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French Pages 35 Year 1970
MED HE
VAN DE KONINKLIJKE VI DELINGEN A A M S E A C SCHAPPEN, LETTEREN [L: N MoË AC DEMIE VOOR SCHONF k UNSTEN VAN Jaargang XXx IL.
1970 , T 1 A A R T S S G O T R E H N — E I M E D A C A R E D $ PALEI BRUSSEL
entreprit de défendre dans le proc connue par un résumé d’Asconius . M is cas €» h 65, nous est as s e z b . i e n se ! € Signifi
défense propre à Cicéron. Ce t ravail, à
à
SnIHE pas encore que tous fcise des fragments
questeur de Pompée et tribun du pe uple en 67 son tribunat, la disgrâce du sénat (alienatus à
rs d senatu), d’après ce qu'en dit Asconius; en réalité, il ne s' agissait pas du sénat entier mais d’un groupe étroit de nobles ayant les plus grandes influe nces au sénat; et ceci pour avoir mené une activité contraire à leurs intérêts. L'une des motions déposées par lui stipulait l'interdiction de prêter de l'argent aux ambassadeurs étrangers séjournant à Rome; cette motion visait les nobles riches qui accordaient des prêts usuraires, ruinant autant les visiteurs étrangers que les pays représentés par ceux-ci. Mais tandis que les nobles réussirent à d ' o accepter b f l i i u l g r s s é e a é s n n u t a m t o c , t d e t i e v t l o o e n faire échouer e te l e q s u e x y i g e C a o : r r n i é n v l i i t t u is) s la seconde (Asc. arg. multis amen
a v a q i u c ' e a i l n s l e s s d a é n d s i l t e d s u e r s t e l r e p s m es préteurs fussent liés ar | ‘ctis sui etuis jus dicerent. Cependant, à juger: ut praetores ex edictis suis PerP de nobles en formulant Cornélius s’attira les plus gr ands ennuis qu Pe à la contio; il demandait une troisième requête, qu’il voulait mettre OIveretur c'est-à-dire : seule une que : ne quis nisi per populum legibs ste d'observer la loi. Les cirrésolution du peuple peut disp ense e dé osée à la contio sont présentées C P u t e d r n e o q c i t e u o t e m t t e l e a l e s d à quelles e r i constances ans a f . n s o u i i D s s a C r e ’ r c e i l e t d r , o s s i 4 u u i q n s , t e a l n a b t é u P o e s a s e n l 2 diiffffé éremment par AsAsccCo réfutée par es 2
un s< e> a< al Sc : ) er sn (Wes et 4e [e] cas Juida m » as al sc in « , it qu in t », si ep nr co « na ia el rn Co in ro ce . Ci s] statione
ceux qui vinrent alors à Cicéron avait nommé les ;
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d Asconius : « à peine échappèrent-ils (sc. les frères Cominius) à cette menace grâce à
l'intervention des consuls qui arrivèrent devant la cour afin d’aider l'accusé > . En réalité — affirmait Cicéron — Ja description de la terreur,
faite par l’accusateur, est exagérée. Cominius ne formula pa s d’accusation
contre les chefs des groupes d’assaut, ce qui prouverait que la terreur n’était pas si redoutable : fr. 17 : « Et que diras-tu si je te rappelle que tu n’as jamais
poursuivi en justice ceux qui, comme tu l’affirmais, étaient chefs de ban-
des ? » *, De cette manière, couvrant Cominius de ridicule, Cicéron visait à ébranler et à mettre en doute la thèse de celui-là à propos de la terreur à
mo ti de fs s im pu lui ta nt en l’ ac cu sa te ra ur il , la En nt cé laquelle il aurait dé. humoristiques qui l’auraient incité à accuser son sens en Je présentant,
tâ chait Cic éro n no bl de es s , ma in les s en tr e in st un ru ment enfin, comme D _ e un d’ vit ser se n ro cé Ci e qu s on el pp Ra . us ni mi Co de té ri to d’ébranler l'au thode
métaode È
pareille plus tard, dans son plaidoyer pour Murena : là aussi, avant
; La réfutation des arguments de Caton, l’orateur avait tâché de
ider à
c’est même, De eut. ? ité ? S L tn ! , at l'accus de ité l’autor , stique humori re maniè de avoir ridiculisé l’accusateur que Cicéron battit en brèche la se saper, de
“e
et ius Cornél entre ait exister Jon laquelle une ententeou, ue de Comi-
des preuves de tels
i liens
é auraitété,
1
dans lopinion
le nouvel d’une projet le us Manili à donné avait Cornélius
, t e j o r p e c e d u t r e v n E . s i h c n a r f f a x u a é d r o c c a e t o v e d t i o r d r i a f nius, Le et t du loi au suje | . i d n a n i m o n o i l e n r o C t n i r e u f d a qui tum i u q m u l u s n o c u t n e v r e t n i ) s u i n i m o C s e r (sc. les frè
descenderant-
quos duces operarum fuisse dixisti ? :
T5
combattu vigoureusement par la nobilitas, les affranchis allaient être doténa
vant distribués non pas dans quatre mais dans toutes les tribus rusti o… iques: fr. ro : « Cornélius a donné à Gaius Manilius — dit l’accusateur la Loi sur le vote des affranchis » *. Cicéron s’attaqua, évidemment, au terme Vague
de « dedit » — « a donné ». Que veut dire « a donné » ? Quid est hoc dedit >
L'a-t-il apportée ? L’a-t-il formulée ? L’a-t-il encouragée ? Adtulit >? An rOgavit ? An hortatus est ? — et il riait de bon cœur de chacune des trois pos. sibilités. La première partie de son raisonnement a été conservée précisément dans le fragment 10 (P): « Il est ridicule de soutenir qu’il lui avait apporté le projet de la loi, comme si c'était une loi difficile à rédiger ou bien difficile à concevoir » ”. Et il ajoute : « une telle loi a été, au cours de ces quelques dernières années, non seulement élaborée, mais même adoptée » *, En effet, Cicéron avait tout à fait raison : la loi ut novi cives libertinique in omnes tribus distribuerentur avait été acceptée par le vote de 88, et son idée fut suggérée par le tribun du peuple Sulpicius Rufus, mais par la suite, à Ja manière de toutes les leges Sulpiciae, elle fut abolie par le sénat. Il ne s’agissait donc pas là d’une nouvelle loi, pour la rédaction de laquelle Manilius aurait eu besoin de recourir à l’aide de Cornélius. IL n’avait qu’à reprendre l'initiative de Sulpicius. La suivante thèse de l’accusateur, démontrant que la rapidité de la déposition de ce nouveau projet (Manilius le présenta quelques jours après l’entrée en charge de tribun ”) témoignait que la loi était déjà prête et que son texte fut remis à Manilius, est aussi ridicule: fr. 11 : « plusieurs choses étaient critiquées dans cette affaire, mais on a désapprouvé surtout la rapidité de la procédure » *. Cependant, Cicéron ne pouvait pas se contenter d’avoir prouvé le manque de liens quelconques entre l’activité de Cornélius et celle de Manillius récemment condamné : il dut dire ouvertement ce qu’il pensait lui-même de Manilius. Certainement, il était facile de présenter
Manilius comme un agitateur, pour lui opposer ensuite un Cornélius paisible. Mais c'était là exactement une méthode que Cicéron ne pouvait pas appliquer. Tout le monde avait en mémoire la passion avec laquelle Cicéron soutenait, l’année précédente, le projet de Manilius de confier le commandement su-
prême, dans la guerre contre Mithridate, à Pompée: tout le monde se souvenait de la réunion du peuple, dans les derniers jours de décem bre 66, où Cicéron avait solennellement promis de se charger de la défense de Manilius accusé de repetundis ‘ . Lors de son accusation contre Cornélius, 1
.
# Legem inquit de libertinorum suffragiis Cornelius C. Manilio dedit. * Adtulisse ridiculum est quasi legem aliquam aut ad Scribendum difficilem aut ad excogitandum reconditam.
# Quae lex paucis his annis non modo scripta, sed etiam lata esset. 2 Cf. Asc. 52, 13: Manilius ... post pauculos statim di es QUaAM ïinierat tribunatum
legem eandem Compitalibus pertulit.
#% [In quo cum multa reprehensa sint tum inprimis celeritas actionis,
4 Plut. Cic. 9, 5-7. Cass. Dio XXXVI 44, 1-2. &
Aussi £ À | CI, ne pouvait plus s’en écarter ouvertement. USSl, COnNIOrmément à son opinion, il déclara que Manilius, durant son
tribunat, avait présenté deux projets de résolutio ns. L'un d’eux (le projet d’une résolution concernant les affranchis) était n éfaste pour la république, l’autre (celui qui demandait de confier à Pompée le commandeme nt dans la guerre contre Mithridate) était salutaire; Cicéron ajoutait que ce premier
projet, néfaste, ne fit aucun tort à la république car Manilius ne tarda pas
à l’abandonner, tandis que les résultats salutaires du deuxième projet se faisaient sentir jusqu’à ce jour. Fr. 18 : Nam cum is tr. pl. duas leges in eo
magistratu tulisset, unam perniciosam, alteram egregiam, quod malum visum
est rem p. non laesit, sed ab illo ipso tr. abiectum est; bonum autem quo
d n n t e an d nd ma de et oj et pr oj pr du n io ct da ré C la ï pa i e, ir ra nt co au is ma t, ai en ut so le n Cicéro :
ment
à e ic rv se d an gr un it à Pompée, il rend
a
l'Etat.
dé jà av ai cel t où uil’ ci à ép oq Ma de ue ni li us mmntansur de) confier. le cota de f l’activité U , . ,
L’accusation por ,
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l'intermédiaire des groupes d'assaut, terrorisait .
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le procès de repetundis, était plus difficile déposé son tribunat ° : a accus ation cette de discu lper pas voula it ne + PONT les cours de justice re nt co é nt te in ès oc pr nd co se du e ssu l'i à né am nd co … être à combattre.
d-même réduire la gravité des fautes Ve 2e te ,: sé
Manilius qu.i venait d'êtr il désirait qu is t la ai ét s' us li ni x, Ma au un ib tr s nt le ua oq sl n di lui : de maiestate. Mais qu’e rai t i a s n e p n o r é c i C e u q e m r i f f a s u i n o c s A ( s t n a s s i u p s e rsonnag .
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151; Gelzer 858.
53 e As et 2 44 , V S o i seCf. CaCass 33 "
6.
17
à L. Catilina et Gn. Pison *) qui visaient à intro duire le précédent de ], désorganisation des tribunaux, très utile à leurs buts, mais pas du tout
à ceux de Cicéron — fr. 19 : Aliis ille in illum furorem magnis hominibus = \
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.
.
.
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ut]
pulsus est qui aliquod institui exemplum disturbandorum iudiciorum , par
Sisenna était — selon Cicéron — injuste, parce que cet acte contredisait l’édit
de préteur.
3% Outre Dolabella, Cicéron aurait cité d’autres préteurs injustes : ceci est indiqué pa r luriel « illorum » (fr. 38). Je ctellus Pius est mort un ou deux ans après le procès de Cornélius. Cf. Münzer RE 5, 1224.
dess pepienineess co contre les agents : électora " € P a r c e l u i c i voire meilleure que Ja lex Ca] e t x, dit divisores était égal Prénezvoyant c
t s de s €$ fIragments 40“ ’ P ü r n i v a o , t aspe é à e l é g a l e m b e o n n t n e 46 tirés de Sa place, Bien que certains
les lignes gé'nérales de son raisoenste évide n1 ca
r elle prévoyait des peines
OR peut saisir sans difficulté
a loi de Cornélius était meilleure
servi de ceux-ci lors des élections ( fr. 40 P). Quoique cette loi si salutaire d e Cornélius ne fût pas votée, celui-ci avait tout de même le mérite, par Ja présentation de son projet, d’avoir forcé en quelqu e sorte le consul à examiner le problème des abus électoraux et à établir un projet, bien qu e plus modéré, de la nouvelle lex de ambitu. La lex Calpurnia était donc beaucoup plus indulgente que le projet de Cornélius; néanmoins, le vote de ce projet provoqua
des troubles assez graves : lorsque ceux qui s’opposaient à la motion eurent
chassé par force le consul du forum (cf. Asc. 59,19), « a Gaius Cornélius
— s’écriait pathétiquement Cicéron — tu as forcé le consu 5 crier que rs
ceux que prenaient à cœur le bien de 1 Etat devaient contri uer au vote de
la loi»“. Ainsi, nous voyons que Cicéron se servit dans cette partie du es tr au d’ e ns fe dé la de s lor ée oy pl em e ll ce e qu e od de la même méth di it éta s iu él rn Co de et oj pr le e qu t, en mm ta no , it ra nt mo dé il us li : né C Cor de e d s oi Ï + été adopté, les abus de 66, pendant les élections des meilleur car s'il1 ava1 ais € u lieu. Mais il. voulait prouver à la fois que . €
consuls, n’auralent Jam
la lex Calpurnia bien qu’elle fût plus modérée A
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2
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Cornélius ne combattait pa fragments 44 et 45, dont la liaison avec d’autres s que son propre pro) artie du discours n’est pas tout à fait évidente, indique jet.
Le
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°
L
fragments de cette P accusait Cornélius d’avoir provoqué les bagarres ors du raient que Co n cnia, Dans le frag ment 44 Cicér on assur e que même ; Calpurnia. e.
‘
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4
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vote de la loi #4 Fr.
à
46 :
At
im extremi aC en qui rem
isti :
mittere Co€Bls
pP:
em ul ns co i, el rn Co C. m, la il m ce vo is or mp te mi li il ic diff
vam esse vellent, ut ad legem accipiendam adessent. sal
25
plus léger soupçon ne peut déteindre ici sur sur Cornélius : hin c intellepi nulla tenuissima suspicione describi aut significari Cornelium. Le fragment $
parle d’un certain Phileros, esclave de Cornélius; Cicéron tâche de prouve” contre l’accusateur, qu’il n’y a aucune liaison entre cet esclave et l' accus:
Cornélius; que ce Phileros est, peut-être, esclave d’un aut re Cornélius que le nom de Phileros est commun et les Cornélii sont très nombreux : Quid
€go nunc tibi argumentis respondeam posse fieri ut alius aliqui Cornelius si, qui h
abeat Philerotem ser ? Le peuple «
de tribunaux d’une petite clique; il a voté avec joie la lex Aurel;
qui privait les sénateurs du monopole dans le domaine judiciaire et f; composition des tribunaux où les sénateurs ne c o nstit. ueraient plus qu'un . . tiers. il a voté également avec joie la lex R oscia theatralis de 67 qui donnait au x chevaliers quatorze rangs de pl aces d'honneur dans le théâtre . Cicéron savait qu'en citant ces deux lois, il s’ assurait le soutien de l’ensemble des juges. Voici le dernier fragme nt de ce discours, rapporté pas Asc onius (Ér.
54) : « Je me rappelle que lorsque, conformément à la lex Plotia, les S énateurs et les chevaliers ont, pour la premiè re fois, pris place ensemble dans Je cour. On jugeait le cas
de Gn. Pompée — homme haï des di e u x e t d e J a n o b i litas que ce défendait dans le procès de maiestate en vertu de la lex Varia d e maiestate » : Memoria teneo, cum primum senatores cum equitibus Romanis lege Plotia iudi
carent, hominem dis ac nobilitati p e r i n v i s u m , G n . P ompeium, causam lege Varia de maiestate dixi sse. Pourquoi Cicéron évoqua-t-il c e procès, assez lointain déjà, de 88 ? Il Je fit, semble-t-il, pour deux raisons : pre. mièrement, parce que c'était un pr ocès en quelque sorte semblable, à cause de la composition du collège des ju ges qui contenait, également, no n seulement des sénateurs mais aussi des chev aliers; et deuxièmement, parce que le procès de 88 était, lui aussi, de maiesta te, Mais le plus important éta it le fait que Pompée Strabo, homme — selo n Cicéron — « haï des dieux e t de la nobili. tas », avait alors été libéré *. Si les Juges avaient alors libéré P ompée Strabo
à sa famille »*. Quand aux a utres fragments (fr. 56-62) Arusius, il est dif
ficile d’en déduire grand chose. Après avoir fait une analyse des fragments, nous reconstruction du plaidoyer cicéron ien. La voici :
# Quamdiu quidem hoc ani mo erga vos illa plebs erit qu o s e o s t e n dit esse, cum legem Aureliam, cum Rosciam non modo accepit, sed etia e J
# Cf. Miltner RE 42, (Stuttgart 1952) 2258.
L
m fflagitavit.
|
5 Satius hominem miserum atque innocentem eripi p. R., expelli Patria, divelli à de
28
J° partie :
a) introduction pathétique (fr. b) réfutation des arguments de l (fr. 8, 9; 13-17);
(EE ro, 11)
Y Avait ba Pas d’entente t r e M a n i l i u s e d) e1 t C ornélius xp0 li) cation de l'att itude de Cicér on lUui--mmêé me e nvers Manilius ( fr 12,
IT° partie
b) réfutation du poi
Cornélius, comme entièrement just ifiée (fr. 34,36); d) thèse selon laquelle tous les projets de Cornélius formulés lors de son tribunat seraient justifiés et salutaires pour l'Etat (f r. 37-46).
ITT° partie: a) présentation du tribunat en tant qu’une institution utile pour l'Etat. L'éloge de Pompée qui avait rétabli entièrement le pouvoir des tribuns (fr. 48, -o1;
)
5);
|
|
b) attaquecontre le groupe de nobles hostiles au tribunat du peuple (fr. 52-
. 5) -5 54 r. (f nt ce no in l’ de nt me te it C) Fa aux juges demandant l’acqu insi
ie rt pa la ns da e li mo dé t fu le pa oyons que l’accusation princi
ur te sa cu ac I de té ri to au l’ r pe sa de e ch tâ r u o p t ai av e ti ar s n è n P premiè le; la D centraD s; un ib tr x u e d s le e tr en t o l p m o c n u t rnan LR us pl la r oi av it va de et e ir fa af l’ e d e qu ti li po t c e p p s s a a ' ’ l l t t i i a t n e s s é r p
la troiissiiè ème .
i Î ns son xs de que sou lig ne de pei ne la vau t Il sur les juges.
lors q dice ndi, gen us sub lim e du part , d’u ne serv it, se ’ Cic éro icé ron ‘ g e plaidoyer ni ei rt pa e tr au d’ , et x, eu di x au s duction des prière r de de ar ? ‘diculi introduc g t su Il . ur te sa cu ac l’ nt sa li cu di ri en i, nd ce di us ne ?i ns adressait da ñ s e u q a t t a s e l s n a d e u q t n e i l c n o s e d e s n dans la défe s de r s e rd l a s a p e s s u i q a t i t s i a s t e i c a ° s i s b i i pinee et parfois il adouc
contre le groupe de D © dés ante et audacieuse e r t t a e b d m o c e e o C . o o i i l l e n s r r o o u C r o d c p s n x i o u d c e e r u s b d m o e u n r e ents. Sa manie € e t e m r e p r e y o d i a l p ° 1 u d s é v r e s n o c s t n e m g a r s u s i d n a t , n o r é c i C e d t n e m e n n o s i a r u d s Je cour u a e b n o i t a u t i s e n u à vons affaire
32
coup plus compliquée à cause de la quant ité modeste de fragment fragments conservés du deuxième plaidoyer sont ti rés de la partie du de Les où Cicéron combattait les témoins de l'accusatio ISCOurs n, ainsi que de la pero. pathétique qui terminait le plaidoyer. Procédant à l'attaque contre les éme de l'accusation, aussi importants que Catulus, Hortensius ou Metellu s pa Cicéron se servit, comme au commencement du Il” plaidoyer, d'une figur appelée par les théoriciens de la rhétoriqu e grecs Gurépnotc, et par | ù addubitatio : « Dois-je lutter ouvertement contre la volonté des provenant de la nobilitas suprême ? Dois-j e dévoiler leurs tenda intentions et leurs pensées ?°, Et il ajoutai t avec ironie : « Ô hommes rusé Ô affaire réfléchie, 6 esprits redoutables ! Il s disent : nous voulons Présente. des témoins; mais dites donc, s’il vous pla ît, qui d’entre nous pensiez vous surprendre par cette proposition ? » ©, Cic éron put se permettre de traiter ses adversaires avec ironie , car il n’allait pas mettre en question leur t émo:
projet de la loi par le tribun. Cette démarc he habile de Cicéron fut déjà
Hic mos iam apud illos antiquos et batbatos fuit, ut persequerentur populares (fr. 4). Ayant fait ces remarques générales, Cicéron passa à combattre tour
à tour les témoins. Les quatre fragments conse rvés ( 5-8) concernent son
: il is si 4 Fr, 1: Pugnem aperte contra nobilissimorum homii num voluntat ? il ia e S s t u d i a c , o n s i l ee a p e r i a m ? i t a t i o e n e o s r q u u e | | | Ne 2 : O callidos mhominape es, o re si
m excogitatam, o ingenia metuenda ... dix imus
M dare volumus ... quem, quaeso, nostru f e m f e l l i i t t a v os esse facturos ? testis L ero Cic c ho it fac : r etu lic pol s ici cod o un ib tr a ti lec r to sa cu ac m iu el rn Co in tes Tes 3 Testes 53
ur. eat fat e Ips ia qu supervacuum
devant Catulus l’image de . peuple de 104, « l’ homme Je (clarissimi patri durant son tribunat, avait enlevé d’aristocrates, ) le droit d €
EVÉ aux
co ll Col
COOPtation des
les postes sacerdotaux alla
JUI par la Joi de sa
S a l c è e g r e d s o t a u x prêt res
À
DE
t lora teur cerdotiis » Votée
» Qui se COmposaient
oucement à Catul us, quel
de son oncle Dom itius ou
haï de tout le monde (tribun de 77). à plusieurs reprises de cett e mé
» P.€x., le discours pro
aton, il employait des arg uments fondés sur Je ‘
°)
il, Caton le Censeur. Cette Jutte une fois la maîtrise de Cicéron.
Son débat avec l’adversaire est plein d’humo ur, d'élégance et d’ironie légère, ce que l’on voit déjà dans la première phrase: fragmen 5 : « Mais si je voulais t demander en ami à l’homme exceptionnellement sage et humain, Q. Cat ulus, quel tribunat se trouve à ses yeux moins digne d’éloges — Je tribunat de Cornélius ou bien ... celui de ton oncle, Catulus, qui était un homme célèbre
et un patriote, qu’aurait-il, d’après vous, repondu ? »”. pas les compliments, ni à Catulus ni à Domitius Gr. 5 et
Cicéron ne ménage 6). aussi Asconius
qui connaissait les deux discours en entier, louait à juste tre cs Pa et
scientia de l’orateur qui, dit-il, d’une part, ne voulait pas o a. a ; c
des nobles éminents
ontre lesquels il tenait ses propos, et ité
porte
cigmte
d'autre part,
préjudice à l’accusé : ita ut et dignita-
n’admettait pas que Jeur ee os dicebat non violaret et tamen auctoritem clarissimorum virorum fonte Cicéron dut combattre Hortentius, Metellus
p a teretur. n o n r e u l m a e d i tate eorum I men t, mal heu reu se mai s, par eil le, faç on de Manius Lepidus res te nou s ne Il con ser ve. n’e st Pius, M. Lucullus ette P artie du discours e c s n a d i u q , 6 6 e d l u s + Manius Lepidus, con n u ’ u q r e l e p p a r i u l e d s a p a qu’à supposer que CT,partsat e io Cicéron n’oubli
r u o p , l u s n o c e u q t n a t n e , l procès était témoin a | Paapparintion au tribuna onservé chez Asconius (fr. an plus ro: us “ Dans le suivant fragm rn appuyer 0 : e r e r e a u q m i l e v , o m i s s i n a m u h e u q t a o r i v o m i s s i e i p a s , o l u t , i a u t C i l u c n u v a . . . n a , i l inus probati potest. C. Corne net
n o p s e m r e d n a t i h d i i m u > x Q < ? i Vir e amantissimi ,
“bu l u f m u ut putatis um l u s n o c u t erven £
5 Asc. arg. int
. t n a r e d n e c s e d o i e r i t a c o v d a i u q
31
nt me ag fr Ce e. vi la ns da ux éa id s se de et o P), Cicéron parle de soi-même
le el qu la en s, pa se po im m' ne se es ch ri La « : se ra ph e ll be e un r pa ce en comm
Je, us to sé as fp su t s on nt ça er mm co et es av cl es s d' nd ha rc ma ux re de nomb
ts je ob s de ou x, eu tu mp so s nt me te vê s le e Africains et les Lélius, pas plus qu
de es qu nu eu ux re mb no de ls ue sq le r pa s, lé se ci nt me d'or et d'argent, fine
on L' s U » mu xi s Ma et lu el rc s Ma en ci an s é no ss pa dé t te on yp Eg d' e et Syri et s iu él rn Co de e ir fa af l' e tr en it ta is ex t pourrait se demander quel rappor cette belle constatation. Je crois, qu'avant de faire cet énoncé, Cicéron sou.
lignait que l’accusation avait été intentée par les riches qui, grâce à leur
richesse, avaient gagné toute leur importance. « Mais moi personnellement —_ poursuivait Cicéron — je ne suis pas impressionné par la richesse à l’aide de laquelle un marchand quelconque ou un eunuque de Syrie ou d'Egypte peut
devenir plus important que des personnages célèbres, comme les Scipion l'Africain, les Lélius ou les Marcellus. » Il vaut la peine d’ajouter qu’en
parlant ainsi, Cicéron opposait les nobles anciens, tels que les Scipion l’Africain ou les Lélius, non seulement à des marchands d’esclaves ou à des eunuques, mais aussi aux nobles enrichis actuels, tels que C. Hortensius ou Q. Metellus Pius.
Les fragments suivants (10-18) faisaient, sans aucun doute, partie de Ja
peroratio. Ce ne sont pas que des brins de phrases mais, tout de même, ils permettent de reconstruire assez fidèlement le ton de la peroratio et son contenu. Cicéron suppliait les juges de prononcer l’acquittement, de ne pas permettre que la haine du petit groupe de nobles vainque la justice (fr. 1, si vos huius fortunas paucorum odio adiucaveritis) et que la tyrannie la plus douloureuse et La plus cruelle triomphe (fr. 12, ad miserrimum crudelissimumque dominatum dedi patiamini); il les exhortait à conserver la liberté comme la prunelle de leurs yeux (fr. 13, quam diligentis libertatis vos oporteat esse), à ne pas permettre qu’on condamne un homme qui avait appelé le peuple à la lutte (fr. 14, ne fraudi sit ei qui populum ad contentionem vocarit), un
homme qui, du moins par ses paroles et sa volonté, agissait en faveur du peuple romain (fr. 15, qui commodis populi Romani lingua dumtaxat ac voluntate consuluit). Ajoutons que Cicéron tâchait d’éveiller la pitié des juges en dressant une image pathétique du danger qu’aurait encouru Cornélius dans le cas d’une condamnation. Ceci est confirmé par le grammairien Valérius Probus GL. IV 212, 6-8 : Misericordiam movemus, cum alicuius calamitates commemoramus, cum magnitudinem periculi ostendimus, sicuti pro Cornelio
Cicero, En conjurant les juges d’acquitter l’accusé, Cicéron essayait de leur suggérer que laffaire de Cornélius était également la leur; que, dans ce procès, ” Neque me divitiae movent, quibus omnis Africanos et Laelios multi venalicii mercatofesque superarunt, neque vestis aut caelatum aurum et argentum, quo nostros veteres Marcellos Maxumosques multi eunuchi e Syria Aegyptoque vicerunt. 32
cours de Cicéron, pro Roscio Amerino (150-154), et, plus tard, dans les plaidoyers pro Flacco (104 s
la partie finale du disco Te Mara te) (83-85) - Rappeions que dans
it ira att ron icé s en ém ci pr , bi le que t fai le r su s ge ju s n de io l’attent bien de la république dépendait de fait que le _ I eur sentence ‘; en parlant ainsi, Cicéron se servait des arguments pareils à
ceux qu’il employa dans le second discours pro Cornelio, lorsqu'il appela les juges à la défense de la liberté menacée. En se chargeant de la défense de Cornélius et en louant l'institution du
tribunat du peuple — conformément à ses convictions, d’ailleurs — Cicéron risquait d’encourir la disgrâce du groupe de nobles éminents, mais gagnait la
il , te an iv su e né an l’ , el qu le r a p n i a m o r e l p u e p u d et s r e i l a v e sympathie des ch s e r i a f f a s e c e d e n u t i a t é s u i l é n r o C e d s a c e l r a C . é t i m i n a n u ’ l à l u s n o c u l é à été
n o r é c i t C n o s e d l l e c e e , d n r u u ’ e l s n e f é é d t u pulari a , po gra uneciis quj7app hort ns ent , nde de offi 2,51: la plus grande gloire et le plus grand prestige on si ent amm not et , vidu indi n d’u e ens déf la » êcH. d on se met à R .
à t n a s s i u p n u naissent quan cherche à perdre » *. C’est bien u e q m m o h n u ’ s d r u o c e s ent au s r u o c s i d s e s s n a d n o r é c i C r a f p D]
.
e i l e r n e s i m t i a t é i u q e r i a f f a ' e l d t e d c e p s cceetta
. 9 3 p. s, ri Pa , n o r é c i C e d s le el ré s e i r i o d i a l p s le t e s t i r c é s r e :dov . s i t a n r e b u g s o v , s i t e n e t a s u a c c a h n i U s a n i ublicam vos t i d i c c a o d n a u q , s si u e r b u o i m i q n a o o e i s n e f a i e t d a r r u g t t e i a r i a p r O m F e o T 58 Mur. 83 : e 7. potentis alicuius opibus circumveniri urgerique videatur. 5 Maxume auten qui
33
une meute organisée par le petit groupe de la nobil itas (cf. pro C (raqué Par 18 : «c'est pourquoi ils ne cessent de le tourmenter * ». C i c é r n e Îl , fr ° o n se ft compte de l'efficacité de cette méthode dès son adolescence, lorsqu ] Endait dait de façon pareille Quinctius et Roscius Ameri IL dé fe r. nus dans ses juvéniles. En éveillant la pitié pour l’accusé traqué par les Puissant part, et en faisant ressortir l'aspect politique de l'affa ire d'autre part ) il fernporta une victoire complète ‘, S,
” Quare hominem impugnare non desinunt. ” J'imagine la composition des fragments du 1° d iscours de la façon suivante : fr. 1K= 1 Sch= x P fr. 34 K = 34 Sch = 34 P fr. 2K— 2Sch= 2 P fr. 35 K = 36 Sch = 36 P fr. 3 K— 7 Sh= 3 P fr. 36 K = 37 Sch = 37 P fr. 4K— 8 Sh= 4 P fr. 37 K = 38 Sch = 38 P fr. 5 K— 5 Sch= 5 P fr. 38 K = 39 Sch = 39 P fr. 6GK=27 Sch= 6 P fr. 39 K = 40 Sch = 40 P fr. 7 K= 6Sch= >P fr. 40 K = 41 Sch = 41 P fr. 8K—= 3 Sch= 8 P fr. 41 K = 42 Sch = 42 P fr. 9 K— 4 Sch= 9 P fr. 42 K = 43 Sch = 43 P fr. 10 K = 12 Sch = 13 P fr. 43 K = 44 Sch = 44 P fr. 11 K = 13 Sch = 14 P fr. 44 K = 45 Sch = 45 P fr. 12 K = 14 Sch= 15 P fr. 45 K = 46 Sch = 46 P fr. 13 K = 15 Sch= 16 P fr. 46 K — 48 Sch = 48 P fr. 14 K = 16 Sch = 17 P fr. 47 K = 47 Sch = 47 P fr. 15 K — 9 Sch = 10 P fr. 48 K — 49 Sch = 49 P fr. 16 K = 10 Sch = 17 P fr. 48b K = 49 b Sch = 49b P fr. 17 K = 11 Sch = 12 P fr. 49 K = 50 Sch = 50 P fr. 18 K = 17 Sch = 18 P fr. so K = 51 Sch = 51 P fr. 19 K = 18 Sch = 19 P fr. 51 K = 35 Sch= 35 P
fr. 20/21 K = 19/20 Sch = 20/21 P
fr. 22 K = 21 Sch = 22 P
fr. 23 K = 22 Sch=23 P
fr. 24 K = 23 Sch — 24 P
fr. 25 K = 24 Sch=25 P
fr. 26 K = 25 Sch = 26 P fr, 27 K
= 26 = fr. 29 K _ = 29 fr. 30 K F7 fr. 31 K = 31
fr. 32 K = 32
2A
Sch = ScSch h = Sch = Sh— CH — C
27 29 29 30 31 > 3
P P P P P
fr. 52 K — 52 Sch = 52 P
fr. 53 K = 53 Sch = 53 P
fr. 54 K = 54 Sch = 54 P
fr. 55 K = 55 Sch= 55 P
fr. 56 K = 56 Sch = 56 P
RS SRE 57 P
fr. fr. fr. fr. fr.
58 59 60 61 62
K = 58 K = 59 K = 60 o K = 61 K = 62
ch= 58 Sch = 59 Scoc h = 60 Sch = 67 Sch= 62
P P
P
P P
d’une
moc
qe ht hij, bij het ondernemen van deze, alles samen genomen, vrij moeilijke taak verhopen; wat moest hij vrezen ? Na deze schets van het historische kader en een poging tot reconstructie n. ge an nv aa k oe rz de on ke ij nl ge ei t he n ka r, van de rede van de aanklage g, in er vo de re en ev hr sc ge te rs ee de t ui n me ko , 62 , en nt me ag De meeste fr
k ij el rk we t he w ou tr ge ij vr , ot no ge jd ti n ee n va die, volgens het g etuigenis n va g in kk hi sc re te be en e ys al an ge di on gr n Ee f. ga er we oi do ei pl uitgesproken r e d n o e t n e l e d e i r d g n i r e o v e d e r e z e d n i t a a t s n i s n o n e l l e t s n e t n e m g de fra n het eerste deel
i o r e c i C t d r o o w t n a , ” o i t a u n i s n i _ e g i t h c e l p e d a N . n e d i e h sc t i d n i , e i d , t h c a l k n a a e d n a v n e t n u p e d n e l l i h c s r e v e d p o k lij
niet onmiddel
t e h s u i l e n r o C p o r a a w e z j i w e d p o n , ” e t a t s e i a m e d n a v g proces ,,de a z e g t e h n e t h c a r t j i h l a z t s r e E . d e e l k e b d a h n u u b i s r i t u d s , k , l o v n a v n a ambt v verdenking
e d t a d n e n o t n a a n e n e n j i m r e d n o e t s u i n e i d m o t C e m , r t b m a n j i aanklage z n a v n e g g e l r e e n t e h a n , s u i l e n r o C t n m a e v e n g n r i e k i r H e w . s n i e m a d s n o ’ r g e g tere” n o l e e h e g , s u i l i n a M n u u b i r t s t k o t l o v g n e i d d u l o e h e r d e r v o o r e n v e g i e n j i z onlangs k o o m o t
a a b e t d i e h n e g e l e g e d s n e v e t o Cicer lich
g a d i a a r f i Jius n a v n e t n u p Manilius in een?lijke
e g i e e d o r Cice
t g e l r e e w l e e d in het (twwee:ede
s k l o v e d n a v n e . alle aktiviteit 35
tribuun Cornelius, zelfs de vermeende inbreuk op h et recht van interc ESs i e en al zijn wetsvoorstellen waren nuttig en heilzaam voor de repub lie k. I het derde deel, tenslotte, belicht hij vooral depolitieke aspecten van dit Proces
en waarschuwt de rechters ervoor dat, bij een ev entuele veroordeling van Cornelius, de tirannieke druk van een kleine kliek van senat oren Op het lever en de instellingen van de republiek nog zal toenemen. Na de analyse van de f
ragmenten en het opstellen van een overzichte lijk plan van de eerste rede. voering, past het enkele beschouwingen te wij den aan de verdedigingstaktiek die Cicero hier volet.
Ook in de tweede redevoering komt duidelijk tot uiting hoe Cicero steeds
op elegante, maar toch vaak gedurfde wijze zijn tege nstanders bestriidt.
wWaarin de verdediger met de getuigen ten last e in het algemeen, en met Q. Catulus in het bijzonder afrekent, en over de pathetische peroratio, zijn we enigszins ingelicht. Toch laat een doordringe nde analyse ons aanvoelen hoe handig Cicero de waarheid van de getuigen issen niet in twijfel trekt, maar het belang en draagwijdte ervan verkleint, de ware bedoelingen daarentegen en boze plannen die heel deze aanklacht schr agen, in volle daglicht plaatst. Ock de toon en de inhoud van de perorati o zijn, bij een aandachtige lezing van de enkele zinsneden die bewaard ble ven vrij raak te vatten. Cicero be-
dat het merendeel der rechters uiterst gevoelig was voor enkele geliefde
thema’s als het dreigend gevaar van ov erheersing door een kleine kaste, de libertas”, en het behoud va n instellingen als het volkstribunaat.
wijzigde en meer verentwoorde lijst van de fragmen voering opgesteld.