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French Pages 27 [52] Year 1887
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COMMENTAIRE AU POËME DE
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BALTIQUES
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COMMENTAIRE AU POEME DE
M* SLOUTSCHEWSKY SUR
LES
PROVINCES
BALTIQUES
LEIPZIG V E I T & COMP. 1887
Imprimerie de M e t z g e r & W i t t i g à Leipsìc.
1ue
6
nous
avons
mis
en
tête de nos re-
fis
marques sur les élucubrations de Mr.
GUÂAUAJIJ
TSCHEWSKY,
SLOU-
pourrait paraître étrange et peu
compréhensible, vu que ce publiciste ne s'est, autant que nous sachions, jamais occupé de versification et, qu'en général on applique la dénomination de »poème« plutôt à des oeuvres rimées, qu'à des descriptions de voyage en prose. "Nous en appelons en ce qui concerne le choix de cette
épithète,
à l'autorité
incontestable
du
Journal
français de St. Pelersbourg. La presse russe a eu le bon goût (à l'exception du Journal de Moscou, dont le rédacteur cumule les fonctions d'éditeur et d'inspirateur de Mr.
SLOUTSCHEWSKY)
de peu
reproduire les écrits de ce publiciste, une des revues périodiques les plus éstimées a émis le désir de prendre connaissance de ces articles, tels qu'ils furent écrits et sans la censure de Mr. KATKOW, et enfin le Journal officieux de St. Petersbourg ne les mentionna qu'une seule fois, en nommant leur auteur »le poète connu«..
Si le
Journal de St. Petersbourg a cru devoir conférer ce titre
6 À
*
Mr. SLOUTSCHEWSKY, il ne nous siérait guère de vouloir
le lui disputer, aussi n'avons nous pas hésité à le reconnaître en donnant le nom de poëme à ses écrits.
Il est
étonnant que les Russes, le peuple le plus réaliste du monde, qui en littérature, peinture, et sculpture savent produire des types d'un naturel et d'un réalisme saisissant, choisissent souvent la politique pour donner libre cours à leur fantaisie.
C'est pourquoi l'idéal de poli-
tique intérieure et extérieure des Slavophiles, par exemple, ne peut se définir d'une manière précise.
Nous trou-
vons des aspirations, des rêves ardents, miroitants toutes les couleurs du prisme, mais nous cherchons en vain un programme bien établi, raisonné et pratique. Les arts et la politique ne pourraient que gagner p a r un partage plus égal entre la réalité et le rêve.
e mois de Juin de l'année ] 886 fut pour les provinces Baltiques une époque de fêtes et de réjouissances, comme depuis bien des lustres il ne leur avait pas été donné d'en jouir. Ces provinces, monarchiques jusqu'à la moelle, profondément et traditionellement attachées à leur Monarque et à toute la maison Impériale, étaient privées depuis à peu près 20 années du bonheur de recevoir chez eux leur Souverain, ou quelque membre de son auguste famille. Car la visite, que fit en 1867 l'Empereur défunt à la Livonie, fut la dernière réception officielle; les quelques voyages aux provinces, entrepris plus tard par le Grand-Duc Héritier et quelques autres membres de la famille Impériale, avaient des buts spéciaux: bains de mer, chasses, inspections militaires, et furent de trop courte durée, ou d'un caractère trop privé pour donner lieu à la population de manifester ses sentiments. Ce laps de temps, depuis 1867 jusqu'à 1886, a été pour les provinces une époque fertile en soucis de tout genre. Exposées à une critique aussi amère qu'incessante de la part d'une grande partie de la presse russe, privées de la possibilité de réfuter même
«
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fe
les articles les plus faux ou injurieux, grâce à une censure préventive locale des plus sévères, voyant tous les biens les plus sacrés d'une nationalité, culte, langue, usages menacés de tous points, les provinces Baltiques envisageaient l'avenir avec anxiété. La
nouvelle
du prochain
voyage
du Grand-Duc
Wladimir Alexandrowitsch et de son épouse la GrandeDuchesse Marie Pawlowna à travers les provinces, fit naître un rayon d'espoir.
On se savait si méconnu, si
discrédité, la calomnie s'étant glissé jusqu'aux marches du trône, que cette nouvelle fit une impression profonde sur les esprits, qui se manifesta par des préparatifs de réception de toutes sortes.
On ne saurait nier, que l'ad-
ministration locale se donna le plus grand mal pour dégoûter le public de toutes réceptions, par des immiscions fréquentes et des vexations continuelles; on discuta, 011 se fâcha, mais néanmoins on tint bon à l'intention de rendre la réception aussi chaleureuse que possible. L'arrivée des augustes voyageurs mit fin à tous ces tracas et dédommagea largement les habitants des provinces des efforts faits, pour (quand-même) en arriver à leurs fins. L'urbanité et la grâce de Leurs Altesses Impériales ne le cédait en rien à l'intérêt flatteur qu'ils daignaient prendre à nos institutions, usages, monuments historiques etc., de sorte qu'à l'amour et à l'admiration se mêlait en même temps une petite satisfaction d'amourpropre; la première depuis bien longtemps.
En effet, si
le frère bien-aimé du Monarque daigne s'intéresser à
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9
»
telle ou telle institution originale, à telle ou telle manifestation de la vie provinciale, tout n'est donc pas mauvais chez nous, donc notre travail, celui de nos pères et ancêtres n'a pas été vain et inutile! Ces beaux jours passés, il ne restait au public que le désir, bien légitime du reste, de voir reproduit par les journaux l'exact tableau du séjour de Leurs Altesses. Hélas! on attendit en vain. La presse baltique, muselée plus que de coutume, ne pouvait guère donner que le programme des fêtes, sans nul commentaire, tandis qu'une des feuilles officielles de province se plaisait à donner des relations aussi peu correctes, que remplies de tendance. Les mutilations de la censure (p. e. le Grand-Duc était sensé s'approcher du vice-gouverneur au lieu du maréchal de noblesse, de causer avec le prêtre orthodoxe au lieu de l'évêque luthérien) dégoûtèrent si bien les journalistes que bientôt il ne fut plus question du voyage. Il ne restait plus qu'un espoir de voir reproduit en entier et sans ambages le séjour de Leurs Altesses, c'était d'attendre les comptes-rendus de Mr. Sloutschewsky, historiographe des voyages du Grand-Duc, publiciste connu et dont deux 'grands articles, faisant préface à l'ouvrage, venaient de paraître dans la gazette de Moscou. Ces articles avaient par leur sérieux, par leur impartialité et par leur ton, pour ainsi dire scientifique, fait la meilleure impression dans les provinces, impression qui ne fit que s'accroître lorsqu'on apprit que
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*
les journaux russes, hostiles aux provinces, jetaient les hauts cris, et que le journal de Moscou avait adressé une assez verte réprimande à l'auteur. Malheureusement cette joie fut de courte durée et dès les premiers articles qui suivirent cet incident, il fut facile de s'apercevoir que les semonces des journaux avaient produit leur effet sur Mr. Sloutschewsky et qu'il n'était guère d'humeur assez Spartiate pour sacrifier sa popularité au culte de la vérité des faits et de l'histoire. Cependant nous sommes forcés d'avouer qu'il mit une certaine progression à devenir de touriste aimable et d'historien consciencieux — le pamphlétaire violent et prévenu, tel que nous le voyons aujourd'hui. Nous n'avons pas l'intention de réfuter ici toutes les erreurs, conscientes ou inconscientes, de l'auteur, nous nous proposons uniquement de démontrer l'incontestable esprit de parti, qui anime ses articles, et de cueillir, par ci par là, quelques bluettes d'ignorance ou de mauvaise foi. Après avoir dans ses articles de préface préparé le public de longue main à la différence marquée qui existe entre les provinces Baltiques et les autres gouvernements de la Russie, différence suffisamment expliquée par leur passé historique, par les différentes nationalités qui les peuplent etc. etc., Mr. Sloutschewsky, une fois sur les lieux, tombe d'un étonnement dans un autre. C'est ainsi qu'il ne parvient pas à s'expliquer pourquoi à Mitau l'église orthodoxe est beaucoup plus petite que l'église
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11 • »
luthérienne de la Sainte-Trinité, quoiqu'il vienne de nous dire lui-même, que la paroisse orthodoxe ne compte qu'environ 500 âmes, et qu'il aurait, même sans aller aux renseignements, pu évaluer la paroisse luthérienne à au moins 5000 âmes.1 Plus loin il s'indigne de voir toujours devant lui cette même église vaste et haute, tandis qu'il a du mal à trouver l'église orthodoxe, tant elle est cachée. Il nous paraît que cette indignation n'est guère motivée, vu que l'église orthodoxe est située au centre de la ville, dans le meilleur quartier et tout à fait en vue et que, de l'autre côté, on ne peut guère en vouloir aux fondateurs de l'église luthérienne, au duc Gotthardt Kettler et à son épouse, Anne de Mecklembourg, d'avoir choisi un bon emplacement et bâti un beau temple. Les sociétés des »Schwarzhaupter« à Riga et Reval, ainsi que l'institut des dames de Ste. Cathérine à Mitau ne paraissent pas être du goût de l'auteur. Pourquoi? il ne le dit pas, mais il paraît que ces institutions, les premières inoffensives et intéressantes sous bien des rapports, la seconde de la plus grande utilité et digne de servir d'exemple en tous points, lui inspirent une certaine aversion instinctive. C'est la même chose avec les corps de pompiers, sauf la différence qu'ici l'auteur croit réellement entrevoir les germes d'une vaste conspiration. Dans chaque ville des provinces Baltiques il trouve 1
breuse.
En réalité cette paroisse est encore beaucoup plus nom-
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*
un corps de pompiers, formé des habitants mêmes, bien organisé,
possédant de bonnes pompes à incendie et
manoeuvrant
d'une
façon
correcte.
»C'est
étonnant.«
»s'écrie-t-il, combien dans ce pays-ci il y a de bataillons,« »dressés à porter des casques, marcher, faire des évo-« »lutions, obéir au commandement.
Il suffirait de les«
»munir de fusils pour en faire une force armée respec-« »table.«
Et plus loin: »Les pompiers ont des uniformes«
»prussiens!
On se croirait à Berlin!«
Que répondre à de pareilles insinuations?
D'après
Mr. Sloutschewsky il vaudrait probablement mieux disperser ces associations dangereuses, quitte à ce que les villes Baltiques se consument en incendies, ce qui, du reste, de son point de vue, ne saurait être un grand malheur.
Le public Baltique, en ceci comme en beau-
coup d'autres questions, n'est pas de l'avis de l'auteur. Il aime ces institutions et peut se dire avec satisfaction, que si ses foyers ne risquent pas de brûler chaque été, si les immenses incendies, qui ravagent si souvent les gouvernements russes, sont inconnus ici, ce n'est que grâce à l'énergie, au dévouement et à l'abnégation de ses concitoyens, qui, à leurs frais et par propre initiative, ont organisé ces sociétés de sauvetage. Nous dépasserions de beaucoup notre but, si nous voulions nous arrêter chaque fois que Mr. Sloutschewsky fait sousentendre plus ou moins clairement, que telle ou telle chose dans les provinces Baltiques a un caractère séditieux ou antigouvernemental, mais nous 11e pouvons
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nous empêcher de remarquer, que sa lucidité à découvrir ces choses-là, très grande dès le début, devient en avançant une espèce de don de seconde vue. Même les titres des maréchaux de noblesse: »Ritterschaftshauptmann,« »Landmarschall, Landesbevollmâchtigter,« titres historiques, parfaitement consacrés du reste par le code, ne manquent pas d'éveiller ses soupçons. »Ne serait-il« »pas temps d'en finir avec ces titres étranges?« demande-t-il. Heureusement nous sommes en état de tranquilliser Mr. Sloutschewsky sur ce point capital: en russe les porteurs de ces trois titres suspects s'appèlent tous indifféremment »npeiBOAHTejB ABopaHCTBa«. Mr. Sloutschewsky s'occupe beaucoup de l'histoire des provinces Baltiques. Presque dans tous ses articles on rencontre des aperçus historiques, souvent assez détaillés et agréablement entremêlés de légendes, plus ou moins authentiques. Des trois qualités indispensables à l'historien: érudition, exposition logique et claire, et jugement calme et impartial, Mr. Sloutschewsky ne possède à un certain degré que la première; par contre les deux dernières qualités lui manquent absolument. Ses aperçus historiques ont un but, fixé d'avance et que l'auteur ne perd jamais de vue. Il s'agit avant tout pour lui de prouver, que les rives baltiques appartenaient à la Russie, bien avant que les Allemands n'en prissent possession, que la domination de l'Ordre Teutonique pendant trois siècles n'était qu'un hasard malheu-
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fr
reux et une longue suite d'iniquités'sans nom, que les peuplades, habitant ce littoral, auraient de beaucoup préféré se faire massacrer par les Russes, que de se trouver sous le joug des chevaliers, et que jusqu'à présent ces populations sont animées d'une haine farouche contre tout ce qui est Allemand. Mr. Sloutschewsky a une prédilection marquée pour les anciens champs de bataille, mais uniquement pour ceux, qui ont été témoins d'une défaite de l'Ordre. A l'entendre, on ne peut que s'étonner qu'un régime, n'ayant à enregistrer que des défaites et des désastres, ait pu, non seulement se maintenir pendant des siècles, mais même s'étendre. Mr. Sloutschewsky n'a pas assez des champs de bataille qui se présentent à sa vue; quand il n'y en a pas à sa portée, il les cherche au loin. C'est ainsi qu'en se mettant en wagon à Libau et tout en savourant les délices » d'une belle matinée d'été et d'un paysage relui- « »sant de soleil et de verdure,« le belliqueux chambellan ne peut s'empêcher de se remémorer la bataille de Durben qui, quoiqu'il en dise, n'a jamais eu lieu là, où aujourd'hui passe le tracé du chemin de fer. Néanmoins, comme la bataille de Durben fut un désastre pour l'Ordre et ses alliés, Mr. Sloutschewsky supprime la distance et les six siècles, qui le séparent de cette journée mémorable, pour s'embourber avec passion dans les marais, qui eurent l'obligeance d'engloutir tant de chevaliers, et pour nous raconter au long, non seulement les péripéties de la bataille, mais même nous initier aux
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q*
intentions funestes, qui animaient les chevaliers avant le combat. Il termine en s'écriant: »Si la Russie avait« »été alors plus forte et plus libre, le sort des terres« »Baltiques aurait été bien changé et un quart de siècle« »de l'administration des chevaliers aurait disparu, sans« »laisser de traces, et pour toujours. Cela n'est pas« »arrivé, mais le souvenir de la bataille de Durben vit« »et vivra dans les traditions et les légendes des indi-« »gènes etc. etc.« Il n'est pas bien clair de quel q u a r t de siècle l'auteur parle, 1 ni pourquoi il croit que le régime de l'Ordre, qui était précisément connu pour laisser partout des traces singulièrement énergiques et originales, n'en aurait pas du tout laissé ici, ni auquel des princes nombreux, qui régnaient alors sur le territoire russe, il pense en parlant »de la Russie«; mais il y a une chose qui est incontestable, c'est qu'en matière d'histoire, il suffit souvent de changer une seule pièce du jeu pour ouvrir à l'imagination des aperçus sans bornes. Comme il nous a paru que l'auteur affectionne ce genre de délassement, nous nous permettons de lui offrir quelques modestes exemples: Charles-Quint, embrassant la réforme! Charles XII, gagnant la bataille 1
L'Ordre Livonien existait depuis les premières années du XIII, sa domination, de fait, déjà depuis la fin du XII siècle. Il est vrai que la réunion de cet Ordre à l'Ordre Teutonique n'eut lieu qu'en 1237, mais il n'est pas à présumer que l'auteur, en parlant de »l'administration de l'Ordre« ait voulu abstraire absolument de l'Ordre Livonien. La bataille de Durben ayant eu lieu en 1260, l'Ordre avait alors plus d'un demi siècle d'existence.
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te f m i g r a n i c i t l i t i c r a i w r .
gr. 8.
1882.
gel). 5 o # , geb. 6 c # . B r e i t e r 93aitb. p i c r o m a n t t f d j e tti |)cttif^fflitb. gr. 8. 1887. gel). 7 J t 50 geb. 8 c # 50 f ü n f t e r 93anb. P t e r o m a n t i ^ e S d j u f e i n ;3franftretd). gr. 8. 1883. gel). 8 60 ty, geb. 9 60 ®er b r i t t e S8anb (Sie iUahtiutt in ^ronkriiitj) unb bcr öievtc 93anb (Dir
ttaturaltsmus
iit (Englnnbi erfcf)eincn im Saufe bf3 Qafireö 1887.
v o n d e r B r ü g g e n , E r n s t F r e i h e r r , Polens Auflösung. Kulturgeschichtliche Skizzen aus den letzten Jahrzehnten der polnischen Selbständigkeit, gr. 8. 1878. geh. 6 c4i Wie Rußland europäisch wurde. K u l t u r g e s c h i c h t e , gr. 8. 1885. Skizzen,
Rußland und die Juden. gr. 8. 1882. geh.
W i t t i c h , K a r l , Struensee.
gr. 8.
S t u d i e n zur 10 ¿ff
Kulturgeschichtliche 2 c4i 1879.
geh.
5 c4i
Prof. W i t t i c h stellt an der Hand der deutschen und ausländischen Geschichtsquellen den historischen Struensee dar. Das interessante Buch, ein Musterstück abgerundeter historischer Darstellung, ist ein wertvoller Beitrag zur politischen, insbesondere auch zur Kulturgeschichte des vorigen Jahrhunderts und führt die Frage der Schuld oder Unschuld der unglücklichen Königin Karoline Mathilde zu einem abschließenden Resultat.
Verlag von YEIT & COMP, in L e i p z i g ,
R E D E N
von Emil du Bois-Reymond. Zwei Bände. (Erste und zweite Folge.) gl-. 8. 1886/87. geh. 17 o//; elegant geb. 21 c/fl. Jeder Band ist einzeln käuflieh. E r s t e Folge.
Litteratur, Philosophie,
Zeitgeschichte.
gr. 8. 1886. geh. 8 Ji\ eleg. geb. 10 Ji. I n h a l t : Voltaire als Naturforscher. — Leibnizische Gedanken in der neueren Naturwissenschaft. — Aus den Tagen des norddeutschen Bundes. — Der deutsche Krieg. — Das Kaiserreich und der Friede. — Ueber die Grenzen des Naturerkennens. — lieber eine kaiserliche Akademie der deutschen Sprache. — La Mettrie. — Darwin versus Galiani. — Culturgeschichte und Naturwissenschaft. — Ueber das Nationalgefühl. — Friedrich II. und Rousseau. — Die sieben Welträthsel. — Friedrich II. in englischen Urtheilen. — Die Humboldtdenkmäler vor der Berliner Universität. — Diderot. Z w e i t e Folge.
B i o g r a p h i e , W i s s e n s c h a f t , Ansprachen. gr. 8. 1887. geh. 9 Ji-, eleg. geb. 11 Ji. I n h a l t : Ueber die Lebenskraft. — Ueber thierische Bewegung. — Gedächtnissrede auf Paul Erman. — Eduard Hallmann's Leben. — Ueber lebend nach Berlin gebrachte Zitterwelse aus Westafrika. — Gedächtnissrede auf Johannes Müller. — Ueber Universitätseinrichtungen. — Ueber Geschichte der Wissenschaft. — Der physiologische Unterricht sonst und jetzt. — 'Aus den Llanos'. •— Ueber die Uebung. — Ueber die wissenschaftlichen Zustände der Gegenwart. — Die Britische Naturforscherversammlung zu Southampton im Jahre 1882. — Darwin und Kopernicus. — Die Berliner Franzosische Colonie in der Akademie der Wissenschaften. — Akademische Ansprachen.
Falckenberg, Richard, Privatdozent an der Universität Jena.
Geschichte der neueren Philosophie von N i k o l a u s
von Kues bis zur Gegenwart. Im Grundriß dargestellt, gr. 8. 1886. geh. 6 c///; geb. 7 r j l .
Diese Geschichte der neueren Philosophie wird nicht nur dem Neuling willkommen sein, welcher die einzelnen Denker und Denkrichtungen in möglichst präziser Fassung authentisch charakterisiert sehen möchte, sondern auch allen denjenigen, welche das Bedürfnis haben, das G a u z e der philosophischen Enlwickelung- der neueren Zeit in seiner Gesamtheit zu überschauen. Die „ E r l ä u t e r u n g von über 150 der wichtigsten p h i l o s o p h i s c h e n K u n s t a u s d r ü c k e " , welche als Anhang beigegeben i s t , erhöht die Brauchbarkeit des sich durch geschmackvolle Darstellung, gute Ausstattung und (last not least) billigen Preis auszeichnenden Werkes. Imprimerie de Metzger & Wittig a Leipsic.