles dans le contexte des salles de réunion
180 150 125
120
73
73
120
180, 150, 125
240 180 1
Tables individuelles
Pour les tables rectangulaires, une
meilleure solution est d’opter pour des
rants, l’acier inoxydable est une bonne
Afin que chacun ait suffisamment de
structure en position médiane associée
plateaux orthogonaux à chants droits.
solution, sachant qu’il est recomman-
place pour participer dans de bonnes
à un cadre ou à des traverses longitudi-
Des étriers permettent de les solidariser
dable d’opter pour une finition résis-
conditions sans gêner son vis-à-vis, il
nales permet de maximiser l’espace aux
et d’assurer ainsi la stabilité de l’ensem-
tante aux éraflures et aux chocs.
convient d’opter pour des tables en
jambes. De plus, l’esthétique épurée
ble.
profondeur 120 cm. Des tables à
d’une telle table s’harmonise bien avec
plateau rond favorisent idéalement les
une pièce de petite dimension, qui se
Matières et finitions
Des matières comme le linoléum, le
échanges. Monté sur une colonne cen-
retrouverait ‘écrasée’ par une table trop
La structure est souvent réalisé en alu-
stratifié et le placage bois permettent
trale maximisant l’espace aux jambes, le
massive. Sur un plan plus général, la
minium anodisé, laqué ou chromé
de mettre la table en harmonie avec le
plateau peut atteindre jusqu’à 180 cm
table à quatre pieds demeure une solu-
brillant, le piètement proprement dit
concept global d’aménagement. Une
de diamètre. Une embase massive
tion aussi archétypale que contempo-
étant généralement en aluminium poli
variante supplémentaire, d’inspiration
assure la stabilité de l’ensemble. En
raine. Il faut cependant veiller à privilé-
ou chromé brillant. Les chants bois
particulièrement contemporaine : la
règle générale, plus une table se rap-
gier, le cas échéant, des structure aussi
– matière agréable au toucher – sont
combinaison de plateaux en médium
proche de la forme ronde, plus elle est
minimalistes que possible, afin de ne
dotés d’un profilé antichoc, fonctionnel
teinté dans la masse avec une structure
conviviale et plus elle permet de varier
pas pénaliser l’espace aux jambes. Dans
et esthétique : son coloris noir con-
à quatre pieds en acier..
le nombre de participants. À l’inverse,
tous les cas – sachant que même les
trasté affine visuellement le plateau.
plus la forme de la table est allongée,
constructions les plus récentes ne
plus l’accent est mis sur les participants
garantissent pas une parfaite planéité
Idéalement, les structures à quatre
assis aux deux extrémités – ce que des
des planchers – des vérins de compen-
pieds comportent un cadre invisible en
petits côtés rayonnés, dans le cas d’un
sation sont indispensables. Lorsque le
acier et les plateaux dotés de chants
plateau rectangulaire, atténuent quel-
cahier des charges prévoit de pouvoir
droits sont conçus pour une juxtaposi-
que peu.
juxtaposer et combiner les tables, la
tion bord à bord. Pour les pieds affleu-
40
Espaces conférence et salles de réunion classiques
Finition des plateaux
Les volumes de rangement dans le contexte des salles de réunion 59,4
2
118
59,4
42
73
168
84
84
42
53
59,4
68
94,5
Volumes de rangement
Des éléments indépendants et recombi-
finition ‘neutre’ de type métal laqué.
Des bahuts dotés de portes éventuelle-
nables permettent au besoin d’adapter
Enfin, des plateaux assortis aux tables
ment coulissantes, de tiroirs et d’étagè-
la configuration aux impératifs fonc-
– y compris sur le plan des finitions de
res – et qui appartiennent souvent à
tionnels du moment. Des roulettes
chant – accentuent encore l’harmonie
une gamme polyvalente de mobilier de
facilitent le processus, mais peuvent
globale du concept d’aménagement.
bureau – se prêtent également à l’amé-
engendrer un alignement quelque peu
nagement de salles de réunion. Pour
approximatif des éléments juxtaposés.
accentuer la dimension statutaire de
À noter : des meubles conçus pour une utilisation en isolé se distingueront
l’aménagement, il est judicieux d’assor-
Matières et finitions
idéalement par une apparence essen-
tir le plateau des meubles de range-
Dans le cas d’un mobilier modulaire,
tiellement identique sur les quatre
ment à celui des tables. Une gamme
des matériaux faciles à usiner avec pré-
faces.
modulaire permet de créer des con-
cision s’avèrent avantageux – par exem-
cepts d’aménagement personnalisés
ple des profilés verticaux en aluminium
comprenant par exemple des vitrines
extrudé associés à des étagères en tôle
avec ou sans éclairage intégré. Ici aussi,
d’acier. L’intégration aux profilés d’une
il est indispensable que les éléments
alimentation électrique éventuelle per-
de mobilier soient dotés de vérins de
met de mettre en œuvre des systèmes
compensation.
d’éclairage halogène basse tension. Les profilés seront anodisés naturel ou chromés brillant pour s’harmoniser
3
avec la structure des tables. Les façades privilégient quant à elles soit un revêtement assorti aux plateau, soit une
Illustrations : sièges Sito à piètement luge et table de la gamme 635 (1) ; bahut de la gamme Conrack (2) ; chaises empilables à piètement traîneau de la gamme Aline et table DinA (3)
41
Espace conférence pour 12 participants
4 L’espace conférence classique destiné à accueillir 12 participants ou plus est généralement partie intégrante d’une strate hiérarchique : des participants de rang égal s’y retrouvent périodiquement entre eux. Souvent, de tels espaces offrent une vue agréable et une qualité d’éclairage basée sur une lumière naturelle généreuse. Selon le niveau de reponsabilité des utilisateurs au sein de l’entreprise, l’aménagement est plus ou moins statutaire, mas il se distingue généralement d’un espace de travail standard par la qualité des finitions – typiquement au niveau des revêtements de sol et des habillages muraux. L’espace intègre un éclairage modulable et des équipements conçus pour recevoir des supports
3
didactiques multimédia. Sur un plan genéral, il est recommandable que l’alliance des formes, des matières
2
et des couleurs fasse l’objet d’une mise en harmonie rigoureuse.
1
Des trappes intégrées permettent de raccorder les ordinateurs portables des participants aux boîtiers de connexion situés sous le plateau. Si les connexions incluent un mode ‘Show me’, chaque participant peut accéder à tour de rôle 4
au système de visualisation directement depuis son ordinateur et en partager les contenus avec l’ensemble de l’assistance.
Lorsqu’un projecteur pour supports ‘papier’ analogiques est utilisé, la desserte qui le reçoit permet également de déposer les documents à projeter.
42
Espaces conférence et salles de réunion classiques
920 Échelle 1:100 / Dimensions en cm
500
160 180
Taille de la pièce : 46 m² Superficie utile : 41 m²
180 4
1
Surface de projection : 5 m² 2
130
180
3
160
150
150
1 Desserte pour rafraîchissements assortie au bahut
L’écran peut être occulté par un système de panneaux coulissants. Un deuxième jeu de panneaux coulissants optionnels permet de placer un tableau d’affichage ou un tableau blanc face à l’assistance. Pour respecter la cohérence visuelle de l’aménagement, la matière et la couleur des panneaux sera assortie aux autres éléments de mobilier. Un équipement multimédia complet intégrera également une caméra numérique sur pied installée sur une desserte spécifique. Elle permet de visualiser des documents ‘papier’ ou des objets. Son principe la rapproche de la rétroprojection, mais elle est sensiblement plus versatile et n’est pas liée à un emplacement fixe. Elle n’est en effet tributaire que d’une alimentation secteur et d’un câble de raccordement au
2 Bahut recevant la réserve de rafraîchissements, la documentation et le téléphone. 3 Trappes d’accès intégrées et boîtiers de connexion pour ordinateurs portables 4 Desserte équipée d’un projecteur pour supports analogiques.
projecteur numérique.
De plus en plus, même les salles de conféence classiques intègrent des supports de visualisation multimédia : ils permettent aux participants d’aller à l’essentiel sans perdre de temps. À noter à ce propos : les plus puissants des projecteurs ne peuvent rivaliser avec la lumière du jour. Il faut par conséquent prévoir un système conçu pour la réguler et l’atténuer. Dans un aménage-
teur, il faudra utiliser un projecteur nettement plus puissant, au prix d’un niveau sonore et d’un dégagement de chaleur sensiblement supérieurs. Par ailleurs, l’intervenant ne pourra pas se placer entre le projecteur et l’écran, sous réserve de genérer une ombre portée qui occulterait une partie de l’image.
ment de ce type, il est important de trouver le bon équilibre entre les exigences techniques des
Pour un surface de projection, le paramètre critique est la distance maximum entre l’assistance et
supports multimédia et l’harmonie du concept d’aménagement global. Un écran occupant un mur entier permet, dans un tel cas, de dissimuler
l’écran. Pour un format 4:3 et dans de bonnes conditions de projection en termes de luminosité et de contraste, elle ne devrait jamais dépasser
les divers équipements – système de rétroprojection, pupitre de commande et équipements mobiles de type projecteur etc.
six fois la largeur de l’écran. Celle-ci, à son tour, dépend de la hauteur de la pièce, sachant que le bord inférieur de l’écran doit se trouver à 120 cm du sol au minimum.
Lorsque la profondeur de la pièce est insuffisante pour installer un système de rétroprojection, un projecteur numérique monté au plafond constitue une bonne alternative. Cela étant, pour obtenir la même luminosité qu’un rétroprojec-
Un plateau de table de forme tonneau offre par rapport à un plateau droit un meilleur contact visuel entre participants. La table, longue ici de 510 cm, est dotée d’une structure en position centrale, garante d’un excellent espace aux jambes. Les sièges conférence pivotants permettent aux participants tantôt de se faire face, tantôt de se tourner vers l’écran sans changer la position de leurs sièges. Un bahut permet de ranger les documents et éventuellement la vaisselle, tandis que les dessertes facilitent l’accès des participants aux rafraîchissements.
Il en résulte la formule suivante : Hauteur sous plafond - 120 cm = hauteur de l’écran Hauteur de l’écran x 4/3 = largeur de l’écran Largeur de l’écran x 6 = distance maxi. écran-public
43
Espace conférence pour 12 à 16 participants
4 Il n’est pas rare que des espaces conférences – en particulier lorsqu’ils sont très statutaires – rompent la modularité du bâtiment qui les abrite, allant jusqu’à faire saillie en façade. Très souvent, ils sont alors de forme particulière, et la table est conçue pour reprendre elle-même les contours de l’espace conférence. Une structure modulaire articulée permet de s’affranchir de toutes contraintes, ou presque, en matière de forme et de dimension du plateau – qu’il soit carré, rectangulaire, rond, en anneau, elliptique, et cette liste n’est pas limitative. Cette solution présente en outre l’avantage de combiner la précision et la qualité d’une structure produite en série avec un plateau dans une finition ébénisterie de très haut de gamme.
Le plateau ouvert en étrave est en harmonie avec la géométrie spécifique de l’espace. Deux écrans plats intégrés au mur assurent la visualisation des contenus multimédia.
Dans cette configuration compacte, le plateau de table en tonneau repose sur quatre pieds en T seulement. Un écran mobile, facile à rapprocher des participants si nécessaire, permet de visualiser les contenus multimédia.
44
Espaces conférence et salles de réunion classiques
980
750
170
160 1050
190
600 360
220 590
286 190
205
230
160
360
Échelle 1:125 / Dimensions en cm
220
Taille de la pièce : 45 m²
Échelle 1:125 / Dimensions en cm Taille de la pièce : 66 m²
Les plateaux de forme elliptique, en étrave ou en tonneau favori-
Dans l’exemple de gauche, la forme relativement compacte de la
sent les interactions entre participants. Deux exemples en sont présentés ici : une table de forme tonneau longue de 360 cm et large de 180-220 cm reposant sur quatre pieds en T seulement, et une table en étrave longue de 509 cm pour une largeur de 205-286 cm reposant sur six pieds à embases rondes. Les deux configurations sont dotées de chemins de câbles basculants fixés sous le plateau. Ils permettent d’ordonner les câblages courants forts/courants faibles qui tendent très vite à se multiplier ; des limiteurs de tension et des connecteurs facilitent la mise en place des équipements multimédia dans les meilleures conditions esthétiques et techniques.
table permet d’utiliser un écran plasma 50”. Bien que relativement petit, il peut être rapproché suffisamment de la table pour que la distance maximale entre l’écran et les participants n’excède pas 4 m. Lorsqu’il n’est pas utilisé, l’écran est simplement rangé le long du mur. Dans des configurations imposant une distance écran-assistance plus importante, la réalisation d’un mur d’image à partir d’écrans juxtaposés permet de rétablir le rapport tailledistance évoqué plus haut. Les sièges seront de type pivotant ou à quatre pieds, ces derniers, pour autant qu’ils soient empilables, présentant l’avantage de
La structure articulée qui solidarise les éléments de piètement
pouvoir stocker des sièges d’appoint dans un minimum d’espace. Une reprise de l’essence de placage du plateau de table pour les
minimise le nombre de pieds requis. Cela assure un excellent espace aux jambes et facilite l’entretien des sols. Ici, le galbe des
façades et les plateaux des volumes de rangement, ainsi que – le cas échéant – pour les accoudoirs, accentue le côté statutaire et
côtés et les extrémités du plateau rayonnées permettent de varier le nombre des participants très facilement – tout en préservant l’avantage que représente une configuration statique, toujours en parfaite harmonie avec les proportions de l’espace dans lequel elle s’inscrit.
cossu de l’aménagement.
45
4 Lorsque le contact visuel entre les participants est
Espace conférence pour 18 à 22 participants
un facteur important au même titre que la possibilité de présenter des informations, les tables fixes en fer à cheval complétées par une table pliante mobile sont une solution élégante. D’une façon générale, dans les configurations à plateau ouvert, notamment en fer à cheval ou en anneau, l’utilisation de voiles de fond évitera aux participants se sentir ‘observés’ de la tête aux pieds. De plus, les voiles de fond permettront de dissimuler le câblage et les accessoires techniques fixés sous le plateau. Lorsque chaque participant n’a pas à partager sa portion de plateau avec un vis-à-vis direct, une profondeur de plateau de 90 à 105 cm est suffisante. Dans l’exemple présenté ici, les segments de
2
plateau, les cadres de structure et les piètements constituent des éléments modulaires définissant le nombre et l’emplacement des participants.
3 1
6 4
46
Espaces conférence et salles de réunion classiques
5
890
890
890
225 225
180
225
890 225
2
1
105
120
465
250
225
180
105
120
465
225
3 6 5 200
180
180
1 Bahut recevant la réserve de rafraîchissements, la vaisselle et la documentation
200
180
180
Échelle 1:125 / Dimensions en cm Taille de la pièce : 75 m²
2 Desserte pour rafraîchissements ou stylos et fournitures 3 Écrans plats fixés au mur 4 Voiles de fond dissimulant les jambes des participants 5 Boîtiers de connexion affleurants pour ordinateurs portables 6 Table pliante sur roulettes dotée d’un chemin de câbles et d’un boîtier de connexion intégrés
Les développements en matière d’écrans plats ont été tels qu’aujourd’hui, il va pour ainsi dire de soi d’en équiper toute salle de réunion – pour autant qu’elle ne soit pas trop grande. La juxtaposition de plusieurs dalles pemet par ailleurs de visualiser en simultané des contenus différents – une possibilité séduisante par exemple lors d’une visioconférence, pendant laquelle il est possible de consulter en parallèle des sites internet ou d’afficher des informations complémentaires. Lorsque – au-delà de l’accès à l’information – l’écran sert à intervenir en temps réel sur des données informatiques, des écrans tactiles et/ou pouvant être pilotés depuis l’ordinateur portable de chaque participant grâce à une liaison informatique intégrée sont la solution la plus appropriée.
Ici, le choix s’est porté sur des sièges à piètement luge empilables aux proportions généreuses. L’arête supérieure horizontale du dossier contribue à la linéarité très sobre de l’ensemble sièges-table. Un bahut et une desserte destinée aux rafraÎchissement et aux fournitures viennent compléter l’aménagement. Si ce dernier n’inclut pas un équipement multimédia, il convient de prévoir un paperboard – tant la visualisation immédiate des contenus et des contributions de chacun est indispensable pour que chaque participant s’implique activement. Ici aussi, une harmonie poussée en termes de matières et de finitions valorise le concept d’aménagement.
47
Espace conférence pour présentations et visioconférences
2 1
Échelle 1:100 / Dimensions en cm Taille de la pièce : 48 m²
3 4
1 Desserte pour rafraîchissements et fournitures 2 Écran plat fixé au mur, caméra numérique ét enceintes 3 Boîtiers de connexion affleurants pour ordinateurs portables 4 Écran plat intégré en affleurement du module de commande des fonctions visioconférence Table de conférence en fer à cheval orientée vers un écran plat ; elle peut accueillir 9 à 11 participants dans un espace conçu spécifiquement
740
pour les présentations multimédia et la visioconférence.
145
640
1
350
4 Portée par les progrès de la transmission des données 4
via internet et par la baisse du coût du matériel, la visioconférence est entrée dans sa phase de maturité :
3
les images floues et vacillantes et les décalages entre le son et l’image appartiennnent définitivement au passé ! L’équipement de base aux deux extrémités de la liaison
145 360
internet comprend un écran, une sonorisation et une caméra numérique dotée d’un objectif grand angle. Selon la taille de la pièce, le support de visualisation peut être une dalle numérique (diagonale d’écran :
150
230
minimum 50”), un écran classique ou un écran de rétroprojection. Lorsque la caméra est bien centrée par rapport à l’écran, le face-à-face virtuel des participants est quasiment parfait et les conditions optimales de l’échange sont ainsi réunies.
48
Espaces conférence et salles de réunion classiques
Dans de nombreuses entreprises, le recours aux technologies multimédia va aujourd’hui de soi. En parallèle aux possibilités de visualiser des informations ou des contenus – qu’ils soient analogiques ou numériques – la visioconférence est une application particulièrement séduisante de ces nouvelles technologies. La mondialisation a rendu monnaie courante la coordination d’équipes délocalisées tout comme les contacts commerciaux et techniques à distance en temps réel. Dans un tel contexte, visualiser son interlocuteur est un facteur décisif de confiance et d’efficacité des échanges. Cela rend la visioconférence bien plus conviviale qu’une classique conférence téléphonique. De plus, la visioconférence permet de montrer des documents et des objets, ce qui augmente de beaucoup la dynamique, la précision et la
La configuration en fer à cheval présentée ici repose sur quatre embases rondes seulement, reliées par des traverses extrudées pouvant atteindre jusqu’à trois mètres de portée. Les supports de plateau coulissent dans les traverses et sont disposés de telle sorte que toutes les connexions et le câblage puissent être placés dans des chemins de câble basculants. L’avantage de ce dispositif : il permet de placer à l’abri du regard tous les accessoires, chargeurs, alimentations, connecteurs, excédents de câblage qui, tout particulièrement dans une salle à vocation multimédia, deviendraient vite très disgrâcieux. Les quatre trappes d’accès en finition ébénisterie permettent chacune à deux participants de se connecter aux réseaux courants forts, vidéo, audio, USB et d’activer la fonction ‘Show me’. Cette dernière permet à chaque partici-
pertinence du débat.
pant, comme nous l’avons vu plus haut, d’accéder directement à l’écran de visualisation partagé depuis son ordinateur portable. Intégré à la partie transversale du fer à cheval, le poste de commande est doté d’un écran plat rabattable à commande motorisée. Sur sa face arrière, il est plaqué bois pour s’intégrer
Pour garantir les conditions d’une interaction bien partagée, il ne faut pas dépasser, en principe, dix participants de part et d’autre. Lorsque les visioconférences sont fréquentes, il est judicieux d’équiper la salle de réunion d’une table fixe orientée vers l’écran. La table en fer à cheval présentée en page 44 se distingue par des plateaux latéraux légèrement rayonnés ; ceux-ci facilitent les échanges entre voisins de table. La caméra est intégrée à la dalle de visualisation murale ; ce type de caméra couvre en général un angle de 60 à 90° sans distorsion notable. La largeur maximale de la table dépend de trois paramètres – la diagonale de l’écran, la focale de l’objectif de la caméra et la distance entre l’écran et la partie transversale du plateau en fer à cheval. La position legèrement en diagonale des plateaux latéraux permet à chaque participant de voir parfaitement l’écran et d’être vu par ses inter-
parfaitement au plateau en position rabattue. Le mécanisme de motorisation, l’écran et le clavier sont montés sur un cadre autoporteur ; fixé directement sur la structure, il déleste le plateau. La double interface – écran tactile et clavier – permet de gérer toutes les fonctions du système multimédia, de la projection de DVD jusqu’à l’accès internet. Une fonction supplémentaire permet de gérer en parallèle les fonctions de type domotique – protection solaire, température ambiante etc.
locuteurs délocalisés. Il est aussi possible d’utiliser des caméras sur rotule à reconnaissance sonore : elles s’orientent alors automatiquement vers le participant qui prend la parole.
média, l’aménagement joue la carte statutaire en conjugant finitions ébénisterie, structures chromées brillant et raffinement des tissus et des cuirs mis en œuvre.
Grâce à des sièges dotés de ressorts de rappel, les dossiers se repositionnent d’eux-mêmes parallèlement à la table. Compte tenu du caractère très haut de gamme de l’équipement multi-
Jusqu’à 10 participants, un seul microphone omnidirectionnel est suffisant. Quant à la sonorisation, elle est généralement installée à proximité de l’écran pour créer un couplage son-image aussi naturel que possible.
49
Visioconférences
4 Les espaces de visioconférence dédiés gagnent à créer autant que faire se peut un effet de continuité avec les espaces délocalisés auxquels ils sont reliés. Cela optimise le naturel et la qualité des échanges. Les équipements techniques et l’éclairage répondent à des impératifs proches de ceux d’un plateau de télévision : ils sont choisis et conçus pour correspondre au mieux à la configuration de l’espace et à son aménagement.
1
4
3
2
Espace de visioconférence pour 6 à 9 participants ; sa configuration est spécifiquement étudiée pour ‘gommer’ au maximum la distance réelle entre les participants en donnant l’impression d’un espace partagé.
50
Espaces conférence et salles de réunion classiques
Échelle 1:100 / Dimensions en cm Taille de la pièce : 48 m²
1000
590
140
1
210 3
rupture perçue entre les espaces réel et virtuel. Même si l’économie réalisée ne devait représenter que 20 % des frais de voyages engendrés par les déplacements d’une partie des participants, un tel espace aurait tôt fait de s’amortir.
2
190 750 4
130
120
1 Dalle vidéo fixée au mur, caméra et enceintes 2 Boîtiers de connexion montés en affleurement pour ordinateurs portables 3 Poste de commande équipé d’un écran informatique rabattable 4 Desserte pour fournitures et/ou rafraîchissements
La mondialisation des activités économiques – et les contacts qui en découlent entre interlocuteurs situés aux quatre coins du monde – a provoqué une augmentation très sensible des voyages d’affaires. Ils engendrent pour les collaborateurs concernés, qui occupent souvent des postes élevés, des contraintes, une fatigue et une perte de temps et de productivité considérables – sans compter les frais de déplacement proprement dits et l’impact négatif sur l’environnement, notamment lors de voyages en avion. Pour pallier ces nombreux inconvénients, un nombre croissant d’entreprises aménagent désormais des espaces de visioconférence dédiés. Ils sont conçus pour éviter au maximum toute sensation de discontinuité entre les deux espaces conférence connectés l’un à l’autre – en minimisant la
Idéalement, la taille de l’écran est calquée sur la largeur de la table semi-elliptique, afin de créer un effet de table en anneau avec les participants délocalisés. Pour y parvenir dans les meilleures conditions, l’écran de rétroprojection (la solution la plus adaptée ici), est monté dans la longueur de la pièce, à l’inverse d’une salle de réunion conventionnelle. Une sonorisation sophistiquée et des caméras synchronisées prennent en compte tous les paramètres critiques, notamment le nombre de participants et leur répartition autour du plateau de la table. Il faut veiller à choisir des coloris plutôt sombres pour les murs de la pièce, afin que les visages ressortent bien : en cas de murs trop clairs, le correcteur d’exposition automatique de la caméra aurait tendance à sous-exposer les visages. Les systèmes muraux de sonorisation de nouvelle génération évitent les interférences et sont faciles à intégrer de façon très discrète. Le système vidéo et le plateau semi-elliptique sont configurés et disposés de telle sorte que les deux moitiés de l’ellipse – la partie réelle et la partie virtuelle – donnent l’illusion de se rejoindre. Le plateau est posé sur une structure nécessitant un nombre réduit d’éléments de piètement : cela offre un excellent espace aux jambes et permet de répartir librement les participants, afin d’éviter un effet de ‘place vide’. En matière de sièges, les recommandations rejoignent celles formulées en page 45.
51
4 Dans les espaces à vocation polyvalente, utilisés pour
Espace de visioconférence multifonction
part en mode visioconférence ou multimédia, mais destinés le reste du temps à accueillir des réunions de type classique, une table reconfigurable s’impose. Dans le second cas, les participants seront installés sur tout le périmètre de la table, tandis qu’en mode visioconférence, la table sera reconfigurée pour permettre à tous de faire face à la caméra et à l’écran.
3
2
4 6
1
3
2
5 4 Table de réunion ovale pour 12 à 14 participants, convertible en table de visioconférence.
52
Espaces conférence et salles de réunion classiques
1
7
Échelle 1:100 / Dimensions en cm
850
Taille de la pièce : 62 m²
780
120 1
850
0
300
780 1
2
2
49
180
3
30°
490
3
180
4
120 300
4
185
185
230
175
L’une des extrémités de la table est constituée par un plateau rond 1 Bahut pour rafraîchissements, vaisselle et documentation 2 Desserte pour fournitures 3 Dalles vidéo fixées au mur 4 Paperboard comme support de discussion et de visualisation des idées 5 Voiles de fond 6 Boîtiers de connexion montés en affleurement pour ordinateurs portables 7 Poste de commande des fonctions visioconférence monté en affleurement et équipé d’un écran informatique rabattable
monté sur une structure en arc, aux extrémités de laquelle sont fixés deux segments de plateau pivotants montés sur roulettes. Leur pivotement permet de créer une table en V orientée vers l’écran. Un telle table peut être équipée de tous les accessoires techniques décrits au chapitre précédent ; le câblage est installé de telle sorte à de permettre aux plateaux latéraux de pivoter sans contrainte. Le plateau rond peut être monté soit sur un piètement central, soit sur une structure tripode. Cette dernière est à privilégier en cas d’intégration d’un poste de commande avec écran rabattable : elle n’interfère pas avec le montage des équipements et assure la stabilité nécessaire. Le choix des finitions et des matières obéit aux règles générales de l’aménagement d’espaces conférence. Des sièges sur roulettes facilitent la conversion entre utilisation classique et mode visioconférence. Pour éviter de perturber la linéarité de l’aménagement, il est recommandable de choisir des sièges à hauteur d’assise fixe et accoudoirs non réglables. 53
4 Les réunions sont d’autant plus formalisées que le
Espace conférence pour 32 participants
nombre des participants est important : il est nécessaire de se conformer à des règles précises pour assurer et maintenir l’efficacité des échanges entre 20 participants et plus. Afin de préserver – en dépit des disparités hérarchiques – la dynamique et la motivation du groupe, il est important que chaque participant se sente impliqué de la même façon. La meilleure solution est une table ronde ou ovale – selon la configuraion des lieux. Si la distance entre participants atteint 12 m et davantage, un système de sonorisation est nécessaire. Il permettra même aux participants peu rompus aux exercices réthoriques de prendre efficacement la parole et d’être compris de tous. En cas de fonction multimédia intégrée, il faut veiller à une hauteur sous plafond suffisante pour pouvoir installer un écran correctement dimensionné.
1
2 3 Espace conférence avec mezzanine (vestiaire, coin détente et toilettes à l’étage) ; table de conférence modulaire de forme ovale intégrant une table individuelle. Capacité : 32 participants.
54
Espaces conférence et salles de réunion classiques
4
Échelle 1:125 / Dimensions en cm
1640
Taille de la pièce : 158 m² 180
960
1
1200 600
1 Desserte pour rafraîchissements 2 Boîtiers de connexion montés en affleurement pour
2
ordinateurs portables
3 4
3 Microphones de la sonorisation intégrée
180
4 Élément de plateau mobile permettant d’accéder à l’intérieur de l’ellipse 220
220
Lorsque les participants sont nombreux, il est important d’instaurer des modes et des règles de fonctionnement précis : l’efficacité des échanges et la qualité des résultats sont à ce prix. Ainsi, on en arrive vite au stade où il faut demander la parole, voire prédéfinir la séquence des interven-
Détail pratique : pour permettre d’accéder à l’intérieur de l’anneau formé par le plateau, ne serait-ce qu’à des fins d’entretien des sols, il est important d’intégrer, comme ici, un segment de plateau amovible ; parfaitement assorti au reste de la table, il est mobile pour faciliter
tions. Des microphones sont généralement utiles, sachant qu’il faut les doter d’une fonction marche/arrêt pour que les inévitables conversations informelles entre voisins de table ne perturbent pas l’ensemble des participants. Les tables rondes ou elliptiques contribuent à estomper les rapports hiérarchiques et favorisent les échanges entre voisins de table. Dans l’exemple présenté, les segments de plateau modulaires et leurs
l’accès au maximum.
structures correpondent respectivement à deux et trois participants par module.
associé aux qualités ergonomique de l’assise dynamique. Cela permet de minimiser la fatigue que génèrent les réunions prolongées. Des ressorts de rappels intégrés maintiennent automatiquement les dossiers dans l’alignement des chants de la table.
Des voiles de fond peuvent atténuer la gêne que suscite, le cas échéant, le fait que les jambes des participants, placées sous un plateau traité toute en finesse, restent intégralement visibles. À noter : cette gêne est très variable selon la relation qu’entretiennent les participants entre eux et selon la culture d’entreprise prévalente.
Sur les plateaux, des boîtiers de connexion voisinent avec les microphones. Ils permettent aux participants de connecter leur ordinateur ou d’autres équipements électroniques. Les sièges pivotants, particulièrement statutaires, sont dotés d’un coussinage très confortable
55
4 Lorsque le nombre de participants augmente, les
Espace conférence associant tribune et table pour 45 participants
espaces conférence tendent à se subdiviser en auditorium d’une part et en tribune de l’autre. Installés sur la tribune dans un ordre régi par leurs fonctions respectives, les intervenants sont assistés par un système de visualisation combinant un projecteur numérique monté au plafond et un écran placé derrière eux. Les contenus de la projection s’affichent en simultané sur les écrans intégrés à la table derrière laquelle ils siègent. Une deuxième rangée de sièges permet d’asseoir latéralement du personnel auxiliaire ou des intervenants éventuels en surnombre.
1
4
5
2
3
Espace conférence avec mezzanine : table en fer à cheval et table sur tribune constituée de modules fixes intégrant les équipements multimédia.
56
Espaces conférence et salles de réunion classiques
Échelle 1: 200 / Dimensions en cm Taille de la pièce : 300 m²
1830
250
1640
5
1
1200
2
820
4 3 274
1 Desserte pour rafraîchissements 2 Boîtiers de connexion montés en affleurement pour ordinateurs portables 3 Microphones de la sonorisation intégrée 4 Tribune : écrans plats rabattables à commande motorisée intégrés 190
5 Emplacements réservés aux assistants
1360
et aux traducteurs 220
250
Dans les espaces conférence de grandes dimensions, l’aménagement comprend en général une tribune réservé aux intervenants
En matière de table, la solution à privilégier est une configuration fixe fabriquée sur mesure. Ici, les angles fortement rayonnés
et un auditorium destiné au reste de l’assistance. Sur la tribune, la disposition des intervenants reprend le plus souvent l’archétype de la Cène, la personne au sommet de la hiérarchie se retrouvant au centre, entouré des autres intervenants en ordre hiérarchique décroissant. Losqu’un écran de projection/de rétroprojection est installé derrrière les intervenants, ceux-ci peuvent animer et suivre en parallèle la présentation sans se retourner, grâce à des écrans rabattables intégrés au plateau.
atténuent les connotations hiérarchiques liées à la position des participants et favorisent le contact et le dialogue. Une structure de type médian libère au maximum l’espace aux jambes et supprime toute contrainte de répartition des sièges. En outre, elle facilite l’entretien des sols.
Au sein de la partie auditorium, les participants sont fréquemment regroupés selon leurs fonctions respectives. Lorsque l’assistance se subdivise elle-même entre participants actifs et simples auditeurs, ces derniers, au même titre que les traducteurs éventuels (s’il n’y a pas de cabines spécifiques), sont installés sur une deuxième rangée de sièges.
Des trappes d’accès aux connexions intégrées en affleurement concilient technique et esthétique. Les finitions de plateau et de structure disponibles en termes d’ébénisterie, de formes de chants et de piètement permettent de varier le style d’aménagement entre classiquement cossu et très contemporain. Cela vaut également pour les sièges : si l’ergonomie est une constante impérative, le style, lui, va de modèles au coussinage généreux évoquant un confort luxueux plutôt conventionnel jusqu’à des sièges aux lignes épurées faisant la part belle à la transparence et à la légèreté. Ici, des sièges à dossier tendu de résille et croisillon de piètement à roulettes conjuguent élégance et praticité.
57
90°
90° 45
45
La configuration des tables de conférence
°
°
75, 150, 225
90 110, 120, 135
180
90, 105, 120
90, 105, 120
105, 120
210 150
73 225
240
90, 105, 120
180
+ 75, 150, 225
+180
4 Traditionnellement, l’aménagement des espaces conférence reflète souvent les goûts du ou des décideurs et leur vision personnelle d’un espace à vocation statutaire. Cela n’implique pas forcément de réaliser une table sur mesure. En effet, une gamme large de plateaux combinables permet d’adapter la forme et la taille de la table à la configuration des lieux et aux souhaits du donneur d’ordre – en offrant un grand choix de combinaisons à partir de modules standardisés. Les variantes d’ébénisterie et de finition de la structure permettent de personnaliser en parallèle l’esthétique de la table.
Illustration : Table modulaire de la gamme Logon et fauteuil de la gamme Modus
58
Espaces conférence et salles de réunion classiques
Les tables de conférence
Les configurations en fer à cheval ou en
Trois paramètres déterminent la forme
périmètre fermé gagnent souvent à être
des tables de conférence : la configura-
équipées de voiles de fond. Au-delà de
tion des lieux, le type de réunion et le
leur fonction d’écran, ils dissimulent les
degré d’interaction souhaité. La combi-
câblages courants forts/courants faibles,
naison d’éléments modulaires standar-
les connecteurs et, le cas échéant, les
disés offre une très grande souplesse :
équipements informatiques intégrés.
chaînages linéaires, formes en étrave ou en fer à cheval, périmètres fermés
Des structures à traverses médianes ou
etc.
cadres intégrés aux plateaux préservent l’espace aux jambes sur toute la péripherie de la table – y compris aux extrémités.
90, 180, 270 max. 335
90, 120
90, 180, 270
max. 340 90, 120
73
90, 120
max. 300 59
Les tables de conférence sur mesure
Quelque modulaire que puisse s’avérer
Matières et finitions
inoxydable poli peuvent cependant, par
la combinaison d’éléments standard,
Pour des tables de moyenne dimension,
leur effet miroir, se révéler indiscrètes.
la réalisation de tables sur mesure est
la combinaison de traverses et de
Dans un tel cas, une finition laquée ou
une option technique à ne négliger en
profilés extrudés verticaux avec des
brossée est préférable. La possibilité de
aucun cas. Dans un tel contexte, une
piètements et des supports de plateau
dimensionner librement les traverses et
structure modulaire articulée, conçue
en aluminium moulé sous pression est
de varier sans contraintes les angles
autour de profilés extrudés faciles à
la solution la plus appropriée. Selon le
d’assemblage permet de réaliser des
dimensionner et de supports de plateau
concept d’aménagement, le choix peut
configurations très originales à partir de
coulissants, offre un choix presque
s’orienter vers quatre types de finition :
modules standard.
illimité de formes et de configurations.
anodisée pour les profilés verticaux,
Lorsque le plateau est constititué de
laquée, polie ou chromée brillant. Cette
Les finitions des chants – bombés, en
nombreux segments, il est judicieux
dernière variante, la plus résistante aux
biseau, droits etc. – offrent, combinées
– au-delà des indispensables vérins de
marques d’usure, est particulièrement
aux variantes de revêtement des pla-
compensation au niveau du piètement –
recommandable pour les piètements
teaux, des alternatives nombreuses en
de pouvoir ajuster très précisément les
proprement dits. De plus, son haut
termes de style. Pour les plateaux
plateaux pour obtenir une parfaite
pouvoir réfléchissant affine visuellement
modulaires, par exemple, des chants en
planéité. De plus, ce système permet
la structure.
multiplex avec protection antichoc inté-
de prémonter toute la structure et
grée, agréables au toucher, sont une
d’installer les accessoires techniques et
Lorsque les plateaux ont une portée
excellente solution. En matière de fini-
le câblage avant le montage final du
importante, il est préférable d’utiliser
tion des plateaux, le choix entre ébénis-
plateau.
des éléments verticaux en tube d’acier
terie, linoléum ou stratifié prendra en
en liaison avec des piètements en T ou
compte les autres composantes de
des embases rondes en acier. Ici aussi,
l’aménagement global et l’intensité des
les possibilités de finition sont très
sollicitations auxquelles sera soumis le
diverses. Les embases rondes en acier
mobilier.
Les segments de plateaux ont chacun
Structures à traverse simple pour
une fonction spécifique selon leur
plateaux jusqu’à 90 cm de profondeur
position – terminale, intermédiaire
et segments de plateau compris entre
ou en angle. Les supports de plateau
75 et 225 cm de large.
permettent de solidariser les segments
60
Espaces conférence et salles de réunion classiques
bord à bord de façon à faire coïncider
Structures à traverse double pour
exactement le point de jonction des
plateaux de 105 à 120 cm de profon-
plateaux avec la position d’un élément
deur et segments de plateau compris
de piètement.
entre 90 et 225 cm de large.
1
Pour les tables de conférences montées
Traverses pouvant être solidarisées
sur une structure à traverses, les con-
entre elles : ouverture du compas
traintes de dimension et de forme sont
compris entre 90 et 180° ; profondeur
minimales. Les traverses en profilé
du plateau comprise entre 90
extrudé, placées en position médiane et
et 120 cm, portée maximum des
solidarisées entre elles par des compas,
traverses : 300 cm.
sont montées sur des colonnes de piètement et reçoivent en nombre variable des supports de plateau coulissants. Ce principe offre une versatilité exceptionnelle. La position des segments de plateau est largement indépendante de celle des 2
colonnes de piètement, pour autant que le porte-à-faux latéral du plateau par rapport à la colonne de piètement
Illustrations :
n’excède pas 45 cm.
Table modulaire de la gamme Travis (1) ; Table modulaire de la gamme Logon et sièges Modus Conference (2)
61
Les fauteuils conférence
Une approche statutaire du siège conférence conduit à privilégier les structures en bois massif, en lamellé-collé, en aluminium ou en acier. Les finitions ébénisterie contribuent tout particulièrement à créer une atmosphère très haut de gamme. En outre, la tendance aux Etats-Unis, en Australie et en Asie est aux bilans écologiques globaux des immeubles tertiaires – mobilier compris. Aussi, les possibilités de réparation, de rénovation et de recyclage en fin de vie du produit gagnent-elles en importance, au même titre que l’utilisation de matériaux renouvelables pour la structure, le coussinage et les revêtements. C’est dire l’importance que ces critères sont appelés à prendre – et prennent déjà dans certaines parties du monde. Pour un siège conférence, au-delà des composantes esthétiques et statutaires, confort et ergonomie sont des paramètres essentiels – tant les participants sont souvent mis à rude épreuve par la durée des réunions et l’intensité des débats. Dans ce contexte, la corrélation entre rembourrage généreux et confort n’est qu’apparente : elle est bien moins garante d’un confort véritable que la souplesse calculée du dossier et la présence d’un support lombaire. Lorsque la position des participants est appelée à varier, des sièges pivotants – ou des sièges à piètement fixe légers et faciles à manipuler – sont les solutions qui s’imposent. Les sièges pivotants gagnent également du terrain dans les environnements conférence classiques. Dans ce dernier cas, une hauteur d’assise fixe contribuera à l’élégance de l’ensemble et évitera les marques d’usure sur des accoudoirs trop souvent entrés en contact avec le chant de la table. À l’inverse d’un poste de travail informatique, une table de réunion ne contraint pas à garder une position fixe, tout au contraire, rendant ainsi superflu un système de réglage de la hauteur d’assise.
62
Espaces conférence et salles de réunion classiques
Le coussinage et les revêtements doivent pour leur part faire l’objet d’une attention particulière – compte tenu de la durée de certaines réunions. Le cuir continue d’être le revêtement statutaire par excellence. Même sa patine, après des années d’utilisation, peut être considérée comme un facteur valorisant qui souligne la pérennité de l’entreprise. En revanche, le cuir n’offre pas de ventilation digne de ce nom et, en fonction de la température ambiante, son toucher froid ou chaud n’est pas des plus agréables. Un alternative sont les textiles à base de microfibres imitant le cuir retourné et dotés d’une bonne capacité de ventilation. Quant au matériaux de rembourrage, il faut qu’ils résistent à la condensation et contribuent eux aussi à une bonne ventilation. Une doublure en feutre permet de diminuer l’usure par friction et améliore la ventilation. Il est aussi possible de mettre en œuvre de la fibre de coco et du latex naturel. Sachant que les revêtements n’ont pas – ni sur le plan du style, ni sur celui de la résistance mécanique – la même longévité que la structure, il est essentiel qu’ils soient amovibles pour remplacement. L’intérêt est double : redonner aux sièges – pour un budget relativement faible – quasiment l’aspect du neuf et minimiser l’impact environnemental. Les accoudoirs doivent pouvoir supporter aisément une partie du poids de l’utilisateur lorsqu’il les sollicite pour se relever. Leur revêtement doit être agréable au toucher ; ainsi, pour esthétiques qu’ils puissent paraître, les accoudoirs en tube d’acier non gainé sont froids au toucher et peu agréables à l’usage. À l’inverse, le bois, les matières synthétiques grainées et les habillages tissu ou cuir constituent, en fonction des spécificités du concept d’aménagement, autant d’options parfaitement adaptées. Selon les critères d’identité visuelle et les principes propres à l’entreprise, les espaces conférence se fondent dans le concept d’aménagement global ou au contraire s’en démarquent. Dans le premier cas, le recours des sièges conférence issus d’une gamme large est la meilleure solution, dans l’autre, toute latitude est donnée en termes de choix d’un siège parfaitement en phase avec la vocation et le style spécifique de l’espace conférence concerné.
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61
95
91–102
92–102
45
42–53
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59
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112–123
108–118
45
42–53
42–52
60
68
65
67
63
1
Sièges pivotants
dos et favorise la circulation. De plus,
pour une consommation d’énergie
Ils présentent l’avantage de favoriser
l’assise dynamique permet d’incliner
bien moindre que lors de sa production
les changements de posture, ce qui
le buste vers l’arrière sans comprimer
initiale. Le bilan environnemental du
améliore le confort tout en facilitant les
la face postérieure des cuisses ni avoir
siège s’en trouve amélioré d’autant.
contacts visuels entre participants. Les
le sentiment de glisser vers l’avant.
piètement sur patins peuvent se con-
Compte tenu de variations de morpho-
En matière d’assise et de dossier, les
tenter de quatre branches, ceux sur
logie parfois considérables d’un utilisa-
solutions techniques ne manquent pas.
roulettes doivent en comporter cinq.
teur à l’autre, il importe de pouvoir
Le principe du cadre tendu de résille est
Les piètements sur patins sont plus
régler la force de rappel du dossier.
particulièrement séduisant : il confère
élégants et permettent d’aligner parfai-
Ce principe est préférable aux systèmes
au siège des lignes fines et épurées,
tement les dossiers des sièges en enfi-
d’inclinaison à crantage, qui ne favori-
une élégante transparence, une grande
lade. Équipés d’un ressort de rappel
sent guère les changements de posture
capacité d’adaptation à la morphologie
automatique en option, ils se reposi-
et produisent un effet dépareillé à
de l’utilisateur et une qualité de ventila-
tionneront d’eux-mêmes parallèlement
l’issue de la réunion. À l’inverse, des
tion très appréciable selon le climat. Les
au chant de la table. Dans le cadre
dossiers à ressort de rappel reprennent
coussins plats surpiqués constituent
d’une réunion très formelle, un support
d’eux-mêmes leur position initiale.
une option particulièrement valorisante.
d’assise fixe peut s’avérer approprié
Au-delà de l’ergonomie, l’esthétique
Si l’on privilégie, à l’inverse, des sièges
– pour autant qu’il soit associé à une
n’est pas, bien entendu, à négliger :
aux mensurations généreuses et au
Illustrations
dossier semi-rigide intégrant un support
un dessin épuré et sobre accentue l’élé-
style plus statutaire, des structures
Sièges pivotants, gamme Modus Conference (1);
lombaire. L’ensemble saura créer les
gance du siège et lui évite d’être perçu
moussées et un coussinage à soufflet
conditions d’une ergonomie adapté à
comme une ‘machine à s’asseoir’.
ou à coutures plates constituent une
Sièges pivotants, gamme Ligne FS (2)
la morphologie de l’utilisateur et lui 2
excellente alternative.
assurer un maintien adéquat. Dans tous
Matières et finitions
les cas, il est indispensable de prévoir
Structure et mécanisme se doivent de
La mise en œuvre de matériaux de
une pause après 90 minutes au plus.
mettre en œuvre des matériaux dura-
rembourrage et d’habillage ventilés et
bles et usinés avec un maximum de
durables – qu’il s’agisse de mousse, de
Dans un contexte de réunions appelées
précision, deux gages essentiels de la
non-tissé, de tissu ou de résille hautes
à se prolonger, les sièges dotés d’une
pérennité du siège et de la pertinence
performances – contribue de façon
assise dynamique sont particulièrement
de l’investissement initial. L’aluminium,
décisive à l’agrément et aux qualités
appropriés : ce dispositif permet de
plus léger que l’acier, offre tout un
ergonomiques du siège.
varier en continu et de façon synchrone
choix de finitions – anodisée naturel,
l’angle formé par l’assise et le dossier.
polie, chromée ou laquée. En outre,
Cela permet de solliciter à tour de rôle
l’aluminium se prête idéalement au
les différentes parties des jambes et du
recyclage, sans perte de qualité et
63
L’intégration des sièges aux espaces conférence
91
85
43
65
61
40
63
62
1
Illustrations : Sièges à piètement luge de la gamme Sito et tables Palette (1, 2) ; Fauteil conférence Versal à quatre pieds (3); Fauteil à piètement traîneau
Sièges à piètement luge
Au même titre que les sièges pivotants,
Matières et finitions
Dans une exécution haut de gamme et
les options techniques sont nombreuses :
Sur le plan de la structure, les possibi-
généreusement dimensionnée, ce type
dossier et assise tendus, coussinage inté-
lités comprennent généralement des
de siège s’intègre bien aux environne-
gral sur une coque en résine de synthèse
finitions laquée, chromée brillant
ments conférence classiques. Son élasti-
ou en contreplaqué moulé, ou encore
ou chromée mat (assortie, pour cette
cité intrinsèque offre un bon confort
cadre tendu et rembourrage mousse
dernière, aux piètement de table en
tout en préservant la finesse du dessin
conventionnel – pour ne citer que les
aluminium poli). Une structure à
de la structure. Dans une finition de
principales options possibles. En matière
jambes de force permet de minimiser
piètement assortie à celle de la table,
d’habillage, les possibilités vont de
le diamètre du tube en acier faisant
les sièges à piètement luge confèrent à
la résille tendue jusqu’aux classiques
cantilever. Selon la nature des sols, les
l’aménagement une note d’originalité
coussins à soufflets, en passant par des
patins seront souples (sols durs), dotés
discrète qui les démarque des variantes
coussins plats rapportés.
d’inserts en feutre (parquets) ou durs
plus conventionnelles. Les dossiers
(moquette, sachant qu’ici, une exé-
à bord supérieur droit reprennent les
cution sans patins ne présente pas
lignes horizontales des plateaux et
d’inconvénients fonctionnels). Quant
contribuent à l’élegance sobre et rigou-
aux revêtements, les règles définies
reuse de l’aménagement.
pour les sièges pivotants s’appliquent aussi aux sièges à piètement luge.
64
Espaces conférence et salles de réunion classiques
de la gamme Signo (4)
2
87 43
59
57 97
43
59
58
Sièges conférence à quatre pieds
de choisir des sièges dont la structure
de règle. En liaison avec des matériaux
Classiques entre les classiques, les
est conçue pour éviter le marquage des
agréables au toucher, par exemple des
sièges de ce type sont dotés par défini-
revêtements en position empilée.
coques en contreplaqué moulé finition
tion de piètements fixes. Aussi, plutôt
ébénisterie et/ou des accoudoirs en
que le mouvement, ce sont la souplesse
Sièges à piètement traîneau
lamellé-collé, il est possible de conju-
calculée du dossier et la qualité du
La structure très rigide de type ‘cage’
guer originalité des alliances de matiè-
rembourrage qui déterminent le confort
de cette catégorie de sièges permet de
res et finesse du dessin. De plus, la
du siège. Compte tenu des limitations
mettre en œuvre des fils métalliques de
finition ébénisterie permet d’assortir les
intrinsèques qui en découlent, il est
très faible section. Il en résulte un des-
sièges aux plateaux de table par appli-
recommandable, lorsqu’on utilise de
sin tout en finesse, que vient souligner
cation d’une lasure sur base aqueuse
tels sièges, de prévoir une pause au
le dossier habillé de résille semi-trans-
de teinte appropriée.
minimum toutes les 75 minutes.
parente. Ici, l’alliance d’une coque d’assise élégamment galbée, réalisée en
Lorsque la structure est métallique, la
Pour favoriser les changements d’orien-
contreplaqué moulé finition ébénisterie,
meilleure solution est de l’hamoniser
tation des sièges en fonction du point
et d’un coussinage intégré confère au
avec celle de la table en choisissant la
de focalisation du débat et pour pou-
siège une esthétique presque résiden-
finition appropriée – par exemple ano-
voir se lever et s’asseoir facilement, il
tielle. Il convient ainsi particulièrement
disée, laquée ou chromée brillant. En
importe de choisir des sièges légers et
bien aux salles de réunion de petite
cas d’accoudoirs bois, un rembourrage
dotés d’accoudoirs offrant de bonnes
taille utilisées par des participants régu-
rapporté préservera le rendu chaleureux
possibilités de préhension. Parmi les
liers. Dans le contexte plus anonyme de
d’une finition ébénisterie bien visible.
matériaux de structure offrant la
grands espaces conférence, un tel siège
Quant au rembourrage de l’assise et
résistance nécessaire, on trouve le bois
pourrait en revanche s’avérer peu en
du dossier, il inclura le cas échéant des
massif ou lamellé-collé, l’aluminium et
phase avec le formalisme de rigueur.
matériaux renouvelables, comme la
l’acier ; ce dernier, plutôt lourd, est
83 44
fibre de coco et le latex naturel. Sur le
généralement cantonné aux pièces très
Matières et finitions
plan de la ventilation, des options de
sollicitées comme les supports d’assise.
Pour les sièges à quatre pieds, le bois,
coussinage et du remplacement des
l’aluminium et le contreplaqué moulé,
revêtements, les indications valables
Losqu’il est judicieux de disposer de
éventuellement associés à l’acier pour
pour les sièges pivotants et à piètement
sièges d’appoint, des sièges à quatre
les cadres et les supports d’assise,
luge s’appliquent également aux sièges
pieds empilables sont la solution à privi-
offrent de nombreuses possibilités
à quatre pieds et à piètement traîneau.
légier. Une détail important : il importe
tant sur un mode mono-matériau que combiné. Pour les sièges à piètement
64
59
traîneau, le fil d’acier rond chromé est
3
4 82 43
66
56
4 Lorsque des espaces conférence de dimension relative-
Espace conférence modulable et équipements multimédia intégrés pour 22 participants
ment grande ne reçoivent que sporadiquement des groupes de 20 participants ou plus, il est rationnel de les doter d’une cloison mobile. Elle augmente de beaucoup la versatilité de l’espace – en permettant d’accueillir également, sans qu’il se sente perdu, un petit groupe et de faire, au besoin, se cotoyer deux groupes en toute indépendance. Ainsi, un tel espace peut – au-delà de sa vocation première – remplacer deux petites salles de réunion.
2 1
3
4
7
6 Le plus grand des deux espaces résultants inclut un écran proportionné pour permettre d’utiliser intégralement l’espace décloisonné. Dans le plus petit des deux, un projecteur numérique mobile utilisant simplement le mur comme surface de projection est une alternative envisageable à l’installation d’un projecteur fixe au plafond.
66
Espaces conférence et salles de réunion classiques
5
Échelle 1:125 / Dimensions en cm
À l’évidence, un espace segmentable doit disposer de deux accès. Idéalement, il doit également permettre de régler indépendam-
Taille de la pièce : 79 m² Superficie utile : 70 m² Débarras : 9 m²
140
1180
210
600
ment éclairage et température d’ambiance. De plus, les deux sous-espaces doivent disposer de fenêtres. Quant à la cloison, il importe qu’elle soit parfaitement intégrée à l’aménagement sur ses deux faces. À noter : la plupart des cloisons sont prévues pour offrir une insonorisation suffisante en cas de réunions simultanées.
1 2
180
4 210 90
100
3
150
220
entre eux les équipements techniques des plateaux en quelques gestes.
140
1180
L’aménagement de l’espace doit tenir compte des exigences de la modularité. Ainsi, les plateaux seront faciles à solidariser, mais aussi à reconfigurer. Pour un maximum de souplesse, il est préférable de choisir des modules autonomes dotés chacun d’un piètement plutôt que des systèmes faisant alterner tables et plateaux intermédiaires. Grâce à des piètements démontables compatibles avec tous les plateaux, il est très facile de passer d’un format de table à un autre. Les plus récents systèmes modulaires intègrent tous les équipements techniques – chemins de câbles basculants, boîtiers de connexion courants forts/courants faibles etc. ; les faisceaux de liaison en bouts de plateau permettent de raccorder
600
210
Des sièges conférence empilables sont le complément idéal d’un tel aménagement : ils n’occupent qu’un espace minimum lorsqu’ils ne sont pas utilisés – sans pour autant sacrifier ni le confort ni la dimension statutaire.
7
5 210
6
150
150
150
180
L’espace situé derrière l’écran n’accueille pas uniquement le rétroprojecteur et les équipements afférents. Il sert également de débarras, permettant ainsi d’entreposer à l’abri des regards les tables et les sièges en surnombre. Deux dessertes indépendantes, le paperboard et un bahut servant de réserve pour les rafraîchissements viennent compléter l’aménagement de cet espace conférence modulable.
1 Desserte pour rafraîchissements assortie au bahut 2 Bahut pour réserve de rafraîchissements, vaisselle et documentation 3 Paperboard servant de support visuel à la discussion de groupe et à la réflexion thématique 4 Table de conférence modulaire à vocation statutaire intégrant en affleurement des boîtiers de connexion 5 Table de conférence raccourcie par suppression de trois modules 6 Desserte pour l’équipement de visualisation 7 Débarras permettant de stocker temporairement les plateaux, les piètements de table et les sièges en surnombre
67
Espace conférence doté d’une table modulaire pour 16 à 24 participants
Table conférence statutaire de forme octogonale ; boîtiers de connexion pour deux participants intégrés et écrans plats rabattables à commande motorisée pour les participants installés dos à l’écran principal.
1
Le rajout de quatre plateaux rectangulaires – trois dotés de boîtiers de connexion et le quatrième équipé d’un écran plat – permet d’augmenter de huit le nombre des participants.
4 Dans une salle de réunion à vocation statutaire destinée à accueillir un nombre variable de participants, il est essentiel de disposer d’un aménagement dont la modularité n’est pas obtenue aux dépens de l’esthétique. Le plateau en anneau octogonal (diamètre 460 cm)
2
peut être élargi pour accueillir 24 participants autour d’une table de 650 cm de diamètre. La rigidité intrinsèque des plateaux mis en œuvre les affranchit d’une structure rapportée : ils reposent directement sur des pieds de section carrée, positionnés en affleurement aux quatre coins de chaque plateau. L’ensemble est très stable, et la configuration présentée offre une
3
avantage particulièrement appréciable : tous les équipements techniques intégrés aux plateaux peuvent être raccordés entre eux en quelques gestes lors du rajout des tables nécessaires pour faire passer la capacité à 24 participants.
1 Débarras recevant les sièges, les plateaux et les pieds de table en surnombre 2 Desserte pour rafraîchissements et fournitures 5 4
3 Bahut pour réserve de rafraîchissements, vaisselle et documentation 4 Table modulaire dotée de boîtiers de connexion intégrés en affleurement et d’écrans plats pour les participants installés dos à l’écran principal 5 Projecteur numérique installé au plafond
68
Espaces conférence et salles de réunion classiques
Aux échelons supérieurs de la hiérarchie, les salles de réunion prennnent une dimension
Malgré la sophistication des équipements techniques intégrés, la modularité est préservée par
Pour rajouter des plateaux, il suffit de déverrouiller les pieds, de déconnecter momen-
emblématique qui, souvent, suggère la stabilité et la pérennité. Dans cette perspective, des plateaux massifs associés à des piètements épurés et volontairement archétypaux suggèrent l’invariance en conjuguant sur un mode très prégnant expression statutaire et dimension esthétique. Des trappes de connexion en finition ébénisterie, intégrées en affleurement et des écrans rabattables à commande motorisée, intégrés eux aussi en affleurement, mettent toutes les ressources des NTIC à disposition des participants. Tout naturellement, ce sont les participants installés dos à l’écran principal (et disposant d’écrans intégrés pour suivre la projection) qui dirigent les débats.
le principe de pieds faciles à déverrrouiller et à placer à cheval entre deux plateaux. Deux pieds supplémentaires suffisent ainsi pour rajouter un plateau – pour autant que les raccordements techniques soient, eux aussi, faciles à reconfigurer.
tanément les faisceaux, d’intercaler des segments de plateau et deux pieds supplémentaires par segment rajouté, puis de verrouiller et de connecter à nouveau l’ensemble. En quelques instants, la capacité d’accueil de la table passe ainsi à 24 participants, sans que rien ne laisse deviner qu’il s’agit d’une table à configuration variable.
Dans la configuration en anneau présentée ici, la forme octogonale est obtenue par juxtaposition de 8 segments de plateau fabriqués sur mesure. Ils sont reliés par des pieds de table placés à cheval à la jointure de deux segments de plateau. Des chemins de câbles sont installés à demeure sous les plateaux : ils assurent – à l’aide de trois faisceaux de liaison qui se connectent en quelques gestes – l’accès de chaque participant à l’ensemble des connexions courants forts/
En harmonie avec le style d’aménagement, le choix des sièges s’est porté ici sur des modèles pivotants à roulettes. Les sièges, les plateaux et les pieds de table en surnombre sont entreposés dans le débarras situé derrière l’écran.
courants faibles.
Échelle 1:125 / Dimensions en cm Taille de la pièce : 110 m² / Superficie utile : 100 m² / Débarras : 10 m²
1120
1120
260
980
1
165
980
1
650
2
2 460
4 4 5
5
260
3
3 165
90
220
350
90
220
160
69
Les tables modulables
100
90
100
180 104
120 90
73
360
70
Espaces conférence et salles de réunion classiques
180
150
Les tables modulables
de câbles de faible encombrement en
sont deux alternatives classiques. Idéa-
Leur avantage principal : elles peuvent
profilés d’aluminium légers et robustes.
lement, dans l’option placage, le fil du
être – idéalement sans outils – reconfi-
Ils sont basculants à 180° et dotés de
bois sera parallèle aux jointures des
gurées à tout instant. Dans une pièce
connecteurs intégrés ; aux deux extré-
plateaux et les feuilles de placage
dotée d’une cloison de séparation, il est
mités, des faisceaux de liaison assurent
assemblées en mode juxtaposé. Les
judicieux de positionner la table de telle
la connexion des plateaux en série.
pieds de tables en profilé d’aluminium
sorte qu’il suffise de déplacer quelques-
Cela permet – sans aucune perte de
à section carrée sont particulièrement
uns des modules pour reconfigurer
qualité des signaux – de créer des
stables et robustes ; ils sont disponibles
l’aménagement en laissant inchangée
solutions capables d’accueillir jusqu’à
dans diverses finitions, anodisée naturel
l’autre partie de la table. Pour répondre
40 participants.
ou laquée au four gris argent ou noir.
à un tel cahier des charges, un système ingénieux de solidarisation entre
Matières et finitions
plateaux et pieds de table s’avère idéal.
Pour donner aux plateaux autoporteurs la rigidité requise, la mise en œuvre de
Lorsque le cahier des charges prévoit
matériaux de type sandwich ou de pan-
de plus l’intégration des connexions
neaux lattés-collés ou similaires est
courants forts/courants faibles, l’idéal
nécessaire. En matière de finition des
est d’équiper les plateaux de chemins
plateaux, le linoléum et le placage bois
La mise en œuvre d’une platine à baïonnette est une façon élégante de solidariser plateaux et pieds de table. Aux quatre coins de la table, les quatre plots de chaque pied sont verrouillés par la baïonnette correspondante du plateau. Aux jointures intermédiaires de tables modulaires, les pieds sont situés à cheval entre deux plateaux, et la baïonnette de chaque plateau verrouille deux des quatre plots du même pied. Pour des raisons tant esthétiques que fonctionnelles – notamment en termes d’espace aux jambes – il importe de Illustration : Table modulaire Palette et fauteuils de gamme Versal
pouvoir recourir à des plateaux autoporteurs, capables de se passer de toute structure rapportée. À noter : il est essentiel que les pieds soint montés sur vérins de compensation pour obtenir une parfaite planéité des plateaux modulaires. Une gamme diversifiée de pieds de table, tous compatibles avec les baïonnettes intégrées aux plateaux, offre une latitude importante sur le plan esthétique. 71
Espace conférence multimédia modulable pour 36 participants …
4 Sachant qu’il n’y a plus guère de réunion ou de conférence ne faisant pas appel aux supports multimédia et que, de surcroît, l’aménagement et la maintenance d’espaces multimédia est onéreux, il importe de maximiser leur taux d’occupation. Une configuration modulable est une excellente façon d’y parvenir. La modularité poussée des éléments d’aménagement – associée aux progrès tout récents de la connectique de type ‘plug & play’ – permet désormais de modifier très facilement la configuration et le cloisonnement d’un espace conférence multimédia. Au cœur du dispositif :
1
l’alliance entre tables mobiles et pliantes et éléments statiques, chaque table ou segment de plateau étant équipé de toute la connectique courants forts/courants faibles – y compris, le cas échéant, l’accès au réseau informatique.
4 3
2
2 3
72
Espaces conférence et salles de réunion classiques
5
Échelle 1:125 / Dimensions en cm
1220
Taille de la pièce : 134 m² 1 210
1100 120
240
720
2
3
1 Local technique contenant deux écrans de rétroprojection et les éléments de mobilier temporairement en surnombre ; le local permet de ranger également
4
les éléments de cloison ; il est doté de panneaux coulissants permettant de le fermer à clé.
3
2
2 Éléments de plateau fixes ... 3 ... et tables pliantes mobiles dotées de boîtiers 5
de connexion montés en affleurement
170
720
4 Bahut 5 Desserte pour rafraîchissements et fournitures 250
250
250
Jusqu’à tout récemment, il n’était possible de
Ce type de dispositif permet notamment de
doter une table de conférence d’équipements techniques sophistiqués qu’au prix d’une absence quasi totale de variabilité. En pratique, compte tenu de la complexité qu’aurait nécessité une configuration modulaire correspondante, la solution consistait généralement à se doter de plusieurs espaces conférence similaires mais de dimensions différentes, dotés chacun d’une table
scinder une table installée dans un espace conférence doté d’une cloison mobile sans rien sacrifier de son potentiel multimédia.
fixe. Le développement d’une connectique de nouvelle génération permet désormais, associée à des tables modulaires, de créer des configurations souples et mobiles sans aucun compromis au niveau de l’accès à l’ensemble des réseaux courants forts/courants faibles. De telles configurations peuvent accueillir jusqu’à 40 participants.
équipées de chemins de câbles et de boîtiers de connexion spécifiquement conçus pour ne pas interférer avec le pliage du plateau. La connexion avec les modules fixes ne requiert que le raccordement d’un faisceau de trois fils aux extrémités des chemins de câbles.
La configuration idéale sur le plan de la praticité et du facility management consiste à combiner – dans une finition assortie – modules fixes et tables pliantes sur roulettes. Ces dernières sont
73
… et configuration modulable accueillant respectivement 20 et 24 participants
Échelle 1:125 / Dimensions en cm Tailles des deux pièces après segmentation : 72 m² et 62 m²
1
4
2
2 5
3
1
Espace conférence facilement segmentable incluant deux systèmes de rétro-
4
projection. Toute la connectique est
3
modulaire et intégrée aux plateaux des éléments fixes et mobiles. 2
2 5
74
Espaces conférence et salles de réunion classiques
1220
1220 (565)
(650)
1 210
1100
1100
210
120
240
720
2
2
2
3
2
4
4
3 5
170
5
170
720
250
250
250
250
195
160
250
1 Local technique contenant deux écrans de rétroprojection et les éléments de mobilier temporairement en surnombre ; le local permet de ranger également les éléments de cloison ; il est doté de panneaux coulissants permettant de le fermer à clé. 2 Éléments de plateau fixes ... 3 ... et tables pliantes mobiles dotées de boîtiers de connexion montés en affleurement 4 Bahut 5 Desserte pour rafraîchissements et fournitures
Le surcoût par rapport à des installations conventionnelles sans interconnections reconfigurables à tôt fait de s’amortir, si l’on considère que quelques minutes suffisent à une seule personne (sans aucune qualification en matière de réseaux informatiques) pour reconfigurer entièrement un espace conférence. À cela s’ajoute l’augmentation du taux d’occupation permettant d’optimiser l’investissement total. Enfin, l’emprise au sol globalement réduite d’une telle solution polyvalente est particulièrement appréciable en cas d’intégration à un bâtiment existant.
À noter : Pour éviter d’endommager les chants des plateaux lors des manipulations, il est judicieux d’opter pour une finition de chant intégrant un profilé antichoc en élastomère. Pour une séance plénière ou une présentation, l’espace conférence ci-dessus permet d’accueillir 36 ou 27 participants respectivement. En version cloisonnée, on obtient deux espaces conférence d’une capacité de 20 et 24 participants. Pour tirer le meilleur parti de la modularité disponible, des sièges empilables, faciles à entreposer derrière l’écran avec les tables pliantes éventuellement en surnombre, constituent la solution la plus appropriée. 75
Espace conférence modulable, aménagement mixte – statique et mobile
80 cm
1
Idéalement, les tables modulables,
deux côtés de la table. À noter : la
Matières et finitions
réalisées à partir d’éléments fixes et
finition ébénisterie de la trappe et la
Il convient de privilégier des matériaux
de tables mobiles, doivent mettre en
brosse intégrée attestent du soin
robustes et faciles à travailler et à usiner
œuvre des gammes partageant une
apporté aux détails esthétiques.
avec la précision nécessaire, afin d’opti-
esthétique commune – sur le plan
miser la longévité et la qualité des
des finitions de plateau comme de la
Des chemins de câbles de faible encom-
assemblages – en particulier dans le
configuration des structures. Il est bien
brement en profilé d’aluminium laqué
cas des tables pliantes. Des structures
entendu essentiel, à ce titre, que la
facilitent la mise en place – en particu-
combinant aluminium moulé sous
dimension des plateaux procède d’une
lier s’ils sont basculants. Leur finition
pression et colonnes de piètement en
modularité identique. En termes de
assortie à la structure et leur discrétion
profilés extrudés ou en tubes d’alumi-
dimensionnement, il faut que chaque
vont de pair avec un poids réduit, gage
nium (éventuellement équipés de
participant dispose de 80 cm en lar-
de manipulations faciles. À l’intérieur
tenseurs dérivés de la construction
geur, pour une profondeur de plateau
des boîtiers, les connecteurs sont légè-
aéronautique) permettent de concilier
de 120 cm au moins si deux partici-
rement inclinés vers l’utilisateur pour
résistance, légèreté et qualité des
pants se font face. Pour libérer un
faciliter le raccordement et l’accès à la
détails de finition. Le choix des finitions
espace aux jambes généreux et pouvoir
fonction ‘Show me’ en option.
– notamment polie, chrome ou laquée –
asseoir également des participants en
76
permet de mettre la table en harmonie
bout de table, il est judicieux d’opter
Les élements fixes doivent disposer de
avec le concept d’aménagement global.
pour des structures en position
vérins de compensation et les tables
Selon l’usage prévu, on privilégiera les
médiane et des plateaux dotés de
mobiles être dotées de roulettes pivo-
revêtements de plateau en finition ébé-
débords latéraux suffisants.
tantes, verrouillables et généreusement
nisterie ou le linoléum. Un profilé anti-
dimensionnées, afin de faciliter les
choc intégré aux chants évitera la dété-
Une trappe d’accès au boîtier de con-
déplacements – y compris d’une pièce
rioration éventuelle des bords du
nexion intégré en affleurement permet,
à l’autre. Quant à la force de rappel du
plateau au cours des manipulations.
même lorsque la structure pliante
ressort des tables pliantes, elle doit
impose une implantation asymétrique,
réduire au minimum l’effort requis pour
d’accéder aux connecteurs depuis les
plier et déplier le plateau.
Espaces conférence et salles de réunion classiques
120
73
120
120
240
56
240 + 240
Illustrations : Table pliante (1,2) et chaises (2) de la gamme Confair
2
77
Conférence dynamique : atelier multimédia
4 Pour des groupes jusqu’à 22 participants dans un contexte d’interactions et d’échanges intensifs, le principe de la conférence dynamique multimédia est particulièrement séduisant. En associant à un équipement multimédia mobile – incluant un écran à interface interactive – des tables mobiles et pliantes, le concept d’aménagement permet aux participants de créer eux-mêmes ‘leur’ configuration idéale en fonction des impératifs du moment. La table peut ainsi prendre tour à tour la forme d’un fer à cheval facilitant les échanges, passer à une disposition linéaire pour une présentation, ou adopter une configuration fermée dans le cadre de discussions ne nécessitant qu’un recours marginal aux techniques de visualisation.
2
1
4 3 5
6
78
Espaces conférence et salles de réunion classiques
Échelle 1:100 / Dimensions en cm
1340
Taille de la pièce : 110 m² Superficie utile : 98 m² Débarras : 12 m²
820
190
1 4 2
5 90
6 3
190
1 Débarras
260
2 Tableaux d’affichage 3 Pupitre connecté aux réseaux courants forts/courants faibles
150
340
330
4 Tableau d’affichage et desserte pour le matériel de l’animateur 5 Écran mobile – en option avec fonction tactile interactive 6 Tables pliantes mobiles dotées de boîtiers de connexion intégrés
Les modes de fonctionnement dynamiques ne cessent de gagner en importance, et les conférence et réunions ne font pas exception : de plus en plus, des groupes divers se retrouvent pour des échanges directement fondés sur un accès aux technologies et aux contenus multimédia.
Les tables peuvent être juxtaposées en enfilade, dos à dos ou en angle. Elles sont ensuite solidarisées, puis connectées en ligne à l’aide d’un faisceau de câbles couvrant tout l’éventail des connexions courants forts/courants faibles – y compris audio et USB – à partir d’une seule
Plutôt que de prévoir des espaces de taille différente ou de solliciter le facility management pour installer des cloisons, la solution la plus rationnelle est de mettre en œuvre les principes de la conférence dynamique.
connexion table-boîtier au sol.
À la base, il faut disposer d’un local polyvalent de taille moyenne doté des équipements suivants : un écran de rétroprojection mobile et des tables pliantes sur roulettes, équipées chacune de connecteurs courants forts/courants faibles intégrés. Des boîtiers de connexion au sol répartis de façon à permettre de configurer librement l’aménagement viennent compléter le dispositif en servant de relai à la liaison tables-écran.
Les connecteurs intégrés sont facilement accessibles grâce à des trappes montées en affleurement dans les plateaux. Ces trappes doivent également donner accès à un espace permettant de ranger à l’abri des regards chargeurs, alimentations et excédents de câblage – au bénéfice de l’esthétique. Si les connexions intègrent la fonction ‘Show me’, chaque participant pourra, d’une simple pression du doigt et sans quitter sa place, afficher directement sur l’écran de rétroprojection les contenus spécifiques de son ordinateur portable.
79
Conférence dynamique : atelier multimédia
1
5
6 2 4
4
1
6
3
5
2
1 Atelier multimédia sur le principe de la
3
conférence dynamique. Les tables mobiles et 5
les sièges empilables permettent aux participants de configurer eux-mêmes l’aménagement en fonction du nombre de participants et de la nature des interactions et des échanges. À noter : quelle que soit la configuration adoptée, chaque participant peut accéder à l’ensemble des fonctions multimédia.
80
Espaces conférence et salles de réunion classiques
6
1340
Échelle 1:125 / Dimensions en cm Taille de la pièce : 110 m²
280
820
Superficie utile : 98 m²
2
4
Débarras : 12 m²
5
3 1
6 1 Débarras 2 Tableaux d’affichage 3 Pupitre connecté aux réseaux courants forts/ courants faibles 4 Tableau d’affichage et desserte pour le matériel 190
de l’animateur 5 Écran mobile – en option avec fonction tactile interactive 6 Tables pliantes mobiles dotées de boîtiers de connexion intégrés
150
210
200
150/280
820
5 6 1
2
Un rétroprojecteur mobile présente l’avantage d’être toujours idéalement placé, quelle que soit la taille du groupe et la configuration de la table. De plus, à l’inverse de la projection directe, l’intervenant peut se placer devant l’écran sans générer d’ombre portée. Enfin, un écran tactile permet, du doigt ou à l’aide d’un stylet, d’intervenir directement sur les contenus informatiques. Comme précédemment, les chants de table gagnent à être dotés de profilés antichoc, et les sièges empilables à piètement luge sont la solution idéale. Si le mobilier satisfait aux exigences esthétiques requises, il peut même être stocké à l’intérieur du périmètre visible.
190
4
150
150
190
90
820
1
4
3
120
Un espace de ce type est très versatile : son principe et ses équipements techniques lui permettent d’accueillir aussi bien un comité de direction qu’un atelier de travail en groupe.
5
260
6
90 90
150
320
150
300
81
Équipements multimédia Des systèmes modulaires aux solutions intégrées
Dans des espaces reconfigurables et conçus pour une utilisation dynamique, la souplesse de mise en œuvre est le critère essentiel : il s’applique tant au matériel de visualisation qu’aux tables modulaires et aux systèmes d’interconnexion des tables entre elles et avec l’écran. Il est facile de simuler sur plans les divers types d’utilisation : on s’aperçoit très vite qu’un petit nombre de boîtiers de connexion au sol ou au mur est suffisant, sachant que – quelle que soit la configuration – l’alimentation courants forts/courants faibles de tous les plateaux modulaires se fait à partir d’un seul point de raccordement. Avantage supplémentaire : l’installation est à la fois plus économique et plus simple, notamment dans la construction ancienne. Ce système de connexion permet d’intervenir directement au niveau de la table en cas de modifications du câblage, ce qui est plus simple que d’effectuer les modifications au niveau des boîtiers de sol.
82
Espaces conférence et salles de réunion classiques
Passage de câbles intégré
Connecteurs courants forts/
‘Plug & play’
au piètement
courants faibles
L’équipement des boîtiers de connexion
Cette solution est aussi simple et souple
Il est essentiel d’éviter toute équivoque
intégrés au plateau dépend du degré
qu’élegante : le piètement creux abrite
dans ce domaine, en particulier pour un
de sophistication de l’installation. En
à la fois le câblage et les connecteurs.
utilisateur dépourvu de connaissances
matière de connexions courants forts,
Si le pied correspondant est démonta-
particulières et appelé à modifier la
ethernet, audio et USB, un faisceau de
ble, la reconfiguration est encore sim-
configuration des plateaux. À cette fin,
trois câbles suffit pour mettre chaque
plifiée, puisqu’il suffit de le changer de
la forme des fiches doit exclure toute
participant à même d’accéder depuis
position pour le rapprocher au plus près
possibilité de connexion erronée. Les
son ordinateur portable à l’ensemble
du point de raccordement.
équipement multimédia doivent offrir
des équipements – y compris sur un
la même simplicité d’utilisation ; dans
mode interactif.
Piètements amovibles et platines de
cette perspective, les systèmes à com-
solidarisation : voir détails en page 71.
mande tactile sont particulièrement
En particulier, la fonction ‘Show me’
intuitifs et n’exigent en général aucune
permet à n’importe lequel des partici-
formation spécifique.
pants de projeter sur l’écran partagé – sans quitter sa place – les contenus de son ordinateur. Il est en outre possible, en fonction des règles régissant l’utilisation des réseaux informatiques de l’entreprise, de les rendre directement accessibles aux participants.
83
Systèmes de visualisation mobiles dans les espaces de conférence et de réunion
171
4 Au sein d’espaces conférence reconfigurables, le recours à des systèmes de visusalisation mobiles
128
prend tout son sens. En effet, la position de l’écran peut être adaptée à tout moment à la configuration
86
74
de l’espace et au nombre de participants. De plus, la mobilité de tels systèmes leur permet d’être utilisés tour à tour dans des locaux différents.
95
62
80
136
Écrans plats mobiles
Un dispositif capable de localiser la
Un autre critère à prendre en compte
Ils sont généralement montés sur une
position du doigt ou du stylet permet
est la résolution de la dalle numérique.
structure à roulettes directionnelles
d’animer, d’annoter et de modifier la
Les écrans plasma sont avantageux,
dont la finition s’harmonise – tant sur
présentation directement à l’écran –
leur contraste est élevé et leur temps de
le plan esthétique que qualitatif – au
voire de se servir de ce dernier comme
réponse est faible ; mais cette dernière
reste de l’aménagement et du mobilier.
d’un calque posé sur le document
caractéristique n’est pertinente que
À partir d’une diagonale d’écran de
projeté ou comme d’un paperboard
dans le contexte d’images animées.
50”, la lisibilité des textes – pour
électronique. Une capture d’écran
Dans celui d’une présentation – ou plus
autant qu’ils respectent les critères de
suffit alors à numériser l’information
encore d’une intervention en temps
taille habituels dans le contexte d’une
pour la diffuser aux participants,
réel sur des fichiers – la faible résolution
présentation – est assurée jusqu’à
l’archiver ou la joindre à un e-mail.
s’avère pénalisante. Aussi faut-il, dans
une distance de 6 m.
un espace conférence, accorder la À noter : la plupart des écrans plats
préférence aux dalles à matrice active
de grande dimension ont adopté dans
de type TFT. Les meilleures d’entre-elles
l’intervalle le format 16:9. Or cette évo-
n’ont plus grand chose à envier aux
lution ne touche encore qu’un nombre
écrans plasma sur le plan du contraste
restreint d’ordinateurs portables. Cela
et du temps de réponse. En revanche,
peut conduire à des distorsions lorsque
leur résolution est supérieure et le
les données affichées à l’écran ne sont
risque de détérioration en cas d’arrêt
pas converties correctement !
sur image trop prolongé – tel qu’il existe sur les écrans plasma – est inexistant.
84
Espaces conférence et salles de réunion classiques
195
80
137
Rétroprojection mobile
L’avantage est double : la taille de
Les systèmes de rétroprojection
l’écran permet d’installer les partici-
mobiles sont d’une élégance et d’une
pants à une distance pouvant aller
pertinence fonctionnelle difficiles à
jusqu’à 8 m, tandis que l’esthétique
égaler – y compris par les écrans plats
très épurée et la transparence du
de nouvelle génération. Ils sont consti-
système lui permettent de s’intégrer
tués d’une dalle de verre holographique
idéalement aux aménagements très
transparente (diagonale : 70") montée
haut de gamme. Ici aussi, il est possible
sur une structure mobile et d’une unité
de doter l’écran d’une fonction tactile
Illustrations :
de rétroprojection. Celle-ci est placée
offrant les possibilités décrites précé-
Système InterWall, gamme ConAction
sur un support regroupant un projec-
demment.
teur numérique de conception spécifique et un miroir renvoyant l’image vers la face arrière de la dalle.
85
Formation et séminaires 4 L’évolution accélérée des savoirs exige, dans tous les domaines, une remise à jour permanente des compétences. Aussi formations, séminaires et ateliers sont-ils devenus, face aux défis d’un environnement concurrentiel mondialisé, des facteurs clés de la compétitivité. À ce titre, ils jouent un rôle clairement défini et crucial dans le fonctionnement des entreprises. L’aménagement des espaces de séminaire doit répondre au premier chef à des critères didactiques. Très souvent, les types de formation, la méthodologie et le nombre de participants varient dans des proportions importantes. Il est par conséquent nécessaire de prévoir un aménagement versatile et facile à reconfigurer. Cela stimule non seulement l’appropriation des contenus en créant l’environnement qui convient, mais réduit de plus substantiellement les coûts du facility management. 86
Formation et séminaires
J’anticipe une société de l’information et du savoir. Ma vision est celle d’une société qui donne à chacun sa chance de participer aux révolutions du savoir de notre temps. En un mot : il ne faut jamais s’arrêter d’apprendre et il faut avoir la volonté, dans la concurrence mondialisée du savoir, de jouer en première division. Roman Herzog
Espaces d’appropriation cognitive
Les compétences des collaborateurs d’une entreprise ou d’une organisation constituent, dans un contexte mondialisé de l’information et du savoir, le capital le plus précieux de l’entreprise. Dans la plupart des pays industrialisés, et compte tenu du rétrécissement de la pyramide des âges, les ressources humaines sont, déjà, devenues un paramètre stratégique. Par ailleurs, les interrogations périodiques sur la pertinence des formations dispensées dans l’enseignement secondaire et supérieur ne font que souligner le rôle des entreprises dans l’appropriation de compétences nouvelles. Désormais, la dynamique de développement des NTIC et son impact sur le monde du travail et l’environnement concurrentiel font de la formation permanente un critère de compétitivité essentiel. Dans l’entreprise, les systèmes de transmission de l’information et du savoir sont très divers – et tant les cycles de vie de plus en plus courts des produits qu’une concurrence qui va s’intensifiant imposent des formations à intervalles rapprochés. Cet impératif se retrouve à tous les échelons de la hiérarchie – des dirigeants de l’entreprise jusqu’aux simples opérateurs. Les systèmes de formation informatisés et délocalisés sur le principe de l’e-learning permettent certes à chacun d’accéder librement à une didactique structurée. Mais ce mode de formation virtuel ne saurait remplacer les vecteurs plus classiques du savoir. En effet, les interactions et les échanges qu’ils génèrent créent une dynamique d’implication intensive de la part des participants – et facilite ainsi grandement l’acquisition des compétences et leur mise en pratique.
Aussi les exigences en termes d’aménagement sont-elles multiples: les variations du nombre de participants, les positions très diverses de ceux-ci au sein de la hiérarchie, les diverses options didactiques et l’intégration des supports multimédia imposent une versatilité et une souplesse très poussées. En parallèle, la qualité de l’aménagement doit répondre tant aux besoins du personnel exécutant qu’aux attentes des dirigeants de l’entreprise. Force est de constater que, dans de nombreux cas, l’appropriation cognitive reste un phénomène davantage subi que voulu. Cette perception ‘historique‘ – nourrie par une pédagogie passéiste et rebutante que la plupart d’entre nous ont connue – est pourtant sans rapport avec les possibilités actuelles sur le plan de la méthodologie comme des instruments didactiques. Dès lors, pourquoi tant d’hôtels par ailleurs confortables et luxueux accordent-ils aussi peu d’importance à la qualité de l’aménagement de leurs espaces de séminaire ? Comment expliquer l’indigence des supports de communication et de présentation mis à disposition ? Eu égard aux coûts que génère la formation du personnel, la pertinence fonctionnelle et la qualité d’aménagement de nombreux espaces de formation sont, en fait, d’une médiocrité inacceptable. Vouloir faire des économies sur ce plan, c’est compromettre la qualité du processus didactique, faire obstacle à l’appropriation des connaissances et remettre en cause l’efficacité du dispositif tout entier. De plus, des espaces de formation mal conçus engendrent des coûts induits considérables, en matière de facility management comme de disponibilité réelle, tant leur polyvalence et leur praticité laissent à désirer.
87
Les formes d’organisation : planifiée, différenciée, structurée Séminaires, réunions, formations et congrès sont généralement planifiés de longue date – tant sur le plan des contenus que des participants. Le plus souvent, c’est le département ressources humaines qui assure la préparation et la coordination des activités. Celles-ci peuvent se dérouler à l’intérieur de l’entreprise, dans des centres de formation dédiés ou dans des hôtels dotés des équipements adéquats. Les critères de choix sont tant la taille du groupe que les contenus didactiques et/ou informatifs. Lorsqu’elle prend la forme de cours à intervalles rapprochés, il est évidemment plus rationnel d’organiser la formation sur place. Dans le cas de séminaires s’étalant sur plusieurs jours, en revanche, opter pour une localisation extérieure s’avère très probant. Le changement de contexte, la création d’une certaine distance psychologique par rapport au quotidien de chacun et la convivialité d’un tel type de formation favorisent la concentration sur les contenus ; une telle formation offre également d’excellentes perspectives de socialisation entre participants. Lorsque les sites concernés sont distants et petits, il peut être à la fois judicieux et pratique de se retrouver en terrain neutre et facilement accessible pour tous les participants. Grâce à l’internet, toutes les procédures administratives de réservation, d’organisation et de ventilation des coûts ont cessé d’accaparer outre mesure le personnel concerné. Au même titre que celle des lieux, la nature des participants peut varier dans de très larges proportions. Ils peuvent appartenir tous à la même société, mais aussi provenir d’horizons ou de secteurs très différents – notamment lors de conférences ou de congrès à l’échelon sectoriel ou interprofessionnel. Dans ces derniers cas, très souvent, c’est à un spécialiste externe qu’est confiée l’organisation de la manifestation. Dans toutes les situations précitées, deux constantes sont d’une importance décisive : la pertinence fonctionnelle de l’espace concerné, et le rapport ‘qualité/prix’ – pour parler en termes de marketing grand public – de la formation et de l’échange.
88
Formation et séminaires
Lorsque séminaires et formations se prolongent, il est indispensable de prévoir des pauses fréquentes : elles permettent aux participants de quitter la position assise et, si possible, de sortir quelques instants de l’espace de réunion. Une durée de 90 minutes sans pause est à considérer comme un maximum – faute de quoi les capacités de concentration des participants s’effritent très rapidement. Lors des pauses, quelques pas en plein air, la lumière naturelle, des rafraîchissements et un choix d’en-cas sont autant de facteurs bien réels de confort : ils maximiseront l’efficacité de la pause détente. À noter : il faut toujours garder à l’esprit une particularité de l’appropriation cognitive – elle se fait essentiellement sur un mode informel, souvent en marge du programme officiel !
L’approche plurisensorielle En fonction des impératifs didactiques, les séminaires mettent en œuvre des méthodes très variées : elles vont de l’exposé avec débat jusqu’au travail en groupe en passant par les présentations classiques. Selon les cas, la formation inclut également des tests d’appropriation des connaissances, soit en phase intermédiaire, soit à l’issue de la formation. Toutes les méthodologies ont en revanche en commun le recours aux instruments de visualisation. Ils permettent de mobiliser l’attention des participants sur un mode plurisensoriel. De nos jours, au-delà du classique paperboard, la mise en œuvre des supports numériques devrait aller de soi – au même titre que l’accès à l’internet. En parallèle, très souvent, le déroulement du séminaire est enregistré en vidéo, permettant ainsi des analyses a posteriori. De plus en plus fréquemment, les participants délocalisent simplement leur poste de travail en emportant leur ordinateur portable. Cela ouvre des perspectives nouvelles sur le plan didactique, le risque étant simplement que l’activité soit pour part extérieure au séminaire – ou perçue comme telle. C’est alors très gênant pour l’intervenant et tout à fait négatif en termes de dynamique de groupe. De plus, sans même aller aussi loin, les écrans des
portables ouverts peuvent faire obstacle aux interactions entre participants. Or autant, dans bien des cas, l’accès de chaque participant au réseau courants forts/courants faibles est désormais un facteur d’efficacité, autant il faut veiller à conserver intactes l’implication et la motivation du groupe.
haut de gamme réduit à long terme les frais d’entretien et de maintenance. Il en va de même des équipements multimédia, dont la mobilité est aussi essentielle que la qualité – qu’il s’agisse de projecteurs numériques, de systèmes de visualisation ou de simples paperboards.
L’aménagement : un maximum de souplesse, un facility management rationnel, une forte cohérence visuelle
À noter : le montage du matériel multimédia sur des structures mobiles de type desserte permet de l’utiliser au sein d’espaces différents – tout en simplifiant le remplacement ou l’actualisation de composants spécifiques.
Pour répondre à la complexité du cahier des charges global, il importe que les espaces soient aussi polyvalents que possible, et idéalement dotés de cloisons mobiles. Cela permet, selon la formation et l’effectif, d’optimiser les modes de fonctionnement. Cet impératif de polyvalence se retrouve au niveau du mobilier. Pour une intervention ou un exposé de type magistral, la disposition des sièges en rangées est la plus appropriée, sachant que l’audience a un rôle essentiellement passif. Si, en revanche, l’interaction est un instrument didactique privilégié, la disposition des participants autour d’une table en fer à cheval optimisera le contact visuel et l’échange. Dans un contexte d’atelier et de discussion libre, c’est la table ronde qui s’imposera. Enfin, pour effectuer des tests, les tables individuelles sont évidemment la solution la plus appropriée. En fonction de la méthodologie, il est parfois nécessaire de disposer de tables spacieuses permettant à chacun d’avoir autour de soi des documents, des rafraîchissements etc. Dans d’autres contextes, à l’inverse, un tel espace s’avèrerait plus gênant qu’efficace. Aussi est-il essentiel de disposer d’un mobilier très versatile. Les principaux impératifs sont une manipulation aisée, le rangement facile des équipements momentanément en surnombre, un montage sans outils et une excellente robustesse. Cette dernière exige la mise en œuvre de matériaux de haute qualité. Outre le professionnalisme qu’il suggère, un mobilier
En matière de sièges, l’ergonomie est un paramètre déterminant. Mais la compacité en position de rangement – par exemple la possibilité d’empiler les sièges – et la facilité de manipulation sont également essentielles. La conception d’un espace segmentable doit aussi prendre en compte la nécessité d’accès séparés, intégrer le cloisonnement et le réglage indépendant de la température d’ambiance, de l’éclairage et des équipements multimédia. Il est également important de disposer de deux débarras permettant d’entreposer à portée de main les éléments de mobilier momentanément en surnombre. Dans les centres de séminaires importants, la présence d’un stock central constitue cependant une alternative rationnelle. Dans un cas comme dans l’autre, le principe est similaire à celui du ‘clean desk’ qui régit le bon fonctionnement des postes de travail partagés. Une telle organisation rationalise le travail du facility management en simplifiant au maximum la mise en place d’une configuration parfaitement adaptée à chaque type de formation et d’échange.
89
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équipements multimédia et cloison mobile
Par définition, les espaces de séminaire polyvalents
intégrée. L’aménagement comprendra un écran de
Pages 94–99
le dispositif : lorsqu’elles ne sont pas utilisées, elles
90 Formation et séminaires ;; ;; ;;;;;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;;;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;;;;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;;;;;; ;;;;;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ; ;; ;; ;;;;;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;;;; ;; ;;;;;; ;; ;; ;;;;;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;;;;;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;;;;;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;;;; ;; ;; ;;;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;;;; ;;;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;;;;;; ;; ;; ;; ;;;; ;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;;;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;;;;;;;; ;; ;;;; ;; ;; ; ;;;;;; ;; ;; ;;;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;;;;;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;;;;;; ;;;;;; ;;;; ;; ; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;;;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ; ;; ;; ;; ;; ;;;;;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;;;;;; ;; ;;;; ;; ;;;;;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;;;;;;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;;;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;; ;; ;; ;;;; ; ;;;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;;;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;;;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ; ;; ; ;;; ; ; ; ; ;
En un coup d’œil : concepts d’aménagement multifonction et mobiles
Espaces reconfigurables intégrant
doivent disposer d’une cloison mobile parfaitement
projection doté d’un rétroprojecteur fixe, la sonori-
sation et un débarras ; masqué par des panneaux
coulissants, il permet d’entreposer le mobilier tempo-
rairement inutilisé. Une cloison bien insonorisée sub-
divise au besoin l’espace en deux salles de formation.
Le concept doit également prévoir un système bien
conçu de boîtiers de connexion au sol et un aménage-
ment très polyvalent fondé sur un ensemble de tables
reconfigurables, de sièges empilables et de supports de
visualisation analogiques (paperboards et connexes).
Espace polyvalent à cloison mobile
Même lorsque l’espace est trop petit pour contenir
un écran et un débarras intégrés, il est possible de
créer les conditions d’une polyvalence optimale en
combinant des systèmes de projection mobiles ou
montés au plafond avec des écrans à enrouleur
motorisé situés aux deux extrémités de la pièce.
Des tables à plateau rabattable viennent compléter
peuvent être juxtaposées dans un minimum d’espace.
Montées sur des structures mobiles, de telles tables
facilitent au maximum la reconfiguration de l’espace :
une seule personne – voire les participants eux-mêmes
– peuvent s’en charger.
Pages 102–107
72 x 2x 4x 2x 2x
7x 4x 6x 2x 2x
24 x 12 x 4x
2x 2x 2x 2x 1x
1x
8x
Espace séminaire reconfigurable (pages 94–99) ; Taille de la pièce : 118 m² / surface utile 105 m² / débarras 13 m²
E E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
Conférence pour 34 participants
E
E
E
E E
Exposé avec disposition des sièges en ligne pour 72 participants
Formation avec forum de discussion pour 30 participants
E E
E E
E
E
E
E
E
E
Utilisation de l’espace après cloisonnement : conférence pour 15 participants,
Utilisation de l’espace après cloisonnement : conférence pour 18 participants,
formation et forum de discussion pour 16 participants
formation pour 12 participants
Espace polyvalent doté d’un aménagement mobile (pages 102–107) ; Taille de la pièce : 100 m²
Conférence pour 28 participants
Formation et forum de discussion pour 26 participants
Formation sur un mode magistral pour 24 participants
Manifestation festive pour 28 participants
Utilisation de l’espace après cloisonnement :
Utilisation de l’espace après cloisonnement :
Formations parallèles pour 12 participants
présentation pour 15 participants, réunion pour 12 participants
91
En un coup d’œil : concepts d’aménagement reconfigurables, équipements multimédia intégrés
Espace polyvalent/de séminaire doté d’un aménagement multifonction L’aménagement reconfigurable d’un espace polyvalent peur également se fonder sur des tables individuelles de petite dimension, faciles à déplacer et à reconfigurer. Elles sont conçues pour s’adapter à des cahiers des charges et à des configurations très différents.
22 x
8x
2x
18 x
2x
4x
24 x
2x
3x
1x
1x
2x
1x
4x
Dans le cadre de formations, elles seront disposées en rangées et solidarisées sans outils. Elles peuvent également être juxtaposées pour des ateliers de travail en groupe, des conférences ou des réunions. Pour des tests ou des examens, elles serviront de tables individuelles. De telles tables en hauteur standard et en hauteur pupitre ouvrent des perspectives toutes nouvelles aux modes d’interaction spontanés et à l’aménagement de l’espace par les participants eux-mêmes. Pages 110–113
Espace de formation intégrant des équipements multimédia interactifs La présence permanente de supports de visualisation numériques n’est pas un obstacle à la reconfiguration de l’espace. Des tables statiques sont combinées ici avec des tables individuelles partiellement mobiles et dotées d’écrans plats intégrés. Elles permettent de reconfigurer l’espace en fonction de la méthodologie – pour autant que local et mobilier soient dotés de systèmes de câblage et de connexion permettant de relier l’écran principal aux tables. Chaque participant dispose alors d’un accès à l’équipement multimédia en mode interactif. Page 116
92
Formation et séminaires
1x
Espace polyvalent reconfigurable (pages 110–113) ; Taille de la pièce : 88 m²
Configuration des tables individuelles en rangées pour 18 participants
Disposition des tables pour le travail en groupe
Disposition espacée des tables individuelles (situation d’examen)
Disposition des tables pour une manifestation festive
Salle de formation dotée d’un équipement multimédia intégré et d’une table reconfigurable (page 116) ; Taille de la pièce : 76 m²
Disposition des tables en fer à cheval pour une interaction optimale
Disposition des tables semi-mobiles
entre les participants ; panneau mural interactif intégré
pour une présentation ou une formation
93
4 Un système de tables facile à reconfigurer et doté
Salle de séminaire reconfigurable, équipements multimédia et cloison intégrés
d’accessoires variés permet d’aménager dans les meilleures conditions un espace séminaire segmentable et polyvalent. Un tel système comprend des tables individuelles et des plateaux de liaison. Grâce à un
Mode conférence ou mode formation incluant des interactions entre participants
large choix de plateaux modulaires de formes variées, il est possible de créer les configurations les plus diverses en fonction des contraintes d’aménagement et des objectifs didactiques.
5 3
4
2
1
En solidarisant l’ensemble des tables et des plateaux intermédiaires, on obtient un aménagement conférence pour 34 participants. La reconfiguration de la table en fer à cheval pour 30 participants permet un contact visuel direct, créant ainsi les conditions d’une discussion et d’un échange intensifs entre participants.
94
Formation et séminaires
6
Echelle 1:100 / dimensions en cm
1450
190
Taille de la pièce : 118 m² Surface utile : 105 m² Débarras : 13 m²
720
150
75
160
130 4
E
E
130
E
400
1
E
E 5
E
E
75
E
160 3
250
260
1 Tables et plateaux intermédiaires en configuration conférence 2 Voiles de fond fixés sur la structure 3 Desserte pour fournitures 4 Paperboard pour discussion et visualisation des développements thématiques 5 Écran de projection et débarras permettant de stocker les tables, les sièges empilables et les dessertes en surnombre 6 Table du formateur avec matériel de visualisation installé sur une desserte
Un espace séminaire segmentable doté d’un écran, d’un débarras et d’un mobilier polyvalent constitue une solution à la fois très rationnelle et particulièrement économique. Le système de rétroprojection fixe n’exige un système de régulation de la lumière naturelle que dans la partie de la pièce la plus proche de l’écran. Cela prévient le risque d’assoupissement des participants qu’induit une pénombre trop dense. Sur les deux côtés de l’écran, un débarras masqué par des panneaux coulissants permet de remiser les tables, les chaises, les équipements techniques et les dessertes momentanément en
surnombre. Une cloison mobile insonorisée subdivise au besoin l’espace en deux sousespaces indépendants. La polyvalence et la facilité de mise en œuvre d’un système de tables reconfigurables est l’expression la plus probante de leurs qualités fonctionnelles. Un tel système doit être robuste, facile à reconfigurer sans outils, facile à entreposer dans un minimum d’espace et facile à transporter. Il simplifie ainsi au maximum le facility management tout en minimisant les frais de maintenance.
95
Salle de séminaire reconfigurable, équipements multimédia et cloison intégrés Utilisation en tant qu’espace de présentation 2
4 L’utilisation de sièges empilables permet d’entreposer dans un minimum d’espace les sièges momentanément en surnombre. Lors d’exposés ou d’interventions ne nécessitant pas de tables, il est judicieux de pouvoir solidariser les sièges en rangées.
1
Présentation pour 72 participants L’ensemble des tables est entreposé temporairement dans le débarras, les chaises étant complétées par des chaises prises dans la réserve et solidarisées en rangées.
96
Formation et séminaires
Echelle 1:100 / dimensions en cm
1450
190
Taille de la pièce : 118 m² Surface utile : 105 m² Débarras : 13 m²
720
45
65
E
90
2
60
1
120
170
335
1 Pupitre et support assis-debout pour l’intervenant 2 Tables et plateaux intermédiaires rangés dans le débarras
En général, lors de présentations, il suffit d’équiper la salle de chaises solidarisées en rangées. Mais lorsque les participants sont censés prendre des notes, il faut, idéalement, doter les chaises de tablettes écritoires clipsées à l’accoudoir. Des étriers de liaison permettent de maintenir l’alignement des sièges. À partir de 200 participants, la réglementation allemande antipanique impose de solidariser les chaises. Dans le cadre de présentations ou de conférences, l’intervenant dispose d’un pupitre équipé d’un microphone et connecté à un ordinateur portable. Parfois, il dispose également d’un support assis-debout. Lorsque le local est équipé de tables pliantes ou de tables dont les pieds se replient, celles-ci peuvent être empilées ou placées sur un chariot de transport et rangées dans le débarras.
97
4 La salle de séminaire est d’autant plus facile à recon-
Salle de séminaire reconfigurable, équipements multimédia et cloison intégrés
figurer et à utiliser que le matériel et les équipements techniques sont disposés sur des dessertes faciles à déplacer.
Utilisation des espaces segmentés pour une conférence, un exposé, une formation interactive ou un cours magistral
4 3
2
1
Réunions simultanées utilisant des méthodologies différentes 7 En haut : présentation pour 15 participants et formation animée par un formateur avec discussion libre pour 16 participants 6 En bas : conférence pour 18 participants et cours magistral dans la partie multimédia pour 12 participants et un formateur
98
Formation et séminaires
5
L’ensemble des équipements – au-delà des tables et des chaises – se doit d’être facile à manipuler et à reconfigurer. À cette fin, la solution la plus élégante est d’installer le matériel technique sur des dessertes : elles permettent à l’intervenant de les disposer de façon optimale sans sacrifier une table. Idéalement, de telles dessertes sont entièrement modulaires : elles peuvent être équipées, selon les impératifs du moment, de tablettes, de volumes de rangement, de tiroirs et
sans compliquer outre mesure le système, d’intégrer des postes informatiques. Il suffit alors d’équiper les dessertes décrites plus haut d’unités centrales mobiles – pour autant que le câblage permette le raccordement des dessertes à proximité des tables où se trouvent les participants. De telles solutions intégrées modulaires présentent l’avantage d’une utilisation partagée des dessertes et des systèmes mobiles entre plusieurs espaces de réunion. Cela rationalise le
de différentes possibilités d’entreposer du matériel, de la documentation ou des rafraîchissements. Cela permet de tenir à disposition des participants tout ce dont ils ont besoin. De plus, un système cohérent fondé sur ce principe de dessertes évite l’aspect hétéroclite que présentent trop souvent les salles de formation ou de séminaire. Il convient également de prévoir des paperboards faciles à transporter et à intégrer à l’aménagement global. Il est même possible,
dispositif et permet des économies importantes. Quelle que soit la destination de l’espace segmentable, il est toujours judicieux de l’équiper de boîtiers de connexion courants forts/courants faibles au sol. Pour optimiser leur implantation, la meilleure solution est de simuler sur plans les différentes utilisations possibles et les exigences corollaires en termes de raccordement.
190
1450 (680)
Echelle 1:200 / dimensions en cm
(760)
720
335
160
430
E
Taille de la pièce : 118 m² Surface utile : 105 m²
400
E
E
Débarras : 13 m² E
2
E
E
3 4 E 160
1 1 Configuration en fer à cheval pour conférence ou exposé 175
2 Projecteur numérique mobile sur desserte
180 170
150
3 Configuration en fer à cheval pour formation à composante dynamique connectée au rétroprojecteur
190
1450 (680)
4 Table du formateur et desserte adjacente pour la caméra numérique 720
(760) 335
120
75
E
5 Configuration conférence
450
E
6 Configuration linéaire pour formations sans interaction des participants 7 Table du formateur avec ordinateur intégré connecté au rétroprojecteur E
5
E
E
7
E
E 150
6 175
300 170
150
99
270
Systèmes de tables modulaires pour espaces de séminaire et de formation
225
150
180
75
106 (= 75)
90
390
75
75, 150, 180
179 127 (= 90) 90 150
240 330
300
90, 150, 180
215 73
73
150
75
75
75
Modules (largeur d’assise) de 75 ou 90 cm
Systèmes de tables modulaires
30 % moins lourds que des plateaux
Les tables modulaires pour espaces de
conventionnels sans aucun compromis
conférence et de séminaire polyvalents
sur le plan de la rigidité.
sont constituées de tables individuelles,
Il est parfois judicieux d’équiper des tables en fer à cheval ou en anneau de voiles de fond. Ceux-ci sont alors tout simplement clipsés sur le cadre des plateaux de table et des plateaux intermédiaires.
le cas échéant dotées de piétements
Les possibilités combinatoires augmen-
repliables associées à des plateaux de
tent lorsque les plateaux de liaison
liaison. Il importe qu’elles soient très
peuvent être fixés sur les quatre côtés
faciles à reconfigurer et à solidariser.
de chaque table. Dans la plupart des
Une bonne idée à ce propos : intégrer
cas, trois formes de plateau sont suffi-
des étriers directement dans les
santes pour assurer les combinaisons
structures des tables. Cela évite de
les plus usuelles : le carré, le rectangle
perdre des accessoires et permet de
et l’hexagone. Ainsi, à partir de quatre
solidariser les tables sans aucun outil.
plateaux hexagonaux, il est facile
Pour prévenir toute détérioration des
de créer une table de conférence
plateaux lorsqu’ils sont empilés, des
généreusement dimensionnée pour
butoirs en caoutchouc maintiennent
12 participants ; elle peut à son tour
un écart minimal entre les plateaux
être agrandie en rajoutant des plateaux
superposés. Toute réduction de poids
de liaison. Moins les variantes de
favorise par ailleurs la manipulation.
plateau seront nombreuses, plus le
Cela conduit à préconiser des structures
facility management s’en trouvera
en aluminium et des plateaux allégés,
simplifié – sans compromettre notablement la polyvalence du système.
100
Formation et séminaires
1–3 Après une légère rotation du pied, il suffit de le rabattre et de le verrouiller grâce aux ferrures prévus sur la face 1
2
inférieure du plateau. Un butoir en caoutchouc intégré au mécanisme stabilise les plateaux empilés.
3 Vérins de compensation permettant de corriger les inégalités du sol.
1
2
1–4
Le module de plateau de 75 cm offre
Matières et finitions
Faire pivoter la platine de liaison permet
une place suffisante et permet de réali-
Les systèmes de tables modulaires
d’insérer un plateau intermédiaire
ser des configurations très compactes.
doivent être conçus pour résister à des
5
Les pieds de table repliables permettent
chromée ou laquée au four s’impose
Pour permettre l’ancrage simultané
de ranger et de stocker les tables dans
pour les structures. Pour les plateaux,
de deux plateaux intermédiaires,
un minimum d’espace. Pour compléter
des panneaux légers et rigides sont
la platine de liaison pivote de 90°
le dispositif, il est judicieux de disposer
la meilleure solution. Un revêtement
supplémentaires.
de chariots de transport.
en stratifié garantira leur longévité – en
sollicitations intensives. Une finition
3
4
particulier si des butoirs en caoutchouc
5
Illustrations : Table de la gamme Contas ; siège à piétement
Pour éviter de stocker (ou de perdre)
Lorsque les tables sont souvent dispo-
évitent le contact direct des plateaux
des accessoires, ils sont tous intégrés
sées en configuration ouverte, des
entre eux.
à la table, ce qui facilite au maximum
voiles de fond – faciles à monter et
la reconfiguration. C’est le cas des
à démonter sans outils – sont un acces-
ferrures permettant de verrouiller le
soire classique. Il faut également prévoir
piètement replié tout comme des
des étriers permettant de solidariser les
platines recevant des plateaux inter-
tables, ainsi qu’un système souple
médiaires ou encore des butoirs
assurant les connexions électriques
et des pièces d’écartement évitant
– par exemple sous forme de filets fixés
la détérioration des plateaux.
sous les tables et n’interfèrant pas avec l’empilement des plateaux.
luge de la gamme Ligne FS
101
4 Dans des espaces polyvalents dépourvus de débarras,
Espace polyvalent intégrant aménagement mobile et cloisonnement
des tables montées sur roulettes et dotées de plateaux rabattables sont une alternative intéressante aux tables à plateaux modulaires. Elles sont très faciles à reconfigurer et simplifient beaucoup le facility manage-
Utilisation de type conférence et formation avec débat
ment : une seule personne suffit pour les mettre en place – à moins que les participants eux-mêmes décident de s’en charger ! Les tables momentanément en surnombre, une fois leurs plateaux rabattus, pourront être rangées en juxtaposition le long d’un mur, pour autant que leur esthétique et leur qualité de finition s’y prêtent.
1
2
Cette configuration en anneau pour 28 participants stimule la discussion et le débat. Cette configuration en fer à cheval pour 26 participants est particulièrement adaptée aux formations et aux séminaires qui privilégient la qualité des échanges entre participants. Elle assure aux participants le contact visuel nécessaire.
102
Formation et séminaires
3
Les tables individuelles présentent certes des avantages en termes de facility management, mais elles ont aussi leurs limitations. En effet, par définition, chaque table nécessite sa propre structure – et souvent seules des configurations de type orthogonales sont possibles. Cela limite évidemment les possibilités d’aménagement. Aussi un arbitrage entre facility management, impératifs fonctionnels et critères esthétiques s’impose-t-il. Lorsque l’espace polyvalent ne dispose pas d’un débarras intégré, aucun des éléments de mobilier ne peut être dissimulé ; l’ensemble – tables, chaises, matériel multimédia – reste visible en permanence. Il est par conséquent particulièrement important que les finitions des structures, des plateaux et des chants de plateaux soient robustes sans compromettre leur esthétique. Lorsque l’action de rabattre le plateau fait simultanément pivoter le piète-
ment, il devient en outre possible de juxtaposer les tables dans un minimum d’espace – et ce d’une façon très esthétique. Un plateau de 150 x 75 cm est adéquatement dimensionné et particulièrement modulaire. Un tel plateau peut éventuellement être combiné avec le plateau d’une table plus large permettant d’asseoir trois participants. Il n’est pas impératif de choisir des sièges empilables, mais ceux-ci – en offrant une emprise au sol minimale en position empilée – permettent d’utiliser au mieux l’espace disponible. Confort, poids, robustesse et qualité des finitions sont autant de critères fonctionnels qu’il importe de prendre en compte. Aussi des sièges légers à piètement luge sont-ils particulièrement appropriés, pour autant qu’il s’harmonisent avec le style des tables.
Echelle 1:100 / dimensions en cm Taille de la pièce : 100 m²
1340 1 Paperboard 2 Desserte pour fournitures et projecteur
750
75
225
150
150 2
3 Table du formateur et projecteur numérique sur desserte
1
3
150
220
220
103
4 Ici le cloisonnement doit être disposé de sorte
Espace polyvalent intégrant aménagement mobile et cloisonnement
à créer deux espaces segmentés de taille à peu près équivalentes. Il est important que chacun des espaces segmentés puisse disposer de ses propres équipements – notamment sur le plan multimédia.
Utilisation de l’espace segmenté pour des formations, des présentations ou des conférences
1
2
3
Espace segmenté pour deux réunions de 12 participants chacune. Ici, la
4
configuration en fer à cheval favorise les échanges directs entre participants. Dans l’exemple ci-contre, l’espace accueille une présentation pour 15 participants et une conférence pour 12 participants. La possibilité de juxtaposer dans un minimum d’espace les tables à plateau rabattable permet de dégager – lors d’utilisations ne requérant que peu ou pas de tables – un espace généreusement dimensionné.
104
Formation et séminaires
3
Echelle 1:125 / dimensions en cm
1340 (660)
Taille de la pièce : 100 m²
(660)
750
150
300
450
3
1
150
2
215
215 150
150
1340 (660)
(660)
750
300
110 450
1 Table du formateur avec rétroprojecteur monté sur desserte 2 Chaises en surnombre stockées à l’intérieur du périmètre visible 3
3 Projecteur numérique monté sur desserte 4 Tables à plateau rabattable et piètement pivotant ;
300
juxtaposées en position de rangement, elles demeurent visibles 4
310 80
80
Lorsque l’espace peut être subdivisé en deux sous-espaces de taille équivalente, les possibilités d’utilisation sont nombreuses. C’est d’autant plus vrai si, aux extrémités des deux espaces et perpendiculairement aux fenêtres, on a pris soin d’installer des écrans de projection. À noter : cette configuration double impose de multiplier par deux les équipements annexes – paperboards, matériel multimédia monté sur dessertes et dessertes destinées aux fournitures et aux rafraîchissements.
105
Espace polyvalent intégrant aménagement mobile et cloisonnement Formation de type magistral et travail en groupe
L’agencement des tables en rangées est particulièrement approprié lors de formations ou d’interventions de type magistral – dispensées ici à 24 participants. Dans un tel cas, ces derniers doivent en effet disposer d’une table
1
pour y disposer leur documentation et permettre la prise de notes.
2
3
Si les tables correspondent à une modularité rigoureuse, les configurations possibles sont extrêmement variées. Dans l’exemple présenté ici, les tables sont solidarisées par paires. Elles forment ainsi des îlots permettant à 28 participants de discuter et de travailler en petits groupes.
106
Formation et séminaires
4
Echelle 1:125 / dimensions en cm
1340
Taille de la pièce : 100 m² 750
125
150
50
2
1
3
150
225 440
1340
750
150
100
220
125
1 Paperboard 2 Desserte pour fournitures et rétroprojecteur 3 Table du formateur avec rétroprojecteur monté 150
sur desserte 4
4 Disposition des tables pour travaux en groupe ou manifestation festive 230
220
Les tables peuvent être utilisées sur les quatre cotés et leurs plateaux sont parfaitement modulaires. Les conditions sont ainsi réunies pour offrir une versatilité maximale. En parallèle à une utilisation de type atelier, de telles tables permettent également de répondre aux impératifs de manifestations festives. Les tables sont alors juxtaposées dos-à-dos et accueillent ainsi 8 personnes par table double ; quant au buffet, il est dressé sur les tables en surnombre.
107
Tables mobiles à plateaux rabattables pour espace polyvalent de formation et de séminaire
Module de base des sièges et des tables : 60 ou 75 cm
Tables mobiles à plateau rabattable
En général, un module de 75 cm
Des piètements sur roulettes verrouilla-
Dans les espaces à vocation polyvalente
offre un bon compromis entre l’espace
bles permettent d’augmenter encore
– tout comme dans divers autres con-
individuel réservé aux participants et
la polyvalence du système d’aménage-
textes – il advient fréquemment que
l’encombrement global. Lorsque les
ment – il est alors facile de déplacer les
des tables individuelles s’avèrent plus
tables sont exclusivement utilisées dans
tables d’une pièce vers l’autre et de
pratiques que des tables modulaires ou
le cadre de séminaires par des partici-
regrouper les tables en surnombre dans
des tables de conférence fixes. En effet,
pants sans vis-à-vis, une profondeur de
un espace de stockage partagé. Pour
les tables individuelles sont faciles
plateau de 60 cm est suffisante. Dans le
solidariser des tables individuelles,
à reconfigurer, pour répondre par
cas contraire, il importe que les tables
il est important de disposer d’un étrier ;
exemple aux impératifs d’un séminaire
soient utilisables sur tous les côtés sans
par ailleurs, des voiles de fond faciles à
ou d’un atelier plus ou moins spontané.
que les structures ou les piètements
mettre en place contribueront à mettre
Mais elles se prêtent tout aussi bien
viennent réduire outre mesure l’espace
à l’aise des participants placés autour
à l’organisation de manifestations
aux jambes. Des structures en position
d’une table en fer à cheval.
festives – qu’elles servent de tables
médiane associées à des plateaux
pour le buffet ou pour les convives.
débordant sur les deux côtés présentent à ce titre des avantages évidents.
108
Formation et séminaires
Illustrations : Table de la gamme Timetable (1)
60
Chaises empilables à piètement traîneau de la gamme Aline et tables de la gamme Timetable (2)
150, 180, 200 75
1
150, 180, 200, 225 73 1
2 1-3
109
Étriers de solidarisation utilisables
75 (60)
47
sur tout le périmètre de la table. 3
2
Lorsque le plateau d’une table est
La structure et le piètement sont en
rabattable, il est d’autant plus facile
acier ; dans les versions haut de
de la transporter d’une pièce à l’autre
gamme, l’aluminium conjugue une
– même lorsque les portes de commu-
haute résistance avec des possibilités
nication, les ascenseurs et les couloirs
de finition très valorisantes.
sont étroits. De plus, une seule personne suffit pour effectuer la mise en
Dans le contexte d’espaces polyvalents,
place. Enfin, de telles tables sont faciles
les plateaux en stratifié s’avèrent les
à ranger par juxtaposition dans un
plus appropriés. Lorsqu’une dimension
minimum d’espace.
statutaire s’impose, une finition de type ébénisterie, plus raffinée, permet de
Matières et finitions
mettre les tables en harmonie avec un
Il va de soi que des tables mobiles
concept d’aménagement sophistiqué.
soient particulièrement robustes :
Les profilés antichoc intégrés aux
elles gagnent en stabilité lorsqu’elles
chants ont un double intérêt : Ils proté-
mettent en œuvre des matériaux plutôt
gent les plateaux des détériorations et
lourds, qui contribuent à éviter le risque
évitent de laisser des marques sur les
de basculement. À l’inverse, des tables
murs et les portes du local.
modulables sont d’autant plus pratiques à manipuler qu’elles sont légères. 109
4 Lorsque les méthodologies didactiques de type inter-
Espace polyvalent de séminaire doté d’un aménagement multifonction
actif laissent aux participants la latitude de s’organiser eux-mêmes, un mobilier multifonction constitué de petites tables en hauteur standard et en hauteur comptoir créent les conditions d’un aménagement
Formation et travail en groupe
créatif et stimulant de l’espace. Tant par leur cohérence esthétique et fonctionnelle que par leur facilité de manipulation, de tels systèmes se prêtent aux utilisations et aux contextes les plus variés.
5
4 1
2
3
6 Formation ou présentation pour 18 participants incluant des tables en hauteur comptoir pour pauses détente. Dans l’exemple ci-contre, le travail en groupe se répartit entre deux équipes de 6 participants et deux équipes de 5 participants ; la partie détente permet d’accueillir entre 6 et 10 participants.
7
110
Formation et séminaires
Echelle 1:125 / dimensions en cm Taille de la pièce : 88 m²
1190
120
740 70
140
59
5 1
84
Parmi les options d’aménagement possibles, des tables individuelles à quatre pieds en hauteur standard et en hauteur pupitre constituent une solution aussi originale qu’efficace : elles sont remarquablement fonctionnelles et peuvent être reconfigurées à l’infini.
118
3
84
4
2
270
120
270
Ces tables de petites dimensions permettent à chaque participant de s’approprier ‘sa’ table et de participer à des reconfigurations dynamiques de l’espace en fonction des échanges et de la méthodologie. Dans un tel contexte, il est important que les proportions, la qualité des finitions et la simplicité archétypale des tables garantisse, quelles que soient les configurations adoptées, une esthétique sobre et cohérente.
1190
118
Ici, la modularité n’est pas basée sur le rapport classique de 1:2 mais sur la proportion mathématique 1:√2. Ainsi, du plus petit au plus grand, les plateaux possèdent des proportions invariantes. Ce principe garantit à la fois un très grand nombre de combinaisons possibles et
7
un maximum d’harmonie. Grâce à des étriers clipsables pouvant servir en option de connecteurs courants forts/courants faibles, il est possible de solidariser les configurations et d’assurer le raccordement des tables au réseau.
252
740
140
6
140
170
170
1 Deux tables individuelles pour le formateur et le projecteur numérique 2 Tables individuelles disposées en rangées accueillant chacune un participant 3 Tables en hauteur pupitre et tabourets hauts 4 Volume de rangement pour les équipements, les documents de formation, la vaisselle et les rafraîchissements 5 Desserte et paperboard 6 Tables individuelles en configuration ‘travail de groupe’ 7 Tables en hauteur pupitre groupées et tabourets hauts dans un contexte de réunion
111
4 Compte tenu de ses proportions, chaque élément
Espace polyvalent et de séminaire doté d’un mobilier multifonction
peut servir à la fois de table individuelle et de table modulaire dans le cadre de configurations variables à l’infini. La rigueur du principe mathématique maximise la polyvalence du système. En fait, ce sont les sièges
Configuration pour tests individuels et utilisation dans un contexte festif
qui déterminent la fonction de l’ensemble.
1
2
3
4 Utilisation des tables dans un contexte de travail individuel ou d’examen pour 18 participants. Configuration modulaire et utilisation dans le contexte de groupes de travail et de discussion ou d’une manifestation festive à l’issue d’un séminaire ou d’un projet mené à bien.
112
Formation et séminaires
5
Echelle 1:125 / dimensions en cm Taille de la pièce : 88 m²
1190
120
740
2
Un aménagement fondé sur des tables multifonction en hauteur standard et pupitre s’ouvre sur un vaste éventail de contextes – depuis les situations formalisées exigeant des tables solidarisées en rangées jusqu’aux échanges très interactifs autour de petites tables de réunion.
1 50
120
59
3
84
120
210
240
1190
740
118
90
200
4 336
Pour maximiser l’implication des participants, les tables en hauteur pupitre sont particulièrement efficaces. En parallèle, elles permettent de présenter des produits ou des objets et se prêtent avec un égal bonheur à l’aménagement de coins détente temporaires. Pour les participants, le passage de la position assise à la position debout répond en outre à des impératifs ergonomiques. Idéalement, il convient d’y adjoindre des sièges à quatre pieds facilement empilables et dotés d’accoudoirs. Suffisamment compacts, ils seront parfaitement en harmonie avec la petite taille des plateaux. Un dossier suffisamment robuste permettra à la chaise de servir également de point d’appui lorsque les participants discutent debout. Dans le même temps, il faut que la chaise soit suffisamment légère et offre de bonnes possibilités de préhension afin d’être facile à déplacer.
5 120
Quand les phases de travail en position debout 210
1 Deux tables pour le formateur et le projecteur numérique
210
se prolongent, des supports assis-debout délestant les jambes sans entraver les mouvements sont les bienvenus.
2 Tables espacées accueillant chacune un participant 3 Tables en hauteur pupitre et support d’examen 3 Tables individuelles solidarisées à l’occasion d’un repas pris en commun 4 Tables individuelles et tables en hauteur pupitre alignées pour former un buffet
113
Aménagement reconfigurable et tables compactes
1 Pour être aussi polyvalentes que possi-
principes que ceux qui régissent les
ble, les tables sont réduites à l’essentiel
formats de papier DIN A – soit 1:√2,
– sur le plan de la conception comme
cette proportion avait déjà séduit Platon.
de l’esthétique. Les plateaux rectangu-
Vitruve, l’urbaniste de l’empereur
laires et les pieds montés en affleure-
Auguste, en fit le principe directeur
ment aux quatre coins du plateau
de l’aménagement de Rome, et à la
constituent une solution très versatile.
Renaissance, Palladio, le célèbre archi-
De telles tables peuvent être utilisées de
tecte de Vicence, instaura dans son
la même façon sur leurs quatre côtés.
ouvrage ‘I quattro Libri dell’Architettura‘,
Ce n’est qu’en fonction des sièges et
paru en l’an 1570, cette même propor-
des éléments complémentaires que
tion comme principe fondamental de
la destination de l’ensemble se précise.
l’architecture. C’était bien avant que
Afin de maximiser les possibilités com-
l’industrie papetière découvre le mérites
binatoires, il est important que les
du format DIN A. Sur le plan pratique,
formats soient absolument modulaires.
l’impression d’équilibre qui se dégage de
Lorsque les pieds de table et la structure
ce principe de proportion s’accompagne
sont traités en finesse, esthétique et
d’un avantage décisif : le petit côté de
espace aux jambes vont de pair.
l’un des plateaux correspond toujours au
118
59,4 42
168
84
59,4 73
grand côté de la dimension de plateau Des plateaux modulaires rectangulaires,
immédiatement inférieure, la proportion
liés entre eux par une progression des
des plateaux restant pour sa part
formats particulièrement originale, se
constante. Il en résulte une harmonie
révèlent à l’usage très versatiles. La
parfaitement préservée – quel que soit
proportion idéale répond aux mêmes
l’agencement des tables. Pour favoriser
114
Formation et séminaires
105
1
3+4
Placé sous le plateau, un filet en maille
Il est possibles de fixer sur le guides-
de polyester permet de ranger tous les
câbles un boîtier de connexion courants
objets qui ne sont pas d’une nécessité
forts/courants faibles. Sur les guides-
immédiate ou qui sont inesthétiques
câbles servant de pièces de liaison, il est
– tels que les alimentations, les excé-
judicieux de monter en parallèle deux
dents de câblage et divers documents
boîtiers de connexion.
et fournitures.
1
1+2
2
Des guides-câbles en matière synthétique peuvent être clipsés sur le piètement ; en version double, ils permettent aussi de solidariser les tables entre elles.
3
4
les changements de posture et optimi-
Le principe de neutralité s’applique
ser les interactions entre participants,
également aux matières et aux finitions
l’idéal est de combiner des tables
des plateaux. Dans le cas de sollicita-
dans les hauteurs standard et pupitre
tions intensives – telles qu’elles ne sont
(73 et 105 cm).
pas rares dans des environnements de type séminaire – les finitions ébénisterie
De telles qualités donnent toute leur
sont souvent malmenées et souffrent
mesure au sein d’espaces multifonction.
très rapidement. Quant aux stratifiés,
Deux formats de plateaux permettent
ils ne peuvent, sur des plateaux à arêtes
en général de répondre à un très large
vives, être parfaitement usinés bord
éventail d’impératifs fonctionnels
à bord et manquent ainsi quelque peu
– tout en laissant les participants libres
d’élégance. Dans un tel contexte, le
de configurer l’espace à leur guise sans
médium teinté dans la masse constitue
jamais remettre en cause l’harmonie de
une alternative très intéressante. Sa
l’ensemble.
structure est à la fois agréable à l’œil et au toucher, et dans une matière teintée
Matières et finitions
dans la masse, les rayures restent quasi-
Une gamme de tables particulièrement
ment invisibles. La seule précaution à
versatiles gagne à jouer la carte des
prendre est d’appliquer sur les plateaux
matières neutres. Une structure
une laque de protection.
vissée en acier confère à la table une excellente stabilité, tout en permettant un usinage très précis. En alternative à une finition laquée, un piétement en acier inoxydable dépoli conjugue esthétique et robustesse. En revanche, une finition chromée n’est pas particu2
lièrement adéquate : en effet, des piètements montés en affleurement
Illustrations : Tables de la gamme DinA (1) ;
sont très exposés aux chocs et aux rayures.
Chaises séminaires de la gamme Confair (2)
115
4 Lorsque les espaces de formation disposent d’un
Salle de formation dotée d’un équipement multimédia interactif intégré
matériel multimédia sophistiqué, il importe tout particulièrement de veiller à une polyvalence optimale – gage de succès quelles que soient les options didactiques adoptées. Elle s’obtient ici en combinant tables statiques, tables semi-mobiles assorties et un système de connecteurs et d’écrans plats intégrés aux tables.
4
3
5
1 2
Configuration intégrant un poste de commande pour le formateur et destiné à des formations et des présentations incluant une phase de débat et d’interaction pour 14 participants. Installation en rangées incluant un poste de commande pour le formateur, dans un contexte de présentation ou de cours magistral pour 14 participants.
6
116
Formation et séminaires
890
860
105
260
150
180
C’est particulièrement vrai dans les grandes entreprises et dans l’enseignement supérieur. Ici aussi, l’interaction entre le formateur ou les participants est au centre du processus cognitif. En effet, la communication, la réflexion et l’échange sont des éléments essentiels du transfert de l’information et de l’acquisition des connaissances. Dans un tel contexte, il importe d’intégrer parfaitement les installations multimédia au concept d’aménagement. C’est là toute la différence par rapport à des cours dispensés par internet sur un mode virtuel.
540
3
4
5 2
170
1
160
120
860
150
180 105
L’utilisation des NTIC à tous le niveaux a conduit à créer des salles de formation spécifiques, dédiées à l’acquisition des compétences requises pour maîtriser les évolutions de l’informatique et des médias.
6
540
Pour stimuler les interactions entre participants, des écrans plats intégrés aux tables sont une excellente solution ; en position rabattue, ils n’interfèrent en rien avec le contact visuel entre participants. En position de travail, ils créent une liaison directe entre chaque participant et le mur d’image partagé. Cela permet à chacun de présenter ses contributions à l’ensemble des participants sans quitter sa place. Le mur d’image est doté d’une fonction tactile ; elle permet au formateur de disposer d’une interface en temps réel avec le système informatique. Le pupitre de commande à la disposition du formateur permet de configurer les ressources informatiques en fonction exacte des impératifs méthodologiques. Dans le passé, de tels aménagements étaient nécessairement statiques. Aujourd’hui, des systèmes intelligents de connexion entre les tables modulaires permettent, à partir de boîtiers au sol, de reconfigurer très facilement l’agencement : la table fixe fait alors office d’îlot autour duquel s’articule l’aménagement de l’espace – sans qu’il soit nécessaire de modifier systématiquement les connexions. Lorsque les tables sont équipées de faisceaux de câbles assurant les liaisons
170 165
125
160
120
Echelle 1:125 / dimensions en cm
courants forts/courants faibles de l’une vers l’autre, les combinaisons possibles sont quasiment illimitées. Au départ, l’investissement est supérieur, puisqu’il faut intégrer le système de connexion à chacune des tables. En revanche, un tel système diminue très sensiblement le nombre de boîtiers au sol nécessaires. Cela s’avère tout particulièrement intéressant dans les immeubles classés ou anciens où l’installation de boîtiers de connexion au sol est difficile, voire impossible.
Taille de la pièce : 76 m²
1 Table fixe et écrans plats intégrés 2 Tables semi-mobiles orientables à 90° et dotées d’écrans intégrés 3 Table fixe du formateur intégrant un écran plat et les connexions nécessaires pour son ordinateur portable 4 Mur d’image interactif 5 La table en fer à cheval permet au formateur et aux participants d’utiliser au mieux les fonctions interactives du mur d’image 6 Tables semi-mobiles disposées en rangées
117
128 100
1
73
Aménagement multimédia à vocation interactive 105
Écrans intégrés aux tables
Mur d’image interactif
stimulant et l’appropriation cognitive
Dans les espaces de séminaire et de
Les deux technologies disponibles sont
rapide et efficace. Compte tenu du
formation dotés d’un équipement
les écrans plasma et les écrans TFT
temps consacré aux séminaires et
multimédia sophistiqué, il est possible
à matrice active. Dans un contexte de
des coûts indirects qui en résultent,
d’intégrer différents types d’écrans
formation ou de séminaire, les premiers
il importe de tirer le meilleur parti du
aux plateaux des tables. Des écrans
nommés souffrent d’une résolution
temps consacré à toute formation.
rabattables manuellement sont la
insuffisante. Même dans des espaces
Il est par conséquent peu défendable
solution la plus simple, mais il est
de petites dimensions permettant aux
de vouloir faire des économies en
également possible d’intégrer des
participants d’être proches de l’écran,
termes de matériel. Sur le plan des
écrans motorisés soit rabattables, soit
une résolution de 1280 x 768 pixels est
équipements techniques et de la
escamotables verticalement. En fonc-
un minimum.
configuration de l’aménagement, une
tion du concept d’aménagement, on
118
Formation et séminaires
collaboration étroite avec les services
choisira des habillages standard en
Il est également important de pouvoir
informatiques, les ressources humaines
matière synthétique ou, au contraire,
interconnecter plusieurs écrans et de
et un spécialiste des environnements
on optera pour des écrans et des
les doter d’une fonction tactile, afin
multimédia est la clé du succès.
claviers en métal, ces derniers pouvant
d’intervenir directement du doigt ou à
être eux aussi escamotables. Sur ce
l’aide d’un stylet. La raison est simple :
Pour plus de détails, se reporter aux
plan, les choix sont avant tout esthéti-
plus l’interaction est immédiate et
pages 192 et 202.
ques et statutaires.
directe, plus l’environnement est
Sous sa forme électronique interactive, le ‘tableau’ allie aux avantages des NTIC les vertus combinées d’un tableau d’affichage, d’un tableau blanc et d’un paperboard classiques. Le mur d’image numérique permet de présenter en parallèle des graphiques, des chemins critiques, des sites internet – pour ne citer que quelques exemples – tout en offrant un large éventail de possibilités d’intervention interactives en temps réel.
260 2
Tables multimédia
une composition parfaitement
Seul un fabricant rompu aux impératifs
cohérente. En matière de conception
fonctionnels et esthétiques d’un
des structures, de forme et de format
équipement aussi sophistiqué est en
des plateaux, de matières et de finitions,
mesure de proposer ici une solution
les critères sont essentiellement les
parfaitement aboutie. La profondeur
mêmes que ceux qui régissent les
des plateaux doit être d’au moins
aménagements mobiles dans les
90 cm, afin de placer chaque partici-
espaces polyvalents – à cette différence
pant à une distance ergonomiquement
que les plateaux rabattables n’ont pas
correcte de l’écran.
ici d’intérêt fonctionnel. Le critère déterminant sur le plan de la structure
Idéalement, la gamme de tables choisie
est en revanche l’absence de traverses
comprendra tant des modèles fixes
médianes : c’est à cette condition que
que des versions mobiles, afin d’offrir
les écrans plats pourront être intégrés
les meilleurs gages d’harmonie et de
sans contraintes de positionnement.
rigueur. Dans tous les cas, on optera pour des structures modulaires compatibles dotées de piètements montés soit sur vérins de compensation, soit sur roulettes : ils garantiront
3 Illustrations : Mur d’image interactif Commboard (1,2) ; écrans plats intégrés au plateau, gamme NoTable (2,3)
119
Les sièges dans les espaces de séminaire et de formation
77 43
59 74 45
58
54
57
56
85
87
43
43
56
59
57
Fauteuils empilables à quatre pieds
Lorsque la hauteur des accoudoirs
Siège à piètement luge
Elles n’en sont pas moins essentielles.
Les sièges dotés d’accoudoirs sont
correspond à celle des plateaux de
Remarquablement polyvalent, le siège
Ainsi, tant sur le plan des possibilités
particulièrement propices aux change-
table, il est facile de donner à l’espace
à piètement luge est souvent partie
d’empilement que de la qualité des
ments de posture. Pour remplir leur
un aspect ordonné à l’issue de la
intégrante d’une gamme très large
finitions, à commencer par la précision
rôle dans les meilleures conditions,
réunion : il suffit de disposer les sièges
de sièges couvrant tout l’éventail des
d’usinage, les options diffèrent. Une
il importe qu’ils soient non seulement
en plaçant les accoudoirs en butée
utilisations possibles – et incluant
coque d’assise et de dossier d’une
ergonomiques, mais également
contre le chant des plateaux.
presque toujours des sièges de travail.
seule pièce, réalisée dans les matériaux
Cela offre des conditions idéales de
adéquats, offre une très bonne
respect de l’identité visuelle.
souplesse et s’adapte bien à des
empilables et faciles à manipuler, par exemple grâce à un dossier doté d’un
Matières et finitions
collet facilitant la préhension. Idéale-
Si la coque de dossier est réalisée en
ment, ce collet permettra même
matière synthétique, un gaufrage ou
De plus, la structure élastique en
diverses. Si la coque est suffisamment
d’adopter une position assis-debout
des perforations amélioreront la
cantilever des sièges à piètement luge
spacieuse et le dossier rembourré, ce
dos au siège. Le collet est aussi bien
ventilation. Pour l’habillage du coussin
favorise une position détendue, parti-
dernier peut servir d’accoudoir lorsque
pratique pour déplacer les sièges dans
d’assise amovible, on privilégiera le
culièrement agréable lorsque con-
le participant se tourne vers l’un de ses
les situations faisant alterner séances
polyester ou la laine peignée. La
férences ou séminaires se prolongent.
voisins de table. Une structure mono-
plénières et travail en petits groupes.
structure en profilé d’aluminium ou
Un dossier conforme aux impératifs
coque crée une forme d’intimité qui
en aluminium moulé sous pression
ergonomiques assure un maintien
peut s’avérer très agréable ; de plus,
Les accoudoirs seront orientés vers
permettra pour sa part de conjuguer
adéquat, surtout quand il intègre un
elle se distingue par son harmonie
l’extérieur, afin de laisser l’utilisateur
rigidité et légèreté. Idéalement, on
support lombaire. Dans des espaces
sobre et fonctionnelle.
libre de ses mouvements et de se
choisira une finition assortie à la
polyvalents, des sièges à piètement
tourner vers son voisin de table.
structure des tables – chromée brillant,
luge empilables sont bien entendu une
Des coques d’assise et de dossier
anodisée ou laquée.
alternative particulièrement séduisante.
distinctes améliorent pour leur part
postures et des morphologies très
la ventilation du dossier. Leur petite
120
Formation et séminaires
La structure d’un siège de ce type est
dimension les rendent cependant
presque toujours très similaire : les
moins souples – sauf lorsqu’elles
différences sont de l’ordre du détail.
sont intégrées en tant qu’élément
85 44
56
60,5
60,5
61
60,5 65
45 65
1
autoporteur semi-rigide à la structure
nomiques, mise en harmonie avec le
Pour des raisons esthétiques, il est utile
du siège. Vu de l’arrière, un siège doté
concept d’aménagement et dimension
de pouvoir le doter en option d’un
d’une coque de dossier séparée paraîtra
psychologique de l’interaction entre le
habillage tissu. En cas d’utilisation
plus compact et moins massif ; en outre,
siège et son utilisateur. La disponibilité
intensive, des coques d’assise et de
une telle conception permet de varier
d’une large gamme d’accessoires est
dossier monobloc ou en deux parties
les hauteurs de dossier et les variantes
également un paramètre important.
sont une excellente solution. La finition
de coussinage.
combinera idéalement une matière Ainsi, lors de conférences de presse,
synthétique teintée dans la masse avec
Une excellente alternative sur le
de présentations ou d’exposés ne
un coussinage doté des revêtements
plan tant ergonomique qu’esthétique
nécessitant pas la présence de tables,
décrits plus haut. Il est également
consiste à associer la coque d’assise
les sièges seront en général solidarisés
possible de choisir des sièges à dossier
à un dossier tendu sur une structure
en rangées. Pour numéroter les rangées
non rembourré ; ce sera néanmoins au
semi-rigide. Cette solution permet
et les places, un système correspondant
détriment du confort et de la ventilation.
au siège de s’adapter idéalement à la
sera le bienvenu. De la même façon,
morphologie de l’utilisateur et offre des
il peut s’avérer très judicieux de doter
À l’usage, des finitions de structure
qualités de ventilation optimales.
les sièges de tablettes écritoires pivo-
chromées ou laquées s’avèrent les
C’est d’autant plus vrai lorsque le
tantes et n’entravant pas l’empilage.
plus adaptées. Les finitions qui
dossier est tendu d’une résille semi-
s’harmonisent le mieux avec des
transparente. Cette dernière a le mérite
Matières et finitions
structures de table polies ou anodisées
supplémentaire d’affiner et d’alléger
Pour l’assise et le dossier, on privilégiera
naturel sont le chrome mat et la laque
encore l’esthétique du siège.
un revêtement amovible en laine ou en
coloris argent ; dans le cas de sièges
fibre synthétique de type Trevira.
empilables, il faut néanmoins privilégier
Siège à piètement luge de la gamme FS
Faire les bons choix en matière de
Un cadre de dossier tendu de résille
la finition chromée brillant – la plus
et tables Contas (1) ; sège à piètement luge de la
sièges implique de prendre en compte
élastique offre un confort optimal dans
résistante aux chocs et aux rayures.
gamme Sito et tables de la gamme Timetable (2)
impératifs fonctionnels, exigences ergo-
un contexte de séminaire ou de réunion.
2
Illustrations
121
Conférence dynamique 4 Dans un environnement qui ne cesse d’évoluer, les capacités d’adaptation et d’innovation de toute organisation sont devenues des paramètres cruciaux. Pour favoriser les processus correspondants, de nouveaux modes de discussion et d’échange, fondés sur une implication dynamique des participants, se sont développés. Leur objectif : obtenir l’adhésion et l’implication de l’ensemble des acteurs du changement au sein de l’entreprise. Une telle approche favorise, de plus, la prise en compte de l’expérience et du savoir-faire de chacun – ce qui constitue un facteur de compétitivité décisif. La méthodologie et l’agencement se conjuguent pour inciter les participants à s’affranchir des schémas préétablis : un aménagement compact, mobile et polyvalent – conçu spécifiquement pour favoriser les interactions – permettra aux participants de créer eux-mêmes les configurations les plus appropriées.
122
Conférence dynamique
Pour survivre et prospérer malgré les turbulences et les contraintes, une entreprise doit mettre à profit le potentiel de réflexion combiné de tous ses collaborateurs. Konosuka Matsuhita
L’échange interactif : de la logique de l’atelier aux principes d’animation
Les modes d’échange : entre pérennité et changement La ‘date de péremption’ des connaissances et des savoirs comme des modes opératoires qui en découlent est de plus en plus rapprochée. L’adaptation et le changement sont devenus permanents – alors qu’il y a encore peu d’années, on postulait que chaque phase de changement était suivie d’une période de stabilité. Mais aujourd’hui, les implications complexes de la mondialisation imposent de réagir en continu – et en temps réel – aux évolutions de la concurrence, des marchés et du contexte économique. Les adaptations structurelles censées en résulter au sein des entreprises sont largement commentées, mais leur mise en place se fait singulièrement attendre. De façon récurrente, on déplore que les idées nouvelles et les propositions d’amélioration – pour rapidement qu’elles s’expriment – restent le plus souvent lettres mortes. Les études récentes tendent à montrer que les déficiences du processus se manifestent dès les premières réunions préopérationnelles. En effet, l’atavisme qui pèse sur les modes de communication traditionnels – façonnés par des siècles de fonctionnement invariant des structures sociales – favorise les relations formalisées et les schémas préexistants. Dès lors, toute velléité d’initiative sera inéluctablement étouffée par le passé. À l’inverse, force est de constater que les processus d’innovation et de changement véritablement capables d’amorcer une évolution disruptive naissent en marge des systèmes de communication formalisés. En outre, si l’on omet de fédérer en aval, avec un maximum de transparence, l’ensemble des équipes autour des objectifs et des finalités du changement, on va au devant de la défiance, de l’incrédulité, d’un sentiment d’impuissance – et, au pire, d’une attitude délibérément destructive.
Aussi convient-il d’analyser précisément les processus de communication et d’information. Il ne suffit plus, pour les optimiser, de tenir compte des simples facteurs psychologiques. En fait, l’un des défis les plus immédiats est d’aborder la dynamique d’innovation et de changement dans toute sa complexité. Le cercle feutré des réunions de direction n’est pas en mesure ici de créer les conditions complexes du succès. Car la mise en place des modèles, des processus et des structures à mêmes de fonctionner dans un environnement éminemment évolutif exige de mobiliser l’ensemble des opérateurs du changement. Cette constatation vaut en particulier pour les échelons intermédiaires du management, souvent pris entre le marteau et l’enclume. De nombreuses études soulignent l’emprise croissante des réunions, qui ont pris le pas sur le travail individuel. Mais la participation à ces réunions incessantes se traduit souvent par un sentiment de frustration et de perte de temps. Lorsque les cadres sont invités à s’exprimer, ils stigmatisent les déficiences et les déperditions comme suit : • L’information préalable insuffisante ou inexistante empêche les participants de se préparer à l’ordre du jour. Cela rallonge les discussions et donne aux participants qui n’ont pas contribué à définir l’ordre du jour l’impression d’être mis devant le fait accompli. • Toute suggestion ou critique est écartée d’emblée et l’expérience des participants n’est pas sollicitée. En bref : l’ensemble du dispositif n’a qu’une fonction d’alibi. • De nombreux participants s’enferment dans leur mutisme – soit que le débat ne les concerne pas, soit qu’ils aient eu, dans le passé, à se mordre les doigts d’être intervenus. 123
Les schémas organisationnels : équité, dynamique, implication
• L’organisation du débat est peu rigoureuse et, en l’absence de conclusions claires, les thèmes abordés ne sont pas solutionnés mais ajournés. • Les aspects objectifs du débat sombrent sous le poids des querelles de préséance et de personnes. • Les comptes rendus de la réunion sont parfois inexistants, souvent beaucoup trop tardifs et dans bien des cas incomplets et partiaux. Il va sans dire qu’une telle situation génère des pertes de temps considérables et, pire encore, ébranle les fondements mêmes du changement au lieu de les consolider : • Les décisions ne sont pas élaborées en commun mais imposées par une minorité. • Les rancœurs personnelles se manifestent par des luttes d’arrière-garde aux antipodes de toute approche concertée et constructive des objectifs d’innovation. • Les comptes-rendus sont ‘classés sans suite’. • La frustration croît et l’implication des participants ne se limite plus qu’à leur présence physique. Les principes de la conférence classique se prêtent avant tout à l’approche de situations connues dans des contextes pérennes. Mais lorsque le processus de décision doit s’affranchir des prérogatives hiérarchiques pour impliquer chaque participant – sans considération de rang ni de statut – et tirer le meilleur parti de son expérience et de ses compétences, les schémas classiques s’avèrent contre-performants. Pour donner l’impulsion initiale à des processus créatifs, à des idées nouvelles, et à une approche concertée des problèmes à résoudre, des formes nouvelles de réunion et d’échange ont été développées. Elles laissent un maximum d’initiative aux participants, afin de créer le contexte d’interactions constructives et dynamiques.
124
Conférence dynamique
L’objectif premier des modes de communication dynamiques est d’éviter les écueils exposés plus haut. Cela présuppose une prise en compte équitable des avis de chacun sans considération hiérarchique, une implication directe de chaque participant, le renoncement aux querelles de personnes et des comptes-rendus objectifs plutôt que volontairement et injustement sélectifs. En fait, il faut débarrasser le contexte de l’échange de toutes les interférences hiérarchiques et statutaires pour se concentrer sur les seuls contenus factuels. C’est à ce prix qu’on motivera l’ensemble des participants, qu’on les impliquera activement dans les processus de changement, qu’on recueillera des opinions aussi spontanées que si elles s’exprimaient dans le cadre d’échanges informels – et qu’on créera les conditions de décisions effectivement suivies d’effets. Cette approche exige un nouvel équilibre – qui est loin d’être naturel – entre les exigences d’un contexte complexe et les attitudes ataviques telles qu’elles perdurent dans la vie sociale comme dans le cercle familial. C’est dire à quel point animer un processus de communication dynamique est une tâche exigeante et présuppose un travail d’approche intensif et rigoureux. Dès lors, ce n’est pas un hasard si la méthodologie sera prédéfinie jusque dans le détail – qu’il s’agisse des participants, des procédures, des différentes phases du processus et de l’éventail des séquences mises en œuvre. Les participants viennent souvent d’horizons très divers ; aussi est-il de mise de créer un sentiment de cohésion en recourant à des rituels spécifiques : la réunion ‘inaugurale’ (le ‘kick-off’ des anglo-saxons) en préalable immédiat à la phase de mise en œuvre, mais également des intermèdes festifs pour marquer les tournants du projet – et, bien entendu, la celébration de son aboutissement.
Le nombre idéal de participants dans un contexte de communication dynamique est calqué sur la structure archétypale de la meute. Autant en séance plénière, il n’y a guère de limite au nombre de participants réunis dans un espace ouvert, autant dans un atelier sollicitant l’implication personnelle de chacun, il convient de ne pas dépasser 12 à 15 participants. Au-delà de ce chiffre, des sous-groupes se forment qui remettent en cause la fluidité et l’impartialité des processus. Aussi l’espace correspondant sera-t-il de dimension moyenne. Autant des salles de réunion et de séminaire classiques seront idéalement situées à proximité
Il va par conséquent de soi qu’une telle forme de communication doive s’affranchir des schémas classiques d’aménagement et de fonctionnement. Plutôt qu’un espace statutaire et statique dominé par la table de réunion conventionnelle, il faut miser ici sur un aménagement qui soit une véritable incitation à varier les configurations au gré des impératifs méthodologiques. C’est là une différence fondamentale entre atelier et séminaire. Dans ce dernier, le formateur définit la configuration de l’espace et le facility management la met en place. Dans un contexte d’atelier, en revanche, les participants eux-mêmes prendront en main
des postes de travail, autant une certaine distance sera bénéfique à la communication en atelier. Elle permet en effet de rompre avec le quotidien. Au même titre que dans un contexte de séminaire, une lumière du jour abondante, des couleurs claires, une insonorisation efficace et l’intégration d’un coin détente sont des paramètres essentiels du bien-être des participants. Idéalement, un espace de plein air adjacent permettra de faire quelques pas et de s’oxygéner. Une configuration ouverte conjuguera les avantages de la communication dynamique en comité restreint avec la présence de participants nombreux : dans un premier temps, la séance plénière permettra d’aborder les différents thèmes ; dans un second temps, une série d’animateurs se consacreront à des groupes de 15 personnes au plus, au sein desquels un thème précis sera analysé, discuté puis présenté à l’ensemble de l’assistance. Dans une telle configuration, il est important que les participants puissent passer librement d’un groupe à l’autre pour apporter leur contribution ou simplement s’informer lorsqu’ils le jugent utile.
l’aménagement de l’espace à partir des éléments modulaires disponibles. Cela permet d’impliquer d’emblée chacun des participants. Cela raccourcit aussi très sensiblement la phase de démarrage. L’aménagement devient ainsi kaléidoscopique, s’adaptant à des impératifs fonctionnels allant de la séance plénière au travail en groupe, du débat à la présentation, de l’exposé au séminaire. Pupitres-écritoires juxtaposables, paperboard, tableau d’affichage, pupitre de conférencier, équipements techniques montés sur desserte, desserte recevant les fournitures et les rafraîchissements, table mobile à plateau rabattable – toute une panoplie d’équipements et d’éléments de mobilier est à la disposition des participants. Au-delà des systèmes d’information analogiques, il faut bien entendu intégrer les NTIC. Aussi les connexions courants forts/courants faibles intègreront-elles un accès internet et un raccordement direct du système de projection au pupitre de commande informatique.
Les conditions pratiques de la communication en atelier : compacité, mobilité, adaptabilité. Au-delà des prérequis psychologiques de l’implication de chacun, il importe de choisir les outils didactique en fonction des spécificités de l’approche cognitive. En effet, nous retenons 10 % de ce que nous lisons, 20 % de ce que nous entendons, 30 % de ce que nous voyons, 50 % de ce que nous entendons et voyons simultanément et 70 % de notre propre contribution au débat. Ce pourcentage atteint même 90 %, pour autant que nous nous soyons physiquement impliqués dans le processus d’échange.
L’aménagement ‘autogéré’ est un instrument privilégié d’inspiration, de motivation et de libération des potentiels créatifs. Il est aussi, et ce n’est pas le moindre de ses mérites, un facteur crucial de réduction des coûts du facility management. Sur le plan esthétique, l’éventail des possibilités est large : il va des équipements et des éléments de mobilier essentiellement fonctionnels jusqu’aux aménagements très statutaires intégrant les plus récents développements des technologies audiovisuelles. En effet, face à l’ampleur des mécanismes du changement et des enjeux qui en découlent, la réflexion en atelier s’impose aussi aux plus hauts niveaux de la hiérarchie.
125
En un coup d’œil : une journée de communication en atelier
Un aménagement dynamique propice aux échanges L’alternance des approches méthodologiques est un prérequis essentiel de l’implication des participants. La séance plénière introduit le thème et permet aux idées de s’exprimer. Le travail en petits groupes prend alors le relais sur un mode dynamique – soit sous la forme d’un débat entièrement informel, soit autour d’une table de réunion ouverte, pour une approche plus formalisée. Lors de présentations ou d’exposés, il est judicieux de disposer de pupitres-écritoires
30 x
12 x
8x
1x
3x
1x
1x
1x
10 x
10 x
2x
1x
3x
1x
ou de tables solidarisées en rangées. Au moment de conclure et de définir les étapes suivantes du projet, les participants se regrouperont à nouveau en séance plénière.
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Pages 128–135
Le QG interactif Aux plus hauts niveaux de la hiérarchie, les réflexions stratégiques et la gestion de crise prennent un relief particulier. Lorsque le QG prend la forme d’un atelier, il allie à une dimension statutaire explicite le recours systématique aux supports de communication et de visualisation les plus sophistiqués – y compris, le cas échéant, en matière de visioconférence. Fidèle au principe de l’atelier, l’espace adopte différentes configurations selon les phases de la réflexion – du brainstorming autour des tables hautes jusqu’aux conclusions et au planning de mise en œuvre. Page 142
126
Conférence dynamique
3x
8x
Animation d’une séance plénière
Travail en groupe sur pupitres-écritoires
Travail en groupe sur table
Discussion à bâtons rompus
Présentation avec mise à disposition de pupitres-écritoires
Exposé, sièges solidarisés en rangées
L’atelier en tant qu’espace multifonction de conférence, de séminaire et de formation
Réunion autour d’une table de conférence classique, ou discussion à bâtons Configuration conférence en fer à cheval
rompus autour d’une table haute intégrant un écran interactif.
127
4 Les travaux dirigés sous la conduite d’un animateur
Déroulement d’une journée en atelier
9 h : Animation de la séance plénière
expérimenté sont généralement particulièrement fructueux. Ils associent les participants à la prise de décision, les fédèrent autour d’un programme partagé et génèrent des convictions convergentes. Le support didactique privilégié de cette forme de réunion est le tableau blanc qui permet de suivre l’évolution des idées et des suggestions.
6
1
4
5
2
La disposition en ligne concave des tableaux d’affichage et des 3
pupitres-écritoires permet à chacun des 12 participants de visualiser d’un seul coup d’œil l’ensemble des informations et de rester en contact visuel avec ses collègues.
128
Conférence dynamique
Échelle 1:100 / Dimensions en cm
1380
200
Taille de la pièce : 114 m² Surface utile : 100 m² Débarras : 14 m²
720 1000
1
560 6
125 2
85
4 5
200 3
1 Tableaux d’affichage 2 Desserte pour le matériel de l’animateur 3 Table basse mobile permettant de garder à portée de main les documents et de préparer les contenus à afficher 4 Pupitres-écritoires et sièges de type séminaire 5 Paperboard et desserte pour fournitures 6 Débarras
La tâche de l’animateur est de veiller au respect des règles du jeu et du temps imparti. Pour exercer ce rôle d’arbitre, il est essentiel qu’il ne soit pas impliqué dans la thématique abordée et ne fasse pas partie du groupe. C’est là le prérequis de son impartialité. L’animateur commence par définir les contenus et les objectifs en s’aidant éventuellement d’une présentation audiovisuelle. Dans cette première phase, l’atelier prend la forme d’une séance plénière. Ici, des tables ne seraient qu’autant d’obstacles : idéalement, les participants sont assis côte à côte en ligne concave. Cela donne à chacun un contact immédiat avec l’animateur et les autres participants. Les tableaux d’affichage constituent ici l’outil de travail commun. Les opinions de chacun sont, dans un premier temps, consignées sur des fiches. Celles-ci sont ensuite affichées de façon exhaustive. Cela rend superflue la rédaction d’un compte-rendu. Cartes vierges et feutres sont disposés sur une desserte, des pupitres bas faisant office d’écritoires. À l’inverse de tablettes-écritoires fixées directement sur les sièges, ils peuvent être déplacés librement et sont utilisables aussi bien par des droitiers que des gauchers. 129
4 L’espace conférence est ici semblable à un atelier : tous
Déroulement d’une journée en atelier
les outils nécessaires y sont à la disposition des partici-
11 h : Travail en groupe 15 h : Discussion à bâtons rompus
pants. Il ne reste qu’à les prendre en main. La panoplie comprend des panneaux d’affichage, des sièges légers empilables, des pupitres-écritoires et des volumes de rangement mobiles pour les différentes fournitures et le matériel de visualisation (cartes, aimants, feutres, épingles et ciseaux). Il est également judicieux de disposer de tables mobiles à plateau pliant ou rabattable, de paperboards et de dessertes pour rafraîchissements.
4 3
1
2
Dans une configuration en petit groupe – ici deux fois 6 personnes – et lors de l’utilisation de tableaux d’affichage, des pupitres-écritoires mobiles et compacts constituent la solution idéale. Si, en revanche, c’est la discussion et l’échange qui prédominent, et s’il est nécessaire de consulter des documents
5
nombreux, une table de conférence classique est plus appropriée. Une discussion à bâtons rompus est la forme de communication privilégiée du brainstorming, de la confrontation des points de vue et des processus d’échange dynamique à l’intérieur du groupe – en particulier dans une perspective de transparence et d’ouverture. 130
Conférence dynamique
Échelle 1:100 / Dimensions en cm
1380
200
Taille de la pièce : 114 m² Surface utile : 100 m²
720
Débarras : 14 m²
1
3 4
75
1 Tableaux d’affichage faisant office de cloison,
200
travail en effectif restreint 2
2 Tables mobiles pliantes pour 6 à 8 personnes 3 Table mobile pliante pour le matériel de l’animateur 4 Débarras permettant de ranger les outils de communication momentanément inutiles
150
5 Pupitres-écritoires mobiles pour discussion à bâtons rompus
Lorsque les contenus ont été dégrossis en séance plénière, de petits groupes s’attaquent chacun à un aspect précis de la problématique. À l’issue de la séance de travail, les résultats sont présentés en séance plénière, discutés puis compilés pour créer le plan d’action. Outre les séances plénières, le travail en petits groupes et les phases de discussion, l’animateur peut prévoir un exposé introductif pour créer les conditions d’une information également partagée entre tous les participants. De la même façon, il est possible d’intercaler des conclusions intermédiaires et d’intégrer des phases de formation destinées à acquérir des compétences spécifiques. Menée par un animateur expérimenté,
versatile est d’utiliser des tableaux recto/verso intégrant les fonctions tableau d’affichage et tableau blanc. Idéalement, on disposera d’écrans et de matériels de visualisation ainsi que de connexions courants forts/courants faibles par boîtiers au sol : elles donneront accès à l’ensemble des systèmes multimédia – tant il est vrai qu’au même titre que d’autres types d’échange, le travail en groupe gagne à mettre en œuvre les supports d’information numériques les plus récents.
cette approche définira les trois paramètres de base de la mise en œuvre – par qui, avec qui et jusqu’à quand.
au réaménagement de l’espace. En effet, la mise en forme de l’aménagement par les participants eux-mêmes est une composante essentielle d’un tel type de réunion. À ce titre, il importe que l’implication des participants ne soit pas strictement intellectuelle, mais inclue une approche très concrète de la méthodologie
Le recours à un animateur est non seulement une façon très efficace de mener des réunions, elle est aussi peu exigeante en termes de moyens et de spécificités de l’espace de réunion. Il suffit de disposer des accessoires permettant de catalyser les diverses phases du débat tels qu’ils ont été décrits plus haut. Sachant que 12 à 15 participants sont ici un maximum, un espace de taille moyenne est tout à fait suffisant. Une lumière du jour généreuse, des couleurs claires et une bonne insonorisation sont importants lorsque plusieurs groupes travaillent simultanément dans un espace partagé. Les tableaux d’affichage tendus de feutre remplissent également une fonction de cloison et de panneau acoustique. Une solution particulièrement
Pour le reste, il n’est nécessaire ni de disposer d’un équipement technique sophistiqué, ni d’un débarras ou de personnel dédié
par l’intermédiaire de l’aménagement. La motivation des participants n’en sera que plus intense. En passant de la séance plénière à l’organisation en petits groupes, on crée les conditions d’une approche dynamique du sujet et du débat. La disposition des sièges en rangée concave facilite le brainstorming et le contact visuel entre participants. Dans une telle configuration, des tables ne seraient pas simplement superflues, mais gênantes. Aussi les participants utilisent-ils de petits pupitres-écritoires mobiles. Les équipements momentanément inutilisés sont rangés au fond de la pièce ; ils peuvent être éventuellement masqués par des tableaux d’affichage. 131
4 Dans un contexte d’atelier, il est tout à fait possible
Déroulement d’une journée en atelier
d’alterner les séquences d’animation dynamique et des
17 h : Présentation
méthodologies plus conventionnelles. Ainsi, le passage entre exposé, séance plénière, travail en petits groupes, présentation et débat ne s’impose pas seulement pour des raisons techniques : il favorise l’implication des participants par l’alternance des modes opératoires. De plus, les changements de posture et l’activité physique impliqués améliorent la vivacité et la créativité des échanges.
5
1
2
4
5 Si nécessaire, les participants disposent de petits pupitres-écritoires mobiles ; pour une meilleure inter3
action, les sièges sont disposés en rangée concave.
2
Lors d’exposés, il est important que l’attention des participants se focalise 4
sur l’intervenant. Aussi les sièges sontils alors disposés en rangées droites – ce qui prévient en outre les échanges ‘transversaux’ entre participants.
132
Conférence dynamique
Échelle 1:200 / Dimensions en cm
1380
Taille de la pièce : 114 m²
200
720
Surface utile : 100 m² Débarras : 14 m² 1
2
4
1380
200
720
55
110
3 1 Desserte pour rétroprojecteur et tablette large pour documentation 2 Pupitre de conférencier et support assis-debout
4
2
3 Desserte pour le projecteur numérique 4 Table basse mobile pour la documentation 5 Écran fixe
Souvent, les exposés et les présentations sont partie intégrante d’un programme complexe, au sein duquel elles contribuent à donner à chaque participant les mêmes informations de base. Lorsque la séance de travail commence par
apporté au détail. Cela ne va pas de soi : il advient souvent que la méthodologie soit sophistiquée, mais les équipements des plus rudimentaires.
une introduction thématique, les écrans et les équipements multimédia – projecteur numérique ou rétroprojecteur montés sur des dessertes – seront mis en œuvre. En parallèle, un pupitre de conférencier suffisamment spacieux pour accueillir un ordinateur portable et un support assis-debout constituent des équipements très utiles.
L’argument classique dans ce dernier cas : la précarité du concept d’aménagement favoriserait la créativité ! La pauvreté du propos n’échappera à personne. Des ateliers de communication bien conçus se distinguent en revanche par la qualité de leur aménagement et de leur équipement. Ainsi, la capacité de réflexion des participants se concentrera sur les contenus plutôt que sur les moyens de remédier à l’inadéquation de l’aménagement … Sans oublier que le soin apporté au contexte et aux conditions de déroulement de tels ateliers en dit long sur l’importance que l’entreprise accorde à ses collaborateurs.
Tous ces équipements doivent être simples et faciles à manipuler, compacts et faciles à ranger ; ils doivent en outre conjuguer robustesse et cohérence esthétique. Comme pour tous les outils, leur qualité globale dépend du soin
133
4 La versatilité de l’atelier s’avère un excellent moyen de
L’atelier en tant qu’espace multifonction de conférence, de séminaire et de formation
maximiser la polyvalence de l’espace. Avec le concours d’un aménagement compact, souple et mobile, tout l’éventail des réunions s’y déroulera dans d’excellentes conditions – depuis la formation jusqu’à la conférence classique.
4
2
3
1
5
4 Lorsque le bon déroulement de séminaires et de conférences est tributaire d’une interaction forte entre participants et requiert une documentation
3
importante, la disposition des tables en fer à cheval est particulièrement adaptée et améliore le contact visuel.
6
Dans un contexte didactique plus magistral, marqué par une interaction faible, des tables disposées en rangées focaliseront l’attention des participants sur l’intervenant.
134
Conférence dynamique
Échelle 1:200 / Dimensions en cm Taille de la pièce : 114 m²
1380
200
720
160
475
Surface utile : 100 m² Débarras : 14 m²
400
1
2 3
4 160
5
1380
200
160
720 750
200
7
160
1 Six tables pliantes mobiles agencées en fer à cheval
En fonction du degré d’interaction entre participants, les espaces de conférence et de séminaires seront équipés de tables mobiles à plateau rabattable. Celles-ci pourront être configurées en fer à cheval intégrant une table individuelle séparée pour l’animateur, en rangées, complétées par un pupitre de conférencier, ou encore en périmètre fermé dans une approche de type conférence. Par ailleurs, un atelier peut être utilisé comme espace de détente ou pour des manifestations festives. Si les utilisations sont amenées à varier fortement, un choix de schémas d’agencement préétablis simplifiera la reconfiguration. Un registre permettra de spécifier à qui incombe le rangement à l’issue de la manifestation : c’est une façon supplémentaire de responsabiliser les organisateurs … Lorsque l’atelier est exclusivement utilisé dans sa fonction première ou pour des séminaires, il convient de l’équiper d’outils élaborés, mais privilégiant surtout des matières et des finitions à l’épreuve des sollicitations intensives. Lorsque l’éventail des utilisations s’étend à des formes de communication plus classiques, une finition
2 Table individuelle pour l’animateur 3 Desserte pour le projecteur numérique 4 Écran fixe 5 Table basse mobile pour la documentation 6 Pupitre de conférencier et support assis-debout 7 Combinaison de huit tables mobiles pour créer une tablée de 24 personnes
Lorsque la fonction atelier est servie par des outils de qualité, cela valorise les participants eux-mêmes en soulignant l’importance que l’entreprise leur accorde. La polyvalence des outils ouvre de nouvelles possibilités d’utilisation en tant qu’espace de conférence et de séminaire classique. Cet éventail d’utilisations élargi contribue à améliorer le taux d’occupation de l’espace – et engendre des économies substantielles par comparaison avec l’aménagement d’espaces
les coûts immobiliers sont extrêmement élevés, la préférence va aujourd’hui à des espaces conférence dotés de la panoplie d’outils qui caractérise la communication en atelier – à une seule différence : l’aménagement n’est pas laissé à l’initiative des participants, mais géré par le facility management. La reconfiguration en demeure cependant si aisée qu’une seule personne y suffit. Il convient cependant de disposer d’un débarras distinct pour préserver la dimension
de conférence et de séminaire dédiés. Aussi, tout particulièrement dans les grandes métropoles où
plus formelle et statutaire des lieux.
ébénisterie ajoutera une connotation statutaire. Comme dans tout concept d’aménagement, les égards que prendront les participants avec les éléments de mobilier seront d’autant plus grands que la finition de ces derniers sera haut de gamme. Ici aussi, la position de l’espace à l’intérieur des locaux de l’entreprise est un paramètre important. La proximité de coins détente constitue à ce propos un facteur d’efficacité idéalement complété par la possibilité de faire quelques pas à l’extérieur. Voir également : zone de détente dans un espace de séminaire, page 284.
135
Équipements en atelier : sièges, pupitres-écritoires, tables mobiles
45
58
54
48
45
Les sièges
ventilation. Le revêtement des coussins
repose-pieds, les pieds de l’utilisateur
pupitres-écritoires sont dotés de pla-
Dans le contexte d’un atelier, les sièges
d’assise sera amovible, les tissus les plus
assurant automatiquement la stabilité
teaux basculants. Ils pourront alors être
doivent favoriser les changements fré-
appropriés étant le polyester ou la laine
nécessaire. Des pupitres-écritoires
juxtaposés de façon très compacte, le
quents de posture tout en offrant une
peignée.
mobiles présentent l’avantage
cas échéant sur un chariot de transport
– par rapport à des tablettes écritoires
spécifique.
esthétique et une fonction soigneusement étudiées. Ils seront empilables,
La structure combinant profilé d’alumi-
intégrées aux sièges – de pouvoir
solides et faciles à manipuler – par
nium et aluminium moulé sous pression
être disposés à droite ou à gauche de
Matières et finitions
exemple en dotant le dossier d’un collet
alliera légèreté et résistance. En fonc-
l’utilisateur, offrant ainsi également
Réalisée en contreplaqué, la tablette
favorisant la préhension et pouvant
tion de l’intensité des sollicitations, on
d’excellentes possibilités d’utilisation
allie rigidité et finesse. Le choix des fini-
servir d’appui en position debout à
choisira une finition anodisée, laquée
pour les gauchers. De plus, l’absence
tions inclura stratifiés ou placages bois.
l’occasion des poses détente. Chaque
au four ou chromée brillant (la plus
d’une tablette fixée directement sur le
participant pourra déplacer son siège
résistante) assortie aux finitions des
siège augmente la polyvalence de ce
Les tubes verticaux de la structure
facilement en fonction de l’alternance
pupitres-écritoires et des tables.
dernier : il pourra également être utilisé
et le piètement en V, tous deux en
classiquement en combinaison avec
aluminium, seront choisis dans une
une table.
finition assortie à celle des tables et
entre séance plénière et travail en
136
73
76
petits groupes. Les accoudoirs orientés
Les pupitres-écritoires mobiles
vers l’extérieur n’empièteront pas sur
Dans une approche didactique fondée
l’assise, assurant ainsi la liberté de
sur l’exposé, la présentation ou l’anima-
Une tablette au format A3 est suffi-
mouvement de l’utilisateur. Il pourra
tion, les pupitres-écritoires permettront
sante. La surface servant à la prise de
notamment se tourner très facilement
aux participants de prendre des notes.
notes sera légèrement inclinée vers
vers son voisin de table.
Il est important qu’ils disposent d’une
l’utilisateur, dotée d’un profilé empê-
tablette de taille suffisante, sans entra-
chant les instruments d’écriture ou
Matières et finitions
ver pour autant les mouvements de
les feuilles de tomber par terre, et
Une coque de dossier en matière
l’utilisateur. Idéalement, le piètement
complétée par une partie horizontale
synthétique, d’entretien facile et recy-
monté sur roulettes sera à la fois léger
permettant d’y déposer des rafraîchis-
clable, constitue une solution adéquate.
et stable. Une bonne solution est
sements ou de menus objets. Le range-
Un gaufrage de la matière facilite la
d’adjoindre au piètement une fonction
ment sera grandement facilité si les
Conférence dynamique
des chaises.
60
75
1
73
75 (60)
109
150, 180, 200
41
Tables mobiles à plateau rabattable
rée et le déplacement des tables encore
Matières et finitions
Dans un contexte de communication
facilité. De plus, une telle configuration
Dans le cas de tables mobiles, et
en atelier, des tables mobiles à plateau
de la structure optimise la juxtaposition
pour combiner compacité de la struc-
rabattable offrent une flexibilité opti-
des tables – et cela de façon très esthé-
ture et stabilité, un certain poids est
male. Ici, des tables à piètement rabat-
tique. Dans les formes de conférence
nécessaire au niveau du piètement.
table seraient moins appropriées,
dynamiques, il est essentiel que la
Celui-ci sera par conséquent réalisé en
sachant qu’il faut les retourner pour
manipulation soit aussi simple et intui-
acier ou – pour les versions plus haut
rabattre le piètement et que deux per-
tive que possible. Un profilé antichoc
de gamme – en aluminium. Dans ce
sonnes sont nécessaires pour les ranger
intégré aux chants évitera les détériora-
dernier cas, une âme en acier assurera
verticalement ou sur des chariots de
tions et affinera visuellement le plateau.
le lestage nécessaire. En matière de
transport. En revanche, les tables
finition de la structure, on retrouve les
à plateau rabattable sont simples à
Pour une utilisation des tables sur un
options classiques – laquée, polie, ou
manipuler : il suffit de déverrouiller le
seul côté, une profondeur de 60 cm
chromée brillant. Cette dernière, peu
mécanisme et de faire pivoter le plateau
suffit. Lorsque les participants se font
sensible à l’abrasion et aux rayures, est
dans l’axe longitudinal. Cette opération
face, une profondeur de plateau de
la plus appropriée. Les plateaux de
est facile à effectuer par une seule per-
75 cm est nécessaire. Pour faciliter la
table et les pupitres-écritoires seront
sonne. Une fois le plateau rabattu, il est
manipulation, il convient de limiter la
assortis, dans des finitions stratifié ou
facile de déplacer les tables – y compris
longueur des plateaux à 200 cm ; des
ébénisterie. Le profilé antichoc sera
lorsque les portes et les couloirs sont
pièces de liaison fixées sous les plateaux
intégré à un chant de coloris aussi
étroits – et de les ranger dans un mini-
permettront de solidariser aisément les
proche que possible de celui du plateau.
mum d’espace. Lorsque le pivotement
tables entre elles.
du plateau entraîne également une rotation du piètement, la compacité de 2
l’ensemble s’en trouve encore amélio-
Illustrations : Pupitres-écritoires juxtaposés en position de rangement (1) ; chaises dotées d’accoudoirs et pupitres-écritoires (2) de la gamme Confair
137
Équipements en atelier : éléments d’aménagement
91
107
46
59
59
96
59 Poignée à débords latéraux
Colonne de piètement à crémaillère permettant de combiner librement des tablettes et des volumes de rangement
Dessertes : variantes multimédia ou documentation/fournitures
Chemins de câbles latéraux courant
Grâce à sa configuration modulaire
sur toute la hauteur de la colonne
intégrant, selon l’utilisation prévue, des tablettes, des bacs ou des volumes de rangement fermés, la desserte est un meuble très polyvalent. Pour répondre aux différentes exigences fonctionnelles des espaces conférence, les dessertes
Tablettes et supports en grande largeur
seront idéalement déclinées en
permettant le chevauchement avec une
plusieurs versions et modulables.
table
Modèles de base : Desserte pour matériel d’animation et fournitures, desserte multimédia (écran, ordinateur, magnétoscope, rétroprojecteur ou projecteur numérique), desserte pour rafraîchissements (boissons, en-cas, vaisselle).
Accessoires : volumes de rangement ouverts ou à tiroirs, boîtiers de connexion à prises multiples, tablettes en différentes largeurs et inclinables pour projection
Répartition optimale des charges sur les quatre roulettes orientables du croisillon de piètement
138
Conférence dynamique
107
96
46
59
46
59
Illustration : Desserte de la gamme Confair
Desserte pour animation
Desserte pour projecteur
sous pression, finition laquée, polie ou
pour des écrans allant jusqu’à 48".
(et rafraîchissements)
Ce type de desserte est équipé d’un
chromée brillant. L’aluminium conjugue
Sa mobilité est particulièrement
Cette desserte sera équipée de volumes
plateau supérieur de largeur triple,
précision d’usinage, résistance mécani-
intéressante lors de travaux en équipe
de rangements pour le matériel d’ani-
afin de permettre de déposer les trans-
que et excellentes possibilités de recy-
ou de discussions en petits groupes :
mation – feutres, cartons, signes auto-
parents à droite et à gauche du projec-
clage. Les volumes de rangement et les
elle permet en effet de rapprocher
collants ou magnétiques etc. – et intè-
teur. Un grainage du revêtement favori-
tablettes sont montés en porte-à-faux
l’écran des participants. À noter : un
grera idéalement une possibilité de
sera la préhension des transparents.
sur des supports réalisés eux aussi en
écran installé sur desserte est égale-
compartimenter librement le volume.
De plus, une telle tablette en largeur
aluminium moulé sous pression. Les
ment un accessoire judicieux dans les
La combinaison de deux volumes
triple permet également d’installer côte
côtés des volumes de rangement
zones d’accueil, de détente et les
ouverts et d’un volume à tiroir constitue
à côte le rétroprojecteur, un projecteur
sont en contreplaqué, finition stratifié
bureaux. Les différentes positions des
une alternative judicieuse ; elle permet
numérique et un ordinateur portable.
ou ébénisterie assortie au pupitres-
étagères et la configuration de la
écritoires et aux plateaux des tables.
desserte permettent d’intégrer, selon
également d’utiliser la desserte pour des usages de type rafraîchissements
Desserte pour vidéoprojecteurs
Les étagères et tablettes sont laquées,
les besoins, des accessoires supplémen-
et connexes.
Dans de nombreux cas, les possibilités
finition grainée ; réalisées en acier
taires – de l’ordinateur portable
d’ajustage des projecteurs proprement
embouti, elles sont très résistantes
jusqu’au magnétoscope. Un équipe-
Desserte multimédia
dits sont insuffisantes. Pour y remédier,
aux rayures. La charge utile doit être
ment associant sonorisation et caméra
Une desserte destinée à recevoir des
une telle desserte dispose d’un plateau
de 15 kg au moins.
est également judicieux.
matériels de projection doit disposer de
supérieur inclinable en continu.
chemins de câbles dissimulant le
Écran monté sur desserte
Pour une analyse des alternatives
câblage. Un boîtier de connexion multi-
Matières et finitions
Une telle desserte est conçue pour un
techniques, voir en page 202.
prise et un espace de rangement pour
La colonne de piètement des dessertes
usage polyvalent de type présentation,
l’excédent de câblage complèteront le
est réalisée en profilé d’aluminium
visioconférence ou discussion relative
dispositif.
anodisé ou laqué. Elle intègre une
à un projet en cours. Monté sur une
crémaillère pour varier la position des
desserte, l’écran pourra être positionné
tablettes et des volumes de rangement.
de façon toujours idéale en fonction du
Le piètement à roulettes doubles
nombre et de la répartition des partici-
orientables est en aluminium moulé
pants. Une telle desserte est prévue 139
Équipements en atelier : outils de visualisation
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
Paperboard
Matières et finitions
Tableau d’affichage
Instrument de communication large-
Une structure combinant profilés en
Lorsque la méthodologie inclut l’inter-
ment éprouvé, il cristallise les argumen-
aluminium et articulation en matière
vention d’un animateur, ce support
taires et les résultats du travail de
synthétique constituera – alliée à un
joue un rôle central. Des cartons prévus
groupe, permet d’illustrer les rapports
tableau en contreplaqué stratifié – une
à cet effet permettent de consigner et
de causalité et les contraintes de
solution parfaitement appropriée. Dans
d’afficher les idées fortes nées de la
planning – et de rappeler à tous l’ordre
des environnements très statutaires,
discussion en séance plénière. Dans les
du jour.
une finition ébénisterie du support est
phases de travail en groupe, les
également envisageable. Pour harmoni-
tableaux d’affichage constituent,
La structure tripode, gage de stabilité,
ser la structure au reste de l’aménage-
de plus, un écran visuel et phonique
sera dotée d’une articulation permet-
ment, il est important de disposer d’un
très bienvenu.
tant de rabattre le pied arrière pour
choix de finitions anodisée, laquée ou
faciliter le rangement. Il faut prévoir au
chromée brillant.
;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;
Pour offrir une longévité maximale, les
moins trois positions, afin d’adapter la
deux faces du tableau seront revêtues
position du bloc de papier à la taille de
de feutre : les épingles n’y laisseront
l’utilisateur. Idéalement, le bloc sera
aucune trace. Il est également possible
amovible pour faciliter le transport et
de combiner deux faces diférentes
fixé sur les plots du support par des
– l’une en feutre, l’autre de type
goupilles, pour lui éviter de glisser
tableau blanc magnétique. Le format
lorsqu’on tourne les pages. Un auget
du tableau devra être au moins de
situé en partie basse permettra de
120 x 140 cm.
garder les feutres à portée de main.
Illustration Tableau d’affichage, table pliante, paperboard, pupitre-écritoire et chaises dotées d’accoudoirs de la gamme conférence Confair
140
Conférence dynamique
125 190
180 (200)
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67
54
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51
r (min.) = 250
Chaque tableau d’affichage sera doté
Matières et finitions
La structure intègrera des chemins de
support magnétique. La tablette en
d’un auget permettant de stocker les
Le tableau en panneau de particules
câbles destinés à mettre le câblage
contreplaqué, légère et robuste, est
épingles à l’extérieur de la surface
revêtu de feutre permet d’y piquer
courants forts/courants faibles à l’abri
dotée d’un revêtement stratifié ou
d’affichage.
facilement les épingles. La structure en
des regards. Un voile de fond sur toute
plaqué bois ; le montage suspendu
profilés d’aluminium et le piètement
la hauteur améliorera le confort
s’effectue à l’aide d’un support en V
La structure ménagera un espace aux
en aluminium moulé seront disponibles
psychologique de l’intervenant face
en aluminium moulé sous pression et
jambes permettant de s’en rapprocher.
dans des finitions assorties au reste de
à l’auditoire. Le voile de fond gagnera
ménage ainsi un espace aux jambes
La forme particulière du piètement
l’aménagement, de type anodisée,
à être partiellement perforé, tant sur le
optimal.
évitera aux participants de trébucher ;
laquée ou polie.
plan de ses performances acoustiques
similaire à celle des pupitres-écritoires,
que de son esthétique.
elle est facile à stabiliser en y posant le
Pupitre de conférencier
pied lorsque l’on épingle cartes et
Il est un élément incontournable de la
Matières et finitions
documents.
communication en atelier. Monté sur
La structure verticale, similaire à celle
roulettes doubles orientables à l’avant,
des dessertes, est en profilés d’alumi-
Le piètement à patins convexes favorise
il sera facile à déplacer par les partici-
nium anodisés ou laqués ; elle intègre
la disposition des tableaux en ligne
pants eux-mêmes. Une fois installé,
latéralement des chemins de câbles.
concave et simplifie leur rangement,
les patins en caoutchouc situés
Le piètement à roulettes doubles orien-
que facilitera encore un chariot de
à l’arrière le maintiendront en place.
tables à l’avant et patins en caoutchouc
transport.
Pour le déplacer, il suffira à nouveau de
à l’arrière est en aluminium moulé
l’incliner légèrement vers l’avant. Le
sous pression, finition laquée, polie ou
À noter : au-delà de la conférence
plateau du pupitre permettra d’y placer
chromée brillant. Le voile de fond est
dynamique, des tableaux d’affichage
les notes ou l’ordinateur portable ;
réalisé en tôle d’acier partiellement
haut de gamme sont utilisables dans les
il faut pouvoir en outre l’équiper d’une
perforée et laquée au four ; sa surface
espaces d’exposition, de présentation
lampe ou d’un microphone.
lisse permet d’y placer des logos ou
et d’information.
autres indications, notamment sur
141
4 Une implication directe des participants dans le débat
QG interactif
et les phases de brainstorming n’est pas limitée aux échelons inférieurs et intermédiaires de la hiérarchie : elle inclut désormais le management au plus haut niveau de l’entreprise. Pour optimiser la communication dynamique, une table haute généreusement dimensionnée stimulera idéalement les échanges. Elle intègrera une dalle numérique tactile relié à des écrans muraux également dotés d’une fonction tactile. Complété par une série de tables pliantes mobiles
1
équipées de l’ensemble des connexions courants forts/ courants faibles qu’exigent les supports multimédia, cet aménagement constituera un solution aussi fonctionnelle que statutaire.
4 2
3
1
Des tables mobiles pliantes interconnectées sont disposées ici en fer à cheval. Elles accueillent 10 participants pour un exposé introductif, transmis
4
éventuellement par visioconférence sur 5
les écrans muraux. La table haute est équipée d’un écran tactile ; il permet d’annoter directement d’une pression
3
du doigt des données numériques et maximise l’interaction entre participants.
Pour un point sur la situation, une consultation des participants ou l’annonce d’une décision, on disposera les tables en périmètre fermé. Lors de manifestations en petit comité, il suffira de réduire le nombre de tables et de ranger dans le débarras les tables surnuméraires. 142
Conférence dynamique
Échelle 1:125 / Dimensions en cm
740
740
Taille de la pièce : 78 m² 1060
210
1060
320
2
1
1 Écrans interactifs montés au mur
5
2 Tables pliantes mobiles dotées de connecteurs courants forts/courants faibles ; configuration en fer à cheval
380
orientée vers les écrans 3 Table haute équipée d’un écran plat interactif 4 Desserte et paperboard 5 Tables mobiles combinées pour former une grande
4
table de conférence
120
3
160
340
Les évolutions rapides du contexte concurrentiel et de l’environnement des entreprises exige un ‘poste de commande’ qui regroupe les activités concertées des dirigeants de l’entreprise et permette en parallèle d’accéder à l’ensemble des réseaux, notamment relatifs aux différents sites de l’entreprise. La communication en atelier destinée aux dirigeants de l’entreprise s’articule autour de tables mobiles pliantes intégrant les connexions multimédia courants forts/courants faibles et complétées par deux ou trois écrans muraux et une table haute à dalle numérique tactile. Un tel aménagement favorise le brainstorming dynamique et accélère l’évaluation et la prise de décision. Enfin, il améliore la mise en réseau des informations. Depuis la table en fer à cheval, il est possible d’afficher sur les écrans la situation et les objectifs. Les diverses connexions intégrées permettent de visualiser jusqu’à trois supports d’information en simultané – par exemple une présentation, une visioconférence et diverses données accessibles par l’intranet. L’intervenant utilise l’interface tactile pour souligner et annoter les informations. En parallèle, l’ensemble des participants peut accéder au dispositif : chacun dispose en effet d’un bouton lui permettant, en mode ‘Show me’, d’afficher sur l’un des écrans partagés les contenus de son ordinateur portable.
130
120
Pour les séquences d’échanges créatifs et afin de développer en commun des solutions, les participants – regroupés autour de la table haute – bénéficient de conditions d’interaction optimales. Chacun, sans considérations hiérarchiques, peut utiliser la fonction tactile pour mettre en avant, compléter, interroger et participer ainsi activement au débat. Dans les phases de consultation et de prise de décision, on revient à une situation plus formalisée marquant les préséances hiérarchiques par la position des participants autour de la table de réunion. Les sièges seront choisis dans une gamme confortable voire statutaire ; des sièges pivotants montés sur roulettes, particulièrement ergonomiques grâce à leur système d’assise dynamique, favoriseront les changements de posture, de point de vue et – au-delà – les changements de perspective.
143
128 100
Équipements interactifs multimédia
90
220
Table haute interactive
La plateau en tonneau permettra à
chants : droit, bombé à profilé antichoc
Ce type de table offre des possibilités
6 à 8 participants d’interagir dans des
intégré ou biseauté. Cette dernière
idéales lorsqu’il s’agit de résoudre des
conditions conviviales ; sur la périphérie
finition accentuera la finesse du dessin.
problèmes épineux ou de maximiser
du plateau, un espace suffisant sera
Pour le plateau, linoléum ou finition
l’implication créative des participants.
ménagé pour y déposer des documents
ébénisterie sont les alternatives princi-
Les échanges en position debout sont
et prendre appui. En liaison avec un
pales.
par nature particulièrement intensifs ;
écran de 50", les dimensions idéales
la situation d’échange autour d’un
de la table seront 90 cm de profondeur
Tables mobiles pliantes : faciles
plateau de table est encore améliorée
aux extrémités et 120 cm au milieu
à solidariser et à reconfigurer
par l’intégration d’un écran plat. Sa
pour 240 cm de longueur. Une struc-
Des tables de ce type offrent une
diagonale devra mesurer 50" ou plus ;
ture en hauteur 90 cm permet à des
souplesse précieuse dans un contexte
une résolution élevée s’accompagnera
participants de taille différente d’être
de conférence dynamique multimédia.
d’une fonction tactile, cette dernière
parfaitement à l’aise. À noter : pour des
Elles intègrent l’ensemble des con-
permettant aux participants d’interagir
raisons tant esthétiques que pratiques,
nexions courants forts/courants faibles
Tables mobiles pliantes de la gamme conférence
en temps réel et très intuitivement.
des chemins de câbles intégrés s’impo-
dans des boîtiers de connexion intégrés
Confair dotées de boîtiers de connexion intégrés
L’accès au réseau informatique vient
sent.
en affleurement dotés de volets bascu-
(1) ; InteracTable équipée d’un écran tactile (2)
compléter les ressources du système.
lant à 180°. Ils permettent d’accéder
Un module logiciel en option permet de
Matières et finitions
à un espace de rangement pour les
‘retourner’ l’écran comme on le ferait
La structure traitée en finesse offre un
alimentations, chargeurs et excédents
d’une feuille de papier, l’orientant tan-
maximum d’espace aux jambes. Elle
de câblage. L’esthétique de l’ensemble
tôt vers l’un, tantôt vers l’autre côté de
allie un cadre robuste à des colonnes
s’en trouve grandement améliorée :
la table. L’écran sera connecté soit à un
de piètement en position médiane,
seuls les ordinateurs portables sont
ordinateur intégré à la structure de la
sous forme de tubes et de pieds en
visibles. Un bouton intégré permet
table, soit au réseau de l’entreprise.
aluminium dotés de vérins de com-
d’activer la fonction ‘Show me’ : elle
pensation. En fonction du concept
donne à chaque participant accès
d’aménagement, la structure pourra
à l’écran partagé.
être laquée, anodisée naturel, polie ou chromée brillant. Le plateau en médium est disponible en plusieurs variantes de
144
Conférence dynamique
1
Illustrations
73
120
2
Aux deux extrémités de chaque table,
Matières et finitions
un seul écran est suffisant. Il faut veiller
des connecteurs – faciles à utiliser sans
Une structure en position médiane
à une résolution élevée, notamment
aucune compétence informatique –
maximise l’espace aux jambes. L’utilisa-
pour disposer d’une fonction tactile
permettent le raccordement en série
tion de profilés en aluminium pour la
précise ; une diagonale de 50", soit
des tables en mode VGA, audio, USB,
structure, les chemins de câbles et
127 cm au format 16:9, est par ailleurs
‘Show me’ et l’alimentation secteur.
les colonnes de piètement conjugue
un minimum. Le cadre de chaque écran
Un simple faisceau de trois câbles suffit
légèreté et précision d’usinage, indis-
intègre le système informatique gérant
pour mettre en réseau jusqu’à 20 parti-
pensable au niveau du mécanisme de
la fonction tactile. Un auget en partie
cipants à partir d’un seul boîtier de
pliage. Les supports de plateau et les
basse permettra de déposer la télé-
connexion au sol. Une interface de con-
piètements en aluminium moulé sous
commande, le stylet ou d’autres menus
nexion au réseau informatique interne
pression allient stabilité et esthétique.
objets. À noter : on ne saurait trop
complètera utilement le dispositif. Pour
Quant aux plateaux, ils seront soit en
recommander d’intégrer aux murs
reconfigurer les tables, il suffit de les
médium, soit en panneau de particules
l’ensemble des connexions requises
déconnecter, puis de les reconnecter
à grain fin – selon la forme des chants,
dès la phase de second œuvre.
dans leur nouvelle configuration.
eux-mêmes assortis au revêtement
Les tables sont montées sur roulettes
linoléum ou ébénisterie en fonction du
Matières et finitions
concept d’aménagement.
Lorsque les écrans sont intégrés aux
verrouillables ; leur système de pliage
murs en affleurement, seule une étroite
très étudié permet à une seule per-
Écran mural
bordure reste visible ; elle sera disponi-
sonne de les manipuler, de les déplacer
Un tel écran permet de partager des
ble en différentes variantes de finition
d’une pièce à l’autre et de les ranger
contenus interactifs en temps réel ; il
– aluminium anodisé, laqué ou chromé
très facilement – même en cas de
est possible de créer un mur d’images
brillant ou encore acier inoxydable.
portes et de couloirs étroits. À noter :
en connectant jusqu’à trois écrans
Lorsque l’écran est suspendu au mur, le
les chants bombés à profilé antichoc
intégrés ou fixés au mur. Ces écrans
cadre plus massif sera idéalement doté
intégré sont l’option offrant la meilleure
peuvent être soit synchronisés, soit
d’une finition mate, de type aluminium
protection lors de manipulations
utilisés pour afficher en simultané trois
laqué.
fréquentes.
contenus différents – par exemple une présentation, des données accessibles
Pour plus de détails sur les technologies
sur internet et une visioconférence.
vidéo disponibles, se reporter aux pages
Pour un groupe de 6 à 10 participants,
195, 201, 202.
145
Espaces communautaires et de rencontre 4 Le restaurant d’entreprise ou la cafétéria sont, par essence, des lieux de communication : ils constituent toujours des pôles privilégiés de l’échange informel, tant repas pris en commun et discussions sont intimement liés. Aussi devrait-il aller de soi d’utiliser le potentiel de communication de tels espaces. Pour autant qu’une utilisation polyvalente ait été prévue dès sa conception, un restaurant d’entreprise est facile à transformer en salle de conférence ou de séance plénière. Au sein de centres de conférence, cette versatilité même – que complète la possibilité de subdiviser l’espace – sont des paramètres essentiels d’une utilisation rationnelle des surfaces disponibles.
146
Espaces communautaires et de rencontre
Without communal eating, no human group can hold together. Christopher Alexander
Du repas pris en commun à l’assemblée
Comme jamais auparavant, le bouleversement des structures sociales dans les pays industrialisés remet en cause le contexte et la nature même du travail. Dans le même temps, la pression d’une concurrence mondialisée impose aux entreprises d’utiliser leurs collaborateurs au mieux de leurs capacités.
Compte tenu de l’évolution démographique dans les pays développés et de la pénurie croissante de personnel qualifié, il est plus essentiel que jamais de veiller à la qualité du climat social et des conditions de travail dans l’entreprise. C’est là le prérequis de toute évolution positive à long terme. À un moment où la durée de travail est sur le point d’augmenter à nouveau et où les entre-
Pour augmenter la productivité de leurs structures, les entreprises n’ont que deux possibilités. La première est d’augmenter la pression psychologique et de considérer le personnel comme un instrument – comme le rouage d’une grande machine, à l’exemple du personnage célèbre qu’incarne Charlie Chaplin dans ‘Les Temps Modernes’. Cette stratégie peut être efficace sur le moment, mais elle ne fait qu’induire un mouvement de balancier, qui annihile à long terme son efficacité première. La seconde est de considérer les collaborateurs de l’entreprise comme son capital le plus précieux. C’est alors sur la motivation et le talent de chacun
prises se disputent les candidats les plus brillants, il est essentiel de fidéliser son personnel – en lui offrant notamment un cadre de travail aussi gratifiant que possible.
que se fondent la réussite et le développement de l’entreprise. Cette option est la seule prometteuse à long terme : l’importance apportée aux ressources humaines finit toujours par aboutir à une implication plus intense, à une efficacité plus grande et à une qualité plus constante. La pression et l’intimidation, en revanche, ne font que créer un climat d’angoisse latente, qu’augmenter l’absentéisme et qu’étouffer toute créativité. Les études régulières conduites par l’institut Gallup prouvent que, jusqu’à ce jour, une majorité écrasante des salariés se cantonne au fameux ‘minimum syndical’. Nombre d’entre eux, en dépit de leur présence physique, ont démissionné de longue date. En fait, les collaborateurs motivés et actifs sont très minoritaires. Une telle situation n’est pas seulement déplorable pour les (non-)intéressés, tant il est vrai qu’ils passent une part essentielle de leur vie sur leur lieu de travail, elle constitue aussi un gâchis inouï, sachant que dans toute entreprise, le personnel représente l’un des premiers postes de dépense.
mentales du contexte économique dans une perspective à long terme, chacune centrée sur un développement majeur et disruptif. Nous sommes entrés dans le sixième cycle de Kondratieff – après ceux de la machine à vapeur, de l’acier, de la chimie, de l’électronique et des technologies de l’information. Le sixième cycle fait exception à la règle, car pour la première fois, la dimension prégnante n’est pas technique : c’est le facteur humain lui-même qui définit le sixième cycle. C’est à son potentiel que se consacrent l’ensemble des services centrés sur la personne – depuis le système de santé jusqu’à la salle de musculation. Dans la même perspective, la biologie, la recherche génétique et l’évolution de l’industrie pharmaceutique sont essentiellement ethnocentriques : l’humain s’est substitué à la technique comme initiateur de la logique d’innovation et des impulsions économiques fondamentales. La volonté affichée de mieux équilibrer le rapport entre vie privée et vie professionnelle – au même titre que, dans un tout autre domaine, la progression de l’actionnariat privé – montre bien à quel point l’individu est devenu la mesure de toute chose.
Au sein des théories économiques, le célèbre cycle de Kondratieff occupe une place prééminente : il définit une évolution lente mais constante des paramètres économiques sur un cycle dont l’ampleur se compte en décades. Cette théorie économique identifie ainsi des évolutions fonda-
147
Aussi s’agit-il pour l’entreprise de démontrer combien le facteur humain lui tient à cœur. Un instrument privilégié de cette démarche est l’aménagement d’espaces de pause et de détente – lesquels, à l’inverse des postes de travail et de leur logique de productivité, sont largement affranchis des impératifs économiques directs. Dans de tels espaces, l‘ambiance, la qualité des échanges et l’efficacité de la fonction fédératrice constituent les paramètres cruciaux.
Pourtant, sans même évoquer le type d’attitude qu’elle induit, la qualité des repas a un impact immédiat sur l’efficacité du personnel – tant un repas indigeste ne crée guère les conditions d’une discussion vive et inspirée au cours de la conférence qui lui fait suite …
L’échange informel est un facteur à la fois de l’appropriation
En tant que plaque tournante de la communication informelle,
identitaire et de la socialisation au sein de l’entreprise. Il est un relai essentiel de l’information et – par la confrontation des points de vue qu’il induit – un creuset fécond d’idées nouvelles. Toutes les études récentes montrent qu’en outre, les préoccupations professionnelles y rejoignent les thématiques plus personnelles, créant ainsi la trame de relations plus denses. Ce flux relationnel, sous-jacent mais omniprésent, est alimenté par les lieux d’échange que sont le restaurant d’entreprise et la cafétéria. En effet, un repas pris en commun est un acte culturel et social autant qu’une occasion de s’alimenter. Par sa nature rituelle et primale, il constitue un instant privilégié de la communication et de l’échange depuis l’aube des temps : « Un repas pris en commun est un facteur essentiel de la cohésion du groupe », résume Christopher Alexander dans ‘Pattern Language’. Si cet aspect est négligé, les relations se distendent et finissent par s’altérer, comme dans une famille qui ne se retrouverait plus
un restaurant d’entreprise devrait être ouvert en continu. En effet, de plus en plus, la délocalisation des interlocuteurs et des formes de travail plus déstructurées – fondées moins sur des habitudes normatives que sur la souplesse et l’efficacité – ne s’accommodent plus d’horaires fixes. Dans un même registre, le travail en 2/8 ou en 3/8 a tendance à gagner du terrain. Dans un tel contexte, il est essentiel que le restaurant d’entreprise soit ouvert à tous, à tout moment, et constitue un point de rencontre où l’on se rend volontiers. Il doit aussi être un lieu où la dimension hiérarchique s’efface devant la convivialité. D’une façon générale, du reste, les différenciations de statut entre personnels tertiaires et équipes de production s’atténuent, et l’on ne saurait trop recommander aux cadres et aux dirigeants d’être eux-mêmes partie prenante du processus de socialisation. Il n’y a guère d’autre endroit – si ce n’est l’entrée de l’usine ou l’espace d’accueil d’un immeuble tertiaire – où les avis, les tendances et les sentiments s’expriment plus librement. Le contact avec la base, authentique et non filtré,
autour de la table, qu’elle soit celle de tous les jours ou des occasions festives.
est infiniment précieux pour prendre la vraie mesure de la situation et – partant – les décisions adéquates.
Dans la vie professionnelle, la dimension psychologique du repas pris en commun a, de fait, toujours été primordiale. Entre partenaires commerciaux, elle est souvent une entrée en matière privilégiée. Au sein de l’entreprise, le repas pris en commun par tous les collaborateurs, sans différenciation hiérarchique, permet d’évacuer les tensions, d’illustrer tangiblement la cohésion du groupe et de confronter les points de vue dans un cadre informel. Pour précieuses qu’elles soient, de telles interactions sont souvent négligées. Cela se répercute, hélas, tant sur l’aménagement des lieux que sur le contenu des assiettes …
Lorsqu’un système de restauration collective intégré n’est pas pertinent sur le plan économique et pratique, il est facile d’avoir recours à un traiteur spécialisé. Cela facilite aussi la gestion, en externalisant le personnel correspondant. Une autre solution est de créer un pool de restauration, permettant ainsi de mieux amortir les frais de structure et de fonctionnement en les partageant avec des entreprises des alentours. Mais il est possible de tirer un profit encore plus grand d’un espace de restauration collective : comme c’est le cas dans nombre de centres de séminaires, pourquoi ne l’utiliserait-on pas pour effectuer des présentations, organiser des conférences ou tout simplement réunir
Les structures : service, ouverture et versatilité
l’assemblée générale ?
148
Espaces communautaires et de rencontre
C’est à tout prendre plus avantageux que de créer des espaces dédiés très rarement utilisés ou, pire encore, d’organiser de telles manifestations dans un hall d’usine ou sur le plateau du service logistique sur le seul critère de la place disponible. Reconfigurer un espace de restauration bien conçu est facile, et le service traiteur saura s’adapter en souplesse à la nature de la manifestation prévue.
Les équipements : praticité, qualité, polyvalence.
Idéalement, le mobilier combinera élégance, pertinence et décontraction. Des sols haut de gamme, mais d’un entretien facile, des couleurs claires, un maximum de lumière naturelle et un éclairage facile à moduler créeront les conditions du bien-être sans évoquer une ambiance ‘bistrot’ qui serait déplacée dans ce contexte. L’acoustique mérite une attention particulière, car les restaurants d’entreprise ont tendance à être très bruyants. Un système de régulation de la lumière naturelle, des écrans, un projecteur numérique monté au plafond et un système de sonorisation intégré permettront de transformer facilement le restaurant d’entreprise en espace conférence à part entière.
La localisation du restaurant d’entreprise au sein des bâtiments a une influence décisive sur le public qui le fréquente. Pour avoir les meilleures chances de décloisonnement hiérarchique, une position centrale est idéale. Si le restaurant d’entreprise est ouvert à des partenaires extérieurs, il faut bien entendu prévoir une porte d’entrée séparée et un système de sécurité isolant le restaurant d’entreprise du reste des locaux. Un environnement paysagé ou une terrasse complèteront l’agrément du dispositif. Idéalement, la possibilité de faire quelques pas après le repas est salutaire et permet d’approfondir, à l’écart des oreilles indiscrètes, des thèmes plus confidentiels. L’agencement doit faire la part belle à la polyvalence : il fera alterner les zones animées et les zones calmes, les espaces plus intimes et les périmètres ouverts, faciles à reconfigurer très rapidement. En bref : le restaurant d’entreprise, dans sa définition, est très proche de la piazza italienne – une plaque tournante des interaction sociales, convivial sans négliger les possibilités de s’isoler, un pôle d‘échange très privilégié, et un lieu qui permet aussi bien de se restaurer sur le pouce que de savourer longuement un espresso. Selon les climats, les vestiaires pourront être centralisés ou non. Des tableaux d’affichage permettront à chacun de s’informer et d’informer ; des revues, des journaux et de la documentation sur l’entreprise seront librement à disposition des usagers ; des écrans plats intégrés aux murs permettront de suivre des manifestations sportives (sachant que cette possibilité devra être utilisée avec parcimonie : les retransmissions télévisées favorisent davantage la passivité que l’échange).
Le mobilier adéquat est simple à définir : des sièges légers et confortables, si possible empilables et d’entretien aisé, des tables individuelles modulaires, robustes et faciles à combiner – et tout aussi faciles à entreposer dans un minimum d’espace – constitueront un mobilier de base très polyvalent. Ainsi, pourquoi ne pas enchaîner directement par une réunion à l’issue du repas ? C’est autant de temps gagné, puisque les participants restent sur place. Il faut simplement prévoir des connexions en nombre suffisant pour raccorder les équipements multimédia éventuels. Pour tirer un parti optimal d’un espace de restauration, pourquoi ne pas utiliser jusqu’au bout les possibilités d’échanges et de conversations informels ? Il serait par ailleurs facile d’équiper certaines parties du restaurant d’écrans donnant accès à l’intranet et de se servir de la cafétéria ou du restaurant comme d’un internet-café. Cet accès direct aux NTIC donnerait aux échanges et aux conversations une densité toute nouvelle. On le voit, le potentiel des restaurants d’entreprise est loin d’avoir été jusqu’ici exploité au mieux de ses possibilités !
149
En un coup d’œil : restaurant d’entreprise et salle de réunion de grande dimension, salle de séminaire et de conférence segmentable
Du restaurant d’entreprise à la salle de réunion de grande dimension La conception d’un restaurant d’entreprise doit faire l’objet d’un soin particulier : on ne saurait assez recommander d’optimiser aussi son potentiel de lieu
110 x
20 x
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8x
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7x
6x
1x
1x
d’échanges. Les critères d’aménagement essentiels sont la mise en place d’ambiances différenciées et la prise en compte des exigences spécifiques de cette dualité sur le plan de la climatisation, de la ventilation et de l’hygiène. Afin d’utiliser le restaurant d’entreprise pour des manifestations allant de la réunion à l’assemblée générale, il est essentiel d’intégrer les technologies multimédia dans les meilleures conditions et de disposer d’un système de sièges et de tables très faciles à reconfigurer comme à ranger
10 x
dans un minimum d’espace. Pages 152–155
Espace de conférence et de réunion segmentable et multifonction L’alliance entre deux fonctions – celle de restaurant d’entreprise et celle d’espace de conférence et de réunion – est le critère de différenciation des centres ;;;; ;;;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;;;;;;;; ;;;; ;; ;; ;;;;;; ;; ;; ;;;; ;; ;;;; ;; ;;;; ;; ;; ; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;;;;;;;; ;;;; ;;;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ; ;;;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;;;; ;; ;;;; ;; ;; ;;;;;; ;;;; ;;;; ;; ;; ; ;; ;; ;;;; ;; ;;;; ;;;; ;;;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;;;;;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;;;; ;;;; ;;;; ;; ; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;;;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;;;;;;;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;;;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;;;;;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;;;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;;;; ;;;;;; ;; ;;;; ; ;;;; ;;;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;;;; ;;;; ;; ;; ;; ; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;;;; ;; ;; ;;;; ;;;;;; ;;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;;;; ;; ;;;; ;; ;;;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;;;; ;;;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;;;; ;; ;; ;; ;;;; ; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;;;; ;; ; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;;;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;;; ;; ;; ;; ;; ; ;; ;;; ;; ; ; ; ;
de réunion et de conférence de ce type. L’éventail des utilisations possibles va de la présentation jusqu’à la séance plénière en passant par les séminaires et différentes manifestations festives. Un système permettant de segmenter l’espace de façon intelligente, un équipement multimédia très complet et un aménagement haut de gamme assureront un positionnement concurrentiel, pertinent et crédible. De plus, un tel aménagement est particulièrement rationnel sur le plan du facility management. Pages 156–161
150
Espaces communautaires et de rencontre
100 –150 x
34 x
1x
Restaurant d’entreprise doté d’un aménagement polyvalent et mobile (descriptif en pages 152–155) ; taille de la pièce 196 m² / débarras 16 m²
Salle de repas avec subdivision restaurant/café et cafétéria en mezzanine ;
Utilisation de la salle de repas en tant que salle de réunion avec tribune
capacité 94 à 108 personnes
et sièges disposés en rangées pour 108 participants
Espace conférence/séminaire segmentable et multifonction doté d’un aménagement mobile (descriptif en pages 156–161) ; taille de l’ensemble des pièces 210 m² / débarras 15 m²
Utilisation de l’espace segmenté : conférence pour 24 participants,
Utilisation de l’intégralité de l’espace disponible pour
séminaire pour 21 participants et formation pour 27 participants
une assemblée ou un congrès accueillant 99 participants
Segmentation 1/3 – 2/3 : présentation avec sièges solidarisés en rangées pour 100 participants
Utilisation de l’intégralité de la surface disponible dans le contexte d’un banquet
et réception avec buffet à l’issue de la présentation dans le plus petit des deux espaces
avec buffet et piste de danse pour 72 participants
151
4 Pour que le restaurant d’entreprise soit effectivement la
De l’espace restauration ...
plaque tournante des échanges au sein de la structure, on utilisera l’espace disponible également pour des manifestations diverses – réunions, fêtes ou assemblées générales. En effet, plus qu’aucun autre, un tel lieu abolit les différences hiérarchiques, tant sa fonction organique est partagée par tous. Aussi le lieu d’un
Bar et cafétéria en mezzanine : ils
repas pris en commun est-il un endroit de socialisation
offrent un bon point de vue sans placer
privilégié. Dans un tel contexte, l’aménagement se doit
les occupants sur le devant de la scène.
de concilier impératifs fonctionnels et psychologiques.
Ils sont équipés de sièges et de supports assis-debout.
2
1
3 4
5
Tables rectangulaires mobiles pour 6 à 8 personnes, partie restaurant ; tables rondes pour 4 à 6 personnes, partie café. Les deux formats correspondent chacun à un mode d’échange spécifique.
152
Espaces communautaires et de rencontre
6
7
Echelle 1:125 / Dimensions en cm
1650
Espace restauration : 196 m² Débarras : 16 m² 4
75
1 Bar et cafétéria... 60
tables hautes, tabourets de bar et supports assis-debout 2 ... sièges avec accoudoirs
5 2
7
210
60
et tables basses 3 Tables hautes avec écran tactile intégré
200
4 Tables mobiles à plateau rabattable pour 6 personnes 5 Desserte pour la vaisselle et les couverts 6 Partie café équipée de tables rondes pour 4 à 6 personnes
1
Ø 110
7 Débarras contentant la réserve 6
de sièges empilés, les dessertes
240
60
pour équipements techniques et le pupitre de conférencier 1190
La conception et l’aménagement d’un restaurant d’entreprise doivent partager un même niveau de qualité, lui-même conditionné par l’importance exceptionnelle d’un tel lieu. Un aménagement en mezzanine offre diverses possibilités de communication et un contexte différencié en termes de restauration ; un tel aménagement de l’espace sur plusieurs niveaux est en outre perçu comme particulièrement vaste et ouvert. La partie restauration est équipée de tables pour six personnes, conçues pour être faciles à solidariser. Sur la périphérie, un aménagement de type café offre à de petits groupes de maximum six personnes la possibilité de prendre leur repas tout en discutant dans un cercle plus restreint.
Grâce à des dessertes stratégiquement réparties, il est facile de mettre à disposition des couverts et des serviettes, entre autres, à proximité immédiate des utilisateurs. La partie cafétéria est volontairement séparée de la salle de restaurant pour créer une atmosphère plus intime – que soulignent le comptoir et les petites tables de type bistrot, propices aux échanges individuels. Deux tables hautes dotées d’un écran plat tactile intégré permettent d’accéder à l’intranet et à l’internet.
153
4 Lorsque le restaurant d’entreprise accueille des mani-
... jusqu’à la salle de réunion
festations variées, il est judicieux d’opter pour des tables faciles à déplacer et à ranger temporairement à l’abri des regards. À ce titre, il est particulièrement pratique d’intégrer un local servant de débarras au périmètre immédiat du restaurant d’entreprise. Ce local permettra d’entreposer des sièges, un pupitre de conférencier, des dessertes mobiles dotées d’équipements multimédia et les tables en surnombre selon la manifestation prévue.
1
2
3
Espace de réunion doté de sièges disposés en rangées, avec tribune et pupitre de conférencier. Il suffit de rabattre le plateau des tables et de les juxtaposer pour les ranger dans le débarras adjacent.
154
Espaces communautaires et de rencontre
4
Échelle 1:125 / Dimensions en cm
1650
Espace restauration : 196 m² Débarras : 16 m² 75
1 2 55
200 385
59
45
1 Pupitre de conférencier doté d’un microphone et d’un support 4
assis-debout 2 Tribune comprenant des tables dotées de voiles de fond, une sonorisation et un système de solidarisation des tables en ligne
3
3 Sièges de type ‘café’ solidarisés en ligne 4 Débarras permettant de remiser en mode juxtaposé et plateau rabattu les tables momentanément en surnombre
80
1190
Depuis l’espace conférence jusqu’à la salle de projection, la hauteur sous plafond est un critère important : elle détermine en effet directement la taille de l’écran. L’idéal est d’utiliser un projecteur numérique fixé au plafond. Dans les aménagements fondés sur l’utilisation de sièges empilables pouvant être solidarisés en rangées, il est facile de faire l’appoint en utilisant les sièges entreposés dans le débarras. Pour solidariser les sièges en rangées, les systèmes fonctionnant sans outils et sans pièces rapportées (faciles à égarer) sont particulièrement avantageux. Idéalement, la pièce de liaison sera intégrée à la structure du siège. Celui-ci offrira un bon confort pour
À noter : dans de nombreux pays, les règles de sécurité imposent de solidariser les sièges à partir d’un certain nombre de participants (200 en Allemagne) et de prévoir des systèmes de fixation anti-panique au sol. La tribune est prévue pour six intervenants – les tables nécessaires pouvant être prélevées sur le mobilier du restaurant. Dans les situations où l’utilisation de voiles de fond est recommandable, il est cependant plus adéquat d’utiliser des tables prélevées dans l’espace séminaire et conçues d’emblée pour recevoir ces voiles de fond. Cela vaut également pour la desserte multimédia et le pupitre du conférencier.
un poids aussi réduit que possible afin de faciliter la manipulation.
155
Espace de conférence et de séminaire multifonction et segmentable
4 Les centres de congrès bien situés et bien desservis ne cessent de gagner en importance. Le principe d’externaliser de telles manifestations en simplifie considérablement la gestion pour l’entreprise. Pour
Configuration conférence, séminaire et formation
Dans de nombreux centres de conférence, étrangement, l’aménagement demeure rudimentaire, voire déprimant : éclairage glauque en clair/obscur, supports multimédia improvisés, sièges bon marché, aussi laids qu’inconfortables, et tables pliantes aux piètements fatigués, masqués faute de mieux par des nappes tombantes, s’avèrent souvent étrangement en-deça des standards qui régissent les espaces de réception et d’hébergement proprement dits. Autant dire qu’un aménagement rationnel et esthétique est un excellent moyen de créer la différence. Parmi les prérequis du bien-être, mentionnons, pour des espaces de plain-pied, une terrasse accessible lors des pauses, un maximum de lumière naturelle, la possibilité de tamiser cette même lumière dans le cadre de présentations multimédia, une hauteur sous plafond suffisante, une intégration bien pensée des équipements audiovisuels – et bien entendu un mobilier de qualité, solide, valorisant et bien conçu. Des boîtiers de connexion au sol assureront l’alimentation courants forts/courants faibles, permettant ainsi de segmenter l’espace en conservant toutes les possibilités de connexion – notamment dans le contexte d’une présentation multimédia. Des écrans plats montés sur des supports mobiles ou pivotants constituent une solution généralement appropriée. Des tables mobiles à plateau rabattable, associées à des sièges empilables, permettent ici d’entreposer le mobilier momentanément surnuméraire dans des armoires directement intégrés à l’espace de réunion, plutôt que dans un débarras séparé. De telles armoires mi-hautes peuvent, de plus, servir à déposer à portée de main des objets, des équipements ou de la documentation.
156
Espaces communautaires et de rencontre
maximiser le taux d’occupation – et, partant, le chiffre d’affaires – il importe d’opter pour un aménagement à la fois rationnel, haut de gamme et convivial.
Quand la destination des espaces segmentés s’oriente vers la conférence, le séminaire ou la formation, le système de tables le plus approprié est celui qui se laisse reconfigurer le plus facilement.
Échelle 1:200 / Dimensions en cm Surface totale de la pièce : 210 m² Cloisonnement par module : 70 m² Débarras : 15 m²
2340 780
1560 150
900 200
60
180
60 50
150
100
540
540
380
157
4 Pour de grandes assemblées ou des présentations en
Espace de conférence et de séminaire multifonction et segmentable
séance plénière, l’espace est utilisé dans sa globalité. Les fonctions domotique et multimédia des espaces segmentables sont alors regroupées ou synchronisées. Des tables mobiles à plateau rabattable et des sièges
Configuration assemblée et présentation suivie d’une réception
ergonomiques compacts et empilables facilitent au maximum la mise en place et la configuration ; en outre, ils se rangent dans un minimum d’espace.
3
2
1
4
5 À l’occasion d’une assemblée ou d’une présentation en séance plénière au cours de laquelle les participants peuvent prendre des notes, l’espace est utilisé dans sa globalité et permet d’accueillir 100 participants. Lorsque les sièges sont solidarisés en rangées, un tiers de l’espace disponible peut être segmenté et utilisé comme espace de réception ; les tables, une fois les plateaux rabattus, sont juxtaposées dans un espace minimum.
158
Espaces communautaires et de rencontre
Échelle 1:200 / Dimensions en cm Surface totale de la pièce : 210 m²
2340
900
150 120
Cloisonnement par module : 70 m²
60 50
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600
Débarras : 15 m²
1
2
150
100
540
2340 780
1 Utilisation de l’espace dans sa globalité,
540
1560 120
900 110
120
tables disposées en rangées 2 Pupitre de conférencier avec connexion
380
50
55 600
pour ordinateur portable 3 Écrans plats pivotants montés aux murs servant
110
de relais à la présentation pour les personnes 275
assises en fond de salle 4 Microphones latéraux et placés à proximité des boîtiers de connexion ; ils permettent aux partici-
120
5
pants de la partie auditorium de prendre la parole 5 Espace segmenté 2/3 –1/3 pour une utilisation de type présentation avec sièges disposés en
100
540
540
380
rangées
Lors de grandes assemblées de type réunion des actionnaires ou de manifestations festives, le choix se porte souvent sur des cen-
Lorsque les participants ne sont pas censés prendre des notes et peuvent se passer d’un endroit où déposer leurs rafraîchissements,
tres de conférence extérieurs à l’entreprise dotés d’une possibilité d’hébergement. Selon qu’il est utile ou non que les participants prennent des notes, l’espace, entièrement ouvert, est doté ou non de tables. Les sièges, en l’absence de tables, seront solidarisés en rangées. La hauteur sous plafond – ici 4,80 m – est non seulement importante en termes de proportions, mais également pour l’intégration d’une surface de projection de taille suffisante.
il suffit de rabattre le plateau des tables mobiles pour permettre à une seule personne de ranger en quelques minutes les tables juxtaposées dans les armoires situées à la périphérie de l’espace. Occupé par les seuls sièges solidarisés en rangées, l’espace, devenu plus compact, permet d’aménager, dans un tiers de la salle, une zone d’accueil et de réception pour les cocktails de bienvenue et le buffet.
Pour ne pas désavantager les personnes situées en fond de salle, la présentation audiovisuelle est reprise sur des écrans latéraux pivotants. À proximité des boîtiers de connexion au sol, des microphones sur pied permettent aux participants de poser leur questions audiblement. 159
4 Un espace multifonction digne de ce nom se prête
Espace de conférence et de séminaire multifonction et segmentable
également à des manifestations informelles. Lorsque l’aménagement est bien pensé et combine des systèmes multimédia soigneusement intégrés et un aménagement souple et reconfigurable, il est facile de passer
Configuration buffet et avec piste de danse
d’une utilisation formalisée à une utilisation informelle à composante festive.
Les manifestations festives, centrées autour d’un buffet et/ou d’une piste de danse, mettent à profit l’espace débarrassé de tout cloisonnement sur la moitié de sa surface. La disposition des boîtiers de connexion au sol permet au DJ – installé entre le buffet et la piste de danse – de se connecter facile2
ment au réseau de sonorisation et aux équipements multimédia.
1
3 4
160
Espaces communautaires et de rencontre
Échelle 1:200 / Dimensions en cm Surface totale de la pièce : 210 m²
2340
900
180
600
Cloisonnement par module : 70 m² Débarras : 15 m²
1 120
4
300
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3 100
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540
380
1 Subdivision de l’espace en zones séparées : salle de banquet, buffet et piste de danse 2 Tables solidarisées en lignes pour le banquet 3 Tables agencées par paires pour le buffet 4 Emplacement du DJ avec accès à l’équipement audio et multimédia
Des manifestations festives élaborées se doivent, pour ne pas lasser les participants, d’alterner les parties formalisées et les épisodes plus informels.
En termes de mobilier, on prendra en compte tant la qualité et la pertinence fonctionnelle que les aspects pratiques. Des sièges dotés de
Les phases informelles servent à la fois à la détente et à l’échange. Après une entrée en matière de la part de l’un des intervenants, la partie festive – banquet, mariage etc. – permet des échanges informels, des interventions des participants et inclut bien entendu un repas élaboré pris en commun. L’espace doit être à même de répondre aux impératifs qui en découlent. Il convient de porter une attention toute particulière au système de cloisonnement, qui
dossiers tendus de résille sont faciles à entretenir et faciles à empiler dans un minimum d’espace. Des critères similaires s’appliquent aux tables. Elles seront dotées de revêtements robustes, de structures de bonne facture, d’un système pratique et solide permettant de rabattre le plateau et de chants protégés des chocs. Lorsque leur conception permet de les juxtaposer dans un minimum d’espace, le facility management en sera encore amélioré. Un tel aménage-
doit concilier d’excellentes qualités phoniques et une souplesse maximale. Les cloisons permettant de séparer l’espace en deux sous-espaces sont réparties de part et d’autre – créant au besoin deux espaces séparés sur les plans visuel et acoustique, mais restant parties d’un même ensemble. Cette remarque vaut également pour les équipements multimédia : ils répondent au gré des besoins aux exigences de présentations dans l’un ou l’autre des deux espaces.
ment conciliera ainsi au mieux pertinence fonctionnelle, praticité et dimension statutaire.
161
Aménagement modulaire pour restaurant d’entreprise, assemblée générale et centre de conférence
78 44
59
58
58 105
Sièges, tabourets hauts
Matières et finitions
Pour prendre un café au bar ou discuter
et supports assis-debout
Sur le plan de l’entretien, les matières
de façon informelle, des supports assis-
Il est important que les sièges soient
synthétiques marquent des points.
debout sont idéaux. Des tables hautes
d’un entretien facile et d’une manipu-
Pour assurer une bonne ventilation, il
complèteront le dispositif ; une version
lation aisée. Un dossier dont l’arête
est cependant nécessaire qu’elles soient
facile à emboîter – grâce à une échan-
supérieure favorise la préhension
perforées ou prennent la forme de
crure spécifique du plateau – associera
permettra de déplacer facilement les
résilles. Les structures seront conçues,
praticité et esthétique. Il est important
sièges. Pour des manifestations d’une
quant à elles, de sorte à éviter le con-
que les tabourets de bar soient équipés
durée moyenne de deux heures,
tact des revêtements avec les structures
d’un repose-pieds. Les supports assis-
un confort ferme est parfaitement
en position empilée : cela évitera les
debout seront d’autant plus ergonomi-
adéquat. Deux alternatives probantes :
marques de frottement. Si l’on utilise
ques qu’ils seront dotés d’une hauteur
un dossier en résine synthétique semi-
des sièges dotés de revêtements tissu,
d’assise réglable et orientables dans
rigide ou un dossier et une assise
il est important que ceux-ci soient amo-
toutes les directions, afin de favoriser
tendus de résille. La conception du
vibles pour nettoyage. En matière de
les changements de posture.
siège permettra de varier les postures ;
structures, les solutions les plus appro-
aussi les accoudoirs doivent-ils être
priées sont le tube ou le fil d’acier chro-
Matières et finitions
orientés vers l’extérieur.
més brillant : ils résistent parfaitement à
Dans le cas de tables carrées ou rondes,
des sollicitations intensives. Des inserts
un piètement central associé à un
Dans un restaurant d’entreprise à
en feutre intégrés aux patins éviteront
croisillon plat ou une embase ronde en
vocation multifonction, l’aménagement
les rayures sur sols en pierre ou par-
aluminium moulé sous pression assure-
doit pouvoir être reconfiguré avec un
quets ; ils sont très durable à l’usage.
ront un espace aux jambes optimal, des
minimum d’effort. Des sièges légers Tables basses, tables standard
meilleures garanties de robustesse. Sur
tront d’adapter très facilement la confi-
et tables hautes
des embases rondes, la réflexion d’une
guration de l’espace aux impératifs du
L’aménagement d’un restaurant
surface chromée brillante peut s’avérer
moment. Des chariots de transport
d’entreprise doit combiner différents
embarassante. Cette finition n’est donc
accéléreront encore le processus. Des
impératifs fonctionnels : des tables
pas à préconiser. Les plateaux, pour leur
sièges à piètement traîneau et dossier
rectangulaires ou carrées dans le
part, combineront robustesse et finesse,
et assise tendus de résille répondent
restaurant proprement dit seront, par
un effet que l’on obtiendra en conju-
parfaitement à ce cahier des charges.
exemple, dimensionnées pour s’adapter
guant des épaisseurs faibles et des
au format des plateaux repas.
champs biseautés. Des matières telles
Lorsque les sièges sont disposés en
61
61
78
59
45 59
55
75
70
75
que le ‘compact’ (stratifié HPL) teinté
rangées, il est important de pouvoir
Dans la partie cafétéria et café, utilisée
dans la masse constituent une solution
les solidariser. Plutôt que des pièces de
pour des durées plus courtes, des tables
optimale : elles associent au meilleur
liaison amovibles, faciles à égarer, des
rondes permettant d’asseoir un nombre
niveau l’esthétique et la résistance aux
étriers intégrés sont idéaux. Pour opti-
variable de personnes sont particulière-
agressions extérieures.
miser la compacité de l’ensemble, les
ment appropriées.
rangées seront formées en alternance
70
60
prêtera plus particulièrement aux pauses de courte durée.
Espaces communautaires et de rencontre
60 105
Pour des tables équipées d’écrans plats Un coin bar/détente doté de tables hautes et de tabourets de bar se
162
59
croisillons chromé brillants offrant ici les
et compacts, faciles à empiler, permet-
de sièges avec et sans accoudoirs.
69
intégrés, se reporter à la page 195.
73 45
Solidariser des sièges en rangées est particulièrement facile lorsque la pièce
75 (60)
de liaison est intégrée à la structure : elle se déplie, puis se verrouille sur la chaise adjacente. Ce système allie praticité et rapidité. 73
Les échancrures radiales des plateaux de table permettent d’emboîter jusqu’à trois tables dans un minimum d’espace. 150, 180, 200, 225
75 (60)
153 (25 x) 109
106 (15 x)
98
121
200
41
Tables mobiles à plateaux
Ces impératifs fonctionnels sont
Matières et finitions
rabattables qu pliants
particulièrement faciles à respecter
Il importe d’opter pour des matières et
Pour passer facilement d’une fonction
lorsqu’une même gamme de tables est
des finitions de la structure et du piète-
restaurant à une assemblée générale,
utilisée dans la partie restauration et la
ment à la fois résistantes et esthétiques.
il importe de disposer de tables faciles
partie séminaire proprement dite. La
Un piètement en aluminium moulé
à transporter et à entreposer. Il existe
parfaite compatibilité de l’aménage-
sous pression, chromé brillant ou poli
dans ce contexte diverses options
ment permettra alors de gérer le mobi-
constitue une solution adéquate. C’est
possibles – et notamment des tables
lier avec une efficacité et une souplesse
moins le cas des finitions laquées, plus
empilables, démontables ou à plateau
idéales.
sensibles aux coups, aux rayures et à
rabattable. Les tables mobiles à plateau
l’abrasion occasionnée par les semelles
rabattable ou pliant s’avèrent les plus
Pour les tables rectangulaires d’un
de chaussures. Idéalement, les revête-
pratiques à l’usage. Une fois le plateau
restaurant d’entreprise de type self-
ments de plateau seront réalisés dans
rabattu ou plié, la table adopte une
service, il faut prévoir une largeur de
une qualité de stratifié haute résistance,
forme très compacte, facile à manipuler
60 cm minimum par personne. La
identique à celui des plans de travail
et à déplacer par une seule personne.
table présentée ici permet d’accueillir
d’une cuisine, afin de résister aux chocs
Les tables seront d’autant plus prati-
6 personnes autour d’un plateau de
et au contact avec des objets durs –
ques sur le plan du rangement qu’elles
75 x 200 cm. Lorsque la structure et le
notamment les couverts. Enfin, un
se laisseront juxtaposer dans un mini-
piètement sont suffisamment en retrait,
profilé antichoc intégré aux chants des
mum d’espace. Parmi les accessoires
il est également possible de s’installer
tables évitera tout risque de détériora-
judicieux : des étriers destinés à solidari-
aux deux extrémités de la table.
tion au cours des manipulations.
ser les tables et les voiles de fond.
Illustration : Chaises empilables de la gamme Aline
163
Auditorium et assemblée 4 La tenue d’une assemblée au sens le plus large – depuis la session parlementaire jusqu‘au cours en faculté en passant par le congrès – fait partie des formes de communication les plus emblématiques du principe et des vertus de l’échange. Les exigences techniques, architecturales et fonctionnelles sont ici plus intimement liées que dans aucun autre espace de communication. Cela suffirait à faire de la conception et de l’aménagement d’un espace de ce type une mission exigeante. Pour augmenter encore l’enjeu de l’exercice, la configuration de tels espaces est – pour des raisons tant pratiques que techniques – déterminée une fois pour toutes. Toutes modifications ultérieures engendreraient par conséquent des coûts considérables. 164
Auditorium et assemblée
Depuis le cours jusqu’au débat – du consensus imposé à la confrontation dialectique
L’architecture est une forme visuelle du pouvoir.
Il y aurait beaucoup à dire sur la structure des assemblées parlementaires. Il ne fait aucun doute, en tout cas, que les trois formes fondamentales qu’elle prend – circulaire, en hémicycle ou, comme dans la Chambre des Communes britannique, partagée en deux fractions se faisant face – exerce une influence profonde sur le fonctionnement et l’atmosphère des débats.
Cette belle idée est restée lettre morte. Dans l’intervalle, le parlement allemand a quitté les locaux largement vitrés qui l’abritaient à Bonn – et dont l’architecture se voulait délibérément le symbole d’une démocratie transparente et ouverte – pour déménager à Berlin. Il occupe aujourd’hui le bâtiment du Reichstag – le parlement de l’Allemagne impériale – remis au goût du jour par l’archi-
Le principe du ‘Government by Discussion’ régit le fonctionnement du parlement britannique. L’agencement de la Chambre se prête parfaitement à cette procédure : chaque député peut prendre la parole quasiment sans élever la voix. Son opposant politique – que sa situation même dans l’espace caractérise comme tel – recevra de front la critique ou les arguments de l’orateur. Aussi l’échange entre gouvernement et opposition est-il fréquemment imprévisible et passablement animé. Pour la petite histoire : c’est à Winston Churchill que les Britanniques doivent le maintien de
tecte anglais Sir Norman Foster. Nous laisserons le bien-fondé de cette localisation – et la pertinence de la synthèse voulue par l’architecte entre architecture du XIXe siècle et modernité – à l’appréciation de chacun. Une chose est claire : le lieu et la configuration d’un immeuble parlementaire ont une charge symbolique importante et influent directement sur le style et l’intensité des débats. Cette remarque vaut pour les grandes comme pour les petites assemblées : amphithéâtre de faculté, auditorium au sein d’une entreprise ou centre de formation – dans chacun de ces cas, les paramètres architecturaux ont des incidences fortes, tant
la Chambre des Communes sous cette forme. Au moment de reconstruire le parlement en 1943, il résuma son point de vue comme suit : « Un espace suffisamment vaste pour accueillir tous les membres serait, en fait, dans 90 % des cas à moitié vide voire presque vide. Cela serait très déprimant. Or, dans les débats de la Chambre des Communes, c’est la possibilité d’échanges vifs et informels qui est importante. Cela fonctionne mieux dans un espace restreint. Et pour ce qui est des grandes occasions, si tout le monde se sent à l’étroit, chacun mesurera mieux l’urgence de la situation ». Cette analyse quelque peu patriarcale a le mérite de l’originalité. Les principes démocratiques génèrent souvent des solutions moins tranchées. Au moment de déterminer la configuration du Bundestag, le social-démocrate allemand Carlo Schmid, favorablement impressionné par les principes britanniques, voulut les adapter au parlement de Bonn. « Il serait bon que le Chancelier puisse fixer le chef de l’opposition dans les yeux : cela changerait peut être la façon dont les choses sont dites ».
Friedrich Wilhelm Nietzsche
émotionnelles que fonctionnelles. La forme et la qualité des débats doivent en effet beaucoup à la situation, à la taille de l’espace, à sa forme et à son agencement. Dans ce contexte, la taille appropriée est un paramètre essentiel : rien n’est plus déstabilisant – pour un orateur comme pour un auditoire – que de se trouver dans une salle aux trois-quarts vide. Pour ‘chauffer la salle’ rien ne vaut assurément une certaine promiscuité – pour autant que chacun des participants trouve la place de s’asseoir et que l’éclairage comme la climatisation soient appropriés …
165
L’organisation : ritualisée, orientée, planifiée Plus le nombre de participants augmente, plus il est essentiel de définir des règles du jeu explicites. Dans un contexte parlementaire, la part des règles et des rituels est très importante, au point qu’elle soit confiée à des responsables désignés. Ceux-ci ont la tâche de canaliser le débat et d’éviter les débordements. Au cas où la situation risquerait de dégénérer, ils ont pouvoir de suspendre les débats. Dans un parlement démocratique classique, la répartition des rôles et des appartenances est très claire. Chaque formation constitue un bloc compact au sein duquel les parlementaires les plus expérimentés siègent aux premiers rangs. Tant les dates de sessions que le planning des débats et les textes à débattre sont soigneusement prédéfinis. Dans les centres de formations et dans l’enseignement supérieur, amphithéâtres et salles de cours sont utilisées tour à tour par des participants différents. Ici aussi, le planning est précis, et l’affectation des salles se fait selon un emploi du temps parfaitement défini. Parallèlement, la répartition des rôles n’est pas moins définie : aux assistants revient le travail de préparation, aux professeurs, aux maîtres de conférence ou éventuellement à un intervenant extérieur incombe la mission didactique, tandis que l’auditoire – comme le mot auditorium le suggère – est essentiellement censé écouter. Ce rôle passif se résume généralement à la prise de notes – quoiqu’il soit généralement possible de demander la parole.
166
Auditorium et assemblée
Au sein d’une entreprise, il est rare qu’un auditorium ait des fonctions aussi ritualisées que celles décrites plus haut. Ce n’est que dans de très grandes entreprises – dotées d’un important centre de formation interne fréquenté par des participants nombreux – que l’on retrouve certains aspect d’une organisation ‘parlementaire’. En règle générale, les auditoriums sont plutôt utilisés pour des exposés, des films, des conférences de presse ou des réceptions. Lorsque la fréquence de telles manifestations est faible, de nombreuses entreprises rentabilisent l’espace en le louant à des organisations extérieures.
pondent à deux étages standard. Lorsque l’espace – y compris les surfaces adjacentes, du vestiaire jusqu’au local technique – sont également loués à des organismes extérieurs, il faudra bien entendu prévoir une entrée séparée du périmètre de l’entreprise proprement dit.
L’espace et l’aménagement : entre le théâtre antique et la salle de cinéma
Souvent, les amphithéâtres et les auditoriums sont dépourvus de fenêtres. Pour des usages de type théâtral ou projection, c’est parfaitement adéquat. Lors de manifestations qui se prolongent et qui se fondent sur l’interaction entre les intervenants et les participants, une telle situation est en revanche suboptimale. L’absence d’ouvertures vers l’extérieur et l’éclairage artificiel sont en effet des facteurs de lassitude et de fatigue.
Dans un contexte parlementaire, les séances plénières sont l’activité ordinaire. Dans une entreprise, c’est rarement le cas. Mais lorsque des symposiums, des conférences et des exposés ont lieu fréquemment devant un public nombreux, il est judicieux de prévoir en situation centrale un auditorium calqué sur le principe du théâtre antique. Le dimensionnement de l’espace n’est en soi pas décisif. C’est surtout la répartition des participants en hémicycle, voire à 270°, qui conditionne le fonctionnement du dispositif :
La polyvalence d’un tel espace est directement tributaire de son aménagement. Conçu pour une utilisation multifonction, il inclura notamment une tribune modulaire, des locaux techniques et de rangement, des sièges confortables et la possibilité de prendre des notes. Un écran généreusement dimensionné est également indispensable. Enfin, compte tenu de la taille et de la hauteur de la pièce, la climatisation, l’acoustique et l’éclairage devront être particulièrement soignés ; dans cette perspective, on ne
installés sur des gradins, les participants bénéficient d’un environnement visuel et acoustique propice et peuvent en outre engager la discussion avec leur voisin. Lorsque le degré d’interaction est faible, un configuration orthogonale
saurait trop conseiller le recours à des spécialistes externes.
de l’espace – semblable à celle de la plupart des cinémas – et reprenant le principe des gradins est parfaitement adéquate. Pour permettre un étagement suffisant des gradins, les auditoriums et les amphithéâtres sont généralement aménagés dans un rez-de-chaussée surélevé ou corres-
97 x
6x
1x
1x
2x
1x
90 x
4x
1x
1x
29 x
18 x
1x
Espace pour séances plénières, capacité 94 participants, page 168 Surface de la pièce 550 m²
1x
Auditorium équipée de chaises fixes et de tables modulaires pour 90 participants, page 170 Surface de la pièce 335 m²
167
Configurations de type plénier
4 Lorsque les participants sont appelés a prendre une part active aux séances plénières et au travail en amphithéâtre, des sièges disposés en gradins, dans une configuration en hémicycle ou à 270°, sont une excellente solution. Ils conjuguent l’avantage d’un bon contact visuel avec la focalisation de l’ensemble des participants sur la tribune/ la scène. Pourvu des équipements techniques adéquats, un tel espace est remarquablement versatile.
Espace pour séances plénières doté de tables pour 94 participants, d’un pupitre de conférencier et d’une tribune multifonctionnelle répondant aussi bien aux exigences d’un exposé qu’à celles d’un concert.
1
2
3
168
Auditorium et assemblée
Echelle 1:250 / Dimensions en cm Surface de la pièce : 550 m²
1940
1 Équipement de visualisation sur chariot 2 Pupitre de conférencier et support assis-debout 3 Tribune et tables de conférence dotées de voiles de fond
2840
Les auditoriums à vocation interactive sont calqués sur les principes des théâtres antiques. Ces derniers étaient conçus et construits avec un art consommé de l’architecture et du choix des matériaux. Ils offraient déjà – sans aucune amplification – la possibilité de suivre le dialogue des acteurs jusqu’aux derniers rangs. Les technologies modernes de sonorisation et les équipements multimédia nous ont permis de nous affranchir des contraintes formelles qui régissaient les théâtres antiques. À noter : souvent, lorsque l’auditorium est doté d’une façade vitrée, il fait saillie vers l’extérieur.
La polyvalence des auditoriums s’étend aux aménagements de type ‘parlementaire’ – pour peu qu’ils incluent un système d’éclairage étudié, un podium modulaire, des équipements multimédia et, dans l’exemple présenté ici, un écran de projection convexe. De l’exposé jusqu’à la pièce de théâtre en passant par le concert, toutes les utilisations seront possibles, pour autant que l’acoustique soit à la hauteur. Si un cloisonnement permet d’isoler l’auditorium et les installations connexes du reste de l’entreprise, la location à des organismes extérieurs permettra de rentabiliser d’autant mieux l’espace disponible.
Au sein d’un tel espace, la qualité des sièges est particulièrement décisive. Lorsque les participants sont durablement occupés à trouver une position confortable, ils risquent de peiner à se concentrer sur les contenus de la manifestation. Si l’on souhaite pouvoir former des ‘blocs‘ de type parlementaire, la reconfiguration des sièges sera facilitée par un piètement à croisillon, au lieu d’une structure pivotante fixée au sol. Cette remarque vaut également pour les tables, que l’on choisira modulaires.
169
Auditorium doté de sièges fixes et de tables modulaires
Amphithéâtre doté de tables pour 70 participants et d’une tribune pour les exposés, cours et projections.La régie située en fond de salle comprend l’équipement de projection, la sonorisation et la gestion des fonctions domotiques, sans oublier des cabines de traduction.
4 Une configuration orthogonale est parfaitement appropriée lorsque l’auditorium n’est utilisé que pour des exposés, des présentations ou des spectacles. L’absence de lumière du jour sera alors sans conséquence. Sièges et tables seront disposées en gradins, eux-mêmes équipés pour le raccordement du matériel informatique : l’ordinateur portable accompagne aujourd’hui tant le participant à un congrès que l’étudiant.
1
4 2
3 170
Auditorium et assemblée
Echelle 1:200 / Dimensions en cm Surface de la pièce : 335 m²
2120 1580
170
1 Tables modulaires disposées en ligne, plateaux sur mesure 2 Sièges pivotants fixés au sol mais réglables
110 60 45
en profondeur sur le principe des sièges 170
automobiles 3 Tribune dotée de tables modulaires identiques à celles utilisées par les participants 4 Pupitre de conférencier et support assis-debout
Dans les amphithéâtres, ce n’est généralement
l’intervenant, ces fichiers pourront être télé-
pas le dialogue qui domine, mais l’intervention d’un enseignant ou d’un conférencier et la présentation multimédia – le cas échéant – qui l’accompagne. La disposition des sièges en ligne au sein d’un espace orthogonal est par conséquent tout à fait appropriée ; de plus, elle utilise de façon très rationnelle l’espace disponible. La lumière du jour est ici superflue, voire gênante dans le cas de projections. Un amphithéâtre pourra donc être aménagé à l’intérieur du bâtiment dans un local aveugle.
chargés par les étudiants – ce qui est bien plus pratique et plus économique que de distribuer les classiques ‘polycopiés’.
Compte tenu de l’essor des NTIC, la conception d’un amphithéâtre doit intégrer aujourd’hui un réseau dense de connexions courants forts/ courants faibles intégrées au plancher. Il permettra de doter, immédiatement ou ultérieurement, l’espace des équipements donnant accès aux ressources de la communication multimédia et des systèmes informatiques. Si, par exemple, des boîtiers de connexion intégrés aux tables permettent d’accéder directement aux fichiers de
système de visioconférence et à l’ensemble des technologies multimédia.
De plus en plus d’universités et d’organismes d’éducation mettent ainsi à disposition de leurs étudiants un campus virtuel, qui vient compléter les cours dispensés sur un mode classique. Dans un même temps, le principe des participants virtuels se développe. Aussi devrait-il aller de soi qu’un amphithéâtre soit aujourd’hui intégralement équipé de points d’accès à l’internet, à un
Des sièges fixes mais réglables en profondeur comme des sièges automobiles et dotés d’un système d’assise dynamique contribueront au bien-être des participants – en particulier lors de séquences longues. Ils en seront d’autant plus alertes et attentifs.
171
Un ressort de rappel assure le retour
Auditorium et assemblée : les sièges
automatique et l’alignement des sièges, contribuant ainsi à donner une impression d’ensemble bien ordonnée. 0°
73
A
35–50
Sièges pivotants
Selon les cas, la structure sera dotée
Lorsque l’amphithéâtre ou l’auditorium
d’un croisillon monté sur patins ou
ont une dimension statutaire, des fau-
d’une structure pivotante fixée directe-
teuils ou des chaises pivotants dotés
ment au sol. Il est cependant nécessaire
d’un système d’assise dynamique
que le siège puisse coulisser vers
s’imposent. La variation synchrone de
l’arrière pour faciliter l’accès – et per-
l’angle d’assise et de dossier facilitera
mettre le réglage individuel de la dis-
les changements de posture, apportant
tance entre le participant et la table. Un
ainsi une contribution essentielle à
ressort de rappel installé dans le pivot
l’ergonomie du siège. Il est important,
assurera le retour automatique des
dans ce contexte, que la force de rappel
sièges inutilisés et leur alignement sur
du dossier puisse être réglée en fonc-
le chant du plateau. Ce dispositif doit
tion du poids et de la morphologie de
pouvoir être intégré également aux
chaque utilisateur. Selon l’importance
modèles à croisillon doté de patins.
de la composante statutaire, on choisira
La présence d’un réglage en hauteur
des modèles standard ou des sièges
de l’assise est en revanche une question
dotés d’une assise particulièrement
d’appréciation. Elle améliore certes
large. Dans un amphithéâtre ou un
l’ergonomie, mais c’est au détriment de
centre de formation, une largeur de
l’esthétique, les différences de hauteur
60 à 64 cm est tout à fait adéquate ;
d’un dossier à l’autre pouvant perturber
dans un contexte plus statutaire, une
l’harmonie de l’ensemble.
largeur de 67 cm est un minimum.
172
Auditorium et assemblée
67
67
92
95
42
45
63
61
59
92–102
91–102
42–52
42–53
63
68
65 91–102 42–53
64
61
Matières et finitions
épousent de façon optimale la morpho-
Dans un contexte statutaire, on choisira
logie de l’utilisateur et la ventilation est
des tissus luxueux ou un revêtement
excellente. De plus, dans l’implantation
cuir et un habillage intégral du siège
dense d’un auditorium, la transparence
sur les deux faces ; outre un aspect plus
du dossier crée un effet de légèreté très
cossu, il confèrera au siège de meil-
bienvenu. L’alternative entre ces deux
leures qualités d’absorption acoustique.
variantes est aussi une question de style
Un coussinage ferme mais bien ventilé
– statutaire et traditionnelle d’un côté,
assurera un confort adéquat. Un cadre
moderne et dynamique de l’autre.
de dossier tendu est ici une alternative séduisante, notamment si l’on choisit
La structure et les parties apparentes
une résille semi-transparente. De tels
de la mécanique gagneront à être
sièges ont les mêmes performances
chromées ou polies pour une longévité
acoustiques que des sièges dotés d’un
maximum. Elles peuvent également
habillage intégral, mais les dossiers
être laquées au four pour s’harmoniser plus directement avec le concept d’aménagement – mais c’est au prix d’une sensibilité aux rayures bien plus prononcée.
Illustration : Sièges pivotants de la gamme Modus
173
L’intégration des tables et des technologies multimédia
45–60
73
150–180
Tables modulaires
types une grande variété de formes et
En matière d’intégration des con-
Même en cas d’utilisation d’un ordina-
Leur principe présente un avantage
de formats de plateaux. Si la concep-
nexions courants forts/courants faibles,
teur portable, la profondeur du plateau
important : l’utilisation d’éléments de
tion d’une telle gamme allie à des pla-
l’alternative principale oppose des
n’excédera pas 60 cm a priori, les pieds
structure standard permet de combiner
teaux dotés de platines de fixation inté-
boîtiers pivotants d’une part et des
situés en face avant pouvant être fixés
une finition haut de gamme et un prix
grées un système de pieds séparés, il
trappes de l’autre, ces dernières don-
en retrait. Les quatre pieds seront par
compétitif. De plus, un aménagement
suffira de mettre en œuvre des plateaux nent accès à un chemin de câbles fixé
ailleurs de section rectangulaire ou
modulaire pourra être complété ulté-
suffisamment rigides pour réaliser des
sous le plateau et doté des connecteurs
carrée en fonction de la forme des pla-
rieurement à moindre coût. Il permettra
segments de plateaux de formes très
appropriés. Basculantes à 180°, les
teaux et du concept d’aménagement.
de remplacer également un plateau ou
libres – notamment dans le contexte
trappes permettront de placer à l’abri
Compte tenu de la configuration en
de changer la géométrie des composi-
d’un hémicycle. L’absence de structures
des regards les chargeurs, alimentations
gradins, des voiles de fond s’imposent
tions de façon relativement souple en
rapportées maximisera l’espace aux
et excédents de câblage qui, laissés
en façade ; ils sont recommandables en
fonction d’utilisations très diverses. Les
jambes et facilitera l’intégration des
visibles sur les plateaux, seraient fort
bout de rangée.
gammes de tables les mieux appro-
boîtiers de connexion courants forts/
disgracieux. De plus, la finition de ces
priées, dans cette perspective, associe-
courants faibles. De plus, les pieds
trappes peut être assortie à celle des
ront à un petit nombre de structures
étant situés en périphérie du plateau,
plateaux. Si ces derniers sont équipés
ils pourront recevoir directement les
d’un système de connexion en série,
pièces de liaison destinées à solidariser
le nombre de boîtiers de connexion
les tables.
au sol s’en trouvera réduit d’autant – au même titre que la complexité du câblage.
174
45–60
Auditorium et assemblée
Dans des contextes de type auditorium,
Pour tirer tout le profit d’un tel prin-
les tables modulaires les plus adaptées
cipe, il importe de mettre en œuvre des
conjuguent des plateaux fabriqués sur
plateaux suffisamment rigides pour se
mesure avec des structures offrant un
passer de toute structure rapportée.
maximum de liberté.
À noter : pour assurer une parfaite
Lorsqu’il est prévu d’intégrer des con-
Les chemins de câbles seront dotés
nexions courants forts/courants faibles,
à leurs extrémités de faisceaux per-
la meilleure solution est d’équiper
mettant de relier les plateaux entre eux.
les plateaux de chemins de câbles
Il sera alors possible de former des
basculants en profilé aluminium. Ils
rangées de tables dotées de connexions
intègreront les connecteurs destinés
sérielles pouvant accueillir jusqu’à
à la sonorisation, au raccordement
40 participants sans aucune perte de
d’un ordinateur portable et à l’accès
qualité des signaux.
aux divers réseaux informatiques. Afin de protéger les câbles et d’éviter aux participants de trébucher, l’idéal
planéité de l’ensemble, des vérins de Ici, le plateau de forme entièrement
compensation seront intégrés aux pieds
libre reçoit une platine à baïonnette
de table.
est d’intégrer le câblage à l’un des pieds de la table – pour autant que la section des pieds le permette.
intégrée aux pieds ; elle permet de les solidariser au plateau sans contrainte
Sur le plan esthétique, la versatilité
de positionnement. Ils se verrouillent et
sera d’autant plus grande que la platine
se déverrouillent d’un seul geste par
peut être montée sur diverses formes
rotation de la platine.
de pieds. Dans un auditorium en gra-
Pour plus de précisions sur l’intégration des équipements multimédia, voir également en page 192.
dins, les voiles de fond – suspendus ici au chant antérieur du plateau – sont une nécessité.
Matières et finitions
Les pieds de tables seront réalisés en
Les plateaux seront réalisés en latté-
tubes de section ronde ou en profilés
collé, particulièrement rigide, et dotés
rectangulaires ou carrés. Les matériaux
de chants en bois massif. Ces derniers,
à privilégier sont ici l’acier ou l’alumi-
assortis aux plateaux, allient esthétique
nium. Des vérins de compensation inté-
et robustesse. Selon l’usage prévu, on
grés assureront la planéité des plateaux.
optera pour une finition de plateau de
La finition du piètement sera assortie à
type stratifié ou ébénisterie. Le linoléum
celle des chaises. Une finition chromée
constitue également une alternative
brillant n’est cependant pas à recom-
séduisante ; dans ce dernier cas, les
mander dans le cas de pieds de section
chants ne seront pas masqués mais
rectangulaire ou carrée, car elle peut
rapportés.
générer des reflets inopportuns. Il est donc préférable d’opter pour une finition anodisée ou laquée.
175
Principes d’aménagement et supports audiovisuels 4 Quelle que soit la destination des espaces de conférence et de communication, les paramètres fondamentaux qui les caractérisent – nombre de participants, disposition des sièges et des tables, contraintes réglementaires etc. – régissent de façon très directe le concept d’aménagement. C’est particulièrement vrai sur le plan des supports audiovisuels et multimédia : ils doivent être pris en compte dès le stade de la conception, afin d’intégrer au mieux à l’aménagement de l’espace les connexions, les emplacements des éléments de mobilier, les surfaces annexes et les régies afférentes.
176
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
La dimension visuelle du message …
If you can’t talk about, point on it. Laurie Anderson
La parole exprime la pensée. Par là même, elle est le fondement de toute communication. De la parole naît ensuite le dialogue et ses phases de diffusion, d’interprétation et souvent de remise en cause. Pour citer très librement le poète allemand Heinrich von Kleist, « C’est en s’exprimant que l’on concrétise la pensée. Mais c’est aussi en écoutant ». Pour qu’une interaction puisse avoir lieu, une forme de convergence est nécessaire, basée sur un savoir partagé, des rapports sociaux, un contexte méthodologique. Le nombre de participants, l’acoustique et la disposition des participants dans l’espace ne sont pas des paramètres moins déterminants que les modes de communication proprement dits. N’oublions pas, enfin, le talent réthorique des ‘communicants’, fondé sur les interactions subtiles entre gestuelle, intonation et modulation, syntaxe et vocabulaire. Aussi le langage est-il un véhicule dynamique qui sollicite autant l’émetteur que le récepteur. Certes, des faits et des données étayent le plus souvent le discours, mais ils ne déterminent pas la mise en scène. Or l’impact du langage est affaire d’expression : plus celle-ci est imagée et prégnante, plus mémorable sera le message. Tant il est vrai que jusqu’à l’invention de l’écriture, les conteurs ont su transmettre traditions et savoirs par la seule capacité d’évocation de la parole.
177
Du langage à l’image
La communication multimédia plurisensorielle
Lorsque le langage ne suffit pas, on lui adjoint d’autres formes de communication. Selon l’expression, « on joint le geste à la parole » : on recourt à des schémas, des images et des objets capables de véhiculer des contenus univoques – pour compléter et préciser une approche strictement verbale. Chacun d’entre nous connaît le pouvoir d’évocation des images. Elles permettent de comprendre et d’appréhender, elles précisent
Le langage s’accompagne d‘informations visuelles et sonores, mais s’inscrit aussi dans le vécu, dans l’interaction et dans l’échange ludique. Dans une telle acception, c’est au contenu informatif et à la méthodologie de conditionner la nature des véhicules annexes de la communication. Or souvent, c’est l’équipement technique de l’espace de réunion et de communication qui impose des choix par défaut. Cela vaut bien entendu aussi pour la forme – qu’il s’agisse de présentations PowerPoint aussi
des descriptions, des analyses ou des concepts et elles clarifient l’évocation d’objets et de pensées. Sur un plan didactique, les supports visuels sont d’autant plus utiles que le sujet abordé est
interminables qu’insipides ou de monologues soporifiques, pour ne citer que deux exemples. Mais c’est toujours la substance qui est décisive : quelque brillant que soit l’usage des possibilités
plus abstrait et théorique. C’est dans un tel contexte que les images, les croquis, les statistiques, la modélisation – pour ne citer que quelques-unes des possibilités – prennent tout leur sens, en exerçant un rôle décisif sur la compréhension et l’assimilation cognitive.
multimédia, elles ne sauraient masquer longtemps l’indigence éventuelle des contenus.
Une étude statistique réalisée par l’institut Harper’s Index a fait ressortir que l’individu se souvient à 90 % de ce qu’il a fait, à 70 % de ce qu’il a dit, et à 20 % de ce qu’il n’a qu’entendu ! La différenciation individuelle va au-delà de ces chiffres : ce que l’un assimilera plus facilement visuellement, l’autre préfèrera le lire et le troisième le noter. La transmission de savoir est en fait multimodale. Il importe d’en tenir compte et d’adopter des principes didactiques adaptés à cette réalité. Mais il faut se garder de tout exagération : la saturation visuelle qui caractérise notre époque peut s’avérer abrutissante, tandis qu’une approche en soi très minimaliste pourra, à l’inverse, se révéler particulièrement stimulante et évocatrice.
178
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
Lorsque les intervenants se concentrent sur la technique, et que la méthodologie ou les contraintes du support imposent une chronologie invariablement linéaire des contenus, les technologies modernes peuvent du reste s’avérer moins conviviales que le rétroprojecteur : pour daté qu’il soit, il permettait d’intervenir en temps réel – en ajoutant ou supprimant des transparents, voire en les dotant séance tenante d’annotations manuscrites.
Critères de choix
Perspectives : la fusion entre technologies et supports dans un contexte de communication et de coopération
En fait, il n’y a pas de solution multimédia universelle. Il importe bien au contraire de faire des choix différenciés en fonction du type de communication, des contenus, de la configuration de l’espace, du nombre de participants et de la disponibilité des équipements. Un paperboard peut s’avérer particulièrement adapté lorsque le cercle de participants est restreint ; des tableaux d’affichage sont faciles à combiner pour élargir à volonté la surface disponible dans un contexte d’atelier et reconfigurer à tout
Dans le domaine de l’automobile, les systèmes électroniques à activation automatique se sont déjà multipliés au point d’aller de soi. Ils optimisent les paramètres de fonctionnement et interviennent d’eux-mêmes lorsqu’il le faut – il suffit de penser à l’ABS. Dans le domaine de l’architecture et de la construction, une démarche similaire sous-tend la domotique. Elle permet déjà de piloter de nombreux paramètres – de la température ambiante
moment les supports d’information. De la même façon, le principe du jeu et de l’exercice est indissociable des séances de formation, tandis que les supports multimédia numériques sont d’autant plus
jusqu’à la gestion de la lumière ; de la même façon, il sera bientôt possible de piloter les supports média. Les centrales de commandes à écrans tactiles sont déjà réalité ; il importe à présent de s’orienter
importants que les participants sont nombreux ou que la nature de l’échange exige un accès aussi libre que possible aux informations en réseau et en ligne. La seule constante est de privilégier toujours le contenu par rapport au support.
vers un pilotage interactif et partagé.
Pour véhiculer l’information de façon aussi efficace que possible, les équipements techniques se doivent d’être intégrés de façon discrète, de disposer d’une interface très intuitive, et de permettre d’interagir avec les contenus pour créer une dynamique spécifique entre l’intervenant et son public. Par ailleurs, les contextes virtuels seront d’autant plus efficaces qu’ils se rapprocheront d’une situation conventionnelle. C’est particulièrement vrai de la visioconférence : elle fonctionnera d’autant mieux qu’on saura recréer les conditions d’une réunion classique. Pour peu que l’on observe ces règles, la possibilité de recourir à ce dernier type de communication s’avèrera pertinente à la fois sur le plan économique et écologique – en diminuant notamment la nécessité d’effectuer des déplacements professionnels.
Des systèmes offrant à chaque participant la possibilité de ‘prendre la main’ pour afficher sur un écran partagé les données de son ordinateur personnel existent déjà. Il en va de même de tables de conférence équipées de dalles numériques et d’écrans muraux intégrant un interface tactile. D’ici peu, on disposera de ‘papier numérique’ et de panneaux d’information qui sauront sans doute reconnaître le profil de celui qui les consulte pour lui transmettre des informations personnalisées. Les concepts de ‘l’invisible computing’ et de ‘l’ubiquitous computing’ ouvrent la voie à des technologies entièrement intégrées et fonctionnant en arrière-plan – comme à la possibilité d’accéder n’importe où aux informations ou contenus numériques. Mais il convient de garder toujours un impératif à l’esprit : c’est à la technologie de se mettre au service de l’individu et non l’inverse. Car la qualité de l’interaction entre participants, la dynamique de groupe, la spontanéité, l’échange, le brainstorming et la mise en place de relations de confiance restent les paramètres essentiels d’une interaction plurisensorielle entre individus.
179
En un coup d’œil : les tables
La table est la plaque tournante de la
plus efficace que la table est petite ; de la
communication et de l’échange. Sa taille,
même façon, une table ronde permettra
sa forme et sa structure déterminent sa
d’optimiser les interactions d’égal à égal
versatilité, sa fonction hiérarchisante et la
et d’accueillir un nombre très variable de
qualité des interactions entre participants.
participants. À l’inverse, une table rectan-
Il va de soi que l’interaction est d’autant
gulaire sera d’autant plus hiérarchisante
Modules en largeur : minimum 75 cm par participant = modules de 75, 150, 225 cm ou 90, 180, 240 cm Profondeurs de plateau : minimum 60 cm pour une utilisation sur une face (type formation), 75 cm dans un contexte de conférence ; 90 cm dans un contexte de conférence avec équipements multimédia intégrés aux plateaux ; en utilisation sur les deux faces, profondeur minimum 105 cm, 120 cm avec équipements multimédia intégrés.
Nombre de participants
4–10
10–20
8–16
Degré d’interaction
Tables rondes : très élevé, communication
D’autant plus élevé que les configurations
Très élevé, décroissant
entre égaux, contact visuel, plateau en
seront compactes. Le plateau d’un seul
à partir de 16 participants
tonneau, en étrave, ovale, en ellipse : élevé,
tenant rapproche les participants au propre
facilite les changements de position.
comme au figuré. Efficacité décroissante à partir de 12 participants.
Variabilité du nombre de participants
Élevée ; en liaison avec des structures de
Moyenne ; sur des côtés galbés et en bout
Élevée ; des structures de table en retrait
table en retrait, il est possible d’augmenter
de table, possibilité de varier le nombre de
permettent de varier le nombre de sièges
ou de diminuer le nombre des sièges dans
sièges dans des proportions de +/- 25 %.
dans un proportion de +/- 30 à 50 %.
une proportion de 30 à 50 %.
Destination de l’espace / équipements
Constante pour des tables classiques,
Constante, statique ; des accès multiples
Constante, statique ; des accès multiples
média
élevée pour des tables pliantes mobiles.
au réseau courants forts/courants faibles
au réseau courants forts/courants faibles
Des connexions courants forts/courants
s’avèrent ici judicieux.
s’avèrent ici judicieux.
faibles s’imposent.
180
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
qu’elle sera allongée. Des structures posi-
À noter : des plateaux (modulaires ou non)
tionnées en retrait optimiseront l’espace
d’un seul tenant renforcent la composante
aux jambes et la possibilité de varier le
de cohésion ; à l’inverse, des configura-
nombre de participants, tandis que des
tions en anneau soulignent la dimension
piètements montés aux quatre coins du
hiérarchique et créent une certaine dis-
plateau faciliteront la solidarisation des
tance entre participants.
E
E
E
E
tables et la souplesse des configurations possibles. E
E
E
E
E
E
E
E E
16–24
4–8
6–22
7–18
Élevé ou moyen selon la courbure ;
Élevé, communication entre égaux
Élevé à moyen autour d’un plateau de
Élevé grâce à un bon contact visuel et
au-delà de 16 participants, efficacité
table partagé, mais diminue en proportion
à l’absence de connotations hiérarchiques ;
décroissante.
de l’augmentation du nombre de participants
dans une configuration en fer à cheval,
et de l’allongement du plateau. Positions
orientation possible vers un écran.
à connotation hiérarchique aux extrémités du plateau et en son milieu.
Faible à moyenne selon la courbure ;
Faible à très faible
sur des cotés galbés ou en bout de table,
Très faible à faible (pour des plateaux d’un
Très faible à faible, les coins cassés
seul tenant à petit côté rayonné)
donnent une certaine flexibilité.
possibilité de faire varier le nombre de participants de +/- 20 %.
Constante, statique.
Variable par juxtaposition en rangées.
Constante pour des tables statiques.
Constante pour les tables statiques.
Il importe de disposer de connexions
Les deux tables rectangulaires assurent une
Segmentable ad hoc pour des tables
Pour les tables modulaires, segmentation
courants forts/courants faibles délocalisées.
grande souplesse. En option, une à deux
modulaires ; il est utile de disposer de
et configurations sont variables ;
Système de sonorisation préconisé à partir
connexions courants forts/courants faibles.
connexions courants forts/courants faibles.
il est utile de disposer de connexions courants
de 20 participants, impératif au-delà d’une
forts/courants faibles.
distance de 12 m entre participants.
181
En un coup d’œil : les sièges
Sièges à piètement luge
Sièges à quatre pieds
Chaises à piètement traîneau Fauteuils à piètement traîneau
L’imbrication de plus en plus forte entre le travail individuel et le travail en groupe – par exemple dans une logique de projet – engendre le recours de plus en plus fréquent à des sièges de travail pivotants, même dans un contexte de réunion et de conférence. Cette standardisation et la mobilité qui l’accompagne simplifient le facility management, mais visuellement, les possibilités de réglage du dossier et des accoudoirs nuisent à l’harmonie de l’ensemble – et l’impossibilité d’empiler les sièges exige de disposer de débarras plus importants. Le choix du siège le plus approprié se fera sur plusieurs critères – esthétique, facility management, destination, durée moyenne d’utilisation et mobilité des participants.
Durée maximum d’utilisation
Selon le coussinage jusqu’à 90 minutes
Selon le coussinage jusqu’à 75 minutes
Selon le coussinage 60 à 75 minutes
La structure de type cantilever en tube
Structure statique, dossier s’adaptant à la
Structure élastique en fil d’acier de faible section.
d’acier assure une certaine élasticité. Dans
morphologie de l’utilisateur lorsqu’il est
Lorsque les cadres d’assise et de dossier sont
des versions généreusement dimensionnées,
tendu de résille et/ou semi-rigide. En combi-
tendus de résille et les accoudoirs orientés vers
les changements de posture sont faciles.
naison avec des accoudoirs en débord
l’extérieur, changement de posture facile et
vers l’extérieur, il est possible de changer
possibilité de s’asseoir en travers.
ininterrompue Mobilité des participants
de posture, voire de s’asseoir en travers.
Contexte d’utilisation
Espaces de conférence et de réunion,
Espaces de conférence et de réunion ;
Espaces polyvalents et contextes de type séance
espaces de formation, de séminaire et
espaces de séminaire et de présentation
plénière/assemblée, cafétéria, sièges à piètement traîneau dans des espaces de réception et d’accueil
de présentation
Destination de l’espace
182
Position et nombre de participants constante ;
Position et nombre de participants constante ;
Fauteuils : position et nombre de participants
dans le cas de modèles empilables, le nombre
pour les modèles empilables, possibilité de
constants ; modèles empilables : très grande
de participants et la position sont variables ;
varier le nombre de participants.
souplesse. Nombre de participants et position
en option : tablettes écritoires et pièces de
variables ; en option, pièces de liaison et système
liaison.
de numérotation.
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
Chaises pivotantes
Fauteuils pivotants
Chaises pivotantes
Fauteuils pivotants
sans assise dynamique
sans assise dynamique
avec assise dynamique
avec assise dynamique
Selon structure et coussinage de l’assise
Jusqu’à 90 minutes selon le coussinage
Jusqu’à 120 minutes selon le coussinage
Jusqu’à 120 minutes selon le coussinage
En liaison avec des coques semi-rigides ou
En liaison avec des dossiers tendus de résille
Adaptation dynamique de l’angle
Adaptation dynamique de l’angle
des systèmes de résille tendue, changements
et/ou semi-rigides, ajustement automatique
d’inclinaison en fonction de la posture de
d’inclinaison en fonction de la posture de
de posture faciles et ajustement automatique
de l’assise et du dossier à la morphologie de
l’utilisateur ; les structures semi-rigides
l’utilisateur ; les structures semi-rigides
de l’assise et du dossier à la morphologie
l’utilisateur. Pour les modèles généreusement
ou tendues de résille se conforment aux
ou tendues de résille se conforment aux
de l’utilisateur. En liaison avec des accoudoirs
dimensionnés, possibilité de varier largement
variantes de morphologie. Des accoudoirs
variantes de morphologie. Des accoudoirs
orientés vers l’extérieur, possibilité de
les postures et de s’asseoir en travers.
orientés vers l’extérieur permettent de
orientés vers l’extérieur permettent de
varier les postures et de s’asseoir en travers.
varier les postures et de s’asseoir en travers.
Espaces de conférence et de réunion,
Espaces de conférence et de réunion ;
poste de travail, poste de conseil
poste de travail
et de dossier, 75 à 90 minutes
s’asseoir en travers.
Espaces de conférence et de réunion ;
Espaces de conférence et de réunion
espaces de vente et de conseil
Constante, position et nombre de partici-
Constante sur le plan de la position
Selon gammes et modèles, constante
Selon le modèle et la gamme de tables,
pants fixe pour les structures sur patins,
et du nombre de participants.
ou variables, nombre de participants variable
constante ou variable ; nombre de
positions variables pour les structures sur
participants constante et position variable.
roulettes orientables.
183
Distances minimales entre les chants des tables et l’agencement / le mobilier fixe
150
120
150
120
150
Illustrations à l’échelle 1:100
En cas de chaises ou de fauteuils à piètement fixe, il faut respecter une distance minimale de 150 cm entre les chants des tables et les murs ou les volumes de rangement. Cela assurera la liberté de mouvement nécessaire. Lorsque les sièges sont pivotants, 120 cm suffisent. Il faut cependant éviter que les ouvertures de portes empiètent sur l’emprise au sol des sièges.
184
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
120
150
45
120
Distances minimales entre rangées de tables / de chaises
Lorsque les tables sont solidarises en rangées, par exemple dans une salle de formation, il faut ménager un espace de 45 cm au minimum entre le dossier d’une chaise en position d’utilisation et le chant de la table de la rangée précédente.
50
100
100
45
Lorsque l’espace est destiné à accueillir des séances plénières ou des assemblées, mais que l’agencement des sièges n’est pas fixe, il faut prévoir – en fonction des réglementations locales – un ancrage au sol antipanique des rangées de sièges. C’est notamment le cas en Allemagne à partir de 200 sièges. Un décalage entre les rangées améliorera le champ de vision des participants. Lorsque les sièges sont en petit nombre, une solidarisation en rangée est suffisante. La numérotation des sièges peut s’avérer judicieuse, surtout s’ils sont attribués nominativement ou s’il est nécessaire de procéder à un comptage rapide des participants (par exemple en fonction de la réglementation incendie). Le passage ménagé entre les rangées ne devra pas être inférieur à 45 cm, la largeur minimale à prévoir par siège est de 50 cm.
185
480
470
530
150
460 150
590
1180 150
640
600 150
200 200
210 150
150
150 150
150
170 150
180
150 1180
1
2
3
600 150
4
210 890
850
150 150
150
150
5
150
Illustrations à l’échelle 1:200 170
1 Salle de réunion pour 8 participants,
200
4 Espace conférence pour
7 Espace polyvalent pour conférence
table ronde,
18 personnes, table en fer à cheval,
et séminaire, équipement multi-
25 m² = 3,1 m²/participant
75 cm de plateau par participant,
média et cloisonnement intégrés,
75 m² = 4,7 m²/participant
capacité maximum 34 participants,
2 Salle de réunion pour 8 participants, table rectangulaire, 27 m² = 3,4 m²/participant 3 Espace de réunion pour
tables individuelles mobiles 5 Espace conférence segmentable,
ou tables modulables, espace
écrans et débarras intégrés,
disponible par participant : 75 cm,
capacité maximale 22 participants,
105 m² = 3,0 m²/participant
espace disponible par
10 participants, tables individuelles
participant : 90 cm,
modulables,
70 m² = 3,2 m²/participant
29 m² = 2,9 m²/participant
8 Atelier pour conférences, formations, séminaires et travail en groupe avec animateur,
6 Espace conférence, table elliptique
capacité 12 participants dans une
fixe pour 32 participants, espace
configuration interactive,
disponible par participant : 90 cm,
30 participants dans une configura-
158 m² = 4,9 m²/participant
tion magistrale ou de présentation, 105 m² = 8 ou 3,5 m²/participant respectivement
186
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
150
1640
6 960
180
180
220
220
1450
7 720
E E
E
E
E
E
E
E
160
150
200
Dans un espace de conférence et de formation, les critères de choix en matière de tables sont la configuration de l’espace, le nombre de participants, les formes et les types de communication et la fréquence d’utilisation. En fonction de la vocation prépondérante de l’espace, le degré d’interaction, l’usage commun de l’espace disponible, la hiérarchisation ou non des participants, les contraintes directionnelles et la polyvalence de l’espace constitueront des critères annexes plus ou moins importants. Plus la table sera de dimension ronde ou carrée, plus les participants partageront un statut identique ; en revanche, une table en longueur soulignera le statut des intervenants placés en milieu ou en bout de table au détriment des possibilités d’interaction.
290
1450 720
130
E E E
E
E
E
E 150
180
Dimensionnement de l’espace
170
150
300
1400
En règle générale, on compte un espace de 2,5 m² par participant – mesuré sur l’intégralité de la surface disponible, y compris les circulations, et surfaces annexes. Les exemples présentées ici proposent des implantations classiques, les surfaces qui leur correspondent et l’espace à respecter entre les différents éléments de mobilier et le périmètre de la pièce. À noter : l’emprise au sol des équipements et surfaces annexes est prise en compte dans la surface allouée à chaque participant.
8 750
130
170
170
190
187
Principes de mise en œuvre
En fonction de la taille de l’espace, de sa con-
directement la taille de l’écran ; pour optimiser
Critères d’aménagement pertinents
figuration et de la complexité des équipements techniques, l’aménagement multimédia se fera en interne ou avec le concours d’un spécialiste externe. Les supports de type ‘analogique‘ sont peu complexes et faciles à mettre en œuvre : tableau d’affichage, tableau blanc et paperboard ne nécessitent guère plus qu’un espace au sol ou au mur. Ces remarques valent également pour les systèmes de projection traditionnels – diapositives ou rétroprojection. Il suffit en général de dimensionner correctement l’écran,
la hauteur sous plafond, il peut être préférable d’opter pour une dalle prééquipée plutôt que pour un plancher creux. Pour trouver la solution optimale, la meilleure approche est de procéder à diverses simulations des conditions d’utilisation. À noter également : lorsque l’aménagement prévoit l’installation ou l’intégration aux murs de systèmes numériques exigeant des connexions courants forts/courants faibles, celles-ci doivent bien entendu être intégrées aux parois dès le stade du second œuvre.
Les recommandations qui suivent ne
de disposer de stores occultants, de dessertes ou de supports fixes et de connexions judicieusement placées.
Dans tous les cas, des boîtiers de connexion en périphérie ne sont pas judicieux : le risque de trébucher est toujours important, et la réglementation interdit même selon les cas ce type d’implantation. De façon similaire, une inté-
Cependant, de plus en plus, les systèmes de visualisation classiques sont remplacés par des équipements numériques. C’est pourquoi, dès aujourd’hui, il est indispensable de configurer les espaces de conférence et de réunion en fonction des impératifs techniques de tels matériels. Il est notamment très judicieux de prévoir des systèmes de connexion au sol – même si cela représente un investissement initial non négligeable et une certaine réduction de la hauteur sous plafond. À noter : cette dernière n’est pas neutre, puisqu’elle conditionne
188
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
gration au plafond des connexions est particulièrement inesthétique et restreint de façon très négative le champ visuel des participants. À noter : lorsque les systèmes de visualisation numériques sont prévus pour être utilisés en réseau, il importe d’impliquer dès le stade de la conception le département informatique de l’entreprise.
sauraient remplacer le savoir-faire et la compétence des spécialistes des domaines concernés. Elles sont à considérer comme une introduction aux thématiques respectives – afin de donner au lecteur une vision globale des impératifs à prendre en compte.
Acoustique
Sonorisation
Gestion de la lumière
Rapport entre la surface de l’écran
Le bruit est devenu l’un des facteurs
Au-delà de 12 m, il est nécessaire
La lumière, en particulier la lumière du
et la taille de l’espace
les plus perturbants dans les environne-
de prévoir une sonorisation capable
jour, est un facteur de vitalité essentiel
On néglige souvent ce paramètre
ments de travail. Cette situation est due
d’amplifier la voix de l’orateur et les
et exerce une influence directe sur
– alors qu’il est essentiel de tenir compte
aux effets conjugués d’une acoustique
sources sonores multimédia. La
notre biorythme. Mais elle perturbe très
de la distance maximale entre les parti-
médiocre et de nombreux bruits para-
sonorisation ne peut cependant pas
fortement tous les systèmes de projec-
cipants et l’écran afin d’assurer une
sites – du ventilateur d’un équipement
compenser ou masquer une acoustique
tion. Pour cette raison, ni les théâtres ni
bonne lisibilité et une qualité suffisante
technique jusqu’à l’appel téléphonique
défectueuse – elle ne fera en fait que
les cinémas ne sont dotés de fenêtres ;
de l’image projetée. La distance mini-
effectué par un collègue. Le paramètre
l’accentuer. Il faut non seulement
c’est souvent également le cas des
male correspond à 1,5 x la largeur de
acoustique est encore plus décisif dans
prévoir une interface conviviale, mais
amphithéâtres. Cependant, dans
l’écran, la distance maximale à 5 x fois
un environnement de conférence et de
également un système techniquement
les espaces de conférence et de com-
cette même largeur ; dans le cas de
communication : ce qui n’est qu’une
approprié, pour éviter notamment les
munication, l’obscurité et l’utilisation
films, on peut aller jusqu’au facteur 6.
perturbation – certes désagréable –
interférences de type larsen. Dans ce
exclusive de la lumière artificielle créent
Le bord inférieur de l’image devra
dans une situation de travail, remet ici
domaine, les micros-cravate compli-
une fatigue qui perturbe très vite la
se situer à 120 cm au minimum du
en cause le fonctionnement même de
quent souvent les choses. En général,
qualité des échanges. C’est donc à des
sol – soit à hauteur du regard des
l’espace, tant il devient essentiel de
les problèmes résultent d’une concep-
systèmes occultants qu’il incombera
participants assis – pour ne pas occulter
pouvoir se faire entendre et com-
tion mal pensée, du choix de haut-
de créer de bonnes conditions de pro-
l’image en partie basse. C’est pourquoi,
prendre sans effort.
parleurs inadaptés, mais également
jection en fonction de la présence de
dans le cas d’espaces de forme allongée,
d’une mauvaise utilisation. Dans les
fenêtres, de la puissance et du type
c’est moins la largeur de l’écran que
Les qualités acoustiques d’un espace
espaces conférence de dimension petite
des projecteurs et de la taille de l’écran.
sa hauteur qui pose problème.
sont la résultante d’interactions
ou moyenne, des amplificateurs et des
À noter : aucun projecteur, fût-il très
complexes : le volume de la pièce, la
haut-parleurs linéaires constituent une
puissant, n’est en mesure de rivaliser
configuration des sols, des murs et des
solution parfaitement appropriée et
avec la lumière naturelle – et a fortiori
plafonds, les matériaux mis en œuvre,
simple à l’usage. Ils sont faciles à inté-
avec l’exposition directe de l’écran au
les finitions, le mobilier et jusqu’au
grer de façon discrète, mais nécessitent
soleil. Aussi est-il indispensable de
nombre de participants exercent des
des systèmes de réglage spécifiques
prévoir au moins un dispositif occultant
influences complémentaires et parfois
pour un résultat satisfaisant.
partiel au niveau de l’écran.
contradictoires. Il existe des programmes permettant de simuler les conditions acoustiques dès la phase conceptuelle, afin d’optimiser l’acoustique d’un espace de conférence et de communication.
189
L’installation de boîtiers de connexion au sol
Les espaces multifonction – par exemple les salles de formation – sont prévus pour se prêter à des manifestations très diverses, depuis la conférence jusqu’au séminaire en passant par la présentation. Il faudra par conséquent préserver un maximum de souplesse dans la mise en œuvre des équipements multimédia. La meilleure approche est d’envisager les différentes configurations possibles dès le stade du concept, de façon à déterminer le positionnement optimal de chaque équipement – depuis le rétroprojecteur jusqu’à l’ordinateur portable permettant la gestion centralisée de l’ensemble des supports multimédia. L’objectif est de répartir au mieux les connexions courants forts/courants faibles au sol. C’est une étape particulièrement cruciale lors de la conception de bâtiments neufs. Lorsqu’une installation intégrée au sol génère des coûts considérables, notamment au sein de bâtiments existants, le nombre des connexions au sol peut être réduit en utilisant des tables interconnectées. Dans un espace segmentable, il importe de disposer la cloison en position médiane, afin d’offrir dans chacun des espaces partiels les mêmes possibilités d’utilisation. Ici, les boîtiers de connexion au sol correspondent aux différentes utilisations de l’espace. Aux deux extrémités de la pièce, deux écrans permettent d’utiliser indépendamment les moyens audiovisuels.
190
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
1
1 Modularité des boîtiers de sol se déduisant du cahier des charges spécifique. Aux deux extrémités de la pièce, les surfaces de projection se faisant face permettent d’utiliser des équipements de projection dans les deux parties de l’espace segmenté.
2
4
3
5
2 Utilisation de l’espace dans le cadre
4 Espace segmenté permettant de prévoir
d’une grande conférence sans support
deux manifestations simultanées. Ici,
multimédia
deux formations se déroulent en parallèle et mettent chacune en œuvre un
3 Exposé, séminaire ou présentation
système de projection.
mettant en œuvre un système de projection dans l’espace non segmenté
5 Utilisation des deux sous-segments, l’un pour une présentation avec projection, l’autre pour une réunion classique
191
Les boîtiers de connexion intégrés aux tables
Lors de la mise en place de réseaux courants forts/courants faibles au sein d’un espace de conférence et de communication, il importe de tenir compte des équipements à demeure, mais aussi de ceux dont disposent les participants à titre personnel. Les installations à prévoir vont des simples points de connexion jusqu’à des systèmes intégrés au mobilier permettant d’accéder
1
de façon interactive, en temps réel, à l’écran partagé – sans oublier la visioconférence. Toute table de conférence devrait être équipée de connecteurs courants forts/courants faibles incluant des prises VGA (vidéo) et cinch (sonorisation). Il est important qu’elle soit équipée de chemins de câbles facilement accessibles et que les connexions au sol soient disposées judicieusement. Le degré d’intégration des équipements techniques à la table proprement dite devra en général faire l’objet d’un arbitrage entre le coût et la praticité. Une interface et des équipements non intégrés offrent l’avantage de l’évolutivité et de la diversité ; ils sont également meilleur marché. Mais à l’inverse, des équipements parfaitement intégrés favorisent la qualité des interactions dynamiques.
192
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
2
3
4
5
6
7
8
9
Câblages et équipements rapportés
Les boîtiers de connexion
Des connecteurs rapportés installés sur
De nouveaux systèmes de codage de
Sous cette forme, ils constituent des
basculants intégrés au plateau
des tables statiques – ou éventuelle-
l’information permettent d’intégrer un
accessoires qui n’interfèrent pas avec la
(4, 5, 6) en matière synthétique ou
ment mobiles – compensent leurs
dispositif de type ‘Show me’ ; il donne
polyvalence de la table. Ils sont égale-
en aluminium sont faciles à utiliser ;
inconvénients esthétiques par la facilité
à chaque participant, dans la limite de
ment particulièrement évolutifs.
les types de connexions courants forts /
de mise en œuvre et d’accès aux fonc-
20 participants, la possibilité de projeter
L’alimentation courants forts/courants
courants faibles peuvent être paramé-
tions dans une optique de type ‘plug
sur l’écran partagé – d’une simple
faibles se fait en général le long d’un
trés librement. L’accès aux connecteurs
and play’.
pression sur le bouton correspondant –
des pieds de la table grâce à un système
se fait par l’entremise d’un clapet ou
de clips, ou met en œuvre un système
d’un dispostif pivotant. Le choix des
Boîtiers de connexion invisibles
personnel. Il pourra ainsi illustrer son
indépendant de gestion du câblage fixé
connexions possibles va de la configu-
fixés sous les plateaux
propos de façon optimale.
sous le plateau. Un chemin de câble
ration courants forts/courants faibles
(7) Ici, l’ensemble des connexions se fait
démontable ou un système de filet
classique jusqu’à des solutions intégrant
directement à l’intérieur du chemin de
(8, 9) Lorsque les équipements techni-
élastique permet de gérer les alimen-
la téléconférence et la sonorisation
câbles, lequel abrite aussi le boîtier de
ques sont intégrés aux tables et que
tations, les connecteurs et les excé-
(microphones et haut-parleurs).
connexion. Le boîtier inclut également,
les chemins de câbles peuvent être
dents de câblage. Des chemins de câble
À noter : il importe de choisir des con-
le cas échéant, le connecteur audio des
interconnectés aux deux extrémités,
basculants constituent quant à eux une
necteurs modulaires, afin de préserver
microphones enfichables. L’accès se fait
il devient possible de reconfigurer les
alternative optimale. Il faut éviter en
l’évolutivité du système. La gestion
par l’intermédiaire d’un clapet à brosse
tables avec un maximum de liberté
revanche des systèmes de connexion
verticale du câblage se fera idéalement
dont la finition est assortie à celle du
en fonction des impératifs de l’échange
complexes qui peuvent empiéter sur
le long du piètement, la gestion hori-
plateau ; pour une esthétique irrépro-
et de la nature de la réunion.
l’espace aux jambes – et plus encore
zontale s’effectuera par l’intermédiaire
chable, la face intérieure du clapet sera
des câblages apparents qui courent en
de chemins de câbles ou de goulottes
également dotée d’une finition assortie.
Dans les immeubles existants, il est
travers du plateau.
intégrés. En cas de boîtiers en saillie,
Si le clapet bascule à 180°, il sera
le plus souvent préférable de recourir
l’installation nuit à l’homogénéité visu-
particulièrement facile d’effectuer les
à une solution de ce type plutôt que
(2, 3) Des installations rapportées sont
elle de l’aménagement ; de plus, il n’est
connexions, les chemins de câbles
d’équiper à grands frais les espaces
particulièrement recommandables dans
pas possible de placer les excédents
généreusement dimensionnés pemet-
de communication de boîtiers de
le cas de tables modulables et reconfi-
de câblage, les chargeurs et les alimen-
tant de mettre à l’abri des regards les
connexion au sol. En effet, le surcoût
gurables. Une solution intermédiaire
tations à l’abri des regards.
excédents de câblage, les chargeurs et
au niveau des tables est largement
les alimentations.
compensé par la réduction des coûts
consiste à intégrer à un pied de table
les contenus de son ordinateur
le chemin de câbles et le boîtier de
d’installation et par la polyvalence
connexion.
accrue de l’aménagement.
193
4
1
2
3
5
Intégration d’un écran ou d’un pro-
(1–3) L’intégration peut se faire
(4, 5) L’intégration d’un projecteur
jecteur escamotable au plateau
de différentes façons : l’écran peut
numérique peut de faire soit sur le
d’une table
s’escamoter sur un plan vertical ou au
principe de l’ascenseur – auquel cas le
contraire se rabattre horizontalement,
projecteur se déplace vers le haut en
Il est possible d’intégrer des équipe-
la surface de visualisation de la dalle
phase d’utilisation – soit par l’entremise
ments techniques lourds – par exemple
étant située soit sur le dessus, soit sur
d’un miroir renvoyant l’image émise par
des écrans rabattables ou escamotables
le dessous ; dans ce dernier cas, il sera
un projecteur installé sous le plateau.
ou des projecteurs numériques – directe-
possible d’assortir la face arrière de
ment au plateau d’une table. Il faut
l’écran au plateau de la table.
À noter : il faut réserver l’intégration
simplement veiller à les doter d’une
L’intégration horizontale de l’écran pré-
d’un projecteur numérique aux tables
structure autoporteuse, de façon à
serve presque intégralement l’espace
de très grande profondeur et veiller à
délester le plateau.
aux jambes. L’intégration verticale exige
ne pas fixer le dispositif directement au
pour sa part la mise en place d’un voile
plateau ou la structure, faute de quoi
de fond masquant l’installation.
la moindre vibration de la table se transmettrait à l’image.
194
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
Les tables interactives
Des solutions innovatives de type ConsulTable (1) et InteracTable (2) optimisent les interactions en temps réel au sein de groupes de 4 à 8 participants : l’accès direct aux contenus numériques se fait par l’intermédiaire d’une dalle intégrée de type tactile servant à la fois d’interface de visualisation et de travail. Elle est directement connectée au réseau interne ou à l’internet et permet d’intervenir en temps réel sur les données informatiques. Lorsque le système est couplé aux
105
logiciels appropriés, il devient possible d’annoter et de modifier directement les documents et les fichiers.
1
L’interface tactile met en œuvre un écran 17" (ConsulTable) ou 50" (InteracTable) ; la dalle
Ø 100
tactile est intégrée horizontalement au plateau. De cette façon, l’équipement technique s’intègre idéalement sur le plan esthétique, puisque le boîtier et le câblage demeurent entièrement invisibles. 120
À noter : les tables interactives sont particulièrement appropriées dans un concept d’espace de réunion et de conseil de petite dimension, mais elle se prêtent aussi idéalement à la gestion de projets et à l’équipement de zones informelles d’accueil et de vente. Voir également en pages 142, 144, 249, 268, 275. 90
220 2 195
En un coup d’œil : les supports de visualisation
Média
Taille de l’image
Paperboard
70 x 100
Tableau d’affichage
120 x 150
Tableau blanc
120 x 150 en hauteur
Tableau mural
200–300 x 120
ScreenMate
40", en 16:9
(écran mobile de type plasma ou TFT)
CommBoard fixé au mur
50”, en 16:9
CommBoard mobile
50", en 16:9
InterWall
70", en 4:3
Rétroprojecteur
100 x 100 jusqu‘à 300 x 300
Projecteur de diapositives
150 x 110 jusqu‘à 600 x 400
Caméra numérique
Selon système de projection (écran ou rétroprojection)
Projecteur numérique portable
150 x 110 jusqu‘à 300 x 225
Projecteur numérique
240 x 180 jusqu‘à 800 x 600
fixé au plafond
Projecteur numérique
240 x 180 jusqu‘à 800 x 600
fixé au plafond dans enceinte close
196
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
Projecteur numérique intégré au mur
240 x 180 jusqu‘à 800 x 600
Rétroprojection
180 x 135 jusqu‘à 360 x 270
Analogique Numérique
Interactif
Audio
Vidéo
Statique
Mobile
Additif
Impact sonore
Systèmes
Connexions
Connexions
occultants
courants forts
courants faibles
Oui En option Partiellement 197
Les support visuels mobiles
180/200
75
67
En dépit des progrès techniques, les supports de communication
Paperboard
Le paperboard constitue un élément de
numériques n’ont pas sonné le glas des systèmes de visualisation classiques ; ces derniers restent indissociables de la communication et de la conférence – en particulier dans un cercle restreint.
Il constitue un excellent support de
visualisation approprié pour un nombre
visualisation dynamique pour préciser
de participants n’excédant pas 15. La
l’ordre du jour, illustrer des interactions
structure du paperboard peut être,
complexes à l’aide de schémas, fixer
selon les modèles, dépliante ou montée
les étapes d’un projet et préciser les
sur roulettes.
Il y a diverses raisons à cela : • depuis sa prime jeunesse, chacun d’entre nous sait se servir d’un papier et d’un crayon ; • ces supports de communication sont entièrement indépendants de toute contrainte de connexion ; • il est possible de compléter presque instantanément une surface de visualisation pour en augmenter la capacité ;
attributions de chacun. Les prérequis
• il est facile d’apporter, de présenter et de stocker des informations, le support papier étant indépendant de l’équipement de visualisation/du paperboard. Enfin, le recours au support papier est un facteur d’authenticité et d’implication intensive d’une immédiateté que le recours à un clavier et à une souris ne saurait égaler.
À l’inverse des surfaces horizontales
il importe d’impliquer chaque partici-
– qui ont, dans l’échange, une conno-
pant à tous les stades du débat – depuis
tation plus informelle – un support
la compilation des informations de base
vertical est plutôt prégnant et directif.
jusqu’à l’élaboration des solutions. Le
Aussi le passage de documents posés
tableau d’affichage se prête bien à
sur la table de conférence au paper-
l’animation d’ateliers et de réunions.
board marque-t-il une transition didac-
Lorsque la surface d’affichage est elle-
tique essentielle – celle de la discussion
même revêtue d’une feuille de papier,
à la décision.
il est possible d’épingler des supports
Aussi les nouveaux médias ne se substituent-ils pas aux médias classiques – ils les complètent.
techniques sont des plus simples : un
Matières et finitions : se reporter
bloc de papier du commerce et une
à la page 140.
série de feutres spécifiques suffisent. À condition d’écrire grand, les infor-
Tableau d’affichage
mations restent lisibles jusqu’à une
Ce support vertical de discussion et de
distance de 8 m.
travail est particulièrement propice aux échanges très interactifs, dans lesquels
d’information, mais aussi d’écrire directement sur le tableau proprement dit. La méthodologie s’articule en général autour de deux phases clés – la collecte de l’information d’une part et sa mise en forme structurée, au terme de laquelle se dégagent les solutions élaborées en commun.
200
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
195
190
125
137
54
80
Cela permet d’identifier, puis de
marqueurs effaçables, la tôle présen-
InterWall
vention pourra être sauvegardée,
planifier les étapes ultérieures et de
tant l’avantage supplémentaire de servir
Le système InterWall comporte une
enregistrée, diffusée par l’entremise
formaliser le processus. Parallèlement,
de support à des plots magnétiques qui
dalle mobile grand format qui utilise
du réseau informatique et envoyée par
il es possible d’utiliser des tableaux
permettent d’afficher et de fixer des
toutes les possibilités d’interaction en
e-mail. Parallèlement, il est possible de
d’affichage pour présenter des docu-
documents. En général, le tableau est
temps réel entre interface analogique
générer une feuille de papier ‘virtuelle’;
ments de grande dimension, par
monté sur un cadre doté d’un auget et
et supports d’information numériques.
le système InterWall fait alors office de
exemple des plans, dans le cadre d’une
intègre un chiffon d’effaçage. À noter :
Il permet en particulier d’annoter et de
paperboard – en allant jusqu’à offrir
conférence. À noter : les tableaux
le principe de base du tableau blanc
modifier directement des informations
différentes couleurs et épaisseurs au
d’affichage permettent également de
n’est pas sans rappeler le tableau noir
affichées et des fichiers informatiques.
niveau des marqueurs virtuels.
cloisonner l’espace de façon informelle
de nos souvenirs d’école. Comme lui,
La dalle de visualisation en verre de for-
et mobile. En juxtaposant des tableaux
il est temporaire : pour préserver les
mat 70" est montée sur une structure
Dans le cadre de conférences jusqu’à
d’affichage, il est possible de créer des
informations qui y figurent, il faut les
mobile ; la dalle fonctionne sur un
15 participants, le système InterWall
surfaces de visualisation de très grande
photographier.
principe de rétroprojection en liaison
est non seulement très innovant, mais
avec un projecteur numérique spéci-
offre aussi une versatilité inégalée. Par
dimension. Idéalement, la distance entre participants et tableau(x) sera
Il existe dans l’intervalle une version
fique. Un procédé de visualisation holo-
son élégance très statutaire, il s’accorde
comprise entre 2 et 6 m pour assurer
numérique du tableau blanc ; elle fonc-
graphique assure une excellente lisibilité
idéalement, de plus, aux espaces de
une lisibilité suffisante.
tionne sur un principe proche de celui
de l’image tout en préservant la trans-
conférence haut de gamme et aux QG
des tablettes graphiques : grâce à un
parence de la dalle. Le pilotage du pro-
directoriaux.
Matières et finitions : se reporter
stylet spécial couplé au logiciel appro-
jecteur numérique s’effectue classique-
à la page 140.
prié, il est possible de saisir directement
ment depuis un ordinateur fixe ou
Matières et finitions : se reporter aux pages 85.
les informations et de les convertir en
portable. À noter : lorsqu’elle n’est pas
Tableaux blancs
fichiers numériques en temps réel.
utilisée, la dalle du système InterWall
Ils sont disponibles en différents formats,
Comme il se doit, un tel tableau blanc
est parfaitement transparente, lui con-
horizontaux ou verticaux, et dans des
est doté d’un ‘chiffon’ également
férant ainsi une esthétique inégalée.
versions conçues pour être soit fixées
numérique pour effacer ou corriger les
au mur, soit montées sur une structure
données. Ce type de tableau est certes
Son principal atout est une interactivité
mobile qui facilite leur mise en œuvre
un premier pas en direction de la ges-
exceptionnelle. En effet, le stylet numé-
dans un contexte d’utilisation poly-
tion numérique de l’information, mais il
rique permettant d’intervenir directe-
valente de l’espace. Le principe combine
n’utilise que dans une faible proportion
ment sur les fichiers et les documents
une surface en tôle émaillée avec des
le potentiel d’interactivité des supports
affichés, chaque annotation ou inter-
virtuels. 201
4 De plus en plus, et particulièrement dans les espaces de conférence et de réunion de taille petite à moyenne, des dalles numériques remplacent les écrans classiques. En fonction du budget, les fonctionnalités requises, notamment l’interactivité par l’intermédiaire d’une interface tactile, orientent le choix vers différentes technologies.
Les dalles numériques mobiles et intégrées au mur Écrans plasma La technologie plasma permet de fabriquer des écrans dotés d’une diagonale allant jusqu’à 120". La visualisation s’effectue par un principe d’ionisation, chaque pixel de l’écran étant constitué de trois modules contenant chacun un gaz rare et une substance colorée en trois variantes – rouge, vert, bleu. En fonction de la couleur requise, un transistor individuel ionise le gaz, qui émet alors de la lumière. En termes de proportions, le format 16:9 tend à remplacer le format classique 4:3. Les qualités principales de la technologie plasma sont la brillance exceptionnelle, la luminosité et le contraste de l’image. Cela permet d’utiliser les écrans plasma même lorsqu’ils sont exposés à une lumière relativement forte. De plus, le temps de réponse est très court et l’angle de visualisation plus large que pour un écran TFT à matrice active. En revanche, la saturation des tons verts est médiocre, les déperditions caloriques sont importantes et, selon les modèles, un arrêt sur image peut provoquer une rémanence définitive. Quant à la consommation d’énergie, elle est élevée au même titre que le poids. De plus, les écrans plasma sont assez sensibles aux chocs.
202
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
Préconisation L’évolution très rapide des technologies et des prix qui accompagne le passage à la grande série des technologies plasma et TFT ne permet pas de s’exprimer à long terme sur les avantages et les inconvénients de l’une ou de l’autre des technologies concernées. Les dalles TFT ont notamment énormément progressé et compensent aujourd’hui une part importante de leurs inconvénients techniques par rapport à la technologie plasma. De façon générale, il importe de prendre en compte les objectifs en matière d’intégration et d’interaction dans le choix des dalles de visualisation les plus appropriées. La présence ou non d’une fonction tactile permet notamment d’augmenter très sensiblement les capacités du système à répondre en temps réel et de façon interactive aux impératifs méthodologiques de la conférence et de la réunion. Écrans TFT à matrice active Cette technologie est familière : on la retrouve sur tous les ordinateurs portables. Dans l’intervalle, il est cependant possible de fabriquer des dalles TFT dotées d’une diagonale allant jusqu’à 65". Ils se prêtent ainsi à l’équipement d’espaces de conférence et de réunion de taille petite ou moyenne. La technologie TFT (Thin-Film Transistor) consiste à mettre sous tension des cristaux liquides, ce qui affecte leur capacité de polarisation de la lumière. La surface de visualisation est constituée de pixels formés chacun de trois éléments colorés sur le même principe que les écrans plasma. Ici aussi, le format a tendance à passer de 4:3 à 16:9. Les avantages de la technologie TFT sont une haute résolution, une consommation d’énergie relativement modeste et un poids faible. L’image générée est stable, exempte de déformations et particulièrement nette. De plus, ce type d’écran se distingue par une grande longévité. En revanche, la surface de visualisation rétroéclairée de la dalle n’offre pas la brillance d’une dalle plasma et les temps de réaction sont plus longs – ce qui peut nuire au rendu d’images animées. L’amplitude du spectre colorimétrique est par ailleurs également un peu moindre, et l’angle de visualisation latérale est plus restreint. Pour finir, dans le domaine des grands formats, les prix sont encore, au moment de la mise sous presse (2008), sensiblement supérieurs à ceux de dalles plasma équivalentes.
Système mobile ou intégré au mur ? Les systèmes mobiles ne sont pas liés à un espace précis – ce qui augmente à l’évidence leur versatilité. De plus, ils peuvent être rapprochés des tables pour faciliter la lecture et l’appréhension des contenus visuels – pour autant que les connexions nécessaires soient disponibles. Le montage mural permet quant à lui de juxtaposer jusqu’à trois dalles contiguës pour réaliser ainsi un véritable mur d’images – qui permet tant un affichage segmenté que la présentation d’une seule image grand format. L’intérêt de la première option est évident lorsqu’on veut présenter côte à côte des contenus différents ou complémentaires. À l’inverse des solutions mobiles – dont les limitations en termes de poids et d’encombrement rendent peu praticable l’utilisation de dalles d’une diagonale supérieure à 50" – il n’y a pas de limitation de format en termes d’écrans muraux. En revanche, le positionnement est définitif et nécessite une réflexion très aboutie sur la destination de l’espace, la position des éléments d’aménagement et celle des participants.
203
128
74
62
ScreenMate
À noter : le système ScreenMate est
CommBoard mobile
Le système screenMate est une bonne
compatible avec la fonction ‘Show me’
Les possibilités d’interaction sont
illustration des possibilités de dalles
(voir plus haut) qui permet à chaque
encore plus complètes lorsque la dalle
numériques de moyen format dans le
participant de ‘prendre la main’ sur
numérique grand format est dotée
cadre de présentations et de visiocon-
l’écran partagé pour présenter sur
d’une fonction tactile. Elle permet
férences. Il est facile de les rapprocher
simple pression d’un bouton les conte-
d’intervenir directement du doigt ou
au maximum de la table de conférence,
nus de son ordinateur portable. Cette
à l’aide d’un stylet pour annoter et
le nombre de participants se situant
possibilité permet d’étayer de façon
modifier des documents numériques ;
idéalement entre 6 et 8.
très convaincante le propos du partici-
ceux-ci peuvent ensuite être transmis
pant concerné.
en temps réel ou sauvegardés. Dans
Le système comprend un écran plasma,
le cas de la solution CommBoard
un système de sonorisation et une
présentée ici, la dalle dispose d’un
caméra intégrée, le tout monté sur
asservissement électrique permettant
une structure en aluminium équipée
de la basculer de 90° à 30° ; elle
d’étagères accueillant divers équipe-
s’utilise alors comme un pupitre. La
ments auxiliaires et un système de
diagonale étant de 50" pour un format
câblage et de connecteurs intégrés.
16:9, la distance entre les participants
Les étagères en débord permettent de
et l’écran peut aller jusqu’à 5,50 m
rapprocher au maximum le système de
– ce qui correspond à un groupe de
la table de conférence. Pour une dalle
8 à 10 participants.
vidéo dotée d’une diagonale de 43" au format 16:9, la distance maximale entre l’écran et les participants est d’environ 5 m.
204
95
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
100 171 30°
86
80
128
136
De la même façon que la taille de l’écran
CommBoard
La forme et la position des supports
conditionne la distance maximale, la
Sur le même principe que précédem-
numériques influent de façon très
résolution de l’image est déterminante.
ment, la dalle numérique peut être
significative sur les modes de commu-
Idéalement, celle-ci sera aussi élevée
fixée au mur comme un tableau – pour
nication et d‘échange. Ainsi, bien que
que possible ; afin de préserver la
autant que les connexions courants
les technologies mises en œuvre dans
qualité de l’image même lorsque l’on
forts/courants faibles aient été prévues
des systèmes de type CommBoard
utilise la fonction tactile, cela implique
en conséquence. Sur un plan esthétique,
mobile ou intégré au mur et Interac-
une résolution minimale de 1280 x 768
une intégration en affleurement est la
Table (voir page 195) soient identiques,
pixels.
solution idéale.
les modes de communication auxquels
Les critères fonctionnels ne doivent
Dans l’exemple présenté ici, trois dalles
Un écran vertical favorisera la commu-
pas faire oublier ici les impératifs
tactiles contiguës créent une surface
nication formalisée et focalisera
esthétiques. En effet, au même titre
d’affichage suffisamment grande, même
l’attention des participants, mais au
que le reste du mobilier, un équipement
lorsque le nombre de participants est
dépens de l’interaction et de l’échange.
multimédia est partie intégrante du
relativement important. En parallèle, il
En revanche, le système InteracTable
concept d’aménagement.
est possible d’afficher simultanément
et sa dalle numérique horizontale en
des contenus différents – par exemple
hauteur pupitre se prêtent idéalement
un graphique sur l’une des dalles, un
à des applications très interactives
planning sur la seconde et le contenu
dans une atmosphère informelle.
ils sont prédestinés sont fort différents.
d’un site web sur la troisième – chacun des contenus pouvant être annoté et modifié du doigt ou à l’aide d’un stylet.
205
Les caméras numériques
Principe de fonctionnement
Contexte d’utilisation
Il s’agit ici tout simplement d’une évolution technologique basée sur le principe du très classique rétroprojecteur. Mais à l’inverse de ce dernier, la visualisation d’objets en trois dimensions est partie intégrante des possibilités du système. Par ailleurs, il n’est pas nécessaire de préparer des transparents : supports analogiques et objets peuvent être utilisés directement. La caméra est reliée à un système de projection numérique. La transmission des données s’effectuant par l’intermédiaire d’un câble, le système n’est pas
Il importe que la surface de visualisation permette à l’intervenant de manipuler facilement les documents et les objets. Des tablettes latérales permettront de les déposer avant et après leur présentation.
régi, de plus, par les contraintes inhérentes à l’alignement sur l’écran du rétroprojecteur traditionnel.
Les systèmes à caméra numérique n’étant pas liés à une position spécifique au sein de l’espace de communication, ils peuvent être placés à proximité du formateur dans le cas d’un séminaire ou être directement accessibles par l’un des participants à la conférence. La seule contrainte technique est la présence à proximité d’une connexion courants forts et vidéo.
Intégration
À noter : le système proprement dit est indépendant de l’éclairage de l’espace, seul le système d’affichage conditionne la nécessité de tamiser ou d’occulter la lumière selon qu’il s’agisse d’une projection, d’une rétroprojection ou d’un affichage sur une dalle numérique plasma ou TFT. Accessoires Dalle numérique, projecteur numérique pour rétroprojection, desserte
206
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
Les projecteurs numériques
Les variantes disponibles Il existe toute une série de projecteurs numériques permettant de visualiser des contenus analogiques ou numériques. Leur puissance et leurs caractéristiques techniques les prédestinent à un très large éventail de situations et d’exigences fonctionnelles – du projecteur portable très compact jusqu’au projecteur numérique de grande puissance monté au plafond ou au mur ou encore intégré à une table et doté d’un dispositif d’asservissement électrique et de renvoi d’image.
Le système DLP, pour sa part, met en œuvre environ 500 000 ‘micromirrors’ – des miroirs minuscules et mobiles de 16 x 16 µ. Chaque miroir représente un pixel sur la surface de projection. L’orientation des miroirs s’effectue par impulsions électriques à un rythme pouvant atteindre 1000/seconde : l’angle d’inclinaison des miroirs module la luminosité du pixel correspondant. Le système travaillant à partir d’une source image unique, les couleurs sont particulièrement naturelles, l’image très homogène et les problèmes de convergence des couleurs sont pratiquement éliminés. Un projecteur numérique peut exploiter les signaux générés par différents appareils :
Technologie La projection numérique convertit le signal numérique en rayons lumineux et les projette sur un écran de type classique. Par rapport à une dalle numérique, les possibilités d’agrandissement sont – selon l’appareil utilisé – considérablement plus importantes. Cette technologie est donc particulièrement appropriée dans un
• signaux analogiques de lecteur vidéo, • signal numérique d’une caméra numérique ; elle remplace avantageusement le rétroprojecteur classique et permet également des projections d’objets en trois dimensions, • signal numérique d’un lecteur DVD ou d’un ordinateur.
contexte où l’assistance est nombreuse. Il existe trois façons de générer l’image : cathodique, TFT, et DLP (Digital Light Processing).
Dans un contexte de conférence, de réunion et de formation, trois types de projection sont utilisés :
Le système cathodique, le plus ancien, génère l’image à partir de trois faisceaux distincts – rouge, vert, bleu – dotés chacun de leur propre objectif. La technologie TFT met en œuvre des cristaux liquides en liaison avec un objectif classique. La source lumineuse traverse une dalle numérique transparente de 1,3 à 1,8" et d’une résolution d’environ 1,3 million de pixels. En fonction de la luminosité de l’appareil et de l’objectif utilisé, il est possible de générer
1. La projection frontale à partir d’un projecteur numérique fixe 2. La projection frontale à partir d’un projecteur numérique mobile 3. La rétroprojection
une image de la taille d’un mur. Cependant, le système TFT (Thin-Film Transistor), par son principe même, absorbe une partie de la lumière. Il faut par conséquent disposer d’une source lumineuse puissante qui peut, dans les résolutions faibles, générer des effets de moiré.
207
La projection numérique fixe
180
120
Largeur de projection x 1,5
C’est la plus courante dans les espaces de conférence et de
Invariablement, plus la lumière résiduelle est faible, meilleure sera
formation de grande dimension. La surface de projection la plus appropriée est un mur lisse doté d’une peinture blanc mat de type RAL 9003 – pour autant que le projecteur soit suffisamment lumineux. Lorsqu’on essaie de compenser la luminosité faible du projecteur par un écran réfléchissant, la brillance augmente généralement vers le centre de l’image, créant un effet de surexposition.
la qualité de l’image : si l’on ne considère que cette dernière, la situation idéale est celle d’une salle entièrement obscure de type cinéma. Des stores occultants réglables constituent une bonne solution dans le cadre d’espaces de conférence et de communication ouverts sur la lumière naturelle : ils permettent en effet de moduler en continu la quantité de lumière résiduelle.
Un système 100 % occultant de régulation de la lumière entraînant des risques de somnolence de l’assistance, il convient d’utiliser un projecteur capable de fonctionner en lumière résiduelle. Pour un résultat adéquat, la luminosité du projecteur devra être cinq fois plus forte que la lumière résiduelle au niveau de la surface de projection. La luminosité du projecteur est exprimée en Lumen, chaque Lumen correspondant à un Lux/m²
Contraintes techniques
sur la surface de projection. La luminosité requise se calcule sur cette base à partir de la surface de projection et de l’intensité
la taille de la surface de projection et l’inclinaison du projecteur par rapport à l’axe vertical de la surface de projection. Monté au
de la lumière résiduelle.
plafond ou intégré au mur, le projecteur est généralement situé à l’extrémité opposée de la pièce. Des projecteurs particulièrement
Exemple de calcul Surface de projection 4 x 3 m = 12 m² ; lumière résiduelle 200 Lux.
puissants peuvent générer une image d’une largeur allant jusqu’à 12 m – ce qui impose en format d’image 4:3 de disposer d’un
Dans de telles conditions, il est nécessaire de disposer d’une luminosité de 1000 Lumen au moins au m², ce qui correspond à un projecteur d’une puissance de 12 000 ANSI (American National Standard Institute) Lumen.
local d’une hauteur de 10,20 m sous plafond. Il convient cependant de prendre en compte deux facteurs négatifs qui augmentent avec la taille du projecteur : le dégagement de chaleur et les bruits de fonctionnement.
208
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
Dans le cadre d’un auditorium de grande dimension, il convient de travailler sur de très grands formats de projection ; ils imposent la mise en œuvre de projecteurs très puissants limités d’emblée à une installation fixe. La position du projecteur tiendra compte dans ce cas de l’interaction entre la distance projecteur-écran,
240
Largeur de projection x 5
Il conviendra d’installer un projecteur puissant dans une enceinte
Exemple : dans un local dont la hauteur sous plafond est de 3 m,
close pour diminuer les perturbations acoustiques – en tenant cependant compte de la nécessité d’une bonne ventilation. La transmission des données se fait depuis le poste de l’animateur ou du conférencier, situé en général latéralement par rapport à la surface de projection. À cet endroit, il va de soi que les connexions nécessaires devront être disponibles. Généralement, il est également possible de gérer certaines fonctions du projecteur à l’aide d’une télécommande.
la hauteur maximum de la surface de projection sera de 1,80 m. Il en résulte une largeur de 2,40 m (en format 4:3) – qui elle-même conditionne une distance maximum de 12 m dans le cas d’images fixes, de 14,40 m dans le cas d’images animées. Si l’on déduit de cette longueur les 3,60 m situés trop près de la surface de projection, on dispose d’une distance utile de 8,40 m ou 10,80 m respectivement.
Largeur de la surface de projection L’un des paramètres déterminants du système est la dimension maximale de la surface de projection. Elle conditionne en effet la distance utile entre les participants et la surface de projection dans de bonnes conditions de lisibilité et de rendu des images. Le fac-
En format 16:9, la distance écran-participants peut être un peu plus importante ; il convient cependant de noter que la plupart des données sont générées dans un format 4:3. Aussi, à moins de les convertir en 16:9, le rendu risque d’être affecté par une certaine distorsion.
teur – mesuré à partir de la largeur de l’écran –ne doit pas être supérieur à 4 ou 5 pour des images fixes, à 6 dans le cas de films
Remarque pratique
– ni inférieur à 1,5. Pour une image au format 4:3, et partant du principe que le bord inférieur de l’image doit être situé à 120 cm
Au même titre que la luminosité et la distance entre l’assistance et l’écran, la taille des polices utilisées influe de façon décisive sur
du sol, il est facile de calculer la largeur maximum de la surface de projection en fonction de la hauteur sous plafond de l’espace con-
la lisibilité des contenus. Pour garantir cette dernière, il convient d’utiliser des corps 16 à 20.
sidéré – la surface de l’écran conditionnant à son tour la distance entre elle et les participants les plus éloignés.
209
La projection numérique mobile
Dans les salles de réunion et les espaces de conférence de taille petite à moyenne, dans lesquels l’utilisation des supports multimédia est épisodique, un projecteur numérique portable de type TFT est la solution qui s’impose. La luminosité de tels projecteurs étant cependant très inférieure à celle des modèles fixes, ce type de projection s’adresse à un petit nombre de participants. À noter : la qualité du rendu sera bien entendu d’autant meilleure que la lumière résiduelle sera faible. Pour rationaliser l’utilisation de tels projecteurs, ils pourront être centralisés et mis à disposition à la demande. La technologie TFT permet d’éviter, par rapport au projecteur cathodique, l’ajustement complexe de l’image et de la netteté que nécessite le principe de trois faisceaux lumineux indépendants. Il est aussi avantageux que les projecteurs portables puissent être équipés d’optiques interchangeables – afin de varier le rapport d’agrandissement en fonction de la taille de la pièce considérée. Il sera bien entendu judicieux de choisir des projecteurs particulièrement silencieux, ceux-ci étant situés directement au milieu des participants.
210
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
Contraintes d’aménagement Ici aussi, la surface de projection idéale est un mur peint en blanc mat : avec des écrans classiques réfléchissants, on retrouve la problématique de surexposition partielle déjà évoquée. Le plus souvent, le projecteur numérique sera installé sur la table de conférence et relié à un ordinateur portable. Mais dans cette configuration, le moindre mouvement de la table fera vaciller l’image. Par conséquent, pour autant que la configuration de l’espace le permette, la solution la plus appropriée est une desserte dédiée dotée d’une tablette inclinable et d’étagères permettant d’installer les appareils connexes – par exemple le lecteur vidéo. Une telle configuration est particulièrement judicieuse dans un contexte de séminaire ou de formation. En conjuguant le principe de la desserte avec des optiques interchangeables, on obtient une très grande flexibilité. Elle permet d’adapter aisément le rapport d’agrandissement à la taille de l’assistance. À noter : la plupart des projecteurs portables disposant dans l’intervalle d’une correction de parallaxe, il n’est par conséquent plus nécessaire de pouvoir incliner la surface de projection pour corriger les perspectives.
La rétroprojection
120–200
La rétroprojection
Contraintes de mise en œuvre
Ce principe met en œuvre un ou deux miroirs qui modifient le trajet des rayons lumineux pour les diriger vers la surface de projection. Le rétroprojecteur étant généralement situé dans une enceinte close, il est à l’abri de toute source lumineuse parasite, ce qui optimise le rendu de l’image. Par conséquent, les systèmes de rétroprojection offrent une luminosité particulièrement élevée qui s’accommode d’une lumière naturelle faiblement tamisée.
L’encombrement en profondeur d’un système de rétroprojection se situe entre 1,20 m et 2 m. Pour générer une image large, il est possible de mettre en œuvre deux projecteurs numériques synchronisés et placés côte à côte.
De plus, le principe de l’enceinte close diminue les interférences acoustiques dues aux bruits de fonctionnement. Ces avantages sont au prix d’un encombrement supérieur, d’une perte de qualité pour les participants placés latéralement et d’une répartition de la lumière qui peut être inégale. De plus, un tel système nécessite généralement une installation de projection dédiée et directement
multimédia, qui est lui-même partie intégrante du concept d’aménagement. Selon la configuration de l’espace, il est possible de réaliser ainsi des modules multimédia occupant toute la largeur d’un mur ou disposés en angle. Il importe cependant d’éviter toute exposition directe de la surface de projection à la lumière naturelle ou artificielle. Dans les espaces de petites dimensions,
intégrée à l’aménagement de l’espace. À noter : l’encombrement du rétroprojecteur peut être diminué par l’utilisation d’objectifs
il est possible d’intégrer la sonorisation au module mural multimédia. Dans des espaces plus vastes, des enceintes additionnelles
à focale courte, mais c’est au prix de distorsions et d’une perte de netteté en périphérie de l’image.
– intégrées au plafond ou latéralement dans les murs – sont souvent nécessaires. En liaison avec les sources délocalisées qui génèrent les contenus visuels – qu’il s’agisse d’une caméra numérique ou d’un ordinateur – il convient de prévoir un réseau de connexions courants forts/courants faibles au sol. À noter : une intégration soignée des équipements multimédias facilitera sensiblement la préparation des présentations et évitera les interruptions très préjudiciables à la dynamique de groupe – et pénibles tant pour l’intervenant que pour l’auditoire.
Les systèmes de rétroprojection étant généralement des installations fixes, ils sont souvent intégrés à un module mural
211
Module mural multimédia à surface de projection intégrée en liaison avec un débarras
Dans les espaces de conférence et de formation multimédia, il est souvent judicieux de combiner un module mural multimédia avec une possibilité de ranger les équipements mobiles et les meubles momentanément en surnombre derrière la surface de projection. De tels modules multimédia peuvent être placés – selon la configuration de l’espace – dans la largeur de la pièce ou en angle. La profondeur totale du module dépend de la surface nécessaire au niveau du débarras. Le module multimédia est doté ici de deux jeux de panneaux coulissants : le premier permet de l’isoler de l’espace proprement dit, le second peut être doté de tableaux d’affichage ou de tableaux blancs ou encore servir de surface de projection.
1
2
3
1 Vue sagittale des deux jeux de panneaux et du débarras. 2 Module mural multimédia en position fermée. Le jeu de panneaux extérieurs peut être assorti à l’aménagement grâce à une finition laquée, stratifié ou ébénisterie 3 Panneaux extérieurs en position ouverte permettant d’accéder à la surface de projection 4 Le débarras permet d’entreposer des pupitres-écritoires, un paperboard, un pupitre de conférencier, un support
4
assis-debout, des tableaux d’affichage, des dessertes destinées aux documents de présentation, au rétroprojecteur, au projecteur numérique et à la caméra numérique.
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Principes d’aménagement et supports audiovisuels
Module mural multimédia à rétroprojection intégrée
1
2
Il s’articule autour du rétroprojecteur fixe en position centrale. Latéralement, il est possible, par exemple, d’intégrer les équipements vidéo et la sonorisation. En partie basse, on pourra disposer de chaque côté d’une desserte destinée aux équipements et/ou à la documentation. Le module mural multimédia pourra être entièrement séparé de l’espace par un jeu de panneaux coulissants. Derrière le module multimédia, il est possible d’entreposer du mobilier momentanément inutilisé et différents équipements, par exemple une caméra numérique qui sera à disposition de l’intervenant ou du formateur selon la méthodologie mise en œuvre.
3
1 Vue sagittale du système de rétroprojection ; on notera les étagères latérales pour les périphériquessources et l’espace disponible pour entreposer du mobilier momentanément inutilisé 2 Vue de face en position fermée 3 Panneaux extérieurs en position ouverte permettant d’utiliser le rétroprojecteur 4
4 Panneaux extérieurs en position ouverte, vue latérale du débarras contenant des tables mobiles à plateau rabattable juxtaposées et des sièges empilables, un paperboard, des tableaux d’affichage et une desserte pour la caméra numérique
213
Pupitre de conférencier, table du formateur, poste de commande et tribune L’intervenant ou le formateur, par sa
des accessoires de gestion du câblage
position face à l’auditoire, focalise
nécessaires et d’un voile de fond qui
assurément l’attention. Il en résulte
masquera les accessoires mis en œuvre.
une pression psychologique pour lui et des attentes d’autant plus grandes de
Il est important que l’intervenant soit en
la part de son auditoire. Dans un tel
position debout : cela améliorera la por-
contexte, tout dysfonctionnement des
tée de sa voix et lui donnera une gestu-
équipements et toute fausse manœuvre
elle plus expressive. Un pupitre mobile
ont des conséquences largement ampli-
de conférencier doté d’un voile de fond
fiées. Il va sans dire qu’elles perturbent
soulignera le caractère formel de la
tant l’intervenant que son auditoire.
manifestation ; une table haute appor-
Ici, la table modulaire du formateur est
tera une note plus informelle et plus
complétée par un voile de fond et par une
Quant aux câbles épars qui traversent
conviviale. Dans les deux cas, il est pos-
desserte disposée latéralement et recevant
l’espace et courent sous les tables, ils
sible de compléter le dispositif par des
les équipements multimédia. Cela permet
ne constituent pas seulement autant
dessertes afin de garder à portée de
de se servir sans effort de la caméra numé-
d’occasions de trébucher, mais créent
main de l’intervenant les équipements
rique en position assise ; la visualisation
également une impression de désordre
techniques, tandis qu’une lampe inté-
se fait par un système de rétroprojection
peu compatible avec le professionna-
grée au pupitre ou à la table haute lui
intégré au module mural multimédia.
lisme souhaitable de la manifestation. Il
permettra de consulter ses documents
convient donc de donner à l’intervenant
en dépit de la pénombre ambiante.
l’environnement et les moyens nécessaires pour concilier au meilleur niveau
Dans des espaces de conférence et de
la technique et l’esthétique. Cela com-
communication sophistiqués, il est pos-
mence par la disposition ergonomique
sible de regrouper toutes les fonctions
et la facilité d’utilisation des divers équi-
multimédia et domotiques au sein d’une
pements, la gestion discrète du câblage
interface centralisée. Celle-ci constituera
et le positionnement adéquat des con-
un véritable poste de commande doté
nexions courants forts/courants faibles
d’un écran plat, idéalement de type
au niveau du mobilier comme des boî-
tactile.
tiers au sol (voir en page 190, 191). Dans une configuration de type tribune, Le formateur disposera pour sa part de
il conviendra d’équiper les tables modu-
dessertes recevant les équipements et
laires de voiles de fond. Sachant que de
d’une table dotée d’un système intégré
nombreux intervenants utilisent leur
de connexions courants forts/courants
ordinateur portable, on ne saurait trop
faibles permettant également de gérer
recommander d’équiper les tables de
les excédents de câblage. Lorsqu’il est
connexions courants forts/courants
nécessaire d’effectuer les connections à
faibles. Lorsqu’il est possible d’inter-
l’aide de câbles apparents, il faut veiller
connecter les tables entre elles et avec le
à placer les dessertes aussi près que
système de projection – voire idéalement
possible de la table.
de les doter d’une fonction ‘Show me’ – chaque intervenant pourra ‘prendre la
Il est également possible, dans le con-
main’ depuis son ordinateur portable, et
texte d’un espace polyvalent, d’utiliser
cela en temps réel, sans aucune néces-
l’une des tables modulaire standard,
sité d’interrompre la présentation pour
pour autant qu’elle puisse être équipée
modifier les connexions.
214
Principes d’aménagement et supports audiovisuels
Dans cette configuration, la table mobile est complétée par un projecteur numérique portable installé sur une desserte.
Table haute tenant lieu de pupitre de
Tribune et tables reconfigurables équipées
conférencier, en liaison avec une desserte
de voiles de fond et dotées de connexions
multimédia pour le projecteur numérique
intégrées incluant des prises pour les micro-
portable.
phones. Les connexions permettent non seulement la mise en réseau des ordinateurs portables des intervenants avec le projecteur, mais également la possibilité pour chaque intervenant de ‘prendre la main’ en temps réel grâce à la fonction ‘Show me’ – et d’accéder ainsi directement à la surface de projection.
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Pupitre de conférencier complété par une
Poste de commande au sein d’un espace
desserte multimédia dotée d’une tablette
de formation sophistiqué. Le plateau
en débord pour le rétroprojecteur ; cette
intègre une dalle numérique permettant
tablette permet de déposer latéralement les
d’accéder à toutes les fonctions domotiques
transparents avant et après leur projection.
et multimédia, et notamment de piloter les trois dalles numériques montées au mur.
215
Postes de travail et communication 4 Les conclusions d’études récentes sur le comportement des managers peuvent surprendre. Ainsi, le privilège d’ordonner et de contrôler est moins essentiel pour le manager d’aujourd’hui que sa fonction de médiateur entre les collaborateurs et les objectifs de l’entreprise : à notre époque, le leadership se mesure à la capacité de fédérer et d’inspirer. Lorsque l’aménagement des espaces de direction tient compte de cette évolution, ce n’est pas la dimension statutaire qui s’exprime, mais l’ouverture, la transparence, et l’importance accordée au travail d’équipe dans un contexte qui privilégie la communication.
216
Postes de travail et communication
La communication comme principe de management
Manager, c’est apprendre et non savoir. Celui qui veut manager par le savoir – ou le ‘savoir mieux’ – sera toujours perçu comme arrogant. Manager, c’est vivre une aventure en commun entre deux échelons de la hiérarchie. C’est aller au-devant de découvertes. C’est stimuler la créativité. C’est faire du travail un plaisir. Pourquoi ? Parce que nous faisons plus volontiers ce qui nous gratifie. Aussi faut-il miser sur la communication, sur l’ouverture et la compréhension mutuelle. Rudolf Mann.
Ouvrir les espaces de domination : pourquoi et jusqu’où ? Dans toutes les situations de conférence, de réunion et d’échange évoquées jusqu’ici, une constante n’aura pas échappé au lecteur : le partage d’espaces ouverts à tous – ou au moins à toute une typologie de personnes au sein de l’entreprise. De tels espaces sont neutres par essence : aucun participant n’y est davantage chez soi que l’autre. Cela répond à un besoin profondément ancré de dissocier la sphère personnelle des activités communautaires. Mais dans certains cas et de façon tout à fait délibérée, l’échange se fait dans le périmètre de travail de l’un des participants – le participant ‘dominant’. C’est une situation qui n’est pas sans rappeler le vieux principe de l’audience – autrefois le privilège des dignitaires, et jusqu’à ce jour celui du Saint-Père accordant une audience papale. Le fait d’imposer le lieu de la rencontre exprime à lui seul la relation de sujétion. Cela n’étonnera par conséquent personne que les espaces de réunion intégrés au périmètre de travail aient une longue tradition au sommet de la pyramide hiérarchique. Certaines mauvaises langues prétendront que c’est une excellente façon d’utiliser mieux un espace souvent très surdimensionné... Mais de plus en plus, les espaces de réunion intégrés de ce type ont bien moins une fonction statutaire que celle de pôles actifs de communication.
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Cette évolution corrobore la proportion toujours plus forte de la réunion et l’échange sous toutes leurs formes dans le planning de l’encadrement : elle oscille dans l’intervalle entre 80 et 90 %. Dans un tel contexte, ‘diriger’ est une notion dont les contenus
« La communication dont nous avons besoin aujourd’hui est une communication de l’échange et de la confrontation des points de vue. L’objectif n’est plus de l’emporter, ou même d’avoir simplement raison, mais de comprendre et d’apprécier les différences de
ont beaucoup évolué. Il s’agit bien moins de manager ses subordonnés par la contrainte que de leur transmettre les valeurs de l’entreprise, de les libérer de leurs appréhensions et d’effacer différences et barrières. Car ce sont là, très clairement, les prérequis de la motivation.
points de vue » : c’est ainsi que le consultant Rudolf Mann décrit l’essence du management moderne. Au-delà de considérations éthiques sur le respect des personnes, une telle approche est bénéfique sur un plan très concret : ne pas mobiliser et motiver les forces vives de l’entreprise, c’est compromettre à moyen terme son avenir et gaspiller ses ressources.
À une époque où la date limite de validité de nos connaissances est toujours proche, où tous les contenus essentiels sont disponibles en ligne, et où chacun peut par conséquent accéder à l’ensemble des données, la rétention d’information comme instrument du pouvoir n’a plus aucun sens. Le supérieur hiérarchique omniscient, dont la compétence dépasse en tout celles de ses collaborateurs, s’est soit entouré d’une équipe incompétente, soit consacré lui-même à des tâches d’exécution plutôt que d’exercer celles qui lui incombent – la motivation et l’inspiration. Les relations externes de l’entreprise sont aujourd’hui dominées par le sens du service, la prise en compte des réalités du marché et les exigences de la communication : il ne s’agit plus de fabriquer, mais de trouver preneur. De la même façon au sein de l’entreprise, il ne s’agit plus d’imposer, mais de motiver et d’inspirer.
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Postes de travail et communication
Les réunions entre managers et managés peuvent s’inscrire dans des contextes très différents. Ils vont de l’entretien d’évaluation jusqu’à la réunion périodique, en passant par le suivi de projets. Dans cette perspective, l’intérêt de tenir la réunion directement dans le périmètre de travail du manager offre un intérêt très concret : toutes les informations et tous les documents sont à portée de main. Par ailleurs, l’atmosphère et le relatif isolement qu’offrent un espace de direction s’avèrent propices pour aborder des thèmes sensibles ou confidentiels. Il ne faut cependant jamais perdre de vue les risques de politisation, même inconsciente, inhérents à la démarche : avoir un entretien avec son ‘chef’ n’est jamais un évènement neutre. La proximité du pouvoir qu’une telle entrevue suggère fera des envieux – ou à l’inverse, la finalité de sanction qu’elle peut impliquer ravira, le cas échéant, certains collègues …
Organisation et méthodologie préétablies, formalisées ou informelles
La symbolique des espaces de direction comme manifestation tangible du pouvoir est profondément ancrée dans l’inconscient collectif – parfois bien au-delà de la stature effective de l’occupant. Ainsi, même dans les entreprises qui opèrent selon des
Fréquemment, les réunions dans le périmètre de travail du manager ne sont pas improvisées : elles incluent un ordre du jour précis, en général à l’initiative du demandeur d’information. Cela vaut également pour le compte-rendu de réunion : sauf dans le cas
modes de travail entièrement déstructurés, le poste du manager restera vacant en son absence : tout au plus un collègue de rang égal l’utilisera-t-il sporadiquement, mais le sentiment de transgression resterait très fort pour celui qui se l’approprierait. Sur un plan très général, le contexte est complexe et riche en ambivalences. Ainsi, un manager, voulant créer ce qu’il pense être un
d’une évaluation directe et personnelle, c’est au subordonné qu’il incombe de résumer les contenus …
maximum de transparence, dotera peut-être son bureau de larges cloisons vitrées. Mais pour ses collaborateurs, cette volonté ‘d’ouverture’ sera plutôt perçue comme le souci de tout voir et de tout contrôler. Cette situation peut même se retrouver sur des plateaux ouverts entre collègues de rang égal ; il suffit que l’un d’eux soit en charge d’un aspect spécifique au sein d’un projet commun pour que les autres se sentent aussitôt observés et contrôlés.
divers de façon plus informelle – tant il est vrai qu’améliorer la dimension relationnelle devrait être toujours partie intégrante d’une telle réunion. Pour favoriser une atmosphère détendue et conviviale, quelques rafraîchissements seront les bienvenus.
Sachant que les règles élémentaires du management incluent la gestion souple de telles réunions, il est souvent possible, à l’issue de l’ordre du jour proprement dit, d’aborder des thèmes
Cela étant, il est clair que – quel que soit le degré d’ouverture du concept architectonique et de la culture d’entreprise – les limites de l’échange sont vite atteintes lorsque le subordonné s’aventure à mettre en doute la compétence de son supérieur...
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Aménagement et mobilier : entre prédilections personnelles et identité visuelle.
Plus on progresse vers les sommets de la hiérarchie, plus les managers disposent d’une certaine latitude dans les choix d’aménagement de leur propre espace de travail. Ce n’est pas, tant s’en faut, un gage de qualité. Néanmoins, conscients pour la plu-
Aujourd’hui, le développement des supports informatiques a permis de minimiser les volumes de rangement et l’encombrement des bureaux par des dossiers en cours. Il en est d’autant plus facile de créer des aménagements favorisant la communication – même
part que les responsabilités de décideur n’incluent pas forcément des compétences esthétiques, nombreux sont ceux confient à leur épouse ou à leur assistante non pas seulement le choix de la cravate, mais également celui du mobilier... Notons que potentiellement, la situation pourrait changer avec la conquête progressive par les femmes des échelons supérieurs de la hiérarchie. Pour évi-
dans des espaces relativement exigus. Dans des structures d’aménagement de type ‘alvéolaire’ où la place est sévèrement comptée, une solution fréquemment adoptée est de prolonger le plateau du bureau par un appendice censé servir de table de réunion. Autant le dire d’emblée : Il n’y parvient ni sur le plan pratique ni sur le plan psychologique. En fait, il n’existe que deux situations
ter que l’aménagement des espaces de travail s’affranchisse trop radicalement, au niveau des dirigeants, des principes d’identité visuelle propres à l’entreprise, et pour éviter de renouveler le mobilier à chaque changement de l’organigramme, il importe de poser d’emblée les jalons d’une identité visuelle clairement définie. Elle préservera une certaine latitude, mais en canalisant autour de deux ou trois alternatives l’éventail des variantes stylistiques.
de base : la classique situation de type ‘entretien’, lors de laquelle les deux participants se font face, et la table de réunion séparée, conçue pour favoriser un échange beaucoup plus informel. Lorsque la dimension de la pièce est très généreuse, il devient même possible de créer un véritable coin salon ou d’intégrer un îlot de discussion en hauteur pupitre.
Le fait que l’on ‘monte voir le directeur’ n’a rien d’un cliché. Il est de règle que les espaces de direction se situent à l’étage et, dans le cas d’immeubles plus conséquents, au dernier étage. Le sommet de la hiérarchie trouve ici une interprétation très littérale … Au sein même de l’étage concerné, les différences sont sensibles : la taille des bureaux, leur position – le fameux ‘corner office’ en est un bon exemple – l’importance du secrétariat adjacent sont autant de critères qui différencient les décideurs des véritables dirigeants. Dans un tel environnement, le secrétariat demeure du reste un véritable métier – à l’inverse des échelons intermédiaires, qui ne disposent plus, en général, que d’un service très standardisé.
220
Postes de travail et communication
Au même titre que les autres espaces de communication, un bureau de direction inclura les connexions et les équipements nécessaires pour accéder directement aux informations en réseau et à l’ensemble des ressources offertes par les NTIC. Un tel dispositif contribue du reste à gommer les différences hiérarchiques : l’accès à l’information permet au subordonné de faire quasiment jeu égal avec son supérieur hiérarchique qui – dans la situation antérieure où il disposait seul de l’ensemble des informations – était, nous l’avons vu plus haut, dans une position très dominante.
En un coup d’œil : communication dans un espace de travail
Animation d’une équipe Taille de la pièce : 30 m² Page 222
Espace de travail et de réunion doté d’un aménagement reconfigurable Taille de la pièce : 28 m² Page 224
Gestion de l’information et espace de travail Taille de la pièce : 28 m² Page 226
Espace de direction ayant vocation de pôle de communication Taille de la pièce : 46 m² et 62 m² Pages 228–231
221
4 L’informatisation et les NTIC nous ont permis – en
Animer une équipe : les approches formelles et informelles
liaison avec des logiciels de plus en plus conviviaux – de redéfinir la vocation des espaces de direction. Ce n’est plus le ‘bureau’ qui domine : l’aménagement tout entier reflète un style de management essentiellement convivial. Le renouvellement des générations a accentué cette tendance.
3
1
2
5
Le rajout d’un plateau permet de transformer un bureau classique en table de réunion carrée pour cinq à sept participants ; l’interface informatique est intégrée au bahut placé au
4
fond.
2
1
Un poste de travail compact vient
Une grande table, rayonnée sur les
compléter le bahut, dégageant la place
deux petits cotés, permet des échanges
nécessaire pour intégrer une table de
intensifs entre quatre à six personnes ;
réunion séparée de forme ronde.
elles peuvent consulter à tour de rôle des informations en réseau accessibles depuis le pupitre.
222
Postes de travail et communication
Échelle 1:100 / Dimensions en cm
520
520
Taille de la pièce : 30 m²
590
590 2
2
1
3
240
4
210
4
200
120
180
5
5
1 Meuble informatique de type secrétaire, tirette porte-clavier intégrée 2 Desserte pour rafraîchissements 3 Desserte pour téléphone et fournitures
150
190
180
220
4 Bahut pour dossiers et documentation 5 Paperboard pour préparer et conduire échanges et discussions
440
680
1
125
Dans l’acception moderne du terme, manager, c’est davantage animer que diriger. Dans une
ou bahut. Cela permet d’installer une table de réunion libre de tout obstacle, conviviale et
telle perspective, le ‘bureau de direction’ classique perd sa fonction de rempart et de symbole statutaire au profit de la réunion et de l’échange.
propice à l’échange. Une telle configuration évitera au subordonné un sentiment d’intrusion et atténuera la dimension statutaire de l’environnement. L’atmosphère créée ainsi sera d’autant plus productive qu’elle est moins intimidante.
4
90
L’informatisation des process a fait beaucoup évoluer la vocation des bureaux de direction. Classiquement, le manager, assis à sa table de bureau, traitait des dossiers et réfléchissait à partir de supports papier. Aujourd’hui, l’essentiel
2
5
150
145
145
130
Le rapport hiérarchique est le plus tangible d’un coté à l’autre d’une table rectangulaire. Un plateau carré diminuera sensiblement cet
des contenus informatifs a pris une forme numérisée. Pour éviter de créer un effet de barrière,
effet ; un plateau rond l’éliminera pour ainsi dire intégralement – pour autant que des sièges
il est cependant important que l’ordinateur ne soit pas placé entre les interlocuteurs, mais
identiques suppriment toute évocation de statut.
intégré à une structure séparée de type pupitre
223
Cohérence et diversité
4 Lorsqu’un aménagement doit prendre en compte à la fois la cohérence des solutions et les préférences 2
personnelles des utilisateurs – au même titre que la
3
configuration spécifique de l’espace – le choix de solutions archétypales en matière de mobilier c’est le prérequis de solutions versatiles.
4
5
2 1
Inversion des proportions usuelles : dans cette configuration orthogonale,
4
la plus petite des deux tables et le volume adjacent constituent le poste de travail informatique, la table principale d’une taille exactement double servant de table de réunion... En alternative, le poste informatique est installé sur une table en hauteur pupitre que jouxte un volume de même 4
hauteur ; l’ensemble est complété par une table dont le plateau est moitié moins grand : elle sert à déposer en-cas
3
et rafraîchissements. 2 La combinaison en ‘L’ d’une table avec une deuxième table de proportions identiques et de dimensions 1:√2 permet d’asseoir jusqu’à six participants ; la petite table dans la partie arrière de la pièce et le mobilier connexe servent de poste de travail informatique.
224
Postes de travail et communication
Échelle 1:100 / Dimensions en cm
480
Taille de la pièce : 28 m²
590
250
2 3
222
seul un raccordement au secteur et au réseau informatique sont nécessaires.
4 5
Les variantes présentées sont toutes fondées sur un système extrêmement polyvalent de tables individuelles et de volumes permettant de ranger les fournitures, les dossiers suspendus, les classeurs, etc. Tant les tables que les volumes peuvent être combinés librement pour répondre à des impératifs esthétiques autant que fonctionnels. La proportion des éléments entre eux est régie par le principe des formats de papier DIN A. En clair : le petit côté d’une table a la même longueur que le grand côté de la table de format immédiatement inférieur. Cela crée une harmonie intrinsèque entre les différents formats ; elle se maintient naturellement quelle que soit la confi-
135
1 Pupitre et volume adjacent 2 Volume bas intégrant une imprimante personnelle 3 Volumes en hauteur standard formant bahut pour documents et dossiers 4 Paperboard pour préparation et animation de la discussion et de l’échange 5 Volumes bas dotés de coussins
440
440
650
650 2
300
4
174 4
84
3 1
guration choisie – et sans que celle-ci génère jamais une impression de désordre. Les trois hauteurs fonctionnelles classiques – table basse, table standard et pupitre – se conjuguent au principe des formats DIN A pour offrir les possibilités combinatoires requises. Il devient dès lors facile de répondre en souplesse à des cahiers des charges très spécifiques – et ce dans le strict respect des impératifs esthétiques.
118
118
200
180 168
168
136
La fonction de manager permet de tirer le profit maximum de l’évolution de l’informatique vers des solutions toujours plus miniaturisées. Le travail à l’écran n’étant qu’intermittent, il n’y a nul besoin de disposer d’un écran de grande dimension – comme l’ergonomie le prescrirait en cas de travail prolongé dans un environnement informatique. De plus, les managers ont généralement avec eux leur propre ‘poste de travail’ sous forme de leur ordinateur portable. Dès lors,
136
178
178 225
De la fonction ‘directoriale’ à la dynamique de l’échange
5
4 La fonction directoriale, on l’a vu, consiste aujourd’hui bien moins à diriger au sens classique du terme qu’à concerter et à animer. En fonction de la variation du nombre de participants, le concept, au même titre que dans un contexte conférence classique, se devra d’allier souplesse et prise en compte des impératifs fonctionnels 2
– notamment sur le plan des NTIC.
1 4
3
8
Une table dotée d’un piètement central
tantôt table de réunion. Une table
offre sur toute sa périphérie un excel-
supplémentaire en hauteur pupitre sert
lent espace aux jambes. Elle intègre les
de poste de travail proprement dit. Elle
connexions courants forts/courants
favorise le mouvement et les change-
faibles, se prêtant ainsi à une utilisation
ments de posture tout en préservant la
polyvalente – tantôt poste de travail,
confidentialité de documents éventuels.
7 6
Composantes statiques et dynamiques se complètent : la table de conférence permettant d’accueillir jusqu’à huit participants combine une table indivi-
6
2
duelle et une table pliante mobile.
8
Chacune des deux tables est équipée de connexions informatiques intégrées et d’un système d’interconnexion facile à mettre en place.
226
Postes de travail et communication
7
Échelle 1:100 / Dimensions en cm
Libérer entièrement l’espace de travail des supports papier reste quelque peu utopique ; en revanche, les volumes d’archivage nécessaires ont commencé à diminuer sensiblement, de nombreux documents étant plutôt scannés qu’archivés – ou tout simplement générés d’emblée sous forme numérique. De la même façon, dans le cadre d’une réunion, les supports papier sont de plus en plus souvent remplacés par les ordinateurs portables des participants.
Taille de la pièce : 28 m²
590
480
90
2
5
160
3
Autant les équipements multimédia sont devenus partie intégrante des espaces conférence, autant ils devraient équiper plus systématiquement les espaces de travail à vocation conviviale. Ils créent en effet les prérequis d’une communication 1
décloisonnée, fondée davantage sur la coopération que sur les rapports hiérarchiques.
170 4
150
150
Une table de réunion intégrant les connexions courants forts/courants faibles, y compris la fonction ‘Show me’, constitue la réponse idéale à un tel cahier des charges. Les connexions se font en série et le système intègre un écran partagé. Ainsi, chacun peut ‘prendre la main’ pour présenter à l’ensemble des autres participants – dans des conditions optimales – les contenus de son ordinateur. L’écran partagé peut être soit monté sur une desserte, soit intégré à la table et motorisé.
290
1 Table de travail et de réunion sur piètement central ; boîtier de connexion affleurant pour ordinateur portable 2 Desserte multimédia dotée d’une commande à distance
Lorsque les participants sont connectés en réseau, il devient facile de rédiger le compte rendu de réunion en temps réel et de diffuser les résultats de la réunion directement par l’intermédiaire du réseau informatique. Lorsque le nombre de participants varie fortement, la table fixe peut être complétée par une table pliante mobile – pour autant que les deux tables soient esthétiquement compatibles et puissent être interconnectées.
depuis les connexions intégrées à la table 3 Paperboard pour animer et suivre l’évolution des débats 4 Tableau d’affichage pour une visualisation ‘analogique’ des contenus et pour regrouper la documentation sur un plan vertical 5 Table à piètement central en hauteur pupitre, connecteurs intégrés 6 Table de travail et de réunion ... 7 ... pouvant être complété par une table pliante mobile. La configuration permet alors d’installer jusqu’à huit participants. Les deux tables peuvent être interconnectées. 8 Sièges visiteur empilables à piètement luge
590
590
130
480
130
480
3
210
210
6
6
140
7
140
8
7
150
150
150
290
240
290 227
4 Pour offrir un maximum de crédibilité, l’évolution du
Le bureau de direction comme pôle de communication
management doit être aussi cohérente que visible. Des bureaux de direction suffisamment vastes offrent des possibilités nombreuses d’aménager l’espace en fonction des processus de coordination et d’échange.
1
2
3
4
Le poste de travail tient ici lieu de table de réunion : l’ordinateur personnel du dirigeant est escamotable d’une simple pression du doigt pour ne pas interférer avec le déroulement de la dicussion. Le coin salon séparé crée les conditions d’une atmosphère particulièrement informelle et conviviale. Un bahut et une desserte recevant documentation et rafraîchissements complètent l’aménagement.
228
Postes de travail et communication
Échelle 1:100 / Dimensions en cm
790
Taille de la pièce : 46 m²
590
2
140
3
280
1 Table de travail et de réunion dotée d’un écran
1
4
170
informatique motorisé, intégré en affleurement 2 Bahut intégrant une partie vitrine 3 Desserte pour rafraîchissements
120
4 Coin salon pour échanges informels
180
Pour l’ensemble des auteurs spécialisés, l’évolution du rôle et des objectifs du management est la conséquence de deux évolutions majeures : les NTIC d’une part, l’accélération des cycles de développement et de vie des produits de l’autre. Ces deux facteurs se combinent pour créer un impératif vital :
Cela ne remet pas en cause l’agencement traditionnel d’un espace de direction. En effet, lorsque les temps changent, la pérennité de certains points d’ancrage est d’autant plus précieuse : ils rassérènent le personnel de l’entreprise. Le classique ‘bureau de direction’ a souvent, de fait, les dimensions d’une petite table de réunion. Il faut cependant veiller à choisir une structure suffi-
communiquer mieux pour décider plus vite. En parallèle, la complexité et la segmentation grandissante des compétences et des marchés ne permettent plus au décideur de se considérer comme omniscient. Au contraire, dans l’intérêt de l’entreprise, son rôle sera de coordonner, d’arbitrer, d’animer et de motiver – en fédérant des groupes issus parfois d’horizons très divers autour d’un projet ou d’un objectif partagé.
samment en retrait des bords du plateau pour ménager l’espace aux jambes nécessaire. Un plateau en étrave atténuera le côté conventionnel et formalisé de l’échange. Ici, l’ensemble des fauteuils pivotants est identique – à l’exception du siège de direction, que distingue son dossier haut. En situation de réunion, l’écran intégré en affleurement, le clavier et la souris s’escamotent entièrement dans le plateau. Pour élargir encore l’éventail des formes de communication, un coin salon favorise les échanges informels. L’assise peut être tirée vers l’avant pour former une couche propice à une sieste réparatrice – le fameux ‘Power napping’, qu’on ne saurait trop recommander aux cadres dirigeants.
229
Le management au pluriel
Bureaux de direction intégrant divers
Les schémas classiques d’aménagement
îlots de discussion et d’échange : ils
trouvent ici une interprétation nouvelle.
utilisent tous un même principe combi-
Le bahut, par exemple, intègre une
natoire entre tables et volumes de
partie écritoire qui permet d’en faire
rangement de formats assortis.
un poste de travail informatique à part entière ; deux tables hautes connectées
4 L’évolution fonctionnelle des bureaux de direction
au réseau courants forts/courants fai-
– et celle de l’aménagement qui l’accompagne – sont une
bles créent les conditions d’interactions
opportunité de varier les modes de communication. Les
dynamiques ; des volumes de range-
avantages sont tant symboliques que pratiques. Ainsi,
ment bas dotés de coussins d’assise et
une table haute créera une dynamique susceptible de
une table basse offrent une déclinaison
raccourcir sensiblement la durée d’une réunion, tandis
plus informelle de la discussion et de
que des banquettes seront plus propices à une évocation
l’échange.
animée des perspectives de l’entreprise que des fauteuils exagérément moelleux.
2
1 4
3 5
230
Postes de travail et communication
Échelle 1:100 / Dimensions en cm Taille de la pièce : 62 m²
890
700
140
4 2 1
168
Ici, l’aménagement tire sa cohérence de l’utilisation systématique de volumes de rangement et de tables parfaitement assortis. Ils conjuguent les impératifs formels et esthétiques, en combinant
3
notamment trois hauteurs complémentaires – table basse, table standard et pupitre. Cela permet de répondre tant aux exigences d’un échange convivial qu’à celles d’une présentation très dynamique, en passant par des situations d’interaction intensive entre participants.
118 59 5
L’aménagement de bureaux de direction en phase avec les exigences du management moderne évitera soigneusement toute dimension exagérément statutaire : il ne s’agit plus d’intimider et de marquer la différence, mais de créer un climat d’ouverture, de transparence et de convivialité propice au travail d’équipe. En effet, par définition, les bureaux de direction conservent une fonction emblématique : aussi se doivent-ils d’exprimer désormais le potentiel d’innovation de l’entreprise et l’originalité des idées qui la guident.
84
Le poste de travail informatique est situé à proximité directe de la table de réunion ; il est intégré à un bahut modulaire. 160
1 Table de travail et de réunion en hauteur standard 2 Bahut modulaire intégrant un poste de travail individuel pour ordinateur portable
180
L’îlot de discussion dynamique, conçu également pour accéder aux ressources multimédia, est centré autour de deux tables hautes intégrant les boîtiers de connexion courants fort/courants faibles nécessaires pour raccorder des ordinateurs portables. Deux écrans plats muraux de grande dimension complètent le dispositif.
3 Table haute permettant des échanges dynamiques entre six à huit participants ; connexions intégrées pour ordinateurs portables 4 Deux écrans plats de grande dimension montés au mur et directement connectés à la table haute correspondante 5 Tables basses et volumes de rangement bas équipés de coussins d’assise ; ils se prêtent idéalement aux échanges informels
Pour les situations d’échange informel, un deuxième îlot constitué de tables basses et de volumes de rangement de même hauteur dotés de coussins, est destiné aux discussions conviviales et détendues. L’homogénéité du concept d’aménagement global évite toute survalorisation de l’une des situations d’échange par rapport à l’autre ; cela permet de créer des conditions optimales quel que soit la nature des échanges, mais aussi de passer de l’une vers l’autre des formes et des configurations pour redynamiser une réunion qui tendrait à s’essouffler.
231
120
Postes de travail, tables de réunion et tables basses dans les espaces de travail conçus pour l’échange 120
Tables individuelles et modulaires
Des tables modulaires sont une bonne
Il est toujours préférable que les partici-
alternative aux tables individuelles. Elles
pants à une réunion se retrouvent en
permettent également de transformer
terrain ‘neutre’ ; cela incite à gommer
par addition la table individuelle en
toute manifestation exagérée du statut
table de réunion – pour autant que leur
hiérarchique. Il faut donc privilégier des
forme et leur style soient essentielle-
tables symétriques, plus proches des
ment identiques. L’avantage principal ?
tables de conférence que des bureaux
Ce système met en œuvre des tables
directoriaux classiques. Il convient aussi
standard, telles qu’elles sont utilisées
d’éviter les voiles de fond ; même fixés
dans les contextes de réunion et de
en retrait, il seraient ici déplacés et
conférence : la modularité devient ainsi
rappelleraient, au pire, la configuration
intermodale. Selon les cas, en revanche,
d’un comptoir de vente ! Pour accen-
la position du piètement peut restrein-
tuer encore la perception de la table
dre quelque peu les utilisations, notam-
comme d’un îlot neutre d’échange, il
ment en bout de table où l’espace aux
importe qu’elle ne soit pas encombrée
jambes sera parfois compté.
90, 120
73
120
240, 280
par des équipements techniques – notamment par un écran ou un ordi-
On ne saurait trop recommander
nateur portable. Deux solutions sont
d’équiper les tables de l’ensemble des
possibles : créer un poste de travail
connexions courants forts/courants
informatique compact séparé, ou
faibles requises par les équipements
intégrer les équipements informatiques
multimédia. Des boîtiers de connexion
en affleurement dans le plateau de la
en affleurement et des chemins de
table et les doter d’une commande
câbles permettant de ranger à l’abri des
motorisée.
regards alimentations, chargeurs et
180 150 125
73
excédents de câblage constitueront une En principe, toutes les tables haut de
solution esthétiquement et technique-
gamme se prêtent à une utilisation
ment idéale (se reporter à la page 192).
double en tant que table de travail et de conférence. Les piètements centraux
Matières et finitions
ou les structures médianes présentent
Dans les espaces de direction, la mise
ici l’intérêt de dégager un maximum
en œuvre de matières et de finitions de
d’espace aux jambes, y compris aux
très haute qualité va de soi. Elles sau-
extrémités de la table. C’est d’autant
ront évoquer – sur un mode discret,
plus vrai que la portée de la structure
mais prégnant – la dimension statutaire
sera plus importante et, partant, le
du lieu. En fonction du concept d’amé-
nombre des pieds plus réduit. Ici aussi,
nagement, le plateau de table sera en
des tables rondes créent les conditions
panneau de particules à grains fins ou
idéales d’un échange entre égaux.
en médium, tandis que pour les tables
180, 150, 125
120
73
modulaires, la préférence ira à des matériaux dotés d’une haute rigidité.
90, 120 232
Postes de travail et communication
180, 240
Illustration : Table de la gamme Palette et siège à piètement luge de la gamme Sito
59,4
118,8
168
84 105 73 44
200
100
Grâce à un plateau suffisamment
Les tables individuelles
Matières et finitions
rigide, ces tables modulaires se passent
polyvalentes
La polyvalence fonctionnelle arché-
d’une structure rapportée, maximisant
Elles s’affranchissent des stéréotypes
typale d’une telle gamme de tables
ainsi l’espace aux jambes. Diverses
relatifs à l’aménagement d’un espace
gagne encore en rigueur lorsque les
finitions des chants sont disponibles.
de direction. Particulièrement arché-
plateaux soulignent la polyvalence de
En matière de revêtement, le linoléum
typales dans l’exemple présenté, elles
la gamme par le choix d’un matériau
est une option, le bois plaqué jouant
allient des plateaux au dessin épuré à
original et sobre. Ici, le médium teinté
la carte du haut de gamme. Pour un
un piètement monté en affleurement
dans la masse constitue une alternative
maximum de robustesse, des chants en
aux quatre coins du plateau.
particulièrement convaincante. La
bois massif dotés de profilés antichoc
protégée par un vernis polyuréthanne
des plateaux est repris pour la progres-
incolore ; elle présente un aspect qui
La finition des structures doit être à la
sion de taille d’un plateau vers l’autre.
rappelle celui de la pierre naturelle
mesure de celle des plateaux. Le piète-
Cela permet d’utiliser un seul module
– sans en avoir la froideur. La cohérence
ment intègrera des vérins de compen-
fondamental pour couvrir tout l’éventail
visuelle de l’ensemble est ici soulignée
sation assurant une parfaite planéité du
des formats. Il en résulte un haut degré
par un piètement en acier dépoli monté
plateau. L’acier ou l’aluminium conju-
d’harmonie et la possibilité de reconfi-
sur une structure masquée.
guent robustesse, précision des assem-
gurer l’aménagement facilement et
blages et qualité des traitements de
sans jamais compromettre l’harmonie
surface. Un piètement poli ou chromé
de l’ensemble. Ce principe de standar-
brillant, associé à une structure anodi-
disation va ainsi de pair avec une
sée ou laquée dans un coloris assorti,
variabilité maximale. Quand une telle
sont un gage de longévité.
gamme de tables est disponible dans
180
90
90
structure est laissée visible, simplement Le rapport 1:√2 qui régit la proportion
sont à privilégier.
les trois hauteurs – basse, standard et 73
pupitre – les différenciations possibles augmentent encore la pertinence des solutions.
180 233
Les équipements multimédia dans un espace de travail et d’échange
Le poste de travail informatique
Un tel agencement, en soi plutôt stati-
Lorsque, dans un bureau de direction,
que, peut être optimisé par la présence
l’informatique n’est sollicitée que de
d’une tablette mobile recevant le clavier
façon intermittente – correspondance
et la souris et par la délocalisation des
par e-mail, consultations sur l’intranet
équipements périphériques – impri-
et l’internet, préparation et suivi de
mante, mémoire de masse etc. – dans
projets – il n’y a pas d’inconvénient
les volumes de rangement modulaires
fonctionnel à dissocier le bureau de
(pour autant que l’arrière du bahut soit
direction du poste de travail propre-
ventilé et permette le passage du
ment dit. Cela permet de consacrer la
câblage). Les solutions les plus souples
table, généralement largement dimen-
conjuguent de façon additive des
sionnée, à une seule vocation de pôle
modules issus d’une même gamme.
d’échange et de communication – ce
Différentes hauteurs de plateau et un
qui n’exclut pas l’accès aux ressources
ensemble d’équipements fonctionnels
informatiques. La prise en compte de
complémentaires offrent une très
cette dualité fonctionnelle présente
grande versatilité. À noter : des étriers
trois avantages : elle libère la table prin-
fixés sur les piètements et des filets
cipale des équipements techniques au
montés sous les plateaux permettent
profit de la seule communication inter-
de gérer le câblage et de ranger à l’abri
personnelle ; elle permet de dissocier
des regards les accessoires disgracieux
un espace plus personnel et confiden-
– chargeurs, alimentations, éventuels
tiel du pôle d’échange dont la fonction
excédents de câblage.
79
53
90
73
est spécifique ; elle offre à l’utilisateur principal, en passant de l’un à l’autre
Matières et finitions
des deux contextes, la possibilité de
Que l’on choisisse un bahut d’un seul
changer de posture – prérequis indis-
tenant ou un ensemble de volumes
pensable d’une ergonomie bien pensée.
modulaires, il va de soi que les matières
44
84
et les finitions seront assorties au mobiLe faible encombrement du matériel
lier principal que représente le bureau
informatique permet d’aménager un
de direction proprement dit. La reprise
poste de travail informatique dans un
des détails de finition du plateau et des
minimum d’espace. Il s’intègre ainsi,
chants comme de ceux de la structure
par exemple, à un bahut placé derrière
créera les conditions d’une parfaite
le siège du manager, et assorti au reste
harmonie. Pour illustrer un tel principe :
de l’aménagement.
le bahut et la table partageront les
84
42
mêmes structures verticales en aluminium anodisé, associées à un piètement en aluminium poli ; si en revanche le
105
piètement des tables est chromé brillant, on retrouvera idéalement cette finition dans les profilés de structure du bahut. De tels profilés, en aluminium
44
ou en acier, concilient robustesse et précision des assemblages.
42
234
Postes de travail et communication
84
84
Dans les solutions additives et reconfi-
Équipements de visualisation
desserte constitue une solution sensible-
gurables, il va de soi que les finitions
L’évolution est ici parallèle à celle que
ment plus élégante. Il faudra simplement
des plateaux, des structures et des
connaissent les espaces conférence :
veiller aux connexions entre l’écran
volumes seront choisies pour être par-
au-delà du tableau d’affichage ou du
lui-même et l’ordinateur portable du
faitement homogènes. Pour pouvoir
paperboard, l’intégration des NTIC va
manager. La fonction ‘Show me’ consti-
reconfigurer l’espace sans contraintes,
entre-temps de soi. En revanche, des
tue un raffinement supplémentaire : elle
on veillera à choisir des meubles conçus
écrans de petite taille tels ceux des ordi-
permettra à chacun des participants
pour être utilisés sur leurs quatre côtés.
nateurs portables ne permettent pas de
d’afficher directement sur l’écran partagé
Un matériau tel le médium teinté
partager l’information dans de bonnes
les contenus de son ordinateur person-
dans la masse pour les plateaux et
conditions. Même compact et mobile,
nel. La dynamique et l’efficacité de
les volumes soulignera visuellement la
un projecteur numérique s’avèrera à
l’échange s’en trouveront sensiblement
polyvalence du système.
l’usage trop bruyant et handicapé par
améliorées.
un contraste trop faible pour une projection en lumière de jour – sans comp-
Pour plus de précisions, se reporter
ter le câblage disgracieux. Un écran
aux pages 200–205.
plat de grand format monté sur une
95 128
74
180 128 100
105
Illustration de gauche : Siège pivotant Solis et composition modulaire – tables et volumes de rangement – de la gamme DinA 118
235
Les sièges dans les espaces de direction
106–117
42–53
64
64
61
91–102
85
42–53
43
61
57
56
112–123 91–102
42–53
68
65
42–53
68
65
Illustration : Table individuelle Logon, siège visiteur Sito à piètement luge et fauteuil Modus
Sièges de travail et de réunion
L’ergonomie ne sera pas en reste.
Dans des bureaux de direction conçus
Elle est, en fait, sans rapport avec
pour la discussion, le débat et
l’épaisseur du rembourrage ou le luxe
l’échange, il faut conjuguer deux impé-
des revêtements. Pire, plus d’un revête-
ratifs : une dimension discrètement
ment qui se voudrait ‘statutaire’ s’avère
statutaire et le respect de l’identité
à l’usage tout simplement inconforta-
visuelle de l’entreprise. La gamme des
ble. Ici, il est surtout crucial de solliciter
sièges utilisés dans l’entreprise devra
de façon équilibrée la musculature de
donc inclure les fauteuil de direction.
l’utilisateur et de favoriser les change-
77 43
59
56
87
ments de posture. Le principe de l’assise dynamique – dans lequel l’incli-
43
naison synchrone de l’assise et du dossier suit exactement les mouvements du corps – présente sur ce plan des avantages décisifs.
59
57
97
43
59 236
Postes de travail et communication
58
120–132 98–120
92–102
91–104
40–52
42–52
40–52
64
66
67
63
67
64
40–52
67
64 121–133
108–118 89–101
80 42–52
43
55
60
67
39–51
67
63
64
39–51
67
64
85 40
63
62
Des sièges visiteur issus de la même
Matières et finitions
La structure des sièges sera assortie à
gamme assureront une harmonie sans
La cohérence globale du concept
celle des autres éléments de mobilier.
faille de l’ensemble. Les choix fonction-
impose des revêtements identiques
Des finitions de type aluminium poli
nels – è fixe, croisillon sur roulette ou
pour l’ensemble des sièges. Souvent,
ou chromé mat s’accordent idéalement
piètement luge – se feront en fonction
dans un tel contexte, la préférence est
avec des piètements de table brossés,
de la durée moyenne d’utilisation,
donnée au cuir, dont les connotations
dépolis ou laqués. Des piètements de
répondant ainsi aux exigences de l’er-
statutaires restent fortes. S’il est de
chaises chromés brillant s’harmonise-
gonomie et à la nécessité de varier les
bonne qualité, il acquerra avec le temps
ront pour leur part avec des structures
postures.
une patine valorisante. Mais des revête-
de table laquées noir.
ments tissus ou microfibres luxueux Pour plus de précisions, se reporter
assureront une meilleure ventilation et
aux pages 62–65.
constituent une excellente alternative.
237
Le travail en équipe : espaces et contextes
4 Dans la gestion des projets et dans les nouvelles approches de la répartition des tâches, la segmentation des entreprises en départements a perdu l’essentiel de son sens. Aussi les concepts innovants des espaces de travail privilégient-ils la modularité et la variabilité, afin de permettre, dans un même espace, d’opérer tantôt en petit groupe, tantôt au sein d’une équipe plus importante. Idéalement, de tels espaces seront aussi ouverts que possible, le cloisonnement partiel n’étant par architectural, mais défini par des éléments d’agencement et de mobilier mobiles.
238
Le travail en équipe : espaces et contextes
Dans le contexte économique mouvementé qui est le nôtre, la liberté est le prérequis de l’efficacité : les temps sont révolus où la réflexion stratégique et l’organisation venaient d’en haut. Plus vives sont les turbulences, plus décisive est la délégation des décisions stratégiques et des objectifs. C’est au niveau opérationnel qu’il faut les situer – là où les signes annonciateurs du changement sont détectés le plus tôt. Gunter A. Luedecke
De la conférence au travail en groupe
Les bouleversements qui touchent notre univers de travail confrontent les entreprises à la nécessité de repenser leur organisation de fond en comble. Il faut aller à la source de l’information, mobiliser aussi rapidement que possible les compétences et passer sans attendre à l’action. Ce mode opératoire est le prérequis de la réactivité et de l’efficacité indispensables aujourd’hui. En effet, seule la mobilisation des équipes opérationnelles très en amont évitera de se fourvoyer et de procéder sur un mode tâtonnant de type ‘trial and error’. Cela présuppose que l’ensemble des intervenants ait conscience de l’importance de leur comportement et de leur action dans le bon fonctionnement de l’entreprise ; plus les dysfonctionnements seront identifiés rapidement, plus les déperditions pourront être minimisées – et plus chacun des collaborateurs impliqués pourra exercer librement ses responsabilités et ses talents. La conséquence directe : la nécessité d’anticiper au maximum et de responsabiliser les échelons opérationnels de la hiérarchie entraînera automatiquement une remise en cause des structures organisationnelles et des modes de communication. Pour y répondre, de nouvelles typologies d’organisation devront se mettre en place, notamment le travail en groupe et l’approche des projets sur un mode pluridisciplinaire. Dans un tel contexte, les principes rigides et les structures cloisonnées n’ont plus leur place. La concertation et la mise en réseau des compétences se doivent alors de devenir les moteurs de l’échange d’idées. Aussi la définition des objectifs et la répartition des tâches – tout comme les débriefings périodiques – sont-ils devenus partie intégrante du mode de travail. Il va par conséquent de soi qu’ils influent directement sur l’aménagement.
239
À ce titre, les dernières décennies ont été riches d’approches expérimentales. Les espaces de bureaux sur un principe proche du hall d’usine ont cédé leur place aux bureaux paysagés, qui à leur tour sont passés par la phase des espaces alvéolaires – les fameux ‘cubicles’ dans le jargon anglo-saxon – et des bureaux en binômes. Ces dernières formes de segmentation de l’espace ne sont en rien propices à la gestion de projets par des équipes pluridisciplinaires. En effet, la dynamique nécessaire pour mener à bien ce type d’activité ne s’accommode guère d’échanges téléphoniques et par e-mails et d’épisodiques réunions dans un
Mais pour des projets de longue haleine et des travaux en groupe plus ambitieux, ce type d’îlot au sein d’un bureau hybride n’est pas la solution appropriée. En effet, elle ne remet pas véritablement en cause les comportements classiques, marqués par le cloisonnement et le ‘chacun pour soi’. Il suffit d’observer pour s’en convaincre de tels espaces : en général, les surfaces vitrées – prévues initialement pour créer un sentiment d’ouverture – sont occultées par des calendriers ou des photos, quand ce ne sont pas des porte-manteaux. C’est dire à quel point le repli tend à prendre – ici comme ailleurs – le pas sur l’ouverture. Or dans une
créneau horaire convenant à tous les participants : en fait, un mode d’échange spontané, direct et permanent est indispensable. Il n’est pas compatible avec la pérégrination des intéressés de bureau en bureau ou l’utilisation périodique de salles de réunion souvent difficiles à réserver. Tant il est vrai qu’en matière de travail en équipe, la dimension essentielle est le contact en temps réel.
logique de projet, le travail de chacun ne prend son sens qu’au sein du groupe. Ce groupe, du reste, est généralement évolutif, chaque nouvelle phase et chaque nouveau projet remettant en cause la géométrie du dispositif et la mission de ses participants.
Aussi en est-on venu à privilégier des formes hybrides de l’organisation de l’espace qui conjuguent un aménagement alvéolaire avec des zones ouvertes, propices au travail en commun. Ces dernières se présentent souvent sous forme d’îlots centraux dotés de cloisons vitrées ; elles assurent l’isolation phonique sans délimiter visuellement l’espace. Cela crée une atmosphère propice aux interactions spontanées. Souvent, différentes fonctions connexes sont intégrées à l’îlot – reprographie, coin cuisine, imprimante, télécopieur etc. Ce type d’implantation en est d’autant plus bénéfique à la communication informelle. Un tel agencement permet aussi, tout au moins de façon intermittente, des phases de travail en groupe et l’intégration des postes de travail temporaires destinés – par exemple – à la force de vente. Lorsqu’elle est de passage au bureau, elle peut ainsi notamment accéder à l’ensemble des ressources informatiques.
240
Le travail en équipe : espaces et contextes
Aussi souplesse, versatilité et évolutivité sont-ils au cœur des concepts actuels d’aménagement des espaces tertiaires. La modularité des espaces permet de créer tant les conditions d’un travail fructueux en petit groupe que d’accueillir des équipes importantes. Des espaces très ouverts offrent ici une solution idéale : l’objectif n’est ni statutaire ni fondé sur la novation architecturale, le but essentiel d’un tel agencement étant d’offrir au travail en groupe un environnement aussi souple et productif que possible. Il n’étonnera personne, dans ces conditions, que les professions dites créatives aient été les premières à adopter ce type d’organisation du travail – tant il est vrai que 80 % des idées sont le fruit de conversations informelles. Ainsi, les architectes, les designers, les publicitaires et les spécialistes des relations publiques ont été les pionniers de la mise en pratique de deux principes simples : on est toujours plus créatif en duo qu’en solo, et la compétence d’un groupe croît avec le nombre de ses participants. On ne dispose pas, pour l’instant, d’indications fiables sur la taille critique de tels groupes. Il ressort cependant d’une approche empirique que la fourchette idéale – à l’instar des formes de communication avec animateur – se situe entre six et douze participants, le maximum étant de l’ordre de quinze.
Organisation et méthodologie : semi-autonome et dédiée Le principe du travail en groupe gagne en importance dans tous le contextes, y compris les plus standard – dans la production comme dans les espaces tertiaires. Dans les organisations traditionnelles, l’imbrication des départements, le chevauchement partiel des attributions et la pyramide hiérarchique entraînent des déperditions importantes.
A l’inverse des formes pérennes du travail en groupe, les équipes chargées d’un projet sont formées ad hoc. Une fois celui-ci mené à bien, les membres de l’équipe se séparent à nouveau. Le principe est ici de fédérer des compétences transversales en s’affranchissant du schéma traditionnel des départements. Les avantages sont multiples. Outre la motivation des participants, cette approche pluridisciplinaire favorise l’ouverture d’esprit, la prise en compte des interactions fonctionnelles et la qualité des relations collégiales. Aujourd’hui, le principe du projet s’applique même aux domaines strictement opérationnels, dès lors que les
De plus, dès qu’une décision sort des schémas préétablis, il faut obtenir l’aval des différents échelons et départements impliqués. Cela ralentit et renchérit considérablement les processus. Dans
circonstances – par exemple la gestion d’une commande importante – exigent créativité, capacité à sortir des sentiers battus et coordination étroite des différentes phases.
une entreprise orientée client et soumise aux aléas du marché, la nature statique d’une telle organisation est un véritable péril pour la compétitivité.
La création d’équipes dédiées dans une logique de projet est sans aucun doute appelée à se développer encore : l’importance
À l’inverse, les participants au travail en groupe constituent une entité autogérée. Ils décident de la configuration et des compétences requises, du planning et des objectifs. Il leur suffit d’un porte-parole pour assurer la coordination avec les autres groupes et la direction. L’intérêt du dispositif est de donner directement aux échelons opérationnels de la structure le pouvoir de décider et d’entreprendre. Cette approche est garante d’une méthodologie pragmatique ; elle optimise tout naturellement les modes opératoires, augmente la productivité et améliore la relation clients grâce à des réponses plus rapides et plus souples. La logique du projet est une forme d’organisation du travail optimale dans toutes les situations où l’innovation est un paramètre décisif – le marketing, la réflexion stratégique, le développement produit.
croissante du CRM et la pression concurrentielle grandissante la favorise. Lorsque le consommateur devient toujours davantage son propre ‘producteur’ – on parle alors du principe du ‘Prosumer’ – la conjonction entre consommation et définition même du produit exige de la part de l’entreprise une souplesse maximale. La logique du projet est une réponse optimale à cette évolution du contexte. De plus, grâce aux NTIC, la proximité physique n’est pas une constante nécessaire : chacun peut en effet accéder à une banque de données commune, communiquer avec ses partenaires par l’intranet, voire engager la discussion et le débat à distance. Nombre des évolutions récentes dans notre univers de travail vont dans ce sens – du desk sharing au travail nomade. L’unité de lieu, en tous les cas, n’est plus le prérequis de la communication autour d’un projet.
241
Reshape the environment, don’t try to reshape men. Buckminster Fuller
Aménagement et mobilier : mobilité ou modularité Dans sa forme ‘mixte’, l’aménagement conjugue une dimension statique – au niveau des ‘alvéoles’ – et l’aménagement des îlots à partir de tables mobiles ou reconfigurables, afin d’adapter l’aménagement au nombre de participants et aux diverses formes de communication qui se succèdent. Les zones ‘techniques’ – coin cuisine etc. – restent alors, par contraste aux îlots, des structures invariantes. L’organisation du travail dans une logique de groupe et de projet implique en revanche d’intégrer les zones de communication directement à l’espace de travail. En effet, cette forme d’organisation exige des interactions différenciées et constantes. Bien que les structures et aménagements ne soient pas amenés à varier de façon significative au cours du déroulement d’un même projet, la mise en œuvre d’un aménagement reconfigurable permet de garder en permanence un potentiel d’optimisation à court terme. Ainsi, le principe de la géométrie variable – tel qu’on le connaît déjà comme instrument destiné à flexibiliser les modes de production – est tout aussi judicieux dans le contexte tertiaire. La seule exigence est de créer un agencement doté de la souplesse requise.
242
Le travail en équipe : espaces et contextes
Dans une logique de projet, plus spécifiquement, la souplesse est un paramètre encore plus crucial : la configuration même de l’équipe peut être amenée à varier selon les phases du projet – et avec elle les compétences et les formes d’organisation internes du groupe. Ce mode de travail particulièrement polymorphe exige idéalement de disposer de tables mobiles multifonction et eux aussi d’écrans mobiles. Tout comme le principe de la conférence dynamique transforme l’espace conférence classique en atelier, le travail en groupe et la logique de projet ne s’accommodent pas des structures rigides et des contraintes hiérarchiques du ‘bureau’ classique. Ils ne se conçoivent qu’au sein d’un espace évolutif et polyvalent.
Les zones de communication dans les bureaux de type ‘mixte’
4 Le bureau mixte est un compromis entre la logique traditionnelle du département et les environnements polymorphes propices au travail en groupe. Ici, les alvéoles individuelles – ou partagées par quatre collaborateurs au plus – sont statiques et soulignent la dimension personnelle du poste de travail. En revanche, les îlots de travail en commun permettent une communication informelle et la mise en place intermittente de formes de communication et de travail dynamiques. Des tables de travail multifonction et des sièges versatiles facilitent la reconfiguration de l’espace par les participants eux-mêmes – et, partant, l’ouverture vers des modes de travail encore plus avancés. À noter : lorsqu’un espace conférence séparé est disponible, il importe que lui aussi se prête aux exigences de la dynamique d’équipe.
La transition entre une structure pyramidale alliée à une segmen-
l’implication des acteurs dans la redéfinition des processus qui les
tation par départements et des modes de travail dynamiques dans une logique de projet peut durer plus ou moins longtemps en fonction de la culture d’entreprise et du type d’activité. En dépit de la tendance à une réactivité, une souplesse et un service client toujours plus efficaces, il y a bien entendu des secteurs d’activité dans lesquels les modes de fonctionnement traditionnels et une certaine constance demeurent des discriminants concurrentiels positifs. C’est notamment le cas des produits de luxe et tout particulièrement des grands vins et des alcools millésimés. On retrouve une ambivalence de ce type dans la dichotomie entre un fonctionnement très normé autour de concepts et de produits standardisés
concernent et la stimulation du potentiel intellectuel et créatif. Dans un tel contexte, le rôle des espaces dans lesquels s’inscrit cette évolution ne saurait être sous-estimé.
et une approche orientée client ; cette dernière exige la souplesse et la réactivité dont peut justement se prévaloir une logique de projet.
projet. Il peut en effet s’avérer préférable de privilégier l’évolution au détriment de la révolution. Cette transition douce évitera les conflits et les déperditions. Pour faciliter le processus, on fondera alors l’ensemble du concept d’aménagement sur un système de cloisons mobiles ; elles pourront, dans des phases ultérieures, être
Si l’on tient compte, de plus, du poids des habitudes, des traditions et des expériences acquises sur le comportement individuel, on prend encore mieux la mesure de la subtilité avec laquelle il convient d’aborder le problème. Les modes de travail du futur ne naîtront pas d’un bouleversement systématique, mais plutôt d’une analyse fine des spécificités sectorielles et économiques des types d’activités. Il conviendra alors de mener une investigation détaillée en préalable au choix des objectifs prioritaires. Pour différentes que soient les situations, certains critères sont ici invariants : la mise en réseau et l’élargissement des compétences individuelles,
Les solutions de type ‘mixte’ sont parfaitement adéquates lorsque le contexte continue de justifier une organisation très structurée fondée sur le travail individuel – dans laquelle l’échange et la mise à contribution de l’esprit d’équipe sont cantonnés à des séquences courtes. Cette forme d’organisation constitue également une phase de transition entre la configuration ‘alvéolaire’ de l’espace et un mode de travail polymorphe et centré sur la logique du
partiellement puis entièrement démontées. Mais cette approche a un coût non négligeable. À noter : contrairement à ce qui est souvent dit, la configuration mixte dans laquelle alternent des surfaces segmentées par postes de travail et des îlots de discussion et d’échange n’exige pas une surface au sol supérieure à celle des ‘bureaux’ traditionnels accessibles depuis un couloir central.
243
Les systèmes de mobilier modulaires à fixation murale et le recul en volume des documents papier suite à l’informatisation permettent de réduire l’espace dévolu à chacun. De plus, il n’est plus nécessaire d’aménager un coin détente ou une salle de conférence séparée, l’îlot central assurant un rôle multifonction qui englobe ces deux utilisations. Des surfaces vitrées entre les bureaux individuels et l’îlot de discussion favoriseront la transparence et l’interaction spontanée. Cela vaut également pour les cloisons d’un bureau à l’autre, qui gagneront à être au moins partiellement vitrées. Il suffira alors d’un coup d’œil pour savoir si
d’appartenance et l’implication dans les processus, favorise la dynamique de groupe et les initiatives spontanées ; elle confirme ainsi indirectement à tous les participants que la culture d’entreprise ne tolère pas seulement le changement et l’originalité, mais qu’elle les encourage. Des écrans interactifs haut de gamme complétés par des tableaux d’affichage et des paperboards constitueront un complément bienvenu dans la perspective de travaux en groupe.
le collègue concerné est dans son bureau, au téléphone ou dans une phase ne lui permettant pas de prendre un appel téléphonique. Il est cependant clair que des concepts de ce type ne fonctionnent que s’ils rencontrent l’adhésion des utilisateurs. Il faut notamment préciser les règles du jeu, afin que la transparence ne soit pas perçue comme une perte d’intimité – faute de quoi les surfaces vitrées auront tôt fait d’être occultées par des posters, des photos et des calendriers …
d’aménager une salle de conférence et de réunion plus confidentielle. Cela permet d’une part de réunir deux groupes en simultané, de l’autre d’éviter que des réunions qui se prolongent finissent par distraire les collègues installés dans les bureaux adjacents. Dans une telle perspective, il va de soi que les principes de la conférence dynamique sont les plus appropriés. Lorsqu’à la fois l’îlot et la salle de conférence séparés sont aménagés à partir des mêmes gammes de mobilier et incluent l’ensemble des outils de communication nécessaires, la flexibilité du dispositif est maximale. Les tables mobiles seront idéalement complétées par de petits pupitres-écritoires, les tableaux d’affichage et paperboards mentionnés plus haut, tout comme des volumes de rangement pour les rafraîchissements, les fournitures et le petit matériel. Afin de pouvoir ranger les meubles momentanément en surnombre dans un débarras de petite dimension, des tables à plateau pliant ou rabattable constituent la meilleure solution, complétée par des sièges empilables.
L’aménagement d’îlots partagés ouvre des possibilités nouvelles d’interaction et de méthodologie. La centralisation des équipements techniques – télécopieur, imprimante etc. – ne suffit pas cependant à créer les conditions de rencontres et d’échanges informels. En effet, l’évolution même des technologies rend les collaborateurs de moins en moins dépendants de ce type d’équipements. Aussi est-il préférable de mettre l’accent sur des mécanismes relationnels plus pérennes. Cette catégorie comprend notamment le coin cuisine et détente ainsi qu’un pôle d’information, qu’il s’agisse d’une petite bibliothèque spécifique ou d’un tableau d’affichage. Lorsque des tables et des chaises invitent à la détente, la qualité et la densité des échanges augmenteront en proportion. En parallèle, l’îlot partagé peut remplir la fonction de salle de conférence ‘semi-officielle’, dans laquelle la communication informelle contribue explicitement à l’amélioration des processus – ne serait-ce que par l’effet d’entraînement qu’opère cette forme de socialisation sur l’ensemble des personnes concernées. Dans un tel contexte, il est avantageux de disposer de tables individuelles combinables mobiles et multifonction : elles permettront de répondre aux impératifs fonctionnels de différents types d’activités en optimisant l’utilisation de l’espace. Cet environnemnent intensifie les relations à l’intérieur du groupe, renforce le sentiment
244
Le travail en équipe : espaces et contextes
Il demeure que, parallèlement à cet espace ouvert, il est nécessaire
Le coin détente peut être aménagé à partir de la même gamme de tables et de chaises que le reste de l’espace, pour autant que ces gammes allient robustesse, facilité d’entretien, confort et manipulation facile. La standardisation s‘accompagne néanmoins d’un inconvénient : le mobilier n’illustre plus la spécificité de l’îlot de communication. De petites tables rondes et une série de sièges en hauteur standard et en hauteur pupitre favorisent la communication informelle, conformément à la vocation de l’espace : ici, des tables de conférence ou de séminaire rectangulaires seraient inadéquates. Il importe que les sièges contribuent à cette atmosphère informelle et détendue en évitant de trop souligner la dimension utilitaire du mobilier. Idéalement, l’aménagement de l’îlot exprimera, sur le plan visuel, le rôle fonctionnel différencié qu’il remplit.
2870
1600
230
950
400
1
1
2
3
690
4
5
6
8
9 7
Echelle 1 :150 / Dimensions en cm Espace individuel 10 m² / Espace double 20 m² Îlot de communication 132 m² Communication en atelier 65 m² 1 Espace de travail simple ou double et cloisons coulissantes orientées vers l’îlot central 2 Secrétariat et accueil 3 Espace de travail et de réunion de la direction 4 Espace de travail en groupe doté de tables individuelles mobiles, de tableaux d’affichage et de volumes de rangement verticaux, d’un paperboard et d’un écran mobile multimédia 5 Zone de détente et de communication informelle équipée de tables et de chaises hautes 6 Coin cuisine en position centrale desservant l’îlot, la zone de réception et l’espace de communication en atelier 7 Zone d’information dotée de tables hautes et d’un écran tactile permettant l’accès à l’internet et à l’intranet 8 Espace de communication doté d’un aménagement dynamique 9 Débarras pour les équipements et les outils de conférence mobiles 245
Les zones de communication dans les bureaux de type ‘mixte’ 3
8
2
4
6
5 1
4
246
Le travail en équipe : espaces et contextes
1
Espace de travail individuel 10 m² Espace de travail double 20 m² Îlot de communication 132 m² Communication en atelier 65 m²
9
La conception de l’espace mixte présenté ici inclut divers aspects qui n’ont pas encore, dans la plupart des cas, été mis en pratique. Parmi les détails novateurs : les tables de l’espace réunion ouvert peuvent également être utilisées en tant que postes de travail temporaires sans qu’il soit nécessaire de réserver à cette fin des postes de type ‘hot desking’ dédiés. L’évolution des technologies informatiques fait que la force de vente et les fonctions connexes, lorsqu’elles sont de passage dans l’entreprise, n’ont pas besoin d’un poste de travail traditionnel – mais en revanche de la possibilité de consulter leurs e-mails, de préparer leurs tournées, de valider un projet et de travailler sur leurs présentations. Il suffit pour cela que les collaborateurs concernés aient accès au réseau informatique et qu’ils disposent d’une table pour y poser leur ordinateur portable et d’une chaise pour s’asseoir. Afin de de mettre en œuvre, dans l’espace de communication, les moyens de visualisation multimédia et de partager des documents, des fichiers ou des contenus en ligne entre plusieurs participants, il est judicieux de disposer d’un écran mobile interactif grand format. Si des systèmes de connexion modulaires sont disponibles, il est facile de disposer cet écran de façon optimale en fonction du type de réunion.
7
Du côté du débarras, un espace de communication informel plus confidentiel, séparé par des cloisons, a été aménagé. Il est équipé d’une table intégrant un écran tactile. Celui-ci favorise la discussion des participants autour de la table et permet 1 Espace de travail simple ou double et cloisons
d’intervenir directement sur les contenus numériques.
coulissantes orientées vers l’îlot central 2 Secrétariat et accueil 3 Espace de travail et de réunion de la direction 4 Espace de travail en groupe doté de tables individuelles mobiles, de tableaux d’affichage et de volumes de rangement verticaux, d’un paperboard et d’un écran mobile multimédia 5 Zone de détente et de communication informelle équipée de tables et de chaises hautes 6 Coin cuisine en position centrale desservant l’îlot, la zone de réception et l’espace de communication en atelier
L’intégration des tels systèmes de communication, conçus pour offrir une interface simple et intuitive, est la raison d’être de la gamme Roomware®. L’accès partagé aux informations numériques renforce la cohésion du groupe, augmente l’efficacité et simplifie sur le plan psychologique l’approche d’une ‘virtualisation’ grandissante de l’entreprise. À noter : pour faciliter au maximum la mise en œuvre des équipements multimédia, il est judicieux d’équiper les espaces mixtes de boîtiers de sol pour les connexions courants forts / courants faibles au sol.
7 Zone d’information dotée de tables hautes et d’un écran tactile permettant l’accès à l’internet et à l’intranet 8 Espace de communication doté d’un aménagement dynamique 9 Débarras pour les équipements et les outils de conférence mobiles
247
Îlots de travail en groupe
L’aménagement dans les bureaux de type ‘mixte’
et de discussion
125 190 180 (200) 95 87
128
115
84 74
67
54
75
58
95
110
570
Tables de travail et de conférence
Une table dont le plateau est rabattable
Sièges, débarras et volumes
multifonction reconfigurables
dans l’axe longitudinal offre, de plus,
de rangement mobiles
Elles sont ici montées sur roulettes ver-
deux avantages : pouvoir être déplacée
Des sièges empilables et des volumes
rouillables, ce qui facilite l’aménage-
facilement d’une pièce à l’autre et
de rangement assortis aux tables
ment et la reconfiguration de l’espace
occuper un minimum de place dans le
contribueront à la qualité esthétique
par les participants eux-mêmes. Pour
débarras lorsqu‘elle n’est pas utilisée.
et à la cohérence de l’aménagement.
faciliter tant le travail individuel que la
73
Piètements et structures rependront les
discussion et l’échange, il est utile de
Matières et finitions
finitions et les matières utilisées pour
pouvoir se connecter ; par conséquent,
Les structures de tables mobiles
les tables, conjuguant ainsi qualité et
de telles tables doivent être équipées
seront en acier ou en aluminium
esthétique.
d’un chemin de câbles offrant toutes
– deux matières qui allient précision
les possibilités de raccordements pour
d’usinage, solidité, qualité des finitions
Voir également les recommandations
des ordinateurs portables, des agendas
et positionnement haut de gamme.
concernant l’aménagement d’espaces
numériques, des téléphones portables
Des piètements chromés brillant ou
de communication en atelier en pages
etc. Lorsqu’il faut déplacer la table, il
polis résisteront particulièrement bien
136–141.
suffit de débrancher le faisceau de liai-
à une utilisation intensive. Sur le plan
son et de le fixer à la structure comme
des plateaux, la priorité doit être
un lasso. Une profondeur de plateau de
donnée à la robustesse. Les plateaux,
75 cm suffit pour une utilisation mixte
très sollicités, seront idéalement en
poste de travail/réunion. Quant à la
stratifié ou en mélaminé.
largeur des plateaux, 150 cm offrent le meilleur compromis entre encombrement et versatilité.
248
109
Le travail en équipe : espaces et contextes
75
150
Espace partagé de communication informelle et de détente
107
105 65–90
78
59
ø 75
46
ø 70 570
110
Écrans
La cafétéria : sièges et tables
comme le ‘compact’ HPL (High Pressure
fonction mixte – elle permet par
Qu’ils soient analogiques ou numé-
Idéalement, leur dessin sobre et rigou-
Laminate) conjuguent une extrême
exemple d’afficher des informations,
riques, il importe qu’ils soient faciles à
reux évitera toute impression de
résistance avec une très faible épaisseur.
mais également d’accéder à des jeux
positionner et disposent d’une interface
lourdeur. Des sièges à piètement
Cela permet de traiter le plateau tout
vidéos ou servir d’échiquier. Cela évite
intuitive. Les paperboards à piètement
traîneau sont particulièrement adaptés
en finesse, une option qu’accentuent
la forme ‘d’autisme’ qui consiste à
rabattables (dotés d’un bloc réglable en
– en particulier s’ils sont conçus sur le
encore des chants biseautés. Des pla-
méditer en solo, les yeux rivés sur son
hauteur et amovible), les tableaux
principe de l’assise et du dossier tendus
teaux ronds d’un diamètre de 60 à
écran. L’efficacité de cette table doit
d’affichage juxtaposables (dotés de
sur des cadres en matière synthétique.
75 cm favorisent la communication en
beaucoup à l’intégration horizontale
piètements plats cintrés), et la structure
Une telle solution allie en effet confort,
petit comité, des tables rectangulaires
de l’écran et à l’interface très intuitive.
des écrans mobiles partageront les
transparence et finesse ; de plus, la
ou carrées peuvent, quant à elles, être
mêmes finitions et la même cohérence
structure de type cage en fil d’acier
également combinées pour créer des
Pour plus d’informations, se reporter
esthétique. Il en résultera un aménage-
rond est particulièrement légère, ce
tables de réunion.
à la rubrique tables multimédia en
ment homogène et haut de gamme.
qui facilite la manipulation des sièges.
page 195.
Il faudra veiller à choisir des sièges qui
Tables intégrant un écran interactif
Pour des informations complémentaires
stimulent les changements de posture
Elles équipent non seulement idéale-
Matières et finitions
sur la mise en œuvre des supports
et incitent à adopter la position
ment les espaces de vente et de réu-
Il importe que les plateaux et les struc-
multimédia, voir en pages 200–205.
détendue indissociable des modes
nion haut de gamme, mais également
tures soient en harmonie avec le reste
de communication informels. Des
les espaces de communication infor-
de l’aménagement. Une structure de
tables assorties en hauteur standard
mels. En effet, une atmosphère
type colonne chromée ou anodisée en
et hauteur pupitre – éventuellement
détendue favorise les discussions
aluminium sera ainsi combinée ici avec
en liaison avec des tables basses – com-
constructives et créatives comme une
une embase en finition laquée grainée
plèteront le dispositif. Leurs plateaux
discussion de travail dans un bureau
noire, en liaison avec une finition de
peuvent être ronds ou rectangulaires.
conventionnel ne pourra jamais le faire.
plateau assortie elle aussi à celle des
Des matériaux teintés dans la masse
Une table de ce type peut avoir une
autres tables. 249
1 Etagères-tours mi-hautes fixes. À noter :
Les postes de travail dynamiques et reconfigurables dans le contexte du projet et du travail en groupe
les connexions courants forts / courants faibles et l’intégration des imprimantes 2 Tables mobiles dotées de boîtiers de connexion intégrés 3 Chariot de rangement personnel 4 Zone de communication informelle, table haute et bibliothèque
4 Dans une logique de projet, l’espace est segmenté
5 Meuble haut alternant tablettes et volumes en tant
sur un principe fonctionnel en trois zones : travail,
qu’élément fixe de l’aménagement à fonction de
communication informelle et approche méthodique
cloisonnement
en équipe. La combinaison d’éléments d’aménagement
6 Zone d’échange intégrant des tables mobiles,
statiques et mobiles permet de reconfigurer rapide-
des dessertes pour les équipements, un paperboard,
ment et aisément les postes de travail en fonction de
des tableaux d’affichage, un télécopieur et un
chaque phase du projet et de la nécessité d’improviser
photocopieur mobile
intrinsèque à ce type d’environnement.
7 Tables mobiles à plateaux rabattables et chaises empilables pour l’aménagement de postes de travail temporaires
3
7 2
4 1
250
Le travail en équipe : espaces et contextes
5
6
1340
Echelle 1 : 150 / Dimensions en cm Surface de la pièce 160 m²
1190
Espace de réunion 40 m²
2 1
60 150
3
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4
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580
5
6
60
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7
670
La possibilité de reconfigurer l’espace sans aide extérieure en fonction des nécessités du travail individuel et en groupe contribue fortement au bon fonctionnement d’une équipe travaillant sur un projet : le sentiment d’appartenance s’intensifie, les participants s’identifient plus directement au projet, et les frais de facility management sont diminués par l’absence d’intervention extérieure. Cette reconfiguration dynamique de l’espace présuppose en revanche que – dès le stade de la construction – l’espace ait été équipé de l’ensemble des connexions courants forts/courants faibles nécessaires sous forme de boîtiers au sol. En effet, des connexions murales en périphérie seulement remettraient entièrement en cause la souplesse du principe. La configuration de base d’un espace de travail dans une logique de projet se fonde sur des éléments d’aménagement fixes relatifs aux trois fonctions fondamentales – travail individuel, communication informelle, travail en équipe – en combinaison avec des tables mobiles, des
sièges et des écrans faciles à déplacer. Les éléments d’aménagement fixes ne peuvent généralement être déplacés pour des questions de poids ou de proximité impératives des connexions ; ils constituent des points de repère importants qui rythment l’espace.
et de connecteurs courants forts / courants faibles intégrés font de ces éléments mi-hauts des points d’alimentation pour quatre postes de travail mobiles. Les étagères ouvertes sur toutes leurs faces permettent d’installer des équipements, mais également de garder à portée de main des documents.
Un système d’étagères sépare la zone de communication informelle de celle dévolue au travail en groupe. Les étagères permettent de ranger de la vaisselle, des rafraîchissements et des en-cas, mais aussi de la documentation. Si l’on utilise un système de rangement double face, les étagères sont accessibles des deux cotés et les volumes de rangement peuvent être également dotés de portes sur les deux faces. La fonction de communication informelle s’exprime ici au travers d’une table haute assortie aux autres éléments du mobilier. Dans la zone de travail individuel, des tours de rangement mi-hautes carrées sont disposées au-dessus des points de connexion au sol que masque l’étagère du bas. Des chemins de câbles
Les tables de travail sont dotées de roulettes verrouillables ; elles sont par conséquent très faciles à déplacer. Ici, l’équipe chargée du projet compte huit personnes, chacune disposant d’un poste de travail individuel. Pour mettre à l’abri des regards les alimentations, chargeurs et excédents de câblage, les tables sont équipées de chemins de câbles spacieux, intégrant des boîtiers de connexions (connexions informatiques et ligne téléphonique), le raccordement se faisant par des faisceaux reliés aux points d’alimentation de la colonne. Chaque table individuelle dispose d’un chariot de rangement pour les documents de travail en variante ouverte ou fermée.
251
1340
Echelle 1 : 150 / Dimensions en cm
1190
Surface de la pièce 160 m² Espace de réunion 40 m² 4 1
60 150
2
4
3
60
75
120
580
270 240
Souvent, les membres d’une équipe sont impliqués dans plusieurs projets simultanément. Il importe par conséquent qu’ils disposent d’un espace de communication dynamique spécifiquement dévolu au travail en groupe. Il s’articule autour de tables individuelles reconfigurables de dimension identique à celles des postes de travail. Elles sont par conséquent très polyvalentes et se prêtent également à des situations de type conférence, travail en groupe ou présentation introductive – et peuvent bien entendu constituer des postes de travail supplémentaires. En revanche, à l’inverse des tables de travail, ces tables sont équipées de plateaux rabattables dans l’axe longitudinal, permettant ainsi de les ranger dans un minimum d’espace. Idéalement, une certaine forme de cloisonnement isolera cet espace des postes de travail contigus. Cela évitera des interférences qui pourraient être gênantes. L’objectif de cette zone est de constituer un creuset d’idées et d’offrir la possibilité
8
150
670
Les éléments mobiles – traités en finesse et équipés selon les besoins de tablettes en débord, de modules de rangement et de tiroirs – permettent de garder à portée de main les fournitures. Quant au photocopieur, il est placé sur un support mobile assorti aux volumes de rangement des postes de travail individuels et aux autres éléments de mobilier.
de filtrer la lumière dans l’ensemble de l’espace de travail – ce qui serait préjudiciable à l’agrément des postes de travail individuels. Si l’on équipe les écrans d’un système tactile interactif, l’interface numérique permettra d’agir en temps réel sur les contenus informatiques.
Compte tenu de l’importance qu’a pris le travail informatique dans le domaine tertiaire, il est judicieux de pouvoir procéder à des présentations
Dans une logique de projet, l’aménagement d’un espace comprendra tant des postes de travail fixes – attribués chacun à un membre de l’équipe – que des postes de travail neutres, des éléments d’aménagement statiques et mobiles,
de planifier les différentes phases du projet et de désigner les personnes en charge. Les équipe-
et accéder à des informations partagées dans le contexte de systèmes de visualisation entière-
des équipements bureautiques et du matériel d’animation, sans oublier des modules
ments rappelleront ceux de la communication en atelier : des tableaux d’affichage légers et faciles à déplacer, utilisables sur les deux faces, des écrans, des cloisons mobiles, un paperboard pour la préparation et le suivi des débats et pour préciser visuellement le plan d’action. Des tables mobiles à plateau rabattable permettront de répondre au mieux aux impératifs du moment.
ment numériques. En effet, la solution de continuité entre documents de type conventionnels et supports numériques est souvent source d’erreurs, d’approximations et de déperditions. À noter : afin de créer les conditions nécessaires à la projection – celle-ci imposant toujours de tamiser la lumière – il faudra veiller à choisir des écrans mobiles. Travailler sur de tels écrans évite
d’aménagement spécifiques de petite taille – l’ensemble étant réuni au sein d’un espace ouvert. Il va sans dire qu’un tel contexte exige le recours à des gammes de mobilier alliant qualité du dessin, robustesse et polyvalence. Dans le cas inverse, la reconfiguration de l’espace aboutirait très vite à un aménagement hétéroclite.
252
Le travail en équipe : espaces et contextes
1 Étagères tours mi-hautes fixes, connexions courants forts / courants faibles et intégration des imprimantes 2 Tables mobiles dotées de boîtiers de connexion intégrés 3 Chariot de rangement personnel 4 Espace dynamique de travail en équipe, centré autour des colonnes de rangement statiques associées aux postes de travail individuels et aux tables basses mobiles Bureau conçu pour la gestion d’un
5 Zone de communication informelle, table haute
projet par huit à douze participants.
et bibliothèque
Les colonnes de rangement statiques
6 Meuble haut alternant tablettes et volumes en tant qu’éléments fixes de l’aménagement à fonction de
mi-hautes intègrent les connexions
cloisonnement
courants forts/courants faibles ainsi que les imprimantes. Elles constituent des
7 Zone d’échange intégrant des tables mobiles, des dessertes pour les équipements, un paperboard, des tableaux
points fixes autour desquels s’agencent
d’affichage, un télécopieur et un photocopieur mobile
des postes de travail individuels ; des tables mobiles à plateau rabattable
8 Écran multimédia grand format sur support mobile
permettent de reconfigurer très rapidement l’espace en fonction des exigences du moment.
4
8 4
3 1 6
2
7
5
253
4 Dans un tel contexte, les membres du groupe travail-
Îlots de travail reconfigurables dans un bureau de travail en groupe
lent de façon semi-autonome sur les différents aspects d‘un projet et adaptent l‘aménagement en permanence en fonction de son avancement. Les modifications qui s‘ensuivent dans la configuration de l‘équipe se répercutent sur l‘aménagement de l‘espace.
1
3 2
4
5
6 1 Tables et volumes de rangement individuels configurés en ligne pour huit participants 2 Îlot de travail pour quatre personnes 3 Volumes de rangement fermés
6
mi-hauts servant de séparation 4 Rétroprojecteur mobile 5 Espace d‘échange équipé
6
de tables hautes 7 6 Tables et volumes de rangement individuels configurés en îlots 7 Tables en fer à cheval en liaison avec les tableaux d‘affichage
254
Le travail en équipe : espaces et contextes
1190
Echelle 1:150 / Dimensions en cm
1190
1190
1190
6
Surface de la pièce 142 m² 1
Zone d‘échange 32 m²
6
118
118
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59 84
168
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168
640
2 5
84
168
3
59
59
42
7
42
6
500
500
La collaboration étroite entre membres de l‘équipe est renforcée par des postes de travail contigus en implantation dense. Les îlots de travail qui en résultent assurent un haut degré d‘interaction tout en préservant une sphère personnelle grâce à des paravents mobiles disposés
rangement en hauteur standard ; ils contribuent à délimiter l’espace tout en offrant des possibilités de rangement pour la documentation et les effets personnels.
sur les tables.
travail, un îlot de communication fait partie de l‘aménagement. Il est composé de tables juxtaposables en hauteur pupitre. Cette option est considérée – tant en termes d‘efficacité que d‘implication des participants – comme l‘une des plus recommandables. Des supports assis-debout mobiles ont été prévus pour délester les jambes des participants. Au même titre que les espaces consacrés aux projets, les espaces de travail en
arrière et les cotés soient réalisés dans une finition identique à celle de la façade.
groupe se doivent de disposer des systèmes de visualisation les plus en pointe et de dessertes multimédia mobiles. En effet, dans un espace de travail en groupe, la qualité et la densité des informations partagées sont essentielles.
sions de 1:2. Cela maximise les possibilités d‘aménagement et assure également une sobriété visuelle très bienvenue.
La mise en place de tables de grandes dimensions juxtaposables en ligne et occupées par un participant à chaque extrémité constitue une alternative avantageuse aux tables contiguës fixes. Elles permettent en effet de reconfigurer, d‘agrandir, de diminuer ou de regrouper les postes de travail en tenant compte de l‘évolution du projet. Pour répondre aux diverses normes européennes prescrivant (notamment en Allemagne) un espace minimum par poste de travail, chaque poste intègre des meubles de
Sur un principe d‘îlot similaire à celui de l‘îlot de
Le cloisonnement et la protection visuelle des postes de travail s‘effectue par l‘intermédiaire d‘armoires de classement ; elles sont disposées sous formes de blocs, mais leur modularité et leur petite taille leur permet également d‘être implantées en isolé – pour autant que la face
Pour créer une harmonie et une élégance particulièrement abouties, il est recommandé de puiser dans une gamme de mobilier associant des tables dans les différentes hauteurs à des volumes de rangement dotés tous d‘une emprise au sol rectangulaire et d‘un rapport de dimen-
255
115
Aménagement mobile dans un contexte de travail en groupe ou sur un projet
73
68
150
91–102
84
53
64
60
75
Sièges pivotants
matériaux élastiques permet également
Lorsque la qualité de fabrication et de
Matières et finitions
Les nécessités d‘une ergonomie bien
au corps de se mouvoir latéralement.
conception des sièges est la garante
Des matières résistantes semi-rigides
conçue et conforme aux normes inter-
En revanche, la multiplication des
d’une grande longévité, des revête-
sont idéales pour les assises et les
nationales ne se cantonnent pas aux
possibilités de réglage en tous sens du
ments, voire des coques amovibles pour
dossiers, réalisés par exemple en
postes de travail informatiques. Il est
dossier et des accoudoirs peut s‘avérer
remplacement ou réparation s’imposent.
polypropylène ou en polyamide armé ;
notamment indispensable de disposer
véritablement contre-productive. En
Cela permet de prolonger de façon
tendus d‘une résille polyester, ils
d‘une hauteur d‘assise réglable en
effet, chaque réglage entraîne des
quasiment indéfinie la durée de vie des
assurent une excellente ventilation.
continu et d‘une hauteur de dossier
possibilités d‘approximation et d‘erreur
éléments de structure réalisés dans des
Pour un agrément d‘utilisation maxi-
supérieure à 450 mm. À noter : sur un
– sans compter l‘impact négatif sur
matériaux à fort impact énergétique
mum et pour éviter les charges électro-
plan général, une position assise immo-
l‘esthétique de sièges ayant chacun
tels que l‘aluminium ou l‘acier. De plus,
statiques, des revêtements pure laine
bile est contraire aux règles ergono-
une hauteur de dossier et d‘accoudoirs
le remplacement de dossiers ou le
ou laine et coton mélangés sont les
miques élémentaires. Pour que
différentes. Sur ce plan, l‘ergonomie
renouvellement des revêtements per-
plus appropriés. Parmi les matériaux qui
l‘utilisateur soit amené à varier intuitive-
rejoint l‘esthétique : il est tout simple-
mettent d‘actualiser en permanence
répondent aux impératifs de longévité,
ment sa posture, améliorant ainsi à la
ment préférable de miser sur des sièges
– à moindre coût – l‘esthétique de
de production dans le respect des cri-
fois son confort et sa vivacité intellectu-
de bureau conçus pour s‘adapter
l‘aménagement. Cette longévité raison-
tères environnementaux et de recyclage
elle, un système dynamique dans lequel
d‘eux-mêmes à la morphologie et à
née – associée à la prise en compte
on peut citer l‘aluminium moulé sous
l‘assise et le dossier s‘inclinent de façon
la posture des utilisateurs. À ce titre,
aussi complète que possible des atten-
pression pour le croisillon de piètement
synchronisée en suivant les mouve-
le support lombaire sur toute la largeur
tes et des besoins de l‘utilisateur – est
et les pièces mécaniques, le polyuré-
ments du corps constitue la solution la
du dossier est en revanche particulière-
sans doute la contribution la plus
thanne moussé exempt de CFC pour les
plus appropriée. La mise en œuvre de
ment important.
efficace au respect de l’environnement
parties rembourrées, le polypropylène
qu‘une entreprise puisse apporter dans
pour la coque d‘assise et de dossier et
le cadre de l’aménagement d‘espaces
le polyamide pour la réalisation de
de bureau.
structures tendues et d‘accoudoirs.
256
Le travail en équipe : espaces et contextes
61
60
102 73
60
150
75
Les tables de réunion et de séminaire
Les matériaux de revêtement les plus
assorties sont dotées d’un plateau
appropriés sont le stratifié ou le lino-
rabattable dans l’axe longitudinal.
léum dans des coloris clairs. Les
Lorsqu’en rabattant les plateaux, on
étagères des volumes de rangement
entraîne également une modification
sont réalisées en acier embouti et
de la géométrie du piètement, de telles
protégées par une laque brillante très
tables sont particulièrement faciles à
résistante aux rayures. Les panneaux
déplacer et à juxtaposer en position
latéraux et le panneau de fond sont
de rangement. Comme pour toutes
également réalisés en tôle d’acier
les fonctions techniques intégrées au
emboutie ; un gaufrage rainuré aug-
mobilier, la manipulation doit être
mente la rigidité de l’ensemble et
simple et intuitive.
améliore son esthétique. Pour ce qui est des coloris, le mieux est d’opter
73
Pour plus de détails sur les tables
pour des teintes discrètes et bien en
mobiles de ce type, se reporter
phase avec les matériaux mis en œuvre
à la page 108.
– par exemple une finition laquée gris argent. Cela vaut également pour les
75
150
Espaces et volumes de rangement
portes et les façades de tiroirs, qui
La multiplicité des modules d’aménage-
seront réalisées dans un matériau rigide
ment nécessaires pour ranger et tenir
et résistant – par exemple en sandwich
à portée de main les différents équipe-
d’aluminium. Pour des projets très haut
ments techniques et documents peut
de gamme, des finitions ébénisterie
facilement créer une impression hétéro-
permettront d’assurer une esthétique
clite. On ne saurait par conséquent trop
adéquatement statutaire.
recommander l’utilisation de meubles modulaires ; ils offrent les garanties d‘harmonie esthétique requises et sont faciles à compléter dans une phase Tables de travail mobiles
Pour plus de détails, se reporter au
ultérieure. Chacun des meubles consi-
Dans le contexte d’un projet ou d’un
chapitre traitant de l’intégration des
dérés est fabriqué de façon industrielle
groupe de travail, la souplesse et la
supports multimédia en page 192.
à partir de composants standard ; selon la fonction des meubles de rangement,
possibilité de reconfigurer l’espace par les participants eux-mêmes sont partie
Pour faciliter la manipulation, les tables
ils seront livrés prémontés ou entière-
intégrante du concept. Des tables
sont équipées de roulettes mobiles
ment montés.
mobiles constituent par conséquent un
orientables d’un diamètre suffisant
choix logique. Des chemins de câbles
pour franchir facilement les seuils.
Matières et finitions
et de boîtiers de connexion intégrés
La structure à longeron central, tubes
Dans un contexte de mobilier modu-
permettent – par simple raccordement
de piètement et embases en T offre
laire, la précision de la fabrication et la
à un boîtier au sol – de déplacer et de
un maximum d’espace aux jambes.
cohérence visuelle sont indispensables ;
combiner librement les tables tout en
La hauteur du plateau est de 73 cm,
elles doivent aller de pair avec une
bénéficiant de l’ensembles des possibili-
conformément aux normes en vigueur.
structure particulièrement robuste
tés multimédia et informatiques. Les
Il n’est pas utile ici de pouvoir varier
et stable, réalisée par exemple en
chemins de câbles sont suffisamment
la hauteur du plateau – d’autant que
profilé d’aluminium. Cette option
spacieux pour mettre à l’abri des
la combinaison libre des tables n’est
offre, de plus, des possibilités de recy-
regards les chargeurs, alimentations
possibles qu’avec des plateaux de
clage idéales. Tant pour des raisons
et excédents de câblage qui, laissées
même hauteur. Idéalement, le plateau
d’harmonie esthétique que de
visibles, seraient fort disgracieux. Les
sera particulièrement résistant et les
résistance à un usage intensif, les
connecteurs, situés à l’intérieur du
chants équipés d’un profilé antichoc.
plateaux des volumes de rangement
chemin de câbles, sont accessibles
seront assortis aux plateaux de table.
par des trappes intégrées aux plateaux basculant à 180°. 257
118,8
59,4 42
168
84
84
42
59,4 73
140 105 73 44
44
84
Illustration : Tables et volumes de rangement de la gamme DinA et siège pivotant Solis
Aménagement modulable dans un contexte de travail en groupe ou sur un projet
91–103
73
64
258
Le travail en équipe : espaces et contextes
42
168 (84)
84
Tables individuelles et volumes
dimensions et des proportions. Il est
dimensionné. Elle peut également être
de rangement modulables
important, dans ce contexte, que tant
utilisée dans un contexte de réunion et
Il existe une alternative intéressante aux
les volumes que les tables soient dispo-
de conférence – et cela ponctuellement
tables mobiles combinées avec des
nibles dans les trois hauteurs : basse,
en fonction des besoins. C’est pourquoi
meubles par éléments configurés sur
standard et pupitre.
les accessoires spécifiques de type
mesure : elle consiste à associer des
pièces de liaison entre tables, chemins
tables individuelles modulaires et des
À l’inverse des meubles de bureau
de câbles, tirettes et tiroirs comparti-
volumes de rangement conçus pour
traditionnels – dont les dimensions
mentés jouent un rôle de complément
être combinés et utilisés également
vont souvent à l’encontre de la création
important ; ils sont aussi faciles à mettre
en îlots. Ces derniers accentuent la
d’ensembles harmonieux – la constante
en place qu’à enlever.
souplesse de l’aménagement et les
profondeur / largeur de plateau
possibilités de l’adapter aux exigences
adoptée ici garantit une très grande
Pour en savoir plus sur le concept
fonctionnelles des travaux en cours.
modularité du système et une parfaite
de base, les matières et les accessoires,
La structure des tables est de type
harmonie visuelle.
se reporter à la page 114.
classique à quatre pieds. Ceux-ci sont montés en affleurement aux quatre
Le concept très archétypal des éléments
coins du plateau. Les plateaux sont
de mobilier leur donne une versatilité
réalisés dans un matériau visuellement
d’autant plus grande. Ainsi, la grande
neutre que l’on retrouve dans les
table peut être partie intégrante d’un
volumes de rangement. Il en résulte
alignement de postes de travail, d’un
une homogénéité esthétique que vient
poste de travail double ou constituer
renforcer la parfaite modularité des
un bureau de direction généreusement
259
Espaces à vocation commerciale
4 Aujourd’hui, ce n’est plus le vendeur mais l’acheteur dont les attentes régissent la transaction. Cette évolution a eu une influence profonde sur l’aménagement de l’ensemble des espaces à vocation commerciale. Les effets conjugués d’une standardisation croissante, de la vente en ligne et de l’accès quasiment illimité aux produits et aux services ont fait de la qualité du conseil et de l’échange un paramètre déterminant et un discriminant positif essentiel de la relation entre vendeurs et acheteurs. Dans cette perspective, l’espace commercial n’est plus dominé par le seul ‘produit’ – il se transforme en un espace relationnel dans lequel l’atmosphère, la qualité de l’échange et une approche différenciée des attentes du client sont devenus déterminants.
260
Espaces à vocation commerciale
Conseil et information – de la simple transaction à l’approche globale des attentes du client
Celui qui vend doit savoir s’exprimer. Mais celui qui veut acheter sait toujours se faire comprendre. Gabriel Garcia Marquez
Mondialisé, interchangeable, transparent La mondialisation grandissante, l’emprise toujours plus forte des NTIC au sein des processus commerciaux et l’omniprésence de l’internet ont profondément modifié les relations entre l’industrie, le négoce et les consommateurs. Une approche globalisée des capacités de production, la suppression des barrières douanières et l’efficacité des réseaux commerciaux ont créé des conditions dans lesquelles l’offre excède presque toujours la demande. Il est devenu bien rare aujourd’hui qu’il faille se battre pour acheter un produit ou un service. Parallèlement, les entreprises ont informatisé au maximum leur activité, afin de préserver leurs marges dans un environnement concurrentiel de plus en plus exigeant. De plus, il est devenu très facile de se passer entièrement d’intermédiaires commerciaux en optant pour la transaction en ligne. En liaison avec des solutions logistiques sophistiquées, elle remplace très avantageusement la transaction traditionnelle. Mais cette évolution a également un effet pervers : elle engendre le phénomène du ‘client volage’. En effet, la standardisation extrême de l’offre et la transparence des comparatifs concurrentiels ont fortement dégradé le sentiment de fidélité entre clients et fournisseurs. Cela conduit de fait – plutôt qu’à la diminuer – à une augmentation de la pression concurrentielle, le prix devenant seul le critère décisif du choix. L’évolution du secteur bancaire est un exemple très probant de cet état de fait. L’automatisation des opérations bancaires courantes a certes permis aux établissements bancaires de réduire très sensiblement leurs coûts de personnel, mais elle a surtout profité au consommateur : celui-ci, n’étant plus tenu aux horaires d’ouverture, s’est habitué à utiliser presque exclusivement les automates bancaires en libre service. Mais par là même, il est devenu quasiment impossible de lui proposer les services bancaires sophistiqués – et sensiblement plus lucratifs – qui présupposent une relation personnelle entre banquier et client. Aussi revient-on actuellement – au prix de réaménagements très coûteux des succursales bancaires – à des solutions hybrides qui créent à nouveau les conditions d’une relation personnelle.
261
La relation client multimodale Dans des marchés polarisés, deux stratégies s’opposent : l’une orientée prix, l’autre orientée qualité. Dans ce dernier cas, la qualité de la relation et du service représente une composante essentielle du produit ou de la prestation. Pour optimiser ce potentiel de différenciation sans grever les coûts, les entreprises poursuivent en parallèle deux objectifs : l’optimisation des coûts et la mise en place de systèmes privilégiant la relation personnelle (le fameux CRM : Customer Relationship Management) – et ce au sein d’un espace de vente conçu pour offrir un environnement relationnel avec lequel son homologue virtuel ne pourra jamais rivaliser. En particulier dans des contextes de prestation immatérielle – assurance, service bancaire, agence de voyage, etc. – la qualité perçue du lieu de vente est un discriminant positif précieux. Tant il est vrai que quelle que soit l’intensité des contacts préliminaires créés par les médias, la concrétisation de l’acte commercial se fait sur place.
Les trois phases de l’acte d’achat : première approche, mise en confiance, conclusion L’acte d’achat peut être spontané ou planifié. Dans le second cas, le vendeur dispose d’un capital confiance préexistant – qu’il se fonde sur une relation préalable, l’image de marque du produit, une recommandation, ou encore une présélection opérée par le client potentiel lui-même. En fonction de ces critères, la première phase d’une relation commerciale se concentre sur des rituels sociaux bien définis : la poignée de main (qui historiquement montre que l’on n’est pas armé), l’invitation à prendre place comme marque de courtoisie – mais qui symbolise également la suppression du réflexe d’agression ou de fuite – le rafraîchissement offert pour sceller dans le partage cette première approche relationnelle. Dans chacune de ces phases, la dimension subliminale est considérable, et l’activation de réflexes ataviques s’avère le prérequis de la confiance.
Autant les produits de faible valeur unitaire et d’usage courant n’appellent pas une réflexion intensive – les achats en supermarché en constituent une bonne illustration – autant la peur de se tromper croît avec la valeur de l’achat. Cette peur induit un besoin de se rassurer dont la dimension émotionnelle est très forte. Ce besoin, en soi très atavique, est au cœur de tout un
La situation est plus complexe lorsque client et vendeur se rencontrent dans un contexte plus fortuit. En effet, de nombreux paramètres supplémentaires sont alors à prendre en compte : l’effet de seuil relatif à l’appréhension de pénétrer dans l’espace commercial proprement dit, la nécessité d’éveiller la curiosité et de créer le besoin d’en savoir plus, l’impératif de fixer l’attention. Il convient alors de jouer sur plusieurs tableaux. Les manifestations d’intérêt initiales du client potentiel seront gestuelles et entraîneront en retour une première approche du vendeur. Celui-ci enga-
ensemble de comportements humains. Il rapproche – au sens le plus littéral – la communauté autour d’un besoin de protection ; dès lors, il exige, dans le cadre d’un acte commercial, de construire une relation de confiance. Cela explique du reste un paradoxe apparent : plus un achat représente un investissement ou une dépense importants pour l’acheteur, plus celui-ci réagira de façon émotionnelle – et partant subjective – à l’égard des critères de décision. Il en va notamment ainsi de l’achat d’une maison : un agent immobilier antipathique aura peu de chances de conclure
gera la communication en position debout pour ne pas ‘couper la retraite’ à son client potentiel. Mis en confiance, ce dernier sera invité à s’asseoir, ce qui constitue une première marque de confiance importante. Ce n’est en effet pas un hasard s’il est d’usage de montrer des dirigeants politiques installés dans des fauteuils proches l’un de l’autre pour souligner l’intensité et la qualité des relations qui les lient. Ces gestuelles plus ou moins spontanées aboutissent à une phase qui, quant à elle, est strictement formalisée – celle de l’acte d’achat, qui se concrétise par le passage à la
la transaction – quelque attractive que soit son offre. En parallèle, l’acheteur rationalisera au maximum sa décision sur des critères
caisse ou la signature d’un contrat de vente.
objectifs de situation, de configuration etc. Mais en réalité, il ne rationalisera ainsi qu’une décision éminemment subjective, dans laquelle la part du ‘feeling‘ est en fait prépondérante. Aussi le processus de vente se doit-il certes de séduire l’esprit, mais surtout de toucher le cœur.
262
Espaces à vocation commerciale
L’aménagement : sous le signe de l’ouverture – et de la discrétion Comme dans les autres contextes, la qualité de l’aménagement d’un espace de vente influe de façon importante sur toutes les dimensions psychologiques et émotionnelles de la transaction. La gradation entre information préliminaire et phase ‘confidentielle’ trouve son pendant dans les trois phases du mouvement, de la discussion debout et de la phase assise. Ce principe très archétypal se retrouve notamment dans le concept commercial du bazar à l’orientale. Les produits présentés à l’extérieur y éveillent l’intérêt et la curiosité, aidant ainsi l’acheteur potentiel à surmonter l’effet de seuil. Une fois à l’intérieur du magasin, il se retrouve d’abord dans un espace commercial partagé et ouvert sur l’extérieur. Mais lorsque la transaction entre dans sa phase décisive, il accompagne le vendeur dans un espace situé à l’abri des regards pour conclure l’acte d’achat. Il est du reste clair, dans ce contexte, que le souci de discrétion est d’autant plus important que l’acte d’achat est moins licite … La version contemporaine du centre commercial s’oriente pour sa part toute entière vers un décloisonnement aussi complet que possible : des parois vitrées, souvent coulissantes, abolissent presque intégralement l’effet de seuil, faisant de la surface de vente un prolongement des circulations et des ‘placettes’ aménagées au sein de la galerie marchande. Ce concept fonctionnera d’autant mieux que les surfaces commerciales seront dotées d’un éclairage et d’un agencement bien pensés. L’aménagement de l’espace de vente proprement dit s’inspirera des schémas communautaires traditionnels : il ressemblera idéalement à une place du marché conçue autour d’une ‘estrade’ – point de rencontre entre le client potentiel et le vendeur. Proche de la périphérie, une zone dotée d’un cloisonnement partiel permettra d’engager une conversation informelle, par exemple autour de tables hautes. Entre ces deux pôles fonctionnels, des
proprement dites ; un système de cloisons y assurera la discrétion souhaitable. De plus en plus, la convivialité d’un en-cas ou d’une boisson pris en commun et son effet positif sur le processus de vente sont mis à profit : le comptoir avec sa machine à espresso en est une illustration aussi répandue que probante. Il permet de faire patienter le client potentiel tout en offrant d’excellentes conditions pour nouer le dialogue et donner à l’interaction sociale son impulsion initiale.
Un nouveau défi : L’alliance du réel et du virtuel au sein des espaces de vente Pour l’instant, on a assez peu réfléchi sur les implications de la communication et de l’échange multimodal dans le domaine de l’aménagement de l’espace commercial et de ses fonctionnalités. Lorsque la consultation d’un site internet constitue le préalable de l’acte d’achat sur place, il importera de retrouver au sein de l’espace réel les repères préexistants de l’espace virtuel. Or, très souvent, c’est tout le contraire. De plus, l’utilisation des outils informatiques peut s’avérer très maladroite. En fait, elle va fréquemment jusqu’à entraver l’interaction entre vendeur et acheteur, sachant que des études soulignent que le vendeur passe de 40 à 60 % de son temps les yeux rivés sur son ordinateur – au lieu de se préoccuper des aspects relationnels. Or le client n’a en général pas même la possibilité de visualiser les informations affichées à l’écran. Tout à l’inverse, si vendeur et acheteur peuvent dialoguer sur un support numérique partagé de type tactile, l’interaction qui en résulte et l’implication active du client créent des conditions nettement plus propices à la concrétisation de l’acte d’achat.
sièges confortables donneront l’occasion au client de prendre connaissance de l’offre dans une atmosphère détendue. Directement sur la périphérie, on aménagera les zones de transaction
263
L’espace de vente : pôle d’échange, d’information et de rencontre
4 Dans le domaine des services, l’espace d’accueil est presque toujours non seulement la carte de visite de l’entreprise, mais également le lieu de vente proprement dit. Des administrations aux agences de voyage en passant par les instituts financiers – sans oublier les aéroports et les gares – ces espaces sont à la charnière entre le prestataire et son ‘marché’. Sur le plan fonctionnel, il s’agit d’orienter, de segmenter et de canaliser le processus ; sur le plan psychologique, l’agencement se doit de favoriser la rencontre, la qualité du contexte relationnel – et bien entendu la concrétisation de l’acte d’achat.
Au stade de la conception, l’aménagement de tels espaces doit procéder d’un équilibre subtil entre des impératifs parfois contradictoires. En effet, les attentes du client, les contraintes d’organisation et de sécurité et les équipements techniques créent les
Ce n’est pas un hasard si de nos jours, le principe du comptoir le cède de plus en plus à celui de l’espace de vente convivial et informel, proche du système archétypal de la place du marché.
conditions d’interactions complexes :
Il s’agit en effet tour à tour de laisser l’initiative au client, de lui fournir l’information préalable, de l’aborder directement et d’offrir la possibilité d’interactions informelles. Ce sont autant de prérequis d’un échange prégnant et fructueux. Aussi convient-il d’apporter un soin particulier au timing et au circuit qu’empruntera idéalement le client potentiel. Ainsi, l’espace en libre service s’ouvrira vers l’espace de vente proprement dit, éveillant d’abord la curiosité puis offrant de bonnes conditions pour engager le dialogue. Sur le plan visuel, il faudra optimiser la mise en valeur de l’offre ; sur le plan fonctionnel, il importera de créer les conditions du confort. Elles passent par la mise en place de sièges, de tables basses et d’équipements multimédia intégrés. Des écrans verticaux per-
• La partie ouverte 24 h/24 – sur le principe des opérations bancaires en libre service – devra être partie intégrante de l’espace de vente le jour, mais séparée de celui-ci en dehors des horaires d’ouverture. • Pour rationaliser le processus, les comptoirs de vente se doivent d’être aussi fonctionnels que possible. Parallèlement, il leur faut inciter le client potentiel à prolonger l’échange, seule façon de lui vendre des prestations à forte valeur ajoutée. • Des supports informatiques dotés d’une interface accessible sans intermédiaire permettront de libérer le personnel de vente – mais l’interaction ne devra jamais se faire au détriment de la relation personnelle. • Le concept d’aménagement devra tenir compte tant de la nécessité de minimiser l’effet de seuil que de celle d’offrir – dans les phases d’approfondissement et de concrétisation de l’acte d’achat – les conditions de confidentialité requises. • Quant aux temps d’attente, ils ne devront jamais être perçus comme arbitraires – bien que la nécessité de maximiser le rendement du personnel les rende souvent inévitables, voire économiquement indispensables.
264
mettront d’informer et de focaliser l’attention, des dalles numériques horizontales, intégrées aux tables hautes, offriront au client potentiel la possibilité de s’informer en temps réel de façon autonome. Placé au centre et entouré d’un cloisonnement partiel, le coin bar et son emblématique machine à espresso permettront, autour de tables hautes, d’engager une conversation informelle et de rendre les temps d’attente aussi agréables que possible. Les circulations au sein de l’espace de vente seront conçues de sorte à préserver à tout moment la proximité du personnel de vente et de conseil. Des postes de travail installés en périphérie
Dans un tel contexte, il apparaît clairement à quel point la complexité du cahier des charges appelle, en amont, une étude
– comptoirs pour les transactions rapides, tables hautes pour les échanges plus intensifs, tables standard et sièges pour les
détaillée des processus de communication.
discussions approfondies – assureront un équilibre optimal entre confidentialité, convivialité et pertinence fonctionnelle.
Espaces à vocation commerciale
Échelle 1:125 / Dimensions en cm Espace réservé au public 293 m² Espaces conseil 20 m² par unité
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3 1 10
4
2
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8
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150
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180
9
11
1940
1 Espace en libre service
6 Écrans muraux apportant des informations d’actualité
2 Présentoirs pour la documentation
7 Zone d’attente dotée de sièges avec accoudoirs et tables basses
3 Comptoir pour les transactions rapides
8 Comptoir, machine à espresso et coin ‘Café’
4 Tables hautes pour le renseignement de formulaires
9 Zone de transaction en espace ouvert semi-cloisonné
5 Tables hautes dotées d’une dalle numérique interactive
10 Espaces de vente cloisonnés
offrant des possibilités d’information en temps réel
11 Back-office
265
L’espace de vente : pôle d’échange, d’information et de rencontre
11
4 8
3 6
1
2
5
7
9
266
Espaces à vocation commerciale
10
L’épine dorsale de l’espace va de la
Le bar et sa machine à espresso sont
Derrière le coin bar, deux pièces sépa-
zone en libre service jusqu’à l’espace
situés au centre de l’espace. Cette zone
rées permettent de mener des conver-
de vente proprement dit : une zone
est la bienvenue en cas d’attente et
sations particulièrement approfondies.
ouverte dotée de sièges et de tables
permet de nouer le dialogue de façon
Elles sont dotées de cloisons vitrées
hautes favorise ici la communication
plus intensive sans se départir d’une
dépolies qui allient l’isolation phonique
informelle et la diffusion de l’informa-
composante informelle. La disposition
et visuelle nécessaire avec la trans-
tion sous forme analogique et numé-
très étudiée des parois vitrées et des
parence intrinsèque du concept
rique. Dans ce dernier cas, les écrans
éléments vitrés isolés s’illustre par une
d’aménagement.
muraux proposent une information
transparence dans les deux sens ; elle
partagée, tandis que les écrans plats
permet de focaliser l’attention sur les
intégrés aux plateaux de table per-
différentes zones fonctionnelles et de
mettent de s’informer de façon per-
les valoriser.
sonnalisée et interactive. La position horizontale de la dalle numérique
Le comptoir destiné à traiter rapide-
garantit la discrétion nécessaire.
ment les demandes simples est situé près de l’entrée ; une table haute lui est adjointe pour mettre en valeur des offres spéciales et créer les conditions du dialogue ciblé. À l’opposé, la zone de conseil bénéficie d’une atmosphère
11
feutrée qui conjugue convivialité et discrétion.
9
1 Espace en libre service 2 Présentoirs pour la documentation 3 Comptoir pour les transactions rapides 4 Tables hautes pour le renseignement de formulaires 5 Tables hautes dotées d’une dalle numérique interactive offrant des possibilités d’information en temps réel 6 Écrans muraux apportant des informations d’actualité 7 Zone d’attente dotée de sièges avec accoudoirs et tables basses 8 Comptoir, machine à espresso et coin ‘Café’ 9 Zone de transaction en espace ouvert semi-cloisonné 10 Espaces de vente cloisonnés 11 Back-office
267
Le conseil personnalisé
4 La qualité du conseil et de la relation personnelle entre le vendeur et le client est un paramètre décisif dans le domaine des services. Aussi la phase de conseil doit-elle créer les conditions de la confiance et souligner la compétence, afin de concrétiser efficacement l’acte d’achat. Les points conseil sont, par conséquent, entièrement orientés client, plutôt que d’être conçus comme des bastions tenus par le vendeur. Cette approche se doit d’être relayée par l’informatique. Cela permettra d’orienter l’information toute entière vers l’acheteur potentiel.
268
Espaces à vocation commerciale
Échelle 1 :125 dimensions en cm Taille de chaque pièce 20 m²
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84 168
84
150
118
118
59
Dans sa forme moderne, le conseil n’est plus lié à un poste de travail fixe : il se déplace vers des zones de convivialité partagées. Les avantages sont multiples : utilisation plus rationnelle de l’espace, neutralité du territoire diminuant l’effet de seuil, confidentialité – puisque la mise en œuvre des supports numériques appropriés garantit un maximum de discrétion même en espace ouvert.
avec une structure en position médiane. Le critère, sur ce plan, est essentiellement esthétique. L’intérêt de tables de ce type est la possibilité de reconfigurer et de combiner plusieurs tables pour assurer une versatilité maximum en fonction du nombre de participants. Les proportions du plateau détermineront quant à elles la composante plus ou moins statique ou interactive de la configuration.
Le succès du vendeur est tributaire de ses affinités avec le client potentiel, de sa compétence, de son ouverture et de la confiance qu’il saura créer. Il s’agit en effet d’éliminer tout sentiment d’incertitude, toute distance inutile et toute impression de domination. L’appréciation du client étant globale et plurisensorielle, l’aménagement de l’espace contribuera – au même titre que la personnalité du vendeur – à créer une atmosphère propice.
Il est particulièrement crucial de bien intégrer l’informatique aux processus de conseil et de vente. En effet, lorsque le vendeur consacre davantage de temps à son ordinateur qu’à son client, la relation de confiance et l’empathie se voient remises en question plutôt que confortées. L’évolution des matériels informatiques permet aujourd’hui de recourir à des ordinateurs portables peu encombrants. Équipés du câblage adéquat, ils permettent de se connecter discrètement aux banques de données de l’entreprise depuis le bureau du vendeur, puis d’être placés au centre de la table de discussion. Il est alors important de disposer l’écran de façon à le rendre visible conjointement par le vendeur et le client potentiel. Mais la solution idéale, celle qui maximise les potentialités de l’échange, nécessite la
Sur le plan psychologique, la confidentialité est un paramètre particulièrement crucial. Des parois et des portes en verre dépoli permettront d’en créer les conditions. Plus sophistiqué, le système des parois vitrées à transparence variable permet – par la mise sous tension du vitrage – de faire 440
110
180
passer la cloison de transparente à translucide, préservant ainsi la confidentialité de la conversation dès que l’on entre dans la phase de conseil personnalisé.
150
170
120
160
118
118
59
168
84
84
Il convient par ailleurs de choisir un mobilier discret, sans connotations exagérément statutaires qui pourraient s’avérer intimidantes. Une décoration incluant des reproductions ou des affiches accentuera la dimension intime des lieux, induisant ainsi une relation de confiance. Idéalement, le client potentiel et le conseiller seront assis face à face : il est par conséquent judicieux de préférer une table de type conférence au ‘bureau’ traditionnel. Sa forme sera idéalement orthogonale en conjonction ou non
mise en place d’un second écran intégré directement au plateau de la table. Il permet de visualiser les produits et les argumentaires – et lorsque la dalle de visualisation est équipée d’une fonction tactile et d’un système de basculement de l’image – il devient possible d’intervenir directement sur les données et d’orienter les contenus de l’écran vers le client. Il s’avère en général qu’une telle configuration, en impliquant concrètement le client dans le processus de conseil et de vente, maximise les chances de conclure la transaction. À noter : lorsque vendeur et acheteur sont assis sur des sièges de la même gamme, la convergence psychologique se trouve encore renforcée.
168
269
L’Info-Café
4 Par sa nature même, l’atmosphère d’un café réunit tout un ensemble de composantes favorables : un rafraîchissement ou une boisson chaude prise dans une ambiance informelle éviteront que les temps d’attente soient perçus comme tels, permettront au client de s’informer en toute tranquillité et au vendeur de
2
nouer le contact au moment propice. Il est important d’adopter une configuration ouverte vers l’extérieur et de mettre en place un aménagement adéquat. À noter : en fonction du contexte, un tel Info-Café permet également de faire une présentation 1
ou un exposé en petit comité.
3
3
5
4 1 Étagères pour les revues et la documentation 2 Tables hautes dotées d’écrans plats interactifs intégrés 3 Dalles numériques montées au mur 4 Utilisation d’une table haute en tant que pupitre de conférencier 5 Chaises disposées en rangées dans le cadre d’un exposé
270
Espaces à vocation commerciale
Échelle 1:125 / Dimensions en cm Taille de la pièce 445 m² A
B
600
600
180
84
100
2 59
75
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750
C
D
600
600 60
3
4 5
(B) Des tables de petite dimension en hauteur standard et pupitre sont particulièrement versatiles. Elles pourront être reconfigurées au besoin par les clients eux-mêmes : regroupées, elles constitueront des plateaux de dimension plus importante permettant d’utiliser l’espace – en dehors des horaires d’ouverture – en tant que salle de réunion et de conférence. À noter : il importe, sur le plan de l’harmonie du concept, d’associer à des tables de petite dimension des sièges traités en finesse.
70
750
(A) Des tables rondes en hauteurs standard et pupitre favorisent les échanges entre un nombre variable de participants. Équipées de dalles numériques interactives, les tables hautes permettent au client potentiel de s’informer et au vendeur de visualiser les argumentaires et les produits. Un mobilier traité en finesse – associant par exemple des sièges tendus de résille et des plateaux de table de faible épaisseur –permettra, même en implantation dense, de préserver élégance et légèreté.
750
Intrinsèquement, un café représente un terrain neutre, propice à la rencontre et à l’échange ; il est une manifestation emblématique de l’hospitalité. L’aménagement sera conçu pour permettre de voir et d’être vu. Au comptoir, autour de tables hautes ou dans un coin consacré à la lecture, l’information, l’échange, le dialogue trouveront des contextes privilégiés. Même lorsqu’il est de petite dimension, un tel Info-Café constitue un pôle d’échange bienvenu, pour peu qu’il propose un choix d’en-cas et de boissons attractifs au sein d’un aménagement bien conçu. Sur ce dernier plan, diverses approches sont possibles :
(C, D) Dans une approche délibérément multifonction, l’Info-Café est équipé d’emblée de sièges empilables, légers et faciles à solidariser en rangées. De la même façon, les tables seront choisies de façon à pouvoir être déplacées facilement en cas de présentation ou d’exposé. Des dalles numériques murales interactives diffuseront des contenus informatifs en configuration café et serviront de support de présentation en configuration présentation/exposé. En résumé : lorsque l’on souhaite utiliser un espace de vente et de conseil haut de gamme de façon optimale, une solution de type Info-Café s’impose ; elle optimise les possibilités d’information et d’échange et permettra d’adjoindre une facette évènementielle à l’utilisation mercantile de l’espace.
271
Show-rooms et communication
1
4 Une approche sophistiquée des espaces de vente et de conseil saura
1
créer des contextes différenciés. En optimisant la qualité du paramètre relationnel, elle maximisera le taux de concrétisation des transactions. Depuis la prise de contact en position debout jusqu’à la signature de la commande en passant par la phase de dialogue et d’argumentaire, l’aménagement se devra de refléter les modes de communication et la progression vers la concrétisation de l’acte d’achat.
Il importe, dans un tel environnement, de créer un agencement capable de concilier les impératifs fonctionnels et psychologiques correspondants.
ou des produits. Généralement, cette phase constitue déjà le tournant de l’acte d’achat. À noter: lorsque des supports assisdebout sont à disposition, des personnes plus âgées pourront participer sans désagrément à une discussion prolongée.
Dans les périodes de faible activité, le personnel de vente se consacrera aux tâches administratives ou optimisera la présentation des produits. Il ne s’agit pas simplement d’occuper le personnel, mais également d’éviter une situation bien connue : celle qui confronte le client potentiel à des vendeurs quasiment en embuscade dans l’attente de leur ‘victime’ – une perspective qui démultiplie immédiatement l’effet de seuil. C’est pourquoi il est important d’intégrer des postes de travail compacts directement au périmètre de vente. À noter : il faudra veiller à les aménager non pas dans une optique de type ‘bureau’, mais en tant que partie intégrante d’un concept d’aménagement attractif, convivial et haut de gamme. À l’issue de la première phase – au cours de laquelle le client s’informera de sa propre initiative – des tables hautes permettront au vendeur de nouer le contact et d’engager le dialogue nécessaire pour préciser les attentes du client potentiel. Une table haute se prête particulièrement bien à cette fonction : pôle d’échange informel, elle facilite une relation d’égal à égal entre vendeur et client tout en offrant la possibilité de présenter des argumentaires
272
Espaces à vocation commerciale
Lorsque la transaction est complexe ou que des temps d’attente importants sont à prévoir, un aménagement de type salon de réception constitue une solution particulièrement adéquate. Des canapés et des fauteuils à connotation résidentielle créeront une atmosphère plus intime, propice à des échanges approfondis. De telles zones peuvent être traitées en îlot ou dotées d’un cloisonnement partiel améliorant la confidentialité. Dans les deux cas, il importe de ne pas créer un sentiment d’isolement et de mettre à disposition du client potentiel les informations appropriées : elles minimiseront l’impact négatif d’éventuels temps d’attente. La concrétisation de l’acte d’achat se fera soit au comptoir, soit dans le périmètre de travail du vendeur. Cette deuxième option permet d’éviter l’agacement que suscite une situation de type ‘file d’attente à la caisse’ ; elle offre en outre au vendeur l’occasion de prendre congé personnellement – un rituel dont la dimension symbolique ne le cède en rien à celle de la bienvenue. Le client repartira ainsi avec le sentiment d’avoir pris une bonne décision – ce qui est d’autant plus important que la livraison du produit est différée.
4
3 6
5 1
7
2
1 Pôles de vente et de conseil dotés d’une table de réunion supplémentaire intégrant un écran plat ; ce dernier permet de configurer le produit en temps réel 2 Vitrines pour la présentation des accessoires en option
Dans des marchés de plus en plus concurrentiels, la concrétisation de la vente se doit d’être accompagnée d’un suivi attentif. En effet, c’est en phase d’utilisation que se trouveront réunies les conditions de fidélisation du client. Aussi le service après-vente – au sens le plus large – est-il une phase décisive de la relation clientèle. Parallèlement aux approches multimodales dans une perspective de CRM, la qualité de l’aménagement et de la relation personnelle entre vendeur et acheteur apportera une contribution décisive à cette étape du processus.
3 Comptoir d’accueil 4 Écrans plats montés au mur destinés à diffuser l’information 5 Zone de réception dotée de sièges à piètement luge et de tables basses 6 Coin bar en libre service 7 Tables hautes et supports assis-debout
273
L’aménagement de zones de conseil et d’information
Mini-bureau
tives sont envisageables : soit le recours
Les volumes de rangement modulaires
Sièges de travail et sièges visiteur
Il doit souligner la compétence du
à un système modulaire, décliné égale-
mettent en œuvre des profilés en
En matière de sièges, il est important
vendeur tout en se démarquant de
ment au niveau des présentoirs et des
aluminium chromé brillant ou anodisé
de se démarquer du conformisme
l’atmosphère d’un ‘bureau’ traditionnel.
banques d’accueil, soit une gamme de
naturel. Les étagères ajustables en
que l’on rencontre dans de nombreux
Tables et volumes de rangement sont
mobilier conçue pour s’harmoniser par-
hauteur sont réalisées en tôle d’acier
espaces de bureau. Parallèlement, il
de type multifonction reconfigurable.
faitement aux tables dont elle reprend
emboutie ; leur finition laquée grainée
importe de rester dans une logique de
L’intégration des NTIC – écrans plats,
les matières, la modularité et le langage
est particulièrement résistante. Les
gamme pour respecter l’identité visuelle
ordinateurs portables, dalles vidéo
formel.
côtés et les fonds en tôle d’acier sont
de l’entreprise et éviter une discrimina-
laqués gris argent pour s’harmoniser
tion visuelle entre vendeur et client
les conditions d’un échange intensif
Matières et finitions
avec les profilés de la structure. Quant
potentiel. Sur le plan formel, diverses
et efficace.
La structure des tables, positionnée
aux façades, il est judicieux de pouvoir
solutions sont envisageables : soit une
en retrait, repose sur des arceaux de
les assortir à la finition des plateaux.
structure de type coque qui alliera com-
intégrées au plateau de table – crée
pacité, ergonomie et lignes épurées,
Les tables multifonction les plus adap-
piètement réalisés en aluminium.
tées seront soit dotées de structures
Elle conjugue ainsi qualité, stabilité et
Parmi les solutions adéquates en
soit des sièges dotés d’assises et de
positionnées en retrait et maximisant
esthétique. L’alliance d’un piètement
matière de tables, on retiendra un
dossiers tendus de résille. Les sièges
l’espace aux jambes, soit de piètements
poli ou chromé brillant avec une
piètement en acier inoxydable brossé
utilisés par les vendeurs seront équipés
montés en affleurement aux quatre
structure anodisée naturel ou laquée
montée sur une structure vissée invi-
d’un système d’assise dynamique en
coins du plateau sur une structure
constitue une excellente solution, facile
sible en tube d’acier. Les plateaux en
réponse à leur utilisation plus intensive.
masquée. Une profondeur de plateau
à harmoniser au concept d’aménage-
médium teinté dans la masse sont ici
Les sièges visiteur étant, pour leur part,
de 120 cm est suffisante, sans créer
ment global. Les plateaux sont réalisés
parfaitement assortis aux volumes de
utilisés au plus 60 minutes, ils pourront
pour autant une distance qui entrave-
en panneaux de particules de type E1
rangement, réalisés dans la même
être choisis en fonction de critères
rait l’échange. Un plateau de largeur
et dotés de chants rapportés en bois
matière. Le médium allie à la personna-
ergonomiques moins exigeants.
170 à 180 cm permettra d’utiliser
massif. Il importe ici de pouvoir choisir
lité spécifique du matériau bois une
également, au besoin, les deux petits
entre finition ébénisterie dans une
connotation high-tech qui s’accorde
Pour des informations détaillées sur
côtés pour y asseoir des participants à
vaste gamme de placages et revête-
particulièrement bien avec les concepts
la typologie des sièges de travail et
la discussion. À noter : il est important
ments de nature plus technique –
contemporains d’aménagement de
visiteur, se reporter aux pages 62–65.
de disposer de vérins de compensation
notamment stratifié et linoléum. Un
magasin. À noter : il faut veiller à doter
intégrés au piètement. En matière de
profilé antichoc intégré aux chants
toutes les surfaces de contact d’une
volumes de rangement, deux alterna-
affinera visuellement le plateau tout
laque de protection résistante aux
en le protégeant.
tâches et aux rayures.
84
80
73
40–52
43
60
274
77–89
Espaces à vocation commerciale
120
94
53
44
66
118
84
84
80
73
45
57
Ø 100
68
105
Tables de réunion interactives
Les équipements de ce type impliquent
La nécessaire congruence des modes
des choix à long terme. Aussi est-il
de communication entre vendeur et
crucial de s’adresser à des fabricants
acheteur exige d’intégrer avec un soin
rompus aux impératifs fonctionnels
particulier les NTIC à l’espace de vente
de telles configurations et capables de
et au processus de dialogue classique.
fournir des solutions pérennes sur le
Les tables dotées d’écrans plats intégrés
plan tant esthétique que fonctionnel.
au plateau répondent particulièrement
Les tables rondes en hauteur standard
bien à ce cahier des charges ; une
(73 cm) ou pupitre (105 cm) accentue-
interface tactile permettra au client
ront la convivialité ; le diamètre idéal
d’interagir avec les contenus sur un
se situe entre 75 et 90 cm, permettant
mode familier, car basé sur des fonction-
ainsi de disposer la documentation à
nalités standardisées. Les interactions
portée de main. Dans un tel contexte,
s’inscrivent directement dans le proces-
les piètements à colonne centrale
sus de vente – et elles le feront d’autant
sont les plus appropriés : ils permettent
mieux que le confort d’utilisation sera
de masquer le câblage et assurent,
optimisé, par exemple en intégrant un
en liaison avec une embase ronde,
module logiciel capable de faire bascu-
la stabilité de l’ensemble.
ler les contenus affichés de l’un vers 65–90
l’autre côté de la table : cela favorisera
Matières et finitions
grandement une implication active du
La structure des tables doit conjuguer
client. Cette situation, propice à la con-
précision d’usinage et stabilité. Une
clusion de l’acte d’achat, pourra être
embase en acier équipée de vérins de
efficacement étayée par des documents
compensation répond parfaitement
valorisant et des échantillons.
à ces critères ; elle sera dotée d’une
Ø 100
finition laquée résistante aux rayures et
Illustration :
Dans tous les cas, l’intégration des NTIC
aux sollicitations intensives. La colonne
ConsulTable en hauteur pupitre
au processus de vente se fera en liaison
de piètement en acier sera assortie aux
avec le département informatique, de
autres éléments d’aménagement. Dans
façon à créer une interface directe avec
l’exemple présenté, elle est chromée
les systèmes de gestion des com-
brillant ou laquée dans une teinte
mandes et de la production. Cela per-
assortie. Le support de plateau, aussi
mettra, idéalement, des synergies fonc-
plat que possible, est pour sa part laqué
tionnelles et des économies
noir mat pour un maximum de discré-
considérables.
tion. À noter : Il faudra veiller à réaliser
À noter : il importe de prévoir dès le
le plateau dans un matériau suffisam-
stade de la conception l’emplacement
ment rigide en dépit des découpes
des tables et celui des boîtiers de con-
nécessaires pour intégrer les écrans
nexion au sol correspondants. Il convi-
plats. Cela conduira à s’orienter, en
endra également d’opter soit pour une
fonction des formats, vers le médium
configuration en îlots autonomes, soit
ou le latté-collé. Revêtements et chants
pour un raccordement direct au réseau
seront, pour leur part, assortis aux
informatique.
tables de travail des vendeurs.
275
Les coins bar et salon au sein d’espaces de vente
105
105
69
50
60 x 60, Ø 75
61
94,5
118
Tables hautes
Le repose-pieds sera, idéalement,
En complément des tables hautes, des
Matières et finitions
Afin de s’harmoniser au mieux avec les
protégé par un gainage en matière
supports assis-debout orientables dans
La structure des sièges à piètement
tables de travail des vendeurs, les tables
synthétique noire. Les tables hautes à
toutes les directions s’imposent comme
luge est réalisée en tubes d’acier for-
hautes seront dotées d’un piètement
plateau rond et colonne de piètement
une solution particulièrement judicieuse.
mant cantilever. Leur finition chromée
affleurant positionné aux quatre coins
centrale seront dotées d’une embase
Ils délestent les jambes lors de conver-
brillant est aussi élégante que robuste.
du plateau et d’un repose-pieds sur les
équipée de vérins de compensation
sations prolongées entre vendeur et
Dans un contexte de coin salon,
quatre faces ; ce dernier conjugue sta-
et réalisée en acier, finition laquée
client. Il est également possible d’utiliser
les coques d’assise et de dossier en
bilité accrue et ergonomie. L’harmonie
grainée. Mais lorsqu’on est appelé à
des tabourets hauts reprenant la struc-
contreplaqué moulé ou en matière
de l’aménagement restera préservé,
déplacer fréquemment une telle table,
ture épurée en fil d’acier et l’assise
synthétique des versions à piètement
même si l’on choisit – comme les tables
il est préférable d’opter pour un piète-
tendue de résille des sièges visiteur.
traîneau sont généralement habillées
y invitent – de les reconfigurer et de
ment plus léger en aluminium moulé
les combiner librement. Il devient ainsi
sous pression. Cependant, le diamètre
Sièges et tables dans un contexte
confort comparable à celui de fauteuils
possible, lors d’opérations commer-
du plateau est alors limité à 60 cm
de type coin salon
classiques beaucoup plus volumineux,
ciales ponctuelles, de réagir adéquate-
pour des questions de stabilité. Dans
Dans les zones d’attente et les coins
il est également possible de mettre en
ment sans interventions lourdes et sans
les deux cas, la colonne de piètement
salon, une version particulièrement
œuvre une structure suspendue consti-
remettre en cause la qualité du concept
réalisée en tube d’acier rond est assor-
confortable du siège à piètement
tuée de ressorts en acier de type zigzag
global.
tie aux autres éléments de mobilier.
traîneau constitue une excellente alter-
dotés d’un enrobage mousse intégral.
Sur les modèles dotés d’une embase, le
native aux fauteuils et aux canapés
Il importe que de tels sièges soient
Des plateaux ronds sur le modèle
diamètre du tube sera plus important.
classiques. Une telle solution conjugue
dotés d’accoudoirs agréables au toucher
des tables de bistrot sont également
Dans les versions en diamètre 75 cm, le
élégance, confort et manipulation
– qu’ils soient réalisés en bois moulé
envisageables. Plus convivial, le plateau
plateau peut être assorti sur le plan des
aisée. Cette dernière qualité est
finition ébénisterie ou rembourrés et
rond ne se prête pas, en revanche,
matières, des chants et des revêtements
particulièrement précieuse lorsqu’il
dotés d’un revêtement cuir ou tissu.
à des configurations additives. Aussi
aux tables de réunion à structure en
est judicieux de pouvoir adapter la con-
Des revêtements amovibles augmente-
convient-il d’évaluer précisément les
retrait. Lorsqu’il importe d’accentuer
figuration des sièges aux exigences du
ront la durée de vie du siège et diminu-
priorités fonctionnelles.
l’élégance du dessin des tables hautes,
moment. Associés à des tables basses
eront ainsi son impact écologique
de tissu ou de cuir. Pour offrir un
une matière teintée dans la masse et
assorties, ces sièges formeront des îlots
global. La structure des tables sera
Matières et finitions
résistante telle le ‘compact’ HPL (High
propices à la discussion et à l’échange.
assortie à celle des sièges. Idéalement,
Pour un maximum d’homogénéité, les
Pressure Laminate) est une solution
la finition ébénisterie des plateaux
tables de travail et les tables hautes rec-
aussi robuste qu’esthétique. Sa rigidité
reprendra celle des accoudoirs en
tangulaires seront issues de la même
permet de traiter le plateau en finesse
version bois.
gamme et dotées des mêmes finitions.
– impression qu’accentuent encore les chants biseautés.
276
Espaces à vocation commerciale
Éléments de présentation et de rangement dans les espaces de vente 222 186 150 78
115
44
79
45
58
60, 70
68
75
43
36
70
54 x 54
Illustration : Tabourets de bar et tables hautes de la gamme Aline
71
53
68
94,5
68
94,5
94,5
Mettre en valeur, exposer et stocker
Une structure en profilé d’aluminium,
Dans les espaces de vente, il importe
finition chromée brillant ou anodisée
que le mobilier mis en œuvre soit à
naturel, et dotée de vérins de compen-
la fois esthétiquement homogène et
sation en zinc moulé sous pression
véhicule un positionnement haut de
répondra parfaitement à ces impératifs.
gamme. Le mobilier par éléments
Une possibilité complémentaire particu-
répond idéalement à ce cahier des
lièrement intéressante : les dessertes
charges : réalisé par assemblage de
combinant une structure simple en
modules produits en série, il est en
profilé avec des roulettes orientables
outre extrêmement versatile et peut
en matière synthétique. Les étagères
être à tout moment modifié ou comp-
et les panneaux d’habillage arrières et
lété par reconfiguration ou rajout
latéraux seront réalisés en tôle d’acier
d’éléments supplémentaires. En géné-
emboutie ou pliée. Les tiroirs, conçus
ral, le mobilier de ce type associe des
pour résister à des charges importantes,
supports verticaux, des étagères, des
seront également réalisés en acier.
panneaux d’habillage et des éléments
Au niveau des façades, le sandwich
fonctionnels – portes, tiroirs et tiroirs
d’aluminium constitue une alternative
télescopiques pour dossiers suspendus.
séduisante : elle associe la légèreté
Lorsque les façades des éléments sont
à un grand choix de finitions possibles
disponibles dans des finitions assorties
– de la version laquée jusqu’à la finition
au reste de l’aménagement, il devient
ébénisterie haut de gamme.
possible d’intégrer de façon optimale le mobilier par élément au concept
À des fins de présentation, il importe
d’aménagement. À noter : il est indis-
de disposer également de façades en
pensable que la structure porteuse soit
verre trempé ; elles permettront de
dotée de vérins de compensation.
constituer des vitrines dotées d’un éclairage halogène basse tension, les
Matières et finitions
profilés de structure servant alors égale-
Sachant que les éléments sont assem-
ment de chemins de câbles.
blés en règle générale sur place, la robustesse, la stabilité dimensionnelle et la précision des tolérances de fabrication sont des critères importants.
277
Accueil, circulation, réception 4 Depuis toujours, la communication informelle est la forme la plus efficace et la plus dynamique de l’échange. Comme aucune autre, elle renforce la cohésion du groupe, prépare le changement et fait naître des idées nouvelles. Dans un environnement de plus en plus complexe, où l’interaction des décisions et les évolutions se révèlent difficiles à prévoir, les mérites de la communication informelle sont plus évidents que jamais. Aussi se doit-on de placer au cœur du concept architectural les zones les plus propices à ce type de communication.
278
Accueil, circulation, réception
Une chose dont on ne parle pas n’a pas eu lieu. C’est à la parole que les choses doivent leur réalité. Oscar Wilde
Les modes de communication spontanés – à la faveur du moment
Les rencontres informelles – fondement de la confiance
Celle-ci est en effet, depuis toujours, un facteur de socialisation
mutuelle, de l’interaction des savoirs et de l’innovation
essentiel. Les quelques mots échangés par-dessus la clôture avec son voisin, la brève conversation que l’on mène avec une connaissance rencontrée dans la rue, les confidences échangées entre collègues sur le parking de l’entreprise comptent parmi les formes les plus évidentes et les plus naturelles du comportement social. Elles sont un facteur moteur de l’interaction entre les individus et génèrent très souvent de nouvelles idées et une vision renouvelée des choses – sans compter une remise en cause vivifiante de l’existant et des vertus cathartiques salutaires !
Le potentiel de la communication informelle, en marge des modes de la communication formalisés, s’avère central dans l’ensemble des processus de changement : l’analyse prouve que c’est la confiance mutuelle non formalisée – née de la communication en dehors des règles établies – qui donne le plus souvent l’impulsion décisive à la rénovation de structures sclérosées. La réunification allemande l’illustre bien, dont certaines étapes décisives ont été discutées au cours des promenades de Mikhaïl Gorbatchev avec Helmut Kohl. Les retombées ont été considérables : elles vont bien au-delà de l’Allemagne, puisqu’on leur doit l’abolition subséquente du clivage est-ouest tout entier et une accélération décisive de la mondialisation. C’est sans doute le pouvoir même de remise en cause qui résulte de la communication informelle qui amené, de tous temps, à essayer d’en restreindre l’essor – notamment aux niveaux subalternes de la hiérarchie. Le principe de la rumeur, comme celui des idées subversives, sont une expression très tangible de cette hantise des potentiels de changement. Il est clair, à l’inverse, qu’il n’y a guère de méthode plus efficace de diffusion de l’information que de la propager sous le sceau de la confidentialité la plus stricte … Lorsque les supérieurs hiérarchiques considèrent avec suspicion les discussions entre employés lors de la pause détente et souhaitent qu’elle soit entièrement consacrée au seul repos physique, ils méconnaissent le potentiel éminemment positif de la communication informelle.
Autant la communication informelle était considérée avec méfiance et entravée dans tout la mesure du possible dans le passé, autant elle a gagné le statut d’élément essentiel du processus d’adaptation et d’évolution permanent auquel est soumise l’entreprise. En alimentant les réseaux de communication interpersonnels, la communication informelle est décisive pour l’esprit d’équipe, pour l’identification de chacun avec la philosophie et les objectifs de l’entreprise, pour la mise en commun des connaissances et pour la créativité. Souvent, c’est d’un échange presque fortuit que naissent la prise en conscience d’un potentiel ou une évidence jusque là ignorée. Quelle que soit, sur le plan stratégique, la qualité des décisions et de l’anticipation des évolutions futures, le contexte actuel rend fort peu vraisemblable la capacité à tout prévoir des organes de décision même les plus qualifiés. La communication informelle en est d’autant plus cruciale : elle constitue en effet un moyen de ‘corriger la trajectoire’ en temps réel, permettant de remettre la planification en phase avec la réalité.
279
Les formes de l’échange : fortuit, imprévu, strictement informatif ou tout à fait confidentiel L’analyse de processus de communication informels fondés sur des opportunités fortuites prouve que les sujets personnels y côtoient toujours des préoccupations professionnelles. De plus, la conversation quitte souvent le niveau des généralités pour aborder rapidement des sujets importants voire confidentiels. Ce type de communication touche des groupes à géométrie entièrement variable. Une communication informelle commencée sur le mode du dialogue peut très rapidement évoluer vers un cercle élargi – pour autant que la thématique intéresse et interpelle les collègues à portée de voix. Sur le mode inverse, un échange entre participants nombreux évolue souvent vers un échange en comité restreint – propice à l’évocation de sujets confidentiels – dès que l’objet initial de la réunion a été abordé.
Destination et configuration de l’espace : centre d’intérêt et nœud de communication. Lorsqu’on souhaite favoriser les processus de communication informels, il va de soi de leur offrir un environnement adéquat. Dans une vision traditionnelle des choses, les circulations, paliers etc. étaient considérées comme des espaces perdus. Ils sont aujourd’hui des lieux de communication à part entière dans lesquels on se rencontre, on converse, et on se retrouve pour un échange aussi spontané que fructueux. Autant dire qu’on est bien loin des ‘services administratifs’ de type fonctionnarisé où l’on pouvait entendre une mouche voler ! Les endroits propices à la communication informelle sont nombreux : zones d’accueil, salles d’attente, ascenseurs, photocopieuses, coins détente en sont quelques illustrations. La communication informelle y trouve un terrain propice – même si la destination des tels espaces est d’abord fonctionnelle. Aussi est-il important et nécessaire de concevoir les zones correspondantes de façon à favoriser les échanges : les concepts modernes en
280
Accueil, circulation, réception
matière d’architecture des espaces tertiaires ne se cantonnent pas à l’attribution d’espaces fonctionnels par départements. Tout au contraire, une approche moderne, conçue pour tirer un profit optimal des modes de communication informels, créera de véritables nœuds de communication informelle – plaques tournantes de l’information et de l’échange. Dans cette perspective, plus les trajets s’entrecroisent et les rencontres se multiplient, meilleure seront la qualité et la fréquence de l’échange. Ce principe obéit à des règles simples. Il importe notamment d’aménager des aires stratégiquement situées sur les circulations. Elles pourront être agrémentées d’écrans, de revues, du très classique tableau d’affichage ou d’automates à boissons – autant d’occasions idéales pour engager la conversation. Dans un tel contexte, ‘l’embouteillage’ devant la machine à café n’est pas un inconvénient, mais une opportunité …
L’aménagement de l’espace : animation, diversité, agrément L’importance cruciale des zones situées en marge des schémas de travail et d’échange traditionnels trouve une illustration particulièrement probante dans le principe de la ‘Break-out Area’. Ce modèle d’aménagement, né aux Etats-Unis, est conçu pour offrir aux collaborateurs les plus qualifiés de l’entreprise un espace de liberté leur donnant – au-delà de toute incitation monétaire – la possibilité d’aménager aussi librement que possible leur mode de travail, y compris à l’extérieur des bâtiments. C’est à l’évidence une réponse intéressante au principe – intrinsèquement peu propice à la créativité – du bureau traditionnel. Mais très rapidement, ce type d’organisation s’est révélé à double tranchant. En effet, le sentiment d’appartenance et la cohésion du groupe souffraient autant que la mise en commun des connaissances de la délocalisation aléatoire des participants. Aussi est-on passé rapidement à des concepts architecturaux intégrant le principe du Break-out au sein du périmètre tertiaire proprement dit. Ce concept s’exprime par l’intégration de zones de communi-
L’espace, la lumière, l’ordre. Autant de choses dont l’homme a besoin comme de pain ou d’un endroit pour dormir. Le Corbusier
cation informelle aussi diverses et nombreuses que possible – de la terrasse au jardin intérieur en passant par la cafétéria. Il en résulte un type d’organisation sociale proche du village. Pour qu’il
Perspectives : associer les espaces de communication réels et virtuels.
fonctionne, il faut cependant se garder de créer les conditions d’une fausse intimité comme de mettre les utilisateurs mal à l’aise – par exemple en créant des espaces trop hauts dans lesquels ils
Autant les NTIC ont-elles conquis les espaces de séminaire et de conférence, autant les espaces de communication informels ont-ils été jusqu’ici tenus essentiellement à l’écart de cette évolution. Pourtant, l’alliance entre communication réelle et virtuelle ouvre des perspectives particulièrement fructueuses en termes de réseaux d’information. Il va cependant de soi qu’il ne s’agit pas ici de donner simplement la possibilité aux utilisateurs de brancher leur ordinateur portable. Cela ne ferait que créer une situation de type ‘Internet Café’, au sein de laquelle chacun, plutôt que de communiquer, est entièrement focalisé sur un
se sentent perdus ou en plaçant des galeries intérieures en surplomb de zones d’échanges informels, donnant aux participants l’impression d’être épiés. Il en va de même des paramètres de base du confort : les courants d’air, le bruit, les effets d’écho, la lumière crue ne sont assurément pas propices à l’échange. À l’inverse, le choix de revêtements de sol et de couleurs spécifiques pour les zones d’échange peut contribuer à les délimiter comme telles. Dans un même esprit, des plantes, la lumière du jour, le bruit de l’eau qui coule, voire des parfums apaisants créeront une atmosphère empreinte de sérénité et d’agrément. En matière d’agencement, il conviendra de se montrer très pragmatique. Un aménagement permettant de déposer ses affaires, de prendre des notes, de s’asseoir de manière détendue créera à lui seul les conditions d’un échange animé comme d’un dialogue plus confidentiel. Il faut évidemment veiller aux paramètres physiques de la détente. Par ailleurs, pourquoi ne pas recourir en parallèle aux systèmes d’information numériques – tableau d’affichage interactif, panneau de visualisation et tout système permettant de diffuser l’information de façon aussi attractive et efficace que possible ? De la même façon, l’accès aux réseaux informatiques permet de résoudre sur place des problèmes qui nécessiteraient, une fois chacun des participants revenu à son poste de travail, peut-être une réunion et sûrement un échange téléphonique ou un e-mail.
écran d’ordinateur. Ici, au contraire, des écrans tactiles intégrés horizontalement aux plateaux de table donnent directement accès aux systèmes d’information numériques comme supports de la conversation et de l’échange. En matière de concepts novateurs d’aménagement des lieux d’échange et de coopération, les perspectives d’évolution, on le voit, sont encore nombreuses.
281
4
6
9
8 2
7
6
1
2
2 5
3
4
1 Comptoir pour deux réceptionnistes et débarras 2 Système d’étagères pour brochures d’information et revues
Zone d’accueil
3 Zone de conversation dotée de paravents en résille semi-transparente sur cadre tendu 4 Siège tendu de résille et table basse en verre 5 Écran mobile, le cas échéant à fonction tactile 6 Banquette dotée d’accoudoirs et de tablettes rabattables
4 Elle est une des plaques tournantes des rencontres
7 Zone conférence séparée
et des échanges au sein de l’entreprise. Elle est le cadre
8 Écran plat mobile pour présentations
d’échanges tant formels qu’informels – depuis l’accueil
9 Volume de rangement bas pour documentation
jusqu’à la conversation spontanée. Il convient par conséquent de tenir compte de ces paramètres dans l’aménagement de l’espace.
282
Accueil, circulation, réception
et rafraîchissements
Le profil et le positionnement d’une entreprise s’expriment d’emblée dans la zone d’accueil. Aussi, le soin apporté par nombre d’entreprises à cette zone ne doit-il rien au hasard : elle en dit long sur l’importance qu’accorde l’entreprise à la communication, tant sur un plan interne qu’externe. Elle est, en fait, partie intégrante des fonctions communicatives au sein de l’entreprise. Autant une zone d’accueil peut être intimidante voire sinistre, autant elle peut constituer une véritable invitation à découvrir l’entreprise. Mais la vocation d‘une zone d‘accueil va bien au-delà de cela et ses vocations sont multiples : on y souhaite la bienvenue, on y prend congé, on y fait des rencontres fortuites ou planifiées et on s‘y livre à des échanges informels ou ciblés. Aussi l‘aménagement se doit-il de conjuguer les contextes de communications sur plusieurs registres : accueil et renseignement au niveau de la réception, exposition et supports multimédia destinés aux invités, visiteurs et collaborateurs, arrivée ou départ simultané et plutôt fortuit de plusieurs visiteurs ou collaborateurs – sans oublier l‘échange de nature plus confidentielle, dans une des zones excentrées plus ou moins protégées des regards.
La multiplicité des niveaux de communication et des types d’échanges – chacun d’une durée spécifique – exige de concevoir des solutions d’aménagement pensées jusque dans le détail. Elle n’intègrent pas, dans ce contexte, de sièges au sens traditionnel dans la zone d’accueil proprement dite. En revanche, une fonction d’attente les intègrera et permettra littéralement de ‘prendre place‘. Le visiteur étant souvent confronté à un environnement peu familier – et éventuellement quelque peu intimidant – on assurera une certaine forme d’intimité grâce à un système de paravents semi-transparents. Un système d’information numérique permettra, par l’intermédiaire d’écrans plats, d’assurer une animation et une information vivantes et engageantes. Une salle de réunion attenante – et dotée de la panoplie complète des NTIC – permettra de poursuivre et d’approfondir les échanges, pour ainsi dire sur place et sans donner au visiteur l’impression d’être traité avec désinvolture.
1440 78
Echelle 1:150 / Dimensions en cm 200
Zone d’accueil 168 m² Espace de réunion 34 m² 6
150
2 5 75
3
173
3 97
8
9
440
2 120
4 7
1560
280
780
283
Espace détente et zone de réception dans le contexte de séminaires
4 Les pauses sont non seulement l’occasion d’une détente et d’une relaxation aussi intellectuelle que physique, mais aussi partie intégrante du processus cognitif et de la densification du tissu relationnel. Aussi convient-il d’intégrer des coins détente offrant une certaine forme d’intimité, séparés par des espaces ouverts et complétés par un espace en extérieur aménagé de façon aussi agréable que possible.
6
8
8
1 5
2
3 7
4
3
284
Accueil, circulation, réception
Echelle 1:200 / Dimensions en cm Surface de la pièce 225 m²
1500
6 7
5
4 2
120
1 Cafétéria 1
2 Table haute intégrant un écran plat à interface tactile
3
3 Tables hautes et tabourets de bar
8
(en extérieur, tables hautes juxtaposables) 4 Tables de type ‘bistrot’ et sièges empilables à accoudoirs
75
5 Etagère pour magazines
70
6 Espace détente doté de sièges à piètement luge et de tables basses
1500 70
3
7 Écran plat d’information mobile, utilisable également pour des exposés 8 Affichage du déroulement du séminaire
Les espaces périphériques des centres de formation et de séminaire sont aussi importants pour le processus cognitif que
l’assimilation des contenus et la détente. La lumière naturelle et la possibilité de faire quelques pas à l’extérieur, soit dans un
pour l’intensification des relations sociales. Ils offrent l’occasion de discussions informelles et permettent, à l’occasion des pauses, de commenter les contenus du séminaire, de discuter, de critiquer et de créer ainsi les conditions d’une assimilation des contenus – en faisant de l’information brute le substrat d’une réflexion différenciée. En effet, c’est de l’échange entre participants que
jardin soit sur une terrasse, sont, dans ce contexte, des paramètres essentiels du bien-être et de la détente.
naîtra une appropriation réaliste et pragmatique des contenus.
séparé ou autour de tables de type bistrot et de tables hautes combinées avec des tabourets de bar. Il est important de prévoir
Outre les discussions relatives au séminaire proprement dit, des contacts personnels spécifiques et nombreux se noueront entre participants, ouvrant même – lors de séminaires réunissant plusieurs entreprises – la voie à de nouvelles relations professionnelles régulières. L’architecture et le concept d’aménagement doivent par conséquent favoriser au maximum la communication,
également des bahuts permettant de déposer des en-cas et des rafraîchissements. Des machines à espresso en libre service complèteront avantageusement les ‘thermos’ traditionnelles de café et de thé. Des présentoirs et des étagères destinés aux documents de travail et à divers supports d‘information viennent compléter l‘aménagement.
L’aménagement de l’espace et l’agencement seront conçus pour offrir des possibilités différenciées de se retrouver en petits groupes – par exemple au sein d’un salon relativement
285
8
3 2
1
4 5 Echelle 1:200 / Dimensions en cm
660
1 6 8
1440
2
4 420
3 93 167
120
118
60
85 60
1 Espace de conférence et de réunion 2 Table haute dotée d’un écran interactif intégré 3 Coin salon doté de fauteuils, de banquettes et d’un écran plat monté au mur
6
4 Tables hautes reconfigurables et supports assis-debout
260
5 Comptoir doté de tabourets de bar et d’une machine à espresso
168
7
6 Coin salon intégrant des fauteuils et des tables basses
118 84
7 Coin lecture doté de tables basses et de poufs, et comprenant une photocopieuse, un scanner et une table haute 8 Tables de travail
660
286
Accueil, circulation, réception
660
8
Entre vivre et travailler : la logique de l’interaction et du rapprochement La vie est l’art de la rencontre. Vinícius de Moraes
7
La créativité et la capacité d’adaptation sont des facteurs décisifs face à une concurrence mondialisée. Mais la première ne peut se développer que dans un espace propice à l’inspiration et la seconde nécessite une implication forte et des interactions étroites au sein de l’organisation. L’un et l’autre de ces facteurs dépend directement du degré d’identification et de l’intensité des échanges. La conception d’espaces propices aux interactions indissociables d’une telle démarche s’inspire du schéma du village : elle inclut des passages, des places, des lieux de détente – à l’instar de la terrasse d’un café – une bibliothèque et des lieux d’information. Parfois, le concept intègre même des espaces de loisirs et une zone de type ‘wellness’. À noter : il est essentiel de toujours offrir 4 L’intégration de zones de type Break-Out à l’intérieur des immeubles tertiaires est considérée comme un facteur décisif dans la qualité et la fréquence des rencontres et
tant des espaces ouverts et informels que des endroits plus retirés, propices à des échanges confidentiels.
des échanges entre collaborateurs de départements différents. En général, il n’est pas nécessaire d’utiliser des espaces spécifiques : ils peuvent être pris sur les circulation et les zones d’accueil et de détente traditionnelles.
De tels espaces – pour peu qu’ils soient dotés d’un aménagement différencié et animés de façon attractive – sont le lieu idéal de rencontres impromptues, mais également de rendez-vous planifiés, mais bénéficiant de l’atmosphère informelle des lieux. Cela permet de réduire d’autant le nombre de salles de réunion dédiées – ces dernières n’étant alors plus réservées qu’aux réunions confidentielles de longue durée ou nécessitant la mise en œuvre d’équipements multimédia. À noter : la généralisation des supports numériques et la diminution de taille des équipements informatiques – notamment grâce aux écrans plats – rend possible, pour peu qu’on ait pris la peine d’optimiser l’utilisation de l’espace, la mise en place des zones de communication et de rencontre sans augmenter la superficie globale de l’édifice.
287
Rencontres et détente
288
Accueil, circulation, réception
Echelle 1:125 / Dimensions en cm
280 190
168
84
78
118
118 420
84
290
200
Le système des tables hautes constitue un complément judicieux des aménagements classiques de type cafétéria ou café. Il permet de prendre un café rapidement tout en disposant de l’espace nécessaire pour consulter des documents ou lire le journal. Lorsque la configuration met en œuvre
Des fauteuils faciles à déplacer aux lignes épurées et élégantes permettront d’adapter la configuration au nombre de participants. A l’inverse, les banquettes accentuent le coté structuré et ordonné de l’espace tout en augmentant la proximité physique des participants lorsqu’ils sont
des tables individuelles, il est facile de modifier l’aménagement pour accueillir, par exemple, la réunion d’un groupe de travail.
assis côte à côte. Des modèles intégrant dans le dossier des tablettes rabattables pouvant servir d’accoudoir permettront de délimiter deux places individuelles sur le même canapé.
Au-delà de la fonction ‘café’, l’intégration de coins salons gagne en importance. L’atmosphère presque résidentielle qui émane de fauteuils et de canapés confortables crée en effet un bien-être profond. Elle se prête idéalement à
Lorsqu’on souhaite aménager des coins lecture très informels sans inciter les utilisateurs à séjourner trop longtemps, des tables basses solides pouvant servir également de sièges con-
la détente et permet également d’aborder de façon informelle des sujets confidentiels. Pour faciliter leur repérage et permettre de les différencier sur le plan des fonctions, les différents coins salons gagneront à être aménagés de façon bien différenciée.
stituent une solution aussi versatile qu’originale. Elles peuvent recevoir divers équipements et se transforment en banquettes par le simple rajout de coussins d’assise. Dans ce type de configuration, il importe de compléter l’aménagement par des tables hautes assorties.
289
Canapés et fauteuils dans les halls d’accueil et les zones de réception
73 43
74
69
74
124
60
40
60
90
85 42
200
78
90
En fonction de la destination de
Matières et finitions
Fauteuils, banquettes et tables
Matières et finitions
l’espace et du concept d’aménagement,
Une structure en acier permettra de
dans les espaces ouverts
Les tubes d’aluminium en finitions
les solutions sont multiples.
créer des piètements de grande portée.
laquée, anodisée naturel ou chromée
Pour l’assise et le dossier, on privilégiera
Dans ce type de contexte, une certaine
brillant constituent une excellente
Banquettes multifonction
des structures robustes, idéalement en
intimité constitue un facteur psycholo-
alternative. Le piètement sera doté de
Très architecturées, des banquettes en
bois massif. Traitée en finition ébéniste-
gique à prendre en compte. Des formes
patins pour sols durs ou moquettes,
largeur 2 mètres constituent ici – sur le
rie, la face arrière apparente du dossier
cubiques enveloppantes y pourvoiront.
les parties latérales et le dossier seront
plan tant formel que fonctionnel – une
se doublera de tablettes également en
Elles sont par ailleurs facile à intégrer
réalisés dans des matériaux durables et
alternative très pertinente à l’ensemble
finition ébénisterie, visibles lorsque les
au concept architectural. Lorsqu’une
résistants – par exemple en bois massif
canapé-fauteuils traditionnel. En rabat-
segments de dossier formant accoudoirs
telle gamme comprend à la fois des
ou dans une résille tendue. Des mousses
tant des accoudoirs intégrés au dossier,
sont rabattus. En général, ce type de
fauteuils et des banquettes deux ou
ventilées haute densité et particulière-
il est possible de passer du trois places
banquette n’est pas amené à être
trois places, elle offre une grande ver-
ment élastiques assureront un confort
au deux places ; les accoudoirs intègrent
déplacé. Le poids ne constituant pas un
satilité. Si le piètement constitue aussi
ferme et de bon niveau. Il importe,
une petite tablette pouvant accueillir de
critère décisif, il est possible d’utiliser
les quatre arrêtes verticales du siège,
de plus, de disposer ici d’un choix de
menus objets ou des rafraîchissements.
des matériaux de rembourrage lourds
la pureté des formes s’allie à une
revêtements large incluant des tissus
Lorsqu’il est, de plus, possible en tirant
mais renouvelables et très efficaces,
excellente protection des revêtements.
haut de gamme et des finitions cuir.
vers l’avant l’assise de la banquette,
comme le latex et la fibre de coco. Les
À noter : il est important de choisir
Les plateaux des tables basses sont,
de la transformer en couche de repos,
revêtements, pour leur part, offriront le
une hauteur d’assise permettant de
pour leur part, réalisés en contreplaqué
on disposera du meuble idéal pour
choix entre textiles haut de gamme et
se relever facilement.
de bouleau et dotés d’une finition ébé-
un ‘power napping’ régénérant. Une
cuir.
structure traitée en finesse allègera les formes tout en facilitant l’entretien des sols.
290
Accueil, circulation, réception
nisterie assortie très haut de gamme.
154
79 37
85
93
167
232
37
60
60
120
100 60
30
60
140
30
100
1
Illustrations : Fauteuil de la gamme Avera (1) ; canapé, fauteuil et table basse de la gamme Cubis (2)
Sièges, banquettes et gammes de
Sur le plan des matières, des finitions
tables pour les zones à composante
et des revêtements, les critères géné-
confidentielle
raux décrits plus hauts s’appliquent également ici. Des tables basses à
2
Lorsque le coin salon est délimité par
plateau soit en finition ébénisterie,
des éléments d’architecture, une
soit en verre, soit en granit complète-
gamme de sièges conviviale est parti-
ront d’autant mieux l’aménagement
culièrement appropriée. Un dessin fin
qu’ils s’acquitteront de leur rôle avec
et tendu, associé à des accoudoirs et à
discrétion. Leur structure sera évidem-
un dossier galbés, permettra d’adopter
ment assortie à celle des sièges et
des postures variées. Sur de tels sièges,
réalisée, par exemple, en aluminium
le dossier peut en outre servir d’appui
moulé sous pression, finition polie ou
lors de conversations en position
chromée brillant.
debout. Des accoudoirs et un dossier en contreplaqué moulé, finition ébénisterie, auront un impact visuel élégant et discrètement statutaire. Combinés avec un piètement en aluminium, ils sauront conjuguer confort et légèreté. Il importe, ici aussi, de veiller à un bon maintien et à un confort ferme.
291
56
78
80
41
30
57
84
69
Ø 97 126
49
173
47
1
Coins salon informels
Sièges et paravents tendus de
Lorsque la nécessité d’une certaine
résille dans les zones de réception
intimité est plutôt psychologique que
ouvertes
visuelle ou acoustique, une solution
Des sièges tendus de résille sont parti-
élégante est d’utiliser des paravents
culièrement appropriés lorsqu’il s’agit
également tendus de résille. De forme
de mettre en avant la légèreté et la
arrondie et juxtaposables, de tels para-
transparence de l’aménagement. Leur
vents permettent de délimiter des
faible poids permet de reconfigurer
zones, des tables basses reprenant la
très facilement l’aménagement – ce
structure des paravents et des sièges
que favorise encore leur forme de type
viennent compléter l’aménagement
‘organique’ facilitant la préhension.
dans une parfaite cohérence esthétique
Illustrations :
La structure traitée tout en finesse s’allie
et fonctionnelle.
Sièges à piètement luge et structure tendue
2
de résille, tables à plateau verre et paravents
ici à une résille tendue semi-transparente
73
qui préserve une impression de légèreté
Matières et finitions
– même en implantation dense. Lors-
La structure élastique étant soumise
que les sièges sont empilables, il devi-
à des efforts importants, il importe
ent possible, en outre, de stocker très
d’utiliser des matières à la fois résistan-
facilement des sièges supplémentaires.
tes et flexibles. Le fil d’acier de faible
La résille épouse parfaitement la forme
section répond parfaitement à ces
du corps et assure une ventilation opti-
critères. On lui associera une résille
male et un excellent confort. De plus,
tendue en maille de polyester hautes
l’élasticité de la structure favorise les
performances. Quand aux sièges, ils
changements de posture.
pourront être complétés en option par
de la gamme Nuvola (1) ; Sièges à piètement luge de la gamme Cura (2)
43
70
71
36
36
des coussins rapportés en cuir. 54 292
Accueil, circulation, réception
54
60
150
105
105
65–90
73
44
31
42
84
84
84
59
Sièges à piètement luge
Matières, finitions et revêtements
Tables et volumes de rangement
Quant aux tables en hauteur pupitre,
et tables assorties
Tube d’acier chromé brillant pour la
polyvalents pour zones de type
elles seront faciles à combiner pour
Visuellement et sur le plan du confort,
structure et revêtement amovible en
Break-out
former un comptoir ou un présentoir ;
les sièges à piètement luge sont une
tissu ou en cuir haut de gamme
Ils sauront allier une esthétique neutre
elles peuvent bien entendu servir de
synthèse entre la fauteuil rembourré
allieront longévité et qualité perçue.
et statutaire, s’ouvrant ainsi sur de
pupitre. Il en va de même des volumes
et le siège tendu de résille. Ils associent
En matière d’accoudoirs, il est possible
nombreuses possibilités d’aménagement
de rangement, qui pourront être
à une structure traitée en finesse et
d’opter soit pour une matière synthé-
combinatoire. Pour peu qu’ils soient
disposés en îlots mais aussi associés
réalisée en tube d’acier une coque
tique agréable au toucher, soit pour
disponibles dans les trois hauteurs
à des tables – pour autant que la
dotée de coussins relativement plats.
une finition rembourrée assortie au
fonctionnelles – table basse, siège et
modularité soit parfaitement étudiée
Lorsque la structure est équipée de
revêtement de l’assise et du dossier ;
pupitre – ils permettront, sans se dépar-
et le choix des matières homogène.
ressorts de type zigzag et enrobés de
des accoudoirs en bois offriront les
tir d’une parfaite cohérence visuelle, de
mousse, le confort se rapproche beau-
mêmes options de finitions ébénisterie
répondre à des impératifs fonctionnels
Matières et finitions
coup de celui d’un fauteuil traditionnel.
que les plateaux.
très variés. Par sa structure épurée et
Piètement monté en affleurement
La structure, notamment en partie
archétypale, la table à quatre pieds
aux quatre coins de la table, finition
arrière, est en revanche beaucoup
s’avère particulièrement polymorphe :
en acier inoxydable dépoli et structure
plus élégante. Des tables assorties
elle peut être déclinée en table basse,
masquée sauront assurer la stabilité et
reprendront la structure tubulaire. La
en banquette par le simple rajout d’un
l’élégance appropriées. En matière de
finition des plateaux sera pour sa part
coussin, en table de type bistrot ou de
plateaux et de volumes de rangement,
assortie à celle des accoudoirs.
travail et même en table de conférence
le médium teinté dans la masse offre
– pour peu que les tables individuelles
un excellent compromis entre une
soient combinables et juxtaposables
esthétique à la fois structurée et mono-
bord à bord.
lithique, les volumes étant traités en coupe d’onglet sans joint apparent. À noter : il importe de doter les surfaces de contact d’un vernis de protection anti-rayures et anti-taches.
293
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Activités de service 264
Chemins de câbles intégrés aux tables 31, 45, 68, 73,
Adapter l’aménagement 137, 174, 244, 251
190–192, 204
Âge de la communication 14
Circulation 263, 278
Amélioration des process 21
Cloison 66, 72–75, 98, 104, 190
Aménagements mobiles 252, 256
Cloisonnement 67, 74, 98, 104, 156, 190
Analyse des modes de communication 264
Coin salon / salons 276, 278, 284, 292
Animateur 30, 125, 129
Communauté 12, 20, 28, 147, 164, 217, 239, 244, 262, 278
Animation 129, 131, 134, 139
Communication en réseau 149, 281
Appropriation cognitive 87, 88, 118, 178
Communication informelle 147, 205, 239, 243–247,
Assemblée générale 148, 154
249–253, 267, 278–280
Assemblée plénière 55, 75, 88, 120, 125–129, 136, 150,
Compétitivité 15, 240, 243
152, 156–159, 164
Conférence dynamique 78–81, 122–145, 200, 242,
Atelier 16, 22, 108, 122, 134, 178, 186, 244
245–249, 252
Atelier tertiaire 242
Configuration de l’espace 35, 44, 54, 94, 169, 187, 224, 234
Atmosphère 165, 216, 274, 281
Connexions au sol (voir : Installation)
- conviviale 149, 249
Contact client 261–263, 267, 269
- informelle 147, 220, 249, 272, 287, 289
Contextes festifs 91, 93, 107, 112
- résidentielle 218, 219, 269, 289
Coopération 15, 17, 19–21, 24, 50, 179, 227, 243
- statutaire 42, 45, 220
Coordinateur du groupe 241
Auditorium 56, 141, 159, 164–175
Cours magistral en amphithéatre 134, 165, 170
- équipements multimédia 174, 208, 210, 214
Création d’une relation d’appartenance 28, 147,
Autonomie 122, 124, 131, 135, 141
152, 243, 287 CRM 261, 273
Bahut 34–37, 41, 42–47, 52, 66–69, 72–75, 222–225,
Culture de la communication 283
228–231, 234
Culture de la conférence 123
Banquet 160
Culture d’entreprise 28, 39, 62, 147
Banquette et sièges 228, 276, 286–289, 290
Culture du débat 165
Bar 152, 162, 263–267, 276, 286
Culture managériale 30, 20, 218, 230
Bistrot/café 152, 267, 270, 284, 289 - tables 162, 276, 285, 293
Débarras 66–72, 78, 89, 94–99, 125, 128–135, 140,
Brainstorming 131
152–161, 212, 245–247
Bureau de direction 218
Débat 165, 168
Bureau de manager 216, 229, 230
Décideurs/hiérarchie 239 Desk sharing 241
Cafétéria 146–155, 162, 182, 249, 265–271, 281, 285, 289
Desserte 138, 206, 210, 214
Caméra numérique 42, 98, 196, 206, 214
Didactique 21, 87
Centrale de communication 228
Dimensionnement de l’espace 187, 212, 217, 243, 287
Centres de formation 88, 166
Dirigeants 15
Centre de séminaire 156–159
Discussion informelle 13, 249, 263, 264, 279
Cercle de discussion 126, 130
Distances minimales (agencement) 184–187
Chaises de travail pivotantes 38, 172, 182, 236, 256, 274
Documentation 124, 140, 200, 252
- dans des implantations types 34, 36, 116, 170, 222–227,
Dynamique 15, 21, 57, 230, 242
245–247, 250–255, 266–269, 272, 286
Dynamique de groupe 89, 179, 211, 244
Chariot de transport
300
Annexes
- pour chaises 136, 162
Écologique 19, 51, 62, 63, 179, 256
- pour pupitres-écritoires 136
Écran
- pour tableaux d’affichage 140
- intégré à une table 68, 116–119, 142, 153, 195, 215, 228,
- pour tables modulaires 101
245, 263, 269, 272, 275, 284, 286
Cheminement cognitif 11, 16, 86, 116, 284
- mobile 44, 78–81, 84, 196, 202–205, 226, 235,
Cheminement de la communication 14, 279
252, 282, 284
- monté au mur 44, 48, 52, 116–119, 142, 145, 196,
Hiérarchies du management 87, 125, 142, 228
Objectifs de la communication 14, 15, 22–26
202–205, 230, 235
Hot desking 240, 247
Ordre 7, 12, 13, 14, 29, 30, 45, 97, 123, 125, 143, 166,
Entrée 280
201, 281, 289
Environnement 10
Identité visuelle 38, 120, 220, 236, 274
- de préséances 28, 30, 39, 55, 56, 165, 166, 177, 180
Environnement (respect de l’environnement) 18
Îlot de conversation et d’échange 239, 244
- du jour 30, 140, 200
Équipe (Animation d’une) 222
Improvisation 250
- hiérarchique 15, 29, 218,
Équipe (Esprit d’équipe) 231
Innovation 5, 15, 279
- principes 35, 55, 229,
Équipements multimédia 46, 48–53, 56, 68, 71,
Innovation (en termes de process) 122
Organisation du groupe 240
79, 82, 94–98, 116, 144, 156–161, 174, 176–179,
Installation (équipements multimédia) 31, 89, 156, 166, 208
Orientation client 218, 240–243, 261–264
188–215, 226–230
- connexions au sol, répartition 31, 90, 99, 160, 171,
Orientations de la communication 124, 220, 230, 236,
Équipements techniques intégrés aux tables 192
188–192, 211, 251
247, 278, 280
Ergonomie
Interaction 15, 31, 45, 59, 62, 92, 98, 113, 132, 134, 234,
Orientation process 251
- assise 31, 57, 63, 121, 143, 172, 182, 183, 236, 256, 292
262, 271, 280
Outils dans un contexte de conférence 125, 131,
- plateaux de table 119, 225
- supports multimédia propices à l’interaction 83, 116, 118,
136–141, 244
Espaces/bureaux de type mixte 243–247
142, 144, 177–179, 205, 235, 263, 264, 271, 283
Espaces conçus pour tenir des assemblées 146–155
Interface 21, 179, 195, 205, 214,
Paperboard 140, 196, 200
Espaces de communication 19, 20, 248, 251, 281
Intimité 13, 14, 20, 217, 239, 243
Participants à la conférence 37, 46, 65, 98, 102, 126, 252
Espaces de travail en groupe 242, 254
Pause et temps libre 147
Espaces de vente 264
Management
Perception identitaire 34, 42, 57, 58, 103, 111, 120, 182,
Espaces orientés service 264, 266, 280
- au plus haut niveau 29, 87, 125, 142, 220, 229
220, 256, 283
Espaces polyvalents 90–93, 102–107, 187, 156
- Change management 14
Pérennité 18, 128, 147, 239, 256
Espaces restaurations 152–155, 162
- de crise 142
Pertes d’efficacité 239, 243
Étage de direction 15, 30
- Knowledge management 16
Pièce de liaison pour sièges 163, 182
Évolution 12, 14
Manager une équipe 222
Plug & play 31, 59, 83, 174, 193
- des environnements de travail 87, 239
Matériel de l’animateur 130, 139
Polymorphisme 238, 240
- des structures 17, 21, 123, 147
Méthodologies
Poste de travail
Examen 88, 93, 112
- changement 110, 116, 125, 126
- agencement 38, 39, 172, 232, 252, 255
Exposé 96, 104, 132, 134, 154, 158, 170, 214
- dans un contexte de conférence 21, 89, 122–124
- Mobilité, absence de contrainte de lieu 31, 37, 89, 225,
- didactiques 87
240, 241, 247, 281
Face-à-face (communication) 5, 12, 16, 20, 131, 218,
- orientées process 16, 21
- réunion 218, 220, 222, 226, 228, 281
222, 244, 275
Mobilité 81, 84, 108, 117, 134, 136
- supports multimédia 149, 225, 231, 234, 249, 251, 253
Facility management 37, 89, 125
- temporaires 240, 241, 247, 250, 252
Fauteuils conférence 43, 47, 53, 62–65, 68, 120, 182
Modes opératoires orientés process 238
Poste de commande 116, 214
- à piètement luge 64, 182
Module mural multimédia
Postes de conseil 264, 267, 268, 273
- à piètement traîneau 65, 182
- avec retroprojecteur intégré 213
Pouvoir de décision 17, 239
- à quatre pieds 65, 182
- dans des implantations types 42, 66, 68, 72–75, 94–99
Présentation 86–88, 125, 144
- empilables 65, 66
- pour la projection analogique 212
- dans des implantations types 36, 42–57, 68, 78, 84, 86–88,
- pivotants 63, 172, 182
Mondialisation 5, 14, 49, 51, 123, 261, 279
96–99, 110, 116, 118, 125, 132, 142, 154–159, 168–171,
Fauteuils de travail pivotants 38, 62, 172, 183, 237
Mouvement (changement de posture, exercice) 13, 88, 113,
190–215, 230, 252, 270, 272
- dans des implantations types 42–56, 68, 142, 168,
125, 132, 136, 143, 234, 236, 262, 272
- mobilier 214, 277
228, 230, 282
Multimédia 31
- supports multimédia 84, 118, 144, 190–215, 234
Formation continue 17, 86, 241
- espaces conférence 48–53, 56, 66, 72, 78, 142,
Prestataires de services 268
Formation informatique 99, 116
156–161, 170
Principes d’implantation
Formes d’organisation 17, 21, 29, 30, 88, 124, 148, 166,
- interaction 118, 142, 144
- espace 176–187
219, 229, 240, 280
- supports multimédia 176, 188–215
Formes de communication 13–15, 59, 123, 125, 178,
Numérique 15, 43, 49, 79, 84, 87, 88, 92, 117, 125, 131,
Process, optimisation 240
187, 205, 244
142–145, 149, 178, 188-207, 223, 227-231, 234-237, 241,
Processus d’appropriation identitaire 20
244, 247, 252, 255, 261, 267, 275, 281, 287
Processus de communication 15, 178
Groupes de travail 35, 106, 125, 139, 140, 240
Processus créatifs 124, 128
301
Projecteurs
Segmentation variable 80, 130, 160, 252
Table de formateur 206, 214
- analogiques 208–210
Séminaire et formation 86–107
- dans des implantations types 99, 102–107, 112, 116, 135
- numériques TFT 207, 210
- espaces dotés d’équipements mobiles 102–109
Tables (formes et types d’interaction) 180
- rétroprojecteurs 211
- espaces dotés d’équipements multimédia intégrés 98,
Tables hautes 114, 152–155, 162, 224, 226, 230, 233, 234,
Projection (Systèmes de) dans des implantations types
116–119
246, 266, 270, 276, 284–289, 293
- analogique fixe 54, 56, 68, 154, 156–159, 170
- espaces modulables 94–99
- avec dalle numérique interactive intégrée 142, 144,
- mobile 78–81, 102–107, 110–113, 128–135, 254
- espaces polyvalents 110–115
152–155, 195, 246, 249, 266, 270, 275
- numérique 207
- espaces segmentables 94–99, 102–107
Tables individuelles 40, 108, 114, 163, 232, 248,
- rétroprojection 42, 66, 72–75, 94–99
Séminaire et formation : sièges 128
257, 258, 274
Projection (Technologies de) 42, 196, 207
- à piètement luge 120, 182
- dans des implantations types 34–37, 102–107, 110–113,
- analogique 194, 208, 210, 212
- avec tablette écritoire 120, 182
116, 152–161, 222–231, 244–247, 250–253, 254, 266–272
- rétroprojection 85, 201, 211, 213
- empilables 89, 90, 94–97, 100, 102, 108, 113, 120
Tables mobiles 109, 117, 125, 137, 143, 156, 163, 250–253
- surface et distances 42, 189, 208
Show me (Fonction) 144, 145, 193, 204, 215
Tables modulaires et reconfigurables
Projet (Équipe en charge d’un) 241, 242, 251
Show-room 272
- dotées de traverses 61, 232
Projet (Espace de travail sur un) 195, 242, 250–258
Sièges 38, 62–65, 120, 136, 162, 172, 182, 236, 256,
- reconfigurables 70, 100, 193
Projet (Logique de) 17, 21, 112, 182, 238–241, 250–253
274–277, 290–293
Tables pliantes 5, 73–76, 130, 144, 180
Pupitre de conférencier 141, 214
Siège à piètement luge 39, 64, 120, 182, 236, 276, 293
- dans des implantations types 46, 72–75, 78–81, 142, 226
Pupitres-écritoires 127–133, 136
- dans des implantations types 34, 46, 72–75, 78–81, 94–99,
Techniques d’animation 123, 127, 128, 136
102–107, 222–227, 230, 266, 268, 272, 288
Techniques de communication 15, 21
Qualification 16, 87, 219
Sièges de travail pivotants 34, 38, 182, 256
Technologies de la communication 4, 21, 87, 171, 257
Qualité du conseil 268
Sièges disposés en rangées 96, 154, 158, 162, 172
Technologie TFT 84, 118, 196, 202
Qualité d’usage 19, 133, 161, 256
Société de l’information 16
Temps d’attente 151, 211, 263, 264, 267, 272, 283
Souplesse
Tonalité de l’échange 269
Rangées de sièges (auditorium) 166–168
- de la conception du siège 62, 65, 120
Travail en équipe 238–242, 251–253
Rangement 41, 248, 257, 259, 277
- de l’aménagement 19, 31, 87, 99, 100, 134, 137, 146,
Travail en groupe 15, 17, 88, 106, 125, 130, 238–241, 246,
Réaction de saturation (à la conférence) 123
180, 240–243, 251, 257, 259, 269
248, 250–253
Reconfigurable
- des structures organisationnelles 14, 21, 87, 240
Tribune 56, 151, 154, 163, 166–171, 214
- Aménagement 31, 66–71, 72–75, 89, 94–99, 100,
- des supports multimédia 82, 190–193, 240, 251
Types de conférence
174, 180, 232
Statut 216, 220, 223, 228, 231, 236, 240
- classique 5, 28–30
- Facilement 94–99, 100
Statutaire 13, 29, 30, 41, 42, 118, 126, 216, 232
- dynamique 5, 81, 123–125, 132, 138, 141, 144, 242
- Gestion du câblage 71, 82, 192
Stimulation de la communication 249, 263, 269
- formalisée 149, 160
Reconfigurer l’espace 37, 67–71, 89, 100, 109,
Structures de communication 123
- interactive 81, 124, 137, 186, 200
135, 144, 242
Structures de mobilier modulaire 41, 248, 250–253, 257,
Relation clientèle 28, 261–264
277, 282–285
Virtuel 19, 21, 51, 87, 119, 171, 179, 201, 225, 247,
Rencontres informelles 279
Style de management 218
261–263, 275, 281
Ressources humaines 21, 147
Supports assis-debout 110, 152, 162, 272, 284, 288
Visioconférence 48–53
Restaurant d’entreprise/cantine 146, 152–153
Symposium 166
Visualisation (Équipements de) 84, 140, 144, 178, 195,
Rétroprojecteur analogique 43, 191
196, 200–205
Réunion périodique 88, 147
Tableau 41, 43, 59, 93, 108, 113, 117, 119, 127, 135, 149,
Volet/clapet 31, 42, 49, 57, 67, 69, 71, 76, 79, 144, 145,
Rituels 12, 20, 28–30, 124, 148, 166, 262, 272
153, 161, 249
174, 193, 257
Tableau blanc 42,131, 140, 196, 201 Salles de réunion 31, 34–37, 186, 218, 226, 271, 283, 286
Tableau d’affichage 140, 196, 200, 212, 226
Zones communautaires 239, 244
- équipements multimédia 188, 226
Tables de conférence 180
Zones d’accueil 158 (voir : Zones de réception)
- sièges 38, 182, 237
- individuelles 30, 108, 114, 144, 232, 248, 268
Zones d’attente 280
- tables 220–223, 227–231, 234, 269, 273
- intégrant les supports média 76, 82, 118, 174,
Zones de communication 242–246
Scénarisation des évolutions 188, 190, 250
179, 192, 195
Zones de détente et de pause 139, 239, 280
Séance plénière 164, 168
- modulaires 31, 52, 57–60
Zones de réception 264, 278, 282, 284, 290, 292
Secrétaire pour équipement informatique 222
- par éléments 67, 100, 169, 174
Segmentation de l’espace 131, 238, 263, 264, 285
- sur mesure 60, 174
302
Annexes
Auteurs
Guido Englich, né en 1961, il étudie d’abord la littérature
Burkhard Remmers, né en 1960, il étudie la littérature
allemande et l’art théatral à la Freie Universität de Berlin, puis
allemande et l’histoire à l’Université d’Augsbourg. À l’issue
le design industriel à la Hochschule der Künste de Berlin.
de ses études, il opte en 1987 pour une carrière dans
En 1988, il crée en association avec Anna Wagner l’atelier de
l’industrie du meuble. Son parcours dans le domaine du
design MacLab, qui publie notamment le ‘MacReiseführer’
mobilier de bureau l’amène à rejoindre Wilkhahn en 1995
(littéralement : ‘Guide de voyage du Mac’) aux éditions
en qualité de Directeur du Marketing et des Relations
de poche rororo. En 1990, il fonde le cabinet de design
Publiques ; depuis 2006, il est en charge de la communi-
Englich+Wagner, devenu en 1998 Englich+Partner. Les
cation internationale. Il se consacre tout particulièrement à
activités du cabinet s’articulent autour du design produit,
la réflexion sur une approche globale de la communication,
de la communication et de la conception graphique. En
de l’aménagement de l’espace et du design et à l’élaboration
2004, Guido Englich est nommé professeur de ‘Strategische
de concepts pérennes. Il est l’auteur de nombreuses
Produkt- und Konzeptentwicklung’ (Approche stratégique
contributions et articles parus en Allemagne et à l’étranger.
du développement de produits et de concepts) à l’École
Il est également l’organisateur d’expositions, notamment
Supérieure d’Art et de Design de Halle, la Hochschule für
pour le Deutsche Werkbund Nord, organisme qui perpétue
Kunst und Design, Burg Giebichenstein. Depuis 2006, il y
la tradition du Bauhaus.
exerce la fonction de doyen du département design.
303
Crédits photo
Titre, p. 63, 76, 77, 85, 101, 121, 137, 233, 236, 291, 292 Axel Bleyer, Ohlsbach P. 4, 26, 122, 278 Martin Schlüter, Hambourg P. 12 photo extraite de: Spiro Kostof, History of architecture P. 12 photo extraite de: Annali di architettura 1994/6 P. 12 photo extraite de: Weber-Kellermann, Landleben P. 13, 14, 16, 17, 18, 86, 164, 303 Guido Englich, Berlin P. 22, 24, 216, 238 Wilkhahn, Espagne P. 28 Tim M. Hoesmann, Berlin P. 38, 40, 41, 58, 61, 63, 65, 83, 109, 114, 115, 119, 121, 137, 163, 235, 248, 258, 277, 292 Vojislav Nikolic Francfort/Main P. 39 Arnoud Verhey, Rotterdam P. 64 Poul Ib Hendriksen, Århus P. 65, 71 Andreas J. Focke, Munich P. 85 Wolfgang Pulver, Munich P. 109 Jochen Stüber, Hambourg P. 118, 119, 275 Jürgen Holzenleuchter, Berlin P. 139, 140 Armin Kammer, Löhne P. 144 Peter Teschner, Hameln P. 145 Mareike Sonnenschein, Hanovre P. 149 Corinne Rusch, Zurich et Vienne P. 173 Klemens Ortmeyer, Braunschweig P. 176 Thomas Mayfried, Munich P. 189 Wilkhahn Allemagne P. 198/199, 294 Yoshiyuki Hosaka/SS Kikaku Co., Ltd./Tokio „by courtesy of Tama Art University“ P. 260 Vitus Lau – M Moser Associates, Design M Moser Associates, Hong Kong P. 291 M Moser Associates, Shanghai (PRC) P. 298 Karin Vonow, La Punt-Chaumes, Suisse P. 303 Regine Rabanus, Hanovre
304
Annexes