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French Pages 83 [47] Year 1971
BIBLIOTHÈQUE DES TEXTES PHILOSOPHIQUES Directeur : Heni:i GOUHIER
G. W. F. HEGEL
L'ESPRIT DU CHRISTIANISME ET SON DESTIN
LIBRAIRIE PHILOSOPHIQUE
J.
VRIN
tŒRAIRIE J. VRIN, 6, PLACE DE LA SORBONNE, PARIS-V•
BIBLIOTHEQUE DES TEXTES PHllOS:OPHIQUES Directeur : Henri GOUHIER
Membre de l'institut, professeur à la Sorbonne ( Extraits)
ARISTOTE.. Traduction nouve.lle et notes par J . Tricot.
- ô'if.anon.
n: s:t1'i':t~;prétati~n. '!_ 1965, in-16 Jésus de XVI et 158 pages. premiers analxstes , 1966, in-16 Jésus, VIII et 336 pages.
ItI. Le$ IV. !,es V. Les VI. Les
seconds analytiques. 1966, in-16 Jésus, X et 252 pages. Topiques. 1965, in-16 Jésus, XII et 372 pages. Riifutations sophistiques. 1969, in-16 Jésus, X et 156 pages . - La Mt!taphysigue. Avec commentaire, 1966, 2 vol. in-8° de LVIII et S78 pages. - De la Gi!nêratwn et de la Co rruption. 195 1, pet . in-8° carré d,i XVIII et 172 pages. - De l'Ame. 1969, in-16 Jésus de XII et 238 pages. - Traité du ciel suivi du Traité Pseudo-A ristotélicien du moride. 1949, in-8° carré Ill et 206 pages. naturalia suivis du Traité Pseudo-Aristotélicien de Spiritu. 1951, ln-8• car e XVI et 196 pages. - Les Météorologiques. 1965, in-16 Jésus de XVIII et 302 pages. - Histoire des Animaux. 1957, 2 vol. in-8° de 778 pages . - Les Economiques. 1958, in-16 Jésus de 80 pages. - Eth Nicomaque. 1967, in-8° de 540 pages. - J,a ue, 1962, 2 vol. in-8° de 598 pages. ARISTO Le Plaisir (Eth. Nic. VII, 11-14 ; X, 1-5). Introduction, traduction et notes par A.-J. Festugière. 1960, in-8° de LXXVI et 48 paies. BACHELARD (G.).La formation de l'esprit scieririfique. Contribution à une psychanalyse de la connaissance objective. 1970, in-8° de. 258 pages. - Essai sur la connaissance approchée. 1970, in-8° de 320 pages . - Etudes, 1970, in-12 de 100 pages. CALVIN (J .). Institution de la Religion rhrestienne. Edition critique avec introduction, notes et variantes, par J .-D. Benoit. Gr. in-8° : Tome I , 1957, 268 pages, un h.-t. Tome II, 1957, 312 pages, Tome III, 1960, li98 pages . Tome IV, 1, 544 pa~s. Tomr V, 1963, 466 pages. D ARTES \H..). Correspondance avec Arnauld et Morus. Texte latin avec traduction. Introduction e.t notes par G. Lewis. 1953, in-16 Jésus de 190 pages. - Med.itationes de Prima philosophia. Méditations métaphysiques, texte la tin et traduction du Duc de Luynes. I ntroduction et notes de G,:neviève Lewis, 1970, in-16 Jésus de XIV et 178 pages. - Les Passioris de /'Ame. Introduction et notes par Geneviève Rodis-Lewis , 1970, in-16 Jésus de 240 pages; - Lettres à Regius et Remarques sur l'explication de l'esprit humain. Texte · introduction et notes par G. Rodis-Lewis, 1959, in-16 de 216 p. e qd directio:iem ingenii. Texte de l'édition Adam et Tannery. Notice de Uh1er, .1965, m-16 Jésus de 152 pages. - µègles pour la direction de l'esprit. Traduction et notes de J. Sirven 1970 m-16 Jésus de VIII et 152 pages. ' ' DUVA,IR (Guillaume), De la $ainte philosophie. Philosophie morale des stoïques. Edition annotée par G. M1chaut. 1946 pet. in-8• car ré de 122 pages FICHTE (J.-G.). Œuvres chqisies de philosophie première. 1794-1797, Traduction par A. Ph,lonenko. 1964, .m-8• de 320 pages. . . - Conférences sur la destination du savant (1794). Traduction et commentaire par 1. L. Vieillard-Baron. 1969, in-16 de 166 pages. GASSENDI (P.). Lellres familières à François Lui/lier pendant l'hiver 1632-1633, avec introd., notes et mdex par B. Rochot. 1944, in-S• carré de 122 pages . - Dissertations en forme de paradoxe crintre les aristotéliciens (Exercitationes Paradoxicre Adversus Arîstotel()s ), Livres I et II. Texte critique avec introduction, traduction, notes et tables, par B. Rochot, 1959, gr. in-8• de XVI et 522 pages.
L'ESPRIT DU CHRISTIANISME ~
ET SON DESTIN
I
BIBLIOTHÈQUE DES TEXTES PHILOSOPHIQUES Directeur : Henri GOUHIER
G. W. F. HEGEL
L'ESPRIT DU CHRISTIANISME
ET SON DESTIN TRADUCTION DE
Jacques MARTIN INTRODUCTION DE
Jean HYPPOLITE
Troisième édition
PARIS LIBRAIRIE PHILOSOPHIQUE J. VRIN 6, PLACE DE LA SORBONNE, ve 1971
INTRODUCTION
Voici tnfin la première tr tes des Travaux de j en 1905. La troduction était att J eàn Wahl dans son livre sur Je mai eur e a conscience la pihilosophie de Hegel nous avait montré toute l'impor.tance et toute la riGhesse si diff ér France, connu dar!i,S notre pa-ys à cette.i Il ne sauraiit s'agir dans cette courte introduction de coimmente.r ce texte si riche et qui se prète à tant d'initerprétations diverses. C0'/1'1./me on l'a justement remarqué nous avons subi · en France l'influence âe Hege,l aii 1/'/itr»nent où l'AllenJAagne, puis les autres pays e•iropéens, avaient non seule.rn.:ent cessé de la subir, mais avaient même fortement réagi contre elle, de sorte que - tt "là, est le paradoxe - nous avons pu lire 11:egel à la lwmière de ceux qui prétendaient le, dépasser et le réfuter. {1) C'est un peu Kierkegaard qv..e Jean Wahl a retrouvé dans les Travaux de jeunesse de Hegel. Dans ie déchiremmiit de la conscience, le 'm(.1.ilheur du peiiple juif, il a su nous faire apercevoir une dialectique très proche de celle du penseur darww, èn toùt cas très différente formellement de la dialectique de la Logique ou de l'Encyclo_pédie.
@ Librairie
Philosophique J. VRIN, 1971
(1) G. Canguilhem a -dév-eloppé ce thème dans une confé• rence sur la Philosophie française, faite à Strasbourg en mars 1H8.
Vl
Pour notre part oous ne pe~(Jns pas cependant qu'il y ait unê 1Jérita,bk· dist ie:s œuv::r.es de la 71J,aturitê. c'' est . véititah"f:emenf .le probl '7 · jon de l'homlJne - celui . même què repre bac .. et Marx __: que nous trouvons çléjà posé dans cette étud:e sur le peupl,e jwi"f et la tragédi~ du Ohr~ QÛ"ôii;"lîsëâveê'ViittênTiiSri'ï t ü~ils-mêrûè:m l >fifii$'i-rsëssâis.sîiècessifs que H,e;g,el a écrits Sùr Abraham, l' ancêftre de çc peuple, oi y verro avec quel soin iï s'e .;e de 7/J,on.'. .· l 'JwiliJîp)f &vient êa?paJb:Zf3 de · $ ,,,,~ ,:-;...,,0~'.~-~f!?1!.~.',.'.~-'"" ,, · ·" ., --~-,.,~•--..0>-)i.\':t;,,::,-·:,~~~,~\'Mp.-0mên'ôlogiè'\t' ÏJ1'Ô;pos d_e la èo~dence de s'oi. La. vie, m,,a, ,vie, n.'est pas .mienne, ou pl'fit6t elle. ést.;.à.la fois .en: mQi. et hors,. de;c,moi, àe s,ortevque je~ 6onçois un «~~re·ES'I'!N
convive; mais comme un esprit irrité. Le criminel croyait avo affaire ià une vie étrangère, mais iil ,µ'a diétr vie; càr fa vie n' . la ·divinité-une; et dans sa préso seulèlnent l'aménité de la .vi,e : U
LE CHATIMENT COMME ~ ·
me, la loi et le châtiment [a]. A partir du moment où le eriminel éprouve la ou se connaît cesse 1 d
concept
de la.réconeiliation, l'avantage de se situer :à sphère de la vie : au ,contraire, un crime tomba:n.t sous dè la.loi èt du châtiment se trouve dans une zone d'opp insurmontaJbles, de réailités absolues. On.ne eonçoit pas c on peut sup:primer le ehâtimént, ni ,comment la consc mal plmt disparaître, parce ,que la loi est une puissance dont vie est sujette, au-dessus de laquelle il n'y a rien, pas même . divi_nité, car celle-ci n'est que la puissance de ia pensée me, l'agent de il 'exiécution de l,a loi. Une réalité ne peut qu 'ê ouJbHée, c 'est-à~dire s'affa-itblir et se perdre comme être senté en autrui,