Le sanctuaire d'Hathor, maîtresse de la turquoise: Sérabit el-Khadim au Moyen Empire
 2708405144, 9782708405141

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Ces différents éléments paraissent indi­ quer la mise en œuvre d'un programme archi­ tectural relativement symétrique sur les spéos nord et sud vers l'an 23. Le spéos de Ptah a peut-être déjà été aménagé quelques années plus tôt, dès l'an 11 par exemple : c'est ce que suggère la présence des mentions de ce dieu sur plusieurs stèles de l'approche nord - 136 en l'an 11, 92 en l'an 13 et 100 en l'an 20 -. Sinon, le spéos est, en tout cas, probablement creusé en J l'an 23. Ce que pourraient confirmer quelques LJ indices, comme l'apparition du dieu dans des ’-u formules d'offrandes (414) et surtout la position des stèles 93 et 103, au centre de l'espace qui précédait les deux spéos83. La stèle 103, du camérier et chancelier du dieu Rénefankhnéhy, fut dressée, en l'an 25, immédiatement au sud de celle d'Amény-Séchen (93), avec laquelle elle a beaucoup d'affinités.

.

A.

fig. 38

Auteur, ou du moins dédicant, d’une sta­ tuette de la déesse Hathor (131 : infra fig.47), Mérérou a également fait graver son identité sur deux montants de porte (fig.39) recueillis dans le spéos sud (151 a et b), tandis qu'un certain Khentykhétyséneb en laissait deux autres, aujourd'hui perdus mais apparemment du même module, à l’avant du portique d'Hathor (151 c et d). Khentykhétyséneb est peut-être identique au camérier Khétyséneb

dont la stèle ruinée (411) se tient encore dans l'alignement qui ferme le portique d'Hathor. Pas plus que la stèle (143) de Ptahched, elle n'est sans doute à son emplacement initial, mais la concentration et la diversité des inter­ ventions de ces hommes dans le même sec­ teur plaident en faveur d'une première implantation de la stèle 411 dans les envi­ rons immédiats de la position qu'elle occupe actuellement. fig. 39

Fig.38 : Stèle (100) du chancelier du dieu et camérier Ptahankh

Fig.39 : Montant droit (15] aj du camérier Mérérou (Bruxelles, MRAH E. 2148a) Fig.40 a et b : Stèle et table d’offrande (107) de Sobekherheb dans l’approche (BM 694-695)

Ces affinités semblent tualité d'un déplaceme érection. Avant d'avoir aujourd'hui, dans les cc d'Hatchepsout et Thouti partie d'un programme qui se développait vers règne d'Aménemhat III g effet, si le spéos d'Hat existant en l'an 15 d'Arr ri en l'an 25 -, elles aura fonction de ce seul poin au nord. Seule la face c 103, consacrée aux forn vées et aux figurations d est bien conservée, à l'e de divinité. De l'an 27, ne nouj stèle privée assez fruste Khenhaousenankh (1 n'est pas connue. La stèle 105 de l'ar située actuellement au r des fêtes d'Hathor, nomr lier du roi de Basse Egyp le chancelier du dieu et c qu'une inscription conte Maghara, est due à un au et camérier, Chémesou& ment le titre de directeur protocole royal est gravé re des deux faces de la st< frandes à usage personr médiane de la face orien liste des membres de l'e> au côté nord. On ne peut rien dir de la stèle 138 qui se trot en avant du complexe r mention de l'année et le taie sont conservés. Si t( nait bien au règne d’Arru un des rares témoins offic poursuite vers la fin du rè de cette pratique inau< Sésostris Ier85. Après un vide docu sept ans, c'est un go1 Dédousobek-Rénefsén moins l'expédition de l'an Ouadi Maghara en l'an homme une ou deux ins commémorative de l’ouv

-es différents éléments paraissent india mise en œuvre d’un programme archijl relativement symétrique sur les spéos ?t sud vers l’an 23. Le spéos de Ptah a tre déjà été aménagé quelques années )t, dès l’an 11 par exemple : c'est ce que •e la présence des mentions de ce dieu sur jrs stèles de l'approche nord -136 en l'an en l’an 13 et 100 en l'an 20 Sinon, le est, en tout cas, probablement creusé en J. Ce que pourraient confirmer quelques ; comme l'apparition du dieu dans des es d'offrandes (414) et surtout la position .les 93 et 103, au centre de l'espace qui 'lit les deux spéos33. i stèle 103, du camérier et chancelier du énefankhnéhy, fut dressée, en l'an 25,

'atement au sud de celle d'Amény-Séchen vec laquelle elle a beaucoup d'affinités.

Fig.38 : Stèle (100) du chancelier du dieu et camérier Ptahankh Fig.39 : Montant droit (isi du camérier Mérérou (Bruxelles, MRAH E. 2148 a)

Fig.40 a et b : Stèle et tabh d’offrande (107) de Sobekherheb dans l’appi le (BM 694-695) ,roche

Ces affinités semblent devoir écarter l'éventualite d un déplacement postérieur à leur

érection. Avant d'avoir été incluses, comme aujourd hui, dans les constructions du régne d Hatchepsout et Thoutmosis III, elles ont fait

mine, au sud-ouest du temple, une stèle privée (409) qui fut remployée dans le mur nord en avant du spéos sud, et sans doute la stèle offi­ cielle 41686. Il n'est pas impossible qu'il soit

partie d'un programme architectural nouveau qui se développait vers les années 9 à 25 du règne d'Aménemhat III en avant des spéos. En effet, si le spéos d'Hathor avait été le seul existant en l'an 15 d'Aménemhat III - a fortio­ ri en l'an 25 -, elles auraient été disposées en fonction de d ce seul point de focalisation, plus

venu sur le plateau en 39 ou en 41. On consta­ te, de l'an 38 à l'an 44 d'Aménemhat III, d'autres alternances dans la direction des expé­ ditions • en l'an 40, le responsable est le camé­ rier en chef du Trésor Sobekherheb, qui revient à Sérabit el-Khadim en l'an 44; enfin, l'an 42, au Ouadi Maghara (28), est attesté le camérier au nord. Seule la face occidentale de la stèle en chef du Trésor Amény, qui a laissé à Sérabit 103, consacrée aux formules d'offrandes pri­ el-Khadim une stèle officielle (142) dont la date vées et aux figurations de banquets funéraires est perdue - l'an 42 ou 43 -. est bien conservée, à l'exclusion de tout nom Familier des lieux, Sobekherheb reprend de divinité. à son compte des modèles antérieurs et les adapte à son propre cas, comme en témoi­ De l'an 27, ne nous est parvenue qu'une stèle privée assez fruste ._ du chancelier du dieu gnent ses interventions sur le plateau. La plus Khenhaousenankh ancienne - datée de l'an 40 - est une stèle (106) .Lj (104). Sa provenance dont seul le haut a été découvert dans la cour n'est pas connue. centrale. La face occidentale paraît avoir été La stèle 105 de l’an 30 d'Aménemhat III, entièrement consacrée à un appel aux vivants située actuellement au nord-ouest de la cour et au récit de ses exploits. Nul doute que, sous des fêtes d'Hathor, nomme à la fois le chance­ le protocole royal de la face orientale, ses titres lier du roi de Basse Egypte Amény et son fils, et qualités n'aient été détaillés. Les deux côtés le chancelier du dieu et camérier Néhy; tandis sont occupés par l'énumération des membres qu'une inscription contemporaine, au Ouadi i de l'équipe. Les deux autres attestations datent Maghara, est due à un autre chancelier du dieu de son deuxième séjour, en l'an 44, et, quoique et camérier, Chémesouhor, qui porte égale­ se situant à l'extérieur du temple, concernent ment le titre de directeur de Basse Egypte84. Le directement ce dernier. protocole royal est gravé sur la partie supérieu­ L'une se trouvait en avant du temple, re des deux faces de la stèle; les formules d'of­ dans un cercle de pierres : elle se composait frandes à usage personnel occupent la partie d'une petite stèle reprenant la forme oblongue médiane de la face orientale et le côté sud; la du début de la XIIe dynastie et d'une table d'of­ liste des membres de l'expédition est confinée frandes disposée à son pied (107 : fig.4O); les au côté nord. deux sont des monuments privés et le disposi­ On ne peut rien dire sur l'an 31, à partir tif reproduit celui qui accompagnait la premiè­ de la stèle 138 qui se trouvait dans l'approche, re stèle de Sésostris Ier87. La deuxième attesta­ en avant du complexe religieux, car seule la tion de l'an 44 est une inscription rupestre (53), mention de l'année et le haut de la face orien­ commémorant l'ouverture d'une galerie de tale sont conservés. Si toutefois elle apparte­ mine, assez loin du temple (infra fig.78 et 145). nait bien au règne d'Aménemhat III, elle serait Parfaitement conservé, ce texte, est un des rares témoins officiels, semble-t-il, de la aussi une sorte de synthèse des thèmes les poursuite vers la fin du règne d'Aménemhat III plus importants que l'on rencontre sur les de cette pratique inaugurée sous celui de autres stèles du site : après l'introduction rela­ Sésostris Ier85. tive à l'ouverture de la galerie, un appel aux Après un vide documentaire d'au moins vivants précède le récit de l'expédition à la sept ans, c'est un gouverneur du palais, première personne; suivent une liste d'of­ Dédousobek-Rénefséneb, qui conduit au frandes destinées à Hathor, et une double moins l'expédition de l'an 38. On le retrouve au allusion " à une réfection i ou transformation de Ouadi Maghara en l'an 41. On doit à cet la cour des fêtes et au i ____ _ du cheredoublement homme une ou deux inscriptions (51 et 52 .) minement processionnel en direction du _ . sanccommémorative de l'ouverture de galeries de tuaire de la déesse.

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et syro-palestiniennes, divinités égyptiennes Kaiwuiueiiiies, tout cela relève plutôt de la sensibilité orienta,____— v._ _IVa . jtioiumitj unenta■-I |ic3r»+