Dictionnaire des racines sémitiques ou attestées dans les langues sémitiques: Fascicule 1 H - TN 9783111581323, 9783111208374


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French Pages 70 [72] Year 1970

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Table of contents :
AVANT-PROPOS
TRANSCRIPTION ET CORRESPONDANCES PHONÉTIQUES
AUTRES SIGNES UTILISÉS
LISTE DES ABRÉVIATIONS
DICTIONNAIRE DES RACINES SÉMITIQUES
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Dictionnaire des racines sémitiques ou attestées dans les langues sémitiques: Fascicule 1 H - TN
 9783111581323, 9783111208374

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DICTIONNAIRE DES RACINES S É M I T I Q U E S

DAVID COHEN

DICTIONNAIRE DES RACINES SÉMITIQUES ou attestées dans les langues sémitiques

C O M P R E N A N T UN F I C H E R C O M P A R A T I F

JEAN CANTINEAU

PARIS



MOUTON

• LA H A Y E

DE

De David Cohen, chez le même éditeur: Le parler arabe des Juifs de Tunis. Textes et documents linguistiques et ethnographiques, 1964. Études de linguistique sémitique et arabe, 1970. Mélanges Marcel Cohen, 1970. Cet ouvrage a été publié avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique

© 1970 MOUTON & C o

Printed in the Netherlands

A Marcel Cohen

AVANT-PROPOS

Ceci n'est pas un dictionnaire étymologique. Malgré le niveau élevé atteint par la lexicographie sémitique, nous ne disposons pas encore d'études étymologiques suffisamment nombreuses et étendues pour les langues méridionales les plus importante, et singulièrement pour l'arabe dont l'intérêt est cependant primordial. Certes divers ouvrages proposent des rapprochements et des filiations, mais au total, tout un immense vocabulaire reste encore inexploré. C'est là une des raisons pour lesquelles l'ambition du DRS n'a pas été de combler la lacune que constitue pour la sémitologie l'absence d'un véritable dictionnaire étymologique. Une autre raison est que l'entreprise, a-t-il semblé, ne saurait aboutir à des résultats satisfaisants que si elle était le fait d'une équipe au sein de laquelle collaboreraient des spécialistes de chacune des grandes langues sémitiques. L'ouvrage que voici ne prétend fournir, en attendant une telle réalisation, qu'un outil efficace à la recherche comparative et au déchiffrement épigraphique, outil dont l'urgente nécessité a été confirmée par tous les chercheurs consultés. Il s'agit en fait de donner à chaque sémitisant, ne fût-il initié qu'à un seul des idiomes sémitiques, et même au linguiste non sémitisant, la possibilité sans tâtonnements préliminaires ni consultation de multiples dictionnaires, de replacer tout mot d'une langue particulière dans l'ensemble du lexique sémitique, et de déterminer les relations formelles et sémantiques qu'il peut avoir avec ceux qui lui sont apparentés dans les autres langues. L'idée d'un dictionnaire des racines sémitiques appartient à Marcel Cohen. C'est sur son incitation que J e a n Cantineau devait amorcer la recherche pour se voir contraint malheureusement, vers 1930, de l'abandonner. En 1955, encore à la suggestion de Marcel Cohen, je décidai à mon tour de reprendre l'entreprise, et quelques mois avant sa disparition prématurée en 1956, J e a n Cantineau me confiait le fichier qu'il avait constitué vingt-cinq ans auparavant. Ce fichier contenait les principales racines attestées dans au moins deux des langues suivantes : arabe classique, sudarabique épigraphique, guèze, araméen (judéo-palestinien et syriaque), hébreu et, dans la mesure où cela avait été possible à l'époque, akkadien. L'ougaritique n'était naturellement pas mentionné. Entièrement révisé et complété par les données nouvelles qui se sont accumulées depuis 1930, le fichier a été intégré au présent travail. Mais celui-ci a été fondé sur des bases différentes et en tout cas considérablement élargies. D'une part la collecte des formes a été étendue à l'ensembles des langues sémitiques connues. Le lexique ougaritique naturellement, mais aussi celui de l'amorite et des langues occidentales autres que l'hébreu biblique, des dialectes araméens autres que le judéo-palestinien et le syriaque, des langues éthiopiennes autres que le guèze, des dialectes sudarabiques modernes sont représentés. Le principe a été de faire figurer de manière systématique les formes attestées en akkadien, ougaritique, phénicien, punique, moabite, hébreu, sudarabique épigraphique et moderne. L'arabe est VII

Avant-propos essentiellement représenté par son immense lexique littéraire qui se trouve contenir la presque totalité de l'arabe parlé. Cependant les dictionnaires dialectaux ont été exploités et lorsque des racines manifestement sémitiques n'étaient pas connues de la langue littéraire, elles ont été introduites avec les indications et références utiles. De même, occasionnellement, lorsque les besoins de l'étude comparative l'imposaient, les racines «classiques» sont données avec les formes dialectales correspondantes. Pour Varaméen sont fournies systématiquement toutes les formes épigraphiques, ainsi que celles du judéo-palestinien, du syriaque et du mandéen (classique et moderne). Les autres dialectes sont néanmoins mis à contribution pour les racines qui ne sont pas représentées dans les premiers. L'éthiopien enfin est représenté par le guèze {gz&z) ou éthiopien classique et par les langues modernes les plus importantes et les mieux connues, à savoir le tigré (et le tigrigna à titre de complément) pour les langues du Nord, Yamharique (et le harari dans les cas utiles) pour les idiomes méridionaux. Cependant les lexiques des autres langues (gafat et dialectes gouragué en particulier), dans la mesure où ils sont connus, ont été étudiés. En second lieu, il a semblé nécessaire d'inclure non pas seulement les racines communes à plusieurs langues sémitiques, mais toutes les racines qui ne sont pas manifestement étrangères, même si elles n'étaient attestées que dans un seul idiome. Ainsi les très nombreuses formes que connaissent seulement l'arabe ou l'akkadien, et qu'il n'y a pas de raison de considérer comme empruntées à des langues non sémitiques, ont été introduites. Mais les emprunts eux-mêmes n'ont pas été exclus systématiquement. O n a en effet intégré les formes qui ont diffusé à travers le sémitique et qui, de ce fait, ont une histoire proprement sémitique. On a admis aussi pour la commodité de l'utilisateur, celles qui, ayant fait l'objet d'études étymologiques particulières, permettaient d'introduire une bibliographie intéressante. Il faut souligner cependant qu'on a dû renoncer, faute de matériaux scientifiques suffisamment élaborés, à faire bénéficier de même traitement le lexique zoologique et botanique si souvent mal compris encore. Les noms d'animaux ou de plantes strictement locaux, dans la mesure où ils paraissaient dépendre de substrats linguistiques non sémitiques, et surtout dans la mesure où ils se trouvent insuffisamment identifiés, ont été réservés pour un recueil ultérieur qui fera peut-être l'objet d'un supplément. L'économie de l'ouvrage est la suivante : Chaque racine comme entrée est suivie dans une première partie de formes transcrites et traduites qui la représentent dans chaque langue. L'ordre dans lequel elles se succèdent est, sauf exceptions, celui-ci : akkadien, ougaritique, amorite, cananéen (phénico-punique, hébreu, moabite), araméen (ya'udi, ancien, impérial, biblique, judéo-palestinien, syriaque, mandéen), arabe, sudarabique ancien et moderne, éthiopien (guèze, tigré, tigrigna, amharique, harari). Pour le choix même des formes, on s'est laissé guider par deux critères : celui de la simplicité morphologique et celui de l'antériorité dérivationnelle (lorsque celle-ci peut être aisément déterminée). C'est donc la forme la plus simple ou celle qui peut être considérée comme la base de dérivation qui est fournie en général. Ceci ne va certes pas sans quelque arbitraire. Mais il ne pouvait être question, étant données les dimensions qui, pour des raisons pratiques contraignantes, ont été assignées à l'ouvrage, de fournir toutes les formes attestées dans tous les idiomes. Le classement des sens, qui n'a d'autre but que la clarté de la présentation, n'implique aucune prise de position sur les problèmes étymologiques. O n a cependant essayé, autant qu'on vm

Avant-propos

l'a pu, de les ordonner de manière que les dérivations sémantiques éventuelles puissent être saisies aisément. Dans la mesure où des hypothèses étymologiques peuvent être prises en considération, c'est dans le seconde partie de chaque article qu'elles sont introduites et discutées. C'est là aussi que sont fournies les références bibliographiques. O n a voulu cette bibliographie la plus abondante possible, mais on n'a pas visé à l'exhaustivité. Pour le bénéfice même de la recherche on a jugé préférable de ne pas renvoyer à des travaux manifestement vieillis ou à ceux dans lesquels le sujet n'était abordé que de façon marginale. Il ne découle naturellement pas de là que tout ouvrage non cité doive être tenu pour non pertinent. Il est certain que des travaux intéressants ont échappé à la vigilance des auteurs. Le classement des racines a posé des problèmes qui ont été résolus de manière empirique. Le plus généralement les racines à alternances (constituées par une base constante de deux éléments, accompagnée d'un élément variable) se trouvent à leur place normale, mais aussi sous la base elle-même. Ainsi 'LB qui apparaît d'abord sous la lettre 'est reprise sous LB. Par contre, lorsque la variation est purement phonétique (alternance '¡h/e par exemple), la racine n'est traitée qu' à la place que lui assigne la première variante dans l'ordre alphabétique. Dans chacun de cas cependant, des renvois internes permettent de retrouver immédiatement l'entrée principale. De même, des renvois internes suggèrent des rapprochements entre des racines qui semblent présenter simultanément quelque analogie phonique et sémantique. Le dictionnaire des racines proprement dit est complété par un index où se trouvent classées par langue toutes les formes citées, et qui permettra de repérer la racine sous laquelle un mot d'une langue particulière a été traité. Je ne peux terminer cet avertissement, après avoir indiqué la part que Jean Cantineau avait prise à ce travail, sans souligner que la responsabilité de l'ensemble de l'ouvrage tel qu'il se présente aujourd'hui m'incombe entièrement. L'hommage que je veux rendre ici à la mémoire de celui dont je ne fus, hélas, que trop tard le disciple et l'ami, en rappelant la grande étendue de sa science et l'inébranlable rigueur de sa méthode, détournera, je l'espère, de lui imputer quelque part que ce soit dans les imperfections et les lacunes de cet ouvrage. L'hommage de ma gratitude va aussi à ceux qui m'ont fait bénéficier de leur concours au cours de l'élaboration de ce travail. A M. Marcel Cohen qui en fut l'initiateur et qui ne m'a pas, en cette circonstance comme en d'autres, mesuré son aide, notamment en mettant à ma disposition de nombreuses fiches établies par lui-même. A M. André Dupont-Sommer, membre de l'Institut, dont les encouragements m'ont été fort précieux et qui a favorisé, autant qu'il se peut, l'achèvement et la publication de l'ouvrage. Je veux aussi remercier M. Maurice Sznycer qui a bien voulu accepter de relire le manuscrit au fur et à mesure de sa composition et le faire profiter, en particulier, de sa grande connaissance de l'ougaritique et de toute l'épigraphie nord-sémitique. Il me faut enfin signaler, avec beaucoup de reconnaissance, la concours financier du Centre National de la Recherche Scientifique qui a grandement facilité la publication de l'ouvrage.

DAVID COHEN

IX

TRANSCRIPTION ET C O R R E S P O N D A N C E S P H O N É T I Q U E S L'ordre des entrées suit celui, traditionnellement en usage parmi les sémitisants, de l'alphabet hébraïque, complété pour les phonèmes absents de l'hébreu, par des signes additionnels. Ceuxci sont disposés à la suite de ceux qui représentent les phonèmes voisins par la zone et le mode d'articulation. Voici le tableau des signes de transcription avec les caractères qui leur correspondent dans les principaux alphabets et syllabaires (l'alphabet akkadien étant exclu), suivi d'un tableau des correspondances pour les phonèmes qui ne sont pas identiques dans toutes les langues sémitiques. Voir page xi et XII

A U T R E S SIGNES U T I L I S É S

* > < § ? 1 Tf

x

forme reconstruite ou supposée origine de, évolué en provenant de différent de paragraphe avant l'item, indique un doute sur la place de l'item dans l'article après l'item, indique un doute sur son existence ou sa signification Les références et renvois après ce signe concernent l'ensemble de l'article et non un paragraphe particulier.

Système de transcription Transcription >

Hébreu X

Syriaque i

Arabe %

Sudarabique

Ethiopien

A

h

Ougaritique ('a)

ni eu)

b

B§, I . A R . 'abs- «terrain raboteux»; A R A M . talm. 'absùnâ, 'abïsnâ «chose desséchée, épis desséchés»; E T H . amh. 'abbàsà «sécher, dessécher». -2. A R . 'abasa «faire mauvais visage à qn., humilier, épouvanter, réprimander»; E T H . g. 'abbasa «commettre un crime, pécher»; te. ta'abbâsâ «être humilié»; amh. abasa «faute, péché». -3. A K . abs-, aps-: sorte de pois. -?4. E T H . te 'abs: pot de terre. -5. A K . absân- «ustensile; joug». -6. E T H . amh. 'abs «fenugrec, condiment», ^ 1. v. Y B § . -2. Ar. est issu d'un caus. 'ab'asa, v. B'S. V . GVG 1/522; la forme g. est un empr. à l'aram., N Ô L D . d'ap. GVG 1/158; la forme te. peut être un empr. à l'ar. Pour d'autres rapprochements étymologiques, V . D I L L . , LEX. 757. v. B'S, B T , SBS, YBS. 'BSM, A K . 'abasmû-. sorte de pierre. 'BT, 1. v. 'BD/T. -2. A R . 'abita, 'abata «être brûlant (jour) »; ta'abbata «se rallumer, devenir ardentes (braises) »; 'abtat- «chaleur, fournaise»; E T H . gaf. abat à «brasier». -3. Amh. 'ahtta: espèce de verveine, ^F 2. GAF. 171 rapporte la forme gaf. sous 2 au galla ibida «feu». Rac. cham.-sém.? 'BT, 1. A R . 'abita, 'abita «se gonfler pour avoir trop bu». -2. 'abata «dénigrer, médire»; 'abit- «effronté». -3. 'abita «sauter; être pétulant». 1f2. cf. G B T . 'G', 1. A R aga'a «fuir; forcer qn. à qc. ». -2. CAN. nh. 'ëgeh, «épine, buisson d'épines»; A R A M . mand. agya (plur.) «brindilles». -3. A K . egû, eqû «Antimon-Paste». F 2. AP 146; F L O R A 2/416. 'GBR, E T H . amh. agobàr, tna. 'agobâr «catafalque». if Aussi en couch., V. EDH 21. °v. K/QBR. 'GG, 1. A K . agâgu «être enflammé, être en colère»; AR. 'agga «être ardent (feu)», tham. 'g «brûle!». -?2. A R . 'agga «être amère, saumâtre (eau) ». - 3 . A R A M . syr. 'aggetâ « plat ». -4. E T H . har. aggu-(be) «tôt, bientôt». -5. O U G . thggn(?) «chuchoter(?) ». 5 . VLROLLEAUD, PRU I I / 7 .

'GGL, E T H . har. agâgul (hâna) «qui ne doit pas 6

se faire convenablement, à temps»; tna. agwagul «non résolu, incertain». Peut-être du galla agâgul? V . EDH 21. 'GD, 1. «lier ensemble»: A R A M . j p . 'agad «lier ensemble»; mand. etigid «être construit»; CAN. nh. 'âgad «lier ensemble»; E T H . mér. har. gour. *a(g)gàdâ «lier»; amh. 'aggàdâ «prohiber»; A K . agitt-, agidd- «bandeau de tête»; CAN. h. ' a guddâ «lien, nœud»; A R . 'ugud- «forte, à dos robuste (chamelle)»; 'igâd-, 'ugâd- «arcade basse»; mu'aggad«bâti solidement». -?2. E T H . g. 'agadâ «jambe, tibia»; amh. agâda «tige; os des jambes et des bras». -?3. E T H . te. 'agddda «mais, plutôt, particulièrement»; 'agid «vite», ^f 1. L a rac. est probablement un doublet de S Q D . V . D I L L . , LEX. 806 (qui rapproche de ' K D , GYD);

G E S . , L E X . ; LITTMANN, z s 1 / 4 7 ;

LES-

LAU, JA 1937/560. Il est possible que les formes de l'éth. mér. s. 1 dépendent directement de S Q D attestée également en g., V . H A R A R 231 ; L E S L A U , JAOS 71/227. Pour l'ar., DAFA 37 fait dériver ' G D de 'YD (v.s). - 2 - 3 Les valeurs 2 et 3 peuvent être des développements de la valeur centrale illustrée s. 1. 'GW, SAR. 'gw (obsc.) «ignem per agros hue illuc transtulit ad stirpes paleamque comburendas». ^f V. CHREST. SAR. 100 qui rapproche de éth. tna. 'agawahe. Comp. 'GG. 'GZ, A R . 'igâzat- «position couchée sur le côté»; E T H . amh. aggâzà «aider, appuyer, soutenir». If v. S K Z . If H v. GWZ. 'GH, A K . 'aguhh- «écharpe, ceinture», ^f Empr.? V . K Ô C H E R , MIO 1 / 8 4 ; A H W

'GT,

ARAM.

17.

syr. 'gt' «uno testiculo prœditus».

TF B R O C K . , L E X . 3 .

'GY,

SAR.

qat. s'gy «avoir soin(?) ». ^f

CHREST.

SAR. 1 0 0 .

'GL, 1. A R . 'agala «rassembler (les bêtes); empêcher (les bêtes de paître)»; ta'aggala «se rassembler (eau)»; ma'gai- «citerne»; S A R . m'gl «système d'irrigation»; ? E T H . g. te. 'agale, tna. ('») gala «quelqu'un»; amh. aggwalâ «empêcher de travailler qn., faire suspendre»; te. 'aglâ «se corrompre, pourrir»; CAN. h. 'eglë (tal) «gouttes (de rosée)». - 2 . A R . 'agal- «terme; mort»; E T H . te. 'agàl «destinée, durée de la vie, mort»; ?AR. 'agal «oui, certainement». -3. A R . 'agl-

'GM-'GR «cause»; E T H . te. 'agal «pour». -4. A R A M . talm. 'ïglâ «portail, porte de ville»; mand. agla «portail». -5. AR. 'agal-, 'igl- «torticolis». -6. AK. agal- «âne de monte»; ?ETH. g. , 9gwdl «petit d ' u n animal»; ?te. '»ggot «jeune vache qui a vêlé » ^f 1. Le rapprochement des formes éth. est douteux. La comp. avec g. 'sgale et les formes qui en dépendent est dans D I L L . , LEX. 802. V. aussi pour les autres formes GUILLAUME 1/6. - 2 - 3 . Te. 'agal et 'ig)l sont des empr. à L'ar. - 4 . JASTR. 12 suggère un rapprochement avec la rac. GLL. -6. Sur l'ak. V . BAW 2/2; M E I E R , ZA 45/211. Le rapprochement avec l'éth. est douteux; celui-ci, en tout cas, dépend très probablement de SGL (v.s.). v. aussi NGL. Et. de l'ak.? Sur l'éth., LESLAU, JAOS 82/1. IF v. GL ' G M , 1. «marais»: AK. agamm-; CAN. h. 'agam, (plur.) 'agammïm, A R A M . 'agmâ (plur. '"•gammin), syr. 'egmâ, mand. agma, agama ; AR. 'agamat- «fourré, repaire, marais où croissent des joncs, etc.»; AR. 'agama, 'agana «croupir (eau)». CAN. h. 'agmôn «roseau»; ? E T H te. eagem «canal d'irrigation». -2. AR. 'agama «être ardent, brûlant»; ?CAN. h. 'ôgem «incandescent(?) »; AK. agâmu, AR. 'agama «être irrité, en colère»; CAN. h. *'âgem «triste»; A R A M , jp. 'agam «être triste»; AR. 'agima «éprouver du dégoût p o u r » ; E T H . te. 'agma «être triste»; tna. 'aggàmà «être difficile. -3. AR. 'ugum- «fortin»; ?dat. 'agam «tertre, tumulus». ^f 1. DIETRICH 19 rapproche de h. gomë «roseau». Sur te. eagem, V. CONTRIB. 9. V. aussi N Ô L D . , ZA 19/56. -2. Pour h. 'ôgem, le sens est conjectural ; pour 'agmon (Job 41/12), V. LVT 9. v. EGM, N Ô L D . , ZDMG 40/727. ' G N , 1. A K . agann-, O U G . 'gn, CAN. h. 'aggân, A R A M . Emp. 'gnn, palm. 'gn', talm. 'aggânâ, 'agânâ, syr. 'agânâ, mand. (plur.) aganya, AR. 'iggânat- «bassin, cuvette»; E T H . g. 'aygan, eaygan; ?ETH. g. gans, tna. gàn'i, amh. gan «bassin, vase». -2. AR. 'ugnat- «pommette (de la joue) ». -3. 'agana «battre le linge, fouler une étoffe», ^f 1. Sans doute empr. successifs de l'aram. à l'ak. et des autres langues à l'aram. L'ak. lui-même est tributaire de l'ég. par l'intermédiaire hit. : ég. 'ikn > hit. aganni, V. LAROCHE, RA 47/40. La forme oug.

est dans SYRIA 1933/130, et sous G N T dans wus. Les formes éth. peuvent être de même origine, marquées par une métathèse et un renforcement de laryngale. Mais un empr. au couch, n'est pas exclu, V. CALICE 123; ESSAI 78;

CONTRIB. 9 ;

DILL.,

LEX.

1008.

Sur

les

langues non éth., SCHRADER 649; HOFFMANN, ZA 11/24; F R A E N . 68; DAT. 759; ZIMM. 33; GA 8/2; AG 301; GVG 1/420; HONEYMAA, PEF 1939/79. -3. v. SGN. If ^ v. ' G M . 'GS, A R A M . talm. 'agis «beau-père», syr. 'aggïsà «qui épouse la sœur de sa femme». If v . GWS. ' G P , AK. agapp-, gapp-; CAN. h. 'agap, nh. gâp; A R A M . 'agappâ gâppâ «aile». f v. s. GDP, KNP, KTP. ' G R , 1. «prendre à gages, louer»: A K . agâru, O U G . 'agr, CAN. nh. '"gar, A R A M . Emp. nab. palm, 'gr, j p . 'agar, syr. 'egar; mand. agar «lier, employer»; A K . agr-, A R . 'agir-, SAR. 'gr «serviteur à gages, domestique»; AK. igr-, A R A M . Emp. 'gr, jp. 'agrâ, SAR. soq. 'egareh «salaire»; CAN. h. 'agôrâ «paiem e n t » ; A R A M . palm. 'gwr «bail»; SAR. mh. haugor «serviteur»; sh. egor, gor «esclave». -2. «rassembler, mettre de côté»: CAN. h. *'âgar «mettre en provision, rassembler pour l'avenir»; A R A M . jp. 'agar «se rassembler; employer, louer». -3. A R A M . Emp. 'gr «mur, voûte»; syr. 'eggârâ «toit»; mand. angora, engara (dans br angaria «démons d u toit»); A R . 'iggar- «toit»; AK. igâr- « m u r » . -4. A K . agurr-, A R A M , syr. 'aggûrâ, A R . (coll.) 'ugur-, 'agurr-, 'agûr- «briques cuites». -5. AK. ekurru «temple»; A R A M . 'egdrâ, 'ëgorâ «temple païen»; mand. 'kor' «temple des idoles et démons». -6. «message, lettre royale » : A K . egert-, CAN. h. 'iggeret, A R A M . bibl. 'igrâ, j p . 'iggartâ, Emp. palm. *'grt, mand. engyrt'. -7. «pied»: AR. or. 'dgr, dat. 'igr, E T H , g. te. '»g»r, amh. sgar; ? E T H . te. 'agri, 'agr9h «caravane ». -8. E T H . amh. agwora «poussière soulevée par le vent», ^f 1. Les formes occ. procèdent de l'ak., JENS., ZA 7/215. -2. Le verbe aram. est peut-être un empr. à l'h. -3. La forme ar. dépend de l'aram., FRAEN. 25. V. aussi ZIMM. 31. Les 3 valeurs peuvent être des développements d'une valeur unique. - 4 . V. ZIMM. 31 ; F R A E N .

7

'GS/S-'DY 5 ; SP 11 n. 1 qui propose une étym. sum. alur, BWB 9. -5. Etym.: sum. Ekur, AHW 196; V. N Ô L D . , ZA 20/131. -6. Empr. occ. à l'ak.? A H W 190 fait dépendre l'ak. et l'h. de Param.; V. GA 184/22; N Ô L D . , ZDMG 40/733, ZA 21/198; PROL.

414;

1 4 8 ; ZIMM. 1 0 , 2 9 ;

M E I S S N E R , ZA 1 5 /

649; LANDSB., MAOG 4/135; K Ô B E R T , ORIENT. 14/278. Sur la forme mand., MG 318, 155-3. -7. Forme évoluée de R G L (v.s.), V. GVG 1/227; ses correspondantes non sém. (cham.-sém.) pourraient attester cependant l'absence d'une liquide à l'initiale, V. ESSAI 179. V. aussi KD 53; DAT. 63; GAF. 173. -8. G U I D I 503 propose un rattachement à 7. IF 1 v. aussi 'GL, ' K R , H G R , H G R , R G L . SCHRADER

'GS/S, AR. 'iggâs-, 'ingâs-« prune », dial. « poire >> ; GAN. nh., A R A M . jp. 'aggâs «poire», ^f V. A P 2 0 8 ; F R A E N . 1 3 9 , 2 9 1 ; BWB 9 .

'GS, E T H . te. 'agâs: objets solides se trouvant dans l'eau, ^f v. aussi NGS. R* «A E T H . amh. agàc «menton»; gaf. agàtà «mâchoire ». ' G T , 1. E T H . amh. aggàtâ «prendre qc. pour caution». -2. aggwât «oncle». -3. aggwat «petit lait». 'DB, 1. AR. 'adaba «inviter à un festin»; 'adab« savoir-vivre, belles manières, coutume, pratiq u e » ; SAR. soq. 'db «inviter»; E T H . te. 'adab «habitude, caractère, genre»; ?amh. aggâbâ «faire escorte à qn. pour lui rendre honneur». -2. CAN. h. 'adïb «faire languir, faire dépérir». -3. SAR. soq. 'idbeh «pied de devant», ^f -1. En 'eth, la forme te, au moins est un empr. direct à l'ar. -2. Attesté seulement à l'infinitif hifeil Comp. DWB et surtout D'B dont nous avons probablement ici une forme à métathèse. -3. v. aussi DBY. ' D G , 1. A R A M . syr. 'addûgâ, mand. aduga, duga «fournaise»; E T H . amh. adago «terre basse chaude». -2. E T H . g. 'adg, tna. 'adgi «âne». -3. E T H . amh. addâgà «grandit, crût». -4. E T H . amh. adàga «embuscade, attaque par surprise». -5. E T H . mér. gaf. adgwà «prêt». -6. E T H . te. 'athg «fils durs dans un tissage». If 2. v. H D G ? -4. v. H D G . -5. Autres formes éth., GAF. 171; v. H D G ? 'D(D?), 1. O U G . (mas.) 'ad (= 'add?) «père»; (fém.) 'adt « d a m e » ; CAN. npun. (mas.) 'd (='dd?) «seigneur»; phen.(fém) 'dt « d a m e » ; 8

palm. (fém.) 'dt «dame». -2. A R . 'add- «malheur; force, puissance», lih. 'dd «force», saf. wdd « calamité ». -3. A K . addii: une arme. -4. AR. 'adda «crier, grogner (chameau) ». If 1. 'add peut être la forme primitive du can. 'adôn; -on serait alors un élément de renforcement, V . V I R O L L E A U D , GLECS 3/4, SYRIA 14/144; GINSBERG, OLZ 1934/ 474, ORIENT. 5/162. V. aussi L E W Y , ZA 38/253, 345; H E R D N E R , GLECS 6/67. La gèmination (?) d u d ferait alors difficulté. V. R O S E N T H A L . ORIENT. 11/181. Faut-il considérer 'add comme une forme de 'dn avec assimilation de la troisième rad. à la deuxième? V. F R I E D R I C H , GRAM. 99 b suivi par DISO 5. Etym.: ' D Y ? (v.s.) : ar. 'adda «accomplir», u. 204; mais v. aussi s. 'DN. npun. 'd sans doute lapsus pour 'dn. - Pour amor, ad - , V. H U F F M O N 156 (discuss.) -2. Saf. wdd = wudad ( can., aram. > ar.? V. J E N S . ,

GUIDI,

Pour le sar., rapprochement de LS 6 4 contre VORST. 3 / 7 0 qui rattache à M N Y (v.s.). Pour l'éth., GAF. 177 rapproche de tna. 'amàna «trop, assez». O n peut aussi penser à soq. 'eb, 'am «grand», v. s. 'B. -2. Etym. sum. et empr. occ. à L'ak.? V . POLOTSKY,

RB 4 2 .

20/310. DAGG 5 .

Sur l'ar. épig.

V.

SAVIG-

LITTMANN,

1 8 7 . - 3 . GVG 1 / 2 2 7 ; B R O C K . ,

ZA

-4. «sel d'amanus»? B A W 2 / 3 5 ; -5. II Rois X V I I I , 1 6 hap. ; K O E H L E R ,

ZA 4 5 / 1 3 0 .

'MS, AR. 'a'masa «se contredire ». ' M £ , AR. 'immat- «irrésolu, faible d'esprit». ' M S , AR. 'âmis-, 'amis, A R A M . jp. 'umsà, syr. 'âmesa «nourriture acide, viande crue». TF Empr. perse? GA 1 2 / 2 4 ; L A G . , ZDMG 4 6 / 2 3 2 ; AG 9 6 / 1 6 . Mais comp. H M D . ' M D , O U G . 'ams «fort»; CAN. h. *'amês «être puissant, courageux, d u r » ; 'ammif «fort»; AR. 'amida «être résolu, décidé»; 'amd «obstination». Tf v. M D Y ; comp. H M S et WMD. 'MQ,, 1. 'amaq- «angle intérieur de l'œil». -2. E T H . amh. amàqàmmàqà «être indécis, flottant». If 2. Comp. 'Me? ' M R , 1. AR. 'amara «ordonner»; SAR. 'mr «or23

'MS-'N(Y) donner, manifester»; soq. eemor; sh. eonr, mh. amor «dire»; A R A M . épig. 'mr, j p . 'âmar, syr. 'emar, mand. amar «dire, parler, ordonner»; ya. 'mrh «ordre(?)»; CAN. ph. pun. mo. h. épig. 'mr, h. 'âmar «dire»; O U G . 'amr «souhait, parole(?) ».- A K . amâru «voir, regarder»; O U G . 'amr «être visible, voir»; A R . ta'ammala «examiner»; E T H . g. 'ammara «montrer, indiquer»; ta'nurt «signe»; '9m(m)ur «clair, bien connu»; tna. 'amâra «savoir»; te. 'ammàrà «être clair»; 'amir «connaissance»; amh. 'amro «raison, intelligence»; tdmart «signe, marque, science ».CAN. h. 'âmir «sommet d'arbre ou montagne»; timârâ «colonne pilier» A R . 'amârat« signe, indice, repère», tâmur (at-) «tour, tourelles»; ? E T H . amh. 'amârâ «être beau, plaisant, aimable ». -2. E T H . g. 'amir, gaf. aymerà, har. ïr «soleil». -3. A K . immer-, O U G . 'imr, CAN. ph. pun. 'mr, A R A M . anc. Emp. palm. *'mr, bibl. 'immar, jp. 'immerâ, syr. 'emmerâ, A R . immar- «chevreau, agneau». -4. S A R . soq. *emer «être oisif»; (intensif conatif) 'omir «gâter, rendre oisif»; PAR. 'immar- «sans jugement, stupide». -5. A R . 'amira «être nombreux, abondant, croître». -6. A K . emëru «soulever(?). -7. CAN. h. *'êmer «brindille». -8. E T H . tna. 'amora, amh. amora: oiseau de proie. -9. A R . 'amârat-: sorte de millet. -10. ta'mùr(at)- «sang, cœur». - 1 1 . «antre du lion». - 1 2 . «chèvre de montagne». -13. A K . amïr «engorgement de l'oreille». - 1 4 . amar- «tuiles». -15. amr« a m b r e » . ^f 1. P R O L . 28 fait dériver les valeurs 1 de la notion de «être brillant, visible». V . aussi wu 5, H A U P T , ZDMG 63/518; ESSAI 78. Sur 'mr «parler» en amor., H U F F MON 168. Pour r > l dans l'ar. ta'ammala, V. B A R T H , ZA 3/60 ; GVG 1 ¡221. Pour la dérivation sémantique: «voir»-«colonne, pilier», V . DAHOOD UHP 2/51, P E R L E S , J Q R 1906/387. Il n'est pas exclu cependant que nous ayons affaire à des racines différentes, v.s. TMR. Sur une valeur «mentionner, célébrer» en h. et en aram., SFIRE 48. -2. Une forme g. 'er a été relevée dans un glossaire g. -amh., V . BAUER-PALZIKOWSKI,

EIN ÂTH.-AMH.

GL.

10.

Etym. couch. (afar-saho: ayro) ? V . SIDAMO 190. Le couch. dépend-il lui-même de la rac.

24

' M R ? GAF. 186; EDH 30. Rapport avec Q M R ? V . EEM 226 n. 2. Il n'est pas impossible que la valeur 2 soit dérivée de 1 : « être brillant». - 3 . Ak. > aram. > ar. V . J E N S . , ZA 7 / 2 1 6

n.

4;

ZIMM. 2 5 ;

BSS 8 3 .

-4.

L'ar.

'immar-, 'ammar-, «sans jugement, stupide, imprudent » peut représenter un usage figuré du nom de 1'«agneau» Comp. cependant M E , ' M Q » . -5. Comp. S M R . -6. Comp. H M R (et H M R ? ) . -8. Y a-t-il un rapport avec ar. bu emyr «aigle de mer»? -10-11-12. B W B 40. - 1 4 . T H U R E A U - D A N G I N , R A 33/165. - 1 5 . L K FAUNA 120. Empr. origine inconnue, A H W 45. ' M § , i . A R A M . syr. 'amsâ «flot»; 'âmisâ «marais». -2. A K . amis- «ennemi», 2. BAW 2/7. v. H M S / S ? If ^f V. aussi M S . ' M T , 1. A R . 'amata «conjecturer, déterminer». -2. 'amt- «pli, dénivellation». -3. S A R . soq. 'amt «côté». -4. A K . amitt- «tige de roseau(?) ». ^ 1. Comp. 'NT. -3. Rapport avec ar. samt- «chemin, direction»? VORST. 2/19 qui compare éth. g. 'mta «vers». Discussion dans LS 65. 'N, 1. relatif féminin: S A R . min. 'n(?), E T H . g. 'dn-ta. -2. A R . 'an(na): conj. relative: «que». - 3 . 'in «si»: AR. 'in, SAR. 'n, b'n. -4. A K . an(a) «vers». -5. «gémir»: a) (élargissement par -y final) : O U G . t'ant «murmure » ; CAN. h. 'âna «gémir»; b) (élargissement par redoublement de -n) : CAN. h. hit'ônën, A R A M . j p . 'anan, syr. 'an, A R . 'anna «gémir»; c) (élargissement par -w- interne) : v. s. 'WN. ^f 1. Faut-il considérer éth. g. 'mta «vers» (préposition) comme génétiquement reliée? D I L L . , GRAM. 401. V. aussi P R ^ E T . , ZDMG 27/643; ES 17. -3. GVG 1/136, 2/640. Comp. 'im s. ' M . -4. Comp. sém. occ. li, la. -5. Pour des variantes de cette rac., V. PROBLEMS 4. v. aussi 'NH N'Q,, N'G, N H Y ; v. ' N Q ? ' N ( Y ) , ' ( Y ) N , 1. « o ù ? » : O U G . 'an, CAN. h. 'an, 'ânâh, 'âneh, A R A M . anc. Emp. cp. 'n, j p . 'an, 'an, AR. 'ayna, SAR. soq. 'ô, mh. ho, hô(n), ha, hû, sh. hon, ho(njn); A R . 'annà(y) «comment!». -2. AK. yânu, ya'nuja, O U G . 'in, CAN. pun. mo. 'n, h. épig. 'yn, h. 'ayin, 'en «il n'y a pas»; AR. 'in dans 'in... 'illâ (arch.) «ne...que» E T H . g. *'m (dans 'mfoya «je n'ai pas»), ^f 1 . A L B R I G H T , BASOR 97/26;

'N'-'NN CROSS, BASOR 114/24. -2. Sur un rapport possible 1-2, V. entre autres B L HIST. GR. 633; LVT 67. Sur l'ar., DAFA 243. Aussi z. GRAM. § 52; B A R T H , ZDMG 59/639; FISCHER, ZDMG 59/657. 'N', ARAM. nab. 'n' «retenir, détenir(?), être utile, tirer profit(?), louer (?) ». ^f Bibliog. : DISO 1 8 .

f=» «a *'anâ: pron. première personne sing, «moi»: OUG. 'an, CAN. ph. 'n, h. épig. 'ny, h. ' a nï, ARAM. anc. Emp. nab. palm, 'nh, hat. '«', jp. 'ana, syr. 'end, mand. ana, AR. 'ana, dial, 'anï, 'âni, tham. 'n; SAR. 'n, ETH. g. 'ana, te. 'ana, amh. ane, tna. 'ane, AK. andku, OUG. 'ank, CAN. ph. pun. mo. 'nk, h. 'ânôki, ARAM. ya. 'nk. ^f Sur les formes ar. dial., V. ZDMG 22/119, 38/418; DAT. 1207. Pour l'éth. mér. GAF. 53. Sur les formes nord-sém. avec -k, PB 4; GVG 1/298 ( = 'anâ + suif, démonstratif) ; UG § 5.3. V. aussi K L E T Z E L , OLZ 21/1. Comp. ég. 'ink. En palm.? V. DISO 19 et SYRIA 17/271. 'NB, 1. AR. 'ittanaba «rebuter sur la nourriture ». -2. AK. anab\p-: attache pour les jambes? -3. AR. 'anba «père spirituel», 'annaba «réprimander fortement ». ^f 1. Comp. 'NP, ePP, 'B. t If v. aussi NBe, eNB. -3. < ARAM, 'abba ¡=» AR. 'anbïq- «alambic»; ARAM. talm. 'anbag, 'anbga, anpaq, anpqa «petite tasse». If L E V Y ; E I 2 1/500; F R ^ N . 65; AS n° 823; MUSS-ARN., SW 88; MW 76: < gr. ambix. V. bibliog. : BWB 42. 'NG, 1. AR. 'anaga «entrer». -2. ETH. amh. 9nga alâ «être indécis»; tna. 'mga «si non». Tf 2. < Couch.? (agaw snga mgwa «refuser») GAF. 179. 'ND, 1. ETH. g. 'andâ «peau, tunique». -2. ETH. mér. andâ «comme». ^J 1. Différents rapprochements dans D I L L . , L E X . 778. -2. g. 'mta? AMS 86; g. 'mza? NEEM 306 qui propose aussi de penser à g. '»mna. Comp. en outre te. 'sndo «tandis que, après»; 'mde «pourtant». 'NDG, AK. andugù «nuage(?) » ^f Emp. sum.? A H W 50. 'NH, AR. 'anaha «envier». ' N H / H / H / Y , AK. anàhu «respirer difficilement, soupirer»; OUG. 'anh, CAN. h. ne'enhâ «soupirer»; 'ànah, ARAM. syr. 'enah, 'ettanah «gémir»; mand. *etana «soupirer»;

tinihta «soupir»; AR. 'anaha «soupirer»; 'anaha «haleter», ARAT 105; N Ö L D . , ZDMG 40/727. v. 'N, NH, NH, H/HNN. 'NY, 1. AK. unüt, enüt «vase»; ARAM. bibl. mâ('Jn; Emp. m'n «vase»; «vaisselle»; syr. mâ(')nâ «vêtement, instrument; vase, vaisselle»; AR. 'inä' «vaisselle»; OUG. 'any«flotte»; 'anyt «vaisseau»; CAN. anc. ta a-na-yi, h. '°nï «flotte», 'oniyyâ «navire». -2. AK. enu « temps (?)»; CAN. h. 'innä «faire rencontrer par hasard»; AR. 'anâ «parvenir à son temps, mûrir»; 'anân «temps»; 'aniya «être indolent». -3. AK. anat-: sorte d'anneau (d'oreille?). -4. an-: arbre? bois? ^f 1. Dans ta, glose: elippi. Pour la forme et le sens on peut sans doute rappeler aussi éth. g. n»wäy «vase, vaisselle». Sur le sens «navire», comp, franç. «vaisseau», V. NSYR. GR. 105; MG 129; F R Œ N . 218; GVG 1/379; P A L A C H E , SEMANT, NOTES, S E G E R T , AO 29/81. -2. Sur des développements de la rac. en ar. dial, (sanna < 'istanna), TLEMCEN 30; F I S C H E R , MAROKK. SPRICHWÖRTER 2 2 8 . V . MITT. 1 / 6 2 ; DAT.

122,

qui propose le rapprochement avec la forme ak. v. aussi 'W/YN. 'NK, 1. «plomb» (et aussi «étain»): AK. anâk-, CAN. h. 'anâk, ARAM. syr. 'änkä, mand. anka, AR. 'anuk-, ETH. g. nä'»k. -2. AR. 'anaka «être gros, grossier». -3. «souffrir». -?4. ETH. te. 'mhtâ «nœud dans la ficelle d'un paquet». \ 1. < sum. anag? Comp, arm. anag, skr. näga, copte anok. V. B R O C K . , L E X . 2 9 ; AS § 1 0 3 ; FR^EN. 1 5 3 ; S C H R Ä D E R 6 4 8 ;

48/467; AG 300/10; ZIMM. 59; 581, P O E B E L , AJSL 51/169; G Ü T E R B O C K , Orientalia n.s. 12/149; SALONEN, ST. OR. 17/6 v. T N K . -3. v. N ' K . - 4 . v . £NG. 'NM, 1. AR. 'anäm, 'änäm «créatures, hommes»;. SAR. 'nm «hommes, habitants, gens de». -?2. ARAM. syr. 'nm' «troupe de soldats». -3. AK. anim(m)ü «bienveillance(?) » -4. ETH. g. 'anama «tisser, entrelacer». | 1. < 'ädäm (v.s. 'DM) par assimilation de nasalité? V. NÖLD. in GVG 1/166. - Pour AK. amêlu (v.s. 'WL) < 'NM, V. GVG 1/166. -2. pers.? J E N S . , ZDMG

GUIDI, D E L L A SEDE

V . BROCK., LEX. 2 9 .

'NN, 1. ETH. mér. har. anna «tante paternelle». -2. AK. anant-, anunt- «résistance, combat». -3. AR. 'anna «paraître, se présenter»; ma' 25

*/HNN-'NT 'innat- «signe, symptôme», ^f 1. Autres formes éth. dans EDH 27 qui signale des formes couch. apparentées. V . aussi H A R A R 2 3 4 . -3. v. S NN. î If v. aussi 'LL. ®/HNN, 1. «vois donc, voici q u e » : A K . annu «vois donc»; anna, annü «oui, certes»; O U G . hn, CAN. ph. hn, hny(?), pun. hen(?), h. hin, hinnê «vois donc»; A R A M . épig. 'n, hn «voici»; AR. 'inna «or donc, certes»; SAR. 'n, soq. 'ine «voici q u e » ; E T H . g. -nä, -naw, -nay «voici»; PAR. 'i\ann- (subst.) «être»; A K . innâ, an(n)umma «maintenant, q u a n d » ; AR. 'annay « q u a n d » . -2. v. 'N. *[f 1. V. KÖN. 2/337;

MÜLLER,

OR.

ST.

785;

PB

100;

z.

Pour ar. «être», telle est l'étym. traditionnelle; V. cependant MASSIGNON, LEX. qui fait dériver de gr. on. Pour le sar., AMS 119 compare éth. g. 'Ma, amh. 'mnä (placés emphatiquement devant les noms propres d'hommes). La forme pun. (Poenulus 946) n'est pas admise par M . S Z N Y C E R . V. L E S PASSAGES PUNIQUES, Paris GRAM. § 3 5 ; EEM 1 4 9 .

1967/127.

'NS, 1. CAN. h. *'änas, A R A M . j p . '«nos, syr. 'enas, épig. hns «forcer, contraindre». -2. E T H . amh. annisa «os iliaque», ^f 1. L'h. ne se trouve que sous la forme du part. 'ônês. Sans doute forme élargie d'une base NS (v.s.). V . H O F F M A N N , ZA 1 1 / 2 1 2 ; B A R T H , OLZ 11/11 ; ARAT22.

'NSS, E T H . g. 'dnsasä, amh. msdsa, tna. 'ms^sa, te. 'msus «animaux domestiques. If Peut-être à rapprocher de ' N S «apprivoiser». D I L L . , LEX. rapporte à une rac. SWSW exprimant la notion de «marcher lentement, pas à pas» qu'il tire du verbe 'ansosawa «aller, marcher ». 'NP, *'anp- «nez»: AK. app-, O U G . 'ap, CAN. h. 'ap (cstr. 'app-), A R A M . 'appütä, AR. 'anf-, E T H . g. 'anf, tna. 'anfi, te. 'anef, amh. afartfa, har. af, CAN. h. (du.) 'appayim, A R A M . anc. palm. (du.) 'py; Emp. (du.) 'npy, 'py «narines, face»; jp. 'anpä, 'appä, , appütä, mand. (a)puta, syr. 'afayä, 'appë, nar a m . ffoya «face», syr. 'afütä «front»; AR. 'anf- «début,, commencement»; 'unuf- «nouveau, intact»; SAR. min. 'nf «partie antérieure»; sh. enfi «premier»; CAN. h. 'ap, O U G . 'ap «colère»; CAN. mo. 'np «être en

26

colère»; SAR. mh. anûf «avoir la colère tenace»; AR. 'anifa «être fier, arrogant, avoir d u dédain, de la répulsion»; dial. nif «colère » ; E T H . amh. 'mf 'alâ «se moucher le nez ». -2. A K . anpat-, CAN. h. ' a nâpâ, A R A M . syr. 'anpâ: sorte d'oiseau: «héron(?), cormor a n ^ ) ». -3. E T H . g. mâ'naf «bol, écuelle, assiette». TF 1 . B A R T H , ZDMG 41/630; H O F F MANN 1/59; C A N T . , RB 39/526; K T 18. Sur les rapports avec ég. berb. couch., ESSAI 83. Pour la forme amh., AMS 156, propose le rattachement à PSY «souffler». -2. V. BIRDS 17. AR. 'anfâq-, 'unfàq- «huile d'olives non mûres», ^f < gr. elaion omphakion. V. NBSS 2 1 3 ; BGA. ; FR^EN. 1 4 8 .

'ND, 1. AR. 'anuda «être saignante, pas assez cuite (viande)». -2. 'inâd- «grand palmier». 'NQ,, 1. CAN. h. *'ânaq, A R A M . syr. 'eteneq «gémir, soupirer »; mand. anaqia «pleureurs». -2. AR. 'aniq- «beau, joli ». -3. 'anûq- «gypaète, vautour»; E T H . g. 'anqe «épervier, faucon». -4. CAN. h. 'anâqâ «gecko». -5. E T H . amh. 'anqwa «sorte de radeau», ^f 1. Sans doute forme développée sur une base NQ, (v.s.). -3. Rapport avec 1? V. D I L L . , LEX. 772. Sur l'h., V. A H A R O N I , RB 48/554; AM 194. Comp. SNQ.. 'NR, 1. O U G . 'inr «gros chien». -?2. E T H . amh. 'anàr «chat sauvage, fouine». 'N§, v. NS. 'N§, 1. «homme, être sociable, familier». -2. AK. enêsu, anâsu «être faible»; CAN. h. (nif. inac.) wayyé'anas «être très malade » ; ânûJ «incurable, désespéré»; SAR. soq. 'enes, ?ETH. g. nu'sa, tna. na'asà, te. na'aM, amh. annàsâ «être petit». -3. AK. anuss-: objet de cuir. Tf 1. v. NS. -2. La rac. se présente aussi sous les formes N'S, N § § ; v.s. NS 2. 'NT, 1. AR. 'anata «gémir». -2. «mesurer». If 1. v. s. 'N. -2. Comp. ' N H . sa 'ant-: pron. deuxième personne: (sing. mas.) AK. atta, O U G . 'ai, CAN. ph. pun. h. épig. 't, h. 'attâ, A R A M . ya. anc. 't, Emp. 't, 'nt, nab. palm. 'nt, bibl. 'antd, jp. 'ant, 'att, syr. 'att, mand. anat, A R . 'anta, tham. 't, E T H . g. 'anta, te. 'mta, tna. 'antâ, amh. antà-, (sing. fém.) : A K . atti, CAN. h. 'att, A R A M . 'nty, syr. 'atti, AR. 'anti, E T H . g. 'anti, amh. anii, te. 'mti; (plur. mas.) : AK. attunu, O U G . 'atm, CAN. h. 'attem, A R A M . Emp. 'ntm, bibl.

'NTL-'SP 'atitûn, jp. ('at)tûn, syr. 'attûn, mand. 'n'twn, AR. 'antumû, ETH. g. 'antgmu, te. 'antum, tna. 'antum, amh. mnant, 3liant; (plur. fém.) : AK. attina, CAN. h. 'atten, 'attend, ARAM. bibl. jp. syr. 'attln, AR. 'antinna, ETH. g. 'antsn. ^f

-2. «faire jaillir, arroser». 'STL, AR. 'util- «fauxaveugle». ' S f M , ARAM. talm. 'stm, syr. 'estâmâ, mand. estwm' «acier», ^F GVG 1 / 2 6 5 ; D U V A L , J A P S.

GVG 1 / 3 0 1 ; P B 8 ;

' S K P , AR. 'iskâf- «savetier». ' S K / Q P , AK. askupp-, askuppat-, CAN. nh. 'isquppâ, ARAM. jp. 'isquptâ, syr. 'eskûpHâ, mand. esqwpt', AR. 'uskuffat- «seuil, linteau de porte»; 'uskuf- «bords de la paupière». If ES 3 5 ; ZIMM. 3 1 . L'aram. dépend de l'ak. et l'ar. de l'aram. 'SL, 1. AK. esêlu «gonfler (corps) ». -2. ETH. te. 'aslà «être étendu à l'ombre (animaux au pâturage)». -3. ETH. har. 'asâla «grimper»; ?tna. màsalel, amh. masâlal «échelle». -4. AK. asl-: sorte de mouton. -5. asall-: vase de cuivre. 3. Comp. suggérée par EDH 33. -4.

L E A N D E R , OLZ

1930/774.

Sur les formes aram. D A L M A N , GRAM. 1 0 6 . La forme bibl. 'nty est attestée dans les pap. d'Assuan. Pour les formes éth. avec 'anna + ant, LESLAU, JAOS 7 1 / 2 1 6 ; GAF. 5 4 .

' N T L , ETH. g. ta'antala «être fatigué, impatient ». , CAN. h,'ôpan, ARAM. syr. (plur.) 'opené. -2. CAN. h. *'ôpen (dans eal-'apnâyw «à temps(?)»); nh. ARAM. jp. 'ôpen «manière, mode». -3. ARAM. syr. 'âfanâ «terre fertile, bien exposée». -4. AR. 'afina «n'avoir plus de lait (chamelle), être désséché, avoir l'esprit faible»; ETH. te. 'afn: sorte de grain. 2. Comp. PNN, LVT 78; contre GUILLAUME 1/6, 19 qui cite une forme ar. 'iffân «temps», v. 'PP. -4. v. aussi ' P L . V . NBSS 2 0 4 .

'PS, AK. apsù-: abîme d'eau douce, mer souterraine, bord du monde; OUG. *'aps «bout, sommet extrémité»; CAN. h. 'epes «sommet, extrémité, (adv.) : seulement»; 'epes ki «cependant, nonobstant»; ph. 'ps «seulement^), pourvu que(?) » ^f Emp. sum.-ak. >

c a n . V . J E N S . , R E A L L . A. 1 2 2 ;

BURROWS,

Le sens de l'oug. ne semble pas assuré. La valeur de la forme ph. est discutée, ORIENT. 1 / 2 3 1 .

V . J O Û O N , MUSJ 5 / 4 0 8 ;

M A R C U S - G E L B , JNES

( = «totalement»); O ' C A L L A G H A N , ORIENT. 18/181, 188 ( = «sans valeur»); DUPONT-SOMMER, RA 4 2 / 1 7 5 ( = «pourvu que»); O B E R M A N N , TCA 3 8 / 3 7 ; F R I E D R I C H , GRAM. 1 1 4 ( = «seulement»), 'PSR, ARAM. syr. 'apsar: sorte d'aliment. ' P S , *'apeay «vipère, aspic»: CAN. h. 'epeë, AR. 'afeâ(y), ETH. g. te. 'afeot, tna. 'afeut, amh. »ffunit; ? O U G . ape «vipère(?) ». F V . H O L 8/120

MA, ZA 2 8 / 5 5 ; Ù. 4 4 , 4 9 ;

GVG 1 / 3 7 3 ;

HESS,

Z A W 3 5 / 1 2 6 ; A H A R O N I , OSIRIS 5 / 4 7 4 .

' P P , 1. AK. apâpu «entourer, lier»; CAN. h. *'âpap «entourer». -?2. AK. appat- «rêne, bride». -3. AR. 'ujf- interjection de dégoût: «fi!»; 'uff-, 'afaf- «saleté des oreilles, des ongles». -4. ealâ ' i f f i n «sur le champ, tout de suite»; ' i f f - , ' i f f a f - , 'iffân- «instant qui vient»; ?ETH. amh. aff ou affàf alà «bondit, se leva tout d'un coup». -5. ETH. amh. aff alà «souffler, attiser le feu en soufflant»; tna. 'uf bàlâ, te. 'sf bela. 1. Sans doute base PP, v. HPP, LPP. -2. Peut-être lié à 1 : «lien», V. H I P P . 120. -3-4^5. Base expressive FF. L'amh. en 4 peut cependant être rapproché de SWP. Les formes éth. ont généralement des correspondants en couch., V. EDH 20. '/EPS, ARAM. syr. 'apsâ, eapsa «poule». 'PQ_, 1. CAN. h. hit'appêq «se contrôler, se contenir, se rendre fort»; AR. 'afiqa «l'emporter en qc., être libéral, savant»; SAR fq «être solide, fort»; ?AK. *epëqu «rendre fort». -2. OUG. 'apq «cours d'eau, courant»; CAN. h. 'âpiq «lit de ruisseau ou de fleuve»; ARAM. syr. 'afqâ, mand. 'pyq', h'ypq' «rive»; AR. 'ufq- 'ufuq- «horizon». -3. ARAM. syr. 'afaqtâ, AR. 'abaq- «chanvre, coton(?) ». -3. AR. ' a f ï q «peau tannée». -4. 'ufqat- «prépuce». -5. 'afaqa «mentir». -6. AK. epq« lèpre». 1. Les rapprochements sont dans 29

'PR-'SSD MG 71; il n'est pas sûr que l'ar. ne soit pas plutôt un dérivé de la rac. PWQ, qui ellemême peut n'être d'ailleurs qu'un doublet de 'PQ, sur une base biconsonantique PÇ). Le sens «être fort» pour l'ak. ne semble pas sûr. AHW traduit «recouvrir, embrasser» et compare à HBQ,. - 3 . F I U E N . 139; B W B 3; DAT. 80. -6. Comp. BHP, SBQ,. V. KB 3. ' P R , 1. CAN. h. ' afiër «bandeau sur les yeux»; A K . apâru «couvrir la tête». -2. CAN. h. 'êper «poussière»; SAR. mh. afar « n u a g e » ; E T H . g. 'afar,

a m h . afar- « p o u s s i è r e » .

-3.

A R . 'afara «sauter; bouillir»; 'affâr- « b o u c e n chaleur». ^J 1. Comp. ar. migfâr- «coiffure, casque» et les différentes valeurs de la rac. G F R . V . ScHR_/£DER 6 5 0 ; SBOT. - 2 . I c i l a p r e -

mière consonne radicale semble alterner avec e/g, v.s. G B R , «PR. 1 et 2 peuvent d'ailleurs être dans un rapport de dérivation sémantique. - 3 . V. NBSS 186; B W B 30. Comp. WPR, N P R s . PR. If f v. aussi WBR. ' P S , A R A M . syr. 'epsâtâ «raisins séchés». ' P T , 1. A R . ' aft - «rapide (chamelle)»; ' afata «éloigner»; ? E T H . amh. afta «distance qui se parcourt d'une seule traite». -2. A K . apt« ouverture, fenêtre». 1. 'aft- peut être en réalité dérivé d'une autre rac. représentée en ar.: 'PD. Comp. aussi HPP. -2. Emp. sum.? AHW 6 1 . A R A M . bibl. ' aptom, 'app etôm(?), 'aptôm(?), 'app etôs(?) «trésor(?)», «éventuell e m e n t ^ ) » , «sûrement(?) ». ^ Le mot reste inexpliqué

ARAM.

'RT, 1. AR. 'art(â): arbre («ephedra alata»). -2. E T H . te. 'art, '»rat «intérieur de la terre». 'RY, 1. AR. 'ary- «miel». -2. O U G . 'ary «compagnon». -3. AK. arlt- «bouclier», ^f 1. V. DAT. 7 4 . - 3 .

THUREAU-DANGIN,

BRANDENSTEIN, MVG

RA

39/99;

46/40.

'RK, 1. A K . arâk-, O U G . 'ark, CAN. h. 'ârak «être long»; AK. ark-; CAN. ph. 'rk, pun. (fém.) 'rkt, h. 'erek, 'ârek; A R A M . Emp. 'rykn, hat. 'ryk', syr. 'arrikâ, mand. arika «long»; CAN. ph. pun. ; A R A M . ya., Emp., jp. 'rk «longueur»; AR. 'araka «s'arrêter, séjourner longuement dans un lieu » ? saf. dans 'rk rh «longanimité»; SAR. l-'rkn «toujours, à jamais»; ?ETH. g. 'araga «être vieux»; PAR. 'arïkat- «sofa, divan, lit d'apparat pour une mariée». -?2. CAN. h. 'arûkâ «guérison, convalescence»; AR. 'arika «se cicatriser». -3. AR. 'arak-: arbrisseau épineux. -4. A R A M . palm. 'rk', syr. 'arkâ «archives, bibliothèque». -5. A R A M . nab. arka «portique(P), sarcop h a g e ^ ) » . -6. pehl. 'rk' «os», IF 1. N Ô L D . , ZDMG 40/724; GVG 1/163. Le rapprochement avec g. 'arga est douteux, v.s. ' R G . Sur le saf. (douteux), V. L I T T M A N N , SAFA, Index. -4. < gr. archè? archeion? R O S E N T H A L 9 1 ; PALM. 155. - 5 . < l a t . arca? NAB. 2 / 6 7 .

'RL, v. G R L . 'RM, 1. AR. 'arama «dévorer, mordre»; 'ârimat«dent». -?2. E T H . te. tna. amh. arràmâ «sarcler, corriger». -3. AR. 'arima «tordre, tresser une corde ». -4. AK. arm-; A R A M . syr. 'artiâ «bouquetin des montagnes»; AR. 'irân«oryx mâle»; SAR. soq. 'erehon «moutons, chèvres». -5. AR. 'aram-, 'arim- «pierre dressée au bord d ' u n e piste, repère»; SAR. soq. 'orim, 'oyrim, mh. howrem «chemin, sens». -?6. AR. 'arum- «souche (d'un a r b r e ) » ; origine, lignage». ^ 1. Comp. ' R N , eRM, R M M . Base R M / N ? -4. Origine iran. ? VORST. 1/32. Comp. cependant 'urw- s. 'RW. V. aussi A P 376; LK FAUNA 94; A H W 73. -5. v. aussi eRM. V. VORST. 3/8; SH. 1/19; LS 75.

-6. La forme est-elle à séparer de 5? V. AS 264 pour une origine arm. possible. ^ ^ v. s. H R M , eRM. 'RN, 1. *'arän- «cassette rituelle»: A K . arän-, aranti-; CAN. ph. pun. 'm, h. épig. 'rwn «cassette rituelle, sarcophage, caisse»; h. 'arôn « cassette, coffre ; l'Arche d'Alliance » ; A R A M . Emp. *'rn, nab. 'm', jp. 'wrnh, mand. arwana «arche, coffre»; syr. 'arönä «Arche d'Alliance»; AR. 'irän- «civière, cercueil». -2. A K . erên-, erinn- «cèdre»; CAN. h. 'oren «cèdre(?), pin(?), laurier(?)». -3. A R . 'orina «être vif, pétulant». -4. 'arana «mordre». -5. 'arün- «graine de pourpier». -6. AK. arn-, ann- «dette, péché, injustice», ^f 1. V. S C H R Ä D E R 6 5 0 ; SYMM. 1 5 9 ; M E I S S N E R , WZKM

12/62;

6/117. - 2.V. B Ü C H 15/127; A P 241; FLORA 2/119. Le mot existe aussi en sum. O P P E N H E I M , JNES

L E R , OLZ

'RNB, *'arnab- «lièvre»: A K . arnab-, annab-, CAN. h. 'arnebet, A R A M . Emp. 'rnb, jp. 'ar'nbä, 'arnabtä, syr. 'arn3bä, AR. 'arnab-, E T H . har. harbanno, ? O U G . 'anhb; ?AR. 'arnabat- «extrémité du nez, naseaux», ^f Le sens de la forme oug. n'est pas établi, V. wus 27. Seule cette forme cependant permettrait de considérer r comme issu d'une dissimilation dans une forme hypothétique * 'annabat- (hypothèse dans LVT 89 qui rapproche de 'NB « être fertile », h. 'eb p.e.). V. NB § 151 a ; GVG 1/177; N Ô L D . , ZDMG 40/734; P R O L . 144; C A N T . , RA 28/172; CONTRIB. 11. 'RSZ, E T H . te. 'arsaze «grès blanc». 'RSR, E T H . te. 'arearo «corde tressée». 'RP, 1. AR. 'arf - «limite, borne»; lih. 'rp «marquer d'une borne»' -2. O U G . 'irp: sorte de vase. I f - 2 . P R U 130 no 103. 'RSB, A K . arsab-: matière première. 'RD, 1. *'ard- «terre (opposée à 'ciel'); pays»: AK. erset-, O U G . ars, CAN. ph. pun. mo. 'rs, h. 'eres, A R A M . ya. anc. Emp. 'rq, nab. palm. 're, bibl. 'arae, jp. syr. 'area; mand. arqa «terre (sol)»; arda «terre (champ)»; A K . irsit- «terre, enfer, tombe»; A R A M . Emp. 'rs' «sarcophage». -2. A R . 'arida «être rongé (bois)»; 'arad-; E T H . te. 'arsät: ver rongeur d u bois. -3. A R . 'ard- «tremblement, crise d'épilepsie». ^f 1. L'éth. ne possède pas la rac. (et emploie M D R ) : amh. te

33

'RQ,-'SD

'ard «terre» sont des empr. à l'ar. V. R O S T , 1 3 0 . Il en est de même en mand. pour la forme arda. V . aussi G U I L FEST. PROCKSCH LAUME

3/6,

19;

GREENFIELD,

JAOS

82/291.

Pour les formes épig., bibliog. dans DISO 2 5 et L V T 1 0 5 4 . Comp. H R D / D / T , QRD. -3. Comp. H R G / D . v. aussi W R D . 'RQ,j AR. 'araq «insomnie, veille». Comp. eR. ' R R , 1. A K . arâru, CAN. h. 'ârar «maudire»; épig. (part, pass.) : 'rwr « m a u d i t » ; SAR. soq. 'erer «se fâcher, maudire». -2. A K . arr- «app e a u » ; A R A M . j p . V «oiseleur»; syr. 'arrà «appât pour oiseaux(?), oiseleur(?) ». -3. AK. arâru «tressaillir, vaciller»; A R . 'arra «exciter (sexuellement)»; AK. arâru «brûler»; A R . 'irrat- «feu». -4. A K . arur- «écoulement d ' u n canal(?)». -5. arr- «tatoué, marqué». -6. E T H . te. 'drora «pente, déclivité». 1. HL 5 3 ;

PROL. 1 0 1 , 1 6 7 ; H A U P T , JBL 1 9 0 7 / 3 4 ;

1 9 5 . Pour l'ak. Delitzsch signale le sens «lier» que ne semble pas confirmer AHW. Le sens premier pourrait cependant être: «attacher par u n charme», V . B R I C H T O 1 1 4 . -2. GERBER

FR^EN., ZA 2 2 / 2 0 6 ;

BAW 2 / 1 2 ;

LANDSB.,

ZA

Eth. te. tna 'arara «petite plateforme dans les champs de laquelle on chasse les oiseaux à la fronde » n'est sans doute pas liée à cette rac. -3. Probablement à rattacher à l'une des deux bases H R et eR confondues dans plusieurs de leurs emplois (v.s.) -4. Peutêtre en rapport avec H R R «faire le bruit de l'eau qui coule ». -5. Comp. H R R . -6. Comp. GYR. 41/227.

eris «fiancé, marié»; C A N . h. 'erras; A R A M . j p . 'aras «se fiancer; lier»; syr. earsâ, mand. aras «lier, fiancer»; AR. saris« fiancé, jeune époux»; sarûsat- «fiancée, épousée»; A R A M . j p . 'aris, AR. 'aris-, 'irris« fermier»; PAR. 'ars «prix du sang, dédommagement; genre humain»., lih. 'rs «donner en dédommagement» ^f L'ar. 'aris «fermier» procède de l'aram. qui désigne par ce mot l'homme lié au propriétaire d'une terre par u n contrat de fermage. Peut-être ar. 'arasa, doublet de harata «labourer», dépend-il de cette rac. V . L A G . , SEM. 1 / 5 0 , W E L L H . , N G G W

'/SRS/S, AK.

1893/435;

JENS.,

ZA

1/406;

HAUPT,

ZDMG

6 5 / 5 6 1 ; M E I S S N E R , MVAG 1 9 0 5 / 2 9 9 ; S A R S O W -

34

SKY, ZAW 32/404; FRALN. 128; ZIMM. 40. ' R § / T , A R . 'arasa «attiser le feu, semer la discorde»; 'iri- «cendres»; 'arrata «provoquer la guerre; allumer du feu»; E T H . te. 'arta «être excité»; amh. srso «levain, levure de pâte». H Comp. ' R G , H R â , H R â . v.s. '/HR. ' / W R S , A K . erês- «désirer, d e m a n d e r » ; O U G . 'ars-, CAN. pun. 'rs «demander, convoiter»; A R . warasa (s!) «avoir grande envie de »; A K . erist, CAN. h. 'areset «désir», ^f Rac. sans doute liée à la précédente. - V. pour le pun.

GARBINI,

ARCHAEOLOGICA

1 6 / 6 6 ; M O S C A T I , RSO 3 9 / 2 5 7 .

CLASSICA,

DAHOOD,

UPH

52^ ' / H R S , A R A M . syr. 'eras, AR. harasa «piler fortement ». ' R T , 1. AK. sirâs-, CAN. h. tins, O U G . trt A R A M . j p . mérita, syr. me'rîtâ, mérita « vin doux, moût ». -2. A R . 'ârat- « tacheté de noir et blanc (ovin) ». If 1. v.s. M R T / S . V. D A L M A N , W B . 223; V O L L E R S , 52; H O F F M A N N , ZDMG 32/741; ù . 2 0 7 ; MG 1 3 4 ; NB § 1 9 1 b ; L E W Y , JAOS 7 6 /

201. t If v. aussi W R T , ' R S / T . 'SB, V. S S B . , AR. 'asiha «être en colère ». »SY,v. âY', W&Y. 'SNN, AR. 'isnân- 'usnân- «herba alkali»; E T H . te. 'asnan: plante à vrilles, ^f Ar. > te. 'SP,

A R . 'isfay- « alêne ». ^f Empr. AR. 'asira «fulgurer (éclair) ». Dénom. de Sarar- «étincelles»? 1f Tf v. â R . 'SS, AR. 'ass- «pain sec». Peut-être à rapprocher de HS. Pour d'autres sens de cette rac. en ar., v.s. HS. «s AK. asgand-: profession; A R A M . m a n d . 'sg'nd': prêtre; syr. 'izgadâ, 'izgaydâ «envoyé», ^f Empr. aram. à l'ak.? JENS., in H O R N , GRAM. D . NPERS. ET. 29 n. 1. Empr. de l'ak, à l'aram.? V. A H W 80. '§D,

1.

a A R A M . jp. ' sad, syr. 'esad, m a n d . asad «répandre». -2. CAN. h. 'âsed «coteau, versant, précipice ». -3. AR. 'asad-, lih. tham. 'sd «lion»; SAR. 's'd «guerrier; homme (vir)»; soq. 'esed, mh. asad, E T H . te. 'ashâdi «lion»; A R . 'asada «excéder, encourager», ^F 1. N Ô L D . ZDMG 40/160; B R O C K . , LEX. 52 rapprochent ar. 'asada «causer d u désordre», lequel représente une forme à élargissement préfixé de SD

•SH-'SS dont le sens est «dévaster, agir violemment », etc. Peut-être faut-il distinguer '§D avec la valeur 1, de *§D ( > '§D, SUD)? -2. Sans doute à rapprocher de SD 2. -3. Le te. est un empr. à l'ar. ' § H , 1. AK. asahh-: grenier. CAN. mo. 'swh «réservoir».-2. AK. 'a$ùh-, ARAM. syr. 'asuha «pin(?) ». Tf 2. Ak. > aram V. DAB 266. 'SY/W, I. CAN. pun. 'Ht h. 'âsyâ «colonne, pilier»; A R A M . j p . 'âsitâ «mur solide»; AR. 'âsiyat- «base, colonne»; AK. asit- «pilier». -2. SAR. 'sjy «envoyer», ^F 1. FR^EN. 11; ZIMM. 1 4 ; BWB 2 6 ; BAUMGARTNER, ZA 3 6 / 2 2 9 .

Cascade d'empr. Les formes occ. dépendraient de l'ak. '§K, *'isk «testicule»: AK. isk-, OUG. 'uSit, CAN. h. 'esek, ARAM. syr. 'eskHâ ETH. g. 'eskit; PAR. 'ask- «lèvres de la vulve»; ma'sukat- «(fille) mal excisée», ^F L E W Y , F W 31; KT 97; FON. UG. 61 n. 61. Pour l'ar. : LA d'ap. DAFA 1 7 .

«S ÎM AK. askâp- « travailleur du cuir » ; ARAM. talm. 'eskàpâ, 'uskâpâ, AR. 'iskâf- «cordonnier». Empr. sum., passé à l'aram. et à l'ar, A H W 81. AK. iskar-, eskar- «tâche»; CAN. h. 'eskâra «tribut»; ARAM. jp. 'eskàrâ «anneau » ; syr. 'eskàrâ « champ ». ^f Les différentes valeurs procèdent des diverses valeurs ak. du mot. L'ak. est lui-même un empr. au sum. V. N B § 1 5 1 D ; GVG 1 / 3 7 4 .

'SL, 1. AK. asl-, A R A M . j p . 'aslâ, syr. 'islâ «corde»; AR. (plur.) 'usùl- «cordes (d'arpentages) ». -2. AK. asl-, AR. 'asl- «jonc ». -3. AR. 'asûl- «qui a le ventre lâche et pendant»; ETH. te. 'asâlat- «femme qui a la vulve large par suite de multiples enfantements». 1. Empr. à l'ak. des autres dialectes. ZIMM. 2 2 , 3 5 ; FR^SN. 2 2 9 ; BWB 2 7 .

R* «s AK. aslâk- «blanchisseur»; ARAM. talm. 'aSlëg: sorte de savon, ^f Empr. (pré-)sum., AHW 81.

'SM, v. 'ZM. '/WSN, AR. 'asin- «gâtée (eau)»; ETH. g. mâsena «être gâté; être détruit». S SN, 1. SAR 's'n «à l'intérieur». -2. AK. 'isinn-, 'iiHnn- «fête»; CAN. h. 'esûn, ARAM. jp. 'asûnâ «temps», If 2. SCHULTHESS, ZA 27/231; ZIMM. 6 3 .

' § P , AK. âsip-, CAN. h. *'assäp, ARAM. bibl. 'asap, syr. 'äsöpä «conjurateur»; 'eSap «faire une incantation»; mand. asip «être exorcisé». Empr. à l'ak. ? K A U T Z S C H § 58 a; PR^ET., LBOP 1884/197; S C H R Ä D E R 590; J O P 14/123; J E N S . , KSB 6/642; BONDI 29; ZIMM. 67; BL HIST. GR. 190. Contre : ARABIA 138; K O E H L E R , ZA 35/46. '/YSR, 1. CAN. h. 'isser «estimer heureux»; 'oser «bonheur»; 'eser «salut, gloire à...»; pun. 'sr «joie(?)»; O U G . 'ulr(?) «salut»; ?AR. yusrä «prospérité»; yusriyy- «qui a du bonheur, de la chance»; ?AR. 'asar- «pétulance, vivacité » ; 'asira « être gai, vif». -?2 AK. asâru «soigner, surveiller(?), instruire, conseiller (?) » -3. asr-: maladie (de la tête), ^f 1. Si les hypothèses présentées sont valables, il faudrait poser une rac. à première rad. alternante '/Y. Peut-être s'agirait-il plutôt de la coalescence de deux rac. originellement différentes, v.s. YSR. En outre, l'oug. 'usr (avec s2 ou d), l'ar. 'asar- rendent difficile de définir la nature de la sifflante originelle. V. H O M M E L , ZDMG 46/531; GVG 1/249; H O F F MANN 1/27; ü. 143; BWB 27; LVT 98. Selon L I D Z B . , HB. 306, la rac. serait représentée un pun.; mais V. DISO 112. - 3 . Empr. sum.? V. B O R G E R , ORIENT. 2 6 / 8 .

«a «a ARAM. bibl. 'usSarnâ «murs»; Emp. 'srn «bois de charpente(?), installation(?), matériel de charpentier (?), matériaux de construction^), outils(?), décoration (?), devis(?) ». Tf V. pour les différentes hypothèses sur la valeur en aram. Emp. et la bibliog. DISO 2 8 . V . aussi B A R T H , ZA 1 9 2 ; J O Ü O N , BIBL. 22/38;

TORREY,

JNES

13/151;

NYBERG,

MO

2 4 / 1 3 8 ; T O R C Z Y N E R , OLZ 1 5 / 3 9 9 ; L A G R A N G E , RB

1908/326;

40/743;

VINCENT

MILIK,

314;

RB 6 1 / 2 4 9 ;

GALLING,

OLZ

GINSBERG, JAOS

74/157; KUTSCHER, JAOS 74/235. Etym. vpers. *us-carana? N Y B E R G , MO 2 4 . Rapport avec ar. 'asar- «vif»? J O Ü O N , BIBL. 2 2 / 3 8 .

'SS, 1. *'ùl- fai-J «feu»: AK. 'Hat-, O U G . 'ist, CAN. h. 'es, (avec suif.) '¿M-, ph. 's, ARAM. anc. 'i, Emp. 'sh, bibl. 'eHä, jp. 'issätä, sam. 'st', cp. syr. 'esätä, mand. es't', naram. satha, ETH. g. te. 'dsat, amh. dsat. -2. CAN. h. 'Usé, bibl. (plur.) 'issayyâ «sacrifice». -3. ?AK. ushdu «fonder»; CAN. h. 'ïsses «affermir, fonder»; 35

'TB-'TN ARAM.

cp.

'Si «fonder»;

bibl.

(plur.)

'ussayyâ, j p . 'usS 3tä « f o n d a t i o n » ; A R . 'assa, 'assasa «fonder»; ? E T H . g. t 3'sit «scories»;

te. 'assäsä «mettre en ordre». -4. AK. asäsu «s'affliger», -5. asäs-: sorte de panier; ?ARAM. mand. 'aias a «radeau». 1. < 'NS? Ü. 68. Comp. ar. 'anïsat- «l'élément familier du foyer» = un des noms du «feu». GES., LEX. compare à différentes formes i.e. dont skr. ush «brûler», B L HIST. GR. 454 posent *'isât- dont il aurait été tiré par fausse étym. '*'is > 'es avec gémination secondaire. V. cependant LESSICO 3/149; SYR. GR. 79. - 2 . Ü. 6 8 , 1 9 0 ; W E T Z S T E I N d ' a p .

DELITZSCH,

PS. 8 8 9 ; D I L L . , L E V . , HIOB 1 / 9 ; NB § 2 3 7 ; K Ö N .

2/117;

EHRLICH

à Lev. 1,9, 4.35;

BAUER

ISLAM. 2 / 6 : 'és, B L HIST. GR. 5 1 2 ; E H R L I C H 2 / 5 :

relié à ar. 'atat- «biens». B A U M G A R T N E R , ZAW 45/92. - 3 . ZIMM. 31: ak. > can; F R ^ N . 11: aram. > ar. V . J E F F E R Y 61 ; BWB 22. Sur un rapport possible avec rac. 'SD , LVT 1054. k» A K . istan-, iltän-, A R A M . j p . 'ystri,

mand.

st'n', syr. 'estänä «Nord, vent du Nord».

ZIMM. 45: ak. > aram. Pour un rapport avec istên «un», AHW 398, 400. v.s. eST. ew s» AK. astapir- «domestiques», ^f Empr. hur.? S P E I S E R , JAOS 73/136; AHW 85. 'TB, 1. AR. 'itb- «chemise de femme sans manches». -2. mu'attab- «bossu». -3. ETH. te. 'atbä, amh. attäbä «couper le cordon ombilical». 1 1. BWB 5. -2. Comp. eTB, HDB. -3. Comp. Q T B , Q S B , eSB. 'TH, AR. 'atah-, 'utuh- «respiration haletante», ^f Rac. expressive sur la base: laryngale dentale, comp. L H T . 'TW/Y, 1. «venir»: O U G . 'atw, CAN. h. 'aià, ARAM. anc. (mac.) y' th, Emp. 'th, nab. (inac.) y't', palm. 't', jp. épig. (part.) 'ty, jp. 'm, syr. 'etd, mand. ata; AR. 'atä(y), tham 'ty; SAR. 'tw, 't, soq. 'ete «passer, traverser, courir, aller»; ETH. g. tna. 'atawa, te. 'ata «revenir chez soi, retourner»; AR. 'atä(u) «courir (monture)»; PAK. itü «confins, voisin»; itu «à, chez, du côté de». -?2. A K . atû «portier». -3. AR. 'atâ(u) «donner, produire»; ?ETH. amh. atet «fortune, richesse»; atat «usure». -4. AR. 'atw- «personnage important; maladie grave». -5. AK. ettût-, ettit-, uttüt- «araignée», ^f 1. Il faut probablement

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séparer ak. atû «voir», A R A T 105. V. aussi ESSAI 7 9 . Sur ak. itu, A R O , ST. OR. 20/100. - 3 . A rapprocher de eTW? DAFA 245 -5. L K FAUNA. ' T H , S A R . ' thn «trône». 1F R H O D . , ST. 2 / 3 6 . ' T K , AK. 'atàku «se courber». ^ Comp. WK'? ' T L . 1. AR. 'atala «être gorgé»; 'awtal- «rassasié». -?2. 'atala «marcher à petits pas avec lourdeur». -3. 'atal- «dépôt de suie»; ?ETH. amh. attàlà «déposer la lie», ^f 2. Comp. 'TM, 'TN. '/WTL/N, AR.

'atana,

'atala,

watana,

yatana

«s'avancer avec colère». ^J ADDÂD 120, 14. ' T L Y , A K . attalû «éclipse»; A R A M . syr. 'âtalyâ, mand. t'iy', talia «dragon, éclipse» V . M A H L E R SBAW 9 5 / 3 6 3 , N Ô L D . ZA, 2 5 / 3 5 5 ; MD 4 7 9 F U R L A N I RANL

1947.

' T M , 1. AR. 'atima «être lent»; 'atm- «inertie». -?2. 'atama «résider en un lieu»; ma'tam« réunion funèbre de femmes»; SAR. 'tm «réunier, associer»; soq. 'etom «rassembler, réunir»; 'itim «compagnon». -3. AR. 'atama «s'élargir par déchirure (orifice) ». -4. ma'tamat- «pilier(?) ». -5. 'utm- «olivierssauvages». -6. ETH. g. 'dtmat «source de montagne», if 1. L a troisième rad. alterne avec d'autres liquides: 'TM, 'TN, 'TL, tandis que la première peut être aussi e: eTM. - 2 . V. R H O D . , ST. 2/28, 176. BWB 5 considère 2 comme lié à 1. LS 78 propose de considérer l'ar. ma'tamcomme un empr. à un dialecte sar., étant donné la rareté de la valeur «réunir» pour la r a c . e n a r . - 4 . D ' a p . T A B . , DAFA 2 4 .

aussi Y T M .

^f If v .

' T M L , v. T M L . ' T N , 1 . *'atân- « â n e s s e » : A K . atân-, O U G . 'atn, C A N . h. 'âtôn, A R A M . E m p . 'tri, j p . 'Hânâ,

mand. atana, AR. 'atân-, 'itanat-,thaxa. 'tn «onagre femelle, ânesse». -2. *'atûn- «four»: A K . atùn-, utûn- «four à brique, de potier, de métallurgiste»; ARAM. jp. syr. 'attûna, mand. attuna,

ETH.

g.

's ton, a m h .

s ton;

1 1 1 c ; ZIMM. 3 2 ;

BWB;

tna.

te.

«four»; AR. 'attun-, 'atùn- «four à chaux ou à brique» -3. AR. 'atana «séjourner»; E T H . te. atna «continuer». -4. A K . itann- «mailles»; ARAM. mand. atana «maille, réseau», ^f 1. Sans doute cascade d'empr. : ak. > aram. > ar., éth. Le mot ak. vient peut-être lui-même d e s u m . udjtuna.

û.

LVT 1055. -2. AS 817; ù. 37/70; MG 121;